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NOBILIAIRE UNIVERSEL

DE FRANCE.

IMPRIMERIE DE E. CORNILLAC

A CHATILLOlf-tUft-SEINB (CÔTB-d'or)

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NOBILIAIRE UNIVERSEL

DE FRANCE,

OU

RECUEIL GÉNÉRAL

DES GÉNÉALOGIES HISTORIQUES DES MAISONS NOBLES

DE CE ROYAUME,

Formant les matériaux du Dictionnaire universel

DE UL Noblesse.

Par M. DK Saint-Allais , auteur des Généalogies historiques

des Maisons souveraines de l'Europe.

TOME VINGTIÈME.

A PARIS,

Au Bureau du Nobiliaire universel de France,

me de la Vrillîère, lo.

Réimprimé en iSjS, A LA LIBRAIRIE BACHELIN - DEFLORE NN E ,

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NOBILIAIRE UNIVERSEL

OU

RECUEIL GÉNÉRAL

DES GÉNÉALOGIES HISTORIQUES

DES MAISONS NOBLES

DE FRANCE,

Formant les matémux du Dictionnàirb uniysrsbi.

DE LA Noblesse.

MAISON DE DELLEY D'AGNENS,

OUOOUIKB OO PATS OB VAUO, DONT UES gBIGNBUIlS PB PORTALBAN, DB CUDBEFIN, KI8ST, CORTANS BN BRESSE, DE LA GARDE, d'aVAIZS, LSS COVrBB DB DBLLEY D'aGIER , DB DELLEY T>^ BLANCMBSNIL BT LES BARONS d'aSCHÉRES.

Agneos de Delley et de PortalbaD, famille noble et fiort ancienne du pays de Vaud^ qui a formé plu- sieurs branches dans le canton de Fri bourg et en France.

Agnens était une seigneurie et fief noble qui re- levait jadis de la maison de Savoie, et plus tard de Tétat de Fribourg. Elle a donné son nom i cette fa- mille au temps les gentilshommes commencé-

2 OELLEY D'AGNENS.

rent à en adopter : nom qu'elle a porté pendant plusieurs générations^ et qu'elle n'a quitté que pour prendre celui de la terre et seigneurie de Delley, qu^elle possédait dès la fin du treizième siècle.

Delley qui existe encore aujourd'hui était autre- fois une seigneurie et fief noble, avec toute juri- diction, à laquelle était annexé le petit port de Portalban, sur le lac de Neufchâtel. Ledit Delley est situé dans une belle position^ dbù Ton décou- vre ce même lac de Neufchâtel et la ville qui lui donne son nom. Son territoire est riant et fertile. Une branche de fief, qui en dépendait était assise dans le canton de Berne. . Cette seigneurie passa en partie de la maison d'Agnens de Delley à celles de Molin et de Villarzel de Lucens; et Jean-Pierre de Castella, conseiller et lieutenant d'avoyer de Fri bourgs Tacheta en 1676. Les descendans de ce dernier seigneur, qui ont joint à leur nom celui de cette terre^ la possèdent encore aujourd'hui.

Le cartulaire de Lausanne, monument respec- table^ fait foi qu'en 1224 Raimond d^Âgnens et les héritiers de Jofred , fils d'Aimon d'Agnens , possé- daient un fief relevant du chapitre de Lausanne, dont ils avaient hérité de leurs ancêtres. On ne peut^ selon cet acte, révoquer en doute la noblesse des d'Agnens, dès le douzième siècle. Un autre acte concernant l'abbaye de Haut-Crest, prouve qu'en 1242 vivaient Pierre d'Agnens, chevalier, et Aimon, son frère ; la découverte de ces titres et d'autres , pareillement du treizième siècle, est sans contredis

DE DELLEY D'AGNENS. 3

trè^riotéressante pour la famille d^Agnens de DeU ky ^ et ne peat qu'établir de la manière la plus claire et la plus certaine^ Tancienneté de sa race. Un héraldiste moderne (i) a publié que Guil- laume, troisième fils de Robert , seigneur d'Esta- irayé en 1070 et 1096, a été la tige de la maison d'Agnens; mais c'est une assertion dont nous n'a- fons pas suffisamment acquis la preuve^ et que nous nous bornons à mentionner ici.

Parmi les chartes qui concernent la maison d'A- gnens de Dellqr, il s'en trouve une qui cependant semblerait justifier cette opinion. C'est un testa* ment de Raignaud d'Estavayé, qualifié seigneur du château , châtellenie et mandement d'Estavayé (qua* iification, qui, du reste, n^ pouvait lui appartenir qu'à titre d'arrière-fief et sous la domination de su- zeraineté, dont Amàlée VII , cob^ de Savoie, avait été investi par héritage de son père , Aymon - le-Pa^ cifique). Par ce testament de Raignaud d'Estavayé, daté du mois de février i320, scellé de son sceau et de celui de messire Jacques de Menthon, doyen d*Avranche, portant le seing de messire Jacques, curé d'Estavayé, et de Huguet, curé de Cugy ; par ce testament , disons - nous , dont l'original est déposé aux archives de Fribourg , ledit messire Raignaud d'Estavayé, lègue, par droit d'institution, à son fils Voillième le château de Chenau assis en la ville d'Esuvayé , et tout ce qii'il pouvait prétendre ès-^

ville et village dudit lieu, font, murist , cheyres et

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(i) Le dernier baron d'Estavayé, qui, en 1806, avait dressé lui- méine la généalogie très-complète de sa maison. - ' -^

4 DE DELLEY D'AGNENS.

dans toute la terr^ de Vulliez. De plus, il donne audit VuiUième le9 fiefs que de lui tenait et les hommages que lui devait messire Herman d'A- gnensj miles.

Comme les seigneurs de Delley ont toujours di- rectement relevé des comtes et ducs de Savoie , et que cet acte est le seul qui indique un aveu féodal à un autre suzerain , il serait assez naturel de pen- ser que cet hommage revendiqué par Raignaud d'Estavayé provenait de la donation faite deux cent cinquante ans auparavant du âef d'Agnens^ assnen^ sia^ à un de ses fils puînés, par Robert d'Estavayé, qui se serait sans doute réservé sur ledit fief les droits de suzeraineté que ses descendans , dans la branche aînée, auraient' long-temps tenu à con- server.

Jusqu'ici, toutdUar. le premier de sa race connu de nous par titres authentiques est Louis d'Agnens en i23o^ dont le fils Guillaume d'Agnens , qui fut père d'Herman d'Agnens , titré miles , sei- gneur haut - justicier et châtelain de Delley et Portalban.

Ces trois seigneurs sont nominativement dési- gnés comme les premiers seigneurs de Delley dans un acte d'aveu fiéodal prêté le 9 mars i563 à l'état de Fribourg , ès-mains de Frayo et de Brayer , commissaires , députés de la république , par noble François de Villarzel (qui s'y qualifie seigneur de Delley, par acquêt).

Les étroites limites de cette notice forcent à sa- crifier une grande partie des deuils qui seraient

DE DELLEY D'AGNENS. 5

nécessaires à l'histoire de cette fkmiUe. Nous nous contenterons donc de mentionner, dans la pre- mière période^ la filiation authentique^ en ligne directe, légitime et masculine, des deux branches françaises de Delley actuellement existantes, jus- qu'en 1660, époque oti elles quittèrent le pays de Vaud ; filiation qui résulte des hommages prêtés par les seigneurs de Delley à la maison de Savoie^ et des dénombremens et reconnaissances déposés aux archives de la république de Fribourg, actes datés des années 1403, 1428, 1432, 1487, i5io, i522, i539et 1641.

Il est superflu de faire observer que si, dans plu- sieurs de ces actes et dans les différentes branches de cette famille, le nom de Delley se trouve indiffé- remment écrit de Delley^ de Delajr ou même De- delajy c'est une variation très-fréquente dans Tor- tbografriie des noms anciens, et qui ne pourra sur- prendre ni les paléographes ni les archivistes (i).

Une partie des pièces sus-mentionnées est rap- portée dans le Nobiliaire militaire suisse (article Agnens de Delley, atix preuves), ouvrage dans laqoel on trouve aussi quelques détails sur les deux branches qui subsistent aujourd'hui, et aux- quelles nous consacrons la plus grande partie de cette notice, i partir de leur établissement en France.

Par les titres indiqués ci-dessus, et par celui de i663 cité plus haut, on voit que Louis d' Agnens

(i) A U Bibliothèque du Roi, sur plusieurs vieilles cartes du pBjB de Vaud, le nom de la seigneurie de Delley, située sur les borda du lac de Neufchâtel, est écrit DetaL

i

6 DE DJSLLEY D'AGNENS.

fut père de Guillaume, qui eut pour fils Herman, père de Henry, dont le second fils (i) avait été

(i) Guillaume d^Agnens, chevalier, co-seigneur deDelley et de Portai ban, était le fils aîné de Henry de Delley. Il n'eut pour postérité qu'Agnès de Delley, qui prit alliance avec Jean de Fernez ; laquelle Agnès hérita par moitié des seigneuries sus- nommées, par indivis avec son onde Perrod de Delley, qui con- tinue, comme on le voit, la filiation masculine. De ce mariage, entre Agnès de Delley et Jean, seigneur de Fernex, il ne sortit également qu'une ûUe appelée Marguerite de Fernex, la- quelle épousa Rodolphe de Chastonaye, seigneur de Vuicens et de Trétorins, et dont il ne provint qu'un fils, nommé Jacques de Chastonaye, lequel est qualifié damoiseau et co-seigneur de Delley dans son acte d'aveu pour cette même terre en l'an- née 1432. Voici la teneur du commencement de cet acte transcrit tout entier dans un extrait du quernet ou grand terrier de Delley, extrait certifié conforme par deux commissaires du grand et petit conseil de la ville et république de Frtbourg, dont les signatures ont été légalisées par le sénat de Fribourg et par M. de Vergen- nes, alors ambassadeur de France en Suisse, le 27 juillet 1787. Outre les actes rapportés dans le courant de cotte notice, et qui, dès le douzième et le treizième siècle, mentionnent la fa- mille de Delley et font foi de sa noblesse à ces époques, cette reconnaissance de Jacques de Chastonaye, en 1432, suffirait pour établir incontestablement la possession de noblesse de lafiimille deDelley en i35o, puisqu'on 7 trouve qualifiés damoiseaux tous les membres nommés de cette famille, y compris Perrod de Del- ley, frère de Guillaume, bisaïeul maternel de Jacques de Chas- tonaye, et puisque ledit acte, par conséquent, reporte à trois générations en arrière cette titulation dans la famille de Delley.

a Ego Jacobus de Cbatonay, domicellus Dominus du Vuicens, a notum fiacio universis quod ego die penultima mensis Januarii, <r Anno Domini Millesimo quatercentesimo trigesimo secundo, a secundum stylum Lausanensem, coram spectabili et potente « Viro Domino Domino Humberto Bastardo, Sabaadise milite « Domino montagniaci, Corberiarum, grandisenen Cudrefini et a Condomini Staviaci, in caméra dicti Domini Domus suae Sta- ff viaci, in praesentia discreti viri Domini Jacobi Textoris Cano- a nici Lausanensis, nobilium Virorum Johannis chalvini procu- « ratoris Vaudi, Jacobi de Glana, Nicodi de MoUiam, Stephani « de Lavigniez, Aimons de Staviaco, Girardi de Illens, Francisci « de Aventica, Domini de Combremont, Jacobi de Forel, Do- « mini Johannis Cantin, Francisci de Tenenes, Bartholome « Rolant, Antonii Ougonetti de Tretorens, Pétri Jaquier et Jo- « haonodi Rossel Staviaci derici commissarii in hac parte et « receptoris extentarum praefiiti Domini Humberti, militis in

DE DELLEY D'AGNENS. y

Pierre ou Perrod I*% dont le fils puîné fut Pierre II, qui fut père de Jean I", qui eut pour fils unique Barthélehy^ dont le second fils (i) fut Claude I*%

a quam causam habentis in dico Stavacio nobilis Vir Vuillelmi « quondam Condomini ipsius locî Staviaci, filii quondaih Do- « mini Reynauldi.C^ondomini ipsius loci Staviaci, militas a dicto « Domino super hoc specialiter deputati, constitutus ex mea c spontanea voluntate, pro me et meis hœredibos, et successo- « ribus assignatis et assignandis quibuscunque de mea légitima ff materna successione, in medietate et virtute acquisition is per c me fiictaaquondam VuiUelmo de DeUey domicello, filio quon- c dam Jaqueti de Delley domicelli, de quarta parte et etiam no- «r mine Johannis, filii quondam Pétri de Delley domicelli, filii « quondam Perrodi de Delley domicelli^ in quam tenentis alte- 4c ramquartam partem rerum et possessionum servitiorum cen- a suumque et rêddituum feudalium feudi ipsius inferius me- « morati, cujus quartœ partis dicti Johannis de Delley, feudi c inferius mentionati onus portare teneor, conâteor per prœ- « sentes recognosco palam et publice me esse, esseque velle et « debere esse hominem Jigium prsfati Domini Humberti militis « Domini mei metuendissimi prœ cunctis Dominis, salvis feudo et homagio illustrissimi et magnifici Principis et Domini Do- c mini mei metuendissimi Sabaudiie ducis, etc.

(i) Le fils aîné de Barthélémy était Antoine de Delley, qualifié damoiseau. 11 comparaît, en i529, dans un acte dont voici un fragment (*),acte par lequel Henry de Coronaye,s6igneur de Saint- Martin-le-Chesne et trésorier-général de Marguerite d* Autriche, comtesse douairière de Bresse et du pays de Vaud, ratifie la vente et cession qui vient d'être opérée par ledit Antoine, à re- gard de Pierre de Molin, poar la quote-part de son fief de Delley. Le Mémorial et les documens traditionnels de sa maison portent qp'il mourut célibataire.

(*) a Je le dit Antoine de Delley ay vendu et transporté au dît « Pierre du Molyn confessait la moitié de la quarte partie « dudit Domaine dessus déclairé et la moitié de la quarte part « des hommes albergeax de Delley et de Poraban de la Missil- « lierie du four des bancs clames confiscations haute moyenne « et basée Jurisdiction, mère mixte Impere et dernier Supplice « de tous usages chaponnerie, avoinerie, corvées, charrois avec « tous autres droits Seigneuriaux que je pouvais avoir audit a DeUey et dans les limites dessus dites comme plus amplement « est contenu eis lettres de la vendition sur ce faite et par discret « Jacques de Myerre notaire de Stavaye reçues et signées le 23« « jour du mois de février en Tan de grâce courrant 1 529. »

g DE ÛELLEY D'AVAIZE.

lequel eut pour fils, i/ Hcoonin ; 2.^ Jean de Dbllet. Hugonin fut pare d^ADAii db Delley^ doat le fils fut Blaise de Delley, lequel formait la deuxième génération depuis Louis d'Agnens, et fut le chef de la branche de la Garde de Blancmesnil. (Voyez page 1 1 •} On trouve toujours ses ancêtres portant le titre de miles ou domicelltis, ainsi que celui de haut- justicier et châtelain du grand et petit Del- ley et de Portalban ; plusieurs sont qualifiés co- seigneurs deCudrefin , Missy , Cortans , et quelques- uns ont été gouverneurs des villes et mandement d'Estavayé.

Jean de Delley , fils de Claude I*' et frère d' Hu- gonin, était^ ainsi qu'il appert de la filiation sus* énoncée , le neuvième descendant de l'auteur de sa maison, et se trouve, par conséquent au dixième degré. Comme Hugonin son frère, il devint le chef d'une branche firançaise dont nous allons donner la filiation, en commençant par ledit Jean.

7

BRANCHE DES BARONS DE DELLEY D'AVAIZE,

Prenant naissance au dixième degré.

X. Jean de Delley^ deuxième du nom, damoiseau, épousa Claude de Thévos dont il eut pour enfans :

I ^ Jean, qui ne laissa pas de postérité ; 2/ Pierre, dont le sort est resté inconnu ; 3/ Claude, qui suit:

DE DELLEY D'AVAIZE. g

XI. Claude de Dellbt, deuxième du nom, qui fit une fondation à l'élise de Delley; il eut pour femme Marie de Delley^ sa cousine, dont naquirent plusieurs enfans :

I.* Claude, qui suit ; 2.* Uldric; 3.^ François.

XII. Claude Delley, troisième du nom^ na- quit le 7 novembre iSgg. En 1641 et 1642 , il figure dans des actes de reconnaissance à l'état et républi- que de Fribourg. Il prit alliance le 6 février 1660 avec Catherine d'Avalon de Steinbach. De ce ma- riage provinrent deux fils :

I.* Claude^ qui mourut célibataire; 2.^ Pierre^ qui suit :

XIII. Pierre de Delley, troisième du nom, le 22 janvier 1688, fut envoyé au collège d^A- ▼ignon pour y faire ses études sous la conduite du père de Delley ( de la même famille et dont il sera parlé dans la filiation de l'autre branche. ) Pierre III eut pour femme Catherine Janin, fille de Claude-Pierre Janin, seigneur des Blancs et de Marguerite de la Forest^ petite-fille du côté pater- nel de Vincent Janin^ seigneur des Taurins, hé- raut d'armes de France^ du côté maternel d'An- toine de la Forest^ capitaine appointé de chevau- légers de la garde du roi^ et de dame Aimée de

Gorlier de Saint-Alemben. De ce mariage^ contrac^ le 24 janvier 1701, naquit :

10 DE DËLLËY D'AVAIZE.

XIV. Jean- Aimé de Dellby, baron d'Avaize . troisième du nom de Jean, baptisé le 17 octobre 1706* Il avait épousé le 24 août 1739(10 contrat de mariage est du mois précédent à la date du 28 ), Jeanne Perrier du Montel, de laquelle il eut :

I .* Qaude, officier au régiment de Beaujolais et qui mourut célibataire; 2." Pierre, qui suit :

XV. Pierre de Delley, baron d'Avaize, quatrième du nom,écuyer, conseiller du roi et son procureur au bailliage de Poligny en Franche<2omté. Ce fut lui particulièrement qui réunit les titres originaux et autres pièces authentiques à l'effet d'établir l'ascen- dance et la filiation de sa maison dont l'extraction généalogique a été vérifiée, "constatée et juridique- ment confirmée par arrêts du parlement de Besan- çon des 3o juin et 5 juillet 1786, 19 et 22 décem- bre 1787. Le 17 février 1783, il épousa Anne- Joseph-Sylvestre Grandvaux de la Pinodière. De ce mariage sont issus :

I .* Jean-Marie-François de Delley d'Agnens ; 2.* Augustin-Gabriel de Delley d'Avaize, qui suit:

XVI. Augustin - Gabriel de Delley, baron d'Avaize, qui a épousé^ le |0 juillet i83o, Victorine Jacqueline de Lestre dont iLa eu :

i.^ Auguste-Nicolas-Louis, le 23 mai 1837; 2." Marie-Berthe de Delley d' Avaize , née le i" novembre 1839.

DE DELLEY DE LA GARDE. 1 1

BRANCHE DE DELLEY DE LA GARDE,

QUI S*E8T SUBDIVISÉE EN TROIS AUTRES BRANCHES,

Les comtes de Delley d'Agier, de Delley de Blancmesnil et les barons d'Aschères.

XII. Blaise de Dellby , fils d*Adam de Drlley ET PETIT-FILS d'Hugonin ( mentionnés page 8 ), qualifié damoiseau , fut , de sa branche , le der- nier qui naquit en Suisse.

Le premier démembrement de Tancien pays de Vaud, dont le canton républicain qui porte le même nom ne comprend pas la sixième partie, avait eu lieu d'abord en 1477 , après la bataille de Nancy et Textinaion de la maison de Bourgogne. Les cantons ligués, ayant été victorieux de Charles- le-Téméraire j trouvèrent bientôt le moyen de se fkire adjuger quelques seigneuries appartenant au duc de Savoye dans le pays de Vaud : ce fut par le crédit et la ténacité du duc René II de Lorraine, qui s'était entremis pour négocier la paix générale, et c'était par la raison que les princes de Savoye, possesseurs du même pays , avaient milité rude- ment et constamment pour les Bourguignons con- tre les Suisses. La ville de Fribourg avait déjà com- mencé par se soustraire à la mouvance et la su-

12 DE DELLEY DE LA GARDE.

zeraineté de la couronne de Savoye dont elle avait dépendu jusqu'alors par le nexus feodalis y et comme étant elle-même un démembrement du pays Vaudois , à son origine^ au temps fut par- tagée la succession des rois transjuratns. Les deux républiques confédérées de Berne et de Fribourg enlevèrent successivement à la Savoye les villes et territoires de Morat^ Orbe, Échallans, Grandson^ tandis que les Valaisans s'emparaient de Martigny y d'Entremonts et de Saint-Maurice. Ce fut au com- mencement du seizième siècle que les Fribour- geois prirent possession de la Châtellenie de Cu- drefin^ du mandement d'Estavayé et du comté de Roymont en Vaudois , de qui relevaient et mou- vaient les seigneuries aliénées par Biaise de Delley ^ qui fournit le sujet présent article; ce fut aussi à la même époque que les protestans de Berne arrachèrent à la Savoye le reste du pays de Vaud ^ en y joignant la ville de Lausanne dont ils dépossédèrent le prince évéque; enfin, le morcellement des états du dernier comte de Gruyères, en i555, a été le complément du partage de l'ancien pays Vaudois. Par suite de ce nouvel état de choses, et pour se soustraire au fa- natisme protestant du sénat de Berne, les derniers seigneurs de Delley » qui avaient commencé par morceller entre eux leurs domaines y finirent par

aliéner le peu qui leur était resté , afin d'aller ha- biter la France ou les états de Savoye^ et lorsque les deux branches aînées de cette maison aban- donnèrent simultanément le pays de leurs ancé-

DE DELLEY DE LA GARDE. i3

très, on Y\t, à la même époque et à la même occa- sioD, s'expatrier aossi un grand nombre de nobles dupaysdeVaud.

Biaise de DeUey vendit plusieurs terrains dé- membrés des seigneuries de Delley , de Cudrefin et de Ponalban, par contrais passés en i638^ 1639 et 1643. On voit qu^il était si rigoureusement con- sciencieux, qu'il envoya payer à V insigne église royale de Saint'Nicolas de Fribourg un ancien imp6t ftodal assez onéreux, -car il consistait dans la dixième partie de Targent qu'il venait de tou- cher pour la cession définitive et totale de ses do- maines héréditaires. C'est le dernier acte qu'il ait (ait en Suisse, et c'était en exécution d'une an- cienne charte concédée par un de ses ancêtres les plus reculés, à la même église de Fribourg, attendu la proximité de la fin du monde^ ainsi qu'il se voit dans presque toutes les fondations établies entre les années 1 1 34 et 1 141 .

Biaise de DeUey avait épousé Denyse Comuel , laquelle était sœur de Messire Louis Comuel, chevalier, seigneur du Val « Comuel - en - Valois , des Poicherons - les - Paris et de Passy-sur - Seine , président honoraire au grand conseil , ancien contrôleur général des audiences en la chancel- lerie de France^ et procureur général des ordres militaires et hospitaliers de Saint -Lazare et Notre- Dame «du -Mont- Carmel. La spirituelle et célèbre madame Comuel (Julienne de Creil) était l'épouse de ce magistrat , dont le fils aîné mourut lieute- nant général, gouverneur de Lafère en Tardenois,

14 I>E DELLEY O'AGIER.

et grand'croix de l'ordre de Saint-Louis, au com- mencement du dix-huitième siècle. Biaise de Del- ley avait fait sculpter son effigie qui tient Técu de ses armes, et qu'il avait fait placer^ avant de quit- ter la Suisse, dans Téglise de Saint«-Aubin de Vul- liez l'inscription qui le concerne existait en- core en 1786. Il avait eu pour enfans :

I.® Louis de Delley, supérieur général de la compagnie de Jésus, et lequel était également renommé pour la sainteté de sa vie , l'éclat de ses lumières et l'élévation de son esprit. On voit , par un bref du pape Alexandre VII , que le ré- vérend père de Delley dirigeait le collège ponti- fical d'Avignon en l'année 1624;

2.* Nicolas de Delley, officier au service de France. 11 fut blessé grièvement à la bataille de Turckeim, et mourut célibataire en i683 ;

3.* Marie de Delley ;

4.^ François de Delley. Il a été la souche de la branche de Delley (FAgier, qui fut s'établir dans la partie du Dauphiné qui avoisine la Sa- voye; laquelle branche, agrégée par arrêt du parlement de Grenoble à la noblesse dauphi- noise, vient de finir dans la personne de messire Qaude- Pierre de Delley, sixième du nom de Qaûde, chevalier, seigneur d'Agier en Viennois, officier supérieur de cavalerie et chevalier de Saint-Louis en 1787, élu député de la noblesse du Dauphiné aux états-généraux du royaume en 1789 , président du corps législatif le 7 mars

DE DELLEY D'AGIER. i5

1800, sénateur le 19 décembre même année ^ commandant de la L^on d'honneur à la pre* mière promotion de cet ordre le 14 juin 1804 , comte de l'empire le 27 juin 1808 , comte et pair de France le 21 novembre 181 9. Dans sa carrière l^islative, il ouvrit toujours des avis conscien- deoz^ et bases sur les plus saines considérations de bien public. L'étude des lois et de Téconomié politique à laquelle il s'était livré le mit à même de prononcer plusieurs discours pleins de vues sages et pratiques^ et il fut un des premiers qui énonça les idées les plus justes et les calculs les plus précis sur l'assiette de l'impôt. Les sentimens de cl)arité qu'il avait puisés dans son cœur et dans les exemples de sa Famille ont laissé d'im- périssables souvenirs dans plusieurs fondations hites à difiEfrentes époques , aussi libéralement dotées qu'utilement comprises (i); et c'est dans sa terre de Liorat , près de la ville de Romans^ dans le pays même oti il avait répandu tant de biett£iits ^ qu'il a fini sa carrière ^ peu de temps

(i) Par décret impérial do 21 avril 1812, et par ordonnances royales rendues en 18 18 et 18 19 (voir eux Moniteur de 181 2, page 474; de 1818, page i343; de 1819, page i285), furent autorisa plusieurs donations en &veur des indigens fiaites par M. le comte de Delley d^Agîer : Pune pour des distributions dV HflMns aux panvres dans la saison rigoureuse, Tautre de oent mille francs pour la dotation d^un hospice au bourg du Péa^e, la utûsième pour la création d'une caisse de secours au profit des ouvriers sans ouvrage. Il fit encore exécuter, à ses frais, plu- sieurs travaux considérables d*utilité publique dans le départe- ment de la Drôme, et Ton peut, sans exagérer, évaluer à plus de quatre cent mille francs les sommes qu'il consacra à ces divers aaes de bienfaisance.

1

i

DE DELLEY DE LA GARDE.

avant la révolution de i83o^ sans laisser de pos- térité.

S.* Philippe de Delley, qui suit :

XIII. Philippe de Dblley de la Garde (il hérita de cette dernière seigneurie du chef de sa femme) , écuyer , cinquième enfant de Biaise, dernier seigneur de Delley. Ainsi que plusieurs nobles^ ses contem* porains, et notamment Léon Particelli^ des princes de G>rbare et Raymond Van Dell, baron du Sainte Empire^ il occupa différentes charges dans la. haute administration des finances auprès de M. Colbert, qui le fit pourvoir de la direction générale des aides et gabelles de France. Il épousa^ par aae du 21 octobre i663 , Anne Berthault, fille de messire Jean Berthault , écuyer^ seigneur de Fréauville et de Courcelles , conseiller au parlement de Paris , et de Marie de La Garde. Jean Berthault^ beau* père de Philippe de Delley , était Tarrière * neveu de Til- kistre et vénérable Jean - Marie Berthault , évèque de Séez, et grand aumônier de la reine, mère de Louis XIII, lequel évéque de Séez avait eu pour nièce Françoise Berthault de Noisy , dame douai- rière de Motteville et de Marville^ à qui l'on doit les Mémoires qui portent son nom ; ouvrage esti- mable et judicieux qu'elle avait composé sur les événemens de la minorité de Louis XIV, et parti- culièrement sur la reine régente Anne d'Autriche , dont elle était si grandement et si doucement favo^ risée , nous dit un écrivain de son temps , qu*il n'é-* tait pas une seule princesse ou duchesse à la cour

DE PELLEY DE LA GARDE, 17

de France c^veç qui ts^adame la première pré- sidtme de AfQtieville ai^rait bien voulu consentir à échanger de condition. Philippe de DelUy ipQurat i Parts le 6 octobre 1682, et fut inhumé à TégUse de SaÎQt-Eu$tacbe. Il «vait laisse 1^ fils unique q^yi suit:

XIV. Pierre pp Delley de la Garpe , quatriêrpe du nom, conseiller du roi en son conseil des fi^ nances. Il était à Paris le 29 février 1676^ et Ton vo;t qu'en 1732 il était alors un des fermiers géné- raux de Sa Majesté pour ses droits fiscaux , domaines et forêts de Tlle-de - France, et généralités de Paris, SoissonSj Orléans^ Tours, Châlons, Rouen, comté de Vexin , pays Blaisois , Sologne , et comté du Perche.

Par contrat passé le 22 juillet 1706, il avait épousé Elisabeth Roussel, frUe de messire Fraoçoi^ Rous- wA^ conseiller du roi^ receveur général et trésorier ites mM» de THô^el-de-ViUe de Paris» ef 4e Jeaii^ie- Françcôae Durand de Chaumppt. On voit^ p^r ton lestajodent d^té du 4 novembre 17^2, que ledii Pierre IW avait hérité de sop beau-pèrp du riche eoipioi de receveur gépéral et tirésorjf^r de la ville de Paris. Le même Pierre IV e$t quali&é^ dans plusieurs contrats, secrétaire du roi » mai^iQ;Q, couronne et finances de France , et Ton ,pe su- çait douter qu'il n'eût acquis ladite charge k jaison ^€8 immunitéa pécuniaires ^et des privil^e^ fiscaux qiû la suivaient, JElle a ^ujours çp^féi^ nqn- fiei4efnent les droiu de cogimittimus , mfûs jencore

XX. 2

l8 DE DELLEY DE LA GARDE.

des franchises si considérables pour les proprié* taires fonciers dans la vicomte de Paris^ que l'avant» dernier prince de Condé , duc de Bourbon ^ ainsi que le duc de Luxembourg et les maréchaux de Biron et de Richelieu, possesseurs de nombreux édifices et de terrains fort étendus dans l'intérieur de cette ville^ avaient également acquis des charges de secrétaire du roi , qu'ils ont transmises à leurs, descendans. Il est surabondamment établi, ne fût- ce que par les preuves des huit quartiers de no- blesse exigées pour l'admission de François de Del- ley, son fils puîné, dans Tordre de Saint-Lazare^ en 17191 il est notoirement justifié , disons-nous^ que ledit Pierre IV , dont le père et les aïeux ont été juridiquement reconnus pour gentilshommes de nom et d'armes , ne pouvait avoir eu pour objet d'obtenir la noblesse en se pourvoyant d'une charge de secrétaire du roi^ qui conférait alors l'anoblisse- ment. Le président Hénault fait observer aussi que, pour pouvoir obtenir entrée dans les conseils du Roi, il était nécessaire de s'y trouver préalablement accrédité par le prix d'une de ces charges , dont la finance alimentait le fisc. Il en rapporte un exem- ple assez frappant à l'égard du comte de Boutillier de Chavigny, qui fut astreint à l'acquisition de cette charge , afin d'exercer les fonctions de mi- nistre secrétaire d^état.

Pierre de Delley mourut au mois d'octobre 1754, en laissant la réputation d'une intégrité rigou- reuse et d'une modestie parfaite; et malgré l'inva- sion du philosophisme et l'incrédulité de son temps.

DE DELLEY, BARONS D'ASCHÈRES. 19

il avait professé^ pendant toute sa vie, la pieté la plus exemplaire.

Il n'avait eu pour enfants que les deux fils qui vont être mentionnés :

i.*" Nicolas de Delley, le 25 octobre 1709, dont l'article suivra celui de sou frère puîné ;

2.* François- Pierre, le 2 avril 1712, qui forma une branche qui s'est éteinte à la seconde génération, et dont on va parler immédiatement.

Barons d*Aschères,

XV. François - PiB3iRE de Delley, chevalier, baron d'Aschères et de Rougemont^ seigneur de Tressanville , du Boulay , de Tillay , Saint- Benoist , Bordes et autres lieux y commandeur des ordres royaux, militaires et hospitaliers de Notre- Dame -du -Mont-Qirmel et Saint-Lazare-de- Jénisalem, conseiller du roi en tous ses conseils, président au grand conseil de Sa Majesté, et maître des requêtes de son hôtel. Il avait été admis sur preuves de noblesse établies pendant sa minorité, dans l'ordre de Saint-Lazare ; ses lettres de récep- tion sont datées du 6 mars 171 9, le marquis de Dangeau étant grand-maître de l'ordre^ et Ton voit qu'il fut convoqué pour le chapitre général en sa qualité de commandeur^ le 23 juin 1742, par LouiSj duc d'Orléans^ alors grand-maître. Il avait épousé premièrement Marie-Marguerite du Val

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20 DE DELLEY, BARONS D'ASCHÊRES.

de l'Espinoy, ^ qui mourut -sans postérité, peu de temps après leur mariage.

François, baron d'Aschères^ épousa en secondes noces, et par contrat du 20 novembre ijSS , Anne- Charlotte de Salignac de la Motte-F^èlon, fille de Gabriel de Salignac, chevalier, marquis dd la Motte- Fénelon^ ambassadeur à la Haye, et de Louise le Pelletier de Montmelliand , laquelle était fille de messire Louis le Pelletier, premier président du parlement de Paris, et lequel marquis Gabriel était le petit-neveu de l'illustre François de Salignac de la Motte - Fénélon , archevêque et duc de Cam- brai.

Ledit François, baron d'AschèreSi avait eu pour entants :

I .* Louis de Delley, iilort en bas âgé ;

2.** Nicolas- Louis-François, le 21 novembre 1754, qui va suivre;

S."" EUsabetb- Charlotte de Delley» mariée à messire Pierre de Bordenave, chevalier, con- seiller du roi en tous ses conseils^ et procureur général de Sa Majesté en $00 parlemeat de Navarre, fils de Antoine, marquis de Bordeaave, maréchal de camp.

XVt. Nîcolas-Louis-François de Dellby, baron d'Aschères, était resté le fils unique et principal hé- ritier de François-Pierre, et se trouve qualifié , en 1788, H. et P., seigneur, chevalier, ancien conseil- ler du roi en sa cour des pairs et du parlement de

DE DELLEY, COMTES DE BLANCMESNIL. 21

Paris, et maintenant président en sa chambre des comptes (j).

Il était resté s|ins alliance^ pt mourut prisonnier dans la section des Droits de l'homme, à Paris, au mois d'avril 1793, étant âgé de trente-huit ans.

SUITE DE LA BRANCHE AÎNÉE.

Comtes ,de Deli^de Bhncmesmi.

XV. NiGOXjbS vB f)mjuBY, .chevalier^ seigneur pB Bi^wcHstNii. 4ltQS rile-4e-Fra{y:e^ du Bourget^ dt Vîlle-Parîsis, Charoy Groslay;, du Coudri^y et Mtifs liew,, <:pifiieiUer 4€s t<3p|5 Louis ^V et Louis XVI ^ inteodan-t géoénd de la mai- son de madame la Daupbine^ et depuis de madame la comtesse de Provence , belle -sœur du toi Louis XVI. Le même Nicolas de Delley

■^r-

•CO )Diuift tou^ I^ considérons des o£^ces^t charges dont (unent pponrusMM. ^ie DeUey dans le .<»uc»nt du Uix^uitlème siècle, «n tKHivc {appelés honorableqMnt les ^services tendus .piir cha- g^ génécation 4e ^cette £imtUe .depiiis .son établissement en F^suce, c'estrà'^if e depuis m ,y ,<;qmprls Je .r^e de Louî^ XIV. Ainsi, pour en citer un exemple, ^ItL cour des comptes, au cent- «eptlène registre des Mémoriaux de l!ancienne chambre des comptes de Paris^ six demieirs mois 1788, on trouve, n^ 66, Us provisions d'omce dont la teneur suit : « Louis etc.,4é- « ftinuit donner à notre cher «t bien amé le, sieur T>Iicolas->Louis- « Fcùçois -Ûelaj, baron d'Aschères, des témoignages de la « astis&ction que nous ressentons. du «èle, de rintégrité et des « taJens qu'il a fait pa^altiré depuis plus de treize ans dans les « charges d>vocat pqi^>no^s|ui ChàtQletet de conseiller en notre « cour du parlement d&jParis,. nous lui avomMiccordé notre agré- ment de celle de président en pqtire. chambre des comptes de « Paris. Nous nous sommes d'autant plus volontiers déterminé

22 DE DELLEY, COMTES DE BLANCMESNIL.

prit alliance, en 1751, par contrat passé le 9 avrils avec Elisabeth, comtesse de Ligniville et du Saint - Empire Romain^ laquelle était fille de Jean-Jacques, comte de Ligniville et du Saint-Em- pire, seigneur d'Autricourt , chevalier de l'ordre de Saint - Maurice et de Saint- Lazare de Savoie, et de Charlotte de Soreau de Houdemont. II n'est pas besoin de rappeler ici les illustrations ni l'antiquité de cette grande maison de Ligniville ou Lignéville, dont les chroniqueurs et les anciens annalistes lor- rains ont toujours fait remonter l'origine jusqu^à Gérard, premier duc de Lorraine, de la maison d'Al- sace, en 1049. ^'^^ ^^^ ^^ ^^ puissantes et va- leureuses familles appelées viilgairement les Qua- tre grands chevals de Lorraine.

Chastellet et Lenoncour, Lignéviile et Haraucour,

a au choix que nous avons £Biit de sa personne pour cette place a éminente, que les preuves réitérées que nous avons reçues de a Pélévation et de la pureté de ses sentimens ne nous permettent n pas de douter qu'il ne continue de perpétuer dans sa fiimillei' « aussi recommandable par Panctenneté de sa noblesse que par « ses alliances, les exemples de fidélité, d'amour du i>ien public « et de rattachement le plus inviolable au bien de notre service, ce qui lui ont été transmis par ses ancêtres et particulièrement a par le feu sieur Pierre de Delay de la Garde, son aïeul (*), dont e nous aimons à nous rappeler les travaux utiles sous les règnes a de nos deux augustes prédécesseurs, pour l'établissement du « meilleur ordre dans la manutention de nos finances, et par a notre amé et féal le sieur François-Pierre de Delay de la Garde, « son père, depuis plus de quarante-sept ans qu'il a rempli avec « autant d'honneur que de distinction les charges de notre con- « seiller en notre grand-conseil et de maître des requêtes ordi- a naire de notre hôtel, et de différentes commissions impor- a tantes que nous lui avons confiées. »

(*) Trisaïeul paternel du comte Léon de Blancmesnil.

DE DELLEY, COMTES DE BLANCMESNIL. 23

Quy chasqu'ung Paultre équyvale En seigneurie capitalle, Sont tenuts sufTyzaininent Pour eztraicts antiquement De nostre race ducalle; D'où vient quy sont appeliez Grands chevalz ou chevalliers De noblesse sanz égalle (i), etc.

Il est à remarquer que par suite de cette alliance et pour en perpétuer le souvenir^ les cinq chefs saliques ou masculins de la maison de Ligniville , laquelle subsiste encore aujourd'hui , appliquèrent à la postérité de Nicolas de Delley l'autorisation de pouvoir éçarteler avec ses armoiries celles de leur OQ^ison^ ce qui. résulte d'un scellé souscrit en Tannée 1776 et registre par le président d'Hozieir de Serigny , juge d'armes de la noblesse de France , en 1788. Nicolas de Delley mourut le i3 août 1783. Il fut inhumé dans l'église- des Feuillants* Saint* Honoré , il avait fondé pour sa fisumlle une sépulture héréditaire* Il avait eu pour unique en&nt le fils qui suit :

XY I. PiBRRE - NiGOLAS DE Delley^ sixième du nom de Pierre , comte de Delley de Blancicesnil ,

(i) Le fils et les descendansdu fils d'un simple gentilhomme qui sMtait allié à une de ces quatre familles qui composaient Tancienne chevalerie Lorraine étaient pairs fiefvrés de Lorraine, et, en cette qualité, entraient à l'assise et jouissaient de tous les droits et privilèges des anciens pairs. (Voyez les coutumes an- ciennes de Lorraine leues en l'assemblée des états-généraux, à Nancy, l'an i594i titre I»', article 4 etsuivans).

24 DE DELLEY, COMTES DE BLANCMÊSNÎL.

seigneur de Ville- Parîsis , Mouy-Lambressy , etc. Il se trouve qualifié d'abord capitaine au réginnent de la reine - cavalerie ^ et depuis colonel - mestre de camp et maréchal-général des logis de la cavalerie légère de France. Il était le 19 septembre 1752 et il épousa, par contrat du 9 setembre 1780 Clau- dine - Julie des Brets /fille de M. des Brets , receveur général des finances , et Marie de Parseval de la Brosse. Pierre Delley , comte de Blancmèsnil , mourut à vingt-neuf ans en 1782, et sa veuve époûsa deux ans plus tard Louis- Pierre - Charles de Labay, comte de Viella , lequel était alors colonel en se- cond du r^iment du roi-dragons. Il n'était pro- venu du maria^ de Pierre VII avec Qaodine des Brets que Xavier de DeiTIéy qui: suit :

XVII. Xavier- PiERRE-Loms de Dèlley, comte ï>e Delley de Blancmèsnil, etc. à Paris le 12 {an*- vîer 1782^ il épousa le 16 juillet 1860 Joséphiile Texier d'Hautefeuille, fille de Charles-Loui^ Texier, marquis et comte d'Hautefeiiille, baron deChârny, de Maliscorne et de Louvigny, etc., et de Suzanne- Bernardine - Léonore de Cauvigny, baronne d'Es- covîUe, laquelle Suzanne- Bernardine était fille de Antoine - Charles de Cauvigny, seigneur, marquis d^Esco ville, chambellan du roi de Prusse et son adjudant-général, et de Jacqueline-Hardouine - Léo- nore-Jeanne - Suzanne de Bernîêres - Louvigny, fille de Jean de Bernièresj seigneur, baron de Lou- vigny, Venoix et autres lieux^ lieutenant - ^étiéral des armées du Roi, grand'crcnx de l'ordre royal et

DE UGLLiEY^ COMTES DE BLANCMfiSNlU 25

tnilitaiiedc Ssint - Louis ^ et dt Sazanne de BelKorde MmrgehBod* Le méaàe Chtriei ^ Louis était fils de SrÊBqKB - Etiemë - Louis Texier , cbmte dflâQte- fesilfe, baron de Cfakmy, etc.^ et Marie Citthe- rine de Sorel. Son grand - pèn aviit été Gabriel* Etienne - Louis, marquis et comte d'Hautefeuille^ mestre - de - camp - général des dragons de France , lieotenaat-général des armées du roi et grand'croix de TcMxlre royal et militaire de Saint - Louis , qui avait épo«isé Marie-Françoise-Elisabeth Rouxel de Medavy de Giancey , petite - fiUe du maréchal de France de ce nom, et la dernière de cette maison., et lequel Gabriel-Etienne-Louis d^Hautefeuille était le neveu consanguin de txès-noble frère et reli- l^enz seigneof , moàsexgtieVit Etienne- Hênff Tteier ifHliuiefèuSDe, grand'<5roix, grand baiÏGf et gmMl pried^ de l*onI^ mîlitifire et liij6pi«alret %fe SKfnft- )ean4le-'JéruM!em de Mahe^ commandeur "et ^ëi- BMnr àt ViDediieu , aUbé commàndatai^ , iéigUiéitf et jj^ônVérnetilr du Mcfnt-Sàînt- Michel In periâiéle ikoHsy Keàftenant - génfral des ahuSe^ Hàvalâi ^ gritntf'croii de rotd)re de Sàirit - Lotns , aillkste- AeJtor de l'Éttriùennsâmfe 'grand ihattrè Doh R^ ùxonA âfc PtirelIcÀ 'aupAs du pffpe Cletnfétit X ^ Al TOi iMxAt XIV. !i ^t provenu du tnà^fi^ ^ XàVftr de l^ldley , avec José^hiMe d'ifaùtdÙIfflë :

I .* Alphonse-Léon, qui va suivre ;

2.* taandkto-Marte-E^cfem: de EMloy de iBtenc- mèslifl, 4éB le dembie i8o3^ maviée le 'i6 }tSÉ^e£ t%%i avec Akiiandre-^Guy-Gtaarles de

I

26 Oe DELLEY, COMTES DE BLANCMËSNIL.

Lavau, officier supérieur d'iafamerie ^ etc. ^ fils de Alexandre-Guy-Pierre de Lavau^ conseiller du roi Louis XVI en ses conseil d'état et conseil privé y président à la chambre des comptes en son duché de firetagne^ etc.

XVIII. Alphonse-Léon de Delley , comte de Delley de Blancmesnil, le >3i août rSoi, offi- cier de cuirassiers, démissionnaire en i83o, ayant été créé chevalier de Tordre royal et militaire de Saint-Ferdinand d'Espagne par diplôme du 3 juin 1824.

Armes. Il apparaît évidemment de plusieurs mo- numens lapidaires à l'abbaye d'Innimont , ainsi qu'en l'église de Saint-Aubin en Vaudois , que les armoiries et les blasons des seigneurs de Delley n'avaient éprouvé aucune altération^ ni même au- cun changement notable, à partir du treizième siècle; ibest seulement à remarquer que depuis la fin du quatorzième on y voit presque toujours groupées soit à côté du chan^p de l'écu, soit comme en exergue, les trois lettres majuscules J. D. D. qui paraissent avoir été les initiales des trois mots Jussu Domini Dei , laquelle devise ou légende ez-armes avait été adoptée dès l'année 1370 p>ar Humbert de Savoye , comte de Roymont et dont les parti- sans de ce prince avaient sans doute arboré les trois monogrammes en imitation d'une ancienne coutume locale et par analogie avec les armoiries

» V

DE DELLEY, COMTES DE BLANCMESNIL. 27

ducales avec les monnaies royales et même avec le grand .collier de l'ordre suprême de Savoye, dont les devises héraldiques n'ont jamais été com- posées que de quatre lettres F. E. R. T. qui sont assurément des initiales et dont la signification primitive a été si bien oubliée que tous les archéo- logues et les héraldistes modernes ne sauraient en donner l'explication. Le chef actuel de la branche de Delley d'Avaize est encore en possession d'un large scel de relief en fer et de facture gothique, Ton voit ces trois majuscules^ inscrites à contre épreuve au-dessus d'un écusson chargé des armes de Delley^ comme on va les blasonner ci-dessous. On a déjà dit que les mêmes armoiries se voyaient figurées dans l'église paroissiale de Saint- Aubin-lez-VuillieZj c'est-à-dire à la clet de la voûte, à l'abside, au pourtour du chœur^ et principale- ment dans la chapelle sépulcrale érigée par. les an- ciens seigneurs de Delley^ sous le vocable de Notre- Dame. Les noms de Jehan^ S Ulrich, aliàs Ulris- $ei, de Francoys et de Blay^e de Delley ^ se trou- vaient encore inscrits au-dessous de leurs écus sommés de leur timbre, en l'année 1783, ainsi qu'il est résulté d'un procès-verbal en récognition^ souscrit et scellé par le seigneur Bailly moderne du pays; verbal qui se trouve inclus in extenso dans l'arrêt du juge d'armes de France, au sujet des armoiries de Delley, pertinentes aux trois branches françaises de Blancmesnil, d'Aschères et d'Avaize. M. .le comte Léon de Delley de Blanc- mesnil, chef des noms et armes de cette maison,

28 DE DELLEY, COMTES DE BLANCME3NIL.

porte écartelé de Delley d'Agnens, armes du nom^ et de LignivillCj armes d'alliance^ bUsonnées ainsi qu'il suit : aux premier et quatrième <f aji/r au lion d'or, armé et Jatnpassé de pieules, à deux bâtons .ou Mtices ( i ) d'or, brochant fun sur les pattes du lion, Vautre sur sa queue, dont le bou- quet est tourné en dehors, qui est de Delley; aux deuxième et troisième losange d'or et de sable qui est de Ligniville - Lorraine. L'écusson timbré d'un casque taré de front, couronné d'une cou- ronne de comte et sommé de son cimier qui est un lion naissant d'or; pour gardes du trophée, deux lipns au naturel; «t en hors d'oeuvre^ yers le chef et du côté seoestre les trois motno- grammes en caractères gothiques J. D. D. Les sup- ports soutenus d'pne handecok portant la .devise: Jmsu J)emmX>ei.

(i) Il ftut rectifier ici une erreur commise par ceux qui ont blason né, dans l^rthoriïrf îles lâfmrteurs déreÂtpIte, lestrtn'es. Recette iamHtetA IVtrtsAe <hi xôrtUt Rod^ky d*A0*sri ^m^r fui s'est perpétuée dans tous les ouvrages qui, depuis, ont feproduit tes mêmes armes, et qui tient sans doute S ce que, sur les copias dc8 4(ncieiiiitt<armowtes fiûtts en Suîne, lesjcotîcessiaat à peine penchées, parce qu'il paraît qu'jilors on voulait éviter de faire passer la tête du lion sur la cdtice supérieure. (Voy. à la ^andHe l^mcien'éâu.) 'Lcs^oiufes ainsi •vedrenéss ont iftéjprÎMS

11 faut aussi prévenir que cet article surlaihm'ille de Ikllêy •roetîfie tout ce qui, dans les-artides qni -ont pu pailkne précé- demment, ne s'aocordemit pasAvec.qe qui est publié ici.

MAISON DE LOYAC,

SBIGNSUKS DB LA CHA88AIGNB, DE MOftlfOULm , DE LA BACHELLEEIE^ PS LA ITBIX, DELA FAOB, DE PUY-DONIf AEE^ , DE CHAVDQIf, DB MALABBTy ETC. y ORIGIBAIRE DU LIMOUSIN , PUIS PIX^B EN BEAUCB,

Cette maison est une def plus ^nç^noncs dans Tordre de la noblesse des proyîoaçf du Mmousin^ et de Beauce: elle a rendu 4tt sarykisa distingués à Pétat et fourni des offici^rs^éa^raux n d«s ca- pitaines expérimentés à nos armées^ des gouver- aean de citadelles et de la BasctUe, des gentils- hoaunes de la chambéo du foi, des pages di^ duc d'Orléanè^ régest du jBoyaume et d«s chcralic» à Tonke souvarain de Saint - /ean •* de ^ léiiuspilan (Mabe) et à Poidre de N otre-Banie-dui^éoBtf-Gflir- lattl et de Saîo^'^Lazare ; elle a éié aaaintenue iaas aa noblelle d'aadttiine eztractioa k obtofare 1697, par jugement de M. de Bernage, ioteadant de Limoges^ et a bit ses preuves par-devant M. d'Ho- zier y juge 4'^J^^^ de France, Ip 10 septembre 1739.

3o DE LOYAC.

I. N DE LoYAC, . écuyer, vivant en 1490^ il

avait pour sœur Anne de Loyac , dont la succes- sion fut partagée eri 1 540. Il fut père de :

X .^ Jacques de Loyac, dont l'article suit ;

2.® Martine de Loyac^ qui partagea avec Jac- ques son €rère^ la succession d'Anne de Loyac^ leur tante.

II. Jacques de Loyac, écuyer, qui fit une trans- action, le II mai 1540, par-devant le Comte, no- taire royal à Tulles, avec Martine de Loyac, sa sœur, au sujet de la succession de noble Anne de Loyac, leur tante ; il testa à Tulles , le 23 février i555 ^ et avait épousé Marguerite de La Lanne. De ce mariage sont issus :

I .^ Jean-Antoine^ dont l'article suit ; 2.** Jacques de Loyac, 3 ." Pierre de Loyac ; 4.® Marguerite de Loyac.

III. Jean-Antoine de Loyac, écuyer, institué en sa qualité de fils aîné, héritier universel^ par le testament de son père du 23 février i555. Il était seigneur de la Chassaigne, et épousa à Tulles, le 25 novembre 1569, Marie de La Forestie , fille de noble François de La Forestie , seigneur de Seilhac et de Jeanne-Githerine de Glandier. De ce ma- riage sont issus :

I.® Jean-Baptiste, dont l'article suit ;

2.*^ Marie- Annè-Catherine de ' Loyac , mariée

DE LOYAC. 3l

le II novembre 1607, à Jean de Douhet de Marlac^ ëcuyer^ seigneur d'E^teau.

3.* Françoise de Loyac, mariée suivant con- trat du 3 février 161 1, à N Spinasses.

IV. Jean - Baptiste de Loyac, ecuyer, seigneur de la Bachellerie^ fut exempt de servir au ban et à Tarrière-ban de i635^ à raison de ses anciens ser- vices, et à cause de son grand . âge^ et encore parce qu'à cette époque il avait quatre fils aux armées du roi^ en qualité de capitaines et de lieutenans ; il avait épousé i.^ Françoise de Pioûet, dont il paraît qu'il n'eut pas d'enfans; 2.^ par contrat dont les ar- ticles ont été accordés les 22 juillet et 26 octobre 1S96 et reconnus le 2 janvier iSgjy Marguerite de La Fagerdie, fille de Pierre de La Fagerdie, con- seiller du roi et président en l'élection du Bas-Li- mousin et de Françoise de La Praderie; S."" noble Jeanne de Plaignes^ qui testa le 12 novembre 1637.

Du 2* lit est issu :

m

!.• Antoine de Loyac, I*' du nom, dont l'ar- ticle suit ;

Du 3* lit sont issus :

2.* Jacques ( ou Jean ) de Loyac , seigneur de La Gombe et de La Bachellerie, servit dans les chevau - légers de la garde du roi, et était en i632 capitaine au régiment de Navarre; il mou- rut à répoque du tesument de sa mère et avait épousé^ suivant contrat du 26 avril i632, Mar-

32 DE LOYAC.

guérite d'Andrai» filk 4'Etienne d'Andral, sei- gneur de la Vergne, de laquelle il eut :

A. Etienne de Loyac;

B. Jean-Baptiste de Loyac, prêtre.

3.® Antoine de Loyac dit le jeune, seigneur de Puy-Donnarel, qui a foriné la 3* branche rapportée ci-après :

4."* Guilhen de Loyac^ 5.* Pierre de Loyac ( i ); 0.® Anne de Loyiu: ;

V. Antoine se Loyac» I*' du nom écuyer, seigneur de La Bacfaellerie et de La Ve^z» ^it en i635 capitaine d'une compagnie de gens tic pied au régiment de Vigan. Il commanda depuis une compagnie de cent hommes de guerre dans le ré- gimem de Mazarin, par commission du dernier ^vrier 1644, et fut aide des camps <it armées du roi, par brevet du 24 arril ^uivam (a). Il avait

(i) Vers Tannée i653 ou i658, un Loyac, que Ton présume être ou GtHlhen ou PierrCf ou Etienne, fils de Jacques de Loyac de la Combe, s^établit à Bordeaux. Il eut pour fils Jean-Joseph de Loyac, qui épousa J^nne de Penel, elle le rendit père de deux enfants mâles et aussi, croit-on, d'une fille. L'aîné des garçons est présumé mort sans postérité, le cadet, de militaire qu'il était du vivant de son aîné, prit une charge de conseiller au parlement de Bordeaux et épousa deipoiselle Filhot de Chymbaud, de laquelle il eut un fils, Laurent de Loyac , marié à Marie-Elisabeth de Reignac, qui fut conseiller au parlement d6 Bordeaux, et périt pendant la terreur, dans cette ville, sur l*échfi&ud révolu- tionnaire ; il n'a point laissé d'enians.

{2) L'Armoriai général de France, registre II, %• partie, attri- bue par ercew ces deux commÎMions ou bci^i^t» à AlitoÂne II, iUs d'Antoine {•* ; mais Antoine U naquit le 23 avril 1634; il aurait donc fallu qu'il fût capitaine avant l'fige de dix ans.

DE LOY.AC. 33

épousé I.® par. contrat du sS.j^vier lôf^Sj^ Ga- brielle de .Chantegril , veuye 4':^t^;{£ke .Cratecan de la Geoevrièi^e et û\k cje Je^n de-rÇhaategrU et d'Anoe de Leyoïarie; 2.* .Frai^çQ^e:;Sud9ur9 dpnt il n^eut pas d'enfans; 3.^ et. Catherine de Clandier, qui vivait encore en 1671.

Du i^ lit est issu :

* ^

i.^Antoioe il de Loyac ,,. dont .l'article suit :

Du y lit vînt:'^^ *

2.'' Marie de Loyac qui épousa,* le 16 septem- bre 1671, Jacques de Boissey. >

- r ♦»■!•*•

VI. Antoine . de Loyac , II' du aoip , écuyer , seigneur de la Bachellerie et de la Veix, p4,le 23 avril 1634 , fut successivement cornette dans le régiment de Fourrille ^ en 1666, enseigne-colonel dans le régiment de Brinon, en 1667, et' se si- gnala aux sièges de Valenciennes et Montmédy. Il servait dans la première compagnie de mous- quetaires de la garde du roi, en janvier 1668^ fut nommé le 20 du même mois ^ capitaine daiis le ré- giment de Châieau - Thierry ^ et commanda en 1669 ce régiment en Candie, oti il donna des preuves de valeur (r). Il' avait épousé par contrat 'du 7 fé-

(f) V Armoriai général attribueces services à Charles, fils d'An- toine U. Cest évidemment une erreur ; puisque son père ne se maria qu'en 1661, il faudrait que Charles eût été cornette à Tâge 4e quatre ans. « ...

XX. 3

34 - i>K LÔYAC.

vrîer 1661 Jèàhte^ de Montgalvy , fille d'Antoine 'd^ Moptgalvy et d'Anne de Ghassaigne; il fit son testament le 12 jnin 1681^ par lequel il fott connaître qu^il fat père deseÂfaiisqui suivent:

I ." Charles de Loyac, dont rtfrticle suix ;

2.® Autre Charles;

3.® Philippe de Loyac , écuyer , seigneur de la Veix , qui fut père de Françoise de Loyac , mariée par contrat' du i*' septembre 1745 à Jérôme de Douhet, seigneur de Marlac et d'Ar- gère;

4,* Antoine de Lôyiu: ;

3.* Jean de Loyaç^ écuyer, vivant ^ 1701 .

Ils furent tous maintenus dans leur noblesse d'ancienne extraction , par ordonnance de M. de Bernage , intendant à Limoges , du 28 octobre 1697.

VII. Charles dis Loyac, écuyer ^ seigneur de la BachoUerie , de la Veix ^t de la Chassaigne , reçu dans les gardes du corps de S. A. R. Mon- ^ur y frère du roi , duc d'Orléans , le i5 mai 1694 , fut marie par contrat du 25 mai 1701, avec de- moiselle Martine Darluc , fille de messire Ignace Pariuc , écuyer , seigneur de Gramont , conseiller dp roi , prévôt , vice -sénéchal du Bas - Limousin , et de Jeanne deTeyssier ; il testa le 27 mars 173 1, et fut père de :

i."^ Ignace de Loyac/ chevalier, seigneur de Bàchellerie et de la Veix, le 22 janvier 1704; fit ses preuves, le 6 juillet. 1721 , pour

DE 1-OYAC. 35

être admis 4ans les pages de S. A, R. Monsei- gneur le duc d'Orléans^ régent du royaume; il fut capitaine, en 1723^ au régiment de la Ger- vaisais , depuis de Gondrin ^ et fut ensuite reçu chevalier de justice des ordres de Notre-Dame- du-Mont-Carmel et de Saint-Lazare, le 19 mai 1728; il nu>urut le 6 septembre 1736^ sans pos- térité.

2.* Jean (suivant quelques actes , et Jean-Bap- tiste selon d'autres), qui a continué la descen- dance, et dont larticle suit ;

3." Marie-Marguerite de Loyac, religieuse à la Visitation de Tulle ;

4."* Marie-Jeanne de Loyac , religieuse , le 1 1 août 1738^ à l'abbaye de Bonnessaigne, diocèse de Limoges.

VIIL Jean de Loyac^ chevalier^ seigneur de la Bachellerie^ du Breuil^ du Verdier, de la Veix, etc., le II mai 171 o; cadet gentilhomme dans la compagnie de Metz, en 1731 ; lieutenant dans le bataillon de milice de Guichard , du comté de Bourgogne, le i*' juin 1733 ; enseigne dans la compagnie colonelle du régiment de la Gervaisais ^ le 8 juillet même année ; lieutenant au même régi- ment^ le i r août suivant ; passa dans le même grade , le 5 ^ai 1734 (le régiment étaat devenu Goodrin) dans la compagnie de la Bacbellerie, commandée par son frère ; devenu unique héritier de ses père et mère, par mort ou profession reli- gieuse de son frère Ignace et de ses sœurs , il épousa

36 I>K LOYAC.

par contrat de mariage du i6 avril 1754 Thérèse Teyssier du Mazel^ fille de messire Biaise Teys- sier du Mazel ^ écuyer, seigneur de Chaunac , Boîssy,. etc., capitaine de cavalerie ' au régiment de Conty , chevalier de Saint-Louis , et de Marie-Anne Baluze de fiesson. De ce mariage sont issus ;

I .• Jean-Baptiste-Antoine-François , dont l'ar- ticle suit ;

2.* Jean - Joseph de Loyac , qui a formé la 2* branche établie à la Martinique, rapportée ci- après :

3.** Thérèse de Loyac, mariée à N... d'Am- bert;

4.® Marie - Jeanne de Loyac , chanoînesse , le 1 5 septembre 1784, à l'abbaye royale des Chasses;

5.* Marie-Louise, religieuse;

6.* Jeanne-Thérèse de Loyac, mariée à N

de Meilhac.

IX. Jean - Baptiste - Antoine - François, comte de Loyac ^ chevalier > seigneur de la Bachellerie, de Couderc , du Breuil, etc. ^ le 22 mars 1757 « entré à l'école militaire en 1766, fut nommé officier au régiment de Rouergue ; quitta le service et se ma- ria dans le Maine, leSi janvier 1784, à Marie-Hen- riette Le Vayer, fille de messire Louis Cajetan Le Vayer, chevalier, seigneur de FaveroUes^ et d'Anne Michelle - Louise Larsonneau de Vandœuvre. Il émigraen 1791, et entra dans une des compagnies de Mousquetaires qui se formèrent à Ck>blentz. Il servit dans l'armée des princes jusqu'au licencie-

DE LOYAC. 37

ment, époqae à laquelle il se retira en Angleterre ; de il passa à la Martinique, oti son frère était marié, et il y mourut en 1802. Il fut père de :

I.* Jean*Baptiste-Marie-Charles-Ântoine , dont l'article suit ;

2.* Anne-Marie^Jean - François-Auguste , mort en bas âge;

3.* Adèle-Joséphine-Henriette ^ mariée à Jean de Perrière, décédé conseiller à la Cour royale de Paris en décembre i83o.

X. Iean-Baptiste- M arie-Cmarles- Antoine , mar- quis de Loyac^ le 16 mai 1788^ sous-intendant militaire , chevalier de la Légion d'honneur^ a épousé le 18 mars 1812^ Anne-Marie- Luce-Gas- parine de Cambis^ fille de Joseph^ vicomte de Cam- bis , contre-amiral, chevalier de Saint-Louis , de Saint-Lazare et de Notre«Dame-du-Mont-Carmel, et de l'Association de Cincinnatus, et de Marie- Anne-Julie de Montigny. De ce mariage sont issues :

I.* Gasparine-Marie-Charlotte , mariée le 24 août 1834, à Jacques-Raimond , vicomte de la fienudière ;

2«* Antoinette-Marie-Luce.

DEUXIÈME BRANCHE, Établie à la Martinique.

IX. Jean-Joseph^ comtç de Loyac, chevalier, seigneur de la Bachellerie ^ le 20 mai 1758,

38 DE !-OYAC.

deuxième fils de Jean de Loyac et de Thérèse Teyssier du Mazel, entré en sa qualité de gentil- homme à Técole royale et militaire en 1767, devint capitaine dans le régiment de la Sarre» d'od il passa à la Martinique il continua de servir, et obtint la croix de Pordre royal et militaire de '- Saint-Louis. Il épousa, à la Martinique, demoiselle Marie-Rose-Charlotte de La Grang&-Platelet de la Tuilierie, décédée le 9 mars 1837, fille de Jean- Charles de La Grange, seigneur de Platelec et de laTuillerie, et de dame Marie- Ursule de Gaigneron- Morin. De ce mariage sont issus :

I.® Charles- Auguste de Loyac, officier de dragons, a passé à la Martinique en 181 6 et a continué de servir dans les milices de cette colonie; il fut nommé, en 1829, chevalier de Tordre royal et militaire de Saint— Louis; il a épousé mademoiselle de Chalvet, d'une an- cienne famille, originaire de Castillonnès, en Guienne. De ce mariage sont issues deux filles, nommées Aline et Nathalie ;

2.^ Jules- Edouard, dont Tarticle suit :

X. Jules-Edouard^ comte de Loyac, et bap- tisé en la paroisse de Saint- Pierre de la Martinique, le S novembre 1801. Il a servi avec distinction dans les troupes françaises des milices de cette co- lonie en qualité de lieutenant en 1 821, puis de ca- pitaine en vertu d'une commission, en date du 27 juillet 1827, de Son Exe. M. le comte de Bouille, maréchal des camps et aripées du roi et gouverneur

DE LOVAC. 3g

de ludite colonie ; il reçut , au bivouac du 9 fiévrier i83f^ trois blessures^ et fut pommé chevalier de Focdre royal de la Légion d^honneur , en récom- pense de ses services, par ordonnance du roi du 18 septembre i833. Il fut ensuite nommé commissaire commandant le fort Saint-Pierre de la Martinique, chevalier de Tq^dre de Saint- Jean -de- Jérusalem (Malte), par bulle délivrée à Rome le 2 septembre 1840 ; il a épousé , le 16 juin 1824 , Louise-Cathe- rine-Eucharis de Chanceaulme de Fonroze. De ce mariage sont issus :

i.*iasq>h-Arthur de Loyac, au fort Saint- Pîcrrc, le 7 mars 1828 ;

2.* Rose-Céline de Loyac , née le ^7 juillet 1825.

TROISIÈME BRANCHE (iTEiKTs).

V. Antoine de Loyac > dît le jeune, chevalier^ seigneur de la Bachellerie^ de la Fage, de la Veix et de Pny-Donnarel, troisième fils de Jean-Baptiste de Loyac et de sa troisième femme Jeanne de Plai- gnesy mentionnés ci-dessus au degré IV. Il était ca- pitaine dans le régiment de Montmeiges le 2 no- vembre i638^ et gentilhomme de la chambre çlu ni, conseiller d'état en 1647; il fut pourvu du commandement de Tîle de Rhé^ et reçut ordre du roi, le i5 juillet 1648, de faire vendre des vieux canons de fer qui existaient dans la citadelle^ et qui arvaient été jugés hors de service. Le 28 août t633j le roi Louis XIV, par des lettres expresses. Je nomma gouverneur de la Bastille, avec ordre de

^.O DE LOYAC.

commander aux gens de guerre qui y étaient éta- blis , et de veiller à la sûreté' dudit château et de ceux qu'il renfermait ; il mourut maréchal des camps et armées du roi en i685y et avait fait son testament le 17 mars 1657 par -devant Jacques Du- chéne et Jacques Rillart^ notaires à Paris. Il avait épousé, le i" mai lôSg, Gabrielle de Maruc, fille d'Annet de Maruc, écuyer, seigneur du Charbon- net, et de Gabrielle de Gibanel. De ce mariage sont issus :

i.*^ Jean-Baptiste de Loyac ^ dont l'article suit ; 2.® Jean-Noel de Loyac , écuyer y seigneur du Puy-Donnarel, qui épousa, le 3i mai 1675, Ca- therine .de Maruc , dont il eut un fils qui fut sei- gneur de Miègemont ;

3.® Antoine de Loyac , écuyer , seigneur de Ma- laret , d'abord lieutenant dans la compagnie de son frère, au régiment de Picardie, fut nommé capitaine dans ledit corps, par commission du 26 septembre 1675 ; il avait épousé Marguerite Cordier, et mourut sans postérité ;

4.® Charles de Loyac, écuyer, seigneur de la Fage, enseigne des gardes du corps du duc d'Orléans ; il fut père de :

A. Antoine de Loyac , lieutenant au régi- ment d'Orléans, infanterie ;

B. Jean-Baptiste-Charles de Loyac , aussi lieutenant au régiment d'Orléans , infanterie , enseigne des gardes du corps du duc d'Or- léans, mort en 1739 ; il avait épousé Marie- Denise Odoyer, de laquelle il eut ':

DE LOVAC 41

a. Jean -Baptiste- Nicolas de Loyac, le 18 février lySS. 5.* Anne de Loyac.

VI. Jean -Baptiste de Loyaç^ chevalier, seigneur de la Bachellerie et de la Fage^ fut capitaine d'une compagnie de son nom de 5o hommes de. guerre à pied^ dans le régiment de Picardje, le 6 octobre 1673; il reçut en cette qualité ordre du roi, en date du 6 février 1675, de diriger ladite compagnie sur la ville d'Arras. Il fut maintenu dans sa no- blesse d'ancienne extraction par jugement de M. de Bernage, intendant de la province de Li- mousin, le 28 octobre 1697, et testa le 3i décem- bre 1 699. ' Il avait épousé, par contrat du 6 mars 1666, Anne -Charlotte Boscbart, fille de Messire Charles Boschart, chevalier, seigneur de Chaudon e^.dc Mormoulins, au Pays Chartrain^ et de Char- lotte GuiUain. De ce mariage sont issus :

t.* Jean-Baptiste-Antoine, dont Farticle suit;

2.* Jean-Gabriel de Loyac, de la Bachellerie et de Miègemont, lieutenant dans le régiment royal- artillerie en 1705, oti il fut dans la suite promu au grade de capitaine ; chevalier de Tordre royal- et militaire de Saint-Louis, tué à la bataille de Guastalla en 1734. Il avait épousé, le 3 novem- bre 1715, demoiselle Josephe-Henriette de Quer- menoduGaro.

3.* Jeanne-Charlotte-Marie, née le 26 mai 1673 ;

4.® Marie-Jeanne, mariée à Alexandre de Saint- Phai de Coulange.

42 DE LOYAC.

5.® Gabrielle-Martiale, religieuse à Tabbaye de Coiroux. 6.® N. .., religieuse à Sainte-Claire.

VII. Jean- Baptiste - Antoine de Lovac, cheva- lier^ seigneur de la Bachellerie^ de Chandon, de Mormoulins, etc. , chevalier de Tordre royal et mi- litaire de Saint-Louis> le 17 août 1675, fut £ait successivement sous - lieutenant du premier batail- lon du régiment royal - artillerie le 8 mai lôgS; lieutenant le 4 février 1696; aide-major du second bataillon du même régiment le 7 octobre 1705 ; capitaine aide^major le 4 février 1706; puis lieute* nant -colonel dudit régiment; commissaire ordi- naire de ranillerie, le i^' août 1722; sergeot-ma- jor au bataillon de Rottiillé^ te 6 avril 1725, et commissaire provincial d'artillerie, k 1^ février ,1732, et lieutenant-colonel le i*' septembre 1742; mort à Tarmée^ à Ingolstad, en Bavière^ le 10 jan- vier 1743. Il avait épousé^ suivant contrat du 21 octobre 1730^ Marie-Claude Grenet, fiHe de Qaude Grenetj écuyer^ seigneur de Cbâfillon^ lieutenant- colonel au régiment d'Albigeois^ infanterie^ et de Marie- Anne Pillier. De ce mariage sont issus :

I." 5ean-^aptiste-Antoine-Cfaarles-François, le 27 janvier 1736, page du roi, capitaine au ré- giment de dragons du roi; il était mort sans postérité en 176 1;

2.® Marie-Louis-Claude^Jean-Baptiste-Cfaarles- FrançoiSy le 4 août 1737; mousquetaire de la seconde compagnie de la garde du roi. Il signa.

DE LOYAC. ^3

k 4 messidot aa 3, la pétition des royalistes d'A- miens, à la convention nationale, pour réclamer \a mise en liberté de Madame^ fille de Louis XVI ; il est mort sans postérité;

3.* Marie-Louis-Philippe-Auguste, le 23 no- vembre 1739; garde de la marine, en 1756; en- seigne des vaisseaux du roi^ le 1*' janvier 1761 ; fit sept campagnes^ fut blessé et fait prisonnier •au combat de Lagos^ en 1759; il avait été reçu chevalier de Malte de minorité, le 21 mars 1747 ; et mourut sur les galères de Tordre^ le i5 novem- bre 1765, victime de son courage et de son dé- vouement à soigner les pestiférés ;

4.* Marie-Marguerite-Claude, née le 1 1 no- vembre 1731 ;

5.* Jeanne-Baptiste-Philippe-Auguste,, née le* 8 décembre 1732;

6.* Ann&OenevièveJulie^ née le 10 octobre 1734, épousa Louis- René de Montigny^ seigneur de Sours^ Bretigny, Saugeville, etc. ; de ce ma- riage est issue Marie-Anne-Julie , mariée à Jo- seph^ vicomte de Cambis^ contre-amiral.

7.* Antoinette-Rosalie^ née le 8 septembre 1738.

10 septembre 1739, les preuves de ces qua- tre demoiselles, pour leur admission à Saint-Cyr^ ont été reçues par M. d'Hozier.

: D'azur^ au chevron d'or^ surmonté d'un croissant d'argent et accompagné en chef de deux

44 I^E LOYAC

étoiles d'or, et en pointe d'un cygne d'argent,

becqué et membre de gueules.

Couronne de Marquis.

Lambrequins aux couleurs de TEcu.

MAISON

DE LESCHASSIER DE MÉRY,

mASQUJS DE MONTFBRRAND, TICOMTES-SBIGNSURS DB «ÊRY^SUR- MARXE, DE MilRICOURT« DE PERCHANT, DE COURMOND , DE LA CHATELLE, DE PA*Ra8, DE L^TANCOURT , £TC.

Cette maison est une des plus anciennes et des plas recommandables de la magistrature de Paris : elle a également fourni des officiers distingués au corps royal de l'artillerie et aux gardes françaises^ des chevaliers à l'ordre royal et militaire de Saint- Loais et à Tordre de St-Jean-de-Jéruisalem (Malte). Ses alliances sont des ' plus honorables, et Ton compte parmi elles les maisons d/Ormesson , de Bnigeloogne, de Miron^- de Bue, de .Le Pelletier, de Richer de Monthéard-Neufville, de Laval de Lctan- €xmn, de Basurd de Fontenay, de Méry, de Neu- ▼ille-Villeroy^ de Montferrand^ etc.

I. Laukent Leschassier , vers 1490, épousa I.* Jeanne Messier; 2.* Anne Hennequin:^

46 DE LESCHASSIER DE MÉRY.

Du i^Uit vint:

L'^Jean Leschassier» dont on ignore la des- tinée ;

Du 2^ lit :

2.* Pierre-Philippe, dont Tarticle viendra;

3.<^ Francis Le^ei^assii&rj auditeur des compta en 1557, et correcteur le i6 novembre i56o, mort le 12 novembre iSôg^ ainsi qu'il se voit par son épitaphe dans Teglise Saint-Paul de Pa- ris, chapelle Saint-Nicolas. Il avait épouse Ma- deleine Veau ^ décédée le 16 juin 1602, fille d'Alain Veau, receveur général de finances^ et de Jeanne de Neuville- Villeroy, de la même mai- son que le maréchal de France de ce nom. La maison de Veau était une des plus anciennes de la magistrature, et comptaijt parmi ses membres des conseiUers au parlement et des maîtres des r^pétfp. De qe aiariage est is^u :

A. Jean Leschassîer, eonaeiller au châiflet, qui épousa Marie Pithou., fille du isélèbf^ Pierre Pithou , substitut . du procureur-géi)^V rai, et de Catherine Paiiuau, dont il eijit deux filles^ savoir :

a. Marie* Louise - Leschassier , morte ' en octobre i65r; elle avait épousé le 8 fé- vrier 1626 Louis Le Pelletier, écuyer, se* crétaire du roi , trésorier de Fnince en Dauphiné, d'une ancienne famille de robe du pays d'Anjou et du Maine, mort en oc-

!>& I.ESCUASSIKR BE MÉRY. ^y

tobre 1649 > ^^^ ^ mariage est issu Tillustre Claude Le Pelletier , ministre d'état^ mort le 10 août 171 1,

h. Catherine Leschassier , mariée à Claude Foumier , président et trésorier de France, à Poitiers; de ce mariage vinrent Claude - François Four nier et Marie Four- nîcr , femme de Pierre Hillerin , chevalier , seigneur de Bue en 1669, et N. Fournier , femme de Lambert du Fay , seigneur de La Mesangère.

IL Pierre - Philippe Leschassier, écuyer, con- seiller secrétaire du roi , épousa Claude Miette , fine de Jean Miette, seigneur de Bois-Raoul, près Amiens, de laqudle il eut :

I.* Louis, qui suit ;

2.*Jacqi^es Leschassier, n^ en i55o^ célèbre avocat au parlement de Paris , auteur de plu- sieurs ouvrages, particulièrement sur les libertés de l'église gallicane, à l'occasion desquelles il fot lié d'un commerce de lettrés trib-intime avec Fia - Paolo et autres savans^ personnages du temps; il mourut le 28 avril 1625. Voyez son éloge dans Mor^/ ; : ^

3.* Jacques Leschkssier , qui épousa Marie Gobelin, fille de Philibert Gobelin et de Cathe- rine Favereau. De ce mariage vint :

A. Claudine Leschassier , mariée à Jean Lombart.

48 DE LESCHA^SIEH DE MÉR-Y.

III. Locis Lbsceàssiek^ écuyer^ conseiller secré- taire du roi le i8 janvier i5S8, résigna en 1624, mourut le 9 avril i63t âgé de 74 ans. Il avait épousé^ en i585, Denise Breuillet, morte le 6 jan- vier 1622, âgée de 55 ans. Us sont inhumés dans l'église Saint- Leu, se voit leur épitaphe, der- rière le chœur, proche la chapelle Notre-Dame-des- A.nges. De ce mariage sont issus ;

T .• Christophe, dont l'article suit ; .

2."* Anne Lçschassier, mariée à Jean-François de Bragelongne^ seigneur de Marville, conseiller au parlement de Paris.

IV. Christophe Leschassiek , correcteur des comptes le. 7 octobre 162 1 , puis maître des comptes le 24 juin 1634, ^^^^^ épousé, en i632, Marguerite Miron, fille de Robert Miron, seigneur

du Tremblay, prévôt des marchands^ ambassadeur

^ <

en Suisse , et de Marguerite Berthe. De ce mariage sont issus :

^."^ Robert, dont l'article suit : . 2.° François Lesçhassier^ dofçteur de Sorbonne, supérieur, du séminaire -^e St-Sulpice.en. 1704, mort doyen de ila Sorbonne le 18 août 172$, âgé de 84 ans;

3.*^ MiMJe^eine Leschassier, fondatrice . de la Maison des Filles de l'Institution chrétienne , établie d^abord rue du Gindre^ et actuellement rue du Pot-de-Fer.

V. Robert Leschassier , chevalier . seigneur de

DK LÉSCHASSIËR DE MÉRY. 49

Nlancourt, le i5 mars 1637, avocat du tqî au Cbàidet le 7 novembre i656, conseiller au parle- ment le 19 décembre 1659, conseiller au grand conseil et au conseil d'état en 1675, mort doyen honoraire du parlement le 28 juin 1723» et in- humé à Saint-Sulpice ^ Ton voit son épitaphe sur Tun des piliers du chœur, du côté de la sa- cristie; il avait épousé, 1/ en juin 1661, Marie- Françoise LoiseU fille d'Antoine Loisel, conseiller au parlement, et d*Anne Le BouUanger; 2.* le 21 juin 1666, AnneBrayer, morte le i3 juillet 1687^ âgée de 45 ans, fUle de Nicolas Brayer, médecin du roi, et d'Anne Josse; 3.® et en 1696, Louise Des Champs de Morel, dame de Maricourt.

Du 2* lit vinrent :

I .* Christophe-Nicolas, dont Fartîcle suit ;

2.* Robert Leschassier, chevalier ^ seigneur de Perchantly lieutenant de cavalerie , mort sans alliance le 14 janvier 1728;

3.* Thomas Leschassier , chevalier, seigneur de La Chapelle, conseiller au grand conseil, mort sans alliance le 16 octobre 1737 ;

4.* Gaspard Leschassier , chevalier , seigneur de Courmont^ sous-lieutenant aux gardes fran- çaises^ mort sans avoir été marié ;

5.* Etienne - François , dont l'article viendra après celui de son frère aîné ;

6/ Anne - Marguerite Leschassier , mariée à XX. 4

5o OE LËSCHASSIER DE MÉRY.

Charles Loyseau , conseiller au parlement^ dont elle eut :

A. Charles - Joseph Loyseau , ^mort céli- bataire le i3 octobre 1739;

B. Anne -Madeleine Loyseau^ femme d'An- toine-Jean de Lucas^ conseiller au parlement^ duquel elle eut :

a. Marie-Anne-Geneviève de Lucas, née le 10 mars 171 5, mariée le 14 février J748 à Louis-François de Paule' Le Fevre d'Or- messon-de-Noiseau , président du parlement. De ce mariage sont issus : i Anne-Louis- François de Paule Le Fevre d'Ormesson, conseiller au parlement le 6 septembre 1770 ; 2.* et Marie-Geneviève Le Fevre d'Or- messon.

VL Christophe-Nicolas Leschassier-Deschamps- DE-MoRBLy chevalier , seigneur de Maricourt , con- seiller de la cour des aides le ip'^mars 1695, mort à Maricourt le 4 octobre 1727, avait épousé, le 23 avril 1696, Charlotte - Geneviève SoufHot, fille de N . .Soufflot, écuyer, secrétaire du roi, dont il n^eut que deux filles qui suivent :

I •* Marie - Geneviève Leschassier , femme de Jean - Baptiste - Pierre Lambert , correcteur des comptes^ décédé le 3i janvier 1763, et elle le 10 juillet 1749, dont trois fils ;

2.^ Anne-Madeleine Leschassier, mariée à Jac- ques - Louis - Sébastien Héricart , seigneur de Thury , conseiller en la cour des aides, mort le

DE LESCHASSIER DE MÉRY. 5i

14 octobre lySy, laissant six fils, dont les quatre aînés sont décèdes sans avoir été mariés.

VI. Etiennb - François Leschasster , chevalier , seigneur de Méry - sur - Marne , au mois de mars 1679, et décède le 10 avril 1744, cinquième fils de Robert Leschassier et d'Anne Brayer, sa se- conde femme; il ^vait épousé, le 4 mai 1719, Anne-Marie-Charlotte de Méry , dame de Méry-sur- Mame, fille de Charles -Antoine de Méry^ gentil- homme de la chambre du roi, et d'Henriette de Laval de Létancourt. Elle était sœur de madame Fabbesse supérieure de l'abbaye royale de Jouarre, et mourut le 16 septembre 1731. La seigneurie de Méry avait haute, moyenne et basse justice, ne re- levait que du roi et comptait parmi ses vassaux les ducs de Bouillon et de Montmorency. La maison de Méry portait pour armes : bandé d'or et de gueules de six pièces. A la personne de Anne - Marie- Charlotte s'arrêtait cette famille de Méry d'une no- blesse dont l'origine se perd dans la nuit des temps, et à laquelle la paroisse et le village de Méry doi- vent leur fondation et leur nom. Dans le contrat de mariage, il fut stipulé que Etienne-François Les- chassier et ses de^cendahs joindraient aux noms et armes de la famille Leschassier les noms et ar- mes de la famille de Méry. Ainsi s'est continuée dans la maison de* Leschassier, et par elle la maison de Méry. De ce mariage sont issus :

!.• Etienne- Robert, dont l'article suit : 2.* Louis - François Leschassier, chevalier de Méry, le 19 mars 1721, capitaine au corps

- 1

52 I)E LESCHASSIER DE MÉRY.

royal de l'artillerie, phevalier de SainNLouis, re- tiré du service en 1760 ;

3«* Madelaine Leschassier de Mérj, née le 29 juin 1725, morte le !•' février 1755, avait épousé, le 22 juin 1748, Pbilbert-Charles-Richer, seigneur de Montéhardy baron de Neufviile. De ce mariage est issue Marie-Maddeine-Étiennette Ricber-de- Montéhard^ née le 10 avril 1749 , mariée, en février 1770, à Jean - Baptiste - Denis de Bastand- de-Fontenay, capitaine de dragons.

Vil. Etienne- Robert- Leschassier de Méry , cheva- lier, seigneur de Méry-sur-Marne, Létancourt;^ etc., le 4 < février 1726, conseiller en la cour des aides le i" décembre 1780 , avait épousé , le 26 juin 1753 , Marie - Henriette Thoré, fille de Nicolas- François Thoré, écuyer^ secrétaire du roi, seigneur de Cha- ronne et Paras, et de Louise Tronchy. De ce ma- riage sont issus :

I .<* Jacques- Etienne, dont l'article suit ;

2.* Henriette-Madeleine Leschassier de Méry, née le 5 mai 1754, qui a épousé, le 29 janvier 177 1, Jacques - Etienne - Joseph Lambert des Œamps- de - Morel , auditeur des comptes , son cousin.

VHI. Jagques- Etienne Leschassier de Méry, che- valier, seigneur de Méry, Létancourt, etc., le 22 novembre 1767, conseiller à la cour des aides le 3 avril 1789 ; il a suivi l'exemple de la noblesse de France qui émigra pour la cause du roi , et fit toutes les campagnes de l'émigration ; à sa rentrée en

DlC LESCHASSIER MÉHY-PK-MpNTFERaAND, 5 3

France il fat nommé co^isetUer à la Koûr 'ittkpépMt en 181 1 ; il fut nommé, par Louis XVIII roi de France, chevalier de l'ordre royal et nûlitaire de Saint*Loais le 27 novembre 1814^ et reçu le 4 dé- cembre suivant par Mgr. le duc M Berry. Devenu doyen des conseillers de la cour royale de Paris, il est mort dans l'exercice de 3es (onctions le 14 avril 1840; 41 av^t épousé Antoine- Marie de Montferrand, fill^ de Lôuis-Aiexaodre, marquis de Montierrand» vicomte de Rosoy> aociiSH capi- taine au régiment de la ReinerDragoos, chevalier de Tordre royal et miliUîrQ de , Saint* Louis ; et.de damoiselle, Canet du Gay de Tressanv fille de Denis Martin Canet du Gay de Tressan^ épuyer^ conseil- ler du roi^ lieutenaot-gea^ral. civil et criminel de la connéublie de France. Le, marquis de Mont&r- rand, mort en juin i83i^ éUit k dernier de cette illustre famille (originaire de la Savoie), et par acte notarié, sous la date de Tannée 1828, il a autorisé Emmanuel Leschassier de Mérj, son petit-fils,* à joindre les titres^ noms et armes de la maison de Montferrand à ceux de la maison de Leschas- sier de Méry. De ce mariage sont issus :

I .* Emmanuel-Jacques, dont l'article suit :

2." Henriette-Eugénie Leschassier de Méry,

née à Méry en 1804, morte à Paris en 181 9, sans

avoir été mariée.

IX. Emmanuel-Jacques Leschassier de Méry, chevalier/ vicomte de Méry, marquis de Montfer- rand, né le 23 avril 1806, chevalier de Tordre de Saint-Jean de Jérusalem (Malte), juge auditeur au

54 DE LESCHASSIER DE MÉRY-DE-MONTFERRAN D.

tribunal de la Seine en 1829; de la; dernière présen- tation des •conseillers auditeurs par la cour royale de Paris, marié le 4 octobre i83i à Emilie-Féli- cité Le Côrdelier de Cbampguyon, fille de Anne- Paul Le Cordelier de Champguyon^ ancien capi- taine dUnfanterie, émigré,^ chevalier de Saint-Louis, d'une des plus anciennes maisons nobles de Cham^ pagne^ et de Marie Duduit de Romainville, fille de M. le comte Duduit de Romainville, chevalier de Saint-Louis, ancien gouverneur des pages du roi Louis XVI, et dedamôîselle de Bemetz des comtes de Rossano. De ce mariage sont issus :

i.^ Marie- EmiHe^Eugénie-Mathilde, née le 8

juillet i832; . - :- 3." Emmanuel - Jacques^- Paul - Etienne , mort

.en 1834, en bagage; ,' -3r* Emmanuel- Albert. . ., mort en r838> en

'bas-âge. . . . / ;

- . ARMES:

Ecartelé aux i*"et 4^ bandé d'or et de gueules de six pièces, qui est de Méry, aux i et 3, pale d'argent et de sable de six pièces, au chef de gueules, qui est de Montferrand en Bresse; sur le tout, d'azur, au chevron d'argent, chargé de cinq mouchetures d^hermines^ et accompagné de 3 dèmi-vols d'argent, qui est de Leschassier.

Couronne de marquis.

Cimier : un lion issant.

Supports: deux lévriers accolés d'un vol banne- ret ou mantelet d'hermines.

Devise : Je n'oublie.

MAISON

DE L'HOMME DIEU,

SKIGNEURS DU TRANCHANT ET DE LIGMEROtXES.

La maison de TH^mme Dieu, dont sont issus les seigneurs du Tranchant et de LigneroUes, jouit de l'honorable avantage d'être placée au rang des anciennes familles de Tordre de la noblesse de France et d^avoir fourni depuis plusieurs siècles aux armées de nos rois des officiers distingués qui ont toas signalé leur valeur , et souvent sacrifié leur vie au service militaire^ ce qui est constaté par di- vers titres , pièces et lettres - patentes de nos sou- verains en due forme ^ lesquels nous ont été exhibés^ entre autres ceux des années 1417^ 1491^ i5oo^ 15299 1575, 1646, i653, 163*9, ^^^ ^^ 1695. Les alliances de cette famille avec les maisons du Doyer, de Cocqueborne^ de Cauville, du Buat de Nançay, etc. , lui en ont fourni également avec celles de G>etquen9 de Rosmadec, de Budes^ Ro- millé, Sévigné, Quatrevaux et Madaillan , et attes- tent encore son importance, la plupart de ces &-

56 DE UHOMME DIEU DE LIGNEROLLES.,

milles ayant fourni des chevaliers à Tordre de Saint- Jean-d&-Jérusalem .

I. Jacques-Nigolas-l'Homme DiEir vivant en 141 7 (titre du 9 mai de ladite année ).

IL Nicolas- Guillaume l'Homme Dieu vivant en 1491 (titre du 3o septembre de ladite année }.

III. François l'Homme Dieu^ I*' nom^ vivant en Tan 1 5oo ( titre du 9 mai de la Cbatellenie de Breval }.

'IV. Jacques l^HommeDieu ( titres du 20 août i5oo et du 21 septembre 1529 ) .

V. Jacques l'Homme Dieu, qui épousa Marie de Guérin (titres du 9 avril iSyS et du 16 juillet 1606), fut père de :

t.* François THdbime Dieu, IP du nom, dont l'article suit ;

2.* Marie THomme Dieu, qui a épousé» par contrat du 5 janvier i633, N... de Boiseuvier.

VI François l'Homme Dieu, chevalier, seigneur du Tranchant et de Lignerolles, l'un des gendarmes de la garde du roi, fit la campagne de Roussillon et eut un cheval tué sous lui à l'approche de Col- lioure, ce qui est attesté par un certificat du duc de Béthume-Charost, sous la date du 12 mai 1660. Il fut reconnu dans sa noblesse d'ancienne extrac- tion, et fut pourvu de la charge de gentilhomme de S. M. Louis XIV, par lettres-patentes signées du roi et de la reine-mère, données à Paris le 3o mars 1646; il servit avec la plus grande distinction en qualité de capitaine-exempt des gardes du corps du

DE UHOMME DtEU DE LIGNBROLLES. 57

vÀ^ soQs le maréchal de La Meilkraye ; commanda au château de Monchy» et fit à la tête d'un fort de- tachemeat rompre un pont, qui assura la défeiite des ennemis ; il assista au siège d'Arras, sous les ordres du maréchal de L'Hôpital oti^ lui sixième^ il repoussa les ennemis et lut blessé'à Is jambe d'un ooop de mousquet^ ainsi que TattesDe k certiâcat du duc de Vendôme^ du it mai i66o. Tous ces faits sont relatés dans des lettres * patentes du roi Louis XIV, délivrées les 9 avril 1659 et 20 avril 1660. Il avait épousé k* le 23 novembre i63x , Ma* delaine de G>mpaignon ; 2.^ Anne Le Maréchal. Du premier lit vinrent :

I .^ Jacques, dont larticie suit ;

2,* Antoine L'Homme Dieu , écuyer , seigneur des Marets, capitaine des gardes du duc de Bé- thune;

3.* N... L'Homme Dieu du Tranchant, tué au service du roi, enseigne-colonel du régiment de Bretagne ; la déclaration du roi du 9 mars 1660, porte qu'il tomba mort aux [neds de S. M. au siège de Stenay ;

4.* Marie L'Homme Dieu , femme de Jean-Jac- ques Le Sueur, écuyer, seigneur du Coudray, gentilhomme delà fauconnerie du roi.

VIL Jacques l'Homke Ovbv., chevalier, seigneur da Tranchant, de LigoeroUes et du. - Cfaasteignier, fut un des hommes les plus vaiUans de aon siècle; il servit d'abord comme lieutenant au régiment CZuirost, d'où il passa exempt dans les gardes^ dq

58 OE L'HOMME DIEU DE LIGNEROLLES.

corps ; il fut ensuite nommé capitaine dans le régi- ment de Bretagne infanterie, en 1669, puis capi- taine [commandant le second bataillon du régiment de Lignières. Il servit sous lef ordres de S. A. R. le prince de Condé^ en qualité de capitaine-exempt des gardes du corps du roi, suivant une' attestation de ce prince du 6 novembre 1673. Un certificat du maréchal de Turenne, sous la date du 22 mars 1675^ porte qu'il se distingua â la bataille de Sint- zeim, il servait en qualité de capitaine de cava- lerie^ dans le régiment de Prouville. Le duc de Noailles, dans un certificat du 18 avril 1686^ dit que cet officier^ étant à la tête d'un escadron des gardes du corps^ passa le Rhin à la nage^ sous les yeux du roi, et que S- M. lui donna l'année d'en- suite une compagnie de chevau - légers, pour aller servir à l'armée d^AUemagne, sous le maréchal de Turenne. Tous ces faits sont relatés dans des lettres- patentes du roi Louis XIV, données à Versailles le I*' février 1695. Il avait été maintenu dans sa noblesse d'ancienne extraction, par arrêt du con- seil d*état du roi du 2 juillet 1669. Il avait épousé 1.^ le 25 novembre i658, Marie Durant, fille de Michel Durant ,. ccuyer, gentilhomme de la fau- connerie du roi; 2.° le i5 mai i665, Marie de Bau- delot; 3.* le 25 février i683 , Marie - Paule du Bue- Richard, fille de Gabriel du Bue-Richard, chevalier, seigneur de Loumoy et de Saint - Germain , qui por- tait pour armes : d'or â la bande d'azur. De ce troi- sième mariage est issu : Vill. Jacques-François l'Homme Dieu, chevalier.

1>E L^IOMME DIEU DE LIGNEROLLES. 59

sùgueuT du Tranchant^ des Loges» du Chasteignier^ de LîgaeioUes, etc., épousa i.*" le 23 février 1713 Henrîette-Fran^tse de Cauville, fille de. Louis de Cauville, et de Henrieife de La Valâde; la maison de CauviUe , portait pour armes : échiqueté d'ar- geot et de gueules ; 2."» le 7 février 1722, Elisabeth de Gxquebome, veuve de Jean-Armand Le Fèvre, écuyer, seigneur d'Apioal, brigadier des gardes du corps du roi ; du premier lit est issu :

IX Jacques - François Gabriel l'Homme Dieu, chevalier, seigneur du Traùchant , de Lignerolles, du Chasteigner, etc., épousa le 10 août 1745 , Jeanne- Catherine du Doyer , fille de Henri - François du Doyer , chevalier, seigneur de Vauventriers, dont les armes éuient d'azur, à la coquille d'or. De ce mariage sont issus :

I •• Louis- François, dont Fatticle suit ;

2.* Jacques - Denis l'Homme Dieu de Ligne- roHes, au château de LigneroIIes , commune dd Thieulin au Perche, le i5 mars 1749, fut d'abord page de Monseigneur le duc de Pen- tfaîèvre, d'où il passa sous-lieutenant au régi- ment de Beaujolais, le 12 mars 1768, puis lieutenant en second le 19 janvier 1781 :

3.* François-Nicolas L'Homme Dieu du Tran- chant, chapelain de la chapelle de Notre-Dame de la Belle Verrière, en l'église de Chartres ;

4.* Marie-Jeanne-Henriette L^Homme Dieu du Tranchant, femme de Jacques - Nicolas Costé de VaHiéres, écuyer, officier de la maison du roi;

6o D^ L'HOMME DIEU DK UGNEROLLES.

5.® Jcanné-Louise-GabrieUe L'Homme Dieu du Tranchant^ femme de Jacques - Jean - Baptiste Rivet des Moulins, écuyar, avocat au parlement^ conseiller du roi et de Monsieur » maître parti- culier des eaux et forets de Châteauneuf en Thimorais.

X' JU>uis - François^ l*Hoioi£ Dseu , chevalier ^ seigneur du Tranchant , de Cbasteignier , de la Cou- ture^ de Lignerolles, etc. ^ qui épousa le 3o septem- bre 1777 Marie-Marguerite-Barbe du Buat, fille de Pîerre-Geoi^es du Buat, ecuyer, capitaine des gre- nadiers royaux,- chevalier de l'ordre royal et mili- taire de Saint-Louis. La maison du Buat de ISfançay est une des plus illustres et des plus considérables de la province de Normandie, elle compte plu- sieurs chevaliers et commandeurs de Tordre sou- verain de Saint- Jean de Jérusalem, et .un ambas- sadeur de France près de la diète de l'Empire à Ratisbonne, et Tékcteux de . Saxe ; elle.est . ^Il^ce aux maisons les plus considérables . ectrei autres avec celle de Montmorency-Laval. Elle portait pour armes : écartelé aux j*' et 4. d'azur^ à Tescarboucle pommetée et fieurdeJysée d^or,; aux 2 et 3 d'azur, à 3 bandes d'or. De ce ipariage est issu :

XI. Mabie-Pikrre-Jean- François- l'Homme Dibd, seigneur du Tranchant, de LigneroUes, etc., qui a épousé 1.° Joséphine-Caroline du Mouchet, des sei- gneurs de Saint-Eman, de Bretigny, de la Mouche* tière, de Guignooville et du Bois-Benaxd. Cette

DE L'HOMME DIEU DE LIGNEROLLES. 6 1

maison et originaire de Beauce et est alliée à celles de Piemefitte^ Le Grand-de*Sainte-Cplonibe et de Caryoisin ; elle portait pour armes : d'argent , à trois hures de sanglier de sable ^ afrachées de gueules; 2.» Agathe- Hîppolyte D'Orival de Criel, fille de mes- sire Jean-Baptiste- Vulfran D'Orival , chevalier , sei- gneur de Criel, chevalier de Tordre royal et militaire de Saint-Louis et de Marthe-Agathe de Plaimpel. La maison D^Orival est une des plus illustres et des plus anciennes de la province de Normandie^ et figure au nombre de celles qui accompagnèrent le duc Guillaume à la conquête de l'Angleterre en 1066, et le duc Roben dit G)urteheuse à la con- quête de la terre sainte en 1096, sous Godefroy de Bouillon , elle n'a cessé depuis cette époque de fournir des officiers ' distingués , entre autres N... D'Orival, qui se signala au siège d'Harfleur en 141 8 en la compagnie des sires d'Estou- teville, de Bréauté et de Bacqueville; un de ses descendans fut tué au siège de Saintes, en i652, et la plupart ont été admis dans l'ordre royal et militaire de Saint- Louis , en récompense de leurs services non interrompus. La maison D'Orival a formé des alliances avec celles de Recusson, de Pipray, de MaroUes, delà Heuse, d'Houdetot, de la Montagne , de Caumont , etc. Elle porte pour armes :• de gueules, à la fasce d'or, accompagnée de 3 molettes d'éperon d'argent.

Du I*' lit sont issus : r.^ Marie-Louis-Alfred, qui a épousé le 24 no-»

62 OE L'HOMME DIEU DE LIGNEROLLES.

vembre 1840 , Marie-Nicolette- Pauline-Thérèse Durey de Noiaville, fille de M. Bernard-Louis- Joseph Durey, comte de Noinville , et de dame Anne-Thérèse Eléonore Le Cornu de Balivière;

«

2.® Marie- François-Joseph-Maximilien.

Du 2* lit est issu :

3.® Raoul-Lêonor, le i5 septembre 1817 à Saint- Lubin-de-Brou, dijcèse de Chartres, reçu chevalier de Tordre de Saint-Jean de Je'rusalem (Malte) par bulle, délivrée à Rome le 7 août 1840.

ARMES:

D'azur y au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles du même et en pointe d'un agneau pascal d'argent ;

Couronne de marquis;

Les lambrequins aux couleurs de Técu.

MAISON FAVRE,

ftAKOSS DE FE&OGESy DE DOMESSIN ET d'aIGUEBELETTE, SEIGNEURS DE VAUGELAS, DES CHARMETTES, DE PBLICIA, DE BR^COSANy DE HOrytOM, DE VILLE, DE PYGROS , DE LAVALBONNE , DE LONGRY, DB VILLAEET, DU COIjOM BIER, DE BETOMNET, DES BLANCHIÀRES, ETC.

La maison de Favre est une des plus recom- mandables de la Savoie ; elle a produit des magis- trats et des hommes d'état^ qui ont rendu les plus éminens services au pays ; l'historien Guichenon en fait la mention la plus honorable ; et Ton trouve parmi ses alliances les maisons les plus anciennes et les plus illustres de France , de Savoie , de la Bresse et du Bugey, telles que celles de Chastillon, de Gorrevod^ de Vaugelas^ de Monspey^ de Lyobard , de Moyron, etc., etc.

Les armes de cette famille sont : d'argent^ au cbevron d*azur, accompagné de trois têtes de Maures tortillées d'argent ; couronne de comte ; supports y un lion à dextre, et une licorne à se- nestre; devise : fermeté.

6^ FAVRE.

I. Antoine Favre^ l*' du nom ^ secrétaire de Bonne de Bourbon, fille de Pierre de Bourbon, comte de Clermont; elle fut comtesse de Savoie par son mariage contracté en i355, avec Amédée ou Ame VI, dit le Verd, comte de Savoie. Antoine Favre signa, en qualité de secrétaire, plusieurs ac- tes et déclarations de cette princesse , en 1 395 ; il mourut en 1425^ et laissa pour fils unique :

II. GuYONNET Favre, qui fut d'abord' secrétaire de Louis, duc de Savoie, puis procureur -général du Piémont, par lettres-patentes de ce prince, da- tées de Chambéry le 18 mars 1457 ; il fut ensuite créé procureur - général de Bresse, par provisions d' Amédée VIII, duc de Savoie, datées de Châlons, le 27 août 1468. Il laissa entre autres enfans :

III. Gaspard Favre, qui, en reconnaissance des services de ses ancêtres et à cause de son mérite personnel , fut continué conseiller et secrétaire du duc Amédée VIII en 1470, puis promu à l'ofHce de lieutenant-général au bailliage de Bresse. Il fut père de :

i.*^ Antoine II, dont T^article suit ;

2/ Louis Favre , écuyer , conseiller et secré- taire de Philibert , duc de Savoie. Les provisions de ladite charge sont datées de Bourg, le 26 août 1 5oo. Depuis , Marguerite d'Autriche , du- chesse douairière de Savoie, et comtesse de Bresse, lui donna l'office de son procureur-gé- néral du conseil de Bresse, par lettres datées à Bruxelles, le 14 mai i5i2.

FAVRE. 65

\V. knoïKE, Favrb^ II* du nom^ conseiller ordi- QÛK 4e Philippe de Savoie^ comte de Bresse, et dcçutt duc de Savoie, qui le ooDiîmia dans ce titre ptr ktttes-paientes datées de Turin, le 29 août 1496. U fut easuite nommé lieutenant-général du btiUiig^ de Bresse, le 14 mai iSoo, par lettres- patentes du duc Philiben et fut un des arbitres da traité consenti entre ce prince et Tévéque de Mâcon, en 1 5o4« Il laissa les enfans qui suivent : I .* Benoit Favre^ dont l'article suit ; 3.* Jean Favre conseiller et secrétaire de Charles , duc de Savoie ; son testament est du 26 juillet j528 , par lequel on apprend que sa femme s'appelait Louise de Damianis» et que n'ayant aucun enfant d'elle; il fit héritiers Pierre et Philippe Favre, ses frères ; 3.* Pierre Favre, écuyer ; 4,.* Philippe Favre, écuyer.

V. Benoit Favril , écuyer ; Marguerite d'Autriche , duchesse douairière de Savoie , et comtesse de Bresse, Téleva à l'office de son conseiller ordinaire, et de lieutenant-général au bailliage de Bresse, par lettres-patentes du 8 mars 1527. 11 fut l'un des ju- risconsultes les plus estimés de son siècle , et mou- rut en r535. Il avait épousé Qaudine de Monspey, fiDe de Jean de Monspey, écuyer, seigneur de Luy- sandre , et de Phîlîberte de Lyobard. De ce ma- riage vinrent :

1 .• Louis Favre, écuyer ;

2.* Philibert Favre, dontrartîcle suivra ;

3.^ Perneite Favre.

XX. 5

I

66 FAVRE.

. VI. PHiuBERt Favrb , écuyer, fut pourvu par- lettres^patentes d'Emmanuel- Philibert , duc de Sa- voie, du i3 août iSyi , de la charge de conseiller de ce prince et d'avocat fiscal de Presse ; il avait épousé, le 19 août i55iy Bonne de Chastillon, fille d'Antoine de Chàstillon , seigneur de la Poype, et de Catherine de Gorrevod. De ce mariage sont issus :

!.• Antoine III, dont l'article suivra ;

2.* Jean - François Favre, écuyer, qui fut la souche de la deuxième branche rapportée plus loin, page 69 ;

3.* Jean - Antoine Favre , docteur en théologie,, grand vicaire de révéché de Maurienne , cha- noine et chantre de Péglise de Saint- Pierre de Genève et officiai de Bresse ;

4.* Autre Antoine Favre , chevalier , qui a fait la souche de la troisième branche des sei- gneurs des filanchières et de Longry , rapportée page 70 ;

5.* Jeanne - Marguerite Favre, mariée à Jean Regnaud, avocat au présidial de Boui^g ; elle fut mère de M. Regnaud, seigneur des filanchières» conseiller au bailliage de Bresse.

VIII. Antoine Favre, III? du nom, chevalier, ba- ron de Peroges et de Domessin , seigneur des Charmettes, de Félicia et d'Ai^ebelette , fut créé juge - mage du bailliage de Bresse , par le duc Charles-Emmanuel de Savoie, par lettres données à Turin, le 5 novembre 1584. Il fut ensuite séna-

FAVRE. 67

teur à Chambéry et président du conseil de Gene- vois, et enfin premier président du sénat de Sa- voie en 16 14. II fut nommé, en 1617^ ^^ gouver- nement de toute la Savoie, en l'absence de Sigis- mond d'Est. Il assista avec saint François de Sales, évéque et prince ^de Genève, en qualité de conseil- ler d'état et d'ambassade^ le cardinal de Savoie^ qui avait été envoyé en France, pour la négociation du mariage de Victor-Amédée de Savoie, prince de Piémont, son frère, avec Christine de France, fille de Louis XIII. Ce prince fit un accueil tout parti- culier à Antoine Favre, qui reçut également de grands honneurs au parlement de Paris, à raison de la réputation qu'il avait d'être le prince des jurisconsultes de son siècle. Il a laissé des ouvrages fort estimés qui lui ont mérité l'éloge et Tadmira- tion des savans. Il habitait ordinairement à Annecy, et mourut à Chambéry le 28 février 1624; il y fut inhumé dans l'église des Cordeliers de Sainte-Ma- rie. Il avait épousé Benoîte Favre, dame de Vauge- las, de laquelle il laissa :

I .* René Favre, dont l'article suivra ; 2.* Claude Favre, chevalier, seigneur de Vau- gelas, baron de Peroges, conseiller du roi en ses conseils, gentilhomme de la chambre de Mgr. le duc d'Orléans (Gaston, frère de Louis XIII), et depuis chambellan de ce prince, aux intérêts du- quel il demeura constamtnent attaché ; il fut, en outre, membre de l'Académie française, lors de sa fondation, et à raison de la connaissance pro- fonde qu'il avait de notre langue, qu'il parlait

68 FAVRE.

très-correctement, genre de mérite des plus ra- res i cette époque, il fut charge de fonder le Dictionnaire de rAcademie^ qui sert aujourd'hui de base à la langue française. La douceur de ses mœurs, sa probité scrupuleuse et ses talens lui méritèrent de nombreux «amis parmi les con- temporains les plus illustres. Il mourut au mois de février i65o. Boileau l'a surnommé le plus sage de nos écrivains ;

3.* Antoine Favre^ doyen de Savoie, conseiller et aumônier de Madame' royale de Savoie, prieur de Saint-Pierre d'Entremonts et de Notre-Dame d'Alondes ;

4.** Philibert Favre, chevalier, seigneur de Félicia et de Brecoran, baron de Domessin, conseiller de Son Altesse Royale le duc de Sa- voie^ sénateur au sénat de Savoie, et juge-mage du duché de Qiablais ;

5.* Jean -Claude Favre, écuyer, seigneur des Charmettes et de Moyron, qui a formé la qua- trième branche, rapportée ci-après, page 71 ;

6.* Jacqueline Favre, seconde religieuse de rinstitut de la Visitation de Sainte-Marie est décédée supérieure du monastère de Chambéry le 14 juin 1637, âgée d'environ 48 ans, dont elle en a passé 27 dans la religion ; elle a été 2 1 ans supérieure en diverses maisons, à Lyon, à Mont- ferrand en Auvergne, à Dijon, â Paris, et à Chambéry. Sa mémoire sera en éternelle véné- ration, non-seulement dans son ordre, par les rares exemples de vertu qu'elle y a donnés , et

FAVRK. 6p

par les grands services qu'elle y a rendus, mais généralement parmi toutes ks ^rsonnes qui ont eu le bonheur de la connaître. Un grand évéque du royaume a traTaiUé à Thistoirè de sa vie.

VIII. René Favre, chevalier^ seigneur de Laval- bonne , de Primery^ de Villaret et de fietonnet^ baron d^Aiguebelette^ se'nateur de Savoie, conseiller d'état et président du conseil de Genevois ; il épousa Andrée ou Adrianne de Nicole de Crescberel, fille de Charles de Nicole de Crescberel, baron de rOrme^ dont il eut :

!.• François Favre, chevalier, baron d'Aigue- belette;

2." Philibert Favre, seigneur de Villaret.

DEUXIÈME BRANCHE.

Dite des seigneurs du Cohmlner. "

VII. Jean-François Favre, écuyer, second fils de Philibert Faiire, écuyer, conseiller . et avocat fiscal au bailliage de Bresse et de Bonne de Chastillon, fut père, entre autres eqfans, de :

VIII. Antoikb FAjmE, écuyer, seigneur du Co- lombier, qui épousa Louise du Bois, qui le fit père de :

I .• Albert Favre, écuyer ; 2.* Louise Favre.

70 . FAVRE.

TROISIÈME BRANCHE,

*

Dit0 des seigneurs des Blanchières et de Longry.

VII. Antoine Favre^ chevalier^ quatrième fils de Philibert Favre et de Bonne de Chastillon ; épousa I ."* Marguerite Bachet, fille de Jean Bachet^ écuyer^ seigneur de Meysiria et de Vauluysant, et de Marie- Françoise de Chavanes ; 2." Qaudine de Morel, fille de François de Morel^ ecuyer^ seigneur de Vire- cbastel^ au comté de Bourgogne^ et de Claudine d'Ugny, de la maison de La Chaux :

Ou premier lit sont issus :

I / Claude - Gaspard Favre, de la compagnie de Jésus;

2.* Antoine Favre , écuyer, seigneur des Blan- chières et de Longry^ qui mourut en Tarrière- ban de Bresse, à Nancy , en i635, sans avoir été marié ; 3 .• Charlotte Favre ;

4/ Jacqueline Favre , religieuse à Sainte-Marie Saint-Amour.

Du second lit vint :

5.* Etienne Favre, dont T^ticle suit :

r

VIII. Etienne Favre chevalier, seigneur de Longry , conseiller du roi au présidial de Bourg et au bailliage de Bresse/ vivant en i65o; fut père de :

FAVRE. 71

1 .• Joseph Favre, chevalier ; 2.* Jacques Favre, chevalier.

QUATRIÈME BRANCHE,

Dite des seigneurs des Charmettçs et de Moyron,

VI IL Jban-Claude Favre^ chevalier , cinquième fib d'Antoine^ III* du nom, fut seigneur des Char- mettes , de MoTîon et de Pygros , conseiller de Madame royale de Savoie, et son premier maître d'hôtel, puis conseiller d'état et premier chevalier du sénat de Savoie. Il vivait en i65o^ et avait épousé Jeanne-Françoise de Moyron^ fille 4e Fran* cois de Paquelet, écuyer^ seigneur de M^oyron^ con- seiller et trésorier - général du ^ duché de Genevois, et de Jeanne- Isabelle de Tardy. De ce mariage sont issus:

I .^ Bonaventtire Favre ;

a.* Joseph- Philibert Favre ;

3.* Marie Favre ;

4.* Chrétienne Favre ;

5.* Sébastienne Favre.

L'historien Guichenon, en parlant de Jean* François Favre, dont il est isiit mention, page 69, au degré VII, dit qu'il laissa entre autres enfans Antoine ; ces mots entre autres enfans donnent la certitude que cet Antoine eut un ou plusieurs frères qui prolongèrent la descendance de cette illustre famille, car on trouve dans le diocèse d'An- œcy, en Savoie, une branche de ce nom qui a fourni les personnages suivans :

72 FAVRE.

François Favre , qui épousa Andriane Coquia , qui le fit père de :

André Favre^ le i 3 septembre 1720; il avait épousé Nicolarde de Bailet. De ce mariage sont issus : I Bernard, dont l'article suivra ; 2.' Joseph FaVre; 3** François Favre. Bernard Favre, le 8 février 1756, mort en 1837 ; il avait épousé Marie de Gruz, qui le fit père de :

Jean - Louis - Bernard, comte Favre, . le 28 avril 1792, à Larringes, dans la province de Cba- blais, en Savoie, membre et médecin de la société générale de Prévoyance , et de plusieurs sociétés philanthropiques, créé chevalier de l'éperon d'or, et comte de Latran, par diplôme délivré à Rome le 29 janvier 1840, dûment légalisé; nommé cheva- lier dudit ordre par bulle de N. S. P. le pape Gré- goire XVI, en date du 14 février de la même iKinée, légalisée par Son Exe. le nonce, à Paris, le 5 mars suivant, et chevalier de l'ordre pontifical de Saiift- Grégoire-le-:Grand , par bulle du même pontife dé- livrée à Rome le 5 mai 1840^ légalisée à la noncia- ture à Paris, le 2 1 juin dudit an. .

Il existe une autre famille, non moins recom* mandable, du nom de Favre, seigneur d'Ecbateiis, qui, en 1384, « formé trois branches, fixées, Tune à Genève, et les autres aa pays Messin et en Cham* pagne; die porte pour armes: d^azur, à la fesce d'or, accompagnée en chef d'une rose, et en pointe d'un fçr à cheval, le tout d'argent.

MAISON

DBS BARONS DE CONDÉ,

ORSOmASBS »B HAINAUT.

*^^T^

La nom de CoMBé était déjà fort ccffisidéré depuis pltijifiint sièden duis tes Pays-*Bas , lorsque par une dliaoce il «lit t!iioniienir de derenirlp titre dis- xÎDClif 4'one des*. princqMdtt branches de k maison de Bourboo. Les seigneurs qui portèrent les pre- miers ce nom, tant illustre depuis par les héros qui Font adopté, e' talent originaires du. pays et comté de Harùatit^ '$1or» grand fief reievanjt de la France, aujourd'hui partage entre 1^ France et la Belgique. Alliés eux-mêmes depuis long-temps aux comtes de Hainaut, aossi bien- qu'aux ducs de Brabant et aux comtes de Flandres, lès bà«- rons de G>ndë finirent par méfér leur sang à ce- lui de l'auguste mais^p^ d^: Bourbon lorsqu'une Catherine de Côndé ?iy?nt épousa ' uil sire de Châ- tiUoo, leur petite-fille J«aiiiiè^'«fût marka en i3^S à Jacques de Bourbon, comtç 4e . La Marçhç,

74 BARONS DE CONDÉ.

auquel elle apporta en dot la seigneurie de Condé (i).

La petite ville de Condé, berceau de cette an- cienne famille, qui , comme on le sait, existe encore aujourd'hui , était située sur TEscaut à quelques lieues de Valenciennes , et formait dans Torigine un domaine double;. c*est«à*dire qu'elle se compo- sait de deux fiefs., dont Tun seulement appartenait aux sires de Condé : on le distinguait sous le nom de vieux Condç (2). L'autre fief appelé le Château et autour duquel s'est formée la Tille actuelle de Condé^ appartenait aux sires d'Àvesnes (3) qui le laissèrent par héritage à ceux de Chastillon-Saint- Paul-Luxembourg> dont l'héritière Marie de Luxem- bourg eut aussi l'honneur d'épouser un 'Bourbon (en 1487. François de Bourbon, duc de Va»iôme] et de lui apporter sa part du domaône de Condé (4}.

Les sires de Condé, barons dudit lieu (5)', éuient

. (i) Voyez toutes les histoires de la tnaisoo de Bourbon, no- tamment celle de Désormeaux, et celle d*Achaintre. t. I, p. 336. V. aussi les Mottumens anciens Saint -Génois, t. II, p. 60. (2] 11 a conservé ce nom jusqu^aujoard'hui; c^est actuellement un gros bourg de 4000 fimes avec de riches mines de houille.

(3) Les d^Avesnes étaient tes seigneurs les plus puissants du Hainauu Le roi saint Louis les fit comtes de cette jprovince, en 1247.

^ (4) V. Histoire de la maison de Bourbon ;*'Ardiaiiitre,. t. I^ p. 366. Le premier Bourbon qui ait pris le nom de Condé est Louis de Bourbon, septième fils de Charles de Bourbon, duc de Vendôme, en i53o. -^Ibid» II, p. 379. -,

f5) Mirœub conjpte dans le Hainaut vingt-deux anciens ba- rons qui étaient le^ sîres d'Enghien, de Leusc, d'Havre, de Ligne, d'Antoin, de Wercbies, de Fontaines, de la Hamayde, de Que- vrain, de Berlaymont, de Ville, de Gômignîes, de Wâuvercîn, de Leuzelles, de Con^é, de Houdain, de Bellœil^ der fiagnetri^l de Bousies, de Roysio, de Frasnes et de Harchîes, V. Opéra di- ptomatica, t. I, p. 804.

BARONS DE CONDÉ. yS

ram sdgaeurs de Bellœil et Moriames dont ils poitirtQt quelque temps le nom et les armes. Leurs armes primitives étaient : d'or, à la fasce àt gueules. Leur devise : Loyauté, Leur cri de guerre : Viel Condé.

Le premier Condé que l'on trouve est :

L RoGKRy sire de Oomiy qui vivait en 1 200 et qoe l'on voit à cette date donner à l'église de Coudé (conjointement avec ses cousins, les sires d'Avesnes, seigneurs de Tautre partie de Condé), toutes les dîmes féodales de ce domaine (i). Il épousa Alix, fille de Gossuin de Mons et de Béatrix de Rumigoy, laquelle était elle-même fille de Beau- douin de Jérusalem, comte de gainant. Il eut de ce mariage :

I .• Nichol, dont l'article suit ;

2«* Godefroy, surnommé de Fontaines (2) qui

fat évéque vde Cambrai en 1220. Les histo-

«

riens s'accordent à faire l'éloge de ce prélat législateur, qui donna une charte fort sage à la commune remuante de Cambrai : « Bien qu'ail c ait été surnommé le Bon évéque, disent les

fi) RogeriuM Condatî ex parte dominas omnem portionem wam in decimatione totius fœodi de Condato habebat, huic

eccksiât dimisit circa 1200. Gallia ChristianOy t. III, p. 76. f 2) Godefridus quem cognominant de Fontaines, melius cognO'

mûmandus de Condé, à Rogerio de CondatO 8uo pâtre. Gall. ICI, p. 35.

BARONS DE CONDÉ.

« Bénédictins de la Gallia Christiana, il défendît a toutefois avec un grand courage les droits de « la justice et parvint à établir ce que ses pf^- « décesseurs avaient tenté vainement: il laissa « une loy qui encore aujovrd'hui est en vigueur « et règle l'administration de la ville, sous le « nom de Lqy de Gode/rqy (i). » L'an 1227 on le voit assister à une composition entre k duc de Brabant et le comte de Flandres: son nom se retrouve aussi sur plusieurs actes de donation de 122 1 i 1225: ce fut lui qui fonda les grands obits de Cambrai. Il composa un livre de divi- nis officiis, et mourut en itii, laissant des biens considérables pour être distribués aux pauvres tous les ans. Il fut enterré à Fabbaye de Vaucelles ;

3."* Gaultier de.Condé, qui fut trésorier de Téglise de Cambrai, fonda et bâtit une chapelle à Condé, en y affectant la dîme de Wargny, en 1237 ;

'II. NiCHOL OU Nicolas^ sire de Condé et de Fon- taines^ épousa I$abeau, fille et héritière d^Arnoud, sire de Bellœil et Moriames; il est nommé avec son beau-père p^rmi les seigneurs de la cour de Beaudouin^ empereur de Constantinople ; on le retrouve dans un acte passé entre lui et Philippe, comte deNamur en 1226. Après sa nK>n, sa femme

(i) GnU. Ch. m, 35.

BARONS DE CONDÉ. 77

se remaria à Robert de Béthune en i23o, et fut mère de Mahaut de Béthune , qui épousa Guj de Dampierre, lequel devint comte de Flandres. Mais

éUe avait eu Je Nicolas de G>ndé, son premier

mari, deux fils :

1.* Jacques^ dont l'article suit ; 2.* Nicolas , qui fut évêque de Cambrai après son oncle, et mourut en 1275.

III. Jacques ou Jackmez, sire de Condé, Bellœil et Moriames, épousa la fille d'Eustache III , sire du Rœux. Il rédigea les prébendes de Condé, dans une égalité, ce que fit de son côté Wautier d'Avesnes. On a de lui une charte relative à la commune d'Ellegnies^ de 1246^ et à laquelle se trouve le sceau de Mahaut, ou Marguerite^ com- tesse de Flandres (1} f sa sœur utérine, comme on vient de le voir ci-dessus). Il laissa un fils et deux filles:

I .* Nicolas, dont larticle suit ;

2.* Isabeau de G>ndé, mariée à Jean, comte de Loos;

3.* Joye ou Yolande de G>ndé, mariée au sire de Walcourt.

IV. Nicolas II db Condé, ^e de Bellœil et Mo- riames, épousa Catherine , héritière de Cayeu et

»*»»i»*^«^fc-*>^« É « « I

(0 £f jou Margerite, comtesse de Flandre et d'Haynau foi sapoirâ tous ke toutes ces koses furent faites par devant mi et si rai loet corne sires et si ai mon saieï pendut à cette char^ tre.

yS BARONS DE CONDÉ.

Carency, fille du sire de Cayeu et de Mathilde de Poix. On a de lui une confirmation de la donation de la terre d'Escaupont, faite à Tabbaye de Saint- Amande par le seigneur du lieu (i265). Il mou- rut en 1 293 et fut enterré à côté de sa femme, en Tabbaye de Cambron dont il avait été un zélé bienfaiteur. Sa tombe ^ monument gothique des plus intéressans, s'y voyait encore avant la ré- volution : le sire de Condé y était représenté couché, les mains jointes et revêtu de son cos- tume de guerre qui consistait en un justaucorj» de mailles, dont tous ses membres étaient recouverts et qui entourait même sa tête; une longue robe lui tombait jusqu'aux genoux, serrée à la taille par une ceinture à laquelle étaient attachés son épée, son écu et sa miséricorde. Au-dessus de sa tête on lisait, sous un dais gothique^ travaillé à jour : < Cy gist Nicole de G>ndé, sire de B'ellœil et Mo- c riamez ky trépassa Tan 1293, le jour avant la « Nativité^ » et tout autour de la tombe on distin- guait les écussons des comtes des Flandres et des ducs de Brabant , des sires du Rœux^ de Fiennes, de Bapaume^ de Girency, de Jauche^ de Leuse^ de Loos et de Walcourt (i). Nicolas eut pour en- fans :

I .* Guillaume, dont l'article suivra ; 2.* Roger de Condé, qui vivait en 1265, et mourut avant son père ;

(i) Cette belle tombe gothique se trouve reproduite par la gravure dans les Aionumens anciens du comte de Saint-Génois. T. II, p. 60.

BARONS DE CONDÉ. 79

3.* Catherine de Condé, dame et héritière de Careocy, Duysant, Aubigny et Bucquoy^ qui épousa en premières noces Régnant , seigneur de Culant, et en secondes Jacques de Châtil- lon, comte de Leuze^ à qui elle porta ces di- verses seigneuries, et sa part de la seigneurie de Condé. Ils eurent pour fils Hugues de Chft- tillon^ qui ne laissa que deux filles de Jeanne d'Argies, son épouse. Cest la première de ces filles^ Jeanne de Châtillon^ dame de Condé, qui épousa en i335, Jacques de Bourbon, comte de La Marche et de Ponthieu , connétable de France , etc. , auquel elle porta la terre de Gnidé, Ledit Jacques de Bourbon fut Païeul au 9* degré du grand Condé ; Catherine de Condé se trouve donc avoir été son aïeule au on- zième (i);

4.* Agnès, mariée à Thierry, sire de Bevers ;

5.* Isabelle, mariée au fils aîné de Gérard de Jauche ;

6.^ N..., abbesse d'Ougny (2). V. GunLLAUKB ou WiLLAMEs DE CoNDE, sire de Bellœil et Moriames, épousa en 1261 Mahaut ou Béatrix de Thorote, dame de Ronsoy ; il en eut :

I.* Jean de Condé , sire de Condé et Moriames , qui* épousa en premières noces Isabelle de

(x) Voyez histoire de la maison de Bourbon. Ach. I, p. 336.

(3) Les noms de tous ces enfans de Nicolas. 4e Condé se trouvent inscrits sur son tombeau avec leurs armoirie6> à i*exr œption.decelui.de PabN^*^ d*Ongnf, et de celui deRog^ry mort avant son pire.

8o BARONS DE CONDÉ.

Hennin, morte sans hoirs en i Soy, et en secon- des noces Marie de Luxembonrg-Ligny , qui se remaria après lui à Simon, comte de Salm ; il en eut :

A Guillaume , sire de Condé , tnort sans hoirs en i354 ;

B. Robert de G>ndé, qui, ayant épousé Isa- belle de Coucy , fut père de Jean , sire de Condé, qui mourut aussi sans enfans en iSgi. Avec lui s'arrêta , à la fin du 14* siècle , la première branche de la maison de Condé (i).

C. Jeanne , mariée à Frastré baron de Li- gne, mort en i33i ;

2J* Nicolas ou Collart de Condé, sire de Ron- S07, qui épousa Marie de Gavre, héritière de Soyer, sire de Boulers et ne paraît pas avoir laissé de postérité ;

3." Guillaume ou Wuillaume, sire de Bellœil, vivant en 1287;

4.* Robert de Condé ;

5.* Jacques de Condé, dont l'article suivra ;

6.^ Jeanne de Condé ;

7.* Isabelle de Condé , mariée à Michel de Barbançon.

yi. Jacques de Condé, épousa Marguerite de Bevers, et laissa entre autres enfans :

(3) V<ff^ Annales de la province et comté {tffaynaut, avec la suite des comtes et la descente delà noblesse, par Vinchant, Mofift, T648. Tout* cette Généalogie s'y trouve relatée fort exao* tement.

BARONS DE CONDÉ. 8l

Vil. Arnold de Condé, qui épousa Jeanne de

Coadè. Un arrêt de la cour de Vandières men-

ûoane que lesdits Arnold de Condé et ses frères,

borotu ou chevaliers du Haynaut, ont abandonné

leur ville de Condé, Van iii%,ei se sont retirés en

iifférens royaulmes, notamment de France et

J^Espaigne ils ont faict loyal service. Arnold

laissa pour fils :

YIII. JosiAS DE Condé, qui épousa Chlotilde d'Arsilières, et que Ton voit reprendre en iSgS le titre de chef de nom et d'armes de la maison de Condé. Il eut pour fils :

I Guillaume de Condé , qui se fit maintenir dans les qualités et titre de très-noble, ba- ron, etc., par un arrêt conservé aux archives * de Qermont, et mourut sans héritiers ;

a/Tierre de Condé, dont un des fils (Jehan de Condé} fut chevalier de Tordre de Saint-Jean de Jérusalem, et dont la descendance parait s'ê- tre arrêtée, au bout de quelques générations ;

3.* Claude de Condé; dont Farticle suit :

IX. Claude DE Condê, épousa en 1453 Claudine de Guibouig, dont il eut :

X. Claude II de Condé, qui épousa en i5o7 Barbe de Chabrot, dame de Bellefontaine. Une sentence de la cour des aides de Châlons dit, en pariant de Claude II et de son père: « Lesquels « étoient nobles personnes,, descendants de noble « lignage, et ont continué icelle noblesse de leurs

XX. 6

82 BARONS DK CONDÉ.

'c ancêtres^ portant les armes pour le service du (c roy de France, et rendaijit foy et hommage <t au roy. pour les fiefs par eux tenus. » Claude laissa : ^

t."* Nicolas, dont l'article suivra ;

2.'' Lancelot de Condé, seigneur de Bellefon- taine^ qui épousa en i532 Claudine de Condé. On voit figurer au contrat j en qualité de cousin, le ci-dessus nomme Jehan de Condé (fils de Pierre^ qui fut chevalier de Saint-Jean de Jéru- salem. Lancelot fut la tige d'une branche assez considérable qui posséda en Lorraine les sei- gneuries de Serres, de Souhèmes, de Parfonrut et de Busgnicourt et dont la dernière héritière épousa en 17 . . Claude de Bonnay, seigneur de Bellevaux, mestre de camp et chevalier des or- dres de S. M.

XI. Nicolas^ baron de CondÉj, seigneur d'Autre- couff^ épousa Marie de Guyot-Saiht-Remy et mou- rut en 1592. Il fut enterré à Clermont, oîi Ton voit sa tombe en marbre blanc, en une chapelle de l'église, au côté droit du chœur. Il laissa :

I .** Jacques, dont Particle suivra ;

2.° Pierre de Condé, qui vivait en 1602 ;

3.*»Chrestien de Condé, dont l'un des descen- dans épousa Thérèse de Gossidin des comtes de Hamal.

XII. Jacques, baron de Condk, seigneur de la Neu-

BARONS DE CONDÉ. 83

vUl«, épousa en premières noces (1609) Marie de Bras, et en secondes Anne d'Assy; il laissa:

i .• Jean, qui va suivre ;

2.* Nicolas- de Condé , qui épousa , en 1659 Marie de Condé;

3.** Jeanne de Condé, mariée à Florimond de Thierry.

XIII. Jea.n^ baron de Condé, épousa en t638 Jeanne de Brossard , et en eut.:

XIV. Claude III, baron de Condé, seigneur des Teimes^qui épousa, le i5 juin «667^ Marie fille du vicomte des Androuins, et fut tué dans les guerres d'Espagne. Il laissa :

XV. Ferdinand, baron de Condé, seigneur d'Avo- CQort, capitaine d'une compagnie de grenadiers, chevalier de Tordre royal et militaire de Saint- Louis; il* épousa Marie de Visigny, dont il eut Gédéon, qui suit :

XVI. Gédéon^ baron de Condé, seigneur d'Avo- court et de Lacour, lieutenant-colonel aux chevau- légers de la garde ordinaire du roi, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, en 1724, épousa Marguerite de Cholet en 1767. Il eut pourfils Jean-Baptiste-Ferdinand^ qui suit :

XVII. JeXn-Baptiste-Fbrdinand, baron de Condé, à Avocourt en 1767, officier aux chevau-légers

g^ BARONS DE CONDÉ.

de la garde ordinaire du roi, épousa en premières noces mademoiselle de Rancy, et eh secondes Ca- roline-Amélie-Augusta, fille du baron de Freund- Sternfeld; il mourut en i8i3 à Tervueren (Belgi- que), laissant de ce dernier mariage :

!•** Georges- Ferdinand-Emile^ baron de Cou- dé, aujourd'hui auditeur au Conseil d'Etat :

2.* Louise-Pauline de Condé.

MAISON DE RIVÀLS,

SEXGHCirHB DE. PRATVIBL| pB.JUILI^, DE BOUSêAC , DE POUDfini, DE CREUSEES, DE FONTAN ILLES , DE CANIMOn/DE MNGLADE , DE LA DEVÈZE, DU CLAUX , DE CA8TANET , DE PEYEUGUE ,,DE LA MOTHE, DE LA POMARÈDB, DE LA RIVIERE, DE PAULIN, pE ROUMEGOU9, ETC.

Cette maison, originaire de Languedoc, au dio- césç de Lavaur, compte depuis un temps immé- morial au nombre des plus anciennes de cette province, l'étendue de ses possessions territo- rides , jointe à l'importance de ses service^ mili- taires^ loi ont toujours assigné un rang distingué; elle a fourni plusieurs officiers de mérite aux armées de nos rois y et des chevaliers à l'ordre royal et militaire de Saint- Louis ; elle a formé des alliances avec les principales maisons du pays^ entre autres avec celles d' Anticamareta , de Conseil, de Ri- chomme , ' de Pages , de Virevens , de Durand de Flamarens , de Toulouze - Lautrec , de Nogaret^ de

86 OE RIVALS.

Peytes de Montcabriè , de Pelissier , de Rigaud de Vaudreuilj de Villeneufve, de Berne, de La Coste de Belcastel^ de Corneilhan^ de Bonne, de Geni- brouse-Casteipers, etc.

I. Pierre de Rivals , vivant en 1404, tui pérc

de :

II. Pierre-André de Rivals, mort en 1495; il, avait épousé ' Jeanne du Lentillac. De ce nldriage sont isSus :

I .* Jean !•'/ dont l'ariicle suit ; 2.® R.amonde de Rivais , qui épousa noble Pierre de Vitalis.

III. Jean de Rivals, l*' du nom, seigneur de Pratviel et de Juilh , fit hommage au roi de ses terres et seigneuries, et fut maintenu dans sa . noblesse d'ancienne extraction par jugement des commis- saires en date du 14 octobre i52i. Il testa le 20 janvier 1540, et avait épousé Blanche de Borelle , qui le fit père de :

I Jean de RivaU, dit le Vieux, qui fut père de Mathieu de Rivais dont on ignore la des- tinée;

2.* Guillaume de Rivais, 1*' du nom, qui con- tinua la branche aînée, et dont Tarticle suivra ;

3.* Jean de Rivais, dit le Jeune, souche de la 5* branche dite des seigneurs de Boussac,* qui sera rapportée ci-après, page 94 ;

4.** François de Rivais , seigneur de Peyrugues,

DE RIVALS. gy

<\ui époasa Marguerite du Puy, qui tut appelée, par acte de Tan 1 585^ à la tutelle de leurs enfans dont on ignore la destinée ;

5 .• Noël de Rivais^ seigneur de Boussac ; 6.* Antoinette de Rivais, femme de Guilles de Villeneufve, seigneur de Crosthat;

7.* Jacquette de Rivais^ femme de Gaillard Mathat.

IV. Guillaume de Rivals, 1'' du nom, seigneur de Pratviel et de Juilh^ fut investi^ par contrat du 1 3 octobre 1544, de tous lés bieqs que sa mère avait laissés à son décès; il tesu le 16 juillet i586, et avait épousé Anne de Gibbert^ I** du nom, de laquelle il laissa :

I .** Jean 1 1 , dont l'article suit ;

2.* Barthélémy de Rivais^ seigneur de Pratviel etde Juilh, qui épousa i.® Catherine de Rocque- fort^ fille ' de messire Antoine de Rocquefort, sei-' gneur et baron de Grambat ; 2.® Marguerite de Villeneufve, qui est mentionnée comme veuve dans un acte de 1623. Du premier lit est issue :

A. Marguerite de Rivais, femme de noble Gabriel de Durand^ seigneur de Lasvoutes ; elle fit un accord, le 16 décembre 1694, avec, le syndic du collège des RR. PP. jésuites d'Alby.

V. Jeah II de Rivals, seigneur de Pratviel, de Jailh et de Poudenx, qui épousa, le 28 janvier fSSo, Anne de Gibbert, II' du nom, dame de

88 DE RIVALS.

Greusses qui testa le 14 juin 16 17. De ce mariage sont issus :

I.* Guillaume 11^ dont Farticle suit ;

2/ Hugues de Rivais, qui a forme la 3* bran- che dite des seigneurs de Greusses , qui sera rapponée ci-après, page 90 ;

3.® Hélie de Rivais^ seigneur de Fontanilles^ auteur de la 4* branche , rapportée ' aussi ci- après, page 93 ;

4.* Jean de Rivais, seigneur de Langlade, qui n'a point laissé de postérité.

VI. Guillaume II de Rivals, seigneur de Prat*- viel, Juilh et Poudenx^ qui épousa, le 6 février 1 6 ro, Bourguigne de Gilbert, dont il eut :

r Barthélémy de Rivais, seigneur de Pratviel, qui transigea avec ses frères le i3 février 1657 ;

2.^ Hélie de Rivais, dont l'article suit;

3.® Alain de Rivais, auteur de la 2* branche dite des seigneurs de la Pomarède» rapportée page 89;

4.® Jean de Rivais, seigneur de la Rivière ;

5.® Qaude de Rivais, seigneur de Paulin.

VII. HÉLIE DE Rivals, seigneur de La Mothe et de Juilh, fut maintenu, avec ses frères, dans sa noblesse d'ancienne extraaion, par jugement de M. de Besons, intendant de la province de Lan- guedoc, le 19 octobre i668« Il avait épousé Isabeau Nupces; qui le fit père de :

DE RIVALS. 89

VUl. GviLULUMB DE RivALs , III» du noDi , sci- gQtuT de Juilh, qui épousa Béatrix de la Coste de fidcastd. De ce mariage est issu :

IX. Jean - François de Rtvals , seigneur de Juilh , qui épousa Anne-Marie de Durand, dame de Las- voutes, de laquelle il laissa :

X. Marie- Elisabeth de Rivals^ mariée à Jean- François de Rivais, son cousin^ seigneur de Boussai^ , mentionné ci - dessous ^ page 9 5 , de- gré VIIL

DEUXIÈME BRANCHE,

Dite des seigneurs de la Pomarède.

VII. Alain de Rivals , seigneur de la Pomafèdé , 3* fils de Guillaume II de Rivais et de Bourguigné de Gilbert, mentionnés ci-devant au degré VI. Il fut maintenu dans sa noblesse d'aacienne eztrac-. tien, par jugement de M. de Besons, le 19 octobre 16689 ^ ^"^î^ épousé Anne de Toulouse- Lautrec- Montfii. De ce mariage est issu :

VII I. Bartioélehy de RnrALs, seigneur de la Pomarède^ qui épousa Françoise de Canut, qui le At pire de :

IX. Francis - Alexandre de RivIls , seigneur de la Pomarède^ qui épousa Suzanne de Moulins. De ce mariage sopt issues :

90 DE RIVALS.

i.^ Jeanne - Martine de Rivais y qui épousa N...

m

Marqué de Beaumont ;

3.* Anne-Marie de Rivais, mariée à N... du Pin-Saînt-André»

TROISIÈME BRANCHE,

Dite des seigneurs de Greusses,

VI. Hugues de Rivals, seigneur de Grcusses, deuxième fils de Jean II de Rivais et de Apne II de Gibbert, mentionnés ci-devant, degré V. Il est fait mention de lui en qualité de seigneur de Greusses, dans un acte de délibération des habitans de Cadouls du 29 avril 1 640. II avait épousé, le 8 dé- cembre 1620, Marthe du Puy, fille de noble Guil- laume du Puy , seigtieur de la Roquette et de Magrin , et de Marguerite de G^rneilh^n. De ce mariage sont issus :

I .' Guillaume de Rivais, seigneur de Greusses et du Claux, mort sans postérité.. Il avait épousé, le 20 juillet i655 , dame Claire - Françoise de Bonne de Misècle, fille de noble Jacques de Bonne, seigneur de Misècle et de Viviers, et de Anne de Genibrouse ;

2.'' Hélie de Rivais, dont l'article suit ;

3.* Marguerite de Rivais, qui épousa noble Louis de Richomme, seigneur de la Salle;

4." Anne de Rivais ;

5.® Marie de Rivais.

VII. Hélie de Rivals , écuyer ^ seigneur de la

DE RIVALS. gi

Ikvèze , tut maintenu dans sa noblesse d'ancienne exiracxîon, par jugement de M. de Besons^ inten- dant de la. province de Languedoc^ 1^ 19 octobre 166^. Il testa le 19 mars 1697 , et mourut le 14 octobre 1702. Il avait épousé, le 4 février 1664, dame Anne de Nogaret^ fille de messire Michel de Nogaret , seigneur de Peyrille , et de Marie de Massot. De ce mariage sont issus :

t.* GuiUaume de Rivais^ dont l'article suit ; 2.* Joseph de Rivais ^ seigneur de la Devèze , chevalier de Tordre royal et militaire de Saint- Louis, qui épousa- Marie Gauvain. De ce mariage est issu :

A. François de Rivais, seigneur de la Devèze, lieutenant au régiment de Dauphiné^ puis lieutenant des maréchaux de France à Lavaur^ et chevalier de l'ordre royal et mili- taire dé Saint-Louis. Il avait épousé Augustine- Marie- Anne de Bariban. 3.* Alexandre de Rivais , seigneur de Roume-

gous, mort au service ; 4.* Augustin de Rivais^ seigneur de Langlade et de Greusses ^ chevalier de l'ordre royal et mi- litaire de Saint - Louis^ jpensionnaire du roi, testa le 32 novembre 1764, et institua pour son Itga* uire universel Jean - François de Rivais , son ocveu^ rapporté plus bas. Il mourut à Vitry-le- Français le 1 8 janvier 1 766 , et avait épousé demoiselle Le Noble, de laquelle il ne laissa pas de postérité;

5.* Alain de Rivais de Greusses .;

92 DE RIVALS.

6.*^ Jeaa-François de Rivais, mort au service;

7.® Hugues de Rivais, mort au service;

8."^ Françoise-Claire de Rivais, mariée à N... de Beaufort, seigneur de Qairac ;

9.^ Marie de Rivais , mariée avec le sieur de Vaîssette de Qistelburs ;

io.° Marguerite de Rivais, . mariée avec le sieur de Pouzols, seigneur de Saint-Maurice ;

II.* Autre Marie de Rivais, religieuse' de Sainte-Jeanne à Rabastiens;

1 2.* Marianne de Rivais, religieuse à Lavaur.

VIII. Guillaume de Rivals, seigheur de Greus- ses , qui épousa , en 1706 , dame Marie de Qaiisade de Riols. De ce mariage sont issus :

I .J Jean-François de Rivais dont l'article suit ; 2.* Jean- Louis de Rivais 'de Greusses, chanoine du chapitre de Lavaur.

IX. Jean - François de Rivals, seigneur de Greusses, qui épousa, le 27 mai 1750, Anne de la Coste de Belcastel , fille de Joseph de la , Coste , baron- de Belcastel , seigneur de Viviers, Banières et Montausel, et de Françoise de Peytes de Mont- cabrié. De ce mariage est issu :

X. Jean - Louis de Rivals, seigneur de Greusses et de Langlade , qui épousa , le 1 5 mai 1 782 , Elisa- beth-Jeanne de yerdiguier - de Châteauverdun, fille de messire Jean de Verdiguier de Châteauverdun, seigneur de Pécalvel, de La Salle, etc. , et de dame

DE RIVALS. 93

fl\saY)eth de Pelissier. De ce mariage sont issus :

\.* leaa - Maximilien de Rivais, dont Tarticle snix ;

2.* N ... de Rivais , femtne de messire de Guiben de Veilles ;

3.* Pauline - Charlotte de Rivais, non mariée, demeurant à Lavaur.

XI. Jbam - MAZiMaiSN * DE RivALS, aeîgueur de Langlade et de Greusses, a épousé, le i5 juillet 1821 , demoiselle Zélie-Cbiùrlotte- Catherine-José* phine de Picquet de VignoUes de JuiUac, fille de Joseph-Angélique de Picquet de VignoUes, vicomte de Juillac, ancien oiHcier au régiment royal Cham- pagne-cavalene , ci-devant élève de l'école militaire de la Flèche, et de Marie- Anne-Marthe-Joséphine de Bertrand de Gailha. De ce mariage sont isftus :

I .* Jean- Albert de Rivais de Langlade;

2."* Théodore- Ernest de Rivais de Langlade.

QUATRIÈME BRANCHE.

Vf. HéuE DE RiVALs, seigneur de Fontanilles^ troisième fils de Jean II de Rivais, seigneur de Piatvicl, et de Anne II de Gibbert, mentionnés ci-dessus, degré V ; il teste le 4 avril 1662, et avait épousé Eléonore de Roques - Jonquières. De ce mariage est issu :

VII. Hugues de Rhtals, I*' du nom de cette

94 *>K RIVALS.

branche, seigneur de Canimon, fut maintenu dans sa noblesse d'ancienne extraction, par jugement de M. de Besons, le 19 octobre 1668. Il avait épousé Anne de Faure, de laquelle il eut :

VIIL Jossnr Rlvals, seigneur de Castanet , qui épousa Françoise de Janena , qui le fit père de :

IX. HuouEs DE RivALS, II* du iKxn de cette branche, seigneur de Canimon, qui épousa Florence d'Ostet. De ce mariage sont issus :

1/ Jean de Rivais, chanoine de Téglise cathé- drale de Castres ;

2.* Paul de Rivais ; 3.® Roquette de Rivais.

CINQUIÈME BRANCHE,

Dite des seigneurs de Boussac,

IV. Jean de Rlvals^ dit le Jeune^ seigneur de Boussac y troisième fils de Jean de Rivais^ I*' du nom / et de Blanche de Borelle , mentionnés plus haut, degré III. Il avait épousé Madeleine d'An- dfieu de Canimon, ainsi qu'on le voit par un acte du i*^juin i585. De ce mariage sont issus :

I .* David de Rivais, dont l'article suit ;

2.* Jean de Rivais^ dont on ignore la destinée.

s

V. David de Rivals, seigneur de Boussac, qui

DERIVALS. qS

épousa Anne de Vergnoles. De ce mariage est issu :

VI. Alexandre de RivalSj seigneur de Boussac^ qui épousa Cécile de Maury, de laquelle il laissa :

VII. Marc -Antoine de Rivals, seigneur de Boussac et de Pe3migu€> qui épousa Marie de La Coste de Belcastel, de laquelle il eut :

I / Jean-François de Rivais^ dont l'article suit;

2.^ Jean-François de Rivais^ seigneur de Pey- mgud, qui épousa demoiselle Cabrille de Chai- cornac et fut père de :

A. Pierre-Alexandre de Rivais.

VIII. Jean - François de Rptals, seigneur de Boussac ) épousa Marie - Elisabeth de Rivais , sa cousine, fille de Jean-François de Rivais, seigneur de Juilby et de Anne -Marie de Durand de Las-

voûtes^ mentionnés ci -dessus, page 89. De ce mariage sont issus :

1 .^ Joseph - Marie de Rivais dont l'article suit ; 2.* Jean - Alexandre de Rivais/ seigneur de Juilh , qui épousa Elisabeth Imbert de Barry.

IX. Joseph-Marie de Rivals, chevalier de Bous- sac, qui épousa Jeanne-Louise-Jacquette^Elisabeth de Maury, de laquelle il eut :

X. Jean - Alexandre de Rivals, seigneur de

96 DE RIVALS.

fioussac, marié à Rosalie - Charlotte de Raacbin. De ce mariage sont issus :

I .* Edmond, dont l'article suit ;

2.* Alexandre de Rivais ;

3.® Alix, mariée sans enfans. *

XI. Edmond.de Rivals de Boussac, qui a épousé demoiselle Hortense Espérigot. be ce mariage sont nés :

I ."* Alfred de Rivais ; 2.® Paul de Rivais.

On compte encore parmi les membres de cette famille M. de Rivais de La Salle, ancien major du régiment de la couronne, puis maréchal des camps et armées du roi en 1780. Il reçut plusieurs pen- sions en considération de ses services; et une de- moiselle de Rivais de la Devèze , qui avait été admise à la maison royale de Saint-Cyr, en 1787, sur les preuves faites par M. d^Hozier.

Arx^ : d*azur , au sautoir d'or , accompagné de trois croissans d'argent., deux en chef et un en pointe , et flanqué d'une étoile d^dr , à dextre et à senestre ;

Couxonne de comte ;

Lambrequins aux couleurs de l'écu.

MAISON DE CADJER,

SnUfBURS DE LA. BROSSB, DU PBSCHIir, DE SAINT-AUGUSTIN, tfS LA BAKBOTliMB, OB BAIZE , DE FONTENAY , DU PLESSIS, DE COURGAIN, DE SOULES, DE R0UB80N» DB CROISSANCE, DE BOUT, DB LA FATB, DU TROU9SBT, DB PONSUT, DB LA GRANGE, D'aVBRNES, BARONS ET VlOOimS DE YBAUCE , ETC.

Cette famille est une des plus ancleones et des plus distinguées des provinces du Bourbonnais et de Berry. Elle a fourni aux armées de nos rois des officiers distingués dont plusieurs ont perdu la ▼ie dans les combats, et des magistrats qui ont rendu des services éminens dans l'exercice de leurs fonctions; elle a formé des alliances avec les fa- milles nobles des plus honorables de ces provinces. Elle remonte son origine dès Tannée 1286^ et Ton voyait à Souvigny , ancienne demeure des dtics de Bourbon, une vieille tour dite la tour Cadier, qui faisait partie du nombre des douze qui avaient été

98 CADIER.

autrefois bâties par les douze gentilshommes atta- chés au service de ces princes.

I. Guillaume Cadier , I^' du nom , qui rendit foi et hommage de la terre de La Brosse, le lundi

après la Saint - Georges de l'an î3oy , au duc de Bourbon. Il avait épousé N... La Butte, et fut père*de :

*

Edouard Cadier , gentilhomme du duc de Bourbon ;

2.* Jean, I" du nom, dont l'article suit :

«

II. Jean Cadier, I'' du nom^ gentilhomme em- ployé près de la personne du duc de Bourbon^ qui reconnaît avoir reçu de lui plusieurs services si- gnalés. Il avait épousé^ en 1348, Agnès de La Mothe-aux-Noyers, qui le fît père de :

III. Guillaume Cadier^ IP du nom^ qui épousa Marie Babutte, d'une ancienne maison de la pro- vince de Berry. Elle le fit père de :

i.® Jean II, dont l'article suit;

2.^ Michel Cadier , gentilhomme du duc de Bourbon, à qui le roi Charles VII donna, le 9 décembre 1424, une gratification de cinq cents écus d*or , somme considérable alors , pour le récompenser des grands services qu'il lui avait rendus, ainsi qu'à son père le roi Charles VI et aux ducs de Bourbon ; et ce à l'efTet de Tindem- niser des pertes qu'il avait faites de plusieurs

CADIER. gg

possessions auprès de la capitale, en soutenant ses intérêts.

(V. Jean Cadier^ II* du nom, qui rendit des services éminens aux ducs de Bourtx)n, Louis-le- Bon et Jeaa I*', à la personne desquels il était attaché en qualité de gentilhommey services recon- nus par les lettres-patentes du lo avril 141 7; il avait épousé Jeaone d*Augère^ qui fut une des bienfaitrices de l'église de Moulins^ et qui vivait encore en 1453. De ce mariage sont issus :

I Guillaume III, dont l'article suit ;

2.® Jean Cadier, doyen de l'église de Moulins.

V. GuuxAUME Cadier, III* du nom^ damoiseau (qualification qui, dans ce temps, n'était employée que pour les plus grands seigneurs), fut seigneur de La Brosse, conseiller et président de la chambre des comptes du Bourbonnais ; il reconnut tenir en foi et hommage de monseigneur le duc de Bour- bon, chambrier de France, à cause de sa chàtel- lenie de Moulins, plusieurs héritages assis dans la paroisse de Saint-Bonnet en ladite châtellenie ; et, le .10 avril 1427, Jean I*', duc de Bourbon et d'Auvei^ne, seigneur de Beaujeu et chambrier de France, donne permission de. nommer et instituer un juge des eaux et forêts au lieu de La Brosse, assis dans la paroisse de Saint-Bonnet, près de Moulins, à Guillaume Cadier, président de sa chambre des comptes, Tun de ses gentilshcm- mes ordinaires, et capitaine du château de Belle-

lOO CADfER.

perche, Tune des places fortes du Bourbonnais, en considération tant des services qu'il lui avait rendus que des peines qu'il avait eues dans dif- férens voyages près de sa personne en Angleterre, il était prisonnier, après la bataille d'^zincourt, en 141 5; Guillaume Cadier avait été fait également prisonnier avec ce prince, qui mourut en Angle- terre en 1434. Charles !•', duc de Bourbon, son fils, fit délivrer Guillaume Cadier de ses fers, en payant sa rançon. Les mêmes lettres-pa fentes por- tent: Et aussi en considération des services que feu Jeah Cadier, père dudit Guillaume, avait rendus à Louis, duc de Bourbon, père de ce prince. Il fit son tesument le 23 juillet 1469, et avait épousé^ Marguerite Cordier. De ce mariage sont issus:

I .^ Jean III, dont l'article suivra ;

3.* Charles Cadier, chancelier d^Orléans^ qui s'établit dans cette ville, oti il mourut ne laissant qu'une fille unique, qui épousa Raoul du Refuge ;

3. ''Autre Jean Cadier, seigneur d'Avernes et de La Rigolée, souche d'une branche qui s'éta- blit en Normandie, et que nous rapporterons plus bas.

VI. Jean Cadibr, III* du nom, écuyer, seigneur de La Brosse et ^de la Paye, élu de Bourbonnais, fut capitaine du château de Belleperche; il avait épousé, en 1485, Marguerite de Lare, avec la- quelle il avait été élevé dans la maison des ducs de

CAOIBR. - lOi

Bourbon, qui s'intéressèrent à ce mariage, dont vinrent:

1/ Michel, I^ du nom, dont l'article suivra ;

2.* Sy bille Cadier, femme de Caielin des Luarts^ qui partagea avec son frère par acte du 26 mars i525.

VII. MiCHBL CAt>i£R^ I*' ' du uom^ chevalier, seigneur de La Brosse, de la Cour-Chapeau et de Baise , élu en l'élection de Bourbonnais, transigea , le I*' avril i533, avec Jean Chanteau, écuyer, sei- gneur de Marcellanges, qui lui céda tout ce qu'il avait acquis dans la paroisse de Saint-Bonnet, près La Brosse - Cadier ; il comparaît encore dans une donation £aite, le 25 février 1 545, par dame Sybillc^ Cadier, veuve de noble Catelin des Luarts, à noble homme Jean des Luarts, son fils, auditeur des comptes à Grençbie , de la somme de quatre cents livres qu'elle avait à prendre sur les héritiers de feu Michel Cadier^. son frère; de la somme de cin- quante - huit livres qui lui était due par maître Jacques Cadier, son neveu, élu . de Bourbonnais, fils dudit feu Michel Cadier, et de tous les droits qui lui appartenaient sur les successions de Jean Cadier et Marguerite de Lare, sa femme, leurs père et mère. Michel Cadier avait épousé, en i5o8. Péronnelle de Bertrand de laquelle il laissa :

1 / Jacques, don t l'article suit ; 2.* Louis Cadier, écuyer ; 3.* Jean Cadier, écuyer, trésorier général du duché de Bourbonnais.

I02 -CADIER.

VIII. Jacques Cadier , I" du nom, chevalier^ seigneur de La Brosse^ élu pour le roi au pays et élection de Bourbonnais. Le 2 avril 1544. et le 22 avril 1545 / et les prêtres et les habitansde Saint- Bonnet - les - Moulins lui présentèrent une suppli- que pour lui demander la permission d'ouvrir sa chapelle appelée la chapelle Cadier y pour faire quêter dans ladite chapelle y sous leur protestation de n'y prétendre aucun droit. Il fit un accord y le i^ septembre i566^ devant Rouaud^ notaire à Moulins , avec demoiselle Jeanne de* Luppé y veuve de Gilbert Pallebost , par lequel , pour terminer leurs différends, il remet entre ses mains' tous les titres et« papiers énoncés dans l'inventaire qu'il livait fait faire lors de sa nomination à la curatelle dudit feu sieur Pallebost. Un arrêt du parlement fut rendu ^ le 29 janvier 1569, contre Jean Billard, avocat à Moulins, au profit dudit Jacques Cadier, au nom et comme tuteur de Jacques Cadier y son fils, émancipé, héritier de Louis Cadier, son oncle, par lequel ladite cour casse et annule la sentence rendue, le 5 mai 1567 , par le présidial de Moulins , qui avait adjugé audit Jean Billard la terre et seigneurie de La Brosse. Il avait épousé, par con- trat du 5 décembre i55i , demoiselle Marguerite Caille, fille de noble Simon Caille, prévôt des ma- réchaux d^ France au bailliage et sénéchaussée de Lyonnais y Forez et Beaujolais , et de demoiselle Anne Bullioud. De ce mariage sont issus ; i.^ Jacques II, dont l'article suivra ; 2.® Pierre Cadier ;

\

CADIER. I03

3.* Péronnelle Cadier> qui épousa^ le i5 octo- bre 1576; Jean Pcrricr, seigneur de la Jarrye ;

4.® Jeanne Cadier, mariée^ en 1 584, à noble Antoine Veme^ trésorier de France.

IX. Jacques Cadier^ II* du nom, écuyer, sei- gneur de Baize et de la Brosse, conseiller et élu à Moulins, paraît ainsi qualifié dans une vente qu'il fit, le 19 mars 161 6, conjointement avec demoi- selle Madeleine de Lingendes , de la terre - et sei- gneurie de Baize, située dans la paroisse de Luce- nay et dans celle de Saint-Genest; ' mouvant du roi à cause de sa châtellenie de Moulins, à Antoine des Gentils , écuyer , seigneur d'Aglan , des Escots >

m

de Lucenay et des Hayes. Le curé et les habitans de Saint-Bonnet présentèrent une requête , en date du 12 juin i588, à Marguerite Caille, veuve de Jacques Cadier, écuyer, et à Jacques Cadier, aussi écuyer , son fils , pour en obtenir la permission d'ouvrir leur chapelle le jour de la Fête-Dieu, sous protestation de n'y prétendre aucun droit. Et le 21 mats 1607, les chanoines de Notre-Dame de Moulins firent avec Jacques Cadier , chevalier , un traité portant réduction de plusieurs messes - et processions fondées par les ancêtres dudit Jacques , notamment Guillaume Cadier, président en la chambre des comptes de Bourbonnais, et Mar^e- rite Cordicr, sa femme. Ainsi cette pièce prouve la filiation de Guillaume Cadier , tige commune des Cadier de Normandie et de ceux de Bourbonnais : elle prouve aussi que la chapelle de Mibonnet, à

104 CADIER.

Notre* Dame de Moulins, estii MM. Cadier de temps immémorial y et que les confrères n-y peuvent faire leur service sans leur permission. Une attestation , en date du 3 1 mars i6i6^ donnée par Chene- brard^ curé de Saint-Bonnet et officiai de Moulins^ porte que le sieur Jacques Cadier^ écuyer , lui prêté sa chapelle Babut pour y entendre les confessions. Le i5 décembre 1616^ Jacques Cadier, écuyer , seigneur de La Brosse , consentit une vente au profit de Jean Gordier de ses droits à la chapelle de Saint -* Michel , dans relise de Notre- Dame. Il avait épousé, le 19 juillet i585, ladite demoiselle Madeleine de Lingendes, fille noble Jean de Lingehdes, lieutenant*général et jiige ma- gistrat criminel de Bourbonnais, et de dame Madeleine de Lare, par contrat passé devant Jean Bernachier , notaire à Moulins , en présence de nobles Pierre Cadier, irère dudit Jacques, et Jean, Pierre et Michel de Lingendes , frères de ladite Madeleine de Lingendes, tante de Qaude de Lin- gendes, supérieur de la maison professe des jésuites à Paris. Jean de Lingendes , évéque de Sarlat, puis de Mâcon, était de cette famille. De ce mariage sont issus :

I .* Antoine I*', dont Tartide suit \ 2.* André Cadier, de la société de Jésus ; 3.* Claude Cadier, qui fut dotée de la somme de six mille livrer.

X Antoine Cadier, écuyer, seigneur de La Brosse et du Pescbin , conseiller , du roi , élu à

CADIER. io5

boulins, fit hommage au roi, le i*' mars 1628, P^Mit <\uelqttes cens par lui acquis, entre les mains du sieur Bichonner, conseiller du roi et lieutenant' ^ncral du domaine de Bourbonnais. Il avait èfousé, 1.* par contrat passe par-devant Claude du Theil, notaire à Moulins, le 14 avril 161 1, demoi- selle Antoinette Feydeau, fille de noble Gilbert Fejdèau, seigneur de Rocbefort, conseiller du roi et châtelain de Moulins, «t de dame Suzanne Fey- deau ; assistée de dame Catherine de La Croix, son aieole maternelle, veuve de noble Jean Feydeau^ vivant seigneur de Cluzors, conseiller du roi, et lieutenant particulier en la sénéchaussée et siège présidial de Bourbonnais; de noble Jean Feydeau, son frère, etc. ; par ce contrat, Jacques Cadier donne audit Antoine, son fils, la terre et seigneu- rie de La Brosse-Cadier, outre Toffice d'élu dont il était pourvu ; il l'institue en même temps son hé- ritier universel, en cas qu'André Cadier, son h-ère, ne sorte point de la société des jésuites; il donne, conjointement avec Madeleine de Lingendes, sa femme, la somme de six mille livres à demoiselle Claude Cadier, leur fille ; 2.« par contrat du 26 dé- cembre i63i, demoiselle Marie Pion, veuve de noble Gilbert Barbe, seigneur du Pontet, conseiller du roi et contrôleur général du domaine en la généralité de Moulins > assistée de noble François du Fouilloux, son beau-frère, et de noble Jean Pion, son fi-ère, conseiller du roi ; elle était tille de noble Antoine Pion, écuyer, seigneur de Bourg,

I06 CADIER.

coaseiller du roi et maître des r^uétes ordinaire de Navarre. Antoine Cadier fut père desenfans qui suivent:

» Du premier lit :

i ."* Jacques III, dont l'article suit ; '

2.® Antoine Cadier^ écuyér, seigneur du Pes- chin, lieutenant au régiment de Conti^ tué au service du roi devant Nieuport» en 1649, ce qui est attesté par un certificat de M. de La Loire- Salis, capitaine dudit régiment, en date du 20 janvier i65o;

3.® Pierre Cadier, écuyer, seigneur de La- Grange, servit au ban de la noblesse du Bour- bonnais, et devint enseigne de la compagnie du sieur de Gensat, son beau-frère, dans le régiment de Commières, et fut tué au service du roi avec ledit sieur de Gensat, ainsi qu'il est constaté par un certificat du sieur Desantonin, baron de BressoUes, en date du 20 janvier i636;

4.® Anne Cadier, femme dudit sieur de Gensat, capitaine au régiment de Commières, tué au service du roi ;

5.^ Catherine Cadier, qui épousa en secondes noces Gabriel de Monestay, chevalier, seigneur

«

et baron des Forges ;

6.« Suzanne Cadier, prieure de Saint-Pierre d'Iseure-les-Moulinà ;

CADIER. 107

Du 2* lit:

7.* Michel Cadier^ ccuyer, seigneur du Pcs-

chin, capitaine dans le régiiçent de Normandie;

\1 commandait en 1672 un corps d'ingénieurs et

ne semble pas avoir laissé de postérité.

XI. Jacques Gabier^ II I^ du nom , écuyer , sei- gneur de . La Brosse et du Peschin, conseiller et avocat du roi au bureau des finances de la gêné- ralité de Moulins^ épousa en premières noces, par contrat dq 9 septembre 1642^ demoiselle Catherine Faverot , . fille de Léonaxd Favérot , écuyer ^ sei- gneur des Cadeaux et de Neufville^ conseiller '■ du roi, et de dame Pierrette de Veauce, sa femme ; et en secondes noces^ par contrat du 21 novembre 1660^ demoiselle Marie Guilhouet ^ de la même maison que M. Guilhouet d'Orvilliers, chef d'esca- dre, grand'croix de l'ordre de Saint -Louis; elle était veuve d'Antoine Trotier, écuyer, conseiller et trésorier général de France en la généralité d'Au- vergne. Il fut rendu un jugement, le 25 octobre 1666, par M. Lambert d'Herbigni, maître des re- quêtes et intendant du Berry. , par lequel il donne acte audit Jacques Cadier^ seigneur de La Brosse^ âgé de quarante - cinq ans , de la représentation qu'il av^it faite devant lui des titres de sa noblesse et en vertu desquels il fut maintenu dans sa no- blesse d'ancienne extraction. Il avait fait un par- uge, le 23 octobre i655^ avec Michel Cadier, son

108 CADIER, BARONS DE VEAUCE.

frère consanguin, des biens de la succession d'An- toine Cadier, leur père. Jacques Cadier^ fit son testament le 24 mars 1666, par lequel il ordonne, entre autres dispositions y ' qu'une relique db la vraie crôir, ancien gage de la famille, restera à l'aîné de la maison^ et demande d'être enterré dans Tancienne sépulture de sa famille, devant l'autel de Notre-Dame de Mibonnet , dans Teglise collégiale de Moulins. Il mourut vers Tan 1670^ et fut père de :

Du i"^ lit:

I .* Marie - Gilberté^ Cadier, qui épousa Julien de Monesuy^ chevalier, seigneur et baron des Forges, exempt des gardes du corps du roi ;

Du !• lit:

»

2.* Michel II, dont l'article suit ;

XII. Michel Cadibr, II* du nom / chevalier ,

baron de Veauce, seigneur de La Brosse^ du Pes- chin, de Croissance et de Saint-Augustin, baptisé en l'église paroissiale . de Saint-Bonnet, à l'âge de quatre ans dix mois, le 23 avril 1670. Il fit aveu et dénombrement de sa terre de Saint «Augustin au roi le 28 mars 1695, et il fut maintenu . dans sa

*

noblesse d'ancienne extraction , avec sa postérité née et à naître, par jugement de M. Turgot , en date du 14 décembre 1717. Il avait acquis avec

CÀDIER, BARONS DE VEAUCE. . iqç

Marguerite Vialet, sa première femme, fille de Gil- bert Vialety seigneur . de la Forest, trésorier de France, la seigneurie de Saint- Augustin, de Claude de La Souche, écuyer, en 1692; et il épousa en secondes noces^ par contrat du 8 janvier 1690, demoiselle Madeleine Giraud, fille -de noble An- toine Giraudy seigneur des Bordes et des VignoUes^ et de dame Marie Metenier. De ce dernier ma- riage sont issus : I.** Gilbert, dont l'article suit ; 2.* André Cadier, chsrvalier, seigneur de La Brosse; 3.* Simon Cadier, seigneur de Poasut ; 4«* Autre Gilbert Cadier^ seigneur de Crois- sance;

5.^ Michel- Toussaint Cadier, écuyer, seigneur du Peschin, de Bouy-Fe- Mallitre, et le Souillât, qui épousa dame Gabrielle de Verni n d'Aigrepont, et eut pour fils :

A.Simon Cadier de Bouy, le ii avril 1767, et baptisé le même jour dans Téglise paroissiale de Saint-Pierre de la ville de Mou- lins en Bourbonnais, obtint, le 26 avril 1784, de M. Chérin père, le cenificat de noblesse requis pour entrer à l'école militaire ; 6.* Françoise badier , mariée à Fi^ançois-Jac- quesde Oreuille, chevalier, seigneur de Bloux;

7.* Madeleine Cadier, mariée à Claude Ba- lame, seigneur des Bodinots et de La Salle ;

8.* Marie Cadier, mariée à N .... de Monta- goat, chevalier, seignçur de Chevances.

I lo CADIER, BARONS DE VEAUCE.

XIII. Gilbert Cadikr^ chevalier, baron de Veauce, seigneur de Saint-Augustin, le i3 et baptisé le i6 octobre 1690, fut reçu page du roi en sa petite écurie, sur les preuves faites par le juge d'armes de France^ ce qui est constaté par deux certificats, Tun du sieur d'Urfay, gouverneur des pages du roi en sa petite écurie^ en date du !•' avril 171Q, et l'autre de M. le marquis de BeriAghen^ premier écuyer du roi^ en date à Ver- sailles du 4 février 171 1. Il avait épousé, par con- trat du 3i juillet 171 5, demoiselle Marie-Anne Riglet, fille de X^laude Riglet, écuyer, seigneur de Malsay, de l'Etang, de Moulin-Porcher, etc., et de dame Jeanne Le Bègue. De ce mariage sont issus :

I .• François-Claude, dont l'article suit ;

2.® Madeleine Cadier, mariée à René de Cha- benat de Bonneuil, chevalier, baron de Nouan et de Savigny ;

3.® Jeanne Cadier, mariée à Claude Alamargot, chevalier, seigneur de Richemont, capitaine de cavalerie hongroise au service du roi ;

4.*» N . . . Cadier, religieuse à la Visitation de Moulins.

XIV. François-Claude Cadier, chevaliejr, ba- ron de Veauce, seigneur de Saint-Augustin, le TO et baptisé le 21 juillet 1723, fut reçu page de la petite écurie du roi sur les preuves de sa noblesse, certifiées par le juge d'armes de France le 20 février 1^39, et il fut ensuite cornette de cavalerie au

CADIER, BARONS DE VEAUCE. 1 1 i

Tégiment de Qermont-Prûice, et un des aides-de- camp de S. A. R. monseigneur le comte de Cler- mont. Il fut maire de la Tille de Moulins en 1776^ m. signala son administration par de sages règle- itaens. Il moiirut en 1794, et avait épousé^ par contrat du 4 juillet 1748 , demoiselle Jeanne-Gil- bert Rollet d'Avaux^ fille de messire Amable Rollet, écuyer^ seigneur d'Avaux et de 'Saint- Mayard^ premier président du présidial de Riom, et de dame Gilberte Vilhardin de Belleau, fille de noble Pierre Vilhardin^ seigneur de Belieau et de Royer, ancien conseiller au présidial de Moulins, et de dame Anne Perret. De ce mariage sont issus :

I .• André dont Tarticle suit ; 2.* Jacques -Axnable Cadier, .dit le chevalier de Veauce^ et baptisé le 92 août 1750, mort le 27axril 1765;

3.* Etienne Cadier^ le 21 et baptisé le 22 décembre 1752, mort prêtre ;

4.* Amable Cadier, et baptisé le 27 février 1755, chevalier^ vicomte de Veauce, capitaine au r^iment de Conty.- Dragons,, épousa , par con- trat du I"' février 1790 , demoiselle Henriette- Madeleine de Montsaulnin , chanoinesse d%on- neur au noble chapitre royal de l'Argentière , fiUe de messire Etienne-Claude de Montsaulnin, seigneur de Fontenay, Nerronde, Ignole, Ten- dron, etc., chevalier de Tordra royal et militaire de Saint-L|Ouis , et de dame Françoise-Madeleine de Vilaines;

1 12 CADIER, BARONS DE VEAUCE.

5."* Jean-René Cadier/ et baptisé le 21 mai 1757.

XV« André Càdier , baron de Veauce^ chevar lier, seigneur de Saint-Augustin, à Moulins le 25 mars 1749, baptisé le même jour, fut reçu page du roi en sa petite écurie sur les preuves de sa noblesse , certifiées le 29 février 1 764 ; il entra comme sous-lieutenant, au mois d'octobre 1769, dans le régiment de cavalerie de Clermont-Prince, fut nommé, le 19 mai 1774, capitaine au régiment - de La Marche, cavalerie ; il fut fait , le i3 mai 1779 ^ capitaine en second de la compagnie, mestre de camp au régiment de dragons de Conty, et cheva- lier de l'ordre royal militaire de Saint -Louis le 28 janvier 1 791. Il mourut le 27 avril 1794, et avait épousé, .par contrat du 3 mai 1783, demoi- selle Bénigne - Charlotte Perrotin de Barmond , fille de messire Ange-François Perrotin de Barmond , chevalier de Tordre dq roi, conseiller en ses conseils , maître .ordinaire en sa chambre des comptes de Paris, ^arde des registres du contrôle général des finances , et de dame Marie - Charlotte Aubourg de Boury. De ce mariage sont issus :

i.^ Marie-Amable, dont Tarticle suit ;

2.* Bénigne- Charlotte Cadier de Veaucê, née le 26 août 1784, veuve de M. François Le Blanc de Château-Viliars , conseiller au parlement de Paris, mariée en secondes noces au marquis de Montlaur;

3*^ Marie-Guillemine Cadier de Veauce, née

CADIER, BARONS DE VEAUCE. 1 1 3

le II août 1787^ mariée à M. Antoine-Guillaume- Augustin - René Cbaiilon , comte de Jonville ^ chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'h'on- neur, colonel de cavalerie^ aide de camp de LL. A A. RR. le duc de Bourbon et le. duc d'Enghien.

XVI. Maric-Amable Cadier^ baron de Veauce, chevalier , seigneirr de Saint - Augustin y le 24 avril 1786, attaché à Uétat-major de la garde nationale de Paris avec rang de chef d'escadron, chevalier de Tordre royal de la Légion d'honneur, mort le i3 mars 1834. Il avait épousé, u*" le 28 avril 18 19^ demoiselle Louise-Joséphine-Mélite de Salperwick^ fille de Eugène-Louis- Philippe de Saiperwick, chevalier, marquis de Grigny^ membre des états de la noblesse d'Artois, capitaine de cavalerie au régiment de Royal-Navarre^ et de dame Antoinette-Marie Vidard de Saint-Clair^ fille de messire Antoine-François-Nicolas Vidard , cheva- lier, marquis de Saint-Qair, colonel de cavalerie, et de dame Antoinette-Louise-Maxime de Chas- tenet de Puységur; ,2.* le 27 mai 1827^ Agathe Rouillé d'Orfeuil, fille du dernier intendant de Champagne, et veuve du comte de Tascher, de la- quelle il ne laissa pas d'enfans. Du i^ lit vinrent:

I.* Charles-Eugène, dont l'anicle suit ; 2.* Marie-Aglaé Cadier de Veauce , née le 23 mars 1821, décédée le 5 mars 1837.

