BULLETIN ``
L'ACADÈMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
S'-PÉTERSBOURG.
EN
TOME TROISIÈME. - 4
(Avec 3 Planches.)
Sr.-PÉTERSBOURG, 1861.- / 54 >.
Commissionnaires de l’Académie Impériale des sciences:
^ à 9t-P | ; à Riga à Leipzig
MM. Eggers & Comp., M. Samuel Schmidt, M. Léopold Voss.
Prix du volume: 2 Roub. 70 Kop. d'arg. pour la Russie, 3 Thl. de Prusse pour l'étranger.
Jr ëmge
US des uarie
M
TABLES DES
MATIERES.
A. TABLE SYSTÉMATIQUE.
(Les chiffres indiquent les pages du volume.)
SCIENCES MATHÉMATIQUES, PHYSIQUES ET BIOLOGIQUES.
MATHÉMATIQUES.
Ostrogradski, M. Sur une intégrale définie. 65—68.
Tehebychef, P. Sur l'intégration de la différentielle
c + À
—————————————- dx, 1—12.
Y zt ag?’ Be? yrs
ASTRONOMIE.
Struve, O. Réponse à M. le Général Schubert concernant une
proposition faite par lui et se rapportant à la mesure de l'arc
Scandinavo-Russe. 395—424.
Winnecke, A. Remarques sur la troisième comète de 1860. (Avec une
planche.) 110—112.
PHYSIQUE.
Kupffer, A. Note sur une erreur dans la division des alcoométres
fabriqués à Berlin et poingonnés dans le Bureau de vérifica-
. Sur la Pee des tirans en fer périphériques
des roues b 249—
CHIMIE.
Fritzsche, J. Sur le Reténe. 88—110.
— Sur un sel double de carbonate et de chlorure de calcium.
285—292.
Schmidt, C. Recherches chimiques et physiologiq la Lymphe
et le Chylus. 355—869.
Zinine, M. Sur le Benzil. 68—74.
— Sur l'introduction de l'hydrogène dans les combinaisons orga-
niques. 529—531.
GÉOLOGIE ET PALÉONTOLOGIE. .
Brandt, v. Zoologie.
. R. Sur les ue Ji terrain liassique du Caucase et
de P'Elbrous en Perse. 2
— Remarques sur la heile % Maliofka et de Tavarkova dans
le gouvernement de T
— Sur la flore de la Sion tertiaire de la région arctique -
pe a. de. pre de la vallée du cours inférieur de la
de cette rivière. (Avec
pee planches) 12—49.
Brandt, J. F. Second rapport sur l'expédition zoologique et paléon-
tologique dirigée par lui. 74—
— Annexe au précédent rapport. Sur l'extinction de la vie ani-
male dans la baie de Balaklava par suite de la putréfaction
d'une grande quantité de poissons. 84— 88.
— Recherches sur la signification zoologique des mots Á—
pavvos et oxwAn& des écrivains grecs et romains. 335—
Bremer, O. Nouvelles espéces de lépidoptéres recueillis par
MM. Radde et Maack dans la Sibérie orientale et dans le
pays de PAmour. 461—496.
ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE.
Baer, K. E. de. Sur l'extinction des espèces animales au point de
vue physiologique et non-physiologique et particulièrement sur
la disparition des espèces contemporaines de l’homme. 369—395.
Gruber, le Dr. W. Sur un nouveau muscle, dit Musculus thyreo-
trachealis 153—157.
PHILOLOGIE, HISTOIRE ET MET POLITIQUES.
à l'adoption
Mp O. et J. Wied P lati
un systéme uniforme de transcription des noms propres russes,
158—175.
— Remarques sur la traduction allemande, faite par M. Benfey,
du Pantchatantra. Premier article 216—234. 251—264. Second
article 264 —285.
Brosset, M. A propos du livre intitulé: «Essai de classification des
suites monétaires de Géorgie pi antiquité jusqu'à nos jours,
ar . Langlois.» 1
Graff, H. De Atejo Philologo, SE grammatico Latino. 112 —
188. 145—153.
Köppen, P. de. Sur les spécimens de différents dialectes russes,
collectionnés par lui. 506—511.
Langlois, V. Lettre à M. Brosset, sur quelques points d'histoire
politique, os et civile des Arméniens et des Francs, à
l'époque des croisades. 241—248.
— Etude sur les sources de l'histoire de l'Arménie de Moise de
Khorén. 531—583.
Nauck, A. Remarques critiques. II. 305—334.
Sehiefner, A. Sur le mot Sampo dans l'épopée finnoise. 447 —506.
Vessélofski, C. Rapport sur le prix des sciences politiques proposé
par l'Académie en 1857. 483—446.
Wiedemann, F. J. Sur un plan des études qu’il voudrait entre-
prendre concernant la langue ehstonienne. 175—180.
Å— ass ee
B. TABLE ALPHABÉTIQUE.
(Les chiffres indiquent les pages du volume.)
Abdoullah-nameh, v. Véliaminof-Zernof.
Abich envoie une moitié de l'aérolithe tombé à Stavropol et un
modéle du méme aérolithe dans son état entier. 50.
— Lettre à M. Fritzsche sur le voyage au Daghestan. 51.
— fait hommage de la traduction russe de son mémoire sur les
tremblements de terre ressentis à Chemakha et à Erzéroum. !
Académie des sciences et lettres de Montpellier. Echange de pu-
blications
— Stanislas Nancy. Remerciments pour un envoi. 57.
— des dence de Paris. Remerciments pour un envoi. 57.
IC ie pour un n envoi. 518.
Adrelithe, v.Abich, Beiestack,
Aguilar. Hommage d'un exemplaire de photographies de l'éclipse:
solaire du 6 (18) juillet 1860, ee es par M. Monserrat. 347.
Ahlquist EE le prét d'un manuscrit. 382.
Ammon, v.
Ampelis een v. Wolley
Andrassy, v. Wiedemann A Schiefner.
Antipof, v. Helmersen.
, Antiquités des ruines de Sarai, v. Stroganof.
Antonin, v. Kunik.
Arguentof, v. inan dt.
Baer. Membre de la Commisaion chargée d'étudier les causes qui
ont raies une diminution de profondeur de la mer d'Azo f. 54,
— (et Sehiefner.) Proposition relative à la FR Anton ee
russe du recueil d'antiquités du Nord, publié par Wor-
. 518.
— Proposition relative aux ridi sà faire pour se procurer
u crânes de provenance se rn ée des 4 poincipaus types
usses. 56.
— se charge de prendre omas RR
M.Nikitine, sur ec APPART 61. en donne son
— rend compte des travaux récents de M. le Dr.
sur Fophünimelugie et l'ophthalmogénése.
— Hommage du recueil de ses re ane m des pêcheries
de la Mer Caspienne TOAHIH :
sn, Pocciu.) vol. II. 141. et du vol. Im e la même asbl
(Danilefski description des pécheries de POural.) 5
ouvrage, Me par
Ammon à Dresde,
— recommande une notice de M. Gruber: - ‚Ueber pus sen |
norpel- Luftrühren - Muskel. 144.
— décoré de l'ordre de St. „Anne 1° classe, N
— Sur l'ertinction des espéces animales au de vue physiolo-
gique et non-physiologique, et partioulièrement s sur la disparition
des espèces contemporaines de l'homme. 369.
vis. 144.
60.10BCTBa
Baer présente un exposé des conclusions auxquelles est arrivée la
Commission chargée d'examiner la question de la diminution de
profondeur de la Mer d’Azof. 427. cf. 515.
— recommande un mémoire de M. le Dr. Gruber, intitulé: Die
Oberschulterhaken- Schleimbeutel (Bursae mucosae supracoracoi-
deae.) 497.
— désire publier dans les mémoires de la Société Entomologique
Russe un discours intitulé: Welche Auffassung der Natur ist die
richtige und wie sollte sie der Entomologie als Richtschnur die-
nen? 512.
= RR de faire por nz = Bedeu «Beiträge zur Kennt-
s de voyage deM.Radde.
51 14.
-— présente la seconde partie de son mémoire sur le morse. 520.
— Rapport concernant un travail de M. le Dr. Knoch sur le
Bothriocephalus latus. 521.
Barral, J., fait hommage a brochure. 512.
Bartholomael, v. Bross
Belanger, v. Jacobi.
Béliaief touche le prix m qui a été décerné à son ouvrage:
« Les paysans en Russie» 234
Benfey, v. Bóh gk.
Bernard, Clatide; élu membre-corrrespondant. 235. `
Bibliothèque de l’ Academie. Weeden: despa publications périodiques
parues 2 LI en 1859. "me
— de Würzbourg. Echange de pitis € 62. 139.
— Royale TO de Munic. Remerciments pour un envoi. 285.
Biliarski, confirmé en qualité PA cadémicien-Adjoint dans la
Section de la langue et de la littérature Russe.
— Commissaire pour appréciation des Ouvrages dint au 5° con-
cours Ouvarof. 349.
Blumentrost. Lettres au Prince Kourakine: des wein en sont
offertes par le Prince N. Dune 60. 236.
Bode envoie un crâne de Kalmouk. 59.
Böhtlingk, O. L'édition de sa «Chrestomathie sanscrite» est épui-
sée. 14
gei SÉ Wiedemann, F. J. Proglsitións relatives à l'adoption d'un
systöme ‘uniforme de transcription des noms an russes. 158,
— Remarques sur la traduction allemande, faite p fey
du Pantchatantra. Premier article. 216. 251. Second article. 264.
— promu au rang de conseiller d'Etat actuel. 236.
— fournit le devis des frais de DT d'un recueil de récits
en langue Kalmouque (352.) 42
parte, le Prince Louis ier adresse des adioa "omg
divers dialectes, de différentes parties de la Bible 426.
Bothriocephalus latus, v
Bouniakofski, Sur les Pianisti libres. 61.
— reséspuande une note de M. Zbikowski Sur la divisibilité des
nombres. 144,
— met sous les yeux de la Classe le modèle d'un parallélographe.
299.
— et Ostrogradski. Commissaires pour un mémoire de M. Koz-
lof. 847.
— et Perevostchikof chargés de l'examen d'un abaque, inventé
ar M. Namanski. 51
— Membre de la Commission des prix Démidof du AXA con-
cours. 513.
Bouslaief, confirmé en qualité d'Académicien gien dans la
Section de la u. et de la litterature Russe.
kof, v. Manuscrit
Brandt. Rapport sur Se résultats pM de l'expédition
dirigée par lui et proposition relativ la continuation des
fouilles. Commissaires MM. Brandt à Helmersen. 23
— recommande un travail de M. Motchoulski Sur les Coléoptéres
de la Sibérie orientale etc. 61.
— Note supplémentaire sur le mastodon trouvé près de Nicolaief. 61.
— Second rapport sur l'expédition zoologique et paléontologique di-
rigée par lui. 14.
— Annexe au précédent rapport. Sur l’extinction de la vie ani-
male dans la baie de Balaklava, par suite de la putréfaction d'une
grande quantité de BM 84.
— chargé de l'examen d'une description de restes de mamout,
trouvés dans le wei de Perm. 301.
— Recherches sur la signification zoologique des mots Sdovrorupav-
vos et oxwàn des écrivains grecs et romains. 346.
— propose d'adresser à la Section Sibérienne de la Société Géo-
graphique ainsi qu'au révérend Arguentof une série de ques-
Sibéri
— Mago de l'examen d'un rapport envoyé par M. le Gouverneur |
d'Ore each sur les dévastations produites dans les champs
par un insecte. 348.
- Commissaire on une notice de M. Pétrof, Ll à dif-
férens phénoménes périodiques dans le régne an 48.
eege relative à un os fossile — Aus une ti-
bia de mastodon — transmis par M. l’Amiral Glasenapp. 425.
— Membre de la Commision de prix Démidof du XXX* conc. 518.
— élu membre étranger de la Société zoologique de Londres. 523.
Bremer, O. Nouvelles espèces de lépidoptéres recueillis par MM.Radde
etMaack dans la Sibérie orientale et dans le pays del' Amour. 461.
rosset, M. Restitution de deux lettres de Wakhtang, adressés à
det RATTE d A8
— A propos du livre intitulé: Essai de classification des suites
monétaires de la Géorgie depuis l'antiquité jusqu’à nos jours, par
V. Langlois. 180.
— Rapporteur de la Commission Boutkof. 350.
— présente et lit une notice intitulée: O6sacnenie nadnuceï na nn-
KO APMANCKUL U ipysuuckurs OPYACİALE, no noeoóy
nucoma T. M. Baproa0xes xs M. H. Bpocce. 496.
— présente et lit une a intitulée: Explication d’une inscrip-
o |
grecque sur un manuscrit du mont Athos. 42
— More de la Commission chargée d'examiner une collection
de copies de r offüciels sur la Russie, écrits par les
agents. diplomatiques d des Pays-Bas de 1614 à 1795." 430.
— es
cours. 42]. |
— Membre de Ja Commission chargée de l'examen de la collec-
tion FRS h. 546.
© correspondant, adresse une lettre sur ses tra-
5
sich,
m à Veliaminot Aer
besch se rapportant aux grands mammifères du sol gélé de la |
. 548.
a Commission des prix Démidof du XXX® con- |
Y
Chronographes russes, v. Kunik
Collection craniologique. Acquisitions nouvelles. 60. 142, 301.
Commission chargée d'étudier ve er qui ont amené une dimi-
nution de profondeur de la mer d’Azof, et composée de MM.
Pes Lenz, Helmersen, pre pers Kunik et Vessélof-
Ski. 54.
de fouilles eg dans la Russie méridionale. 56.
chargée de pré parer le projet d'un nouveaù Laboratoire chi-
mique. Rapport. 349.
des manuscrits Boutkof. Troisieme rapport. 350.
pour l’examen d’une collection de copies de rapports officiels
des agents diplomatiques des Pays-Bas as prés la cour de u
pendant l'époque de 1614 jusqu'à 1795. SO MM. Ou
strialof, Brosset, Kunik et Vessélofski.
chargée de décerner les prix du XXX* Mises e 431.
T.
— chargée de l'examen d'un rapport de M. Kupffer, concernant
l'introduction en Russie du xem eder francais: À
Kupffer, Ostro ‚Lenz, i, 0. Struve, Péré-
vostchikof, Oustrialof et Kunik. 515.
chargée de l'examen de la collection Fircovitch: MM. Bros-
set, Véliaminof-Zernof et Sreznefski. 516.
chargée de l'examen de la collection Karataief: MM. Oustria-
lof, Kunik et Sreznefski. 516.
— chargée de l'examen d'une instruction, rédigée par M. Ku-
pffer, concernant les mesures spéciales pour la vente de la
chaux et du sable: MM. Ostrogradski, Jacobi, Lenz et
Kupffer. 517.
Concours Ouvarof, cinquième. Election de commissaires. 349,
. Oustrialof, Wie-
missaires.
Constantin, S. A. I. le Grand-Duc. Rescrit concernant un travail
de l'Académie. 515.
Cräne de Kalmouk, envoyé par le Gouverneur civil de Stavropol. 142,
€ránes de Kalinouks, envoyés par ordre de M. le Général Hasfort.
60. par M. Bode. ibid. par le Ministere des Domaines. 301.
meer v. Baer.
Daubrée. Hommage de plusieurs ouvrages. 515.
Davy, Marie. Hommage d'une brochure. 518.
Defrémery élu membre correspondant. 235. Remerciments 430.
Département Hydrographique offre un exemplaire de l'Atlas de p
mer Noire par Manganari. 234
Berschau, v. Lenz.
pbôllen, v. O. Struve
Dorn. Lettre au Secrétaire Perpétuel sur son voyage au Caucase. 518.
Doubrofski. Commissaire pour Pre mage des ouvrages drama-
tiques admis au 5* concours Ouvar
Duhamel. Hommage de deux blend 498.
Du-Mesnil-Marigny, v. Mesnil-Marigny.
Elditt. Hommage d'un ouvrage. 515.
percent désire soumettre ses recherches philologiques à l'exa-
e l'Académie. 351.
BAL ees Notices sur sa vie et son service envoyées par M. le
Recteur de l'Université de Kazan. 62.
Ferdinandeum du Tirol. Remerciments pour un envoi. 235. `
Fircoviteh. Sa collection de rares manuscrits hébreux est soumise
à l'examen de l’Académie. 516.
Foucault élu membre correspondant. 235. Remerciments 512.
Fritzsche. Membre d'une commission d'enquête, nommée par M. le
Gouverneur- Général à l'oceasion d'une explosi oig —
l'inflammation du gaz d'éclairage. 50. u
— Sur le Retène. 88.
— député comme expert à une Hinten établie an Ministère
des Finances et chargée de préparer un projet de loi concer-
nant l’accise sur les boissons. 142. -~
— Sur wn sel double de carbonate et de chlorure de clean. 358.
VI
Fritzsche chargé de remercier, au nom de l'Académie, M. Bei.
chenbach pour des objets offerts par lui. 301.
— €t Zinine chargés d'examiner un échantillon de houille, trou-
' vée e le territoire Za dernièrement à la Russie par la
Chine. 428, Rapport 51
ae le Prince N., v. Blumentrost
Gallardo-Bastan, y, H elm sen.
Gareline, Collection ek offerte par la Société Impé-
riale Géographique de Russie. 142
Glasenapp, v ndt.
Gontcharof élu membre correspondant. 235.
Güppert, H. R. Sur les plantes du terrain liassique du Caucase et
de l'Elbrous en Perse. 292.
— Remarques sur la howille de Maliofka e de Tavarkova dans le
gouv. de Toula. 446,
— Sur la flore de la formation tertiaire de la région arctique. 448.
Gorygoretsk, Institut de. Remerciments pour un envoi.
Vessélofski.
Goussef autorisé à HEI, d la réunion des Naturalistes de l'Alle-
magne à Königsberg.
— adresse le premier numéro d'un journal de mathématiques,
publié par lui en langue Russe. 349.
Gratt, H. De Atejo Philologo, nobili grammatico Latino. 112. 145.
Graham
Grigoriet. “Offrande de livres et de portraits. 143.
Grot, Commissaire pour l'appréciation des ouvrages admis au 5°
concours Ouvarof. 349
4
9.
Sr un nouveau muscle, dit Musculus thyreo -tra-
vB
2 Guéaćonor offre de monnaies. 61.
nn, Echange de livres. 524,
— décor de l'ordre de Sie. Anne 1ère classe.
Ha
804. .
n. L'impression de son ouvrage couronné par PAcadémie Ps:
cf. 430.
+ ordonnée. 352.
Harder offre six crânes. 301
Hasfort, le Général. Acquisitions craniologiques, dues à lui. 60.
- Géologie de la vallée du cours inférieur de la Narova, et
^ itpsdblonblit de l'embouchure de cette rivière. 12. cf. 55.
— propose are à M. Reichenbach des bonnes: EEN
^O lithes en Russie. 52. ` ?
— Avis donné eut deux f fragments d'ossements pétrifiés, envoyés
par le D ent d'Economie Rurale.
— gen de la Commission chargée geg les causes qui ont
amené une ion de profondeur de la mer d’Azof. 54, `
ommissaire pour examiner la question x la continuation dag
recherches paléontologiques dans la Rus |
— Mémoire
— élu _ ; honoraire
graphié. 5
— maen concernant un jaita: attésion. 522.
— Communication relative à l'exécution de son projet pour salire
Narova.
d in Société Impériale Bags de Géo-
un terme à l'ensablement de la N
— invité à prendre connaissance d'une note e M. Gallardo-
Bastan sur les aörolithes. 515. 523.
— décoré de l'ordre de St.-Vladimir 2° classe. 584.
Henzen élu ergo correspondant. 235.
Hoffmann. Catalogue des types Chinois se trouvant. l'imprimerie |
établie par lui à à Verde — offert par le gouvernement des Pays- L
Bas. 140.
Institut Américain de Non York Remerciments pour un envoi. 57.
— s. Aeaces et Arts de Venise. Re merciments me des envois
518. cf. |
| Institut Impérial et um! de Géologie à Vienne. Remerciments
Pas un env oi.
— ski. SL ud aca pour un envoi. 51.
Ss ies Royale de la Grande Bretagne,adresse des remerciments
un envoi.
— Smithsonienne à Washington. Echange de publications. 139. 425.
Ivanissof envoie une notice sur la B, congsiptian du mercure, obser-
vée par lui à Svénigorod. 428
Jacobi chargé de donner son avis sur pinion ouvrages d'archi-
tecture, publiés Der M. Joukofski.
— Avis sur les essa. M. Schulz en l'application de
la photographie à ien lithographique. 50. cf. 52.
— présente au nom de M. Tresca, de Paris y ceri en plàtre
relatif à la théorie de la propagation de la Tamiè
— député comme expert à une Commission, établie au Ministère
des Finances et chargée de préparer un projet de loi concer-
nant l’accise sur les boissons. 142.
— décoré de l’ordre de St.-Anne 1'* classe. 236
— invité à prendre connaissance d'une note adressée par M. Be-
s ger et portant le titre: Théorie de l'engrenage hyperboloide.
NUS pour l'examen d'un rapport de M. Kupffer, con-
cernant l'introduction en Russie du système métrique fran-
13.
— Membre de la ei i mesures Irene pour la vente
e la chaux et du sable.
Jacouboviteh, Envoi ert: au concours pour une place d'Ad-
d
ssaire pour un procédé E e par M.
Schmidli p relatif à la multiplication des céréales etc. 69.
Journal d'Artillerie, échangé contre le Bulletin de l'Académie. vA
Julien, Stanislas. Renvoi d'un manuscrit mandchou; Homme d
i plusie eurs ouvrages. 236. 514.
Karataief. Sa collection de rares publications en langue slavonne
. . est soumise à l'examen de l'Académie. 516.
K im désire vendre sa collection SNE aepo 429.
Knoch es un cräne de Russe du gouv. de Riasan. 301
i eg Sur l’Epidot russe et l'Uralorthit. 49.
— présente et lit un travail Sur le topaze russe. 51.
— Hommage de la derniére livraison du t. III du Recueil intitulé:
Materialien zur eel. Qe Russlands. 141.
` Kölliker. Hommage d'un
Köppen adresse des Fotoen statistiques et autres, rassemblés
. par lui. 49. :
— élu membre honoraire de la Société savante ehstonienne de
Dorpat.
— Sur les sos de différents dialectes russes, collectionnés par
lui. 506.
Korff, le ed adresse un Sorrow du catalo
des ouvrages sur la Russie, écrits en lan angues
trouvant à la Bibliothèque Publique Bache:
Kosegarten, membre correspondant, décédé. 49,
Hevalofikci "Nicolas, adresse une notice sur un appareil de mou-
vement "perpétue
Kozlof, v. Garer? ki.
Kunik présente le rapport de M. Sitios sur les résultats du
. voyage en Suède. 53,
— Membre de la Commission chargée d'
amené une diminution de profondeur
gue lithographié
E et se
étudier les causes qui ont
de la mer d’Azof. 54.
VII
Kunik, eweg de la Commission chargée d'examiner une
question relative au diadéme dit de Monomaque. 60.
— Proposition relative au recueil de documents sur l'histoire de
Russie (Pyccxiit Apxums) et à la ee de M. Laza-
refski. 61. cf. 352. 426. 518.
— Commissaire pour Padjudication d’un prix des sciences politi-
ques. 143
— Commissaire pour l'appréciation des ouvrages historiques ad-
mis au 5* concours Ouvarof. 849.
— Communication relative aux occupations, à Moscou, de M. La-
zarefski. 426.
— €— relative au «Xponorpao'» Cunoazaubnoii Bu6a2iorekn
N° 86
— it E. y Commission chargée d'examiner une collection
e €opies de rapports officiels sur la Russie, écrits par les
agents case in des Pays-Bas de 1614 à 1795. 4
e la Commission des prix Démidof du XXX* con-
—_ Commissaire pour l'examen d'un rapport de M. Kupffer, con-
THEN l'introduction en Russie du systéme métrique francais.
— SNE de la Commission chargée de l'examen de la collection
Karataief. 516
— présente un rapport de M. Lazarefski sur ses études relati-
ves aux chronographes slavons. 518
— propose d'adresser au Rev. pére Antosta quelques questions
concernant les anciennes Archives des Patriarches à Constan-
tinople. 524.
— décoré de l'ordre de St.-Anne 2° classe. 584.
Kupffer député comme expert à une Commission établie au Mini-
stére des Finances, et chargée de préparer un projet de loi
concernant Paccise : sur les boissons. 142,
— Les observations de M. Zaroubine Sur les déclinaisons magné-
tiques dans la mer Blanche lui sont remises. 347.
— Note sur une erreur dans la division des alcoométres fabriqués à.
Berlin et poingonnées dans le Bureau de vérification des alcoo-
mètres. 353.
— Membre de la Commission xà mesures spéciales pour la vente
de la chaux et du sable. 5
— Rapport, concernant reet en Russie du systóme mé-
trique francais. 518.
— V. Hommage d'un ouvrage. 57.
— Lettre à M. Brosset, Sur quelques points d'histoire politique,
co UAE et civile de Arméniens et des Francs, à l'époque des
croisades. 241,
— v. Brosset.
— eg: sur les sources de UHistoire d'Arménie de Moïse de Kho-
1.
GE . Lenz.
Lazarefski, v. Kunik, Obolens
Lehmann, membre aeg décédé. 5
Lehrs élu membre correspondant. 235. en. 514.
Lenz, E. Rapport préalable sur les M. exécutés par son fils,
. Robert Lenz, au golfe de Finlande. 5
— - Membre de la Commission chargée CSC les pets qui ont
une diminution de profondeur de la mer . 54,
— et O. Struve. Commissaires KE, l'examen de dee? Segen? de
M. Prazmowski. 59. Rapport.
- député comme expert à une CN établie au Ministère
un rapport de M. Maedler sur es observa-
tions de Bine solaire Së 6 (18) juillet 1860. 34
— Membre d'un on, nommée par M. le Mbit de la
Guerré pour Ver E stus de chauffage et de ventila-
tion, inventé par M. di . 425.
Morse,
Münster. Lettr
Lenz, E. présente et lit un mémoire Sur les observations météoro-
toglirudé Le par M, Schrenck dans l'Océan atlantique et le
Grand Océ
— eeh de la Commission des prix Démidof du XXX* con-
cours.
Eege pour l'examen d'un rapport de M. Kupffer, con-
cernant l'introduction en Russie du systeme métrique fran-
cais. 513
invité à prendre connaissanee d'un mémoire envoyé par M. J,
D. Graham, Sur le fluz et reflux dans le lac de Michigan. 516.
Membre de la i EDT 2 mesures spéciales pour la vente
de la chaux et du sable.
recommande pour le, Benedi l'extrait d’une lettre de M. Lap
chine Sur la partie chimique des expériences faites avec
batterie galvanique. 590,
Lerch prie de lui procurer les traductions kourde et arméniennes
des Sie: Ecritures, publiées par la Mission Américaine. 57.
Liais. Lettre de Rio-de-Janeiro, communiquant les éléments de la
3° comète de 1860. 52.
Lichtenstein, lc Dr] d adresse un article impriné sur l'Ozone. 425,
Listes de lieüx habités en Russie, envoyées. 53. 143. 308. 520,
Lobeck, membre correspondant, décédé. 49.
Loguinof, Travail manuscrit sur différentes maladies RE ii
61. 144.
Lovén élu membre correspondant. 285.
Lycée des sciences naturelles à New-York. EH ua a pour un
envoi. 139.
Macdler. Rapport sur ses observations de l'éclipse ges du 6 (18)
juillet 1860, transmis par M. le Général Schubert. Commis-
saires MM. "Le nz et 0. Struve. 347. Annexes à c og)
ie par le Département de l’Instruction Publique. 428.
Mahmoud- Bey, v. O. Struve,
Manuscrits Boutkof. Troisième rapport de la Commission. 350.
Maximowlez, y, Middendorff.
Mesnil-Marigny, Du. Basic d'un ouvrage. 514
Mehren demande le prét d'un manuscrit arabe et d'une édition du
` méme manuscrit, commencée par feu M. Frähn. 303. 590. 525.
Météorites, v. Abich, Reichenbac
Meyendorff, le Baron, envoie quatre
taillées à Zei d'Ekatérinbourg.
Middendorff donne communication d'une lettre de M. Maximo-
wicz à M. L. Schrenck. 59.
Ministère des Domaines, envoie quatre crânes, SEATA
de Kalmouks, dûs à M du Manytch. 301.
Monserrat, v. Aguilar
v. Baer.
barres de différentes lud
62.
| M. Jacobi sur un procédé de M. Schulz, tela-
tif à rer ec de la photographie à d lithogra
phique. 50.
Murchison fait hommage de quelques ouvrages. 49,
— adresse la prière de vouloir bien com
Musée botanique. Acquisition de la collection Kotsehy. 56. Plantes
regues par l'entremise de M. Regel. 60
— zoologique, enrichi de cinq oeufs de Hay garrula. em. "
— ethnographique. Objets trouvés dans les ruines de Sarat. 352
Costume de Toungouzes regu. 430. ER he
Namanski, v. Bouniakofski. POT em
Nauck, Remarques critiques. II. 305
— fait crema d'une éditions soignée- par lui, de Fée de
Sophocle. 950. "` FFIR HR MIU coi ant M d
Neue, le Prof, SE un ouvrage. zeg?
ef süriisé des copies traductiob rome; gäe ZC?
sieurs documents ayant trait à l'histoire de Brause 140.
VIII
Nikitenko. Commissaire pour M pre des ouvrages drama-
tiques, admis au 5° concours Ouvarof. 349.
Nikitine s trois cränes de Russes. en.
— v.
Nordmann désigné par M. le Comte Stroganof pour une mission
ont le but serait de faire des études sur la sauterelle. 300.
ad le Prince. Lettre relative aux études de M. Lazaref-
ski. 352.
Observations Eech envoyées. 56. 301. 425. 428. 513. 523.
Observatoire de Vienne. Remerciments pour un envoi. 13
— Royal rar nascente pour un envoi. 139.
90m, y. O. Stru
Ostrogradski. "e une é iñtégrale définie. 65.
— Mémoire Sur un nouvel exposé de la "théorie de maximis et mi-
nimis. 143.
— Commissaire pour un mémoire de M. Kozloî. 347.
— Commissaire pour l'examen d'un rapport de M. Kupffer, con-
cernant l'introduction en Russie du systeme métrique fran-
çais. 513.
— Membre de la Commission
de la chaux et du sa
Oustrialof. Ne ous pour l'adjudication d'un prix des sciences
des mesures Sae pour la vente
politiques.
— VE pour Eidem des ouvrages historiques ad-
mis au 5* concours Ouv 49.
— Membre de la Aca chargée d'examiner une collection
ar ies
4
de copies de rapports officiels sur la Russie, A p
agents diplomatiques des Pays-Bas de 1614 à 1795. 430.
— Commissaire pour l'examen d'un rapport de M. Kupffer, con-
bd lintroduction en Russie du système métrique fran-
ais.
— nine de la Commission chargée de l'examen de la collec-
tion Karataief. 516.
Ouvrages achevés à l'imprimerie. 53. 57. 59. 141. 144. 235. 300.
302. 347. 425. 430. 518.
Panof, le Général, envoie deux cränes de Kirguizes. 142.
Pantchatantra, v. Böhtlingk.
Parafine, v. Reichenbach.
aphe, v. Bouniakofski.
Pérévostehikof chargé de l'examen d'un abaque, € par M.
Namanski. 513.
— Commissaire does l'examen d'un rapport de M.Kup ffer, con-
ce un Pin ction en Russie du système se fran-
gais. 5
Perofski, le Comte Boris. Remerciments pour un envoi. 60.
Petrof obtient un acces aux archives de l'Académie. 431.
— v. Brandt.
Photographie, v. Jacobi, Münste
Pletniof. De pour Vapprócistion des ouvrages nn au
5* concours Ouvarof. 34
Polissadof se déclare ge à mn. l'analyse d'un ouvrage, admis
au concours Démido
Prazmofski, v. Lenz, O. geg
Preller élu membre these 235. Remerciments. 430.
Pretsch, v. Jacobi.
Prix de E politiques, v. Concour
— d’anatomie et de (dide v. Rklitski.
— Rklitski, y. Rklit
— proposés par l'Aca dómie pour la découverte de restes de
grands animaux antédiluviens. 52. 60.
Puits artésien, v. Helmersen.
Radde, v. Baer.
Radloff. Résultats de son voyage à Copenhague. 54.
— Traduction du texte danois de Sabre intitulé Nordiske Old-
518.
Ranke élu membre correspondant. 235. en 430.
Rathke, membre correspondant, décédé.
Regel transmet des plantes. 56. offre un as et annonce l'en-
voi de plusieurs collections de plantes. 60
Reichenbach adresse des remerciments pour un envoi et offre des
météorites ainsi qu'un échantillon de Parafine pure, préparée
1.
Reissig, — correspondant, décédé. 58.
Renan élu membre correspondant. 235. adresse des remerciments
et donne aussi ne renseignements sur sa mission scien-
tifique en Syrie.
Rklitski. Legs de Se roub. pour la fondation d'un prix à dé-
cerner aux meilleurs ouvrages sur le systéme nerveux. 57.
141. 301.
Ruprecht. Lettre au Secrétaire Perpétuel sur son voyage au Da-
ghestan. 348.
Sauterelle, Projet de recherches scientifiques sur cet insecte. 309.
Schiefner rend compte de son voyage à l'étranger. 53.
— (et Baer) Proposition relative à la reproduction en langue russe
du recueil d'antiquités du Nord, publié par M. Worsaae. 54. 518.
— Commissaire pour un ouvrage de M. Andráss
— Commissaire pour Geen des ouvrages historiques, ad-
mis au 5° concours Ouvarof. 349.
— chargé de l'examen d'un recueil manuscrit de récits en langue
Kalmouque, destiné à A des écoles de Kalmouks du Gouv.
d'Astrakhan. 352. Rapport. 427.
— Sur le mot Sampo dans VÉ finnoise. 497.
hirren, v. Kunik,
Schmidli, v. Jélezn
Schmidt, C. lice chimiques et physiologiques sur la Lymphe et
le Chylus. 355.
Schrenck, v 1
Schultén, membre correspondant, décédé. 299. i
Schulz, v. Jacobi.
Section Biologique, chargée de l'examen de réclamations ainsi que
de mémoires, adressés par M. Sévertsof. 348
Semefski obtient un accès aux Archives de l'Académie
Sétehenof. Envoi d'ouvrages au concours pour une iue d'Ad-
joint. 302.
Sévertsot, Lettre à M. Brandt, sollicitant une prolongation de ses
appointements et accompagnée de quelques mémoires manu-
Scrits. 348.
Skatchkof. Réponses aux que estions firii nm M. en con-
cernant la provenance d’un cräne de Chinois. 52
Slonimski. Hommage d'une. brochure. 518. i
slof
en
confirmé e ualité Adjoint à 19 eA PERS
Central-Nicolas. 516.
Soci envois. 199.518
— Royale de Londres, adresse des remerciments pour un envoi.
850
v des Mis aires de Londres. Remereiments pour un envoi. 235.
— Asiatique de Londres. Remerciments pour un envoi. 235.
— Société Mp d de Londres, adresse des remerciments pour
des envois. 350. 518.
— Littér a et Philosophique de Manchester. Remerciments pour
des envois. 235.
— Orientale Américaine. Remerciments pour un envoi. 139.
— des Naturalistes d'Offenbach. Echange de publications. 62,
— des Physiciens à hrs -sur-le-Main. Remerciments pour
des envois. 139. 5
— Impériale et Royale de Géographie à Vienne. Remerciments
pour un enyoi
— mg et ER de Königsberg. Echange de publica-
5.
.Solovief. Don de cinq fourrures d'animaux du pays de Kolyvan. 60.
IX
Sreznefski. Commissaire pour l'appréciation des ouvrages admis, an
5* concours Ouvarof,
— Membre a Commission chargée de l'examen de la collection
"Fircoritch. 516.
— Membre de a Commission chargée de l'examen de la collection.
‚Karataief. 5
— obtient le pe de trois manuscrits de la Bibliothéque de Co-
enha
PNE uu ague, 3 de la Commission chargée PANE les causes qui
ont amené une diminution de profondeur de . 5
Stroganof, le Comte, adresse une collection de Seefe des eu
vés dans les ‘ruines de Sarai. 308.
Struve, O. Compte rendu sur son voyage à l'étranger. 51.
— Rapport sur la demande de M. Weisse à Cracovie, relative
à la cem de la 2de partie de son Catalogue des étoiles.
6. 5
E ont des tables destinées à d SE des observations
faites à Poulkova depuis 1840 à 1860. 58.
chargé de rédiger Be: Së M.Dóllen une réponse
au Général Schube
— et Lenz, Connie pour l'examen de deux notices de M.
Prazmowski Sur l’éclipse du soleil du 6 (18) juillet. 59. Rap-
port
Mémoire intitulé: Beobachtungen der totalen Sonnenfinsterniss
6. (18.) Juli 1860 in Pobes. 141.
Ma sous les yeux de la Classe un Cer de la Couronne, exé-
cuté d'aprés les observations de M. Oo
M une notice de M. Winnecke Sur la 3° comète de
1860.
Commi mmissaire e pour les rapports de M. Maedler sur l'observa-
tion de l'éclipse gis du 6 (18) Midi, 1860. 142. 847. 428.
Commissaire pour examiner un rapport de Mahmoud-Bay sur
l’éclipse totale du soleil du 6 (18) juillet 1860. 800. Rapport.
347.
Réponse à M. le General Schubert, concernant une proposition
faite par lui et se rapportant à la mesure de l’arc Scandinavo-
Russe. 395.
Commissaire pour l'examen d'un rapport de M. Kupffer, con-
cernant l'introduction en Rope du système métrique français
8.
Sugenheim. LIE d E ouvrage couronné par l'Académie
est ordonnée. 352.
Tafel, membre ne d un. dé cédé.
Tchébychef. Sur l'intégration = la différentielle
T+
4+ ax = : 1.
— Commissaire pour pie Pa ouvrage de M. Voznia-
kofski. 52. Rapport
Tischendorf. Notitia editionis codicis bibliorum pe Deux
‘exemplaires en sont envoyés par M. le Ministre. 142,
Tourguénef élu membre correspondant. 235.
Transcription de noms propres Russes. 140.
Tsaritsyne. Un costume de Seeger est eg par lui à S. M.
. PEmpereur. 430.
Types chinois, v. Hoffm
Université Impériale de St Pelong remercie pour un envoi.
518.
— de mm remercie pour une missive e congratulative de VAca-
démie et adresse des publications ainsi qu'une médaille, rela-
tives Ge son jubilé sémiséculaire. 139. 517.
— de geeks fait parvenir une médaille. 139.
minof- f. Proposition relative à l'acquisition de quel-
ques ouvrages orientaux. 57.
vente
Véliaminof-Zernof, Avis sur une monnaie Samanide, envoyée par
un bourgeois de la ville de Tcherdyn. 236.
— POUR MM pour l'appréciation des ouvrages historiques ad-
s au 5* concours Ouvarof. 849.
E sap cap une traduction russe de l'Abdoullah-nameh. 350.
— présente un ouvrage sur l'histoire des Khans de Kassimof
(Heropia Kacnmogckux& XaHoB B). 429.
— Membre de la Commission chargée de l'examen de la collec-
tion Fircovitch. 516.
— Rapport à l'occasion d'une réclamation de M. Charmoy. 518.
— chargé de l'examen de quelques monnaies e Ee trou-
vées prés de Novaia Tolkofka. 514. Ra apport. 524.
Vessélofski. Membre de la Commission, hi d'étudier les
Se, qu. ont amené une diminution de profondeur de la mer
— Commissaire pour l'adjudication d'un prix des sciences poli-
tiques. 143. cf. 433.
— propose de faire comprendre l'Institut Agronomique de Gory-
goretsk au nombre des Institutions auxquelles l'Académie dis-
tribue ses publications. 349.
— Membre de la Commission chargée d'examiner une collection
de copies de rapports officiels sur la Russie, écrits par les
agents diplomatiques des Pays-Bas de 1614 à 1795. 4
— Rapport sur le priz des sciences politiques, proposé par l’ Acadé-
‘mie en 1857. 433.
Vignoles. Hommage d’une carte représentant le tracé de la zone,
pour laquelle l'éclipse du 18 juillet a été totale en Espagne. 51.
Vostokof. Commissaire pour l'appréciation des ouvrages drama-
tiques admis au 5° concours Ouvarof. 349.
Vozniakofski, v. Tchébychef.
Vy ERLEBT ‚Sur la Sosillok des tirans en fer périphériques des
roues hydrauliques. 249.
Weber, A., élu Be correspondant. 235. Remerciments. 426.
Weisse, v. o Struv
Weltmann. House d’un ouvrage. 349.
Wiedemann, F. J. Membre et rapporteur de la Commission pour
la transcription de noms propres Russes. 140. cf. 1
. — Commissaire pour l’adjudication d'un prix des sciences poli-
tiques. 148.
— et Schiefner. Commissaires pour un ouvrage de M. Andrássy.
148.
— Sur un "plan des études qu'il voudrait entreprendre concernant la
langue ehstonienne. 175. cf. 235.
— décoré de l'ordre de St.-Stanislas 2° classe avec la couronne
Impériale. 236.
— Membre de la Commission des prix Démidof du XXX” con-
cours. 431
Winberg, v. Jacobi.
Winnecke. Remarques sur la troisióme Comete de 1860. (Avec une
Planche € 110.
v. 0. Struve.
weiley. Lini: de cinq oeufs d'Ampelis garrula. 523.
Worsaae, v. Baer et Schiefner.
Zaroubine adresse des tableaux représentant la hauteur des ma-
. Kupffe
Zbikowski, v. Bouniskofski.
piepe Propose de porter la Société Chimique de Paris sur la liste
titutions auxquelles l'Académie envoie son deme 51.
== geg le Benzil. 68.
— chargé d'examiner un échantillon "MM houille. 428. 512.
les combinaisons `
— Sur l'introduction de l'hy
niques. 529.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE.
Séance du 7 (19) oct. 1860........... 56.
» A UO nm, ..............,. 19. |
» WEE e ies Us 284.
» » 13 (25) janv. 1861.......... 349.
» » 10 (22) mars............... 516.
BULLETIN DES SÉANCES.
CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE.
x
21 sept. (3 io): Far
22 févr. (6 iege E e AM
51l.
514
8 (20) m
22 mars o ET
520.
CLASSE HISTORICO-PHILOLOGIQUE.
Pag
Séance du 24 août (5 sept.) 1860.5: 40 49
» » Sept (10 ott). i z.c: Pr
» SSES EK BEE AE. eh as e Ne 57
» S SU OCE TE NOT ur e ei ex 60
» a SCR ee SEA Ne no 139
» » 29 Bor e 142
» 9 19) VER era 235.
» » 21 déc. 1860 (2 janv. 1861).. .302.
» » 18 (30) janv. 1861 .......... 50
» BR in 426
» iB INES NE e 429
» boc ge masc PEU EL. 518.
» » IDOI maS ss enu. 518.
» » 29 mars Ye ANDRE or nes 524
Séance extraordinaire des deux Classes (Physico-Mathématique et Historico-Philologique) réunies, du 28 sept. (10 oct.) 1860. p. 58.
T.-EÀ VG. Königsberg,
| M. Sehubert
SES) membre correspondant.
4
A >
"s. T à E: 2" P f di 7 i
her DA Ak HM v AAA ph > KARAI Lu
# f B
` BULLETIN
DE L'ACADÈNIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG.
TOME Iii.
( Feuilles 1 — 4.)
CONTENU,
* Page
P. Tehébyehef., Sur l'intégration de la différentielle T — dz.... 1—12.
gir axr’ Br? ym + 6
G. de Helmersen, Géologie de la vallée du cours inférieur de la Narova, et ensable-
1
ment de l’embouchure de cette riviere. (Avec deux nee 2 — 49.
Dil a QM. ioi uoce roh REKRRE RE rr E se 49 — 62
Bulletin Bibliographique......... EC E Kem e SR I ERA 63 — 64.
ES Les feuilles 28 — 36 du Tome 1H paraîtront prochainement.
On g'abonne : chez MM. Eggers & Cie, libraires à St-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité AE de
l'Académie (Komurers IIpapaenis Hwneparopexkoit Arazemin Hayk) et chez M. Léopold Voss, o . -
libraire à Leipzig. ae NT
Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie,
8 thalers de Prusse pour l'étranger. i
NSW
ER
ENS
UN:
=
E.
STN
a
SÉ
BULLETIN `
DE L'ACADÈMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG.
Sur l'intégration de la différentielle
à T+A `
ee nenn oes acre ERES HERR T T, D
Vri ar? 4- Ba? -- yx + 6
par P. Tehebychef. (Lu le 19 octobre 1860.)
L'intégration de la différentielle
T+A ` B
V stag? 4- m? A yr 4-8
ne présente aucune difficulté, si la fonction
d + aa + Ba’ ya + 5
a des facteurs égaux. En faisant donc abstraction de
ce cas, nous suppóserons dans tout ce qui suit que
les DE de la fonction «+ aa? 4- Ba? + ya + ò
sont tous différents entre eux. Dans cette hypothèse,
comme l’on sait, l'intégration de
dr
Ver tax + Ga? + ya +0
en termes finis est impossible; de là on conclut que
nt
l'intégrale jet
Vera + Qc? A- ya +0
ne peut étre exprimée en termes finis que dans le cas
où l'on donne à la constante A une valeur convena-
blement choisie. En effet, si l'on admettait que l'inté-
gration de MES
EU ren men em rae aer rm dr
Vrt az? + 82? + yx +0
en termes finis fut possible dans le cas de A = € aussi
bien que dans celui de A = C on trouverait que la
méme chose aurait lieu relativement à la différentielle
daz
Vet a- ax + Ba? 4- ya +0
qu'on obtient en retranchant les différentielles
PER pcena ifte da
Vat+ ox? A- Qa? a- ym +0
24-6
y a eeen dz,
V z*5- oa 4- ga? A- yz 4-9
l'une de lautre, et en divisant leur différence par
C—C, ce qui ost inadmissible. D’après cela les diffé- |
rentielles de la forme
^—&--À bs
V z?-a-az*-1- Br Yr +0
Tome IIl.
présentent l'un des deux cas: ou, pour une certaine
valeur de A, l'intégrale .
ZA
eege `
T+ ant + Bai Br + y
s'exprime en termes finis, ou bien, pour toutes les
valeurs de A, une telle expression dt
T-3-A
^Y z* a- ad? + Br? + yx +0
est impossible. La discussion de la différentielle
dx
de
Vatar + Baz? a- ya +0
sous ce rapport est d'une trés grande importance.
C'est à cela que se réduit, en définitive, l'intégration
des différentielles qui contiennent la racine carrée d'un
polynome du 3"* ou du 4"* degré, comme nous l'avons
montré dans le Mémoire sur ces différentielles '), et,
c'est par là seulement qu'on peut reconnaitre, si la
fonction elliptique donnée de la troisième espèce est
réductible ou non à celle de la première. Ces ques-
tions importantes surpassent les moyens que possède
l’ Analyse dans son état actuel, faute d'un critérium
infaillible par lequel, d'aprés les valeurs des coeffi-
cients æ, B, y, à, on puisse reconnaitre si l'intégration de
Lg die,
Y 23-1- a3 + Ba? A- yz +0
pour toutes les valeurs de A, est impossible en termes
finis ou non. D'aprés ce qu'Abel a donné dans son
ingénieux Mémoire sur l'intégration de la différentielle
—, l'intégrale
T+ À d
c* + az? + Ba? A- va +0
pour toutes les valeurs de A, n'est impossible en
termes finis que dans le cas oü la fraction continue,
résultant du développement de
V a* + aa? + Ba? + a 4-8,
1) M Témoires de l'Académie Impériale des sciences de Saint- Pé-
tersbourg, sixième Série, Tome VI.
1
3 Bulletin de l'Académie Impériale
est dépourvue de périodicité. Mais c'est ce dont on
ne peut s'assurer aussi loin que soit prolongé le déve-
loppement de Va’ + aa? + Bz’ + yx + 8, và que le
nombre de termes dans une période reste arbitraire.
De méme on ne peut tirer, par rapport à cette question,
aucun parti de la considération de certaines intégrales
définies, d'aprés lesquelles on peut assigner analyti-
quement tous les cas des différentielles de la forme
c+A
een
qui s’integrent en termes finis; car, pour reconnaitre
par là que la différentielle donnée, pour toutes les
valeurs de A, n'admet pas une telle intégration, il est
indispensable d'avoir les valeurs exactes de ces inté-
grales, tandis qu'elles ne peuvent étre évaluées, d'aprés
les coefficients a, 8, y, à, qu'avec une approximation
plus ou moins grande.
Pour la solution compléte des questions importantes
que nous venons de mentionner, on doit trouver un
procédé qui, d’après les coefficients æ, 8, y, à et à
l'aide d'une série d'opérations algébriques en nombre
limité, conduirait à reconnaitre que par le choix con-
venable de A il est possible ou non de rendre l'intégrale
EE dëi
Vat+ ax 2- 8x? yr +0
exprimable en termes finis. C’est ce que nous avons
cherché à faire pour le cas de a, 8, y, à rationnels,
et, pour ce cas, nous avons tions une méthode qui,
au moyen des opérations algébriques et en nombre
limité, conduit ou à trouver een de l'inté-
grale d
rT
Y z*--az5-- Br? Ya 4-0
"à ;
avec une certaine valeur de A, ou à reconnaître que
pour aucune valeur de A cette intégrale n'est possible
en termes finis.
Cette méthode d'intégration de la différentielle
T+ À :
Ben EE dz,
Y z5-4- aa? + Bar Ya +0
a, B, Y, 9
sont rationnels, consiste en ce qui suit:
1) On réduira l'intégrale .
f* T+A d
^Y z!a- a2? + Ba? -- yz4- 8
à la forme
z= B
poer uk
JV z5-2- [23 + mz? +-nz
où l, m, n sont des nombres entiers, ce qu'on peut
toujours faire par la substitution linéaire x» — a z+ b,
si la fonction z + aa? + Qa? + ys + 8 a un facteur
rationnel du premier degré. Dans le cas contraire on
réduira préalablement l'intéerale
k
a+ ax Brys’
z+ A
ren posant
1 3 1 1
* 15 23?— 10p-- 3 Y
Y z*-- az? -- 87? Yz- 8 — a? —
48—& 5
Fe
Les 5
d’après quoi, en faisant
— 3at+ ig — 16ay— 168? 4- 648. —
— 8a +
ats 28 == b,
l 3 E
VES ia +zB—y=e,
on obtiendra
Ls zie ee, zlo
Y a*--a?-À- 8z24—124-8 2 JY 2*a-az3a-bz?a-cz B5
op la nouvelle intégrale contient sous le C —
| dical un polynome doué du facteur rationnel z.
2) On examinera si la fonction
z' + I? + mz) + nz
est décomposable en deux facteurs rationnels du se-
cond degré
(z^ = pz) (+ rz a- s)
dont les coefficients p, r, s vérifient l'équation
(D. s(PP —pr + s) — nombre carré,
et au moins l’une de ces deux inégalités:
(3)
Dans le cas oü il est possible de décomposer la fonc-
tion z'-- Iz! + mz? + nz en deux facteurs Ce + pz),
(2° + rz 4- s$) qui remplissent ces conditions, et que p
n'est pas égal à r, on réduira l'intégrale
„use.
pr— 2s 0, ou 4s — r* > 0.
z-+-B
dz
LV 23-2 l3 mz? 4- nz f
en posant
(po rep) `
(r—p)z--s —— Zu
LN
Zë es.
5
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
ce qui donne
rui didi T z; +({r—p)(2B—p) dz,
Y z5-i-lz32- mz? a-nz Y zi[2;4-(p—7)?][(z,-p?—pr)?4-4sz, ]
Y, 4-Y z 4-(p—r)?
Zen
+108”
La nouvelle intégrale
zı -- (r— p) (28 — p)
f |
Te es e,
se réduira de la méme manière, en tant que la fonction
" EN sagt Am r)] [(z,
est décomposable en deux facteurs rationnels
+ p. — pr) + 4sz J
2 GR
(z, + pz) (z, 3-02, 5)
qui remplissent les conditions
gis
$, (P; — pr, + 8) = nombre carré,
pr, — 25,77 0, ou 4s, —r? > 0,
n, n'étant pas égal à r, Et ainsi de suite. — Si, dans
ces réductions, on rencontre une intégrale
Zi3- Bj di
Vi + liz? miz A- njz4 u
dans laquelle la fonction
a = lap + ms a nz,
se décompose en deux facteurs
(z; + pj) (2; + r2; + 5)
dont les coefficients Pa fi sont égaux, on trouvera im-
médiatement l’ expression de cette intégrale, d’après la
formule
Y a? pjs; Vi pts,
5j3-3Di d lj
ee 10
f (zf pizi) (piirsi) | 2 8 Va pr Vip tps
en prenant
1
Dans le cas contraire on répétera ces réductions j jac à
ce que l'on parvienne à l'intégrale -
ee dz
Y 3 2 MI À?
Su +132) + mizj? + BAC)
dans laquelle la fonction
4 3 2
Z its ji^ x na
n'est plus décomposable en deux facteurs rationnels
du second degré
2 ZZ
(z 1 + P3) (z Eat s,)
qui remplissent les conditions
s, (p, — p,r, +5) = nombre carré,
et on traitera cette intégrale par un procédé que nous
allons exposer tout de suite.
3) Ayant à intégrer la différentielle
z+ B
Va rm? en: m
oü la fonction
z + Li + mz? + nz
n'est pas décomposable en deux facteurs rationnels
(a + pz) (z^ + rz + s)
qui remplissent les conditions
an — pr + s) = nombre carré, `
pr— 2s > 0, ou 4s—r 0,
on calculera, d’après les formules
(l? — 4mj*
EUER ER i
i+ 1 i 2l; — 8l;m; + lôn;
2
m, p1 = — 2m + ili,
* ss 9 959 9 * 9 9 9 » * *
Sé, E Ee wie H
Biel Q7 3m.
Let, m, =m, n =n,
les nombres
F O eg es
`
en poussant le calcul jusqu'à ce que l'on rencontre
dans cette suite une valeur fractionnaire, ou que l'on
trouve deux systèmes de nombres
d "Tu:
d + v?
qui soient respectivement égaux. Dans le premier cas
on conclura que l'intégrale
z+-B
DE à
si lz + mz?-1— nz
wä
my acus y Au
pour aucune valeur de B, n'est exprimable en termes
finis. Dans le second cas il sera certain que cette in-
tégrale, pour une certaine valeur de B, est expri-
mable en termes finis, et son expression sera donnée
par cette formule:
*
Bulletin de l'Académie Imperiale
5
=:
er 2 9 op
f- : E z EES
hu “cle )ps Van Eë
(4) gu 2V1 942 YUV
hiv pcd
gu—1 08 ei Vagos
ORE R 4$, Vu e,,., sont des fonctions algebri-
ques de z qui se déterminent ainsi:
Es talo — ilomg t An, i L3
= 1 ma—
Y z*-- ly Hm E Eu aM
E >= 15! ?— Hl mí 2- im S
(5) : Varta em t hen ha "s
S zx 15l — ilimi in:
P-—-1 1 Am; —12*
| 17 Pa ma Anii liti idum $
Quant à la valeur de B, elle sera donnée par cette
formule:
I \
sel +.. ME got
IU ji l et
rt
c
1 1 1
B — i(L-ina ot
(6) , |
bert gel Al
Le nombre des opérations qu'on aura à faire par
cette méthode d'intégration sera toujours limité. Les
réductions à exécuter, d’après le N° 2, sur l'intégrale
i [ z-- B dz
Y 25 4- [23 Hm? eng
dans le cas où la fonction z‘ = Iz? + mz? + nz se dé-
compose en deux facteurs (z^ + pa).(z? + rx + s)
qui vérifient les conditions (1) et (2), seront en nombre
inférieur au plus petit exposant des facteurs premiers
dont se composent les termes de la fraction
H
pr —2s +2 Y s(p? — pr+s),
> Vs(p?—pr+s)
`
forme la plus simple. Le nombre des
réduite à sa
systèmes
l mo, Ny
L Mi "n,
qu'on aura à calculer, d’après le N° 3, en traitant
l'intégrale
z= B
fc da,
zt lz mr? + nz
où la fonction z' + Iz? -— mz 4- nz ne se décompose
pas en deux facteurs (2° pz). (z? 4- rz + s) vérifiant
les conditions (1, 2), ne surpassera pas celui des solu-
tions entieres des équations
Y —3XZ — m' — 3h,
Z'(4Y'Z — XY —18XYZ + AY? + 272)
= n (4Pn — Pm?’ — 18lmn + Am? + 2727),
qui ne peuvent étre qu'en nombre limité; en effet,
d’après la dernière équation, le carré de l'inconnue Z
doit étre diviseur de
n? (4Ën — Pm! — 18lmn + Am? r 27n°),
et tant qu’on fixe la valeur de Z, les deux autres in-
connues se déterminent complétement par ces équa-
tions. |
Pour montrer sur des exemples l’usage de cette
méthode, nous allons chercher, en premier lieu, l’in-
tégrale Re
er dx.
Vat+ x +x+!
Comme la fonction
1
az 2-2 +z+ À
n'a pas de facteur rationnel du premier degré, on ré-
duira cette intégrale, d'aprés le N* 1, en posant
? ec RODA US. NERE c = 5
Y z*--a?-4- 72-1 — 2 — 1} ;
De cette façon on obtient
z+2A
Y et
£--A 1
er 5
En remarquant que la fonction
1
dz +- 310g z.
de 92 8
ne se décompose en deux facteurs rationnels du se-
cond degré
(+ pz) (=+ rz = s),
qu'en prenant
p= 1, r= —1]1,s—— 1,
et que ces valeurs ne vérifient pas la condition
s(p' — pr + s) = nombre carré,
|9n passera immédiatement à la recherche de l'inté-
grale
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
224 nose 2 5 dz,
VAR:
suivant le N° 3. Pour cela on calculera les nombres
d'aprés les formules (3), en prenant
[—0,m——2,n——1.
L'on obtiendra de cette maniére
Lass 0,m,o——2,n,2——1,
Les 4,m— 4,n,— 1,
L-—-—4,m,— 4,m,——1,
L= 4,m,— 4,m-— l.
En remarquant que le dernier systéme des nombres
b; m, n,
est identique au second
I, eege
#7 17 34
on s'y arrétera, et on conclura tout de suite que l'in-
Go
tégrale [um € dn
Ys Aë 8 xj
pour une valeur de 24, convenablement choisie, est ex-
primable en termes finis. Comme dans ce cas
i
=l, v= 2,
on aura, d’après (4),
224 er 4 2
be = di = log (Vz,)+-3 log (Vz, Y) j
oü les fonctions
5 Z
2 7
en vertu de (5), se déterminent ainsi: :
4?
Talo? — tomo ino
Lie
3 *o*
ii
acp
VAT mi a- nr — 52 — m lo
VA H
(gl? — Hm, + in,
VS
I?
1
ls il de
8
pis Leen, Aat
Y Vidc MENOR. A —= 3 + 1l
1 1
an 1/5? — iym, + In,
3 4m
Y 232-1, 234-m,z,?4-n,5, — z,* — Mz, 2
-
Ki
m D
dua :
dé :
£55—42,3-4.-47,? —,— Seit He
oro m mem.
D'aprés cela on trouve
po me sw
= dz = log (Y z,) + 3108 (Vz, Y z,)
a$ Sat. YT 2
= log [G Vamos.) je de 1) D
D'autre part, comme
r—=1,v=2,,=0,1l,=4, L=— 4,
on obtient, d’après (6), pour la constante 2A cette
valeur:
LA
D'où il suit que |
D'aprés ces valeurs de l'intégrale
2-24
Yz4— 95? —z
et de la constante A, la formule (7) nous donne
em
acid = fl
eg. lo Cri) (71) |+ s logs,
idi sho spolia
VAR Hari,
E
En portant cette valeur de z dans l'expression précé-
dente de l'intégrale
T+3
Ya*--a*a-ma-|
on obtient en définitive
f zÄ - dt
Vatre}
(z? — 1 +V z5a- x a-m2-1*
(z* —Y z*-- z?2- 2 a- 1) (z?2-1 — Vera? 4- z2- 1)*
z*--Y R a+! +-VR
—iglo8 ———— d — Te = vr
da,
1
= e log
2*—1--YR
ELT,
-YR
1
R—x rt + x+ =
4
Bulletin de l'Académie Imperiale
Prenons eneore pour exemple l'intégrale
z+B
JY 253-523 4- 922 — z
Comme la fonction
z' + 52° + 37 — 72
se décompose en deux facteurs rationnels
(+ pz) (z^ A- rz =+ s),
en prenant |
p—l,r-4, $5,
et que ces valeurs vérifient la condition
| sin — pr + s) = nombre carré
et l'inégalité :
pr —2s 7 0,
on réduira, d'aprés le N* 2, l'intégrale
fen des
Y 2524-5534-32? —z
p M En,
(r — p)z+ 8;—1 1
en posant
On obtiendra de cette manière
z= af 5 4-6B—3
[RA di Son EL RT mw Z
Y 25-4- 513 4-922 — z "We MS —s5—81z:?--814 !
ak ilo Ya-cYasa9
i E E Vz, +9
` La fonction
2, 3, ®— 81: —+81z,,
étant composée de quatre facteurs rationnels du pre-
mier esc
Z
p 54,799, z —1, «+9,
on trouve, pour sa décomposition en deux facteurs
rationnels du second degré
(+ pz) (+ rz A- s),
trois systèmes de valeurs pour p, 7, s, savoir:
p=— 9, r= 8, s=— 9,
=—l,r= 0,s—— 81,
p= 3 re p 9.
Or, comme aucun de ces systémes ne rend la quan-
tité s (p? — pr =+ s) égale à un carré parfait, on cher-
chera l'intégrale
f m WD 2,
ys — 3° — 812,?-+81z,
par le N* 3. Mais, en passant à la détermination des
nombres,
* "2*9 92299
d’après les formules (3), on devra s'arréter sur /,, en
remarquant qu'il résulte pour lui une valeur fraction-
naire
(1-+4.81)?
1 gu 8.1.8I--16.81 ~ NS
104979,
646 ?
de là on conclura tout de suite que l’intégrale
pee GER I dz,
Y z,* — z,? — 81z,?-4-81z,
et conséquemment celle en question
z= B
f-ra li
Y 232-523 + 822 —z
est inexprimable en termes finis, DER que soit la va-
leur de la constante B.
Die geologische Beschaffenheit des untern
Narovathals und die Versandung der
Narovamündung, von &. v. Helmersen.
(Lu le 5 octobre 1860).
(Mit Zeichnungen und zwei Karten.)
Da Wasserfälle bekanntlich ihren Ort allmählich wei-
ter stromaufwärts verlegen, und da sich die Ufer so
|gewaltig strómender Flüsse, wie die Narova bei der
Stadt Narva, ihre Ufer durch Benagung verändern,
so schien es mir der Mühe nicht unwerth eine detail-
lirte Beschreibung des jetzigen Narovathales zu ge-
ben, mit genauer B h ärtigen Stelle
und Richtung des Falles.
Man wird einst nach diesen Mittheilungen über die
Veränderungen urtheilen können, die lange Zeiten
hervorgebracht, und man wird auch ein Maass für die
Geschwindigkeit dieser Veränderungen haben.
A
SD o
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
14
Felsprofil des Narovathals vom Wasserfall bis unter-
halb der Narovabrücke in der Gegend des Militair-
hospitals.
cg g. Grauer und grünlicher, dich-
| ter, bisweilen feinkórniger,
| dickgeschichteter Kalkstein;
| in den Schichtungsklüften
blauer Thon. ‚Dieser Kalk-
stein, der hier vorzugsweise
gebrochen wird zum Bauen
und Brennen, ist überfüllt mit
| Orthoceratites vaginatus. Viel
| seltener sind O. regularis und
Sphaeroniten. Auch Muscheln
sind selten. In g und f treten
ganze Lagen auf, erfüllt mit
jenen Kórpern, welche man
|
46 Fuss 8 Zoli g
HS f
| für Fucus halten muss.
ie f. Gelber, roth und grünlich ge-
28 ` |" streifter, dichter Kalkstein, in
4 3" ES e welchem nur wenige oder gar
ee e keine Orthoceren zu sehen sind.
| j Er ist an steilen Wänden meist
T |
gelb angelaufen.
Grüner sandiger Thon oder
Narova — thoniger Sand, braunroth ge-
! streift, 8 Zoll dick. Das ist
derselbe Grünsand, in welchem P ander seine Fi-
sche entdeckt hat. |
. Braun und gelbgestreifter lockerer Sandstein mit
Diagonalschichtung. Wo seine Oberfläche der At-
mosphäre ausgesetzt war, ist sie knollig, warzig.
In deu obern Schichten liegen viel Unguliten. In
der untersten Schicht, unmittelbar über dem Sand-
stein c und fest in d eingewachsen, liegen vollkom-
men abgerollte, runde Bruchstücke (Gerölle) eines
feinkörnigen, eisenschüssigen, harten Sandsteins,
von l' bis 9" im Durchmesser. Sie bestehen aus
wasserhellen Quarzkörnern, durch Eisenoxydhy drat
verkittet, und liegen mit den langen Axen der Schich-
tungsebene parallel. Beim Reiben oder Schlagen
riecht dieser Sandstein bituminös. Er enthält den
Unguliten ') ähnliche Brachiopoden, nur sind deren
EA,
1) Siphonotreten. — Hen ;
Schalen weit dünner und sie haben nicht den Kanal
der Siphonotreten. H. Pander hat diese Brachio-
poden, welche er 2 neuen Gattungen zuschreibt’),
früher bei Jamburg im Ungulitensandstein selbst ge-
funden, und wird sie beschreiben. Die Gerölle bei
Narva stammen wahrscheinlich aus festen Lagen
des Sandsteins b her.
c. Gelber, feinkörniger Sandstein mit zwei Lagen san-
digen Thones d e.
b. Weisser, lockerer Sandstein mit Zwischenlagen bun-
ten Thones.
a. Grünlicher und bläulichgrauer, plastischer Thon.
Bei Narva, wie bei Jamburg, fehlt der Brandschiefer
gänzlich, und scheint auch gar keinen Stellvertreter
zu haben.
Das rechte Ufer der Narova.
Sowohl der grosse Wasserfall, als der kleine oder
Joalasche, befindet sich in den Kalksteinschichten g
des Profils. Der grosse Fall, 18 Fuss hoch, streicht -
vom rechten Ufer, bei der Baron Stieglitzschen Fa-
brik in SO — NW Richtung an das nórdliche Ende
der Insel Kráhnholm, welche auch aus diesem Kalkstein
besteht.
Der kleine oder Joalasche Fall besteht aus zwei
Abtheilungen, welche fast unter rechtem Winkel auf
einander stossen; die östliche hat eine Richtung von
SO nach SW; die westliche von SW nach NO. Er fällt
nicht in einer geschlossenen Masse, wie der grosse
Fall, sondern in mehreren, sehr malerischen Cascaden.
Der grosse Fall hat das Eigenthümliche, dass er mit
der ihm unmittelbar vorliegenden Flussströmung einen
rechten Winkel bildet, d. h. sein Wassersturz ist nach
NO gerichtet, das herabgestürzte Wasser fliesst aber
nicht in derselben Richtung weiter, wie das bei den
allermeisten Wasserfällen geschieht, sondern in der
Richtung von.SO nach NW. (Plan Nr. 1.) |
Das Wasser drüngt mit grosser Gewalt an das Ufer
c, das nicht hoch, aber steil ist, und benagt dasselbe
fortwährend, sogar bei niederem Wasserstande. An der
scharfen Ecke m ist die Gewalt des pfeilschnell lau-
fenden Stromes sehr gross. An dieser Ecke sieht man
dass die Schicht g vou den höheren Wassern stärker
benagt wird, als f, daher denn die hürtere f hier un-
SEID:
2) Keiserlingia und Helmersenia.
15
Bulletin de l'Académie Impériale
ter g heraus, in den Fluss vorspringt. Dei der Stelle
l zweigt sich nach Ost ein schwacher Nebenarm der
Narova ab, welcher nur bei hóherem Stande des Stro-
mes fliesst. Die dadurch entstehende kleine Insel ist
niedrig, vielleicht künstlich aufgeschüttet, und besteht
aus Kalksteinbruchstücken. Am rechten steilen, ho-
hen Ufer des Nebenarmes, das, obwohl es das rechte
ist, dennoch gar nicht benagt wird, sieht man schon
unter den Kalksteinen f den Sandstein d hervorkom-
men, der sich hier nur 6 Fuss über den Fluss erhebt.
Es móchte wohl kaum zu bezweifeln sein, dass die halb-
bogenfórmige Ausbuchtung n durch die nach rechts
drängende Narova entstanden ist, zu einer Zeit, da
der Wasserstand derselben hóher war. Dass es eine
solche Zeit gab, werden wir später beweisen.
Bei dem Punkt y ist die Strómung, die vom linken
Ufer bei o herüberdrängt, wieder sehr stark, so dass
der Sandstein benagt wird. Der Kalkstein bildet dann
entweder eine senkrechte Wand, oder er hüngt auch
wohl weit über den Sandstein herüber, daher das
Gehen an dieser Stelle nicht immer ohne Gefahr ist.
Gleich unterhalb dieser Stellen ist aber das Ufer durch
eine Fischwehr und einen Mühlendamm vor Unterwa-
schung geschützt. Der Fuss des steilen Ufers ist bei
dieser Mühle durch vielen Schutt bedeckt. Gleich un-
terhalb der Mühle kann man aber den Sandstein wie-
der anstehen sehen, und zwar nun schon die beiden
Schichten d und e
Man kann an dieser Stelle, und schon bei der Stelle
y, in der alleruntersten Lage der Schicht d, unmittel-
bar über c Gerölle braunen, braunrothen und grauen,
festen, feinkórnigen Sandsteins sehn. Sie erreichen
die Länge von 9 Zoll, sind vollständig abgerollt und
enthalten jenen Brachiopoden, dessen ich schon oben,
bei der Beschreibung des idealen Durchschnitts, er-
wähnte. In einem dieser Gerölle fanden’ wir wieder
ein kleines Geröll hellgrauen Kieselgesteins. In den
Sandsteinen c und b haben wir nie Gerölle gefunden.
Die Gerölle liegen häufig mit ihrer untern Fläche
schon auf der Oberfläche der Schicht e. Vertiefungen
an ihrer Oberfläche sind mit dem sie einhüllenden
Sandstein und mit zerbrochenen Unguliten erfüllt.
Die Schicht e ist hier von dünnen Lagen graulichen
und röthlichen, festen Sandsteins durchsetzt, und in
ihren untern Teufen bei der Stelle y ist e so fest; dass
sie einen guten Baustein abgeben könnte.
Von der Stackelbergschen Mühle bis zu dem
Vorsprunge, den man in Narva Shelesnoi noss (das ei-
serne Cap) nennt, tritt der Sandstein nicht bis an das
Wasser, und ist von Kalksteintrümmern bedeckt, welche
vom steilen Abhange herabrollten. In dieser ganzen
Biegung wird das rechte Ufer gar nicht mehr benagt,
da der stärkere Wasserstrom von dem Punkte y nach
dem linken Ufer bei Joachimsthal hinüberdrängt.
Desto heftiger aber wird die Stelle Shelesno? noss
von der Strümung getroffen, wo denn auch der hier
zu Tage gehende Sandstein von ihr angegriffen wird.
Bei Shelesnoi noss kann man wiederum die Sand-
steingerólle mit Muscheln im Ungulitensandstein be-
obachten.
Hier beginnt der thalartige Einschnitt, welcher den
Felsen von /wangorod von dem plateauartigen, aus
Kalkstein bestehenden Vorsprunge trennt, auf welchem
der höhere Theil der Sloboda liegt p und welcher eine
Vorstufe der Höhe bildet, auf welcher die Jwangorod-
sche Vorstadt erbaut ist.
Der Boden dieses Thales, in welchem auch das
Landhaus des Dr. Gebauer sich befindet, besteht, wie
Shelesnoi noss, aus horizontalen Sandsteinschichten;
es mag in ihm in früherer Zeit, bei hóherem Stande
der Narova, ein Arm derselben geflossen, und der
Iwangoroder Fels damals eine Insel gewesen sein.
Wahrscheinlich hat der, nach dem Baerschen Gesetze,
nach Ost drängende Narovastrom, damals die Bucht
d ausgewaschen, welche am Fusse der Iwangorodschen
Vorstadt liegt und gegenwärtig einen fruchtbaren
Gartenboden abgiebt. Jetzt bleibt dieser Einschnitt,
auch bei den höchsten Frühlingsfluthen, vollkommen
trocken. Das jetzige Strombette, um den Iwangoro-
der Felsen westlich herum, wird jedenfalls damals
auch schon existirt haben, und das Hauptbette gewe-
sen sein.
Im Iwangoroder Felsen haben die Sandsteinschich-
ten zusammen schon eine Mächtigkeit von 18 Fuss
über dem Wasser. Am schönsten sind sie am steilenSW-
Ufer des Felsens ADU wo sie denn auch von den
Frühlingsflutl ühlich benagt und zerstórt wer-
den, da das Wasser leicht in den meist lockern Sand-
stein eindringt und ihn weich und mürbe macht.
In solehen feuchten, am Ufer liegenden, aber vom
anstehenden Fels übgelösten Sandsteinstücken, fanden
sich gewisse Körper, die durch ihre Gala so sehr
17
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
an Pflanzen erinnern, dass man sie für nichts anderes
halten kann. Eine nähere Bestimmung ist bei diesen
Kórpern eben so wenig móglich, wie bei jenen Fucus-
artigen im Vaginatenkalke. Siehe Fig. 1 und 2.
Der Kalkstein stürzt an diesem Ufer allmählich nach,
so dass die Bóschung der alten Festungsmauer schon
nahe genug getreten ist, um ihr geführlich zu werden.
An der SW-Ecke des Felsens, bei der Stelle z, schützt
ein in neuerer Zeit dicht am Wasser erbauter Thurm
die fernere Abwaschung des Sandsteins. Auch hier
sind einige Partien des untern, hellen Sandsteines so
fest und hart, dass man sie zum Bau verwenden könnte.
Gleich unterhalb der Narovabrücke lenkt das niedere
Stromufer nach Osten um; der Strom bildet hier eine
ansehnliche Bucht mit träge fliessendem Wasser.
Das hohe Ufer, das von Shelesnot noss nach Osten
zurückgetreten war, nähert sich nun wieder dem
Strome und erreicht ihn nórdlich vom Landhause des
Herrn Grünberg. Es wird aber allmählich niedriger
und ist vom Flusse durch einen schmalen Ufersaum
getrennt, auf welchem sich eine, meist von Fischern
bewohnte Vorstadt befindet. Sobald man das nördliche
Ende derselben erreicht hat, sieht man unten am Stro-
me den grünlich und bläulich grauen Silurischen Thon
anstehn, und unweit des Hospitals den Sandstein un-
mittelbar über dem Thone. Den Thon kann man auch
noch bei dem Dorfe Kirpitschnaja Sloboda sehen: weiter
flussabwärts habe ich ihn aber nicht mehr auffinden
kónnen.
Auch der Sandstein und der Kalkstein verschwin-
den hier völlig, so dass man bei dem Dorfe Popowka
keine Spur mehr von ihnen entdecken kann. Hier
und bis an die Mündung der Narova erscheinen dann
nur noch diluviale und alluviale Ablagerungen.
Ehe ich in der Beschreibung der Stromufer weiter
gehe, habe ich noch merkwürdiger Dislokationen der
hiesigen Silurischen Gesteine zu erwähnen.
Nördlich von der St. Petersburger Chausee liegt in
deren nächster Nähe, auf einem hohen Felsen, das Land-
haus und der in steilen Terrassen nach SW abfallende
Garten des Herrn Grünberg. In diesem Garten und |
gegen den Strom hin, am steilen Abhange, geht der
Sandstein zu Tage, und über ihm, am obern Rande
- des Abhanges, der Vaginatenkalk, aber beide nicht ho-
rizontal, wie man sie hier zu sehen gewohnt ist, son-
dern sie fallen mit 13? bis 20° nach Nord.
Tome III.
Unweit der Kirche, auf dem Wege von ihr zum
Militairhospital, also in einem bedeutend höheren Ni-
veau als die oben angeführte Stelle, kann man den
Sandstein wieder beobachten; er fällt hier ebenfalls in
nördlicher Richtung. Auf dem Kärtchen N° 1 sind diese
Stellen durch das Zeichen eines Pfeils bezeichnet.
/, Werst NO von der Poststation, am Rande des
Lilienbachschen Wüldchens, in welchem eine grossartige
Anhäufung von Rappakiwiblücken sich befindet, sieht
man in einem Graben den Vaginatenkalk deutlich zu
Tage stehen. Aber seine Schichten fallen hier ebenfalls
mit 45? nach N.
Man sieht also, dass hier eine fortlaufende Steil-
stellung und Erhebung der Schichten auf einer, eine
halbe Werst langen Linie, stattgefunden hat.
Das Gegenstück zu dieser Erscheinung bietet der rus-
sische Kirchhof der Jwangoroder V orstadt dar. Er liegt
an der Ostseite der Vorstadt auf einem kleinen isolir-
ten, nach Süd schwach geneigten Plateau, das die
ganze Umgegend dominirt.
Der Nord- und Westrand fallen steil unter Win-
keln von 20? bis 40? ab, und der Nordrand erhebt
sich 35 Fuss hoch über die Chaussee.
Am Westabhange ist nur Diluvialthon zu sehen.
Am Nordabhange aber geht an mehreren Stellen ein
feinkórniger, rother und hellgelber, geschichteter Sand-
stein zu Tage, der mit 80° hor. 10 SO fällt. In die-
sem Sandsteine bemerkt man grüne Thonflecken.
Am Nordostende des Plateaus, in der Nähe des
Pulverkellers, steht ein dunkelgrauer, dichter Kalk-
stein an, der grüne Kórnchen erdigen Chlorits und
Siphonen des Orthoceratites vaginatus enthält. Es ist
also klar, dass wir auch hier wieder die am Narova-
ufer herrschenden Gesteine und keine jüngern vor
uns haben, obgleich beide Gesteine in hóherem Niveau
erscheinen als am Strome und bei dem Grünberg-
schen Landhause. Da nun nördlich von der Chaussée
das Fallen ein nórdliches war, beim Kirchhofe aber
ein südliches, so scheint hier eine kleine antiklinische
Axe zu verlaufen in der Richtung von W. nach O.
Auf der zweiten Werst von Narva auf dem Wege
nach Jamburg, steht auf der Chaussée selbst und dicht
neben ilir horizontal liegender Vaginatenkalk an. Hier
also ist er nicht mehr von der Verwerfung ein
und sein Niveau ist hier tiefer als am
Wenn man von Estlands Nordküste Wë Süden,
19 Bulletin de l'Académie Impériale 20
nach Livland geht, so überschreitet man mehrere ost-
westlich streichende und nach Nord gerichtete steile
Felsenriffe. Viele sind geneigt jedes derselben für
eine neue Silurische Schichtenfolge zu halten. Man
hat auf diese Weise eine ganze Reihe von Formations-
gliedern aufgestellt, die in nordsüdlicher Richtung in
aufsteigender Ordnung auf einander folgen.
Der Ungulitensandstein und Vaginatenkalk am Kirch-
hofe der Iwangorodschen Vorstadt möge zum Beispiel
und zur Warnung dienen, dass man nicht jeden sol-
chen Absatz für eine neue Etage des Silurischen halte.
In dem vorliegenden Falle ist die scheinbare Auflage-
rung Folge einer von unten nach oben wirkenden
Verwerfung.
Das linke Ufer der Narova, vom Wasserfalle
bis zur Stadt.
Gleich unterhalb der Brücke, welche die Insel
Krähnholm mit dem Ufer verbindet, ist das linke Na-
rovaufer steil und sogar überhängend, denn sein Fuss
. wird von der ganzen Gewalt des von den beiden Fäl-
len herabgestürzten und wild brausenden Wasserstro-
mes getroffen und benagt. Es behült diese Beschatfen-
heit bis zu der Stelle o. :
Unterhalb dersefben befindet sich ein breiter, aus
Kalksteinblócken, durch die Kunst aufgeschütteter Ufer-
saum a, auf welchem eine Fabrik steht, die gegenwür--
tig auch von den Besitzern der Fabrik auf Krühnholm
acquirirt worden ist.
Der Strom ist hier sehr eingeengt, wird aber bald
breiter, der sehr steile Fels tritt wieder nahe an das
Ufer, von welchem es durch einen schmalen, felsigen
Saum getrennt ist, der den Wanderer bis an das nörd-
liche Ende des malerischen und merkwürdigen Joa-
An den senkrechten Felswänden, welche sich bei
dieser Fabrik erheben, tritt unter dem Kalksteine f
der weisse, lockere Sandstein zu Tage, ist aber auch
hier von dem Kalksteine durch eine 4 Zoll mächtige.
Schicht grünen, thonigen Sandsteins getrennt.
Wenige Schritte weiter flussabwärts ist dieselbe
Sandsteinschicht dunkelgelb und rothbraun gefärbt. `
Genau in der Höhe seiner obersten Lagen, 12 Fuss
über dem jetzigen Stande des Wassers, folglich in ei-
nem Niveau, das der Strom in jetziger Zeit auch bei
den stärksten Frühlingsfluthen oder in nassen Som-
mern nie mehr erreicht, fanden wir in ausgewa-
schenen Höhlungen des Sandsteins, wo er an den grü-
nen Sandstein und Kalkstein grenzt, Lehm abgelagert,
in welchem wohlerhaltene, aber abgeblichene Schalen
von Limnaeus vulgaris, Ciclas cornea und Paludina im-
pura in sehr beträchtlicher Menge lagen.
Da diese Süsswassermuscheln nur durch die Narova
können an diese Stelle gelangt sein, so liegt darin der
Beweis, dass der Strom ehemals einen höhern Stand
eingenommen hat.
Das Joachimsthal. Fig. 3. Es verläuft von Süd nach
Nord, ist 25 bis 36 Faden breit, 143 Faden lang.
Seine ebene, 14 bis 20 Fuss über der Narova liegen-
de Sohle neigt sich allmählich von Süd nach Nord dem
Strome zu und fällt am Ausgange des Thales in einer
steilen 10 Fuss hohen Stufe zum Ufersaume ab.
Seine inneren Wände fallen mit 30° bis 45° ab,
und überall stossen an ihnen horizontale Schichten des
Vaginatenkalksteins zu Tage, der Boden besteht aus
Sandstein; seine Richtung ist dem nahegelegenen Na-
rovastrome parallel.
Ein ganz schmaler, auf seinem Scheitel oft nur 4
bis 6 Schritte breiter Felsengrat trennt es an der Ost-
seite vom Strome. Die dem Strome zugewendete Seite
dieses Grates ist senkrecht, sogar an einigen Stellen
überhängend. (Fig. 3.)
Man hat nicht selten die Meinung ausgesprochen,
das Joachimsthal könne einst ein Arm der Narova
gewesen sein, und an seinem obern Ende könne sich
ein Wasserfall befunden haben.
Ich kann diese Meinung nicht theilen. Zwar befin-
det sich am obern Ende des Thales im scharfen Kalk-
steinrande ein flacher Einschnitt, und dieser zieht sich
von hier in der Gestalt eines 6 bis 8 Faden breiten
und 10 Fuss tiefen, trocknen Flussbettes im ebenen
Lande einige Hundert Schritte nach Süden hin, bis
an die Steinbrüche in der Nähe der ehemaligen Pa-
pierfabrik. Sie ist so unbedeutend, und verflacht sich
gegen ihr oberes Ende so sehr, dass ich mir schlech-
terdings nicht vorstellen kann, wie sie einst das Bette
eines Narovaarmes, oder das verlassene Bette der `
Narova selbst gewesen sein kónne. Der schmelzende
Schnee und starke Regengüsse fliessen durch sie in
das obere Ende des Joachimsthales ab. Das Joachims-
thal aber ist eine Erosion, wie die Schlucht e, welche
sich am südlichen Fusse der Citadelle von Narva befin-
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
det, und wie sie in den horizontalen Schichten von Russ-
lands palüozoischen Kalksteinen so oft vorkommen.
Beispielsweise sei das Thal des Smolkabaches bei
Isborsk im Gouvernement Pleskau genannt. Es ist eine
grossartige, von drei Seiten vollkommen geschlossene
Vertiefung in devonischen Kalksteinschichten. Auf
ihrer Sohle bemerkt man einzelne, rundliche Kessel
mit sehr steilen Abhüngen, und mit Wasser oder Sumpf
erfüllt. Sie erinnern lebhaft an die sogenannten Maare
in der Eifel.
Die Einstürze in den Bergkalkschichten des Tulaer
Gouvernements, welche Abich im Bulletin der St.
Petersburger Akademie der Wissenschaften beschrie-
ben hat, und andere, deren die Herren Auerbach
und Trautschold bei Dedilowo, zwischen Tula und
Bogorodizk erwühnen, bieten eine andere Erscheinung
dar; diese sind wahre, durch Hinabsinken des Bodens
entstandene Einstürze.
Vor dem Joachimsthale liegt eine gróssere und eine
kleinere Insel, beide niedrig und aus lockerem Sande
gebildet. Die Frühlingsfluth überschwemmt sie.
Zwischen der grósseren Insel und dem Ufer ist die
Strómung sehr schwach, an der kleinen Insel aber,
die flusswürts von def grossen liegt, ist sie stark.
Zwischen dem Ausgange des Joachimsthales und
der Festung Narva befinden sich ühnliche, aber klei-
nere Ausbuchtungen im hohen Ufer; allein sie schei-
nen zum Theil durch Steinbruchsarbeit entstanden zu
sein. Und in der That haben die Festung und die
Stadt Narva eine kolossale Menge von Kalksteinblöcken
verbraucht, da sie ganz und gar aus diesem Material
aufgebaut sind. Die nördlichste und letzte derselben
ist ein ziemlich steil ansteigendes Thal b, in welchem
ein kleines Wasser der Narova zufliesst. Es ist etwas
grósser als das Joachimsthal, liegt aber viel hóher über
der Narova, weil diese hier schon viel tiefer in den
Sandstein einschneidet. Der Fels, auf welchem die
Citadelle c steht, ist, vom Flusse gerechnet, 10 Fa-
den hoch (70 Fuss). Er würde stark vom Strome be-
nagt werden, wenn er nicht durch ein hohes, künst-
liches Ufer geschützt würe.
Die Narovaufer zwischen Narva und der Mündung `
des Stromes.
Eine erste Fahrt zur Untersuchung dieser Ufer un-
ternahm ich in Gesellschaft des Staatsraths Dr. Ge-
bauer, der die Güte hatte mir mehrere Punkte zu
zeigen, an denen man Felsentblössungen finden konnte.
Später befuhr ich den Strom nochmals bis zur Mün-
dung und untersuchte auch die Rossona bis zum Nar-
vaschen See. Es wurde bereits oben erwähnt, dass
die Silurischen Schichten unterhalb Narva sehr bald
verschwinden. Sie mögen, ehe sie gänzlich abbrechen,
noch eine Strecke unter den Diluvial- und Alluvial-
massen sich hinziehen, welche die Ufer des Stromes
bis zu dessen Mündung zusammensetzen.
Auf der linken Stromseite, aber schon 17, Werst
vom Ufer, tauchen Kalksteinschichten zum letzten
Male bei dem Gute Nóteberg auf, 2 Werst NW von
der Stadt Narva.
Von den Wasserfällen bis zu den letzten Entblössun-
gen der Silurschichten ist der Lauf der Narova durch
Felsschichten und künstliche Ufer vorgeschrieben.
Hier werden also die Wirkungen der Benagung über-
haupt sehr gering und hauptsüchlich von den Biegun-
gen des Thales abhängig sein.
Anders ist es, wo der Strom in das Gebiet des
weichen Schuttbodens eintritt; hier kann er das von
Herrn von Baer erkannte allgemeine Gesetz in der
Gestaltung der Flussbetten, geltend machen. (Bulletin
de l'Académie Imper. des sciences de St.-Pétersbourg.
Aan:
Die Entfernung von Narva bis zur Mündung der
Narova beträgt 12 Werst. Auf der obern Hälfte die-
ser Strecke, bis zu dem am linken Ufer liegenden
Dorfe Smolka, am Flüsschen gleiches Namens, sind
beide Ufer ganz gleich gebildet. Sie bestehen aus Di-
luviallehm und Sand, und fallen einige wenige Faden
hoch unter Winkeln von 20? bis 30? ab.
Ein schmaler, sandiger Ufersaum liegt ihnen vor.
Man bemerkt hier sehr wenige Abwaschung. Die
Inseln Kleinholm und Fedorowskoi, welche in diesem
Theile des Stromes liegen, bestehen aus angeschwemm-
tem Sande. Das dem Strome zugewendete westliche
Ufer der letzteren, 7 bis 10 Fuss hohen ‚Insel, ist
steil und wird vom Strome benagt.
Dieser Insel schräge gegenüber sahen wir am stei-
len, niedrigen, linken Stromufer zwei verschiedene
Schichten entblösst. Vë i aho
Die untere besteht aus aschgrauem, plastischem
Thon, der im trocknen Zustande sehr hart ist, beim
Trocknen aber sich mit einem gelben, staubartigen
*
*
Bulletin de l’Académie Impériale
24
Überzuge bedeckt, welcher alle Kennzeichen der
obern Schicht hat.
Diese obere Schicht hat eine hellgelbe Farbe, ist
erdig, leicht, zerreiblich, färbt die Finger, haftet an
der Zunge, saugt Wasser begierig ein, und ist sehr
fein geschichtet, in dünnsten blàtterartigen Lagen.
Unter der Loupe betrachtet, erkennt man weisse Glim-
merschüppchen darin. Weder die obere, noch die un-
tere Schicht riechen nach Thon, und brausen nicht, |
wenn man sie mit Sáuren behandelt.
Ein wenig weiter flussabwärts, bei der Essigfabrik
des Herrn Sturm, treten an beiden Ufern bis 70 Fuss
‘hohe Sanddünen auf (vom Niveau der Narova gerech-
net). Dieser vom Strome durchbrochene Dünenzug,
hat eine Richtung von NO nach SW. Au der linken |
Stromseite erstreckt er sich an dem Smolkaflüsschen
hinauf bis an die St. Petrikirche, welche auf dem We- |.
ge von Narva nach der Station Waiwara steht. Es
ist gelber dünngeschichteter Quarzsand mit sehr we-
nigem Gerólle.
Die Sandhügel treten nicht nahe an das linke Ufer,
das einen breiten, flachen, bewachsenen Saum hat,
und keine Spur von Unterwaschung zeigt.
Das rechte dagegen hat einen ganz schmalen, san-
digen Saum, und hinter diesem erheben sich steile,
14 Fuss babe Sandwände.
Herabhängende, unterwühlte Fichtenbäume und
grosse herabgerutschte Rasenfetzen zeugen dafür, dass
das Hochwasser das rechte Ufer hier alljährlich un-
terwäscht.
Flussabwärts von diesen Dünen fanden wir am
rechten Ufer ähnliche Schichten anstehen, wie die oben
beschriebenen Thonlager. Diese Stelle mag etwa 2
Werst oberhalb der Mündung liegen.
Bis zu einer Höhe von 30 Fuss über dem Wasser-
spiegel erhebt sich hier ein sehr feingeschichtetes,
bräunlich graues Gestein, leicht zerreiblich, abfär-
bend, leicht, weil porös; es klebt nicht an der Zunge,
saugt aber begierig Wasser ein, enthält weisse Glim-
merblättchen. Organische Reste "remm sich nicht darin.
‚Nach oben geht dieses Gestein in ein hellaschgraues, |
sehr lockeres, leicht zerfallendes über, das mit vielem
Sande vermengt ist. Auch in ihm erkennt man Glim-
merblüttchen. Noch weiter nach oben folgt dann
Flugsand.
Alle diese Thone und lockeren Schichten sind sehr
junger Entstehung; es mógen Alluvia sein, oder Di-
luvia?
Jedenfalls haben sie eine nicht unbedeutende Ver-
breitung, da wir sie auch an der Rossona fanden. Hier
wie dort bilden sie den Untergrund der Sanddünen.
Das rechte Ufer bleibt bis eine Werst oberhalb der
Mündung der Rossona in die Narova steil und etwa
3 Faden hoch. Es besteht aus Flugsand.
Das linke hat hier einen schmalen Ufersaum, er-
hebt sich aber hinter diesem höher als das rechte,
denn hier treten nun schon in der Nähe von Hunger-
burg die hohen Stranddünen auf.
Die Rossona.
(S. Karte Nr. 2.)
Die Luga, nordwestlich vom Ilmensee entspringend,
ergiesst sich nach raschem Laufe durch devonische
und silurische Schichten, bei Lushskoi Kordon in eine
Bucht des Finnischen Meerbusens.
Die Narova, obgleich breiter und wasserreicher als
| die Luga, hat an dem Peipussee einen grossen Regu-
lator für die Frühlingsfluthen, und steigt in der Regel
nur um 3 bis 4 Fuss, oder weniger. Die Luga hat
keinen Regulator, und steigt im Frühling an eingeeng-
ten Stellen, und besonders in ihrem mittlern Laufe,
um 10 bis 14 und 18 Fuss. Starke nórdliche Winde
treiben so viel Wasser in die Mündung der sehr trüge
zwischen flachen Ufern fliessenden untern Luga, dass
deren Niveau dann bis an die Stelle steigt, wo die
Rossona sich von ihr abzweigt. Nordöstlich von der
Narovamündung ist ihr Bette noch hóher als die
Narvsche Meeresbucht. Hier nun, zwischen den Orten
Kurowizy und Wartschewa, entsendet sie aus ihrem
linken Ufer einen Arm in südwestlicher Richtung;
dieser Arm, die Rossona, in alten Schriften auch wohl
die Luga genannt, durchfliesst in Schlangenwindun-
gen eine sumpfigsandige Niederung und ergiesst sich
nicht in das Meer, sondern in die Narova, A Werst
‚oberhalb deren Mündung. Die Rossona ist mithin
eine wahre Bifluenz der Luga, und Beispiele dieser
Art gehören zu den seltensten in cem physikalischen
Geographie.
Jede Hochfluth der en theilt sich auch der
Rossona mit. Diese schwillt dann: auch bedeutend an,
und ihr bens der vnde ein sehr trüger ist, wird
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
so schnell und heftig, dass das Hochwasser die sandi-
gen Steilufer des Flusses angreift und zerstórt.
Solcher Stellen sah ich selbst mehrere, namentlich
eine Werst oberhalb Magerburg, am rechten Ufer, da
wo früher das Haus des Herrn Kreymann und Sta-
pelplätze für Balken und Bretter gestanden hatten,
mit denen die Kaufmarinschaft Narva's von jeher gros-
sen Handel getrieben hat. Das Ufer war jetzt sehr
steil und gegen 30 Fuss hoch.
Im Jahre 1849 wurden diese Gebäude, die, wie
ganz Magerburg und Hungerburg, auf Sanddünen er-
baut sind, von der ungewóhnlich hohen Frühlingsfluth
der Rossona zum Theil zerstórt, zum Theil durch Un-
terwaschung so bedroht, dass man sie abtragen musste.
Ein Kirchhof, der etwas weiter flussaufwürts lag, ward
damals und auch später alljährlich unterwaschen, so
dass man die Särge bisweilen aus dem herabrieselnden
Ufersande herausstarren sah.
Wir werden von dieser Stelle, an der man der Ros-
sona vielleicht einen directen Abfluss ins Meer geben
könnte, noch später Einiges zu sagen haben; jetzt ge-
nüge die Bemerkung, dass ihr starkes Benagen durch
die Biegung bewirkt wird, welche der von Ost kom-
mende Fluss hier plötzlich nach Südwest macht. Sein
Wasser wird hier, sowohl durch diese Wendung als
‚durch das Baer'sche Gesetz, stark an das rechte Ufer
gedrángt.
Bei dem Dorfe Sareküll, an der rechten Stromseite
und bei dem ihm gegenüber an der linken liegenden
Dorfe Narowskaja, sind die Ufer niedrig und zeigen
keine Spuren von Zerstórung. Allein wenige Hundert
Schritte flussaufwürts von Narowskaja, springt eine
gegen 70 Fuss hohe, plateauartige Sanddüne mit einer
ihrer Ecken scharf gegen den Fluss vor. Sie wird vom
Flusse kráftig angegriffen und zerstórt, wozu noch der
. Umstand viel beiträgt, dass sie am einspringenden Ufer
‚sich befindet.
Diese Sandwand wird Tschortowa gora (der Teufels-
berg) genannt.
Das diesem Berge gegenüberliegende, rechte Ufer,
ist eine grosse, 2 bis 5 Fuss über dem Flussspiegel
sich erhebende, sehr ebene Graswiese, die jährlich
von der Frühlingsfluth unter Wasser aésetit wird.
Sie bildet an dieser Stelle den ausspringenden Winkel.
Der Teufelsberg ist an seinem Ostfusse von einer
7 Fuss hohen Wiese begrenzt, deren Untergrund aus
dem oben bereits beschriebenen grauen Thon besteht.
Daraus darf man schliessen, dass der geschichtete
Dünensand des Berges auf eben diesem Thone lagert,
und dass auch die inselartige Wiese am rechten Ufer
aus ihm besteht.
Ich nannte sie «inselartig», weil sie durch ein ehema-
liges Flussbette fast in ihrer ganzen Lünge von dem
rechten Ufer getrennt ist. Man nennt hier diese Stelle
ganz allgemein Staroretschje, d. h. der alte Fluss, und
glaubt dass die Rossona früher um jenes hohe Sand-
ufer herum nach NW durch den Narovasee ins Meer,
und dass ein andrer Arm zwischen den beiden Inseln
des Narovasees hindurch und dann nach SW nach der
Stelle geflossen sei, wo heute das Dorf Sareküll steht.
Dass der Fluss einst diesem letzten Wege folgte,
scheint mir sehr wahrscheinlich.
Es wird dann hier geschehen sein, was an allen
Flüssen geschieht, die in weichem Boden in Schlan-
genwindungen fliessen. Die Rossona wird nämlich den
Isthmus, welcher die südlichere der beiden Inseln mit
dem jetzigen linken Ufer verband, allmählich dünner
genagt und endlich durchrissen haben, um dann dem
kürzern Laufe, an der Südspitze der neu entstande-
nen Inseln, zu folgen.
Wenn man an den niedern Ufern dieser Wiesen
vorübergefahren ist, gelangt man an die Einfahrt des
VIREN. wer? eines sonderbaren, langen, nach
Nord gerichteten Flusssackes, den die Sage für einen
ehemaligen Ausfluss der Rossona in die See ausgiebt,
| was aber nicht bewiesen werden kann.
Das östliche Ufer dieses Sees, also das rechte der
Rossona, wenn sie wirklich einst hier floss, ist gegen
50 Fuss hoch und besteht aus Flugsand. Es verflacht
sich allmählich nach Nord. Das Nordende des Sees ist
gegenwärtig durch eine ziemlich hohe Sanddüne von
dem Meere getrennt. An dem Südende des Narova-
sees biegt das hohe Sandufer nach Osten, und wird
hier von der Rossona, deren volle Kraft diese ‚Stelle
trifft, stark benagt, so dass man hier zu jeder Zeit
Baniseinetie sehen kann, die vom hohen hen
herabgestürzt sind.
Die beiden Inseln, welche an dem Südende und an
der Westseite des Narovasees liegen, haben dieselbe
Hóhe und Beschaffenheit wie die grosse Wiese bei
Bulletin de l'Académie Imperiale
. Bei der Mündung der Aossona in die Narova sind
beide Ufer der ersteren flach, besonders das linke,
das eine niedrige Wiese bildet, welche allmählich in
eine durch die gemeinsame Arbeit der beiden Flüsse
erzeugte Untiefe ausläuft.
Die Mündung der Narova und die Barre
vor derselben.
Die Rossona strömt unter einem rechten Winkel in
die Narova ein. Bei der Frühlingsfluth geschieht dieses
mit so grosser Heftigkeit, dass sie auch das Wasser
der Narova an das linke Ufer derselben drängt, an
welchem denn auch schon mehrfache Beschädigungen
stattgefunden haben, durch Unterwaschung und Weg-
führung des lockeren Sandbodens. Und man vergesse
nicht, dass das linke Narovaufer bei Hungerburg über-
diess durch ein hölzernes Bollwerk geschützt ist. Die-
ser Schutz erstreckt sich indessen nicht bis an die
äusserste Spitze der an der linken Seite der Narova-
mündung befindlichen Landzunge, so dass die Stelle,
auf welcher die Wohnung des Lotsencommandeurs und
der Leuchtthurm stehen, der Zerstörung durch den
hierherdrängenden Strom ausgesetzt ist. Die alten
Uferdämme, die hier früher bestanden haben, sind
zerstört.
Im Jahre 1849 stürzte eine, am Hungerburgschen
Ufer stehende Sägemühle durch Unterwaschung des
Bodens so schnell ein, dass man nichts retten konnte
und die versunkenen Mic Derbi aus "n Wasser
heraufholen musste.
Die Menge des, bei dieser ungewóhnlich hohen
Fluth, durch die Rossona verschleppten Sandes war so
gross, dass die Sandbarre, welche der Narovamündung
vorliegt, nur noch 5 bis 5'/ Fuss Tiefe behielt, da
sie doch vorher, wie auch später, eine Tiefe von 7 bis
8 und 8”, Fuss erreichte. Bei so geringer Tiefe kön-
nen dann nicht einmal die leichtesten Lichterfahrzeu-
ge ihre Ladung über die Barre schaffen und der Ver-
kehr stockt dann eine Zeitlang fast gänzlich. Als ich
1860 am 8. Aug. a. St. in Hungerburg war, gab Herr
Kock, der Lotsencommandeur, 8'/, Fuss als die ge-
genwärtige Tiefe des Fahrwassers. auf der Barre an.
Ihre Tiefe ist, wie begreiflich, von der Richtung und |
Stärke des jedesmaligen Windes abhängig. Nordwest-
winde und Westwinde erheben das Wasser der Nar-
vaschen Meeresbucht, je nach ihrer Dauer und Stär- |
ke, um 2 bis 3 Fuss. Zum Steigen des Wassers bei
diesen Winden trägt noch der Umstand bei, dass sie
dem Strome entgegen wehen und diesen an seiner
Mündung aufdämmen.
Nach der 1859 vom Hydrographischen Departe-
ment herausgegebenen Karte der Narovarhede und
des Narovaflusses, von der Stadt Narva bis zur Mün-
dung, hat der Fluss, von der Stadt bis zur Rossona-
mündung, im Fahrwasser eine Tiefe von 12 bis 24
Fuss, an ein Paar Stellen nur 10 Fuss.
Gleich unterhalb des Einflusses der Rossona wächst
die Tiefe des Fahrwassers bis 42 Fuss (nach einer
Angabe auf den Originalaufnahmen von Kosake-
witsch). Dann nimmt sie in der Narovamündung
schnell ab, bis 32, 24, 18°, 12, 10', und auf der
Barre betrügt sie dann nur 8' bis 9'. Man sieht also
deutlich, dass die vereinte Stromkraft der Narova und
Rossona das Fahrwasser so bedeutend vertiefen, dass
aber die Kraft der Ströme auch sehr bald gebrochen
ist, so dass sie ihren Sand nicht weit wegführen.
Die Barre ist, von 10' Tiefe bis wieder 10', 375
Sashen breit, die 8' bis 9 tiefe Strecke derselben be-
trägt aber nur 175 Sashen. |
1856 im Frühling stieg die Rossona wieder unge-
wöhnlich hoch und erhöhte die Barre bis auf 4, bis
5 Fuss Tiefe. Allein ein starker Sturm, der in dem-
selben Jahre wüthete und in der Narvaschen Bucht
9 Schiffe in zwei Tagen auf den Strand trieb, vertiefte
das Wasser auf der Barre bis 6 und 6'/, Fuss.
Nach einer alten schwedischen Karte vom Jahre
1695, welche .mit andern, die Narovamündung und
die Barre betreffenden Karten und Plänen, in dem
Stadtarchive zu Narva aufbewahrt wird, hat die Barre
die Gestalt eines Hufeisens, dessen äusserer, convexer
Rand seewärts gekehrt ist.
Ich habe in Narva sowohl als in Hungerburg die
Aussagen mehrerer sachverständiger Männer über die
Veränderung auf der Narovabarre gehört. Alle ohne
Ausnahme stimmen darin überein:
1. Dass es hauptsächlich die Rossona sei, ni eng
Eisgange und bei sehr hohem Wasserstande Am
Frühling, von ihren Ufern viel Sand nach der Mün-
dung verschleppt.
2. Dass die Narova und das Meer sehr wenig Sand
an die Mündung bringen. -
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
3. Dass die Barre im Frühjahr, aber nur bei sehr ho-
hem Stande der Rossona, seichter wird und dass
die höchsten Frühlingsfluthen auch die stärksten
Versandungen verursachen, was ganz natürlich ist,
weil je hóher die Rossona steigt, ihr Lauf desto
schneller und eine desto grössere Oberfläche locke-
ren Sandes an ihren Steilufern angegriffen und zer-
waschen- wird. Wenn die Rossona wenig steigt,
bleibt das Fahrwasser auf der Barre fast ohne Ver-
änderung.
. Nach einer starken Versandung vertieft sich in den
folgenden Jahren das Fahrwasser allmählich von
selbst, etwa '/, oder 1 Fuss in jedem Jahre, wenn
nicht eine wiederholte Hochfluth der Rossona daran
hindert. Es erreicht dann wiéder eine Tiefe von 8 bis
9 Fuss, aber diese genügt nicht zum Einlaufen
grosser Segelschiffe und Dampfér, da diese einen
gróssern Tiefgang haben. Daher sind solche Fahr-
zeuge gezwungen, ihre Frachten auf der sehr ge-
fahrvollen Narvaschen Rhede auf Lichterfahrzeuge
zu laden, oder, wenn sie mit Ballast ankommen,
von Lichterfahrzeugen zu empfangen. Dieses Um-
laden und Wechseln der Fahrzeuge vertheuert die
Waaren und verursacht Zeitverlust. Würe dieseichte
Barre nicht, so könnten ach grössere Fahrzeuge
ungehindert bis an ar Flusshafen in Narva hin-
auffahren.
5. Dass das Fahrwasser auf der Barre sich allmählich
in einigen Sommern und Herbsten vertieft, schrei-
ben die Meisten der Wirkung des Narovastromes zu.
Andere erklären diesen Umstand durch die Wir-
kung der Wellen und der Strömungen, die bei star-
ken Winden und Stürmen entstehen.
Ha
Ich bin geneigt die erste dieser Ansichten für die
richtige zu halten, welche die Arbeit der Narova zu-
schreibt.
Beim Hochwasser drängt die wildströmende Rossona
mit der Narova vereint an das linke Ufer der letzte-
ren, gegen die Landzunge hin, auf welcher der Leucht-
thurm und das Lotsenhaus stehen. Von hier wälzt
sich der Strom nach N. und NO, nach dem Ufer von
Magerburg, drängt sich durch die schmale Mündung,
in der immer tiefes Wasser ist, nimmt dann eine NW
Richtong ap und geht mit dieser ins offene Meer, wo
er sehr bald seine Kraft verliert und den mitgebrach-
Sand fallen lässt. Man kann am Magerburgschen Ufer
den Anfang der Barre in Gestalt einer trockenliegen-
den Landzunge sehen, in welcher gestrandete Baum-
stämme stecken.
Ist die Hochfluth vorüber, und die Rossona niedrig
und träge geworden, so nimmt die Narova bei Hunger-
burg und Magerburg ihre normale, nordwestliche Rich-
tung wieder an; ihre Wassermasse, die immer noch
sehr bedeutend bleibt, strömt nun ungehindert auf die
Barre zu, und trägt von dieser allmählich den von der
Hochfluth hergebrachten Sand ab und deponirt ihn
jenseits der Barre im tieferen Meere.
Da die Barre im Sommer und Herbst keine neuen
Sandvorräthe durch die Rossona und Narova erhält,
so kann die Vertiefung ungehindert vor sich gehn.
Um über diesen Gegenstand ins Klare zu kommen,
bedarf es genauer Beobachtungen während einiger
Jahre. Sie mögen nun die Ursache der wechselnden
Tiefe auf der Barre in den Stürmen, in der vertiefen-
den Wirkung der Narova, oder in beiden finden, es
thut zur Hauptsache nichts. Die Tiefe des Fahrwas-
sers auf der Barre ist und bleibt für die Bedürfnisse
des Handels in Narva ungenügend, die Schiffe sind auf
der Narovaschen Rhede grossen Gefahren ausgesetzt,
1814 scheiterten und verunglückten auf der Rhede
von Narva 18 Transportschiffe der Krone, und es
frágt sich: welche Mittel wáren die wirksamsten
undsichersten, um diesem Übelstande T
abzuhelfen.
Der Handel Narva’s war einst ein blühender. Das
berichtet die Geschichte und bezeugen das alte gross-
artige veródete Börsengebäude, der ebenfalls verödete
steinerne Kaufhof und manches andere alte Handels-
denkmal.
"Seit der Gründung St. Petersburgs fing der Handel
in Narva zwar an zu sinken, er hat aber bis heute
eine gewisse Ausdehnung behalten und wird durch die
kolossale Baumwollspinnerei auf der Insel Krähnholm,
am Wasserfalle, und durch lebhafteren Hobzhange3 mit
der Zeit noch um etwas € :
Jai SE a n CN JL NT: sd a ec Rl
ihn seit langer Zeit zu y belüstigen, denn im Stadt-
archive findet sich der Riss eines Projects vom Jahre
1695 vor, aus welchem zu ersehen ist, dass man das
Fahrwasser auf der Barre von beidet Seiten einzu-
dämmen beabsichtigte, wahrscheinlich um dadurch den
Bulletin de l'àcadémie Impériale
Lauf des Stromes an dieser Stelle zu verstärken, und
ihn auf diese Weise das Fahrwasser vertiefen und die
in demselben gestrandeten Baumstämme, Bretter und
Baumwurzeln wegschaffen zu lassen.
Dieses Project, so meint man in Narva, sei nicht
ausgeführt worden, und an die Fixirung des Sandes
an den Rossonaufern, um dessen Verschleppung an
die Mündung zu verhüten, scheint der Urheber nicht
gedacht zu haben.
Im Jahre 1747 verunglückten auf der Rhede von
Narva, durch einen einzigen heftigen Sturm, 22 hol-
ländische und englische Schiffe. Dieses Ereigniss ver-
anlasste zu ernstlicheren Unternehmungen an der Na-
rova-Mündung. Schon im folgenden Jahre 1748 wurde
in den Häfen von Kronstadt, Archangel, Wiborg und
Narva, von holländischen und englischen Schiffen
eine Abgabe von 4”, Cop. pro Last erhoben, um die |
Geldmittel zur Vertiefung und Regulirung des Fahr- |
wassers auf der Narovabarre herbeizuschaffen. Man
schritt auch bald ans Werk, legte es aber nicht in die
rechten Hände, wie wir gleich sehen werden, sondern
es war dem grossem Münnich vorbehalten, wie einst
unter Peter I, den durch Pissarew verdorbenen
Ladoga-Kanal, so auch an der Narovamündung die
durch den bösen Willen eines Andern missrathene
Arbeit, in Ordnung zu bringen.
Nachdem der Feldmarschall Graf Münnich, nach
der Kaiserin Elisabeths Tode, aus seinem zwanzig-
jährigen Exil in der Stadt Pelym, im Februar 1762,
durch den Kaiser Peter den dritten, zurückberu-
fen worden, und nachdem noch in demselben Jahre
wieder ein Regierungswechsel eingetreten war, er-
nannte die Kaiserin Catharina II, am 21. August
1762 Münnich zum General- Director der Häfen zu
Baltischport, Reval und Narva. Er besuchte diese Hä-
fen zu wiederholtenmalen, und schrieb am 10. Juni
1764 aus Narva an Büsching 5): ;
«Da ich also heute die hiesige, zum Theil durch
«die Bosheit des Herrn bene Arbeit
«besehen, welche an der Mündung der beyden Stróme
«Narowa und Rasona geführet wird, und 13 Werste
«von der Stadt Narva abgelegen ist, welche ich zu
«Wasser hin und her fahren muss: so wird hoffent-
* seess e
3) Magazin für. d. neue Historie und Geographie, von D. Anton
Friedr. Büsching. Hamburg 1769. ter Theil, pag. 521
«lich auch meine Suite heute hier ankommen und ich
«also Morgen nach Reval abgehen kónnen.»
In einem, ebenfalls an Büsching gerichteten, aus
Narva am 15. Juli 1764 datirten Briefe, theilt Graf
Münnich mit, er sei auf der Rossona hinauf bis zur
Luga gefahren, begleitet von Ingenieurs und Schleu-
senmeistern, habe Alles besehen und examinirt, um
künftighin dem durch die Ströme verursachten Ver-
sanden des Fahrwassers vorzubeugen und nach Móg-
lichkeit abzuhelfen. Die hiesige Stadt, sagt Münnich,
kommt je mehr und mehr in Aufnehmen, und hat man
in diesem Jahre allhier schon 161 Schiffe gehabt etc.
Es waren damals drei Projecte zur Verbesserung
des Fahrwassers entworfen worden:
1. Der Roubra statt des jetzigen Ausflusses in die
Narova, einen directen in das Meer zu geben.
2. Der Need! von da an, wo sie sich mit der Rossona
vereinigt hat, eine geradere Richtung ins Meer zu
geben, das heisst sie dahin zu leiten, wo gegen-
wärtig der Leuchtthurm steht.
. Die sandigen Steilufer der Rossona und Narova mit
Schutzwerken zu belegen, um das Abspülen des
Sandes zu verhüten, und Bollwerke von der Naro-
vamündung bis in die tiefe See hinauszuführen.
=
Nachdem diese Pröjecte unter Mitwirkung des
Commandanten von Narva und des Magistrats ge-
prüft worden waren, wählte und bestätigte man das
dritte, unerachtet es das kostspieligste war, und schritt
zu dessen Ausführung.
Ein Infanterieregiment ward zu den Arbeiten ver-
wendet, und 1765, also ein Jahr nachdem Graf Mün-
nich die Arbeiten uñter seine Leitung genommen,
waren bereits mehr als 1270 Faden sandigen Ufers
an der Narova und Rossona durch Pfahlwerke; Faschi-
nen und feste Bollwerke eingedämmt. (Siehe Karte
N° 3). Am eifrigsten soll von 1773 bis 1775 gear-
beitet worden sein: also lange nach des Grafen Mün-
nichs Tode, der 1767 erfolgte. Das Resultat dieser
Arbeiten war ein günstiges, das Fahrwasser vertiefte
sich, aber leider ward das Werk nicht ganz vollendet;
dieses war namentlich mit den Bollwerken der Fall,
welche man in die See führen wollte. Da überdiess
die ausgeführten Bauten nicht gehórig unterhalten
wurden, so geriethen sie mit der Zeit in Verfall und
wurden endlich fast spurlos zerstórt.
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
34
Die Folge davon war, dass die Versandung der
Mündung wieder stärker wurde. Im Jahre 1833 ent-
warf der Oberst von der Wege- und Wassercommuni-
cation, Bogdanow, ein Project, zu einer Kanalver-
bindung am linken Narovaufer, vom Flusshafen Kulga
bis an die Stelle, wo flussaufwürts von der Citadelle
und dicht neben ihr ein kurzes, aber tiefes Thal sich
in die Narova zieht, und ein anderes Project zur
Verbesserung des Fahrwassers auf der Barre.
In dieser Schrift Bogdanows wird unter Anderem
angeführt, man habe 1803 den bereits 1768 bei Hun-
gerburg, am linken, von den vereinigten Strömen be-
drohten Ufer, errichteten Damm erneuert; 1768 sei
aber der Uferdamm hier auf dem Fundamente eines
viel -älteren Dammes aufgeführt worden, den man
wahrscheinlich zu einer Zeit baute, als die Ros-
sona noch gar nicht in die Narova, sondern bei
der Staroretschje direct in das Meer abfloss. Man
begreift sonst nicht, meint Bogdanow, wie mam,
durch diesen Damm dem Strome eine so falsche und
schüdliche Richtung geben konnte, die ihn unnützer-
weise abschwücht.
Diese Vermuthung lasse ich auf sich beruhen; ich
glaube nicht dass sie begründet ist.
In einem Berichte, welchen der Magistrat von Narva
am 23. Mai 1853 dem Generalgouverneur der deut-
schen Ostseeprovinzen Russlands, Fürsten Suworow,
über die an der Narovamündung gewünschten Verbes-
serungen des Fahrwassers vorlegte, spricht er sich
dahin aus:
1. Dass das erste jener drei erwähnten Projecte,
nämlich die Ableitung der Rossona ins Meer, an einer
hiezu geeigneten Stelle, oberhalb ihres Einflusses in
die Narova, das einfachste nnd wohlfeilste sei, und
die meiste Hoffnung auf günstigen Erfolg biete.
Diese Ansicht wird in dem Berichte dadurch moti-
virt: dass die Versandung durch die Rossona und nur
zum geringsten Theile durch die Narova bewirkt wird;
dass die Narova, wenn sie nach Ableitung der Rosso-
na von dieser nicht mehr in ihrem Laufe gestört, d.h.
an das linke Ufer gedrängt und dadurch abgeschwächt
wird, Kraft genug haben würde, den wenigen Sand,
den sie dann noch mit sich bringt, auch weiter fort-
zuschaffen und für das Fahrwasser auf der Barre un-
schädlich zu machen. `
Es scheint, dass auch dieses. Project zur Zeit des | i
Tome III.
Grafen Münnich gewählt worden wäre, wenn die
Rossona nicht als verbindende Wasserstrasse aus der
Luga nach der Narovamündung, für densdamals sehr
bedeutenden Holzhandel unentbehrlich gewesen wäre.
Da dieser Handel jetzt sehr abgenommen hat, so ver-
dient er weniger Berücksichtigung.
. Übrigens, so sagt der Bericht, könnte eine Schleuse
in dem Damme, der die Rossona oberhalb ihres Aus-
flusses abzufangen hätte, die Verbindung mit der Na-
rova unterhalten, und zwar mit Leichtigkeit, da sie nur
beim Hochwasser der Rossona nothwendig würe.
Nach Ablauf des Hochwassers kónnte die Fahrt
durch die Schleuse auf den ganzen Sommer und Herbst
freigegeben werden.
2. Dass die Ausführung des zweiten Projects in ge-
genwürtiger Zeit die sehr kostspielige Wegräumung
des steinernen Leuchtthurms mit seinen Nebengebäu-
den und andern Baulichkeiten, sehr grosse Kosten
verursachen würde.
3. Dass die zur Realisirung des dritten Projects er-
forderlichen Geldmittel in jetziger Zeit sich als zu
bedeutend herausstellen würden, weil die Preise des
Holzes, der zur Errichtung der Bollwerke erforderli-
chen Steine (Holzkasten mit Steinen gefüllt) und an-
derer Baumaterialien, jetzt um Vieles höher sind als
zur Zeit, da Graf Münnich die Arbeiten an der Na-
rova betrieb.
In den letztverflossenen dreissig Jahren sind durch
Ingenieure der Wege- und Wassercommunication Un-
tersuchungen des Narovalaufes, seiner Mündung und
der Barre vorgenommen, und Projecte zur Abhülfe
der Übelstinde vorgelegt worden, welche die Han-
delsschifffahrt von der Narovabarre erleidet; aber
diese Vorarbeiten haben weder erschópfende Studien
der Localität, noch weniger eine reelle, wirkliche
Hülfe gegen die Noth veranlasst.
Eine Dampfbaggermaschine, die 1850 auf dringende
Vorstellung des Magistrats der Stadt Narva an den
damaligen Finanzminister, aus St. Petersburg an die
Narovamündung transportirt, und der Stadt Narva ge-
schenkt wurde, kam, weil sie zu Boden ging, nicht in
Gebrauch, und musste mit bedeutenden Kosten vom
Boden der Barre heraufgehoben werden.
Es wurde bereits oben der Vorschläge des Obersten
Bogdanow 2, vom Jahre 1833 erwühnt. pie. bestehen
in Folgendem: isi ee
Bulletin de l'Académie Imperiale
1. Die Rossond und die, in dieselbe sich ergiessende
ebenfalls aus der Luga kommende Mertwiza, an ihren
Ausflüssen aus der Luga durch Dämme abzufangen,
um auf diese Weise die Sandabwaschungen an der
Rossona, welche die Narovabarre seicht machen, zu
verhüten.
Weilaber in diesen Dàmmen sich nothwendigerweise
auch Schleusen befinden müssten, um die Fahrten der
Schiffe und Holzflósse auf der Rossona nicht zu hin-
dern, so würden diese Dämme sehr theuer zu stehen
kommen.
2. Weniger kostspielig und besser, weil die Fahrt
auf der Rossona dann ganz frei bliebe, wáre es, wenn
man dem Ausflusse der Narova, unterhalb deren Verei-
nigung mit der Rossona, eine passendere Richtung gäbe
nach NW, und den jetzigen Ausfluss sperrte. Dazu
wäre nöthig, einen Theil des Bollwerks bei Hungerburg,
am linken Narovaufer abzutragen, einen Kanal zu gra-
ben, und den Leuchthurm mit starken Dämmen zu
umgeben, um die Unterwaschung des lockern Bodens,
auf dem er steht, zu verhüten.
Die Narova würde durch diesen neuen Ausfluss mit
ungebrochener Kraft ins Meer fliessen, weil sie keine
Biegung zu machen hätte, und würde den mitgebrach-
ten Sand weiter hinaus, bis in die tiefe See führen.
Endlich wäre dann noch das Fahrwasser auf der
Barre bis nach der Rhede zu vertiefen, und sowohl
dieses vertiefte Fahrwasser als der neue Ausfluss der
Narova mit steinernen Uferdämmen einzufassen.
. Den Vorschlägen Bogdanow's liegen weder an-
haltende Studien der Localititen zum Grunde, noch
hat er derselben ausführliche Projecte und épécificiree
Kostenanschläge beigefügt.
Auch der verabschiedete Oberst der Feld- "id Fe-
stungs - Ingenieure, Carl von Seidlitz 5, hat einen
Vorschlag zur Verbesserung des Narvaschen Hafens
gemacht.
Nachdem Herr von Seidlitz den PN Zu-
stand des Handels und des Hafens geschildert, und
die Bemerkung gemacht hat, dass der Handel sich
wieder zu heben beginne, und dass es wünschenswerth
erscheine, dass die Regierung etwas zur TOEN
des Fahrwassers thue, schlägt er vor:
4) Hr. v. Seidlitz hat zur Zeit S. M. des Kaisers Alexander I
an der Narovamündung Arbeiten ausgeführt.
1. Statt, wie früher geschehen, der Narova an ihrem
Ausflusse die Richtung gewaltsam vorzuschreiben, ver-
mittelst grosser Dämme, welche aus hölzernen, mit
Steinen gefüllten Kasten bestanden, und die ihrem
Zwecke doch nicht entsprachen, weil der Strom sich
seiner gewaltsamen Fesseln (am Ufer bei Hungerburg)
doch entledigte, und Alles was ihm hemmend ent-
gegentrat , zerstörte — solle man dem natürlichen
Laufe desselben durch kleine, niedrige Fasehinen-Buh-
nen und Flechtwerk von Weidenzweigen nachhelfen.
2. Diese müssten da angebracht werden, wo der Fluss
seine lockeren Sandufer zerstört; so würde man die
Anhäufung des Sandes auf der Barre verhüten. Herr
von Seidlitz verlangt zu dem Ende fortgesetzte ge-
naue Beobachtungen des Flusslaufs und seiner Wir-
kung auf die Ufer, Anfertigung einer Flusskarte etc.
3. Da am Strome selbst viel Weiden wachsen, so
würden die aus ihnen hergestellten Flechtwerke bil-
lig zu stehen kommen. .
4. Durch die auf diese Weise allmáhlich eingeengten
Ufer würde die Strömung verstärkt werden, und der
Fluss die Kraft erlangen den auf der seichten Barre
abgelagerten Sand fortzubringen, besonders wenn man
den Sand vorher auflockerte durch winterliches Ein-
rammen von Pfählen, die dann durch den nächsten
Eisgang fortgerissen würden, oder durch den tempo-
rären Gebrauch einer Baggermaschine.
Schlussbemerkungen.
Wenn wir alle oben mitgetheilten Beobachtungen,
Nachrichten, Bemerkungen und Vorschläge resümiren,
so stellen sich folgende Dinge heraus:
1. Der Seehandel Narva’s ist durch eine E
Sandbarre vor der Narovamündung beeintráchtigt.
Fahrzeuge von mehr als 8 Fuss Tiefgang können diese
Barre nicht überschreiten, sondern müssen ihre La-
dung auf einer sehr gefkhrliehen T auf Lichter-
fahrzeuge schaffen.
2. Während des Eisganges und sehr bedeutenden
Hochwassers wird das Fahrwasser auf der Barre seich-
ter, bisweilen sogar bis 5 und 6 Fuss, durch den vie-
len Sand, welchen die Rossona zum grósseren Theil,
die Nutéon zum geringeren, mit sich bringen, nachdem
sie ihn ihren Ufern entrissen. Bei geringerem Steigen
der Rossona bleibt die Barre, wie sie vorher war.
37
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
3. Wenn beide Ströme wieder bis zu ihrem gewöhn-
lichen Niveau fallen und die Rossona einige Jahre
nacheinander kein sehr hohes Wasser macht, vertieft
sich das Fahrwasser bis 7 oder 8/, Fuss.
4. Dieses Vertiefen scheint durch die Narova her-
vorgebracht zu werden. Es mógen sich aber auch
Meeresströmungen, die bei anhaltendem Winde ent-
stehen, und die Ebben, welche in dem Narovameerbu-
sen bei anhaltendem Süd- und Südwestwinde eintre-
ten, an demselben betheiligen. Jedenfalls, das zeigt die
Erfahrung, genügen die von der Natur selbst verwen-
deten Kräfte nicht, das Fahrwasser auf der Barre
bis zum Tiefgang grösserer Schiffe zu vertiefen, das
heisst mindestens bis 12 Fuss.
Um diesen Übelständen abzuhelfen oder dieselben
wenigstens zu verringern, können folgende Mittel vor-
geschlagen werden.
1. Abfangen der Rossona und Mertwiza durch Däm-
me, an ihren Ausflüssen aus der Luga, In dem Rosso-
nadamme Schleusen zum Durchlassen der Fahrzeuge
und Balken, welche auf dem Flusse schiffen.
2. Abfangen der Rossona bei Tschortowa gora, durch
einen Damm mit Schleusen, und Ablenkung des Flusses.
9. Ablenkung der Rossona ins Meer, vermittelst eines
neuen Bettes, das zwischen Sareküll und Magerburg,
an der Stelle des rechten Ufers zu graben würe, an
welcher der nach rechts drüngende Strom das Krey-
mann'sche Haus, die Holzstapelplütze und den Kirch-
hof zerstört hat. Die Rossona würde dadurch eine Bi-
fluenz erhalten; der eine Arm würde in das künstliche
Bette fliessen, der alte, wie früher, aber mit geringe-
rer Kraft, in die Narova.
4. Ablenkung des Narovaausflusses vermittelst eines
Kanals, der vom linken Ufer bei Hungerburg, durch
die Landspitze ginge, auf welcher die Wohnung des
Lotsencommandeurs und der Leuchtthurm steht. Da-
zu noch Einfassen und Ausbaggern des neuentstande-
nen Fahrwassers.
5. Fixirung des Sandes an den Steilufern der Ros-
sona und Narova durch Faschinen, Flecht- und Pfahl-
werk, zur Verhütung des Abspülens durch dat
und Hochwasser, |
6. Wiederherstellung der Bollwerke, welche zur
Zeit des Grafen Münnich bei Migiebulg an der Ros-
sona und bei esse an deeg Narova eme
worden sind. ` `
7. Vertiefen des Fahrwassers nach jeder Frühlings-
fluth, durch Ausbaggern mittelst einer krüftigen und
schnellarbeitenden Maschine.
ad 1. Das sicherste Mittel, die Rossona unschädlich
zu machen, ist unbedingt, sie und die Mertwiza bei
ihrem Ausflusse aus der Luga durch hinlünglich hohe
und lange Dämme abzufangen, und mittelst Schleusen
in denselben eine freie Durchfahrt nach der Narova
zu unterhalten.
^ Aber diesem Vorschlag stellen sich bedeutende
Gründe entgegen:
Da die Ufer der untern Luga aus lockerem Sande
bestehen, so würden die Dämme, selbst wenn man ih-
nen tiefe, starke Fundamente gäbe, bei hohen Früh-
lingsfluthen doch immer der Gefahr des Unterspülens
ausgesetzt sein, und eine kostspielige unausgesetzte
Überwachung erfordern!
Da die Dämme auch eine sehr bedeutende Länge
haben müssten, um die angeschwollene Luga wirklich
bis ans Meer in ihren Ufern festzuhalten, so würde
dieser Bau ein Kapital erfordern, dessen Renten von
den gewonnenen Handelsvortheilen noch lange nicht
gedeckt würen.
ad 2. Eben so wenig können wir dazu rathen, den
in der Sage existirenden, ehemaligen Ausfluss der
Rossona durch den Narovasee ins Meer, dadurch wie-
der herzustellen, dass man den Fluss durch einen
Damm abfinge, der an die Ostseite der Tschortowa gora
sich lehnend, nach Norden bis zum Meere, oder doch
mindestens bis an die dem Meere zunächstliegende
Düne zu verlängern wäre. Er müsste eine Länge von
etwa 2 Werst und eine Höhe von mindestens 10 bis
12 Fuss erhalten, und würde der vollen Kraft des an-
geschwollenen, reissenden Flusses zu widerstehen ha-
ben, da er mit dessen Laufe einen rechten Bierg
bildete.
Da der Damm überdiess auch mit einer Schleuse
versehen werden müsste, so würde e ganze Bau
sehr bedeutende Summen erfordern. Der Lehm, der
hier den Untergrund der Sanddünen bildet, könnte
zwar dem Unterbau des Dammes einige Soliditüt ge-
wühren, da Thon und Lehm den Fluthen besser wi-
derstehen als lockerer Sand; allein die Gefahr des Un-
terwaschens und folglich der Beschädigung wäre auch
hier beim besten Willen und den grünen p
nicht ganz Zu beseitigen. dis
39 Bulletin de l'Académie Impériale 40
Das haben die Uferdämme bei Hungerburg gelehrt,
welche hauptsächlich dazu bestimmt waren, das hin-
ter ihnen liegende Sandufer vor den Frühlingsfluthen
der mit der Narova vereinigten Rossona zu schützen.
Sie haben diesen Schutz nur unvollkommen gewährt.
ad 3. Der Vorschlag, der Rossona zwischen dem
Dorfe Sareküll und Magerburg einen directen Ausfluss
ins Meer zu geben, vermittelst eines gegrabenen Bet-
tes, und ohne ihren jetzigen Ausfluss in die Na-
rova durch einen Damm abzufangen, hat offenbar
viel mehr für sich, als die vorhergehenden beiden
Projecte.
Der Fluss drängt an jener Stelle, sowohl in Folge
seiner Biegung, als auch des Baerschen Gesetzes, mit
grosser Gewalt seewärts.
Legte man nun von der Stelle, wo ehmals der Got-
tesacker war, nach Nordwest ein Flussbette bis an die
See durch, und leitete man die Rossona dahin, so wür-
de sie dasselbe begierig ergreifen, da sie ja schon mit
allen Kräften selbst nach diesem kürzeren Wege zum
Meere trachtet.
Und die ganze Länge eines solchen, durch lockern
Sandboden, und vielleicht auch durch Lehm zu gra-
benden Kanals, würde etwa '/j Werst betragen. Seine
Ufer würden nicht einmal einer Einfassung bedürfen,
und die ganze Arbeit daher keine grossen Kosten ver-
ursachen. |
Da die Rossona von dem Dorfe Narowskaja und Sa-
reküll mit südöstlicher Richtung ankommt, so würde
sie die grösste Menge ihres Frühlingswassers unfehl-
bar in das neue, nach Nordwest gerichtete Bette füh-
ren, und mit diesem Wasser auch den grössten Theil
des bis dahin verschleppten Sandes.
Der dadurch bedeutend abgeschwächte, gesenwär-
tige Lauf zur Narova würde allmählich versanden; fol-
glich sein Lauf immer träger und die Menge des San-
des, welche er verschleppt, ganz unbedeutend werden.
Der Lauf o "reide dann, während der Früh-
lingsfluth, durch die abgeschwächte Rossona nicht mehr
an das Hungerburgsche Ufer gedrängt und dadurch ge-
schwächt werden; er würde vielmehr seiner normalen
Richtung nach NNW folgen, und den wenigen Sand,
den er selbst mit sich führt, weiter in die See hin-
austragen. Er vertieft ja auch jetzt schon die Barre
allmählich, wenn sehr hohe Frühlingsfluthen längere
Zeit ausbleiben. b bp
Der Sand, welchen die neue Mündung der Rossona
ins Meer bringen würde, könnte nun die Narovabarre
nicht mehr erhöhen. Selbst Meeresströmungen, an der
Ostküste der Narvaschen Bucht durch Nordstürme ver-
anlasst, würden den Rossona-Sand nicht auf die Naro-
vabarre verschleppen, sondern der Sand würde unfehl-
bar an der Nordseite der sandigen Landzunge abge-
setzt werden, welche offenbar ein gemeinschaftliches
| Product der beiden Flüsse in deren gegenwärtigem
Zustande ist. d
ad 4. Der vierte Vorschlag verspricht wenig Er-
folg. Er bezweckt den vereinigten Flüssen, welche
beim Hochwasser gewaltig an das linke Narovaufer bei
Hungerburg drängen, mittelst eines durch die Hunger-
burger Landspitze, am Leuchtthurme vorübergehen-
den Kanals einen geraden nach WNW gerichteten
Ausfluss zu geben.
Die Narova, welche jetzt von dem Hungerburger
Ufer nach dem rechten Ufer drängt und dadurch ab-
geschwächt wird, würde dann, unterstützt von der
kräftigen Frühlingsfluth der Rossona, mit voller Kraft
in der Richtung weiterfliessen, welche die beiden
Ströme unmittelbar nach ihrer Vereinigung annehmen.
Sie würden, so meint man, stark genug sein um
den mitgebrachten Sand weit hinaus in die tiefe See
zu tragen, und würden bald ein Fahrwasser aushöhlen,
das man dann noch mit Dämmen einzufassen und mit
Baggermaschinen bis zu der geforderten Tiefe zu brin-
gen hätte.
Wir glauben in der That, dass der erste Erfolg
dieser Vorrichtung ein günstiger sein würde; allein
wir wolllen auch die Nachtheile derselben nicht ver-
hehlen. Erstlich müsste der Kanal, wenn er seine
Wirkung nicht verfehlen soll, mindestens die Breite
und Tiefe bekommen, welche die Narova an ihrer
Mündung hat, und um diese Breite zu erhalten, würde
man wahrscheinlich gezwungen sein, den Leucht-
thurm sammt Nebengebäuden, das Haus des Lotsen-
commandeurs und manches andere Gebäude abzutra-
gen und an andere Orte zu versetzen. Die Gesammt-
kosten dieser Arbeit würden sehr betrüchtlich sein.
Zweitens würden die Ufer des Kanals mit gutem
Mauerwerk zu befestigen sein, um die strómende Was-
sermasse immer zu ungeschwüchter Wirksamkeit zu-
sammenzuhalten. Von der Mündung des Kanals sol- -
len dann als Fortsetzung von dessen Ufereinfassung
41
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
42
zwei Dämme das neugebildete Fahrwasser bis zur tie-
fen See einschliessen, um es vor Versandung vom
Meere her zu schützen.
Diese Vorrichtungen würden noch grössere Ausga-
ben erfordern als das Graben und die Befestigung
des Kanals, weil der Kanal nur eine Lànge von etwa
140 Faden haben, die Dàmme am Fahrwasser aber
200 bis 220 Faden lang werden müssten. Wir hätten
also auch hier wieder einen kostbaren Bau, dessen
Instandhaltung jáhrlich ebenfalls erhebliche Kosten
verursachen würde. Und der Erfolg würe ganz zwei-
felhaft. Die Frühlingsfluth würde allerdings gewaltig
durch den Kanal strómen, weil er sie in ihre natür-
liche Richtung leitet. Sobald aber die Rossona gefallen
und tráge geworden ist, würde die Narova ihre Nor-
malrichtung in dem jetzigen Bette unfehlbar wieder
aufnehmen, weil das Baersche Gesetz sie nach Osten
drängt. Sie würde mithin den Kanal vernachlässigen,
und dieser würde den ganzen Sommer, Herbst und
Winter hindurch äusserst träge fliessen, und das Was-
ser würde daher den mitgebrachten Sand schon in
dem Kanale selbst, oder unmittelbar an seiner Mün-
dung absetzen. |
ad 5. Es unterliegt keinem Zweifel, dass die Er-
höhung der Barre durch hohe Frühlingsfluthen der
beiden Flüsse auf ein Minimum reducirt werden könnte,
wenn es gelänge des Abspülen des Sandes dadurch zu
verhindern, dass man die angenagten Steilufer mit
Faschinen, Flecht- und Pfahlwerke belegte. An der
Wolga erreicht man an manchen Orten diesen Zweck,
aber freilich nur sehr unvollständig dadurch, dass
man allen Dünger, Bauschutt, Holzspähne und andern
Abfall auf den bedrohten Abhang schüttet. An der
Rossona kann man sich dieses wohlfeilen Mittels nur
an den wenigen bewohnten Uferstellen bedienen. An
den meisten sandigen Steilufern derselben würde es
fehlen.
Solcher Uferstrecken giebt es an der Rossona viele;
sie treten an den einspringenden Winkeln des Mäan-
derartig gewundenen Flusses auf, und betragen zu-
sammen genommen eine Strecke von mindestens 5 bis
6 Werst. An dem rechten Ufer der Narova wären un-
geführ 2 Werst solchen Ufers zu befestigen, im Gan-
zen also circa 7 Werst.
Die zum Fixiren des Sandes vorgeschlagenen von
Pfählen gehaltenen Flechtwerke aus Weidenruthen,
würden allerdings billig genug zu stehen kommen, da
das Material überall zur Hand und äusserst wohlfeil
ist. Allein gegen eine starke Frühlingsfluth, und be-
sonders gegen den Andräng des Eises, beim Aufgehen
der Rossona, gewährt ein Flechtwerk unvollständigen
Schutz. Es würden häufig Beschädigungen vorkom-
men, und müssten diese Ufer fleissig überwacht und
restaurirt werden.
Flechtwerke, Besäen mit breitwurzelnden Pflanzen,
Belegen mit angepflöcktem Strauche, schützen sandige
Ufer ganz gut vor dem Winde, der den Sand in das
benachbarte Wasser oder auf angebaute Felder und
Wälder weht, sie widerstehen aber der zerstörenden
Kraft schnellfliesenden Wassers nur schwach, wenn
das Ufer steil ist. Faschinen, von Pfählen gehalten
und mit Steinen beschwert, werden sehr häufig zur
Eindämmung sandiger Ufer mit Erfolg angewendet.
ad 6. Von der Wiederherstellung der Bollwerke,
welche zur Zeit des Grafen Münnich bei Magerburg
an der Rossona, und bei Hungerburg an der Narova
ausgeführt worden waren, kann man, unsers Erachtens,
keinen grossen Erfolg erwarten.
Diese Bollwerke b, c und a (Karte 3) scheinen mit
einem doppelten Zweck angelegt worden zu sein:
Einmal um es beiden Flüssen unmöglich zu machen
von den besagten Stellen Sand abzuspülen und auf
die Barre zu tragen; ferner um die Gebäude am Ufer
a und? zu schützen; endlich um vermöge der conver-
girend angelegten Dämme c und a das Narovabette
einzuengen, und dadurch die Strömung so zu vermeh-
ren, dass sie im Stande würe den mitgebrachten Sand
weit vor die Mündung hinaus zu tragen.
Die beiden ersten Zwecke mógen vollstándig er-
reicht worden sein, so lange die Bollwerke in gutem
Stande erhalten wurden.
Auch der dritte Zweck ist insofern erreicht worden,
als der Fluss sein Bette an der engen Stelle bedeu-
tend vertiefte; allein das Bollwerk a, welches das
Ufer schützte, hat, so glaube ich, mehr Schaden als
Nutzen gebracht, denn es brach offenbar die Kraft
der vereinigten Flüsse und veranlasste sie an das Ost-
ufer hinüberzudrängen, wo sie dann ihren Sand sehr
bald an der Zunge B und auf der Barre selbst deponiren.
Hätte man damals statt jene Eindümmungen bei
a, c und d, zu machen, die vereinigten Flüsse durch
die Landzunge von Hungerburg gerade nach NW in
43
Bulletin de l'Académie Imperiale
44
die See geleitet, so würden diese ihren Sand sehr
wahrscheinlich bis in eine Meerestiefe von 15 bis 19
Fuss getragen haben.
Denn die gerade Entfernung von dem Bollwerke a
in NW-Richtung durch die Landzunge bis zu einer
Meerestiefe von 19 Fuss auf der Rhede, ist ebenso
gross als die Entfernung von dem Bollwerke bis zu
der jetzt bestehenden Barre von 8'/, bis" 9 Fuss Tiefe.
` Wenn also die mit der Rossona vereinigte Narova
trotz ihrer durch die Biegung gebrochenen Kraft, ih-
ren Sand bis auf die Barre verschleppen kann, so
würde sie bei ungebrochener Kraft diesen Sand mit
Leichtigkeit bis ins tiefe Meer schaffen.
ad 7. Von allen zur Vertiefung der Barre vorge-
schlagenen Mitteln ist unstreitig das Baggern das wohl-
feilste und zugleich dasjenige das am directesten wirkt.
Wenn man, nach dem Vorschlage des Herrn von
Seidlitz,die sandigen Steilufer beider Flüsse befestigte
oder der Rossona oberhalb Magerburg, einen directen
Ausfluss ins Meer gübe?), und dann die Barre mit-
telst einer kräftigen Baggermaschine vertiefte, so
würde man, glaube ich, ein tiefes Fahrwasser perma-
nent unterhalten können.
Man mag, wenn die Kosten zu hoch sind, von allen
Ufereinfassungen, Dämmen und Kanälen abstehen —
das Baggern sollte jedenfalls und sobald als möglich
versucht werden, aber freilich nur ein Baggern mit-
telst Dampfkraft.
Der lockere Sand auf der Barre kann bei dieser
Arbeit keinerlei Schwierigkeit machen; er enthält kei-
ne erratischen Blöcke, oder doch nur sehr wenige und
von geringen Dimensionen. Aber es liegen in ihm ge-
strandete, von den Steilufern der Rossona und Narova
herabgestürzte und auf die Barre verschleppte Baum-
stämme.
Um ihr Herabstürzen zu verhindern, wäre es drin-
gend nothwendig, an beiden Flüssen, insonderheit aber
an der Rossona, den Wald auf einige Faden vom Ufer
wegzuhauen und diesen freien Saum auf immer frei
zu halten.
Diese Maassregel ist bis jetzt nie ergriffen worden,
5) Diesen Wunsch hat in Narva namentlich Herr Rathsherr
Bolton gegen mich geäussert, ` ales
und doch ganz nothwendig. Man beabsichtigt in die-
sem Augenblicke statt des schwachen Baggerns, des-
sen man sich in diesem Sommer bedient, mit einer
krüftigen Maschine auf der Narovabarre zu arbeiten,
und wir kónnen nur wünschen, dass diese Absicht zur
Ausführung komme.
Gelingt diese Arbeit, so hat man mit geringen Mit-
teln einen bedeutenden Erfolg erzielt; gelingt sie nicht
vollständig, so hat die Kaufmannschaft von Narva doch
wenigstens Alles gethan, was in ihren Krüften stand,
um einem Nothstande abzuhelfen, der ihren Handel
beeintrüchtigt.
Werauf der Narovabarre ein permanent tiefes Fahr-
wasser macht, und dadurch die tiefgehenden Schiffe
der Gefahr entzieht, auf der gefürchteten Rhede zu
verunglücken, der setzt sich ein gutes Denkmal, und
dem wird es Narva einst vielleicht zu danken haben,
wenn es ein Hülfshafen von St. Petersburg geworden
und mittelst eines Schienenweges mit demselben ver-
bunden ist.
- Die Narova und die Rhede von Narva sind bisweilen
noch drei Wochen offen, nachdem die Mündung der
Newa schon von Treibeis gesperrt ist. Nach Wesse-
lowsky (Klima Russland's) tritt auf der Narova, im
Mittel aus 13jährigen Beobachtungen, der Eisgang im
Frühling am 4. April, das Gefrieren des Stromes am
18. Nov. ein. Auf der Newa. fällt nach 75jährigen
Beobachtungen der Frühlingseisgang im Mittel auf
den 9. April, der Zugang des Stromes im Herbst auf
den 13. November. Die Narova ist durchschnittlich
229 Tage im Jahre frei von Eis, die Newa nur 218
Tage.
Verspütete Frachten an Korn- und andern Waaren,
die auf den Kanälen noch bis St. Petersburg gelangen,
können oft wegen frühen Treibeises auf der Newa und
in deren Mündung nicht mehr nach Kronstadt ge-
schafft werden, wo die Schiffe sie bereits erwarten.
In solchen und ähnlichen Fällen würde ein benutzba-
rer Hafen an der Narovamündung gute Dienste lei-
sten. Auch ist die Frequenz an Waaren- und Perso-
nen-Transport zwischen St. Petersburg und Narva zu
jeder Jahreszeit bedeutend genug, um an einen ver-
besserten Weg zu denken.
Und wer fühlt es denn nicht, dass diese Frage nahe
zusammenhängt, ja innigst verbunden istmit der Frage
ke?
45
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
46
von der Verbesserung der Schifffahrt auf der obern
Narova, vom Peipus bis zum Flusshafen Kulga.
Das Südende des Peipus liegt nicht mehr in einem
unwirthbaren, unangebauten Winkel. Es ist mittelst
eines schönen Stromes der JJ/likaja mit einer der
gróssten Eisenbahnen Russlands verbunden.
Am Peipus, namentlich bei Rappin, ist bereits eine
neue Ortschaft entstanden. Wer wollte es bezweifeln,
dass alle Gegenden, die mit der Eisenbahn in bequemer
Verbindung stehen, sich allmählich beleben würden.
Man wird die versumpften und versandeten Peipus-
ufer allmählich cultiviren, Korn und andere Feldfrüchte
erzeugen, weil man eine Wasserstrasse zum bequemen
Transport bis zur Eisenbahn hat. Da wird es nicht
lange währen, dass man sich auch nach einem bessern
Fahrwasser auf der Narova und nach einer Wasser-
verbindung zwischen Pleskau und der Ostsee sehnen
‚wird. Über Narva ist sie dargeboten, man sorge nur
dafür, dass sie in erträglichern Zustand versetzt werde.
Hr. Carl v. Seidlitz in Dorpat hat unlängst (Archiv
für die Naturkunde Liv-, Ehst- und Kurlands, erste
Serie, Band II. Dorpat 1859), einen lehrreichen Bei-
trag zur Kenntniss des Narovastromes und des Pei-
pus-Beckens geliefert, und am Schlusse gezeigt, welche
ungeheure mechanische Kraft die obere Narova zum
Betriebe von Maschinen darbietet. Diese Kraft längs
dem Flusse zu benutzen, meint Hr. v. Seidlitz, wäre
am Ende practischer als Schleusen und Kanäle an
ihm zu bauen.
Wir möchten hierbei bemerken, dass ja die Regu-
lirung des Fahrwassers in der obern Narova, und eine
etwaige Tieferlegung des Peipus, um seine versumpften
Ufer in gute Wiesen zu verwandeln, die Benutzung
des Stromes als Triebkraft keineswegs ausschliesst.
Das Eine geht Hand in Hand mit dem Andern.
Während des Druckes dieser Arbeit erhielt ich von
Herrn y. Sinowjew aus Narva die folgende Mitthei-
lung über den Wasserstand auf der Narovabarre im
Jahre 1856. Man ersieht aus dieser Tabelle, dass der
hóchste Wasserstand, 7 bis 11 Fuss, bei N, NNW,
NW und WSW, der niedrigste 4 bis 6 Fuss bei SW,
S, SSO eintritt.
. Die grösste seem sid im ege "-— 1856
6 Fuss 2 Zoll.
Auszug aus dem Lotsen-Journal zu Hungerburg 1856.
Wasserstand auf der Barre.
Während der Hóchster Stand Niedrigster Stand
, r ;
Wochen Tag |Wind|F.Z. Tag | Wind F.Z.
vom 20. bis 27. April | April20 | o |6| 6| April 21 | sso | 5! 8
» 28. 4. Mai » 29 0 6 6| Mai 8| SO 5i 1
^5.» 11. » Mai 6 NNW | 6 7 » 8| SO 156/9
» 12. » 18. » » 15 NNW)! 6110 » 14] SO 159
» 19. » 25, » » 28 N |6|8 » 20! NNO | 5,6
» 26. » 1.Juni » 28| N Bien Juni 1| SS |2
y»."2 8. » Juni 1 NNW 5 9 » 6| SS0 | 410
» :9,:2 15...» » 10INNW| 7|. — » 9 d 5—
» 16. » 22 » » 22| NNW! 8| 4 » 17| 0ONO 5 9
» 29. » 99, » » 29 N 8| 1 » 27 N 7| 1
» 90. » 6.Juli » 30! N 7|9| Jui 5| O 6110
5-7,» 19:19 Juli 100! NW |8 € » N 7| 8
» 14, » 90...» » 20 W 10? » 17| ONO | 7I —
Wd 34. 7» » 21! NW | 7| € » 24! NNO | 7j—
» 28. » 8.Aug » 28| N |71 » 81| NNO | 610
BR 4 » IO, » Aug. 6| NO 11 4 Aug. d SO 6, 4
»^lkho» 175559 » 12 | NNWi| 7| € 14 69
» 18. » 24. » » 211 NW | 8| f » 281 D 7i—
» 95. » 31. » » 27 NO | 7|: dien SO | 6! 6
» l. » 7.Sept. | Sept. 6 WSW | 8| 1| Sept. 4 | ONO | Bic
» 8. » 14. » » 9 xS| 7| € » 14| SO |69
le EN 15 WNW] 8| 3| » 17| S0 |516
» 22, » 28. » » 24 0178 » 23 | WSW | 6,9
» 29. » 5.0ct. » 29 WNWI| 8| 6] "Oct. 3 O ! 5110
» S» Em Oct. 8| NNW 8! 3 » 9|IWNW,| 6111
» 13. » 19. » » 15|WSW 11—| » 15| NO | 6—
» 20. » 96. » 35422 W 193 26 | NNO | 6, 9
» 27. » 2.Nov. | Nov. 1] SW |718 »,: 97. V A8 57
» 5 9. » » 6|NNW Ill! 6| Nov. 3 NNW 6 9
» 10. » 16. » » l6| NNW | 79 » 191] N —
» 17. » 19. » » 17 | SSW | 713 » 1910N0 | 6 3
18. Juni Orkan. _ 14 Schiffe sind 1856 auf unserer
10. Juli Sturm. Rhede gestrandet.
20. Juli starker Sturm. f dre am 19. Mai
15. October Orkan. 1 » 24.Mai
16. October Sturm. 7 » 18.Juni
2 » 19.Juni
1 » 20.Juli
2 » 15. October.
Auf den Wunsch des Herrn Pander lasse ich hier
die von ihm gegebene Diagnose und Beschreibung der
beiden neuen Brachiopodengattungen folgen, von
welchen oben, am Anfange meines Aufsatzes, die Rede
war,
Keyserlingia. Pander. — Orbicula Murch. Vern.
Keys. Géol. de la Russie 1845. Vol. 2. pag. 288.
Schale ungleichklappig, abgerundet, oder wenig in
die Breite oder Länge gezogen. Ventralschale mehr oder
weniger kegelförmig mit einer hervorragenden Spitze
die dem Schlossrande bald näher, bald entfernter von
demselben ist. Von dieser Spitze divergiren zwei
stumpfe Kanten gegen die Schlosslinie und schliessen
A7
Bulletin de l'Académie Impériale
48
einen abgeflachten, dreieckigen Raum ein, in dessen
Mitte eine enge, bald längere, bald kürzere Spalte
von oben vertical herabsteigt. An der Schlosslinie
verlaufen die Zuwachsstreifen in die Quere herüber
und bilden in der Mitte derselben eine dreieckige,
wenig vertiefte Rinne wie bei den Helmersenien und
Obolen. In der Mittellinie der Schale verläuft im In-
nern, als Fortsetzung der äussern Spalte, eine ge-
schlossene Röhre, die in ihrem ersten Drittheile ge-
wöhnlich zu einem Knollen sich verdickt und dann,
mit parallelen Rändern, bis zum vordern Rande der
Schale fortsetzt, wo sie wahrscheinlich geschlossen,
grösstentheils aber durchbrochen ist.
Die Dorsalschale ist flacher und ihre stärkste Wöl-
bung ist immer in ihrer Mitte. An der Schlosslinie
verlaufen die Zuwachsstreifen gleichfalls quer her-
über, bilden aber nur eine schmale, ein wenig concave
Abflachung. Eine anfangs geschlossene Röhre, mit
einem verdickten Knollen gleich unmittelbar vor der
Schlosslinie beginnend, setzt sich als offener Kanal bis
zum vordern Rapde der Schale fort.
Muskelinsertionen wie bei Obolus und Helmersenia,
nur stärker ausgeprägt.
Die Keyserlingien haben wie die Helmersenien, ausser
der dreieckigen Rinne in der Ventralschale die, aller
Analogie nach, zur Aufnahme des Heftmuskels be-
stimmt ist, noch eine äussere Öffnung, die bei letzte-
ren rund, bei ersteren länglich und schmal ist und
mit einer geschlossenen Röhre communicirt.
Die Verfasser der Géol. de la Russ. fanden mehrere
Exemplare dieses Geschlechts im Ungulitensandstein
an der Ishora und, wie ich vermuthe, bei Podolowa,
wo ich ähnliche in den untern Schichten vereinzelt
antraf. In grosser Anzahl kommen diese Muscheln
. am Ausgange der Schlucht bei Krasnoje Sselo in hó-
heren Schichten desselben Sandsteins vor, und in Ge-
meinschaft mit den Helmersenien setzen sie ganze Schich-
ten am Duderhofschen Berge zusammen. |
Beschreibung der Zeichnung Fig. b
a. Ventralschale von aussen.
b. Dorsalschale von aussen.
c. Dorsalschale von innen.
d. Ventralschale von innen.
e. Beide Schalen zusammen.
f. Hintere Ansicht der Ventralschale.
g. Hintere Ansicht der Dorsalschale.
Äusserst selten und nur bei ganz vollständig er-
haltenen Exemplaren findet man die Röhre in der
Mittellinie der Ventralschale geschlossen. In der Fig. 1
h ist ein solches Exemplar abgebildet. Bei vielen aber
nicht bei allen Ventralschalen zeigt sich in der Mitte
der dreieckigen, für den Durchgang des Heftmuskels
bestimmten Rinne, Fig. ^ eine kleine runde Öffnung.
Da diese nicht constant ist, konnte man sie in der
Charakteristik des Genus nicht mit aufnehmen.
Helmersenia. Pander. — Siphonotreta? Jeremejew,
Verh. der min. Gesellschaft.
Schale fast gleichklappig, abgerundet bald in die
Quere, bald in die Länge gezogen. Ventralschale im-
mer gewölbter, dorsale flacher.
Ventralschale mit einem kurzen abgerundeten Schna-
bel unter welchem eine breite Schlossfläche, ähnlich
einer area, durch die, sich in die Quere herüberzie-
henden Zuwachsstreifen, gebildet wird. In der Mitte
dieser Fläche, unter dem Schnabel bilden diese La-
mellen eine flach - vertiefte dreieckige Rinne. Über
dem Schnabel befindet sich in der dünnen Schalen-
wand eine runde, von allen Seiten geschlossene Öff-
nung, die nicht, wie bei den Siphonotreten, in eine Röhre
ausläuft.
Dorsalschale im Verhältniss breiter als die entge-
gengesetzte, mit schwach hervorragendem Scheitel,
unter welchem die Zuwachsstreifen gleichfalls in der
Quere bogenförmig herüberlaufen und die Schlosslinie
abflachen. Muskeleindrücke wie bei Obolus.
Von den Obolen, mit denen die Helmersenien sowohl
äusserlich, als in der Textur der Schale, in ihrem Ge-
halt an phosphorsaurem Kalk und in den Muskelin-
sertionen grosse Ähnlichkeit haben, unterscheiden sie
sich durch das constante Vorhandensein einer runden
Öffnung in der Ventralschale. Sollte, wie die dreieckige
Rinne in der Abflachung der Schlosslinie vermuthen
‚lässt, der Heftmuskel durch diese hindurchgehen, so
müsste die angeführte Öffnung eine andere Bestim-
mung haben. E
Sie finden sich sehr häufig in der oberen Abthei-
lung des Ungulitensandsteins, sowohl für sich allein,
als auch in Gemeinschaft mit den Keyserlingien in den
: |Umgebungen: des Duderhofschen Berges. Ist, wie wir
49
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
50
vermuthen, die von Jeremejew als Siphonotreta be-
schriebene Muschel hierher zu rechnen, so kommen
sie, unter gleichen Verhältnissen, am Wolchow bei
Nowaja Ladoga vor.
Beschreibung der Zeichnung Fig. 2.
a. Natürliche Grösse,
b. Ventralschale vergrössert.
c. Dorsalschale vergrössert.
d. Die innere Fläche mit den Muskelinsertionen.
e. Schlossfläche der Ventralschale.
f. Schlossfläche der Dorsalschale.
g. Ein Theil der Oberflüche stark vergróssert.
o —99 9 RR — —
BULLETIN DES SÉANCES,
CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE.
=
Séance Du 24 aoùr (5 SEPTEMBRE) 1860.
Le Secrétaire Perpétuel annonce que les journaux de
l'étranger ont apporté la nouvelle de la mort de deux
membres - correspondants de l'Académie: de M. Lobeck,
dans la section de Philologie Classique et d'Archéologie,
décédé le 13 (25) aoüt à Königsberg, et de M. Kosegar-
ten, dans la section des Lettres Orientales, décédé le 18
août à Greifswalde.
M. Kóppen qui, profitant de la permission qui lui a été
accordée de vivre hors de St.-Pétersbourg, a quitté la ca-
pitale le 22 de ce mois pour se rendre en Crimée, adresse
quatre rapports dans lesquels il met à la disposition de
l'Académie divers manuscrits, notes et tableaux numé-
riques, contenant des données statistiques et autres. Tous
ces documents seront placés à la Bibliothèque.
M. Charmoy, membre correspondant, par une lettre
datée de Toulon le 4 (16) août, donne des nouvelles sur
ses récents travaux consacrés aux lettres orientales.
|o CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE.
— Séance nv 31 aoûr {12 SEPTEMBRE) 1860.
M. Kokcharof lit un mémoire sur T’Epidot Russe et
. ÜUralorthit; ce travail paraîtra dans le recueil des Mé-
moires de l’Académie.
M. Helmersen offre au nom de M. Murchison: 1° un
exemplaire de son mémoire publié dans le Journal de la
Société Géologique de Londres et portant le titre: Sup-
tions on the order of the ancient. stratified
Rocks of the North of Scotland, and their associated eruptive
Rocks; et 2° un exemplaire de son discours prononcé à
Tome IIl.
Mo. Bot. Garden,
1897.
En
Oxford en 1860, à la réunion de la Section Geographique
et Ethnologique de l'Association Britannique.
M. Jacobi rend compte des expériences auxquelles i]
a assisté, du tirage des
avec la pierre lithographique présentée dans la séance du
17 aoüt,
photographie par un procédé qu'il n'a pas communiqué.
j plusieurs épreuves de
concernant différents points sur lesquels, selon lui, M.
arriver à rendre
M. Jacobi accompagne ces
pièces d'explications verbales et émet son avis que, à en
juger d’après les épreuves obtenues, il n'y a pas encore
lieu de regarder le probléme de l'application de la pho-
tographie à l'impression lithographique comme résolu par
M. Schulz, mais que pour seconder ses efforts on pour-
rait lui communiquer une copie de la lettre de M. Mün-
Ster, ainsi que les épreuves de tirages, et l'engager à
continuer ses essais.
M. Moukhanof, adjoint du Ministre de l'Instruction
Publique, par un office du 24 août c., demande l'avis de
l'Académie sur la valeur de plusieurs ouvrages d'architec-
ture, qu'il envoie, publiés par M. Joukofski, architecte,
et pour lesquels l'auteur sollicite application d'un des
articles du Statut de l'Ordre de St.-Vladimir. Renvoi à
l'examen de M. Jacobi qui est invité à prendre connais-
sance de ces ouvrages et à prononcer s'il n'y a pas lieu
de demander préalablement un avis de l'Académie des
Beaux Arts. à
M. Moritz, directeur de l'Observatoire Magnétique de
Tiflis, par un office du 7 juin 1860, envoie une caisse que
i a remise M. Abich pour la faire passer à l'Académie.
À l'ouverture de la caisse à la séance méme on y trouve
1° une moitié de l'aérolithe tombé à Stavropol et décrit
dans le mémoire que M. Abich avait présenté antérieu-
rement à la Classe (v. la séance du 18 mai 1860); et 2?
un modele de ce méme aérolithe dans son état entier. — Ces
objets seront placés au Musée Minéralogique de l'Académie.
M. le Grand-Maitre de Police de St.-Pétersbgurg, par
un office du 25 aoüt courant, informe qu'une explosion
ayant été le 23 de ce mois, occasionnée par l'inflammation
du gaz d'éclairage dans une maison de la capitale, M. le
Gouverneur Général a nommé une commission d'enquéte,
dans laquelle il désirerait que l'Académie déleguát M.
Fritzsche en qualité de membre.—M. Fritzsche accepte
cette mission.‘ |
M. Moukhanof, par un office du 24 aoùt c., informe
que sur son rapport basé sur une présentation de M. le
Général-Gouverneur de Vilno, Sa Majesté Impériale
a bien voulu autoriser M. Goussef, adjoint du Directeur
de l'Observatoire de Vilno, à faire un voyage de deux
semaines à Königsberg pour y assister à la réunion des
Naturalistes de l'Allemagne. Recu pour avis.
4
51
Bulletin de l’Académie Impériale
5?
M. Zinine fait la motion de porter la Société Chimique
de Paris sur la liste des institutions auxquelles l'Académie
envoie son Dulletin. Adopté.
M. Jacobi présente, au nom de M. Tresca, de Paris,
un modéle en plätre de la surface d'élasticité et de la
surface de l'onde, telle que la théorie la donne pour la
propagation de la lumiere dans un crystal bi-axe. La
Classe ayant examiné avec intérét ces modéles qui for-
ment une des plus remarquables applications de la Géo-
metrie descriptive, décide que le donateur sera remercié, et
que les modéles seront placés au Cabinet de Physique.
CLASSE PEYSICO- MATHÉMATIQUE.
Séance DU 21 SEPTEMBRE (3 OCTOBRE) 1860.
M. Kokcharof présente et lit un travail sur le topaze
Russe, qu'il désire faire paraitre sous le titre de second
supplément au mémoire publié par lui antérieurement
sur le topaze. Ce travail est admis dans le recueil des
Mémoires de l'Académie.
M. Lenz lit un rapport préalable sur les travaux exé-
cutés pendant cette année par son fils, Robert Lenz, dans
le golfe de Finlande et relatifs à l'étude des forces
Zune terrestres. Ce rapport sera inséré au Bulle-
n.
M. Fritzsche donne lecture d'une lettre que lui a
adressée M. A bich, et dans laquelle il communique quel-
ques détails sur le voyage fait par lui dans le courant de
lété au Daghestan. Un extrait en sera publié dans le
Bulletin.
M. O. Struve, revenu de l'étranger, rend compte des
résultats obtenus par lui quant aux diffférents objets qui
étaient le but de son voyage. Il présente en méme temps
au nom de M. Vignoles, un exemplaire de la carte dres-
sée par celui-ci et représentant le tracé de la zóne, pour
laquelle l'éclipse du 18 juillet a été totale en Espagne.
M. Jacobi met sous les yeux de la Classe des épreuves
obtenues par M. Paul Pretsch de Londres moyennant
des blocs en cuivre, produits par le concours de la pho-
tographie et de la galvanoplastie et adaptés au tirage ty-
pographique. Ces épreuves ont été envoyées par l'inven-
teur à M. Théodore Winberg qui les a communiquées à
M. Jacobi. M. Pretsch ne donne pas de description du
procédé dont il se sert pour produire ces blocs; il atteste
seulement que ceux-ci n'ont subi aucune retouche, ni par
la taille, ni par le burin, ni par des mordants; que la nature
y a tout fait et que même les originaux photographiques
sont faits d’après nature et non d’après des gravures ou des
peintures. La Classe, tout en reconnaissant l'utilité, l'im-
portance méme du probléme que s'est posé M. Pretsch,
photographies em |
savoir d'arriver à la reproduction de
nombre illimité et à peu de frais par la presse ty
phique, — et en rendant pleine justice à la beauté des |
épreuves qu'elle a pu examiner grâce à l'oblieeante com-
D
munication de M. Winberg, regrette cependant que Pin- :
venteur n'a donné aucun détail sur le procédé qu'il em-
ploie.
Le Secrétaire Perpétuel produit quelques nouvelles
épreuves envoyées par M. Schulz de Dorpat par l'entre-
mise de M. Middendorff, de lithographies faites avec
le concours de la photographie (v. les séances du 17 et
du 31 août 1860).
M. Helmersen, en annonçant que M. Reichenbach a
fait parvenir à M. Fritzsche une liste d'aérolithes tom-
bés en Russie, et dont il désirerait avoir des échantillons
pour ses recherches, propose de lui envoyer à cet effet
des fragments: 1° d'une pierre tombée dans le Gouverne-
ment de Simbirsk (N* 603), et 2? d'une autre, tombée le
27 avril 1840, à Ajagus dans les Steppes Kirghizes (N°
602). Adopté.
Le Département d'Economie Rurale (Ministere des Do-
maines d'Etat), par un office du 16 septembre, envoie
deux fragments d'ossements pétrifiés, trouvés dans la
Terre des Cosaques du Don. — M. Helmersen, aprés
avoir examiné ces objets, déclare que.ce sont des dents
de Mamouts, et qu'ils n offrent rien de particulier ni de
rare. On en informera le Département, avec renvoi des
objets et d'un rapport qui s'y trouve annex
-
Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand Duc*Ni-
colas, par un rescrit du 25 aoüt, demande l'avis de l'Aca-
démie sur un ouvrage de M. Vozniakofski, qu'il envoie
et qui a pour titre: O6waa Teopia conpomuenenia ynpywas
HCUOKOCMEN OGUHCYWUMCA 65 HULS MIBAAMS NPOUSCOABHELXE,,
Op Mo, U 6616005 061,010 ypasnenia QGUHCEHTA MAS 66
omuxs cpedunaxs. Renvoi à l'examen de M. Tchébychef.
M. le Gouverneur d'Arkhanguelsk, par un office du 31
aoüt, fait connaitre les mesures, prises par lui, pour don-
ner aux prix proposés par l'Aeadémie pour la découverte
de restes de grands animaux antédiluviens, le plus de pu-
blicité possible parmi les indigènes du Gouvernement
d'Arkhanguelsk.
M. Liais, Président de la Commission scientifique
chargée par le Gouvernement brésilien de la révision
de la carte des cótes de l'Amérique du Sud, de l'Ama-
zone à la Plata, adresse une lettre datée de Rio-de-
Janeiro, le 24 aoüt, et dans laquelle il communique les
éléments de la 3* cométe de 1860, fondés sur les obser-
vations faites en juin à Paris et sur celles qui ont été
faites au Brésil en juillet par la Commission scientifique
qu'il dirige. ;
M. Skatchkof, consul à Tchougoutchak, communique
des réponses aux questions formulées par M. Baer con-
cernant la provenance d'un cräne de Chinois envoyé par .
M. Skatehkof à l'Académie (v. la séance du 30 mars
1860). Une copie en sera remise à M. Baer.
De 7 K
u.
33
des Sciences de Saint - Petersbourg.
54
CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE.
SÉANCE DU 28 SEPTEMBRE (10 OCTOBRE) 1860.
M. Kunik présente un rapport de M. Schirren sur
les résultats du voyage qu'il a fait cette année en Suede
et qui avait pour but de rechercher dans les archives et
les bibliothèques de ce pays des documents pour l’histoire
de Russie et particulierement pour celle de l'ordre teuto-
nique en Livonie. Sur la recommandation de M. Kunik ce
rapport sera publié dans le Bulletin, sans le faire entrer
dans les Mélanges Russes; par contre on en fera tirer 200
exemplaires à part, dont 50 seront mis à la disposition
de l'auteur, et 150 seront mis en vente.
Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la
Classe, que depuis sa derniere séance les ouvrages sui-
vants ont parus: 1) M. Brosset, Les Ruines d' Ani, capitale
de l'Arménie sous les rois Bagratides, aux X° et XIe siècles.
Histoire et description. I Partie avec un atlas de 24
planches; 2) Briefe von Christian Wolff aus den Jahren
1719 — 1753. Ein Beitrag zur Geschichte der Kaiserli-
chen Akademie der Wissenschaften; 3) Recweil de Notices
et Récits kourdes par A. Jaba.
.M. Schiefner rend compte du voyage qu'il fit cette
année à l'étranger.
M. Brosset dépose sur le bureau les deux lettres du
roi de Géorgie Wakhtang à Pierre le Grand, envoyées
par M. le Prince Obolenski (v. la séamce du 10 août
1860), et prie de les faire renvoyer aux Archives Cen-
trales de Moscou. :
Le Département des Confessions Etrangères du Minis-
tére de l'Intérieur, par un office du 19 septembre, en-
voie des listes de lieux habités par des Kalmouks au gou-
vernement d'Astrakhan. Elles seront placées à la Diblio-
théque. ;
CLASSE PHYSICO-MATHEMATIQUE ET CLASSE HISTORICO-PHILOLOGIQUE.
SEANCE EXTRAORDINAIRE DU 28 SEPTEMBRE (10 ocro8re)
1860.
Le Secrétaire Perpétuel annonce que M. le Président
à jugé nécessaire de convoquer MM. les membres des
deux Classes en séance extraordinaire, pour leur sou-
mettre la question dont l'Académie est saisie par ordre
de Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand- Duc
Constantin et qui se rapporte à la mer d'Azof. Il donne
ensuite lecture d'un rescrit de Son Altesse du 19 sep-
tembre, faisant connaitre qu'il y a eu une correspon-
dance étendue entre le Ministère de la Marine et le
Gouverneur-Général de la Nouvelle Russie, au sujet
des eauses qui ont amené une diminution de la profon-
deur de la mer d'Azof Cette correspondance a abouti à
faire naitre la conviction qu'avant de prendre des me-
sures administratives propres à arréter le mal, il est in-
dispensable de soumettre d'abord à une étude approfon-
die les causes de ce phénomène. Considérant l'importance
de ce probléme tant pour la marine marchande, que pour
la flotte de guerre, Son Altesse Impériale est d'avis que,
pour étudier sur les lieux les causes de la diminution de
profondeur de la mer d'Azof, il serait peut-étre utile d'en-
voyer, de la part de l'Académie des Sciences, de la So-
ciété Russe Géographique et du Ministère de la Marine,
une expédition scientifique, à laquelle Son Altesse daigne
assurer d'avance tout le concours et ‚toute la coopération
nécessaires. Son Altesse demande donc un rapport de
l'Académie sur cette question. >
A ce rescrit est joint un exposé des points principaux
qui ont été l'objet de la correspondance entre le Ministre
de la Marine et le Gouverneur-Général de la Nouvelle
Russie.
Audition faite de ces pieces, on nomme une commis-
sion composée de MM. Baer, Lenz, Helmersen, Ste-
phani, Kunik et le Secrétaire Perpétuel, et chargée d'é-
tudier la question et de préparer un rapport demandé par
Son Altesse Impériale.
Mettant à profit l'occasion de la réunion des deux Clas-
ses, MM. Baer et Schiefner présentent par écrit une
proposition concernant une mesure qui est en rapport
avec la nouvelle direction que l'on est convenu de donner
au Musée Ethnographique, et tendant à préparer les voies
pour faire surgir des découvertes d'antiquités antéhistori-
ques dans le sol de la Russie. La proposition se résume
ainsi: la Classe Historico-Philologique, dans sa séance du
13 avril 1860, a déjà approuvée l'idée de consacrer ce Musée
principalement aux races qui habitent actuellement en Rus-
sie, ainsi qu'à celles qui y ont habité dans les temps antiques.
Il devenait dés lors important de tracer un plan bien combiné
pour les acquisitions futures, et c'est en vue de ee besoin
que M. Radloff, conservateur du Musée Ethnographique, a
été envoyé à Copenhague et dans d'autres villes oü se
trouvent des Musées d'antiquités des temps antéhistoriques.
M. Radloff s'est acquitté de cette mission avec autant
de zéle que de succés, et il témoigne avec quel plaisir
on a accueilli à Copenhague la nouvelle que l'Académie
a l'intention de chercher à ranimer l'étude des antiquités
de ce genre en Russie; car des fouilles faites dans le
sol de la Russie ne peuvent manquer de jeter quelque
clarté sur les plus anciennes migrations des peuples de
TAsie dans l'Europe occidentale. Il s’agit maintenant, se-
lon MM. Baer et Schiefner, non seulement de répandre
le goüt pour de telles études en Russie, mais encore de
donner à tous ceux qui pourraient s’y intéresser, le mo-
yen d'apprécier les trouvailles de ce genre, et de recon-
naître dans des objets d'une apparence insignifiante des
documents d'une grande valeur scientifique. Pour atteindre
ce but il serait trés utile de se servir du recueil d'anti-
quités du Nord, publié par M. Worsaae et représentant
les objets de la collection de Copenhague. Cet ouvrage
trouve en Danemarc tant de lecteurs qu'il a déjà eu
plusieurs éditions. Afin de l'utiliser pour re il
U
55
Bulletin de l’Académie Impériale
56
faudrait traduire en russe les dénominations danoises
des objets représentés et ajouter une introduction, en
langue russe, destinée à donner un exposé succinct et
clair de l'état actuel et des principaux résultats des re-
cherches relatives aux temps antéhistoriques de l'Europe
occidentale. Les signataires de la proposition pensent que
le mode le plus économique de publier cet ouvrage serait
le suivant. Comme on s'est déclaré en Danemarc trés dis-
posé à nous donner une coopération active dans cette
entreprise et que l'on a promis. de nous faire à bon compte
un tirage des planches, gravées sur le zinc, on peut en
demander 500 exemplaires, en se bornant aux planches
qui se rapportent aux objets des périodes les plus anti-
ques, et en laissant de cóté ceux du moyen-áge. On join-
drait à ces planches les noms russes des objets, ainsi que
diverses explications, imprimés sur des feuilles qui seraient
placées en regard de chaque planche. Le tout serait pré-
cédé d'une introduction.
La proposition est approuvée.
CLASSE PEYSICO-MATHÉMATIQUE.
Séance pv 5 (17) ocrogre 1860.
M. Helmersen lit un rapport dans lequel il relate
qu'aprés avoir achevé, au mois de juillet, ses recherches
sur les gisements de la houille dans les gouvernements
de Toula et de Kalouga, il s'est rendu à Narva pour y
faire une exploration géologique des bords de la Narova
depuis la belle cataracte jusqu'à l'embouchure. Il présente
en méme temps un mémoire dans lequel il a consigné les
résultats de cette exploration. Ce travail, accompagné de
cartes et de dessins, se compose de deux parties. La
premiére contient l'ensemble de ses recherches sur les
couches siluriennes, ainsi que sur les terrains diluviens
et les alluvions qui composent les bords de la rivière.
L'auteur y a donné une attention particulière aux phé-
` nomènes qui dépendent de la loi générale, découverte
par M. Baer, de la formation du lit des rivieres. Dans
la seconde partie du mémoire, M. Helmersen examine
la question assez importante du grand banc de sable qui |
sest formé devant l'embouchure de la Narova et qui dé-
à tous les bátiments ayant plus |
de 8 pieds de tirant d'eau; ces bátiments sont obligés par |
fend l'entrée de la riviere
cette raison de rester dans la rade inhospitaliere de la
Narova, tant redoutée des marins. Aprés y avoir discuté
les divers projets proposés pour l'amélioratiou du chenal
qui traverse le banc de sable, et pour la diminution des
masses de sable, emportées par la Narova et la Rossona
et déposées sur le bane, l'auteur S'arréte à un projet
qui lui a paru offrir les
M. Brandt lit un rapport sur les résultats paléontolo-
giques de l'expédition, dont la direction lui était confiée,
li a pat meilleures chances de succès et |
dont l'exécution nécessiterait le moins de dépenses. — Le |
mémoire de M. Helmersen sera publié dans le Bulletin. |
et sur les mesures que, selon lui, il serait necessaire de
prendre pour la continuation des fouilles et des recherches
paléontologiques dans la Russie méridionale. — Renvoi
à l'examen d'une commission, composée de MM. Brandt
et Helmersen qui se chargent de présenter à la Classe,
dans la prochaine séance, des considérations plus détail-
lées à ce sujet.
M. O. Struve annonce que, conformément à une déci-
sion de la Classe du 17 février 1860, M. Weisse, de Cra-
covie, a envoyé un nouveau manuscrit soigné des 6 pre-
mieres heures de la seconde partie de son catalogue d'é-
toiles, calculé sur les zones Besseliennes. Dans cette nou-
velle rédaction, d'accord avec la demande de l'Académie,
toutes les corrections pour les erreurs des tables de réduc-
tion, indiquées soit par M. Winnecke, soit par M. Weisse
lui-méme, ainsi que pour toutes les autres érreurs trou-
vées occasionellement, ont été düment appliquées. M.
Weisse prie maintenant l'Académie de vouloir décréter
la reprise de l'impression de son ouvrage, en promettant
en méme temps l'envoi prochain du reste du manuscrit.
— La Classe arréte que le Catalogue de M. Weisse sera
publié par l'Académie, mais que l'impression n'en sera
commencée que quand le manuscrit sera complet pour
toutes les parties de l'ouvrage.
M. Baer signale les lacunes fort importantes dans le
Cabinet Craniologique, savoir une absence de cränes en
nombre suffisant et de provenance bien constatée, de
différentes branches du type russe. Dans l'espoir que
l'Académie Medico-Chirurgicale ne refusera pas de con-
tribuer à combler cette lacune, M. Baer propose de faire
appel aux bons offices de M. Doubovitski, Président de
ladite Académie, qui lui a déjà promis d'avance sa coo-
pération dans cette occasion. On arréte que des démar-
ches officielles seront fäites pour engager l'Académie Me-
dico- Chirurgicale à vouloir bien procurer au Cabinet
Craniologique des cránes de provenance bien constatée,
des quatre principaux types russes, savoir ceux de la
Grande Russie, de la Petite Russie, de la Russie Blanche
et enfin de la région de Novgorod.
M. le D' Regel, Directeur du Jardin Impérial Bota-
nique, par une lettre du 3 octobre 1860, adresse un pa-
quet de plantes regues par lui pour le Musée Botanique
de l'Académie de la part de M. Kotschy. Le paquet sera
remis à la direction du Musée Botanique.
M. le D' Holtermann, par un office du 31 juillet 1860,
envoie les observations météorologiques faites par lui à
Blagovestchensk sur l'Amour, depuis le 17 mars jusqu'au
7 juillet 1860. Elles seront remises à M. Kupffer.
"ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ACADEMIE, 2
Séance pv 7 (19) ocrogre 1860.
Le tribunal civil (Fpaxzanckas Hasara) de Tchernigof
communique par ampliation la disposition testamentaire
A
SEENEN VIRTU AUTRE
e em a nee
ET dirt eR DEREN
57
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
58
de feu le Conseiller de Collège Rklitski qui a destiné
une somme de 3000 r. à la fondation d'un prix que l'Aca-
démie serait tenu de décerner une fois tous les quatre ans
pour le meilleur ouvrage consacré aux recherches anato-
miques et microscopiques sur le système nerveux central.
On arréte qu'une présentation sera faite à M. le Ministre
pour obtenir la sanction de Sa Majesté Impériale à la
dite disposition. |
M. le Ministre de la Guerre fait connaítre, que sur son
rapport Sa Majesté Impériale a daigné ordonner que
M. Semefski, officier du régiment Pavlofski, soit admis à
étudier aux Archives de l'Académie les documents histo-
riques qui s’y conservent.
La Société Littéraire et Philosophique de Manchester,
l'Institut Américain de New York, l'Académie des Sciences
de Paris et l'Académie Stanislas de Nancy remercient pour
les envois qu'ils ont recus des publications de l'Académie.
CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE.
Stance pu 12 (24) ocrosnE 1860.
Le Secrétaire Perpétuel fait connaître que l'ouvrage de
‘M. Victor Langlois: Essai historique et critique sur la
constitution sociale et politique de l'Arménie, admis dans le
recueil des Mémoires de l’Académie (VII* Sér. Tom. III,
N° 3), est déjà imprimé et a été mis en vente et en dis-
tribution.
M. Lerch communique la nouvelle, trouvée par lui
dans les 55* et 56* rapports de la Société Biblique bri-
tannique et étrangère, qu'une traduction kourde des Sts.
Evangiles a été publiée à Constantinople par les soins de
la Mission Américaine. Cette traduction a été imprimée
eu caractéres de l'alphabet arménien qui, à ce que l'on
a trouvé, offre plus de facilité à rendre les sons de la
langue kourde, que l'alphabet arabe. Au dépót établi à
Constantinople par ladite Société Biblique, on trouve en-
core une traduction complète de la Bible en arménien
moderne, et une traduction du Nouveau Testament et des
Psaumes en idiome ararato-arménien. LeDépartement Asia-
tique sera prié de vouloir bien faire venir deux exemplaires
de chacune de ces traductions, dont un exemplaire sera
placé au Musée Asiatique, et l'autre sera mis à la dispo-
sition de M. Lerch, ainsi qu'il l'a demandé.
M. Victor Langlois adresse une lettre, datée de Paris,
par laquelle il offre à la Bibliothéque de l'Académie,
l'ouvrage qu'il vient de publier sous le titre: Essai de clas-
sification des suites monétaires de la Géorgie, depuis lanti-
quité jusqu'à nos jours.
M. Veliaminof-Zernof propose l'acquisition pour le
Musée Asiatique des quatre ouvrages suivants: 1? Une tra-
duction turque, publiée à Constantinople, de l'ouvrage per-
san Raschahat, d'Ali fils de Houssein, contenant une bio-
graphie des santons musulmans. 2° Le Kimiai - saadet, de
Mouhammed fils de Mouhammed-el-Ghazali, copié en l'an-
née 900 de l'hég. (1495 de J.-C.), ouvrage de philosophie
et de morale, en persan. 3? Le Hidaiet, copié en 1023 de
l'hég. (1614 de J.-C.), ouvrage religieux en arabe, et 4?
le Nafahat, de Djami, copie récente sans indication de
date — biographie des savants et santons musulmans, en
persan. — Cette proposition est approuvée.
CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE.
Séance pu 19 (31) ocrosre 1860.
A l'ouverture de la séance la nouvelle, apportée par les
journaux, de la mort de trois membres - correspondants
est annoncée à la Classe. Ce sont: M. Reissig, à St.- Pé-
tersbourg, correspondant dans la section physique depuis
1814; M. Lehmann, à Hamburg, et M. Rathke, à Kó-
nigsberg, correspondants dans la section biologique, le
premier depuis 1822 et le second depuis 1832.
M. Helmersen présente et lit un mémoire contenant
les résultats du voyage qu'il a fait l'été dernier, par ordre
de M. le Ministre des Finances, pour explorer les gise-
ments de houille découverts et exploités avec succès dans
le gouvernement de Toula, sur les terres de M. le Comte
Alexis Bobrinski et de M. Khomiakof Aprés y avoir
donné un apercu historique de tous les travaux de re-
cherche, exécutés dans les gouvernements de Toula et de
Kalouga depuis 1812 jusqu'à 1860, pour l'exploration et
l'utilisation de la houille, l'auteur passe à, la description
des travaux d'exploitation actuels et des sondages entre-
pris à Moscou et dans les environs de la ville de Podolsk.
— On se rappelle que jusqu'à présent tous les géologues
du pays, ainsi que MM. Murchison, Verneuil et Guil-
lemin, avaient reconnu que la houille des gouvernements
du centre de la Russie occupe constamment sa place à
la base de l'étage inférieur du calcaire carbonifere, c.-à-d.
qu'elle est d'un áge plus ancien que le calcaire à Pro-
ductus Gigas. Cependant deux géologues de Moscou, MM.
Auerbach et Trautschold, ont récemment ‘émis une
opinion contraire à celle-Jä, savoir que la houille de Toula
et de Kalouga est en grande partie postérieure au calcaire
à Productus Gigas et qu'elle est du méme áge que le cal-
caire à Spirifer Mosquensis, qui compose l'étage supérieur
du terrain carbonifère du centre de la Russie. — M. Hel-
mersen termine son mémoire par une discussion de cette
question et démontre que l'opinion des savants de Moscou
n'est pas admissible, ainsi que les conséquences qui en
découlent. Le travail de M. Helmersen paraitra dans
les Mémoires de l'Académie. e
M. Tchébychef présente et lit un mémoire Sur P'inté-
gration de la différentielle C EE S E dx. Ce tra-
Variar’ Betyr
vail sera inséré dans le Bulletin.
M. O. Struve présente des tables destinées à la réduc-
tion des observations faites à Poulkova depuis 1840 à
59
Bulletin de l'Académie Imperiale
60
1860. Ces tables sont calculées sur les constantes de l'ab-
erration, de la nutation et de la précession, fixées par
les travaux de MM. W. Struve, Peters et O. Struve.
Les mémes constantes étant nouvellement introduites dans
presque toutes les éphémérides, M. Struve pense que
pour le moment il n'y a pas de nécessité à étendre ces
tables au delà de 1860. Il propose limpression de ces
tables dont les astronomes de Poulkova ont besoin pour
pouvoir procéder dans les calculs de réduction de leurs
* anciennes observations. La Classe approuve cette proposi-
tion et decréte que le tirage de ces Tables sera de 400
exemplaires. Elles porteront le titre: Quantitatum Besselia-
narum, positionibus stellarum apparentibus in medias et invi-
cem convertendas inservientium Tabulae, adhibitis numeris con-
stantibus Pulcovensibus, pro annis 1840 ad 1860 computatae.
M. Middendorff produit une lettre de M. Maximo-
wiez à M. Leopold Schrenck, contenant des nouvelles
sur son voyage dans la vallée de lOussouri. Sur la re-
commandation de M. Middendorff un extrait en sera
publié dans le Bulletin.
M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office
du 5 octobre, envoie deux notices de M. Prazmowski,
adjoint à l'Observatoire de Varsovie, sur ses observations
de l'éclipse totale du soleil du 18 juillet 1860: l'une, ma-
nuscrite, est rédigée sous forme d'un rapport à M. le Cu-
rateur de l'arrondissement académique de Varsovie, et
l'autre, imprimée, est tirée des Comptes- Rendus hébdo-
madaires de l'Académie des Sciences de Paris. — M. le
Ministre ayant'demandé un rapport sur ces articles, MM.
Lenz et O. Struve se chargent de l'examen. |
Le Secrétaire Perpétuel annonce à la Classe que le mé-
moire de M. Kokcharof sous le titre: Zweiter Anhang zu
der Abhandlung «Ueber die russischen Topase » (Mém. de l'Acad.
VII? Ser. T. III, N° 4) est imprimé et mis en vente.
La discussion est reprise sur les propositions de M. le
général Schubert, concernant les opérations au moyen
desquelles on devrait, selon lui, compléter la mesure de |
l'are Scandinavo-Russe (v. les séances du 4 et du 18 mai
1860). M. O. Struve donne un exposé de l'état de la
question et développe des considérations qui l'amenent à
la conclusion qu'il wy a pas lieu pour le moment de don-
ner suite aux propositiops de M.Schubert. Cette conclu-
sion est approuvée par la Classe. De plus, comme M. le
général Schubert a publié dans le Journal «Astronomi-
sche Nachrichten», à la fin de son mémoire: Sur l'influence |
des attractions locales dans les opérations géodésiques, une in-
vitation à l'adresse de l'Académie, de mettre à exécution
ses propositions, la Classe trouve juste de faire connaitre,
par le moyen du Bulletin, les raisons qui l'ont guidée dans
la présente décision. Elle charge done MM. O. Struve et
Dóllen à rédiger à cet effet, dans la forme qu'ils trouve-
ront convenable, un exposé de la question, pour servir de
réponse à M. Schubert. e
Le Gouverneur de Tomsk, par un office du 16 septembre,
envoie deux cränes de Kalmouks qui habitent l'Altai au
gouvernement de Tomsk, et accompagne cet envoi de dé-
tails ethnographiques sur les races dont la population de
ce pays est formée. La réception en sera accusée avec des
remerciments.
M. Baer annonce qu'outre ces deux cránes que nous
devons à la sollicitude de M. le général Hasfort qui a
puissamment contribué à enrichir notre Musée d'Anthro-
pologie, ce Musée a recu encore de M. Bode jeune, par
l'entremise de M. le Dr. Knoch, un crâne de Kalmouk des
environs de Sarepta. `
L'Administration provinciale de Iakoutsk (flkyrckoe
OGaacruoe YnpaBsenie), par un office du 31 juillet 1860,
transmet cinq fourrures d'animaux du pays de Kolyvan,
offertes à l'Académie par Solovief, marchand à Iakoutsk.
Elles seront remises à M. Brandt pour étre placées au
Musée Zoologique, et le donateur sera remercié.
M. Hasfort, Gouverneur - Général de ia Sibérie Occi-
dentale, par un office du mois de septembre, fait connaitre
es mesures prises par lui pour donner aux prix proposés
par l'Académie pour la découverte de restes de grands
animaux-antédiluviens, le plus de publicité possible parmi
les indigenes du pays (v. la séance du 20 avril 1860).
M. le Dr. Regel, Directeur du Jardin Impérial Bota-
nique, fait hommage à l'Académie de l'ouvrage qu'il a pu-
blié sous le titre: Catalogus plantarum quae in horto Aksa-
koviano coluntur, et annonce l'envoi de plusieurs collec-
tions de plantes pour le Musée Botanique. Le Secrétaire
Perpétuel produit en méme temps un rapport de M. Meins-
hausen, Conservateur de ce Musée, annoncant que quatre
paquets de plantes de la Songarie, du Caucase, du Brésil,
etc., ont été récus au Musée par l'entremise de M. Regel.
M. le Comte Boris Perofski adresse une lettre, du
8 octobre, par laquelle il remercie pour l'envoi du mé-
moire de M. Baer: Die Makrokephalen im Boden der Krym
und Oesterreichs.
CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE.
SÉANCE DU 26 OCTOBRE (7 Novemsre) 1860.
La séance est ouverte par une communication de la
nouvelle, apportée par les journaux, de la mort de M. Ta-
fel, membre correspondant de l'Académie dans la section
Historico-Politique.
M. Nauck présente et recommande pour le Bulletin un
travail de M. Hermann Graff, intitulé: De Ateio Philologo.
M. Kunik lit au nom de la commission, composée de
lui et de MM. Brosset et Nauck, un rapport sur la
question relative à la couronne de Monomaque (v. la séance
dü 25 mai 1860). Les conclusions en sont approuvées par
la Classe qui arréte, que ce rapport sera soumis à M. le
Président.
M. le Prince Nicolas Galitsyne, de Korotcha, commu-
nique copie d'une lettre dont il possède l'original, de
61
des Sciences de Saint-Pétersbourg.
62
Blumentrost au Prince Kourakine, du 17 aoüt 1725.
Il sera remercié pour cet envoi.
M. Guédéonof, Directeur-Adjoint du.Corps des Arpen-
teurs, par un oftice du 19 octobre 1860, envoie 11 an-
ciennes monnaies d'argent, trouvées dans le gouvernement
de Vladimir. Le donateur sera remercié et les monnaies
seront placées au Cabinet Numismatique.
M. Kunik ayant fait une proposition relative à la publi-
cation du recueil nommé Pyccki& Apæuss, est autorisé à
procéder à l'exécution du plan, approuvé dans la séance
du 8 juin 1860. Dans ce but il prie de faire recommander
M. Lazarefski à M. le Directeur de la Bibliothéque Im-
périale publique, afin de lui faciliter les recherches qu'il a
en vue d'y faire sur les Chronographes je dove Approuvé.
CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE.
Séance DU 2 (14) novemere 1860.
M. Bouniakofski présente et lit une notice, destinée
au Bulletin, Sur les Planimetres libres.
M. Brandt lit une note sur le mastodon trouvé prés
de Nikolaief; elle paraitra dans le Bulletin en guise
d'appendice au rapport présenté à la Classe le 3 aoüt sur
les travaux de l'expédition zoologique et paléontologique,
dirigée par M. Brandt.
M. Helmersen annonce que, conformément à une dé-
cision de la Classe du 28 octobre 1859, la traduction al-
lemande du travail de M. Antipof sur les gisements des
différents minérais de l'Oural et sur l'état actuel de leur
exploitation, est achevée et peut être mise sous presse; elle
sera publiée dans le recueil intitulé: Beiträge zur Kennt-
niss des Russischen Reichs.
M. Brandt présente un travail de M. Motchoulski
sur les Coléoptéres rapportés en 1859 par M. Sévertsof
des steppes méridionales des Kirghises. Sur sa recomman-
dation, ce travail est admis dans le Bulletin.
M. Nikitine, prosecteur à l'Université de Moscou,
adresse un exemplaire de l'ouvrage qu'il a publié sous le
titre: Anoneepo.t00iA, UIU HAYKA 0 KATomuamo60 AOKHuCIRbUCG
pacmasceniazó ue.roswueckan imr.aa. Les recherches qui y
sont consignées sur les aponeuroses ont occupé l'auteur
pendant plus de dix ans; mais il ne les considère cepen-
dant pas comme achevées, et occupé à les compléter en-
core, il désire connaitre le jugement des spécialistes sur
son travail M. Baer se charge de prendre connaissance
de l'ouvrage et de présenter un rapport s'il y a lieu.
M. Loguinof, bourgeois notable à Odessa, envoie un
travail manuserit sur la peste, le cholera, le typhus et la
fièvre jaune (Óneuns o cywnocmu vd, Asiamckoft LOAEpbl,
muda u Hcermoü 0p auku u o cnaceniu 3apaoiceRHbiaco UMU).
Comme l'objet traité dans cet essai rentre dans les attri-
| butions de l'Académie Médico-Chirurgicale, on arrête qu'il
lui sera transmis, et que l'auteur en sera informé
M. Schmidli, de Zürich, résidant à Lisbonne, adresse
une lettre, du 24 octobre, dans laquelle il communique
une recette pour la multiplication des céréales et pour la
préservation des grains contre l’ergot. M. Jéleznof est
invité à prendre connaissance de cette communication et
à en rendre compte, s'il y a lieu.
M. Tchébychef lit un rapport sur l'ouvrage de M.
Vozniakofski: O6wuan meopin conpomusaenia ynpyuxs
ocuükocmeit etc. (v. la séance 21 septembre 1860) Les `
conclusions de ce rapport étant approuvées, une copie en
sera soumise à Son Altesse Impériale Monseigneur le
Grand Due Nicolas.
M. le Baron Meyendorff, Président du Cabinet Im-
périal, par un office du 27 octobre 1860, envoie quatre
barres taillées à l'usine de Iékatérinbourg, de porphyre, de
listvenit, de grés et de marbre, faisant suite d'un envoi
précédent et destinées aux recherches sur la conductibi-
lité des différentes roches pour la chaleur (v. les séances
du 10 décembre 1858, du 7 janvier 1859 et du 14 octobre
1859). — M. Helmersen annonce que ces barres sont
placées au Musée Minéralogique et qu'il n'attend que l'ar-
rivée de M. Kupffer pour commencer les recherches ci-
dessus désignées. — M. le Baron Meyendorff sera vive-
| ment remercié pour la coopération qu'il a bien voulu ac-
corder à l'entreprise de l'Académie.
M. Schiefner annonce que l'Académie dun Sciences et
Lettres de Montpellier a envoyé une série de ses publica-
tions et qu'elle désirerait avoir en retour celles de notre
Académie. On fera comprendre l'Académie de Montpel-
lier au nombre des institutions auxquelles on fait don du
Bulletin et des Mémoires.
La Société des Naturalistes d’Offenbach (Offenbacher
Verein für Naturkunde) exprime le désir d'établir un échange
'des publications respectives. On lui fera parvenir le Bul-
letin (à partir du premier volume de la série courante).
La Direction de la Bibliothéque de Würzburg remer-
cie pour diverses publications envoyées à cette l'Univer-
sité, et signale les lacunes que l'on désire voir comblées
dans la collection des Bulletins et des Mémoires de l'Aca-
démie à ladite Bibliotheque. Le Secrétaire Perpétuel est
chargé de faire des dispositions nécessaires pour faire droit
à cette demande. ;
M. le Recteur de l'Université de Kazan, par un office du
14 octobre, communique des données sur la vie et l'acti-
vité littéraire de M. Eversmann, membre correspondant `
de l'Académie, décédé le 14 avril 1860. La réception en
sera accusée avec remerciments.
Bulletin de l'Académie Impériale -
64
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
L'Académie a reçu dans les séances de l' Assemblée
Générale du 2 (14) septembre et du 7 (19) octobre
1860 les ouvrages dont voici les titres:
Nachrichten von der Georg-Augusts-Universität und der
K. Gesellschaft. der Wissenschaften zu Góttingen. Vom
Jahre 1859. Góttingen. 8.
Tübinger Universitätsschriften aus dem Jahre 1859. Tü-
bingen 1860. 4.
Statuta facultatis jureconsultorum Vitebergensium anno
MDVIII composita ed. Theod. Muther. Regimonti
Prussorum 1859. 8.
Annales academici 1855 — 1856. Lugduni Batavorum
1859. 4.
Ram (Chanoine de), Considérations sur l'histoire de l'Uni-
versité de Louvain. Bruxelles 1854. 8.
Annuaire de l'Université catholique de Louvain. 1856 —
59. Louvain. 16.
Programmes des cours de l'année académique 1855 — 56,
1856 — 57, 1857 — 58, 1858 — 59, 1859 — 60, à PU-
niversité catholique de Louvain.
Theses propugnatae in Universitate Catholica in oppido
Lovaniensi annis 1855 — 58. 8
Atti dell I. R. Istituto Veneto di scienze, lettere ed arti.
Tomo IV, serie terza, disp. 7 — 10, V. disp. 1 — 4.
Venezia 1859 — 60. 8.
Memorie dell’ I. R. Istituto Veneto di scienze, lettere ed
arti. Vol. VII, parte III, Vol. VIIT, parte I. Venezia
1859. 4.
Atti del R. Istituto Lombardo = geg lettere ed arti.
Vol. I, fasc. XVI. Milano 1859. 4.
Abhandlungen der K. Geet der Wissenschaften zu
Góttingen. 8. Bd. Von den Jahren 1858 und 1859.
Góttingen 1860. 4.
Berichte über die Verhandlungen der K. Sächsischen Ge-
sellschaft der Wissenschaften zu Leipzig. 1859. Ma-
them.-physic. Classe I. II. und philol.-histor. Classe.
I. II. 1860. Philol.-hist. Classe I. II. Leipzig 1859 —
1860.
Abhandlungen der K. Süchsischen Ges. d. Wissenschaften.
Bd. VIII, Bg. 6 — 21: Hansen (P. A.), Auseinander-
setzung einer zweckmässigen Methode zur Berech-
nung der absoluten Stórungen der kleinen Planeten.
3. Abhandlung. Bd. VII. Bg. 1 — 17: Gabelentz (H.
C. von der) Die Melanesischen Sprachen nach ihrem
grammatischen Bau und ihrer Verwandtschaft unter
sich und mit den Malaiisch-Polynesischen Sprachen.
Leipzig. 8
Preisschriften. gekrónt von der f. Jablonowskischen Gen
in Leipzig. VII. Wiskemann (H.): Die antike Land-
wirthschaft und das von Thünensche Gesetz, aus den
alten Schriftstellern dargelegt. Leipzig 1859. 8.
Denkschriften der Kais. Akademie der Wissensch. Math.-
naturw. Classe. 17. Bd. Wien 1859. 4.
Sitzungsberichte der Kais. Akademie der Wissensch. Ma-
them.-naturw. Classe. Bd. 34 — 38, 39, N. 1— 5.
Sitzungsber. der Kais. Akademie der Wiss. Philos.-histor.
Classe. Bd. 29, 30, 31, Hft. 2, 3; 32, 33, Hft. 1. Wien.
1859 — 60. 8.
Almanach der Kais. Akademie der Wissensch. 9. Jahrg.
1859. Wien. 8.
36. Jahresber. der Schles. Ges. für vaterländische Kultur.
Arbeiten und Veränderungen der Ges. im J. 1858.
Breslau 1859. 8
Verhandelingen der kon. Akademie van Wetenschappen.
Zevende deel. Amsterdam 1859. 4 er
Verhandelingen der kon. Akademie van Wetenschappen.
Afdeeling Letterkunde. Deel l. Amsterdam 1858. 4.
Verslagen en Mededeelingen der kon. Akademie van We-
tenschappen. at Letterkunde. Vierde deel. Am-
sterdam 1859.
Verslagen en Laa der kon. Akademie van We-
tenschappen. Afdeeling Natuurkunde. Achte en ne-
gende deel. Amsterdam 1858 — 59. 8.
Jaarboek van de kon. Akademie van Wetenschappen, Ge-
vestigd te Amsterdam, voor 1858. Amsterdam. 8.
Mémoires de la Société royale des sciences de Liége. T.
XIV. Liége 1859. 8.
Transactions of the royal Society of Edinburgh. Vol. XXII.
p. 1. For the sessions 1857 — 58 and 1858 — 59. 4.
Proceedings of the royal Society of Edinburgh. 1858 —
59. Vol. IV. N. 49. ;
Proceedings of the royal Irish Academy. Vol. VII. p. 1 —
8. Dublin 1858 — 59. 8
The transactions of the royal Irish Academy. Vol. XXIII,
p. IL Dublin 1859. 4.
Öfversigt af kongl. Vetenskaps-Akademiens Förhandlingar.
1857 och 1858. Stockholm 1858 — 59. 8.
Kongliga svenska Vetenskaps-Akademiens Handlingar. Ny
fond B. E 2, IL 1: 4
Beráttelse om framstegen i Insekternas, Myriapodernas
och Arachnidernas Naturalhistoria för 1855 och 56
till K. Vetenskaps- Akademien afgifven af C. H. Bo-
heman. Stockholm 1859. 8. _
Edlund, E. Berättelse om framstegen i fysik under år
1852, 1853. Stockholm 1857 — 59. 8.
Forhandlinger i Videnskabs-Selskabet i Christiania. Aar
1858. Christiania 1859. 8.
Transactions of the American Philosophical Society, held
at Philadelphia, for promoting useful knowledge. Vol.
XII. New series. Part II. Philadelphia 1859. 4.
Paru le 28 novembre 1860.
Bulletin de Lead. hp. THI.
Helmersen, Norovathal . Tab I.
PS EEE 9.1 d Ve E DAES HA TEA ^
EE
Kirche À
C. Cétéatelle.
Joa. Festung Jmwangorod i
J. Joadumsthal .
A Krahnholmer Fabrik.
G. Dr. Gebauers Landhaus. 14 f
W. Grosser Fall. ef Zeg
w. Der Joala Fal . us
A Titinskaya
Karte N? 1.
n Halkstern:
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3 Pulver
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E DreStelle wo Rreymanns aus Star)
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Die Ufereinfassungen : i A
an derRossona und Narova 1765, w N
zur Zeit d Grafen Münnich. y Essigfabrik TS
Tot Taufabr‘ ZN poete.
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Pflanzenreste
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Ungulitensandsteine
Narva's.
Fig.3.
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Ath vA. Alinster
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Mo guae. 2% Joachimsthal von Nord gesehn, am. rechten Ufer 4460.
Ss
d | Tab II.
Bulletin dei Acad. Imp. d Ae T. IIT Helmersen,das Narovathal.
Fig 1.
KEYSERLINGIA.
CH
HELMERSENIA.
A ee " wg
ónigsberg,
M. Sehubert,
membre correspondant.
T. INE, N° 2.
BULLETIN
DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG.
TOME II.
( Feuilles 3 — 9.)
CONTENU.
^ Page
M. Ostrogradski, Sur une intégrale définie.............................. 65 — 68.
TS D D TN tu sen EEE 68 — 74.
J. F. Brandt, Second rapport sur l'expédition zoologique et paléontologique di-
Ber Dar PTE. ve iE Be RI RE RE KT 74 — 84.
Annexe au précédent rapport. Sur l'extinction de la vie animale dans la
baie de Balaklava, par suite de la putréfaction d'une grande quantité de poissons 84 — 88.
Ve Fritzsche, Sur le Rollos. cM ceo nis a rM cse e use 88 — 110.
A. Winnecke, Remarques sur la troisième Cométe de 1860. (Avec une Planche.) 110 — 112.
H. Graff, De Ateio Philologo, nobili grammatico Latino............... eeu 112 — 138.
TE RER RR RE RP 139 — 144
EE ER re AT pires] hase ene 144.
ree —
On s'abonne: chez MM. Eggers & Cie, libraires à St.- Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de
l'Académie (Komurers IIpaszegis Hwueparopcxkoii Arazemiu Haykæ) et chez M. Léopold Voss,
libraire à Leipzig.
Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie,
8 thalers de Prusse pour l'étranger.
—— aen s
67
Bulletin de l'Académie Impériale
68
nous trouverons &videmment
0 +. pan + e
Wan f [ Tin y dy dz
+....)o—(x
ER
dz sg ge 0.»
dvo
= ) » ds.
dv E
^ Y ay 3
Si enfin on admet que w et v sont fonctions homo- | De là on passe de suite aux expressions que l'on
genes, la premiere du degré n, la seconde du degré m,
comme par la nature de ces fonctions
du du
du
tas big th Agite e"
dv dv dv A?
Lg E Ee E
la derniére équation se réduira à celle-ci
(n — m) fied S = 0,
donc, n étant différent de m,
fuvdS — 0.
C'est le théorème dont l’énoncé est venu à ma con-
naissance dans une correspondance privée.
Il serait curieux de savoir ce que deviendrait l'in-
tégrale
JuvdS
dans ie cas de n — m. Nous pourrons nous en occu-
per. Ayant rappelé notre mémoire sur les variations
des intégrales multiples, nous saisissons cette occa-
sion pour y indiquer une simplification dans la déter-
mination des variations des dérivées partielles d'une
fonction à plusieurs variables. Soient x, y, z.... ces
variables et w leur fonction. Pour trouver les varia-
tions des derivées 77, 2 dor, que nous désigne-
rons pour abréger par p,q,r,...., nous sommes parti
dans notre mémoire de l'équation
ddu — du;
nous y avons mis pour du sa valeur
pdx + qdy + rdz -—....
et après l'avoir différentiée selon à nous avons trouvé
daàp + dy8q +- deër + .... =
d3u — pddx — qdày — rddz —. . . .
La comparaison des coefficients des différentielles
dr, dy, dz, nous a donné
èp _ dën Dr dër dày dòz
e Ea ACC rn
|. dôu dër dày dë:
Menge ee
Seege eege eege ts ose te
donne ordinairement aux variations Am, òq, òr, ... Mais
| on arrivera immédiatement à ces derniéres expressions
| en remplaçant du et du à la fois dans l'équation fon-
damentale à
ddu — dàu
par leurs valeurs
pdx + qdy + rdz +. ...,
Där + q3y + róz +... +0,
o étant le changement de u, dà à la variation de la
forme de cette fonction. En différentiant selon à et
d après la substitution dont il s’agit, et en supprimant
ce qui se détruit, il vient
——
—
dxdp + dy8q + dzôr +....
dpdx =+ dqày + drèz +....+ do,
d’où, en comparant les coefficients de dz, dy, dz, .. ..
dp dp dp do
òp — Ae D t y E Br voie us
— 9 40 So + HE Be +. de
òg — 3,92 + 3,99 73 óz-r... me
Nous avons apercu cette simplification immédiate-
ment aprés la publication de notre mémoire, mais
nous ne l'avons pas jugée assez importante pour la
publier sans que l'occasion s'en présentât.
Über das Benzil. von N. Zinin. (Lu le 16 no-
vembre 1860.) ;
Es ist bekannt, dass das Benzoin sich unter dem
Einflusse oxydirender Substanzen (z. B. Chlor und
Salpetersäure) leicht in Benzil verwandelt, indem es
Wasserstoff verliert; es ist dies eine reine Reaction
welche nach der Gleichung C, H,,O, — H, = C,H „0,
vor sich geht. è
Ich habe nun gefunden, dass auch die Wiedererzeu-
gung des Benzoins aus dem Benzil sehr leicht vor sich
geht; auch dabei findet ein reine Reaction statt, es
bilden sich keine Nebenproducte und man erhält eine
der angewendeten Menge Benzil nach obiger Glei-
chung entsprechende Menge Benzoin.
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
70
Das Benzil lóst sich ziemlich leicht in starker Es-
sigsäure auf, und der Prozess der Umwandlung geht
in dieser Lósung mit Hilfe metallischen Eisens leicht
vor sich. Auf einen Theil Benzil in 6 Theilen Essig-
säure von 1,065 sp. G. gelöst nimmt man 1 bis 2
Theilé Eisen, und kocht so lange, bis die Flüssigkeit
durch die sich in ihr bildenden feinen weissen Nadeln
von Benzoin beinahe gesteht; dann hat man nur nó-
thig die breiartige Masse von dem rükständigen Eisen
abzugiessen, nach dem Erkalten das Ausgeschiedene
mit Wasser auszuwaschen und aus Alcohol umzukri-
stallisiren, um ganz reines Benzoin mit allen seinen
Eigenschaften zu haben, durch welche es leicht ist
sich zu überzeugen, dass man es nicht mit irgend
einem anderen Kórper zu thun hat.
Benzil giebt in alcoholischer Lósung bei der Ein-
wirkung von Chlorwasserstoffsäure und Zink ebenfalls
sehr leicht Benzoin. Als ich einen Theil Benzil in 4
Thelen heissen 85 prozentigen Alcohols löste, die-
ser Lósung zuerst ungeführ einen Theil fein granulir-
tes Zink, dann aber allmählich in kleinen Mengen einen
Theil starke Chlorwasserstoffsäure zusetzte und er-
hitzte, erhielt ich, wenn die Reaction nicht zu weit ge-
führt worden war, aus der Lósung reines Benzoin in
einer dem angewandten Benzil entsprechenden Menge.
In einer meiner früheren Arbeiten habe ich nach-
gewiesen, dass das Benzoin Wasserstoff enthält, auf
dessen Kosten die Copulation des Benzoins mit Chlor-
verbindungen der Säuregruppen vor sich geht, d. h.
ein Molecül Wasserstoff im Benzoin kann leicht durch
Säuregruppen substituirt werden, während das aus
dem Benzoin durch Verlust von Wasserstoff hervor-
gehende Benzil dieser Reaction nicht mehr fähig ist.
Indem ich das Benzil der Einwirkung verschiedener
Kórper unterworfen habe, bin ich zu der Ueberzeu-
gung gelangt, dass der Wasserstoff in ihm eine innig-
verbundene Gruppe bildet, auf deren Rechnung keine
Reaction mehr vor sich geht, und dass durch Fünf-
fach Chlorphosphor in ihm nicht Wasserstoff, sondern
direct Sauerstoff substituirt wird. Diese Reaction ist
rein und geht nach der Gleichung
C, Hj, 0, + PhCI, = C, H, OCI, + PhCl, O
Vor sich. 16 Grm. ganz reines, zweimal aus Alcohol
` und aus Aether umkristallisirtes Benzil wurden mit
17 Grm. Fünffach Chlorphosphor *) in eine Retorte ge-
bracht und diese bis zum Schmelzen des Benzils erhitzt,
wobei die Reaction unter Bildung von Phosphoroxy-
chlorid begann; von Chlorwasserstoffsäure bemerkte
man keine Spur. Nach Beendigung der Reaction hatte
man eine gelbliche Flüssigkeit erhalten, welche nach
dem Austreiben allen Phosphoroxychlorids und nach
dem Auswaschen zuerst mit heissem und dann mit
kaltem Wasser zu einer festen, weissen kristallinischen
Masse erstarrte. Der bis zum Verschwinden "- sauren
Reaction in dem W ne und dann
gut getrocknete weisse Kórper wog 20 Grm., nach
obiger Gleichung aber sollte man 20,190 Grm. erhal-
ten; ich habe diese Operation skis wiederholt
und immer dasselbe Resultat erhalten. Wenn man auf
einmal eine grössere Menge Benzil nimmt, z. B. 64
Grm., so muss man vorsichtig beim Erhitzen verfah-
ren, und nicht um die Operation zu beschleunigen zu
stark erhitzen.
Der erhaltene weisse Kórper, welchen wir Chlor-
enzil nennen wollen, lóst sich sehr leicht in Aether,
und zwar schneller und in grósserer Menge in ko-
chendem als in kaltem; in letzterem lösen sich beinahe
‚gleiche Gewichtstheile. Aus der aetherischen Lösung
kristallisirt er beim Verdampfen bei der gewöhnlichen
Temperatur in grossen, farblosen, durchsichtigen Kri-
stallen, welche sehr dicke (2 — 3 Linien), aber ge-
wöhnlich kurze 4 seitige rhombische, und 6 seitige
aus dem rhombischen Prisma entstandene Prismen bil-
den. Die feinen Kristalle, welche sich aus der in der
Wärme gesättigten ätherischen Lösung beim Erkalten
absetzen, haben das Ansehen von rhombischen Tafeln.
In Alcohol löst sich der Körper schwieriger als in
Aether und in 10 Theilen 83 procentigen kalten Wein-
geistes bleibt nur ungefähr ein Theil gelöst; heisser
Alcohol löst viel mehr davon auf, und zwar 83 pro-
centiger fast gleiche Theile, in stärkerem und schwä-
cherem aber löst sich verhältnismässig mehr oder we-
niger. Die aus der alcoholischen Lösung sich absez-
zenden Kristalle sind kleiner als beim Aether, haben
aber eine und dieselbe Form, d. h. es sind entweder
*) Die Formel verlangt auf 210 Theile Benzil 209 Theile Fünf- `
fach Chlorphosphor, es ist aber besser etwas mehr von letzterem zu
nehmen, weil sonst gegen das Ende der Reaction sehr stark erhitzt
werden muss, wodurch das Gemenge sich bräunt, ein Theil des ge-
chlorten Körpers sich verändert und Chlorbenzoil auftritt, dessen
Gegenwart sich sogleich durch den Geruch zu Mz un giebt.
t
71
Bulletin de l’Académie Impériale
72
rhombische Tafeln oder rhombische Prismen; die aus
heisser concentrirter Lósuug haben immer die er-
stere Form. |
In Wasser, sowohl in kaltem als in kochendem, ist
der Körper unlöslich. Er schmilzt bei + 71°C; wenn
er unter Wasser oder unter Alcohol geschmolzen wor-
den ist, bleibt er lange flüssig, zuweilen sogar noch
beim Abkühlen bis zur gewöhnlichen Temperatur. An
der Luft fängt er ungefähr bei = 65°C an, in grossen
blattartigen rhombischen Tafeln zu kristallisiren; war
er überhitzt worden, so bleibt er auch noch bei nie-
drigeren Temperaturen flüssig. Bei der Destillation zer-
setzt er sich und man erhält ein flüssiges Product,
welches unter anderem auch Chlorbenzoil enthält.
Die Elementaranalyse des Chlorbenzils führt zur
Formel C,, Ha OCL.
I. 0,687 Grm. gaben bei der Verben mit Kalk
0,744 Grm. Chlorsilber — 26, 78 p. C. Chlor.
II. 0,880 Grm. gaben 0,950 Chlorsilber = 26,70
p. €. Chlor.
III. 0,521 Grm. gaben 1,207 Grm. Kohlensáure
— 63,14 p. C. Kohlenstoff; und 0,183 Grm.
Wasser — 3,90 p. C. Wasserstoff.
Berechnet. Gefunden.
oe D. 63,39. 63,14.
He 10. 3,11, 3,90.
0 16. 6,05. EX
Cl, TT 26,79. 26,78 u. 26,70.
26. 100,00.
In starker Salpetersäure löst sich das Chlorbenzil
ziemlich leicht unter Erwärmung auf; kocht man diese
Lösung oder besser den Körper mit nicht zu starker
Salpetersäure, so entwickeln sich viel rothe Dämpfe
und nach dem Vermischen mit Wasser fällt reines Ben-
zil nieder, welches man leicht an seiner Kristallform,
seinen physikalischen Eigenschaften und seinem Ver-
halten zu einer alcoholischen Aetzkalilösung erkennen
kann. Diese Reaction kann man daher in Bezug auf
das Chlorbenzil und das Benzil durch folgende Glei-
chung ausdrücken:
C, Hy OCL ke NHO, = C, Ha O0, Fe NHO, CL;
sie ist rein und die Menge des erhaltenen Benzils ent-
spricht, wenn man nicht zu starke Säure genommen
und zu lange erwärmt hat, der des angewendeten Chlor-
benzils. Bei einem Versuche gaben 4 Grm. Chlorben-
zil 3,150 Grm. Benzil, die Rechnung verlangt aber
3,169 Grm. Eine alcoholische Auflösung von salpeter-
saurem Silber bringt unter Ausscheidung von Chlor-
silber dieselbe Wirkung hervor, aber langsamer und
nur bei anhaltendem Kochen; andere Silbersalze, eben
so wie eine alcoholische Lösung von essigsaurem Blei,
scheinen bei der Siedhitze des Alcohols gar keine
Einwirkung zu äussern.
Bemerkenswerth ist die Einwirkung des Aetzkalis
auf das Chlorbenzil; mischt man heisse alcoholische
Lösungen beider zusammen, so kristallisirt in dem Ge-
mische beim Erkalten benzoesaures Kali, beim Ver-
mischen der Lösung mit Wasser aber scheidet sich
ein ölartiger Körper aus, welcher alle Eigenschaften .
des Bittermandelöls pesita:
Nimmt man eine kalte e as von einem Theile
des gechlorten Körpers in 4 Theilen Alcohol und 2
Theilen Aether (letzteren nahm ich nur um nicht zu
viel aleoholische Flüssigkeit zu haben) und eine eben-
falls kalte aleoholische Lösung von Aetzkali, in dem
Verhältnisse, dass auf C,,H,,OCl, nicht mehr als 3KHO,
und auf 1 Theil Kali 2 bis 3 Theile Alcohol kommen,
so findet bei der Vermischung dieser Lósungen eine
Erwärmung statt, welche jedoch so gering ist, dass
die Flüssigkeit trotz ihres Gehaltes an Sacher nicht
zum Kochen kommt; die Mischung färbt sich gelblich,
und die alkalische Reaction ist selbst nach einigen
Stunden noch nicht verschwunden; verjagt man aber
nun den Aether durch einen Strom Kohlensäure, und
vermischt dann die Flüssigkeit mit Wasser, so findet
man dass der gechlorte Kórper verschwunden ist, we-
nigstens schlägt das Wasser einen ölartigen Körper
nieder, und also geht die Zerlegung auch in der Kälte
vor sich. Wendet man zu wenig Kali an, so findet man
in dem bei der Destillation des ölartigen Körpers mit
Wasser bleibenden Rückstande auch eine Quantität
unzerlegten Chlorbenzils.
Nimmt man eine heisse alcoholische Lósung von
Chlorbenzil, mischt diese mit einer hinreichenden
Menge einer alcoholischen Aetzkalilósung, und beför-
dert durch Erwärmen die gegenseitige Einwirkung
der beiden Körper, welche nicht plötzlich vor sich
geht, so findet man dass nach einiger Zeit die alkali-
sche Reaction der Flüssigkeit beinahe verschwunden
ist; giesst man nun eine gleiche Menge Wasser dazu,
73
des Sciences de Saint- Petersbourg.
74
‘und verjagt den grössten Theil des Alcohols bei mög-
lichst niederer Temperatur, so erhält man immer eine
fast 40% vom Gewichte des zersetzten Clorbenzils
betragende Menge des ölartigen Körpers. Die wäss-
rige Flüssigkeit aus welcher dieses Öl sich ausschei-
det, enthält ein Kalisalz, dessen Säure bei der Fäl-
lung der heissen Lösung durch Salpetersäure mit al-
len Eigenschaften der Benzoesäure kristallisirt; zum
Beweise ihrer Identität habe ich den Silbergehalt im
Silbersalze bestimmt.
0,537 Grm. aus heisser Lösung kristallisirten Sil-
bersalzes gaben 0,253 Grm. Silber = 47,11 p. C;
das benzoesaure Salz soll der Berechnung zufolge
47,16 p. C. enthalten. Von 100 Theilen des zersetz-
ten gechlorten Körpers erhält man bis 45 Theile die-
ser Säure; das Chlor bleibt in der wässerigen Lösung
und kann daraus sogar quantitativ bestimmt werden.
Die ölige Flüssigkeit ist reines Bittermandelöl, wie
man sich leicht durch Vergleichung aller Eigenschaf-
ten der beiden Körper überzeugen kann. Kochpunkt,
Löslichkeit, Verbindung mit schwefligsaurem Natron,
Fähigkeit der Verwandlung in Benzoesäure und end-
lich in Benzoin. aus welchem Benzil und Benzilsäure
dargestellt wurden, alles dies bestätigt auf eine un-
zweifelhafte Weise die Identität des bei obiger Reac-
tion erhaltenen Öls mit dem Bittermandelöle. Bei
der Gewichtsbestimmung der bei der Zersetzung des
Chlorbenzils durch Aetzkali auftretenden Benzoesäure
und des Öles ist auf ihren bekannten Löslichkeits-
grad in Wasser Rücksicht genommen worden. Berück-
sichtigt man die Eigenschaften und die Mengen der
in der angeführten Reaction sich bildenden Körper,
so kann man sie durch folgende Gleichung ausdrücken:
Du, 3KH0 = C;H,0--C;H;K0,-- 2CIK +H,0.
Es versteht sich von selbst, dass wenn man mehr Aetz-
kali nimmt, als angegeben ist, und die alcoholische
Flüssigkeit zu lange kocht, das Bittermandelöl in
Folge einer bekannten Reaction verschwinden wird.
Eine vollkommene Zerlegung nach der Gleichung
UCL, GE 9KHO —- C4,H40; + 9KCI
habe ich nicht erreichen kónnen; selbst bei sehr klei-
| . hen Mengen von Aetzkali bildete sich immer Benzoe-
Säure. Ein Körper von der Zusammensetzung C,, H0;
. Wurde nicht erhalten, die sich absetzende ölartige Flüs-
sigkeit gab bei der Destillation Bittermandelöl und
der Rückstand enthielt Clor. i
Wiüsseriges Ammoniak wirkt auf Chlorbenzil nicht
ein. Die Reaction des alcoholischen Ammoniaks scheint
sehr complicirt zu sein, und geht nicht leicht vor sich,
so dass ein grosser Theil des in dem heissen alcoho-
lischen Ammoniak anfgelösten Clorbenzils beim Ab-
kühlen unverändert wieder herauskristallisirt, wenn
auch die AuflósunglangeimSieden erhalten worden war.
Zweiter Bericht der südrussischen zoolo-
gisch - paläontologischen Expedition.
von J. F. Brandt. (Lu le 30 novembre 1860.)
Der erste Bericht, welchen ich der Akademie über
die Thätigkeit unserer Expedition abzustatten mir
erlaubte, schliesst mit der Ankündigung meiner Ab-
reise aus Nikolajew nach Odessa, wohin ich mich am
folgenden Tage mit Herrn v. Harder auf einem
Dampfboote begab, wührend Herr Radde mit unse-
rem Tarantass nach Sewastopol fuhr. In Odessa em-
pfing uns der stellvertretende Herr Generalgouver-
neur, Gouverneur von Taurien, v. Shukowski, auf's
freundlichste und versah uns mit besondern, auf das
von ihm speziell verwaltete Gouvernement bezüg-
lichen offenen Befehlen (orkpbprrbri mer). Am an-
dern Tage traf ich mit meinem alten Freunde Nord-
mann zusammen und gedachte die Ausgrabungen
fossiler Reste an den früher von ihm entdeckten und
ausgebeuteten Orten zu beginnen. Man sagte mir
aber, der hohe Sommer sei dazu, wegen der nam-
haften Hitze und des hohen Preises der Arbeitslöhne,
keine geeignete Zeit, im Herbst liessen sich dagegen
zu annehmlicheren Preisen fleissigere Arbeiter bekom-
men. Die projectirten Ausgrabungen erlitten daher
Aufschub bis zu meiner Rückkehr aus der Krim.
Unter solchen Umständen konnte schon nach meh-
rern, durch grosse Hitze und Staubwolken. belästigen-
den, Tagen Odessa verlassen werden, so freundlich
wir auch vom Herrn Director Becker und Dr. Wag-
ner, meinem alten Berliner Studiengefährten, aufge-
nommen waren. Wir schifften uns daher drei Tage
nach unserer Ankunft in Gesellschaft des Herrn Ober-
lehrers Papkow, der mit uns, auf eigene Kosten,
einen Theil der Krim zu bereisen wünschte, auf dem
zunüchst abgehenden Dampfschiff über Eupatoria, dem
75
Bulletin de l'Académie Imperiale
76
wir nur einen kurzen Besuch gónnten, nach Sewasto-
pol ein. Bei unserer dortigen Ankunft (am 18. Juni)
empfing uns bereits Herr Radde.
Am folgenden Tage wurde der Besuch der Hóhlen
der Jaila und des Tschatyr-Dagh als nächstes Reise-
ziel festgestellt. Wir fuhren daher bereits am 20. Juni
nach Sympheropol, wo wir wührend eines dreitügigen
Aufenthaltes Gelegenheit fanden die persönliche Be-
kanntschaft des würdigen Veteranen der russischen
Botaniker, Herrn v. Steven zu machen und mehrere
Arten der im Salghir vorkommenden Fischarten zu
acquiriren. Von Sympheropol aus reisten wir durch
das schöne, fruchtbare, obstreiche Salghir-Thal auf
die nicht weit entfernte Besitzung (Jenissala) des Herrn
Grooten, der Herrn Radde von früher her kannte,
während ich selbst ihm von seinen hiesigen Verwand-
ten empfohlen war. Abgesehen von der hóchst gast-
freundlichen, mehrtügigen Aufnahme, welche wir dort
bei der so liebenswürdigen Familie fanden, bot uns
das Grooten'sche schöne Gut während unseres, leider
durch Regengüsse getrübten, Aufenthaltes einen be-
quemen Anhaltungspunkt für den Besuch der ganz in
der Nachbarschaft befindlichen Höhlen der Jaila und
des Tschatyr-Dagh, in denen man fossile Knochen
vermuthen durfte. Schon einige Reisende, nament-
lich auch Dubois, hatten denselben Ausgangspunkt
zu ihrem Besuche gewählt und waren dabei, wie wir,
durch die Gastfreundlichkeit des trefflichen Herrn
Grooten unterstützt worden.
Unsere Hoffnungen, in den genannten Hühlen die
Knochen fossiler Thiere aufzufinden, blieben leider
unerfüllt.
Im Thale des Salghir eich befinden sich übereinan-
derliegend die Grotten Kisil-Koba (rothe Grotte der
Tataren), die beide von uns besucht wurden. Die innern
Wandungen der Hóhlen sind dermaassen mit Stalak-
titen überzogen, dass von dem das Gebirge zusam-
mensetzenden Gestein nichts wahrzunehmen ist. Das
Gestein ist nach Herrn v. Harder ein versteinerungs-
loser, weissgelber Kalkstein, der zur obern Jura-
Gruppe gerechnet werden muss.
Mehr Interesse als die genannten boten die entfern-
ten, vom Herrn v. Harder allein besuchten , schwerer
zugànglichen, Hóhlen des Tschatyr-Dagh. In der
einen von beiden auf demselben Plane, etwa zwei
Werst unterhalb der hóchsten Spitze des Berges, und
auf seiner letzten Terrasse, gelegenen Hóhlen sah er
mannichfach geformte Stalaktiten- Massen; in der an-
dern (Benkasch-Koba, d. h. Höhle der tausend Schä-
del) fand sich eine Menge menschlicher Skelettheile.
Zu dieser Höhle ist der Zugang äusserst schmal.
Nach einigen Minuten mühsamen Kriechens gelangt
man in einen hoch gewölbten, mit stalaktitischen
Massen überzogenen Raum, dessen Boden von Men-
schenknochen bedeckt ist. Fünf der darunter am
besten erhaltenen Schädel wurden für die akademi-
schen Sammlungen mitgenommen. Unter den Tataren
herrscht die Meinung, die Knochenreste stammten
von Genuesen. .
Vom Gute des Herrn Grooten fuhren wir, nach-
dem wir dankbar einige naturhistorische Objecte ent-
gegen genommen hatten, auf die am Südufer der
Krim, neben der unseres Collegen Kóppen (Kara-
bagh) gelegenen Besitzung (Sajani) des Herrn Schlei-
den. Bei der Familie Schleiden, deren Bekannt-
schaft ich bereits vor'einigen Jahren auf einer Reise
nach Deutschland gemacht hatte, verbrachten wir
einige angenehme Tage und erhielten durch ihre
Güte einige Naturalien.
Da das Hauptmaterial zum Sammeln und Boch
ten naturhistorischer Gegenstände in Sewastopol, als
den für die Erlangung von See-Producten am meisten
geeigneten Platze geblieben war, so fuhren wir aus
Sajani zunüchst nach dem mit Ausschluss der Seeseite
von herrlichen Gebirgen umgebenen Stüdtchen Jalta.
Von dort aus besuchten wir das nahe, reizende Liva-
dia und bemühten uns,in Jalta durch die Fischer
Seethiere zu acquiriren. Die Ausbeute fiel aber nur
sehr gering aus; ein Umstand der uns bewog unsern
Aufenthalt auf wenige Tage zu beschränken. Wir
nahmen dann unsern Weg über die lieblichen Besitz-
thümer Livadia, Orianda und Alupka, so wie das
herrliche Partien bietende Baidar-Thal nach Bala-
klawa und von da nach der Trümmerstadt Sewasto-
pol, wo wir am 30. anlangten und mit Herrn v. Har-
der, der uns nicht nach Sajani und Jalta gefolgt war,
sondern indessen den Tschatyr-Dagh und andere ihm
benachbarte Punkte besucht hatte, wieder zusammen-
trafen. In Sewastopol wurden nun, ebenso wie am
Chersoneser Leuchtthurm, reiche Sammlungen von
Seethieren, besonders von Fischen und Krebsen ver-
‚anstaltet. In einer der Buchten von Sewastopol ge-
*
77
des Sciences de Saint- Petersbourg.
73
lang es mir sogar Ascidien in Menge zu entdecken,
über deren Vorkommen im Schwarzen Meere, meines
Wissens, noch Keiner zeither Mittheilungen gemacht
hat. Auch wurden mehrere Arten von echten See-
schwämmen, die bisher gleichfalls unbeachtet blieben,
nebst einem für das Schwarze Meer neuen Pagurus
den gemachten Sammlungen einverleibt. Unsere zoo-
logischen Nachforschungen fielen um so reichlicher
aus, da wir uns in Folge eines Befehles des Herrn
Admirals v. Glasenapp der Unterstützung des dorti-
gen Flotten-Commando’s erfreuten.
Da Rathke und Nordmann die Bucht von Bala-
klawa als eine Localität bezeichnen,- die nicht bloss
an Fischen, sondern auch an andern Seeproducten
ihnen eine reiche Ausbeute lieferte, so musste natür-
licherweise diesem kleinen Städtchen ein besonderer
Besuch gemacht werden. Leider hatte indessen, ab-
gesehen davon, dass schon während des letzten Krim-
krieges das der Stadt zunächst liegende Ufer der Bucht
durch die von den Engländern angelegten Landungs-
plätze verändert worden war, ein eigenes Naturphä-
nomen die Fische und andere Thiere gänzlich ver- |
scheucht oder getödtet. Ein ungeheurer, die ganze
Bucht in einer Mächtigkeit von 1— 2 Arschin an-
fülender, Zug der Chamsa (Engraulis encrasicholus),
den man weder durch betrüchtlichen Fang der leben-
den, noch durch Herausschaffen der todten Exempl
bewältigen konnte, war nämlich in der Bucht theils
verfault, theils in eine weisse, kreideühnliche, fett
anzufühlende, wie sich später durch Fritzsche’s Un-
tersuchung ergab, eine Kalkseife darstellende Substanz
verwandelt. Das von lebenden Thieren entblósste Was-
ser der Bucht verbreitete in Folge davon, noch bei un-
serer Ankunft, einen fauligen Geruch, der, wenn das
Wasser der Bucht vom Winde, namentlich vom See-
winde, bewegt wurde, ein höchst penetranter war.
Selbst die in eine Kalkseife verwandelten Fischrümpfe
schwammen noch sehr zahlreich darin umher, oder
lagen ausgeworfen am Ufer. Diese merkwürdige Er-
scheinung eröffnet manche eigene Gesichtspunkte. Ich
habe sie daher noch specieller in einem eigenen Auf-
satze dieser Zeitschrift erläutert.
Der in das Meer erfolgende Ausfluss des durch die
Fischleichen verpesteten Wassers der Bucht, scheint
übrigens hinsichtlich des Vorkommens von Thieren,
selbst auf die ihr zunächst gelegene Meeresstrecke
[17
`
einzuwirken und ihre gegenwärtige Armuth zu bedin-
gen. Wenigstens erbeuteten wir auf einer ausserhalb
der Bucht, unweit ihres Einganges, mittelst eines
Fischerbootes gemachten Excursion nur einige Fische,
einige Exemplare der Actinia zonata und einige Krebs-
thierchen. Überhaupt lieferte, offenbar wegen allge-
meinen Thiermangels, sogar das Aufgebot der weni-
gen gegenwürtig in Dalaklawa vorhandenen Fischer
nur einige wenige, bereits früher von uns in Sewasto-
pol gesammelte Fisch- Arten. — Wir konnten daher
nur in der Beobachtung der Erscheinungen, welche
jener Fischzug hervorbrachte, einen Ersatz für den
Thiermangel finden und kehrten am folgenden Tage
nach Sewastopol zurück. Hier wurde nun beschlossen
die Excursion nach Kertsch anzutreten. Wir nahmen
unsern Weg zu Lande über Balaklawa und das Baidar-
Thal in der Richtung von Jalta. Unterwegs besuchten
wir das dem Hrn. General Schatilow, einem Vereh-
rer der Naturgeschichte, gehórige Gut Muchalatka,
wo man uns in Folge seiner freundlichen Verfügung
gastfreundlich aufnahm. Der dortige Aufenthalt war
ein für uns sehr gewinnbringender, da wir Gelegen-
heit fanden von seinem Prüparanten viele Krimische
Gegenstinde zu erwerben. Von Muchalatka setzten
wir nach eintügigem Aufenthalte unsere Fahrt über
Alupka nach Orianda fort. In Orianda verweilten wir
mehrere Stunden, um seine Schönheiten näher zu be-
sichtigen und der trefflichen Gemahlin des Taurischen
Herrn Gouverneurs v. Shukowski unsere Aufwar-
tung zu machen. Wir kamen dann über Livadia noch
an demselben Tage in Jalta an. Von dort aus mach-
ten wir einen dreitägigen Abstecher nach dem für
Obst- und Weinzucht bestimmten Kaiserlichen Muster-
garten von Nikita, wohin uns Herr Keller, damali-
ger Stellvertreter des Directors, freundlichst eingela-
den*hatte und aufs liebenswürdigste in seiner Woh-
nung beherbergte. Hier fanden wir auch Gelegenheit
die Bekanntschaft des Herrn Director v. Hardwiss
zu machen. Nach dreitägigem Aufenthalte verliessen
wir Nikita und kehrten nach Jalta zurück, um uns
schon am andern Morgen nach Kertsch einzuschiffen.
In Kertsch erkrankte ich leider so ernstlich an einem
Gallenfieber, dass ich fast wührend meines ganzen
dortigen Aufenthaltes das Bett hüten und mediziniren
muste. Weitere Excursionen konnten gar nicht un-
ternommen werden. Es musste daher auch der in
79
Bulletin de l'Académie Impériale
so
|o — C
meinem ursprünglichen Plane liegende Ausflug nach |
der Halbinsel Taman unterbleiben, ebenso wie selbst
die Besichtigung der Überreste der ältern Cultur in
der Umgegend von Kertsch. Mit grosser Mühe gelang
es mir, das ganz in der Nachbarschaft meiner Woh-
nung befindliche Museum für Alterthümer zu besuchen,
wo sich, ausser einigen Menschenschädeln, worunter
auch 2 Makrocephalen waren, auch einige wenige
Reste vorweltlicher Thierknochen vorfanden. Indes-
sen konnte ich wenigstens den Direetor des Museums
sprechen und ihn um seine Vermittelung ersuchen,
dass den, bei den unter seiner Leitung stehenden
antiquarischen Ausgrabungen. zu Tage kommenden,
Knochen vorweltlicher Thiere die gehörige Aufmerk-
samkeit geschenkt würde. Auch besuchte mich durch
Herrn Radde’s Vermittelung Herr Obrist Naht, der
die im Bau begriffenen Befestigungen leitet, und ich
wurde dadurch in Stand gesetzt auch ihn persönlich zu
bitten bei dieser Gelegenheit auf das Vorkommen fos-
siler Überreste Acht geben zu lassen. Herr Obrist
Naht, indem er seine Bereitwilligkeit erklürte, ver-
wies uns in Bezug auf unsern Wunsch an einen jungen
Ingenieur-Offizier Herrn Weissenborn, der uns spä-
ter besuchte und mehrere in der Kertscher Gegend
von ihm gefundene Thierreste vorzeigte. Als die in-
teressanteren davon erschienen nach oberflächlicher
Betrachtung die von einer Robbe und vom Cetothe-
rium. — An lebenden Thieren konnten nur eine An-
zahl Fische, darunter die im Schwarzen Meere sel-
tene Umbrina vulgaris, erbeutet werden. |
Nachdem ich mich insoweit wieder erholt hatte
um Kertsch verlassen zu können, kehrten wir nach
zehntügigem Aufenthalte direct nach Jalta zurück, da
es mir unmóglich war bei meiner wankenden Gesund-
heit noch einen Ausflug nach Sudak zu machen, wo-
hin uns Herr v. Steven so freundlich eingeladen hatte.
In Jalta verweilten wir drei Tage und bemühten uns
unsere Thiersammlungen zu vermehren. Indessen ge-
lang es uns keineswegs an Fischen namhafte Acqui-
sitionen zu machen, da die wenigen der dortigen
Fischer auch diesmal nur einige und zwar nur solche
Arten lieferten, die wir bereits in Sewastopol erhal-
ten hatten. In dem kleinen, geräuschvollen Badeort
Jalta wollte inzwischen die wünschenswerthe Kräfti-
eung meines Kórpers keineswegs namhafte Fortschritte
machen. Wir nahmen daher eine freundliche, aberma-
lige Einladung des Herrn Keller nach Nikita an, wo
ich über eine Woche bei ihm wohnte und nach und
nach wieder Kräfte gewann. Durch seine Güte er-
hielten wir überdies dort einige wünschenswerthe
Thiere, namentlich Telphwsa, einige kleinere Blennius
und Lycosa rossiea. Aus Nikita fuhren wir nach Jalta
und von da mit dem Dampfboote nach Sewastopol. In
Sewastopol, wo wir am 7. August anlangten, began-
nen wir von neuem unsere Sammlungen zu vervoll-
ständigen und setzten sie 1'/, Wochen fort, während
welcher Zeit auch dem Cap Chersones ein nochma-
liger Besuch abgestattet wurde. Wenige Tage vor
Ablauf dieser Zeit ging es an das Verpacken der
Sammlungen, um sie nach Odessa zu spediren, von
wo aus sie zu Lande durch ein Transport- Comptoir
nach St. Petersburg gehen sollten. Während wir noch
mit Sammeln und Verpacken beschäftigt waren, und
nur wenige Tage an dem zur Abreise nach Odessa
angesetzten Termine fehlten, trat ein Ereigniss ein,
welches uns bestimmte die directe Fahrt nach
Odessa. aufzugeben. Herr Admiral v. Glasenapp
nebst seiner Gemahlin langten nämlich auf dem
Dampfboote Tiger in Sewastopol an, um von dort aus
mehrere Punkte der Südküste der Krim zu besuchen.
Als wir ihnen unsere Aufwartung machten, wurden
wir auf eine so freundliche Weise eingeladen, mit
ihnen als ihre Gäste auf dem Tiger nach Nikolajew
zu kommen, dass wir, um ihrer gütigen Einladung
Folge leisten zu können, noch einige Tage in Sewasto-
pol uns beschäftigten und ihre Rückkehr erwarteten.
Dann fuhren wir mit ihnen nach Nikolajew und er-
freuten uns dort drei Tage ihrer liebenswürdigen
Gastfreundschaft. Ein Theil des dortigen Aufenthaltes
wurde inzwischen zur Vervollständigung der Samm-
lung der Fische des Bug benutzt, wobei wir uns der
gütigen Unterstützung des dortigen trefflichen Astro-
nomen Herrn Staatsrath Knorre und seines Sohnes
erfreuten.- Am 24. August schifften wir uns nach
Odessa ein. Am folgenden Tage stellten wir uns dem
aus dem Auslande zurückgekehrten General- Gouver-
neur Herrn Grafen Strogonow vor, der uns die Ver-
sicherung seines Schutzes bei unsern Untersuchungen
gab, und später Püsse.zur Rückkehr über Deutsch-
and zustellen liess. In Odessa bemühten wir uns
einerseits unsere Fischsammlungen zu vervollständi-
gen, andererseits die nöthigen Einleitungen zu Aus-
des Sciences de Saint -Pétersbourzg.
s2
grabungen zu treffen. Es wurden demnächst die von
Herrn v. Nordmann aufgefundenen Lagerstütten von
Knochen vorweltlicher Thiere in Augenschein genom-
men. Der in Odessa selbst befindliche Platz an der
Nowikow’schen Brücke, welcher Hrn. v. Nordmann so
zahlreiche und interessante Stücke lieferte, war indes-
sen durch mächtige Aufschüttungen völlig verändert.
Um auf Nordmann's jetzt deshalb viel tiefer als
früher gelegene Fundgrube zu stossen, hätte man die
Aufschüttung erst theilweis wegräumen, später aber
‚ wiederherstellen müssen. Ein solches Unternehmen
wäre nicht nur sehr kostspielig, sondern selbst für
die Localität nicht ohne Bedenken gewesen. Sehr
leicht konnte beim Wegräumen der aufgeschütteten
Erde, ein die vorbeigehende, tiefer liegende Strasse
mehr oder weniger ausfüllender Erdsturz erfolgen.
Nachgrabungen an der eben genannten Localität er-
schienen daher aus den oben genannten Gründen als
unzulässig.
Unsere Aufmerksamkeit richtete sich deshalb auf
eine andere Hauptfundgrube Nordmann’s, auf die
Umgegend des zwölf Werst von Odessa gelegenen
Dorfes Nerubaisk (Nerubaiskii Kutor). Dies geschah
| eine ganz besondere Berücksichtigung verdiene.
mit um so grösserer Hoffnung, da dieselbe vom Hrn.
Oberlehrer Papkow aus Odessa auf meine Veranlas-
sung schon einige Wochen vor meiner Ankunft vot-
läufig untersucht und als noch jetzt knochenführend
erkannt worden war. Eine von mir unter Mitwirkung
Papkow’s und des Lehrers der Nerubaisker Gemein-
deschule Kawelin nebst mehrern Arbeitern, an den
` Wänden einer Schlucht in der Nähe der Steinbrüche
gemachte, noch keinen Tag dauernde, Ausgrabung lie-
ferte eine ganze Kiste von fossilen Knochen aus Ske-
letresten von Bären, vom Pferde und Mammuth be-
stehend. Die Knochen waren mehr oder weniger
brüchig, was namentlich von denen gilt, die sich in
lockerem zum Theil angeschwemmtem Boden fanden.
Wir durften also mit dem Erfolge unseres Unterneh-
mens, so wie mit unserem, durch das freundliche
Entgegenkommen der Herren Dr. Wagner, Director
Becker und Professor Hasshagen verschönerten
Aufenthalt in Odessa zufrieden sein. In Odessa er-
hielten wir übrigens, ausser dem früher dem Herrn
General-Gouverneur nach Odessa gesandten untern
Theile des Schulterblattes des Nikolajewer Mastodon,
einige Menschenschüdel durch die Güte meines Freun-
Tome III.
des Wagner und einen Backenzahn des Mastodon
durch die Gewogenheit des Herrn Directors der Land-
wirthschaft des südlichen Russlands, Hrn. Strukow.
— Am 31. August, also nach einwóchentlichem Auf-
enthalte, schifften wir uns, nachdem unsere Samm-
lungen einem der dortigen Land-Transport-Comptoire
übergeben worden waren, auf dem Dampfschiffe Met-
ternich ein, um auf ihm bis Galatz und von dort
stromaufwärts auf der Donau bis Pesth zu fahren.
Bereits waren wir mehrere Stunden von Odessa ent-
fernt, als sich ein so heftiger Sturm erhob, dass der
Capitün sich veranlasst sah in den Hafen von Odessa
zurückzukehren. Da der Sturm noch einige Tage an-
hielt, so konnte das Dampfschiff erst in der nüchsten
Woche wieder abgehen. Wir fanden also wührend
des gegen unseren Willen verlàngerten Aufenthaltes
in Odessa Zeit genug, um bei Nerubaisk eine zweite
Ausgrabung zu veranstalten, die eine halbe Kiste fos-
siler Bürenknochen lieferte und von neuem bekundete,
dass die in Rede stehende Localität eine ebenso reiche,
als sichere Fundgrube von Resten untergegangener
Thiere abgeben kónne und daher, wenn man zu ihrer
Acquisition eigene Nachgrabungen anstellen wolle,
Am 7. September konnten wir endlich Odessa wie-
der verlassen und gelangten glücklich durch die bei
stürmischem Wetter so gefürchtete Sulina- Mündung
nach Galatz, von wo wir auf eine angenehme Weise
die stellenweis die herrlichsten Partien bietende Do-
naufahrt bis Pesth fortsetzten und von da mittelst
der Eisenbahn nach Wien gelangten, wo wir drei Tage
verweilten und, im steten Verkehr mit seinen freund-
lichen Vorstehern, dem Hrn. Director Redtenbacher,
und den Hrn. Custoden Frauenfeld, Fitzinger,
Pelzeln u. s. w. die artenreichen Sammlungen des
Hofnaturalien - Cabinettes musterten, bei welcher Ge-
legenheit wir gleichzeitig den von der Novara mitge-
brachten, grossartigen Acquisitionen eine besondere
Aufmerksamkeit schenkten. Ausserdem nahmen wir
auch die überaus reiche Sehmetterlingssammlung des
Hrn. Dr. Felder in Augenschein, der die Güte hatte
mir eine Zahl interessanter aus Bogota und Indien
erhaltener Vögelbälge zu überlassen.
In Berlin war aus Zeitmangel mein Aufenthalt ein
kurzer und galt nur dem zoologischen Cabinet, wo-
rin mich der zeitige Director Herr Professor Peters
6
Bulletin de l'Académie Impériale
“4
herumführte. In Wien, wie in Berlin, wurden übri-
gens Tauschverbindungen angeknüpft, die hoffentlich
unseren Sammlungen sehr zu Statten kommen werden.
Den 23. September verliess ich Berlin um mich am
24.in Stettin einzuschiffen und langte am 27. nach
einer mehr als viermonatlichen Abwesenheit wohlbe-
halten in St. Petersburg an.
Werfen wir schliesslich einen allgemeinen, kurzen
Blick auf die wissenschaftlichen Leistungen der Expe-
dition und die von ihr gemachten Erwerbungen, so
dürfte 1) die glückliche Bergung der Reste des Masto-
don, welche, wegen des höchst zerbrechlichen Zustan-
des seiner Knochen, nur Sachkundige zweckmässig
bewerkstelligen konnten, von denen ohnehin auch nur
die so wichtige Bestimmung ihrer speciellen Lage-
rungs- Verhältnisse zu erwarten stand; 2) die erfolg-
reiche Einleitung lohnender Ausgrabungen fossiler
Reste, die sich unter Aufsicht geübter Männer, na-
mentlich der Herren Papkow und Kawelin fortsetzen
lassen, so wie 3) die Untersuchung der Veränderun-
gen, welche ein mächtiger Fischzug in der Bucht von
Balaklawa durch Vertilgung ihrer thierischen Bewoh-
ner hervorbrachte und in Folge eines chemischen
Prozesses theilweis selbst erlitt, schon allein mehr
als hinreichen um die Ausrüstung unserer Expedi-
tion vor dem Richterstuhle der Wissenschaft zu recht-
fertigen. :
Die Expedition vermag indessen ausser den ge-
nannten noch andere Leistungen aufzuweisen. Sie
hat der bisherigen Fauna der Krim, mehrere bisher
übersehene, sehr interessante Objecte (Ascidien, einen
zweiten Pagurus und üchte Seeschwämme) vindicirt.
Sie hat ferner, indem sie nach Möglichkeit das Sam-
meln zoologischer Objecte auf alle Classen ausdehnte,
den Akademischen Sammlungen eine grosse Zahl tau-
rischer, ihr/fehlender oder mangelhaft repräsentirter
Objecte als Material für künftige, die Kenntniss der
Fauna Russlands fórdernde Arbeiten zugeführt. Ganz
besonders fanden die Seethiere Berücksichtigung,
hauptsächlich die Classe der Fische, der ich seit vie-
len Jahren ein besonderes Intresse schenkte.
So weit man nach einer vorlüufigen Bestimmung
der gesammelten zoologischen Gegenstände urtheilen
kann, wurden im Ganzen über 2000 Exemplare gan-
zer Thiere oder Bälge derselben mitgebracht, die 400
Arten angehören. Darunter befinden sich 5 Arten
Säugethiere, 15 Arten Vögel, 10 Arten Amphibien,
70 Arten Fische, 24 Arten Krebse, 40 Arten Spin-
nen, 6 Arten Myriapoden, 260 Arten Insekten, 27
Arten Mollusken, 6 Arten Anneliden, eine Actinie
und 3 Spongien. |
ANHANG.
Über das Verschwinden der thierischen Insassen
der Bucht von Balaklawa in Folge der Verwesung
und theilweisen Verseifung eines mächtigen in die-
selbe gedrungenen Fischzuges.
Selbst wenn wir die Erscheinungen in der grossen
Natur auch nur combinatorisch zusammenstellen, so
lässt sich nicht selten schon auf einem solchen theo-
retischen Wege vermuthen, dass wenn grössere, zu
beträchtlichen Massen aufgethürmte, Fischzüge in eine
weite, nur eine schmale, gewundene Communication
mit dem Meere bietende, Bucht eindringen, die mei-
sten der sie bildenden Individuen den Ausgang ver-
fehlen werden. Dies wird um so leichter geschehen,
wenn sie von Raubthieren verfolgt oder von dichten
Schaaren ihrer Kameraden gedrängt hin und herge-
schoben werden. Die auf solche Weise in der Bucht
angehäuften Fischmassen werden dann entweder aus
Mangel an Nahrung oder, wohl noch früher, aus Man-
gel an respirabler Luft darin zu Grunde gehen.
Ein solcher auf theoretischer Grundlage denkbarer
Fall ereignete sich in Wirklichkeit in der Bucht von
Balaklawa, die nur mittelst eines sehr schmalen, sich
zwischen Felsen durchwindenden Canales mit dem
Meere communicirt. Dieselbe wurde nämlich im De-
cember 1859 auf eine Tiefe von 1 — 2 Arschinen der-
maassen von einem grossen Zuge des von den Ein-
wohnern Chamsa genannten Fisches (Engraulis encra-
sicholus, Anchois) angefüllt, dass ein Theil der den Zug
bildenden Individuen sogar über die Oberfläche des
Wassers geschoben wurde. Dem Vernehmen nach soll
der Zug von gróssern Wasserraubthieren, namentlich
Delphinen, zu deren Vertreibuhg man zu spät Kano-
nen in Anwendung brachte, in die Bucht getrieben
worden sein. Die Masse der ihn bildenden Fische konnte
nur zu einem sehr geringen Theil zur Nahrung be-
nutzt werden, obgleich nicht bloss aus Balaklawa und
seiner nühern Umgebung, sondern selbst aus Sewa-
S5
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
stopol, Personen zum Einsalzen derselben zahlreich
herbeistrómten, da bekanntlich die Chamsa (Anchois,
Anchovys, oder Anjovis) sehr schmakhaft sind. Nach
vollendetem Fange wurden Tausende von Fuhren auf
Befehl der Behórde in Bewegung gesetzt um die Bucht,
so viel als möglich, von den abgestandenen Fischen zu
befreien und dadurch die üblen. Folgen, welche ihre
Verwesung herbeizuführen drohte, möglichst abzu-
wenden. Selbst diese Maassregel erzielte indessen nur
die Entfernung eines im Verhältniss geringen Theiles
der in der beträchtlichen Bucht angehäuften Milliar-
den von Fischen. Die grössere Menge blieb darin.
Ein Theil derselben, wie es scheint der bedeutendere,
ging darin in Fäulniss über. Bei den übrigen aber ver-
wandelten sich die Weichtheile ihres Rumpfes in eine
weisse, feste Substanz. Die in Fäulniss übergegangenen
Individuen verursachten einen so widerwärtigen, die
Atmosphäre verpestenden Geruch, dass die Bewohner
des hart an der Bucht gelegenen Städtchens Bala-
klawa in ihren Wohnungen kaum aushalten konnten,
ja zum Theil sie verliessen, während die Heiligenbil-
der und sämmtliches Silbergeräth schwarz anliefen.
Selbst als wir zu Ende des Juni und später am 9.
Juli (1860) in Balaklawa uns befanden, war der Ge-
ruch noch sehr merklich und berührte, wenn es windig
war, besonders wenn der Wind von der See her in
die Bucht strich, das Geruchsorgan auf die unange-
nehmste Weise. Das getrübte, theilweis schmutzige
Wasser der Bucht zeigte einen höchst penetranten,
fauligen Geruch. Beträchtliche Massen mehr oder we-
niger verwester Fischreste von schwärzlicher, bräun-
licher oder weisslicher Farbe und weicher Consistenz
schwammen einzeln oder in Klumpen zusammenge-
ballt auf der Oberfläche, oder lagerten als mehr oder
minder dicke Schicht auf dem Grunde der Bucht. Aus-
serdem sah man unzählige, weisse, des Kopfes und des
Schwanzes beraubte Fischleiber oder Bruchstücke der-
selben, theils im Wasser flottiren, theils als 1— 2”
und darüber hohe Schicht die.Uferränder der Bucht
bedecken, wohin sie durch die Bewegung des Wassers
geworfen waren. Die nähere Betrachtung dieser 2’und
darüber langen, vorn 6” hohen, 5" breiten und dicken,
hinten 4" hohen, 2'/,” breiten und dicken Fischleiber
zeigt folgende Erscheinungen. Sie besitzen eine läng-
liche, fast walzenförmige, Gestalt, da die Seiten vorn
ziemlich gewölbt erscheinen. Die Rückenhälfte ist in-
dessen breiter und gewölbter als die schmälere Bauch-
seite. Das eine (vordere) Ende erscheint höher, dicker
und gewölbter als das entgegengesetzte (hintere) nie-
drigere, dünnere und plattere (Schwanzende). Die
Weichtheile, sogar die Eingeweide, sind, wie die
nähere Beobachtung ergab, in eine kreideähnliche,
weisse, trockene, fettig anzufühlende, mehr oder we-
niger bröcklige, Masse übergegangen, worauf man äus-
serlich noch quere, parallele Eindrücke als Andeutung
der Theilung der frühern Seitenmuskeln, eine Grube
als Anzeige des Afters, so wie hie und da Längsein-
drücke statt der fehlenden Rücken - und Afterflosse
bemerkt. Zu Folge der gefälligen Untersuchung unse-
res Collegen Fritzsche stellt die weisse Masse der
Leiber eine Art Kalkseife dar. Die von den verseiften
Weichtheilen umgebene Wirbelsäule des Skelets nebst
den Rippen sind wohl erhalten, konnten also keinen
Kalk zur Bildung der Seife abgegeben haben. Über
der Wirbelsäule findet sich jederseits eine Höhlung,
worunter noch eine dritte Höhlung auf der Bauch-
seite (die Bauchhöhle) liegt. Aus der Form der Rümpfe
liess sich anfangs, wegen Mangels des Kopfes und
der meist fehlenden oder wenigstens nur wenig an-
gedeuteten Flossen, nicht mit Sicherheit bestimmen,
welcher Fischart sie angehören. Ich schwankte an-
fangs in der Bestimmung zwischen Engraulis und Athe-
rina. Der Name Chamsa wies allerdings auf den im
Schwarzen Meere sehr häufigen Anchois (Engraulis
encrasicholus) hin, die Gestalt der gewölbten Rümpfe
schien aber mehr mit denen von Atherina zu stimmen.