XVII. Charles- Eugène Cadier, baron de Veauce, le !*' janvier 1820. ^

XX. 8

114 CADIER.

DEUXIÈME BRANCHE, Établie en Normandie,

. Vr. Jean Cadier, I*' du nom de cette branche, troisième fils de Guillaume Cadier^ seigneur de La Brosse^ et de Marguerite Cprdier, mentionnés ci-dessus au degré V, fut seigneyr d'Avernes et de La Rigolée^ et fut père de :

VIL Jean Cadier^ II* du nom de cette branche^ écuyer^ seigneur de I^ Brosse^ de La Paye et du Trousset y fut lié depuis Tenfance avec Go- defroy Hébert, évêqùe de Coutances, qu'il suivit dans cette ville; ce prélat le fit sénéchal de Saint- Lô, gouverneur du château de La Motte, et le combla de biens pendant sa vie,dont la fin arriva^ en i5o2. Il lui avait fait épouser Marie Maréchal, sa parente. De ce mariage sont issus :

i.^Nicolas, dont l'article suit;

^ . ^ ,. / tués au voyage de la 2.* François Cadier, t ^ . "^ "

, « . ^ .. { Terre-Sainte, au siège

3.» Antoine Cadier , ] , ^ ,

( de Beyrouth.-

VIII. Nicolas Cadier, écuyer, seigneur de Soû- les, vivant en i53o; il avait épousé Marie de Racon, de laquelle il laissa :

IX. Guillaume Cadier, écuyer, 'qui épousa Jacqueline de La Pommeraye, qui le fit père de :

X. Jean Cadier, III* du nom, écuyer, seigneur de Fonteaay et du Plessis-Courgain, fut maintenu

CADIER. ir5

dans sa noblesse d'ancienne extraction par un ju^ getnent contradictoire du président Lecirier^ com- mis à la recherche des droits de franc- fief^ le a3 janvier i58i. ' Il avait épousé Judith de Broom. De ce mariage est issu :

XJ. Louis CadieRj écuyer, pour lequel il a été fait des' preuves, le 28 juin 1621^ au grand prieuré d'Aquitaine, pour son admission en qualité de chevalier de Tordre de Saint-Jean de Jérusalem (Malte); il est dit dans lesdites preuves reçues au chapitre provincial^ séant en la ville de Poitiers, que ladite famille de Badier était illustre et an- cienne dans Tordre, de la noblesse.

Une branche de cette famille s'est établie en Bretagne à la fin du quatorzième siècle; car on trouve sur les registres de la chambre des comptes de Nantes, évéché de Saint-Brieuc, réformation de 1427 et 1440, paroisse de Dollen ou Dollo, un Jean Cadier^ chevalier, inscrit au rang des nobles de cette province, lequel avait un hôtel dans la ville de Saint-Brieuc, réformation de 1475. Ce Jean Cadier paraît encore avec son fils Thomas au rang des nobles, de Jugon, en l'évéché de Saint- Brieuc, qui firent serment au duc de Breugne en 1437. Il fut père de!

Thomas Cadier, dont l'article suit ; Guillaume Cadier, inscrit au rang des hommes d'armes de la garde du duc de B^etagne en 1465 et 1481 ; Thomas Cadier, chevalier^ qui paraît avec son

Il6 CADIER.

|)ère dans le serment des nobles de J'ugon. et fut père de:

Briand Caoier, fils de Thomas, qui vivait en i5i3.

Amaurie Cadier, en 1575. On trouve encore :

Jacques Cadier, qui écrivit, le 3 septembre i562, au duc d'EtampeSy gouverneur de Bretagne, à l'oc- casion des subsides accordés au clergé de cette province.

Armes : D'azur, au massacre de cerf de dix cors d'or; casque de chevalier, sommé d'une couronne de baron ;

Supports: deux dauphins, la tête ornée d'une aigrette de paon ;

Lambrequins aux couleurs 'de l'écu.

MAISON DE MOULLART,

BASONS DE TORCY, SEIGNEURS DE BUGMCOURT, DE LORGBS, DE VILLE- CA8SAU, DE VENDIN , DE WAREGNIES , DE WAVRECHIN , DE BEAUMA- NOIR, DE VU^ICAREST, DU MOTTOY , DBS KAREST , DE TANCARVILLE, DB TILLT, DE LONGPRÉ, DE CONCHIL , d'aUTHY, o'hOURDEL, DE GRAMMOULINy DE NIELLES, DE SAINT - MARTIN ; DES VICOMTES DU TEMPLE ET DE BOURS; DU MARQUISAT DE LISBOURG EN ARTOIS, DU COMTÉ d'eSTRÉES EN FLANDRE ET d'ÉLINCOURT.

La maison de MouUart est une des plus an- ciennes et des plus distinguées de la province de Picardie; elle a fourni des capitaines expérimen- tés dont plusieurs ont versé leur sang sur les champs de bataille et rendu des services signalés au prince et au pays ; elle a eu un grand-prévôt de Cambrai en 1341 (i), un évéque d'Arras et un gen- tilhomme de la chambre du roi. Elle est du nombre des maisons qui composaient les états de la no- blesse d'Artois^ et a formé des alliances avec les familles les plus considérables et les plus illustres^ telles que celles de Wicq^ de Boulogne, de Lamia- Ue^ de Patras de Campaignoz^ de Bresdoul^ de Sart

Garpentier, dans Thistoire. du Cambresis, dit que la place de l^nd-prévôt de Gambray était la première en dignité de cette ville, et quUl fiUlait être reconnu de très-noble extraction pour occuper cette belle charge.

Il8 MOULLART.

de Nielles^ de Tenremonde, de Colbert de Castelhili, de Rocquigny du Fayel, du Blaisel, de Chinot de Fromessent, etc. Elle a fourni des chevaliers à Tor- dre royal et miliuire de Saint-Louis, et à Tordre de Malte^ et un commandeur à Tordre de Notre- Dame du Mont-Car mel -et de Saint-Lazare.

La généalogie de cette famille se trouve dans Thistoire de Cambresis, par Carpentier, imprimée à Leyde en 1664, t. II, p. 81 ; dans Moreri^ t. VII, p. 842, dans TArmorial de France oti Moullart est abusivement écrit par un d, dans les relevés de' noblesse de d'Hozier^ et dans le Dictionnaire de la noblesse, par La Chenaye-des-Bois, le nom de la baronnie est écrit Torsy par un s. Cette baron- nie, située en Artois^ s'écrit Torcy.

Les premiers degrés de cette généalogie sont ex- traits du manuscrit, déposé à la bibliothèque de Douai, de Ferdinand-Ignace Maloteau de Villerode, conseiller au parlement de Douai, écrivain con- sciencieux et érudit, dans cette ville le 8 dé- cembre 1682.

I. FouLQUB Moullart, écuyer, surnommé Le Soigne, seigneur de Bugnicourt en Artois, et de Lorge en Viennois, il se retira pour éviter les effets de la colère du comte Robert d'Artois, parce qu'il avait porté les armes contre lui en faveur des Anglais en la bataille de Fauquemberghe, Tan 1 270, et pour ce même sujet le comte Robert fit tran- cher la tête, en la ville de Saint-Omer, à dix-neuf chevaliers et gentilshommes. Il avait épousé Rié-

MOULLART. ,,g

tnide, fille du seigneur de Mottenghicn, en la châ- tellenie de Lille, dont il eut : '

W. Raoul Moullart , chevalier ^ seigneur de Bugnîcourt en Artois, et de Lorge en Viennois, apporta la nouvelle à Philippe-le-Bel, roi de France, de la fuite et défaite des Anglais en Normandie , l'an 1285, comme rapporte le sieur de Froideval en ses Commentaires, chap. i5^ folio-page 235, qui

dît que le roi fut moult joyeux. Ce pririce arma

Raoul chevalier et le retint en sa cour. Sa femme

nous est inconnue, mais il eut pour fils :

III. Hugues Moullart, chevalier, seigneur de Bugnicourt en Artois, et de Lorge en Viennois, fut commis au gouvernement et garde du château de Rumilly en Qunbresis par le roi de France Louis X; il avait épousé Ermesinde, 'fille du sei- ^eur de Pronville, de laquelle il eut :

ly. Simon Moullart, l" dm nom, ccuyer, sei- gneur de Bugnicourt en Artois , et de Lorge en Viennois, épousa Helvidé de Renarbais, avec la- quelle il donna à Tabbaye de Prémy quarante-cinq livres et six mencaudées de terre , situées à Hor- daing. Cette Helvide est qualifiée abusivement par k*

Carpentier, en son Histoire du Cambresis, folio- ^

page 821, sœur dudit Simon, puisque la charte de fondation dit le contraire. Leurs enfans furent :

!.• Simon Moullart , II* du nom , dont l'arti- cle suit ; 2.* Gobprt MouHart , seigneur de pugnicourt

120 MOULLART.

en Artois, par donation de son frère ; il fut grand- prévôt de Cambrai , *et forma la tige de la se- conde branche, qui sera rapportée ci-après ;

3.^ Beatrix Moullart , abbesse des dames de Prémy ;

4.* Marie Moullart , femme de Jean le Bou* lenger.

V. Sinon Moullart, II' du nom, écuyer, sei- gneur de Bugnicourt en Artois, et de Lorge en Viennois, fit don à son frère, Gobert Moullart, de sa seigneurie de Bugnicourt. Il épousa Jeanne de Pisseleu , dame de Villecassau en Picardie, il alla résider vers l'an 1 349. Il donna six mencaudées de terre à l'abbaye de Saint-Aubert, à Cambrai, du consentement de sa femme et de ses enfans , qui sont:

I .^ Jean'MouUart, dont l'article soit ; 2.® Etienne Moullart, seigneur de Maricourt, grand - vicaire de -Notre - Dame de Cambrai, . oti il fit bâtir une chapelle en Thonneur de saint Etienne, l'an i38q;

3.* Foulque Moullart, qui, de sa femme nom- mée Ide, laissa : «^ A. Jacques Moullart, seigneur de Maricourt

par le tesument de son oncle Etienne ; il mourut sans alliance à la bataille d'Azincourt, l'an 141 5 ; B. Simon Moullart, seigneur de Maricourt après la mort de son firère; il épousa Alix de Gomicourt, qui le fit père de :

a. Simon Moullart, seigneur de Maricourt

MOULLART. j^i

et de Bainville^ qui épousa, en Espagne^ Isa- belle de Paz, et forma une branche qui s'est établie à Madrid et à Saragosse;

4.* Gillette MouUart, qui épousa 1.*^ Gaucher du Forest^ chevalier ; 2.® Edouard d'Oisel ;

«

5.** Marie Mauilart, abbesse du Mont-Notre- Dame.

VI. Jean MoullXrt, I** du nom, écuyer, sei- gneur de Lorge et de Villecassau, acquit la sei- gneurie de Beaumanoir en Picardie; il était capi- taine à BouIogae-sur-Mer lorsqu'il fut tué par les Anglais, Tan iSyS. Il avait épousé Marie du Campe, tille de Renauld^ seigneur de Cabron. De ce ma- riage sont issus :

i.** Jean MouUart, seigneur de Lorge, créé chevalier par le roi de France Charles V ; il mourut sans alliance ;

2.* Barthélemi Moullart, dont l'article suit :

VIL BARTHéLEKi MouLLART, 1*' du novciy écuyer, seigneur de Beaumanoir^ épousa par contrat passé devant Bronain^ notaire à Arras, le 20 juin iSigr, Marie de Wicq, fille de noble et généreux Martin de Wicq, écuyer, et de Jeanne de Launay. De ce mariage est issu:

VIII. Barthélemi Moullart^ Il'^du nom, écuyer, seigneur de Beaumanoir, qui épousa, avant l'an 1455, Philippe de Bonencan, dont il eut :

IX. Laurent Moullart, écuyer, seigneur de

122 MOULLART.

Beaumanoir^ qui épousa par contrat passé le 24 juin 14799 à Arras, devant Jeanne Le Mercbin et Jacques Haulbrun, notaires^ demoiselle NicoUe Thierry, fille de noble personne Philippe, écuyer, ' seigneur de Cauli et Thierry, et de Jeanne Boen- train. Par son testament du 3 juillet i528 (donné sous le scel de la prévôté de la Cité-lès-Arras, par Jean de Saint-Martin de Nazart, écuyer , seigneur de Trayelles, prévôt de ladite cité, et garde de la juridiction temporelle de Monseigneur l'évêque d'Arras, en la présence de Mathieu Le Jouene, prêtre, curé de Saint-Nicaise, et témoins), voulut être enterré auprès de Barthélemi, son père, dans. Féglise de Saint-Nicaisé, de la ville d'Arras, et fit un legs à Pierre Moullart, $on petit-fils, rapporté plus loin. Il fut père de:

1 Waast Moullart, dont l'article suit;

2.** Laurent Moullart, seigneur de Villecassau, qui se retira en Angleterre, oti il épousa en pre- mière» noces Irène de Middleton, et en deuxièmes noces Guillemette Brune, et laissa postérité.

X. Waast Moullart, écuyer, seigneur de Beau- manoir, qui épousa, du consentement de noble Paul Thierry, son oncle maternel, écuyer, seigneur de Watines, par contrat passé devant Jean Bus- sine et Antoine Desplanques, notaires à Atras, le i3 décembre i520^ demoiselle Jeanne Vaillant, fille de noble Josse Vaillant, écuyer, seigneur de Hautemare, et de Colette Le Noir. De ce mariage sont issus :

1

i

î

MOULLART. 123

I .• Pierre Moullart, dont l'article suit ;

«

2.^ Jean Moullart;

3.^ Marguerite Moullart.

XI. Pierre Moullart^ ecuyer^ seigneur de Beau- manoir^ qui transféra son domicile à Montreuil- sur-Mer, vers Tan i5j3. Il avait épousé, par con- trat passé devant Bellin et AUart, notaires audit Montreuil-sur-Mer^ le 9 avril i550j Catherine Ma- reschal, fille de Pierre Marescbal, écuyer, seigneur de Longpré^ et de Jeanne Duval. De ce mariage vint :

XII. Jean Moullart^ 11° du nom^ écuyer, sei- gneur des Marest, lequel servit fort long-temps et épousa, par contrat du 11 septembre i583^ passé devam Ducay et G}urtrest, notaires à Montreuil- sur-Mer, Catherine de Boulogne^ veuve de- Valéry Boulanger; il fit son testament le 17 juillet 1641, et fut père de :

1/ Jean III, dont l'article suit :

2.* François Moullart, )

o T^,^... w 1. ( ""orts au service.

3.» Philippe Moullart, )

XIII. Jean Moullart, III* du nom, écuyer, sei- gneur du Mottoy et Vilmarest, enseigne, puis lieutenant, et ensuite capitaine d'infanterie au ré- giment de Lannoy. Il prenait la qualité de cheva- lier, comme il conste par un arrêt* du Parlement de Paris, du 3o janvier i65i, et obtint un certifi- cat de noblesse, le i5 décembre 1670, à Bruxelles,-

^ I

124 MOULLART.

signé de Charles, duc deCroy, prince du Saînt-Em- '*

pire, comte de Rœux, d'Albert de Mérode, mar- ^'

quîs de Trélon, de François-Louis d'Ognies, comte *^

de Beaurepaire, de Pierre-Ignace Verreyken, baron ^

de Bonlez, et de Pierre de Gryse, baron de Marcq, ^

tous juges de la noblesse des Pays-Bas et de Bour- ^

gogne, et adjoints par le roi d*Espagne, Philippe IV, ^

à Toflice des hérauts et rois d'armes. Cette attes- '\

tation, signée des cinq juges de la noblesse ci-des- s

sus nommés, et scellée de cinq sceaux, porte que «i

« la maison de Moulart ou MouUart était bien an- c:

<K cienne et noble au pays d'Artois, ayant pour ar- :

« mes : d*or^ au lion rampant de vair ; qu'ils avaient

tt trouvé plusieurs branches de cette maison répan- >2

c dues dans divers pays, et toutes' alliées noble- t

« ment ; que de la branche établie en France, aux ^

« environs de Montreuil, était descendu directe-

a meiit en ligne masculine, le sieur Jean MouUart,

« écuyer, soigneur du Mottoy et de Vilmarest, fils x

«c de Jean MouUart, seigneur des Marest, et de Ca-

<K therine de Boulogne, et petit-fils de Pierre Moul- .

« lart, seigneur de Beaumanoir, et de Jacqueline ^

a Mareschal; que ledit Pierre était fils de Waast

« MouUart, seigneur de Beaumanoir, et de Jeanne ,^

« de Vaillant, et petit-fils de Laurent Moullart,

ce écuyer, seigneur dudit lieu de Beaumanoir, et de x

« NicoUe Thierry, lesquels avaient tous vécu no-

« blement ; et que par conséquent ledit Jean Moul-

« lart, seigneur du Mottoy, avait droit de jouir de

« tous les privilèges, franchises et exemptions dont

« jouissaient les autres anciens nobles des Pays-Bas. »

MOULLART. 125

Ce Jean Moullart fut maintenu dans sa noblesse par arrêt du conseil^ du 26 avril 1670, en consé- quence des litres qu'il produisit^ auxquels il joignit des certificats de service^ par lesquels on voit qu'il servît pendant 35 ans , et se distingua , par plusieurs belles actions , au pont de Ce, au passage de Tar- mée conduite par Mansfeld, en Champagne^ au siège de Hesdin, au passage de la rivière de Coim^ à la prise da fort de Mardick ; surtout en i ôSj , tant au siège de Landrecies que dans le conunan- dement qu'il eut d^un poste particulier^ d'oti il alla faiire rompre un pont sur la Sambre , il fut blessé. Il avait épousé, par contrat du 3 mai 1622^ passé devant Scotte^ notaire royal à Boulogne, Oc- tavie de Lamiable^ fille de très*noble Adrien Lamiable , écuyer , seigneur de Grammoulin qui , dans la bataille de Lens, blessa et fit prisonnier le général Bec , dont la prise contribua beaucoup au gain de la bataille. De ce mariage vinrent :

I .* Charles Moullart , qui servit pendant 20

ans. comme capitaine d'infanterie au régiment

du marquis de Piennes., il fut tué;

2."* Jean Moullart, mort lieutenant au même

régiment» à Pignerol;

3.* Gaspard Moullart, mort au service^ en

Flandre ;

. 4** Jacques Moullart^ dont l'article suit ; . 5.<* Gabrielle Moullart ,. mariée à Bertrand des

Essarta, fils du baron de Meigneux, gouverneur^

de Montreuil - sur - Mer , dont elle n'eut pas d'en-

UtDS.

126 MOULLART.

XIV. Jacques Moullart, chevalier, seigneur de Vilmarest^ Tancarville, Beaumanoir^ etc., capitaine au régiment de Picardie , inspecteur des troupes , créé, par lettres du 3 mars 1681, commandeur des ordres de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint- Lazare de Jérusalem, et gentilhomme de la chambre du roi, fut maintenu , ainsi que son père dans sa qua- lité de noble d'extraction, par arrêt du conseil du 1 1 juillet 1 678, après avoir fait preuve de noblesse pateroelle et maternelle ; servit près de 60 ans, et re- çut plusieurs blessures. Les preuves qu'il donna de sa bravoure, aux combats de la Roquette et de Cas- telas, de même qu'aux sièges de Pavie, de Valence et de Mortare, étant alors lieutenant au régiment de Na- varre.^ lui méritèrent les témoignages les plus avan-

m

tageux. Il fut député, par une partie de la noblesse du Boulonnais) vers le roi, le 14 octobre 1666, pour lui faire des remontrances sur un arrêt obtenu par Patras de Campaignoz, sénéchal de cette province, au préjudice de ladite noblesse. Cet acte de depu- tation fut suivi d'une .procuration passée devant Magnon et Hache , notaires à Boulogne-sur-Mer , oCi Jean Moullart, père de Jacques, comparut, et, par cette procuration^ le reste de la noblesse con- firma et adhéra au premier acte de députatiori du 14 octobre 1666. Ces deux actes ^ joints ensemble^ furent déposés chez Desnots ^ nouire au Châtelet de Paris^ le 29 novembre 1667. Il épousa, par con- trat passé le 3 novembre 1679, devant Royex et de Troyes, notaires audit Châtelet, Marie Héron, fille de Nicolas Héron , écuyer. De ce mariage sont issus :

MOULLART , BARONS Ï>E TORCY. 1 27

i.* Charles -Joseph -Barthélemi Moullart^ dont l'aiticle suit ; '

zt^ Marie-Octavie Moullart^ mariée à Qaude- Aleauitie de Fontaines, chevalier, seigneur d'He- maincourt, lieutenant-colonel au régigient de Conty, cavalerie^ et chevalier de Saint-Louis.

XV. Charles - Joseph - Barthélemi Moullart^ chevalier, baron de Torcy, seigneur de Vilmarest, de Tilly, du Mottoy, de Longpré et de Beauma- noir, officier dans les mousquetaires du roi, fut maintenu, comme son père et son aïeul, dans sa noblesse d'ancienne extraction, par ordonnance de M. de Bernaga^ intendant de la généralité d'Amiens, du II janvier 171 6, et obtint, au mois d'octo- bre 1738, des lettres-patentes en forme de charte, dûment enregistrées, par lesquelles , a en consi- « dération de ce que* sa famille avait toujours tâ- « ché de joindre, à l'avantage d'une ancienne no-' « blesse, le mérite du zèlQ pour la défense de Té- c tat, Sa ^jesté confirme en sa. faveur le titre et « dignité de baronnie, attribué, depuis un temps « immémorial, à sa terre de Torcy, transmissible « aux héritiers mâles par ordre de primogéniture. » H épousa/ par contrat passé le 19 mai 1718, devant Duminil et Carton, notaires royaux à Arras, Jeanne- Françoise Mathon, fille de Guillaume Mathon, écuyer , seigneur d'Ecoivre , de Sachin , etc. , et d'Anne-Marie de Bernastre-Bayenghen. De ce ma- riage sont issus:

I.* Simon- Joseph Moullart, dont l'article suit; .2.* Louisr Antoine Moullart, seigneur de Gram-

1 28 moullart; barons de torcy.

moulin^ ancien lieutenant au régiment de cava- lerie de Grammont, marid, par contrat passé à Hergny, le lo octobre ijSSj devant Le Riche, notaire à Desvres^ à Hélène-Louise Monck^ fille du seigneur d'Hergny^ dont il n'eut pas de pos- térité;

3.® François-Barthélemi Moullart, seigneur de Viimarest, mort sans' alliance, en 1752, étant mousquetaire du roi dans sa seconde compa- gnie;

4.^ Marie-Béatrix Moullart, mariée^ par con- trat passé à Montreuil-)sur-Mer^ le 3 juillet lySo, devant Poultier Taîné , notaire audit lieu , à Charles de La Chaussée, chevalier, major des ville et citadelle de Montreuil, et chevalier de Saint- Louis, dont des enfians;

5.*^ Françoise Oaavie Mbullart^ mariée, par contrât passé le 20 avril 1754, devant le même Poultier, notaire audit Montreuil - ^ur - Mer, à Antoine-Henri Fatras .de Campaignoz, chevalier, ancien capitaine au régiment de la Viefville , Frère du sénéchal du Boulonnais, dont il n'y a point de postérité. .

XVI. Simon- Joseph Moullart, chevalier, baron de Torcy, seigneur de Tilly, Vilmarest, Conchil, Authy, Hourdel, Longpré, et des vicomtes du Temple et de Bours, et du marquisat de Lisbourg en Artois, «a servi avec distinction au régiment de cavalerie de Grammond, pendant environ 20 ans ; savoir: en qualité de cornette en -1749. et decapi-

L

. MOULLART, BARONS DE TORCY. 129

uine par commission du 1*' août 1743^ pendant lequel temps il s'est trouvé à la prise de Prague,. en 1741, aux combats de Sabic, en Bohême, et de Troya, près Prague, au fameux siège que les trou- pes du roi soutinrent en cette ville contre Tarmée autrichienne,, ainsi qu'à leur sortie de cette ville à travers l'armée .ennemie, pour revenir en France, en décembre 1742 ; à la bataille de Dettingen sur le Mein, en 1743; à celle de Rosback, dans la haute Saxe, en 1757; a été fait chevalier de Tordre royal et militaire de Saint-Louis la même année ; s'eit trouvé à la bataille de Crevelt, près Cologne, en 1758, et a obtenu une 'pension de retraite de 600 livres, en considération de ses services, en 1759. lia été admis, le 2g novembre 1772, au corps de h noblesse des états d^ Artois, à cause de sa terre de Torcy, située dans la même province, après avoir fait preuve, à l'assemblée générale des Etats, tenue à Arras le même mois, de sept degrés de no- blesse> comme nous Pavons vu par le double du procès-verbal à nous communiqué,, collationné à Toriginal par le secrétaire du corps de la noblesse des états d'Artois, dont la minute est restée aux- <Kts états. Elle est signée du marquis de Coupigny, député ordinaire de ce corps, et des marquis de Béihune-Hesdigneul et de Harchies, nommés com- missaires pour en faire le rapport à l'assemblée gé- nérale. II fut enfermé dans la citadelle de Doul- Ienseni794; mais les habitans de Montreuil vin- rent le réclamer comme le père et bienfaiteur de leur ville, il faisait de grands biens aux pauvres.

XX. 9

l3o MOULLARÏ, BARONS DK TORCY. ,

Il mourut en 1796, au moment il allait étre/ir- rété de nouveau ]>our avoir fait passer de l'argent aux princes à Tarmëe de Condé. Il est inhumé devant le portail de l'église de Conchil le Temp}e. Il avait épousé, par contrat du 2 février 1759, passé devant Poultier l'aîné, notaire. à Montreuil- sur-Mer^ Marie-Madeleine de Bres^oul^ fille unique de Henri de Bresdoul, chevalier^ seigneur d'Autby, Conchil^ Hourdel^ et des vicomtes du Temple et de Bours, et de Marie- Austreberte Descault. La mai- son de Bresdoul était une des plus anciennes et des plus illustres de la province de Picarjiie ; Ton trouve dans les preuves de cette famille que Jean- Jacques et Etienne de Bresdoul étaient, en 973, qualifiés chevaliers, seigneurs de Wasquehal, et échansons ordinaires de Pempereur. Cette famille avait également formé les alliances les plus impor- untes telles que celles de Créquy, Mailly^ Sainte- Aldegonde, Croy, La TrémoïUe, La Tour-d'Auver» gne^ etc. Simon-Joseph Moullart fut père des en- fans qui suivent :

1 ."* Louis-François-Joseph Moullart^ baron de Torcy^néle 9 septembre 1 76 1, cadet et capitaine dans le régiment de Royal-Normandie, cavalerie, mort sous les drapeaux à Longwy, en 1792 ;

2.** Antoine - Louis - Augustin, dont l'article viendra ;

3.® Louis-Marie Moullart^ le 28 décem- bre 1767, mort jeune;

4.** Pierre Moullart, chevalier de Torcy, le 6 février 1772, chevalier de Malte de minorité,

MOULLART , BARONS DK TORCY. 1 3 1

par bref du i3 décembre 1773. Il entra comme cadet au service d'Espagne^ en 1789^ dans les gardes wallonnes ; sa première campagne fut en Afrique, il fat assie'gé dans Oran; il fit en- suite la guerre contre le Portugal et contre la république' frfinçaise, et fut blessé à l'e'paule. Il revint dans ses foyers en i8o3 avec la retraite de lieutenant-colonel et une pension de 1600 fr., et obtint, en 181 5, la croix de Tordre royal et militaire de Saint- Louis. Il a épousé, en 1806, Charlotte de Sart, fille cadette du baron de Sart de Nielles. De ce mariage sont issues :

, A. Félicie MouUart de Torcy;

B. Elise MouUart^ morte jeune;

C. Laurence MouUart , mariée à Pierre d'Hebrard, dont elle a un fiU;

D. Adèle MouUart, mariée à Romain Taffin de * Givenchy^ dont elle a des enfans;

5.* Françoise-Henriette MouUart, née le 26 oc- tobre 1759, morte en 1837, prieure des dames du. Saint-Sacrement^ à Paris;

G.^Marie-Madelaine MouUart, née le 23 juil- let 1763, comtesse de Torcy, chanoinesse au chapitre lioble de la reine à Bourbourg, mariée à M. Sîriez du Clety, écuyer, sans postérité;

7.''.Au^treberte- Susanne MouUart, comtesse d'Authy, née le 10 septembre 1764, chanoinesse au même chapitre :

8. "* Agathe MouUart, née le 18 avril 1769, ma- riée en premières noces au chevalier du Mont de Gourset, dont une fille, nommée Agathe, ma-

I 32 MOULLART . BARONS DE TORCY.

riée au marquis de Bellevalet d'Humereuilles^ et en secondes noces à N. i . du Blaisel^ baron de Liannes^ page de Louis XV^ colonel de dragons, chevalier de Saint- Louis, dont elle a trois filles, . savoir: i,* Aimée; 2.® Victoire, mariée à Victor Delegorgue de Rosny^ dont des enfans; 3."* et Hermine, mariée à Anatole Le Caron de Ginet- temont, dont elle a des enfans;

9.** Alexandrine - Antoinette MouUart^ dite Mademoiselle du Temple^ née le i3 juillet 1770, mariée à M. de Chinot, vicomte de Fromessent, chevalier de Saint-Louis, capitaine d'infanterie, dont des enfans;

10/ Sophie Moullart, née le 2 mars 1774, mariée à M. de Baudot^ gentilhomme normand, chevalier de Saint-Louis, dont des enfans ;

II.* Monique Moullart^, mariée au baron de Colbert de Castelhill, officier supérieur dans' le régiment écossais au service de France^ cheva- lier de Saint-Louis, dont des enfans;

12.® Hélène MouUart^ mariée au comte de Rocquigny du Fayel, dont des enfans.

XVII. Antoine - Louis - Augustin Moullart de

ViLMAREST, BARON DE TORCY, viCOIQte d'Authy ,

du Temple et de Bours, le 29 avril 1766, entra comme cadet^ en 1781, au régiment de Béarn, et s'embarqua comme capitaine en 1791 avec le 2* bataillon de ce régiment pour la guerre de Saint-Domingue. Il se trouva à plu- sieurs affaires meurtrières et à l'incendie du Cap

MOULLART, BARONS DE TORCY. i 33

Français ; attaque de fièvre jaune qui ravageaft Tarmécy il revint en France. Sur 765 soldats com- posant son bataillon , 26 seulement et 4 officiers revirent leur patrie; en -débarquant à Rochefort il fut jeté en prison^ et revint dans ses foyers en fé- vrier i794« il fut de nouveau mis en arrestation. Au débarquement de Bonaparte^ en 181 5, il s'en- rôla dans les volontaires royalistes, ce qui lui va- lut ^d'être arrêté par la gendarmerie et exilé à Guéret (Creuse). Quoique réunissant 17 années de services avec les campagnes , la loi sur l'émi- gration ne lui ayant pas été appliquée , quoi- qu'ayant servi hors de France^ il n'eut pas la croix de Saint-Louis. Il a épousé, en 1802, Félicité de Sart^ dame de Nielles, fille aînée du baron de Sart de Nielles, capiuine de dragons^ chevalier de Saint- Louis, membre des états du Cambrés\s, et gouver- neur héréditaire du Hainaut-Cambrésis avant 1790. De ce mariage vinrent :

!.• Marie- Pierre-Félix MouUart, dont larticlc

suit;

2.* Charles-Jules MouUart de Vilmarest^ en i8o5, chevalier, officier au 10* dragons^ dé- missionnaire en i83o. Il a épousé en i835 Héléna de Tenremonde. De ce mariage sont issus :

A. Marie Moullart» née en i836 ;

B. Gusuve MouUart, mort jeune ;

C. Octavie MouUart, née en 1889 ;

3. Pierre -Auguste MouUart de VUmarest, en 1807, chevalier, officier au 61* de ligne, dé- missionnaire en i83o, marié en 1839 à Céline

I 34 MOULLART. BARONS DE TORCY.

.Vander Cruisse , fille de Charles Vander Cruissc de Wazier écuyer. De ce mariage est : Albeit Moullart de Vilmarest , en 1840.

XVIII. Marie - Pierre- Félix Moullart, baron DE TORCY^ comte d'Estrées, en i8o3, marié en i83i à Elise de Tenremonde, dame d'Estrées, fille du comte de Tenremonde > officier au régi- . ment de Yintimille , issu des anciens seigneurs souverains de Tenremonde , avant 1070 y et d'A- mour de Dam , fille du très-noble vicomte de Dam, colonel du régiment de Wurtemberg, cham- bellan de l'empereur d'Autriche, qui .eut quatre fils et deux neveux du même nom, tués dans les guerres de la révolution; et d'Amélie, comtesse de Rodoan , dame de la croix étoilée. Ces familles entraient dans les premiers chapitres nobles de Denain, Mons et Maubeuge. De ce mariage sont issus :

r.** Camille - Joseph Moullart , dont l'article suit ; 2.^ Pauline Moullart, née en i835 ; 3/ Laure Moullart, née en 1837.

KIX. Camille - Joseph Moullart , baron de TORCY, le 16 mars i833.

DEUXIÈME BRANCHE.

V. GoBERT Moullart, écuyer, seigneur de Bu- gnicourt par donation de son frère Simon II Moul- lart, était fils puîné de Simon Moullart, I" du

' MOULLART. i35

nom, seigneur de Bugnicourt et de Lorge^ rap- porté ci-devant^ degré IV. Il fut grand prévôt de Cambray en 1341^ et avait épousé Avoise de Saint- Aubin, de laquelle il laissa pour fils:

VI Raoul Moullart^ écuyer, seigneur de Bu- gnicourt, grand forestier des bois de Mourmal, épousa Gertrude de La Rue^ fille de Régnier de La Rue, seigneur de Flény^ et de Marie Gommer. De de mariage vint :

VIL Pierre Moullart, écuyer^ seigneur de Bu- gnicourt^ de Vendin et de Waregnies^ épousa Hé- lène de NeufviUe, héritière en partie du village de Saint-Martin^ près d'Arras, morte l'an 1 441 ; il s'o- bligea, par contra^ de mariage, de faire porter à sa postérité le noni et les armes de la famille dite Ganerel^ dont Hélène, sa femme, était la der- nière du nom; mais les enfans continuèrent leur surnom de Moullart, en prenant les armes des Neofville. Il fut père de :

I .* Warnier Moullart, dont l'article suit ;

2^ Pierre Moullart^ seigneur de Vendin, qui dissipa tout son bien et se retira en Hollande, il épousa Dorothée Zilof, fille du seigneur de Dossemer, donf les enfans s'établirent en Hol- lande, en Frise;

3.* Raoul Moullart, mort sur mer;

4.* Charlotte Moullart, mariée en premières noces à Olivier de La Rue, capitaine de cavale- rie lanciers); en secondes noces àLancelot Cor-

l36 MOULLART.

douan; en troisièmes noces à Jean Bertoul^ con- seiller du conseil d'Artois ;

5.® Agnès MouUart , religieuse à l'abbaye d'Au- nay;

6.* Barbe MduUart^ morte sans alliance.

VI IL Wàrnier Moullart, écuyer, seigneur de Bugnicourt et de Waregnies , épousa Eléonore Puiefrise, fille de Jacques Puiefrise^ seigneur du Doncq, et de Jeanne de Mazières. De ce mariage vinrent:

r .* Pierre Moullart, dont l'article suit ; 2.* Marguerite MouUart, femme de Jean Le Moine; 3.* Marie MouUart^ mariée à Mathieu Théry.

IX. Pierre Moullart, écuyer, seigneur de Wa- regnies et de Saint-Martin en partie^ épousa Barbe de Monchy, de laquelle il laissa :

I.* Pierre Moullart, II* du nom^ dont l'article suit;

2.® Antoine MouUart. archi-diacre de Notre- Dame d'Arras, bienfaiteur de l'abbaye des Dames de La Thieuloy, il fut inhumé Tan i58i;

3.® Mathieu MouUart, 74* évéqOe d'Arras, s'est rendu célèbre par les services qu'il a rendus à sa patrie dans le temps de la révolution des Pays- Bas. Il commença à se faire connaître^ lorsqu^il n'était encore qu'abbé de Saint-Guislain, étant député par les états de Hainaut vers- le roi d'Es*

MOULLART. 13-7

pagne Philippe II, en 1 571. Il alla à Rome pour voir le pape Grégoire XIII, et fut éleyé à Tépis- copat en iSyg. Alexandre Farnèse le choisit comme un homme recomçiandable par sa fidé- lité, sa piété et son éloquence, pour l'opposer au vicomte de Gand, qui voulait exciter une ré- volte dans TArtois. Mathieu Moullart s'acquitta si bien de cette commission, que non-seulement il pacifia les esprits, et remit les choses en leur premier état; mais, ayant entretenu plusieurs fois le vicomte de Gand,Çil lui fit promettre d'a- bandonner les provinces confédérées, et de mou- rir pour la religion et pour le roi ; en sorte' que les choses étant sur le point d'accommodement, on fit une assemblée des Etats pour traiter des conditions, et Mathieu Moullart y assista comme député de la part du roi d'Espagne. Son zèle pour le service et le repos de sa patrie ne parut pas moins célèbre dans les périls de la guerre que dans les négociations dont il avait été chargé, car les Français ayant voulu surprendre Arras, en 1595 y ils en furent repoussés par les bour- geois> et particulièrement par ceux de la cité, animés et encouragés par la présence de ce pré- lat, qui, quoiqu'âgé de 70 ans, fut toujours sur les remparts tant que dura cette action. Il s'é- tait trouvé, en 1 586, à un synode tenu par tous les évéques des Pays-Bas pour les importantes affaires de TEgUse. Ce fut lui qui fit Touverture de 1a châsse de la sacrée Manne, lorsque revé- cue de Verceil, visitant toutes les reliques de la

i38 MOULLART.

chrétienté en qualité de nonce apostolique, vint à Arras en i586. Il fut député aux Etats-géné- raux tenus à Bruxelles par Tarchiduc Albert, Taniiôoo, il est mort le 2 du mois de juillet de la même année, après avoir fondé un collège en rUniversité de Douai, qu'il a généreusement doté de vingt bourses, nommé le collège de Moullart. Son corps fut transporté à Arras, et inhumé au milieu du chœur de Téglise cathé- drale en la cité. On a depuis dressé à cet évêque un superbe mausolée, à côté du maître-autel^ avec une inscription qui rend témoignage des obligations que le pays lui avait ; elle finit par ces mots: Grati estote lectores. (Voy. son ar- ticle dans Moréri, t. VIT, p. 842.)

4.^ Jacques Moullart, lieutenant-colonel au service de l'empereur^ en la guerre contre les Turcs, il est mort Tan iSgS^ laissant posté- rité de sa femme Isabelle Van Hardunch :

5.* Isabelle Moullart, dame héritière de Was- raes, mariée à Jean Le Natier, baron de Boues ;

6.** Marguerite Moullart, qui épousa en pre- mières noces Jean Lombart, seigneur de Vaude- licourt, et en secondes noces Jean Grebert, fils de Claude Grebert^ et de N... Le Mesureur.

X. Pierre Moullart^ II* du nom, écuyer, seigneur de Waregnies et de Wavrechin^ à cause de sa femme^ Jeanne de Moncheau, fille et héritière de Jean de Moncheau, seigneur de Wavrechin, et de Made- laine Miroul. Il fut père de :

MOULLART. l30

1 Charles Moullait, dont l'article suit ; 2.^ Pierre Moullart^ mort sans alliance; 3.* Madelaine MouUart, qui épousa en pre- mières noces Thomas de La Derrière^ bailli de Saint-Paul, et en secondes noces* Etienne Cau- lin; 4.* Christine Moullart, religieuse à Cambray ; 5.* Jacqueline Moullart, mariée à Maximilien Locquet, bailli de Thérouanne.

«

XL Charles Moullart, écuyer, seigneur de Wavrechin et de Waregnies, épousa en premières noces Judith Maleugreau, morte sans enfans; et en secondes noces Marie-Madelaine Vanlier, fille de Guillaume Vanlier, capitaine d'une compagnie de cavalerie (lanciers) , au service de Philippe II, roi d'Espagne, et d'Eléonore de La Haye, fille de Simon de La Haye, seigneur de la Motte, et de Marguerite Sarrazin. De ce dernier mariage vin- rent les trois filles qui suivent :

I .^ Marie-Madelafne Moullart, dame de Wa- vrechin et de Waregnies, mariée à Maximilien de La Mettre, seigneur de Grossard et de Béton val, mort Tan 1660;

2.* Isabelle-Claire Moullart , femme de Fran- çois Gargon, écuyer, seigneur de Pontpry, capi- taine d'infanterie, puis gouverneur de Bou- chain ;

3.® Jeanne-Thérèse Moullart, qui épousa en premières noces Jean Van Dendacle, seigneur de Kerkove, capitaine d'une compagnie d'in-

140 MOULLART. ^

fanterie, depuis gouverneur du fort de Scarpe, près de Douaî> mort le 5 août 1660^ inhumé dans l'église des Récollets à Douai, et en se- condes noces Pierre Lieuprit.

ARMES:

D'or au lion de vair ^ lam passé et armé de gueules; couronne de marquis.

Devise : Virtus.

Tenans, deux sauvages portant la bannière de reçu.

MAISON DE DRUMMOND,

DUCS DK PBRTH FT DB MELFORT, COMTES DE LUSSAN , ETC.

La généalogie de cette famille est mentionnée dans le tome XIX de cet ouvrage^ page 49. Nous allons la rétablir^ à partir de la page 70, de la manière suivante:

XXII. Jacques 11^ huitième lord Drummond et troisième comte de Perth, épousa lady Anne Gor- don, et fut père de :

I.* Jacques III, premier duc de Perth^. dont l'article suit;

2.* Jean Drummond^ premier duc de Melfort^ auteur de la deuxième branche^ rapportée ci- après.

XXIII. Jacques III, neuvième lord Drummond et quatrième comte de Perth, chevalier de la Jar- retière, de Saint-André et def la Toison-d'Or, fut créé conseiller d'état en 1678, puis grand-justicier du royaume d'Ecosse en 1682, et grand-chance- lier en 1684. Son attachement au service des rois Charles II et Jacques II, ainsi qu'à la religion ca- tfaolique, apostolique et romaine, lui attirèrent de

,^2 DRUMMOND, DUCS DE PERTH.

grandes persécutions; il fut détenu pendant près de trois ans au château de Sterling^ d'où il sortit pour se rendre à Rome; de il passa en France pour rejoindre le roi Jacques 11^ qui le créa duc de Penh en 1695, par patente semblable à celle de comte de Tan i6o5y qui transmet aux héritiers mâles, sans exception^ et par ordre de primogéni- ture, le droit de succession à ce titre. L'érection de ce duché^ ainsi que ceux de Berwick^ d'Alber- male, de FitzJames et de Melfort, fut approuvée à la mort du roi Jacques, en 1701, par Louis XIV. Le roi Jacques II le fit en outre son premier gen- tilhomme et le nomma gouverneur de Jacques III, son fils; il fut aussi grand-chambellan de la reine- mère, et mourut à Saint-Germain en Laye^ le II mai 171 6, dans la 68* année de son âge; son corps fut porté à Paris, il fut inhumé au collège des Ecossais. Il avait épousé: i.* Jeanne Douglas^ fille de Guillaume, marquis de Douglas, et cousine germaine de Guillaume, duc d'Hamilton; 2.^ Lilia Drummond, comtesse de Tullibardine; 3.® Marie Gordon, fille de Louis, marquis d'Huntley, et sœur du duc de Gordon.

Du premier lit sont issus :

I .• Jacques IV, dont l'article viendra ; 2.** Marie Drummond, femme de Guillaume , comte de Marshall, maréchal héréditaire d'Ecosse; 3." Anne Drummond, non mariée.

Du second lit vinrent :

4." Jean Drummond :

DRUMMOND, DUCS DE PERTH. 1^3

3.** Edouard Drummond , mort ' non marié en 1760; 6.^ Charles Drummond. mort enfant.

XXIV. Jacques IV y dixième lord Drummond et deuxième duc de Penh , fut élevé à Paris , qu'il quitta à l'âge de quinze ans, pour passer en Ir- lande avec le roi Jacques 11^ en 1689. II se trouva au siège de Londonderry^ aux combats de Newton, de Butter et de la Boyne, et rentra en France avec le roi Jacques^ d'oti il retourna en Ecosse en 1695^ et y épousa Marie Gordon, sa cousine germaine, fille du duc de Gordon et d'Elisabeth Howard , fille de Henri Howard^ duc de Norfolk; il suivit ensuite le parti du prétendant, qui le créa cheva- lier de Tordre de Saint- André et de la Jarretière ; son attachement pour la maison de Stuart le fit condamner pour haute trahison en 171 5, étant encore lord Drummond, ce qui l'empêcha de pou- voir succéder, à la mort de son père, en 1716^ à la pairie de comte de Perth, en Ecosse, qui se trouve dormante ou suspendue depuis cette époque. Il mourut en 1717^ et laissa de son mariage les en- Êins qui suivent :

I .^ Jacques V, dont l'article suit ;^ 2.* Jean Drummond, qui succéda à son frère aîné, et dont l'article se trouve ci-après; 3.^ Marie Drummond, morte demoiselle ; 4.** Henriette Drummond, morte demoiselle.

XXV. Jacques V, onzième lord Drummond et troisième duc de Perth, succéda aux titres de son

144 DRUMMOND, DUCS DE MELFORT.

père ; il fut victime de son dévouement à la religion catholique et au parti des Stuarts; un décret, pro- noncé par le parlement d'Angleterre, le priva des immenses propriétés qu'il possédait dans la Grande- Bretagne. Il mourut sans postérité à bord de la frégate la Bellone , pendant la traversée ^ le 1 3 mai 1746, des blessures reçues à la bataille de Cul- loden.

XXV. Jean Drummond, pour lequel le régi- ment royal écossais fut créé en 1743 , maréchal de camp des armées du roi et quatrième duc de Perth , succéda à son frère et mourut non marié en 1747s il eut pour successeur son oncle Jean, cinquième duc de Perth, second frère de son père, mort non marié en 1757, et ce.dernier fut remplacé par le troisième frère, Edouard , sixième duc de Perth, mort non marié en 1760.

Ici finit la branche aînée de la maison de Drum- mond.

DEUXIÈME BRANCHE DE LA MAISON DE DRUMMOND, ISSUE DES COMTES DE PERTH, ÉTABLIE EN FRANCE SOUS LE TITRE DE DUCS DE MELFORT , ET FOR- MANT LA PREMI&RE BRANCHE DU NOM DE MELFORT.

XXIII. Jean Drummond , I*' du nom, fut créé vicomte de Melfort, le 20 avril i685, et comte de Melfort , en Ecossie , le 12 août 1686, pair d'Ir- lande, baron de Cleworth, par patente du 7 août 1688, puis duc de Melfort en France le 17 avril

DRUMMOND, DUCS DE MELFORT. 145

1692; tous par patentes limitées aux en fans inâlcs du second mariage avec Euphémie Wallace ^ par ordre de primogcniture. II était second fils de Jacques II, huitième lord Drummond ^ troisième comte de Penh, et d'Anne Gordon ; il fut aussi at- taché que son frère aîné, Jacques III^ premier duc de Penh , à la personne des rois d'Angleterre ^ Charles II et Jacques II, ainsi qu'à la religion ca- tholique; il demeura victime de ce dévouement par le décret qui fut prononcé contre lui, par le parlement d*Écosse, en 1695. Il avait été gouver- neur d^Edimbourg , puis trésorier , et premier se- crétaire d'état d'Ecosse; chevalier, de Tordre du Chardon, de la Jarretière et de la Toison-d'Or, am- bassadeur du roi Jacques II à Rome et à Paris. Il mourut à Paris en 17 14, et fut inhumé à Saint- Sulpice. Il avait épousé: i." Sophie Lundey ou Lundin, héritière de sa maison, morte en 1 679 ; 2.* Euphémie Wallace, fille de sir Thomas Wallace de Craîgie , baron et -seigneur justicier d'Ecosse, morte le 6 mai 1748 , au château de Saint-Germain- en-Laye.

Du premier lit sont issus :

I.* Jacques Drummond de Lundey, mort en- fant;

2.* Robert Drummond de Lundey, dont l'ar- ticle suit :

J)u second lit vint entre autres enfans:

S.^'Jeao Drummond, deuxième duc de Mel- fort, dont l'article viendra plus loin.

XX. fo

I t6 DRUMMOND, DUCS DE MELFORT.

XXIV. Robert Druhmond , baron de Lundey y mort en 1716, épousa Anne Inglis, qui le fit père de :

I .• Jean, dont l'article suivra ; 2. •Jacques, qui succéda à son frère, et dont * l'article viendra.

XXV, Jean Drummono, baron de Lundey^ qui mourut S9ns allia ace en 1 7 3 5 .

XXV. Jacques Druhmond , !•' du nom, de cette branche, baron de Lundey ; après la mort de son frère et de son cousin en 1760^ qui ne laissaient pas de postérité ^ il fut comte et duc de Penh , comme petit-fils issu du premier mariage de Jean Drummond, comte de Melfort, avec Sophie Lun- dey. Il épousa lady Rachel Bruce, de laquelle il eut les enfans qui suivent :

I .** Robert, mort jeune ;

2 Thomas, mort jeune ;

3,** Jacques, II* du nom, dont l'article suit )

4.^ Rachel, morte sans alliance.

XXVI. JACQinB Dkummûnd, II* du nom de cette braiiche , baron de Lundey , fut créé baron de Perth, pair d'Angleterre en 1797, épousa Clémeq- tine Elphinston, delaquelU il eut :.

i.® Jacques, mort en 1799, âgé de 9 ans ;

2.* Clémentine Drummond , femme de. lord Willoughby, d'Eresby, grand - chambellan hdré- ditaire d'Angleterre. Cette branche Ats bafbns de Lundey et de Perth

DRUMMOND, DUCS DE MELFORT. i^y

s'étant éteinte en 1800, les ducs de Melfort de la deuxième branche devinrent dès lors chefs de nom et d'armes de la maison de Drummond.

DEUXIÈME BRANCHE DKS DUCS DE MELFORT.

XXIV. JçAN Drummokd i l"' du nom de cette branche, fib aînë du second lit de Jean Drummond, duc de Melfort, et d'Eupbémie Wallace3 naquit en Ecosse en 1682, fut deuxième duc de Mejfort^ pair d^Angleterre , dXcosse et d'Irlande , marquis de Forthj major - général de l'armée du prince Charles- Edouard j en Ecosse, en 1745 ; il épousa^ eo 1707, dans la paroisse de Saint - Eustache , à Paris , Marie Gabriellc d'Audibert de Lussan, morte à Saint-Germain en i74i> fille et héritière de Jean d'Audibert , comte de Lussan ^ baron de Valrose , chevalier des ordres du roi et veuve de Henri Fit^-James, duc d'Albermale, lieutenant-gé- néral des armées navales de France , fils naturel de Jacques II , roi d'Angleterre , frère du maré- chal "de Berwlck, duquel elle n'eut pas d'enfans. Jean Drummond mourut à Paris en 17$4, dans la paroisse de Saint-NicoIas-des-Champs ;, il laissa de son mariage :

XXV. Jacqui^s Drummond, !•' du nom de cette branche^ fut troisième duc de Melfort, comte de Lussan et marquis de Forth, pair d'Ecosse, d'An- gleterre et d'Irlande, à Saint-Germain-en-Laye en 1708. Après s'être retiré du servie^, il alla se fixer en Languedoc, dans son comte de Lussan.

1^8 DRUMMOND, DUCS DE MELFORT ET DE PERTH.

Il avait été tenu sur les fonts de baptême par le

É

roi d'Angleterre Jacques III, et avait épousé à Lus- san. en .1755 , Marie de Berenger, de laquelle il laissa les enfans qui suivent : *

1/ Jacques- Louis^ dont l'article suit ; 2.° Charles - Edouard Drummond , cinquième duc de Melfortj duc de Penh, comte de Melfort, de Perth et de Lussan^ fut prélat à la cour de Rome, et mourut dans cette ville le 9 avril 1 840 ; 3.® Henri-Benoît Drummond de Melfort, lieu- tenant de vaisseau, tué dans un combat en 1777, chevalier de Saint -Jean de Jérusalem et de Tordre de Saint- LouiSj mort non marié ^

4.^ Maurice Drummond de Melfort, qui a con- tinué la lignée, et dont Tarticle viendra ci-des- sous, r

XXVI. Jacques - Louis Drummond ^ quatrième duc de Melfort, comte de Lussan en France , comte de Melfort en Ecosse, et baron de Cleworth

>

en Irlande , maréchal-des-camps et armées du roi , épousa mademoiselle d'Oms-d'Alais, et mourut en 1 800 sans postérité.

XXVI. Maurice Drummond, I*' du nom de cette branche, à Lussan en 1761^ comte de Melfort (son frère Charles-Edouard, qui était prélat à la cour de Rome, était investi, en qualité daîné, du titre ducal), fut lieutenant - colonel en 1701; il mourut en Angleterre en 1826, et avait épousé à Sotteville, près Rouen, en 1 794, demoiselle Luce- Elisabeth de Longuemare, de laquelle il laissa :

DRUMMOND, DUCS DE MELFORT ET DE PERTH. ^g i .• Georges, dont Tarticle suit ; 2.* Clémentine, mariée à Henri Davis, ecuyer.

XXVII. Georges Drummond de Melfort Perth, I* du nom de cette branche, à Londres, pa- roisse Sainte-Marie-le*Bone^ le 6 mat 1807, duc de Melfort et de Perth, et comte de Lussan en France, comte de Perth et de Melfort en Ecosse, et lord- baron de Cleworth en Irlande, par succession di- recte et par droit de primogéniture, chef de nom et d'armes de la famille par l'extinction de^ tous les mâles des premières branches de Perth et de Lun- dej, et par la mort de Charles- Edouard Drum- mond, mentionné ci-dessus. II a épousé à Caris- ruhe, le 19 mai i83j, la baronne Albertine de Roiberg-Coligny, veuve de M. le général comte Rapp, pair de France. De ce mariage sont issus :

I.* Jacques- Maurice -Willougby Drummond, en i832, morten i833;

2.* Malcolm Drummond, IX* du nom, duc de Perth et marquis de Forth, à Naples, le i3mai 1834;

3.* Annabella Drummond de Melfort, née en 1 835, morte en i838.

ARMES:

Ecartelé au i*' d'or, à trois fasces ondées de gaeules pour Drummond ; au 2* de gueules, à trois chevrons d^or pour Montifex, par succession ; au 3' d'or, au lion de gueules (armes royales d'E- cosse), enfermé dans un double trécheur fleuronné

l5o DRUMMOND, DUCS DE MELFORT ET DE PCRTH. et contre-fleuronné du même, par concession pour la maison de Melfort ; au 4* d'or, au lion de gueules^ pour de Lussan, par succession.

L*écu, posé sur une terrasse de sinople, semée de chausse*tfapes de sable^ par concession royale d'Ecosse, en mémoire du gain de la bataille de Bannockburn^ avec cette devise : Gang - Warily {Marche avec prudence).

Couronne ducale.

i** légende au haut de Técu : Sanguis Regum Hungari^;

^^ Ab uno ad omnes^ pour Melfort.

Suppjrts: I. Pour Drummond, deux sauvages au naturel, couronnés et ceints de guirlandes et armés de leurs massues ;

2. Pour Melfort, deux lions de gueules avec un collier d'or couvert de trois chardons;

3. Pour de Lussan, deux lions d'or.

Crest pour Drummond, un lévrier sur une cou- ron ne ducale;

Crest pour Mtlfort, un soleil issant d'une cou- ronne ducale.

MAISON D'HUPAIS,

XARQUIS DB SAUENKE^

Cette maison tire 6oo origine des anciens tei** gneuTs de Warfuse'e en la province d'Hasbaye ou pays de Liège. Ces seigneurs de Warfusée finirent dans leurs premiers degrés dans la personne d'Alix de Warfusëe qui en était Tunique héritière et qui épousa Raes, comte de Dammartin, qui, en mé- moire de Tillustration de la famille de son épouse, continua à porter le nom de Warfusée^ et c'est de cette seconde branche que descendent les sei- gneurs d'Hupais dont le nom se prononçait dans les pays d'Empire Indifféremment Oupals , Oupey et même Oupeye. Ces seigneurs d'Oupey figurèrent constamment au nombre des gentilshommes les plus considérables de cette contrée , et ils 'rempli- rent les emplois réservés aux familles les plus dis- tinguées surtout dâhs la profession des armes , ils acquirent une telle réputation qu*îls parvinrent à la dignité de maréchal de rétat de Liège. Ils tôt- mèrent également des alliances avec les 'maisons les pla^ illustres KràbafiT et Tancienne pro- vince d'Hasbaye, telles que celles des comtes

l52 D*HUPAIS, MARQUIS DE SALIENNE.

Limbourg, de Diest^ d'Audeharde, de Looz, d'A- remberg, de Wavre, de Waroux, etc.

Cette seconde branche des sires de Warfusée, fondée par Alix et Raes de Dammartin , posséda les seigneuries de Warfusêe , de Dammartin , de Hermale , de Harduemont , de Hautepenne , d'Awir , d'Ordenge, de Viilereau, de Duras^ de Kerckem, de Berlo, de Neufchâteau, de Hannesse, et forma di- verses branches qui, en prenant des armes diffe'- rentes^ conservèrent constamment le cri de guerre Dammartin, en mémoire de Raes leur aïeul.

I. Otton I", chevalier, seigneur de la* terre de Warfusée, qui se rendit célèbre dans la profession des armes. Il vivait Tan 1 102 et portait: de gueules^ semé de fleurs de lys d'argent. 11 fut père des deux fils qui suivent :

I .^ Raes, chevalier, mort sans postérité ; 2.® Libert, dont l'article suit:

II. LiBERT I*% chevalier, seigneur de Warfusée^ qui était destiné à l'état ecclésiastique ; mais à la mort de son frère Raes qui ne laissait pas de postérité^ il quitta ses études et acquit de grands héritages. Il épousa Agnèsy fille unique et héritière de Hugues, chevalier, seigneur d'Hermale, d'Awyr, de Chau- mont et d'Engy, et de N... J'Hozemont, soeur du comte.de ce nom; ils acquirent ensemble les villa-- ges et seign^euries deGeneffe, de Limont, de Lexhy, d'Awans, de Waroux^ de Loachia et plusieurs ^au- trçs, avec douze cents bonniers de terre situes dans.

D'HUPAIS, MARQUIS DE SALIENNE. 1 53

tesdites seigneuries. Ils n'eurent que la fille uni- que qui suit :

III. A.Lix^ qui épousa messire Raes à la Barbe, chevalier, comte de DammartiOi lequel étant tombé dans la disgrâce de Philippe-Auguste, roi de France, vint s'établir dans l'ancienne province de Hasbaye ou pays de Lîége ; il portait pour armes : tor au gon/anon à trois pendants de gueules.

m

De ce mariage vinrent :

I.* I^ihertll^ dont l'aniclesuit;

2/ Hugues d'Âwir, nommé ainsi du nom de son bisaïeul maternel^ eut en partage les villages et seigneuries de Lezhy, Limont, GenefFe, Wa- roux, TAvouerie d^Awans et plusieurs autres biens, et il fut tenu porter les arme^ de la ^ maison d'Awir qui sont : vairé d*argent et d'a- zur. Il conserva néanmoins le cri de guerre de sa maison qui est Dàmmartin, en considéra- tion de ce que son père était de cette illustre famille.

IV. LiBERT II, chevalier, fut ainsi appelé du nom de son aYeuI maternel et eut en partage toutes les terres et seigneuries qui provenaient de sondit aïeul , savoir : Warfusée, Dammartin, Hardue- mont et tous les villages dépendans de la terre de Warfusée, TAvouerie de Moumale, les villages de Moumelette, de Puchey, de Noville, de Fre- loux, toute la terre de Hermale, celles d'Awîr, de Hautepenne, d'Engy et leurs dépendances. II fut père des trois fils qui suivent :

1 54 D'HUPAÏS, MARQUIS DE SALIENNE.

I .• Otton, dont TarticU suit ;

2.^ Renard^ mon sans postérité;

3.* Dom Everard, abbé de Saint-Laurent.

V. OrrOK II, chevalier, seigneur de War- fusée, Dammartiû^ Marduemont, Hermale, Haute* penne, etc. , continua de porter les armes de son aïeul le comte de Dammartin. Il fut père des qua* tre fils qui suivent :

I.® Raes^ seigneur de Warfusée et de Dam- martin, fut père de vingt enfans et fut- la sou- che de plusieurs branches; il prit pour armes: de gueules, semé de fleurs de lys d'argent ;

2.' Thomas, seigneur de Hermale, auteur de . la branche de ce nom ; il prit pour armes : de sable, semé de fleurs de lys d'argent ;

S.** Arnoul, dont l'article suit;

4.* Eustache , seigneur de Neufchâteau et de Hannesse, qui prît pour armes : de gueules, semé de fleurs de lys d'or ; il fut la souche des branches de Neufchâteau, de Hannesse, de Duras, etc.

VI. Arnoul, seigneur de Harduemont, de Hau- tepenne et d'Awir, qui prît pour armes : d'argent, semé de fleurs de lys de gueules; mais il conserva ainsi que ses frères le cri de guerre de sa famille qui est Dammartin ; il fut. père de deux fils qui suivent :

i.^Adam I*% seigneur d'Oupey et d'Ordeijgej^ qui suit ;

D'HUPAIS, MARQUIS SAUENNE. i55

2.* Lambert Badout , seigtieur Hardue- mont y auteur de la branche de ce nom et de celles de Hautepenne^ de Villereau, etc.

VII. ADAM, !•' du nom, seigneur d'Oupey et d'Ordenge , fils aîné d'Ârnoul , seigneur de Har- duemont , de Hautepenne et d'Awir. Il fut père des en&ns qui suivent :

i.** Lambert I*', dont Tarticle suit ;

2.' Godefroy, seigneur d'Ordenge, auteur de la branche de ce nom et de celles de Duras ^ de Kerckem, de Berlo, etc. ;

3.*N..., abbé de Saint -Trond, priflat de grande réputation.

VIII. Lambert, l*^ du nom, seigneur d'Oupey alias d'Hupais^ surnommé le Brave et le Puissant^ fut père de :

IX. Lambeht II^ seigneur d'Hupais ou d'Oupey, de Herstal et de Chaumont, en Brabant, qui épousa N..., dame de Payenporte, qui le fit père de ;

X. Lambert IIÏ, seigneur d'Hupais ou d'Oupey, de Herstal et de Chaumont^ fut surnommé le Bon, le Brave et le Puissant, et se rendit célèbre dans la profession des armes. Il épousa la fille de mes- sine Arnoul de Hussinbourg de la maison de War- fasëe ; de ce mariage est Issu :

XL Lambert, IV* du nom, seigneur d'Oupey pu d'Hupais, de Hemal et de Cbnumont, qui, s'étant

I

l56 D»HUPAIS, MARQUIS DE SAUENNE.

rendu célèbre dans les armées , fut élevé à la di- gnité de maréchal de la province et de Tetat de Liège; échevin de ladite ville, et prévôt de Bouil- lon. Il acquit de grands héritages et avait épousé Alix, de Lumey, des seigneurs d'Hermale, qui ont formé des alliances directes avec les conues de Limbourg, de Diest, d'Audenarde, de Looz, d'A- reraberg , de Wavre , etc. De ce mariage soat issus :

I." Adam II, dont l'article suivra;

2.* Jean d^Oupey ou d'Hupais _, seigneur de Chaumont, qui épousa la sœur du seigneur de Glimes;

3.*^ Marie , qui épousa messire Jean de Maxhéré , seigneur de Rhodes ;

4.* Félicité , qui épousa messire Jean , seigneur de Rochefort ;

5.' Alixd'Oupey.

* XII. Adam, II* du nom, seigneur d'Oupey ,

d'Herstal et de Chaumont en Brabant, Tun des plus

braves chevaliers de son siècle , épousa Cunégonde

de Juppleu, veuve de messire Jean de Skendre-

male , chevalier , châtelain de Montenacken ; de

ce mariage est issue une seule fille qui suit :

Alide d*Oupey, héritière de tous les biens de sa branche qu'elle porta en dot à Henri , sei- gneur de Gronsfeldt; leur fille, Engelbeçtine de Gronsfeldt épousa Adam de Birgel et en eut une fille nommée Catherine, qui fut la première femme de Jean Le Pollain, seigneur de Xhenemont et de Waroux, chevalier, qui dès lors s'intitula sei-

s-

D'HUPAIS, MARQUIS DE SALIENNE. iS^

;neur d'Oupey, ayant eu cette seigneurie du chef de sa femme ; il porte pour armes : de gueules , au lion d^or^ couronné du même, et vivait en 1484.

Une branche de cette maison se transplanta en France oti elle prit du service dans les armées de nos rois;, plusieurs de ses membres parvinrent à des grades supérieurs, entre autres: i.® M. d'Hu- pais qui commandait le régiment d'infanterie du Châtelet en 171 3 et 17 14, et dont nous avons plu- sieurs actes sous les yeux; 2.^ M. d'Hupais^ capi- taine au régiment de Condé^ retraité en 1731^ à Aîx; 3.* et M. d'Hupais; réfugié à Brunswick après redit de Nantes, il fut gouverneur du prince de Brunswick. Elle forma plusieurs alliances distin- guées , entre autres avec la maison de Salienne , Alias Salien, et Salienne^ dont l'origine se perd dans la nuit des temps, et dont elle ajouta dans la suite le nom au sien, ce à quoi elle a été autorisée par ordonnance royale en date du 24 janvier 1837. Cettei branche est représentée de nos jours par : Alexandre - Bertrand - François d'Hupais , mar - Quis DE Salienne, colonel du 8* régiment de chas- seurs à cheval, commandeur de la Légion d'hon- neur, chevalier de Tordre royal et militaire de Saint-Louis, et chevalier de Tordre royal et mili- taire de TÉpée de Suède. à Paris le 4 juin 1787, il est entré au service le i*' février i8o5, a fait les campagnes de Tempire, au nombre de quinze, reçu plusieurs blessures, et a été cité à Tordre de Tarai êe en 1809. Il a épousé, le 5 avril

i58 D'HUPAIS, MARQUIS DE SALIENNE.

r823, JuHe-Joséphîne-Elisabeth Manuel ; de ce ma- riage sont Issues :

t.* Céline-Elisabeth-Caroline d*Hupais de Sa- lienne^ ne'e le 2 février 1824 ;

2.* Léonie-Pâlmyre-Alexândrine d'Hupais de Salienne, née le 3 juillet 1827.

Frère du précédent : Augustin - François - Edouard, comte d'Hdpais de Salienne, capitaine au 9* régiment de chasseurs, chevalier de Tordre de Saint-Ferdinand d'Espagne. ( Il a fait deux cam- pagnes en Afrique.)

ARMES:

Ecartelé aux i*' et 4, d'argent, semé de fleurs de lys de gueules; aux 2 et 3 d'azur, au pairie d'or, chargé d'une hure de sanglier de ss^blç. Cri de guerre Dammartin.

Couronne de marquis ;

Supports : Deux lions.

LANDGRAVES

ET DUCS

DE LEUCHTENBERG.

L«e landgraviat de Leuchtenberg était Mué dans r^ncîen cercle de Bavière; il donnait à ses posses- seurs Toix et séance au collège des princes de l'Ennpire et au cercle de Bavière. Il dépendait pour le spirituel du diocèse de Hatisbonne : la puis- sance de ses princes était reconnue dès les temps les plus reculés, car on trouve :

I.JsanI^, landgrave de Leuchtenberg qui, en 1298, fut nommé landwogt (gouverneur ou ré- gent) delà province d'Alsace, par f'empereur Al- bert !•' , de la maison d'Habsbourg; il gouverna jusqu'en 1 307, et fut père de :

Albert !«' , dît Humel , dont l'article suivra ,

sous le n^ 2.

Sigebodon de Leuchtenberg, frère de Jean !•' , fut évêque de Spire , et landwogt d^Aîsace , en 1 3o8.

l6o LANDGRAVES ET DUCS

II. Albert P% dit Huroel, landgrave de Leuch- tenberg, fils de Jean I", fut landwogt d'Alsace, en i322 et en i33o; il fut père d'Udalric I" dont Tarticle viendra sous le n** 3.

Jean de Leuchtenberg^ doyen de l'église de Strasbourg, landwogt d'Alsace en 1347.

Cette dignité de landwogt d'Alsace n'était déférée qu'aux princes les plus considérables de l'Empire I tels que les ducs d'Autriche, les com- tes de Wurtemberg, les ducs de Bavière, les électeurs-palatins, les ducs de Luxembourg, de la maison impériale de ce nom, les ducs de Deux-Pônts, etc.

III. Udalric I**^, fils d'Albert premier, land- grave de Leuchtenberg, en i334; le nom de sa femme est ignoré ; il laissa les enfants qui suivent :

I.® Udalric II, dont l'article suivra ; 2.® Jean, qui fut comte en Alsace et mourut en 1407, laissant les fils qui suivent :

A. Jean, landgrave, épousa Cunégonde, fille de Henri, comte de Sclxawmbourg, qui le fit père de :

a Georges !•' ," landgrave de Leuch- tenberg, vivant en 1421 ;

b. Anne de Leuchtenberg, femme de Jean, libre baron de Heydeck.

B. Sigeste , landgrave de Leuchtenberg, frère de Jean IL épousa Mathilde, com- tesse palatine de Weldentz, de laquelle il eut :

DE LEUCHTENBERG. i6i

a. Jean, landgrave de Leuchtenberg ;

b. Georges II, landgrave.

C. Anne, femme de Gonthier , comte de Schawmbourg. 3.* Elisabeth, femme, en 1349, de Jean, comte de Hennenberg ; 4.* Cunegonde, femme d'Otton d'Orlamund ; 5.* Marguerite, mariée i.* à Jean, comte d'HoN sac; 2.* à Henri I*% baron de Neuhauss.

IV. Udalric II, landgrave de Leuchtenberg, vivant en i36i, épousa Marguerite, duchesse de Silésie, de laquelle il laissa le fils qui suit :

V. Albert II , landgrave de Leuchtenberg , épousa I.® une comtesse d'Œttingen; 2.® Elisabeth, fille du burgrave de Nuremberg. Il eut les enfants qui suivent :

I .• Léopold I*% dont l'article suivra ;

2.* Udalric^ landgrave de Leuchtenberg, vi- vant en 141 1 :

3.'*Jean> landgrave de Leuchtenberg, vivant en 1404;

4.*^ Marguerite, femme de Georges, comte d'Ortem bourg, en 1390.

VI. LéopoLD I*', landgrave de Leuchtenberg, vivant en 1436, épousa Elisabeth d'Albon, qui vivait en 1424. De ce mariage sont issus:

I.* Louis I*', dont l'article suivra;

2.* Frédéric I»', dont l'article viendra après

celui de son frère.

XX. II.

102 LANDGRAVES ET DUCS

VII. Louis I*', landgrave de Leuchtenberg ; il ne laissa que la fille qui suit :

Elisabeth, femme de Jean, comte de Hohen- lobe; ello mourut en i5i6.

VII. Frédéric I*', landgrave de Leuchtenberg, succéda à son fràre Louis l"^ qui vivait en 1467. Il épousa Dorothée^ fille de Philippe^ comte de Reineck, de laquelle il laissa :

I .^ Jean 11^ dont Tarticle suivra ;

2.® Amélie, qui épousa i Léonard^ comte de Fraunberg^ en i5o4; ^^^ Guillaume, comte de Zimern.

VIII. Jean 11% landgrave de Leuchtenberg, qui mourut en i53i. Il avait épousé Marguerite, com- tesse de Schwarzém bourg, de laquelle il laissa :

I.* Jean, qui mourut jeune;

2.® Georges III, dont l'article suivra;

3.® Christophe , landgrave de Leuchtenberg , qui mourut sans alliance en iSSj;

4.® Elisabeth , qui épousa en 1524, Charles Wolfgang, comte d'Œttingen.

IX. Georges III, landgrave de Leuchtenberg, qui mourut en i552^ il avait épousé Barbe, fille de Frédéric , margrave de Brandebourg , laquelle mourut la même année i552;de ce mariage sont issus :

I .• Georges IV , landgrave de Leuchtenberg, qui mourut sans postérité en i553 ; 2.* Louis'Henri, dont l'article suivra ;

DE LEUCHTENBERG. i63

3.** Barbe, qui vivait en 1540; 4.® Elisabeth, femme, en i558, de Jean, comte de Nassau.

X. Louis - Henri I**, landgrave de Leuchten- berg, mort en iSôy; il avait épousé Mathilde, fille de Robert, comte de La Marck. De ce mariage vint le fils qui suit :

XL Georges - Louis I^', landgrave de Leuch- tenberg qui, épousa i .^ Marie Salomé, fille de Phi- libert, margrave de Baden, laquelle mourut en i6i3; 2.* N. . . , fille du comte Adam de Lobkowitz. Du premier lit sont issus :

I .^ Georges - Guillaume , landgrave de Leuch- tenberg,néen i586^ mort célibataire; 2.* Georges-Frédéric !•% dont l'article suit.

XII. GEORGES-FRÉDiRiG I'', laudgrave de Leuch- teaberg, en i585^ épousa en 1604 Marie, com*- tcssede Manderscbeid, de laquelle il laissa:

1.* Rodolphe-Philippe, en 1609, landgrave de Leuchtenberg, mort en i632, sans postérité;

2.® Maximilien-Adam, dont l'article suit;

3.^ Guillaume - Frédéric^ mort en i63o^ sans postérité ;

4.'' Mathilde^ dontrarticle suivra.

XI IL MAxmaiEN-ADAM !•', landgrave de Leuch- tenberg , en 1 607 , mort en 1 646 ; il avait épousé Marie-Jeanne, comtesse d'Helfenstein , de laquelle il n*eut pas de postérité. Ce fut sa sœur

164 LANDGRAVES ET DUCS

Mathilde qui recueillit sa isuccession ; son article

suit:

LE LANDGRAVIAT DE LEUCHTENBERG PASSE A LA

MAISON DE BAVIÈRE.

XIII. Mathilde de Leuchtenberg, sœur du pré- cédent^ recueillit sa succession qu'elle porta à son mari Albert de Bavière^ quatriècne fils de Guil- laume II, dit le Pieux, duc de Bavière. Albert échangea le landgraviat de Leuchtenberg et le comté de Hall, contre d'autres domaines avec la maison régnante de Bavière dont les ducs ajoutè- rent à leurs titres celui de landgraves de Leuch- tenberg.

XIV. Maximilien !•', duc de Bavière et premier éleaeur de cette maison, était frère d'Albert de Bavière, mari de Mathilde de Leuchtenberg, du chef de laquelle la maison de Bavière hérita du landgraviat de Leuchtenberg. Il mourut à Ingol- stadt^ le 27 septembre i65i, laissant de Marie- Anne d'Autriche^ fille de l'empereur Ferdinand II, les enfans qui suivent :

i."* Ferdinand-Marie, dont l'article viendra;

2.^ Maximilien-Philippe de Bavière fut investi du landgraviat de Leuchtenberg pat son père Maximilien I*'. Il mourut le 20 mars 1705 , sans postérité de Maurice Febronie de La Tour-d'Au- vergne , fille de Frédéric - Maurice, duc de Bouillon.

XV. Ferdinand - Marie , duc et électeur de

DE LEUCHTENBERG. t65

Bavière, landgrave de Leuchtenberg, qui refusa d'être élevé au trône impérial. II mourut le 26 mai 1679, laissant de Henriette- Adélaïde, de Sa- voie^ fille du duc Victor-Amédée, entre autres enlans :

XVI. Maximilibn - Emmanuel 1*^ duc et élec-> teur de Bavière et landgrave de Leuchtenberg, célèbre dans la guerre contre les Turcs qui avaient mis le siège devant Vienne en 168 3 et par ses campagnes sur le Rhin et dans les Pays-Bas. Ce prince, grand dans l'adversité comme dans la boone fortune, mourut le 26 février 1726. Il avait épousé I.* Marie - Antoinette, archiduchesse d'Au- triche, fille de Tempereur Léopold I*' ; 2.® Thé- rèse-Cunégonde Sobieski, de laquelle il laissa en- tre autres enfans :

XVII. Charles-Albert I*', duc et électeur de Bavière et landgrave de Leuchtenberg ; il fut élu empereur d'Allemagne, le 24 janvier 1741, pa'r suite de la nîort de l'empereur Charles VI. La guerre que cette élection attira sur l'Allemagne causa les plus grands désastres à la Bavière, et donna tant de chagrin à ce prince, qu'il mourut le 21 janvier 174?, laissant de Marie- Amélie^ archi- duchesse d^Autriche, entre autres enfants^ le fils qui suit :

XVIII. M AXiMiLiEN- Joseph I*', duc et électeur de Bavière et landgrave de Leuchtenberg. Ce prince répaca les malheurs du dernier règne en gouver-

i66 ' LANDGRAVES ET DUCS

nant ses états dans la douceur de la paix ; il mou^ rut le 3o décembre 1777^ universellement regretté de ses sujets. Comme il ne laissait pas de postérité de sa femme Marie-Anne de Saxe^ son testament appelait à sa succession^ son plus proche agnat, le prince Charles-Théodore de Bavière, électeur palatin, dont l'article suit :

l'électeur palatin HÉRrrE DU DUCHÉ DB BAVIÈRE»

XIX. Charles-Théodore de Bavière, électeur palatin du Rhin et chef de la branche de Deux- Ponts, succéda, en vertu de ses droits d'héritier présomptif, à Maximilien-Joseph au duché de Ba- vière et au landgraviat de Leuchtenberg; il mou- rut le 16 février 1799, sans laisser de postérité.

LA branche ducale DE DEUX-PONTS DEVIENT ROYALE

DE BAVIÈRE.

XX. Maximilien - Joseph II, de Bavière, duc de Deux-Ponts, . héritier présomptif, succéda à Charles-Théodore dans le duché de Bavière et le landgraviat de Leuchtenberg. Ce prince ayant embrassé les intérêts de la France, l'empereur Na- poléon Tappuya de toute sa puissance et aug- menta son territoire de manière que Maximilien- Joseph pût en former un royaume, et en consé quence il prit le titre de roi, le 26 décembre i8o5. Sa grandeur d'âme et ses hautes qualités lui ont mérité le respect et Taffection de tOu& ses coiltemporains ; il mourut le i3 octobre iSaS^ ûx avait épousé, x."" le 3o septembre 1785, Mafie

DE LEUCHTENBERG. 1^67

Wilhelmine - Auguste , princesse de Hesse-Darm- stadt^ morte le 3o mars 1796; 2.*» le 9 mars 1797, Frédérique-Wilhelmine-Caroline , fille de Charles- Louis, prince héréditaire de Baden. Du premier lit vinrent, entre autres enfans :

i .• Louis - Charles - Auguste, roi de Bavière, aujourd'hui régnant;

3.** Auguste-Amélie, princesse royale de Ba- vière, dont Tanicle suit :

LA MAISON DE BEAUHARNAIS HERITE DE LEUCH- TENBERG.

XXL Auguste- Amélie , princesse royale de Ba- vière, née le 21 juin 1788, mariée, le 14 janvier 1806, à S. A. L et R., le prince Eugène de Beau- harnais ( voyez la généalogie de cette maison au tome XIX de cet ouvrage ), fils du vicomte Alexandre de Beauharnais et de Marie-Rose-Joséphine Tas- cher de la Pagerie, qui, devenue veuve^ avait épousé en secondes noces Napoléon Bonaparte , depuis empereur' des Français. grand monarque voua au prince Eugène i^affection la plus tendre, et lui tint lieu d'un second père ; il lui fit faire avec lui les campagnes d'Italie et d'Egypte; après rétablis- sement du gouvernement impérial, il fut élevé à la dignité de prince français y et nommé archi- chancelier d'état ^ le i"' février i8o5, puis vice- roi d'Italie, et enfin reconnu ^/^ adoptif de rem-- pereur par décret impérial du 12 janvier 1806. Napoléon, distinguant en ce jeune prince toutes les qualités et tous les talens qui constituent et

\

l68 LANDGRAVES ET DUCS

l'homme d'état et l'homme de guerre, le déclara, en outre, le 20 décembre 1807, son héritier au royaume d'Italie, en y joignant le titre de prince de Venise, les provinces de cette république ayant été réunies un an auparavant au royaume d'Italie. La guerre étant survenue en 1809 entre la France et l'Autriche, le prince Eugène fut chargé de dé- fendre ritalie, conjointement avec les généraux Macdonald et Baraguay-d'Hilliers; il fit, en cette circonstance, des prodiges de valeur, et déploya rhabileté la plus consommée dans l'art militaire. Ses manoeuvres ayant triomphé de toutes les en- treprises des Autrichiens, il vint se joindre à la grande armée de l'empereur, qui s'était rendu maître de Vienne, et marcha de en Hongrie, il gagna la mémorable bataille de Roah, dans la même [)osition oîi, près d'un siècle et demi aupa- ravant, MontécucuUi avait remporté une victoire si- gnalée sur les Turcs; il assista ensuite à la bataille de Wagram, qui termina cette guerre, et y signala les mêmes talens et la même bravoure. Le 3 mars 18 10, le prince primat ayant été déclaré grand duc de Francfort, le prince Eugène fut nommé son successeur; mais la guerre qui éclata entre Napoléon et la Russie, en 181 3, et dans laquelle le prince Eugène, malgré les revers de l'empereur, se couvrit encore de gloire, ayant eu les résultats les plus funestes et entraîné la chute de la maison impériale de France, le prince Eugène se retira à Munich, auprès de sa majesté le roi de Bavière; son beau-père, qui lui conféra, en 18 17, le titre

DE LEUCHTENBERG. 169

de duc de Leuchtenberg\ avec celui d'altesse roj-alCy en lui faisant cession de la principauté d'Eichstaedt. Le même monarque déclara la fa- mille du prince Eugène la première maison prin- cière du royaume de Bavière^ et assigna son rang immédiatement après celui des princes de la fa- mille royale.

Par un autre acte royal, en date de 18 18, le duc de Leucbtenberg et ses descendans, par ordre de primogéniture, sont déclarés premiers pairs héré- ditaires (Reichsrathe) de la couronne de Bavière.

Le prince Eugène mourut le 21 février 1824, emportant dans la tombe les regrets de toute l'Eu- rope. De ce mariage sont issus les princes et prin- cesses qui suivent :

I.* Auguste - Charles - Eugène, dont l'article suivra;

2.^ Maxi milieu- Joseph-Eugène- Auguste - Napo- léon , dont l'article suivra après celui de son frère ;

3.® Joséphine - Maximilienne-Auguste-Eugénie, née le 14 mars 1807^ mariée le 22 mai 1823 à Joseph-François*Oscar, prince royal de Suède, le 4 juillet r799. De ce mariage sont issus:

A. Charles - Louis - Eugène , duc de Scanie, le 5 mai 1826;

B. François - Gustave - Oscar, duc d^Upland, le i8)uin 1827;

C. Oscar - Frédéric , duc d'Ostrogothie , le 21 janvier 1829;

D. Nicolas - Auguste , duc de Dalécarlie , le 24 août i83i ;

lyo LANDGRAVES ET DUCS

E. Charlotte- Eugénie * Auguste - Amélie née le24 avril i83o;

4.^ Eugénie * Napoléone^ née le 25 décembre t8o8j mariée j le aa mai 18263 a Frédéric-^Jiiil'^ laudie^Constâfitiii^ prince régnant de Hohew^Oh lefn-Hechingétt,nè le 16 février 1801;

5.® Amélie - Auguste - Eugénie - Napoléotie, née le Bi juillet t^i2y mariée, le 2 août 182g, à dôm Pedro de Bragance , efnpereur du Brésil , tnôrt le 21 septembre 1834;

6.* Théodelinde - Louise - Eugénie, née le 1 3 avril 1814, princesse de Leuchtenberg et d'Ëischtaedt.

XXII. Auguste - Charles- Eugène, duc de Leuch- tenberg, né le 9 déceihbre i8ïo, ttiarié le i*' dé- cembre 1834, à la reine de Portugal, Dona MaHa; âiott à Lisbonne, le 2^fhârfi i833, sans postérité.

XXII. M AXiMiLiEN- Joseph- Eugène- Auguste *- Na- i^léoM^ du£ â0 Lèueht0t)bôt-g, prince d'Ëischtaedt, le S octobre 1817^ fiUccèdtf à son frère^ le duc AUgU6t6| a8 m(lfs 1 83 5| è0U8 la tutelle de la duchesse Lettchtenbefgy ka mère^ née princesse foyale Bavière, Il est aujourd'hui Ihajor-géné- ral au service de Russie^ chef du régiment des hussards JClew, grand'croîx de l'ordre de Saint- André^ colonel propriétaire dli 6^ régimetit des chevaU-légersdé Èavîèfe; fflâtié, le 14 juillet 1839, à S. A. I. Marie-Nicolaewnà, grailde duchesse de t^ussie, née i9aoâti8l9, fille aînée de S. M. l'em-

DE LEUCHTENBERG. 171

pereur Nicolas I", et de Frédérique-Louise*Char- lone Wilhelmine^ princesse royale de Prusse. Ce prince a été décoré par S. M. l'etnperftur, son beau-père^ du titre d'Altesse impériale. De ce mariage est issue:

S. A. I. Alexandra - Mazimilianowa^ née le 9 avril 1840^ princesse de Leuchtenberg et d'Eisch- tatfdt^ grande-ducbcsse RUsâiâ« Vojre^ pour leà artHês, du tome XIX dt cet ou- ▼nig«« page i3.

ADDITIONS ET CORRECTIONS

AU TOME XIX.

DE GHANA LEILL ES, maison d'ancienne cheva- lerie, originaire du Gévaudan, dont la généalogie est rapportée* au tome XIX de cet ouvrage, page 289, il faut ajouter^ au nombre des fiefs et seigneuries qu'elle a possédés, ceux qui suivent:

De Joyeuse, de Bauzon, de Cebet, de Paliers, de Jamèle, de la Valette, de Vais, de Robiey, de Laval, du Pin,^ de Champgautier, de Juvignac, d'Ucel, du Buisson, de Lassagnes, de la Crosse, du Villard, de Villeneuve, de Ranc, de Saint-Cirgues, de Veyrières, de la Tayre, du Roux, des Eperviers, de Montpezat, du Colombier, de Coilanges, de Pru- neroUes, de Ventes, de Jagonas, de Servières, de la Saumës, du Sault, de Baubiac, de Vernon, du Pou jet, des Vans, de Casteljau, de Naves,' de 'Ribes, de Saint-André-la-Champ, de Planzoles, du Petit-Paris, de la Blachère, de Jalavoux, des Ter* nés, de Castelnau d'Estretefons.

Page 289, à la 3* ligne, après les mots: Tune des plus anciennes du royaume, supprimez le mot car.

Page 290, en bas, à rastérisque: l'original de ces preuves, ajoutez : dites des Carosses.

Page 3o3, article A, François de Chanaleilles, marié avec Anne du Vergier, lisez avec Anne de

ADDITIONS ET CORRECTIONS. 173

Tournon du Vergier; et à Tarticle de Louise-Gene- viève^ sa fille^ mariée à François-Christophe de Tournon ajoutez: en vertu de dispenses du pape, attendu qu'il était son cousin-germain.

Page 304, article 5% mariée avec Jean de Ros- taingy supprimez: docteur ès-droit de i'Argentière.

TABLE

DES NOMS DES FAMILLES

MENTIONNÉES

DANS CE XX» VOLUME.

Agier (Delley d') 14

Agnens (DeÙey d') i

Aschères (Delley, barons d') 19

Avaize (Delley, barons d') 8

Bachellerie (Loyac de la) 29

Beaumanoir (MouUart de) 117

Blanchières (Favre des) \ 70

Blancmesnil (Delley, comtes de) 21

Boussac (Rivais de) 94

Bouy (Cadier de) 97

Brosse (Cadier de la) /i«

Cadier, barons de Veauce Zi.

Canimon (Rivais de)..*.. 94

Chanaleilles •.••.. 172

Charmettes (Favre des) ••• 71

Colombier (Favre du) •...« 69

Condé (barons de) yS

Dedelay {Vqy. Delley) 1

Delay (de) Vqy. Delley Id.

Delley d' Agier, d'Agnens, d'Aschères, d' Avaize, de

Blancmesnil, de la Garde, etc Id,

Devèze (Rivais de la ) 91

Drummond, ducs de Perth et de Melfort 141

Exrhalens (Favre d') 72

Favre, barons de Péroges, etc 63

Fontanilles (Rivais de) 93

Garde (Delley de la) 11

176 TABLE.

Greusses (Rivais de) 90

Homme Dieu du Tranchant et de LigneroUes (1') 55

Huf>ais, marquis de Salienne (d*) 1 5 1

Langlade (Rivais de) 91

Leschassier de Méry, marquis de Montferrand 45

Leuchtenberg (landgraves et ducs de] 1 59

L'Homme Dieu du Tranchant de LigneroUes 55

LigneroUes (l'Homme Dieu de) 55

Longry (Favre de) 70

Loyac de la Bachellerie 29

Lundey ou Lundin. 145

Malte (ordre de), deuxième partie de ce tome.

Melfort (Drummond, ducs de) 141

Méry (Leschassier de) 45

Montferrand (Leschassier de Méry, marquis de) 45

MouUart, barons de Torcy 117

Moyron (Favre de) 71

Oupey ou Hupais, marquis de Salienne 1 5 1

Perth (Drummond, ducs de) 141

Pomarède (Rivais de la) 89

Pratviel (Rivais de) 85

Rivak(de) Id.

Saint Augustin (Cadier de) 97

Saint-Jean de Jérusalem (voyez Malte) .

Salienne (d'Hupais, marquis de) 1 5 1

Salle (Rivais de la) 96

Torcy (Moullart, barons de) 117

Tranchant (l'Homme Dieu du) 55

Veauce (Cadier, barons de) 97

Vilmarest (Moullart de) 117

L'ORDRE

DE MALTE

SES GRANDS MAITRES

ET SES CHEVALIERS.

L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem doit son ori- gine aux croisades^ qui avaient attiré en Orient une multitude d'Européens professant le christia- nisme avec ferveur et entièrement disposés à déli- vrer les chrétiens de l'Asie des persécutions que les musulmans leur faisaient éprouver.

Ce fut le pape Urbain III, Français de nation^ qui prêcha la première croisade au concile de Cler- mont en Auvergne^ vers la mi-novembre 1095. Son discours fut si pathétique, que rassemblée, persua- dée qu'il parlait par inspiration divine, s^écria : Dieuleveult! Dieu le veult! Pierre THermite, au diocèse d'Amiens, qui était revenu de la Palestine, et qui y avait été témoin des maux incroyables que subissaient les chrétiens d'Orient depuis que. les Turcs s'étaient rendus maîtres de la Palestine, avait paiement prêché en Italie, en France et en Aile- magne, pour en soulever les peuples contre ces op-

XX. I

2 GRANDS MAITRES.

presseurs; ses efforts furent couronne^: des plus grands succès^ et de toutes les parties de TEurope sortirent des essaims de combattants qui , sous des chefs puissants^ se rendirent à la Terre Sainte. On nomma cette entreprise croisade, pstrce que ceux qui y prirent part faisaient coudre sur leur épaule une croix d'étoffe rouget Cette première e:|pédition fut des plus malheureuses; mais une seconde croi- sade, mieux conduite sous Gode/roi de Bouillon, en 1099, n'eut besoin que de se former, pour rem- plir l'Asie de ses victoires et faire la conquête de Jérusalem, qui fut prise le vendredi i5 juillet de ladite année ; Godefroi de Bouillon en fut élu roi^ le 23 dudit mois. Les désastres ocçasionqés par une multitude de combats et maladies graves causjées par Tintemperie des saisoQS et le change- ment de climats, avaient inspiré à de riches mar- chands d'Amalfi, qui trafiquaient dans la Pales- tine, le projet de fonder un hospice à Jérusalem , sous l'invocation de Sainte-Marie- Latine, pour y recevoir. les pèlerins de leur nation qui désireraient visiter les saints lieux. L'exécution de ce projet donna lieu à l'établissement de l'Hôpital Qt des Hos-r pitaliers de Saint-Jean de Jérusalem^ dont on va trouver l'histoire dans la chronologie des grands maîtres, qui va suivre :

i.

GÉRARD TUNC.

Gérard Tunx, originaire de la ville de Martigoies, en Provence, qui avait puissamment secondé les

GÉRARD TUNC. 3

fondateurs de THospicç de Sainte-Marie-Latinej ea prodiguant ses soins^ ses veilles et ses aumônes aax malades, à un tel point qu'il fut surnommé dans l'Orient le Père des pauvres, -Une foule de croisés expirants furent par lui rappelés à la vie. Ce noble et généreux dévouement frappa d'admiration plu- sieurs chevaliers de haut rang qui faisaient la guerre en Palestine, et qui ne balancèrent pas à suivre son exemple et à le seconder dans l'exercice de sa cha- rité. Godefroi de Bouillon lui-mêrne, devenu roi de Jérusalem y l'honora de plusieurs visites^ et lit cession i Thospice de plusieurs de ses domaines dans le Brabant ; presque tous les souverains et un grand nombre de seigneurs ne se montrèrent pas moins généreux^ et Ton vit alors ces frères bospi-^ taliers, dotés d*un revenu triple de celui de beau- coup de rois, continuer cependant à se nourrir d^un pain grossier, s'imposer toutes sortes de privations, et réserver leurs jpitdiesses pour leurs malades.

On cite encore parmi les bienfaiteurs de l'ordre, à cette époque {rioo), Gunzelin, comxe dz Scken^è- rin, et Henri son frère, de l'illustre maison de Mec- kleffibourg, qui se trouvaient alors à la Terre Sainte^ et qui donnèrent aux Hospitaliers plusieurs biens sjtuà ea Allemagne.

Vers l'an iioo, Gérard donna une stabilité à sa nouvelle institution, en engageant ses frères hospi* taliers à prendre l'habit religieux ; il reçut dès lors du patriarche de Jérusalem le manteau noir y orné d 'une croix de toile blanche^ et fit des vœux de pau- vreté, de chasteté et d'obéissance. Ses frères sui- virent son exemple, et se soumirent à sa règle; il

4 GRANDS MAITRES.

les gouverna sous le titre de Prévôt et de Gardien, Le pape Paschal II approuva son ordre par la bulle du i5 février de l'an iii3^ et voulut qu'à sa mort les frères seuls eussent le droit de lui nommer Un suc- cesseur. La même bulle ordonne que les hôpitaux qui avaient été fondés à la voix de Gérard dans diver- ses contrées du monde^ et notamment à Saint-Gilles en Provence, à Asti, Pise, Basi, Otrante, Tarente, Messine, lui demeurèrent soumis comme des mem- bres à leur chef. Cette bulle fut confirmé^ en 1120 parle pape Calixte II. Gérard, dans ces entrefaites, avait fait bâtir une église magnifique, qu'il mit sous l'invocation de Saint-Jean-Baptiste et autour de la- quelle il établit ces vastes hôpitaux, dont les frères devaient un jour remplir le monde de la gloire de leur nom, de leurs services et de leurs vertus.

L'ordre , sous son administration, fit de grands progrès dans la vertu, se propagea, et fit des acqui- sitions considérables par les pieuses libéralités des fidèles.

Il mourut en 11 20 ou 1121. Ses vertus l'ont lait mettre par la voix publique au rang des bienheu- reux. Son corps, qui gisait à Jérusalem, fut trans- porté successivement à Rhodes, à Chypre, à Malte, et enfin à Manosque en Provence, en 1534. Le com- mandeur Jean de Boniface le fit déposer, en iSSy, dans la chapelle des anciens comtes de Forcalquier, qui appartenait à l'Ordre.

Certains auteurs lui donnent pour armes : D'azur, au lion lampassé et armé d'argent.

RAIMOND DU PUY. 5

II.

RAIMOND DU PUY.

Raimond niu Pinr, delà maison du Puy- Mont brun. Aussitôt son entrée en exercice (11 21), il adressa des lettres à tous les fidèles pour demander les secours de leur charité; le pape Calixte II appuya ces lettres d'une bulle adressée à tout le clergé de l'Europe. Raimond, qui avait distingué parmi ses frères hospitaliers beaucoup de vieux compagnons de Godefroi de Bouillon y qui^ nés dans les camps^ élevés^ au bruit des armes^ sentaient encore battre un cœur guerrier sous la robe de bure^ assembla le conseil de l'Ordre, lui exposa les bienfaits qu'on -en attendait, peignit sous les plus vives couleurè les cruautés exercées par les infidèles sur les malheu- reux pèlerins qui n'avaient pu s'enfermer dans les murs de la ville sainte, et^ saisi d'un noble enthou- siasme, il proposa aux Hospitaliers de joindre aux trois premiers vœux qui les avaient réunis, celui de prendre les armes pour la défense de la religion. Les vieux soldats de Godefroi accueillirent avec transport un pareil projet, et l'Ordre fut sur-le- champ classé en trois divisions : les prêtres ou au- môniers; les frères servants, qui devaient demeu- rer auprès des malades; enfin les chevaliers, tous hommes de noble extraction, tous preux guerriers , tous ceignant l'épée et la cotte de maille sur le froc des religieux.

C'est ainsi que se forma cette milice, qui ne cessa depuis de verser son sang pour la défense de la re-

6 GRANDS MAITRES,

ligion et la délivrance des captifs. Une multitude de jeunes gentilshommes accoururent de toutes les parties de l'Europe, pour faire partie d'une association aussi honorable, et le nombre en fut si grand, qu'on fut obligé de les classer, selon le pays d'où ils tiraient leur origine; c'est de q.ue ces légions prirent la dénomination de langues, c'est-à« dire les Provençaux, celle de Langue de Provence, les Italiens^ celle de Langue d'Italie, etc. Cette dé- nomination prit plus tard le nom iTAi^erge.

Raimond du Puy^ se trouvant le chef de tant de braves guerriers, fut offrir ses services à Baudouin, Roi de Jérusalem, frère de Godefroi de Bouillon, qui les accepta dans Pintérêt des chrétiens qui se trouvaient en Palestine. Ce fut à cette époque que le titre de Maître ou de Grand Maître lui fut dévolu par ses chevaliers ^ U signala sa valeur et son habi- leté dans Tart militaire, à la tête de ses chevaliers, dans un très-grand nombre de rencontres. A peine était-il en possession du magistère, qu'il marcha avec sa troupe au secours de la principauté d'An-^ tioche, que Doldequin, dît U-Ghazi, Roi de Mare- din, dévastait impunément après la victoire qu'il avait remportée, l'an 1119, sur Roger, prince-ré« gent du f>ays, qui périt dans l'action. Raimond mit en déroute les infidèles et amena le Roi Baudouin triomphant à Antioche.

Le fégent du royaume de Jérusalem, ayant a|v pris que les infidèles avaient formé le siège de Jaffa,

^ II 8*intitulait dans ses actes : Servus pauperum Christi et çust09 hos- pitaliê JerusaletA, ou Raynunàus, Dei ^ratiâ^ Ckristi pauperum iêhmi humilis et sancti hospitalis atstos, etc. {Codice diplomatico, t. % in-fol.

ê AUGER DE BALBEN." y

engagea Raimond à voler, avec sa * troupe, au se- cours de la place. Raimond disposa si bien ses gens et les anima tellement par son exemple, que, quoi- que très-inférieurs en nombre, ils forcèrent les as- siégeants, déjà battus sur mer par les Vénitiens, à lever le siège. Les croisés faisaient alors celui de Tyr. Raimond, étant allé les joindre, eut part à Thcureuse issue de cette expédition qui ajouta Tyr aux conquêtes des croisés.

Il continua ses succès^ et contribua à la prise d*Ascalon, qui fut emporté. Tan ii53, malgré la longue^et brave défense du commandant de la place.

Il avait obtenu du pape Innocent II, en ii3o, que la bannière de Tordre serait une croix blanche sur uo champ de gueules; ces armes sont encore au- jourd'hui celles de l'Ordre. Ce fut lui qui donna et qui recueillit les différenusutiits de TOrdre, dont il fit un corps de législation qui fut confirmé dans un chapitre général. Il obtint aussi pour ses Hospi- taliers de grands biens dans le royaume d'Aragon. Il mourut vers Tan iiSg, dansThospice de Saint-Jean. Il poaait pour armes : D'or, au lion de gueules.

III. AUGER DE BALBEN,

Auger ou Otteger de Balben, qu'on croit originaire du Daupbiné. Il signala son élévation à la grande maîtrise, en soutenant et en faisant reconnaître dans la Palestine Pautorité du pape Alexandre III contre celle de l'anti-pape Victor , qui était son compétiteur. Son esprit de conciliation lui fit en-

8 " GRANDS MAITRES,

core réunir les chrétiens qui étaient divisés pour rélection d'Amaury au trône de Jérusalem : sa voix fut écoutée, et Amaury, frère de Baudouin III, fut reconnu et couronné dans Téglise du Saint-Sépul- cre. Il procura aussi de grands biens à son Ordre dans rOrient. Il mourut vers Tan 1 163.

Armes : De sable, à la bande d'argent chargée de trois merlettes du premier émail, et accompagnée de deux jumelles du second.

IV. ARNOLD DE COMPS.

Arnold DE CoMPS, qu'on dit aussi du Dauphiné, mais dont l'existence cependant est révoquée en doute par des historiens très-accrédités ; d'autres le font Provençal de nation, et lui accordent six an- nées de gouvernement, pendant lesquelles il n'y eut aucun événement mémorable.

Armes: De gueules, à l'aigle echiquetée d'argent et de sable.

V. GILBERT D'ASSALIT.

Gilbert ou Gerhert d'Assalit, ou d'Assally, ou de Sailly, natif de Tyr; quelques auteurs le nomment Gaucelind'Assilan. L'anii68, il accompagna, avec les siens, Amaury, roi de Jérusalem, dans la guerre qu'il porta en Egypte, au préjudice de la trêve qu'il avait conclue avec le calife, et se trouva au siège de Belbeis (Péluse selon les uns, Léontopolis sui-*

N DE GASTE. g

vant les autres). Les croisés emportèrent la place d'assaut le 3 novembre. Le Roî, suivant le traité qu'il avait fait avec les Hospitaliers^ les mit en pos- session de la place. Mais bientôt après ils furent contraints de l'abandonner^ et d'aller rejoindre Tarmée chrétienne, que Schirkouk, lieutenant de Noradin, avait obligée d'évacuer Thgypte. L'Ordre resta endetté de 200 ^ 000 ducats qu'il avait em- pruntés à la banque de Florence pour cette expédi- tion. Les reproches que le Grand Maître eut à es- suyer à cette occasion^ le déterminèrent à donner sa démission en plein chapitre^ l'an 1169. Il se retira en France ^ d'oU étant passé en Normandie , il y trouva le Roi d'Angleterre Henri 11^ qui l'engagea à venir en Angleterre^ et il s'embarqua sur un vais- seau qui faisai't eau de toutes parts^ et se noya dans la traversée^ avec l'équipage, le 19 septembre de l'an II 69. Il était qualifié de Grand Maître Magnus Magister , quoique plusieurs auteurs assurent que ce fut Joubert de Syrie qui fut le premier investi de ce titre. Il portait pour armes: D'azur, semé d^é- toiles d'argent, au lion du même.

VI. N.... DE GASTE.

N..- DE Gaste, Grand Trésorier de l'Ordre, suc- céda à Gilbert d'Assalit dans la grande maîtrise, en 1169; il n'administra qu'un an et quelques mois, étant mort en 1170. Il portait pour armes: De gueules, à la croix vairée de sable et d'argent.

10 GRANDS MAITRES.

VIL

N.... JOUBERT.

N...f JouBEKT^ dans la Palestine. Il se montra aussi habile dans le gouvernement que grand capi- taine. L'an 11721 le Roi de Jérusalem, Amaury I*', partant pour aller demander à l'Empereur de Con- stantinople^ son beau-père^ du secours contre Bala- din, confia la tutelle de son fils Baudoin et la ré- gence du royaume de Jérusalem au Grand Maître Joubert, qui s'acquitu parfaitement de ce double emploi. Mélier, Templier apostat, c|ui s'était emparé de l'Arménie après la mort de Thoros, son frère, faisait des courses sur la Palestine. Joubert obligé de se mettre' en garde contre Saladin*qui menaçait d'un autre côté le royaume de Jérusalem, chargea le Commandeur de Provence d'aller repousser les Arméniens. Il fut servi à souhait^ et le Comman- deur, avec ses chevaliers, rechassa Mélier dans ses montagnes, il était plus difHcile de l'atteindre que de le vaincre. Amaury, à son retour, n'eut qu'à se féliciter de l'administration de Joubert, et lui en fît son remercîment. L'an 11 77, Raimond II, comte de Tripoli , voulant recouvrer le château de Harenc, Joubert avec ses chevaliers l'accom- pagne au siège de cette place. Mais 3ur le poipt de l'emporter, après de longs et pénibles e£fort9 des assiégeants, le comte, séduit par l'or qui lui est offert, consent à se retirer. Ce dénoûmeat im- prévu consterna toute l'armée , et Joubert eo fut singulièrement affecté. Il mourut au mois d'octobre

ROGER DES MOULINS. f j

1177. Ce fut de son temps que l'Ordre acquit d'un seigneur nommé Renaud le château de Margat, ou Mercadj situé sur un rocher escarpé entre la Phé- nicie et la Judée/ près de la ville de Valania. Les fortifications que les chevaliers y ajoutèrent ren- dirent cette place si respectable que Saladin n^osa même l'attaquer.

Armes : D'or, à la croix de sable, chargée de cinq coquilles d'argent.

VIII. ROGER DES MOULINS.

Roger DES Moulins ou de Moutms. 11 était issu d'une ancienne maison de Normandie y qui porta d'abord le nom de Lymosin, auquel elle substitua dans la suite celui de Moulins^ lorsqu'elle eut ac- quis le château de ce nom (Ant. Paoli , p. 433 ^ n* 7). Depuis quelques années l'émulation des deux Ordres des Templiers et des Hospitaliers s'était tour- née en jalousie^ et se portait^ de part et d'autre, aux plus fâcheuses extrémités. L'an 1179) au mois de février^ ils font un traité de paix par le comman- dement du Pape et l'entremise des deux Grands Maî- tres : mais cette paix ne fut ni durable^ ni sincère. Il régnait dans le même temps une grande division entre le clergé et les deux Ordres, Les évêques accu- saient les chevaliers d'abuser de leurs privilèges pour secouer le joug de l'autorité épiscopale ; les chevaliers^ de leur côté^ reprochaient aux prélats de porter la dureté envers les lépreux jusqu'à ne leur permettre pas d'avoir des églises particulières .

[2 GRANDS MAITRES.

quoiqu'ils ne fussent pas admis dans les églises pu- bliques. Ces plaintes respectives ayant été portées au concile général de Latran tenu au mois de mars 1179, l'assemblée y fit droite en ordonnant que les chevaliers se renfermeraient dans les bornes de leurs privilèges sans manquer à l'obéissance qu'ils de- vaient aux évéques, et que ceux-ci accorderaient une église^ un prêtre et un cimetière particulier aux lépreux qui vivaient en communauté. Saladin cependant poursuivait ses conquêtes en Palestine. L'an 1 1 84; les Grands Maîtres des deux Ordres sont associés au patriarche Héraclius pour aller solliciter de nouveaux secours en Occident. L'an 1187^ ces mêmes Grands Maîtres, envoyés par le Roi de Jéru- salem au comte de Tripoli pour négocier un traité entre eux, arrivent le 3o avril à Nazareth. Une lettre

qu'ils reçoivent du comte les avertît d'éviter la rencontre du prince Afdhal, fils de Saladin, qui doit le lendemain faire une course sur les terres des Francs, avec promesse de n'attaquer personne. Au lieu de suivre cet avis, ils écrivent en diligence à tous les chevaliers tépandus dans les forteresses voisines, de venir les joindre incessamment, et en ayant rassemblé cinq cents, ils vont le lendemain provoquer le prince musulman, dont la troupe était de sept mille cavaliers. Le combat fut le plus acharné de tous ceux qui s'étaient donnés depuis le commen- cement des croisades. Presque tous les chevaliers restèrent sur la place avec le Grand Maître des Hos- pitaliers. Celui du Temple trouva son salut dans la fuite. Après la bataille les Hospitaliers cherchèrent la corps de leur chef, et le découvrirent sous un

N GARNiER. i3

tas de Turcoaians et de Sarrasins qui avaient passé par le tranchant de son épée^ ou que les chevaliers, après sa mort^ avaient immolés à leur ressentiment. U fut porté à Ptolémaïde pour y recevoir les hon- neurs funèbres.

Plusieurs auteurs assurent qu'il est le premier qui fut qualifié de Grand Maître, dans les chartes. U fît confirmer par le pape Lucius les statuts don- nés â rOrdre par le Grand Maître Raymond du Puy. Ses armes étaient : D'argent, à la croix ancrée de sable, chargée en cœur d^une coquille d'or.

IX. N.... GARNIER.

N...GARNiER,dit deSyrie^ natif de Naplouse^ qu'il ne faut pas confondre avec celui du même nom qui était Bailli ou Prieur d'Angleterre et chef des milices de rOrdre (Turcopolier), et auquel Henri II accorda la célèbre abbaye de Buckland, qu'il con- vertit aussitôt en un hospice dont il confia la direc- tion à des soeurs hospitalières. Celui qui fut Grand Maître de l'Ordre en 1 187 avait été Commandeur de l'Hôpital de Jérusalem en 1 177; il réunit tous les che- valiers de son Ordre, pour arrêter les progrès que faisait le sultan Saladin, qui, à Tinstigation de Ray- mond^ comte de Tripoli, et des Templiers, et aidé de la perfidie du comte de Tripoli, posa le siège devant Tibériade, et l'emporta d'assaut; mais la citadelle résista. Guy de Luzignan, roi de Jérusalem, les deux Grands Maîtres du Temple et de l'Hôpital et tous les princes chrétiens volèrent au secours de la

14 GRANDS MAITRES.

place (mai 1187J. Là, o\i plutôt à Hittiii, dans voisinage de Tibériade^ se donna un combat qui commença le 3 juillet et dura trois jours. Les chré-r tiens, accables par le nombre et abattus par la soif^ la faim et la fatigue^ furent entièrement défaits» Du nombre des pri^nniers furent le Rqï, le Prince d'Antioche, le Grand Maître du Temple; et ce qu'il y eut de plus fâcheux, la vraie croix, oon pas tout entière, mais la moitié de ce bois sacré, qu'on avait portée à cette bataille, tomba entre les mains dea infidèles , comme autrefois Tarche entre les mains des Philistins. Omar, neveu de Saladin, en la pré- sentant à ce prince, lui dit: Il paraît, par la déso- lation des Francs y que ce bois n'est pas le moindre fruit de la victoire. Saladin, rentre dans son camp, fait amener dans sa tente les prisonniers les plus distingués de Tarmée vaincue. Le Roi de Jérusalem, à qui Texcès de la soif permettait à peine de respi- rer, était à leur tête.

Dans cette malheureuse bataille, il périt un grand nombre de chevaliers de l'Hôpital et du Temple. Garnier, tout couvert de blessures, se fit jour Té- pée à la main, et parvint presque seul jusqu'à As* calon. Saladin victorieux conduisit son armée sous les murs de Jérusalem, dont le commandant Balian d'Ibelin lui ouvrit les portes par capitulation, le 2 octobre 1187, après quatorze jours de défense.

Guy de Luzignan, ainsi dépossédé de son royaume, rassemble néanmoins une petite armée, appelle le Grand Makre Garnier et ses chevaliers à le secon- der dans ses projets, envahit la Syrie et va mettre le siège devant la ville de Saint-Jean-d'Acre, au mois

N.,.. OARNIER. ^ l5

d^août 1189. ^^^ ^^ entrefaites^ une nouvelle croi- sade [c'est la troisième), excitée par la perte de Jérusalem^ accourt de toutes les parties de l'Europe, sous la conduite de Philippe Auguste, roi de France, et cellç de Richard, roi d'Angleterre^ dit Cœur*<ie<- Lion^ au secours de ce prince. Acre^ au bout de deux ans de siège, est prise par capitulation, le sa- medi i3 juillet (17 de dgioumadi el aker, ou II ) de l'an 1191^ I.es vainqueurs, étant entres dans la place ^ retinrent les habitants prisonniers^ jusqu'à ce qu'ils eussent rendu le bois de la vraie croix, comme il ëtait porté par la capitulation. Mais bois ne s'étant point trouvé, le Roi d'Angleterre fit faire main basse sur tous les Musulmans qui étaient en son pouvoir. Le 7 septembre suivant, les croi- sés, après le départ du Roi de France, gagnent^, sous la conduite du Roi d'Angleterre , une grandç ba* taille sur les infidèles dans la plaine d'Ar^opb ou d'Assur (l'ancienne Antipatride, à ce qu'on croit), à douze milles de Ramiach et six de Joppe. S'étant rendus maîtres ensuite de Césarée, 9prçs une nou- vclle victoire remportée près de Ramlah, ils décon- certent absolument les projets de Saladiii. La con- ster oatiofl le jetaient sa double défaite et la perte de ses meilleures troupes, semblait iaviter les vain^ queurs â marcher droit à Jérusalem* Cétait â k vérité le dessein du Roi d'Angleterre ; mais les parti- san» du Roi de France s'y opposèrent par jalousie. Richard, se voyant ainsi contrarié, prit le parti de coQclure une trêve de trois ans avec Saladin.

ht Grand Maître Garnier et ses chevaliers se cou- vrirent de gloire par leurs exploits au sicge de

i(j GRANDS MAITRES.

Saial-Jean- d'Acre, dont Theureux succès fut principalement à leur valeur. La mort de Garnier est placée après cette expédition , par conséquent en 1191 ou 1 192. Ses armes étaient : De sable^ à la croix ancrée d'argent.

X.

ERMENGARD D'APS.

Ermengard d'Aps. Sa modestie lui fit accepter avec crainte la dignité de Grand Maître; ce fut sous son gouvernement que TOrdre qui avait quitté Jé- rusalem, par suite des victoires de Saladin, p3ur transférer son siège à Margat, ville dont il a été parlé à -l'article du Grand Maître Joubert, page 10, s'établit à Saint-Jean d'Acre; ce Grand Maître y mourut en 1191, n'ayant exercé que quelques mois. Il portait pour armes : D'argent, à la tour crénelée d'azur, maçonnée de sable.

XI. GODEFROI DE DUISSON.

Godefroi de Duisson, dit aussi Gausfred de Don- jum ou Donion, originaire, selon certains historiens, de Picardie^ succéda à Ermengard d'Aps en Tigi, et se trouva aux batailles d'Arsoph et de Ramlah^ dont il a été question ci-devant. Quoique TOrdre eût épuisé ses finances par les guerres qu^il avait soutenues précédemment, et qu'il se trouvât même obéré de dettes , il était encore , à cette époque , aussi puissant que bien des souverains ; et , dans

GODEFROi DE DUISSON. 17

TeVendue de la chrétienté, il comptait dix-neuf mille manses ou manoirs, dont chacun contenait autant de terre que deux bœufs attelés à une char- rue pouvaient en labourer en un jour. Il possédait aussi d'autres revenus^ et une foule de privilèges

qu'il avait soin d'accroître et d'étendre de jour en jour. Ces revenus étaient transmis au Grand Maître de toutes les parties de l'Europe^ par des trésoriers chargés de les recueillir.

Les chevaliers du Temple, jaloux l'opulence de leurs frères de l'Hôpital, cherchèrent à envahir leurs possessions; et comme ces derniers avaient inféodé à un noble guerrier, nommé Robert Seguin, un château situé près de Margat^ les Templiers s'en em- parèrent en 1197, à main armée^ en chassant Ro- bert Seguin de sa propriété. Les Hospitaliers, indi- gnés de cette violation, accoururent former le siège du château, et en chassèrent immédiatement ceux du Temple; ce fat le commencement d'une guerre très-vive entre les deux Ordres. Comme il n'y avait alors aucune autorité en Palestine capable de la faire cesser^ on eut recours au Pape Innocent III, qui ve- nait de monter sur le saint siège. Le pontife donna gain de cause, mais avec quelque tempérament, aux Hospitaliers, et la querelle fut assoupie.

Le Grand Maître, ayant été invité par le Pape à

veiller à la sûreté des États d'Amaury II de Luzignan,

roi de Chypre, envoya un grand nombre de ses

chevaliers dans cette île, pour y maintenir son

autorité. Godefroi de Duisson mourut l'an 1202; il

s'intitulait et portait pour armes : De gueules, à la

bande d'argent.

XX. %

l8 GRANDS MAITRES.

XII.

ALPHONSE DE PORTUGAL.

Alphonse de Portugal. Son zèle pour réformer les abus qui s'étaient glissés dans l'administration de rOrdre et dans la vie et les mœurs des chevaliers, et la rigueur qu'il employa pour arriver à son but, lui attirèrent des contradicteurs et des ennemis, au point qu'il fut obligé de se démettre Tan 1 204 ; il se retira dans sa patrie, Ton prétend qu'il périt longtemps après^ dans les guerres civiles qui s'y éle- vèrent. Ce qui paraît cenain^ c'est qu'il y mourut^ suivant son épitaphe^ le i^'mars 1245.

Il portait pour armes: De gueules, à l'écusson d'argent, chargé de cinq cœurs d^azur^ posés 2, 2, i; k l'orle, de huit tours d'argent maçonnées de sable.

XIIL

GEOFFROY LE RATH.

Geoffroy le Rath ou le Rat, originaire de Tou- raine. Au commencement de son magistère, il se joignit au patriarche de Jérusalem pour accom- moder les différends du prince d'Antioche et du Roi d'Arménie, en quoi il réussit. Il mourut l'an 1 207, après le mois de mai.

Ce fut sous son magistère qu'eurent lieu la prise de Constantinople par les croisés, la chute de l'empire grec et la naissance de l'empire latin, et que le pape Innocent III fit cesser les divisions survenues entre les Hospitaliers et les chevaliers

GUÉRIN DE MONTAGU. 19

du Temple. Il portait; : D'azur, à la licorne d'ar- gent.

XIV.

GUÉRIN DE MONTAGU.

Guérin de Montagu, Français originaire de la province d'Auvergne, maréchal de l'Ordre, fut éle- vé. Tan 1208, à la dignité de Grand Maître, après la mort de Geoffroy. II signala sa bravoure au siège de Damiette, entrepris par les croisés en 1218, et heu-

»

reusement terminé au mois de novembre de Tannée suivante. Les Hospitaliers et les Templiers y dispu-* lèrent de valeur. André', Roi de Hongrie, qui eut part à ce siège, passant à Saint-Jean-d'Acre, fut si édifié de la charité qu'exerçaient les Hospitaliers, que non-seulement il leur donna diverses terres avec sept cents marcs à prendre annuellement sur les salines de Saloch, en Hongrie, mais il voulut même être associé à l'Ordre. Le pape Honorius III confirma ces donations, et y ajouta divers privilè- ges. L'an 1222, Guérin va solliciter en Europe du secours pour la Terre Sainte. Pendant son absence, Boémond IV, dit le Borgne, prince J'Antioche, mal- traite les Hospitaliers de ses Etats. Le Grand Maître, à son retour, entre à main armée sur les terres de ce prince, pour avoir raison de ces mauvais traite- ments, et en obtient satisfaction.

Guérin de Montagu, ayant fourni des secours à Livon ou Léon I", Roi d'Arménie, reçut en re- connaissance la ville de Saleph et quelques autres forteresses. Ce Grand Maître prêta également Tas- sistance de ses chevaliers au Roi de Castille, afin de

20 GRANDS MAITRES.

sauver ses Etats d'une irruption de l'Empereur de Maroc. De concert avec le Grand Maître du Temple, il refusa de reconnaître l'empereur Frédéric II, qui était venu en Palestine pour prendre possession du royaume de Jérusalem, qui lui était échu du chef de sa femme; ce prince étant excommunié par le pape Grégoire IX, les Ordres religieux crurent de- voir lui refuser leur aide. Frédéric II, pour s'en Yenger>-fit piller et dévaster leurs terres.

Guérin de,. Montagu mourut en Palestine, l'an i23o; il portait pour armes : De gueules, à la tour crénelée d'or et maçonnée de sable.

XV. BERTRAND DE TEXIS.

Bertrand de Texis ou Texi, originaire d'Auvergne, succéda, en i23o^ au Grand Maître de Montagu; mais son gouvernement fut de peu de durée, étant mort en i23i. Il portait pour armes : D'or, à la fasce de gueules.

XVI. GÙÉRIN.

N.... Guérin, ou Gérin, ou Garin, dont on ignore la patrie, était en possession du magistère, suivant une charte, le 26 octobre de l'an i23i. Ce fut à lui^ et non pas à son successeur, comme le dit l'abbé de Vertot, que le pape Grégoire IX recommanda les intérêts de Fempereur Frédéric II, avec lequel il s'était réconcilié. Guérin prit en main ceux de Conrad^ fils de ce prince et d'Yolande de Brienne,

BERTRAND DE COMPS. 21

contre Alix, veave de. Hugues, Roi de' Chypre, la- quelle, en qualité de -fille d'Isabelle, Reine de Jéru- salem, prétendait rogner en la Terre Sainte. Guérin était encore Grand Maître au mois de mai 1 236, mais il avait cessé de vivre au mois de septernbre sui- vant. M. de Vertot feit mourir Guérin avec vingt- six des.pieas, et urj^pltis grand nombre de Templiers, dans une bataille donpée contre les Kharismiens ou Corasmîns (une des neuf nations comprises sous le nom général de Turcs ) ; mais on verra ci-après que ces barbares n'entrèrent en. Palestine queTan 1244.

Ce Grand Maître portait pour armes: D'argent,

' . ». . .

à Taigle éployée. de sable.

xvn.

BERTRAND DE COMPS.

'1

Bertrand de Comps, issu d'une maison illustre de Dauphioé, Prieur de Saint-Gilles, jouissait de cette dignité le 20 septembre i23o. Élevé au magistère après la mort de Guérin, il envoya, Tan 1237, ""^ citation aux chevaliers d'Angleterre , pour venir remplacer leurs confrères qui étaient morts au ser- vice de la Terre Sainte. On consterye de cq Grand Maître une lettre datée du con^mencement de Tan 1239, ^" réponse à celle que Romée de Villeneuve, ministre du comte def Provence, lui avait écrite pour rînformer qu'il faisait équiper un vaisseau pour le

.1

secours de la Terre Sainte, et Munissez-vous, Iiiî dit le Grand Maître, de provisions pour ûfï an, embar- quez les chevaux et les mulets qui "vous sont néces- saires; car tout cela est d'un prix excessif en ce

^ I

22 GRANDS MAITRES.

pays-ci. Je voiis exhofte surtout à ne point apporter de joyaux^ excepté dts chapeaux bordés. » Ces avis et d'autres semblables que renferme cette lettre, prouvent le nlau^^ais état des aô'aires de la Terre Sainte. Sur la fin du magistère de Bertrand de Comps, on comptait, suivant Albéric, jusqu'à trois mille cinq cents chapelles appartenant à son Ordre.

Il paraît qu'il s'était introduit dans l'Ordre un certain relâchement, dont la bulle de Grégoire TV; de Tan ^248, ordonna de faire cesser les abus.'

Richard duc de Cornouailles, frère du Roi d'An- gleterre Henri III, étant venu à Ptolémaîde avec une nombreuse armée, conclut un traité par leiju'el les chrétiens furent remis en possession de presque tous leurs biens de la Palestine; Jérusalem leur fut rendue; on procéda à la purification des églises, et le Grand Maître répandît les trésors de l'Ordre pour faire relever les murs de la ville sainte. Il mourut en 1 241, et portait :' De gueules, à Taigle échiqùetée d'argent et de sable.

XVIIL PIERRE DE VILLEBRIDE.

. Pierre de Villebride, e'iu Grand Maître en 1 24 î , fut témoin des événements les plus désastreux pour

son Ordre et pour les chrétiens, car, l'an 1244,

. 1 . ,

les Kl^àrismiens, peuple féroce sorti des rivages renfermés entre l'Oxus et la laxarte, étant, entrés, à la sollicitation de Nodgemeddin, soudan d'Egypte, en Palestine, dirigèrent leur marche vers Jérusalem. Les habitants, à leur approche, prirent la fuite, et

PIERRE DE VILLEBRIDE. 23

allèrent pour la plupan se réfugier à JafTa. Ceux qui ne purent les suivre se cachèrent dans les ca- vernes aux environs de la ville. Les barbares^ fu- rieux de la trouver déserte en y entrant, imaginè- rent un stratagème pour y rappeler les habitants et se procurer le plaisir affreux du carnage. Leurs coureurs ayant enlevé quelques enseignes des chré- tiens^ il les arborent sur les tours pour faire enten- dre que la ville avait été reprise par les Francs. Beaucoup de ces infortunés donnèrent dans le piége^ et revinrent à Jérusalem j^ mais à leur arrivée on fit main basse sur eux, et on en compte plus de sept mille de tout âge qui furent massacrés. De s'é- tant répandus dans le pays, les Kharismiens y met- tent tout à feu et à sang. Les chevaliers de l'Hôpital et du Temple ne furent pas spectateurs tranquilles de ces horreurs. S'étant joints au reste des Francs, ils marchèrent à l'ennemi, et livrèrent une ba- taille qui dura depuis le matin jusqu'à la nuit. Elle fut très-meunrière de part et d'autre, mais les infi- dèles y perdirent le quadruple des chrétiens. Le jour de Saint-Luc, i8 octobre de la même année 1244, nouveau combat à Gazer, qui ne fut ni moins long ni moins acharné que le précédent. Les chrétiens y furent accablée par le nombre, qui surpassait de dix fois le leur. Presque tous nos gens de marque y fu- rent pris ou tués. Du nombre de ces derniers furent les deux Grands Maîtres de l'Hôpital et du Temple : Cecideruntque magister militiœ templi et magister kospitalis, et de leurs chevaliers il n'échappa que dix-huit Templiers et seize Hospitaliers.

Les Turcs, dans la fureur qui les animait, démo-

24 GRANDS MAITRES.

lirent les temples, les tombeaux, profanèrent et arrachèrent les ornements des églises, et dispersè- rent les cendres des Rois et des Princes qui y étaient inhumés. Tel fut le sort déplorable de Jérusalem, à peine reconquise par les chrétiens f...

C'est donc à l'époque de cette funeste bataille, livrée par les chrétiens à Gazer , contre Tavis des deux Grands Maîtres du Temple et des Hospitaliers , qu'il faut fixer la mort de Pierre de Villebride, qui y combattit en héros ( 1244 , 18 octobre ). Il portait pour armes : Échiqueté d^argent et de gueules.

XIX.

GUILLAUME DE CHATEAUNEUF.

Guillaume de Chateauneuf , Français de nation et maréchal de l'Ordre, fut élu dans le mois d'octo-* bre 1 244 «u plus tôt , pour remplacer le Grand Maître de Villebride. L'an 1249, il alla joindre, avec ses chevaliers, le Roi saint Louis devant Damiette, avec le patriarche de Jérusalem. Il fut fait prisonnier le 5 avril i25o, au combat de la Massoure , que le comte d'Artois, contre son avis^ avait engagé; on crut d'abord parmi les siens qu'il avait été tué* Lorsqu'on sut qu'il était captif, on suspendit, sui- vant l'usage, dit Mathieu Paris, la bUlle de aplomb de l'Hôpital, jusqu'à ce qu'on fût assuré de sa déli- vrance : Pro quo bulla hospitalis, quce plombea est,

m

donec constaret de illius liberaiioney juxta consuetu^ dinem bospitalis, est suspensa {ad an. i25i, p. 543, coL i). Il resta près de dix-huit mois dans les fers^ d'où il ne sortit qu'au moyen d'une très-forte rai?-

GUILLAUME DE CHATfeAUNEUF. 25

çon. Remis en liberté, il alla rejoindre ses frères en Palestine et arriva le 17 octobre i25i à Saint-Jean- d'Acre. Peu de temps après son retour, une nouvelle irruption des Kharismiens en Palestine, sous la conduite de Barka-Khkn , que Jôinville qualifie Empereur des Perses^ jeta de nouveau la conster- nation dans le pays. Le Grand Maître Guillaume rie- lève le courage des Francs» et les engage à se dé- fendre. Il inspire la même résolution au sultan d'Alep; et ayant fait alliance ensemble» ils se joi- gnent à Gautier de Brienne» comte de Jaffa, et mar- chent de concert, chacun à la tête de ses troupes^ contre ces barbares. Les ayant atteints, ils en vin- rent à une bataille le corps commandé par le sultan d^Alep fut taillé en . pièces. Gautier ^ aban- donné de ses gens qui prirent la fuite, et dont plu- sieurs, dit Jôinville^ j;jr désespoir s'en allèrent jecter dans la mery fut pris avec le Grand Maître de l'Hô- pital et un grand nombre de ses chevaliers , et em- mené à Babylone. Le brave Gautier paya pour tous. Les marchands de cette ville^ l'ayant demandé au sultan, le mirent en pièces pour se venger des dom- mages qu'il leur avait causés par ses courses. On fit grâce aux autres prisonniers , et ils recouvrèrent même à peu de frais leur liberté. Pendant le magis- tère de Guillaume^ les querelles des Hospitaliers avec les Templiers se renouvelèrent. L'an 1259, combat entre les deux Ordres. On s'y bat à outrance ; les Hospitaliers en sortent vainqueurs. A peine resta-t-il un Templier pour porter dans les places de son Ordre la nouvelle de cette défaite.

Guillaume de Château neuf veilla avec la plus

26 GRANDS MAITRES.

grande sévérité à Texécution des statuts de TOrdre. On cite à cet égard qu'un jour des Hospitaliers ayant insulté un Français, le Grand Maître les con- damna à manger à terre sur leurs manteaux^ et tandis qu'ils étaient soumis à cette pénitence , il leur était défendu de repousser même un chien qui 'S'approcherait de leurs plats.

Les frères obtinrent vers ce temps^ du Pape^ la permission de parler au réfectoire quand ils rece- vraient des seig'heurs étrangers. Auparavant un si- lence rigoureux leur était prescrit.

Jusqu'à ce Grand Maître, l'habillement commun à chaque chevalier était une longue robe noire de laine^ descendant jusqu'aux pieds^ recouverte d'un manteau noir, auquel était attaché un capuce pointu^ ce qui le fit nommer manteau à bec; une croix de toile blanche y était cousue^ sur le cœur; ' mais sous le magistère de Guillaume de Château- neufj le pape Alexandre I V, par sa bulle du 3 des ides d'août 1259, adressée d'Agnani, au maître et aux frères de r Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem^ établit une différence entre l'habit dts frères servants et celui des chevaliers ; il ordonne que les chevaliers , pour les distinguer des autres frères de l'Ordre , porteront^ en temps de paix^ des manteaux noirs , clamydes nigras, et que lorsqu'ils iront à la guerre, ils auront des soubrevestes rouges^ en forme de dal- matique, avec une large croix de toile blanche sans pointes, par devant et par derrière.

Ce Grand Maître mourut en octobre 1259. ^^ P^^' tait pour armes : De gueules, à trois tours crénelées d'or^ maçonnées de sable.

HUGUES DE REVEL. 27

XX. HUGUES DE REVEL.

Hugues i>iE. Revel, d'une maison illustre en Au vergne, parvint au magistère après la mort de Châteauneuf. Il était en exercice de cette charge, suivant une charte, le 24 octobre 1259. Les Hospi- taliers illustrèrent son magistère par de nouvelles preuves de leur valeur. L'an 1265, quatre-vingt-dix Hospitaliers se font tuer Tun après l'autre en deïen- dant le château d'Assur, forteresse appartenant aux chevaliers, contre Bibars^ ou Bondochar^ sultan d'Egypte, qui avait usurpé le trône de Saladin. Ces pertes, et d'autres semblables qui succédèrent/ me- naçaient le christianisme d'une extinction totale en Palestine. L'an 1269, les chevaliers soutinrent pendant deux mois le siège de Krac, formé par Bon- dochar, et tous ceux qui s'y trouvèrent y périrent jusqu'au dernier. Les trois Ordres Teutonique^ du Temple et de THôpital y firent des prodiges de valeur^ et la plupart fut égorgée sur la brèche. La pene de cette importante place et de ses braves dé- fenseurs^ affaiblît encore beaucoup les forces des chrétiens en Palestine. L'an 1273, Revel passe en Occident, avec le Grand Maître du Temple, poiir solliciter de nouveaux secours. Ils assistèrent Tannée suivante au concile de Lyon, ils eurent rang au- dessus des ambassadeurs et des pairs de France. Dans les éditions de ce concile, dit le P. Seb. Paoli, on a changé le nom du Grand Maître Hugues en celui de Guillaume, ce qui l'a fait confondre avec son pré-

28 GRANDS MAITRES,

décesseur. Dans un chapitre gênerai qu'il tint à Césarée, il fit régler, comme il l'avait déjà été pré- cédemment, mais assez mal observé, que, pour fournir aux frais d'une guerre continuelle que l'Ordre avait à soutenir, chaque maison serait taxée à une certaine sonime qu'elle ferait passer annuelle-

ment au trésor de THôpital ; et parce que dans les lettres de commission qui s'expédièrent aux che- valiers chargés du recouvrement de ces deniers et de ladministration des biens de l'Ordre, il était dit : « Nous vous recommandons tel domaine, b commenda-- mus, l'abbé de Vertot en conclut que c'est de que vient le titre de commandeur et celui de comman- derie. Mais ces titres sont plus anciens, et l'on a une charte de Henri, comte de Champagne, donnée le 4 janvier 1 194, se voit, parmi les témoins, Frater Robertus Angelicus, tune Commendator domus hospi- talis Acconensis (Sebast. Paoli, t. i, p. 87). Il est vrai qu'autrefois on appelait plus communément précepteurs ceux qu^on nomme aujourd'hui com- mandeurs, et leurs bénéfices, préceptoreries. Jus- qu'à Hugues de Revel le chef des Hospitaliers n'avait été qualifié que Maître de l'Ordre par les Papes. Clément IV JFut le premier qui le qualifia Grand Maître par son bref du 18 novembre 1267.

Ce fut pendant ce magistère que saint Louis, Roi de France, fit, en 1270, sa seconde expédition pour la Terre Sainte, et qu'une maladie pestilentielle, qui s'était mise dans son camp, emporta ce pieux monarque, sous les murs de Tunis, dont H avait fait la conquête. Le Grand .Maître Hugues de Revel

JEAN DE VILLIERS. 29

mourut en 1278, en Palestine. Il portait pour armes : D or, à un demi-vol d'azur.

XXI. NICOLAS LORGUE.

Nicolas LoRGUE, dont on ignore la patrie, fut élu Grand Maître après la mort de Revel. La Palestine était alors ravagée "par les garnisons des places que les chrétiens conservaient dans le pays, sans dis- tinction d'amis et d'ennemis. Mansour . sultan d'Egypte, ayant en vain demandé qu'on fît cesser leurs brigandages, résolut de se faire justice par lui-même.

Le 27 mai 1285, il paraît devant Margat avec une armée formidable, en forme le siège, fait mi- ner toutes les fortifications de la place et force les chevaliers à abandonner cette forteresse impor- tante, qu'il fit raser aussitôt leur sortie. Affligé d'une perte aussi considérable^ Lôrgue passe en Europe pour solliciter des secours des chrétiens^ mais ils furent trop faibles; il revint à Acre accablé de chagrin^ et mourut en 1289. Il était doué d'une grande éloquence, d'une prudence et d'une va- leur qui lui méritèrent les suffrages de ses contem- porains. Il portait pour armes : D'argent, à la fasce de gueules.

XXII. JEAN DE VILLIERS.

Jean de Yilliers, Français de nation, d'une famille distinguée du fieauvaisis, fut élu Tan 1289, avant

3o GRANDS MAITRES.

le 22 aoûtj pour succéder au Grand Maître Lor- gue. Ascraf, ou Seraf, sultan d'Egypte, ayant en- trepris. Tan 1291, le siège d'Acre, Jean de Villiers et les siens^ unis aux Templiers et aux Teutoniquês, défendirent la place avec toute la valeur imaginable, et l'eussent vraisemblablement sauvée, s'ils eussent été mieux secondés par leurs alliés. Obligés de Tévacuer, les Hospitaliers et les Templiers passèrent en Chypre, le roi Henri II leur assigna Limisso pour leur retraite. Le premier soin de Jean de Vil- liers fut d'y convoquer un chapitre général. Il fut très-nombreux . Les chevaliers y accoururent de toutes les nations. Il y fut délibéré qu'on fortifierait Limisso, réduite alors à un gros bourg ouvert de tous côtés, et qu'on armerait pour la défense des pèlerins qui feraient le voyage de la Terre Sainte, les vaisseaux qui avaient servi à passer les cheva- liers, soit de la Palestine, soit de l'Europe. Bientôt on vit sortir des différents ports de l'île plusieurs bâtiments de diverses grandeurs, qui, au moyen des prises considérables qu'ils firent sur les cor- saires infidèles, augmentèrent insensiblement les armements de l'Ordre. Les Rois d'Angleterre et de Portugal, voyant les chevaliers- chassés delà Terre Sainte, regardèrent leur institut comme aboli par le fait, et comme sur le point de l'être par le droit. En conséquence, ils mirent en séquestre leurs re- venus. De son côté, le Roi de Chypre, jaloux de l'in- dépendance que les chevaliers affectaient dans son royaume, déclara qu'il ne pouvait y souffrir des sujets de la puissance pontificale entièrement af- franchis de la sienne. Les chevaliers, dans leur dé-

GUILLAUME DE VILLARET. 3i

tresse, eurent recours au pape Boniface VIII ^ qui prit leur défense %vec la hauteur qui lui était ordi- naire. Ses menaces firent leur effet en Portugal et en Angleterre, les séquestres furent levés; mais en Chypre, malgré le bref fulminant du Pape, les chevaliers demeurèrent assujettis à la capitation dont le Roi les avait chargés.

Le Grand Maître Jean de Villiers mourut vers la fin de Tan 1 297, emportant les regrets et l'admira- tion des chevaliers de son Ordre et des divers prin- ces de TEurope et de TAsie. Il portait pour armes : D or, à trois chevrons d'azur.

XXIII. ODON DE PINS.

Odon DE Pins, issu d'une maison illustre de Cata- logne, fut substitué, dans un âge avancé, au Grand Maître Jean de Villiers. Uniquement appliqué à la prière, selon les historiens de l'Ordre, il négligea les armements de mer, qui faisaient alors toute la ressource des Hospitaliers. L^an iSoo, le pape Bo- niface VIII, sur les plaintes qu'on fit de sa con duite, le cita à Rome. Odon mourut en route la même année.

Il portait pour armes : De gueules, à trois pommes de pin d'or.

XXIV.

GUILLAUME DE VILLARET.

Gui //ottme DE ViLLARET, Grand Prieur de Saint-Gilles en Provence, fut élu en i3oo. Il rétablit la discipline

32 GRANDS MAITRES.

parmi ses chevaliers à Limisso, et visita tous les établissements de l'Ordre en, France, il institua plusieurs maisons de chanoinesses de l'Ordre^ en les soumettant à l'autorité du Grand Prieur. Les statuts primitifs accordés à Raimond du Puy^ ayant été perdus pendant les guerres funestes de la Palestine, Guillaume de Villaret fut assez heureux, dans un voyage qu'il fit à Rome, d'en retrouver au Vatican un exemplaire, dont le souverain pontife lui fit pré- sent. Il entra dans la ligue formée en 1299 et iSoo, par les Rois d'Arménie et de Chypre et le Roi de Perse Gazan ou Cassan, contre le sultan d'Egypte Nazer ; celui-ci* ayant été chassé de la Syrie, les che- valiers de l'Hôpital purent encore une fois entrer triomphants à Jérusalem ; mais ce succès fut de peu de durée, car Nazer, ayant repris les hostilités^ rem- porta sur ses ennemis une victoire complète^ le 22 avril i3o3^quile rendit maître de toute la Terre Sainte et en expulsa pour jamais les croisés et les chevaliers de l'Hôpital.

Les mauvais procédés de Henri de Luzignan, Roi de Chypre, à l'égard de l'Ordre, déterminèrent ce Grand Maître à chercher un asile il serait indé- pendant. Rien ne loi parut fdus conforme à ce des- sein que la conquête de l'île de Rhodes, alors occupée par des Grecs révoltés et des corsaires musulmans. Mais les infirmités ne lui permirent pas d'exécuter sqn projet, car il mourut avant le 6 juin i3o6. Il portait: D'or, à trois monts de gueules, surmontés chacun d'un corbeau de sable.

FOULQUES DK VILLARET. 33

XXV. FOULQUES- DE VILLARET.

^ Foulques DIS, Villaret, Çrère du précédent, le rem- plaça daos la dignité de Grand Maître. Ayant à cœur l'exécution , du proiet de son devancier pour la conquête de l'île de Rhodes, il se rendit à Poitiers, pîi se trouvaient le pape Clément .V et le Roi Phi- lippe-le-Belj et en obtînt des secours considérables pour armer ses gens de guerre ; et à l'aide d'une croisade que le Pape lui .avait accordée, les Génois, les Siciliens lui fournirent des vaisseaux, et la plu- part des seigneurs et leurs vassaux de diverses con- tr^^ s'enrôlèrent à l'envi sous ses drapeaux. L*ea- thoasiasipie était si gjénéral, que les dames de haute * condition jDffrirênt leurs bagues, et leurs joyaux les plus précieux, pour contribuer à cette noble entre- prise. Lfs Gra^d Maître se* présenta devant Rhodes, avec une flotte de vijigt-:cinq galères, et, après avoir tenté divers . assauts, il en livra un si violent, le i5 août t3io, que]la place, qui avait été défendue par les. Sarrasins e^ les Turcs ,^ fut obligée de se rendre : il y établit, aussitôt le couvent de rOrdre. et fit arborer son drapeau dans tous les forts de File et des îles voisines. Rhodes devint alors le chef- lieu de rOrdre et Iu| donna même soi^,.r)om. Otto- man, sultan des Turcs, .i>e vit pas sans jalousie et sans crainte l6$ progrès, des chevaliers de rHôpital, dont la prospérité, formerait nécessairement un obr stacle à la sienne. .L*an i3i5, il se présenta avec une

flotte considérable devant la place , dont les rem- XX. 3

34 .GR,AND§ MAITRES. , ,

parts et les tours n'était pas encore relevés; mais la bravoure et le devottemenC des chevaliers en tinrent, lieu: îb. repgussèrem 'si; wivempnt divers assauts, quç le sultan prit le p{!rti de se retirer. Plusieurs historiens attribuent la levée de ce siège à un secours .qu'Amedèe V, dit le Grand, duc de Savoie, avait donduit en personne aux chevaliers de Rhodes, événement glorieux qui aurait^ été con- "sacré par la devise : F. E. R. T. Fortitudo ejus Rhodum ienuit ; tCidXi a*aûtres écrivains révoquent ce^ïait eh

doute. La chiite et la destruction des Templiers, arrivées

Pan i3i2, avaient singulièrement enrichi les cheVa- 'lîefs Saint-Jeàn, qui fureiît investis de la plupart de leurs biens/ dans toute l^Eûropè. Ntuï'cqnifliis- saires hospitaliers furent ' ftammés pôU? iii jpféi^^ possession &u nom de leur Ordre: -" - ^*" ^- - ''"^'

*

Depuis ce - temps, ViÛaret' Soutînt mal la rbpû'tal- 'tîon que ses ^exploits lui-avaierit acqùiàel L'es chô- ▼alièrs, îndightîs de son^ luxe, sa miiUessi:" et* île son despotisme, s'âssembletil ' en'^éhapitre, le dé- posent et nomment sa- place -Mitiricé'^tfe PagnàJ. Villaret s'étànt' pourvu à: Romcrcôhtr'e cette' dcpisi^ tîdn; lie P^pé nomme Ôérlrd'de ^^Pliis,' vicaire 'gé- néralde POrdreî, eli a:ttertdant te jugeoiinVda pfl?-

«•« fi •* '*f

'cè3. L'an i3i9,fctaôri i32ï; côAlrtîèîéîtt^r^tfe'Mrdè Vertot, Villariît, ne voyant poiûi 'dk foûï^i^ p5u\oir regagner les esprits, 'doiina vôlontairèmeni'^'sfil^'^àê- i^ission entre 'tes' mains d'u Pape. Oh lùî' assigna pourdédommagement le prieuré de iCapoue. il n^allâ pÀS néanmoins y résider ; mais il passa en France &Ûpfèé,dé sd sueur,' dame' du château de 'Têirah

1

' HÉLION DE VILLENEUVE. 35

ca Languedoc, i) mourut le .1" septembre de Tan 1327. Son corf)ë fut inhumé dans TégUse de Scint-Jean à Montpellier. Il portait les mêmes armes que son frère.

Maurice de Pagnac, élu dans les troubles de rOrdre, et cite' par erreur par quelques auteurs cjmme Grand Maître; il portait pour armes": D'or, au chevron renversé d'azur, au chef de gueules, chargé ic trois étoiles d'argent.

Gérar4 de Pins,; nommé par le Pape^ vicaire géaéial ou lieuteaant du Grand Maître, pendant te schisme arrivé sous Foulques de Viilaret, con- tinua son . exercice pendant quelque, temps sous le Grand Maître Hélion de Villeneuve, dont il avait mérité l'estime par ses brillants exploits contre les Turcs, et. la défaite d'Orcat^ filsd'Otto- man, qu'il battjit près, de Rhodes en i3j6. Il fut un des plus céièbrtss de l'Ofdre,. et portait ..pour armes : Dq gu^l^^ià trois pomqàe^^ de pin d'or.

XXVI. HÉLION DE VILLENEUVE.

« *

- » * I

' i/^/iofrDE'VitrEi«rEtJvié, de rillUstreitiaîson de Vil- IcncuVc, bararîs^et màri^oîs de' Vence et de Trans, seigneurs de Bnrgerhohr en Languedoc, était Grand Prieur de SaiiJt-Giltes; rirsqu'il fut porté à la dignité de Grand Maître, d'une voix unanime, par les che- valiers assemf:flé^ â Avignon, sur la convocation et recoitimandation dd pape Jean XXII, au commen- cement de juin iBtq. Dès qu'il fut en charge, il tint

36 GRANDS MAITRES,

un chapitre général à Montpeilierj dans lequel in, divisa le corps de la Religion par Langues. Etant, rer ven.u en France, Tan 1 328, pour les besoins de l'Ordre, il commanda le troi^ièm.e bataillon fran- çais^ avec le sire de Beaujeu, à la bataille de Mont- cassel, donnée le 23 ou le 24 août de cette année. .

L*an 1343, le 3o octobre, il remporta la célèbre victoire del Rio-del-Salado., sur Alboacem, Roi de Maroc, dont le nombre des troupes était de beau- coup supérieur aux siennes; et l'année suivante, les chevaliers , sous la conduite de Jean de Biandra , Grand Prieur de Lombardie , firent une tentative sur la ville de Smyrne. Ils s'emparèrent du château qui commandait le port, et s'y maintinrent malgré les efforts des Turcs. L'an 1346, Hélion de-VMle- neuve termina ses jours, âgé de- quatre-vingt-tM)is ans, vers le mois de juin de ladite année U'fut re- éommandable par son économie, 'acquitta toutes ^les dettes de la Religion, augmenta lesr' fortifications nécessaires pour la défense de Rhodes, et signala sa piété par de pieux établissements et le rétablissement de la discipline dans l'Ordre.

Hélion de Villeneuve, voulant laisser à ses che- valiers UQ monument durable.de sa munificence, fit construire à ses frais un bastion .crénelé et un boulevard qui conservent encore aujourd'hui le nom de Château - de - Villeneuve. , Sas propres ri* chesses contribuèrent aussi à .entretenir, les troupes q u& la disette d^argent portait à la désertion. . .. .;; .

Excités par ce généreux exemple, plusieurs com- mandeurs employèrent leurs revenus patriponiaux â construire des galères ^ tellement que, la marine

u

DIEU DONNÉ DE GOZON. 3^

s'accroîssant de jour en jour, le pavillon de l'Ordre flotta puissant et respecte sur toute la Méditerranée.

Il portait pour armes-: De gueules, fretté de ^ances d'or, à un écusson du même, dans chaque claire-yoié; à Técu d'azur^ chargé d'une fleur de lis d'or, posé en cœur.

XXVII. DIEU-DONNÉ DE GOZON.

Dieu- Dorme de Gozon^ était au château de son nom, à six lieues de Milbau, en Rouergue ; il fut élu pour remplacer le Grand Maître Hélion de Ville- neuve, en 1346. Clément VI lui écrivit le 28 juin de la même année, pour confirmer cette élection, qui, loin d'avoir été recherchée par Gozon, ne fut acceptée par lui qu'à regret. Uan 1343 il envoya les troupes de la Religion i au secours du Roi d'Arménie contre les Sarrasins

m

j d'Egypte. Elles triomphèrent de ces infidèles, et re-

\ mirent le Roi en possession des villes qu'ils lui

\ avaient enlevées. L'an t353, Gozon, se trouvant,

par son âge et ses infirmités, hors d'état de gou- verner, demande au Pape la permission d'abdiquer, qui lui est refusée. Il insiste, et enfin il est exaucé. Mais avant que la nouvelle réponse du Pape arrive^ ^ il meurt, au mois de décembre de la même année.

I On a débité sur ce Grand Maître que, notant que

simple chevalier, il avait délivré l'île de Rhodes d'un énorme dragon qui l'infectait par son souffle et la dépeuplait par sa voracité. Ce conte est repré- senté sur de vieilles tapisseries, oti l'on voit aussi

38 GRANDS MAITRES.

les hauts hits non moins romanesques de l'arche- vêqueTurpin..

Il avait fait les plus grands efforts pour rappeler ses chevaliers à une discipline sans laquelle TOrdre ne pouvait triompher de ses ennetnis ; n'ayant pu atteindre son but , il en conçut un si vif chagrin , qu'il en mourut.

Il portait pour armes : De gueules^ à la bande d'argent bordée d^azur, à la bordure crénelée d'ar- gent.

XXVIII. PIERRE DE CORNEILLAN.

Pierre de Corneillan ou de Q)rnillan, d'une il- lustre maison de Provence, était Grand Prieur de Saint-Gilles, lorsqu'il fut élu Grand Maître, au com- mencement de l'année i354. Son magistère ne fut que de dix-huit mois, pendant lesquels il eut à se défendre contre le Pape Innocent VI, qui, par une fausse politique , voulait obliger les chevaliers à quitter l'île de Rhodes pour s'éublir , soit dans l'Anatolie, soit en Palestine, afm d'être plus à portée, disait-il, d^arréter les progrès des Turcs qui mena- çaient ritalie. Le Grand Maître se disposait à convo- quer un chapitre général sur cette contestation , lorsque la mort l'enleva vers le milieu de l'an x355, suivant tous les historiens de l'Ordre.

Son amour pour l'observance des statuts de l'Or- dre l'avait fait surnommer le Correcteur des coutumes. Il portait pour armes : De gueules, à la bande d'ar- gent, chargée de trois merlettes de sable.

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ROGER DE T>m's? ^9

ROGELR.-DE IPI-Na :>= . : . ..

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Roger DE Pins, cle fiUusiVe maison, qui avait <îeià fourni le Grand' Maître Odon de Pins et le lieute- nant du magistère Gérard de'Pins; dont il a été question pages 3i et 35, fut élu en i355. Le pape Innocent VI, insistant toujours pour Texécution de son projet, fit tenir à Avignon le chapitre général de l'Ordre, les chevaliers, pour gagner du temps, consentirent à s'établir dons la Morce, aprè$ avoir obtenu le . consentement des princes latins qui avaient des prétentions sur cette principauté. Inno-* cent VI mourut avant que les difficultés fussent le*» vées, et son projet s'évanouit avec lui. Roger de Pins,. vers l'an 1364, tint à Rhodes un nouveau chapitre général, Ton réforma divers abus. Entre autres* règlements, on y défendit de donner aux frères ser- ' vants ni la croix ni le titre de chevalier; on y éta- blît des receveurs dans chaque prieuré pour les responsions ou contributions que chaque comman- derie devait fournira l'Ordre. Roger de Pins mourut le 28 mai de l'an i365. L'Ordre perdit en sa personne un chef plein de zèle pour la manutention de la dis- cipline, et les pauvres de l'ile un père charitable. Ceux-ci l'avaient surnommé Y Aumônier,

Il avait ordonné que les statuts de TOrdre fussent rédigés en latin, attendu que plusieurs Grands Maî- tres, soit Français, soit d'autre nation, les ayant fait écrire chacun dans leur langue propre, les che- valiers s'excusaient de l'inobservance de ces statuts.

40 GRANDS MAITRES.

en prétextant ne pas connaître les langues dans les- quelles ils étaient présentés. Sous son magistère, Jean-Fernandejt 4e Hérédia/ Grand Prieur d'Ara- gon, qui devint Grand Maître en i3y6, excita par son' ambition beaucoup de troubles dans TOrdre.

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Roger de Pins portait pour armes : De gueules, à trois pommes de pin d'or.

XXX. RAYMOND DE BÉRENGER.

Raymond de Berenger^ d'une illustre maison de Dauphiné, Commandeur de Castelsarrasin, succéda, l'an i365, au Grand Maître Roger de Pins. La même année les vaisseaux de la Religion, réunis, sous la conduite de Raymond de Bérenger, à ceux de Pierre I", Roi de Chypre, font une descente en Egypte. La prise et le pilkge d'/tËxandrie, qu'il fallut aban-' donner au bout de quatre jours, fut le fruit de cette expédition. Les Rhodiens eurent aussi quelque part aux expéditions de Pierre en Syrie. L'an 1374, sur l'invitation du pape Grégoire IX, l'Ordre tint à ' Avignon une grande assemblée, oîi le Grand Maître, à raison de son âge et de ses infirmités, ne put se rendre. Fernandès de Hérédia, son lieutenant, y tint sa place^ et fit faire la première collection des statuts de l'Ordre. Raymond de Bérenger mourut la même année^ au mois de novembre.

Il portait pour armes : De gueules, au sautoir alaise d'or.

JEAN-FËRNANOÈS HÉRÉOIA. 41

XXXI.

ROBERT DE JULLIAC.

Robert de Julluc ou Juillac^ originaire de Lan- guedoc, Grand Prieur de France^ fut élu en son ab- sence, pour remplir la dignité de Grand Maître. Il salua le Pape en passant à Avignon^ d'où il alla s'embarquer à Marseille sur les galères de J'Ordre , qui le conduisirent à Rhodes.

Le P|ipe exigea de ce Grand Maître^ que lui et ses chevaliers se chargeassent désormais de la défense deSmyrne, en leur accordant un revenu de 1,000 flo- rins^ payé annuellement. Ce Grand Maître mourut après le 10 août 1376, et portait pour armes: D'ar- gent, à la croix âeuronnée de gueules, au lambel de quatre pendants d'azur.

XXXII. JEAN FERNANDÈS DE HÉRÉDIA.

Jean Fernandès de Hérédia, Grand Prieur d'Ara- gon, de Saint-Gilles et de Castille, fut élu Grand Maître tandis qu'il était à la cour d'Avignon. Il y résidait depuis longtemps, et y avait obtenu, par ses intri- gues et contre le gré de l'Ordre, les bénéfices im- , portants dont il jouissait. L'an i3jy, au mois de janvier, il ramène par mer à Rome le Pape Gré- goire XI, et de il fait voile pour Rhodes. Sur la route^ ayant rencontré une flotte vénitienne, il se joint à elle pour aller faire le siège de Patras. La place est emportée l'épée à la main. Flatté de ce

42 GRANDS MAITRES.

succès^ il se laisse engager^ par le général vénitien^ à tenter la conquête de la Morée. Il est surpris dans une embuscade par les Turcs^ qui le font prisonnier près de Corynthe. Sur l'avis de ce malheureux évé- nement^ on proposa aux Turcs de leur rendre ^a ville de Patras pour sa rançon. Ils refusèrent ; on ajouta à la première offre celle d'une somme ,consi- dérable^ pour la garantie de laquelle les trois Grands Prieurs de Saint - Gilles, de Rome et d'Angleterre, consentaient à rester en otages. Le Grand Maître re- fusa à son tour, conjurant les trois Prieurs « qui vinrent le visiter, de laisser mourir dans les fers un vieillard dont la vie était inutile, ne voulant pas même que .sa rançon fût payée des derniers de l'Or- dre ; il préféra noblement demeurer trois années dans une dure captivité, au milieu des montagnes de l'Albanie, jusqu^à ce que, racheté par sa famille, il pût revenir à Rhodes, en i38i .

A cette époque, il s*agissait pour lui de se décider entre les obédiences d'Urbain VI et de Clément VII, qili se disputaient la papauté. Le Grand Maître se déclare pour le dernier. Urbain le destitue, Tan i38i, et nomme à sa place Richard Caraccioli, qui est reconnu par les Langues d'Italie et d'Angleterre. L'an ! 396, le Grand Maître de Hérédia meurt à Avignon, au mois de mars, après un gouvernement de dix ans et huit mois. Caraccioli, son compéti- teur, était mort à Rome, le 18 mai de Tannée pré- cédente. Ce Grand Maître portait : De gueules, à.sept tours d*argent, posées 3, 3 et i .

PHILIBERT DE NAIl^LAC. 43

XXXIII. PHILIBERT DE NAILLAC.

Philibert dk Naillac, originaire de la province de Beny, était Grand Prieur d'Aquitaine,, lorsqu'il succéda au Grand Maître de Hérédia. A peine est-il en jouissance^ qu*il se voit engagé dans la ligue des princes chrétiens contre Bajazet, empereur des Turcs. Il se rendit, à la tête de ses chevaliers, dans la Hongrie, qui était alors le théâtre de la guerre, et combattit à la funeste journée de Nicopoli, à la tête des siensy dont la plupart furent taillés en piè- ces. De retour à Rhodes, il achète la Morée de Thomas Paléologue , qui en était despote ; mais le marché ne put tenir, par TaversiDn des Grecs contre les Latins. L'an 1401, Tamerlan emporte Smyrne d'assaut, malgré la brave défense deà chevaliers.

L'an 1409, Philibert de Naillac, accompagné de seize commandeurs, se rendit au concile de Pise, assemblé pour faire cesser le schisme qui régnait dans l'église, et dans lequel Alexandre VI fut élu Pape. De Naillac y fut également reconnu seiA et légitime Grand Maître des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, à Rhodes. Le Pape le chargea d'une mission près des Rois de Ffance et d'Angleterre, «fin de les engager à réunir leurs forces contre les Tares; mais cette ambassade fut infructueuse , i cause des divisions qui régnaient entre ces deux monarques. Il ne cessa depuis de s'occuper des af- faires de son Ordre, dans toutes les provinces de rEorope, et présida, vers 1419, l'assemblée des che-

44 GRANDS MAITRES.

valiers tenue à Ancône pour des règlements de dis- cipline. Il obtint d'entretenir constamment à Je'ru- salem six chevaliers , exempts de tribut ^ pour recevoir dans leur maison leurs propres frères^ ou les pèlerins qui viendraient visiter le saint sépul^ cre; ces chevaliers étaient également institués pour racheter les captifs, ou les échanger contre d'autres prisonniers; il établit aussi des consuls à Jérusalem, Alexandrie et Rome, chargés de pro- téger les pèlerins. II mourut en 142 1, dans un chapitre général qu|il présidait au milieu de ses propres chevaliers, dont il emporta les * larmes, le respect et l'estime. Il portait : D'azur, à deux lions léopardés d'or, l'un sur l'autre.

XXXIV. ANTOINE FLUVIAN.

Antoine Fluviàn, dit aussi de la Rivière, en Catalogne, était Grand Prieur de Chypre, lorsqu'il fut élu d'une voix unanime, en 142 1, pour succéder à Philibert de Naillac. Jean II, Roi de Chypre, en- couragé par les succès qu'il avait obtenus en Egypte contre les Turcs, fut les assaillir jusque sous les murs d'Alexandrie. Le sultan, effrayé de ces pro- grès, conduisit en 1424, une flotte formidable^ qur se présenta devant Famagouste, la prit et la pilla. Le Roi invoqua quelque temps après l'appui des chevaliers de Rhodes, pour l'aider à repousser el même sultan qui était venu insulter Chypre en 1426; une bataille s'engage, et Jean II, fait prison-

JEAN DE LASTIC. 45

uier dans la mêlée, est coaduit au Caire. Mais, quoi- que les Hospitaliers eussent fait dcjgrandes pertes dans ce combat^ ils ne désespéraient pas du salut de rUe, lorsqu'ils apprirent que le Roi de Chypre, fatigué de sa captivité^ avait fait sa paix et recouvré sa liberté. Fluvian, ûiformé dans la suite du projet

I du sultan, .d'attaquer l'île de Rhodes^ la mit dans

un tel état. de défense et de provision, qu'il fut otsifigé de le suspendre. Fluvian, après' avoir fait d-0!ccellents règlements pour la discipline des che-n

5 vàliers et l'administration des finances de TOrdre^

dont . toutes les dettes se trouvèrent acquittées ^ mourut le 26 octpbre 1437; il portait pour armes : D'or, à la ftsce ondée de gueules.

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XXXV. . JEAN DE LASTIC,

9 Jean DE Lastïc, d'une illustre maison d'Ati- i vergne, était Grand Prieur d'Auvergne et'CômmâTi"-

deur-de Montcalra, lorsqu'il iiTt élu à Rhbdss èfi 1437,- (Et pendant son absence^ par treize chevalièrk auxquels l'Ordre avait remis le pouvoir* de procéder à cette élection. Il arriva dans l'île en *"'r43S. Le sul- tan tî'Egypte, donnant suite à s6n^ projet d'expul- ser de Rhodesr les chevaliers de SaîrtV-Jean, 'se 'pré- senta avec sa flotte devant la place^ le' 25' septembre 1440. Mais les chevalier^ , dit M; ftàrgèmont, unis aux Rhodicns, s*étant portés sur '^k'^côte^ for- mèrent aussitôt comme "an*' lïiurd'aîrarà', qui, èrti- pêihant toute tentative de débarquemetît, pércrfit i hi' flotte chrétienne, i)ux>iquie trSs-inJFérieure en

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46 GRANDS MAITRKS.

nombre de sortir du port en ordre de bauîUe Surpris de tant de resolution, les Sarrasins hésitè- rent à faire un seul mouvement^ même rétrograde, et; attendant les ombres de la nuit^ il^ firent voile vers rile de Lango; mats les Hospitaliers les y avaient précédés^ et, forcée à une nouvelle retraite^ Tescadre égyptienne s'accula contre utie petite fie appartenaat:aux Turcs. Le Maréchal de TOrdre, qui commandait.' les galères , attaqfua l'etinemi dans ce retranchement, : lui tua sept c^nis hommes et revint à Rhodes La auit suivante, les iofiièles, préci^^ tant leur fuite , abordèrent en passant à Tîle de Chypre^ mirent le feu à la grande commanderie qui se trouvait sans défenseurs, ^t après cet exploit^ qui attestait leur impuissance, ils rentrèrent hon- teusement dans leurs ports.

Une trêve fut le résultat de cette belle défense ; elle; ne fut pas cependant de longue durée, Jean de ^ Lastic^ instruit des projets, destructeurs des Musul- mans, ay^^t fait les ^p^us ardents efforts auprès des divers souver^ns , pour çn obtenir des secours, mais la plupart .demeurèrent sourds à sa voix; le Roi, de France, Charles VII, fut le seul qui, à la considéra t^oqi. 4^;. Commandeur d'Aubusson, qijû lui. avait été eavoyé en ambassade à cet effet, alloua. 3oo, ooo frajw:s. Le Grand \^fiître, rempli d'un noble courage, et j$^, mettant ^fi:«de^sus des r^yers d? hnances^ p^rvut à la défense^ des portSj^- et appela toq^ les c^^vafiers épars<..cUas ^les divers pays, pour accourir à la défense de l'Ue. Un enthousiasme- sa- cré saisit tous les cœurs, -çt de toutes le^^comrécs 4^ l'Europe, non-seulement les chevaliers obéissent à

E

JEAN DE LASTIC. 47

la voix de leur Grand-Maître^ mais tous les jeunes gentilshommes, tfiers de participer à d'aussi glorieux travaux, se rendent sous les drapeaux de Lastic et demandent à être admis dans son Ordre.- EÛective- menty dix-huit mille Turcs, avec une flotte nom- breuse débarquent au mois d'août. 1446 et forment le siège de la capitale.

Après plusieurs assauts donaés pendant quarante jours^ leur général est obligé de se rembarquer avec Ifô débris de son armée, dont la plUà> grande partie avait péri sous les tours de la place.

Le conseil de l'Ordre, sachant apprécier la sagesse et la bravoure du Grand Maître, crut devoir lai laisser une latitude plus aniple ^ns Texercice die ses fonctions; il déposa en conséquence ses' pour- voirai entre ses mains, et l'investit* ain^ d'une* espède de dictature dont la durée était iixèiâ.à tpois^ ans;* ^

'L'an 1454, Mahomet II, qui veifiâit de faire' la conquête >de Gonstantinople^ énilé de^^e succè^^ fit sommer le Grand Maître de se * reconnaître son vas^ 9dl et de lui payer tribut. A ûieu ne plaise, répondit iMÙQ^quefaie trouvé mon Ordre libf'e et que je le laisse: esclave L.ï Après œ refus,' qui' letàit digne d^ lut ctdes.9ien% :ileaToya:leXIk)n»fnandec(r d'Aabu^ sQn'.'jréèkpne4/au nom ^de "chré^dniép d«s secéUtk Auxrautres: souverains de. .lAEuIropey t% mdurut 'dan^ ceb entrefiûies, ie 19** mars 1454'; -îU portait pour armes : De gueules, à laiasce d^argent. r* ./

^8 GRANDS MAITRES.

XXXVI.

JACQUES DE MILLY... .

Jacques de Milly, Grand Prieur d'Auvergne, fut élu Grand Maître en 1454; il garantit son ile contre les incursions que Mahomet II faisait sans cesse exercer dans les petites îles environnantes. Une peste des plus terribles affligea Rhodes en 1456; le Grand Maître donna tous ses soins aux malheureux qu'elle atteignit, et fit tant d'efforts qu'il arrêta k mal dans sa source. Les galères delà Religion ayant *battu celtes des Turcs en 1457, Mahomet flt exécuter une descente, dans l'ile de Làngo (anciennement l'île de Cos), qui, fut infruchieuse, les Turcs ayant été repoussés partout avec vigueur; ils tentèrent alors uqie attaque sur - l'île de Rhodes, dans laquelle ils ne purent qu'exercer quelq^ues pirateries, ' qui furent néanmoins fort nuisibles adiC habitants. Le Grand Maître, afin d'en éviter de semblables pour l'avenir, fit construire plusieurs forts, dont il confia la garde çt la défense aux chevaliers. Mahomet, le plus granc{,$npeini*.'de^ chevaliers de RhodeSj i}aî protégeaie}ij<t*j*îlie' de . Chypre, fit dédarcr le sultan d'Egypte -contre la JBLeine Charlotte ;. qui avait 4 .lutter contre Jacques son frère naturel:,, qui xber*

chait à la détrôner. Le sultan fournit uB6r.>fiotte 4

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ce dernier^' avec laquelle il**se rendit Hiaître de l'iUu Les Vénitiens, sed.alliés, ficént quelque temps ^iiprès une descente dans l'île de Rhodes même, ils commirent de grands dégâts.

Ce fut au milieu de ces graves circonstances, dit

f

JACQUES DE MILLY. 49

M. de Bargemont, qu'éclatèrent de nouvelles dis- cordes intestines , qui nécessitèrent la convocation d'un chapitre général. II eut lieu le i*' octobre 1459, et les chevaliers d'Espagne, d'Italie, d'Angleterre et d'Allemagne, s'y plaignirent hautement que les Français envahissaient toutes les dignités. Ceux-ci alléguèrent qu'ils avaient fondé la milice de Saint-. Jean, que les autres nations n'avaient leur ad- mission qu'à des chevaliers de France^ et que d'ail- leurs^ formant trois Langues^ ils composaient à eux seuls plus de la moitié de l'Ordre entier; ils ajou- taient que l'Amiral était toujours de la Langue d'Italie ; que celles d'Aragon, d'Allemagne et d^An- gleterre fournissaient constamment le Grand Con- servateur, le Grand Bailli et le Turcopolier; qu'ainsi la France, la" Provence et l'Auvergne pouvaient se réserver les dignités Se Grand Hospitalier, de Grand Commandeur et de Grand Maréchal.

La discussion s'échauffa; le procureur d^Aragon^ en plein chapitre, interjeta appel à la cour de Rome^ et sortit suivi de quatre Langues étrangères. Le conseil voulait les poursuivre ; le Grand Maître s'y opposa, et, touchés de sa modération, peu à peu les rebelles eurent honte de leur emportement. Après avoir ainsi, par sa sagesse, conservé la paix au dehors et rétabli la concorde intérieure^ Jacques de Milli mourut le 17 août 1471, d'une attaque de goutte; il portait pour armes : De gueules^ au chef denché d'argent.

XX.

5o GRANDS MAITRES.

XXXVII,

PIERRE-RAYMOND ZACOSTA.

Pierre- Raymond Zacosta, Castillan de naissance et châtelain d'Emposte» fut élu en 1461. Il convo- qua. Tanné suivante , un chapitre général ^ afin d'apaiser les dissensions intérieures qui régnaient dans l'Ordre depuis plusieurs années ; les Espagnols plus hardis sous un Grand Maître de leur nation, obtinrent de former deux Langues, et ce fut pendant la tenue de ce chapitre que le titre d'Excellentissime fut dévolu pour la première fois au Grand Maître des Hospitaliers. Celui-ci^ informé que Mahomet II avait mis le siège devant Lesbos, y envoya des che- valiers pour la défendre; mais ceux-ci, trahis par les Grecs, périrent tous les armes à la main.

Les dissensions domestiques prenant un carac- tère plus grave dans l'Ordre, le Pape Paul II con- voqua, en 1467, à Rome, un chapitre général, pour y prononcer sur les accusations dirigées contre le Grand Maître ; Zacosta s^y rendit en personne, et y fit triompher son innocence de la manière la plus éclatante. Le Pape le combla d'honneurs et d^égards ; mais comme il se disposait à quitter Rome, une pleurésie le conduisit au tombeau» le 21 février 1467. Le Pape le fit inhumer avec la plus grande pompe, dans l'église de Saint-Pierre. Il portait pour armes : D^or, à trois fasces ondées de gueules ; à la bordure de sable chargée de huit points d'argent, 3,2, 3.

jeAn-baptiste des URSINS. 5i

XXXVIII. JEAN-BAPTISTE DES URSINS.

Jean-Baptiste Des Ursins^ d'une illustre maison d'Italie^ était Grand Prieur de Rome^ lorsqu^il fut élu Grand Maître en cette ville^ et sous les yeux du Pape, le 4 mars 1467. Arrive à Rhodes, il prit, pour l'assister dans ion gouvernement , les sages conseils du Commandeur d'Aubusson^ homme ex- périmenté dans Tart de la guerre^ qu'il nomma surintendant des fortifications de Tile et qui donna tous ses soins à mettre la ville dans un état de dé- fense formidable. Ces mesures étaient d^autant plus urgentes, que les Turcs se présentèrent devant Tile et y firent une descente qui leur devint funeste par Tardeur que les chevaliers apportèrent à les com- battre d'une telle manière qu'ils furent obligés de se rembarquer, après une sanglante défaite. Les flottes de Mahomet ayant tourné leurs efforts, en 1470^ contre l'île de Négrepont ( la plus grande de la mer Egée ) , qui appartenait aux Vénitiens , Des Ursins s'empressa d'envoyer à ceux-ci un se- cours de plusieurs galères, sous le commandement des Commandeurs d'Aubusson et de Cardone ; ceux- ci donnèrent à l'Amiral des Vénitiens l'avis de rom- pre le pont de bateaux par lequel les Turcs rece- vaient leurs convois de munitions venant de la terre ferme; mais il n'en tint compte, et la ville fut prise ; le sultan, furieux d'avoir vu l'étendard des chevaliers de Rhodes parmi ceux des Vénitiens^ jura de s'en venger. Le Grand Maître, pour qui cette

52 GRANDS MAITRES,

menace fut un avis salutaire^ chargea le Comman- deur d'Aubusson, alors Grand Prieur d'Auvergne, de construire à Rhodes trois nouvelles tours, et de fermer le port par une nouvelle chaîne ; dans ces entrefaites, il mourut, le 8 Juin 1476, et fut inhumé dans Teglise des Hospitaliers. Il portait : Bandé d ar- gent et de gueules de six pièces; au chef d'argent, chsLTpé d'une rose de gueules, boutonnée d'or, et # soutenu du même, à l'anguille d'azur, posée en fasce.

XXXIX. PIERRE D'AUBUSSON.

Pierre d'Aubusson , Grand Prieur d'Auvergne , d'une des plus illustres et anciennes maisons de France, issue des anciens comtes de la Marche, était déjà célèbre par plusieurs actions d'éclat, et par les services éminents qu'il avait rendus à l'Ordre pen- dant l'administration du Graad Maître Des Ursins, qui, à raison de son grand âge et de ses infirmités, lui avait confié le maniement des affaires, et la sû- reté et la défeqse du pays. Le chapitre général ^ assemblé pour Téleclion, sentit qu'il ne pouvait faire un meilleur choix, et Pélut à l'unanimité, le 17 juin 1476, pour succéder au Grand Maître Des (Jrsins. Tout le peuple de l'île accourut pour couvrir de ses acclamations l'élection que venait de faire le chapitre, et qui assurait le salut de TOrdre.

Le Grand Maître convoque tous les chevaliers de l'Ordre, épars dans les diverses contrées du monde, pour venir au secours de l'île menacée par les Turcs ;

PIERRE D'AUBUSSON. 53

non-seulement ceux-là furent fidèles à sa voix, mais encore une foule de jeunes gentilshommes^ excités par leur exemple , se joignirent è eux et vinrent se ranger sous les drapeaux de la Religion. Un jubilé, publié en France, fournit amplement aux frais d'une campagne que commandaient l'hon- neur et le salut des chevaliers hospitaliers. Enfin » après trois ans de préparatifs pour la défqpse de l'îlcf le 23 mai 1480, apparut la flotte des Turcs^ forte de cent soixante vaisseaux de haut bord, por- tant cent mille hommes de débarquement, sous le commandement du grand vizir Misach Paleologue, renégat de la race des derniers Empereurs grecs, qui s*était vendu à Mahomet II, maître alors de Constan- tinople. L'attaque du grand visir est dirigée sur la tour de Saint -Nicolas, qui tombe sous trois cents boulets ; les Turcs se précipitent en grand nombre dans les galères, pour arriver à la brèche ; mais là, le Grand Maître, à la tête des siens, l'étendard de la croix déployé, s'élance sur les janissaires, les cul- bulte et en fait un horrible carnage. Dans le combat, un éclat de pierre vient briser en pièces le casque de d'Aubusson , qui prend aussitôt le chapeau d'un soldat et s'en couvre la tête, en continuant de rester dans la mêlée ; le commandeur italien Fabrice Ca- retto, effrayé du danger qu'il court, le conjure de se retirer; mais d'Aubusson lui répond: C est à vo^ tre Grand Maître qu'appartient le poste d'honneur I. . . et, frappant avec un nouveau courage, il sent son épée se briser; mais tout instrument dans la main d'un héros devient meurtrier ; le Grand Maître s'arme aussitôt d'un épieu, s'élance et fait enfoncer

54 GRANDS MAITRES,

les bataillons des Turcs, qui sont obligés de se pré- cipiter dans la mer, pour éviter une mort certaine; les coups de canon dont ils étaient en outre fou droyés de tous les forts de Tîle^ qui tiraient sans discontinuer^ ne leur permirent plus d'espérer au- cun succès. Ils se rembarquent le 19 août, après avoir perdu Tétendard de Mahomet et laissé sur la place neuf mille morts, et emmenant avec eux quinze mille Blessés. Le Grand Maître, frappé lui-même de cinq blessures, rentra, après le combat, dans son palais, couvert de son propre sang et de celui des ennemis trouvés sous ses coups.