Unsere Wirthin in Balaklawa half uns indessen aus
der Verlegenheit. Sie brachte nämlich auf unsern
Wunsch eine gute Portion eingesalzener, uns trefflich
mundender, Individuen dieser Fischart, welche von
dem in der Bucht eingedrungenen Zuge herstammten.
Dadureh war der Beweis geliefert, dass die millio-
nenweis in die Bucht gelangten Chamsa trotz der
stärkern, wohl während des chemischen Prozesses ent-
standenen, Wölbung (Auftreibung) ihrer verseiften
Rümpfe, dem Anchois, keineswegs einer Atherina an-
gehörten, wie ich dies übrigens an mehreren aus Bala-
klawa mitgebrachten, jener uns vorgesetzten, gesalze-
nen Individuen nachweisen kann.
Wenn schon während des letzten Krieges und nach
demselben, noch ehe der fragliche Fischzug erschien,
der Thierreichthum der Bucht von SNE: den
=
Bulletin de l’Académie Impériale
ss
Angaben zu Folge, bereits sehr abgenommen *) hatte,
so waren in Folge der Einwirkungen, welche die
Fäulniss von Millionen von Anchois auf das Wasser
der Bucht ausübte, die Fische und anderen Thiere, die
ihnen zur Nahrung dienten, aus der Bucht günzlich
verschwunden. Selbst von der See aus schwammen
keine Fische mehr in die Bucht, weil ihnen das
faulige Wasser derselben widerstand, oder starben,
wenn sie den Eintritt versuchten. Sogar das in der
Nühe des Ausganges der Bucht befindliche Meer lie-
ferte, als wir in demselben fischen liessen, und gleich-
zeitig Jagd auf andere Thiere machten, eine überaus
kürgliche Ausbeute, die in einigen Fischen, einigen
Actinien und wenigen Amphipoden bestand. Man darf
-also wohl annehmen, das Wasser sei selbst dort dem
animalischen Leben gegenwärtig bei weitem nicht so
günstig als zu jener Zeit(1832), wo Rathke und Nord-
mann in der Bucht von Balaklawa eine nach Maass-
gabe der Fauna des schwarzen Meeres sehr ansehn-
liche Zahl von Thieren zusammenbrachten.
Die eben geschilderte Naturerscheinung nebst ih-
ren Folgen dürften ein doppeltes Interesse bieten.
Einmal sehen wir, wie ein Fischzug von so unge-
heurer Mächtigkeit, dass zahlreiche Menschenhände
-ihn nicht zu bewältigen vermochten, nicht allein die
Oberfläche des Wassers einer beträchtlichen, nur durch
einen schmalen, gewundenen Arm mit dem Meere com-
municirenden, Bucht ausfüllte, sondern durch seine,
die Luft verpestende, Verwesung den Aufenthalt von
Thieren darin unmöglich machte, obgleich die mei-
sten Weichtheile eines grossen Theils der in der Bucht
angehäuften Fische nicht verfaulten, sondern in eine
Kalkseife verwandelt wurden, die freilich für die Thier-
welt kaum auch etwas Anlockendes haben dürfte.
Zweitens stellt sich als eine beachtenswerthe That-
sache heraus, dass betrüchtliche Massen von Fischlei-
bern durch Verseifung ihrer Weichtheile, wobei das
Rumpfskelet intact blieb,in einen fáulnisslosen,festeren,
dem der fossilen Fischreste einigermaassen ühnlichen,
damit aber nicht identischen, Zustand übergingen.
*) Die Ursachen der Verminderung der Fische während des
Krieges werden theils in der Verunreinigung der fast geschlosse-
nen Bucht durch die englischen Schiffe, namentlich die Dampfer,
theils in der künstlichen Veränderung des der Stadt benachbarten
Ufers zu suchen sein, das die Engländer durch Pfahlwerk zur Ge-
winnung eines bequemeren Landungsplatzes eindämmten, wodurch
offenbar ein Theil der den Fischen zur Nahrung dienenden klei-
nern Thiere, ihre natürlichen Wohnplätze verloren.
Übrigens mögen in längst verklungenen Zeiten man
che auf ähnliche Weise, wie der in der Bucht von Ba-
laklawa verendete, Fischzüge, die aber anstatt zu
verfaulen oder verseift zu werden, wie die Individuen
des Balaklawaer Zuges, sehr bald mit kalkigen, thoni-
gen oder sandigen Niederschlägen bedeckt wurden, in
Lager so genannter fossiler Fische übergegangen sein.
Es dürfte daher auch die Tódtung von Fischen und
die daraus hervorgegangene massenhaft Bildung fos-
siler Reste nicht einzig und allein der durch vulkani-
sche Ausbrüche herbeigeführten Erhitzung und Gas-
entwickelung oder dem Austrocknen von Gewässern,
ferner dem schnellen Wechsel von Süss- und Salzwas-
ser oder umgekehrt, so wie endlich den in Folge der.
Fäulniss anderer organischer Körper herbeigeführten
Seuchen zuzuschreiben sein.
Zu den verschiedenartigen Ursachen, welche den
massenhaften Untergang von Fischen und die dadurch
ermöglichte oder selbst vorbereitete Bildung ganzer
Lager von fossilen Resten derselben zunächst beding-
ten, dürften vielmehr künftig auch die millionenweis
in Buchten mit engem Eingang gedrängten und aus
Mangel an Nahrung oder respirabler Luft dort ver-
endeten Fischzüge zu rechnen sein, wenn sie schnell
von erhärtenden, conservirenden, Substanzen bedeckt
wurden. In manchen Fällen könnten sie übrigens, ehe
sie versteinerten, theilweis auch verseift und dann erst
von Kalk-, Thon- oder Sandlagen überdeckt worden
Sein.
Wir hätten demnach, an die Erscheinungen des Ba-
laklawaer Fischzuges anknüpfend, einen neuen Beweis
für die Richtigkeit der Ansicht geliefert, dass die Ver- -
ünderungen, welche die Thierschópfung auf der Erd-
| oberfläche erlitt, mehreren, verschiedenartigen, ein-
zeln oder im Verein mit andern, in beschränkten oder
grösseren Räumen auftretenden, periodischen Einwir-
kungen ihren Ursprung verdanken.
Über das Retén, von J. Fritzsche. (Lu le 16 no-
vembre 1860.)
Mit dem Namen Reti» schlage ich vor den Koh-
lenwasserstoff zu benennen, welcher vor einigen Jah-
ren von C. Knauss in den Destillationsprodukten ei-
nes Theers von Nadelhólzern entdeckt, und im Jahre
-
SO
des Sciences de Saint-Pétersbourg.
1858 fast gleichzeitig von Prof. Fehling ') und von
mir ?) beschrieben worden ist. Die verschiedenen Re-
sultate, welche sowohl Fehling und ich bei der
Elementaranalyse des Kohlenwasserstoffs, als auch
Knauss?) und ich bei der Untersuchung der Verbin-
dung desselben mit Pikrinsäure erhalten hatten, mach-
ten eine nochmalige Untersuchung dieses Körpers
nothwendig, sie jetzt aber selbst vorzunehmen wurde
ich durch den Umstand veranlasst, dass ich den neuen
Körper auch in der Natur fertig gebildet antraf. In
Folge meiner Bemühungen, mir für meine Untersu-
chungen der festen Kohlenwasserstoffe auch von den
in der Natur vorkommenden derartigen Substanzen
Proben zu verschaffen, gelangte ich durch die gütige
Vermittelung des Herrn Prof. E. Schmid in Jena in
den Besitz einer vom Herrn Apotheker Dr. Schmidt
in Wunsiedel gesammelten Menge des Fichtenholzes,
welches schon vor mehr als 20 Jahren von Herrn
Fikentscher in Redwitz in einem trocknen Torfla-
ger in der Nähe des Fichtelgebirges aufgefunden wor-
den war, und zwischen dessen Jahresringen dünne
Schichten eines zu verschiedenen Zeiten von Tromms-
dorff‘), Bromeis°) und Clark‘) beschriebenen Koh-
lenwasserstoffs vorkommen. Bei der Untersuchung die-
ser Schichten gelang es mir nun zwar nicht, wie ich
gehofft hatte, eine Verbindung des von Bromeis mit
dem Namen Fichtelit belegten Kohlenwasserstoffs mit
Pikrinsäure hervorzubringen, so dass ich die Hoffnung,
auf diesem Wege die trotz Clark’s neuesten Unter-
suchungen noch immer zweifelhafte Formel für den
Fichtelit festzustellen, aufgeben musste; allein ich fand
in jenen Schichten neben dem Fichtelit noch in sehr
geringer Menge einen anderen, mit Pikrinsäure eine
in gelben Nadeln krystallisirende Verbindung einge-
henden Körper, welcher sich in der Folge als identisch
mit dem von Knauss entdeckten Kohlenwasserstoffe
erwies, und unstreitig auch derselbe ist, welchen
Trommsdorff beschrieben und analysirt hat. Beide
Körper lassen sich auf dem Holze in ihrem natürlichen
Zustande schon dem äusseren Ansehen nach von ein-
—— MH i Ü
1) Ann. d. Chem. u. Pharm. CVI. p. 388.
` Lt phys.-math. XVII. p. 68. Journ. f. prakt. Chem. LXXY.
3) Ann. d. Chem. u. Pharm. CVI. p. 392. Anmerkung.
4) Ann. d. Pharmacie von Liebig, Trommsdorff u. Merk.
XXI. p. 126
5) Ann. d. Chem. u. Pharm. XXXVII. p. 304.
6) Ann. d. Chem. u. Pharm. CIII. p. 236.
.
ander unterscheiden; das Reten fand ich nur gleich-
sam als dünnen Anflug auf dem Holze in der Form
kleiner, fettglànzender Schüppchen, welche sich beim
Abnehmen mit der Spitze eines Messers weich anfüh-
len, während der Fichtelit compacte, harte und spröde
krystallinische Rinden von oft zolllanger Ausdehnung
und bis zu einer Linie Dicke bildete, deren Glanz
dem des Retèns bedeutend nachsteht. Ein anderes Un-
terscheidungsmerkmal besteht darin, dass das Rein,
wenn man eine kleine Menge davon auf einer Glas-
platte in einem Tropfen Äther auflöst, sich beim Ver-
dampfen desselben sogleich wieder in fester Form aus-
scheidet, während unter gleichen Umständen der Fich-
telit, wie schon Bromeis angiebt, in halbflüssigem, zä-
hem Zustande zurückbleibt, aus welchem er in voll-
kommener Ruhe erst nach einiger Zeit in den kry-
stallinischen übergeht. Löst man endlich ungefähr
gleiche Mengen von Reten und Pikrinsäure auf einer
Glasplatte in einem Tropfen Äther auf, so scheidet
sich beim Verdampfen eine tiefgelbe Verbindung der
beiden Körper in mikroskopischen Nadeln aus, wäh-
rend man mit reinem Fichtelit unter gleichen Um-
ständen nur Krystalle von Pikrinsäure ohne Spuren
einer Verbindung der beiden Körper erhält.
Das Retén findet sich aber in dem genannten Holze
nicht bloss in den Fichtelit führenden Schichten,sondern
das ganze Holz ist davon mehr oder weniger durch-
drungen, und auf folgende Weise ist es mir gelungen,
aus dem mir zu Gebote stehenden Materiale eine zur
Untersuchung hinreichende Menge reinen Reténs zu
gewinnen. Nach gehöriger Zerkleinerung wurde das
Holz mit starkem Alcohol ausgekocht, dieser gróss-
tentheils wieder abdestilirt und die rückständige
trübe, rothbraune Flüssigkeit bei gelinder Würme zur
Trockne verdampft. Dabei schied sich ein weicher
harzartiger, nur wenig bräunlich gefärbter, und ein
harter rothbrauner, extractartiger Körper”) ab, zu de-
ren Trennung ich die trockne Masse mit Schwefel-
kohlenstoff übergoss, welcher den harzartigen Körper
lóste, den anderen aber ungelóst liess; nachdem letz-
terer auf einem Filter vollständig mit Schwefelkohlen-
stoff ausgewaschen worden war, wurde der Schwefel-
7) Von diesem Körper, den ich vielleicht später einmal weiter un-
tersuchen werde, will ich hier nur vorläufig anführen, dass er die
Eigenschaften einer Sàure besitzt, in Wasser fast unlóslich, in Kali
und Natron aber leicht löslich ist und aus dieser Auflösung durch
Säuren in hellbraunen gelatinösen Flocken gefällt wird.
,
o
Bulltin de l'Académie Empériale
92
kohlenstoff von der Lösung abdestillirt und als Rück-
stand ein halbflüssiges harzartiges Produkt ohne Spu-
ren von krystallinischer Struktur erhalten. Als nun
dieses in einer kleinen Menge Benzin gelöst und die
Lösung kochend mit Pikrinsäure gesättigt worden war,
schieden sich nach dem Erkalten gelbe Krystallnadeln
aus, deren Menge sich allmählich vermehrte, so dass
endlich die Flüssigkeit fast ganz mit ihnen erfüllt war.
Der Krystallbrei wurde auf ein Filter gebracht, und
als von diesem nichts mehr abfloss, zwischen Papier
gepresst, auf welchem eine gelbe, krystallinische Masse
zurückblieb; diese nun in kochendem Alcohol gelöst,
dem noch ein Überschuss von Pikrinsäure zugesetzt
worden war, gab beim Erkalten eine reichliche Kry-
stallisation eines tiefgelben, nadelförmigen Körpers,
welcher schon in seinem äusseren Ansehen die gröss-
te Ähnlichkeit mit der Pikrinsäureverbindung des
Knauss’schen Kohlenwasserstoffs zeigte, und bei ge-
nauerer Untersuchung, wie es die weiter unten mitzu-
theilenden analytischen Resultate darthun werden, sich
als vollkommen identisch mit ihr erwies.
Das Vorkommen des Retèns in der Natur ist aber
nicht auf das Torflager am Fichtelgebirge allein be-
schränkt, sondern es findet sich auch in einem Braun-
kohlenlager.bei Uznach im Canton St. Gallen. Schon
beim Lesen der Abhandlung von E. Kraus?) über den
Scheererit von Uznach wurde ich unwillkührlich zu der
Annahme geführt, dass die Substanz, welche Kraus dort
sowohlals fettglänzende Blüttchen auf dem fast unver-
änderten Holze von Kieferstämmen fand, als auch aus
diesem Holze durch Ausziehen mittelst Alcohols ge-
wann, nichts anderes als Reiten gewesen sein könne,
ich erhielt aber auch eine directe Bestätigung des
Vorkommens des Retèns in jenem Braunkohlenlager.
Bei einem Besuche in Bonn war ich nämlich durch die
Güte des Herrn Professor Landolt in den Besitz einer
kleinen Menge einer mit dem Namen Scheererit bezeich-
neten Substanz von mir unbekanntem Fundorte ge-
langt, welche ich zwar nicht der Analyse unterwerfen
konnte, aber an ihren Eigenschaften als wenigstens
grösstentheils aus Reten bestehend erkannte, und jetzt
erhalte ich auf meine Anfrage wegen des Fundortes
die bestimmte Antwort, dass die Substanz von Uz-
nach herstamme. Das Vorkommen dieser Substanz
8) Pogg. Ann. XLIIT. 1833. p. 141.
stellt sich demnach bei Uznach ganz als dasselbe her-
aus, wie am Fichtelgebirge, und so wie dort kom-
men auch hier zwei Substanzen in dem Holze vor; ob
die zweite von Uznach, welche yon Stromey er Schee-
rerit genannt, und so viel ich weiss nur von Macaire-
Prinsep °) untersucht worden ist, identisch mit Fich- -
telit sei, lässt sich zwar mit völliger Sicherheit erst
dureh eine Wiederholung der Untersuchung dieser
Substanz entscheiden, allein ich stehe nicht an, beide
Körper schon nach den gegenwärtigen Daten für iden-
tisch zu erklären, und bin überzeugt, dass sich Ma-
caire-Prinsep's Angaben über die Zusammensez-
zung ") als unrichtig ergeben, die über die Tempera-
turaber, bei welcher dieser Körper vollkommen über-
destilliren soll, dahin berichtigen werden, dass mit
dem Destilliren nicht ein Sieden, sondern bloss ein Ver-
flüchtigen gemeint ist, welches ich auch beim Fichte-
lit in derselben Weise beobachtet habe. Der Scheere-
rii von Uznach hat dasselbe Schicksal gehabt, wie
der Fichtelit vom Fichtelgebirge, denn gleich wie
bei letzterem einerseits Tromsdorff und andererseits
Bromeis und Glark, so erhielten beijenem Macaire-
Prinsep einerseits und Kraus andererseits bei der
Elementaranalyse ganz verschiedene Resultate, aus
denen man folgern musste, dass in beiden Fällen ver-
schiedene Körper zu den Analysen angewendet wor-
den seien. Die von Trommsdorff und Kraus unter-
suchten Körper sind schon 1843 von Schrötter ")
für identisch erklärt worden, und jetzt kann als mit
Bestimmtheit ausgemittelt betrachtet werden, dass bei-
de ihrer Hauptmasse nach Retén waren; die von Ma-
caire-Prinsep, Bromeis und Clark untersuchten
Kórper sind nun meiner Meinung zufolge unter sich
ebenfalls identisch, vom Reten aber ist der ihnen ge-
meinschaftliche Kohlenwasserstoff wesentlich verschie- -
| den und gehört sogar einer ganz anderen Abtheilung
der Kohlenwasserstoffe an, welche weder mit Pikrin-
säure noch mit Schwefelsäure Verbindungen einzuge-
hen vermag.
Endlich kommt das Reten auch noch in fossilen Fich-
tenstämmen der Torfmoore von Holtegaard in Däne-
9) Bibl. univ. de Genéve XIV année. T. XL. Sciences et arts.
p. 68. — Pogg. Ann. XV. p. 294.
10) Wie wenig Vertrauen Macaire-Prinsep's Analyse des
Scheererit verdient, geht aus seinen in derselben Abhandlung p. 72.
für die Zusammensetzung des Naphtalins gegebenen Zahlen hervor.
11) Pogg. Ann. LIX. p. 54.
des Sciences de Saint-Pétersbourg.
94
mark vor, denn das in ihnen vor ungeführ 20 Jahren
von Steenstrup entdeckte und in deutschen Zeit-
schriften von Prof. Forchhammer beschriebene Phyl-
loretin ”), von welchem ich eine Probe der gütigen
Mittheilung des letztgenannten Gelehrten verdanke,
stehe ich nicht an, für identisch mit Reten zu erklä-
ren; mit diesem stimmt es sowohl in der Mehrzahl sei-
ner physikalischen Eigenschaften, als auch nament-
lich in dem Verhalten gegen Pikrinsäure überein, wel-
che damit eine von der charakteristischen Retènver-
bindung nicht zu unterscheidende Verbindung eingeht.
Die in den Angaben über den Schmelzpunkt der bei-
den Kórper, so wie auch über ihre Zusammensetzung
existirenden Differenzen werden sich gewiss zum Vor-
theile meiner Ansicht aufklüren, wenn man einmal
grüssere Mengen der natürlichen Substanz zur Unter-
suchung haben wird.
Nach dieser Erörterung über die Verhältnisse des
Vorkommens des natürlichen Reténs will ich nun zu-
erst über die Gründe Rechenschaft ablegen, welche
mich bei der Wahl des Namens für dasselbe geleitet
haben. Alles spricht nämlich dafür, dass das Reten ein
Zersetzungsprodukt des Harzes sei. Erstens findet sich
das natürliche Retén nur im Holze von Nadelhölzern;
das Holz vom Fichtelgebirge ist von Prof. Unger ‘)
bei der mikroskopischen Untersuchung mit Bestimmt-
heit als das von Pinus sylvestris erkannt worden, und
von dem Scheererit führt Kraus an, dass er sich .aus-
schliesslich in Kiefernstämmen und namentlich an den:
Stellen finde, welche auch bei den jetzigen Nadelhöl-
zen am harzreichsten sind, weshalb sich der Gedanke
aufdränge, dass derselbe aus dem Harze entstanden
sei. Zweitens ist das künstliche Reten aus dem Theer
der Rothfichte gewonnen, welche den Angaben von
Knauss ") zufolge i Archangelschen Gouvernement
ausschliesslich zur T eerbereitung dient, nachdem vor-
her ihr Harzgehalt durch im Verlaufe von mehreren
Jahren fortschreitendes Abschälen der Rinde vermehrt
worden ist. Dies führte Knauss, wie er mir brieflich
unter dem 20te November 1858 mittheilte, zu der
Meinung, dass sein Kohlenwasserstoff wohl als ein Zer-
setzungsprodukt des Harzes betrachtet werden müsse
en SER
u u f. prakt. Chem. XX. p. 459. dang d. Chem. u. Pharm.
E or Ann. LIX. p. 55. Anmerkung
14) Bulletin de l'Acad. des sciences ds St. -Pétersbourg. I. p. 124.
und er fügt hinzu: «Bestütigung dieser Hypothese
wäre, wenn es gelänge, aus dem Colophonium den
Kohlenwasserstoff darzustellen, ein Versuch, welchen
auszuführen ich mir schon lange vorgenommen habe.»
Diese Hypothese scheint mir jedoch nach Feststellung
der angeführten Thatsachen keiner weiteren Bestä-
tigung zu bedürfen Im. und indem ich daher als be-
wiesen betrachte, dass aus dem Harze der Nadelhöl-
zer.sowohl bei langsamer Vermoderung des davon
durchdrungenen Holzes, als auch unter gewissen Um-
ständen bet der Einwirkung höherer Temperatur un-
ter anderen Produkten auch der hier in Rede stehende
Kohlenwasserstoff entsteht, so scheint mir die Ablei-
tung des Namens Reiten von der griechischen Bezeich-
nung für Harz hinreichend gerechtfertigt. Die End-
silbe én scheint mir am geeignetsten zur Bezeichnung
für Kohlenwasserstoffe im Allgemeinen sowohl, als
auch im Besonderen für diejenigen, welchen das Re-
ten sich anschliesst, weshalb ich auch vorschlage, für
das Benzin und Naphtalin die schon früher dafür ge-
brauchten Namen Benzen und Naphtalen '®) wieder ein-
zuführen.
Welche ist nun aber die wahre Zusammensetzung
des Retèns? Da Fehling bei seinen Analysen im Mit-
15) Nichts desto weniger habe ich die Darstellung des Retens di-
rect aus dem Colophon versucht, in der Hoffnung, dabei vielleicht
auch zu ermitteln, ob nicht das Reten identisch sei mit dem von
Pelletier und Walte r in den Destillationsprodukten des Harzes
entdeckten Metanaphtalin (Ann. de Chim. et de Phys. LXVII. p. 296),
E) >
langt
denn als ich Colophon in einer kleinen Glasretorte destillirte und
die Dämpfe durch einen auf einer Länge von 2 Fuss rothglühen-
den Flintenlauf streichen SN erhielt ich ausser flüssigen Pro-
dukten und Naphtalin noch mehr als einen festen, mit Pikrin
säure sich verbindenden Körper; ob einer von diesen Reiten sei,
konnte ich noch nicht ausmitteln, denke aber diesen Gegenstand
weiter zu verfolgen. In Bezug auf ian Retisteren kann ich nicht um-
in zu bemerken, dass es in mehreren seiner Eigenschaften mit dem
Reten übereinstimmt; verschieden von letzterem ist es der Beschrei-
bung zufolge durch seinen niedrigeren Schmelzpunkt, sein Verhal-
ten gegen Schwefelsäure, und seinen geringeren Wasserstoffgehalt.
Alle diese Verschiedenheiten kónnte man aber durch die Annahme
erklären, das untersuchte Retisteren sei unreines, noch mit einem
anderen Kohlenwasserstoffe gemengtes Retèn gewesen, eine An-
nahme, für welche ich meine vielfachen Erfahrungen über dieSchwie-
rigkeit der Trennung der festen Kohlenwasserstoffe von einander
als Stütze anführen kann; nur neue Untersuchungen können darü-
ber Aufschluss geben.
16) Benzen führt Gerhardt (Traité de Chim. org. III. p. 2.) als
synonym mit Benzin an, und Naphtalen brauchte schon 1838 Dumas
in seinem Berichte über Pelletier's und Walter's eben citirte
Arbeit. :
95
Bulletin de l'Académie Impériale
96
tel 0,51 p. C. Kohlenstoff weniger, und 0,76 p. C.
Wasserstoff mehr als ich erhalten hatte, was für den
Wasserstoff ungeführ 10 p. C. der ganzen Menge nach
der von mir aufgestellten Formel beträgt, so waren
neue Analysen unerlässlich; solche sind nun in meinem
Laboratorio durch Herrn J. Olivier mit einem Reste
von demselben Prüparate ausgeführt worden, welches
zu den früheren Analysen gedient hatte, und folgen-
des sind die Resultate derselben.
I. 0,344 Grm. Retèn gaben 1,130 Grm. Kohlensäure
— 99,27 p. C. Kohlenstoff, und 0,2355 Grm.
Wasser, — 7,83 p. C. Wasserstoff. s
. 0,4745 Grm. Retèn gaben 1,611 Grm. Kohlensäure
— 92,59p.C. Kohlenstoff, und 0,329 Grm. Was-
ser — 7,70 p. C. Wasserstoff.
Das Mittel aus diesen Analysen beträgt 92,46 p. C.
Kohlenstoff und 7,73 p. C. Wasserstoff, Zahlen durch
welche meine früheren Resultate (92,19 Kohlenstoff
und 7,60 Wasserstoff) bestätigt werden.
Eine weitere Bestätigung haben diese Zahlen durch
die Analysen des aus dem Holze vom Fichtelgebirge
ausgezogenen Retens und seiner Verbindung mit Pi-
krinsäure geliefert, welche ebenfalls von Herrn Oli-
vier ausführt worden sind und folgende Resultate ge-
geben haben.
—
Lem]
III. 05478 Grm. der auf die obenangegebene Weise aus
dem genannten Holze erhaltenen und umkrystalli-
sirten Pikrinsäureverbindung gaben 1,099 Grm.
Kohlensäure — 62,70 p. C. Kohlenstoff, und
0,206 Grm. Wasser — 4,79 p. C. Wasserstoff.
IV. 0,461 Grm. derselben Verbindung gaben 1,0495
Grm. Kohlensäure — 62,08 p. C. Kohlenstoff,
und 0,194 Grm. Wasser — 4,67 p. C. Wasser-
stoff.
. 0,353 Grm. des aus der Pikrinsäureverbindung
. abgeschiedenen und aus Alcohol umkrystallisirten
Kohlenwasserstoffs gaben 1,1945 Grm. Kohlen-
säure = 92,29 p. C. Kohlenstoff, und 0,2495 Grm.
Wasser — 7,85 p. C. Wasserstoff.
Das Mittel aus III. und IV. — 62,40 p. C. Kohlen-
stoff und 4,73 p. C. Wasserstoff stimmt aber mit dem
Mittel aus meinen früheren Analysen (62,67 Kohlen-
stoff und 4,55 Wasserstoff) hinreichend überein, um
ausser der Bestütigung meiner früheren Zahlen auch
zugleich die Identität der beiden Pikrinsáureverbin-
^
dungen ausser allen Zweifel zu setzen, und eben so
beweist die Analyse V. auch die Identität der beiden
Kohlenwasserstoffe, deren physikalische und chemi-
sche Eigenschaften vollkommen dieselben sind.
Wie nahe nun aber auch die hier mitgetheilten
neuen Resultate mit meinen früheren übereinstimmen,
so hielt ich es doch für unerlässlich, zur definitiven
Feststellung der Formel des Reténs noch einen ande-
ren Anhaltspunkt zu suchen, und als solcher schien
mir am geeignetsten eine Sulfosäure, deren Existenz
ich schon durch das in meiner Abhandlung angege-
bene Verhalten des Retens gegen Schwefelsäure con-
statirt hatte. Auch Knauss hatte sich seitdem von
der Existenz einer solchen Sáure überzeugt, und mir
in dem obenerwühnten Briefe die Resultate seiner
Untersuchungen darüber mitgetheilt; da jedoch diese
Resultate unter einander nicht hinreichend überein-
stimmten, so unterblieb ihre Veröffentlichung. Jetzt
habe ich im Einverstündnisse mit ihm, nachdem er bei
seiner Anwesenheit in St. Petersburg im verflossenen
ommer mich mit neuem Materiale zu versehen die
Güte gehabt hatte, die in Folgendem mitzutheilenden
Untersuchungen über die Einwirkung der Schwefel-
säure auf das Retén ausgeführt.
Trägt man Retèn in Schwefelsäurehydrat ein, so sieht
man bald eine Auflösung beginnen, welche sich durch ei-
ne Brüunung der Säure zu erkennen giebt, und lässt man
die beidenSubstanzen bei der gewóhnlichen Temperatur
hinreichend lange mit einander in Berührung, solöstsich
das Reten in sehr bedeutender Menge auf. Die Schwefel-
süure nimmt dabei allmählich eine dunkelbraune Farbe
an und es tritt ein starker Geruch nach schwefliger
Süure auf, allein dies ist nur die Folge einer geringen
secundären Zersetzung, welche man grossentheils ver-
meiden kann, wenn man eine etwag schwächere Säure, `
als das sogenannte erste Hydrat, anwendet. In 250
Grm. einer solchen Säure, deren specifisches Gewicht
auszumitteln ich leider unterlassen hatte, trug ich zu-
erst 5 Gramm Reten ein, und liess das Gemenge in
einem gut verschlossenen Gefässe unter zeitweiligem
Umrühren stehen, bis alles aufgelöst war, worauf ich
von Neuem ebensoviel Reten zusetzte. Nachdem auf
diese Weise 30 Gramm Reten eingetragen worden wa-
ren, begann mit dem Auflösen der letzten Mengen auf
| der Oberfläche der Flüssigkeit eine Ausscheidung sehr
feiner mikroskopischer, zu kugelförmigen Körnern ver-
97
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
einigter Nadeln, und als nun die Flüssigkeit, der voll-
kommenen Ruhe überlassen wurde, erfüllte sie sich
im Verlaufe Ange Tage fast vollständig mit dieser
talli heidung, welche die rückständige
se — wie ein Schwamm aufgesogen
enthielt. Diese beim Umrühren breiartig werdende
Masse wurde auf Ziegelsteine ausgebreitet, welche
unter Glocken mit Schwefelsäure so lange liegen blie-
ben, bis alle Mutterlauge móglichst aufgesogen, und
eine beinahe trockene Masse zurückgeblieben war. Bei
einem gewogenen Versuche wurden von 20 Grm. des
Krystallbreies 6 Grm. krystallinischen Rückstandes er-
haltén, und da sich bald ergab, dass dieser eine Dop-
pelsäure sei, so wurde diese Menge zur Ausmittelung
der darin enthaltenen Menge freier Schwefelsäure be-
nutzt, worauf ich spüter wieder zurückkommen werde.
Das so erhaltene krystallinische Produkt wurde nun
theils mit kohlensaurem, theils mit Ätzbaryt gesät- |
tigt, und aus den vom EEE Baryt abfiltrir-
ten Flüssigkeiten beim. Abdampfen ein in feinen farb-
losen Nadeln krystallisirendes Barytsalz erhalten, wel-
ches, nachdem es nochmals aus Wasser umkrystallisirt
worden war, zur Analyse angewendet wurde. .
I. Das lufttrockne Salz wurde bei + 175? C. getrock-
net, dabei verloren aber verschiedene, von ver-
schiedenen Krystallisationen herrührende Portio-
nen verschiedene Mengen Wasser, welche zwi-
schen 20 p. C. und 12,69 p. C. schwankten. Bei ei-
nem mit besonderer Sorgfalt in einem Kugelrohre
ausgeführten Versuche verloren 0,581 Grm. luft-
trocknen Salzes bei obiger Temperatur im Luft-
strome 0,084 Grm. oder 14,46 p. C. Wasser, und
als über das so getrocknete Salz bei der emie
liehen Temperatur so lange ein Strom feuchter
. Luft geleitet wurde, als es noch an Gewicht zu-
nahm, wog es wieder 0,581 Grm. und. hatte also
alles abgegebene Wasser wieder angezogen.
IL. 0,543 Grm. des bei + 175° C. getrockneten Sal-
zes wurden mit einem grossen Ueberschusse von
Kupferoxyd ‚in einem besonders langen Rohre
auf die von mir früher ausführlich angegebene
Weise verbrannt, und dabei 0,812 Grm. Kohlen-
säure = 40,78 p. C. Kohlenstoff, und 0,150 Grm.
Wasser — 3,07 p. C. Wasserstoff erhalten.
+ 0,530 Grm. des bei -+ 175? C. getrockneten Sal-
Zes wurden mit einer hinreichenden Menge koh-
Tome III.
lensauren Natrons und überchlorsauren Kalis in-
nig gemengt, und portionenweise in einen über ei-
ner Weingeistlampe mässig erhitzten Platintiegel
mit gut schliessendem Deckel eingetragen, wobei
das Gemenge sich zuerst allmählich bräunte, und
dann ohne zu spritzen verglimmte; nach vollen-
detem Eintragen wurde der Tiegel bis zum ruhigen
Schmelzen seines Inhaltes erhitzt, die geschmol-
zene Masse nach dem Erkalten mit Hilfe von Chlor-
wasserstoffsiure in Wasser gelöst, und der dabei
ungelóst zurückbleibende schwefelsaure Baryt auf
einem Filter gesammelt. Sein Gewicht betrug
0,233 Grm., welehe 25,85 p. C. Baryum ent-
sprechen. Die von ihm abfiltrirte Flüssigkeit wur-
de mit Chlorbaryum versetzt, und dadurch noch
0,235 Grm. schwefelsaurer Baryt erhalten; beide
Mengen des schwefelsauren Baryts, welche den
ganzen Schwefelgehalt des angewendeten Baryt-
salzes enthalten, betrugen also 0,468 Grm., und
diese Menge entspricht 30,34 p. C. SO?, oder
12,16 p. C. Schwefel.
Die bei diesen Analysen erhaltenen Zahlen stim-
men, wie die nachfoleende Zusammenstellung zeigt,
sehr genau mit den nach der Formel C?^H'*Ba^S*0"
berechneten überein.
Berechnet Gefunden
C35 9700,00 40,81. Katz i
Hi — 900, 3,02. 3,07
Ba? 1713,54 25,90. 25, Sm.
St 803,00 12,14. 12,16
012 1200,00 18,13
' 6616,54. 100,00
Das Retén bildet also bei der Behandlung mit Schwe-
felsäure bei der gewöhnlichen Temperatur eine Säure,
welche vollkommen der Disulfonaphtalénsáure ent-
spricht, und also mit dem Namen Disulforetensäure zu
bezeichnen ist. Aus der Zusammensetzung des Bary-
umsalzes dieser Säure ergiebt sich nun aber, dass dem
Reten nicht die von mir früher aufgestellte Formel
CH zukommt, welche im Baryumsalze 42,12 p. C.
Kohlenstoff (also 1/7, p. C. mehr als die Analyse ge-
geben hat) verlangt, sondern dass die Zusammensez-
zung des Retèns durch die Formel C'?H'^ auszudrücken
ist. Auch mit dieser neuen Formel sind meine ana-
lytischen Resultate so hinreichend im Einklange, gass
sie keiner Wiederholung bedürfen, ja das Gesammt-
mittel aus allen Analysen des Kohlenwasserstofis
7
Bulletin de l’Académie Impériale
100
stimmt, wie die nachfolgende Zusammenstellung zeigt,
sogar zufüllig bis in die zweite Decimalstelle mit der
Berechnung überein. Bei dem hohen Atomgewichte
der Substanz betrügt aber auch der Unterschied von
2 Atomen Kohlenstoff in der procentischen Zusammen-
setzung des Kohlenwasserstoffs nur 0,372 p. C. Koh-
lenstoff weniger, und ebensoviel Wasserstoff mehr; der
Wasserstoff namentlich aber war in allen meinen Ana-
lysen etwas zu hoch für die alte Formel ausgefallen,
und stimmt daher jetzt zur neuen Formel besser. Am
wenigsten genau ist die directe Bestimmung des Koh-
lenwasserstoffs und der Pikrinsäure in ihrer Verbin-
dung ausgefallen, allein diese Analysen haben mir
stets nur annühernde Resultate gegeben, und die bes-
ser stimmende der Benzén haltenden Verbindung muss
als eine Ausnahme betrachtet werden.
-= Retén. Formel CH".
Berechnet Gefunden
Altes Mittel Neues Mittel Gesammtmittel
C3% | 2700,00. 92,308. 92,19. 92,41. 92,30.
HI 225,00. 7,692. 7,60. 7,18. 7,69.
2925,00. 100,00. 99,79. 100,19. 99,99.
Retén und Pikrinsäure.
Berechnet Gefunden
Altes Mittel Neues Mittel Gesammtmittel
636 +12 3600,00. 62,201 2,67. 62,40. 62,54.
Hi*--* — 262,50. 4,535. 4,55. 4,73. 4,64.
N3 525,18. 9,074.
ou 1400,00 24,190.
5787,68. 100,000.
Berechnet 1858 gefunden
1 At. Retèn 2925,00. ,54. : 51,38.
1 At. Pikrinsäure 2862,68. 49,46. 48,62.
5787,68. 100,00. 100,00.
Retèn, Pikrinsäure und Benzèn.
Berechnet 1858 gefunden
1 At. Retèn `. 2925,00. 43,95. wt se
1 At. Pikrinsäure 2862,68. 42,38. WEE 2s
1 At, Benzèn 975,00. LÉ ie 4,47.
6762,68. 100,00
Das Retén ist also ein polymeres Benzén, und zwar
enthált sein Molecül drei Molecüle des letzteren; dem-
nach aber kann es als ein viertes Glied der Reihe be-
trachtet werden, zu welcher, wie ich früher”) angeführt
habe, das Benzen, das Naphtalèn und der Körper O®H"
sich gruppiren lassen, und in welcher das Reten durch
die Formel 3C'H'-4- 3C'H* zu bezeichnen wäre.
17) Bull. phys.-math. XVI. p. 150.
Da es nicht in meinem Plane lag, die Einwirkung
der Schwefelsäure auf das Reten vollständig zu studi-
ren, sondern nur mit Hilfe derselben die Formel für
diesen Kórper endgültig festzustellen, so habe ich es
unterlassen, sowohl.die übrigen Salze der Disulfore-
tànsüure darzustellen als auch die Bedingungen für die
Bildung der Monosulforetènsäure auszumitteln, deren
Existenz alle Wahrscheinlichkeit für sich hat. Ich habe
jedoch im Verlaufe meiner Beschäftigung mit dieser
Einwirkung noch mehrere Resultate erhalten, welche
ich der Mittheilung werth halte, und deren Aufzäh-
lung ich hier folgen lasse, sity ich vorher eine
kurze Übersicht der bereits obenerwühnten von
Knauss über denselben Gegenstand angestellten Un-
tersuchungen gegeben haben werde.
Knauss trug Retèn in ein Gemisch von rauchender
und gewöhnlicher Schwefelsäure ein, und als es sich
schwierig zu lösen anfıng, erwärmte er gelinde bis zur
völligen Auflösung. Aus der verdünnten, mit kohlen-
saurem Blei gesättigten Lösung wurde beim Eindam-
pfen ein Bleisalz erhalten, welches beim Erkalten der
concentrirten Lösung zu einer Gallerte gestand, und
nach dem Pressen zwischen Papier und Trocknen bei
-1- 100? C. bei der Analyse zu der Formel C"H*PbS*0*
führte ^). Bei einem zweiten, dahin abgeünderten Ver-
suche, dass der Schwefelsäure mehr Reten zugesetzt
wurde, als sie zu lósen vermochte, schied sich beim
Verdünnen ausser scheinbar unverändertem Reten ein
weisses Pulver aus, welches für eine Sulfoverbindung.
gehalten aber nicht weiter untersucht wurde. Die mit
kohlensaurem Blei gesättigte Flüssigkeit gab drei, '
durch verschiedene Löslichkeit in Wasser sich wesent-
lich unterscheidende Salze: 1, ein nur in kochendem
Wasser lósliches, und beim Abdampfen der Lósung sich
in weissen Flocken ohne besondere erkennbare Form
ausscheidendes Salz, dessen Analyse zur Formel
CH HI DST OT führte ^); 2, ein in kaltem Wasser sehr
wenig, in kochendem aber leicht lösliches, und daraus
beim Erkalten reichlich in weissen Flocken sich aus-
scheidendes Salz, für welches die Analyse die Formel
18) Abgeleitet € erhaltenen 26,92 p. C. Kohlenstoff, 2,30 p. C.
Wasserstoff und 42,82 p. C. Bleioxyd
19) Abgeleitet aus erhaltenen 46, 80 p. C. Kohlenstoff, 4,47 p. C.
Wasserstoff und 29,82 p. C. Bleioxyd.
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
c"H’PbS?’0 ergab ?); und 3, ein mit dem bei dem
ersten Versuche erhaltenen vollkommen identisches
Salz.
Der Mittheilung dieser, für eine weitere Verfol-
gung dieser Untersuchung jedenfalls wichtigen Re-
sultate glaube ich die Bemerkung hinzufügen zu müs-
sen, dass sie vielleicht schon durch die directe Schwe-
felbestimmung, welche bei keinem der Salze ausgeführt
worden zu sein scheint, ihre Deutung finden werden.
Besonders hervorheben aber muss ich die Überein-
stimmung, welche das zweite der obigen drei Salze
bis auf einen grösseren Wasserstoffgehalt mit dem
Bleisalze der Disulforetènsäure darbietet. Dieser grös-
sere Wasserstoffgehalt findet sich aber auch in Feh-
ling’s Elementaranalysen des Reténs, wo ich seine
Richtigkeit entschieden in Abrede stellen muss, und
eben so kann ich nicht anders, als auch in den Was-
serstoffbestimmungen der Bleisalze von Knauss eine
Fehlerquelle anzunehmen, durch welche sie zu hoch
ausgefallen sind, denn dass die Säure in dem zweiten
der drei Bleisalze Disulforetènsäure ist, unterliegt wohl.
keinem Zweifel.
Über das Baryumsalz der Disulforétensáure habe ich |
noch folgendes anzuführen. Die verschiedenen unter].
erwähnten Resultate, welche ich bei verschiedenen
Bestimmungen seines Gehaltes an Krystallwasser er-
hielt, machen es nicht unwahrscheinlich, dass es Salze
mit verschiedenem Wassergehalte gebe, was jedoch
weiteren Untersuchungen auszumitteln vorbehalten
‚bleiben muss; aus dem dort ausführlich angegebenen
Versuche aber scheint mir hervorzugehen, dass es ein
Salz mit 10 Atomen Krystallwasser giebt, denn ein
solches würde 14,53 p. C. Wasser enthalten, während
das meinige 14,46 p. C. nicht nur beim Erhitzen ver-
lor, sondern auch nach dem Erkalten wieder anzog.
Berechnet Gefunden
1 At. Baryumsalz a. 85,47. 85,54.
10 At. Wasser ^ 1125,00. 14,53. 14,46.
7141,54. 100,00. 100,00.
Bei de trocknen Destillation giebt das Baryumsalz
eine nicht unbedeutende Menge eines in der Wärme flüs-
sigen, beim Erkalten aber festwerdenden und mit Pi-
krinsäure eine. i in gelben Nadeln krystallisirende, Ver-
EI T TIUS aus erhaltenen 35,93 p. C. Kohlenstoff, 3,17 p. C.
asserstoff und 37,43 p. C. Bleioxyd.
bindung eingehenden Destillationsproduktes; ob dies
Retèn ist, wie man aus der Ähnlichkeit der beiden
Pikrinsaneoreibiirdiiigen schliessen könnte, muss noch
näher ausgemittelt werden.
Die aus dem Baryumsalze durch Schwefelsäure ab-
geschiedene freie Disulforetensäure wird beim Abdam-
pfen in gelinder Wärme syrupartig, und erstarrt nach
demErkalten allmählich zu einer wachsartig zähen Mas-
se, in welcher man unter dem Mikroskope eine kry-
stallinische, aus verworrenen Nadeln gebildete, Struk-
tur erkennt. Diese Masse löste sich leicht in Alcohol
und liess dabei eine kleine Menge eines weissen pul-
verförmigen, unlöslichen Rückstandes, welcher nichts
anderes als schwefelsaurer Baryt sein konnte. Die al-
coholische syrupartige Lösung setzte beim freiwilli-
gen Verdampfen die Säure anfangs in’ viel grösseren
Nadeln ab, als die wässrige, erstarrte aber zuletzt
eben so wie diese. Bei der trocknen Destillation bläht
sich diese Masse sehr auf, entwickelt schweflige Säure
und giebt ein beim Erkalten erstarrendes Destillations-
produkt, welches sich dem "beim Baryumsalze er-
wähnten sehr ähnlich verhält, und wie dieses einer
weiteren Untersuchung bedarf.
Mit der Schwefelsäure geht die Disulforetensäure,
wie ich schon angeführt habe, eine Verbindung ein,
welche sich aus der Auflösung des Retèns in Schwefel-
säure auf die oben erwähnte Weise ausscheidet, so-
bald sie hinreichend gesättigt ist. Für die Darstellung
dieser Verbindung ist es zweckmässig, eine nicht ganz
concentrirte Sàure anzuwenden, und ich erhielt sie in
grosser, jedoch das obenangegebene Verhältniss nicht
erreichender Menge, als ich in 50 Grm. einer aus 100
Th. erstem Hydrat und 4,5 Th. Wasser bereiteter
Säure 6 Grm. Reten auflöste, wobei ich zur Beschleu-
nigung der Auflösung bis + 50° C. erwärmen konnte,
ohne dass dabei schweflige Säure in erheblicher Menge
sich bildete. Dass die auf diese Weise erhaltene kri-
stallinische Masse in der That Schwefelsäure chemisch
„gebunden enthält, dafür liefert folgende Berechnung
des obenangeführten Versuches den Beweis. 20 Grm.
der durch Auflósen von 30 Grm. Reten in 250 Grm.
Schwefelsäure erhaltenen breiartigen Krystallmasse
gaben durch Einsaugen der Mutterlauge durch einen
Ziegelstein 6 Grm. ziemlich trocknen kr ystallinischen
Rückstandes, demzufolge enthielt aber die ganze Menge
84 Grm. der krystallinischen pina, xps nun 30
Bulietin de l'Académie Imperiale
104
Grm. Reten nur ungefähr 42,2 Grm. Disulforetensäure
geben kónnen, so musste wenigstens ebensoviel freie
Schwefelsüure sich mit ihr verbunden haben. Um
diese Zahl einigermaassen zu controlliren, wurden
obige 6 Grm der krystallinischen Verbindung mit ei-
nem Überschusse von kohlensaurem Baryt behandelt,
und aus dem erhaltenen Niederschlage der Über-
schuss davon durch Chlorwasserstoffsäure wieder aus-
gezogen, wodurch 8,290 Grm. schwefelsaurer Baryt
erhalten wurden, welche einem Gehalte von 58,13 p. C.
Schwefelsäurehydrat entsprechen. Diese Menge be-
trägt für jene 84 Grm. der Doppelsäure 48,8 Grm.
und es konnten also nur noch 35,2 Grm. Disulforeten-
säure darin enthalten sein, so dass die an den 42,2 Grm.
der letzteren noch fehlenden 7 Grm. (oder 16,6 p. C.
der ganzen Menge) in der von dem Ziegelsteine auf-
gesogenen Mutterlauge zurückgeblieben sein mussten.
Diese Mutterlauge enthält auch in der That noch ei-
nen reichlichen Gehalt an Disulforetènsäure, denn
beim Anziehen von Wasser aus der Luft trübt sie sich,
und es scheiden sich aus ihr, wie man durch das Mi-
kroskop erkennt, ölartige Tropfen aus, welche sich
erst beim Zusatze von mehr Wasser wieder auflósen.
Versucht man aus diesen Daten eine Formel zu con-
struiren, so könnte die folgende einige Wahrschein-
lichkeit für sich haben:
C*H"S*0" + 108HO'
wie dies aus der nachstehenden Vergleichung der Be-
rechnung mit den, gefundenen Zahlen gefolgert wer-
den kann.
In 100 Theilen oder
berechn. gefund. gefunden
1 At. Disulforetènsäure 4928,00. 44,555. 41,87. 44,555.
10 At. Schwefelsäurehydrat 6182,50. 55,445. 58,13. 61,858.
11060,50. 100,000. 100,00. 106,413.
Dieser Formel zufolge hätte das untersuchte Prä-
parat noch 6,4 p. C. als Mutterlauge anhängende
Schwefelsäure enthalten, und da für eine Formel mit
S At. Schwefelsäurehydrat sich 19,68 p. C. eines
solehen Überschusses ergeben hätten, so scheint mir
diese letztere weniger Wahrscheinlichkeit für sich zu
haben. Ob ausser dem Hydratwasser der Schwefel-
säure noch Wasser in die Zusammensetzung der hier
beschriebenen Doppelsäure eingehe, muss ich dahin-
gestellt sein lassen, glaube aber dass nur die Disulfo-
retensäure vielleicht als Hydrat darin enthalten sein
kónnte, was der Zukunft auszumitteln vorbehalten
bleiben muss. Es existirt aber eine Verbindung der
Doppelsäure mit Wasser, welche jedoch wahrschein-
lich weniger Schwefelsäure enthält. Löst man näm-
lich jene Doppelsäure in sehr wenig Wasser auf, und
überlässt einen Tropfen der erhaltenen Lösung der
freiwilligen Verdampfung, so sieht man unter dem
Mikroskope darin bald prismatische Krystalle entste-
hen, mit welchen sich die ganze Flüssigkeit erfüllt
ohne jedoch ganz zu erstarren. Die Doppelsäure ist
ferner sehr hygroscopisch, und 1 Grm. davon hatte
im Verlaufe von 2 Tagen 0,754 Grm. an Gewicht zu-
genommen; bei längerem Stehen fand ich nach einem
sehr heissen Tage das Gewicht der ganzen Masse nur
noch 1,640 Grm., am anderen Morgen aber schon
wieder 1,714 Grm. betragend. Eine solche wasser-
haltige Verbindung erhielt ich wahrscheinlich, als ich
auf folgende Weise verfuhr. In 250 Grm. Schwefel-
säure von 1,850 sp. G. wurden allmählich 30 Grm. Re-
tin eingetragen; als sich aber nach vollständiger Auf-
lösung bei der gewöhnlichen Temperatur noch keine
Ausscheidung der Doppelsäure einstellen wollte, wur-
den noch 7,5 Grm. Retèn zugesetzt. Nachdem auch
diese Menge aufgelöst war, begann zwar die gewünschte
Ausscheidung, allein in viel geringerer Menge, als bei
der weniger concentrirten Säure. Diese Verschieden-
heit.des Verhaltens dem geringeren Wassergehalte der
Säure zuschreibend, setzte ich einem Theile der sehr
j igen Auflösung allmählich Wasser hinzu, wobei
sich anfangs unter Erwärmen eine dickflüssige Masse
von theerartigem Ansehen abschied, von welcher die
noch immer starke Schwefelsäure abgegossen werden.
konnte, und welche vielleicht die reine Disulforetèn-
säure ist. Beim Zusatze von mehr Wasser löste sich
alles wieder, durch eine dem Gewichte der Auflösung
gleiche Menge Wasser aber erhielt ich eine Flüssig-
keit, welche in der Würme eine vollkommene Aufló-
sung bildete, beim Erkalten aber ein krystallinisches
Produkt absetzte; dieses konnte nun durch gewóhnli-
ches Fliesspapier von der Mutterlouge getrennt wer-
den, ohne dass das Papier merklich angegriffen wurde,
und es ist dies Prüparat, über dessen Zusammensez-
zung ich keine Versuche angestellt habe, jedenfalls
ein von dem obenbeschriebenen verschiedenes.
Um zu versuchen, ob nicht die von dem zuletzter-
wähnten Präparate abfiltrirte Mutterlauge vielleicht
bei höherer Temperatur noch auf neues Reten ein-
105
des Sciences de Saint- Pétersbourz.
wirke, erhitzte ich 5 Grm. von letzterem mit 100 Grm.
der Mutterlauge; als aber selbst beim Kochpunkte
keine Einwirkung ersichtlich war, fing ich an der
Flüssigkeit Schwefelsäurehydrat zuzusetzen und wei-
ter zu erhitzen. Lange aber schwamm das geschmol-
zene Reten unangegriffen auf der Flüssigkeit, und erst
als ich 200 Grm. Schwefelsäurehydrat zugesetzt hatte,
fand bei einer Temperatur von + 170 bis 180° C. eine
Einwirkung eigenthümlicher Art statt. Es bildete sich
nämlich in der schwarzgrünen Flüssigkeit eine theer-
artige Masse von derselben Farbe, welche auf der
Oberfläche schwamm und sich an die Wände des Ge-
füsses, so wie an das zum Umrühren gebrauchte Ther-
mometer ansetzte, und deren Menge sich mit dem
allmühlichen Verschwinden des Reténs ansehnlich ver-
mehrte. Als kein Reten mehr zu bemerken war, wurde
die Operation unterbrochen; nach dem Erkalten war
die ausgeschiedene Masse ziemlich fest geworden,
so dass die saure Flüssigkeit davon abgegossen wer-
den konnte. Sie stellte eine schwarzgrüne, etwas brü-
chige, aber zugleich zühe, gleichsam harzartige Masse
dar, welche sich beim Übergiessen mit Wasser durch
Ausscheiden einer kleinen Menge eines weissen Kór-
pers mit einem weissen Überzuge bedeckte, allmählich
aber unter Zurücklassung dieses Körpers grösstentheils
löste. Beim Filtriren der Auflösung verstopfte dieser
Körper sehr bald die Poren des Papiers, und die Fil-
tration ging ungemein langsam vor sich; voraussez-
zend, dass der das Durchgehen der Flüssigkeit hin-
dernde Körper in Äther löslich sei, versetzte ich die
Flüssigkeit mit einem Überschusse davon und schüt-
telte sie stark durch. Zwar löste sich dadurch der
aufgeschlàmmte Körper nicht in dem Äther auf, al-
lein er sammelte sich grösstentheils in der über der
. wässrigen Flüssigkeit stehenden Ätherschicht und an
‚der Grenze derselben an, und nachdem die unterste-
hende Flüssigkeit mittelst eines Hebers abgezogen wor-
den war, ging sie nun ziemlich gut durch das Filter.
Aus dem klaren Filtrate schied sich beim Sättigen mit
Ammoniak ein Niederschlag aus, welcher in der Flüs-
sigkeit suspendirt blieb, und beim Bewegen derselben
das eigenthümliche Flimmern des aufgeschlämmten
hons in sehr hohem Grade zeigte, also jedenfalls
eme krystallinische Struktur besass, obgleich eine sol-
che unter dem Mikroskope selbst bei starker Vergrós-
serung nicht deutlich erkannt werden konnte; auch
erschien dieser Niederschlag nicht momentan beim
Zusetzen des Ammoniaks, sondern erst einige Augen-
blicke nach demselben, was ebenfalls für seine Aus-
scheidung in krystallinischem Zustande spricht. Auf
einem Filter gesammelt, mit Wasser ausgewaschen
und getrocknet, hat dieser Körper folgende Eigen-
schaften.
In Äther, Benzen und Schwefelkohlenstoff ist er
fast unlöslich, und dadurch ist ein leichtes Mittel ge-
geben, ihn von etwa noch beigemengtem, unveränder-
tem Retèn zu trennen, so dass man die Behandlung
der sauren Flüssigkeit mit Äther und ihr Filtrixen
vor dem Fällen mit Ammoniak unterlassen kann.
In Alcohol ist er schon bei der gewöhnlichen Tem-
peratur nicht unbedeutend löslich, sehr viel leichter
löslich aber ist er darin bei der Siedhitze, und aus
dieser Lösung schiesst er beim Erkalten in dünnen
mikroskopischen Blättern an, welche entweder grup-
penartig vereinigt als sandiges, sehr leichtes Pulver
erscheinen, oder auch als zusammenhängende Krusten
auftreten.
In Wasser ist der neue Körper bei der gewöhnli-
chen Temperatur nur sehr wenig löslich, in der Sied-
hitze dagegen bedeutend mehr; nach dem Erkal-
ten findet zuweilen aus einer solchen Auflösung gar
keine Ausscheidung statt, concentrirt man aber eine
solche Lösung durch Abdampfen, oder kochtman Was-
ser anhaltend mit einem Überschusse der Substanz,
so setzt sie sich nach dem Erkalten, wobei die Lösung
zuerst opalisirt,allmählich in höchst dünnen, aber ziem-
lich grossen Blättern ab, so dass man sich des Was-
sers auch zum Umkrystallisiren bedienen kann. Zu-
weilen erhielt ich sie dabei auch in nadelförmigen
Krystallen, welche aber bei der Betrachtung unter
dem Mikroskope sich als aus vielen Individuen zusam-
mengesetzt ergaben und wahrscheinlich durch An-
und Übereinanderlagerung von Blättern entstanden
waren.
In verdünnter Schwefelsäure, Chlorwasserstoffsäure
und selbst Salpetersäure löst sich der neue Körper
beim Kochen reichlich auf, und in diesen Lösungen
bilden sich beim Erkalten Ausscheidungen von flocki-
ger oder selbst gelatinöser Beschaffenheit, über de-
ren Natur ich im Unklaren geblieben bin, welche aber
wenigstens theilweise aus unveränderter Substanz be-
stehen; beim Versetzen der heissen Lösungen mit
107
Bulletin de l'Académie Impériale
108
Ammoniak scheidet sich der neue Körper unverändert
in feinen Blättern wieder aus. Beim Kochen mit con-
centrirter Chlorwasserstoffsäure aber erhält man eine
Verbindung der beiden Substanzen, welche sich in der
heissen Flüssigkeit als geschmolzene, ölartige Masse
auf dem Boden des Gefässes ansammelt und beim Er-
kalten krystallinisch erstarrt; aus der heissfiltrirten
Lösung setzen sich sehr feine, mikroskopische Kry-
stallnadeln. ab, welche wahrscheinlieh dieselbe Ver-
bindung sind. Dass man es in der That mit einer Ver-
bindung zu thun hat, geht unzweifelhaft aus dem Ver-
halten der erstarrten Tropfen gegen Wasser hervor;
beim Zusammenbringen damit zersetzen sie sich nàm-
lich augenblicklich, jedenfalls durch Entziehung der
Säure, denn sie verändern dabei, wie man durch das
Mikroskop ganz deutlich erkennt, auf eine auffallende
Weise ihre Struktur und schwellen zu einem bedeu-
tend grósseren Volumen an.
Von den organischen Säuren habe ich nur das Ver-
halten der Oxalsäure und Pikrinsäure näher untersucht,
und mit beiden krystallinische Verbindungen von viel
grösserer Beständigkeit als die obenerwähnte erhalten.
Eine wässrige, kalt gesättigte Auflösung von Oxal-
säure mit einem Überschusse des neuen Körpers ge-
kocht und heiss filtrirt, trübt sich beim Abkühlen und |
setzt zuerst einen Theil des Aufgelösten in unverän-
dertem Zustande ab; filtrirt man aber nochmals, ehe
die Flüssigkeit vollkommen erkaltet ist, so erhält man
eine klare Lösung, aus welcher sich nach einiger Zeit
ein weisses Pulver absetzt, welches man unter dem
Mikroskope als aus krystallinischen Körnern bestehend
erkennt. Mit Wasser kann man diese Verbindung,
scheinbar ohne dass sie zersetzt wird, auswaschen
des Atomgewichtes des neuen Körpers, wozu ich sie
leider wegen Mangel an Substanz nicht benutzen
konnte.
Eine wässrige Auflösungvon Pikrinsäure löst beimEr-
hitzen eine beträchtliche Menge desneuen Körpers auf,
und beim Erkalten gesteht sie gallertartig; als ich eine
solche gallertartige Masse auf ein Filter brachte, ging
fast nichts davon durch, und nur durch Aufstreichen
auf vielfach zusammengelegtes Fliesspapier konnte ich
die Flüssigkeit einigermaassen von dem darin suspen-
dirten Körper trennen, welcher beim Trocknen als eine
das Papier bekleidende und ihm stellenweise ziemlich
fest anhaftende blättartige Masse von dunkelorange-
gelber Farbe zurückblieb. Bei Anwendung von Alco-
hol als Lösungsmittel kann man diese Verbindung in
mikroskopischen nadelförmigen, tiefgelben Krystallen
erhalten, und einen etwaigen Überschuss von Pikrin-
säure mit Benzen ausziehen, worin die Verbindung
wenigstens ungemein schwer löslich ist. Eine mit ei-
ner so dargestellten Verbindung angestellte Analyse
hat mir sowohl für den Kohlenstoff und Wasser-
stoff, als auch für den Schwefelgehalt Zahlen gege-
ben, welche der spüter mitzutheilenden Analyse der
reinen Substanz und der daraus abgeleiteten Formel
ziemlich entsprechen; da ich aber von der Reinheit
der Verbindung nicht hinreichend überzeugt war, un-
terlasse ich die, Mittheilung ihrer Resultate.
Über das Verhalten des neuen Kórpers gegen Was-
ser und verdünnte Säuren habe ich noch zu erwähnen,
dass er sich mit ersterem nur schwer benetzt, in letz-
teren aber sich leicht zertheilt uud damit beim. Ko-
chen etwas seifenartig schäumt.
Concentrirte Schwefelsäure wirkt energisch auf den
neuen Körper ein; beim Übergiessen damit färbt er
sich anfangs roth und geht in einen halbflüssigen Zu-
stand über, dann aber löst er sich, wenn die Schwe-
felsäure in hinreichender Menge vorhanden ist, darin
vollkommen zu einer rothen Flüssigkeit auf. Beim An-
ziehen von Wasser aus der Luft trübt sich diese Auf-
lösung durch Ausscheidung eines flockigen Körpers,
setzt man jedoch gleich etwas mehr Wasser hinzu, so
bildet sich unter Erwärmen eine klare Auflösung, aus
welcher sich beim Erkalten Krystallnadeln in grosser
Menge ausscheiden. Beim Sättigen mit Ammoniak giebt
, | diese Lösung keinen Niederschlag, und beim Ab-
und sie scheint mir sehr geeignet zur Ausmittelung |
dampfen scheidet sich neben schwefelsaurem Ammo-
niak noch ein anderes Ammoniaksalz in mikroskopi- .
schen kórnigen Krystallgruppen von geringerer Lös- |
lichkeit als jenes aus; der Kórper hat also eine Meta-
morphose erlitten und ist wahrscheinlich in eine Sulfo-
süure übergegangen, welche jedoch nicht mit der Di-
sulforetènsäure identisch ist.
Wüssriges Ammoniak lóst den neuen Kórper beim
Kochen in ziemlich bedeutender Menge auf und aus
der filtrirten Lösung scheiden sich beim Erkalten sehr
feine mikroskopische, haarförmige Krystalle aus, wel-
che fächer- oder besenartig verbunden und dabei mehr
oder weniger gekrümmt, oder sogar lockenartig auf-
des Scienees de Saint- Pétersbourg.
gerollt sind. In wässriger Lösung von Ätzkali fand ich
den Körper nur sehr wenig löslich, weiter aber habe
ich die Einwirkung des Ätzkali auf ihn noch nicht
studirt.
Beim Erhitzen schmilzt der neue Körper erst bei
anfangender Zersetzung, wobei er sich schwärzt, ei-
nen kohligen Rückstand lässt und ein festes Destilla-
tionsprodukt giebt, welches die leichte Löslichkeit in
Äther und die Fähigkeit mit Pikrinsäure eine geibe
krystallinische Verbindung eingehen zu können, mit
dem Retén gemein hat.
Bei der geringen Menge von Substanz, welche mir
zu Gebote stand, konnte ich nur eine Elementarana-
lyse und eine Schwefelbestimmung des neuen Körpers
ausführen, beide aber sind als vollkommen gelungen
zu betrachten.
1.0,393 Grm. der aus Alcohol krystallisirten und bei
+ 100° C. getrockneten Substanz gaben 0,932 Grm.
Kohlensäure — 65,23 p. C. Kohlenstoff, und 0,215 Grm.
Wasser — 6,0785 p. C. Wasserstoff.
II. 0,188 Grm.Substanz von derselben Bereitung ga-
ben ferner 0,133 Grm. schwefelsauren Baryt, welche
3,74 p. C. Schwefel entsprechen.
- Diese Zahlen führen aber zu der Formel
CH S? 0$.
Berechnet. Gefunden.
.. 036 2700,00. 5,03. gece I
H20 250,00 6,02. 6,08. f `
8S? 401,50 9,67 9,74. II.
05 800,00. 19,98
4151,50. 100,00.
Demzufolge ist der neue Kórper ein Sulfoid, und
enthält die Elemente von 1 At. Monosulforetènsäure
und von 2 At. Wasser. Dass er aber nicht als ein sol-
ches Säurehydrat betrachtet werden kann, geht klar
aus seinen Eigenschaften hervor, welche vielmehr de-
nen einer Dase entsprechen. Die Einwirkung der con-
centrirten Schwefelsüure ist mit der Formel sehr gut
im Einklange, wenn man annimmt, dass sie dem Kór-
per 2 At. Wasser entzieht und ihn in Monosulforeten-
säure umwandelt.
Bei der noch zu mangelhaften Kenntniss dieses
Körpers halte ich es noch für zu früh, ihn mit einem
Namen zu belegen; sollte ich so glücklich sein, noch
einmal neues Reten zu erhalten, so werde ich eine
weitere Verfolgung der bereits erhaltenen Resultate
nicht unterlassen.
Schliesslich erfülle ich noch die angenehme Pflicht,
meinen verbindlichsten Dank allen denjenigen Herren
auszudrücken, deren gütiger Unterstützung ich mich
bei der vorliegenden Arbeit zu erfreuen gehabt habe.
Bemerkungen über den dritten Cometen
von 1860, von Dr. À. Winnecke., (Lu le
16 novembre 1860.)
(Hierzu eine Tafel.)
Der schöne Comet dieses Jahres, welcher im letz-
ten Drittel des Juni so plötzlich aus den Sonnenstrah-
len hervortrat, hat wegen der ungünstigen Lage seiner
scheinbaren Bahn nur kurze Zeit beobachtet werden
können. Es ist dies um so mehr zu bedauern, als er
nach den interessanten Berichten von Schmidt aus
Athen und Burzetti aus Mailand ausserordentliche
Änderungen nach Form und Lichtintensität gezeigt
hat. Unter so bewandten Umständen halte ich es für
angemessen, die wenigen Wahrnehmungen , welche
ich über die Gestalt des Cometen habe machen kön-
nen, hier mitzutheilen, zumal sie in eine Zeit fallen,
wo der Comet erst auf wenigen Sternwarten beobach-
tet wurde, also zur Ergänzung des später Wahrgenom-
menen dienen können.
Auf der Reise nach Spanien behufs Beobachtung
der Sonnenfinsterniss, hielt ich mich einige Tage in
Bonn auf. Am Abend des 23. Juni waren Dr. Krüger
und ich seit etwa einer Stunde mit Messungen am
Heliometer beschäftigt, als ich beim zufälligen Hinaus-
sehen aus den geöffneten Seitenklappen des Thurmes
einen unbekannten Stern 4" tief am nordwestlichen
Horizonte unterhalb der Füsse des grossen Büren er-.
blickte, über dessen Natur das sofort darauf gerich-
tete Fernrohr allen Zweifel hob. Die bald darauf
angestellten Positionsbestimmungen des Cometen sind
schon an einem andern Orte mitgetheilt; ich. be-
schrünke mich daher auf Angabe der Notizen über
die Gestalt desselben.
Um 17^ 23" Sternz. ergab sich der Positionswin-
kel des Schweifes zu 21207 aus fünf Beobachtungen;
diese Bestimmung bezieht sich auf die Mittellinie der
scheinbaren Figur. Der Kern erscheint gross und
schlecht begrünzt; er ist nicht rund, sondern beträcht-
lich länglicht in der Richtung senkrecht auf die Axe
des Schweifes. Vor dem Kerne in der Richtung zur
111
Bulletin de l'Académie Imperiale
Sonne ist noch Schweifnebelmasse, aber sehr wenig.
Von einer äusseren Umhüllung, wie bei dem Donati-
schen Cometen, sehe ich keine Spur. Die Breite des
Schweifes beträgt in 5’ Abstand vom Kerne 45, in
10’ Abstand 7.
Sehr auffallend war die merkwürdige Lichtverthei-
lung im Schweife: die linke Seite war sehr hell, wäh-
rend die rechte äusserst schwach war. Die Fig. 1
giebt für diesen Tag. die Art der.Vertheilung und
das Verhültniss der Breite der Theile zu einander
nüher an.
Juni 24. Bald nach Sonnenuntergang häufige Wol-
ken, die am Nordwesthorizonte sich anhäufen, so
dass nur momentan etwas über den Kopf des Come-
ten zu erhaschen ist. Um 15" 20" Stz. wird der Comet
im Fernrohre gesehen. Der Kern liegt sehr excen-
trisch in der jetzt schon sichtbaren Nebelmasse, wie
Figur 2 zeigt. Vor dem Kerne in der Richtung zur
Sonne noch Nebel,aber sehr wenig. Soweit sich er-
kennen lüsst, ist der Kern rund, klein, ziemlich scharf
sich abhebend vom Schweifnebel, ohne die Schärfe
der Begränzung zu haben, wie der grosse Comet von
1858. Seine Grösse, beiläufig geschätzt, beträgt 7”,
die Farbe ist gelblich, wenigstens ist sie gelblicher,
als die des Schweifes.
Als es dunkler wurde, zeigte sich eine Ausstrümung
rechts. Es war ein gestern bestimmt nicht vorhan-
denes helles Band rechts im Schweife, bedeutend we-
niger breit, als das schon gestern wahrgenommene
hellere Stück links. Dadurch entsteht in der Mitte
ein parabolisch geformter dunkler Raum, in dem, bei
noch sehr hellem Himmelsgrunde, keine Nebelmasse
erkannt wird; vergleiche Fig. 3. Später blieb der
Cometenkopf fortdauernd' zwischen Wolken.
ken (für's blosse Auge) sehr wenig convexen Seite
bis etwa 24 Lyncis (a — 112? à = +- 54^), vielleicht
1?— 2? weniger weit. Danach Länge des Schweifes
reichlich 15°. Der Stern steht genau in der Verlün-
gerung dieser Schweifseite; ein schwücherer Stern
(a= 107? 8 = + 56^) steht rechts ausserhalb des
Schweifes. Schweifbreite 9? vom Kopfe knapp 7/, des
Abstandes von x und & Ursae mj., also kaum 1°; der
Schweif recht schwach.
Später habe ich den Cometen nur noch zweimal |
gesehen. Am 26. Juni in Brüssel; er war schon in
der Dämmerung ein recht auffälliges Object und es
schien mir der Schweif mehr Licht zu haben, als frü-
her. Dann noch am 1. Juli im 13zólligen.Spiegeltele-
scope des Hrn. Warren de la Rue auf dessen Privat-
sternwarte in Cranford bei London. Der Comet er-
schien als ein in. der Mitte bedeutend verdichteter
Nebel, ohne jede Spur von Schweif, der wahrscheiu-
lich durch den tiefen Stand und hellen Mondschein
ausgelóscht war. Für das blosse Auge wurde er an
jenem Abende merkwürdig früh sichtbar, worüber je-
doch bestimmtere Angaben fehlen.
De Ateio Philologo. nobili grammatico La-
tino, scripsit Hermannus Graff. (Lu le 26
octobre 1860.)
Caput I, de nomine Ateii.
Ateii nomen utrum simplici an geminata tlitera scri-
bendum sit, diversae sunt virorum doctorum senten-
tiae. Ac Fr. Osannus') lapide uti opinatur antiquis-
simo?) et Graecorum constanti fere scribendi ratione
innisus Ateium tuetur, improbante Schneidero°),
quod rarius Ateius quam Atteius in inscriptionibus
reperiatur. Ila tamen ab Osanno olim defensa sen-
tentia inter novissimos, qui Festo, Charisio, Gellio,
Plinio, Suetonio edendis operam dedere, criticos in-
valuit, uti videtur, secundum codicum optimorum au-
ctoritatem, plerique etiam alii, ubi de homine illo dis-
putant, nunc ita eius nomen scribere solent. Ad locos
Graecorum scriptorum, quos Osannus Ateium pro-
baturus collegit: Appian. de bello Syr. ed. Tollianae
pg. 220 (est cap. 135, cui cap. 136 pg. 221 addas),
ubi ’Aryios tribunus plebis nominatur, et Plut. vit.
Crassi 16, ubi idem quater citatur, addi poterant loci
Um 11" 50" M. Z. reicht der Schweif mit der lin-
Dionis Cassii hist. Rom. XXXI, 32. XXXIX, 33, 34,
35, 36, 37, 39. LVII, 17 et praecipue Plutarchi vit.
Sullae, cuius cap. 14^ hac in re gravissimum vide-
1) Frid. Osannus, Analecta critica poesis Romanorum scaenicae
reliquias illustranfia. Berol. 1816. pg. 60
2) In act. soc. Ienensis vol. V, pg. 58 prolato. Postea vero Osan-
nus in annotatione critica ad Suetonii de grammaticis et rhetoricis
libellos, Gissae 1854 editos, pg. 55 ipse fatetur inscriptionem istam
aetate valde recenti incisam esse et constanter Atteius scripsit in-
scriptionibus Gruterianae sylloges fisus. Sed inscriptiones etiam haud
raro Ateium exhibent: Ateius Momms. inscr. Neap. 6769. VII, 3578
(bis), Ateia 3578, 2974 (bis), verum: Atteia 1457.
) €. L. Schneideri Elementar]. der lat. Spr. I, p
4) Plut. Sull. 14. Me dE astèc 5 Sins dv tos : et KH
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
123
tur, siquidem codices manuscripti antiquae orthogra-
phiae vestigia servarunt. Rem enim Plutarchus e Sul-
lae libris — úropvjpaæta rerum gestarum libros esse
puta — de M. Ateio promptam ibi narrat, et facile
coniicias nomen hoc loco ita uti a Sulla scriptum fuisse.
Suidas s. v. Aldunos Atrios") exemplum clarissimum
exhibet illam huius nominis scribendi inconstantiam
satis antiquam esse).
Nomina gentilia quomodo formata sint, recentiori-
bus demum temporibus diligentius explorari coeptum
est, eaque quae ab ipsis Romanis edita huc spectant,
uti rei natura fert, cum gentium initia originesque ca-
ligine temporum quasi obscurata procul absint ab ae-
tate literarum studiosa et artem criticam exercente,
rarissima sunt et omnia e Varronis doctrina profecta
videntur esse”).
Recentioris aevi labores huic rei impensi initium
capiunt a Francisco Robortello °), cuius studiis in-
nisi Carolus Sigonius et Onuphr. Panvinius quae-
stiones illas satis notas, quae Graevii thesauro ?) in-
sertae sunt, instituerunt. Et horum virorum docta
studia et sequentium, quorum frequentiam facile nu-
meres, qui nunc est harum literarum status, non magni
sunt ponderis. Nostra demum aetate quum inscri-
Ptiones arte critica adhibita tractari coeptae et inde
questiones de singulis quibusdam gentibus institutae
sint 5), praecipue laboribus virorum doctissimorum,
qui Bonnae claram studiorum sedem condidere, et
eorum, qui varias linguas comparando ERBE
hac in re certi progressus facti videntur.
Ante omnia huc sunt referenda praecepta et mo-
Zur Ber Ad uc cod telyoug Mapxoy Acten ein 9o£c3at re opas,
AR pelvat xat xaraoyeiv
5) Suid. Aiëuuze had 5 "Atrtos yonpacctcac, qudaogoc Axadn-
Maixoc , Savoy xal copropatuv Avoste £v Beßklorg B' xot ahia Toila.
6) Id, quod scriptorum locos praeter illos supra enumeratos, qui
nostri nomen exhibent, et Ciceronis quidem de en I, 16, 29. epist.
1c. À, 8, 8. ad fam. VIII, 8, 5 2. ad Q. fratr. II,
10, 1 non tetigi, factum est ex editionibus, t gier erant, non
satis 15 perspicua vetustissimorum librorum manuscriptorum nominis
scribendi ratione. Tacit. ann. I, 76. 79. III, 70. 75 cod. Mediceus
Ateius habe t.
7) Ritschl. nov. mus. Rhenan. VI, pg. 507.
8) Francisei Robortelli «de nominibus Romanorum» libri copia
mihi quaerenti faeta non est.
Baden Carol. Sigonii de nominib. Rom. liber et Onuphr. Panvini
pag
antiquis Rom, nominib. liber in Graevii thesaur. antiq. Rom. II.
seit recensum exhibet Huebner in libello mox laudando
T III,
nita Ritschelii") eiusque discipuli Huebneri "), ne-
| que praetereunda Pottii ®) doctissima studia, quae-
que alii protulerunt in Aufrechtii et Kuhnii ditiis M
linguarum comparationi destinatis. Insignis vero ante
omnes libros de Romanorum nominibus vet tan
Ellendtii est libellus ante aliquot annos editus ' 5), in-
signis levitate inaudita incuriaque insolita, ita ut Rit-
schelii iudiefum «de cognominibus et agnominibus
a Frider. Ellendtio nuperrime non quaesitum potius
quam conscribillatum» esse ") haud iniquum videatur.
Non lubet hic de universa nominum Romanorum
ratione agere, satis habeo ea proferre, quae ad gram-
matici nostri nomen pertineant, quod etsi neque mo-
numentorum, quibus exhibetur, antiquitate conspi-
cuum est, neque viris inditum fuit rerum gestarum
splendore illustribus, tamen fortes centuriones, ani-
mosos plebis tribunos, insignes iurisconsultos, doctos
grammaticos ornavit. Id vero nomen cum cognatum
videatur aliis plurimis, horum quoque quaedam in
usum advocanda erunt.
1. Romanorum i gentilibus constat formam
adiectivorum esse, saepiusque iam monitum est plus
unam extitisse rationem qua eiusmodi adiectiva ab iis-
dem stirpibus producerentur"). Hane varietatem facile
perspiciemus, si tenuerimus plerumque adiectivorum
terminationes -aeus , -eius , -îus , -ius, aut nullis , aut aliis
quibusdam literis interpositis nominum stirpi adiun-
ctas esse, et quidem interpositis, quo nomine nunc ars
grammatica utitur, suffixis e vocalibus a, u (o), e, i et
consonantibus literis c (t), d, l, n, r (s) formatis ).
Quae vero est causa istius varietatis? Variis formis
variam inesse notionem haud facile quisquam conten-
derit. Itaque haec erit quaestio, varia illa ratio nomi-
num formandorum utrum e dialectorum varietate re-
petenda sit an e sonorum declinatione, quam in toto
linguae decursu persequi liceat. Hoc quominus ponamus
21
11) Praemissa indici scholarum in universitate lit. Fridericia-Gui-
lelmia Rhenana per menses hibernos a. 1853 et 1854 habendarum.
12) Aemilius Huebner, quaestiones onomatologicae, Bonnae 1854.
13) A. F. Pott, die Personennamen, insbesondere die Familien-
namen und ihre Enistehungsarten Leipsig 1858. 1859.
14) Mrd c Vol. I, DE 224—233 «das lateinische j im Inlaut»,
o, pg. 229 et 230.
15) Frid. Ellendt, de cognomine et nne Romano, Regio-
montii Borussorum 1853.
16) Frid. Ritschl, ind. schol. laud. pag. VII.
17) Paucis hac de re egit Weichert, de Hostio poeta pg. 2
18) erre conspectum varietatum in Huebneri libr. laud. pg.
llet1 i
115
Bulletin de l'Académie Imperiale
illud obstat, quod omnibus temporibus nomina illa va-
rio modo formata simul usurpata esse scimus, unde
apparet nomina ista formam servasse antiquissimam.
Restat igitur ut varietas dialectorum esse statuatur.
Quod exemplo terminationum quarundam, quae simul
in usu fuerunt, probabitur, et his quidem: -id?us, -itius,
- ilius, -inius, -irius. Aufrechtius ?) recte ut tidobir
statuit multa illa nomina in mg exeuritia ex nomini-
bus in -idius exeuntibus formata esse, ita ut -ilius sit
forma Romanis propria respondens dialectorum formae
-idius. Aufrechtius et Kirchh. comparant Umbro-
rum Pumperias, Osc. Pupidiis, Samnit. Pumpedius,
Latin. Pompilius ^), cui seriei etiam Pomponius addi
potuit. Itaque quum facile perspiciatur hanc syllaba-
rum varietatem e dialectorum discrepantia ducendam
esse, ipsas has syllabas ita formatas esse censemus,
ut adiectiva e casu ablativo litera -d terminato origi
. nem indicantia sint facta").
Uberius de vocalibus in antepenultima syllaba mu-
tatis et de consonantium variatione agere cum non sit
huius loci, satis erit hac de re Corsseni librum dili-
gentissime scriptum laudasse ^).
Ipsis terminationibus in -aeus, -eius, -ius, -ius ?)
Sanseriticae linguae similes respondent ^^). Primarium
illud additamentum, quo ex nominum stirpibus genti-
licia nomina formarentur, -aijo fuit. Diphthongus o
in ae, è, ei, à obscurata vel potius tenuata est, itaque
extiterunt aejo, eijo, ijo, Vo et aio, aeo, eo, io, to, An-
19) In diariis linguarum comparationi destinatis, quae cum Kuhnio
edidit Vol. I, pag. 278.
20) Aufrecht und Kirchhoff, die Umbrischen Sprachdenkmä-
lel, Berlin 1849—1851. Variationem Umbrorum r (Attierio-Attidium)
eum d, l tractant pg. 84 sqq.
21) Idem ni si recte eius verba intelligo, Region «die Per-
sonennamen
. Corssen, Ueber Aussprache, Vocalismus und Betonung
der e NE Ts Sprache. Leipzig, 1858. 1859.
23) Consulto in hac rn. de iis nominibus, quae, etsi
gentilia sunt, tamen in -ius non terminantur et quae breviter Hueb-
ner l. 1. pg. 13 sqq. Sech non egi. Originem duxisse videntur non
e Latina lingua. Nomina in -ennus Mommsenius «unterital. Dial.»
962, not. 8 ostendit frequentissima esse gentilia in Piceno et
manos in -ennius exiere, quód horum linguae commodius fuit: Per-
paan Perperna (Osc. Perkedneis), Percennius, Pescennius, Momms
nterital. Dial. pg. 285. 286.
24) Ad nomina patronymica et metronymica fingenda in lingua
Sanscritica suffiguntur: a, i, ya, tya, éya, inéya, éra, dira, dyana,
aki, ki, káyani (omisso nominativi s), qua de re conferenda Pottii
Etymol. Forschungen I, 48, Benfey Sanscritgramm. $ 429—439.
_coercitum esse primus probavit Dietrichius in A. K. Z
naeus, Anneius, Annéus, Annius, Annius"). Quod si
antiquior illa accentum adhibendi ratio Annaeus passa
est”), postea quum longa penultima iuxta acutam
praecedentem pronuntiari amplius non posset, aut
ipsa penultima acuto ornata est, Annéius, Anníus, aut
summus ille tonus, quem Nigidius vocavit (Gell. n. a.
XIII, 26), non motus sed penultima correpta est.
Ea igitur intercedit ratio inter terminationes -êvus
(aeus, zus, ius) et -ius; utraque iisdem temporibus nobis
occurrit. Num haec quoque diversitas e dialectis pro-
fecta est? Pottius eiusmodi aliquid statuisse vide-
tur”). Ritschelius”) certissimis verbis docet in trans-
formandis vocalibus terminationem -eius in -ius de-
scendisse. Idem hic vir doctissimus longam nominum
in -eius atque -ius terminatorum seriem collegit; quae-
dam etiam hic addam: e scriptoribus Plut. Sulla 10
Zsgourics, Serveius, ad nomina illie enumerata Ser-
vaeus — Servius [facile nomina nota Saufeius et Fon-
teius inter illam seriem locum obtinebunt], Acilius et
Acculeius e Momms. inscr. et Eckh. doct. numm., ex
inscriptionum illa Mommsenii collectione etiam: Ca-
leius, Caledius, Calidius; Insteius, Instius; Irveius,
Irvinius; Pineius, Pinius; Pompuleius, Pompilius; Vi-
buleius, Vibullius, Vibius, et quae singula ibi inveni-
untur: Carmeius, Herenuleius, Hetereius, lustuleius,
Licculeius, Munatuleius, Naevoleius, Pacumeius, Par-
fuleius, Petreius, Proculeius, Rumeius, Scrateius, Se-
ptueius, Vebeius, Vertuleius, Urvineius. Ante alia vero
huc referenda censeo: Tarpeius, Tarquinius, Tarqui-
tius. Tarpeius vocatus est mons ille notissimus, Tar-
peia gens fuit non solum tempore fabuloso sed postea
etiam florens, Tarpa cognomen fuit, Maecii Tarpae
tantum mentionem facio, quem Horatius") notum fecit.
Sed Tarpa quid significabat? Idem videtur fuisse atque
25) Corssen. l. 1. I, pg. 193. II, pg. 150. Huebner l. 1. 21 — 27.
A. K. Zeitschr. fuer vergl. Sprachf. V, 87 — 93; de terminatione
-eius in -ius gen lus) et Zus transeunte Sitsobelina in indice
| lect. 1. pg. VI egit.
26) Antiquissimis temporibus in lingua Latina et ultra tertiam à
fine syllabam accentum reiectum neque semper longa: penultima
itsehr. cet.
I, pg. 554 sqq.; cf. Corssenii x > ER quod inscribitur «Das
aeltere Betonungsgesetz» II, pg. 321 sqq.
27) Pott. Personennamen pg. e
28) Ritschl. ind. lect. 1. pg. 6.
39) Horat. Sat. I, 10, 38 haec ego ludo — iudice Tarpa, et Schol.
Cruq. ad loeum, ef. Cie. ep. ad fam. VII, 1, Weichert poet. Latin.
rell. pg. 334. not. 8. Taprn oppidum erat in agro Vestriuorum, gen-
| tis Sab. Steph. Byz. pg. 636.
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des Sciences de Saint-Pétersbourg.
fossor, praesertim si talpa adiungas ®). Constat Tar-
quinios illud saxum seu montem illum, cuius nomen
ipsorum nomini cognatum idem atque gentis Tarpeiae
fuit, ad aedificia magnifica extruenda delegisse, item
circa urbem Tarquinios Tarchonem libros Tageticos ?')
arantem, uti fabula fert, invenisse, qui heros urbi-
umque conditor a Tarquiniorum nomine non procul
abest”). Ipsi Romani dixerunt Tarquitii nomen idem
esse atque Tarquinii mutata tantum forma ®), Tarche-
tius Albae rex est, qui in fabula a solita paullum dis-
crepante Amulii obtinet locum ”‘). Itaque eiusdem stir-
pis nomina et in Etruria, modo ne Etruscae originis
esse putes, et Romae et Albae inveniuntur.
Iam ad eorum nominum seriem revertamur, quae
secundum ea, quae supra memoravi, variae ex eadem
stirpe ductae formae sunt habendae. Sunt: Ateius,
Atius, Attius, Accius, Atidius *), Atilius, Atinius, Aci-
lius, Aquilius (Aquileia), Accoleius, Appuleius, Api-
eius. Atii correpta prima syllaba a Vergilio *) nomi-
nantur, qui poeta rationem Atiae, matris Augusti a
Suetonio?) memoratae, videtur habuisse. Atium cogno-
mine Varum Caesar appellat?). Cetera illa nomina enu-
merata omnia fere satis nota sunt, neque opus est ut
locos, ubi inveniantur, apponamus. Omnium eadem
est stirps, mutatis literis quas cognatas esse aliunde
constet: Attus, Accus, Appus. Attus augur vocatur
.30) De talpa et vocabulis huic cognatis cf. Curtii KE der
Griech. Etym. I, pg. 135 N? 106. Graecorum genge d
bene scio de hoc zer multos alia censere, quum in iie plermuqdué
adiectiva terminent
31) Cf. Jacobi dv der griech. und roem. Mytholo-
gie pag. 835, s. v. Tages. Praeterea animadverti velim quaedam in
his fabulis de eene et de monte Tarpeio similia esse, dico vates
illos futura canentes e terra ortos, hie caput, illic puerum.
* 82) Cf. geht er Etrusker, I, pg. 72 sqq.
33) Festus, pg. 363 Muell. Tarquitias scalas, quas rex Tarqui-
nius Superis fecerit arg eius nominis gratia ita appellatas
esse ait (sc. Verrius) vulgo exi
sal lutarch. Rom. 2ex Gë arescit alias ignoti Promathionis
cuius
35) Attidius, Momms. inser. 5379, 6077. Attiedius, 5337, 5483, 6047.
36) Verg. Aen. V, 568 alter Atys, genus unde Atii duxere Latipi.
cf. Serv. ad qe Burm, ad Serv., Heinsii et Heynei ad Verg. LL
observation
M Suet, rg 4. Atia M. Atio Balbo et Iulia sorore C. Caesaris
On
My En bell. Gall. VIII,
98. Q. Atius Varus praef. equitum. cf. de
librorum um manuscriptorum
lect. Oudendorpii animadvers. ad locum.
ttii i
Ser Ita etiam Graecorum scribendi rationi respondens in optimis
: nie invenitur Atilius, Atinius, quamquam Attilius, Attinius
st.
Attus (Attius) Navius?), Attus dieitur fuisse sponsus
Horatiae "), Atta seu Attus auctor gentis Claudiae ha-
betur, cuius nomen inter Romanos in Appius sit ver-
sum ^), Acca etiam vocatur Larentia larum mater ^),
Acca nomen muliebre est inscriptionibus probatum ^),
Atta florentissimis reipublicae temporibus cognomen
est poetae T. Quinetii. Uti Pauli Diac. excerpta ex
Egsto pg. 11 Muell. docent, Atta senis appellatio fuit
seu patris, alii putabant eorum, qui vitio pedum labo-
rarent ). Akkä Sanscritica lingua matrem vocat ^).
His in vocibus quod literae tenues k (c, q) t, p de sede
certant, idem alibi saepius observatum est ^^).
Si vero nomina illa supra enumerata ex eadem hac
stirpe oriunda sunt, unde variatio illa in scribendis vo-
cibus et simplici et geminata t litera extitit”)? Con-
stat literarum consonantium geminationem antiquissi-
mis urbis temporibus non usitatam sexto demum sae-
culo exeunte increbruisse ^). Ubi adhibebatur gemi-
nata litera consonans, signum erat productae syllabae
antecedentis. Quómodo syllabarum vis ex accentu pen-
deat novissimis demum temporibus e Varronis doctri-
na, quam in Servio de accentibus (analecta gramm.
ed. Eichenf. cet.) traditum habemus, intellectum est.
Summus ille tonus (quam vocem Nigidio auctore, quia
aptissima videtur, usurpandam commendamus) totius
vocis pronuntiationem coercet. Saepe syllabas longas
sed demissa voce edendas ita exuperat, ut corripian-
39) Dionys. Halicarn. ant. R. III, 71 — 73, Cic. de divin. I, 17. 81
32, Liv. I, 36.
40) Schol. Bob. ad Ze pro Milon. pg. 277 Or. Attus praenomen
Curiatii, sponsi Horati
41) Suet. Tiber. 1 Fe Claudio gentis principe. Liv. II, 16 Attus
Clausus, cui postea Appio Claudio fuit ee nomen base trans-
fugit. Liv. I, 35 Apiolas Latii oppidum vo
42) Plin. hist. nat. XVII, 2, 6, eds noct. Att. VII, 7 e Sabini
Masurii libris memorialibus.
43) Momms. inser. Neap. 5432, 5354, 2383 b., Ata ibid, 914.
44) Paulus ex Festo pg. 11 Muell. Attae appellantur, qui deti
gnomen Horat. est: IL, 1, 79 Soori gs er cf. Weichert. poet.
Latin. rel. pg. 345 sqq.
dem Paulus pg. 11. Attam pro reverentia seni cuilibet dicimus,
quasi eum avi nomine appellamus, et Dé 12 Atavus, quia Atta est
avi, id est pater ut pueri usurpare solen
45) Cf. Boppii glossarium Sanscritum s. g. 1. Weber, Indi-
sche Stud. I, pg. 325. Benfey griech. Wurzellex. I, pg. 219.
46) Schneider Elementarl. I, pg. 240 sqq. 320 sqq. Corssen I. 1.
pg. 31 sqq. pg. 39, 54
47) In inseript. praecipue t et tt, exempla collegit Corssen I,
= 48) Cf. Ritschel. ind. schol. laud. pg. VI.
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Bulletin de l'Académie Impériale
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tur, at tantum si proximae sunt illi syllabae acutae ^
longius si absunt, medium accipere accentum pos-
sunt"). Eius rei exempla: cüleus, culüllus; paz, pücis-
cor; far, färina; moles, mölestus; ES ofella. Recte ergo
scribitur Attius et Accius, non falso Atéius, Atinius,
Atílius, Acílius, sed Accoléius.
2. Suetonius de ill. gramm. 10 Ateio nostro Asi-
nii Pollionis verbis usus Praetextati cognomen trj-
buit". Sed hoc tantum loco id factum videmus. Ubi
refert ut grammaticus ab Ateio Capitone iuriscon-
sulto discernatur, saepissime cognomine. Philologi,
quod ipse sibi indiderat, appellatum eum invenimus.
Cognomen illud Praetextatus non insolitum erat, quam-
quam Ellendtius de cogn. et agn. Rom. pg. 45 duo
tantum exempla afferre potuit: Q. Sulpicium et Ser.
Sulpicium Praetextatos 9). Addas, quaeso, e scripto-
ribus: quem Gellius ex oratione Catonis ad milites
contra Galbam protulit, alias ignotum Papirium Prae-
textatum ibidem dubia laude callide falsae matris in-
signitum ^), grammaticum nostrum Ateium Praetex- |
tatum Philologum et adversarium Christianorum no-
tissimum, veteris religionis sectatorem et Symmachi |
amicum Vettium Agorium Praétextatum, Achaiae pro- |
consulem a. p. Chr. 3655; ex inscriptionibus afferre
possum: C. Asinium Praetextatum, consulem cum C.
Vettio Attico (p. Chr. 242) memoratum in decreto
municipali in honorem Mummiae Variae, quod est in
aenea tabula Tarraconae, ed. a Fulv. Ursino imagines
et elogia viror. illustrium ex antiquis lapidib. et nu- |
mismatib. expressa Romae 1570 N’ XXVI. Barn.
Brissonio de formulis et solemnib. populi Rom. ver-
bis, libri VIII. Paris. 1583. II, 169. Grutero inscript.
antiquae totius orbis Rom. Heidelb. 1603. pg. 443.
b. Alex. Symmach. Mazochio commentar. in regii
Hereulanensis musei aeneas tab. Neap. 1754. 1755. |
II, pg. 396. sqq. Haubold. antiquitatis Rom. mon.
49) Corssen. 1.1. II, ze ac gege ut mihi videtur
n Kuhnii diar. IX, pg. 321—339.
51) Suet. 1. 1. Asinius Pollio in libro, quo Salustii scripta repre-
hendit, ut nimia rum verborum affectatione oblita, ita tradit :
in eam rem adiutorium ei fecit maxime quidam Ateius Praetextatus,
nobilis grammaticus Latinus, declamantium deinde adiutor et prae-
ceptor, ad summam Philologus ab semet nominat
52) Q. Sulpicius Praet. consul a. u. 320,
picius Praet. trib. we cons. pot. a. u. 378. Diod. XV, 7
53) Gellii n. A. I, 2
54) Symmachi epist. + 44 — 55. X, 23—25 et saepissime in Macro-
bii saturn
us. |
0, Diod. XII, v Ser. Sul-
legal. Berol. 1830. pg. 262. 263. Orellio inscr. lat.
Turici 1828 N° 4036. Th. Mommsenio inscr. regn.
Neapolit. Lips. 1852. N* 6034. C. Zellio delect.
inser. Romanar. Heidelb. 1850. N* 1762. Brettium
Praetextatum e lapide Capuae invento, Gruter. 1092,
2. Momms. 3595. Minuciam Praetextatam, mortuam
tertio vitae anno, e lapide Puteolano, quae secundum
matrem Fassidiam Praetextatam ita vocata videtur,
Momms. 3265. Praetextatam e sepulcro Salernitano,
Momms. 187.
Hoc cognomen e vestitu tractum esse, et satis per
se apparet et Gellii (n. A. I, 23 de Papirio Praetex-
tato loquentis) testimonio confirmatur, praeterea simi-
litudine aliorum cognominum uti Torquati illustratur.
Sed quinam apud Romanos erant praetextati , unde
eiusmodi cognomen oriri posset? Sane magistratus
quidam ®), sed ex hoc more homines ita cognominandi
ratio invalere non potuit. Praetextati fuerunt etiam
pueri ingenui ^). Mos praetextae puerorum ad Pris-
cum Tarquinium refertur a Plinio hist. nat. XXXIII,
4, quem secutus videtur Macrob. saturn. I, 6”). Tam-
etsi verisimile est initio pueros nobilium nen prae-
texta indutos fuisse, tamen ultimis liberae reipublicae
temporibus communis est liberorum hominum etiam
humili loco natorum vestitus"). Inde ex illa huius ve-
stitus frequentia etiam ortum est ut pueritia praetexta
aetas ?), puer praetextatus appellaretur $9. Quae ap-
55) Becker. Roem. Alterth. II, 2 pg. 77, 78.
56) Liv. XXXIV, 7 (tribunus dicit) liberi nostri praetextis purpura
pon utentur.
. Verr. Il, 1, 58 priore actione Q. Hortensius pupillum —
venisse praetextatum i in vestrum conspectum — questus est: — P. Iuni
erat, hominis de plebe Romana filius — vestitus enim neminem com-
movebat is, quem illi mos et ius ingenuitatis dabat. Ibid. 44 de
Annia P. Annii senatoris filia: eripies igitur pupillae togam prae-
testam? detrahes ornamenta non solum fortunae sed etiam inge-
nuitati
57) Plin. hist. nat. XXXIII, 4. à Tarquinio Prisco omnium primo
filium, quum in praetextae annis occidisset hostem, bulla aurea do-
natum constat. Macrob. Sat. I, 6 pueris autem concedi coepta est
(praetexta et bulla aurea) post Tarquinium Priscum, quintum regem
tus est mos ut praetexta et bulla in usum puerorum nobili-
um usurparentur. Plin. hist. nat. VIII, 48 praetextae apud Etruscos
originem invenere. IX, 63 toga praetexta — Tullum Hostilium e re-
gibus primum u um Etruscis devictis satis constat. Liv. I, 8 me haud
poenitet eorum earar esse, quibus et adparitores et hoc genus
ab Etruscis a unde sella curulis, unde toga praetexta sumta,
est, numerum quoque ipsum ductum placet (sc. lictorum).
58) Ut docet Cicetonis T. l. in Verr. II, 1, 58 P. Iunii erat, homi-
nis de plebe Romana filius
59) 1. 1. Gellii I, 23 Plin. hist. nat. XXXIII, 4
60) Cic. Phil. I, 18 tenesne memoria praetex xtatum te decoxisse.
iv. XXII, 57. delectu edicto, iuniores ab annis septendecim et
des Sciences de Saint- Péctersbourg.
pellatio tam frequens fuit, ut non solum liberi nobili-
um aut civium sed etiam pueri provincialium ita voca-
rentur, cuius rei exemplum est in Cic. Verr. II, 33,
ubi praetextatus ille Sopatri Haliciensis filius haud
facile eum Reinio ad Beckeri Gallum II, pg. 56 filius
Siculi divitis sed civitate donati haberi possit. Nam
quod Forbiger in Paulii Encyel. VI, pg. 1162 dicit,
Caesarem omnibus Siciliae incolis ius Latii, Antonium
Caesare mortuo ius civile dedisse, id etiamsi a Mar-
quardtio in Beckeri antiq. Rom. III, pg. 76 refuta-
tum non esset, tamen de iure civili Haliciensium eo
tempore, quo accusatio in Verrem scripta est, agi nullo
modo potuit. Praeterea Cicero, qui rem cap. 28—34 |
enarrat, ne uno quidem verbo indicat Sopatrum illum
hominem vexatum ante alios civitatem habuisse, quod
neglecturum eum fuisse incredibile videtur. Ex ipsa
ratione, quam in testibus, quos de acceptis pecuniis
affert, collocandis observavit: eques Romanus Q. Mi-
nucius, multi Siculi, omnes Halicienses, praetextatus
Sopatri filius, facile perspicitur huius filii eandem
fuisse conditionem atque ceterorum Haliciensium et
omnium Siculorum". Itaque si perspicuum est prae-
textatum vocari posse puerum quemcunque minorem,
ut e Livio XXII, 57 docemur, septendecim annis, non
sequitur ut omnes, quibus actas praetexta tribuitur,
praetexta induti fuerint. Ipse vestis usus ingenuitatis
ius videtur mansisse *?.
ltaque ut Ateius hoc cognomine vocaretur, fieri
potuit aut quod puero id cognomen inditum esset aut
ex priore nomine, quod, antequam manumissus esset,
habuit. Saepissime enim factum est ut liberti praeter
nomen a patrono sive manumissore acceptum pristi-
num nomen retinerent.
3. Philologi cognomen, — quo Ateius grammaticus
quosdam praetextatos scribunt. Et ii qui eodem fonte sunt usi: Sil.
Pun. X, 647 primaeva suorum corpora praetexto spoliant velamine
et armis Insolitis eingunt. Val. Max. VII, 6, 1 Cannensis clades adeo
urbem nostram vehementer confudit, ut — praetextati pueri arma in-
duerent. Suet. rhet. 1 Latine Cicero declamavit, senior quoque, et
quidem consulibus Hirtio et Pansa, quos discipulos et grandes prae-
textatos vocabat.
Cic. Catil II,2 Tongilium mihi eduxit, quem amare in praetexta
coeperat. Martial. X, 20 Tu mihi simplicibus, Mani, dilectus ab an-
nis Et praetextata cultus amicitia. itd
61) Cie. Verr. II, 8, 6 ipse dicit: Haliciae, oppidum Siciliae sine
dedere ae immunis civitas.
"e ET Cic. Verr. II, 1, 44 et 58. Sed non est praetermittendum
" mm ingenuus in servitutem incidere potuit. Suet. ill. gr.
` Al Antonius Gnipho, ingenuus, in Gallia natus sed expositus, a
Aufritore suo manumissus.
et ab aliis appellatur et a Suetonio"), cui alterum
illud Praetextati cognomen non ignotum fuit, — ipse
sibimet indidisse fertur ad exemplum, uti Suetonius
opinatur, Eratosthenis, qui primus hoc nomine sese
appellaverit?. Solus hic Suetonii locus huius Era-
tosthenis cognominis mentionem facit, Suidas multa
nomina illi ab aequalibus posterioribusque data enu-
merat, hoc praeterit, et iure quidem, quoniam philo-
logum se ipse dixit Eratosthenes, non alii nomina-
runt. Pàcàoyoç vocabulum inter Athenienses belli Pe-
loponnesiaci temporibus effertur, primus Plato non-
nullis locis hac voce eruditum, povarxcv significat ®).
Apud Alexandrinos et Eratosthenem pùoàoyia est li-
terarum studium, complectens non solum grammati-
cam et criticam artem, sed omnem eruditionem latis-
sime patentem. Hoc sensu, ut vir varia multiplicique
doctrina, teste Suetonio, Eratosthenes, eodem sensu
Ateius philologum se dici voluit, eodem sensu etiam
Cicero libros suos philosophicos puokoyotépous quam
orationes vocat 59), secundum Lehrsium 1. l. pg. 383
quia cum doctrina et literis coniunctiores erant, nam
orationes forum et curiam spectant.
Quo iure Ateius hoc cognomen sibi vindicaverit,
quia pauca de eius studiis memoriae prodita sunt,
dictu difficile est; interea, quae apud Suetonium ipse
de Hyle sua praedicavit"), quod Plinius in hist. nat.
ind. in l. IV dicit nostrum cum aliis et Eratosthene
auctorem rerum geographicarum appellans, denique
quae de grammaticis eius studiis relata habemus, haec
63) Suet. ill. gr. 7: etsi Ateius Philologus duo tandum volumina
de Latino sermone eum (Gniphonem) reliquisse tradit.
64) Ibidem 10 ex Asinii Pollionis libro: ad summam Philologus
ab semet nominatus— Philologi appellationem assumpsisse videtur,
quia sicut Eratosthenes, qui primus hoc cognomen sibi vindicavit,
multiplici variaque doctrina censebatur; quod sane ex commentariis
eius apparet.
65) Io. Georg. Walchii hist. crit. ling. Lat. Lips. 1746 proleg.
8 III, pg. 2, Cap. IV, 8 5, pg. 177. Lobeck. in Phrynich. pg. 392 et
393. Graefenhan. Gesch. der class. Philol. im Alterth. I, pg. 76 et
36. Lehrsius in progr. de vocibus @rAöAoyog, Yong. coxoe, BELLE,
Regim. 1888. Quae dissertatio denuo edita est in analectis gram-
maticis pg. 379—402 adiectis ad Herodiani scripta tria, Regim. 1848.
66) Cic. epist. ad Attic. XIII, 12. Quod ad me de Varrone scribis,
scis me antea orationes aut aliquid id genus solitum scribere, ut Var-
ronem nusquam possem intexere. Postea autem quam haec coepi
@uhohoywrspa, iam Varro mihi denunciaverat magnam et gravem sa-
ne roocpuvnov. — Ergo illam Axaônuaïxnv, in qua homines nobi-
les illi quidem, sed nulló modo philologi, nimis acute loquuntur, ad
Varronem transferamus.
67) Suet. ill. gr. 10: Hylen nostram aliis memento commendare:
quam omnis generis coegimus, uti scis, octingentos In libros.
Bulletin de l'Académie Imperiale
124
omnia docent Ateium uti Eratosthenem mohutotopa
fuisse.
Inter Graecos post Eratosthenem philologi cogno-
mine ornatus fuit Andromachus, Homeri tragici peotae
pater, qui Myrus Byzantiae poetriae maritus fuit o)
et, uti Epiphanius docet, septimus Ptolemaeorum ^).
Ac Ptolemaeo non miramur fuisse qui hoc nomen im-
ponerent, quum purpuratus iste Aristarchi discipulus
quaestionibus grammaticis multum studii temporisque
tribueret, unde úropvýpata orta sunt illa ab Athenaeo
saepius memorata; nec defuisse illi blanditorum cohor-
tem Plutarchus docet"). Neque inter Romanos postea
hoc cognomen inauditum fuit, praeter grammaticum
nostrum e Plutarcho notus est libertus Quinti Cicero-
nis"), e Pauli apostoli epistolis Philologus quidam.
Romae degens ^), alii praeterea quidam in inscriptio-
nibus memorantur '
Caput H. de vita Ateii.
Solus Suetonius de ill. gr. 10 de vita grammatici
nostri tradidit, docens eum libertinum fuisse, Athenis
natum. Fuit igitur, si Gaii interpretationem sequi-
mur ^, ex iusta servitute manumissus. Sed quomodo
haec servitus orta et cuius libertus fuit? Hac de re
quia nihil scriptum accepimus, coniecturam facere
licet ex ipso nomine petendam. Constat enim et longa
exemplorum serie probatum est, quamquam rarius |.
ipsorum scriptorum testimonio confirmatur, liberto
patroni nomen inditum esse"). Itaque Ateius quidam
68) Suid. s. v. Mucg Butavtta —' Oprpov Too Tpayıxod pert, Yu;
DÈ Avdponayau rei ErıxkmSävras @rAcköyov.
69) Epiphan. meg Häre xai sraspuv c. 12. &rerra [roheuatos A
QU3Aoyos xat ebepyétns tn eixoctevvéa (post Ptolemaeum quem Epi-
phanius vocat Philopalnbel, quem debebat Philometorem dicere).
7 0) Plutarch. quomodo adulator ab amico internosc. c. 17. pg.
À. o9:€6 Ó& xat IIzoxepato prionaseiv OoxoÛVTL mee "dere xal
srey.öiou xat Lorapiag payópevor uéyot usce» VUXTOY ÉTÉTELVOV" pó-
Tee d& È yeopévov xaX Dëser xai TUHTAVÉÉOUTOS xat TEXOUVTOG ES?
Zuéecng zën ooourwy. cf. Wyttenbachium in Plutarch. moral.
VI, part. I, pg. 477 sqq.
71) Plutarch. Cic. 48. Aéyetar veavioxov ttv TESpaupLÉvo pé» 070
+05 Kıxipwvas i» ypappasıy ÉheuSepiors xat paspas. drekeVSepoy
a: Kofvrou roi dûekpou Zeenen TOUVOUX, doot To Aapo TÒ
` gopeiov xopitCp.evoy tt zé SaAarTav.
72) Pauli apost. ep. ad Rom. XVI, 15 aozzoacSe xoi quito |
xa 'IouAtav.
73) Muratori 896, 6. Ti. eres Augusti l. Philologus. Gruter.
347, 3 P. Aelius P. fl. Philologus.
74) Gaïi inst. I, 11 libertini sunt, qui ex iusta servitute manumissi
sunt. Quint. inst. or. V, 10, 60 qui servus est, si manumittitur, fit
libertinus.
= Lactant. inst. IV, 3 servus liberatus patroni — accipit
mquam filius. Cf. W. d Beckeri antiquit. Rom. II, 79.
grammatici nostri patronus habendus est. Ex ipso illo
Suetonii loco comperimus Ateium Capitonem notum
iurisconsultum de grammatico iudicium fecisse, unde
apparet hune illi notum fuisse neque obiter tantum").
Capito Ateius, homo iuris peritissimus, auctor sectae
a Q. Antistii Labeonis asseclis in ipsis Sisciplinge prin-
cipiis dissidentis"^), Augusti Tiberiique sectator ^^), con-
sulatus insignia gessit a. 5. 759 7), mortuus est 21.
775 ®). Filius fuit C. Ateii Capitonis tribuni plebis 699.
55, qui Crassi inimicus turbata eotempore per factiones
republica nomen sibi haud obscurum comparavit. M.
Ateius centurio, cuius Plutarchus?') mentionem fecit,
quod ipso Sulla teste fortissimus in Athenis expugnan-
dis et primus in muro fuisset, C. Ateii tribuni pater
fuit. In huius centurionis fortis sed atrocis manus,
ubi urbs expugnabatur diripiebaturque, quod factum
est 668, 86, noster, qui postea grammaticus fuit, in-
cidisse videtur. Alii enim Ateii illis temporibus non
fuere; optime temporum ratio concinit, neque quae
nobis de eo traduntur, huic sententiae repugnant.
Quotum tunc annum Ateius egerit, coniiciendo fa-
cile licet assequi. Si, uti Suetonius docet, Asinium
Pollionem historiam componere aggressum praeceptis
instruxit ®), a. 725, 29 etiam inter vivos eum fuisse,
et si Athenis captis quatuordecim fuerat annorum, iam
septuagesimum annum eo tempore transgressum eum
76) Suet. ill. gr. 10 hune Capito Ateius, aes kn ban
inter grammaticos rhetorem, inter rhetores gram
77) Tacit. Ann. III, 75 namque illa aetas duo m cher, A gent
tulit. sed Labeo incorrupta libertate, et ob id fama Geh bratior: Ca-
pitonis obsequium dominantibus magis celebrabatur. cf. Dirkse sen,
Beiträge d Kunde des roem. Rechts (die Schulen der roem. Juri-
sten) pg. 43. 146.
78) Taeit. ann. II, 70 Lucium Ennium, equitem osi maie-
d usum argenti
vertisset, recipi Caesar inter reos vetuit, palam MUS rnante Ateio
Cápitóne quasi per libertatem. — Capito insignitior infamia fuit, quod
humani divinique iuris sciens egregium publicum et bonas domi ar-
tes dehonestavisset. et III, 75.
79) Tacit. ann. ac 75. consulatum ei acceleraverat Augustus, ut
Labeonem m artibus praecellentem dignatione eius
magistratus ipeum Cf. Baiteri fastos consulares ad ann. urbis, qui
ibi numeratur
80) Taeit. ann. III, 75. Obiere eo anno viri illustres (Q. Haterio
C. Sulpicio coss.) — et > Ateius, de quo memoravi, principem in
civitate locum dates civilibus assecutus, sed avo centurione Sul-
lano, patre prae
81) Plut. Bulla p ef. 1. 1. in annot. 4.
82) Suet. ill. gr. 10 coluit postea familiarissime Gaium Salustium
et eo defuncto Asinium Pollionem, quos historiam componere ag-
gressos, alterum breviario rerum omnium Romanorum, ex quibus
KE vellet eligeret, instruxit, alterum praeceptis de ratione scri-
endi.
125
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
126
statuamus necesse est. Maior autem natu Ateius, quo
tempore captivus factus est, esse vix potuit, id quod
verisimile fit ex ipsa opera, quam Pollionis historiae
navavit, nisi putes eum solitum humanae vitae modum
excessisse. Quod si ita fuisset, Suetonius sive auctor
eius rem memoratu dignam non omisisset. Nec pro-
babile est minorem Ateium fuisse, cum atrox in muris
Athenarum pugna committeretur. Neque enim nobis
persuadere possumus admodum pueros exoptatam fu-
isse praedam, et semper Graeca lingua Graecorumque
literae praecipuum apud Ateium obtinuere locum, ita
ut ipse satis longo tempore post confiteretur se, La-
tinas literas si spectaret, in Graecis multo maiores
habuisse progressus), hoc tantum fieri potuit,— prae-
sertim quum virum tot annos Romae degisse undique |
Latinis literis circumdatum et hominibus his in literis
maxime excellentibus coniunctissimum reputamus, —
si ea, qua in Graecia usus erat institutio altiores ra-
dees egerat, itaque eo tempore, quo captivitatis sor-
tem subiit, admodum puer esse non potuit. Et ex ipso
cognomine Praetextato, si inditum putarimus ob aeta-
tem, quam agens in victoris manus inciderit, nostra
sententia confirmari videtur.
De studiis suis, uti Suetonius fert, ipse Ateius do-
cuit, se audiisse Antonium Gniphonem eiusque disci-
pulum Hermam°‘). M. Antonius Gnipho, qui Suetonio
teste quinquagesimum aetatis annum non excessit, in
Caesaris etiam pueri domo, tum suae domi docuit et
multos clarosque viros discipulos, inter quos M. Ci-
ceronem praetorem "), habuit, eo tempore, quo in
Caesaris domo degebat tricenarius fuisse et ab anno
fere 114 usque ad 64 a. Chr. vixisse videtur. Caesar
enim hoc magistro puer tantum uti potuit, quum post
mortem patris a. 670, 84 sedecim annos natus egre-
gia matris Aureliae cura ab optimis magistris insti-
tutus sit"). Cicero vero praetura functus est a. 688,
66. Ateium Gniphonis discipulum fuisse puto circa
annum ante Christum octogesimum, postea enim, pri-
——MÓHÓÁÓÁÁ LL.
à 83) Suet. ill. gr. Ipse ad Laelium Hermam scripit se in Graecis
iteris magnum processum habere, et in Latinis nonnullum
) ibid.: Mia en Gniphonem, eiusque Hermam.
ini sie -1.7. Docuit primum in Divi Iulii domo pueri adhuc:
ins € In sua privata. — Scholam eius claros quoque viros frequen-
ere ORIN in his Marcum Ciceronem, etiam quum praetura fun-
86) Dialog. de or.
gaear:
28. Sic Corneliam Graechorum, sic Aureliam |
sic Atiam Pi matrem praefuisse educationibus ac pro-
uxisse liberos accepimus
usquam ipse doceret, Hermam etiam audivit, Gnipho-
nis discipulum, virum alias ignotum. Inter discipulos,
quos tum habuit, viri nominantur, quibus haud facile
minor aetas quam ipsi Ateio tribui potest, unde con-
cluseris docendi initium fecisse Ateium satis iuvenili-
bus annis. Inter multos et claros illos iuvenes, qui
Ateio praeceptore usi sunt, ab ipso ante omnes Ap-
pius et Pulcher Claudii fratres appellantur, quorum
etiam in provincia comes fuit”). Qui Claudii non pos-
sunt non esse fratres Clodii istius, qui graves illas
inimicitias cum Cicerone egit, et si vitam eorum per-
lustraverimus, quae supra de vita Ateii computavimus,
facile probabuntur.
Ipse Ateius dicit praecepisse se multis et claris iu-
venibus, in quibus Appio quoque et Pulchro Claudiis
fratribus. Iuvenis vocabulum tametsi non nunquam
apud Romanos latissimo usurpabatur ambitu, tamen
in his Ateii verbis proprie dictum est. Claudii appel-
lantur inter alios discipulos, quos vere iuvenes habeas
necesse est. Si Ateium iuvenes Claudii praeceptorem
habuere, certe paulo maiorem eum fuisse verisimile
est discipulis. Iam animum advertas ad haec quae de
vita horum Claudiorum accepimus.. Maior fratrum
Appius Claudius Ap. fil. Pulcher praetor fuit a. 697,
| 57*5, consul 700, 54%), proconsul Ciliciae 53—5 1°),
censor 50°'), denique paulo ante pugnam Pharsali-
cam in Euboea?) mortuus est. Hine collata Ciceronis
87) Suet. 1. 1. 10. Praecepisse autem multis et claris iuvenibus: in
quibus Appio quoque et Pulchro Claudiis fratribus, quorum etiam
comes in provincia fuerit.
88) Dio Cass. XXXIX, 6 zul Exeiyo (Clodio) ) dE aler te TOv Èy taig
apyals uc Dorënner zato Ge: Age Kıavdıog Grpatm yov.
Cic. in L. Pison. XV, 35. «
gassent praeter unum praeto rem
trem inimici mei.» et aliis eluriutis locis testatur Ap. Claudium eodem
anno, quo ipse revocatus sit, praetorem fuisse, ita pro Sestio
XXXV, 77. XXXVI, 78. XXXIX, 85. XL, e LIX, 126. cf. Schol.
Bob. in Cic. pro Sest. LIX, 126. pg. 307.
89) Dio Cass, XXXIX, 60. óc Mévrot ag, (Pomp. et Crassus)
ix ts gege am brin xai autodc © te Aopmiteoc ò Aouxtos xai
Arrıos Kiavduos d1edsfaro—. XL, 1. èv 08 m l'ahatia 6 Kaïoup ènt
Toy auray Exrzivoy TOU gien toU Aouxíou xal roð KAaudiou To
Arriov, ürxrGy — fe mv Bostraviav «USt, érspuwIn. Cf. fastos
cons., Caes. beil. Gall. V, 1. Lb. Domitio, Ap. Claudio consulibus (est
quiutus belli Gallici annus).
90) Cicero in nn Cilicia Appii est successor, itaque se ei
commendat ep. 2, cuius libri epistolae omnes Appio
scriptae sunt. Item Cicero in SE ad Atticum et Q. Fratrem saepe
Appii rpm rame respici
ad fam. III, 10 velas scribit zg dcin 50): te enim, ut
Spero, p Meca em censorem audiemus. Ibi ep. 13: cum haec
Pe ih censorem iam te esse sperabam.
2) Val. Max. I, 8, 10 enarrato Pythiae in Appium vaticinio: at
127
Bulletin de l’Académie Impériale
vita, qui praetor quadraginta, consul quadraginta tres
annos natus factus erat, anno nonagesimo septimo ante
Christum eum natum esse coniicias, neque repugnant
huic coniecturae quae praeterea accepimus, a. 75 eum
Terentium Varronem praetorium accusasse ^), 70 Lu-
cullo imperatore in bello Mithridatico tertio stipendia
meruisse"; illud enim viginti duos, hoc viginti septem
annos natus fecisse putandus erit. Id vero quod con-
sulatu eum suo anno functum esse fecimus, ut in ho-
mine novo insolens habebatur, ita in homine nobili
amplae familiae officiis adiuto mirum videri non po-
test. Accedit quod aedilitatem petiturus a. 693, 61”)
ludos paravit ex nostra ratione aetatis anno tricesimo
sexto, similiter atque Cicero, qui aedilitate curuli tri-
ginta septem annos natus (685, 69) functus est. Iam
satis constare videtur Appium non post a. 97 a. Chr.
natum fuisse, intra annos 80—75 Ateio magistro usum
esse, et cum probabile sit magistrum aliquot certe an-
nis discipulo maiorem fuisse, Ateium ante 97 a. Chr.
natum esse statuemus. De fratre C. Claudio Pulchro,
quem Ateius a maiore distincturus solo Pulchri co-
gnomine appellare solet, pauca quae scimus ad idem
tempus spectant. Videtur anno minor fuisse fratre,
praeturam gessit 698, 56”), anno post fratrem, tum
55—54 in Asia pro praetore fuit”), unde Feusten. con-
sulatum anni sequentis petivit), obiit eodem anno,
is (Appius) ratus consiliis se Apollinis moneri ne illi discrimini
Le inter Caes. et Pomp.) interesset, in eam regionem d
e inter Rhamnunta nobilem Attici soli partem, Carystum
Chalcidico freto vicinam interiacens, Coelae Euboeae nomen obti-
net, ubi ante Pharsalicum certamen morbo consumtus, praedictum a
deo locum sepultura possedit. Cic. Brut. LXXVII, 267. Lucan. Phar-
sal. V, 120—237 eandem rem poetice exornatam tradidit, Oros. hist.
VI, 15 idem atque Valerius de Appii morte narrat.
93) Pseudo-Ascon. in Cic. div. pg. 109 Orell. Appio Claudio ado-
lescente nobili, qui cum accusaret Terentium Varronem repetunda-
rum ex Asia, victus ab Hortensio est.
94) Plut. Lucull. 19. Arrıov pév neppe moóe Trypavny Zare
gr, autos dt xti.
95) € Gas sua XLIII, 111. 112. Hoc (simulacrum) quidam
homo nobilis, non alienus ab hoc religioso libertatis sacerdote, ad
tis suae deportavit: etenim cogitarat omnes supe-
aedilitatem duobus in locis, partem in area, partem in hortis suis
collocavit.
96) Dio Cass. XXXIX, 21 xat tote Hin adtag (TAG STAGE) éxetvou
Leed Kiwdlou) cov Tato ddekpg orpatmyoüvre EneAdovrog dpmp&in
(Cicero).
97) Schol. Bob. in Cic. pro Scauro 34. Or. Isti Claudii tres erant
senatores fratres; unus, qui modo consul est, alius, qui Asiam tene-
bat pr FOREN tertius ille Claudius, qui se de patricio ple-
beium fecera
98) Cic. ss Scauro 33. Neque vero tam haec ipsa quotidiana res
quo Miloniana causa acta est”), 701, 53. Claudiorum
fratrum in provincia comitem Ateius ipse se vocat, unde
optime explicari potest, qui factum sit, ut Ateius a
Plinio in indice ad librum quartum hist. nat., qui geo-
graphiam tractat, eitetur; illo enim tempore, quo in
Asia degebat, multas res geographicas in variae doc-
trinae farragine, quam collegit, deponere potuit. Quan-
tam vim in animos horum Claudiorum exornandos con-
formandosque doctrina atque consuetudo grammatici
et rhetoris habuerit, rimari nobis non licet. Maior
fratrum Appius literas sane coluit, et praeterquam
quod de disciplina augurali libros composuit ^), etiam
oratoris partes suscepit ^". Qui quod censor Salusti-
um e senatu eiecit") et C. Ateium Capitonem auspi-
cia ementitum notavit"), quorum virorum alterum
scimus, alterum coniicimus Ateio Philologo coniunc-
tissimum fuisse, his rebus consuetudinem et amicitiam
virorum diminutam esse non putamus. Omnino Ateius
procul abfuisse videtur a factionum studiis et odiis;
certe diversissimarum partium hominibus coniunctus
fuit, Claudiis, Salustio, Asinio Pollioni. Alii contr:
grammatici et rhetores rerum civilium fluctibus im-
mersi sunt, ut L. Aelius Stilo, qui Metellum Numi-
dicum in exilium secutus est^, Aurelius Opilius Ru-
tilium Rufum condemnatum in Asiam comitatus '®),
Lenaeus, qui Pompeium etiam mortuum coluit inimi-
Appium Claudium illa humanitate et sapientia praeditum per se ipsa
movisset, nisi hunc C. Claudii fratris sui competitorem putasset. Ct.
Baiteri not. 11 ad Ascon. in Scaur. pg. 25 Or.
99) Ascon. in Milon. pg. 35. Or. docet C. Claudium fratrem Clodii
anno, quo acta causa Milonis, iam mortuum esse.
100) Cic. de leg. II, 13. Sed est in collegio vestro inter Marcel-
lum et Appium, optimos augures, magna dissensio, nam eorum ego
in libros incidi.
Cic. Brut. LXXVII, 267. Sunt etiam ex eis, qui eodem bello (ci-
vili inter Pomp. et Capsaréin) occiderunt, M. Bibulus— Appius Clau-
di amiliaris meus: hic iam et satis studiosus
tum etiam exercitatus orator et vus GEN
tum publici i iuris antiquitatisque nostrae bene peritus
101) Cic. Brut. L. 1. Pseudo-Ascon. in Cic. de div. Goen 98. allat.
102) Dio Cass. XL, 63. ô Yip Illowv — éxctvo (Appio) Sé ovx gur:
mpage Ravras mév Tovg Ex Ko dreleusipon, suyvaug de xat TOV TAVU
verginn, Aous te xal rôv Kptonov tòv Zahovottov Toy thy totopiay
ouyypdpavta ånekacavtt èx 109 ouvedplou
103) Cic. de divin. I, 16. Appius collega tuus, bonus augur, ut ex
te audire soleo, non satis scienter virum bonum et civem egregium
. Ateium notavit, quod ementitum auspicia muse.
104) Suet. ill. gr. 3 L. Aelius — tantus optimatium fautor, ut Q. Me-
tellum in exilium SSES? sit.
105) Suet. ill. gr. 6. Dimissa autem schola, Rutilium Rufum in
Asiam secutus, ibidem — simulque consenuit.
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
130
cosque eius persecutus est?
rum partium fuit ^").
Postquam illa consuetudo, quam Ateius cum Clau-
diis habuerat, morte diremta est, Salustio et, hoc mor-
tuo, Asinio Pollioni se adiunxit 5). Cum Salustio fami-
liaritatem iniisse videtur eo tempore, quo ad litera-
rum studia et res gestas scribendas recessit, ubi Cae-
sare mortuo a republica administranda ipse se recepit
nisi forte Salustius iuvenili iam aetate Ateio coniunctus
eiusque discipulus fuit.
Salustius a. 719, 35 mortuus est ?), tum Asinio
Pollioni grammaticus noste% iam senex se adiunxit
consilioque suo in componendis libris eum adiuvit”).
Qui libri, quum ab Horatio carm. IT, 1 eorum fiat men-
tio, in annum 725, 29 incidant necesse est II. Id
quod ultimum de Ateii vita studiisque testimonium est.
Putes paulo post eum septuagenarium vel provectio-
ris aetatis senem obiisse.
Quae e disquisitione nostra prodeunt de vita homi-
nis, qui viris doctis et ingeniosis sui temporis con-
iunctus, consuetudinem familiarem habuit cum aliis
magnae auctoritatis hominibus, grammaticus et rhetor
nobilis, literas et artes Romanas crescentes auctasque
vidit et pro virili parte adiuvit, quem denique posteri
haud rara memoria dignum habuere, his complector:
Ateius Philologus nascitur Athenis a. circ. 100 a. Chr.,
urbe a Sullanis militibus expugnata ca-
pühvos abdueitür.- 4 2242 122 »
M. Antonii Gniphonis discipulus est.... 80 »
Hermam audit, ipse iuvenes nobiles docet
Claudiorum in Asia comes.........55-5l »
post eorum mortem Salustii amicus ..44—35 »
Asinium Pollionem colit...........35—29 »
, Varro, qui Pompeiana-
Caput III, de scriptis Ateii.
1. Ut iudice Cratete Mallota, qui studium gramma-
ticae in urbem intulit (Suet. ill. gr. 2), omnis libera-
106) Suet. ill. gr. 15. tanto amore erga patroni memoriam extitit,
ut Salustium — acerbissima satira laceraverit.
107) Caes. bell. civ. II, 17—20.
108) Suet. ill. gr. 10. Coluit pu familiarissime Gaium Salusti-
um et eo defuncto Asinium Pollione
109) Quadriennio ante romae. Shah,
Euseb. chron
110) Suet. ill. gr. 10. quos (Salustium et Asinium Pollionem) ea
riam componere aggressos, alterum breviario
teste Hieronymo in
di.
kei fast. Horatian. Berol. 1889, cap. V, pg. 172 5 sqq.
Orellii excurs. ad Hor. 1. 1.
Tome III.
"ram dictionemve fiunt
lis doctrinae, quam Graeci &yxuxdov rardelav vocabant, -
scientia in grammatico requirebatur '), ita Banane.
rum grammaticorum, quotquot laude digni habentur,
multiplex et varia doctrina commemoratur'?). Qui
grammaticae artis ambitus bene convenit cum eo, quod
quadrifariam dispertitum grammatici officium a Var-
rone proponitur: lectio, enarratio, emendatio et iudi-
114
‚| cium `“), sive eum duabus, quas Quintilianus dicit,
grammaticae partibus, recte loquendi — et poe-
tarum interpretatione '*
Si Ateii nostri curas seétindáii Varronis illas qua-
tuor partes diiudicamus, de prima illarum partium,
de lectione, iudicium fieri non potest; erat «artificialis
interpretatio vel varia cuiusque scripti enuntiatio ser-
viens dignitati personarum exprimensque habitum cu-
iusque.» Si qua cum parte optime cum hae studia
rhetorica iunguntur, et scribere illud atque legere,
quae Victorinus e quatuor Varronis partibus separata
affert TL, coniuncta melius tractantur. Plurima relata
legimus de curis nostri in enarratione «quae est ob-
scurorum sensuum quaestionumve explanatio vel ex-
quisitio, per quam uniuscuiusque rei qualitatem poe-
ticis glossulis exsolvimus.» De emendatione, quae in
verbis diiudicandis cernitur, qualem Ateius exercuerit,
112) Sextus Empir. adv. gramm. L4 pg. 232. Xapns dE £y 9
TOTO TEPL Ypanparıns mv Safety not Yee EE eva
ATÒ TÉLVNS, OLAYVWOTLANY TOY rap’ Eier ÀexTOY xai vontwv Ent TÒ
anpıBlorarov,—Eorxe dt xat Kpntnreröv zwë xtyeiv Ad o yov.
113) Praeter locos grammaticorum variam idle rari
gravissimum est testimonium Quint. inst. or. II, e—te-
nuis a fonte assumptis historicorum er viribus veer iam
satis alveo fluit; cum praeter rationem recte loquendi, non parum
alioqui MN prope omnium maximarum artium scientiam am-
plexa s
14) Deed: art. gramm. II, pg. 421. P. grammaticae officia, ut
adserit Varro, constant in partibus quatuor, lectione, enarratione,
emendatione, indicio; Lectio est artificialis interpretatio vel varia
cuiusque scripti enuntiatio serviens dignitati Akya exprimens-
que habitum cuiusque. Enarratio est obscurorum sensuum quaestio-
numve explanatio vel exquisitio, per quam een rei quali-
tatem poeticis glossulis exsolvimus. Emendatio est, qua singula,
prout ipsa res postulat, dirigimus aestimantes universorum scripto-
m diversam sententiam, vel recorrectio errorum, qui per scriptu-
. Iudicium est quo omnem orationem. recte
vel min nus quam recte RE EEN tee iudicamus, vel aesti-
matio, qua poema ceteraque scripta perpendimus.
115) Quintil. inst. or. I, 4. «Haec igitur se (grammatica) cum
brevissime in duas partes dividatur, recte loquendi scientiam et
poetarum enarrationem, plus habet in recessu quam fronte promittat.»
Haec dixit Varronis partitione innisus ita pergens: et enarrationem
praecedit emendata lectio, et mixtum his omnibus,iudicium est.
116) Victorinus de orthogr. initio: «grammatici officia quatuor:
scribere, legere, intelligere, diced Itaque probare utrumque cri-
den ae genus significat, paulo minus accurata illa divisio est, cuius
quatuor partes Cic. de orat. I, e nominat. ;
Bulletin de l'Académie Imperiale
132
nihil scimus. Iudicium quod de scriptis tulit, quae
praeceptoris ferebantur esse, subtile est et acre.
A. Iam supra memoravi, primo illi officio, quod
Varro grammatico tribuit, studia rhetorica videri ad-
jungenda. Iudicium Ateii Capitonis iurisconsulti à
Suetonio traditum, Ateium Philologum inter gramma-
ticos rhetorem, inter rhetores grammaticum fuisse,
tametsi notae, qua Asinius Pollio Ateium Philologum
affecit, appositum vituperationis in modum editum vi-
deri possit, equidem ita intellectum velim, ut eo signi-
ficetur Augusti temporibus rhetoris et grammatici offi-
cia iam separata, Ateium vero veterem grammaticum,
qui ambo coniungeret, fuisse'"). Teste Asinio Pol-
lione'^) Ateius declamantium adiutor atque praece-
ptor fuit, ipse dicit se praecepisse multis et claris iu-
venibus!?). Composuit praecepta de ratione scribendi,
quibus suasit, ut civilis et proprius sermo adhiberetur,
obscuritas Salustii et audacia vitarentur ^^). Haec prae-
cepta in usum Asinii Pollionis historiam conscribere
meditantis composita erant"') Cuius generis fuerint
inde patet, quod Suetonius eo consilio iis utitur ut
probet Ateium incorrupto iudicio usum à Pollione,
cui proprietatem dicendi sectandam, Salustii obscuri-
tatem et audaciam vitandam commendasset, male vi-
tuperatum esse'?). Tam in hoc Ateii consilio omnia
perspicua sunt praeter proprium sermonem. Quae
117) Suet. ill. gr. 4 veteres grammatici et rhetoricen docebant,
ac multorum de utraque arte commentarii feruntur.
118) Suet, ill. gr. 10: Asinius Pollio in libro, quo Salustii scripta
reprehendit. Idem fecisse videtur in epistola ad Plancum, quod
Gell. n. Att, X, 26 docet. Cf. I. R. Thorbeckei .commentation. de
Asinii Pollion. vita et stud. doctrinae, Lugd. Bat. 1820 pg. 131 sqq.
119) Suet. ill. gr. 10 loco iam saepius laudato: ipse ad Laelium
Hermam scripit se — praecepisse multis et claris iuvenibus, in qui-
bus Appio quoque et Pulchro Claudiis fratribus, quorum etiam co-
mes in provincia fuerit.
120) Suet. 1. 1. coluit postea familiarissime — Asinium Pollionem,
quem historiam componere aggressum — instruxit praeceptis de ra-
tione seribendi. Quo magis miror Asinium Pollionem credidisse an-
tiqua eum verba et figuras solitum esse colligere Salustio, cum sibi
sciat nil aliud suadere, quam ut noto civilique et proprio sermone
utatur, vitetque maxime obscuritatem Salustii et audaciam in trans-
lationibus. Graefenhanius in hist. philol. II, pg. 316 haec praecepta
C. Ateio Capitoni tribuit, pg. 256 Ateio Philologo, cuius sunt, ad-
dixit. Nonne et hunc Ateii librum et breviarium illud rerum Roma-
narum inter libros isagogicos iure rettuleris, in quos primus Merck-
linius in Philol. IV, pg. 413—429 doctorum animos convertit?
121) De Asinio Pollione historico cf. Thorbeckeum pg. 108—124,
de tempore historiae ab eo conscriptae C. Frankei fast. Horatian.
g. 172 sqq. i
122) Suet. 1.1 quo magis miror Asinium Pollionem credidisse cet.
Bene cum his Ateii monitis ea consentiunt quae alii Asinium seri-
ptorem vituperantes dixere, cf. Dialog. de orat. 21. Senecae epist. 16.
fuerit ex grammaticorum sententia proprietas, locus
Diomedis IL, pg. 449 docet: «proprietas est regula ser-
monis, quam Graeci analogiam vocant, quidam ex
nostris proportionem», quo sefisu etiam ille Aelius Me-
lissus a Gellio laudatus librum, quem ipse quasi cornu
copiae habuit, de proprietate loquendi inscripserat^).
Fragmentum huius libri, quod extat, etymologiam et
synonyma spectat, quod aptissimum erat in libro ana-
logiam tractante, eodem sensu etiam Gellius negavit
quemquam recte et proprie loqui posse, nisi illum Me-
lissi librum secutus fuerit.
B. Frequentiores adspnt testes de curis ab Ateio
in locorum sive quaestionum difficilium interpretatio-
ne positis. In Festi fragm. 1. XIII, pg. 181, Muell.
legitur: «ut Ateius Philologus in libro glossematorum
refert», verba ibi fiunt de ocri, monte.confragoso. Quas
Romani glossas vocaverint Quintilianus docet inst.
orat. I, 1, 35: interpretationem linguae secretioris,
quas Graeci yAdaoas vocant, et I, 8, 15: circa glos-
semata etiam, id est voces inusitatas, non ultima eius
professionis diligentia est. Prima Graeci vocabuli no-
tio dialectum, peregrinam originem aut minus fre-
quenter usurpatas antiquioris linguae formas specta-
bat‘). Harum glossarum interpretatio inter Graecos.
grammaticos, ex quo ipsa ars effloruit, gravis fuit di-
sciplina*), Ea vis, quam postea glossa habuit, ut mi-
nus voces inusitatas, quam earum interpretationem
significaret, iam locis exhibitis Quintiliani indicatur.
Glossae etiam glossemata vocabantur, id quod Festi
locus et alter Quintiliani monstrant.
Ex iis qui prisca verba interpretati sunt tempore
liberae reipublicae nominandi: L. Cincius multum ce-
lebratus ille, uti videtur, Alimentus, annalium scri-
ptor"5), L. Aelius Stilo, Varronis praeceptor, qui a
123) Gell. noct. Att, XVIII, 6 Aelius Melissus in nostra memoria
fuit Romae summi quidem loci inter grammaticos id temporis — li-
rum composuit — ei libro titulus — de loquendi proprietate. Quis
adeo existimet, loqui se recte atque proprie — posse, nisi illas Me-
lissi proprietates perdidicerit :
124) Aristot. poet. 21, 4. &rav 0" bvopd &orıy Ñ xUÜptov 7| "reg DË
et 5 sqq. Xéyw à sien pèv d ypwvrar Exactor, yAurrav 8’ wg Erepot,
Gore pavepov 6 yAörray xal sien elvat Ouyazóy TÒ aUT2, p]
c
Ott xat
role aüroig dé tà yàg olyuvoy Kunplorg piv xuprov, uty D "uerg,
125) De glossarum apud Graecos interpretibus disputavit Ler-
schius 1. 1. III, pg. 62—78. v
126) Eundem esse, qui de verbis priscis scripsit et annalium scri-
ptorem Lerschius contendit 1. 1. II, pg. 140 sqq., diversos habet M.
Hertzius, de L. Cinciis Berol. 1842.
De verbis priscis in Festi fragm. 1. XVII, pg. 265 Muell. Cineius
de verbis priseis sie ait. ibid. 1.XV pg. 214, XVII, pg. 277. ut Cin-
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
131
Festo et Varrone saepe nominatur, cuius liber quo-
modo inscriptus fuerit nescimus ""), Aurelius Opilius,
cuius Musae a Varrone et Festo citatae interpretatio-
nes vocum inusitatarum praebent, Servius Clodius,
Aelii gener, a Varrone in l. Lat. VII saepius lauda-
tus, qui fortasse magis etymologiae quam glossis in-
terpretandis operam dedit. Incertum est, utrum Ni-
gidius Figulus, Varronis aequalis et aemulus, cuius
tentamina etymologica praeter alios praecipue Nonius
servavit, libros prisca verba interpretantes composue-
rit nec ne, at certum est Varronem in libris viginti
quatuor de l. Lat. multis locis voces priscas tractasse,
praecipue autem, quod ipse dicit, libro septimo verba
a poetis posita expedivit. Santra de verborum anti-
quitate scripsit ^), quo indice idem significasse vide-
tur atque alii suis: de verbis priscis et antiquis, Ver-
rius Flaccus, de verborum significatione et de obscu-
ris Catonis, a Gell. n. Att. XVII, 6 laudatus.
Ex his Varronis aequalibus solus Ateius nomina-
tim glossarum interpres vocatur. Nullo nomine ap-
pellantur, qui glossas scripserunt, a Varrone, nec ma-
gis quos Festus dicit glossematorum scriptores "?).
Idoneos vocum antiquarum enarratores, quos Gell. n.
Att. XVIII, 6 ad explanandam vocis «matronae» no-
tionem affert, non glossarum interpretes habuerim,
quod Baehrius in Paulii Encycl. III, pg. 889 fecit,
sed eiusmodi homines, qualis Aelius Gallus fuit, qui
de significatione verborum, quae ad ius civile perti-
nent, scripsit ^) et, quod fragmenta docent, magis vo-
cum sensum et usum apud. iurisconsultos expedivit
cius testatur in libro de verbis priscis. XVIII, pg. 330 Cincius in
libro, qui est de verbis priscis, dolabram ait esse pontificiam.
127) Cf. van Heusde, de L. Aelio Stilone pg. 60.
128) Festi fragm. 1. XIII, pg. 173 Muell.: at Santra 1. II de verbo-
borum antiquitate, id. XVII, pg. 277 reciniati mimi planipedes. quam
rem diligenter exsequitur Santra 1. II de antiquitate verborum.
tiora; itaque dicitur nuptiis camillus, qui cumerum fert, in quo quid
Sit, in ministerio plerique extrinsecus nesciunt». Neque hic Varro
Interpreti plane assentiri potuit, coercuit sententiam prolatam. Id.
II, 107. in Demetrio (Naevii) persibus, a perite, itaque sub hoc
glossema callide subscribunt.
Fest. I, XIII, pg. 166 Muell.
: d «glossematorum autem scriptores»,
qui Ateio, i sun +
Cincio, Aelio oppositi
130) Cf. Heimbachii de C. Aelio Gallo iurisconsulto libellum Lips.
1823 editum.
quam originem; praeterea matrona ut vox usitatissima
explicantem glossam minus desideravit.
Glossae antiquitatum citantur a Charis. inst. gr. II,
pg. 229, K. «ast apud antiquos variam vim contulit
vocibus, pro atque, pro ac, pro ergo, pro sed, pro
tamen, pro tum, pro cum, ut in- glossis antiquitatum
legimus scriptum». Etpg. 942: «Butubatta, hoc Plau-
tus pro nihilo et pro nugis posuit, ut in glossis véte-
rum. bututti, fluctus quidam vel sonus vocis effemina-
tior, ut esse in sacris Anagninorum vocum veterum
interpretes scribunt», ubi glossae veterum et vocum
veterum interpretes disiunguntur, qui aeque ac vocum
antiquarum enarratores rem magis e scientia antiqui-
tatis explicabant, glossae simplicissimam verborum ex-
positionem praebebamt. Itaque ad antiquius tempus
referendum erit, quod Isid. I, 29 dicit: «glossa Graeca
interpretati linguae sortitur nomen. Hane philo-
sophi adverbium dieunt, quia vocem illàm, de cuius
qualitate requiritur, uno et singulari verbo designat.
Quid enim est illud, in uno verbo declarat positum,
ut: conticescere est tacere. Item: latus haurit aper-
tum. haurit percutit,» neque Lerschii nimis secundae
de glossarum scriptoribus sententiae assentiendum,
qui et ipse pg. 156 concessit glossarum explicationem
non semper necessario cum etymologia coniunctam
fuisse, quod apud Romanos non raris exemplis potest
probari.
Iam quaeritur num Ateius inter hos, qui nullo no-
mine appellantur, glossematorum scriptores sit refe-
rendus. Minime, etsi librum glossematorum scripsit.
Festi frgm. 1. XIII, pg. 166, Muell. s. v. naucum*'
Ateii, Cincii, Aelii Stilonis interpretationes affert, op-
positis glossematorum scriptoribus. Inde et ex eo,
quod supra iam diximus, coniiciendum est, neque Cin-
cium, neque Aelium Stilonem, neque Ateium inter
illos glossematorum scriptores numeratos esse, quo-
rum scripta iam antiquis temporibus in corpus quod-
dam redacta voces simpliciter explicarunt, quum illi
tres nominatim appellati, quos literarum et antiqui-
tatis peritissimos fuisse scimus, plus quam simplices
explicationes dederint. Videntur illi glossematorum
scriptores haud raro ab aliis viris doctis discessisse
131) 1. 1. Naucum ait Ateius Philologus poni pro nugis. Cincivs
quod in oleae nucis quod + intus sit. Aelius Stilo omnium rerum pu-
tamen. Glossematorum autem scriptores, fabae grani, quod haereat
in fabulo. Quidam ex Graeco, quod sit vai xai oi, levem hominem
significari. z
135
Bulletin de l'Académie Impériale
136
ideoque vituperati esse, quod intelligitur e 1. 1. Festi
et Varronis supra allatis, ubi ter commemorantur, bis
improbantur, VII, 10: id est falsum, VII, 34 addi
oportet. i
Alterum huius generis opus Ateii pinaces inscri-
ptum fuit, cuius tertius citatur liber A. Sed quales
fuere hi pinaces? Ne tales habegs, quales Callimachus
teste Suida s. v. rivaxıs zën dv naoy tawela Aug:
Aauılavrov xal ov auveypanbav v GiA£otg x xai p' com-
posuit eumque secuti alii grammatici Alexandrini Per-
gamenique '®), neve tales, quales indices Plaut. co-
moediarum, quorum auctores Gell. n. Att. III, 5 enu-
merat, —ibi memoratus index Aurelii idem libellus
videtur fuisse, qui pinax inscriptus a Suet. ill. gr. 6
laudatur. Verum pinax etiam+amplior titulus erat,
saltem Romanorum temporibus; sicut enim Gellius
roayparında et Xõaczanxd, quae fere idem atque pi-
naces fuisse admodum probabile est, inscriptos esse
refert libros, qui variam et miscellam et quasi confu-
'saneam doctrinam continerent, ita in Plinii hist. nat.
praef. 24 riva& et Mcücat et ravdcxta: sunt librorum
tituli. Eiusmodi opus simile Musis Aurelii Opilii,
quae teste Suet. ill. gr. 6 in novem libris Musarum
nomine appellatis variam eruditionem continebant, vel
ravd&xtars Tullii Tironis, qui libri secundum Gell. n.
" Att. XIII, 9 omne rerum atque doctrinarum genus
praebebant, pinaces Ateii videntur fuisse. In tali libro
aptissime de iugeris disputari potuit.
Romanos scimus in studiis grammaticis ad Alexan-
drinorum exemplum se applicasse, et Ateius per prae-
ceptorem Gniphonem magis etiam ab illis excitatus
videtur; id praecipue intelligitur ex illo Ateii libro,
quem Charisius e Plinii dubii sermonis libris ^5, ut
videtur, affert, inscripto «an amaverit Didun Aeneas».
Eiusmodi quaestiones solvere finis et officium erat
multorum grammaticorum Alexandrinorum, qui lyti-
corum nomine nuncupantur et enstaticis opponuntur,
132) Charis. inst. gr. I, pg. 134 Keil. Iugeris Ateius — Philologus
Pinacon III—sed et Cato his iugeris, ut notat Plinius eodem libro
VI. «iugeribus quidam grammatici» inquit Plinius «ita dicendum pu-
tant, quasi sit hoc iuger, tamquam hoc tuber, et ab hoc iugere tam-
uam ab hoc tubere, et ita ut tuberibus iugeribus, et tantum iuge-
as B md PN g una ZS,
rum», Varro g g et «iugero uno»cum
dixerit, idem «in iugeribus multis»; sed et I rerum rusticarum iugeri-
bus saepe dixit, quod utique descendit a nominativo iuger, ut tuber.
133) Cf. Graefenhanii hist. philol. II, pg. 182 sqq.
134) Charisii inst. gramm. I, pg. 127 K. Didun. Ateius Philologus
librum suum sic edidit inscriptum «An amaverit Didun Aeneas» ut
refert Plinius.
E
hi enim proponere, ilii solvere solebant quaestiones
acutas atque subtiles". Res antiquissima est, in Pla-
tonis Protag., Hippia mai. et min. npoßinpeta seu
anopla proponuntur, quorum voets quaeruntur; et
rhetoriea Aristot. II, 25 et 26, 4 his iam locum
| praebent.
Magna est series eorum grammaticorum inter Ale-
xandrinos, qui praecipue solvendis difficilibus interdum
minusculis quaestionibus studuerunt, cuius rei exem-
pla praebent Lehrsius L 1. et Fr. Iacobsius in delect.
epigr. pg. 212. Quae ratio eo, quod multi Ptolemaeo-
rum his studiis praecipue favebant, admodum aucta
est. Diog. Laert., Athenaeus, Gellius, Plutarchus,
Clemens Alexandrinus satis nominum exemplorumque
nobis tradiderunt. Praeter ceteros vero Sosibius,
Savpastos Aurtxos apud Athen. XI, 493 laudatus, no-
minis splendore insignis fuisse videtur.
Sed nostra hic potius referet quaerere quid Roma-
ni eo in genere praestiterint. Iam Lehrsius animad-
vertit imperatorum temporibus hoc quasi summum et
praecipuum grammatici munus postulatum atque eftla-
gitatum esse, ut omnes quaestiones posset dissolvere,
adiectis locis Suet. Tib. 70, Iuven. sat. VII, 229 sqq.,
epigrammate Bibaculi de Valerio Catone a Suet. ill.
gr. 11 et Quint. inst. or. I, 2, 14 tradito. Nec priore
tempore hanc consuetudinem defuisse, monstrat locus
Cic. ep. ad Att. VIII, 3: «sed quoniam grammaticus
es, si hoc mihi Eyrmua persolveris, magna me mo-
lestia liberaris», et liber Ateii, cuius titulus supra in-
dicatus est. Quum plurimi lyticorum et Alexandrini
et imperatorum aevi materiem suis quaestionibus e
poesi Homerica sumpserint, Ateius eam sibi elegit,
unde perspiciatur ipsum Romanis fabulis magis favis-
se. Nam etsi Augusti demum temporibus praecipue
poetae propensi erant ad Aeneae res exornandas toti-
que populo commendandas, iam antea passim credide-
runt huius viri fatis Romam cum Troia esse coniun-
ctam DÉI, quod veteres quoque poetae cecinerant. Nae-
vius in bello Punico, uti raris huius operis fragmen-
135) Accuratius de iis egit Lehrsius in cap. IV de Aristarchi stu-
diis Hoi. pg. 200—229, inscripto: de grammaticis, qui &vorarıxot et
kurıxot dicti sunt. Cf. praeterea Graefenh. 1. 1. I, pg. 201 et 211,
II, pg. 11 sqq.
136) Cie. Verr. IV, 33, 72. Segesta est oppidum pervetus in Sici-
lia, iudices, quod ab Aenea fugiente a Troia atque in haec loca ve-
niente conditum esse demonstrant. Itaque Segestani non solum per-
petua societate atque amicitia, verum etiam cognatione se cum po-
pulo Romano coniunctos esse arbitrantur.
D
137
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
138
tis ^") et certis aliorum scriptorum verbis") docemur,
Aeneae fugam, errores, adventum in Italiam tetigerat,
cuius vestigiis saepe Vergilius institit), Ennius in
annalibus cecinerat Aeneam Italiae oris appulisse et
Romulum eo ortum esse'^). Quomodo uterque poeta
Didonis cum Aenea congressum tractaverit '") nesci-
mus, tamen comperimus a Naevio Annam Didonis so-
rorem vocatam patremque earum nominatum esse^),
quod in Aeneae fabula adumbranda factum esse con-
iicias. Ennius Poenos Didone oriundos vocavit '^) et
Aeneam in Africa versantem fecerat, id quod ex At-
lantis mentione facta colligi potest Di)
Si Varro teste Servio '?) docuit Annam non Dido-
nem amore Aeneae compulsam semet in rogo concre-
masse, inde intelligimus fabulam hanc iam ante Ver-
gilium vulgatam fuisse, sed simul docemur quo sensu
Ateius librum illum «an amaverit Didun Aeneas» con-
scripserit, itaque putandum erit quaestionem fuisse
utrum Anna an Dido amata fuerit.
C. Tertium e Varronis sententia officium gramma-
tici est emendatio, quam explicat esse recorrectionem
errorum, qui per scripturam dictionemve fiant. De
eiusmodi Ateii curis nil nobis traditum est, etsi com-
pertum habemus verbis emendandis inde a C. Octavio
Lampadione et cum hoc a Suet. ill. gr. 2 enumeratis
usque ad maximum hac in parte grammaticum, quem
facile Aristarchum Romanorum dixeris , M. Vale-
rium Probum, nobiles grammaticos nunquam non stu-
137) Naevii de bello Pun. rel. rec. I. Vahlen, Lips. 1854. I,
2 — II à
II, 8.
138) Cf. Serv. ad Verg. Aen. I, 270. 273. IX, 175.
139) Serv. ad Aen. I, 198: totus hic locus de Naev. bell. Pun. lib.
translatus est. Macrob. sat. VII, 2: in principio Aeneidos tempestas
queritur: et sequuntur
verba Iovis filiam consolantis spe futurorum. |
140) Ennii ann. frgm. ed. Vahlen. Lips 1854. pg. 9 sqq.
. Serv. in Aen. VI, 778 ergo avo se addet comitem: aut avito se
lunget imperio, aut certe secundum Ennium referetur inter deos
cum Aenea. Dicit namque Iliam fuisse filiam Aeneae; quod si est,
Aeneas avus est Romuli. id. I, 273: Naevius et Ennius Aeneae ex
filia nepotem Romulum conditorem urbis tradunt.
141) Libellum ab A. Schebenio «de poetis Aeneae fugam atque
fata ante Virgilium deseribentibus» 1828. ed. non contigit mihi ut
Compararem
142) Naevii frgm. ed. Vahlen. I, 12 e Servio in Aen. IV, 9 cuius |
filiae fuerint Anna et Dido Naevius dixit.
145) Ennii ann. frgm. VIII, 24 Vahlen. Prisc. inst. VI, pg. 210 K.
144) Serv. in Aen. I, 741, IV, 246. Ennii annal. rel. ed. Vahlen pg. 9.
145) Serv. in Aen. IV, 682. Varro ait non Didonem sed Annam,
amore Aeneae impulsam se Super rogum interemisse.
duisse. Qua dé re uberius egit L. Lerschius libro a.
1845 edito «roemische Diorthosen» inscripto.
D. Quarta grammaticae parte docuit Varro conti-
neri iudicium et aestimationem, qua poema ceteraque
scripta perpendantur, quam nos dicimus sublimiorem
artem criticam. Etiam huic rei Ateium operam de-
disse e Suet. ill. gr. 7 elucet'^). Narratur ibi Ateius
iudicium exercuisse de M. Antonii Gniphonis prae-
ceptoris libris, quorum plerosque subditos a discipu-
lis confectos habuit, cum ipse Gnipho duo tantum vo-
lumina de Latino sermone reliquisset. Schuetzius hoc
iudicium pärvi aestimat in prooem. rhet. ad Herenn.
pg. LXI sqq.: quod vero idem Ateius retulit, Gnipho-
nem haec tantum de Latino sermone volumina scri-
psisse, cetera discipulorum non ipsius esse, id neque
Suetonius probasse videtur, nec est credibile tot li-
bros omnes eius momine falso inscriptos fuisse, qui
essent a discipulis editi. Fieri contra facile potuit, ut
Gniphonis libri, quum in bibliothecis discipulorum re-
perirentur, his tantum auctoribus tribuerentur, apud
quos essent reperti». Ita Schuetzius; nec tamen ne-
gligendum est his Suetonii verbis «etsi Ateius tradit»
Ateii iudicium non prorsus reiici, nedum refutari, at-
que illud Schuetzii «fieri potuit» utique levius est
| quam Ateii, aequalis et discipuli Gniphonis, iudicium.
2. Praeter Ateii studia grammatica ea quoque no-
minantur; quae rebus gestis et epistolis conscribendis
impenderit. Historiarum scriptor ipse non fuit, neque
antiqua tempora, neque suae aetatis res gestas enar-
ravit, sed eadem causa, qua commotus supra memo-
rata praecepta de ratione scribendi composuit, etiam
illud breviarium rerum omnium Romanarum scripsit,
quo Salustium historiam componere aggressum instru-
xit, e quibus quas vellet eligeret.
146) Suet. 1. 1. scripsit multa (Gnipho) quamvis annum aetatis
quinquagesimum vix excesserit: etsi Ateius Philologus duo tantum
volumina de Latino sermone reliquisse eum tradit: nam cetera scripta
discipulorum eius esse, non ipsius: in quibus et suum alicubi reperiri
nomen, ut hoc — [«ut hoc» additum vulgatae a Fr. Osanno secun-
dum codd. Parisinum et Berolinens., videtur exempla quaedam ad
sententiam prolatam comprobandam introduxisse] «Suum nomen»
Burmannus et Wolfius censuere ad Ateium esse referendum. At ver- ,
borum nexus docet haec dici de Gniphone, quod neutiquam loquen-
di usui contrarium videtur.
(La fin incessamment.)
139
Bulletin de l'Académie Impériale
140
BULLETIN DES SÉANCES.
ASSEMBLEE GENERALE DE L’ACADEMIE.
Séance pu 4 (16) novemsre 1860.
M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office
du 28 octobre, annonce, que sur un avis, émis par le Co-
mité des Ministres, S. M. l'Empereur a daigné confirmer
M. Bouslaief, en qualité d'Académicien ordinaire dans la
Section de la langue et de la littérature Russe, et M. Bi-
liarski, en qualité d'Académicien- Adjoint dans la méme
Section, tous les deux avec droit d'ancienneté à dater du
jour'de leur élection, c.-à-d. du 3 juin 1860.
La Direction de la Bibliothèque Publique Impériale
adresse un exemplaire du catalogue lithographié des ou-
vrages sur la Russie, écrits en langues étrangères et se
trouvant à ladite Bibliotheque. On exprimera à M. le Daron
Korff les remerciments de l'Académie pour cet envol et
le Catalogue sera placé à la 2* Section de la Bibliothèque.
M. Holst, Secrétaire de l'Université de Christiania, fait
parvenir une médaille que cette Université à fait frapper
en mémoire du couronnement du roi de Norvège Charles
XV et de la Reine Louise. On remerciera ladite Université
et la médaille passera au Cabinet Numismatique.
M. Böckh, Recteur de l'Université de Berlin, par un
office du 17 octobre accuse réception de l'adresse congra-
tulative, envoyée par l'Académie à l'occasion du jubilé
sémiséculaire de:ladite Université, et remercie en méme
temps pour cette marque de sympathie de la part de
l'Académie.
Les institutions nommées ci-dessous adressent des re-
merciments pour les diverses publications de l'Académie,
qui leur ont été envoyées: 1) La Société de Géographie
Russe (14 et 28 octobre); 2) l'Institution Smithsonienne à
Washington (le 12 janvier et le 14 juin); 3) le Lycée des
Sciences Naturelles à New- York (le 12 mars 1859); 4)
lObservatoire Royal d'Altona (le 5 novembre 1860); 5)
l'Observatoire de Vienne (le 2 novembre); 6) la Société
Orientale Américaine (du mois d'aoüt); 7) la Société des
Physiciens à Francfort-sur-le-Main (le 25 septembre) et
8) la Bibliotheque de l'Université de Würzburg.
CLASSE EISTORICO - PHILOLOGIQUE.
Séance pu 9 (21) NoveusnE 1860.
M. Brosset présente et lit un travail rédigé par lui: A
propos du livre intitulé: Essai de classification des suites
monétaires de la Géorgie, depuis antiquité jusqu'à nos jours,
par M. Victor Langlois. Ce travail paraitra dans le Dulletin.
M. Tolstoi, Adjoint du Ministre des Affaires Etran-
gères, par un office^du 26 octobre, communique copie
d'une lettre de M. le Baron de Gevers, Envoyé Extraor-
dinaire et Ministre Plénipotentiaire de Sa Majesté le
Roi des Pays-Bas, en date du 17 octobre 1860, de la te-
neur suivante: «Les relations qui existent entre le Japon
et les Pays-Bas et l'intérét croissant qui s'attache à l'étude
des langues japonaise et chinoise ont engagé le Gouver-
nement du Roi de charger M. le Professeur Hoffmann,
de l'Université de Leyde, de rassembler les types des ca-
ractères chinois et d'établir à Leyde une imprimerie, par
laquelle dorénavant des ouvrages japonais et chinois pour-
ront étre publiés. Le Professeur Hoffmann a voué une
attention toute particulière à cette tâche difficile et vient
de publier un catalogue complet des types qui se trouvent
à cette imprimerie. Quelques pages imprimées pour ser-
vir de specimen y sont jointes. Je suis chargé de faire par-
venir dans l'intérét de la science au Gouvernement Impé-
rial deux exemplaires de ce catalogue et de son annexe.»
L'office de M. Tolstoï est accompagné d'un exemplaire
de ce catalogue, que le Ministere des Affaires Etrangeres
met à la disposition de l'Académie. — La réception en
sera accusée avec remerciments, et le catalogue sera re-
mis à M. Brosset pour le placer au Musée Asiatique.
M. Kunik annonce que l'ouvrage publié par l'Acadé-
mie en 1845 sous le titre: Sanskrit- Chrestomathie, herausge-
geben von O. Bühtlingk, est épuisé, et soumet à la Classe la
question de savoir s'il n'y a pas lieu d'en faire une nou-
velle édition. M. Bóhtlingk déclare, qu'au point de vue
scientifique, on ne saurait se borner maintenant à une ré-
impression pure et simple de l'édition, faite il y a 15 ans,
et que, tout son temps étant pris par le travail de rédac-
tion du Dictionnaire sanscrit, il se voit hors d'état de se
charger de la révision et du remaniement de la Chresto-
mathie. Se fondant sur cette déclaration, la Classe arréte
que l'on ne fera pas pour le moment de nouvelle édition
de cet ouvrage qui sera rayé du Catalogue des livres en
vente chez les Commissionnaires de l'Académie.
M. Névostrouief, Professeur au Séminaire ecclésias-
tique de Moscou, envoie plusieurs chartes, copiées à la
Bibliothèque Synodale, de l'Empereur Alexis Comnène et du
Patriarche de Constantinople Nicolas III, relatives aux
privileges du Mont Athos et aux affaires de l'Empire. M.
Névostrouief y joint des traductions russes de ces do- .
cuments et des annotations, et offre de faire parvenir à
l'Académie, si elle le désire, un travail semblable sur des
lettres, d'un contenu dogmatique, adressées aux parents
d’Alexis Comnène, à Emmanuel Comnène, à Andronicus
et Constantin Paléologue, et'conservées à la Bibliothèque
Synodale. M. Névostrouief sera remercié pour sa com-
munication et les piéces, envoyées par lui, seront remises
à M. Kunik afin qu'il puisse en profiter, s'il le trouve
utile, pour l'édition du recueil Pycexit Apzwes. .
M. Wiedemann lit au nom de la Commission, compo-
sée de lui, rapporteur, et de MM. Brosset, Böhtlingk
et Kunik, un rapport sur un systeme uniforme de tran-
scription de noms russes en francais et en allemand.
Avant de se prononcer sur le systeme proposé par la Com-
mission, la Classe émet le voeu que les membres de la
Commission fassent connaître, par la voie du Bulletin, tous
141
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
142
les considérants sur lesquels ils basent la nécessité de l'in-
troduction d'un systeme uniforme, ainsi qu'un exposé du
systeme de transcription qu'ils recommandent, afin que la
question puisse étre jugée par tous les philologues.
CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE.
Stance np 16 (28) novemsre 1860.
M. Fritzsche présente et lit un mémoire Sur le retène,
qui paraitra dans le Bulletin.
M. O. Struve présente et lit un mémoire intitulé: Be-
obachtungen der totalen Sonnenfinsterniss vom 6 (18) Juli
1860, n Pobes. Après y avoir donné un aperçu historique
de l'expédition, envoyée par l'Académie en Espagne pour
l'observation de cette éclipse, l'auteur expose les travaux
exécutés par nos astronomes pour fixer la position géo-
graphique des stations, auxquelles ils ont observé le phé-
noméne; il donne enfin les rapports, dans lesquels MM.
Winnecke, Oom et lui-méme, M. Struve, ainsi que M.
Weiler, ingénieur des chemins de fer de Bilbao à Tudela,
ont consigné chacun ét indépendamment l'un de l'autre
les résultats de leurs observations sur l'éclipse. Il met en
méme temps sous les yeux de la Classe un dessin trés
bien réussi de la Couronne, exécuté d'aprés les observa-
tions de M. Oom.
M. Zinine donne lecture d'un travail Sur le benzil, qu'il
destine au Bulletin.
M. Otto Struve présente et recommande pour le Bul
letin une notice de M. Winnecke sur la troisième comète
e 1860
M. Baer fait hommage à l'Académie du second volume
du recueil publié par le Ministére des Domaines, sous le
titre: Hacamdosania o cocmonniu puiboroscmea 65 Pocciu.
Ce volume contient les rapports de M. Baer sur les pé-
cheries de la Mer Caspienne. E
. M. Kokcharof dépose sur le Bureau la dernière livrai-
son du Tome III de son ouvrage, intitulé: Materialien zur
Mineralogie Russlands.
M. Baer rend compte des travaux récents de M. le D'
Ammon, à Dresde, sur. l'ophthalmologie et l'ophthalmo-
génèse.
Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la
Classe que les ouvrages suivants ont parus: Mém. de l Acad.
VII Série, Tom. III, N° 5 Baeyer, Ueber die Strahlenbre-
chung in der Atmosphäre; et N° 6 Helmersen, Das Olo-
nezer Bergrevier. |
M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office
du 14 novembre 1860, fait connaitre à M. le Président
que Sa Majesté Impériale a trés gracieusement auto-
rise l'Académie à accepter la somme de 3000 roub. que
feu M. Rklitski lui a laissée par disposition testamen-
taire, pour la fondation de prix à décerner tous les quatre
ans pour les meilleurs ouvrages consacrés aux recherches
anatomiques et mieroscopiques du systeme nerveux central.
Le Comité Administratif en sera informé par ampliation,
et la Section Biologique est chargée de préparer, conjôin-
tement avec le Secrétaire Perpétuel, un projet de règle-
ment concernant ce prix.
Lecture est faite d'un office de M. le, Ministre de l'In-
Struction Publique du 3 novembre, accompagnant l'envoi
d'un extrait du rapport de M. Maedler sur l'observation
de l'éclipse totale du soleil du 6 (18) juillet 1860 à Vit-
toria. M. le Ministre ayant demandé un avis de l'Académie
sur ce rapport, M. O. Struve se charge de l'examiner.
M. le Ministre des Finances, par un office du 7 novembre,
fait connaitre à M. le Président que par ordre de Sa
Majesté Impériale une commission, établie au Ministere
des Finances, est chargée de préparer un projet de loi
concernant l'accise sur les boissons, et comme cette com-
mission doit entre autres entrer dans l'examen des moyens
que l'on a pour déterminer, au moyen d'appareils parti-
culiers, la quantité et la qualité des eaux-de-vie- produites
par une distillerie, M. le Ministre invite l'Académie à y
députer, en qualité d'experts, ceux de ses membres qui,
par leurs connaissances dans le domaine des sciences phy-
siques, peuvent aider la Commission à s'acquitter de la
táche qui lui est imposée. La Classe désigne MM. Kupf-
fer, Lenz, Jacobi et Fritzsche, pour faire partie de la
dite Commission en qualité d'experts.
M. le Général Panof, Gouverneur de la Province de
Semipalatinsk (Sibérie Occidentale), par un office du 15
octobre, envoie pour le Cabinet Craniologique de l'Aca-
démie deux cränes (un d'homme et un de femme) de Kir-
ghizes de la tribu Baidjiguite, non soumise à la Russie et
habitant prés du lac Nor-Saissang. La réception en sera
accusée avec remerciments, et les cránes, ainsi qu'une co-
pie de l'office de M. le Général Panof, sont remis à M.
Baer. l :
Le Gouverneur civil de Stavropol, par un office du 22
octobre, envoie un crâne de Kalmouk. Il sera remercié,
et son envoi sera placé au Cabinet Craniologique.
La Société Impériale Géographique de Russie, par un
office du 7 novembre, met à la disposition de l'Académie
une collection de minéraux provenant des différentes lo-
calités du gouvernement de Vladimir et de celui de
Kostroma, et envoyés à la Société par M. Garéline. Une
lettre que celui-ci a adressée à cette occasion à la Société
sous la date du 10 octobre, est annexée à l'office. On en
accusera réception avec des remerciments, et la collection
ainsi que la lettre de M. Garéline seront remises à M.
Helmersen, pour.le Musée Minéralogique.
CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE.
Séance pu 23 NOVEMBRE (5 DÉCEMBRE) 1860.
M. le Ministre de l'Instruction Publique transmet deux
exemplaires du travail publié par M. Tischendorf sous
le titre: Notitia editionis codicis bibliorum Sinaitici; l'un
143
Bulletin de l’Académie Impériale
144
d'eux est destiné. à la Bibliotheque de l'Académie, et
l'autre à la Classe de la langue et de la littérature Russe.
Le Département de l'Instruction Publique, par un office
du 10 novembre, informe l'Académie que M. le Curateur
de l'arrondissement universitaire de Kazan a présenté à
M. le Ministre uh cours élémentaire de la langue ma-
gyare, écrit en langue russe et à l'usage des Russes, par
M. Andrássy, Hongrois d'origine et maitre de langue
latine à un des établissements d'instruction à Kazan. Par
ordre de M. le Ministre, le Département transmet cet ou-
vrage à l'Académie en la priant de vouloir bien l'examiner,
et de donner son avis sur la question de savoir sil y a lieu
d'accorder à l'auteur un encouragement pour la publication
de son ouvrage. MM. Wiedemann et Schiefner veulent
bien se charger de l'examen. d
M. Grigorief, membre correspondant, par une lettre
du 5 novembre c., envoie pour le Musée Asiatique de l'Aca-
démie 1) des Chrestomathies tatares publiées par MM.
Koukliachef et Bektchourine, maitres de langue ta-
tare à Orenbourg; 2) un portrait photographique de
Nedjm-eddin Khodja, qui était venu en Russie, en 1858 —
1859, en qualité d'envoyé de l'Emir de Bqukhara; 3) un
portrait photographique de Mouhammed-Djan, fils de Bai-
mouhammed, chef de la partie occidentale de la. province
.des Kirghizes d'Orenbourg; et enfin 4) un portrait litho-
graphié de M. Grigorief lui-méme. Le donateur sera
remercié et les objets ci-dessus énumérés sont remis à M.
Brosset pour les placer au Musée.
Le Département des Confessions Etrangères du Minis-
tere de l'Intérieur, par un office du 11 novembre, trans-
met des listes de lieux habités par des Luthériens dans
divers arrondissements consistoriaux. Réception en sera
accusée, et les listes passeront à la Bibliothèque.
Dans la séance du 9 mars 1860, la Classe avait chargé
MM. Köppen et Vessélofski de l'examen des pièces en-
voyées au concours pour le prix des sciences politiques
proposé en 1857. M. Kóppen étant actuellement absent
de St-Pétersbourg, la Classe invite MM. Oustrialof, Wie-
demann et Kunik à s'adjoindre à M. Vessélofski,
pour former la Commission chargée de l'examen des dites
pieces de concours.
Séance DU 30 NOVEMBRE (12 pécemsre) 1860.
CLASSE PHYSICO-MATEÉMATIQUE.
M. Ostrogradski présente et lit un mémoire Sur un |
nouvel exposé de la.théorie de maximis et minimis, qui pa-
. raitra dans le recueil des Mémoires de l'Académie.
M. Brandt présente et lit 1° un second rapport sur les
résultats de l'expédition dont il avait la direction et qui
avait pour but une exploration zoologique et paléontolo-
gique de la Russie méridionale; et 2^ une notice intitulée:
Ueber das Verschwinden der thierischen Insassen der Bucht
von Balaklawa in Folge der Verwesung und Verseifung eines
mächtigen in sie eingedrungenen Fischzuges. Le rapport, ainsi
que la notice seront publiés dans le Bulletin.
M. Fritzsche lit une note Sur un sel double de carbo-
nate et de chlorure de calcium, qui paraitra dans le Bulletin.
M. Baer présente et recommande pour le Bulletin une
notice de M. le D' W. Gruber Ueber einen neuen Schild-
knorpel- Luftrühren- Muskel (musculus thyreo-trachealis).
M. Bouniakofski recommande pour le méme recueil
une note de M. Zbikowski Sur la divisibilité des nombres.
Le Secrétaire Perpétuel annonce que depuis la dernière
séance de la Classe, le mémoire de M. Kokch arof: Ueber
den russischen Epidot und Orthit (Mém. de l'Acad. VIF ser.
T. III, N? 7), a été imprimé et mis en vente et en distri-
bution.
M. Baer fait un rapport verbal sur un ouvrage, en lan-
gue russe, adressé à l'Académie et dans lequel l'auteur,
M. Nikitine, a consigné ses recherches sur les aponeu-
roses (v. la séance du 2 novembre 1860). -Il relève le
mérite de ce travail et émet le voeu que M. Nikitine
veuille bien persévérer dans ses recherches pour les com-
pléter et en enrichir la science.
L'Académie Médico - Chirurgicale (par un office du 28
novembre 1860), renvoie le mémoire de M. Loguinof Sur
la peste, le choléra, le typhus et la fièvre jaune (v. la séance
du 2 novembre 1860), et l'accompagne d'un rapport de
M. le professeur Iliinski qui l'a examiné. Le mémoire
n’offrant rien qui soit digne d’attention, il sera déposé ad
acta.
M. Kólliker, membre correspondant, fait hommage de
louvrage que, à l’occasion du jubilé de l'Université de
Bäle, il a publié à Leipsic en 1860 sous le titre: Ueber
das Ende der Wirbelsäule der Ganoiden und einiger Teleostier.
RECTIFICATIONS.
Bei dem Drucke des Aufsatzes: «Die geologische Beschaffenheit
des untern Narovathales etc.», im Bulleti PAcad. Imp. des
sciences de St.-Pétersb. Tome III. pag. 12 fgg., und bei dem Stiche
der ihn begleitenden Kärtchen, haben sich folgende Fehler einge-
schlichen, welche wir zu verbessern bitten.
| pag. 14 Zeile 4 von oben statt Jamburg zu lesen Duderhoff.
k à NS Des : S NW
vonunten » SW BER
bp HD» » » € » » 4
i OD a EK e » » e an b
p 2l.» 8
» » [d » » C
» 99 » Il » » ist die Insel, welche auf der Karte
A 2 Grossholm heisst, mit dem Russischen Namen Fedo-
rowskoi genannt.
pag. 46 Zeile 25 von oben statt WXW zu lesen WSW.
Auf der Karte # 1 sind aus Versehen weggelassen ; ;
Der Buchstabe a bei der Stelle, auf welcher die ehemalige Pa-
pierfabrik liegt; der Buchstabe æ an der Südwestecke des Iwango-
roder Felsens; der Buchstabe d am Fusse der Höhe, auf welcher
| die Iwangoroder Vorstadt liegt. Der sogenannte Narvasche See
oder Narovasee, an der Rossona, ist auf der Karte JA? 2 Narowskoje
mit seinem Russischen Namen benannt.
a a PR E
Paru le 31 d&cembre 1860.
RE gg
> Dr. A Winnecke, Bemerkungen über den dritten Cometen von 1860. —
> Königsberg
o J
een M. Schubert,
GE Gab? RN REN membre correspondant.
BULLETIN
DE L’ACADENIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG.
TOME IH.
/ Feuilles 10 — 15.)
CONTENU:
Page
H. Graff, De Ateio Philologo, nobili grammatico Latino. La E Au 145 — 153.
Dr. W. Gruber, Sur un nouveau muscle, dit Musculus thyreo-trachealis .. .. ..... 153 — 157.
9. Bóhtlingk et F. J. Wiedemann, Propositions relatives à l'adoption d'un
système uniforme de transcription des noms propres russes. ......... sees 158 — 175.
F. J. Wiedemann, Sur un plan des études qu'il voudrait entreprendre concer-
Nu IRRE RR acd ckóveciet saumon ui c RC Ce cia 175 — 180.
M. Brosset, A propos du livre intitulé: «Essai de classification des suites moné-
taires de la Géorgie, depuis l'antiquité Jusqu'à nos jours, par M. V. Langlois» 180 — 215.
©. Bóhtlingk, Remarques sur la traduction allemande faite par M. Benfey du
Patents. Tree qM. en +... 216 — 234.
Bulletin des séances....... yd CR) GARA EAQUE E ER EE DERI ES EK a E Ey oi seca aue 234 — 236.
E EE EE EE 236
euh en. 237 — 240
|
| —
| On s’abonne : chez MM. Eggers & Cie, libraires à St-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de
l'Académie (Kouwrers IIpagzenin Hnmeparopexofi Akazexiu Hay) et chez M. Léopold Voss,
libraire à Leipzig.
Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie,
` 3 thalers de Prusse pour l'étranger.
BULLETIN
DE L'ACADÈMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSPOURG.
De Ateio Philologo. nobili grammatico La-
tino. scripsit Hermannus Graff. (Lu le 26
octobre 1860.)
(Fin) +
Breviarium idem fere significabat ac summarium gu?
compendium, quod a quibusdam epitome (2terour)
vocabatur. Etiamnunc illa Valenti imperatori dicata
breviaria extant, Eutropii breviarium historiae Roma-
nae et Sexti Rufi breviarium rerum gestarum populi
Romani. | ;
Iam quaeritur, num vestigia adsint unde perspicia-
mus Salustium hoc Ateii breviario usum esse. Viden-
tur mihi perspici posse in Catil. 6—14, quibus capi-
tibus summarium rerum Romanarum ab Aenea usque
ad saeva tempora Sullana exhibetur. Nonne illic com-
paratio inter Atheniensium et Romanorum res gestas
in cap. 8 instituta et effrenata Sullanorum militum
licentia, quae pluribus in cap. 8 enarratur, in partes
spectare videntur iam ab Ateio vivo quodam colore
tinctas? Cap. 53 dicit «mihi multa legenti», totus hic
locus ad studia Salustii spectat, sed ad ea, quae mi-
nus ad singulas partes, quam ad omnium rerum sum-
maria pertinucre, itaque coniici potest hac in re hon
libros Sisennae aut annalium scriptorum, et quos alios
ipsorum vitam enarrantes Salustius perlustraverat,
esse adhibitos.
Quae in his summariis rhetorum ornatu tinctis et
in dissertationibus Salustio, quae adiutori sint tribu-
enda, non potest certo distingui, tamen Ateio hanc sen-
tentiam, quae est in cap. quarto, vindicarim: «non
fuit consilium — agrum colendo et venando servilibus
officiis intentum aetatem agere», quae sententia in
ore Romani hominis et eius quidem, qui antiquorum
ud a ir ý
147) Senec. ep. 39 init.: haec, quae nunc vulgo breviarium dicitur,
olim cum Latine loqueremur, summarium vocabatur.
breviarium totius imperii, quantum militum sub signis ubique essent,
quantum pecuniae in aerario et fiscis et vectigaliorum residuis.
Suet. Vespas. 21
breviariis amicos
Tome III.
: dein perlectis epistolis officiorumque omnium
dmittebat.
morum studium prae se ferret, multos iam iure offen-
dit, item quae Graecorum more a Salustio dicta sunt,
auctorem pleraque habuerint Ateium (7. In Iugurthae
cap. 41 et 42 de pristino reipublicae splendore et
eadem post Carthaginem deletam perturbata et dila-
cerata invenimus eandem sententiam atque in Cat. 9
sqq., nisi quod in Iugurtha magis factionum ratio ha-
betur. Inter historiarum fragmenta praecipue ea, quae
Kritzius ad libri primi caput alterum rettulit Bd,
10, 11, 12 eodem spectant, ubi similiter de magni-
tudine rei Romanae ante bella Punica perfecta et de
labe post ea ingruente praecipue in fragm. 10 dicitur.
Non dubitamus quin nonnulla certe in his locis — nam
singula praestare non possumus — ex Ateii breviario
sint derivata. Ceterum Ateio inde quod auxilium Sa-
lustio praestitit et colligendis et explicandis verbis ob-
soletis et illustrandae antiquitati operam dedit, op-
probrium factum est, quasi antiqua verba et figuras
solitus esset colligere Salustio. Hoc ei obiecit Asinius
Pollio, teste Suetonio ill. gr. 10. In hac vituperatione
non temere dictum est quod ad Salustium pertinet,
quem Lenaeus Pompeii Magni libertus, qui post patroni
mortem docendo se sustentavit et implacabile contra
inimicos patroni odium exercuit, sane immodica ira
correptus et aliis conviciis laceravit et vita scriptisque
monstrosum ac priscorum Catonis verborum ineru-
ditissimum furem dixit, Suet. ill. gr. 15. Non differt
ab hoc Augusti iudicium teste Suet. Aug. 86 Antonio
dictum: «Tuque dubitas Cimberne Annius an Vera-
nius Flaccus imitandi sint tibi? ita ut verbis, quae
Crispus Salustius excerpsit ex originibus Catonis uta-
ris?» Salustium non solum mores antiquos sed etiam
verba prisca amasse satis constat; hunc Ateius dicitur
in studiis historicis breviario rerum omnium Romano-
rum instruxisse, e quibus quas vellet eligeret; inau-
ditum vero esset, si Salustius ipsa prisca verba elegisset,
quae pinaces potius Ateii vel glossemata continuere.
Accedit quod iam Suet. 1. 1. animadvertit hoc crimen
148) De Graece dictis in Salust. operib. ef. Gerlachii ed. Vol. III,
p. 331 sqq. i d
147
Bulletin de l'Académie Impériale
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parum convenire cum praeceptis de ratione scribendi
ab Ateio Pollioni datis et miratur Pollionem hoc ei
vitio vertisse. Iam diu perspectum est Pollionem ini-
quum fuisse censorem ^) et maiores etiam quam
Ateium iniquis notis insectatum esse ™). Itaque per-
spicuum est illud Ateio immerito obiectari; quod Sa-
lustius priscis inusitatisque verbis usus est, certe Ateio
fecit dissuadente et improbante.
Etiam epistolarum Ateii fit mentio ^). De episto-
larum scriptoribus antiquis Baehrius egit in Erschii
et Gruberi encyel. sect. I vol. XXXIV p. 43 sqq. Usi-
tatissimae fuerunt epistolae de rebus in provinciis
actis et sententiis quae rem publicam administran-
dam spectarent conscriptae, quibus scriptores facilius
quam orationibus cum populo agerent. Huiusmodi
epistolae saepe descriptae colligebantur. Aliud genus
earum fuit, quae certum finem, praecipue quod con-
silium auctor in componendo libro secutus esset, spec-
tarent, missae certis hominibus et dedicationis vel
praefationis locum tenentes. Eiusmodi sunt duae Ateii
epistolae, non e collectione, quam ex epistolis magistra-
tuum et philosophorum facere solebant, depromptae.
Ut Suetonius refert, ipse Ateius mentionem facit
operis, quod Hyle inscriptum octingentos libros con-
tinuit'^), quae in eo tractata sint idem dicit: fuisse
eam omnis generis. Hinc patet Hylen istam in ordi-
nem eorum operum esse referendam, quae a Gellio in
noct. Att. praefatione'?) memorata variam et miscel-
lam et quasi confusaneam doctrinam continuere. Ab
eodem Gellio similes aliorum librorum indices affe-
runtur, aeque in Plinii historiae nat. praefatione, unde
quaedam a Gellio prolata fluxisse videntur.
149) H. Eckhardii de C. Asinio Pollione iniquo optimorum Lati-
nitatis auctorum censore. Ienae 1743.
150) Ciceronis orationes tumidiores vocavit, Senec. suas. 6, Cae-
saris commentarios parum diligenter parumque integra veritate con-
scriptos, Sueton. Iul. 56, Livii Patavinitatem reprehendit, Quint.
inst. or. I, 5 et VIII, 1.
em vitia, quae in aliis notavit, ipsi obiectantur in dialog. de
or. 21 et 25, Senec. ep. 100.
151) Suet. ill. gr. 10: «ipse ad Laelium Hermam scripsit — ».
Postea: «de quorum (commentariorum) tamen copia sic altera ad
eundem Hermam epistola significat.»
aliis memento commendare, quam omnis generis coegimus, uti scis,
octingentos in libros.
153) Gell. noct. Att. praef.: nam quia variam et miscellam et quasi
confusaneam doctrinam conquisiverant, eo titulos quoque ad eam
sententiam exquisitissimos indiderunt. Namque alii Musarum inscrip-
serunt, alii silvarum cet.
Graecus titulus non insolitus est apud scriptorem
Romanum neque Graecam studiorum rationem indicat.
Suffieit, ut unum exemplum afferam, indicis admo-
nuisse a Gellio et Plinio exhibiti navòéxtar "‘). A
Gellio in noct. Att. XIII, 9 ravdexta: Tullii Tironis
nominantur omne rerum atque doctrinarum genus con-
tinentes, quae praeter hunc etiam latinum titulum
habuisse videntur. Eiusmodi opera collecticia iam
aetate Alexandrina obviam nobis fiunt, qualia fuerunt
cuygexcco, Callistrati Aristophanei 5) apud Athen. III,
125. B. et cJppuxca dreuwipara Herodici Cratetei
ibidem VIII, 340. E.
Ceterum Ateius Delen in octingentos libros non
fortuito digessisse videtur, iam ex aliis rebus cogno-
vimus eum duces sibi quos sequeretur Alexandrinos
elegisse, et Aristarchi úropvnpdtov fuere fere totidem
libri Të. Commentarii Latinus Hyles titulus fuisse vi- .
detur (e Suetonii verbis: ex commentariis eius appa-
ret), quibus Graecorum drepvmuata respondisse puto.
Talem collectionem dissertationum et librorum
omnis generis, quorum nonnulli etiam proprio titulo
vocantur, Hylen illam Ateii fuisse duco, praesertim
eum eam solam appellet commendandamque amico
committat.
3. Ateii libri, qui aequalibus copiam multiplicis doc-
trinae praebuere, mox e manibus doctorum hominum
evanuisse videntur ac paucis tantum innotuisse. Ver-
rius Flaccus — nam Festo, quem vix secundo post
Chr. nat. saeculo vixisse statuas, excerpta e scriptore,
cuius secundum Suetonium paucissima tantum extitere,
certe non sunt tribuenda — quaedam sine dubio Ateii
scripta in manibus habuit '"). Plinius maior gramma-
ticum nostrum novit eiusque doctrinam et in hist. nat.
et in libris dubii sermonis conscribendis adhibuit **),
Suetonius eum magni aestimavit, etsi pauca tantum, ut
154) Similis liber sed Graecus Dorothei rayöfxtns in Clem. Alex.
strom. I, 21, 133 laudatur.
155) R. Schmidtii comment. de Callistrato Aristophaneo pg. Ber:
praecipue annot. 59.
156) Suid. Apiorapyos: Myeror SE ypapar Äis w Pıßkla tropy-
uaray pévov. De hoc loco et praecipue de voce uovov cf. Lehrs. de
Arist. stud. Hom. pg. 24 sqq.
157) Festi frgm. 1. XIII, pg. 166 Muell. naucum, p. 173. nuscicio-
sum, pg. 181. ocrim, ibid. orchitin, XVIII, pg. 318 stroppus, XIX,
pg. 352 tudites, pg. 375 vacerram.
158) Plinii hist. nat. I, ind. in l. IV uterque Ateius et Capito et
Philologus vocantur, e libris dubii sermonis Charisii loci postea me-
morati fluxisse videntur.
149
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
150
ipse dicit ^), volumina eius vidit. Charisius bis Ateium
citat, utroque loco Plinio innisus, ita ut appareat ipsum
Ateii libros non legisse *). Servius Vergilii Aeneidos
commentator res grammaticas et glossas ex Ateio
Philologo, quem ipse adhibuisse videtur, tradit ^).
Priscianus nostrum semel ita laudat ut non facile per-
spici possit, utrum ipse eum inspexerit an sicuti Cha-
risius aliunde eius notitiam acceperit TL
4. Grammatico nostro huius seculi homines docti,
qui ab Ateio Capitone iurisconsulto eum non discer-
nerent vel parum probabiles coniecturas sequerentur,
aliquos libros tribuerunt, quorum auctor non fuit.
Graefenhanius in libro, qui inscribitur « Geschichte
der class. Philol.» IT, pg. 256 ei vindicat librum de
iure pontificio, qui certissimis verbis apud Gellium
appellatur Capitonis ). Madvigius in opusculis aca-
dem. (Havniae 1834 editis) pg. 98 dicit apud Festum
s. v. Orchitis Ateii Philologi collectanea laudari, qua |
in re viro doctissimo accidit ut librum Ateio falso
ascriptum abiudicaturus, alterum eidem falso tribue-
ret). Collectanea omnino Festi verbis prodita non
sunt, quae secundum Muelleri supplementa hunc in
modum leguntur: [Orchitin Ateius] Philologus in........
[ait esse genus oleae] ductum ex Graeco [coyets, quod
testiculorum sit magniltudinis itaque v[ocari ex eo or-
chitin, quod sit genere consue]to grandior. Ursinus
159) Suet. ill. gr. 10: multiplici variaque doctrina censebatur;
quodsane ex commentariis eius o ades quamquam paucissimi extent,
de quorum copia sic altera ad eundem Hermam episto!a significat cet.
160) Charisii inst. gramm. i. e 127 et pg. 134 ed Keil.
161) Serv. ad Aen. V, 45. «a sanguine divum. divum et deorum in-
differenter plerumque ponit poeta, quamquam sit discretio, ut deos
perpetuos dicamus, divos ex hominibus uiuos quasi qui diem obie-
rint: unde divos etiam imperatores vocam rro et Ateius
SEN sentiunt, dicentes divos perpetuos, dioi, qui propter sui con-
Hoc loco videtur Serviu
um noster etiam a Servio alias cognomine consueto
Philologi appelletur: ad Aen. I, 601. Verum I, 273: «Ateius adse-
rit Romam ante adventum Evandri diu Yalea vocitatam, sed post
Graeco nomine Romam,» incertum est uter Ateius intelligendus sit.
162) Prisc. inst. VIII, pg. 383 K.: « Alpheus Philologus: Themisto-
cles cum a formoso assectaretur, passive TjxoAouSeiro.» Cognomine
lam Ateius oum ec iam Zomm anal. crit. pg. 66 probante
Madvigio opusc. pg. 9 endav
163) Gell. geet Att. Co 6 em SUN Capitonis ex quinto librorum,
quos de pontificio iure composuit, scripsi.
Quo maior est Madvigii auctoritas, eo magis decet raros eius
errores notare. L. 1. pg. 101, annot. 1 O. M. Muellerum et Baehrium
vituperavit, qui in errorem, inciderint contendentes Salustium extre-
am vitae a in ang elegantis philosophi Ateii Prae-
textati transe uod sane Baehrius dixit; in Muelleri libro
«C. Salustius Gergen Lips. 1817 dictum non est.
lacunam supplevit his: «in collectaneis», in animo ha-
bens videlicet librum coniectaneorum Ateii Capitonis
apud Nonium semel memoratum, cf. Muelleri annot.
crit. ad Festi 1. 1.
Idem Ateii Philologi nomen falso legitur in indice
historico, qui adiunctus est editioni Cassii Dionis a
Bekkero curatae, est ibi: Ateius Capito philologus, 57,
17. Verum res ibi narrata nil cum grammatico nostro
habet, eandem Suet. ill. gr. 22 de Ateio Capitone
iurisconsulto narrat 9 .
Enumerati errores orti sunt incuria quadam, at
consulto Osannus in cap. III et IV analectorum cri-
ticorum, quibus poesis Romanorum scenicae reliquias
illustravit, Berol. 1816 edit. aliquot locos veterum
scriptorum male ad Ateium nostrum rettulit. Quod ut
faceret adductus est vir doctissimus eo, quod Attii
errorem in Cic. Brut. XVIII, 27 vituperatum in hunc
cadere non passurus, Ateius pro Attius scribendum
coniecit, quo facto coactus est ut causis procul petitis
rem probatum iret, ut Ateio non Attio didascalica tri-
bueret, atque etiam alibi libris invitis Attium Ateio
cedere iuberet. Decepti ista Osanni audacia quidam
ei assensere, ut Botheus in fragm. trag. Lat. Halberst.
1823 pg. 1, Baehrius in hist. lit. Rom. pg. 45, pg.
80 ed II. (in pag. 125 ed. III error sublatus est),
Weichert poet. Latinor. rel. Lips. 1830, pg. 46.
Subtili et acri iudicio hanc rem examinavit Mad-
vigius ) in commentatione de L. Attii didascalieis,
progr. acad. Havniens. a. 1831, prolata argumenta
nihili esse ostendit, didascalicon libros Attio poetae
vindicavit. Ex ipso tamen certamine, uti fieri assolet,
Ateius noster male pulsatus abiit, minoris eum Mad-
vigius aestimavit.
Iam mirari possumus, qui factum sit, ut Ateius
noster, cui alios libros temere tributos esse vidimus,
non auctor sit habitus rhetoricorum ad Herennium.
Ibi enim I, 11, 18 «noster doctor Hermes» nominatur,
itaque, quum ipse Ateius se Hermae discipulum appel-
let, is facilius quam M. Antonius Gnipho a Schützio m)
165) Quia u. errores tetigi, liceat addere exemplum eximiae
ces. componi SE Ateius (C. Capito) 12, e zm
ephan. Francof. 1608, ed. B
1784, ed. Lion. Goetting. 1894, s Weiche Lips. 1835.
demum editio M. Hertzii Lips. 1853 hunc errorem sustulit, sed alium
in indice commisit, qui Vahlenium fefellit, cf. — libellum
«Die Citiermethode des sams Lips. er
166) Dissertat. quarta in opusc. acad. pg. 8 air
167) Ch. G. Schuetzii Së? in rhetor. ad Deen pg. 58 sqq.
151
Bulletin de l'Académie Impériale
152
commendatus libri dubii auctor possit haberi.
hanc rem, de qua diversissimas doctorum hominum
sententias prolatas scimus 168) praestat intactam re-
linquere.
Note sur la divisibilité des nombres. par
A. Zbikowski. (Lu le 30 novembre 1860.)
Une propriété curieuse concernant la divisibilité des
nombres par 7 consiste en ce qui suit: doublons les uni-
tés de l'entier donné, et retranchons ce produit du nombre
de ses dizaines; si le reste est divisible par 7, l'entier donné
le sera également. Cette proposition se démontre faci-
lement de la manière suivante.
Exprimons le nombre donné N par la formule
N=a+10.5+10°.c-+-10°.d+....
a,b,c,d.... représentant des chiffres qui ne surpas-
sent pas 9. Le nombre des dixaines, comprises dans
N, sera égal à l'entier
b+10.0+ 10* d a-. —
—
—
si l'on retranche 2a de — = qui
sera aussi entier. Or, puisque 21, coefficient de a,
‚on | trouvera N
est un multiple de 7, il s'en suit que si N est divi- |
sera également divisible |.
sible par 7, le reste 3 — la
par le méme nombre 7, ce qu'il s'agissait de prouver.
Ce qui vient d'étre dit relativement au diviseur 7
se rapporte visiblement et au diviseur 3, à cause de
e WT e
La propriété dont il s'agit, étendue à d'autres di-
viseurs, conduit aux résultats suivants:
Pour reconnaitre si un nombre queleonque N est
divisible par un autre à de la forme 10» + 1, comme
par ex. par 21,31, 41...., on multipliera le nombre
des unités comprises dans N par le nombre des di-
xaines contenues dans à, et l'onretranchera ce produit
du nombre des dixaines dans N; si ce reste est divi- |
sible par 3, le nombre N le sera également. Cela se
voit immédiatement en mettant la différence
N—a
+30: — HO
sous la forme
—(10n+1)a
10 G
168) Varias variarum aetatum de incerto auctore sententias colle-
git van Heusde, disquisit. de L. Aelio Stilone, Trai. ad Rhen. 1839,
pg. 3 sqq.
Sed |
La règle précédente fournit un caractère de divisi-
bilité non seulement pour les nombres à de la forme
10n-+ 1, mais aussi pour tous les diviseurs d'un nombre
de cette forme; ainsi, pour reconnaitre si un nombre
p, par exemple, est diviseur de N, il faut résoudre la
congruence
10n + 1 = 0 (mod. p),
et trouver, comme conséquence de cette condition, le
nombre n, c.-à-d. le nombre par lequel il faut mul-
tiplier Td unités de N pour avoir le produit qu'il faut
soustraire du nombre des dixaines contenues dans N.
. Voici quelques diviseurs premiers avec les valeurs
correspondantes de n:
pur p=7 onan=2
oce Ti, ned
»pc15, a =
ve ir: „==
fu 19 n=
pce 28, 5 -—:16
$525 3L n= 9
2=37; nli
à —41, n—4
p = 43, 5-30
p= 47, n = 14
Geb ez
peor; n=20 y
Fi, wes
pee 9T, n == 29
ox TOT, nd:
Cherchons, par exemple, si le nombre N — 948976
est divisible par 37. Comme l’on a n= 11 pour p= 37,
il faadra multiplier par 11 les unités de N et retran-
cher le produit des dixaines du méme nombre; on
opérera de méme sur les restes successifs. Le calcul
se fait trés facilement ainsi qu'il suit:
948976
153
des Sciences de Saint- Pétersbourg. 154
E?
Puisque le dernier reste 37 est égal au diviseur
méme, on en conclut que le nombre donné est divi-
sible par 37.
Miusk, Octobre, 1860.
Über den neuen Schildknorpel-Luftröhren-
Muskel — Musculus thyreo-trachealis —,
von Professor Dr. Wenzel Gruber. (Lule
30 novembre 1860.)
Bis jetzt kannte man 7 Arten supernumerärer Kehl-
kopfmuskeln, welche von dem Schildknorpel entsprin-
gen und entweder an denselben Knorpel, oder an den
Ringknorpel, oder an das Zungenbein, oder an das
seitliche Schildknorpel- Zungenbeinband, oder an die
Schilddrüse sich inseriren. Von diesen Arten habe ich
2 aufgefunden.
Den supernumeráren Muskel, der Ursprung und An-
satz am Schildknorpel hat, und zwar von dem unteren
Rande der einen Platte des letzteren zum unteren
Rande der anderen Platte vor dem Lig. crico-thyre-
oideum medium sich begibt, habe ich entdeckt und
. unter dem Namen: «Anomaler querer Schildknorpelmus-
kel [Musculus thyreoideus transversus anomalus]» beschrie-
ben und abgebildet") Derselbe ist bis jetzt nur in ei-
nem einzigen Falle beobachtet worden. Trotzdem ist
er doch recht interessant, da er offenbar das Analogon
des M. transversus s. impar des Hylobates albifrons
ist, den Eschricht in Kopenhagen bei diesem Affen
entdeckt hat).
Einen zweiten supernumerären Muskel, welcher von
der Platte des Ringknorpels entspringt und an das un-
tere Horn des Schildknorpels sich inserirt, hat C. L.
Merkel entdeckt’). M. nennt diesen Muskel «Horn-
Ringknorpel- Muskel [ M. kerato-cricoideus]. W.Turner ^,
Bochdalek jun. u. Patruban?) haben sein Verkom-
men bestätiget. Ich habe denselben bei geflissentlich
vorgenommenen Untersuchungen in vielen Fällen ge-
be ` oi
D
sehen und gedenke die darüber gemachten Beobach-
tungen in meinem Berichte: «über die Leistungen d.
pract. Anat. a. anat. Institute d. medico-chir. Akade-
mie im J. 1859— 1860», zu veröffentlichen.
Einen dritten supernumerären Muskel, welcher vom
oberen Rande des Schildknorpels zum Zungenbeinkör-
per sich begibt und bisweilen vorkommen soll, führt
S. Th. Soemmerring an®). Er nennt ihn oberen, klei-
nen, ungepaarten Schildzungenbeinmuskel [ M. hyo-thyreoi-
deus superior, minor, impar]. .
Einen vierten supernumerären Muskel, welcher vom
oberen Rande der Platte des Schildknorpels, nahe dem
oberen Horne des letzteren, entstand, und sich an das
Ende des grossen Zungenbeinhornes heftete, hatten J.
B. Morgagni’) und A. Haller‘), jeder einmal, erste-
rer an beiden Seiten, letzterer vereiniget mit den Fa-
sern des M. sterno-thyreoideus, beobachtet.
Einen fünften faarigen supernumerären Muskel, wel-
cher an der inneren Seite des seitlichen Schildknor-
pel-Zungenbeinbandes liegt und parallel diesem ver-
läuft, von der Spitze des oberen Hornes des Schild-
knorpels entsteht und an das Ende des grossen Zun-
genbeinhornes sich ansetzt, habe ich gefunden. Ich
nenneihn: seitlichen Z genbei hildknorpelmuskel od
Horn - Zungenbeinmuskel [M. hyo - thyreoideus lateralis s.
kerato-hyoideus]?). `
Eines sechsten supernumerüren Muskels, welcher
vom oberen Rande des Schildknorpels entspringt und
an das seitliche Schildknorpel-Zungenbeinband sich
inserirt, und bisweilen vorkommen soll, gedenkt Soem-
merring "^.
Als siebenter supernumerärer Muskel ist eine der
Arten des Schilddrüsenmuskels oder des Aufhebers
der Schilddrüse [M. thyreoideus s. levator glandulae thy-
reoideae| zu nehmen d. i. die, welche von verschiede-
nen Stellen des Schildknorpels entspringt. J. F. Me-
ckel' erwähnt der Varietüt mit Ursprung vom un-
teren Rande des Schildknorpels. Ich ") habe diese Va-
rietät, die Varietät von der Platte über ihrem un-
vuvı
6) V. Baue d. mensch]. Körpers. Th. III. Frankf. a. M. 1800. p. 129.
7) Epist. anat. X1. art. 43. Patavii 1764. p. 112.
. 8) Elem. physiol. T. III. Lib. IX. Sect. I. p. 383. Lausanns 1766.
9) Neue Anomalien als Beitr. z. physiol., chir. u. path. Anat. Ber-
lin 1849. 4°, p. 14.
10) L. c.
11) Handb. d. menschl. Anat. Bd. IV. Halle u. Berlin 1820. p. 449.
12) L. c. p. 13.
155
Bulletin de l'Académie Impériale
156
a EE
teren Rande, die Varietaet von dem obersten Theile
der Linea obliqua, welche ich an ein Paar Fällen be-
obachtete, 1849 mitgetheilt und werde eine Reihe an-
derer in meinem Berichte über die Leistungen d. pract.
Anat. i. J. 1859 — 1860 mittheilen. C. Bergmann")
hat hierher gehórige und nur bestätigende Fälle erst
1855 beschrieben.
Ausser diesen gibt es aber noch einen achten bis
jetzt übersehenen supernumerären Kehlkopfmuskel,
den ich Schildknorpel- Luftröhren - Muskel [Musculus thy-
reo-trachealis] nenne (Fig. 1. 2. a.).
Unter 80 Kehlköpfen, wovon 68 männlichen Indi-
viduen, 12 weiblichen angehörten, wurde der neue Mus-
kel an 21, und zwar an 18 von ersteren und an 3 von
letzteren, angetroffen. Der Muskel kommt sonach in
1. der Fälle und bei beiden Geschlechtern wohl gleich
häufig vor. Er übertrifft an Häufigkeit selbst den M.
kerato-cricoideus— Merkel, — welcher bei denselben
80 Kehlköpfen an 16 d. i. in /,d. F.vorkam; noch mehr
die von dem Schildknorpel entspringende Species des
M. thyreoideus, die bei denselben an 5 d. i. in adi
F. gesehen wurde, am meisten alle übrigen, welche
überhaupt nur einmal oder ein paarmal beobachtet
wurden. Der neue Muskel kam an einem und demsel-
ben Kehlkopfe zugleich mit dem M. kerato-cricoideus
fünfmal, mit der vom Schildknorpel entspringenden
Species des M. thyreoideus einmal vor.
Derselbe ist eigentlich ein paariger Muskel, kommt
aber einseitig (Fig. 1. a.) häufiger als beiderseitig vor.
Das einseitige Vorkommen verhielt sich zum beider-
seitigen wie 15:6 d.i. etwa wie 3:1. Aber auch bei
dem beiderseitigen Vorkommen verschmelzen die Mus-
keln an ihrem unteren Ende, um einen zweiköpfigen
oder zweischenkligen unpaarigen Muskel zu bilden
(Fig.2. a.). Das Vorkommen als zweiköpfiger Muskel
zu dem als wirklich paariger verhielt sich wie 5:1.
Einseitig einfach rechts war er 7-mal, einseitig einfach
links 8-mal, zweiköpfig 5-mal, wirklich paarig 1-mal
zugegen. |
Derselbe hat seine Lage in dem dreieckigen von
den Musculi crico-thyreoidei gebildeten und von dem
Lig. erico-thyreoideum medium ausgefüllten Raume,
seitlich vor letzterem und daneben vor dem vorderen
Rande oder vorderen Theile der Mm. crico-thyreoidei,
13) Anthropotom. u. zootom. Notizen. — M üller's Arch. 1855. H.
IV. p. 338.
D
dann vor der Mitte des Bogens des Ringknorpels, und
endlich vor dem oberen Theile der Luftröhre, daselbst
| von dem Isthmus der Schilddrüse bedeckt.
Er entspringt, einseitig oder beiderseitig, von dem
seitlichen Theile des mittleren Ausschnittes des unte-
ren Bandes des Schildknorpels und zwar bald nur me-
dianwarts vom vorderen Rande des M. crico-thyreoi-
deus, bald vor dem vorderen Rande dieses Muskels
selbst, bald vor dem vorderen Theile desselben bis
zum Fortsatze des unteren Randes des Schildknorpels
lateralwärts, bald von diesem Fortsatze allein, bald
und ausnahmsweise hinter der Insertion des M. crico-
thyreoideus an den Schildknorpel, meistens fleischig,
auch fleischig-sehnig oder nur sehnig. Die Ursprungs-
sehne war in einem Falle transversal 7 Millim., ver-
tical 3 Mm. breit.
Er verläuft anfänglich parallel mit den Bündeln des
M. crico-thyreoideus oder krümmt sich um dessen vor- ,
deren Rand, kreuzt aber spüter diesen Muskel und
steigt schief ab- und einwärts vor der Mitte des Bo-
gens des Ringknorpels zu der Luftröhre hinab. Ist er
beiderseitig zugegen, so convergiren die Muskeln ge-
sen die Mitte des Bogens des Ringknorpels. Ist er
zweiköpfig oder zweischenklig, so convergiren die
Köpfe oder Schenkel ebenfalls und vereinigen sich am
Bogen des Ringknorpels oder erst unter demselben
mit einander. Bisweilen verläuft der einseitig vor-
kommende einfache Muskel zur entgegengesetzten
Seite der Luftróhre hinüber. |
Er endiget fast immer, bald früher bald später, in
eine dünne, verschieden kurze oder lange, bis 12 Mm.
breite, gewöhnlich dreieckige Aponeurose, welche mit
strahlenförmig auseinander fahrenden Fasern mit dem
Perichondrium der oberen Luftrörenknorpel, nament-
lich häufig mit dem des 1., aber auch mit dem des
2 — 9. sich vereiniget. Ich sah den Muskel schon am
oberen Rande des Bogens des Ringknorpels, aber auch.
erst am 3. Luftróhrenknorpel, und bis 2 Cent. abwärts
vom Ringknorpel, sehnig werden. Ich sah den Muskel
in einem Falle in der ganzen Höhe des 1. Luftröhren-
knorpels fleischig an diesen sich inseriren.
Bei dem einseitig einfachen oder beiderseitig ein-
fachen Vorkommen ist der Muskel bandfórmig; bei
dem zweikópfigen oder zweischenkligen Vorkommen
Y förmig. Im letzteren Falle sind die Köpfe häufiger
ungleich — als gleich gross.
er
157 des Sciences de Saint-Pétersbourg.
158
Bei dem zweiköpfigen Vorkommen erreicht der Mus-
kel die höchste Grösse. Es wird bis 3 Cent. 5 Mm.
lang, wovon bis 2 Cent. auf den Muskelkörper und
Schweif kommen; am rechten Kopfe 2 —12 Mm., am
linken Kopfe 2—9 Mm., am Muskelkórper 4—15 Mm.
breit, bis 2 Mm. dick. Bei dem einseitig einfachen oder
beiderseitig einfachen Vorkommen wird er 27 — 3
Cent. lang; 17, — 5 Mm. breit; '/, — 1 Mm. dick.
Der Muskel ist an seinem Ursprungstheile bald mit
dem M. crico-thyreoideus verwachsen, bald nicht und
im letzteren Falle ganz isolirt.
Der Muskel darf nicht mit jener Art des M. thyreoi-
deus verwechselt werden, welche vom unteren Rande
des Schildknorpels entspringt, mit dem M. crico-thy-
reoideus bald verwachsen ist, wie. schon Sómmer-
ring") wusste, bald davon isolirt vorkómmt, und an
den Isthmus der Schilddrüse, bald an dessen vordere,
bald an seine hintere Seite, sich inserirt. Aber ich sah
einen solchen Muskel in einem Falle ein Fleischbün-
del abgeben, das sich an die Luftróhre anheftete.
Die Wirkung dieses Muskels erklürt sich aus sei-
nem Ansatze.
Fig. 1. Fig. 2.
Fig. 1.
a. Einfacher rechtseitiger Schildknorpel- Luftröh-
ren- Muskel.
Fig. 2.
a. Zweiköpfiger Schildknorpel-Luftröhren- Muskel.
St. Petersburg, den 28. November 1860.
—Ó—À
14) O. c. Th. V. Frankf. a. M. 1796. p. 41.
Vorschläge zu einer gleichmässigen Um-
schreibung russischer Eigennamen in
den Schriften der Akademie.
In der Sitzung der historisch -philologischen Klasse
vom 11. Mai d. J. verlas Herr Bóhtlingk den fol-
genden Antrag:
An die historisch-philologische Klasse,
Es ist gewiss Niemand unter uns, der nicht in den
Fall gekommen sein sollte Anstoss zu nehmen an der
wenig constanten Weise, wie Deutsche, Franzosen
und Engländer, um anderer Nationen nicht zu geden-
ken, die russischen Eigennamen schreiben. Wenn
aber der Auslünder, der der russischen Sprache nicht
mächtig ist, die russischen Namen oft bis zur Un-
kenntlichkeit entstellt, so kann ihm darüber kaum ein
Vorwurf gemacht werden, da geborene Russen oder
auch in Russland geborene und erzogene Ausländer
durch die unendlich variirende Transcriptionsweise
den Auslünder geradezu irre führen. Vor Kurzem er-
hielt unser Herr beständiger Secretür einen Brief, in
welchem der Briefsteller ihn, den Herrn Wesse-
lowski mit w, ersucht einen einliegenden Brief an
Herrn Vesselovski mit v, den Verfasser des Werkes
über das Klima von Russland, zukommen zu lassen,
da ihm die Adresse dieses unbekannt sei. Der Mann
hatte vollkommen das Recht in den verschieden ge-
schriebenen Namen zwei verschiedene Personen an-
zunehmen. Den einfachen Namen Bapartunckiä, in
welchem über die Transcription von nur 2 Lauten,
dem a und dem iğ am Ende, ein Zweifel obwalten
kann, wird man bei des Russischen kundigen Deut-
| schen auf 16 verschiedene Weisen geschrieben finden,
indem das a bald durch :a, bald durch ja, bald durch
ä, bald durch jä; das am Ende stehende. iù aber bald
durch o, bald durch o, bald durch y, bald durch :
wiedergegeben wird. Noch schlimmer verhült es sich
mit der Wiedergabe der durch se und c bezeichneten
Laute. Einige umschreiben das se durch die dem
Deutschen ganz unbekannte Verbindung sh, welche
dem Englischen entlehnt ist, hier aber sch ausge-
sprochen wird. Wie sollen scharfes und weiches s
(c und 2) unterschieden werden? Soll das scharfe c
auch am Anfange der Wórter vor Vocalen und vor
l, m, n, r, w durch ss wiedergegeben werden, wodurch
jedes deutsche Auge auf das Hóchste verletzt wird?
159
Bulletin de l'Académie Impériale
160
Und wenn der Fall eintrüte, dass am Anfange eines
Wortes ein verdoppeltes seharfes s wie in ccopa,
cepaka u. s. W. auszudrücken wäre, soll man dann
wirklich 4 s nach der Reihe schreiben? Das Wort
czadu müsste man consequenter Weise mit 3 s schrei-
ben, wobei doch noch zweifelhaft bleiben würde, ob
9 sam Anfange oder am Ende der seltsamen Gruppe
als einfacher Laut aufzufassen seien.
Doch sehen wir ab von diesen mannichfachen
Schwierigkeiten, welche sich einer mehr oder minder
genau entsprechenden Transcription russischer Laute
in’s Deutsche entgegenstellen, und räumen wir ein,
dass es nicht sowohl darauf ankomme, dass der um-
schriebene Name ganz genan dem Original entspreche,
als vielmehr darauf, dass ein und derselbe Name stets
auf dieselbe Weise umschrieben werde. Wie gelangen
wir aber zu dieser gewünschten Einheit? Hat nicht
Jeder von‘uns sein eigenes Ohr und seine eigene
Theorie über die Laute im Russischen? Gesetzt aber
auch wir einigten uns über die deutsche Schreibweise
der russischen Wörter, was wäre hiermit Grosses ge-
wonnen? Im Franzósischen würde man wieder anders
schreiben; deutsche und franzósische Schreibweise
aber in solche Harmonie bringen zu wollen, dass so-
wohl Deutsche als Franzosen vollkommen zufrieden-
gestellt würden, wird wohl Niemand zu unternehmen
wagen. Das Auseinandergehen deutscher und franzó-
sischer Schreibweise tritt aber nirgends so schroff
hervor als gerade in den Schriften unserer Akademie.
In einer uud derselben Lieferung des Bulletins sehen
wir einen russischen Autor I'ycess auf dem Um-
schlage, wo das Inhaltsverzeichniss in französischer
Sprache mitgetheilt wird, als Goussel auftreten, im
Bulletin selbst dagegen nennt sich der deutsch schrei-
bende Autor Gussew. Ein Engländer, der über diesen
Artikel referirt, wird den Namen vielleicht wieder
anders schreiben. Nun bringe man noch dieses in An-
schlag, dass ein und derselbe Gelehrte bald deutsch,
bald französisch schreibt und auf diese Weise in den
Fall kommt seinen eigenen Namen je nach der Sprache,
in der er gerade schreibt, obgleich er sich beide Male
desselben lateinischen Alphabets bedient, verschieden
zu schreiben.
Wäre es nun nicht über Alles wünschenswerth, dass
eine Transcription ausfindig gemacht würde, welche
nicht nur Deutsche, sondern auch Franzosen, Eng- |
lünder, Italiener, kurz alle Nationen Europas, ohne
Weiteres sich aneignen kónnten? Dass eine solche für
alle Nationen Europas bestimmte Transcription nicht
dadurch zu erreichen wäre, dass man, um jeder ‚Na-
tion gerecht zu werden, ein Lautzeichen mit dem bei
dieser Nation, ein anderes mit dem bei jener Nation
geltenden Lautwerthe aufnühme, liegt auf offener
Hand: die Willkühr würde sich hier auf einem zu
grossen Gebiete bewegen. Eben so wenig dürfte die
Annahme des in wissenschaftlicher Beziehung mit
Recht so hoch gestellten Lepsius'schen Alphabets
empfohlen werden, da der nicht linguistisch gebildete
Leser an der Menge neuer Zeichen grossen Anstoss
nehmen würde und überdies die meisten Druckereien
nicht im Stande wären die hier angenommenen Zeichen
im Drucke wiederzugeben.
Nach meinem Dafürhalten giebt es nur ein Mittel
die gewiss von Allen gewünschte Einheit der Tran-
scription zu erreichen und dieses bestünde einfach
darin, dass man sich der Schreibweise eines solchen
slawischen Volkes, welches sich des lateinischen Alpha-
bets bedient, schlechtweg anschlösse. Und fragt man
mich, welchen von diesen slawischen Völkern der
Vorrang zu geben sei, so sage ich ohne Bedenken
— den Polen. Die Orthographie der Polen steht seit
Jahrhunderten fest und das Auge des gebildeten Eu-
ropüers hat sich an die auf den ersten Anblick etwas
seltsame Erscheinung polnischer Namen schon lange
gewöhnt. Es versteht sich von selbst, dass der Aus-
linder die auf diese Weise geschriebenen russischen
Namen zunächst nicht richtig aussprechen wird, aber
darauf kommt es auch viel weniger an als darauf,
dass der Name richtig und constant auf dieselbe Weise
geschrieben wird. Franzosen, Italiener und Deutsche
sprechen den berühmten Namen Brougham wohl auch
selten richtig aus, aber der gewissenhafte und gebil-
dete Schriftsteller wird den Namen immer nach engli-
scher Weise richtig schreiben und Jeder, der den
Namen liest, weiss wer mit diesem Namen gemeint
ist. Nehmen wir die polnische Schreibweise an, $0
werden wir auch nicht mehr in den Fall kommen
einen Polen, der unter uns lebt, den wir aber nicht
als Polen erkannt haben, in der Transcription zu ei-
nem Russen zu machen und ihn, wenn er etwa auch
als polnischer Schriftsteller aufgetreten sein sollte,
auf diese Weise in zwei Personen zu spalten.
des Sciences de Saint-Petersbourg.
Ich bin keinesweges der Ansicht, dass mein Vor-
schlag ohne weitere genaue Erwügung von der Aka- |
demie angenommen werden könne, aber ich glaube
doch, dass die zur Sprache gebrachte Angelegenheit
verdient in Betracht gezogen zu werden. Ich erlaube
mir daher die Klasse aufzufordern zur Prüfung der
von mir angeregten Frage eine besondere Commission
zu ernennen.
O- Bóhtlingk.
. Zur Prüfung dieses Vorschlages ernannte die histo-
risch-philologische Klasse eine Commission, beste-
hend aus den Herren Brosset, Wiedemann, Kunik
und dem Antragsteller. In der Sitzung vom 22. Juni
d. J. fragte H. Brosset im Namen der Commission,
welche inzwischen die Frage von verschiedenen Sei-
ten in Betracht gezogen hatte, aber nicht zu einem
, Abschluss zu bringen im Stande gewesen war, bei der
Klasse an, ob es der entschiedene Wunsch derselben
sei, dass die Commission eine für alle in den akade-
mischen Werken zur Anwendung kommenden Sprachen
(französisch, deutsch, englisch, lateinisch) geltende
Umschreibungsweise vorschlage, oder eine besondere
für jede einzelne, vor Allem für die französische und
‚deutsche. Die Majorität der Klasse entschied sich für
eine einheitliche Umschreibung. In Folge dessen setzte
die Commission in diesem Sinne ihre Berathungen
fort, konnte aber auch dieses Mal sich nicht vollstän-
dig einigen. Vollkommen unter einander einverstan-
den waren die Herren Böhtlingk und Wiedemann,
welche ihre Ansichten in dem folgenden Berichte
niederlegten.
Da der grösste Theil der europäischen Schriftspra-
chen sich des lateinischen (oder deutschen) Alphabets
bedient, so hat das Princip die Eigennamen, welche
nicht etwa wie Tauf- und Ortsnamen in anderen
Sprachen eine andere Form angenommen haben und
gleichsam übersetzt werden, in unveränderter Form
beizubehalten, keine sonderliche Schwierigkeit in der
Anwendung, da dieselben Schriftzeichen sich dafür
vorfinden. Eine Ausnahme machen zum Theil nur das
Magyarische und die slawischen Sprachen, weil ent-
weder die Namen selbst im Auslande bekannter sind
als die einheimische Schreibweise, oder weil die
Druckereien nicht mit den vielen diakritischen Zeichen
der slawischen Sprachen versehen sind. Ausser dem
Tome III.
deutsch-lateinischen Alphabet sind in Europa aber
noch drei andere im Gebrauch, das cyrillische in zwei
Formen, das griechische und das arabische. Eine
Sprache, welche sich eines dieser Alphabete bedient,
kann unmöglich deutsche, französische, englische, spa-
nische Namen eben so schreiben wie in deren respec-
tiven Sprachen, da ihr die Zeichen fehlen, und es ist
daher natürlich, dass sie dann statt der Zeichen we-
nigstens die Laute beizubehalten oder wenigstens sie
so genau wieder zu geben sucht, wie es ihre Schrift- .
mittel erlauben, d. h. sich der phonetischen Tran-
scription bedient. So macht es in der That das Russi-
sche, um hier von den anderen Sprachen, welche sich
im gleichen Falle befinden, abzusehen. Diese Schreib-
weise aber, welche freilich unter den angegebenen
Umständen die beste ist, hat dennoch ihre grossen
Übelstände. Sie setzt erstens voraus, dass der schrei-
bende Russe alle fremden Sprachen richtig zu lesen
versteht, und dann dass jeder Schreibende sich der-
selben Bezeichnungsweise für die nicht ganz genau
auszudrückenden fremden Laute bedient. Da das Eine
wohl so unwahrscheinlich ist wie das Andere, so ist
die Folge, dass derselbe Name verschieden geschrie-
ben wird, und man oft nicht weiss, welcher Name
unter der Transcription gemeint ist. Eine genauere
Bezeichnung der fremden Laute wäre allerdings mög-
lich, also einen Theil der hervorgehobenen Übel-
stände zu beseitigen, wenn man statt des gewöhnlichen
russischen Alphabets sich in Fremdwörtern des zur
Schreibung finnischer, tatarischer und kaukasischer
Sprachen erweiterten bedienen wollte; dies geschieht
indessen nicht, und man hilft sich lieber hier und da,
indem man das Fremdwort mit seiner eigenthümlichen
Schreibweise in Klammern dazu setzt. Gründlicher
geholfen wäre freilich, wenn die Russen das cyrillische
Alphabet aufgeben und mit dem lateinischen vertau-
schen wollten. So lange dies aber nicht der Fall ist, be-
finden sich die germanischen und meisten romanischen
Sprachen dem Russischen gegenüber in derselben oder
vielmehr in noch grösserer Verlegenheit als jenes die-
sen gegenüber. Denn wenn es auch weder leicht noch
wahrscheinlich ist, dass die russisch Schreibenden
sich über eine gleichmässige und möglichst genaue
phonetische Schreibweise fremder Namen vereinigen
werden, so ist es doch wenigstens theoretisch mög-
lieh; nicht so umgekehrt. Für jeden Russen haben
11
*
163
die Schriftzeichen seiner Sprache so ziemlich den
gleichen Lautwerth, während für den Deutschen, Eng-
länder, Franzosen, Spanier etc. derselbe Laut sehr
oft mit sehr verschiedenen Schriftzeichen ausgedrückt
wird, so dass unvermeidlich die mannichfaltigsten
Schreibweisen bei gleichem Alphabet entstehen, wenn
jede Nation in ihrer eigenthümlichen Weise, wie es
eben geschieht, die russischen Namen phonetisch tran-
seribirt. Nimmt man dazu, dass eine solche Tran-
scription oft nicht ganz genau sein kann, und setzt
man den Fall, dass ein russischer Name aus einer
deutschen Schrift in eine englische übergegangen wäre,
von da in eine französische, spanische und so fort,
und dass der Engländer, Franzose, Spanier u. s. W.
die Sprache, aus welcher unmittelbar er den Namen
transcribirte, auch nicht ganz richtig zu lesen ver-
stand, so wird es höchst wahrscheinlich, dass ein sol-
cher Name zuletzt ganz unkenntlich wird.
Uns liegt zum Glück nicht die Unmöglichkeit ob,
die verschiedenen Völker zu einer gleichmässigen
Schreibweise russischer Namen zu bewegen, aber viel-
leicht nicht unmöglich ist es, dass eine gelehrte Corpo-
ration sich in ihren fast nur zweisprachigen Publicatio-
nen darüber einigt, und dass das von ihr Beliebte so-
gar auch anderswo Anklang und Nachahmung findet.
Zu dieser ohne Zweifel höchst wünschenswerthen Ein-
heit giebt es, wie uns scheint, zwei Wege, welche
nebst den damit verbundenen Vorzügen und Nachthei-
len hier näher beleuchtet werden sollen.
Da schon mehrere dem Russischen nah verwandte,
slawische Sprachen sich des lateinischen Alphabets
bedienen, so wäre es vielleicht am einfachsten eine
von diesen zum Vorbilde zu nehmen. Da jede andere
slawische Nation beim Transcribiren russischer Namen
natürlich eben so wie die germanischen und romani-
schen dem phonetischen Princip folgt, so hätte man
bei den meist übereinstimmenden Lautsystemen, mit
dem lateinischen Alphabet zugleich eine müglichst
entsprechende Bezeichnung des eigentlichen Klanges
des gesprochenen Wortes. Die slawischen Schreib-
weisen, welche sich besonders empfehlen und in Be-
tracht kommen, sind die polnische und die wendi-
sche, die erste nicht nur als die wohl am weitesten
bekannte sondern auch als einem historisch wichtigen
Yolke mit einer bedeutenden'Literatur angehörige, die
zweite durch ihre grosse Einfachheit und weil sie
Bulletin de l'Académie Eınperiale
lichen Alphabet.
164
wohl noch besser den auszudrückenden Lauten ent-
spricht. Da die einfachen unveränderten lateinischen
Buchstaben für den grösseren Lautreichthum der sla-
wischen Sprachen nicht genügen, 50 hat man um die
Anzahl der Lautzeichen zu vermehren theils zu Com-
binationen von zwei und mehr Buchstaben, theils zu
diakritischen Zeichen seine Zuflucht genommen. Das
Polnische thut Beides zugleich, das Wendische drückt
nach der neuesten Orthographie jeden einfachen Laut
auch durch einen einzelnen Buchstaben aus, hat so-
mit den Vorzug der grösseren Consequenz, aber auch
eine desto grössere Anzahl gezeichneter Buchstaben,
und dieser letzte Umstand möchte besonders geeignet
sein Bedenken dagegen zu erregen. Ausserdem ist
die wendische Sprache und Schrift eine so wenig ge-
kannte, dass die auf wendische Weise geschriebenen
Namen für Leser wohl aller Nationen ein gar zu fremd-
artiges Ansehen haben würden, und das wendische
Alphabet käme demnach so ziemlich in eine Katego-
rie mit dem Lepsius’schen oder sonst einem zu wis-
senschaftlichen Zwecken willkührlich erdachten künst-
An polnisch geschriebene Namen
würe freilich das Auge von Lesern deutscher und
französischer Schriften mehr gewöhnt, aber die pol-
nische Schreibweise genügt in manchen Stücken nicht
recht für das Russische, namentlich ist es mangelhaft
in der Bezeichnung der erweichten Consonanten. Bei
anderen slawischen Sprachen finden sich dieselben Be- -
denken bei weniger Vorzügen, und am Ende móchten
auch die Russen selbst geneigter sein, ihre Namen
nach franzósischer Orthographie zu transcribiren als
nach der irgend eines zwar verwandten aber politisch
so viel unbedeutenderen Volkes. Zuletzt würden auch
die vielen diakritischen Zeichen, wenn sie auch für
die Druckerei der Akademie selbst keine erhebliche
Schwierigkeit darbieten, doch manche andere Drucke-
rei in Verlegenheit setzen und so einer weiteren Ver-
breitung der von der Akademie angenommenen Tran-
scriptionsweise hinderlieh sein, und es bleibt doch
bei der Ausmittelung einer geeigneten Transcription
russischer Namen immerhin gerathen, wenigstens die
Möglichkeit einer solchen weiteren Verbreitung stets
mit im Auge zu behalten. So wenden wir uns denn
also zu dem zweiten Wege, welcher zu dem erstreb-
ten Ziele zu führen verspricht.
Es wäre freilich schon etwas gewonnen, wenn We
165
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
nigstens in den französischen Schriften der Akademie
an sich und in den deutschen an sich die Schreibweise
russischer Namen eine consequente und gleichmässige
wäre, allein das «omne ferre punctum» liegt doch nur
in der Erlangung derselben Consequenz und Gleich-
mässigkeit für beide zugleich. Diese bleibt natürlich
unmöglich, wenn jede Sprache eigensinnig dabei be-
harrt die Namen nur nach der in ihr geltenden Aus-
‚sprache zu schreiben und zu lesen, und doch bedarf
es nur geringer Concessionen von beiden Seiten —
geringerer, als man vielleicht auf den ersten Anblick
meinen möchte —, um das Gewünschte zu erreichen,
und diese Concessionen werden um so leichter zu
machen sein, wenn beide Theile bedenken, wie sehr
Wesentliehes dadurch gewonnen wird, und dass der
Weg dazu auch anderweitig schon angebahnt ist. Bei
der von uns vorgeschlagenen Schreibweise haben wir
auch darauf Bedacht genommen, dass es dem des Rus-
sischen kundigen Leser leicht werde, aus der Tran-
scription die ursprüngliche russische Schreibung selbst
wieder herzustellen.
Einem Theile der russischen Buchstaben entsprechen
ganz einfach die lateinischen sowohl nach franzósi-
scher als nach deutscher Aussprache, und über diese
ist daher weiter nichts zu bemerken; es sind a, 6, A,
K, 0, IIl, p, T, 2 — 8, b, d, k, o, p, r,t, e, zu welchen
ohne Schwierigkeit auch noch a, m und u = 1, m und
n gefügt werden kónnen, da von der gutturalen Aus-
sprache, welche der erste dieser Buchstaben im Rus-
sischen, und die beiden letzten unter Umständen im
Franzósischen annehmen, leicht abzusehen ist, und da
eben so die Deutschen für die gleiche Aussprache ihres
n keine besondere Bezeichnung gebrauchen. Dass im
Russischen das x vor x und r nicht die gutturale Aus-
Sprache hat, thut dabei nichts zur Sache, denn der
Hauptzweck der Transcription ist ja nicht, dem Frem-
den eine genuine russische Aussprache beizubringen,
sondern nur die Namen deutlich erkennen zu lassen.
Eben so unnóthig scheint es die veränderte Aussprache,
welche das russische o vor der betonten Sylbe an-
nimmt, in der Transcription zu bezeichnen. Wir
schreiben also Andronikof, Amfiteatrof, Oblomkof für
AmipoumkoBb, AMPHTEATPORB, O64owkKoBs, wie man
auch wohl schon immer im Französischen gethan hat,
aber auch Gagarin, Zinin für l'arapmus, 3uaum, nicht
Gagarine, Zinine, eben so wenig wie Annedronikof,
da das stumme e am Ende zur Bezeichnung der nicht
gutturalen Aussprache des n eben so entbehrlich ist
wie in der Mitte. — Für die übrigen Buchstaben ist
Besonderes zu bemerken, da theils im Russischen
selbst die Aussprache so badanini schwankt, dass in
der Transcription eine einfache Bezeichnung nad Pho-
netische zu wenig berücksichtigen würde, theils die
Aussprache der lateinischen im Munde des Deutschen
anders ist als in dem des Franzosen. In dieser letzten
Beziehung haben indessen die Franzosen selbst von
der specifisch französischen Lautung ihrer Schrift-
zeichen schon so viel zu Gunsten der Fremdwörter
fallen lassen, dass es bis zur völligen Einigung deut-
scher und (anale Schreibweise, wie gesagt, nur
noch weniger gegenseitiger Conééésiouen bedarf. Be-
trachten wir diese noch übrigen russischen Buchsta-
ben resp. Laute nach der Reihe.
B ist je nach der Aussprache entweder v oder f
(= æ), also Veselofski, Avdulin, Ievdokimof für Be-
ceJoBcKiit, ABıyıuuB, EBxokumogr. Die Deutschen
würden also ihr w zu Gunsten des französischen v
aufgeben, was sie um so leichter kónnen, da sie ohne-
hin gewohnt sind, dem v fremder Sprachen den Laut
ihres w zu geben. Statt des f ein ff zu schreiben, wie
Einige thun, erscheint ganz unmotivirt. Dass das A
(s. unten) ebenfalls mit f ausgedrückt wird, macht
keine Schwierigkeit. Der des Russischen Unkundige
hält sich bloss an den bei 8 und « in der That gleichen
Laut (f), der Kundige aber kann, wenn er den Namen
in russische Schrift zurückversetzen will, nie darüber
im Zweifel sein, ob im einzelnen Falle ein f für
oder für B steht.
I'.: Abgesehen von der im russischen Munde eigen-
thümlichen aber nicht überall gleichen etwas guttu-
ralen Aussprache, welche wohl auch sonst in Tran-
| scriptionen nicht berücksichtigt ist, entspricht im Deut-
schen g, im Franzósischen eigentlich neben dem g
unter Umständen auch noch gu, wo das g allein die
Aussprache des j (russ. x) hätte. Aber die Franzosen
selbst haben in Fremdwórtern schon das gu aufgege-
ben, und wir kónnen daher ebenfalls ohne Bedenken
Gedeonof, Gerof, Gilef, Gigofski für l'eeogos?, le-
pos», l'usess, l'urosckiit schreiben, ohne dem Fran-
züsischen eine neue Concession zuzumuthen. .
E ist nach der verschiedenen Geltung mit e der
ie zu geben, eben so 6 mit o oder io, alaa, Stroief,
167
Bulletin de l’Académie Imperiale
168
Terziief, Zuief, Iegorof, Ievdakof, Tschebyschof, Plet-
niof für Crpoes, Tepaies, 3yeBb, EropoB?, Es1a-
Kop», deópmmems, ILierness. Dass der Doppelpunkt
über dem e im Russischen häufig weggelassen wird,
macht keinen Unterschied, wir schreiben immer nach
dem jedesmaligen Lautewerth des e, und wer das Rus-
sische kennt und sich den transcribirten Namen rus-
sisch denkt, kann nie unsicher sein, ob da e oder o
steht, eben so wenig ob e oder 3 (s. unten). Eine
Schwierigkeit entsteht indessen da, wo nach den or-
thographischen Regeln der russischen Grammatik ei-
gentlich e statt o geschrieben werden sollte (nach zz.
m, 4, m, I), wo aber die Neueren sich dennoch auch
o erlauben, namentlich in betonter Sylbe, und wenn
nun Eigennamen, die überhaupt nicht so streng an
orthographische Regeln sich binden mögen, vorkom-
men, die nur durch den Gebrauch des e oder o sich
unterscheiden bei sonst ganz gleicher Schreibung. So
finden sich z. B. die Namen Kpacnonbsnesp, Kpacko-
uekob'b, Koaoxwiünesb, Pocroguess, Pywsuuess U. a.
dgl. neben KpacnonksuoB%, KpacHomokoBr, Eo0uiii-
uoB», Pocrosuoss, Pywasmuoss. Am gerathensten ist
es wohl, auch hier nach dem Laute zu schreiben, denn
wenn auch ein Kpacnomekop'» und ein KpaCHOlLOKOB"E
zwei verschiedene Personen sein mógen (wie es ja auch
zwei Kpacnoımekos» oder zwei Kpacnompokos» geben
kann), der Name bleibt dennoch eben so gut der nàm-
liche, wie z. B. me1oxs und woxox? ein und dasselbe
Wort ist.
AR ist durch j zu geben, welches im Französischen
genau denselben Laut hat, und um so eher auch in
die Deutsche Schrift aufgenommen werden kann, da
das Deutsche diesen Laut überhaupt nicht hat also
auch keine ihm eigenthümliche Bezeichnung desselb
Dass es dafür sein eigenes j aufgiebt ist freilich eine
Concession, aber keine sehr grosse, da das deutsche
j in der Schreibung russischer Namen entbehrt wer-
den kann.
3 wird am passendsten, wie in allen slawischen
Sprachen, durch z ausgedrückt, wofür das Deutsche
sein z um s0 eher aufgeben kann, als dies eigentlich
kein einfacher sondern ein zusammengesetzter Conso-
nantlaut ist, also correcter ohnehin mit zwei Conso-
nanten ausgedrückt wird.
H und i haben gleichen Laut und können auf gleiche
Weise mit i ausgedrückt werden, da eine Verwechse-
lung beider Buchstaben bei der Wiederherstellung der
russischen Schrift nicht móglich ist. In dem einen
ganz abnormen Falle, wo Ableitungen von mip» und
mup» unterschieden werden sollen, könnte man i für
das russische i setzen, da in diesem Falle wieder eine
Verwechselung dieses i mit einem anderen i (s. gleich
unten) eben so unmöglich ist; die beiden verschiede-
nen Familiennamen Taxomupos® und TuxowipoBs wä-
ren also zu schreiben Tikhomirof und Tikhomirof. Ein
am Anfange einer Sylbe wie deutsches ji oder franzó-
sisches yi gesprochenes m geben wir durch ii wieder,
also Hasuns, Coermr durch Il'iin, Sofiin.
D ist theils stumm theils mit einem vorhergehen-
den Vocal einen Diphthong bildend. Das Erste ist der
Fall in den Endungen piii und iñ, wo es in der Tran-
scription also auch wegfallen kann; da kein echt rus-
sischer Name auf vı und n endigt'), so würde in der
lateinischen Schrift y und i am Ende nichts Anderes
bezeichnen können als Br und iä, und statt dessen
yj, ij oder yi, ii zu schreiben, ist ganz unnütz, auch
abgesehen von der anderen Function, welche in un-
serem System dem j zugewiesen ist. — Eine beson-
dere Berücksichtigung verdient indessen das bisweilen
vorkommende inlautende iñ, z. B. in den Namen
| Cosiückiü, Koıomiünoßp, wo es nicht ganz stumm ist.
Wenn man neben den angeführten Namen zu sprechen
versucht Coeuckiii, Koaomunog®, so hört man deut-
lich, dass hier die vorletzte Sylbe kürzer ist, und
dass dort iit den Werth von zwei i, zu einer Sylbe
vereinigt, hat, es ist daher wohl indicirt dafür I zu
schreiben, also Sofiski, Kolomitzof. — Das Diph-
thonge bildende ii in ait, eii, oit, yü etc. ist am be-
sten nach deutscher Weise mit i zu geben, also Gai-
dukof, Leitschenko, Roiief, Buikof für l'aiidyK0B5,
Jleituenko, Poiess, Byitkoss. In diesen Diphthongen
das i mit einem Doppelpunkt zu schreiben, wie einige
franzósisch Schreibende wollen, erscheint aus zwei-
fachem Grunde ganz unstatthaft. Erstens ist die Be-
sorgniss, dass sonst ein Franzose die Verbindungen
ai, ei, oi, ui auf französische Weise aussprechen
müchte, wohl eine ganz unbegründete. Jeder Fran-
1) Ortsnamen giebt es freilich auf rr, u (die russischen sind plu-
ralia tantum), aber da móchte wieder die adjectivische Wortform
auf mii, iñ nicht für sich allein vorkommen, so dass in dem tran-
seribirten Ortsnamen Kresttizy eben so sicher Kpecript erkannt
wird, nicht Kpecruuit. " "
269
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
170
zose, welcher Publicationen unserer Akademie liest,
weiss gewiss, dass die französische Geltung der ai, ei,
oi, ui für fremde Sprachen nicht gilt, und gewiss kei-
nem Franzosen wird es einfallen z. B. die griechischen
taiç, toi; auszusprechen wie französisch taise, toise.
Zweitens aber hat ja sogar im Französischen selbst
das i mit dem Trema eine ganz andere Bedeutung,
nämlich dass es mit dem vorhergehenden Vocal nicht
eine sondern zwei Sylben bildet, wie z. B. in Moise.
Daher bleibt es auch in der Transcription russischer
Namen lieber auf denselben Fall beschränkt, d. h.
wenn neben einem anderen Vocal ein i oder u (nicht ü)
steht, welches eine Sylbe für sich bildet, z. B. Stoitzki,
Troitzki, Savvaitof für Cronuxiii, Tpounkiii, Cassautoßt
und Ievreinof (EspennoB%) neben Ievreinof (Espeii-
H0B%); eben so Korniolin für Kopnioaums (nicht Kop-
HÖIUHB).
€ ist überall s, ohne Rücksicht darauf, dass das s
unter Umstánden im Franzósischen und auch im Deut-
schen den Laut des russischen 3 haben. kann; da für
dieses 3 schon ausschliesslich z gebraucht wird (s.
oben), so verliert dadurch das s seine Zweideutigkeit,
da es ein Hauptgrundsatz bei allen Transcriptions-
versuchen sein muss, ein Zeichen immer nur für einen
Laut zu gebrauchen. Ein doppeltes s, das Einige da-
für gebrauchen wollen, ist zugleich unbefriedigend
und unbeholfen, unbefriedigend, weil unter den Um-
ständen, wo s — 3 lauten würde, ss — 33 wäre, und
33 ist eben so wenig c, wie bb — p oder gg — k, un-
beholfen, weil dann für ein russisches cc gar vier s
stehen müssten, z. B. Rocconckiit, Poxocckiit, Koa0c-
coBcriä, welche wir Kossofski, Rodosski, Kolossofski
schreiben, gewiss besser als Kossssofsski, Rodosssski,
Kolossssofsski, eben so Koniski (Komucxiii) verschie-
den von Konisski (Konncckiit).
Y. Da die Franzosen selbst in neuerer Zeit den
Laut des russischen y in Fremdwórtern, namentlich
orientalischen, nicht mehr mit ou sondern einfach mit
u ausdrücken, so steht wohl nichts dagegen es auch in
russischen Mater zu thun, und so eine Einigung mit
der von Deutschen immer sehen gebrauchten Schreib-
weise herbeizuführen, also Uvarof, Buikof für Ysa-
post, Byitkos s, nicht Ouvarof, Bouikof oder Bouikof.
` X geben wir nicht durch das für den Franzosen |
leicht irre leitende ch, sondern durch das ihm schon
seläufige kh,. das nicht nur dem Deutschen eben so
leicht verstündlich ist, sondern auch im Deutschen
selbst eigentlich das correcter gebildete Zeichen für
den Laut des russischen x würe.
I], als Zischlaut mit vorhergehendem t, hätte ei-
gentlich seine geeignetste Bezeichnung in ts, allein
da im Russischen die Verbindung rc selbst auch vor-
kommt, so würe ts, zugleich für u und re gebraucht,
zweideutig, zwar nicht dem Laute nach aber doch für
die Herstellung der russischen Form des Namens,
denn es giebt in der That Fülle, wo zwei Namen sich
nur durch das rc und u von einander unterscheiden, `
so dass man Z. B. bei Studitski nicht wissen könnte,
ob damit ein Cry;urrckiit oder Cryguuiit gemeint ist.
Daher ist es vorzuziehen, für n das tz zu gebrauchen
(z. B. Studitzki neben Studitski), denn eine Verbin-
dung T3, womit eine Verwechselung möglich wäre,
kommt im Russischen nicht vor, und tz mit dem Laut
des deutschen z ist sowohl Deutschen wie Franzosen
schon bekannt.
UT ist zwar dem französischen ch gleichlautend,
| aber da die Franzosen ohnehin schon in Fremdwör-
tern sch dafür gebrauchen, wie die Deutschen, so ist
es am natürlichsten, auch in russischen Namen das
m durch das beiden Nationen verständliche sch zu
geben..
T, obgleich offenbar aus T und m zusammengesetzt,
drücken die Franzosen stets durch tch aus, gewiss in-
consequent, da sie für m doch schon auch sch schreiben
statt ch. Freilich drückt für den Franzosen auch tch
den fraglichen Laut vollständig aus und ist einfacher
als tsch, allein ganz dasselbe liesse sich auch für ch
statt sch sagen in Beziehung auf m, und da sie des-
senungeachtet doch sch schreiben, so schreiben wir
auch tsch für u, übereinstimmend mit dem Deutschen.
II] ist zwar ebenfalls ein zusammengesetzter Laut
n -:-4, und sollte daher mit strenger Consequenz
durch schtsch ausgedrückt werden. Wenn wir statt
dieser monströsen Gruppe das einfachere stsch vor-
ziehen, so gehört das nicht in dieselbe Kategorie mit
dem französischen tch neben sch (s. oben), sondern
hat die russische Schreibweise selbst für sich, wo c4
öfters mit mt wechselt, also für gleichlautend gilt.
BI hat einen dem Französischen sowohl wie dem
Deutschen fremden Laut, kann aber ohne Schwierig-
keit, wie im Polnischen, mit y ausgedrückt werden
171
Bulletin de l'Académie Empériale
172
was von Franzosen wie von Deutschen auch sonst
schon geschehen ist.
A, FO geben wir analog dem e durch ia, iu. In
diesen beiden Verbindungen, so wie in ie, io, das i
mit dem Doppelpunkt zu schreiben, wenn es wie das
deutsche j oder franzósische y gesprochen wird, wie
Einige wollen, ist eben so unmotivirt wie bei dem ii (s.
oben). Es soll dadurch verhütet werden, dass, wenn
ein Vocal vorhergeht, das i mit diesem verbunden
werde anstatt mit dem nachfolgenden, und dann mit
jenem einen auf franzósische Weise gesprochenen Diph-
thong bilde. Diese Besorgniss ist gewiss'ungegründet,
denn Fremdwörter wie Zuief, Stroief (3yee'5, Crpoes®)
wird schwerlich ein Franzose buchstabiren Zui-ef,
Stroi-ef, und den Vocal der ersten Sylbe aussprechen
wie in den franzósischen Sylben lui und moi. Ausser-
dem ist das Trema selbst auch hier wieder ein ganz
ungeeignetes Auskunftsmittel, denn es trennt freilich
das i von dem vorhergehenden Vocal, aber eben so
gut auch von dem nachfolgenden, und macht z. B. die
angeführten Namen dreisylbig (Zuief, Stroief) statt
zweisylbig. Noch unpassender ist es, das i mit dem
Doppelpunkt nach Consonanten zu gebrauchen, denn
z. B. Veliaminof ist nicht bloss fünfsylbig statt vier-
sylbig (Bessamunoß%), sondern man wird auch verlei-
tet das die erste Sylbe schliessende 1 zur zweiten Sylbe
zu ziehen (Ve-li-aminof).
B ist zwar in der Aussprache ganz mit e zusam-
mengefallen, so dass es von Russen selbst damit ver-
wechselt wird; da aber die russische Schrift den Un-
terschied noch fest hält, so ist es, damit ein der rus-
sischen Sprache Kundiger sich die ursprüngliche Form
des transcribirten Namens richtig vorstellen kónne,
gut, wenn es auch in der lateinischen Schrift von dem
e unterschieden wird, denn es kommen in der That
gleichlautende Namen vor, welche sich in der Schrift
doch durch $ und e unterscheiden. Nach dem Vor-
gange anderer slawischer Sprachen schreiben wir da-
her $ mit é und unterscheiden so z. B. Mokéief (Mo-
xberr) und Mokeief (Moreess), Telégin (Teubrums)
und Telegin (Texernns). Ein am Anfange einer Sylbe
stehendes $ geben wir also durch iê wieder: lézda- |
kof ('b31akos$). Ganz überflüssig erscheint es dage-
gen, neben dem gewöhnlichen e bloss des Französi-
schen wegen noch ein é einzuführen: wo es kein
stummes e giebt, da fällt natürlich auch dessen Ge-
}
gensatz weg. Ausserdem ist der Laut des franzósi-
schen é im Russischen nicht vorhanden, und das é
daher nur irre leitend, und doppelt irre leitend, wenn
es sogar in geschlossenen Sylben gebraucht wird, wie
in Véliaminof, wo es neben dem i auch noch beitrügt,
den Leser über die Beschaffenheit der ersten Sylbe
(nicht Be sondern Dem) zu täuschen. In Folge der
ungenauen Transcription des zwischen zwei Vocalen
stehenden russischen e durch ss, kommt man umge-
kehrt in den Fall in Namen wie Vessélofski das erste
e unbezeichnet zu lassen, während man doch Vé-ssé-
lofski spricht oder doch sprechen sollte. Wir würden
es vorziehen den Accent zur Bezeichnung der beton-
ten Sylbe im Worte zu verwenden, und zwar um so
mehr, als ein auf die unrechte Sylbe fallender Ton
häufig ein Wort mehr entstellt als ein ungenau aus-
gesprochener Vocal oder Consonant. Wir würden also
vorschlagen zu schreiben: Veselófski, Ostrográdski,
Buniakófski, Tschebyschóf, Sr ski, Biliárski u.s.w.
© ist eben so in der Aussprache eins geworden mit
o, wir können es aber, eben so wie $ von e, unter-
scheiden von dem «e, wenn wir für e das Deutschen
wie Franzosen geläufige ph setzen, also inanis
(Tauoobes+), aber Timofeief (Tumoetes?).
B und b. Das erste Zeichen lassen wir ganz unbe-
rücksichtigt, da sogar slawische Völker, welche noch
ausser den Russen sich des cyrillischen Alphabets be-
dienen, es als entbehrlich in der Schrift weglassen;
wer, als des Russischen kundig, einen transeribirten
Namen sich russisch geschrieben vorstellt, kann über
das + nicht zweifelhaft sein. Das » dagegen ist für
die Aussprache so wesentlich, dass man ein Zeichen
dafür eben so wenig weglassen kann wie für a oder 1o
neben a und y. Da von deutsch Schreibenden we-
nigstens schon ófters der Apostroph angewandt wor-
den ist, so nehmen wir ihn ebenfalls auf als Zeichen
der Erweichung des vorhergehenden Consonanten und
gelegentlieh zugleich als Sylbentheiler. Die Conces-
sion ist hierbei auf Seite des Franzósischen und des
Deutschen die gleiche, da beiden eigentlich der Apo-
stroph eine andere Bedeutung hat. Wir schreiben
also z. B. Vel'iaminof, Vorob’iof, Sof'iin, L’wof, Sel-
ski für BeubswmuoBs, Bopoôresr, Coepump, JIbBoBb;
Ceabckiit, und Kuz'minski (Kyasunncxiii) wm
von Kuzminski (Kyamnuckiü).
Zu leichterer Übersicht des von uns vorgeschlage-
173
des Sciences de Saint- Petersbourg.
174
nen Systemes für die Transcription russischer Namen
geben wir noch die Zusammenstellung unserer Schrift-
zeichen mit den entsprechenden russischen.
a ist russisch a v ist russ. B
b» y oW y » `» Bbru.auslau-
d » wg tend piii
e » » e,3 Z » 3
fo» » $,B phi»conusse
go» Bet j Beni ci
i(i)» » H,iuauslau- sch » » m
tend iii isch.» H
I» » iii(inlautend) stsch» » 1x
E »” K 2n o; 2 B
I» y- | El » 7%
m » » M ia,ie,io,iu — 5,e,é,10
n » y" ai, ei, oi, ui etc. aŭ, eit, oif, yi
0 » » o(ë) ij ist russ. u, wenn dieses
pueri pa | MS
ra » p wie deutsch.
eenegen? dees
km M2 À ó 8 ha +
un RR; EN
Ausser dem, was hiervon schon sonst auch im Deut-
schen und Französischen bekannt und üblich gewesen
ist, kämen nur noch folgende Concessionen von bei-
den Seiten hinzu, damit beide Theile sich zu dem von
uns vorgeschlagenen Transcriptionssystem vereinigen
könnten.
1) Die deutsch Schreibenden nehmen den Apostroph
an für russ. b, s mit Ausschluss des schwachen Lau-
tes allein für russ. c, und z, j und kh mit ihrer fran-
züsischen Geltung für russ. 3, x und x.
- 2) Die französisch Schreibenden nehmen eben so
den Apostroph und das s an, entsagen dem Doppel-
punkt auf dem i, wo dieses nicht von dem daneben
stehenden Vocal getrennt eine eigene Sylbe für sich
bildet, und gebrauchen tsch und stsch für russ. « und
mt statt des zwar auch richtigen, aber neben sch für
m inconsequenten tch und stch. Die Schreibart u für
ou und sch für ch ist keine neue Concession; vgl. oben.
Diese Concessionen sind gewiss nur sehr unbedeu-
tend gegen die grossen Übelstände, die damit ver-
bunden sind, wenn in den Werken einer und dersel-
ben gelehrten Körperschaft, ja sogar in einer und
derselben Abhandlung derselbe Name nicht nur von
den französisch und deutsch Schreïbenden principiel
verschieden transcribirt, sondern sogar noch in jeder
dieser beiden Abtheilungen selbst bald so bald anders
geschrieben wird. Das von uns vorgeschlagene System
kann zwar keinen Anspruch darauf machen, ein streng
wissenschaftliches genannt zu werden, wie es für die
Darstellung einer nur wenig oder noch gar nicht be-
kannt gewesenen Sprache wünschenswerth wäre, es
scheint uns aber doch die Vortheile zu bieten, dass
es, ohne das Auge des Franzosen noch des Deutschen
zu sehr zu verletzen, eine Einigung für beide bietet;
dass es mit möglichster Genauigkeit die russischen
Laute unterscheidet und bezeichnet, und dass es, wenn
auch für jeden des Russischen nicht kundigen Leser
das Letzte genügt, doch für jeden kundigen möglich
ist, aus der Transcription die ursprünglich russische
Schreibung des Wortes zu erkennen. — Es versteht
sich übrigens wohl von selbst, dass wir unser System
nur vorschlagen in Beziehung auf eigentlich russische,
ursprünglich mit cyrillischer Schrift geschriebene
Namen, nicht für Namen überhaupt in Russland le-
bender Personen, also auch nicht für zwar russisch
klingende Namen, von welchen es aber bekannt ist,
dass ihr Träger einer andern slawischen Nation ange-
hórt, welche schon in ihrer eigenen Weise das latei-
nische Alphabet gebraucht eben so gut wie Deutsche
oder Franzosen; eben so wenig wie für Ortsnamen in
slawischen Ländern ausser Russland. So wie wir also
schreiben Augustowo, Lenczyca, Inowraclaw, Szezu-
czyn und d. gl., nicht Augustovo, Lentschitza, Ino-
vratzlaf, Stschutschin, eben so würden wir auch den
russisch Kponpenkiit geschriebenen Namen nicht Krji-
| vetzki transcribiren, sondern Krzy wecki, es wäre denn,
dass die Trüger desselben als schon nationalisirt an-
gesehen werden wollten, so wie wahrscheinlich die des
eigentlich wohl identischen, aber schon russisch ge-
wordenen Namens Hpusenkiit.
Bóhtlingk.
Wiedemann.
Den 9. November 1860.
: {
Herr Brosset konnte in folgenden Punkten den
oben genannten Herren nicht beistimmen: in der Um-
schreibung des y durch u statt durch ou; des oit, eit
u. S. W. durch ai, ei statt durch ai, ei; des ë durch o
und io statt é; des iit im Inlaute durch i statt ii; des
n nach 5 durch ii statt i; in dem Gebrauch des Apo-
straphs für das & und in der Weglassung des Accent
aigu auf dem in offener Silbe stehenden e. `
175
Bulletin de l'Académie Empériale
176
Herr Kunik theilte zwar die Bedenken Herrn Bros-
set’s nicht, entschied sich aber auch nicht für die
Annahme der Vorschläge der Herren Böhtlingk und
Wiedemann, sondern sprach sich für die Ansicht
aus, dass es besser sei in französischen und deutschen
Schriften die Namen jedes Mal nach der Aussprache
und Orthographie der einen und der andern Nation
zu schreiben, da er daran verzweifele, dass eine ein-
zige , für beide Sprachen zugleich angemessene Schreib-
weise gefunden werden möchte. Dieser Meinung trat
schliesslich auch Herr Brosset noch bei.
Ein Vorschlag zur genaueren Erforschung
der ehstnischen Sprache, von F. J. Wie-
demann. (Lu le 7 décembre 1860.)