Ce siège, qui est un des plus mémorables de l'his- toire moderne, fut poussé et soutenu avec toute la valeur et tout l'art qu'on peut imaginer. Rhodes fut entièrement démantelée par Teffet de Tartillerie des Turcs, et ses seuls chevaliers combattant sur ses remparts en ruine, la sauvèrent de la fureur des assaillants, qui employèrent quatre-vingt-neuf jours à redoubler leurs attaques.

Tant d'efforts pour la résistance, et tant de gloire pour le résultat, sont dus au génie supérieur, à la prudence et à la bravoure du Grand Maître, qui, dans la crainte que ses chevaliers ne parlassent de capituler, s'écria au milieu d'eux : S*il en est parmi vous qui redoutent de se trouver ici, je puis, malgré le blocus, les faire sortir ; mais si vous reste:( avec moi, ne prononce:^ jamais le mot de reddition, ce se- rait votre arrêt de mort.

Le Grand Maître, toujours pénétré de la religion sainte, dont il était le plus ferme appui, voulut, en rendant grâces au ciel des succès qu'il avait ob-

/

PIERRE D'AUBUSSON. 55

tenus^ laisser un monument durable de sa recon- naissance ; «il bâtit à; cet effet la magnifique église de Sainte-Marie de la Victoire.

La mort de Mahomet 1 1 empêcha les suites terri- bles de sa colère et de sa honte ; il préparait ^ contre Rhodes, un second armement encore plus formi- dable, lorsqu'il mourut, en 1 481. Sa mort laissa le trône à Bajazet II; mais Sem, ou Zizime^ son frère puîné, le lui disputait. Ce prince, vaincu j proscrit, poursuivi, demanda un asile au généreux d'Aubus- son. Le Grand Maître l'accorda par humanité et par politique et devint Thôte et le protecteur d'un prince du sang des sultans. Forcé, au bout de quelques mois, d'éloigner cet infortuné que la haine de son frère cherchait à atteindre par le fer ou par le poi- son, le Grand Maître accorda la générosité avec l'in- térêt et la tranquillité de Tordre dont il était chef, en faisant passer Zizime en France, sous la garde du chevalier de Blanchefort, et en le faisant garder dans la commanderie de Bourgncuf, en Auvergne. Le Pape Innocent VIII exigea que le prince otto- man fût remis entre ses mains, et après des instan- ces réitérées, le Grand Maître se décida â l'envoyer à Rome.

Les princes chrétiens et Charles VIII, Roi de France, à leur tête, préparent une nouvelle croisade ; d'Aubusson accepte l'honneur de la commander , mais des jalousies survenues parmi les puissances arrêtent son exécution. D'Aubusson , pénétré de douleur de cette défection si contraire aux intérêts de l'Europe, tomba dans une mélancolie profonde, qui le fit descendre au tombeau, le i3 Juillet i5o3.

56 GRANDS MAITRES.

à Tâge de quatre-vingts ans. Pendant trente-un ans qu'avait duré son sage et brillant magistère, il ne cessa d'être chéri et respecté de ses chevaliers ; unissant une piété solide à une valeur éprouvée, la fermeté à la douceur^ l'économie à la bienfaisance, il fut le plus illustre Grand Maître que l'Ordre eût encore vu à sa tête.

Guillet^ dans la Vie de Mahomet II, nous apprend une anecdote du siège de Rhodes, qu'il est à propos de rapporter : « Les Turcs, dit-il, avaient élevé une « batterie de seize gros basilics ou gros canons^ « dont le calibre énorme excédait celui des pièces « employées au siège de Sçutari. Les chrétiens y « opposèrent , avec grand succès une contre-bat- « terie d*une invention nouvelle. Un de leurs ingé- « nieurs , aidé des avis des gens de marine les plus « habiles^ et de quelques charpentiers de la ville^ « fit une machine propre à jeter des quartiers de « pierre d'une grosseur effroyable. Son exécution « empêcha l'ennemi de pousser le travail de ses ap- « proches , renversa ses épaulements , ouvrit les ai sapes, tua la plupart de ses travailleurs, et rem- « plit de carnage les troupes qui se trouvaient sous « sa portée. Les assiégés la nommèrent par raillerie (c le tribiH, pour faire allusion au tribut que Maho- « met avait demandé, et l'avertir qu'ils lui en fai- «L saient le payement à leur manière .... L'effet (de ce « tribut ) était si grand, ajoute-t-il, que la pesan- « teur des pierres ouvrait les terres dont le dessous «c était creusé par les mineurs, et qu^elles allaient c chercher ceux qui creusaient et qui préparaient c des fourneaux sous les dehors de la place. »

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ÉMERY D'AMBOISE. Sy

Le Grand Maître d'Aubusson avait été décoré du chapeau de cardinal^ le 9 mai 1488. Le Pape Inno- cent VIII avait aussi réuni à l'Ordre des chevaliers hospitaliers ceux du Saint-Sépulcre et de Saint- Lazare de Jérusalem.

Ce Grand Maître fut surnommé le Bouclier de r Église et le Libérateur de la chrétienté ; il portait pour armes : D^or, à la croix ancrée de gueules.

XL. ÉMERY D'AMBOISE.

Émerj' d'Amboise^ issu d'une illustre maison de France et frère du cardinal George d'Amboise, fut élu Grand Maître en 1 5o3^ pendant qu'il se trouvait à la cour de France, près de la personne de Louis XII, qui le combla d'honneurs, lui fit don d^une por- tion de la vraie croix, et le ceignit de Tcpée .que saint Louis avait portée dans les croisades. Le Grand Maître, arrivé à Rhodes, se trouva dans la nécessité de continuer la défense de l'île, sans cesse attaquée par les Turcs, ennemis mortels du nom chrétien, et surtout des chevaliers hospitaliers , qui en étaient Its plus nobles soutiens. La marine de l'Ordre mit plus d'une fois en déroute les vaisseaux du Soudan d'Egypte, en i5o5 et années suivantes, sous le com- mandement des chevaliers d'Amaral, Commandeur de Castille, et de Villiers - l'Isle - Adam, qui diri- geait ^dès lors une portion des escadres chargées de la sûreté des forts. Les échecs éprouvés par les infidèles procurèrent des sommes considérables ,

58 GRANDS MAITRES.

dont le Grand Maître fit verser le montant dans les coffres l'Ordre. Ce Grand Maître mourut avec la réputation d'avoir été heureux dans toutes ses entreprises, après le i5 novembre i5i2, âgé de soixante-dix-huit ans. Il' mourut p^uvr^ et n'en laissa pas dans rîle : c'est le plus bel éloge que l'his- toire puisse décerner à un prince chrétien !..•

Il portait pour armes : Paie d'or et de gueules de six pièces.

XLI. GUY DE BLANCHEFORT.

Guy DE Blanchefort , Français d'origine. Grand Prieur d'Auvergne, neveu du Grand Maître d'Au- busson et fils de Guy de Blanchefort, sénéchal de Lyon et chambellan de Charles VII, fut élu, en son absence, pour succéder à Émeri d'Amboise. Il était malade alors dans son prieuré. L'an i5i3, vers la fin d'octobre, il s'embarque; mais ses infirmités l'ayant obligé de prendre terre à l'île de Prodane, près de celle de Zante, il y mourut, le 24 novembre de la même année.

Il portait : D'or, à deux lions léopardés de gueu- les, Tun sur l'autre.

XLII. FABRICE CARRETTO.

Fabrice C\rretto, de la Langue d'Italie et de la maison des marquis de Final, en Ligurie; il était Amiral de l'Ordre et déjà célèbre par de brillants

PH. DE VILLIERS-DE-L'ISLE-ADAM. 5g

exploits, lorsqu'il fut élu Grand Maître le 1 5 dé- cembre i5i3. Il contracta un traité d'alliance en 141 5 avec le roi de Perse Ismaël, contre Sélim I", Empereur des Turcs, qui était leur ennemi com- mun. La flotte de celui-ci, au retour de son expédition victorieuse de Perse, longea Tîle de Rhodes^ soit pour informer le Grand Maître de son allié, soit dans l'intention de l'attaquer ; mais Fa- brice Carretto, ayant fait pointer tous ses canons à l'embouchure du pont^ ôta aux Turcs l'envie de rien entreprendre pour le moment contre l'île de P[hodes. Il fournit également des secours, en i520, au gouverneur de Syrie, qui tenait contre les Otto- mans; dans le m^me temps il fait fortifier Rhodes et l'entoure de nouveaux retranchements; il meurt le 10 janvier i52i, avec la réputation -d'un prince libéral et charitable, d'un capitaine expérimenté ^ et d'un homme versé dans la connaissance des lan- gues mortes et vivantes. Il portait pour armes: Bandé d'or et de gueules de douze pièces.

Il composa un ouvrage destiné à l'instruction des chevaliers de son Ordre, et défendit très-expressé- ment les duels entre eux.

XLIII. PHILIPPE DE VILLIERS-L'ISLE-ADAM.

Philippe OE Villiers-l'Isle-Adam, d'une illustre maison du Beauvaisis^ qui avait fourni le Maréchal de France de ce nom, était Grand Prieur de Fraiice, se trouvait à la cour de François P', en qualité

6o GRANDS MAITRES.

d'ambassadeur de POrdre, lorsqu'il fut élu Grand Maître le 22 janvier i52i. Arrivé à Rhodes, il donna tous ses soins pour approvisionner Tîle de toutes munitions de guerre et de bouche, pour avancer les travaux commencés par son prédéces- seur, et pour se procurer le secours des princes chrétiens. Il fut mal secondé en ce dernier point. Les princes chrétiens, occupés à défendre leurs états les uns contre les autres^ ne purent faire passer des secours à Rhodes. Le Pape lui-même (Adrien VI) n'offrit aux chevaliers que des prières et des béné- dictions.

Le Grand Maître emmenait de France avec lui toutes les munitions de guerre qu'il avait pu se pro- curer. A la hauteur de Nice, le feu prit à son bâti- ment avec iine telle violence, que les hommes de réquipage ne songeaient qu'à gagner la terre ; mais il les obligea de reprendre leurs postes et se rendit maître des flammes; quelques jours après, le ton- nerre tomba dans sa chambre^ brisa son épée et tua neuf hommes. Averti que le fameux corsaire Curtogli s'était embarqué près du cap Malles pour le surprendre, il eut le bonheur de lui échapper à la faveur de la nuit^ et entra dans le port de Rho- des^ au milieu des acclamations des chevaliers et du peuple, accourus sur le rivage pour le recevoir.

D'Amaral, seul chancelier de l'Ordre qui avait brigué la grande maîtrise, et qui était furieux de l'élection de Villiers-l'Isle-Adam, mit à découvert son ressentiment et laissa échapper, dans son dépit, que Villiers serait le dernier Grand Maître de Rho-

PH. DE VILLIERS-DE-L'ISLK-ADAM. 6 1

des. Ce propos , entendu de plusieurs chevaliers , servit plus tard à éprouver sa trahison'.

Le 26 juin i522^ la flotte des Turcs parut devant Rhodes. Elle se composait de quatre cents bâtiments de difTérentes grandeurs, portant cent quarante mille hommes de guerre et soixante mille paysans qu'on avait tirés de la Servie et de la Valachie, pour les employer aux travaux du siège. Au moment oQ la ville fut investie/ elle renfermait six cents che- valiers et quatre mille cinq cents soldats ; les habi- tants qui demandèrent à prendre les armes furent formés en compagnies, et on leur assigna les postes les moins exposés. Cest avec cette faible garnison que risle-Adam soutint contre toutes les forces de Soliman un siège devenu ^ par la courageuse dét ^ense des assiégés, Tun des plus mémorables dont l'histoire fasse mention. Les janissaires s'étaient flat-' tés de s'emparer facilement des ouvrages extérieurs; mais , repoussés avec une perte considérable dans toutes les attaques^ ils tombèrent bientôt de la pré- somption dans le découragement , et finirent par refuser d'obéir à leurs généraux. Soliman accourut le 28 août pour étouffer dans son principe une ré- volte qui pouvait avoir des conséquences fâcheuses. Il n'accorda leur pardon aux janissaires qu'à con- dition qu'ils répareraient la honte de leurs pre- mières défaites. Les Turcs^ combattant sous les yeux d'un maître aussi prompt à récompenser qu'à punir , redoublèrent d'efforts et flrent des prodiges de valeur. La victoire restait toujours aux chré-

* On lui fit son procès, et il fut condamnée avoir la tête tran* chée; ce qui fut exécuté le 5 novembre x522.

j62 grands maîtres.

tiens, mais ils rachetaient par la perte de quelques- uns de leurs plus braves guerriers^ sans espoir d'être secourus par les souverains de l'Europe ; Tlsle- Adam voyait chaque jour diminuer ses ressources.

Toutes les fortifications de Rhodes avaient été détruites par le canon ; le plus grand nombre de ses défenseurs avait péri sur la brèche ; la poudre man- quait, il ne restait de vivres que pour quelques jours, et risle-Adam^ décidé à s'ensevelir sous les ruines de la place^ ne songeait point à capituler. Cependant, touché du sort qui menaçait les habi- tants si la ville était prise d'assaut^ il consentit à écouter les propositions de Soliman. Par un traité signé le 20 décembre, les chevaliers obtinrent de sortir de Rhodes avec leurs armes ^ et emportant les reliques, les vases saints et tous les objets re- latifs au culte. Soliman rendit une visite au Grand Maître, et le combla de marques d'estime. En le quittant^ il dit à ceux qui l'accompagnaient : « Ce nVst pas sans quelque peine que j'oblige ce chré- tien, à son âge^ de quitter sa maison. > La flotte chrétienne sortit de Rhodes le i*' janvier i523. De Candie, l'Isle-Adam, piqué de n^avoir point été secouru par les Vénitiens, ne resta que le tenips nécessaire pour, réparer ses vaisseaux maltraités par la tempête, il voulut gagner les côtes d'Italie . mais les vents contraires l'obligèrent de relâcher à Messine. Il y trouva des chevaliers de différentes langues, avec des provisions de guerre pour Rho- des. Leur retard devint l'objet d^une enquête sévère ; mais leur innocence fut démontrée, et l'Isle-Adam les admit i reprendre leur rang dans l'Ordre. La

PH. DE VILLIERS-DE-UISLE-ADAM. 63

peste l'ayant force de quitter Messine, il s'établit dans le golfe de Bayes^ et fit construire, non loin des ruines de Cumes, une sorte de camp retranché, se logèrent les chevaliers, tous atteints de la contagion, et les Rhodiens qui s'étaient attachés a leur sort. Impatient de connaître les intentions du saint siège à Tegard de l'Ordre, il se remit en mer dès que la saison le permit, et, étant entré dans le port de Civita-Vecchia, il s'ejnpressa de donner avis de son arrivée au souverain pontife, en lui deman- dant une audience. Adrien VI, qui venait de con- clure avec Charles-Quint une ligue contre la France, ne se souciant pas de rendre Tlsle-Adam témoin de la publication de sa bulle, lui fit dire d'attendre à Civita que les chaleurs de la canicule fussent passées. Le Grand Maître obtint enfin la permission de venir à Rome, et il y fut accueilli par le souverain pontife avec tous les égards dus à son courage et à ses mal- heurs. La mon d^Adrien , arrivée quelques jours après, ne lui permit pas de réaliser les promesses qu'il avait faites à TIsle-Adam. Clément VII, son successeur, avant d'embrasser l'état ecclésiastique, avait été Commandeur de l'Ordre de Saint-Jean, et lui conservait beaucoup d'intérêt; il s'empressa de réparer le désastre des chevaliers, autant qu'il le pouvait, et leur assigna Viterbe pour résidence, en * attendant qu'on eût fait choix d'un lieu pour rem- placer Rhodes. L'Isle-Adam, d'après les ouvertures de quelques chevaliers espagnols, entreprit bientôt de négocier avec Charles-Quint la cession à l'Ordre des îles de Malte et de Goze. L'Empereur y mit la condition que les chevaliers se charrieraient d'en-

64 GRANDS MAITRES.

tretenir une garnison suffisante dans la ville de Tri- poli. Le Grand Maître hésitait d'imposer à TOrdre une charge aussi onéreuse. Il reçut dans le même temps, d'Achmet, l'un des généraux de Soliman , l'offre de rétablir l'Ordre dans la possession de Rho- deSj sous la condition que les chevaliers l'aideraient à se rendre indépendant dans son gouvernement de rÉgypte. Les amis d'Achmet Tayant fait périr pour s'assurer leur pardon, l'Isle-Adam reprit ses négo- ciations avec Charles-Quint ; mais les démêlés qui s'élevèrent entre l'Empereur et le saint siège en re- tardèrent la conclusion. Toujours occupé des inté- rêts de son Ordre, le Grand Maître visita l'Espagne, la France et l'Angleterre, pour dissiper les pi^ven- tions qui se manifestaient dès cette époque contre l'existence d'une association guerrière et religieuse, ne reconnaissant d'autre souverain que le chef qu'elle se donnait; et l'estime qu'inspiraient les vertus et le caractère héroïque de l'Isle-Adam con- tribua beaucoup à la conservation de l'Ordre^ dont chaque prince convoitait Rs dépouilles. Enfin, par un traité signé le 12 mars i53o à Castel-Franco, Malte et les îles adjacentes furent cédées définiti- vement à l'Ordre de Saint-Jean. Aussitôt l'Isle-Adam envoya des commissaires à Malte pour prendre pos- session de cette ville, et faire réparer les fortifica- tions ainsi que les bâtiments destinés au logement des chevaliers. Les difficultés que Charles - Quint suscita, au sujet du droit que l'Ordre demandait de battre monnaie, et de s'approvisionner blé en Sicile, ayant été terminées, l'Isle-Adam s'embarqua avec son conseil, et, le 26 octobre, il fit son entrée

PH. DE VILLIERS-DE-L'ISLE-ADAM. 65

à Malte. Des intelligences qu'il s'était ménagées dans Modon, île de la Morée, lui donnèrent l'espoir de s'emparer facilement de cette place, dont la pos- session aurait offert à l'Ordre de grands avantages ; mais une première tentative ayant échoué, il aban- donna son dessein , et ne s'occupa plus que des moyens d'affermir l'Ordre à Malte. l\ présida le cha- pitre général assemblé en i533, pourla révision des anciens statuts, et y régla les changements que le temps avait rendus nécessaires.

Le célèbre Barberousse, chef des corsaires afri- cains^ sembla menacer Malte à la tête de quatre- vingt-deux galères, puissamment armées, dont il infestait la mer ; mais Villiers-l' Ile-Adam s'empressa de faire élever des fortifications si redoutables, qu'il mit l'île en sûreté.

Le Grand Maître de ViUiers-risle-Adam mourut le 22 août 1534, chargé d'années et couvert de gloire ; on grava sur son tombeau ce peu de mots, qui renferment un éloge complet : C'est ici que repose LA Vebtu victorieuse de la Fortune. Sa maison dans la suite tomba dans l'indigence, et l'on a vu dans ce dernier siècle, vers 1730, un gentilhomme qui en était réduit à voiturer de la pierre aux environs de Troyes , en Champagne, pour faire subsister son père! ... Il portait pour armes : D'or, au chef d'azur, chargé d'un dextrochèfe d'argent, vêtu d'hermine, supportant un fanon du même, frangé du troisième email.

XX.

66 GRANDS MAITRES..

XLIV.

PIERRE DU PONT.

Pierre du Pont ou de Ponte, Piémontais d^origine, issu des seigneurs de Lombriasc et de Casal-Gros^ et Bailli de Sainte-Euphémie, en Calabre, fut élu Grand Maître à la fin d'août 1534. Le corsaire Bar- beroussc, qui s'était rendu maître de Tunis^ mena- çant Tripoli qui était occupé par les chevaliers, le Grand Maître envoya de puissants secours à la place^ sous la conduite du Commandeur de Grolée^ Bailli de Lango. Charles-Quint, qui avait le plus grand intérêt à arrêter le cours des entreprises de Barbe- rousse, avait assemblé une flotte à Cagliari^ en Sardaigne, qui fut bientôt jointe par celle du Bailli de Grolée. Le fort de la Goulette est emporté d'as- saut par les chrétiens, en i535, et la conquête de Tunis consommée. Le Grand Maître, après avoir fait de sages règlements pour la discipline ^e l'Ordre , mourut le 12 ou 18 novembre 1 535 -, il portait : D'argent^ au sautoir de gueules.

XLV. DIDIER DE SAINTE-JAILLE.

Didier ï>E Sainte- J aille ou de Sainte-Jalle, de l'il- lustre et ancienne maison Tholon en Dauphiné, Grand Prieur de Toulouse, fut élu Grand Maître le 22 novembre i535, mais son grand âge ne lui per- mit pas d'arriver jusqu'à Malte ;. il mourut à Mont- pellier le 26 septembre i536. Dans cet intervalle,

JEAN D'OMÉDÈS. 67

Airadin, prince de Tagiora, fit une entreprise sur Tripoli, dans laquelle il échoua. Botigilla, général des galères de l'Ordre, enlève à ce prince la tour d'AIcaïde , qu'il avait fait construire vis-à-vis de cette place, pour la tenir en bride.

Jacques de Pelloquin, qui fut son lieutenant, augmenta les fortifications du château Saint-Ânge et le flanqua de bastions.

Ce Grand Maître portait pour armes; De sinople, au cygne d'argent, becqué et membre' d'or.

XLVI. JEAN D'OMÉDÈS.

Jean d'Omédès ou d'Homédès, Aragonais, Bailli de Cupse, fut élu Grand Maître le i5 octobre i536. Son élection fut entachée d'esprit de parti, et son administration blâmée , à cause de son inertie et des déprédations et des concussions auxquelles elle donna lieu. Sa trop grande soumission aux volon- xés de l'Empereur Charles-Quint rendit effective- ment ce monarque trop puissant dans l'Ordre, que le Grand Maître seul devait avoir la capacité de gouverner lui-même. Quoi quUl en soit, il s'em- pressa , en i538, d^envoyer des secours à Mulci- Hascem, Roi de Tunis, son allié, pour l'aider à con- quérir Suse^ en Afrique, place maritime, à neuf lieues de Tunis ; la fourberie d'un renégat fit échouer l'entreprise. Les Hospitaliers prirent part à Texpédition dirigée contre Alger, en 1541, par la flotte de l'Empereur Charles-Quint. Cette expé- dition fut malheureuse, et coûta la vie à plus de

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68 GRANDS MAITRES.

quatre-vingts chevaliers; la fi^tte, battue par la tempête et chassée par le feu de Peanemi, fut obligée de rentrer à Malte dans Tétat le plus pitoyable.

L'an 1 546 , l'Empereur Charles-Quint , dans la diète de Ratisbonne , accorde le rang de prince d'empire au Grand Prieur de l'Ordre de Malte en Allemagne. Lan i55i, le pacha Sinan et le fameux Dragut font une descente à Malte, dont ils assiègent la capitale. Forcés de lever le siège, ils se dédom- magent sur Tîle de Goze, dont le château se rend par la lâcheté du gouverneur nommé Galatian de Sessc. Il en fut bien puni ; Sinan fit commencer le pillage par son logement méme^ dont on lui chargea les meubles sur ses propres épaules pour les porter aux vaisseaux des corsaires; après quoi il fut mis aux fers et embarqué sur leur flotte avec tous les habitants. De Sinan alla faire^ au mois d août^ le siège de Tripoli, qui fut défendue avec beaucoup de valeur par Gaspard Vaiier, Maréchal de l'Ordre. Mais une partie de la garnijon, s^étaftt soulevée contre ce gouverneur, l'obligea de rendre la place par capitulation. Le Grand Maître, ennemi déclaré de Valier, le fit arrêter, et entreprit de lui faire son procès. Déjà une partie des juges était corrompue, et c'en était fait de l'honneur et de la vie de ce brave homme, sans Villegagnon, l'un des plus fermes ap- puis de l'Ordre, digne neveu de TIsle-Adam, et quel- ques autres chevaliers qui se récrièrent contre l'ini- quité de la procédure et les trames secrètes du Grand Maître. D'Omédès n'avait pas moins d'aversion pour Strozzi^ Prieur de Capoue et général des galères. Dans la vue de le p)erdr€, il l'engagea, quelque

CLAUDE DE LA SANGLE. gg

temps après, à teriler la conquête de Zoara^ ville maritime de la province de-Tripoli. Strozzi trouva moyen de s'introduire dans la place avec sa troupe. Mais obligé ensuite de l'abandonner après avoir reçu des blessures considérables ^ il fit sa retraite avec toute l'habileté qu'on pouvait désirer. S'étant rem- barqué avant même que ses plaies fassent entière- ment ferme'es, il courut la Méditerranée, et devint la terreur des corsaires et des vaisseaux marchands. Des flottes entières tombèrent en sa puissance, il les conduisit dans les ports de Malte^ et avec ces prises il ramena l'abondance dans l'île. D'Omédès, témoin de ces succès qu'il ne vit peut-être point sans jalousie, finit ses jours le 6 de septembre i553. Il portait pour armes: D'or, au pin de sinople, parti de gueules, à trois tours d'argent.

XLVIL CLAUDE DE LA SANGLE.

Claude de la Sangle ou de la Sengle^ Français d'origine, issu de l'ancienne maison de Montcha- nardy de la province de Beauvaisis, près Baumontr sur-Oise^ Bailli de l'Ordre et son ambassadeur en cour de Rome, fut élu Grand Maîtfe vers la fin de septembre i553. La guerre fut continuée en i555 et i556, contre les Turcs et contre le célèbre cor- saire Dragut, dont les bâtiments ne cessaient de tenir la mer contre les chrétiens; mais les cheva- liers hospitaliers^ sous la conduite de Léon Strozzi, Prieur de Capoue, et du Commandeur de la Valette, finirent, après divers combats, par éloigner les

GRANDS MAITRKS.

ennemis des côtes. L'an i555, après un ouragan qui

jeta répouvante et la dévastation dans l'île, le cor- saire Dragut se présenta de nouveau pour Tinvestir, mais il fut repoussé avec une perte considérable. François de Lorraine, Grand Prieur de France, at- taqua, par représailles, les côtes de Barbarie, et fit beaucoup de dégât à l'ennemi ; on i:iie un fait re- marquable de cette expédition : un chevalier gascon , animé par l'exemple de son général et par sa propre bravoure, s^élança sur un bâtiment turc, y mit le feu et sauta avec lui. Certaines dissensions, qui s'élevèrent dans l'Ordre, causèrent tant de cha- grin au Grand Maître, qu'il en mourut le i5 sep- tembre 1557, âgé de soixante-trois ans; il portait pour armes : D'or , au sautoir de sable chargé de cinq coquilles d'argent.

XLVIII. JEAN DE LA VALETTE-PARISÔT.

Jean de la Valette- Parisot, d'une illustre maison de Quercy, était Prieur de Saint-Gilles, lorsqu'il fut

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élevé à la dignité de Grand Maître le2T août iSSy. Son mérite parla seul en sa faveur dans cette élec- tion, qui fut unanime. Il avait passé par toutes les dignités de TOrdre, et s'était signalé dans toutes les occasions par sa vertu, sa prudence et son (ioufage. Ces grandes qualités ne dégénérèrent point depuis sa promotion. On fait état de cinquante vaisseaux qu'il prit aux Turcs en moins de cinq ans. Irrité. de ces succès, Soliman II entreprend, l'an 1 565, de se rendre maître de Malte. Sa ^otte, composée de cent

JEAN DE LA VALETTE-P ARISOT. 7 1

cinquante-neuf vaisseauic, et chargée de trente nlille hommes de débarquement , paraît à la vue de l'île le 18 mai. La descente se fait le 20; la tranchée s'ouvre devant le fort Saint-Elme le 24 du même mois. Les chevaliers, au nombre de cent trente , s'y défendent avec un courage dont il y a peu d'exem- ples. La place fut enfin emportée le 23 juin, lorsque le dernier fut nors de combat. Les Turcs attaquent les autres places de l'île. Elles font même résis- tance, mais avec plus de succès. Le 7 septembre , le général Mustapha, après avoir fait tirer soixante-dix mille coups de canon , d'un calibre au-dessus de tous ceux qu'on connaissait jusqu'alors , fit rem- barquer ses troupes, effrayé d'un renfort de six mille hommes amené par le vice-roi de Sicile. Mais à peine est-il en mer qu'il se repent du- parti qu'il a pris. Il remet ses troupes à terre. Elles ^ont défaites le i3 septembre et obligées de regagner en désordre leurs vaisseaux. Ce fut dans un de ces combats que le corsaire Dragut trouva la mort. Soliman, outré de cet échec, se prépare à revenir en personne l'année suivante (i566)« contre Malte. Il fait con- struire tinô nouvelle flotte pendant l'hiver. Le Grand Maître trouve le moyen de faire mettre le feu à Tar- senal et aux chantiers du Grand Seigneur. L'an i566 il fait relever le fort Saint- Elme, presque entière- ment ruiné par Soliman , et construit auprès une nouvelle ville, à laquelle il donne son nom. Elle devint une des places les plus fortes de l'Europe et le chef-lîeu de l'Ordife. Le Pape Pie V, admirateur, j comme il devait l'être, du mérite de la Valene, lui

écrivit plusieurs brefs remplis de témoignages les

73 Q-RANDS MAITRES.

plas éclatants de son estime et de sa recoaiiaîâ- sance. Le Grand Maître, dans une de ses réponses, prit la liberté de lui représenter le tort que les Papes faisaient depuis quelque temps à TOrdre en s'attri- buant , contre ses prérogatives^ la disposition du grand prieuré de Rome. Pie, dans un nouveau bref, l'assura qu'à la première vacance il laisserait l'Ordre dans la jouissance de ses droits . Cependant le prieuré, quelque temps après, étant venu à vaquer, Pie , au mépris de sa parole, j nomma le cardinal Alexandrin , son neveu , sans même Tassujettir au payement des responsions imposées sur ce bénéfice. La Valette , piqué de cette double injustice, s'en plaignit amèrement à Sa Sainteté par une lettre dont Cambiano, son ambassadeur, eut l'indiscrétion de répandre des copies. Le pontife, blessé de ce manque, de respect, fit défense à l'ambassadeur de paraître devant lui. Ce ministre, n osant retourner à Malte, se retira dans ses terres en Piémont. Tout cela jeta le Grand Maître dans une mélancolie qui le suivit jusqu'au tombeau, il descendit le 21 août i568« âgé de soixante-quatorze ans; il avait été surnommé le Père des soldats. Le roi d'Espagne Philippe II, en témoignage de son estime, lui avait fait présent d'un poignard et d'une épée du plus grand prix. Il por- tait pour armes : de gueules, au perroquet d'argent, parti de gueules au lion d'or.

Les chevaliers français qui se distinguèrent , pendant ce magistère, au siège de Malte, furent: lAM.de Fleur ac, de la Strade^ de Gadagne, duHaul- toy-y de Bonlieu, de ChoUeul, du Chdtelet, de Gondî, de la Rivière, de Go^on^ deMontba^on, de la Valette

JEAN L'ÉVÊQUE DE LA CASSIÈRE. 73.

[neveu du Grand Maître), de Polastron, de la Tour- d'Auvergne, de Beaumanoir, d€ Malicorne^ de Boul- lier s delà Tour-d* Aiguës, de Ponleve\, de Vintimille, dti Pugetf de Châteauneuf, de la Roche-Aymon» dê-Solar, de Sitniane-Gordes, d'Urre^ etc. La plu- part périrent les armes à la raain^ ou restèrent dan* gereusement blessés.

XLIX. PIERRE DE MONTE.

Pierre de Monte ou du Mont, issu de la maison Gtitiâ/o^i d'Italie, et Prieur de-Capoue, neveu du pape Jules III, fut élu Grand Maître le 23 août i568. Il profita de la paix que la Valette avait procurée à l'Ordre, pour continuer de bâtir la cité de ce nom, oti il fit transférer, le couvent, le 18 mars rSyi. Il ' fit grossir la flotte chrétienne, commandée par Don Juan d'Autriche;*des chevaliers de son Ordre," qui prirent part à la bataille de Lépante, qui se livra le 7 octobre ïSyi, 'et fut si fatale aux Turcs. Le Grand Maître mourut le 20 janvier iSys, âgé de saixante-seize ans. H portait pour armes :' D'azur, à la bande d'or, chargée de trois monts ( ou rochers) de gueules, et accostée de deux branches d'olivier

dw:

L. JEAN-L'ÉVÊQUE DE LA CASSIÈRE.

Jean l'Évêque d^b la Cassière, chevalier de la Lan- gue d'Auvergne et Maréchal de TOrdre, - fut élu Grand Mahre le 27 janvier * 1572. Sous son'goovër*

74 GRANDSJMAITRES.

nement^ divers princes s'attribuèrent , à Texfempk des Papes, le droit de nommer aux grands prieurés- de leurs états. Dans son propre couvent, plusieurs chevaliers, dont il voulait réprimer la licence, bé^ révoltèrent contre lui. L'an i58i; les choses éh vifi- rent au point, qu'ils résolurent de le déposer. Ro-'^ mégas, général des galères, grand homme de guerrè*- mais esprit brouillon et mauvais politique, était le chef muet delà conjuration. Il réussit à y faire en- trer le conseil. Décret de ce tribunal, en vertu du- qijel Ro^égasj;, qui, s'était fait nommer lieu^tenant général^ conduit, le Grand Maître au château Sâinp« Ange. Le Pape Grégoire XI II, instruit de cet atten- tat^ ordonne que les panies se. rendent â Rome. Le. Grand Maître, à la tête de huit centra chevaliers^ y est reçu. comme en triomphe. On- lui rend pleine; justice contre ses accusateurs. Il était près de s'en retourner, lorsque la. mort ^ le. surprit, lo 2 ! d^ cembre i58i, à l'âge de soixantô-^})f-huit «ns. Son corps fut reporté à Malte, ^t son cœur, déposé à RjOme, dans l'église de Saint-Louis*. . .. ;

Un des chevaliers les plus hor^Qrables de l'Ordre, .- M, ].e Cpmm^pdeur Moreton.de Çbabrrldântyf.cheij des galères, de retour d'une expédition , étant irw^. struit de l'insubordination de certains chevaliers contre le Grand Maître, accourut, dans son indigna- tion , offrir à ,ce respectable, vieillard 4e lever et d'armer deux mille soldats, pour soutenir et la lé- gitimité et la justice de sa cause. Le Roi de France Henri Hl enVoya deux ambassadeurs extrâordi-^^ naîress l'itm à Rome et l'autre à Malte, pour £airë rétablir les choses dans Tordre légal, c'est-à-dire

HUGUES DE LOUBENS DE VERDALLE. jS

dan^ rintérêt du Grand Maître. Ce monarque me- naçait même de séparer les trois Langues de France du reste de l'Ordre, et de les établir en Provence, si justice n'était pas rendue à ce Grand Maître.

II portait pour armes : D'argent, au lion de gueules.

LI. HUGUES DE LOUBENS DE VERDALLE.

Hugues DB LouBENs DE Verdalle, d'une ancienne et illustre maison de Languedoc^ était Grand Com- mandeur de rOrdre et prince de Toulouse, lorsqu'il fut élu, le 12 janvier i582. Le Pape, pour donner satisfaction au Roi Henri III, a\ait nommé trois candidats français, sur Tun desquels le chapitre de- vait fixer son chois pour Félection du Grand Maître.

L'an 1587, Fespritde sédition qui continuait dans le couvent, oblige Verdalle à se rendre à Rome. Le Pape Grégoire XIII, pour imposer silence aux mu-. tins, le renvoya à Malte, revêtu de la dignité de cardinal. La pourpre ne fit point TefTet que le ppn- tife avait espéré. Les mécontentements , loin de cesser, allèrent même, toujours en augmentant. L'an 1595, le Grand Maître, fatigué de murmures et de plaintes qui ne finissaient point, prend le pani de retourner à Rome. Il y meurt de* chagrin , le 4 mai de la même année, âgé de soixante-quatre ans. Il portait pour armes: De gueules, au loup ra- vissant d'or.

GRANDS MAITRES.

LU.

MARTIN GARCES.

Martin Garces, Aragonais , châtelain d'Emposte, fut éld le S.juia i5g5, La paix qui régnait dans l'île lui fournit les moyens d'employer ses chevaliers à la guerre de Hongrie^ royaume attaqué par les Turcs; il décréta même à cette occasion^ en iSçy, que les campagnes contre les infidèles seraient comptées aux chevaliers comme autant d'années de résidence. Sa politique et sa philanthropie le por- tèrenty pour augmenter le nombre des braves dans Tarmée chrétienne, à admettre dans TOrdre les Suisses qui se présentaient, quoique issus de familles plébéiennes, pourvu qu'ils justifiassent être nés de père^ d'aïeul et de bisaïeul catholiques, et légiti- mement mariés qu'auraient ennoblis les honneurs et les récompenses de la guerre. Il mourut le 7 fé* vrier 1601, âgé de soixante-quatorze ans, et portait pour armes: D'azur, au cygne d'argent, surmonté de trois étoiles d'or.

Lin.

ALOF DE WIGNACOURT. ^ '

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A lof DE WiGNAcouRT, d'une illustre et ancienne maison de Picardie^ grand'croix et Grand Hospita- lier de l'Ordre, fut élu Grand Maître le 10 février 1601. Son mérite éminent et les grands services qu'il avait rendus, lui valurent une élection una- nime. L'an 1602 les galères de l'Ordre s'emparèrent.

ALOF WIGNACOURT. 77

d'après ses ordres, de la ville de Mahomette sur les côtes d'Afrique^ et les purgèrent ainsi des corsaires qui les infestaient; elles, continuèrent leurs succès sur l'île de Lango et celle de Corinthe, qu'elles pri- rent en 1604 et 161 1. Soixante ga^res turques opérèrent un débarquetnent à Malte en 161 5, mais rennemij repoussé vigoureusement sur tous les points par les chevaliers^ fut obligé de se rembar- quer après avoir essuyé des pertes considérables. L'an 1616^ après avoir ordonné de nouvelles forti- fications pour Malte et pour Goze^ le Grand Maître fiait construire un magnifique aqueduc de quatre milles de long, pour conduire de Teau dans la nou- velle cité ; ce qui a fait dire que la Valette avait fait le corps de la ville, mais que Wignacourt lui avait donné la vie. Cet ouvrage fut reconnu digne des Romains. L'an 1620, Alfonsede Castel Saint-Pierre, général (fes galères, fait une entreprise sur Castel- Tornèze, le magasin de la Morée. Il entre dans la place, et se retire avec un riche butin et nombre de prisonniers.

Le Grand Maître mourut âgé de soixante-quinze ans^ le 14 septembre 1622^ des suites d'une apo- plexie qui s'était manifestée à la chasse, quelques jours auparavant. Durant son magistère, il fut sans cesse occupé à défendre les privilèges de l'Ordre ^ attaqués par les divers prjnces de l'Europe, et même par la cour de Rome, et à maintenir la paix parmi les chevaliers des différentes Langues ; au milieu de tant de soins et . d'embarras, il eut la gloire d'aug- menter singulièrement la marine de l'Ordre. Le titre d'Altesse Sérénissime lui fut déféré par les

78 GRANDS MAITRES.

Maltais, d'après une autorisation de l'Empereur d'Allemagne. Il portait pour armes : D'argent, à trois fleurs de lis , au pied coupé de gueules y au lambel de trois pendants de sable.

> I^IV. LOUIS MENDÈS DE VASCONCELLOS.

Louis Mendès de Vasconcellos, Portugais, Bailli .d'Acre, ancien ambassadeur de l'Ordre en France, fut élu Grand Maître vers la fin de septembre 1622; son grand âge ne lui permit pas de jouir longtemps de cette dignité^ étant mort le 7 mars t623, âgé de plus de quatre-vingts ans. Il portait: D'argent^ à trois fasces vivrées de gueules.

LV. ANTOINE DE PAULE.

Antoine de Paule, issu d'une ancienne et illustre maison de Toulouse et Grand Prieur de Saint-Gilles^ fut élu Grand Maître le 10 mars 1623 ; son magistère fut troublé par des dissensions qui s'élevèrent de nouveau parmi les chevaliers et par diverses accu- sations qui furent dirigées contre lui, et dont néan- moins il finit par se justifier. Il voulut s'opposer avec vigueur aux usurpations des commanderies de l'Ordre, que le Pape Urbain VIII distribuait à ses parents avec une profusion qui nuisait aux in- térêts de rOrdre. Les chevaliers qui tenaient la mer pendant tous ces débats domestiques, éprouvèrent des pertes qui furent néanmoins balancées par

JEAN DE LASCARIS-CASTELLAR. 7^

quelques succès qu'ils obtinrent près de Zante et de Tripoli. Le Grand Maître assembla, le 11 naai i63i, un chapitre général dans lequel on fit des statuts dont la durée se prolongea jusqu'à nos jours. Sous son magistère on procéda, en i63i, au dénombre- ment des îles de Malte, de Goze et de Cumîn^ et Ton y trouva cinquante-un mille sept cent cinquante-quatre habitants^ sans compter les religieux^ les chevaliers et ce qu'on appelait les familles de, l'inquisition ; ce qui portait au quadruple la population de ces contrées^ depuis que Villiers FIsle-Adam s'y était établi avec ses chevaliers. ^

Le Grand Maître de Paufe mourut le 10 juin i636y âgé de quatre-vingt-cinq ans ; il portait : D'azur, au paon rouant d'or^ sur une gerbe de blé du même ; au chef de gueules chargé de trois étoiles d or.

LVL JEAN DE LASCARIS-CASTELLAR.

Jean de Lascaris-Castellar, de l'illustre maison des comtes de Vintimille. et issu des anciens Em- -pereurs de Q>nstantinople ; il était de la Langue de Provence et bailli de "Manosque^ lorsqu'il fut élu Grand Maître le 1 3 juin i636, d'une voix unanime, à l'âge de soixante-seize ans. Le Commandeur de Gharostj qui avait six galères sous ses ordres, ren- contra, en i638, les galères d'Ibrahim Rais qui escortaient les bâtiments de Tripoli : il les attaque sans hésiter ; ses chevaliers sautent à l'abordage et s'emparent sans coup férir de ce riche convoi. L'an 1644, le 28 septembre^ les chevaliers enlèvent

8o GRANDS MAITRES,

la caravane qui allait de Constantinople au Caire, composée de trois sultanes et de plusieurs petits bâtiments. Avec cette prise, qui montait à plus de deux millions, ils vont mouiller à Céplîalonie, ap^ partenant aux Vénitiens. Irrité d'une perte si con- sidérable , Ibrahim déclare la guerre au Grand

*

Maître et à l'Ordre. A cette nouvelle, Louis^ vicomte d'Arpajon, l'un des plus grands seigneurs de France, arme tous ses vassaux, lève deux mille hommes à ses dépens, charge plusieurs vaisseaux de munitions de guerre et de bouche, et, accompagné de plu- sieurs de ses parents et amis, met à la voile, se renp à Malte, et présente au* Grand Maître ce secours digne d'un souverain. Il se trouva que la guerre dont le Turc menaçait Malte n'était qu'une fausse alarme. Le Grand Maître, pour reconnaître le généreux se- cours que le vicomte lui avait conduit, lui accorda le privilège, du consentement du chapitre général^ le 3o mai 1645, à lui et à ses descendants, d'aîné en aîné et à perpétuité, de porter la grand-croix de rOrdre et de poser l'écu de ses armes sur la grand- croix de la religion. L'illustre maison d'Arpajon ayant âni dans la personne d'Anne-Claudine-Louise d'Arpagon,qui épousa Philippe, comte àt Nouilles^ duc de Mouchjr^ Maréchal de France, ce privilège fut substitué^ par une bulle du Grand Maître du 28 septembre 1741, à ce seigneur et à sa postérité mâle, d'aîné en aîné et à perpétuité, du chef de sa femme.

Malte, délivrée des efforts de la puissance otto- mane, envoya son escadre au secours de la Canée^ que les Turcs attaquaient^ et à la défense de Candie

/

DE CLERMONT-CHATTE-GESSANS. 8 ,

qui était aussi menacée par les infidèles. La flotte de l'Ordre aida aussi les Vénitiens à conquérir Ténédos, et à battre les Turcs dans les Dardanelles.

Le chevalier de Bois-Baudran, commandant une des galères de l'Ordre, soutint (vers 1644) un com- bat contre huit corsaires qu'il mit en fuite , après avoir détruit une partie de leurs agrès.

Le Grand Maître, après avoir fondé une bibliothè- que publique à Malte, mourut le 14 août lôSy, âgé de soixante-sept ans ; il portait pour armes : D'or, à Paigle éployée de sable, armée et becquée de gueules.

LVII.

MARTIN DE REDIN.

Martin de Redin, Aragonais, Prieur de Navarre et Vice-Roi de Sicile, fut élu Grand Maître vers la fin d'août lôSy. Son premier soin fut défaire con- struire, de distance en distance, des tours sur toute la côte, pour la défense de Tîle; mais il (ut surpris par la mort le 6 février 1660, à l'âge de soixante- dix ans ; il portait : D'azur, à la croix d'argent rem- plie d'or.

LVIIL

ANNET DE CLERMONT-CHATTE-GESSANS.

Annet de Clermont-Chatte-Gessans, issu de l'il- lustre maison de Clermont- Tonnerre, en France, était Bailli de Lyon, lorsqu'il fut élu d'une voix unanime Grand Maître^ au mois de février 1660. Sa belle conduite militaire , ses vertus brillantes , lui

XX. * 6

82 GRANDS MAITRES.

avaient mérité l'estime et l'affection de tous les chevaliers de son Ordre. D'anciennes blessures qu'il avait reçues au siège d'Africa ^ sMtant rouvertes , il mourut le 2 juin de la même année 1660^ à l'âge de soixante-treize ans; il portait pour armes : De gueules, à deux clés d'argent en sautoir , au croi;5- sant du second émail en chef.

LIX. RAPHAËL COTONER.

Raphaël Cotoner, Bailli, de Majorque^ élu Grand Maître le 6 juin 1660. Le blocus de l'île de Candie , formé par les Titres , devenait le grand objet des sollicitudes des princes chrétiens, qui y envoyèrent des secours considérables; le Grand Maître redoubla de zèle pour y expédier chaque année des galères montées par ses chevaliers les plus courageux et les plus redoutables, qui s'attirèrent tellement la considération et l'estime des Vénitiens , que cette république leur permit, par un décret spécial, de conserver en public leurs armoiries, sur son terri- toire même, privilège qui était refusé aux natio- naux. Ce Grand Maître succomba dans une conta- gion qui régnait dans Tîle^ le 20 octobre 1663, à l'âge de soixante-trois ans.

Ce fut sous son magistère , que le chevalier de Quiquéran de Beaujeu (d^une maison - provençale existante encore de nos jours), commandant deux galères de l'Ordre, fut forcé par une tempête de se réfugier dans un misérable port de l'Archipel, où, investi par le capitan-pacha Mazamamès qui corn-

NICOLAS COTONER. 83

mandait trente vaisseaux, il fut fait prisonnier après la défense la j>lus intrépide, et ayant perdu les trois quarts de son équipage. On le renferma au château des sept tours, et ce fut en vain que Louis XIV le fit réclamer par les Vénitiens, tant les Turcs re- doutaient rhabileté et le courage de ce valeureux chevalier. II serait mort dans les fers, si son neveu Jacques de Quiquéran, âgé de 22 ans, n'était par- venu à le délivrer.

Raphaël Cotoner portait pour armes : D'or, à la fleur de cotonier desinople.

LX. NICOLAS COTONER.

Nicolas Cotoner, frère du précédent, était aussi Bailli de MajoVque, lorsqu'il lui succéda dans la grande maîtrise en octobre i663, par les suffrages unanimes des chevaliers électeurs. La guerre con- tinuait toujours entre les Vénitiens et les Turcs, à ^occasion de nie de Candie, et Louis XIV, en 1664, avait envoyé une flotte sur la côte d'Afrique, pour y bâtir un fort qui pût contenir les corsaires qui infesuient la Méditerranée. Les galères de Malte se joignirent à cette expédition; mais les efforts des

Français demeurèrent sans fruit ; tous les ouvrages entrepris par eux furent ruinés par les Maures, qui forcèrent leur flotte à la retraite. Quelques années après (1669), le duc de Beaufort, fils de César de Vendôme et petit-fils naturel de Henri IV, arriva au secours de Candie, défendue par les Vénitiens et assiégée par les Turcs. Ce prince se signala par des

84 GRANDS MAITRES.

prodiges de valeur qui le firent autant redouter qu*admirer par Tarmée ottomane; mais il fut tué dans une sortie qu'il fit le 25 juin, sans qu'on eût pu jamais retrouver son corps. Plusieurs galères de Malte s'étaient jointes à cette expédition, dont le fatal résultat fut la perte de Candie pour les Vé- nitiens et la chrétienté, après vingt ans de blocus et vingt-neuf mois de siège.

On cite parmi les chevaliers qui firent des actes d'héroïsme sous ce magistère, MM. de Téméricourt, de Damville, d'Hocquincourt, de Grille, etc.

Le Grand Maître après avoir fait construire les fortifications les plus formidables à Malte, eut la douleur dj^ voir succéder dans son île, à la peste, une

m

cruelle famine ; il descendit au tombeau le 20 avril 1680, âgé de soixante-treize ans. Il portait pour armes : D'or^ à la fleur decotonier de sinople.

LXI. GRÉGOIRE CARAFE.

Grégoire Carafe, aliàs Caraffa, de l'illustre mai- son de ce nom, originaire d^ Aragon, mais fixée à Naples, était Prieur de la Rocella, lorsqu'il fut pro- clamé Grand Maître le 2 mai 1680. Les Turcs, plus puissants que jamais^ avaient conduit leurs armées innombrables jusque sous les murs de la ville de Vienne, capitale de l'Autriche, et l'Europe, plongée dans la plus vive alarme, s'attendait aux plus grands désastres, lorsque Jean Sobieski, Roi de Pologne, vint délivrer la ville et rejeter les musulmans au delà du Danube. ^ Le commandeur Corréa, général

GRÉGOIRE CARAFE. . g5

des galères de Malte, avait attaqué en i685 la flotte des Algériens, qu'il avait mise en fuite; ce succès brillant fut le signal d*une ligue presque générale parmi les princes chrétiens ; et la flotte de* Malte , continuant sa marche, parcourut toutes les côtes de la Barbarie, en s'emparant de plusieurs îles. Unie ensuite à celle des Vénitiens et aux galères du Pape, elle prend d'assaut la ville de Coron ; mais cette victoire coûta la vie au commandeur de Corréa, qui avait conduit l'assaut avec le courage le plus déterminé. La prise de Navarin, de Modon et de Napoli, fut. Tannée suivante, le fruit de la victoire de Coron; Le Grand Maître» déterminé par tant de succès, fit armer, en 1687, une nouvelle flotte qui opéra une descente en Dalmatie, s'em^ para de Castelnovo, et assura aux Vénitiens l'em- pire de la mer Adriatique. Le Pape Innocent XI , instruit que des résultats aussi heureux n'étaient dus qu'à la bravoure et au dévouement des cheva- liers de rOrdre , écrivit au Grand Maître pour Tea féliciter. Un revers , néanmoins , devait troubler tant de prospérités! la flotte confédérée échoua au siège de Négrepont , et fut obligée de se retirer après des pertes considérables ; cet événement causa tant de chagrin au Grand Maître, qu'il en mourut le 20 juillet 1690, à l'âge de soixante*seize ans. Il portait : Fascé d'argent et de gueules , à la bande ondée desinople.

g5 GRANDS MAITRES.

LXII. ADRIEN DE WIGNACOURT.

Adrien de Wignacourt , neveu de rancieo Grand Maître Alof de Wignacourt , était grand trésorier de rOrdre^ lors de son élection» vers la fin de juillet 1690. Il s'occupa à faire bâtir un magnifique arse« nal destiné à la construction des galères ; il fit égale- ment établir des fortifications pour mettre le canal de Goze à l'abri de toute attaque. Les galères de l'Ordre secondaient toujours tes Vénitiens ' devam Candie, et formèrent en 1692 le siège delà Canée;, qu'elles furent néanmoins obligées de lever à cause des rigueurs ide l'Hiver. Un horrible tremblement de terre se manifesta le 12 janvier 1693, et plusieurs édifices en furent renversés à Malte. La ville d'A- gosta, en Sicile, fut entièrement ruinée. Le Grand Maître donna tous ses soins à £aiice reparer les dé- sastres causés à Malte par ce funeste événement. L'amiral de l'Ordre, comte de Thum, s'empara de l'île de Scio, en 1696. Le Grand Maître prit singu- lièrement à cœur de terminer les difEerends qui, depuis q.uarante ans, existaient entre k république de Gênes çt les chevaliers de Malte; différends qui tivaieat ^té la. cause de l'exclusion des Génois, de l'honneur d^étre admis dans l'Ordce* MaiiT. la fécon* cUiation opérée par Adrien de Wipuicourt amena un grand nombre de gentilshommes génois^ qui sollicitèrent d'être admis dans l'Ordre. Le Grand Maître mourut le 4 février 1697, ^8^ ^* soixante-

RAIMjOND PKRRELOS. 87

dix-neuf ans; il portait : D'argent, à trois fleurs de ii^y au pied nourri de gueules.

LXIII. RAYMOND PERRELOS.

Raymond Psrkelos eu Périllos, Aragonais, Bailli de- Négrepom, fut élu Grand Maître au mois de fé- vrier 1697. Depuis longtemps l'Ordre de Make^ se contentant d'entretenir une escadre de galèresy avait cessé d'avoir des vaisseaux de guerre. Le nouveau Grand Maître donna des soins pour en faire con- struire. Le chevalier de Saint-Pierre, de Normandie, capitaine d'un vaisseau du Roi de France, fut chargé de présider ^ à Texécution de cette entreprise^ Cette augmentation de marine rendit la Religion beaucoup plus redoutable aux corsaires. Les galàres de TOrdre tinrent, la mer depuis 1706 jusqu'en 1720, avec les plus grands succès^ et Ton cite avec éloge les noms du Bailli de Cintray, du Commandeur de Langon^ surnomipé la Terreur des infidèles, et des chevaliers de Vilfcneuve-XranSi de Ricard, de Beuse ville, qui se signaBrent dan^ plusieurs exp:iditions. La flotte de rOr4re seconda puissamment les Vénitiens contre les Turcs, et les avantages qu'elle obtint forcèrent le sultan à signer la paix avec Venise en 1718. Mais les chevaliers en furent exclus et continuèrent tou- jours à inquiéter les musulmans de l'Archipel.

Les avantages remportés par les chevaliers dans ces diverses campagnes, avaient rendu la cour du Grand Maître des plus brillantes; on y comptait quinze cents chevaliers, parmi lesquels plusieurs

88 GRANDS MAITRES.

officiers généraux des diverses puissances euro- péennes, un grand nombre de Colonels, lieutenants- colonels et officiers supérieurs d'un mirite distin- gué.

On dut à sa générosité d'avoir fait construire à ses frais les vaisseaux le Saint^Raymond^ le Saint- Joseph tX le Saint' Vincent. Il mourut le lo janvier 1720, dans sa quatre - vingt - quatrième année/ et

portait pour armes : D'or, à trois poires de sable.

LXIV. MARC-ANTOINE ZONDODARI.

Marc-Antoine Zokdodàri, d'une illustre nlaison de

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Venise , féconde en personhages illustres/ grand écuyer et grand-croix de l'Ordre; ancien ambassa- deur à la cour du Pa* e, fut élu Grand Maître en janvier 1720. Sous ce magisièrr les chevaliers con- tinuèrent à purger la mer 3 vaisseaiix tires et algériens, et surtout des ce aires qui Tinfestaient. La durée de ce magistère t courte, car Zohdodari descendit dans la tombe le 16 juillet 1722, âgé d'en- viron soixante-quatre ans , après avoir rétabli discipline dans l'Ordre et fait réparer toutes lei fortifications de Tîle. Il avait composé à Tusage des chevaliers, et pour leur rappeler sans cesse leur devoir, un ouvrage intitulé : Courte instruction sur Vo^dre militaire des chevaliers de Saint- Jean de Jéru- salem, Il portait pour armes : D'azur, à la bande d'or chargée de trois roses de gueules.

ANTOINE MANOEL DE VILHENA. gg

LXV. ANTOINE MANOEL DE VILHÉNA.

Antome Manoel de Vilhéna^ Portugais^ grand chan* cciier de TOrdre, Bailli d'Acre, fut élu Grand Maître le rg juillet 1722. La guerre contre les pirates et les vaisseaux de Tunis et de Tripoli, continua de la part des Hospitaliers y qui la firent avec le plus grand avantage. Le chevalier de Chambray ^ d'une ancienne maison de Normandie, se distingua dans ces diverses expéditions, et prit le gra^nd pavillon du gros vaisseau de Tripoli qui était percé àt soixante coups de canon, qu'il envoya à sa famille.

Le Pape Benoit XIII, voulant honorer les cheva- liers dans la personne de leur Grand Maître, envoya en 1725, à Manoel de Vilhéna, l'Estoc* et le Ca£|ue bénits, que le sàint-siége ne donnait qu'à des prin- ces ou à des personnages les plus distingués pa^ des actions d'éclat contre les infidèles.

Ce Grand Maître mourut le 12 décembre, iji&p âgé d'environ soixante-quatorze afls. Il; portait pour armes : Coupé au premier d'argent, au liçn de gueules ; au deuxième de gueules , ap dextrocbère ailé d'or, armé d'une épée d'argent,

1 Parvenu depuis à la dignité de Bailli, de grand-crcîx, de liêii-^ tenant-général et de vice-amiral de l'Ordre, il rendit les services les plus éminents, et captpra dans le cours de. ses campagnes onze vaisseaux sur les infidèles. Il fit construire à ses frais, dans l^He de Goze,^ le fort qui porte son nom.

3 Grande épée d'argent doré. Haute de cinq pieds.

9p «GRANDSlilAITRKS.

LXVI. RAYMOND DESPUIG DE MONTANÈGRE.

Raymond Despuig de MoNTANkï^^, jl'uae famille illustre deTile de Majorque ^ Sénéchal', e; Bailli. d^ Majorque^ e^ ayant été nommé trois fois à la Ueu^ .tenance du magistère, fut élu Grand Maître le i6 décembre lyBô. La paix fut rétablie par ses soi ns^ et lui laissa le loisir de s'occuper de Fadministr^i* tion intérieure de l'Ordre. Il mourut à J(ja4te i5. janvier 174 1. Il portait pour armes : De guôule^i M rocher d'or chargé d'une étoile d'azur,. et sommé d'une fieurde.lis du second émail. . .

LXVII. EMMANUEL PINTO DE FONSÉCA.

" Emmanuel ^ Pinto de FoKsÉtA, Portugais, vîcé- chancelier de l'Ordre, Bailli d'Acre, fut élu^Grand Maître le 18 janvier 1741.- Une conspiration tramée -^aV* Mustapha , paicha de Rhodes et prisonnier 'de giiërrc''3ies chèvafïcrs , faiUit éclater en 1748. Ce pacha s'était fait l'espion et Cagent du sultan, et avait répandu de grosses somiries d'argent pour ga«* gner les autres prisonniers turcs, et les armer romre les chevaliers; le Grand Maître lui - même devait être assassiné, et l'île entièrement envahie et occupée par les musulmans. Cet infâme projet fut dévoilé, et le pacha et la plupart de sescomplices exécutés. La réputation du Grand Maître porta les Corses, qui avaient secoué le joug de la république

EMMANUEL PINTO DE FONSÉCA. gi

de Gènes, à lui offrir la' souveraineté de leur pays, par l'entremise du général Paoli ; mais ce plan ayant contrarié la politique de la France, son ambassa- deur s'empressa de le faire échouer.

Le Grand Maître sut attirer l'intérêt du grand Frédéric, Roi de Prusse, en faveur de l'Ordre ; c e monarque, après avoir fa,it la . conquête de 1\ Silésie, consentit, en lySS, k ce.quQ.ia Langue allemande conservât les commanderies . qu'elle possédait dans cette contrée.

Emmanuel Pinto obtint également que ses atrir .bassadeurs, près dçs divers souverains, de l'Europe, jouissent des mêmes honneurs et prérogatives que ceux des têtes couronnées. Le titre d^ Altesse, Émir nentissime lui fut déféré par tous les chevaliers crt par les ministres étrangers ; auparatvant' celui rd^É- minence éi^it le seul employée. Ce futriui aussi^ qui, le premier, décora Içs armes de .Graf^d Maître d'un^ couronne fermée à l'instar, des autres ^ouveraioç. Politique habile, ferme et ji|ste;i^ns J'^qtmioistr^ tion de l'État, il tenjoio^ ses jours le ^5 janvier 177 3;, à l'âge de quatre-ving^^douze; aqs. Mal|:e 4qi ;e$t rçr devable de plusieurs locaux édifices, et d'avoir sior gulièremçnt augmenté, - l;i bibliothèque pubUque, pour laquelle Louis XVI ordonna qu'à i'avenji; U serait déposé un exemplaire de chaque ouvrage sortant des presses de l'Imprimerie royale. Il por- tait pour .àcmest; Kargent/. à .cinqf cfoissants de gueules, posés 2, i, 2.

92 GRANDS MAITRES.

LXVIII. FRANÇOIS XIMÉNEZ DE TEXADA.

François Ximénez de Texada, Navarrais et issu d^une ancienne maison d'Aragon descendant de Garcîe Ximénez, roi de Sobrarbe et comte d'Aragon au xiii* siècle, était Grand Prieur de Navarre lorsqu'il fut porté à la grande maîtrise le 28 janvier 1773. La dureté qu'il employa dans son gouvernement excita

i

des rumeurs qui amenèrent uiie insurrection dans nie, en 1775; les conjurés profitèrent de l'absence

des escadres qui étaient occupées au siège d^ Alger,

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pour [s'emparer du fort Saint-Elme et tirer des vo-

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lées de canon sur le palais magistral ; mais les hâ- bitants'fidèles et les chevaliers, sous îé commande- ment du prince de" Rohah-Polduc, alors général des galères de TOrdre, arrêtèrent les effets de cette révolte, dont les chefs furent punis de mort. Le . Grand Maître, chagrin de tous ces événements, efi 'tomba malade et mourut le 1 1 novembre 1775, âgé de soijcant'e-douze ans. Il portait pour armes : Parti au premier de gueules^ au lion couronné d'or; au deuxième de sinople, à la tour dbr pavillonnée d'argent.

LXIX. EMMANUEL DE ROHAN-POLDUC.

FrançoiS'Marte-deS'NeigeS'Emmanuel de Rohan- PoLDuc, issu de rillustre maison de Rohan^ était géné- ral des galères de rOrdre, lorsqu'il fut porté par une

EMMANUEL DE ROHAN-POLDUC. ^3

élection unanime à la grande maîtrise, le 1 2 novem- bre 1775. L'année d'ensuite il convoqua un chapitre général (interrompu depuis i63i) et le présida lui- même. L'Ordre avait obtenu depuis plus d'un siècle de riches propriétés dans le duché d'Ostrog, en Po- logne; mais, lors du partage de ce royaume, elles lui avaient été contestées; le Grand Maître se fit confirmer non-seulement dans la possession de ces commanderies, mais encore âlfit ériger dans cette contrée un grand-prieuré de l'Ordre.

Ce fut aussi sous son magistère^ en. 1782^ que fut instituée la Langue de Bavière, l'Ordre ayant recou- vré alors les grands biens qu'il possédait dans cet électorat. La réunion de l'Ordre de Saint- Antoine à celui de Malte fut aussi décidée sous ce magistère.

Il était réservé à ce Grand Maître de s'occuper'^ dans les loisirs de la paix, d'un code nouveau, plus conforme aux mœurs et aux usages des habitants de i*île, et auquel Manoel de Vilhéna avait déjà mis la première main; il contenait une multitude de ré- formes qui furent applaudies.

Les galères de l'Ordre, sous le commandement du Bailli de Freslon^ portèrent des secours aux Si- ciliens et aux Calabrais, qui venaient d'être vic- times de l'affreux tremblement de terre de 1783.

La paix semblait préparer des jours heureux à rOrdre de Malte, lorsque la révolution française vint lui porter les coups les plus funestes; quoique le Grand Maître ait apporté la plus grande sagesse dans sa politique, et annoncé son refus à toute coalition^ en maintenant la plus exacte neutralité. Mais le décret de la Convention du tg septem-

94 GRANDS MAITRES.

bre 1792, qui supprimait les ordres monastiques et privait TOrdré de la majeure partie de ses biens en France^ porta la douleur la plus vive dans râme^ du Grand Maître; on lui attribua quelque temps après un manifeste contre la France, en date dn 10 octobre 1793, qui ne fut jamais connu de lui^ et que ses ennemis ne cessèrent de lui opposer, pour le mettre en hostilité contre cette puissance. Cela n'empêcha pas qu'Emmanuel de Rohan ne fît porter secours aux vaisseaux français qui étaient menacés sur les côtes de la ' Méditerranée^ et ne leur prodiguât les soins les plus hospitaliers.

Parmi les chevaliers qui secondèrent le Grand Maître avec le plus noble courage^ dans les efforts qu'il tenta pour empêcher la confiscation des biens de rOrdre en France^ les noms des Baillis d'Hannon- ville et de Virieu^ et celui du Commandeur d'Es- tourmel^ sont cités avec honneur. Le Grand Maître mandait au premier : t Nous ne devons point crain- dre les suites du renvoi à la législation présente (de la France) ; notre Ordre était reconnu puissance étrangère avant la révolution, et ce caractère indé» lébile n'a. pu éprouver aucune atteinte par les dé- crets de l'Assemblée nationale. »

Le mal étant empiré du côté de la France, et les autres puissances ne se trouvant pas en état de secourir Malte dans les dangers qui la menaçaient, le Grand Maître envoya, en 1795, le Bailli Litta en ambassade près de S. M. l'Impératrice de Russie Catherine JI, pour obtenir de sa justice la conser- vation des biens de l'Ordre situés en Pologne. Un accueil des plus favorables fut fait à cet envoyé;

EMMANUEL DE ROHAN-POLDUG. 95

puis, à la mort de cette princesse, TErapereur Paul I*' sou fils, qui lui succéda^ se déclara protecteur des Hospitaliers, et ordonna que leurs revenus en Polo- gne seraient augmentés, et qu'il serait créé à cet effet un grand prieuré de Russie. L'empereur, dé- sirant être affilié à l'Ordre, en reçut la grande dé- coration pour lui et pour les grands-ducs ses fils. Ce traité de protection fut signé le i5 janvier 1797. Le comte Besborodsko, grand chancelier de Tem- pii^e, et le prince Kourakin, vice-chancelîér, y con- coururent et reçurent également la grand'croix de rOrdrc.

Pendant les désastres de la révolution française» le Grand Maître, dans des vues tout à fait pater- nelles, diminua les dépenses de sa cour, pour offrir un asile aux chevaliers expatriés, qui accouraient à Malte pour fuir des persécutions dont ils seraient demeurés viaimes dans leur pays. Un jour, le comte Fontana, intendant de son palais, lui repré- sentant qu'il ne lui resterait rien pour l'entretien de sa cour, s'il ne bornait ses libéralités, il lui ré- pondit : Réserve!{ un écu pour ma table ^ et que le reste soit affecté à secourir nos frères. Il mourut le i3 juillet 1797, à Tàge de soixante-<louze ans, après avoir fait construire plusieurs monuments publics, et, entre autres, un magnifique observatoire, qui attestent sa munificence, son humanité et son amour pour les lettres et les arts. Il acheva aussi la construction du fort de Tigné, ainsi appelé du nom du Grand Prieur de Champagne, qui avait de ses deniers contribué à cette dépense. 11 nomma pour SCS exécuteurs testamentaires, le chevalier de Greis"

i"

^6 GRANDS MAITRES.

che de Jallau court, son chambrier major, et le che- valier Miari.

Il désigna au moment de sa mort, pour lieute- nant du magistère, le Bailli Vachon de Belmont, et

»

portait pour armes : De gueules, à neuf macles d*or, posées 3, 3, 3.

LXX. FERDINANb DE HOMPESCH.

Ferdinand de Hompesch (Joseph-Antoine-Herman- Louis), Allemand de nation, au château de Bol- heim, près de Dusseldorf, le 9 novembre 1744, d'une illustre famille des duchés de Berg et de Ju- liers, avait été ambassadeur de TOrdre à Vienne, puis Grand Bailli de Brandebourg, lorsqu'il fut élu Grand Maître, le 17 juiUet 1799. Cette élection avait même été sourdement préparée quelques jours avant la mort du prince de Rohan. On trouvait dans ce choix l'avantage qu'il était d'une nation qui fournissait peu de chevaliers; cette considéra- tion attira dans son parti le plus grand nombre des chevaliers de la Langue française; tous les meiinbres de celles d'Allemagne se dévouèrent à lui ; les Lan* gués d'Italie et d'Espagne se montrèrent très-oppo- sées à ce choix; la Langue d'Anglo-Bavière penchait naturellement pour lui. Dans l'assemblée qui se forma chez le Bailli Thommasi, pour s'opposer au Bailli de Hompesch, on distinguait les Baillis Ca- mille de Rohan, de Vachon de Belmont, Vento des Pennes^ des Barres, dom Carlos Perez. de Sarrio, dom Mariano Cascaxaris, Nicolas Fariari, qui avaient

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NOBILIAIRE UNIVERSEL DE FRANCE

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Ils n'auront donc qu'a nous adresser en un mandat, ou autre valeur sur Paris, la soniaie de i8o francs.

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Voici déjà bien longtemps que le Nobiliaire universel de Saint- Allais, complet, est devenu introuvable. Le seul exemplaire qui, depuis plusieurs années, ait passé en vente publique, est celui de la bibliothèque du comte de Lambilly qui a été vendu, en mars 1872, tout près de 1,000 francs.

Notre nouvelle édition fac-similé et mieux exécutée que l'an- cienne sera donc infiniment moins coûteuse et pourra être ac- quise par tout le monde, ce qui ne peut avoir lieu en ce moment.

AVANTAGE OFFERT AUX SOUSCRIPTEURS NOBLES

Pour donner une idée de l'importance de l'ouvrage, il suffit de rappeler qu'il contient les généalogies d'environ 2,5oo familles VIVANTES. Les membres directs ou par alliances de ces Êimillcs pourront gratuitement, en 3o lignes dans un ou plusieurs volumes supplémentaires, compléter leur filiation généalogique jusqu'à ce jour, ce qui a une grande importance au point de vue de l'usur- pation des noms.

CHATILLON-SUR-SEINE. IMPRIUERIC E. CORKILLAC

NOBILIAIRE

UNIVERSEL

D E FRANCE

ou RECUEIL GÉNÉRAL

DES GÉNÉALOGIES HISTORIQUES

M. DE SAINT-ALLAIS

I»F. MM. l'E œURCElXES, 1,'ABBE DE L'ESPlNtS, DE SAIN 1" TONS

TOME ViNGTiÊME

PARIS

I, 1 nKAlRlE BACHELIN-DEFLOU liNN E

MDCCCi.XXV

98 GRANDS MAITRES.

Bailli de la Morée; M. le Bailli L.-Ch. Honore d'Au- ray de Saint- Poiz^ grand hospitalier; M. le Bailli Ch.-L. du Tillet.

Italie : M. le Bailli Nicolas Frisari^ Bailli de Tu- rin; M. le Bailli J.-B. Thommi|fi ; M. le chevalier Mi- chel-Ange Arezzo.

Aragon : M. le Bailli D. Carlos Ferez de Sarrio, grand castellan d'Empostev M. le Bailli D. Mariano Cascaxaris; M. le chevalier D. Raymondo Serra.

Anglo-Bavaroise : M. le Bailli Thoëring^ lieutenant du Turcopolier; M. le chevalier Reysing^ conserva- teur conventuel; M. le chevalier Lauderon.

Allemagne: M. le Bailli Ferdinand de Hompesch^ Grand Bailli; M. le chevalier de Neveu, grand fau- connier du défunt Grand Maître; M. le chevalier de

r

Fiffer, gouverneur du château Sa\nt-Angf.

Castille et Portugal : M. le baron D. Rodrigue Gorgao^ Portugais; «M. le chevalier D. Castro^ Por- tugais; M. le chevalier D. Vargas, Castillan.

Et parmi les seize électeurs on distinguait :

Pour les Langues de

Provence: le chevalier Fr. de Castellane-Saint- Juers; le chevalier L. Dise de Rosans.

Auvergne : le chevalier A. de Ligondés-Roche- fort ; le servant de Pélection.

France: le chevalier de Baillivy de Mérigny; le chevalier Jacques- Al. de Comet-Briquesart.

Le Grand Maître s'empressa^ aussitôt son élec» tion^ de rectifier le traité accordé an Grand Maître de Rohan par TEmpereur d^. Russie Paul I^; ce

FERDINAND DE HOMPESCH. 99

monarque avait encore ajouté à ses dispositions bienveillantes pour l'Ordre^ d'après Tintercession du Bailli comte de Litta, la cession de biens considé- rables, de la valeur de 1,200^000 rixdalers de re- venu^ sous la condition que ses sujets «non catholi- ques romains pourraient être admis dans le grand prieuré de Pologne.

Les funestes effets de la révolution française por- tèrent leur influence jusqu^au sein de Tîle de Malte, La Langue française et la Langue espagnole, divisées depuis quelque temps, semèrent des ferments de ré- bellion qui ne pouvaient qu'entraîner les mesures de défense si nécessaires dans ces circonstances. Divers habitants de Tîle^ qui désiraient ardemment secouer le joug des chevaliers^ entretenaient des relations secrètes avec le Directoire exécutif^ et secondaient tous les complots^ toutes les trahisons qu'on pré- parait contre l'autorité et la souveraineté du grand maître. La faiblesse, l'indolence et l'incapacité de ce souverain excitaient également les plus vives in- quiétudes aux chevaliers, qui prétendaient soutenir et défendre l'honneur de l'Ordre et l'intégrité de son territoire ; ils firent part de leurs craintes à Ferdi- nand de Hompesch, qui ne les accueillit qu'avec la plus firoide et la plus désespérante émotion ; aussi se trouva-t-il surpris par l'apparition de la flotte fran- çaise, forte de cinq cents voiles^ commandée par l'a- miral Brueys et portant le général en chef Bonaparte, qui se dirigeait sur l'Egypte. Ce héros^ dont la for- tune et les exploits glorieux avaient jeté l'épouvante chez tous les princes de l'Europe^ n'eut aucune peine à triompher de la nullité et de l'imprévoyance du

100 GRANDS MAITRES.

Grand Maître ; Tîle lui fut ouverte le dimanche lo juin 1798^ et le lendemain 11^ la capitulation fut signée. Cruelle destinée ! Malte , si célèbre par ses Grands Maîtres et ses chevaliers, dans tous les siècles qui viennent de s'écouler , se soumet sans défense, et comme asphyxiée par la présence d'un capitaine qui n'agit qu^ par sa seule personne, sa seule présence ; mais si au lieu d'un Hompesch^ elle avait pu opposer un Villiers de TIsle-Adam, un d'Au- busson ,un la Valette^ le sort des combats en eût peut-être décidé autrement, et au lieu d'un héros que rhistoire admire à si juste titre, la fortune en eût-elle substitué un autre qui ne mériterait ni moins d'éloge ^ ni moins d'admiration ! Tout l'honneur, cependant, ne fut pas perdu dans cette fatale catastrophe : trois cents chevaliers^ au bruit du projet de la capitulation^ vinrent conjurer le Grand Maître de les laisser s enfermer dans le fort Saint-Elme, préférant s*ensevelir sous ses ruines , plutôt que de survivre à la honte de la perte de Tîle. Mais Hompesch^ frappé de terreur, se garda bien de chercher aucun salut dans une courageuse dé- fense; il préféra Topprobre et la retraite à une mort glorieuse sur les remparts de la place. Pressé^ d'une part, par les individus qui trempaient dans la trahison, et de l'autre, par les succès de l'armée française^ il demanda au général Bonaparte une suspension d'armes, qui fat accordée le 1 1 juin, et signée de lui et du général Junot pour le général en chef des Français.

FERDINAND. DE HOMPESCH. loi

Le leaderaaia 12 juin 1798, la capitulation de Malte fut signée dans les termes suivants :

CONVENTION arrêtée entre la République française, repré- sentée par général en chef Bonaparte éPunepart; et VOrdre des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, représenté par MM, le Bailli Torino Frisa ri^ le Commandeur Bosredon Ransijat, le baron Marino Testaferrata, le docteur Nicolas , Mu»CAT, V avocat ,^9NE0JETTQ ScuEMBRi, M le conseille r Bo- .. KANNo, de rautre ^art.; et sous la médiation de Sa Majesté , Catholique le Roi ffEspagne^ représenté par M, le Chevalier Philippe Amat, son chargé d* affaires à Malte.

Article !•».

Les ckevaliers de TOrdre de Saint-Jeaa de Jérusalem remet- tront à Tarmée française la ville et les fo^-ts de Malte ; ils re- noncent, en faveur de la République françaisci aux droits de souveraineté et de propriété qu'ils ont tant sur cette île que sur les fies de Malte, de Gozo et de Cu mi no.

*

II.

La République française emploiera soninSuence an congrus de Rastadt pour faire avoir au Grand Maître, sa vie durant» uye principauté équivalente à celle. quMl perd, et, en attendant, elle s'engage à lui &ire une pension annuelle de trois cent mille francs; il lui sera donné en outre la valdur'de deux ânnéeà de ladite pension à titre d'indemnité pour son mobilier. Il conser- Tera, pendant le temps qu*il restera à Malte, les honneurs mili- taires dont il jouissait.

111.

Les chevaliers de l'Ordre de Saint^Jean de Jérusalem qui sont Français, actuellement à Malte, et dont l'état sera arrêté par le général en chef, pourront rentrer dans leur patrie, et leur rési- dence à Malte leur sera comptée comme une résidence en France.

IV.

La République française fera une pension de 700 francs aux chevaliers français actuellement à Malte, leur vie durant. Cette

102 GRANDS MAITRES.

pension sera de 1,000 francs pour les chevaliers sexagénaires et au-dessus.

La République française emploiera ses bons offices auprès des Républiques cisalpine, ligurienne, romaine et helvétique poyr qu'elles accordent la même pension aux chevaliers de ces diffé- rentes nations.

V.

La République française emploiera ses bons offices auprès des autres puissances de PEurope, pour qu'elles conservent'aux che- valiers de leur nation Texercice de leurs droits sur les biens de rOrdre de Malte situés dans leurs États.

VL

Les chevaliers conserveront les propriétés qu'ils possèdent dans les îles de Malte et de Gozo à titre de propriétés particulières.

VIL

Les habitants des îles de Malte et de Gozo continueront à jouir, comme par le passé, du libre exercice de la religion catholique, apostolique et romaine ; ils conserveront les propriétés et privi- lèges quMls possèdent. Il ne sera mis aucune contribution ex- - traordinaire.

VIIL

Tous les actes civils passés sous le gouvernement de POrdre seront valables et auront leur exécution.

Fait double à bord du vaisseau rOrt^ii/, devant Malte, le 94prai- rial an VI delà Ré|5ublique française (12 juin 1798. V. S. )

BONAPARTE.

(L. S.)

Le Commandeur Bqsrsdon Ramsijat,

Il.barone Mario Testaferrata;)

Il dottor G. Nie. Muscat,

Il dottor Bened. Schembri,

Il consig. F. T. Bonanni, Corn».,

Il bali di Tordto Frisari, salvo il dritto di

alto dominio, che appartiene al mio so-

vrano, come re délie Due Sicile,

Il caballero Felipe de Amat.

(L. S.)

FERDINAND DE HOM*»ESCH. io3

Le Grand Maître ne signa pa$ dstte capitulation, et Bonaparte prit ^Bsession de nie au nom du gou- vernement français, 'le li juin; les chevaliers des diverses Langues reçurent immédiatement Tordre d'évacuer le paj^.' -

Les- Français trouvèrent dans 111e quinze cenû pièces de canon, dont mille en bronze; treiite^inq miUe fusils, dou20 ceats l^arils de poudre^ des ap- provisionnements- de toute espèce, plusieurs vais- seaux et galères^ et des matières d'or et d'argent pour plus de trois millions. Le Grand Maître, avec tant d'ëléments de défense, aurait pu résister avec iionneur et peut-être avec succès.

Le héros de la France demeura à Malte cinq ou six jours, pendant lesquels il se promenait souvent dans les jardins du Grand Maître; il quitta ensuite cette île pour continuer son voyage d'Egypte, en laissant une garnison à Malte, sous le commande- ment du général Vaubois.

Le Grand Maître s'embarqua pour Trieste dans la nuit du 17 au 18 juin, après avoir stipulé dans «es conditions de la reddition de' Tîie, quMl lui serait alloué par la France une somme de 600,000 fn pour Pindemniser des eSê% et des objets qui lui étaient propres; mais il ne put jamais obtenir qu'un à- compte de 100,000 fr. ; la pension annuelle de 3oo,ooo fr. comprise dans la capitulation, ne lui fut plus non plus jamais payée. Il signa, en 1798, une abdication en faveur de l'Empereur de Russie Paul I*' ; puis , pressé par des besoins voisins de l'indigence, il se rendit à Montpellier, pour être plus à portée de suivre ses sollicitations : mais il ne

U)4 GRANDS MAITRES.

reçat que des bumiliatiocyt^ et mourut daos cette ville le 12 mai i8o5^ dans la plus obscure et la plus pénible positioa., Il portait pour armes : De gueules, au sautoir dentelé d'argent.

Si rOrdre de Malte doit porter éternellement ie 4çuil de tant de malheurs et de «tant de désastres^ il trouvera, cependant, un motif r<le consolation dans la conduite honorable et digae de tout éloge des chevaliers français dont les nom^ suivent : M. le Bailli 'de Suffren de Saint-Tropez, le chevalier, de Félix, le prince Camille de Roban, sénéchal du Grand Maître; h bailly de Clugny, le chevidier de Mesgrigny, gouverneur de Tîle de Goze ; les chev^* lers de Saint-Simon, de Bizien, de la Panouze, de Gras-Préville, du Pin de la Guérivière, le Bailli de Loras, maréchal de l'Ordre^ le Bailli Vachon de Belmont, le Bailli delà TourrSaint-Quentin, le Bailli du Tillet, les chevaliers de Guron*Rechignevoisin^ de Castellane, de Gondrecourt, le Bailli de la Tour- du-Pin-Montauban, le G)mmandeur de Bardonnen- che, les chevaliers Tousard, de Sobirats, d'Augny, de Tigné , le Bailli de Turin, le Bailli de Neveu , grand fauconnier de l'Ordre, le Bailli de Vento de Pennes. Les chevaliers de Becker, de Montazet, le Bailli de Rouyer, etc. ^ etc. Les chevaliers de Vallin et de Dormy périrent victimes, de leur dévouement, ainsi que le chevalier d'Andelarre.

PAUL !•'. io5

LXXI. PAUL l^.

Paul I*, Empereur de Russie. Ce prince s*euit déclare le proteaeur de TOrdre , dès le magistère d'Emmanuel de Rohan, et aussitôt qu'il apprit la défection du Grand Maître Hompesch,' il songea à le remplacer dans la grande maîtrise, perftànt que l'île de Malte deviendrait, pour la marine russe, un boulevard inexpugnable et assure dads la Méditerra- née. Il fit, en conséquence, solliciter la cour de Vienne, pouf rengager à obtenir de Hompesch une abdication à Taide de laquelle il se trâruverait, sans aucun obstacle, dànd la plénitude de Tautorité i&oiî- veraîne dans Tîle. Le Pape, ^uoiqcie^ice prtncé'iût du rit grec, approuva ses projeO», et aussitôt que l'abdication de Hompesch fut sigftééj les chevaliers de l'Ordre reconnurent Paul I«' en qualité de Grand Maître, le 27 octobre 1798. Le 'Bailli comte de Litta lui présenta solennellement , ' à * Saint-Pétersbourg , les insignes de la souveraineté dé-TOrdre. L'Empe- reur fit signifier- sa'âôUVeUe promottoh à toutes lès cours étrangères, après avoir publié son accepta- tion impériale dans la proclamatiom suivante :

c Nous Paul I*% par la grâce de Dieu, etc. ;

c En accédant au désir que les Baillis, Grand*- Croiz, Commandeurs et chevaliers de Tillustre Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, du grand prieuré de Itussie et autres, réunis dans nôtre capitale, ont manifinté, au nom. de tous leurs confrères bien pen- sants^ nous prenons le titre de Grand Maître de cet

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UNIVERSEL

DE FRANCE

ou RECUEIL GÉNÉRAI.

DES GÉNÉALOGIES HISTORIQUES

M. DE SAINT-ALLAIS

HF HM. IlE COU HCEl.LES, I.ABBÉ DE L'ESPINtS. DR SAIN I- PONS

TOME VINGTIÈME

PARIS LI IJUAIIUE BACHELIN-DEFLOR liNNE

MUiJCCI.W VI

i

I08 GRANDS, MAITRES.

tpvis les prieurés de l'Ordre à eatrei; <}ftps^ pQs vues, ex à se réuoir à- nous ppur ne ionnçr qu'un seul corps, qui .acquerra . plus, de consistance ^ pour l'iic- cord et l'adhésion d'un plus grand nombre de $es . membres ;,.ç*ç$t^ par cette considération, que nous . Invitons; .ég^l^ment à prendrf paft à ce noble, insti- tut xou$ et chacun des braves et* vaillants hommes de la chrétienté, de quelque parpe <iu monde qu'Us puissent éfr^>M^opt les, aïeux ^çnt.^cquis^ la. noblesse par les armes pif p,a|r.^ d'autre^ services importants rendus à l'Çtat. Que tous ceux par conséquent qui n'ont point, d^énéré de la vertu de leurs ancêtres^ qui, pour conserver leur noblesse^ ou . lui donner un nouveau lustre, désireront d'être reçus parmi les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, et qui, par quelque circonstance, ne pourraient Tobtenir dans leur j^atrie, nous fassent parvenir leurs de- mandes, avec .entière confiance que nous ne tnan- querons point de satisfaire à leurs justes désirs. Nous statuons donc solennellement que tout gentilhomme qui sera dans le cas de faire ses preuves de noblesse suivant les lois et les statuts de l'Ordre, et d'après le mode établi à cet eflet dans notre empire, pourra être reçu chevalier en cette résidence impériale de Saint-Pétersbourg, et jouira en cette qualité de no- tre protection particulière et de notre biçnveillancé. « Nous nous flattons que, placé par la Providence divine et le droit de succession sur le trône impérial de nos ancêtres, il nous est donné, par le pouvoir et les forces qui en dérivent, de protéger, augmen- ter et maintenir un Ordre aussi ancien et aussi dis- tingué parmi les Ordres de' chevalerie, étant pleine-

PAUL I". 109

ment convaincu que par nous rendons à l'univers le service le plus signalé. En effets les lois et les statuts de l'Ordre inspirent Tamour de la vertu, for- ment aux bonnes mœurs^ resserrent les liens de la subordination^ et offrent un puissant remède contre les maux qu'ont produits la manie insensée des nou* veautés et la licence effrénée de penser. Enfin cet Ordre est lui-même pour les États un moyen d'en augmenter la force^ la sûreté et la gloire.

a Donné en notre résidence impériale de Saint- Pétersbourg ^ le 2 1 décembre , Tan de notre ère le 1798% de notre règne le troisième^ et de notre magistère le premier.

« Signé Pavl. a Cvntre-signé comte de Litta. »

L'Empereur, après avoir créé un nouveau prieuré russe pour. la noblesse de ses États, qui professait le rit grec (le grand prieuré de Pologne^ dont le prince de Condé était le chef, étant ouvert aux ca- tholiques), s'occupa très-activement des moyens de rétablir l'Ordre, dans sa plus grande splendeur^ à Malte, qu'il méditait de recouvrer. Mais les Anglais, qui avaient pénétré son projet, bloquèrent cette île et sVn rendirent maîtres, par famine^ le 7 septem- bre 1800. La garnison française, qui l'occupait, éuit depuis plusieurs mois en proie à tous les be- soins et aux plus cruelles maladies ; le général Vau- bois ne capitula qu'aux conditions les plus hono- rables, et après avoir subi pendant deux ans le blocus le plus rigoureux. Paul I^ ne cessa les plus vives insunces pour obtenir la restitution de l'îlcj

IIO GRANDS MAIiTREjS.

et, m&lgré les stipulations du traité d'Amiens et les sollicitations de ce monarque^ les Anglais persistè- rent à en rester maîtres. La mort violente de ce prince, arrivée le 25 mars iSoi^ enleva à l'Ordre toute espérance de rétablissement par le concours de la Russie.

Armes de Russie : D'or, à Paiglé éployée de sable, becquée ^ lampassée , membrée et diadémée de gueules ( qui est de l'empire d'Orient } ; chargée en cœur d'un écusson de gueules au cavalier d'argent, armé d'une lance du même, dont il tue un dragon au naturel (qui est de Russie) ; Taile droite de l'aigle chargée de trois écussons , dont le premier est d'azur^ à la couronne fermée d'or, posée sur deux sabres croisés d'argent (qui est du royaume d'Astra- can) ; le deuxième, d'or, à deux ours affrontés de sable, tenant de leurs pattes supérieures un siège de gueules, et de leurs pattes inférieures deux sceptres d'or (qui est du grand duché de Nowo- gorod) ; le troisième, d'azur, à un ange d'argent, armé d'or (qui est de la principauté deKiovie}; l'aile gauche de l'aigle , chargée également de trois écus- sons : le premier, de gueules, à deux loups affrontés d'argent, tenant chacun deux flèches croisées et renversées du même (qui est du royaume de Sibé- rie); le deuxième^ d'argent, au dragon couronné de sable ( qui est du royaume de Casan) ; le troisième de gueules , au lion couronné d'or , soutenant une croix d'argent (qui est de la principauté de Wilsdimerie) ; l'écu timbré de la couronne impé- riale , et entouré du collier de l'ordre de Saint* André.

PAUL l". m

Le Bailli Barthélémy Ruspoli^ prince romain, qui avait été^ pendant quatre années, général des galères de Malte, fut nommé Grand Maître de rOrdre par le Pape Pie VII; cette nomination avait, été déférée au saint-siége , par les Prieurs de rOrdre ; le souverain pontife dit dans le bref de cette élection ^ daté du 16 septembre 1802, que « ni le Grand Maître de l'Ordre qui a été élu, ni le chapitre général, ne devront examiner si toutes les formes et les lois prescrites par les statuts, se trouvent observées dans tout ce qui a été âiit lors- que l'état et la condition de l'Ordre étaient tels, qu'il était absolument impossible ou très-difficile d'agir suivant les lois des statuts. Que si, dans la suite, à cause des effets qui pourraient naître des choses qui ont été faites de cette manière, il fal- lait^ ou éclaircir des doutes, ou donner des in- terprétations , ou pourvoir à propos, sur tou^ ces objets , nous voulons être consulté seulement nous-méme , et qu'on s'en rapporte à nous , qui sommes le chef suprême de tout l'Ordre, et que, par la plénitude de la puissance qui est en nous, nous n'aurons pas de plus grand soin que, toutes les dissensions éteintes^ nous fermions toutes les ouvertures à de nouveaux troubles^ etc, etc., » Ce prince refusa d'accepter cette dignité.

On désigna alors pour lieutenant du magistère le Bailli de Caraccioli di San^Eramo , puis ensuite le Commandeur Romagnoso, qui n'entrèrent pas en exercice.

112 GRANDS maîtres.

LXXII. JEAN DE THOMMASI.

Jean de Thombiàsi , de Crotone , au royaume de Naples, après avoir été revêtu des plus hautes di- gnités de l'Ordre , fut élevé , le 9 février 1802 , à celle de Grand Maître, par Sa Sainteté Pic VII, sur la re- commandation du Roi de Naples et de TEmpereur de Russie Alexandre, qui n^avait pas jugé à propos de succéder à son père dans la grande maîtrise db rOrdre. Le bref de Pie VII est conçu en ces termes :

« Cher fils, salut et bénédiction apostolique.

« Notre cher fils Barthélémy Ruspoli (lequel , par toutes les raisons que vous devez connaître par no- tre bref du 16 septembre dernier, avait été nommé par nous Grand Maître de TOrdre de Saint-Jean de Jérusalem) ayant répondu qu'il ne se sentait pas propre dans ces circonstances à soutenir un aussi grand poids, et ayant fait sa renonciation à la di- gnité magistfale, et nous ayant envoyé sa déclara- tion par un acte signé d'un notaire; nous ayant instamment supplié de ne pas le contraindre à por- ter un si grand fardeau ; nous, considérant combien il est urgent de donner le plus tôt possible un chef à un Ordre qui nous est si cher, qui puisse lui ren- dre son ancienne splendeur; mettante part toutes considérations privées ; agréant les excuses de notre dit fils, nous avons aussitôt jeté les yeux sur vous, qui vous êtes avantageusement distingué dans tous les emplois que vous avez exercés, et qui avez été digne d'être désigné par les prieurés.

JEAN DE THOMMAÇI. ni

t A cette hn„ pour ne pas différer cette élection^ et pour vous donner une marque signalée de notre bienveillance , et de Testime que nous avons pour vos qualités qui vous rendent très-digne de cette grande dignité, nous vous absolvons^ suivant Tusage et en vertu de la présente^ de toute excommunica* tion^ suspense^ interdit, et de toute censure ecclé- siastique, peine, directe ou infligée par les lois, ou pour toute autre cause, de quelque maQière que ce soit ou puisse être.

Et , pour que la présente ait son entier effet , nous vous élisons et nommons Grand Maître de rOrdre de Saint-Jean de Jérusalem, avec tous les charges et honneurs, conformes aux statuts de rOrdre et aux constitutions ecclésiastiques, avec tous les honneurs, grâces, privilèges, dont ont joui vos prédécesseurs, comme si vous eussiez été élu dans le chapitre de Malte, suivant les formes pres- crites par notre prédécesseur Urbain VII, dans la bulle du 21 octobre 1634.

« Ordonnant à tous chevaliers, chapelains et au- tres, aux servans d'armes, etc., de vous garder Tobéissance due , de vous honorer , respecter , comme Grand Maître souverain.

« Pour ce qui concerne ce que vous avez à faire, aussitôt que vous aurez reçu le magistère, nous vous remettons un exemplaire du bref que nous avions adressé à notre cher fils Barthélémy Ruspoli. Nous ▼DUS prescrivons vous-même tout ce que noua lui avions prescrit. Ce que nous ne doutons point que vous n'observiez exactement et religieusement, par une suite de votre fidélité à notre personne.

XX. 8

,14 GRANDS MAITRES.

« Nous prions Dieu qu'il vous comble de prospé- rités^ et quMl soutienne votre carrière dans le ma- gistère que vous allez remplir.

« Nous vous donnons affectueusement notre bé- nédiction apostolique.

< Donné à Rome, le 9 février 1802, l'an 3 de no* tre pontificat. »

La lecture de cette bulle eut lieu le 27 juin 1802, dans l'assemblée générale des chevaliers, qui avait été convoquée dans l'église prieurale de Messine; le Grand Maître songea ensuite à transférer sa rési- dence à Corfou ; mais^ ce changement présentant quelque difficulté, il la fixa à Catane^ en Sicile^ la plupart des chevaliers épars. vinrent le joindre ; la chancellerie et les archives de l'Ordre y furent également transférées.

Ce grand Maître^ homme de génie et de ca- ractère, pénétré des droits que lui donnait le traité d'Amiens, pour la restitution de l'île de Malte, en- voya, le I"' mars i8o3, le chevalier Buzi, jx)ur pré- senter sa réclamation au gouvernement anglais et prendre en son nom possession de Tîle; mais, ce gouverneur ayant basé son refus sur Pabsence totale des ordres de sa cour à cet effet, le chevalier de Buzi réclama l'intercession du ministre plénipoten- tiaire de la République française près l'Ordre et rUe de Malte, pour obtenir l'exécution dudit traité. Ce ministre, en rendant justice à la réclamation du chevalier de Buzi, en écrivit aussitât au ministre plénipotentiaire anglais, à l'île de Malte, dans les termes suivants, savoir : « i^. Que l'indépendance des îles de Malte, Goze ,

JEAN DE THOMMASI. . nS

Cumia et Cumino, et Tarrangement qui les con- cerne, ayant été mis/ par k quatrième paragraphe de l'article lo du traité d'Amiens^ sous la protection et la garantie des six puissances les plus prépondé- rantes de r Europe, la France et la Grande-Bretagne^ qui contractaient ensemble, et qui ont appelé les autres puissances à garantir cette clause de leur traité de paix, ne peuvent point, sans scandale, refuser les premières d'exécuter ces arrangements, d'assurer cette indépendance et^ d'accorder cette protection et cette garantie ; 2^ que l'invitation foite par le | i3 dydit article 10 aux autres puissances, n'est qu'une politesse ou un honneur qu'elles sont libres de refuser ; mais il n'en est pas ainsi de la France et de la Grande-Bretagne, qui ont promis leur protection et accepté la garantie par cela même qu'elles ont signé le traité qui contient les arran- gements qu'il s^agit de garantir, et qu'elles se sont placées elles-mêmes à la tête des puissances aux- quelles l'invitation est adressée; 3^ que les autres puissances ncm contractantes peuvent refuser la garantie, parce qu'elle est une charge; mais qu'il serait absurde de croire que ce refus entraînerait la nullité du traité de paix, et dégagerait de leurs obli- gations les puissances qui l'ont signé ; que s'ap- puyer d'un prétexte aussi frivole et d'un sophisme évident pour refuser ce qu'on a consenti soi-même, serait une infidélité qui est indigne d'une grande puissance, et dont l'Angleterre ne voudrait point souiller son histoire ; 5*^ que ce retard dans l'accepta- tion d'une charge honorable, en supposant qu'il existe de fa part des puissances non contractantes^

ti6 GRANDS MAITRES.

ne peut surtout porter préjudice à une tierce puis- sance qui a été reconnue et r&ablie soienoelleoient par les contractants^ à moins que ces derniers Ae ▼iolent ouvertement leurs propres engagements^ la foi des traités, et le droit des nations; 6^ que la Russie» l'Autriche et la Prusse^ si réellement elles n'ont pas accédé encore^ comme le prétend Son E^xcellence le Gouverneur anglais, à l'invitation qui leur a été faite^ étaient loin d'imaginer sans doute que^ par ce retard, elles arrêtaient le rétablissement de rOrdre de Malte, Inexécution du traité d'Amiens, et compromettaient la tranquillité de l'Europe,

« Le Ministre plénipotentiaire de la République française le demande à Son Excellence, que pense- ront ces puissances lorsqu'elles apprendront qu'elles ont servi de prétexte à la violation d'un traité de paix aussi solennel ? Quant à la déclaration faite par Son Excellence, qu'il n'a point d'instructions spéciales de sa cour pour résigner le gouvernement de ces îles, et pour ]g rendre au Grand Maître de Malte, le soussigné a l'honneur d'observer à Son Excellence qu'en qualité de Ministre plénipotentiaire de Sa Ma- jesté Britannique, la règle principale et immuable de sa conduite est dans traité même, et telle a été si clairement l'intention de sa cour, que dans les ^eins pouvoirs qu^elle lui a donnés, et dont il fit

réchange avec le soussigné, il est dit positivement : Vous voudrez' bien, en arrivant à Malte, informer de suite le général Vial que. Sa Majesté ayant le désir d'accomplir, avec la plus grande fidélité, les enga- gements qui ont été contractés par le traité définitif de paix, vous prendrez, de concert avec lui» les me-

JEAN DE THOMMASI. ,i^

suits nécessaires pour donner efiet aux stipulations contenues dans l'article lo de ce traité*

«Son Excellence peut être revêtue d'une autre qualité en cette île; mais^ dans un ministre public» ces qualités contradictiores ^ ces devoirs opposés , la République française ne les reconnaît pas^ et le soussigné ne voit ici dans la personne de Son Excel- lence^ que le ministre plénipotentiaire de Sa Majesté Britannique , chargé par elle de l'exéci^tion et du maintien des traités. le Ministre d'Angleterre a sans doute réfléchi profondément aux suites d'une opposition qui ne peut manquer d'étonner l'Europe entière. Il aurait s'apercevoir que ce refus était une Viokûon matiifeste du traité de paix, et que le gouvernement britannique^ pour justifier ses in- tentions et donner une preuve éclatante de sa bonne foi, désavouerait hautement une conduite aussi peu conforme à son honneur et en rejetterait tout Todieux sur le ministre qui se la serait permise sans ordre positif; car si, contre toute apparence, cette violation d'un traité qui a rendu la paix au monde n'était point improuvée par Sa Majesté Britannique , le premier consul de la République française se verrait dans le cas d'en appeler au tribunal de l'Eu-* rope, et il 7 trouverait indubitablement autant d^al-> liés qu'il y a de puissances amies de la paix et ja- touses de leur dignité, de leur indépendance, du droit des souverains et du maintien rigoureux de k foi des traités.

c Le soussigné appuie donc de la manière la plus formelle les demandes faites ft Son Excellence au nom du Grand Maître de l'Ordre de Malte, par son

1,8 GRANDS MAITRES.

ambassadeur extraordinaire plénipotentiaire le che- valier Buzi ; en conséquence , il réclame la plus prompte et' la plus entière exécution du 4* § de l'ar- ticle ro du traité d'Amiens. » ' Ainsi donc, il est bien clair, bien avéré aux yeux du monde entier, que le gouvernement anglais^ en refusant la restitution de Tîle de Malte au Grand Maître Thommasi , qui devait en être investi en vertii du traité solennel d'Amiens, a manqué à la foi jurée, aux pactes écrits entre nations, et s'est montré , sans pudeur^ spoliateur d^une restitution qu'il avait consentie !...

Si la guerre a ses désastres inévitables; ses com- bats^ ses pillages, ses sacs^ tout le monde s'y at- tend, tout le monde s'y soumet ; mais la diplomatie, mais une saine politique^ n^ai'rivent-elles pas après pour former des traités qui réparent tous ces nial- heursj essuyent les pleurs , cicatrisent les plaies^ en rétablissant les droits et les devoirs de chaque partie belligérante ?

C'est après le pronoacé solennel et sacré de cette même diplomatie , c'est après avoir signé un traité qui est une œuvre de paix et de consolation pour tous, que le gouvernement anglais reste maître par les armes de ce qu'il s'est engagé à restituer par sa signature !...

Alors il n'y a donc plus de diplomatie, il n'y a donc plus de saine politique, il n'y a plus de traités réparateurs , plus de foi publique!... Si les traités rouvrent le temple de la Paix, de la Raison et de la Bonne Foi, s'ils règlent les intérêts des peuples en assurant leur commerce et en propageant leur, in-

INNICO-MARIE GUÉVARA SUARDO. ng

dustrie, il faut donc les considérer comme Tobjet du salut et du bonheur du genre humain ; mais si au contraire ils restent sans considération , sans exécution , Tordre social n'a plus rien à espérer , et tout se trouvera renversé et livré à Tambition du plus fort et du plus furieux.

La présence des Anglais à Malte violait les tom- beaux de ses Grands Maîtres^ qui étaient les héros héréditaires de la chrétienté ; elle insultait à toutes les nations du monde^ parce qu'il avait été écrit et stipulé dans un traité qui est un des plus solennels de l'histoire moderne^ que cette île serait restituée à ses anciens possesseurs ^ représentés alors par le Grand Maître Jean de Thommasi.

Malgré toutes ces considérations, l'Angleterre ne voulut entendre aucune proposition, et Thoknmasi^ accablé des chagrins que lui causa l'inexécution du traité d'Amiens , mourut le i3 juin i8o5, à l'âge de soixante-quatorze ans. Il furie dernier Grand Maître de l'ordre de Malte, ses successeurs n'ayant obtenu que le titre de lieutenants du magistère. Il ponait pour armes : Fascé de gueules et d'or.

LXXIII. INNICO-MARIE GUÉVAICa SUARDO.

Inmcù-Marié Guévara Suardo, Napolitain, Bailli et lieutenant de l'Amiral des galères de l'Ordre. A la mort du Grand Maître Thommasi^ le Pape ne vou- lant pas continuer à se reconnaître en possession d'élire un Grand Maître, et le nombre des chevaliers résidant à Catane notant pas assez considérable

120 LIEUTENANTS DU MAGISTÈRE.

et ne pouvant opérer d'ailleurs la réunion des Lan- gues dans cette résidence, il fut décidé que rassem- blée convoquée dans Téglise . conventuelle de Ca- tane reconnaîtrait au sacré Conseil de l'Ordre le droit d'élire un lieutenant du magistère, le sacré Conseil y procéda le i5 juin i8o5, et le choix tomba sur le Bailli Guévara Suardo, dont l'élection fut con- firmée par le Pape Pie VII. Ce respectable admi- nistrateur gouverna avec beaucoup de prudence et de sagesse les débris de l'Ordre qui existaient encore 2 Catane^ et fit emploi de tout son crédit et de toute SB fermeté pour empêcher les ventes des comman- deries de Sicile.

Les tentatives qu'il renouvela pour obtenir la restitution de l'île de Malte par les Anglais, loin de présenter la moindre chance favorable, ne produi- sirent au contraire, de la part de ceux-ci, que des attaques inconvenantes et impolitiques, qui ne ten- daient à rien moins qu^à suggérer le projet de dis- soudre l'Ordre entier ; il semblait au gouvernement britannique que l'existence du moindre chevalier devenait pour lui un spectre épouvantable, toujours prêt à lui arracher l'objet de sa spoliation.

Au commencement de l'année i8o8, S.A. R. Louis- Charles d'Orléanl, comte de Beaujolais, frère de S. M. Louis- Philippe, aujourd'hui Roi des Français, dont les malheurs et les nombreux et pénibles voya- ges avaient altéré la santé, se rendit à Malte, dans Pespoir de s'y rétablir ; mais rien ne put arrêter le cours de sa maladie, et il succomba le 3 juin de la dite année. Son corps fut embaumé et déposé, dans la suite, dans la chapelle de Saint-Paul, lieu de se-

INNICO-MARIE GUÉVARA SUARDO. lai

pulture des Grands Maîtres de l'Ordre et des Baillis de la Langue de France. Le monument élevé à sa mémoire par les soins de son auguste frère, remplit une des faces de cette chapelle^ dont les trois autres sont occupées par les tombes des Grands Maîtres Aloi de Wignacourt et Emmanuel de Rohan. Le cœur de ce prince, également embaumé, fut placé dans un coffre double de plomb et de bois de noyer, recou- vert et orné, ainsi que le cercueil, de velours cra- moisi» semQ de fleurs de lis d'or, et environné de plaques d'argent, aux armes de la maison d'Orléans, qui sont : D'azur, à trois fleurs de lis d'or, brisées d'un lambel d'argent. Ainsi, les cendres d'un prince du sang, unies à celles des Grands Maîtres de l'Or* dre, dont les plus illustres étaient Français, peu- vent-elles demeurer éternellement entre les mains d'étraqgers, qui, en vioFant ta foi des traités, vio- lent, par cette même raison, le respect et la pro- priété des tombeaux ?...

Ce fut sous ce magistère que le Roi de Prusse déclara éteint et dissous, le 23 janvier 1811 , le bailliage de Brandebourg, de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, pour instituer à sa place l'Ordre de Prusse , dit de Saint-Jean , dont le Roi se déclara souverain protecteur ; il nomme le Grand Maître et les<:hevaliers.

Le lieutenant du magistère Guévara Suatdo mou- rut à Càtane le 25 avril 18 14,. et fut inhumé dans l'église conventuelle de Novaluce, dans ladite ville; il portait pour armes : D'or, à trois bandes de gueules, chargées d'une cottice d^argent, à trois mouche- tores d'hermine de sable.

122 LIEUTENANTS DU MAGISTÈRE.

LXXIV. ANDRÉ DI GIOVANNI-Y-CENTELLÉS.

André m Giovanni Centellés^ à Messine, ctaît Bailli de l'Ordre et lieutenant du Grand Prieur de Messine, lorsqu'il fut élu, le 26 avril 1814, par le sacré conseil présidé par le vénérable frère Jérôme Laparelli, Prieur d'Angleterre, résidant à Catane, pour succéder au lieutenant du magistère Guévara Suardo. Cette élection fut confirmée par la bulle du Pape, du 25 juin 18 14.

Le traité de Paris, conclu le 3o mai 1814, entre la France, l'Angleterre, la Russie et ta Prusse, vint mettre le comble aux malheurs de POrdre; il y fut stipulé à l'article 7, « que l'île de Malte et ses dé* pendances appartiendraient' en toute propriété et souveraineté à S. M. Britannique. » Voilà un traité qui couvre l'odieux de l'inexécution du traité d'Amiens, mais dont les principes ne reposent sur aucune base de justice et de vérité. Malte n'avait jamais appartenu de bon droite ni d^une manière légitime, à la France; elle avait été subitement sur- prise, subitement envahie par le général Bonaparte, en 1798; la trahison même en avait couronné la prise de possession ; aussi la France, un peu plus tard, reconnut-elle cet état de choses, en exigeant et en faisant stipuler la restitution de cette île au Grand Maître de l'Ordre, par le traité d'Amiens, conclu en 1802, dans lequel il est exprimé formellement que « file de Malte doit être remise à r Ordre recon- stitué, et rester indépendante. » Or, suivant le droit

ANDRÉ DI GIOVANNI CENTELLÉS. 133

public et justice des contrats entre peuples^ c'était le Grand Maître de Malte qui se trouvait ressaisi et réinvesti de son île par ledit traité^ et aucune des puissances belligérantes et contractantes, en 18 14, n'avait le droit de céder, de son propre fait, ce qui appartenait légitimement au Grand Maître de l'Or- dre ; elles ne firent, par ce nouvel acte, que le. dé- pouiller plus solennellement encore que ne l'avaient fait les Anglais, sans même le mettre en cause, et sans exiger de lui le moindre signe d'une conces- sion. Les puissances disposèrent donc d^un terri- toire, d'une souveraineté qui ne leur appartenaient pas; Malte, cédée par le traité de Paris en 18 14, ap' partenait au Grand Maître seul; la France et P An- gleterre Pavaient reconnu par le traité d'Amiens : Comment ont-elles pu en traiter, en disposer, comme . chose à elles propre, tandis qu'il est avéré que c'était alors la propriété de TOrdrç, et que, s'il n'en avait pas été saisi, c'était à la mauvaise foi de l'Angleterre ^ qu'on devait Tinexécution de cette restitution ? Dès

lors on entassa injustice sur injustice, et la France, qui naguères blâmait' l'Angleterre d'usurper, de retenir ce qu'elle devait rendre, finit par commettre j la foute grave de corroborer, de sanctionner une

I usurpation, une spoliation qu'elle considérait au-

paravant comme déloyale et intolérable, et elle dis- posa avec les autres puissances, en 18 14, de ce qui ne lui appartenait jen aucune manière, pas plus à elle qu'aux autres puissances contractantes; et c'est ainsi que l'Ordre se trouva dépouillé, par un

'. ^oy^T Ja noie ofiEicielle du ministre de France, page 1 16.

/

124 LIEUTENANTS DU MAGISTÈRE.

congrès de souverains qui poussa l'oubli des maxi- mes sacr^ du droit public, du droit de propriété^ jusqu'à transmettre à l'un d*entre eux un territoire qui n'appartenait à aucun d'eux en particulier, ni à tous en commun.

Effectivement^ lorsque les Hospitaliers de Saint- Jean de Jérusalem furent mis en possession de Malte, ce n'était qu'un rocher à pic, qu'ils flanquèrent de forts, de bastions, de remparts inpénétrables ; ils bâtirent une ville magnifique, qui offre de belles et grandes rues et des monuments sans nombre, qui attestent la gloire et la munificence de ces héros, qui ont tous cimenté de leur sang ces belles et no* blés constructions. Ils créèrent des flottes qui furent constamment l'épouvante des Turcs et des Barba- resques qui infestaient la Méditerranée; ils protêt gèrent les vaisseaux de toutes les puissances euro- péennes, pour la sûreté desquels ils se rangeaient toujours en bataille contre les ennemis qui préten* daient les attaquer; enfin^ l'histoire impartiale les montrera constamn^ent comme les défenseurs, les protecteurs nés des puissances de l'Europe qui fai- saient naviguer dans la Méditerranée. Eh bietil seraieiit-ce ces mêmes puissances qui, pour récom-* penser tant de zèle, tant de sang, viendraient à pro- noncer une sentence inique de spoliation contre d^aussi a^iciens et d'aussi généreux défenseurs ?

Les troubles et les désastres de la guerre de 1814

ont pu faire oublier aux cinq puissances contrac-

'tantes de respecter les droits acquis de l'Ordre de

Malte ; mais, lorsque le calme de la paix aura pu

rouvrir la conscience de ces souverains, ils revien-

ANDRÉ DI GIOVANNI CBNTELLÉS. |25

droi^t, 9ims doute, i des principes de droit public qu'ils oe peuvent violer en présence de leurs peu- ples sans encourir les risques d'un blâme universel ; ils sentiront au cotitraire la nÀressité de faire revi- vre rédat de la foi publique^ et la loi immuable du respect aux propriétés.

Cest une femme qui règne aujourd'hui sur le vaste empire britannique ; elle peut élever la gloire de son sexe et de son nom à la hauteur des plus grands rois ; un seul mot peut lui faire atteindre la sagesse et réquité de Salomon, et éterniser sa mémoire : qu'elle le prononce, et toute sa nation le répétera avec l'enthousiasme qu'elle a su lui inspiier par son , mérite personnel et sa royale générosité. Ce mot est celui de restitution, c'est le plus noble qu'on puisse prononcer en fait de morale publique, lorsque la chose qu'on détient ne vous appartient pas. La France ne doit pas craindre non plus de le pronon- cer, si elle veut suivre la maxime d'un de ses plus grands rois, Jean II, dit le Bon, qui porte que : Si la bonne foi et la vérité étaient bannies de terre ^ elles devraient trouver un refuge dans la bouche et le cœur des rois ; et à quelle occasion prononça-t-il une telle sentence ? c'est en sortant de sa prison de Londreft après la fatale bauille de Maupertuis, et après 4voir signé ua traité des plus avantageux pour l'Angleterre et des plus désastreux pour la France. On eut beau lui objeaer que les engagements con- tractés en prison n'obligeaient à rien, il ne vit que sa parole de roi, et devoir de la maintenir. Que cet exemple serve donc à l'Angleterre et à la France ; les autres puissances ne demanderont pas mieux

126 LIEUTENANTS DU MAGISTÈRE.

que de l'imitef^ et elles trouveront des moyens de fournir une indemnité qui effacera le reproche qu'on peut leur faire d'une spoliation injuste f ...

Le lieutenant du magistère Giovanni Centellés^ Bt^ dans les circonstances difficiles de son gouver- nement, les plus grands efforts pour entretenir les relations de l'Ordre avec les puissances de l'Europe, ses anciennes alliées , et nomma^ en conséquence , pour résider près d'elles, les envoyés dont les noms suivent :

MM.

Le Ba^li Bonacorsi^ à Rome ;

Le Maréchal de Collorédo, Grand Prieur de Bohême, ambassadeur^ à Vienne ;

Le Bailli Miari, ministre plénipotentiaire, à Vienne ;

Le Bailli de Ferrette, à Paris ;

Le duc DE Serra Capriola, à Saint-Pétersbourg ;

Le Commandeur Paès, à Madrid ;

Le Commandeur Cédronio, à Naples ;

Le Bailli de Carvalho, en Portugal ;

Le Commandeur de Thuisy^ chargé d'affaires, à Londres.

Le lieutenant du magistère envoya de Catane des délégués au congrès de Vienne, en i8i5; plusieurs Commandeurs et chevaliers français, dont le zèle était à toute épreuve; employèrent aussi tous les moyens imaginables pour obtenir de ce même con- grès une décision favorable aux justes réclamations qu'ils eurent le noble courage de présenter ; mais des efforts si généreux, si légitimes, demeurèrent

ANTOINE BUSGA. 127

sans résultat <• Les mêmes efforts se renouvelèrent au congrès d'Aix-la-Chapelle^ en 1818^ et n'eurent pas plus de succès; quoique les puissances aient proclamé dans leur protocole « que leur union n'avait pour objet qpe le maintien de la paix géné- rale, fondé sur le respect religieux pour les engage-

m^fj^ CONSIGNÉS DANS LES TRAITÉS^ et pOUr lu TOTALITE

des droits qui en dérivent. Le lieutenant du magistère, accablé de unt d'infortunes^ mourut à Catane, le 10 juin 1821. Il portait pour armes: D'azur, au chêne de sinople, accosté de deux lions d'or.

LXXV. ANTOINE BUSCA,

Antoine Busca, Milanais^ Bailli d'Arménie , fut porté à la lieutenance du magistère par le sacré Conseil réuni à Catane^ au mois juin 182 1. Cette élection fut immédiatement confirmée par le Pape.

La durée du congrès de Vérone semblait encore laisser de l'espoir au lieutenant du magistère, pour 7 faire entendre ses réclamations par l'entremise de ses envoyés, car, depuis 1802 et 18 14, il ne se tint aucun congrès^ aucune réunion de souverains^ que l'Ordre de Malte, semblable à un spectre qui vient imposer des remords et réclamer une restitution, n^ait effectivement apparu, pour faire acte de pré^

< On peut consulter les Mémoires historiques et militaires sur les événements de la Grèce, par M. Jourdain, capitaine de fré- gate, 2 vol. in-80 : ils contiennent des détails fort intéressants sur ce qui concerne Pile de Malte, dans cette dernière époque ; et, en outre, l'ouvrage de M. D'Avalos, intitulé Tableau historié que de Malte, 2 vol. in-8o; celui de Thonorable M. deVille- neave-Bargemont, 2 vol, in-S» ; celui de M. de Boisgelin, dont M. le comte de Fortia de Pilles a été l'éditeur, 3 vol. in-S».

128 LIEUTENANTS DU MAGISTÈRE.

sence ; aussi ^ ne pourra-t-on jamais lui opposer ni prescription , ni péremption , car tous ses chefsf , quels qu'ils aient été, ont constamment sollicité ou la restitution de leur île , ou un équivalent. Plu- sieurs Commandeurs et chevaliers français unirent de nouveau leurs efiforts à ceux des envoyés du lieu* tenant du magistère , au congrès de Vérone» sans avoir pu obtenir aucune satisfaction. Le temps de la justice n*était pas encore arrivé !...

Le lieutenant du magistère, pour être plus à por- tée de communiquer avec les divers États de l'Eu* rope^ jugea convenable de transférer la résidence magistrale de l'Ordre^ de Catane^ dans les États ro- mains. Il obtint, à cet effets de Sa Sainteté Léon XII, des lettres apostoliques du 12 mai 1827^ qui l'auto- risent i établir U maison conventuelle des cheva- liers, dans la ville de Ferrare. En conséquence, les archives et la chancellerie de l'Ordre furent trans- férées de Catane en cette ville, dans un vaste cou- vent , avec ' une belle église, que le lieutenant du magistère reçut de la munificence et de U sollici- tude paternelle de Sa Sainteté*

Les dignitaires de TOrdre, en 1829, sous la lieu- tenance d'Antoine Busca, étaient :

I.® Le lieutenant du Grand Commandeur, du ma- réchal du Grand Hospiulièr; le Commandeur Ama- ble Vella, vice-chancelier de l'Ordre, et secréteire du magistère: il représente les trois Langues de France ;

2.'' Lieutenant de l'Amiral : le Commandeur Ful- vius Alphonse Rangone , procureur du vénérable trésor ; ,

CHARLES CANDIOA. 129

3.® Lieutenant du Grand Conservateur : le G)m- mandeur Alexandre Ghislieri , conservateur con- ventuel ;

Lieutenant du Grand Bailli : le Commandeur César Borgia^ procureur du trésor ;

5.^ Lieutenant du Turcopolier: le chevalier Sci- ' pion Sessi ; *

6.* Lieutenant du Grand Chancelier : le Com- mandeur Alexandre Borgia.

Le lieutenant du magistère Antoine Busca trans- féra son siège à Rome^ en i83i , et mourut en mai 1834.

Il portait pour armes : Parti, au premier d'argent, à la givre de sinople, au chef échiquetè d'or et d'azur ; au deuxième, d'argent, au pin de sinople^ au chef d or, chargé d'une aigle éployée de sable.

LXXVL

CHARLES CANDIDA.

Charles Candida, à Lucera, au royaume de Naples , le 7 octobre 1762 , fut reçu de majorité dans la vénérable Langue d'Italie , au prieuré de Capoue, le 17 septembre 1787; il fut pourvu de la charge de capitaine de la galère-capitaine à Malte, puis de celle de receveur des pnrieurés de Rome, de Barletu et de Capoue. Sa Sainteté Grégoire XVI, ayant distingué dans ce respectable chevalier toutes les vertus et les qualités qui sont indispensables daos un chef d'Ordre, Ta élevé à la dignité de Bailli et de lieutenant du magistère , par son bref du 33 mai 1834.

XX. 9

l3o LIEUTENANTS DU MAGISTÈRE

Depuis son élévation, ce lieutenant du magistère n^a cessé de donner ses soins à l'administration de rOrdre, à son maintien^ à son agrandissement; il a obtenu du Saint-Père une protection puissante et vraiment paternelle, qui laisse à TOrdre l'espoir de réparer ses malheurs, et de rentrer dans les posses- sions dont il a été si injustement dépouillé; déjà on cite la restitution de plusieurs commanderies dans les États romains, due à la générosité et à la munificence du Saint- Père, S. M. l'Empereur d'Au- triche , dont la conscience et la religion peuvent servir de modèles aux autres souverains « s*est également rendu accessible aux sollicitations de S. Exe. Charles Candida , ce qui fait présumer que celui-ci obtiendra de ce gouvernement l'appui le plus formel, pour arriver au noble but qu'il se propose. Plusieurs commanderies situées dans les Etats lombardo-vénitiens ont été mises à la dispo- sition de rOrdre , d'après la volontié manifeste de ce souverain. S. Exe. M. le comte de Metternich , dont les travaux politiques ont fait l'admiration des cabi- nets, depuis longues années, a également accordé à l'Ordre dont il est membre un intérêt vraiment fraternel et salutaire. (Le comte François*Sal^ze de Khevenhuller, chambellan de S. M. I. et major gé- néral de ses armées, est l'envoyé extraordinaire et le ministre pléni]X)tentiaire de l'Ordre près la cour de Vienne.)

Les espérances de l'Ordre se tournent encore vers le généreux et grand caractère de S. M, l'Empereur de toutes les Russies pour en obtenir une protec- tion puissante^ qui a déjà été si favorable à l'Or-

CHARLES CANDIDA. i3i

dre dans le siècle, qui vient de s'écouler. Vqye:( page io5, rarticle de S. M. Paul !•', et, en outre, celui des grands prieurés de Russie, qui suivra.

Enfin on ne peut, dans les circonstances se trouve placé le lieutenant du magistère, que l'en- courager dans ses travaux par un dévouement et un respect sans bornes ; c'est aux chevaliers qui sont répandus dans tous les États de la chrétienté, qu^il appartient de lui offrir tous leurs efforts, tous leurs biens, et même jusqu'à leur vie, pour l'aider à con- sommer son œuvre de salut ; ce sera le seul moyen de le convaincre que les chevaliers existants sont les dignes héritiers de leurs prédécesseurs, qui ont rem- pli le monde entier de leur mérite et de leur gloire.

Le lieutenant du magistère, Bailli Candida, porte pour armes: D'argent, à la syrène de carnation, couronnée d'or, et nageant sur une mer de sinople ; l'écu couvert du manteau ducal et sommé d'une couronne ducale.

DU

GOUVERNEMENT GÉNÉRAL

DE UORDRE.

L'Ordre de Malte était en même temps hospitalier, religieux, militaire, aristocratique et monarchique.

Hospitalier, comme ayant fondé dés hôpitaux ou- verts aux malades de tous les pays, sans distinction de culte, et desservis par eux.

Religieux f en ce que ses membres faisaient les trois vœux : de chasteté , d'obéissance et de pau- vreté.

Militaire, en ce que deux de ses classes étaient toujours armées et en guerre habituelle contre les infidèles^ pour protéger les chrétiens.

Monarchique^ ayant à sa tête un chef inamovible, investi des droits de la souverainté sur les sujets de Tile de Malte et de ses dépendances.

Aristocratique^ en ce que les seuls chevaliers par- tageaient avec le Grand Maître le pouvoir législatif et exécutif, les trois classes de l'Ordre choisissant leurs chefs dans leur sein^ et ceux<i concourant avec les Grands Maîtres^ dans les chapitres généraux^ à la confection et à l'exécution des lois; ce qui a fait considérer aussi le gouvernement de TOrdre comme républicain par certains historiens.

DE L'ORDRE DE MALTE. i33

Les chevaliers ne cédèrent de leurs droits à celui qu'ils nommèrent leur Grand Maître que ceux qui lui étaient absolument indispensables pour les gou- verner^ et ils lui refusèrent ceux capables de les asservir.

Le pouvoir législatif Jut réservé exclusivement au chapitre général ; lui seul eut le droit de faire de nouvelles lois, des statuts, et de mettre des imposi- tions : pour désigner sa souveraineté, lorsqu'il était assemblé, l'étendard de la Religion était retiré du palais du Grand Maître et flottait à l'endroit se tenaient ses séances.

Le pouvoir exécutif, du moins presque en totalité^ fut confié aux conseils complets ou ordinaires ; ce fut à eux qu'on délégua^ en l'absence des chapitres généraux, le soiii de maintenir les statuts, les lois^ les traditions. Dans Tune ou l'autre de ces assem- blées, le Grand Maître n'eut que l'initiative et deux voix, et, dans le cas d'égalité des voix^ la sienne forma la décision. Lui seul eut le droit de les assem- bler et de proposer les sujets qui devaient' s'y traiter. Outre ces conseils, il y îeut le secret et le criminel, auxquels le Grand Maître ou son lieutenant prési- daient toujours l'un ou Tautre ; mais ils n'y eurent également que letirs deux voix, et le droit de pro- poser les matières qu'on devait y traiter; il en sera question plus bas.

L'Ordre , devenu souverain , investissait lui- même son supérieur du droit de le représenter. Ce n*etait ordinairement que vingt-quatre heures après son élévation au magistère, que le conseil complet lui remettait la souveraineté des îles de Malte, de

l34 ^^ GOUVERNEMENT GÉNÉRAL

Goze et de leurs dépendances, sujette cependant à quelques restrictions dans Texercice du pouvoir législatif et exécutif; par exemple l'Ordre s'était réservé les détails relatifs à la santé (le Grand Maître ne pouvait diminuer la quarantaine que de vingt- quatre heures) et à la monnaie. Le code civil des Maltais passait au conseil, ainsi que la nomination des juges qui composaient les tribunaux; aucun armement considérable d'habitants ne. pouvait avoir lieu sans lui être pareillement communiqué.

Dans tous les temps, les membres de cet Ordre militaire, composé de la noblesse de tous les États chrétiens^ furent extrêmement jaloux de conserver leur indépendance, et de ne laisser à leur chef que la portion d'autorité qui lui était absolument né* cessaire pour les gouverner ; ils ne l'ont même jamais regardé que comme le premier parmi ses égaux [primus inter pares). Ils furent d'autant plus jaloux de leur indépendance, que, par elle, le Grand Maître * ne pouvait les mettre ni sous la sienne, ni sous celle d'autrui, au delà des limites prescrites par les statuts. Quant aux droits qu'ils lui accordèrent sur leur personne^ le supérieur ne pouvait faire arrêter un chevalier plus de vingt-quatre heures sans le tra- duire en jugement. Le serment de Tobéissance, qui semble si absolu, si obligatoire, a ses modifications, et tout chevalier qui jugeait que ce qu'on lui or- donnait était contraire aux statuts, et même aux coutumes, avait le droit de refuser obéissance, d'en appeler au tribunal nommé égard, et de persister dans sa désobéissance, jusqu'à ce que ce tribunal eût prononcé.

DE L'ORDRE DE MALTE. i35

Le Pape avait Timportante prérogative de donner sa sanction à la convocation des cliapitres géné- raux, de pouvoir les annuler, de signer les statuts de l'Ordre^ d'avoir dans Tîle un inquisiteur, dont TofBce était de suivre toutes les affaires du ressort de la juridiction ecclésiastique^ et de veiller à l'exé- cution des bulles et des brefs.

Cependant^ si d'un cOté on avait restreint l'auto- rité du Grand Maître, il avait seul le droit de de- mander la convocation des chapitres généraux^ et on ne pouvait délibérer dans les autres conseils que sur les propositions faites par lui, ou en son absence par son lieutenant. Aussi les Grands Maîtres préfé- rèrent-ils n'avoir affaire qu'aux conseils, dans les- quels ils eurent une grande facilité de se donner la majorité. Par le moyen des brefs, ils purent nom- mer à la Grand-Croix les personnes qu'ils savaient leur être entièrement dévouées. En leur qualité de Grand-Croix elles avaient l'entrée au conseil, et y apportaient très-souvent à leurs bienfaiteurs une majorité qui les rendait tout-puissants.

Depuis la constitution de l'Ordre, les chapitres généraux devaient être assemblés régulièrement tous les cinq ans^ et même tous les trois ans, s'il y avait urgence. On vient de voir que cet usage n'avait pas continué, dans la suite : on trouve même un délai d'un siècle et demi , entre les deux derniers qui furent convoqués.

Ces chapitres généraux , soit à Jérusalem , à Rhodes ou à Malte, se tenaient dans Tordre sui- vant :

Le Grand Maître, après avoir entendu une messe

i36 OU GOUVERNEMENT GÉNÉRAL

solennelle du Saint-Esprit^ entrait dans la salle ex prenait place sous un dais^ qui couvrait un trône élevé de trois marches ; après lui venaient les capi- tulans revêtus des grandes dignités, au nombre de cinquante-quatre^ qui se plaçaient des deux côtés, dans Tordre suivant :

1 . L'Évéque de Malte ;

2. Le Prieur de Saint- Jean;

3 . Le grand Com mandeur ;

4. Le Maréchal ;

5. L'Hospitalier;

6. L'Amiral;

7. Le Grand Conservateur;

8. Le Grand Bailli ;

9. Le Grand Chancelier ;

10. Le Grand Prieur de Saint-Gilles ; I î. Le Grand Prieur d'Auvergne; 12. Le Grand Prieur de France; i3. Le Grand Prieur d'Aquitaine;

14. Le Grand Prieur de Champagne ;

1 5. Le Grand Prieur de Toulouse;

1 6. Le Grand Prieur de Rome ;

17. Le Grand Prieur de Lom hardie ;

18. Le Grand Prieur de Venise;

19. Le Grand Prieur de Pise ;

20. Le Grand Prieur de Hariette ;

21. Le Grand Prieur de Messine;

22. Le Grand Prieur de Capoue;

23. Le Castellan d'Emposte, ou Grand Prieur

d'Aragon ;

24. Le Grand Prieur de Prato ou de Portugal;

DE L'ORDRE DE MAL TE. iSy

25. Le Grand Prieur d'Angleterre ;

26. Le Grand Prieur de Navarre ;

27. Le Grand Prieur d'Allemagne ;

28. Le Grand Prieur d'Irlande;

29. Le Grand Prieur de Bohème;

30. Le Grand Prieur de Hongrie; 3 1 Le Bailli de Sainte-Euphëmie ;

32. Le Grand Prieur de Catalogne ;

33. Le Bailli de Negrepont ;

34. Le Bailli de la Morée ;

35. Le Bailli de Venouse ;

56. Le Bailli de Saint-Étienne ;

37. Le Bailli de Majorque ;

38. Le Bailli de Saint-Jean de Jérusalem ;

39. Le Bailli de Lyon ;

40. Le Bailli de Manosque ;

41. Le Bailli de Brandebourg ;

42. Le Bailli de Caspe ;

43. Le Bailli de Lora ;

44. Le BaiUi de l'Aigle ;

45. Le Bailli de Largo et de Leza ;

46. Le Bailli du Saint-Sepulcre ;

47. Le Bailli de Crémone ;

48. Le Grand Trésorier ;

49. Le Bailli de Neuevillas ;

50. Le Bailli d'Acre ;

5 1 . Le Bailli de la Rocella ;

52. Le Bailli d'Armébie; .

53. Le Bailli de Carlostadt ; $4. Le Bailli de Saint-Sébastien .

« Le chapitre général tenu en i63i est celui qui

l38 DU GOUVERNEMENT GÉNÉRAL

offre le plus d'importance par les ordonnances con- stitutives qui en émanèrent ; on y voit entre autres, aif titre viii^ que les chevaliers capitulaires ont, tout d'une voix, c accordée l'Éminentissime et Ré* verendissime dom frère Antoine de Paule/ Grand Maître, les îles de Malte et de Gos[e, et autres adja^ centes, avec toutes et chacune leurs juridictions , droits , fruits , revenus , émoluments et dépen- dances^ à la charge de payer les droits ordinaires, établis d'ancienneté, et qui se lèvent à présent, en confirmant le don qui lui en a été fait par le conseil complet, et tout ce qui a suivi. »

On comptait, ainsi qu'il a été dit plus haut, quatre autres conseils pour les affaires du gouver- nement :

i**. Le conseil suprême, ou ordinaire, qui était compose du Grand Maître, des Grands Prieurs^ des Baillis conventuels et capitulaires, de tous les Grands-Croix qui se trouvaient à Malte, et des pro- cureurs des Langues. L'Évéque de Malte, et le Prieur de Saint-Jean y avaient entrée. Cétait dans ce con- seil qu'on décidait les contestations qui naissaient au sujet des réceptions, pensions, commanderies, dignités et autres matières qui résultaient des bulles émanées de TOrdre. Le Grand Maître y avait deux voix.

2^. Le conseil complet, qui ne différait du con- seil suprême qu'en ce qu'on ajoutait, pour chaque Langue, deux anciens chevaliers qui, pour y en- trer, devaient avoir au moins cinq ans de résidence au couvent. C'était à ce conseil complet qu'on ap- pelait des sentences du conseil ordinaire et des sen-

DE L;0RDTIE de MALTE. iSg

tences du conseil criminel. Il n'y avait pas long- temps qu'on avait introduit l'usage d'appel à Rome^ oh, à défaut d'un chapitre général, on avait porté insensiblement toutes les affaires. C'était de la cour de Rome que venaient les dispenses pour les cheva- liers de minorité, les chevaliers de grâce, les Baillis et les Grands-Croix de grâce, et il eût été à craindre qu*à force de répandre des grâces sur les particu- liers, on n'eût ruiné à la fin le corps de la Reli- gion.

3*. Le conseil •secret et criminel, l'on traitait des aflaires d'état et des cas extraordinaires et im- prévus qui demandaient une prompte délibération. Quand il y avait à prononcer quelque peine grave contre un chevalier ou contre un religieux, c'était dans le conseil criminel que l'affaire se discutait. Le Grand Maître ou son lieutenant présidait dans tous les conseils; il n'y avait que lui qui eût droit de proposer les matières qu'on y devait agiter;* quand on recueillait les suffrages, s'il y avait deux ballot- tages et l'égalité des voix, la sienne formait la dé* cision, comptant toujours pour deux. ^ Il y avait encore un autre conseil^ appelé com- munément la vénérable chambre du trésor, qui «^occupait des finances de l'Ordre. Il était présidé par le Grand Commandeur, premier dignitaire de la Religion.

DU

GRAND MAITRE

Les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérasalem ayant dès le principe forme un ordre religieux^ à l'effet de recevoir et soigner les pèlerins et les croisés qui ve- naient à la Terre Sainte^ pour y visiter ou défendre les saints lieux, se trouvèrent, par la nature de leur institution religieuse, sous l'autorité et la protec* tion immédiate des Souverains Pontifes; ce fut le Pape Paschal II qui, dès Tan iiiS, par une bulle datée du i5 février, consacra leur institut, en re- connaissant les droits qu'ils avaient d'élire leur chef, qui devait être pris dans leur sein. Calixte II adressa, en 1 1 20, une autre buUe à tout le clergé de l'Europe^ pour lui recommander les Hospitaliers, C'est à raison de cet appui accordé par le Saint-Siège aux Hospitaliers^ que les Papes exercèrent une su- prématie dans l'Ordre^ et que l'élection du Grand Maître devait être approuvée par eux, comme forme canonique. Jusqu'à Roger des Moulins, le chef des Hospitaliers fut appelé prévôt ou maître, mais les chartes de son temps (1177) lui donnent le titre de Grand Maître.

L'élection de ce chef de l'Ordre avait lieu de la manière suivante :

Sitôt que le précédent Grand Maître était mort,

ou GRAND MAITRE. 141

le conseil fiaisait rompre soq ^eau, et afin que la Religion ne demeurât pas sans chef^ on élisait le lieutenant du magistère^ qui, conjointement avec le conseil, prenait soin du gouvernement, sans ce- pendant pouvoir faire aucune grâce, ni toucher aux revenus de la Grande Maîtrise.

Le second jour on exposait le corps du défunt dans la grande salle du palais, sur un catafialque, ayant à sa droite une armure complète, posée sur une table couverte d'un tapis de drap noir. On l'en- terrait sur le soir avec les solennités requises; la fonction de Conservateur Q)nventuel était suspen- due pendant la vacance du magistère.

On dressait une liste de tous ceux qui avaient le droit de voter; on Taffichait publiquement à la porte de réglise de Saint-Jean; les chevaliers s^assem- blaient alors au son de la cloche. Il n'y avait que les chevaliers de justice qui pussent y prendre part. Ils devaient nécessairement avoir fait trois ans de ré- sidence au couvent et trois caravanes. Les frères chapelains, pourvu qu^ils fussent prêtres, et les frères servants d'armes d^une certaine ancienneté étaient également admis, chacun dans leur Lan- gue, pour donner leurs suffrages. Le Prieur de l'église, revêtu de ses habits pontificaux, com- mençait solennellement la messe du Saint-Esprit, afin qu'il inspirât à chacun de choisir le plus digne sujet, pour remplir la «place du défunt; il était dé- fendu, ce jour-là, tant aux profès qu'aux novices, de porter Tépée. Bien qu'un profès fût au château ou en justice, s'il n'avait pas été condamné, le maître-écuyer le menait à Saint-Jean pour ballotter.

I

i

1^2 DU GRAND MAITRE

et le ramenait ensuite au château. Le Maréchal et le Général des galères pouvaient entrer avec Vépée dans réglise/ ce qui était défendu à tous les autres. Les portes de la ville étaient fermées, et il 7 avait des sentinelles à celles des prétendants. La messe achevée, le lieutenant du magistère prenait sa place sur un fauteuil, au bas de la grande porte de l'église, tournant le visage vers l'autel, avec les autres Grands-Croix et religieux auxquels leur ancienneté et prééminence donnaient droit d'entrer dans cette assemblée. Le lieutenant donnait ensuite ordre au maître-écuyer de faire fermer les portes de l'église, et d'en faire sortir tous les séculiers.

Alors chaque Langue, des huit qui composaient rOrdre, se retirait dans une chajDelle, et élisait par- ticulièrement trois chevaliers de justice ou Grands- Croix, pour faire les fonctions d'électeurs, ce qui portait à vingt-quatre le nombre de ces derniers, qui formaient alors le conclave d'élection; l'Évêque de Malte et le Prieur de Saint-Jean avaient également le droit d'y assister. Ces vingt-quatre électeurs, ayant tous prêté serment entre les mains du lieute- nant du magistère, élisaient le président de l'élec- tion, dont la nomination abolissait la charge de lieu- tenant du magistère; après quoi ils procédaient à la nomination du triumvirat, c'est-à-dire d'un cheva- lier, d'un prêtre-chapelain et d'un frère servant, entre les mains desquels les* vingt-quatre premiers électeurs remettaient l'élection, et ils se retiraient du conclave.

Ce triumvirat procédait ensuite à la nomination d'un quatrième électeur, et ces quatre réunis en

DE L'ORDRE DE MALTE. 143

élisaient un cinquième, et ainsi jusqu'au nombre de seize, ce qui donnait deux électeurs pour cha- que Langue. Ces seize électeurs réunis ballottaient entre eux un ou plusieurs sujets, et celui qui avait obtenu le plus de suffrages était élu Grand Maître. Le triumvirat s'approchait alors de la balustrade de la tribune qui e'tait au-dessous de la grande porte, et le ' président de l'élection^ ayant le chapelain à sa droite et le frère servant à sa gauche^ demandait trois fois aux chevaliers et frères .assistants s'ils étaient disposés à ratifier l'élection qui venait d'a- voir lieu; et lorsque toute l'assemblée avait ré- pondu par ses acclamations, il proclamait à haute voix le nom du Grand Maître. Alors celui-ci venait^ avec le maître d'hôtel, au grand autel de Saint- Jean, prêter serment, entre les mains du Prieur de l'é- glise, vêtu pontificalement, d'observer inviolable- ment les statuts et louables coutumes de l'Ordre ; il était ensuite porté sur son trône, et le Te Deum était chanté au son des cloches et de Fartillerie; les Grands-Croix venaient baiser la main au nou- veau Grand Maître, témoignant par qulls le re- connaissaient pour leur supérieur. Après le Te Deum on conduisait Son Excellence au palais, ac- compagné de tous les Grands-Croix et chevaliers de l'Ordre; il avait son habit à pointes et cordon, comme les autres Grands-Croix.

Dans cette cérémonie, la cavalerie venait rece- voir le Grand Maître au portail de la cathédrale, et l'Évéque de Malte le conduisait sous un dais de- vant les portes de la ville, pour prêter serment, en qualité de Prince de Malte et de Goze, de conserver

144 DU GRAND MAITRE

le3 privilèges, libertés et autres droits de la nation maltaise» garantis par l'Empereur Charles-Quint. Ce serment se prétait * entre les mains du premier magistrat, et le Grand Maître recevait, en signe de fidélité, une clef d'or et une d'argent. U retour- nait à la cathédrale avec le même cortège. Le len- demain de son élection et après le baiser des mains, le conseil complet remettait au Grand Maître la sou- veraineté des îles de Malte et de Goze, avec leurs dépendances; il accordait des grâces et des rémis- sions de peines aux criminels, donnait les pro- visions des grands prieurés, des bailliages et des commanderies; tous les chevaliers de TOrdre, de quelque rang et dignité qu'ils fussent, lui devaient obéissance en tout ce qui n'était pas contraire aux statuts et à la règle. Le Grand Maître et le sacré conseil avaient ensemble une autorité absolue; à l'instar des autres souverains, il faisait battre mon- naie.

On vit anciennement, sous les magistères de Jean de Lastic et de Pierre d'Aubusson, les chevaliers réunis en chapitre général, conjurer ces Grands Maîtres de se charger seuls, et avec une autorité ABSOLUE, du commandement des armes et de l'admi- nistration des finances; pour déterminer ce dernier à accepter. Us lui jurèrent solennellement de ver- ser jusqu'à la dernière goutte de leur sang pour soutenir son gouvernement et ses entreprises.

Le caractère de souverain était reconnu dans sa personne par toutes les puissances, de quelque reli- gion qu'elles fussent; il jouissait près d'elles de tou-

DE L'ORDRE DE MALTE. 1^5

toutes les prérogatives qui y étaient attachées •; il avait des ambassadeurs près de différentes têtes cou« ronnées de l'Europe; leur place y était marquée^ et notamment en France. Au concile de Trente, les Ëvéques voulaient disputer la préséance à l'ambas- sadeur de Malte; leurs réclamations furent écar- tées. En Espagne un ambassadeur du .Grand-Duc de Toscane prétendait avoir le pas sur celui de Malte; Sa Majesté Catholique donna droit à ce der- nier. Tous les pavillons rendaient des honneurs au sien^ celui des galères ne devait le salut à aucun des princes chrétiens. Louis XIV^ que Ton ne pou- vait soupçonner de relâchement ni de condescen- dance en fait de cérémonies, décida contre lui- même dans une contestation élevée à ce sujet. Enfin, dans les cours de TEurope, il était reconnu qu'aucun souverain qui n'était pas tête couronnée ne pouvait contester le pas à celui de Malte. Le Grand Maître entretenait constamment des ambas- sadeurs près la cour de Rome, à Paris, à Vienne et à Madrid.

Le Grand Maître^ en vertu du bref du Pape Clé- ment VI Ij en date du i5 janvier 1524, avait la pre- mière place à la droite du trône, lorsque les Souve- rains Pontifes tenaient chapelle; il avait aussi la prérogative, avec ses chevaliers, de veiller à la garde du Conclave^ et lorsqu'on introduisait le. Pape, l'ambassadeur de l'Ordre, armé de toutes

t Le Roi d'Angleterre, avant le schisme, donnait au Grand Maître le titre d^Eminentissime princeps, consanguine et amice noster carissime. Celui de France donnait à TOrdre le titre de Très-chers amis, et au Grand Maître le titre de Très^cheret trèS" amé cousin,

XX. 10 -

,46 DU GRAND MAITRE

pièces et monté superbement^ précédait le Souve- rain Pontife, portant le grand étendard de Malte.

Plusieurs Grands Maîtres obtinrent le chapeau de cardinal; mais lorsqu'il fut proposé par Pie IV au Grand Maître Jean de la Valette, celui-ci le re- fusa, en pensant que sa qualité et son titre de sou- verain ne pouvaient obtenir un lustre de plus par cette nouvelle dignité.

Les Papes, ayant coutume d'honorer les souve- rains catholiques de Yestoc tt du casque bénits so- lennellement à la fête de Noël, envoyaient égale- ment Tun et l'autre au Grand Maître de Malte. L'es- toc était une épée d'argent doré, longue d'environ cinq pieds ; le casque était une espèce de bonnet de velours pourpre, brodé d'or garni d'un saint- esprit de perles.

Les titres d*Excellentissime, à! Éminentissime et ai Altesse Éminentissitne, furent reconnus à l'égard des Grands Maître^ par les ambassadeurs étrangers, qui l'accordèrent au Grand Maître Pinto; ce même titre avait été donné par les Maltais et les cheva- liers, avec autorisation de l'Empereur d'Allemagne, au Grand Maître Alof de Wignacourt. Voici celui que les Grands Maîtres prenaient dans les actes pu- blics :

Frater NN, Dei gratia sacrœ domûs hospitalis sancti Joatmis hierosolitami etmilitarisordinis sancti Sepulcri dominid, magister humilis pauperumque

Jesu Christi custos.

Le Grand Maître avait le droit de nommer un lieutenant du magistère^ qui le secondait dans son

DE L'ORDRE DE MALTE. 147

gouvernement et pouvait le représenter dans toutes les occasions, pour lesquelles il se munissait d'or- dres ou de pouvoirs spéciaux.

Le Grand Maître siégeait sous un dais ou trône dans la salle du conseil; il en avait un autre à Saint- Jean, il entendait la messe les dimanches et jours de fétes^ accompagné de quatres pages portant la livrée (quoique jeunes chevaliers) et des officiers du palais, appelés Compagnia di maestro, dans les statuts. Les jours ordinaires^ il entendait la messe dans son palais.

Les pages de ce prince, avant i63i, n'étaient qu'au nombre de huit; mais, en x 680^ on porta ce nombre à seize. Ils étaient reçus à l'âge de douze ans^ après avoir fait leurs preuves de noblesse, dans Tétat le plus i\égulier.

Le Grand Maître jouissait des prérogatives les plus importantes^ et pouvait répandre beaucoup de grâces sur les chevaliers de FOrdre ; les statuts lui accordaient dans chaque grand prieuré une com- manderie qui, de son nom, était appelée magistrale, et dont il pouvait disposer à son gré. Tous les cinq ans, il pouvait imposer sur ces* bénéfices de certai- nes pensions, et^ à chaque mutation de comman- derie magistrale, il en retirait une annate ou année de revenu. Il conférait plusieurs . places lucratives, soit dans l'ile^ soit dans son palais. Le Grand Maî- tre^ devenu souverain^ eut un revenu assez consi- dérable pour tenir son rang de prince et pour ré- pandre des largesses. Ces principales grâces, dans leur concession, avaient pour but néanmoins la récompense des mérites et des services. Il nommait

X48 DU GRAND MAITRE

les grands officiers de l'Ordre et ceux qui remplis- saient les charges de sa maison, savoir :

Le Maréchal du palais, qui était muni de cette chargea vie^ lorsqu'il avait obtenu le bref du Pape;

Le Vice-Chancelier, qui devait être présenté par le Chancelier de l'Ordre :

Le secrétaire du trésor ;

Le maître-écuyer, qui était présenté par le Ma- réchal de l'Ordre ;

(La nomination de ces trois fonctionnaires de- vait être approuvée par le conseil com'plet, et alor^ ils exerçaient à vie.)

Le grand écuyer^ qui donnait la main au Grand Maître lorsqu^il montait en carrosse ;

Le receveur du revenu du prince ;

Le maître d'hôtel^ qui présidait aux repas du Grand Maître ;

Le chambrier-major, qui présentait la chemise au coucher^ et quatre chambriers : c'était à eux qu^on s'adressait pour les entrées et les audiences;

Le premier écuyer; .

Le sénéchal;

Le fauconnier^ qui était chargé d'élever les fiauA cons qu'on envoyait aux Rois de France et d'Es- pagne;

Le capitaine des gardes ;

L'aùmônier ;

Le maître de la garde-robe ;

L^infirmier ;

Le chancelier de l'église de Saint-Jean ;

Le général des galères ;

Le commandant des vaisseaux ;

DE L»ORDRE DE MALTE. 140

Les gouverneurs des îles et forteresses ; Les ambassadeurs;

L'échanson.

Les Grands Maîtres portaient autrefois une longue barbe et les cheveux longs ; ils étaient vêtus d'une soutane ou simarre noire de tabis ou de drap^ atta- chée avec une ceinture de laquelle pendait une es- carcelle ou bourse^ comme symbole de la charité envers les pauvres ; par-dessus cette soutane ils por- taient une robe 'de velours noir, à grandes man- ches, descendant jusqu'aux talons, et ouverte par devant en forme de manteau. Ils portaient sur la poitrine, et sur Tépaule gauche leur robe de velours, la grande croix de l'Ordre, en toile blan- che^ à huit pointes.

Leur bonnet ou tocque était rond et de velours, ou de taffetas noir, à six houppes de soie blanche et noire, pendante de chaque côté.

Quant au manteau du Grand Maître, Gérard Tune, fondateur de l'Ordre, en avait été revêtu par le pa- triarche de Jérusalem, dans l'église du Saint-Sépul- cre et sur le tombeau même de Jésus-Christ; il était de laine noire et chargé d'une croix en toile blan- che, cousue et placée sur la poitrine : ce fut alors quUl prononça ses vœux de pauvreté, de chasteté et de charité.

Dans la suite^ les Grands Maîtres portèrent un manteau- de taffetas noir, sur lequel étaient repré- sentés^ en broderie de soie blanche et bleue, les quinze mystères de la Passion, entrelacés de pan- niers, qui étaient le symbole de la charité : il était attaché avec des cordons houppes en soie blanche

l5o I>U GRAND MAITRE

et noire. Il fut quelquefois remplacé par une écharpe sur laquelle les mystères de la Passion étaient bro- dés en or ; il décorait aussi Técu de leurs armes.

Leur bâton de commandement était parsemé de petites croix deTOrdre.

Ils adoptèrent plus tard un frac d'écarlate^ avec un plastron ou surtout de soie blanche, sur lequel était représentée la grande croix; mais, dans la suite, les Grands Maîtres s'habillèrent suivant Tu- sage de leur nation, et toujours en noir, ayant sur toute la poitrine une grande croix en toile blanche, à huit pointes.. Quelques auteurs disent que les Grands Maîtres portaient deux croix sur la poi- trine, tandis que les dignitaires n'en portaient

qu'une seule.

Lorsque le Grand Maître était frappé d'une ma- ladie qui menaçait ses jours, il devait remettre à quelque bon religieux ses bulles et fer et coin d'ar- gent, avec le cachet secret, afin qu'on ne pût en mal user. Sa maladie empirant, il était obligé de nommer un lieutenant de Maître, que le con- seil complet devait confirmer. Les médecins, con- naissant qu'il avait besoin de sacrement, devaient avertir ses aumôniers ou le Prieur de l'église, qui venait au palais au son de la grosse cloche, revêtu de ses habits pontificaux^' accompagné de tout le clergé, des Grands-Croix et chevaliers, et lui por- tait le viatique, sonnant la grosse cloche du con- seil sept à huit coups pour l'extréme-onction.

Le Grand Maître étant agonisant, on. sonnait la cloche du conseil trois à trois coups, pendant cent fois, et on exposait le Saint-Sacrement. Étant mort,

DE L'ORDRE DE MALTE. jSi

le grand vicomte sortait du port pour rappeler toutes les barques de pêcheurs; le conseil d'État s'assem- blait dans la grande salle du palais , le lieutenant du Maître à leur tête; on élisait le lieutenant du magistère^ on nommait le président de Télection^ et on brisait les bulles et cachets du défunt.

Le soir, les aumôniers du Grand Maître portaient ses entrailles, qu'on mettait dans une caisse de bois, à l'église de la Victoire^ auprès de celles de ses prédécesseurs , et Ton embaumait son corps , qu'on revêtissait de ses habits magistraux, le man- teau à pointe , le cordon , l'escarcelle , et l'épée au côté; on le portait alors dans la grande salle du quartier d'été, tapissée de noir, avec ses armes, et des inscriptions sur les plus belles actions de sa vie ; il était mis sur un lit de parade couvert de ve- lours noir , qui était sur un amphithéâtre haut de six escaliers; aux quatre coins étaient quatre che- valiers assis sur des tabourets , tenant chacun un étendard entre leurs mains , avec les armes de la Religion et celles du feu Grand Maître; près du corps étaient quatre pages , deux à la tête et deux aux pieds , avec des éventails noirs à main. A la droite du lit de parade, sur une petite table , avec un dais dessus renversé, se voyaient les armes du feu Grand Maître , comme plastron, morillon, su- breveste , canne, éperons; deux estafiers vêtus de noir , tenant une hallebarde chacun , étaient en sentinelle , se relevant d'heure en heure , comme les chevaliers et les pages; quantité de flambeaux brûlant autour du corps. Sur la porte de la salle a<|^ dehors il y avait une inscription qui apprenait aux

l52 ou GRAND MAITRE

passants la mort de ce prince. Tous les religieux des différents ordres y venaient dire l'office des morts; le clergé de Saint- Jean y venait de dernier avec la croix , marchant processionnellement. Les armes du feu Grand Maître étaient mises sur la porte du palais et sur celle de l'église conventuelle.

Le corps ayant été exposé tout le jour dans la salle du palais , le commissaire des œuvres donnait ordre qu'on ftt la chapelle ardente et la fosse dans l'église Saint-Jean, qui était tapissée de noir. Le len^ demain tous les religieux des différents ordres se ren- daient au palais; le Prieur de l'église y venait aussi accompagne de tout le clergé^ revêtu de ses habits pontificaux. Tout étant ainsi en ordre^ le capitaine de la ville était à la porte du palais, avec sa pique, pour saluer le corps du Grand Maître quand il sor- tait. La marche des funérailles se faisait de la manière suivante : en -premier lieu , on voyait le lieutenant de la ville qui marchait à la tête de sa compagnie avec la pique traînante; le tambour était revêtu de noir , battant lentement un coup après l'autre. Les religieux suivaient par ordre , diaprés leur ancienneté et prééminence; après eux marchait le clergé de Saint-Jean avec le Prieur de l'église; ensuite paraissait le corps , porté par les chevaliers les plus anciens, et les quatre Piliers te- nant les coins du drap mortuaire; autour du corps ^ étaient plusieurs torches avec les quatre étendards portés par les quatre pages; les officiers principaux marchaient en deuil immédiatement après le corps ; ils étaient accompagnés par les Grands-Croix , comme aussi par les anciens qui mangeaient au pa-

DE L'ORDRE DE MALTE. i53

lais^ et par ceux du conseil complet; après eux sui- vaient tous les séculiers qui avaient des charges. Le Caste lion à la tête de la justice : le capitaine de la ville marchait et saluait le corps du Grand Maî- tre avant qu'il entrât à l'église de Saint-Jean; il était porté dans une chapelle ardente , au milieu de la neL Le Prieur^ représentant les quatre prélats^ disait la messe; on faisait Toraison funèbre sur tout cequ^il f avait de plus remarquable dans la vie de ce prince. Toutes ces cérémonies finies^ le lieu- tenant du magistère avec tous les officiers faisaient le tour du corps ; après quoi le maître d'hôtel , se tournant vers le peuple , disait par trois fois , en rompant la canne qu'il jetait sur le corps de son maître : « Messieurs^ notre Maître est mort ! Le Ca- vallaris disait la même chose en rompant l'éperon. Le receveur en faisait ^de méme^ jetant la bourse. Tout cela achevé , on dépendait le corps ' dans la chapelle de ses prédécesseurs; le Prieur de l'église y était toujours présent jusqu'à ce qu'on Teût mis dans un autre cercueil de plomb, qui était dans la fosse qu'on avait préparée ; il y était mis avec tous ses habits.

D'après un ancien usage, à la mort de chaque Grand Maître, les chevaliers recevaient un don de trois écusy et Ton peut juger du nombre de guer- riers qui portaient la croix de Saint-Jean de Jérusa- lem en 1437, puisque, pour payer cette singulière redevance, on fut obligé d'emprunter i3,ooo flo- rins d'or au nom du nouveau Grand Maître.

Suivant les anciens statuts, tous les biens que pos- sédait un Grand Maître devaient revenir à l'Ordre.

/

X54 *>U GRAND MAITRE

Les revenus du Grand Maître montaient à envi- ron 700^000 liv. , et ceux que TOrdre possédait en France, à environ 5, 100,000 liv.

Les sceaux du Grand Maître , soit en plomb ou en argent, ont peu varié dans les commencements de l'Ordre; on y voyait presque toujours un malade ou un cadavre étendu dans un lit , avec cette lé- gende autour : Custos hospitalis hierosolomiti , ou Custos pauperum. Ils ont changé dans la suite, et les brefs de réception dans l'Ordre, au lieu de por* ter la signature du Grand Maître , représentaient sa propre effigie, avec ses noms et prénoms à l'entour, appliquée comme un sceau. Ils étaient signés du Vice-Chancelier.

Les iirands Maîtres écartelaient leurs armes de celles de l'Ordre, en réservant toujours le premier quartier, ou quartier d'honneur, à celles-ci, qui étaient de gueules, à la étoix émargent. L'écu de l'Or- dre était timbré d'une courohne fermée à l'instar de celle des autres souverains. On aperçoit dans les clai- res-voies de la couronne le bonnet de satin noir des Grands Maîtres. Anciennement l'écu était soutenu de deux bras, mouvants d'une nuée et armés d'une épee flamboyante , avec ces mots : pro fide. L'écu était couvert de leur manteau.

Lorsque les Turcs eurent levé le siège de la ville de Malte , l'Empereur Charles-Quint envoya au Grand Maître une épée et un poignard d'or émail- lés et enrichis de pierreries. Tous les ans , en ac- tion de grâces de cette victoire, on faisait à Malte une procession solennelle le jour de la Nativité de la Sainte Vierge, qui fut le jour de la levée du siège.

DE L'ORDRE DE MALTE. i55

Le Grand Maître s'y trouvait à la tête de tous les chevaliers^ ayant à sa droite un chevalier qui portait l'étendard de la Religion^ et à sa gauche un page qui portait cette épée toute nue. Lorsqu'on commençait l'évangile^ le Grand Maître la prenait des mains du page, et la tenait toilte droite pendant tout le temps de l'évangile. C'était la seule occasion Ton tenait Tépée nue à l'église : et. c'était le seul Grand Maître qui le faisait.

DES GRANDES DIGNITÉS

DE L'ORDRE

DANS LES DIVERSE^ LANGUES ^, GRANDS PRIEURÉS ET BA1LUAGE8.

Dans l'origine de l'Ordre, les dignités conven- tuelles et' capitulaires étaient partagées entre les Langues, par les chapitres généraux, qui en inves- tissaient les sujets les plus capables et qui avaient rendu le plus de services; mais, en 1646, elles furent attachées en - particulier à chaque Langue , et les Piliers * ou Baillis conventuels avaient le droit de les réclamer lorqu'elles n'étaient pas remplies.

Ordre des Langues.

I La Langue de Provence tenait le premier rang, comme ayant fourni le fondateur de l'Ordre (Gé- rard Tune). Le chef de cette Langue était Gfand Commandeur, la première dignité de l'Ordre après celle de Grand Maître. Il était président-né du com- mun trésor et de la chambre des comptes ; il avait la surintendance des magasins, de Par^enal et de l'artillerie; il nommait les officiers, qu'il faisait

1 On appelait de ce nom les diverses classes de TOrdre orga- nisées par nations : ainsi Langues de France, de Provence, dési- gnait les Français ; Langue d'Italie, les Italiens, etc.

* Les Piliers étaient les chefÎB de chaque Langue; on les nom- n^a depuis Baillis conventuels.

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«

LANGUK D'AUVERGNE. 157

agréer par le Grand Maître et le conseil ; il les pre- nait dans la Langue qu^il lui plaisait. Son autorité s'étendait jusque dans Téglise de Saint-Jean^ dont il nommait plusieurs officiers; il avait le même droit à l'infirmerie; il choisissait le Petit Commandeur^ qui assistait à la visite de l'Hôpital. Il pouvait, en cas de vacance^ requérir ou le grand prieuré de Saint-Gilles^ ou celui de Toulouse, ou le bail* liage de Manosque. Cette Langue comprenait deux grands prieurés: celui de Saint-Gilles^ celui de Toulouse et le bailliage de Manosque. Elle comptait deux commanderies magistrales , soixante-dix de chevaliers , et neuf pour les chapelains conventuels et les frères servants d'armes; plusieurs comman- deries de jqs-patronat , en tout quatre-vingt-deux commanderies.

Cette .Langue payait au trésor de TOrdre 477,595 liv. annuellement.

2.^ La Langue A^ Auvergne: son chef était Grand Maréchal de l'Ordre ; il avait le commandement des troupes de la Ville-Valettej en l'absence du Grand Maître ; il confiait le grand étendard de la Religion au chevalier qu'il jugeait le plus digne de le porter ; il avait le droit de nommer le Maître Écuyer. Quand il se trouvait en mer, il commandait le Général des galères et même le Grand Amiral. Il avait droit, en cas de vacance, de réclamer le grand prieuré d'Au- vergne ou le bailliage de Lyon. Cette Langue com- prenait le grand prieuré à' Auvergne, une comman- derie magistrale, quarante de chevaliers, et onze pour les chapelains et servants d'armes, en tout cinquante-deux commanderies, avec le bailliage- de

l58 DES GRANDES DIGNITÉS

Bourganeuf et celui de Lyon^ qu'on appelait an- ciennement Lureul.

Elle payait au trésor de l'Ordre 172^ 825 liv. an- nuellement.

3.® La Langue de France, dont le chef était Grand Hospitalier de F Ordre et avait la juridiction du grand Hôpital. Il nommait aux places de Comman- deur et de Prieur de l'infirmerie : ce dernier prési- * dait les douze prêtres, frères d'obédience chargés du spirituel dans l'intérieur de l'Hôpital.

Cette Langue comprenait trois grands prieurés: I* celui de France, qui possédait deux commande- ries, quarante-cinq de chevaliers, . et dix de chape- lains et frères servants d'armes ; celui à* Aquitaine^ qui possédait une commanderie magistrale^ vingt- cinq de chevaliers, et cinq de chapelains et frères servants d'armes ; celui de Champagne^ qui com- prenait une commanderie magistrale, dix-sept chevaliers , et six pour les chapelains et servants d^armes. Elle comprenait, en outre, deux grands bailliages : i^ celui de la Morée, dont le Bailli rési- dait à Saint'Jean de Latran^ à Paris, et le deuxième était celui de Corbeil , auquel était unie la charge, de Grand Trésorier.

Cette Langue payait annuellement au trésor de l'Ordre la somme de 742, 825 liv. Vqye^, pour plus amples détails sur les Langues françaises, le cha- pitre intitulé des Dignités de l'Ordre en France.

4." La Langue d'Italie, dont le chef était Amiral de l'Ordre : il était le président-né des tribunaux de la marine^ et surveillait les arsenaux des galères et des vaisseaux ; en mer, il commandait également les

«

LANGUE D'ARAGON. iSg

soldats et les marins; il mettait en possession le général et les capitaines des galères : le Grand Maître était obligé de le proposer au conseil^ qui l'admet- tait ou le refusait^ selon qu'il le jugeait à propos.

Cette Langue comprenait sept grands prieurés: !• celui de Lombardie, qui jouissait d'une com- manderie magistrale et de trente-cinq de chevaliers ; celui de Rome, qui avait une commanderie ma- gistrale et dix-huit de chevaliers ; celui de Venise, avec une commanderie magistrale, vingt-sept de chevaliers et deux de jus-patronat ; celui de Pise^ avec une commanderie magistrale^ onze de cheva- liers^ et quatre pour les chapelains et frères servants d'armes; 5*^ celui de Capoue, eLyant une comman- derie magistrale, seize de chevaliers, et trois pour les chapelains et frères servants d'armes ; 6^ celui de Barlette, aysiniVLnil^Smmandevie magistrale^ dix de chevaliers un de chapelains ou frères servants d'armes ; 7^ celui de Messine, ayant une commande- rie magistrale et dix de chevaliers. Elle payait an- nuellement 564^802 liv.

Cette Langue comprenait encore six bailliages: i^ celui de Sainte^Euphémie ; celui de Naples ; 3* celui de la Trinité, de Venouse ; de la Roccella ; S'» de Crémone ; 6^ de SainUSébastie^ , jus-patronat de la famille Barberini.

5.* La Langue à! Aragon (Catalogne et Navarre) : son chef était Drapier ou Grand Consj^rvateur. Il veillait à tout ce qui tenait à la conservation et à tout ce qui concernait Thabillement^ les achats et fournitures pour les troupes; il signait l'état de solde des troupes et inspectait Targenterie de THô-

l6o DES GRANDES DIGNITÉS

pital. Si le chef de cette Langue était Aragonais ou du royaume de Valence, il avait droit sur la chft- tellenie d'Emposte, qu'on nommait aussi grand prieuré d'Aragon.

Le bailliage de Caspe était encore commun entre les Aragonais et ceux de Valence^ et Ton passait de ce bailliage à la châtellenie d'Emposte. Cette Lan- gue comprenait trois grands prieurés: celui d'Aragon, dit aussi châtellenie d'Emposte, un des plus importants de l'Ordre par ses privilèges ; il pos- sédait une commanderie magistrale et vingt-neuf de chevaliers ; celui de Catalogne, avec une com- manderie magistrale et vingt-huit de chevaliers; 3** celui de Navarre^ avec une commanderie magis- trale et dix-sept de chevaliers ;

Et, en outre, trois bailliages: i** celui de Nègre- pont; celui de Majorquey%t 3^ celui de Caspe, en Afrique.

Elle payait au trésor de TOrdrc 276, 1 34 li v.

6,^ La Langue d* Angleterre, dite aussi. Anglo-Ba- varoise, dont. le chef était Turcopolier de l'Ordre; il tirait son origine des Turcopoles, troupes de ca- valerie légère qu'on employait dans le Levant. Il commandait la cavalerie de l'Ordre et les troupes qui étaient chargées de la garde des côtes des- îles. Cette fonction fut réunie, en i582, à la grande maî- trise jle rOrdre. Cé^te Langue formait deux grands prieurés : celui d'Angleterre et celui d'Irlande. EUe possédait avant la réformation, c'est-à-dire avant la dissolution des ordres religieux par Henri VIII, dans les deux royaumes, des biens considérables; en Irlande surtout, elle comptait: i^ au comté de

LANGUE D'ANGLETERRE. ,6i

Wexfort) les commanderies de Saint-Jean et de Sainte-Brigitte, fondées par William Mareschal, comte de Pembrock; celles de Kilclogan, fondée par M. O'Moores, et celles de Strongbow^ de Bal- ley Hewkor Ballycauk; 2^ au comté de Dublin^ le prieuré de Kilmainham, fondé par Richard, comte de Pembrock, et la commanderie de Saint- Congal; 3* dans le comté de Kildave, les comman- deries de Kilbegs, de Kilhoel et de Tully, fondées par Maurice Fiti^Gérald ; au comté de Karlow, la commanderie de Killergy, fondée par Gilbert de Borad ; S'' au comté d'Estmeath, la commanderie de Kilmainham-Beg, fondée par Walter de Lacy, et celle de Kilmainham-Wood, fondée par sir Près- tous; 6^ au comté de Louth, la commanderie de Kilsaran, fondée par Mand Lacy ; 7* au comté de Down, la commanderie d'Ardes, fondée par Hu- gues de Lacy; 8* au comté de Waterford, les com- manderies de Kilbarry, Killara, Crook, Rincrioch; 9* au comté de Cork, la commanderie de Balline- mony, fondée par Alexandre de Sainte-Hélène; 10* au comté de Limerick, la commanderie d'Any, fondée par Geoffroy Manscis; 11® au comté deTip- perari, la commanderie de Clonmel; au comté de Gaiway, la commanderie de Kinalckin^ fondée par sir Flagherties, i3® au comté de Sligoë, la com- manderie de Teague-Temple. Dans le grand prieuré d'Angleterre, ou comptait une commanderie ma-; gistrale et trente-deux de chevaliers; dans celui d'Irlande, une commanderie magistrale et vingt de chevaliers. Il y avait également dans cette Langue

le bailliage de TAigle, qui possédait aussi des ()iens XX. II

\

i62 DES GRANDES DIGNITÉS ;

assez considérables^ plus le titœ de celui d'Ar- ménie.

Le Prieur de Saint-Jean de Londres avait séance au Parlement comme premier baron d'Angleterre.

Catalogue des Grands Prieurs d'Angleterre.

Jean Bruibus, en iSiy.

Robert du Lis, en e38o.

Robert Boutil, en 1446.

Thomas Sequipont, en 1410, fut Commandeur de Chypre et Turcopolier.

Guillaume d'Aanay, en 1453, Turcopolier.

Robert Long, en 1466, Turco- polier.

Jean Veston, en 1470, Turcopo- lier et général des galères.

Jean Quendal, en 1477, Turco- polier.

Thomas de Newport, en 1 5oo, Turcopolier.

Robert d'Aniel, en i5o6.

Jean Boue (ou Boua), un des quatre capitaines pour- le se- cours des quartiers de la ville de Rhodes, a&siégéeTan i522. Il avait avec lui ceux d'Angle- terre et d'Allemagne.

N. Veston, en iSaS.

Jean Ranson, Turcopolier, Prieur

d'Irlande, en x5s3. N. Bablngton, Turcopolier «Com- mandeur de Divemar, en 1527. Thomas d'Ocroy,décédé en iSiS. Guillaume Veston, Grand Prieur

Tan 1 533. Il décéda en 1340. Clément West, Turcopolier, en

i533. Roger Boide, Turcopolier , en

i533. Jean de la Roche-Andry, Turco- polier, en x536, et Bailli delà

Morée. Aegidie Rosselet, Turcopolier,

en 1543. Nicolas ' Rtpton, Turcopolier,

mort en combattant contre les

Turcs en i552. Oswal Massinbert, Turcopolier,

en i553. Richard Solci, nommé Grand

Prieur par le Cardinal PoUe ;

il fiit le dernier.

Catalogue des Grands Prieurs d: Irlande,

Jacques Heting fut privé de son | Mermodus Lumley, en 1480. priorat pour n'être venu au se- 1 Jean Riquitan, en i5a7. cours de Rhodes, assiégée en j Jean Ranson, décédé en 1647. '480. I Oswald Massinbert, en i588.

LANGUE D'ANGLETERRE. i63

Les Dames Cbanoinesses de TOrdre possédaient de grands biens en Angleterre. Vo}re\ le chapitre des Cbanoinesses.

Quoique le scbisme qui s'établit en Angleterre affaiblît presque entièrement cette Langue, son souvenir se perpétua néanmoins dans TOrdre, et son nom y demeura consacré, car le plus ancien chevalier du couvent à Malte^ de quelque Langue qu'il fûtj entrait au conseil ordinaire, et les deux qui le suivaient dans Tordre d^ancienneté entraient au conseil complet pour y représenter constam- ment la Langue d'Angleterre et son Pilier.

On adjoignit méme^ sous le magistère d^Emma- nuel de Rohan, une nouvelle Langue à celle d'An- gleterre; ce fut celle de Bavière^ qui prit alors le nom de Langue Anglo-Bavaroise. L'Electeur Char- les-Théodore, ayant souvent témoigné les inten- tions les plus favorables à l'Ordre, créa un grand prieuré de sa nation en 1780, sous le titre de grand prieuré de Bavière. Le Bailli de Flachslanden obtint son consentement pour l'unir à la Langue d'Angle- terre, sous le titre de Langue Anglo-Bavaroise. En 1782, outre les domaines qu'on lui fournit, on lui assigna un revenu de 3 60,000 liv.

Cette Langue * comprenait le grand prieuré d'£- bersberg et le bailliage de Neubourg^ avec vingt- quatre commanderies de chevaliers et quatre com- manderies pour les chapelains conventuels. Elle payait à l'Ordre 5,175 écus de Malte, chaque an- née.

Le grand prieuré de Pologne (depuis Russie), in- stitué en 1776, dépendit pendant quelque temps

l64 I»£S GRANDES DIGNITÉS

de la Langue Anglo-Bavaroise; il formait vingt commanderies de chevaliers^ trois de chapelains^ et neuf de jus-patronat. Il payait i5,88o écus de Malte, avant sa réunion au grand prieuré de Russie. Il dépendit aussi delà Langue d'Allemagne.

7^. La Langue à' Allemagne ^ dont le (hef était Grand Bailli de l'Ordre. Sa juridiction s'étendait sur les forteresses de la cité vieille, et sur celles de

Tripoli et de Goze. *

La dignité de Grand Bailli était commune entre les chevaliers d'Allemagne et ceux du royaume de Bohème. Elle donnait droit au grand prieuré d^AI- lemagne. A la dignité de Grand Bailli étaient atta- chées rinspection et l'autorité sur tous les prieurés et commanderies qui .se trouvaient en Allemagne, en Bohème et dans les provinces voisines.

Le grand prieuré de Hongrie pouvait, avant i6o3, être réclamé par le Grand Commandeur, chef ou Pilier de la Langue de Provence. Le même droit avait été aussi acquis par l'Amiral de TOrdre chef de la Langue d'Italie; mais, celle-ci s'en étant dé- mise, cette dignité passa la Langue d'Allema- gne, et elle devint commune aux chevaliers de cette nation et à ceux de Bohème.

Elle comprenait quatre grands prieurés i i* celui d'Allemagne, qui jouissait d^une commanderie ma- gistrale, de vingt-six de chevaliers, et de quatre pour les chapelains et servants d'armes ; 2* celui de Bohème, avec une commanderie magistrale, dix- neuf de chevaliers et quatre de chapelains ; 3* celui de Hongrie, et celui de Dacie. Les royaumes de Danemark, de Suède et de Norwége étaient ancien-

LANGUE D'ANGLETERRE. i65

nement nomm^^ dans l'Ordre de Saint-Jean de Jé- nisaleiDj provinces des Daces, quoique cette déno-» mination ne dût appartenir qu'aux habitants de la Transylvanie^ de la Valacbie et de la Moldavie. On trouve dans l'histoire des chevaliers de l'île de Rhodes que le Grand Maître Dieudonné de Gozon écrivait pendant son magistère dans ces provinces, pour en faire venir les responsions, et qu^en l'année 1464, on y envoya des visiteurs pour y conserver h discipline r^ulière et militaire. Il y avait des prieurés établis en Danemark et en Suède ; mais, depuis le protestantisme, l'Ordre a perdu la plu-» part de ces provinces.

Le Grand Prieur d'Allemagne avait profité, en i3o9, à l'instar du Grand Bailli de Brandebourg, de l'espèce de schisme occasionné dans l'Ordre, à raison de l'élection arbitraire et illégitime de Mau*» rice de Pagnac, pour se rendre indépei^f nt daaa les possessions de l'Ordre, qui comptait alors dans ces provinces soixante-^ept commanderies. L'intro* duction du protestantisme en Allemagne appuya plus tard* encore les prétentions des Grands Prieurs de cette contrée, qui furent créés en 1 546 Princes du Saint-Empire, par l'Empereur CharksnQlilot, et obtinrent, en cette qualité, voix et séance isat aux assemblées du Bas-Rbin qu'à la dièto grâérsle, Q\x ils siégticnt «u bfinc d^i princes ecclési^t^Uque^.

Ce grpad Prieur avait pUio^ souveraineté »? k

principauté d'Heitersheim, que l'Ordre tenait <)fi la piét4 et de k générosité des Margraves de Bade, ainsi que sur \^ villes de GingUngen, Brembgar* teo, Grie^beim %t SçbUr|« dans le Brisgaw^ et «ous

l66 DBS GRANDES DIGNITÉS

la protection néanmoins de la Maison d^Autriche; ils fixèrent leur résidence à Heitersheim^ qui prit dès lors le titre de grand prieuré de TOrdre de Saint-Jean.

Les dispositions du recès de la Diète de Tempire, de l'année i8o3^ ayant été favorables aux Grands Prieurs d'Allemagne, d'après l'appui et la protec- tion de l'Empereur de Russie Paul I*'^ leurs posses* sions ne furent pas sécularisées, et, en échange de celles qui étaient situées sur la rive gauche du Rhin^ on leur céda l'abbaye de Saint-Biaise, le comté de Bondorf^ et les abbayes de Saint-Trutbert, de Saint- Pierre, Tennebach, avec les abbayes et mo- nastères du Brisgaw, à la charge par eux de satisfaire aux pensions dues aux Évêques de Liège et de Bâle, pour leur vie durant. Mais le traité de Presbourg renversa toutes ces dispositions et transporta tou« tes ces pippriétés à divers souverains (i8o5). Ce grand prieuré fut supprimé par une ordonnance du Roi de Bavière^ du 8 septembre 1808.

L'Autriche^ en vertu du traité de Vienne, pos- sède en toute souveraineté la cour des chevaliers de Saint- Jean de Jérusalem, dans la ville de Francfort ; le chevalier Edmond de G)udenhove en avait Tusu*» fruit.

Le Grand Prieur n'a conservé en Allemagne que le grand prieuré de Bohème, avec plusieurs corn- manderies en Autriche, en Moravie et dans la Silé- sie prussienne.

Le grand prieuré Pologne fut uni pendant quelque temps à cette Langue^ qui payait au trésor de l'Ordre, en 1788, 98,291 liv. Elle comprenait

LANGUE DE CASTILLK. 167

encore les bailliages de Saint-Joseph et de Brande- bourg; celui-ci s'en sépara en iSog. Il en sera question immédiatement.

8.* La Langue de Castille^ dont le chef était Grand Chancelier de l'Ordre ; il était élu alternati- vement par le Grand Prieur de cette Langue ou par celui de Portugal. Il présentait le Vice-Chancelier au Grand Maître et au conseil complet; il devait être présent lorsqu'on scellait les bulles avec le sceau ordinaire^ et devait signer les originaux ; en-* fin il avait la surveillance suprême dans toutes les aâaires de chancellerie. Il pouvait devenir Grand Prieur de Castille^ dignité qui donnait la grandesse d'Espagne.

Cette Langue possédait trois grands prieurés : I" celui de Castille^ qui comprenait une comman- derie magistrale et treize de chevaliers ; celui de

*

Lion, qui possédait vingt-trois commanderiès de chevaliers : ces deux grands prieurés fournissaient encore onze commanderiès pour les chapelains et' les servants dVmes ; 3^ celui de Portugal.

Le bailliage de Majorque était commun entre les chevaliers de ce pays et les Catalans.

Le bailliage de Négrepont, qui n'était plus qu'm partibus depuis que les Turcs l'avaient conquis , était alternatif^ pour son titre, avec les Langues d'Aragon et de Castille.

Le grand prieuré de Crato dépendait aussi de la Langue de C^tille^ mais le Grand Chancelier ne pouvait en réclamer Tinvesti^ure, attendu que le Roi de Poi:tugal s'en éuit réservé le patronage.

x68 GRAND BAILLIAGE

Les bailliages de Lè^e et d'Acre dé[)endaieQt aussi de cette Langue.

Grand bailliage de Brandebourg. Il faisait partie^ cotntne on l'a vu ci-dessus^ de la Langue d*AIlema* gne; mais; lors de la dissension qui arriva dans l'Ordre sous le magistère de Foulques de Villaret, à l'occasion de Téléction arbitraire et illégitime de Maurice de Pagnac, en 1 3 19^ les chevaliers du bail- liage de Brandebourg, ayant persisté à reconnaître cette dernière élection^ se séparèrent de l'Ordre et élurent un Maître de leur bailliage. . Ce schisme néanmoins se termina en i382, par un traité qui leur concéda le pouvoir d'élire un Maître, mais sous, la condition que son choix serait approuvé par le Grand Prieur d'Allemagne.

Les Baillis de Brandebourg restèrent ainsi sou- mis à rOrdre jusqu^à l'époque de la ^formation ; le prpt^tantisme s'étant répandu dans la Marche de Brandebourg ,, la Saxe et les pays voisins , les chevaliers de ces différentes contrées embrassèrent- la réforme ; et les lois que les paix d'Augsbourg et de Westphalie établirent concernant les biens ec- clésiastiques^ statuèrent aussi en faveur de ceux de Malte.

Des treize commanderies qui composaient autre- fois ce bailliage^ il eh resta sept qui demeurèrent aux luthériens, qui n'en portèrent pas moins la croix de l'Ordre, ainsi que leurs chevaliers.

La maison de Prusse prit le bailliage de Brande- bourg sous sa protection, et ne permit point que les commanderies qui étaient dans ses États fussent

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I w, , . # .

I

DE BRANDEBOURG. 169

anéanties. (Le Roi de Prusse prend le tjtre de SutH'- mus Patronus et Protector, Ordinis. )

Le Bailli de Brandebourg avait eu autrefois^ i rinstar des grands prieurés de l'Ordre^ des com« manderies sous sa juridiction. De treize qui avaient été sous . sa dépendance, six furent conservées et subsistent encore de nos jours.

On élut toujours à la dignité de Bailli de Brande- bourg des hommes de la plus haute naissance, et même, depuis le commencement jusque vers la fin du xvn* siècle^ les. Commandeurs ne choisirent pour l'occuper que des personnes de maison souveraine régnante; ils n'y nommèrent ensuite que des prin- ces d'une branche cadette de la famille royale de Prusse.

La paix de Westpbalie avait exempté le bailliage de Brandebourg de payer à Malte toute espèce de droits ou de contributions, qioyeanant le paiement d'une 8omme.de 2,5oo fiprins d'or.

Cependant les chevaliers protestants ne voulurent jamais se séparer entièrement de l'Ordre de Malte ; ib proposèrent, i différentes époques, de payer au Grand Prieur d^Allemagne des responsions pour leurs bénéfices; ils offrirent souvent des sommes d'ar^nt pour Pentretien des escadres de la Reli- gion, et plusieurs fuitnt jusqu'à demander de dire leurs caravanes sur les galères. L'Ordre de Malte ne voulut accéder à aucune de ces propositions, et tout rapprochement paraissait fort àoigné, lorsque Frédéric le Grand, favorisant les intentions du Prince Ferdinand son frère, qui avait été au Bailli

I^O GRAND BAILLIAGE

de Braadebourg, en effectua un qui, sans lui» n'au* rait peut-être jamais eu lieu.

En 1763^ le chevalier MUnchon^, capitaine au service de. Sa Majesté Prussienne, fut envoyé près du Grand .Prieur d'Allemagne pour demander la confirmation de l'élection du Prince Ferdinand; il fut aussi chargé de terminer certaines contestations élevées depuis longtemps relativement à quelques

redevances qui avaient cessé d'être paye'es par le bailliage Brandebourg. Après diverses négocia- tions avec rOrdre de Malte et le Grand Prieur d'Al- lemagne, il fut convenu que les relations avec les chevaliers protestants seraient reprises^ et qu'ils payeraient au commun trésor de Malte des respon- sions à l'instar des commanderies catholiques. Dès lofs le Grand Prieur d'Allemagne traiu de frères les chevaliers protestants^ et Ton accorda à ceux qui composaient ce démembrement de l'Ordre le titre de chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Les statuts, pour le bailliage de Brandebourg,

exigeaient que le présenté fût Allemand de nais- sance et professât la religion (Motestante. (Il y a cependant quelques exemples de dérogation.) Il devait faire preuve de huit quartiers paternels et huit maternels.

Le chef-lieu d^ ce bailliage était à Sonnenbourg, petite ville située entre Francfort-sur-l'Oder et Cus- trin. Le Bailli élu prêtait serment de fidélité au Roi de Prusse ; il était considéré 'comme le premier pré- lat protestant de. l'ancien électoral de Brandebourg. Son revenu éuit de 40,000 écus de Prusse ( valant 4 fr. de France chaque).

DE BRANDEBOURG. i^i

Ce grand bailliage se compose des bailliages de Soaneabourg , de Kampitz , Grunenberg , Colin , Fried)}ind et Seckendorff; les commanderies sont Lagow, Burschen, Liczen^ Gorgast^ Scbievelbein^ Werben^ Wittersheim et Supplinbourg. Il posse* dait encore les commanderies de Mirow et de Ne* merpk^ situées dan^ le Mecklembourg et qui sont demeurées aux souverains de cette contrée^ par le traité de Westpbalie; celles de Wildenbruck, dans la Poméranie ultérieure ; de Zackau et de Krakau^ dans le Mecklembourg, et celui de Stargard et de Gartan.

Le Roi de Prusse Frédéric le Grand, dans les circonstances les plus désespérées de son règne, ne s'empara pas des biens du bailliage de Brandebourg ; en agissant ainsi, non-seulement il inspirait une confiance générale par le respect qu'il portait au premier des droits de ' l'homme en société , & la propriété, mais il s'attachait encore la noblesse de son paya, le plus ferme appui de son trône ; il pré- fera la justice et un soutien constant à Tusurpation et à un soulagement momentané.

Le Roi de Prusse Frédéric-Guillaume III, au- jourd'hui régnant, supprima, le 23 janvier 1811, le bailliage de Brandebourg et la maîtrise de Son-* nenbourg; mais, le 23 mai de Tannée 1812^ ce même Prince institua, pour ses États, l'Ordre de •Saint-Jean de Jérusalem, en mémoire de l'ancien, bailliage de Brandebourg. Le Roi est souverain pro- tecteur de cet Ordre; le Grand Maître et les che- valiers sont i sa nomination.

Les chevaliers ont obtenu de ce monarque de

1^2 GRANDS PRIEURÉS

porter an aniforme qui consiste dans un habit rouge, coUety parements et revers blancs, avec des boutons de inétal> sur lesquels est la croix k huit pointes. La croix d'or qu'ils portent diffère de celle des chevaliers catholiques , en ce qu'elle a les aigles de Prusse en place des fleurs de lis, dans les quatre angles de la croix d'émail blanc. Les Commandeurs protestants portent encore des croix plus grandes que les profès, et ils ont seuls le droit de se revêtir de ta subreveste.

Les deux grands prieurés de Russie : un Prince delà fismille de Sanguszko avait fait en Pologne une fondation en faveur de l'ordre de Malte ; elle avait été sanctionnée par plusieurs diètes dans le xvif^ siècle, et néanmoins on s^en était em- paré au détriment de TOrdre. Le Bailli de'Sagra- moso , de la Langue d*ltalie , ' nommé ministre l'Ordre en Pologne, fut chargé, eu 1772, de faire les réclamations nécessaires; sa négociation ne fut point infructueuse, et en 1780 il vint en an- noncer le succès au couvent. Les biens que l'Ordre possédait en Pologne consistaient : i* en deux com- manderies, qui lui avaient toujours été conservées, mais dont on avait cessé de percevoir les respon^ sions depuis dou2se ans ; 2^ un grand prieuré ; 3* six comroanderies situées dans Vordimatie d'Ostr^g^ payant annuellement 24,000 florins de Pologne, ou pràs de 6,000 écus maltais ; 4* huit commandericé de jus-patronat, autrement dites patronales, taxées à 6,700 florins ; ce qui devait fiiire monter annueU lement les responsions de Pologne à 79740 écus en-

DE RUSSIE. lyi

riron, sans compter lès passages, les dépouilles» les mortuaires et les vacants.

Leur situation dans le district d'Ostrog, en Wol- hynie, les fit passer, dans le démembrement de la Pologne^ sous la domination russe. Le danger qu'ils couraient de rester à jamais en de si puissantes mains, détermina TÔrdre à ne pas perdre un mo- ment pour faire entendre ses justes prétentions.

Catherine régnait alors ; le Bailli de Litta lui pré- senta ses lettres de créance le i8 octobre 1795, et il déploya à sa cour le caractère de ministre pléni- potentiaire de l'Ordre souverain de Saint^Jean de Jérusalem. Il fut admis le même jour à l'audience de tous les princes et princesses de la lamille impé* riale; au milieu de la n^ociation, qui semblait devoir traîner en longueur, l'Impératrice finit sou- dainement sa glorieuse carrière, et PauL I'' occupa son trône*.

Cet Empereur^ passionné pour tout ce qui était chevaleresque^ avait toujours pris un goût singu- lier à la lecture des exploits- des chevaliers de Malte. Depuis longtemps il avait contraaé une affection singulière pour cette association illustre, et pour les grandes actions dont elle a donné l'exemple ; en conséquence, il saisit avec empressement la pre- mière occasion qui se présenta de satisfaire son in« dination.

En vertu du traité de 1773, l'Ordre n'avait acquis en Pologne qu'un revenu annuel de 1 20^000 flo- rins de ce pays. Paul résolut de porter ce revenu à 3oo,ooo florins, payables par la trésorerie de TEm- pire : c'était plus que doubler les avantages de cet

IJ4 GRANDS PRIEURÉS

établissement, auquel il demanda de substituer le titre de grand prieuré de Russie. Il le composa d'un grand prieuré et de dix commanderies pour les che- valiers^ et de trois pour les chapelains conventuels. Il permit encore que les commanderies patronales passées sous sa domination fussent conservées, et que ses sujets catholiques en fondassent d'autres sur les mêmes principes qui avaient été adoptés en

Pologne. X-e comte Besborodsko^ Chancelier de TEmpire^

et le Vice-Chancelier, Prince Alexandre de Kou-

rakin, signèrent, le i5 janvier 1797» au nom de

l'Empereur^ et le Bailli de Litta au nom du Grand

Maître, une convention contenant, d'une part,

. trentb-sept articles, et de l'autre quatre articles sé- parés et huit additionnels. Les premiers avaient rapport à la répartition de 3oo,ooo florins accor- dés comme revenu fixe du grand prieuré *de Russie. Elle devait se faire ainsi qu'il suit : le grand prieuré aura 60,000. florins de Pologne (le florin de Pologne vaut 1 3 sous français ) ; la première et seconde com- manderie, 3o,ooo florins ; la troisième et quatrième, 20,000 florins ; les six dernières, 1 5,oôo florins cha- cune ; les trois commanderies pour les chapelains, 6^000 florins chacune. Les responsions étaient ainsi fixées : le grand prieuré devait payer 12,000 florins; la première et seconde commanderie, 6,000 flo- rins; la troisième et quatrième^ 4,000 florins; les six dernières, i, 5oo florins; et les trois des chape- lains conventuels^ 1,000 florins chacune ; 20,000 flo-

' rins furent assignés pour . les firais de légation, 12,000 florins pour Tentretien de la chapelle et des

DE RUSSIE. 1^5

archives; et les derniers 10,000 florins^ qui com- plètent la somme des 3oo,ooo, furent destinés à subvenir annuellement aux frais qui pourraient avoir lieu à Malte^ relativement au grand prieuré.

L'Empereur voulut que l'Ordre reçût 3oo,ooo flo- rins, à compter du I** janvier 1797, et les quatre premiers mois de 1798, à titre de dédommagement et de firais de premier établissement. Les comman- deurs ne devaient entrer en jouissance de leur re- venu que le I** mai 1798.

Les commanderies ne pouvaient être données qu'à des sujets russes, susceptibles d'être admis dans rOrdre de Malte. On établissait, du reste/ tous. les règlements, statuts, adoptés dans FOrdre pour le mortuaire, le vacant et les responsfons.

Le nouveau prieuré de Russie fut incorpore dans l'ancienne Langue d'Angleterre ou Anglo-Bava- roise.

Le Grand Maître, pour reconnaître les 1)ons of^ fices des deux ministres de Sa Majesté Impériale, les décora l'un et l'autre de la grande croix de rOrdre de Saint-Jean de Jérusalem ; l'empereur té- moigna lui-même le désir d'en porter les marques et d'en voir revêtir les Princes de la famille impériale.

Vqjreff, à ce sujet, ce qui est dit aux magistères de Hompesch et de l'Empereur Paul I*'.

Ce grand Monarque publia en outre la proclama- tion suivante, à l'égard des deux grands prieurés de Russie :

« Nous Paul I*', par la grâce de Dieu, Empereur et Autocrate de toutes les Russies, Grand Maître de rOrdre souverain de Saint-Jean de Jérusalem ;

lyS GRANDS PRIEURÉS

« E^ conséquence des rëgletnens sages et partout observés de TOrdre de Saint-Jean de Jérusalem^ et pour donner plus de solidité à son établissement dans notre Empire, nous avons jugé à propos de fixer d^une manière plus précise les limites, les di- gnités^ ancienneté et droits de tout ce qui tient i cet Ordre. Conformément aux instructions créées

par nous à différentes fois^ l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem sera composé dans notre Empire du grand prieuré russe, d'après notre fondation du I** janvier 1797, et du grand prieuré catholique d'après notre fondation du 29 novembre 1798. Les personnes qui ont été admises à l'un de ces grands prieurés pour l'exécution de tous les règlements qui y sont compris, se tiennent chaque fois dans les limites de leur prieuré^ conformément à nos déci- sions; de manière qu'aucun ne pourra recevoir ni droits ni ancienneté^ ni commanderie hors du prieuré oix il a été reçu. Mais^ dans tous les cas ces deux prieurés se réuniraient, chaque chevalier se rangera suivant son ancienneté, conformément aux statuts de TOrdre.

« Donné à Saint-Pétersbourg, le 28 décembre 1798, la troisième année de notre règne et la pre- mière de notre grande maîtrise. »

Il 7 avait donc deux grands prieurés : un pour les sujets russes ou étrangers qui observaient le rit grec, et l'autre pour les personnages de diverses na-- tions qui étaient de la religion catholique romaine. S. S. Pie VI, par un. esprit de philanthropie et un esprit de tolérance et de charité qui rend sa mé- moire si chère, approuva la forme et l'association

y

DE RUSSIE. 177

du prieuré du rit grec à l'Ordre de Malte. Il avait déjà reconnu, par un bref du i5 novembre 1798, réleciion de l'Empereur de Russie à dignité de Grand Maître.

COMPOSmON DU GRAND PItlEURé RUSSE DU RÎT GREC

à l'époque de cette publication. Grand Maître de VOrdre.

S. M. I. et R. l'Empereur de toutes les Russies^ Paul I".

Sacré conseil.

Lieutenant du Grand Maître^ le comte Solty- koff; Grand Maréchal^ le Grand-Duc successeur ( TEmpereur Alexandre ) ; Grand Commandeur , M. d'Obolianinoff; Grand Hospitalier^ le prince Ga- garin ; Grand Amiral, le comte Couchéleff ; Grand G>nservateur, le général Lamb ; Grand Turcopb* lier^ le Grand-Duc Tzeçarevith^ Constantin Paulo- vitch; Grand Bailli, le baron de Pfûrdt; Grand Chancelier, le comte de Rostopchin ; Grand Sé- néchal, M. de Narichkin ; en fonction de Vice- Chancelier, le Cotnmandeur de Maison-Neuve ; Re- ceveur du grand prieuré de Bohème, le Bailli comte de CaUowanh ; Receveur du grand prieuré d'Alle- magne, le Grand Bailli, baron de Pfûrdt ; Receveur du Grand Prieuré de Bavière, le Commandeur comte d'Arco ; Receveur du royaume de Naples, le Bailli comte Caracciolo de Saint-Érame ; Receveur dans le royaume de Sicile, le Bailli Requesens.

XX. 12

178 GRANDS PRIKURÉS

Dames de la Grande Croix.

S. M. rimpératrice; S. A. I. madame la Grande- Duchesse Elisabeth Alexiewna; S. A. I. madame la Grande-Duchesse Anne Féodorowna ; S. A. I. ma- dame la Grande Duchesse Alexandra Pavlowna, ar- chiduchesse d'Autriche, etc.; S. A. I. madame la Grande-Duchesse Hélène Pavlowna; S. A. I. ma- dame la Grande-Duchesse Marie Pavlowna ; S. A. I. madame la Grànde-Duchesse Catherine Pavlowna ; S. A. I. madame la' Grande-Duchesse Anne Pav- lowna ; S. A. I. madame la Grande-Duchesse Marie Alexandrowna ; S. A. la princesse Gagarin ; la com- tesse Litta; la duchesse de Serra-Capriola ; la du- chesse de Luxembourg ; S. A. madame la duchesse douairière de Wurtemberg.

lyame de la Petite Croix, La princesse de Biron ; milady Hamilton.

Grand Prieuré russe : Grands-Croix,

S. A. I. le Grand-Duc Alexandre; S. A. I. le Grand- Duc Constantin; S. A. I. le Grand-Duc Nicolas; S. A. 1. le Grand-Duc Michel ; le prince Koura- kin ; total, trente ; et deux ayant représentation de Grands-Croix (M. de Narichkin et le comte de Tiesenhausen] ; plus, cent Commandeurs parmi les- quels se trouvaient le duc de Richelieu et le Prince de Rohan, Français; plus, dix-sept Commandeurs des commanderiez fondc'es sur les revenus de la

DE RUSSIE. 1^9

poste ; plus, soixante-dix-huit Commandeurs hono- raires avec pçnsion, plus soixante-six Commandeurs honoraires^ parmi lesquels on trouve MM. le comte de Cossé-Brissac, le duc d'Aumont, le comte d'Ava- ray, le duc d'Harcourty le duc de Coigny, le duc de Gùiche (duc de Grammont)^ le vicomte d'AgouIt^ le comte de la Châtre^ le vicomte de Clermont-Ton- nerre, le baron de la Rochefoucault et le comte d'Es- cars (François) ; cent onze chevaliers de justice et vingt Commandeurs de famille.

En i8o5, on comptait dans le grand prieuré de Russie (du rit grec) quatre-vingt-dix-huit com- manderies de chevaliers et dix-sept autres fondées sur les revenus des postes, plus vingt commande- ries fondées par des familles particulières.

Dignitaires et chevaliers du grand prieuré russe catholique. S. A. R. le prince de Condé^ Grand Prieur.

Grands Croix,

/ Le comte de Litta, Vice-Amiral ;

L'Archevêque de Thèbes ;

L'Archevêque de Mohilof ;

Le comte Louis de Cobenlzel ;

Le duc de Serra-Capriola ;

M. le cotiite Sigîsmond de la Tour-du-Pin ;

M. de la Tremblaye ;

L'Archevêque d'Alby ;

S. M. le Roi de France Louis XVIII ;

S. A. R. le comte d'Artois (depuis Charles X) ;

S. A. R. Louis-Ant. d'Artois, duc d'Angoulême ;

igo GRANDS PRIEURÉS

S. A. S. le duc de Bourbon ;

S. A. S. le duc d'Enghien ;

M. le comte Tichkevith^ conseiller privé ;

M. le Bailli de Crussol.

Commandeurs.

/

M. le comte de Litta^ Vice- Amiral; M. le comte de Raczinski ; Le prince Poninski ; Le comte Grabofski ; M. de Modscleski ; M. le baron de Witten ; . M. le comte Wielgorski^ conseiller privé ; Le prince Michel Radzivill ; Le prince Czartoriski^ conseiller privé et lieute- nant du vénérable grand prieuré russe catholique ; Le prince André Radzivill ; M. le comte Raoul de Choiseul ; M. le comte Gabriel de Choiseul-Daillecourt ; Le prince Lubomirski ; M. de la Tourette (Marie-François) ; M. Marcel Blein du Poét ; M. de Sade (Claude-Réné), colonel ; M. de Mondar; M. de Ribes.

Commandeurs de famille.

Le prince Louis Radzivill ; Le comte Plathen ; Le prince Sapiéha ;

I.

DE RUSSIE, i8i

Le comte de Choiseul-Gouffier ; M. le comte de Borck.

Chevaliers de Justice.

MM. de Divonne (deux) ; «MM. de Quinsonnas (deux) ; M. de Belbœuf; MM. du Lac (deux) ; M. le comte d'Emps^ lieutenant général ; M. le comte de Broglie-Revel ; M. de VieUa ; M. de Ginestous; M. de Rivet ;

M. le comte de Modène, gentilhomme de la chambre; M. de Lanjamet» général-major ; M. de Ville- Vieille, général-major; MM. de Frandieu (deux) ; M. de Rochegude ; M. de Courdemanche ; M. le baron de Klinglin ; M. de Damàs-Crux ; M. de Compiigne ; M. d'Archiac ; M. deCosnac; M. de Chabans; MM. de Macheco (deux) ; . M. delaOirouardière; M. de Saint-Maurice-Qiastenois ; M. de Sflvaiges ; M. de la Rovère ;

V

l82 ' GRANDS PRIEURÉS

M. de Mont bas ;

M. de Fortia de Pilles^

M. d'Antigny ;

M. de Ville;

M . de Sarcé ;

M. d'Espinchai ;

M. de Morion de Maureilhan

MM. de Clarac (deux) ;

MM. de Fargues (trois);

M. de Virieu ;

M. de Maumigny;

M. de CherTontainc;

M. d'Aguisy ;

M. de Villedon ;

M. de Pons;

M. d'Aurellc;

M. de Savaiges;

M. de Lanthoir;

M. de Cyresme;

M. d'Hoffelise ;

M. de TilIy-BIaru;

MM. les comtes de Saint-Priest (deux);

M. le comte de la Tour-du-Pin ;

MM. Rechigne Voisin de Guron (trois^;

MM. d'Ambrugeac (trois) ;

M. de Sarrazin ;

MM. de Beaumont (trois);

MM. de Bosredon (trois) ;

M. Balathier de Lantagc :

M* de Vesc ;

M. de Séguin ;

M. de Garda n ne ;

]

DE RUSSIE. |83

M. de Montlivaut;

M. de Danzel;

M. de Rebours; )

M. de Boubers; ]

M. deBonal; |

M. Jean Boyer d'Éguilles ; \

M. Louis Boyer d'Éguilles ; ^

M. du Lac du Vicomtat i

M. deFumel;

M. le comte de Fléchin ;

M. de Bombellcs (deux) \

M. d'Orceau de Fontêttc ; '

M. de Saint-Maurice ;

M. de Bataille;

M.deKomorofski;

M. Le Bascle d'Argenteuil ;

M. d'Hoara ;

M.del'Estang-Parade;

M . de Vassal Saint-Gillv ;

M. le marquis de Nesle ;

M. de Lambert ;

M. Bataille de Mandelot;

M. le comte de Konagofski, chambellan

M. Dizede Rosans;

M. de Damoiseau;

M. de Costard ;

M. de Sosnofski;

M. de Zaboclitzkl:

M. de Brie;

M. de Gras-Préville ;

MM. d'Anneville (deux; ;

M. de la Tremblave;

184 GRANDS PRIEURÉS

M. de Villedon de Gournay;

M. de Morges (deux);

M. de Vassan ;

MM. les comtes de la Marche (deux) ;

MM. les marquis de Choiseul (deux);

M. de Negroni;

M. du Châtel ;

M. le vicomte de Viella ;

M.deVallin;

M. deSassenay;

M. de Jouffrey;

M. le marquis de Favras;

M. de Divonne;

M. le prince de Luxembourg-Montmorency;

M. de la Tour-du-Pin de la Charce ;

M. de TuUes de Villefranche;

M. de Peyroux ;

MM. les comtes ô Mahoni (deux) ;

M. de Quarenghi;

M. le comte de Foucault ;

M. le comte de Mitri ;

M. de Maisonneuve ; .

M. le comte de Venançon ;

M . le comte de Langeron ;

M. le comte de Balleroy;

M. le comte de Saint-Priest.

Dans les prieurés grecs et les bailliages de la reli- gion protestante, les chevaliers ne faisaient que les vœux de charité et d'obéissance.

La Russie comptait trois cent quatre-vingt-treize

DE RUSSIE. (85

commanderies et trente-deux Grands-Croix, dans son seul grand prieuré.

Il est impossible de terminer ce chapitre sans payer aux Empereurs de Russie le juste tribut de reconnaissance que la religion catholique romaine, l'Ordre de Malte et les chevaliers français leur doi- vent, à raison de la puissante protection et des se- cours généreux qu'ils n'ont cessé de leur accorder, depuis les désastres arrivés sous le Grand Maître Hompesch. La religion grecque, que ces souve- rains professent^ ne fut point un motif d'exclu- sion pour les catholiques, et un Ordre qui est es- sentiellement religieux et militaire, et dont la foi, les principes et la constance reposent invariable- ment sur le culte catholique romain, fut accueilli et restauré, dans ses malheurs, par des souverains qui ne professaient pas le même ritl... L'histoire, dont la vérité se perpétue de siècle en siècle, consacrera un hommage rendu à cet égard par les contempo- rains ; et la Russie et l'Ordre de Saint*Jean de Jéru-» salem ne devront jamais cesser de s'estimer et de se confondre dans une confraternité qui honore tous les rits, et protège et soutient tous les genres d'infortunes: voilà les vrais principes qu'il appar- tient à des chrétiens de propager, et honneur et toujours honneur aux souverains qui en donneront l'exemple!...

DES BAILLIS.

Les Baillis étaient ceux qui étaient investis des bailliages de l'Ordre, seconde dignité après celle des Grands Prieurs, Ils étaient divisés en trois classes :

I Les Baillis conventuels, ainsi nommés parce qu'ils devaient résider dans les couvents ; ils étaient les chefs et les Piliers des Auberges; il y en avait un attaché à chaque Langue, comme on l'a dit ci- dessus; ils étaient les premiers chevaliers après le Grand Maître, et* quoique leur dignité pût s'émeu- tir, selon l'ancienneté de la réception^ cependant on n'y était, pas si étroitement obligé qu'il ne fût libre aux Langues et au conseil de choisir celui qui paraissait le plus digne de l'occuper et de la lui conférer, lis ne pouvaient s*absenter sans congé. Ils faisaient partie du conseil complet et des cha- pitres généraux; et pour que le conseil souverain de l'Ordre fût rendu complet, les huit Baillis con- ventuels devaient s'y trouver. Indépendamment des huit Baillis conventuels^ on en avait admis deux autres^ TEvéque de Malte et le Prieur de Saint-Jean, ainsi nommés parce qu'ils avaient voix au chapitre gén Val.

Us portaient la graniic croix de toile blanche du côte gauche.

DES BAILLIS. ig^

2.® Les Baillis capitulaires. Quoiqu'ils ne fussent pas obligés, comme lesr Baillis conventuels^ à une résidence habituelle dans le couvent^ cependant on ne pouvait pas tenir de chapitre général sans ces Grands-Croix ou leurs fondés de procuration.

Quant au rang qu'ils tenaient entre eux^ c'était lancienneté qui décidait de la prééminence.

Ils pétaient nommés par les chapitres généraux. Ceux de Sainte-Euphémie, de Saint-'Etienne, de la Sainte-Trinité de Venise, et de Saint-Jean ad mare NeapoliSy étaient qualifiés Prieurs de leurs baillia- ges, sans préjudice des autres Prieurs de province.

Ils portaient la grande croix de toile blanche sur le côté gauche.

3. •.Les Baillis de grâce ou ad honores étaient ceux qui^ à défaut de leur élection par les chapitres gé- néraux, recevaient leur institution du Pape, ou du Grand Maître, ou du conseil complet. Ils assistaient aux conseils de l'Ordre; mais, quand il s'agissait de commanderies ou de dignités vacantes, ce titre ne donnait plus, dans les promotions, le droit de pré- férence sur les chevaliers qui avaient plus d*ancien- ' neté. Ils portaient la grande croix de toile blanche sur le côté gauche.

DES GRANDS-CROIX.

Les Grands- Croix de F Ordre avaient la préroga- tive dVntrer dans le conseil ordinaire^ avec les Baillis conventuels et les Procureurs [des Languesi Le Grand Maître ne leur rendait jamais de visites; mais, lorsqu'ils venaient le voir, il les recevait tou- jours debout et découvert. Dans les repas de céré- monie^ lorsque Féchanson avait versé à boire au Grand Maître et que celui-ci buvait^ les Grands- Croix se découvraient, et, lorsque le Grand Maître avait bu^ il ôtait son chapeau aux Grands-Croix. Les ambassadeurs de l'Ordre^ en France et en Espagne, devaient être Grands-Croix. L'habit des chevaliers Grands^roix, lorsqu'ils étaient à l'église, était une espèce de robe noire^ appelée clocia ou cloche, ouverte par-devant, ayant de grades man- ches ; ils portaient sur la poitrine un grand cordon noir moiré auquel était suspendue la grande croix de l'Ordre en or et émaillée de blanc, et en outre, sur le côté gauche de leur habit ou de leur manteau, une croix de toile blanche à huit pointes ; ils por- taient également Tépée.

Il y avait aussi des Grands-Croix héréditaires, qui avaient le droit de porter la décoration et de la transmettre à leur descendance mâle et femelle à rinfini, mais cet honneur n'était réservé qu'à un

DES COMMANDEURS. 189

petit nombre de grandes maisons qui avaient rendu des services sÎMalés à l'Ordre, ou fait des fonda* tions d^une certaine importance. Je citerai parmi ces maisons celles de Bauffremontf de Wignacourt, d'Arpajon{vqye^ p. 80), deNoailles, de Vqyer d'Ar^ genson, du Puy-Montbrun^ Ràuvroy de Saint-Simon, Narbonne-Pelet {vqye^ le chapitre des Dignités de rOrdre en France).

DES COMMANDEURS.

Les Commandeurs comptaient encore au nombre des dignitaires de TOrdre; ils portaient dans le commencement le nom de précepteurs ^ ou plutôt de percepteurs, parce qu'ik étaient chargés de per- cevoir les deniers de l'Ordre. Ils prirent dans la suite le nom de G>mmandeurs, parce que les com- missions qui leur étaient délivrées commençaient par cette fiwmule: Commendamus. D'après les an- ciens stattMf les chevaliers étaient nourris et en- tretenus dans les commanderies, aux frais des Q>mmandeurs, qui^ à cet efPet^ percevaient et em- ployaient les revenus de leur bénéfice. L'Ordre étant en même temps religieux et guerrier, les commanderies formaient une espèce de couvents dans lesquels les chevaliers pratiquaient la piété et l'exercice des armes, sous la règle des Comman- deurs : telles étaient les maisons de Saint- Gilles en Provence, de Séville dans l'Andalousie, de Tarente

IQO DES COMMANDEURS

dans la Fouille» de Messine en Sicile, çt un grand nombre d'autres, que le Pape Paschar II prit depuis, comme celle de Jérusalem, sous la protection par- ticulière du Saint-Siège, et que ses successeurs ho- norèrent de différents privilèges.

Les Commandeurs étaient également tenus de foire parvenir chaque année au trésor de l'Ordre une certaine redevance qu'on nommait responsion, sous peine d'être privés de leur commanderie et même de l'habit de la Religion.

Attendu que les Commandeurs avaient fait les vœux de religiqn en devenant profès, ils ne de- vaient conserver à leur profit aucun revenu de leurs commanderies ; ils étaient les dispensateurs de ces revenus, dans l'intérêt de l'Ordre, et devaient pour- voir tant à leurs besoins qu'à ceux des chevaliers dépendant de leur commanderie, m^iis sans en rete- nir rien qui pût leur demeurer en propre dans la suite, ni revenir à leur famille, en cas de mort. (Quel- quefois, avec une autorisation du Grand Maître, la famille du défunt pouvait disposer d'un cinquième du mobilier seulement.) Cette règle étafllcommune aux chevaliers profès. Cependant les Commandeurs et les profès' à qui il était échu du patrimoine pouvaient en disposer pendant leur vie, ou à leur mort, en faveur de leur famille, en vertu du bref d'Urbain VIII, mais toujours avec l'autorisation du Grand Maître.

Par un règlement fait sous le magistère de Pierre de Cornillan, la nomination aux commanderies fut dévolue au Grand Maître et au conseil de l'Ordre, pour y être pourvu selon le rang, Tâge et les ser-

DK L'ORDRE DE MALTE. 191

vices des chevaliers; et, sous Raymond Bérenger, il fut décidé que chaque chevalier ne pourrait possé- der qu'une grande commanderie, ou deux petites, dont les responsions n'excédaient pas 200 florins.

Les commanderHes magistrales e'taient celles qui appartenaient de droit au Grand Maître dans cha- que grand prieuré. Il pouvait ou les posséder par lui- même, ou les donner à qui il lui plaisait. Lorsque le Grand Maître conférait une commanderie ma- gistrale à un chevalier^ le prince^ ou^re les deux annates qu'il en tirait, pouvait encore se réserver une pension ; mais le chevalier qui était gratifié de cette commanderie était dispensé de payer le mor- tuaire et le vacant.

TABLEAU Des commanderies magistrales de V Ordre.

LANGUES. GRANDS PRIEUR^^. COMMANDERIES.

p-o— •If'isî^i!!"- ?&«..

Auvergne Auvergne. ' Salins.

I France. Hainault et Piéton.

Champagne. Met:{.

Aquitaine. Temple de la Rochelle,

rLpmbardie. Juvèrno. ^

Rome. Mu^iano,

jVcnise. Trcvise.

Italie /Pise. Prato.

jCapoue. Ciciano.

iBarletti. Brindi e Maruggio.

^Messme. Politi:{:{i.

IChât. d'Ëmposte. Aliaga.

Catalogne. Masâen,

Navarre. Galchetas.

Anqleteub iKe.""^' ^^'''^"''

Allemagne Allemagne. Bue^.

i Bohême.' Wladislavia,

Castille. D'Olmos et del Viso.

Portugal. Villacova.

1^2 I>£S COMMANDEURS

Les commanderies de justice étaient celles qui de- vaient être dévolues de plein droit aux plus anciens chevaliers profès. On les appelait aussi commande- ries de rigueur, parce qu'elles devaient revenir né- cessairement à Tancienneté, qui datait du jour de la réception dans l'Ordre ; il fallait être de la Langue ou nation se trouvait la commanderie ; pour en 6tre pourvu il fallait avoir résidé pendant cinq ans à Malte et fait quatre caravanes, c'est-à-dire qua- tre campagnes sur les vaisseaux de FOrdre^ soit contre les Turcs, les corsaires ou les pirates. Quand

on avait amélioré une commanderie par des répa- rations considérables et par un produit plus élevé qu'auparavant, on passait à une commanderie plus riche, par droit d'améliorissement.

L'élection à ces commanderies était appelée aussi émutition ou tnutition, qui signifie nomination ; elle se faisait à Malte, dans les assemblées des Langues res- pectives. Vqye\ aussi Tarticle des chevaliers profès.

Les commanderies de grâce étaient celles qui étaient données ou par les Grands Maîtres ou par les Grands Prieurs, à raison du droit qu'ils tenaient de leur dignité, et sans qu'ils fussent obligés d^ob- server le droit d'ancienneté; ils pouvaient les con- férer indistinctement à des chevaliers chapelains ou servants d'armes. Tous les cinq ans, le Grand Maître avait le droit d'en conférer une à ce titre, dans chaque prieuré; les Grands Prieurs avaient le même droit dans le ressort de leur prieuré. Le Grand Maître avait, en outre, le droit de retirer une an- nate sur chaque commanderie de grâce à laquelle il nommait.

DE L»ORDRE DE MALTE. 193

Les commanderies des frères chapelains et conven- tuels'^ il leur était réservé, dans chaque) Langue, 1^0 certain nombre de commanderies, auxquelles ils étaient appelés par droit d'ancienneté. La seule- commanderie de Tlle-Verte, à Strasbourg^ était élective, et son Commandeur avait le droit de porter la mitre,- k crosse et les autres ornements pontifi- caux. {Histoire des chevaliers, tome m, page 23$.) On Ut enc(M*e dans le même ouvrage, page 242, que le Commandeur conventuel de Tlle- Verte était élu par les religieux de la commanderie, et qu*il se servait des ornements pontificaux en vertu d'un bref du Pape aément^VIII, de l'an iSqô.

Les commanderies des frères servants d'armes ; les frères servants d'armes avaient également, dans chaque Langue, des commanderies qui leur étaient réservées, et qu'ils obtenaient également par droit %'ancienneté.

Les commanderies étaient inamovibles, à moins que le pourvu ne se fît condamner pour cause de félonie et de forfaiture.

Les Commandeurs portaient à la boutonnière la croix d'or de l'Ordre, à huit pointes, émaillée de blanc, suspendue à un ruban noir moiré. Les che- valiers français la flanquaient d'une fieur de lis d'or à chaque angle. Les Commandeurs portaient, en outre, sur leur pintrine une croix de toile blanche à huit pointes.

Leis huit Langues de l'Ordre comprenaient en tout, en 1789 :

22 grands prieurés ;

19 bailliages capitulaires;

XX. i3

19^ DES COMMANDEURS.

570 commanderies. Elles comptaient en outre :

2000 chevaliers;

3oo chapelains et servants d'armes ; 3oo frères d'obédience.

Sous le magistère de Villiers de l'Isle-Adam^ il fut défendu aux 0>mmandeurs qui étaient Grands- Croix de porter hors de i'ile de Malte la marque d . leur dignité, et il ne leur fut permis de s'en décorer que le jour qu'ils partaient de leurs pays et de Iturs commanderies^ pour se rendre à la capitale de rOrdne.

Ils devaient^ ainsi que les chevaliers, abaisser leurs armoiries sous celles de l'Ordre, qui étaient toujours posées en chef; ils plaçaient leur écu sur la croix de l'Ordre^ dont on ne voyait que les huit pointes, celles-ci entrelacées d'un chapelet d'or ou de corail^ d^où pendait la croix. «Paillot ajoute qu^fl signe de leur dignité ils plaçaient derrière leur écu une épée d'argent, garnie d'or, en pal, c'est*ft-dire dont la pointe paraissait au-dessus et la garde en bas.

DES CHEVALIERS.

'■i 1

Dans le principe de soa institution, vers Vaniiog^, l'Ordre de Saint^Jeao de Jérusalem ne fut que reli- gieux et hospitalier, sous la règle de s^aint Augus- tin. Gérard Tune, son fondateur, était» comme on Ta vu ci-devant, Français de naissance et originaire de la Provence. Il avait formé cet établissement de charité^ pour y recevoir les pèlerins malades qui venaient de toutes les contrées de l'Europe irisiter les lieux saints, et encore pour soigner les croisés qui étaient accourus pour les défendre contre les attaques réitérées des vinfidètes^ et qui. avaient été blessés dans divers combats* Après le siige ,4^ Jé- rusalem, l'Hôpital regorgeait eflèctivement de ces croisés^ qui^ émus des soins. et des secbu^. qu'ils avaient reçus des Hos^taliers,>;en :CQn(is^i^itant de reconnaissance qu'ils netvoojurent poifit se sé- parer d'eux, et prétendirent dorénavant les imiter dans leurs sentiments de pié^ et de charité, en par- ttgeant leurs travaux et en s'agrégeant à leur Ordre. La plupart de ces croisés étaient Français et gentils- hommesy issus des âimiUes les plus nobles et les plus considérables; ils renoncèrent au tetour dans leur patrie, pour se consacrer au service des pauvres dans l'Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem^ et au service militaire pour favoriser l'entrée de la Palestine aur

196 DES CHEVALIERS

croisés qui venaient de l'Europe^ ou pour appuyer de leurs bras les conquêtes que les princes chré- tiens \enaient entreprendre dans la Terre Sainte. Ce fut alors que l'Ordre devint également militaire, car Ràyniond du Puy^ suQcesseur de Gérard Tune, comme Maître des Hospitaliers, fit de nouveaux statuts, dans lesqu^s il imposa à ses frères 1 obli- gstiotk de prendre les armes : pour la défense des saints lieux, et de .former un corps militaire qui constituerait une croisade perpétueUd, toujours prête à seconder les vues des Rois de Jérusalem et Oéltes deé divers' souverains de la chrétienté qui envoyaient des-secour&dansla Palestine. ' Les statuts Rsiymond du F uy^furent approuvés par le Pape Calixtell eo 1 120, et confirmés par In- nocent II en irSo. Ce Maître avait divisé se^ Hos- pitaliers tù trois dasses : -

I*. Celle des cAevitr/ï^r^, pris dans le sein des no- bles'de nom et d' armes ^ qui furent chargés de com- battre pour la defense.de la croix et des saints lieux, et pour > la protection de THôpital et des pèlerins qui se rendaient à la Terre Sainte ;

2^. Celle des prêtres cbapelams, qui demeitrè- rent chargés des fonctions de l'élise et dfe Tadmi- nistration des malades ; 1 .

3.^ Celle des frères servants d'armes èt-d^q^çe, qui/ n'étant ni ecclésiastiques ni de familles nobles, furent occupés soit auprès des malades, soit auprès des chevaliers, dans l-exercice^des armes.

Ce furent ces trois classes qdi formèrent le frfam- virof, en concourant à l'élection des -Grands Maî- tres, et en composant les aasemblées des Langues

t

T^

DE U'O.RDRE DE MALTE. 197

à Malte et les chapitres provinciaux dans les grands prieures respQCtifo.

Uorigine des' Hospitalières * date aussi des , pre^ miers temps de la fondation de TOrdre ; ces femmes respectables se vouaient avec la plus grande fer- veur 'au service des malades, et à tout ce qui con- cernait i*adminiàtration intérieure du grand Hôpi- tal. Le zèle qui animait les hommes et les femmes consacrés au service de ce noble et charitable éta- blissement les ût renoncer au monde, et leur fit prendre dès lors l'habit régulier^ qui consistait dans une robe de laine noire^ sur laquelle était at- tachée^ du côté du cœur, une croix de toile blan- / che à huit pointes. Us firent les vœux de la religion sur le tombeau de Jésus-Christ, entre les mains patriarche de -Jérusalem^; et un peu plus tard les chevaliers adoptèrent un manteau noir à bec, c'est- à-dire à capuchon^ avec la croix de toile blanche à huit pointes, sur le côté gauche. Ilk le portaient sur une longue robe noire qui leur descendait jus- qu'aux pieds. Mais, dans la suite (1259), 'le Pape Alexandre VI établit une différence entre l'habit des chevaliers et celui des frères servants: les pre- miers eurent seuls le droit de porter le manteau noir {cïamydes ni gras), en temps de paix, et de. lui substituer en temps de guerre, une subreveste rouge, dite aussi cotte d'armes ou dalmatique, décorée par devant et par derrière d'une large croix blanche, sans pointes, et tout à fait semblable à celle des ar- mes de rOrdre.

* Vbyejf le chapitre intitulé des Dames chanoinesses.

igg DES CHEVALIERS

Dans les premiers temps^ on ne recevait les che* valiersde TOrdre qu^à Jérusalem et dans la Terre Sainte; ils y venaient avec dévouement pour se con- sacrer au service de l'Hôpital et à la défense des lieux saints. Les gentilshommes des diverses con- trées de l'Europe y envoyaient leurs enfonts fort jeunes pour y être élevés dans la maison chef d^or- dre, dans la certitude qu'ils s'y formeraient à la piété, à la charité envers les pauvres et les malades, et qu'ils y pratiqueraient Texercice des armes. Ils n^étaient reçus dans le couvent qu'autant quvils jus- tifiaient par un témoignage authentique de l'ancien- neté de leur noblesse^ tjui devait être attestée par les Prieurs du pays ils étaient. nés. Les Prieurs devaient encore les munir de lettres de recomman- dation, et d'une- promesse qu'ils seraient revêtus de rhabit de l'Ordre^ et admis à la profession des vœux solennels^ sitôt qu'ils auraient atteint l'âge déterminé pour être faits chevaliers, ce qui était fixé pour les séculiers, à la vingtième année.

L'usage de ne recevoir des chevaliers que dans la maison chef d'ordre ne dura pas longtemps. Les recrues dont on avait besoin pour remplacer ceux qu'on perdait continuellement en combattant con- tre les infidtles, obligèrent les chapitres et les con- seils de rOrdre de consentir qu'après l'examen des preuves de noblesse, on donnât l'habit aux novices dans les grands prieurés d'au delà de la mer. > L'esprit de religion et de charité dominait alors d'une telle manière en Europe, qu'on vit plusieurs chevaliers issus du sang des Rois et de divers sou- verains s'empresser de se faire admettre dans l'Or-

DE L'ORDRE DE MALTE. igg

dre; et l'Archidac d'Autriche Wenceslas et Fran- çois de Lorrainei frère de la Reine de France, s'y firent recevoir.

Pendant que les Hospitaliers étaient établis à Jé- rusalem, ils habitaient le graiid Hôpital, et lors- qu'ils sç fixèrent à Rhodes, ils choisirent uii quar- tier de la ville, nommé Collachiutnj qui fut unique- ment destiné à leur résidence^ sans que les séculiers pussent y habiter. Il en fut de même à Malte, Ton choisit un quartier de la ^ille était situé le palais du Grand Maître, pour y établir la résidence des religieux et des chevaliers, afin qu'ils se trou- vassent sous les yeux du chef de J'Ordre, qui était intéressé à surveiller la conduite de tous ceux qui étaient soumis à la règle. Il était de droit que les chevaliers fissent une résidence de cinq années au moins à Malte, et qu'ils effectuassent quatre cam- pagnes ou caravanes.

Les trois catégories de l'Ordre établies par Ray- mond du Puy en 1 1 20 et 11 3o, ayant subi quelque changement dans la suitQ, voici l'ordre dans lequel il convient de considérer chaque classe de cheva- liers:

i .* Les chevaliers de justice étaient ceux qui, nés en légitime mariage, faisaient leurs preuves de no- blesse de nom et d'armes, c'est-à-dire comme étant issus des anciennes familles chevaleresques, dont l'origine se perdait dans la nuit des temps; mais on se contenta plus tard d'exiger, à titre de preuves régulières, la justification .de quatre degrés de no- blesse du côté paternel et de quatre autres du côté maternel, sans que le présenté eût besoin de recours

200 OES CHEVALIERS

à aucune dispense pour établir sa preuve. C'est pourquoi on a appelé ces chevaliers chevaliers de justice, attendu' qu'ils n'avaient reçu aucune grâce pour leur admission dans rOrdre ; leur nombre était illimité; ils poiivaieât être reçus à Tâge de seize ans. Le droit de passage quUls devaient payer à TOrdre était de 3, i55 liv. On appelait droit de passage un tribut que payaient au trésor de TOrdre tous ceux qui voulaient y être, admis, après les enquêtes et preuves de rigueur. C'était dans leur sein qu'on prenait les chevaliers profes et les dignitaires de l'Ordre. D'après l'brdonnance de i63i^ ils devaient se rendre au couvent à Malte à l'âge de vingt-cinq ans, pour pouvoir faire profession à vingt-six ans.

2.® Les chevaliers prof es étaient ceux qui avaient fiiit, à Tâge de vingt-six ans, les trois vœux de pau^ vreté, de chasteté et d'obéissance; après leur pro- fession ils ne pouvaient plus se marier^ se trouvant tout à fait engagés dans un ordre religieux. Voici le serment que ces chevaliers prononçaient^ lors de leurs vœux : c Je fais vœu et promesse à Dieu tout - puissant et à la bienheureuse sainte Marie toujours vierge^ mère de Dieu et à saint Jean- ' Baptiste, de rendre dorénavant^ moyennant la grâce de Dieu^ une vraie obéissance au supér;eur qu'il lui plaira de me donner, et sera choisi par notre religion, de vivre sans propriété et de garder la chasteté. »

Lorsque le prêtre qui les recevait leur remettait répée, il leur disait : Reçeve\ cette épée, au nom du Pèrej et du Fils, et du Saint-Esprit : ainsi soit-il ; etserve^-vous-eupour votre défense et celle delasainte

DE L'ORDRE DE MALTE. jOI

église de Dieu, à^ la confusion des ennemis de la croix de Jésus-Christ et de la foi chrétienne, et prenej garde, autant que faire se pourra, de n'en jamais frapper personme injustement. Après cela on les rcn vêtait da manteau des chevaliers prof es, qui était aussi celui des G>minaiKieurs et grands dignitaires de rOrdre; il était de laine noire et représentait, en broc|erie, toutes les figures de la Passion ; il était en outre le symbole de celui de saint Jean-Baptiste, patron de* l'Ordre, qu'on dit avoir été de poil de chameau; il se fermait au col par un cordon qui disait allusion à celui dont Jésus-Christ avait été lié par les Juifs; il avait deux grandes manches qui finissaient en pointe et se jetaient par derrière jusqu'aux reins ; sur le côté gauche était cousue une croix de toile blanche à huit pointes. Les statuts exigeaient qu'à la mort des profès il servit à les en- sevelir.

0

Les chevaliers profès portaient^ outre la croix atucbée à la . boutonnière^ suspendue à un ruban noir moiré^ une croix de toile blanche à huit poin* tes, cousue du côté gauche sur leur habit ou man- teau ; c'était la véritable marque de leur profession^ et il n^était permis à nul autre de la porter ;* les huit pointes de cette croix étaient en mémoire des huit béatitudes. Lorsque les chevaliers profès étaient Grands*Croix, ils ajoutaient sur leur poitrine un plastron noir^ se trouvait une troisième croix de toile blanche, semblable à celle qui était cousue sur leur habit, mais beaucoup plus grande ; ils la portaient les jours de cérémonie^ avec l'habit de l'Ordre. Pour obtenir les commanderies et les au-

202 OES CHEVALIERS

très dignités de l'Ordre, il fallait avoir fait profes- sion.

Les chevaliers profès, ayant fait les vœux de re- ligion^ et par conséquent renoncé au monde, se trouvaient, quant à leur patrimoine, dans le même cas que les Commandeurs. Vqyei ce chapitre.

La classe des chevaliers profës comprenait ceux des chevaliers de justice, nobles de nom et d'armesi

qui faisaient profession; et en outre les chapelains, les frères servants d'armes, nobles ou plébéiens, qui

étaient reçus en qualité de religieux. J'ai déjà dit , que la croix de toile blanche à huit pointes était le signe caractéristique des chevaliers profès; ils ne pouvaient, sans une permission expresse du Grand Maître, porter la croix d*or émaillée de blanc, qui était réservée aux chevaliers nobles qui avaient reçu l'ordre de chevalerie.

3.* Les chevaliers de grâce magistrale étaient ceux qui, étant nobles, avaient obtenu, par quel- ques services importants ou quelque belle actioti, la faveur d'être admis au rang des chevaliers de rOrdre, avec diminution du droit de passage, ou encore ceux qui étaient obligés d'obtenir du Pape des dispenses de prouver la noblesse de leurs aïeules ou celle de leur mère. Les chevaliers de grâce ne pouvaient jamais parvenir aux dignités de l'Ordre.

4.® Les chevaliers pages du Grand Maître étaient anciennement au nombre de seize;; ce nombre fut porté dans la suite à vingt -quatre. Après avoir fait leurs preuves de noblesse d'une manière régulière, ils commençaient leur service près de sa personne à l'âge de douze ans, et à quinze ans ils le quit-

I

DE L'ORDRE DE MALTE. 2o3

talent pour entrer dans le noviciat. Le droit de pas- sage et autres frais étalent de 3,i85 liv. tournois : ils portaient la livrée du Grand Maître et étaient entretenus à ses frais.

5,® Les chevaliers de majorité étaient ceux qui étaient reçus à l'âge de seize ans accomplis ; ils n'étaient tenus de se rendre au couvent à Malte, qu'à Tflge de vingt ans. Ils obtenaient de même des dispenses pour s'y rendre plus tard.

6.* Les chevaliers de minorité étaient^ ceux qui étaient reçus dès leur naissance ou en bas âge^ ce qui ne pouvait avoir lieu sans une dispense du Pape ; leurs preuves d^ noblesse devaient être régulières. Ils allaient ensuite à Malte» à l'âge de quinze ans^ pour commencer leur noviciat et ;faire leurs caravanes.

Ils avaient cependant la fiiculté de ne se rendre à Malte qu'à Page de vingt-cinq ans, pour faire pro- fession à vingt-six au plus tard; faute de quoi ils perdaient leur droit d'ancienneté, qui ne commen- çait que du jour de la profession.

L'origine de ces chevaliers date de Tan i63i, époque à laquelle, le trésor se trouvant épuisé, il fut décidé dans le chapitre général qu'il serait ac- cordé cent dispenses pour recevoir cent jeunes en* bnts noblesi à condition qu'ils payeraient chacun un droit de passage ; ces cent dispenses ayant été bientôt épuisées, l'usage d'en accorder de nouvelles se propagea. Le droit de passage pour ces cheva- liers de minorité était de 7,374 liv. ; ils avaient le droit de porter la décoration de i'Ordre> c'est-à-dire la croix d'or émaillée de blanc ^ aussitôt qu'ils avaient acquitté leur passage.

1_

204 ^^^ CHEVALIERS

7*. Les chevaliers de dévotion étaient oeox qui, après avoir fiait leurs preuves de noblesse de huit quartiers^ dont quatre du côté paternel et quatre du côté maternel^ et avoir payé leur passage^ étaient admis dans l'Ordre. Ils pouvaient obtenir quelques dispenses pour le côté de la noUesse maternelle, s'ils en avaient besoin.

8®. Les chevaliers honoraires étaient ceux qui n^étaient tenus à faire aucune preuve de noblesse, ei qui, nobles ou noû, étaient admis dans l'Ordre de l'autorité du Grand Maître, à raison de services réels et éminents qu'ils avaient rendus à l'Ordre.

9^. Les chevaliers novices, dits aussi fiarnauds. Ce dernier nom était donné, dans le temps des guerres de la Palestine^ aux jeunes gens qui venaient d'au delà des mers pour se faire recevoir novices, et on nommait polans ceux qui naissaiei^t dans la Terre Sainte de parents chrétiens. Les chevaliers novices avaient le droit de porter la croix d'or imaillée de blanc, aussitôt leur admission dans l'Ordre. Ils ne pouvaient être reçus sans une permission spéciale du Grand Maître. Les chevaliers qui portaient les armes devaient les tourner que contre les ennemis de la Religion, ce qui était expressément expliqué de la part de l'officiant, lorsqu'il recevait un novice, à la profession ( voyez Chevaliers prof es), ^^onl^ statuts, il fallait avoir seize ans accomplis, pour en* trer au noviciat à dix-sept et foire profiession i dix-

Su

huit. X

Quant aux chevaliers héréditaires^ voyez Tanicle des Grands^CroiXj p. 1 89.

Les chevaliers de Malte portaient pour décoration

DE L'ORDRE DE MALTE. joS

ooe croix d'or à huit pointes, éxoaiUée de blanc, suspendue à un ruban moiré noir. Les chevaliers français ajoutaient une jSeur<de lis d^or ji chaque angle de la croix.

Je n'ai rien trouvé dans les statuts de TÛrdre qui autOFisftc ceruins chevaliers à se . décorer d'une plaque ou crachat sur la poitrine, à l'instar des Commandeurs ou dignitaires des autres Ordres. - Les û>mmandear8 et dignitaires de TOrdre . de Malte n'ont jamais porté qu'une simple croix de toile blanche à huit pointes sur le côté gauche de leur habit et manteau, et, comme cet Ordre avait pour principe l'humilité et la charité chrétiennes, on a vu, p. 194, c^ue, sous le magistère de Viliiers-l'IsIe- Adam, les Commandeurs qui étaient Grands-Croix de l'Ordre, et qui par conséquent portaient au cou, en sautoir» la grande croix d'ôr émaiUée de •blanc, re^rent l'injonction de ne point s'en décorer dans le monde, mais seulement à Malte. Or, le mot plaque ou crachat étant inconnu dans l'histoire de l'Ordre, il y aurait une tén^rité trop orgueilleuse à de sim- ples chevaliers prendre de «leur propre mçuve- ment une décoration de ceue importance. La croix de toik blanche^ qui était e&éctivement la décora- tion primitive de Tordis et affeaée aux nobles comme au^ roturiers qui avaient fait profession, pour obtenir les commanderies et autres dignités, fut, à cause de ce mélange, un peu délaissée, pour lui préférer celle d'or à huit pointes et émaillée de blanc, parce que celle-ci était le vrai signe, de ceux qui avaient été admis à la chevalerie. Ce signe est assez honorable pour ne point lui en adjoindre un

■^

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2o6 I>ES CHEVALIERS

autre, qui est tout à fait hors des statuts et de Tusage. On donnait le nom d' Auberge slvlx hôtels désignés

aux chevaliers de chaque nation ou Langue^ pour s*y réunir et prendre les repas. Le plus grand ordre et la décence la plus absolue régnaient constamment dans ces maisons.

II' était fait défense à tout Hospitalier militaire d'avoir plus de trois chevaux de service pour sa personne, ni d'en monter qui eussent des harnais enrichis d'or ou d'argent.

On appelait caravanes les campagnes de mer que les chevaliers étaient obligés de foire contre les Turcs et les corsaires, afin de parvenir aux com- manderies et aux dignités de l'Ordre : on les nom- mait ainsi parce que les chevaliers ont souvent enlevé la caravane qui allait tous les ans de G>n- stantinople à Alexandrie.

Pour être Capax, il follait avoir fait ses caravanes et une résidence de trois ans au couvent.

Le Bienservi était un titre stccordé aux généraux et aux capitaines dts galères. Par ce titre, ils deve- naient aptes à posséder toutes sortes de commande- ries et de dignités comme ayant rempli les obliga- tions nécessaires pour être Capax.

Le mariage était interdit aux chevaliers, et alors qu^îls formaient des alliances, ils devaient déposer leur croix, ou obtenir du Grand Maître la permis- sion de continuer de la porter. Les chevaliers pro^ fès, c'cst-à-dîre ceux qui avaient fait leurs vœux, ne pouvaient jamais se marier, ainsi qu'il a été dit.

Le plus ancien chevalier de l'Ordre, de quelque

DE L'ORDRE DE MALTE. 207

Langue qu'il fût^ entrait de droit au conseil ordi- naire» et les deux autres chevaliers qui le suivaient par rang d'ancienneté avaient leur entrée au con- seil complet.

Le cri de guerre de l'Ordre était: Saint-Jean! SaiM'Jean ! C'est avec ce cri que les chevaliers de- vinrent le fléau et la terreur des musulmans et des infidèles.

Vétendard de TOrdre, désigné par un bref du Pape Innocent III de Tannée ii5o, est de gueules (rouge)j à la croix d'argent. Quelquefois l'autre face offrait en broderies les armes du Grand Maître. Il était mis sous garde du Maréchal de l'Ordre, qui était toujours de la Langue d'Auvergne^ et qui le confiait, à l'armée, au chevalier qu'il jugeait le plus digne de le porter.

Uniforme. A Thabillement ancien des chevaliers on substitua les uniformes suivants : Celui des go-- lèresj écarldte, avec parements et revers blancs; celui des vaisseaux, écarlate, avec parements et re- vers noirs ; de la garde du Grand Maître, écarlate, avec parements et revers bleus ; du régiment dit de Malte^ blanc, atec parements et revers écarlates; des chasseurs à pied, habit vert, avec parements et revers écarlates.

DES

DIGNITÉS ECCLÉSIASTIQUES

DE UORDRE.

De tÉvéque Malte.

Ce prélat devait toujours être pris dans le sein des religieux conventuels; il occupait la première place dans les chapitres et les conseils de TOrdr^ en qualité de Bailli conventuel.

Par l'acte d'inféodation que TEmpereur Charles- Quint fit en faveur de TOrdre, des îles de Malte et de Goze, ce prince se réserva pour lui, et ses suc- cesseurs Rois de Sicilej la nomination à Tevêché^ et on convint que, dans le cas d'une vacance, l'Ordpe serait obligé de lui présenter, et à ses successeurs Rois de Sicile^ trois religieux prêtres, dont il y en aurait un dans les Éuts de Sicile, et que ces princes seraient en droit de choisir celui des trois qui leur serait le plus agréable.

D'après le bref du Pape Grégoire XIII, de Tan 1584, les chevaliers de l'Ordre ne pouvaient pré- tendre ni à la dignité d'Évâque de Malte, ni à celle

i

DK L»ORDRE DE MALTE. 209

de Prieur de réglise de Saint- Jean. Ces deux prélats pouvaient être promus au cardinalat, quoique ap- panenant à un corps militaire ; ils étaient Tun et l'autre Grands-Croix de l'Ordre.

Du Prieur de Véglise de Saint-Jean',

L'église de Saint-Jean était la principale de l'île de Malte': c'était la paroisse des chevaliers; le Grand Maître y tenait chapelle les jours de fête.

Le Prieur de Péglise de Saint- Jean était censé comme le prélat, et l'ordinaire de tous les reli- gieux: il officiait même pontificalement dans son église, et dans toutes celles de Malte qui étaient des- servies par des chapel&ins de POrdre» et y précédait rÉvéque. Quand cette dignité était vacante, le conseil permettait aux chapelains de s'assembler, jour con- férer sur l'élection de son successeur. On procédait même à son élection : on portait ensuite le scrutin au conseil, qui, sans égard pour ceux qui avaient eu le plus grand nombre de voix dans l'assemblée des chapelains, décidait par ses seuls suffrages de cette dignité, qui donnait au Prieur comme à TÉvêque la première place dans les chapitres et dans leat con- seils en qualité de Baillis conventuels.

Il présidait le corps des chapelains conventuels ;

et, seul, il gouvernait le spirituel de l'Ordre, et le

prolongeait dans les divers prieurés par ses vicaires

généraux. Enfin l'Évéque n'avait de juridiction que

sur le clergé qui desservait les églises de l'île, mais

aucune sur le clergé de l'Ordre, proprement dit.

Le Prieur de l'église majeure de Saint-Jean portait

la grande croix de l'Ordre.

XX. ' 14

I

2IO EMi-LOlS KCCLÈSIASTIQUES

Les chevaliers, ne devaient pas se confesser à d'autres qu'à leur Prieur, ou à un chapelain de l'Ordre.

Dts Baillis conventuels-, voyez cet article, page 187.

Des Commandeurs conventuels ; voyez cet article, page Ï93.

Les Chapelains conventuels étaient des religieux qui avaient d'abord été reçus diacos, diacres ou clercs, et qui étaient consacrés au service de l'église primatialè de Saint-Jean de l'Hôpital et des autres églises de l'Ordre; on tirait de leur classe les au- môniers attachés aux vaisseaux et aux galères de la Religion. Ils avaient également l'honneur de four- nir de leur sein l'Évéque de Malte et Prijsur de Saint-Jean. Ils portaient pour décoration la croix de toile blanche à huit pointes, sur leur habit. Ils ne pouvaient jamais parvenir au grade de chevalier, lors même qu'ils eussent été de naissance noble, et il y en fivait beaucoup, attendu que leurs fonctions d'ecclésiastiques étaient incompatibles* avec celles des premiers. Us étaient reçus de Page de dix à quinze ans, et, lorsqu'ils avaient dépassé celui-ci, il leur devenait indispensable d'obtenir une dis- pense du Pape, pour être admis. Ils devaient faire preuve d'une naissance légitime et de cinq généra- tions de la bourgeoisie la plus honorable. Le droit de passage pour les chapelains était de 5,522 liv., et celui des diacos de 960 liv. ; il était réservé aux chapelains conventuels, dans chaque Langue, un certain nombre 4fi commanderies auxquelles ils étaient appelés par droit d'ancienneté. Les frères Dhapelains étaient vêtus d'une soutane noire, et por-

\

DE L'ORDRE DE MALTE. 211

talent sur leur poitrine, ainsi que sur leur manteau, la croix de toile blanche ; à l'église, ils avaient «n camail noir, décoré de la croix de toile. Le Pape Qément XI accorda à soixante d'entre eux le privilège de porter le camail violet, pourvu qu'ils résidassent à Malte.

Les frères servants d'armes étaient des religieux qui, sans être ni prêtres ni chevaliers, ne laissaient pas, soit à la guerre, soit à Tinfirroerie, que de ser- vir sous les ordres des chevaliers, et faisaient comme eux quatre caravanes * ou campagnes sur les vais- seaux de TOrdre. Ils étaient admis à l'âge de seize ans> et étaient considérés comme les écuyers des chevaliers, à l'instar de l'ancienne chevalerie; ils de- vaient, comme les chapelains conventuels, justifier d'une naissance légitime et d^une origine de fa- milles bourgeoises et honorables. Beaucoup d'entre eux étaient nobles; ils faisaient partie du corps de l'Ordre, conjointement avec les chevaliers de jus- tice, et avaient droit de suffrage pour l'élection du Grand Maître ; ils étaient, à l'instar des cheva- liers, nourris et reçus daus les auberges de leurs Langues. Il leur était aussi réservé des commande- ries auxquelles ils avaient droit par ancienneté. Ils pouvaient porter la croix d'or émaillée de blanc, avecla permission du Grand Maître. Us pouvaient aussi, par leur valeur et leurs services, être reçus chevaliers de grâce.

L^usage était changé à cet égard, car, sous le Grand Maître Roger de Pins, il avait été décidé, dans un chapitre général tenu à Rhodes, que les frères servants ne pourraient être élevés à la dignité

S

212 * EMPLOIS ECCLÉSIASTIQUES.

de chevaliers, ni porter la décoration de l'Ordre : il leur fut même assigné une cotte d'armes par-^ ticulière, pour établir une différence entre eux et les chevaliers. Les frères servants payaient un droit de passage

de 1,890 liv. En 1769, il y eut un règlement pour les servants

d^armes qui désiraient être reçus dans le grand prieuré de France ; et Louis XV décida, par des lettres-patentes, qu'il en serait admis un dans cha- que prieuré du royaume.

Il existait encore trois autres classes pour le service spirituel et pour celui de THôpital.

Les prêtres d'obédience, qui prenaient Thabit de rOrdre et faisaient tous^ les vœux pour être atta- chés au service des églises de l'Ordre, dans diverses contrées, sous l'autorité d^un Grand Prieur ou d'un Commandeur auxquels ils étaient soumis; c'est pourquoi on les nommait frères d'obédience. Ils n'étaient pas tenus à Malte, et pouvaient, d'a- près l'autorisation du Grand Maître, porter la croix de toile blanche sur leur manteau, fis n'é- taient tenus à aucune preuve, et il y en avait parmi eux qui étaient gentilshommes*

L,t% frères servants d^ office étaient destinés au ser- vice de l'église conventuelle, et employés comme aumôniers sur les vaisseaux de la Religion.

Les frères donats, dits aussi frères servants de stage, étaient occupés à divers emplois du couvent et de l'Hôpital. Lors de leur réception^ ils s'en- gageaient à payer chaque année quelque tribut, i la fête de la Saint-Jean. Ils portaient, d'après la

DIGNITÉS ECCLÉSIASTIQUES. 2l3

permission du Grand Maître, la demi^croix de rOrdre, c'est-à-dire une croix d'or à trois branches, émaillée de blanc et suspendue à un ruban noir moiré, avec une demi-croix de toile blanche sur leur habit.

Grands Prieurs de Rome.

Parmi les dignités ecclésiastiques de l'Ordre de Malte, on doit encore compter celle des Grands Prieurs de Rome, dont nous voyons pourvus sous le magistère de S. Exe. C. Candida, S. Émin. Mgr le Cardinal Odescalchi, qui vient d'avoir poiùr succes- seur (1839) S. Émin. Mgr le Cardinal Lambnis-: chini, un des princes de FÉglise qui mérite le plus de vénération par ses qualités éminentes.

f

DES

DAMES CHANOINESSES

DE L'ORDRE.

L'origine de cette institution remonte à celle des Hospitaliers ; Agnès ou Alix, dame romaine^ ayant fait le voyage de la Terre Sainte^ établit à Jérusalem un Hôpital consacré aux* pauvres femmes malades, sous l'invocation de sainte Marie-Madeleine, et sur le modèle de l'Hôpital fondé par Gérard Tune. Agnès, supérieure de cette maison^ demanda avec ses sœurs d'adopter la règle de saint Augustin et les statuts de Gérard Tune, fondateur des Hospita- liers. Le patriarche de Jérusalem reçut en con- séquence les vœux et les serments des uns et des autres, dans l'église du Saint-Sépulcre, sur le tom- beau de Jésus-Christ. Les Hospitaliers et les Hos- pitalières prirent dès-lors les mêmes habits, c^est- à-dire la robe de laine noire, avec l'insigne de la Religion, qui est la croix de toile blanche, sur la poitrine ou sur le cœur. Vqye^ page 797.

Mais, après la prise de Jérusalem par Saladin, les croisés, les Hospitaliers et les Hospitalières, ayant été obligés de quitter la ville sainte, celles-ci cherchèrent dans diverses contrées de l'Europe un asile qui pût les mettre à même de continuer leurs nobles et charitables fonctions : les unes se

DES DAMES CHANOINEÇSES. 2l5

réfugièrent^ vers 1180, en Angleterre^ oli le Roi Henri II les réunit dans le couvent de Baukland^ 0Î2 elles demeurèrent jusqu'au règne d'Henri VIII; les autres furent se fixer à Sixëne^ en Espagne^ entre Sarragosse et Lérida, sous la protection de la Reine Sanche, fille d'Alphonse 11^ Roi d'Aragon. Elles obtinrent^ en itgS, une bulle de confirmation du Pape Clément III. Leur église était desservie par dix prêtres et un Prieur. La supérieure assistait aux chapitres provinciaux de l'Ordre (en Aragon]^ et y avait voix et séance après le châtelain d'Em- poste, qui était le dignitaire de l'Ordre le plus élevé dans ce royaume. La Reine Sancbe^ devenue veuve^ se retira avec la princesse sa fille dans ce monastère^ et elles prirent l'habit avec d^autres prin- cesses du sang royal. Blanche, filie de Jacques 11^ Rpi d'Aragon^ y prit également Thabit et en fut supérieure.

Ces Dames portaient sur leur robe noire la croix de l'Ordre en toile blanche^ et la Prieure était dé- corée de la grande croix^ qu'elle portait en sautoir.

Les Dames d'Aragon et de Catalogne qui en- traient dans cette maison, devaient être d'une race si illustre et si ancienne, qu'il ne fût pas nécessaire de faire preuves de noblesse. Les autres les faisaient à la manière des chevaliers. Quant ces Dames étaient au chœur, elles portaient de grands manteaux, et un sceptre d'argent à la main. La Prieure conférait tous les bénéfices de ses terres et donnait l'habit d'obéissance à tous les prêtres. Elle visitait ses terres avec les Dames ses assistantes. (Hist, des Ordres, tome lî. nage 35 f.)

2i6 ^£5 DAMKS^CHANOINËSSES

Une autre maison de cet Ordre fut fondée^ en 1212^ à Algaire, dans la Gitalogne^ par les donations de dona Saurina de Jorba et d'Etta de Ségardia, Dames de cette province; il fallait également faire preuves de noblesse pour y être admises.

Dans la suite^ en iSyo, cinq nobles Florentines jetèrent les fondements d'un monastère de cet Ordre, sous le nom de Saint^Joarmin. Le Grand Maître Caracciolo, ou Jean Fernandez de Éredia, après avoir fondé cette maison à Florence^ leur donna Thôpital de Saint-Nicolas, avec les biens et les droits qui en dépendaient. Perette Andrée Vi- viani fut élue pour première Abbesse et Commun- datrice d^ cetxt maison.

Isabelle de Léon^ qui descendait d'une des plus illustres maisons de l'Andalousie, résolut de fonder dans la ville de Séville un couvent de 0>rdelières sous la règle et l'habit de Saint- Jean de Jérusalem. Elle en obtint la permission du Grand Maître d'Au- busson, et fut nommée Prieure du couvent, dont elle était la fondatrice.

Une autre Isabelle Fernandès établit en Portugal un monastère du même Ordre dans la. ville d'Évora. L'infant don Louis^ perpétuel administratreur du prieuré du Portugal^ érigea une autre maison des mêmes chevalières à Flor-de-Roses, en la ville d'Estremos.

On vit encore de semblables établissements à Caspe en Espagne, à Évora en Portugal, à Vérone, à Venise, à Pise, etc. Enfin ces vénérables filles se faisaient un devoir de faire fleurir partout la piété, la charité 'et toutes les vertus chrétiennes. Elles

DE L'ORDRE DE MALTE. 217

avaient aussi un établissement à Malte, mais les établissements les plus importants pour la France furent les suivants :

Chanoinesses de Beaulieu,

La maison de Belver ou Beaulieu qui, dans son origine, n'était qu'un hôpital fondé par les sei- gneurs de la maison de Thémines vers Fan 1220, dans le Quercy, entre Figéac et Rocamàdour, en faveur des pauvres et des pèlerins qui y passaient pour aller à la Terre Sainte. En isSg, un seigneur de Thémines appelé Guibert, et Aigline sa femme, donnèrent à l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem cette maison avec tous les biens qui y étaient atta- chés. Cette donation fut acceptée de la part de rOrdre par frère Pierre Gérard^ Commandeur des maisons de Quercy, et frère Féraud de Barras, Grand Commandeur des maisons du côté de la mer, ainsi que porte le titre de cette donation : ce qui se doit entendre apparemment de la première dignité de l'Ordre après la grande maîtrise, et attachée par préférence à la Langue de Provence. Ce fut dans le chapitre de la Tronquière, en 1298, que Guil- Uume de ViUaret, devenu Grand Maître, donna rhabit et la croix de FOrdre à plusieurs filles de qualité qui s'étaient dévouées dans cet hôpital au service des pauvres, et il y établit pour Prieure Aigline de Thémines, fill& des fondateurs. Ce Grand Maître soumit cette maison à la visite du Grand Prieur de Saint-Gilles, et fit plusieurs autres règle- menu, auxquels Aigline et quatre autres Dames députées de la communauté, et qui s'étaient ren

2t8 I>ES DAMES CHANOINËSSES

dues à la Tronquiëre, se soumirent^ ce qui fut depuis ratifié dans une assemblée particulière de leur chapitre.

Cette première Supérieure appela dans son mo- nastère les demoiselles des familles nobles les plus considérables de la province, et les engagea à la seconder dans ses travaux pour les pauvres, les infirmes, les malades et les pèlerins qui y accou- raient de toutes parts. Dans la suite, ces religieuses se formèrent en plusieurs classes : celle des sœurs de justice , qui faisaient les mêmes preuves de noblesse que celles des chevaliers de Malte ; celle des sœurs d'office^ et 3* celle des sœurs converses. La profession ne se faisait qu*à Page de dix-huit ans.

La Prieure de Beaulieu était Grande Prieure perpétuelle de toutes les maisons de filles de l'Ordre en France; elle était élue par la communauté et choisie parmi les sœurs de justice : son élection devait être confirmée par le Grand Prieur de Saint- Gilles. Les autres monastères payaient une rede- vance annuelle à celui-ci, comme chef d'ordre. La Grande Prieure portait sur la poitrine et sur le côté gauche de son manteau, la grande croix de toile blanche; les chanoinesses de justice en portaient une d'or sur la poitrine; les autres religieuses en portaient une plus petite de toile blanche sur le cœur.

Le couvent de Fieux y fut réuni dans la suite. Sainte Flore, de la maison de Villeneuve, y fut religieuse, ainsi que la bienheureuse Galiotte de Gourdon de Genouillac de Vaillac, d'une des plus illustres maisons du Quercy. Cette dernière avait pris Thabit sous le nom de sœur sainte Anne; eUc

DE L'ORDRE DE MALTE. 319

devint Prieure de la maison, et entreprit, à Tàge de vingt-cinq ans, la reforme des Dames de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem^ en France, et donna à ses religieuses l'exemple de la plus noble et de la plus ferme résignation. Elle mourût le 25 juin 16 18, en odeur de sainteté.

Les cbanoinesses de cette maison, en 1787, étaient : Mesdames

Françoise de Javon de Baroncelli) Grande Prieure et Grand-Croix de TOrdre j

Jeanne de la Filoliede la Rémondie, Sous-Prieure,

Catherine d'Anteroche ;

Hélène de Fontanges ;

JFrançoise d'Estresses de Lansac ;

Antoinette-Éléonore de la Garde de Saigner ;

Françoise de la Garde de Saint-Denis ;

Magdelei ne-Thérèse de Goudih de Pauliac ;

Anne-Françoise Gardiés de GrégQÎrc de Saint- Rome;

Magdelei ne de Sartiges;

Marguerite de Vassal de Saint-Gily ;

Jeanne de Bidérend-Saint-Cyrq ;

Pétronilie de Dordaygue de Cazideroquc ;

Claire de Dordaygue de Cazideroque ;

Cécile de Vassal de Saint*Gily, cadette ; . Élisabetb-Marie de Sartiges ;

Marguerite de Sartiges de la Prade ;

Marie de Sartiges de Lassagne ;

Magdeleinedu Péret.

220 I>ES DAMES CHANOINESSES

Chanoinesses du Martel,

m

Le prieuré de l'hôpital de Saint-Marx:, en la ville de Martel, également en Quercy, devait sa fondation à la piété des vicomtes de Turenne et des consuls de la ville de Martel. Il porta pendant longtemps le nom d'Hôpital de la vraie Croix.

D'après des titres du xiv* siècle, le nombre des religieuses était fixé à sei^^e. On connaît huit Grandes Prieures de cette maison, qui remplissent l'espace de 373 ans, savoir :

Helix^ de Vassal ;

Jeanne de Veyrac ;

Catherine de la Garde ;

Delphine de Bossu 3

Antoinette de Lespinasse ;

Antoinette de Baras ;

Marguerite de Bar;

Banholomée de JoufFre de Cbabrignac.

Ces Dames administrèrent l'hôpital Saint-Marc depuis Pan 1 334 jusqu'en 1587, époque les mal- heurs des temps les forcèrent d'abandonner* cette maison , dont les biens furent régis par les consuls de la ville de Martel, jusques en Tannée 1654, que madame Françoise de Faure de Mirandol rétablit alors l'Hôpital; elle prit possession le 12 février 1 654, en vertu d^un décret du Grand Maître de Lascaris.

Depuis ce temps cette communauté a été gou-

DE L'ORDRE DE MA LtC. «21

▼ernte par sept Grandes Prieures^ qui furent : Mesdames

Françoise de Fare de Mirandol^ tante et nièce; Magdeleine et Jeanne de la Porte, sœurs ger- maines ; Marie de la Rochefoucauld ; Anne-Thècle-Françoise de Raoul ;

Marie -Jeanne - Françoise -de Guiscard - Givagnac ;

.

Cette communauté était divisée en plusieurs clas-» ses: la première était composée des sœurs chanoî' nesses de justice ; la seconde, des sœurs d'office ; la troisième, des sceurs converses ; la quatrième, des donates^ agrégées aux trois précédentes classes, suivant leur condition; la cinquième, des frères donats, qui n'étaient reçus qu*i Tâge de quarmte ans, et qui portaient la demi-croix, étaient aouu^is à l'obéissance envers la Grande Prieure.

Les sœurs chanoinesses de justice faisaient les mêmes preuves de noblesse que les chevaliers de Malte, et étaient décorées de la croix de toile blan- che sur le cœur, et de la croix d'or sur l'estomac. Elles avaient de plus un anneau d'or, orné d'une petite croix de Malte, émaillée noir et blanc; elles portaient, dans les cérémonies, un manteau à bec, à manches ouvertes, s^ns plis, couvrant les épaules et l'avant-bras ; sur l'épaule gauche était placée une grande croix de toile blanche et le cordon de l'Or- dre, sur lequel éuient figurés les instruments de la passion de Jésus-Christ.

Les sceurs Dames d'office étaient prises dans d'honnêtes familles bourgeoises, et ne portaient que

22a ÛES DAMES CHANOINESSES

la croix de toile, et non la croix d'or, ni le manteau et le cordon de TOrdre.

Toutes ces Dames faisaient les vœux de pauvreté, chasteté et obéissance^ et suivaient en tout les sta- tuts de rOrdre de Malte.

La Grande Prieure était élue par délibération ca- pitulaire des sœurs de justice. Elle était confirmée à vie, par bulle du Grand Maître; elle portait la grande croix blanche sur l'estomac. Elle la recevait avec solennité, le jour de son installation, des mains d'un chevalin de* Malte nommé â cet effet par le Grand Maître. Elle était également distinguée dans les cérémonies par un habit nommé cloche, fort ample et à longue queue, plissé par derrière et uni par devant.

Cette communauté était subordonnée à un pro- tecteur nommé par le Grand Maître de l'Ordre de Malte : c'était toujours un dignitaire de POrdre.

Chanoinesses de Toulouse.

La maison des Dames chanoinesses et hospitalières de Toulouse fut fondée par le Grand Maître de Paule, en 1612, fondation confirmée en 1625. Ce monastère était soumis à la réforme de la bienheureuse mère de Gourdon de Genouillac, supérieure de Beaulieu. Le Grand Maître fondateur s'en jdéclara supérieur, tandis que les autres maisons n'avaient pour supé- rieurs que des Grands Prieurs. Les règlements de ce monastère furent approuvés par le Grand Maître de Lascaris, en 1644; un d'eux porte que la supé- rieure ne sera plus perpétuelle, mais triennale;

DE L'ORDRE DE MALTE, 223

qu'on recevra dans cette maison trois sortes de novices : i"" Les sœurs de justice ^ soumises à faire les preuves de noblesse à Tinstar des chevaliers de l'Ordre: elles payaient un droit de passage de 3^000 francs; 2" Its sceurs servantes d'office, assujet- ties à faire les mêmes preuves que les frères servants d'armes : elles payaient i^Soo francs pour k passage; B^ies sœurs eoaverses^ chargées du service intérieur de la maison.

L'habillement des dames de cette maison était une longue robe noire, à larges manches, avec U croix de toile blanche sur le côté gauche ; la supé- rieure portait la méçae croix de toile, mai» plus grande, sur Tesiomac ec sur le manuau à bec..

11 était permis à la supérieure et au chapitre de donner les demi-Croix à des frères donats, pourvu qu'iU eussent Tâge de trente ans.

Quoiqu'il soit avéré querhabillement des Hospi- talières, dès le temps de leur création, fut de laine noire, à Jérusalem, ainsi que dan^ divers mo- nastères de l'Europe, on trouve cependant dans Vertpt et dans plusieurs historiens, que cet habil- lement a varié et que parfois la robe fut de drap rougCy avec le manteau noir, orné, de la croix de toile blanche à huit pointes, représentant les huit .béatitudes.

é

\

DES PREUVES.

Pour entrer dans TÛrdre de Saint- Jean de Jëni- salem à titre de chevalier, il fallait faire preuve de quatre quartiers de noblesse du cùU paternel, et de quatre quartiers du cdté maternel ; ce qui pouvait' porter la preuve au delà decetït ans* On a vu dans le cours de cet ouvrage, que la plupart dés maisons les plus illustres et les plus anciennes de France, qui étaient d^une noblesse chevaleresque, c'est-à«>dire de nom et d'armes, et dont l'origine se perdait dans la nuit des temps, avaient >été lès pre- mières à servir sous la bannière de rOndre ; mmis, dans la suite, on fut obligé de n^exiger que la preuve centenaire, tant pour éviter les frais de prouver au delà, que pour faciliter à d'autres familles l'hon- neur et l'avantage d*étre admises: dans un ordre qui n'aspirait qu'à la gloire militaire, et à' la dé- fense de la Religion et de la foi. Il fallait, en outre, justifier de la naissance légitime des pères* et des mères, et du présenté, et de leur profession de la Religion catholique, apostolique et romaine.

Les preuves devaient être appuyées d'un arbre gé» néalogique, qui représentait, d'une part, les quatre quartiers paternels, et de l'autre, les quatre quar- tiers maternels, avec le blason des armes de-cha- que personnage mentionné dans lesdits quartiers^

DES PREUVES. 225

peint dans les couleurs et selon les principes de Fart héraldique.

Il était de rigueur que la mère du. présenté fût de race noble; quant aux aïeules^ on pouvait, en cas de besoin^ obtenir des dispenses de prouver rigoureusement la noblesse de quelques-unes^ mais, pour y parvenir, il était nécessaire de solliciter cette dispense du Pape, laquelle devait être agréée par le Grand Maître.

Ces preuves devaient être testimoniales, littérales ^

«

locales et secrètes .

La preuve testimoniale et locale était ainsi appelée parce qu'elle résultait du témoignage de quatre gentilshommes qui certifiaient la noblesse de l'as- pirant aux Commandeurs et chevaliers nommés commissaires à cet effet, et qui se rendaient dans la province du présenté pour recevoir cette déclara- tion dont ils dressaient procès-verbal en forme, après avoir fait prêter serment à ces témoins de dire la vérité, tant sur la religion et la noblesse du pré- senté et de ses parents, que sur leurs mœurs et bonne réputation r

La preuve littérale, qui se faisait indépendam- ment de la preuve* testimoniale, était celle qui dérivait des titres; tels que contrats de mariage, aaes de baptême, testaments avec qualification noble , aveux , dénombrements , commissions et lettres-patentes de nos Rois, lettres de tutelle, de garde-noble, actes de foi et hommage, actes de partage, provisions de charges, comparution aux bans et arrière-bans, et constatation des tombeaux armoriés , dés épitaphes / des vitraux d'église , et

XX. iS

226 DES PREUVES.

enfin de tous titres ou monuments qui prouvaient la noblesse des ancêtres du présenté.

Le preuve secrète était celle qui se tirait d'une enquête que les mêmes commissaires fJtsaient à l'insu du présenté, dans la localité même, auprès de personnes dignes de foi et qui, sans être noUes, jouissaient d'une réputation intacte.

Toutes ces preuves une fois réunies en bonne forme, le procès-verbal en était signé des commis- saires, qui y apposaient le sceau de leurs armes, se faisaient assister d'un notaire qui les signait égale- ment ; alors elles ne pouvaient plus être contredites, à moins que ce ne fût pour cause de judaïsme, at- tendu qu'à cet égard on n'admettait aucune pres- cription.

Les Commandeurs ou chevaliers délégués à l'effet de recevoir les preuves étaient indemnisés de leurs dépenses aux frais du présenté, et l'on apportait dans ce règlement de frais toute la probité et l'économie convenables; les statuts de l'Ordre tai- saient expresses défenses aux commissaires d'aller loger ou prendre leurs repas dans la* maison du pré- senté, ou dans celle d'aucun de ses parents, ou de quelque autre personne qui poufrait lui appartenir.

L'esprit de cette ordonnance était d'obliger les commissaires à travailler avec plus de liberté, soit en ce qui les regardait eux-mêmes, soit par rapport aux témoins qui devaient être entendus dans Tin- formation secrète, et de les engager les uns et les autres à agir en honneur et en conscience, sans aucune faveur, sans aucune prédilection ou sans haine.

DES PREUVES. , 227

Cette manière de faire les preuves par commis- saires délégués^ était le moyen le plus sûr de leur véracité et de leur exactitude; il ^rait à désirer qu'on suivît encore les mêmes ' principes de nos jours^ en évitant les frais de transport des com- missaires délégués, et voici le projet qu'il me sem- blerait convenable de suivre :

L'aspirant déposerait .ses titres et actes entre les mains de la .personne chargée de dresser la preuve^ degré par degré; c^Ue-ci, après avoir ter- miné ce travail, le soumettrait^ avec les pièces ori- ginales à Tappui, à la vérification de trois, anciens chevaliers, nommés spécialement à cet effet par le Grand Maître^ sous le titre de conseil des preuves. Ledit travail^ après avoir obtenu l'approbation de ce conseil^ serait transcrit sur un registre spécial, et signé de ses membres, qui y apposeraient le sceau de leurs armes ; le secrétaire de ce conseil^ gardien de ce registre^ en délivrerait une expédition en forme à l'aspirant qui en ferait l'usage convenable pour son admissiop. Âlors^ plus d'abus, plus d^er- reurs, et la vérité et la bonne foi prévaudraient sans le moindre ,nuage. Les firais desdites preuves de- vraient être réduits et fixés de manière que l'aspirant n'eût aucune autre dépense à subir^ et quant au droit de passage à payer à la Chancellerie de TOrdre^ on en trouvera le taux dûment et officiellement indiqué dans cet ouvrage^ au chapitre intitulé Droit de passage. En employant ce moyen^ les abus» quels qu'ils soient^ seront éteints et anéantis.

DES GRANDES DIGNITÉS

DE L'ORDRE EN FRANCE.

é

J'ai déjà traité^ page i56, des huit Langues de l'Ordre de Saint-Jeaa de Jârusalenij qui étaient ré- pandues dans les divers étau de la chrétienté ;, j'ai cru Uiile» quant aux Langues françaises^ de m'éten- dre davantage^ et surtout d'établir les noms des di- gnitaires et des chevaliersj tels qu'ils se trouvent

La Langue de Provence a toujours compté pour la première^ comme ayant fourni le fondateur de l'Ordre» Gérard Tune.

Son chef était Grand ComiANDEUtt de l'Ordre. le Bailli de Tulles de Villefranche était investi de cette dignité en 1787.

GiuND PaiBim DB Saint-Gillbs^ m. le Bailli ^/eFr^nc ' di Montgey, en 1788.

Grand Prieur db Toulousb, M. le Bailli de Sade, en 1784.

^ Bailu de Manos<^Bj M. de la Croix de Chevrières- Sajrve tn 1784.

COMMANDEkIES.

Nota. G. g. tignifte grand prieuré de Saint-Cillet ; t. signifie grand prieuré de Touloùie ; g. m. signifie par grflce magistrale, cWvà-dire par la fliteurdu Grand Maître; g. p. pargfiice prieu* raie, c'est*à-dire par les Grands Prieurs.

Comnumderiei magistraia*

^é2énas, le Bailli de ^otoi, en | Puissoubran Boireioii-Ranal- 1768. I jeat, en 1788.

>

LANGUE DE PROVENCE.

229

Cmnmauderies,

Aix, 8. g. le Bailli der«llMaeVil-

Idranche, 1720. Arcintf t. m.deLombard dtUoHr

tauroHx^ 1785. Argens, a. g. Gaspard du Pœt,

1786, Argentins, t. m. de Kî/i^gre»» g- m-

1788. Astros, s. g. le Bailli de Vachon

de Belmoat^ g. m. 1780. Avignon, s. g. m. Vento de Pen-

Barbantane, s. g. Alphonse de

CastelUme^ 1788. La BastideyS. g. m. de Baroncelly

deJavon, 1788. Beaulieu, s. g. m. de Gaillardy

1785. Bériert, s. t le Bailli de Riquejy-

Mirabeau, 1786. Bordeaux, t. le Bailli deL<i Tour^

g. m. 1775. Bordere, t. le Bailli de Guiran de

la BrÙUuu, g. m. 1779. Boudrac, t. m. de Trtssemanes^

U Burgault, t. le Bailli de/>eii-

«e», 1784- Caignac, t. m. étJareKte^ 1786.

, Cannebière^s. g. le Bailli dcGail-

lard^ 1781. U Capdie, s. g. le BaiUi de la

BrOUme, g. m. 1759. Capette, s. g. m. d* Albert j 1780. GasteKIalou^, t. en litige. La Oivallerie, t. m. de Miflvm

deMontazet, g. m- 17^*

Caubins et Morlas, t. m. I.e Blantc

de Lisse, 1784* Cavalis, s. g. m. de Mortes^ 1797. Gondat, t. le Bailli de Vachon

Belnumt^ g. m. 1768. Coaps, s. g. m.de FioUnç* g.

1768. La Couvertoiradey s. g. le Bailli

àARi^uay de MyFabcau»g.in<

1768. Cours, t. N.., Dourbans, s. g. le BaitU de Cluh

teauneuf^ 178s. Douxens, % g. m. de Lesay de

Maméxiaj 1786. Eapalions, s. g. m. de Lordaty

g. m> 1762. La Favillane, s. g. m. Bwrç»^

de Sartous, 1787. Gap, s. g. m. d*Yse de RosanSt

1783. Gap*Franca, m. g. m. ifom»

fon-Chabrillan, 1779. Garidech, t.. m. de Lopis de la

Farc, 1776/ Gresaans, s. g. Gaspfird de Us*

tmgt g* p- 1787- Goulfet, t. le Bailli deBIacas-Cor»

ros^ 1788. Homps, s«g. m. de5u^Vim-Saint*

Tropès, 1784. Jalez, s. g. le BaiUi de Suffr€n>-

Saint-Tropès, g. m. 1783. Larmond, t. m. de Vento de Pieti

neSf 178S. Luan, s. g. d'Eipinwm^ t^83. Marseille, s. g. le BaiUi dei^5M-

guier, g. m. 1775. .

23o LANGUE DE

Millue, 8. g. m. de Gras de Pré*

ville i 1776, Montfrin, s. g. m. de Piolenc^

g. ç. 1757. Montpellier, s. g. le Bailli deChar*

mailf g. m. 1778. Mont -Zone, t le Bailli de la Bril-

Urne, g. m. 1784. Nice, 8. g. m. de Lincel, 1784. Pallières, s. g. m. de GlandevéSy

1788. Plan de la Peyre, 8. g. m. de Très-

semanes Brunet, 1785. Pleignés, t. m. deForesta, 1787. Poet-Uval, 8. g. m. de Gaillard,

g' P- 1744. Pontcharamets, t. Pierre de la

Garde, 1788. Puymorsson, s. g. le Bailli de5fr/>

fhsn Saint-Tropés, 1786. Raissac^ 8. g. Raimond de Très-

semanes de Chasteuil, 1787. Renneville, t. le Bailli d'Eoulx,

1785. Saînt-Biaiae dea Monta, t. m. de

Barsa^ 1786. Saint-Christol, M. Guignard de

Saint-Priest, g. m. 1788. Sainte-Eulalie, s. g. le Bailli de

Riquety-UittheaM, g. m. 1768.

PROVENCE.

Saint-Félix, 8.' g. le Bailli de

Sayve, 1785. Sainte-Luce, s. g* le Bailli de

Àfontgeyj 1788. Sainte-Marguerite, 8. g. François

de la Garde Saint- Angel, 1 78 1 . Saliers, s. g. le Bailli deVentode

PenneSy g. m. 1775.

L41 Salve, s. g. le Bailli de Vachon

de Belmont, 1788. Le temple d'Agen, t. Ignace du

Poety 1788.

Trinquetaille, s. g. le Bailli de

Suffren Saint-Tropés^ g* ^ m*

1788. La Tronquièrea, s. g. M. dt Cote-

/on, 1787. Valence^ s. g. le Bailli de GaiU

lard, g. p. 1744. Vaours, s. g. m. Gratet de Do-

mîeu, 1787. Verlaguet, t. m. de Demandolx,

1788.

La Vemède, a. g. Pierre de Guei-

doHy X785. Vialard,8. g. leBailli d^Riquety-

Mirabeau, g. m. 1768.

U Villedieu, t. le Bailli de Sade, 1786..

Commakderie de jus'patronat

Farnec-la-Oaule.

Commanderies affectées à MM, les chapelains conventuels et servants iarmes de la Langue de Prwence,

Bayonne, M. Reyberty 1779. Câstelnau, M. de Caux, 1768. Espinaz, U.Prévost,. 17^7.

Gabre et Capoulet, M. Brugière,

1781. Goueat, M. Alpheran, 1783.

LANGUE DE PROVENCE;

23 1

Joucas, M. Sandillau - la - Cour,

1783. Narbonne, M. Blein^ >7^*

Roquebrune,M.Lom^âr<f, 1781. Vaidronne, M. Raybaud, 1787.

LANGUE D'AUVERGNE,

Cette Langue formait un grand prieuré; son chef était Grand Maréchal db l^rdre.

M. Claude -Marie de l'Aubépine de Sainte -Co- lombe, I*' mai 1783, Grand Prieur,

Bailli de Bourganeuf, M, le Bailli de Savary-Lan- cosme, en 1788.

Le Bailli de Garric d'Uzech^ Maréchal en 1787.

Cette Langue comprenait encore le bailliage de LyoUi appelé anciennement de Lureul.

Commanderie magistrale. Salins, M. d^Haimwville, 1772.

Commanderies.

Belle-Comb^ M. Jk/mon de Ville,

1784- Blandais, M. de Fricon, g. m.

»777- Cariât, M. du Peyroux, 1786.

Celles, M. de Seyssel, 1788.

Chamberan, M. de Saint^ulien,

en 1783. Chamberi, M. de<«« Charières M. de Mareelhmges,

g. m. 177a. Cha2elles,IeBai]lideBeffe, 1784. Compezi^res, M. Tulles de Ville-

franche, g. p. 1764. CottTteserre, Hercule de lAgon* déSy 1788.

Dâle, le BaîlH de Savary Lan»

cosme, 1781. Fenières, M. de hùtredon^Ransi^

jeatt 1783. LtL Racherie, M. delaJRocAtf-iiy*

moft, 1771. LaVauxFraaçhe,M.deil/e>ioti de

Ville, 1777. Laumusse, le Bailli de Garric*

d*Uzecb, 1784. Les Beugnets, M. de Petremans

deVaUay, 1781, Les Bordes, M. de Laiterie du

Saillant» 1778. Les Échelles, Sébastien de la

Queuille^ , 1784.

a32

LANGUE D'AUVERGNE.

Lus Feuillets, M. Vaulchier du

Deschaux, 1786. Leureuil, M. de Bosredon du

Poirier, 1785. Limoges, M. de Virieu de Beau*

voir, 1780. Lormettaux, le Bailli de Savary"

m

Lancosme, g. m. 1762, Mâcon, M. de Fricofij 1734. Maisonnice, Antoine de LigtM'

dés^ g. m. 1787. Masdeu, M. de Rigaud-Strezlny

1783. Marche-Mayel, M. de Bosredon^

1783. Montbrison, M. deJI/ofMp^-Val- ' lière, 1785. Montchamp, le bailli de Loras^

1788. Montferrand, M. de Ferréf g. m.

1783.

Morterol, M. de Basr^dùn de Lt*

gny, 1788.

Oloix, le Baasj de Besse^ g. m. 1775.

Paulac,M.deGatn de Linars, 1 783 .

Saint-Georges, M. d^Ussel de Cha- teauvert, 1773. *

Saint-Paûl, le Bailli Sainte- Colonde de Laubejnn, 1780.

Sainte-Anne, M. de Gratei de Dolomieu, 1781.

Sales et Montsenis, M. de More* ton de Chabrillan, g. p. 1788.

Tortebesse, M. de...

Ville-Dieu, M. de Loroi 1765.

Vill^Franche,M .de J/oiiltfigiMC, 1787.

Rome-Porrocarero, M. de Buffè' vont, 1788.

Commanderies affectées aux chapelains conventuels et servants dt armes de la Langue d'Auvergne.

Arbois, Jean-BaptisteJofset, 1 780. Chanonat, M. de Boumasseau du

Râteau, 1762. Farges et Viviers, M. Dauphin^

1763. La Croix-au-Bost, Michel Du-

houchetf 1776. LaTourette, M. Guerrier^ 1788.

Lieu-Dieu, M. Du four, 1775.

Pontvieux, M. Doit, 1758.

Puy-de-Noix,QaudeJii»se#, 1778,

Saint-Romain-en-Galles, Claude- François Bqyer, 1788.

Temple<l'Ayen,Micbelde/tor^, 1780.

VillfrJé8U8,Charles JoMtf, 1780.

LANGUE DE FRANCE.

Cette Langue comprenait trois Grands Prieurs , dont le premier était particulièrement nommé Grand Prieur de France ; le deuxième. Grand

N

COMMANDERIES. 233

Prieur d'Aquitaine, et le troisième. Grand Prieur deOiampagne.

Le grand prieuré de France s^étendait sur les provinces de l'Ile-de-France, de Normandie, d'Or- léanais, d'Auxerrois, de Gâtinais, de Mirepoix, de Picardie, d'Artois, de Hainaut, de Flandre, sur le pays de Liège, la Brie, une partie du Poitou et de la Qiampagne.

Le grand prieuré d'Aquitaine, sur les provinces d'Aunis* de Poitou, de Bretagne, d'Anjou, de Tou- raine, de Guienne^ et une partie du Bourbonnais.

Le grand prieuré de Champagne^ sur les provin- ces de Champagne, de Bourgogne, de Lorraine, d'Alsace et du pays Messin.

* Le chef-lieu du grand prieuré de France était le Temple, à Paris, dont les chevaliers de Saint-Jean avaient été mis en possession, après la chute des Templiers, en vertu de la bulle du Pape Clément V, de l'an i3ia.

Le trésor du Roi avait été longtemps en dépôt dans cette enceinte ; les chevaliers de Saint-Jean en firent la maison principale du grand prieuré de France. Le otrps de logis avait été bâti par Jacques de Souvréf alors Grand Prieur. La grosse tour^ qui rappelle des souvenirs si amers, avait été con* struite en 1222, par frère Hubert, trésorier des TemplierSé

Les chevaliers de Saint-Jean y firent élever plu- sieurs monuments, entre autres Amador de La Porte de La Meilleraye, le Grand Maître Villiers de Tlsle- Adam; Faucon de Ris, Commandeur de l'Ordre, MM. les Grands Prieurs de Quys (oncle et n«veu), etc.

234 LANGUE DE FRANCE.

Le chapitre s'y tenait tous les ans, le lendemain de la Saint-Barnabe, c'est-à-dire le 12 juin; il durait huit jours. Une autre assemblée avait lieu à la Saint- Martin d*hiver. On s*occupait -dans l'un et l'autre des affaires de la Langue et des preuves des candi- dats qui désiraient être admis à la chevalerie*

L'église du Temple était desservie par les chape- lains de rOrdre^ dont l'un était préposé pour exer- cer les fonctions curiales^ dans l'endos du Temple. O lieu était privilégié^ c'est-à-dire exempt de la vi- site des jurés des communautés de cette ville, ^etc. Les débiteurs ne pouvaient y être arrêtés lorsqu'ils s'y étaient réfugiés.

Le Grand Prieur de la Langue de France éuil Grand Hospftalier de I'Ordre. Cette dignité fut tou- jours remplie par des gentilshommes des plus il- lustres du royaume, et très-souvent par des Princes du sang royal, parmi lesquels je citerai François de Lorraine^ et au nombre des premiers se trouvent Jacques de Bourbon, frère de Pierre de Bourbon" jBu5^ef ; il était Grand Prieur en i536, et fit don à l'Ordre des belles tapisseries qu'on exposait à Malte dans l'église de Saint-Michel, les jour^ de grandes fêtes, et les Grands Maîtres étaient réprésentés dans leur grandeur naturelle ; Jean-Philippe d'Or- léans y fils naturel du régent, qui fit réparer une partie du temple à Paris; S. A. S. le prince de Conti, et S. A. R. Louis- Antoine d'Artois^ duc d'iln- goulême, depuis Dauphin, élu le 24 novembre 1776.

Grand Hospitalier : le Bailli des Écotais de Chan- tilly, le 6 décembre 1784.

Le bailliage de Saint- Jean de Latran, dit aussi de

COMMANDERieS. 235

la Morée, dépendait de ce grand prieuré. Il avait été fondé dès 1171.

Le Commandeur avait haute^ moyenne et basse justice; il possédait aussi deux maisons de plai- sance^ Tune rue des Bourguignons^ faubourg Saint- Marcel, nommé ï Hôtel-Zone, et l'autre sur le grand chemin du Bourg-la-Reine^ nommé la maison de la Tombe-Isoire ; plusieures rentes et censives dans Pa« ris, et plusieurs fermes et domaines à la campa- gne. Le tout rapportait au Commandeur environ 1 2,000 liv. de rente^ charges payées.

L'église était desservie par un chapelain de l'Or- dre de Malte, laquelle servait de paroisse pour tous ceux qui demeuraient dans l'enclos/ et leur nom- bre était assez grand.

On voyait dans le chœur le tombeau de Jacques de Souvré, pourvu de cette commanderiez et ensuite Grand Prieur de France, le même qui avait fait bft- tir la nouvelle maison du Temple. Longtemps avant sa mort, il - fit construire ce monument, espérant I d'y être enterré; mais, comme les choses changè- rent, son cœur seul y reposait.

Cet enclos était privilégié : tous les artisans pou- vaient y exercer leur mëtier sans crainte d'être inquiétés par leurs syndics ou leurs jurés ; il renfer- mait une rue qui était entièrement destinée à loger les pèlerins qui venaient de Jérusalem ou qui se proposaient d^y aller.

Le Bailli de Saint-Jean de Latran était M. d^Hen- nin-Liétard-Alsace, en 1779, et depuis le Bailli de Balathier de Lantage.

Le second bailliage était celui de Corbeil, près

236 LANGUE DE FRANCE.

Paris^ dit aussi de Saint-JeaThen-tlle, et dont le Bailli était grand trésorier de la Langue de France.

L'église de Saint-Jean*en-l'IIe^ qui en dépendait^ avait été fondée par la Reine Isemburge» femme de Philippe-Auguste, qui avait eu le comté de Cor- beil à titre de douaire ; elle s'y retira lors de son veuvage.

Le Prieur de cette église officiait avec la crosse et la mitre.

La Reine Isemburge fut inhumée dans cette église en 1223.

Cette princesse y établit douse prêtres^ qui fai- saient profession de la règle de Saint-Augustin» se- lon l'Ordre des chevaliers de Saint-Jean de Jérusa- lem^ et assigna pour leur nourriture cinquante çauids de grains, à prendre sur le minage des grains qui se vendaient au marché de CorbeiL Louis VIII confirtoa cette fondation en 1224, et Guérin de Montaigu, Grand Maître de l'Ordre, l'acceptant^ leur conféra le petit hôpital de Tigery» voisin de Corbeil, avec ses dépendances. Outre cela^ à la prière de la Reine, il permit au:( religieux 4'éUre dans leur Ordre un Prieur et CSommandeur.

Sous le règne de Philippe-le-Hardij Je^n de Vil- tiers, Grand Maître des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, trouva que la maison de Saitit-Jean-en- l'Ile était très-propre à y tenir les assemblées de ses chevaliers. C'est pourquoi il fit bâtir cette grande salle^ qu'on appela le Palais, joignant le cloître des religieux. Cest probablement ce Roi logea quel- quefois; car il reste des chartes de lui, datées de l'hôpital de Corbeil.

COMMANDERIES. 237

Ce fut dans ce prieuré que descendit le Roi Henri IV^ lorsqu'il voulut s'assurer de la ville de Corbeil ; et les habitants vinrent lui en présenter les clefs.

Le Pape Calixte II, retournant de Paris à Rome en iiaOf séjourna à Corbeil; saint Bernard y fut domicilié. Le Cardinal Vivien^ légat en France du Pape Alexandre III^ entre les années 1160 et 117O9 7 conféra avec saint Thomas de Cantorbéry. Saint Pierre de Tarentaise y fut logé dans la maison du Roi, en 1174.

Corbeil fut aussi l'un des lieux le fameux Abai- lard eut une école^ avant qu'il vînt enseigner à Pa- ris^ sous le règne de Louis le Gros.

Baim de Corbeil. Grand Trésorier : le Bailli de Rogres de ChampignelleS) en 1783.

m

Commanderiês magUtràUs.

Piéton, le bailli defVef/ott, 1775. | Valenciennes, M. Greichêf 1796.

Commanderiês.

Abbeville, le Bailli d' Alsace,

1769. Auzerre, M. de Mallard^ 1 777. Bauvals en Gâtinois, M. de Fo*

lory, 1787. Boncourt, M. le Bailli de Ctdana,

1778. B011Z et Milrlan,M. dtMascrâ»iy,

17719. La Brague, yi.àtRasmnt^ 17S3. Castrea; M. le BailU de Rùhrn,

«767- , .

Chantereine, M. le Bailli de Crus- sol, 1787.

Chantt, V. de LomMhm, 1787. Coulommiers, M. de Géraldin, .«783.

Coulours, M. de SavaUIan, 1779* Lacroix-en-Brie, M. le Bailli dp SiUnt^Smony 1783.

Estrepigny, M. le Bailli de la Tofir, 1784.

Fief, M. de Vion, 1783.

238

LANGUE DE FRANCE.

Fontaine-soQS-Montdidier, M. le Desnos, 1776.

Haute-Aveine, M. de la Rue,

»774- Lagny-le-Sec, M. le Bailli des * Barres, g. m. 1776.

Laon et Castillon, M. le. bailli d'Hennin, g. m. 1752.

Louviers et Vaumont, M. le failli de Champignelles,

Loison, M. de Milano^ 1784.

Maupas et Loisson, M. de Ca- îonne, 1787,

MoisyetMagny, M. de Campion.

Oisemont, M. le Bailli d^/Tâvrm- court, 1778.

OrléanSyM. dcMontcanisy, 1784.

Saint-Étienne de Renneville, M. de Mesgrigny, 1778.

Satnt-Mauvis, M. du Roux de Varenne, 1784.

Saint-Vajubourg. M. de Villeber-

tin,ijS3.' Sommereux, M. le Bailli de Ro-

han, g. m. 1782. Sours et Arville , M. de Baromé-

nU, 1784. Slyppe, M. d'Haute/euille, 1787. Tirlemont, M. de Boni/ace dir

Réelle, 1774. Froie, M. le Bailli de Suffren, de

la Langue de Provence, g. m.

1787. Vaillantpont, M. de NUuport,

Vi Ile-Dieu- en-Drugesis, M. de

Thuisi, 1787. Ville-Dieu-la-Montagne, M. le

Bailli du r/Zter, 1787. Vllle-Dieu-le-BaîUeuil, M. de Bo-

ni/ace^ 1784, Villera-au Liège, M. de Vauque^

/l'a, 1787. Yvry-le-T^pIe, M. le Bailli du

Tilletjg. m. .1778.

GRAND PRIEURÉ D'AQUITAINE.

Grand Prieur : M. le Bailli d'Hennin - d'Alsace, en 1772 ; et depuis, le prince Camille de Rohan,

Commanderies magistrales. La Rochelle, M. de la Tremblaye, 1785.

Commanderies.

Amboise, M. de Temay, 1782. Aftsigny, M. deBremond, 1781. Artin, M. de Saint-Pois, 1782. ■haL\SLn,M.Duchéne, 1789. Bisson.M. de Saint-Sulpice,iyS2 .

Bourgneuf, M. deMeaussé, 1768. Coudrie, M. de Briihac, 1764. La Feuillée M. le Bailli de Fres-

loHt g. m. 1781. Les Epaux, M, le Bailli de Chan

tilly, 1786.

COMMAN

Pretajr, M. de Saint-Sulpice, g.

m. 1763. Gudan^ M. le Bailli de Tudert^

1775. La Guerche, M. de la Bourdon"

naye^ 1786. L'Hôpital d'Angers, M. de Murât,

1785. L'Isle-Bouchard, M. de Moussé^

g. m. 1776. U Lande-Verché,M.1b Bailli de

Tigni, 1775. Loadun; M. le bailli de Saint'SU

num, g.m. 1680. Mauléon. M. le Bailli de Calan,

1766.

DERIES. 239

Mantes, M. de Lamothe-Baracé, 1786.

Ozon et Praîlles» M. François de la Laurenciet 1786.

La Roche-Ville-Diea, M. de Cor- nulier, g. m. 1774.

Saint-Remy, M. de Savaillant, g. m. 1775.

Le Temple d'Anger», M. Jean- Henri de \a Laurencie, 1786.

Thevalle, M. deLanjamet, 1786.

Ville-Gast, MAcSoulange, ijjg,

Verneuil, commanderie de jus- patronaty de la maison de.Me- nou-Broussay,M.le marquis de Vemeuilf 1780. /

Commanderies ajfectées aux chapelains conventuels et servants

larmes du prieuré d'Aquitaine

Carentoir, Mgr TÉvéque des Va-

lettes, 1786. Flolette, M. de la Griolaye^ t^S%, Fotiés-ChAlont, M. Friff y 1777.

Launai, Mi Claude le Normand ^

1786. Quittay, M. Alex, le Normand,

1758.

GRAND PRIEURÉ DE CHAMPAGNE.

Grand Prieur : le Bailli le Preudbomme de Fontenoy, en 1786.

Commanderie magistrale, Metz, M. de Rosthre, 1775.

Commanderies.

Ar?igny,M. Folinde Villecomte, 1 Beaulne, M. le Bailli de Tudert, g. m, 1768. I g. m. 1754.

240 GRANDS-CROIX

Bellecroix, M. de la Magdeleine^

1787. Beauchemîn,M.leBailH àcABar-

retf 1786. Boimevaux, M. Vallée de Pimo-

daUf 1783. ChflloQS - sur - Saône, en litige,

. i7«8.

Marbotte, M. deCtrcourf, 1787,

Nancyi M. le bailli des Barres^

g. m. 1768. Laneuville - au - TBknple, M. de

Da$npierre, g. m. 1768. Pont-Aubert, M. de Mesgrigny,

g. m., 1787.

HÉRÉDITAIRES.

Robecourt, M. le Bailli d^ Hennin , 1753.

La Romagne,M. le Bailli de Clu- gny, 1787.

Rueta, M. de Prendhomme de Fontenqy, 1783.

Thon et Corgebin, M. de Ladmi- rauîtf g. m. 1776.

Valeuze, M. dt Clugtry, 1783.

Verneuil, œmmanderie de jus- patronat.

Vicouft, M. d^HannonvÛle^ 17^7* Xugny, M. le Bailli Preudhomme de Fontenqy y 1776.

Comnumderies affectées aux ehapeUàns conventuels et servants

d^ armes du prieuré de Champagne,

Brauz, M. Belgéand^ 1785. biîon, M. le chevalier de Damas,

g. m. 1783. EmiowretajaLyM.Ckampion, 1785.

Gelaucour, M. Gretche, 1770. Saint-Amand^ M. Boileau, 1785. Saint-Marc, M. ?W».

GRANDS-CROIX HÉRÉDITAIRES.

Nota, Les lettres par d. du s. c. signifient par décret du sacré conseil; et celles g. m. signifient par grâce magistraiey ou du Grand Nfaf tre.

AaPAiON(Anne-Claude-Louise d*} , épouse du maréchal de Noailles, duc de Mouchy, par d. du s. c. 23 février 1 745, et comme hé- ritière de sa maison, à laqudle cette concession avait été iiedte, dès Pan 1645, à raison des servi- ces rendus à l'ordre par ses an* cétres. Voyesç p. 80.

BAUFFasMONT (bouise de), prin-

cesse de Listenois,par d.du s. c. janv. 1767.

Narbonnb-Pelbt (Catherine-Ma- rie-Thérèse de), marquise du Puy-Montbrun, par g. m. du Il ftvr. 1776. Voyez Puj- Montbrun.

NoAiLLBs ( Philippe de ), duc de Mouchy, maréchal de France; par d. du s. c. du 20 avril 1 746,

GRANDS-CROIX

comme venant aux droits de son épouse, de la Maison d'Ar- pajon. VoyeJ[ plus haut et p. 80.

No AILLES, prince de Poix (Char- les-Arthur - Jean-Trîstjin-Lan- guedoc), g. c. en 1771.

No AILLES, prince de Poix (Lou is- Philippe-Marc-Antoine) , g. c. en 1752.

NoAiLLEsX Louise-Henriette cle); duchesse de Daras ; par d. du s.c. du 4 février 1768, comme venant aux droits de sa mère

PuY-MoNTBRUN (Jacques, marquis du); par g. m, du 1 1 févr. 1 776. Kqy'ejf Narbonne-Pelet.

Rouvrot-de-Saint-Simon ( Marie- Catherine de), comtesse de Va-

HÉRÉDITAIRES. 241

lentinois; par g. m. du 16 mars 1773.

RouvROY, comtesse de Saint-Si- mon ; par g. m. du 24 mars 1773.

VoYER d'Argenson^ marquJs de Paulmy (Antoine-Réné de); par d. du s. c. du II juillet 1777.

Voyerd'Argenson (Adélaide-Ma- delei ne-Renée-Suzanne de) du- chesse de Montmorency Lu- xembourg ; par d. du s. c. du II juillet 1777.

Wignacourt, en raison des servi- ces rendus à l'Ordre par cette illustre fsimille.

Xikenez (Auguste-Louis, mar- quis de), le 16 juillet 1776.

y

Chevaliers honoraires qui y ayant été reçus, ont obtenu le droit de porter la décoration de VOrdre, par décret du sacré conseil ou par permission du Grand Maître, mentionnés dans VÉtai de la France de 1 789:

Albert de Saint - Hippolyte (Paschald'); par g. m. 27 août 1764.

AuREL ( François - Domi nique, marquis d') ; par g. m. 27 août 1783.

Basquiat y baronne d^la Houze (Matthieu de) ; par g. m. 3 juil- let 1761.

Bauffrbmont, princesse deListe- nois (Anne-Marie- Adélaïde de); d. du s. c. 5 juillet 1776.

Bernard d'Espagne (Henri, mar- quis de) ; par d. du s. c. 1 5 sept, 1778.

Blacas Carros (Alexandre-Bo- XX.

naventure de); par g. m. !•' juillet 1776. BpNAL (Fraoçois-Jean-Népoittu* cène de), Evêque de Clermont ; par g. m. 26 mai 1784.

BosREDON (Claude de); par g. m. 5 mai 1777.

Boudart (Charles-Marie-Joseph de ), marquis de Couturelle ; par g. m. i3 janv. 1772, à cause deladamede.Wignacourt, son épouse.

Caille, comtesse de Paule (Anne- Madeleine de) ; p. g. m. 1 7 juil- let 1776.

16

2^2 CHEVALIERS

CAKADEUcdelaChalotais (Louis- René de) ; par g. m. 3i janv. 1777.

Caradeuo de la Chatolais (N...); par g. m. 10 oct. 1786.

Caucabannb de Baudignan (Henri de); par g. m. 3o oct. 1784.

Crambkay (Louis-François, mar- quis de); par g. m. 18 juin 1755.

Charaette la Colinière (Fran- çois de) ; par g. m. 27 déc. 1778.

CHASSEpouxde Verneuil(Eusèbe- Félix); par d. du s. c. 3o août 1780.

Clcrmomt (François-Jean-Bap- tiste, marquis de); par g. m.

17 mars 1777.

Cossé de Brtssac, duc de Cossé (Hyacinthe-Hugues -Timoléon de); par g. m. 29 mars 1777, à cause de la dame de Wigna- court, sa femme.

CftéQUT (N..., marquis de); par g. m. Kdéc. 1767.

Crussol Montauzibr, duchesse de Caylus (Marie-Adélaïde de); par g. m. 3 juillet 1776.

Damas, comte de Thiauges (N... de); par g. m. i5 déc. 1778.

Faye, comte de Maulevrier ^Cl.- Bernard-Antoine de) ; par g. m.

18 août 1769. FéuKB, comte de la Renaudie

(Jean-Baptiste de) ; par g. m.

4 août 1761. Foix, comte de Paule (Marc de);

par g. m. 11 juillet 1776. Fricon (Augustin, comtede); par

g. m. II juillet 1776. Gain de Montaignac (Jean-Marie

de); par g. m. i5 juillet 1772.

HONORAIRES.

Gain de Montaignac (Louis-Léo- nard de) ; par g. m. 23 août 1772.

Gajn (N... de), aumônier du Roi; par g. m. 12 déc. 1776.

Gain de Montaignac (Joseph- Raymond de); par g. m. 10 avril 1777.

Garric d'U2ech,dame de Citeaux, abbesse de Leyme; par g. m. 16 mars 1774.

Gayardon de Fenouil, comtesse de Loras ; par g. m. 18 oct.

1779-

Gayardon de Fenouil, abbesse de

Largentière (N. . . de) ; par g.

m. 19 sept. 1785. Guerrier (Faure-Benoît) ; par

g. m. 28 février 1 776. Hautpoul (Alexandre Jean d') ;

par g. m. 9. févr. 1779. Houssayb (Ch.-Eusuiche-Louis

de la); 28 mars 1787. Lac du Cluzbl (Claude,, comte

du); par g. m. 26 août 1778. Lardbnois (Jean-Baptiste de) ,

comte de Ville; par d. du s.

c. 14 oct. 1747. Lastic (Anne^François de); par

g. m. 9. janv. 1781. Lastic (Louise-Àugustine de) ,

marquise de Monteaquiou ;

par g. m. 8 janv. 1781. Latier de Baya n ne (Alphonse- Hubert de), auditeur de Rote;

par g. m. 12 juin 1777. Laur (Marguerite de), dame de

Citeaux, abbesse de Saure*Bé-

niste); par g. m. 8 juillet 1767. Lire de laBourdonnaye(N... de);

par g. m. 4 janv. 1761.

CHEVALIERS

Maillt, marquis de Nesle(N.:. de); par g. m. 27 mats 1777.

•Maison de Crouis ( N.... de }, par g. m. 21 janvier 1780.

Meallet, comtedeFargues (Jean- Philippe de) ; par g. m. 25févr.

1777. MfeSGRiGNY(Loui8-Marief marquis

de) ; par g. m. 16 oct. 1781. Montmorency (N... de), mttquise

de Serrent ; par g. m. 21 janv.

1778. MoNTs(Jean-Bapti8teJacques de);

par g. m. 25 sept. 1782. Narbonnk-Pblet(N . . . «comte de);

par g. m. i3 juillet 1772. Pierre de Bernis (François de) ;

coadjuteur d'AIby ; par g. m.

27 sept. 1777. PujETde Barbantanne(Marie-Au-

guste-Hyadnthedu); par g. m.

7 oct. 1776. Raigbcourt (N . . . ), comte de ; par

g. m. 18 mars 1757. RANDAN(Marie-Élisabeth4e),com-

tesse de Paule ; par g. m. 14

août 1776. Roche ( Anne-Thérèse de), com- tesse de Montmorency; par g.

m. 26 sept. 1778. RoQUE(N...dela);parg. m. 5 avril

1780. Sbtstres - Caumont ( Philippe,

HONORAIRES. 243

comte de) ; par g. m. 10 août 1783. Talleyrand, duchesse de Mailly, ( Anne-Marie de); par g. m. !•' juillet 1779. .

Tenarre de Mon tmain (Suzanne- Marie-Ferdinande de) , mar- quise de Baufiremont ; par d. du s. c. 3 juin 1756.

Treille (Jean-Herc. de la ), comte de Fosières ; par g. m. 3 o août 1775.

Vachon de Belmont ( N..., ma

quis de) ; par g. m. 23 4éc.

«775. Valette- Parisot (Barthélémy

marquis de la) ; par d. du s. c.

5 déc. 1780.

Vento, marquis de Pennes (Jean- Louis-Paul de); par g. m. 11 juillet 1779.

ViRY la Forest (Jean-Marie, comte de), nov. 1769.

Wignacourt (Marie-Louise-An- toinette - Charlotte - Françoise- Constance de), épouse d'Hya- cinthe-Hugues-Timoléon ,com- te de Cossé-Brissac; par g* m 16 mars 1774.

WIGNACOURT(Balthaza^ Philippe Emmanuel-Charles, comte de par g. m. n juillet 1776.

NOMENCLATURE GÉNÉRALE

DES CHEVALIERS FRANÇAIS

REÇUS DANS l'ordre DE SaLNT-JEAN DE JERUSALEM ( MALTE ) -

depuis l'an 1700 jusqu'à la présente année 1839.

Abaoie d'Arbocave (Henri d') reçu en 1703.

Abeille (Jean-Joseph-André d'), juin 1795.

AcHARD de Bon vouloir (Charlo^-François-Auguste), 29 mars 1775.

AcHARD de Bonvouloir (Charles), 14 juin 1789.

AcHARD de la Haye (Edouard), bulle du 18 août 18 17.

AcHARDde Vacogne (Amédée^Marie), bulle du 11 août 18 18.

Acres de TAigle (Charles-Hippolyte des), 20 mai 1707.

Acres de TAigle de Fleuranges (Claude-Edouard des), bref du 22 juillet 1775.

Adhémar (N... d'), 2 juillet 18 16.

Agay (Antoine-Thérèse^oseph d'), 5 juillet 1773.

Agis de Saint-Denis (Charles-Jules), 23 août 1787.

Agoult (Alphonse- Charles d'), 12 octobre 1784.

Aguist (Antoine-Marie- Aimé d*), i«' juillet 1786.

Aigrefeuille (Charles-Michel-Jean- Louis d'}, 19 février 1790.

Ailhaud (Jean-Baptiste-Joseph-Charles d*), 7 juillet 1787.

Ailly-Mascarani (Octave d'), 24 mai 1771.

Ailly-Masçarany (Jean-Baptiste-Octave d'), 26 septembre 1789.

AiMERY de Choisy (Jean-Jacques-François d'), 12 septembre 1735.

Albert Saint-Hippolyte (Jean-Joseph d') 1708.

Albert de Saint-Hippolyte (Esprit d'), page le 9 août 173 5; Com- mandeur en 1780.

Albert de Saint-Hippolyte (Paschal d'), 27 août 1754, et depuis Commandeur.

Albert de Saint-Martin du Chesne (Joseph d'), page du Grand- Maître le 29 décembre 1697, depuis Commandeur.

CHEVALIERS DE MALTE. 245

Albertas (Alfred-Émilien d'), 1 2 février 1788.

Albertas (Alfred-Émilien d'), 5 février 1791.

Albertas de Joucques (Pierre-Ange d'), 1700.

Albertas de Sainte-Mayme (Joseph-Marîe-Pi erre-Marguerite d'), 28 juillet 1749.

Albertas de Joucques (Alphonse- Rodolphe d'), 26 octobre 1751.

Albignac (Jean-Louis-Hector d*),24 février 1778.

Albon (Charles-Bonaventure d*), 26 octobre 1789.

Albon (André-Suzanne d*), bulle de 1 796.

Alençon ("Alexis-Louis d^), 24 juillet 1757.

Algatres du Faur de Barbazan (Jean - François - Phili^^pe- Joseph d'), 22 mai 1766.

Alingb (Louis-Hyacinthe d*), page le 7 juin 1748. ^

Allain de Fayet (Hiçpolyte d'), 14 janvier 1789.

Aluer d'Hauteroche (Louis), 27 décembre 18 19.

Allonville (Antoine-Jean d*), 9 février 1768.

Allonville (Louis- Alexandre d*), 10 décembre 1771.

Aloigny de Rochefort (Guy d'), page le 28 juillet 1771.

Alphonse {Louis-Hyacinthe-Henri d*), 22 avril 1792.

Alphonse (Louis-Hyacinthe-Henri d'), bulle du 11 août 18 18.

Alsace dliennin-Liétard (Pierre d'), 19" août 1708, et depuis Commandeur.

Alsace d'Hennin-Liétard (Antoine-Denis d'], 14 mai 171 2 ; depuis Commandeur.

Alsace d'Hennîn-Liétard (Pierre-Simon d'), 3o mai 1772, et de- puis Commandeur.

Alsace d'Henni n-Liétard (Joseph-Antoine-Baudoin d*), 8 octobre 1786.

Amandre (Louis-Élisabeth d*), reçu de minorité.

Andioné (Jean-Baptiste d'), 1 1 août 1704.

Andigné (Jean-René d'), 24 juin 1705.

ANDiGNé (Charles-François d'), 3 décembre 1709.

ANDiGNé de Maineuf (Joseph-Henri d*), 12 septembre 17 1.1.

Andigné (Charles-René-François d^y 16 juin 1769.

Andlau (Jean-Stanislas d'), 3i juillet 1784.

Andras (Joseph d'), 3o mai 1777.

Androuins (François-Joseph-Théodore des), 6 février 1782.

Androuins (Jean-Marie-Stanislas des), bulle du 11 août 18 18.

Anprxb (François d*), 27 août 1737 ; depuis Commandeur.

Angeryillb (Augustin d*), 26 août 1783.

Angeville (Guillaume-Charles-Marie d'), i" octobre 1777.

\

246 CHEVALIERS DE MALTE.

Akgosse Boucarres (Jean- Auguste d'), 17 juillet 1784. Angossb de Loubie (Armand-Matthieu), i*' juin 1776. Anneville (Paul-Bernardin d*), i3 avril 1767. Anneville de ChiÛrevast (François - Antoine - Henri d'), 3o jan- vier 1787. Amsart (André-Jose(xh d*), page le 20 octobre 1777. Ai«8ELMB de Grugières (André - François - Gaspard d^, page le

25 octobre 1747. Anteroches (François d'), 11 avril 1783. AousT (Joseph-Eustache-Quislain d'), 10 novembre 1770. AousT (Marie- Eustache-Bernard d'), 9 novembre 1 780. Apchon (N...)|I0 février 181 7. Aproux (Pierre d*), 12 novembre 1721.

Aragona (Louis-Marie-Milano- Francisco), 18 février 1743; Com- mandeur en I 784. Araignan de Villeneuve (Emmanuel-Amable-Félix d*), 2 octobre

1779. Arbaud de Château-Vieux (François d*), en 1 700. Arbaud de Jouques-Mison (Melchior-André-Elzéar d'), g février

1780. Arbaud de Jouques (Eustache- Auguste- Philippe d'}, 11 janvier

1791 Arbaud de Jouques (Joseph-Charles-André d'), 28 mai 1792. Arbaud de Jouques ^Charles-André), 21 mai 1791. Archambaud de Milleville (David - François - Gabriel), i*' juillet

1786. Arche (Pierre-Antoine d'), 23 mai 1785. Arche d'Argadins (Pierre- Antoine d*), 23 mai 1785. Arche (Pierre-André d'),2o septembre 1787. Arclais de Montamy (Anne-Pierre- Chrétien d')y3 novembre 1771. Arnaud de Pomponne (Jean-Baptiste-François-Félix d'), 10 juin

1705. Arnaut de' PEspi nasse (Joseph d'), 1703. Arod de Montmélas (Benoît d*), 2 janvier 1715. AasAcde Ternay (Charles-Henri-Louis d*), 12 décembre 1737. Arsac de Ternay (Charles-François d'), page le 22 octobre 1738.

et depuis Commandeur. Artaize de Roquefeuil (Alexandre-Pierre-Jules d*), 18 avril 1779. Artaize de Roquefeuil (Alexandre- Pierre- Charles -Suzanne d'),

bref du 19 mars 1817. Artaud (Claude), 3o mai 1777.

*

CHEVALIERS DE MALTE. 247 ' ;

Aspect (Alexandre-Gabriel d'}, 2 o mai 1 78 1 .

Aspect (Jean- Alexandre-Brigitte d^, 11 mars ^783.

Assé (Denis-Louis d'), 7 mai 1720.

AssiGNiBS (Jean-Baptiste-Artus d^, 26 juillet 1706.

AssiGNiBS (Jean-Baptiste d'), i<r juin 1710.

AssoN (François-Joseph d'), 27 septembre 1770.

AssoN (Jean-François^oseph d*), 19 novembre 1770.

AsTORG [(Alexandre -Eugène-Louis-François-Saturnin d*}, 28 fé- vrier 1787.

AsTORG d'Aubarède (Charles-Maurice d*), 16 février 1754.

AsTORG d'Aubarède (Louis-Marie d^), 3 août 1756.

AsTORG (Jacques-Pierre-Protade d*), 11 août 18 18.

AsTUARD'cle Murs (Jean-Louis), 20 octobre 1688.

Aube (Antoine-Joseph de V), i5 mars 1703.

AuBEUN de Givry (Louis-Auguste), 18 mars 1780.

AuBBRjoN de Murinais (Antoine- Victor- Augustin d*), 12 novem- bre 1743. _

AuBERJON de Murinais ( Guy- Joseph- F^rançois- Louis -Timo- léon d'), 2 janvier 1761.

AuBERioN de Murinais (Antoine-Louis-Victor d'), 12 mai 1783.

AuBERT (Claude), page le 3 juillet 1777.

AuBBRT du Maurier (Louis-François-Marie d*), 26 avril 176?.

AuBERY du Maurier (Timoléon- François-Marie 'd*), 26 avril 1765.

AuBERY de Vatan (Jean-Baptiste- Louis d'), 29 juin 1703.

AuBUSSON (Augustin-Pierre d'}, 20 avril 1827.

AuDiBERT de Lussan (Alexandre-Louis d'), 17 19.

AuGEARD (Charles-Gabriel-Matthîeu), 19 avril 1783;

AuRAY de Saint- Pois (Louis-Charles-Honoréd*), 2 août i?39, et depuis Commandeur en 1782.

AuRAY de Sai nt- Pois (Henri-Louis d'), 17 décembre 1766.

AuRAY de Saint-Pois (Louis-AugustedOi 12 avril 1771.

AuREL (François-Marie-Siffren d*), 27 octobre 1747.

\

\

AuREL (Thomas d'), 21 juin 1712.

AuREL (François-Thomas d'), 1712.

Al'rbl (François- Auguste d^y 3 décembre 1779.

AuRBL (François-Dominique d^, 21 octobre 1783.

AuREL (Louis-François d*). 28 juin 1775.

AiriANE ( Charles-Gustave d')y i«' juillet 1792*

AuTié (Henri d'), bref du 16 février 1787.

Airrié de Villemoatée (Henri d^, 29 juillet 1776.

AuTié de Villemontée (Antoine-François d'), 14 juillet 1779.

248 CHEVALIERS DE MALTE.

AuTii de Villemontée(Louit-Auguste d*), 22 avril 1785. AuTié de Villemontée (Antoine d'), 3o janvier 1784. AuTiÉde Villemontée (N...)y bulle de 1816. Auzioif (Antoine-Denis-Marie d*), 9 juillet 1780. AvEWENft-MoifTCAL (François-Auguste-Marie d^), 17 mars 1780. AvESSENS de Montcal (Jean-Joseph dJ), reçu page le 10 décembre 1768.

AviSAED (Alexandre-Joseph d'), 22 mai 1784. Atdib (Biaise d*), 6 avril 1713.

Baillehache (Armand-Sébastien de) , le 2 septembre 1 782.

Bailleul (Claude-Charles-Emmanuel), le 19 octobre i75i«

Bailleul (Armand-François de), le 12 juin 1779.

Baillbul (Charles-Louis-Désiré de), le 28 mai 1785.

Bailuvt de Marigny (Claude-Marie-Dieudonné de), le i3 août 1752.

Baillt (Flodoard-Éléonor de), le 17 décembre 1744.

Bailly (Anne-Charles de ), le 9 mars 1771.

Baillt de Fresnay ( Armand- Jean de), lei«' mars 1789.

Balathier (Louis-Marie de), en 17 18,

Balathiek de Lan tage (Joseph de), en 17 18.

Balathier (Armand- Joseph de), 22 avril 1768.

Balathier de Lantage (Armand-Joseph de), i«' septembre 1718; depuis Comniandeur.

Balathier de Lantage (Henri-Élie- Victor de), le 3 avril 175 1.

Balathier de Lantage ( Louis-Pierre de), 3o octobre 1754.

Balathier de Lantage ( Alexandre de), i3 juillet 1770.

Balathier de Lantage ( Marie - Roger -Elie- Henri de), 17 janvier 1788.

Balb de Berton (Louis-François de Pluie de), 11 mars 1781.

Bancenel (Jean-François de\ 4 mai 1768.

Bahcenel de Champagne (François), 3o mai 1777.

Bar (Barthélémy de), 9 mars 1739 ; depuis Commandeur.

Barbançois (Hector-Louis de), i<' avril 1764.

Barbier de Lesco^t (Alexandre-Claude-Marie le), 3o avril 1742.

Barbotan ( Pierre- Antonin- Charles- Gilbert -Alexandre de), 10 juillet 1779.

Barcillon ( Jean-Gaspard de), 17 décembre i7Ja; depuis Com- mandeur.

Barcillon (Pierre de), 9 avril 1788.

Bardin (Charles-Henri-Marcel de), 27 juin 1780.

CHEVALIERS DE MALTE. 249

Bardin (Henri-hîppolyte de), 21 octobre 1783.

Basdoniœnche (Antoine-Réné de), 2 septembre 1756.

Bardonnenche (César-Pierre-Alexandre de), 22 avril 1774.

Barentin (Charles- Jean- Pierre de), i*' mai 1705.

BARENTiNde Montchal (Charles-Guillaume de), 9 mai 1777.

Baroncelu de Javon (Paul de), 16 novembre 1704; depuis Com- mandeur.

Baroncelu de Javon (Agricol-Dominique de), en 1 706.

Baroncelli de Javon (Auguste-Michel de), 19 mars 1779.

Baroncelli de Javon (N...), janvier 1816.

Baroncelu de Javon (Joseph-Paul-Antoine de), 24 décembre 1738, et Commandeur en 1788.

Baroncelli de Javon (Alexandre-Joseph-Félicien de) , 11 août 1818.

Baronnat (Louis de), 9 juillet 1777.

Barr^l (Pierre-François de), en z 74^^

Barras (Pierre-François-Xavier), 27 juin 1786.

Barras de Lansac (Charles-Joseph de), 7 janvier 1797.

Barras de Melan (Jean-Joseph-Hippolyte de), 7 janvier 1797.

Barres (François -Louis -Ferdinand -Joseph de la) , 10 janvier 1787.

Barres (Jacques- Philippe - Gabriel des) , page le 12 novembre 1736, et depuis Commandeur.

Barres (Paul-Henri-François des), page le i5 avril 1768, et de- puis Commandeur.

Barres (Charles-Louis-Gabriel des), 22 mars 1760.

Barret (Pierre-Marie de), 28 mai 1785.

Barrifault de Carpia (Jean-Baptiste-Henri de) , 28 décembre 1818.

Barrois (Nicolas-Xavier de), 10 février 1796.

Barsac (Charles-Joseph de), 28 juin 1 789.

Barthb (Antoine-Marie de la), 22 mai 1778.

Barthb (Jean-Henri delà), en 1723; Commandeur ^n 1768.

Barthon de Montbas (Léonard de), 9 décembre 1 770..

Barthon de Montbas (Alexandre-François de), 29 mars 1775.

Bascle d'Argenteuil (Jacques-François le), 21 juin 1723; depuis Commandeur.

Bascui d'Argenteuil (Henri-Louis le), i«' mai 1767; depuis Com- mandeur.

Basquiat de la Houze (Mathieu de), 3 juillet 1761.

BAS80MPnRRE(Adolphe-Marie-Élisabeth de), 4 octobre 1783.

25o CHEVALIERS DK MALTE.

Bastard d'Estang (Jean-François-Augustin de), 28 septembre i8i5.

Bastie (N.... de la], Commandeur en 1768.

Bataille de Dampierre (François-Charles), 23 avril 1754.

Bataille de Miadelot (Charles-Claude de), 21 mars 1737; de- puis Commandear.

Bataille de Mandelot (André- Adolphe-François de), 26 décem- bre 1785.

Bâtie (de la). Commandeur en 1774.

Bauffremont (Joseph-Henri-Octave de)9.io juillet 1779.

Baumé-Pluvinbl ( Pierre- Antoine-Tertule de la ) , 3 décembre 1758.

Baume-Pluvinel ( Louis-Geoi^es-Antoine de la ) , bref du....

Ï797-

Baume-Pluvinel (Séraphin-François-Gabriel- Victor de la), 14 sep- tembre 18 17.

Baunay (Nicolas-Louis de), 18 avril 1777.

Baunay (Alfred-Louis-Augu&te de)....

Bausset de Roquefort (Marie-Joseph), i3 juin 1780,

BéARN de Brassac (Alexandre-Louis-Toussaint de), 16 mars 1776.

Beaucaire (Amable-Antoine-Bruno de), 3o avril 1783.

Beaucaire (Auguste-Louis-Jean de), 3o avril 1783.

Beauclerc ( Anne-Charles-Frédénc-Ambroise de ) , 9 septembre 1773.

Beauclerc (Antoine-Charles-Frédéric- Ambroise de) , 27 décem- bre 1793.

Beauclerc (Marie-Charles-Gabriel de), 21 novembre 18 16.

Beaucorps (Auguste-François de), 8 mai i779>

Beaucorps (Henri-Charles-Marie de) , 8 mai 1 779.

Beaudrap (Bernardin-Adrien-François de), 8 septembre 1737.

Beaudrap (Louis-Hyacinthe-Augustin de), 3 juin 1786.

Beaufort (Charles-Jules de), 3 juillet 1784

Beaufort (Alphonse-Charles-Marie-Constant de), 3 juillet 1784.

Beaufort (Amédée-Marie de), 4 septembre 1783.

Beaufort (Louis-Léonard de), 26 juin 1787.

Beaufort (Achille-Louis-Victor de), 3 mai 1787.

Beaufort de Cassaignes de Miramont (Louis-Alexandre de), 9 décembre 1739.

Beauharnais (Alexandre-François-Marie, vicomte de), père du prince Eugène, duc de Leuchtemberg, prince d'Eichstaedt, 9 janvier 1770.

CHEVALIERS DE MALTE. 251

Beauharnais (François de) , 1 5 août 1 796. . Beaulieu (Jean-Louis-Godard de) , page le 8 octobre lyiS ; de^ puis Commandeur

Beaumont-Brison (Joseph-Laurent de] ,28 octobre 1701.

BBAUJfoifT (François-Bertrand de) , page le 7 juillet 1763.

Beaumont (Christophe- Armand-Victoire de) , 3 mars 1770.

Beaumont (Louis-Henri de) , 14 décembre 1777.

Beaumont (François de) , 3o mai 1777.

Beaumont (Charles de) , 16 décembre 1783.

Beaumont (Louis de), 29 octobre 1784.

Beaumont (Adrien-Jacques-Joseph-Charles de), 5 mai 1787.

Beaumont (Antoine-François-Christophe de), 9 janvier 1789.

Beaumont (Christophe- Armand-Victoire de), i5 juillet 1791.

Beaumont d'Autichamp ( Marie - Charles - Pierre-Jacques - Antoi ne de)....

Beaumont-Brison (Anne-Joseph de) , 28 octobre 1701.

Beaunat (Nicolas-Louis de) , 18 avril 1777. Beaupoil de Saint- Aulaire (Jean-Joseph de) , en 1699.

Beaurbfairb (Jean-Joseph de) , i3 août 1777.

Beaurepairb (Joseph- François-Xavier de) , 10 juillet 1779.

Beaurepaire (Philippe-Amédée- Antoi ne de) , 27 juin 1780.

BEAtntzPAiRE (Anne-Gaétan de) , 12 mars 1787.

Beaurepaire (Anne de) , 8 octobre 1819.

Bbauvau-Craon (Qément-Léopold de) , en 171 5.

Beauvau (Qaude-Eugène de) , 8 mai 17 16.

Bbcdeuàvre (Gui-Hilarion de) , 27 avril 171 3.

BfiCDEuàvRB (Louis-Marie Christ(^he de) , 11 décembre 1784.

BICHON (Raymond-Philippe-Germain de) , 4 février 1789.

Beeceman de Libersat (Maximilien-Henri), 23 février 1791.

Begon de la Rouzière (Claude de), 3 juillet 1780.

Bbgon de la Rouzière (Michel-Denis-Marie de), i«r janvier '1780.

BicuE (Charies-Ernest le), 3o août 1703.

BtouE (Henri-Charles le), 8 mai 1779.

t

BÈGUE (Philippe Charles-Gal^riel le), 6 avril 1778. Bejarrt (Anne-Gaspard-Bonaventure de), 3 février 1781, Beiarry (Achille-Balda-Henri-Louis de), i3 septembre 1784. Beiarrt (Armand-Charles de), page le>2 décembre 1 784. Bel de la Jallière (Pierre-Gui le), i«r décembre 171 7. Belgrano de Vaubois (N'..), en .1783. Bellay de Canneville (Antoine du), 17 août 1772. Bbllb-Isle de Saint-Pierre (Bon-Auguste de), i3 mars 1784.

252 CHEVALIERS DE MALTE.

Bellemarre (Auguste-Réné de), 19 février 1824.

Belleval (Charles-Philippe de), 3o juin 1789*

Bellissen (Guillaume-Elisabeth de), 14 juillet 1778.

Bbllissen (Pierre de), 8 décembre 1778.

Bellissen (Biaise-Antoine-Alexandre de), 3o janvier 1796.

Bellot de Vilette (Jacques-Bernard), 19 décembre 1718.

Belloy de Francières (Charles de), 28 mai 1700.

Bbllot de Catillon (Alexandre de), 6 août 17 12.

Bellot de Morangles (Marie-Bonaventure de), page le 23 {uillct

1768. Belzunce (Jean de), 6 juin 1777. BéoN deCaseaux, Commandeur en 1760. Berail de Massebeau de Sedages (Pierre-François de), 25 juillet

1773. Berail de Mazerolles (François de), 1 700. Beraud (Charles-Louis), 3o mal 1777. Beraud de Courville (Charles-Marie de), 18 mai 1783. Beraudière (Georges de la), 3o novembre 1771. BERCEURde Fontenay (René-Bernard le), i5 mars 1702. Bercheny (François- Antoine de), 23 février 1752. Berchove (François -Antoine- Maximilien de), 9 novembre 1780. Bbrenger (Charles-Raimond-Silvainde), 23 mai 1777. Berenger (Bon-Louis-Ferdinand de), 21 avril 1787. Berghes (Eugène-Louis-Guislain de), 3 mars 1794. Bermondet de Goncourt (Louis-Robert de), 4 décembre 17 16. Bernard (Louis-Auguste de), i^^ ffvTÏ&T 1781. Bernard de Balainvilliers (Charles)... Bernard de la Boissière (Etienne), 3o mai 1777. Bernard de Calonne (Louis-François de). Commandeur en 1787

et depuis Bailli. Bernard de Calonne (Adrien-Marie-François de), 9 juin t8i8. Bernard de Champigny (Jean-Louis de), 18 juin 1721. Bernard de Montessus de Ruilly (Pierre - Gabriel de), %b mai

1762. Bernard de Montessus (Ignace-Marie de), 2 juin 1770. Bernard de Montessus (Gabriel-Philippe de), 17 juillet 1771. Bernard de Montessus (Edouard-Pierre de), 3o mars 18 19. Bernard de Sassenay (Joseph-Etienne de), 9 juillet 1763. Bernard de Sassenay (Gaspard-Etienne), 22 avril 1767. Bernard de Sassenay (Paul-Étienne), 23 juin 177 1. Bernardi (Jean-Baptiste), 29 mai 1700.

CHEVALIERS DE MALTE. ' 253

Bernart d'Avernes (Antoine de), 1701.

Bernart d'Avernes (Philippe de), 26 juin 1701.

Bbrnart d'Avernes, 18 juillet lyoS.

Bbrnets (Félicien des), i5 novembre 1725.

Bsrnier (Alexandre-Pierre-André de), b mars 1788.

Bernibr de Pierrevert ( Ferdinand-Marc-Antoine de ) ,'^ 19 sep- tembre 1774.

Bernier de Pierrevert (Antoine-Melchior-Gaspard-Balthazard de), 27 janvier 1774.

Bernigault deChardonnet (Louis- Marie-Hilaire).

Bernigault des Granges (N...), bulle du 23 février 18 18.

Bertaud (Jean-Nicolas), 3 juillet 1777.

Bbrthelot (Clément), 3x janvier 1782.

Berthier (Anne-Ferdinand-Louis de), 2 mars 1786.

Berthout (Armand-Philippe-Louis de), 14 novembre 1777.

Berthout (Charles-Louis de), i«' février ^781.

Berthout d'Hautecloque (Amable -Louis -Éléonore de), 6 août

1774- Berthout (Arnoult-Louis-Philippe de), 14 novembre 1777.

Bertrand (Jean- André de), 9 août 1759.

Bertrand (Nicolas-Henri de), 24 février 1777.

Bertrand de Beaumont (François de), 7 juillet 1765.

Bertrand de Beaumont - Poligny * (François de ), 17 décembre 1770.

Bertrand de Beaumont (Jean-Baptiste de), 14 décembre 1775.

Bertrand de Beaumont (Louis-François de), 14 janvier 1780.

Bertrand de Beaumont (François-Ursule de), i3 février 1783.

Bertrand de Madon (Jean de), i5 décembre 1702.

Bertrand de Madon (Henri de), i5 décembre 1703.

Bertrand de Molleville (Jean-André-Rose de)^ 9 avril 1759; de- puis Commandeur.

Bertrand de Molleville (Jean-Antoine-Marie de], bulle du 23 août 1819.

Bbrulx^ (Barthélémy- Pierre-Clairiade de), 6 novembre 1770.

BéRULLE (Balthazard - Joachim - Laurent - Charles - Pierre -Marie- Hugues de), 6 novembre 1770.

B^RULLB (Joachim-Laurent de), 6 novembre 1770.

Bbsse de la Richardie (Gaspard de), i5 septembre 1703 ; depuis Commandeur.

Bessb de la Richardie (Charles-Louis de), i5 septembre ijob] depuis Commandeur.

254 CHEVALIERS DE MALTE.

Brssb de la Richardie (Gaspard de), G octobre ijSH, depuis Com- mandeur en 1775.

Bbssb de la Richardie (André de la), 3o mars 1761.

Bbsse de la Richardie (François-Gabriel de la*], i3 octobre 1732, depuis Commandeur.

BsssuéJouLS de Roquelaure (Antoine-Joseph-Marie - Catherine- Louis de), 3o juin 1773.

BéTHiSY de Mezières (Charles-Théophile de)t 27 avril 171 5.

Bethisy (Charles-Théophile- Albert de), 3i août 177?.

Bethunb (Jules-Théodore-Léon de), 24 juin 1781.

Bethune-Hesdignbul (Félix - Ferdinand - François- Philippe de), 19 juin 1784.

BBTHUNB-HB8DiGNBUL(Marie-Maxin\ilien de), 7 septembre 1777.

Bbufvier d'Espaligny (Séraphin de), 27 août 1700.

Bbuvbrand (Pierre-Philibert de), 23 janvier lySi,

Bbziadb d'Avaray (Armand-Louis de), 10 janvier 1787.

Bbziadb d*Avaray (Joseph-Théophile-Parfait de), 3 février 1774.

Bbziadb d'Avaray (Louis de), 4 février 1770.

Bbzet (Pierre-Nicolas de), 1701.

Bioi de la Grandville (Charles-Guistain-Ferdinand), 7 septembre 1771.

BiBT de Messey (Ignace-Paul-Simon), 23 février 1763.

Bigot (Robert de), 16 juin 1769.

Bigot de la Touane (Edmond-Paul-Marie de), 6 janvier 181 5.

BiLLBHBusT (Jean-Charles de), 22 mai 1778.

BiLLON (Jean-Claude de), 3 mai 1777.

BiNBT de Jasson (Joseph- Gabriel), 11 août 1750.

BiNTiNAYB (Jean-Baptiste-Simon-Marie), 22 janvier 1780.

BioRD d'Ornaison (François-de-Paule de), 23 mai 1756.

Bn-AUT (François), 26 mars 1709.

BiziBN (Claude-Toussaint-Marie), 2 1 mars 1753.

BizBMONT (Armand- Vespasien de), 23 octobre 1781.

Blacas d'AuIps (Antoine de), 1723, et depuis Commandeur.

Blacas d'Aulps ( Alexandre- José ph-Claude-César de) , 27 février

1724, et Commandeur. Blacas d^Aupls ( Jean - Joseph - Simon de ) , 2 juin 1 724 ; depuis

Commandeur* Blacas d'Aulps (Jacques de), 1724.

Blacas d'Aulps Vérignon (Jean-Simon de), 18 janvier 1724. Blacas d'Aulps (Pierre-Lx>uis-Jean-Casimir de), 11 mai 1771. Blacas d'Aulps (Pierre-Gérard-Barthélemy à'), i3 juin 1788.

CHEVALIERS DE MALTE. ^55

Blaca8-Cakro6 (Pierre de), 24 août 1723; Commandeur de Pont- Charmet, 1781 ; puis Bailli.

Blacas-Carkos (Pierre de), 1723.

BLACAS-CAUtos (François de), 1723.

Blacas-Caxros (Alezandre-Bonaventure de), i*' juillet 1776.

Blacas*Carros (Claude-François- Alexandre de).

Blanc de Lisse (Jean-Baptiste-Joseph-Nicolas le), 3 juillet 1733, et depuis Commandeur en 1784.

Blamc de Lisse (Louis-Guillaume le), 3 juillet 1733.

Blanc de Mauvésin (Jean-Joseph- Alexandre le), 22 avril 1789.

Blanc de Mauvésin (Jean-Joseph-Timothée de]....

Blanc du Roullet (François-Louis le), 17 juillet 1761.

Blanchet (André), 3o mai 1777.

Blangt (Maximilien-Pierre-Bon de), 25 août 1787.

Bl^cibr de Taulignan (Paul- Esprit de), 171 5.

Blsin (Jacques), 20 décembre 1722, et Commandeur. ,

Blein de Poét de Bary, 1700.

Bloissb d*Hannonville (François-Joseph-Toussaint de), 18 sep- tembre 1740 ; depuis Commandeur.

Blonat (Philippe-Antoine de), 19 octobre 1728.

Bloqubl de Wismes (Arnould- Louis- Armand de), 11 décem- bre 1784.

Blondbl de Joigny de Bellebrune (Charles de), 1701.

Blondel de Joigny de Pamèle (Jean-François- Hubert de) ^ 29 avril 1780.

Blottefièrb de Vauchelle (Alexandre de), 18 septembre 171 1.

Bocsozel de Montgontier (Alexandre de), 9 juin 1766.

BocsozBL de Montgontier (Jean-Baptiste*Louis de) , 29 avril 1765.

BocsozBL Montgontier (Pierre de), 28 septembre 1751.

Bœuf (Joseph- Auguste leX 18 mai 1779.

Bœuf (Mathieu-Antoine-Marie le), 14 septembre 1790.

BoiLEAU (N...), 1785. '

Bois-Baudry (Ange-Hyacinthe-Joséph de), 4 Juin 1816.

Bois des Cours de la Maison-Fort (Maximilien du), le 8 novem- bre 1807.

Bois d^Ennemetz (Armand -Louis -Alphonse du), i *' sep- bre 1817.

BoisA de Courcenay (Claude-Guillaume de), 22 mai 1777.

BoiscBLiN (Alexandre- Joseph de), page le 2 mars 1784.

BoisGEUN (Pierre-Louis-Mariede), 8août 1782.

256 CHEVALIERS DE MALTE.

BoisGEUN (Joseph-Louis de), 1 8 mars 1788.

BoisjouRD AN (Charles-Joseph de), ig juin 1702.

Bois-JouRDAN (Lancelot-Jacques-Marin de), 8 octobre 1786.

BoisuNARD de Margou (Jean-Alexis de), 17 juillet 1701, et depuis Commandeur.

BoispÉAN (Auguste- Jacques de), 3 1 mai 1745.

BoispÉAN (Auguste-Jacques de), bulle du 3i mai 18 ig.

BoissAC (Louis-François de), 2g juin 1750.

BoiviN de Rougy (Guillaume de), i«»" février 1781.

BoBBELLES (Charles-René de), i3 août 1786.

Bon (Ignace de), février 1730.

BoNALD (François de), 17 16.

BoNALD (Jacques-Henri de) , 16 mars 1787.

BoNALD (Louis-Jacques-Maurice de)....

BoNALO (François-Jean-Némopucène de), évêque de Clermont, 26 mai 1784.

BoNARDi de Mesnil-Lieubray (Alexis de), bulle du 4 janvier 1818. -^\

BoNCHAMP (Charles de), 28 juillet 1787.

BoNiFACE (François-Marie-Jean-Baptiste de), i3 novembre 1735 depuis Commandeur.

BoNiPACE de Réel (François -Pierre- Marie -Joseph de), 18 sep- tembre 1740; depuis Commandeur.

BoNNAUD (Jean-Baptiste-Dauphin de), 21 avril 1787.

BoNNAY (Joseph-Amédée de), 6 mai 1776. Bonne (Alphonse-François de).

BoNNECHosE (Louis-Marie-Gabriel de), bulle du i g juin i8r8.

BoNNEFOux de Fresques (François de), i«' juillet 1704.

BoNNEFOY (Grégoire-Germain de), 8 mai 178g.

BoNNEFOY (Jean-Louis-Félix de), 8 mai 178g.

BoNNEFOY (Joseph-Charles de), ig avril i7g6.

RoNNEFOYde Bretauvi lie (Théodore de), ig avril 1774.

Bonnet de Maureilhan (Joseph-Etienne de), 12 janvier 1778.

Bonnet de Maureilhan (Alban-Joseph de), 12 janvier 1777.

BoNNEVAL (Frai)çois-Louis-Anne de), page le 6 novembre 1783.

B0NNEVILLE (Guillaume de), 26 janvier 1704.

BoNNiNiÈRE (Armand delà), 22 avril 1786.

BoNNiNiBRE (Jules de la), 11 janvier 177g.

BoNNiNiÈRE (Octave de la), 22 avril 1786.

BoNNiNiÈRE de Beaumont (Charles de la), 16 juin 176g.

BoNvousT (Benoît-Melchior de), 1760.

CHEVALIERS DE MALTE. 257

BoNYousT (Benoît-Melchior de), bref du 26 septembre 1772.

Bordes du Châtelet (Charles - Joseph -Bonaventure des), 3 fé- vrier 1781,

Bordes du Châtelet (Jean-Baptiste des), 20 novembre 1784.

Borgne (Alexandre-Guillaume-Marie le), 12 mars 1787.

BoRHf (Jean-Jacques), 3o mai 1777.

BoRLuuT d^Hooghs.traten (Emmanuel-Joseph-Louis de), 29 mai 1768.

BoRLUUT d'Hooghstraten (Jean - Baptiste - Bernard- Désiré de) , i5 septembre 1770.

BoRRASSOL (Jean-François- Alexandre de), 3o septembre 1789.

BoRT (Octavien de), 1787.

BoRT de Piferrefite (Pierre de), 17 avril 1786.

BoRT de Pierrefite (Pierre-Léonard de), page le 4 mal 1776.

Bos (Benjamin-Pierre du), 29 septefnbre 1782.

Bos (Fortuné-Louis du), 29 septembre 1782,

Bos de Saint-Felins (Abdon -François du), 1770.

B06C (Claude-Henri du), i"' mars 1700.

Boso-Henrt de Drucourt (François de), 23 septembre 1757.

Bosc-Hbnrt de Drucourt (Michel-J«an- Baptiste de), 26 octo- bre 1785.

BoacH d'Hermival (Louis du), 5 mars 1782.

B06CHERON (Antoine), 14 mars 1729, et depuis Commandeur.

BosRBDON (Louis de), 22 mai 1777.

BosRSDON (Jean-François de), 9 juin 1775.

BosRBDON (François-Louis de), page le 8 juillet 1749, et depuis Commandeur.

BosRSDON (Silvain de), 23 décembre 1778.

BosREDON (Claude de), 5 mai 1777.

BosREDON (Maximilien de), 23 mai 1778.

oBsRBDON de Ligny (Sédaine de), i3 jwrier 1758, et depuis Commandeur en 1788.

BosREDON de Manoux (Joseph de), page le 14 juin 1759.

BosREDON du Poirier (Jean de), page le 6 novembre 1734, et

I

Commandeur en 1.785. BosRKDON du Ransijeat (Jean de), page le 10 juillet 17S3, et de

puis Commandeur en 1783.

BosRBDON de Vatanges (Joseph-Guy de), 14 janvier 1700.

BosRBDON de Vatanges (Jean-François de), 17 juillet 1710.

BosRBDON de Vatanges (Jean-Marie de), page le 16 lévrier 1782.

BosRtDON de Vatanges (Jean-Marie de), page le 8 septembre 1784. XX. 17

258 CHEVALIERS DK MALTE.

BossBooii de Vfttanges (Louis de)...

BosREDON-ViBLvoisiN (Jean-Fnuiçois de), 9 janvier 17 17.

BosRKDON-ViKLvoMiN (Jean-Fraiiçois-Magdeteiiie de), i*' août 1766.

BomxRSL de la Bretonnière (Victor-Hilarion), 11 août 1760.

BouBBES (André de), 17 décembre 1766.

BouBsas (Nicolaa-François de), 2 avril 1768.

BouBBAs (Bonaventure-Alexandre-Daniel de), 29 octobre 1769.

Esaoïsa (de Favars (Raymond^ean- Antoine du)

Bkegzkr de Favars (Pierre-Patrice-Marie du)....

Boucher d^Orsay (Charles), 16 septembre 170a.

BoucHBT (du). Commandeur en 1776.

BoucHBT de Faucon (Louis-Dominique de), 4 novembre 1792. / BoucQ (François-Marie), en 1792.

BouDAUT de Couturelle (Charles-Marie^oseph de), i3 janvier 1772.

BouiriER (Charle»-Anne du), i*' septembre 1769, et depuis Com- mandeur.

Bouibuc de Pinieux (Pierre-François-Joseph du), en 1789.

BovïuA (Frédéric-Camille- Mbert de), 29 mars 1777.

BouiLLi ( François-Guillaume de), 25 février 1772.

BouiLUi (François-Marie-Michel de).... «

BounU' du Chariol (Hippolyte-Charles-Marie de), 5 septembre 1772,

BouiLLi du Chariol (Amable-Hippolyte-Charles-Marie de), 9 Juil- let 1774,

Bouillon (Guillaume de), 3o mai 1777*

BouLde Cintré (Auguste- François du), 3 décembre 17 19.

Boulanger (Charles-Pompée le), 16 juillet 1777.

Boulanger (Charles-Joseph le), 3o mars 1776.

BouLLBNC (Charles-Gabriel le), 4 juillet 1778.

BouLLBUR (Gilles-Bon 1^ 23 mai 1778.

BouLLEUR (Charles-Gabriel le), 4 juillet 1778.

BouRBEL (Antoine-Alexis de), 6 février 1780.

BouRBEL (Louis-Auguste de), 6 février 1785.

Bourbon (Jacques de), frère de Pierre de Bourbon-Busset, tut Grand Prieur de France en i536.

BouBBON-BussET (Jérôme de), 21 avril i562.

BouRBON-CoNTi (Marie-Frauçois-Féliz de), 12 septembre 181 5.

BouRBON-CoNTi (François-Claude-Faust de), 12 novembre 181 5.

BouRBONNATE de Moutluc (Charles-Toussaint de la), 23 février 1751 ; Commandeur de laGoerche en 1786.

CHEVALIERS DE MALTE. 259

BouuxnniATB (Charles-Esprit de la), 16 septembre 1753, et de- puis Commandeur.

BouRDONNATs ** de Blossac (Amédée-Esprit-Eugène de la), 7 dé- cembre 1785.

BoiraooNMATE de Blossac (Joseph-Isidore-Rsprit de la), 18 avril 1787.

BouRDONNATB (EspHt-Louis la), aa septembre 1757.

BouEDomfATB (Gaston-Esprit-Henri de la)....

Bourg (Bruno-Gabriel du), page le 17 novembre 1773.

BouRO (Françoi8-Marie-Loui»Joseph du), page le 28 avnl 1766.

Bourg (Armand du), 7 décembre 1779.

BouRLAHAQUE (François-Charles de), 1750.

Bourkbzkau du Râteau (Gabriel), le 7 août 1727, et Comman- deur.

BouTHiLURR (Louis-Léon le), 14 mai 172.3.

BouTHiixiiR (Charles-Marie le), 8 octobre 1786.

BouTHiLUBR de Chavigny (Louis-Léon le), 9 avril 1 7o3.

BouTHiLUBR (Antoine le), 3o mai 1777.

BouvKNS (Gabriel de), 14 mars 17 10.

BouvBCB (Charles-Hyacinthe de), 18 mars 1709.

BouYKT (Jean- Joseph de), 24 décembre 1781.

Bovis (Louis de), 6 septembre 18 19.

BouzBT (Jean-Marie-Sylvestre de), 27 mars 1784.

Bouziàs (Ferdtnand-Joseph-Constant de), 27 janvier 1774.

Bouzite (Ferdinand-Louis de), 23 septembre 1787.

BowT (Charles-Marie de), 8 £îvrier 1781.

BoTAUX de Colombières (Jean-François de), 3 juillet 171 1.

BoTSR (Benoît-Marie), 6 décembre 1779.

BoYER (Qaude-Denis de), 12 novembre 1785.

BoYERde Bandol (Pierre-Jules de), 1702.

BoTBR d'Argens (Paul-Luc de), 9 février 1776, et depuis. Com- mandeur.

BoTBR d'Argens (Alxandre-Luc. dé), i«' juillet 1776, et depuis Commandeur.

BoTER d'Éguilles (Sextius-Luc de), 1723.

BoTER d^Éguilles (AlexandreJean-Baptiste de), 1724*

BoTXR d'ÉguilIes (Luc de), 1725.

BoTER d*ÉguiIles (Luc de), 16 janvier 1780.

BoTER d'Égutlles d^Argens (Alexandre-Luc de), 22 février 1780.

BoTER de Petraux (Marc de), .27 août 1786.

BoTBR de Sorgues (Charles de), 1704.

I

26o CHEVALIERS DE MALTE.

Brachet (Louis-Marie de), 1 1 juillet 1 767.

Brachet (Gabriel-Jean de), 18 mai 1777.

BiiANcioN (Louis de),- 17 14.

Brancion (Louis de), i3 janvier I7i4<

Brbmond (Jacques de), 28 octobre 1726; Commandeur en 1781.

Brémont de Léoube (N.... de), 12 septembre 181 3.

Breton (François- Antoine), 3 juillet 1777.

Bretonnière de la Coudre (Bon-Charles-Henrî de la), 19 février 1789.

Bretoux de Fontblanc (Jean-Marie-Emmanuel), 12 mars 1788.

Brettes (Jean-Baptiste-Joseph de), bulle du 11 août t8i8.

Brettes de la Motte (Louis-François de), 18 septembre 1781.

Brettes-Thurin (Etienne-François de), 27 juin 1750.

Breuil (Eutrope- Alexandre du), 17 14.

BREVEDENTde Sahurs (Pierre-Louis de), 18 mai 1696.

BriqueVille delà Luzerne (Anne-César de), 17 janvier 1742.

Bridieu de Saint-Germain (Cyprien-Joséph-Louis de), 23 sep- tembre 1777.

Bricquevillb de la Luzerne (Gabriel* de), 14 mai 1704.

Bricqueville de la Luzerne (Martin de), i5 août 1707.

Brie (Claude-Joseph de), 6 décembre 1778.

Brie (Melchior-Joseph de), 1788.

Briel (Charles- hyacinthe de), 3 juillet 1777.

Brilhac (Jean-Baptiste de), 7 janvier 1702.

Brxlhac (Réné-Anne-Hippolyte), >3 juin 171 1.

Brisât (Achille-Louis de), 27 septembre 1771.

Brochard de la Roche-Brochard (François- Xavier -Fid-Amat), 22 décembre 1779.

BROGLns (Maurice-Charles de), 24 octobre 1701.

Broglie de Revel (Alphonse-Gabriel-Octave de), 2 mars 1786.

Brogus (Eugène-Marie-de), 27 juin T771.

Bron (François de), 8 août 1704.

Brossard (Amédée-Hippolyte de), i*' juillet 1786.

Broue (Victor-Jean-François-Réné de la ), 26 mars 1783.

Broue de Vareilles (Charles-François de la), 1778.

Broue de Vareilles du Hust (^Achille-Camille de la), i5 juillet 177t.

Brousse de Verteillac (Victor-Gabriel de la), 4 septembre 1821.

Bruc (Luc- Joseph de), 17x1.

Bruc (Claude-Marie-Lambert de la), 10 juin 1776.

Bruets de Sauvignargues (Louis-César-François de), 27 décembre 1770.

CHEVALIERS DE MALTE. 261

BftUBTS de Sauvignargues (Louis- Rose de), 27 décembre 1770.

Bruges (N... de)...,

Brugièkes (Charles-Secret), i5 juillet 1732, et depuis Comman- deur.

BauNsde Villecomte (Emmanuel-Philippe de), 28 janvier 1720, et depuis Commandeur.

BauNvr (Charles-Hyacinthe de), 1 5 juin 1782.

BauiŒT de Panât (Pierre-François-Eugène de), 3o avril 1789.

Brussb (Charles-César-Hector de), 23 juillet 1775.

BaussB (Charles-Dieudonné de), 4 avril' 1780.

BuAT (Pierre- LouiS'George du), 18 mai 1757.

BuAT (Louis-Jean du), i*' avril 1775.

BucT (Alexandre-Louis-François 'de), 29 décembre 1784.

BuDB de Guébriant (Charles-Louis de), i5 avril 1776.

BuDB de Guébriant (Hilaire-Tiburce de), 4 juin 178 1.

BuoB de Guébriant (Sylvestre-Louis de), 29 mars 1779.

BuFFBVANT (Jean-François de), 12 juillet 1756; Commandeur en 1788.

BuissERET de Stéenbecque (Baithazar-Charles-Gustave de), de mi- norité, 3 octobre 1789.

BuxssBRBT de Stéenbecque (Albert - François - Balthazar - Alphonse de), de minorité, i*' janvier 1792.

Buisson de Boùrnazel (Claude - Madeleine Joseph - Xavier de), i3 décembre 1776.

Buisson de Boùrnazel (Jean- Alphonse-Xavier de), 23 décembre 1776.

BuLUON (Claude-Edmond-Henri de), i5 mars 1774.

BuLLioN (Guidon-Jacques de), 16 mars 1774.

BmtGBS (Adrien-Louis de), 3 janvier 1787.

BuRGBs (Louis- Jules de], 3 janvier 1787.

BuRGuis de Missiéssy (Alexandre - Gaston de), bulle du 24 no- vembre 1818.

BuRGuia de Missiéssy (Émilien-Jules de), 29 mars 18 19.

BusoN de Champdivers (Georges-Étienne-Joachim de), 19 janvier 171 3, et depuis Commandeur.

BussBLOT (Anne-Pierre- Alexandre de), 4 août 1769.

BussBLOT (Charles-Anne de), 4 août 1769.

BussiÈRB (Hubert-Joseph de la), 3i décembre 1776.