Schon ein Paar Jahre vor meiner Ankunft hier-
selbst hatte ich Gelegenheit in einem Bulletinartikel
auf manche Punkte hinzuweisen, in welchen auch die
neueste Behandlung der ehstnischen Grammatik noch
nicht befriedigt. Darin ist es nicht nur seitdem nicht
besser geworden, sondern durch hinzugetretene Um-
stände haben sich noch ein Paar Mängel recht fühl-
bar gemacht. Durch die Bemühungen von Neus und
Kreutzwald ist nämlich in neuerer Zeit viel Schö-
nes an alter ehstnischer Nationalpoesie veröffentlicht
oder noch in Aussicht gestellt worden, das Verständ-
niss davon wird aber erschwert neben vielen Wörtern,
die noch in keinem Wörterbuch stehen, auch durch
Unbekanntschaft mit den vielen abweichenden poeti-
schen Wortformen, und über diese giebt die Gramma-
tik bisher nur sehr Dürftiges und Fragmentarisches,
ungeachtet doch bei tieferem Eingehen darauf und
gründlicher, umfassender Behandlung sich Manches
daraus gewinnen liesse zur Erklärung und Zurechtstel-
lung auch der noch lebenden Sprachformen. Mag im-
merhin von manchen dieser poetischen Formen dem
jetzt lebenden Geschlechte das rechte Verständniss ab- | vision und respective Correctur des Textes einem jetzt
handen gekommen sein, und mógen sie daher auch in
Dichtungen aus der Neuzeit nicht gehörig angewendet
werden, so ist doch in den aus alter Zeit stammenden
Poesien, wenn sich auch bei der natürlich nur münd-
lichen Tradition die ursprüngliche Sprache derselben
allmählich der der späteren Geschlechter accommo-
dirte, gewiss noch sehr viel ächt Alterthümliches er-
Behandlung der poetischen Sprache ist bisher die der
Dialekte gewesen, ungeachtet es doch gerade bei ei-
ner Sprache, welche noch nicht eine allgemein aner-
kannte Form der Schriftsprache hat, besonders wich-
tig wäre, die verschiedenen localen Sprachweisen zu
berücksichtigen, zu prüfen und gegen einander abzu-
wägen; eine von einem Grammatiker nur nach sei-
nem subjectiven Gefühl bevorzugte und als allein be-
rechtigte Schriftsprache octroyirte Mundart wird und
muss immer Opposition erregen bei Allen, welche um
sich her das Ehstenvolk anders sprechen hóren. Die
beiden Hauptformen des Ehstnischen sind freilich so
verschieden von einander, dass sie kaum leichter in
einer Grammatik sich würden abhandeln lassen als
etwa das Bóhmische und Polnische, aber auch wenn
man sich nur auf das am weitesten verbreitete und
verstandene und am meisten in Schriften und Volks-
poesie — wenigstens veröffentlichter — gebrauchte
Revalehstnische beschränkt, so begegnet man dort ne-
ben mehren Neben- besonders zwei Hauptnuancen,
welche kurz so charakterisirt werden kónnen, dass
die eine mehrfach starke Wortformen gebraucht, dem
Livischen und Tschudischen sich anschliessend, wo
die andere die entsprechenden schwachen eintreten
lässt nach Analogie der finnischen Schriftsprache. Der
neueste Grammatiker Ahrens erkennt nur die letzte
an, und erklärt fast alle Abweichungen davon für
fehlerhaft oder gar nicht existirend sondern nur auf
Irrthum und falscher Auffassung des Gehörten beru-
hend. In ganz neuer Zeit hat sich noch gezeigt,
dass die Sache der ehstnischen Mundarten nicht bloss
ein wissenschaftliches. sondern auch ein praktisches
Interesse hat. Als nämlich die nordamerikanische Bi-
belgesellschaft die letzte Auflage des ehstnischen neuen
Testaments veranstalten wollte, so wünschte sie zu-
gleich den Text davon möglichst correct zu haben,
und das ehstländische Consistorium übertrug die Re-
verstorbenen ausgezeichneten Kenner der Sprache, wel-
cher dabei nach Anleitung der Ahrensschen Gram-
matik verfuhr. Kaum war aber das Werk gedruckt, so
erhoben sich Reclamanten dagegen, welche über Cor-
ruption des Textes klagten und von dem grössten
Theile des Wegcorrigirten forderten, dass es wieder
hergestellt werde; weil man in ihrer Gegend so spre-
halten. — Ungefähr eben so unbefriedigend wie die | che. Aber unter der Aegide dieses vielleicht eben so
177
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
175
oft mit Unrecht wie mit Recht gebrauchten «bei mir
spricht man so» schreibt nun Jeder, wie es ihm be-
liebt, und dass die in vieler Hinsicht so treffliche Ar-
beit von. Ahrens sich nicht allgemeinere Autorität
erworben hat, daran ist, wie ich überzeugt bin, gros-
sentheils seine Stellung zu den Mundarten Schuld.
Der deutsche Grammatiker kann wohl von den zahl-
reichen Volksdialekten absehen, weil er es in der hoch-
deutschen Schriftsprache mit einer so ziemlich scharf
begrenzten besonderen Sprachform zu thun hat, der
ehstnische Grammatiker aber steht anders. Jeder, wel-
cher statt der um ihn her vom Volke gebrauchten
Sprachformen von dem Grammatiker andere für die
Schriftsprache empfohlen findet, will wenigstens wis-
sen, warum die ihm bekannten nachstehen sollen,
und die Gewissheit haben, dass der Grammatiker sie
nicht etwa nur darum nicht anerkennt, weil er sie
nicht kennt.
Viel übler noch als mit der Grammatik steht es mit
dem Wörterbuche. Wenn dort die Arbeit von Ahrens
unbedenklich als ein ungeheurer Fortschritt zum
Besseren anerkannt werden muss, so ist unter den
Wörterbüchern immer noch das alte, von Hupel sei-
ner Grammatik angehängte, das relativ vollständigste
und beste, ungeachtet doch schon in der Rosenplän-
terschen Zeitschrift im zweiten Decennium dieses Jahr-
hunderts so viel Ergänzungen dazu erschienen, dass es
leicht bis auf das Doppelte seines Umfangs hätte ge-
bracht werden können; eben so viel liesse sich viel-
leicht noch aus verschiedenen handschriftlichen Wör-
tersammlungen und aus den ehstnischen Volksdich-
tungen zusammenbringen. Zwar hat die gelehrte ehst-
nische Gesellschaft in Dorpat bald nach ihrer Consti-
tuirung Schritte für die Ausarbeitung eines neuen,
vollständigen ehstnischen Wörterbuches gethan, wozu
sie manches schätzbare handschriftliche Material be-
sitzt, und die einzelnen Buchstaben sollten unter ver-
schiedene Mitglieder vertheilt werden. Allein wenn
auch bei einer solchen Vertheilung auf jeden einzel-
nen Mitarbeiter ein geringerer Theil der Arbeit kommt,
als wenn Einer das Ganze übernommen hätte, so sind
doch diese Arbeiter wahrscheinlich alle in der Lage,
nur die von sonstigen Berufsgeschäften übrige Zeit
auf ihr Contingent zum Lexikon verwenden zu kön-
nen, und ausserdem macht es wohl die Menge selbst
desto schwerer sich über die Orthographie und an-
Tome III.
dere Principienfragen zu vereinigen, wenigstens so
zu einigen, dass nicht zuletzt doch noch einem Einzi-
gen die Redaction aller einzelnen Arbeiten zu einem
gleichmässigen Ganzen zufallen müsste. So darf man
sich denn nicht wundern oder gar es der Gesellschaft
zum Vorwurf machen, dass ihr Project sich noch nicht
hat verwirklichen lassen. Überdiess ist es aber auch
an dem Erscheinen eines vollständigen Wörterbuchs
überhaupt noch nicht genug, man muss daraus auch
die Flexion eines jeden Nomen und Verbum erfahren
können. Im Ehstnischen ist man noch nicht über das
System der Declination und Conjugation so allgemein
einverstanden, wie etwa im Lateinischen über die fünf
Declinationen und vier Conjugationen. Niemandem
fällt es ein, von einer lateinischen Grammatik darüber
z.B. Belehrung zu erwarten, welche Verba auf o in
der zweiten Person is, im Imperfect ebam, im Futur am
haben u. s. w., und welche as, abam, abo, weil eben
das Lexikon auf die Grammatik Bezug nimmt und bei
jedem einzelnen Verbum angiebt, nach welcher der
vier Conjugationsformen es zu flectiren ist. So sollte
es auch im Ehstnischen sein, wenn nicht die Gram-
matik überladen sein soll mit Dingen, die in’s Lexikon
gehören, oder das Lexikon mit immer wiederholter
Aufzählung von Wortformen, statt dessen eine kurze
Hinweisung auf die Grammatik genügte, so ist es aber
leider nicht, und so kann es auch nicht sein, wenn
nicht Grammatik und Wörterbuch mit gegenseitiger Be-
zugnahme auf einander abgefasst sind. Dazu müssen
beide von demselben Verfasser sein, oder das Wör-
terbuch muss auf irgend eine bestimmte fremde Gram-
matik sich beziehen. Dass die gelehrte ehstnische Ge-
sellschaft in Dorpat für ihr Wörterbuch die Ahrens-
sche Grammatik dazu wählen sollte, ist nach dem oben
Gesagten und nach der Opposition, welche sich in
ihrem Schoosse selbst gegen Ahrens erhoben hat,
kaum zu erwarten, und sie müsste denn also vor ih-
rem Lexikon erst auch noch die diesem zu Grunde zu `
legende Grammatik beschaffen, wodurch die Erschei-
nung des Ganzen nur in noch weitere Ferne gerückt
wird.
Nun ist aber eine neue Redaction von Grammatik
und ‚Wörterbuch der ehstnischen Sprache, wie ich ge-
zeigt zu haben glaube, ein sehr dringendes und von
Jahr zu Jahr dringender werdendes Bedürfniss, dabei
von gleich grossem linguistischen und praktischen In-
; 12
179
Bulletin de l'Académie Imperiale
180
teresse, daher möchte ich gern an diese freilich mehrere
Jahre erfordernde Arbeit, zu der ich schou manche
Sammlungen. und Vorarbeiten gemacht habe, gehen.
Ich verhehle mir dabei keinesweges die grossen Schwie-
rigkeiten, welche mit einer Arbeit der Art verbunden
sind, denn wenn es hier auch manche sehr gute Vor-
arbeiten Anderer giebt, so macht man dafür mit Recht
auch an eine Grammatik und ein Lexikon der ehstni-
schen Sprache andere Ansprüche als etwa der gilja-
kischen oder kamtschadalischen. Ob und wie weit ich
die innere Befähigung habe, diesen Ansprüchen zu
genügen und die mir gestellte, Aufgabe befriedigend
zu lösen, kann natürlich nur der Erfolg zeigen, die
äusseren Umstände sind wenigstens für mich günsti-
ger als für die meisten Anderen, da meine Stellung mir
erlaubt meine ganze Zeit und Kraft dieser Arbeit zu-
zuwenden, welche, wie ich überzeugt bin, auf diese
Weise auch von einem Einzelnen leichter und rascher
gefördert werden kann, als unter sonst gleichen Be-
dingungen von einem Verein Mehrerer , von welchen
jeder Einzelne ihr nur mehr oder weniger sparsame
Brocken seiner Zeit widmen kann. Die Gemeinnützig-
keit meines Unternehmens sichert mir, hoffe ich, auch
die bereitwillige Unterstützung aller derer, welche
durch ihre Sprachkenntniss oder durch Mittheilung
von noch nicht Gemeingut gewordenem Material es
zu fördern im Stande sind, namentlich auch der ge-
lehrten ehstnischen Gesellschaft in Dorpat, deren Mit-
glied ich auch bin, und welche daher wohl geneigt
sein möchte, die Benutzung ihrer Sammlungen eben
so gut mir zu gestatten wie irgend einem Anderen,
wenn dadurch der auch von ihr angestrebte Zweck
erreicht werden kann. Ausserdem muss ich aber, um
meiner Arbeit die wünschenswerthe Vollständigkeit
und Zuverlässigkeit geben zu können, auch die Mit-
wirkung der Akademie noch in folgenden zwei Punk-
ten in Anspruch nehmen.
1) Ein Theil der Wörter in den verschiedenen Wör-
tersammlungen ist nicht überall zu hören, sondern
nur einzelnen Gegenden eigen, bei sehr vielen ist es
wegen der alten Orthographie unmöglich sich von dem
eigentlichen Klange derselben eine richtige Vorstel-
lung zu machen und sie auf eine dem angemessene
Weise zu schreiben, wenn man sie nicht hört. Um
nun die mir noch unbekannten Wörter aus diesen bei-
den Kategorien selbst zu Gehör zu bekommen und um
überhaupt über Ausdehnung und Eigenthümlichkeiten
der einzelnen Mundarten in’s Klare zu kommen, würde
es nöthig sein das Gebiet des Revalehstnischen, auf
welches ich mich einstweilen beschränken muss, zu
bereisen, und ich möchte daher für die Sommer 1861
und 1862 auf ein Paar Monate von der Classe dazu
abgeordnet werden mit einer ähnlichen Unterstützung,
wie sie mir 1858 bei der Reise zu den Liven gewährt
wurde. Dass ich die Zeit auf zwei Sommer zu ver-
theilen wünsche, geschieht theils deshalb, weil die west-
liche Seite des Sprachgebiets leichter und billiger zu
Wasser von hier aus zu erreichen ist, die östliche zu
Lande — die Mitte ist mir durch mehrmaligen länge-
ren Aufenthalt schon so ziemlich bekannt —, theils
um die Möglichkeit zu haben, Versäumnisse des er-
sten Jahres, welche sich später bei der Arbeit her-
ausstellen sollten, im folgenden noch nachzuholen.
2) Was an gedrucktem Materia] zu meiner beab-
sichtigten Arbeit vorhanden ist, habe ich theils schon
gesammelt, theils werde ich es mir ohne grosse Schwie-
rigkeit verschaffen kónnen, zur Erlangung des hand-
schriftlichen aber, welches sich im Besitz der gelehr-
ten ehstnischen Gesellschaft zu Dorpat befindet, würde
die Intercession der Akademie nöthig sein, wenn viel-
leicht der Vorstand dieser Gesellschaft Bedenken tra-
gen sollte, so wichtige Schriften, welche das unver-
äusserliche Eigenthum nicht bloss des lebenden Ge-
schlechts sind, sondern auch künftiger, auf die blosse
Bitte eines Privaten hieher zu senden.
A propos du livre intitulé: Essai de classification
des suites monétaires de la Géorgie, depuis l'antiquité
jusqu'à nos jours, par M. Victor Langlois; Paris
MDCCCLX, in-4°; 139 p., X Pl.; par M. Bros”
set. (Lu le 9 novembre 1860.) +
Ce n'est point avec parti pris d'éloge ou de blâme,
ni méme de critique littéraire, dans le sens rigoureux
du mot, ni avec l'intention d'embrasser en entier le
sujet, qu'a été entreprise la présente notice; certai-
nes raisons délicates, que le lecteur appréciera, ne
laissent point à l'auteur toute la liberté de jugement
et d'allure qu'exige, pour atteindre une certaine va-
leur, l'examen des oeuvres de l'érudition. Je ne me
propose done point de parler d'un livre, mais bien,
151
des Sciences de Saint-Pétersbourg.
182
à propos de ce livre, d'exposer les progrès de la nu-
mismatique géorgienne, et de constater le point oü
s'arréte la science, ce qu'elle a gagné, ce qui lui
manque encore en l'année 1860, par et aprés la pu-
blication de M. V. Langlois. Certaines parties de ce
sujet, fort restreint par lui-même, ayant été, pour
ainsi dire, épuisées par des publications antérieures,
il-semble ne rester plus à relever que des infiniment
petits dans un domaine dont toute la richesse se com-
pose de faits microscopiques, tels, souvent, qu'un
simple fragment de lettre ou de chiffre, ou la trace à-
peine perceptible à la loupe, d'un linéament. C'est
pourtant avec ces éléments que la numismatique, soit
comme auxiliaire de l'histoire, soit comme science
indépendante, arrive à un degré de puissance que
n'atteignent pas toujours les sciences d'observation,
et que ne dépassent aucunement celles nommées ex-
actes par excellence.
La science numismatique considére les monnaies
sous deux points de vue: 1° comme valeurs d'échange,
fiduciaires et officielles; 2° comme monuments histo-
riques. Sous le premier aspect, le numismate obser-
vateur d'économie politique examine le module, le
poids, le titre de la monnaie, les procédés de gravure,
de fabrication, les signes techniques empreints sur
chaque pièce, et qui en marquent l'authenticité. Pour
mieux apprécier ces différents aspects extérieurs, dont
l'ensemble s'appelle type, un savant numismate les
compare avec les analogues, pour une époque donnée,
dans les empires contemporains, surtout dans ceux
que le voisinage, le commerce , les rapports de sou-
veraineté ou de vassalité mettaient en relation avec
le pays qu'il étudie. On concoit toute la force des in-
duetions résultant de cette comparaison, faite avec
soin et pleine connaissance de cause, par exemple,
par un Reichel, graveur lui - móme et bien au fait de
toutes les manipulations chimiques et artistiques du
monnayage. Il doit s'en dégager une masse de con-
naissances trés précises sur les arts, sur l'état des
Sciences, sur la valeur et la position relative des
royaumes comparés, sur l'histoire elle-méme. ')
1) Je me tairai, pour raison de brièveté, sur les faits de l'ordre
purement matériel relatifs à la circulation monétaire en Géorgie.
Les amateurs trouveront à ce sujet des considérations trés intéres-
tantes, bien que purement conjecturales, dans l'Essai de M. L., no-
tamment aux pp. 10, 18, 25, 27, 33, 95, 46, 48, 71 etc.
L'autre, plus spécialement historique, cherche avant
tout à établir l'existence, la succession et la série des
princes. Elle s’étaie principalement sur l'étude des
monuments et des sources écrites, ordinairement as-
sez riches en grands traits, mais faibles dans les dé-
tails. C'est dans cette arène que s'exerce surtout la
vaste expérience des Eckhel, des Visconti et de leurs
émules, l'esprit de divination des Marchant, des Pfaf-
fenhofen.
On est effrayé à la pensée de l'universalité de con-
naissances que doit posséder le parfait numismate,
s’il est possible qu'il en existe un; car je n'ai parlé
jusqu'ici que des monnaies antiques et de celles que
nous a léguées l'Asie, vaste champ ouvert aux con-
jectures. Quant au moyen áge de l'Europe moderne,
la seule intelligence des légendes abrégées et l'étude
des armoiries des empires, des petites souverainetés
féodales, des princes séculiers et ecclésiastiques, suf-
fit pour absorber les facultés d'un esprit supérieur ;
encore doit-il réunir, tant en collections qu'en ouvra-
ges imprimés , une masse considérable de monuments
et d'autorités. J'avouerai franchement que j'ignorais,
il y a trente ans, la majorité de ces choses, et que
l'importance scientifique m'en a été révélée, quant à
la Géorgie, par le bel ouvrage du Pr. Barataief, par
les longs commentaires, fruit de l'expérience du Gén.
Bartholomaei, et par les travaux si variés de M. Langlois.
Jusqu'à ce jour, les numismates qui ont consacré
leurs recherches à la Géorgie s'étaient contentés,
comme moi, de l'interprétation des légendes géor-
giennes, arabes et autres, tracées sur les monnaies,
et avaient classé tant les souverains que les divers
types monétaires de chaque régne, uniquement d'a-
prés les pauvres renseignements historiques circulant
à leur époque. Mais à un demi-siècle du temps où
nous vivons la numismatique générale, surtout celle
de l'orient, était à- peine fondée. Les Sassanides ne
faisaient que d'entrer dans la circulation scientifique;
à-peine connaissait-on quelques khalifes, quelques
Seldjoukides, Ortokides et atabeks; les Byzantins n'a-
vaient pas été disséqués au microscope par le baron
Marchant et par M. de Saulcy; Trébizonde était
| complétement inconnue dans les collections ; les Mon-
gols et leur suite d'Ilkhans, d'Ilkhanides, de Mozaffé-
rides, gisaient ignorés dans leur poussiére: comment,
sans le secours de ces séries numismatiques, voisines
*
Bulletin de l'Académie Imperiale
184
et parallöles, traiter en grand et au complet la serie
géorgienne, qui s'y rattache par tant de points ?
Aprés ma Revue de la numismatique géorgienne,
imprimée en 1846, M. Langlois publia sa Numisma-
tique de la Géorgie au moyen-áge, en 1852. Dans
son texte, un peu léger de fonds, il y avait pourtant
des aperçus et des comparaisons de types, non tou-
jours heureuses peut-être, mais ouvrant un horizon
nouveau et montrant que l'auteur, sincérement ama-
teur du vrai, serait capable de mieux faire, avec de
plus riches matériaux et aprés de nouvelles études.
Ce sont les promesses de son premier ouvrage que
M. Langlois accomplit aujourd'hui, par un travail
plus que triple en étendue à l'égard du précédent.
Je ne me sens pas le courage de reproduire ici des
critiques écrites en 1857, retenues par-devers moi lors
dela publication dans notre Bullet., t. XIV, p.246, 279,
des Lettres sur la numismatique géorgienne, et qui,
communiquées à M. Langlois, ont, aprés discussion,
obtenu en général son assentiment. Elles roulaient en
grande partie sur le principe trop absolu, mis par lui
en avant, de l'imitation, par les monétaires géorgiens,
des types de leur voisinage, puis sur quelques inexac-
titudes historiques et sur la critique, faite par l'auteur,
de ma lecture et de l'attribution de la monnaie de
Coric I" couropalate, Corician”). Dans son nouveau tra-
vail, M. Langlois, ainsi que je l'ai dit, a fait dispa-
raitre, notamment la comparaison de la soi-disant
pièce de Giorgi I", du prince Barataief, au type de
Phraate III ou IV , l'Arsacide, et admis comme juste
ma détermination de la piéce de Coric: «Seigneur,
assiste Coric couropalate. »?).
M. L. donne à son nouvel ouvrage ce titre singu-
lierement modeste: Essai de classification des suites
monétaires de la Géorgie, depuis l'antiquité jusqu'à
nos jours. Par ce choix d'expressions peu bruyantes,
il exclut un dogmatisme que ne comporte pas encore
la matiere ; il s'exprime également en termes trés mo-
dérés sur les «Faits numismatiques» du Pr. Bara-
taief, digne en effet, sinon toujours de l'approbation,
au moins de la reconnaissance des hommes studieux.
Par cette sage tenue, notre auteur semble mettre le
lecteur sur ses gardes, l'avertir que toutes les ques-
2) Numismatique de l’Arm. au moyen- âge, p. 2
.. 8) Numism. de la Gé. au moyen - àge, p. 14, a le présent Essai,
p. 37
versée,
tions qu'embrasse son sujet ne sont pas encore réso-
lues : hésitation qui marque elle-même un progrès et
ne compromet pas l'avenir. M. L. a également évité
toute polémique et, dans les cas de question contro-
il a fait. connaître son opinion en admettant
simplement celui des avis donnés qui lui a paru le
plus fondé en preuves.
. La science numismatique renferme deux parties :
l'une positive, n'admettant aucune espèce de doute,
l'autre conjecturale. A la premiére se rapportent les
monnaies à fleur de coin, avec figures, noms et em-
blémes connus de tous, ou tellement caractérisés qu'il
suffit de les retracer ou de les décrire, pour que cha-
cun les reconnaisse et les détermine. Ainsi les belles
monnaies des premiers khalifes ommiades, tracées en
lettres d'une admirable netteté, sans désordre dans la
disposition des mots et des lignes, n'admettent pas
deux maniéres de lire les symboles musulmans , non
plus que les dates, ni méme de confondre les nom-
bres aws 9 et 7. Quelle différence entre ces beaux
types et les affreuses monnaies de certains Seldjou-
kides, Ortokides ou Houlaguides, oü les dates ne peu-
vent souvent étre déterminées que par le nom du
prince, oà les noms des villes ne sont, trop fréquem-
ment, que tachygraphiós! Les noms des David, des
Grenz et autres, sur certains exemplaires de mon-
naies purement péorgicrities ou bilingues, se lisent
aussi en toute assurance; mais la plupart manquent
de relief, la frappe en est défectueuse, et les lettres
numérales des dates, tracées sans aucun soin artisti-
| que , laissent hésiter le lecteur entre les valeurs trés
diverses qu'il est possible de leur assigner.
Quelle confusion encore dans la série des 30 Ar-
sacides, dont à-peine quatre ou cinq ont des noms
caractéristiques inscrits sur les monnaies, au point
que le classement en est sujet à autant de variations
qu'il existe de savants se vouant à ce travail ingrat!
Quel affreux tracé que celui des monnaies sassanides
du VI’s., où les effigies royales, les noms des souve-
rains, avec les légendes qui les accompagnent, les da-
tes et ce que, jusqu'à nos jours, les plus habiles
avaient admis comme des noms de villes, exposent le
numismate aux plus fatales méprises! Je ne veux
rien dire des plus anciennes monnaies russes, si dé-
fectueuses, qu'un amateur, ne manquant pourtant pas
de coup - d'oeil, a pu tout récemment y prendre une
=
185
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
légende grecque pour une légende latine — impos-
sible par le fait.
Il est bien évident que toutes ces monnaies défec-
tueuses ne peuvent, en l'absence de matériaux, être
déterminées que par des conjectures plus ou moins
probables, et que la science la plus vaste n'arrivera
jamais, en pareil cas, à faire admettre ses opinions
comme des démonstrations.
La Géorgie, bien qu'ayant formé depuis les temps
les plus reculés un état indépendant, est toujours
restée faible, peu redoutée de ses voisins, mais con-
voitée par tous les conquérants de l'Asie. Placée sur
un passage, elle a été, dès les temps touchant à l’âge
héroïque, traversée par tout ce qui, partant de l'Eu-
rope, a voulu envahir l'Asie, ou de celle - ci se jeter
sur l'Europe, et n’a que rarement et par intervalles
trés courts, joui de la plénitude de son indépendance.
Si la position de ce pays est bien connue et dé-
terminée, non moins pour les temps modernes, que
pour l'époque la plus ancienne, celle, par ex. oü flo-
rissait le judicieux Strabon, il n'en est pas de méme
de l'origine de son nom national, et par-là je wen-
tends pas l'étymologie historique, telle que la fixent
les Géorgiens, qu'il faut admettre ou rejeter sans dis-
cussion , mais bien le sens intrinsèque, ethnographi-
que, du nom de Karthli. Aprés ce qui a été dit sur
ce sujet, il serait peu utile de rouvrir la question , et
je me permets de croire que M. Langlois n'y a pas |
apporté de nouvelles lumiéres, en avancant que la
Géorgie est la Khordzéné de Strabon, et ses habi-
tants les Kartioi du même‘): deux étymologies qui
s'excluent mutuellement, tout en étant individuelle-
ment impossibles.
La Khordzéné, province la plus septentriquals de
l Arménie, aiit Strabon, est évidemment la Khor-
tzen aPméniénge , one: en syriaque, il est vrai,
Gourzan, mais située dans la 4° Arménie des géogra-
phes arméniens , sur la droite de l'Euphrate méridio-
al, fort loin au S. de la Géorgie. Pour les Kartioi
ou Kyrtioi, vivant au N. de la Perse, dans le Kour-
distan , ils paraissent bien être les Kourdes, et rien,
si ce n'est une similitude de consonnes, ne peut por-
ter à croire que ce soient eux qui ont peuplé l'Ibérie.
Voulant rendre son travail aussi complet que pos-
4) V. le présent Fssai, p. 2.
sible, M. L. a jugé à- propos de faire commencer la
série numismatique géorgienne par les monnaies dites
de Colchide et par le faux denier romain d'Auguste.
La premiere dénomination a été imaginée parce que
les petites monnaies figurées sur la Pl. I, N. 1, sqq. se
trouvent fréquemment en Géorgie — on en a ren-
contré dernièrement du côté de Souram et à Tiflis
méme — et trés abondamment surtout en Mingrélie.
Or le type de téte barbare, style improprement nommé
| égyptien, et de tête de boeuf, qui la distingue, n'a,
suivant ce que m'a fait toucher du doigt M. Ste-
phani, rien de particulier aux rivages de la mer Noire.
Pour confirmer son assertion, notre collègue m'a fait
voir dans la collection de l’Ermitage Impérial de
nombreux exemplaires de monnaies avec un tel type,
portant soit la tête barbare seule, avec l'empreinte
du carré au revers, soit la méme téte et celle du
boeuf, cornu ou sans cornes, ou les deux tétes af-
frontées, et cela sur des exemplaires non - seulement
en argent, mais aussi en or et en électrum , et il m'a
assuré que ce type est commun à toutes les villes du
littoral de l'Asie- Mineure. Avec un tel correctif,
qu'au reste M. L. admet, p. 12 et 13, on peut d'au-
tant mieux laisser ces monnaies à la téte de la série
géorgienne, qu'on sait par les Annales que la révolu-
tion qni porta au trône Pharnawaz, le premier roi du
pays, fut facilitée par une riche trouvaille de mon-
naies à l'empreinte d'un animal domestique, soit le
mouton, soit le boeuf.
Quant.au denier romain, de fabrique évidemment
barbare, rien ne démontre qu'il ait été frappé en pays
géorgien, mais on y en trouve des quantités d'exem-
plaires, depuis l'argent le plus pur jusqu'au plus bas
titre, depuis la fabrication la plus vulgaire jusqu'à un
type assez soigné, bien qu'avec une effigie qui n'est
pas toujours celle d'Auguste. Je ne crois pas qu'il
soit possible d'aller, preuves en main, au-delà de
cette assertion, et il est permis de regretter que M. L.
ait conjecturé ici, p. 16 et p. 6 de l'ancienne édi-
tion, que ce denier est ce que les Géorgiens appel-
lent, d'aprés l'autorité d'un savant tsarévitch, «mon-
naies paiennes,» sur lesquelles on a prétendu pou-
voir lire «Pour nous deux (lis. pour nos Dieux)» Ce
qui n'est sujet à aucun doute, c'est qu'il existe un
exemplaire unique d'une monnaie d'Aristarque , roi
de Colchide, celui méme qui dut son élévation aux
187
Bulletin de l'Académie Impériale
188
Romains, vainqueurs de Mithridate, et dont parle Stra-
bon, son contemporain.) |
L'ordre chronologique nous améne ensuite aux mon-
naies à type sassanide, que l'on suppose trés judicieu-
sement (p. 18) avoir été frappées en Géorgie méme,
parce qu'elles portent des légendes géorgiennes et
remplacent le pyrée et sa fiamme par une croix po-
sée sur des degrés, fort analogue à celle qui figure
sur les monnaies des Héraclides et au symbole inex-
pliqué des premiéres piéces musulmanes gréco - ara-
bes. Apres tout ce qui a été dit et écrit sur ce sujet,
il semble réellement oiseux de le reprendre à l'ori-
gine; car il ne s'est pas produit de faits nouveaux,
depuis tantót 40 ans que la lice a été ouverte par la
publication de la piece, unique et inédite alors , por-
tant le nom entier d'un Stéphanos, en caractéres
géorgiens ecclésiastiques. Toutefois il me semble bon
de constater les faits acquis.
En 1819, tout ce que l'on pouvait faire, c'était de
lire ici le nom du monarque géorgien et de décrire
la pièce, évidemment à type sassanide , où il était in-
scrit seul, dans le champ de l'avers, des deux cótés
de l'efüigie.,L'excellent prince Barataïef découvrait,
26 ans plus tard, une pièce portant le même nom en
abrégé, inscrit sur l'avers, mais en dehors du champ,
rempli par une effigie royale, aux deux cótés de la-
quelle se lisent aisément aujourd'hui les trois lettres
pehlevies kh -r-m, et le mot afzou. A cette époque
les juges compétents n'hésitaient pas à reconnaitre
ici, dans la légende pehlevie, le nom d'un Ourmizdas,
qualifié d'auguste. D'autre part,le nom de Stéphanos exi-
geait impérieusement Ourmizdas IV, auquel pourtant
ilest postérieur au moins de dix ans — notez bien ceci.
Mais on n'était plus d'accord sur le choix du dynaste
géorgien, car il y en a eu deux homonymes: l'un Ba-
gratide, régnant 600—619, l'autre Khosroide, 639—
663. Ajoutons que la piéce avec le nom entier ne
porte au revers que la croix sur des degrés, sans
date aucune; l'autre, la même croix, avec ce qu'on
appelait alors un nom de ville, soit Zouzen°), et une
date malheureusement illisible.
5) Musée de M. le prince B. Iousoupof, t. I, p. 430.
6) Remarquez toutefois, que s'il faut lire ici, avec MM. Mordt-
mann et Bartholomaei, le nom de Zouzen, ville située dans le Kho-
rasan, évidemment la monnaie dont il s'agit n'a pas été frappée en
pays géorgien. V. Lettres num. du Gén. Bartholomaei, p. 10. Voilà
une de ces questions obscures qui nous obligent à marcher la sonde
à la main.
Le méme amateur avait encore mis la main sur
plusieurs variétés du méme type, portant les lettres
LE GN, ER WNG, puis sur une unica avec lettres
"PO DJO, et l'on découvrit plus tard une autre unica,
toujours avec l'effigie et le nom du méme Ourmizdas,
la croix au revers, la seule piéce de cette catégorie
qui ne présentát aucune lettre géorgienne. `
Les seules choses évidentes au premier aspect de
ces monnaies, ce sont :
1*. Un type sassanide, avec embléme chrétien et
légendes géorgiennes ;
9°. Lenom d'un Ourmizdas, sur toutes les variétés
sans exception;
3°. Par induction, la détermination d'Ourmizdas
IV, comme peut-être contemporain de la frappe de
quelques-unes des pièces indiquées , antérieur à tou-
tes, postérieur à aucune. `
Aussi les questions soulevées par cette curieuse
apparition étaient : )
1°. L'époque du ou des Stéphanos, et conséquem-
ment le No. du personnage dans le canon royal;
2" La signification des groupes de lettres géor-
giennes ; o
3°. La date, si date il y a, au revers.
Sur tous ces points, des indications qui semblent
aujourd'hui élémentaires embarrassaient fort les plus
habiles, il y a 20 et 40 ans: les monnaies GN et
WNG furent généralement attribuées au roi Wakh-
thang-Gourgaslan"). M. Dorn méme adopta cette opi-
nion; celles DJO, à Djouancher, les autres resterent
naturellement à Stéphanos. Chacun y reconnaissait
alors, ou l'effigie d'Ourmizdas III, contemporain de
Gourgaslan, ou celie d'un autre Ourmizdas quelcon-
que, reparaissant au VIII s., malgré l'extinction de
la dynastie sassanide, comme au reste celle de Kho-
sro II s'est maintenue sur les monnaies des Ispehbeds
pendant prés de 150 ans. Le gén. Bartholomaei, le
seul qui soutint exclusivement Ourmizdas IV, comme
titulaire de toutes ces monnaies, fit publier son opi-
nion dans le t. 1", p. 41—57, des Mémoires de la
Société archéologique russe. Un tiers la publia de
nouveau à-part, presque sous le voile de l'anonyme.
Aujourd'hui le terrain est déblayé, non sans qu'il
y reste quelques broussailles, et la question éclaircie no-
tablement, pas assez, toutefois, pour qu'en l'absence de
7) V. Bull. Hist.-Philol. t. I, p. 33.
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
190
renseignements géorgiens et en face de la numisma-
tique sassanide, non arrivée à maturité, la science
puisse dire son dernier mot.
Sans entrer dans un débat irritant et désormais oi-
seux, mais prenant à chaque opinion ce qui lui a paru
probable, M. Langlois a essayé d'établir ici une clas-
sification rationnelle. Il part de ce point fondamental,
que les groupes de lettres géorgiennes dont il s'agit
sont des noms propres abrégés, sinon de rois, au
.moins de personnages puissants par leur position, tels
par exemple que les émirs musulmans qui, aux VII*
et VIII s., ont frappé des monnaies en cuivre, en ar-
gent ou méme , bien que plus rarement, en or. S'ap-
puyant, en outre, trés habilement, sur un passage des
Annales géorgiennes, il montre qu'aprés l'an 570 les
seigneurs géorgiens, excités par Khosroe Parwis, se
constituérent indépendants, durant un interrégne, et
s’arrogerent sans doute le droit régalien de monnayage,
si eonvoité par les Asiatiques.
Quant au classement chronologique des monnaies de
cette série adopté par M. L., je dirai nettement qu'il
est artificiel, mais logique, et qu'il a, comme tout
systeme quelconque, l'avantage incontestable d'intro-
duire de l'ordre dans le chaos.
A. M. L. étiquette donc du nom de Gourgen les
monnaies GN, y lit en pehlevi le nom Hourm[izdas]
auguste, IV* des homonymes, et pour date la 7° an-
née du monarque persan ;
B. du nom de Wakhtang , la monnaie WNG, dont
le monogramme est absolument le méme que sur les
piéces d'argent et de cuivre, attribuées en toute jus-
tice à Wakhtang III, roi à la fin du XIT s., — effi-
gie et nom d'Ourmizdas IV, 7* année de ce prince.
. C. Quant au monogramme DJO , il tente de le lire
DJOS, pour Djawakhos; il constate ici l'effigie
d'Ourmizdas IV et la 7* année de son régne, tandis
que M. Bartholomaei prétend que cette piéce est imi-
tee d'une drachme de la 12° année, lecture que con-
firme son dessin, dans les Lettres numismatiques,
Pl. I, B; mais ni le Prince Barataief , possesseur de
original unique, ni M. Langlois, n'admettent une
telle variante. Il faut done qu’il y ait eu excès de
conjectures, et c'est cet excès qui, il y a 15 ans, for-
mait un des plus forts arguments de la thése soute-
tenue par le vaillant général.
Le nom de Djowakheth , que l'on voulait autrefois
lire ici, en abrégé, est impossible pour deux raisons :
1° un tel nom de pays n'existe pas, et 2° il n'est pas
croyable qu'on ait mis un nom géographique là où,
d'aprés l'analogie, doit se lire un nom royal. On s'est
donc rejeté sur DJOS pour Djawakhos, fantaisie qui
exige une horrible contraction et la lecture fautive de
la seconde des deux lettres du groupe, qu'il faudrait
supposer formée d'un & et d'un b, accouplés contre
nature, le tout pour arriver à un nom qui ne se ren-
contre en géorgien qu'à la premiére page des Anna-
les, et qui maintenant n'est connu que sous la forme
Djawakh, Djawakhis-Chwili*). Pour éviter ces extré-
mités on s'est rejeté sur une autre interprétation du
monogramme DJO, et l'on y a cherché l'abréviation
du mot Taxes «o croix,» possible sans aucun doute,
réguliére et usitée en géorgien, mais positivement in-
admissible en la place oü l'on croit la voir.
Reste la lecture qu'en a donnée, le premier, le Pr.
Barataief, qui y voyait le nom de Djouancher; or,
en écartant pour le moment toute discussion chrono-
logique, il me parait impossible de ne pas approuver
cette lecture. M. B., il est vrai, la rejette avec une
énergie persévérante; se fondant sur l'analogie des
abréviations connues, par initiale et finale, telles que
THamaR, DawiTH, et autres, il soutient à priori que
le nom Djouancher ne peut étre. abrégé par DJO,
mais seulement par DJNCHR, DJCHR ou DJR. Mais
ici il perd de vue 1°. que le nom dont il s'agit est
extrémement peu commun en Géorgie, et que consé-
quemment il ne s'est pas établi à son égard, du moins
je n'en ai pas connaissance, d'abréviation usitée vul-
gaire: notre plus ancien Mit. des Annales l'écrit tou-
jours en toutes lettres; 2°. certains mots usuels s’a-
brégent précisément en n'en donnant que la premiere
syllabe, comme os. pour osa5go thawad, prince; j6.
pour je6efesebo, année du cycle pascal; 3°. lui
méme, M. B., essaiera plus tard de faire prévaloir
l'abréviation contestée 5b ER pour Costantiné, au
lieu du sigle connu h']. Quant à moi, je ne fais au-
cun doute que DJO ne soit le sigle de Djouancher.
D. Aprés les trois éristhaws indépendants, M. L.
attribue à Gouram, premier roi Bagratide de Géor-
gie, la monnaie sans monogramme géorgien, à l’effi-
gie de Ouararan VI, et premiere année de son régne,
Ww
8) C'est ainsi et non Djawakhosis-Chwili, que ce nom de famille
princiére est inscrit dans le traité de 1783. ;
*
Bulletin de l'Académie Empériale
192
avec la croix au revers, sur un pyrée. Or je puis fa-
cilement me tromper en ce qui concerne les affreuses
légendes pehlevies de cette époque, mais je le dis en
toute sincérité, ni sur les dessins de M. Barth. ni sur
ceux de M. L., je ne puis me résigner à reconnaitre
le nom de Ouararan, et méme sur la magnifique gra-
vure de M. Dorn’), je ne vois autre chose que l'effi-
gie et l’abrégé connu du nom dudit Ourmizdas IV,
sans aucune trace du mot indiquant l'année premiere
du régne.
E. Sur la piéce portant le nom abrégé de Stépha-
nos, M. L. reconnaît l'effigie et le nom d'Ourmizdas
IV, et au revers, avec la croix, la date de l'éternelle
7° année, illisible cette fois, du monarque persan; il
attribue maintenant le tout à Stéphanos I”, Bagratide,
roi de Géorgie. M. Barth., dans les Lettres numisma-
tiques, Pl. I, donne cette pièce comme imitée de
celles de la premiére année de Khosro-Parwis.
F. Enfin le nom entier de Stéphanos se lit, süre-
ment et seul, auprés d'une effigie fort semblable à
celle d'Ourmizdas IV ; au revers, la croix sur le py-
rée et la 2° année de Khosro-Parwis. C'est encore,
pour M. L., Stéphanos premier; son homonyme, n'é-
tant qu'un simple patrice, n'avait pas, dit-il, le droit
de battre monnaie; d'ailleurs, il y avait trop d'ar-
gent grec en Géorgie, sous Stéphanos II, pour qu'il
füt nécessaire de recourir au monnayage national.
Suivant l'ingénieuse conjecture de M. L. les trois
premiers NN. de la suite sassanido-géorgienne appar-
tiennent à des éristhaws géorgiens, qui se seraient
déclarés indépendants, non de la Perse toutefois, du-
rant l'interrégne qui suivit la mort de Bacour III,
Khosroide, en 570; interrégne qui, d'aprés les Anna-
les, n'aurait duré que 5 ans. Sans doute, méme à mes
yeux, le texte des Annales ne saurait être serré de si"
pres, que tout y soit sacramentel, chaque mot, chaque
date. J'ai eru moi- méme pouvoir émettre une idée |
sur l’avenement de Gouram, plus tard que ne l'indi-
quent les Annales et Wakhoucht, au plus tót en 590,
au lieu de 575, et reculer de quelques années la mort
de Stéphanos I", vers 622, sous Héraclius"); mais
comment expliquer l'apparition simultanée de dirhems
sassanido-géorgiens, au nom de trois dynastes, Gour-
gen, Wakhtang, Djouancher, précisément en la 7*
9) Bull. Hist.-Phil. t. I, p. 33.
10) Hist. de Gé. p. 216 et 226.
année d'Ourmizdas IV, donc en 586, juste 16 ans
aprés la mort de Bacour III?
Ce n'est pas tout: Gouram, nommé roi par un em-
pereur byzantin, Tibére- Constantin ou Maurice,
frappe encore monnaie au type sassanide, anonyme,
il est vrai, et avec la croix, mais sous l'effigie d’Our-
mizdas IV, cette fois sans date appréciable Ont - ce
méme la 1" année de Ouararan VI, done pas avant
590); puis, une dixaine d'années aprés, le fils et suc-
cesseur de Gouram, au moment oü l'ascendant des
Grecs se fortifie, par l'alliance de Maurice avec Khosro-
Parwis, adopte de nouveau pour type l'effigie et le
nom d'Ourmizdas IV , derechef la 7° année de ce
prince, qu'heureusement M. L. regarde comme illi-
sible,.et la croix sur le pyrée. Cette ignorance, cette
audace, degressusciter le type d'un souverain mort,
sous le régne de son puissant successeur, n'est pas
sans exemple dans les numismatiques ispehbede, sa-
manide et bulgare du Volga, mais elle a quelque
chose d'inexplicable en Géorgie. Au reste, nous de-
vons au savant M. Mordtmann la découverte d'une
monnaie purement sassanide, frappée en la 2* année
de Khosro-Parwis (592), avec l'effigie et le nom
d'Ourmizdas IV ; fait qui est regardé comme le pro-
duit d'une méprise.
De tout cet imbroglio il n'y a malheureusement
rien à conclure, à affirmer: la science n'y gagne que
le fait matériel, dont elle ne peut se rendre compte,
et la question est tout entiére réduite à ces termes:
1) L/effigie des monnaies sassanido - BOES
est celle d'Ourmizdas IV ;
2) L'année est Serge la:7°;
3) Trois dynastes géorgiens ant frappé lesdites
monnaies ;
4) Tine pièce "een reste incerigine quant au
nom du roi de Géorgie, le prétendu Gouram ;
5) Deux, avec le nom de Stéphanos, ne peuvent
étre attribuées au 1" ou au 2* que par une série de
conjectures n'emportant pas démonstration ;
6) Wakhtang-Gourgaslan est définitivement iie
de cette série. Quant à Djouancher — oui Djouan-
cher — la détermination reste à établir entre un éris-
thaw géorgien du VI^s. ou un roi du VIII‘. En tout
cas, ce n'est pas parce que les Arabes ont frappé un
dirhem à Tiflis, en l'an 85—704, ni parce que l'em-
pereur Héraclius a pu propager sa monnaie en orient,
4
des Scienees de Saint - Pétersbourg.
LA
194
qu'il est possible de démontrer que le monnayage na-
tional n'existait plus en Géorgie de 718 à 786, ayant
été supplanté par le dirhem musulman et par la
drachme byzantine. La découverte inattendue des
monnaies de David couropalate, de Bagrat IV, de Da-
vid II et d'autres, nous apprend qu'il ne faut pas
désespérer de combler d'autres lacunes des suites mo-
nétaires dont nous nous occupons, sans recourir à des
propositions hazardées.
Passons maintenant à la dynastie Bagratide.
Par la publication des Lettres sur la numismatique
géorgienne', ét surtout des Lettres numismatiques et
archéologiques relatives à la Transcaucasie, la suite
monétaire des Bagratides a recu de notables accroisse-
ments en pieces inédites; elle s'est tout-à-fait systé-
matisée et, par la découverte de dates et faits restés
jusqu'à ce jour inapercus ou imparfaitement appré-
ciés, elle a pris un degré de précision qui la place à
un rang scientifique trés honorable. Ce sont les objets
que je vais passer en revue.
Au IX" s. on ne connaît que deux monnaies khali-
fales frappées à Tiflis, en 210 H. — 825 et 248 H. —
862, auxquelles il faut sans doute joindre la circula-
tion des monnaies si nombreuses d'Arminiyah ou Do-
vin, et de dirhems d'autres provenances. Les mu-
sulmans sont complétement maitres du pays et de la
capitale, qui forment la 2* Arménie. Les osticans ne
laissent aux monarques suecesseurs d'Achot 1° que
leurs domaines du Klardjeth, avec la résidence d'Ar-
tanoudj, tandis que les korévéques du Cakheth dis-
putent leur indépendance aux émirs. Au X° s. on
connait quatre dirhems de Tiflis, 294 H.— 906, 311 H.
— 923, 312 H. — 924, 314 H. — 926. Les Ba-
gratides du Tao végétent sous l'influence grecque,
quelques soi-disant rois de Karthli passent et meurent
dans l'histoire; les korévéques luttent contre les Béni-
Cheddad du Chirwan. La dynastie aphkhaze est seule
florissante et en progrès. Durant ces deux siècles
on ne connait de monnaie au type géorgien que celle
en cuivre, dont M. L. a dà la communication au trós
érudit numismate de Berlin, M. Friedländer, et qu'il
avait eu l'obligeance de m'autoriser à publier, mais
j'ai eru devoir lui laisser cette juste satisfaction.
La pièce dont je parle, Pl. III N, 1 de l'Essai,
UAM —
11) Bull. Hist.-Philol. t. XI, p. 246, 279,
Tome III,
est en cuivre et, quoique fatiguée, Jaisse lire très
sûrement la légende, en caractères ecclésiastiques:
«O Christ, aie pitié de Dawith couropalate.» La croix
pattée, au revers, porte un type byzantin irrécusable,
sauf le support pour les pieds, assez mal placé sur la
partie inférieure de la branche verticale, et qui n'est
peut-étre qu'un jeu de lumière, car il ne s’accuse pas
nettement sur l'empreinte au crayon que j'en posséde.
A la premiere vue du nom de David, les trois per-
Sonnes qui ont examiné ce curieux spécimen moné-
taire se sont laissé entrainer à l'attribuer à ce prince
Bagratide si célébre dans l'histoire, à la fin du X* S.,
par ses relations avec Basile II, par l'étendue de son
apanage, par ses succès contre le rebelle Bardas-Sclé-
rus, que constate l'inscription de Zarzma, et surtout
par l'infuence que lui valurent ses grandes qualités
dans les affaires de son pays: c'était le vrai roi du
Karthli, moins le titre.
L'enthousiasme passé, on se demande si quelque
autre de cesrois ou rois-couropalates, comme l'historien
les qualifie, tels que David 1°, + en 881, ou cet autre
David que l'Annaliste confond avec Bagrat-le-Sot, +
en 996, n'aurait pas plus de droit à une pareille
attribution. Pour moi, je reste partisan du simple
mais puissant couropalate, qui remplit de sa per-
sonnalité toute la seconde moitié du X* $.; de celui
qui humilia par de sanglantes défaites les émirs
d'Aderbidjan et d’Akhlath; à l'appel duquel se forma,
en 976, l'armée de 12,000 hommes, commandée par
le moine-général Thornic, et qui mit fin à la révolte
de Sclérus. Je rappelle que le couropalate corician
de Lori, Corie, a également frappé monnaie js 3
était contemporain de David, et mourut douze ans
avant lui, en 989.
Voici, au sujet de la monnaie de David, quelques
détails extraits d'une lettre de M. Lisch, directeur du
Musée de Schwérin, adressée tout récemment à M.
l'Académicien Kunik.
«On a fait le 18 oct. 1859, aux environs de la ville
de Schwaan, dans le Méklembourg, une trouvaille de
1500 monnaies. M. Lisch, qui se dispose à décrire
la trouvaille entiöre, est d'opinion que toute cette
collection a été enterrée vers l'an 1035. Parmi ces
12) V. Sup. p. 183,
195
Bulletin de l’Académie EÉmpériale
monnaies il se trouve un Baaxnmipoo cpeópo, une
monnaie des empereurs Constantin Porphyrogénéte
et Romain, et une géorgienne, qui est, d’apres la
lettre de M. Lisch, «complétement analogue» à la pré-
cédente. M. Lisch en avait envoyé un dessin à M.
Friedländer, qui l'a communiqué à M. Langlois; l'ori-
ginal méme est conservée au Musée de Schwérin.»
Tout a été dit, dans les Lettres numismatiques, sur
les belles monnaies en argent de Bagrat IV, sévastos
et nobélissimos, dont l'existence méme n'était pas soup-
connée il y a trois ans, sur celles de son fils et suc-
cesseur Giorgi 1°, késaros ou kéisari, dont une seule,
unique et fruste, celle oü il est qualifié de roi des
Raniens et des Cakhes (?), laisse encore des doutes
sérieux. Difficilement admettra-t-on, avec M. L. que
la partie centrale de la légende de cette dernière, la
seule conservée, doive ou puisse contenir un nom de
dignité byzantine. Les philologues sont parfois trop
pointilleux, en expurgeant les textes de tournures
insolites et de fautes réelles, qui ont pu échapper à
l'auteur le plus grave et le plus parfait dans la forme.
Les numismates aussi sont parfois trop exigeants, à
ce qu'il semble, en prétendant que les artistes mo-
nétaires ne s'écartent jamais d'un type admis et connu.
Avec un tel excès de sévérité, les défaillances hu-
maines et les caprices seraient aussi impossibles que
le progrès. Ne connaît-on pas sur les monnaies des
variantes, des anachronismes, volontaires ou non, des
fantaisies ou des distractions de graveurs? Le Musée
asiatique vient justement d'acquérir, par échange avec
le Gén. Bartholomaei, une jolie monnaie d'or, asséz
évidemment Houlaguide de type, portant, à l'avers
comme au revers, seulement le symbole sounite «Pas
de Dieu, si ce n'est Allah; Mohammed est l'envoyé
de Dieu;» en outre, les noms des quatre khalifes, et
pas de date, de lieu de frappe, ni de nom de sou-
verain. De ce que la légende de trois ou quatre pieces
byzantino-géorgiennes se termine au centre par un
titre byzantin, faut-il de toute rigueur conclure à l'in-
compatibilité de toute autre disposition? non, évidem-
ment. Quoi qu'il en soit, gráce à un meilleur classe-
ment, certaines pièces géorgiennes, que le prince
Barataief attribuait à des Bagratides de l'époque que
nous examinons ont été rejetées, aprés une plus exacte
comparaison des types, à une époque de beaucoup
postérieure. J'y accéde d'autant mieux que j'ai tou-
i
jours hésité à leur attribuer une haute antiquité. J'en
reparlerai plus bas.
Au XII s. nous voyons apparaitre sur une pièce
bilingue, déjà connue mais restée inédite, l'effigie d'un
roi David à cheval, couronne en téte, qualifié dans la
légende arabe du revers «fils de Giorgi, glaive du
Messie.» La bonne mine et la tenue martiale du ca-
valier conviennent trés bien au vainqueur d’Il-Ghazi,
au conquérant d'Ani et de Tiflis, David IT, le Répa-
rateur. Sous son regne la Géorgie respire, gräce aux
triomphes des croisés: cette piéce me semble heureu-
sement déterminée, quoique par conjécture. Pl. III,
N. 8 de l'Essai.
Démétré 1", fils du précédent, était également
connu par la légende arabe de monnaies bilingues, oü
il est aussi qualifié «glaive du Messie;» deux curieuses
monnaies, avec son monogramme, en géorgien, où se
lisent en toute certitude son nom, en arabe, et ceux
des sultans seldjoukides de Perse Mahmoud et Ma-
soud, constatent une certaine vassalité de ce mo-
narque, sans diminuer la gloire de ses succès, attestée
par la porte de fer de Gandja, conservée à Gélath
depuis 721 ans.
A cette occasion je crois devoir mentionner deux
monnaies en cuivre, de l'Ermitage Impérial, où se
voient à l'avers, à gauche, un empereur debout, cou-
ronne en téte, soutenant de la main gauche une croix
patriarcale, et près de lui 8. George, la tête nimbée, -
dans la méme attitade, la main droite plus haut sur
la croix que la gauche du prince, et tenant de la
| gauche une épée nue: c'est précisément le type d'un
sou d'or de Jean II, Comnéne, régnant 1113 — 1140,
qui se voit aussi à l'Ermitage. Au revers, la légende
arabe: à. Juill Ze ee cpl same bell ©
«Le sultan supréme Masoud, fils de Mohammed, dé-
» On est étonné de voir
un pareil type chrétien sur la monnaie d'un sultan
de Perse. Du reste la qualité du métal, le style des
lettres arabes et l'homogénéité évidente de fabrication
avec celles au chiffre de Démétré et au nom de Masoud
mentionnées ci-dessus, tout se réunit pour montrer
que ces pièces sont de la méme époque. Toutefois
je ne me charge pas de découvrir les motifs qui ont pu
porter le prinee musulman à emprunter un avers by-
zantin.
Je ne dirai rien des monnaies de Giorgi III avec
197
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
198
le nom du khalife Moktafi-liamr-illah, ni de celles
avec la date du cycle pascal 394 — 1174 de notre
ere, oit le roi est représenté avec un oiseau de chasse
sur le poing; je passe à la riche suite du régne de
Thamar, que M. L. classifie de la maniére suivante.
1) Pièces de Thamar seule, datées db. d'b, 407 —
1187, 430 — 1210: notre auteur à négligé la date
10 404 — 1184, qui est bien certaine, sur le dessin
du Pr. Barataïef ^), et forme l'initiale du règne;
2) Thamar et Giorgi, son mari russe, sans date;
suivant moi ce peuvent étre Giorgi III et sa fille
associée au tróne;
3) Thamar et David, son second mari; date dh
420 — 1200;
4) Les mémes, sans date;
5) Thamar et son fils Giorgi IV; date d'b 430 —
1210; celle avec la date d'b& 431 — 1211 a été
omise, probablement comme douteuse. Il en est de
méme du N. 3 de la Pl. accompagnant ma Revue de la
numismatique Géorgienne de 1846, chargée au pour-
tour de x entremélés de signes paraissant fantastiques.
Ce classement, artificiel comme tout ce qui est
systématique, a du moins l'avantage des catégories, qui
aident la mémoire et, ne laissant de cóté aucune par-
tie d'un tout, font connaitre méthodiquement les ri-
chesses acquises. Toutefois je dois dire que, si méme
l'on consent à admettre, sans preuve positive, la 2* | sl
classe, qui est purement conjecturale, des deux
cótés, en tout cas la légende géorgienne doit com-
mencer par les mots LOYSTIR f1R...et non EGY-
81. .., la grammaire le voulant ainsi. Outre l'irré-
gularité que je viens. de constater, sur le cóté portant
le nom de Giorgi, la piece N. 10, Pl. IV de M. L.,
offre encore une autre circonstance qui me frappe:
l'un des quatre demi-cercles et deux des intervalles
entre ceux-ci, qui renferment la légende, sont com-
plétement vides. Je suppose, n'ayant pas vu la pièce,
qu'elle a été restituée, ainsi que la légende, et celle-ci
abrégée fortuitement, de facon à ne plus donner un
nombre suffisant de lettres. *
Au point de vue de l'art monétaire, certaines pièces
de Giorgi IV présentent des monstruosités, bien con-
nues par les échantillons déjà publiés, dont un a donné
Fe Tipi mm Geet
13) Hyuussar. arr, Pasp. III, p. 134, du texte.
au Gén. Bartholomaei l’occasion de faire sa belle dé-
couverte de la légende persane. «Au nom de Dieu
pur, on a frappé cet argent en l’année 430 — 1210.»
La numismatique géorgienne du XIII s. à fait ré-
cemment une bonne acquisition, par la publication de
deux monnaies d’Alouch-bek “), Tiflis et Gandja,
642 — 1244, dont l'attribution laisse toutefois quel-
ques incertitudes, puisque le personnage en question
n'est pas encore connu par des témoignages écrits.
Du moinsles villes de frappe et la date sont elles cer-
taines et prouvent que dés l'année indiquée, encore
au temps de Rousoudan, un Grand-Mongol, Ouloug-
Menkal, était de fait maitre de Tiflis, J'ignore si
réellement, comme le dit M. L. p. 78, d'aprés auto-
rité, des pieces analogues à celles-ci ont été frappées
en 643, 644 et 645 H. — 1245, 6, 7, mais je ne vois
aucune probabilité de ressemblance entre le nom de
notre Alouch-Bek et celui d'un certain Témougou
Outchougen, oncle d'Ogodai et compétiteur, aprés sa
mort, du tróne des qaáns de mongolie: cette conjec-
ture me parait entièrement gratuite. J'ai recu tout
dernièrement de S. E. le prince M. Obolenski communi-
cation de deux piéces de sa collection, qui paraissent
appartenir à la méme catégorie. Sur l'une, de petit
module, en argent, on voit d'un cóté un cavalier
mal gravé, allant à gauche et tenant une lance, sans
aucune légende; de l'autre | Lx
> dy} al, il semble que ce soit une de ces piéces
djoutchides fabriquées en Russie, dont on trouve par-
fois des spécimens, chez le baron Chaudoir, chez M.
Reichel, dans le bel ouvrage de M. Savélief sur les
monnaies djoutchides, et dans celui du Gén. Schu-
bert sur les monnaies russes; ce qui le prouve, c'est
que d'abord le cavalier est tourné à gauche, au lieu
que sur les monnaies djoutchides il est tourné à droite,
que la légende arabe, trés abrégée, est aussi à rebours,
et que les lettres devant former le nom propre, à la 2°
ligne, sont des signes. de fantaisie. Sur la seconde,
mieux gravée et de petit module, l'avers offre aussi un
cavalier allant à gauche, mais tirant de l'are en arrière,
comme sur la piéce d'Alouch-Bek. Peut-étre y avait-
il une légende, un oiseau et en bas un quadrupède,
mais le flan, évidemment trop petit, n'a pas recu l'em-
preinte compléte. Au revers, en haut, Nakhitchéwan,
. "9" un EI
14) Wssbcria H. Apxeozor. o6m. t. IIT, p. 136.
Bulletin de l’Académie Impériale
200
puis le symbole sounite: ...J«? U) | YJ al), rien
de plus n’est visible.
C'est également sans preuves et d'aprés son seul
sentiment, que M. L. attribue au roi David V, fils de
Giorgi-Lacha, les piéces bilingues connues Uy en
cuivre, marquées du monogramme OP David, ainsi
que celle en argent, aussi bilingue, où figure le roi
à cheval, avec la date dO b 467 — 1247, et le nom
de Gaiouk dans la légende persane du revers. Quant
à celle-ci, l'attribution à David V est trés probable
et généralement admise; car David V, fils de Giorgi-
Lacha était considéré par la majorité de la nation
comme le roi légitime, surtout aprés la reconnaissance
de son droit par Gaiouk; mais les pieces au chiffre
(P, toutes identiques entre elles, frappées en 642,
645 et 650, à Tiflis, je les regarde comme apparte-
nant à David IV, fils de Rousoudan. Voici sur quoi
je me fonde.
David IV fut reconnu roi, associé au tróne par sa
mére et couronné dés l'année 1236, puis remis aux
Mongols en 1243; son cousin David, àu contraire, ne
fut délivré de sa captivité à Césarée qu’apres la défaite
du Seldjoukide Kai-khosro; ses titres au pouvoir su-
préme furent bien admis, mais les Mongols l'expé-
diérent aussitót à Qaraqoroum. Il me semble donc
raisonnable de penser que, des deux cousins, celui,
qui avait l'antériorité ait fait frapper monnaie le pre-
mier, en conservant plus tard le type adopté par lui;
tandis que l'autre, qui ne fut réellement roi qu’après
l'élection de Gaiouk, en 1246, aura pris possession
de la monnaie par le type du cavalier, avec la date
Géorgienne, en 467, et se distingua ensuite par l'ad-
dition à son nom, dans la légende persane, des mots
«fils de Giorgi, le Bagratide.»
Au reste, les monnaies au chiffre SP, de David IV,
suivant moi, sont toutes en mauvais état, et la date
arabe difficile à préciser; M. B. y lit le nom de Man-
gou"), tandis qu'il n'est pas sûr qu’aucun nom de
qaàn mongol y soit inscrit; du moins M. L. n'y en
voit pas, et je suis, en définitive, de son avis. Car
aprés la mort d'Ogodai, en 1242, le tröne de Mongo-
lie étant resté inoccupé, le nom de Gaiouk n'est pos-
sible qu'aprés 1246, et celui de Mangou qu'aprés
15) Ces monnaies n'ont mi été décrites par M. Frähn.
16), V. Mél. asiat. t. I, p. 1
649 H. — 1251, 2; or la premiere des monnaies dont
il s'agit est datée de l'an 642 H. — 1244.
Dans les années suivantes, jusqu'à la fin du XIIT' s.,
à la grande humiliation des grousinologues, la légende
de la monnaie de Dimitri II (Langlois, p. 89) reste
inexpliquée, et il n’y a de véritable acquisition pour
la science que les monnaies d'argent et de cuivre, au
monogramme du roi Wakhtang III.
Ici s'arrétaient nos connaissances en numismatique
géorgienne, et de Wakhtang III à Bakar, vers 1719,
nous ne retrouvions plus, au lieu de piéces portant
des noms géorgiens en caractéres du pays, que des
types houlaguides, ilkhanides, des chahs de Perse et
des Osmanlis.
Cependant deux trouvailles, celle de Lori, 1830, et
une autre faite aux environs de Tiflis, en 1840, four-
nirent des monnaies d'un métal et d'une fabrication
tout particuliers, avec des lettres capitales ecclésias-
tiques à-peine lisibles, d'un style de décadence. En
méme temps une révision sévére des piéces ou mal dé-
terminées ou déclarées incertaines d'époque, fut entre-
prise par MM. Barth. et L. Le résultat de leurs médi-
tations fut la réintégration dans la série monétaire de
monarques que personne n'avait eu l'idée d'y classer,
et le changement de plusieurs attributions.
Voici à cet égard quelques faits.
A une époque oü les suites byzantines n'étaient
pas si bien étudiées qu'aujourd'hui, et où lé savant
de Saulcy attribuait encore à Manuel Comnène de
C. P., done à la fin du XII’ s., une pièce au type de
5. d reconnu maintenant pour trébizondain,
du XIV? s., — à cette époque le digne prince Dara-
taief imita am pouvoir attribuer à David II et à Bagrat-
le-Sot, à Giorgi I, II et III, des pieces que les nu-
mismates les plus experts ont maintenant rejetées, en
toute raison, à leurs homonymes, postérieurs de plu-
sieurs centaines d'années. Ces hésitations n'ont rien
qui doive surprendre ni affliger les vrais savants,
quand des observations incomplétes ont été données
pour ce qu “elles sont, pour de simples probabilités:
c’est le premier pas, dad assuré, du jeune enfant, qui
doit précéder la marche délibérée de l'homme parfait.
Le premier doute de nos numismates, dans l'ordre
chronologique des découvertes nouvellement accom-
plies, tomba sur la monnaie donnée à David II et à
201
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
202
Bagrat-le-Sot "). Deux personnages, deux hommes,
à en juger par le costume, debout et couronne en
téte, soutiennent une croix. Suivant M. L. on voit
à gauche et à droite les lettres chi» M, did, qui
doivent se lire 230339 33033 85,656): due ailes 998 sbbs'*)
«Le roi des rois Bagrat, la reine des reines Anna.»
Au revers un saint personnage, la téte nimbée, et les
lettres certaines OO NLE eyes wgwobs «la Mère de
Dieu». Le type est absolument trébizondain.
Sur cette monnaie nous avons une longue lettre,
encore inédite, du Gén. Bartholomaei à M. Gille, qui
me paraît bien mériter d’être imprimée in extenso, et
qui pose clairement toutes les questions.
«Lorsqu'une monnaie inconnue a été déterminée
d'aprés un seul exemplaire médiocrement conservé,
la découverte d'un second spécimen de cette méme
monnaie peut subitement renverser les premières hy-
pothèses pour en faire proposer de nouvelles, plus
probables, et même, quelquefois, amener la solution
définitive du probléme. Dans la cas présent, je n’ose
pas espérer d'arriver a ce dernier résultat, mais en
signalant des erreurs on a la chance de se rapprocher
de la vérité.
«Je commence donc par signaler les erreurs.
«Une monnaie géorgienne, ayant pour type de l'a-
vers deux personnages debout, tenant une longue
croix, et pour revers la Sainte-Vierge assise sur un
tröne, avait été attribuée par le prince Barataieff
aux rois Bagrat-Régwen et David I" (seconde moitié
du X° siècle).
«Cette même monnaie et d’après le même exemplaire,
qui était unique jusqu'à-présent, a reçu une autre attri-
bution de M. Brosset — selon notre savant acadé-
micien elle pourrait être de David-le-Réparateur, avec
son épouse la reine, Marie? M. Langlois a également
émis la méme conjecture.
«La légende de cette monnaie consiste en plusieurs
lettres superposées, accompagnant chacune des deux
figures debout, et, d’après les dernières observations,
ces lettres ont été expliquées de la manière suivante:
©. h P. David Roi, — th. &., Marie reine. Sur le
nouvel exemplaire de cette méme monnaie que j'ai
eu le bonheur d'acquérir pour le Musée de l'Ermitage,
je crois devoir remplacer la lettre © par un % et la
17) Barat. Pasp. II, Pl. I, N. 1; Langl. Pl. VIII, N. 9.
18) dus est un néologisme, probablement inconnu au XV? s.
lettre P par un M, du cóté du personnage principal,
qui a de la barbe; tandis que le second personnage, à
effigie imberbe, est accompagné des lettres d». di. E?
(la dernière lettre pourrait aussi être un ©?).
«La légende qui accompagne l'image de la Sainte-
Vierge ne me parait pas être ©. ©. f]. (P. b. comme
l'a lue le prince Barataieff, mais ©. 6. 9. 'b. b. C c.-
à-d. 6160, P" 'b'IDE, et plus bas on distingue encore
trois lettres grecques O. €. O. dispersées dans le
champ.
«La monnaie, par son module, son épaisseur, son
poids, mais surtout par le caractére de sa fabrique,
rappelle au premier coup-d'oeil les aspres comné-
nats ou blanes d'argent de Trébizonde; le buste de
la Vierge a l'air d'étre calqué sur l'effigie du St.
Eugene, des revers trébizondains; car on retrouve les
mémes draperies, formées de lignes épaisses et gros-
sierement burinées. Le costume des personnages de
lavers est exactement le méme que celui.des em-
pereurs de Trébizonde, du XIV* siécle: méme robe ou
tunique représentée par des lignes verticales, entre
lesquelles on a fait une traînée de gros points, même
ceinture placée en travers du buste; enfin on ne sau-
rait méconnaitre que le coin de la monnaie géorgienne
a été gravé avec.un instrument tout pareil à ceux qui
ont servi pour graver les coins trébizondains, et que
l'ouvrier s'en est servi d'une matiére tout-à-fait ana-
logue.
«Si, comme il me parait évident, la monnaie en ques-
tion est contemporaine des aspres trébizondains, elle
doit étre de quelque Bagrat de Géorgie, qui a régné
au XIV* ou au XV* siécle; la légende accompagnant
le buste barbu doit être lue dx. da. %. «Le roi des rois
Bagrat,» et l'on trouve effectivement sur le tróne de
Géorgie le roi Bagrat V , petit-fils de Giorgi-le-Bril-
lant; ce prince a régné justement à une époque oü la
Géorgie respirait aprés s'étre débarrassée du joug des
Mongols, qui cessa de peser sur elle avec la mort
d'Abou-Said-Khan, contemporain de Giorgi-le-Brillant.
C'est encore ce méme Bagrat V, qui fut marié en se-
condes noces avec Anna Comnène, soeur de l'empereur
Manuel IH de Trébizonde. Ces circonstances explique-
raient fort bien, et l'émission de la monnaie en Géor-
gie, aprés une interruption d'un demi-siècle, et la si-
militude de fabrique de cette piece avec les aspres
des Comnénes de Trébizonde; car de méme que Da-
*
203
Bulletin de l’Académie Impériale
201
grat IV, après son union avec la niece de l'empereur
Romain Argyre a fait émettre des monnaies imitées
de celles de Byzance — Bagrat V a aussi fait imiter
les aspres trébizondains, désignées en Géorgie sous
le nom de théthri, nom auquel pourraient peut-être
se rapporter les trois lettres grecques ace
O €O PI? (ceci est une conjecture, du reste un peu
trop hardie, je l’avoue).
«La légende géorgienne, qui accompagne la figure
imberbe et peut-étre féminine, consiste en 3 lettres
dont les 2 premières, sur l'exemplaire du prince Ba-
rataieff, sont bien certainement &. c». «Roi des rois»
ou «Reine des reines?» Quant à la derniere lettre, dont
il ny a pas vestige sur l'exemplaire mentionné, elle
me parait susceptible d'étre prise pour un K sur mon
exemplaire, et dans ce cas il me semble qu'on pourrait
sans hésiter la traduire par «Reine des reines Anna,» et
puisqu'on sait que Bagrat V a épousé en 1367 Anna,
princesse: de Trébizonde, et comme ce Bagrat a été
fait prisonnier par Timour en 1387, la monnaie serait
frappée dans l'intervalle des 20 années qui séparent
ces deux dates.
« Cependant, comme je l'ai dit déjà, la 3* lettre de
cette légende laisse quelque incertitude et pourrait
être prise pour un ©, et dans ce cas il faudrait sup-
poser soit le nom de la premiere femme de Bagrat V,
nom que je n'ai pas trouvé, soit le nom d'un des fils
de ce roi, qu'il aurait associé aux droits souverains
en le désignant son héritier; ces questions pourront
étre résolues par M. Brosset, vu que je n'ai pas sous
la main les matériaux nécessaires pour faire ces re-
cherches.
«Dans tous les cas la monnaie me semble étre indu-
bitablement d'un Bagrat, et bien certainement du XIV*,
si non du XV° siècle; quant à l'attribuer, soit à Ba-
grat IV, soit à un homonyme, d'une époque encore
plus reculée, cela me semble contraire à toutes les
données que peut fournir la comparaison des types |
monétaires, et surtout au caractère de la fabrique de
cette rare monnaie, dont il n'existait qu'un seul exem-
plaire depuis 20 ans que le prince Barataïeff l'avait
trouvée à Tiflis, et ce n'est qu'à-présent que j'ai été
assez heureux pour en trouver un second spécimen
mieux conservé, bien qu'il laisse encore beaucoup à
désirer pour sa détermination certaine et indubitable.
« Vous recevrez, Monsieur, là piéce en question avec
*
un envoi de plus de 100 monnaies, de différentes
époques et de différents pays, que je ne tarderai pas
à expédier pour le musée de l'Ermitage. Mais en
attendant je joins une empreinte de cette rarissime
monnaie géorgienne.»
Dans tout cela on ne trouve donc de démontré que
la postériorité de fabrication de la monnaie, primi-
tivement déterminée à une antiquité trop reculée, et
la lecture du nom de la Mère de Dieu. De Bagrat
on ne voit pas l'indice certain, sur l'avers; de la reine
X 4 x STE TAA aaa Dou.
Anna on ne reconnaît pas l'effigie féminine, ni l'initiale
de son nom. Les légendes ont trop souffert, et sur lori-
ginal, par l'injure du temps, et sur le calque restauré,
par les retouches, pour que l'on se sente autorisé à
admettre le déchiffrement proposé. Avec tant de timi-
dité, car déeidément je passe pour timide TL. la science
restera stationnaire: je réponds, que dans le présent
travail je ne vise point à faire des découvertes, mais
bien à constater celles qui me semblent avoir été
faites. |
Abordons maintenant la trouvaille de Lori. Les
monnaies découvertes à Lori en 1830, et non en
1832, donnent suivant M. B. les dates extrémes
1343 — 1426, d’où notre antiquaire a conclu que
c’est à l'année 1430, coineidant avec le pillage de la
ville par les musulmans 2) que remonte l'enfouissement
de ce trésor, et il donne cette date comme inatta-
quable. C'est ici que se sont trouvées, par centaines,
de petites monnaies géorgiennes, d'aspect, de métal
et de fabrication différant tout-à-fait de celles connues
pour avoir eireule jusqu'à la fin du XIII" s. en Géor-
gie. Le métal en est d'une qualité si infime et les
légendes si mal gravées et frappées, que, pour arriver
à un déchiffrement quelque peu satisfaisant, j'ai dü
en dessiner un fort grand nombre. Le résultat de
mon travail a été la belle Planche, tracée par feu
M. Birkhan, accompagnant le Compte-Rendu des prix
Démidof pour 1845, qui, confrontée dernierement
aux originaux, par un numismate d'une excessive
sévérité, lui a paru d'une exactitude parfaite. Pour
le type elles se rangent sous les catégories suivantes:
19) C'est le reproche honorable que m'adresse le P. Sibillian, de
Vienne, dans un trés bon article de la Revue de lorient, septembre
1860, p. 193 — 206, sur la numismatique arménienne.
20)Soit par Chah-Rokh, soit par les Thathars du Mouton-
Blanc; v. Add. et écl. p. 400.
205
des Sciences de Saint-Pétersbourg.
206
1) Les NN. 4, 5, 6 de la Pl., pieces bilingues, de
trés petit module, oü chacun s'accorde à lire LI
API «le roi Giorgi;» au revers M. Frähn lisait
sans hésiter: U) | «4» «Dieu est ma suffisance,» pré-
cisément comme sur une monnaie du Samanide Nouh II,
Rec. p. 115. MM. L. et B., au contraire, y lisent:
«Au nom de Dieu!» Non pour exalter outre mesure
lautorité respectée du savant académicien, je crois
pouvoir affirmer, m'appuyant sur la parole d'orien-
talistes d'une habileté reconnue, que le mot
est impossible, la lettre recourbée de la fin du mot
étant nécessairement un „ç. Quant au roi Giorgi
dont le nom figure ici, ce ne peut guére étre que
Giorgi VII, fils de Dagrat V, 1394 — 1407.
2) Les NN. 9, 10, 11, monnaies géorgiennes,
ayant au centre la lettre énigmatique ch, tracée
rebours, la plupart du temps, et entourée d'une légende,
souvent aussi à rebours, que j'ai cru, en 1845, pouvoir
lire: «En l'année 30, le roi des rois Rousoudan.» Au
revers, N. 9, 10 «au nom de Dieu,» en capitales géor-
giennes ecclésiastiques; N. 11, indéchiffrable.
Qu'il me soit permis d'entrer ici dans quelques dé-
veloppements. C'est à moi, humble ouvrier, qu'est
due la découverte des éres mondaines géorgiennes;
des koroniconi ou cycles pascaux, de leur origine en
780 de notre ére, précisément la premiere année du
second cycle de 532 ans aprés le millénaire de Rome,
échu en 248; de leurs applications dans les manu-
scrits et sur les monuments, applications dont neuf
exemples sont connus dans la série monétaire, et une
seule revient au Gén. Bartholomaei. Toutes ces
dates, sauf la premiére, appartiennent à la qua-
triéme centaine du XII" cycle pascal géorgien, 780 —
1312, dont la 1" lettre numérale “i ne m'a été connue
sürement qu'en 1844. Jusque-là je l'avais toujours
prise pour le 1 final du mot koroniconi ou pour la
numérale M. Que le lecteur veuille bien comparer
ces trois signes: Y 800, À 400 et 1 10, il se con-
vainera que, sur les bords d'une monnaie usée ou
mal frappée, la confusion est inévitable. Sur les piéces
de Thamar et David, sur celles en cuivre de Rousou-
dan, un lecteur non prévenu ne peut lire que 4 20,
Ab 47, sans trouver l'initiale de cette ère nouvelle.
Ces dates étant constatées, il faut forcément lire aussi
R 50, sur les monnaies en argent de Rousoudan et,
ces jalons posés, la petite piece N. 10 de notre P1,
£»
N
avec un dh au centre, laisse lire "b 30, avant le signe
“PY koroniconi.
Chaque savant de bonne foi conviendra qu'en nu-
mismatique les connaissances antérieurement acquises,
ou, autrement dit, les idées préconçues forment, plu-
tôt que l'épellation des signes, le fond de lecture
dont chacun de nous dispose. Pour déchiffrer donc
l'empreinte fatiguée d'une monnaie donnée, on devine
plutót qu'on ne lit réellement. Si le morceau de mé-
tal est sain, il suffit de la connaissance des choses,
de l'érudition proprement dite; dans le cas contraire,
ce n'est pas trop d'une extréme sagacité et prestesse
de conception, pour recomposer, autre Cuvier, tout
un monument, au moyen de quelques faibles traces
respectées par les siécles. Ayant une fois pris la pre-
mière lettre des nombres ci-dessus pour un 1 final
(car la numérale 4, maintenant hors d'usage, est
remplacée par D 400), ou pour “À 800, je fus forcé-
ment conduit à lire sur la monnaie de Lori «en l'an-
née 30,» donnant pour ma Rousoudan la série 30,(8)47,
(8)50, et bientót, avec la correction certaine des deux
dernières dates, 447 — 1227, 450 — 1230; pour la
premiére, elle restait impossible et inexpliquée.
Un autre numismate, qu'avait singulierement
frappé l'interruption quatre fois séculaire du mon-
nayage géorgien, et que la fabrication des monnaies
de Lori reportait à une époque postérieure, s'avisa
de lire hardiment sur les monnaies à da central «Le
roi des rois C [ostantiné], en l'an 100 — 1412;» lec-
ture logique quant à la date — en effet Constantiné I,
frère et successeur de Giorgi VII, mourut en 1414, —
mais excessivement incertaine quant au nom royal:
On voit en effet sur mon dessin, après le titre «roi
des rois,» un signe qu'il n'est pas possible de prendre
pour un À C, mais bien plutôt pour un "b Z ou un
'b L: M. B. soutient le 5.
Le N.8 de ma Pl. offre au revers la méme légende
arabe «Dieu est ma suffisance,» mal tracée à rebours;
à l'avers, quatre signes géorgiens, méconnaissables
dans le sens oi ils sont tracés, mais présentant, si on
retourne la planche de bas en haut, les éléments des
lettres DË D CSTN tracées à rebours. Ici, de rechef,
M. B. lit l’abrégé du nom royal Costantiné. Quant
à moi, dans l'hypothése du renversement, je trouve
cette lecture régulière et méme probable jusqu'à un
certain point, si l'on veut; mais M. B., qui à si rude-
207
Bulletin de l’Académie Impériale
208
ment soutenu l'impossibilité d'abréger un nom propre
géorgien autrement que par l'initiale et la finale, ne
peut pas et ne doit pas lire iei le nom Costantiné, qui
s'abrége réellement par ET CE, ou Ah] CNE, tan-
dis que Cwiriké s'abrége hh'I CCE. Si donc on lui
accorde son Costantiné, il devra se relächer à l'égard
de DJO [uancher], et peut-être, de concession en con-
cession, arrivera-t-on à s'entendre. Au revers du
N. 11 de ma Pl. on peut supposer une mauvaise
gravure de la méme légende; l'affirmer, non.
Ayant passé en revue la richesse numismatique de
la trouvaille de Lori, je dois ajouter que pour étayer,
démontrer et propager ses nouvelles idées, M. D. a
eu recours à toutes les voies de la publicité: c'était
son droit. Le journal Kaskas», 1860, NN. 44, 45;
la Revue de l'orient, 1860, février, une active cor-
respondance avec Pétersbourg, Genéve et Paris, ont
annoncé ces faits à l'univers savant. Je me serais
réjoui cordialement de si glorieux succès d'un ami,
d'un adversaire respecté, ou plutót d'un collabora-
teur, d'un confrére en archéologie et en numisma-
tique, si le journal Kaskas», qui a publié l'article
dogmatique, la piéce de fonds sur cette affaire, en
m'attribuant des opinions qui ne sont pas les miennes,
n'avait donné des conjectures pour des vérités incon-
testables, et mis en avant quelques erreurs non moins
évidentes.
M. B., dans l'article anonyme du Kaska3p, me re-
proche done 1° d'avoir exclu du canon royal Costan-
tiné II, arbitrairement et sans égard pour l'autorité
de Wakhoucht; 2° d'avoir commis de graves méprises
dans la détermination des monnaies de Lori. J'ai
répondu au premier point, dans le N. 81 du Kagkasr,
par un article tardivement imprimé, oü je montre par
des faits matériels que j'ai toujours admis, sans re-
striction ni doute aucun, le roi Costantiné II, notam-
ment d’après l'autorité de Wakhoucht”'). Sur le second
point j'avoue que les petites monnaies de Giorgi, dont
il s'agit, me semblent maintenant postérieures à Giorgi-
Lacha, sans que je voie toutefois la possibilité de les
attribuer évidemment à l'un des Giorgi suivants plu-
tót qu'à l'autre: hésitation qui m'est commune avec
M. B.”). En outre, si la date 100 — 1412 parait
admissible, la lecture de la lettre initiale du nom Co-
V. Hist. de la Gé. p. 689; Hist. mod. t. I, p.,625
et passim.
V. Lettres sur la num. ge. Mél. asiat., t. IIT. p. 102.
21)
33)
stantiné et l’abrégé de son nom CSTN sont des con-
jectures, trés permises en numismatiques, appuyées
sur beaucoup de petits faits, trés habilement groupés,
qui peut-étre m'auraient enthousiasmé, découverts
par moi, mais vus de sang-froid ne sont rien moins
que démontrés. Enfin je rejette formellement la lec-
ture «au nom de Dieu,» et j'ajoute, sans craindre de
démenti, que M. D. a reconnu de vive voix la justesse
de mes réponses, sauf sur le nom C, CSTN et sur la
date 100. Au moment où j'écris ceci, il vient de pa-
raitre dans le N. 82 du Kaska36 une fulminante ré-
plique anonyme à ma réponse, contenant les mémes
énoncés que l'article précédent, mais je ne suivrai pas
plus loin ce débat.
Il est bien étonnant que le long régne d'Alexandré,
de 1414 à 1442, n'ait pas laissé de trace monétaire,
et que celui de ses successeurs jusqu'à Costantiné IIT,
soit également muet à cet égard. Quelle monnaie
circulait donc alors en Géorgie? celle des fils de Ti-
mour et des princes du Mouton-Blanc, puis du Mou-
ton-Noir, à ce qu'il parait, puisque la Géorgie tombait
et retombait alternativement sous leur joug. C'est
ici pourtant que prend place la trouvaille de monnaies
faite aux environs de Tiflis en 1850, qui vint à la
connaissance particuliére de M. L. et fut décrite par
lui dans la Revue Archéolog. XI’ a., 1856, p. 717—
722. Il y a trouvé des pieces:
1° D'un roi Démétré, 1447 — 1452, au type pure-
ment géorgien.
2? De Giorgi VIII, 1447 — 1469; effigie d'un
roi; lion à gauche, ou plutót sanglier; figure inex-
pliquée. Së
3° Encore Giorgi VIII; effigie du roi, analogue à
celle de Jean IV, Comnéne de Trébizonde, 1446 —
1457; type de S.-Eugéne, accompagné de son nom.
4° Bagrat II d'Iméreth; effigie grossière et légende
géorgienne trés incorrecte.
La 1" série n'offre, suivant moi, aucune trace ap-
préciable du nom de Déméiré, qui serait, d'aprés
notre auteur, le fils d'Alexandré de Karthli, roi
d’Iméreth du vivant de son père: toutefois cette
monnaie fragmentaire ne manque pas d'intérét.
La seconde, oü je erois que M. B. a raison de voir
un lion, à longue queue recourbée sur son dos, au lieu
du porc ou sanglier, restauré là par le prince Bara-
|tajef, qui l'attribuait à Giorgi 1", me paraît heureu-
des Sciences de Saint- Petersbourg.
210
sement rapportée à une époque et à un roi posté-
rieurs.
La 3° offre bien réellement le nom de Giorgi, mais
sous deux types trés distincts, dont l'un trébizondain;
l'autre, je ne sais comment le qualifier. Si ces deux
types sont de la méme époque et du méme roi,
Giorgi VIII, 1447 — 1469, il faut établir pour ce
régne une nouvelle théorie monétaire. Le Pr. Bara-
taief, Pasp. II, Pl. I, N. III, IV, VII, avait en appa-
rence plus de raison de les attribuer à deux monarques
différents. Je dois pourtant reconnaitre que les rai-
sons historiques sur lesquelles se fonde l'opinion de
M. B. et de M. L. sont ingénieusement déduites.
Enfin il faut beaucoup de bonne volonté pour re-
connaitre sur les piéces de la 4* série l'abrégé du nom
de Bagrat, tant il est écourté et les lettres qui le re-
présentent gravées incorrectement. Quant aux déduc-
tions puisées dans l'histoire, elles sont justes, puis-
qu'à cette époque le roi Bagrat II d'Iméreth envahit
et occupa le Karthli à deux reprises, y fit acte d'au-
torité, y donna méme des chartes qui sont parvenues
jusqu'à nous”). Seulement, est il bien prouvé ou
méme démontrable que les monnaies dont il s'agit
proviennent de Bagrat II d'Iméreth? Ici méme p. 102,
M. L. dit que la monnaie de notre Bagrat est imitée
de celles de la ville hanséatique de Pskof, trés ré-
pandue dans la Transcaucasie; il traite de la valeur
de la piéce dite kilmanaour ou plutöt kirmanéoul,
sans en faire connaître l'origine; pour moi, je me
réfère à ce que j'en ai dit dans l'Introduction à l'his-
toire de Géorgie, p. xcir, mais je ne puis admettre avec
lui que le nom de giorgaoul, monnaie de Giorgi, qui
avait remplacé le qazanour, monnaie de Qazan-Khan,
provienne de Giorgi VIII. Ce mot, qui se lit seule-
ment dans le préambule du code de Giorgi-le-Brillant,
V" du nom, indique bien, au contraire, une monnaie
du prince dont l'autorité s'établit sur les ruines de
celle des derniers et faibles successeurs d'Houlagou.
MM. D et L. se sont trop attachés à contredire, en
ce qui le concerne, les témoignages de l'annaliste
géorgien, et à rabaisser ce second restaurateur de la
monarchie.
Terminons cette revue par le monnayage des rois
22) V. Hist. de la Gé. Introd. p. XCV, sqq.
Tome III.
géorgiens de la branche moukhranide et de la dy-
nastie du Cakheth.
La branche régnante des Bagratides s'étant éteinte
vers le milieu du XVII" s., dans la personne de Ros-
tom-Khan et de ses cousins Louarsab et Wakhtang,
un collatéral, un des princes dits de Moukhran, monta
sur le tróne, en 445 — 1657: ce fut Chah-Nawaz ke
ou Wakhtang V. De ce monarque et de ses succes-
seurs immédiats, Giorgi XI, Kai-khosro et Wakhtang VI,
‚on ne connait pas une seule monnaie. Bakar, fils de
Wakhtang VI, en a fait frapper, au type du paon,
avec son nom abrégé BKR, qui sont bien connues, et
datées de l'an 1131 H. — 1718, lorsqu'il était admi-
nistrateur du Karthli, en l'absence de son pére.
Quelques années avant Bakar, Simon, un de ses
oncles, avait été décoré du titre de djanisin, vice-roi
de Gourdjistan, gráce au refus obstiné de Wakhtang,
fils de Léwan, d'embrasser l'slamisme. Ce Simon
resta au pouvoir seulement en 1712, d’après Wa-
khoucht; le reprit en 17 14, d’après Sekhnia Tehkhéi-
dzé, en attendant l'arrivée de Iésé; puis l'histoire
se tait à son égard. Or on a vu dans les Lettres nu-
mismatiques, Pl. II, N. 11 et 12, deux foulous de
Tiflis, au type du dragon, dont un sans date visible,
portant la lettre 9 M, et l'autre, tout semblable,
mais avec la lettre v S et la date douteuse 1130 ou
1140H. — 1717 ou 1736, telle que l'avait lue le Gén.
Bartholomaei. Aprés un examen trés attentif, j'ai pu
voir sur cette méme pièce les deux lettres v S en haut,
6 N à gauche, et cru y lire la date (ra 1128 H. —
1716; enfin l'Ermitage possède une troisième pièce du
méme type, avec la lettre b N et la date quelque peu
difficile à lire 1124 H. — 1712. L'auteur de la dé-
couverte de ces trois pieces, le Gén. Barth. eut aussi
l'idée heureuse de recomposer avec les lettres SMN
le nom de Simon et, s'appuyant de la donnée histo-
rique, montra que les trois piéces doivent étre attri-
buées à la régence du prince frére de Wakhtang VI.
L'année 1124, soit 1712 est tout-à-fait en rapport
avec l'histoire écrite; 1128, soit 1716, ne concorde
pas aussi bien; 1130 H., année qui commenca au 5
du mois de décembre 1717, est encore plus incertain.
Mais ceux qui liront l'histoire du temps, dans les ma-
tériaux aujourd'hui accessibles, se convaincront que les
récits parvenus jusqu'à nous laissent une grande lati-
tude aux combinaisons numismatiques, et que l'état
14
s
D
‘Bulletin de l’Académie Impériale
des monnaies qui sont entre nos mains permet bien
des hésitations. En tout cas le régent Simon entre
désormais dans la série monétaire.
Sur les règnes de Théimouraz II et d'Eréclé II,
son fils, aucun nouveau fait de numismatique n'est
parvenu à notre connaissance: c'est par une conjec-
ture permise, mais non susceptible de démonstration,
que M. L. attribue au régent David la monnaie pu-
bliée par le Pr. Barataïef, Pasp. IV, Pl. IT, N. 13.
Avant de clorre cette analyse, peut - étre déjà trop
longue, je crois devoir mentionner quelques faits nu-
mismatiques, de nature à intéresser le lecteur curieux.
Durant l'impression de son livre, M. L. avait at-
tiré mon attention sur le poisson qui figure sur cer-
taines monnaies d'Eréclé II et de Giorgi XII. Le sa-
vant M. de Sauley a depuis longtemps émis l'opinion
que les animaux représentés sur quelques pieces des
Houlaguides et des Mozafférides pourraient étre en
rapport avec les années du cycle duodénaire d'ani-
maux, usité primitivement chez les Mongols et encore
maintenant en Perse. Or M. L., ayant vu dans le tome
II, p. 35, de l’Hist. mod. de la Gé. l'année du pois-
son, mentionnée comme correspondant à 1720 de no-
tre ére, me demanda compte de cette indication, que
je n'avais pas relevée, comme étant accessoire dans
mon travail.
Les orientalistes connaissent bien la Vie de Nadir-
Chah, par Mirza Mahmoud Mehti-Khan Mazandarani,
qui à été traduite du persan en francais par William
Jones, et delà en allemand, Greifswald, 1773, in-4°.
Il en existe aussi une traduction géorgienne, par le
tsarévitch David, dont le Musée asiat. de l’Académie
posséde un exemplaire, m'ayant servi pour la citation
mentionnée plus haut. Allant donc aux renseigne-
ments, je trouvai qu'en effet la traduction allemande
de la Vie de Nadir, p. 11, place la bataille de Gouln-
abad le 20 de djoumadi el-ewwel 1134 H. — 24
février 1721, année du boeuf, mais que là méme il est
dit dans la traduction géorgienne, p. 17, [gets 1720
$5 Lech 3gols Je. ogg bobsbs, «en 1720, l’année d'oud,
i. e. du poisson;» ainsi ma propre version «en Pan:
née du poisson» était bien justifiée, mais il restait à
découvrir la source de la méprise du tsarévitch, si
méprise il y avait. M. Lerch voulut bien vérifier le
texte persan de l'ouvrage original, oü il trouva réelle-
ment zl «année de owd» i. e. du boeuf — on
écrit aussi b] — et, par une illumination soudaine,
se rappelant qu'en arabe le mot «5,» hout, presque
homophone du précédent, signifie «poisson ,» conjec-
tura trés à-propos que sans doute le savant tsarévitch
géorgien, soit que son manuscrit portät le mot «55,
soit qu'ignorant le mot tatar » 3) il en eût cherché le
sens en arabe, avait été induit à donner une traduc-
tion inexacte. Quoi qu'il en soit, je remercie bién
sincèrement les deux personnes qui ont relevé ce fait
et aidé à rectifier une grave erreur. Quant aux ani-
maux dont la figure se voit sur les monnaies de cui-
vre, géorgiennes et persanes, du XVIIP s., il est
avéré que plusieurs, comme le lion, I’ éléphant, le cerf,
le poisson, le paon etc. , n'ont rien de commun avec
le cycle duodénaire des Mongols. Si méme l'on vou-
lait tirer des inductions de la présence des animaux
du cycle pour dater les monnaies tatares oü elles se
rencontrent, il est resté démontré pour moi, par un
grand nombre d'exemples, que cette recherche n’a-
mènerait pas de résultats She ina avec la chro-
nologie.
M. L. a publié dans sa Num. de la Gé. au moyen-
âge, p. 43, et Pl. V, N. 12, une curieuse piece, au
type byzantin de S. George debout, couronné et
nimbé , la lance dans la main droite; au revers, une
légende arabe incompléte: «..... de la religion, ...
m-Chah , fils de Daoud, fils de Bachounta.... prince
des croyants; l'année..... » Il la croyait de provenance
d'Iméreth. M. Bartholomaei, ayant eu le bonheur de
mettre la main sur un autre exemplaire, plus complet,
dat; aed Le gl op olo u M J =
| «Eclat de la religion, (roi?) des musulmans,
Kon fils d’Ichhaq, adhérant de l'émir des croyants;»
dans le champ, des traces de la date 561 ou 569 H.
1170 ou 1173 de J.-C. Il pense qu'il s’agit ici d'un
Seldjoukide, d'un Ortokide ou d'un atabek. Enfin,
depuis la communication qui lui fut faite par moi
de ce second exemplaire, M. L. m’annonca, le 1" no-
vembre 1859, que le cabinet de France en a acquis
un troisieme, nissntiqué et parfaitement conservé, où
il lit: | ner zeit ce | ool» cp ol | e eol os
+ dns [Us aa) el «L'éclat de la religion, Behram,
fils de Daoud , fils de Bachhou (?), aide de Pémir des
vrais Gen, en l'année. ...» Quel que soit l'émir,
eneore inconnu, qui a fait frapper cette monnaie , on
/
213
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
214
voit qu'il était en rapports avec les chrétiens, puis-
qu'il imitait leur type, et qu'il vivait au XII s., à l’é-
poque du pére de Thamar: c'est une nouvelle piéce de
comparaison avec celles de Mahmoud et de Masoud,
les Seldjoukides, mentionnées plus haut.
A l'égard des contremarques géorgiennes, trés fré-
quentes sur les monnaies de Thamar et de ses deux
ou trois successeurs immédiats, il me parait utile de
citer une bonne page de M. L., renfermant des vues
particuliéres, confirmées par un passage de Polyen et
par divers exemples tirés de l'antiquité classique.
«Nous avons dit un mot des contremarques im-
primées aprés coup sur les monnaies de Thamar.
Personne n'ignore que l'usage de frapper avec un
poincon une seconde empreinte sur les monnaies avait
pour but, dans l'antiquité, comme aussi au moyen-
áge, soit de doubler la valeur de la piéce qui l'avait
reçue, comme si le prix d'un métal s'élevait par l'ap-
plication d'une nouvelle marque, soit de rendre à une
monnaie tombée en désuétude le caractère légal propre
à la remettre en circulation, soit enfin de convertir
à l'usage d'un état les monnaies d'un état voisin ou
étranger. Les anciens mentionnent, à différentes re-
prises, l'usage qui consistait à appliquer des contre-
marques sur le numéraire pour doubler la valeur de
la monnaie; c'est le procédé que Polyen désigne par
ces mots: Aen yapaxripa éxito» ^), en parlant de
la réforme monétaire de Leucon, roi du Bosphore *),
et qu'Aristote signale aussi dans des termes à-peu-
prés semblables, lorsqu'il raconte le stratagème que
Denys de Syracuse employa pour se libérer, sans
bourse délier, des emprunts qu'il avait faits à ses
sujets: Aveyeyoéycos 8E xo) apyuotou, émix0Vas yapa-
"rip, Sëdäuxe cv Sogar» duo Suvapéviy Spas,
TÔTE SE Wo6cEQoy Ayyiveyxav 96; aùtouç ^.
On trouve dans le méme ouvrage d'Aristote d'autres
passages où le mot yapaxtio a le sens de contre-
marque. Sans vouloir chercher à établir aucune com-
paraison entre les banqueroutes politiques de l'anti-
quité et les nécessités économiques qui obligerent les
rois de Géorgie à frapper d'une contremarque leur
numéraire, nous allons cependant essayer de démon-
trer que l'ieipresiión d'une seconde empreinte sur les
EN E EEE DR
24) le See? VI, c. IX, $ 1.
25) N t. Acad: sc. "Petrop. t. XIY (1805), p. 118.
26) gege Oeconom. liv. II.
monnaies géorgiennes avait pour but d'élever, en cer-
tains cas, la valeur du numéraire. On sait que le tré-
sor royal de Géorgie fut souvent épuisé par suite des
guerres continuelles que les souverains du pays eurent
à soutenir avec les musulmans, et des tributs onéreux
qu'ils étaient obligés de leur payer. Cette disette de
numéraire les mettait dans l'obligation de donner à
leurs monnaies une valeur plus grande que celle
qu'elle devait avoir légalement, et dans ce but, on
peut croire qu'ils élevèrent le taux de leur numéraire,
en faisant imprimer sur les piéces une contremarque
qui en augmentait la valeur. Si, comme nous le sup-
posons, la contremarque appliquée sur les monnaies
à certaines époques de disette pécuniaire donnait une
valeur supérieure au numéraire, il ne faudrait pas en
tirer cette conclusion rigoureuse, que les contre-
marques des monnaies géorgiennes avaient toujours
cette signification. En effet, sous Rousoudan, par
exemple, oü le numéraire reparut en abondance par
suite de la prospérité qui signala la seconde partie
du régne de cette princesse, les contremarques que
les officiers de ses hótels des monnaies firent imprimer
sur les pieces de Thamar, de Dawith III et de Giorgi IV,
eurent pour résultat de donner à ces piéces un nou-
veau cours, et de retirer de la circulation les mon-
naies altérées ou contrefaites, qui avaient fait décon-
sidérer le numéraire émis par ses prédécesseurs.
Le général de Bartholomaei, qui a compris toute l'im-
portance que les contremarques peuvent avoir pour
l'histoire des variations de la valeur du numéraire en
Géorgie, suppose qu'une cause tout-à-fait différente
de celle que nous venons d'indiquer, motiva l'appli-
cation des contremarques sur les monnaies royales.
D’apres les conjectures de ce savant, la frappe des
monnaies de cuivre étant un privilége accordé à des
sortes de fermiers monétaires par la couronne, qui
s'était réservé le droit de fabriquer le numéraire d'ar-
gent, celle-ci donnait un cours légal aux monnaies de
cuivre en y faisant imprimer une contremarque qui
représentait, soit une ou plusieurs lettres du nom du
souverain alors régnant, soit son chiffre formé de
lettres enchevétrées, soit enfin l'indication de la va-
leur de la monnaie. ”)
«Dans l'antiquité on rencontre aussi parfois des
27) Mél. asiat. t. III, p. 89; Bartholomaei, Lettr. d p. 3.
215
Bulletin de l'Académie Impériale
monnaies qui présentent sur le champ un double type;
on les désignait sous le nom de numi recusi. On con-
nait une monnaie de Géla, en Sicile, surfrappée avec
un coin de la ville de Métaponte, en Lucanie; enfin
plusieurs pièces de la Béotie et de Panticapée, qui
offrent la méme particularité.» ^?)
Voici maintenant un résumé sommaire de la nu-
mismatique géorgienne: cette série n'est pas considé-
rable. Le prince Barataief a donné 147 monnaies,
. réparties sur 14 Pl. et dans son texte, dont plusieurs
ne sont que des variantes de forme extérieure; M.
Langlois en avait d'abord publié 51, sur cinq Pl. re-
marquablement belles, et 12 sur une Pl. d'appendice,
en tout 63; ses dix nouvelles Pl. en contiennent 117,
sans un seul véritable double, plus 10 contremarques
et une Pl. de paléographie monétaire”): telle est donc
la vraie richesse de la suite géorgienne, se rapportant
à 42 types, y compris les frappes mongoles, pour 96
régnes constatés historiquement. Ainsi il reste bien
des lacunes, réservées pour les découvertes futures.
Dans ses modestes proportions, cette suite embrasse
pourtant plus de mille huit cents ans et raméne des
synchronismes avec les Sassanides du VI^ s.; avec
Héraclius et les khaliphes, avec Basile II et ses suc-
cesseurs; avec les Mongols, avant et sous la dynastie
Houlaguide; avec Trébizonde, avec Timour et les
principautés éphéméres fondées par les Tatars de son
époque ` avec les Sofis, les Osmanlis, les Afchars, les
Qadjars et les Russes: en un mot, avec tout ce qu'il
y aeu de grand et d’illustre dans l'Asie occidentale,
et, pour être bien comprise, demande l'étude appro-
fondie de toute l’histoire asiatique.
Exposer tout ce qui touche à la circulation moné- |
taire et aux successions d’un état faible en popula-
tion, mais distingué par l’héroïsme des hommes et
par la beauté des femmes, par la culture, bornée,
mais non sans éclat, des arts, et par le développement
de la pensée: c’était le but de M. Langlois. Malgré
nos critiques minucieuses , le lecteur peut juger si le
but a été atteint, s'il était possible d'en approcher
mieux que ne l'a fait notre laborieux numismate.
28) Langlois, Essai...., p. 72, 74.
29) La Pl. de Paléographie est la plus faible de toutes, les au-
tres ne présentent que de si légères imperfections, visibles à la
loupe, qu'il serait superflu de s'y arréter.
Bemerkungen zu Benfey's Übersetzung des
Pan k'atantra. von Otto Böhtlingk.
Erster Artikel.
(Lu le 21 décembre 1860.)
Das im Jahre 1859 erschienene Werk Benfey's,
betitelt: «Pantschatantra: Fünf Bücher indischer Fa-
beln, Märchen und Erzählungen», hat in der gelehrten
"Welt mit Recht grosses Aufsehen erregt. Der erste
Theil enthält die Einleitung, welche sich über das
indische Grundwerk und dessen Ausflüsse, sowie über
die Quelle und Verbreitung des Inhalts derselben aus-
führlich ergeht; der zweite Theil umfasst die Über-
setzung des Pankatantra und Anmerkungen.
Im ersten Theile, den wir hier unberücksichtigt
lassen, hat der Autor uner Fleiss, grosse
Belesenheit, Scharfsinn und feine Combinationsgabe
an den Tag gelegt. Wenn auch nicht geláugnet wer-
den kann, dass hier und da blosse Anklünge schon
für Ausflüsse aus einer und derselben Quelle angenom-
men werden, so kann dieses schliesslich dem Autor
auch nicht einmal als Tadel angerechnet werden, da
auf solche Anklänge wenigstens aufmerksam gemacht
zu haben nicht vom Übel ist. Gelehrte, die mit die-
ser Partie vertrauter als wir sind, werden gewiss nicht
unterlassen, die Sache weiter zu verfolgen und das
nicht dahin Gehörige wieder auszuscheiden*).
Im zweiten Theile, der uns hier zunächst angeht,
SET
*) Einen Anfang hat Felix Liebrecht im ersten Hefte der von
Benfey herausgegebenen Zeitschrift «Orient und Occident» S. 116
—186 gemacht. Bei dieser Gelegenheit sei es mir erlaubt, mich
gegen eine in einem Nachtrage zu dem eben erwähnten Artikel ver-
suchte Deutung des Wortes Baghatur auf das Entschiedenste zu er-
klàren. Das bei Mongolen, Mandschu, Türken, Persern, den heu-
tigen Indern und Slawen verbreitete Wort kónnte nur in dem Falle
auf AA zurückgeführt iei e wenn diese Zusammensetzung als
wirklich vorhanden und z n der Bedeutung von Held in irgend
einem Werke der Sanskrit- Eeer ur nachgewiesen würde. Es is
doch nicht anzunehmen, dass di ie ae von Indien zur Bezeich-
anskrit-Bestandtheilenein
Wort de gebildet e prie Und nun soll gar eine mongo-
lische ähluug, in welcher ein Weib als Baghatur auftritt, auch
de pu der eine indische pe” P^ qi sein, weil nur im Sanskrit
das W rt TAT auch die für diese Erzählung passende (was sehr
Ketten werden kann) Nebenbedeutung vulvam ferens habe. Ich
kann mir überhaupt nicht denken, dass so kriegerische Völker wie
Mongolen und Türken erst von einem unterjochten Volke gelernt
_ ett einen Helden mit einem passenden Worte zu Ste
en. Oder sollten etwa Mongolen und Türken erst beim Zusammen-
od mit den Indern zum vollen Bewusstsein ihrer Herzhaftigkeit
| gelangt sein?
217
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
hat sich Benfey wieder als gründlicher Kenner des
Sankrits bewährt. Manche Stelle, die vor Erscheinen
dieser Übersetzung uns dunkel geblieben war, tritt
durch diese in helles Licht; viele verdorbene, gegen
Sinn und Grammatik verstossende Stellen werden
durch eine glückliche Conjectur oder mit Hülfe von
Handschriften wieder geheilt. Alles aufzuklüren und
Alles Anstössige zu entfernen war indessen beim ersten
Angriff nicht móglich und wird auch nicht eher ge-
lingen, bis wir in den Besitz des ganzen vorhandenen
kritischen Materials gelangt sein werden. Der Zweck
dieser Zeilen ist, dort, wo unser geehrter Freund bei
gar zu beschleunigtem Schritte oder in einer schwachen
Stunde, in einer Stunde der Ermüdung und Erschópfung
von der grossen geistigen. Arbeit, den rechten Weg
verfehlte, auf diesen, so weit unser, gleichsam be-
schrünktes Auge zu reichen vermag, hinzuweisen und
auf diese Weise ein Scherflein beizutragen zu einem
bessern Verständniss des interessanten Werkes. Wenn
ich mitunter auch Geringfügiges erwühne, so geschieht
solches lediglich in der Absicht, damit in einer zweiten
Auflage, welche das Werk gewiss erleben wird, auch
dieses verbessert werde. Die bei der Übersetzung der
Sentenzen angewandte gebundene Rede hat mich nicht
vermocht gar zu grosse Freiheiten und Abweichungen
vom Original für dadurch entschuldigt zu halten. Nach
meiner Ansicht vermag eine einfache aber genaue pro-
saische Übersetzung, wenn sie nur nicht des gehö-
rigen Flusses entbehrt, die Farbe des Originals treuer
wiederzugeben als eine gar zu freie metrische.
Dass ich bei dieser Gelegenheit auch auf diejenigen
Fehler des Kosegarten'schen Textes, welche B.
übersehen hat, aufmerksam mache, wird wohl keiner
Rechtfertigung bedürfen. Die Zahl der Fehler aller
Art bildet im Kosegarten'schen Text leider eine
ganze Legion. Möchte doch der kritische Apparat uns
nur nicht gar zu lange vorenthalten werden.
Einleitung.
Str. 1. Zwischen Indra und Mond ist Kuvera aus-
gelassen; oer. am Ende nicht die —
schlechtweg, sondern die Planeten.
Str. 5. MEER nicht twgendhaft, sondern treu, an-
hünglich oder fromm, gottesfürchtig.
Str. 6. Den Tod Druckfehler für der Tod; mmm SED GI
wohl nicht in der Familie geboren, sondern in einer guten
Familie geboren, von guter Herkunft; statt wegen deren
ist wegen dessen zu lesen.
Str. 7. ad auf met bezogen bedeutet schnell
dahinfahrend.
Str. 8. FANATT, ist ungenau übersetztdurch
besser Enthalung von L ielesgenuss , indem Hg zu den
zum Beischlaf geeigneten Zeiten unübersetzt geblieben
ist. Im Compositum aama ist ym schöne Eigen-
schaften, Tugenden in der Übersetzung übergangen
worden.
x ose AT mm: ist nicht jedes irgend mög-
liche Mittel, sondern irgend ein Mittel. Ich übersetze:
darum bewirke man durch irgend ein Mittel, dass u. s. w.
8. 5, Z. 4. ear, wörtlich Lowengebrüll, hätte ich
hier nicht durch Sch/achtruf, sondern durch stolzes, ent-
schiedenes Wort übersetzt.
— 2.7.8. qat ART À Ze Za Zoe riz eT übersetzt
B. dann möge Gott mir die Gütterstrasse nicht zeigen,
welches nach den Anmm. ungefähr so viel heissen soll
als dann will ich nicht selig werden. Zunächst ist zu be-
merken, dass za: hier schwerlich schlechtweg den von
Vishnucarman vor allen andern verehrten Gott be-
zeichnet, sondern vielmehr wie im Vorhergehenden
den vor ihm stehenden König. Dass aber der König
einem Brahmanen nicht die Gótterstrasse zeigen werde,
versteht sich von selbst. Zammt erscheint anch im R. und
wird daselbst vom Scholiasten durch nz oder az er-
klärt. Sollte nun nicht auch hier zu übersetzen sein:
dann braucht mir der König nicht einmal seinen H— zu
zeigen SO v. a. dann verdiene ich nicht einmal den H—
des Königs zu sehen? Die’ derbe Ausdrucksweise wird
dadurch gemildert, dass der H— nicht bei seinem
wahren Namen genannt wird. Wie ich jetzt sehe, will
B. in den Nachtrügen + streichen und übersetzen: der
König möge mir den Weg zu den Göttern zeigen d. i.
möge mich tódten lassen. Das q gebe auch ich gern Preis,
bleibe aber sonst bei der vom Scholiasten zu R. ge-
gebenen Erklärung von Zem, welche gewiss nicht
aus der Luft gegriffen sein wird.
— 10. «umm, der Titel des 4ten Buches, wäre
genauer durch Verlust von Erworbenem übersetzt.
219
Bulletin de l'Académie Impériale
220
Erstes Buch,
S. 6, Z. 6 muss im Koseg. Text das von Emm
getilgt werden.
Str. 5 ist zu übersetzen: In dieser Welt wird unter
Reichen sogar ein Feind zum nahen Verwandten, unter Ar-
men sogar ein naher Verwandter sogleich zum schlechten
Menschen. Dagegen heisst es bei B.: In dieser Welt
wird selbst Blutsfreund ein Feind, wenn er nur Geld be-
sitzt; ein Blutsfreund aber, der arm cm ist auch so-
gleich ein schlechter Mensch.
Str. 6. Wörtlicher und deutlicher: denn wie s Bin
Flüsse entquellen, so den von allen Seiten angewachsenen
und aufgehäuften Reichthümern jegliche Werke.
Str. 9. Mit Unrecht wird staan durch bei leben-
digem Leibe übersetzt, als wenn es in einem Gegen-
satze zum Kirchhof stände. tar bezeichnet einfach
die Welt der Lebendigen, Alles was lebt, und der Kirch- |’
hof steht als ein von Allen zu meidender Ort im Ge-
gensatz zum Vater, an den die Kinder schon durch
natürliche Bande gekettet werden. Man übersetze also:
‚ Bedürftige, sie seien Menschen oder Thiere, suchen sogar
eine Leichenstätte auf; den Vater sogar verlassen sie und
ziehen in die Ferne, wenn dieser nichts hat.
SN 2,.9. RATE, ist nicht ramo Erwerb ver-
milttelst etwas Erlerntem, sondern fama zur das Erwer-
ben, Erlernen der Wissenschaft; vgl. 244,21.
Str. 12. B. übersetzt nach der Lesart org:
um weil man sein Vermögen andern anvertraut. Dieses
müsste aber im Sanskrit c heissen. B.
bemerkt, dass Galanos dieselbe Lesart vor Augen
gehabt haben müsse, da sein tò apsreptfew dem ATAT-
qu entsprüche; aber jenes wie dieses tiedentet j ja sich
Etwas aneignen. Ich schlage vor Z
lesen und zu übersetzen: weil man in RER Händen
befindliches Geld sich aneignet. In diesem Falle würde
dieses nicht ein Tadel des #uchers, sondern ein Lob
des zuletzt erwühnten Handels sein.
8. 7, Z. 16. DREI ist nicht ein reicher Küufer,
vielmehr ein bekannter Abnehmer, ein Kunde; ebenso
Str. 15. Mga hier und Str. 14 ist
nicht Mäklergeschäft, sondern Compagnie-Geschäft.
— Z. 17. mm Geschirr, Gerüthe, nicht Waare
=
schlechtweg; ebenso Str. 19. RUDI ist nicht
Transport in fremdes Land, sondern Herbeiführen aus
fremdem Lande.
Str 18; = amer Kunde.
Str. 14. ar nicht Kaufmann, sondern Geschüfts-
führer einer Handelsgesellschaft; fra wohl nicht was
will ich mehr?, sondern was geht mich der Andere (mein
Compagnon) an?
S. 8, Z. 14. arem ist nach Cabdakalpadruma
und Wilson ein natürliches, nicht von Menschenhand ge-
machtes Gefüss (wie z. B. der Sack, in dem Moschus
verkauft wird).
S. 9, Z. 7. acit ist Maulwurfshügel, Ameisenhaufe,
nicht schlechtweg Erdhügel.
Str. 24. Lies was unbeschützt st. wer unbeschützt; f-
zeit: wäre doch besser durch ausgesetzt, als durch das
farblose lag wiedergegeben worden.
S. 9, Z. 15. fhaa ist derjenige welcher erstaunt aus-
ruft: was ist geschehen? d. i. der die Gefahr nicht voraus-
sieht, sondern sich stets überrumpeln lässt. Anders aber
wohl nicht besser im Pet. Wörterbuch.
Str. 25. far heisst niemals Macht; im Hit. steht st.
dessen qra, welches D. vor Augen gehabt haben mag.
Str. 33. qq ein Gestorbener scheint mit ed ein Sterb- `
licher, ein Mensch verwechselt worden zu sein. ma hier
in dem Sinne von wird wiedergeboren.
Str. 35. af . übersetzt B. in Bezug auf
stat: durch standhaft und edel, in Bezug auf starzt: durch
hoch und feucht und schattig. tafa ist in beiden Fällen
unbeweglich, nicht wankend; cry ist wohl Fülle, Reich-
lichkeit.
Str. 42. Smgapaeaf nicht Mittel zu beschwichtigen
den Zorn, sondern ein Gegenstand des Zornes und der
guten Laune (der Befriedigung); & mit fa bedeutet hier
untersuchen, prüfen. |
S. 12, Z. 21. Eu = Stam bedeutet bei Manu (7,
160) in derselben Verbindung Theilung der Streükräfte;
im 3ten Buch des Pankat. offenbar auch doppeltes
Wesen, Falschheit, Hinterlist,
S. 13, Z. 6. qm ist nicht Grossvater, sondern Vater.
Str. 53. Gaben ist zweideutig, besser Vorzüge; ge
ist in der Übersetzung weggeblieben.
Str. 54. qim mit der Zeit, genauer: wenn auch
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
222
nach Verlauf einiger Zeit, wenn auch nicht gleich, so doch
mit der Zeit.
Str. 58. Ich sehe nicht ein, warum am entschie-
den besser als ge" sein sollte; ich würde gerade das
Gegentheil behaupten, da Wm schon in dem aq von
vere enthalten ist.
Str. 63. erg klingt wie Harem, ist aber nicht Ha-
rem, sondern Palast.
Str. 73. Am auf die Könige bezogen ist geniessend,
dem Genuss ergeben; auf die Schlangen dagegen — mit
einem Kamme, einer Haube versehen.
S. 16, Z. 4. agara — zt quem (5o ist zu
lesen) nicht reichte ihm die rechte Hand, sondern legte
d. r. H. (Tatze) auf ihn.
Str. 81. Wozu die vielen Zusätze in der Über-
setzung? ;
5. 16, 5.12. enr nicht besitzen, sondern erlangen.
Str. 84. ger nicht ein Schlechter, sondern ein niedriger
Stehender ; ot nicht ein Guter, sondern ein Gleichstehender ;
gia q AMA: nicht der seine Stellung nicht füllen kann,
sondern der nicht an die Deichsel gespannt wird d.i. der
nicht an die ihm gebührende Stelle gesetzt wird.
8. 16, Z. 20. gimana wohl nicht die allerniedrig-
ste Stelle, sondern eine niedrigere und eine niedrigste St.
— Z. 21. 21 Schuld, nicht Schimpf.
. Str. 91. sem denge Bedürfniss, genauer:
Beschüftigung, Treiben.
Str. 97. gaq ist nicht ye perm sondern Substan-
tiv (Wohlthat, Dienst) ; Ar Ten menm nicht den hat der
König gern zum Freund, sondern an den hat der König
einen wahren Gefährten, Gehülfen.
Str. 101. rt ist gewiss richtig und Galanos
hat gewiss nicht rimm gelesen, da es ein solches
Wort gar nicht giebt. B. hat wohl an Sum gedacht.
Str. 107. Nicht der Edelstein, sondern ein Edelstein.
Str. 108. Die Lesart der Hamburger Handschrif-
ten xig statt Der ist nichts werth, da QUER nichts
anderes als eine Varietät von Ricinus communis bedeuten
könnte. Wozu bedürfen wir aber der Varietät, da der
Ricinus communis selbst schon eine zu Holz nicht taug-
liche Staude ist? B. übersetzt #7 durch Splitter und
zwar S0, als wenn dieses Wort nicht nach TUE, son-
dern am Ende des Compositum stände. Gegen die
Lesart qzy ist nichts einzuwenden, da dieses nach
Rág'an. im Ckdr. gleichfalls Name einer Staude ist,
was Benfey freilich nicht wissen konnte, da ihm die-
ses Buch nicht zu Gebote stand.
Str. 109. zuer, werd wird angekauft, genauer:
wird verlangt, gesucht, indem man noch dafür Etwas zu-
giebt, d. i. man verlangt (die Katze) nicht umsonst, son-
dern zahlt gern noch Etwas zu um sie nur zu bekommen.
S. 19, Z. 4. Das Interpunctionszeichen steht bei
Kosegarten fälschlich vor st. nach qmm.
Str. 113. qv gäbe einen ganz guten Sinn, wenn
man es als Leute d. i. Diese auflasste; "reg steht
ganz müssig da. mq cmm nicht wo er grosses Ver-
trauen hegt, sondern, mit grosser Rücksicht, mit grosser
Vorsicht,
Str. 114. fagaga nicht wnzweideutig, sondern
stets gleichgesinnt.
Str. 115. ag wäre richtiger durch Damm als durch
Brücke wiedergegeben worden; er ist hier nicht Zau-
ber, sondern Rath, Berathung.
Str. 116. za aa ART genauer: der Be
nicht, wird nicht besiegt.
Str. 117. Der Parallelismus träte deutlich hervor,
wenn wörtlicher übersetzt würde: wenn die heisse Jah-
reszeit die Teiche ausdörrt.
Str. 118. ed (im Gegensatz zu rz Entsetzen) ist
aufbrausende Freude, nicht Stolz.
Str. 120. zu m nicht sich als fest erweisen, son-
dern fest werden; 3 nicht ein lackirtes Armband,
sondern eim Schmuck aus Lack, der leicht Feuer fängt
und spurlos verbrennt.
Str. 121. gea Mark, nicht Fleisch.
$21, 4. 8. Das Interpunetionszeichen nach zia
ist bei Ko segarten zu tilgen.
—4.11. augur nicht vergnügt, sondern aus Neugier.
Str. 125. SF ist zu frei durch grenzenlos übersetzt
worden.
Str. 129. Das am nach gesent ist unübersetzt ge-
blieben, wodurch der Anschein entsteht, als wenn
Brhaspati überhaupt kein Vertrauen verdiene, wäh-
rend er die grösste Autorität ist.
Str. 131. B. übersetzt: Ohne Vertraun erliegt (Trape:
Bulletin de l'Académie Imperiale
224
pics ARR
wahrlich sogar der Feind der Götter nicht; weil er vertraute
ward Diti’s Sohn zerschmettert vom Götterherrn. In den
Noten wird auf VP. 76, eine garnicht hierher gehórige
Stelle verwiesen. Die Sage, auf welche hier angespielt
wird, findet man ausführlich erzählt R. Schl. 1,46
oder Gorr. 47 und VP. 151. fg. Man Dessie:
Ohne Vertrauen gelangt ein Feind selbst unter den Göttern
(d. i. ein Feind, selbst wenn er ein Gott isi) nicht zum
Ziel: weil Diti vertraute, wurde ihre Leibesfrucht vom
Götterfürsten zerstückelt.
Str. 132. rast ist nicht Tugend, sondern Geschick-
lichkeit, Erfahrung. Das * im zweiten Halbverse ist
durchaus nicht vgl. das Pet. Wörterb.
unter git —
Str. 133. des stets ist nicht übersetzt worden.
8. 24, Z. 4. 5. amf ceat male reae Ai aera
trotzdem bin ich bereit, wenn der Herr befiehlt, es zu dei-
nem Diener (nach der Lesart edel st. ZAÑ) zu machen.
Genauer: trotzdem bin ich bereit es zu solchem Botendienst,
welchen der Herr angeben wird, zu verwenden. Die Les-
art A würde mir gerade missfallen, da ich nicht
einsehe, warum der Löwe bei diesen Worten aufseuf-
zen soll. Überdies ist zu bemerken, dass das Inter-
punctionszeichen bei Kosegarten richtig steht, da
das Adverb in der Prosa dem Verbum voranzugehen
pflegt. Ich übersetze: vormagst du mit Anstrengung aller
deiner Kraft so zu thun?
EN An E ament nicht verüchtlich, sondern mit einem
Vorwurf.
— Z. 16. stammt ist nicht, wie B. will, als Compo- |
situm zusammen zu schreiben und als Adverb mit sreafa
zu verbinden; eq bedeutet hier nun so, und UT einen
Augenblick ist mit Terme warte zu verbinden.
S. 25, Z. 6. Hier nimmt B. keinen Anstoss an eer,
während er S. 24, Z. 14 auf fa besteht.
— 2.9. at nicht ist das Eigenthum , sondern
ist das Gebiet geworden, ist als Gebiet zugewiesen
worden.
— Z. 12 und 14. mam wird hier mit Unrecht in
der Bed. von die rechte Hand aufgefasst; vgl. Te
S..24,,2..20..8. 59,25. 108
Str. 142. gear auf die Stützen bezogen ist undurch-
löchert, auf die Minister — die sich keine Blössen geben;
B. übersetzt das Wort durch fest.
Str. 145. Tara ist nicht gerade der Erde Fülle, son-
dern einfach Vermögen, Reichthum.
8,926,272. 11. SITTI ist dureh reicher Kauf?
herr übersetzt worden; es ist wohl ein Besitzer von aller-
hand Gerüthen gemeint.
Str. 147. Mit Unrecht fasst B. ma als Adverb,
es ist als Adjectiv mit Gm zu verbinden.
S. 26, Z. 23. An heisst nicht mit ihm (dem Könige),
sondern von ihm (dem Dantila) und ist mit Tra
zu verbinden. Das af nach emt hätte berücksich-
tigt werden müssen. Tem ist nieht gerade der Haus-
priester des Königs, sondern nur der Lehrer des K.
4,040 20 q vndas nicht fand er selbst in
der Nacht keinen Schlaf mehr, sondern legte er sich selbst
zur Nachtzeit nicht nieder.
S. 27, Z 5. eme ist in der ebenen mit
Unrecht übergangen worden. mtm ist eigentlich
nicht tiefe Meditation (Andacht), sondern halb Medita-
tion, halb Schlaf, eine schlafühnliche Vertiefung; vgl. S. 29,
72.94. 8.129, 2 95. Mbh: 1, 1218. aru IS, $:
Cántig. 4,17. :
Str. 152. Die letzte Zeile übersetzt B.:
steckt so die schönbrauige voll Lieb im höchsten und wei-
testen Sinn? Nach der richtigen Auffassung vielmehr:
wodurch
| zu wem fühlen denn bei so bewandten Umständen die Schön-
brauigen in Wirklichkeit Liebe im wahren Sinne des
Wortes?
Str. 160. EMA, ist nicht hängend am Band, son-
dern mit den Fransen "herabhüngend; die Nebenbedeu-
tung ist gewiss nicht hängend an Schönheit.
Str. 29, Z. 17. Das Causat. von TAT bedeutet
aus dem Hause werfen, nicht aus dem Hause Win (wer-
fen) lassen.
S. 30, Z. 7. Warum wenn ich so etwas hatte st. wenn
ich so etwas that? Auch nicht das kleinste pm ohne
alle Veranlassung st. keine Gurke.
8. statt bedeutet nicht schlechtweg Hand-
lung, sondern Begebenlieit; grat nicht nicht Pe son-
dern unmöglich, unwahrscheinlich.
— Z. 13. Sept nicht die oberste Aufsicht, SOR-
dern sein Amt.
—
225
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
— Z. 20. zat om
ihm seine rechte Hand, sondern legte s. r. H. oe
auf ihn.
S. 31, Z.9. Das fehlerhafte trat em will B. in den
Anmm. in SERI verbessern, druckt aber opt.
Str. 168. Statt Furcht ist Frucht zu lesen.
Str. 175. am kann schwerlich den Pfau bezeich-
nen; es ist ohne allen Zweifel mat der Schlangen-
fresser zu lesen.
Str. 178. Der Mann heisst Áshádhabháti mit
langem zz; im Anlaut, wie wir aus der Folge ersehen;
es trifft demnach die Übersetzung wnüberwindliche
Macht habend nicht zu. radar: ist bei Koseg. zusam-
men zu schreiben.
S. 32, Z. 25. Koseg. fasst THREE als ein Wort
und ihm folet D. in seiner Chrestomathie, wie man aus
dem Glossar unter i. zT mit aq ersehen kann. Diese |g
Verbindung ist aber in am aufzulösen.
Str. 179.2: eq hätte in der ersten Hälfte der Strophe
ebenso wie in der zweiten aufgefasst werden müssen.
maq und cat nicht Gewinn und Verlust, sondern Ein-
nahme und Ausgabe.
Str. 185. artaq arg Reichthum (vergeht) durch Schwel-
gerei; vielmehr hohe Stellung, Macht durch unkluges Be-
nehmen; vom Verschwinden des Geldes wird später ge-
redet.
8.34 Z: 1k. nicht unterrichtete ihn,
sondern genauer nahm ihn als Schüler auf.
— 2.12. afaa ein Blatt ab ein Schriftstück,
nicht Miedo
— Z. 18. à wird durch um eine freund-
liche Bewirthung entgegenzunehmen übersetzt, aber qrat-
"amu bedeutet, wie wir aus Wilson ersehen: the putt-
ing of the Brahminical cord on images of Durgá on the
eight of the light half of Grävana or Ashádha.