BuTET (le chevalier de)....

262 CHEVALIERS DE MALTE.

CABBB-RoQusvAXRB(NicoUide), 171 3.

Cabrb de Roquevaire (Jean-Baptiste de), 17 16» et depuis Com- mandeur.

Caccia (Maximilien-Guillaume* Antoine de), bulle du i3 fiSTrier i838, Commandeur; il existe dans la fiimille une Çommanderie de jus-pati'onat depuis l'an 1451.

Caohblbu (Alexandre-Gabriel de), 8 février 1786.

Cachxlbu de Baromenil (Charles-François de), 23 mai 1733; de- puis Commandeur^

Cacmsleu de Maisoncelles (Bemard-Louis-Ferdinand de) , a6 mars

1785- Cacherano de Bricherasco (Esprit-Martin-Louis-Marie) , 1 1 juin

1783.

Cadolle (Bemard-Jacques-Paulin de), 23 octobre 1773.

Cadot de Sébeville (Bernard), 14 juin 1783.

Cahussac de Cauz (Charles-Madeleine-Roger de), 14 octobre 1780.

Caxllebot de la Salle (Charles), 16 juin 1769.

Caissoti (Pierre-Joseph de), 172 3.

Caissoti (Pierre- Antoine de), 3i mars X7S6.

Caissoti de Roubion (Victor-Marie-Philippe), page le 8 octobre 1754.

Caissoti-Roubion (César-Ga6tan-Marie de), 24 octobre 1 787.

Calan (François-Jacques de), 6 septembre 1727, et depuis Bailli.

Calonve d'Avesnes (François-Charles de), 22 juin 1746, et Com- mandeur en 1779.

Calounb d'Avesnes (Bon -Louis-Thomas de), 17 septembre 1780.

Calonne d'Avesnes (Jean-François de), 19 octobre 1751.

Calonne de Courtebonne (Louis-Jacques- Gabriel de), Comman- deur en 1729.

Calonne de Courtebonne (Charlea-Jean-Baptiste de), 14 février 1757; depuis Commandeur.

Cambis (Adrien-Amable-François de), 22 janvier 1785.

Cambis d'Orsan (Henri -Marie- Amable de), i5 janvier 1765.

Camon de Blachon (Louis-Antoine-Edmond), 24 septembre 1787.

Campion de Montpoignant (Jean-Constant de), 16 avril 1753 ; de- puis Commandeur.

Campion de Montpoignant (Anne-Georges d«), page le 3o mars 1759; depuis Commandeur.

Camus (Gabriel le), 3o mai 1777.

Camus de Pontcarré (Louis - Jean - Népomucène le) , 18 avril 1748.

CHEVALIERS DE MALTE. 263

Camus de Pontcirré (Etienne -Jean - Baptiste - Louis - Élie le), 17 mars 1789.

Camus de Pontcarré (N..,. le), 16 mars 1816.

Canollb (N.... de), bulle du 26 janvier x8i6.

CAMOLLide Lescours (Bernard-^Iharles-François), 3 z juillet 1784.

Canollb de Lescours (Jacques-François-Victor), 3o avril 1785.

CAMONde Ville (Nicolas-Jean-Pierre-Gabriel-Théodore*L^er de), 8 mai 1779*

Canon de Ville (Philippe-Antoine-Auguste-François de), 8 mai 1779.

Canouvillb (Amant-Jules-Élisabeth de), 25 juin 1785.

Canot (Jacques-Etienne), 3o mai 1777.

Capblus (Jean-Louis-Gabriel de), 7 juin 177 1.

Capbndu de Boursonne (Amable-Paul-Jean-Baptiste de), 24 fé- vrier 1777»

Capuol (Augustin-Victor de^, 9 décembre 1783.

Caqubkay de Lorme (Salomon de), 12 février 1783.

Caqueray de Lorme (Jean-Baptiste de), 27 janvier 1783.

Cakadkuc delà Chatolais (Louis-René de), 3i janvier 1777.

CARAi>BUcde la Chatolais (N... de), 10 octobre 1786.

Caradbuc de la Chatolais, bref du 10 octobre 1796.

CA&BONNiiaBS (Louis^Eugène de), 3o nuu's 1776.

CARBONNiàaBS de Boussac (Henri-Auguste-Edme de), 11 janvier

Ï774- Caedaillag (Elie-Ckatian de), page le 20 décembre 1772.

Caedaillac d'Ozon (Jean-Charles de), 5 décembre 1700.

Caedaillac (Paul de), 5 juin 1741.

Caju>kvac d*Havrincourt (Charles-Gabriel-Dominique de), 26 oc- tobre 1723 ; depuis Bailli.

Cabdcvac d'Havrincourt (Charles-Henri de), 24 avril i^i i.

Cakdbvac d*Havrincourt (Antoine-Charles-Théophile de), 10 jan- vier 1773.

CAaoBVAC dUavrincourt (Charles-Henri de), 3 février 1776.

Cabdutal de Cuzey (Pierre- Basile de), 7 juillet 18 17.

Cardomnsl (Pierre-Salvy-Félix de), bulle du 26 mai 1819.

CAftusR de Chaltraît (Anne-Armand le), 23 avril 1767.

CAauKR de Trosly (Anne-Armand le), 23 avril 1767.

CABMoucaB de Luzy (Louis), 3 juillet 1777.

Caknin (Théodore-Marie de), 1701.

Cabomobuct (Jean- Amélie-César de), 21 juin 1771.

CAaoNBBLrr (François-Louis-Hector de), 28 janvier 1771-

264 CHEVALIERS DE MALTE.

CARttxBft deTémiûer (Pierre»Alfred de), i5 avril id»2.

CarrijErb d'Aufrery (Pierre-Clément de), !•' mai lySS.

Carrion de Nisas (Anne-Henri-Léopold de)> x5 octobre 17)53.

Carrion de Nisas (Roch-Lambert-Henri de)^ 3i mars 1773.

CASSAioNBsde Beaufort-Miramont (Louis-Alexandrede)....

Cassagnet de Fimarcon (Aimericde), 1708.

Cassagnct de Tilladet-Fimarcon (Henri de), 17 juillet 1702.

Castblbajac (Marie-Banhélemy de), i«r luin 1783.

Castelbajac (N....de)y bulle du 26 janvier 18 16.

Castblbajac (Augustin-Marie de), bulle du 9 juin 18 18.

Castellanb (Louis de), 1712.

Castbllanb (Charles de), 4 mai 17 16.

Castbllanb (François-Adonis de), page le 5 novembre 1743.

Castbllanb (Louis-Boni face de), 3 février 1761 .

Castbllanb (Esprit-Boniface de), 22 décembre 1763.

Castbllanb (Charles-Bonifieice de), 11 juillet 1765.

Castbllanb (Jean - Baptiste - Eugène-Élisabeth-Pulchérié-Hippo -

lyte), 25 septembre 1772. Castbllanb (Polyeucte de), 5 juillet 1778. Castbllanb (Alphonse de) , Commandeur de Barbantane en

1788. Castellane-Esparron (Constantin-Boniface de), 1718. Castellanb-Lauris (Louis-Théophile de), 24 juin 1785. Castellanb-Majastre (César-Henri de), 1 7 x 6. Castellane-Majastrb (Henri - Augustin -Alphonse de), 3o juin

1764. *

Castbllanb de Majastt'e (César -Elzéar de), 1 1 décembre 1784. Castbllanb de Majasu^ (Henri-César de), 1795. Castbllanb de Majolx (Honoré de), 1714. Castbllanb de Majolx (Honoré-Brun de), en 171 . Castellane-Saint-Jors (Honoré-Alphonse de), 22 août 1 740. Castellas (Henri), 3 août 1778. Castbllas (Jean-Louis de), 8 novembre 1780. Castelnau (Pierre-François de), 4 février 1771. Castblnau (Thibaud de), 4 février 1771. Castelnau (Gabriel de), 26 octobre 1800. Castéras (Louis - François - Martin - Jean- Marie- Denis-Catherine

de), 16 mai 1772. Castracane (Louis-Gabriel- Alexandre), 11 décembre 1784. Catblan (Louis-Anne de), 171 2; depuis Commandeur. Catblan (Ponce-Roger de), 22 novembre 1737.

CHEVALIERS DE HALTES jfiS

Catilan (Françoît-Hend'Auguste d^ ao octobfce 1719» et .de- puis Commandeur.

Catklan (Cl«ide4oièpk d^^ 5 déèeaèlsni 1 y$j»

Catklan (Joseph-Aimable de), i^mMÀiyj4.

Catslak (CUiude-MâurioenAttguatm d0)« 19 octobre 1749.

Catblam (de), 1787.

Catblan (Jean-Baptitte-Ajuguetta de)« nîaiiTifr.{79C.

Catslan (Jean-Étienne deX ti janvier 179*1^

Catklan (Jean- Antoine de), buUe du 16 iafiTier i8i6é

CAUCABAmn de BaudignaA <F«4«. de), bref du*,., 1790*

Caucabamiu de Baudignan(Frai|f<^f-BerQard.de), 17 juillet I784«

Caucabannb de Baudignan (Henri de),- 3o octobre 1784.

Caucabanns de Baudignan (N... de), bulle. du a.6 janvier i8i6<.

Caulaimcoubt (Louis-M arie-Bârthélem|r de), 16 septembre <774<

Caulaincoubt (Augustin- Jean-Gabriel de), 24 mars 1779.

CAtn«Aiiiooumv (Jean-'Prançois-CaDiiUe de),; 5 septembre 1779». .

Caulxt de Grammont (Tristan de), 1735.

Caumont de la Force {François-PhlKben-Bertr^nd dt\ i5 se^ tembre 1777.

CAiiriiiB (Pierre de)y 7 novembre 1758,

Caupénb (Henri de), 7 novembre 1758.

Caihc (de), 1768, Coasmandeur.

C^TEJDS (Amabl^ Armand de), bref du»., f 79$.

Cats (Honoré-Roger-Marie de), 8 novembre I770«

Cbllb (Louie-Marie de la), ai mai 1775.

Cbllb de Bonary (Benjamin de la), 3o juin 1765,

Cbllb de Châteaudos (Léonard-Sylvain de la), 10 avril i^bh.

CiLU de Châteaudos (Léonard-Sylvain de la), 1787.

Cbabans de Richemont (François «Jean -Baptiste •Jacques de), 6 février 1776.

Chabot (Louis-Anne de), 2a août 17S3.

CKABKiàBBs de Charmes (Pierre-Marie de), 5 juin 179a.

Chaffabt (Roch), 5 avril 1796.

Chaffault de la Cenardière (Réné-Antoine du), 171^9 et depuis Commandeur.

CiurrAULT (Charles-Augustin du), ai juin i773u

CRAvrAULT (Julien-Alexis du), i5 juillet 1751.

Ci|AFPAULT (Pierre-Gilbert du), 4 décembre 1775.

Qiaisb (Muraine de la), bulle du 8 février. 1817.

Coalvbt (Louis-Philippe de), 1720.

OiitLvsT (Jean-Baptiste-Louia de), 26 septembre 1 75 1 .

XX. 18

266 CHEV|11L1ERS0K'MALTE«

Chaltit (Henri-Marie4^hliippC'd^ 1.1 fuillét 1751. . . -

Chalvkt (Joteph de), page le i3 mai 1755.

Chalvbt (Jacques-Fraaço|8-MaH« dè)4 pa^' 16 ifvrU 1756.

CHALVBT(Jean-FrançoU),3p mai 1777.

Chambon d'Arboaville (J^ii-Baptlitei<'Lonla*^F6Uôx de), 3i mara

1776. CHAMBoaAiiT(Barthélem7<de}} 29 jaâlet 1771. CuAMBOftAMT de Drouz (Ffailçola de), 2 Juin 1770. Ôhambkat (Jacqueade)«"27inàra'i70t. <

Chambrât (Louia-Françoia de), 18 juin 1755. CHAicBiAT(Jacqaâa de)/7 mara-t75^.' Chambbat (Jacquea de)« bref du- 20 avril 1781. CHAUttAY (Georgea de>:.,.«

Ckambrb de Vaùborel (Charléa-Louia de la), i*' avril 1822. Champaokb (Marc-Marie de), 16 février 17S4. ' Champion de VemeuH (Euaèbe-Féliz), ibret du 20 aoOt 1781 ; de-

puia Commandeur. f CHAMpa de Moretde Créc^ (Pierre dea), 1726.

f CHAMPa (Jacquea dea), 3o mai 1777.

CHANALsiLLsa (Joachîm de), page en 1624, et mort à Malte en 162 5. CHANALBiLLBa (Louia-Charlea-Iaidore de), 1787. CRANALBiLLsa (Iaidore-Loui8«-Cbarlea de), 2 5 juin 1790. Cranauulleb du Vilar (Charlea-Fran(oia-GuiUaume de), 18 oc«

tobre 1795. CHAPBLLsde Jumilhac (Joseph-Louia-Marie de), 27 man 1775. Craponay de Fefins (Joaeph de), 1716. Chapt (Anne-Victor de), 10 janvier 1773. Chapt de Rastignac (Alexandre-Hyacinthe de), 4 juillet 1778. CRAPTde Ràatignac (C^harleà-Parfiiit de), 17 mai 1776. CuApuxa (Claude-Gabriel), 3o mai 1777. Chabbonnsau (Félix-Caaimir'-Marie de), i3 février 181 5. Charbttb (Athanase de),

CRARBTrB de la Colinière (Louis), 6 octobre 1762. Charbtte de la Colinière (Louia-François), 7 septembre 1776. Chabbttb de la Colinière (Françoia de), 27 décembre 1778. Chabpix de Genetinea (Louiade), i*' juin i558. Crarpin de FougeroUes '(André<^mille de), bulle du 17 février

i8i3. Charpin de FougeroUes (Hippolyte- André -Suzanne), bulle du

9 mars i838. Chassaione (Benoit de la), 16 août 1778.

CHEVALIERS DE MALTE. 267

Chaslui (Gilbert de), 23.)uiUet I7$4. CaA9U3% (LouiM de), i3-intrt iySS, et depuis Comniandeur. CnASSKPOTde Betuniont (François-Timoiéon), 27 fuin 1781. Cbabsbfot de Beaumont (Gebriel-Mftrie-CamiUe de), %2 mti 1778. Chamipot de Betiimont et de Pissy (Adam-Charles-Outtare dé),

5 avril 1774. Chaipouz de Verneuil (Euièbe-Félii), 3o août 1780. «

CBâSTB (Claude-Louis delà), 14 fuiUet 1700. CiLASTKioinat (René-Sylvestre de), a 5 novembre 1786. CHASTBioinnt (Charles-Lottis de), 17 avril 1758. OlABTSLAiN (Pierre), 1816.

Chastblbt (Antoine-Bernardin de), 29 octobre 170t. Chastelbt de Lomont (Florent-François du), a 5 mars 1704. CiusTWBT (Éiard-Louis-Guy de), 10 août 1748. CHASmin' (Jacques-Auguste de), 5 juillet 1755. Cfuanmnn' (Louis-Hubert-Plaoéard de), 3i août 1773. Chastsnbt (Charles-Louis-Jacques-Maxtmede), t6 avril 1773. Chastimst (Louis-Robert-Amaud de),

CBAsmisrde Lanty (Jean«Louis-Philippé de), i3 septembre 1755. Chastshbt de Puységur (Marie^ean-Hercule de), 8 février 1786. CaASTaB (Charles-Louis de la ), 2 mars 1768. Chastes (Pierre-Philippe-François delà), 25 septembre 1772. Chastes (Louis-Auguste delà), 6 septembre 1774. Chatsaubeiaiit (François-Auguste de), 1 1 novembre 1 789, ancien

ministre d'état. Chatiacjvbet (de). Commandeur en 1774. Chatbl (Jean-René du), 23 août 1755. Cbatelaed (Antoine-Joseph-Marie de), 1 5 août 1778. Chatblaed (Pierre-Jacques-François-Marie de), 22 décembre 1763. CBATiLum (François-Marie de), 26 juin 1753. Crattoh (César-Thomas de), 21 septembre 1779. CHAtmoirr (Jacques-Ouy de), 4 janvier 1777. Cbaussahdb (Alezandre-Thomas-Joseph-Jean de), 3o juin 1789. Chaussahdb (Joseph-Marie*Eugène de), 3o juin 1789. Chaussée (N.... de la), 11 février 18 16. Chauvieoe (Alexandr»»Ange de), 6 avril 1 778. Chauvbt de laVilatte (Antoine), 21 juillet 1709; depuis Comman- . deur.

Crataonac (Louis-Vie de), 18 octobre 1776. Chavaudon (Michel-Jérôme de), 27 septembre 181 5. Cmatlan (Pierre-François-Charles de), i5 juin 1774.

368 CHEVALIERS DE MALTE.

Cbatlaw (Jean-Baptiste de), 14 juin 1773.

Chatlan de Menés (Charies-Françoia de), pa|9e la 16 înin 1739.

Chatlak de Moriès (Auguate de), x3 floai 1784.

CmamtmEM (Françoia-OuiUauiae-Gabriel d»), %g décembre 1787.

GiiBFDcaiSM (Paul-Seqje-Anne de), a8 \ uilkt . lySS*

CàBFDBBiBH (Louîs-François-Gabriel de], ai janvier 1788.

CmFmsBim d'Arnûsaan (Marie-Joseph-Louis du), 18 octobre 1776.

Crefdbbrn d*Armissan (Fraa^oia - OmUaume de), 24 déceadbre

1787. CHRFDBBnN (Françoi»-Marie de), a i janvier ^788» OiàNB de âaint-Léger (Philippe du), a6 juillet 1738,. ei dapaîa

Commandeur. CHiNB de Saint-Léger (Jeai^-Baptiste du)^ 9 mai 1778. Chènb de Saint-L^ger (Philippe do), 11 juin ^786. Chbvaubb de la Coindardâère (Jean-Marie), butte de 1776. Chevalier de Machonville (Auguate-Gutlkume-Louis la), ai oc- tobre 1777. CnfaB-MuEEL (Pierre-Joseph de la)^ CitiAVAMLT da Cabassolka (Jean - Baptiaia ioaaph de), page le

5 octobre 178a. Chillaud (Charles-Gabriel du)» 4 juin 1720. Chxllaud (Pimancha-Pasca^Philippe de), page le la août 1767* CimoT de Frooiesaent (Bernard-Fortuné), 17 janvier 1823. CaoïSBink (Qiarlea-AttgéUque de), 9 juin 1738. Choiseul (Féliz-Louis-Raoul de), 3o avril 1780. Choiseul f Albéric-César-Guiguea de), bulle du ao février 1817^ Choisbul d*AilleCDurt (André-Maximilien de), 29 décembre 178a* Choisbul d'Aillecourt (Gaspard-Marie ds)t 27 juin 1781. CnoiSBVii d'Aillecourt (Anne*Gabriel de), i** £^rier 1780. Choisbul d'Aillecourt (Augustin - Loui* - Hilaire Eugène de)

a a mai 1784. Choibeul d'Aillecourt (Maxime-André de), Choibv (Jean-François-Jeaeph-Eméric de), Cibon (Jean-François-Éléarar-Paul de), 13 octobre 179a. CiacotmT (Jean-Baptiste de)^ page le a6 janvier 1740, e( depuw

Commandeur. CineouKT(Jean deX »i juillet 1767. CiBESHEde Banville (Charles-François de), 17 février 1774. Clabac (Custave-Maùriee-PhiUppe-Otton de), 26 juin 1787. Clabac (Charly - Otton - Frédéric - Jean - Beptiate de) , 14 octobre

1787.

CBEVALIERS DE MALTE ^

CLnc(AQtoine»>Féliz}, 3 juillet 1777.

Cuntc (Joieph-François k)^ %^ )ttttt«t 1775.

Clêmct (Jules de), 2 janvier 179».

Clbsc de Fleurigny de PtMf (Hubeit-Owide le), 46 «Qvembre 1687.

Clbkc de Fleurigny ( Antoine-Cltude-Édoiuiid le}„ ptgt dMGi«ad Maître le aS août i740«

Clbrc de Fleurigny (Louis-Claude le), d^cembve tjlsk%

Cunc de la Fore8t4e-Roî (Jacques Uifé a6 janvier 16U9.

Clerc de Juigné (Armand-Louis le), 1735.

Clbbc de Lesseville (Annemharles-GuillaHme le), i«' mai 1757.

Cusftc de LessetiUe de Juigné (Étknne-CharlesrOlivier k)^ »& sep- tembre 1776.

Clermont (Émerio-Louis-Julietle de]^ a S mai 1775.

Clbrmont^Mohtoisoi» (François de)» ^709.

CLBBMOifT-MoiiTOisoïc (Pkîlibert-fcknri-Jules de), a juin I7lla.

Clbrmont de Mon toison (Louis-Heuri de), 26 ipM 1771.

CLBUioirr-Moirr-SAiNT-JKAN (Joseph de^ mai 1785.

CuisMOfiT-RocRBCHouART (Pierre de), 171a.

CLBRMONT-ToififBaui (Aane-Antoliie de), aS mars ijbb.

Clbuiont-Tonnbrrb (François -Jean «Baptisie, anarquis de), 17 mars 1777.*

CuiiuiONT-ToNNBaaE (Amédée-Marie de), 10 décembre 1781.

CLBaifONT*ToEiaaaE (André-Marie de)^ 10 décembre 1781.

CLBEMOirr-ToififEaRB (N... de), buUe du 3 HAin 1817,

Clbrvavx (Louis de), ti octobre 177 t.

CunvAUZ (Charles de), 11 avril 1775.

Cl^bt (Jules de), 17 février 181 5.

Cluoitv (Chartes de), 24 décembre 1737» et depuis Commandeur en 1776.

Clugi^ (CharlesrFraaçois de), i5 juillet 173», et dupuis Com- mandeur en 1783.

Clugkt de Lespepvier (Charles* Antoine de^ s 3 septembre 17 55.

CoETLOGOir (César de), 1701.

Colbbbt (Félicité-Charles de), t3 août 1777*

CoLBBXT (Alexaadfe'Pierre-Mtchel de), 11 janvier 1787.

Colbbbt (Charles-Antoine de), i«r décembre 1795.

Colbbbt de Seignelav (Louis-Henri de), 1690.

Colbbbt de St-Pouange (Gabriel de), 1707.

Colbbbt de Maulevrier (Henri de), 1688.

Colbbbt de Maulevrier (Édouard-Charlea de), 9 mai 1.777

ayo CHEVALIERS MALtB.

CoLLtinrr (AlItin^Loais-Dieudonné), 1789.

CoLOMBAUD (Jean-Françott), 3o nuil 1777*

CoLONOB (Claude de), aS mai 1703. *

CoMARQVB (Raimond-Joseph de), 36 août 1786.

CoMBRTBt (Claude-François-Marie de), ai avril 1788.

CoMBacT (Joaeph-Henrl-Charlea de), 21 avril 1788.

CoMBasT des Landes (N.... de), bulle du 26 janvier t8i6.

CoMCAissAC (Joseph-François de), 173a.

CoMicofOBS (Marc-Antolne-François-Sflvaifi-Théodore dt)f ib Juil* let 1786.

CoKPASSBua de Courtivron (Gaspard-François le), 3 avril 176^.

CoMpAssBUR de Courtivron (César-Louis-Maximilien^Gabffid le), 3 mai 177a.

CoxpASSBua de Courtivron (Gaspard le), juillet 1776,

CoMPASSBua de Courtivron (Louis-Paul le), a6 août 1781.

CoMPABSBua de Courtivron (Antoine -Nicolas -Philippe -Gaspard le), a4 mai 1784.

CoMPASSBUK de Courtivron (Louis -Antoine- François -Marie le), la mars 1787.

CoMPASSBUR de Courtivron (Victor le), 3 lévrier i8i5,

CoKTB (Théodore îe), 7 mai 1778.

CoMTB de Nonant (Marie -Bontventure- Jean «Joseph -Augustin le), i5 février 1777. *

CoNioANT (Alexandr&Jacquet-Timoléon de), ai |uin 1771.

CoNTADBS (Françoîs-Jules-Gaspard- de), ig août 1771.

CoNTABBS deGizeux (Louis-Gabriel-Marie de), 19 août 1771.

Cotrri de Failetans (Bernard-Ignace-Marie-Joseph de), 11 sep- tembre 1774-

C^Hrn dei Montvallat (Jean -François -Casimir -Madeleine de), .37 mars 178a.

CoQUBBBBT de Montbret (Gustave-Auguste de)» a7 décembre i8ai.

CoQUBBBL (François-Claude de), a8 juillet 1787.

CoQUBBBL le Cerf de Quelon (Hercale), a 3 septei;abre 1787.

CoBBBAU (François-Maurice de), 16 juin 1777.

CoBBBAu (François-Marie de), 16 juin t777.

Coaious-EspofçusB (Joaeph-Antoine-François-Xavier de), a5 sep- tembre 177a.

CoRious-EspiNOUSB (Jesii-Charles-Regis de), page le àg mai 1737 ; depuis Commandeur en 1783.

CoRious-EspiNousE (Joseph de), 173$.

CoBN de Caissac (Jacquet de), 1701.

CHEVALIERS DE MALTE ; 271

Goiui de GttttAC . (Mèf)curcJiMq)h- Jean^Pierre de), a8 décembre

1773.

CoBN de Ctîssac (JeaB-Qaude-Frtnçeii de), pige le juillet 1778.

CouMEJ (François-Henri de), 14 mai 1778.

CoANiT de Briquesart (J^uoa-Alezandre - Martin de^ page le aSmai 1767.

CoftHuuBa (Jean*Baptiste de); %o intUet 17^4, et depuis Commaii- deur.

CoaN de Caissâc (Joteph-Frani^oit de).,..

GM-LA-Hrrs (Joseph du), 1700.

CooiAC (Louit de), 26 décembre 1768.

CosNB de BuUou (André de), 3i mars 1741*

Coss^ de BHssac (Tiiholéon de), 29 janTier J702.

Cqsii de Brissac (Jean-Paul de,) 39 janvier 1702.

Goss^de Brissac (Hugues-René de), 27 mars 1705.

CoerA (BeançoisJean-Antoine-Théléiiiaquede), 1$ février i76?«

Costa (Henrî-François-Victor de), 27 mars 1782.

CoiTAkode Méry (Nicolas-Fnmçoia de), 26 déccimhre 17^*

CosTASD de Saint-Léger (Philippe de), 12 janvier 1702.

Cou ai fa d'Angouveal (FrançoivRobert de), 21 janvier 1780.

CouBsszN (Athanase-EmmanueNJoseph de), 1786.

CooBssnc (N.... de), bulle du 3 juin 1817.

Cour de Balleroy (Auguste- François-Joseph-Pierre delà), Com- mandeur en 1750.

Gotnuuo de la Rochechevreuaç (Gabriel-César)^ a 5 mai 1701.

CouaoïfBL (Cfaarles-Lottis-François de), 10 août 1776.

CouKT de Pluvy (Jean le), 3o mai 1 777.

CouKTARVSL (Jean-Louis-René de), 4 août 1770.

CouaTARVBL (Jules-Honoré-César de), 18 septembrç 1768.

CouRTAftvn. de Pezé (Claude-René*César de), ^4 mai 1761.

CouaTARVBL de Pezé (de), 25 octobre 1791.

CoiiBTois (Dominique de), 3 juillet* 1777.

CousTXN de Masnadeau (Charles-Armand de), 9 juillet 1784.

CousTucde Masiiadeau(Charles-Adrien de), 5 juillet 1783.

CouTuaiBK d*Armenonville (Claude-André le), 12 juillet 1783.

CaiQUY (Robert de), 19 juillet 1713.

Ca^UT(N.... de), 8 décembre 1767.

CaiQUT-H^oirr (Robert de), 14 novembre 1719*

Casspm de Billy (Ernest-Pierre-Marie de), 9 juin 1817.

CassFT de la Mabillière (Jean Baptiste-Charles - Joseph-Camille de), 3 décembre 1719.

%JX CHEVilLIERS DE MALTE.

GftiiT de Mont-Sun t-Picrre (IHar|i<Omclcs4rrânçoM dttV <& fii^ vrîcr 1770.

GsocRAft» {Arniftiid-Midiel de), ç nal i77ft«

Croismakh (Louis-Eugène de), 2 '«oui; 17 1».

CftoiSMARE (Amédée de), 19 noTeaibrt'i784.

Croismarb (Alexandre de), 25 novembre 1786.

Crooc de Cattriet (Lou»> Augustin de U), 3 fuin i73f»

Croix de Chevrières (Anne-Félix de la), 23 mai 1773.

Croix de Chevrièrea (CharlearPaul de k), 10 avnl 175^

Croix de Chevrièrea (Auguste de la), 28 sepl«nit)r» 17^01

Croix de Chevrièrea de Pisançon (Gabriel - Alexandre* Mattkku de la), 17 octobre 1761.:

Croix de Chevrièrea^ Pitançon (Cla»de de W^ 17 «ml 17S8.

Croix de Chevrièrea de Piaançon (Jean-François de la}^ 5 ••p«> tembrei783.

CROix-CaEVRitess de Saîn^Vallitr (Jtaft-Denia de la), \t^ 9 oc- tobre 1783.

CROix-CiftvRiàRBS de Saint-Vallier (Jean - Claude Marie de la), 2 août 1758.

CROix-CHBVRiftRBS de Sayve (MatthNn-Antoinia4e la), 3 jaiMet 1778*

Croix de Sayve (Joseph-Lonis^ulca de la), 3i juillet 1784.

Croix de Sayve (Gaspard-Fran'çoia delà), le 7 mai «720, -et de- puia Bailli de Manosque en 1764.

Croix de Tallevande (Charles de la), page le 2 juin 1776.

Croix de Vaivres (N..., de la), i*' décembre 1814.

Cropte de Boursac (Louis-Joseph de la), t3 janvier 1756*

Croptb de Chanterac (Louis*Charlea-Hippolyteȃdotiard de la) , i5 juin 1776.

Crosb-Lincbl (de), Commandeur en 1784.

Crosb-Lincbl (Antome * François de) , page le ao août 174J , et depuis Commandeur.

Crout-Chanel (Qaude-Franfois de Hongrie de), bulle du 3o mnt% 1816.

Crouy-Chamel (Claude-Françoia de Hongrie de), couain du pré- cédent, bulle du 26 janvier 181 6.

Crout-Chanel (Claude-Henri de Hongrie de) , bulle du 26 jan- vier 18 16.

Crot (Claude-Maurice-Emmanuel de), 10 décembre 177t.

Crot deSolre (Jacques-Bertin de), 26 mai 1701.

Crussol (Alexandre-Emmanuel de), i3 aeptembre 176!, et de* puia Commandeur.

CHEVALIERS DE MALTE 273

CsuHOL-MoNTAUciiE (Marie-Adélaïde de), duchesse dp Caylus, 3 juillet 1776.

Cruxt-Mabciixac (Philippe de), 1701.

Cruzt de Marcillac (Armand-Marie-Joseph-Madeleine de), 12 fé- vrier 1773.

CuBRS (de), Commandeur en 1776. ^

CuGNAc de Dampierre (François), 19 mars I7z3.

CuGNAC (Armand-Louis-Claude-Simon-Marie- Anne de), bulle du 26 janvier 18 16.

CuLAMT (Hubert-Louis de), 23 août 1723, et depuis Bailli.

CuLAirr (Hubert-Louis-François de), 1 5 septembre 1771.

CuLANT (Charles-Jean-Gilbert de), 2 septembre 1756.

CuMONT (François-Louis-Auguste de), 8 mai 1725, et depuis Com- man(k|ur.

CuMOinTLéonard), 3o mai 1777.

Cuxoirr (Pierre), 28 mai 1777.

CusST (Charles-François de), 4 décembre 1775.

CussT (François-Augustin de), 8 décembre 1767.

CussT (François-Joseph de), 4 décembre 1775.

CusTDiE (Jean-Louis de), 17x5.

CTKBSMBde Bauville (Charles-François de), 17 février 1774.

CTKBSMsde Bauville (Pierre-David-Désiré de), 16 février 1797.

Damas (Claude-Charles de), 23 décembre 1744.

Damas (Etienne-Charles de), 29 juin 1754.

Damas (Charles-Alexandre de), 4 mai 1766.

Damas (Claude-Charles-Gilbert de), page le 24 février 1773*

Damas (Casimir- Abraham-Gaude de), 9 mars 1773.

Damas (Ange Hyacinthe-Maxence de).... ^

Damas d'Anlezy (Louis-Alezandre-Victor de) , d^inai 1757 , et

depuis Commandeur. Damas de Thianges (N?... de), 25 décembre 1778. Damoisbau (Alphonse-François de), 25 novembre 1786. Damoisbau de Provency (Louis-Charles), 8 juin 1770. Dampuduib (Charles-Jacques-Pierre de), 5 septembre 1779. Daniel le Fort de Lyfiard, bulle du 23 février 181 8. Danibl de BofBe (François-Henri de), 5 octobre 1775. Dasgbt (N....), bulle du 26 janvier 18 16. Dauphin (Joseph-Victor), 3 o mai 1777. Dauvnt (Adrien-Louis-Nicolas), 26 avril 1765.

Dauvkt (François-Dominique de), bref du 21 octobre 1783. XX. 19.

274 CHEVALIERS DE MALTE.

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1782. David de Beauregard (Alexandre-Jacques-Isidore de), 9 février

1786. David de Beauregard (Alphonse-Camille - Frédéric de) , page le

29 mai 17%. Davt d*Amfreville (Charles^-Bernardin), 10 janvier 17 16; depuis

Commandeur. Davt dAmfreviile (Louis- Antoine), 22 juin 1733. Daz de Daxat (Aimé de), 1704.

Dblandinb de Saint-Esprit (Jérôme de), bulle du 23 février 1818. Dbmandolx de la Palu (Jean-Gaspard de), 6 juillet 1773. Dbmandolz (Pierre-Jean-Baptiste - Alexandre de), 17 juin 1737,

et depuis Commandeur en 1788. Desnos (Nicolas-Charles), 26 juillet 1773. '^^

Desnos (Nicolas-Pierre), 24 mai 1720, Commandeur de Magny

en 1769. Desnos (Nicolas-Pierre), 8 mai 1725. . Desnos (Nicolas-Pierre), 3 juillet 1724. DESQUEsdela Pommeraye (Armand), 5 mai 1787. Dexmier d'Archiac de Saint-Simon (Etienne - Louis - Marie de) ,

i3 juin 1762. Dexmiee d'Archiac (Louis-François), 11 juillet 1766. DiENNB de Chavagnac (Claude de), 9 août 1700. Diennb (Jean-Louis de), 22 septembre 1778; depuis Comman- deur. DiENNE (Hippol^e de).... Dienne (Charles- Joseph de).... DiENNE (Joseph 4^-.

DiCfOiNE du PalÂHRaymond de), 24 mai 171 5. . DiVE de Sainte-Foy (François-Nicolas de la), 8 mai 172b. DoiSNBL de Montecot (Charles-Théophile), 6 Kévrier 1787. DoMANOEViLLE (Autoine-François-Thomas de), 23 juillet 1768. DoNARiN (Jacques-Marie-Joseph le) ,21 janvier 1778. DoEDAiGNE (Bernard de), 17 juillet 1784. DoRiA (Joseph-André), i3 septembre 1778. DoRMT de Vesvres (Désiré-François de), 22 décembre 1775. DoRMT de Vesvres (N.... de), bulle du 26 janvier 1816. DouHBT i*Auzers (Jean-Louis de), 4 août 1770. DouHETde Mariât (Jean-François), 16 janvier 1780. Draeck-Leop ARCHE de Rousselle (Maximillen-Louis), 19 août 1771

CHEVALIERS DE MALTE. 275

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DuAe (Gilbert* Auguste de), 8 octobre 1 786.

Dresnat (Joseph-MarigiRgnaud du)....

Drbuille (Léon de), tg juillet 17 10.

Dreux de Brézé (Joachim de), 23 mai 17 14.

DREul-BR^zé (Emmanuel- Joachim-Marie de). ..

DaBUz-BRézA (Pierre-Simon-Louis-Marie de)....

Drummonb de Melfort ^ouis-Édouard-Geneviève de), 5 février

Ï777- Duc (Joseph-Étienne-Henri le), page le to janvier 177a.

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Durand de Sartous (Jacques^oseph-Emmanuel de), 1 1 septembre

1784. DuRET d'Auzcrre (Jean-Louis), 4 août 1770.

Lbrail (Henri-Marie-Dorothée d*), 8 mai i779>

Ébrail (Paul-Victor-Marie d*), 21 juillet 1773.

ÉcoTAis de Chantilly (N... des). Bailli et Grand Hospitalier de

la Langue de France en 1784. EcoTAis de Chantilly (Louis-Joseph de), 5 mai 171 7. ÉcoTAis de Chantilly (Anne-Guy-Louis- Roland des), 22 août X774« ÉcuYER ^Alexandre-Louis F), x8fuin 1786. EcuTSR d*Hagnicourt ^Pierre-Marc 1'), 21 mai 1781. LcuTER d*Hagnicourt (Charles-Marie \\ 21 mai 1781. EGM9NT-P1GNATBLL1 d'Aragon (Chanes-JoachimrMarie-Louis-Gon-

sague-Dominique-Vincent-Ferrier-François-Borgia d')^ 17 avril

1771. Egmont-Pignatelli (Alphonse-Louis-Philippe d'), xi mars 1781. Egmont-Pignatbllx (Paul-Constant d*), 12 mars X781. ÉLEVBM9NT (Joseph-Emmanuel d'), 18 novembre 1750. ÉuoT (Éléonore-Séraphin-Joseph d*), 18 mai X783. Elzeuses (Jean-François-Rigobert d*), 3 juillet 1786. Émè de Marcieu (Pierre-Éléonore d*), x*' juin 1771. Eut de Marcieu (Alexandre d*), i3 juillet 1773.

276 CHEViALIERS DK MALTE.

Ékeuc de Choisy (Jean-Jacques-François-Joseph 1*), 12 septembre 1735.

Enfeskat (Jean«Baptiste*Paulin de T), i6j|S^1'I776.

EHPsaiTAT (Marie-Charles de l^f iS mars ijjS:

EmiETiàRES de Mouscron (Balthazar-Alezandre d'), 8 mai 1752.

Ehtraigubs (Nicolas-Hyadnthe d'), 1709.

ÉoN de Celi (Anne-Laurent d*}, 24 mai 1778.

Ekm (Jalien-Marie^Hyacinthe d*), bulle de y 838.

EscALOPiBR (Anne-Joachim -Régis de P), 1751.

EscuGNAC (Henri-Thomas-Charles d') i3 février 1766.

EscuGNAC ( Charles- Philippe - Cécile- Emilie- Fauchet -Othon - Xa- vier-Auguste d'), 19 octobre 1797.

EscLioNAC (Henri-Ernest-Charles d*)....

EscoDBCA de Boisse (Louis-Alexandre d'), 1 736.

EscoRAïujBS (Jean-François-Marie de T).

EsM AKGARD (Jean-Nicolas)y 14 août 1742.

EsMoiNG (Jean-Emmanuel d'), 29 novembre 1786.

Espagne (Marie-André- Valentin d*), 3o mars Z77S.

EspAGNB (Henri-Bernard d^, i5 septembre 1778.

Espagnst (Édouard-Balthazar d^), 28 octobre 1787.

EspAKBis de Lussan[(Étienne d*), 11 août 1704; depuis Comman- deur.

EspARKB (Marie-Claude-Gustave de P), 22 octobre 1766.

EsPARRB (Jean-Baptiste de 1'}, bulle du 26 janvier 1816.

EspiK^NBS (Joseph-Gabriel-Ghislain d*), 16 août 1783.

EspiBNNBS (Charles d'), 1796.

EspiNASSB (Augustin-Étienne-Joseph de T), 4 août 1792.

EspnfASSB de Langeac (Égide-Louis-Edme-Joseph :de 1')» i*' mai 1756.

EspiNAT de Laye-Saint-Denis (Pierre-Marie d'), 1791. EspniAT de Laye-Saint-Denis (Louis-Armand), 1789. EspufCHAL (Alexis d*}, 10 juillet 776. EspmcHAL (Hippolyte d'), 14 octobre 1777. EspXNB (Louis-François de i^, 23 juillet 1703. EspiNB (Louis-Guillaume de 1'), 6 août 1791. EspmB (Jean-Joseph-Guillaume de 1*), bulle du 25 mai 1816. Espnn du Pœt (PauMean-François-Joseph de l^i i7o3. EspiNB du Poet (PhilibertrGabriel-Jean - Joseph - Sylvestre de T) 6 décembre 1761.

EspnioT (Louis-Armand d')....

EsQUBLSBBCK d'Hust (Charles Joseph d^ , 16 septembre 1782.

CHEVALIERS DE MALTE 277

EsSABTB (Aiidré-I^uît-Edmond des), bulle ^ 20 juin 1820.

RssASTS de Lini^n (Henri-Louis-Antoine des), 7 août 1705.

EssoN (Marie d'), i5 octobre 1785. '^

EssoN (N.... d*), II décembre 1814.

EssoN de Douville (François-Gabriel d*), 3 août 1767.

EssON de Douville (Franço;&<Iharles d'), bref du 8 avril 1783.

Estampes de Valençay (Armand-Marie d*), 22 juin 1778.

EsTANG de Parade (Gaspard-Joseph de 1*) 12 mars 1750, et depuis Commandeur.

EsTAHG de Parade (Joseph-Guillaume-François-Gabriel de V) , 17 octobre 171 5.

EsTANG de Parade (Jean-Joseph-Alexis deV), 11 octobre 1770.

EsTANG de Parade (Joseph-Melchiorxie V)^ 5 septembre 177I.

EsTANG de Parade (Jacques-Joseph deP), 21 mai 1759.

EsTAHG de Parade (Joseph-Guillaume-Hercule de V), i3 sep- tembre 1767.

EsTENDAtT d'Angeville (Charles-Dominique del*), 27 janvier 1700.

EsTBBNOz (Anne-Ferdinand d*), 22 juin 1773.

EsTisNNB (Jean-Baptiste), 17 octobre ijib.

EsnBNifE (Dieudonné d'),' 3o décembre 181 5.

EsnEMNE (Alain d')»3o novembre 181 5.

EsTOUBMBL (Louisj^rie-Auguste d*), 6 mars 1755.

EsTOUEMEL (Alezandre-César-Louis d\g mai 1780.

EsTouRMEL (François - de - Sales - Marie- Joseph - Louis d*), 9 août 1783.'

EstoinuiEL (César-Louis d*), 2 mai 1780.

EsTUTT d'Assay (Gabriel-Alphonse-Françdts d'), i3 octobre 1766.

EufTACE d'Omonville (François-Henri), 3 avril 1757.

EvEELANGE de Witry (Robert^oseph d*), 21 septembre 1780.

Faeee de Mazan (Auguste), 9 avril 1788.

Fabry de Fabrègue (Charles-Jean-Auguste de), 26 Mai 1770.

Faillt (Alezandre-François-Guy-Abdon de), 3o mai 1768.

Failly (Pierre-Louis Marie de), 3o mai 1768.

Fallet (H3racinthe-Antoine du)/ 1709.

Fantzun (Antoine de la), 28 février 1787. «

Fantzun (Henri delà), 28 février 1787.

Passion de Saint- Jay (Joseph de), 16 décembre 1700.

Passion Je Brion de Saûit-Jay (Pie de), 28 mai 1706 ; Grand

Prieur d'Auvergne en 1775. Faudoas (Jacques-Léonard de), !• décambre 1750.

278 CHEVALIERS DE MALTE.

Faultb de Venteaux (Pijtre-Ferdinand de), i*' septembre 18 14.

Faur-Beral-Cupbns (Vital->François-Théodore di^Pg juin 1775.

FauAe de la Figar^e (Honoré de), 1707.

Fat (Just-Charles-César de), 6 août 1774.

Fat (Philippe- Jean -Charles de), 27 janvier 1778.

m

Fat (Charles-Anne-Auguste de), 12 février 1784.

Fat (Louis de)....

Fat de Gerlande (Pierre-Louis de), 28 octobre 1701.

Fat de Gerlande (Pierre-Louis de), i3 février 1713.

Fat de Maulevrier (Claude-Bertrand-Antoirie de), j 8 mars 1759.

Fat dePuisieux (Charles-François de), 21 j0in 1725.

Fat de Solignac (Paul -Louis-Fortuné de), 22 avril 1786.

Fat de la Taillée (Louis-Barthélémy du), 28 janvier 1779.

Fat de la Tour-Maubourg (Joseph de), 14 mars 1708.

Fat de la Tour-Maubourg (Marie-Nicolas de), 28 juillet 1768.

Fat de la Tour-Maubourg (Joseph-Clément de), 2 octobre 1768.

Fat de la Tour-Maubourg (Juste-Charles-César de), 6 août 1774.

Fat de la Tour-Maubourg (Marie-Loui»-Florimond de), 22 mai

1784. Fats (Jean de la), 18 janvier 1773. Fatet (Félix de), 27 août 1789. Fatet(N.... de), 2 janvier i8i5. Fatolles (Jean-Constantin de), 3 juillet* 1777. •'^ FsBVREde la Grange ( Auguste-François le), i«' juillet 1780. Fbbveb du Quesnoi (Hervé le), 17 mai 1709. Fbbvrb du Quesnoy (Jean-Henri le), 10 juillet 1763 Febvrb du Quesnoy (Hervé-Hyacinthe le), 3 août 1757. Fbdbl(N.... de), bulle du 26 janvier 1816.

Félines de la Renaudie (Charles-Joseph de), 7 avrH 172$; depuis Commandeur. ,

Félines de la Renaudie (Jean-Baptiste de), 4 août 1761.

FéLix d'Olières (Lazare de), 172 3.

FéRA de Rouville, bulle du 26 janvier 181 6.

Feret de Varimont (Louis de), 1718.

Ferret (Étienne-Annet de), 24 février 1767; Commandeur en

1785- . Ferrette (N.... de), 12 août 18 16. Ferté-Senneterre (N.... de la), i5 octobre 181 6. Fervaux (Joseph- Alexandre de), 4 juillet 1726. <*

FèvRE (ChaiCss le), 1730. FàvRE de Laboulaye (Alexandre-Louis le), 22 avril 1786.

CHEVALIERS OE MALTE. 279

FivRS d'Eaubonne (Louis-Michel le), 2 janvier 171 1. Fàvftc d*Eaubonne (Bonaventare le), 25 février 171 1. Piv&B de Caumartin (Alexandre - Louis - François le) , i3 juin

»759- ^

PkvRK delà Faluère (Antoine-Mffc le), 11 janvier 1779.

FàvKB de Latre (Dominique- Ferdinand - Maximilien le), 19 fé- vrier 1776.

FftvRBde Latre (Pierre-François le), 6 juin 1777.

Finras d'Omersson (Louis-François le), 4 juin 1712, et depuis Commandeur.

FiCTB de Soucy (Charles-Philippe de), 4^ janvier 1784.

FiCTB de Soucy (Louis-Xavier de), 23 juin 1791.

FiLLBUL (Alexandre-Emmanuel le), 10 juillet 1785.

FiLLBUL de la Chapelle (Alexandre-Marie- Emmanuel le), 17 juin 1777.

FiLLBUL des Chenets (Louis-Gabriel, 22 janvier 17 12.

Fibhas-Pbriâs (Armand-Charles-Daniel de), bulle du 4 janvier 1819. ^

Fm-JAMBS (Edouard-Henri de), 21 mars 1752.

Frn-JAMBS (Edouard de), 14 décembre 1777.

Flahaut de la Billarderie (Alexandre - Sébastien de) , 25 juin 1731.

Flahaut de la Billarderie (Charles-François de), 6 ^ril r748

Flavigny de Monampteuil (Louis-Ange de), 4 mai ^82.

Flbuby (de), Commandeur en 1772»

Flottb (Henri de), 1723. ^

Flottb (Jean-François-Eugène de), 3o octobre 1784.

Flottb (Louis-Ferdinand-Marie de), 6 février 1787.

FLQiJprB (Jean-Aaptiste-Cyprien de), i3 mars 1797.

Flougnt (Pierre-Elisabeth de), i3 juin 1756.

Foix de Paule (Marc de), 1 1 juillet 1776.

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FoLUf (Alexahdre-Bénigne-Didier de), bulle du 26 janvier 1816.

FouN# Villecomte (Louis-Victor de), 27 juillet 1763; depuis

Commandeur et Chambellan du Grand Maître. FoLiK de Villecomte (Louis- Victor de), 4 juillet 1778. FoN de Jean deSaint-Projet(N....de la), 22 avril 1786. FoirTAiMB (Marie-hubert delà), i3 mai 1785. FoNTAiNB de Boisard, 16 juin 1769. FoNTAiMBS (Aléome-René-François de), i3 mars 1771. FoNTANGES (Hugues-Marie de), 21 juillet 1765.

28o CHEVALIERS DE MALTE.

FoNTFRoiDB (Jean-Baptiste), 3 février 1777.

FoRBXNde la Barbent ( Adrien-Ellzéar-Victor de), 3o mai 1779.

Fo&BiN de la Barbent (Louia-Nicolaa-Philippe-Auf uatç dt\ 1 1 j^tt»

vicr 1781. ^

FoKBiN-LA-BAaBBNT (Adrien-ElzéMBe), 8 février 1791. FoKBiif de Gardane (Gaspard-Antoine de), 22 septembre 1762. FoRBiN de Gardane (François-Auguste-Fort de), page le 9 février

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1785. FoRBiN de Janson (Auguste-Edme-Joseph), 26 février 1789. Forbin-Janson (Achille- Palamède de), 14 avril 1747. FoRBiN d'Oppède (Arsène-Charles-Marie Sextius de) , 7 janvier

1798. FoRBiif d*Oppède (François-René de), page le 11 août 1747. FoRBiN d'Oppède (Augustin-Pierre-Marie-Palamède de) , 23 juin

Ï77Ï. Forbin-Gardannb (François-Gaspard-Anne de), 6 mai 1732.

FoRCADB de la Roquette (N.... de), bulle du 28 février 18 18.

FoRKST de Divojuie (Marie-Antoine-François de), page le 19 mai 1779.

FoREST de Divonne (Louis-Marie-Ferdinand de la), 22 décembre 1778.

FoRBSTA (Bruno-Marie de), 19 juin 1736, et depuis Comman- deur.

FoRBSTA (Joseph-Marie de), bref du....

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Forestier de Mobec (Pierre-Henri le), 8 octobre 1786.

Forestier (Armand-Henri-Augustin le), 8 octobre 1786.

Forestier d'Osseville (Louis de), 29 décembre 1784.

Forges de Caulières (Charles-Louis des), 1782.

Forges de Parny (Amédée-Paul-Julien de), i5 octobre 1783.

Forget (Jean-Claude de), 20 novembre 1757.

FoRGBT (Claude-Adam-Édguard de), 26 juin 1787.

Forget (Qaude-Anne-Édouard de), 20 juin 1787.

FoRGET (César-Jean-Claude de), i«' septembre 1791.

Fortia de Pilles (Alphonse - Nicolas - Joseph - Marie - Brunec de), 28 mars 1775.

CHEVALIERS DE MALTE 281

FoRTiA de Pilles (Joseph-Louis-Marie-Félicie de), 29 septembre

1765. *^

Fos de Laidet de Sigoyer (Louis de), 17 12. Fos de Laidet de Sigoyer (Jean 4(5), 1701. ' P

FossEz de Fransart (Charles-César- Joseph des).... FoucAUD (François-Jacques de), 1722. FoucAUD (Jean-François de), 14 mars lyjb, Foi:|pAULD(VaIentin-Auguste-Joseph de), 29 avril 1784. FoucAULD de Lardimalie (Louis de), 24 mai 1762. Foucault (Louis-Marie-Florent de), bref de Paul !•'. FoucHiER de Vaugely (Alexis-Pierre- André de), 21 avril 1785. FouDRAS (Jacques de), 1715.

FouDRAS (Antoine-Alexandre de), 1722, et depuis Commandeur. FouDRAS (Alq^andre-Henri de), bref du 11 janvier 1775. FouGASSE-LA^^ASxfk (Jean-François de), 29 novembre 17 18.. Foulques de ViUaret (Constantin-Jean-Jacques-Joseph- de), bulle

du 20 juin 1820.^ % Foulques de Villaret (Jean-Constantin-Julien-Joseph).*.. Four (Henri-Nicolas du), 11 août 1717. FouR-SAiNT-LécER (Charles-Claude du), bulle du 9 juin 18 18.

F0URNA8 la Brosse-Fabresan (Victor-François- Joseph), 11 août 1787.

FouRNAux de Cruikembourg (Philippe-François du) , 3i mars 1724, et depuis Commandeur.

Fraguier (Jean-François de), 20 décembre 1701.

Fraguier (Armand-Pierre), 11 mars 1781.

Franc (François le), 3o mai 1777.

Franc de Mongey (Louis de), 21 novembre 171 3, et depuis Com- mandeur en 1781, et Grapd Prieur de Saint-Gilles en 1788.

France d'Hésecques (Charles-Désiré-Hippolyte de), 11 décembre

1781. Franchet (Charles-Joseph de), 3i août 1773. François (Paul-Pierre le), 3 octobre 1786. Franquetot deCoigny (Jean-Philippe de), 12 janvier 1756. Fransart (César-Joseph de), bulle du 18 mars 18 19. Fransures de Villers (Jacques-Jean de),, 16 mars 17 18. Freil (Joseph-Louis-M.-Alexandre de), i«' juillet 1786.

Frbslon de la Freslonière (Jean-BaptisttiGabriel de), 12 juillet

1756, et depuis Bailli. Frbslon de la Freslonière (Alexandre-Louis-Hugues de), 5 juin

1769, et depuis Bailli.

XX. 20

282 CHEVALIERS DE MALTE.

Freslon de la Freslonière (Amateur-Hippojfte de), 12' juillet 1768.

FuAKotrr de I^^y (Antoine-Nicolas-Louift-Charles de), 23 jan- vier 181 5.

FiEziàu de la Frézelière (Hilarion]| 7 avril 1706.

Fricon (Joseph-Alexandre de), 26 juin 1753, et depuis Comman- deur.

Fricon (Augustin de), 21 juillet 1776.

Fricon (Jacques-François de), bulle du 11 août 18 18.

Fricon de Parsac (Jean de), 23 juin 1700.

Froissaro (Pierre-Bonaventure de), 24 mars 1779.

Froissaro de Broissia (Bernard-Angélique de), page le f4 juillet 1731.

Froissard de Broissia (Philippe Bonaventure^ deX 24 mars i7Ç>9.

Froissaro de Broissia (Philippe*Bonaventure)y bulle du 26 jan- vier 1816.

Froissard de Broissia (Hilaire-Philippe-Laurc de)....

Froissard de Poligey (Charles-Edouard de), 10 juillet 1786.

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Fromont (Victor-Amédée-André), 28 janvier 1783.

Frotibr (Claude-Meide-Louis de), 4 août 1 770.

Frotibr de la Coste (Antoine-Loui»-Marie), 17 juin 1740.

Froulat (Louis de), 4 juillet 171 1.

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FuMSL Jacques-Pons de), 23 septembre 1772.

FuMBL (Marie-Joseph de), 4 juillet 1776.

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Fuifu. (Joseph-Jules-César-Marie), 9 juin 1786.

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Gaillard (N.... de), Commandeur en 1785.

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CHEVALIERS DE MALTE. 2&3

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Gain de Montaignac (Louis-Léonard de), %3 août 1772. ^

Gain de Montaignac (Jean-Marie de), i5 juillet 1772.

Galard (Jean- Jacques-Rose-Victoire de), 17 août 1762.

Galard de Béarn de Brassac (Alexandre-Louis-Toussaint de), 16 mars 1773.

Galard de Béarn de Brassac (André-Hector-Marie de), 22 mai

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Galard de Terraube (Jean - Jacques - Rose-Victor de) , 19 août 1762.

Gal^an (Octave de), 1 7 1 3 .

GALiAN (Octave de), 1726.

GalAan de Gadagne (Louis-Auguste de)....

GaiJan de Gadagne (Charles-Félix de), 11 octobre 1710, et de- puis Commandeur.

GauLin des Issart^et marquis de Salerne (Charles- Hyacinthe- Antoine de), 24 septembre 1757.

Gaubns deVedene (Charles-Félix des), 1710.

Galland de Chavancé (Claude de), 8 mars 1701.

Gall^an de Gadagne (Charles-Marie-Félix de), 19 janvier 1762, et depuis Commandeur.

GauIan de Gadagne (Marie - Joseph - Gaspard de) , 19 février 1759.

Gallic d*HybouviHe (Marie-FrançoiS'-Gabriel), 11 avril 1785.

284 CHEVALIERS DE MALTE.

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et depuis Commafllèur en 1 78 1 . Carde-Saint- Ange l (Pierre de la), page le 19 juillet 1739, et

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Gaudechart de Quéirieux (Albert- Louis-Marie-Aimé de), 12 juin 1765.

Gavdin (Joseph), bulle du 18 mars 1819.

Gaufreteau (Guillaume de), mai 1791.

Gauthier de Biran (N....), bulle du 26 janvier 18 1 6.

CHEVALIERS DE MALTE 285

Gauthier de Saint-Paulet (Pierre -Biaise de), bulle du 8 février 1816. ' /

Gautier d'Aiguine (Antoine de), 17^7.

Gautier de Saint-Paulet (Louis Gabriel), 20 mars 1797.

Gautier de Saint-Paulet (Pierre- An toi ne-Blliise de), 29 mars 1797.

Gautier de Valabre (Joseph- Paul ^e), 1 718.

Gautier de Valabre (Jean-Baptiste-Ignace de), 1720.

Gaittibr de Valabre (Joseph-Dominique de), 20 mai 1746, et de- puis Commandeur.

Gatardon de Fenoyl, abbesse de TArgentière (N.... de), 19 sep- tembre 1785.

Gatardon de Fenoyl, comtesse de Loras (Charlotte-Claudine de)j 18 octobre 1779.

Genebroise (Jean-Louis-Marie de), 29 mars 1776.

Geraldin (Nicolas), 14 janvier 1718.

Geraldin (François-Thérèse de), page le 17 août 1732, et depuis Commandeur en 1783.

Gerbaix de Sonas (Hippolyte de), 14 décembre 1783.

Gerentb (François-GabrieUde), 1716.

Gerente de la Bruyère (Thomas-Dominique de), 171t.

Gerentb de la Bruyère (Esprit-Henri de), 1724.

Gerente de la Bruyère (Augustin de), 1725, et depuis Comman deur.

GéRès de Louppès (François-Jean-Joseph de), 25 octobre 1778.

GÉRÉS de Louppès (Jean-Josef^h de), i5 septembre 1777.

GéRÈs de Louppès (Pierre), 28 mars 1782.

Germignet (Jean-Charles de), li avril 1705.

Geslain (Psalmet Nepomucène de), 2 septembre 1814.

Gbstas (Armand-Marie de), 28 février 1787.

Gbstas de Lesperoux (David-Georges de), 5 juillet lybS,

Gbuvribr (Faure-Benoît de), bulle du 8 février 1816.

Gbvaudan (Joseph-Paulin-Casimir de), 10 décembre 18 17.

GiGAULT de Bellefonds (Julien-Victor-Claude), 19 mars 171 5.

GtGAULT de la Bedollière (Etienne de), 3 juin 1818.

GiLLAiNde Brune (Gaspard-Louis), 1724.

GiLLAiN de Brune (Nfcolas-Tolentin-Xavier), 1724.

GnxAiN de Vilsteren (Nicolas), 1723.

GiNESTous de Gravières (Jean-Louis de), 6 août 1781.

G1NE8TOU8 de Gravières (Jean-Marie-François-Victor de) , 8 oc- tobre 1782.

Gironde Louis-Victor de), 26 mars 1790.

286 CHEVALIERS DE MALTE.

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Glanobvès de Castellet |lean-Baptiste de), 10 décembre 1733, et ' depuis Commandeur en' 1781.

GLANDEvàs de Castellet (François de), page le 28 juillet 1748. GLANDBvis de Castellet (Charles de), page le 23 mars 1752, et de- puis Commandeur. GLANDBvÂsde Niozelles (Charles de), 1706. Gl6on d^Urban (Jean-Baptiste-François de), 1 740. Glist (Charles-Louis-Louvel de), 3 janvier 1716. GoDAftT de Belbœuf (Alexandre-Pierre-Pompée), 17 septembre - 1768.

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GoNDRBOOiTRT de Cousauce (Charles-Joseph-Marie de), 20 août

1774- GoNOREcouBT (Charles-Philippe-Marie de), i3 octobre 1796.

GoNDRXN d^Antin (Gabriel-Balthazar de), 18 mai 1702.

GoNNiviàRB (Édouard-Anne-Hervé de la), 4 décembre, 1780.

GoNTAULT-BiRÔN (Louis-Antoirfe de), 26 avril 1702.

GoRGUBTTB d'Argœuvres (Auguste de), 4 octobre 1788.

GoRGUBTTB d'Argœuvres (N.... de), bulle du 26 janvier 1816.

GoRGUBTTB de Salencf (MaHe-Noâl-Pierre), 23 septembre 1787.

GdkGUBTTB (Marie-Charles- Armand de), 4 octobre 1788.

GossEUN (Charles-François-Gabriel de), 4 décembre 1773.

GouBBRviLLB (Louis-Constantin de), 18 avril 1786.

GouBBRViLLB (Charles-François-Casimir de), 3 décembre 1772.

GouFPiBR (Henri-Hiérôme de), 16 avril 170$.

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CHEVALIERS DE MALTE. 287

Goujon de Thuisy (Eugène-François}, 17 septembre 1782. Goujon de Thuisy (Charles-François-Emmanuel-Louis de), 3 juil

let 1784. Goujon de Thuisy (Aipuste - Charle magne - Machabé) , 21 avril

1788. Goujon de Thuisy (Georges- Jean-Baptiste-Louis), 16 décembre

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1764. Gramont de Vachères (Louis-Philippe de), 18 janvier 1767. Grandoc deMontigny (Hippolyte), 1790. Grandin deMontigny (Henri), 1790. Orangb (N.... de la), bref du 8 février 1816. Grange (Joseph-Laurent-Jules de la), 20 octobre 1817. . G&ANGB (Prosper-Amauri-Louis de la), 3o janvier 1787. Grangb-Gourdon de Floirac (Hugues-Auguste de la), 24 mars

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Gras de Preigne (Paul-Antoine de), 1 700.

Gras de Preigne (André de), 1705.

Gras de Preigne (Apollinaire-René de), 23 décembre 1772.

Gras de Preigne (Ferdinand-Louis-Antoine de), 5 février 1776.

Gras de Preigne (André-Louis-Vincent de), 25 octobre 1796.

Gras de Préville (Balthazar de), 1 706.

Gras de Préville (René de), 1707.

Gras de Préville (René-Charles de), page le 3o avril 1744.

Gras de Préville (Angélique-Raymond de), 14 mars 1737.

288 CHEVALIERS DE MALTE.

Gras de PréviUe (René-Louis>Dominique de), 2 août lybS, et

depuis Commandeur en 1776. Gras de PrévîUe (Louis-Dominique de), 3i mars 1724, et depuis

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de minorité en 1781. Grasse (Alphonse-Joachim ^)« 8 avril 1792. Grasse du Aur (Pierre-Marié de), 22 mai 1756. Grasse de Montauroux (Jean-Baptiste de), 1706. Gratet du Bouchage (Marie-Joseph de), 27 mai 1763. Gratet du Bouchage (François-Joseph dej, 3o novembre 1765. Gratet du Bouchage (Gabriel de), i5 août 1778. Gratet du Bouchage (Gabriel), bulle du 3 juin 18 17. Gratet de Dolomieu (Joachim de), 2 août 1723 ; Commandeur

en 1775.

Gratet de Dolomieu (Dieudonné - Sylvain - Guy de), 4 octobre

1760, et depuis Commandeur. Gratet de Dolomieu (AlphonseGuy-François de), page le 9 mars

1769.

Gratet de Dolomieu (Casimir-Auguste de), 17 juin 1769.

Gratet de Dolomieu (Arthur-Louis-Marie de), 25 juillet 1770.

Grave (Pierre-Marie de), 3ojuin 1764.

Grave (Jacques-René-Marie de), 27 septembre 1777.

Gravier de Vergennes (Constantin de), bulle du 20 mai 181 7.

Gravier de Vergennes (Louis- Joseph de), 20 mai 181 7.

Grégoire des Nozières (Pierre), 3o juin 1764.

Grbiche (Càrmel - Paul de) , 1*' novembre 1739, et depuis Com« mandeur.

Greiche (Agate- Gui lelme-Lçruis de), 21 octobre 1777.

Greichb (François-Robert de), 21 octobre 1777.

Greiche d'Hagniéville (Mansuy-Rémy de), 24 mars 1765; Com- mandeur en 1786.

Greiche d^Hagniéville (Charles - Thomas - Pascal de) , page le 28 février 1766, et depuis Commandeur.

Greiche de Jallaucourt (Henri-Dieudon né-François de), 19 jan- vier 1764.

Greslibr (Fidèle- Amand-Célestin de), i«r décembre 1758.

Grbslibr (Charles-Gédéon-Aîmé de), 10 juillet 1776.

CHEVALIERS DE MALTE. 289

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GussLiER de Concise (Philippe de), 14 janvier 1768.

GaiBU (Charles-Alexandre de), 2701.

GftiBu d'Estimauville (François - Paul - Alexandrlne de), 11 sep- tembre 1781.

GaiGMAN (N.... de), bulle du 26 janvier 18 16.

Grignah (François-Philogène^ Joseph de)....

GaiGNAar de Champsavoy (Louis-Henri), 14 mars 1774.

GaxiXK (Jean- Augustin de), 1726.

Grills d'Estoublon (Honoré-François de), 17 19.

GaiLLB d^Estoublon (Charles*Hyacinthe de), 9 mai 1752.

Grills d'Estoublon (Anne - Joseph - Louis - Marie de), 22 avril 1789.

Grills de Robiac (Gaspard-Joachim de), 1702.

Grimaldi (Ignace-Louis de\ 1722.

Grimaldi (Félix), 1726.

Grimaldi (Charles-Elzéar -Jean-François-Régis de), 5 mai 1768.

Grimaldi (Louis- Antoine- Joachim -Marie -Ignace de), page le i3 juin 1768.

Grimaldi (Anne-Marie-Joachim de), 9 mai 1771.

Grimaldi-Busil (Jean-Baptiste-Antoine- Marie -Hilipac de), 29 fé- vrier 1756.

Grimaldi de R^sse (Alphonse-Léon de), 22 mai 1778.

Grimaldi de Régusse (Esprit-Auguste de), 6 août ,1774.

Grimaldi de Rousse (Victor-Auguste de), 23 juillet 177S.

Grimaudst (Jean-François de), 3o juiUet 1786.

Grimaudst (Jean-François-f rosper de), 4 octobre 1783.

Grimaudst de la Rochebouet (François de), 14 octobre 1777.

Grimaudst de la Rochebouet (Félix-Henri), 4 août 1757.

Grimaudst de la Rochebouet (Félix), 3 novembre 1771.

Grimaudst de la Rochebouet (François de), 5 février 1776.

Grimaudst delà Rochebouet (François-Félix de), i** août 181 5.

Grimaudst de la Rochebouet (Amédée-Félix de), 16 juiUet 1816.

Grimaudst de la Rochebouet (François de), bulle du 9 juin 18 18.

Grimoard de Beauvoir du Roure de Beaumont tit Brisson (Denis de), 9 Janvier 1779.

Grimoard de Beauvoir du Roure de Beaumont^Brisaon (François* Louis-Joseph de), 26 mars 1757.

Grimoult de Villemotte ( Jacques -Jean -Baptiste* Philippe -Louia de), 12 septembre 1785.

Grimouviuje (Gustave-Gabriel de), 21 janvier 1786.

XX. ' 21

290 CHEVALIERS DE MALTE.

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GaoLLisR de Frestol (Antoine-Charles-Eugène de), 4 mai. 1776.

Groluer de Servières (Charles-Joseph de), 16 février 1726, et

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GuAST (CharleS' Joseph de), 17 octobre 17 12, et depuis Comman- deur.

GuAST (Michel- Paulin de), 6 -novembre 1734, et depuis Com- mandeur.

GuBBRNATis (Horsce de), 1700.

GuBSRNATis (Jérôme-Marcel de), 171 3.*

GuiaiN (Jean-Baptiste de), 1700.

GuéRiN (Charles-Proban de), 1701.

Gu^RiN de Lugéac (Charles-Yoland de), 1723.

GuÉRiN de Tencin (Louis de), 17 16.

GuéRm de Tourviiie ( Alexandre - Maximilien - Emmanuel de), 16 septembre 1766.

GutfaouLT (Ange-Marie de), 28 juillet 1787.

GuûtouLT (N.... de), 28 novembre 1822.

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GuiaouLT de la Gohière (N.... de), 27 février 181 S.

GuBRRiBR (Fanre-Benoît), 28 février 1776.

GuERRY (Gilbert-Alexis-Aimé de), 21 mai 1776.

GuERRY de Beauregard (Charles-François de), 14 mai 1779.

GuBYDAN (Pierre - Claude - Secret de), 29 avril 1739, et depuis Commandeur en 1785.

GuBYDAN (Etienne-Alexis de), la avril 1743.

GuBYOAN (TimoléUi de), 24 août 1744.

GuiBBRT (Guillaume-Marthe-Aimé de), 24 juillet 1772.

GuiBERT de la Rostide (François-Joseph-Amédée de), 14 dé- cembre 1791.

GuiDY (Odon-Melchior), 3o mai 1777.

GuioNARD de Saint-Priest (François -Emmanuel de), «16 mars 1739.

CHEVALIERS DE MALTE. 291

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CHEVALIERS DE MALTE. 29^

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HBMicBQunf d'Ecqueviliy (Armani-Fruiçois d'), iS février 1795.

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Heniikquin de Villermont (Alexis-Nicolas d*), 8 novembre 18 14.

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HEaBBMONT de Charmoy (Exupère- Alphonse)...

Herbieas- (Antoine- Auguste des), 29 août 1754.

HsEBiEas de TÉtenduère (Charles-César-Séraphin des), 29 aoû^ 1754.

HéaicouRT (Antoine d'), 9 décembre 1781.

HéaicT (Alphonse-Robert d'), 25 décembre 1781.

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Heurtault de Lamerville (Gaspard-Louk|^arles-Marie), 2 1 oc- tobre 1777. ^Js.

HiBON de Frohen (Marie- Ferdinand d*), bulle du 7 février 1837.

HnnnsDAL (Silvain-Armand d'), 25 décembre 1781. .

HocQUART (Jules-Toussaint de), 9 avril 1770.

HooQUART (Gilles-Toussaint de), 11 juillet 1774.

HooQUART (Matthieu-Louis)....

HoppiuxB (Christophe-Thibaut d*), 17 août 1785.

HoHSde Favol (Jean-François-César des), 10 juillet 1779.

HoTHAN (Timoléon d*), 3i août 1700.

HoTKAïf (Matthieu d'), 27 septembre 1700.

HouiLLEY (Nicolas- Adrien-André de), 28 août 1821.

HoussATE (Vincent-Marie-François de la), 29 juillet 1779.

HoussATE (Augustin-Louis-Joseph la), 29 juillet 1779.

HousSAYB (Hyacinthe-Laurent- Victor de la), 16 juin 1783.

HoussATE (Charles-Eustache-Louis de la), 28 mars 1^87.

Houx de Dombasle (Claude-Louis-Cécile du), 2 décembre 1779.

HoziER ( Abraham-Charles- Augustin d'), i*' août 1792.

Hue de Caligny (Charles- Albert-Marie), k> juillet 1760.

Hue de Caligny (Albert-François-Chrétien), i5 juillet 1786.

294 CHEVALIERS DE MALTE.

Hue de Mîroménil (Antoine -Frédéric -Thomas), 17 décembre

1769. Hue de Miroménil (Bernard - François-Thomas) , 1 1 décembre

1769. HuooN du Prat de Margonthière (François), i«' décembre 1644. HuGON du Prat de Margonthière (Clay de), i«' décembre 1647. HuGON du Prat de Margonthière (Louis-Henri), bref du.... 1790. Hugues (Jean-François- Adolphe d*), 12 mai 1780. HuGUET de Varanges (Benoît- Ferdinand), 24 mars 181 7. HuGUET de Varanges (Pierre-Marie-François), 24 mars 18 17. HuMiikRBS (Louis-Joseph d*), 17 juillet 1784. HumfcaES (Pierre-François-Joseph d*), 21 avril 1787. HuET (Edmond), 25 mai 1780, et depuis Commandeur. Huvr de Guerville (Paul-Eustache), 23 août 1787. HuRAULT (Anne-Maximilien), 29 novembre 1783. HuRAULT (Louis), 6 octobre 1738.

HuRAULT de Vibraye (Anatole-Maximilien), 29 novembre 1783. HuRAULT de Vibraye (Paul-Maximilien), 10 avril 1703. HuTTEAu d'Origny (Antoine-Joseph)....

IcARD de Pérignan (Antl|{bie d*), i5 juillet 1731.

Irisson (Michel-Édouard-René de), 19 mai .1787.

IsKARO (Cyriaque-Laur-Toussaintf Joseph-Jules-François), 29 no- vembre 1768.

IsNARDs (Henri-Joseph des), 20 juillet 1724, et Commandeur.

IsNARDS (Charles des), 20 juillet 1725.

IsifAROs (Jean-Charles-Gaspard des), i5 décembre 1764.

IsNAlu>s (Esprit-Dominique-Stanislas des), 29 septembre 1760.

IsNAROs (Gabriel-Joseph-Martial des), 11 février 1786.

IsNARos (Toussaint-Siffrin des), i3 juin 1759.

IzARN de Fraissinet (Joseph-Melchior- Louis d*), 8 août 1739.

IzARN de Fraissinet (Antoine-Godefroy d*), page le 18 décembre 1742.

IzARN de Fraissinet (Louis-Amiet d'), i3 juillet 1787.

IzARN de Fraissinet (Marie-Alexandre-Joseph), 3o juillet 181 7.

Jacob de Tigné (René de), 1 1 mars 17 19.

Jacob de Tigné (René de), 23 août 1723.

Jacob de Tigné (René de), 5 novembre 1764, et depuis Bailli.

Jacob de Tigné (Jean de), 3^ juillet 1786.

Jacob de Tigné (Justinien-René de), 3o mai 1777.

CHEVALIERS DË.MALTË. 295

Jacob d'Aigremont (Louis-Nicolas), buUe du 21 févrtisr x8i6.

Jaquot d'Andelarre (Prançoxs-Éléonor-Prosper de), 26 juin 1.777.

JAQUOT.d'Aodelarre (J«aii-4^uts-Aiii»rd de), 1 S juillet 1772.

Janvsb (Amable-Louis de), 14 août 1779.

Janvu (Gédéon-Amable-Parfait de), 25 février 1783.

Jassor (Michel-Edouard- René de], 17 mai 17S7.

Jaucourt (Pierre-Marie de), 27 février 1766.

Jaucourt (dé), Gommandear en 1768-

Jay (Nicolas-Françoift-Gilles le),' 3 juillet 1777. .

Jat de la Mai^nrouge et de Tilly (Claude^Joseph le)...., mort le

12 novembre 1735. JoANNis de la Brillanne (Henri-Jean-Louis de), 4 décembre 1773. JoBERT (Claude de), 12 août 1736. JoLLY (Charles-Joseph-Toussaint), 27 août 1776. JoRNOT (N.... de). Commandeur en 1779. JosssT (Joseph), 10 janvier 1727, et depuis Commandeur: JouFFRBY (Paul-Julien de), 21 janvier 1780. JouPFRQY (Agricola-Louis-Vinceslas de), 10 août 178S. JotntDAiN de Villiers (Philippe-Daniel), 23 juillet 1774. JouRBAnf de Villiers (Jacques-Léon), i3 août 1773. JoussDfBAU de Toardonnet (François- Marie de), 18 février 1778. JoussiMSAu de Tourdonnet (Jacques-Louis-George de)..». JuMKAU de Blou (Claude-Rolland le), 6 décembre 1751. Jumeau des Perriers (Louis-Georges le), 14 novembre 1727.

Kbrgu (Claude-Mathurin-Louis de), 18 janvier 1781, -

Kbrgu (Louis-Agathe-Marie de), 21 septembre 1779.

Kbrouartz (Charles-Achille-Paul de), 18 mai 1706.

KsROUARTz (Achille-Charlea-Paul de), 14 mars 17 10.

Kerouartz (Achille-Charles-Alexis de), i mars 1734, et depuis

Commandeur. Kbrouartz (Claude-François-Louis de), 8 octobre 1777. Kbrouartz (Albert de), i3 septembre 18 19.

Labay de Viéla (Louis-Henri de), 16 mars 1787.

Lac (£mmanuel-Jean-Joseph*Marie du)^ i3 avril 1771.

Lac du Cluzel (Claude, comte du), 26 août 1778.

Lac de Vice-Comtat (Charles-Grégoire du), 22 décembre 1770.

Lac de Vice-Comtat (Grégoir6-Catherine du), 27 avril 1767.

Lac de Vice-Comtat (Nicolas-Charles du), 10 janvier 1773.

296 CHEVALIERS DE MALTE.

Lac da Vice-Comtat ( Marie - Antoine - Sérapion du);- i3 tôOt

1777. Lacs du Bosquet (Gharles-Pnmçois^Hippolyte des), at 'octobre

1777.

Ladmirault (Loulft^Françoia de), 12 înin 1759, et depuU Com- mandeur.

Ladmirault (Antoine^hfliies de), 19 mai 1787.

Lalaing (François-Joaeph-Guislain de), 23 mai 1778.

Lalaimg (Jean-Auguste- Joseph de}, 2'i octobre 1773.

LALLEMAvrr (Nofil-Mari&-Cfaarles), 20 mai 1770^

Lamanon d*AIbe (Jean-François de Paule), 2 mai 1780.

Lambbktie (Charles-Philippe de), 3 février 1750.

Lambbrtib (Camille de), 171 5.

Lambertie (Charles-Philippe de), 1722.-

Lambth (Auguste-Louis-Charles de), 23 mai 1756.

Lambth (Alexandre«Théodore-Victor de), 9 novembre 1756.

LAitBTH (Charles-Malo-François de), 17 avril 1757.

Lamkth (Alexandre-Théodore- Victor de), 3 avril 1761.

Lambth (Louis-Charles), bref du 11 juin 1781.

Lamoignon (Félix- Urbain de), 4 janvier 1714.

Lamoignon de Basville ( Marie-Charles«GuiUaume de), 29 sep- tembre 1771.

Lamoignon de Basville (Anne-Pierre-Chrétien de), 29 septembre 1771.

Lamoignon de Basville (Chrétien-Guillelme-Jules de), i*r juin 1776.

Lancby (Maximilien de), i*' juillet 1786.

Lancry de Pronleroy (Joseph), 19 mars 1694.

Lande des Planis (François -Alexandre de la), i" décembre 1717.

Lanfrancry (Joseph-Marie-Maximilien de), 24 janvier 1782.

Lanfrancht (Jean-François-Marie de), 24 janvier 1782.

Langlois du Bouchet (César- Charles -Ferdinand de), bulle du iraoût 1818.

Langon (Ferdinand de), 26 juillet 1700.

Langon (Jean-Baptiste de), 8 avril 1705.

Langon (Augustin de), 16 mai 1723.

Langon (Hugues de).... 1723.

Langon (Pierre de), 18 octobre 1773.

Lannion (Jean-Baptiste-Pierre-Joseph de), 17 juillet 1703.

Lannoi (Ferdinand-Joseph de)/ 10 janvier 1773.

CHEVALIERS DE MALTE. 297

Lahmoi de Clpnraux (Florent-Amour de), i5 juin 1781. .

Laktoxac de Sedières (Alexandre-LouiB-M^rie-Anne), 12 juin

1780. Lamtivt (CamiUe-Phiiippe de), 18 août 1778. Lamtivy (Guy-Félicité de), 18 août 1778. Lantivy (Loui8->George»-Maurice de), 22 décembre 176?» Lardenois, comte de Ville (Jean-Efaptiftte de), 14 octobre 1747. Laky de la Tour (Etienne de), 7 août 1744. Laky de la Tour (Jean-Paul de), 7 août 1744. Lascaris (Jules-François-Marie-Guillaume de), ib décembre 1768. Lascar»- ViNTiMiLLB (Marie-Marinet-Louis de), 1*' février 1794.

Lasteyrib du Saillant (Jean-Baptiste de), 7 juillet C748, et Com- mandeur en 1778. ^

Lastbyrib du Saillant (^îl^^ ^^h P^c ^^ ^ j^î^ '7^i ^t depuis Commandeur.

Lastbyrib du Saillant (N...)i bulle du 8 février 18 16.

Lasteyrie du Saillant (Louis de), 5 mars 1782. »

Laststru du Saillant (Jean-Baptiste), 10 juin 1781, et Bailli.

Lastetrib du Saillant (Henri de), 1 1 octobre 1784.

Lastic de Saint-Jal (Jean-Marie-Charles-Honoré de), 6 août 1775.

Lastic (Anne-François de), 9 janvier 1781.

Lastic de Saint-Jal (Jérôme-Marie de), 5 février i78i«

Latibr de Bajanne (Armand-François de), tJS février 1773.

Latier de Bayanne, auditeur de Rote (Alphonse-Hubert de) 12 juin 1777.

LATnsR de la Touche (Jean-Baptiste de), 22 décembre 1^42.

Latre (Jean-François-Bernard de), 23 avril 1763.

Latre (N.... de), bulle du 26 janvier 1816.

Lau (Claude-Martin du), 1701.

Lau (Charles-Louis du), 1726.

Lau (Louis-Hubert-Camille dU), i3 mars 1774.

Laugier (Philibert-Charies-Félix de), bulle du 8 février 18 16.

Laugier de Beaucouse (Jean-Baptiste de), 171 5.

Laugkr-Beaucouse (Joseph-Paul de), i3 dâ:embre 1738.

Laurence (Louis- Aimé), 29 juin 1789.

Laurence (Louis-Alexandre), 9 août 1783.

Laurbncie (Jean-François de la), 18 août 1700.

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Laurenoe (François de la), page le i5 novembre 1747, et de- puis Commandeur en 1776.

XX. 22

298 CHEVALIERS DE MALTE.

Laurench (Charles^Gilbert de la), 29 septembre 1781. '

LAuasNcm de Beaufort (Ghariet-Gftbriel-Ffmiifoie de)» 18 ft$vrier 1763.

Laurenc^n de Beaufort (Ckoide-Marie-^Antoine de), 19 janvier 1764.

Laurbns (Alexandre-Frédéric des), 19 septeesbre 1780. Laujuns (Charles^oseph de), i«' février 1781; Laurens (Isidore-Louis de), 22 avril 1786. Lavaulx (Louis-Marie-Josepli de), 6 mai 178^ Law de Lauriston (Charies^Françoîs).... L^uMOMT (René-Louis de), 10 décembre 1771. L^uMONT (Jérôme-Madelaine-Charles-Augustin de), 8 décembre 1767. «

LiAUMONT de Puy-Oaillard (René de}^> '7^' y Commandeur en

1773, et Grand Prieur de Toulouse en 1775. L^AUMONT (Louis*Auguste de), !•' mai 1774. LàAUHONT-PuYGAïu^iiD (Jéfômc dc), 29 juîn X751. L^UTAUD (Louis - Auguste - Marie - Xavier dé), a i saptenbre

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CiiEVALIERS DE MALTE 999

UcHTEAVBU» (Marie^oMph-Augu8tiQ*Guîllauine de), 7 février 1780.

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LiGONDès (Claude de), 20 août 1 786.

LiGONDàs (François de), 29 novembre 1786.

LiGONDBsde Nourerines (Pierre de), 8 février 1777.

LiGOMDÈs de Rochefort (Hercule de), 11 décembre 1754, et de- puis Commandeur.

LiGONDÈs de Rochefort (Amable de), 10 août 1762.

LiGONDÈs de Rochefort (Antoine de), 10 mai 1765.

LoiCEL (Frédéric de), 26 mars 1789.

LiircEL (Gabriel-Joseph-Charles de), 14 février 1790.

LzNGiER de Saint-Sulpice (Léon-Hyacinthe), %o avril 1733, et depuis Commandeur en 1763.

LiNGiBR de Saint-Sulpîce (N.... de), Commandeur en 1782.

LniÈEES (Louis-Bernard-Colbert de), 1701.

LiNiBRS (Philippe de), page le 27 novembre 1737, et depuis Com- mandeur en 1781.

LnnBRS (Charles-François de), 4 février 1761.

LiNiEKS (Jacques de), 25 juillet 1765.

LiNiBRS (Marc-Antoine de), 17 mars 1777.

LuiiBRS (Jacques de), bref du 23 janvier 1783.

Lions de Barincourt (François - de - Sales - Léon - Maxime de), 26 juin 1787.

Lions de Noircarmes (Marie-Louis-Théodore des), 11 avril 181 8.

LiOTTiBR (Barthélémy), 3o mai 1777.

Liui de la Bourdonnaye, 4 janvier 1761.

LivBNNE (Jean-Louis-|piarles- François de), 1$ mai 1764.

LivENNB (Jean-Charles-César- Joseph de), 26 décembre 1768.

LivBT de Barville (Marie-Louls-Charles de), i5 mai 1784.

LivsT de Bareille (Alexandre-Marie-Armand de), 6 mars 1786.

LivKT de Barville (Marc-Louis-Charles de), 1 5 mai 1 764.

Lombard de Montaurouz (Pierre de), 20 avril 1723; Comman- deur en 1778, puis Bailli. >

3oô CHÇVALIERSbE MALTE.

LoMBELON des Essarts (François-Lottia-Mare de), 17 mai 1749, et depuis Commandeur en 1784.

LoMENiE (Charles de), 24 novembre 1783.

LoN4^ de Saint-Blancard (Amand de), 10 août 18 17.

LoNGuèvE (Jean-Louis-Henri de), bulle du 8 février 18 1 6.

LoNJEAU de Saint-Michel (Louis-François de), 19 mars 18 16.

LoNJON (Etienne- Albert de), 11 juin 1791.

LoNJON (Jeaafierre-Marthe-Alp^onse de), 19 avril 1793.

LoNJON (Jes3|Rerre-Marthe de), 22 mai 1789.

LoNJON (Etienne- Albert de), i^' janvier 181 5. -

LoNJON (Étienne-Marguerité de), 10 novembre 1796.

LoNJON de la Nogarède (Jean-Pierre-Alphonse de), 5 avril 1 789.

LoNJON de la Prade (Jean-Pierre-Marthe de), 8 mai 1 789.

LoNJON de la Prade (Etienne-Marguerite de), 10 novembre 1796.

Lopis de la Fare (Marcel de), 171 5.

Lopis de la Fare (Louis-SifiPren-Benoît de), 22 juillet 1724, et de- puis Commandeur en 1776. .

LoRAS (Charles-Abel de), i5 juin 1739; Commandeur et Bailli.

LoRAS (Louis-Catherine de), 18 juillet 1741, et depuis Comman- deur.

LoRAS (Louis- Rosalie-François de), 10 janvier 1742, et depuis Commandeur.

LoRAS (Louis-Charles de), !•' juin 1776.

LoRDAT (François de), J700.

LoRDAT (Louis-Philibert- Victor de), 26 octobre 1785*

LoRDAT (Alexandre-Anne-Louis-Augustin de), 10 décembre 1787.

LoRDAT de Bram (François-Anne-Louis de), 16 juillet 175 1.

LoRDAT de Bram (Joseph-Gabriel de), i*' mai 1750, et depuis

Commandeur en 1762 Lorraine (Jacques de), i*''mars 1715. LosT ANGES (Arnaud-Louis-Charles-Rose de), 11 août 1760. LosTANGEs d^Adémar (Charles -Louis -Arthur de), i5 décembre

1789.

LouBERT de Martainville (Alexandre de), 16 décembre 1700. LouBERT de Martainville (N.... de), bulle du.JI LouvENCOURT (Marie- Aloph de), 11 décembre 178t. LouvENCOURT (Marie-François de), 11 décembre 1781. LouvENdouRT (Marie-François-Joseph de), x5 juillet 1791. Loyer (N.... de), du.... 1804. LuDRES (Françbis-Gabriel de), 17 16. LuppÉ (Louis-Guillaume de 1791.

CHEVALLIERS DE MALTE 3oi

LuppÉ de Garajté (Maro^oger de), 1715. ^

LuR (Charles-Philippe de), 6 décembre 1778. LusTRAC (LouiS'Benoît de), id- juin 1786. LuzsMBointG (Charlesi-Emma^uel).... LuzT de Couzans (Gilbert de), i*' juillet 1775.

Machault (Charles-Henri de), 21 juin 1747.

Machault (Armand-Hilaire de), 3o décembre 18 14.

MAcaAULT d'Amouville (Charles-Henri-Louis de), 21 juin 1747.

Maçheco de Préméaux, 24 mars 1765.

Macrbco de Préméaux (François- Pierre de), 16 juin 1769.

Macheco de Préméaux (Guy-Hugues de), 18 juillet 1776.

Machbco de Préméaux (ClaUde-Palamède-Louis) ^ du 27 février

Ï777. Macheco de Préméaux (Charles-Louis-Palamède), bulle du 25 avril

1817.

Mac-Mahon (Maurice de), 18 octobre 1761.

Madier (Jean de), 3o mai 1777.

Madxee (N.... de), bulle du 25 mai 1816.

Maodblbinb de Ragny (Érard-Anne de la), 1701.

Magdblbihe de Ragny (François- Paul ^M), 17 19.

Magobleins de Ragny (François-Pieiw de la), 2^ octobre 1734, et depuis Commandeur en 1778.

Maillan de Grandlac (Charles-Etienne de), 25 février 1786.

Maillard (François de), i*' juin 1767. .

Maillard de Landres (Marie-Ini^pcent de), 26 juillet 1756.

Maillart (Charles^nne-Louis-Hector de), 16 juin 1777.

Maillart (Jacques ae), 16 juin 1777.

Maillé de la Tour-Landry (Jean-Hardouin^), 22 juin 1714.

Maillé de la Tour-Landry (Joseph-Ant^B-Éléonor-Isidore de), 22 janvier 1713.

Maillet (Philippe-Aimé de), 3o avril 1780.

Mailly (Louis-Alexandre de), i5 juin 1720.

Maillt de Nesle (N.... de), 27 mars 1777.

Maillt de Rubempré (François de), 1720.

Maillt de Haucourt (Joseph-Marie-Éléonor de), 171 5.

MânoN de Cronis(N.... de), 21 janvier 1780.

Malard (Anne-Isidore de)) page le b décembre 1768, ef depuis Commandeur.

Malard (Augustin-Louis de), page le 4 février .1749; Comman- deur en 1777.

3o2 CHEVALIERS, DE MALTE.

Malarkey de Rous|illon (Jean-François), 3 août 1769.

Malet de Graville (Robert-^Louis), 14 octobre 1777.

Malijac (N.... de), Commandeur en 1751.

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MoRARD (Jean - Baptiste - André - Avelin - Marie - Martin de), 2 juin 1761.

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MoRÉAL jde Commenaillè de Vernois (Nicolas de), 29 octobre 1716. ,

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MoREL d'Aubigny (Achille-Hardouin), 22 juin 17 12.

MoREL de la Colombe (Gilbert-Charles), 1 1 octobre 1 784.

MoRELde Than (François-Henri de), 14 mai 1779.

MoREL de Than (Jacques-Gaspard de), 16 avril 1774.

MoREL de Villeneuve de Mons (Joseph-Philippe-André de), 4 juillet 1787.

MoRETON de Chabrillant (Antoine - Apollinaire de), 25 janvier 1709.

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MoRETON de Chabrillant (Charles- Alexandre-HenH de), 25 février 1783.

MoRETON de Chabrillant (Jules-Edouard de), 4 septembre 1785.

MoRGES (François de), 1723.

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M0U8TIEN (Clément-Edouard de)....

MousTiER de Sainte-Marie (Jacques-Louis du), 8 janvier 1700.

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Myre-Mory (N.... de la), i*^ janvier 18 17.

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Pbcou (Amédée-Jacques-Georges de), i*' juillet 1786.

Pblbt deNarbonne (N....), i3 juillet 1772.

PBLuauN de Gauville (Louis-Charles le), 20 juin 17x0.

Pbllbtier (LouiS'Henri-Antoine le), mars 1791.

Pbllbtibr (Guillelme-Louis le), 22 juin 1778.

Pblletibb (Louis-É tienne-Victor le), 14 janvier 1778;

PiLurriBB (Louis-Honoré-Félix le), i5 juillet 1782.

PsLLBTiBftde la Garde ( Auguste-Marie-Balthazar le), 19 juin 1784.

3 1 2 CHEVALIERS DE MALTE,

Pelletier de la Garde (Louis-Henri de), 17 mars 1789*

Pelletier de Rosambo (Charles-David le), 26 mai 1751.

Penpentenyou (François-Claude de), 18 mars 1709*

pENFENTENYOu de Cheflontaines (Achille-Guy-Michel de) , 19 oc- tobre 1784.

Penfentenyou de ChelTootaines (Amand-Louis-Marc-Urbaîn de), 19 octobre 1784.

Penfentenyou de ChefTontaines ( Ambroise - Joseph - Etienne - Marie de), 19 octobre 1784.

Penfentenyou de ChefTontaines (Geoxiges^Marie-René de), 4 mai 1783.

Penfentenyou de Cheffontaines (Jonathas - François - Hyacinthe de), bulle du 26 janvier 18 16.

Penne de Villemur (Jacques de), 12 juillet 1796.

Pennin (Jérôme de), 3o mai 1777.

Périer (François-de-Sales-Jules de), 8 mai 1787.

PARIER (Louis du), 23 septembre 1780.

PÉRON (Pierre du), 3 septembre 1702.

PiÊRON du Jardon (René- Joseph du), bulle du....

Perrault de Jotemps de Feuillasse (Jc^ph- Hyacinthe -Victor de), 28 février 1820.

Perrier (Joseph), 3o mai 1777.

Perrier de Larsan (Jean-Baptiste-Germain du), 23 septembre 1784.

Perrin (Qaude-Benoît), 3o mai 1777.

Perrin de la Courbejolière (Jean-Amaury), 19 février 1776.

Perrin de Jonquière (N....), 12 août 18 16.

Perrin de Vauxbourg (Jean- Antoine), 3o mai 1777.

Perrin de Verde'de Jonquière (N....), i5 novembre 1816^

Pbrrotin de Bellegarde (Henri), 1 3 octobre 1779.

Persy (Pierre-Jean-Baptiste de), 9 février 1703. '

Perusse d*Escars (Gabriel-Louis-François de), 27 mars 1787.

Perusse d'Escars (Alexandre-François de), 7 août 1774.

Pesant de Boisguibert (Pierre-Hubert de), 8 janvier 1700.

Pestels (Jacques- Joseph de), 6 mai 1761.

Pestels de la Chapelle (François-André de), 10 septembre 1770.

Petremans (Charles-Louis de), 5 septembre 1701.

Petrekans (Ignace-Philippe de), 19 juin 171 3.

Petremans de Vallay (Anne-Philippe de), 28 juillet 1740, et de- puis Commandeur en 178 1.

Petremans de Vallay (Désiré-Adrien de), 27 mai 1775.

y

CHEVALIERS DE MALTE. 3|3

PmixANS de Vallay (Jean-Éléonor de], 6 mars 1786.

Pbtmb de Chateauneuf (Raymoad-Paulin-Étienne de), 5 octobre 1786.

Pktrb de Chateauneuf (Sophie- Anselme-Alexis-Benoît de], 16 oc* tobre 1 761, et depuis Commandeur.

Pktrouz (Joseph du], page le ix décembre 1770, Commandeur en 1786.

Pbtroux (Louis-Étiennedu)....

Paraoux de Jardon (René-Joseph du), 18 février 1771.

Paraoux (François du), zo janvier i75o, et depuis Commandeur en 1779.

Paraoux (Antoine-Silvain du), 8 février 1777.

Phxuppbaux d*Herbaul{ (Louis-Balthazar de), .22 septembre 1731.

Phbltpeaux de Pontchartrain (Paul-Hiérdme de), 4 août 1703.

Phklypbaux de Pontchartrain (Jean-Frédéric de), 4 août 1703.

Phbltpeaux de Pontchartrain (Charles- Henri de), 22 août 1706.

Phiup de Saint-Viance-Puymdge (Jean de), 3 octobre 1701.

Philip de Saint-Viance (Jean-Baptiste de), 27 janvier 1702.

PHiur de Saint-Viance (Jean de)^ 28 janvier 1716, et depuis Com- mandeur.

Picot de Combreux (Jacques*François), 19 mars 1709. Picot de Dampierre ((«hàrles), 1723. Picot de Dampierre (âharles-Louis), 7 octobre 1760. Picot de Dampierre (Charles), 27 févrïer 1743, et depuis Com- mandeur en 1769. PiooTde Dampierre (Charles-Jacques-Pierre), 5 septembre 1779. ' Picot de Dampierre (Angustin-Louis), i*' février 1781. Picot de Dampierre (Charles-Jacob), 1789. Picot de Moras (Jean-I/>uis-Henri), 26 septembre 1768. Picot de Moras (Jean-Louis- Ferdinand de].... PiBaas (Charles-Antoine de), 24 février 1777. PxBaaB (Balthanr-Joseph de), 1789. PiBaas de Berni's (Pons-Pierre-Frédéric de), 16 mars 1769. Pixaas de Bernis (Étienne-Charles-Gabriel de), 9 juin 1770. PxBRRB de Bernisy coadjifteur d'Alby (François de), 27 septembre

1777- PisaRB de Bernis (Henri-Benoît de), 29 mars 1770.

Pixaax de Bernis (Jacques-Hippolyte de], x6 septembre 1780.

PixaaB de Bernis (François-Jacques de), 28 septembre 1781.

PtaaaBde Bernis (Henri de)....

XX. 24

3i4 CHEVALIERS DE MALTE.

PzsRRB de Fon tenaille (René-Alexandre de), 3 avril 1^63.

PiBRKE de la Garde, Commandeur en 1788.

PiBRRKPOKT(Charle8-PaulSéba8tien de), 18 octobre 1776.

PtBRABPONT (Prosper-Auguate-Phllîppe de), 18 octobre 1776.

PiLEtnt de Brevannes (Amédée le), 1789.

PiLLK (André-Charles-Gabriel duj, 21 mai 1786.

PiLLB (Henri-Nicolas François du), 21 mai 1786.

PiK de la Guérivîère (Pierre-René du), page le 3 février 1776.

Pin de la Guérivîère (Jean-François du), 9 mai 1777*

Pin de la Guéri vière (François-Louis-Gabriel), 5 décembre 1794.

Pin de la Guérivière (Edouard -Florimond- Alphonse* Edmond du)....

PiNA (Dominique- Arthur de), 3o juin 178s.

PiNA (Simon-Louis-François de], 12 juin 1779.

PiNA de Saint-Didier (Jean-François-Caliste de), 6 octobre 1794.

PiNGON (François-Marie-Hyacinthe de), 29 juin 1737.

Pins (Qément de), 1700.

Pins (Clément de), 1704.

Pins (François-Clément de), 1712.

Pins (Clément de), 171 5.

Pins (Jean-Paul- Marie- Joseph de), page le 7 décembre 1733.

Pins (Paul-Louis-Gérard de), 8 février 1816.

Pins (Paul-Henri-Emmanuel-Odon de)...,

PiOLBNc (Pierre-Paul de), 21 mars 1715.

PioLENc Joseph-Henri de), 6 septembre 1746, et depuis Com- mandeur.

PioLSNC (Henri-Augustin de), 11 octobre 17^11 et depuis Com* mandeur.

PlaVichb deMortières (Philippe-Louis de la), 28 janvier 1720.

PLBUftftB (Charles-César-Auguste-Désiré de), 3 1 janvier 1753.

pLBuaaB (Amédée-Adélalde-Claude de), t5 octobre 1783.

Puosis-Chatillon (Anne-Hilarion du), 21 février 1726.

Plotho dUngelmunster (Ferdinand-Maximilien-Auguste), 6 juin 1764,

Plotho d'Ingelmunster (Eustache- Gui tan-Maurice- Guillaume

de), 8 octobre 1 778. PocHBT de Bessières (N....), bulle du 23 février 1818. PoBT (Gaspard du). Commandeur d*Argence en 1786. PoBT (Ignace du), Commandeur en 1788. Poix (Loui»*Félix-Anne de), 20 octobre 1779. Poix (Louis-Marie-Alexandre de), 19 octobre 1775.

CHEVALIERS DE MALTE* 3i5

Poix (Thotnas-Louis-Benjamin de]» 12 décembre 1773. Poix de Marescreux (Vincent-François 4e), 2 juillet 1701. PoLASTKON (Louis-EmmanuelrMartbe-François), 9.3 août 1766. PoLAffraoN de la Hlllière (Bernard de), 9 mai 1732, et depuis Corn* mandcur.

PouGNAC (Caoûà^iHenri-Melchior de), 2 juin 1782.

PouGNT (Qaude-Louis de), 19 juin 1702.

PouGMY (Charles- Antoine de)> 19 >uin 1702.

PoHMEasu (Armand-Michel de), 1760.

PoMHBRSu (Michel-Marie de), 16 janvier 1780.

PoNAT (François de), 3o mai 1777»

Poirr d'Aubevoye (André -Charles -Théodore du). 9 septembre

17S6. Poirr de Compiègne' (Charles-Léopold-Joseph de), 17 avril 1758. Poirr de Compiègne (Armand-Henri de), 23 juillet 1785. Pont-Peasun (Claude- Alexandre-Louis de), 5 décembre 1773. Pont de Rennepdbt (Charles-Joseph de), i3 septembre 1754. PoNTAOïoN (Pierre-Jean de), 5 avril 1789. PoNTAGiON (Pierre-François-Alphonse de), 5 avril 1789. PoNTEvis (François-Jean de), 17 10. PoNTEvis (Auguste-Léon de), 21 novembre 1776. PoNTEvis (François-Alexandre-Emmanuel de), 5 avril 1789. PoNTEvts de Gien (François-Elzéar de), 6 octobre 1794. PoMTSvis de Maubousquet (Alphonse de), 1700. .

PoMTXvis de Maubousquet (Louis de), 1708. PoNTBviES de Maubousquet (Charles de), x3 février 1736. Poimvàa de Tournon (François de), 1700. Pomavàs de Tournon (Jean-Baptiste de), 1706. PoNTUAL (Marie-Toussaint de), 1730. PoRCSLLBT (François-Louis de), 17 10. PomciLLXT (Joseph- Auguste de), 1714. Poaci^LBT (François^oseph de), 1713. PomcBixBT (Joseph*Guillaume- Adolphe de).... PoacsLUCT (Ange-Charies-Joseph-Guillaume de}.... PoacBLLET (N.... de), bulle du 23 mai 1816. Ponvr (Emmanuel du), 3o décembre 1814. PoETK (François de la], 20 octobre i73o« PoETS (Joseph de la), 23 août 1739. Pom-m (Claude-Louis- Amédée des), i*^ décembre 181 3. PoTiKK (Jules-Auguste), 2 mai i663. PoTin (N....), frère du précédent.

3i6 CHEVALIERS DE KALTE.

PoTiEX (Jacques), to octobre 1687.

PoudÉnz (Antoine de), 171 2.

P0UGEN8 (N....), bulle du 34 novembre 18x8.

PouiLLY (Louis de), 26 décembre X78S.

PouxLLY de Chaufifour (Emmanuel de), 3 mai 1777.

PouiLLY de Chauffour (Louîs-Jôseph de), 20 août vftih.

Poux^iQUBT (Louis-Constant de), 1735. "^

PouKROY de l'Auberivière de Quinsonas (Emmanuel-Victor de), 27 février 1776.

PouuioY de l'Auberivière de Quinsonas ( Adélalde-EdméHenri de), 27 mars 1775.

PouftROY de l'Auberivière (Pierre-EMmt&uel de), 1 724.

PoYPB (Pierre-Christophe de la), 2 octobre 1 779.

PoYPE de Serrières (Kraoçois-Nicolas de la], 20 avril 1750.

Pozzo di Borgo (Charles de)....

Pra (Gaspard du), i<r juin 1627.

pRACOMTAL (Armand-Henri de), 21 mars 1700.

Pragomtal (Charles-Antoine-Oliva de), 3 février 1777.

pRADiNES de Barsa (Gaspard-Joseph- An ne de), 20 avril 1794»

Pradines de Barsa (Albert de), 14 août 1742, et depuis Com- mandeur.

Pradinbs de Barsa (Dominique de), 27 décembre 1770.

Pradines de Barsa (N....), 1789.

Pracl (Jean-Baptiste-Bernardin du), 9 janvier 1761.

pRALARD (Gaspard de), 3o mai 1777.

pR< (François-René du), 1726, et depuis Grand Cothmandeur et

Grand Prieur de la Langue de Provence. Prel (Charles-Marie-Joseph 4u), 10 décembre 1714* pR^ d*Ambreuil (Quentin-Josepji des), 23 décembre 1784. pRESTRB de Chflteau-Giron (Auguste-Pierre le), 8 août 1772. Prbstrb de Vauban (Pierre- François le), 17 avril 1758. pREUD^HOMHB de Fonteuoy (Charles-Louis de), 3 mars 171 5, et

depuis Commandeur. Prbud'hommb de Fontenoy (Blaise-Léopold le), 3 mars I7i3, et

depuis Commandeur en 1776 et Grand Hospitalier en 1782.

pREUD*HoiiMB d'Haillies (Charles- Alexandre- Antoine le), 21 sep- tembre 1781.

Prbud'mokxb de Nleuport ( Charles - François - Ferdinand - Flo- rentin de), 4 juin 1747, et depuis Commandeur.

pREUD^HOMHB de Vîtrimont (Blaise-Léopold de), 171 5.

pREUo*HOKME de Vîtrîmont (Charles-Louis de), 171 3.

CaEVA*LIERS DE MALTE Si^

Prévost d'Iniy (Chrétien-^iméon le), bulle du 8 février 18x61 PwlvosT de Sansac.de Touchimbert (JeauTCharles}, 21 octobre

1787- ?KÈvon de Touchimbert (Jean-Gabriel), 1 1 juillet 1771. ;

Prunur de Leittps (Nicolas^François le), 28 mai 171 3. .i

PuBL de Parlan (Jean-Joseph-Auguste-César de), 2 octobre 1779.

PuEL de Parlan (Antoine-Joseph-Silvestre de), .7 janvier 1788,

PuENTE (Ferdinand-Joseph de la), 1721.

PuGBT (Charles - Pie- Thomas d^Àquin -François de- Paul «Satur«»

nin du), 29 mal 1768. PuGBT de Barbantane (Jean-Baptiste de), .17x8.. PuGET de Barbantane (Joseph-Hottbré de)i 172 S /et depuis Coint

mandeur. **;..,

PuGBT de Barbantane (Marc-Auguste^Hyacinthe de)^ 7 , octobre

1776. PuGET de Bras (Joseph-Henri de), page le 24 mars* 1763 PuGBT de Bras (Lbttis*Uonoré- Alexandre de), s 2 novembre iyb2* < PuxiciaoLl[Gérard-Raymond-Paulin de),.i6 juin X775. Pur de l'Épine (Jean^-Baptiste-Antoi ne-Thomas» du), 20 juin ij^6* Put de la Carde-Montesquiou (Auguste du), 21-fuillet 1747. Pot de la Qarde*Saint-André (Louis du), 171 3. . ,

Put de la Garde-Saint-André (Jacques «Àlelis du), février

1748. Put de Melgueil (Antoine*Louis du), bulle dvtjg janvier 1818, PuT-MoNTBitUN (Raymond-Louifr-Désiré du).... Put deSémur (Augustin-Louis-Léopold du)*...

Quentin de Richeboui^ (EdnÂond-Ferdinand), 24 août 1776.

QuBSNOT (Joseph du), Commandeur en 2768.

QuBSNOT (du), Grand Hospitalier de la Langue de France en 1770*

QUEUXLX.B (Armand- Jean-Louis de la), X7 avril 175.8.

QuEuixxB (Sébastien-Marie«-An ne-Gilbert-François de la), 5 avrij

1754, et depuis Commandeur en 1784. QuifrvmBMONT (Louis-François), 3 juillet 1777. QuxQuéRAN de Beau jeu (Antoino^i|onoré de), 1739. Vpyef aussi

page 82. !•'* '

QuiQuisAN de Beaujeu ( Charles^oseph-Camille de ) , 28 mars

X817.

RjMSTENS (Jean-Hyacinthe de), 'page le 17 août 1746, et depuis Commandeur.

3ig CHEVALIERS DE IJALTE.

Raffbus de Orambois. (Pierre de), 1706.

Raffsus de GnmboU (Michel-Jules de)) 1706.

Raigbcourt (N.... de), 1700.

RAiGECOUXT(Fnuiçotfl-Léopold de), 1703. V

Raigecoukt (Jean-Baptitte de), 1707; Commandeur en 1755.

Raioscourt de Gournay (Joseph- Vanne-' Auguste -LcTier de) s

i3 décembre 1776. '

Raguet (liOuis-François-Henri de)^ 3 1 ianvier 1 778. «

Raixond (Jeàn-Baptlste de), 1707. Raimond d*Eoux (Gaspard de), 1703. Raucond d*Eoux^Balthazarde), 1709. Raimond d*£oux (Joseph de)| 17 14.

RAQcoNDd'Eouz ( Pierre-Antoine de) y page le 16 mai 1717) et -'depuis Commandeur et Bailli.

Raimond d*£oux (Charles-Antoine^Secret de), 28 septembre 1781. Raimond de Modène^Mourmoiron (Paul*Gaitan de), 1698. Raimond de Modène-Mourmoiron (Jean4oseph de), 1700. Raimond de Modène (Jean-Joseph de), 1707. *

Raimond de Modène- (Louis-François de), i s mars 171 3, et de-

puis Commandeur. Raimond de Modène (Louis- Victor •• Ignace -Symphoien de ),

i»8âoût 1731, et depuis Commandeur.

Raimond de Modène (Charles de)....

Raimond de Modène ( Armand «Jeaa-Baptlste-Ernest de ) , 7 ' lé- vrier 1780,

Raimond de Modène-Pomerols ( Frânçois-Cirion de), 9 /lévrier 1729.

Raimond de Pomerols (Melchior-Joseph de), 1700. Raimond de Pomerols (Jean-Bàptisté de), 1700. Raimond de Bomerols (Jean-Baptiste de), 1710. Rancher (Charles-Louis de), 9 juin 17S9. Ranche» (Charles-Louis de), bref du tj juillet 1786. RANCHBa (N.... de), 6 avril 18 17. Randon de Chateauneuf (Dominique), 25 juin 1734* Ranb de Vibrac (Henri-Jule»-Gter de), 3 juillet 1786. Raoulz de Raousset de Boulbon (Louis de), 12 jum 1783. Raoulx de Raousset de Bdulbon (André de), 3o juillet 1784. Raoulz de Raousset de Boulbon (Henri-Emile- Charles -Louis- Michel de)....

Raoulx de Raousset de Seillons (Guillaume^harles de)«. 16 jan: vier 1784.

CHEVALIERS DE MALTE 3 19

Raphabl» d'Agotilt (Nicola8-J«n*Baptiste 'âe)j %6 ieptemfore

1789. Rapkasus d'Agouk - Rognes (Antoine - Joseph Isidore* Casi*

mir de), 11 juin 1774. RAnusLU de Soissan (loe^h-Augutie-Caijmîr de), 12 août

1781. y »

Rasssiit (Hercule-Alexandre de), tS février 1751, et depuis Coni-

mandeu^en 1763. Ratkohd le Filleul (Alexandre-Mari^, %6 juin 1777* Ratmaud de Monts (Marc-Àntoftie-Sérapton de), aS juillet 1759. Ratnaud de Monta (Marie-Antoine^rapion de), 28 juillet

1759. Razillt (Jean-Baptiste de), 21 mars 1700. RÂAUUc (Pterre-Marie-Philippe des), 23 juillet 1768. Rbbours (Jean-Chrysostome-Antoine le), 23 janvier 1780. Rebouss (Alexandre-Jacques-Louis le), 23 janvier 1780. Rbbou&s (Ambroise-François-Hippolyte le), 14 octobre 1777. Rbcrigh]^oi8ih de Guron (Charles-Louis de), page le 19 avril

1755. RBCRiGifBvoisiN (François-Landry de).... Reclaxns (Nicolas-Eléonor-Léopold de), i*' juin 1771. Rbclaink (François-Xavier*Augustin de), 9 décembre 1770. RsDON (N.... de), bulle du 8 février x8i6. Rbgnault de Lastic (Charles-Antoine de), 7 janvier 1719. Regnault de Montmort (Arnaud-Louis de), 23 septembre 1777» RsGNAULT de Pardeu (Alphonae^François-Don de), bulle du

8 février 18x6.

RsniAUD (Alexandre-Claude-François»Emmanuel de), 18 juin 1786.

Rbi^aud de Falicon (Octave-Emilien-Marie-Benoît de), 9 juillet 1780.

RsofAUD de Falicon (Jean - Baptiste - Octave - Paul - Marie Clé- ment de), page le 19 décembre 1766.

Rbmignt (Antoine-Henri de), 9 avril 1776.

Rbkiont de Joux (Charles-Camille de), 1725.'

RnoGinr de Joux (Lçuis-Marie de), 1725.

Rbmont (Jean-Baptiste-Raoul de), xS septembre 1817.

RaxAUD d*Allen (Alexandre Claude - François - Emmanuel ' de),

9 juillet 1780.

RsQuiGNY (Auguste de), 7 septembre 1783.

RessAouisk (Jérôme-Ignace de), 7 août 1744, et depuis Bailli.*

320 CHEVALIERS DE MALTE.

RissfouiBR (Bernard-Marie-^Juleade), 23 mars 1788.

RsTZ (Louis-Philippe de), page le 20 juin 1785.

Rbtz de Bressolles (Joseph-Marie- Raymond de}» i5 juillet 1786.

RsvEL (Marie-Ignace-Octave-'Louis-Isidore dé), 1 1 juin 1763.

Rbvbrsac de Celles {Victor -^Marie-Firmin de), lo 4éoomhr^

1788. , RevERSAcde Celles (Henri-Marie-Joseph de), it juillet 178g. Retnach (Félix-Célestin-Otto de), 22 octobre 1789.

*

RiCA&D (Louis-Hercule de), 1707.

Ricard (François-Isidore de), bulle du 23 février 18 18.

Richard (Jean-Henri-François de), 18 juillet 1771.

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RnENCouRT (Claude-Dominiqtie de), 2 mars 1786.

RiiNcouRT (Louis-Fortuné de],page le 6 octobre 1780.

RiBNcouRT (N... de), 27 février 18 x 5.

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RiOAUo de Serezin (Thomas de], 18 octobre 1751, et depuis Com- mandeur en 1783.

RiOAUD de Serezin (Henri-François de), page le 3o mars 1775.

RiOAUD de Vaudreuii (François-Maurice-Charles), 9 juin 1774.

RiooLiT d'Ogny (Claude-Élisabech de), i3 juin 181 6.

RiMDSMAUL (Emmanuel-Joseph-Venceslas-Guislain de), 2f Juin 1778.

RiQUKT de Caraman (François-Joseph-Philippe de], 7 septembre

RiQUKT de Caraman (Maurice-Gabnel-Joseph de), 7 septembre

1774. RiQUBT de Caraman (Georges-Joseph-Victor de)

EUqueti de Mirabeau (Victor de), 1716.

RiQUETi de Mirabeau (Jean-Antoine-Joseph-Charles-Elzéar wde),

3i juillet 1720, et depuis Commandeur et Bailli. RiQUBTi de Mirabeau (André-Boniface-Louis de), 5 juillet 1755. RivKTTB (Gaspard de), 12 septembre 1791. RxvBTTB de Baux (Etienne de), 22 octobre 1787. RiviàRB (François de la), 5 mars 1705. RmftRB (François-Hippolyte-Charles de), 21 août 1779. RiviàRB (Marc-Reqé-Charles de la), 4 septembre 1785. RiYiftRB de Beuil (Honoré-Grégoire de la), 8 juillet 1774. Rivibù de Beuil (Jacques - François Marie de la),' 8 juillet

1774»

ÇH'RYALI^^S^£>MilLT& 321

Rintes de Beuil (Hik^re^Charlet-Reoé de la), 14 septembre 1784. RnroiR» de la Toiiof tte ^ ( Mariç - Louis - Antoine - Hercule de ) , 17 avril 1758.

RiTonui de la Toiirettf^,j(Mai;i6-Françoi8-Antoine de), 28 juin

1 760. RiYoïKK de la Tourette (Antoine-Armand de), page le 23 no- vembre 1776. RivontB de la Toui^ette (Marie-Auguste-Aotoine de), 22 juillet

1778. RivoiftB de la Tourette (Sylvestre-Jean-François de la), 12 juillet

1763, Commandeur de l'Ordre au grand prieuré de Pologne. RivoiRB de la Battie (Joseph-Henri-Eug^ne), 27 mars 18 17. RoBBRT (Félix- Joseph-Maximi lien de), 3o juillet 1786. RoBSKT de Choisy de Robersart (Alexis- Joseph-Constant de),

16 octobre 1782. Robin de Barbentane (Étienne-Qaude), 10 septembre 1764. Robin de Barbentane (N.... de), buUe de 181 6. Robin de Beauregard (HenrinJoseph de), 1701. Robin de Beauregard (Etienne de), 10 janvier 1758. Robin de Beauregard (Henri-Joseph de).... Robin de Beauregard (Etienne de), bulle de 1 816. Robin de la Trembla je (François- Marie), 6 octobre 1762. Robin de la Tremblaye (Claude-Amable-François), 9 janvier 1764,

et depuis Commandeur. Robin de la Tremblaye (César-Casimir), 5 mai 1773. Robinbau (Daniel-Alexandre de), 25 août 1787. RoBiNSAU de Rochequairie (Daniel-Alexandre de), 25 août 1787: Robinbau de Rochequairie (Daniel de), bulle du 4 janvier 1818. Rocrb-Atmond (Antoine-Marie-Paul-Casimir de la), 17 mars 1785. Rocrb-Atmond (Louis de la), 12 novembre %723. Kochb-Atmono de M^nsac (Jacques de la), 5 mars f73g, et de- puis Commandeur. ^ RochbbrÔcrard (François-Xavier de la), 22 septembre 1779. Rochb-m-Cakblle (Louis- gerdinand -Joseph de la)^ bulle du

9 juin i8i8. Roqhbchouabt (Marie- Louis- Philippe- Auguste de)^ 24 février

1778. RocHBCHonABT de Clermont (Pierre de), 17x2» Rochb-Dragon (François de la), bref du 2 mars 1775. Rocrb-Dbaqon ( Anselme-François-M.-Henri de la ) , 4 octobre 1783.

XX 25

322 CHEVALIERS DE MALTE.

RocHE^RAGON (Frftnçois de la), f 4^» 1749. Roche de Fonteailles (Jean-Antoiàe de U), 26H)ctobre 1720» RoGHE-FoNTBMnxEs (Pierre-Paul de la), 12 octobre 1766. RocHB-HâGu ^Charles-Amable de la), 27 juillet 1782.

Rochb-Mgli (laidore-Henri-Paul-ThimoIéon de la}^ !•' janvier i8i3.

RocHB-SAiNT-ANDRi (Augustin^Joseph de la), 23 février 1756. Roche-Saint- ANDKé (Gabriel*Marie de la), 22 saptembre 1737. RocHB-SAtNT-A«DRé (Chadei-Qabriel de la), 7 octobre 1774. RocHB-SAiNT-ANDRi (Charles^Heiin de la), 3 thaï 1777. RocHEFORT d*Ailly (François-Ignace de), 6 août 1745. Rochefoucauld (Frédéric-Gaétan de la), 29 mars 1779. RocHELAMBERT (Joseph-Françoîs-Simon-Louls de), 27 avril 1767. RocHEMoirr (Gaspard-Charles de), 17 janvier 1742. RocHBLAMBERT (Alphonso-Michel de la), 6 février 1786. Rocher de la Beauihe (François-Joseph-Etienne de) , 14 juin

Roches d'Herpin (Louis dâ), 3o décembre 17x9, et depuis Com-^ mandeur.

Roches d'Herpin (François des), 29 juillet 1720.

Rochettb (Amable-Saint-Julien de la),' 29 juin 1738, et depuis

Commandeur en 1783. RoFPiGNAC (Nicolas de), 17 juin 1761. RoPFiGNAC (Louis-Philippe de), 16 avril 1776. RoFPiGNAC (Charles-Philippe de)« 3 juin 1786. RoFFiQiiAc (François-Joseph de), 28 juin 1789. RopFiGNAC (Thiébâult-Krançois-Henri de), 26 janvier 1791. RpFFiGNAC (Gédéon-Joseph de), 23 juillet 1791. Roger de la Beaua^ (Çrançois-Joseph-Étienne de), bref du Grand

Maître. RooER deCaux (Charles-François-Marguerite)^ 14 mai 1749. '^ Roger de Qihuzac de Caux (Charles-Madeleine de), 14 octobre

1780. Rogres de Champignelles (Charles-Gtsimlr de), 10 juillet 1712,' et

depuis Commandeur. Rogres de Champignelles (9acques- Armand de), 25 mai 1714, tt

depuis Commandeur et Procureur Général <k TOrdre et Grand

Trésorier en 1783. Rogres de Champignelles (Pierre-Louis), de minorité en 1773, Rogres de Lusignan de Champignelles (Charles-Henri de), 3 juin

1755.

CHE;VAU£lt$ DE MALTE. 3)3

' RoHAïf (Eugèna>Hercul«-Gamilk^ prince de), '28 avril 1 739, et de- puis Bdlli d^Aquitaine. Rmaii (Lottit-Cimille de), 1770* . R(iBAii4lociivoftT (LcHiii-Heiin 4e), i«f mai i^jg- Roi»» (Ferdinîuid-Joseph-Gvûslain de), 3 août 1769. ' -^ Roxan de Rongy (Ouillaume de), i«' février 1781. Roland du PiMtt (/em-leçquee de)» 27. juillet 17812. Roland du Pont (Jeeo-Maiirke de),. 27 juillet 1782. Roland Réauville (Ptui- Augustin de)> 1775. . Roland de JUMomlie (Antplne de), 1794. Roland de Réauville (Joseph-Guillaume dej, . 1 7 1 3 Roland de Réauville (Joseph de),. 1771» et depuis.Commandeur. Rolland de Réauville, Grand Prieur de SaintrGilles en 1775. R<»XAT (Jean-Louis de), 5 septem^ IT?^' Roulât de Marçajr (Mathias-Marle-rLouis dt), aS juin ij2ç. RoifiduBec(Gilles-Louis-Asiablede)i 10 novembre 1778. Roui de Frequiennes (Gilles- Amable de), 10 octobre 1778. lUiCÉ de FfBquiemies (Adrien-Louis de), t3 septembre 1755. RoMiLui de la Chesnelafe (Hippoljte-Alexandre de) , 9 janvier

1717- RowLLT (Jean-fiapttste de)

RoNCHBNOLLBB (Clauds -ThçnMS Sibylle Gaspard - Nicolas - Doro- thée de), I*' août 171s. RoNCRxaoLLXS (Michel-Marie-François de), 27 janvier 1720. RoNCHBROLLBS (Anne-Michel-Loois de), 28. août 1764. RoQus (N..- de la), 5 avril 1780. RoQUKFNUiL (FrançoisJoseph de), 2 juin 1762. RoQuxFBuiL (Charles-Balthasar de), page le 12 juillet 1766. RoQuvBUiL (Philippe de), 3i mai 1767. RoQUBFNuiL (Casimir de), page le 16 avril. 1769. RoQUiFKViL (Louis-Pierre-Marie-Emmanuel de), 24 février 1778. Ro^SLAUDB de Sasnt-Aubîn (Jeati-Marle-Sylvestre de) , 18 mai

«777-

RoQuiLAUNE de Saint-Aubin (Fierre-François-Julie de) , 8 dé- cembre 1767.

RoQUSHAUBXL (Jeau-Baptiste-Julie de), 10 juillet 1779.

Ro<iuKT de Tresses (Jacques de), page le 23 décembre 1756.

RoQjunTS du Buisson (Anne-Antoine de), décembre 1788.

RoOVKTTS du Buisson (Anne- Antoine de), 22 septembre 1790.

RoQUHHVT (Auguste de), 7 septembre 1783.

Rosé (Pierre- Prcnçois-Nicolas-'Victoire de), 8 décembre 1779.

324 CHEVALIERS DE MALTE.

Rosi (Louia^Joseph-AIexandre de% iS déMibre tySr. Ro8BM(Éléoaor-FéUx de)t 3 1 octobre 1715. RosiÈRa((>tnille-Aleiandrede), 3'apôt 17^^'' ' ' '*

RosiBRBS (Fnnçoit-Pliilippe-Gàston <te), '^ ioût 1 77JSI " '^ * - ' >^ Rosiitus tt'Euveain (Aîàpmdft* Antoine* Mcolitt 'de)', ib août

Rosiiun d'EuvMln (Gui|illt«AleBàndred4^/5 «oftt 1^6^. ' RossKT (AnnO'-Joteph-AnguMo de), t7 jaîllèt 1794. ' RossBTdeLétourville(Ann»>FnAçoi»de),~7$nai 1778. ' ^' '•" RossBT de Létounrille (Anae*Jôte|flF-Àttgotte de). I7 |tiillec 1784. RoMBT de Fleury (Jean-André), '24 août 17*9. ' *

R088BT de Fleury {Aefre-Franfôla de), 19 adût 1729, et éofhua Commandeur.

RoTHE (Antoine-Edmond-^oaopà' de), 16 }uin 1769.

RoucT (Jeéd-Bugène de>) 7 mai^ 1818.

RouB de Milly (André la), 3o imil* 1777.

RouiLui d*Orfeull<Antoitie'<Louié d«)....

RotTvaoT de Saint«^mon (Louis de), Gommandeutr de Ftoniii

mort en 1679 ...

RouvnoT de Saint-Simon (Claude de), 5 luillet 1728. RouYROT de Saint-Simon (Louis-Joseph^-Frân^tis de).... RouvaoT de Saint-Simon de Falvy (Claude de), 1712: RouvROT de Saint-SImon-Sandricourt ( Claude de') , 27 Juillet

1724, Commandeur en 1760, puis Eaill! et Ambassadeur de l'Ordre en France en 1775.

RouvROY de Saint-Simon-Sandricourt '(Eudes-Claude-Henri de),

8 décembre 1765. RouvROT de Saint-Simon-Sandricourf Claude-Jean-Louis de ) ,

II septembre 1769, et depuis Commandeur. RouvROT de SainlsSimon-Sandricourt (André-Louis de), 26 julHel

RouvROT de Saint-Simon-Sandrîeourt (Claiide»Herbert*t«ttis de),

ij septembre 1774. Roux (Sylvain-Honoré le), 3 juillet 1777- Roux (Marie le), 24 jain 1785. Roux d'Arbaud (Jacques de), 1724.

Roux de Coettand (Jean- Jacques-Félix- Auguste de), 3 janvier 1787.

Roux de la Corbinièie (Victor-Henri le), 17 octobre 1701.

Roux-DiAGENT de Morges (Charles-Marie de)> 12 juillet 1796.

Roux d'Esneval (Henri-Marie-Robert le), 3o avril 1780.

CHEV^ALIERS DE MALTE, 325

Roux de la Fare (Louis-Joseph-Hîlarion de), 20 juin 1790.

Roux de la Fare (Louis-Joseph-Hilarkm de), 5 juillet 1786.

Roux deGaubert (Jean-Baptiste de), 1701. ,

Roux de Gaubert (Jacques^oseph-Benoft de), 17 14.

Roux de Gaubert (Honoré*Henri de), 1719. Roux de Lary (Jo8eph-BaIthazar*Aiexandre de), 18 juin 1788.

Roux de Pujrvert (Vlctor-Charies-François de), 3 décembre 1770.

Roux de Puyvert (Marte-Claude-CharlefrJoseph de), > décembre 1770. "

RouxdeSigy (Michel-Jean de), i6mai% i749« '

Roux de Tichy (Charles-lilarie-Françofs d^, 17 août 1764.

Roux di^ Varen nés (Claùde^Mane de), 19 mars- 1730; Comman- deur en 1784.

Routes (Claude-Frtnçôts), 6 février 1*787, *

RouTBR (Nicolas-François), Commandeur.

Rot (Antoine-Joseph),, bulle de 18 16. J

RoTd'Allarde (Jean le), 14 juillet 1779.

Rot de Bardes (Alexis-HUarlon de), 20 mai 1781.

Rot de Chavigny de Moàt-Luc (Ânne-Chârles 1^, 17 décembre 1768.

Rot de Chavignpr de Mont-Luc (Jacques-Placéard le)^ 4 octobre 1771.

Rot de la Poterie (N....1e), Commandeur en 1760.

Rot de Valanglart (Marie-Charles le), 16 février 17^4. '

Rot de Ville (Alexandre-Joseph-Adolphe le), 24 févrief 1753.

RoTBR (Michel do), Commandeur en 1763.

Rots (Marie*Étienne des], 14 décembre 1775.

Rots (Gilbert-Marie des), 14 mai 177$.

Rots (Louis- Anne-Sylvain des), 25 février 1781.

RuB (François de la), 26 avril 1723, et depuis Commandeur en 1774.

Rue (Claude de la), Commandeur en 1765*

Rue de Bemiâres de Boisr'oger (Jean-Charles de la), 25 avril 1706.

Rue de Sillant (Eustache -Sébastien de la), 10 juin 171 1.

RuBLLAN (Achille-Louis de), i3 novembre 1713.

RuFPo (Claude Marie de)....

RuFFO delà Farç (Marie-Louis- JosephrHilarion de), 28 juin 1783.

RuLLT (Patris-Gabriel de)....

RuoLt (Philippe-Joseph de), 7 septembre 1789.

Sabbbvot (Auguste-François-J.oseph de), 26 décembre 18 14. Sadb (Louis-Philippe-Henri -Elisabeth de), i5 septembre 1754.

326 CHEVALIERS DE MALTE.

Sade (DonstîenpClaude-Arhaud de), 28 lévrier 1771.

Sade (Auguste-Louis-Hîppolyte de},- le «4 mars i779..

Sade d'Eyguières (Joseph de), 1716.

Sade de Mazan (Richard^ean-Louis de), pagie le ta octobre 171 5, Bailli et Grand Prieur de Toulouse.

Sade de Mazan (Auguste de), 9 avril 1788.

Saobt (Louis-Adrien de), 2 octobre 1768. '

Sahues (Joseph de), Commandeur en 1729.

Saillt (Armand-Joseph de), 98 juillet 1787.

Saillant (Philibert de), 2 juillet 170X.

St-Chamams (Jean de), 3o janfier 1729, <t depuis Commandeur.

St-Ch AMANS (Charles-Mario-François de), 14 novembre 177^^1

St*Chaicans (Louis-Marie-Joseph de), 11 juillet 1779*

St-Chamans (Amable-Charles-Marie de), 24 iui& 1781.

St-Cricq (Jules-Charles-François de), 26 mai .1817.

ST-EsTàvB-GAUFRisY (Jesn-Baptiste-Étienne-Pierre-Auguste de) , it février 181 5.

St-Exupert {Jaoques-Jean de), i5 octobre^ 1780.

St-Exupery de Rouflignac (Mare*Antoin^-Emmanuel de), 4 dé- cembre 1775.

Sr-FiLa (Aane-Fran^ois de), page le 6 décembre 1753.

St-F^lix (Jean-François-Marie-Élisabeth de), 23 juin 1764.

Sr-FéLxx (Célestin-Catherine de), 6 octobre 1775.

Sr-Fiux (Jean-Thérèse>Paulin de), i5 septembre 1777*

St-FKuz (Jean*Jacques de), 24 juillet 1778.

St-Féuz de Mauremont (PhilippeJoseph-Gabriel de), 10 juin

i7«7- St-Gboegbs (Gabriel-Louis-OUvier de), 28 septembre X77i«

St'Julien de Rochette (AmaUe de), Commandeur en 1783. Sr-MARTm (Alexandre de), 19 mars 1780. Sr-MAATm (Amédée-Gabriel de), i*' juillet 1786. St-Mae-cxn (Armand-Louîs-Auguate de), 16 juin 1777. St-Maueis (Charfes-Emmanuel de), 14 juillet 1727. St-Maueis ^Alexandre de), pafre le 10 janvier 1772. St-Maueis d'Augerans, 19 juin 1702. St-Maueis-Chastenois (Louîs^loseph de), 17 juillet 1702. St-Maueis-Chaetenois (Louis^Emmanuel-Alexandre de) , page

le 10 février 1770. St-Mauris-Chastenois (Gabriel-Bernard de), 4 septembre 1774. ST-MAtm»-CHASTENOis(Cliarle»-Emmanuel-PolyGarpe de), 9 nurs

1799.

"*

CHEVAUERS DE MALT^^ 327

St-Orbnt (OUvier-Iaaac de), f6 juin 1731.

St-Pol 4t?> Jlécdtttt, (Chaiicf^Piene *4e), 29 aoOt.1714, et depuis

Sr-QvBimir de Grtl avilie (Augustin-Bon de), 3i mai 1783. Sr^SiMOM (Charles de), 5 jai^rier i8i5.- . ^

St^imoh deCourtomer (Quî-Àntoiqe de), 21 mars 1700. «

St-Simoh de Courtomer (Louis-Charl»-Anfoine de), 10 juin 173a.

ST*Vt4ifaB((a»clce-^iâiq^iMrArjpBia;i4 4^)« 12 décembre 1776. Sts-Aldboondb (Louis-^lfctyt-;BftUbaa% de), 10 avril 1777. STB-ALMBBOMM(N..\.t4li»'li|illede.i8i^. « STs-CoLOHiktdu Ptfytt (teofi^ 4e)» i3.X|^er 1715. S^m^CoLomn (GiiîllaiMne;4e)^ 27 aeptetnbre 177(7. Stb-Colombb (Pierre-Antoine de), 3 1 octobrç..i785. Stb-Colokbb de TAubqiili^ i(0$u.^diç-Marip dç),,,i8 octobre 172a. d^pwifc CowtilwrViiir m «tSo, #t ûnnd,Pri(^.4e !•' mai i7.83« Sn-HBBKiMs (Emmtnuel-Armand-Jean-Bénédicte de), 3o mars ^ -jk

^7^*1 il .: M. . .*. t/ . . , .

Sti-Maus d^Agneaux (César-Louis de), 22 décembre 1776.

STSrNUw* d^89aull^i(}fC(»iei.4e), 6 pin 1629.. .

Saix (Joseph-Oéstré du), 10 juin 1734.

Saix xle Cbffffli, j(Fi«flÇQi»*«l9aGhia) di»}^ 3o juin 1703.

SALABBKmT 1 41v^lntw^'^: S^uiif - S'nuifois - Georges - Érard de),

1$ juillqt.|8%a*i,^ ,. j ; ^ , . Sauve (Ckude-François^Marie de), 19 août 1713. Sallb (Au#tflle,4^W, a8;#ftrrief;i774. Sallbhabo (Marie-Geoj^y, de^ jsj août 1789. ' SALLEMABD(Jean*Fr«nçois:t^uis*Ai|guste de),^7 août 1789. SALLB><Cl|afiMi Ignirp.dês),^ 17^4. Saun (EmmanudUH^nr.i de)» 3 octobre 1242. Salm-Salm (Louis-Auguste deX 10 octobre 1770. Salferwigq (Marie-Joseph-Paciûque de),, x*' août 1705. Salpbrwigq (Jacqueé^P9léBMAiJde)f^L«' août 1703. .

Samboov (Charles 'é€f,* bdllè dm a4 novembre 18 18.

Sakbuot (AnMln»*f rançoîs-Joseph de).^ »

Sambucy (Jean-Charles^LouH^Xavier de)....

Sahbucy de Saint-Estève (Jean-Baptiste-Louis)....

Sampiomy (IgJiBesiH^fHigjfce de), 4 septembre 1783.

Sandillau de la Colir ^Jmye-Msttlûeu), !•' juillet 172a, et depuis

Commandeur* SANGuuff de Liviy (Hippolyte-Frençois), 23 novembre 1721.

328 CHEVALIERS DE MALTB.

Sanguin de Livry (Hippolytc), 26 avril lyôS. .> « \?; »;

Sanzillon de MonÉignat (Louis-Goime de), ^ }iùiÊsLktfB^ .• Sapinbau de Bois-Huguet (Ernett-Georgee-Reiié . d^^t 4 JMMbre

1818. * *. 'f '•♦ > n . ..<

Sarc6 (Pierre-Henri de), 6 férrier r7Sir;.; . . .yî.-. t': :i..^' . Sarrazin (Marie de), 14 juillet 1779. ' ' * - -'^ ^.^ Sarrazin (Marien*de)y 8 octdbre 1780. s *»-* i.. . .; , . - Sarrazin de Laval (Claude-L»ui»âuiahtt< ^^ rt^km^Êtt tffj3* Sarrbt (Antoine-Gaspard d^y 20 mai 19^!^ *"' i ^ •> ^ .-. Sarrbt de Coussergues (Joseph-Loiila*f»M<Nde), t79ftv Saulx de Tavannes (Charlet^DeminiqvMë), C }ttto»7&C4' 10' ' Savart de Lancoame (Loulft« Antoine ée), é déefcmbi» 1714, «t

depuis Commandeuf. «,•'••.-:.. ••- . *j , ,

Savart (Louis-Françofs de),* 2 §èfrie^4i7fi: '*''•' » i' '.:•. •-* < ' Savart de Làncbsine (LbuI»*ÀleKah2irè ^T$ U pmUv vjt^, et

depuis BailU. '• ^l^'nuut''\ sk ». •.-

Savart de Lancosme (Paul-Louis-AIphonse de), 14 àâùnbre

Savart de Lancosme (Esprit «Lôidir'^kliiltt^HAtlïaillN de) , 3i juillet 1784. . ' . '• ''»n 'ff.-; . x; .

Savart de Lancosme (Louis-OiRries^Aiigtotd Sè^;- 'io'^M4«^785; Savotb-Carignan (Joseph-Marié, pritn^déjPi^TiMl^ïjW, Saxe (Joseph-Xavier-Charles-Raph-Philippe, prîiieè'^^e)>'^3< avril

Satvb de la Motte de Chevanney \Btnti d^,* 2^ âéèt' y6^. . ScBKAUx (Paul-Alexandre de); i6iuih''i76l^. ^^^>*'^V SfoAOB (Pierre-François de), bref de*t7^.* '. " < ' f*'-^ » Sboubirollbs (Louis-Antoiae-Léopold de)J'^M4aîflrtPiV*f79a. Seguin de Cabassol (Paul de), bulle 9 foi A -lé ré. ' ^ SàzB(N.... de), bulle de i8t6.

SBOum (Jacques), 36 hiàt 1777.'' >.Vi-i ;: .»r

SsouiNde Brilhac (Charleade), 6;odt«bffo*i9MotM/.,ri ... SsGuiNsde Pazzis (Jean-Baptiste-Nicolat das|^ B.flMier «7]^. SaouiNsde Vassieu (Paul-Césai^Brano de^» i**.fiifCler.lL77i. - Sbgueirollbs (Louis-August^Léopokf de). A3;|SaTlsR < 481 S. SiGUR (Philippe-Paul de), 16 février .1784^ ^ .:;..-.. Sblvb (Jean de), 1 5 octobre 1785. .. - >•'-:-*.'.•

SéNiicHAL de Kercado (Ctaude-Sylvestre mpa» jttifkr 1700. Sbnnetbrrb de Dreuille'(Françolade), aa idébeBsbée 1766. * Sbnot de la Londe (Marin- Auguste-Pierre), 2 nMl sT^i. Sbntout (Jean-Joseph de), page le 28 décembre 1741.

CHEVALIERS t)E MALTE. 329

Sbrzbillb de Soumagne (Michel-Joseph de), 1 1 décembre 1748. SBRAmcHAMPS (André de), 17x2.

Sbran de Saint-Pierre et Saint-Loup (Charles-Jules-Baptiste de),

a6 février 1774. Skrreau de Courtillon (Denis-Marie-G. de), 20 décembre 18 17. SEM'(Claire-Léopold de), 9 mars 181 5. Servant (Benoît de), 3o mai 1777. Sbrtins (Charles-François-Joseph de), 21 octobre 1786. SiSMAisONS (Jean-Baptiste de), 29 septembre i654| et depuis

Commandeur et Bailli. '

Seshaisons (René de).. . .

Sesmaisons (Claude-Gabriel-Clément de), 11 juillet 1779. Sesmaxsons (Alexandre-Pierre-Louis-Gabriel-Rogatien de), 4 sep*

tembre 1785. Sevbrac (Louis de), 23 janvier 17 10. Sbvxrac (Claude-Gilbert), 1730. Sbvin de Segonzac (Jean-Chrysostome-Dulcide de), 27 décembre

'773.

Sevin-Segonzac (Pierre-Théobald de), 8 juin 1774.

Sevin-Segonzac (Pierre -Thérèse -François -Xavier de), i8 dé- cembre 1775,

Seyssbl (Jean- Jacques de)^ 2 5 décembre 1746, et Commandeur en 1777. r

Sbyssel (Philippe-Chrétien de), 27 décembre 1797.

Sbttbes de Caumont (Joseph - François - Xavier de), 2 février 1730.

Sbytres de Caumont (Olivier-Eugène-François de), i5 janvier 1746.

Sbttrbs de Caumont (Amable-Victor-Joseph-François-de-Paulc

de), 27 avril 1767. Sbttrbs de Caumont (Charles-Joseph-Marie de), 14 août 1775.

^Sbttrbs de Caumont (Philippe de), 10 août 1783. S&ZB (Raymond de)....

SéziLLON (Marie-René-Patrice de), page le 11 octobre 1779* SiBUT de Beausemblant (Lazare de), 7 mai 1753, Sibut de Beausemblant (N....), bref du.... 1796. SicNiER (Alexandre-Fidèle- Amand de), 10 juillet 1785. SiGNiBR (Alexandre-François-Magloire de), 11 janvier 1779. SiGNiBR (Alexandre-Jacques de), 3o septembre 1781. SiGOTBR (de), Commandeur en 1768. ^

SiMiANB (Secret de), 1754.

XX 26

33o CHEVALIERS DE MALTE.

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SoBi&ATS (Pierre-Annibal de), 20 novembre i75i, et depuis Commandeur.

S0BIRAT8 (Mari^- Alphonse de), 17 mai 1788.

SoLAGBS (Paulin-Guillerme-Augustin de), 28 octobre 1776.

SouDBiLLEs (Jacques de), 4 octobre 171 1.

SouDBiLLEs (Jacques de), 12 novembre 1720, et depuis Com- mandeur.

SounsiLLBS (François-de-Paule de), 12 septembre 1720, et de- puis Commandeur.

SouDBiLLES (Louis de), 1730.

SouDEiLLBS (Antoine-Loùis-Joseffti de), 27 avril 1767.

SouDEiLLBS (Antoine-Marie*Pierre de), 24 décembre 1775.

SouLANGBS (François-Paris de), 28 octobre 1728, et depuis Com- mandeur en 1779.

Spanoen (Charles-Joseph de), 26 février 1784.

Sparbb (Amable-Louis-Ursole-Gustave-Achille de), a décembre 1791.

Sparrb (Eugène de), 3x mars 1794.

Spabrb (Marie-Qau<l&-Gustave de), 22 octobre 1768.

SuAjiiz d'Aukn (Henri de), 17 18, et depuis Commandeur.

SuARâz d*Aulan (Benoît de), 17 19.

SuFFRBN (Pierre-André), 27 septembre 1737, et depuis Com- mandeur en 1783.

SupFRBN (Emmanuel de), 10 août 1784.

SuFpRBN (Pierre-Gustave de), bulle du 18 août 1817.

StJFFREif de Saint-Tropez (Paul-Julien de), 27 septembre 1737, et depuis Commandeur en 1772.

SuFFRBN de Saint-Tropez (Louis-Victor de), i*' mars '1756, et de- puis Commandeur.

SuFPREN de Saint-Tropez (N.... de). Commandeur de Homps en 1784.

SuFFREN de Saint-Tropez (N.... de). Bailli et Commandeur de Puy-Moisson en 1786.

SuRiNBAU (Charles-Alexis-René de), 3o mai 1767.

CHEVALIERS DE MALTE 33 1

Taillasb de Mdsonneuve (N....), bulle de 1816.

Taillbpxso de Bondy (Charles-Claude), bulle du 1 1 août 18 18.

Tallkteakd (Louis de), 26 avril lySô.

Taeragon (Anne-Eugène de), 14 août 1784.

Takterbau de Berthemont (Charles-Edme de), 1790.

Tastekom de Montiers (Alexandre- Jacques de), 3o octobre 1779.

Tartkron de Montiers (Antoine-Jérôme), 23 septembre 1747, et

depuis Commandeur en 1783. Tauuac (Antoine de), i juillet 1786. Tauuac (Louis-Jean-Antoine de), 3 juillet 1786. Tauuac (Philîppe-Louis-Gaspard de), 29 décembre 1787. TsiL (Pierre-Alexandre-James du), 10 mai 18 19.

Teluxr de Souvré de Rébenac (Louis-François le), 23 octobre 1704,

Tbsrassb d'Albissy (Antoine de), 3o mai 1777.

TutTms (Charles-Emmanuel-Maximilien du), 29 septembre 1782.

TESSiàaBS (Louis-François de), 6 juin 1784.

Tbsson (Adrien-Charles-Germain de), 22 janvier 1785.

Tbstu de Balincourt (Bernard), 18 février 171 3.

Tbbîu de Balincourt (Jean-Baptiste de), 1 1 février 17x3.

Tbbtu de Balincourt (François de), x5 mai 1775.

Tbstu de Hautefeuille (Marie-Gabriel-Louis de), 23 juillet 1735. et depuis Commandeur en 1776.

Tbxibr de Hautefeuille (Eugène-Gabriel de), 5 septembre 1789.

Tbxibb de Hautefeuille (Charles-Louis-Félicité), bulle de x8i6.

Thaom de Revel-Saint-André (Pierre-Ignace de), i7X9«

Thaon de Revel (Jean-Paul-Blarie-Maurice de), 11 mai i77x,

Thaoh-Rbvbl (François-Jérôme de), 17 avril 1791.

Thaoh de Saint-André (Jean-Baptiste de), 1720.

TixiBi (Julien-Robert de), 12 mai 1700.

Thbsan de Venasque (Joseph-Gabriel de), 1700.

THBSANde Venasque (Paul-Marie de), 1721.

Tbiamgbs (Léonard de), 8 octobre X7oi.

Thibault de la Carte (Jacques), 21 octobre 1712.

Thibmbbonmb de Valence (Claude-Sylvestre de), 18 octobre 1728, et depuis Commandeur.

Thoisy (Adrien de), 21 avril 1787.

Thomas de Châteauneuf (Louis de), 1706.

Thomas de ChAteauneuf (Honoré de), page le 28 juin 1732, et de- puis Commandeur en 1784.

Thomas de Msllaud-GigxMC (Jean-Joeeph-Rot>ert de), de 1713.

332 CHEVALIERS DE MALTE.

Thokas de Fanges (Marie-Jacques de), 6 novembre 1770. Thomas de Fanges (Marie-François-Denis), 17 octobre 1768. Thomas la Valette (Antoine-Henri-Camille de), 4 mai 1782. Thomas de la Valette (Gaspard-Marie-Félix de), 2 mars 1786. Thomas de la Vesvre (Jean- Baptiste-Henri de), 14 septembre

1816. Thomassin de Saint-Faul (Louis -François- Henri -Faul-Rainaud

de) 29 janvier 1782. t

Thomé (Louis-Marie-René de), 17 février 18^. Thoron d*Artignosc (Victoire de), !•' juin 1748. Thozet (Jacques de), bulle de 18 16. Thrésor de Bados (Eugène-Hercule de), 21 janvier 1777. Thumbrt (Philippe de),'26 août 1785. Tht (Antoine-Louis de), 17 juillet 1784. TiLLBT (N.... du). Commandeur de Ville-Dieu-la-Monta^ne en

1787.

TiLUET (Charles-Louis-Edouard du), 18 décembre 1763, et de- puis Commandeur en 1778. TiLLETTE de Mautort de Clermont-Tonnerre (Louis-Eugène de),

bulle du 24 novembre 181 8. TiLLETTB de Mautort de Clermont-Tonnerre (Prosper-Abbeville

de), bulle du 24 novembre 181 8. TiLLY (Charles-Jacques de), 8 mars 18 16. TiLLY(Charles-Edouard de), 8 mars 18 16. TiLLY de Blaru (Charles- Henri de), 2 mai 1781. TiRON (Charles), 7 septembre 1785. ^

TiRON (Philip pe-Frosper), bulle de 18 16.

ToNDUTi-GAfTAN (Frauçois-Antoî ne-Clément de), g octobre 1777. ToNOUTi de Malyac (François-Ignace de), 26 septembre 1729. ToNDUTi de Malyac (Fierre-Jacques-Jean-Baptiste de), 23 juin

1771. ToNNBUBR de Breteuil (Charles-Auguste le), ix mai 1706, et

depuis Commandeur. ToNNBLiERde Breteuil (Elisabeth-Théodore le), 19 mars 1713,

et depuis Commandeur. ToNNBUBR de Breteuil (Jacques-Laure le), 2^ mai 1736. ToNNEUER de Breteuil (Achille-Charles-Stanislas-Émile), bulle

du 26 janvier 18 16. Tonnelier de Saint-Maur (François le), bulle du 16 décembre

1819. ToRCY (Pierre- Louis-Bernard-Joseph de)....

•À

CHEVALIERS DE MALTE 333

ToMtofc (Étienne-Marie-René de), 28 septembre 1791. ToucHBBocuF de Beaumont (Pierre -François -Maximilien- Joseph Augustin-Armand de), 26 décembre 1785.

ToucaincsuF de Qermont (Jean-Louis-Alezandre de), 29 juin 1766, V .

ToucHEBŒUP de Qermont-Besse (Bonaventure de), 2*5 février 179 1. TouLOMGEON (An^e-Edm»- Alexandre de), 23 février 1761. TouLONGEON (Pierre-Joseph-Louis de), 12 janvier 1783. TouijOngbon (Auguste de), 27 février 181 5. Toulohgeon-Raucoukt (François- Adrien de), 1705. i

TouK (Joseph-Qément de la), i«' octobre 1768, et depuis Com- mandeur. TovR (Jean-Joseph de la), 2 septembre 1780. Toua (Joseph de la), 25 octobre 1796. Tour d'Auvergne (Godefroy de la), 21 mai 1750. Tour-Landorts (Joseph-Ignace-Marie de la), 17 février 1766. TotjR du Pin (Jean-Frédéric de la), 28 janvier 1737. Tour du Pin (Louis -Martin-Gaston de la), 16 juin 1777* , Tour du Pin (Antoine- Victor-Louis-René de la), 22 mars x8oo. Tour du Pîn-Chambly (Alezandre-Louis-Henri de), 3i mai 1783. Tour du Pin de Montauban (Charles-Louis de la), 1725. Tour du Pin de Montauban (Ainard-Louls-François de la), 2 mai

«774- Tour du Pin de Montauban (Sigismond de la), 6 décembre 1779.

Tour du Pin de Montauban (René-Guillaume-Claude-François-

1^ Jean de la), i*' mars 1791.

"'Tour de Saint-Quentin (Charles-Antoine-François-Guillaume de

k), i3 août 1768, et depuis Commandeur; Tournât de la Brosse (Joseph-François- Victor de), 18 août 1787. Tournât d'Assignies d'Oisy (Gabriel-Joseph de), x5 octobre 1734. TouRNON (Alix-Eugène de), !•' mai 1780. TouRNON(Philippe-Camille-Marie-Q^imir), bulle de 18 16. TouRNON de Meyres (Pierre de), 12 novembre 1723. TouRNON de Simiane (Philippe-Camille-Casimir de), i5 août 1778. TouRSTTB (N.... de la), bulle du 8 février 18 16. t TouRRBTTB d'Ambert (Sylvestre-Jean-François de la), 12 juillet

1783. TousARO) Commandeur en 1780. TousTAiN (Nicolas-Augustin), 3 juillet I777< TousTAm (Louis-Gabriel-Antoine de), page le 24 décembre 1781. Trambcourt (Marie-Albert-Eugène-Regia de), 3o mars 1775.

334 CHEVALIERS DE MALTE.

Traxbcourt (Marie- Alewidre-Joseph-Léon de), 3o man 1776. Tkeil (Joseph de), 1789.

Trbillb de Fossièret (Jean-Frtnçois-Roch-Olivier de la), 32 avril 1786.

Trbillb de Fosaières (Marie-Joseph-Jacquea-Philippe-Françoîa

de la), 16 juin 1762. Trbillb de Foesières (Jean-Hercule de la), 3o août 1775. Trbillb de Pardailhan (Joeeph-Louis-Mariç Alexandre de la),

i«'îui]let 1786. Tr&ioIllb (Louis-Stanislas-Kaatka de la), i5 tepcembre 1770. TRBaNB (Antoine de la), 1716. TRBSftBMANBS (Surléon de), 3o juillet 1755.

Trbssbmanbs de Brunet (Charles de), 14 juin 1739, et dcpub

Commandeur. Tressbmanes de Brunet (Charles - Benoît-Fortuné - Joseph de),

16 novembre 1774. Trbssbmanbs de Brunet (Louis-Raymond-Ddsiré de), |5 sep- tembre 1796. Trbssbmanbs de Chasteuil (Joseph-Charles-Raymond de), 12 août

1738, et depuis Commandeur. t

Trbssbmanbs de Chasteuil-Roussel (Melchior-Maxime dc\ P' avril

1738 et depuis Commandeur. Trbssbmanbs de Chasteuil (Augustin de), 26 juin 174^. Trbssbmanbs de Chasteuil (Henri-Diomède de), 20 août 1742. Trbssbmanbs de Chasteuil (Émilien de), 27 octobre 1747. Trbvbt de Charmail (Jean-Martin de), page le 3 août 1726, et

depuis Commandeur et Bailli. Trion (Jean-Baptiste de), page le 22 juin 1785. Trion (Charles-Joseph de), page le 7. septembre 1785. Trochbt de MioN (Jean-Armand-Prosper du), i*' octobre 1781. Tr(bbriand (François-Emmanuel-Denis de), 7 mai 1778. Trogofp (de), i«' août 1796. Tronchbt (Charles-Joseph de), 3i août 1773. Troussbt d*Héricourt (Benjamin de), i<' juin 1817. Troussbt d*Héricourt (Charles de), 21 juin 18 17. TuDB de Ganges (Louis delà), 1716. TuDBRT (Charles-François de), 2 avril 171 7. TuDBRT (Françoi»-Geneviève de), 19 juin 1732. TuDBRT (Joseph-Louis-Innocent de), page le 12 août 1736, et

depuis Bailli. TvFFAMBi, de Jonc^uières (Myie-Aimé de), 3i mai 1789.

CHEVALIERS DE MALTE. 335

ToLUi d*Albert de Saint - Hippolyte (Jetn - François - Au j^te deX page le 2 août 1738.

ToLun de Villefranche (Oaspard-Louis dé), iB )ui& 172)», et de- puit Commandeur.

TuLun de Villefranche (Adrien-Eugène-Gaspard de), 12 dé- cembre 1791.

Totxxs de Villefrimche (Louift-Gaspard de), 3 mars 1763, et de-

pub Commandeur.

TULLia de Vinefranche (Joseph-Guy-Louis^Hercule-Dominique dè)^ 29 février 1792.

Tuukii de Villefranclie (Adrien-Eugène de}, 14 décembre 1814,

TmuDmB d'Ainac (Jean-Amable de), 1716.

TmtBNiit d*Ainac (Pierre-Joseph-Marie de)« 21 juin 1769.

TuRBHMB d*Ainac (Henri-Amédée de), 24 février 1779.

TuaooT (Étita&e-François de), 6 septembre 1722.

TaKraf-Caitsi(Lancelot-Maurice de), 14 juillet 1770.

UiKB (Paul-François-Alphonse d'), 1725. UuiK (Louis-François-Laurent d*), 2 mai 1731. UuuB (Joseph-Hyacinthe-Antoine-François d*), 3o mai 1748. Um» d'Aubais (Fnmçoi»>Maurioed') ,9 décembre 1782. Uau d'Aubais (Timothé**Anne-François d*), 18 mars 1785. UiBB de Grané (Joseph d% 1712. UuuB de Teissière (Louis d*), 1719. Uktubib de Garro (Jean-Baptiste-Philippe d*) 26 mars 1783. UssBL (Léonard d')y 2 décembre 1709. UsssL (Henri d'), 12 novembre 1721. UssBi. (François-Aimé d*), 12 novembre 1721. UssBL de ChAteauvert (Léonard d*), 6 mars 1765. UssKL de Châteauvert (Jean-Hjracinthe d*), 19 septembre 1766, UssBL de- ChAteauvert (François-Aimé d*), 11 août 1746, et de- puis Commandeur. UssoH de Bonnac (Louis d^, 1705. UssoN de Bonnac (Charlea-Louis-Constantin d*), 10 mai 1719.

VicHoif de Belmont (Victor-Nicolas de), avril 1731, et depuis

Commandeur et Bailli. VACROMde Belmont (N.... de)^ 25 décembre 1775. Vacboh de Belmont (Blario-FranÇois-Amédée de), i3 septembre

1778, et depuis Commandeur. Vaoquib» (Qaude-Jean de), 6 décembre r779.

336 CHEVALIERS DE M/ILTE,

Val de l'Escaude (Charlet-Hcari du), 19 mars 1772.

Val de PEscaude (Mtrie-Joseph du), 3o octobre 1779.

Valbonnois (Balthazar de), 3o mai 1777*

Valbttb (François-Henri-Bernardin de la), bulle du....

^VALBmc-pAaisoT (Barthélémy, marquis de la), 5 décembre 1780.

'Vall^b de Pimodan (Louis-Auguste de la), 3o mai i733, et de- puis Commandeur.

Vall^b de Pimodan (Pierre-Christophe de la), x6 avril 1744.

VALLte de Pimodan (Adélalde-Charles-Joseph de la), 5 novembre 1768. 4

Vallbt des Combes (Joseph- Victor), 3o mai 1777. 1

Vallibe (Henri de), 26 février 1784.

VALuiRB (Alexis-Henri-Lucrèce de), 26 février 1785.

Valun (Honoré-Marie de), mort Commandeur en 1767.

Vallin (Laurent de), 1740.

Vallin (Françoia-Luc de), 12 février 1774.

Vall» (Melchior-Alexandre de), 23 mai 1777.

Vallin (Henri-Luc de), 19 Janvier 1770.

Vallin (Louis-Henri-François de), 1780.

Valun (Léonard-Antoine de)....

Valon de Boucheron d'Ambrugeac (Louis-Alexandre-Marie de),, to décembre 1771.

Valon de Boucheron d'Ambrugeac (Joseph-Alexandre de), 16 dé- cembre 1772.

Valon de Boucheron d'Ambrugeac (Pierre-Marie de), 9 juillet 1780,

Valort (Charles-Louis-Guy de), 23 octobre 1753, et depuis Com- mandeur.

Valort (Casimir-Louis de), 3 août 1760.

Valort (Adolphe-Pierre de), 11 avril 1785.

Valort (Alphonse-François de), 11 avril 1785.

Valort (Henri-Zozime de), 9 septembre 1786.

Valort ^Jean-François-Antc/ine-Joseph-Marie de ), 11 avril 1818.

Van-Ertborn (Jean-Charles-Rmmanuel de), bulle du 11 août 18 18.

Van-Ertborn (Florent-Joseph), 27 septembre 18 19.

Van-Havre (Jean-Baptiste-Joseph), 6 avril x8i8«

Van-Voldbn (Ferdinand-Marie-Joseph-Guislain de), 22 octobre X782.

Vander-Burch (Ferdinand- Alphonse -Mazîmiliea de), 20 avril 1733.

Vandsr-Burch (Louis-Charles-Çen)amin^oseph), 8 octobre 1786.

VANDBft-LnfDBf (Joseph-Marie), 29* juillet' i^^y. Vandu-Stichbls (Louis-Henri«Josepti), 3 jàrivier i^B^l VANDBs-SrftATBN' Ponthoz (tloois^MItrté-Jôsfcph de); i9 ifbQl

1773. VJufDnt^WR8CHB]V'(S)fnlfTinfuet-J6septi}) ^ lAatS 1S24: Vasagnss de Bélestat de Gardouch (Louis-Hippolyte de],' 1761,

et depuis Commandeur. Varagnes BéléstAt de Càrd&uéh^' (Jèan-â!bastien' de),' i'7'i3(^ et

depuis Commandeur. Vabagnbs de Bélestat de Gardouch (Jean-Baptisté* de), 17'i^ et

depuis Commandeur. Vasax (Joseph de), 16 juillet 1774. VARBfifBS (Jean-Baptiste de)/ 21 avril' 1777. VAftBNim (Joseph de)^ 23 septembre 1762. Vassal de Montvier (Jèan-Bàptistè-Frànçois" dè)^ 24' fÉvrîèr

1778. Vassal de Saint-Gily (ThômflS-GàbViêfdé), 9 juin tyi$i Vassal de S&tnt-Gil7(Pierfe-Emmafiuel-Louis de), 9 Juin 'i ^96*; Vassal de Saint-Gily (Bertrand de),* 9 ju^n 1786'. Vâssal-Saimt-Gily ( Pierre - Emmanuel - Louis de)^ 21' 04:lobré

1788. Vassan (Benjamin-Casimir-Zacharie' dé),' 1 5'^octobre i jSV. Vassan (Alphbnse-Arm.-Augustin dé), 2 l'octobre 1786. Vauborel (Julien-Pascal de), 8 janvier 1816. Vaucoulbur de Lanjamet (Louis-François-Geo^ges dê),*3i août

1749, et depuis Commandeur. Vaubb (François de), 36 mai 1777.

Vaulavillb (Ârmand-IÉdouard-François dé),. 2 1 octobre 1777. Vaulchibb du Deschaux (Georges-Simon de), 5 septembre '1749,

et depuis Commandeur en 1780. Vaulchibb du Deschaux (Georges-Simon dé), 18 jûiii 1767. Vaulsbrrb des Adrets (Alphonse- Pierre de), 20 mai 1770. Vâulx (Claude-Philippe-Gabriel dé), 27 mai 1737. Vaulx de Palanin (Pierre-Ignace de), 17 12. VAULxde Palanin (Pierre-Jacques), 1715. Vauquelin (Eustache de), 20 avril 1733, et depuis Commandeur

en 1774. Vauquelin (François - Marié-Jacques - Gabriel de), 14 d&e'mbfe

1777. VAURtAL (Fnmçofs-Louis de), 1 1 juillet 1777. Vautxbr (Léopold de), 3 juillet 1777.

XX 26

' 338 CHEVALIERS DB MALTE.

Vautibr (Remy de), 3 juillet 1777.

Vaux (Louis-Joseph-Antoîne de), 21 janvier 1778.

Vaux de Champiers (François-Alemau de), i*' juin 1714.

Veneur (Arnauld-Charles-Hector- Henri le), 3 janvier 1787.

Veneur (Alexis* Michel le), frère des précédents, 11 septembre 1781.

Veneur (Alban-François le)...

VENTode Pennes (Henri de), 29 novembre 1741, et Bailli en 1780. Vento de Pennes (Toussaint de), 23 juillet 1721, et depuis Com- mandeur et Bailli. Vento de Pennes (Jean-Louis-Paul de), 11 juillet 1779. VERCHàRSS (Jacques de), 18 août 1778. Vbrdbun (Gence-François-Louis de), 1701. Vbrdblin (Pancrace-Paul-Thomas de), 1701. Verdun (Félix«-Jules-Antoine), 2 x octobre 1 786. Verdun (Théodore-Louis-Bon de), 21 octobre 1786. Vbrgier (Auguste du), ix septembre X784. VERGisade Laroche-Jacquelein (Louis du), 3oaoût 1778. Vernay (Antoine^Marie du), 8 février 1777. Vernette de Saint-Maurice (Anne-François-Léon de la), x i juin

«787. Vbrtamy (Alexandre-CIaude-Jeseph de)...

Vesc de Béconne (Marie-Joseph-Henri de), i*' juin 1776.

Veynes du Prayet (Joseph de), 1708, et depuis Commandeur.

Veynes du Prayet (Jean-Frédéric de), 1740.

Vie (Jean-Jacques-Marie de), x8 octobre 1772.

Vicomte de Blangy (Augustin-Pierre-Henri le), 1766.

Vicomte de Blangy (Bon-Henri-Pierre le), 25 décembre 1775.

Vicomte de Blangy (Maximilien-Pierre-BoQ le), 23 août 1787.

ViDARD de Saint-Clair (Maximilien-René), 3i août 1773.

VxEFviLLE (Auguste- Antoine de la), 4 juillet 171 5.

ViEFviLLE (Louis- Auguste de la), 18 février 1735.

VxBinriLLB d'Orvilliers ( Alexandre - Charles - François de la ),

29 mai 171 5. VxBxxA (Louis-Henri de), 16 mars 1787. ViELiji (Louis de), 1 1 janvier x8oo.

Vicier (André-Pierre-Claude-Gaston du), xo novembre X734. Vignes de la Bastide (François-Charlea-Augustin de), 1700. Vignes de la Bastide (Jean de), 1704. ViGNBs de la Bastide Parisot (Gabriel-Bonaventure de), 1708, et

depuis Commandeur.

CHEVALIERS DE MALTE. 33^

ViGZfSS de Parisot (Charles-Augustin de), 1700.

Vigny (Victor de), 20 mars 1717.

ViGunot (Antoine de), 26 mai 1714, et depuis Commandeur.

ViGuisR (Jacques de), 1706.

ViGuiss (Jean-Baptiste de), 1744, et depuis Commandeur.

Villages la Salle (Léon de) 1722.

ViLLAGBS (Louis-François de), 24 août 1780.

Villages (Alphonse-Gabriel-Jean-Baptiste de), 14 juin 1783.

Villages de Villevieille (Jean-François-Gabriel-Alphonse de),

page le 5 avril 1754, et depuis Commandeur. Villars-Brancas (Louis-Albert de), 16 mars 1776. Ville (César de la), 1782.

ViLLBDON (Hugues-Gabriel de), page le 2 juillet 1755. ViLLEooN (Antoine de), 28 mars 1775. ViLLEDON (Louis- Venant-Alexis de), 22 août 1786. ViLLEDON de Gournay (Charles-Marie de), 9 avril 1781.

ViLLEDON de Sansay (Alexis-Henri -François de), 17 septembre

1711. ViLLftLE (Joseph de), ancien président du conseil des ministres. Villeneuve (Pons-Philippe de), bulle du 22 août 18 19. Villeneuve d'Ansouis (Sylvestre-Henri-Sébastien Théodose de],

25 juillet 1771. Villeneuve-Baroemont ( Emmanuel -'Ferdinand de), 17 mars

1780. Villbneuve-Bargemont (Jean-Baptiste de}^ 28 janvier 1782. Villbneuvb-Bargemont (Joseph), 1792. Villeneuve-Bargemont (Louis-François de), bulle de 1816. Villeneuve- Bargemont (Jean-Pa ut- Albin de), bulle de 1817. Villeneuve de Beauregard (Antoine-César), 1766. Villeneuve de Brunet (de), 27 janvier 181 5. Villeneuve - Trans ( Thomas - Berth *- Alexandre Balthazar de),

22 décembre 1772. ViLUBRAUT (N... de), bulle de 1816. Villsrs-la-Faye (Casimir-Henri de), 10 décembre 1781. ViLLOT de Beauchemin (Joseph de), 20 novembre 18 14. ViLLOUTREis (Jules-Jean-Joseph de), 17 janvier 1820. ViLLouTREis (Paul- René-Germain de), 14 septembre 1820. ViNCBNS de Causans (Louis de), 171 5. Vincens-Mauléon d*Astaud de Causans (Marie •* Joseph -Eutrope

de), 18 avril 1768. Vincent (Aloph de), 9 septembre 1786.

340 CHEVAUERS J>E >lAtT£.

VnfTiMtLLB (Jean-Baptiste-Uuber.t de), 1762^ «t .di^pû Cowjo»»^

deur.' ViNTiMiLLE de Montpesajt (Jean-Charles de)^ i7JK7- VioN (Charlemagne de), 23 avril 1763, et dApuU ComnMLPdcHTi. VioN (Isidore-Louis de), 9 jcnai 1778. ViON de Gaillon (Paul de), 28 septembre 4700U VioN de Gaillon (Claude-Charles-Urbain de), 18 aoûjt 17 VioN de Gaillon (Charles de), 22 mars ^733^ «t def«u» Cûauuuh-

deur en 1784. ViRisu (Louis-Gustave^Alexandre de), 16 janvier .x78o« ViRiEu de Beauvoir (Jean-Loup de), 6 février J73ou ^ depuk

Commandeur en 1780. V»Y de Laforest (Jean-Marie de), novembre 1769. ViscHER (Jean-François-de-Paule de), 18 mars 4780* ViscoNTi (Charles-Henri-Ferdinand de), 17 19- ViSDBLOU de ViUetehort (Isidore-Agathon), 3 février 1777» ViTALis^PouRciBux (Jean-Joseph de), lyib,

Watbrs (Ferdinand-Marie-Louis de), 9 décembre 1782.

Watour (N... de), Commandeur en 1786.

Whtte (Nicolas de], 10 septembre 1774.

WxcQUBT de PEnclos ( Louis- Joseph- Auguste du ), 26 septembre 1787.

WicQUET d'Ordre (Claude- Guillaume -Victor-Jean- Baptiste du], i5 mai 1784.

WiCQUKT d'Ordre (Claude^uillaume-Victor du), mort en iSo^.

WiGNACouftT (de), Commandeur en 1697.

WxGNACOURT (Jean-Baptiste Hermenigilde de), 10 juin 1711.

WiGNACOURT (François-Louis de), i3 juin 1756.

WiGNACouRT (Balthazar-Philippe-Emmanuel-Charles dt\ fi juil- let 1776.

WiGNACOURT (Antoine-Louis de), 11 octobre 1777.

WiGNACOURT (Albert-Emmanuel-Charles-Aloph de), 9 mal 1778*

WiGNACOURT (Adrien-An toine-Marie de), ao mars 1780*

WiGNACOURT d'Orville (Adrien de), 18 juillet 1692.

WrrASSB de Gaucourt (Jacques-Louis de), 6 juillet 1761, cC d«piuft Commandeur en 1778.

YsB de Rosans (Loui$ d'), 12 février 1738, et depuis Commtn- deur en 1783.

^w

CH E V4UC«S MC itfdUUTK.

NOMS TROOTÉS SUR LfiS H'fiGISmifS

mais MHS mention de bolles *| depuis l'année 1814.

BurroMifiiRE (N... de la).

CoOUET (James-Charles).

Dion (Charles-Edouard-Joseph de).

DUGOH (N...)-

Gardbn de Saint-Ange (Gutllaume-Louis de).

GiAnoN de Calaman (Joseph-Nicole-Calixte-Camille).

Gaxsau de la Bocière (Antoiae-Xamer-Glîbriel de).

GisLAiK DB Fauxt (Amédée-Jean-Marîe de).

GoissoN (Charles de).

GaoocHT (N... dé).

Hbrculau (N... d').

Kabkbout (N... de).

MoNTRoi (N... de).

PnxicoT (N...).

Pncami de Frémeur (Aimé-Marle-Théodore de la^

PoBTBEiB de Saiane-Croix (Pieme-Hippolfte de k^

Rajsoh de Clenzioa (Michel-lfarie^ean de)*

Rochb-Thibbrt (N... de la).

RoQUB (Joseph de la).

Roux de Cretanx (N...1e).

Vallbt de Villeneuve (Louis-Aqgusto-Claudè de)...

Les registres mentionnent comme chevaliers bonorairts admis pour services rendus»

MM*

BBBRTst père, avocat, conseiner de l'Ordre. Mabcsanoy, avocat général, conseiller de l'Ordre. MicBAUD, de l'Aculéfnie française. Raoul, avocat, ciwseiller de l'Ordre.

Daumont, chef de division au ministère des Finaotes, eMMtilllr de l'Ordre.

* Cette non-meatioo peavuH éttint d'ane crrwi^ ■'Wificiecin de Mrt es rectiScationsdedrait.

3^2 NOMS BB TERRES.

Gandslbt d'ArmenonviUe, conseiller de l'Ordre.

GouLLKT de Saint-Germain» conseiller de TOrdre.

JouftDAN, chef de division au ministère de llntérieur, conseiller

de rOrdre. VoTAirT de la Tour, conseiller. De la Croix, généalogiste.

TABLE

DES NOMS DE TERRES ET DE SEIGNEURIES

sout lesquels les familles sont généniltaieoC plus connues qne sous leurs noms patraofvSqnes.

Adrets, voir Vaulserre des. Agneaux, v. Sainte-Marie d\, Agoult^'T. Gaillard d'. Agoult - Rognes , v. Raphaé -

lis d*. Aigle, V. Acres de P. Aigremonty v. Jacobs de. Aiguine, v. Gauthier d\ Aillf, ▼. Rochefort d'. Ainac, ▼. Turenne d'. Albe, V. Lamanon d*. Albert de Saint - Hip|>o]yte, v.

Tulles à\ Albissy, ▼. Terrasse d'. AUarde, v. Royd\ Allen, ▼. Renaud d\ Ambert, v. Tourretted*. Ambreuil, v. Près d'. Amfreville, ▼. Davy d\ Andekrre, v. Jacquot d'. Angerville, v. Ëstendarc d*. Angosse, ▼. Montbrun d*. Angouvert, v. Cottelle d\ Anlazy, v. Damas d'.

Ansouis, V. Villeneuve d'. Antin, v. Gondrin d\ Arbaud, v. Roux d^. Arbocave, v. Abadie. Arbouville, v. Chambon d*. Arces, v. Morard d\ Archiacy y. Dexmier d'. Archiacde Saint-Simon, v. Des*

mier d*. Arcy, V. Gouy d*. Argens, v. Boyer d*. Argenson, v. Voyer d'. Argenteuil, v. Bascle d*. Argœuvres, v. Gorguette d*. Armenonville, v. Couturier d\ Armissan, v. Chefdebien d". Arnouville, v. Machault d'. Arpajon, v. page 80 et 240. Artignosc, v. Tlioron d\ Arvillars, v. Millet d% Assay, v. Estutt d'. Assignies d*Oisy, v. Toumay d'. Aubais, v. Urre d'. Aubarède, v. Astorg d\

\

ET DE SEIGNEURIES.

Aubq)iny v. Sainte - Colombe

de P, et Mouchet. Aaberivière, v. Pourroy de V, Auberivi&re de Quinzomas, v.

Pourroy de W Aubevoye, v. Pont d'. Aubigiîy, V. More! d'. Aufrèry, v. Carrière d*. Augerans, v. Saint-Mauris. Aulan, V. Suarez d'. AuliaCy V. Richardie d*. . Aulps, y. Blacas d*. AulpA-Vérignon, v. Blacas d\ Anthumne, y. Masson d\ Antichampy y. Beaumont d'. Auyergne, y. de la Tour d\ AuyillierSy y. Monsures d*. Auxerre, v. Duret d\ AuierSy y. Douchet d'. Ayaray, y. Beziade d*. Avelin, y. Hangowart d*. AvesneSy y. Calonne d\ Avetnes, y. Bernard d\ Badoft, y. Thrésor de. BagnâC, y. Martin de. Balincourt, y. Testu de. Balleroy» v. Cour de. Bandol, Boyer de. Bar, y. Grase du. Baracé, y. Motte de. Barbantane, T. Puget de. Barbantane, y. Robin de. Barbent, y. Forbîn de la. Bardes, y. Roy de. Bargemont, v. Villeneuve. Barincourty y. Lions de. Baromenil, v. Cacheleu de. Barsa, y. Pradines de. Baryille, y. Liyet de. Bastide, y. Vignes de la. Bastide-Parisot, y. Vignes de la. Battie, y. Fougasse la. Basville, y. Lamoignon de.

343

BatteibrtderAubespiii, y. Mou* chet de.

Baudry, v. Bois.

Bauville, y. Cyresme de.

Baux, y. Rivette de,

Bayanne, y. Latier de.

Béarn de Brassac, y. Galard de.

Beaucouse, y. Laugier de.

Beaudignan, y. Gaucabane de.

Beaufort, y. Laurencin de.

Beaufort-Mtramont, y. Cassai- gnesde.

Beaujeu, y. Quiquéran, et en outre page 82.

Beaume, V. Roger de la.

Beaumont, y* Chassepot de.

Beaumont, y. Tk>nninière de.

Beaumont, y. Bertrand de.

Beaumont, y. Touchebœuf de.

Beaumont de Pissy» y. Chasse- pot de.

Beaumont de Poligny, v. Ber- trand de.

Beauregard, y. Dayid de.

Beauregard, v.- Robin de.

Beauregard, y. Guerry de.

Beauregard, y. Villeneuve de.

Beausemblant, v. Sibut de.

Beauvoir, y. Virieu de.

Beauvoir du Roure de Beau- mont de Brisson, Grimoard de.

Bec, y. Rome du.

Béconne, v. Vesc de.

BedoUière, y. Gigault. «Belbœuf, y. Godart de. .

B^lestat de Gardoucb, y. Vara- gnes de.

Bellefondsy v. Gigault de.

Bellegarde, v. Pac de.

Bellegarde, y. Perrotin de.

Bellenglise, v. Hamel de.

Belmonty v. Vachon de.

MOWe* IWTERR12S:

Î44

Bernières«dè*Boiàroger,,^; Rue

de. Bernis, y. Pierredei Berthemont^ v. T&rtereftU'dèi Berton, v. Balbe de. Besftières, v. Pochet de/ Beuîl, V. Rivière de« Bienassîft, v. Gouignec-de> Billarderie, v. Flafaault*de Iti Biran, y. Oauthiér de. Blânchon, y. Camon d6^ ^ ' Blancbuissoni v. Merle de/ Blanche, y. Mothcs de. Blangy, y. Vicomte dé. Blaru, y. Tilly de. Blein du Po^t, y. Mtreél^/ Blincourtj v. Henni n^(JltHètxl.« Blossaç, y. Boiitidonhaye^de; Blou, y. Jnmeiiu de. ' Bôêase, y. Oaucourt de« Boffle, y. Danzel de. Bois-Baudran, y. page S't» Bois de Saint-Étiennc, y. Mâr-

got du.. Boisard; y. Fontaine de. Boisguîbert, y, Fesant de* Boisse, y. Escodeca. Boissière, y, Bernard dt U. Bonary, y. Celle de. Bondy, v. Taillepied de, Bonnac, y. Usson de. BonnièreSy v. Guines. Bonnières de Souastres,- y. Gut-*

nés de. Bonvouloir^y-. A/ehSipd.- Boscage, y. Guillaamanchte^^dav « Bbsquet, Vv Llies du. Boucarres, v. Angosse dé4 Bouchage, y.-Gratet du»* Boucheron d'AmbrugeaCi* W -

Ion de. Bouchet^'^y. Lunglois du.- Boulaye, 'y,- Fèvre de la.

BourdOnnay«$ y: Lire de* 11» Bournazel, y. Buisson déé Boursac, y. Cropte de: Bourseville,^ y.- Hamel'dè; Boursonne, y. Capendu.'dè« BoussaCy y. Carbonnièresidte Bram, y. Lordàt-de. BrancaSi y. Vîllàrsf Bras, y. Pugettl^ Brassac, y. Béâm dèe Brassac^ y.- MèntatH'deir BressoIIes, v. Aètz-d^ Bretauville, y. 'Bonneftiy* ddt Breteuily v. Tonnellier diéir Bretonnière/ v\- Botheref ViHàf BrevanneS) y. Piléur dt Brézé, y. Drevr-d^. Bricherasiq^ y. Cacherano? Brilhac, y. Seguin dér Brillanne, y. Guira» de-la/ Brillanne, y. Jôaantide^ac Brion de - Sainte-Foy/ yv F8t*

sion de. Briquesart, y. Odnrefde.* Brison, y. Beaumont; Brissac, y. Cossé de.' Brosse, y. Tournaydé^a. Brosse - Fabresan-, yr Feornas*

la. Broissia, y. Ffoi^sard *de; Brune, v. Gillatn de. Brun et, y. Tresseraanea-xléif Bruyère^' y. Gérente -de -laj» Bueil, y. Grimaldi dés Buisson-, y. Roquette dih^ Bulloû, y. G>me de. Cabassol, y r Seguin dor Cabassolies, y. Chtayarry dcfr Cahuzac de Caux; Roger- dé^ Caissac, ysCorn-dài* Gaissaigne» - de - MihiBionV ^'

Beaufort de.* Caligny, v. Hue-dcv- '

ET DE SEIGNEURIES.

:€alonne, v. Bernard de. Omneville, y. Bellay de. Canillac de Montboitsitr, v.

Beaufort de. Caraman, v. Riquet de. Carignan, V. Savoye. Garros, v, Blacas de Carte, v. Thibaut de la. Cattux, V. Béon de. Castellet, t. Glandevèt du. Castries, t. Croix de. Catillon, v. Belloy de. CaulièreSy v. Forges de. Caumartin, v. Fèvre de. .Caumont, y. Seytrea de. Causans, y. Vihcens de. Caux, y;. Cahussac de. Caux, y. Roger de. Cèles, y. Reyersac de. Celi, y. Eon de. Cenardière, y. Chaf&ult de ia. Cerf de Quelon, y. Coquerel le. Chabrillant, y. Moreton do. Chalotais, y. Caradeuc de la. Chaltrait, y. Carlier de. Chambly, y. Tour du Pin. Champagne, y. Bancenel de. Champdtyers, y. Buson de. Champiers, y. Vaux de. Champignelle, y. Rogres de. Champigny, y. Bernard de. Champsayoy, y. Grignart de. Chanel, y. Croûy de. Chanterac, y. Cropte de. Chantilly, v. Écotais de. Chapelle, y. Filleul de la. Chapelle, y. Pestels de la. Chardonnet, y. Bernigault de. Chariol, y. Bouille du. Charmail, v. Trevey de. Charmes, y. Chabrièrea de. Chastenois, y. Saint-Mauris de. Chasteui^ y. Tressemanes de.

XX

ChasteuiJ-Rousset, y. Treatema-

nea de. Chastellier de Bréquigny, v. Mes-

neust du. ChÂteauclos, y. Celle de. Château-Dom pierre, y. Paulte

de. Château-Giron, y. Preatre de. Châteauneuf, y. Randon de. Chftteauneuf, y. Peyre de. Châteauneuf, y. Thomas de. Chàteauyert, y. Ussel de. Châteauvieux, v. Arbaud de. Châtelaine de Banans, y. Mar- chand de la. Châtelet, y. Bordes du. Châtillon, y. Plessis. ChâtilloD, y. Moyria du. Chauffour, y. Pouilly de. Chauyance, y. Montaignae de. Chavagnac, v. Diene de. Chayance, y. GaUand de. Chavigny, y. Bouthillier de. Chavigny de Montluc, v. Roy

de. Chazeron, v. Monestay de. ChefTontaines, y. Penfentenyou

de. Chenets, y. Filleul des. Cberyé, y. Saix de, Chesnelaye, y. Romillé de la. Chevrieres, y. Croix de. Cheyrières de Pisançon, y. Croix

de. Cheyrières de Saint - Vallier,

y. Croix. Cheyrières de Sayye, y. Croix. Ci£freyast, y. Anneyille de.- Choisy, y. Émeric de. Choisy de Robersart, y. Robert

de. Cintré, y. Boul de. Clermont, y. Rochechouart de.

346 NOMS DE

Clermont, v. Touchebœuf de . Clermont-Besse, v. Touchebœuf

de. ClermoDt-Tonnerre, ▼. TiUette

de. Clervauz, v. Lannoi de. Quzel, y. Lac du. Coettando, v. Roux de. Coigny^ v. Franquetot de. Coindardière, v. Chevalier

la. Coingis, V. Cannes de. Colinière, v. Charette de la. Colombe^ v. Morel de la. Colombier, v. Panouse du. Colombières, v. Boyaux de. Combes, v. Vallet des. Combreux, v. Picot de. Commenaiile, v. Moréal de. Compiègne, v. Pont de. Comte, V. Haye Le. Concise, v. Greslier de. Condamine, Harenc de la. Corbeau, v. Vaulserre. Corbinière, v. Roux de la. Coste, V. Frotier de la. Coudre, v. Breton nière de la. Cour, y. Sandillau de la. Courbejolière, v. Perrin de la. Courcenay, v. Boisé de. Cours de la Maison-Fort, y. Bois

des. Courtebonne, v. Calonne de. Courtivron, v. Compasseur de. Courtomer, v. Saint-Simon de. Courville, v. Béraud de. Cousance, v. Gondrecourt de. Coussergues, v. Sarret de. Couturelle, y. Boudart de, et

page 241. Couzans, v. Luzy de. Craon, y. Bauyeau de. Cronis, v. Maison de.

TERRES.

Cruickembourg, v. Fourneaux

de. Cruzy, y. MarcilUc de. Dampîerre, y. Bataille de. Dampierre, y. Cugnac. Dampîerre, y. Picot de. Danière, y. Guyot de. Daxat, y. Dax de. Deagent de Morges, y. Roux. Dercies, v. Guinot de! Deschaux, y. Vaulchler du, Dio de Montpeiroux, y. Palatin

de. Divonne, v. Forest de. Diziers de Montliyault, y. Guyon

de. Dolomieu, y. Gratet de. Dombasle, y. Houx de. Doussay, y. Guillot de. Douville, y. Esson de. Dreuille, y. Senneterre de. Droux, y. Chamborant de. Drucourt, y. Bosc-Henri de. Eaubonne, y. Fère d'. Ecquevilly, y. Hennequin d\ Eguilles, y. Boyer d'. Eguilles d'Argens, y. Boyer (V. Enclos, y. Wicquet de 1*. Eoux, y. Raymond d*. Épine, y. Puy de P. Ercé, y. Martel d*. Ercé, y. Siregand d'. Escars, y. Perusse d\ Escaude, v. Val de T. Esclans, y. Masson d\ Escou, y. Montroud d*. Esneval, y. Roux d'. Espaligny, v. Beufvier d\ Esparron, y. Castellane. Espinasse, v. Amaut de. Espinouse, y. Coriolis. Essarts, y. Lombelon des. Estang, V. Gaspard de V.

ET DE SEIGNEURIES.

Estimauvillef ▼. Grieu d'. Estoublons, t. Grille d*. Étenduère, v. Herbiers de i'. Euvesin, v. Rosières d\ Ëyguières, v. Seded*. Fabrèguei v. Fabry de. Falicoiiy V. Reinaud de. Falletansy v. Conti de. Falletans, ▼. Garnier de. Faluère, v. Febvre de* la. Fare,- v. Lopis de la. Fare, v. Roux la. Fare, v. Ruffb de la. FargueSy v. Mealet de. Faucon, v. Bouchet de. Faur de Barbazan, v. Algayres. Favars, v. Bergier de. Favol, V. Hons de. Faye, v. Villers la. Fayec, v. AUain de. Félines, v. Hautpoul de. Fenoyl, v. Gayardon de. Peuillasse, v. Perrault de. Fîgarède, v. Faure de la. Filleul, V. Raymond le. Fimarcoii, v. Gissagnec de. Fiers, V. Motte de. Fleurigny, v. Clerc de Passy, de. Fleury, v. Rosset de. Floirac, y. Grange-Gourdou de. Fonblanche, v. Garnier de. Fontblaoc, v. Bretoux de. Fon tenaille, v. Pierre de. Fontenay, v. Berccur de. Fontenilles, v. Roche de. Fontenoy, v. Prud'homme de. Force, v. Caumont de la. Forest, v. Vîry de la. Forest-le-Roi, v. Clerc de la. Fosseries, v. Cannes de. Fossières, v. Treille de. Fougerolles, v. Charpin de. Fraissinet, v. Uarn de.

347

Francières, v. Belloy de. Franclieu, v. Pasquier de, Fransart, v. Posiez de. «Fresquiennes, v. Rome de. Freslonière, v. Kreslon de la. Fresnay, v. Bailly de. Frestol, v. Grollier<le. Frezelière, v. Fréseau de la. Frohen, v. Ht bon de. Fromessent, v. Chinot. Gadagne, v. Gailéan de. Gaillon, v. Vion de. Ganges, v. Tade de. Gara né, v. Luppé de. Gardane, v. Forbin de. Garde, v. Pierre de la. Garde, v. Pelletier de la. Garde - Montesquiou , v. Puy

de la. Garde-Saint-André, v. Puy de la. Garro, v. Urtubie de. Gasqute, v. Gascq de la. Gaubert, y. Roux de. Gaucourt, v. Witasse de. * « Gauville, v. Pellerin de. Gennetines, v. Charpin de. Gerlande, v. Fay de. Gien, v. Pontevès de. Girouardière, v. Hardouia de la. Givry, v. Aubelin de. Gizeux, V. Contades de. Gohière, v. Gueroult de la. Concourt, v. Bermondet de. Gorce, v. Merle de la. Gournay, v. Raigecourt de. Gournay, v. Villedon de. Goussouville, v. Hallot de. Gozon, V. Montcalm de. Grain ville, v. Saint-Quentin de. Grambois, v. Raffelis de. Grammont, v. Caulet de. Grand-Lac, v. Maillan de. Grandville, v. Bidé de la.

3^ NOMS DE

Grané, v. Urre dé. Grange» v. Lièvre de la. Grange, v. Pebvre de la. Grangei, v. Bernigault des. '

Gravièlreft, v. Ginestoux de. Gravi lie, v. Malet de. Grostière, v. Guinebaud de la. Grugièrei, v. Anselme de. Guébrianty v. Budes de. Guérivière, v. Pin de la. Guerville, v. Huet de. Guron, v. Rechignevoisin de. Hagnicouct, v. Ecuyer d'. Hagnieville, v. Greiche d*. Haillies, v. Preud'hotnme d'. Hannon ville, v. Bloisse de. Haucourt, v. Mailly de. Hautecloque, v. Berthout d'. Hautefeuille, v. Tezier d*. Hauteroche, v. Allier d\ Havrincourt, v. Cardevac d\ Haye, v. Achard de la. Haye, v. Métayer de la. HAnont, v. Créquy. Henni n-Liétard, v. Alsace d'. Herbault, v. Phelippeaux d*. Hermival, v. Bosch d*. Herpin, v. Roches d'. Hèsdigneul, v. Bethune. Hesecques, v. France d\ Hilière, v. Polastrôn de la. Hite, V. Cos la. Hooghstraten, v. Borluut d'. Houze, V. Basquiat de la. Hust, v^ Esquelsbeck d\ Hybouville, v. Gallic d\ Ingel-Munster, Plotho d\ Iray, v. Prévost d'. Inimbery, v. Salaberry d». Issarts, V. Forbin des. Issarts, V. Galléan de Jallauconrt, v. Greiche de. Jaiyère, v. Bel de-ia.

TERRES.

Janson, v. Forbin de. Jardon, v. PeyrouK de. iardon, v. Peron du. Jasson, V. Binet de. Javon, V. Baroncelli de. Jean de Saint-Projet, v. Fou dt. Joigny de Bellebrune, v. Bien-

del de. Joigny de Pamèle, t.^ Blendel

de. Jon, V. Menou du. Jonquière, v. Perrin. Jonquières, v. Tuffanel de. Joucques, v. Albertas de< Jouques, v. Arbaud de. Jouques-Mison, v. Arbaud de. Jourdan, v. Mesnil de. Jotemps, v. Perrault de. Joux, V. Remigny de. Juigné, V. Clerc de. Jumilhac, v. Chapelle de. Kercado, v. Sénéchal de. Kerannevel, v. Hayeux de. Laidet de Sigoyer, v. Fos de. Lamerville, v. Heurtault de. Lancosme, v. Savary de. Landorte, v. de la Tour de.. Landret, v. Maillard de. Langeac, v. Espinasse de. Lanjamet, v. Vaucouleur de. Lansac, v. Barras de. Lantage, v. Balathier de. Lanty, v. Chastenet de. Lardimalie» v. Foucauld de. Larsan, v. Perrier de. Lary, v. Roux de. Lastic, V. Regnault de. Latre, v. Fèvre de, Launay, v. Monti de. Lauris, v. Castellane. Laval, V. Sarrazin de. Laval, V. Montmorency. Laye, v. Espinay de.

ET DE SEIGNEURIES.

Lerops, Y. 'Prunier de. Lescoet, Barbier de. Lescours, v. Ctnotle de. Lespérouz, v. Gestae de. Lespervier, v. Quny de. Lesseville, v. Clerc de. Létourville, v. RoMet de. Libersatf v. Beeckman- de. Ligny, v. Boeredon de. Linars, v. Qain de. Lincel, v. Croee. Linières, v. Esearts de. Lisse, V. Blanc de. Livry, v. Mesnil de. Livry, v. Sanguin de. Lomont, v. Chastelet de. Lorgère, v. Hardy de la. Lorme, v. Caqueray de. Londe, v. Senot de la. Louppây V. Gérés de. LugéaCy ▼. Guérin de. Lusignan de Champignelles,

V. Rogres de. Lussan, v. Audibert de. Lussan, v. Bsparbès de. Luxembourg, v. Montmorency. Luzerne, v. Bricqueville de la. Luzy, V. Carmouchë de. Mabillière, v. Crespy de la. Machonville, v. Chevallier de. Madon^ V. Bertrand de. Maicholas, v. Martin de. Maineuf, if, Andigné de. Maisoncelles, v. Cacheleu de. Maisonneuve, v. Taillade de. Maisonrouge, v. Jay de la. Majastre, v. Castellane. Majolx, V. Castellane. Mandelot, v. Bataille de. Manoux, v. Bosredon de. Marçay, v. Rollat de. Marcieu, v. Emé de. Marcillac, v. Cruzy de.

H9

Mareonnay, v. Mauelerc de. Marconville. v. Gaillardboit de. Marescreux, y. Poix de. Margou, v. Boislinard de, Maricourt, v. Mesnil de. Marigny, v. Baillivy de. Mariât, v. Douhet de. Marnésia, v. Lezay de. Martainville, v. Loubert de. Martigny, v. Han de. Mascrani, v. Ailly de. Masnadeau, v. Coustin de. Massebeau de Sédages, v. Bë-r

rail de. Maubousquet^ v. Pontevès de. Mauléon d'Astaud de Causana,

V. Vincens. Maulevrier, v. Colbert de. Maulevrier, ▼. Fay de. Maureilhan, v. Bonnet de. Mauremont, v. Saint>Péliz. Maurier, v. Aubery du. Mauvesin, v. Blanc de. Maylac, V. Tonduti de. Mazan, v. Fabre de. Mazerotles, v. Bérail de. Melan, v. Barras de. Melfort, V. Drummond de. Melgueil,v. Puy de. Méon, V. Trochet de. Méry, v. Costard de. Mesnil-Lieubray, ▼. Bonardi du. Messey-, v. Biet de. Meyres, v. Toumon de. Mezières, v. Béthisy de. Miilaud'Gîgnac, v. Thoaias de. Milleville, ▼. Archambaud de. Milly, y. Roue de. Mirabeau, y. Riquett de. Miroménil, v. Hue de. Missiessy, .v. Burguès de. Mobec, y.. Forestier de. Modène« v. Raymond de.

33o

Modène Pomerols , y. Rajr- mond de.

Modène - Mourmiron, v. Ray- mond de.

Mollevîilei v. Bertrand de.

Monampteiiil, v. Flavigny de.

Mongey, y. Franc de.

Monlezun,. y. Mauléon de.

Monaignat, y. SanziUon de.

Montaignac, y. Gain de.

Montamy, y. Arclaia de.

MontauiMn» y. Tour-du-Pin de.

MontaurouXy y. Grasse de.

MontaurouXy y. Lombard de.

Montauzier de Cajclus, y. Crus» sol.

Montazet, y. MaWin de.

Montbaa, y. Barthon de.

Montbault de Chasteiller, v. Haye de.

Montboissier, y. Beaufort.

Montbrun, y. Puy.

Montcal, y. Ayessens de.

Montchal, y. Barentin de.

Montécoty y. Doisnel de,

Montessus, y. Bernard de.

Montessus du Ruiliy, y. Ber* nard de.

Montfrin, y. Montai nard de.

Montgontier, v. Bocsozel de.

Montgeofroy, y. Contades de.

Montgey, y. Franc de.

Montiers, y. Tarteron de.

Montigny. y. Grandin de.

Mont-Luc, y. Bourdonnayede.

Montroélas, y. Arod de.

Montmort, y. Regnault de.

Montoison, y. Clermont.

Montpesat, y. Vintimille de.

Montpoignant, y. Campion de.

Monts, y. Raynaud de.

Mont-Sainc-Jean, y. Clermont.

Mont-Saint-Pi'ïrre, y. Crest de.

NOMS DE TERRES.

Montyallat, y. Contt de. Montyiel, y. Vassal de. MorangièSt y. Molette de. Morangles, y. Belloy de. Moras, y. Picot de. More} de Crécy, y. Champs de. Moriès, y. Chaylan dt, Mornan, y. Lens de. Mortieres, y. Planchf^de. Mory, y. Myre de. Mothe, V. Orl^ns de la. Motte, y. Brette de la. Rotte de Chevaoney^ y. Sayve

de la. Mouscron, y. Ennetières de. Murinais, y. Auberjon de. Murs, y. Astuard de. Mazan, y. Sade de. Myre, y. Motte de la. Nar bonne, y. Pelet de. Nieuport, y. Preud*homme de. NiozeUes, y. IGlandevès de. Nisas, y. Carrion de. Nogarède, y. Lonjon de la. Nonant, y. Comte de. Nouzerines, y. Ligondès de* Noyan, y. Payan. Nozières, y. Grégoire de. Ocron, y. Hespel d'. Octeyille de Theyille, y. Hen-

not d\ Olières, v. FéUx d*. Omonyille, y. Eustace d'. Oppède, y. Forbin d\ Ordre, y. Wicquet d\ Orfeuil, y. Rouillé d\ Origny, y. Hutteau d'. Ormesson, y. Feyred*. Ornaison, y. Biord. Orsan, v. Carobis d'. Orsay, y. Boucher d*. Oryille, y. Wignacourt d\ Oryilliers, y. Viefville, d*.

Osseville, v. Forestier d\ Oyghem, ▼. Lens-Toparche d*. Ozon, V. Cardailiac d\ Palais, V. Digoine du. Palanin, ▼. Vaulx de. Palu, V. Demandolx de la. Panât, v. Brunet de. Pange, v. Thomas de. Panisse-Tripoly, v. Mark de. Parade, y. Estang de. Parazols;v. Montratter de. Parcieu, v. Regnauld de. Pardailhan, v. Treille de. Parisot, v. Vignes de. Parisot, t. Valette. Parlan, v. Puel de. Parny, v. Forges de. Parsac, v. Fricon de. Piule, V. Foix de. Paazîs, V. Seguins de. Peiraux, v. Boyer de. Pennes, v. Vento de. Perriers, v. Jumeau des. Pezé, V. Courtarvel de. Pierrefite, v. Bort de. Pierrevert, v. Bernier de. Pignatelli, v. Egmont. Pilles, V. Fortia de. Pimodan, v. Vallée de. ^ Pinieux, v. Bouéxic de. Plains, V. Lande des. Pluvinel, v. Baume. Pluvy, V. Court de. Pœt, V. Marcel du. Poét, V. Gaspard du. Poét, V. Espine du. Poét de Barry, v. Blein de. Poirier, v. Bosredon du. Poligny, V. Froissard de. Pomerols, v. Raymond de. Poffimeraye, ▼. Desques de la. Pomponne, v. Ar^ud de. Pont. V. Roland du.

ET DE SEIGNEURIES. 35f

Pontcarré, v. Camus de. Pontchartrain, v. Phelippeaux

de. Poterie, v. Roy de la. Pougny de Monthoux, v. Guillet

de. Pourrières, v. Gaillard de. Pourcieux, v. Vitalis. Poyet, V. Sainte- Colombe du. Prade, ▼. Lonjon de la. Praslin, v. Pont. Prat de Masgonthière, v. Hugon

du. Prayet, v. Veynes du. Preigne, v. Gras de. Prémeaux, v. Macheco de. Presques, v. Bonnefoux de. Pronleroy, v. L4incry de. Provency, v. Damoiseau de. Puisieux, v. Fay de. Puy - Gaillard, v. Léaumont

du. Puylobîer, v. Martin de. Puységur, v. Chastenet de. Puyvert, v. Roux de. Quéirieux, v. Gaudechart de. Quesnoi, y. Febvre du. Ragny, y. Madeleine de. Ransijat, y. Bosredon de. Raousset de Boulbon, y. Raoux

de. Raousset de Seillons, y. Raoux

de. Rastignac, v.Chapt de. Râteau, y. Bournezeau du. Raucourt, y. Toulongeon. Réauville, y. Roland de. Reboti, y. Mas^l de. Réel, y. Boni face de. Régusse, V. Grimaldi de. Renaudie, y. Félines df la, Rennepont, y. Pont de. Revel, y. Broglie de.

352

NOMS DE TERRES

Rcve!, V. Thaon.

Revel- Saint -André, v. Thaon

de. Richardie, v. Besae de la. Richebourg, y. Quentin de. Richemontf v. Chabans de. Robersart, v. Robert. Robiac, v. Grille de. Rochebouet, v. Grimaudet de. Roche - Brochard, v. Brochard

de la. Rochechouart, v. Qermont. Rochefort, v. Aloigny de. Rochefbrt, v. Ligondès de. Rochefort, v'. Rohan. Rochejacquelein, v. Vergier de

U. Rochequairie, v. Robineau de. Rochette, v. Saint- Julien de la. Romagère, v. Groing de la. Rongy, V. Roisinde. Roquefeuil, v. Artaizede. Roquefort, y. Beausset de. Roquelaure, y. Bessuéjoula de. Roquette, y. Forcade de la. Roqueyaire, v. Cabre. Rosambo, y. Pelletier de. Rosans, v. Yse. Rostide, y. Guibert de la. Roubion, y. Caisaotti de. Rougy, y. Boivin de. Roullety y. Blanc du. Roullet, y. Gand le Blanc du. Rouffignac, y. Saint-Exupéry. RoutsilloA, y. Malarmey de. Rousselle, y. Draeck-Léoparche

de. Rouyille, y. Péra de. Rouxière, y. Begon de la. Rozay (Frémont). Rubempré, y. Maillyde. Sahurs, V. Bréyedent de. Saignes, y. Garde de.

Saillant, y. LaMteyrie du.

Saint-André, y. Thaon de.

Saint-Angel, y. Garde.

Saint-Antonin, y. Garnier.

Saint-Aubin, y. RoqueUura d«.

Saint-Christophe, y. Mesaeroé d«.

Saint-Clair, y. Vidard de.

Saint-Denis, y. Agis de.

Saint-Didier, y. Pina de.

Saint-Didier, y. Vallin de.

Saint-Esprit, y. Delandint de.

Saint-Felins, v. Bos de.

Saint-Fère, y. Mérigot de.

Saint-Gérard, y. Pins de.

Saint-Germaiii, y.Bridiea de.

Saint-Gilli, y. Vassal de.

Saint-Hippolyte, y. Albert.

Saint-Jal, y. Lastic de..

Saint-Jors, y. Castellana.

Saint-Juéry, y. Pascal de.

Saint-Léger, y. Costard de.

Saint-Léger, y. Chêne de.

Saint-Léger, y. Four.

Saint-Lieu, y. Pages de.

Saint-Marc, y. Meyronnet.

Saint-Martin du Chesne, y. Al- bert de.

Saint-Maur, y. Tonnelier de.

Saint-Maurice, y. Vemetta de.

Sainte-Mayme, y. Albertaa de.

Saint- Pauly y. Thomassin de.

Saint-Pàulet, y. Gauthier de.

Saint-Pierre, y. Belle-Iale de»

Saint-Pierre, y. Montfalcoft de.

Saint - Pierre et Saint * Loup, y. Seran de.

Saint-Poix, y. Aurayde.

Saint-Pouange, y. Colbert de.

Saint-Priest, y. Guignard.

Saint-Quentin, y. Tour.

Samt-Simon, y. Rouyray de.

Saint - SimOg * Sandricaurt, Y. Rouvroy de.

KT DE SEIGNEURIES.

353

Saint-Sulpiee, v. Lingier de.

Sâînt-Tropes, v.. Suffren de.

Sftint-Viance» t. Philippe de.

Saînt-Viance-Puy-Mège, ▼. Phi- lippe de.

Sainte-Foy, ▼. Dive de.

Sainte-Foy» ▼. Passion.

Seinte-Marie, v. Moustier de.

Sainte-Marie; v. Néel de.

Salency, ▼. Gorguette de.

Salle, V. Caillebot de la.

Salle, Y. Villages U.

Sansay, v. ViUedon de.

Sansac de Touchimbert, v. Pré- vost de.

Sartoux, v. Durand de, .

Sassenay, v. Bernard de.

Satiranne,* v. Gatinara de.

Saussesy ▼. Monqier de.

SauTignargues, v. Brueys de.

Savaillan, v. Mauléo^ de.

Savasse, ▼. Monts de.

Sayve, v. Croix de.

Sébeville, v. Cadot de*

Sédagesy v. Bérail.

Sedières^ v. Lantillac de.

Segonzac, v. Sévin dei

Seignelay, ▼. Colbert de.

Séreân, y. Rigaud de.

Serrières, v. Poype de.

Senrières, y. Grollier de.

Sforce, y. Pallavicini.

Sigy, V. Roux de.

Saillant, y. Rue de.

Simiane, y. Tournon de.

SoUgnaCi y. Fay de. '

Soissan/y. Raphaelis de. -

Solre, y. Qrol de. * * *

SonaSy y. Gerbaix de.*

Sorgues, y. Boyer de.

Soucy, y. Picte de.

Soumagne, v. Senzeille de.

Souvré de Rebenac, y.Tellier de.

XX.

Stéenbeeque, y. Buisperet de. Surville, v^ Hautefort de. Tachy, y. Roux de. Taillée, y. Fay de la. Talleran, y. Croix de. Tamisier, y. Carrier de. Taulignan, y. Biégier de. Tavannes, y. Saulx de. Teissière, y. Urre de. Tencin, v. Guérin de. Ternay, v. Arsae. Terrasse, y. Hautpoul de la. Terraube, y. Galard de. Than, v.*Morel de. Theville, y. Hennot. Thiangea, y. Damas de. Thuisy, y. Goujon de. Thurin, y. Breltes. Tigné, y. Jacob de. Tilladet-Pimarcon^ y. Caasagnet

de. Tonnerre, y. Clermont. Touche, y. Latier de la. Touchimbert, y. Prévost de. Tour, y. Lary de la. Tourdonnet, y. Joussineau de. Tourette, y. Rivoire de la^ Tour-Landry, y. Maillé de la. Tour-Maubourg, y.-^Pay de la. Tournon, y. Pontevès de. Tourville, y. Guérin de. Trans, y. Tilleneuve. Tremblaye, y. Robin de la Tresses, y. Roquet de. Trosly, y. Carlier de. Tynîc de Marcéllus', V.'Marfih'du. Urban,y.Gléon,d\ Uzech, y. Garficd'.* Vachères, y. iQ)ram6nt de. * Vacogne, y. Achard* Valabre, y. Gautier de. Valanglart, y. Roy de. Valençay, v. Estampes de.

.• ^

354 NOMS DE TERRES

Valence, v. Thiembronne de. Valette, v. Thomas de la. Vallay, v. Petremans de. Vallière. v. Monspey de ia. Vareilles, v. Broue de. Vareilles du Huât, v. Broùe de Varennes, v. Roux de. Varimont, v. Fcret de. Vassîeu, v. Séguins de. Vatan, v. Aubéryde. Vatange. v. Bosredon de. Vàuban,v. Prestre de. Vauboia, v. Belgrand de. Vauchelle, v. Blotteiière de. Vaudreuilt v. Rigaud de. Vaugely, v. Fouchier de. Vaurouault^ v. Goujon de. Vauville, v, Morin de. Vauxbourg, v. Perrin de. Védène, v. Galien de. Venasque, v. Theaan de. Vèrgennes, v. Gravier de. Verneuil, v. Chaapoux de. Verneuil, v. Champion de. Vernoîs, v. Moréal de. Vesvret, v. Dormy de. Vtbrac, v. Rane de. Vibraye, v. Hurault de. Viçe-Comtat, v. Lac du. Viéla, V. I^abay de.

ET DE SEIGNEURIES.

Vielvoîsin. y. Bœcedon de. Vigier, ▼. Gaston du. Vilar, Y. Chanaleilles du. Vilatte, V. Chauvet de la. Villaret, v. Foulques de. Ville, V. Canon de. Ville, V. Menon de. Ville, V. Roy de. Villèbertin, v. Mesgrigny de. Villecomte, v. Folin de. Villecomte, v. Brune de. Viliefranche, v. Tulles de. Villemontée, v. Autié de. Villemottet ▼. Grirooult de« Villemur, ▼. Penne de. Villemur, ▼. Araignan de. Villeneuve de Mons, v. Mord

de. yillers, T. Fransures de. ViUetehart, v. Visdelou de. Villette.v.JBellot de. Villette, V. Pasquier de la. Villevieillei v. Pavée de. ViUevieiUe, v. Villages de. Villiers, v. Jourdain de* Vilsteren, v. Gillain de. Vintimille, v. LAscaris. Vitrimont, v. Prud^homme de. Wismes, ▼. Blocquel de.- Witry, V. Everlànge dç.

Dans l'Aanaairc de la oobl«tte de Franoi, que j*ai poblU ta i835, j'ai ad- mis an article sur l'Ordre de Malte, qui est siisceptible.de quelques rectilUa' tiens, et J'ai cru y satisfaire en me bornant, dans le présent oaTrage, à ne mn^ tionncr que des Csits et des actes de toute authenticité.

TABLE DES MATIÈRES.

Aciti ptge 3o.

Allemagne (Langue d') 68, i6\.

Ambroise (Émery d*), 57.

Ainédée de Savoie, 34.

Amiens (traité d*), 133.

André, roi de Hongrie), 19.

Angleterre (Langue d'), 160.

Anglo*Bavaroite<Langoe), 93, t63.

Ape (Emengard d'), 16.

Aquitaine (Grand Prienré d'), 158,

333, 338. Aragon (Langue d'), 159. Armoiries des Grands Maîtres, 1 54 « et

à la fin de cet ouvraga. Arpajon, 80, 340. Assalit, 8. Auberge, 306.

Aubosson (Pierre d'}, 46, 5 1, Sa. Auvergne (langue d'), 157, 33 1. Baillis, 186. Balben (Auger de), 7. Barberousse, 65, 66. Bavière, 93, i63, 168. Beaujolais (le conlte de;, 130. Beaalien (chanoinesses de), 317. Bérenger(Ra3i1nondde^ |o. Bien servi, 306. Blanchefort (Guy de), 58. Bohème, 164. Boisbaudran, 8t. Biandebourg (grand bailliage), t3i

168.

Bnsca ( Antoine), 1 37 .

Candide (Charies), 139.

Candie, 83.

Capax, 306.

Caravannes, 193, 306.

Caraodoli, m.

Caraffa (Grégoire), 84.

Carreto (Fabrice;, 58.

Caspe, 160.

Cassière (l'évêque la\ 73 .

Castel-Saiat-Pierre, 77.

Casiille (Langue de\ 167.

Chabrillant (Moreton de), 7^.

Champagne, i58, 333, 339.

Chanoinesses, 197, 314, et à VEr" rata.

Chapelains conventuels, 193, 910.

Chapitre général, f 33, i35.

Charles-Quint, 63.

Chiteauneuf (Guillaume de), 34.

Chevaliers (des), 195.

Chevaliers français admis dans l'Or- dre depuis l'an 1700 jusqu'A nos

fours, 344*' Les mêmes admb dans les grands

Prieurés de Russie, 179. Chevaliers de dévotion, 304. Chevaliers de grâce magistrale. 303 . Chevaliers héréditaires, 340. Chevaliers honoraires, 304, 341. Chevaliers de justice, 199. Chevaliers de majorité, 3o3.

356 TABLE DES

Chevaliers de minorité, 3o3, et à

VErrata. Chevaliers novices, 304. Chevaliers-pages da» grand Maître,

303.

Chevaliers profès, 300. Chypre, 3o.

Clermont-Chatte-Ges8ansXA.Dnet de), 81.

Commanderies magistrales, 189, 191.

Commanderies en France, 339.

Commandeurs et commanderies, 28, 189 ; en France, 339 et soiv.

Comps, 8, 31.

Conseils de l'Ordre i33.

Conventuels fprfttres et chapelains, 196.

Corbeil (le bailliage de), 333.

Comeillan (Pierre de), 38,

Cotoner (Raphaël), 83.

Cotoner (Nicolas), 83/

Crato, 167.

Cri de guerre, 307.

Croix d'or émaillée de blanc, 194 304, 306) 307, et 359.

Dacie, 164*

Danemark, 164.

Despuig 4e MjoipUnègre ^Raymond; 90.

Dtacos, 310,,

Dignités ecclésiastiques, 308.

Donats, 313.

Dragut, 68,71.

Dnisson, 16.

Emposte, 160.

Estoc, 8^.

étendard de l'Oitlre, 1 55, 307.

Évèque de Malte, 187, 308,

évèque de la Cassière (Jean d'}, 73,

Fiamauds (chevaliers), 304.

Fluvisn (Antoine), 44.

France (Langue de), i58, 333,334. .

Freslon (le Commandeur de;, 93.

MATIÈRES.

Garces (Martin), 76. Gamîer, i3. Gaste,9.

Gérar4-Tmic, 3.

Giovanni y Centellès (André), 133.

Gouvernement général de TOntre, i33.

Grand Ma1tlce(4i), 14a

Gozon (Dieudonné de), 37.

Grandes dignitét de l'Onlre en géné- ral, i56.

Grandes dignités de TOrdreen France, 338.

Grands-Croix, 188.

Grands-Croix héréditaires en France. 340.

Grands-Croix, héréditaires 189.

Grands Maîtres (succession chronolo* gique des), 36 u

Grands Prieura et Grands Prieurés, Voyez l'article de chaque Langue.

Grands Prieunde Rome, i59, 3i3.

Gnérin, 30.

Guévara-Sqardo, 119.

Habillement des Chevalière, 36, 197,

* sot ; Poye{ Uniforme.

Heitereheim^ 16 5.

Hérédia (Jean-i^emaivlezd7,4i.

Hompesch (Ferdinand de), 96.

Hongrie, 19, 164.

HospiUlières, 197, 314.

Irlande, 160, 163^

lie- Verte (Commanderic), 193.

Italie (Ungued'), i58.

Jérusalem (prise d'), 14*33, 33, 33-

Joubert, lo.

Juniac(Robertde),4i.

Lambruscbini, %i3.

Langon (le Commandeur de), 87,

Lascaris-Casteilar ( Jean de;, 79,

Lasiic (Jean de), 45.

Limisso, 3o.

Lorgne (Nicolas de), 39.

Loubens de Verdal1e(Hagues de) 75.

TABLE DES

Luzignan, i3, 17, 33.

Mijorqne, 160, 167.

Mt1te(ces8ÎoD par Charlet-Qnint), 63; ttége par Soliman, 70; prise par Bonaparte, 99, et par les Anglais, 109 ; sa restitution réclamie par la France, 114; traités de Paris et d'Amiens, isa.

Manoel de Vilhena (Antoine), 89.

MantMU, 197, 3o3.

Maréchal de l'Ordre, aoo.

Margat, 17, 39.

Mariage, ao6«

Martel (chanoinesses de),330.

Massonre (bataille de la), 34«

Mcndèsde Vasconcellos (UttU de;, 78.

Milly (Jacques de), 48.

Moldavie, i63.

MonUgn (Guérin de). 19.

Monte ou Monti (Pierre de), 73.

Morée (le bailliage de la), 334.

Moreton deChabrillant, 74.

Moalins («Roger des), 1 1,

Natllac(Pbilibeh de), 43.

Négrepont, 160, 167.

Neubourg (bailliage de), i63.

Noaitles-Monchy, 80, 340.

Noblesse (preuves de), 196, 301, ai 3.

Norwége, 164,

Noviciat, 306.

Ode8calchi,'3r3.

Omédès (Jean d'), 67.

Pages du Grand Maître, 147, 304.

Pagnac (Maurice de), 35.

Passage (droit de) 303, 3o5.

Paul H, io5.

Panle (Antoine de), 78.

P elloquin, 67.

Perreloe (Raymond), 87.

Pins (Gérard de), 35.

Pins (Odonde), 3i.

Pins \Roger de), 39.

Pinto de Fonséca (Emmanuel), 90.

MAX.TK.

MATIÈRES. 357

Plaque ou Crachat, 307.

Pologne, i63, 166, 173.

Pont (Pierre du), 66,

Portugal (Alphonse de), 18^

Prêtres d'Obédience, 3 13.

Prêtres et chapelains, 196, 3 10.

Preuves de noblesse, 1 96, . 30 1 , 334 .

359. Prieur de Saint-Jean de Malte, i86.

309. Profession, 303, 3o5, 3o6. Provence (Langue de), |36, 338. Prusse et Brandebourg, 168. Puy (Raymond du), 5, voyez aussi

Despuig, 90. Quiquéran de Beaujen, 83* Rat (Geoffroy de), 18. Raymond du Puy, 5. Redin (Martin de), 81. Réndence obligée, 193, 199. Rcvel (Hugues de), 33. Rhodes, 33, 45, 48, 5i, 53, 57, $0. Rohan-Polduc (Emmanuel), 91. Rome (Grands Prieurs de), 31 3. Ruspoli, III. Russie (Grands Piieurés), i63, 173

177- Saint- Antoine (Ordre de), 93.

Saint-Jean-en-l'Ile, 336.

m

Saint- Jean -de-Latrun, i Paris (le bail*

liage de), 334.. Saint -Jean-de-Malte, (le Prieur de^ 186,

^09. Saint- Louis, 34. Saint-Sépulcre (Ordre du), 57. Sainte-Jallef Didier de Tholonde), 66 Saladin, i3, 14. Sangle (Claude de la), 69. Servants d'armes et d'of lice, 193, 197^

311.

Soliman, empereur des Turcs, 70. Sonnenbourg, 170. Sttbre veste, 197.

358

Suède, 164*

Temple à Pari» (le), 333.

Templiers, 17, 19, 35, 34*

Tezis (Bertrand de) 30.

Tholon de Sainte-Jalle, 66.

Thoma»! (Jean), ti3.

TlMriade, i3.

Toulouse, (chanoinesaes de}, 333.

Transylvanie, i65.

Triumvirat, 143, 195.

Tune (G<irard), 3.

Turcopolier, 160.

Uniforme des chevaliers, 197, 307.

359. Uraine (Jean-Bfptiste dt»), 5i. Valâchie, i65. Valette-Parisot (Jean de 1a% 70.

TABLE DES MATIÈRES.

Valier, 6S.

Vasconcelloa (Mendèsde), 78.

Vilhena ( Antoine- Manod de), 89.

Villaret (Foulques), 33.

Villaret (Guillaume de), 3 1 .

Viilebride (Pierre de), 33.

Villegagnott (Durand de), 68.

Villeneuve (Hélion de), 33.

Vniiers (Jean de), ^9.

Villiers rile-Adam (Philippe de% 5/,

59. Viterbe, 63.

Wignaconrt (Adrien,), 86. Wignaeourtf Aloph de), 76. Xtmenèz deTexada (François), 91 . Zacosta (Pierre-Raymond), 5o. Zondodari (Marc- Antoine), 88.

NOMINATIONS

SURVENUES PENDANT L'IMPRESSION.

Mftgny (Oaude Drigon, comte de), bulle du 17 novembre 1837.

Bonrbon-Bûsset (Eugène, comte de).

Ferrari de Romans (Pierre-Jules, comte de).

Roche (Claude-Julien, marquis de la), bulle de t838.

Clennont-Toonerre (Jules- Antoine- Aimé, prince de), bulle dn 37 mars i83o.

Dnimmond (Henri), bulle du ss avril i83q«

Herlen (Louis- Alexandre- Auguste Le Porcq, comte d*) bulle du 8 juillet

1839. Fos (Gustave- Fortuné de>, bulle du 8 février 1840. Mac-Carthy (le comte de), bulle de 1840. Lignerolles (Raoul-Léonor THomme Dieu du Tranchant de), bulle du 7 août

1840. Loyac (Jules-Edouard, comte de), bulle du 3 septembre 1840. (Voyez page 43

de la !'• partie, pour Marie-Louis- Philippe- Auguste, chevalier de Malte ea

* 1747' )

Bruges (Joseph-Louis - Gabriel > François, vicomte de), bulle du 33 jan- vrisr 1841.

ERRATA ET OMISSIONS. BSg

Page 54, ligne is, au lieu de ennemis trouvé», lisextnntmh tombée.

Fige 304, en bes, aux chevalicn héréditaires, au lieu de voyez page 189, Use^ page ^40.

Page ao7, article de l'Uniforme, ^foutexi L'aniforme actuel (iSSg) est un habit de drap éearlate, revers, parements et collet noirs ; le collet ayant un passe^poil écarlate; une rangée de huit boutons d'or aux armes de l'Ordre, de chaque côté de la poitrine, et deux boutons d'or au bas de chaque parement ; une ^ulette et une contre- épaulette d'or; cravate noire ; pantalon blanc, couvrant les bottes: la poignée de l'épée et la dragonne d'or ; chapeau à trois cornes laisunt entre* voir aux deux extrémités un gland d'or; la gance.de même ; la cocarde, blanche dans son intérieur, est bordée de rouge dans toufr son contour ; gants Jaunes ; la croix d'or à huit pointes émailléede blanc, suspendue à un ruban noir moiré, et placée sur le cœur (et non autrementj.

Page 333,4 la (in de l'article des Chanoinesses, ajûutex qu'elles quittèrent la robe rouge après la prise de Rhodes, et qu'elles adoptèrent la robe noire en signe de deuil.

Page 337, à l'article Preuves, aj<mte\i D'après le règlement adopté dans le der* nier chapitre général, les sujets qui avaient été admis de minorité devaient à l'âge de quinze ans avoir fiiit régulariser leurs preuves, attendu que leur récep- tion n'était consommée qu'après l'acceptation deidites preuves dans les Langues respectives ; et i défaut de l'avoir fidt, ils étaient privés de se décorer de la croix : leur ancienneté datait du lourde l'enregistreroent dt leur bref à la Chancellerie de l'Ordre. Antérieurement à ce chapitre général, ceux qui avaient été admis de minorité n'étaient tenus à cons<Hnroer leurs preuves qu'à l'Age de vingt -cinq ans. Page 338., A la page suivante, au lieu de 339, lise^ 92*j.

Je publierai dans le cours de chaque année un volume qui aura pour titre : Z^cue// historique, généalogique, et héraldique de Van^ cietme noblesse France, dans lequel j'introduirai également tout ce qui concernera les familles admises dans POrdrede Saint-Jean-de Jéniialemy depuis sa fondation jusqu'à nos jours, avec la relation det •ervicea rendus, etc., etc. Les armoiries des diverses maisons nobles seront gravées en taille douce dans ledit ouvrage, pour lequel on peut d^à me fiûre remettre les articles, jV^nci de port y rue Neuve- des-Petits-Champa, n* 3i.

SUCCESSION

atnONOLOOIQUB

DES GRANDS MAITRES

AVEC Vf MSU DE LEUR RESIDENCE, ç'UfT-A-DIIUI PB$ OIVPIS 9liGI9 OV C9EFS-MfVZ pB L'OAORK.

Gérard Tune, fondaceur-reçteur,

ou Maître de Tordre, à ^érus«^

lem. iii3-ii2i. HuTXQond du Puy, à Jérusaicip.

iii8-ii58. O^ier de 9alben, è Jérusalem.

ii58-ii6i. AruQld de Comps, à Jérusalem.

1161-1167. Gilbert d'Assalit, k Jérusalem.

II 67-1 169. Gastes, à Jérusulem. 11 69» 11 73. Joubert, à Jérusaleixv 1 157-1 179. Roger des Moulins, à Jérusalem.

1179-1x87. Garnier de Syrie, à Jérusalem.

1187. Ermengard d*Ap8, à Margat et à

Acre. 1187-1192. Go^efroy. de Duisson, A Acre.

1192-1201. Alphonse de Portugal, à Acre et

à Mar^t. 1201-1204. Geoflroy le Rat, à Acre, 1204-

i?o7. Guéri n de Montaîgu, à Acre.

I 207-1230, Bertrand de Tesis, à Acre. i23o-

X23l.

Guéri n, à Acre, I23i-i236. Bertrand de Comps, à Jérusalem.

I236-124I. Pierre de Villebride, à Jérusalem .

1241-1244.

XX,

Guillaume de Châteauneuf» à

Acre. 1244-1259. Hugues de Revel, à Acre. is$9-

.1278. Nicolas Lorgues, i Margiit ^t à

Acre. 12 78- 1289. Jean de Villiers, à Acre et à Li«

misso en Chypre. 1289*12^7. Odon de Pins, à Limisso. 1297-

i3oo. Guillaume de Villaret, à Limisso.

i3oo-i3i9. Foulques de Villaret, à Rhodes.

i3o6-i327. Hélion de Villeneuve, à Rhodes.

1319-1346. Dieudonné de Goion, à Rhpdes.

1346-1353. Pierre de Comillan, à Rhodes.

i354-i355. Roger de Pins, à Rhodes. i355-

i3a5. Raymond de Bérenger, à Rhodes.

1 365-1 374. Robert de Julliac, k Rhpdes.

1374-1376. Ferdinand d'Héiédia, à Rhodes.

1376-1396. Philibert de Naillac, à Rhodes.

1396-1421. Antoine Fiuvian, à Rhodes. 142 1-

1437. Jean Bonpar de Lattic, à Rhodes,

1437-1454.

362 GRANDS

Jacques de Milly,à Rhodes. 1434- X461.

Pierre-Raymond Zacosta, à Rho^ des, 146 1 -1467.

Jean-Baptiste des Ursins, à Rho- des. 1467- 1476.

Pierre d'Aubusson, à Rhodes. i476-i5o3«

Émery d*Amboise, à Rhodes. i5o3-i3i2.

Guy de Blanchefort, à Rhodes. i5i2-i5i5.

Fabrice Carette, à Rhodes. i5i3-

l52I.

VilIiers-risle-Adam, à Rhodes et

à Malte. i52i-i334. Pierre du Pont, à Mahe. i534-

i535. Didier de Tholon de Sainte-Jallê,

à Malte. x535-i536. Jean d'Omédès, à Malte. i536-

i553. Claude de la Sangle, à Malte.

i553-i557, Jean de la Valette, A Malte. thS-j-

1S68. Pierre de Monte ou Mon ti| à Malte.

X 568-1 572. Jean de la Cassière, àMalte. 1 372-

i38x. Hugues de Nerdale, à Malte. 1 38 1 -

1393. Martin Garces, à Malte. 1593-

x6oi. Aloph de Wignacourt, à Malte.

1601-X622. Louis Mendès de Vasconcellos,

à Malte. 1 622- x 62 3. Antoine de Paule, à Malte. x623-

i636. Jean de Lascaris, à Malte. iG36-

1637.

MAIT^RES.

Martin de Redin, à Malte. 1637*

1660. Annet de Clerinont, à Malte.

1660. Raphaël Cotoner, à Malte. x66o-

i663. Nicolas Cotoner, à Malte. i663-

x68o. Gr^oire Caraffa, A Malte. ib8o-

1690. Adrien de Wignacourt, à Malte.

1 690- X 697. Raymond Perrelos, à Malte. 1697-

X720. Marc-AntoineZondodari| à Malte.

1720-1722. Antoine Manoel de ' Vilhénai A

Malte. X 722- 1736. Raymond Despuig, À Malte. 1 736-

X741. Emmanuel Pinto, à Malte, x 741-

1773. François Ximénèz,à Malte, x 773-

X773. Emmanuel de Rohan, à Malte.

X773-1797. Ferdinand deHompesch,à Malte.

1797.X799: Paul !•', à Pétersbourg. 1799-

180 1. Jean de Tommasî, à Catanei.

X 802- X 80b. Guévara Suardo, àCatane. xdo3-

1814. Lieutenant du magistère. André di Giovanni y Centellès, à

Catane. x 8 14-182 1. Id. Antoine Busca, à Catane et à

Ferrare. X82X-X829. Id, Charles Candi da, à Rome. 1834-

1839. Gouverne actuellement

en qualité de lieutenant du ma- gistère.

.*

•;••*■

TABLE GÉNÉRALE

DES GÉNÉALOGIES

CONTENUES DANS LES VINGT VOLUMES

DU

DU NOBILIAIRE UNIVERSEL DE FRANCE

.AbberilleCdeBoubers), t. Vm,p. i58. Abon iD*), t. XIII. p. 2 lo» Abovillc (b'), t. VII, p. I. Abzac (Dj, t. I,p. iQo; VIII, p. 148;

IX,p. 53q ; X, p. 469 ; XVII, p. 488. Achard de Bon vouloir, t. VIII, p. 172. Acigné (D»), t. XIII, p. i65. Adocque, t. XI, p. 186. Acquêt d'Hauteporte, t. II, p. 363. Adair, t. XV, p. 248. Adémar, t. XlV, p. 270. Adhémar (DM, t. vil, P. 481. Agier (De Helley d*), t. aX, p. I4et 1 5. AgDel-BourboR (D*) t. IV, p. 123. Agnens (De Delley d*), t. XX, p, i

et 6. Agout (D'), t. XVI, p. 70. Aignan (Vialètet d*) t. XII, p. 223. Aix (Dubuysaon des), t. Il, p. 196. Alban (De Vergnette d'), t. V, p. 1,

Al^Un^ùae (D>), t. III, p. 168; XII,

p. 295. Akame (D*), t. II. p. i lo; XII, p. 295. Alexandre, t. Xvl, p. 3 2 6. Akxandre dlianache, t. VIII, p. 17,

482. Alejrac (De Salvaire d*). t. VI, p. 58

et 33o. Alfonse, t. III, p. 186; V, p* 564. Allemand, t. XIl, p. 228. Allonville (D'), t. Il, p. 336. Alluin (D»), t. VI. p. 128. Aloigny (D*), t. XI, p. 238. AIsacc-Henm-Liétard (D'), t. IX, p.

337. Amairic (D')> t. XII, p. 289. Amblj (D*), t. X, p. 63. Amdine de Cadcvtlk, t. IV, p. 295. Amelot, t. II, p. 167. Amya du Ponceau, t. XIII, p. 208,

477; XIV, p. â£3. Andigné (D'j, t. XIII, p. 436.

André, t. VIII, p. 287.

André de Kerlidec. t. XIII, p. 319.

André de Renoard (D*), t. VIii, p. 149 ;

XII p. 483. Anduae (D'Alèa d'), t. III, p. 168,

XII, p. 29S. Angennes (£)*}, t. XIII, p. i65. Anglade (D]), t. IX, p. 219. Angleterre (Maison royale d*). t. XI

p. 86 his. Anoblis (Des), t. IV, p. 17. Anoblissements, accordés par S. M.

Louis XVIII, t. V. p. 5 10 et 525. Anonville (De Pons q% t. XII, p. 22 1 . Antigneul (Werbierdh, t. IX,^. 441. Antist (Dufourc d') t. VII, p. 3i3. Applaincourt (Du Maisntel dO, t.

VIII, p. 328; XII, p. 299. Apreville (Du Bourblane d^), t. VII I^

p. 339. Arbaud de Jouques (D*), 1. 1, p. 490;

H, p. 504. Arconville (Thiroux d'), t. II, p. 269;

VIII, p. 461; XII, p. 3oi. Arcy (De CuUon d»), t. XVI, p. 336. Areenson (De Voyer d*), t. aV, p.

ArglSy (De Préseaux d»), t. VIII, p. 399.

Argiot de la Ferrière, t. II, p. 389; ni, p. 222, 382.

Argœuvres (Gorguette à\ t. III, p. 40.

Arles et de Provence (comtes a*), t. XIX, p. 95.

Armoiries (Dissertation sur les), L IV, p. 18.

Armoriai des onze premiers volumes du Nobiliaire, t. XI his; Supplé- ment et corrections, t. XII, p^-^^f 3o3 et 304.

Armynot du Châtelet, t. VIII, p. 37S.

Arnauld de la -Roniière, t. VI, p. 117; VII, p. 441. .

VII, p. 441- >, t. XX, p.

364 TABLE GÉIiÉRALE.

Arqttinvillier. t. Vil, p. 232. Araudière (De It Porte de r)f t. I,

p. 38o. Arthuys, t. IX^ p. loâ. Artonne(D'Ariuiuldd'],t VII, p. Aschères (De Delley d*), t. X:

19. Aftpremont (Oryot d*), t. XTI, p. iq6. Assailly (D»), t. XIX, p. 285. Astorg (D^). t. IV, p. 221. Aûbepam (De Chambarlhac de 1'},

t. VII. p. 3 18. Aubier (De la MonteîIIie d')i t. II,

p. 3 10; XII, p. 3o3:XV, p. 170. AubignacfDe Fr^volo), t. Iv, p. 243. Aubry de la N06, t. X, p. 49. Aubuisson (D*), t. 1*% p. I', XIII, p.

241; XI V, p. 463. Aubusson delaFeuillade (D*)» 1. 1, p.

ii3. Aucapitaine Limangea, t. III. p.

326; XII. p. 3o5. Aucour (Godard d*), IV, p. 206; V,

p. 564; XIII, p. i3o; XiV, p. 466.

Audibert de Lussàn, t XIX, p. 87.

AudifPret, t. XIX, p. 193.

Austry de Sainte-Colombe (D'), t. XII,

p. 271. Au tard de Bragard, t. Il, p. 403, 5o6;

XIII, p. 282. Autet (Barberot d*), t. VI, p. 217;

Xn, p. 3o6.

Authier (Du), t. XIV, p. 34S. Autié de Villemontée, t. IV, p. 196;

V, p. 563; IX, p. 172. Au vers (Morin d')

Auvers (Morin d';, t. Y, 91. Auxaia (De Franquetot a\ t. X,p. 41 . Avaize (De Deiley d'), t. XX, p. 8 et

10.

Avançon (De Boucher d*), t. II, p. j85: III, p. 382; XII, j>. 296.

Avaray (De Bésiade d'), t. IX, p. 417.

Avennes (D'), t. II. p. 88.

Aviau (DePiolantd^), t. XVIII,p. 1 19.

Avrainvilie(Maulguéd*), t. Il, p. 320.

Azéinar, t. Vil, p. 481.

Arolette (De la Croix d*), t. XIII, p.

' 333.

Bàbin de Lignac. t. XVI. p. 32^.

Baccarat de Denœuvre Ipc Gaillard de), t. yill, p. 349; IX, p. 543.

Baociochi^ t. XIX, p. 9.

Baçhellerie(Loyacdelâ),t.XX, p. 29.

Bacoart (Fourier de), t. IX, p. 399;

. . XI, p^ 4^6.

Bacquehem (De), t. XII, p. igS,

Bi»lHm(De), t.XIlL p. 169.

Baille de BaauregaTd, t II, p. 356.

BainviUe (De), t. XII, p. xaB.

Balahu de Noiron (De), t. Iv, p. io3.

BaIbe-Berton'*Crilk>n, t. X, p. 244.

Banterlu (De Montmorency de), t. m, p. 270. .

Btnyuls de Montlerré (De), t. III, p.

228. Baracé (d^Estriché), t III, p. 339; VI,

p. 86. B^iil (U Prevoat dû), t, XVIII, p.

142. Barberot d* Autet (De), t. VI, p. 217^

XII, p. 3 06. Barbeyrac de St-Maunce(De),t. VIII,

p. 297. Barbier de la Ser^e, t. III, p. 324. Barde (Le Roy de), t. XV, p. 365. Bardon de Ségonzac (De), t. X, p. i o i . Bardonnet(De},t.I,p.295; II, p. 5o3. Bareyre (Garnier de la), t. i, p. 2o3. Barisien (Collin de), t III, p. 36. Baroille, t. III, p. 38o. Barou (DeTilly de), t. VIII, p. 263. Barrai (De), 1. 1, p. 323. Barres (Desl, t. i, p. 460. Barrés du Kiolard (De), t. VI, p. 147;

XIII, p. 477; XVII, p. 453. .

Barret (De), t. XIV, p. 427. Barrière (D^Eacravayat de la), t. XIV,

p. 129. Barrière (De), t. XI, p. f 3. Barrois de Sarrfgny, t. IV, p. 1 33; V,

p. 563. Barruel-Beauvert (De), t. I, p. 60, et

à Terrata, t. Il, p. 461. Barruel Saint-Pons (De), t. Il, p. 365;

XIII,. p. 322. Bars (De), t. XIV, pi -223.

irtiilat (Jehan

XVI, p. 237;

Bartiilat (Jehannotde), t. XII, p. 3o3 ;

J>i -22; e),t.

Basserode (Le Prévost de), t. X, p.

87; XII, p. 3oo. Batte (De la), t. VU, p. 539. Batz de Trenqudléon (De), t, VI, p.

106. Baudry des Lozières, t. IX, p. 333. Baume*Forsac (De la}, t. XI V, p. 256. Baussancourt (De), t. XIII, p. 272. Bay (Du), t. Il, p. 169; XII, p. 3èS. Bazalgette, t. XIII, p. 209. Bazougea (0e), 1. 1, p. 285 ; II, p. 563. Beauchamp (De}, t. VI, p. 5i. Beauchamp (De Sellede), t. VIII, p. 27. Beauchemin (Willot de), 1. 1, p. 177^ Beaudrand de Pradel (De), t. IV, p.

109. Beauibrtde Gellenoncourt (De), t. 14,

p. 3 18. Beaufort de Pothemont(De), t. IV>,p.

255. Beaugendre (De), 1. 1, p. 46. . Beauharnais, t. XIX, p. 1 3: XX, p. 167. Beaulieu (Daniel de), t. III, p. 20. Beaumevielle (De Boanavent dc% t.

VIII, p. 88. Betumond (De), t. XIV, p. 195. Beaumond des Junies (De); t. XIV,

p. 23 u

TABLE GÉNÉRALE.

365

Beâumô.at^Brizon (Oe Boâuroir du

Roure de), t. X, j>. 240. Beftupoil de Saint-iUiIaire (De), t. IV,

p. 272. Beaurecueil (De Laugîer de), t. VU,

p. 522; VIH, p. 485. Beauregard (Baflle de), L II, p. 336. JBeauregard (De Biondei de), t. XVII,

p. 1 18; xVlIl, p. 168. Beturepoire (De), t. Vil, p. 229. Beausault (De Montmorency de), t.

m, p. 275. Beauvulé (Charpentier de), t. IX, p.

392; XV, p. 238. Beauvoir du Roure (De), t. X, p. 226 ;

XIII, p. 446. Beauvois (Thieffries de), t. XIV, p.

426. Beaux de Plovier (De), t. XVIII, p. 47. fiec (De), t. XL p. 190; XV, p. 3bo. Bec-de-Lièvre (De), 1. 1, p. 124; II, p.

So2 ; IX, p. 539. Becquet, t. A VI. p. 42. Belbeuf (Godard de), t. I, p 472. Belcastel d'Escairac (De), t. V, p. 7^;

VI, p. 329. Beiive (De \loreau de la), t. II, p. 383. Bellay (Du), t. XIII, p. i65. Bellefond (Le iay de), t. VII,. p. 526. Beliegarde (De la Forgue de), t. IX,

Belîcîlslê (Pépin de), t. XVI, p. i58. .Belle-Isie (Ruel de), t. II, p. 436. Bellemare (De Carrey de), 1. 1, p. 37, 528. Bellemare (Ferry de), t. II, p. 3 18;

III, p. 38i. Bellemare Saint-Cyr (De), t. VII, p.

314. Belleadzes (De), t. IX, p. 3 1. Belleval (Du Maisniel de), t. VIII,

p. 332. Belleval (Luce-Gaspari de), t. X, p. 3q3 . -Bellevue (De Fournierde), t. III, p. 84. Bellingant (De), t. X, p. 220. Belloc(De), t. XIII, p. 353. Bélot de Ferreux (De), t. III, p. 143. Belvezer de Jonchères, t. VIII, p. 235. Béna£ (De), t. XVI, p. 1 10. BénaventoRodez (De), t. IV, p. 1 97 ;

V, p. 488 et 504. Bcnexet (De), t. XVl, p. 342. Benoist de la Prunarède (De), 1. 1, p.

169. JS^raud du Pérou, t. II, p. 280. Bérenger (De), t. XV, p. 324. Berey (De), t. II, p. 396. Berînguier (De), t. XII, p. 269. BermonviUe (De Rouen de), t. XIII,

p. 423. BernabédelaHaie(De),t.XlII,p.424. Bernard, t. XI, p. 23o. Bernard (De), t. XVIII, p. 8o.

Bernard de la Carboantèce (Dt)f 1. 1,

p. 394. . Bernard de Talodi^ (De), t. V, p. 70. Bernard de VolvenuDe), t. Il, p. toi. Bernardon (De), t. III, p* 27. - Bernon (De), t. II, p. 214* IX, p. 90. Bernon de Montélégier (De), t. Vil,

p. 38i. Bertin (De), t. XIV, p. 168. Berton-Crillon (De Balbe de), t. X,

p. 244. Bertouville (Morin de), t. V, 91. Bertrand (De), t. I, p. 17. Bésiade d^Avaray (De), t. IX, p. 417. Besee de la Richardie (De), 1. 1, p. 41 0. Betbézé de Sauviac, t. XI, p. 478;

XII, p. 296, 3o6. Béthune (Oe), t. VI, p. 67; VII, p.

i34, 540. Beyer, t. XIX, p. 282. Beynac (De), t. XI, p. 20. Bianco de Brantet (Del), t. XIII, p.

142, 477.

Bifiotti, t. I, p. 474.

Binet de Jasson, t. IX, p. 334*

Biré (de Fontaine), t. XllI, p. 32d.

Biron (De), t. XVII, p. 279.

Biasy (De Regnauld cie), t. iX, p. 3i.

Blacas fDe), t. L p. 184; V, p. 142.

Blacas-Çarroft (De), t. 1, p. 417, II,

p. 5o3; XIIL p. r32, 477. Blair (De), t. XIII, p.. 223. Blancde la Baume(Le), c. XIII, p. 18 1 . Blanc de Brantea (Du), t. XIII, p. 1 42 ,

477- Blanchard, t. VI, p. 52.

Blancmesnil (De Delley), t. XX,

V p. 21.

Blanquet de Rouville, t. XI, p. 472 ;

XI 1, p, 296. Blarenghien (de Buisseret, comte de).

t. XlA. p. 453. Blénac (ae Courbon). 1. 1, p. 40 t. Blenie(de Bonfils deja),t. AlX,p. 267 Blévilte (Du Bocage de), t. III, p. 322. Blin de Bourdon, t. XI, p. ^55 ; t.

XII. p. 3 07. Blonde! de Beauregard (De), t XVL

p. 383;XVin, p. 168, 212. Blottefière (De), t. XIII, p. 477. Bocage de Bléville(Du), t. lit, p. 322. Bocsosel (De la Porte de). 1. 1, 0.377. Boessière-Chambort (La), t. vil, p.

253; VIII, p. 48a; IX, p. 540. Boham (De), t. XII, p. 27J. Boileau de Qastdnau, t. VI, p. i53« Bois du Bais (Du), t. I. p. 386. Bois^Bninet (Socetde), t. IX, p. 440, Boisdauplûn ( de Montmorency t)<),

t, m, p. 3o5.

366

Bois d'Escordftl (Du), t. XIII, p. 404. Boi8-Fé%Tier (De langan de), t. XIII,

p. 180, 434. lin*

TABLE GÉNÉRALE.

Bougatrière (Courte de la), c XII,

BoisinarfDin*oumierde),t. III.p.84. Bois-Rioult (Rioult de), t. xVllI, p. i63.

Boisrotde la Cour, t. IX, p. 409. Bois de Saint-Mandé (Du), t. XV, p. 27.

Isselii

p. 337.

Bonadona (De)' t. VU, p. 336. Bonaparte (Maison de], t. XIX, p. 1. Bonardi du Ménil, t. Il, p. 36, 5o5 ;

III, p. 378. Bondy (Taillepied de), t. XIlI, p. 3o2,

480. Bonet de la ChapouUe, t. I p. 44 ;

II, p- 3o'i.

Bonfils de Laver nel le et de la Ble-

nie, t. XIX, p. 267. Bonnavent de Beaumevielle (De)

t. VIII, p. 88. Bonnay (De), t. XV, p. 36i. Bonnegarde (Du Pouy de), t. XIII,

p. 268, 480. Bonnevallet (Tournois de), t. XVI,

p. 160. Bonrepos (Moreau de), t. II, p. 383. Borde (De la), t. I, p. 32. Torde (De Charlus de la), t. IV,p. 207. Borde (Colas de la), t. VU, p. 60, Borel du Chambon, t. VIIi, p. 2o5. Boreli de Rooueservière, t. V, p. 12 3. Borghèse, t. XIX, p. 10. Born (De), t. XIV, p. iSç. Bom de Grandpré (De), t. VII, p. 372. Bosc(Du), t. XIV, p. 179. Boscage (des Guillaumanches Du^. t.

III, p. 263 ; XI, p.* 2 20 ; XV, p. 362. Bosse de Bonrecueil (De), t. XIII,

p. 272. Bossoreille, t. V, p. 62. Bot (Du), t. l, p. 52 ; V, p. 544 ;

XVIII, p. 110, 221. Both de Tauzia, t. V, p. 343 ; VI ,

p.-33o. Botini, t. X. p. 217. Bourbers-Abbeville-Ttinc(De),t.VIII,

p. i58. . Bouchard de la Poterie, t. I, p. 3o ;

XII, D. 264. eu'

BouilléduChariol(De),t.VlI,p.i5Q;

VIII, p. 482. Boulet ae la Broue (Du), t. XVI,

p. 211. Boullaye (De la), t. Il, p. 234. Bouauevai (De Montmorency àe\

t. lll. p. .276. Bourbel-Mon tpi nçon ( De), 1. 1^ p. 468 ;

III, p. 378. Bourblanc d'Apreville (Du), t. VIII,

p. 339. Bourbon (d*A^nel), t. IV, p. i23. Bourcel de Maisonblanche, 1. 1. p. 35. Bourcler de Montureux, 1. 1, p. 218;

II, p. 5o2.

Bourdet (De Cugnac du), t. VIII,

p. 119; XVIII p. 214. Bourdon (BLin de), t. XI, p. 455 ;

XII, p. 307. .

Bourg-Mi roudot (Du), t. II, p. 290 ;

III, p. 379.

Bourguignon de Fabregoules (De), t. XV, p. 3o8.

Bourrienne (Fauvelet]de), t. XII, 102. BouFzac (De la Cropte dej, t. XI,

p. Sh^ Boosqûiit (Du), t. XIV, p. 262. Boussac (Rivais de), t. aX, p. 04. Bousset (Drouard de], t. I. p. 523. Boutetière (Prévost de la), t. X, p. 264. Bouteville (De Montmorency de),

t. III, p. 290. Bouthillier de Chavigny, t. XIII,

p. 268. Boutiny, t. X, p. 217. Boutray, t. VIII, p. lOi. Bouvier (De), t. I, p. ^^34. Bouvier-Montmeiran fDe;,t. I, p. 375. Bouzet (Du), t. VIII, p 2q3. Boyer d'Anglazard, t. XlV-,p. 228. Boyer de Cnoisy (De), t. II, p. 412. Brairard (Autard de), t. IL p. 4o3 ;

XIII, p. 282.

Bragelongne (De), t. VIII, p. 3o5. Brancas (De), t. IX, p. 355 ; XII»

p. 296. Brancion (Raguet de), t. I, p. 449. Brande (ut lah t. XIV, p. 204. Brandin de saint- Laurens, t. I, p.

283 ; II, p. 33o. Brandois (roucher de), t. I, p. 433;

XII, p. 297.

Bouche! de Méren veue, t. VI 1 1 , p. 2 1 5 . Brantês' (De() Bianco de), t. XIII, Boucher de Richebourg et d^Avan- p. 142, 477.

çon, t II, p. 385 ; III, p. 382 ; Xtl, Bray (De Jaquels de), t. XIII, p. 404;

p. 296. i XV, p. 326.

Boucherons (De la Chapelle du), t. Bré^eot de Bylée, t. XV, p. 36z^

VI, p. 1 14. Bouchet, (Langlofsdu). t.'IX, p, 352. Boucbetière (Janvre de la), t. XVI,

p. 261.

Breil de Pontbriand (Du), t. XI, p.

284; Xn, p. 296. Brémoy (Dej, t. I, p. 3 20 ; VII, p.

451.

TAB1.Ë GÉNÉRALE.

367

Bréon (De Lancraude), t. XI, p. 174;

XII, p. 298, 3x2. Breschard (De la Roche), t. XIX,

p. 262. Breteuîl (Le Tonnellier de), t. XIII,

p. 354; XV, p. 370. Breton nière (De la Couldre de la),

t. XIII, p. 322.

Breuil (Moreau du^, t. XIII, p. 238. Hrezé (De Maillé de), t. IX, p. 464,

473. Bnançon (De), t. XIII, p. 458. Briançon (De Grasse de), t. XV, p.

304. Bridien (De), t XII, p. 236. BriHê (De la), t. XVI, p. 349. Briois (De}, t. VI, p. i36. Bristoc, (Cosaé de), t. X, p. 444; XII«

p. 207. Broc (De), t. I, p. 44S; II, p. 5o3. Brochard, de la Kochebroc)iard,t. IV,

p. 123.

Brohon, t. XVI, p. 441. Broise (De la), t. Vil, p. 235, Brossard de Cléry (De), t. III, p. 4^. Brossay (De Bec-de>Lièvre du), t. 1, p. i36.

XIII,

p. 478. Broue (Du Boulet de la), t. XVI,

p. 211. Broussel de la NeuiVille (De), t II,

p. 126; IX, p. ^3. Brooville (Colas de), t. VII, p. 77. Broves (Rafelis de), t. IX, p. 470. ^ Bruc (De), t. X. p. 353. Brueis (De), t. VI, p. 33o. Bruguière (Rodier de la), t. II, p.

279. Brulard de Genlis, t. XIII, p. 458. Brûlerie^ Piochard delà), 1. 1, p. 179,

328. Brun (Pîgault le), t. III, p. 338. BruneldeSerbonnes(De),t II,p. 227. Brunswick (Maison royale de), t. XIX,

p. 86 ^15. Bryas (De), t. III, p. t. Bucelly (De Philippy de), t. II, p. 407 ;

XII, p. 3oo. Bucquiere fDe la), t. XII, p. 3 00. Bucquoy (De Croix, comte de), t.

XiX, p. 428. Buisaeret, t. XIX, p. 391 et 439. Buisson (De), t. XI V, p. 242. Buor de Lavoy, t. XVI, p. 140,

quinque, Burgues-.Missiessy (De), t. II, p. 77. Busquet (De), t. XVII, p. 461 ; XVln,

p. 2l3.

Buvsson (Du), t. II, p. 190. CaDÎron (Oe\ t. V, p. 1 2 1 ; VI, p. 33o.

CabotdeDainpmartin, t. XIII, p. 353. Cachard (De Bouvier de), t. Ij p. 275. Cacqueray de Valmenier, t. XlX,

p. i8q. Cade ville (Ameline de), t. IV, p. 295. Cadier de Veauce et de Saint- Augus*

tin, t. XX, p 97. CadoinedeGabriac (De), t. IH, p. 83;

VI, p. 329. Ca^nard, t.'VIU, p. 357. Caire du Lauzet (De), t. VI, p. 29;

XIII, p. 337,

Caldaguès (De), t. XVIII, p. 88. Caligny (Hue de), t. H, p. 293. Calvimont (De), t. XI, p. 984; XII,

p. 296. Cambray (Lambert de), t. V, p. n. Campniac (De), t. XI, p. 58. Campredort (Roergas de Serviez de),

t. V, p 63. Candy (De), t. IV, p. 2 1 1. Canevaro, t. VII t, p. 122. Cany (De Be&<le-Lièvre de), t. f,

Capdêville (De), t, VI, p. i58. Caraman (Riquet de), t. IX, p. 340. Carbone! (De), t. XVI, p. 347; Carbonnière (De Bernard de la), t. I,

p. 394. Cardon de Sandrans, t. I. p. 174;

XVI, p. 317. Careil (De Fourcher de), t. VIII,

p 42i.

Carlet de la Rozière, t. II, p. 145. Caron de Mazencourt (De), t. I, p.

67; II, p. 5o2. Carre de Luzançai et de Carreville,

t. VIII, p. 288; IX, p. 540; XIll,

CaWre "(De), t. VIII p. 35o; IX, p. 541

Carreville (Carre de), t^ VIII, p. 288. irrey d( et 528.

Carrey de Bellemare (D

viii, p. 2; e), t. I, p.

37

Carrière (De), t. VIII, p. 465; IX,

p. 341. Carros (de Blacas), t. 1. p. 417. Caseneuve (De), t. XIII, p. 9. Cassagnes de Beaufort (De), t. XIV,

p. 229. Casse (Du), t. II, p. 382. Castelbajac (De), t. III, p. 242 ; VU,

a^tel^illard (Du Noguèsde),t.lX,

p. 162. Castellet (De Monier du), t. XVI,

p. io5. Castelnau (Boileaude), t. VI, p. i53. Castelsagrat (De Gironde de), t. VU,

p. 129. Casteras (De), t. XI, p. 326; XIV,

p. 435. Castet (De), t. VU, p. 4t3; XI,p.483.

368

Castille (De Froment de), t. VUI, p.

442; XII, p. 279: XVl, p. 2t5. Cistillon (Oe), t. IV, p. 148; XII,

p. 296. Caubon (D^Escars de), t. IX, p. 207. Cauchon, t. VI, p. 36. Caulet de Tayac, t. II, p. 265. Caux de la Tcm1>eUe (Le), t. XIX, p.

467. Gavé d*Haudicourt, t. VII, p. 25o. Celle de Châteaudos (De la), t. HT,

d). io5; V. p. 126 et 563. raine(Véron de), t..I, p. 33. Céreste (de Brancas), t. IX, p. 372. Cens (De); t. XII, p. 258 et 3o5. Cessîat (de Glansde), t. VIll,p. 225;

IX, p. 54.3.

Cézan, t. XI, p. m.

Chabannes (De Belvezer de), t. VIII,

p. 256. Chabannes (De Fayet de], t. VIII,

p. 196. Cnabeaussière (Poisson de la), t. II,

p. 109 et 5o5; III, p. 378. Chabert (De), t. IV, p. 146.

TABLE GÉNÉRALE.

p. 84.

Chanzé(De Laurenctn de), t. IV, p.qq. Chapelle du Boueheroux (De la), t. Vl,

p. 114. Chapelle du Buisson (De la), t. XII,

p. 296. Chaponay (De), t. XIII, p, 272 et 478. Chapouhe (Bonet delà), 1. 1, p. 44 j II,

p. 5o2. Chapt de Rastignac(De),t.IIi,p.a5o. Chapuiset (De}, t. Il, p 371. Charbonnel (De), i. ÏX, p. i55;XI, p.

181. Chariol (De Bouille du), t. VII, p. zSq. Charlusde la Borde(De), t. IV, p. 207. Charnacé (Girard de), t. VI, p. 60 et

33o. Charpentier, t. IX, p. 389; XV, p.

238. Charrier-Moissard (De), t. VHI, p. 343;

XVI, p. 358. Chartognes (De), t. XV, p. 245.

iQ:fi iJk, p. jjo, Chabrignac (De Lubersac de), t. IX,

h^naDrciy ;vaiieiei

io5j IX, p. 35o,

"habnj /!%-».

p. 52«.

Chaienon des Lans (De), t. II, p. 274. Chaifly (De Fortia de), t. IX, p. 273. Chalendar (De), 1. 1. q. 35. Chalonge (Gillet de), t. VII, p. 244. Chambarlhac (De), t. VII, p. 3 18;

XIII, p. 296. Chambon (Borel du), t. VIII, p. 2o5. Chambonas (De la Garde de), t. XI,

p. 162. Chamborant (De), t. XIII, p. 404. Chambors (de la Boessière), t. VII,

p. 253; Vill, p. ^2; IX, p. 540. Chambost (De Riverieulx de), t. J,

Chambl^ (De Tilly de), t. VIII, p.

263. Chambray(De), t. III, p. 1 16; VII, p.

539. Chambre (De), t. II, p. 349; XIII, p.

292. Chambre de Vauborel (De la), t. VII,

p. 36i. Champagne (De), t. XIV, p. 369; XV,

p. 248. Champagne (De), t. XIII, p. 168. Champcenetz (Quentin de), t. XVI,

p. 345. Champeaux-Vauxdtmes (De), t. X,

p. 334. Cnampferrier (de Roetaing de), t. I,

p. 47: VIII, p. 228. ChAnps (Des), t. XVI, p. 333.

Chassagne (La), t. XIV, p. 74. Chasseioir (Le Loup de), t. XII, p. et 3 12.

140

Chassincourt (Delà Roche de), t. XIX,

p. 245, 258. Chasteau (De), t. VIII, p. 374; XI, p.

485. Chasteauiiir (De), t. IV, p. 288. Chasteigner (De), t. IX, p. 393. Chastenoye (De Cx>chart de), t. XUI,

p. 364. Cnastière (Le Gras de la), t. XV, p.

340. Châteaudos (De la Celle de), t. III,

p. io5; V, p. 126. Châteaumorand (Gaigneau de), t. I,

p. 43. Chfiteauneuf-Randon (De), t. II, p.

200. Château redon (De Rascas de), t. II,

p. 457; XVI, p. 140 quarto, Chftteauvieux (De Girtiti de), t. III,

p. 168. Châtelet (Armynot du), t. VIII, p.

3*75. Châteiet (Robert du), t. IV, p. 217 ;

XII, p. 3oi. Châtelus (Dorât de), t. IX, p. 408 ;

XII, p. J4. Châtillon (De Montmorency de), t. III,

p. 294. Chaubry, t. X, p. 348; XIII, p. a'jB, Chavanat (De), t. XI, p. 195; aVX, p.

3o5. Chavimy (De BouthiUier de), t. XUI,

p. 2b8. Chayla (De Bbmquet du), t. XI, .p.

4745X11, p. 29Î5.

TABLB GÉNÉRALE.

369

CluTla de M ofi^roft(De Langladedu),

Chajkrd de Laquerie (Du), t. Xlil,

p. i36. ChazeUes (De), t. I, p. 495. Chazotte (De), t. XIII. p. 400. Ghebassière (De Pons de la), t. VU,

cfiry (de Bigu de), t. XIII, p. s85. Chesnaye (D'Ënnery de la), t. XI,

p. 190. Qiesne de MonUut (Du), t. XIV,

p. 97. Cheinel, t. IX, p. 43o. Chevaliers-Ban nerets (Des), t. IV, p. 7. Cbéverue (De), t. 111, p. i3i; Xll,

p. S6 et 3o3. Chevigné (De), t VII, p. 354. Chevnères (De la Croix de), t. VUI,

p. 216. Chezelle (U Sellier de), t. III, p. 74. Cblma^ (De Riquet de Caraman de;,

t. IX, p. 343. Chinot de Fromeesent, t. XIX, p. 359.

Choisv (De Seyer de),' t.II, jp. 412. Chouly de Pers p. 457.

ly de Peroiangie (De)l t. Yllli

Choumouroux (De Saignard de), t.

XIII, p. 400; XV, p. 209. Christon (De Mongeot de), t. VIII,

p. 205. Cissé (De Courtin de), t. VIII, p. 147. ijstemes de VinxeUe (De), t. III, p.

355. Çlavel(De),'t. XIII, p. 137. ulaybrooke (De), 1. 1, p. 24; II, p. 5o2. Clebsattel (De), t. IV. p. i32. Clément de Saint-Marcq (Le), t. VIII,

Clerc (Le), t. X, p. 223; XII, p. 297. Clerc de Juigné (Le), t. XHt p* 74;

XVI, p, III, Clerc de Juvigny (Le), t. XIII, p. 197. Clerembault (De), t. VIII, p. 401. Clerfiiyt (De Croix, comte de), t.

^IX, p. 43 1. aermont de Piles (De), t. XIV, p. 2 1 3 . Clermont (De Touchebœuf de), t.

XIV, p. 23 1.

Cléry (Brossard de), t. III, p. 44, Qicquot de Toussicourt, t. UI, p. 92

et^S3. '*^ ^

CI inchamp (De), 1. 1, p. 42 1 , II, p. 5o3. Clugay (DeX t. VIII, p. 209. Gbch4rd de Cfaastenoye (De), t. XIII,

p. 364. Cocherel (De), t. VIII, p. t et 482;

IX, p. 541. Cochet de Savîgny, t. XII, p. 282;

XIII, p. 478. Gockborae (De), t. IX, p. 327. Coetlogon (De), t. IX, p. 249. CoetloKiuet (De), t. VIH, p. 4a5.

les (De), t. I, p. 102/ des Floris (LeJ, t. II,^>.' jf. des Graviers (Le), t. I, p. 22, )ert, t. VI, p. 36.

Coetquen (Du Hallay), t. X, j>. 328. Coigny (De Franquetotde), t. a, p. 20. Colardin. t. VIl,p.38i ; XVIII, p. 1 16

et 221. Coias de Marolles, t. Vn, p. 48 ; VIII,

p. 483. ' .

Colessière (De la Poeze la), t. IX,

p. 336. Collin de Bar, t. III« p. 36. . Colmont de Vaulgrennand, t. XVI, p.

314 et 473. Colombiers (D'Adhémar de), t. VII,

p. 5 II. Comarque (De), t. XIV. p. 224. Combault d*AuteuiI (De],t. XlI,p.3oS. Combes (De), t. II, p. 41. Corapagnolt, t. III, p. i65. Compasseùr de Courtivron (Le), t. X,

p. 43 ; XI, p. 485. Condamine (De la), t. XIII, p. 12 ;

XVI, p. 466. Condat (D* Aubier de), t. II, p. 3 10. Condé (Barons de), t. XX, p. 73. Conflans (De Chambray de), t. III,

p. 124. ^

Contades (De), t. I, p. 102/ Conte des ''* Comte

Coquebert, .. _, ^ . _ _ . Coquebert de Neuville, t. Xlll, p.

1)9; XIV, p. 464. Coquet (De), t. XVI, p. 258. Corbery (Richard de), t. IX, p. 41Ï. Cûrdoue(De), t. II, p. 68; VI, p. 57. Corlieu(ue}, U II, p. 23 1 ; III, p. 379;

XIII, p. 3o2. Cormette (De), t. VII, p. 537. Cornet (Haynm du), t. XIX, p. 157. Cornîl (De), t. XIV, p. 201. Cosnac (De), t. XIV, p. 3o6. Cossé-Brissac (De), t. X, p. 444; XII,

p. 297. Cosseron cje Villenoisy. t. III, p. xq5. Cosurt (De), t. V, p. 6i ; VI, p. 1S2. Coste (Dielmas de la), t. XIX, p, 470. Costebelle /Pastour de), t. I, p. io5. Coaton de Cornas (Dej, t. I, p. 28 1. Couasnon (De), t. III, p. 97. Couédic (Du), t. XVII, p.463; XVUI,

p. 2l3.

Couldre de la Bretonnière (De la), t.

XIII, p. 322.

Cour (Boisrot de la), t. tX, p. 4^ Courbon-Blénac (De), t. I, p. 401 ;

XIII, p. i63. Coursais (Louan de), t. XIX, p. 255. Courtarvel (De), t. il, p. 441 ; X, p.

469; XIII, p. i63. Courtexle la Bougatrîère. t. XII, p. 297. Courtin, t. VI, o. 86; VlII, p. 123. Courtivron (Le Compasseùr de), t. X,

p. 43 : XI, p. 485. Courtois (Le), t. XIII, p. 372.

3o

J'

370

TABLE GÉNÉRALE.

Coussergues (De Sarret de), t. III, p.

188 et 383. C0U8S0I (De), t. II, p. 399. Coustances (De), t. XIII, p. t8i. Coutray de Pradel (De), t. II, p. a 56. Cozena (De), t. XIV, p. 5i. CrasviUe (De Roquigny de), t. XIII,

p. 424. CrenyjrDe), t. I, p. 384. Créa (Du), t. V, p. 122. Crèa(De), t. VI, p. 33o. Creapon (De), t. III, p. 77. Creatin (De), t. I, p. 52$ ; II, p. 504. Grillon (De), t. X, p. 24^.. Cri mon (Deamarquette de), t. I, p.

3io. Criquebœuf (Dangloia de), t. I.p. 20. Croix (De), t. XIX, p. 380. Croix d'Azolette (De la), t. XIII, p.

333. Croix de Cherrièrea (De la), t. VIII,

p. 216. Croix (Granet de la^, t. Il* p. 174* Croix de Sayve (Delà), t. IX, p. 541. Cropte(De la), t. XI, p. x et 483 ; XIV,

p. 464; XVII, p. 4&J. Croane (fhirouxdej, t. II, p. 269;

VIII, p. 461; XII, p. 3oi. Croanière (De Jacobsen de la), t.

VIII. p. 366. Crousillac (De), t. VIII, p. 480. Croy-Chanel (De), 1. 1, p. 5 1 3 ; II, p.

504; XIII, p. 44. Cruzy de Marcillac (De), t. XII, p. I. Caerneck (Deaaofiyae),t.XVI, p. 407. Ct^nac (De), t. YllI, p. 106 et 484;

XVII, p. 164 et 487. CuilletdeMonthoux(De),t.XTI,p.3oo. Cullon (De), t. XVI, p. 334. Cuinont(De), t. VII, p. 432. Cuaack (De), t. XII, p. 126 et 307. Cuvillera (De Heninde), t. VIII, p. 42. Dalichouxde Senegra,t.XVIII, p. Q2. Damarzit-Sahuguet d'Eapagnac^ t. III,

p. 372; XIX, p. 277 et 278. Damoiaeaux (Des), t IV, p. 5. Dam pierre (De Cugnac dé), t. VIII,

p. 112; XVII, p. 226. Dampmartin (Cabot de), t. Xni,p. 3 33 . Daniel, t. VIII, p. 188; IX, p. 34t. Daniel de Saint-Ravi, t. XIII, p. 33. Danthouard, t. XVI, p. 3 16. Danze! de Beaulieu, t. III, p. 29. Darot de Vauaoubert, t. XIiI, p. 322. Dauchel, t. XI, p. 171. Daulède de Pardaillan, t. XI, p. 211;

XII, p. 293. Dean, t. VL p. 108. Dedaux de Linaret, t. IX, p. 383. Dedelay ou de Delay, t. XX, p. 3. Voy. Delley.

Deliey (De) d*Agier, d'Avaise, de 97. Dlaocmeanil, t. XX, p. i et auiv. i Erm (D*), t. XIX, p< 187.

Delmaa de la Coate, t. XIX, p. 470. Delpy de U Roche, t. XII, p. 278. Demartin du Tyrac. t. III, p. 238. Denœuvre (De Gaillard de Baccarmt

de), t. VIII, p. 349. Dérogeance (De la), t. IV, p. 17. Deamarquette deCrimon, 1. 1, p. 3 10 ;

II, p. 3o3. Deaaotfy de Caerneck, t. XVI, p. 407. Dieuleveult, t. VI, p. 146. Dinechin (Du Pont de), t. H, p. 167. I>«on (De), t. VII, p. 460; X, p. 47d;

XVI, p. 139. Dombaale (Du Houx de), t. III, p.

209. Domenide Rienzi, t. VI, p. i33et 33o. Doncquer de T'serroelofla, t. III, p.

I l32.

Dorât de ChAtelua, t. IX, p. 408; XII,

p. 34. Doria dea Friches, t. Il, p. 197. Doridea (De la ville de Férolfea dea),

t. III, p. 21 et 383. Dorival, t. I, p. 429. Douhet (De), t. XVÏ, p. 236. Doyen, t. VIII, p. 320. Dreuille (De), t. II, p. 317. Drolenvaux, t. IV, p. 202. Drouard de Bouaset, t. l, p. 323. Drouart, t. XIV, p. 226. Drudes de Campagnollea, t. XVIII,

p. 3o. Drumez (De Croix de), t. XIX, p.

389 et 43 1. Drummond,t.XIX. p.49tXX,p. 141. Dubocage de Bléviile, t. 111, p. 322. Dubuysson, t. II. p. 190. Ducauzé de Nazeile, t. il, p. 117. Duca et paira de France, t. IX, p. 3o. Duca héréditaires non paira, c IV,

p. 3o. Duca A brevet, t. IV, p. 33. Dufourc, t. VII, p. 3 iS. Dumaitz de Goimpy, t. IX, p. 144, Durey de Noinville, t. XVI, p. 399. Echerolles (Giraud des), t, VI, p.

212 Ecosse CD\ t. XVI, p. 343. Ecosse (Maison royale d'), t. XIX, p.

86 bis. Ecreanea (Toustain d*), t. III, p. 349. Ecuyer (Du titre d'), t. IV, p. 3. Elbee (D'), t. XVI, p. 23o. Encuns (Du Faur d ), 1. 1, p. 3^ Ennery de la Cheanayc d*), t. XI, p.

196. Epigny (Pierre d'), t. I, p. i58. Epmoy (Pigault de T), t. III, d. 337. Equeane (D"), t. IX, p. 443. Erard, t. ÏV, p. 171. Erbrée (De Couaanbn d*), t. III, p.

97<

I

TABLE GÉNÉRALE.

Escainc-Lauture (DM. t. X, p.3i8. Esctr|>ouviUc (De Tilly d»), t. VIII,

p. 270

icars (De vtrutac d), t. 11 Escayrac (De Bescastel d'), t. V,'p. 76. Eacherny (D*), t. I, p. 472. EacordaHDuBoisd*). t. XIII,

371

Eacars (De Pénisae dM, t. IX, p.ioS.

îld'),t."

•nv (D'), t. I, p laHDuBoisd*), (Des), t. IV, 540.

Eacherny (D*), t. I, p. 472

(DuBoiad*)^ t. Xill,p.^4.

Escotaia (Des), t. IV, p. 140 ; VU, p.

Favras (Mahy de), t. III, p. 336. Favre, t. XX, p. 63.

^^ (De), t VIII, p. 196;

Fayolle (De), t. X, p. 272 ; XIV, p. 464.

Escravi^tdelaBarrière(D'), t. XIV.

p. 129. Escrots d'Eatrée (Pelletier d') t. II,

p. 178; XIX, p. 369. Escuyer de Hagnicourt(Der),t.XIV,

p. 406. Esgriâny (Jouenne d*}, t. I, p. 110. Eamenard, t. VIII, p. 204. Espagnac (Sahuguetd*),t. XIX,p.273. Espagne de Vénevelles (D*), t. I, p.

33oet à Terrata, t. II,p.3o3 ; XIII,

p. 404 et 476. Espagnet (D^), t. VIII, p. 388. Esparron {D\, t. V, p. 86. Espiennes (D*), t. XIl, p. 304. Espinchal (Dj, t. IX, p. 537. Espivent; t. aV, p. 232. Espondeilhan (D'Hémeric d'),t. XI,

p. I2Q.

Esaars (Guillebert des), t. XIX, p. 365. Estaintot (Langlois d'), t. IX, p. 352. Estang (Payan de T), t. II, p. 211. Estrange (De,r), t. vil, p. 212. Estrée (Pelletier d'Escrots d'),t. XIX,

p. 369. Estrées (De Philîppy d*), t. II, p. 407. Estriché-Baracé(D^,t. HI, p.339;VI,

p. 86. Euzet (D'Adhémar d'). t. VII, p. 5 1 1 . Fabas.(De Foix), t. II, p. 3i5. Fabbroni, t. I.jp. 29. Frabregoules (De Bourguignon de), t.

XV, p. 3o8. Fabrezan (De Foumas de), t. XIII, p.

478. Fadate de Saint-Georges (De), t. XV,

p. 266. Faîses (De), t. XIX, p. 240. Fallague (De), t. iV, p. 239. Falloux (De), 1. 1, p. io5. Fanlac (De), t. XVll, p. 293. Fargue (De Malabiou de la), t. II. p.

ii3 ; XII, p. 299. Fargues (De Méalet de], 1. 1, p. 187^ FauDoumet de^Montferrand (De), t.

XVII, p. 276^ Faucompré de Godet, 1. 1, p. 295. Faudoas (De), t. XIII« p. 175. Fauaue de Jonquîèrea, t. Il, p* 212 ;

IIL p. 378 ; A, p. 5i. Faur d^Encuns (Du), 1. 1, p. 399. FauredesChaberts (De), t. Il, p. 271.

Fauvdet, t. XIL p. 100. Faviar(De), t. XVII, p.

49.

Fayet du X, >]le (De), t . X, p. 272 ; Xi V , p. ^ Fayolle (De Lubersac de), t. IX, p

499. Feletz (De), t. XII, p. 95. Félix (De), t. VIL p. 32i. Fer (Le), t. L p. 348 ; IL p. 325. Ftre (Colas de la), t. Vil, p. 5q. Férolies (Acquêt de), t. II, p. ?63. Férolles (De la Ville de), t. lll,p. 10.

Ferrand, t. XIV, p. 91. Ferre (De), t. II, p, 265 Ferré (De), t. XVllI, p. 57.

Ferre (De), t. lit ^65 ; XII.p. 297.

rlll.

Ferreux (Bélot de), t. III, p. 143. Ferrier (De), t. XIV, p. 46S. Ferrière (Agiot de la), t. Il, p, 389 ;

m, p. 3^22.

Ferrière (Le Gendre de la), t. XIII,

p.292. Ferrières (De), t. XIV, p. 233. Ferron, t. XI, p. 1 5o. Ferry, t. II, p. 265. FerydeBellemare, t. II,p. 3i8et5o6;

III, p. 38i. Feuillade (D'Aubusson de la), t. I, p.

ii3. Feuillasse (Perrault de), t. VII, p.

392; XV, p. 364. Fienne (Du Mesnil de), t.III, p. 358. Firmas-Périès (De), t. XIII, p. i. Flamanc, t. XI V, p. i56. Fleix(Du), t. XI, p. 3i. Fiers jDe Croix de), t. XIX, p. 389. Foix-Fabas (De), t. IL p. 3 1 5 . Foich de Cardon, 1. 1, p. 1 74. Folleville (Le Sens de), t. IX, p. i53. Fombel (Gentil de), t. III, p. i5o. Fond-Guy d'Aireboudouzc (De la), t.

XIII, p. i3. Fondragon (De Mengin de), t. I, p.

3o4 ; XIX, p. 364. Fonuine,Biré (De), t. XIII, p. 328. FonUines-de-Logèrea (De), t. XVUI,.

p. 160. Fontanges (De), t. VII, p. 248. Fontenailles Pierres Me), 1. 1, p. i5S. Fontenoy (Le Preud homnie de), 1. 1,

p. 21 3. Fontmorand (De laTremoilIe de), t.

X, p. IQO.

Forcalquier (De Brancas de), t. IX,

p. 3o5. Forest (De la), t. XVI, p. 259. Forguede Bellegarde(Dela),t. IX, p.

44i> Fortia de Chailli (De), t. IX, p. 273 et

542: XVI, p. I.

Fos (Marquis de), t. XIX, p. 1 1 3.

Fos de Mery (Du), t. XIII, p. 3to.

Fossez (Des), t. aV, p. 362.

372

Fosseuz (De Montmorency), t. ni,

p. 279 ; XIX, p. 346, Foucaudie (De Lubersac ée la), t. IX,

p. 5o6. Fouchécourt (Marquis de), t. XVI,

p. 348. Foucher de Brandois, 1. 1, p. 43 3 ; XII,

p. 297. Foucher de Careil, t. VIII, p. 423. Fourc d'Harffeville (Du)j. XII, p. 2 1 1 . Fourier de oacourt, t. lA, p. 399 ; XI,

p^ 486. Fournas de la Brosse (De), t. XIII,

p. 478. Fourniels (De Verdelfaan dés), t. IX,

p. 2 1 et 26. Fournier de Botstnarmîn et de Bel-

levue, t. III, p. 84. Fraîssinet(Dlsarnde), t, VIÏ.p. 3qï. Francheville (De), t. Il, p. 400 ; aV,

p. 362. Franclieu (Pasquier de), t. IV, p.

88 et ^. Francs (Colas des), t. VII, P. 86. Franquefort (De), t. XIII, p. 227. Franquetot de Coigny (De), u X, p.

26. Frasans (De), t. XII, p. 3o3. Frémicourt (Haynin de), t. XIX^ p.

161. Fremond de la Merveillère, t. X, p.

325 et 472; XIIj p. 3o3. Frenoye (De Groix de la), t. XIX,

p. 40Q. Fresnaye de Saint-Aignan (De la), t.

I, p. 524; XIII, p. 173. Frassange (De Saignard de la), t.

xiii, p "^

Fressinet Frevol

TABLE GÉNÉRALE.

Ganay (De), t? VIT, p. 1 5, Garde (De la), t. \ïn, p. $55.

assange (De ^isnard de la), t. XII l, p. A76 ; Xv, p. 368. essinet (Joussineau ^e), t. I,p. 96. 'evol d*Aubignac(De), t. IV, p. 243.

Friches (Doria des), t. II, p. 107. Froment (De), t. VjII, p. 442;AlI,p. 297; XVl,jp. 21 5.

Fromessent j[Chinot, vioomte de), t.

XIX, p. 359.

Frontebosc (De Toustain de), t. III,

p. 3^: aVIII, p. 217. Gaborit oe la Brosse, t. aI, p. 36o. Gabriac (De Cadoine de),t. III, p. 83. Gaigneau de Châteaumorand,t. I, p.

Gaigneron, t. XI, p. i85.

Gaignon de Vilaines ^De), t. Xin,p.

317. Gaillard de Baccarat de Denœuvrej

t.VIII, p. 349: IX, p. 543. Gajan (De Bats de), t. Vl, p. 107. Galbert (De), t. VI, p. 214; XIV, p.

Ga1fêandesIssarts(De),t. XIII,p^.23. Gallier (De), t. V, p. 14. Gallwey (De), p. XI, p. 125. Galz de Malvirade (De), t. XII, p.263.

Garde (Payan de la), t. Il, p. ai«. Garde des Poujols de Charobonas (Be

la), t. XI. p. 162. Garidel (De), t. II, p. 233. Garnier, t. XI. p. 36. Garnier de la lUreyre, t. I, p. %m$. Gaspari (Luce de), t. X, p. 395. Gasquet(Dc), t. IV, p. 112. Gastincs (De Macé de), t. XV, p. 2^9. Gasville (Goujon de), t. IX, p. 189. Gaudrion (De), t. VII, p. 47. Gaudry, t. IV, p. 238. Gaulejac (Otl t. XIV, p. 21 5. Gaulher (De), t. VIII, p. 194. Gauthier de Bea\irepaire, t. Vil, p.

229. Gautier de la Lauzière, t.VIII, p. 5«8. Gauville (De), t. V, p. 90; VI, p. 100. Gauvillc (Le Pellerin de), t. VII, p.

269. Gavarret (De), t. VIII, p. 293, Gavis (De), t. XIV, p. 201. Gay de Planhol (De), t. XI, p. i58. Geis (Guyon de>, t XIX, p. 439. Gellenoncourt(DeBeaufortde), t. II,

p. 3 18. Gémit de Lusoin, t. X. p. 21. Gendre de la F errière (Le), t. XIII, p.

202; XV, p. 362. Genlis (Brûlart de), t. XIII, p. 458. Genouîllac, t. XIV, p. 236. Gensoul (De), t. Vlll,p. 2 1 3 ; XV, p.

208. Gentil, t. VIII, p. 193. Gentil de Fombel, t. III, p. 147. Géréaux (De), t. VI, p. io et 33e. Gergy (Languet de), t. III, P* ^i- Germigney (De), t. XIII, p. li 1; XfV,

p. 405. Gervillier (Thiroux de), t.VIII, p.

461 ; XII, p. 36 1. Gibon-Porhoet (Dk, t. II, p. 5. Gicquel (De), t. Xill, p. 40 ; XV, p.

3b2. Giev (De), t. XIII, p. 3 17. Gilbert de Voisins, t. XIIL p. 4a 3. <}illibert (De), t. II, p. 345. Gillaboa(De), t. XII, p. 44; XVIII, p.

212. Gillet, t. VU, p. 240. Gineste-Naiac (De), t. VII, p. 373 i

VIII, p. ^4. Girard de Charnacé, l. VI, p. 60 et

33o; VII, p. 540. Girard de Chateauvîeux, t. III, p. 168. Giraud des EcheroUes, t. VI, p. 2 1^. Giraudière (Court! n de la} t. VIII,

p. 128. Girennerie (De la) , t. III, p. 378. Gironde (De), t. VII, p. 104 ; VIII, p

484 ; aI, p. 486.

TABLE GÉNÉRALE.

Ciscardi* (De Is), t. VII, p. 196.

Gisors (De Montmorency de), t. IIIi

0.271. Gittard (De), t. VII, p. 25o et S/tb. Gtvès (De), t. m, 0. i36; VII, p. 540. GUns de Gcssict (De), t. VUI, p. 2t5;

IX, p. 543.

Glâsson (De), t. VIII, p. 2o3. Glatigny (Le Pelletier de), t. I, p. 99;

XIV, p. 466. Godard d'Aucour, t. IV, p. 206; V,

p. 563; VU, p. 340; XllI, p. i3o;

XIV, p. 466. Godard de Belbeuf, t. I, p. 472. Goddes de Varennes, t. vlll, p. 336. Godet, t. XVI, p. 467. Godet (Faucompré de), 1. 1, p. 295. Goîmpy (Du Maiu de), t. IX, p. 144. Gomer (De), t. XIII, p. 453. Gondîe (De Guilhen de la), t. VIII,

p. ^79. GonîdecfLe), I, p. i5; XII, p. 297. GoRtaut (De), t. XlV, p. 32o. Gorffuette d Argœuvres, t. III, p. 40. Gorhey(Du Houx de), t. Ill, p. 216. Goujon de GasviUe, t. IX, p. 189;

XIII, p. 292. Goulaine (De), t. VII. p. 3o. Goupil du Mesnildot(Le}, t. II, p. 32 1;

III, p. 38i.

Gourdon (De), t. XIV, p. 233. Goumay (De Martel de), t. XII, p.

201. Gousaencourt (De), t. II, p. 414; XII,

p. 297. Gouvaut (De Borne de), t. VII, p.

372. Gouvello (Le), t. X, p. 442. Ooyne (Du Puy de), t. Il, p. 76. GoyoA (De), t. XVI, p. 408. Grail (De Bernard de Talode du)^ t.

V, p. 70. Gralmbert (De), t. I, p. iS9;XIII,p.

479; XV, p. I. Grammond (De Jordam de), t. II, p.

377; XIII, p. i33. Grand du Souchey (Le), 1. 1, p. 353. Grandesseet Grands d'Espagne, t. IV,

p. 37. Grandmont (Fllletde), t. VII, p. 244. Grandpré (De Borne de), t. Vil, p.

372. Grands Fie£i de la Couronne, t. IV,

p. 25.

Grands Vassaux de la Couronne, t.

IV, p. 22.

Gfanet de la Croix, t. II, p. 174. Grange (De Ferre de la), t. Xll, p.

297. Granse (Louis de la), t. X, p. 84 ;

Xll, p. 298. Grange (Le Roy de la), t. II, p. 83 ;

III, p. ]53.

3.7?

Gra nges-SHrgèrtt-(t>e), t. Xni« 1 7^* Gras du Luart (ce), t. Vlll, p. 17$." Gras de Sécheval (Le), t. XV, p. 9^9. Grasse (De), %, XV, p. 269. Grassin (De), t. XII, p. 38. Grave (De), t. IX, p. 35. Gravier de Vergennes, t. IX, p. i^. Gravier (Le Conte des), t. I, 0. 22. Greling (De), t. VI, p. 159; aI, p.

488. Gréoux (d'Audiffiret marquis de), t.

XIX, p. 23o. Gréztgnac (De), t. XVII, p. 60. Griffon, t. IV, p. 83. Grignan (De), t. II, p. 373. Grimoard (De), t. XIV, p. 6f et 61. Grimoard de Beauvoir du Roure(De).

t. X, p. 226; XIII. p. 446. Grimou ville (De), t. A VI. p. 81. Gripière de Moncroc (De), t. ^III, p.

319. Grixde Neuville (Le), t. I, p. iS. Gros de Conflans (De), t. Vil, p. 403. Gros (De Rascas de), t. IL p. 457* Grout (De), t. IV, p. i83 ; XlII, p.

337» Guanter(De),t.VI,p. 85 ; XII, p. 297.

Guenifey, t. V, p. 73.

Guercheville (Guyon, marquis 4^].

t. XVI, p. 61. Guérivière(Du Pin de la), t. Il, p. 42. Guerre (De), t. VIII, p. 216, Guerre (rantin de la), t. IX, p. i3f ;

XII, p. 299. Guibert delà Rostide(I>e), t. XIII, p.

441. Guignard de Saint-Priest, t. Vf, p.

3o et 33o. Guilbert de Pixérécourt, t. XIII, p.

432, Guilhen de laGondie (De), t.XlII,p.

470; IX, p. 343; XI, p. 488. Guillaumanches du Boscace (Des), t.

III, p. 263; XI, e. 220; XILp. 3it ;

XV, p. 362 ; XVII, p. 489. Guillaume de Chavaucion, t. VIII,- p.

424. Ouillebert des Essars, t. XlX,p. 365. Guillet (de Pougny De), t. Vil, p.

53i. Guin de la Roche, t. V, p. 122, Guiot de Saint-Remi, t. I, p. 33. Guyon de Gels et de Pampeloane,

t XIX, p. 439. Guyon de Mofttivault, t. XVI, p. 55

et 474. Guyot des Herbiers, t. VI, p. 102. Guyot deSaint*Michel,t. XI, p. 343. HacquetdesNaudières, t. XIII, p. 222. Hagniconrt (De TEscuyerde), t. XlV,

p. 414 et 4t5. Hainault (Noblesse des états de), t.

XIX, p. 471.

374

TABLE GÉNÉRALE.

Halewîn (De), t. VI, P. 128. Hallty-Coetquen (O^, t. X, p. 328;

XI, p. 488, XII, p. 31 X. Hallct (De), t. XII, p. 42. Hamel (De), t. XI[, p. 3o3. Htmelinière (Pantin de la), t. IX,

p. 119. Hanache (Alexandre d'), t. VIII, p.

Hanmer Cla3rbrooke (De), t. Lp. 24 Hanovre (Maison royale de), t. XIX, p.

86 bts. Hardouineau (D'}. t. XVI, p. 3o6. Harenc de Gauville, t. V, p. 99; VI

p. 160. Hargenvillier {jy), t. VII, p. 232. HargeviUe (Du Fourc d*), t. XII, p

21 1. Haudicourt (Cavéd*), t. VII, p. 23o Haulle (Thoumini de la), t. XI, p

112. Hauteclooque (De), t. VII, p. 217

VIII. p. aSj- IX, p. 545. Hautetort (De), t. XlV, p. 140. Hauteporte (Acquêt d'), t. II, p. 363 Hautier, voyej^ Autié et du Authier hayanse (Wendel de), t. IV, p. 2o5 Haye (Bernabé de la), t.. XIII, p. 424 Haye de Plouer(De la), t, VIII,jp. 362 Haynin de Vambrechies ctdu Cornet,

t. XIX, p. 129. Hébrard, t. XVIII, p. 69. Hémeric d'Espondeilhan (D'), t. XI

Hlîinde'Cuviners(De)» t. VIII, p. 42 Hénin-Liétard (Alsace de), t. iX, p

337. Hénissart, t. XIX, p. Soi. Héran(D*Adhémar d*), t. VII, p. 5 1 1 Herbemont (D*), t. XI, p. 479 ; XII, p

Hérisson {DXx, XIV, p. 418. Herlen (Le Porcq d'), t.XÎX, p. 333 Hermon ville (DeMongeotd*), t. VIII

p. 293. Hersart, t. VII, p. 442. Hervault (Ysoré d*), t. XV, p. 371 Heuchin (De Croix marquis de), t

XIX, p. 420.

Heudicourt (Sublet d'), t. III, p. q3 Hocquincourt (Adocque d'), t. X\

p. 186. Homme-Dieu de LigneroUes (L'|, t

XX, p. 53. Honfroy, t. XV, p. 19^ Honneurs de la Cour, t. II, p. 466 Honorati, t. III, p. 180.

Hook, t. I, p. 19; II{_p. 5o2. Horrie de la Roche-Tolay, t. XII, p

193; XVI, p. 474. Hôtel (Payen de 1'), t. III, p. 43. Houppevi]tedeNeuvî]lette,t. I, p. 102

II, p. 173; XII, p. 298.

Houssaye (Chesnel de la)» t. IX, p.

43o. Houssaye (Du Val de la), t. XV, p.

340. Houx (Du), t. III, p. 2o5 ; XL p. 488. Hubert de Saint-Hubert, t. XI 1, p. 279* Hue de Caligny, t. H, p. 293. Hugon duPratdeMasgonthière, t. II,

p. 285. Hugues (D*), t. III, p. 1 34; XIL p, 298. Hulluch (De Briois dO, t. VI, p. 143. Humbertde To&noy,t. VllI, p. 372. Hurt, t. Xdl, p. 2i5. Icherde Villefort (D*), t. XIII, p. 434. Igonain de Montauran, t. VU, p. 44Q. Imonville (De Cugnac d*), t. VIllTp.

118; XVII, p. Ï38. Iray (Le Prévost d*), t. Il, p. 71. Irlande (D»), t. XIV, p. 430. Isle-AdamJDe Villiers de T), t. XI,

p. 408: XII, p. 3o2. Isnards (Des), t. VI, p. I». Issarts (De Galléan des), t. XIII, p.

423. Izarn de Valady (D*) t. VII, p. 385. Jacmeton de Bridieu, t. XII, p. 236. Jacobsen de la Crosnière, t. VIII, p.

366. Jacquemet de Saint-Georges, t. VI,

p. 53. Janvre delà Boudietière (De), t. XVI,

p. 261 et 474. Jaquels de Bray (De), t. XIII, p. 404;

XV, p. 326.

Jarno, t. II, p. 222; VI, p. 20. Jassaud de Thorame (De), t. XV, p.

340. Jasson (Binetde), t. IX, p. 334. Jaubert (De), t. XVII, p. 48 et 352. Jay de Bellefbnd (De), t. VU, p. 526. Jehannot de Bartillat, t. XII, p. 3o3;

XVI, p. 237.

Jeune de Malherbe (Le), t. IV, p. 162. Joannis de Verdos, t. Il, p. 3^3. Jolis de Villers (Le), t. I, p. 32i; II,

p. 3^4. Jonchères (De Belvezer de), t. VIII,

p. 235. Jonquières (Fauquede), t. X, p. 5i. Jordain de Grammond,t. IL p. 377;

XIIL p. i55. Jossouin de Valgorge (De), t. XVIII,

P- 77» Jotemps (Perrault de), t. VII, p. 390;

XV, p. 364. Jouenne d'Ësgrigny, 1. 1, p. iio. Jourda de Vaux (De), t. XIII, p. 268;

XV, p. 363. Jourdam-Grammond, t. II, p. 377. Journac (DeBarbeyrac de), t. VIII, p.

304. Jours deMazille(Des), t. XVIII, p. 73. Jouslard, t. IV, p. 3oo.

TABLE GÉNÉRALE.

375

Jousûneau de Tourdonnet, t. I, p.

96; XVII, p. 488. Jouy (Colas ae), t. VU, p. 73. Jubié, 1. 1, p. 184. Juchereau ae St-Denys, t. II, p. 465 ;

XII, p, 398. Juigné (Le Clerc de), t. XII, p. 74 ;

ligne (Le i^iei xVl, p. III. lillac de Visu

Juillac de Vignolles (De), t. XII, p.

35; XIII, p. 480. Julien de Villeneuve, t. V, p. jS ; X,

p. 418. Junies (De Beaumond des), t. XIV,

p. 23l.

Jussac (De Charbbnnel de), t. IX, p.

161. ■Juvigny (Le Qerc de), t. XIII, p. 197. Juvisy (Pajot de), t. XVI, p. 228/ Kandy (De), t. IV, p. 211. Kemper de Lanascoi (De),t.VIII, p.Q i . Kerberio (De G)étlogon de), t. iX,

p. 2*»5.

Kerguelen (De), t. IX, p. 5ii8. Kengonan (De Meur de), t. II, p* 358. Kerlidec (André de), t. XIII, p. 319. Kermarec de Traurout, t. I, p. 1 1 1 ;

II, p. i3i. Ker- Raoul (Vittude), t. II, p. 39. Kersabiec (Siochan de), t. II, p. 282. Kœgnigseag (De), t. XIII, p. 29, Labatut (De Rivière de), t. VIII, p.

358; Xhl, p. 267. Laccaussade (Prévost de Saint-Cyr),

t. lllf p. 192; IV, p. 216. Lagny (ftegnard dej, t. XIII p. 129. Lagondie (Guilben de), t. VIII, p. 479. Laigue (De), t. VIII, p. 157. Uiny (De), t. XII, p. 3oi. Laisné de Sainte-Marie, t. IIL p. 202. Laizer de Siougeat (De), t. XI, p. 468;

XII, p. 298 et 3 II.

III, p. 485; Xn,'p. 298. Lamajorie-Soursac (he), t. VIII, p.

Ulys(De), t. il, p. 292; VII, p. 400;

VIII. ç. 485; XII, p. »rie-dou

202. - Lambert (De), t. X, p. 468 ; XIII, p.

i85« Lambert de Cambray, t. V. p. 11. Lambert d^Hautefare, t. lil, p. 42. Lambtlly (De), t. II, p. 82. Lamotte-Baracé de Sénonnea (De),

t. IX, p. 41 5. Lamourous (De), t. II, p. 160; III,

p. 378; Xll, p. 298. Lanascol (Quemper de), t. VIII, p.

91. Lance de Moranville (De la), t. I,

p. 6. Lancraude Bréon (De), t. XI, p. 174;

XII, p. 298 et 3 12. Unde (De fa), t. X, p. 388. Landemont (Pantin ae), t. IX, p. i3o;

XII, p. 3919. s

Langan de Boisfifvrier (De), t. XIII,

p. 180 et 424. Langeac (De), t. XII, p. 97. LangladeduChaylade Montgros (De),

t. VIII, p. 206. Langlade (Rivais de), t. XX, p. 91. Langlois ae Criquebœuf. 1. 1, p. 20. Langlois d'Kstaintot, t. IX, p. 3^2 ; X,

p. 472. Languet de Sivry, t. III, p. 77. Lanneau (De), 1. 1, p. 57. Lan noy (Régna uld de), t. IX, p. 3i. Lans (De Chaignon des), t. II, p. 27^. Lantagnac (D'Adhémar de), t. Vil,

p. 5o3. Laquerie (Du Chaylard de), t. XIII,

p. i56. Lara (De Narbonne), t. I, p. 5 11. Lard de Rigoulières (De), t. XIV, p.

LanienoisdeViUe(De),t. VIII, p. 280. Lardimalie (De), t. XIV, p. 294. Laron (De), t. XIV, p. 143 et 144. Urzalier (De la Bâtie de), t. VII,

p. 53q. Lasbordes (De Raimond de), t. X,

p. I ; XI, p. 341. Lascases (De), 1. 1, p. 25 1. Lassigny (Le Clerc de), t. XVI, p.

III. Lasteyrie du Saillant- t. XIX, p. 285

et 490. Lastours (De), t. XIV, p. 146. Lauberdière (Du Pontaubevoye de),

t. VII, p. 10 1. Uuberdière (De Villiers de), t. XI,

p. 408; XII, p. 3o2. Laugier de Beaurecueil (De), t. VII,

p. 522: VIII, p. 485. Launay (Massot de,) t. XVIII, p. i63. Launay (Ruel de), t. II, p. 45o. Laur de Lescun (De), t. Vlll, p. 334. Laurencin (De), t. IV, p. 94. Lauresse (De Montmorency de), t. III,

p. 287. Lauture (D'Escairac). t. X, p. 3 18. Laazet(De Caire du), t. Vi, p. 29;

XIII, p. 337.

Laval (De Montmorency), t. IlI, p.

3oi ; XIX, p. 356. Lavernelle (De Bonfis de), t. XIX, p.

267. Lavoy (Buor de), t. XV|, p. 140

qutnque, Leissègues de Legerville (Le), t. XV,

p. 202. Lenfant, t. VI, p. 200. Lénoncourt (Sublct de), t. III, p. 93. Lens(De), t. III, p. 42. Leschassier de Mery , t. XX, p. 45. Lescun (De Uur de), t. VIII. p. 336. Lespi nasse- Langeac (De), t. Xll, p. 97 ;

Xill, p. 438.

3^0

TABLE GÉNÉRALE.

Lattnuige (De), t. VII, p. 2 1 a. Leuchtenberg (Ducs de), U XIX, p.

t2, et XX, p. 139. tard (Alsace-Hénin), t. IX, p. 337. Ligardes (De Montlezun de), t. IX,

Ugêac (be Bolveier de), t. VIII ^ .P- *4?.

(L'Homme-Dieu de), t

XX, p. 55. Ligonnea (Du Pont dt\ U VI, p. 127. Limangea (Aucapitaine da), ts. lu,

p. 326.

Logères (De Fontainéa de), t. XVill,

p. 160. Lombard (De), t. V, p. 125^ XII, p.

298. Longpra (DePaacalia dc),t.n, p. 270. Longueil (De), t. XIU, p. 240. Longueterre [De Plantt de>,. t. VI,

p. 226: XIIi, p. 398. Lonjon (De), t. XII, p. 245. Losse (De), t. XVII, p. 120. Loatangea de Sainte-Alvère (De),

t. XIV, p. 263; XVII, p. 497. Louan de Couraaia, t. XIX, p. 253. Loubena de Verdalle (De), t. VIII,

p. 41 5; XII, p. 3o3; XVI, p. 473. Louia de la Grange, t. X, p. 84; XII,

p. 298. LoupdeBellenave(Le),t.XVn,p. 232^ Loup de Chaaaeloir (Le), t. XII, p.

140 et 3 12. Louvart de Pont-le-Voyé, t. Vï, p.

1^9; XVI, p. 476. Louvencourt (De), t. VII, p. 403. Lôyac de la Bachellerie, t. aX, p. 29. Loz (De), t. III, p. X46. Lozièrea (Baudry des), t. IX, p. 333. Luart (Le Gras du), t. VIÏI, p. 179. Lubersac (De), t. IX, p, 48 1| Xllf,

p. 470 ; XVII, p. 488. Luce Gaspari de Belleval, t. X, p.

3o5 ; Xltl, p. 267. Lundi./ ou Lundin (Barons de), t.

XIX, p. 74, et t. XX, p. 143. Lur(De), t. XIV, p. 86 et 87. Luscan (Qe Gémit de), t. X, p. 21. Lussan (Audibert, comte de), t. XIX,

p. 87. Luxembourg (De Montmorency-), t.

III,p. 292; XIX, p. 335. Luzançay ^Carrede), t. VIII, p. 288;

XIII, p. 478. Lyon (Du), t. XIV, 238. L^fon : catalogue alphabétique des

chanoines-comtea de Lyon, depuis

l'an 1 000 jusqu'en i7BS,t.XI,.p» 497. ;

Macé de Oaatiiles (De), t. XV, p. at^. Maçon (De), t. XIII. p. 399. Madron (De), t. VIII, p. ioo« Magny (De), t. XII, p. 3oo. Maguelonne (De), t. XIII, p. 190;

XV, p. 363. Mahéas, t. VI, p. 1 3. Mahony, t. III, p. 6g. Mahy de Favraa, t. ÏH, p. 336. Maigre de la Motte, t. jLL p. 137. Maillé (De), t. IX, p. ^^: X, p. 8a. Mairie (De Briois de la), t. VI, p. 142. Maisniel (Du), t. VIII, p.- 3%%; Xil,

p. 290. Maisonblanche (Boureel de), 1. 1, p. 3S . Maisoncelle, t. Xi, p. 109. Maitz de Goimpy (Du), t. IX, p^ 144. Majorie-Sourzac ( De la), t. VIU, p. 20». Maiabiou de la rargu^ t. Il, p. 11 3,

XII, p. 209. Malannoy (De Croil de), t. XIX, p.

409. Malespîna ( De Votonzac), t. VII, p. 459. Maleatroit de Bruc(De), t. X, p. 387. Malfflaive, t. VII, p. 379. Malherbe (Le Jeune de), t. IV, p. i6a. Malherbe de Poillé (De), t. II, d. 217. Mallevaud (De), t. II, p. i63; Ili,

p. 160; XIII, p. 3 10 et 479. Malmazet de Saint-Andéol (De), t^ V,

p. 58, VI, p. 32Q. Malmusae (Colaa de), t. VII, p. 70. Malte : catalogue alphabétique dea fia- milles nobiea de France admiaea dana Tordre aouyerain de Saint- Jean de Jérusalem, dit^MéUte, pré- cédé de la succession chronologie 3ue des granda-maîtrea de cet or*- re, t. IV, p. 3o6. Addition» et corrections, t. V, p. 363, VI, p. 540; XII, p. 304* Malte (Ordre de), partie de ce vol. Mal val (Le Prévost de), t. XVUI, p.

142. Malvirade (De Galzde), t. XII, p. 263. Mancel (Le), t. IIL p. 333. Mandat, t. Ill, p. 300. Mandel du Mesnil, t. XV, p. 199. Mandrea fDe Croix de), t. XIX, p. 389. Marans (De), t. XII, p. 275. Mars val (De Lalis), t. VU, p. 40-1 ;

XII, p. 298. Marcellus (Demartin du Tyrac de)»

t. III, p. 241. Marchangy (De), t. XV, p. 323. Marchant du Pouch, t. aIII, p..35o. Marchère (Le Peinteur de), t. U, p:

290. Marcillac (De), t. XII, p. x . Marck (Monet de la), t. XIX, p. 319. Margadel (De), t. IL p. 302; Margon (Le Morne de), t. IX, pv Marguerye, t. XIX, p. 84.

TABLE GÉNÉRALE.

Maricourt (Du Mcsnil de), t. III, p.

Marigny (De Mallevaud), t. Il, p.

i65; III, p. 162. Marine (De), t. VIH, d. 465. Marly (De Montmorency de), t. III,

p. 273. Mamiont ( Viesse de), t. IX, p. 433;

XIL p. $02. Marolles (Colas de), t* ^U, p. 48. Marquis de Fouchécout, t. XVI, p.

Marseille (Vicorates de), t. XÏX, p. gS. Martel de Uournay (De), t. XII.p. 201 ;

XIII, p. 480; t. XV, p, 363. Marthonie (Mondot de la), t. V, p. 74. Martin (De), t. XV, p. 21 3. Mas de la Roque (Du), t. IV, p. 297 ;

VIII^ p. 480. Maseliere-Coetquen (De), t. XV, p.

3ii ; XVI, p. 441. Masgonthière (Hugon du Prat de), t.

II ; p. 285 ;aII, p. 3o3. Masson de la Motte, t. IX, «p. 478. Msssot de Launay, t. XVIII, p. i63. Mathefelon (De), t. XIV, p. 370. Maubeuge (Chapitre noble de), t.

XIX, p. 478. Mauléon (De), t. Il, p. 99 et 5o5 ; III,

p. 383. Maulgué d'A vrai n ville, t. II, p. 320. Maulnière (De TiUy de la), t. VIII,

p. 274. Maupertuis (Des Vergers de), t. II, p.8o. Mauriac (De), t. XIV, p. 52. * Manry de la Peyrousse, t. VII, p, 243. Maussac (De), t. IX, p. i37 et 549 ;X,

p. 472. Mayrot (De), t. XIII, p. 328. Mazancourt (Le Caron de), 1. 1, p. 67 ;

II, p. 5o2. Mazel (De Fayet du), t. VIII, p. 196 Méalet de Fargues (De), t. I, p. 187. Mecquenem (De), t. XV, p. 3i5; Médavy (Thirouxde), t. VIII, p. 461 ;

XII, p. 3oi. Mejusseaume (De Coetlogon de), t.

IX, p. 256. Melfort (Comtes et ducs de), t. XIX,

p. 73; t. XX, p. 141; Melgueil (Du Puy-), t. V, p. 17. MeUet (De), t. XI, p. i32; XII, p.

377

Melun (De), t. p. I, 263 ; II, p. 5o2 ;

VIII, p. 486; X, p. 326. Mengin )De), t. I, p. 296 ;_Xy, p. 364.

Mengin de Fondragon, t. XIX, p. 364. Ménil (De Bonardi du), t. II, p. 38. Mercastel (De), t. XV, p. 3 16. Mercure (Viot de), 1. 1, p. 477 ; XIII,

p. 229. Mercy (uç), 1. 1, p. 458; II, p. 504;

XII, p. 299.

XX.

Merenveue (Bouçhel de), t. VIILp.a 1 5. Méril (Pontas du), t. XIII, p, 328. Merveilière (Fremond de la), t X,

p. 325. Méry (Des Champs du), t. I, p. 68. Méry (Du Fos de), t. XIII, p. 3ii).' Méry (Leschassier de), t. XX, p. 45. Mesne (Mi Ion d^, t. III, p. 322. Mesnil (DuJ, t. XV, p. 199. Mesnil de Fienne et de Maricouft (Du),

t. ÎII, p. 358. Mesnildot (Du), t. I, p. 32 1; III, p.

38 1. Mesplex (De Serres de), t. IX, p. 431. Meurde KerJ^onan, t. II, p. 3^8. Michaud de Corcelles, t. XIX, p. 287. Milan d*Astis, t. I, p. 448. Millon, t. IX, p. 147; XII, p. 3i2. Milon, t. III, p. 317; XIV, p. 69, Milon de Villiers, t. XIX, p. 497. Miomandre, t. IX, p. 237. Mirandol (De), t. XIV, p. 445, XVII,

p. 5o8. Mirepoix (De Batz de), t. VI, p. 107. Miron, t.III, p. 33i et 383. Miroudot (Du Bourg), t. II, p. 290. Missiêssy (De Burguès de), t. Il,p. 77. Mittersbach (D'Oberlin de), t. X, p. $9,

XI, p. 199; XII, p. 3 12. Mo^es (De), t. L p. 4^7. Moissard (De Cfiarner), t. VIII, p.

343. Molard (De Barrés du), t. VI, p. 146;

XIII, p.47r. Molen de la Vernède (De), t. XI, p.

114; XVÏ, p. 197. Molette de Morangiès (De), t. VI,

p. 21. Molles (De Verdelhan des), t. IX,

p. 16. Monceau (Gentil de), t. I, p. 149. Monceaux (De la Roche des), t. aIX,

p. 262. Moncroc (De Gripière du\ t. XIII,

p. 319. Mondésir (Thiroux de), t. VIH, p.

461 : XIi, p. 3oi. Mondot, t. V, p. 74; XVI, p. 37. Mondru (Colas de), t. VII, p. 75. Monet de la Marck, t. XIX, p. 319. Mongeot d*Hermonville et de Chris- ton (De), t. VIII. p. 293. Monier(De), t. XII, p. 2o5; XVI, p.

io5. Monnier, t. VII, p. 38o. Monnier de Savignat, t. IX^ p. a32. MoDplaisir (De Bruc de), t. X, p. 379. Montagrier (De), t. XiV, p. 2^9. Montai (De), t. Il, p. 382 : III, p. 90. Montalembert (Me), t. XI, p. 417;

XII, p. 299 et 3 12. Monulembert (De Trion de), t. X.

p. 414.

3i

3^8 TABLE GÉNÉRALE.

MontauranO[gonainde),t. VII, p*44Q. Montdéra (De Gironde de), t. Vit,

p. lOQ.

Montetlne (D'Aubier de la), C. II, p.

3io; XV, p. 170. Montet de fa Terrade (De), t. VII, p.

449 ; X, p. 3^7 ; XIV, p. 465. Montfabea (De Belcastel de), t. V,

p. 81. Moatiklcon (D^Adhémar de), t VII,

p. 3oo. Montferrand (De Faubournet de), t.

•XVII, p. 276. Montferrand (Leschasaier de), t. XX,

p. 53. Montferré (De Banyula de), t. III,

p. 228. Montfort (Princes de), t. XlXj |p. 9* Montgommery (De), t. II, p. 3o5. Montffros (DeLangiadedu Chayla de),

t. vIII, p. 206. Monthiera (De), t. Il, p. 297 ; III,

p. 379. Monthouz (De Ppugny de), t. VII,

p.53i;XIi. p. 3oo. Montigny (De Montmorency de), t.

III; p. 3 12. Montizon (De Luberaac de), t. IX,

p. 525. Montlauzuu (De Belcastel de), t. V,

p. 84. MontlÀrt (De), t. I, p. 498. Montlezun-Ligardes (De), t. IX, p.

445; XIV, p. 441. Mèntlivault (Guyon de), t. XVI, p.

55 et 474. Montmeiran (De Bouvier de), t. I,

p. 275. Montmorency (De), t. III, p. 269; XIX,

p. 339. Montmorency-Morres (De), t.I, p. 70;

II, p. 5o2 : VI, p. 2^. Montpezat (Tremoleti de), t. XI, p.

189. Montpinçon(peBourbeI-),t. Lp, 168. Montravel (Tardy de), t. XVI, p. 140

ter\ XVIII; p. 212. Montréal (De Fortia de), t. IX,p. 373. Montregard (Thiroux de), t. Vill, p.

461;. XII, p. 3oi. Montrevost (Perrault de), t. VII, p.

392. Montureux (Bourcier de), 1. 1, p. 218. Montvallat (De), t. Il, p. 386. Morangiès (De Molette de), t. VI,

p. 21. Moranville rpe la Lance de), t.I, p. 6. Moreau de Bonrepos, t, II, p. 383. Moreau du Breuil, t. XIII, p. 328. Moreau de la Rochette, t. u, p. 8f . Morière(Chabiel de), 1. 1, p. 509. Morin de Bertouvtlle, t. V, p. 91. Morte (De la), t. IV, p. 20?.

Mortncliengo (D*Attdlffret, comte de),

t. AlX, p. 208.

Mote Baracé de Sénonnea (De k),

t. IX. p. 41 5. Motes (De), t. XIV. p. 191. Mothe (De U), t. Il, p. 375; VII, p.

540; VIII, p. 375.

Motte (De Girard de U), t. HI, p.

i68« Motte (Maigfé de la), t. XL p. 157. Mofte (Masson de la), t. Ix, p. ^8. Moullart, barona de Torcy, t. XX,

p. 117. Moustier (De), t. IX, p. 57. Moyne de Marge n (Le), t. IX, p. 401. Moynede ViIlarcy(Le)^ t. XII, p. 194. Murât, t. XIX, p. xo. Mure (De Rivière de la), t. XI, p. 363. Musset (De), t.. IlL p. 47. Mutrecy (De), t. Xvl, p. I23. Muy (De Félix du), t. VII, p. 325. Myre( De la), t. II, p. 19 et So5 ; XJI,

Najac nDe Gineate de), t. III, p. 3?) . Nanc (Wuillemenot de), t. IX, p. 96. Nangis(De Montmorency de), t. III,

p. 275. Nanteuil (De Courtin de), t. VIII,

p. 144- Narbonne-Lara (De), t. I, p. 5i i.

Nard-Bragelongne (De), t. VIII, p.

320» Nas (De), t. VI, p. i23. Naudi^rea (Hacquet des), t. XIII, p.

222. Naylies (De), t. XII, p, 2^. ' .

Nazelle (Ducauzé de), t. Il, p. 117. Neufville (De Broussel de la), t. IX,

p. A43. Neuville (De), t. XI, p. 21. . Neuville (Coquebert de), t. XIII, p.

1 3g: XIV, p. 464. Buville (Le Grix de), 1. 1,

Neuville (Le Grix de), 1. 1, p. i5. Neavillette (Houppeville de), t. I,

p. 102; II, p. 173 ; XII, p. 298. Neveu (De), t. V, p. 54. * Nicolas, t. XV, p. 353. Nivelle (De Montmorency de), t. III,

p. 279; XIX, p. 339.

Noblesse (Dissertation sur la), t. IV,

p. I. Noe (Aubry de la), t. X, p. 49. Noguès deCastel-GaiUard (Du), t. IX,

p. 162.

Nôinville (Durey de), t. XVI, p. 35o. :iers (De la Trémoilie de;, t. X, p. 186.

Noirmoutiers (De JA

NoironfBatahu de\ t. IV, p. io3. . Nolivos (De), t. XVI, p. 298. Normanaic (Nobiliaire armoriai de),

t. VI, p. 226. Normandie : seigneurs et cheraliara

qui ont accompagné le duc Gail-

TABLE GÉNÉRALE.

Uaime à la conquête de l'Angle- terre, t. VI, p. 2a3. Normandie: etata des tetiRieurs qui

accompagnèrent le duc Robert à la

conquête de la Terre-Saiote, t. Vl,

p. 249: VII, p. 540. Normandie : observations sur la re*

cherche de 1463, t. VI, p. Say* Normandie; seigneurs et o£Bciers

normands qui senont distingués

sous Charles VIL t. VI, p. 3a5. Normandie : gentilshommes oui ont

défendu le Mont-Saint-Michel, t.

VI, p. 325. Nottret de Saint-Lys, t. IX, p. 240 et

549. Nouryyt. XII, p, 2b5 et 3o4 ; XIII, p.

480. Novion'(De}, t. II, j>. i23. Nuchèse (De), t. XVL p. 4i3. Obdrlin de Mittersbach (0^, t. X, p.

59 ; XI, p. 199 : Xll, p. 3 12. Ogny (Rigoley d»), t. VX, p.35o. Ofières (De Félix d'), t. Vît, p. 328. Olonne (De la Trémoille d*} t. X, p.

i83. 'O^Mahony, t. III, p. 69. Onfiroy, t. XV, p. 19 1. Orfeuil (Rouillé d'), t. VIII, p. 184;

X, p. 340 : XI, p. 490 ; XII, p. 3oi ; . XV. p. ^64. Orfeuille (D*), t. IX, p. io3 et 549;

XIII, D. 216. Orme (dolas d»), t. VU, p. Sy. Ormenans (De Boitouset d'), t. XIII,

p. 352. Ornacieux (De la Croix d'), t. VIII,

p. 224. Oro de Pontoux, t. III. p. 193. Oryot d*Aspremont, t. XII, p. iq6 Ouarville (Thiroux d»), t. VIII, p.

461 ; XII, p. 3oi. Ouilly (Rioult d'}, t. XIII, p. 424. Oupeyou Hupais, marquis de Sa--

lienne^ t Xa, p. i5i. Outrequin[ t. IV, p. 210; VI, 329. Oyembourg(De Croix d'), t. XIX, p.

41 5. OysonviUe (Du Pontaubevoye d*),

t. VIL p. 96. OysonviUe (Le Prévost d*), t. XVIII,

p. 142. Pagea : états des pages de la cham- bre, de la ([rancie et de la petite

écurie du roi, t. V, p. 527. Paillot, t. IX, p. ^i» Pairie de France jusqu'en 1790, t. IV,

p. 3o. Pairie de France en 1814, t. IV, p.

63. Paiot de Villers, t. XVI, p. 218. Palustre, t. XIIl, p, 193. Palyt^ t. VUI. p. 475 ; IX, p. 55o.

37g

Pampelonne (Guyon de)^ t.. XIX, p.

439. Panât (D^Adhémar de), t. VII, p. 5o 1 . Panouse (De laX t. X Y. p. 177. Pantin de la Hameliniere, t. IX, p.

119; XII, p. 299. Parc (Du), t. V. p. 144 ; VII, p. 270 et

540 ; aII, p. }o4. Parcieu (De Regnauld de), t. IX,

p. 3i. Pardaillan (Daulède de), t. XI, p. 21 1 ;

XII, p. 295. Partz de Pressy (De), t. V, p. 93. Pascal de Saint-Juéry (De), t. VIII, p.

334^X111, p. 393. Pascalis de Longpra. t. II, p, 270. Paschal, t. XIII^ p. ig3. Pasquetde Salaignac, t.^11. p. 394. Paaquier de Frandieu, tl IV, p, 80 ;

Vi, p. 329 ; XII, p. 3oo. Passac (JOe), t. XI, p. 400 ; III.

p. 3oo. Passerat de Silans, t. II, p. 406 ; XII,

p. 3oo. Pastour de Costebelle^ t. 1, p. io5. Patry, t. II, p; 162 et 345. Payan de la Garde, t. II, p. 210» Payen de THÔtel, t. Ht, p. ^3 et 383. Payen de la Bucquière, t. Xil, p. 3oo. Peccaduc (Picot de), t, IV, p. loS ;

XVI, p. 443. Peinteur de Marchera (Le), t. II, p.

290. PeUerin de Gauville (Le), t. VU, p.

269. Pelletier (Le), t. II, p. J28. Pelletier d'Escrots et d^Estrée, t. II,

S. 178: t. XIX, p. 36q. letier de Glatiany (Le), 1. 1, p. 99 ;

XIII,p. 23i;XlV,p.466. Pépin de Etelle-Isle, t. Xvl p. i58.

Peries (De Firmes de), t. XIII, p. I**.

Permangle (De Chouiy de), t. VIII,

p. 457. Peronne (De), t. Il, p. 188 ; XII, p.

304. Perrault de Montrevost,t. VII,p. 392;

XV, p. 364- .

Perrey, t. XVlII, p. 5i. Perrin de Précy, t. II, p. 425 ; III,

p. 382. Personne (De la), t. IL 190. Perth (Drummond, comtes et ducs de),

t. XIX, p. 68, t.XX,'p. 141. Perusse d*Escars (De), t IX, p. 193. Petau, t. I. p. 280 et 528. Peyrouse (Mauryde la], t. VII, p. 245 Pezé (De Courtarvel de), t. XlII, p.

i63. Philippe, t. III, p. 232 ; XII, p. 3oo ;

Xin, p. 282. Philippy de Bucellv d'Estrées, t. II,

p. 407 ; XII, p. ioo.

38o

TABLE GÉNÉRALE.

Pichon, t. VII, p. 344.

Picot de Peccacluc, t. IV, p. io5 ;

XVI; p. 4i3. Picquet de Juillac (De), t. XII, p. 35;

Xlli, p. 58o. Picquot de Magny, t. XII, p. 3oo. Pierre (De la), t. XVIII, p. 63 et

216. Pierredon (De), t. VI, p. 33o. Pierredon de Falguières (De), t. V.

p. 122. Pierres du Plessis-Baudouin, 1. 1, p.

147: 11, p. 5o2; tw V, p. 563. Pigault de l'Epinoy, t. III. p. 337. Pigeon de Vierville (Le), t. VI. p. 120. Pignol ou Pigniol, 1. 1, p. 469. Piles (De Fortia de), t. IX, p. 273 :

XVI, p. i. Pilles (D'Andrée de), t. VIII, p. i55. Pilles (De Gironde ae), t. VII, p. 124. Pin delaGuérivière(l)u), t. II, p. 424;

lU. p. 348. Pinei ae la Taule, t. Il, p. 348. Piochard de la Brûlerie, 1. 1, p. 179

et 528. Piolant (D'Aviaude),t.XVIII, p. 119. ' Pixerécourt (Gnilbert de), t. Ail, p.

Planhol (De Gay de), t. XI. p. i58. Planta (De), t. I, p. 296; VI, p. 226;

XIII, p. 393.

Plantiers (De Salvaire des), t. IV, p.

58. Plessis-Baudoin (Pierres du), t. I,

p. 147. Plouer (De la Haye de), t. VIII, p.

3b2. Plovier (De Beaux de), t. XVIII, p.

47- Poeze(De la), t. IX, p. 335.

Potllé (De Malherbede), t. II, p. 217.

Poinsson (De Boitouzct de), t. Xlll,

p. 337. Poisson de la Chabeaussière, t. III,'

p. 109 (et 5o5.; III, p. 378. Poix (De), t. VII, p. 470 ; VIIi, p. 48C. Pomarède (Rivais de la), t. XX, p. 89. Pomier (L)), XIII, p. 4!>o. Ponceau (Amys du), t. XIII, p. 208 et

477 ; XIV, p. 463. Pons (De), t. XIV, p. 366. Pons de la Chebassière (De), t. VII,

p. 448.

P6nsdèRenepont(De), t.XII, p. 212. Pontas du Méril, t. XIII, p. 328 Pontaubevoye (Dû), t. Vil, p. 89. Pontbriand (Du Breil du), t. XI, p.

284 ; XII, p. 296. Pont deDinechin (Du), t. II, p. 167. Pontevez (Des Roux de), 1. 1, p. 3o8. Ponthaud (De), t. I, p. 400. Ponthoz (Vander-straten ae), t. XIX,

p. 166.

Pont-Jamo (De), t. II, p. 222 ; VI, p.

20. Pont-Ie-Voye (LouTart de), t. VI, p.

129. Pont deLigonnès (Du), t. VI, p. 127. Pontournoy (Colas de], t. VU, p. 57. Pontoux (Oro de), t. III, p. loS. Porcq d»Herlen (Le), t. XIX, p. 333. Portafé(De), t. XI, p. 2 5. Porte (De la), t#I, p. 372 ; II, p. 5o3. Porte (De la), t. Xl, p. 277. Porte-Belviala (De la), t. XI. p. 124. Postel (De), t. 111. p. 195. Poterie (Bouchard de la), 1. 1, p. 3o;

XII, p. 264. Pothemont (De Beaufort de), t . I V,

p. 255. Pottes (De Croix de), t. XIX, p. 389. Pouch (Marchant du), t. XIII, p. 35o. Pougny de Guillet (De), t. VU, p.

551 ; Xn, p. 3oo. Pouilly, t. VIII, p. 286. Pouy de Bonnegarde (Du), t. XIII,

p. 268 et 480. Poyol de Lesches (De), t.XV, p. 224. Pradel (De Beaudrand de), t. IV, p.

109. Pradel (De Coutra^ de),t. II, p. 256. Prat de Masgoiuhière (Hugon du), t.

H, p. 285. Pratviel (Rivais de), t. XX, p. 85. Préaux (De), 1. t. XVIII, p. i3i. Précy (Perrin de), t. Il, p. 425. Preissac(De), t. IV, p. 2 17 ; \ , p. 564;

XVI, p. 164. Prémarest (De Tilly de), t. VIII, p.

271. Préséaux d»Argilîy; t. VIII, p. 309. Presie (Roy de la;, t. VIII, p. 187. Pressy (De Parti de), t. V, p. 93. Prêt (De), t. I, p. 101. Preud'homme (Le), t. I, p. 207. Preuves pour être admis aux écoles royales et au service militaire, avec l'état des gentilshommes qui'les ont fisiites, t. aII, p. 323. Prévost du Barail (U), t. XVIII, p.

142. Prévost de Basserode(Le), t. X, p. 87;

XII, p. 3oo, Prévost de la Boutetière, t. X, p. 264. Prévost d*Iray( Le), t. II, p. 71. Prévost de St-<Jyr, t. III, p. 192; IV,

p. 212 ; XII, p. 3oi. Provence (Comtes de), t. XIX, p. 95. Prugue (De), t. IV, p. 3oo ; XJI, p.

3oi. Prunarède(Benoistde la), t.I, p. 169. Prunelé (De), t. XIN, p. 184. Puiraseau (De Verncilh de), t. V, p. 58. Puisaye (De), t. XVI, p. 124 ; XMI,

p. 5[o. Puy (Du), t. H, p. 74; VI, p. 78.

Puyferré (De), t. XV, p. Puy-MeJgucil (De), t. V,

200

. „^ ... .p.«^;vm,

p. 486. .

Pu]r*Renaud(De Mallevaud ëé), t,-7i;

p. i65; III, p. 164. Quarr^ (Meni6r de la ), t: XII, p.

209. Quatfeâfges (De)| t. XV, p. i5t. Quemper de Lanascol (De), t. VIII^

p. 91, Quentin de Champcénetz, t. XVI, p. . 345* Queyrières (De Saignard de), t. XIII,

p. ^00. Refelis de Brovês (De), t. IX, p. 470. Raguet-Brancioii (De), 1. 1, p. 449; II,

p. 504. Ragùse(Vle68edeMannontde), t. IX,

p. 433. Raimond de Lasbordes (De), t.X, p.

1; XI, p. 341. Raity de VIttré (De), t. XII, p. ii5. Ramon (De), t. VI, p. 223. Rancher (De), \. IV, p. 25»; XII, p.

304. '

Rançon net (De), t. Xl\, p. 222. Randon (De Chflteuneui de), t. II,

p. 200. Rascaa de Gros et de Châteauredon

(De), t. II, p. 457; XVI, p. 140

quarto. Rastignac (De Chapt de), t. III, p. 25o. Raver(De), t. ÏV. p. 180; V.p, 56a. Raymond (De), r. III, p. 19e et 38l Recourt (De), t. II, p. i52. Regnard de Lagny, t. XIII, p. 129. Régna uld de Parcieu, t. IX, p. 3i et

55 o. Reignac-Laugerac (De), t. XI, p. 32 5. Reignerais (Thomas de la), t. XI, p.

331.

Rcly (De), t. XVII, p. 247.

Renepont (De Pons de), t. Ail, p. 2 12 ;

Renoard [D* Andrée de), t. VlII, p. 154; XI, p. 483.

Répertoire universel et héraldique de la noblesse de France, lettreA, t. m, p. 392.

Ibid.^ lettre B, suivie de supplément aux lettre A et 3, t. V. après la page i^, et pour les auditions et corrections, p. ^55. 564 et 565.

Ressencourt (Morin de), t. V, p. 91.

Rcynard (De Félix de la), t. VII, p.

^25.

RibainsrDe Frévol de), t. IV, p. 243. Ricard (De), t. IX, p. i85. Richard de Corbery, t. IX, p. 41 3. Richardie(De Btose de la), 1. 1, p. 416. Richebourg (De Boucher de), t. II,

j). 385; Xll, p. 2g6. Richebourg (Quentin de), t. XIV, p.

345.

TABLE GÉNÉRALE. 38l

Richebourg (De Toustain de), t^ Ilf p. 344. '

Ricquebourg (De Dion de), t. VII,

. 467.

nzi (D

Rienzi (Domenyde)t t. VI, p. i35 et

33o. Rigaud de Vaudreuil (De), t. XII,

p. 423. Rigoley d*Ogny, t. XV, p. 35o. Ri mogne (Rousseau de], t. III, p. 235. Riolle (Trouard de), t. aI, p.4o6;XII,

p. 3i3. Rioulfe de Thorenc, t. IX, p.246; XI,

p. 489. Rioult de Bois-Rloult, t. XVIII, p. 1 65. Rioult d'Ouilly, t. XIII, p. 424. Riquet de Caraman, t. IX, p. '349. Riv^l (Du Serre du), t. XVflI, p. 38. Rivatlière (De Reignac-Laugerac de

la), t. XI, p. 325. Rivais (De), t. XX, p. 85. Rivérieulx (De), t. I, p. 317 et 528. Rivière (Dp Casteras de la), t. XI, p.

326; XIV, p. 435. Rivière de Labatut (De), t. VlII, p. . 358 ; XIIÏ,.p. 267. Rivière f Morin delà), t. V, p. 91'. Rivière ae la Mure (De), t. Xl, pi 363 . Rivière de Vauguérin, t. VII, p. 252. Rivoire (De la), t. XVI, p. 391. Robecque (De Montmorency de), t.

ÏII, p. 297. Robert, t. A, p. 100. Robert du ChAtelet, t. IV, p. 2 1 7 ; XII,

p. 3oi. Robinière (De la Roche de), t. XIX,

p. 260. Roc de Brlon (Du), t. V, p. i23. Rochas (De), t II, p. 369; III, p. 382;

VlII, p. 364; IX, p. 55o. Roche (Dé la), t. I, p. XIV, p.

189. Rqche (Delpy de la), t. XII, p. 278. Rochebrochard (Brochard de la), t.

IV, p. 125. Roche-Courbon (Delà), t. I, p. 401. Roche des Fontaines et de Cnassin-

cour (De la), t. XIX, p. 245. Rochefort(De), t, XI, p. 375. Rochegude (De Pascal de), t. VIH,

p. 354. Rochelambert (De la), t. Il,- p. i32;

XVI, p. 179. Rochelines (Richard de), t. IX, p. 415. Rochemore(De), t. XIV, p. io3,XviI,

p. 493. Rocheplate (Cohis de), t. VU, p. 63. Rochereau (De), t. Xll, p. 304. Roehe Tolav (Delà), t. XII, p. 19}. Rochette ^oreau de la), t. Il, p. 81. Rocquet (De Girard de), t. Ili, p. 168. Rodez (De E^navent-), t. IV, p. 297 ;

V. p. 488 et 564.

382

TABLE GÉNÉRALE.

Rodierde la Brosulèra^ t. Il, p. «79

et 5o5. Roms de Servies (De), V, p. 63 ;

VI, p. 32CL

Rottet, L Xvi, p.216. Romanet (De), t. XYII, 43o. Ronzière (Arnafildde la), t. VI. p. 1 17* Roque (Du Mas de u}, t. IV, p. 297 ;

ViII, p. a86. Roquignj de CrasviUe (De), t. XIII,

p. 424. Rossanges (De), t. XIV^ p. 253. Rostaing de Coampferrier (De), t. I,

p. 47 : VIII, p. 228. Rostide (De Guibert de la), t. XIII,

p. 44I* Rothiacob, t. IX, p. 248: Xlli, p.285. Rotours (De»), t. J, p. 20a ; III, p. 377. Roue (De Beaudrand de la), t. IV,

p. 109. Rouen de BermonTille (De), t. XIII,

p. 423. Rouler (Dé), t. XUl, P.^. Rouillé, t. VIII, p. 184, X. p. 349;

XI, P'4^; XII, p. 3oi ; XV, p. 304. Rouioux (De Maillé de), t. IX, p. 471. Roulet, t. XVI, p. 216. Roure (DeOrioioard de Beauvoir du),

t. X, p. 226 ; XIII, p. 446 . Rousseau de Rimogne, t. III, p. 335 Rouville (De Blanquet de), t. XI, p.

472 ; XII, p. 290. Rouvroîs fDe), t. V. p. 53. Rouvroy (De), IV, p. 294. Roux de Pontevez (Des), t. I, p. 3o8. Ror de Barde (Le), t. XV, p. 329 et

5 65. Roy de la Grange (Le), t. II, p. 85 ; III,

p. i55. Roy de la Presle, t. VHI. 18

Rozière (Carlet de la), 1. 1(, p. 145. Rozièrea (De), t. II, p. 294: Iil, p. 379. Roallem (De), t. XVI, p. 3o3. Rue (Delà), t. XL p. 172'. Rue de Sauviac (Betbecé de la), t. XI,

p. 478. Ruel de Launay, t. II, p. 456. Sabater, t. L p. 108. Sahuguet d^Espagnac et de Termes.

XIII, p.

muguet d'c^pagnac et de

t. III, p. 369; XIX, p, 273 Saignarcf ou Sagnard (De), t

400; XV, p. 209 et 368. Saint-Arbre (De la Cropte de), t. Xf,

p. 81. Saint-Aignan (La Freanaye de), t. I,

F- 5*4- Saint-Amans (De Raimond de), t. X.

Saint'Andéol (De Malmazet de), V,

p. 58. Saint-André (Aclocquade),t.XI, p. 1 86

Saint-Attier (De), t XVIL p. L Saînt-Aulaire (De BeaupoU de), t. IV^

p. 272. Saint-Attnex (De Bourder de), t. I,

p. 218. Saint-Benoît (De Maguelonne de),

XIII, p. 190. Saint*Bonnet(D'Eacars de), t. IX» p.

2U.

Saint-Cyr (De), t. IV, p. 212 ; XII, p.

3oi. Saint-Cyr (De Bellemare de], t. VIL

p. 3 14. Saint-Cfyr (U Prévost de), t. III, p.

192: aII: p. 3oi. Sakit-Cyr (De Simone de), t. IX, p.

33i. Saint-Cyr (Thiroox de), t. VIII, p.

461.' Saint-Denis (Juchereau de), t. II, p.

i65: XII, p. 298. . Saint-Denis de Venraine (De), t. XVI.

p. 3i5. Saint-Didier (De),^ t. XI, p. 451. Saint-Geniez (De), t.'XIII, p. 3 19. Saint-GêorgeÎDeFadatede), t.xV,

p. 266. Saint-Georges (Jacquemet de), t. VI,

p. 53. Saint-Germain (De), t. VIIl, p. 276. Saint-Germain (De Lubersacde), t.IX,

p. 524. Saint-Géry (De), t. XIV, p. 208. Saint-Geyrat (De), t. XII, p. 278. Saint-Hubert. (Dej,t. XH, p. 279. Saint-Juéry (De PMcal de), t. VIII,-

p. 354. Samt-Laurens (Brandin de), t. I, p.

283 ; II, p. 33o. Saint- Léger (De), t. XIII,p. 317 ; XV,

p. 368. Saint-Léger (Paillot de), t. IX, p. 245. Saint-de-Lys (De), t. ViL p. 408. Saint-Lys (Nottret de), t. IX, p. 240

et 549. Saint Mandé(DuBoisde), t. XV, p. 2 Saint-Marcq (LeOéroent de), t. VII

p. 3qo. Samt-Martîn (De Casfeeraade), t. XI,

p. 334. Saint-MarUn du Pouy (De), t. XIII, p.

268. Saint-Maurice (De Barbeyrac de), t.

VIIL p. 297. Saint-Maurice de Cazeville (D'Adhé-

mar àt\ t, VII, p. 5ii. Saint-Mauris en Montagne(De), t. VI,

p. 16 r; VIL p. 5^9. Saint-Michel (Guyot de), XL p* 343. Saîntours(De), t. XIV, p. 219. Saint-Paer (Grout de), t. IV, p. 18IL Saint-Pol (De), t. XIII, p. 282 ; XV,

p. 3(>9.

iî:

TABLE GÉNÉRALE.

383

Saint-Poney (De Molen de), t. XI, p.

120; X Vf, p. 197. Soint-Priest (Gutgnanl de), t. VI, p.

3o et 33o. . Saint-Quentin (De), t. XII, p. 304. Saint-Ravi (Daniel de), t. Xll( p. 33. Saint-Remy (De Courtarvel de), t.

XIII, p. 181.

Saint-Remy (Gniot dt), t. I, p. 33. Saint-Roman (De Serre de), t. VI,

p. 46. Samt-Sulpice (De Bonardi de), t. II,

Sa?At-^allier(De la Croix de), t. VIII,

p. 2 16; XU,p. 282, Saint-Alvère (De Lostanges de), t.

XIV, jp. 263. Sainte-Colombe (ITAufttty de), t. XII,

p. 271. Samte-Marie(Laisnéde), t. III, p. 202. Saissevai (Mt t. XIII, p. 404. Sa]abert(DaMenginde), 1. 1, p. 3o2:

XIX, p. 364,

Salaignac (Paaquet de), t. II, p. 394. Salea de Salèlçs (De), t. I, p. sTi. Salienne (D'Hûpua, marquia de), t.

XX, p. 1 5 1 .

Salignac de la Mothe-Fénelon «(De),

t. VU, p. 45 1. Salinis (De), t. VIII, p. 214 et 486. Salives (De), t. XVI. p. 370. Salivet (Marquis de), t.XVl, p. 348. SallmardfDeV, t. II, jb. iS^. Salpei^rich (De), t. A, p. 3i3. Saivaire d'Aleyr^c (De), t. VI, p. 38

et 33o. Salve (De), t. XIV, p. 452. Sarobucy (De), t. I, p. 420; XVIII,

p. 55 et 216. Sajidrans (De), t. I, p. 174;. XVI, p.

.317.

Sandret de Trianon. t. XIX« if. i83. Sanzillon (De), t. XIII, p. 353 ; XIV.

p. 99. Sarigny (Barrois de), t. IV, p.* i33. Sanazan (D*An£ladede),t. IX, p. 229. Sarremajane (De Verdelhan de), t.

IX, p. 27. Sarret de Cousaergues (De), t III, p.

188 et 383. Sasselanges (Saignard deX t. XIII,

p. 400: XV, p. 209. Saumez (Chanaleilles, comte de la), t,

XIX, p. 3 10. Sauviac (Betbezé de), t. XI p. 478 ;

XII, p. 296 et 3o6. Savary-Lancosme(De), t.XIlI, p. i83. Savignat ^onnier de), t. IX, p. 432. Savigny (De), t. XII, p. 282 ; XIII,

p. 478. Sajve (Delà Croix de), t. VIII, p. 214;

IX, p. 541. Sècbeval (Le Gns de), t. XV, p. 340.

Ségonzac(DeBardoadtf}, t. X,p. 101. Ségar»Rawn (Dci), t. XVI« p. 371

et 476. Seignan (De Casteras de), t. XI, p.

332. Selle (D«), tO^Il, p. 24. Sellier de Chezelle (LeJ, t. III, p. 74.

t. XVIII,

Selve (De), t. VII, p.45o. Sénégra (Dalichoux de),

p. 92. Sennevîlle (Colas de), t. VII, y, 74. Sénonnes (La Mote-Baracé de), t.

IX, P..415. Senz deFoUeville (Le), t. IX, p. i53. Serbonnes (De Brunel de), t, II, p.

227. Serre (Barbier de la), t. III, p. 324. Serre du Rival (Du), t. XVIII, p. 38.

Serre de St-Roman (De(.,t. VI, p. j.6. Serres de Mesplex (De), t. IX, p. 431. Serviez (De Roergas de ), t. V, p. 6J. De), t. Vill, p. 277.

biDour (iiej, t. vui, p. 277. Silans(Passerat de)» t.11, p. 406 ; XII,

p. 3oo. Simorre de Saint-Cyr (De), t. IX, p.

33i. Siochan de Kersabiec (De), t II, p.

282. Sioumt(De Laizer de), t. XI, p. 468;

XnVp* 298 et 3ii. Sivry (Languet de), t. III, p. 77. Solier, t/XV, p. 34 et 3 69 Solmes de Vérac (De), t. XllI, p* 237, ^ret de Boisbrunet (De), t. IX, p.

440. Soucanton (De Girard de), t III, p.

168. Souchey (Le Grand du), 1. 1, p. 362. Soursac (De U Majorie de), t. VIII,

p. 202. Souvigné (De Barbeyrac de), t. VIII,

p. 3o2, Spt nette, U XIII, p^ 480. Straten, baron de Ponthoz (Vander,)

t. XlA, p. 166. Stuart (Maison royale de), t. XIX, p.

86 bis. Sublet d'Heudicour-Lenoncourt, t.

m, p. 93..

Sudrie (De la), t. XIV. p. 249. Suélhes (D*Adhémar de), t. VII, p.

5ii. Sully (De Béthune de), t: VI, p. 67. Suze (De Champagne de la), t. XI V,

p. 384. Taillefer (De), t. XIV, p. 42 et 4^ ;

XVII. p. 492. Taillepied de Bondy, t. XIII, p. 3o2

et 480. Taintegnies (Le Clément de),t, VIII,

p, 390. Taîsne, t. XV, p. 329. Talode (De Bernard dé), I. V, p. 70.

384

TABLE GÉNÉRAUE.

Tamisier, t. XIII, p. i6i. . Tanqueux (De Coortin de), t VIII,

p. i36. Tardy de Montravel, t. XVI, p. 140

/^;XVin, p. 212. Tarente (De la Trémoille de), t. X,

p. 182. Tascher de la Pagerie, t. XIX, p. II

et 39. Taule (Pinel de \a\ t. II, p. 348. Tauriac (De), t. 11^ P' 143 ; IV, p.

77- Tayac (Caulet de), t. II, p. 263.

Teil (De Villier» du), t. XI, p. 41 5 ;

Xli, p. 3o2.

Termes (Sahuguet, marquis de), t. III,

p. 371 ; XIa, p. 294. Terrade (Du Montet de la), t. VU, p.

449: X, p. 327. Terrcfort (De Barbeyrac de), t. VII, p. 3o3.

Îertre (Du), t. X, p. 420. ertys (Du Val de), t. XV, p. 340. Tessancourt (De Vion de), t. XV, p.

370. Teyssonat (De Gironde de), t. VII,

p. 12 I.

Thieffries de Beauvois (De), t. XIV,

425 ; XV, p. 369. Thicriet, t. VII, p. 347. Thierry de Ville-d'Avray, t. XIV, p.

437. Thiroux. t. II, p. 260: VlII, p. a6i.

Touchebœuf (De), t. XIV, p. 182 ; XVII, p. 494.

Tour (De la), t, I, p. 32o ; II, p. 304. Tourdonnet (Joussineau de), t. i, p. 96.

Tour-en*Voivre (De la), t. VI, p. 204. Tourette (De laRivoire de la), t.XVl,

p. 393. Tour-Landry (De Maillé delà), L IX,

j nirouz. t. 11, p. 200 : viii, p. 40 1. Tholsy (De), t. I, p. 33b; II, p. 37*^ Tholozan (De), t. XIII, p. 372. Thoma8delaReignerais,t. XI, p. 33 1. Thorame (De Jassaud de), t. XV, p.

340. Thorenc (Riouife de), t. IX, p. 246 ;

XI, p. 246 et 489. ' Thorey (Gillet de), t. VU, p. 243. Thou (Du), t. XV, p. 22. Thouars (Delà Trémoille), t.X, p. 182. Thoumini de la Haule, t. XI, p. 1 12. Thumery (De), t. XVIII, p. I. Tillet (De). 1. 1, p. 23o ; Xll, p. 145;

XVI, p. 346. Tilly (uu)f t. VlII, p. 239 ;X, p. 473. Tingiy (De Mcntmoremy de), t. lll,

p. 290. Tiran de Piano, t. XIX, p. 204, 21 1 et

228. Tiraqueau, t. XI, p. 67. Tocqueville (Du Val de), t. XIII, p.

Tombelle (Le Caux de la), t. XIX, p.

467. Tonnellier de Breteuil (Le), t. XIIL

p. 334: XV, p. 370. Tonnoy(Humbêrtde), t. VIII, p. 372. Torqr (Moullart, barons de), t. XX,

p. 117. Touche (De la), t. XV, p. 129.

p. 436 et 462 ; X, p. 82. Toumebu (De), t. XIiI, p. 174. Tournier, t. Ylïl, p. 7. Tournois de Bonnevaiiet, t.JCVI, p.

160. Tournon (De), t. II, p. 447 ; XVllI,

p. 2o3. Tourville (Villiqr de), t. IX, p. 480 ;

XV, p. 223.

Toussicourt(Qicquot de), t. III,p.<92

et 383. loustain-Frontebosc (De), t. III, p.

342 ; XVIIL p. 97 et 2.10. Tramecôurl (De), t. IX, p. I. Tranchant (L'Homme Dieu du), t. XX,

p. 33. Traurout (Kermarec de), t, I, p. i f i;

II, p. i3i. Trémaudan (De), t. XV, p. 309. Trémoille (De la), t. X,p. i3i. Trémoleti de Montpézat, L XI, p.

189. Trémoulet (De Belvezer de), t. VIII,

p. 242. Trencavel (D'Albi), t. III, p. 3o ; V,

de), t. VI, p.

p. 364 ; IX, p. 4J4. Trenqueiléon (De Batz

lOÔ.

Trianon (Sandret de), t XIX, p. i83. Trogoff (De), t. lU, p. i33. Tromarey (©e Barberot de), t. VII,

p. 222.

Tron<ftnord (Chaubry de), t. X, p.

349 ; XUI, p. 478. Trouard de RioUe, t. XI, p. 466 ; XII,

p. 3i3. Tryon (De), t. X, p. 396. T'serrloeoffs (Doncquer 4<e), t. III,

p. l32.

Tuder(De), t. II, p. 93.

Tulles de Villefranche (De), t. IV, p.

189. Turgot, t. XV, p. 370. Tyrac (De Martin du), t. III, p. 24p. Tyrel de Poiz, t. VII, p. 470 ; VIIl,

p. 486. Udressier (D»), t. XII, p. 304. Uhart(DO, t. II, p.i. Urban (De Fortia d»), t. IX, p. 273 ;

XVI, p.i. Ussel (D'), t. IV, p. 73 ou 69. Ussy (De Courtin d»), t. VI, p. 86;

VlII, p. i38. Val (Du) t. L p. 337 5 XIII, p. 3o2.

TABLE GÉNÉRALE^

385

Val de la Houssaye (Du), t. XV» p.

34o* Val de Tocqàeville (Du), t. XIII, p.

Valady (Isam de), t. Vil, p. 385. Valanelart (Le Roy de), t. XV, p. 329

et 565, Valgorge (De Jossouin de), t. XVIII,

P- 77- Valleteau de Cbabrefy, t. III, p. io5 ;

IX, p. 35o. Vallin (De), t. I, p. 6a; XVI, p. 475. Valmenier (Gicqueray de), t. XIX,

p. 189. Vambrechies (Hajmin de), t. XIX,

p. 129. Vander straten de Ponthoz, t. XIX,

p. 166. Varax (Rivérieulz de), t. I, p. 3 18. Varenne (De Malle vaud de la), t. II,

p. i63; III, p. 162. Varenne (De), t. Il, p. 366; III, p.

382» Varennes (Goddesde), t. VIII, p. 336. Vassal (DeY t. XI v, p. 237. Vassan^DeV t. XIII, p. ijS, Vassaux (Voyez Grands vassaiix). Vassé (De), t. XIII, p. 166. Vassinhac (De), t. XVII, p. 308,487. Vathaire (De), t. XVIII, p. 194. Vauborel (De la Chambre du)', t. VII,

Vaudreûil (De Rigaud de), t. XIII,

p. 423. Vaugoubertfparotde),t. XIII, p. 322, Vaueuérin (Rivière de), t. VII, p. 252. Vaulchier (De), t. Vil, p. 344. Vaulerennand jColmont de), t. XVI,

p. 3 14 et 47^. Vaux (De Jourda de), t. XIII, p. 268. Vauxdimes (De Chimpeauxde), t. X,

p. 33j. Veauce (Cadier de), t. XX. p. 97. Vellexon (De Barberot de), t. VII,

222; Xll, p. 3o6. Vénevelles(£$* Espagne de), 1. 1, p.33o;

XIII, p. À04 et 476. Venois (De), t. I, p. 474. Ver (UJ, t. XIII, p. 375. Vérac (De Solmes de), t. XIII, p. 23?. Verdos (De Joannis de), t. II, p. 333. Verdalle (De Loubens de), t. VIII, p.

4i5; Xll. p. 3o3: t. XVI, p. 476; Verdeihan (De), t. IX, p. 8. Verdier (De Lubersac de), t. IX, p.

5o8. Verdonnet (D^, t. X, p. iq3. Vefgenne^ (Ofiivier dej, t. IX, p. 169. Vergers de Maupertuis (Des), t. Il,

p. 80. Vergnette d'Alban (De), t. V, p. I,

544 et 564. Verine (De), t. XVI, p. 439.

XX.

Veraède (De Molea de la)., t. XI, p.

114; XVI, p. 197. Verneil Puiraseau, t. V, p. 58, Veron de Cérame (De), 1. 1, p. 33. Verseilles^rGuyot de), t. Xl, p. 343, ' Verraine (De St-Denis de), t. XVI,

p. 3i5. ^ Veyrines, t. XIVj p. 280. Vezenobre (De Girard de), t. III,

p. r68. Vialètes d'Aignan, t. XII, p. 223. Victon, t. XI IL p4 201. Vidau (De), t. Ill^jp. 1 5 1 ; Xll, p. 3o i . Viel de Maisonceile, t. XI, p. 109. Vielcastel (De^. t. XVII, p. 421. Vîerville(Le Pigeon de), t. Vl, p. 120. Viesse de Marmont, t. IV, p. 43 3;

XII, p. 3o2. Vigier, t. XI, p. Si.

Villard (Chanaleilles du), t. XIX, p.

. 304.

Villars (De Brancas de)^ t. IX, p. 375.

Villarsy (De), t. XII, p. 194.

Ville (De la), t. I, 287 ; II, p. 5o3 ;

VIII, p. 28 et 487. Ville d'Avray (TliieiTy de), t. XIV,

p. 437. Villeboisnet (Espivent de la), t. XV,

p. 258. Ville de Férolles (De la), III, p. 10

et 383. Villefort (D'Icher de), t. XIII, p. 424. Villefranche (De Tulles de), t. IV,

f>. 189. le-sur-lUon (De la), t. I, p. 287 ;

VIII, p. 28. Ville (De Lardenoîs de), t. VIII, p. 280. Villemarqué (Hersart de la), t. VU,

p. 444. Villemontée(Autîéde), t. IV, p. 196;

V, p. 563: IX, p. 172. Villeneuve (Gasquet de), t. ÏV, p. 1 18. Villeneuve (De Jullien de), t. V, p. 75;

X, p. 417. Villenoisy ^Cosseronde),t.in, p. 195. Villéon (De la), t. IX, p. 442. Villerase (De); t. II, p. 428. Villers-Helon(UPrévostde),t.XVIlI,

Î>. 142. 1ers (Le Jolis de), t. I, p. 321 ; II,

B. 354. ette (De Bernard de Talode de), t. V, p. 70. Vîllicy (de Touvrillede), t. IX, p. 480 ;

XV, p. 225.

Villiersde TIsle-Adam et deLauber- dière (De), t. XI, p. 408; XII, p. 3o2.

VtUiers (U Jolis de), t. II, p. 354.

3a

iÈ6

Vîlliers (Mïten de}, t. m, p. 319;

XIX, p. 497., Villoutreys' (Dfe). t. XIV, p; 456. Viîmarest^(llloullart de), t. XX, p.

Vînzeile (Dé Cistei^neè de), t. Ilï, p.

355; XIV, p. 456. Vioméoil . (Du Houx de), t. III, p.

2ia'. " Vion de Tes^icourt Pe), t. XV, p.

3^0. Viot de Mercure, t. I, p. 447; VII,

p. 540 ; XIII, p. 22^. Viray (DcToustainde), t. Ilï, p. 35 1. Visargent (De Bra'ncion de), t. I, p.

454.

TA&LË GÉNÉRALE,

Voue (De la), t. XIII, p. i65.