S. 35, 2.2. m nicht mit den Hörnern ihrer
Stirn, sondern mit ihren flachen Stirnknochen.
Str. 189. zgem nicht einsam, sondern schwer zu
wandeln, schwer zu passiren.
Str. 190. Strom nicht Nom. act. sich auszustrecken,
_ sondern Matratze, Decke auf der man liegt.
Str. 191. &f ist nicht gerade Halet. sondern
Liebesspiel.
Tome III.
aft pat wie oben nicht reichte
Str. 195. Man tilge das sinnstörende Komma vor
erstreben. An die Geilheit der Kameelweibchen ist
hier gewiss nicht zu denken.
S. 38, Z. 1. zd kann hier kaum richtig sein.
Str. 203. Sc? afea ara beim coitus nämlich.
Str. 204. gúm hier nicht wnbegreifhich, sondern
schwer zu packen, — zu ergreifen, — zu heben.
Str. 205. ist Schüchternheit und — Kleinmuth.
nicht aber Angstlichkeit und Grausamkeit; om Be-
zauberung KE gutem Sinne) und Anwendung von Lug und
Trug; st. ut ist Jum zu lesen und durch Vorzüge (nicht
Charakter) im Gegens. zu zm Fehler zu übersetzen. In
at: IS samt Tora: ist EL nicht warum, sondern einfach
Fragepartikel: kónnen die Geliebte von Münnern sein ?
Str. 207. smat ist nicht grauenerregend, sondern
verworren; {ta ist in der Übersetzung übergan-
gen; Tara nicht erglühend, sondern glänzend.
Str. 210. "UTD ist nicht Adverb, sondern gehórt
als Adjectiv mitleidig, weich zu «zz.
S. 41, Z. 25. GER iden also, sondern ferner, aus-
serdem, überdies.
Str. 219. Gage nicht den einen
ja, den andern nicht tüdtet, sondern kann Einen tódten
oder auch nicht d. i. tüdtet nicht einmal Einen mit Ge-
wissheit. |
S. 42, Z. 11. paa nicht auch nur ein klein wenig,
sondern irgendwie.
— Z. 13. Vüterchen (na) trifft nicht den sania bes-
ser-mein Theurer.
Str. 220. Statt qm ist ohne allen Zweifel ag zu
lesen; qrprz ist nicht Sturm, sondern Schiffbruch. Of-
fenbar hat B. ae als Nom. ag. und Getz Schiffbrecher
als eine poetische Umschreibung des Sturmes gefasst.
Str. 221. Dem Muthigen bringet das Glück Hülfe; wa-
rum nicht wörtlicher: zu dem Strebenden kommt stets
das Glück? za fme nicht das Geschick lassen, sondern
das Geschick niederschlagen, überwinden.
Str. 222. faga nicht gewinnt, sondern liebkoset.
S. 43, Z. 11. gea hier cher plötzlich, ganz un-
erwartet, als ohne Veranlassung.
— Z. 12. arataa nicht Wahrheit, sondern dein
Zustand, TEST à Tara kann nur heissen so höre meın
Geheimnis, aber dieses passt nicht in den Zusammen-
15
227
Bulletin de l'Académie Empériale
228
hang. Die Stelle ist offenbar verdorben und ich vermu-
the, dass dem snm À eine 1ste Person pl. (man hätte
aber den Dual erwartet) imperat. wie lass uns (an einen
einsamen Ort gehen) zu Grunde liegt; in diesem Falle
wäre Zeg nicht an seinem Platze. Der Sache wäre
aber auch abzeholfen, wenn man FSU A rer ara läse;
vgl. S. 45, 2.24. |
— Z. 14. 15. St. area ist ohne allen Zweifel tra
zu lesen und der Sinn ist offenbar: verzerhe mir, wenn
ich in der Jugend etwas Ungebührliches gegen dich verübt.
Die Stelle ist verdorben (wohl gummíqo zu lesen) und
ich wundere mich nur, dass B. ohne allen Anstoss da-
rüber hinwegkommt. Seine Übersetzung passt nicht
in den Zusammenhang und kann auch sonst nicht ge-
rechtfertigt werden.
Str. 223. er ist hier nicht Rath, sondern Zauber.
Str. 225. Man tilge den Visarga in year: und zer-
lege qj? in DEIRI, IAR, dann erhält man von Natur
krause Locken für die gebogene Lotusblume der Scham.
HUI ist nicht übersetzt worden.
S. 44, Z. 15. Die Stelle ist verdorben. In ama ist
vielleicht api (vier Unterarme an zwei Oberarmen )
zu suchen; vgl. Z. 23. qazm steht nicht an seinem
Platze.
Str. 227. wa nicht Treiben, sondern Macht, Gewalt.
RB 46, 2.6. dz am Anfange des Satzes!
Str. 229. em ist nicht Prunk.
S. 47, Z. 23. zem ist nicht Zühneknirschen, son-
dern Reinigen der Zühne. Um sein Versprechen, nicht
eher zu essen bis alle Feinde erschlagen sind, buch-
stäblich zu erfüllen, entfernt er auch die geringen Über-
reste der Mahlzeit zwischen seinen Zähnen.
S. 48, Z. 4. Es ist wohl asum zu lesen; diese
Worte sind ja noch immer an den Vater (GG also Gen.
sg.) gerichtet.
— Z. 10. Nicht die —, sondern eine Königstochter.
S. 50, Z. 20.. Nicht werden müten im Wagen der
Rohini aufgehen, sondern werden mitten durch den W.
der R. (ihn zerspaltend) hindurchgehen.
Str. 241. RITA kann auf keinen Fall essend
gekochter Kinder Fleisch bedeuten - es ist ohne allen |
Zweifel oa zu lesen.
S Od ws AA: UP nicht dam wird
dieser Teich sehr wenig Wasser enthalten, sondern daher
hat dieser Teich so wenig Wasser.
— 7.8. Es ist wohl emma zu lesen.
— Z. 11. Wohl zzíqumi zu lesen oder A sta vor
si einzuschalten. |
S. 52, Z. 4. faz d sre: nicht ist der Teich etwas
weit? sondern wie weit ist noch der Teich entfernt?
— 7. 8. TT weiss, nicht lieblich.
— 2.11. fh gn PRINT, ist dem Vogel
etwas zugestossen ? vielmehr: hat sich irgend ein Omen.
ereignet?
— 2.16.17; gert vin — ad rate nicht von
jetzt an dürfen alle — vergnügt sein, sondern von Jetzt
an werden alle — Sicherheit geniessen.
— Z. 22. mea: nicht Königs, Ministers, oder
eines andern, sondern eines königlichen Ministers oder e. a.
S. 53, Z. 1. Esliegen am Ufer nicht nur Schmuck-
sachen, sondern auch Kleider der Badenden.
— 2.4. vate nicht machte sich dann weg,
so weit sie kommen konnte, sondern machte in ziemlich
bedeutender Entfernung Halt. |
S. 55, Z. 1. Warum ist tem durch frei von Ge-
fahr übersetzt worden? - | |
— 2.6. EG am RIT. heisst nicht nach « einem
Mittel suchend, um dem Tod durch jenen zu entgeh’n, son-
dern auf ein Mittel sinnend den zu tüdten. |
— Z. 9. 10. zzi di ARRETE ATEN KOAA-
fermer À Cream wird übersetzt als nun der Löwe sah,
dass dieses sonst so leichtfüssige Geschöpf so spät erst her-
angekommen war, wurde er u. s. w. Vielmehr: als er
diesen so spät kommen sah und überdies FU) bemerkte,
| dass er sogar leicht war (d. i. einen gar zu geringen Bis-
sen abgebenwürde)u.s.w. So ist auch Z.11 ganz missver-
standen; es ist zu übersetzen: zwvürderst met: bist du,
der du so winzig (als Speise) bist, allein gekommen und
dann noch nach der. festgesetzten Zeit. Dass dieses die
richtige Auffassung ist, ersieht man aus der Entschul-
digung des Hasen Z. 15.16: als die sämmtlichen Thiere
erfuhren, dass nach der Ordnung der Thierarten die Reihe
an mir, dem etwas winzigen, war, sandten sie mich mit
fünf Hasen ab. B. sündigt gegen die Grammatik, in-
dem er den Hasen zum logischen Subject von Tan
229
des Sciences de Saint - Pötersbourg.
macht und den Instrum. ent: als Ablat. fasst; SE
a übersetzt er hier wieder durch leichtfüssig.
— Z. 17. WERT angga U. s. w. nicht
nachdem ich darauf unterweges war, wurde ich, sondern
darauf wurde ich, als ich hierher ging, unterweges u. s.w.
— Z. 21. qm Dieb, Räuber hier und S. 56, Z. 2
so v. à. Usurpator.
Str. 257. Man hätte q à quint erwartet.
Str. 267. Das am hat keinen Sinn, wenn sam st.
^ waem gelesen wird, dieses dagegen steht an seinem
Platze, wenn man geet richtig durch an Kraft über-
legen übersetzt. EL zahnlos, genauer mit zerbroche-
nem Zahne.
Si 57, Z: 10. ara Aegan nicht ging, son-
dern kam.
— Z. 13. 4x ist von zf, zu trennen.
— Z. 22. aaia kann nicht richtig sein.
Str. 269 — Mbh. 5, 1097 (vgl. auch 4, 520), wo
die Strophe folgendermaassen lautet:
mi sm ot am uri Se ar tz an fami |
ATETEA OT! SES N
Str. 270. ya ist in der Übersetzung nicht her- |
vorgehoben worden.
S. 58, Z. 19. smit mit genauer Noth ist nicht über-
setzt worden. |
Str. 271. Acta quu: nicht keinen einzigen Mann
giebt es, sondern der ist kein Mann; qua steht ja im
Gegensatz zu SIE.
S. 59, Z. 9. Nicht so ist dieser Schluss bei ihm nicht
‚richtig, sondern dieses folgt nicht aus jenem.
Str. 283. SAZAN sfà ist keine Frage.
S. 61, Z. 14. Es ist ohne allen Zweifel BITE zu
lesen. po.
8.637 g; sir Am nicht woher in aller Welt als
Frage, sondern irgend woher, weiss Gott woher.
S. 64, Z. 15. enti nicht mit aufgeworfener, son-
dern mit zitternder Unterlippe.
Z. 16. qà get nicht dies beherzigend, sondern nach-
dem du dieses erfahren. |
Str. 297. Ich übersetze: Zuerst (Trap bringt schon
die Geburt Schmerz, dann die bestündige Armuth; bei die-
ser noch der Lebensunterhalt durch Dienst. O weh über
die ununterbrochene Reihe von Leiden! B's. Übersetzung
lautet: Ewige Armuth, rückkehrend in Jedem Leben zu
schwerem Leid, ist gegen Fürstendienstnahrung eine unend-
lich klein’re Qual. Es ist also, wie man sieht, EN)
ganz an seiner Stelle und’ darf nicht durch qr ver-
drüngt werden. ß
Str. 299. Sie essen nicht vor Diensteifer , stehn unge
schlafen wieder auf; genauer: aus Diensteifer isst er nich
mit Behagen, wacht auf ehe er ausgeschlafen hat.
Str. 305. Statt ge ist wohl ma zu lesen.
Str. 306. Sa ist richtig, bedeutet aber nicht
Entstehung, Werk, sondern Auferstehung von den Todten ;
man übersetze also: dessen (auf den man vertraut hat)
Tödtung ist die Auferstehung dieses (der den Tod gefun-
den hat).
S. 66, Z. 4. fre nicht auf lange Zeit, sondern nach
langer Zeit. ;
Str. 307. farm ist ganz richtig: es ist das Part.
praet. pass. von gr, bedeutet vollbracht und ist mit
qum zu verbinden.
Str. 314. rfr nicht Streben und Charakter,
sondern gute und schlechte Eigenschaften, Anlagen.
Str. 316. zept nicht verdienstvoll, sondern An-
dern Dienste erweisend, wohlthätig.
S. 68, Z. 13. et ap mem ist nicht übersetzt
worden.
S. 69, Z. 3. q gem wie qah were Z. 16 sich
einen Schritt weit bewegen. j
8. 70, Z. 5. gegen bedeutet nicht einer nahrhaf-
ten Speise bedürfend; dieses wäre gem, Die Stelle
ist verdorben.
— Z.7. ygaq wohl nicht rückwärts, sondern hinter-
drein.
— Z. 18. Lies A1:; derselbe Fehler kehrt öfters
wieder.
Str. 325. omg fraag gehört zum Vorhergehen-
den, nicht zum Folgenden.
Str. 327. vam sem zeg wohl nicht selbst wenig
davon istungesund, sondern wenig und überdies ohne Kraft.
S. 71, Z. 14. refa nicht Blutsfreundschaft, sondern
edle Abstammung; ebenso Str. 330 qefa nicht Ver-
wandter, sondern von edler Herkunft. |
Str. 335. Gegen sat ist nichts einzuwenden; auch
Bulletin de l’Académie Impériale
232
glaube ich, dass hier pp als Minister, nächste Umge-
bung des Königs aufzufassen ist.
Str. 338. Warum Menschenhirn statt Maison p
Str. 342. TL ist nicht übersetzt worden.
Str. 345. At in dieser Welt müsste nach sind’s
stehen.
Str. 347. afzuraris: gehört nicht als Adjectiv zu
qq:, sondern ist Substantiv und jenem coordinirt;
alles was vorangeht ist nühere Bestimmung davon,
nicht von ag.
S. 74, 2.7. Das Interpunctionszeichen gehört nicht
vor, sondern nàch zum, was B. übersehen hat.
sta, Unannehmlichkeit, passender: Unheil.
Ohne die ist queer: zu lesen.
Str. 348. Warum soll hier eine Anspielung auf
eine Geschichte sein?
8. 74, Z. 22. "Woher weiss B., dass das von den
hamburger Handschriften gebotene azf das eigentliche
Wort für überfluten ist?
Str. 350. Nicht zu den Wolken, sondern zu den Luft-
bewohnern graat,
Str. 351. 1 nicht der ruht,
zerfleischt hat, sondern der sich in dem Zerspalten, Zer-
fleischen geübt hat.
Str. 354. Nicht wenn von diesem sein Weib Frucht
nachdem er
trägt, nennen Weise sie unfruchtbar, sondern wenn eine |
Mutter einen solchen Sohn hat, so nennen U. S. W.
Str. 355. m gtt nicht schimpflich lebend, sondern
der soll nicht leben, der verdient nicht zu leben. Ein nur
vor Leid würde zur Deutlichkeit beitragen.
S. 75, Z. 14. figu bedeutet nicht lachend, son-
dern ausgelacht werdend; auch hätte man dafür er:
erwartet. Die Stelle ist verdorben.
— Z. 24. gemat nicht vermittelst der Flut, son-
dern unter dem Schein der Flut.
S. 76, Z. 1. gäer nicht zur Zeit der Flut, sondern
durch die Meeresflut.
— Z. 14. am an dieser Stelle wohl kaum richtig.
— Z. 25. REA nicht wie auf einem Wagen, son-
dern wie ein Rad aussehend.
Str. 361. meg nehmen beid’ an Freuden zu, ge-
nauer: gedeihen beide wohl (gem adv.).
S. 77, Z. 10. Man lese Cem
— 2.12. maq — 4 sowohl — als auch.
Str. 363. ramm zeg nicht die einen Weg ken-
nen, sondern denen ein Weg zu Gebote steht.
Str. 364. agma ist doch nicht schlechtweg elend,
sondern allerhand List gebrauchend.
Str. 365. Das Wort brackig kennt Grimm nicht;
warum nicht von ätzendem Geschmack, salzig?
Str. 366. fax nicht Schaden, sondern Blösse, Schwäche.
S. 78, Z. 20. Man trenne qA gaT-
Str. 369. Das dies vor lichtentflammte ist aus Un-
achtsamkeit in die Übersetzung gerathen; wahrschein-
lich hat die erste Silbe in tfa: dazu Veranlassung
gegeben. Am Anfange der Str. ist vielleicht Azereat-
mae zu lesen: wer mit mächtigen Rossen um die Wette
läuft.
Str. 371. gum nicht wenn seine Kraft am
allergrüssten ist, sondern an Kraft überlegen; so kommt
auch fa zu seinem Recht.
S. 79, Z. 13. green "omia hätte füglich wörtli-
cher übersetzt werden können.
— Z. 14. Man lese metal.
— Z. 15. om nicht angefüllte, merat sich an-
füllende.
Str. 377. mmm ist nicht ein ` Edler , sondern eine
grosse Gesellschaft, wie auch der PANE zeigt;
vgl. auch 5. 81, 18.
S. 82, Z. 13. 14. Nicht oder vielleicht auch seinen
Stolz zeige, sondern unabhängig vom Vorhergehenden:
oder vielleicht zeigt er bei dieser Gelegenheit seinen Stolz.
— Z. 19. saía aa sTa afa warum während du unser
Gebieter bist statt ohne Rücksicht darauf, dass du unser
G. b.?
Str. 390. Warum ist data: nicht übersetzt wor-
den und demzufolge der Instr. als Ablativ genommen?
Str. 392. Sem wird ohne Noth durch Feuergott
statt einfach durch Feuer übersetzt.
S. 83, Z. 14. Nicht so lasst uns denn sogleich gehn,
sondern so wollen wir denn s. g., da er diese Worte
nicht zu den Vögeln, sondern zu sich selbst spricht.
— Z.17. am nicht Empfindlichkeit, sondern
Selbstgefühl.
Str. 397. za ist hätscheln, nicht lieben. Vgl. russ.
Je1ETb.
233
des Sciences de Saint-Pétersbourg.
234
S. 84, Z. 17. gg im caus. nicht Jemand Etwas brin-
gen, sondern Jemand zufriedenstellen.
Str. 403. Zimmerm ist ganz an seinem Platze, da
wm nicht im Gegensatz zu zt4 steht, sondern auf
dieselbe Person zu beziehen ist: ist er aber im Stande,
so übe er Recht.
Str. 408. acci ist nicht übersetzt worden.
S. 86, Z. 12. szwami nicht Unbedachtsamkeit, son-
dern Gleichgültigkeit, Abwesenheit aller Zu- oder Abneigung.
Str. 411. Ich würde fatis durch Schwert übersetzt
haben.
S. 86, Z. 23. 24. Ich übersetze: Ausserdem wird
Samé., wenn er auch getödtet ist, uns zum Genuss die-
nen: zum Ersten feiert die Feindschaft ihren. Triumph,
dann fällt uns das Ministeramt zu und drittens werden wir
satt (indem wir ihn verspeisen).
— Z. 25. Nicht wie kannst du mir Dummheit vor-
werfen (dieses hat er ja nicht gethan)? sondern wie
kannst du mir aus Dummheit Vorwürfe machen?
S. 87, Z. 11. Nicht drum schweife nach deinem Be-
lieben in diesem Wald mit K'at. und Kravj. vergnügt
umher, sondern darum schweife nach d. B. von Kat.
und Kravj. gehütschelt in d. JF. wmher.
» — Z. 17. sata ist nicht entkräftet, sondern zerfetzt.
— Z. 18. rar su seinen Dienern in der Übersetzung
ausgelassen.
S. 88, Z. 3. am zunächst, zuvörderst, nicht doch.
— Z. 18. Ted hat B. mit fagra (welches doch
hier ganz überflüssig wäre) verwechselt und vermisst
daher ein dem fam entsprechendes Synonym im Texte.
— Z. 24. Lies RTE.
8. 89, Z. 1. rem nicht merken, sondern mit Miss-
, trauen. Etwas ansehen, glauben dass Etwas geschehen sei.
— Z. 5. mfa nicht Rettung, sondern Beruhigung.
— Z. 13. am nicht voll Furcht, sondern ungestüm,
aufgeregt.
— Z. 17. ma ist gewiss nicht Schmuck.
— Z. 18. sr heisst nicht getüdtet, sondern zu tödten,
welches keinen Sinn giebt; man schreibe demnach
sz und zerlege dieses in get sre».
Str. 415. Nicht der nahet sich Unnahbarem, der nicht x
zu Ehrende verehrt; er zieht den Tod sich zu selber, son-
dern der Mann, welcher sich Unnahbarem nahet und nicht
zu Ehrende verehrt, der zieht den Tod sich selber zu.
S. 90, Z. 4. må à uir nicht wie kann ich
mich retten? sondern wie finde ich Ruhe?
— Z. 5. gm nicht gehen schlechtweg, sondern
nachgehen, folgen. g
Str. 416. azagra nicht dieses zu beendigen, sondern
dieses zur Ruhe zu bringen.
Str. 419. Das erste sfù ist nicht an seinem Platze;
man könnte fg vermuthen.
8.:90, A. 21. mua nicht sprach, sondern sagte her,
recitirte; eben so S. 91, Z. 2.
Str. 420. Der von vielen Bös-, Lügnerisch-, Gemein-,
Unwürd'gen strotzet. Solche Freiheiten erlaubt sich B.
auch sonst.
S. 91, Z. 5. Tera (Dual) kann nicht bedeuten
mit seinem Rücken (mit diesem füllt es auch schwer Je-
mand den Bauch aufzureissen) und seinen Hórnern.
Str. 471. same ist kein auf qmm zu be-
ziehendes Adjectiv und awæfa bedeutet auch nicht
verfolgen in dem Sinne von bestrafen. Man übersetze:
die aber, welche gegen alle Ordnung durch Anwendung
von Strafen unwesentliche und geringe Vortheile zu erlan-
gen wünschen,
(Fortsetzung folgt.)
BULLETIN DES SÉANCES.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ACADEMIE.
Séance pu 2 (14) nécemere 1860.
Le Département Hydrographique, par un office du 28
novembre, adresse un exemplaire complet du grand Atlas
de la Mer Noire par Manganari. L'Atlas passera à la
Bibliotheque et le Département Hydrographique sera re-
mercié pour ce don précieux.
Lecture est faite d'une lettre de M. le Professeur Bé-
liaief de Moscou du 24 novembre, accompagnant un
exemplaire de son ouvrage: «Les paysans en Russie» au-
quel un prix Démidof a été décerné au XXIX* concours.
Le Comité Administratif sera invité à faire toucher à M.
Béliaief outre le montant du prix, savoir 714 roubles,
la subvention de 350 roubles, qui lui a été accordée
our les frais de publication.
Le Secrétaire Perpétuel fait connaitre les noms des
membres correspondants élus par les Classes. Ce sont:
235 Bulletin de l'Académie Empériale 236
I. Classe Physico- Mathématique, Section physique: M.
Léon Foucault à Paris; Section biologique: MM. Claude
Bernard, membre de l'Académie des Sciences de Paris,
et Lovén, Professeur et membre de lAcadémie des
Sciences à Stockholm. II. Classe de langue et littérature
Russe: MM. Tourguénef et Gontcharof à St.-Péters-
bourg. III. Classe Historico - Philologique, Section histo-
rico-politique: Josepli-Ernest Renan, membre de l'Aca-
démie des inscriptions et belles lettres à Paris, et M.
Ranke, Professeur à Berlin; Section de philologie et
d'archéologie classique: M. Preller, Directeur de la Bi-
bliothéque de Weimar, M. le Professeur D' Henzen, pre-
mier Secrétaire de l'Institut Archéologique à Rome, et
M. le Professeur Lehrs à Königsberg; Section des lettres
orientales: M. le D' Albrecht Weber, membre de l'Acadé-
mie des Sciences et Professeur à l'Université de Berlin,
et M. Defrémery, Suppléant au College de France. Ces
élections obtiennent la sanction du Plénum et seront pro-
clamées en séance publique le 29 décembre 1860.
Les sociétés et institutions nommées ci-dessous adres-
sent des remerciments pour diverses publications de l'Aca-
démie, qui leur ont été envoyées: 1° la Société littéraire
et philosophique de Manchester (19 novembre), 2? la So-
ciété Royale Asiatique de Londres (2 juin), 3? la Biblio-
théque Royale Publique de Munic (12 août), 4° la So-
ciété des Antiquaires de Londres (16 novembre), 5° la
Société Ferdinandeum du Tirol (1 octobre), 6? l'Institut
Impérial et Royal de Géologie à Vienne (20 novembre), 7°
la Société Impériale et Royale de Géographie à Vienne
(15 novembre), et 8^ l'Institut des Sciences et Arts de
Venise (22 mai et 16 novembre).
CLASSE HISTORICO- PEILOLOGIQUE.
Séance pu 7 (1 9) DÉCEMBRE 1860.
M. Brosset donne lecture d'une lettre qu'il a regue de
M. Vietor Langlois, datée de Paris le 15 octobre 1860,
Sur quelques points d'histoire politique, religieuse et civile des
Arméniens et des Franks, à l'époque des croisades. Cette lettre |
sera insérée au Bulletin.
M. Wiedemann lit un rapport sur l'état actuel de nos
connaissances concernant la grammaire de la langue ehste
et expose le plan qu'il voudrait pouvoir adopter pour ses
propres recherches en cette matiere. Pour étre en état de
mettre à exécution ce plan dans toute son étendue, M.
Wiedemann devrait faire une série d'études de la langue
parlée dans les différentes localités de l'Ehstonie, et il dé-
sire pouvoir y consacrer les trois mois d'été en 1861,
ainsi qu'en 1862. Approuvé. Un extrait du rapport de
M. Wiedemann sera publié dans le Bulletin.
Le Secrétaire Perpétuel annonce que.le mémoire de
M. Schirren, Nachricht von Quellen zur Geschichte Russ-
lands, vornehmlich aus schwedischen Archiven und Bibliothe-
ken, publié dans le Bulletin, a paru également comme ti-
rage à part, et a été mis en vente chez les commissionaires
de l'Académie.
Un bourgeois de la ville de Tcherdyn, gouvernement dé
Perm, adresse une lettre, signée par lui, mais d'une ma-
nière si peu lisible, que son nom n'a pu y être déchiffré:
Il y relate qu'il a eu occasion d'acheter à' un inconnu,
pour une somme de 10 roubles, cinquante anciennes mon-
naies, trouvées dans une forét, prés du village Anikova,
à 18 verstes de Tcherdyn. Il joint à sa lettre une de ces
monnaies et prie l'Académie de vouloir bien la déterminer
et de faire connaitre par les journaux le jugement qu'elle
en aura porté. — M. Véliaminof-Zernof l'ayant exa-
miné séance tenante, déclare que c'est une monnaie Sa-
manide, d'Ismail fils d'Ahmed, frappée à Samarkand en
lan 294 de l'hég. (906 — 7 de J.-C.); que ces monnaies
ne sont pas rares, et que dans le cas actuel ce qu'il y a
de plus intéressant c'est l'indication de l'endroit où elle a
été trouvée. — Le Secrétaire Perpétuel est chargé de faire
insérer au Journal Russe de St.-Pétersbourg une notice à
ce sujet.
Le Département des Relations Intérieures du Ministère
des Affaires Etrangères, par un office du 2 décembre 1860,
transmet un manuscrit mandjou, appartenant au Musée
Asiatique et qui avait été mis à la disposition de M. Sta-
nislas Julien.
M. Stanislas Julien, membre correspondant, adresse
une lettre, datée de Paris le 29 novembre 1860, par la-
quelle il remercie pour le prét du manuscrit, ci- dessus
mentionné et fait hommage à l'Académie de la traduc-
tion qu'il vient de publier d'un roman chinois, intitulé
Ping- Chang- Ling- Yen — Les deux jeunes filles leitrées.«
Paris, 2 vol. Il annonce en même temps l'envoi pro-
chain d'un ouvrage qui est complétement achevé et qui
va bientót paraitre sous le titre de Méthode pour dechiffrer
el transcrire les noms sanscrüs qui se rencontrent dans les
livres chinois, à l'aide de régles, d'exercices et d'un répertoire
de onze cents caractères chinois idéographiques employés al-
phabétiquement, inventée et démontrée par M. Stanislas Ju-
lien. i
M. le Prince N. Galitsyne communique une copie d'une
lettre qu'il possède de M. Laurent Blumentrost au Prince
Kourakine, du 26 septembre 1724.
CHRONIQUE DU PERSONNEL.
Ont été décorés: MM. Baer et Jacobi de l'ordre de
St.-Anne 1* classe, M. Brandt de l'ordre de St.-Stanislas
1° classe, et M. Wiedemann de l'ordre de St-Stanislas
2° classe avec la couronne Impériale.
M. Böhtlingk a été promu au rang de Conseiller d'État
Actuel. ; à)
des Sciences de Saint-Pétersbourg.
238
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
L'Académie a recu dans ses derniéres séances les
ouvrages dont voici les titres:
Owen, David Dale. First report of a geological recon-
naissance of the northern counties of Arkansas. Little
Rock 1858. 8.
Hayden, F. V. Geological sketch of the estuary and fresh
water deposit forming the bad lands of Judith river.
Leidy, J. Extinct vertebrata from the Judith river and
e e [Eae formations of Nebraska. Philadelphia
1859.
pee J Révolutions de la mer. Ge BER
* édition. Texte et planches. Paris 1
N Pridie A. v. Palaeontologie rer Taf. XIII
— XIX c. Suppl. XX — XXVIII. Fol.
Hallier, E. De cycadeis Arad nee in regione
Apoldensi repertis. Jenae
Denkschr. der K. Bayer. hota qe zu Regensburg. IV.
Bd. 1. Abth. Regensburg 1859. 4
Flora oder allgem. botan. Zeitung, hermie. von der Kön.
Bayer. botan. Ges. zu Regensburg. Neue Reihe. XVII.
Jahrg. Regensburg 1859. 8.
Gartenflora 1860. Juni, Juli. Erlangen. 8.
Schüz, G. E. C. Ch. Flora des nórdlichen Schwarzwaldes.
Calw 1858. 8.
Schultz, C. H. Enumeration of the compositae collected
| by B. en and J. Patts in North-Western Me-
Schüliz: "Pad Commentationes botanicae. Neapoli
i; Nemetum 1859. 8
Reichardt, E. De plantarum partibus anorganicis. Diss.
chem. Jenae 1856.
Transactions of the Zoological Society of London. Vol. IV
p. 5. 6. London 1859. Fol
Proceedings of the Zool. "m of London. Part XXV p. 193
© — 808, XXVI p. 1— 593, XXVII p. 1— 128.
Boccius, Wilh. Über den oberen Kehlkopf der Vögel.
Rostock 1858. 8.
Danneil, H. Quaedam de anatomia musculorum patholo-
. gica. Halis 1859. 8.
Oegg, J. Untersuchungen über die Anordnung und Ver-
theilung der Gefässe der Windungen des kleinen Ge-.
hirns. Aschaffenburg 1857. 8.
Berlin, R: Beitrag zur Structurlehre der Grosshiriwine
- dungen. Erlangen 1858. 8.
Bose, C. Über das Ganglion maxillare des Menschen.
Giessen 1859. 4.
Berner, H. Physiologische Experimental - Beiträge zur |
Lehre von der Herzbewegung. Erlangen 1859. 8.
Melchior, R. De structura glandulae thymus microsco-
pica ejusque degenerationibus. Jenae 1859. 8.
Schwarz, E. Beiträge zur Lehre von der Ausscheidung
des Harnstoffs in den Nieren. Erlangen 1859. 8.
Martin, Fr. Über die peristaltischen Bewegungen des
Darmkanale. Giessen 1859. 4.
Bartholomaei, Général J. de. Lettre à M. F. Soret sur
des monnaies koufiques inédites rapportées de Perse.
Bruxelles 1859. 8.
Dulletin de la Société de Géographie rédigé par V. A.
Malte-Brun et V. A. Darbié du Bocage. 4* série. T.
XIX. Paris 1860. 8.
Kongliga svenska fregatten Eugenies resa omkring jorden
under befäl af C. A. Virgin áren 1851 — 53. Zoologi
] —3. Botanik 1. Fysik 1. 4.
Voyage autour du monde sur la fregate suédoise l'Eugé-
nie, exécuté pendant les années 1851 — 53 sous le
commendement de C. A. Virgin. Physique. 1" part. 4.
Preuss, R. De Cilicia Romanorum provincia. Diss. inaug.
Regimonti Pr. 1859. 8.
Pallmann, R. De interitu Imperii Romani occidentalis
et de primo in Italia reguo Germanorum. Diss. in-
aug. Halis Sax. 1858. 8.
Jahrbücher des Vereins von Lie: eti pina im Rhein-
lande. XXVIII. 14. Jahrg. 2. Bonn 1860. 8.
Neues Lausitzisches Magazin. Im Auftr. ie Oberlausitz.
Ges. der Wiss. herausg. von G. Köhler. Bd. 36, Heft
1— 4. Görlitz 1859 — 60. 8.
Archiv für Kunde österreichischer Geschichts-Quellen. Bd.
20, Heft 2 und Bd. 21 — 23. Wien 1859 — 60. 8.
Notizenblatt. Beilage zum Archiv für Kunde österreichi-
scher Geschichtsquellen. 9. Jahrg. 1859. Wien 1860. 8.
Fontes rerum Austriacarum. Oesterr. Geschichtsquellen.
2. Abth.: Diplomataria et acta. Bd. XVI, Theil II:
Urkunden des Cistercienser-Stiftes Heiligenkreuz im
Wiener Walde, Bd. XVIII: Urkunden der Benedicti- `
ner-Abtei unserer lieben Frau zu den Schotten in
Wien 1158 — 1418. Wien 1859. 8.
Mittheilungen der K. K. Mährisch - Schlesischen Ges. zur
Beförderung des Ackerbaues, der Natur- und Landes-
kunde in Brünn. 1859. Brünn. 4.
Mittheilungen der Antiquarischen Ges. in Zürich. Bd. XII
Heft 7; Bd. XIII, Abth. IT, Heft 2. 3. Zürich 1860. 4.
Eckerdt, H. De origine urbium Angliae. Diss. historica.
Regimonti 1859. 8.
Société ans des antiquaires du Nord. Séance annuelle
du 14 m
Société roy. "ii antiquaires du Nord à Cr Ou-
vrages présentés à la Soc. 1855 — 1857
Antiquarisk Tidsskrift udgivet af det crise Nordiske
Old na ai 1855 — 57. H. 1— 3. Kjübenhavn
1857
Baltische Monate‘ Ki in Heft 2. Riga 1860. 8.
Das Inland. 1860, N* 2
Journal d'Odessa. SCH ye B. — 76, 79 — 82, 85.
Bulletin de l'Académie Émpériale
210
Mahjas weesis. 1860, N’ 21 — 25, 27.
Report of the Superintendent of the Coast Survey, sho-
^ wing the progress of the Survey during the year 1857.
Washington 1858. 4.
Jahresbericht (12.) des Ohio-Staats-Ackerbaurathes. Für
das Jahr 1857. Columbus, Ohio 1858.
Report of the Commissioner of patents for the year 1857.
Arts and Manufactures in 3 vol., Agriculture in 1
vol. Washington 1858. 8.
Reports of explorations and surveys to ascertain the most
practicable route for a railroad from the Mississippi
river to the Pacific Ocean. 1853 — 56. Vol. X. Wa-
shington 1859. 4.
Hall, James, Whitney, J. D. Report on the Geological
Survey of the State of Jowa. Vol. I. part. I, IL. 8.
Oblacäo do Instituto historico e geographico Brasileiro á
Memoria de seu Presidente honorario o Senhor Dom
Affonso. Rio de Janeiro 1847. 4.
Revista do Instituto historico e geographico do Brazil
fundado no Rio de Janeiro. Tomo 1, 2, 4 — 22. Rio
de Janeiro 1839 — 59. 8.
Orbe Serafico Brasilico (Novo) ou Chronica dos Frades
Menores da Provincia do Brasil, por Fr. Antonio de
Santa Maria Jaboatam, impressa em Lisboa em 1761,
e reimpressa por ordem do Instituto historico Brasi-
leiro. Vol. 1, 2. Rio de Janeiro 1858. 8.
Annales de l'Académie d'Archéologie de Belgique. Tome
XVII. 2* livr. Anvers 1860. 8.
Klopfleisch, Frid. De duabus vetustissimis picturis vi-
treis in templo S. Viti in vico Veitsberg prope Wei-
dam sito. Jenae 1859. 8. :
Lamy, Th. J. Dissertatio de Syrorum fide et disciplina
in re Eucharistica. Lovanii 1859. 8.
Parizel, Prosper. De vita et scriptis S. Aviti, Viennen-
sis episcopi, dissertatio historico-literaria. Lovanii
1859. 8.
Atlas der Hautkrankheiten. Text von Prof. Ferd. Hebra,
Bilder von Ant. Elfinger. Lief. III. Wien 1859. Imp. Fol.
Metzis, Davides. De morbo haemorrhoidali. Jenae, 1858. 8.
Dolle, Jul. Arm. De casu quodam hydropis antri High-
mori. Regimonti Pr. 1859. 8.
Huschke, E. Über Craniosclerosis totalis rhachitica und
verdickte Schädel überhaupt, nebst neuen Beob-
achtungen jener Krankheit. Jena 1858. 4.
Wilke, Guil. Henr. Nonnulla de hydrophobia. Halis Saxo-
num. 1857. 8. i
Gronau, G. L. De carcinomate testis et tumoribus re-
troperitonealibus. Regimonti Pr. 1859. 8.
Müller, Ernst. Über das Auftreten der constitutionellen
Syphilis im Darmkanale. Erlangen 1858. 8. |
Elssig, Alex. De syphilide quaestiones criticae et adno-
tationes clinicae. Jenae 1859. 8.
Klemm, Ern. Lud. De morbo syphilitico. Diss. inaug.
Lipsiae 1860. 8.
Schloemann, Adolphus. Nonnulla de vulneribus pecto-
ris penetrantibus. Jenae 1858. 8.
Goering, Car. Jos. De operationibus strumarum cystica-
rum. Jenae 1856. 8.
Dommer, Frid. Guil. De fracturis ossium. Dissert. inaug.
Jenae 1859. 8.
Mannel, Friedr. Gottfr. Beiträge zur Lehre von den Am-
putationsmethoden. Marburg 1859. 8.
Goetz, Carolus. De resectione articuli genu totali. Jenae
1857. 8.
Heinrich, Arminius Stephanus. De fracturis ossium pel-
vis. Diss. inaug. Halis Saxonum. 1858. 8.
Mercker, Friedr. Karl Leop. Über die Anwendung des
Meisels bei Schädelverletzungen. Marburg 1859. 8.
Kehrer, Ferd. Ad. Die Geburten in Schädellagen mit
rückwürts gerichtetem Hinterhaupte. Giessen 1859. 8.
Hofman, Julianus Petrus. Diss. de applicatione forcipis
una manu. Lovanii 1856. 8.
Hueter, Carl. Geschichtliche Beiträge zur Lehre von der
Kephalotripsie und den Kephalotriben. Marb. 1859. 8.
Grebner, Oscarus. De cephalotripsia. Diss. inaug. Jenae
1855. 8. |
Gericke, P. J. F. C. De partu praematuro arte efficiendo.
Jenae 1858. 8. :
Aschenbach, F. A. De placenta praevia. Dissert. inaug.
Jenae 1859. 8.
Weilinger, B. R. De placenta praevia. Jenae 1855. 4.
Kratz, W. Beitrag zur Therapie der placenta praevia.
Giessen 1859. 4. :
Wortmann, Alex. Über den Vorfall der Nabelschnur.
Giessen 1860. 8.
Follenius, O. Zur Diagnose des Beckens. Giessen 1858. 8.
Bauernstein, E. De rupturis uteri et vaginae in partu
spontaneis. Halis Saxonum 1857. 8.
Dornseiff, J. Ch. A. R. Beitrag zur Würdigung der Knie-
Ellenbogenlage im Gebiete der Geburtshülfe. Giessen
1859. 8.
Pinther, L. De partu quadrigeminorum. Jenae 1857. 8.
Tiemann, A. H. G. De graviditate in substantia uteri
adjecta casus historia. Halis Saxonum 1859. 8.
Schlettwein, A. Ein Beitrag zur Lehre von der Eclam-
psia der Gebärenden. Rostock 1858. 8.
Becker, F. De parturientium delirio. Halis 1856. 8.
Melchior, R. De elongatione uteri. Particula I. Jenae
m.
Knoblauch, Leop. B. De rigiditate orificii uteri. Jenae
1857. 8. x
Hering, Fr. C. E. De prima dentium eruptione et de
conditionibus pathologicis ei accidentibus. Lipsiae
1860. 8.
Ganss, C. F. A. De meconio et liquore amnios in bron-
chiis neonatorum observato. Jenae 1857. 8.
Paru le 14 janvier 1861,
Kónigsberg,
M. Sehubert,
membre correspondant.
T. DIE. N° 4.
BULLETIN
DE L' ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG.
TOME II.
( Feuilles 16 — 19.)
CONTENU:
Page
Victor Langlois. Lettre à M. Brosset, sur quelques points d'histoire politique,
religieuse et civile des Arméniens et des Francs, à l'époque des croisades..... 241 — 248.
J. Vychnegradski, Sur la position des tirans en fer périphériques des roues
an dp EE EEN 249 — 251.
9. Bóhtlingk. Remarques sur la traduction allemande faite par M. Benfey du
Fontchatantra Prenner arbe (Loi deo eorura eos 251 — 264.
Second artele s ee ee (QU eU ELO 264 — 285.
J. Fritzsche, Sur un sel double de carbonate et de chlorure de calcium ....... 285 — 292.
H. R. Goeppert. Sur les plantes du terrain liassique du Caucase et de l'Elbrous `
en Perse.. ..... E Iib. EE 292 — 299.
Bulletin des Sbst s iive reto eren nao EMO EDS cR ua habe QUE uA 299 — 303.
Bulletin bibliographique............... are een, 303 — 304.
Coroni dL SML. ee NE 304.
— pif
5 *
On s'abonne : chez MM. Eggers & Cie, libraires à St-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de
l'Académie (Komurers Ilpasıenin Hwueparopckoii Arazemin Hayks) et chez M. Léopold Voss,
libraire à Leipzig.
Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie,
8 thalers de Prusse pour l'étranger.
— MÀ AK.
NR v S SNL
CAN E EA x
SE,
+
BULLETIN
DE L'ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSDOURG.
Lettre à Monsieur l'académicien Brosset,
sur quelques points d'histoire politique.
religieuse et civile des Arméniens et des
Franks, à l’époque des croisades. (Lu le
7 décembre 1860.)
Monsieur.
St. Nersés de Lampron, archevéque de Tarse, qui
écrivit à la fin du AU siècle, a composé, entre au-
tres ouvrages, deux livres qui offrent des particularités
curieuses pour l'histoire civile, politique, et religieuse
de l'Arménie, à l'époque des croisades. On trouve
aussi dans ces deux livres des détails non moins in-
téressants sur les institutions du clergé frank, à la
méme époque. Les renseignements que j'ai puisés
dans les écrits de St. Nersés m'ayant paru entiére-
ment neufs et renfermant des faits qui méritent de
fixer l'attention, je me suis décidé à vous adresser
la présente lettre, oü j'ai résumé tout ce qui m’a paru
le plus digne d'étre mis en lumiére. Pour grouper
autant que possible les faits qui ont rapport aux Franks,
j'ai joint quelques détails que j'ai trouvés dans la
chronique de Michel le Syrien, et qui ont trait à la
fondation des ordres religieux et militaires établis
aux croisades. Si ces détails ont quelque intérét pour
vous, j'aurai été heureux d'avoir eu la pensée de
vous les communiquer.
St. Nersés, comme vous le savez, Monsieur, na-
quit dans la forteresse de Lampron, fief de la famille
des Héthoumiens, rivale de celle des Roupéniens. Ner-
sés appartenait aux Héthoumiens par sa naissance,
puisqu'il était fils de l'un des seigneurs de Lampron,
que la cour de Byzance avait décorés du titre de sé-
baste. La Dibliothéque Imp. de Paris posséde un ma-
nuscrit autographe de St. Nersös (fonds arm. anc.
N. 9), qui contient à la page 292 V°, un Memorandum,
Jlosnmwlwepui, qui nous donne l'assurance que ce
manuscrit a été tracé de la main méme du saint.
Mais le Mémorandum le plus curieux est celui qui a
été écrit a la fin du livre des Discours et constitutions
spirituelles, qu'il composa, et sur lequel il donne les
détails que voici: «Ce livre a été écrit par moi Nersés,
en l'année de notre ére 626 [— 1177 de l'ére chré-
tienne], à l'époque de ma vie où j'avais 24 ans, et
oü je vivais dans le silence et la solitude, dans le
centre des montagnes du Taurus. Au bout de quel-
ques années, je fus rappelé aux fonctions de l'église
et à des occupations temporelles, et le feu qui brü-
lait mon coeur, et qui s'est montré dans mes paroles,
je m'efforcais de l'allumer dans les autres.... En
l'année 636 [= 1187 de l’ère chrétienne], la Ste.
ville de Jérusalem fut prise par les Turks, et les écclé-
siastiques, ainsi que les chefs qui étaient préposés au
service des lieux saints, furent faits prisoniers. Cette
nouvelle, étant arrivée en occident, souleva les peuples,
les princes et les rois, qui, à l'appel du patriarche de
Rome '), se mirent en marche pour venir dans ce pays,
tandis qu'ils débarquaient en grand nombre de leurs
navires sur le rivage de Ptolémais. En l'année 638
de notre ére [1189 ére chrét.], notre grand prince
Léon”) nous députa vers le saint patriarche, le $'
Krikor?), qui résidait à Romgla, forteresse sur l'Eu-
phrate. Tandis que nous voyagions pendant le temps
de la Pentecóte, au-delà de Marasch, les Turkomans
fondirent sur nous et massacrérent des moines et des
laïcs, qui étaient avec nous au nombre de vingt. Ils
m’enleverent ce livre [des Constitutions spirituelles],
dont je fus inconsolable, car je n'avais que cette co-
pie. Plus tard, grâce à la bonté de la divine Providence,
eh l’année 641 [1192 de l'ére chrétienne], nous étant
informé oü ils l'avaient vendu, nous le rachetàmes,
car il fut trouvé dans la province de Dchahan, et
avec l'aide de l'évéque de cette province, Nersés, et
du moine Vartan, ce livre me revint........... »
Cent été pour l’histoire une véritable perte que
celle de ce livré, car vous verrez, Monsieur, que les
renseignements précieux qui y sont contenus eussent
été perdus à jamais, puisque c'est dans ce livre seule-
1) Le pape Clément III.
2; Léon II, de la famille de Roupen, baron d'Arménie.
3) Grégoire V, Manoug ou Kahavej.
16
-
243
Bulletin de l’Académie Impériale
2141
ment que l'on trouve quelque détails sur l'organisa-
tion religieuse de l'Arménie sous les Roupéniens. Mais
d'abord, permettez-moi de vous entretenir des curieux
détails contenus dans la lettre que Nerses adressa à
Léon II, pour se défendre des assertions mensongeres
que le parti national des évéques de la Grande-Ar-
ménie avait accumulées contre l'évéque de Tarse.
Dans cette lettre on lit que le parti national qui
siégeait dans la Grande-Arménie, et dont le chef était
Déoudorti, évéque de Dzoroked, tenait à la conser-
vation des anciennes coutumes, tandis que Nerses, re-
présentant du parti latin ou réformiste, cherchait par
tous les moyens à faire oublier les anciennes cou-
tumes des Arméniens et à les remplacer par celles des
latins. Nersès ne voulait que l'adoption des rites
latins, et en cela il se trouvait d'accord avec le roi
Léon, qui, lui aussi, avait provoqué une réforme dans
l'organisation sociale et politique des Arméniens, ses
sujets.
«N'allez plus la tête découverte, comme le font les
latins, dit Nersés à Léon II, couvrez-vous la téte du
turban (sarpousch?) comme le faisaient vos ancêtres.
Laissez croitre vos cheveux et votre barbe, revétez
un toura large et couvert de poils, et non le manteau
(philon) ni la tunique serrée autour des reins. Montez
des chevaux sellés avec le djouschan, et non des cour-
siers sans selle et garnis du lehli°) frank.»
Plus loin, il donne la liste des titres en usage, de-
puis la réforme de Léon, dans la Cilicie, et les met
en parallèle avec les anciens, qu'on a abandonnés :
«Employez comme titres d'honneur les noms d'a-
mir‘), hedjoub"), marzban?), sbasalar?) et autres
semblables, et ne vous servez plus de ceux des latins,
comme sir, proximos "), connétable, maréchal, légat
(ledj). Changez les mots des latins et revenez à l'éti-
quette des anciens temps.» La logique de Nerses
prévalut, à ce qu'il parait, car le roi lui donna raison
contre ses détracteurs.
Dans cette méme lettre, Nersès donne de curieux
4) En persan, Le pe
5) En arménien (Leh) in dire Polonais. Peut-étre le nom de
Lehli venait-il du genre de selle dont se servaient les Polonais.
6) Prince, en arabe J^.
7) Chambellan, sah,
8) Chef de frontiere.
9) General.
10, En grec, xpcëquoc
détails sur le costume écclésiastique des Arméniens,
que ceux-ci avaient emprunté aux Franks, à son in-
stigation.
«Nous célébrerons la messe avec le sakoula (capu-
chon) arménien et avec le veghar ”) (voile) de deux cou-
dées de long. Nons mettrons de cóté les vétements
de soie, et nous reprendrons une pelisse grossière
et l'habit de moine. Nous porterons le cilice pour
dire la messe, et non pas la tunique, qui descend
jusqu'aux talons. Nous mangerons publiquement de la
viande, et nous boirons du vin avec les Turks, dans
des coupes ornées de clochettes; enfin nous banquet-
terons comme nos detraeteurs ont coutume de le
faire.»
Il parait qu'à l'époque oü Nersés prit en main l'ad-
ministration de l'église de Tarse, les églises étaient
dépourvues d'ornements; il leur en donna, puis il ré-
gla les heures des offices, et fixa celles où l'on
devait prier Dieu en commun. Il fit faire la prière
de la paix, à l'exemple des Latins, fit consacrer les
| moines avant méme leur élévation à la prêtrise, en-
| fin il décida qu'avant d’être ordonné prêtre, il faudrait
avoir été d’abord fait moine et diacre. Il régla les
institutions de charité, fit distribuer deux fois par se-
maine des secours aux pauvres, en pain et en légumes,
réinstitua le jeûne des moines pendant 6 mois de l'an-
née, et fit toutes ces innovations en se basant sur les
ez des latins.
Dans son livre des Considérations sur les institutions
de l'église et explication des mystères de la messe, au
chapitre de la comparaison des institutions de l'église
chrétienne chez les Romains (Grecs), les Franks et les Sy-
riens , et preuve qu’elles tendent au méme but, Nersès dit
que les moines de ces trois communions sont chastes,
se rasent la téte et la barbe, afin de ressembler sym-
boliquement aux anges, et portent les mémes véte-
ments, sans distinction d’äge ou de mérite. Nersés ra-
conte ensuite que le clergé regulier frank, en venant
en Syrie, ne fut pas surpris d'y trouver des ordres
monastiques qui associaient la vie religieuse à la vie
militaire, et dont le but était de soigner les pauvres
et de guerroyer sans cesse contre les infidèles. ")
L'évéque de Tarse donne ensuite quelques rensei-
ms sur l'introduction du Missel arménien : «No-
11) En latin velariu
12) Ce sont les hospitaliers et les templiers.
245
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
246
tre Missel, dit-il, a été traduit du grec avant l'intro-
duction de celui de S. Jean Chrysostome, qui fut pa-
triarche de Constantinople, et qui ajouta plusieurs
institutions à l'église, entre autres à la liturgie de la
messe, et qui dépassaient les pratiques des anciens ;
ce que nous n'avons pas adopté, non plus que les
Franks et ceux d'entre les Grecs qui suivent la tra-
dition des autres pères. ")
«Les cérémonies qui précédent le Credo sont plus
courtes chez les Franks que chez les Grecs, et sem-
blables aux nótres. Les Franks, aprés l'évangile,
chantent la profession de foi, comme c'est l'usage
chez nous. Parmi eux, un seul prétre célébre la messe
assisté de deux diacres, qui se tiennent debout
pendant la célébration du saint mystére, tandis que
chez les Grecs les célébrants sont nombreux. Chez
les Franks, le célébrant chante seul le Pater devant
le peuple et à haute voix, et ne demande pas que le
peuple l'assiste en le psalmodiant, comme cela se fait
dans les autres communions. Les Franks et les Ar-
méniens se servent, pour pain des offrandes, de pain
azyme , parce que le pain fait par les prêtres est plus
pur et plus beau; tandis que les Grecs employent le
pain fermenté. Les Grecs et les Latins mêlent l'eau
et le vin, mais nous ne nous servons, nous autres Ar-
méniens , que de vin, parce que le Christ a accompli
avec du vin seul " diyetbze dont il nous a laissé l’in-
stitution. »
Voici d'autres détails non moins See tou-
jours relatifs aux cérémonies du culte, et qui sont
contenus dans le chapitre intitulé: Que font les diffe-
rentes communions chrétiennes aprés l'évangile.
St. Nersès nous apprend d'abord, dans ce chapitre,
que les Grecs ne récitent pas le symbole de Nicée
aprés l'évangile, mais que l'évéque remplace cette ré-
citation par un sermon sur un sujet qu'il choisit. Les
Franks font aussi là méme chose. Aprés l'évangile,
les Franks comme les Arméniens récitent le Credo,
puis le peuple va à l’offrande. «Cette cérémonie, par-
ticuliére aux Franks, consiste à venir baiser la main
de Pofficiant, et à lái remettre son offrande en ar-
gent. » Quéldues lignes plus bas le saint évéque fait
un curieux paralléle entre la foi des Arméniens et
celle des Franks: «Nous avons appris d'eux , dit-il,
13) Celle de St. Basile et de St, Athanase.
à vivre et à agir en liberté et sans retenue, et nous
n'avons pas voulu recevoir la foi et Vosjétesioh qui
suppléent à leurs défauts. Ni les laïcs, ni les ecclé-
siastiques n'ont suivi leur exemple. Nous sommes des
évéques efféminés, couverts de riches vétements, nous
plaisant à avoir des chevaux et des mulets comme les
Franks; mais leur piété, leur charité, leur zèle, le
ER des lois de l'église, l'assidüité dans le dë
de Dieu, nous n'avons Kë d'eux rien de tout cela.
Ils prennent parmi les prêtres séculiers leurs évé-
ques, qui portent des vétements de soie, et rarement
parmi les moines. Quand on voit un Arménien venir
à l'église, revêtu du costume frank, on reconnaît
bien vite à laquelle des deux nations il appartient.
Les Franks prient Dieu en versant des torrents de
larmes et avec componction, tandis que l'Arménien
se tient debout, pareil à un animal privé de raison.»
Les renseignements ethnographiques sont trés cu-
rieux dans le chapitre des Recherches sur les lois du
Christ.
«Il n’y a pas 70 ans, dit S. Nersès, que les Franks
sont dans notre pays, qu'ils ont pris par le secours de
Dieu, et à l'époque oü ils arrivérent; toute la M6-
sopotamie, la Syrie, la Coelésyrie, la Cilicie, la
Pamphylie, la Cappadoce, le Kamir, étaient remplis
d'Arméniens, qui possédaient alors des chefs et des
monastères, autant qu'ils peuvent en avoir, et mainte-
nant le nombre de ces chefs n’a pas diminué, et au-
cun d'eux n'a báti, soit dans sa ville, soit dans son
village, une église, ou fondé un siége épiscopal; les
Franks au contraire ont élevé partout des églises et
des monastéres. Ainsi Marasch, ville grande et opu-
lente, appartenait aux Arméniens et n'avait ni siege
épiscopal ni église; les Franks la prirent, y établirent
un évéque et y construisirent une église. Ils firent de
méme à Késoum, où ils bätirent des églises et fondè-
rent un évéché, pendant qu'ils élevaient dans les
bourgs voisins des églises, où ils établissaient des pré-
tres. Parlerai-je de Sis et d'Anazarbe, villes armé-
niennes, qui sont privées de direction spirituelle, de
pasteurs, et ne possédent point d'églises. Les évéques
arméniens ont déserté leurs siéges et habitent des
couvents, loin des troupeaux, privés ainsi de leurs
bergers A Anazarbe les princes arméniens
avaient báti une église. Les Grecs s'emparérent de
cette ville à plusieurs reprises, et instituérent des évé-
* à
247
"Bulletin de l'Académie Impériale
248
ques dans l'église des Arméniens. Les princes armé-
niens, ayant recouvré cette ville, chassèrent les évé-
ques grecs et laisserent l'église veuve et dépouillée ;
il en a été de méme à Edesse, à Samosate et dans
toute la Mésopotamie Sis, notre capitale, peu-
plée de grands et de fidèles, est sans évéché et sans
évéques, sans églises et sans pasteurs. Nous avons
pris aux Franks les titres de dignités temporelles,
mais on ne leur a point pris leurs institutions spiri-
tuelles. Il en est de méme partout où sont les Armé-
niens, et les évéques habitent des couvents et se rap-
pellent seulement qu'ils ont la charge de conférer
l'ordination. »
Tels sont les détails que j'ai extraits des livres de
St. Nersès. Je vais compléter cet aperçu en transcri-
vant ici les passages de la chronique de Michel le
Syrien, chronique dont la traduction arménienne
nous est seule parvenue , et dans laquelle il est ques-
tion de la fondation des ordres de chevalerie, institués
aux croisades par les Franks. Ces notions, bien que
dénaturées, ont cependant un intérét historique, et
c'est à ce titre que je les insére dans ma lettre.
«Un prince frank, dit Michel, accompagné de 30
hommes de noble naissance, vint à Jérusalem; il se
nommait Gondofré (Godefroy). Ils resterent dans cette
ville, embrassérent la vie monastique et se consacré-
rent à la priére et aux exercices de sainteté. Le se-
cond roi de Jérusalem Baghdouin (Baudoin) et le pa-
triarche les engagérent à marcher contre les Turks,
leur disant que rien n'était plus agréable à Dieu que
de combattre les infidéles pour le salut des chrétiens.
Ils leur accordèrent pour habitation le Temple, des
biens sur terre et sur mer, des navires, des villages
et des vignes. Cette corporation s'accrut peu-à-peu, et
les membres s’imposerent pour regle de vivre dans
une continence absolue, pour la gloire de Dieu; d'a-
voir tout en commun, de ne posséder rien en propre,
au spirituel ni au temporel, et prit le nom de milice
du Christ. Ils se proposèrent de combattre les infidèles
et jamais les vrais croyants. Dés que cette institution
eut été connue à Rome et en tous lieux, on donna à
la communauté des forteresses, des villages, des re-
devances, des gabelles, dans toute la chrétienté, et
ces donations l'ayant rendue puissante et riche, elle
forma une milice particuliére. Tel fut le commence-
ment des fréres qui se nomment ousbethal (hospita-
liers), parce qu'ils possédaient des maisons pour les
pauvres et les malades. Plus tard ils se divisèrent.
D'autres qui habitaient séparément leur dirent, don-
nez-nous pour notre part tout ce que vous avez de
vieux, et ils firent un écrit par lequel ce qu'ils de-
mandaient fut octroyé. Ayant vendu ces objets, ils
devinrent riches de. leur côté; puis ils demandèrent
de la terre, de quoi faire un jardin, et l'ayant trans-
porté jour et nuit, chacun environ la charge d'un mu-
let, ils röflöchirent qu'ils ne pouvaient supporter un
si pénible travail; alors ils rachetérent leurs vieux
effets, ainsi que de la terre, contre de l'or et de l’ar-
gent. On leur concéda aussi des villages et d'autres
propriétés, pour y fonder un couvent. Ceux- ci pri-
rent le nom de Tampil (Templiers), ce qui signifie
maison des pauvres. Voici tout ce que j'ai appris sur
l'origine de leur ordre.»
Bien que cette narration, en passant sous la plume
de Michel, ait pris une forme un peu romantique, les
détails qu'il donne sont curieux, et je crois que, com-
parés avec les récits des écrivains occidentaux, il se-
rait facile de faire la part de la vérité et celle de
l’exagération. Quoi qu'il en soit, les templiers joui-
rent aux croisades d'une immense réputation, et les
historiens arabes les citent souvent avec éloge. L'un
d'eux, Makrysi, donne de leur nom une explication,
dont le sens a échappé jusqu'à-présent à toutes les
recherches. Comme je crois avoir déchifiré cette
énigme, je vais essayer de vous en donner la solution.
Makrysi appelle constamment les templiers, à, Jl;
c'est le pluriel de, ed, Ce mot me semble dérivé
de la racine , e az, guérir, mot dont l'appellation zl:
a elle- méme été formée. On sait que les templiers,
de méme que les hospitaliers, se livraient au soin de
guérir les malades dans leurs hópitaux, et comme
ils avaient pour résidence primitive le temple de David,
peut-être est-ce delà que leur est venu le surnom de
als, On lit dans les récits arabes publiés par Mr.
Perron (Femmes arabes avant et aprés l'islamisme, p. 14):
«Sais-tu pourquoi ton père s'appelait David, zz,
demanda une femme au roi Salomon? — Non, ré-
pondit le roi. — C’est qu'il guerissait, (c 55, les plaies
et les souffrances de l’âme. »
Veuillez agréer, etc.
Paris, 1 octobre 1860. Victor Langlois.
249
des Sciences de Saint-Pétersbourg.
Sur la position des tirans en fer periphe-
riques des roues hydrauliques. r J.
Wyehnegradski. (Lu le 14 décembre 1860.)
Quand on remplace les bras rigides des roues hy-
drauliques par des tirans en fer, on en emploie ordi-
nairement trois systèmes; le premier, qui a. pour but
d'empécher les mouvemens de la roue perpendiculai-
res à l'axe, coupe tous les tirans dirigés suivant les
rayons de la roue; le second, qui détruit les mouve-
ments latéraux de la roue paralléles à son axe, a ses
tirans situés sur les surfaces des deux cónes, ayant
pour axe commun l'axe de la roue; enfin le troisiéme
système appelé souvent système périphérique a ses
tirans situés sur la surface d'un hyperboloide de ré-
volution ayant pour axe l'axe de la roue; il produit
une liaison immédiate entre les deux couronnes de la
roue et doit résister à la torsion relative des deux
couronnes, dont une porte une grande couronne den-
tée engrenant avec le premier pignon de transmission
et tend par consequent à rester en arriére de l'autre
couronne qui est tout-à-fait libre. — Il s’agit ici de
trouver la position la plus avantageuse de ces tirans
périphériques c.-à-d. la position oü ils résistent le
plus à la déformation possible de la roue par l'effet
de la torsion, que tend à produire la résistance du
pignon.
Pour résoudre ce probléme aussi Nocte que
possible nous prendrons pour base un principe
trés simple, presqu'évident de soi-méme, et qui au
reste se déduit trés aisément des premiers élémens de
la théorie de la résistance des matériaux; il consiste
en ceci: Un systéme quelconque, dont les liaisons sont
effectuées au moyen de tirans, résiste à sa déformation,
avec une force, qui, toutes choses égales d'ailleurs, est
proportionnelle à l'allongement relatif, que doivent
prendre les tirans pour permettre une déformation in-
finiment petite du systéme.
Ce principe posé on arrive à la solution du pro-
bléme dont il s'agit, trés facilement, comme il suit.
Soient ABC, A,B,C, les parties de circonférences,
reliées par des tirans, que nous considérons; soit 4,4
un de ces tirans; désignons par
a la longeur normale du tirant A A.
b ]a distance des couronnes reliées par les tirans.
l la projection BA du tirant sur le plan de la cou-
ronne.
a l'angle compris entre le tirant
A,A et sa projection BA.
8 l'angle compris entre le tirant
A,4 et la tangente AD à la cir-
conférence, comprenant les
extremités de tous les tirans.
y l'angle entre la projection BA
' dutirant et la méme tangente.
R le rayon de la circonférence,
ci-dessus mentionnée.
da l’allongement du tirant en
vertu d'une torsion relative
et infiniment petite o des deux
couronnes.
6
Alors on trouve sans difficulté
da
= Vi
L'angle triédre, formé par les angles plans «,, X
donne la relation
Cosi — cosa. cos.
Re cosg — 1 — Y 1 a- P T 1,
De l'autre cóté il est évident, que
="; cos e dy uu
cosa = rel q= zu
Et par conséquent l'allongement relatif du tirant sera
exprimé par
l
y 1-282. La Y1—
— jp l
Pour donner au système la plus grande résistance pos-
sible à la torsion, il faut rendre cette expression ma-
ximum; d’après les règles connues, on trouve, que ce
maximum a lieu, quand
b
l pen e |
V1 Etre
2 \R
ce qui est un résultat extrêmement simple, et donnant
immédiatement une dimension, dont on a besoin, quand
on veut dessiner la position la plus avantageuse du
tirant.
e l m
Si l'on calcule les valeurs de + pour différentes va-
leurs de x: qui se rencontrent dans la pratique, on
trouve
b H 1 H À H 1
K "^ qq"
x:
b
— 0,99; 0,98; 0,97; 0,89; 0,82.
pour
251
Bulletin de l'Académie Imperiale
252
On arrive au méme résultat, en décomposant la force
de torsion des deux couronnes en trois autres, dont
une a la direction du tirant, l'autre est dirigée suivant
le rayon de la roue, et la troisiéme est paralléle à
l'axe de la roue, et en cherchant à rendre minimum
le volume du tirant, capable de résister avec une cer-
taine süreté à la composante, agissant dans sa direc-
tion. Nous avons préferé la solution exposée ci-des-
sus, comme étant plus directe, et présentant une appli-
cation trés simple d'un principe qui peut servir à une
solution extrémement facile de plusieurs questions de
la mécanique pratique.
15 (3) Novembre 1860.
Bemerkungen zu Eenfey's Übersetzung des
Pan k atantra. von Otto Bóhtlingk.
(Schluss des ersten Artikels.)
Str. 422. qq; wäre besser durch Staatsklugheit als
schlechtweg durch Klugheit wiedergegeben worden.
Str. 425. zm warum nicht Kraut statt des farb-
losen Zaubermittel?
S. 92, Z. 16. Nicht so wird kein einziger — in seine |
Nähe gelangen können, sondern — in seine Nähe kom-
men d. i. kommen wollen.
Str. 427. «pur Könige wird durch das kaum
aussprechbare und zweideutige Künagsschar wieder-
gegeben.
Str. 428. yaa warum nicht klar statt des matten
schön?
Str. 429. SITTATTEIIHTEN nicht im Handeln leichtsin-
nig, sondern der sich nicht im Bogenschiessen geübt hat.
Warum ist pm nicht beide Male auf gleiche Weise
und zwar wörtlich übersetzt worden?
Str. 430. gan ist viel matter und unpassender
(von einem Vogel) als qiga. Der Accusativ ist ganz
an seinem Platze: denke an Sükim.
S. 93, Z. 2. Ungenau übersetzt. Das Zittern des
Körpers wird nur dem rauhen Winde zugeschrieben.
— Z. 9. qaam: ist in der Übersetzung ausgelassen.
Str. 431. 432. rm und mama causs. in
der Bed. des simplex!
S. 93, Z. 16. a arm nicht keinen Augenblick, son-
‚dern durchaus nicht, gar nicht,
Str. 440. ESA éd nicht in einer Laterne,
die von Blenden verdunkelt ist, sondern in einem von
Finsterniss umgebenen (im Finstern stehenden ) Kruge.
. Str. 442. mm ist in der Übersetzung mit Unrecht
übergangen worden.
Str. 445. a ist eben so gut wie nt. euid ist
nicht brit dis ist hier wohl = ge,
Str. 448. yeast nicht übersetzt und Am unpas-
send durch ein Guter wiedergegeben.
9. 99, Z 9. ep] nicht übersetzt.
S. 99, Z. 14. Nicht deswegen muss ich mich noth-
wendig aus deiner Nähe entfernen, sonder deswegen
darfst du nicht in meiner Nähe sein.
Str. 459. gen ist hier, wie man aus der Folge er-
sieht, Wage, nicht ein bestimmtes Gewicht.
S. 99, Z. 18. afma: nicht Kaufmann, sondern
Kaufmannssohn. d
S. 102, Z. 12. magan: ist richtig, das vorgeschla-
gene qaqam dagegen ein Monstrum; B. hat offenbar
an geit gedacht, welches aber hier gar nicht am Platze
wäre.
Zweites Buch,
~
8. 104, Z. 5. Man lese zriumcd für zf
Str. 2. Nicht dessen Blätter — unterbrochen, sondern
dem Blätter — fehlen. qha Stamm, nicht Zweig.
TAI sag:, welches B. durch ein zweiter Weltenschützer
(!) wiedergiebt, ist wohl kaum richtig. Sollte in RI?
oder in mm nicht der Name einer bestimmten Per-
son, welche jedes einzelne Glied ihres Kórpers zum
Wohle Anderer hergegeben hat, zu suchen sein?
8. 104, Z. 16. PA Druckfehler für PA.
S. 105, Z. 6. Tics: Zimmer,
— Z. 9. Ob nicht einige Handschriften einfach
qaum xp lesen?
— 2.12. Hu nicht vielleicht, sondern, wie auch
sonst häufig, oder eher, oder vielmehr. oe weist auf
org zurück, durfte also nicht durch man wieder-
gegeben werden.
Str. 4. Bei Goldgazelle wird Jedermann an eine
goldfarbige Gazelle (vgl. Goldfisch, Goldfasan) denken, es
ist aber eine goldene Gazelle gemeint; vgl. R. 3,48, 11
fgg. 49, 6. memea wäre durch ein nahe bevorstehen-
des Unglück treuer und besser wiedergegeben worden.
253
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
254
S. 106, Z.2.3. Man hätte einfach 137 TONER A
erwartet. N
Str. 8. B. übersetzt nach der Lesart im MBh., aber
nicht genau. scr könnte allerdings für menfam;
stehen, aber dieses giebt gar keinen genügenden Sinn.
Es ist mit den Handschriften des Paükat. zm. zu
lesen: lange (sm) Fäden sind schwächer als kurze.
Die Änderung von agent: in gesatt ist verfehlt, da es
zunächst auf die Menge von Fäden ankommt; agam-
araga ist auch missverstanden. Ich übersetze: Auch
lange und dünne Fäden, wenn sie zahlreich und gleichar-
tig sind, vermögen stets wegen ihrer Menge grossen (gegen
sie gerichteten) Anstrengungen zu widerstehen; dies ist
das Bild der Guten d. i. so geht es mit den Guten auch.
/. Str. 11. 3, wie B. mit einigen Handschriften statt q
lesen will, kann, wie mir scheint, auf keine Weise ge-
rechtfertigt werden. Der in der 2ten Hälfte der Str.
ausgesprochene Gedanke ist nichts weiter als eine
Steigerung des ersten Gedankens der Str. und qrq
afaaeaat «zd steht wie auch q Egg am Anfange
der Str. im Gegensatz zu zem im 2ten Theil der
lten Hälfte.
S. 106, Z. 21. zaa wohl eher sich wohl befindend
als voll Vertrauen.
Str. 14. Hau hätte, da es für San steht, auch
nach Koseg. Art zu trennen mit dem folgenden Worte
verbunden werden müssen.
Str. 16. aa ist hier wohl vorräthig.
Str. 18. und siet? vielleicht passender wie
gross, von welcher Ausdehnung —so gross, von solcher Ausd.
Str. 19. Ich hätte ohne das Subjeet zu wechseln
übersetzt: Derselbe Vogel, der eine Beute aus einer Ent-
fernung von anderthalbhundert Jog'ana erblickt, wird, weil
es das Schicksal so will, des ihm zur Seite liegenden Netzes
nicht gewahr.
Str. 20. Das en sagt in Noth, nicht in der Ar-
muth Noth.
Str. 21. Gegen Zeile c lässt sich gar nichts ein-
wenden; ich übersetze: as heisst hier auf Erden
dumm gehandelt? was klug gethan? Welchen Vortheil hat
man bei Erlangung einer Stellung? Die Zeit (das Schick-
sal) streckt ja den Arm nach dem Unglück aus und packt
sogar aus der Ferne.
Str. 22. fam ist Habe, nicht Macht.
Str. 23. zm in zac hütte wegen des nachfol-
genden qt in der Übersetzung nicht übergangen wer-
den dürfen.
S. 179, Z. 5 (nach richtiger Zühlung 6). Garen
ist überflüssig und störend.
Str. 26. Die erste Hälfte auch in Käm. Nitis. 13,
40, wo aber ga St. aan: gelesen wird. Tam
— HAT IA: sind nicht Freunde; welche uns lieben,
wie wir selbst, sondern Freunde, die Einem gleich sind,
gleichgeartete, in gleichen Verhältnissen stehende Freunde;
vgl. Str. 28 und 29.
S. 110, Z. 2. Warum nicht ganz treu: du bist Fres-
ser und ich Futter?
— 2.8.9. Nicht wie ich hier bin, setze ich mich nieder
vor die Thür deiner Burg, sondern hier sitze ich vor der
Thür deiner Burg d. i. so wahr ich hier vor d. Th. d. B.
sitze.
Str. 30. ters bedeutet festgeknüpft und ist mit df
zu verbinden: so auch Westergaard u. faq und Max
Müller in seiner Übersetzung des Hit.
S. 110, Z. 16. Eine angeeignete Feindschaft ist nicht
ganz deutlich; fa ist hier so v. a. durch eine Gele-
genheit hervorgerufen, bei Gelegenheit hervortretend.
— 7.20. Statt ist FAT ist entstanden, ent-
steht zu lesen; auf diese Weise erhalten wir einen Ge-
gensatz zu "eet entfernt sich.
— Z. 22. qa Kralle, nicht Klaue.
— 2, 25. Es ist wohl KEEA, statt qub zu
lesen.
Str. 33. gen sich aussöhnen mit.
Str. 34. zem besser zerstumpfte als schlug.
Str. 35. Stroom nicht wie die Guten lehren, son-
dern bei Guten (entsteht Freundschaft) durch blosses
Sehen, Zusammenkommen.
Bir.-37. nicht nach oben, sondern von oben
und auf die Zeit bezogen (bei der Freundschaft) von
Anfang.
Str. 40. Die richtige Übersetzung siche bei Str.
131 des ersten Buches.
Str. 43. fauex nicht ein Vertrauter, sondern ein Ver-
trauender wie in der folgenden Str.
Str. 46. Ist richtiger schon von Max Müller auf-
255
Bulletin de l'Académie Imperiale
256
gefasst worden. aea nicht selbst für viel Schätze,
sondern selbst bei grossem Vermögen. aza ist elliptisch
und bedeutet so v. a. sein Ende mit dem Ende von je-
nem (Vermögen) findend.
# 112, 2:18:19. gie hütte getreuer durch
Tiefe der Erkenntuiss, des Verstandes wiedergegeben wer-
den kónnen.
Str. 47. Wd" bei Guten ist nicht übersetzt worden.
8. 113,2. 1. Lies rrr das Schliessen von Freund-
schaft.
Str. 50. Genauer: auf keine Weise zeigt Jemand Zu-
eigung, wenn ihm nicht (zuvor) ein Dienst erwiesen 151.
Str. 52. im Umsehn so v. a. im Augenblick, aber
nicht so deutlich und nicht so genau. Wohl besser in
einen Freund.
Str. 54. Warum soll durchaus zem odo wer-
en?
$.114,Z. 5. a waegta wirft nicht weg, genauer : giebt
nicht. .
— Z. 6. Von einer grossen Anzahl Schlingen ist nieht
die Rede; miqa heisst ausgebreitet, ausgespannt.
— Z. 17. Man lese qa ET; auch Z. 21 ist
ag TE ZU lesen.
— 2,923. rum am Xi wohl einfach anders
kann ich nicht gehen.
S. 115, Z. 3. 4. sanies steht nicht am Platz und
ist daher auch von D. nicht übersetzt worden.
se. NUTS à
zu beziehen. Weil die Schildkröte Ort und Zeit kennt,
daher hält sie die Krähe für eine eer punene Krähe
und flüchtet sich in den Teich.
rt bedeutet niemals, wie in den Anmerkungen an-
gegeben wird, die Länge eines Fingers. B. hat offenbar
a digit or one sixteenth of the moon's diameter bei Wil-
son missverstanden.
S. 115, Z. 18. Itzeg «mm use nicht es ist
so lange her, dass ich dich nicht gesehen habe, sondern
da es so lange her ist (nämlich dass wir uns nicht gesehen),
so habe ich dich nicht erkannt. ;
— Z. 21. TAN kann nicht ehe sein, es muss
VE GEL gelesen werden.
S. 116, Z. 13. 14. B. will mit den Hamburger
Handschriften Aza statt Frazı lesen; was fangen wir
aber dann mit dem nachfolgenden mt an? Die von
Koseg. aufgenommene Lesart ist richtig, nur muss
man Fit nicht, wie B. in der Zerstreutheit thut,
trennen.
2.7; 20! TEEN nach Herzenslust in der Über-
setzung übergangen.
S. 117, Z. 6 und 14. age nicht ein trockenes, son-
dern ein gespaltenes Bambusrohr , mit dem man ein lau-
teres Gerüusch hervorzubringen vermag.
— £A. 8. Hm besser zurücktreten (d. i. den Schlägen
ausweichen) als davongehen.
— Z. 11. agema ist das Entgegengehen dei Wirthes;
dme ist Gerundium und nicht Partic. fut. "pa also
vom Folgenden zu trennen.
— Z. 12. exa hätte in der Übersetzung hervor-
gehoben werden müssen.
— Z. 16. qum gehört zu ugs, nicht zu qz,
wie B. anzunehmen \ scheint. Die wörtliche Übersetzung
lautet: du bist von mir genau erkannt als Nichtfreund.
Das folgende det muss nothwendig mit daher übersetzt
werden.
Str. 63. Vgl. zu Buch 1, Str. 283.
Str. 66. Die Übersetzung hätte — wer-
den müssen.
8..118, Z. 14. q ARA UT nicht ich weiss nicht das
geringste davon, sondern ich weiss es nicht genau.
ist auf satt: nicht auf rx: |
Str. 67. emt nicht Herrlichkeit, sondern Energie. Die
zweite Hälfte besagt gewiss nicht das, was B. darin
findet. Warum werden uns die Varianten der Berliner
Handschrift nicht mitgetheilt?
Str. 58. afen eher eine Art Kampfer als Mondschein. |
S. 119, Z. 4. Die in der Anmerkung 7 75 aus der
Hamburger Handschrift angeführte Variante ist man-
gelhaft mitgetheilt.
Str. 72. Wenn qggzm auch wirklich das eine Mal
in NS + Fur zu zerlegen ist, so bedeutet es doch eher
Fesigeber, als reicher Opferspender.
Str. 73. Mit Unrecht erstreckt B. die Deet,
nigkeit auch auf sTum:; doppelsinnig ist nur zm in
beiden Hälften der Strophe.
Str. 74. Die von mir ska AR prape
nimmt B. nicht an; von graphischer Seite lässt sich
nichts einwenden und zz ist ein so selten gebrauchtes
257
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
258 :
Wort, dass Abschreiber und vielleicht auch erst Ko-
segarten leicht für dasselbe das so häufig vorkom-
mende uz in der Eile lesen konnten. equite und gaa
haben einen ganz genügenden Sinn als Epithete von
«x. Doppelsinnig ist Alles mit Ausnahme von qz und
au. Ob der Sinn bei meiner Lesart gewinnt, mag |
der Leser entscheiden. B. übersetzt: Ein Frommer,
Braver, Strebsamer sinkt ohne Gaben niederwürts; der |
krumme durchlöcherte Wagbalken (!) steiget durch Gaben
in die Hök’. Ich übersetze: die Wagschale, obgleich gar
hübsch (sehr wohl gesittet) und ganz rund (von sehr gu-
tem Betragen ), sinkt nieder (fährt zur Hölle ), wenn nichts
(auf die andere Wagschale) gelegt wird (durch Nicht-
spenden); das Ende des JF agebalkens dagegen, obgleich
gekrümmt (bucklig ) und mit einem Ohr versehen ( einäugig ),
steigt aufwärts (zum Himmel), wenn Etwas (auf die an-
dere Wagschale) gelegt wird (durch Spenden ).
Str. 76. Ist in dieser Form wohl schwerlich rich-
tig. agat zzr wird jedenfalls beim Geber, nicht beim
Empfänger vorausgesetzt.
Str. 77. Dem fahret(!) Feuer aus dem Kopf.
S. 120, 2.10. Ein hinter dem Ohr hervor abgeschosse-
ner Pfeil ist wohl nicht ganz deutlich. Getreuer und
wohl auch deutlicher: ein (beim Abschiessen) bis zum
Ohr angezogener Pfeil.
— Z. 12. az ist nicht mit gesat, sondern mit grg-
Ter zu verbinden.
— Z. 23. Nicht welche an die Spitzen des Bogens
reicht, sondern welche an den Spitzen des Bogens sich
befindet, befestigt ist. |
8. 122, Z. 10. Über das unbekannte Wort agfa-
at geht D. mit Stillschweigen hinweg.
Str. 85. tee ist wohl Adjectiv und steht im Ge-
gensatz zu mg; muero nicht von anderm bevorste-
hend, sondern aus einem andern Kórper, aus einem frü-
hern Leben stammend, Ich übersetze die erste Hälfte:
Die blosse Richtung des Willens schon verrüth das frühere
und spätere Schicksal des Menschen, weil sowohl das Er-
wünschte als auch das was Schmerz bereitet, aus einem
frühern Leben stammt. Die zweite Hälfte, wo ich mit
B. meam: lese, übersetze ich; indem ich far an-
ders fasse, lern, den jungen, noch nicht |
durch - nf gekennzeichneten Pfau erkennt man
Tom
daran, dass er mit rückwärts gekehrten Schritten vom
Teiche sich entfernt.
Str. 86. Statt am lese ich mit Cärüg. Paddh. Fi
qr und übersetze: Was vermag wohl männliche Kraft
wenn das Schicksal entgegen ist?
Str. 87. Die letzte Zeile übersetze ich, indem ich
faqa: mit mmg: verbinde: welchem Unglück, o weh, ist er
bei feindlichem Geschick entronnen?
Str. 88. qaum auf demselben Wege (auf dem die
Maus gekommen war).
5. 124, Z. 3 und 8. Aga nicht spottend, sondern
lachend.
Str. 89. oam ist hier nicht wegen qz zusam-
menzuschreiben, sondern einfach deshalb, weil Ko-
segarten die Prüpositionen stets mit dem Verbum
finitum verbindet. sedie ist gerade nicht voll An-
massung.
5. 124, Z. 17. B. übersetzt, als wenn
oder teg opge im Texte stände. qui ist übrigens
nicht Wesen, sondern Mensch; ich vermuthe, dass statt.
ati wer einfach ise zu lesen ist.
Str. 93. mamat a fed fa sind nicht das, wonach sie
heissen; genauer: führen nur den Namen, aber bringen
nichts hervor. `
Str. 96. get stets, genauer: von Haus aus, von An-
[ang an. :
Str. 96. = ist nicht mit fm: zu verbinden, son-
dern mit 474; SET bedeutet Geschöpf. Ich übersetze:
Der Nutzen eines armen Geschöpfes ist nicht grösser als der
eines ausgetrockneten, von Würmern dufchgrabenen, über-
all vom Feuer angebrannten Baumes.
Str. 97. Nicht vom Hunde selbst, dem blutarmen, wird
was erwartet, sondern einen Armen,
selbst wenn er gekommen ist einen Dienst zu erweisen, hält
man für einen Hund.
Str. 98. Ich übersetze: Die Wünsche der Armen,
sie mögen sich noch so hoch erheben, lösen sich am selben
Ort (wo sie entstanden sind) im Herzen vollständig auf
wenn er kommt,
(werden zu Wasser), gerade wie die Brüste einer verwitt-
weten Frau (diese mögen sich noch so hoch erheben, sie
verschwinden doch am Ort wo sie entstanden sind, treien
nicht aus ihrer Verborgenheit hervor].
17
259
Bulletin de l'Académie Imperiale
S. 125, Z. 15. Man lese yferg: und setze hinterher
ein Interpunctionszeichen.
Str. 101. Sen nicht Ehepaar, sondern Begattung.
S. 125, Z. 25. Azraai nicht Unbill, sondern Fer-
höhnung, Verspottung.
S. 126, Z. 1. Zu dmt vgl. was wir zu S. 27, Z. 5
bemerkt haben. A
Str. 108. Die von B. vorgeschlagene Änderung
drama empfiehlt sich nicht, eher noch die im
Pet. Wórt. versuchte.
Str. 110. fm nicht übersetzt.
Str. 112. B. hat Unrecht gehabt die Strophe nicht
nach der hier gegebenen Lesart zu übersetzen, da die
andere Lesart hierher gar nicht passt. Hier soll ja
das Leben weder für eine Kuh, noch für einen Brah-
mahnen, noch für seinen Herrn, noch für sein Weib
oder seine Stadt, wohl aber für einen geraubten Schatz
eingesetzt werden.
S.128,Z. 8. 9. taraga. nicht vorn am Schloss her-
‚abhängend, sondern vom Dache des Schlosses herabh.
— Z. 18. Man lese Ha a.
— Z. 22. Man lese ein andrer Gatte, statt kein
and. G.
S. 129, Z. 1. Über zusam s. das Pet. Wört.
— Z. 5. qeaqerme zerlegt D. in ae aqe und über-
setzt das letzte Wort durch unvorsichtig; ich sehe da-
rin gu und halte dieses für gleichbedeutend mit
ZA oben.
— Z. 16. 17. Lies gift statt Afe.
S. 130, Z. 25. Lies Sp st. epum.
5. 131, Z. 3. Es ist wohl SAT zu lesen.
Str. 118. oct a mna rer bedeutet gewiss
nicht und pflegt seines Freundes Beste zu aller Zeit, wohl
aber vielleicht und zu aller Zeit mache man den Besten
zum Freunde.
Str. 121. Ich vermuthe, dass in der 2ten Hälfte
Te famed zu lesen sei; mit affa: weiss ich nichts
anzufangen. Die Übersetzung von B. genügt dem Sinne
nach nicht und ist wohl auch sonst nicht zu recht-
fertigen.
S. 131, Z. 15. mmm statt maià wird in einem
Werke wie das Pan'k'atantra wohl kaum richtig sein.
— Z. 16. Dass gata
ist nicht zu billigen.
Str. 122. Nach meinem Gefühle ist omg gar
nicht so entschieden besser als SHE.
Str. 123. Es ist ohne Zweifel FETTE zu schrei-
geschrieben wird,
‘ben. Dieses Wort ist nach der Analogie von arqac
gebildet und würde wohl richtiger mit langem zr in der
ersten Silbe geschrieben werden. Ich glaube über-
setzen zu dürfen: man sagt, dass. sogar zwischen den
zum Tode gehenden Mann und den Reichthümern ein auf
fünf Schrüten ( Worten ) beruhendes Freundschaftsverhält-
niss bestehe. Man beachte, dass gerade fünf Beiwörter
zu t: gefügt werden.
8. 132, Z. 24. Man trenne rant von (Tata, ob-
gleich dadurch der Stelle noch nicht ganz geholfen
wird; es scheint Etwas zu fehlen. Offenbar ist gemeint,
dass er sowohl feine Zeuge verfertigte als auch Zeuge
färbte. B. übersetzt: mit mannichfachen Zeugzierathen
gefärbt.
S. 133, Z. 16. 17. Der Weber sagt der Frau, dass
sie nicht recht gesprochen habe und fährt doch fort
ganz in ihrem Sinne weiter zu reden! Man könnte
zunächst vermuthen, dass 4 vor ques zu streichen
wäre, aber nach meiner Meinung steckt der Fehler
tiefer. Ich glaube nämlich, dass die Worte FT az
fd à gd echt nach Str. 139 einzuschalten
sind und dass statt gert vor Str. 140 st q zu lesen ist.
Str. 140. Die erste Hälfte hätte getreuer übersetzt
| werden kónnen.
S. 134, Z. 5. eger gehört zu aer, nicht zu eed,
und dieses ist Stamm, nicht Zweig.
— Z. 6. gs ist nicht zanken, sondern reden.
— Z. 12. gang da machte er sich selbst Vorwürfe.
Dazu hatte er auch nicht die geringste Veranlassung;
das Wort sagt nichts weiter aus als mit einem Vorwurfe,
welcher hier offenbar nur gegen das Schicksal gerich-
tet ist.
— Z. 13. qmm steht im Gegensatz zu zët und
bedeutet nicht aus Leichtsinn, welches ja gar nicht hier-
her passt, sondern wie im Spiele, mit Leichtigkeit, ehe
ich mich dessen versehen konnte.
Str. 141. Vollkommen missverstanden. qr 73° ist
auf keine Weise, wie B. will, in op: zusammenzu-
261
des Sciences de Det tant
ia Cre
ziehen. Gegen die Lesart am st. zq lässt sich nichts
einwenden. Ich übersetze: Was nützt ein Glück, wel-
ches wie ein Eheweib nur Einem ausschliesslich gehört,
welches nicht, Allen gemein wie eine Buhldirne, auch von
den (af) ERU Jenn JFanderern genossen wird?
Liest man mit Cárig. Paddh. q st. 4, so hat man
die zweite Hälfte zu übersetzen: (ein Glück) aber, wel-
ches wie eine Buhldirne Allen gemein ist, wird auch von
vorübergehenden Wanderern genossen.
Str. 142. pam nicht verkrüppelt (welches nur an
qu anklingt), sondern geizig; geit nicht ungebildet,
sondern von unedler Herkunft. `
S. 135, Z. 22 und 23. qzram und zur in srt
om in der Übersetzung nicht wiedergegeben.
— Z. 24. 25. aqq ist hier nicht sowohl eine
Insel im Flusse, als vielmehr eine angeschwemmte Sand-
bank im Flusse (die mit dem Ufer in Verbindung ste-
hen kann).
8136, 2- 12. qq fn? ist, nach der Kosegarten'-
schen Art zu schreiben, durchaus nicht zu verbinden,
wie B. verlangt.
Str. 148. Die zweite Hälfte ist wohl zu übersetzen:
dessen Geist heitert sogar ein bei der Rechnung hinzuge-
fügter Strich auf d. i. der ist schon mit einem blossen
Strich auf dem Papiere zufrieden, dem ist es nicht darum
zu thun, dass er in Wirklichkeit etwas gewinnt.
Str. 149. qf: ist nicht qst «ru, sondern GER
qr; über SE s. das Pet. Wort.
3S 4975 7. 1. pt — A züvörderst — dann.
Str. 150. Die zweite Hälfte ist überaus ungenau
übersetzt.
8. 137, Z. 19. vac at: gta: nicht dawn wähle
eine (d. i. Lebensweise) von beiden, sondern dann wähle |
- einen von beiden d. i. dann entscheide dich, welcher von
beiden du werden willst.
— Z. 20. spifaa nicht nicht geniessbar, sondern un-
genossen. Da samen Z. 21 nicht übersetzt wird, hätte
auch aa hier unübersetzt bleiben müssen.
8. 138, Z. 2. Die beiden fa hätte man auf diese
Weise wiedergeben können: darauf wurde zur Essens-
zeit auch ihm Speise gereicht, obzwar es nur Reste der
Mahlzeit waren.
— A. 98, Von otemt sagt B., dass es in dus ihm
| nicht =
A. | 1 1 a A "TT at
itteln fehle; das Wort
findet SCH aber doch bei Wilson! mt eint nicht
sogleich, sondern eine Weile, einige Zeit.
— Z. 17. Man lese nicht qg farq, sondern ge fama.
— 7.23. (RU nicht einer der das erhält, was
er geniesst, sondern einer der sein Geld verschenkt und
geniesst; vgl. Str. 154 und 158.
Str. 156. far kann doch wohl kaum richtig sein;
sollte etwa Fr zu lesen sein?
Str. 160. B. hat amq mit za verwechselt; oam
bedeutet sich glücklich fühlend. Y
Str. 161. mm: Wäldelephanten , wilde Elephanten,
nicht schlechtweg Elephanten; met: durch Früchte, nicht *
durch Kräuter; sata mra wohl nicht eigentlich er-
halten sich das Leben ‚sondern bringen die Zeit zu, leben hin.
Str. 163. 3:3 Tara Tem u. S. w. ein ununterbroche-
nes Leiden wird dem Menschen zu Theil ist nicht gleich-
bedeutend mit unendlich unglücklich ( sind ) die Menschen.
Str. 165. rare ist nicht Genügsamkeit, sondern
vollkommenes Wohlbefinden des Körpers oder der Seele,
Zufriedenheit, Behaglichkeit.
Str. 167. Die treue Übersetzung lautet: Das Stre-
ben nach Reichthümern bringt auch dem, der dieses eines
guten Werkes wegen thut, kein Heil; es ist besser einen
Sumpf von Weitem zu vermeiden als sich darin zu waschen.
Str. 169. suam so v. a. dessen ganzer Reichthum
in einem alten Stier besteht.
Str. 170. 4x4 | gehört dem Sinne und der Stellung
nach zu afa, nicht zu mt, AE Spielball macht b.
auf seine Gefahr hin zum Federball.
S. 140, Z. 17. Es ist gës statt ga zu lesen.
— Z. 24. gg ist bestürzt und gehört zum fol-
genden ale, nicht zum vorhergehenden mmer,
S. 141, Z..2. zm sa u. S. W. hätte übersetzt wer-
den müssen: dies ist (nichts weiter als) eine Gazelle,
welche u. S. W.
mes 10, "em gehört zu gtt: nicht zu sa-
a:, wie B. übersetzt.
Str. 174. Es ist wohl qaem ZU lesen.
S. 141, Z. 16. ger ist schwerlich richtig; q wohl
aa, wie B. übersetzt, sondern Nom. pl. des
Demonstrativum.
x
263
Bulletin de l'Académie Imperiale
264
Str. 177. anzmm ist nicht en Wort, sondern ein
Mal Gesagtes.
Str. 178. Die Übersetzung fürchtet Liebe schon Ge-
fahr ist ungenau und kann irrige Vorstellungen er-
wecken. Liebe ist nicht Subject, sondern der Grund,
aus dem Böses befürchtet wird.
S. 142, Z. 10. Man lese faquama statt fur.
. 8:144, Z. 6. Das sg steht nicht am Platze.
— Z. 13. gran ist nicht Köcher, sondern Bogen.
— Ze 16. fast als masc.!
S. 145, Z. 10. anā soll nach B. in ein Wort zu
schreiben sein. Ich muss aufrichtig gestehen, dass
ich nicht begreife, wie er auf diesen Gedanken gekom-
men ist. Auffallend ist es, dass das danebenstehende
fr (masc.!) keinen Anstoss erregt hat.
Str. 191. "uz famem angenehme | Unterhaltung,
wörtlicher: eine Unterhaltung ohne Unannehmlichkeiten
d. i. ohne alle Reibungen.
S. 145, Z. 14. uq ist gewiss nicht richtig.
Str. 192. Sehr ungenau übersetzt. von MAC
BROT zu ta: und que: eben so wohl als zu om:
: nicht das Glück täuscht einen Augenblick,
sondern Glück bricht nach einem Augenblick zusammen;
deit: om: nicht Vereinigung sowie Trennung, son-
dern Vereinigung ist mit T. rennung verbunden.
Str. 193. Dass statt taf zu lesen sei rate, ist
doch nicht ganz sicher.
S. 146, Z. 14. qq RITU heisst nicht im
Vertrauen auf meinen meine Waffe bildenden Schnabel,
sondern im Vertrauen auf meine Schläge mit dem Schna-
bel d. h. im festen Glauben, dass meine Schläge mit dem
Schnabel nicht auf einem Bikes, einer List beruhen. Und
in diesem Vertrauen wird der Jäger nicht, wie B.
übersetzt, die Schildkröte auf die Erde werfen, sondern
vielmehr die Gazelle für todt halten.
— Z. 24. Im Original spricht der Jäger die Ver-
muthung aus, dass die Gazelle unmittelbar nachdem
sıe das Innere des Waldes erreicht hatte, gestorben sei.
— Zt 25. Zwei zer nach einander!
147,28 TANT icht
seine s affen sind, sondern vermittelst eines Bisses mit den
Zähnen.
— 2.6. sam
Zähnen , welche
in der Bedeutung von zafamga:
237.11. fers EU Ti sobald dieser Jüger
nun so weit als möglich entfernt war, richtiger: sobald
dieser Jäger gehörig weit fortgegangen war.
— Z. 15. fadum: zu lesen.
Zweiter Artikel.
(Lu le 18 janvier 1861.) 8
Drittes Buch,
S. 149, Z. 1. Es ist mit der Berliner Handschrift
7 9 RAT qe zii zu lesen; bei der Stellung von at
im Kosegarten'schen Text musste es .nothwendig
mit zn als Compositum aufgefasst werden, was aber
in den Zusammenhang nicht passt. B. übersetzt, als
wenn es ein Compositum wäre, will aber dennoch die
Wörter getrennt schreiben. Die richtige Übersetzung
lautet: in der Nacht können wir nicht sehen und am Tage
erkennen (finden ) wir nicht seine Burg.
Str. 4. ez der Berliner Handschrift soll nach B.
besser als "gg sein; nach meiner Meinung nicht,
weil dadurch eine Tautologie entsteht.
S. 149, Z. 11. B. nennt den 5ten Minister hier
und in der Folge fülschlich Ara,
— Z. 14. Die Ergänzung darum muss man sich mit
ihm vertragen ist nothwendig, hätte aber auch eine
Erwähnung in den Anmerkungen verdient.
. Str. 14. za frat verstösst allerdings gegen das Me-
trum, aber die ohne Weiteres empfohlene Lesart zal-
frat giebt keinen Sinn.: Es kann nämlich in dieser
Verbindung nur grat angenommen werden, da es
kein oz giebt.
Str. 18. 19. Warum wird Zar durch Weide, nicht
durch Rohr übersetzt? Dass das Rohr sich biegt, ist
ja auch bei uns bekannt.
Str. 21 entspricht Käm. Nitis. 10, 31, nicht 9, 31,
wie in den Anmerkk. gedruckt ist. Lesen wir bei
Koseg. pram statt pma, so stimmt der Kosegar-
ten'sche Text dem Sinne nach ganz mit dem in Käm.
Nitis. überein. Die B.'sche Übersetzung ist gar nicht
zu rechtfertigen. Ich übersetze: Ist man in Krieg ge-
rathen, der über einen gekommen (den man nicht selbst
begonnen hat), so suche man ihn durch friedliche Mittel
beizulegen; da der Sieg unbeständig ( nicht gewiss ) ist, so
265
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
266
erhebe man sich nicht (schreite man nicht zum Kampfe )
aus Übereilung. |
S. 150, Z. 24. ATIRTA ist wohl nur Glosse von
MATAT:
Str. 23. Vgl. zu Str. 30 im zweiten Buche. .
Str. 25. Ein falsch-, sorglos-, feig-, unbestündiger !
S. 151, Z. 11. Der Nachdruck liegt nicht auf a77,
sondern auf aqet:
Str. 26. amag nicht der im Fieber schwitzt, son-
dern der ein Fieber hat, welches mit Schweissmitteln zu
behandeln ist.
$. 151, Z. 17. Nicht wendet man aber ein:
Feind ist mächtig», so ist auch das wnvernünftig, sondern
wenn er (der Minister, der vor ihm gesprochen) aber sagt,
der Feind sei mächtig, so hat dies auch nichts zu bedeuten.
Str. 28. Ich würde lieber gras: lesen; gär
ist in ugtzat zu verbessern; statt m geg? würde
ich nicht, wie B. vorschlägt, amt a mo, sondern ung
ar? schreiben und übersetzen: wie der Löwe die Ober-
«der
herrschaft über die Elephanten erringt (B.: wie d. L. die,
Allherrschaft von dem Elephanten err.) Hinter thatkräftig
fehlt bei B. ein Komma, wodurch der Sinn gestört
wird.
Str. 29. In Frauentracht hätte zur Verhütung eines
Missverständnisses unmittelbar nach Bhima gesetzt
werden müssen.
Str. 30 ist missverstanden, zunächst in Folge des- |
sen, dass der Nom. pl. fg: als Gen. sg. aufgefasst
worden ist. Man übersetze: Einem Könige, der wie der
Todesgott einen gewaltigen Stab führt (d. i. mit der grössten
Strenge auftritt), unterwerfen sich die Feinde; einem Gras-
halm gleich achten ja die Feinde einen mitleidigen (weich-
herzigen ) König. Statt dessen B.: Wer sich dem Feinde
ausliefert, der liefert sich dem Gott des Tods; denn einem
Grashalm gleich gilt dem Feinde, wer um Erbarmen fleht.
Str. 31. Aafa ist ohne Zweifel mit Asa zu ver-
binden: qra Aafeden ist — qea sterne: Die
zweite Hälfte der Str. bedeutet nicht sowohl wozu hat
der — umsonst geboren! — geraubt der Mutter Jugend-
glanz, als vielmehr wozu nützt ein solcher umsonst Ge-
borener, ein Räuber der Jugend der Mutter?
Str. 32. Fortuna, wenn sie nicht strahlet in den Rosen
von Feindesblut; nicht übel, aber:nicht indisch. Das
Original sagt: wenn sie nicht mit des Feindesbluts Safran
ihre Glieder gesalbt hat.
Str. 33. m umma s nicht welchen Ruhm hat
dess Leben eingebracht? sondern wie sollte man dessen
Lebens lobend gedenken?
Str. 39. Man lese ant statt a.
Str. 40. fafa bedeutet nicht Alles, sondern irgend
Etwas und gehört zu mmer: nicht zu ez. Tomm
Etwas im Sinne haben, beabsichtigen oder nicht beachten
(so im Pet. Wört.).
Str. 53. Sollte statt ert nicht zzi zu lesen sein?
Str. 55. Gedeiht doch selbst das Reiskorn nicht, ge-
nauer: gehen doch Reiskórner nicht auf.
S. 154, Z. 16. moar: Hülfe gegen Misgeschick ;
es ist wohl das den Krühen schon widerfahrene Miss-
geschick gemeint.
Str. 56. Atzzz erscheint auch in Str. 114 des er-
sten Buches, so wie N. 10, 26. 19, 6. Hariv. 1122.
5739. Câk. 99. 126. Hit. 24, 12, v. 1.
S. 154, Z. 20. Genauer: doch ist es "a unum-
gänglich, dass man nur einem Starken sich anschliesst.
Auffallend ist graa neutr. Statt qaa ist wohl qat-
qr ya zu lesen.
' Str. 57. fp ist nicht stark, sondern dicht neben-
| einander stehend. Statt grrr: a ist mit Käm. Nitis. und
Hit. omg zu lesen.
8:155, Z. 4- zr dem oeaio offenbar ein
Druckfehler für dem hochbetagten.
247.12 qni zum kann wohl schwerlich Jemandes
Habsucht reizen bedeuten, obgleich der Zusammen-
hang dieses zu fordern scheint.
Str. 60. Nicht den Husten vermehrt man durch
Zucker, wohl aber den Schleim, was mer auch bedeutet.
Str. 61. gavrem einfach, schlicht, offen; warum durch
nicht zweizüngig übersetzt? In der folgenden Str. steht
dafür ganz passend treuherzig.
Str. 62. Man lese gegen seinen (nicht seine) Lehrer.
Gegen ri lässt sich nichts einwenden; ich würde die-
ses sogar unbedingt vorziehen.
S. 155, Z. 22. wr caus. mit zz nicht vernichten,
sondern verscheuchen.
Str. 65. qt ist nicht Hülfsmittel, sondern bezeich-
267
Bulletin de l'Académie Impériale
net bestimmte Personen in der nächsten Umgebung des
Königs; vgl. das Pet. Wört.
S. 156, Z. 7. dam; in der Bedeutung von
am fao!
EA 14 Deae nicht eine brauchbare Sache, son-
dern der mit einer bestimmten Beschäftigung betraut ist,
Aa ist wohl kaum richtig, da, wie man aus dem
folgenden AIT, wohl zu heu berechtigt ist,
Saak) Adjectiv | BE
er 17. oa? auch MBh. 14,743. R. Schl. 2,
91,39. Käm. Nitis. 13,45. — gege würde der
Etymologie nach eher Steuereinnehmer bedeuten (D.
der die Versammlungen Bildende), game Verwahrer,
Aufseher über die Garderobe u. s. w. (B. eid ves hunde
— Z. 23. Crater Concubine,
liche Dienerin.
Str. 67. Re: kann iind versoffene
Schlangenzähmer heissen; auch : würde
nur betrunkene, nicht versoffene Schlangen. DEE
g weib-
Es sind ohne Zweifel Ce und Verrückte |.
gemeint.
S. 157, Z. 1. Man schreibe 7äfri.
Str. 68. a sf am sù nicht der nur allein, sondern
wer es auch sei, aber nur der eine.
Str. 69. Nach meiner Meinung ist am Kosegar-
ten’schen Text nichts zu ändern, nur ist tata mit
: zu verbinden: bekanntlich haben Fische
und "Götter diesen mit einander gemein, dass sie nicht
mit den Augen blinzen. Unter Nichtblinzenden sind
aber wohl treue, vom König das Auge nicht abwendende
Diener gemeint. Auch durch solche treue Diener nun
kann ein stumpfsinniger König leicht zu Fall gebracht
werden.
S. 157, 2. 23. ITI nicht aufhäufen, sondern
ausstreuen.
S. 158, Z. 2. San st. zum zu lesen ist wohl nicht
gerathen. | d
— Z. 3. Es ist wohl onf zu lesen.
Str. 79. STATT Schakal, nicht Fuchs.
Str. 74. rf eigentlich lösen sich auf, werden zu
Wasser.
S. 158, Z. 16. 17. Genauer: was bedeutet diese zahl-
reiche Versammlung und diese überaus grosse Feierlichkeit?
— Z. 18. Aafa ana nicht ist beschlossen worden
( der Beschluss gefasst), sondern wird verhandelt.
Str. 77. a: ist nicht mit qiias sondern mit fail-
gu zu verbinden.
Str. 78. Die B’sche geet ist nicht zu recht-
fertigen, doch vermag ich eine vollkommen befriedi-
gende Erklärung der ersten Hälfte für den Augen-
blick auch nicht zu geben. az sfr bedeutet
wohl aller Wahrscheinlickeit nach: wenn man auch
den blossen Namen nennt. zort gz. nicht derer die vor-
her litten, sondern vor Bösen.
Str. 79. mg meam] nicht durch die Klugheit der
Hochsinn’gen, sondern durch Hinweisung auf Hochstehende,
indem man sich auf Hochstehende beruft; utri STAA
nicht durch eines Hasen Rathschläge, sondern durch Hin-
weisung auf den Mond, indem man sich auf den Mond
berief.
S. 159, Z.16. Das Interpunctionszeichen vor (nicht
nach, wie B. aus Versehen druckt) zap ist zu streichen.
— Z. 19. sm gehört doch wohl zu za und ma,
nicht zu ong,
— 2. 91. Es ist ohne allen Zweifel quee zu lesen,
da die Rückkehr nothwendig zu erwähnen war. Tam
Ra nicht in ferner Gegend, sondern in einer einsamen
Gen
Str. 80. Mit dem Athem kann man wohl Jemand
tödten, aber nicht erschlagen. Unter Lächeln tüdtet der
König heisst ja ganz etwas Anderes, als was der Dich-
ter sagen will. Hütte B. doch nur überall das om be-
rücksichtigt, dann wäre die zutreffende Übersetzung
von selbst erschienen. Ich übersetze: durch blosse Be-
rührung schon tödtet der Elephant, die Schlange durch
blosses Beriechen; der König tödtet schon durch ein Lächeln,
der Bösewicht schon durch seine Ehrenbezeugung.
8. 160, Z. 25. aqu nicht sowohl Unterthanen, als
Schützlinge.
Str. 84. ist wohl einer der es verschmäht,
unter seiner Würde hält, sepe des Feindes sich Gedanken
zu machen.
S. 161, 2.15.16. Me Patzer
| fangen, als wenn es sich so von selbst verstände;
unbedachtem Leichtsinn.
— Z. 19. Man lese areas st. mar.
s. Y. a. ganz unbe-
B.: mit
269
des Seiences de Saint-Pétersbourg.
270
S. 162, Z. 2. Nicht weil die Rede auf eine Glauben
einflössende Weise vorgetragen war, sondern einfach: weil
seine Rede glaubwürdig war.
— Z. 5. diim wie oben Schützlinge; mq passt
gar nicht hierher.
— Z. 7. ifa dum so lautet ihr (doch wohl mein)
Befehl.
— Z. 14. Verbessere TI AA :.
— Z., 15. Nicht zeige mir rasch einen Weg, welchen ich
einzuschlagen habe, um den Erhabenen zum Verzeihen zu
bewegen, sondern einfach ohne alle Übertragung: so
zeige mir denn rasch den Weg, auf welchem ich zu gehen
. habe um den Erhabenen um Verzeihung zu bitten.
— Z. 16. gu & extr nicht indem ich ihn dir zeige,
sondern damit ich ihn dir zeige.
— Z. 17. 18. aa wäre besser durch ja, wie du siehst
wiedergegeben worden; geg nicht übersetzt; Tara
zerquetscht, gequetscht, ‚zerstampft, nicht in Schrecken ge-
setzt; ETAT: SO V. a. vom Tode gerettet; WWW
nicht steht und ist gekommen, sondern ist auf seinem
` Gange hierher stehen geblieben.
— Z. 20. à gehört bloss zu zsa, nicht auch zu et:
ILC E vgl. V/A n
— Z. 24. Tre nicht demüthig, sondern so dass er
es nicht merkt, wie ja auch der Zusammenhang lehrt.
8. 163, Z. 2. sem za nicht als ob sie auf einem
Wagen sässe, sondern als wenn sie auf einer Scheibe sässe.
— 2.3. nicht schlechtweg sich abwenden,
sondern sich zu Jemand hin umkehren.
— 2.6. regen nicht übersetzt.
— 2.7. undai nicht durch alle mögliche Mit-
tel, sondern in allen Sachen ohne Ausnahme,
— Z. 14. quouis kann unmöglich thörichte Fra-
gen stellend bedeuten, eher dessen Art es ist zu fragen |
und zu schwatzen. Das Ganze ist wohl eine verdorbene
Strophe!
Str. 89. sitt in der Bedeutung Richter kennen
die Wörterbücher nicht; es bedeutet wohl auch hier
wie 8. 167, Z. 21 und auch sonst König.
S. 164, Z. 4. apart utere: besetzte sich in dieser
Höhle, soll wohl heissen nahm Besitz von dieser Höhle;
im Original nur: trat in diese Höhle hinein.
— Z. 10. gra nicht zornig, sondern vorwurfsvoll.
8..165, 2. 17:48, ert: umm: nicht das Leben
Täuschung eines Augenblicks, sondern das Leben nach ei-
nem Augenblick zusammenbrechend. Nach aazam: ist
das Interpunctionszeichen zu streichen.
Str. 97. aan nicht übersetzt.
Str. 98. ist Subject, nicht Object, und da-
her nicht Schamtheile, sondern das um die Schamthetle
geschlagene Tuch.
Str. 101. opp in Bezug auf Andere nicht übersetzt.
Str. 102. Ich übersetze: Die Kenner der Lebenswets-
heit rühmen wohl die Festigkeit bei allen Angelegenheiten,
aber beschleunigt ist der Gang des mit vielen Hindernissen
verknüpften Rechts. |
Str, 103. Die zweite Hälfte ist missverstanden;
ich übersetze: für den Rechtschaffenen — Andern einen
Dienst zu erweisen, für den Schlechten — Andere zu pei-
nigen.
S. 166, Z. 13. ea von thm; bis hierher ist die
Katze nach dem Geschlecht, den das Wort im Deut-
schen hat, durch sie bezeichnet worden.
S. 167, Z. 7. fammi ist nicht Adjectiv zu qat,
sondern Object von Aaqa.
Str. 112. Vgl. MBh. 5, 1172:
"ER op, TA TU TNA |
ae ER dra + UC aer und
13, 4987: Treat Me art TN TNA |
ont zamna as a del Srel NN
pra widerlich, Ekel — , Widerwillen erregend; B.: ge-
biert Ingrimm.
Str. 114. Gratia afara sich denkend dass es
heilt, getreuer: denkend: ich habe einen. Arzt.
S. 169, Z. 11. ram sein Haus, genauer: seine Stadt.
— Z. 14. emt nicht Frostregen, sondern einfach
Schneefall.
Str. 118. Die Lesart a: T
Berührung von Auskehricht und Tsehándála's ist die des
Hunds, stützt sich auf keine Handschrift und empfiehlt
sich überhaupt nur dadurch, dass das selten gebrauchte
zm hierbei beseitigt wird. Die Form UM wird von
: gleich
| Cabdaratnáyali erwähnt und findet sich auch an zwei
Stellen der Vag rasük'i (p. 219 und 222, Cl. 5 und 19),
die Manu zugeschrieben werden. Nach der Lesart bei
271
Bulletin de l'Académie Imperiale
272
Koseg. ist zu übersetzen: die Berührung von Hunden,
Kehricht und K’ändäla’s gilt für gleich. Gegen TIEREN f-
gm lässt sich wohl auch nichts einwenden; die Va-
rianten scheinen auf eine Lesart Ue tauri zurück-
zugehen.
S. 169, Z. 25 und S. 170, Z. 4. geg Kalb, nicht
Kind. ’
Str. 119. aan ist ganz richtig; vgl. das Pet.
Wort. unter 1. NEN 4.
Str. 120. ĝa kommt häufig vor; s. das Pet. Wort.
Str. 123. FETTE nicht Muthige, sondern eine Menge,
Viele vereint; Stiet. nicht in Wuth seiend (trotz seiner |:
W uth), sondern sich windend,
S. 171, Z. 3. freqifqaere mr hat bei D. keinen
Anstoss erregt; es ist zu lesen om a:
— Z. 7. Nicht nun habe ich hier etwas zu bemerken,
sondern so habe ich denn hier noch Etwas zu sagen so
v. a. ich muss hier wieder an das Frühere anknüpfen und
zu Ende reden.
— Z. 10. Aafaa: nicht sowohl beschlossen, als in
Betracht gezogen, vor Augen gehabt.
— Z. 16. ammi zu ihrer Ermordung, besser zu ihrem
Tode, zw ihrer Tödtung.
Str. 126. frt geschätzte, Druckfehler für geschützte;
anfa nicht ersehnt, sondern gehätschelt.
Str. 127. Das im Gegensatz zu pgafzaw stehende
act ist nicht übersetzt worden. \
Str. 128 ist wohl schwerlich richtig gefasst. ga
scheint mir wegen cay am Platze zu stehen, aber ich
vermag keine befriedigende Übersetzung zu geben.
S. 172, Z. 13. gt nicht übersetzt.
Str. 129. om nicht Festigkeit, sondern alles Er-
forderliche.
S. 173, 2.16. qug als dies gehört ward ohne alle
Noth statt als er dies gehört hatte; offenbar um auch
die Bósewichte zu Mithürern zu machen.
— 18. wenn, besser sobald als.
Str. 134. Man lese in der ersten Hälfte 4 ag und
in der zweiten trenne man qf von Rita; dass er:
zu lesen sei hat schon D. bemerkt.
S. 174, Z. 4. JaA a at und es wird auch erzählt,
passender und näher: und hört man auch sagen wie folgt.
Str. 135. In der folgenden Erzählung ist wohl von
i
einem Scheiterhaufen, aber von keinem Gürtel der
Schlange die Rede. Ata angezündet ist mit tq glän-
zend verwechselt worden. Eine Schlange weist auf
ihre von einem jungen Drahmanen gespaltene Haube
hin und auf den Scheiterhaufen, der zur Verbrennung
dieses von ihr wegen jener Verletzung zu Tode ge-
bissenen Jünglings angezündet wurde.
$. 174, Z. 10. 11. gez x zunächst nicht mit tr
zu construiren; aetra} (so trenne ich)
nicht aus einem Ameisenhügel hervorkriechend, sondern
auf einem Aneisenhilgel ausgestreckt liegend.
— Z. 13. 14. Ta sta Ati amar nicht érgendwoher
Milch holen, sondern von Jemand. Milch erbitten.
— Z. 15. zur Gebieter des Feldes, genauer: Be-
schützer des Feldes.
— Z. 20. Ati aa Wat brachte die Milch , genauer:
trug die Milch dahin.
— 445,292, Lies T«r.
— Z. 25. dta gehört nicht zu Le, sondern zu fam.
8.175, Z. 9. Wenn Dem der Name des Vogels
wäre, müsste nothwendig qrq oder ein ähnliches Wort
folgen; hier ist es einfach Adjectiv golden.
Lä bei ES qq: kann doch unmöglich richtig sein.
— Z. 4. SNO gehört j ja zu sæ, nicht zu Aarena:
— 28. gata kann nicht nothwendigerweise be-
deuten, wohl aber nach grosser Anstrengung. e
Str. 139. &a dare: und speist (zwei Mal so
für speist’) mit ihrem eignen Fleisch, genauer: zum Ge-
nuss ihres eigenen Fleisches aufforderte, ihr timet Fleisch
ihm anbot.
Str. 147. ur ar nicht berührt er den Baum, son-
dern nachdem er zum Baume gelangt war.
Str. 149. erst Stamm, nicht Zweig.
Str. 152 wird im CKDR. u. zs am Ende aufgeführt;
die zweite Hälfte lautet chier: an fe afga: HAFTEN:
II 1 (lies qu Zë 1) gen
Str. 156 auch — = R. : ess 4. Nicht Mutter, son-
dern Bruder.
Str. 159. Man lese Sam,
Str. 163. "qe nicht brav, ponder nicht frech, be- .
scheiden, demüthig. e
Str. 166. amama ist keine glückliche Emendation,
da qmq nicht ein Feuer anzünden bedeutet; eher liesse
273 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 274
Br SRE "
sich noch maama (warf Feuer auf die Erde) recht- Änderung von q&1 in at wird die Stelle auch noch
fertigen. nicht geheilt.
Str. 168. ad nicht besitzt, sondern ernährt, wie
schon aus zig: am Ende der Str. zu ersehen ist. #-
qaga ist nicht gerade ein Sünder, sondern nur derje-
nige > der keinen Vorrath von guten Werken eingesammelt hat.
Str. 176. uenza nicht Musterbild, sondern Gegenbild.
pur 179: ATA nicht übersetzt.
Str. 193. 194. rand A afe der Hauptgrund, das
Hauptmotiv der Verachtung, nicht die Stelle, die ( Mün-
nern ) die höchste Verachtung zuzieht. Bei den Knochen-
stücken, die am K 'ándála- Brunnen. aufgehäuft liegen hat
der Dichter zugleich an den kahlen Schädel der Mün-
ner gedacht.
S. 182, Z. 1. Das 4 nach qaq ist störend und ist
zu streichen oder in 4: umzuändern. .
— Z. 13. mfa nicht erforderlich, sondern erbeitelt.
— 7.15. fama à in der Nacht nicht übersetzt.
= 7. 19. 20. Die Stelle im MBH., in welcher bei
der Seelenwanderung auch vom Ubati ingeinen
Brahmaräkshasa gesprochen wird, ist 13, 5445. fg.
— 7. 92, Stehen SEA, nicht es ist die Stunde,
wo ich meine sechste Mahlzeit zu mir nehme, sondern ich
nehme immer nur die sechste Mahlzeit ein d. i. lasse stets
fünf Mahlzeiten vorübergehen, esse stets erst um den an-
dern Tag am Abend, habe also in diesem Augenblick ei-
nen gewaltigen Appetit; vgl. das Pet. Wört. I, 249.
S. 183, Z. 9. Man lese qatg. statt |
— Z. 20.21.
von den auf Ameisenhügeln hausenden , welche sich in sei-
nem Leibe befand, sondern eine Schlange, welche sich im
Leibe, als wäre er ein Ameisenhaufe, niedergelassen hatte.
Dieselbe Stelle ist im Pet. Wört. u. age" am Ende
gleichfalls unrichtig aufgefasst worden.
S. 184, Z. 2. Sollte yzrı hier nicht das Hingeben,
Verheirathen der Tochter bedeuten?
— Z. 11. qma übersetzt B. den Kopf aus
ihrer Haut (viell. Druckfehler für Haube) streckend; es
ist aber einfach mamm Ferm zu lesen, wodurch alle
Schwierigkeiten gehoben werden.
— Z. 16. EG wohl richtig, aber nicht verzau-
bert, sondern besudeli, verunreinigt.
— Z. 20. mer ist schwerlich richtig; durch
Tome III. i
Im: nicht eine Schlange.
— Z. 22. fana in der Prosa am Anfange des Satzes
vor dem Object!
S. 185, Z. 11. 12. Es sind entweder die Worte q-
Fat: d oder af ememr mat quie zu streichen.
Str. 205. sam ist hier gewiss nicht gleichbedeu-
tend mit der ganzen Delt, sondern eben nur Brahman’s
Ei, in dem die ganze Welt unentwickelt liegt. Treu über-
setzt heisst es: Auch was in den Veden und in den Lehr-
büchern nicht gefunden wird und auch sonst nicht gehört
worden ist, das Alles kennt diese Welt, auch das was in
Brahman’s Ei enthalten ist.
S. 185, Z. 19. dud ist wohl zu streichen.
ëng A i i A ATEN wäre hier passender durch Unge-
duld, als durch Sehnsucht wiedergegeben worden.
Str. 206. zwar ist den vorhergehenden Lo-
cativen coordinirt, nicht nühere Ortsbestimmung zu
aie sete.
S: 186, Z. 6. Zeda nicht vor Wollust, sondern un-
ter Liebesspiel oder ganz leicht, ohne dass sie es merkten.
S. 187, Z. 4. gfza nicht in Angst gerathen, sondern
misstrauisch geworden.
— Z. 24. Man trenne a sane.
— Z. 25. ran — da — so.
S. 188, Z. 9. Statt tar ist fra zu lesen.
TS. TS. med qa sATA nimm hier diese
an Tochterstatt an, genauer: nimm diese auf, es ist dir
eine Tochter geboren. ccr nicht geliebt, sondern ge-
hätschelt.
Str. 211. Zra hier nicht sowohl Sünde, als Makel,
Fehler.
Str. 212. Se Frömmigkeit, besser Glanz (wie Stenz-
ler übersetzt) oder Reinheit der Seele (wie ja auch der
Mond rein und hell erscheint); Tran sündenlos, bes-
ser fleckenlos, rein (bei Jäg'n’. dafür gel.
Str. 213. sraa hier und in der folgenden Str.
nicht Zeichen, sondern das Zeichen der Mannbarkeit,
die Pubes; ein Mädchen, das diese noch nicht hat,
heisst eben in Bezug darauf fm nackt.
Str. 216. aan ist wie ars Subject, g gan und qp
sind Objecte. Ich übersetze: Es vernichten "die Pubes
einen Vorangehenden und die Brüste einen Nachfolgen-
18
275
Bulletin de l'Académie Imperiale
den, der Liebesgenuss ersehnte Welten, die Menses pflegen
den Vater zu tödten. Alles dieses geschieht in dem
Fall, wenn-das Mädchen bis dahin nicht verheirathet ist.
Str. 218. at nicht ausgelassen, sondern niedrig
stehend, verachtet; sett nicht lasterhaft, sondern eine
(uüdrá.
S. 190, Z. 7. ge (so ist zu “ma ett ga ist
keine Frage.
— 2.8. TITTEN HEUTE nicht an irgend-
ein andres mächtiges Wesen, sondern an irgend ein an-
dres Wesen, welches ee als dieses ist.
eA 11. 12. Co aure U. s. w. ist keine Frage und
A ist nicht mit "nim, sondern mit Fon zu ver-
binden.
— Z. 15. firi aushalten, besser: halten: zurück-
halten.
En M 16, amA AIT ist wieder keine Frage,
eben so Z. 20.
— Z. 21. syfa heisst wohl nicht verschönt, son-
dern ist einfach eine Corruption von zzi"; vgl.
S. 191, Z. 16. FAT nicht Adjectiv wohlschmeckend,
sondern Adverb nach Herzenslust, wie es ihnen gut schien.
S. 192, 2. 16. quias nicht indem er
in das hohe Thor trat, sondern nachdem er sich auf den
Bogen des hohen Thores gesetzt hatte.
— Z. 22. m nicht io sondern reichlich.
S: 193, Z. 10. T az da muss
nothwendig. ein Löwe hineingegangn s sein , besser: da
muss n. ein Löwe darin sein.
— Z. 11. å arena wie werd’ ich Sicherheit erlan-
gen? Zweideutig ohne hinzugefügtes darüber.
— Z. 21. 22. gaaanz sut nicht drum will ich |
statt ihrer (der Hóhle) rufen, sondern drum will ich ihn (den
Schakal) anrufen. SERE ETE nicht stiess für sie (die
Höhle) einen Ruf aus, sondern rief ihm SR Schakal)
zu, rief ihn herbei.
S. 194, Z. 13. An GTA um sie (!) zu verbrennen.
— Z. 17. qd braucht nicht gestrichen zu werden,
da es, wenn gara mit qme verbunden wird, ganz gut
zu mia? gezogen werden kann.
— Z. 21. gmiteen ist der Name einer bestimmten
Hólle.
Str. 232. are ist zusammenzuschreiben, da es
= aan ist; das folgende arq gehört zu AT,
aus Zorn. über ihn.
8:398 Z2. X Credere ungestört, genauer: mil
ruhigem Gemüthe.
‘Str. 235. Da der Sinn dieser Strophe ist, dass
man kein Mittel zu scheuen habe, welches zum Heile
|führt, so wáre dieser Gedanke deutlicher hervorge-
treten, wenn man übersetzt hätte: Welcher Weg immer
durch bevorstehende Gefahren zum Herle führt, der mus
eingeschlagen werden u. s. W. |
Str. 236. querer nicht für zeitgemäss haltend,
sondern auf eine andere Zeit d. i. einen günstigen Au-
genblick wartend. cer nicht wie Donnerschläge
zu meiden, sondern rauh durch die Donnerkeile seiner
Rede d. i. harte Worte im Munde führend.
S. 196, Z. 19. mranraeaazataittam: die davon le-
ben, dass sie sich auf den blossen Ministertitel berufen ; so
die treuere Übersetzung.
Str. 241. B. übersetzt, als wenn ATI = = STI
wäre; ich schlage vor zu lesen gor? aiana, tst ap
entfernen von aller Rechtsgemeinschaft. Pratt d ame:
nicht für immer feig und schlecht, sondern als ein stets
in Unruhe versetzender gebrandmarkt
Str. 242. ZUR THAT at stem der Feind legt
dem Feinde Schlingen, sieht er ihn sorglos oder nicht;
vielleicht richtiger: Feinde bekämpfen Feinde, sobald sie
sie nur sorglos erblicken; vgl. das Pet. Wort. u. ZUR®.
. Str. 245. emat nicht sinnlich, sondern dem Laster
ergeben; zau nicht unglücklich, sondern geizig. Schon
Max Müller hat das Richtige.
Str. 246. Man verbessere Kee) und gr. TAA-
TA, nicht gewinne sein Ziel, sondern e herauf,
fördere seine Angelegenheit.
S. 198, Z. 8. same gewiss fehlerhaft für TTR:
Str. 248. Statt des sinnlosen En ist RER auf
Vishnu zu lesen.
8. 198, Z. 18. Lies? Za HIT.
— Z. 20. ee nicht vergnügt, sondern in Hast.
Str. 250. Es ist wohl ohne Zweifel zu lesen 4f-
tt AR ET, ich sehe eine Weile ruhig zu, ich warte
die Sache ruhig ab. qq hätte Mer ohne Rücksicht auf
277
des Sciences de Saint-Pétersbourg.
278
8.199, Z. 21 getreu durch geschmolzene Butter, Schmalz
übersetzt werden kónnen. e
S. 199, Z. 10. Das von B. vorgeschlagene ufque
kann wohl richtig sein; wir finden diese Verbindung
auch Hariv. 4875. 6079. Statt ag ist wohl dnd zu
lesen.
— Z. 13. Ara ugue: vor seinen Augen muss in der |:
Übersetzung vor und machte sich stehen.
— Z. 15. Parat: qd nicht zu der erhab'nen Góttin,
sondern für die erh. G.
S. 200, Z. 8. 9. Die Worte ges, würde
man gern missen.
Str. 253. alt: angezündet nicht übersetzt.
S. 201, Z. 8. qx ist richtig, aber ATX gehört
dem Sinne und der Stellung nach zu
cm. Man übersetze demnach: Blosser Heldenmuth
bringt wohl eine Angelegenheit zum Schluss, aber nur was
Weisheit thut, führt zum Siege. ax bildet die Verbin-
dung und bedeutet so v. a. bei dieser Gelegenheit sei
es gesagt.
Str. 257. fma bedeutet hier Gut, Vermögen, nicht
Stärke.