Vissac (De), t. XVIII, p. 58 et a 16. Vittré (De Raity de), t. XII, p. 22 Vittu de Ker-Raouî, t. il, p. 5o. Vivans (De), t. XIV, j>, ?55.

Vivier (Du), t. lï, p.' «75 et 5o5. VoîcîérV (Chesnel de), t. IX, p. 43i. Voisin» (De Gilbert de), t. XIII, p.

^23.

Volonzac-Malespina (De), t. VII, p. Vol vent (De Bernard de), t. Il, p. 261.

. VII, p. 467. WasquehalXDe Croix de), t. XIX, p.

Wasservas (De), t. XV, p. 371. Wa&tiriea (De Montmorency de), t.

III. p. 3q7. Waubert (De), t. II, p. 340. Wei&s, t. lII, p. 3o; V, p. 564; VU,

Wp. 329; IX, p. 444. eadel de Hayange (De), t. IV, p. 2o5. Wcrbier d'Antigneul (De), t. IX, p.

441. Werquîgneul (Le Preud'homme de),

1. 1, p. 212. Wichcn (De Roye de), t. V, p. 126. Wildenberc (De Planta de), t. I, p.

228; XIll, p. 397. Willot de Beauchemin, t. I, p. 177. Witon, t. XIII, p. 2o3. Wuillemenot de Nanc, t. IX, p. 56.

de), t.

Wurtemberg (Maison royale

XIX, p. 9. Ysoré (THervault, t. XV, p. 32i.

FIN.

y

IMPMMVRIB Gfoll^ALB DE CHATILLON- SUR SEINI, J.ROBERT.

LIBRAIRIE BACHELIN-DHFLORENNE

CONDITIONS DE LA SOUSCRIPTION

AU

NOBILIAIRE UNIVERSEL FRANCE

On ne peut souscrire au Nobiliaire universel de- Saint-AlUis qu'à la condition de s'engager pour l'ouvrage complet.

Il paraîtra «n demi-volume vers le i*»" et le 1 5 de chaque mois.

Les souscripteurs ne payeront qu'après réception de chaque demi-volume le prix de 5 francs afférent à ce dcmi-volumc, qui devra nous être envoyé en un mandat sur la poste.

Les souscripteurs qui voudront payer d'avance le r.^ontant de l'ouvrage complet, qui sera publié en un an, auront droit à un es- compte de 10 pour loo.

Ils n'auront donc qu'A nous adresser en un mandat, ou autre valeur sur Paris, la somme de iSo francs.

VALEUR DE L'OUVRAGE

Voici déjà bien longtemps que le Nobiliaire imircrsel de Saint- Allais, complet, est devenu introuvable. Le seul exemplaire qui, depuis plusieurs années, ait passé en vente publique, est celui de la bibliothC^que du comte de Lambilly qui a été vendu, en mars 1873, tout près de 1,000 francs.

Notre nouvelle é«lition/ac-5iwi7^ et mieux exécutée que l'an- cienne sera donc infiniment moins coûteuse et pourra être ac- quise par tout le monde, ce qui ne peut avoir lieu en ce moment,

AVANTAGE OFFERT AUX SOUSCRIPTEURS NOBLES

Pour donner une idée de l'importance de fouvragc, il suffit de rappeler qu'il contient les céNÉALOGies d'environ 2,Soo famillrs VIVANTES. Les membres directs ou par alliances de ces familles pourront gratuitement, en 3o lignes dans un ou plusieurs volumes supplémentaires, compléter leur filiation généalogique jusqu'à ce jour, ce qui a une grande importance au point de vue de l usur- oation des noms.

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PARIS LIBRAIRIE BACHELIN-DEFLORENNE

10, BOULEVARD DES CAPUCINES 1877

La réimpression du Nobiliaire universel de France ^ de M. de Saint-AUais^ pour laquelle nous avons fait tant de sacrifices, a pu être achevée, malgré la crise commerciale et politique de ces dernières années. Nous avons eu le regret de ne pouvoir conserver les exemplaires de cet immense ouvrage qui nous restaient et sur lesquels nous comptions pour réaliser, avec le temps, le bénéfice de nos soins et de nos efforts. D'autres que nous récolteront ce que nous avons semé : les ouvriers de la dernière heure sont toujours Içs mieux récompensés. Nous revendiquons toutefois l'honneur d'avoir exécuté ce livre, à la satisfaction du public éminent auquel nous nous adressions. Nous avons exactement suivi notre programme, sauf pour la Table générale de toutes LBS FAMILLES citées dans le Nobiliaire universel (i) que nous nous proposions de publier, et dont la rédaction est à moitié faite ; mais cette Table serait si coûteuse à imprimer et de- vrait se vendre si cher que nous renonçons à la faire paraî- tre. Il en est de même pour V Armoriai général qui devait suivre notre publication. Nous laisserons à d'autres aussi pas- sionnés que nous pour les gloires nobiliaires de notre pays le

( i) La table générale des généalogies termine le tome XX.

II soin d'imprimer cette table et de faire graver cet Armoriai général, à moins que des circonstances plus propices ne nous permettent un jour de compléter notre œuvre.

En attendant, nous réalisons la promesse que nous avions faite à nos bienveillants souscripteurs, de publier un supplé- ment contenant des continuations de généalogies déjà pa- rues dans l'ouvrage de M. de Saint-Allais. Ce supplément ne sera pas le dernier, nous en avons la conviction ; aussi nous nous tenons à la disposition des familles qui voudront bien nous communiquer les documents authentiques, au moyen desquels nous pourrons publier de nouveaux volumes.

A. Bachelin-Deflorenne

NOBILIAIRE UNIVERSEL

DE FRANCE

FORMANT LES lUTÉRUUX DU

DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA NOBLESSE

WiÊ^i BTTE famille , citée au Nobiliaire universel de g ISmk fronce, tomes IV, page 3a; XI, pag« 5o3,etXX, SuSsSp^gc 2^^ {Liste des chevaliers de Malte et Cata- logue des chanoines cames de Lyon), est originaire du Fo- rez, mais se trouve également posscssionnée dès les temps les plus anciens eu Lyonntiis, eu Auvergne et même dans le haut Languedoc, puisqu'on y trouve, en 1206, un Durant Cbarpin, damoiseau, qui rendit hommage, à cène date, à Arnaud de Chanaleilles , pour ce qu'il possédait à Saint-Mau- rice et à Saugues.

Sa généalogie a été dressée, sur titres, par le juge d'armes d'Hozier ; elle est accompagnée d'un certificat signé de lui , par lequel il la dit une des plus anciennes et des plus nobles de la province du Forez, toujours attachée au service des rois et alliée aux plus nobles familles. Ce certiâcat porte la le. I

2 CHARPIN.

date du 14 janvier 1785 et se trouve dans les archives du château de Feugerolies.

Le premier de ce nom qui soit connu est Guichard Charpin^ qui se trouvait à Acre (troisième croisade) au mois de juillet 1 191, en qualité d'écuyer de Hugues de Talaruj un des plus puissants chevaliers du Forez et du Lyonnais {Original aux archives de Feugerolies).

Mais la filiation non interrompue , prouvée par titres au- thentiques, conservés soit aux archives de Feugerolies , soit aux archives départementales de la Loire et du Rhône, ou à celles de la ville de Lyon , a commmencé à

Etienne Charpin^ vivant vers le milieu du xiii^ siècle, et dont le fils, nommé Jean^ fit promesse d'aveu à Robert comte d'Auvergne^ en i3o8, pour ce qu'il possédait à Pont-du-Château.

Michel y Pierre et Guillaume Charpin comparurent aux « monstres » des 8 juillet et 6 novembre i368, lors des guerres du Dauphiné.

Etienne et Robinet, écuyers, et Jean Charpin ^ écuyer, se trouvèrent aux revues de leurs compagnies, faites les 10 juin iSyS et 8 décembre 1387. Jean Charpin était con- seiller et chambellan de Jean , fils de France , duc de Berry , en 1441 , et rendit foy et hommage à Charles de Bourbon^ comte de Forez, pour les fiefs de Chastelus, Fontanès et autres, le 16 août 1445.

Vers le milieu du xv« siècle, cette famille se divisa en deux branches, en la personne de Pierre et de Simon Charpin , tous deux fils de Jean Charpin , damoiseau , seigneur de Mon- tellier, et d*Isabeau de Mays (famille qui a donné un comte de Lyon en i326).^

Le premier fut auteur de la branche aînée des seigneurs de Montellier, TEspinasse et comtes de Souzy, marquis de la Rivière, barons de Feugerolies, qui s'est alliée avec les mai- sons de Lemps, de Laurencin, de Rostaing, de Damas, de Villars (famille du maréchal) , de Capponi (Florence) , d'Aï- bon, etc.

CHARPIN. 3

Simon Charpin» son frère, commença la branche cadette des seigneurs comtes de Génetines qui s^allia avec les mai- sons d'Augerez, de Veini-d'Arbouze, le Long de Chenillac, de Belveser, de Fay de la Tour-Maubourg, de la Ri voire ^ de la Fare, de Loras, etc.

Cette branche s^est éteinte en 1828 , en la personne de François-Régis de Charpin, comte de Génetines , capitaine au régiment de Bourbon-cavalerie, chevalier de Saint- Louis, lieutenant des maréchaux de France pour le dépar- tement de Trévoux-en-Dombes.

La maison de Charpin a produit trois chanoines comtes de Lyon , dont le dernier devint évéque de Limoges en 1 707 , et plusieurs chanoines comtes de Saint- Pierre de Vienne; des commandeurs et de nombreux chevaliers de Tordre de Malte; des capitaines de compagnies d'hommes d'armes; beaucoup d'officiers distingués jusqu'au grade de mestre de camp, presque tous chevaliers de Saint- Louis; des gen- tilshommes de la maison du roi et des princes , et un com- mandant du ban et arriére-ban des provinces de Lyonnais^ Forez et Beaujolais.

Elle est actuellement représentée par :

Le comte Hippolyte-Q4ndré-Su^anne de Charpin, comte deSouzY, marquis de la Rivière^ baron de Feugkrolles, à Lyon le 11 septembre 18 16 (fils de Q4ndré'Camille y chef d'escadron, chevalier de la Légion d'honneur, et de Malte , et de Pauline-Q4délaïde de Perthuis) , chevalier des ordres de la Légion d'honneur, de Malte et de Saint- Grégoire le Grand, ancien député, ancien conseiller gé- néral de la Loire.

Il a épousé en premières noces, le 28 octobre 1845, Marie-Q^imée-Pauline de Nettancourt-Vaubecourt, fille de Jacques-Marie-Claude j marquis de Nettancourt, comte de Vaubecourt, colonel du 18* régiment de ligne^ comman- deur de la Légion d'honneur, chevalier des ordres de Saint- Louis, de Malte et de Saint-Ferdinand d'Espagne, officier de Tordre de Léopold de Belgique, et de Pauline-Ernestine de Bbauffort.

4 CHARPIN.

Il s'est marié en secondes noces ^ le ii novembre 1862^ zytzQârmandine'Marie-Sophieà^ Guignard de Saint- Priest, veuve de Gaspard-Paulin-Charles-Aimé^ vicomte de Cler- liONT-ToNNBRRB, fille du comte Alexis de Saint-Priest, pair de France , successivement nommé envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de France au Brésil , en Portugal et en Danemark , commandeur de la Légion d'honneur , grand-croix des ordres d'Isabelle la Catholique et de Dane- brog^ membre de TAcadémie firançaise , et de Q4ntoinette- Marie-Henriette de ia Guiche.

Il a eu de ces deux mariages , entre autres enfants :

i.« Q/indré 'Camille^ Marie-^gis, le 27 avril

i855 , actuellement élève de T Ecole polytechnique;

2.* Oélexis-Henri-Marie-Chantal , le 6 avril 1 864.

Résidence : Le château de Feugerolles , près Saint- Etienne (Loire).

Armes : Ecartelé : aux !•' et 4* (i ), d'argent^ à la croix ancrée de gueules ^ au franc quartier d'azur y chargé d'une molette d^or^ qui est de Charpin; aux 2* et 3®, tranché de sable et d'argent^ qui est de Capponi (2}.

Cimier : Un lion issant de gueules^ arméy lampassé^ couronné d* or. Devise : In hoc signo vinces.

(i) Les armes de la maison de Charpin sont exactement la description de celles qui se voient sur plusieurs parties de la tour de l'église Saint- Paul, à Lyon, laquelle tour fut commencée par Pierre Charpin, pre- mier du nom , pénitencier et secrétaire du Pape Jean XXIII , officiai et ▼icaire général de Tarchevêque de Lyon Amé de Talaru, chanoine et chamarierdu chapitre de Saint-Paul en 141 8, puis doyen du chapitre devienne» et fut terminée en 1476, aux frais de Pi>n*tf Chahpui, deuxième du nom^ neveu du précédent, qui fut, après lui, otâcial et vicaire général de Lyon , chanoine et chamaher de Saint-Paul, en 1448, et doyen du chapitre de Vienne.

(a) Les armoiries des Capponi, illustre maison de Florence, ont été écartelées avec celles des Charpin par suite d'une clause testamentaire de Catherine^Q^ngélique de Capponi, dame de Feugerolles (la dernière de sa branche), femme àt Pierre-Hector de Charpin, comte de SowZY. Ce testament est du 26 avril i685.

CHARPIN. 5

PRINCIPAUX OUVRAGES QUI ONT PARLÉ DE LA MAISON DE CHARPIN.

I.' Annuaire de la Noblesse, par Borel d'Hauterive, an- née 1846, page 192.

2.® Revue historique de la Noblesse, par Borel d*Haute- rive et de Martres, tome II > page 293 , et tome IV, pages 141, 142.

3.° La Noblesse de France aux croisades , par Roger, pages 124, 209.

4.^ Armoriai historique, par de Milleville , page 62.

5.* Noms féodaux , par dom Béthencourt , page 25o«

6.® Chronique des châteaux et des abbayes (du Forez) , par de la Tour- Varan , tome I , pages 434 460.

7.® Les Lyonnais dignes de mémoire (par Pabbé Pemetti) , tome I, page 187.

8.® Mémoires de l'histoire de Lyon , par Guillaume Para- din. Lyon, iSji ^ in-folio, pages 245-47, 255,

9." La Fondation et les Antiquités de l'église Saint-Paul de Lyon, par de Quincarnon,in-i8, pages 62, 63.

10.® Etat politique du Dauphiné, par Nie. Chorier» t. II , page 2 17 , et tome IV , page 44.

1 1 .* Les Fiefs du Forez , par Sonyer du Lac (publié par d'Assîer). Lyon, i858, gr. in-40, pages 83 85, i3i, i32..

12."* Genealogia délia famiglia Capponi di Firenze, des- critta da Luigi Passerini (faisant partie de la grande publi- cation de Litta sur les familles célèbres d'Italie).

1 3.* Notice sur Amédée de Talaru , archevêque de Lyon , par Péricault (141 5- 1444), pages 5, 7, 8, 22.

14.0 Obituarium Lugdunensis Ecclesiœ,publiéparGuigue, page 141.

i5.® Gallia Christiana , tomes II , pages 446 , 544, 878; IV, page825; VIII, page i3o3; XII, page 402; XVI, page 143.

6 CHARPIN.

16.® Histoire universelle, civile et ecclésiastique du Forez, par Jean-Marie de la Mure^ 1674, in-4, page 341 .

17.® Histoire des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, dits de Malte , par Tabbé de Vertot (Liste des chevaliers de la langue d'Auvergne).

18.® Armoriai véritable delà Noblesse qui a été reconnue et approuvée dans la recherche qui en a été faite en 1667 et 1668^ pour les provinces du Lyonnois^ Forez et Beau- joloisj parC. Brunand. Lyon^ 1668, in-4®^ page 34.

ig."" Armoriai historique, généalogique et héraldique de l'ancienne noblesse de France, par M. de Saint- Allais, année i836, pages 35 1 355.

20.*" L'Entrée solennelle dans la ville de Lyon de Mon- seigneur FÉminentissime cardinal Flavio Chigi, neveu de Sa Sainteté et son légat a latere en France. Lyon^ 1664» în-folio [armes des chanoines comtes de Lyon).

2 1 .*" Recherches concernant principalement l'ordre de la noblesse sur l'assemblée bailliagère de la province de Forez» convoquée â Montbrison, en mars 1789, pour l'élection aux Etats généraux du royaume (par M. d'Assier de Valenches). Lyon, i86o« in-folio^ page 43.

22.'* Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beau- jolais aux croisades, par A. Vachez. Lyon, iSjS^ in-8^ pages 47, 48, ii3— 116.

23.^ Mémoires pour servir à l'histoire de l'abbaye royale de Saint-André-le-Haut, de Vienne, par Claude Charvet, publiés par M, P. Allut. Lyon^ 1868, in-8; pages i55— i58.

24.^ Recueil de documents pour servir à l'histoire de l'ancien gouvernement de Lyon, par L. Morelde Voleine et H, de Charpin. Lyon^ 1854, in-folio, pages 98 io5.

25. <> Notice historique et statistique du canton deSaint- Symphorien-le-Château (Rhône), par N. F. Cochard. Lyon^ 1827, in-8, pages 47, 52, 73, 81, 95, 127— 129, 190, 206.

26.'* Dictionnaire généalogique, héraldique, historique

CHARPIN.

et chronologique, par M. D. L. C. D. B. (M. delaChenaye- des-Bois), édition in-12, tome IV ou premier volume du supplément.

LIVRES DB BLASON

Contenant la description ou la représentation, par la gravure, des armoiries de la maison de Charpin.

1 .<" La Vraye et Parfaicte Science des armoiries, par Louvan Gelliotet Pierre Palliot. Paris, 1664, in-folio, page 347.

2.<* Trésor héraldique, ou Mercure armoriai, par Charles Ségoing. Paris y 1657 , in-folio, page 1 12*

3.® César Armoriai (par César de Grand-Pré). Paris, 1649 y in-i2,page 117.

4."* Dictionnaire héraldique, par Jacques CheviUard. PariSy 1723, in-i2, page 78.

5."* Armoriai des principales maisons et familles du royaume, par M. Dubuisson* Paris, 1757, 2 vol. in-12^ tome I^ page 96 et planche 96.

6.® Le Véritable Art du blason et la Pratique des armoiries , par le P. Menestrier. Lyon, 1671 , in-12^ page 377.

y."* Jeu de cartes du blason (par le P. Menestrier). Lyon , 1692, in-i8, pages 80-82.

S.^ La. Nouvelle Méthode raisonnée du blason, par le P. Menestrier, éditions in-12, de 1696 , 1701, 17 18, 1723 , 17289 1750 et 1761 la dédicace 9 armes gravées des comtes de Lyon).

9.® Nouvelle Méthode raisonnée du blason, ou l'Art hé- raldique du P. Menestrier^ mise dans un meilleur ordre et augpaentée par M. L*** (P.-L. Lemoine).JL^on, 1780, in-8, page 86 (au nom de Génetines [Charpin de] et planche 10, fig. 12).

io*« Le Grand Armoriai de CheviUard.

1 1 La France chrétienne, par J. CheviUard. Paris {sans date), in-40, page 141.

8 D'ANGLADE.

D'ANGLADE

A généalogie de la maison d^ANGLADS, qui figure au tome IX du Nobiliaire universel de France , se continue ainsi :

XVI. Q^ugustin-Hippolyte , marquis d'ANOiADE, épouse le 17 novembre 18 18 Q/lntoinette-Oingélique Lair du Vaucelles, née le 26 avril 1800, à Paris, elle meurt le 5 septembre 1876.

Q/iugtiStin-Hippolyte mourut le 5 septembre i856 dans sa terre du Marais^prèsd'Argenteuil; il eut de son mariage :

i.o Alphonse , le 7 septembre > à Paris , il meurt le 26 décembre 1844 ;

2.^ Marie, née le 27 août 1822, à Paris, elle épousa le comte C/llbert de Rességuier, le 14 dé- cembre 1839; elle mourut à Pau» laissant deux filles , le 3o septembre 1848 ;

B."" Berthe, née le 4 juillet 182 5, à Paris, elle mourut le 7 septembre 1848 ;

4.^ Q^rthur-Q^manieu, qui suit.

XVII. Q4rthur'Q4manieUy marquis d Anglade, à Paris le 14 octobre 1828, fait partie, comme volontaire, des zouaves pontificaux dès leur formation; lors de l'envahisse- ment des Etats de TEglise par Tarmée piémontaise en 1860. Il retourne au même corps comme volontaire de l'Ouest pour la campagne de France contre les Prussiens en 1870 et assiste à l'affaire de Brou , à la bataille de Patay, le 2 dé- cembre de la même année, et de Saint-Sigismond , le surlen- demain , 4 décembre.

Il épouse, le 16 avril 1868, Marthe-^B^ymounda-Mathilde de Maillé la Tour Landry, née le 17 mars 1840, à Pans, fille de Char leS'Hardouin-Jules- Xavier y marquis de Maillé

DE BARTHÉLÉMY D'HASTEL. 9

LA Tour Landry, et de Marie-Eudoxie-Mathilde Baudon,

DE MONY.

De ce mariage sont nés :

i.® Charle$'Q4ntoine-Jean-Q4manieUy le 8 juin 1870, à Paris ;

2.* Jeanne -Marie- Joseph-e^ntoinette-^J^aymounda' Mathilde^ née le 7 mars 1872» à Paris;

3 . o Q/intoinette - Mathilde - Marie - Q4nne - Claire - Q^dolphe y née le 7 avril 1 878 , à Paris ;

4.* Mathilde 'Clémence - Henriette - Marie •Q^nne- Marthe, née le 11 août 1 876 , au château de la Grandville, en Bretagne.

DE BARTHÉLÉMY

BTTE ancienne famille, originaire de Langres^ a pour premier auteur connu : Lambertus Bartho- LOMiEi, procureur de Tévéché de Langres. (Acte d'accord entre l'évéché et le chapitre de Langres

du 8 mai 1371. Voir Bibliothèque Nationale^ fond latin,

n,* 5igi,/oL 265.)

VI. Noble Claude de Barihéleicy, avocat du roi au siège de Langres (i6o5).

IX. Noble Jean-Baptiste de Barthélémy, conseiller et avo- cat du roi, puis président de la prévôté royale de €0107(1714).

Claude de BARTHÉLEMY/chanoine du chapitre de St-Etienne de Touly reçu en 1782, ayant fait ses preuves (de rigueur) de trois degrés de noblesse paternelle.

François de Barthélémy, seigneur d'HASTEL^ major d'in-

lo DE BARTHÉLÉMY D'HASTEL.

fan terie (1779), chevalier de St- Louis (178 1), gouverneur de Bourg-en-Bresse (1785}.

Jacques de Barthélémy, dit le chevalier de Coursillon, secrétaire de la légation (1785), puis ministre plénipoten- tiaire à Mayence (i 791)9 mort en 1849.

Claude-Félix-Hyacinthe de Barthélémy, préfet, maître des requêtes, commandeur de la Légion d'honneur^ marié à Antoinette Deu de Yieuz-Dampierre; veuve le 22 décembre 1868. De ce mariage :

I.® Anatole de Barthélémy, chevalier de la Légion d'honneur, ancien sous-préfet, marié à Marie Aubert, dont :

A. Jean^ le 2 novembre 1862;

2.<' Edouard de Barthélémy d'Hastel, chevalier de Fa Légion d'honneur, ancien auditeur au Conseil d'Etat, membre du conseil général de la Marne, créé comte par bref pontifical du 27 avril 1874, avec trans- mission éventuelle à son neveu précité; marié à Bérengère l'Heureux, fille du général et de Clé- mentine de Saulx-Tavanes, dont :

B. Gabrielle-Chantal-Marie-Armande.

Armes : Gironné d'argent et de sable de huit pièces^ à l'or le de huit écussons de Vun en Vautre; sur le tùut^ d*a:[ur, au chevron accompagné de deux cailloux et un lis de jardin j d'argent.

DE CARMEJANE-PIERREDON

iA famille de Carmejane, anciennement originaire |de la province de Guyenne et Gascogne, vint s^éta- blir à Menerbes, au Comté Venaissin, à la fin du XV* siècle, quittant un pays ravagé par les guerres civiles et attirée, comme tant d'autres familles étrangères, vers le Comté Venaissin par la beauté de sa nature et de son climat et par la douceur du gouvernement des Papes. La destruction de ses titres antérieurs et des archives de la ville de Fumel, qu'elle habitait, suite des invasions successives des Anglais jusqu'au xv" siècle et des guerres de religion au xvi«, destruction constatée d'ailleurs par l'histoire pour beaucoup d'autres villes et anciennes familles de Guyenne et Gascogne, ne permet pas de remonter sa filiation suivie plus haut que l'époque elle s'établit au Comté Venaissin. (Extrait de V Annuaire de la Noblesse^ par Borel d'Hau- terive, i865.)

I. Le plus ancien de cette maison , et du nom duquel on ait eu connaissance , est à la fin du xv* siècle et au com- mencement du XVI*, à l'époque de la construction d'une nou- velle paroisse à Menerbes, dans le Comté Venaissin, il habitait. Il obtint la concession du privilège de faire bâtir à ses frais dans cette église une chapelle sous le titre du Saint- Sépulcre , lequel privilège ne fut accordé qu'à des familles nobles, comme il conste, d'un côté de l'église aux maisons de Baraillier , de Grignan , de Constance; de l'autre est celle des curés 9 magistrats, et celle-ci dans laquelle on voit un tombeau antique et relevé, le seul qui soit ainsi, reposent les cendres de chacun de ses chefs , de génération en généra^ tion jusqu'à présent. Ses descendants ont augmenté les fon* dations pieuses qu'il y fit et ont mis cette chapelle sous l'in* vocation de saint Charles. Outre cela, il possédait un corps

12 DE CARMEJANË-PIERREDON.

de plus de cent directes dans Menerbes, dont il reçut l'aveu et le dénombrement de ses emphytéotes.

II. Jean de Carmejane , formant le second degré ^ fut reçu citoyen d'Avignon ^ quoiqu'il eût habité Menerbes la majeure partie de sa vie, il possédait des domaines et les directes mentionnées ci-dessus» dont il reçut laveu et dénombrement et reconnaissance de ses emphytéotes^ aux années i5i4, i5i5 et i52i , et s'allia avec demoiselle Andriette de Blado* d'une ancienne famille éteinte du lieu de Mazan , diocèse de CarpentraS; en 1 5 1 5 , qui lui donna deux enfants , en faveur desquels il disposa de ses biens le 8 août 1 5 5 1 , savoir :

i.^ Jearij qui suit;

2 Marie de Carmejane , qui épousail ntoined* Avtrav ; cette alliance' est rappelée dans l'Essai généa- logique de la Noblesse du Comté Venaissin, article : Autran.

III. Jean de Carmejane, II« du nom, se maria avec Eustache Laurenti (des Laurens) , fille de Guillaume et de Peirone de Colin. Il naquit de ce mariage : Andriette de Carmejane, mariée à Jean Malachier, connu à Menerbes pendant les guerres civiles, il se distingua, et

IV. Gilles de Carmejane , I*' du nom , citoyen d'Avignon^ qui fut consul de cette ville du rang des citramontains. Il augmenta la dotation de la chapelle fondée par son bisaïeul, il le nomme pour faire prier Dieu pour lui et ses aïeul et bisaïeul, le 26 avril 1609 (Michaëlis, notaire de Menerbes). Il eut deux femmes : i^Sibilleàt Fourneiron, fille à* Esprit et de Jeanne de Sade ; 2<» Marguerite de Beau, fille de Jean^ des seigneurs de Roaix (dont la maison s'éteint dans celles des Javon-Baroncelli et Soissans), et de dame Antoinette de Crozet. Gilles de Carmejane transigea avec Andriette^ sa sœur , pour un supplément de sa dot provenant de la suc- cession de dame Eustache des Laurens, leur mère, rières Benoît Michaëlis, notaire de Menerbes, leSomai 1608. Il eut de son premier mariage :

DE CARMEJANE-PIERREDON. i3

I.® Gilles de Caruejane^ qui a formé la branche d'Avignon^ aujourd'hui éteinte ;

Du second :

2."* Simon de Càrmbjane, auteur de celle qui a conti- nué sa demeure à Menerbes.

Branche d'Avignon.

V. Gi7/e5 de Carmejane, II* du nom^ citoyen d'Avignon, s*allia avec Isabeau de Laurens de Valance, fille de Nicolas et de Marguerite de Borelli. Leurs fils furent :

I ^ Jean-François^ qui épousa Catherine de Mérin- DOL DE Vaux, fille de noble Achille^ conseiller du roi, et de Catherine de Vernet, de Montmeyran, duquel mariage il n'eut point d'enfants, et il fit substituer son bien à François- Augustin de Car- mejame, dont nous parlerons ci-après ;

2.0 GilleSy III® du nom, marié avec ilnne de Bouchard, fille de Henri et d*Anne de Folard, dont il eut plu- sieurs enfants^ entre autres :

A. Jacques, chanoine de l'église collégiale de Saint-Genet de la même ville ;

B. Louis^ chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, qui disposa de ses biens en faveur de François-^Augustiny son cousin.

Branche de Menerbes,

V. Simon de Carmejane, fils de Gilles I'% s'allia le 22 no- vembre 1642 avec Françoise de Folard, fille de noble Nico- las (aïeul du chevalier de Folard^ de l'ordre royal et mili- taire de Saint-Louis, mestre de camp d'infanterie, célèbre dans Tart militaire, par sa nouvelle tactique et ses ouvrages connus dans toute l'Europe) el de Marguerite de Tarquet.

14 DE CARMEJANE-PIERREDON.

Simon passa transaction avec son frère Gilles. Ses enfants furent au nombre de quatorze :

I .o François fut le seul marié;

2.« Henri fut major de la Croix-Blanche, alors régi- ment des gardes du roi de Sardaigne, il fit ses preuves de noblesse, suivant l'usage de ce corps; il testa le 19 décembre 1686 (notaire, Joseph Mi- chaêliSj de Menerbes);

3.^ Joseph de Carmbjàne, mort à Page de vingt ans, en garnison à Pignerol, au service de France.

VI. François de Carmejane se maria le 23 janvier 1690 (notaire^ Joseph Blanqui, de Bonieux) avec Christine de Sa- vouRNiN, fille de Virgile^ écuyer de Lauris (chef de la bran- che aînée de cette ancienne famille de Provence qui eut trois fils, Tun exempt des gardes du corps, tué au si^e de Lille, l'autre, Paul Savournin, capitaine au régiment de Picardie, et trois filles, Tune entrée dans la maison d'AMAT de Cadb- NET^ l'autre dans celle de Redourtier de Magnan» du lieu de Lauris, qui s'est éteinte dans celle de Barras Valcriche, le dernier actuellement chanoine à Saint- Victor, à Marseille), et de Marie de Blanc, laquelle était petite-fille de Jean d'Au- TRAN et de Victoire des Isnards, ce qui a renouvelé l'ancienne alliance des Autran, ci-devant mentionnée. François de Carmejane fut député avec Alexandre-Justin d'Astier, baron de Monfaucon, major du régiment de Toulouse-infanterie, pour empêcher un détachement des volontaires du Dauphiné de forcer le dépôt du grenier à sel de Bonieuxi petite ville du Comté Venaissin enclavée dans la Provence, ainsi qu'il est cité dans VEssai généalogique de ce Comté. Il disposa de ses biens, rières Joseph Michaëlis, notaire de Menerbes, le 18 novembre 1694, en faveur de son fils unique, qui suit :

VII. François-Augustin^ l" du nom, se maria le 18 août 171 6 (notaire, Jean-Michel Tempier, à Menerbes) avec de- moiselle Anne^Thérèse de Malachier, dont l'alliance ci- devant fut renouvelée. Il eut de son mariage :

DE CARMEJANE-PIERREDON. ib

I ."^ Jeari'Antoinej marié avec demoiselle Jeanne-Mjorie de Serpillon^ qui mourut à Lisle, du Q>mté Ve- naissin, et deux fils qu'il avait laissés ; la veuve s*est remariée à Pierre-Constantin de Roussière, chargé des affaires du roi à Avignon, chevalier de Tordre royal et militaire de Saint-Louis ;

2,** Franqois-Augustin^ qui suit ;

3/ Marguerite de Carmejàne.

Il fut qualifié de noble dans un jugement des officiers de la Chambre apostolique en 1724, ainsi que dans un arrêt du Parlement d'Aix de lySS. Il transigea par une procuration faite rières M* Jean-Michel Tempier, notaire de Menerbes, le 18 mai 1718^ avec son cousin Legouge de Sàint-Étibnne, dont la maison s'éteint dans celle de Sade d'Eiguières, pour les droits qui lui revenaient de leur tante Anne de Sa-

VOURNIN.

VIII. François- Au gust in j IP du nom, capitaine au régi- ment d'Hainaut, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint- Louis, pensionnaire du roi, a été élevé dans Tart mi- litaire par le chevalier de Folard, que nous avons cité ci-des- sus. Par sa conduite distinguée au siège d'Harbourg, il eut une gratification de quatre cents livres et la croix de Saint- Louis à treize ans de service. Il s'est allié avec Marie-Ma- deleine d' Antoine de Taillas, fille de Jean-Joseph-Jacques^ seigneur de Taillas, de Buoux et de Pierredon, et de Marie- Suzanne de Nantes, le 16 avril 1771 (notaire^ Silvestre de Gordes, et Granier, notaire de Menerbes), dont il a :

i."* Charles-Joseph de Carmejàne de Pibrredon, élève du roi au collège de Beaumont-en-Auge ;

2.» François-Marie^ enregistré pour l'Ecole royale et militaire, le 8 septembre 1775 ;

3.** JeanrTSaptistCj le 12 février 1777;

4.'' Augustin^ le 28 août 1778 ;

5.** Etienne^ le 3 avril 1780;

6.* Gàbriel-Joseph'BrunOy le 6 octobre 1781;

7.* Marie-Thérèse y le 17 mars 1784.

i6 DE CARMEJANE-PIERREDON.

Son Eminence le cardinal Durini, étant président pro- légat d'Avignon et Comté Venaissin, fit examiner sous ses yeux» par M. Salomon, son archiviste et secrétaire d'Etat, les titres de la maison de Carmejanb; c'est ce président qui avait présenté au ministre de France les baptistaires des deux fils proposés pour l'Ecole militaire, dont le certificat est enre- gistré aux archives du palais apostolique. La noblesse de cette famille a été prouvée aussi devant le juge d'armes de France, commissaire député par le roi pour certifier celle des élèves de l'Ecole royale et militaire. Les titres, adressés au )uge d'armes de France*, restent ordinairement quelque temps aux archives, ce qui nous a privés de bien des détails.

La terre de Pierredon, que cette famille possède en Pro- vence, et les alliances qu'elle y a, nous ont autorisés à lui donner une place dans ce nobiliaire. (Extrait de ï Histoire héroïque et universelle de la Noblesse de Provence^ par Artefeuil, t. III, 1786.)

Artefeuil, dans son Histoire héroïque et universelle de la Noblesse de Provence, terminant la généalogie de Carmb- JANE à la fin du siècle dernier, nous la prendrons au point il la laisse pour la continuer jusqu'à nos jours (i)^

VIII. François-Augustin, II« du nom, dit le chevalier de Carmejanb, seigneur de Pierredon, capitaine au régiment de Hainaut-infanterie, chevalier de Tordre royal et militaire de Saint- Louis, naquit à Menerbes, Comté Venaissin, le 3 juin 1724, fils puîné de noble mtssirt François-Augus- tin l^ de Carmejanb, écuyer, et de noble dame O^nne-TTié- rèse de Malachier.

11 embrassa jeune la carrière des armes, sous le patronage de son grand onde, le chevalier de Folard, mestre de camp,

(1) Borei d*Hauterive, que nous reproduisons textuellement comme Artefeuil, reprend en le complétant le viix* degré de cette généalogie dressée par Artefeuil d'une manière sommaire et incomplète. Voir, pour la généalogie complète, la France héraldique, par Ch. Poplimont, t. II. 1873. Note de l'éditeur.

DE CARMEJANE-PIERREDON. 17

célëbre/por ses ouvrages militaires. Il fit la campagne d'Italie de 1744 dans le régiment de Stainville^ et celle de 1746 dans le même régiment devenu de la Roche-Aymon, et assista, la même année, à la défense de la Provence^ envahie par les Autrichiens et les Piémontais; en 1747, à la prise des îles Sainte-Marguerite et Saint-Honorat, au sanglant combat du Col-de-1' Assiette^ dans le haut Dauphiné, enfin aux deux combats livrés sous les murs de Vintimille. En 1757, il se trouva dans l'armée du Bas-Rhin, à la bataille de Haasten- beck et à la prise de Minden et de Hanovre. C*est au mois de novembre de la même année, à la défense de Harbourg^ oti son régiment fit une défense admirable contre l'armée hano- vrienne violant sa capitulation, qu'il mérita par sa conduite distinguée la croix de Saint- Louis, à treize ans de service^ et une pension du roi, de quatre cents livres. Il quitta en 1766 le service militaire et son régiment, qui portait, depuis l'or- donnance de 1762, le nom de la province de Hainaut.

Retirée Menerbes et devenu chef de famille par la mort successive de JeanrAntoine de Càrmejane, son frère aîné, qui s'était allié, à Courthezon , Comté Venaissin , le 20 avril 1759, à demoiselle Jeanne- Marie de Sbrpillon, et des deux fils de ce fi-ère, François -Augustin -Luc et Paul- Simon- Augustin ^ il épousa, au château de Taillas, paroisse d'Entrevennes, en Provence, le 16 avril 1 771, demoiselle Marie-Madeleine d' Antoine de Pierredon, née audit château, le 28 janvier 1752^ fille de noble messire Jean- Joseph-Jacques d* Antoine, seigneur de Taillas et de Pierredon, et de noble dame Marie-Suzanne de Nantes de Pierredon, et sœur d'Q/llexandre d' Antoine, capitaine de frégate, chevalier de Saint-Louis, et belle-sœur du vice- amiral Sylvestre de Villeneuve. Son contrat de mariage, précédé d'articles de mariage du 16 avril 1771, ne fut défini- tivement passé que le 16 novembre 1776, devant M* Gra- nier, notaire de Menerbes. Il fit son testament devant le même notaire^ le 10 octobre 1785, voulant que la terre et seigneurie de Pierredon, qu'il tenait en dot de son beau- père, depuis le 29 avril 1778, fût la part de son fils aîné Charles-Joseph^ et partageant entre ses autres enfants ses biens de Menerbes et ceux qu'il possédait de l'héritage de

le. a

ift DE CARMEJANË-PIËRREDON.

memre Louis de Carmbjàne^ cheyalier de Saint- Louis, son cousin. Il mourut à Menerbes^ le 28 décembre 1787^ et y fut inhumé dans l'église paroissiale^ au tombeau et en la cha- pelle de sa famille. Sa veuve, Marie- Madeleine d*ANToms DE PiRRREDON, mourut à Mestejme, commune et paroisse de Viens (Vauduse), le i3 avril 1820, et fut inhum& au cime- tière de cette commune.

Leurs enfants furent :

I .** Charles-Joseph^ qui suit ;

2«° Marie-Julie de Carmejanb, née À Menerbes, le 26 octobre 1773, et y est décédée le 27 août 1774 ;

3.*" FranqoiS' Marie de Carmejanb, à Menerbes, le 8 septembre 1775. Il entra jeune au service de N. S. P. le Pape, dans la compagnie avignonnaise du régiment de la garde pontificale, et (ut nommé capitaine de cette compagnie le 7 février 1792. Ce régiment ayant été ensuite, lors de Tinvasion de Rome par les Français , incorporé dans Tarmée française sous le nom de 7* régiment d'infanterie de ligne italien, il le suivit en Catalogne, au commen- cement de la guerre d'Espagne > y fut nommé capitaine de grenadiers, et y mourut glorieusement, le 3 janvier 1809, des suites d'une blessure au bras, reçue à la prise de la citadelle de Roses;

4.'' Jean-Baptiste de Carmsjane, à Menerbes, le 1 2 février 1 777. Après quelques années de sa jeunesse passées au service militaire, dans le 7* d'artillerie à pied^ son frère aîné était alors capitaine^ il se retira dans sa terre de Villargèle, commune de Noves (Bouches-du- Rhône]. Il épousa, à Carpentras (Vaucluse), le 4 juin 1817, demoiselle Marie-Rose Imbert, née en cette ville le 3i mars 1798, fille de Ange-AlexiS'Bemard Imbert et de dame Rose- Madeleine de Ferre, d'une ancienne famille d'Italie établie en Provence au xv® siècle. Il est mort à Car- pentras, le 3o mars 1 841 , ayant eu de son mtu'iage :

DE CARMEJANE-PIERREDON. 19

a. Charles-64lexiS'Edouard de Carmbjànb, juge au tribunal de Carpentras, propriétaire de la tetre de Villargéle, à Carpentras^ le 14 mai 18 18, marié à Marseille^ le 19 septembre 1844, à demoiselle Virginie- Suzanne-' Augusta Tho- mas, née en cette ville^ le 5 juillet 1825^ fille de Joseph Thomas et de dame Suzanne-Sophie Agnel^ d'où :

A. Marie-Rose-Sophie-Augustây née à Mar- seille, le 18 juillet 1845, mariée à Car- pentras ^ le 14 avril 186 3, à Clément- Adolphe*Lticien PsirroN^ de la lignée de Challou Saint-Mard, docteur en droit, substitut du procureur général près la Cour d'appel de Montpellier, à Bar-sur-Seine, le 12 octobre iSSi^ûls dQ Elie-Jules Peti- TON, receveur particulier des finances, et de Clémence de Buchèrb» dont un fils en bas âge;

B. Joseph-Jean-^aptiste-Maurice^ à Mar- seille^ le 5 avril 1847;

C. Marie-Stéphanie-Blanche , née à Car- pentras, le 16 mai 1854^ et y est décédée- le 2 septembre 18 56;

b. Charles-Bernard de Carhbjane, à Car pentras, le 16 mai 1819, ^^ 7^^^ décédé le 3 mars 1823.

S.^" Augustin de Carmbjahe^ à Menerbes^ le 28 août 1778. Il est entré au service militaire, comme son père et ses frères} après avoir servi suc- cessivement au régiment de hussards^ au 20* ré- giment de dragons, à la 79^ compsignie de canon- niers-gardes-côtes^ il a été nommé^ le 2 1 février 1 807, lieutenant à la 80" compagnie du même corps, et, le 10 février 18 14, capitaine commandant la 29* compagnie attachée au 4* régim^it d'artillerie à

20 DE CARMEJANE-PIERREDON.

pied. Paît chevalier de Tordre royal et militaire de Saint-Louis le 26 octobre 1825, il s'est retiré à Avignon, où^il habite actuellement sans alliance;

6."* Etienne de Càrmejâne, à Menerbes, le 3 avril 1 780. Voué dès ses jeunes années aux soins des biens et des affaires de la famille, il a passé sa longue carrière au milieu des paisibles et utiles occupations de la campagne. Il est mort à Saint-Remy-de-Pio- * vence (Bouches*du-Rhône), le 24 juin i863, sans alliance ;

7.** Gabriel'Joseph-Bruno de Carmejane. maire de Menerbes, en cette ville, le 6 octobre 1781. Il a habité toute sa vie, et le dernier de la famille, la maison paternelle de Menerbes. Une large brûlure au visage, suite d'une chute dans le feu pendant son enfance, Tempécha d'entrer au service militaire; il en obtint la dispense le 1 9 juin 1 804. Il est mort à Menerbes, le 25 mars 1828, sans alliance;

8." Marie-Thérèse de Carmbjane, née à Menerbes, le 17 mars 1784, mariée en cette ville, le i5 juillet 1808^ à Louis Devoulx, ancien percepteur des fi- nances, né à Cereste (Provence), le 29 avril 1763, fils de Jean-Joseph Devoulx et de dame Marie^ Delphine d*HAUTEFORT, dernière héritière d'une ancienne famille de Provence. Ils habitent à Apt (Vaucluse), sans postérité ;

9.'' Marie-Marguerite de Carmbjane, née à Menerbes, le 14 octobre 1786, mariée en cette ville, le 1 2 jan- vier 18 14, à Fidèle de Cavalier, maire de Ca- vaillon (Vaucluse), en cette ville, le 3 octobre 1787, fils de François-Sébastien de Cavalier, an- cien officier au régiment d'Aunis-in£anterie, et de dame Clotilde-Gertrude-Lucie de Raymond de Bu- GUiER ; issu encore, par sa grand'mère paternelle, dauncBarbe-Françoise-Félicité du Puy-Montbrun, de cette antique famille du Dauphiné qui a donné le premier grand-maître, Raymond du Puy, â

DE CARMEJANE-PIERREDON. 21

«

l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Veuve depuis le 26 avril i836, elle avait eu de son alliance une fille morte jeune ; elle habite actuellement à Apt^ sans postérité.

IX. Charles-Josephy baron de Carxbjàne de Pherredon^ maréchal de camp d'artillerie , chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint- Louis, ofQcier de la Légion d'honneur, chevalier de la Couronne de fer , naquit à Menerbes , le 6 juillet 1772. Il entra comme élève du roi à l'école militaire de Beaumont-en-Auge (Normandie), le 5 février 1782 , après, avoir fait, en 1781, ses preuves de noblesse par-devant d'Hozier de Sérigny, grand juge d'armes de France , et fut admis comme cadet gentilhomme sous-lieutenapt à récole royale militaire de Paris, le !•' septembre 1787. Il fut nommé, le i *' septembre 1789, lieutenant au régiment de la Fère-artillerie (oti servait alors le lieutenant Napoléon Bonaparte); capitaine au 7* régiment d'artillerie à pied, le 18 mai 1792, et, en cette qualité, commandant Tartillerie d'avant-garde de l'armée du Nord et de la Moselle (1793) ; commandant l'équipage d'artillerie de siège de l'aile gauche^ au siége^deMayence(i795); commandant l'artillerie d'avant- garde de l'armée du Danube ( 1 796) ; chef d'état-major de l'artillerie de siège de l'armée d'Allemagne à Coblentz (1797); adjoint à la commission d'inspection des places du Rhin et à la commission générale des places de guerre (1798) ; chargé, avec le général de Savournin, de l'inspection des côtes de la Méditerranée (1799); chef d'état*major de l'artillerie de l'aile gauche de Tarmée d'Italie (i8oo). Nommé chef de bataillon au 5* régiment d'artillerie à pied le 12 août 1801 , il fut sous-directeur d'artillerie à Antibes (1802) et à Paris (i8o3); sous-directeur des équipages de siège à l'armée des côtes de TOcéan (1804); sous-directeur des forges de la 17* division militaire à Turin (i8o5). Nommé colonel directeur d'artillerie à Turin, le 10 juillet 1806, et à Venise (1808); chef d'état-major de l'artillerie de l'armée d'Italie (1869); directeur d'artillerie à Gênes, le 28 mars 181 1 ; à Montpellier, le 21 juin 18 14; il fut &it

22 DE CARMEJANE-PIËRHEDON,

maréchal 4e camp d'artillerie en retraite le i*' décembre i8ï9.

][1 as>i«ta à la bataille de Yalmy^ zq septembre 1792 ; aux combats de Limbach (1793), de Deux- Ponts, de Mertensée et de Pellingen (1794) , oîi il eut un cheval tué sous lui ; au siège de Mayence (1795)^ aux combats d'Oggersheim , de Kehl^ de Rastadt (1796), oîi il fut blessé légèrement, et de Gambsheim (1797), en Allemagne; aux combats de Gra^ vière, de Suze et d*Avigliano, en Italie (1800); aux affaires de Boulogne^ sur les côtes de TOcéan (1804) ; aux combats de Sacile et à la prise du fort de Malborghetto, en Italie; au combat de Csnack, à I4 bataille de Raab (1809) et à la bataille de Wagram, les 5 et 6 juillet 1809 ; enfin il combattit à Gènes et dirigea vaillamment la défense de cette ville au mois d'avril 18 14. Il fut fait, en récompense de ses services, chevalier de la Légion d'honneur , le 1 5 juin 1 804 ; chevalier de la Couronne de fer, le 23 décembre 1807; chevalier de Saint^Louis , le 20 avril 1 8 14 , et officier de la Légion d'hon- neur, te 1.7 janvier i8i5. Ilreçut le titre de baron, après la glorieuse bataille de Wagram, le i5 août 1809, avec une dotation extracurdinaire de sept mille livres de rente.

Ilvint^ après sa retraite, habiter sa terre patrimoniale de Pierredon , commune de Saint- Remy^te-Provenee (Bouches- du- Rhône), et il épousa à Avignon, le 19 juin 1821, après contrat de mariage du 18 juin 1821, passé devant M* Pons, notaire , demoiselle Camille - Marie - Thérèse ^Stéphanie Trono db Boughony, née à Avignon, le 19 août 1788, fille de noble messire Ignace - François -Joseph Trono db Bouchont(i), chevalier, ancien capitaine au régiment de Bourgogne -infanterie, major de l'infanterie pontificale avignonnaise , gouverneur d'Oppède et de Mornas , et de noble dame Angélique- Pauline d'ANSELME. Il est mort à Avignon, le 14 décembre i83o, sans testament, et sa veuve

(i) Antique; maison vénitienne qui a donné à la République de Venise le doge Nicolas Trono, en 1471 , et quî, transplantée à Barce- lonette, dans les.Etats du duc de Savoie, aux xv», xvi« et xvu» siècles, puis à Avignon , au Comté Venaissin, à la fin du xvii% y a hérité de U fiEuniile. d9 Q^uçho^y, à I^ charge d'en porter le nom et lea a^mos.

DE CARMEJANE-PIERREDON. 23

y est décédée , également sans testament, le a janvier 1860. Ils sont inhumés dans le nouveau tombeau de la famille érigé par Henri, leur fils aîné^ dans la chapelle de Notre- Dame de Pierredon. Us avaient eu pour en&nts :

I :• AlexiS'Henri'Marie-Paul y qui suit ;

2.0 Antoinette-Marie-Thérèse de Carmejanb, née à Avignon, le 12 janvier 1824, mariée en cette ville, le 26 janvier 1848, à Auguste-Marie-Félicien Martin de Boudard , chevalier de Tordre pontifical de Saint-Sylvestre, à Avignon, le 29 juillet 1823, fils à! Auguste- Barthélémy Martin de Boudard, ancien page de l'empereur Napoléon I*% chef d'escadron au régiment de dragons de la garde royale, officier de la Légion d'honneur, et de dame Marie-Marguerite-Sabine Ode; d'où trois fils et quatre filles en bas âge ;

B."" Christine-Marie-Stéphanie de Carmejanb, née à Avignon, le 16 avril 1825^ et y est décédée le 29 octobre de la même année ;

4.* Albin-CharleS'Marie de Carmejane, directeur des lignes télégraphiques^ propriétaire de la tent et château de Lagremuse (Basses* Alpes) , à Avignon, le 17 mai 1826^ marié à Digne, le 21 novembre 1860, à demoiselle Marie-Claudine-Jeanne de Blacas-Carros , née à Digne , le 8 juin 18 38, filk de Hippolyte-Bonaventure- Joseph j baron de Blacas-Carros, et de dame Laurence 'MarU^ Thérèse de Forssta; d'où :

Marie-Thérèse de Carmejane^ née à Digne, le 16 avril 1862;

5.° Augustin- Marie Char les- Joseph de Carmejane^ religieux de la G)mpagnie de Jésus, à Avignon, le 22 décembre 1827; entré au noviciat de la Com* pagnie à Toulouse, le 9 novembre 1 846 ; ordonné prêtre à Aix, le 29 mai i858 ; admis à ses vœux de profès à Avignon, le 2 février i863 ;

24 DE CARMEJANE-PIERREDON.

6.* Marie-Vauline- Thérèse de Carméjanb, religieuse au monastère des Carmélites d'Avignon, née en cette ville, le 14 mai 1829, entrée audit monastère le 26 avril 1860; admise à sa profession le 1 1 février 1862.

X. AlexiS'Henri-Marie-Paul, baron de Carmejane de PiERREDON, capitaine d^artillerie, est à Avignon le 1 1 juin 1822. Après ses premières études faites aux collèges du Pas- sage, en Espagne (i832-i834), et de Fribourg, en Suisse (1834-18 39), il a, suivant les traces de son père et de ses aïeux, embrassé la carrière militaire. Elève à l'Ecole polytech- nique, le 26 octobre 1842; sous-lieutenant élève à l'Ecole d'application deTartillerie et dugénieàMetz,le 9 février 1845; lieutenant au 1 régiment d'artillerie, le 17 janvier 1847; détaché comme lieutenant d'instruction à l'Ecole de cavalerie de Saumur (1848- 1849); passé avec le même grade à la7® bat- terie du 3* régiment d'artillerie détachée à l'armée des Alpes, le 26 septembre 1849; nommé capitaine instructeur au 2*ré- gîment d'artillerie à pied, le 14 février 1854; passé en cette qualité au régiment d'artillerie à cheval de la garde impé- riale, de nouvelle formation, le 5 juillet 1854; adjointe la direction d'artillerie de Lyon, le 21 novembre 1 85 5 ; il est actuellement capitaine adjudant-major au 20* régiment d'artillerie à cheval depuis le 24 décembre i858. Il a épousé à Avignon, le i®' décembre i855, après contrat de ma- riage passé devant M' Giéra, notaire, le 3o novembre i855, demoiselle Marie-Joséphine de Revel de Vesc, née à Lyon, le 9 mars i833, fille de Gabriel-Marie-Isidore-Joachimy comte de Revel de Vesc (i), et de dame Marie-Louise-Eu- génie des Isnardsde Suze (2).

(i) et (2) Ces maisons , des plus anciennes et illustres du Dauphiné et du Comté Venaissin, oiH donné, entre autres, Hugues de Revel, dix- neuvième grand-maître de Tordre de Saint^ean de Jérusalem, en 1260; Etienne de Vbsc, duc de Noie, comte d*A8Coli, baron de Châteaurenard , chambellan et ministre favori de Charles VIII; Josserand des Isnards, célèbre au martyrologe de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, en. i53i ; enfin le fameux comte de Suze, François de

DE CARMEJANE-PIERREDON. 2b

Leurs enfants sont :

I.** Henri-Augustin-Marie-FrançoiS'Régis de Car- MBJANE DE PiERREDON^ à Avignon, le 5 décembre i856;

2*^ CharleS'Marie-JuleS'Stéphane de Carmejane de Vesc,. au château de TEstagnol, commune de Suze-la-Rousse (Drôme), le 19 novembre 1857. (Extrait de V Annuaire de la Noblesse^ par Borel d'Hauterive» i865.)

Henri et C^ar/e^ de Carmejane -Pierredon de Vesc sont subtitués par transmission héréditaire aux nom et armes de la maison de Vesg. Leurs trente-deux quartiers ou quatri- saïeuls et quatrisaîeules, prouvés par la collection complète de quarante-sept titres légaux de Tétat civil, actes de naissance et de mariage, sont : i^ du côté paternel : François de Carme- jane et Christine de Savournin; Jean-Antoine de Malachier et Margueritedi Avoi^; François-A lexis d' Antoine de Blioux et Marie-Anne de Sylvestre des Blayes ; Joseph de Nantes DE Pierredon et Marthe-Madeleine de Roubaud; Louis Trono de Bouchony et Spirite de Penne ; Pierres-Louis de Colomb de Grambois et Marie-Anne de Crozet ; Paul d'AN- SELME et Catherine^Christine de Roux; Antoine de Constan- tin et Angélique de Lemolt ; 2^ du côté maternel : Joachim de Revel du Perron et Charlotte-Elisabeth d'ANGELiN*, Christophe de Flocard de Mépieu et Pétronille d*ANGELiN ; Gabriel-Joachim de Vesc, marquis de Beconne, et Louise- Antoinette de LA Baume-Pluvinel ; Louis de Leusse des Côtes et Catherine de Gallien de Chabons ; Esprit-Tous^ saint, marquis des Isnards, et Jeanne-Madeleine de Veri-Ca- nove; Gabriel d'AsTUARD ou de Stuard et Catherine de Brassier de Jocas ; Louis-François de la Baume, comte de SuzE, et Marie-Alix de Rostaing; Joseph- Jean-Baptiste, marquis de Suffren-Saint-Tropez, etLouise-Gabrielle-Pul- chérie de Goesbriand.

LA Bauhb, chef des armées catholiques du Dauphiné et de la Provence pendant les guerres de religion du xvi' siècle, et glorieux adversaire du baron des Adrets.

26 ACHARD DE BONVOULOIR.

Armes : Ecartelé: au i,palé d* argent et <Pa\ur de six pièces y au chef d'or ^ qui est de Vesc; au 2^ de gueules j à Pépée haute d'argent y posée en pal, qui est des barons tirés de rarmée ; au 3, de gueules j au lion d'argent tenant une grenade de sable, enflammée d'argent^ qui est de l'artille- rie ; au 4., dor^ à la bande d'azur ^ chargée de trois étoiles d argent, qui est d' Antoine de Pierredon ; sur le tout: d'or, au chevron de gueules^ accompagné de trois flammes du mime, au chefd^a^ur chargé de trois étoiles d'argent^ qui est de Carmejane ancien.

Couronne de baron.

Supports : deux lions.

Devises : Deus^ Patres^ Patria ; et encore : Pas une ne m'arreste, qui est de Vesc. (Extrait de l'Etat présent de la Noblesse française^ Paris^ fiachelin-Deflorenne, 1873.)

ACHARD DE BONVOULOIR

CHARD» seigneurs du Perthuis-Achard, de Saint-

Auvieux, de Bonvouloir, de Vacognes, de la Haye,

de Saint-Manvieux, des Hautenoes, etc., etc. Cette famille est une branche des Aghard du Poitou (i}, très-anciennement établie en Normandie, oti elle a donné son nom au bourg Achard (2), près de Rouen, et au Perthuis- Achard, près de Domfront. Elle a constamment possédé ce dernier fief jusqu'en 1789.

(1) Laîné^ Dictionnaire des Origines. Beauchet-Fillcau , FamiUes du Poitou»

(2) Notice de M. L. Passy» Bibliothèque de VEcole des Chartes.

22» vol.

ACHARD DE BONVOULOIR. ay

AcHARP, chevalier, châtelain de Domfront, en 1020 (i), signe la charte de fondation de Tabbaye de Lonlay^ en 1036 (2).

Un AcHARB suit Guillaume \ le Conquérant en Angle* terre et est inscrit au Domesday dans les comtés de Sussex^ de Bucktngham et de Worcester (3).

En 1091, Robert Achard, châtelain de Domfront, est en- voyé auprès de Henri (4}^ comte de Cotentin, pour remettre cette ville entre ses mains, et reçoit de ce prince, devenu roi d'Angleterre, en 1 100, le don de plusieurs manoirs dans le Berkshire, il fut la tige d'une branche qui ne s*éteignit qu'à la fin du xiv« siècle.

AcHARD, abbé de Saint- Victor de Paris, puis évêque d'Avranches (5), en 1 162, fut choisi par Henri II pour servir de parrain à sa fille Eléonore, qui devint ensuite reine de Cas- tille. Il est désigné ainsi dans les manuscrits de Saint- Victor : fc Achardus^ NormannuSj ex illustri et antiqua familia de Perthuis-Ackardj in comitatu^ de Domfront oriundus... i^

En i2o5, après la confiscation de la Normandie par Phi- lippe-Auguste, Guillaume Achard quitte cette province et va s'établir en Angleterre (6).

Guillaume Achard siège aux assises d'Avranches, en 1224(7).

(i) Caillebotte, Histoire de Domfront ^ p. 11 3. {2)Neiê$triapiaf p. 42s.

(3) Domesday^ fol. 2a et 25 b^ 148 b et 177. Thierry» Histoire de la conquête dt Angleterre^ t. II, p. 393. Liste gravée dans T église de Vives.

(4) Chronique deNormandie, édit. de i556, p. i25. Roman deRou, t. II, p. 3 18. Leland^s Itinerary, t. VI. Charte de donation de Henri /•*- et beaucoup d^ autres documents au British Muséum qui prouvent la filiation de la branche anglaise jusqii à son extinction.

(5) Jean de Thoulouse, Annales de Saint-Victor (Bibl. nat., Saint- Victor, 1037, p*46o), et Antiquités de Saint- Victor ^ t. I, p. i6oct 172 {Saint ^Victor, loSg). Sainl-Victor , ioo5, p. 23; io53, p. 2. Malingre, Antiquités de Paris , p. 448. Moréri, édit. de 1769^ au mot Achard.

(6) Abbé de la Rue, Nouveaux Essais sur la ville deCaen, t. II, p. 159.

(7) Cartulaire du Mont-Saint 'Michel ^ fol. 126.

28 ACHARD DE BONVOULOIR.

Des chartes, dont deux originales portent les dates de 1241 (i) et 1243, nous montrent Raoul y Regnauldj Phi» lippe et Guillaume Achard, chevaliers, établis près de Vire, au xni« siècle. La charte de Guillaume, en 1241, a conservé son sceau, qui présente très-distinctement les armes que les Achard de Normandie ont toujours portées et qu'ils portent encore aujourd'hui.

Guillaume Achard, chevalier, probablement le même que le précédent, et Robert Achard^ varlet, suivent saint Louis à Ddmiette et y signent des emprunts, en 1249 (2).

Jean Achard, chevalier, seigneur du Perthuis-Achard, était écuyer d'écurie du roi, vers i25o (3). Il épousa Jeanne de Torcé, dame de la Corbellière.

Eon Achard, chevalier, son fils, épousa, le 2 août 1295, Barbe de Torchamps (4), qui lui apporta la terre de Saint- Auvieux, qui est restée plus de 400 ans dans la famille.

Guillaume Achard, écuyer, seigneur du Perthuis-Achard, fils du précédent, forme le premier degré d'une généalogie prouvée en 1 540, dont une copie du temps est conservée à la Bibliothèque Nationale (5). Nous retrouvons ce même Guil- laume^ écuyer de la compagnie de Richard deCarbonnel dans les guerres contre les Anglais, en Normandie, en 1379, ^^ Flandre en 1 386 et 1387 (6).

Jean et Macé Achard, écuyers, frères, partagèrent en 1454 (7) la succession de Jean Achard, écuyer, seigneur du Perthuis-Achard, leur père. Jean eut la terre et seigneurie de Perthuis-Achard, qui est revenue aux Bonvouloir à Tex- tinction des aînés de sa postérité, dont une branche cadette

(i) Archives de la Manche,

(2) Emprunts originaux entre les mains de la famille,

(3) Lots de 1600. ^ Preuves de Malte,

(4] Lots de 1600. Généalogie deJean^ seigneur de Saint-Awieux et du Pin.

(5) Cabinet des titres; Dossier : Achard de Normandie.

(6) Titres scellés, yo\, 60, p. 4629; vol. 79, p. 6184; vol. 143, p. 3i65. (7} Lots de 1454*

ACHARD DE. BONVOULOIR. ag

subsiste encore aujourd'hui (i). Macé^ le second, épousa Jeanne Doisnel de la Sausserie et de Montecot, et fut l'au- teur des branches de Bonyouloir, de Vacognes, de Saint- Manvieux et de la Haye, dont les deux dernières se sont éteintes de nos jours.

François Achard, écuyer, seigneur de la Corbbllièrb, de Saint- Au YiEUZy puis de Bonyouloir, épousa en i5i3 (2) Framboise de Courtaryel, héritière de la terre de BouYouloir. (V. t. XIII de Saint-AUais, art. CourtarveL)

Gujr AcHARDy seigneur de Bbauregard, chevalier de l'ordre du roi, était gouverneur (3) de Domfront en i58o.

Jean Achard, chevalier, seigneur de Saint- Auvieux, capitaine de cent chevau-légers , l'un des cent gentils- hommes (4) de la maison des rois Henri III et Henri IV, député de la noblesse de la vicomte de Domfront aux Etats de Normandie, en 16 18, épousa, en 1 586, Marguerite de la Ferrièbb (5), héritière de la baronniedu Pin. Il reçut une lettre autographe (6) du roi Henri IV, datée du camp de Buchy^ par laquelle ce prince lui ordonne de lui amener sa compagnie à Evreux.

François Achard , fils du précédent , seigneur et baron du Pin , gentilhomme de la chambre et chevalier de l'ordre du roi, épousa (7) en 16 17 Madelaine de Mailloc, fille de François de Mailloc , baron de Cailly.

Jfi/ien Achard , chevalier, seigneur de Bonyouloir (8), du Pas-de-la- Vente et duPERTHuis-AcHARD, gentilhomme de

{i) A cfiard des Hautenoes.

(2) Contrat de mariage.

(3) Caillebotte, Histoire de Domfront, p. 114. Lots de 1600.

(4) Lots de i583. Contrat de mariage de Jean Achard, en i586.

(5) Cette lettre est entre les mains de la famille.

(6) Contrat de mariage de François Achard. Donation de Made- laine de Mailloc , en 1661.

(7) Certificat de M. d'Angennes, seigneur de Rambouillet, capitaine des cent gentilshommes de la maison du roi, en iSçg.

(8) Contrat de mariage (T Alexandre Achard, en i665. Certificats du maréchal de la Force et du comte de Q^incé , en 1667.

»

»

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30 ACHARO DE BONVOULOIR.

la chambre du roi y chevalier de son ordre, et lieutenant des ^ mousquetaires de M. te cardinal de Richelieu, fut député de la noblesse du bailliage d'Alençon aux Etats de Nor- mandie, en 1624.

Charles Plcrajkù ^ seigneur du Pin, François Kcxllkù , che- valier de Malte {i)^Guy Achard^ marquis de Bokvouloîr(2), Alexandre Achard, seigneur du PAS-DE-LA-VnfTE , Julien AcHARB^ seigneur des Hautenoes, Anir^AcHARD, seigneur des Landes , et François Achard , seigneur de la Vente, furent maintenus dans leur ancienne noblesse en i666| par de Marie, intendant de la généralité d'Alençon.

Charles Achard, seigneur du Pas- de- la -Vente et du Perthuis-Achard , en 1 7 1 3 , fut bailli d*épée de la vicomte > de Domfront.

Antoine-Charles AcHÀRiy^ marquis delà Haye, chevalier de Saint-Louis, en 1773, capitaine de cavalerie, puis maréchal de camp, fut aide- major général de Tarmée des princes.

LuC'René-Charles Achard, comte de Bonvouloir , sei- gneur du Perthuis-Achard, etc., page du roi Louis XV, capitaine de cavalerie (3) et chevalier de Saint-Louis, fut député de la noblesse aux assemblées de la moyenne Nor- mandie, en 1787 (4), puis aux Etats généraux de 1789. Il avait épousé, en 1772, Afarie-Anne-Jeanne de Saint-Denis, dame de Verveines.

CharleS'FrançoiS'Auguste Achard de Bonvouloir fut reçu chevalier de Malte, en 1790; ses preuves remontent jusqu'à son treizième aïeul et font mention des Achard de la période anglo-normande.

Eugène-FrançoiS'Charles Acmjlscd de Bonvouloir, che-

{i) Preuves originales de 1647.

(2) Recherches de de Marie, Aveux à Vabbaye de Savigny, en 1682.

(3) Etats militaires, 1778 , p. 847; 1774, p. 336.

(4) Procès-verbal des assemblées de la moyenne Normandie, à Lisieux, en 1787, p. 3 (Mistral, imprimeur).

ACHARD DE BONVOULOIR. 3i

valier de Saint-Louis, émigré, fit la campagne des princes, puis alla prendre du service en Russie. Rentré en France, il épousa, en i8o3, Françoise-Julie de la Tour-du-Pin , fille du baron de la Tour<*du-Pin, maréchal de camp. Il fut député du Calvados sous la Restauration.

Charles Acnuatiy , comte de Bonvouloir, frère cadet du précédent, chevalier de Malte et de la Légion d'honneur, député de la Manche sous la Restauration, épousa Françoise- Marie-RosedtTnïBOVTOrTy fille de Léon, marquis de Thibou- TOT, lieutenant général de l'artillerie, commandeur de Saint- Louis, dont la mère était la dernière Montgommery de France.

Il ne reste que trois branches de cette iamille :

Les AcHARD de Vacognes; chef: Amédée-Marie Achard DE Vacognes ;

Les Achard de Bonvouloir; chef : DidienCharles-Robert AcHARD, comte de Bonvouloir.

Les Achard des Hautenoes, de la Vente et de la Lé* luard^re; chef: Louis- Ange Achakù des Hautenoes.

Armes : D^a:{ury au lion rampant d'argent^ armé et lam- passé de gueules^ à deux fasces du même^ brochantes sur le tout (sceau de 1241).

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J

y

DE FAUCHER

ETTB famille, originaire et habitant encore de nos

jours la petite ville de Bollène,dans Tancien comtat

du Pape, y était connue dès le ix* siècle (i).

Elle a été maintenue dans sa noblesse par Tintendant du Languedoc, Lamoignon, en 1697 (2), et par l'intendant de Bretagne, Béchameil, en 1699, parce qu*un de ses memUres, officier de cavalerie, s'était fixé dans cette province.

La descendance de ce rameau s'éteignit au milieu du xvm" siècle, dans une des branches d'Andigné (3).

Elle a fourni une foule d'officiers, dont un lieutenant général des armées navales sous Louis XV L

Plusieurs de ses membres sont encore aujourd'hui au ser- vice de la France.

Armes : D*a:{urà 3 bandes d'or, au chef d'argent, chargé de 3 mouchetures d'hermine.

(i) Archives communales : Histoire de l'abbaye cTAyguebeUe. La Ligurie françoise de THermitede Souliers, etc.

(2) Louis delà Roque, Armoriai du Languedoc»

(3) Potier de Courcy, Armoriai de Bretagne,

D'AVON

VON, famille actuellement divisée en deux bran- ches : celle des sieurs de Sainte-Colombe et celle des barons de CoUongue.

Originaire de Provence, oîi on la trouve établie au xv* siècle dans l'ancien comté de Sault, elle prouve sa filiation depuis :

I. Etienne d'AvoN, capitaine de cent hommes de pied, qui prit part à l'expédition dirigée contre les Vaudois de Provence en 1 545 .

II. Gabriel d'AvoN, capitaine de cinquante hommes de pied, commandant de Goult, épousa Basse de Pontevès vers i55o.

III. Etienne d'AvoN, capitaine de cinquante hommes de pied, commandant de Goult, mort en 1 637^ épousa Jeanne Teyssonne.

IV. René d'AvoN, sieur de CoUongue, en iSgi, mort en 1642, épousa Marguerite Roche.

V. Jean d'AvoN de CoUongue (i 635-1720) épousa Cathe- rine de Daniel.

VI. Gabriel-Pierre d'AvoN, sieur de CoUongue (i665- 1725), épousa Isabeau de Colla very et mourut sans posté- rité.

VI. Jacques d'AvoN (mort en 17x5), avocat au Parlement de Provence, épousa Marie-Anne d'ALix de Léouze.

VII. Charles d'AvoN (1698- 1748), capitaine au régiment de royal France dragons, au service d'Espagne, épousa i4 nue* Françoise de Gaudin.

le. ^ 3

34 D'AVON.

VIII. Jean-Baptiste d'AvoN, sieur de Sainte -G>lombe (1748- 1825), garde du corps, épousa. Marie-Anne-Françoise Caron.

IX. Philippe-Charles-Jean-Baptiste d'AvoN deSainte-Co- lombe( 178 3- 1846) épousa Marie-Delphine Reynaud.

X. Joseph 'Philippe d'AvoN de Sainte-Colombe, ancien magistrat, ancien maire de la ville d^Apt, le 27 novembre 1824, a épousé, le 19 mars i855, Marie Coxjkt de Fontmi- CHSL, dont :

I.* Marie-Albertine^ née le 1 1 février i856, mariée, le 27 avril 1876, à Emmanuel de Barbarin ;

2.^ Henriette-Marie^ née le 29 octobre 1857.

Branché de Collongue.

s

Cette branche a pour auteur :

VII. Gabriel d'AvoN, sieur de Collongue (1715-1788), officier au régiment de Flandre, fils de Jacques^ mentionné ci-dessus. Il épousa Marianne de Laugier.

VIII. Charles-Jean-Baptiste-François-Gabriel i'AvoK, sieur de Collongue (i 738-1 809), épousa Gabrielle-Fran- çoise-Josèphe de Marmbt de Vaumale.

IX. Jean-Joseph-Léopold-Gabriel'Hippolyte d'AvoN, ba- ron de Collongue (i 766-1 845), chevalier de Saint- Louis, ca- pitaine au régiment des hussards de Choiseul-Stainville à l'armée des Princes, épousa Clémentine- Catherine Barg-

MANN.

X. Adolphe-Chrétien-Gabriel d! Ayoîf, baron de Collongue (1802-1857), épousa Marie le Vaillant de Bovent.

XI. Taul-Gabriel d'Ayo}^^ baron de Collongue, rédacteur aux affaires étrangères, chevalier de la Légion d'honneur, de Tordre pontifical du Mérite, etc., etc., le 28 mars i<837, a épousé, le 9 novembre 1869, Alexandrine-Louise-Augus- tine Boscary de Villeplainb, dont :

DE FONTAINE DE RESBECQ. 35

I .^ Jean-LouiS'Adolphe- Gabriel f le 6 août 1870; 2.* Marie-GeorgetiCy née le 20 mai 1872.

Armes : D*a\ur, au chevron d'argent^ accompagné de trois étoiles du même.

La branche de Collongue porte : De gueules au chevron d^or, accompagné de trois étoiles d'argent j écartelé d^ar- gent à trois roses au naturel de gueules, tigées etfeuillées de sinople; au chef d^a^ur chargé de trois croissants entrelacés d'argent^ qui est de Marmbt.

DE FONTAINE DE RESBECQ

ETTB maison, originaire du Cambrésis, s'est fixée à Lille vers i556. Sa généalogie a été publiée par Le Carpentier {Histoire du Cambrésis)^ La Cbesnaye des Bois et Laîné. Elle descend des comtes de Walincourt, pairs de Hainaut, ainsi que le constate un jugement de la gouvernance de Lille, du 16 mars 1769, dans lequel furent visés tous les titres de la famille, depuis Jean de Fontaine^ marié à Jeanne Hoofthans, ainsi que les documents anté- rieurs à partir de Pierre^ seigneur de Fontaine-les-Gobert (près de Cambrai), puiné de la maison de Walincourt, vivant en 122g.

Cette famille est ainsi représentée aujourd'hui :

A. Mêlante de Fontaine^ religieuse Bernardine à Cambrai;

B. AdolphCy comte de Fontaine de Resbecq, à

36 DE FONTAINE DE RESBECQ.

Fives (Lille), chef de bureau au ministère de l'ins- truction publique^ chevalier de la Légion d'hon- neur« décédé le 7 janvier i865. Il avait épousé An- géline lb Bas db SAiNT-CRonc, fille du contre- amiral et de Julie Cotilon de Torcy (voir Généalo- gie Poisson de la Chabeaussière^ t. II), d'où :

I .<^ Eugène^ comte de Fontaine db Resbecq, chef actuel de nom et d'armes, à Paris, le 21 no- vembre jt 887. Il est sous-directeur au ministère de l'instruction publique, membre de la com- mission historique du Nord, officier de Léopold de Belgique et commandeur de Tordre de Saint-Grégoire-le-Grand. Il a épousé, le i5 octobre 1864, M.-R.-A. du BREua-HÉuoN de

LA GuÉRONNIÈRB, d'otl :

a. Agathe^ née le 17 octobre i865, au châ- teau de la Guéronniëre (Vienne);

b. Pierre, à Paris, le 3 novembre 1866;

c. Joseph, à Paris, le 9 décembre 1867, décédé;

d. Jean^ à Paris, le 7 janvier 1868, dé- cédé;

e. Hilairey à Poitiers, le 14 avril 1870 ;

f. Marie-Thérèse j née à Paris, le 21 octobre 1872.

2.® Léonce^ vicomte de Fontaine de Resbbgq^ à Paris, le 6 avril 1840, docteur en droit, procureur de la République à Poitiers, marié, le 20 juillet 1874, à M. d'EspiNosE, d'où :

a. Christian^ à Poitiers, le 3 mai 1876;

b, Robert, à Poitiers, le 20 décembre 1 876.

3.<> Hubert^ baron de Fontaine de Resbecq, à Paris, le 12 juillet 1861, attaché au ministère de la marine.

DE MAYNARD. 37

4.« Geneviève, née à Paris, le 19 février 1846, mariée à Auguste^ baron de Burgues db Mis- siEssY (voir Généalogie de Burgîies de Mis- siessy^ t. II).

La maison de Fontaine de Resbecq a eu des alliances avec les familles de la Fontaine- Wicart, de Baralle, du Hot, de Roubaix, de Mengin^ de Clermont-Tonnerre, etc., etc.

Armes : Parti : au i^ de gueules j au lion d* argent^ qui est de Walincourt; au 2, d'azur ^ à une fontaine d*or^ qui est de Fontaine; Pécu entouré d*une bordure d'or.

Timbre : Couronne de marquis.

Cimier : Un lion issant.

Supports : Deux sirènes.

Cri d\rmes : Walincourt.

DE MAYNARD

SEIGNEURS DE CHAUSSENEJOUX^ DE CLAIREFAGE, DE QUEILLE, DE SAINT-MICHEL, DE COPETRE, ETC.

A maison de Maynard (i) de ChaussenejouXj de noble extraction et de très-ancienne chevalerie dans les provinces de Quercy et de Bas-Limousin, est alliée aux plus illustres familles de France. Ses membres avaient la préséance à Turenne,et leurs armes étaient sculp- tées à la clef de voûte de la cathédrale de Tulle. Elle se di- visa au XIV* siècle en deux branches : celle de Chaussene-

(i) L*orthographe de ce nom a varié. Il t'est écrit aussi Meynard, Mesnardf Mainard, Ménard.

38 DE MAYNARD.

jouxQt celle de Montbarla. Cette dernière eut pour auteur Arnaud de Maynard^ qui épousa Sclarmonde^ dame de Montbarla, fille d* Etienne de Montbarla, cheTalier, seigneur de Montbarla, près de Lauzerte ; celui-ci, fils de Guilhem de Montbarla, qui suivit le roi saint Louis à la Terre-Sainte. Elle s'éteignit vers 1 407 ^ alias 1 3 80, dans la maison de Pechpeyroux.

Les preuves faites en avril 1781 et en juillet 1787 devant Chérin, généalogiste des ordres du roi, par Charles- Cosme" Marie, comte de Meynard-Saint-Michel, établissent la filia- tion de cette famille, depuis le xiii* siècle. Le certificat de Chérin dit qu'elles ont été préparées pour les preuves de cour.

Roger y Guillaume tt Robert Maynard ou M ainard figurent parmi les guerriers qui suivirent Guillaume de Normandie à la conquête de l'Angleterre en 1066 (i). Ils furent les auteurs des branches qui y ont subsisté jusqu'à nos jours. La plus illustre qui existe encore est celle des Viscounts Maynard^ qui est en possession de la pairie depuis 1620. Ses armes sont : d'argent, au chevron d'azur ^ accompagné de 3 mains senestres de gueules posées 2 et i.

Maynard^ chambellan du roi Etienne, et Maynard, pré- cepteur du fils du même prince, étaient établis au comté de Kent en 11 55, 11 58 (2).

Pons Maynard était, en 1261, lieutenant du sénéchal de Quercy (3).

Bérenger de Maynard, chanoine de Narbonne, était, en i32o, chancelier du roi de Majorque don Sanche d'Ara- gon (4).

L Jean I*' de Maynard, appelé aussi Etienne sur quelques actes et qualifié messire, chevalier, seigneur de Chaussene-

(1) Normannorum histoHœ scriptùres antiqui. «^ aGilvy, fet Con- quérants de P Angleterre.

(2) Hunter, Great Rolls, p. 65, 66, loi, 180. (S) Pcrié, Hist. du Qitercù

(4) Hist. de Languedoc.

DE MAYNARD. 3g

joux, au diocèse de CahorB, par lequel commencent les preu- ves devant Chérin, vivait en 1270, 1290. Il avait épousé Benarde Ghisl, de la famille de Pierre de Gimel^ qui prit la croix en 1248. Jean I^ testa le i*' juin^ alias \5 juin^ en faveur de noble Guillaume^ son fils, qui suit.

II. Guillaume I*' de Matnard, chevalier, seigneur de Cbaussenejoux, épousa Q4lmodie de Cosnac, sœur du car- dinal Bertrand de Cosnac et fille de Guillaume de Cosnac, seigneur de Cosnac, et d*Almodie de Malguise de Malemort, dont Etienne j qui suit :

III. Etienne de Mayha&d , seigneur de Cbaussenejoux , épousa Jeanne Robert de Lignerac, fille de Jean Robert de Lignerac, d'une ancienne maison qui était, en 1783^ repré- sentée par Joseph- Louis Robert de Lignerac, duc de Caylus, grand d'Espagne et lieutenant général. Etienne fit son tes- tament conjointement avec sa femme, le 26 novembre 1407, et eut entre autres enfants :

I .* Guillaume^ qui suit ;

2.* Rqjrntondy doyen de Carenac;

3/ Ointoinette, mariée à Bernard de BoYvsa.

IV. Guillaume II* de Maynard, seigneur de Cbaussene- joux, fit son testament le i3 mai 141 2 et eut pour fils efn- toine^ dont l'article suit. Il avait épousé :

I .*" Bertrande de Néderc ou de Nevbr ;

2.® Il est à croire qu'il épousa en secondes noces Oignes de Lambertyb^ fille de yean de Lambertye et de Jeanne de Vigier.

V. Antoine de Matnard, damoiseau^ seigneur de Cbausse- nejoux, épousa, par contrat du 3o décembre, alias 4 janvier 1444, Jeanne de Chalon, fille de Pierre de Chalon. Elle pc^it pour armes : de gueules ^ à la bande d'or.

De ce mariage sont issus :

I .* Jean, qui suit ;

2.* Mundey mariée à Jean de Rouzt viguier deCam- pagnac.

40 DE MAYNARD.

VI. Jean II de MAYNARD^seigneurdeChaussenejouxetde Clairefage, épousa le 2 juillet i486, Marguerite du Vernet, fille de Guillaume du Vernet, seigneur de Beaulieu^ au dio- cèse de Clermont^ dont :

VII. Pierre I de Maynard, écuyer, seigneur de Chausse- nejoux et de Clairefage, qui épousa^ par contrat du 22 février 1 5 1 2, Françoise de Souillac, d'une illustre maison^ bran- che de la première dynastie de vicomtes de Turenne.

De ce mariage sont issus, entre autres enfants :

i.^ Jean^ qui suit;

2.* Marguerite^ mariée à Guy Faydit de Tersag.

VIII. Jean III de Maynard, écuyer, seigneur de Chausse- nejoux et de Qairefage, épousa, le 14 octobre iSSq, Louise de Castel, fille d'Antoine de Castel, seigneur de Rassiels ou Rassials, près de Cahors^ dont, entre autres enfants :

i.^Joseph^ dont l'article suit;

2.^ Guy>, auteur des seigneurs de la Queille, de Mouret et des seigneurs comtes de Meynard de Saint-Mi- chel, dont les alliances sont avec les maisons de Juyé, de Parel,de Calvimont,de la Roche-Chauvel, de Miramont^ d*Areilh, de Mazière, de la Futzun, de Saint-Sornin^ de Sainte-Gemme^ de Cugnac , d^Escaffre, etc.

3.* Catherine j mariée à Jean de El auge ac.

IX. Joseph I^' de Maynard^ seigneur de Chaussenejoux et de Clairefage, épousa^ le 9 décembre 1579, éMarie de Beaupoil, fille de François de Beaupoil, chevalier, seigneur de Saint- Aulaire, pannetier des rois François 1*', Henri II et François II, et de Françoise de Volvire de Ruffec, dame d'honneur de la reine, dont :

I Pierre^ qui suit ;

2.^ Louise, mariée à Armand de la Portb-Lissac.

* X. Pierre de Maynard, chevalier, seigneur de Chaussene- joux et de Clairetage, épousa^ le 5 mai 1609, Jehanne de

DE MAYNARD. 41

Calvimont, fille de Jean de Calvimont, écuyery seigneur de Cbabans et du Chalard ^ et de Françoise de Salignac, dont^ entre autres enfants :

!.• Josephy qui suit;

2.* Catherine, mariée à Gilbert de Lauthonnye.

XI. Joseph II de Maynard^ seigneur de Chaussenejoux et de Clairefage, épousa, le 26 juin 1 642, Q4ntoinette de Beau- mont, sœur de Barthélémy de Beaumont, aïeul de Christophe de Beaumont, archevêque de Paris, et fille de Laurent de Beaumont, seigneur du Repaire, et de Françoise de Chaunac de Lanzac.

Ils eurent onze enfants, dont :

!.• Barthélémy^ qui suit;

2.^ Bernard^ auteur de la branche des seigneurs barons de Taillefer et de Copeyre, dont la descen- dance sera rapportée après celle de son frère aîné;

î.* -PîVrre, qui , étant capitaine au régiment du roi, fut tué en Piémont au lieu de la Pérouse, le 2 no- vembre 1 693, et enseveli dans l'église dudit lieu.

XII. Barthélémy de M aynard, seigneur de Chaussenejoux et de Mézels, syndic général de la noblesse de la vicomte de Turenne, épousa Marie- Catherine du Bus, fille de messire Jean-Charles du Bus, capitaine de cavalerie, seigneur de la Mothe-Dorée et Mauleverge, au pays d'Artois et Flandres, dont, entre autres enfants :

I .• Germain^ qui suit ;

2/ Catherine, mariée à messire de Carbonnièrb db

jAfAC.

XIII. Germain de M aynard, seigneur de Chaussenejoux et de Mézels, épousa Marie-Jeanne de la Porte, fille de Joseph de la Porte de Lissac, seigneur de la Retandie, lieu- tenant des maréchaux de France , et de Marie- Pascal de Mirandol, dont :

I .* Marie-Joseph de Maynard , qui épousa Marc-

42 DE MAYNARD.

Joseph de Goudin, seigneur de Pauliac, la Roussie^ Proissans, dont, entre autres enfants :

A. Raymond'Josephy qui épousa Françoise de CiLDRiEu, fille de Jean-Louis, comte de Cadrieu, et de N. de la Roque-Senezergues ;

B. Françoise ^ Marguerite^ mariée à son cou- sin, messire Etienne de Maynakd-Chaussems- joux, chevalier, seigneur de Taillefer et de Copeyre;

2.* et i fi Marguerite et Catherine, religieuses deFc^dre de Saint-Jean de Jérusalem, au couvent de Saint- Marc de Martel.

Branche des seigneurs de Taillefer et de Copeyre.

XII. Bernard de MAVNARDde Chaussenejoux, seigneur de la Fagette, fils de Joseph de Maynard, seigneur de Chausse- nejoux, et d'Antoinette de Beaumont, épousa, par contrat du 5 janvier 1694, Marie de Lestradb-Floirac, fille de Claude de Lestrade*Floirac, seigneur de Copeyre, Gluges, baron de Taillefer^ et de Marguerite de Roquette de Teyssenat, dont :

XIII. Gabriel de Maynard, seigneur de Copeyre, baron de Taillefer, qui épousa, le 5 juin ij3ij Marie de Maignks, fille de François de Maignes et de Marguerite de la Faune, dont^ entre autres enfants :

I.* Etienne f qui suit;

a.* Barthélémy, capitaine commandant au régiment de Lorraine-infanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint- Louis^ éinigré en 1792, servit dans la compagnie n^ 1 1 des chasseurs noble-infan- terie du prince de Condé, et mourut à Cappel^sous* Rodey en 1796.

XIV. Etienne de Maynard-Chaussbnejoux, chevalier, sei- gneur de Copeyre^ Gluges^ Mirandol et Taillefer, épousa, le

DEMAYNARO. 43

7 fëvrier 1780, Françoise^Marguerite de Gouduc, sa cousine, fille de Marc-Joseph de Goudin, chevalier, seigneur de Pau<- liac, et de M arie-Josèphe de Maynard, dame de Chaussene- joux, dont, entre autres enfants :

XV. Gabriel-Joseph^ baron de Maynard, qui épousa^ le a3 janvier 1820, Gabrielle-Isabelle-SEBÈiŒ de Pignol, fille de Jean- Baptiste, baron de Pignol, et de Marie-Louise-Char- lotte d'Arche d'Ambrugeac, dont :

i.^ François-Achille, qui épousa, le 9 juillet 1845, Marie- Charlotte de Sahugubt d' Amarzit d'Espagnac^ fille de Jean-Joseph-Charles de Sahuguet d'Amarzit, comte d'Espagnac, et de dame Gabrielle-Georgette- Marthe-Jeanne d'Arjuzon; François-Q/lchille mou- rut sans postérité;

2.* Afarc-Of //rci, dont Tarticle suivra;

3.« Marie-Q^naïs.

XVI . Marc-eélfred^ baron de Maynard, a épousé, le 1 7 fé- vrier 1846, Marie-Anne-Louise de Lamberterie, fille d'Ar- naud, baron de Lamberterie (1), chevalier de Tordre royal et militaire de Saint- Louis, et de Marie- Anne Crozat de Lynoire, dont :

I Marc-Emmanuel-Marie-Louis ; 2.** Henry; 3.' Elisabeth; 4.° Marie.

Par ses diverses alliances, la maison de Maynard a eu en- core parenté avec celles de Auberi de Saint-Julien, d'Au«

(i) Arnaud de Lamberterie était fila de Jean de Lamberterie, baron du Gros, et d'Anne deFoucauld. Il émigraen 1792, et, quoique bien jeune encore, il prit part aux campagnes de l'armée de Condé lous les ordres de son oncle, Louis de Foucauld, marquis de TArdimalie, qui avait été député de la noblesse du Périgord aux Etats généraux et qui s'y était £ait remarquer par ses talents, ses qualités chevaleresques et son courageux dévouement à la royauté.

44 DE MÀYNARD.

busson^ de Baynac, de la Borie de Campagne, de Bourdeil- les, de Chalus, de Clermont, de la Faurie de Bars, de Gi- ronde, de la Grange-Gourdon-Floirac, de LentiUac^ de Los- tanges, de Luzech, de Marcillac, de Marquessac, de Moa- tauban, de Rousseau-Puy-la-Vaisse, de Talleyrand-Chalais, de Vassinhac, de Vins du Manégre, etc., etc.

Armes : D'œ^ur^ à la main d'or, alias d'argent y ou Bien : de gueules, à la main dextre, alias senestre d'argent^ qui est de Maynard ; écarte de gueules à 3 bandes d'argent, qui est de Montbarla.

Supports : Deux lions.

Timbre : Couronne de comte.

OUVRAGES ET DOCUMENTS A CONSULTER.

i.° Bonaventure, Annales du Limousin, t. III, p. 655,

2.** Brizard, Généalogie de Beaumont.

3.*» Borel d'Hauterive, Année iSSS,

4.'' La Chesnaye des Bois et Badier.

5." De CourceUes, Histoire des Tairs.

6.° Feuille hebd. de Limoges, 4 oct. 1786, n** 40, p. i58, col. 2 et suiv.

7.® D'Hozier, reg. 2, p. 2.

8." Moréri, édit. \y5g, art. Beaumont.

9.° Nadaud, Nobiliaire du Limousin.

io«® O'Gilvy, Nobiliaire de Guienne.

1 1 .<" Papiers de Turenne à la Bibliothèque des Archives Nationales.

12.^ Recherche de la noblesse de 1666 (Limousin).

1 3.^ Registres de la paroisse de Cressensac (Lot) conservés depuis 1604.

RUDEL DU MIRAL

A famille Rudel du Miral, fort ancienne en Au- vergne, est issue, suivant les traditions, de la même souche que le célèbre troubadour Élie-Geoffroi Ru- del, fils du sire de Blaye, qui suivit Richard Cœur-de-Lion en Palestine et composa plusieurs poésies en Thonncur de la princesse de Tripoli, fille de Raymond, comte de Tou- louse, en 1162.

Renaud Rudel, lieutenant général en Poitou et Sain- tonge, chassa les Anglais de Cognac, Saint-Maixent, Ma- rennes, Royand et autres places, au temps du roi Charles V.

'Pons Rudel, fils puîné du précédent, alla à Rome, oti il épousa secrètement la fille d'un gentilhomme romain , et de cette union est issu Loren:{o ou Laurent Rudel, qui vint en France avec Catherine de Médicis et s'établit en Auvergne. C'est à lui que commence la filiation authentique établie degré par degré.

Cette famille est actuellement représentée par :

I. Anne-Psalrnet'Elie'Geoffroi-Thélis Rudel du Miral, le 20 mars 1804, chevalier de Tordre d'Isabelle la Catho- lique, maréchal des logis au 2' chasseurs, démissionnaire en i83o, fils du colonel chevalier François-Joseph du Mirai, maréchal des logis des gendarmes de la garde du roi (Louis XVIII), colonel de dragons, chevalier de la Légion d'honneur, etc., etc., et de Psalmette-Anne du Cheyrou de Bonnefon, des comtes du Cheyrou, alias du Cheyron, en Limousin et Périgord.

En mai î832, Thé lis dv Miral a épousé Caroline-Hor- tense Fournier de Tony, fille d* Antoine Fournier de Tony, seigneur de la Ramas, en Bourbonnais, secrétaire du roi (Louis XVI), auteur du poëmedes Nymphes de Byctime^ etc., et de Sophie Navier.

46 * RUDEL DU M[RAL.

De ce mariage sont issus trois enâints» qui suivent :

I** Psalmet-Q^mable-Elie Rudbl du Miral de Tony, au château du Mirai, le 5 août i838, marié à Paris, le 3o avril 1867, à Oântoinette-Marie d'Alb- gâmbb-Auweghbm, des comtes d*Âlegambe, barons d'Auveghem, en Belgique.

De ce mariage^ une fille :

A . Tsalmette-Agnès - Marie - Marguerite - Fran- çoise-Yvonne RuDEL DU Miràl de Tony, née à Qermont-Ferrand, le 19 décembre 1870.

2.^ Françoise-Marie'LouiseDvMiKAj.jmBnéden 1857 à Chartes-Emile Maignb, fils de Paul Maigne, ancien maire de Brioude, et d^ Antoinette Bec; petit-neveu du baron Grenier, pair de France, pre- mier président de la Cour d*appel de Riom, officier de la Légion d'honneur, chevaÛer de Saint-Michel.

De cette union est issue :

B. Marie-Psalmette-Philomène^Pauline' Char- lotte Màignb.

3.® Tierrette-Octavie-'Berthe du Miral, mariée, le 2 février 1864, ^ Denis-Ludovic de Saikt-Thouas^ receveur particulier des finances à Roanne, fils de Jean-Etienne, chevalier de Saint-Thomas, officier des gardes du corps du roi, chef d'escadron d'état- ix^ajor, gouverneur du château royal d*Ecouen, che- valier des ordres de Saint-Louis, de la Légion d'hon- neur, de Saint- Anne de Russie, etc., et de Jeanne- Athénais Denis de Cuzieu, des barons de Cuzieu, en Beaujolais.

II. Godefroy-Charlemagne-Francisque Rudel du Mi- ral, cousin germain du précédent, néàClermont, le 11 avril 18 12, ancien magistrat, député du Puy-de-Dôme, vice-pré- sident du Corps législatif, président du conseil général de la Creuse, commandeur de la Légion d'honneur, fils de Pierre

RUDEL DU MIRAL. 47

Rudel du Mirai, officier au régiment de Poitou-infanterie, et de Rose Jeudi du Monteix.

Francisque j}V Miral a épousé, en 1843, Louise Furgot, d'une ancienne famille de la Marche, dont il n'a pas d'en- fants (i).

Armes : De sable, au lion d *or^ armé et lampassé de gueules; au che/d^argentj à V étoile de gueules,

TuBRB : Couronne de comte.

Sttpports : Deux aigles.

DsYisB : Fortis in arduis lucens.

AUTEURS A CONSULTER.

I.* Hugues de Saint-Cire, Af^ofVe^ de la bibliothèque du roi de France.

2.0 Histoire générale du Languedoc par quelques Béné- dictins^ fin du livre XVII, tome second,

3.® Moréri, art. Rudel^ t. IV, page 193 et suivantes.

4," Du Verdier.

5.® Biographie universelle.

6.0 Magny (de).

7.® Poplimont, la France héraldique.

8.** A. Tardieu, Histoire de Clermont-Ferrand.

9.** Borel d'Hauterive, Annuaire de la Noblesse de France^ année 1869, page 209 et suivantes.

10.** Etat présent de la Noblesse de France. Paris, Bache- lin-Deflorenne.

II.** Lfkntier (de) j Geoffroy Rudel. Paris, 1825.

(i) Pierre Rudel du Mirai avait un autre enfÏEint: Anne-Rosalie-José- phine Rudel du Miral, née à Clermont-Ferrand en 181 1, décédée au château d'Ydogne (Allier) en 1877; mariée: i*àN..« duCrohet; à Jules- Martin d'Angers, dont un fils: Emmanuel.

LAFOND

A famille Lafond est originaire du Beaujolais, elle jouit depuis longtemps d'une grande con- sidération. Une de ses branches vint^ à la fin du siècle dernier, se fixer en Nivernais (i) et y acquit la terre seigneuriale du Nozet.

Un fait curieux et unique dans les traditions généalogi- ques donne à cette famille le droit de faire remonter son ori- gine maternelle jusqu'à la première croisade. Vers 109 5, à la demande des grands du royaume, Eudes, dit le Maire, cheva- lier et chambellan du roi Philippe I", fit à pied, armé de toutes pièces, un cierge à la main et marchant, suivant une vieille tradition de famille, trois pas en avant et un pas en arrière, le pèlerinage de Jérusalem, à la place de ce prince, afin de le relever d'un vœu. Au retour, le roi lui fit don du fief de Chaillou-Saint-Mard, situé près d'Estampes, et lui octroya de nombreux privilèges, entre autres celui delà noblesse per- pétuelle, transmissible à l'infini dans sa descendance mascu- line et féminine^ par hommes tt femmes (2). De plus, toute la lignée de Chaillou-Saint-Mard put légalement transmet- tre, même par les femmes^ l'écu du chevalier Eudes, écar- telé des armes du royaume de Jérusalem. Les familles qui ont reçu cet écusson par alliance le chargent de leurs propres armes et le transmettent à leur postérité. Aussi la généalogie des familles de la lignée se dresse-t-elle en suivant le sang et Pécusson. et en passant de degré en degré indifféremment par- les filiations féminimes et le changement de nom jus- qu'à l'auteur premier.

(i) Le comte de Soultrait» Armoriai du Nivernais. (2) Voy. Favin, Fleureau, La Chenaye-Des Bois, Montfaucon, Gui20t, Bore! d'HauterÎTe, etc., etc.

LAFOND. 49

Les membres de la famille Lafond se trouvent actuelle- ment faire partiede la lignée de Chaillou-Sàint-Mard, parce qu'ils sont lés descendants directs du sire Eudes le Maire, en passant par les familles du Temple et Chartier, deux très- anciennes maisons. La première a fourni un chevalier à la croi- sade de Philippe- Auguste; la seconde a été illustrée par le grand Alain Cbartier, c Fun des plus beaux ornements » de la cour de Charles VII; par Guillaume Chartîer, évéque de Paris à la même époque, et par le savant moine Jehan Chartier, his- toriographe des Grandes Chroniques de France.

Narcisse-Antoine Lafond, appelé à la pairie en 1846^ fut député la Nièvre pendant de longues années, colonel de la garde nationale de Paris, régent de la fianque de France, etc. De son mariage avec mademoiselle Harlé d'Oprove, sœur du pair de France, il a eu une fille, mariée à Adolphe Beaudon de Mony, petit-fils du marquis de Bou- * berSy et un fils, Etienne-Edmond, comte Làfond, auteur d'un grand nombre d'ouvrages littéraires. Celui-ci fut créé, en 1868, comte héréditaire, par le pape Pie IX. Il est mort en 1875, laissant un fils et une fille mariée au marquis des Cars, fils du duc.

Cette Camille, par ses alliances et sa lignée maternelle, est apparentée avec celles de Montribloud, de Louvencourt, d'Estreux de Maingoval,^ Parent du Châtelet, de Moracin, Lefellier de Chezelles, de Recoquillé, de Tascher, de Mil- leville, d'Espinay-Saint-Luc, Nicole, du Han, etc., etc.

Armes : Ecartelé : aux i et 4, dfargenty à la croix po- tencée d'or^ cantonnée de 4 croisettes de même^ qui est de Jérusalem ; aux 2 et % de sinople^ à Fécusson de gueules, bordé d^ or, portant une feuille de chêne d'argent, qui est de Chaillou-Saint-Mard. Sur le tout : un écu (Port à la croix de Saint-Pierre de gueules^ chargée de cinq besants d" argent j qui est de Lafond.

Timbre: Couronne de comte. Supports : Deux anges.

Devise : Rex Philifpus mihi dédit; et encore : Omnia pro Pétri Sede.

le. 4

DE TOÇQUEVILLE

'article publié dans la première édition du No- biliaire universel de France^ tome XII, page 437, avait été rédigé à la hâte, sans être précédé d'au- cunes recherches^ d'aucunes communications des archives de la famille. Cétait sans doute pour distinguer les Tocque ville de la haute Normandie des Clerel de Tocque- ville, dont le chef actuel est comte et député de la Manche. L'article doit être complètement remplacé par celui qu'a pu- blié V Annuaire de la. Noblesse (année 1876, page 199) et que nous reproduisons textuellement.

Il y a en Normandie cinq localités différentes appelées Tocqueville, et plusieurs familles leur ont emprunté leurs surnoms distinctifs. Une seule n*a jamais eu d*autre dénomi- nation patronymique. Originaire des environs de Dieppe^ elfe prouve son existence dès le xvi* siècle.

Robine de Tocqueville avait épousé Jean de Bully, rejeton d'une des plus anciennes familles de Normandie, qui fournit, le 22 juin 1601, tant pour lui qu'au nom de sa femme, le dénombrement de son fief de Feugeray et des mouvances de cette seigneurie (maison de Bully; notice par J. Noulens, pages 104 et io5).

Jacques de Tocqueville, écuyer, seigneur de Noblcvalle, était attaché à la maison du duc d'Orléans, lorsque, le 22 juin 1705, il figura dans un acte d'emprunt par lequel Jean Ro- bert, architecte des bâtiments du roi, reconnut avoir reçu une somme d'argent à titre de prêt (l'original aux archives de la famille).

Charles de Tocqueville, issu de la même branche, avait épousé Anne-Charlotte de Corlier de Barbonval, qui donna

DE TOCQUEVILLE. 5i

quittance de l'arrâtige d'une rente, le 3o septembre 1723, à Antoinette Caignié, veuve de Pierre Leleu^ avocat en Parle- ment.

Un rameau détaché de cette branche^ et dit Tocqueville- Levasseur, possédait, en 1756, la seigneurie de Tocqueville, . paroisse de Royville, près de Dieppe. Il s'est éteint à la fin du siècle dernier.

La descendance directe, continuée jusqu'à ce jour, a été établie sur pièces et actes authentiques comme il suit :

I. Adrien de Togquevillb avait épousé Marie be Brày^ dont il eut un fils qui continua la descendance.

IL Philippe de Tocquevillb se maria, le 21 janvier 1744, avec Marguerite Duval , fille d'Adrien Duval et de Marie Ermel. Les enfants issus de cette union furent :

I.* Jean-Baptiste-Louis-Emmanuel^ qui suit;

2.* Adélaïde de Tocquevillb^ décédée sans alliance à Rouen, le 10 décembre i836, à l'âge de quatre-vingt- quatre ans ;

3.' Marie-Félicité de Tocqubville, mariée, le 19 ma 1778, à Philippe- Auguste Morin, marquis d* An- vers, conseiller au Parlement de Rouen (reg. de Tétat civil).

II L Jean-Baptiste-Louis^Emmanuel de Tocquevillb, en 1748, seigneur et baron de Royville et Rainfre ville et seigneur de TAiglemesnil-le-Sorent, donna procuration, le 27 juillet 1785, à Nicolas le Mazurier, feudiste, pour admi- nistrer ses droits seigneuriaux (l'original de cet acte^ daté du manoir de Royville^ est conservé dans les archives de la famille).

Il épousa, par contrat du 24 mars 1788 et par acte du 3 avril suivant, à Royville, Jeanne -Marie- Pétronille GiPPERS , née à Aix-la-Chapelle en 1762, décédée à Gueures (Seine- Inférieure) le 3o septembre 1840, fille de Théodore Gippers et d'Elisabeth Maywerin. De son mariage, il laissa :

5a DE TOCQUEVILLE.

I .• Pierre-Victor, qui a continué la descendance; 2.« Victoire-Dorothée^ née le i3 germinal an IL

IV. Pierre- Victor^ comte de Tocqueville, le 5 mai 1^91, sous-lieutenant en 181 2, garde du corps dans la com- pagnie de Raguseen 1814, accompagna Louis XVIII àGand pendant les Cent-Jours. Nommé chet d'escadron en 1816, maréchal des logis aux gardes du corps, compagnie de Noailles, en 1826; il quitta le service avec le grade de lieu- tenant-colonel en 1828. Officier de la Légion d'honneur en 18 14, il reçut la croix de Saint-Louis le 2 avril 181 5. Il avait été blessé d'un coup de feu en avant de Goldsberg, le 23 août 181 3^ et à la Ferté-sousJouarre, en 18 14.

Il épousa Anne Tullogh de Tannachib, fille du major sir Francis TuUoch et de Marguerite Simpson, et sœur du colonel Tulloch et du marquis de Stacpool, qui commandait un régiment anglais en Crimée. Le roi Charles X, qui hono- rait d'une bienveillance toute particulière le comte de Tocque- ville, signa son contrat de mariage avec toute la famille royale. La comtesse mourut le 26 août 1 829, au château de Gueures, et son époux se remaria, le 17 octobre i838, avec Margue- rite Béare, fille d*un colonel irlandais. Il est décédé à Pau le 25 mars 1871, laissant du second lit :

1 .• Ernest-Richard- Victor j qui suit ;

2 .• Marie- Gabrielle-Jeannette Pétronille de Togqub-

vn.LB, née à Cork (Irlande).

^ V. Ernest-Richard-Victor de Togqusvillb, à Dun- kerque le 11 octobre 1845, marié, le 26 août 1871, avec Jeanne-Amélie Mangbot, née le 23 octobre i85o, fille de Michel Mangeot et d'Anne Hébert. De cette union sont issus :

i.o Robert-Victor de Tocqubvillb, le 11 août 1876;

' 2.* Marguerite^Gahrielle de Tocquevilui;

3.« Anne-Henriette^Inès àtTocwKmA.fL\

MORETON DE CHABRILLAN. 53

4**. AUx-Marie-Antoinette de ToGQUWiLLBy née le 28 octobre 1 874, décédée le 16 août 1 875» au château d'Enoery (Lorraine).

Asios : D'œ^WTy à une licorne saillante d'argent. TncBRB : Couronne de comte.

s

CiMiKR : Un buste de licorne. Supports : Deux lions. DsvisB : Fortis atquefidelis.

MORETON DE CHABRILLAN

ORETON de Chabrillanj en Dauphiné et en ViTarais. Guignes Moreton était, en 1 1 9 1 , devant Saint Jean- d'Acre ; ses armes figurent aux salles des Croisades de Versailles. La filiation de la maison de Moreton est établie depuis :

l. Guillaume^ marié à Af. de Montoison, qui vivait en 1 25o, et dont les descendants se sont succédé en ligne directe jusqu'à nos jours dans Tordre indiqué ci-dessous :

IL Pierre épousa M. de Vssc (i 3o6).

IIL Guillaume^ W du nom, se maria avec D. Adh<iur

DB PiSRRSLATB (l 340).

IV. Raynumd eut pour femme A. Aumoibr (1392), dont il eut :

I 1

34 MORETON DE CHABRILLAN.

1 .0 Antoine, qui suit.

2.'' Pierre^ auteur de la branche des Granges Gon- tardesy éteinte vers i6oo.

V. Antoine y dont la femme fut A. Flandrin (1407). Il acquit par échange avec le Dauphin, depuis Louis XI , la seigneurie de Chabrillan*

YL' Aynard épousa Cl. AloXs (1470).

VIL François se maria avec D. de Seytres (i5o6).

VIII. Sébastien épousa L. du Moulin (i563).

IX. Jacques épovLSSi G. d*URRB (iSgS). Les enfants issus de ce mariage furent :

i.^ Antoine^ II* du nom, qui suit;

2.® Charles^ tige de la branche cadette, aujourd'hui existante.

X. Antoine^ II* du nom^ épousa /. de Chaponay (1628).

XL Joseph^ premier marquis de CHABRiLLàN, épousa A. de Vichy (1668).

XIL Qéntoine^ III* du nom, deuxième marquis de Cha- BRiLLANj épousa A. de Grouêb (1698).

XIII. François-César y troisième marquis de Chabrillan, épousa M.'C.-L. d*AsTUAUD (1738).

XIV. Joseph 'Dominique y quatrième marquis* de Cka- BRiLLAN, épousa J.-A . DU Plessis Richelieu D'AiouiLLoif (1766); de cette union vinrent :

I.* Hippolyte-Césary qui suit;

2.^ Pierre-CharleS'Fortunéy dont il sera parlé.

XV. Hippolyte-Césary cinquième marquis de Chabril- LAN, s'unit à Antoinette-Françoise-Marie de Cauxomt la Force (1784).

De son mariage sont issus, entre autres enfants :

MORETON DE GHABRILLAN. 55

!.• c4l/red'ThiIibert' Victor, qui suit; 2.0 La comtesse de Belbeuf; 3.* La comtesse de Masm; 4.* Léontine, sans alliance.

XVL Qâlfred'Thtlibert'Victor^ sixième marquis de Cha- BRn.LAN; s*unit à Marie^Madeleine-Charlotte-Pauline de LA Croix de Saint-Vallirr (i823).

Il laissa de cette alliance :

I .• LouiS'Hippolyte-René, qui suit;

2.* Paul-François, marié à Q4lix d'AcouLT ;

3/ Louise-Franqoise-Eulalie^ mariée au comte Ray- mond d'Agoult;

4.^ Marguerite, morte sans alliance.

XVII. LouiS'Hippoljrte-René^ mortavantsonpère, épousa Marie-Séraphine de la Tour du Pin-Montauban (1854); de cette alliance vinrent :

I .'' Vaul-Jacques-Marie-René, septième marquis de Chabruxan ;

2.® Louise-Marie^Victoire, comtesse de Jouffroy.

Rameau issu^ au XV^ degrés de Joseph-Dominique et de Innocente-Aglaé du Plessis Richelieu d'O^iguillon.

XV. Pierre^CharleS'Fortuné, Sis dt Joseph-Dominique^ épousa Charlotte-Robertine Coustard ( i 79 i )•

XVI. CharleS'Fortuné-Jules se maria avec Joséphine- PhiliS' Charlotte de la Tour du Pm la Charge ( 1826), d'où:

I.** Hippolyte-Camille-Fortuni^ qui suit ; 2.* LouiS'Robert'Fortuné.

XVil. Hippolyte-Camille-Fortuné épousa Anne-FVan- çoise^ princesse de Croy ( 1 864 )| dont :

I

H

56 DE GENTIL.

I.' Honoré'Philippe-Guillaume''Fortuné; 2."* Léonor-Qélfred'^ynard'Fortuné.

La branche cadette, issve de Charles^ second fils de Jac- ques^ au IX* degré) et de G. d'UiotB, est représentée de nos jours par :

I.® XV. Charles, baron deCHÀBRiixAN;

2.® ISyW. Jacques^ comte de Moreton dbChabriluln;

3.« XVI. Philibert^ comte de Chabrillan, marié à Léonie Hue db Saint-Jean; et son frère :

Louis, comte de Chabrillan, marié à Sop.-Lud. va Roy db Buxièrb.

Armes : D'azur ^ à la tour crénelée de cinqpièceSy sommée de trois donjons ^ crénelés chacun de trois pièces^ le tout d'ar^ gent maçonné de sable^ à la patte d'ours d^or mouvant du quartier senestre de la pointe et touchant la porte de la tour.

Devisb : Antes québrar que doblar (Plutôt rompre que ployer).

AUTEURS A CONSULTER

Preuves de cour, Guy Allard, Chorier, Valbonnais, marquis d'Aubaïs^ la Chesnaye, d'Hozier, Laîné.

DE GENTIL

BIGNEURS DB LA PRivOSTÉ DE SaINT-YrIEIX, PaNTHBNIS, LE ChaXBON, LaVAUX, RoSIBRS ; MARQUIS DB LaNGA- LERIE, PREMIERS BARONS DE SaINTONGE, ETC., ETC.

I. Jehan Gentilz, P' du nom, viguier de la ville de Saint- Yrieix, en Limousin» épousa Jehanne MotjsTONm» d'où:

DE GENTIL. 67

i.o Jehan j II* du nom, qui suit;

2."* Yrieix^ mort en 1547; il avait épousé N de

Calvimont, dont deux filles : l'une, dame d'Aubeterre, et Françoise, femme de N. de la Tour, baron de.,..;

3*^ François, seigneur de en Guyenne, dont

était issu le célèbre président de Gentils en Parle- ment de Bordeaux, seigneur de Cadillac ;

4.® MariCy épouse à^ Olivier Dalier, mort en 1547.

II. /eA^R de Gbntilz, II* du nom, mort en 1547, avait épousé Louise de Brançonnxt, fille du seigneur d'Escoirt, en Périgord. Il eut de ce mariage :

I .^ Hilie^ qui suit ;

3.* Yrieix^ IV du nom^ abbé de Saint-Maurice et chanoine de Saint-Yrieix en 1537.

III. Héliey seigneur de La|onchapt, du Mas, de la pré- vosté Saint-Yrieix» testa le 8 août 1547 et vivait encore en 1 55o. Il avait épousé Léonne de Sànzillon de la Foucàudib^ d'où :

I.* Jacqu€Sy<{MÏ suit;

2.* Gabrielj chanoine de Saint-Yrieix, en i543;

3/ Paul, viguier de Saint-Yrieix et seigneur de Claud, 1547;

4.^ Léonard^ auteur de la branche A ;

S."" Poncet^ seigneur de Panthénieet duChambon, viguier en 1543.

IV. Jacques j seigneur de Lajonchapt, épousa en premières noces^ en 1 543, Marguerite de Salignac, fille de Raymond, chevalier, seigneur de Rochefort et des Étangs* Elle était morte en 1 5 53. En secondes noces, il épousa Françoise de MoNEYs. Il testa au château de Lajonchapt, le 29 avril 1569, devant Vouzeau, notaire royaL

Du premier lit : I J^ Raymond j tué en duel ; 2.* YrieiXj qui suit ;

58 DE GENTIL.

3.^ Paulf auteur de la branche B ;

4.^ Galianney baronne de Chirac ;

5.^ YrieiXy qui a formé la branche C ;

6.® Raymond, seigneur de Pirmangle, en Î597. Sa fille Anne épousa N., seigneur de Saint-Bris en Bourgogne ;

7.® YrieiXf qui a formé la branche D.

V. YrieiXy seigneur de Lajonchapt et de Lauriire, épouse en 1572, au château de Pellevin, Hélène dt Reilhâc, fille d'Antoine, chevalier de l'ordre du roi, et de Françoise de Carbonnières. Il testa le 26 février 1602.

De ce mariage naquirent :

1 .• Yrieixy qui suit ;

2.® Françoise^ mariée le 25 janvier iSgS, à Paul de Chouy, chevalier» seigneur de Pirmangle, gouver- neur de Saint- Yrieix.

De cette union naquit le célèbre Yrieix de Pirmangle, gouverneur de Limoges.

VI. Yrieix, seigneur de Laurière et de Lajonchapt, épouse en 16 14 Isabeau de Journet. Il fit son testament le 24 novembre 1657 et laissa :

I.® Gofpârd, qui suit;

2.^ Jacques^ seigneur du Claud ;

3.^ Jean^ seigneur de la Paye.

VII. Gaspard^ seigneur de Villebrange, mort avant son père, avait épousé^ au château de Lambertye, le i*' février 1643, Catherine de Lambertye^ fille de Gabriel, comte de Lambertye, baron de Montbrun, maréchal de camp, gou- verneur de Nancy^ et d' Isabeau de Rochechouart.

De ce mariage vinrent :

1/ Léonard^ qui suit;

2.* Jean, seigneur de Lavaux et de Rosiers, époux de Françoise de Constant. Il forma la branche E .

DE GENTIL. 59

VIII. Léonard j seigneur, baron de Lajonchapt, chevau- léger^ le 16 octobre 1674, capitaine de cavalerie dans, le régi* ment du marquis de Langalerie, son cousin, épousa, le 26 février i680j Afarie Dbsmaxsons, fille de Jean, seigneur de Bonnefon.

De cette alliance naissent :

1/ Léonard^ qui suit;

2.* Pierre, âgé de 26 ans en 1709, lieutenant dans le régiment de Leuville ;

3.* Marie-Françoise, reçue à Saint-Cjr en 1 696, après avoir établi, par preuves, deux cents ans de noblesse paternelle;

4.* Elisabeth, religieuse à Angers ; elle fit des preuves de huit quartiers;

5*. Autre Elisabeth, aussi reçue à Saint-Cyr, après avoir fait ses preuves (i5 juin 1709).

IX. Léonard épouse fie 23 février 1747, Anne Valette « d'où :

I.* Pierre, le 3 janvier 1746^ chevau-léger le 3i mai 1769;

2<» Léonard j en i743,pagedelaDauphineen 1770.

Ici 8*arrête la généalogie conservée au cabinet des titres à la Bibliothèque Nationale.

Branche q4.

IV. Léonard f seigneur du Claud, l'an 1547 épousa Jac- quette de Guèblb, d*où :

i.o Jacques, qui suit;

2.* Françoise, femme de Pierre du Garreau, sei- gneur de Gironée.

V. Jacques, seigneur de Guèble, épouse Claude de Ri- GNiEft M GuEECHY, fiUe df CUudc^ baron de Guçrchy» et d*Anne de Giveriay.

6o DE GENTIL.

De ce mariage sont issus :

i.<^ Q4drien^ qui suit;

2.<^ Edmie épouse Charles de Rophonac, seigneur de Meauce en Nivernais.

VI. Q^drietty seigneur du Mas du Boulet et de la ForSt de Chaume, épousa Madeleine de Courtbnat, fille de Jean, chevalier, seigneur des Salles, et de Madeleine d*Orléans.

Branche B.

Pmi/ y seigneur du Verdier, en i555 épousa Marguerite DU Bois^ veuve en 1597. De ce mariage naquirent plusieurs enfants, parmi lesquels un François. Ils moururent avant leur mère.

Branche C.

MARQUIS DB LANGÂLSIOB, PRBMIBRS BARONS DB SAINTONGB.

V. YrieiXy seigneur de Langalerie, en Saintonge, épousa, le 8 août 1 598^ Q4nne de Giraud.

VI. François, seigneur de Langalerie, épousa^ le 7 juin 1 635, Judith de la Motte-Fouqubt.

VII. Henri-François^ marquis de Langalerie, premier baron de Saintonge, lieutenant général des armées du roi, commandant pour Sa Majesté en Provence, épousa , le 26 septembre 1 660 , Marie de Couleurs, fille de Pierre, vicomte d'Arnas, d'où :

I .^ Philippe, qui suit;

2.0 Suzanne ^ morte sans enfants, héritière de son

frère.

VIII. Philippe y marquis de Langalerie, premier baron de Saintonge, en 1661, épousa à Versailles, en 1696, Morte de PouRROY, marquise de Vimiane, gouvernante des filles

DE GENTIL. 6i

d'honneur de Madame, lieutenant général des armées du roij feld-maréchal au service de Pologne et d'Autriche, mourut enfermé^dans la citadelle de Roab en Hongrie.

IX. Philippe-François^ marquis de Langalerie^ marié à Lausanne avec Q//ugustine Constant de Rbbbcqub.

Branche D.

YrietXj fils de Jacques et de Marguerite de Salignac, sei- gneur de Puyjolet et capitaine aux gardes, épousa Edmée de Régnier, fille de Qaude, baron de Guerchy, et d'Anne de Giverlay, d'où :

i."* Jacques^ seigneur de Puyjolet;

3/ Q/ldrien, chevalier de Malte, reçu après ses preuves, le 24 mars 1 6 1 4, de la langue de France (voy . Vertot , Hist. de Malte, t. VII, p. 240);

3.* Q4nne^ épouse de Henri de Lambsrtye, seigneur de Saint-Bris en Bourgogne^

Branche E.

VIIL Jean^ fils de Gaspard et de Catherme Lambertye, seigneur de Lavaud-Porcher et de Rosier, épousa, en pre- mières noces, le 24 octobre 1679, Q4nne Mazbau de la Tran- CHARBIB, d'où :

Pierre^ marié à Ursule d'AinnuYs de Veaux, dont il n'eut pas d^enfants.

Ce même Jean épousa, en secondes noces, et le 1 5 mars 1697, Françoise Constant de la Mazièrs, dont il eut huit enbnts, parmi lesqueb :

i.<» Q^ntoincy seigneur de Rosier et de Lacoste, marié à Julie de la Marthonue, dont il eut un fils :

Jean ;

62 DE GENTIL.

2.'* Jean^ seigneur de Rosier, épousa, le 1 8 janvier 1857, Jeanne Legay; de cette union vint :

Jean-JacqueS'Christophe de Gentil dk Ro- sier. Il épousa, le^o thermidor an Vlll^ Jeanne CoAiLLAUD, dont :

a. Jean-Léonard, c{MÏs\xiX\

b. Qâugustin;

c. Léon.

Jean-Léonard dtGEHTiLhE Rosibr épousa Caro- line de Savignag ; de ce mariage naquirent :

I.* Léonard- Alexandre^ qui suit;

2.0 Hortense^ mariée à Michel Duclos.

Léonard-Alexandre^ magistrat, le 17 janvier 1843, marié, le 9 juin 1874, à Marie Callier, fille d'Edouard et de Sophie Tournyol de Bois- lamy, dont :

Jean-Pierre-Edouard^ le 6 avril 1875.

Armes : D^aifur^ au chevron dor^ accompagné de trois roues de Sainte-Catherine du même; une épée nue en pal^ la pointe en haut^ brochante sur le tout.

TuiBRE : Couronne de comte.

N. B. Ces armes sont décrites par le P. Menestrier, page 182 de la Nouvelle Méthode raisonnée du Blason, Lyon, 1734.

DE REHEZ

CouTES DE SAirf»iGNT-suR- Meuse, marquis d'Eftiat, seigneurs d'Issoncourt, du Mesnil la Horgue, de Marbotte, de Mezbring, de Bussières, de Denone, d'Olhat, de Chante- loup, DE Saulnat, de Saint-Julien de Clesdon, de Vil-

LIERS^ DE CerELLES, ETC., ETC., ETC., EN LORRAINE, AU- VERGNE, Bourbonnais et Isle-de-France.

ETTE famille^ originaire d'Allemagne, vint s'établir à Saint-Mihiel, en Lorraine, dans le commence- ment du xYi* siècle. La terre et seigneurie de Sam- pigny fut érigée en comté par lettres patentes du duc Léopold de Lorraine, données à Lunéville, le i3 juillet 171 2, en faveur de Louis-Ignace de Rehbz, secrétaire d'État et garde des sceaux du prince de Vaudemont, et surintendant de ses finances, conseiller au Parlement de Metz, conseiller d'État du duc Léopold, gouverneur des ville et principauté de Com- mercy, grand bailli héréditaire de Falkenstein, etc., etc.

Par lettres patentes du 17 février 171 7, le duc Léopold de Lorraine crée, érige, élève et illustre Louis-Ignace de Rehez, ses enfants, tant de la ligne féminine que masculine, nés ou à naître, en qualité de comtes, sous le nom de Sam- pigny. Louis-Ignace fut Naturalisé Français par lettres pa- tentes données à Versailles le 2 mai 1723. Il fut déclaré^ avec son épouse et ses enfants, noble d'ancienne extraction par lettres patentes données à Versailles au mois d'août 1724. Il obtint, par retrait féodal du duc d'Orléans, régent du royaume, la terre et marquisat d'Efiiat, qui lui fut adju- gée par brevet du 16 mars 1728. Il avait épousé, par contrat du 27 décembre 1693, Henriette Oryotde Jubainville^ fille de messire Charles Oryot de Jubainville, écuyer, et de Marie de Millet d'Estouf.

A partir de 1728, époque à laquelle elle s'est fixée en France, la famille de Rehez de Sampigny a donné au service de ce pays un grand nombre d'officiera^de terre et de mer de tous grades, dont sept chevaliers de Tordre royal et militaire de Saint-Louis. Elle s'est divisée 'en plusieurs branches :

64 DE REHEZ.

l'aînée est restée en Auvergne et a formé une seconde bran- che établie en Bourbonnais ; la cadette s*est fixée en Vivarais et s'est elle-même subdivisée en deux branches, l'une établie en Vivarais et l'autre en TIsIe-de-France.

Ces diverses branches sont toutes aujourd'hui représenta.

Le chef de la branche aînée établie en Auvergne est :

LouiS'François-Dominique ^ comte de Sampigmy^ le i6 mars 1816, fils d'Ignace-Hyacinthe, comte deSampigny, chevalier des ordres de Malte et de Saint-Louis, et de Marie- Thérèse de Viry. Il se maria, le 3o septembre 1844» avec Étiennette-Q^ugustine de Vichy, fille d'Armand, marquis de Vichy, et d'Aurélie Thibault de la Carte de k Ferté- Sennecterre.

De ce mariage :

Louis-Ignace^Hyacinthe- Etienne^ comte deSampi- gny, né le 3o juin 1846.

Sœurs de Louis-Franfois-Dominique :

I .• Marguerite-Qémcnce, comtesse de Sampi* gny, mariée à Charles-Félix Guyot, marquis de Saint-Amand, fils du marquis et de la marquise née de Wimpffen ;

2.^ Pauline, comtesse de Sampigny, mariée à Eugène Duroc, marquis de Brion, fils do marquis et de la marquise née de Lastic.

Principales alliances : de Hallot, Oryot de Jubainville, de Vemaison, de Saint-Belin, d'Assigny, de Barthélémy, de Cambis, de Fagand, de Béngy-Puyrallée, de Sarrazin, de Rosnjrvinen de Pirée, de Viry, de Vichy, de Saint-Amand, de Brion, de Veyny d'Arbouse, de Beaufort de Gellenon- court, de Longueil-Maisons, de Forget, de Chasteigner, de Bovis, etc., etc., etc.

Armes : De gueules j au sautoir d'argent. Supports : Deux sauvages. CnaER : Un sauvage issant. Dbvisb : Tace sed mémento.

AMELOT

XBLOT. Famille ancienne, originaire d'Orléans, vivait, en 1387, Jean Âmelot, seigneur deCbe- nailles, qualifié d*écuyer et de noble dans une charte de ladite année (i).

La branche mère qui s'est perpétuée jusqu'à nos jours en cette ville compte plusieurs illustrations, parmi lesquelles il faut citer : Abraham-Nicolas Amelot de la Houssaye, secré- taire de l'ambassade de France à Venise^ diplomate, écri- vain et moraliste célèbre. Il naquit à Rouen en 1643 et mourut à Paris en 1706.

A cette branche s'en rattachent deux autres, qui, dès le commencement du xvi* siècle, s'établirent Tune en bas Nivernais, l'autre à Paris.

La première est celle des seigneurs de la Roussille, dont il sera parlé ci-après.

La seconde, qui a pour auteur Jacques Amelot, seigneur de Cametin, a été précédemment rapportée dans Saint- Allais (2).

Branche des seigneurs de la Roussille»

l. Jean-Baptiste Amblot, chevalier, seigneur de la Rous- sille, né à Cosne en Nivernais, en 1674, vint s'établir à Paris à la fin du zvii* siècle; se distingua comme officier du génie dans les dernières guerres de Louis XIV, et notamment au siège de Turin^ et décéda le 22 mars 1742. De son ma-

(1) Hubert (manuscrit de), Généalogies des principales familles de rOrléanais, t. VI, art. Amelot, (Bibliothèque d*Orléan8.}

(2) Nobiliaire universel de Froncent, II, p. 157.

I c. 5

66 AMELOT.

riage avec Marie-Anne le Moynb^ fille de Simon, conseiller au Châtelet de Paris, et de dame Claude Fayet, il laissa :

i.o Hyppolite Amelot de la Roussille, officier du génie, qui fut chargé en 1743 de prendre possession de la Louisiane. Il devint chevalier de Saint-Louis en 1760 et périt en mer vers 1785. De Margue- rite DE ViLLARS, nièce du maréchal de ce nom, sa femme, il eut trois filles :

a. Félicite, mariée au sieur de Tréville;

b. Catherine f qui fut marquise de Morant ;

c. Q4délaîde, mariée à François du Tillet de Vilhameur.

2.'' Jérôme^ qui fut page du roi de Pologne, puis officier au régiment de la Dauphine-AUemand, et mourut célibataire.

3.* Marie- Anne ^ mariée à Henry Frignet {des Fri- gnetti)^ ingénieur en chef des Etats de Bretagne.

4.* Jean-Henry^ qui suit :

IL Jean-Henry^ I*' du nom^ Amelot de la Roussille, à Paris le 19 février 1727. Il fut d*abord page de Sa Majesté, puis officier aux gendarmes de la garde en 1769. 11 mourut à Paris le 27 juin 1 791. Il avait épousé par contrat passé à Lavaur^ le i5 mars 1761^ Catherine de Clausel de Cous- sergues, fille de Jean, adjoint en Parlement, et de Marie de Frausseille de la Trivalle.

De ce mariage sont issus :

i.o Marie-Louise, qui épousa, à Toulouse, le 2 juillet 1788, Accurse-Barthélemy^ marquis de Blandi- NiÈRBS, seigneur de Cantemerle en Querci, fils de Philippe- André et de Barthélemie de Comère;

2.« Jean-Henry, qui suit :

II I. Jean-Henry, II* du nom, Amelot de la Roussille^ chevalier de la Légion d'honneur et des SS. Maurice et La-

AMELOT. 67

zare^ fut nommé par le i*' Consul l'un des trois adminis- trateurs de la loterie, et devint chef de division aux finances en 181 5. Il mourut à Paris> le 5 juin 1845, et laissa de son mariage avec Marie^Franqûise-Etienne-Gervaise Dumas :

I Achille- Jean-Baptiste-Marie y qui suit ;

2.^ Georges y vicomte Amelot de la Roussille, à Paris, le 11 juin .1808, mort en 1864. Il avait épousé, le 25 octobre 1849, Mathilde Brewer, d'une famille noble d'Angleterre, dont il eut un fils unique :

A. Jacques-Marie^William, vicomte Amelot de la Roussille.

3.^ CharleS'François-FéliXy lieutenant d'infanterie, mort sans alliance»

IV. Achille-Jeari'Baptiste-Mariey comte Amelot de la Roussille^ fut juge au Tribunal civil de la Seine et mourut à Paris le 9 juin i855. Il eut de son mariage, contracté le 19 juillet 1841 avec Marie-ii/f jc Choppin d' Arnouville, fille d'Antoine, capitaine de génie, et de dame Marie-Élisabeth Osmond d'Amilly :

i.<> Jeari'CharleSy comte Amelot de la Roussille, chevalier de Saint- Grégoire le Grand, secrétaire d'ambassade, marié le 23 novembre 1874 à Morte- fontaine, canton de Senlis (Oise), avec Alice- Mathilde Corbin, fille de Henry- René, ancien préfet, chevalier de la Légion d'honneur, et de dame Marie-Charlotte-Sophie de Thanaron;

2.* Gabrielle-Marie-Juliey qui épousa à Paris, le 27 mars 1867, Artémon-^Jean-Henry de Cassan- Floyrac, fils de Jean Joseph et de dame Christine- Joséphine-Zoé de Patris;

i."* Achille-Jean-Marie, vicomte Amelot delà Rous- sille;

BROSSAUD DE JUIGNÉ

SBIQNBURS DB MUSSE, DE LA NOÎB, DE VALLAIS, DE LA BLANCHE- TTÈRB, DB LA HAIE-TESSANTE, DU HALLAY, DE JUIGNÉ, DE LA VERRERIE, DE LA MARCHANDERIEZ EN BRETAGNE.

A famille Brossaud de Juigné est originaire du comté nantais. Cette ancienne famille de robe fut anoblie dans la personne de Pierre-Adrien Brossaud, seigneur de la Musse, de la Noë, de Vallais, de la Blanchetière et de la Haie-Tessante, terres situées dans l'ancien comté nantais, et conseiller, juge magistrat au siège présidial de Nantes, par lettres patentes du roi Henri III du mois de septembre 1 577, dûment registrées.

Ces lettres d'anoblissement portent que :

« Lui et sa postérité née et à naître en loyal mariage joui- « raient de tous les privilèges dont jouissent les nobles du « royaume, pourvu toutefois que ledit anobli et sa postérité « en ligne directe vécussent noblement, sans déroger à la c noblesse, et à condition de contribuer au ban et arrîère- « ban pour les fiefs à eux appartenant, comme les autres c nobles du royaume» et sans être tenus à payer à nous ni a à nos successeurs aucune finance ni indemnité. »

Cette pièce originale et une partie des archives de la famille, cachées, au commencement de la Révolution,'dans le caveau de la chapelle du château, ont été détruites lors du pillage du château de Juigné pendant les guerres de la Ven- dée. Mais l'extrait ci-contre des titres d'anoblissement a été copié sur celui inséré au contrat de mariage de Pierre-Adrien Brossaud avec demoiselle de Tinguy, passé à Nantes le 5 jan- vier i58i.

BROSSAUD DE JUIGNÉ. 69

I. Pierre Brossaud épousa à Nantes en 1544 demoiselle ^an'e GiRAUo, fille de Jean Giraud, écuyer. De ce mariage il eut:

IL Pierre-Adrien Brossaud, écuyer, conseiller, juge ma- gistrat au siège présidial de Nantes. Il épousa, le 5 janvier 1 58 1 , demoiseUe de Tinguy, dont est issu :

III. Jérôme Brossaud, écuyer, qui exerça aussi les fonc* tions de conseiller, juge magistrat au siège présidial de Nantes, et épousa en 1626 demoiselle Julie le Bastard, fille de Pierre le Bastard, écuyer. De cette alliance vint :

IV. Pierre Brossaud de Juigné, à Nantes en 16451 écuyer et le dernier de la famille qui fut conseiller, juge magistrat au siège présidial de Nantes. Il acheta par contrat du 6 février 1672 de la succession de dame Anne Rouxeau, marquise de Quatrebarbes, la terre noble deJuigné, située dans la baronnie d'Ancenis, avec le droit, pour lui et ses héritiers mâles en ligne directe, d'en prendre et porter le nom. Il épousa Jeanne le Ray, fille de Jacques le Ray, écuyer, seigneur du Hallay , et eut pour fils aîné :

V. Pierre Brossaud de Juigné, II* du nom, au château de Juigné en 1708. Il entra le 8 avril 1731 dans la maison militaire du roi Louis XV (compagnie des gendarmes de la garde ordinaire du roi] et quitta le service avec le grade de brigadier. Il obtint ensuite la charge de porte-manteau du roi par lettres patentes du roi Louis XV du 5 avril 1739, et prêta serment en cette qualité le 7 mai suivant devant le grand chambellan de France, premier gentilhomme de la Chambre, le duc Charles de la Trémoille ; il épousa Jeanne MoRiN DU Pas, fille du trésorier général du roi, des traites et gabelles à Nantes.

De ce mariage sont issus :

I ." Pierre-Q/ldrien^Renéj qui suit ;

2.® Natkalie-Disirée^ mariée le 28 juillet 1789 à Q4lexandre de Fleuaiot, seigneur à\Omblepied^ capitaine-commandant au régiment de Navarre,

70 , BROSSAUD DE JUIGNÉ.

chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint- Lx)uis.

VI. Pierre-C^drien-René Brossaud de Juigné, écuyer, au château de Juigné en 1747, admis le 3 janvier 1767 dans la maison militaire du roi Louis XVI (compagnie des gen darmes de la garde ordinaire du roi), épousa à Orléans en 1790 Marie-Sophie-Q/llix de Brouville, fille de François- Alix de Brouville, écuyer, doyen des conseillers du Châtelet d'Orléans et issu d'une ancienne famille noble de l'Orléa- nais. Il devint premier maire d'Ancenis en 1789 et fut élevé à cette magistrature par le suffrage de ses concitoyens, puis il émigra en 1792.

De son union il laissa :

î.° Pierre-François-Marie, qui suit;

2.^ Caroline^ mariée en 1822, à Nantes, au comte de Bruc de Livernière, maréchal de camp, cheva- lier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.

VII. Pierre- François-Marie Brossaud de Juigné, écuyer, le 16 décembre 1791, fut nommé chef d'escadron de la légion de la garde nationale à cheval de l'arrondissement d'Ancenis, par ordonnance du.roi du 16 octobre 18 17. Marié à demoiselle Q^lasacie de Trimond, fille du vicomte de Tri- mond qui était le fils aîné du vicomte Daniel, Victor de Tri- mond, conseiller au parlement d'Aix, maître des requêtes au conseil d'État du roi et intendant de la Haute-Guienne, et de demoiselle Josèphe Crignon d'Ozouer dont le père était député d'Orléans sous la Restauration, il décéda au château de Juigné le 4 novembre 1878 et fut inhumé dans la cha- pelle du château qu'il avait rebâtie.

De ce mariage sont issus :

i."" Gaston^ qui suit;

2.'* Sophie j mariée au baron Qântoine de la Rîîb du Can, d'une ancienne famille noble de Touraine ;

3.° Anna^ mariée au vicomte Ernest Harscouëtdb

LANGLOIS D'ESTAINTOT. 71

Saint-George, petit-filsdu comte de Saint-George, député du Morbihan sous la Restauration et en 1848.

VIII. Gaston Brossaud de Juigné, au château de Jui- gné le i**" janvier i836, sous-intendant militaire, sous-préfet, conseiller de préfecture de la Gironde, créé comte héréditaire par un bref de Sa Sainteté Pie IX, marié à Paris le i*'août 1868 à Berthe dTfANViLLE, fille du comte dTan ville, conseiller à la Cour des comptes, conseiller général de TOise, officier de la Légion d'honneur, et de la comtesse dTanville, née de Rugy, dont :

IX. Henri Brossaud de Juign^, au château de Juigné, le 8 juin 1872.

Armes : D'azur ^ au lion £ argent^ à la fasce cT hermine, brochante sur le tout,

G>uRONNE de marquis; Supports : Deux lions»

Devise : Toga et ense.

LANGLOIS D'ESTAINTOT

E VI registre de V Armoriai général de la noblesse de france de d'Hozier, publié par Firmin Didot en 1 878, contient sur cette famille une généalogie détaillée qui complète les ren- seignements fournis par Saint-Allaîs, tome IX, p. 352, et X, p. 472.

72 LANGLOIS D'ESTAINTOT.

La seule rectification qu'il convienne d*y faire est relative à un renseignement donné sous le deuxième degré, l'on indique que Jean Langlois, seigneur de Mauteville et de Bèrville-sur-Seine, aurait épousé avant 1430 Jeanne d*El- lebeuf.

De nouvelles recherches ont £ait au contraire reconnaître que ce mariage était le second et doit se placer à une date postérieure. La première femme de Jean Langlois de Mau- teville fut Jeanne de la Porte, issue d'une famille d'ancienne chevalerie. En effets un acte reçu par les tabellions de Rouen le 9 février 1458 (i) fait mention d'un eschange consenti le 2 mai 1449 par Robin d'EUebeuf, escuier, et damoiselle Jeanne Langlois, sa femme, fille de Jean Langlois, escuier, seigneur de Bervilie, et de feue Jeanne de la Porte, laquelle Jeanne Langlois était devenue héritière de Guillaume de la Porte, escuier, son oncle. Cet échange portait sur différens fiefs assis à Croismare et Escalles-Aliz.

Jeanne Langlois recueillit encore, dans la succession de son oncle maternel, la terre de Goderville, plein fief de haubert, plus tard érigé en baronnie, et aujourd'hui chef- lieu de canton de l'arrondissement du Havre. Robert d'Elle- beuf en fit hommage au roi, le 20 décembre 1450, ainsi que du fief de Saint-Pierre le Viger, comnae c mari de demoi- selle Jehanne Langlois » (2).

Jeanne Langlois épousa en secondes noces Robert le Ma- checrier, escuier; mais elle paraît n'avoir eu d'enfants que du premier lit, et l'une de ses filles, Guillemette d'EUebeuf, porta ces terres dans la maison de Roussel (3).

Jeanne d'Ellebeuf, la seconde femme de Jean Langlois, vivait encore en 1472, et figurait au contrat d'aliénation du 3 1 mars de ladite année, visé dans le second degré de la généalogie.

•-' - l' -ti T - '- - -----'----'—--

(i) Rouen : Archives du palais de justice.

(2) Arch. nation. P. 266, n<^ i3z et i32.

(3) D'Hozier, Registre IV, p. 487.

DE LOUVENCOURT. 7^

La branche des Langlois du Boucbet s'est éteinte en 1 856.

Celle d'Estaintot représente seule aujourd'hui la famille. Elle a pour chef : Robert-Edmond Langlois, comte d'Es- TAiNTOT, demeurant en sa terre des Autels, commune de Fultot^ Seine-Inférieure. Il a trois enfants :

i,^ Robert-Charles-René^Hippolyte, vicomte d'Es- TAiNTOT, qui, de son premier mariage avec made- moiselle Marie'Elise-StéphanieŒmilienne Robbrt DE Saint- Victor, a eu deux enfants :

A. Robert'Edtnond-Marie-Raoulf en 1862;

B. François-Adolphe'Marte-Renéyné en 1864;

2.® Alice-Edith-Henriette-Marie ^ épouse de Paul du Bois DE LA Saussay, sous-chef de traction au chemin de fer de Lyon ; f

3.0 Georges-Guillaume-GabrieUAdrien^ baron d'Es- TAiNTOT, resté veuf avec une fille issue de son ma- riage avec Jeanne-Elisabeth du Ruel.

DE LOUVENCOURT

BTTE ancienne maison^ originaire de Picardie, qui compte encore des représentants en France et en _ Belgique, est divisée aujourd'hui en deux branches principales, savoir: celle des seigneurs du Saulchoy, dont on a établi la filiation au tome VII de St- Allais^ et celle des seigneurs de la Cour-de-Fief, dont nous allons donner ici, à partir du degré, la filiation depuis les preuves de no- blesse fournies en 1703.

74 DE LOUVENCOURT.

. X. Messire Claude-Honoré-Barthélemyàt Louvencourt, chevalier, seigneur de la Cour-de-Fief, Rilleux^ Blancourt et autres lieux, enseigne de la colonelle du régiment de Poitou en 1 699, fut maintenu dans sa noblesse d'ancienne extraction par jugement de MM. Bignon et de Bernage, intendants de Picardie, rendu à Paris le 6 décembre lyoS^ sur preuveà re- montant à Charles de Louvencourt, écuyer, seigneur de Hancourt, vivant en i525, avec Françoise de Bescot^ sa femme. Il épousa à Amiens, en 1702, Marie-Elisabeth de Hollande, fille et héritière de messire François de Hollande, écuyer, seigneur de Friaucourt, Bettencourt^ Rivière, Cour- chon, Beaupré, etc., etc., président-trésorier de France et général des finances en Picardie, et de dame, Elisabeth-Gor- guette d'Argœuves. D'eux sont issus :

i.° Messire Firmin-Claude- François de Louven- court, chevalier^ seigneur de Bettencourt, Rivière, la Cour-de-Fief^ etc., mort sans alliance;

2.« Nicolas-Barthélémy, qui suit;

3.® Messire Jean-Marie-Honoré de Louvencourt, chevalier, seigneur de Dompierre, mort jeune;

4.* Marie-Françoise-Elisabeth de Louvencourt, ma- riée à messire Jean-GilberUChristophe de Linars, chevalier, seigneur d'Aveluy, Authuile, Le Metz, Divion, etc., etc.

XI . Messire Nicolas-Barthélémy^ marquis de Louven- court, chevalier, seigneur de Bettencourt, Rivière, Cour- chon. Beaupré, la Cour-de-Fief, Flixecourt, Rilleux, Dom- pierre, Mézières, Saleux, Frémoulin, Camp-de-Lessau, Namps-au-Mont, Pied-de-fer, Blancourt, etc., etc., marié à Amiens en 1734 à Marie- Joachine-Rose Gougier de Seux, fille et héritière de messire Jean Gougier de Seux, chevalier, seigneur de Seux, Fiuy, Butin, Camp-de-Lessau, etc., etc., lieutenant général criminel d'Amiens, et de dame Marie- Joachine d'Yppre, dame de Fluy. De ce mariage vinrent:

I .<> Messire Firmin-Honoré de Louvencourt, che- valier, seigneur de Bettencourt, Rivière, la Cour-

DE LOUVENCOURT. -jb

de-Fief, Flixecourt et autres lieux, officier aux gardes françaises, mort sans alliance en 1766;

2.' Jean-François^ qui suit ;

3.'' Messire Edouard-Marie-Edme de Louvencourt, chevalier, seigneur de Dompierre, Mézières, Fré- moulin, etc.,etc., lieutenant au régiment du roi, infanterie, en 1767, mort sans alliance;

4.® Marie-Joachine-Elisabeth de Louvencoukt, dame de Flixecourt, la Cour-de-Fief et Camp-de-Lessau, fondatrice du couvent des dames des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie dit des dames de Louvencourt à Amiens, mourut en odeur de sainteté en ladite ville en 1778. Il a été publié jusqu'à ce jour quatre éditions de sa vie.

XII. Haut et puissant seigneur messirt Jean- François^ marquis de Louvencourt, chevalier, seigneur et châtelain de Longpré, les Corps-Saints, patron et collateur de plein droit de toutes les prébendes qui composent le chapitre dudit Longpré, seigneur de Bettencourt, Courchon, Beaupré, Condé-Folie, la Cour-de-Fief, Flixecourt, le Rilleux, Hain- neviUe, St-Léger, Pos, Camp-de-Lessau, Namps-au-Mont, Blancourt, etc., etc., lieutenant au régiment du roi, infan- terie, en 1766, mort en 1781. Il avait épousé Marie-Fran- qoise-Joséphine de Wignacourt, dame d'Ourton et de Re- naucourt, fille puînée de très-haut et puissant seigneur messire Charles-François, marquis de Wignacourt, baron de Humbercourt, chevalier, seigneur de Wignacourt, Our- ton, Renancourt-lès- Amiens, etc., etc., capitaine au régi- ment de Mailly, cavalerie, et de dame Marie-Françoise le Gillon de Grostison. Ils eurent pour enfants:

I.* Haut et puissant seigneur messire Marie-Frati" çoiS'Josephj marquis de LotJVENcouRT, chevalier, seigneur châtelain de Longpré, les Corps-Saints, seigneur de Bettencourt, Rivière, Courchon, Condé- Folie, la Cour-de-Fief, Flixecourt, Rilleux, Renan- court, etc., etc., chevau-Iéger de la garde du roi en

76 DE LOUVENCOURT.

1788, chevalier des ordres de Saint-Louis et de Saint-Jean de Jérusalem, dit de Malte, eut tous ses biens vendus pour avoir émigré ; il épousa Fran- çoise-Aglaé-Ide-Félicité de Saint- Aldegonde, com- tesse de Noircarmes, fille unique dil comte de Saint-Aldegonde de Noircarmes, vicomte de Bavay, baron de Roisin, Angres et Rieulay, seigneur de Couin, St-Léger, etc., etc., colonel aux grenadiers de France, et de Marie-Charlotte-Amélie du Hamel de Saint-Remi ; leur postérité, alliée aux de la Cour de Balleroy, de Flines de Fresnoy; de Gondre- court, de Revilliasc, d'Arschot-Schoonhoven, Di- barrart-d'Etchegoyen, Avesgo de Coulonges, de Kersaint-Coëtnempren, de Bourcier de Montu- reux, etc., etc., existe encore en France et en Bel- gique;

2.® Messire Marie- François- Joseph-Désir é de Lou- vENcouRT, chevalier, seigneur de Fluy, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dit de Malte, reçu de minorité en 1781, mort sans alliance;

3 MariC'FranqoiS'Joseph'Guislain'Aloph^ qui suit ;

4.* Marie-Françoise-Joséphine de Louvencourt, mariée, en 1788, au comte de Saint-Aubin de San- douville, officier supérieur dans la garde du roi ;

5.0 Marie-Françoise-Joséphine-Elisabeth de Lou- vencourt, dite mademoiselle de Beaupré, mariée à mesûie Pierre-Louis-Robert de Briois, baron d'An- gres, chevalier, seigneur de Neulette, la Mairie, Vimy, etc., etc., chevalier des ordres de Saint- Louis et de Saint-Lazare, officier supérieur de cavalerie, veuf de mademoiselle du Poulpry ;

6.* Marie-Françoise-Joséphine-Charlotte de Lou- vencourt, dite mademoiselle d'Ourton, mariée à messire Charles-Marie du Gard, chevalier, seigneur de Sains, Bienval, etc. ;

7.* Marie^Louise-Françoise- Joséphine de Louven-

DE LOUVENCOURT. 77

COURT, dite mademoiselle de Noyelles^ mariée à messire Pierre du Maisnikl, vicomte d^'Applain- court, chevalier, seigneur de la Triquerie, Ouville, Bellifontaine, etc., etc., officier supérieur de cava- lerie^ chevalier de Saint- Louis;

8 .• Marie-Franqoise-Joséphine- Charlotte-Philippine de LouvENcouRT, mariée à messire Jean-Baptiste- SMarc Hojjdouart^ vicomte de Thièvres, chevalier de Saint-Louis.

XIII. Messire Marie-François-Joseph-Guislain-Aloph^ comte de Louvencourt, chevalier, seigneur de Seux, Fluy et autres lieux , reçu chevalier de l'ordre Saint-Jean de Jéru- salem dit de Malte en 1781, mdsïé& k Emilie de Carpbntin DE CuMONT^ fille de messire Jean de Carpentin, chevalier^ sei- gneur de Lorrière au Perche, lieutenant-colonel de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, et de dame Françoise-Joséphine de Carpentin, dame de Gapennes, Cumont, Hanchy, Festel, Penerville, Coulonvillers, le Ménage, FresneviUe, Mons, Neuville-au-Comet, le Four, etc., etc.

XIV. Marie-François- Aloph y comte de Louvencourt, décédé en iSyS eu son château du Quesnoy-sur-Airaines^ avait épousé en i835 Mar ie- Antoinette- Sydonie du Mais- nirl d'Applaincourt, sa cousine germaine^ dont :

i.*» Marie- Jules- Adrien^ qui suit;

2.« Marie-Albertine-Edmée de Louvencourt, marié à Hyacinthe •Louis 'Joseph, baron Maruni, co- lonel du 26* régiment de Dragons, chevalier des ordres de la Légion d'honneur, de Saint-Maurice et Saint-Lazare et de la valeur militaire d'Italie.

XV. Marie-Jules-Adrien, comte de Louvencourt, habi- tant le château de Seux, près d'Amiens, marié en 1870 à Julienne de Louvbl d' Ault du Mesnil, fille unique de Louis- Edouard de Louvel de la Cour d'Auneuil dit d'Ault du Mesnil (de la branche aînée de l'ancienne maison de Louvel, dont la branche cadette porte aujourd'hui le nom de Lupel)

78 DE LOUVENCOURT.

et de dame Eugénie Tillette de Clermont-Tonnerre de Thoury. De cette alliance naquirent :

I.* CharleS'Marie-Aloph, en 1875; 2.* Louise- Marte-'Elisabeth y née en 1873.

Armes : D^a^ur^ à lafasce éfor^ chargée de trois tnerlettes de sable et accompagnée de trois croissants d'or, deux en chef, un en pointe.

Timbre : Couronne de marquis.

Supports : Deux lévriers^ alias deux lions,

La branche de Picardie porte : Ecartelé: au i etj^, de Lou- vencourt; au 2 et 3, d^argent, à trois fleurs de lis de gueules^ au pied nourri^ qui est de Carpentin.

Timbre : Couronne de marquis.

Supports : Deux sauvages, homme et femme.

Cimier : Une Renommée tenant une banderolle sur la- quelle on lit : a tout.

OUVRAGES A CONSULTER.

Nobiliaire de Picardie, par Haudicquier de Blancourt. Le Dictionnaire de la noblesse, par de la Chenaye-Des- bois. Armoriai général de d'Hozier. Nobiliaire de Picardie, Artois et Flandre, par Roger. Le Nobiliaire universel, par de Courcelles.

BROCHARD DE LA ROCHEBROCHARD

À généalogie de cette ancienne famille, men- tionnée au tome IV de Saint-Allais, s'arrête, quant à la seconde branche, au XI* degré par Philippe-Xavier Brochard de la Rochebrochard, qui suit. Nous allons la reprendre à ce point pour la conti- nuer jusqu'à ce jour.

XI. Philippe-Xavier Brochard db la Rochebrochard, le 12 avril 1781^ fils de François-Xavier-Joseph, titré baron d'Auzay et figurant comme tel aux assemblées de la noblesse du Poitou pour l'élection des députés aux États généraux de 1789.

Chevau-léger de la garde du roi, il reçut, le i *' juillet 1 8 1 4, son brevet de lieutenant de cavalerie :

c Aujourd'hui, i^ juillet 18 14, le roi étant à Paris, prê- te nant en entière confiance la valeur^ la bonne conduite et la <c fidélité du sieur Philippe-Xavier, comte de Brochard de « la Rochebrochard^ chevau-léger de sa garde. Sa Majesté 0 lui a conféré le grade de lieutenant de cavalerie pour tenir « rang à dater du i*' juillet 1814.

« Mande Sa Majesté à ses officiers généraux et autres à qui « il appartiendra de reconnaître le sieur comte de Brochard « de la Rochebrochard en cette qualité.

c Par ordre du roi :

< Le ministre secrétaire (TEtat de la guerre^

« Maréchal duc de Filtre. c N<* 7402. Ministère de la guerre à Paris. »

8o BROCHARD DE LA ROCHEBROCHARD.

Depuis lors il porta, et ses descendants ont toujours porté après lui, le titre de comte de la Rochebrochard.

De Cécile de Berthelin de Montbrun, il eut : i.« Q^drien-Xayier, mort en bas âge ; 2/ Euremond-XavieTy qui suit; 3.* Charles-Xavier^ qui suit;

4/ Françoise-Cécile- Amélie y mariée au baron du Patuiul.

XII. Evremond'XavieTj comte de Broghard db lk Ro- chebrochard, né à Aiffresy le 14 septembre i8ô6| lieutenant de vaisseau, épousa, le i*' février i836, Marie^Armande- Octavie Guyon de Guercheville, dont :

Xavier-Louis-Reriéj mort célibataire en i86o.

XII. Charles-Xavier ^ vicomte de la Rochebrochard, à Aiffres le 14 janvier 18081 sous*lieutenant de cavalerie en 1829, donna sa démission en i83o. Marié, le i*' octobre i838, à sa cousine germaine Marie-Louise-Zénaïde de Bro- ghard DE LA Rochebrochard, fille de Charles- Xavier et de

demoiselle Clémentine de Gourjault, dont il eut :

I .• Georges-Henri-Xavier\ qui suit ; 2."* RaouUClément'Xavier, qui suit ; 3." Alfred-Henri'Xavier, qui suit; 4."* Caroline-Marie-Thérèse^ morte jeune; 5.* CharleS'Xavier.

XIII. Georges-Henri'Xavier, comte de Broghard de la Rochebrochard, à Etrie le 1" octobre 1839, épousa à Caen^le 22 mai 1867, demoiselle Aline-Marie-Renée d'Hu- GLEviLLE, fille de Léon d'Hugleville et de demoiselle Isabelle Leforestier d*Osseville.

XIII. Raoul- Clément-Xavier, vicomte de la Rochebro- chard, né le 16 octobre 1840, fut louave pontifical, puis

PALUSTRE. 81

commandant des mobiles des Deux-Sèvres en 1870-71, chevafier de la Légion d'honneur et de Pie IX, épousa à Paris, le 2 juin 1874, demoiselle Alix de Làdmirault, fiUe de Paul de Làdmirault, général de division, gouverneur de Paris, et de demoiselle de Champ de Saint-Léger.

XIII. Q4lfred'Henri'Xavier , baron de la Rochebro- czuRD, le 16 avril 1842, marié le 29 septembre 1868 à demoiselle Jeanne-Juliette de Terves, fille du comte L. de Terves et de demoiselle Brunet de Montreuil, dont :

I.* Marie-Thérèse-Emerance ; 2.' Claire-Georgette ; 3.* Madeleine-Qâline'Marie; 4.* Xavier.

PALUSTRE

AïKT- Allais, au tome XIII de son Nobiliairey en ce qui touche la deuxième branche de cette famille, établie à Saint-Maixent, s'arrête au IX* degré par Pierre-Etienne Palustre, qui suit. Nous reprenons à ce degré la filiation de cette branche pour la continuer jusqu'à Tépoque actuelle.

Branche établie à SaînUMaixent,

IX. Pierre-Etienne Palustre de Fond-Villters, le

24 février 1767, émigra en 1791 et fit deux campagnes ; il

servit ensuite dans la Vendée, oii il fut fait prisonnier et

conduit à Paris. Après sa délivrance, il fut nommé maire de

le. 6

8a PALUSTRE.

la commune de Romans en Poitou, il sot maintenir la plus grande tranquillité ; il s'opposa pendant plus de trois mois à ce que le drapeau tricolore fût placé dans sa commune, et il n*y fut dans la suite arboré que par la force. Il mourut à Paris en 1847. ^^ *^*i^ épousé en 1798 Marie-Ursule d'ÛRFEUiLLE, de laquelle il eut :

I ,"* FrançoiS'Léon, qui suit ;

2.'' 04chille, qui suivra;

S."* Anne-Zemma^ décédée en i853 ;

4.<' Rosalie-Léomlla^décédécen 1827 ;

X. François-Léon Palustre, à Saint-Maixent (Deux- Sèvres)le 29 brumaire an VI 11.(19 novembre 1800), 8^^^ ^^ corps surnuméraire dans la compagnie d'Havre, le 26 décem- bre 181 5, avec rang de sous-lieutenant; lieutenant, même compagnie, le i" juillet 1820; garde du corps de i** classe, le 26 juin 1822 ; capitaine le i*' juillet 1828, compagnie de Croy; a accompagné le roi Charies X à Cherbourg en i83o. Le 25 août, il fut mis en congé illimité à Saint-Lô, puis reconnu capitaine de cavalerie le i*' octobre, pour prendre rang à partir du 1 1 août précédent. Nommé capitaine d'in- fanterie au 5o* de ligne, le 16 décembre i83o, il fit en cette qualité le siège d'Anvers en i832. Il mourut à Metz, le l3 juin i837«

De son mariage avec Marie Daguin, petite-fiUe de Fran- çois-Laurent Daguin de la Roche, dernier maire élu parles notables delà petite ville de Saint-Maixent, sont issus :

1 .• Jules-Léon^ qui suit ;

2.» LouiS'Marie-Léon Palustre, à Saivre, le 4 fé- vrier i838, a épousé le 12 janvier 1869 Marie-Au- gustine-Félicie-Marguerite Palustre, descendant comme lui, au septième degré, de Bernard Palustre, écuyer, seigneur de Montifault, décédé en 1623.

Louis- Marie^Léon, avocat, homme de lettres, en dehors de sa collaboration à diverses revues, a publié les ouvrages suivants : De Paris à

PALUSTRE. 83

SybariSj études artistiques et littéraires sur Rome et ritalie méridionale, i vol. in-8», Paris, 1868; Q4lbum de V exposition rétrospective des Beaux- Arts de Tours, i vol. in-fol., 1878; 3' Q4dam^ mystère du xii* siècle, texte critique accompu' gné d'une traduction^ Paris, 1877, petit in-4'.

m. JuleS'Léon Palustrb, le 8 octobre i835 àSaivre (Deux-Sèvres) ; engagé à l'âge de 1 7 ans dans le 3* dragons, s*est retiré comme maréchal des logis quelques années après. Il commanda en 1870 le bataillon des gardes nationaux mo- bilisés des quatre communes de Fontevrault, Montsoreau, Pamay et Turquand (Maine-et-Loire). Le 22 juillet 1862, il épousa Q^rsènerEugénie'Isabelle Courtabb, dont :

I ."* Jules-'FrançoiS'Alexandre, le 20 août 186 5 ; 2.^ Bemard-'Joseph^ le 8 juillet 1870; 3.* Hélène^MariCy le 29 juin 1872.

X. Q4chille PALusrRE, néà Saint-Maixent, le 10 mai 1802, maire de Saivre de 1842 à i856, puis maire de Nanteuil de 1857 a 1867, est décédé le 18 décembre de cette dernière année. De son mariage avec Louise^Coralie Servant, appartenant à Tune des plus anciennes familles de la magis- trature du Poitou, sont issus :

I .*" Pierre^Léopoldy qui suit ;

2.<* LouiS'Q/ll/red Palustre, à Saint-Maixent, le 29 octobre 1 832, aujourd'hui contrôleur hors classe des contributions directes et du cadastre à Saumur, a épousé le i*' juin i858 Q/ilix Morillon, dont :

A. Qâlfred'Marie-Louis, néà Saumur, le 23 mai 1860;

B. Marthe 'MariC'^Qâlix^ née à Saumur, le 6juiUeti86i;

C. MariC'Thérèse, née à Saumur, le 3o mars i863.

$4 PALUSTRE.

XI. Pierre^EéopoId Palustrb, à Saint-Maixent le 4 mars i83i, aujourd'hui receveur des domaines à Saumur, a épousé le 3o avril 1861 Emilie Foucquetbau, de laquelle il a :

Paul' Henri'Marie- Louis Palustre, à Saint- Florent, près de Saumur, le 6 août i863.

Branche établie à Fontenqy^le^Comte.

IX. Dominique^Louis Palustre, de Vhisat, frère puîné de Pierre- Etienne, mentionné au IX* degré, naquit à Saint-Maixent le 27 juin 1769. Il entra au service de la marine le 10 mai 1785 et servit à bord de la Ltcorne jus- qu'au 8 octobre 1 79 1 , époque de son émigration. A la rentrée des Bourbons, il reçut le grade de capitaine d'infanterie sans en exercer les fonctions et fut nommé chevalier de Saint- Louis* Successivement maire de Melle, sous-préfet intéri- maire de la même ville, lieutenant de gendarmerie, il mourut à Saintes le 16 décembre 1841 . De son mariage avec Jeanne^ Marie Gioou de la Croix sont issus :

i.^CharleS'Calixtey qui suit;

a." Louise, née à Melle, le 7 octobre 181 1 .

X. CharleS'Calixte Palustre de Virsay, à Melle le 17 octobre 1807, a épousé le 7 juin i83i, à Fontenay-le- Comte, Henriette^Esther de Grdcouard, dont :

f •* LouiS'Q^lphonse^ qui suit :

2.« Marie, née à Fontenay-le-Comte le 3o novem- bre 1839, mariée le 9 novembre i858 à Anfomn- Auguste-Louis de Villbdon.

XI. Louis^lphonse Palustre dr Virsay, à Fontenaj- le-Comtele i5 octobre 1834, a épousé à Vassy-sur-Blaise (Haute-Marne) Lucie-Joséphine^ntonine de Morisson. De ce mariage sont nés :

PALUSTRE. 85

!.• LouiS'Henri'ProspeTf à Vassy le 27 juin i865;

2.* Marie-^erthe-Françoise-Esther, née à Fonte- nay-le-G>mte le 3i mai 1873.

Branche établie à Tours.

Pierre-Paul-Barthélemy Palustre, écuyer, seigneur des Ardilliers et du Couteau, conseiller au siège royal de Niort, de AT... Rouget de Gourcez^ son épouse, eut trois fils :

I.* Mathieu Palustre, docteur en médecine à Poi- tiers» mariéàLficf'/e Tribbrt; décédé sans enfants, le 3o janvier 1842;

2.* QAntoine'Louis-Céugustej marié en 1806, à N... LAn>iN DE LA BouTERiE, décédé en 1859 sans enfants mâles;

3.® Joseph^ qui suit;

I. Joseph Palustre, à Niort le 23 avril 1779, maire de Saint-Symphorien^ près de Tours, décédé le 22 juin i85o. De son mariage avec Q4ugustine Desghauffour-Longchamps sont issus :

I .^ Léonide^ à Tours en 18 1 o, décédée religieuse des dames de la Présentation^ le 27 juin i852;

2.« Ernest^ qui suit;

II. Ernest Palustre, conseiller d'arrondissement, maire de Saint-Symphorien, marié le 20 janvier 1846 à Félicie Maurice. De cette alliance sont issus :

I.® Marie' Augustine-Félicie-Mar guérite^ née le II janvier 1847, mariée le 12 janvier 1869 à Louis-Marie-Léon Palustre, dont il a été ques- tion plus haut;

2.* Berthe- Monique, qée le 8 décembre 1847, ma- riée le 29 mai 1 872 à Raphaël Girard de Vas- son, officier de marine;

3.^ Henry-LouiS'Emesty le 9 septembre i85i.

DE COURTEN

E tome XII, page 297, du Nobiliaire universel de France par Saint-Allais, aa sujet de cette /a- miUe, ne renferme que cette simple mentioa : 0 Courts db la Bougàtri^i, au Maine> origi- naire des Hautes AUemagnes. »

Cette iiamille méritait une notice plus étendue et plus digne d'elle. Il est probable que lorsque le vol. XII parut, Saint- Allais n'avait pas encore reçu les documents nécessaires à cet égard. Dans la continuation à son œuvre, nous comble- rons donc la lacune, d'après les pièces et les mémoires four- nis par la famille elle-même.

Vers la fin du xrv* siècle, plusieurs membres de la famille de CotniTBK ou Courte, suivant la manière d'écrire le ntHn en France, quittèrent la Suisse, elle était établie depuis longues années, et vinrent offrir leurs sei'vices au roi de France, qui combattait alors les Flamands révoltés. L'un d'eux, Guillaume, vint à Laval avec Guy, XII» du nom, en 1397 (i). Il y exerça la charge de trésorier du comté-pairie de Laval de 1444 â 1477, selon la généalogie manuscrite de l'abbé Ducbemin de la Gimbertîére.

Guillaume épousa Jeanne Enjubault, dont il eut : i." Giy,- 3." Guilletmne; 3.' Jean,

(0 Apris plusieurs siicles de sfpanition, la réunion et !■ reconnais- sance de» deux branches de la Famille eurent lieu dans un banquet donné t Vitré en 1771, lora du passage durement suisse de Cgurteo pour aller tenir garnison A Lorient.

DE COURTEN. 87

Jeauy disent les chroniqueurs du temps, a fit avec Guy^ « XIV« du nom, plusieurs voyages en Hollande, d'où il ra- a mena des tisserands^ pour introduire à Laval la fabrication « des toiles. Il fit venir aussi des lins pour semer et avoir « dans le pays tout ce qui était nécessaire au commerce et à a rindustrie de la toile. »

Jean se fit religieux de Saint-Dominique au couvent des Jacobins de Laval, pour lequel il donna 1,200 florins d'or, soit environ 54^000 francs de aotre monnaie actuelle. Il mourut en 1 5 1 1 et fut inhumé dans la chapelle qu'il avait fondée, pour sa sépulture et celle de sa famille.

En 1 694, René Courte, descendant de Guy; chef de sa branche, recevait en dot de Renée de la Hàutemaison, son épouse, la seigneurie de la Bougatrière, en la paroisse de Saint-M' Hervé, au diocèse de Rennes, et se fixait en Bre- tagne* Ses descendants possèdent encore cette terre.

La branche est actuellement représentée par Jean-Baptiste- Marie y comte de Courte^ le 18 août 1801, marié le 26 avril 1854 à Elisabeth-Christine^nne^ marquise Riario Sforza, fille d'Antoine, marquis Riario Sforza, ministre plénipotentiaire de S. M. le roi de Naples et d'Isabelle Lock- hart de Lee, Ecosse.

De ce mariage :

!.• Henriette 'Marie- Thérèse -Béatrix- Isabelle, filleule de Monseigneur le comte de Chambord et de Son Altesse royale madame la comtesse de Chambord, née le 9 octobre i856*,

2.® Louis-Antoine-éMarie-Joseph-Henrij le 3 octobre i858.

Armes : D^a^^ur, à la fasce (Vor^ accompagnée de trois besants de même, 2 et i.

Timbre : Couronne de comte.

Titre : Comte - du Saint-Empire romain , suivant di- plôme en date du 20 mai 1742.

FORGEMOL DE BOSTQUÉNARD (i)

^NGiENNB famille d'épée, originaire de la Souterraine, province de Limousin (2). L'honorabilité de ses services lui valut Tanoblissement au mois de mai 1775, et un de ses membres fut nommé vicomte le 10 juin 1829 par S. M. le roi Charles X, en récompense de son dé- vouement à la royauté pendant et après la Révolution.

Cette famille compte cinq chevaliers de Saint-Louis, un chevalier du Lys, plusieurs membres de la Légion d'honneur, dont un commandeur, et de nombreux officiers dans le régi- ment de Saint-Germain-Beaupré (16 10-1680), dans les gardes du corps, compagnie de Villeroy (i 741 -1776), dans la compagnie d'ordonnance des gendarmes d'Artois (1748- 1778), dans l'armée de Condé (1791-1795), dans les armées de terre et de mer (de 1789 à nos jours). De plus, un de ses membres est actuellement général de brigade et remplit les fonctions de chef d'état-major général auprès de S. A. R. Monseigneur le duc d'Aumale, commandant en chef le corps d'armée.

Cette famille forme actuellement deux branches : celle des de Bostquénard du Coudert et celle des de Bostquénard de Crosmont.

Alliances :

De Niort, Mestadier du Peyrat, de Bonneuil^ de Morat, —de Lages, de Jouhet, Mondain de Montostre,

il) Alias de Beauquénard.

(2) Elle avait sa sépulture dans la nef de l'église paroissiale de la Souterraine, ce qui atteste son importance d'autrefois.

FORGEMOL DE BOSTQUÉNARD. 89

de VoUondat, de Saint- Viance, Bétolaud du Dnit,

Bétolaud de Lasçoux, de Tessières de Boisbertrand^

Gigaud de Saint-Martin, de Villemoune, Gravelat de Montlebeau, Cboppy des GrangeSi de Laforest,

de Monneron , de Puyffcrrat, Marcbandon du Triât, etc.

Armes : D'azur j à lafasce d'argent^ chargée de deux molettes d éperon de gueules^ et accompagnée en pointe iun vol d'épervier d'argent.

Supports : Deux licornes.

TncBRE : Couronne de comte.

DsvisB : Ad alta virtute.

AUTEURS ET SOURCES A CONSULTER.

Indicateur de d*Hozier^ Dictionnaire des anoblisse- ments de Gourdon de Genouillac, et celui de Louis Paris (i). Aventures et Combats de Louis Garneray. Archives nationales. Bibliothèque nationale. Archives du mi- nistère de la guerre et des préfectures de Limoges^ de Guéret et de Poitiers.

(i) Gourdon de Genouillac et Louis Paris ont commis deux erreurs qu'ii convient de relever ici : le premier, en enregistrant l'anoblissement de cette fiimille comme il suit : t Fergennol du Condé (François), lettres patentes de 1775,9 au lieu de : Forgemoi du Coudert ; le second, en si- gnalant comme ayant été anobli en 1829 Forgemoi du Coudert (André- Sylvain), alors qu'il ne s'agissait pour ce dernier que de sa collation du titre de vieonae, rtnoblissement ayant été conféré à sa famille cin- quante ans auparavant.

DANIEL

Branche de Vauguion.

A généalogie de cette fiimille, originaire delà Nor- mandie^ a été dressée dans le tome VIII, p. i88, du Nobiliaire universel de France de Saint- Allais. Nous en reprenons la filiation à Nicolas Daniel, auteur delà Branche de Vauguion, et fils de Jac- ques, III* du nom, pour la continuer jusqu'à nos jours.

V. Nicolas Daniel^ I""' du nom, capitaine de cavalerie, partagea avec set frères la succession paternelle, le 1 3 jan- vier iSgS, et vint s'établir en Lorraine. De Françoise Le Monnier, sa femme^ il eut :

VI. Nicolas Daniel, II* du nom, trésorier de France à Metz, qui épousa en 1 667 Edme de Chauchal, d'oti :

i.o Joseph Daniel, qui suit;

2.* N... Daniel, garde des sceaux du roi Stanislas. Sa postérité, demeurée en Lorraine, s'y est éteinte.

VII. Joseph Daniel, seigneur de Beauvais, greffier en chef du Parlement de Metz, s'établit dans le Maine en 1770 et 7 épousa Marie de Mantiat, dont il eut :

i.o Joseph-Antoine Daniel, seigneur de Pernay , auteur de la branche des Daniel de ce nom;

».* LouiS'François Daniel, qui suit, seigneur de Beauvais, Vauguion, etc., auteur de la branche des Daniel de Vauguion ;

S."" FranqoiS'Médard Daniel, seigneur de Séfond, auteur de la branche des Daniel de ce nom, qui

DANIEL. 91

s'est éteinte en la personne de Henriette Daniel de Séfondy marquise de la Bigne.

VIII. Louis-François Daniel de Beauvais, le 6 mai 1720, seigneur du Gros^^henay, de Vauguion, de la Beu- néche^ et des paroisses de Spay, Fille et Roëzé, épousa, le 10 janvier 1752, Françoise-Marthe Plumard de Rieux, dont il eut:

!,* Louis-Marie Daniel de Beauvais^ en 1755, seigneur du Gros-Cbenay^ etc., capitaine de dra- gons, mousquetaire du roi (1774), fit partie de l'assemblée du Maine (1789) et fut déporté à Sin- namary le 18 fructidor an III (4 septembre 1793). Il rédigea, comme membre de la Société des arts du Mans (i8o3), une statistique de la commune de Fille, déposée aux archives de cette Société, et mourut en 1806 sans alliance.

2.* Adélaïde- Victoire-Léocadie Daniel de Beauvaisj née en 1760, qui épousa (1782) Gérome-Richard- Bon de Fontaine, baron de Saint- Victor, dont :

A. Henriette de Fontaine de Saint-Victor, mariée à ^.«.f comte de Perrochel, dont sont issus.:

a. TTiaïs de Perroghel, mariée à Amblard, comte de Béaumont^ et qui eut :

Marie de Bbauhont, qui épousa Alfred^ comte de Noailles, le 29 avril i852.

b, Marthe' Françoise -Léocadie de Perro- ghel, qui épousa, le 12 juin 1824, LouiS" Marie - A uguste - Bernard de Johanne DB Lacarrb, marquis de Saumery^ capi- taine de cavalerie, membre du conseil général de Loir-et-Cher, et qui eut :

A. Marthe-Mathilde de Johanne de Lagarre de Sauhery, mariée, le 12 janvier 1846, àLouif-César, comte de Kergolay;

Q2 DANIEL.