Str. 258. Tt ale hätte, nach een s Art|
zu schreiben, zu einem Worte verbunden werden
müssen. ft hat ja auch die et Hg Wunsch, Ver-
langen.
5.201, 2. 22. Ich will HARAT nicht für sicher
ausgeben, würde aber auch nicht ohne Weiteres be-
haupten, dass es keinen Sinn gäbe.
Str. 260. dz ist nicht Unterwerfung, sondern An-
schluss. mema: (MIT stolz + per; ehrwürdig) giebt
einen bessern Sinn als das von B. vorgeschlagene o.
MU. Der Fürst der Bäume wird gefällt ungeachtet
aller seiner hohen Eigenschaften, weil er in seinem
Stolze allein steht, sich nicht in den Schutz andrer
Bäume begiebt.
8. 202, Z. 19. : bedeutet
so v. a. dessen Sonnenschirm und Thron mit oidi
barem Glücke auf Kinder, Kindeskinder und ferner über-
gehen mögen. B. hat die zusammengehörigen Theile
auseinandergerissen und, wie es scheint, übersetzt,
als wenn ozft; ein Acc. sei, während das Compositum
ein im Nom. sg. stehendes Adjectiv ist.
Ge
- nicht zu
. H
Gesetzt auch dass Satz hier Ketzer wäre, w
Str. 266. mg ist nicht gerade ein gewöhnlicher
Kuhschweif, wie in den Anmm. gesagt wird. :
S. 203, Z. 5. gem nicht Gift der Schlange, son-
dern eine Schlange.
Str. 267. Statt mamta inb wie V, 56 erm zu
lesen.
Str. 270. gem mit einem prüdicativen Nominativ
bedeutet sich halten für; vgl. z. B. aa fret TET A-
eqq die Menschen glauben, dass sie alles werden können,
Brh. Ar, Up. 1,4,9. geg ga gem 17. In unserer
Str. ist wertete: Prädicat. Ich übersetze: Die
(Helden) mit ihren Wagen und ihren vorzüglichen Ele-
phanten glauben auf Indra’s Thron zu sitzen, Statt 37-
ge ist jedenfalls grat mit Visarga zu lesen; B.
übersetzt das Wort durch gehoben, ich dagegen ver-
muthe, dass ftem: zu lesen ist.
viertes Buch.
S. 205, Z. 1. sum Verlust von Erworbenem, wie
schon früher bemerkt worden ist.
Str. 3. aqu nicht Stand, sondern Schule.
Str. 5. Verbessefe RAT.
Str, 7. om: AAA zem nicht rasch und häufig sd
zest du auf, sondern meist atmest du rasch.
oe fufacr nicht locker ist dein Umfassen, wenn den
Hals du umschlingst, sondern nur selten erfolgt ein Um-
armen und Umschlingen des Halses.
8. 207, Z. 6. 7. MATATA nicht ein grosses Fasten,
sondern das ruhige Abwarten des Todes , indem man sich
der Nahrung vollständig enthält; später übersetzt B.
das Wort ganz gut durch sich zu Tode fasten.
— Z. 19. dig nicht ängstlich, sondern aufgeregt.
— 4.23.24. Das Compositum qf? ist zunächst in
drei Adjectiva zu zerlegen: ( die eine auf
4 Säulen ruhende Halle errichtet hat), Spr rere ( die
Zeug, Teppiche ausgebreitet hat) und fie. Die beiden
ersten Adjectiva übersetzt B. mit vier doppelten Fa.
dern angethan.
Str. 19. ent T kann auf keinen Fall
bedeuten wie einen Ketzer soll er meiden solch’ einen Freund,
was ich nicht
glaube (eher Weber), so könnten die Worte doch nur
bedeuten: den Ketzerühnlichen Freund soll er meiden.
*
Bulletin de l'Académie Imperiale
S. 208, Z. 13. Verbessere qq: in go.
, — Z. 18. gg, von Speisen gesagt, nicht gereinigt,
sondern zart, weich.
Str. 14. Vergleiche zu Str. 43 des 2ten echt
a 209, Z. 8. ferai nicht ein Mörder unter der
Maske der Freundschaft, sondern einer der das Vertrauen
missbraucht.
— Z. 9. nicht geh’ nur
schleunig unter dem Dschambubaum weg, sondern so
komm denn rasch unter, den Dsch. Der Sinn ist: dann
wirst du Etwas sehen, was dir das Wiederkommen
verleiden wird.
Str. 15. Vergleiche zu Str. 33 des 2ten Buches.
Str. 17. Vergleiche zu Str. 381 im Isten Buche.
S. 210; 2.3. fad ara nicht aus ihrer Höhle |.
kriechend, sondern in ihre Höhle kriechend.
— Z. 13. 14. aða zn u.s. w. B. übersetzt: Drum
bleib! ich hier in der Burg, bis ich weiss, wer es sein wird ;
die richtige Übersetzung aber lautet: drum will ich
hier in der Burg selbst bleibend erfahren, wer das ist.
Von einem einzuschaltenden qraq kann also auch gar
nicht die Rede sein.
— Z. 20. Sat ist, wenn ich mich nicht irre, eine in.
der Prosa des Pankat. sonst nicht er ECH
Form, daher ich Eco zu lesen vorschlage.
— Z. 24. 25. RTL infolge von Unglück, ge-
nauer: weil man mir zu nahe tritt. Eben so ist gie
S. 211, Z. 3 aufzufassen.
Str. 22. mat nicht vollständiges Unglück, sondern
Verlust von Allem. Man verbessere ar in ATTA,
Str. 24. Die ds Hälfte I ich ohne Beden-
ken lesen: a fx adi
3.211; Z. 15. i ame nicht damit wir hin-
kommen, sondern damit wir hingehen.
— Z. 25. Von der Anweisung eines Plaizes in der
Höhle ist im Original nicht die Rede.
S. 212, 2.5. qme da wie kann ich gehen?
genauer: wie kann ich dorthin (an meinen alten Pintz)
gehen? _
Str. 31. Es ist nicht, wie B. vorschlägt, ge mit
dem Folgenden zusammenzuschreiben, sondern ITR-
ze zu lesen. :
S. 213, Z. 16. mat ist gerade kein Alligator, der
wohl schwerlich in einem Brunnen hausen wird.
S. 214, 2.7. ts nicht zu nat, sondern zu emm.
em zu ziehen und durch selbst, statt durch von freien
Stücken zu übersetzen.
fà 915, 2. 3. Tp? verbindet B. mit KE anstatt
mit MT. , |
Str. 35. aa sat depre] nicht welche Seligkeit beut diese,
sondern dass man nicht schmilzt ist ein Wunder.
S. 216, Z. 1. Über q s. das Pet. Wort.
Qe 4 TE 12. du bis ren ist nicht übersetzt
worden.
Str. 36. HAT liat SH eine obscöne Nebenbedeu-
tung. aien nicht übersetzt.
S. Alt. 4. 20. 21. WHEEL nicht übersetzt.
— Z. 23. mym, von einer Wunde gesagt, bedeu-
tet klaffend.
S. 218, Z. 8. fdan heisst wohl nicht leise, son-
dern ohne allen Spott, ganz im Ernst.
Str. 41. faxreq ist kein Schützling, sondern ein Ver-
trauender.
$. 220, Z. 1. Die Lippen werden, auch wenn sie
nicht zittern, einzig wegen ihrer rothen Farbe mit
jungen Sprossen verglichen.
S. 221, Z. 15. fà; — gen atat was kann ich dir
helfen? genauer: was wirst du mit mir anfangen?
8. 222, Z. 17. aĝa am selbigen Orte gehört zu mÑ-
RT.
$8. 223, Z. 4. Es ist "er asume zu le-
| sen, da ap sonst nicht in act. Bed. gebraucht wird.
— Z. 12. Nicht antreiben soll, sondern antreibe. —
Str. 51. sea wird ein Mal durch kommen um, das
andere Mal durch lassen sich fangen übersetzt.
Str. 52. Es ist feat zu lesen. \
8. 224, Z. 6. 7. geg bis suf am Morgen führt
ihn der Fürber wieder zu seinem Hause ist nicht übersetzt.
Ls 0c Iq. matme mmm nicht sprach es fol-
gende Worte, sondern brach so in Klagen aus.
8. 225; 2.23. a ungenau durch vielmehr
übersetzt. š
8. 226, Z. 6. gett? hier nicht SCH ma-
chen, sondern Frucht habend, Nutzen habend machen.
des Sciences de Saint-Pétersbourg.
292
— Z. 21. me bezeichnet häufig auch ein Mas-
serthier überhaupt.
S. 227, Z. 4. un nicht übersetzt.
S. 228, Z. 4. fa nicht erkannt, sondern ange-
meldet, vorausgesagt.
S. 229, Z. 13. Vexbessere mer in qm.
— Z. 14. qmi qeqramceate so wird: es sicher umge-
bracht ohne alle ‘Veranlassung statt so wird es sicher
den Tod finden.
Str. 73. Nicht so wird von zwei E ine eines
dir jedenfalls zu Theil, sondern wenn du kämpfst, so stehen
dir zwei unvergleichliche Vortheile bevor.
S. 230, Z. 18. Maaza nicht der Reif der Krone,
sondern der Haarkranz auf dem Kopfe.
Str. 76. Nach Kosegarten's Art zu schreiben
hátte
Acc. pl., nicht Abl. sg. mit assimilirtem Auslaut ist.
stz ist Muschel, nicht Perle; er hier Pfau, nicht
Feuer.
Str. 77. Nicht wo gute Wort’ und auch Gaben nicht
zu helfen vermögend sind, sondern wo man nicht gute
JVorte und Gaben machen (d. i. geben) kann.
S. 231, Z. 10. su nicht wird vernichtet, sondern
wird gebunden, gefesselt. |
Str. 78. get nicht von grosser Härte, uer sehr
rund.
COSS hy 2. 17. mm nicht vri sondern ganz
im Geheimen.
55982, Z. 16. 18. Sollte en Gm zu lesen
sein?
Dr Sra R: 5,88,9, wo gleichfalls ve statt
MAAT gelesen wird. ge bedeutet wohl nicht Vortheil,
sondern was aus Etwas entsteht, hervorgeht, Product; also
hier so v. a. Milch.
EE Przem zt nicht seine Familie ver-
lassen , Under seiner rer verlustig gehen, die Seini-
gen verlieren.
Fünftes Buch.
Str. 1. Sonst geht es ihm wie dem Barbier; im Ori-
ginal nur: was von dem Barbier hier gethan worden ist.
S. 234, Z. 6. afmız ist nicht glänzender Edelstein,
sondern etwa durch Edelsteine glücklich.
FATTA, von 7 getrennt werden müssen, da es |.
Str. 2. zrfaua ist nicht Verträglichkeit, sondern rück-
sichtsvolles Benehmen.
Str. 7. erg bedeutet hier wohl geschickt, nicht schwach;
quist hier nicht Adverb, sondern Acc. pl. von qq Stadt;
da aber IDEEN nicht mit dem Acc. construirt wird, so
vermuthe ich, dass Ku zu lesen ist;
8.235, 7. 11. "HT wohl nicht frühere Seele, son-
dern (im Pl..gefasst) Vor fahren.
— 4.14. grasferste nicht bestieg und stellte sich, son-
dern hinaufgestiegen stand er d.i. er stand auf (dem Rade Je
Str. 11. ga hier doch gewiss betrunken, nicht
leichtsinnig; xm: mentem: nicht ein Traum, der keine
Frucht trägt, sondern ein Traum dessen Früchte hoch
hinaufreichen so v. a. in's Blaue gehend. |
S. 235, Z. 21. Lies fatto statt DEG,
5.236, Z. 2. Ama dara yara nicht suchte er den
Barbier zu gewinnen und sagte zu ihm, sondern nachdem
er den Barbier erfreut (d. i. beschenkt) hatte, sagte er zu ihm.
— £A. 9. trans tat nicht rutschte mit den Knien
auf der Erde, sondern warf sich auf die Knie.
Str. 12. Ohne Zweifel ist tg zu verbinden und
oam als Subject zu dem .unpersünlich gebrauchten
Sara zu fassen. Über die Bedeutung dieses letz-
ten Wortes wage ich mich nicht auszusprechen.
8.236, 2.16.17. gemeet wird wohl nicht schlecht-
weg einen lieblichen Blumenkranz bezeichnen, eher eine
Art Rosenkranz.
— Z. 20. menema wohl nicht der Dienst des
gegenwärtigen Lebens, viell. der Umgang, das von Haus-
zu-Haus-Gehen zu bestimmten. Zeiten.
— 7.21. gesent gehört nicht zu sputaqr, son-
dern zu rr FA:
5.2975 Z2. 1. 2. qd bis ameta so thut denn Je-
denfalls was der Zeit angemessen ist in der Übersetzung
übergangen.
Str. 14. Vgl. Bhartr. 3, 90. mima nicht mit dem
Topf in der Hand (dieses wäre mamm), sondern die
Hand als Topf gebrauchend. gaart wird geritten wird
| wohl richtig sein.
Str. 15. Vgl. MBh. 13, 367. fg. Hariv. 1643. fg.
Bhartr. 3, 9.
9.281, 2.10, qaem, nicht lasst uns hineingehn,
sondern lasst uns hingehen.
283
Bulletin de l'Académie Imperiale
254
Str. 16. qzraafea dem: nicht die Reue kommt zu spät,
sondern später, nachher kommt die Reue.
Str. 19. Atzz nicht Herzensfreund, sondern Freund-
schaft; inan übersetze demnach: die Menschen verlangen
meist nach dem Freundschaftsbündniss mit einem sogar
guten. Vater oder mit irgend einem Andern nicht in dem
Grade wie nach dem mit einem Sohne.
Str. 23. mcd ist nicht todt, sondern ein Sterblicher,
ein Mensch.
Str. 24. rein ist mit 35% zu verbinden; Tam
nicht lange, sondern nach langer Zeit, endlich.
S. 240, 2. 16. Kal) nicht die Freuden des ino
thums, sondern Genüge an Geld.
S. 242, Z. 4. fiv nicht die glühende Sonne, son-
dern die Sonne im Sommer.
— Z. 6. Man kann immerhin armen ah TER
lesen, aber jenes ist doch mit qrq4#tafg zu einem Navia
positum zu verbinden.
B. 242, 4. 9. get nicht übersetzt.
— Z. 18. Sollte eat wirklich den ältesten be-
zeichnen?
S. 245, Z. 4. HZA eine grosse Gesellschaft, nicht
Fromme.
— Z. 9. 10. qa ange men; vgl. III, 102.
8. 247, Z. 10. smet fret ta: nicht wurden im
Netz gehalten und gefangen, sondern wurden im Netz
gebunden gefangen d. i. wurden mit dem Netz gefangen.
— Z. 12. Verbessere MES |
— 2.19. quta 1 ist ein ganz allge-
mein ausgesprochener Ke EEN darf man
eines Freundes Wort nicht unbeachtet lassen.
Str. 47. Hat B. am als ein Wort für Maulthier ge-
fasst? Der Plural spricht für drei Thiere.
S. 249, Z. 23. am? nicht #Webestuhl, sondern
Weber. ;
S. 250, Z. 5. zımmmat nicht ein ganz que Baum,
sondern hölzerne Werkzeuge.
— 4.13. Dann fordre hier ein Kimi: Das
Wörtchen hier ganz unnöthig hinzugefügt und qrq ist
nicht Königreich, sondern Königthum, die Würde eines
Königs; {TS ist Königreich.
S. 252, Z. 10. mm ist Reismehl, nicht Reisbrei.
Str. 61. zrama nicht zieht sich schwere Lei-
den zu, sondern wird angeführt.
8. 253, Z. 13. ag nicht jung, sondern leicht an
Gewicht.
— Z. 16. nicht dies, sondern ihn (den Widder).
Str. 64. vrg nicht Herrschaft, sondern Kr
jenes ist
Str. 66. Haie hätte füglich uiid koia
Str. 68. Das Causativum hätte in der Übersetzung
wiedergegeben werden müssen.
Str. 74. azesmm nicht des Antlitzes Schatten, son-
dern Gesichtsfarbe.
Str. 77. HEUTE nicht sowohl gegen alle Vernunft,
als gegen die gangbare Ordnung der Dinge. i
Str. 78. AfA wächst; passender zu Tat wäre
entfaltet sich gewesen.
S. 261, Z. 13. Die Worte af mi Zoam sind wohl
mit dem Aquen zu verbinden, da equ SA
.[uzx: für sich allein hier keinen passenden Sinn giebt,
S. 262, Z. 16. oi heisst nicht angezündet, son-
dern brennend, hell lodernd; jenes wäre gzituq. Wes-
halb soll durchaus Wet statt get gelesen werden?
S. 264, Z. 2. qa nicht Vergnügen, sondern Satt-
werden, Sättigung.
S..255, Z. 1. IT nicht Substantiv, sondern Adele
tiv (wichtig) zu ta. A noch heute. `
— Z. 5. mmm Geld und Z. 8 mamta Geldsack.
a
Wende ich beim Schluss den Blick rückwärts, so
will es mich bedünken, als wenn der entschiedene Ton
meiner Bemerkungen vielleicht Anlass geben kónnte zu
glauben, dass ich mich über den von Allen mit Recht .
hochgeachteten Gelehrten hätte erheben wollen. In die-
ser Besorgniss drängt es mich zu erklären, dass ich
diese Form bloss der Kürze wegen gewählt, dass ich
den Werth der Benfey’schen Übersetzung nicht im .
Geringsten verkenne; dass ich recht gut weiss, welche
Schwiérigkeiten ein Vordermann zu überwinden hat,
und dass ich aus der Benfey’schen Arbeit einen Vor-
theil gezogen habe und noch ziehen werde, den ich
nicht niedrig anschlagen darf. Hütte Benfey an seine
255
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
286
Übersetzung die letzte Feile angelegt, ich wäre gewiss
der Mühe überhoben gewesen, so viele Seiten mit
Bemerkungen dazu zu füllen. Wenn aber an dieser
Eile bei der Veröffentlichung äussere Verhältnisse
die Schuld tragen sollten, so müsste ich mein tiefes
Bedauern darüber aussprechen, dass es einem Manne
von solehem Geiste, solchen Kenntnissen, solchem
Wahrheitsdrange und solchem unermüdlichen Fleisse
vom Schicksal versagt wäre, seinen literärischen Ar-
beiten mit der zum Gelingen jeglichen Werkes erfor-
derlichen Ruhe und Musse obliegen Zu können.
Über ein Doppelsalz aus kohlensaurem-
Kalk und Chlorcalcium, von J. Fritz-
sehe. (Lu le 30 novembre 1860).
Beim Auflösen von krystallisirtem Chlorcalcium,
welches zu technischen Zwecken in grosser Menge
dargestellt worden war, blieb eine kleine Menge eines
sandartigen Pulvers ungelöst, welches, so lange die
Chlorcaleiumlósung concentrirt war, ein gelbliches
Ansehen hatte, in verdünnter Lösung aber nach eini-
ger Zeit blendend weiss wurde. Dem Grunde dieses
Verhaltens nachforschend, fand ich, dass das fragliche
Pulver aus Krystallen einer Doppelverbindung von
Chlorcaleium mit kohlensaurem Kalk bestand, und
dass die Veründerung seines Ansehens von einer Zer-
setzung herrührte, welche es durch Wasser erleidet.
Übergiesst man nämlich die Krystalle auf einer Glas-
platte mit Wasser, und betrachtet sie unmittelbar
darauf durch das Mikroskop, so findet man sie in den
ersten Augenblicken noch vollkommen durchsichtig
und bemerkt keinerlei Veründerung an ihnen; bald
äber beginnt auf ihrer Oberfläche zuerst eine Trü-
bung und dann eine körnige Ausscheidung sichtbar
zu werden; nach und nach verlieren sie, in Folge der
allmählichen Auflösung des Chlorcalciums, ihre Durch-
sichtigkeit gänzlich, und endlich bleiben von ihnen
nur zusammenhängende,’ der Form und Grösse der
Krystalle entsprechende Gerippe von kohlensaurem
Kalk übrig. Bei der Berührung oder durch ge-
‘linden Druck zerfallen diese Gerippe, und bei der
Betrachtung ihrer Bruchstücke durch das Mikroskop
erkennt man, dass sie grösstentheils aus Rinden be-
stehen, welche durch Aneinanderreihung sehr klei- | >
ner kugeliger Massen entstanden sind; zwischen
ihnen finden sich auch einzelne Kugeln und andere.
kleine Gemengtheile von nicht deutlich erkennbarer
Form, aber keinerlei deutlich-krystallinische Bildun-
gen. Aus diesem Verhalten folgt nothwendig, dass
das Doppelsalz sich als solches aufgelóst haben
muss, und dass der kohlensaure Kalk sich erst aus
dieser, unmittelbar nach dem Entstehen sich zersez-
zenden Auflósung abgeschieden hat; aus der Ku-
gelform aber, welche er dabei annimmt, ergiebt
sich, dass seine Ausscheidung in einem, nach G.
Rose*) der Kreide eigenthümlichen, dritten hetero-
morphen Zustande stattgefunden hat, welchem der
Name des amorphen beigelegt worden ist.
Bei der Beobachtung dieser Zersetzung erkannte
ich ausserdem noch, dass das fragliche Pulver nicht
aus reinem Doppelsalze bestand, sondern mehrere
fremdartige Beimengungen enthielt, namentlich Kór-
ner von Quarzsand, kleine Krystalle von Gyps, und
noch andere kleine Krystalle, welche sich ohne Rück-
stand auflósten und wahrscheinlich aus Kochsalz be-
standen; die letzteren namentlich waren sehr klein
und konnten durch die weiter unten beschriebene
Behandlung grósstentheils entfernt werden.
Da das Doppelsalz nur in sehr kleiner Menge in
der ganzen Masse des Chlorcalciums vertheilt, und
nur selten nesterartig in etwas grösserer Anhäufung
nüher beisammen sich fand, so gelang es mir nicht,
es ohne Anwendung von Wasser zu sammeln, um es
aber in möglichst unzersetztem Zustande zu erhalten,
verfuhr ich auf folgende Weise. Das grösstentheils
aus compakten Krystallmassen und nur auf der Ober-
fläche aus einzelnen Krystallen bestehende Chlorcal-
eium wurde nach dem Zerschlagen der Flasche, in
der es sich gebildet hatte, in kleine Stücke zerschla-
gen, und in einem Porzellangefässe unter beständigem
Umrühren aus einer Spritzflasche mit. einem feinen
Wasserstrahle bespritzt; sobald die gebildete Auflö-
sung das Chlorcaleium beinahe bedeckte, wurde sie
abgegossen, und so fortgefahren, bis nur noch wenig
Chlorcaleium ungelöst geblieben war, welches nun
mechanisch entfernt wurde, indem die Flüssigkeit mit
dem in ihr enthaltenen Bodensatze durch ein Nessel-
tuch gescht wurde,” dessen Maschen hinreichend
gross waren, um den Krystallen des Doppelsalzes den
*) Pogg. Ann. CXI. p. 156.
Bulletin de l'Académie Impériale
29€
eine nn
Durchgang zu, gestatten. Aus der durchgeseihten
Flüssigkeit setzte sich nun bald eine Schicht des Dop-
pelsalzes als sandartiges Pulver ab, welches auf ein
Seihtuch von feinem Nesseltuche gebracht, und auf
diesem durch mehrmaliges Eintauchen in die abge-
laufene Flüssigkeit, so wie auch durch Aufgiessen
neuer Chlorealeiumlösung von allen feineren Ge-
mengtheilen möglichst getrennt wurde; dann wurde
das Nesseltuch mit dem darauf zurückgebliebenen
Doppelsalze so lange zwischen Fliesspapier gepresst,
bis fast alle ihm anhüngende Flüssigkeit aufgesogen
worden war, und zuletzt noch das vom Nesseltuche
abgenommene Doppelsalz durch weiteres Pressen zwi-
schen mehrmals erneutem Fliesspapiere möglichst von
aller Mutterlauge befreit. So wurde es endlich in
ziemlich trockenem Zustande erhalten, in welchem
ich es zu Analyse I. unmittelbar anwendete, weil ich
der Meinung war, es müsse hygroskopisch sein; spä-
ter aber fand ich, dass es im Gegentheile, wenigstens
in der trockenen Luft unserer geheizten Zimmer, beim
Liegen an derselben noch etwas Wasser verlor, und
dann ein vollkommen trockenes Ansehen erhielt. Da
aber in dieser trockenen Luft krystallisirtes Chlorcal- |
cium trocken bleibt, und eine Lósung davon zu Kry-
stallen eintrocknet, so konnte diese Trockenheit kei-
nen Beweis für die Entfernung alles anhüngenden
Chlorcaleiums abgeben, und da ferner wegen der Zer-
setzbarkeit des Doppelsalzes eine weitere Behandlung
desselben mit Lósungsmitteln zur Entfernung der ihm
noch anhängenden Mutterlauge nicht angewendet wer-
den konnte, so war es unmöglich , das Doppelsalz in
vollkommen reinem Zustande zu erhalten; die Ana-
lysen desselben konnten daher auch nur annähernde
Resultate geben, dennoch aber ergiebt sich aus ihnen
mit Bestimmtheit, dass das Doppelsalz aus 1 At.
Chlorcaleium,.2 At. kohlensaurem Kalk und 6 At.
Krystallwasser zusammengesetzt ist. ;
I. 2,000 Grm. wurden mit Wasser übergossen, und,
während zuweilen umgerührt wurde, damit so lange
stehen gelassen, bis die vollständige Zersetzung erfolgt |
kohlensauren Kalk, welcher sich: ohne Rückstand
war, worauf der ungelóst gebliebene Rückstand auf
einem gewogenen Filter gesammelt, bei + 110? C. ge-
trocknet, und nun gewogen wurde; seine Menge betrug
0,960 Grm., beim Auflósen in Chlorwasserstoffsäure
liess er aber einen 0,020 Grm. betragenden, gróssten-
theils aus Quarzsand bestehenden unlóslichen Rück-
stand, und es waren also nur 1,980 Grm. Doppelsalz
angewendet, und nur 0,940 Grm. oder 47,47 p. C. koh-
lensaurer Kalk erhalten worden. Die von letzterem ab-
filtrirte Flüssigkeit wurde, mit Schwefelsäure versetzt,
abgedampft und gab 0,628 Grm. geglühten schwefel-
sauren Kalk, welche 0,512 Grm. oder 25,86 p.C.
wasserfreien Chlorcaleiums entsprechen. Als Verlust
waren demnach 26,67 p. C. Krystallwasser erhal-
ten worden.
II. 1,650 Grm. einer anderen Portion verloren
beim Liegen an*der Luft 0,011 Grm., und die rück-
ständigen 1,639 Grm. liessen bei der Behandlung
mit Wasser 0,778 Grm. unlöslichen Rückstand, wo-
von 0,014 Grm. in Chlorwasserstofisäure unlóslich
waren; 1,625 Grm. des Doppelsalzes hatten also
0,764 Grm. oder 47,01 p. C. kohlensauren Kalk ge- -
geben. Die von letzterem abfiltrirte Flüssigkeit wurde
mit oxalsaurem Ammoniak gefüllt, und durch gelin-
des Glühen des erhaltenen Niederschlages 0,395 Grm.
kohlensaurer Kalk erhalten, welche 0,438 Grm. oder
26,95 p. C. wasserfreien Chlorcalcium entsprechen.
Der Verlust an Krystallwasser betrug 26,04 p. C.
III. 2,710 Grm. einer neuen Portion gaben beim
Auflósen in Salpetersüure in einem Geissler'schen
Apparate einen Verlust von 0,544 Grm. Kohlensäure,
es blieben. aber dabei 0,085 Grm. unlöslicher Rück-
stand; es waren also nur 2,625 Grm. Doppelsalz
angewendet, und daher 20,71 p. C. Kohlensäure =
47,22 p. C. kohlensaurer Kalk erhalten worden. _
IV. 1,410 Grm. Doppelsalz wurden in Salpeter-
säure gelöst, und liessen dabei 0,040 Grm. unlösli- `
chen Rückstand; die Lösung der 1,370 Grm. des
Doppelsalzes wurde mit salpetersaurem Silber gefällt,
und dadurch 0,910 Grm. geschmolzenes Chlorsilber
erhalten, welche 0,225 Gr.'oder 16,42 p. C. Chlor
= 25,75 p, C. Chlorcalcium entsprechen.
V. 0,420 eines auf die weiter unten anzugebende
Weise dargestellten Doppelsalzes gaben als in Was-
löslichen Rückstand 0,201 Grm. oder 47,85 p. ©-
SUI
in Chlorwasserstoffsäure löste; aus der wässrigen
Lösung wurden durch Fällen mit oxalsaurem Am-
moniak und sorgfältiges Glühen des Niederschlages
0,098 Grm. kohlensaurer Kalk erhalten, welche
0,109 Grm. oder 25,95 p. C. Chlorcalcium entspre-
des Sciences de Saint-Pétersbourg.
chen. Als Verlust waren also 26,20 p. C. Krystall-
wasser erhalten worden.
VI. 1,425 Grm. Doppelsalz verloren beim Erhitzen
bis + 150? C. im Luftstrome 0,370 Grm. oder 25,96
p. Wasser,
Die gelbliche Farbe des Doppelsalzes rührte von
einem geringen Metallgehalte her, dessen Gegen-
wart sich durch die dunkle Fürbung zu erkennen
gab, welche Schwefelwasserstoff in der durch Am-
moniak neutralisirten Lösung in Chlorwasserstoff-
säure hervorbrachte; er war aber viel zu unbedeutend,
um bei der Analyse in Betracht gezogen zu werden,
und wurde daher nicht weiter berücksichtigt.
Gefunden:
Berechnet: I. : «
1 At. Chlorcalcium 694,931 26,49 25,86 26,95 25,95 25,75 IV.
2 At. kohlens. Kalk 1253,302 47,78 47,47 47,01 47,85 47,22 III.
6 At. Wasser 675,000 25,73 26,67 26,04 26,20 25,96 VI.
2623,233 100,00 100,00 100,00 100,00
Sehr bemerkenswerth ist die Rolle, welche das Kry-
stallwasser in dem Doppelsalze spielt, denn auf seine
Gegenwart ist die Existenz des Doppelsalzes basirt,
und die beiden übrigen Bestandtheile trennen sich
von einander, sobald das Krystallwasser ausgetrieben
wird. Dies erkennt man durch das Mikroskop, und
zwar daran, dass der kohlensaure Kalk in dem ent-
wüsserten Salze in einer ganz ühnlichen Form ent-
halten ist, wie in dem Rückstande von der allmähli-
chen Zersetzung des Doppelsalzes durch Wasser. Schon
vor dem Benetzen des entwässerten Salzes mit Was-
ser kann man dies, an einzelnen Krystallen wenig-
stens, deutlich wahrnehmen, bei dem Benetzen aber
findet man, dass das Wasser keine andere Verän-
derung hervorbringt, als die Ausziehung des Chlorcal-
ciums aus den schon fertig gebildeten Gerippen von koh-
lensaurem Kalk. Diese Gerippe zerfallen eben so leicht
als die bereits bei der Einwirkung des Wassers auf das
nicht entwässerte Doppelsalz beschriebenen, und wie
diese bestehen sie aus körnigen, theils kugeligen, theils
spindelförmigen Gebilden, an denen ich niemals eine
deutliche Krystallform erkennen konnte; ob die spin-
delförmigen Körper vielleicht eine Arragonitbildung
sind, muss ich dahingestellt sein lassen. Die schnel-
lere oder langsamere Erhitzung beim Austreiben des
Krystallwassers fand ich von Einfluss auf die Beschaf-
fenheit der Gerippe; bei einem sehr schnell in einem
Tome III.
Platingefässe über freiem Feuer entwässerten Doppel-
salze zerfiel der kohlensaure Kalk beim Benetzen mit
Wasser grösstentheils von selbst zu einem feinkör-
nigen Pulver, während nach langsamem Erhitzen in
Glasgefässen in einem Luft- oder Flüssigkeitsbade
die Gerippe beim Benetzen zusammenhängend blie-
ben, und auch nach dem Zerdrücken die Kugeln we-
nigstens noch mannichfach aneinander gereiht erschie-
nen. Alles dies hängt übrigens mit dem Umstande
zusammen, dass die Krystalle des Doppelsalzes beim
Entwässern aneinander backen, was nur durch ein
theilweises Schmelzen des Doppelsalzes in seinem Kry-
stallwasser geschehen kann; dadurch aber sind in Be-
zug auf den kohlensauren Kalk dieselben Bedingungen
gegeben, wie bei der Zersetzung des Doppelsalzes
durch Wasser. Dieses Zusammenbacken findet schon
im Wasserbade statt, darin aber geht die Austreibung
des Krystallwassers nur sehr langsam vor sich, denn
nach mehr als vierstündigem Erhitzen im Luftstrome
in einem in siedendem Wasser liegenden Kugelrohre
war nur etwas mehr als die Hälfte des Wassergehal-
tes weggegangen; selbst als hierauf ein bei + 125° C.
kochendes Chlorcaleiumbad angewendet wurde, ging
der Rest des Krystallwassers fast eben so langsam
weg, und ich musste zum Luftbade meine Zuflucht
nehmen, um den Versuch schneller zu beendigen.
Den Bedingungen nachforschend, unter welchen
sich das Doppelsalz gebildet hatte, fand ich, dass die-
selben in dem Umstande lagen, dass die Chlorcalcium-
lósung zur Ausfüllung metallischer Verunreinigungen
mit einem Überschusse von Einfachschwefelnatrium
behandelt worden war. Diese Lósung stammte von
der Platinreinigung nach einer Methode von Dóbe-
reiner her, bei welcher die rohe Platinlüsung mit
Ätzkalk gefüllt, und die vom erhaltenen Nieder-
schlage abfiltrirte Flüssigkeit zur Trockne einge-
dampft und bis zur Zerstórung des Platinchlorids ge-
glüht wird. Die durch Behandlung der geschmolzenen
Masse mit Wasser erhaltene Lösung war nach dem
Abscheiden des pulverförmigen Platins zuerst mit
Ätzkalk so lange versetzt worden, als noch ein Nie-
derschlag entstand, dann filtrirt und unter Zusatz von
etwas Einfachschwefelnatrium in einem gusseisernen
Kessel eingedampft worden, bis ihr Kochpunkt auf
+ 120? C. gestiegen war. Nun hatte man nochmals
Schwefelnatrium , und zwar im Überschusse hinzu-
19
Bulletin de l'Académie Empériale
gesetzt, dann wieder filtrirt und die Flüssigkeit in
grossen Glasflaschen von 60 — 70 Pfund Inhalt der
Krystallisation überlassen. Dabei nun muss eine An-
ziehung von Kohlensäure aus der Luft stattgefunden
und kohlensaurer Kalk sich gebildet haben, dieser
aber gleich im Entstehungsmomente mit dem Chlor-
calcium eine Verbindung eingegangen sein. Ob dabei
vielleicht ein kleiner Gehalt an basischem Chlorcal-
cium mitgewirkt habe, muss ich dahingestellt sein
lassen, nothwendig zur Bildung des Doppelsalzes ist
ein solcher aber nicht, denn ich erhielt es auch, als
ich eine Lósung von reinem krystallisirtem Chlorcal-
cium mit einem Zusatze von reinem krystallisirtem
Einfachschwefelnatrium bis zum Kochpunkte von +
120° C. verdampfte, und der Krystallisation überliess.
Andererseits ist aber auch die Gegenwart einer Schwe-
felverbindung kein nothwendiges Erforderniss zur Dil-
dung des Doppelsalzes, denn ich erhielt es ebenfalls,
als ich eine höchst concentrirte, mit Ätzammoniak
versetzte Lösung von reinem Chlorcaleium an der at-
mosphärischen Luft stehen liess; das zu Analyse V.
angewendete Präparat war auf diese Weise gewonnen.
Durch künstliche Vermehrung des Kohlensäuregehal-
tes der über einer solchen Lösung stehenden Luft
kann man die Bildung des Doppelsalzes beschleuni-
gen, allein dann bilden sich leicht auch kugelige Aus-
scheidungen von reinem kohlensaurem Kalk. Leitet
man durch eine solche Lösung einen Strom von Koh-
lensäure, so bleibt sie einige Zeit hindurch klar, und
erst später erfolgt-eine Ausscheidung entweder von
Doppelsalz allein, oder auch gleichzeitig mit ihm von
kohlensaurem Kalk; beim Erhitzen aber trübt sich
die klare Lösung sogleich durch Ausscheidung von
kohlensaurem Kalk in ausserordentlich feinkörnigem
Zustande. Durch eine Lösung von kohlensaurem Am-
moniak entsteht in einer höchstconcentrirten Lösung
von Chlorealeium ein aus hóchstfeinen mikroskopi-
schen Blättern bestehender Niederschlag, welcher
wahrscheinlich nichts anderes, als dasin Rede stehende
Doppelsalz ist; diese Blätter haben aber gewöhnlich
nur eine geringe Beständigkeit, und zersetzen sich
unter Ausscheidung von kohlensaurem Kalk, wozu
vielleicht die bei ihrer Bildung stattfindende Kohlen-
- sáureentwickelung das ihrige beiträgt. An einem un-
mittelbar nach der Bildung durch Filtriren und Pres-
sen zwischen Fliesspapier erhaltenen, unzersetzt ge-
bliebenen Präparate sah ich beim Behandeln mit
Wasser eine ganz ähnliche Zersetzung vor sich gehen,
wie bei dem Doppelsalze, zur Analyse konnte ich mir
jedoch keine hinreichende Menge eines tauglichen
Präparates darstellen.
Was die Krystallform des Doppelsalzes betrifft, so
muss es, den Beobachtungen zufolge, welche mein
verehrter College v. Kokscharow an mikroskopi-
schen, aus ammoniakalischer Chlorcaleiumlösung er-
haltenen Krystallen angestellt hat, vorläufig unent-
schieden bleiben, ob sie zum rhombischen oder.zum
monoklinoédrischen Systeme gehórt. Im ersteren Falle
bilden die Krystalle lange rhombische Säulen œP,
deren scharfe Seitenkanten durch eine sehr breite
Fläche des Brachypinakoids »P» abgestumpft sind,
und deren Enden durch zwei Flächen eines Makro- `
domas, Pee, zugeschärft sind. Im zweiten Falle bilden
die Krystalle kurze rhombische Prismen mit mehre-
ren schiefen Endflächen, deren eine sehr breit ist.
Über das Vorkommen von Lias-Pflanzen im
Kaukasus und in der Alborus-Kette, von
ert di Mit-
Bereits im Jahre 1845 übersandte mir Herr H.
Abich, der um die Erkenntniss der geognostischen
Verhältnisse des Kaukasus so hochverdiente Forscher,
verschiedene dem Anschein nach der Steinkohlenfor-
mation entsprechende organische Reste, ohne, wie er
auch ausdrücklich in seinem jüngst erschienenen Werke
(Vergleichende geologische Grundzüge der Kaukasi-
schen, Armenischen und Nordpersischen Gebirge als
Prodromus einer Geologie der Kaukasischen Länder.
St. Petersburg 1858. 8. 104 u. f) bemerkt, mich
irgend wie von ihrer Lagerung in Kenntniss zu setzen.
Sie stammten aus Tquirbul im Kreise Okriba nörd-
lich von Kutais in Imerethien. Der Distrikt von Ok-
riba begreift nach Abich die interessante Naturform
eines weiten und flachen Kesselthales von 20 Werst
im Durchmesser, welches am Südrande der hohen Kau-
kasischen Kalkgebirgszone, die Continuitüt der sich
bis zum Fusse des Gebirges ausdehnenden Kreide-
kalk-Bildungen total unterbrechend, rings von dem-
selben umschlossen ist; nur der enge Thalspalt des
des Sciences de Saint- Pétersbourg. >
294
Rion gewährt den Gewässern von Okriba einen Aus-
gang nach der Imerethinischen Ebene.
Das Innere dieses Raumes wird nach Abich von
einer sehr mächtigen und reich gegliederten Forma- |
tion von klastischen Gesteinen und vorherrschenden
thonig-sandigen Schiefermergeln und thonigen Sand-
steinen eingenommen, die mit Ausnahme wenig man-
nichfaltiger verkohlter Pflanzenreste durchaus keine
zur Bestimmung der geologischen Stellung geeigneten
organischen Reste einschliessen. Auf diese Schiefer
folgt nun eine aus Kohlensandstein, grobkórnigem Con- .
glomerat und Kohlen zusammengesetzte Kohlenfor-
mation mit, nach dem von Abich gegebenen Profil
in dem Urgebirge am Tserdilitsqual bei Tquirbul an
47 englische Fuss mächtiger grösstentheils zu techni-
scher Verwendung befähigter.Kohle. Jedoch erlaub-
ten die mir aus dieser Formation mitgetheilten Fossi-
lien keine Schlussfolge auf wahre Steinkohlenforma-
tion. Weder Calamiten noch Sigillarien, Stigmarien
oder Lycopodiaceen oder andere Leitpflanzen dersel-
ben liessen sich darin erkennen, nur aus Cycadeen-
resten, aus Pterophyllum-Blättchen, erschienen die
Kohlen Schicht für Schicht zusammengesetzt, was mir
damals um so interessanter war, als ich in jener Zeit
eben erst die Zusammensetzung der älteren Steinkohle
aus noch erkennbaren Pflanzen nachgewiesen hatte
und hier nun ein Beispiel aus einer jüngeren Forma-
tion von ähnlichem Verhalten vor mir sah. Von den
drei Formationen, welche zufolge der im Ganzen nur
sparsam und in wenig gut erhaltenem Zustande vor-
liegenden Reste hier in Betracht kommen konnten,
der Lias, dem braunen Jura und der Wälderformation
glaubte ich mich mehr für den untern Jura oder Lias
(Terrain oxfordien inférieur) erklären zu müssen, wo-
für auch die vergleichenden geognostischen Erfah-
rungen des Herrn Abich sprechen. Sie zeigten, dass
auch die der Nordseite derselben Gebirgsseite in Min-
grelien bei dem Orte Goudau zwischen dem Terek
und Kuban am Elburus vorkommende Kohlenformation
wie die in Imerethien ein und demselben geognostischen
Horizonte angehörten, der mindestens das Terrain ox-
fordien inférieur berühre und in Folge dessen jene
unterste Abtheilung der Kaukasischen Schiefer als Aequi-
valent der untersten Abtheilung des deutschen braunen
Jura zu betrachten seien. Unter den Pflanzen befand sich
als best erhaltener Rest ein sehr schönes Pterophyl-
lum, aus dessen Blättern vorzugsweise die Kohle mitge-
bildet erschien, welches in der systematischen Reihe
zwischen Pterophyllum Preslianum (Zama pectinata Br.)
und Pt. taxinum (beide aus der Oolithformation zu Sto-
nesfield) steht, aber heute noch von mir für neu ge-
halten wird, und von mir nicht caucasicum, wie Herr
Abich meint, sondern Abichianum genannt worden
ist, also Pt. Abichianum.
Pt. fronde pinnata, pinnulis integris subpatentibus
lato-linearibus basi aequalibus approximatis apice ob-
lique rotündatis 18— 20 nerviis, rhachi latitudine pin-
nularum.
Eine zweite Sendung fossiler Pflanzenreste, welche
Herr Abich im Juli 1848 überschickte, zeichnete sich
durch Vollständigkeit und Mannichfaltigkeit von der
früheren wesentlich aus, enthielt auch mehrere durch
ihr weit verbreitetes Vorkommen als F ormations-Leit-
pflanzen erkannte Arten, so dass ich mich mit noch
mehr Bestimmtheit über dieselben aussprechen und
die in Rede stehenden Pflanzen nicht für die des mitt-
leren oder braunen Jura sondern nur für die des
schwarzen Jura oder Lias zu erklären vermochte. Es
waren nachstehende Arten (s. a. a. O. S. 113) welche
ich hier begleitet von einigen durch spätere Beobach-
tungen veranlassten Bemerkungen folgen lasse.
1. Taeniopteris vittata Brongn.; auch vorkommend
im Lias bei Fantasie und an der Theta bei Baireuth
und Veitlahm bei Culmbach in Baiern, Halberstadt,
zu Wienerbruck, Gaming, Hinterholz in Ober-Östreich,
Steierdorf im Banat (nach Andrae), im Lias zu Hór in
Schonen, im unteren Oolith zu Scarborough und auch
zu Whitby, welcher Fundort von Bronn (dessen Le-
thaea geognostica 2. Bd. 1851—1851) noch zum Lias,
jedoch zu der obersten Schicht desselben gezählt wird.
2. Eine Taeniopteris, welche ich unter den von
mir im Jahre 1843 von Haidinger mitgetheilten da-
mals schon von mir für Lias erkannten Fossilien von
Gaming beobachtet und wegen ihrer gewaltigen Mit-
telnarben und Stieles, entweder für ein älteres Blatt
der vorigen oder für eine neue Art erklürte, die ich
inzwischen crassipes nannte. Inzwischen ist sie von
C. v. Ettingshausen als C. asplenioides beschrieben
und auch abgebildet worden (dessen Beitrüge zur Flora
der Vorwelt. Wien 1851. p. 31. Tab. 1% Fig.1.2.
295
Bulletin de l'Académie Imperiale
Tab. XII. Fig. 1), so dass dieser letztere Namen Gel-
tung behalten muss. :
3. Alethopteris whitbiensis Goepp., überaus ver-
breitet, im Lias in allen bei nro. 1. genannten Fund-
orten, desgleichen auch zu Lyme Regis und Whitby
wie auch zu Scarborough in England und nach Mar-
cou zu Richmond in Virginien.
4. Equisetites wohl identisch mit der Art, welche
später C. v. Ettingshausen unter dem Namen E. ga-
mingensis aus dem Lias von Gaming in Ober-Östreich
beschrieben hat.
5. Bı der Blütter einer Nilsonia, N. elon-
. gata Brongn., die im Lias zu Hör in Schonen und im
Lias bei Baireuth vorkommt.
Endlich erschien auch die Kohle von dieser Loca-
lität der Liaskohle von Gaming und Baireuth im Äus-
sern überaus ühnlich und zeichnete sieh dieselbe da-
durch namentlich von der Steinkohle (d. h. der unte-
ren und oberen Kohlenformation) aus, dass auf den
Schichtungsflächen die bei letzteren überall vorhan-
dene sogenannte mineralische Holz- oder Faser-
kohle vermisst wurde, welche theils Coniferen (Arau-
carien) theils Calamiteen oder selbst Stigmarien an-
gehórt.
Aus dieser Übersicht ergiebt sich, dass auch diese
Formation unter allen Umstünden der Juraformation an-
gehórt, und zwar eher dem schwarzen Jura oder dem
Lias zuzurechnen ist, als dem braunen oder mittleren Jura,
obschon freilich, wie nicht verschwiegen werden darf,
Taeniopteris vittata und Alethopteris whitbiensis auch
in der untersten Schicht des braunen Jura (Terrain
oxfordien inférieur) bei Scarborough vorkommen.
Wenn nun auch Herr Abich der Tragweite der
botanischen Folgerungen für den nórdlichen Abhang
des Kaukasus, wo die Kohlensandsteinformation aus
übereinstimmenden stratigraphischen und paläontolo-
1 +53 .1
gischen Gründen als Aequivalent des Terrain oxfor-
dien inferieur angenommen werden müsste, seine An-
erkennung nicht versagt und es für einen grossen
Dienst anerkennt, welcher durch unsre Arbeit den
Geologen des Kaukasus geleistet worden sei, so war
ihm doch die Wahrscheinlichkeit minder stark, dass
die Steinkohlen im Daghestan ein und demselben Ho-
rizont angehören dürften, welcher die Kohlenablage-
rungen in der nordwestlichen Hälfte des Kaukasischen
Gebirges aufnimmt. Zu dieser Ansicht nöthigte ihn
die bis zu diesem Augenblick, wie er sagt, noch schwe-
bende Unsicherheit über die bathrologische Stellung
derjenigen Kohlensandsteinformation, auf welcher in
der ganzen südöstlichen Hälfte des Kaukasus das reich
und vollständig entwickelte und in allen seinen Theilen
befriedigend erkannte Kreidegebirge ruhe. Offenbar
schwankend, ob er ein grösseres Gewicht auf die Re-
sultate der Untersuchung der fossilen Flora oder der
der fossilen Fauna legen soll, was ich meinem hoch-
verehrten Freunde weiter nicht verargen will, weil
ich die fossile Botanik noch erst die Bedeutung
erobern soll, welchen ihre Schwester die fossile Fauna
schon längst einnimmt, fügt er hinzu, dass, wenn nun
die Untersuchung der Flora der Daghestanischen Stein-
kohlenformation in Bezug auf ihr wahrscheinliches
Alter eine Anomalie gegen die Schlüsse einführe, zu
welchen «die örtlichen Lagerungs- und allgemeinen
geognostischen Verhältnisse von Daghestan auffor-
derten, so zeige dieser Umstand nur, wie nothwendig
und wünschenswerth es sei, durch Vermehrung ver-
gleichender geognostischer Untersuchungen in Da-
ghestan, vorzüglich aber im Gebiete der Kaukasischen
Schieferbildungen, eine schärfer bestimmende geo-
logische Sonderung in dem Ganzen dieser Formation
durchzuführen, welche noch so viel Problematisches
enthalte. Was mich nun betrifft, so bin ich über-
zeugt, dass, da die oben erwühnten fossilen Pflanzen
bisher überall in dem untersten Gliede der Jura-
formation oder im Lias gefunden worden sind, und
sie sich somit als wahre Charakterpflanzen bewähren,
die Richtigkeit unseres Ausspruches sich auch noch
ferner bewähren und somit die fossile Flora ihre
Ebenbürtigkeit der Fauna gegenüber erhürten wird.
Eine abermalige Gelegenheit zu einer ähnlichen
Untersuchung bot sich mir in einer hóchst inte-
ressanten Mittheilung des Hrn. Dr. Goebel dar. Hr.
Dr. Goebel der die von der Kaiserlich-Russischen
Regierung unter der Leitung des wirklichen Staats-
rathes Dr. Nikolai von Khanykow nach Chorassan
veranstalteten Expedition in den Jahren 1858 und
1859 als Geologe begleitete, sandte mir eine Anzahl
Fossilien die am südóstlichen Theile des Kaspi-Sees
in der Provinz Astrabad, Ost-Persien, östlich vom
Dorfe Tasch im Complex der Alborus-Kette zwischen
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
wechselndem Thon, Kohlenthon, Steinkohlensand-
steinlagen aus einem dort zu Tage gehenden 2 Fuss
mächtigen Kohlenschiefer entnommen hatte. Hr. Dr.
Goebel fügte. seiner Sendung noch brieflich hinzu,
dass es wohl von grossem Interesse würe, wenn jene
Kohlenlager wirklich der ächten auf Bergkalk lagern-
den Steinkohlenformation angehórten, weil Abich
trotz 10jähriger Forschungen im Kaukasus, mit dessen
geologischem Bau das nórdliche Persien viel Analoges
und Gemeinsames habe, dergleichen noch nicht habe
entdecken kónnen. Nun die Resultate dieser Unter-
suchung liefern einen neuen Beweis dieser grossen
Analogie, aber nicht zu Gunsten der Entdeckung der
wahren Steinkohle, sondern bestätigen nur, jedoch mit
der Schärfe, wie es die fossile Flora irgend nur zu
geben vermag, dass auch diese Kohlenlager zu dem-
selben geognostischen Horizont zu rechnen sind, zu
welchem die oben beschriebenen von Hrn. Abich in
Imerethien und Daghestan entdeckten gehören, näm-
lich zur Juraformation und zwar zu den untersten
Schichten oder dem schwarzen Jura oder mittlern
oder braunen Jura, oder Lias, wie sich aus nach-
folgender Analyse ergeben wird; in welchem Urtheile
ich mich um so unbefangener bewege, als mir ausser
der eben erwähnten, die Analogie der geologischen
Verhältnisse bei den grossen Gebirgszügen betreffen-
den Äusserung des Hrn. Goebel, anderweitig nicht
das Geringste von den Lagerungsverhältnissen be-
kannt geworden ist.
Die Hauptpflanzen der vorliegenden, oft mit zu-
weilen fruchtähnlichen rundlichen und länglichen
Knollen durchsetzten schwärzlich-grauen Schiefer,
(welche aus dichtem sehr festen Thonmergel be-
stehende Knollen jedoch entschieden anorganischen
Ursprunges sind) bildet ein Pterophyllum, welches dem
üher von mir als Pterophyllum Abichianum aus Ime-
rethien beschriebenen sehr nahe steht, und sich kaum
als eigne Art bewähren wird, worüber ich mir aber
die Entscheidung vorbehalte. Diese Pflanze ist so
verbreitet, dass sie in jedem Bruchstücke der ganzen
Sammlung vorkommt, hie und da vermischt mit Blatt-
fiedern einer Nilsonia, Nils. Sternbergii Goepp., die im
Lias bei Baireuth angetroffen wird. Eben so wenig
fehlen Alethopteris whitbiensis, Taeniopteris vittata als
ächte Liaspflanzen, und als eine wahre Charakter-
Danze tritt noch die im Kaukasus noch nicht beob-
achtete schöne Camptopteris Nilsoniana hinzu, welche
zu Hör in Schonen, eben so bei Halberstadt, bei Co-
burg, Veitlahm bei Culm und Fantasie bei Baireuth
in Baiern und jüngst noch von Andrae im Lias bei
Steyerdorf im Banat gefunden worden ist, sowie
Zamites distans in einzelnen Fiedern, die eben so wie
die vorige Art in denselben Localitüten vorkommt.
Nur aus Hór in Schonen wird sie nicht angegeben,
doch hat dort seit Hisinger noch Niemand wie-
der Forschungen angestellt. Ausserdem enthält die
Sammlung noch einen Farn mit Früchten, einen
Asplenites und einen Equisetites, die beide neu
und deswegen abbildungswerth zu erachten sind,
sonst aber, wie ich mich veranlasst sehe ausdrücklich
nochmals zu bemerken, auch nicht die entfernteste
Spur von einem Pflanzenreste, welcher der älteren
Steinkohlenformation: angehörte. Es ergiebt sich also
aus dieser Untersuchung, dass die alte oder wahre Stein-
kohlenformation weder in der Kaukasus- noch Alborus-
Kette bis jetzt nachgewiesen werden konnte, und die bisher
darin entdeckten Kohlenlager den Gliedern der Jura-
formation, den Pflanzen nach, dem untersten oder dem
Lias angehören.
Nachstehend einige geschichtliche Notizen über
die Entwickelung unserer die Liasflora betreffenden
Kenntnisse. .
Die ersten Pflanzen aus dem Lias (2 Zamites-Arten)
bildete de la Beche ab (Transact. geol. soc. ser. 2.
Vol. I. tab. 7. Fig. 2 und 3). Graf Münster ent-
deckte eine grössere Zahl an der Theta in der Um-
gegend von Baireuth, die von Graf C. Sternberg
und von mir nach den in den Münsterschen Samm-
lungen vorhandenen Originalen beschrieben und ab-
gebildet wurden. Prof. Dr. C. W. F. Braun in Bai-
reuth erweiterte diese Entdeckungen und lieferte
überhaupt seit jener Zeit bis jetzt die meisten und
wichtigsten Beiträge zur Begründung einer: selbst-
ständigen Flora dieser Formation, die sich im Allge-
meinen durch das Vorwalten von Cycadeen (vielleicht
mehr als die Hälfte der 120—130 Arten umfassen-
den Flora gehören dahin) und Farnen mit netzfürmiger
Verzweigung der Nerven auszeichnet und sich übri-
gens mehr der des Keuper's als der des mittleren
Jura nühert. 1843 erkannte ich die Liasflora von
Bulletin de l'Académie Impériale
Gaming in O.-Österreich, die später C. v. Ettings-
hausen veróffentlichte, und die bei Halberstadt und
Quedlinburg, über welche Germar verhandelte.
Berger bsschrieb Liaspflanzen aus der Umgegend
von Coburg, Brongniart und Hisinger von Hör in
Schonen, Kurr von Württemberg, Heer aus dem
Aargau, Andrae die zu Steyerdorf im Banat, Buck-
mann zu Strensham in Worcestershire. Die Pflanzen
der Steinkohle zu Richmond in Virginien lassen nach
Jackson und Marcou die Liasformation vermuthen;
anderweitiges Vorkommen von Liaspflanzen ist mir
zur Zeit nicht bekannt.
3
— —9 eg
BULLETIN DES SÉANCES.
CLASSE PHYSICO-MATEÉMATIQUE.
Séance pu 14 (26) D£cemere 1860.
A l'ouverture de la séance le Secrétaire Perpétuel an-
nonce la nouvelle de la mort de M. Schultén, membre
correspondant: de l'Académie dans la section mathéma-
tique, décédé le 5 août (n. st.) 1860, à Åbo, à l’âge de
66 ans.
M. Ostrogradski présente et recommande pour le
Bulletin une note de M. Vychnégradski Sur la positon
des tirans en fer périphériques des roues hydrauliques.
M. Bouniakofski met sous les yeux de la Classe le
modele d'un Parallelographe, instrument qui, à son avis,
differe de tous ceux qui sont en usage. Il rappelle à cette
occasion que dans la séance du 2 novembre il a lu un
article: Sur les Planimétres libres, dans lequel, aprés avoir
démontré la possibilité théorique des appareils de ce
genre, il ajoutait qu'il n'avait pas encore entièrement
écarté quelques complications de mécanisme. Depuis, il en
a considérablement simplifié la construction, et il espère
bientót pouvoir présenter une description détaillée du
planimètre libre, tel qu’il le conçoit actuellement. Em at
tendant il communique à la Classe un modèle de la partie
inférieure de l'instrument, partie qui, en elle méme, pré-
sente peut-étre quelque intérét. Prise séparément, elle se
réduit à un Parallélographe libre, dont l'idée parait nouvelle.
Une règle, dont cet appareil est muni, reste constamment
parallele à elle méme, quelles que soient les positions va-
riées que l'on fasse prendre à l'instrument dans le plan
sur lequel il se meut; en sorte que, si une étendue de pays
pouvait étre congue plane comme un plancher, l'instru-
ment dont il s'agit, parcourant d'une maniére arbitraire
ce plan, fonctionnerait comme une boussole, car il indi-
querait, dans tous les lieux, la direction d'une ligne pa-
rallèle à une direction primitive qu'on pourrait prendre,
si l'on veut, pour celle de l'aiguille aimantée. — La par-
tie supérieure de l'appareil planimétrique libre, non exé-
cutée, adaptée à la première, déterminerait complètement
le point de départ, comme on peut s'en assurer par ce
qui a été dit dans l'article cité plus haut. — M. Bounia-
kofski ajoute que, quoique le modéle qu'il présente
laisse beaucoup à désirer sous le rapport de la précision,
néanmoius il atteste qu un instrument de ce genre, exé-
cuté avec plus de soin, atteindrait le but d'une manière
satisfaisante.
Le Secrétaire Perpétuel annonce que depuis la dernière
séance, le travail de M. Borszczow, Die pharmaceutisch-
wichtigen Ferulaceen der aralo-caspischen Wüste (Mémoires
de l'Acad. VII: Série, T. IIT, N° 8), a été imprimé et mis
en vente et en distribution.
M. Kovalefski, Directeur du Département Asiatique,
transmet une lettre de Mahmoud Bey, astronome de S. A.
le Vice-roi d’Egypte, datée du Caire le 5 novembre, et ac-
compagnant l'envoi de son rapport sur l'éclipse totale du
soleil, observée par lui à Dongolah (Nubie), le 18 juillet
1860. Renvoi à l'examen de M. O. Struve.
M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office
du 10 décembre, informe M. le Président, que M. le
Gouverneur-Général de la Nouvelle Russie, ayant signalé
les dévastations produites dans le pays par la sauterelle,
lui a fait connaître son intention de chercher à com-
battre ce fléau au moyen de mesures efficaces; mais pour
cela il importe de faire des recherches nouvelles sur les
caracteres biologiques de cet insecte, vu que les notions que
l'on en a actuellement ne sont ni complètes, ni exemptes `
de contradictions et d'incertitude. M. le Comte Stroganof
sollicite done que M. Nordmann, ou bien un des membres
de l'Académie soit investi de la mission d'aller faire dans
la Russie Méridionale des études scientifiques sur la sau-
terelle. M. le Ministre ayant demandé l'avis de M. le Pré-
sident sur cette question, la Classe, apres avoir délibéré,
arréte que l'on portera respectueusement à la connaissance
de M. le Ministre: 1?) que M. Nordmann à qui M. le
Comte Stroganof voudrait voir confier les recherches ci-
dessus indiquées, n'est pas au service de l'Académie, et que
son envoi dans les provinces du midi devrait dépendre de
lUniversité de Helsingfors, à laquelle il est attaché en
qualité de professeur; 2°) que l'Académie n'a pas dans son
sein de représentant spécial pour l'Entomologie, et que par
cette raison elle n’a pas de membre effectif qui aurait pu étre
chargé de ladite mission; et 3°) si l'on voulait faire appel
à la Société Entomologique qui s'est formée il y a peu
de temps dans cette capitale, on pourrait peut-être sas-
surer par ce moyen un concours utile de la part de ceux
des membres de cette Société, qui ont le plus d'expérience
dans ces sortes de recherches.
Le Premier Département des Domaines d'Etat, par un
office du 5 décembre, transmet une description de restes
de mamout, trouvés ‘dans le gouvernement de Perm, et
des Sciences de. Saint- Pétersbourg.
demande un avis de l'Académie sur cette trouvaille. Ren-
voi à l'examen de M. Brandt.
M. Fritzsche transmet au nom de M. le Baron Rei-
chenbach les remerciments pour l'envoi qui lui a été fait
de deux échantillons de météorites qui se trouvent au Mu-
sée Minéralogique de l'Académie (v. la séance du 21 sep-
tembre 1860). Il met en méme temps sous les yeux de la
Classe un échantillon d'un météorite de Hainholz (West-
phalie que M. Reichenbach offre à l'Académie, ainsi
qu'un échantillon de Paraffine pure, préparé par M. Rei-
chenbach lui méme lors de la premiere decouverte, qu'il
à faite, de cette substance. M. Fritzsche est chargé d'ex-
primer à M. Reichenbach les remerciments de l'Acadé-
mie; et les objets offerts par lui seront placés — le mé-
téorite au Musée Minéralogique, et la Paraffine — au La-
boratoire Chimique. |
M. Baer fait connaître les nouvelles acquisitions du
Cabinet Craniologique: ce sont: 1°) un crâne de Russe du
gouvernement de Riazan, offert par M. le Dr. Knoch;
2°) trois cránes de russe des gouvernements de Moscou, de
Perm et de Viatka, envoyés par M. Nikitine, prosecteur
à l'Université de Moscou; 3°) quatre crânes provenant d'une
caverne du Tchatyr-Dagh (Crimée), probablement d'une
provenance tatare, et deux cránes provenant des fouilles
aux environs d'Odessa; ces 6 cránes sont dûs à M. Harder
qui a accompagné M. Brandt dans son dernier voyage
dans la Russie méridionale; 4?) quatre cránes, vraisem-
blablement de Kalmouks, düs à l'Expédition, envoyée dans
la vallée du Manytch par le Ministére des Domaines.
La Commission, nommée dans la séance du 16 novembre
1860 présente un projet de Réglement concernant le prix
de feu M. Rklitski pour les meilleurs ouvrages consa-
crés aux recherches anatomiques et microscopiques du
systeme nerveux central, avec des applications physiolo-
giques et pathologiques. Le projet de la Commission est
approuvé, — Le Secrétaire Perpétuel est chargé de publier
ce réglement par la voie du Bulletin et des journaux du
pays et de’ l'étranger, et d'en communiquer des exem-
plaires aux Universités, aux Académies de Médecine etc.
M. le Dr. Holtermann adresse des observations météo-
rologiques, faites par lui à Blagovestchensk, (Province de
l'Amour), depuis le 8 juillet jusqu'au 25 septembre 1860. |
Elles seront remises à M. Kupffer.
Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la
Classe que 1?) le programme du concours pour une place
Qadjoint pour la Physiologie (v. la séance du 18 mai
1860) ayant été publié dans la Gazette russe de St.
Pétersbourg le 5 juin, c'est le 5 décembre que le terme
d'admission des concurrents est expiré. 2°) Jusqu'à lex-
piration de ce terme deux savants ont adressé à l'Aca-
démie leurs demandes de vouloir bien les comprendre
dans le nombre des candidats pour la place vacante:
Soyer M.. Iakouboviteh, Professeur ordinaire à l'Aca-
démie Médico-Chirurgicale de St.-Pétersbourg, et M. Sé-
tchénof, adjoint à la méme Académie. Ils y ont joint
leurs ouvrages qu'ils croient pouvoir considérer comme
des titres aux suffrages de l'Académie. Les ouvrages pré-
sentés par M. Iakoubovitch sont: 1°) De Saliva. Disser-
tatio inauguralis physiologica ad gradum doctoris Medici-
nae obtinendum. Dorp. 1848. 2°) Mieroscopische Untersuchun-
gen über die Nervenursprünge im Rückenmarke und verlünger-
ten Marke etc. Extrait du Dull. Phys.-Math. 3?) Mittheilungen
über die feinere Struktur des Gehirns und Rückenmarks. Bresl.
1857. 4°) Recherches comparatives sur le système nerveux
(Extrait des Comptes-Rendus des Séances de l'Académie
des Sciences de Paris, T. XLVII, Séance des 16 et 30 août
1858). 5°) Nouveau Procédé pour étudier les éléments de la
Moëlle épinière et du Cerveau à l’état frais (Extrait des mêmes
Comptes-Rendus, Tom. XLVII, séance du 11 octobre 1858).
6°) Ouvrage manuscrit, intitulé: Ueber die Endigungen der
Nerven an der Peripherie im Allgemeinen, und über solche in
verschiedenen Organen insbesondere. — Enfin M. Iakou-
bovitch y joint une copie d'une lettre qu'il a reçue de
Johannes Müller, du 15 juillet 1857, et un exemplaire du
rapport sur le concours pour le prix de physiologie expé-
rimentale pour l'année 1858, fondation M onthyon (extraits
des Comptes-Rendus de l'Académie de Paris, T. XLVIIT,
séance du 14 mars 1859). — Les ouvrages présentés par
M. Sétchénof sont les suivants: 1°) Einiges über die Ver-
giftung mit Schwefeleyankalium (im Archiv für pathologi-
sche Anatomie und Physiologie von Virchow. Bd. XIV.
Heft 3 u. 4).— 2°) Mamepia.wi dan Oyoywei fusiorouu atv-
K020.1Bnaı0 OnbAHeMiR. J[uccepramis aaa noayyenia crene-
uu JLokropa. Cap, 1860. — 3°) Beiträge zur Pneumatologie
des Blutes. Wien 1859.— 4?) Ueber die Fluorescenz der durch-
sichtigen Augenmedien (im Archiv für Ophthalmologie. Ber-
lin 1859. Bd. V, Abth. IT). — 5°) Jawunüwia npuaooicenta Kó
yuendio 0 13325 HCUGOMHAW opiauua Ma (pt, Boenno-Megu-
HHHCKOMb 3Rypnaat, À. LXXVIIL). M. Sétchénof an-
nonce en méme temps qu'il a encore achevé des re-
cherches qui donnent un moyen de déterminer d'une ma-
niere facile et exacte la pression moyenne du sang dans
les artères; mais, à son regret, les dessins explicatifs n'ayant
pu étre achevés par le lithographe, il se voit dans l'im-
possibilité de présenter son manuscrit. ;
La Classe arrête que la Section Biologique se consti-
tuera en commission pour examiner les titres des candi-
dats.
CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE.
Séance pr 21 nécemBre 1860 (2 sanvıer 1861).
M. Bóhtlingk présente et lit une note contenant des
remarques sur la traduction du Pan'katantra de M. Ben-
fey (Bemerkungen zu Benfey’s Uebersetzung des Panka-
tantra. Erster Artikel.) Elle paraitra dans le Bulletin.
Le Secrétaire Perpétuel annonce qu'une nouvelle livrai-
son, contenant les feuilles 41 — 50 du Tome III du Dic-
Bulletin de l'Académie Imperiale
304
nn
tionnaire Sanscrit de MM. Böhtlingk et Roth, a parue
et a été mise en vente et en distribution.
M. le Comte Stroganof, Président de la Commission
Archéologique Impériale, par un office du 8 décembre
1860, fait connaitre à M. le Président que parmi les
objets trouvés dans les ruines de Sarai, une petite col-
lection de doubles a été jugée superflue pour la Commis-
sion Archéologique, tandis qu'elle aurait pu offrir peut-
étre quelque intérét pour le Musée Ethnographique de
l'Académie. M. le Comte Stroganof prie done de vouloir
bien charger quelqu'un de la réception de ladite collec-
tion pour le compte de ce Musée. M. Radloff, Conserva-
teur du Musée Ethnographique, est désigné pour recevoir
les objets et les placer au Musée.
M. Tolstoi, Adjoint du Ministre des Affaires Etran-
geres, par un office du 12 décembre courant, transmet
une lettre de M. Mehren, Professeur de langues orien-
tales à l'Université de Copenhague, demandant le prét
du manuscrit arabe que possède le Musée Asiatique
et qui contient /a Cosmographie de Chems - ed - Din Di-
maski, et, s'il est possible, de l'édition de cet ouvrage,
commencée par feu M. Fraehn. M. Tolstoi ajoute en
méme temps que M. le Baron de Plessen qui lui a re-
mis ladite lettre, est chargé par le Gouvernement de
S. M. le Roi de Danemarc d'appuyer la demande de M.
Mehren. Résolu de mettre à la disposition de l'honorable
professeur de Copenhague, pour un terme de quatre mois,
le manuscrit arabe ci-dessus désigné, et pour ce qui est
de l'édition de Chems-ed-Din Dimaski, commencée par
M. Fraehn, on renvoie au retour de M. Dorn, Directeur
du Musée Asiatique, la discussion à ce sujet.
M. le Prince N. Galitsine envoie une copie d'une lettre
de Blumentrost au Prince Kourakine du 19 juin 1725.
Elle sera déposée ad acta. ,
Le Révérend Polissadof qui a été invité par l'Acadé-
mie à analyser un des ouvrages, envoyés au dernier con-
cours des prix Démidof, annonce qu'il ne manquera pas
de fournir l'analyse demandée au terme fixé par le règle-
ment de ces prix.
Le Département des Confessions Etrangères du Ministère
de l'Intérieur, par un office du 19 décembre courant, trans-
met des listes de lieux habités par des Mahométans dans
les Gouvernements de Simbirsk, de Samara, de Perm, ainsi
que dans les terres des Cosaques d'Orenbourg. Elles se-
ront placées à la Bibliothèque. `
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
L'Académie a reçu dans ses dernières séances les
ouvrages dont voici les titres:
Ipoxozxenia cBojà 3ak0H0BB Pocciückoü llwnepim, n3-
aasHaro 1857 roxy. Ilpoaorxenie IV. N° 2. Cs 1
Anptas no 30 Iona 1860 r. 8.
Toxe, N° 3. Cr 1 Imus no 30 CenTa6ps 1860 r.
Bomuekas n0CTOËHAA IOBHUHHOCTb BB TJABHLIXB TOCyJap-
crBax& Esponpi. I Opyccia. II Ppannia. III Ascrpia,
Beısria u Aurıia. Cn6. 1858. 8.
Bomuckas noCTOHHAA noBHHHOCTb BB HAPCTBS IIos5ckows.
6. 18
I3cxbaosanmis o:cocrosHim pbr6o3oBcTBa BB Pocciu. Ma-
aansı MunncreperBomp l'ocygapcrBemmbixs Mur.
MECTRE. Tomb Il. P516010BCTB0 BB Kacniäckoms
wopb m pt ero npurokax. OGmie oruerbi A npejuo-
aoxenis. Cb kapTawH ACTPAXAHCKUXE pbIÓOJOBHbIX'b
yYACTKOBb M SAKABKASCKUXB DpbIÓHBIXb BOXE. Cn6.
1860. 4.
Kparkoe o603pbuie Kuprusckoï crenn BB reorpaeme-
qeckOM'b, MCTODpHWeckOMP H CTATUCTHYECKOMB OTHO-
menisxs. B. Crapkona. (Mss Ton, (ep, BE. NN’
26, 27, 28, 29, 30 n 31. 1860 r.) ToGoxbckz. 1860. 8.
S3aumckm Boemno - Tomorpaemueckaro Meno, no Bbicouai-
mexy Ero Muneparopckaro BexnuaecrBa noBesbHim
naxauaBia J[upekropowve Boenuo-Tonorpaemueckaro
Jeno, l'enepays-Maiopors baapaw6epronw'. Tacte
XXI. Cn6. 1560. 4.
Kankasckia MHHepaJbHbIS BOABI, BB CTABPONOIECKOË Ty- |
Gepuim, llarmropekaro ybaga. CR npuioxeniewr
ABYXb PUCYHKOBB H Kaprbi MECTHOCTH MHHÓDAIbHBIXb
BOB. 1860. 8 :
Anonmenpodoria MIN HAYKA O KIbTHATO-BOJOKHHCTBIX'b på-
craxeniaxe veiopbyeckaro Thad. (Aponeuroses S. fa-
sciae.) H. Hnkurnna, IIposekropa Mockosckaro Yun-
pBepcurera. MockBa, 1860. 8.
Kypes wejuko-eapwamesruueckoit GoTAHHKH, Jlokropa M.
I IHHıeünena, Ipoæeccopa pt lex. Haer, I. 06-
maa Gorannka. Ilo mbwenkowy nOAIUHHAKY COCTA-
Bu À. Dereropt, (CE 18-10 Ta6.ınama pucyHKoB?).
XappkoB%; 1860. 8.
Aunannka. Counnenie H. CokoıoBa, Ipoæeccopa Mune-
paropckaro Xapbkosckaro Y mumepcmrera. HacTb nep-
Bas. O gBoxenin MarepiaıpHoi Toykm. XApbKOBb.
1860. 8.
Toxnynsıii TopxecrBeHHbl AKTB BB liwnepaTopcKowb
XapbkoBckomp Yunsepcatert, 30-ro ABryCTa 1860
roga. XapbkoBE. 1860. 8. FA
CHRONIQUE DU PERSONNEL.
M. Hamel a été décoré de l'ordre de St.-Anne 1°
lasse.
N E I ete
Paru le 31 février 1861.
Envoi de l'Acad. Imp. des sc. de St.-Pétersbourg.
Königsberg, i
T. EEE, N° 5. . Sehubert,
se | 3. ok correspondant. i
BULLETIN
DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG.
TOME iil.
( Feuillés 20 — 22.)
CONTENT:
A. Nauck, Remarques critiques. II
J. F. Brandt. Recherches sur la signification zoologique des mots Sdovrorupavvog
et og des écrivains grecs et TOMOM ne... ENN EE, 335 — 346.
Büllets des séalices et $0 00808 er RE 346 — 352.
On s’abonne: chez MM. Eggers & Ce, libraires à St.- Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de
l'Académie (Komnrers IIpaszegia Unneparopckof Akazeuiu Hayks) et chez M. Léopold Voss
libraire à Leipzig.
Le prix ge par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie,
3 thalers de Prusse pour l'étranger.
BULLETIN
DE L'ACADÈMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG.
Kritische Bemerkungen, von A. Nauck.
(Lu le 18 janvier 1861.)
II.
Hom. Il. A, 85:
Saponoas para eint Jeonpôrtov © o clos.
Ausser dieser Stelle lesen wir noch einmal bei Homer
statt des üblichen Seorportn die neutrale Form Seo-
recrıov, nämlich Il. Z, 438: 9 roy tés gë moe Seo-
rooriov gù clws. Es liegt jedoch auf der Hand dass
dies Zeugniss nichts beweist; man hat nur den Accent
zu verbessern, um die herrschende Form zu bekom-
men, Seorporiöv à) eidws. An der ersten Stelle dürfte
zu schreiben sein:
Sapotoas para ein! Teonpondov 6 ct ctoSa,
wie sonst Seonpor.dov dxopsuets (dycpsuev, ayöpeuss) Il.
À, 109. B, 322. Od. D, 184.
Von Agamemnon heisst es Il. B, 195 — 97:
uy ct xoocoquevos Séën xaxov vias Ayay.
Supóg 8E péyas dor Arotpepéos Doors,
md D ex Addc dont, pet dé é pinriera Zeug.
Die Scholien erwähnen, Aristarch lese Atorpepéos pa-
cikfoc, und damit stimmten die besten Ausgaben über-
ein, nur Zenodot schreibe Arorpepeov Zoo, Die
Zenodoteische Lesart ist bei weitem besser verbürgt
als man nach diesen Angaben glauben sollte. Arorpe-
o£ov Boegen findet sich auch bei Aristoteles Rhet. IT,
2 p. 13792 4 (woran F. A. Wolf Prolegom. p. CCIV
erinnert hat), ferner bei Plutarch de vita Homeri c.
182. Schol. Il. A, 173. Aristides I p. 396. Libanius
Epist. 20. Synesius de regno p. 26 B. Diesen Zeug-
nissen gegenüber werden wir kaum umhin können
den von Seiten des Sinnes in der allgemeinen Sentenz
sicherlich zulässigen. Pluralis als die ursprüngliche
Lesart anzuerkennen, zumal: da es augenscheinlich
ist dass Aristarch deshalb Atorpepeog Doze: setzte,
weil das nachfolgende qut èé € umrıera Zeus den
Singularis zu fordern schien. Wie jedoch pé», viv und
coé sowohl pluralisch als singularisch gebraucht wer-
ome
den, so müssen wir nach dieser Stelle ein gleiches für
€ voraussetzen, um so mehr da £ für auras steht im
Hymnus auf Aphrodite V. 267: tepévn dé € xtxhn-
cxougty AIavarwv, TAG 9 out Bpotol xe(pcuct CLÔTPE,
wo Thiersch Gramm. $ 204, 5 und andere repevn dé
ts xıxinoxouctv schreiben wollten.
Hom. Od. A, 3:
Seid à gor (äs dotea xai wën Evo.
Aus den Scholien des Codex Venetus 613 erfahren
wir dass Zenodot véwov Eyvo las, wogegen das herr-
schende vcov ZYwe ohne Zweifel Aristarchisch ist.
Welche von beiden Lesarten den Vorzug verdiene,
haben die neueren Kritiker unerórtert gelassen, ver-
muthlich weil sie der weit verbreiteten Ansicht hul-
digten dass Zenodot als Homerischer Diorthot mit
bodenloser Willkür verfahren sei, Aristarch dagegen
immer oder doch fast immer die besten Handschrif-
ten reprüsentire. Dass ich mit dieser Ansicht mich
nicht befreunden kann habe ich schon in dem Buche
über Aristophanes von Byzanz ausgesprochen; neuer-
dings sind auch andere, wie namentlich C. Wachs-
muth, mir beigetreten, und so lässt sich wohl hoffen
dass man endlich einmal anfangen wird den Aristar-
chischen Lesarten gegenüber sich etwas weniger su-
perstitiós zu verhalten. Es ist bekannt dass unter
den Schreibern der Codices diejenigen welche ge-
dankenlos den ihnen vorliegenden Text, auch wo er
sinnlos entstellt war, wiederholten, im Allgemeinen
eine bessere Grundlage für die Kritik bieten als halb-
unterrichtete Verbesserer, die auf eigne Hand zu hel-
fen suchten und durch Übertünchung der Fehler die
Auffindung der ursprünglichen Textesgestalt in den
meisten Fällen unmöglich machten. Ganz ähnlich ist
das Verhältniss zwischen Zenodot und Aristarch. Der
erstere war ohne Frage weniger zweifelsüchtig und
scrupulós; seine auffallenden Lesarten sind m
mehrentheils wo nicht richtig, doch vom Richtigen
nicht allzuweit entfernt. Aristarchs Virtuosität liegt in
der Sorgfalt, mit welcher er die r pe
307
Bulletin dé l'Académie Impériale
308
Homerischen Textes beobachtete und bis in die klein-
sten Details verfolgte. Er stellte mit dem einen Ho-
mer, an dem er festhielt, ein peinliches Verhör an;
er forderte dass der Homerische Wortschatz und
. Sprachgebrauch überall derselbe sei, und suchte eine
möglichste Gleichmässigkeit herzustellen. Gesetzt
auch dass man gegen dies Princip an sich nichts ein-
zuwenden habe — obgleich erhebliche Discrepanzen
und Verschiedenheiten bei einer Schöpfung verschie-
dener Dichter aus verschiedenen Jahrhunderten er-
.klärlich werden, die bei der falschen Voraussetzung
eines und desselben Verfassers unerklürlich scheinen
mussten —, die Art wie Aristarch auszugleichen
suchte, zeigt zur Genüge dass seine Kritik auf der
Stufe frühester Kindheit stand, dass er wie ein An-
- fänger regellos und willkürlich verfuhr gleich allen
seinen Vorgüngern und Zeitgenossen. Daraus kann
ihm natürlich nicht der leiseste Vorwurf erwachsen;
denn es würe widersinnig zu fordern dass der Ein-
zelne um eine Reihe von ungeführ funfzehn Jahrhun-
‘derten seiner Zeit vorausgeeilt sein sollte; für die
neueren Kritiker ist es aber höchst wichtig dieses
Sachverhültniss nach Gebühr zu würdigen und na-
mentlich da zu beherzigen, wo es gilt zwischen Ze-
nodot und Aristarch zu wühlen. Wenn Aristarch
irgend ein für den Homerischen Sprachgebrauch gel-
tendes Gesetz aufstellte, so konnte es nicht leicht
fehlen dass einzelne Stellen der Norm sich entzogen,
sei es weil die Regel gewisse Ausnahmen erlitt, sei
es weil der bisherige Homerische Text fehlerhaft war.
Aristareh war nicht so zaghaft um das Resultat einer
sorgfültigen Beobachtung deshalb zu verwerfen, weil
einige Stellen demselben widersprachen, und man
müsste an Wunder glauben, wenn man annehmen
wollte die besten und zuverlüssigsten Handschriften
seien immer so willfährig gewesen die von Aristarch
aufgestellten Gesetze glatt zu bestätigen. Es lässt
sich, wie ich glaube, für jeden Unbefangenen mit
völliger Gewissheit darthun, einerseits dass Aristarch
in seiner Gesetzgebung zu weit ging, d h. dass er
dem Homer manches absprach was trotz seiner Sel-
tenheit oder Vereinzelung für vollkommen zulässig
erachtet werden musste, andrerseits dass er in Folge
des Mangels an kritischer Reife in der Wahl seiner
Mittel vielfach fehlgriff. Mindestens muss einstweilen
die Möglichkeit zugegeben werden dass auch eine
Aristarchische Lesart auf Conjectur beruhen könne.
Diese Möglichkeit wird in dem Falle zur Gewissheit
werden oder doch einen hohen Grad der Wahr-
scheinlichkeit erlangen, wenn die entgegenstehende
Lesart einer Aristarchischen Beobachtung entspricht.
Dies ist der Fall bei der oben bezeichneten Stelle,
wo Zenodots vépoy &yvo deshalb von Aristarch ge-
missbilligt wurde, weil nach Aristarchs Behauptung
das Wort véucs der Homerischen Poesie unbekannt
ist). Es ist hiernach wahrscheinlich dass das Zeno-
doteische vópcv Eyvo lediglich durch eine Conjectur
des Aristarch verdrüngt wurde. Dass Zenodot mit
seiner Lesart nicht allein stand, lehrt Scymnus 102:
auveddvrı D eineiv, oul cr» O8uccéoc
dvadsEduevos, de pacly ol püder, TALYNY,
del vig (Ong DE xatapévov svðatpóvos
ed) póvov Erepöpudov aväpunav Bioy,
dean Chov DE oser ATTN xol vonoug,
wo die Beziehung auf den Homerischen Vers unver-
kennbar ist?). Gegen die Richtigkeit der Aristarchi-
schen Beobachtung lässt sich allenfalls dies geltend
machen, dass es Od. P, 487. heisst: dvSporov UBotv
re xal euvonimv évopôvres, wo Aristarch zu einer
falschen Interpretation seine Zuflucht nahm, um nicht
zuzugeben, was unbedingt zugegeben werden musste,
dass suvonfn ein Derivatum von vöpog ist. Allein
d. P, 487 gehórt einer jüngeren Zeit an, und wenn
es somit nicht gerathen sein dürfte aus dieser Stelle
für die Beurtheilung des entschiedeh ülteren Anfangs
der Odyssee den Maassstab zu entnehmen, so gab es
ein weit einfacheres Mittel um Od. A, 3 mit der Ari-
starchischen Lehre in Einklang zu bringen. Es war
zu schreiben:
1) Das Factum erwähnen Hesychius v. vopos. Iosephus c. Apion.
2, 15 vol. 6 p. 247, 1 ed. Teubn. Cosmas Topograph. Christ. p. 343 A.
Dass die Beobachtung von Aristarch herrührt lehrt Plut. de vita
et poesi Hom. e. 175: toU d& relrrıxod Adyov Eyerar xai m Toy
vn Éxtot iun xat oUdE Taurng Extóc Toy Ounpoy eÜpornev av. el uiv
ein xat tò Ovop.x Too wu du xaT GUrOv Ey yprjoet, QUX fort caue
Sropioasdar. ot piv ydp quoi Zéien ode eivar clota Touvona TOU
vapou Èv ro eixetv.
avSpwnev Bpv re xol ebvoninv Epopavres,
Apiorapyos A nn mv edvonlav slpñodar napd vt eu vencodat.
2) Auch Horatius scheint wpoy gelesen zu haben, was er sehr
wohl durch mores hominum wiedergeben konnte. Er sagt Epist. 1,
2, 18: utile proposuit nobis exemplar Ulixen, qui domitor Troiae mul-
torum providus urbes et mores hominum inspexit. Epist. 2, 2, 141:
dic mihi, Musa, virum, captae post tempora Troiae qui mores homi-
num multorum vidit et urbes.
-
309
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
nen
wein à dySoOnov tòs ATEM xal vop.ov vo.
Das Wort vonös gebraucht Homer öfters von der
Weide der Thiere: ich sehe keinen Grund die Über-
tragung auf die Wohnsitze der Menschen ihm abzu-
sprechen.
Hom. Od. A, 10:
züy dn Zeen ye, Sed, Tuyartep Atos, ehh xal Typi.
Ein stichhaltiger Grund die Authentie dieses Verses
anzufechten, wie einige es gethan haben (vgl. Nitzsch
zu d. St.), lässt sich schwerlich aufbringen, wenngleich
zugegeben werden muss dass einerseits das sonst bei
Homer nieht vorkommende &póðev, andrerseits die
Vernachlässigung des Digamma in eire auffallend ist.
Aber wer auch der Verfasser des Verses sein mag,
sicher wird er nicht so geschrieben haben wie man
jetzt allgemein liest. Das ye nach aud3ey scheint mir
sinnlos; es versteht sich von selbst dass die Muse,
wenn sie die Bitte des Sängers erfüllt, von irgend
einem Punkte ihre Erzählung anheben lassen muss;
folglich ist die in ye liegende Hervorhebung des Be-
griffes ap6Sev hier widersinnig. Vermuthlich ist zu
lesen:
TÖV A.oSey TL, Deg, Tuyatep Atóc, eine xa Typis.
Die Würtchen ye und «t werden auch sonst verwech-
selt, wie z. B. tt durch ye verdrängt ist bei Soph. El.
1506: Zone néga modooaw ye (tt Nicolaus Rhet. I
p. 461) tv vépov Séier.
Hom. 0d. H, 63 — 66:
Navotäoog 8 Zeenen “Prërvopd T Adxtvoov te.
zën yy &xoupov édvra Bar Apyupstokos ArcA
vonolov Ev peydpo, plav olmv naida Arca
Aedcan - nv 8° ’Adxivoos TOMCAT Gët,
Das Wort &xcuocv hat schon bei den alten Gramma-
tikern Anstoss erregt, wie aus folgender Demerkung
der Scholien hervorgeht: cóv piv &xcugov éóvza.] tco
Evayticy Toy ÉTIPEROUÉVOV (1.76 erts oogévo) «pud otav.
Taida Arcvran. Avoto 9. Gv èx tis Mesas" TÒ yap dxov-
Dev cux éxBexvéov Amada, AAN cox čyovta KOÛpOY,
iot» ppeva raida. Ähnlich Apollonius Lex. Hon.
p. 80 und Hesychius v. &xcugov. Dabei haben die neue-
ren Erklürer sich beruhigt, gewiss mit Unrecht: denn
- dxoupos ist so viel als dirars, es bezeichnet «kinderlos»
ohne irgend welche Einschränkung, und wenn Rhexenor
auch nur eine Tochter hatte, so konnte er unmöglich
3 ^
@xoupos genannt werden. Zuweilen hat das privative
Alpha einen abschwüchenden Sinn, wie in &yAoooog,
@ruyos und ähnlichen Wörtern; allein auch damit ist
für unsere Stelle nichts gewonnen: wenn wir kopflos
denjenigen nennen der seinen Kopf nicht zu gebrau-
chen weiss, oder kraftlos denjenigen der wenig Kraft
besitzt, so wird niemand daraus den Schluss ziehen
wollen dass der Vater einer einzigen Tochter kin-
erlos genannt werden könnte. Nach bekanntem Grie-
chischen Sprachgebrauche konnte Rhexenor date
appevov céxvov heissen, aber einen derartigen Genetiv
der Ergänzung zu suppliren ist hier schlechterdings
nicht möglich. Eben so wenig kann man annehmen
dass der Dichter um irgend einer Pointe willen den
Rhexenor trotz seiner Tochter als kinderlos habe be-
zeichnen wollen, wie dies etwa der Fall ist bei Eur.
Ale, 735, wo Admet seinem Vater das Kindesverhält-
niss aufkündigt mit den Worten: éppov vuv autos "9
Évvoxnonua cot amade matÏ0s Cvxoc, geg Aktor, Yh-
&oxste. Von einer Variante ist an der Homerischen
Stelle nichts direct überliefert; indess ist es höchst
wahrscheinlich dass einer der ältesten Alexandrini-
schen Kritiker eine andere Lesart vor sich hatte.
Unter den Bezeichnungen der Übergangsstufe vom
Jünglings- zum Mannesalter erwähnt der Gramma-
tiker Aristophanes in dem Capitel seiner Aeg, das
zeg Svonaotas uv betitelt war, die Glosse @youpos.
Zu den Aristoph. Byz. Fragm. p. 96 von mir ange-
führten Stellen (Eust. und Etym. Gud.) kommt ein
von F. Ritschl Ind. lect. Bonn. 1847 edirtes Lexi-
kon, vgl. Osann Philol. VI p. 764. Es ist keine
Frage dass der Grammatiker Aristophanes das Wort
&yovgos aus einem alten Dichter anführte, und wenn
ich nicht irre, war es gerade der in Rede stehende
Homerische Vers, wo er es fand. Wenn &youpoz, wie
Aristophanes von Byzanz behauptet, wirklich den
Jüngling oder jungen Mann Gester so ist durch
die Lesart
rôv py Gxoupov ddvta Bar’ Apyupörokos A xov
jeder Anstoss beseitigt. Freilich bleibt es immer be-
denklich, auf die Autoritüt eines einzigen Grammati-
kers hin dem Homer ein Wort beizulégen, das sonst
nur aus Byzantinischen Autoren (vgl Thes. Gr. L.)
sich nachweisen lässt. Vielleicht ist aus den Varianten
&xcupov und &yovgoy das richtige durch Käler zu
311 Bulletin de Aca
démie Imperiale 312
gewinnen. Mir scheint das sinngemässeste TOY pi»
&ogov óvta. Diese Vermuthung ist von palaeogra-
phischer Seite keineswegs gewaltsam, da AHOPON
sehr leicht sowohl in AKOPON als in AFOPON über-
gehen konnte. Das aopos gern gebraucht wird wo
von einem vor der Zeit eintretenden Tode die Rede
ist, bedarf keines Nachweises?) Den wesentlichsten
Inhalt der vorstehenden Auseinandersetzung theilte
ich vor mehreren Jahren dem neusten Herausgeber,
des Homer mit; er hat mit der ihm eigenthümlichen
Kürze sich auf folgende Andeutung beschränkt: «dxcu-
gov: Ayoupov Aristophanes (&090»?)», woraus wenig-
stens dies hervorgeht, dass er meiner Vermuthung
über die Lesart des Grammatikers Aristophanes bei-
tritt. Da den meisten Gelehrten welche Bekkers
Homer gebrauchen, diese seine Bemerkung unver-
ständlich geblieben sein dürfte, so glaube ich mit der
näheren Begründung meiner Ansicht nichts überflüs-
siges gethan zu haben. Übrigens fällt, wenn die Quelle
des Aristophanischen &youpos erkannt ist, Osanns an
sich schon unwahrscheinliche Vermuthung (Philol. VI
p. 764), dass bei Aristophanes «yaupoz statt Groupe
zu lesen sei.
Sophokles fr. 249 bei Dionysius Hal. A. R. 1, 25:
"Ivays yewärop, rai Too xonvôv
rarp0s Uxsouct, péya rpsoßsumv
"Agen: te uat; Hoa te tayog
xai Tupomvoisı Heraoyois.
Schon früher habe ich darauf hingewiesen, dass im
ersten Verse dieses anapaestischen Systems nicht Tod
fortgelassen werden durfte, wie man ehemals gethan,
sondern yewärcp für verderbt zu halten ist. Jetzt
glaube ich die ursprüngliche Lesart.gefunden zu ha-
ben, "Ivays zëroe, was so viel bedeutet als "Ivays 3éc-
Tota. Über das von einigen Grammatikern bezeugte,
aus der Tragódie bei Euripides (fr. 660, 4. 781, 39)
bisher nachgewiesene Wort tatoo vgl. meine Bemer-
kung im Philol. XII p. 643. Meineke schlägt dage-
gen vor: Ivaye värep, indem er sich auf folgende ver-
derbte Glosse des Hesychius (vol. 3 p. 141 ed. M.
3) Ausdrücke wie Savaros äwpos (Eur. Orest. 1030. fr. 392, 4),
Saveïy awpoug (Eur. Alc. 168) u. ähnl. sind keineswegs selten.
Corpus Inscr. 4710 vol. 3 p. 851 liest man jetzt: AroAAavıog " Epwros
— Avxonoleitng, &9006, ÉrtAeUTTOEV TO EBdouw Eter, unvi Tay y
xx, étüv Ad, Hen e, nuepwv Le. Statt à9oóc, was der Herausgeber
für eine Nebenform statt des hier nicht einmal passenden a9: i
B
Schmidt) stützt: va. cvao£ov: roAUppouv, wo er vatoo:
béov, rohvppous verbessert nach einer früheren Glosse
(p. 137) vadıop' 6£ov, TOAUppoUS.
Sophokles fr. 251 in den Schol. Ar. Av. 1203:
ag Tis Nds auAnväs "Apxados xuvi.
So lautet die fehlerhafte Überlieferung dieses Verses,
der als Beleg für xov im Sinne von zécace; ange-
führt wird und sich auf die Iris bezieht, welche einen
Arkadischen Hut als Kopfbedeckung trägt. Die von
W. Dindorf und anderen gebilligte Vermuthung Toups
Emend. II p. 465,
mg tis Nds; xuxhas ’Apxados xuvijc.
lässt sich durch den sonstigen Gebrauch von xuxXas
nicht rechtfertigen und kann weder von Seiten des
Sinnes noch in palaeographischer Hinsicht als wahr-
scheinlich gelten. In ouAnvas ist meiner Ansicht nach
nichts anderes enthalten als yuuvas. Somit lese ich
ovy, Tis Nds unge Apxaðoç mg,
« Wer ist dies leichtbekleidete Weib? der Hut ist der
einer Arkaderin». Das Wort yop.vas gebraucht in ähn-
licher Weise Eurip. El. 311: dvatvopa Ak yupvas ovca
rapSévous. Tro. 448: xapé cot vexoóv papayyeç opas
EenBeßinuevnv — Snost Jocovotv 3dcacSos. Aus den
in meiner Sammlung der tragischen Fragmente an-
geführten Stellen des Hesychius scheint übrigens her-
vorzugehen dass statt Aoxados xuvn die alte Variante
’Aoxas n xuvn existirte.
Euripides fr. 902 bei Clemens Alex. Strom. IV
p. 634 preist diejenigen glücklich, welche fern vom
‘Geräusch des Alltagslebens und unberührt von dem
Treiben politischer Parteiungen sich in die Beobach-
tung der ewigen Ordnungen des Weltalls vertiefen:
rois JE cotcU otc oudÉr ov. aic yov
Eoyav LLEXETUA TOO ÉEL.
Dass statt pehétmua hier vielmehr gera durch
den Sinn geboten ist, wird niemand entgehen der
den Ursprung und die Anwendung beider Wörter in
Erwägung zieht. Vgl. Empedocles 353: ayasav pe-
Aën zue Eoyov. Theognis 789: un nord pot percònpa
veorepov AAO qayeín gut apetis gogige te. Nauma-
chius bei Stob. Flor. 68, 5: xaSaooict d del pesòn-
pact xotoety.
ansah, ist vielmehr &wpos zu lesen.
Moschion fr. 8 p. 634 bei Stobaeus Flor. 125, 14:
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
311
zi xépòos cuxéc OvTas Get vexoous ;
ré tiy Avandov yatay UBoterv TAdov;
Der zweite dieser Verse enthält eine unverkennbare
Nachahmung des Homerischen Verses Il. Q, 54: xopnv
yag 5n yatay asızier peveatvov. Hieraus ECH her-
vorzugehen dass wir umstellen müssen:
ré xépdoc oUXET OVTUS (Beie vexocuc;
ré sav dvaudov yaiav ax (Get) ée:
Mit Úpps vexpous vgl. Eur. Phoen. 1663: xaxcivo
XÉXPLTAL, pn évuBotteoSat vexpous. El. 902: vexpous
Üßorkewv, pa] pé Tis Q36vo Goin, Es ist klar dass die
gleich auslautenden und an gleicher Stelle stehenden
Verba aix(tew und votée in zwei auf einander fol-
genden Versen sehr leicht vertauscht werden konnten.
An einem ähnlichen Fehler leidet, wie ich glaube,
Soph. Ant. 268 f.: Bee dpquxíovag
yands ugeet NASE XAVAILATE
xal f$» éxs(vov xal vonous 3tx0xc90y.
Was yiv &xeivov (nämlich tóv SeGv) 9taoxsóó» bedeu-
ten soll, ist schwer zu begreifen. Darut hat Schnei-
dewin 86e» T éxetvov xal vonous OuxcxcbÓv vermu-
thet. Ich möchte lieber &xe(vov und xvgoocov die Stelle
wechseln lassen: dotıs auoımiovas vaoüg éxs(vov ASE
xdvaSmuata xal ví» Tupocoy xal vopoug OuxcxsóQv.
Dafür spricht der Umstand dass vacog und Exstvov
am natürlichsten mit einander verbunden werden.
Philem. Com. 4 p. 60
ó yipas aiTôy napa Ge a.a ocayet `
TÒ yap Toiy Yipas doydcov Tody Yepeı.
In écyaroy xoAóv liegt durchaus nicht der hier er-
forderliche Begriff der Leiden, von denen das Alter
heimgesucht wird. Die einfachste Änderung wäre
eoyarav tévov yeweı. Doch halte ich es für wahr-
scheinlicher dass der Dichter schrieb: &oyatov xaxóv
Yepet. Vgl. Zar Coren xaxx Soph. Phil. 65.
Tuis yap xaxóy eis Todayarov reoovres Eur. Heracl.
303. xaxoy à £y Tipi Écyaroy toig goe Hel. 510.
Écyarov velset xaxov Ion 836 u. à.
Menander Com. 4 p. 141 bei Stobaeus Flor. 74,11:
Tous "ls YAUETHS pous Unepßalvers, yuvar,
mv audlav- Tépus vae ato Supa
Zeuzéea Yovauxi vevot cix tace *
TÒ A Emme el; te tijv 080v vgéety
čte hodopoupévny, xuvés dar’ Zeen, "Dën,
Nachdem längst andere Gelehrte, wie Dorville Charit.
p. 2155 darauf hingewiesen hatten dass die zuweilen
vorl le Schreibweise autos Supa statt audsıos
Suga fehlerhaft sei, hat neuerdings Cobet eben diese
Ansicht kanton und darauf die Vermuthung
gegründet dass die Worte nv auXlav im zweiten Verse
dieses Fragmentes von einem Interpolator herrühren *).
Meineke hatte früher auf die Autorität des Moeris p. 88
hin neben «2Astoz Supa auch avé für zulässig erach-
tet; neuerdings ist er der Cobetschen Ansicht beige-
treten. Gewiss ist a3Atog (oder oda) Suoa der älte-
ren Graecität durchaus fremd, und soweit wir urthei-
len können, scheint diese Schreibweise nur bei spä-
teren Byzantinischen Grammatikern wie Hesychius
und Suidas zulüssig zu sein, die eben durch fehler-
hafte Handschriften sich täuschen liessen. Dagegen
hat Phrynichus Bekk. p. 26, 28 sicherlich aÿheta Svga.
geschrieben, und ebenso muss das ganz unerhörte
Tiy audalav Svpav Maccab. II, 14, 41 in nv avhetav
Sypav geändert werden. Was aber die obige Stelle
des Menander betrifft, so übereilte sich Cobet, wenn
er behauptete «mala manus allevit zg audlav». Er
übersah dass cv» auXlav nur auf einer gewaltsamen
und schon aus palaeographischen Gründen unwahr-
scheinlichen Vermuthung von Gesner beruht. Statt
dessen bieten die Handschriften Ara nv audav Mex.
Es ist klar dass diese sinnlosen und unmetrischen
Worte nicht auf einer einfachen Interpolation be-
ruhen, dass sie emendirt werden müssen und dass die
bisherigen Vorschläge tv aÿAlay, nv adhov, aos atn.
u. a. nicht genügen können. Ohne Zweifel ist zu ver-
bessern ŝa thy Aadıav, in Folge deiner Geschwätzig-
keit. Dies ist, wie die Schlussverse des Fragments
lehren, vollkommen sinngemäss und palaeographisch
wenigstens leichter als die bisherigen Vermuthungen.
Indem man N statt Al las, machte man aus da c7»
Aa» zunächst Sg my AANAIAN und daraus wieder
Sta nv (æÿ)hav Mou, An den folgenden Worten, repas
yap heros Spa éAeuSéom Yuvarxl veröpoT oixtae,
4) Cobet N. L. p. 76: Glossema irrepsit in Menandri locum apud
Stob. Floril. LXXIV. 14. toc tf; — oixiac. mala manus allevit mv
aühtav. Ne dicam frigide admodum et inepte höc vocabulum praemitti,
` v
est barbarum. Graeculi tam din et tam'saepe formas in —toe et E
confuderunt, wt apud istos quidem promiscue ponantur nihilque tribui
possit libris, quos isti scripserint.
315
Bulletin de l'Académie Imperiale
316
scheint niemand Anstoss genommen zu haben; und
doch ist es ein augenfälliger Unsinn, wenn gesagt
wird, es sei die &3A&teg Supa oixtas népus &AsuSéoa
ovoux£.. Soll der Genetiv oixias mit a3Astog Supa ver-
bunden werden, so ist dies ein nichtssagender Pleo-
nasmus, téoas an sich aber völlig unbestimmt und
unverstindlich; nimmt man, wie es nothwendig ist,
réoas olxias zusammen, so erscheint der Zusatz &Azu-
Sion yuvarxé als störend und ungereimt. Die œuketos
Svoæ soll als die Grünze bezeichnet werden, über
welche die verheirathete Frau nicht schreiten darf,
innerhalb deren sie sich bewegt, mit andern Worten
als Gränze ihres ganzen Thuns und Treibens, nicht
aber als Grünze des Hauses. Statt réous erwartet
man hier, wo der Begriff des Beschränkenden uner-
lässlich ist, vielmehr 8905, wie es oben hiess tous «jc
yansııs pous. Dies mag Cobet gefühlt haben, wenn
er N. L. p. 178 sagt, «Menander noto loco: Epos yàg
avhetos Soa dZAeuëéeg yuvarel vevOquc t cixíac», ob-
gleich die Form der Citation darauf hinzuweisen
scheint dass Cobet aus dem Gedüchtnisse citirte, wo-
` nach man zweifeln darf, ob hier absichtlich oder zu-
fällig Goos statt répas geschrieben ist. Wie im übri-
gen die Worte des Komikers lauteten, würde sich
kaum ‚annähernd errathen lassen, wenn nicht eine
bisher unbeachtet gebliebene Entlehnung bei einem
späteren Schriftsteller uns zu Statten käme. Dionysius
Hal. fragm. Vat. 20, 2 sagt von den Lacedaemoniern:
zën 8b xar olxiav vevopévov (l. yivopévov) cute Tod-
yoray cüce QUAGxT Emotcüvco, TY aöAsLov Supay éxdc-
ou (besser éxdoco) Epov elvar ig MeuScplas sei Bien
vonikovres. Nach Anleitung dieser Stelle ergiebt sich
für die drei ersten Verse des obigen Bruchstückes
folgende Fassung:
` ~ ~ e € y
TOUS Ce YapeTis Opoug Urceogatvetc, yuyar,
* * ,
da rm Aoudy * gos yag aoAstog Spa
$)euSéoq. yuvarel vevópiotat Bien.
Statt éAeuSéom scheint Dionysius &AevSeoías gelesen
zu haben; obwohl diese Lesart durchaus nicht un-
statthaft ist, so wage ich doch nicht Zeuzéeg vue)
zu verwerfen. Vgl. Philem. Com. 4 p. 45: «uvauxóc
die"? eheudépas Aéro nëm Sepdmatvay xatériv
dxoAcuSei» xaknv èx vob IIAacasxco. Men. Com. 4
p. 245: "ierg, Hanoi, éAeuSéom med mods
TÓPYNY pay.
Menander Com. 4 p. 196 bei Clemens Alex. Strom.
VIp. 743:
OÙ TAVTAYOÙ TÒ Epdvınov LOLÔTTEL Tcov,
xal cuypavivar © Zug dei.
Nachdem bereits andere erkannt haben dass Seneca
de tranq. an. e. 15, 16: si Graeco poetae credimus, ali-
quando et insanire jucundum est, sich auf das vorlie-
gende Fragment bezieht, lässt sich wohl nicht weiter
bezweifeln dass wir verbessern müssen: xai cuppa-
vivar à. duer nov.
Menander Com. 4 p. 262 bei Stobaeus Flor. 77, 2:
Suydrno niyapos, xay Ans wai» Aadi,
Sad Too gtoxá nheiota eol acis AÉvet.
Diese beiden Verse enthalten eine allgemeine Sentenz,
und darum ist Sueco éréyaucs unpassend: denn von
einer heirathsfühigen Tochter kann nur geredet wer-
den in Beziehung auf ihren Vater; hier müsste statt
Suyarnp vielmehr der Begriff xcon stehen. Sodann
kann. man von einer stummen Jungfrau schwerlich
sagen dass sie durch ihr Schweigen masista mept
avtis Aéqet. Soll etwa das heirathsfähige Alter an
sich schon zur Empfehlung gereichen? oder in wel-
chem andern Sinne lassen sich die Worte verstehen?
Meinef Ansicht nach muss es heissen Svyarno Ert-
xAnpos, d. h. eine Erbtochter, welche dereinst ihrem
Manne eine reiche Mitgift zu bringen verspricht. So
ist Suyarne gerechtfertigt und ein verstündiger Sinn
gewonnen; die Mitgift ist es, welche für das Mädchen
redet. Übrigens dürften die Verba Aadeiv und Xéyetv
ihre Stelle wechseln müssen; der stürkere Begriff
A«Asi» passt besser zu nielora, wogegen wndèv nur
mit Aéet», nicht mit AeAetv sich verträgt. Es ist also
zu lesen: ; |
Suyarıp Enteinpos, xà» Aoc umdtv AEYN,
da ToÙ ctor.» relata, Tepl avtis Aat.
Bato Com. 4 p. 499 bei Ath. IV p. 163 C:
TÉ Tapyuptov, dySoore, TUUWTELOV
cautod TeIeıXas d TÉQUXE CH Quost;
Statt des unerklärlichen cauccó hat Dobree auroö ver-
muthet, ohne zu bedenken dass dieser Genetiv durch
das nachfolgende d ripuxs cíj úcet nicht nur über-
flüssig, sondern geradezu unmöglich gemacht wird.
Auch der Vorschlag von Herwerden (Com. V p.
CCCXVI) cvyvó téSexas ist verfehlt: denn cvyvó
4
317
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
318
EE AA V
würe ein überflüssiger und nur stórender Zusatz; es
ist tadelnswerth dem Gelde einen hóhern Werth bei-
zulegen als es hat, nicht einen bei weitem hóhern
Werth. Seltsam dass niemand gesehen hat was so
nahe lag; es muss heissen tmotepov oaut céSerxas
d méguxe TA quoer. Das Wörtchen cavcó ist hier eben
so unentbehrlich als Com. 4 p. 670: 5 «t pövov n.iv
noote EdOXAV d Seol, tO» Unvov, TÉ Toüro ToAureiks
auto TOETS; |
Men. monost. 182:
ect xdv xaxcict» NOOVAS TL pEerpov.
Meineke vermuthet, um das Metrum herzustellen,
Éveort xay xaxoîoty Hovis pétpov. Statt Eveorı würde
ich lieber mit H. Jacobi Zog xt schreiben. Aber
entschieden unrichtig ist métoov. Durch Hovis méroov
könnte nur bezeichnet werden dass die novy in den
Leiden nicht unbegränzt, nicht auetoos sei: statt des-
sen konnte vernünftiger Weise nur gesagt werden
dass auch in den Leiden eine gewisse nôovn liege.
Somit ist herzustellen
oct) TL xa Kaxolaıy novis [LÉDOS.
Über diese Anwendung von péooz vgl. Men. Com. 4
p.278: à wi, où yao dm mhciotoy Agypoditng Zeg
uetéyets pépoç. Soph. Trach. 149: AdBy T Ev vuxri
ppovt{Sov pépog. 5
. Men. monost. 535:
Qo Toérous (vooxs, wr, pioet à Choc.
Obgleich bei Publius Syrus 20 p. 262 ed. Ribb. die-
selbe Sentenz wiederkehrt,
amici mores noveris, non oderis,
so ist es doch im höchsten Grade unwahrscheinlich
dass ein so abgeschmackter Gedanke vom ersten Ver-
fasser des Griechischen Verses herrühre?). Denn dass
es eine abgeschmackte Ermahnung ist, man solle die
Sitten seiner Freunde nicht hassen, liegt auf der
Hand. Sollte darin liegen, was Porphyrio zu Hor.
Sat. 1, 3, 32 zu finden meinte «sei duldsam gegen |
———_
Di Damit soll natürlich nicht gesagt sein dass alle jene Mono-
Sichen, welche unter dem Namen des Menander uns erhalten sind,
der Blüthezeit der Griechischen Poesie angehóren. Schon früher
habe ich gelegentlich daran erinnert dass diese Verse von verschie-
denen Verfassern aus verschiedenen Zeiten herrühren. Diese Er-
innerung hier zu wiederholen veranlasst mich eine Bemerkung von
- Leutsch, der in den Göttinger gel. Anz. 1859 p. 1649 f. den Vers
35. Tyne GTakayuôv A goevà» roy dem Menander beilegen
wollte, weil dieser Vers auch in jenen Monostichen vorkommt.
die Fehler deiner Freunde», so müsste man dem Autor
des Verses den Vorwurf machen dass er einen ver-
nünftigen Gedanken in eine ganz unvernünftige Form
gekleidet und dadurch bis zur Sinnlosigkeit entstellt
habe. Darf man aber nicht dem Griechischen Autor
denselben verkehrten Gedanken zutrauen, den der
Lateinische Übersetzer getreulich wiederholt hat? ist
es nothwendig den Autor für verständiger zu halten
als den. Übersetzer? — In der That sind Autor und
Übersetzer nicht mit demselben Maasse zu messen;
der Übersetzer ist minder verantwortlich, weil er
durch das ihm vorliegende Original irre geleitet wurde,
wie ich denn überzeugt bin dass von allen Gelehrten
die an dem citirten Verse bisher ohne Anstoss vor-
übergegangen sind, keiner einen ähnlichen Unsinn
jemals ausgesprochen oder gedacht hat. Übrigens
finden wir in den Griechischen Monostichen noch
eine andere Fassung, die der oben angeführten latei-
nischen Übersetzung zu Grunde liegt, V. 742:
gou toôtous Ylvaoxe, morons 95 og.
Aus der Verbindung beider Lesarten lüsst sich die
authentische Gestalt des Verses, wie ich glaube, mit
völliger Sicherheit wiedergewinnen. Die verschiede-
nen Versausgänge weisen auf das ursprüngliche pt-
pyon d un. Las man vn pice: statt pyon, was
durch die Byzantinische Aussprache sehr nahe gelegt
war, so sah man sich genóthigt die Negation un am
Schlusse des Verses fortzuschaffen, d. h. man corrigirte
mit plumper Hand à pr) in à &Aos. Andrerseits ist die
Verderbung von pnoy in noden und weng nicht
im mindesten auffallend. Man hat nunmehr nur eine
kleine, aber unerlässlich nothwendige Änderung des
ersten Wortes vorzunehmen, um einen gesunden und
richtigen Gedanken zu bekommen. Es muss heissen:
PAUAOY TOOTOUS YOTE, Hien 35 pr.
Damit lässt sich vergleichen Men. monost. 5: & Yé-
Yopev Niels, TAŬTA un pegoueSa. 336: puuo Ta CELY,
un xaxo)e Duc xoórouc, und ähnliches.
Publius Syrus 264 p. 277 ed. Ribbeck.:
malae naturae numquam doctore indigent. `
Diejenigen welche diese Worte für richtig hielten,
meinten ohne Zweifel malae naturae bezeichne schlechte
Charaktere oder mali homines. Griechisch kann man
in diesem Sinne ai xaxal oUcsi; sagen; im Lateini-
Bulletin de l'Académie Empériale
320
schen dagegen halte ich es für absolut unzulässig.
Aber wenn man sich auch diesen Graecismus gefallen
lassen wollte, der Gedanke selbst klingt hóchst selt-
sam. Der Unterricht mag erfolglos sein gegenüber
dem schlechten Naturell; darum aber wird niemand
behaupten wollen dass er entbehrlich sei. Es ist wohl
zu verbessern
mali natura numquam doctore indiget.
«Zum Bósen braucht niemand einen Lehrmeister, das
Bóse lernt sich von selbst». Statt vieler ühnlichen
Stellen vgl. Pseudo-Soph. fr. 736, 6: rais 5 à» xa-
XC» p.» ZC? «t TOTI éníovocat, gue Tag aUTOÙ pay-
Savov due TOVOU TA Xenioca 8 oò nv tòv Brädoeg-
Aov AdQ, dpvqpóveucev"). Aus mali natura wurde zu-
nüchst mala natura, und dies veranlasste die durch
das Metrum bedingte Correctur malae naturae — in-
digent.
Publius Syrus 395 p. 282 ed. Ribbeck.:
quae vult videri bella nimis, nulli negat.
Der Gedanke ist unklar, weil man zu negat durchaus
ein Object vermisst. Ich sehe keine andere Móglich-
keit als anzunehmen dass das letzte Wort auf falscher
Ausfülung einer überlieferten Lücke beruht. Man
erwartet
quae vult videri bella nimis, nulli placet.
«Eine gefallsüchtige Dame pflegt keinem zu gefallen».
Fab. Aesop. 160 p. 80 ed. Halm. : "Hoax; tco-
peta äs pioppoouvns noratero. Unsere Lexiko-
graphen haben nicht wohl daran gethan aus dieser
einen Stelle das Verbum tooSsco aufzunehmen. Sinn
und Sprachgebrauch lehren dass wir "Hoax; aro- p
SeoSelg verbessern müssen.
Fab. Aesop. 231 p. 112: Kuyav zoo droleg: twos
6) Dass die zwölf Trimeter bei Iohannes Damasc. in Stob. Ecl.
ed. Gaisf. p. 725, 15 unrichtiger Weise dem Sophocles beigelegt
werden, glaube ich in den Observ. crit. de trag. Graec. fragm.
33 f. überzeugend dargethan zu haben. Ich halte es für meine
Eiche jetzt nachzutragen, was mir ehemals entgangen war, dass
vor mir schon N. Piccolos die Autorschaft des Sophocles bestritten
hat. Er sagt in seinem Supplément à l'Anthologie grecque (Pa-
ris 1853) p. 332 über Soph. fr. 826 der Didotschen Ausgabe: Mirum
est quod dicam, sed verum, uti spero, atque evidens. Longioris frag-
menti hujus ne unus quidem versus est Sophoclis. Eben so urtheilt
Bernhardy Grundr. der Griech. Litt. IT, 2 p. 310 der zweiten Bear-
beitung, desgleichen W. Dindorf in der 8. Oxforder Ausgabe des
Sophocles vol.8 p. 173, anders Meineke Stob. Flor. vol. 4 p. XXXIII.
g Pointe.
Segel, xal tapa Al éotwpevos Eva xag ccv xà» Seûv |
énadSeude, Auxou A Emidoapncvros xat Bopa péhovtos
eget) aurev, detto pù võv adrèv xarasücar. Sicher-
lich sollte der Hund nicht vom Wolfe geopfert, son-
dern verspeist oder, was ungefähr dasselbe besagt,
geschlachtet werden. Dies ist der Sinn des Verbum
xarasöcat. Das voraufgehende Suoetv streitet mit dem
Substantivum Qoópa. Es ist zu lesen Boop. pékhovros
Sngetv aurov.
Fab. Aesop. 294 p. 144: Wien — «íi yeopyia
Tpoocéyoyv tolg ¿Slog TOVOLs ovx Noxeito, (Ad. xal tols
ahhorplors eropõarpðv Setét. Das handschriftliche
ercosarntkov ist untadelhaft, vgl. Fab. Aesop. 184
p. 93: norol Bud màcoveiav tolg ot; érop Soo eov-
res xal zu (ov arspounsvor, wo Halm selbst keinen
Verdacht äussert. Einige andere Belege giebt der
Thesaurus Gr. L. |
Fab. Aesop. 374 p. 183: ëng «oig xuoiv éSotvetze.
Zur Vertheidigung der Form ¿Soveto lässt sich mei-
nes Wissens nur xatascıveioSar aus Leo Diaconus
Hist. p. 12, 13 anführen; aber vermuthlich leiden
beide Stellen an dem nämlichen Fehler, wie denn für
Leo Diac. bereits W. Dindorf xarasowaosa: vorge-
schlagen hat.
Flor. Monac. 48 bei Meineke Stob. Flor. vol. 4
p. 271, 1: Avdptadivra pèv To oy ipu, avòpa òè d 9s
xoouet. Weit angemessener wird der Ausdruck, wenn
wir schreiben: dvöprdvra piv tò cy p, avdpa òè tò
Añua sonst, Erst so bekommt die Sentenz eine
Das Wortspiel mit cxZpa und Ara findet
sich schon bei Aristophanes Ran. 463: xaS “Hoaxdéa
Tò oyñpa xat tò Mfg. £yov. In gleicher Weise verband
man gern cya und Bipa, vgl. Göttling Gesammelte
Abhandl.I p.295. Nicht unühnlich ist auch Com. IV `
336:
dem ze ppdvrıke, un TË oyyparı
TÒ CA xOOUOY, LAAL TO qoovipat.
Theophrast wurde nach Diog. Laert. 5, 41 auf dem
Sterbebette von seinen um ihn versammelten Schü-
lern gefragt, was für Aufträge er ihnen zu ertheilen
habe. Er schloss seine kurzen Paraenesen mit den
Worten: X duc pi» ouxér xro? Bouksveodu TÉ
roaxteov, Oste 9 éntoxédjaoSe té rontéov. Wie tpat-
«ety und roreiv hier einen passenden Gegensatz bilden
sollen, ist nicht abzusehen. Falls nicht der Fehler
tiefer liegt, wird zu schreiben sein: dues à émtoxé-
^
321
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
pase ré olmreov. Das m in rormreov scheint eine Wie-
derholung der voraufgehenden Buchstaben « zu sein.
Athenaeus VII p. 307 F: tovtov moti AeySéstov
Gel T xaÀó TOTE Ojo rot dn «tg Eomeptos e-
ERD Ge: Avdoes Get, pn xol netz vnotelav &yopev
Geo ëeepiug cv péonv, oct Bega xeotoéov VNGTEUUEV.
Der Fisch xsocosug wird oft, vermuthlich seiner Ge-
früssigkeit wegen, voté genannt, und umgekehrt
werden Hungernde oder Nüchterne mit xeocosig ver-
glichen; nach Hesychius existirte sogar ein Verbum
xeorpeuetv, vermuthlich ein scherzhafter Ausdruck
der Komoedie statt des üblichen vnoteuerv. Hieraus
erklären sich die letzten Worte der obigen Stelle,
cn» xeotpéov vnotevonev. Dagegen scheint mir das
voraufgehende vnotelav dyopev Osoy.opop(ov cT» Zen
eine Ungereimtheit zu enthalten. Der mittlere Tag
des Thesmophorienfestes ist bekanntlich die vnorete.
Vgl. Aleiphr. 3, 39: n vöv éotôca seuvorarn cé Otc-
popoploy Eoprn. d pèv dv Ayndog xata Cé dem Yé-
yovev Auepav, n vnotela 86 tò Tipepov evar rap AS-
valos Eopraistar, TA xandıyeveia A eis my Ertoücav
Sügovou. Wie darum das Thesmophorienfest über-
haupt gebraucht wird wo von dem Fasten die Rede
ist (Ar. Av. 1519: aM oonepet Ocopopoplotg vnotedo-
pev), so ist es klar dass Athenaeus den mittleren Tag
der Thesmophorien erwähnt, nicht weil es ihm auf
dies Fest, sondern weil es hier auf den Begriff vnorev-
ev ankommt. Statt ynotetav dyouev lässt sich mit einer
witzigen Wendung sagen @copopoptav cd péonv &yo-
pev. Wird dagegen, wie es in den obigen Worten
geschieht, vnoteiav &yopsv Oecuopootoy cy uéonv ver-
bunden, so wird der Witz verdorben, und die Erwäh-
nung des mittleren Tages der Thesmophorien erscheint
als làppisch und ungereimt. Darum ist in der Stelle
des Athenaeus vnotetay als eine abgeschmackte Inter-
polation zu tilgen. Zur Bestätigung dieser Vermu-
thung dient das Zeugniss der Schol. Aristoph. Thesm.
80: Grcu ye Apwrrougtv, doteibépevor Tv LÉGNv xv
Beopopoptav "ety pat, ere adın M wmoreia. Aus
dieser Stelle ergiebt sich, wie es scheint, dass Athe-
haeus den Witz eines älteren Autors reproducirt, ein
bei Athenaeus sehr häufiger Fall.
Clemens Alex. Strom. VI p. 730 f. erzählt, Alexan-
‚der der Grosse habe zehn Indischen Gymnosophisten
sewisse verfängliche Fragen vorgelegt. Nachdem vier
dieser Probleme mitgetheilt sind, heisst es p. 731: ó
ome IH. .
| 8% TÉUTTOS épornSels mócvepoy oletat mv ën dean TpO-
TéQoV N tT» vüxTa yayovevar, erev’ Hué mia, cóv
Yap dien dpotýceov dvayın xal tac aroxploeis
amcpovs civar. In dieser Antwort ist Dia völlig sinn-
los, und ausserdem vermisst man den Witz, der die
Antwort zu einer &ropog macht. Es wird zu schrei-
ben sein: strev: d v0E quéoa më. Dafür spricht Diog.
Laert. 1, 36, obwohl er statt des Indischen Gymno-
sophisten den Griechischen Philosophen Thales nennt:
Mög ët muSönevoy TÉ pdrepov Eyayöver, vË Ñ poa ;
en wE» don «pud Tu. £on rpötepov». Dasselbe ist auch
enthalten in der jetzt fehlerhaften Stelle des Plutarch
Alex. c. 64: 6 òè ëng Eowrnsels TÔTEpOV ciecou
TNY dou d THY oder Tpotépay yeyovevar; «civ du.
pav» (vielmehr cz» wäer) einev «ńpépa põ». xol
TpOGETEITEV OÙTOS, Saupacaytos TOÙ Bacthéos, Gert roy
Gig eur geren dvd (xm xal Ts dToxpisetç drépous
eiar. Dazu nehme man noch Anecd. Boiss. vol. 1
p. 145 f.: tòv répnrov peto métepoy Todtepov Eyeverto,
wE d qu£pa; ó DE tiv uerg Eon Úpépav piav (l. nudom
u&). Wesentlich alterirt erscheint die Antwort des
Gymnosophisten bei Pseudo-Callisth. III, 6 p. 100b:
étépo Bi eimev Te Tpórepov dyéveto, d WERT mea.
ó 8b einev‘ d wE, xal ydp cu yevópeva gv To axdreı
Ts yaorpös ugeet, elta etc nv av droxvet 1
yaoınp TÒ Qoíoos, womit ungefähr übereinstimmt Tu-
lius Valerius- res gestae Alexandri III, 11 bei Mai
Class. auct. VII p. 181 f.: quaerit etiam utrumne dies
an vero noz prius constituta. putaretur? nihilque cunctan-
tes noctem priorem ordine posuere, cum omnia quoque
concepta vivendi auspicium in tenebris sortiantur, post vero
nata in lucis spatia transmigrarent.
Artemid. V, 1: "E3o&£ oe cet Iloceibóvog — oer
aryoeı moomdedéo dar. ieocüg éyévero tod Ilocet3Ovog -
Eder ydp avtov dyöptotov elvat Leed. Dem letzten
Herausgeber des Artemidor, J. G. Reiff, ist das
Missgeschick begegnet den Werth der beiden ihm zu
Gebote stehenden Handschriften falsch zu beurthei-
len; er hat den Codex Venetus 268 (A) zum Führer
gewühlt, wührend Codex Venetus 267 (B) entschie-
den den Vorzug verdient. An der angeführten Stelle
bietet B nach Reiffs Angabe roostdövos Too v “po
Th Baorkela guest statt mooe:öövos TÅ Base idee,
und zu Ende zën ris ispocuvns AXóyov statt iepée.
Hiernach dürfte zu schreiben sein: "Edo&e res toù Mo-
gedu: Ev Legd TÅ Bai: djoer rpoodedéo dar. Legede
21
Bulletin de l'Académie Impériale
324
24éysxo «o3 Hogeräduee ` £e: yap adrèv dyapıorov etyat
rôv ris lsououvns Épyov. Aus BAABIAI wurde BA
(c)AEIAL, wie bei Euripides Iphig. Taur. 1097 Ap-
zen OABIAN in "'Agzsgi» MOXEIAN überging.
Herodian doucen d xaSokxis moccwdtasp.61,13(p.69,
19 ed. M. Schmidt.): tà «ig OMOZ Oezegëoiuia pa, mpo-
magekuveran mepronos divbocp.oc (0 Avp@äng) £83o-
wos Ocoyoc^ mij» To xapmcóy.oc dotovóp.og ano
bnpatov auvreievrov. Der neuste Herausgeber M.