B. Valentine-Hortense deJoHANNE de LacarrbdeSaumbry, mariée en juin i85o à Louis -- Marie- Augustin Mo- RissoK, comte de la Bassetière ;

C Pauline'Eugénie'Noémiedt Johanne deLacarre deSaumery, mariée à /io^- mond Hay^ comte des Nbtumières;

3.0 Joseph'Aimé Daniel de Vauguion, qui suit.

IX. Joseph-Aimé Daniel de Vauguion, en 1754, mous- quetaire du roi, officier de cavalerie, membre du conseil général de la Sarthe, mort au Mans en 1 8 11 , a épousé en 1 789 Rose-Sainte-Elisabeth Richard de Bbauchamp, fille de Tous- saint-Augustin Richard de Beauchamp et de Jeanne-Eli- sabeth de la Chevière. De ce mariage sont issus :

i.o Félix-Louis Daniel de Vauguion, qui suit;

2.° Aimé Daniel de Vauguion, en avril 1796, garde du corps du roi^ compagnie de Luxembourg, capitaine des chasseurs de la Vendée, chevalier de la Légion d'honneur, qui épousa, le 8 mars 1825, EudoxieviBS Ligneris, fille d'Augustin, vicomte des Ligneris, et d'Agathe du Roux de Réveillon. De cette union naquirent :

A . Char les- Jean- Théodore- Toussaint Daniel db Vauguion, le 19 juillet 1826, capitaine aux tirailleurs algériens, chevalier de la L^on d'honneur le 26 décembre 1859, officier dudit ordre à Puébla, Mexique, le 9 juin 1864; prit part à la guerre de 1870 en qualité de général auxiliaire; commandeur de la Légion d'hon- neur en 1871; a épousé, le 8 janvier 1866, Charlotte Goupil de Prefbln.

B. Marie-Agathe-Nelly Daniel de Vauguion, née le 3o juin i833, mariée le 17 janvier 1854 à Robert Cardin le Bret, fils de Henri Cardin

DANIEL. 9^

le Bret et d'Estelle Bigot de la Touanne^ dont :

a. Cécile LU Brbt, née le 14 novembre 1854;

b. Henri Cardin le Bret^ le 3o juillet i856;

c. Suzanne lb Bret, née le 9 novembre 1857;

d. Claire le Bret, née le 2 2 décembre 1 8 5 8 ;

e. Louis Cardin le Bret, le 3o juin i863 ;

f. Marie^Louise le Bret, le 3 i juillet 1864.

3.* Fortuné-Auguste Daniel de Vauguion, le 26 mai 1800, officier de la Légion de la Sarthe, a épousé; le 17 décembre iS2i^ Adèle Du Hardaz d'Hauteville, fille de Charles Du Hardaz, marquis d'Hauteville^ et d'Agathe d'HouUiëre de la Jupel- lière. De cette alliance vinrent :

A. StanislaS'Charles Daniel de Vauguion, le 4 mai 1825, lieutenant de vaisseau, chevalier de la Légion d'honneur, à Bomarsund, le 17 septembre 1854, décoré des médailles de Bomarsund et de Crimée, prit part à la guerre de 1870 en qualité de commandant de Tartil- lerie du 2 1 corps d*armée, officier de la Légion d'honneur sur le champ de bataille, à Marche- noir, député du département de la Mayenne à r Assemblée nationale, le 8 février 1871, maire de Cossé-le-Vivien , a épousé^ le 23 juillet i855, Amélie Lemoyne de la Borderie, et est mort sans enfants, à Versailles, le 20 avril 1871 ;

B. Félix-Q4lexandre Daniel de Vauguion, le I*' août 1828, a épousé, le 19 janvier 1864, Marie-Berthe Letourneux de la Psrraudièrb, fille d'Adolphe-René Letourneux de la Perrau-

94 DANIEL.

dière et d'Eulalie-Marie de Grimaudet de Ro- chebouët. De ce mariage naquit :

a. Guillaume'René Daniel de Vauguion, le 25 septembre 1867.

X. Félix Daniel de Vauguyon, le 2 octobre 1790, député de la Sarthe, mort en janvier 1849, a épousé, en jan- vier 181 3, Pauline de Malherbe, fiUe de Joseph-Charles- Louis, comte de Malherbe, seigneur de Poillé, capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, et de Jeanne de la Porte de la Houssaje. De ce mariage sont nés :

i."* Toussaint<i4dolphe Daniel de Vauguton, qui suit;

2.<» Charlotte Daniel de Vauguton, née en 1821, mariée en décembre 1844 kPaul Hennet, géné- ral d'artillerie, commandeur de la Légion d'hon- neur. De cette union vinrent :

A. Paul'Félix^Etienne Hennet, en 1846, mort sans alliance, le 1 3 août 1874 ;

B. Marguerite Hennet, mariée le 24 décembre 1872, à Georges de RoiNcâf chef d'escadron d'artillerie, chevalier de la Légion d'honneur ;

C. Maxime Hennet, en i856.

XL Toussaint'-Q^dolphe Daniel de Vauguton, en 1814^ a épousé, en 1849, Thérèse de Sapinaud de Bois- HUGUET, fille de Jules de Sapinaud de Boishuguet et de Thomassine Guéhery. De cette alliance vinrent :

i." Marie Daniel de Vauguyon, née le 21 mai i85o, religieuse de l'Assomption, morte à Lyon le 2 juil- let 1871 ;

2.* Michel Daniel de Vauguyon, qui suit;.

3.«» Madeleine J^àmEL de Vauguyon, née en novembre i856;

4.^ François Daniel de Vauguyon, née le 4 août i858.

COLAS DE LA NOUE. qb

XII. Michel Danibl deVauguyon, le... i853, sous- lieutenant au 71* régiment d'infanterie en 1871.

Armes : De gueules^ à la bande JP argent^ chargée de trois molettes d'héron de sable et accompagnée de deux lions d'or, Punenche/^ l'autre en pointe.

wm^

COLAS DE LA NOUE

Branche Colas de Brouville de la Noue.

Dans le tome VII, p. 84, du Nobiliaire universel de FrancCy cette branche s'arrête à

XIV. Jacques Colas de Brouville de la Noue. Il naquit le 8 février 1787, et épousa, avec dispenses et par contrat du 1 9 mars 1 8 1 1 , reçu par G>urmont^ notaire à Orléans^ Thérèse- Edwige Vandebergue, fille de Claude Vandebergue, écuyer, sieur de Champguérin,etde Natalie Miron de Saint-Germain. Nommé chevalier de la Légion d'honneur le 29 juillet 1826 et président de chambre à la Cour royale d'Orléans le 2 1 oc- tobre 1829, il donna sa démission lors de la révolution de i83o, et décéda à Paris le 11 mai i855. Il avait épousé en secondes noces, le 11 février 1828, Marie-Antoinette Delà- roche. Ses enfonts furent :

Du premier lit :

I.* JacqueS'Gustave^ le 16 février 1812, mort le 18 février i838, à l'âge de 26 ans, auteur du poème

96 COLAS DE LA NOU^

Enoshf publié Tannée suivante avec une bio- graphie, par M"** Mélanie Waldor;

2.« Louis-Ernest, qui suit.

Du second lit :

3.* FranqoiS'Henri Colas de la Noub Billault, le 20 décembre 1828, officier de la Légion d*lion- neur, conseiller d'Etat et secrétaire général du Con- seil d'Etat sous TEmpire, puis vice-président du Conseil général de la Loire-Inférieure; marié le 28 juillet i855 avec Marie Billault, fille de S.-E.- M. Billault, sénateur, ministre d'Etat, grand'croix de la Légion d*honneur, etc. Son contrat de ma- riage a été signé par l'empereur Napoléon III. Par décret en date du 17 février 1864, il a été autorisé à joindre à son nom celui de son beau-père.

4.* Jean-Antoine Colas de i,a Noue, le i*' mai 1842, successivement secrétaire général des préfec- tures de la Lozère, de l'Ain, de la Sarthe, puis sous- préfet de Rocroy, démissionnaire le 4 septembre 1870, a épousé le 20 avril 1870 Emma Belloc, dont il eut :

EmmanueUPaul'Irénée^ le 7 février 1 871 -,

Madeleine-Jeanne-Henriette^ née le 21 mars 1872;

C. Marie^ustave-Henri , le 14 novembre 1874.

XV. LouiS'-Emest Colas de Brouvillb de la Noub, le 26 septembre 18 14, a épousé le 4 février 1839 Marie» Anaïs Vallée, décédée le 4 septembre 1841, fille de Phi- lippe-François-Antoine Vallée^ chef de bataillon dans l'arme du génie, chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'hon- neur, et de dame Anne- Angélique- Eulalie de Lamandé^ petite- fille de François-Laurent de Lamandé, inspecteur général des ponts et chaussées, chevalier de Tordre royal de Saint-Michel,

COLAS DE LA NOUE. 97

et de Gabrielle- Angélique Jacobsen. De ce mariage est issu un fils unique, qui suit :

XVL Jacques-Edouard Colas de Brouvillb db la Noue, le 3 1 juillet 1841, docteur en droit, successivement sub- stitut à Sarlat, Niort, le Mans, démissionnaire le 9 septembre 1870, puis procureur de la République près les tribunaux de Baugé, Cholet, Laval, et nommé substitut du procureur gé- néral près la Cour d'appel d'Angers, par décret du 18 juillet 1877, a épousé^ le 10 janvier iSyo, Louise-Marie-Mathilde PoRiQUET, fille de Charles-Gabriel Poriquet et de Gabrielle- Honorine Boussenot, arrière-petite- fille de Jean-Gabriel Po- riquet^ avocat au Parlement de Paris^ défenseur de la reine Marie-Antoinette, chevalier de TEmpire, ofiicier delà Légion d'honneur, conseiller à la Cour de cassation, et nièce de M. Po- riquet, préfet de l'Empire, ofiicier de la Légion d'honneur, élu sénateur par le département de l'Orne le 3o janvier 1876.

De ce mariage sont issus :

I.* CharleSy le 18 octobre 1870;

3/ Marguerite-Marie'-Anne'Eugénie, née le 29 dé- cembre 1873;

3.® Louis-Roger-Philippe t le 3 1 mars 1876.

Armes : D^or^ au chêne de siftople terrassé de même^ au sanglier passant de sable brochant sur le fût de Varbre.

Devise : Ulterius ardet.

\c.

DE GÉRARD DU BARRY

AKiLLs noble, originaire de Majorque, établie en Périgord à la fin du xv* siècle*

I. Noble PottS'Jérôtne de G^rarDi allié le 3i [an- vier 1 5 1 0 à Catherine de Carbonnières de Jayac, dont il eut :

1 .0 Qântoine^ allié à Jeanne de Lidon ;

François^ allié à Catherine d'Uzerche ;

3."* Aymar ou. Homer^ général des aides du Langue- doc, allié à Jeanne de Fontes ;

4.* François, qui suit.

II. Noble François, I*' du nom, de Gérard, écuyer, sei- gneur de Falgueyrac et Pérignac, lieutenant général, chef de justice de la sénéchaussée de Sarlat, allié en i555 à Claude de Blangher, dont :

I .• François, qui suit;

2.* Antoine^ seigneur de Latour^ Palomiëres» allié en i6i6 à Catherine de Salis, auteur des branches de Latour et de Palomières.

II L Noble François, II* du nom, de GéRARO, écuyer, seigneur du Barry, la Ricardie, le Mas et autres places, lieutenant général de Sarlat, épouse, en iSggj AitftedeSAU- gnag-Fénelon*Gaulejac, dont :

I.® Armand, qui suit;

2.^ Jean^ seigneur de Pérignac, allié en 1641 à Cathe- rine de Lâge, dont il eut une fille mariée en 1668 à messire Antoine de Bars, chevalier, seigneur de la Gazaille, Montcalou^ Malecourse, etc.;

DE GÉRARD DU BARRY. 99

3«. featmey alliée en 1620 à noble homme Antoine de Goudin, seigneur de la Roussie et la Valade, gen- tilhomme ordinaire de la maison du roi.

IV. Noble 04rmandy I** du nom, de Gérard, écuyer, sei- gneur du Barry, Saint-Quentin, etc., lieutenant général, etc. Maintenu dans sa noblesse en 1649, allié en i633 à Baltha- \are de Guiscard, dont :

V. Mésallie uirmomf, !!« du iK>m, de G4rard, écuyer, sei- gneur du Barry, etc., lieutenant général, etc., allié en i658 à Marie de Goudin de la Roussm. Maintenu dans m noblesse en 1666. Il laissa :

i.^ Antoine^ qui suit;

2.^ Marc, chevalier du Barry, chevalier de Saint- Louis, Brigadier des armées du roi, commandant le gouvernement de Sedan ;

3.^ Josephj chanoine et vicaire général de Sarlat etar- chidlacre de Narbonne;

4.* Antoine^ seigneur de la Ricardie, chevaUer de Saint-Louis, commandant au régiment d'Anjou.

VI. Messire Antoine de Gérard, chevalier, seigneur du Barry, Saint-Quentin, etc., lieutenant général de robe et d'épée; maintenu dans sa noblesse en 1697. Il épousa en 1 684 Jeanne de Javel, dont :

VII. Messire François III de Gérard, chevalier, seigneur du Barry, Saint-Quentin, etc., lieutenant général, etc. ; main- tenu dans sa noblesse en 1718. Il épousa en 171 9 Marie Baudot de Jully, dont :

I.* Barthélémy^ seigneur du Barry, etc., lieutenant général, etc., mort sans postérité;

2.* François y qui suit;

3.* Toussaint-François, chevalier du Barry, chevalier de Saint-Louis.

loo DE GÉRARD DU BARRY.

VIII. Messire François IV de Gérard, chevalier, seigneur du Barry, Saint-Queatih^ Marcillac et autres places^ officier au régiment de Normaadie^ allié en 1757 à Marie du Bois DE Gàsque. Il vota à Périgueux en 1789. De son mariage, il eut :

1 .• Nicolas-MarC'FrançoiSj qui suit;

2.* Joseph^ seigneur de la Ricardiei officier dans

Perche;

3.* Franqois-Toussaint^ seigneur de Saint-Quentin, chevalier de Saint-Louis, officier dans Normandie.

IX. Messire François Y, de Gérard, chevalier, seigneur du Barry, Saint-Quentin, Marcillac et autres lieux, chevalier de Saint-Louis, officier dans Normandie, émigré en Espagne, allié en 1785 à Jacqueline de Jàvel-Givbrzâg, dont :

I •'' René-Anne, allié à Mathilde de Foucauld de Lar- dimalie, mort sans postérité;

2.'' FrançoiS'Toussaint'Eugènej qui suit.

X . François- Toussaint-Eugène de Gérard du Barry, allié en 1843 à Emma de Testas- Folmont, dont il eut :

!.• Renéjq}xi suit;

2.^ Gaston, en i85 1 ;

3.* Robert^ en i863.

XI. Renéit Gérard du Barry, allié en 1870 à Marie de Yermoloff, dont il a :

i^ Anne^ née le 25 mars 1874; 2.<' Elisabeth, née le 3o juillet 1876.

Armes : D'asfur, au croissant cTargentj entouré de cinq étoiles d'or en or le.

Timbre : Couronne de comte ou de marquis.

Cimier : Un croissant d'argent.

Supports ; Deux lions, la tête contournée.

DE CASTET

A généalogie de cette importante maison a été dressée au tome VII du Nobiliaire universel de France y pour le rameau de la Boulbène établi à Rieux, à Oz et dans la plaine de Port-au-Prince, à Saint-Domingue (Haïti), et s*arréte au X' degré par Jacques-Rose-Honoré de Castet, sieur de la Boulbène^ fils de Joseph Amable, ancien page du roi Louis XV, et de Marie de Lezat-Brugniac-Marquefave.

Jacques-Rose-Honoré de Castbt, à Rieux, évéché du Haut-Languedoc, le 29 décembre 1768, épousa au Port-au- Prince (Haïti), le 7 décembre 1797, Bonne- Renée-Magde- leine-Louise le Meilleur, fille de messire Jacques- Vincent le Meilleur, chevalier de Saint-Louis, d^une très-ancienne famille de Bretagne qui a donné à l'Église un cardinal de ce nom^ camerlingue de l'Église romaine en 1184; et de Marthe-Louise O'Gorman, ancienne maison d*Irlande, sœur du colonel d*infanterie comte O'Gorman, député de Saint-Domingue aux États-Généraux de 1789, et dont Paleul Amol O'Gorman, frère cadet du duc d'Ulster^ s'était réfugié en France avec le roi Jacques IL

De ce mariage vinrent :

I .• VierreFranqois-Qârmandy au Port-au-Prince, le 29 juin 17991 ancien élève de l'École militaire de Saint-Cyr, mort avant son père sans avoir contracté d'alliance;

2.* Jacques- Joseph'Qâlfired y à La Havane, le 17 février 1804, ancien élève de l'École militaire de Saint-Gyr, lieutenant au 61* régiment d'infante-

loa DE CASTET.

rie, mort avant son père sans avoir contracté d'al- liance ;

3.^ Pierre, à Paris, le 17 octobre 1806, mort avant son père sans avoir contracté d*alliance ;

4.' François-Marie- Tancrède, à Toulouse, le 27 août 181 5, mort avant son père sans avoir contracté d^alliance ;

5.^ Ursule-Céleste, née au Port-au-Prince, le 22 oc- tobre 1801, mariée, par actedu>5 janvier x825, au baron de Faure Mossabrac ;

6»** Marie-Théodore-Ursule-oAminthe^ née au châ- teau de Racbelin, près de Muret (Haule-Garonne), le 4 novembre 1 822, et mariée, le 4 septembre 1841 , à Taul-Joseph'Edouard Azhu, maire de Saint- Ybars^ membre des assemblées départementales de TAriége, d'une famille qui se place au rang le plus distingué par ses alliances et la considération dont elle jouit.

Avec Jacques-Rose-Honoré de Castet, décédé le 3 avril i85i, avait pris fin le rameau de la Boulbène qui représen- tait la branche cadette de la maison de Castet, celle de Castet- Miramont (dont il s'était détaché vers 1640), qui possédait la belle terre seigneuriale de Miramont , dans le G)nsenuis, et les baronnies de Gante et de Roquebrune, donnant toutes deux entrées aux États de Foix, et dont le dernier représen- tant mâle, Jean-Pierre de Castet-Miramont^ ancien mous- quetaire de la garde du roi, était mort en 1789.

Par un décret en date du 20 juillet 1875, Marie-Jacques- Suzanne*Arthur Aséma, fils de Paul*Joseph- Edouard et de Marie-Théodore-Ursule-Aminthe de Castet la Boulbène, au château de Fantillou, commune de Saint-Ybars (Ariége), le 25 décembre 1843, a été autorisé à adjoindre à son nom patronymique celui de Castbt la Boulbène^ qui apparte- nait à son grand-père maternel, Jacques-Rose-Honoré; et le tribunal de Pamiers (Ariége) a ordonné la rectification de

O'AMPHERNET. io3

toutes les pièces de Veut civil le concernant^ dans son juge- ment du 7 février 1877.

Le chef et dernier mâle de la branche aînée de la maison de Castet, celle de Castet-Biros, Joseph-Aimé de Castet, mar- quis de Biros^ fils de Jean- Aimé et de Anne-Élisabeth de Thomas, le 23 janvier 1744, ^^^^ °^ort à Paris en 1832 sans avoir contracté d'alliance, les deux branches de la mai- son de Castet se trouvent aujotu-d'hui représentées par Mari0*Jacque$-Sw(M9me^ Arthur Azéma de Castbt la Boul- BÉNS, cajûtain^instructeur au 8* régiment de chasseurs à cheval.

D'AMPHERNET

NaBNNBTé : La maison d^Atnphemetj Amfemet An/emety Enfernet est, selon Laine et Chevillard, Tune des plus anciennes du royaume. Cette ancien- neté même, ses services dés le xi* siède^ses grandes alliances lui assurent une place distinguée dans les rangs de la no- blesse de France. Elle a prouvé son origine chevaleresque devant Montfault en 1463. Ses membres ont figuré sous les titres de Miles ^ Armiger, chevalier j escuyer, noble homme^ patron, seigneur présentateur, noble et puissant^ haut et puissant seigneur, barons de Montchauvet et Olr- dais y barons de Tontbellanger, barons de Contrebis^ ba- rons et marquis d*Q4mphem€t, comtes et vicomtes dAm- phernet de Pontbellanger, Dès les temps féodaux, elle a fait de nombreux aveux et hommages au roi; elle a possédé en outre de nombreux .fie& dans la haute et dans la basse Normandie. Celui de son nom, dont le chef est assis dans

104 D'AMPHERNET.

la paroisse de Mesnil-Patry, avait une exteasion considé- rable dans celle de Viessoiz et avait en outre des ramifica- tions dans celles de Truttemer-le-Grand et de TruttemerJe- Petit, de Saint-Christophe^ de Saint-Lambert-sur-Ome, de Saint-Remy-sur-Orne, de Bernière-le-Patry, etc.

Alluncbs : Cette famille s'est alliée directement à celles de : Aingerville, Bacon, Selloy, de la Champagne, de Mathan, Carbonnel, Malherbe^ Pontbellanger, Néel de Fontenay, Gaalon, Canonvillede Raffetot, Guemon deRainville, Col- bert de Chabanais, de Vassy, d'Oëssé, Vauquelin de Vrigny, Doisnel de Montécot^ de Chennevières, Guesdon de la Gués- donnière, Broyés, Boisberthelot, du Bot du Grego, Leflo de Branho, de Madec, du Fresne de Virel, Noël de Lesquemec, Robert de Saint-Vincent^ de Montifault, de Solminihac, etc.

Services : En 1066, Gu/Z/aum^ d*AMPHERNBT accompagna le duc de Normandie à la conquête de l'Angleterre (i). En 1 1 54, 1 155, 1 158, 1 184^ Rodolphe d'AMPHERNET et son fils Guillaume sont cités dans des chartes relatives à Tabbaye de Jumiéges, sous Louis VII et Philippe Auguste (2). Jour- dain d'AMPHERNET assistc à la prise de SaintJean«d* Acre, en 1 191. Le nom et les armes des d'Amphernet figurent dans les salles des Croisades, au musée de Versailles. L'existence de Guillaume d'Afnphemet dans la noblesse de Normandie est constatée en 1254 par une charte originale conservée aux ar- chives de la Manche. Dans un arrêt rendu par le Parlement du roi, siégeant à Rouen» le 5 janvier i365, sont rappelés à la fois rillustre origine, la noblesse de race, les grands biens et la haute autorité dont jouissait en Normandie Jean d'Am* phernet, chevalier, vivant en 1 280, père de Richard. Ce che- valier, Jean^ conjointement avec sa femme Thomase Gaalon, fonda la chapelle Saint-Michel^ en Téglisede Notre-Dame de Vire, où, jusqu'à la Révolution de 1789, la famille d*Am-

{i) Archives de Londres, Abbé Blin. Chevillard. (2) Gattia christiana, -— Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie^ t. V, p. 35.

D'AMPHERNET. io5

pbernet posséda des droits de patronage» d*enfeu et de sépul- ture, tombeaux,statues, grande vitre armoriée, épitaphes, etc.

Dès le début de la guerre de Cent-Ans, Richard et Guil- laume d' Amphernst, chevaliers, vont défendre le sol national contre les Anglais. Richard, assistant à la bataille de Crécy, près du roi Philippe VI, 7 fut honorablement armé cheva- lier, en 1346. La ville de Vire qu'il avait fait fortifier de sa fortune personnelle^ dès le commencement de la guerre , lui dut son salut. Il sut la défendre et la garder contre les Anglais^ qui étaient en possession de dix-huit forteresses qui l'entouraient : il fit plusieurs sorties heureuses contre les An- glais, à la tête de la garnison, et fut plusieurs fois blessé. Richard d'Amphernet^ chambellan du roi Charles V^ remit à son souverain, à Paris, des lettres de créance sur l'Etat de la Normandie (i). Guillaume d'Amphemet^ chevalier, était chambellan de Charles VI, qui prit part personnellement à la bataille de Rosebecq, en 1 382. L'année suivante, il se trou- vait avec le maréchal de La Ferté-Fresnel, son parent, et le sire de Thorigny, à l'Ecluse, près du roi, qui tentait de pas- ser en Angleterre (2). Par lettres royales, en i385, Charles VI autorisa Guillaume d' Amphemet à faire fortifier son château de Tracy pour protéger Vire et les pays voisins contre les in- cursions des Anglais (3). Guillaume était au nombre des prin- cipaux officiers qui, dans l'enceinte du château de Vire, en- touraient du Guesclin, quand ce dernier accepta le défi que lui portait l'envoyé de Granson (4). Guillaume et Richard se distinguèrent dans les armées de Charles V. Ils frisaient partie l'un et l'autre des compagnies de gentilshommes nor-

(1) L'arrêt du Parlement du roi, siégeant à Rouen en i365 [Archives nationales), mentionne les services rendus par Richard d'Amphernet, tant à Charles V qu'à ses prédécesseurs, rois de France, continuelle- ment ^ diligemment etjidèlementi et que ses ancêtres et lui s'étaient tou- jours comportés selon leur dignité.

(2) Arrêt des conseillers généraux de i3gS, aux Arch. nat., J. J., 169, 17.

(3) Archives nationales^ J. J., 127.

(4) Dubourg d'Isigny, t. X.

io6 D'AMPHERNET.

mandsqui eurent le plus de part aux expéditions militaires du connétable du Guesclin (f Autre Guillaume d'AMpaBR^ NET, chevalier, combattit vaillamment sous Philippe le Hardi, qui arr6ta les progrès des Anglais^ ajouta la Flandre et T Ar- magnac à la France, et qui, devenu Tun des plus puissants princes de TEurope, gouverna le rojaume pendant la démence et jusqu'à la mort de Charles VI. Ce prince attesta les bons services dudit Guillaume, par lettres datées de Lille du 14 octobre 1 386^ et, comme reconnaissance de sa fidélité, il lui donna une gratification de mille livres.

Jean d'AMPHSRNET, chevalieri était au nombre des sei- gneurs assistant le duc d'Orléans en 1 410, à la signature du traité de Gien. Ses fils Pierre et Christian, ainsi que son neveu Bertrand d'AMPHESNET, se trouvant avec le même duc d'Orléans^ après la bataille d' Azincourt, prisonniers du roi d'Angleterre de 1417 à 1420 (2). En 1410, messire Ber- trand d*Ampbernet, chambellan du roi, filleul de du Gués* din 9 était cbevalier-bachelier d'une compagnie de seize écuyers et de trente-huit archers, à laquelle il faisait faire montre et qu'il commandait à Paris es guerres ^urq^ (parti d'Orléans ou Armagnac) (3). Le duc d'AleUçon, comte du Perche^ en faveur duquel le comté d'Alençon fut érigé en du- ché-pairie en 1414, retint au nombre de ses chevaliers Ber- trand d*Amphernet, à qui il accordait ainsi la récompense ha- bituelle des exploits militaires, mais qu'il voulait, sans doute, plus particulièrement honorer en souvenir de Richard d' An- PHERNBT, son père. Celui ci, en efiet, s'étant trouvé aux côtés du roi et de son frère, le comte d'Alençon. aïeul du duc, à la désastreuse bataille de Crécy, y fut armé chevalier, comme nous l'avons vu déjà (4). En 141 2^ Bertrand d'Amphernet commandait le guet royal à Paris, en remplacement de

(i) hist. de Nofmandie, de Malleville, vol.» p. 595 et suit. Dom Lobineau et dom Morice.

(2) Th. Carte, Rôles gascons et normands.

(3) Parchemin original scellé, à la Bibl. nat.

(4) Arrêt du Parlement du roi de i365 aux Archivât nationalet.

D*AMPHERNET. 107

Florent d*Ettcre. Cette importante chaire militaire, qui existait déjà du temps de saint Louis et que nul ne pouvait exercer s'il n'était chevalier, avait été occupée, en iSSy, par Pierre de ViUiers, seigneur de PIsle-Adam, capitaine de Pontorson et de Saint-Michel. Ce chevalier, fait prisonnier à la bataille de Mauron et auquel le roi Jean alloua mille de- niers d'or pour payer sa rançon, jouissait de la faveur de Charles V et du duc d'Orléans, son frère, dont il était un des conseillers, et il devint, en iSSg, mattre d'hôtel du roi. Du Guesclin fut nommé en son remplacement capitaine gé- néral de Pontorson et de Saint-Michel (i).

Arthur, comte de Richemont, connétable de France, maître d*hôtel du roi, gouverneur général de Normandie, eut à fiiire connaître à Charles VII, en 1452, l'état politique et militaire de cette province. C'est à cette occasion que, s'adressant à ses principaux lieutenants, il donna mande- ment de par le roi « à son amé et féal chambellan, messire « Michel d'AMPHBRNBT, chevalier, seigneur de Montchauvet, c d*assembler et passer en revue les nobles, vassaux et sujets « de la vicomte de Vire pour servir le roi en ses guerres. » Michel, chambellan du roi, fut établi grand chambellan de France en 1452. Ilfut nommé maître d'hôtel du roi en 1467. Le sire de Gaucourt, premier chambellan du roi, fut nommé son maître d'hôtel, en 1453 ; et il aurait donc été remplacé successivement dans ses charges de grand chambellan et de maître d*h6tel du roi, par Michel d'Amphernet, chevalier, qui, pendant plus de vingt ans, avait servi la France, prés du roi c en sa compagnie, au fait de ses guerres. »

Charles tx Jacques d'AupHERHBT commandaient le château de Vire en qualité de lieutenant et de gouverneur en 1495 et 1499 (*)•

Jacques d'AMPHERNBT, chevalier, gentilhomme ordinaire

(1) Hitt de Siméon Luce, p. iig. 120-247; Ancienne France, par Stint-AllaU, p. 5o2.

(2) Chartes orig. aux Arck. deGaen. Oubourg d'Isigny.

io8 D'AMPHERNET.

du roi en i Sy i ^ eut un fils nommé Jacques, qui fut page du roi en iSyg, et une fille Françoise^ qui épousa le i5 mars 1 571 messire Louis de Vassy, allié aux d*Harcourt et aux Montgommerj. Françoise d'Amphernet fit ériger en baron* nie^ en iSgô^ sa seigneurie de Brecey, à laquelle elle joignit à cet effet douze autres fiefs qu'elle possédait dans la vicomte de Mortain : elle en rendit aveu au roi en i6i3.

Jean d'AMPHERNET, chevalier, baron de Montchauvet, gen- tilhomme ordinaire de sa chambre, prouve son ancienne noblesse en iSyj, et, par un certificat du roi Henri III, du 29 mai i588^ sont attestés les services qu'il avait rendus au fait des guerres.

Nicolas d'AMPHBRNET, baron de Contrebis^ mourut pen- dant la campagne de La Rochelle. François, Antoine et Guy suivirent Louis XIII à Montauban, Montpellier, Saint -An- tonin, Milhau, autant que dura ce voyage.

Haut et puissant Gédéon d'AifPHERNET, chevalier, était en 1647 gentilhomme ordinaire du duc d'Orléans, fik de Henri IV, lieutenant général du royaume, qui fit avec succès les campagnes des années 1644 et suivantes, en pre- nant Gravelines, Mardick, Courtray, Bergues, etc.

N. et P. Renéj marquis d^AMPHERNST, chevalier, conseil- ler d'État en 1620, président au Parlement de Bretagne, épousa Anne de Bblloy, veuve de Henri de Choiseul, dont il eut :

I .* H. et P. René^ marquis d'AicpRSRNBT, conseiller au Parlement de Normandie;

2.* Renée d'AicPHERNET, née en 1673, mariée au mar- quis de CoMBÀULT, à Bordeaux ;

3.* Anne d'AMPHERNST, mariée au marquis Doynel de

MOMTSCOT(t).

(1) Arrêt du Parlement de Bretagne de 1786.

D'AMPHERNET. 109

En i6o5y Jean d' Amphsrnbt, chevalier, baron de Mont- chauvet et de Pontbellanger, mestre de camp, chevalier de l'ordre du roi, capitaine des cent gentilhommes de sa chambre, obtint érection en baronnie de la terre de Mont- chauvet, en sa faveur et en celle de ses hoirs et ayants cause, par considération des services que lui, ses frères et leursdevan- ciers rendent et ont rendus au roi régnant et aux feus rois ses prédécesseurs, aux guerres et armées ; laquelle terre de Montchauvet est mouvante du roi, noble et très-ancienne, de grand revenu et valeur et de laquelle sont tenus et mouvants plusieurs fiefs, arrière-fiefs, terres et seigneuries. Sur ladite baronnie est exercée la justice tant civile que criminelle ; y sont établis des fourches patibulaires à quatre piliers, un marché par semaine et trois foires dans le cours de l'année, pendant trois jours consécutifs (i). Dès 1478, Robert de Tournebu, écuyer, sénéchal de la seigneurie de Montchauvet, tenait les plés de ladite seigneurie, sous l'autorité de noble dame Louise de Boucan, veuve de feu messire Michel d'Amphemet, chevalier, seigneur de Montchauvet.

Gabriel d'AMPHERNBT, chevalier, baron de Pontbellanger, de Montchauvet, prouva son ancienne noblesse en 1 668, devant M. de Chamillart (2).

Jean-Baptiste d'ÂMPHERNST, baron de Montchauvet, che- valier d'honneur au présidial de Caen, avait servi dans les armées de Louis XIV, dans la compagnie des gentilshommes de Vire, Mortain, Caen, et dans les chevau-légers (3). Sa fille, Anne-Louise d'Amphemet, baronne de Montchauvet, épousa en 171 3 messire Jean-Jacques Vauquelin, chevalier,

(i) Lettres patentes royales (Cabinet des titres).

(a) En 1689, dans les Mémoires dédiés à Nicolas Foucault, intendant de la province, le aieur Lecocq, lieutenant particulier au bailliage de Vire, cite la baronnie deMontchauvet parmi les baronnies fiefs nobles de rélection, et la famille d'Amphernet parmi celles tenant le premier rang de la noblesse. .

(3) Certificats du duc de Chevreuse, de M. de Pontécoulant, du comte de Coigny. des années 1674* 1678, 1681, 1689.

iio D*AMPHBRNET.

marquis de Vrigny (i).DaDs let Iettr«a d'érection en marqui- sat de la terre de Vrigny, données en 1722, en faycur du mari d'Anne-Louise d'Amphernet, il est mentionné que cette érection est en partie « en considération de son alliance « avec Anne- Louise d'Amphemet, qui appartient à Tune des 9 plus anciennes et des plus illustres maisons de Norman- fl die, puisqu'on y voit des capitaines des cent gentilshommes c de la chambre ou arme de Corbin, des chambellans des <c rois et autres grands personnages. »

Pierre-Ambroise d^AMPHERNST^ chevalier, fît les guerres de Flandre et fut plusieurs fois blessé; lieutenant-colonel, il commanda, dans deux campagnes, le régiment des re- crues de Caen, En 1747, il surprit les ennemis dans le poste de Chasteuil et fit prisonniers vingt-un hommes et le lieutenant (2).

Louise-Perrine d'AupHBimrr épousa en 1769 haut et puissant messire Colbbrt, chevalier^ marquis de Chabanais, capitaine d'ordonnance des gendarmes bourguignons, ma* réchal de camp des armées du roi. Le marquis de Cbabanais, leur fils, pair de France, habitait encore en i852 son châ- teau d'Ossonville (Seine-et-Oise) et son hôtel de la rue Ville- l'Évêque, n* I, à Paris, l'un et l'autre apportés en mariage à son père, en 1769, par Louise-Perrine d'AiiPHSRNET, mar- quise de Chabanais.

Haut et puissant seigneur Aii/oine-3ficAe/, marquisd'Aic- PHBRNBT, baron de Pontbellanger, lieutenant au régiment de Lyonnais» justifia qu'il avait la qualité requise pour être admis aux honneurs de la cour des rois de France réservés à la haute noblesse. Il eut l'honneur de monter dans les carrosses de Sa Majesté et de suivre le roi à la chasse (3).

(i) Le marquis de Vrigny, petit-fils d'Anne-Louise d'Ampheroet, est mort en son chAteau de Soisy-s. -Montmorency (Seine-et-Oise)» le a8 décembre 1828.

(2) Lettre du général comte de U Tour «u comte d'Arganton, ministre de la guerre.

{S) Mercure de France, 12 nov. 1784. (PreuTes de cour.)

D/AMPHERNET. m

Haut et puiwant seignrar Fr^inçQis-Michelj comte d'An* PHPRNBT de PontbeUanger, page du roi en 1 769, capitaine, major en 1783» au régiment de Pentbièvre, cheyalier de Saint- Louis» prouva devant d'Hoisier sa noblesse de race avec filiation non interrompue antérieure à 1400^ et fut reconnu en droit de jouir des honneurs de la cour. Il fut gentilhomme de la chambre du roi Louis XVIII et mourut à Paris le 5 mars i8ai. (Preuves de cour.)

Haut et puissant seigneur Antoine-Henri, vicomte d'Aic- PHBRNBT de PontbeUaûger, en 1759, capitaine au régi-' ment de royal-Lorraine, cavalerie, en 1783^ eut les honneurs delà cour en 1786 (i). Il épousa, par contrat du 29 avril 1787, signé de L. M. et des princes et princesses de la fa- mille royale, mademoiselle i>u Bot du Grégo, fille unique de haut et puissant messire du Bot, chevalier^ marquis du Grégo, de la Roche et de O)atarmoal, baron de Laz, comte de Gournois, vicomte de Curru, seigneur de Trevarez et autres lieux, une des plus riches héritières de Bretagne (2). La vicomtesse d'Ampbernet de Pontbellanger eut les hon- neurs de la cour en 1789 (3). Le vicomte d'Amphernet de Pontbellanger signa, avec trois de ses cousins d'Amphernet, la protestation de 1 789. Officier général dans les armées ven- déennes et bretonnes, il fut fait prisonnier par les troupes du général Hoche et fusillé sur-le-champ le 24 février 1796. Son fils Charles-Félix^ vicomte d'AicPHBRNET de Pontbellanger, a failles campagnes d'Italie, d'Espagne et de Russie. Il fut nommé capitaine après avoir sauvé le général Jomini au pas- sage de la Bérésina. Il fit partie de l'état-major du vice-roi d'Italie à la campagne de TElbe. Il devint aide de camp du général de Grouchy, depuis maréchal et pair de France. Au combat de Vauchamps^ oti les Français obtinrent un avantage sur les Prussiens commandés par filûcher, en 18 14, d'Am- phernetde Pontbellanger entra vaiUammentle premier dansun

(i) Voiries listes officielles et le Mercure de France. (%) M€tcm^de Frwnce. (3) Meratte de Frauce.

112 D'AMPHERNET

carré de 3,ooo Russes, dont 2,000 demeurèrent prisonniers; le grade de chef d'escadron lui fut donné sur le champ de ba- taille. Il reçut également la croix d'honneur sur un champ de bataille pour avoir, au combat de Saint-Dizier, Napo- léon battit les alliés en 18 14, traversé avec un escadron de dragons, malgré un feu d'infanterie très-nourri, le faubourg de cette ville et avoir, par cette manœuvre, rendu toute cette infanterie prisonnière. 11 fut nommé officier de la Légion d'honneur. Il eut deuxenfants :

i.^ Michel d'AMPHBRNBT, comte de PontbeUanger, marié en premières noces à M^^" de Brotes, morte sans en£ants, et en secondes noces à M>ne veuve La Frété. Il habite le château de Pontbellanger (Nor mandie)^que possède la famillle d^Ampbemet, sans interruption* depuis bien des siècles.

2.^ Antoinette d'AMPHERNST, qui a épousé le comte DU Fresmb de Virbl et habite le château du Grégo (Bretagne).

Georges- Michel d'AuPHERNET, chevalier, seigneur de Bures et Bertot, vicomte de Vire, gouverneur de Mortain, naquit au château de Pontbellanger, le 6 mai 1714. Il fut lieutenant d'infanterie au régiment de Rochechouart. Il avait épousé, en février 1747, feanne-Paulinenv Gretzdb Mont- Saint- Père. De cette union vint :

Eléonor- Amant' Constant y baron d'AMPHERNET, chevalier, seigneur de Kermadéouha, à Mortain le 20 novembre 1 747, officier de cavalerie danslagardeordinaire de Louis XVI. Il siégea aux Etats de Bretagne, dans l'ordre de la noblesse, en vertu d'un arrêt du Parlement en date du 21 août 1786, suivant lequel lui et ses enfants, nés et à naître, étaient con- firmés dans leur qualité de chevalier et avaient entrée, séance et voix délibérative auxdits Etats comme étant issus d'an- cienne noblesse prouvée par filiation non interrompue depuis 1280. Devenu officier général dans les armées vendéennes et bretonnes, il fut arrêté après la rupture des conférences de la Prévalay, auxquelles il assistait avec les autres généraux

D'AMPHERNET. ii3

royalistes. Jugé par une commission militaire, on le fusilla à Quimper en 1796 (i).

Bonaventure-Augustin-Marie, comte (I'Amphernet, che- valier, né en 1780, épousa en 1800 mademoiselle de Madbc« fille de René 'de Madec^ colonel d*infanterie,. chevalier de Saint- Louis, ancien nabab de première classe dans Tlndous- tan^ dont le crédit et la fortune, toujours employés au ser- vice de sa patrie, avaient permis à ce généreux Français de tenir longtemps en échec l'influence anglaise dans ces loin- taines contrées. Il coopéra au siège et à la prise de Fisabad avec le Grand Mogol, auquel il prêta le concours de son. armée et qui lui remit en présence des troupes victorieuses son propre turban, que la famille a conservé. M. de Madec, se trouvant de passage à Pondichéry lors du siège de cette ville en 1778, leva des troupes volontaires et se distingua par plusieurs sorties heureuses contre les Anglais.

Les représentants des différentes branches de la famille d'Amphernct existent en Normandie, en Bretagne et à Ver- sailles sous les titres de marquis, comtes, vicomtes, barons d*Amphernet.

Armes : De sàble^ à l'aigle éplqyée cPargentj becquée et membrée cTor.

Supports : Lions et lionnes et licornes.

Timbres : Couronnes de marquis et couronne de comte.

(i) Pour les détuls de cette mort, voir une brochure de M. Tabbé Ju« lien Loth sur l'abbé d'Amphernct de Bures {Rouen, imp. Cagniard, 2* éd.), autre victime de la Révolution, qui mourut martyr de sa foi à Rouen, en 1794, et auquel on a érigé, en pieux hommage, une pierre commémorative, le 7 septembre i865, dans Téglise de Roumare.

If. 8

DE CROUSILLAC

A généalogie de cette famille, originaire du Lan- guedoc, a été établie au tome VIII, p. 480, du Nobiliaire universel de France, par de Saint- AUais. Nous ne la reprenons que pour indiquer

le point de son alliance avec la famille de Reiset, dont nous

donnerons ci-après la filiation. D'après les registres des baptêmes, mariages et sépultures

de la paroisse de Saint-Saturnin-de-Chambourcy;, au diocèse

de Chartres :

Pierre-Mathtas de Croustllac, le 17 octobre 1747, écuyer, se maria en 1776, à Tâge de 29 ans, à Marie-Mag- deleine de Reiset, fille d'Humbert-Nicolas de Reiset, grand bailli des départements d'Ensisheim et Sainte-Croix en Alsace, avocat au Conseil souverain d'Alsace, conseiller du roi et inspecteur des forêts, etc., etc.

Pierre-Mathias était fils de Pierre-Mathîas de Croustllac, écuyer, garde du corps du roi de la compagnie de Villeroy, et de Marie-Elisabeth Guignard, son épouse.

Le 28 avril 1787, le généalogiste Chérin certifia au roi la noblesse des familles de Cï-ousillac et de Reiset (i).

(i) Archive du chftteau du Breail (Eural.

DE REISET

AHiLLE noble, originaire de Lorraine, établie en Bourgogne au commencement du xv« siècle et en 1470 dans le comté de Ferrette en Alsace, seigneurs

des fiefs nobles de Saint-Loup^ en Bourgogne, de Chava-

natte et de Boron en Alsace,

Les Schepflin, Saint- Allais, Chérin et de Courcelles men« tionnent dans leurs travaux héraldiques plusieurs membres de la famille de Reiset. L'un d'eux^ Henri de Reiset, sei- gnçur de Saint-Loup, était écuyer de Philippe le Bon, duc de Bourgogne, qui l'établit dans le comté de Ferrette en Alsace après avoir pris possession de ce comté, qui appartenait à la maison d'Autriche.

Voici, de plus, un acte de d'Hozier qui certifia la noblesse du sieur de Reiset, écuyer, ancien mousquetaire de la garde du roi^ chevalier de Saint-Louis, et dont Toriginal se trouve dans les archives du château du Breuil de Marcilly (Eure) :

c Nous, Antoine-Marie d'Hozier de Sérîgny, chevalier, « juge d'armes de la noblesse de France et, en cette qualité, c commissaire du roi pour certifier à Sa Majesté la noblesse « des élèves des Ecoles royales militaires, chevalier grand- ce croix honoraire de l'ordre royal de Saint-Maurice de Sar« « daigne,

c Certifions que le sieur de Reiset, écuyer, ancien mous- ce quetaire de la garde du roi, a prouvé devant nous, par titres ff authentiques, sa noblesse, remontée à Guillaume Reiset, « qualifié noble et écuyer, vivant à Ferrette en 1524, et a qu'aux termes de la déclaration du roi , du 1 3 de janvier a 1 77 1 , il peut, sous le bon plaisir de Sa Majesté, être pourvu, « en qualité de gentilhomme, d'une charge de lieutenant de

ii6 DE REISET.

(t nos seigneurs les maréchaux de France. En foi de quoi « nous avons délivré le présent certificat^ Pavons signé et M l'avons fait contre-signer par notre secrétaire, qui y a « apposé le sceau de nos armes. A Paris^ le vendredi vingt- a septième jour du mois de mars de l'an mil sept cent soixante* « dix-huit. »

{Signé) : D'Hozier de Sérigny.

Pour minute.

Un des descendants de Guillaume, Claude Retset, acquit en i685y de la famille de Reinach, le fief de Chavanatte; il fut la souche de deux branches, dont l'une s'établit à Colmar et l'autre à Délie. La première acquit également^ le 24 dé- cembre 1778, le fief de Boron.

Claude Reiset avait un frère qui entra dans l'ordre des Capucins à Toulouse et se fit, sous le nom de Père Anselme, une grande réputation comme prédicateur et écrivain ascé- tique. On a de lui les Entretiens spirituels de Théophile et Olympie^ imprimés à Toulouse en i683.

Jean-Jacques Reiset, petit-fils de Claude, était receveur général des finances du Haut-Rhin à la fin du dernier siècle. Il eut plusieurs enfants, entre autres :

Jacques-Etienne^ receveur général du Mont-Tonnerre et de la Seine-Inférieure, officier de la Légion d'honneur, che- valier de Saint-Louis, etc., à Colmar en 1771, mort à Rouen en 1 83 5;

Marie- Antoine^ vicomte de Reiset, lieutenant général, grand officier de la Légion d'honneur, grand*croix de Tordre de^harles III d'Espagne, commandeur de Saint- Louis, etc., à Colmar en 1775, mort à Rouen en i836. Son nom est inscrit sur l'arc de triomphe de l'Etoile. Son fils,

Henry ^ vicomte de Reiset, ancien receveur des finances à Mayenne, oîi il est mort en 1869. De mademoiselle du Méril, son épouse, il laissa :

i.<» Blanche, née en 1854;

DE REISET. 117

2.* Henry, en 1857.

Jacques- Etienne y receveur général de la Seine- Inférieure, cité plus haut, eut deux filles, madame la baronne de Beur- nonville et madame la vicomtesse d'Arjuzon, et quatre gar- çons, dont l'un :

Gustave-Armand-Henrij comte de Reiset, au Mont- Saint-Aîgnan^ près de Rouen, le i5 juillet 1821, ancien chargé d^afiaires de France à Turin et à Saint-Pétersbourg, ministre de France à Darmstadt et à Wiesbaden, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de l'Empereur près les cours de Hanovre et de Brunswick, ancien membre du Conseil général de l'Eure, commandeur de la Légion d'honneur, chevalier grand-croix des ordres de Philippe- le-Magnanime de Hesse et d'Adolphe de Nassau, chevalier grand-croix de Tordre des Guelphes de Hanovre, chevalier grand-croix de Tordre de Henri-le-Lion de Brunswick, dé- coré de la médaille d'or du Mérite de Hesse, commandeur des ordres de Saint- Maurice et Lazare de Sardaigne, cheva- lier de première classe de Tordre Constantinien de Saint- Georges de Parme, chevalier de Charles III d'Espagne, etc.; marié^ le 20 mai i856, à Marie-Ernestine-Blanche de Sancy de Parabère, née le i*' août i836, dont :

!.• Napoléon-Louis-Eugène-Marie' Jacques^ à Paris, le 14 février iSSy;

2.** Marie-Thérèse-Colette-Emilie-Hortense^ née à Paris, le 28 février i858;

3,° Marie-Juliette^Walburge-Alice , née à Darm- stadt^ le 4 avril 1861 ;

4.® Marie-Joséph-François^Henry-^Florimond^ à Darmstadt^ le 9 mars i863;

5.® Marie- Joseph' Edgar-Pentecôte^ au château du Breuilde Marcilly (Eure), le 5 juin 1870;

6,** Marie-Jacques-Thibault de Marly, au châ-» teaudu Breuil de Marcilly, le 6 juin 1872.

ii8 MÉGRET.

Armes : D^a^ur^ au croissant <Vargentj surmonté (Tun trèfle dor et soutenu d'une colline de trois coupeaux du même. (V. Armoriai général de d'Hozier de Tannée 1697.)

MÉGRET

A maison de Mégret (Meîgret ou Maigret), ancienne et distinguée, tire son origine de noble Guillaume Megret, d'abord maître des eaux et forêts de mon- seigneur le duc d'Orléans en ses comtés de Valois et de Beaumont, puis secrétaire du roi Charles VI, qui, pour re- connaître ses bons et loyaux services, le confirma dans sa noblesse par lettres patentes du mois d^avril 1408. Son sceau, qui figure sur plusieurs titres, est timbré d'un casque et porte un chevron accompagné de trois étoiles renversées, 2 et I (i).

Cette maison, qui s'est également rendue recommandabk dans rÉglise, dans les armes et dans la magistrature, a formé plusieurs branches, qui se sont répandues en Picardie, en risle-de-France et en Bourbonnais.

La branche de Picardie, vers la fin du xvii* siècle, a formé deux rameaux encore existants, les Mégret de Méricourt de Devise et les Mégret de Sérilly d'Etigny, issus de deux frè- res, fils de noble homme Charles Mégret, sieur de Toulmont, premier échevin de Saint-Quentin, mort en i65o, petit-fils de messire Lambert Mégret, dit le Magnifique, chevalier, seigneur du Méeet de Boissette, etc., etc., secrétaire du roi, trésorier des blancs de Milan, puis contrôleur général de

(i)Arch. nat.

DUREY NOINVILLE. 119

l'extraordinaire des guerres, et enfin ambassadeur en Suisse en i53i.

Armes. La branche des Mégret, seigneur de Méricourt et de Devise, porte : Tarti :au i , éPa^ur, au chevron éTor^ ac- compagne de trois étoiles renversées d'or^ 2 et i; au 2, d*a\ury à trois besants d'argent^ 2 et i,au che/d^or, chargé d*une tête de lion arrachée de gueules.

DUREY DE NOINVILLE

A filiation de cette famille, Tune des plus impor- tantes de France, figure au tome XVI^ pages SSg- 370, du Nobiliaire universel de France^ par de

Saint-Allais. Nous la reprenons ici à partir du V* degré, pour

la continuer jusqu'à notre époque.

V. Alphonse-LouiS'Bernard Durey, comte de Noinville, le 35 mars lySS, entré au service aux mousquetaires noirs, fit la guerre de Sept-Ans^ tant comme cornette au régiment de dragons de Caraman que comme capitaine au régiment de Bourgogne, cavalerie, pourvu de la charge de lieutenant général du Verdunois, fut fait lieutenant-colonel du 5* ré- giment de chevau-légers, colonel du 6* régiment de chevau- légers, devenu la Marche, cavalerie; émigré en 1791 ; servit à Tarmée de S. A. S. monseigneur le prince de Condé, comme commandant la compagnie de cavalerie noble de Condé et de Bourbon, et se trouva au passage des lignes de Weissem- bourg, le i3 octobre 1793, aux combats de Berstheim les 2, 8 et 9 décembre, ainsi qu'à toutes les affaires de cette cam-

120 DUREY DE NOINYILLE.

pagne ; commanda ensuite avec distinction un régiment de chasseurs à cheval de son nom ; prit en cette qualité une part active aux combats d'Offembourg, d'Oberkamlach, de Riberack^ etc. y en 1796; au retour du roi en France, en 18 14, fut créé lieutenant général et commandeur de l'ordre royal et militairede Saint-Louis, et décéda à Paris, le 20 mai 1818; il avait épousé, le 14 février 1773, Marie-Françoise^ Renée de Tabary, fille de Paul- René de Tabary, écuyer, et de demoiselle Marie-Gilette Mahé de la Bourdonnaye. Il fit ériger en comté, sous le nom de comté de Noinville, les terres de Mélimé, Montgon et Neuville^ situées en Cham- pagne, par lettres patentes du roi Louis XVI, enregistrées au Parlement de Paris en janvier 1785. De son mariage, il laissa :

I •• Alphonse-Paul-FrançoiSj qui suit;

2.' Hercule-Louis- Marie, le 25 mars 1775, qui fut officier de la marine royale et qui, ayant passé au service d'Espagne en 1793, fut tué au cap Saint- Vincent le 14 février 1797 ;

3.'' Ambroisine-Jeanne-Pauliney morte sans alliaace, le 8 mai 1861 ;

4.* Anne-Perrine- Joséphine y morte sans alliance, le 14 février 1842;

5.® Bernard- Louis- Joseph j qui suivra et qui forme la seconde branche;

6.' Caroline-Marie-Élisabeth, épouse de Jacques Bardet de Burc, morte sans postérité.

VI. Alphonse- Paul-François Durey, comte de Noin- ville, marquis du Terrail, à Paris, le 28 novembre 1773, colonel du 44* régiment d'infanterie, retiré du service, le 10 août i83o, officier de la Légion d'honneur, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint- Louis, marié le 28 octobre 18 19 à Marie-Esther de Gueulluy de Rumigny, mort à la

.Vespîerre, le 26 juillet i852, dont :

VII. Marie^ Paul' Gabriel-Charles Durey, comte de

DUREY DE NOINVILLE. lax

Noinville, marquis du Terrail, à Paris^ le 3 septembre 1822, chevalier de l'ordre du S. P. le Pape Pie IX, com- mandeur de l'ordre royal de Charles II I^ ancien ofEcier de cavalerie, marié le 3 mars i85i à Marie-Charlotte de La- PORTE9 d'où :

VIII. René-Paul Durey de Noinville, à Paris, le 27 août 1 858.

Seconde Branche,

VI. Louis-Bemard-Joseph Durey^ comte de Noinville, à Soisy, le 4 juin 1782, colonel d'Etat-major, retiré du service en i83o, officier delà Légion d'honneur^ chevalier de l'ordre royal et militaire deSaint-Louis et de Saint-Ferdi- nand d'Espagne, marié le 12 août 18 14 à Éléonore-Thérèst Lecornu de BalivièrEj morte à Orbec^ le 5 février 1 858, de laquelle il eut :

!.• Pauline-Marie-Thérèse-Nicolette, mariée à Ma- rie-Louis-Alfred l*Homme-Dieu du Tranchant Lignerolles;

2.* Élisabeth-Marie-Alphonsine-'Eugénie, religieuse;

3.* q4 imée- Marie- Joséphine ;

4.* éMarie-Thérèse-PauHnCy mariée le 5 août 1845 à Q4natole Jarret de la Mairie ;

5 . 0 Q4médée-A uguste-Marie-Joseph Durey, comte de Noinville, à Saint- Laurent, le 5 novembre 1824, marié le 5 juin 1849, à Marie-Louise- Hyacinthe de LA Croix de Chevrières de Sayves, de laquelle il eutt

A. Christian-Jules-Marie-Béatrix-Ghislain Du-

rey DR Noinville, à Clabeck (Belgique), le 8 avril i85i;

B. Joseph' Marie -Claude-Ghislain Durey de

ii2 DE CROY.

NoiNViLLB, à la Cressonnière, le 9 juillet 1854, zouave pontifical, mort en 1876 ;

C. Béatrix-Ghislaine-dAfarie-Pauline;

D. Q^liX'Ghislaine'Afarie'Pauline;

E. SMarie-Elisabeth'Thérèse.

Armes : Écartelé : aux i et 4, de sable^ au rocher d* ar- gent surmonté d'une croisette de même y qui est de Durey; aux 2 et 3, d'a:(ur, à trois gerbes d'or^ qui est du Blé.

DE CROY

ETTB ancienne et illustre famille, descendant de la maison royale de Hongrie, figure au tome I**, pages 5 1 3-5 20, du Nobiliaire universel de France,

par de Saint-AUais. La seconde branche, prise au XK* degré,

commence à

XXI. François-Nicolas de Croy-Chankl, second fils de Claude de Croy, IIP du nom, et d'Elisabeth de Pison, sei- gneur de la Maison- Forte d*Argenson, par testament de son père du 1 1 juillet 1742, qui épousa, le 14 juin 1753, Fran- çoise-Marguerite de Samuel, dont il eut :

1 .0 Claude-François, qui continue cette branche ;

2.* Claude-Henri, qui suit et qui forme la souche d'une seconde branche;

3/ François-Zacharie^ mort en 1793 sans postérité.

DE CROY. ia3

XXI I. Claude-Henri^ comte de Croy, le i5 juillet 1764, autorisé par décret du 6 novembre 1809 à créer un majorât au titre de comte, mort le i3 janvier 1843. De son mariage avec Gabrieile de Bellot, il eut :

XXIII. Q4ndré'Raoul'Claude'FranqoiS'Siméon j comte deCaoY, néle 18 février 1802, membre du Conseil général d'Indre-et-Loire de 1839 à 1870, auteur de plusieurs ou- vrages historiques et littéraires, marié le 9 janvier 1825 à Victor ine de Voyer d* Argenson, née le 1 2 juillet 1 804 , fille de Marc-René de Voyer, marquis d'Argenson, et de Sophie de Rosen, veuve du prince Victor de Broglie, dont :

XXIV. René-Pierre^ comte de Croy, le 26 juillet 1828,

premier secrétaire de l'ambassade de France auprès du Saint- Siège, chevalier de la Légion d'honneur, commandeur de Saint-Grégoire-le-Grand et d'Isabelle-la-Catholique., etc., marié le 20 mai 1862 à Q4nnonciade de Montbbise, fille d'Edouard, comte de Montebise, et d'Ida de Monspey. De ce mariage vinrent :

i.« Henri-René-Marie-Bernard^ le 8 juillet i865; 2.* Q/indré-Marie-Joseph^ le 12 novembre 1871 ; 3.® Geneviève^Marie- Victor ine.

RisiDENCEs : Château de Monteaux (Loir-et-Cher) et châ- teau de la Guerche (Indre-et-Loire).

Arices : Fascé d'argent et de gueules de huit pièces. Supports : Deux guerriers armés de toutes pièces. Cri de guerre : Jérusalem.

Devises : La première, Sanguis regum Hungariœ; la seconde, Crouy salve tretous.

Timbre : Une couronne d'or antique en forme de demi- globe, surmontée d'une petite croix terminée en fer de lance d'or, qui est la couronne de Saint-Etienne, premier roi chré- tien de Hongrie.

LE PICART

Le Picart de Radeval, de Selletot, comte de Barre.

ËLON le P. Anselme, cette famille est originaire de la Normandie, dès le xiii* siècle elle pos- sédait de grands biens et elle exerça de grandes charges. Cet auteur signale un grand maître des arbalétriers, Jean le Picart, en 1298. Sa généalogie suivie commence à :

L Guillaume UE Picart, chevalier, seigneur d'Estelan, de Bosc-Achard, de Radeval, Mesnil-Hatte, etc.,etc., conseil- ler et chambellan du roi, bailli et capitaine de Rouen, général des finances, capitaine d'Abbeviile; il était en grand crédit auprès du roi Louis XI, qui lui fit des dons considé- .râbles. Il fut nommé bailli de Rouen et commis au gouver- nement de toute Tartillerie après la mort de Jean Cholet, seigneur de la Choletière, par lettres données au Plessis-du- Parc, le 3 octobre 1479. Il avait épousé Jeanne la Garde, qui mourut longtemps après son mari, le 1 3 mai 1493, dont il eut :

I LouiSj chevalier, seigneur d'Estelan, de Bosc- Achard, etc., bailli de Troyes. Il était homme d'armes des ordonnances du roi sous le duc d'Or- léans en 1495 et 1496, et est nommé chevalier dans une quittance qu'il donna le 21 février 1497. Il fut député par la noblesse aux États de Normandie la même année. Sa femme Charlotte l'Huillier, fille de Philippe l'Huillier, seigneur de Cailly et de Manicamp, chambellan du roi, capitaine de la BastiUe,et de Gabriellede Villiersde l'Isle-Adam, lui donna les enfants suivants :

LE PICART. 125

A. Madeleine , dame d'Estelan , de Mcsnil -

Hatte, etc., qui se maria avec Jean d'EsQUE- Toc, seigneur de Buglise et de Ricarville ;

B. Isabelle, dame de £osc-Achard et de Quille-

bœuf, épousa le 3 novembre i528 François de PoMPADOuR, vicomte de Comborn, veuf d'Anne delà Rochefoucauld, fils d'Antoine de Pompadour et de Catherine de la Tour- Oliergues ;

C. Hélène^ femme de Frédéric de Foix, seigneur

d'Almenesches, de Conches, de Ivermesnil et de Lyons, grand écuyer du roi de Navarre.

2.® Jean, seigneur de Radeval^ qui suit :

3.° François, archidiacre du Grand-Caux en Téglise de Rouen. Il fut présent à une transaction entre le chapitre de Rouen et les trésoriers de Téglise de Saint-Etienne de cette ville^ le dernier février 1496.

4.** Gillette, mariée : i .** à Ji^an de Dreux, baron d*Es- neval, viJame de Normandie ; 2/ à Martin de la CaillEj seigneur de Fréville.

5.* Anne, qui fut mariée par contrat du 26 mai 1490 à Jean de Moncht, seigneur de Montcavrel, fils de Pierre de Monchy et de Marguerite de Lannoy.

II. Jean le Picart, seigneur de Radeval et de Neubosc, conseiller et maître ordinaire de l'hôtel du roi, épousa Gene- viève Basset, fille de Jean Basset de Normanville et de Ri- berpré; bailli de Gisors^ et d'isabeau Roussel^ dont :

III. Georges le Picart, seigneur de Radeval, qualifié porteur d'enseignes d'une compagnie de quarante lances, fournies des ordonnances du roi sous monsieur de Créquy, dans une quittance qu'il donna le 26 juillet i552. Il avait épousé Louise de la Motte Bléquin, fille de Louis de la Motte-BIéquin et d'Anne de Montmorency- Fosseux, dont

126 LE PICART.

il eut Louise le Picart de Radeval, laquelle fut mariée, par contrat du 5 octobre 1572^ à Christophe, baron de Bassom- pierre^ fils de François, sire de Bassompierre, et de. Margue- rite de Dompmartin. De cette union naquit le fameux ma- réchal deBassompierre, célèbre par sa bonne mine, sesamours et sa fidélité à la reine Marie de Médicis.

Branche de Géyaudan.

A cette époque, la famille s'éteignit dans la branche di- recte. Mais^ au xvii* siècle, nous voyons une branche collaté- rale faire souche dans le Gévaudan en la personne de

I. Messire Jacques le Picart de Radeval, de Selletot, che- valier de Tordre royal et militaire de Saint-Louis. Il avait épousé haute et puissante damoisellede Saint-Martin de Cas- SAGNAS^ la plus riche héritière du Gévaudan, dont :

IL aéldebert'Charles le Picart de Radeval, capitainede dragons au régiment de Baufifremont, qui reçut du roi Louis XV le titre de comte de Barre et la croix de chevalier de Saint-Louis le jour même de la bataille de Fontenoy (i I mai 1745) . Il avait épousé Jeanne de Parlier du Folla- QUiER, dont il eut entre autres enfants :

II 1. Q/ildebert' Char les-JacqueS'É Usée le Picart de Ra- deval, de Selletot, comte de Barre. Celui-ci s*allia, au châ- teau de Malerargues, avec haute et puissante demoiselle Marie-Françoise de Jullien de Saint-Just, fille de haut et puissant seigneur messire Jacques- Joseph de Jullien de Saint-Just, marquis de Mons^ chevalier, seigneur de Male- rarguesy Mons, Monteils, Euzet, Vacquière, Saint-Just et autres places, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint- Louis et de dame Marie-Catherine de Chazelles, habitant au château de Malerargues, paroisse de Thoiras, diocèse d'Alais.

LE PICART. 127

De cette union :

I .* Charlotte^ mariée à son oncle, le vicomte de Barre, chevalier de Tordre royal et militaire de Saint- Louis^ capitaine des mousquetaires ;

' 2.« Joseph' Char les-Q^lphonse^ à Barre, le i" jan- vier 1785^ décédé à Nice, le 29 décembre 1862, à l'âge de 77 ans;

3 Marie-Elisabeth' Amélie j née à Barre, le 1 5 juillet 1786, décédée au château du Mazel, le 23 octobre i835 : elle avait épousé, le 22 octobre 18 17, Pierre- Louis* Théophile de Parlier du Màzel, fils de Jacques- René-Constantin de la Roque de Parlier du Mazel, lieutenant au i^' bataillon de la Lozère, et de demoiselle Victoire de Sarrazin de la Devèze, fille de feu de Sarrazin de la Devèze et de demoiselle de Saint-Marcel;

4.'' Adélaïde ;

5.** François* Armand j à Barre, le 11 mai 1790, décédé à Montbrison, le 3o juillet 1829. Après avoir pris part à la guerre d'Espagne, en qualité de sous-lieutenant, il devint capitaine au io« régiment d'infanterie de ligne et obtint de S. A. M. le duc d'Angouléme la croix de chevalier de la Légion d'honneur;

ô.» Joseph' Eusèbe-Maurice-Scipion^ au château de Fauguières (Lozère), en décembre i8o5, décédé à Montpellier, le 1 1 mai 1821.

Aricbs : De gueules, à 3 fers de pique d'argent^ 2et 1, les pointes en haut.

CiiciBR : Une tête de griffon dans un vol.

Supports : Deux lions.

Dsvns : Virtus omnia in se habet.

^

DE LA ROQUE DE PARLIER DU MAZEL

ETTE famille, alliée à la précédente, est une des plus anciennes du Gévaudan; elle fut maintenue dans sa noblesse par jugement souverain de M. Nicolas de Lamoignon, intendant du Lan- guedoc, en date du 28 septembre 17 16 (V. Pièces justifica- tives^ n^ i).

Divers actes authentiques, et à des dates reculées, font mention de quelques-uns des membres de cette Maison. Par exemple, sous Louis XI, en 1472, nous trouvons un Guil- laume de LA Roque de Parlier du Mazel, capitaine des gardés de Sa Majesté, Plessis-les-Tours, auquel ce mo- narque concède la devise : Cresce amando^ qu'elle n'a cessé de porter depuis.

Plus tard, en 1570, Jeanne de Parlier, fille de Claude de Parlier et de demoiselle Marie de Malzac, épouse, le 10 janvier, noble Louis de Treilhes, capitaine, fils de feu noble Bertrand de Treilhes et de demoiselle Lucrèce de Sau- nier.

Enfin, on voit encore Françoise de Parlier de la Roque épouser, le 7 février 1622, Pierre de Girard, fils de Ber- nard de Girard et de Marguerite Greffeuilhe.

Mais ce n'est que vers la fin du zvi* siècle que la filiation de cette maison s'établit d'une manière continue^ ainsi qu'il suit :

L Antoine de Parlier^ seigneur du Puech Coudoulaet de Langlade, contracta mariage, le 20 juin 1624, avec de- moiselle Louise de Saint-Martin, fille de feu noble Antoine de Saint-Martin et de demoiselle Antoinette du Follaquier, dont il eut :

PARLIER DE LA ROQUE. 119

I.* Antoinette, qui épousa, le 8 février 1647, i^oble François de Leyris, seigneur de Valmale, du lieu de Saint-Étienne de Valfranchisque^ fils de feu An- toine de Leyris, seigneur de Valmaley et de demoi- selle Françoise de Leyris;

2.** Isabeau de la Roqub, qui s'allia, le 14 janvier 1649, ^^^ noble de Girard^ seigneur de la Garde;

30 Pierre^ qui suit,

^.^ Louise àt Parlier qui épousa^ le 3o mai 1656, Charles d'ARNAL, sieur de la Camp, fils de noble Jean d'Arnal, sieur de la Camp et de la Devèze, y habitant, et de feu demoiselle Suzanne de Donzel;

5.® Antoine de Parlibr, seigneur du Mazel, de la Roque et autres places, épousa demoiselle Mar- guerite de ViGNOLLES, fille du vicomte Charles de VignoUes, habitant à Montpellier, lequel était fils du marquis Gaspard de VignoUes, président à mor- tier au Parlement de Toulouse. Antoine de Parlier se distingua au service du roi Louis XIV, en qua- lité de capitaine dans les régiments de Piémont, de Monnet et de Ponthieu. En 1 683, il fut fait cheva- lier des ordres royaux et militaires de Saint-Lazare de Jérusalem et de Notre-Dame du Mont-Carmel. Il mourut sans postérité en 1726.

IL Pierre de Parlier, seigneur du Mazel, épousa, par contrat passé au château d^Angueyresque, diocèse de Rodez, mandement d'Arpajon, le 27 avril 1654, demoiselle AT^r- guerite de Guirard, fille de noble Jean de Guirard, seigneur d'Angueyresque, et de demoiselle Marguerite de Durand, laquelle eut pour sœur Anne de Guirard, femme de noble de Brinquière, seigneur de Comelis.

De ce mariage vinrent :

i.<* Antoine, le 10 mars i655;

2.* Louise f née le 21 février 1657, qui épousa le sieur de Girard, en 1699; le. 9

i3o PARLIËR DE LA ROaUE.

3."* IsabeaUj née le 7 juillet 1661 ;

4.® Charles, le 10 mai 1667;

5.* Pierre^ qui suit;

6.« Jeanine le 3o décembre 1673. A propos decette dernière naissance, voici la note du grand lirre de famille :

t II sera mémoire à ma postérité qu*à cette naissance Dieu nous a départi sa grâce et sa bonté extraordinaires, estant véritable qu'après trois jours et trois nuits de souffrance pour la mère et après les remèdes que l'invention humaine peut avoir donné, ayant été rapporté par les sages-femmes que l'enfant estoit mort dans le ventre de la mère et avoir la mère abandonnée par elles, ayant fermé le lit avec les rideaux, n'attendant plus que l'heure de la mort, elle se délivre d'un fils sans aucun secours humain,.qui n'-eut pas d'incommo- dité qu'au bras droit que la sage-femme lui avoit disloqué et qui fut accommodé le lendemain. Dieu me fasse la grâce et aux miens de recognoistre à jamais ce mirache du ciel en ma faveur. »

III. Pierre de Parlier, seigneur de Monsoubeiran et du Mazel, naquit le i5 février 1667 et mourut le 25 mars 175 1, âgé de 84 ans. Il avait épousé, le 29 octobre 171 2, demoi- selle Marie de Trkilhes, fille de feu Pierre de Treilhes, sei- gneur de la Boissonnade et de la Roquette, et de demoiselle Marguerite de Sabatier^ dont :

1/ Marguerite, née le 3o novembre 171 3, qui épousa, le 29 septembre 1740, messire Jean^ Antoine de Viette^ sieur de Leyris, fils de Jean de Viette et de demoiselle Anne de Sabatier:

2.» Marie-Louise^ née le 6 janvier 1715 ;

3.» Marianne^ née le 22 août 171 6, morte en i8o3;

4.* Antoine^ qui suit ;

5/ Pierre^ le 20 octobre 1719;

6.° Louise^ née le 10 décembre 1721 ;

' PARLIER DE LA ROQUE. i3i

7/ Marie-Magdeteinej née le 10 mai 1723, morte en 1806;

8.* Jeanne du Follaquier^ née le 24 juillet 1 724 , qui épousa Aldebert-Charles lb Picart de Ra- deval ;

9.* Antoine et Boftiste^ frères jumeaux, nés le 28 novembre 1725;

io.« Pierre'Antoine^ le 16 septembre 1727.

m

IV. Noble Antoine de ParlibRi seigneur du Mazel, le 9 janvier 171 8; épousa, le 9 décembre 1755, demoiselle Louise de Bousquet^ fille de Jacques de Bousquet, conseiller du roi, juge magistrat en la sénéchaussée et siège présidial de Nismes, et de demoiselle Marie du Crouzet.

De cette union :

I •* Jacques-Pierre^ le 24 octobre 1 756, mort en 1 829, curé du Pompidou» dans le Gévaudan (Lo- zère)';

2/ Louis'^Antoine j n&lt i*' décembre 1759^ mort le 1 5 du même mois et de la même année;

3.^ Marianne-Louise^ née le 5 novembre 1757, qui épousa le sieur de Malaval^ habitant Langogne;

4.* Antoine^Paul^ qui suit;

5.» Louis-Ange j le 16 octobre 1761, fut garde du corps du roi Louis XVI ;

64"" Anne^Françoise^ née le 10 octobre 1762, dé- cédée le 21 mai 1765;

7.* Marc-Antoine j le 3 janvier 1764, mort le 12 mai 1765;

8.^ Marie-Mélanie^ née le 16 mai 1765, décédée le II juillet 1768;

9.* Marie-Blanche, née le 25 mai 1766;

10.* Marie-Laurence, née le !•' juillet 1767, dé- cédée le 1 5 du même mois et de la même année ;

i32 PARLIËR DE LA ROQUE.

II.** René'JacqueS'Const^tntin^ qui suivra;

12.® Paul'ThomaS'Philémon, le 29 décembre 1769^ mort à l'armée;

i3/ Catherine-Olympe, née le 25 novembre 1771, qui devint madame Firmin.

V. Antoine-Paul de Parlier^ dit le chevalier du Mazel, le 4 mars 1760, .épousa demoiselle de Clergubmort^ du lieu de Saint-Etienne de Valfranchisque^ dont il n'eut au- cune postérité.

V. René'JacqueS'Constantin de Parlkr, du Mazel^ de la Roque, frère puîné du précédent, naquit le 12 novembre 1768. Au sujet de sa naissance, voici la note du grand livre de famille :

c II doit être mémorable, pour avoir une reconnaissance infinie à la bonté de Dieu, que la mère a couru un grand danger, dans l'enfantement, par les douleur» vives, qui ont duré toute une journée, sans pouvoir mettre au jour son enfant, et enfin, ayant accouché, elle n'a pu se délivrer que quinze heures après, que par le secours d'un chirurgien, qui fut chercher l'arrière-faix dans le corps ; ma postérité ne doit jamais oublier d'en rendre à Dieu des actions de grâce. Signé : Du Mazel. »

Il épousa demoiselle Marie*Victoire de Sarrazin, fiUe de de Sarrazin de la Devèze et de demoiselle de Saint-Marcel, dont il eut :

!.• Françoise-Fanny, née en 1795;

2.* Pierre-Louis-Théophile, qui suit.

VI. Pierre-LouiS'Théophile à\x Parlier, delà Roque, du Mazel, contracta mariage avec demoiselle Marie-Elisabeth' Amélie de Barrb , fille du sieur Le Picart de Radeval de

PARLIER DE LA ROQUE. i33

Selletot, comte de Barre, et de demoiselle de Julien de Saint- Just, fille de messire de Julien Saint-Just, marquis de Mors, et de demoiselle de Chazelles,

De ce mariage :

I.* Marie-Françoise-Cinthie^ née le 25 août i8i8j %.• Pierre-Amédée-Virgilej nélt lo octobre 1819;

3.» Théophile- Albert^ 20 janvier 1820, mort

en bas âge; 4.* Marie-Zoé f née le 16 août 1822; 5.^ Pierre'LouiS'Camille'Lucien, qui suit;

6.» Elisée-Alphonse, le 10 avril i83o.Il épousa, le 28 avril i863, demoiselle Fa/enff'n^ Ferrand DE MissoL, dont :

A. Saint-Ange j à Uzès, le 28 avril 1864;

B. Gaston^ à Paris, le i3 août 1868;

C. Amédéey à Paris le 2 juillet 1872;

D. Louis ^Tiék Parisle2i août 1874.

7.* Pierre'Amédée'Hippolytey néle 23 mai i83i. Il épousa, le 22 juillet 1872, demoiselle Mathéa de Reynard.

VII. Pierre-LouiS'Camille-Lucien, comte de Parlier DU Mazel, naquit le 23 octobre 1827. Il se maria, le 12 oc- ,tobre 1867, avec demoiselle Eugénie-Julie d'AoEN. Par testament olographe en date du 12 mars 1862, Joseph- Alphonse-Charles le Picart de Radeval de Selletot, comte de Barre, lègue à son neveu Pierre-Louis-Camille-Lucicto de Parlier du Mazel, son neveu, son titre de comte, l'autori- sant en outre à joindre les armes de la famille de Barre aux armes de sa famille paternelle. (V. Pièces justificatives, n*2.)

Armes : Ecartelé: au i et 4, de sable j au rocher d'argent, au chef cousu d'azur, chargé de trois étoiles rf'or, qui est de

i34 PARLIER DE LA ROQ.UE.

Pârlibr; au2 etSjde gueules y à trois fers de pique ,2 et i, les pointes en haut y qui est de le Picart.

Timbre : Couronne de comte.

Supports : Deux lions.

Dbtisb : Cresce amando.

PIÈCES JUSTIFICATIVES,

numAio I.

Extrait des archives de la préfecture de ta Lozère :

Jugements rendus en faveur de certains nobles du diocèse de Mende^

M* Antoine de Parlier, sieur du Mazel, la Roque, etc.; Nicolas de Lamoignon, chevalier, etc.;

Entre M* François Ferrand, chargé par Sa Majesté de la recherche des usurpateurs du titre de noblesse, en exécution des déclarations du roy des années 1696, 1702 et 16 janvier 1714, d'une part;

Et messire Antoine de Parlier, seigneur du Mazd, de la Roque et autres places, chevalier des ordres royaux et mili- taires de Notre-Dame de Mont-Carmel et de Saint-Lazare- deJérusalem, ancien capitaine dans le régiment de Piémont, habitant dans son château du Mazel;{au diocèse de Mende;

Veu les déclarations du roy des années 1696 et 1702, et celle du 16 janvier 171 4, rendues pour la recherche et conti- nuation de recherche des usurpateurs du titre de noblesse

PARL.IER DE LA ROQUE. i35

et qualification de nobles, l'exploit d'assignation donnée audit sieur Antoine de Parlier, seigneur du Mazel, le 1 5 février 1715

Lettres de réception et de prestation de serment de cheva- lier dans l'ordre de ^^otre-Dame de Mont-Carmel et de Saint- Lazare de Jérusalem du sieur Antoine de Parlier du Mazel, capitaine au régiment de Ponthieu, du 3 janvier 1687, si- gné : de LouYois ;

Arrêt du Grand Conseil du 27 février 1672, par lequel il est permis aux chevaliers de justice du susdit ordre de pren- dre la qualité de messire et de chevalier, commission de ca- pitaine dans le régiment de Piémont, en faveur du sieur du Mazel, produisant, du 6 novembre 1673, signée : Louis le TeUier;

Ordre du roy adressé au sieur du Mazel, du 6 mars 1681, qui casse le sieur Le Roy, lieutenant au régiment de Mon* net;

Lettres de M. le prince de Monnet au produisant, des 3o may, 8 et 12 juin 1681 ;

Quatre lettres de M. le marquis de Louvois, ministre d'Etat, au sieur du Mazel, produisant, commandant dans Monnet pour l'exécution des ordres du roy ;

Cinq ordres du roy aux capitaines et officiers du régi- ment de Ponthieu adressés au sieur du Mazel, premier capi- taine commandant, il fut incorporé, des 16 janvier, 28 mars, 20 avril 1686, i5 septembre et 17 novembre 1687;

L'arbre généalogique de la famille dudit sieur du Mazel avec les armoiries qu'il remit lors de sa réception de cheva- lier, du 3 janvier i683 ;

Inventaire de production dudit seigneur du Mazel, la Ro- que, produisant;*

Conclusions du sieur Lecourt, procureur du roy en la Commission,

Tout considéré,

i36 PARLIER DE LA ROdUE.

Nous avons déclaré ledit sieur Antoine de Parlier, sei- gneur du Mazel, la Roque et autres places, noble et issu de noble race et lignée.

Ordonnons que tant luy que sa postérité, nés et à naître de légitime mariage, jouiront du privilège de noblesse, tant et si longtemps qu'ils vivront noblement et ne feront acte dé- rogeant à noblesse, auquel effet il sera inscrit par nom, sur- nom, armes et lieu de sa demeure dans le catalogue des véri- tables de la province de Languedoc.

Fait à Montpellier, le 28 septembre 1716,

De Lamoignon.

Certifié conforme, par nous, conseiller de préfec* ture, faisant fonctions de secrétaire général,

Mende, le 11 mai 1861,

L. Rimbaud.

Visé pour collation, par nous, archiviste de la préfecture,

Mende, le 11 mai 1861^

BALDrr*

Sceaux de la préfecture delà Lozère et des archives de Mende.

NUMERO 2.

Par-devant Eugène Farrenc et son collègue, notaires à Nice, soussignés:

A comparu

M. Joseph-Alphonse-Charles Le Picart de Radeval, de

PARLIER DE LA ROQUE. iBy

Selletoty comte de Barre, rentier demeurant à Nice^ Cours,

a à Barre (Lozère), le premier janvier mil sept cent quatre-vingt-cinq^ fils aine légitime de messire Aldebert-Charles-Jacques-Elisée Le Picart de Ra- deval, de Selletot, chevalier, comte de Barre, le tout ainsi déclaré. »

Lequel, attendu son âge avancé et son défaut de postérité et descendance, a, par le présent acte, déclaré donner son consentement à ce que M. Pierre-Louis-Camille-Lucien de Parlier du Mazel^ son neveu, majeur, propriétaire, demeu- rant à Nice, place Napoléon, n* 6, ici présent et acceptant, fasse tojutes deman4es et remplisse toutes formalités néces* saires auprès 4e Tautorité compéteiite à TefiTet d*étre autorisé à porter, lui et ses descendants^ le titre de comte de Barre, qui appartient au comparant; ce dernier faisant ici à M. de Parlier du Mazel, son neveu, toute cession du titre dont il s'agit en tant que besoin serait, comme il l'a &it par une déclaration sous signatures privées en date à Nice du douze mars dernier, sur timbre à soixante-di^ centimes, revêtue de la signature du comparant, signature qu'il avère et recon- naît. Laquelle pièce est demeurée ci-annexée après avoir été certifiée véritable par M. le comte de Barre, comparant en présence des notaires soussignés et revêtue d*une mention d'annexé par lesdits notaires.

Dont acte :

.Fait et passé à Nice, en la demeure de M. le comte de Barre pour ce qui le concerne, et en Tétude de M* Farrenc, l'un des notaires pour M. de Parlier du Mazel,

L'an mil huit cent soixante-deux et les dix et douze mai.

Et, après lecture faite, M. le comte de Barre a signé avec M. du Mazel et les notaires.'

Suivent les signatures.

Enregistré à Nice, le seize mai i86a, fol. 128 r*, c. 5; reçu deux francs, décime vingt centimes. Deloche.

i38 PARLIER DE LA ROQ.UE,

Suit la teneur de l'annexe :

Je soussigné, Joseph-Alphonse-Charles Le Picart de Ra« debaly de Selletot, comte de Barre, rentier, demeurant à Nice, Cours^ n"* i , déclare que le titre de comte de Barre m*appar« tient en toute propriété devant la loi ; que je tiens ce titre de mon père Aldebert-Charles-Jacques- Elisée Le Picart de Radeval, de Selletot, comte de Barre^ baron des Etats du Gévaudan, ancien capitaine de cavalerie au régiment de la reine, lequel le tenait de son père messire Aldebert- Charles Le Picart de Selletot, ancien capitaine de dragons au régi* ment de Beaufremont, chevalier de Saint-Louis, lequel le tenait de son père messire Jacques Le Picart de Selletot, major du régiment de Chazelles, chevalier de Saint-Louis;

Considérant que je suis le dernier descendant direct de la famille Le Picart de Radeval, de Selletot, de Barre, par suite de la mort de mes deux frères, Armand et Scipion de Barre ; que, par conséquent, je suis le seul légitime possesseur du titre de comte de Barre ; je déclare, veux et entends irrévocable- ment que le titre de comte appartienne à mon cher et bien- aimé neveu Pierre- Louis-Camille-Lucien de Parlier du Mazel, au château du Mazel, commune de Molezon (Lo- zère), le ving-trois octobre mil huit cent vingt-sept.

Je cède donc irrévocablement à mon susdit neveu, tant pour lui que pour sa postérité, mon titre de comte, Tautori- sant en outre de joindre les armes de sa famille paternelle, ne lui demandant pour prix de l'abandon que je lui fais de mon titre de comte que son amitié, à laquelle je tiens infiniment, ayant pour lui les sentiments les plus tendres et l'estime la plus parfaite.

Fait à Nice, le douze mai mil huit cent soixante-deux* Ensuite est écrit :

Ceci est ma volonté.

Signé : le comte Alphonse de Barre.

PARLIER DE LA ROQUE. iSg

Ensuite est la mention suivante :

Annexé à la minute d'un acte de consentement reçu par M* Farrenc et son collègue, notaires à Nice^ soussignés^ les dix et douze mai mil huit cent soixante-deux.

Suivent les signatures.

Enregistré à Nice, le seize mai mil huit cent soixante-deux, f* 196 r*, c. 9; reçu deux francs, décime vingt centimes

Signé : Dblochb

Expédition collationnée.

EuGftNB Farrenc, notaire.

Vu pour la légalisation de la signature du sieur Eugène Farrenc, notaire.

Nice, le 16 mai 1862.

Pour le président du tribunal de première instance,

Uberti, juge.

Sceaux du notaire et du tribunal de première instance de Nice.

FROC DE GENINVILLR

BTTB famille, originaire du Gfltinais^ descend en ligne directe de Jacques Froc db Gbninvilus, conseiller du roi et son procureur en l'élection de Pîthiviers et au bailliage royal d*Yèvre-le- ChâteL Jacques Froc de GeninviUe fit, avec Frédéric-Louis Nor

I40 FROC DE GENIN\1LLE.

den, le voyage d'Egypte et de Nubie, en lyBj, et raccom- pagna dans ses expéditions les plus périlleuses. Chargé par le pape Clément XII d'une mission à Jérusalem, il reçut du Souverain-Pontife la croix de chevalier de l'Éperon-d'Or et le titre de comte de Saint-Jean-de-Latran.

La souche de cette famille s'est divisée en deux branches : celle des Froc de la Boulaye et celle des Froc de Geninville, dont voici la descendance :

L Abraham-Jacques Froc de Geninvu^lb, fils de Jacques, qui précède, fut avocat au Parlement, juge au tribunal civil de Pithiviers et d'Orléans. Il épousa, en novembre 1770, demoiselle Marie-Julie Chopelet de Chaumont, fille de mes* sire Chopelet de Chaumont, seigneur de Chenouteau, Che- nou et autres lieux, dont il eut :

II. Pierre- César Froc de Geninville, juge de paix, le 1 1 juillet 1774, décédé le 3 septembre i865. Il avait épousé, le 29 pluviôse an I V ( 1 8 février 1 796), Marie-Salamée- A gathe Fouret, d'où :

I.® Pierre-Abraham^ qui suit; 2.* Auguste-Savinien; 3.« Julie; Aglaë.

III. Pierre'Abraham Froc de Geninville, le 16 fri- maire an V (6 décembre 1796), percepteur et receveur muni- cipal, mourut le 22 mai 1854. De son mariage avec Louise- Clorinde Hian, il laissa :

I.* Pierre y qui suit;

2.0 Marie-Louise-Angèley née le 7 août 1828, dé- cédée le 3 novembre 1841.

IV. Pierre Froc de Geninville, le 8 mai 1826, s'est marié le 1 2 novembre 1 860 à Eléonore- Julie Bourdot. De cette union vinrent :

DE SARDELYS 141

I.* Louis-Paul; 2.» Marie-Eléonore; S.** Louise-Gabrielle.

Armes : De sinople , au cœur soutenantune croix potencée^ accompagné de deux palmes, le tout d? argent; au chef cousu d*as{ur^ chargé d^une étoile aussi d'argent.

H&

DE SARDELYS.

EAii'Gabriel'Henri'Ernest Devillb, marquis de Sardelys, d'abord capitaine commandant les guides de la garde impériale, et ensuite trésorier général des finances; chevalier, officier, com- mandeur ou grand* croix des ordres de la Légion d'honneur, de Pie IX, de Waza, du Lion et du Soleil, de Charles III, de Medjidié^ du Christ de Portugal, etc., etc.; le 18 dé- cembre 1823 ; créé marquis de Sardelys, avec hérédité de mâle en mâle, par brevet authentique du souverain Conseil de la république de San-Marino, en date du 29 janvier 1 866 ; inscrit au livre d'or comme patricien et citoyen de ladite république, ainsi que tous ses descendants, en date du 8 mars 1869; autorisé à prendre le nom de Sardelys en France par décret impérial, inscrit au Bulletin des lois^ en date du i*' septembre 1869; autorisé à accepter et à prendre les qualités et titres de citoyen et de patricien de TEtat de San-Marino, sans perdre la qualité de Français, par d&:ret impérial en date du 5 janvier 1870^ inscrit au Bulletin des lois.

Il a épousé, le i*' octobre i863, Marie -Amélie-Julie Gr^en de Saint-Màrsault, dont :

Claude-Joseph Brandblys Deville de Sardelys, H* du nom^ le 18 août 1864.

FERMÉ.

BTTE famille, établie en Anjou depuis le xvi" siècle, fut dès cette époque^ qualifiée noble dans les Ar- chives. En voici la suite chronologique des prin- cipaux membres dans la ligne directe :

Jacques Fermé, huissier du Grand Conseil, le 6 février 1612.

Jacques Feruê, écuyer, conseiller secrétaire du roi, etc, le 22 janvier i65o (1).

Urbain Ferme^ le 22 mai 1682.

Nicolas Fermé des Chesnbaux, en 1711.

Louis Fermé des Chesneaux, en 1754.

Louis j le 3 septembre 1793.

Ferdinand-Charles Ferme des Chesnbaux, officier de ma- rine, officier de la Légion d'honneur^ le 16 juin 1822; il a épousé demoiselle Julie-Henriette Orré, de la branche Orré de la Barre.

Alliakces : De Montgeroult, de Fiennes, Fallu de Sourde, de Rochecave, etc., etCi

Armes : D'argent, au lion de gueules y au chef d'azur chargé de trois besants d^or (2).

ORRÉ DE LA BARRE.

Alliances : De Vandœuvre, de Bournezeau, de Mége, de Raymond, du Portai, de Malaunay, de la Messardière, de Vendel, de la Ville de Baugé, de Fromental, etc.

Armes : D'a\ur^ au lion (Tor^ armé et lampassé de gueules, au chef de gueules chargé de trois macles d'argent. Vécu avec une bordure dor (3).

(i) La Chesnaie des Boit, t; V, p. 582.

(2) Armoriai manuscrit de d*Ho2ier, U II» p. 270 et 782*

(3) Armoriai manuscrit Génér. de Poitiers^ fol. 5 1, 52 et a63<

DES NOS.

A maison des Nos est originaire de Bretagne et y possède encore la terre de son nom près de Matignon, département des Côtes-du-Nord.

Le premier des Nos connu signa en ii65 à Ptolemaïs le testament d'un de ses compagnons d'armes, croisé breton, le sire de la fioessière.

Willelmus des Nos figure comme témoin en 12 19 dans une donation de Pierre de.Tournemine, à Tabbaye de Saint- Âubin-des-Bois (i ) .

Roland DBS Nos prit part à la croisade de saint Louis en 1 248* Ses armes sont au Musée de Versailles.

Depuis ce Roland des Nos jusqu'à nos jours, la généalogie de cette maison est régulièrement établie. Elle se trouve en divers ouvrages généalogiques, dans les- réformations de la noblesse devant le Parlement de Bretagne (2) et dans les preuves de cour faites en juillet 1774 devant d'Hozier par Charles-Louis^ comte des Nos» marquis de Pannard, maistre de camp, colonel du régiment du Maine. Ses descendants subsistent seuls aujourd'hui, la branche aînée des des Nos s'étant éteinte dans la maison des ducs de Beauvilliers Saint- Aignan, en la personne de Charlotte-Suzanne des Nos, com- tesse de la Feuillée.

Cette famille s'est distinguée dans les armes, la magistra- ture et le clergé. Jehan des Nos, chevalier banneret, comman- dait en 1 383, sous les ordres duccmnétable Olivier deQisson,

(1) Histoire des diocèses bretons, par de Bourgogne et de Barthé-^ lemy, t. (Il, p. 52.

(2) Manuscrit de la Bibliothèque nationale*

144 DES NOS,

une compagnie composée de trois chevaliers et de dix-sept écuyer8(i}.

Elle a fourni aux armées de terre et de mer un grand nom- bre d*officiers généraux et de chefs d'escadre, dont un vice- roi des îles et terre ferme de l'Amérique (2) et plusieurs gen- tilshommes de la Chambre des rois Henri III, Henri IV et Louis XIII, ainsi que nombre des chevaliers des ordres du roi.

Toussaint dbs Nos, dernier représentant de la branche des Nos des Fossés était, en 17891 président à mortier au Parle- ment de Bretagne.

Henri dbs Nos, d'abord évéque de Rennes, puis évéque^ comte de Verdun, prince du Saint-Empire^ finit la branche de Champmeslin.

La famille des Nos^ Tune des plus anciennes de Bretagne, a toujours partagé ses cadets à usufruit et bienfait seulement, suivant l'assise du comte Geoffroy, comme le pratiquèrent jusqu'à la réunion de la Bretagne à la France les plus an- ciennes femilles de cette province, qui avaient signé et con- senti ladite assise.

La maison des Nos a fait des alliances dans les familles les plusdistinguées. Je ne citerai que les de Guyon-Matignon,de Châteaubriant, de Brébant, de Quélen, de Toumemine, de la Hunandais, de Boisgelin, de Kergus^ deKergorlay, de Cha- vagnac, de Thellusson et de Cumont*

Armbs : D^argent^ au lion de sable^ armé, couronné et lampassé de gueules.

Devise : Marche droit.

Cri de guerre : Saint-Pierre des Nos.

(i) Don Morice, t. II, 471, et Chambre àtB comptes de Paris. (2) Lachenaye^Desboîs*

SUBLET D'HEUDICOURT

DE LENONCOURT.

Marquis de Lenoncourt et d'Heudicourt, seigneurs D'HéeécouRT, de Romilly^ de Serres^ de Trognon, de Trois- yille, de Voinville, de Varneville, de Bruxerulle, de l'île

DE PORQUEROLLES, DE ChaRONNE ET AUTRES L1EUX| ENLoRRAINE,

Franche-Comté et Normandie.

La maison de Lenoncourt, qui a porté depuis le onzième siècle jusqu'au quartorzième le nom de Nancy, est l'une des quatre plus anciennes de la cheYalerie de Lorraine^ et elle a constamment conservé par l'éclat de ses services et par ses hautes alliances un des rangs les plus élevés dans la noblesse française.

Suivant la plupart des historiens et des héraldistes, elle aurait une origine commune avec l'illustre maison de Lor- raine, qui occupe aujourd'hui le trône impérial d'Autriche. Le premier personnage connu de cette maison est Odelric DE Nancy, alias de Nancey (Nances), qui souscrivit, en 1069, à une charte d'Eudes, évêque deToul. Le savant P. Vignier, de rOratoîre, cite cette charte dans ses Preuves de PHistoire de la Maison de Lorraine^ page 128, et fait remarquer qu'à la même époque vivait un Odelric, qualifié frère de Gérard, duc de Lorraine, dans une charte d'Adalbéron, évéque de de Metz, de l'année io65. C'est sur ce rapprochement de noms et de dates qu'est fondée l'opinion très-Yraisemblable, suivant laquelle la* famille de Lenoncourt serait une branche cadette de la maison de Lorraine.

[ On trouve dans un titre de Tan 1 076 un Liétard de Nancy* le. 10

^ I

i ^

146 SUBLET D'HEUDICOURT.

Drogo (Dreux) de Nancy^ sénéchal de Lorraine^ fut un des signataires d'une charte du duc Thierry (i 070-1 1 15). II parait avoir eu pour fils un autre Drogo de Nancy, qui sous- crivit, le 14 mai 1 176, une charte de Simon II, duc de Lor- raine, en faveur de Tabbaye de Clairlieu, et qui, ayant pris rhabit religieux dans l'abbaye de Beaupré, au diocèse de Toul^ fit à ce monastère, du consentement de ses deux fils, Simon de Wauthier, une donation ratifiée par Simon, duc de Lorraine, le 11 janvier 1177. Dans cet acte de ratifica- tion, le duc Simon dit que Drogon de Nancey avait été séné- chal du duc Mathieu I*', son père.

Les historiens les plus dignes de foi^ entre autres Vignier, Le Laboureur et Dom Calmet, reconnaissent dans les person- nages que nous venons de nommer, les premiers auteurs de la maison de Lenoncourt. Mais la généalogie non interrom- pue qui a été dressée par le P. Anselme, sur des titres de la Bibliothèque du roi et du cabinet de Clérambault, n'établit la filiation directe que depuis Gérard de Nancey.

La généalogie de cette illustre famille est assez connue pour que nous nous bornions à n'en parler que du moment oîi, n'étant plus représenté que par une seule héritière, Marie- Anne- Françoise de Lenoncourt, fille unique d'Antoine de Lenoncourt, comte d^Ave et d'Asberg, et de Cécile-Marie de Morsberg, ce nom fut relevé par la maison de Sublet^ bran- che d'Heudicourt, à laquelle elle apporta les titres et les armes de Lenoncourt, en épousant Denis Sublet, comte d'Heudicourt, en 1677.

La maison de Sublet qui, par le mariage dont nous venons de parler, héritait du nom illustre de Lenoncourt, occupait elle-même un rang distingué dans la noblesse française. Elle comptait, dès cette époque, plusieurs personnages éminents dans les conseils de nos rois, dans l'administration et dans l'armée ; elle avait été admise dans l'ordre de Malte et dans les pages de la grande écurie, et maintenue dans ses préroga- tives nobiliaires par jugement du 20 février 1669.

Originaire de Blois^ elle est des plus anciennes de France.

■s

SUBLET D'HEUDICOURT. 147

De nos jours, elle est fixée en Normandie et en Franche- Comté (i).

' I. Michel SuBLBT, i®' du nom, seigneur d'Heudicourt, intendant et contrôleur général des finances, conseiller d'Etat, intendant de l'ordre du Saint-Esprit en i SgS, mourut en 1599; il avait épousé Marie Boulier, morte en 1624. De ce mariage :

i.^ Claude SvBLKT^ dont l'article viendra;

2.0 Pierre Sublet, seigneur de Romilly, trésorier de l'ordiniaire des guerres, mort le 16 janvier 1654. Il avait épousé : i"* Louise Gaulas de La Mothe, de laquelle il n'eut que des enfants qui moururent jeunes; Martine du Tremblay, mariée le 3o juil- let 161 7. Il laissa d'elle :

a. Pierre Sublet, seigneur de Romilly, abbé de de Saint-Éloi ;

Michel Sublet, chevalier de Malte, longtemps détenu chez les Turcs;

c. Marie Sublet, qui épousa Julien Le Bret de Hucourt, et mourut en 1686.

3.^ ATtcAe/ Sublet, abbé de Vendôme en 161 5, puis de Ferriéres; il mourut en 1649;

4.® François Sublet, seigneur d' Hébécourt, qui épousa Marguerite Hurault de Saint-Denis^ de laquelle il eut :

François Sublet d'Hébécourt , tué en duel en 1666. Il avait épousé Madeleine Marchand, de laquelle il laissa plusieurs enfants.

(i) François Sublet, seigneur des Noyers, surintendant des finances en 1624 et secrétaire d'Etat au département de la guerre en i636, était de cette maison. Ce ministre fut un véritable protecteur des arts et des sciences ; c'est lui qui fonda Tlmprimerie royale dans les galeries du Louvre. U mourut le 26 octobre 1645.

148 SUBLET D'HEUDICOURT.

5.** Diane Sublet, mariée à Nicolas Foyet, secrétaire du roi, président des comptes, morte en 1647;

6.® Marie Sublet, mariée à Pierre de RoncheroUes, seigneur de Menneville ;

7.» Madeleine Sublet, qui épousa Guy de Fours de

Guitry.

II. Claude SvBLKTy seigneur d'Heudicourt, conseiller au parlement en iSgS, mourut en 1626. Il avait épousé Made^ leine Favereau, de laquelle il laissa :

I.* ^icAe///', qui suit;

2,« Marie Sublet, qui épousa Nicolas Le Sueur, sei- gneur d'Aulny.

III. Michel Sublet, II* du nom, seigneur d'Heudicourt, fut sergent de bataille, et servit en qualité de maréchal-de- camp, à la bataille de Sedan, en 1641 ; il fut depuis lieute- nant général des armées du roi et gouverneur de Landrecies en 1647; il mourut en i665. Il avait épousé Denise Bour- bon, morte en 1657. De cette union naquirent :

i.° Michel III*, dont l'article suit;

2.° Claude Sublet, capitaine de cavalerie dans le ré- giment de son frère, mort de ses blessures en 1672;

3.° François Sublet, capitaine au régiment de Picar- die infanterie, pendant vingt-six ans, puis capi- taine de cavalerie au régiment de son frère aîné, quitta le service en 1684, et fut gentilhomme de la Louveterie ;

4.^ Louis Sublet, abbé commandatairede l'abbaye de Saint-Fuscien, en 171 1 ;

5.' i)enîi Sublbt, comte d'Heudicourt, qui a fondé la branche d'Heudicourt- Lenoncourt, la seule qui existe et dont il sera parlé ci-après;

SUBLET D'HEUDICOURT. 149

6.« Marie Sublet^ mariée à N... du Rosay, maître des Eaux et Forêts de Normandie ;

j.^ Marguerite Sublet, mariée à N..., seigneur d'Agencourt en Bourgogne.

IV. Michel Sublet^ III* du nom, marquis d'Heudicourt, grand louvetier de France, mestre de camp d'un régiment de cavalerie de son nom, brigadier des armées du roi, quitta le service en 1684. li cuvait épousé, en 1666, Bonne de Pons, morte en 1709, dont il eut :

I.* Michel Sublet, marquis d'Heudicourt, lieutenant au régiment du roi, tué à la bataille de Nerwinde, en 1693;

2.* PonS'AugîiStey dont l'article suit;

3.* Gaston- Armand Sublet, abbé de la Roue en 1695, nommé évéque d'Évreux en 1709, mort à Rouen en 17 10, sans avoir été sacré;

4.® Louise Sublet, dame du palais de Madame la Dauphine, fut mariée, en 1688, à Jean- François Q>rdebeuf de Beauverger, marquis de Mongon , colonel du régiment des cuirassiers du roi, lieute- nant-général en 1702.

V. Pons-Auguste Sublet, marquis d'Heudicourt, mestre de camp du régiment de Vivarais en 1702, servit à la ba- taille d*Hochstett en 1703, fut fait brigadier des armées du roi en 1709 et grand louvetier de France en 1718, sur la dé- mission de son père. Il avait épousé, au mois de mai 171 5, Louise-Julie de*HAUTEFORT de Surville, de laquelle il ne laissa qu'une fille unique :

Charlotte-Alexandrine Sublet, marquise d'Heudi- court, née le 22 mars 1722, fut mariée, en 1737, à Antonin-Armand de Belsunce; ce fut en faveur de ce mariage que Pons- Auguste Sublet, marquis d'Heudicourt, se démit de l'office de grand louve^

i5o SUBLET D'HEUDICOURT.

tier de France, dont M. de BeUunce fiit revêtu ; elle •fut mère de:

LouiS'Antonin de Belshnce^ colonel du régiment de Dragons de son nom, mort en Hollande, n'ayant laissé qu'un fils, mort sans alliance et sans postérité.

Branche de Sublet, marquis d'Heudicourt-Lenoncourt.

IV. Denis Sublet, comte d'Heudicourt, cinquième fils de Michel Sublet, IIP du nom, fut lieutenantkolonel du ré- giment de cavalerie de Karcado, et quitta le service en 1 674, après s'être trouvé à la sanglante bataille de Senef. Il épousa Marie-Françoise^ marquise de Lenoncourt(i), fille unique et héritière d'Antoine de Lenoncourt, comte d'Ave et d' As- berg, grand écuyer du duc de Lorraine. Ce fut à raison de ce mariage que cette branche de Sublet-Heudicourt prit le nom et les armes de Lenoncourt. Les enfants de ce ma- riage furent, entre autres :

I .* Joseph-Michel j qui suit ;

2.^ Guéri Sublet, brigadier des armées du roi, en faveur duquel les terres de Trognon, TroisvîUe, Voinvilie, Varneville et BruxeruUe, furent érigées en marquisat sous le nom à! Heudicourt y par lettres-patentes du 7 février 1737. Il épousa, en 1750, AnneMoreau, veuve de Charles deBarrois, comte de Cœurs, baron de Manonville. Il ne reste point de postérité de cette alliance.

V. Joseph'Michel'Nicolas Sublet d'Heudicourt, marquis de Lenoncourt, seigneur de Serres, etc., à Nancy en

(i) La maison de Lenoncourt est une des plus illustres de France. Quelques auteurs lui donnent une origine commune avec celle de Lor- raine, qui est aujourd'hui impériale d'Allemagne.

SUBLET D'HEUDICOURT. i5i

1680^ reçu page du roi en la grande écurie, sur preuves de noblesse paternelle et maternelle, le 12 décembre 1696; fut nommé mestre de camp du régiment de cavalerie de Bar- taillac^ le i5 août 1706, et brigadier des armées du roi le 20 février 1734; il mourut à Montreuil-sur-Mer le 8 mai 1765.

Le marquis de Lenoncourt avait épousé, suivant contrat passé le 22 avril 1717, Madeleine-Françoise Mole, dame de PorqueroUes, morte en 1764, fille unique et héritière de Jean Molé^ marquis de PorqueroUes, conseiller au parlement de Paris^ et d'Elisabeth de Luynes.

Les armes de la famille de Mole sont : Écarîelé : au i et 4, de gueules^ au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles du même, et en pointe d'un croissant d^argenty qui est de Mole; au 2 et J, d'argent au lion de sable, couronné et lampassé d'or, qui est de Mesgrigny.

De ce mariage sont issus trois fils :

I.* Michel'NicolaS'Joseph, qui suit;

2.* Baltha\ard'Joseph'MicheUNicolas, qui suivra;

3.* Philippe-Gaspard-Michely qui suivra,

VL Michel'Nicolas-Joseph Sublet d'Heudicourt, mar- quis de Lenoncourt, à Serres le 3 octobre 17 19, capi- taine de cavalerie au régiment royal- Lorraine, chevalier de Saint- Louis, marié à Marie-Anne- Victoire Le Pelletier DE La Hestroye, dont il ne laissa que deux filles :

!.• N... Sublet d'Heudicourt de Lenoncourt, qui épousa le comte de Rozière, chevalier de Saint- Louis^» capitaine au régiment d'Aunis;

2,* N...SuBLET d'Heudicourt DE Lenoncourt, mariée à M. de Sauvagney.

Vn. Baltha^ard-Joseph'MichelNicolas Sublbt d'Heu- dicourt, comte de Lenoncourt^ le 21 août 1720, colonel

i52 SUBLET D'HEUDICOURT.

du régiment de son nom, marié, ie 22 février 1744, à Anne- Constance Groulard de BoiSGEOFFROYy dont il eut :

VIII. Charles-LouiS'Edme Sublbt d'Hbudicourt, comte de Lenoricourt, à Paris le 3 décembre 1747, chef d'esca- dron au régiment Royal- Lorraine cavalerie; il épousa ma- demoiselle David de Saint-Cert, dont il n'eut pas de pos- térité; mais il a adopté pour ses fils :

1 .0 AlexiS'Remi de Lenoncourt ;

2/ Alexandre- Auguste dt Lenoncourt.

IX. Philippe-Gaspard-MicheUNicolas Sublet d'Hbudi- court de Lenoncourt,* seigneur de l'île de PorqueroUes, marquis d'Heudicourt de Lenoncourt, à Charonne le 19 avril 1727, chevalier de Saint- Louis, mort à Florence le 4 mai 1807. Il avait épousé^ en 1778, Marie-Claire de Guerby, fille d'Etienne de Guerby, née à Valence en Dauphiné.

De ce mariage sont issus :

i.o Charles-Alexandre-Gaspardj qui suit ;

2,* Joseph'Edme-Michel Sublet d'Heudicourt de Lbnoncourt, comte d'Heudicourt, à File de PorqueroUes le 3o janvier 1790, mort à Florence;

3.* Marguerite-Charlotte Sublet d'Heudicourt de Lenoncourt, née à PorqueroUes le i*' décembre 1779, morte à Florence en 1848;

4.** Anne-Adélaïde Sublet d^Heudicourt de Lenon- court, née à PorqueroUes le 3 février 1780, morte à Florence;

5.** Marie-Claude-Louise Sublet d'Heudicourt de Lenoncourt, née à PorqueroUes le 7 décembre 1787, mariée en 1824 au chevalier Vâsco, Piémontaîs, décédée à Turin en i855;

6." Virginie Sublet d'Heudicourt db Lenoncourt,

SUBLET D'HEUDICOURT. i53

née à PorqueroUes en 1791, décédée à Turin en 1875.

X. CharleS'Alexandre-GaspardSvBLET, marquis d'Hbudi- COURT DB Lenoncourt» à Tîle de PorqueroUes le 28 avril, mort au château de Bussières (Haute-Saône) le 3o octobre 1871. Il avait épousé, le 4 février i83o, Élisabeth^Mar gué- rite BusoN DE Champdivers, fille d'Étienne-François-Xavier Buson, marquis de Champdivers^ ancien officier des gardes françaises, chevalier de Saint- Louis et de Saint-Georges*' de Franche*Comté, et de Sophie*Éléonore du Boutet.

Armes de Buson de Champdivers : Parti d'argent et de gueules à 3 quinte feuilles de l'un en l'autre.

De ce mariage sont issus :

I.* HenrùMarie-CharleS'Alexandre Sublet d'Hbu- DicouRT DE Lenoncourt, qui suit ;

2."* AlexiS'Marie-Eléonore Sublet d'Heudicourt DE Lenoncourt, à Besançon le 24 avril 1834, mort à Pau le 5 juin 1854;

3.« Marie-Éléonore-Franqoise Sublet d'Heudicourt DE Lenoncourt, née à Besançon le 28 juin i836^ morte à Pau le i3 octobre i853.

XI. Henri-Marie 'Char les- Alexandre Sublet, marquis d'Heudicourt DE Lenoncoubt, néàBesançonlei7avril i833, chevalier de la Légion d'honneur, ancien membre du Conseil général de la Haute-Saône; marié le 28 novembre i855 à Marie-Clémence-Léopoldine de Veyrac, fille du baron de Veyrac, ancien chevau-léger, et de Jenny^Marie-Françoise de Larochette.

Armes de Veyrac : Ecartelé : au i et 4^ bandé de gueules et d'or de sept pièces, au chef de gueules char de 3 étoiles ; au 2 et 3j d'azur au chevron d'or accompagné d'un lionceau du même»

i54 SUBLET D'HEUDICOURT.

De ce mariage sont issus :

I.** Jean^Marie-Alexandre-Odelric^ le 9 septem- bre i856;

2." Marie- Julie- Jeanne^ née le 9 novembre iSSy, morte le i3 juillet 1873;

3.*^ Robert'Marie-Clément'Charles ^né\t 25 septem- bre 1859;

4." Stéphame''Marie''Thérèsej née le 27 septembre 1861;

5/ Théodorine-Marie- Marguerite- Virginie- Su- !{anne^ née le 3 septembre i863 ;

6/ Marie-FrançoiS'Léopold^ le 24 juillet 1 865 ;

7.® Marie-Laurent-Amédée^ le 10 août 1867 ;

8.* Marie-CharleS'Alfred^ le 18 janvier 1870;

Jean-Marie-Alexandre-Henri, le 5 janvier

1872;

io.« Joseph^Marie-Robert-Jean, le 28 mars 1874, mort le 22 janvier 1877;

1 1 •« Mar ie-Léopoldine- Jeanne f née le 3o août 1875.

Armes : Ecartelé : au j et 4, d'azur au pal bretessé d'or, maçonné de sable^ chargé d'une vergette du même^ qui est de SiTBLET \ au 2 et 3, d^argent à la croix engrêlée de gueules^ qui est de Lenoncourt.

Timbre : Couronne de marquis.

Supports : Deux lions.

DE BREMOND.

E nom de Bremond est commun à plusieurs familles de Provence, que le rapprochement des résidences semble rattacher à une même souche.

Au siècle dernier, Jean-Baptiste-Jérôme de Bremond, chargé, par ses compatriotes, de venir défendre les privilèges de la Provence, déploya tant d'éloquence et de conviction que Louis XVI l'attacha à sa personne en qualité de secrétaire intime^ l'honora de sa confiance et lui conféra la croix de chevalier de Saint-Louis. M. de Bremond conserva ses fonctions jusqu'à Tarrestation du roi à Vai*ennes. Il se réfugia en'Suisse, il ne put se rendre qu'à Taide de nom- breux déguisements. Il s'établit à Semsales (canton de Fri-^ bourg), qui devint le rendez-vous des plus illustres réfugiés français de cette malheureuse époque. Citons entre autres Antoine-Marie-René Terrier, marquis de Monciel, avant- dernier ministre de l'intérieur de Louis XVI (du i8 juin au 21 juillet 1792), dont M. de Bremond fut le secrétaire général. Il remplit encore, pendant de nombreuses années, les fonctions de consul général d'Espagne, de Portugal et des Algarves. Il fut créé chevalier de Tordre du Christ. M. de Bremond laissa deux fils : Antoine de Bremond, l'aîné, se fit naturaliser Suisse à sa majorité, ainsi que son frère cadet Jules de Bremond.

LE CARON DE MAZENCOURT

TROUSSURES, FLEURY, ETC.

La branche de Mazencourt de cette famille, mentionaée au tome !•' de Saint-AUais, s'est éteinte en i85o, en la per- sonne de Jeanne Le Caron, sœur de Jean, n? XII.

Deux autres branches subsistent, sorties également de Laurent Le Caron, n* IV,

I. Branche de Fleury, représentée par : l'Alexandre Le Caron de Fleury^ ses enfants et petits-enfants au château du Plessîs-Santhenay (Loir-et-Cherj; 2* Eugène Le Caron de Fleury, chçf de bataillon au 87^ de ligne.

I I . Branche de Troussures, représentée par Louis'Le Caron de Troussures et ses enfants, au château de Troussures (Oise).

Ces deux branches portent : D'açi/r, à trois besans d'or, 2 et I, au chef cousu de gueulesyfretté d'or.

TOURTIER.

Cette ancienne famille de l'Orléanais, elle possédait entre autres fiefs celui de la Martinière, dont la branche aînée porta le nom jusqu'à la Révolution, a fourni dans tous les temps beaucoup d'officiers aux armées royales. Elle était autrefois divisée en plusieurs branches, et aujourd'hui elle n'est plus représentée que par des descendants de la branche

TOURTIER. i57

établie à Amiens, dont l'auteur, Antoine-Michel ^ maréchal de camp, lieutenant-commandant d'escadrons aux gardes du corps du roi, chevalier de Tordre royal et militaire de Saint- Louis, épousa en 1771 Jacqueline de Trény, fille de Louis de Moyencourt, près Poix en Picardie, ancien capitaine au régiment de Laval, et de Vacquette de Frechencourt, sœur de Vacquette de Gribeauval, inspecteur général d*artillerie, grand' croix de Tordre royal et militairede Saint-Louis. De ce mariage sont issus :

i.^ Louise; 2.® Charlotte; 3. "" Armand, qui suit;

4.° Henri, qui épousa Annette de Chassepot de PissY, d'oti : Anna;

5.° Alexandre^ qui épousa Henriette Frkv<^ois de DoMESMONT, dont :

a. Julien^ qui épousa Charlotte de Mons, d'où :

A. Raymondj

B. Roger;

b. Constance,

c. Marie;

6.*^ Eulalie.

Armand^ chevalier de Tordre royal et militaire de Saint- Louis, ancien officier d'artillerie à Tarmée des princes de Condé, épousa Joséphine-Suzanne d'Épinay, d'ob :

!.• Gabriel, juge d'instruction, qui épousa Fic/o- rine de Francqueville, dont :

a. Joseph;

b. Gaston.

m

Armes : D'a{ur, au chevron d'argent chargé de trots merlettes de sable, accompagné de trois besans d argent.

DE LA PORTE

DES VAUX, DU THEIL ET DE FORGES.

ETTE famille d'ancienne chevalerie est originaire du Périgord. On la trouve en Poitou depuis l'épo- que des Croisades. Sa filiation suivie remonte à 1480, époque elle s'établit au château des Vaux, sur la limite de la Marche et du Poitou. Elle a été maintenue et confirmée dans sa noblesse, en 1599, par de Sainte-Marthe, en 1667 par Barentin, et en 1716 par Quentin de Richebourg, commissaires du roi.

Les personnages célèbres qu'elle a produits, sont nom- breux; nous citerons :

Audebert de La Porte, chevalier du Temple, comman- deur d'Auzon, dans l'ancienne banlieue de Châtellerault, le- quel fut un des héros qui ne craignirent pas de défendre leur ordre dans le procès intenté aux Templiers par Philippe-lc- Bel en i3o7, et qui préférèrent la mort du martyre à la lâche amnistie des apostats.

Gabriel de La Porte, écuyer, seigneur de la Porte et du Theil, en i683, mort en 1755, débuta dans la poli- tique à l'époque Louis XIV fit asseoir son petit-fils sur le trône d'Espagàe et suivit à Madrid, en qualité de secré- taire, le comte de Marcin, ambassadeur du roi. Il fut ensuite chargé d'affaires à La Haye en 171 2, à Madrid en 17 17, ministre plénipotentiaire à Vienne en 1735, au sujet de la cession de la Lorraine à la France^ et ambassadeur extraor-

_

dinaire à Aix-la-Chapelle en 1 748, pour mettre fin à la guerre de succession d'Autriche. Il montra dans toutes ces négo* dations une entente et un patriotisme qui lui valurent de grandes faveurs.

Jean-Gabriel de La Porte, en 1742, mort en 181 5, entra jeune dans la garde royale et se distingua comme officier

DE CAIRON. iSg

dans la guerre de Sept ans, il reçut la croix de Saint- Louis. Les loisirs de la paix lui permirent bientôt de se livrer à son goût pour les lettres anciennes. Reçu à vingt-huit ans membre de l'Institut^ et nommé gentilhomme de la chambre du roi, il se fit donner une mission scientifique en Italie^ qui dura dix ans et qu'il employa à recueillir 18,000 pièces relatives à notre histoire. On a de lui : Diplomata ad res Franciœ spectantia, une traduction du Théâtre d'Eschyle, et une autre de la Géographie Àt Strabon.

Les trois branches de cette famille sont encore aujourd'hui représentées :

Celle des Vaux par Armand de La Porte , médecin et archéologue, commandeur de Saint-Sylvestre, chevalier de la Légion d'honneur et de plusieurs ordres étrangers, au- teur d'une Hygiène de la table et d'une Histoire des fa- milles du nom de La Porte;

La branche du Theil^ par Paul de La Porte^ l'un des agriculteurs les plus distingués du Poitou ;

La branche de Forges, par Louis "Henri de La Porte, encore jeune.

Armes : D'or, au chevron de gueules.

DE CAIRON.

1' origine de cette famille se rattache à Tune des I époques les plus glorieuses de notre histoire natio' nale : celle du recouvrement de la Normandie sur les Anglais, sous Charles VIJ. Son chef, Nicolas P£rotte(i" degré), se distingua comme homme d'armes vo-' lontaire dans l'armée royale, notamment à la bataille de Formigny (hSo). Des lettres de noblesse, délivrées à Mehun- sur-Yèvre, vinrent récompenser ses services. Il possédait dès

i6o DE CAIRON.

lors un fief important à Bretteville-l'Orgueilleuse (Calva- dos), et la considération dont il jouissait lui fit contracter ma- riage avec Guillemette d'Estampes, fille de Robert, seigneur d'Âudrieu, lequel appartenait à la plus ancienne noblesse.

Son fils Nicolas (2" degré) continua les services de son père et reçut également en récompense, collectivement avec ses firères Nicolas et Etienne, par lettres patentes de Louis XI, données à la Guerche en Touraine (5 août 1472), le droit de changer son nom de Perotte pour celui de Cairon, d'un fief qu'il pos- sédait en la paroisse de ce nom, dans la vicomte de Caen.

Cette famille s'est divisée en un grand nombre de bran- ches, connues sous le nom de La Fallu, de Cairon, de Yogny, de Crocy, de Saint- Vigar, de Cardouville, de La Motte, de Vaux, de Panneville, d'Amblie, de Barbîères, etc.

Elle a formé un grand nombre d'officiers de terre et de mer, sept chevaliers de Saint- Louis; lors de la guerre de 1 740, neuf de ses membres servaient en même temps sous les dra- peaux; Bernard de Cairon, abbé de Bar bery, présida, en 1789, Tordre clergé à l'assemblée de Caen; Marguerite DE Cairon, fille de Nicolas IV du nom, mariée en 1499 à Jean de Bourgueville, sieur de Bras, fut mère de Charles de Bourgueville, sieur de Bras, auteur des Antiquités de Caen.

Les seules branches dont on connaisse actuellement Texis- tence (1869), sont représentées par Edmond, marquis de Cairon, chef de la branche de Panneville, demeurant au châ- teau de Quevreville-la- Poterie (Seine-Inférieure), marié à M"* Caignart de Saulcy, et par Adolphe-Victor-Honoré de Cairon, demeurant au château d'Amblie (Calvados), ma- rié en i835 à Adrienne-Alexandrine- Louise Danger, fiUe d'Alexandre- Louis -Frédéric, comte Danger, et d'Albertine- Octavie-Mélite de Nédonchel.

De ce mariage sont issus trois enfants :

i.® Marie-Charles-Louis 'Victor de Cairon, e i5 novembre i835, décédé le 26 juin i855;

2.** Marie- Alexandre 'Remjr de Cairon^ le 28 avril 1840, décédé le 27 janvier 1848;

DE CRANALEILLES. i6i

3.* Marie-Philùmène-Oâlbertine de Cairon mariée^ le i8 septembre 1866, à Marie-Robert Achakù^ vi- comte de Bonvouloir.

{Extrait de V Armoriai de d'Ho^ier^ édition Didot, 7* registre.)

DE CHANALEILLES.

Branche des seigneurs de Vil lard.

XVII. Sosthènes de CHANALâiLLES, marquis de Chana- leilles, ancien page de Louis XVIII, retraité lieutenant- colonel du 4* régiment de chasseurs d'Afrique, officier de la Légion d'honneur, ancien membre du Conseil général de l'Ardèche. Il épousa à Paris, le 29 mai i832, Marie-Victur- nienne-Stéphanie des Balbbs de Berton de Grillon, seconde fille du duc de Grillon, pair de France.

De cette alliance sont issus :

I .^ FéliX'Hélye de Ghanaleilles, décédé le 1 5 mai 1852, à Tâge de 18 ans;

2.'' Marie-Isabelle n^ Ghanaleilles, mariée au mar- quis de Marcieu^ dont elle a trois fils.

Branche des seigneurs de la Saumès.

XV. Jean-Baptiste de Ghanaleh^les, frère cadet de Jean-Louis de Ghanaleilles, comte de Saumès, qui monta dans les carrossesdu roi, en 1785, lieutenant au chasseurs

le. II

i62 DE CHâNALEILLES.

à cheval, devenu marquis de la Saumôs, après la mort de son père et celle de son frère aîné qui décéda sans enfants. Il fut obligé de quitter le service par suite de blessures reçues à la campagne de Corse, et il épousa Françoise-Madeleine- Emilie de Cadoène de Gabriac, fille du marquis de Gabriac.

De cette union sont issus :

!.• Louis-Etienne-Achille, qui suit;

2/ Henri-Gustave de Chanaleilles^ marié, sans enfants.

XVI. Louis- Etienne- Achille de Chanaleilles^ marquis de la Saumès, épousa, le 3 septembre 1841, Claude-Fran- çoise-Charlotte de La Baume, fille d'Eugène de La Baume, colonel d'état-major, chevalier de Saint-Louis, officier de la Légion d'honneur, dont il eut :

I .<> Henri-Eugène-Roger, qui suit ;

2.® Paul-Aimé-René de Chanaleilles, en 1854, élève de l'École militaire de Sainl-Cyr, sous-lieute- nant au 10 régiment de ligne;

3.^ Louis- Marie-Héljrei>E Chanaleh^les, en i858, décédé en 1872;

4.* Françoise-Hippolyte-Gabrielle-Eugénie de Cha- naleilles, religieuse;

5.0 Marie- Émilie-Blanche de Chanaleilles.

XVII. Henri- Eugène-Roger de Chanaleilles^ marquis delà Saumès, comte de Chanaleilles, en 1845, ancien au- diteur au Conseil d'État, sous-préfet de Châteaudun, de la Flèche^ de Montélimar et de Corbeil; marié le 4 mai 1874 à Louise^ulie-Charlotte-Thérèse du Chanoy^ fille de Louis- Hippolyte du Chanoy, inspecteur des finances, et de Phi- lippe-Juliette Culbat de CareïL

DEVES.

A famille Devès ou de Vesc^ qui habite depuis trois cents ans le canton de Grignan, est une bran- che cadette de l'antique et illustre maison de Vesc, du Dauphiné.

On voit, en effet, que^ danç les ancieos titres, son nom s'est écrit indistinctement de Vesc et Devès.

Guy de Vesc, seigneur de Vesc, Dieulefit et Caderousse, fut père de Hugonin de Vesc qui fit partie de la troisième croisade^ en 1 190. De ce dernier descendent les branches de Bécone, Comps, Montjoux et Espeluche.

Pierre de Vesc, seigneur d'Espeluche et de Lalo, gouver- neur de Die, obtint de Guignes VIII, en récompense de ses exploits à la bataille de Varey, la permission de porter sur sa bannière trois tours que ses descendants mirent sur leurs armes (i 32 5).

Talabard de Vesc, son arrière-petit-iils, fut Taïeul de Guillaume de Vesc^ auteur de' la branche établie au Fraisse«

Ce Guillaume de Vesc resta fidèle à la foi catholique, se sépara de ses frères qui avaient embrassé la Réforme. Il fut père de quatre enfants, dont Taîné, Guillaume, se maria avec Marguerite Giraud, dame de Ribas, en Lan- guedoc, lequel ne laissa qu'une fille nommée Jeanne, qui épousa, en 16 19, Charles de Cardebas de Bot de Tertulle.

Jaume, le puîné, fit le commerce de la draperie; il eut, de son mariage avec Alice Durand, Jean, qui fut père d'An- toine Devès. Ce dernier alla se fixer à Chameret ; il est représenté aujourd'hui par Louis DeVès, non marié; Al- phonse Devès, père d'Abel-Bertin-Camille Devès, en i853, sous-officier au 77* de ligne; Aima-Eugénie -Victoria

i64 DE LAIRË.

Devès, née en i855, mariée en 1878 avec P.-V.-G. Charpe- nel, et Amédée Devès^ cousin germain des précédents.

Armes : De gueules^ à trois tours d'argent donjonnées, maçonnées^ bretessées et contre-bretessées de sable.

Supports : Deux lions léopardés.

Couronne de marquis.

Cimier : Un lion léopardé naissant, couronné de rayons, ayant une de ses pattes sur le casque et une ipée haute dans Vautre,

DE LAIRE-

E Laire (de area), nom fort ancien en Auvergne. Maison d^ancienne chevalerie connue depuis Jean de Laire, qui fut présent en 1 196 à Tacte de vente du château de Chamalières par le comte de Clermont à Robert, évéque de Clermont.

Cette famille compte un gentilhomme de la maison du roi en 1601, des hommes d'armes, des chanoines comtes de Brioude, plusieurs officiers de cavalerie, deux chevaliers de Saint-Louis : Jean de Laire, lieutenant au régiment de Royal- Piémont (1734) et Guillaume de Laire, capitaine au corps royal du génie, porté sur la liste des émigrés.

Elle s'est alliée aux maisons du Lac, de Saint-Pardoux, d'Oradour, de Drudy, de Pellinières, etc.

Maintenue dans son ancienne extraction, en 1666, par M. de Fortia, intendant de la province d'Auvergne, elle est actuellement représentée par Edouard de Laire, percepteur

DE BIZEMONT. i65

des finances à Montet-aux-Moines (Allier), Maurice de Laire de Ris et son fils Roger de Laire, domiciliés à Laire, près Vertaizon (Puy-de-Dôme).

Armes : D*a\ur^ à la bande d'or chargée de trois étoiles de gueules. Alias : D'azur ^ à la bande d'or.

Cri de guerre : Layre.

Devise : Tout droit.

OUVRAGES A CONSULTER.

Dom Coll, Armoriai de i45o. Catalogue de Brioude. Baluze, t. II. Noms féodaux, p. 55 1. Nobiliaire d'Auvergne^ généralité de Riom. Preuves de 1666. Dictionnaire universel de France^ par de G)urcelles, t. III, p. 362 et 363, etc.

DE BIZEMONT (i).

BTTB maison, que les plus anciens titres dé- nomment : Buisemont, Buyzemont, Byzemont, Bizemont et Bisemont, est qualifiée noble de race dans un titre ancien représenté sous forme généalogique lors des preuves de Malte, de Charles-Marie- Guillaume de Bizemont, reçu chevalier de Malte, le 18 juin 1757, enregistré à Malte le 24 juillet 1757.

(i) A lias Buizemont .

i66 DE BIZEMONT.

La branche aînée de cette maison, n'ayant que la moyenne et basse justice sur le fief du Buisson^ se qualifie comte de Bizemont et a ajouté à ses armes un quartier de Prunelé qui est : de gueules à six merlettes d'argent, 3y 2 et i ; tandis que la branche cadette ayant acquis, en 1778, la haute, moyenne et basse justice est titrée, par d'Hozier, marquis de Bizemont.

Mathieu de Bizemont justifia pour lui et son frère Lame- lot, alias Amelot, par une sentence rendue en la prévôté de Montreuil^ le 10 juin 1459, qu'ils étaient de noble race et enfants du seigneur de Buizemont.

Louise de Bizemont, gouvernante d'Isabelle, sœur du roi saint Louis, dame fort appréciée de Blanche de Castillepour sa vertu et sa sagesse, et Jean de Bizemont, l'un des banne- rets qui gardèrent les Templiers à Paris en 1 307, appar- tiennent à la maison de Bizemont^ d*après le marquis de Prunelé, généalogiste connu par son intégrité, et Mazas, Vie des grands capitaines y tome II, p. 2o5.

Armes : D'a\ur, au chevron dor accompagné en chef de deux croissants d'argent et en pointe d'une molette d'éperon d'or.

Supports : Deux lions d*or.

Timbre : Couronne de marquis.

Devise : Jungat stemma virtus.

DE GRELING.

a généalogie de cette famille figure au tome VI, page iSg, du Nobiliaire universel de France par de Saint-AUais. Nous la reprenons ici à la seconde branche.

I. Justinien de Greling, écuyer, mort en 1794 (i), eut de son mariage avec Marie- Anne de Philip (2) plusieurs en- fiuits, dont un seul a continué la descendance mâle^ savoir :

IL François-CasimirnE Greling^ écuyer, le 19 novem- bre (3) 1785, qui épousa à Marseille, le 11 juillet 1821» Marie-Honorine Millot, dont il eut :

i". Q/ilfred'Hilarion de Greling, le i5 septem- bre 1822, mort à sept mois ;

.2". Jean-Marie-Ferdinand de Greling, dont l'ar- ticle suit ;

3', André-Marie-Albert i>EGKELmG, le 8 septem- bre 1829^ qui épousa à Marseille, le 6 septembre i858, Marie-Joséphine-Angèle Sauvaire;

4*. Marie--ffonorine-i4/ij: de Greling, née le 25 novembre 1834, inorte à l'âge de 4 ans et 8 mois;

5*. Marie Jules deGreung, le 8 novembre 1839, sans alliance.

(i) Et non en 1792» ainsi que le porte le tome VI, page 160, du susdit Nobiliaire,

(1) Et non Marie-Anne Philip, d'après l'errata contenu dans le tome XI, page 488, du même Nobiliaire, lequel errata rectifie cette er- reur et une autre relative aux armes de la famille de Greling, mais en commet une en écrivant Greling au lieu de de Greling.

(3) Et non le 20, comme le porte le même ouvrage.

i68 DE GRELING.

III. Jean-Marie-Ferdinànd de Grbling» le 17 janvier 1825, entra dans la diplomatie et remplit les fonctions de secrétaire d'ambassade en Espagne, au Brésil et en Grèce. Il obtint les décorations de chevalier de Tordre de Charles III, de commandeur de l'ordre d'Isabelle-la-Catholique, de la 4* classe de Tordre du Medjidié, d'officier de Tordre du Sauveur et de chevalier de Tordre de la Légion d'honneur. Il épousa à Beaucaire (Gard), le 10 février 1861, Clémentine DE FoRTON et mourut à Marseille, le 25 avril i863.

De son mariage il eut:

i."* Marie-Louise de Grbling, née à Beaucaire^ le

3 janvier 1 862 ;

2.* Ferdinand'Marie de Grelino, fils posthume,

à Marseille, le 7 décembre 186 3.

Armes ( i ) : D^or au corbeau de sable. Et par suite des dispositions testamentaires de M""* de Leisler, veuve d*Ar- denne, cette famille écartèle de Leisler, qui est : D^a^ur^ à la syrène couronnée d'argent^ tenant à chaque main un poisson du même. Vécu timbré : d*un casque taré de fronts orné de ses lambrequins. Cimier ^ un dextrochère tenant un bade- laire. Supports ; Deux lions.

(i] Les Lettres récognitives de noblesse de la famille de Greling, du 10 mai 1817, portent : c d'or à un corbeau de sable, parti d'azur aune sirène d'argent couronnée du même, tenant à chaque main un poisson aussi d'argent ; i'écu timbré d*un casque taré de profil orné de ses lam- brequins. 0

RICHER DE MONTHÉARD DE BEAUCHAMPS.

A maison de Richer de Monthéard» originaire du Maine, est très-ancienne dans cette province elle a toujours occupé les premières charges. Elle remonte à Richard Richer, qui fit une vente, en 1 3 10, à Guillaume de Ségrie (Cartulaire de l'abbaye de Beaulieu au Maine), Jean Richer fut reçu conseiller au Par- lement de Paris en t355.

La filiation de cette famille a pu être établie, d'après les archives de la Sarthe et les registres de Tétat civil^ à partir de Jean Richer, qui suit :

I . Jean Richer, vivant en 1 35o, eut pour fils le suivant :

II. Thomas Richer, conseiller du comte du Maine, fit partie, en i385, du conseil chargé de reviser le droit coutu- mier. De son union avec Guyonne, qui était veuve de lui en 1400, il eut Jean^ II" du nom, qui suit :

III. Jean Richer, II* du nom, licencié ès-lois, rendit aveu en 1403 au comtedu Maine, pourle lieu dit l'Hébergement- des-Planches en Saint-Georges-du-Plain (aujourd'hui le Petit Saint- Georges). Il ne vivait plus en 1440 et laissa de son mariage les enfants suivants :

!.<> Macéy qui continue la filiation;

2J^ Jeany seigneur en partie de Gaigné, conseiller en cour laye, qui est Fauteur des branches de Gaigné et DE BoisMAUCHER-MoNTAUBAN : la première éteinte à Paris au siècle dernier, et la seconde en 1827. Ces deux branches se sont alliées aux de Launay, Deni- sotf Taron, Amellon de Saint-Cher, Le Cappelain,

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I70 RIGHER DE MONTHÉARD.

Nepveu de Rouillon, Vasse, le Divin, Garnier de Montauban, Courtin de Torsay, Ciinchamp, Gau- dia de Saint-Rémy et Bouteiller de Châtcaufort;

3.» ThomaSy qui, en 1475, était receveur des deniers communs de la ville du Mans. Il a formé la branche des seigneurs de la Saussaye, au Maine; d'Aubb, en Normandie, éteinte à Paris en 1752, après avoir pris ses alliances dans les maisons de Cherny, Sévin, Le Vayer, Quillet de Fontaine, Le Bouyer de Fontenelle, de Beau vais de Saint- Paul, Férault de Falandre, Lampérière de Montigny et Jubert de Bouville. Cette famille a donné un trésorier de France, un intendant de Caen, puis de Soissons, des conseillers au Parlement de Rouen, un maître des requêtes.

IV. Macé RicHER, seigneur en partie de Gaigné en Dom- front, en Champagne, épousa, avant 1445, N... Chauvin, fille de noble Jean Chauvin. Il ne vivait plus en 1478 et avait eu pour enfants de son épouse :

I.** Macé^ W du nom, qui suit;

2." Jearij maître des comptes à Paris, le 27 octobre i5o7, au lieu de Jehannot d'Inverses, seigneur de Ballon , mort en 1 5 1 7 ;

3 * Nicolas j seigneur en partie de Gaigné, conseiller en cour laye et greffier de la censive pour le roi, ne vivant plus en 1 5 32.

V. Macé RicHER, II* du nom, eut entre autres enfants :

I." Jeariy III* du nom, qui suit ;

2.° Pierre, chanoine de l'église du Mans;

3.* Etienne, seigneur de la Picherie, licencié ës-lois, contrôleur des deniers communs de la ville du Mans, décédé en 1 555, ayant eu de son mariage :

Robert Ricmer, seigneur du Colombier en Saint- Georges-du-Plain, conseiller en cour laye.

RIGHER DE MONTHÉARD. 171

VI. Jean Richer, III* du nom, seigneur des Molans en Souvigné-sur-Méme^ nommé échevin du Mans en i53i, laissa pour enfants :

I.* Jacques y seigneur de Montbéard^ qui suit ;

2.* Macéj qualifié aussi seigneur de Monthéard au 3 janvier i566;

3.* Pierre y seigneur de la Tousche, échevin du Mans de 1543 à 1547, général et superintendant des deniers communs des vîUes de la trésorerie et géné- ralité de Tours en iSSy, mort sans postérité;

4.* Jearty dont la destinée est inconnue;

5.* Marie ^ alliée à nohlt Robert Guillon de Mont- HEBKRT, bailli de Beaumont-le- Vicomte en i5io, fils de Jean, lieutenant du bailli de Beaumont, et de Nicole de Saint-Denis, dont descendait Fortuné Guillon^ marquis de Rochecotte, général vendéen, fusillé dans la plaine de Grenelle en 1798.

6.' Autre Marie^ alliée à noble René Pitart, fils de Jean, procureur du roi au Mans^ et de Jeanne Lechat de Boiscorbon, dont postérité.

VII. Jacques Richer de Monthéard^ seigneur de Mont- héard en Neuville-sur-Sarthe, licencié ès-lois, vers i5o5, épousa : i"* vers i525^ Jacquine de Launay, fille unique de noble Yves de Launay, seigneur des grand et petit Aunay, à Brains en Champagne, et de Guillemine Clergeault, sa seconde femme, qui était cousine germaine de Michel Mar- teau, seigneur de la Chapelle, connu sous le nom de La Chapelle-Marteau, maître des comptes, à Paris, nommé en i588 prévôt des marchands de la ville de Paris par le duc de Guise, chef de la Ligue; 2** vers i55o, Catherine Le Gendre, sœur de Simon, seigneur de Thomazin, premier avo- cat du roi en la sénéchaussée du Maine. M. de Monthéard embrassa, comme un grand nombre des principaux chefs des familles du Maihe^ la religion prétendue réformée, et fut au

172 RICHER DE MONTHÉARD.

nombre des principaux calvinistes qui s'emparèrent de l'au- torité dans la ville du Mans, le i*c avril i562.

Il eut du premier lit deux filles : I.* Marie, sans alliance;

2.« RadegondCf alliée à Nicolas Brissart, lieutenant général de Beaumont-le-Vicomte en 1574;

Du second lit, entre autres enfants, les suivants :

3.** Jacques^ II* du nom, écuyer, seigneur de Mont- héard, qui suit :

4.'* Simon, seigneur de TAubinière, président à l'élec- tion du Maine, père de deux filles alliées dans les maisons Prieur de Chantelou et Hennequin d'Ec- quevilly ;

S ."" Guillaume ^ abbé de Saint- Vincent du Mans en 16 14, député du clergé du Maine aux Etats Géné- raux de 1 6 1 4, et visiteur de l'ordre de Fontevrault ;

6". Claude, alliée à noble François de La Tailla ye, seigneur de Boislaurent, lieutenant de robe longue en la sénéchaussée du Maine;

7.0 Marthe^ alliée le i5 août 1592 à noble Louis Trouvé, seigneur de la Tesserie^ dont Anne, alliée à Nicolas Le Poitevin, écuyer, seigneur de la Val- lée, avocat à la Cour du Parlement à Paris, dont des enfants ;

8.0 Marie^ alliée à noble Louis d'Oyssbau^ seigneur du Bouchet ;

9.« Catherine, alliée à Adam des Champs, écuyer, lieu- tenant du prévôt provincial du Maine, aïeul de M. des Champs du Méry, gouverneur de la ville de Mayenne;

lo*. Lancelotte, alliée k Pierre Rottier (des Rottier de la Borde et de Madrelle), proche parent de Nico- las Rottier^ conseiller au présidial du Mans en i588.

RICHER DE MONTHÉARD. 173

VIII. Jacques Richer de MoNTHéARD, II* du nom, écuyer, baron du Breil, seigneur de Monthéard^ de la Brosse et du Coudray, conseiller au présidial du Mans en i58i^ lieute- nant particulier assesseur civil et criminel du sénéchal du Maine en i586, colonel de la milice bourgeoise du Mans en 1614, président au présidial de La Flèche en Anjou en 16 18; vers i555, contribua, avec plusieurs notables du Mans, à s'emparer sur les Ligueurs, le 8 février iSSg, du château de cette ville, ils furent assiégés par Boisdauphin, auquel ils furent obligés de se rendre le 1 1 février suivant.

Il épousa : 1* le 6 décembre i583, Anne du Gué, baronne du Breil (appelée quelquefois Marie)^ fille de Jacques du Gué^ écuyer, baron du Breil en Parigné-l'Évéque^ seigneur de Lespinay^ la Chesnaye, mort doyen des conseillers au pré- sidial du Mans, nommé premier échevin de cette ville en 1577; et d'Ambroise Taron, fille d*Anselme, seigneur de Maupertuis, lieutenant général du sénéchal du Maine en 1547, fils lui-même de Guillaume Taron, seigneur de la Roche-Taron et d'Andrée de Courthardy ; 2* par con- trat passé devient Michel Leroy, notaire royal au Mans» le 2 avril 1 601 , Antoinette-Barbe de Porterie, fille de Jean, échevin du Mans en i566, et de Louise le Conte des Lau- bières, sa seconde femme, sœur de Claude, grand prévôt du Maine, puis trésorier de France à Tours, et de Nicole-Barbe de La Forterie, femme de Michel de Marillac, surintendant des finances et garde des sceaux de France, et grand' tante de Renée-Barbe de La Forterie, première femme de Gabriel, comte de Montmorency-Laval, et mère de Guy-Claude-Ro- land de Montmorency- Laval, maréchal de France en 1747.

M. de Monthéard rendit aveu en 1587 pour sa ba- ronnie du Breil à Qaude d'Augennes, évéque du Mans, reçut le i*' mars iSgo des lettres de noblesse en récom- pense de ses services et fut confirmé dans sa noblesse le 20 décembre 1 598. Ileutrhonneurde présenter les clefs de la ville du Mans à Henri IV, lors de son entrée dans cette ville, le28novembre i589(Histoire delà Maison de Bastard,f. 180), assista, en 16 14, aux Etats du Maine parmi les membres de

174 RICHER DE MONTHÉARD,

la noblesse, et mourut le lo août 1629 ; il fut inhumé dans réglise des Jacobins du Mans le lendemain. D'Antoi- nette-Barbe de La Porterie, sa seconde femme, il laissa quatre enfants :

i.o Charles, baron de Neuville, qui suit;

2." Roland, baron du Breil, qui a formé la branche des barons de ce nom, éteinte en ijoS dans la maison de Broc ;

3.« Catherine y alliée le 24 avril 1623 à noble René DU Gué, écuyer, seigneur du Poirier, Lcspinay, con- seiller au présidial du Mans, dont entre autres enfants :

A. Renéj seigneur du Poirier, Saînt-Gervais, conseiller du roi en ses conseils d'Etat et privé, avocat en la cour du parlement de Paris^ vivant encore en lyoS;

B. Jacques, vivant en i653 ;

C. Charles^ seigneur de Lespinay, décédé le 7 dé- cembre 1 668 ;

4.0 Claude, morte sans alliance le 26 mars i63o, à dix-huit ans.

IX. Charles Ricmer de Monthéard, écuyer, baron de Neu- ville-sur-Sarthe, seigneur de Monthéard, les Châtaigners, Saint-Jean-d'Assé, la Forêt-du-Bois, la Gemmerie, Mon- treuil-sur-Sarthe, conseiller du roi en ses conseils et son premier président au présidial du Mans en i63i, baptisé en réglise delà Couture du Mans le i""' octobre 1609 (parrain et marraine, Charles de Beaumanoir, évéque du Mans, et Marie Le Boindre), épousa par contrat passé devant Marin Pingault, notaire royal au Mans, le 2 mars i63i, Anne Marest, alias des Marest, fille aînée de Roland, écuyer, seigneur de Boistesson, Vaux, président au présidial du Mans, et de Marie Joubert de La Roche, sœur de Marie Ma. rest, femme en 1641 de Jacques de Bautru, conseiller au parlement de Rouen* Il fut inhumé dans l'église des Minimes

RICHER DE MONTHÉARD. 17S

du Mans le 5 juin 1689^ âgé de quatre-vingts ans, et avait eu quatre garçons de ce mariage :

!.• Charles j !!• du nom, baron de Neuvifle, seigneur de Monthéard, qui suit ;

2.^ /?o/anJ^ baptisé le 2 mai i633, connu sous le nom de baron de Neuville, quoique ce fût son frère aîné qui possédât la baronnie de ce nom. Il est l'auteur de la branche de Neuville, fixée en Anjou, alliée auxVignoles^ Fossay, Montplacé, Gilles de La Bé- rardière, et éteinte à la troisième génération dans le Jeune de Créquy^ puis la Bonninièrede Beaumont;

3.^ Jacques, abbé de Monthéard, baptisé le i*' mai 1634, chanoine prébende en l'église cathédrale du Mans;

4/ CharleS'Nicolas Richer de Rodes, qui a fait la branche des Richer de Rodes de La Morelière^ fixée à Paris et éteinte au dix-huitième siècle.

X. Charles Richer de Monthéard, II* du nom, écuyer, baron de Neuville, seigneur de Monthéard, Montreuil-sur- Sarthe^ Saint-Jean-d'Assé, Châteaufort et autres lieux^ nom- mé échevin de la ville du Mans en 1 671, et administrateur de l'hôpital général de cette ville. en 1673, baptisé le 26 dé- cembre i63i, épousa par contrat d^Ambroise Bouvier, notaire royal au Mans, le 26 novembre i665, Renée Bouteil- ler de Châteaufort, dame de Châteaufort en Aigné, fille de Julien, seigneur de Châteaufort, et de Françoise de Moloré, tante de Françoise-Marguerite BouteiUer de Châteaufort, femme en 1680 de François, comte de Maillé-Brézé. Il mourut le 17 mars i68g, et fut inhumé le lendemain dans l'église des Minimes du Mans, reposait déjà son père. De son mariage étaient issus treize enfants, dont cinq morts en bas âge, et huit qui suivent :

I ."* Philbert'Emmanuely baron de Neuville^ qui suit;

2.« Renéj chevalier de Monthéard, baptisé le 1 5 janvier 1671 , seigneur du petit Monthéard en Sainte-Croix,

176 RICHER DE MONTHÉARD.

décédé en 1784 sans enfants de son union avec Marie-Anne Choubt de Villbnnes ;

3.*" CharleS'Guillaume Richer de Courteillbs, baptisé le 2 juin 1674, qui laissa de Louise Le Gendre de Thoiuzin^ sa femme, deux enfants, morts sans alliance ;

4^ Jacques^ appelé M. de Montreuil, baptisé le 18 no- vembre 1678, mort sans alliance en i7o3;

5.0 Philbert'Emmanuel, II* du nom, baptisé le i7Jan- vier 1681, seigneur de la Bécanne, officier au régiment de Charost, décédé sans alliance à Sainte- Croix-lès-Mans^ le 21 mars 1767, à quatre-vingt-six

ans;

6.0 AnnCf baptisée le 5 octobre 1666, alliée le 22 janvier 1708 à Jacques-Thomas-Claude Maudbt DU Verger, chevalier, seigneur de Noyau, commis- saire des guerres, sans enfants ;

7.» /{^n^e, baptisée le 27 mai 1673^ alliée en 1701 à Benjamin Morin de la Masserk, écuyer, con- seiller à Télectiondu Mans, sans enfants;

8.* Marguerite y baptisée le 3o juin 1675, alliée le 7 janvier 1698 à Renault le Gallois de la Blinière, écuyer, seigneur de la Blinière en Courgenard, commissaire des guerres au département de Tou- raine, dont une fille morte jeune.

XI. Philbert'Emmanuel Richër de Monthéard, I*' du nom^ chevalier, baron de Neuville et de Monthéard, seigneur de Montreuil, TAubinière, Saint-Jean-d'Assé, Châteaufort. Saint-Marceau, Richefuye, conseiller du roi en ses conseils et son premier président au présidial du Mans en 1695, au lieu de son aïeul, le 26 novembre 1669, fut tenu sur les fonts baptismaux de l'église de Notre-Dame de la Couture du Mans, le 6 janvier 1670, par Mgr Philbert- Emmanuel de Beaumanoir de Lavardin, évêque du Mans, et par dame Mar- guerite Renée de Rostaing, marquise douairière de Lavar-

RICHER DE MONTHÉARD. 177

din. Il épousa suivant contrat de Louis Le Breton^ notaire royal en la ville de la Ferté-Bernard au Maine, le 23 avril 1703, Marie-Etiennette-Louise-Renée le Camus, fille unique de Pierre, écuyer, seigneur de Richefuye, bailli, maire per- pétuel, capitaine des chasses et maître des eaux et forêts de U Ferté- Bernard, et de Marie-Renée Jeudon de Villerocher, et apparentée aux Tibergeau, Vanssay, Boissard, Bailly de Saint-Mars, La Rivière, Fontenay, d'Amboise, Lombelon des Essars, Montmorency-Laval, Le Bigot de Gastines.

Le président de Monthéard fut inhumé le 11 mai 1716 dans l'église des Minimes du Mans. De son union avec Marie le Camus, étaient issus :

I .• Philbert-Pierre^ le 1 5 mars 1 704, décédé le 6 février 1 705 ;

2.^ Philbert'Charles^ le 6 juillet 1705, baron de Monthéard, Neuville, seigneur de Montreuil, Saint- Jean-d'Assé, la Forêt du Bois, la Gemmerie, l'Aubi- nière, la Touche, Saint-Marceau, Châteaufort, Ri- chefuye, nommé échevin du Mans en 1765, allié à Paris, le 22 juin 1748, à Madeleine Leschassier de Mery^ fille d'Etienne-François, chevalier, vicomte de Méry-sur-Marne, enseigne au régiment des gardes françaises, et d'Anne-Marie-Charlotte de Méry. Il est mort au Mans le 7 pluviôse an II (26 janvier 1794), ayant eu de ce mariage :

Marié' Madeleine-Etiennette f dame de Mont- héard, née le 6 août 1749» alliée le 27 février 1770 à DeniS'Jean-Baptiste de Bastard, comte de Fontenay, plus tard lieutenant-colonel de dragons au régiment de Montmorency, cheva- lier de Saint- Louis, dont :

Marie- Jeanne 'Alexandrine-Etiennette, née en 1774, alliée en 1791 dans la chapelle du collège royal de la Flècbt k Marie- Gérjr- Fontaine iïe BiRÉ, chevalier, seigneur de Pescheray, Milon, capitaine de hussards au régiment de Bercheny, le. 12

1^8 RICHER DE MONTHÉARD.

chevalier de Saint-Louis, père de Marie-Cécilia- Denise de Bise, alliée à Renée-Alexandre- Anne d'Hardouin, marquis de la Girouardière^ morte à Paris sans enfants en 1867;

3.® EmmanueULouis-Pierre de Richer, chevalier de Monthéard, qui va continuer la filiation;

4.® Marie- Anne-Jacquine, née le 2 mars 1710^ alliée le 9 juin 1739 à Jacques du Pont d'Aubevoye, che- valier de la Roussière, seigneur de la Roussière, d*Aubevoye et la Moussenaudière en Anjou, capi- taine de dragons au régiment de Lautrec, veuf de Marie le Jumeau de Blou, second fils de Charles, chevalier^ seigneur de la Roussière et autres lieux, mousquetaire de la garde du roi^ et de Renée de Baigneuz de Courcival, dont une fille unique :

Marie- Anne 'Renée 'Jacquine, née en 1741» alliée le 22 mars 1 757 k Henri-Louis d'Espagne, marquis de Venevelles^ ancien page du duc d'Orléans, capitaine de grenadiers au régiment de Mailly, chevalier de Saint-Louis, plus tard lieutenant<olonel d'infanterie au régiment de Guyenne, përed'Henri-Jacques-Louis, marquis de Venevelles, premier page de la reine Marie- Antoinette en 1777, major du régiment de cavalerie de la reine, officier supérieur à l'armée de Condé, chevalier de Saint-Louis, qui a laissé postérité.

XI L Emmanuel^Louis-Pierre i>E Richer deMonthéard, III* du nom, chevalier de Monthéard, seigneur de la Beaus- serie, les Loges, Sérigny au Maine et au Perche, lieutenant d'infanterie au régiment de Royal-Comtois, compagnie de Courtemanche, le 18 avril 1708, époysa suivant contrat d'Etienne Piquet, notaire royal à Saint-Aubin des Coudrais, le 3o avril 1749, Jeanne^ulienne Peuvret du P£RRm,dame de la Beausserie, fille aînée de Pierre Bernard, écuyer, sei- gneur du Perria, la Beausserie, Chantraine, les Loges, Séri-

RICHER DE MONTHÉARD. 179

gny, conmUer-secr^^aire du roi en la chuicellerie près la cour des aides de Montaubaii, garde du corps de la duchesse de Beny, et de Louise-Julienne de Lepinay, et arrière-petite- fille de Jean Duvalde Thi ville, lieutenant général de Belléme^ et de Marguerite Rouillet de Beauchamps. Sa sœur cadette, Louise Julie du Perrin, épousa, deux jours après elle, Fran- cois-René de Lonlay, chevalier , seigneur de la Boissière, garde du corps de la garde du roi.

Le chevalier de Monthéard fut assisté à son contrat du baron de Monthéard, son oncle, et Mademoiselle du Perrin, de sa sœur et de Jean-François Le Vayer de Marsilly, baron de Survilliers, maître des requêtes, son cousin et parrain.

M. de Monthéard fut inhumé le 1 3 septembre 1764 dans l'église de Saint-Aubin des Coudrais, et laissa sis enfants de son union avec Jeanne du Perrin :

i/" Emmanuel- Jean-Philbertj IV* du nom, qui va suivre;

%,"* Louis -Franqois^ chevalier de Richer de Mont- héard, né le 5 juillet lyS i , seigneur dek Bécanne, capitaine d'infanterie au régiment 4e Beaujolais, lieutenant des maréchaux de France au Mans en 1788, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint- Louis en 1 796, officier supérieur à l'armée de Condé, allié: en 1786, à Catherine^Charlotte Pinceloup DE LA MousTiÈRE, fille de Jacques-François, écuyer, seigneur de Courgains, la Ragotterie en Yvré-1'Evê- que, secrétaire du roi^ et de Marie- Charlotte Cureau de Roullée; 2'* en 1820, à Anne-Louise- Parent de Lignières; fille de Jean-Charles, écuyer, directeur des aides à Pont-Audemer, avant la Révo- lution, et d'Henriette-Olympiade de Heaulme. Il est mort sans postérité de ces deux alliances à Sainte-Croix-lès-Ie-Mans, le 18 avril 1828, à soixante-dix-sept ans.

3.<> Pierre de Richer de la Beaussbrie, dit M. de la Beausserie, le 6 juin 1754, capitaine d'infanterie

i8o RICHER DE MONTHÉARD.

au régiipent du duc d'AngouIéme^ mort en émigra- tion sans alliance.

4.0 Julienne -Philbertey née le 9 décembre 1752, alliée le 7 février 1780 à Marie-René -Urbain- François DE GUILLEMAUX DE MoNTBRAYS, écuycr,

seigneur de Montbrays en Parigné-l'Evéque, capi- taine de grenadiers au régiment de la Reine, cheva- lier de Saint-Louis. Elle mourut sans enfants, à Paris, le 7 avril 1821.

S.» Marie, appelée M»' de la Beausserie, née le 8 mai 1756, alliée en la chapelle du château de Beauchamps le 29 janvier 1782 à Charles-Pierre DE RoBETHON, chevalier, seigneur de Béthonvilliers, mousquetaire de la garde du roi, mort en 18 16 lieutenant-colonel d'infanterie et chevalier de Saint- Louis, veuf de Marie-Louise-Thérèse- Victoire le Tellier, fils unique de Charles-Jacques, chevalier, seigneur de Béthonvilliers, conseiller du roi en ses conseils et correcteur ordinaire en sa chambre des comptes à Paris, et d'Elisabeth-Louise JuUien de Prunay. Elle mourut à Authon (Eure-et-Loir), le 1 1 décembre 18 12, laissant de cette union une fille unique :

Alexandrine-Charlotte-MarieDE Robethon, née le 1 1 janvier 1783, alliée à Authon le 20 avril 180 5 à Jean" Joseph de Laforest, vicomte d'Armaillé^ fils d'Augustin Médard, chevalier, seigneur de la Menantière en Anjou, et d'Etiennette- Françoise- Anne Gourreau delà Blanchardière. Elle est morte à la Menantière (Maine-et-Loire), le i5 septembre 1864, laissant de ce mariage trois enfants :

a. Joseph-Char les-René, vicomte d'ARMAiLLÉ, en 1822, membre du conseil général de Maine-et-Loire en 1866, mort en 1872 laissant postérité;

RICHER DE MONTHÉARD. i8i

b. Charlotte, alliée en 1829 à Prosper, marquis de Turpin- Crissé ;

c. Camille, qui ir'est pas mariée.

6.0 Jeanne^ appelée M"® de Sérigny, sœur jumelle de la précédente, morte à Paris sans alliance en 1 794.

XIII. Emmanuel- Jean-Philbert DE Richer de Monthéard DE Beauchamps, IV* du nom, chevalier, baron de Monthéard en 1794, seigneur de la Beausserie, les Loges, Beauchamps (1779, par héritage et acquisition de la maison Rouillet de Beauchamps dont il releva le nom), Centigny, la Roche, seigneur patron de Villaines-la-Gosnais, lieutenant d'infan- terie au régiment de Guyenne, puis de Viennois, maire de la commune de Villaines-la-Gosnais de 1800 à i823; le 3o mai 1750 au château de la Beausserie, devenu en 1794 chef de sa maison par la mort de son oncle Philbert-Charles, baron de Monthéard, et héritier du titre de ce dernier, avait éppusé par contrat passé devant René Boisbonnin, notaire royal en la ville de la Ferté- Bernard, le 10 février 1777, Marie- Claire-Louise Courtin de Torsay, fille de François- Pierre Godefroy, chevalier, seigneur de la Rivière et de la Malpougère, brigadier des chevau-légers de la garde du roi (ayant rang de mestre de camp de cavalerie), chevalier de Tordre royal et militaire de Saint-Louis, et de Rose-Renée- Bénigne Denisot, sœur de Marie-Gabrielle de Torsay, épouse de Pierre- Fran^ois-Marie-Michel le Morbier^ marquis de Viliiers.

M. de Beauchamps assista en 1789 à l'assemblée de la noblesse du Maine pour l'élection de députés aux Etats Généraux, et décéda au château de Beauchamps (Sarthe) le 21 octobre 1823, âgé de soixante-treize ans. Il avait eu de son mariage :

I.* Emmanuel-André, V* du nom, qui suit ;

2.* Philbert-Antoiney le 7 julta 1779, mort jeune.

i8t RICHER DE MONTHÉARD.

XIV. Emmanuel' André de Richer de MoNTHéiiRD db Beauchamps, V"* du nom^ baron de Beauchamps, chevalier, au château de la Beausserie le 17 mars 1778 (registres de la paroisse de Saint-Aubin-des-Coudrais), épousa le 9 prair rial an X (29 mai 1 802), suivant contrat de Martigné, notaire au Mans^ Èlanche-Augustine le Féron, filleule du maré- chal et de la maréchale de Mailly^ fille unique de Louis- Henri, chevalier le Féron, seigneur des Touches, Auvours, la Roche-Thomas, capitaine de dragons au régiment du Roi, et d'Henriette de CaiUau d* Auvours, dame d' Auvours.

M. de Beauchamps eut l'honneur, avec les principaux membres de la noblesse du Maine, de faire partie delà garde d'honneur organisée pour faire le service auprès du duc d'Angouléme, neveu du roi Louis XVIII, lors de sa pre- mière visite au Mans le 10 août 1814. Il fut maire delà commune d'Yvré-rÉvêque de 1804 à i83o, et mourut à Sainte-Croix le 18 novembre i832. Sa veuve, Blanche le Féron, se remaria à Paris, le 3 1 décembre 1834, au général comte de Venevelles, dont elle n'eut pas d'enfants, et décéda à Paris le i3 avril i85i, laissant de son premier mariage avec M. de Beauchamps un garçon et une fille :

!.• Emmanuel-Hippolyte^ Vl^du nom, qui suit;

2.^ Blanche- Henriette y née le 3 floréal an XII (23 avril 1804), alliée au Mans, le 5 janvier 1824, à Henri de Caillau, ancien chevau-Iéger de la garde du roi son cousin, fils de Jacques-Pierre-Henri, chevalier, seigneur d'Eporcé, Thomazin, Classé, Yvré-le-Polin, capitaine des chevau-légers de la garde du roi, chevalier de Saint- Louis, et de Susanne- Charlotte de Chourses, dont une fille :

Blanche-Henriette , née le io novembre 1824 a Sainte-Croix, alliéeà Chaumes (Seine-et-Marne), le 10 mai 1841, à Guy-Charles-Henri^ comte d'Andigné, ancien officier de cavalerie, membre du conseil général de la Sarthe depuis 1861, fils unique de Guillaume-Paul-Joseph, ancien officier d'artillerie, député de la Sarthe à la

RICHER DE MONTHÉARD. i83

Restauration, chevalier de Saint-Louis, et d'Aimée-Victoire de Robethon.

De ce mariage vinrent :

a. Guy-Georges-Henri y vicomte d' And igné, en 1845 ;

b. Blanche-Henriette-Marie, née en 1848, alliée le 3o septembre 1868 à Joseph-Ernest- Gaston ^ comte DE Prunelé, second fils d'Ernest-Henri, marquis de Prunelé, et d'Athénaïs-Louise- Gabrielle.de Clermont-Mont-Saint-Jean sa pre- mière femme, dont trois enfants;

c. Yvonne-Adélaïde-Marie^né^ tu i85i.

XV. Emmanuel'Hippolyte de Richer de Monthéard de Beauchamps, VI* du nom, baron de Beauchamps, au Mans le 4 juillet 1806, épousa, par contrat passé devant Pierre-Dieudonné- Louis Mauboussin, notaire au Mans, le 4 avril i833 et en Téglise de Saint-Michel-de-Chavaignes (Sarthe), le 1 6 avril suivant^ Mathilde-Euphrosine-Françoise- Alexandrine de Beauvais de Saint- Paul (i), sa cousine, fille de Pierre- Alexandre- Désiré de Beauvais, vicomte de Saint-Paul, membre de plusieurs sociétés savantes, et d'Eu- phrosine-Gabrielle-Victorine de Lonlay (2), fille de Fran- çois-Julien-René, chevalier, seigneur de Saint-Michel-de- Chavaignes, ancien officier dans la légion de la Lorraine, commandant en chef Tarmée vendéenne de La Flèche, che- valier de Saint-Louis, et de Susanne-Françoise le Bret.

M. de Beauchamps décéda à Beauchamps le i3 juin i85i, laissant deux enfants de son mariage avec Mathilde de Sâint- Paul, morte dès le 3o avril 1847 *

^.^ Emmanuel' Alexandre- Augustin^ VII* du nom, qui suit;

(i) Beauvais de Saint-Paul porte : Ha^ur à trois fasces cTor. (2) Lonlay porte : ly argent à trois tessons de sable, â la fleur de lis de gueules en cœur.

i84 RICHER DE MONTHÉARD.

i."" Marie- Mathilde- Charlotte- Euphrosine^ née le 14 février 1837, alliée par contrat de Dubin^ notaire au Mans, le 28 janvier i856, à Amédée-FéliX" Antoine Perrot (de Pronleroy), cousin germain du comte Perrot de Chazelle, fils de Frédéric-Jean- Baptiste -Louis, chevalier Perrot, gentilhomme ordinaire de la chambre des rois Louis XVIII et Charles X, chevalier de Tordre royal de la Légion d'honneur,et de Pauline-AugustinedeBlanchardon, et petit-fils d'Angélique-Pierre Perrot de Courcelles, président de la chambre des comptes de Paris, mort sur récbafaud révolutionnaire en 1794 à Paris.

Elle est morte au château de Pronleroy (Oise), le 1 1 octobre 1 876, laissant une fille de ce mariage :

Marthe 'Marie- Pauline f née à Pronleroy le 8 août 1857.

XVI. Emmanuel 'Alexandre -Augustin de Richer de MoNTHÉARD, VII^ du nom, baron de Monthéard de Beau- champs, chef actuel de nom et armes de sa maison, au château de Beauchampsle 3o mai 1840, maire de la commune de ViUaines-la-Gosnais depuis 1870, a épousé à Villeblevin (Yonne) le 16 février i865 (contrat passé au château de Villeblevin devant Brossard^ notaire à Villeblevin, le i3 février précédent), JVo^ï-Afarie-ilfA^aîf^ le Barroisdb Lemmery (i), seconde fille de Samuel, ancien magistrat démis- sionnaire de i83o, et de Laure- Flore- Louise-Rosalie le Barrois d'Orgeval, sa seconde femme, petite-fille de Robert- Adolphe le Barrois, baron d'Orgeval, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi Charles X, officier d*ordonnance du duc d'Angouléme, lieutenant-colonel de cavalerie, chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre d'Isabelle la Catholique, et de Marie-Flore-Athénaïs le Barrois de Lemmery, fille elle-

(i) Le Barrois de Lemmery et d'Orgeval porte : D'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules, au chef d'œ^ur, chargé de trois couronnes de laurier d^or, rangées en fasce.

RIGHER DE MONTHÉARD. i85

même de François-Prudence le Barrois de Lemmery^ com- mandant de milices à la Guadeloupe^ chevalier de Saint- Louis.

M. de Beauchamps avait l'intention, lorsqu'éclata la guerre de 1870, de se pourvoir auprès de la chancellerie de France pour la confirmation du titre de baron, porté par ses ancêtres depuis au moins i585 jusqu'à la Révolution.

Son épouse, Noémi de Lemmery, est décédée le 27 novem- bre 1876. Le Journal du Mans^ dans son numéro du 3o novembre^ annonce sa mort en ces termes :

c Une douloureuse nouvelle nous arrive à Tinstant. Un « de nos meilleurs amis^ M. le baron de Beauchamps, vient (c d'être bien cruellement éprouvé. M™* la baronne de c Beauchamps, l'épouse dévouée de cet homme de bien, est « allée recueillir dans l'autre monde la récompense étemelle c. de toutes les vertus dont elle a donné l'exemple ici-bas. La c mort, en ravissant cette victime qu'elle semblait devoir c respecter longtemps encore, jette la désolation dans l'âme a de l'un des nôtres et le deuil dans plusieurs familles; mais c puissent cette désolation et ce deuil être adoucis par la pen- c sée du sort si enviable réservé là-haut à celle qui^ après tt s'être montrée ici-bas si chrétienne et si française, prie là- a haut pour le bonheur des siens ! 1

Le baron de Beauchamps a eu quatre filles de son union avec Noémi de Lemmery :

I .• Marie- Mathilde-Noémi-Josèphe-Colette, née au château de Beauchamps le 1 3 juillet 1 869 ;

2.' Jeanne-Philberte-Emmanuelle -Marie 'Josèphe ' Henriette- Colette j née au château de Beauchamps le 14 juin 1871 ;

3.* Mathilde-Marie-Henriette-Josèphe-Colette, née au château de Beauchamps le 19 janvier 1873 ;

4.0 NoémùMarie-Blanche-Josèphe^ née à Beauchamps le 2 décembre 1 874.

r86 RICHER DE MONTHÉARD.

Armes de la maison de Richer z>b Monthéarb m Bbau- CHAMPs : lyor au chevron de gueules y chargé de trois croisettes d'or y et accompagné de trois bleuets {alita trois roses] d'azur y tiges et feuilles de sinople.

Couronne : de comte

Supports : Deux lévriers d'argent, la tête contournée^ colletés de gueules, le collier bordé et bouclé d^or.

Cimier : Une croisette dor.

Devise : Honos etfides.

DE CHINOT DE FROMESSENT

VIGOHTBS DE FROMESSENT, COMTES D^HUST El COMTES

DU SAlMT-EKPOkS ROMAIN.

La généalogie de cette famille a été dressée dans le tome XIXj page 359-364, du Nobiliaire universel de France^ par de Saint-AUais, et s*arrâte au douzième degré, à Frédéric de Chinot, vicomte de Fromessent. Nous la continuons jusqu'à ce jour :

I .** FrédériCy qui suit ;

2/ Edouard, vicomtede Fromessent, chevalier de l'or^ dre de Saint-Jean de Jérusalem, officier au 5* cui- rassiers, qui épousa k 17 juillet i836 Louise Lamy^ dcHit deux filles ;

3.* 7%^ofciMDECmN9r,vicomted6 Fromessent, épousa le 26 novembre i83& Ckariotte wi Tertre, com-

DE CHINOT DE FROMESSENT 187

tesse d'Hust et comtesse du Saînt-Empire (i), fille d'Emmanuel, vicomte du Tertre, comte d'Hust et comte du Saint-Empire, ancien officier supérieur^ chevalier des ordres royaux et militaires de Saint- Louis^ de Saint-Jean de Jérusalem et de Guillaume des Pays-Bas, et de Marie- Madeleine de Taffin de Tilques (2) dont :

A. Charles, le 26 décembre iSBg, comte d'Hust et comte du Saint-Empire, décédé sans alliance le 1 1 janvier 1871 ;

B. Gaétan, le 3o juillet 1841, comte d'Hust et comte du Saint-Empire ;

C. Paulf le 26 juin 1846^ comte d'Hust et comte du Saint-Empire, qui épousa le 22 fé- vrier 1 876 Etiennette de Brossàrd, fille de Louis- Philippe, comte de Brossard, et de la comtesse, née de Chamerolles ; d'oti Hélène, née le 1 6 mars

1877;

D. ValentinCy comtesse d'Hust et comtesse du Saint-Empire.

XII . Frédéric de Chinot, vicomte de Fromessent, officier de la garde royale, marié le 28 avril i835 à Albine^Char- lotte DE Béthune, fille du comte Philippe de Béthune (des princes de Béthune-Hesdigneul) et de Lucie de Lancry. De ce mariage :

I Gaston- Antoine de Chinot^ vicomte de Fromes- sent, né le i3 octobre 1837, officier de cuirassiers, marié le 7 juillet 1871 k Amélie dbVilliers delà Noue, fille du vicomte et de la vicomtesse, née de La Baume- Plu vinel, dont:

(i) Titres transmissibles par les hommes et par les femmes (4 sep* tembre i6o5). (2} Voir t. X, p. 432-433 du Nobiliaire universel de France.

i88 DE CHINOT DE FROMESSENT.

Marguerite^ née le iSavril 1872 ; 2.« Edgard^ le 19 mars 1843.

Armes : D'argent à trois molettes d'éperon de gueules. Supports : Un lion à dextre et un griffon à senestre. Couronne : De Comte, Cimier : Une tête de licorne. Devise : Laus Deo semper.

TABLE

DES NOTICES GÉNÉALOGIQUES

CONTEKUES DANS CE VOLUME

ACRARD DE BONVOULOIR, p. t6. AlfBLOT, p. 65.

Amphbrnbt (d*), p. 103. Angladb (d'), p. 8. Avon (d'), p. 33.

Barthélémy (de), p. 9. BizEMONT (db), p. 165. Brémond (de), p. 155.

BrOCH ARD DB LA ROCHEBROCH ARD , P- 79

Brossaud de J vigne, p. 68.

Cairon (de), p. 159. Carmejanb-Pierredon, p. I I . Castet (de), p. 10 1. Chanalbillbs (db), p. 161. Charpin, p. I. Chinot db Fromessent (de),

p. 186.

Colas db la Noue, p. 9$ . Covrten (de), p. 86. Crouullac (db), p. 114.

Croy (de), p. 122.

Daniel, p. 90. Devâs, p. 163.

DURBY DE NOINVILLE, p. 1 19.

Faucher (de), p. 32. Fermé, p. 142.

FONTAINB DE ReSBBCQ (db),P, 35. FORGEMOL DE BoSTQUÉNARD ,

p. 88. Froc de Gbninvillb, p. 139.

Gentil (de) p. 56.

Gérard du Barry (db), p. 98.

Grbling (de), p. 167.

Lafond, p. 48. Laire (de), p. 164. Langlois d'Estaintot, p. 71, La Porte (de), p. i58. La Roque db Paruer dvMazbl, p. 128.

igo

TABLE DES MATIÈRES.

Lb Caron de Mazbncourt ,

p. i56. LouvBNCouRT (de) , p . 73.

Maynard (de), p. 37.

MéCRBT, p. 118.

MORETON DE ChABRILLAN, p. 53*

Nos (des) p. 143. Palustre, p. 8i.

PiCART (le), p. 124.

Rehbz (de), p. 63.

RfilSET (de), p. 115.

RiCHBR de MoNTHiARD DE BeAU-

Champs, p. 169.

RUDEL DU MiRAL, p. 45.

Sardelys (de), p. 141.

SuBLBTi)*H£UDiCOUET DI LlNOM- COURT, p. 145.

; To€QVBirH4'B (de), p. 5o. TOURTIER, p. l56.

FIN DE LA TABLE

Pftrif. iBprîiMrieGttHhier-Villan, 55. qnti<iN AnfitfîM.

Paris. Imp. Gauthier- Villars, 55, quai des Grands-Aagustint.

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