Schmidt‘ der um die Kritik des sogenannten Arcadius
sich ein sehr hoch anzuschlagendes Verdienst erwor-
ben, hat übersehen dass &yprovopog in &(9ovop.oc
zu ändern war. Mehr noch fällt es auf, wenn p. 90,
15 (p. 104, 1) Aryvoöyos geduldet wird, wo Auyv-
oöyos so nahe lag: wie ich sehe, ist im Index der
Schmidtschen Ausgabe stillschweigend das Richtige
gesetzt. Statt x£xgo) 6 drug p. 95, 1 (p. 108, 17)
war zu schreiben xépxwb, wie ich bereits im Philol. I
p. 360 Anm. 20 ausgesprochen habe. Zu p. 99, 15
(p. 113, 9. 10): tò 8$ bodovıa xal LOVE TEQLEXTIXNY
rortxny Évvouuv Aaief * xal TO Xerrdovin Sos, be-
merkt Schmidt, dass Lobeck zu Soph. Ai. p. 119 vi
coc statt dog «sine caussa» vorgeschlagen habe. Die-
ser Vorschlag ist jedoch durchaus berechtigt; denn
ein Demos Chelidonia ist meines Wissens nirgends
weiter bezeugt, von den Chelidonischen Inseln sagt
dagegen Eustathius zu Dionys. Perieg. 504: totéov
8i Ze "Howdtavös Ev ti adieu rpocodix Kekdowat
dvayıydarsı Guxévog de nupxaiat. Vielleicht ist hier-
nach der Pluralis X £2430vta( vice herzustellen.P.103,
3 (p.117, 15) wird die Regel aufgestellt, dass die
mit einer Prüposition zusammengesetzten Appellativa
auf H hinsichtlich des Accentes sich nach den Sim-
plicia richten; als Ausnahmen werden angeführt: tò
8b dvapgén napekuverar, xato dré x00 Bed: xal TO
dvadécun dré toð avadeopos. Das letzte Wort ist
hier unstatthaft; zu dvadéoun muss nothwendig das
Simplex angegeben werden, von dem es abzuleiten
ist: folglich werden wir entweder dsopög lesen müssen
oder, was ich für angemessener halte, sop. Be-
kanntlich schwankt der Accent in Bong, und zwar ist
in unsern Handschriften Song überwiegend (vgl. Lo-
beck Paral. p. 396); Herodian billigte scp nach
p. 109, 25 (p. 126, 4). Unter allen Umständen ist
die Präposition in avadeonog oder (nach BO) avade-
oué unrichtig wiederholt aus dem voraufgehenden
dvaÿéoun. Fehler dieser Art sind überaus häufig; ich
erinnere nur an Soph. Ai. 387: 6 Zei rpoyivay mgo-
rérop (statt mgoyóvov moveo), und an Herod. xa$oA.
xgocob. p. 124, 8 (p. 143, 4): ra eis EX povoyevi
roomapouverar Kuvcoapyes, ópaoeg TO Omocup-
DOVOUV, TEULES TÒ gd, bom aec To MAGOES, WO
$uocupoovoóv (der codex Havniensis bietet richtig
suu@ovoöv) durch das voraufgehende Opa oes veran-
lasst ist: öuagyss selbst, obgleich es bei Theognost
p. 131,29 wiederkehrt, scheint seinen Ursprung dem
Kuvécap[ec zu verdanken; ich habe bereits früher
Philol. V p. 677 öpapes vorgeschlagen. P. 188, 9
(p. 213, 8): met 86 ópotóvwto, TÒ oy Tod TOVOU —
Zuchdev fäer «à. A, ddaros ph t don Zu Ti Tapazé-
eet TÖV venu TAQAMYVIN TÜY Avayvantv, Boayu
ct «iy eudelav xv "ovv Sage xal TEpLTetvas gie
sie Zuse Ana TË ÚRAT ër reptoropévns xai
76 Zuoa Zeil TÒ cixetóveQÓy TE xoà EUPWVOTEHOV pETÉ-
gas». Der Grammatiker Aristophanes bildete, wie
hier erzählt wird, aus der Verbindung von Gravis und
Acutus einen neuen Accent, den Circumfiex. Die Worte
«iy eUSeia zën yovıöv sind sinnlos; es ist, wie Braune
in den Jahrb. f. Philol. u. Paedag. LV p. 357 er-
kannt hat, zu lesen Bpayu te tà» eiert e» yoviav
xhôsas. Derselbe hat bereits die Verbesserung TÒ
| övona statt To vonparı occupirt. |
Zum Lexikon des Hesychius ed. M. Schmidt, Vol.I.
Der unermüdliche Eifer und der glänzende Erfolg,
mit welchem der neuste Herausgeber des Hesychius
seiner dornenvollen, aber äusserst dankenswerthen
Aufgabe sich unterzieht, wird gewiss von allen welche
die Wichtigkeit dieses Unternehmens zu schätzen und
die Schwierigkeiten der Arbeit auch nur annäherungs-
weise zu beurtheilen vermögen, gebührend anerkannt.
Um so weniger wird es nöthig sein daran zu erin-
nern, wie viel M. Schmidt, unterstützt von A. Mei-
nekes genialer Kraft, durch Gelehrsamkeit und Scharf-
sinn für die Kritik des Hesychius geleistet hat, wie
vieles was bisher unlósbar schien, durch seine Aus-
gabe in einer oft überraschenden Weise erschlossen
und zur Erweiterung unserer Kenntnisse der Grie-
chischen Sprache und Litteratur mit glücklicher Com-
binationsgabe verwendet worden ist. Der Sache selbst _
wird besser gedient sein, wenn ein jeder sich beeilt
zur Vervollkommnung des Buches beizusteuern $0
viel oder so wenig er eben vermag. In diesem Sinne
D
325
des Sciences de Saint- Petersbourg.
soo RN
bitte ich die nachfolgenden Bemerkungen zu beur-
theilen: es würde mich freuen, wenn das kleine und
oft auf Kleinigkeiten gerichtete Spicilegium dem Her-
ausgeber für die am Schlusse des Werkes zu erwar-
tenden Addenda nieht unwillkommen wáre. — In dem
Briefe an Eulogius p. 2, 2 verbessert L. Dindorf im
Thes. Gr. L. vol. 2 p. 1024 € evdorepo statt Ev deu-
répo. — Pag. 12 gl. 955: AYvaSd»to» ASANG.
Richtiger wohl AyaSoverov ano. — Pag. 18 gl.
431: dedo couc* éprgouc. Konres. Seltsam dass M.
Schmidt an dieser Fassung des Textes noch immer
festhält. Nach seiner Bemerkung «e(eAaíouz conticien-
tem Meursium castigant Albertus et Od. Müller, ayéhas
vote Nauckium reponentem Schoemannus antiq. Gr. I
p. 305» sollte man meinen, Schoemann hielte dei,
orcus für richtig. Dies thut Schoemann nicht, son-
dern er schreibt mit verändertem Accente dysXasrous.
Auch ich habe nur eine Änderung des Accentes vor-
genommen, wenn ich eyeA«cccug für eine Verderbung
von dyéhaotous (d. h. dyas tovc) ansehe, und bei
meiner Änderung ist es klar was die Absehrejbdr
bewog von der Überlieferung abzugehen: natürlich
konnte man das Proparoxytonon æyéaotous nicht
dulden. Schmidt scheint anzunehmen, die Kreter hät-
ten vom Nomen ayéňa das Derivatum ayéhaotos ge-
bildet. Wenn dies die Kreter thaten, so bedienten
sie sich einer Freiheit, die im ganzen Bereiche der
Griechischen Wortbildung meines Wissens ohne Bei-
spiel ist, einer Freiheit die um so auffallender er-
scheint, da ay&Xaotos bereits in ganz anderem Sinne
verwendet war, als Derivatum von yeıao. — P. 20
‘gl. 475: orerpia- pata. Tapavrivo. Die fehler-
hafte Aécentuation statt .. ayétoræ hat erst der Her-
ausgeber in den Text gebracht. Derselbe schreibt in
der Anmerkung zu dieser Stelle unrichtig dparpstota
statt Upæpétoux. Die Accentuation — da würde ein
Masculinum auf — «og voraussetzen, — co: weist auf
die masculinische Form — ng’). Ungenau ist die
Angabe «avaæyérota Hesych. suo loco». Denn die Glosse
dvayetoća (so die Handschrift) steht an falscher Stelle
D. 170 gl. 4249. Inwiefern die Glosse Upaperpra
m —
CR im | Thes. Gr. L. vol. 3 p. 908 B wird zum Femininum dartpıa
Das Pp M lautet viel-
i nenas So entsprechen sich Bärrne un d Barıpıa, romtns und
Totora, vants und meen Bast eurde und Qaxyevutpta, cuxcoav-
und cuxogxyrota u. dgl. m
Op. 363 sagt aiSovx Adv,
beweisen soll dass aydrpıa und dvæyétotæ aus dvæyoé-
ta verdorben seien, ist mir nicht verständlich. —
P.58 gl. 1460: afey&s' adtadsımrov. Wie es scheint,
fehlerhaft statt a&ny&s. Eben so urtheilt der Heraus-
geber, wie aus seiner Verweisung (A 435 c 3) her-
vorgeht; aber eine Äusserung des Verdachtes sucht
man umsonst. — P. 63 gl. 1563: adeopoc BAdBu*
de nv vópoz où xeiran. Statt £g Tv musste Ze d ge-
schrieben werden. — Zu ASnvnotv: &v Adyvarsp. 63
gl. 1579 einen Gewührsmann anzuführen war sicher-
lich eine überflüssige Mühe: wenn aber der Heraus-
geber nach dem Vorgange von Pearson auf Il. B, 549
verweist, so ist dies Citat unbrauchbar; denn an der
betreffenden Stelle heisst es xà3 9' du ASnvne eve. —
P. 75 gl. 1857: aiSepovépov: tôv du über «1» vo-
nv éxévrov. Die Glosse soll stammen ex anapaestis
tragoediae, während es auf der Hand liegt dass aiSe-
eovóp.ov der drei auf einander folgenden Kürzen we-
gen für das anapaestische Metrum sich nicht eignet.
— Unter oiznc ménos p. 76 gl. 1860 wird ein
Fragment des Cratinus in folgender Gestalt ange-
führt: éxBahAovres tovg aie we mérAcug. Statt dessen
giebt M. Schmidt im Texte: «(Anno Toy) érifooXovra
tons alSels néhous». Wie ist es möglich mit einer
so verwegenen Conjectur, die das Gepräge der Un-
sicherheit auf der Stirn trägt, den Text eines Schrift-
stellers zu interpoliren? Gesetzt auch, Cratinus hätte
genau das geschrieben, was jetzt im Texte steht,
| welchen Grund haben wir vorauszusetzen, dass He-
sychius den vollständigen Trimeter angeführt habe?
— In der bald nachher folgenden Glosse 1873 würde
ich aiSova nicht in atSor« geändert haben; Hesiod
Soph. Ai. 222 avépos
aiSovog ayyeılav, vgl. Dindorf zu letzterer Stelle. Die
Worte «aiSona series tuxta cum codice suasit» können
nur auf einer Übereilung beruhen; denn durch die |
Buchstabenfolge wird das handschriftliche atScv« nicht
ausgeschlossen. — P. 79 gl 1947: aiparoroÿc:
aiwa Bhetouous, vermuthlich entlehnt aus Eur. Orest.
256: tas aipatono)üg xai Öpaxovradsıs opus. We-
nigstens darf die Glosse nicht mit dem Herausgeber auf
Herc. F. 933 bezogen werden, a: T de Oocots aipa-
torons éxBahwv. Abgesehen davon dass ainaroroug
hier falsch ist, wie sollte die Erklärung «tpa Bherouoas
für die Stelle des Herc. F. möglich sein? — P. 80 gl.
1981: aivecavíxtoy tôv ra éxatvou dga. Musurus
is i
327
Bulletin de l'Académie Impériale
328
verbesserte alvsra verxslovra ` và Eralvou aga,
in der Hauptsache gewiss richtig; nur war das ta
vor ératvou fortzulassen. — Zu atoxooxepdns: ènt-
Suunris xax» (p. 87 gl. 2152) finden wir bemerkt.
«Eur. Andromed. teste Bekk. 78, 21». Das Wort atc-
ygoxspön; findet sich Eur. Andromach. 451, wonach
man in der bezeichneten Stelle der Bekkerschen Anec-
dota längst Evperiöng Avôoouayn statt Eugtr (9n Av-
$oou£da, verbessert hat. — P. 89 gl. 2209: alıba xev:
sUuSéog av, eine Homerische Glosse aus Il. N, 486. —
Was p. 96 über gl. 2361 und 2362 unter der Rubrik
SCR. gesagt wird, steht mit dem unter der Rubrik
ADNOT. bemerkten in auffallendem Widerspruche.
Namentlich gilt dies von 2362: oben wird vermuthet
axndtz, unten wird die Stelle als desperat und ox12ío
als recepta lectio haud ferenda bezeichnet. — P. 98
gl. 2400 lautet die Überlieferung: axldorov BéAoc*
YO ...ordrpou. À dppov, Ent tig xatacxeuñs. Über
diese Glosse habe ich in den Observ. crit. de trag.
Graee. fragm. p. 8 bemerkt: «Genuinam scripturam
dvaxtSwrov (QéXog: yoolg ctówoco, monstrat accentus.
. Extrema verba 6oyov aro (sic enim leg.) Tis KaTacxsuns
quo spectent discas ex Anecd. Bekk. p. 371; 24». M.
Schmidt stimmt mir bei, wenn ich avaxtöorov Béhos
für das ursprüngliche halte; ebenso adoptirt er still-
schweigend meine Verbesserung «rd tis xatacxevis.
Gleichwohl meint er, ich sei mit dem zweiten Theile
der Glosse, von dem ich sage dass er aus Bekkers
Anecd. p. 371, 24 Licht bekommt, minus caute ver-
fahren. Es ist mir durchaus unmóglich zu errathen
worauf dieser Tadel sich bezieht. Dagegen verfährt
M. Sehmidt minus caute, wenn er als Quelle der Glosse
Proverb. XXV, 18 bezeichnet: 6óraAov xai poyouoa.
xal Togeuna dxibotóv, rus xal goude Ô Xatapapru-
pn To plou auto mapruptav beudf. — P. 103 gl.
2532 war xpa: statt dxool zu accentuiren; desglei-
chen p. 116 gl. 2846 "Hic statt HAldos, p. 120
gl. 2974 &Ata (statt ah (at) xopóvat, p. 259 gl. 6683
rapado; statt rapadds, p. 331 gl. 8536 Aéxruwa
statt Auccuvva, — P. 103 gl. 2537: axpaxıov' axé-
parov, mpcoparov. Der Herausgeber vermuthet dxa-
praiov: ich möchte eher dxnodotov für das ursprüng- |
liche halten. — Statt der fehlerhaften Bildung dro-
soßnernerov (p. 117 gl. 2878) haben schon Salmasius
und Is. Voss richtig aroooßntnprov vermuthet. — P.
126 gl. 3118: adMda ta pév: aA Geo pév, durfte
nicht auf Il. II, 60 bezogen werden, wo «Ac ta yy
roorstuydar édoopev steht, also tæ unmöglich als Re-
lativum genommen werden kann; es war zu citiren A,
125: aMa tă piv Totoy Efsnpasonsv, Ta Sédaotou,
— Bald nachher heisst es gl. 3123: «AX £vexa'
ara "ger, vermuthlich aus Il. A, 94: dAX Evex dpn-
teos. — P. 128 gl. 3165: &AAov pév xe’ aAdov òr
«wa, aus Il. E, 244: Zeng pév xev Eyoys Den alsıys-
verdov. — Dass die Worte & mn Sépts (p. 146 gl.
3632) auf Eur. Herc. F. 1341 zurückgeführt werden,
halte ich für unberechtigt; mit mindestens gleichem
Rechte dürfen wir an Soph. Oed. Col. 1641 denken.
Eben so wenig ist abzusehen, weshalb yrjpvv p. 429
gl. 535 aus Eur. fr. 370, 6 entlehnt sein soll: eher
dürfte die Glosse aus Eur. Tro. 441 entlehnt sein,
da die Troades zum Lexikon des Hesychius ein sehr
reiches Contingent geliefert haben. Indess ist es rath-
sam bei Glossen für welche sich viele Autoren anfüh-
ren lassen (wie etwa, um ein schlagendes Beispiel
hervorzuheben, yeyos p. 419 gl. 259, wo der Her-
ausgeber auf Eur. fr. 93 verweist), auf die Angabe
einer Autorität überhaupt Verzicht zu leisten. — Die
Accentuation djatavigat p. 151 gl. 3784 lässt sich
nicht rechtfertigen; diejenigen welche die vorletzte
Silbe fälschlich mit Eta schrieben, sahen sich natür-
lich genóthigt bei der Infinitivform aus dem Paroxy-
tonon ein Properispomenon zu machen?) — Über
die Glosse des Sophron due &Antæ oder eigentlich
anoaınta (p.155 gl. 3896) vgl. meine Bemerkung
im Philol. IV p. 265. — Die zu av à aoc» (p. 187.
gl. 4704) angeführte Stelle Od. Z, 253: dv 8 fn oun,
ist zu ersetzen" durch Íl. A, 143: dv & arm Bnoopev.
— Um die Schreibung avöpoinp.bia p. 189 zu erklären,
bedarf man nicht der Annahme dass dem Schreiber die
Glosse duëcht vorgeschwebt habe: Dinge wie Anp-
popar, Anuntés u. à. sind in den Handschriften na-
mentlich der Griechischen Bibel ganz alltäglich; vgl.
Dorville Charit. p. 469. Sturz de dial. Maced. et Alex.
p. 130 f. — Was p. 198 gl. 5030 nach Schmidts
Herstellung, dvéoyov: &voryov, bedeuten soll ist mir
nicht klar. Sollte avoryoy das Imperfectum sein, so
musste doch ponentes avöryov oder avoyov geschrie-
8) Denselben Fehler finden wir bei Phrynichus Bekk. p. 10, 15.
Pollux 6, 88. Photius Lex. p. 513, 1, wo diesen, &opynoar, gg:
voa in dhurexiout, Éopyioau, eiss zu ändern ist. Vgl. Philol. V
p. 552.
329 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 330
EE obi
ben werden. — Zu der Glosse avnpns' avdpwöng, | Stellen nicht so difficil; er bezeichnet z. B. aopLaTUog
AigyuXog Zarapıvlars (p. 200 gl. 5081) wird die Er-
läuterung gegeben dass einige Grammatiker dvnpets
durch dwav3gouc 9 roa "| Tapdévovs erklären, und
der Herausgeber fügt hinzu: mihi aynpns et viragini
et viduae percommode tribui posse videtur. Dabei ist ein
Punkt ganz unerórtert geblieben, die Bildung des
vermeintlichen Wortes avnons. Ist es irgend wie denk-
bar, dass aus dem Worte gue ein Adjectivum opge
gemacht wurde? Die Bemerkung der Grammatiker
über avnpsıs pradet: sich einzig und allein auf das
kindische Missy hokleischen Stelle,
Trach. 460: oùyt yareoas Daga ávije eig Howa
Zus 9:5; Wir wissen nicht welcher Grammatiker hier
auf den abenteuerlichen Einfall kam aŭs dvno eis das
monströse dvngets zu machen °), über welches bereits
W. Dindorf Schol. Soph. II p. 71 den Stab gebrochen
hat. Derselbe vermuthet gewiss richtig, dass die Glosse
avions einem ähnlichen Missverständnisse, zu dem
eine Stelle in Aesch. ZaAapévo den Anlass bot, ihren
Ursprung verdanke. — Als fehlerhaft war zu bezeich-
nen die Form davfXsoSaı p. 205 gl. 5202, wo avià-
AeoSat gemeint war. — P. 213 gl. 5432 ist, wenn
ich nicht irre, zu lesen: &» tt ag aC (dıa)Aoyıxzat basis
à nworiy(Üov Asyöpevar ). — Die Worte Gordon
yȎat (p. 217 gl. 5546) beziehen sich auf Eur. Rhes.
118: pn Soauoavtes gau xvdas. — Gegen die
Vermuthung aroıya iepa p. 222 gl. 5664 macht der
Herausgeber geltend, sie streite gegen die alphabe-
tische Folge; er sagt «&otqux codicis scripturam quamvis
viliosam restitui propter literarum seriem, quae coniectu-
ram d'rorug respuit». Man kann bei der auf die vnpd-
ka iso bezüglichen Glosse nur darüber schwanken,
- ob &oty oder črowa das richtige sei; das eine wie
das andere verstósst gegen die alphabetische Ord-
nung; diese fordert dea. was Schmidt selbst für
fehlerhaft hält. Soll nun vielleicht das fehlerhafte
dopa so emendirt werden, dass die Buchstabenfolge
dabei gewahrt wird? Dis hiesse etwas unmögliches
verlangen. Übrigens ist M. Schmidt an unzähligen
9) Ganz ähnlich verfuhr man unter andern Il. A, 6, wo man ôa-
a Ew in ài&. otytyy und den Schluss zog, eri bezeichne
à: 10) Be habe ich — verbessert zu Soph. El. 1220 in
er 3, Aufl n 1858. Ebenda habe ich (nicht Be
Spe forder Ausgabe des Soph. vol. 5 p. 117
giebt) die En: ge avrilaßei aus Sophokles viele"
als eine emendatio verissima, trotzdem dass sie gegen
die alphabetische Folge streitet: er macht gegen die
Verbesserung achhérous statt &oAAémcug das Alphabet
nicht geltend, eben so wenig gegen &£ooc statt ad£oog,
er vermuthet Cogcv statt ãopov, und dies alles auf der
in Rede stehenden Seite, Vol. Ip. 222. An anderen
Stellen hat er die alphabetische Folge sogar im Texte
gestört, wie wenn p. 89 gl. 2188 a(p)ySaAéeccav
zwischen otpcpos und duzëuat steht oder p. 88 gl.
2178 Altvala rôdos nach Attvaiov, während an bei-
den Stellen die handschriftliche Corruptel der Buch-
stabenfolge genau entspricht). — Nur auf einem
Druckfehler beruht gl. 6721 p. 260 arotérha(a)tov
arpoor.eiaorov. Denn aroriniaotov steht bei Alberti,
ohne dass Schow eine Abweichung der Handschrift
anführt. Aus Schmidts Bemerkung, [c] delendum vi-
detur, geht hervor dass er arotirhatos für richtig hält;
somit wollte er ohne Zweifel: o oc (xa [c] vov: drooc-
reractov. Denn in eckige Klammern schliesst er die
zu tilgenden Buchstaben ein, in runde Klammern die
durch Conjectur ergänzten. Demselben Druckfehler
begegnen wir p. 395 gl. 1059, wo Beac(ct)xm ge-
meint war, und p. 455 gl. 104, wo mAde[v] in nASe(v)
zu ändern ist. — Über atgo e(peto9o3o« und ähnliche
Redeweisen citirt der Herausgeber p. 307 die Göttin-
ger Paroemiographen; genauere Nachweisungen habe
ich im Anhange zu Soph. Oed. Tyr. 795 (p. 160 der
vierten Auflage von Schneidewin) gegeben. — Die
Glosse dtap apmore: Zon Ôn note (p. 311 gl. 8011)
scheint nicht verschieden zu sein von der bald nach-
her folgenden aa äu rote: day Sn note. Die Quelle
ist Il. A, 166: atap nv Tote Aoouëe Demo, col tò yé-
pas Tohu beten, Hiernach wird zu verbessern sein:
atap dv Tote’ £d» dé Tote. — Zu avpıßarasp. 323
gl. 8343 wird über das Adverbium «ot gehandelt;
es konnte hinzugefügt werden dass auch Sophokles
sich dieses Wortes bedient hat Oed. R. 1089, wo die
11) Bei dieser Gelegenheit möchte ich mir die Frage —
nach welchem Principe der Herausgeber verfährt, wenn
derbte Glossen bald einklammert bald ohne icai eru ad Vo
solche Glossen, die mit der alphabetischen Ordnung collidiren, bald
mit Sternen versieht, bald mit Zahlen, welche die ursprüngliche
Folge andeuten sollen. Es wäre wünschenswerth, wenn über diese
Dinge eine pes Belehrung gegeben würde noch vor der Vollen-
dung des Werkes, das trotz seines rüstigen Fortschreitens voraus-
sichtlich erst qe Ablauf mehrerer Jahre zum Abschlusse kom-
men wir
Bulletin de l'Académie Imperiale
Abschreiber in gleicher Weise wie bei Hesychius das
ihnen geläufige apto substituirt haben. — P. 339 gl.
8772: dpocdtotos Soxo Tagout, T» xal dvaypd-
Qougty" 'Aopobtetos "rage où daxver. Come òè
“Hotlodos čnhace ta pl tòv Ala xal tiy Io. pocev.
DOT Über die letzten Worte bemerkt der Her-
ausgeber: sub verbis Opocev. Qd, latet fortasse fabulae
de iureiurando Venereo initium. Vielmehr versteckt sich
hier, wie A. Kirchhoff gesehen hat, ein Citat aus Cal-
limachus Epigr. 26, 3: onge: dg Adyouaıv dza
pue Ev ČpOTL Gexoue un Suve ovat Ze dIAVÉT UV. —
Zu gl. 8860 p. 343 werden die Worte von Lobeck
angeführt, der Batrachom. 300 statt aysıp&ss vermu-
thet hat dysíosec, was so viel sein sollte als &yetọeg.
Die von Lobeck angenommene Epenthesis des Epsi-
lon scheint mir unmóglich zu sein; an der angeführten
Stelle der Batrachom. habe ich areipdss verbessert,
was der neuste Herausgeber A. Baumeister billigt. —
Die Glosse ab Teo: éxavíco bezieht sich auf Od. A,
276.— Zu Bapaxaxaıp.359 gl. 227 wird angemerkt:
«ineptit N Scharschuh in Philol. vol. V p. 257.» Der Mann
heisst vielmehrSparschuh: die Bemerkung selbst konnte
ohne Nachtheil fortbleiben, wie man es nur billigen
kann dass die von einer auffallenden Unkenntniss der
Griechischen Sprache zeugenden «Erläuterungen zum
Lexicon des Hesychius» im 5. Bande des Philologus
mehrentheils die ihnen gebührende Berücksichtigung
gefunden haben, d. h. mit Stillschweigen übergangen
worden sind. — Über die dunkle Glosse: Zei dc" eipov
xal xaraysiacııs (p. 370 gl. 484) wird die Vermu-
thung ausgesprochen: « Fons huius articuli haud scio an
Aristophanis Byzantii sint ZA évopactar. Coni. eigmy
xai ayskacng.» Hiernach soll 8sh&s eine Altersbenen-
nung sein, welche durch sig» und aysıarnz erklärt
wird. Aber so lange Seid: uns unverständlich ist, sehe
ich keinen Grund ab, die Erklärungen eigov und xa-
rayehuotns anzufechten. Ferner sind die von M.
Schmidt vorausgesetzten Erklärungen eig» und aye-
Aarnz dem Sinne nach unter einander wesentlich ver-
schieden, so dass es geradezu undenkbar ist dass ein
drittes Wort beide Bedeutungen vereinigen sollte.
Dazu kommt endlich noch dass eionv und &yshdtns
ungewöhnliche Wörter sind, die selbst der Erläute-
rung bedürfen, nicht aber von einem Grammatiker
als Erläuterungen verwendet werden können. Viel-
leicht ist &yeXdrnv bei Heraklides zept moXcetóv p. 8,
| teo moe UYNGTNE &Y
13 ed. Schneidew. nicht einmal richtig, sondern ein
Schreibfehler statt aysXaoynv. — P. 402 gl. 1235:
BouaAxcat mokeuxol. pyntar pev aidoirou "Iguxoc
xal Zrnotyooos. Ohne Zweifel lautete, wie M. Haupt
erkannt hat, die hier zu Grunde liegende Dichterstelle
Bovanıivrar pevedouror. Daher wird zu schreiben sein:
BouaAAG cat modspixot Gpynotaf. nevedourot. Dass
die zusammengehórigen Dichterworte durch die ein-
geschaltete Interpretation getrennt sind, wird man dem
Hesychius zu gute halten müssen °). — Die fehler-
hafte Schreibweise yappopc: (p. 414 gl. 123), welche
dem Euripideischen Verse, ost: 52 revrixovra, y da-
popor téxvov, ihren Ursprung verdankt, durfte nicht
in Y čppopo: geändert werden; denn nur aus der fal-
schen Verbindung von ye und apyopor erklärt sich wie
es kam dass die Glosse in den Buchstaben Gamma
aufgenommen wurde. Dasselbe gilt von dara&o(p.453
gl. 46) aus Eur. Orest. 80: arodsıpSeica ò aid£o ty-
y*s, wo Schmidt sich ebenfalls für die Trennung à
alato entschieden hat; und nicht anders steht es mit
Sahestoy Cvoc p. 457 gl. 151 oder Sauaons p. 457
gl. 173 oder 8ehedovn p. 472 gl. 586. Ganz analog
ist der Fall bei der Glosse pud «co» (vol. 3 p. 128)
aus Eur. Rhes. 498: &orı à aipoAocacov porn O3vc-
csUc, wo ich die Schreibweise. . muAwotatov wie die
Anwendung der Klammern für unberechtigt halte.
Desgleichen bei àA(ocacog* oopwraros (p. 124 gl.
3060), aus Eur. Cycl. 315: xopıbög yeyyosı xat Mat-
otaros, wo wir .æhtotatos ohne eckige Klammern
im Texte finden. Wer selbst ein Wörterbuch verfasst,
muss natürlich derartige Irrthümer corrigiren; der
Herausgeber eines alten Lexikon darf nur die Verse-
hen der Abschreiber, nicht die Gedankenlosigkeit des
Autors fortschaffen; und man sollte meinen dass ge- `
rade bei Hesychius, wo fast jedes Blatt die Fehler
des Autors zur Schau trägt, über dies Sachverhält-
niss kein Zweifel obwalten könnte. — Schmidts Ver-
muthung über Tevvoć ot Tuuvoccotorarf (p.423 gl. 365),
scheint mir sehr bedenklich; er will T’up.vol oder
12) Denselben Fall finden wir in folgenden Glossen: (xn 6
(aus Od. Z, 275). moAveiıxrov moAUxuxAov
dov (moAu<xrov adovay aus Eur. Phoen. 314). raAaupıvov ùro-
| HOVATEXOV, roApmpcv, moleptorny (aus Il. E, 289). réSptnmoy TE-
rpatrmo» pua (aus Eur. Suppl. 501). tétp@poy tetparnrov &p po
(Eur. Alc. 483. Heracl. 860). Einige andere Beispiele giebt Meineke
Com. 4p. 904. Eben dahin gehört, wie ich glaube, auch rahat zo-
Ate TO ralamy Apyos (d. h. maiat roAtoröv”Apyos, vermuthlich aus
Eur. El. 1). :
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
331
BU
vo nach Diog. L. 1, 1, «ubt Gymnosophistae Semnother
audiunt», Bei Diogenes Laert. ist statt ZepvoSeous si-
cherlich zu lesen Zopavatoug, wie Roeper erkannt hat,
vgl. Philol. I p. 652 f. III p. 22. — Das überlieferte
yroai: T yiga p. 429 gl. 516 hat M. Schmidt nach
Albertis Vorgang in Toc" to ynpai geändert. Viel-
mehr dürfte es umgekehrt "eat: 76 yiea heissen
müssen; denn oa: ist die seltnere, dichterische, "gea
die allgemein übliche Form. — Auf derselben Seite
gl. 520 die Accentuation ynpävaı zu ändern war kein
Grund: die alten Grammatiker schwankten ob ynpa-
yat oder ynpäva: zu betonen sei; die meisten entschie-
den sich für die letztere Schreibweise, ich denke, mit
"Recht. Denn sobald zugegeben wird dass wir in die-
ser Form einen Infinitiv des Aorist, nicht aber des
Praesens haben, muss auch eingerüumt werden dass
yneaivar falsch ist, gerade ebenso falsch als etwa Svo
statt Selva, Soot statt Sodvaz u. à. Gesetzt aber auch
ynpavaı wäre das richtige, so müsste doch schon das
ausdrücklich bezeugte Schwanken der Accentuation
uns von einer Ánderung zurückhalten. — Die zu gl.
321 p. 429 aus EM. Le, (sollte heissen EM. p. 230,
53) citirten Worte ynpadvrov avöpöv beziehen sich auf
Hesiod. fr. 163, 2, wo die Lesart zwischen nBovroy,
nodvccv, oStvovrov (so Philoponus de mundi creat.
VL 2) schwankt. — Was in der Glosse ynpstv Tolorg
(p. 429 gl. 527) enthalten sei, weiss ich nicht zu sagen.
Gegen Schmidts Vermuthung, 0v: oc, dürfte dies
geltend zu machen sein, dass zog im Munde eines
Grammatikers höchst auffallend ist"). — Zu YAoco-
apyov p. 436 gl. 690 verweist der Herausgeber auf
Dio Chrysost. 47, 16: x«Aóg pé ttg Andova Epn TOY
copia tóv Aeäee gea Bouhdpevoç, Ad oüto epot Ooxsiv
Zo xol ci» andova YAuccapydv quot» ol moneat.
Wer sich der Bemerkung von Meineke zu Theocr. p.
439 f. erinnert, wird es nicht unwahrscheinlich fin-
den dass an dieser Stelle zweimal ysAıdcva statt an-
döva zu lesen sei; denn die Schwalbe dient als Bild
der Geschwützigkeit (ausser den von Meineke ange-
führten Stellen vgl. Theophr. Charact. 7: ysX36vo;
13) Wenn O. Schneider meinte, Hesychius habe an einer andern
Stelle (Yol. 3 p. 27 ed. Schmidt.) geschrieben: Leef dieu: ee
KE Stoparı potet», so ist dies eben auch nur eine unsichere
Io Das überlieferte Ae ef dien: xoóc Ypa GTOMATUELV,
ürfte vielmehr in folgender Weise zu emendiren sein: AcoQ:a-
Serv” pépos dvdpdc GTOMATL GTUELV.
Aahotepos); dass die Nachtigall in gleichem Sinne ge-
braucht worden sei, ist nicht glaublich '‘). Inzwischen
scheint die Stelle des Hesychius weder auf YAocoap-
yov &nôdva noch auf yAoocapyov ysX3óvo, zu gehen;
vielmehr werden wir aus Suidas ergänzen müssen
YAoccapyov 1506, wie bereits Elmsley zu Eur. Med.
512 p. 163 erkannt hat. — Das Wort dapapinrews
p. 457 gl. 174 erwühnt ausser Choeroboscus auch
Pollux 6, 81: denn so ist statt des handschriftlichen
anoaplorsos oder aupaptoiotews zu lesen. — Die
Schreibweise Aaupog (statt Ad äenc) EoSterv p. 461 gl.
263 möchte ich nicht geduldet sehen (vgl. den Thes.
Gr. L.), zumal da Schmidt in dem ganz entsprechen-
den Falle p. 403 gl. 1247 apos doter geschrieben
hat. — P. 478 gl. 767: 8254 patsvoopev' éxtxc)
Snrnoopey. Vielmehr à*32& patevoonsy: enl zou
Enrnoouev, nach ll. =, 110: éyyds ave, où Aug pa-
eigene, — Das überlieferte Küxovas war p. 482
gl. 865 beizubehalten, nicht in Kudıxovraz zu än-
dern: vgl. die von H. Jacobi bei Meineke Com. 5
p. CCCXXX VIII gegebenen Nachweisungen. — Die
Glosse Steroucıv p. 508 stammt aus Il. A, 166. — -
Unter Atop.m8etog dvayxn p. 517 gl. 1890 schreibt
M. Schmidt: 6.32 mv puxpav Tuasa...... engt, Wo-
zu bemerkt wird dass Toup ouvSets ergänze. Das An-
setzen einer Lücke war eben so überflüssig als Toups
Vorschlag. Wir finden dieselbe Ellipse Schol. Eur.
Hec. 892: édo n Teoia Gapnóvoz Wie — oc A
ó vi» puxod» Inada 636g Pätvevros, wo Cobets Be-
merkung «excidit rocas» unrichtig ist. In gleicher
Weise ó ta Kuzga Herod. mepi gov. AcE. p. 9, 13. é
roùc Ethotas Herod. repl pov. AcE. p. 10, 34. Tapa
46 tous Ethoras p. 26, 28. Assises ó Ta Apyovau-
«xa, Etym. M. p. 74, 8. 75, 26. nen 6 tas (un:
qaas Syncellus p. 614, 13 ed. Bonn. oi ta Moinotaxa
Schol. Parthen. c. 14 p. 18, 30 ed. Herch. und ähn-
liches sonst. — — |
14) Ausser etwa bei sehr späten unzurechnungsfähigen Autoren,
die nun einmal durchgängig eine privilegirte Ausnahmstellung bean-
spruchen, wie Theodorus Prodromus in Boisson. Anecd. nova p. 379:
xat Tas Atyupde xai AdAoug amdovas. ;
335
Bulletin de l'Académie Impériale
Untersuchungen über die zoologische Be-
"deutung des ödovrorupavvos und cx6)16 der al-
ten griechischen und römischen Sehrift-
steller, von J. F. Brandt. (Lu le 25 janvier
1861.)
Die zoologischen Forschungen, wenn sie nicht bloss
einseitige Richtungen verfolgen, sondern alle einzel-
nen Zweige der Thierwissenschaft berücksichtigen
sollen, kónnen oder dürfen vielmehr auch den Stand-
punkt nicht übersehen, welchen verschiedene, selbst
sogar alte Volker, in Bezug auf die Kenntniss einzel-
ner Gegenstünde einnehmen. Nur auf solchem Wege
wird es möglich sein, eine gründliche, ja ziemlich
erschópfende Geschichte über einzelne Gegenstände
zu gewinnen. Zur Erreichung dieses Zweckes müssen
deshalb nicht selten; um die Ansichten der alten
Schriftsteller, namentlich der Griechen und Rómer,
kennen zu lernen, selbst die Bedeutungen einzelner
Wörter einer genauen Kritik unterworfen werden,
wobei eine gewisse philologische Bildung mit den ge-
nausten zoologischen Kenntnissen sich die Hand zu
reichen haben. Wie schwierig es aber sei, selbst wenn
diese beiden Erfordernisse zusammen sich finden,
auch nur in den meisten Füllen das Rechte zu treffen,
zeigt die bisherige Deutung des Wortes’Odovrorupavvog.
Schneider, der zu seiner Zeit den Ruf eines ebenso
ausgezeichneten Philologen, als geachteten Natur-
forschers mit vollem Rechte genoss, hat bei der Fest-
stellung der Bedeutung desselben keineswegs die an-
derweitig bekundete Befriedigung gewährt; denn in
seinem, sonst trefflichen, griechischen Wórterbuche er-
klärt er. das Wort ’Odovrorupavvos, indem er es durch
Grosszahn übersetzt, für einen im Flusse Indus oder
Ganges vorkommenden Wurm, und citirt als Belege
für diese Ansicht Palladius, De Bragmanibus p. 10,
Vincentii Bellovacensis Specul. hist. V. 60 und
Aelian, Nat. anim. V. 3. — Im Jahre 1826 erhob
sich unser trefflicher früherer College Graefe in
einer in den Memoiren unserer Akademie (Mémoires de
P Acad. Imp. des Sciences de St. Pétersb. VI. Ser. Scienc.
polit. etc. T. I. p. 69 — 88) befindlichen Abhandlung
unter dem Titel «Sub mammonte nostro fabulosum
antiquorum Odontotyrannum latere conjicitur, additis
observationibus criticis in Jul. Valerium» gegen die
Schneider'sche Deutung. Auf Grundlage einer aller-
dings beachtenswerthen Stelle der zuerst (1817) von
A. Majo publicirten Schrift des Valerius, De rebus
gestis Alexandri Macedonis Lib. III c. 33, die Schneider
nicht kennen konnte, glaubte er nämlich die Vermu-
thung aussprechen zu dürfen, dass vielleicht der dort
ausführlicher als anderswo charakterisirte Odontotyran-
nus das Mammont (Elephas primigenius) sein möchte.
Der grossartige Eindruck, welchen das riesige Mam-
mont-Skelet der Akademischen Sammlung auf die
empfänglichen Beschauer ausübt, bestimmte Graefe
dazu, eine solche Ansicht aufzustellen. Er blieb in-
dessen nicht bei der oben angeführten Stelle des Va-
lerius stehen, sondern bemühte sich zu zeigen, dass
der in einer Stelle des Chron?con von Georgius Hamar-
tolus ') ausführlicher erwähnte odontotyrannus eben-
falls wohl dahin gezogen werden kónne, und dass die
Beschreibung, welche Palladius (De Bragmanibus p.
10) und Cedrenus (Collect. Byzant. T. IX p. 153) da-
von lieferten, ebenso wie die kürzeren Bemerkungen
des Glycas (Collect. Byzant. T. II p. 142) fast wörtlich
(Palladius, Cedrenus) oder wenigstens im Wesent-
lichen (Glycas) mit einander übereinstimmen und,
ebenso wie die Stelle des Hamartolus, aus einer ge-
meinsamen Quelle geflossen seien; folglich gleichfalls
auf das Mammont zu deuten sein móchten. Schliess-
lich wirft er dann (p. 76) die Frage auf, ob nicht Ae-
lian (den Schneider unter den Gewährsmännern des
odcvrorupavvog aufführt) vielleicht einen ganz andern
68ovcoruoawvos als Julius Valerius beschriebe? Er
beantwortet dieselbe dahin, dass weder Ctesias noch
Aelianus, der Ctesias folgte, oder sein Nachtreter
Manuel Philes (Sect. 66 v. 90) eines odcvrorupævvos
erwähnen, sondern nur den oxoAn& des Indus schil-
dern, der aber nicht sein 6doyvrorupavvog wäre.
Graefe’s Untersuchungen, obgleich sie den Odon-
totyrannus des Valerius vom oxorn& des Ctesias
mit Recht unterscheiden und dadurch ein besseres
Verständniss des Gegenstandes anbahnten, wurden
indessen selbst nicht einmal von den ausgezeichnete-
sten Lexicographen beachtet. Sogar in der von Hase
und den beiden Dindorf besorgten Ausgabe des The-
saurus graecae linguae von Stephanus (Vol. V Parisiis
1842 — 46) wird noch, ohne Graefe zu erwühnen, an
Schneider's ganz unhaltbarer Erklärungsweise fest-
1) Gräfe verdankte diese Stelle seinem Freunde und Collegen
Krug, dieser aber Hase, der sie aus einer Pariser Handschrift
mittheilte
337
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
338
nee
gehalten; denn es steht dort "Odovrorupavvos é, Ver-
mis species in India. Pallad. De Bragmanibus p. 10;
Vincentii Specul. Histor. V. 60. cf. Aelian. N. A.
V. 3 (Schneider) — Valerius, Hamartolus, Ce-
drenus und Glycas wurden darin nicht einmal ci-
tirt. — In Forcellini Tot. lat. Lexicon ed. 4ta T. III.
(1833) sind zwar Graefe's Untersuchungen ebenfalls
übersehen, jedoch wird der Odontotyrannus, ebenso
vorsichtig als passend, wenigstens als bestia, nicht als
vermis, bezeichnet und Jul. Valerius, so wie Ce-
drenus und Glycas angeführt.
Bei meinen Studien über das Mammont entstand
die Frage, mit welchem Rechte man der von Graefe
ausgesprochenen Ansicht beistimmen könne, dass der
Odontotyrannus der griechischen Schriftsteller als ein
vom indischen Elephanten verschiedenes Thier, na-
mentlich als Mammont zu betrachten wäre? Die Beant-
wortung derselben bot ein hohes, naturgeschichtliches
Interesse, nicht bloss ein rein antiquarisches. Denn
` wäre Graefe’s Ansicht gegründet, so hätten die alten
Griechen das Mammont als lebendes Thier gekannt.
Schon beim ersten Durchlesen der Arbeit unseres
früheren, trefflichen Collegen stiegen indessen gegen
dieselbe Zweifel bei mir auf, die durch das ihm wider-
sprechende, wenn auch nicht durch Gründe widerle-
gende Urtheil von Al. v. Humboldt (Deutsche Vier-
teljahrs-Schrift.1838 Heft IV. S. 28) und v. Olfers
(Riesenthiere, Abhandl. d. königl. Akademie d. Wissensch.
z. Berlin 1839. S. 62) gesteigert und durch palaeon-
tologische und zoologische Bedenken unterhalten wur-
den.
Ich sah mich daher veranlasst, den Gegenstand von
neuem vorzunehmen, und den von Graefe benutzten
Schriften noch andere hinzuzufügen. Es ergab sich
dabei, dass zum Nachweis des wahren Sachverhaltes
die auf den odontotyrannus bezüglichen alten Schrift-
Steller je nach ihren übereinstimmenden, aber ver-
schiedenen Quellen, in vier Hauptgruppen scharf zu
sondern seien, wovon nur drei Gruppen das Wort
odontotyrannus wirklich gebrauchen.
Zur ersten Gruppe rechne ich Jul. Valerius; zur
ZWeiten einen andern angeblichen Brief Alexanders
bei Berger de Xivrey; zur dritten gehören Hamar-
tolus, Pseudo- Callisthenes, Cedrenus, Palla-
dius und Glycas; zur vierten endlich Ctesias mit
seinem Nachbeter Aelian. Die vierte Gruppe spricht
Tome 11I.
zwar nicht direct von einem Odontotyrannus , son-
dern beschreibt nur als cxo»*»& ein Thier, welches
Schneider mit dem éBcvrorusavves des Palladius,
nicht ohne naturhistorischen Tact, identifizirte, das
also bei der Untersuchung über die Bedeutung (oder
richtiger über die Bedeutungen) des Wortes 'O3cvcc-
Tugævvos bei den alten Griechen wesentlich in Betracht
zu ziehen ist.
Ich beginne die nähere Untersuchung mit dem
Schriftsteller der ersten Gruppe, und zwar mit einer
Stelle, die im Werke des Julius Valerius De rebus
Alexandri Macedonis Lib. III c. 33 sich findet, und
einen Theil des Inhaltes eines angeblich von Alexan-
der an Aristoteles geschriebenen Briefes bildet.
Nach Julius Valerius (c. 30 — 32) erzählt der frag-
liche Brief: Alexander habe, als er in Indien an
einem kleinen See lagerte, zur Nachtzeit Thiere der
verschiedensten Art gesehen, welche um zu trinken
an denselben gekommen seien. Dies habe so lange
gedauert «donec cum lunae occasu, umbrata tellure
offusisque tenebris, ad consueta sylvarum refugia om-
nes illae bestiae remearent (c. 33). Non tamen prius
memorata saevities animantium receptui consulit, quam
id animal supervenisset, quod regnum quidem te-
nere in has bestias dicitur: nomen autem odontoty-
rannum vocant-eae bestiae: facie elephantus quidem
est, sed magnitudine etiam hujus animantis longe
provectus, nec minor etiam saevitudine hominibus,
egregie saevientibus. Quare cum nostros incesseret,
ac ferme viginti et sex de occursantibus vitos morti
dedisset, tandem tamen reliqua multitudine circum-
vallatur et sternitur. Adhuc tamen saucius Odonto-
tyrannus cum indidem fugiens aquae fluenta irrupisset,
ibique exanimavisset, vix trecentorum hominum ma-
nus nisu extractus de flumine est» ”).
Graefe, nachdem er in seiner Abhandlung (p. 72)
die vorstehende Stelle mitgetheilt, deutet mit Recht
darauf hin, das bei Valerius als Odontotyrannus be-
zeichnete, riesenhafte Thier sei, wegen seiner Gestalt
(facte elephantus), seiner Kórpermasse und seines Auf-
enthaltes, dann weil es nach seiner Verwundung sich
ins Wasser stürzte, als ein elephantenartiges zu be-
. 9) Die mitgetheilte Stelle des Valerius ist gegen die Ansicht
von Letronne (Journ. d. sav. 1818 p. 402) keineswegs eine Über-
setzung aus dem sogenannten Pseudo-Callisthenes III, ed.
Car. Müll. p. 105).
22
Bulletin de l'Académie Impériale
trachten. Die Worte regnum tenere in has bestias, dann
elephantus quidem est, sed magnitudine etiam hujus ani-
mantis longe provectus und die eigenthümliche Bezeich-
nung odontotyrannus liessen ihn indessen nicht an eine
abweichende, individuelle Form des indischen Ele-
phanten denken, sondern veranlassten ihn auf den
Mastodon giganteus oder ohioensis hinzuweisen. Schon
früher (p. 71) bemerkte er übrigens: «locum (i. e. Va-
lerii) describere odontotyrannum tanquam animal si-
millimum Mamonti et universo illi generi, quod ele-
phantis proximum , Mastodontum nomine complexus
est Cuvierus». Zur weiteren Begründung seiner An-
sicht, dass der odontyrannus kein gewöhnlicher indi-
scher Elephant gewesen sei, erwähnt er, dass vom
Mammont, wie vom odontolyrannus mit Valerius ge-
sagt werden könne «regnum in reliquas bestias te-
nere», ferner deute das Wort odontotyrannus auf grosse
Zähne, und diese auf Herrschaft; auch solle ja der
odontotyrannus den Elephanten an Grösse und Wild-
heit übertreffen. Endlich fügt er hinzu, gruben wohl
schon die Alten Mammontknochen (p. 74). Alle diese
schwankenden, an verschiedenen Stellen seines Auf-
satzes mehr hingeworfenen, als klar aneinander ge-
reihten, vermeintlichen Gründe reichen indessen durch-
aus nicht hin den odontotyrannus wirklich für ein
Mammont (Elephas primigentus) zu erklären. Dass das
von Alexander gesehene, elephantenartige Thier grös-
ser als ein gewöhnlicher Elephant war, daher viel
grössere, kräftiger wirkende Hauer besass, sich fer-
ner ungewöhnlich wild zeigte, dadurch also auch eine
Herrschaft oder Übermacht (regnum) über die anderen
Thiere auszuüben vermochte, und deshalb mit einem
eigenen Namen (odontotyrannus) nicht geradezu als
Elephant, bezeichnet wurde, berechtigt uns durchaus
nicht dasselbe für ein Mastodon oder Mammont zu hal-
ten). Selbst der Umstand, dass die Alten schon die
Hauer des Mammont als fossiles Elfenbein kannten
(Theophrast. De lapidibus p. 218 — Plin. Hist. nat.
Libr. XXXV. c. 8) ja sogar (in Europa) hie und da
auch andere Skeletreste davon gesehen haben mógen,
lässt sich nicht zu Gunsten der Ansicht Graefe's an-
führen. Keiner der Alten spricht von fossilen Elephan-
3) Hätte übrigens Alexander's odontotyrannus spiralgewundene
Hauzähne, einen dicht und lang behaarten Körper und eine Nacken-
mähne, wie das Mammont, gehabt, so würde er diese auffallenden
Merkmale sicher nicht verschwiegen haben.
ten oder fossilen (untergegangenen) Thieren überhaupt,
obgleich sie sicher ihre Knochen, ja in einem viel bes-
seren Zustande der Conservation als wir, sahen, jedoch
nicht zu deuten verstanden, wie dies besonders daraus
hervorgeht, dass sie glaubten, das fossile Elfenbein sei,
wie die Steine, in der Erde entstanden. Die Begrün-
dung einer fossilen Fauna, und die richtige Deutung
der in Europa und Nordasien häufig gefundenen Ele-
phantenreste als Mammontreste gehórt überhaupt, wie
bekannt, der Neuzeit an. Übrigens hat man im Vater-
lande des Odontotyrannus neuerdings zwar Knochen aus-
gestorbener Elephanten, die aber von denen des Mam-
mont und der lebendeh verschieden sind, so wie von
Mastodonten entdeckt (Falconer and Cautley Fauna
antiqua. sivalensis und Clift Transact. geolog. soc. II).
Die Thierarten, denen sie angehörten, lebten aber wohl
nachweislich zur Zeit Alexanders nicht mehr; was
vielleicht freilich weniger von den Mammonten gilt.
Wir müssen also, obgleich wir mit Graefe den fragli-
chen odontotyrannus als elephantenartiges Thier festhal-
ten, für ihn eine andere, plausibele Deutung aufsuchen.
Deshalb brauchen wir indessen nicht zu den unterge-
gangenen Thieren unsere Zuflucht zu nehmen, da die
Thierwelt der Jetztzeit ohne Zwang die nöthige Auf-
klärung verschafft. Dass der odontotyrannus, wie die
Stelle bei Valerius klar nachweist, und ihr zufolge
auch Graefe annahm, ein elephantenartiges Thier war,
ist eine unläugbare Thatsache. Ein solches Thier
brauchte aber nicht durch besondere Artkennzeichen,
die man bei Valerius vergebens sucht, vom indischen
Elephanten.abzuweichen, sondern konnte auch zur
Zahl jener Elephanten-Individuen gehóren, die, we-
gen ihrer enormen Grösse, ihrer mächtigen Hauer
und ihrer excessiven Wildheit, mit einem besonderen
Namen (von den Griechen mit Sdovrorupavvos) belegt
wurden. Das aufmerksame Studium der Naturge-
schichte des indischen Elephanten, die Oken in sei-
ner reichhaltigen Allgemeinen Naturgeschichte (Bd.
VII. Abth. 2, Thierreich Bd. IV. Abth. 2, S. 1146 ff.)
so trefflich zusammengestellt hat, liefert für diese An-
sicht einen wesentlichen Stützpunkt. Auf der S. 1161
des genannten Werkes finden wir folgende aus John
Corse's interessanten Nachrichten (Asiatic Researches
III 1789) über die Lebensart der indischen Elephan-
ten entlehnte Mittheilungen: «In der Regel gehen die
Elephanten heerdenweise mit einander; es giebt aber
341
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
34?
a
auch, und dassind immer (vielleicht brunftige? Brandt)
Männchen, welche einsam umherirren. Man glaubt,
sie seien aus Eifersucht ihrer Kameraden von der
Heerde vertrieben. Sie sind viel gefährlicher als die
andern und schiessen oft unversehens und ohne alle
Veranlassung aus dem Walde heraus, gehen auf Men-
schen los, verwüsten Felder, werfen Hütten um, und
tödten das Vieh)». Der odontotyrannus kann also,
wie mir scheint, ohne Zwang als gleichbedeutend mit
den eben geschilderten, isolirt lebenden (brunftigen?)
und daher wüthenden Elephanten genommen werden.
Besitzen nun solche Individuen eine ansehnliche Grósse
und betrüchtliche Hauer, so müssen sie noch ganz
besonders auffallen und können Veranlassung zu einer
eigenen Bezeichnung (odontotyrannus) geben.
Ganz abweichend von der im vorstehenden, angeb-
lichen Briefe Alexanders von Valerius mitgetheil-
ten Schilderung des odontotyrannus lautet die Beschrei-
bung desselben in einem anderen angeblichen Briefe
des grossen Macedonischen Königs, welchen uns Ber-
ger de Xivrey in seinen Traditions tératologiques.
Paris 1836, p. 269 aus der Schrift De mirabil. Ind.
Epist. fol. 9. Mss. latin. (Biblioth. Paris.) n. 8519 fol. 38
verso, mittheilt. Es heisst dort: «Una. praeterea novi
generis bestia major elephanto apparuit, tribus armata
in fronte cornibus, quam Indi appellare dentem tyran-
num soliti sunt, equo simile caput gerens, atri coloris.
Nec potata aqua, intuens castra in nos subito impe-
tum dedit. Nec ignium compositis tardabatur ardori-
bus, ad quam sustinendum cum opposuissem Macedo-
4) Nach Corse sollen solche Elephanten von den Eingebornen
Goondah genannt werden, eine Bezeichnung, die wegen der Ahn-
lichkeit der Namen Ganda und
das Nashorn bezeichnen, etwas zweifelhaft wird. Dass der Name
odontotyrannus auf das Nashorn sich beziehe, kann nicht angenom-
men werden, da die Worte elephantus est und die Zusammensetzung
des Namens auf Zähne, nicht auf Hörner, hinweisen. Übrigens kann-
ten schon die Alten das Rhinoceros. So ist der gehörnte Esel des
Aristoteles ep Cc» Lib. II c. 2. 9) wohl das Nashorn, welches
auch von Agatharchides, Plinius und Oppian erwähnt wird,
Strabo sah in Alexandrien ein lebendes und Aelian (Nat. an. Lib.
XVII c. 44) spricht davon wie von einem bekannten Thier. — Móg-
licher Weise könnte aber Corse doch Recht haben und in man-
chen Theilen Indiens die einzeln lebenden Elephanten als N ashorn-
Elephanten ( Goondah ) bezeichnet werden, weil sie, wie die Nas-
hörner, einzeln angetroffen werden. — Auf das Nilpferd, wie es die
ote 20 zum Worte rrepuyorupavvog bei Hesychius (ed. Albert.
11 1072) will, kann ebenfalls der odontotyranmws nicht bezogen
werden, da nur Afrika Nilpferde besitzt. — Der als NTepuyorupavvos
bei Hesychius erwähnte langflüglige, Alexander geschenkte
(vermuthlich sehr schöne) noch ungedeutete Vogel könnte übrigens
ein Phasianus Argus (Argus giganteus) gewesen sein.
num manum viginti sex occidit: quinquaginta quinque
calcatos inutiles facit: vixque ipsis militum. defixa
venabulis extincta est». Ähnliche Mittheilungen ent-
halten über den odontotyrannus nach Berger de Xi-
vrey (p. 270) die Handschriften 8501 und 8514 der
Pariser Bibliothek. Aus der einen oder andern der
eben citirten oder der oben erwähnten Handschrift n.
8519 der Pariser Bibliothek schópfte offenbar Vin-
centius Bellovacensis (Specul. hist. Lib. V. c. 60)
seine kurze Mittheilung über den odontotyrannws.
Der durch Berger de Xivrey, so wie schon frü-
her durch Vincentius a. a. O. bekannt. gewordene
odontotyrannus kann aber kaum als elephantenartiges
Thier gedeutet werden. Man kónnte ihn auf ein Nas-
horn beziehen, wenn nicht die Grósse (major elephanto)
und die Dreizahl der Hórner, so wie der günzliche
Mangel drei- ja selbst zweihórniger Nashörner in Ost-
indien dagegen sprüche. Es konnte allerdings zu
Alexanders Zeit vielleicht noch das, freilich vierhór-
nige, Sivatherium leben und von ihm gesehen worden
sein. Der odontotyrannus der eben genannten Schrif-
ten kann also nicht sicher gedeutet werden.
Wir wenden uns jetzt zur dritten der oben ange-
deuteten Gruppen von Schriftstellern, deren Angaben
sich auf einen &dovrorupavvos beziehen. Hierher gehört
die bereits oben erwähnte, von Graefe wörtlich mitge-
theilte, Stelle aus dem Chronicon des Georg. Hamarto-
lus. Sie lautet: «v 8$ rorap.ov(i. e. flumen Ganges) act
duonepalotatoy eivat Šta Toy Aeyópevovy Gdovrorupavvov
Zõov yap doct» dpplBtov, peyiorov Alav, Ev T road
Sımıtanevoy, Suvdgevoy iepavıa waranıciv CAoxAnpov,
Su. env Gerecht red peyédous. «Das hiesse also: der
Fluss (Ganges) soll wegen des sogenannten odonto-
tyrannus schwer zu passiren sein; denn dieses Thier
ist ein sehr grosses Amphibium, welches im Flusse
sich aufhält und wegen seiner beträchtlichen Grösse
einen ganzen Elephanten verschlucken kann». Man
sieht hier ganz deutlich, dass unter odovrorupavvog ein
grosses Krokodil gemeint sei, vermuthlich der zuwei-
len 20 Fuss lange Crocodilus biporcatus. An ein ele-
phantenartiges Thier zu denken ist aus dem Grunde
unzulässig, weil der Elephant zwar häufig ins Wasser
geht, aber kein eigentliches Amphibium ist, und über-
haupt:keine Thiere, noch weniger seines Gleichen,
verschluckt, wie dies der Fall sein müsste, wenn un-
ter dem ddovrorupawvos des Hamartolus ein elephan-
*
343
Bulletin de l'Académie Impériale
344
tenartiges Thier zu verstehen wäre. Dass Crocodile,
selbst die gróssten, ganze, wenn auch nur junge, Ele-
phanten verschlucken sollen, ist freilichauch unzulässig,
hindert uns aber keineswegs daran, den Sdovrotupmwog
des Georg. Hamartolus für ein Crocodil zu erklären.
Grosse Crocodile können möglicherweise auch ganz
junge Elephanten ergreifen, ins Wasser ziehen und
dann nach und nach verzehren, aber sicher nicht
ganz verschlucken. Wir können daher Graefe in der
von ihm gemachten künstlichen Gruppirung der That-
sachen, wodurch er auch den ödovrorupavvo; des Ha-
martolus zu einem elephantenartigen Thiere (einem
Mammont) machen, und mit dem des Valerius und
Vincentius identifiziren will, durchaus keinen Bei-
fall zollen. Die andern hierher gehörigen Schriftsteller
sind Palladius (De Bragmanibus, Londini MDLXVIII
4. p. 10), Cedrenus (Collect. Byzant. T. IX, p. 153)
und Glycas (Collect. Byzant. T. II, p. 142 — 43).
Die beiden erstgenannten Autoren stimmen über
den Gdovrorupavwvos fast wörtlich mit Hamartolus
überein, worauf schon Graefe p. 74 aufmerksam
machte. Glycas stimmt ebenfalls mit Hamartolus,
jedoch nicht gerade wörtlich überein. Die Angaben,
welche Palladius, Cedrenus und Glycas über den
ödovrorupavvos uns mittheilen, beziehen sich also eben-
falls auf ein Crocodil, nicht auf einen Elephanten. Das-
selbe gilt. von denen beim Pseudo- Callisthenes (ed.
Car. Müll. HI. I'.), die Wort für Wort denen des Pal-
ladius entsprechen.
Es bleibt uns noch übrig die Mittheilungen der
vierten Gruppe von Schriftstellern zu besprechen, die
sich auf unsern Gegenstand beziehen. Wie schon oben
angedeutet wurde, findet sich bei ihnen keineswegs
das Wort Gage sondern nur das mit dem
Sdovrorupavvos der dritten Gruppe seiner eigentli-
chen Bedeutung (Crocodil nach identische Wort
cxóXn$. Das letztere ist aber durch die neuern Lexi-
cographen so innig mit dem odovrorupavvos: verfloch-
ten worden, dass auch der sief zur Vervollständi-
gung und bessern Begründung des mehrsinnigen Wor-
. tes cdovrorupawvvos in Betracht gezogen werden muss.
Der erste, der, so viel mir bekannt ist, das Wort
GXOÀNË zu dorer nes durch Citation von Aelia-
nus (Nat. anim. V. 3) als Synonym zieht, war Schnei-
der in der oben bereits angeführten Stelle seines
Wörterbuches. Da Schneider a. a. O. den ödovrorv-
oavvos für einen im Flusse Indus oder Ganges leben-
den Wurm erklärt, so dürfen wir annehmen, dass er
hauptsächlich auf Aelian, oder richtiger auf Ctesias
fusst, dem Aelian seine Mittheilungen entlehnte. Da
nun Aelian nach dem fabelreichen Ctesias ein gros-
ses Raubthier des Indus als oxwAnË, was, wie bekannt,
gewóhnlich Wurm (selbst Spulwurm) heisst, eben so
unpassend beschreibt als bezeichnet, so nahm Schnei-
der den fraglichen Skolex für einen grossen Wurm,
wobei ihm vielleicht der Lindwurm vorschwebte. Mit
diesem (fabelhaften) Wurm identiäcirte er dann das
im Ganges wohnende, als càcvcoxugavvog und grosses
Amphibium bezeichnete, bereits oben von mir be-
sprochene und für ein Crocodil erklärte Thier des
Palladius, wozu er auch noch den oben von uns als
unbekanntes Thier angesprochenen odontotyrannus des
Vincentius zog, der auf einer anders als bei Vale-
rius lautenden von Berger de Xivrey (s. oben) mit-
getheilten Stelle eines Alexander vindizirten Brie-
fes fusst.
Beim nähern Vergleiche der aus Ctesias (cf. Indic.
Eclog. ap. Phot. Bibl. LXXII ed. Baehr p. 247 et 255
c. 27 et p. 334) von Aelian (Nat. anim. N. V.3) mitge-
theilten Schilderung des cxwhn£°), finden wir über die,
für die naturhistorische Bestimmung so wichtige, äus-
sere Gestalt desselben keine genauere Andeutung. Er |
führt nur an, das Thier sei 7 Ellen lang und so dick,
dass es ein zehn Jahre alter Knabe mit den Armen
nicht umfassen kónne; auch giebt er Bemerkungen
über die Zähne desselben. Es soll nämlich oben und
unten im Munde je einen viereckigen, sehr kräftigen,
fast ellenlangen Zahn besitzen, der selbst Steine zer-
malme. Eine solche Schilderung stimmt so wenig mit `
dem Zahnbaue einer der jetzt lebenden Thierarten
überein, die wir aus Indien oder anders woher ken-
nen, dass sie offenbar unrichtg sein muss. Dies geht
besonders aus den Mittheilungen hervor, die er über
5) Über dasselbe Thier sagt Plin. H. N. IX ed. Hard. Lib. IX c.
XVII lin. 8. In eodem (Gange) esse, Statius Sebosus haud modico
miraculo affert, vermes branchiis binis, sex cubitorum, coeruleos,
qui nomen a facie traxerunt. His tantas esse vires, ut elephantos
ad potum venientes mordicus comprehensa manu (i e. proboscide)
eorüm abstrahant. — Philostratus (Vita Apollonii HI. 1) sagt, im
Hyphasis finde sich ein Inptov öporov gie Acux xo. Auch Mich.
Philes (Sect. 66. v. 90) erwähnt dasselbe. Bereits Gesner (De aqua-
tilibus, Tiguri 1563 p. 1228) hält übrigens den oxwAn& des Ctesias,
Aelian und Philostratus und die vermes bei Plinius für ein
und dasselbe Thier.
345
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
346
die Lebensart und den F'ang des Thieres macht, denn
diese beweisen ohne Frage, dass unter dem cxoAnë
des Ctesias und Aelian ein Crocodil zu verstehen
sei, das freilich, wie bekannt, einen ganz andern Zahn-
bau bietet, als ihn Ctesias und Aelian schildern.
Es gilt daher jetzt aus Ctesias und Aelian selbst die
Beweise zu liefern, dass ihr, wenn auch seinem Ge-
- bissexnach sehr schlecht von ihnen beschriebener cxa-
Ing, wirklich ein Crocodil sei. Vom oxoAn& wird von
ihnen erzühlt, dass er bei Tage auf dem Grunde des
Flusses im Schlamme ruhe, des Nachts aber ans Land
gehe, Pferde, Rinder und Esel tödte und in seine
Schlupfwinkel ziehe, um dort alle Glieder derselben
mit Ausnahme des Bauches°) zu verzehren. Übrigens
beschleiche er auch am Tage, wie Ctesias hinzufügt,
wenn er Hunger hat, die zur Tränke an das Flussufer
gekommenen Kameele und Ochsen und ziehe sie in
seine Sehlupfwinkel hinab. Man finge ihn an Haken,
woran man ein Lamm oder anderes Anlockungsmittel
befestige. Dasselbe berichten im Wesentlichen auch
unsere Naturgeschichten über die Lebensweise und
den Fang der Crocodile. Sie bestätigen also die obige
Deutung, die übrigens schon Baehr (Ctesiae relig.
p. 335), freilich nur als Vermuthung, aufstellte, kei-
neswegs aber ausführlicher bewies’).
Fassen wir die Ergebnisse der vorstehenden Unter-
suchungen in allgemeinen Zügen zusammen, so lassen
sich folgende Sütze aufstellen.
1) Das Wort 63ovcorugayvoz fand bei verschiedenen
Schriftstellern auf drei sehr verschiedene Thierformen
Anwendung. — Bei einem (Jul. Valerius) ist darun-
ter ein sehr grosser, bósartiger, einzeln lebender, mit
grossen Hauern versehener, indischer Elephant zu ver-
stehen, keineswegs aber ein Mammont.— Der ödovrorv-
gavos der von Berger de Xivrey mitgetheilten Brief-
. Stelle Alexanders, worauf Vincentius fusst, lässt
sich nicht mit Bestimmtheit deuten.— Der odovrorupav-
E i i h r) Schriftsteller ( der
des Pseudo-Callisthenes, Hamartolus, Palla-
dius, Cedrenus und Glycas) kann nicht für ein ele-
MM
Pp y d
ee |
vos anderer
6) Dass es den Bauch nicht verzehre, ist unrichtig.
7) Berger de Xivrey (Traditions tératologiques p. 273 ff.) deutet
X Erklärung des Scolex sehr ausführlich auf riesige, fabelhafte
Re und den vermeintlichen Kraken hin, ohne zu be-
die Selen der Scolex ein Flussbewohner ist und dass überhaupt
Nat fesses Meerschlangen und Kraken von neuern, zuverlässigen
wiorschern durchaus nicht constatirt sind.
phantenartiges Thier oder gar für ein Mammont er-
klärt werden, sondern bezieht sich auf ein Crocodil.
2) Der exoX«& des Ctesias und Aelian ist ent-
schieden ein Crocodil, kein grosser Wurm, wie Schnei-
der meinte, der ihn zum odovrorupavves zieht, wohin
er nur insofern gehört, als er (was Schneider frei-
lich nicht wusste), wie der &doyrorupavvos des Hamar-
tolus, ebenfalls als Crocodil sich herausstellt.
3) In den griechischen Wörterbüchern müsste es
daher heissen:
"Odovrorupmvvos ó ein durch die Kraft seiner Zähne
als Wütherich auftretendes Thier, daher 1) ein wüthen-
der, sehr grosser (indischer) Elephant (J. Valer. De
reb. gest. Alexandri m. III c. 33. 2) Ein unbekannter,
grosser Vierfüsser (Alexandri epist. bei Derger de Xi-
vrey Teratol. p. 268, Vincent. Bellovacens. Specul. hist.
Libr.V.c. 60); 3) ein im Ganges lebendes Crocodil(Croco-
dilus biporcatus), siehe Hamartolus Chronic., Palladius
(De Bragman. p. 10), Cedrenus (Collect. Byzant. T.
IX p. 153) Glycas (Collect. Byzant. T. IL p. 142—423).
und Pseudo-Callisthenes (ed. Car. Müller HI.
p. 105.) ;
Exon © 1) ein Wurm; 2) ein irriger Weise als
Wurm beschriebenes Crocodil. Ctesias (Indic. Eclog.
ap. Phot. Bibl. LXXII. ed. Baehr p. 247 et 255 c. 27
et p. 334) und Aelian (Nat. anim. V. 3). Plin. (H. N.
IX c. XVII), Philostrat. (Vita Apollon. III. 1), Mich.
| Philes (Sect. 66. v. 90).
BULLETIN DES SÉANCES.
— CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE.
Séance pu 11 (23) sanvıer 1861.
M. Baer présente et lit un mémoire destiné au Bulle-
tin «Sur l'extinetion des espèces animales au point de vue
physiologique et non physiologique» (Ueber das Aussterben
der Thierarten in physiologischer und nicht physiologischer
Hinsicht.)
Il présente aussi et recommande pour le méme recueil
une notice de M. Schmidt, Professeur à Dorpat, intitulée:
Ueber die chemische Constitution und den Bildungsprocess der
Lymphe und des Chylus.
M. Göppert, membre correspondant, adresse de Bres-
lau, avec une lettre du 24 décembre 1860, une notice, in-
titulée: Ueber das Vorkommen von Lias-Pflanzen im Kau-
kasus und in der Elboruskette; elle paraîtra dans le Bulletin.
347
Bulletin de l'Académie Impériale
318
M. le Général Schubert, membre honoraire, transmet
une lettre de M. le Professer Maedler, de Dorpat, ac-
compagnant l'envoi d'un rapport sur les observations
faites par lui en Espagne, de l'éclipse totale du soleil du
6/18 juillet 1860. Renvoi à l'examen de MM. Lenz et
Ca
lotes,
nétiques dans la mer n
M. Kupffer qui en fera l'objet d'un rapport, s'il y a lieu.
M. Kozlof, auteur d'un mémoire qui a paru en 1856
à Odessa, sous le titre Prowuente uucAennbuxo ypasnenü no
cnoco6y Heana Kosaosa, et qui a été examiné par l'Aca-
démie, en 1857, adresse une nouvelle rédaction de ce mé-
moire, destinée à en former une seconde édition. L'auteur
accompagne cet envoi d'explications servant de réponses
aux observations, faites par les commissaires de l'Acadé-
mie, qui ont examiné la premiere édition de ce mémoire
en 1857. — Renvoi à une commission, composée de MM.
Ostrogradski et Bouniakofski. 4
M. Ò. Struve donne lecture d'une lettre de M. Agui-
.ar, Directeur de l'Observatoire Astronomique de Madrid,
datée du 7 décembre 1860, et accompagnant l'envoi de
deux exemplaires de photographies de l'éclipse totale du
soleil du 18 juillet 1860, obtenues en Espagne au Desierto
de las Palmas par M. Monserrat, Professeur de Chimie
à PUniversité de Valence. Un de ces exemplaires est
destiné à l'Observatoire de Poulkova et Pautre est offert
par M. Aguilar à l'Académie. — M. O.Struve est chargé
de faire parvenir à l'honorable Directeur de l'Observatoire
de Madrid les remerciments de l'Académie pour cet envoi.
M. O. Struve qui, dans la séance du 14 décembre der-
nier, a été chargé de l'examen d'un mémoire de Mah-
moud Bey sur les observations de l'éclipse totale du so-
leil du 18 juillet 1860 (v. sa séance du 14 décembre der-
nier), en fait un rapport verbal constatant que ce mé-
moire a déjà paru dans les «Comptes rendus» des séances
de l'Académie de Paris. Le manuscrit envoyé par Mah-
moud Bej sera donc placé aux archives de l'Observatoire
de Poulkova.
M. Brandt lit un rapport sur une description, trans-
mise par le Premier Département des Domaines, de restes
de mamout, trouvés dans le gouvernement de Perm (v. la
séance du 14 décembre 1860). Il y expose que cette de-
scription donne une énumération des restes de squelette
de mamout, trouvés sur les rives d'Ossinofka, Gouverne-
ment de Perm, district d'Okhansk; elle spécifie l'état de
leur conservation et les dimensions des différents os. M.
Brandt observe en terminant que dans le cas actuel il
d'intéressant que l'indication de l'endroit où la
trouvaille a été faite. — Le Premier Département des
Domaines recevra une communication des conclusions de
ce rapport. .
Le Secrétaire Perpétuel annonce que depuis la derniere
séance les ouvrages suivants.ont parus; 1° W. Struve,
Arc du méridien de 25° 20' entre le Danube et la mer Gla-
ciale, mesuré depuis 1816 jusqu'en 1855. 2 vol. et un atlas
de planches. — 2° Helmersen, Die in Angriff genomme-
nen Steinkohlenlager des Gouvernements Tula: Mém. de l'Aad.
VII* Série T. III, N° 9. — 3° A. Mugaenaopoa, IIyme-
D
wecmie na cwsepa u eocmoks Cu6upu 4. I, ora. I, CE 15 m-
CTAMA KAPTB, CHEMOKB H IIAHOBP.
ecture est faite d'une lettre de M. Ruprecht au Se-
sur son voyage au Daghestan. Il y indique l'itinéraire
"
qui, à
Katzenfamilie, — mémoire, qui a été présenté à la Classe
dans sa séance du 1 mai 1857; 2? quelques feuillets con-
tenant des observations météorologiques; 3° une note ma-
nuscrite portant le tire: Kpamkıü omuems o noxoûr na
Apaavero-Bocmounoe npuópeotcoe u na Joan Jann auwoii
1857; et 4? une copie du rapport, en langue russe, dont
une traduction allemande a déjà été publiée dans le Bul-
letin (Tome II, pag. 195), sur les observations géologiques,
faites en 1857 dans la partie occidentale des Steppes des
Kirghizes par MM. Sévertsof et Borszezow.— La Classe
arréte le renvoi de la lettre de M. Sévertsof, avec les
pieces qui y sont annexées, à l'examen de la Section Bio-
| logique
M. Stubendorff, Gouverneur Civil à Iakoutsk, adresse
une notice rédigée par M. Petrof sur l'époque de l'arrivée
de différentes espèces d'oiseaux, à lakoutsk en 1860, et
sur d'autres phénomènes périodiques dans le règne ani-
mal. Cette notice est accompagnée d'une petite collection
de divers insectes, recueillis à lakoutsk et servant d'éclair-
cissement à quelques passages de la notice. — M. Brandt
recevra communication de ces pièces pour en prendre con-
naissance et donner son avis.
M. Brandt annonce son intention d'élaborer les divers
matériaux qu'il a recueillis sur le mamout de Sibérie, et
soumet une série de questions se rapportant aux grands
mammiferes du sol gélé de la Sibérie. Des réponses à ces
questions auralent pu, selon M. Brandt, fournir des ren-
seignements précieux pour la solution de l'important pro-
blème. Il propose par conséquent d’adresser ces questions,
au nom de l'Académie, à la Section Sibérienne de la So-
ciété Géographique, ainsi qu'au révérend Arguentof. Ap-
prouvé.
M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office
du 15 décembre 1860, communique par ampliation un
rapport du Gouverneur d'Orenbourg du 31 octobre 1860.
sur les dévastations produites dans les champs par un
insecte, et invite l'Académie à déterminer cet insecte
dont il envoie des échantillons, et à indiquer les moyens
349
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
350
BE 1 —————
que l'on a pour lexterminer. Renvoi à l'examen de M.
andt.
en Goussef, Adjoint du Directeur de l'Observatoire
Astronomique de Vilna, adresse le premier numéro d'
journal de Mathématiques qu'il a fondé en cette ville, et
qui parait en langue russe sous le titre de Bnemnuro Ma-
mexamuueckudo Hayki.
Sur une proposition du Secrétaire Perpétuel, la Classe
3
cations.
La Rédaction du Journal d'Artillerie, par un office du
10 décembre dernier, propose un exemplaire de ce Jour-
nal pour l'an 1861, en échange contre un exemplaire du
Bulletin de l'Académie. Accordé; on enverra le Bulletin à
partir du Tome III.
Sir Roderick Murchison transmet une liste des publi-
cations. de l'Académié se trouvant à la Bibliothèque du
Musée de Géologie pratique à Londres, et sollicite que
l'Académie veuille bien faire combler les lacunes qui sy
trouvent. Le Secrétaire Perpétuel est autorisé à faire
droit à cette demande. Es 2o"
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'ACADÉMIE.
Séance pu 13 (25) sanvıer 1861.
Le Secrétaire Perpétuel annonce que pour le prochain
concours Ouvarof (le V*) ont été présentés jusqu'au terme
fixé par le règlement quatre ouvrages dont trois sont dra-
matiques et un historique. De plus ont été remis du con-
cours précédent deux ouvrages dont les analyses n'avaient
pas été fournies par les Commissaires, l'un dramatique et
Pautre historique. Lion arrête l'admission de tous ces ou-
vrages au V* concours Ouvarof à l'exception de l'une des
piéces dramatiques envoyées, vu que son sujet ne rentre
pas dans les conditions du règlement, et l'on procède en
méme temps à l’élection- de deux commissions pour l'ap-
préciation de ces ouvrages. Au dépouillement du scrutin
se trouvent élus pour la commission chargée de juger les
ouvrages dramatiques: MM. Vostokof, Pletniof, Srez-
nefski, Nikitenko, Grot, Doubrofski et Biliarski
— et pour la commission des ouvrages historiques: MM.
Pletniof, Sreznefski, Grot, Biliarski, Oustrialof,
Kunik, Schiefner et Véliaminof-Zernof.
M. A. Weltmann de Moscou fait hommage de son ou-
vrage publié en langue russe Sur les Germains, les Huns et
les Mongols. On fera parvenir à l'auteur les remerciments
de l'Académie. |
Le Secrétaire Perpétuel annonce que le Compte-rendu
u XXIX* concours Démidof a été imprimé et mis en vente
et en distribution.
e méme informe que le Comité Supérieur de la Cen-
sure ayant demandé la délégation d'un employé de l'Aca-
démie pour recevoir pour la Bibliothèque de celle-ci les
publications périodiques de l'année 1859, M. Lambine
ainé a été chargé de cette mission.
La Commission chargée de préparer le projet d'un nou-
er Laboratoire chimique présente son rapport qui, sur
décision de la Conférence, sera soumis à M. le Président.
Les Institutions suivantes adressent des remerciments
pour des publications de l'Académie, qui leur ont 'été en-
voyées: l'Institution Royale de la Grande Bretagne (15
novembre 1860), la Société Royale de Londres (4 janvier
ve et la Société Géologique de Londres (7 novembre
CLASSE HISTORICO - PRILOLOGIQUE.
Stance no 18 (30) sanvıer 1861.
M. Bóhtlingk présente et lit la continuation de ses
Remarques sur la traduction faite par M. Benfey du
Pantchatantra (Bemerkungen zu Benfey’s Uebersetzung des
Pan E atantra. Zweiter Artikel) Ce travail paraîtra dans
le Bulletin.
M. Nauck présente et lit un article intitulé: Kritische
Bemerkungen. Il, qui sera inséré au Bulletin.
ll fait encore hommage de l'édition qu'il a soignée de
l’Antigone de Sophocle, faisant partie de la collection de
Classiques de Haupt et Sauppe.
éliaminof- Zernof rappelle à la Classe que dans
la séance du 8 janvier 1858, elle a approuvé la proposi-
tion faite par lui de publier la vie d'Abdoullah, khan de
Boukhara, écrite en persan par Hafiz Tanych, sous le
titre d'Abdoullah-nameh. Une notice sur l'importance de
texte persan, préparé pour étre imprimé, avait été pré-
senté dans la, méme séance du 8 janvier. Maintenant M.
Véliaminof-Zernof met sous les yeux de la Classe une
traduction russe de l'ouvrage. On arrête que l'on procè-
dera d'abord à l'impression du texte, aussitót que le nou-
veau corps de caractères persans, qui se prépare à l'im-
primerie, sera prêt. Le tirage en est fixé à 300 exem-
plaires. On passera ensuite à l'impression de la traduction
russe, sous forme de volume séparé, dont on fera tirer 500
exemplaires.
La Commission, composée de MM. Brosset, rapporteur,
Kunik et Véliaminof-Zernof (v. la séance du 14 jan-
vier 1859) présente un troisieme rapport sur les manu-
scrits de feu M. Boutkof. Elle y expose que, depuis son
premier rapport, présenté dans la séance du 23 septembre,
Pun des membres de la Commission, M. Brosset, s'est oc-
cupé, conformément à la décision de la Classe, de faire
copier les trois volumes, 3*, 3^, 3°, de ces manuscrits dont
les deux premiers ont été collationnés en entier. Ces trois
volumes renferment d'abord un récit trés détaillé de l'ex-
pédition de Pierre-le-Grand contre Derbend et Bakou, et
les faits de guerre, ainsi que les traités qui en ont été la
suite, d'abord pour l'occupation et en suite pour la cession
du littoral de la mer Caspienne, ce qui implique tous les
rapports de la Russie avec les différents dominateurs de
la Perse au siecle dernier.
Un second objet, exposé avee non moins de details, ce
sont les relations du gouvernement russe avec les princes
montagnards du Daghestan, avec les Tchétchentses, avec
les Kabardas, avec les montagnards du Kouban, et par
suite avec les Turks qui exercaient ici un droit de suze-
raineté.
En troisième lieu, l'historien ne pouvait manquer de
faire connaître Jes rapports de bon voisinage, d'alliance,
có
351
Bulletin de l'Académie Impériale
332
d'assistance mutuelle, ayant existé dans ce laps de temps
entre la Russie et les différents rois ou princes souverains
de la Géorgie, soit jusqu'au traité de 1783, soit jusqu'à
l'expédition du comte Valérien Zoubof, en 1796, soit enfin
jusqu’à l'incorporation de la Géorgie sous les Empereurs
Paul I et Alexandre I. Généralement l'historien ne cite
pas les sources auxquelles il a puisé ses renseignements,
du moins ne les eite-t-il is avec l'esprit de minutie et
de détails que l'on est en droit d'exiger d'un ouvrage
savant. Toutefois, pour l'histoire russe et pour celle de
Perse, il s'en réfère souvent à Golikof, au voyageur Olivier,
mais surtout aux Oukaz Souverains, aux relations de l'an-
cienne gazette russe de St.-Pétersbourg, dont de longs
fragments sont intercalés dans les feuilles de son manu-
scrit. Pour l'histoire du re estan, des Kabardas et des
établissements russes sur | e Kouban. il cite des actes nom-
breux, manuscrits, que sa pee position lui a permis de
consulter, et dont plusieurs se trouvent réunis dans les vo-
lumes suivants de ses manuscrits, re enfin un contrôle
complet er sera pas toujours possi
Enfin en ce qui concerne la Géorgie, gr âce aux publi-
€ déjà faites, il a été possible de s'assurer que M.
Boutkof sy montre historien non moins curieux que con-
sciencieux et bien instruit. Les événements de cette his-
plus comme dans les
sans lien connu avec leur entourage, mais bien comme
effets en connexion avec les mobiles d'une politique su-
pé rieure, et en tout cas extérieure au pays qui concourt-
à leur développement. On trouve Hem ici des Dies
Miis Mes sur les personnages, m es moins impor-
tants, qui ont joué un röle. En un vit Thistoire de Géor-
gie et les circonstances peu connues ou tout-à-fait incon-
nues de l'état intérieur de la famille royale de ce pays,
tout cela est exposé avec un soin qui prouve que l'auteur
ra omis aucun effort pour étre bien informé. Cette sou-
veraine exactitude de.l'auteur, dans les faits dont la véri-
fication compléte est possible, fait conclure avec pa
ines des récits où son autorité est presque u
à Commission énonce, en terminant, qu alle à a été
Br pour désirer que la publication. des écrits sus-
mentionn . Boutkof soit entreprise sous forme et
en qualité de matériaux, et propose de les faire entrer à
cet effet dans le recueil qui doit paraitre sous le titre
Pyceriù Apæues. Cette proposition est approuvée, et M.
Kunik qui s'est chargé i la direction de ce recueil, est
invité à aviser aux mesures qu'il trouvera bon de prendre
pour que la publication desdits matériaux puisse se faire
He cesta
ropaeus adresse une lettre par laquelle il de-
mande la permission de soumettre à l'Académie des ma-
tériaux qu'il a réunis dans l'intention de prouver l’affinité
primitive des langues finno- magyares avec les langues
es m s autres. M. Europaeus affirme en
emps que
em bp problems de | l'origine et de la filiation des langues
en général. Le Secrétaire Perpétuel est chargé de faire sa-
voir à M. Europaeus que l'Académie ne saura se dispenser
d'examiner le fruit de ses recherches, pourvu. qu'il lui soit
présenté sons forme d'un travail entièrement achev
recherches jettent un jour nouveau
M. Schiefner communique que M. le Dr. Ahlquist,
à Helsingfors, étánt occupé à rédiger une grammaire de
la langue mordvine, dialecte mokcha, désirerait pouvoir
obtenir pour un court élai un manuscrit du Musée asia-
tique, intitulé: « Jmnowpadiuuecktn 2ammmru o Mopoden-
idokwanaxo». On arrête que ce "eu a sera mis à sa
disposition pour le terme d'un mo
Le Premier Département des Doi: par un office
du 12 janvier a ‚envoie un recueil de récits, en
langue kalmouque, iné à l'usage des écoles de Kal-
ouks du en d’Astrakhan, et prie l’Académie
de vouloir bien l'examiner au point de vue de la censure
et du mérite du contenu. De plus le Département vou-
drait savoir ce que peut coûter l'impression de ce recueil
au nombre de 300 exemplaires, tirés sur du papier ordi-
naire, format du manuscrit original, et broc — M.
Schiefner se charge de l'examen du ENEE et M.
Bóhtlingk fournira un devis des frais de publication.
Le Secrétaire Perpétuel dépose sur le bureau les deux ou-
vrages couronnés par l'Académie au concours pour le prix
des sciences den Sie celui de Sugenheim:
Geschichte der Aufl r Leibeigenschaft und Hörigkeit
in Europa bis um die Mate da neunzehnten Jahrhunderts, et
celui de M. le Dr. Hanssen: Die Aufhebung der Leibeigen-
schaft und die ge der gutsherrlich-bäuerlichen Ver-
hältnisse überhau den Herzogthümern Schleswig und
Holstein, et Ge qu'aux termes du programme de ce
prix l'Académie s'est engagée à publier les mémoires cou-
ronnés par elle. On arréte que les deux ouvrages préci-
tés seront imprimés sous forme de volumes séparés, in 8^,
au nombre de 600 exemplaires, y compris les 50 exem-
plaires d'auteur.
e Département Asiatique, par un office du-16 janvier
courant, envoie les livres en langues arménienne et kourde,
achetés à Constantinople, conformément au désir de l'Aca-
démie (v. la séance du 12 octobre 1860).
Lecture est donnée d'une lettre de M. le prince Obo-
lenski, du 15 décembre dernier, par laquelle il informe
M. le Président, que, suivant le désir de l'Académie, il s'est
empressé de procurer à M. Lazarefski toutes les facilités
pour étudier à la Bibliothèque des Archives Centrales
du Ministère des Affaires Etrangeres, à Moseou, les chro-
nographes slavons manuscrits, qui s'y conservent (v. la
séance du 9 novembre 1860
M. Radloff, Conservateur du Musée ethnographique,
chargé, par une décision de la Classe, du 21 décembre
1860, de la réception, à la Commission archéologique Im-
périale, d'une collection d'objets, trouvés dans les ruines de
Sarai et destinés à étre plaeés au Musée ethnographique,
adresse un rapport, annoncant quäl s'est acquitté de cette
mission et y joint Po liste des*objets reçus et déposés
audit Musée. Recu pour avis
M. Kóppen fait sas
z
le 5 novembre 1860 il a
été élu memtre honoraire de la Société savante ehsto-
nienne, de Dorpat
Paru le 1 mars 1861.
PHAR INED CDI UM free
| FRE PER
Königsberg,
M. Schubert,
membre correspondant.
T. III. N° 6.
BULLETIN
DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG.
TOME II.
( Feuilles 25 — 27.)
CONTENU.
Page
me
A. Kupffer, Note sur une erreur dans la division des alcoometres fabriqués à
Berlin et poinconnés dans le Bureau de vérification des alcoométres......... 353 — 355.
€. Schmidt, Recherches chimiques et physiologiques sur la Lymphe et le Chylus 355 — 369.
K. E. de Baer, Sur l'extinction des espèces animales au point de vue physiolo-
gique et non-physiologique et particulièrement sur la disparition des espèces
contemporaines de l’homme............................................ 369 — 395.
©. Struve, Réponse à M. le Général Schubert concernant une proposition faite `
par lui et se rapportant à la mesure de l'arc Scandinavo-Russe ............. 395 — 424.
Bulletin des SÉANCES... srir ENEE anne ne rer nn ne run. 424 — 431.
Bulletin bibliographique .................... E n n V ia 431 — 432.
i
— pi
On s’abonne: chez MM. Eggers & Cie, libraires à St. -Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de
l'Académie (Komnrers IIpaszenis Hx ueparopckoit Axaxewiu Hayk») et chez M. Léopold Voss,
libraire à Leipzig.
Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 8 rbl. arg. pour la Russie,
3 thalers de Prusse pour l'étranger. e:
BULLETIN
DE L/ACADENIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG.
Note sur une erreur dans la division des
alcoomètres fabriqués à Berlin et poin-
connés dans le Bureau de vérification
des aleoometres, par A. Kupffer. (Lu le
22 février 1861.)
Il y a quatre ans, à peu prés, que j'ai trouvé par
la comparaison directe des densités de plusieurs mé-
langes spiritueux aux indications d'un alcoométre nor-
mal*), fabriqué par J. G. Greiner à Berlin et poinconné
par la Commission Royale des vérifications (Normal-
aichungscommission), que ces dernières étaient sou-
vent en erreur d'un demi pour cent et quelquefois de
plus d'un pour cent. '
Voici comment ces comparaisons ont été faites.
Aprés avoir pesé avec beaucoup de soin un flacon de
verre (à bouchon de verre usé à l'émeri) rempli d'eau
destillée prise à plusieurs températures trés peu dif-
förentes de 1274 R. (la température normale de l'al-
coométre), j'ai déterminé par interpolation le poids
de l'eau contenue dans ce flacon à la température
normale. Je n'ai pas besoin de dire, que ces opéra-
tions ont été faites avec toutes les précautions re-
quises en pareil cas; les poids dont je me suis servi,
avaient été vérifiés avec rigueur, mon thermométre
avait été soigneusement comparé au thermomètre nor-
mal de l'observatoire, le méme, qui m'a servi dans
mon travail sur le poids d'un pouce cube d'eau (voyez
Travaux de la Commission pour fixer les poids et me-
sures de Russie 1841), et dont les erreurs produites
par les inégalités dans le diametre du tube capillaire
ont été déterminées avec une grande exactitude; je
me suis toujours servi de la méthode des doubles pe-
sées, la seule, qui puisse étre admise pour l'évalua-
tion d'un poids considérable qui allait jusqu'à 3 livres
et demie. Le poids du flacon rempli d'eau pure à la
température de 1274 R., diminué du poids du flacon,
ge, Cet instrument est composé de trois alcoomètres, dont le pre-
mier và de 0%, à 60%, le deuxième de 50%, à 80%, le troisième
ee de sorte qu'on observe immédiatement les demi- pourcents;
intervalle entre 999/, et 1009/, est de Bun environ. -
ome III
m'a donné le poids de l'eau contenue dans le flacon.
Ensuite le flacon a été rempli d'un mélange d'alcool
et d'eau, et le poids de ce mélange a été déterminé
de la méme manière à la méme température et avec
la méme précision.
Le poids du mélange, divisé par le poids de l'eau
pure, m'a donné la pesanteur spécifique du mélange
à la température normale.
Je n'ai pas réduit au vide, parce que Blagden et
Gilpins, dans leur détermination de la pesanteur spé-
cifique des différents mélanges d'alcool et d'eau, ont
negligé cette réduction, qui d'ailleurs, dans nos expé-
riences, aurait à peine affecté la quatriéme décimale
de nos chiffres.
Aprés avoir obtenu ainsi la pesanteur spécifique du
mélange, il était facile de trouver d'aprés la table
caleulée par Tralles le nombre des centiémes d'al-
cool que le mélange devait contenir.
Ensuite l’alcoomètre qu'il s'agissait de vérifier fut
plongé dans le mélange à là température normale;
ses indications devaient correspondre exactement aux
centièmes d'alcool déterminés par les expériences pré-
cédentes.
Voici les différences que mes expériences m'ont
données.
Indication de l'alcoométre Veritable contenu
36,8%, 38,1%,
46,5 47,3
56,0 56,8
66,0 66,5
75,5 75,9
83,6 83,9
91,8 91,9
Il faut dire, que tous les alcoométres fabriqués par
Greiner ou par M.Geisler à Berlin s'accordent assez
bien et donnent tous les mémes résultats; cela ne peut
donc pas étre une erreur fortuite. L’alcoomètre nor-
mal, d'aprés lequel'les échelles des alcoométres mis
23
355
Bulletin de l'Académie Impériale
356
= en vente ont été vérifiés, doit être affecté des erreurs
citées tout à l'heure.
M. Langberg a été, je crois, le premier, qui ait
donné une explication satisfaisante de cette erreur
(v. Ann. de Phys. et Chim. de Poggend. 1859. N* 2).
Il a prouvé que l'adhésion des liquides spiritueux
à la tige de l'aleoométre exercait une influence no-
table sur ses indications. Pour éviter dans la gra-
duation de l'alcoométre l'usage des liquides spiritueux,
dont il faudrait chaque fois déterminer la pesanteur
spécifique, à cause des variations, qu'elle est disposée
à subir par l'évaporation de l'alcool, on se sert ordi-
nairement de la méthode de Brisson, qui consiste à
plonger l'alcoométre dans de l'eau pure, en le char-
geant d'un poids suffisant pour le faire plonger dans
de l'eau jusqu'au méme trait, auquel il doit plon-
ger sans ce poids dans le liquide spiritueux. On com-
prend facilement, que l'adhésion de l'eau n'a aucuue
influence dans cette méthode, puisqu'elle est partout
la méme, mais dans les liquides spiritueux les adhé-
sions varient selon la force des liquides et peuvent
par conséquent produire des erreurs considérables.
Je n'entre pas dans plus de détails sur cet objet, et
je renvoie le lecteur qui pourrait en désirer, au mé-
moire cité de M. Langberg. !
Über die chemische Constitution und den
Bildungsprocess der „Lymphe* und des
»Chylus*, von Prof. Dr. C. Schmidt in
Dorpat. (Lu le 11 janvier 1861.)
Eine Reihe von Experimentaluntersuchungen über
die im Thierkórper vorkommenden Transsudations-
processe, deren Resultate, auf dem Wege der Induc-
tion verallgemeinert, zur Feststellung ihrer Gesetze
führten '), hatte mir bereits vor anderthalb Jahrzehn-
ten die Kenntniss der Lymphe im frischen normalen
Zustande besonders wünschenswerth gemacht. Sie er-
schien mir, im Gegensatze zu dem die Darmzotten er-
fülenden «Chylus», dem Filtrate des Speisebreies
durch die Capillarnetzwünde der «Chyluskanülchen»,
als selbstständiges, sich innerhalb des halb geschlos-
l
1) C. Schmidt, « Ueber die Transsudation im Thierkórper» Wöh-
ler und Liebig’s Annalen der Chemie, LXVI p. 342 ff. (1848). Aus-
führlicher erórtert in der als besonderes Werk erschienenen Ab-
handlung«Charakteristik der epidemischen Cholera, gegenüber verwand-
ten Transsudationsanomalien». Mitau und Leipzig. 1850. p. 116 ff.
^
senen besondern Gefässsystems langsam fortbewegen-
des intermediäres normales Transsudat der Blutcapil-
laren von constanter Zusammensetzung, und den so-
genannten «Wasserergüssen» oder den «hydropischen
Transsudaten» gleicher Bildungsweise. Die experi-
mentale Begründung dieser Ansicht, oder eventuell
deren Gegenbeweis, hätte zwar sofort an Thieren ge-
liefert werden können, doch erforderte der erste den
«Chylus» betreffende Theil der vorliegenden Aufgabe
eine Reihe experimenteller Vorstudien über die che-
mische Constitution und Bildungsweise der Darmdrü-
sensecrete, den Verdauungsprocess und intermediären
Stoffwechsel. Ich vereinigte mich zu diesem Zwecke
während einer Reihe von Jahren mit meinem Freunde
Bidder?) in der Art, dass B. den anatomischen, ich
den chemischen Theil der Arbeit übernahm, wie es die
bisherige Richtung unsrer Naturstudien mit sich brach-
te. Wir haben die vorläufgen Resultate der wissen-
schaftlichen Welt vorgelegt, sind uns indess wohl be-
wusst, nur zum Baue der Grundpfeiler eines Baues
nach Kräften das Unsrige beigetragen zu haben; des-
sen architektonische Gesetze die Aufgabe ünsrer For-
schungen waren. Durch unsere akademische Stellung
zu mehrjähriger Unterbrechung dieser Studien und
wissenschaftlicher Thätigkeit auf heterogenen Gebieten
veranlasst, nahmen wir uns vor, uns nichtsdestoweni-
ger von Zeit zu Zeit zur Weiterführung jener umfas-
senden Arbeit in geeigneter Weise wieder zu vereini-
gen. Die vorliegende Untersuchung, über deren me-
chanischen Theil B. seinerseits die bezüglichen Mit-
theilungen machen wird, sobald die Resultate spruch-
reif erscheinen, verdankt dieser erneuten Allianz ih-
ren Ursprung und vermittelt beide ersterwähnten grös-
sern Untersuchungsreihen untereinander als nothwen-
diges Verbindungsglied. |
Bei einer kürzlich von Dr. Weiss unter Bidder’s
Leitung über den Seitendruck der Lymphe im rechten
Halslymphgefüssstamme, und des Chylus im ductus
thoracicus narcotisirter Pferde ausgeführten Experi-
mentaluntersuchung?) konnten, nach Beendigung des
eigentlichen Versuches, so bedeutende Mengen des In-
halts Beider in reinem Zustande aufgefangen werden, `
2) F. Bidder und C.Schmidt, «Die Verdauungssäfte und der
Stoffwechsel». Mitau nnd Leipzig. 1858.
3) Die Resultate derselben sind in Hrn. Dr. Weiss's Inaugural-
dissertation « Experimentelle Untersuchungen über den Lymphstrom»
Dorpat 1860, niedergelegt.
357
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
SEMEN
dass die Gelegenheit zur genaueren chemischen Unter-
suchung Beider, so wie des zugehórigen Blutes von
Thieren gleicher Race, Alters, Kórpergewichts und
Nahrungsweise nicht unbenutzt gelassen werden durfte.
Herr Dr. Weiss fing am Schlusse der gelungensten
Versuche zu diesem Behufe das aus der eingeführten
Canüle hervorströmende reine klare oder schwach
opalisirende hellgelbe Fluidum in gewogenen kleinen
Glasballons, binnen stetig aufeinanderfolgender Zeit-
räume von 10—30 Minuten, mehrere Stunden hinter-
einander, auf, und stellte mir die so erhaltenen Por-
tionen mit den dazu gehörigen Angaben über Körper-
gewicht, Nahrungs- und sonstige wesentliche Ver-
hältnisse des betreffenden Thieres unmittelbar darauf
zur Verfügung. Die vorgeschrittene Jahreszeit ge-
stattete die Untersuchung bei gleichmässig niedriger
Temperatur, namentlich das Abwarten der vollstän-
digen Gerinnung Behufs möglichst vollständiger me-
chanischer Scheidung von Fibringerinnsel, Lymph-
kórpern und Serum, was meist erst nach 48 Stunden
beendet war, ohne erhebliche Zersetzung. In den
Hals jedes gefüllten Ballons wurde nach vorheriger
Wügung desselben ein beiderseits offenes Glasrohr
von 18—20 Centimeter Länge und °/, des Innen-
durchmessers so eingeführt, dass beim nachherigen
Umstülpen des Ballons über einen Stehcylinder von
14 Centimetern Hóhe auf 4 Centimeter Durchmesser,
der umgestülpte Ballon auf dem abgeschliffenen Cy-
linderrande, der darin im Serum schwimmende Kuchen
dagegen auf dem obern Rande des Glasrohrs ruhte.
Das Serum konnte bei dieser einfachen Vorrichtung
binnen 24 Stunden lüngs der Innen- und Aussen-
wand des Glasrohrs vollständig abfliessen, ohne dass
ein erheblicher V erdunstungsverlust stat konnte.
Nach beendetem Abflusse des Se-
rum wurde der Ballon vom Glas-
rohre abgehoben und mit dem
darin gebliebenen kleinen Ku-
chen gewogen. Die Gewichtsdif-
ferenz des frisch gefüllten, des
nur Kuchen enthaltenden und des
leeren Ballons, ergab das Ver-
hältniss und absolute Gewicht von Kuchen und Serum
der in jedem bestimmten Zeitraume aufgefangenen
Lymph- oder Chylus- Mengen.
I a) Lymphe aus dem einfachen rechten Hals-
lymphstamme eines Füllens bei gleichmüssig guter
Heufütterung und schwacher Narcotisation des Thiers
durch Injection von Opiumlósung in die Jugularvene.
Thiergewicht — 98,3 Kilogr.
Gewicht des Kopfes und Halses allein — 13,9 Kilogr.
binnen 100' aufgefangene Lymphmenge — 69,864
Grammen.
1 Kilogr. Thier liefert aus diesem rechten Halsgefäss-
stamme allein binnen.24 Stunden 10,23 Grm.
I Kilogr. Hals und Kopf derselben Seite binnen 24
Stunden 144,8 Grm.
Es wurden aufgefangen:
es m Binnen |
" | Frische Zerfallen in: 1000 gr. Lymphe zerfallen in: | Minute
re Lymphe.| frisches | frischen | bei 120° trocken | frisches | frischen | bei 120° trocken | frische
Sr Serum. | Kuchen.| Serum. | Kuchen. | Serum. | Kuchen. | Serum. | Kuchen. Lymphe.
32° 19,120 | 18,896| 0,224 0,0248 | 988,27 | 11,73 1,30 0,598 |gramm.
31 27,952 27,645 | 0,307 0,0308 | 989,02 | 10,98 1,10 0,902], »
LAN 22,792, 22,588| 0,204 0,0250 | 991,05 8,95 1,10 0,616 »
in 100' | 69,864 |69,129| 0,735 | 2,4393 | 0,0806 | 989,48| 10,52| 34,92| 1,15 0,669 »
Die Schwankungen in den Mengen binnen gleicher
Zeiträume aufgefangener Portionen sind von unver-
meidlichen Muskelbewegungen des Thieres trotz der
Narcose abzuleiten. Sie gleichen sich bei längerer
Versuchsdauer aus; der Reduction auf 24 Stunden,
aufs Gesammtkörpergewicht oder das Gewicht des sie
hauptsächlich liefernden Körpertheils , der rechten
Hälfte des Kopfes und Halses, als Einheit bezogen,
ist demnach die während der ganzen Dauer des Auf-
fangens erhaltene Gesammtmenge zu Grunde zu legen.
Sie reagirt alkalisch, gerinnt, zum Sieden erhitzt, für
sich sehr unvollständig, auf Zusatz einiger Tropfen
Essigsäure raschund v g. Diecoagulirten dicken
Eiweissflocken, Neutralfette und Fettsäuren der Seifen
11.4: ^ kA
Bulletin de l'Académie Imperiale
360
mit umschliessend, sind leicht vom farblosen, wasser-
klaren Filtrat trennbar, aus dem daher Schwefelsäure
oder -Silberoxyd- Nitrat nach starkem Ansäuern mit
Salpetersäure bestimmt werden können.
|
und Chlor leicht durch directes Ausfüllen mit pane
1000 Theile enthalten In 1000 | I
Theilen | Theilen
Zeng ge 2 dt Summe. | Serum. | Kuchen.
Wa o. 1 lii 954,56 | 9,37 | 963,93 | 964,71 | 890,4
j Wasserfreie Stoffe . -> | 34,92 1,15 36,07 | 35,29 | 109,6
Fibrin d z
Albumin \ 23,31 23,56 B
Fette und fette Sáuren ` | 1,05 28,84 100,4 E
Anderw. organische Stoffe 4,48 4,53 2
Mineralsalze . . . . .. 7,12 0,10 7,22 7:23 9,2 e à
Chlornatrium . . . . .. 5,36 | 0,07 5,43 5,42 5,8 ere
MiB Se. sew HER 147 | 0,02 1,50 1,49 | KS
e 0,03 0,03 | 0,03 | E
Schwefelsäure. . . . .. 0,03 0,03 0,03 2,5 S I
An Alkalien gebundene | E
Phosphorsäure 0,02 0,02 0,02, =
Phosphors. Kalk D
ER 021| 0,01 0,22 | 021 0,9 E
I. b) Lymphe aus dem einfachen rechten Hals-
lymphstamm eines Füllens bei guter, Heufütterung.
Chloroformnarcose durch Fanfülrubg lockerer mit ch.
3 Grammen Chloroform getr änkter B
in die Nüstern
Thiergewicht — 114,7 Kilogr
Gewicht des Kopfes und Halses allein — 16,4 Kilogr.
binnen 132'aufgefangene Lymphmenge = 107,920Gr.
1 Kilogr. Thier liefert aus diesem rechten Lymph-
gefässstamme allein binnen 24 Stunden 10,26 Gr.
1 Kilogr. Hals und Kopf derselben Seite binnen 24
Stunden 143,5 Gr.
Es wurden aufgefangen:
g : Zerfallend in: 1000 gr. Lymphe zerfallen in: Binnen
E Frische inute ;
ZS |Lymphe |frisches |frischen bei 120? trocken frisches | frischen bei 120? trocken frische
a ymp
Se Kuchen | Serum (Kuchen | Fibrin | Serum | Kuchen| Serum |Kuchen | Fibrin | Eymphe
20° 19,710| 18,758 0,952 | 0,7799 0,0600, 951,70| 48,30 | 39,57 3,04 | 0,985
21'| 20,165, 18,531| 1,634 | 0,7544 0,0520, 918,97| 81,03 | 37,41 2,58 | 0,960
56 | 42,998 41,752, 1,246 | 1,8116 0,0700| 971,02! 28,98 | 42,13 1,63 | 0,768
35 25,047, 24,041| 1,006 | 1,0239 0,0534| 959,84| 40,16 | 40,88 2,13 | 0,716
132” |107,920|103,082| 4,838 | 4,3698| 0,4497| 0,2354| 955,17| 44,83 | 40,49 | 4,15 | 2,18 | 0,818
Die physikalischen und chemischen Eigenschaften | Chlornatrium . 5,40| 0,27 | Dën 5,65] 6,07
des Fluidums sind von denen des ersten Versuchs E bir T er e erg oer
; X M dr SE MES aus ic ; : :
nicht verschieden. : Schwefelsäure ... | 0,08 0,09! 0,08| 0,18
P z An Alkalien gebunde-| | 0,01 {
1000 Theile enthalt `
ees e OP ne Phosphorsáure| 0,02 0,02! 0,02} 0,15
Serum |Kuchen Summe | Serum | Kuchen | Phosphors. Kalk 049| 0,07| 0,26 0,20! 1,59
e » Maguedal) , ? , , `
Bele o 914,68| 40,68 | 955,36| 957,61| 907,32 ; Ai l
Foste c Stoffe 40,49| 4,15 | 4464| 42,39| 92,68) Beide Versuchsreihen zeigen in jeder Hinsicht so
pe ett n ten 2,18 | 2,18 A» 48,66 | viel Übereinstimmung der Resultate, dass sie mit
e^ et wr er e » a Le â es. e
Feo und ele unt 154| 3 i| 123 34,36 Sicherheit als Grundlagen für weitere Schlüsse be-
anderw. organ. Stoffe 1,69 1,78 nutzt werden können.
Mineralsalze . . .. 7,04| 0,43 7,47| 7,36| 9,66 II. a) Chylus aus dem ductus thoracicus eines Fül-
361 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 362
OÍÉe—
lens aufgefangen,. dis 2 Tage früher zu Untersuchun- | 1000 gr. Chylus enthalten: | In 1000 | In 1000
| . Se- | gr. Ku-
gen am rechten Halslymphstamme benutzt worden E del, "DE Bang? Gert
war, indess trotz des operativen Eingriffs Futter und
Getrünk zu sich genommen hatte. Durch eine in den Ns Mi ; GN . ae 60| 28,37 | 960,97 iR 906,28
Halstheil des Brustganges eingebundene Canüle von Waste S v ER Bloas 5,10) Sg Steg Ee
3 Centimetern Innendurchmesser wurden aufgefangen: | Fette me d.Seifen aite. 0,76 0,79
Albumin ...... 2.60 23,33
Fibrin T ! 2,57 nal 83,85
Grammen Binnen 1' : : Anderw. organ. Stoffe, 5,37 5,54
Binnen Thiergewicht — 106,5 : '
hyl . Chyl : Himaus .2. 4. 0,05 0,05 ,93
SES ST pee 10gr Mi (incl. 0.10 Eisen)
í 1 Kilogr: Thier liefert | Mineralsalze (excl.Eisen) — 7,37| 0,22 | — 7,59, 7,61] 6,82
6 29,380 4,896 binnen 24 Stunden | Chlornatrium. . . . | 5,61| 0,15 | 5,76 5,79) 4,70
16,5 79,841 4839 MEI uM Ru A 1,26| 0,05 | 131 130) 1,46
11 45,535 4,140 Schwefelsäure ... | 0,07 0,07 0,07) 0,06
7 : E 34,265 4,895 An Alkalien gebunde-
21 d SE SH ne Phosphorsäure 0,01 d nen 0,28
67 294,158 4,358
Le de veus 0,43! 0,01| 044 044 032
» ` Magnesia ar vd
^ Les ; Aschenmenge durch | |
Das schwach opalisirende hellgelbröthliche Fluidum |“ pinäscherung . 8,37) 0,24 Seu 864 7,72
gerinnt erst nach einigen Stunden, wie die Lymphe; | Kohlensäure- Gehalt |
vollständig erst nach 24 Stunden. Mechanische Er- | derselben 1,001 0,02, 1,02 1,03| 0,76
schütterung befördert bei beiden sowohl die Gerin-
nung als die Contraction des hellróthlichen, nach be-
endetem Absickern des Serums zu einem hochgkin m-
bedeutenden Gallerthäutchen
Kuchens. Unter dem Mikroskope zeigen sich neben
den Lymphkörpern bekannter Form nur sehr spärliche
freie Fetttropfen, was mit dem Resultate der Analyse
ganz übereinstimmt.
II. 5). Chylus aus dem ductus thoracicus eines ge-
sunden, vorher zu keinem Versuche benutzten Füllens
bei guter Fütterung. Das Thier hat 3 Stunden vor
dem Versuche Mehlbrei und Heu gefressen. Opera-
tion wührend der Chloroformnarcose, deren Wirkun-
gen während des spätern Auffangens des Chylus un-
ter Steigerung der erhaltenen Menge aufhóren. Mit-
telst derselben Canüle von 3 Millimeter Durchmesser
wurden aufgefangen:
T 11000 gr. Chylus zer- "P
Min Frischer Zerfallend in: | PII SES Gier
Laylés Serum Kuchen | Serum | Kuchen x 7
Go 143,507, 140,163| 3,344 | 976,70 | 23,30 | 1,0172 während der Chloroformwirkung
60' 205,260 198,815| 6,445 | 968,60 | 31,40 | 1,0166 das DR erwacht aus der Narcose
60 274,818) 266,458] 8,360 | 969,58 | 30,42 | 1,0159
60 305,364! 296,743| 8,621 | 971,77 | 28,23 | 1,0159 | laie Ohtssekkännirkeng
60" 273,415| 264,323! 9,092 | 966,75 eet 1,0167 | hat aufgehört.
60° | 306,867) 294,460| 12,407 | 959,57 1,0168
360° |1509,231|1460,962| 48,269 | 968,02 | E m | 1,0165 m
Thiergewicht — 81,9 Kilogr.
1 Kilogr. Thier liéfert binnen 24 Stunden 73,71 gr.
Chylus.
Physikalische und chemische Beschaffenheit der ein-
zelnen Portionen gleich den ersten.
1
Bulletin de l'Académie Imperiale
363 364
1000 ) gr. Chylus enthalten: m 1000 | In 1000 11000. gr. Blut zerfallen in: d 1000 | In 1000
| 32 Eë TB BE | 505,95 | 494,05 r. Se- | gr. Ku-
Fo un |Kuchen Summe |^ | rum | che | Serin Kuchen | Summe E ram chen
EUM DuC 927,29] 28,90 | 956,19| 958,50| 887,59 | Chlornatrium. . . 2,90) 1:21 2109 3i EST
feit Stoffe. | 40,15| 3,66 | 43,81| 41,50| 112,41 | Natron . . . . . .. 0,44 0,37 0,81 0,87) 0,75
Freies Fett. . ... à 0,48) 0,05 | .0,53| 050° 1,54 | Kali .......- 0,07, .1,58| 1,60) 0,14 3,19
Fette ibis d Seifen 0,27 0,01 | 0,28. 0,28! . 0,27 | Schwefelsäure . . 0,06 0,06 0,11
Fig e ue A e + 1,27 | 1,27 38,95 | Àn Alkalien gebunde-
Albumie 4). 29,85 f 30,85 ne Phosphorsäure 0,65! 085 0,01 1,31
Zucker und anderw. 2,15 | 34,24! 65,96 FRE Kalk . 0,10! 0,06 0,17| ‚0,211 0,12
organische Stoffe 2,24 | 2,32 Magnesia 0,02; 0,07] 0,09, 0,05, 0,14
eg IE 0,06 0,06 2,05 EE eU. 0,01 0,01 0,02 0,01 0,03
(incl. 0,14 Eisen | Aschenmenge durch e
Mieres 7,91, 0,18 7,49! - 7,5 MAS Einäscherung 3,89) 5,21 9,101 7,70| 10,55
EET 5.76 0,08 5,84 5,95 2.30 Kohlensáure -Gehalt
sie TOUNI M 004| 117| 1,17} 1,39| derAsche....| 0,28 0,9, 20,67 (pp 0,79
MAR: Hs aa 0,11] 0,02 | 0,13} DUU 0,70 ; : ;
Schwefelsäure . . . 0,05 0,05! 0,05! 0,01 Der Gegensatz in Vertheilung der Mineralbestand-
An Alkalien gebunde- theile auf Zelle und Intercellularfluidum, d. h. die
m Mus mec 0,02, 0,08 | 0,04) 0,02! 0,85 | histologisch geformten und formlos gelösten oder
Phosphors. Kalk . 0,19| 0,01 0,20 (0,20; 0,25 |.. 3 :
z Magnesial 0,05 0,05) 0,051 0,03 bis zur Unkenntlichkeit aufgeschwellten Elemente der
Aschenmenge durch Lymphe, des Chylus und des Blutes, zeigt sich bei bei-
Einüscherung. . | 811 0,20 | 8,31) 8,38] 6,26 | den erstern weniger entschieden als bei letzterm. Der
— SR 0.80 002! 082 0.83| 0:60 überwiegende Kali- und Phosphorsäure - Gehalt der
1 , , H ’ 3
Ein Blick auf diese Analysen zeigt, dass der Inhalt
des ductus thoracicus des Pferdes von dem des rech-
ten grossen Halslymphstammes qualitativ wie quanti-
tativ fast nur durch einen, von einer Spur Hämatin
herrührenden geringen Eisengehalt unterschieden ist.
Der Gehalt an Neutralfetten und fetten Sáuren der
Seifen ist äusserst gering, //, bis /,, von dem der
Fleischfresser, und kommt dem des Blutes nahe, des-
sen Dichtigkeit und entsprechender Gehalt an was-
serfreier Substanz, histologisch geformter wie unge-
formter, jedoch mindestens doppelt so hoch ist; wie
folgende Parallel- Analyse des Blutes eines gesunden
Füllens gleicher Nahrungsweise und Kórpergrósse zei-
gen wird:
(1000 gr. Blut zerfallen in: re | Tn
1000 gr.1000 gr.
E nn Summe | Serum | Kuchen
Wasser... .... 70,91! 334,58| 805,49| 930,75| 677,21
Wat Stoffe. | 35,04| 159,47| 194,51| 69,25| 322,79
Freies Fett... .. SM 1,30 2,63
P eege Seifen | 0,80| 0,54 134 .157| 1,09 |
ee 9,31, 8,81 Al
Haerz dee 28,68 56,69
Zucker und anderw. 141,19 (en Can
organische Stoffe ,95 9,85
Hämatin (incl. Eisen) . 9,18 9,18 7 18,58
(incl. 0,61| (inel. 0,61 (incl. 1,23
S Eisen) i Eisen)
Mineralbestandtheile | | 3,61, 3,95 7,14 8,00 |
(excl, Eisen) . E | Do sve
Blutzellen und Lymphkórper kann, im Gegensatze zum
fast ausschliesslichen Chlornatrium, und Natron-Ge-
halt der Intercellularflüssigkeit bei letztern, durch
den relativ. grossen Fibrin- Gehalt des Lymph- und
hylus-Kuchens verdeckt, nicht so eclatant, auf den
ersten Blick überzeugend, hervortreten, ist aber ebenso
vorhanden. Ein Blick auf die mit der grössten Menge
Substanz (1'/, Kilogr. Chylus), angestellte, daher zu-
verlässigste Analyse des Chyluskuchens II 5 zeigt in
den 2 letzten Columnen rechts diesen Gegensatz aufs
Entschiedenste. Es ist dabei nicht ausser Acht zu
lassen, dass bei so geringen Quantitüten zur Analyse
verwendbarer Substanz — 1, Kilogr. Chylus liefern
nur 48,8 Grammen Kuchen, wovon 0,27 gr. Mineral-
bestandtheile — und der Leichtflüchtigkeit des Chlor-
kaliums beim Glühen unter Luftzutritt, kleine fast
unvermeidliehe Kali-Verluste sich bei der Reduction
auf 1 Kilogr. Kuchen enorm vergrössern, so dass die
mit kleinern Quantititen Lymphe und Chylus ange-
stellten Bestimmungen I a und b, und II a hinsicht-
lich der letztern Rubrik: «In 1000 Th. Kuchen» nur
einen sehr bedingten Werth beanspruchen dürfen.
Aus den directen Bestimmungen ergiebt sich, dass
Pferde bei gewöhnlichem Heufutter binnen 24 Stun-
den 6,6 Procent ihres Kórpergewichts Chylus aus
dem Milchbrustgange liefern. Bei Fütterung mit
^
365
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
Milch geben sie das Doppelte, ca 13 Procent, dessel-
ben. Aus dem rechten Halslymphstamme von Thieren
gleicher Constitution wird unter gleichen Verhält-
nissen, auf gleiches Körpergewicht als Einheit bezo-
gen, 1 Procent des letztern, auf ihre wahrscheinliche
Quellenregion, die rechte Hälfte von Kopf und Hals,
als Gewichtseinheit reducirt, 14 Procent dieser er-
halten. Binnen 24 Stunden strómt demnach eine der.
kreisenden Gesammtblutmenge gleiche Quantität Chy-
lus und Lymphe von gleichem Salzgehalte, dagegen
etwa dem halben Gehalte an organischen Substanzen,
in die Blutbahn, um aus letzterer zum Theil wieder
transsudirt, zum Theil durch directe Darmaufsaugung
in den Chyluszotten wieder ergänzt, Tags darauf den
gleichen Körperkreislauf durchzumachen.
Ein Füllen gleicher Constitution bildet, nach di-
recten Bestimmungen, bei 1,79 Kilogr. Heu und 0,64
Kilogr. Hafer als Tagesration für 100 Kilogr. Thier-
gewicht, über den Stoffwechselbedarf hinaus 0,58 Ki-
logr. Körpermasse, als tägliche Gewichtszunahme. Es
liefert 0,317 Kilogr. Harn und 3,401 Kilogr. Excre-
mente und trinkt dabei 3,819 Kilogr. Wasser. Die
weitere Analyse führt auf folgende Endgleichung des
| Stoffwechsels für 100 Kilogr. Thiergewicht Füllen.
Aufgenommen wurden in Grammen:
: : Wasser- u Wasser- |... Sauer- |Mineralbe-
Nahrungsmittel | Frisch frei Wasser | Kohle stoff Stickstoti io letasdiheilé
e 1790 | 1543 | 247,0 | 706,8 734 23,1 | 597,1 138,9
Hafer 640 543,4|. 96,6 | 275.5 34,8 12,0 | 199,4 21,7
À Summe | 2430 | 2086,4| 343,6 | 982,3 | 111,9 35,1 | 796,5 | 160,6
Ausscheidungen durch Darm und Nieren in Grammen
I Wasser- Wasser- Lou Sauer- | Mineralbe-
Frisch | Wasser frei Kohle stoff Stickstoff) soft -Lafandtheile
AGUA RE 317. 245,1 TEI 25,9 2,7 9,0 8,1 26,2
Excremente. .... 3397. | 2559,7| | 837,3| 825,6 |. 42,9 18,5 1 317,2 133,1
Summe | 3714 | 2804,8| 909,2| 351,5 45,6 | 27,5 | 325,3 159,8
Incl. Wasser wurden ,
aufgenommen . . | 6250,3| 4162,6| 2087,7| 982,3 | 111,9 351 | 796,5 161,9
Demnach assimilirt
und exspirirt . . | 2536,3| 1357,8| 1178,5| 630,8 66,3 7,6 | 471,2 2,6:
Assimilirt wurden . 580 402,7] 117,31: 78,1 11,4 7,6 17,6 2,6
Zu exspirirenderRest| 1956,3| 895,1] 1061,2| 552,7 54,9 453,6
Zur Kohlensüure und Wasserbildung erforderlicher,
bei der Inspiration zu bindender Sauerstoffzuschuss
— 1473,9 gr.
. Exspirirt werden:
895,1 gr. prüformirtes Wasser,
hen, so ergiebt die Differenz der Constitution beider
nahezu die Zusammensetzung der im Darmrohr auf-
gesogenen, in Chylus und Blut binnen 24 Stunden
per 100 Kilogr. Thiergewicht wirklich übergegange-
nen Nahrungselemente, nämlich:
494,1 » durch Oxyd. gebild. Wasser, Eod EE
im Ganzen: 1389,2 gr. Wasserdampf Summe fester Stoffe. . 1250,4) Albuminoide | andere Stoffe
2026,6 » Kohlensäure. 103,7 1146,7
Bei der Oxydation werden gebildet 4,268940 Wär-| mg Sc pee pi pec
me-Einheiten d. h. die zur Erhitzung von 4268,94 | enthal- Bag 16 6 166 e
Kilogrammen Wasser um 1° C., oder des dem Thier- tend. oc drétot ` 479,3 23,9 455,4
gewichte gleichen Wassergewichtes um 42,7? C. über | - Salze 28,8 etse
die Anfangstemperatur nóthige Würmemenge. MM eR m prisca ;
Da die festen Excremente fast ausschliesslich aus
nicht assimilirbaren Bestandtheilen des Futters beste-
1000 Grammen Chylus enthalten im Mittel 958
Gr. Wasser, 30,5 Gr. Albuminoide, 7,5 Gr. Mineral-
Bulletin de l'Académie Impériale
bestandtheile und 4 Gr. andere Stoffe. Letztere ste-
hen zu einander nahezu in demselben Verhältnisse
wie sie im Darmrohre den Nahrungsmitteln entzogen
wurden:
103,7 Gr. Albuminoide
98,8 » Mineralbestandtheile, von 100 Kilogr.
Thiergewicht binnen 24 Stunden in den
Kreislauf aufgenommen, bilden demnach
mit:
3257,2 » Wasser
13,6 » andern Stoffen
3403, ‚3 Grammen Chylus.
Im Mittel der beiden Versuche II a und b lieferten
100 Kilogr. Thiergewicht binnen 24 Stunden
6,13 Kilogr. Chylus
davon stammen aus den Nahrungs-
mitteln hóchstens 2:40. s» »
demnach müssen aus der Blutmasse
unter Zuziehung des Restes im
Darmkanale aufgesogenen Was-
sers dazutreten die Elemente
von mindestens
2,73 Kilogr. Chylus
Der Chylificationsprocess gestaltet sich demnach
folgendermaassen:
100 Kilogr. Thiergewicht nehmen binnen 24 Stun-
den aus den Nahrungsmitteln (Heu und Hafer) auf:
. sep gr $9 9
he 330
Wasser AN organische 5 ER
| à EST
Die decine icti lie-
EOS IN N 1602,9 | 103,7 | 1117,9 | 28,8
3403, a a Chylus ent-
peter OU 3257,2 | 108,7 13,6 | 28,8
Differenz. . — 1654,3 --1104,3
Die ae min
RET IV. 1654,3
iii ae Respi-
rationsmaterial..... 1104,3
Behufs der Bildung von 2,73 Kilogr. Chylus müssen
sich, den Salzgehalt des Intercellularfluidums zur Ba-
sis genommen, worin 2,73 Gr. Mineralbestandtheile,
spalten 5,67 Kilogr. Blut in 2,73 Kilogr. abfiltrirten
Chylus und 2,94 Kilogr. weiter kreisende Blutzellen
und anhaftende Intercellularflüssigkeit.
Wird beim Abfliessenlassen des Chylus aus dem
Milchbrustgange nach Aussen statt des normalen Wie-
derergusses in die Gesammtblutmenge, der Wasser-
verlust nicht durch eine entsprechende Mehraufnahme
reinen Wassers oder wasserreicherer Nahrungsmittel
von aussen ersetzt, so müssen Blut, Muskeln und in
letzter Instanz sàmmtliche Kórperbestandtheile um die
Wassermenge des abfliessenden Chylus wasserürmer,
concentrirter werden. Ob dieser Wasserverlust dem
Blute direct oder durch fortdauernde Ausscheidung
der wasserreichen Darmsecrete, ohne Wiederersatz
des abgegebenen Wassers durch Rückfluss des aus
letztern und zugeführten Nahrungsmitteln gebildeten
Chylus, entzogen wird, ist hinsichtlich des Endresul-
tats gleichgültig. Die unveränderte Dichtigkeit des
Chylus nach 6stündigem Abfliessenlassen desselben
in Versuch II b, beweist, dass 1°, Kilogr. Chylus, wo-
rin 1,437 Kilogr. Wasser, ohne wesentliche Stórungen
des Bildungsprocesses aus dem Kreislaufe entfernt
werden können, während beim Ablassen von Blut in
gleichem Verhältnisse zum Gesammtkörpergewicht
eine erhebliche Verminderung des Gehalts an organi-
schen Stoffen neben entsprechender Steigerung des
Gehalts an Wasser und Mineralsalzen, namentlich
Chlornatrium, eintritt. Der Wiederersatz des Chylus :
erfolgt demnach viel rascher als der des Blutes.
Wir sehen, dass mindestens die Hälfte der binnen
24 Stunden oder jedem sonstigen Zeitraum den Milch- `
brustgang durchstrómenden Chylus-Menge ihren Ur-
sprung nicht im Speisebrei findet, vielmehr als Se-
cret der Gesammtblutmenge anzusehen ist. Man `
hat diese als «Lymphe», den direct der Nahrungs-
aufnahme von aussen her entstammenden Theil als
«Chylus» zu bezeichnen. Im Milchbrustgange wie in
den grössern Lymphgefässstäimmen sind beide ge-
mischt, in den Darmzottenkanälchen ist vorzugsweise
letzterer, in den sogenannten Lymphdrüsen erstere vor-
handen. Mindestens die Hälfte der Gesammtblutmenge,
und zwar deren Intercellularflüssigkeit, spaltet sich
demnach binnen 24 Stunden in Salzlösung mit halbem
Eiweissgehalt, die aus dem Blutgefäss- ins Lymphge-
fäss-System hinein transsudirt, und Blutzellen, nebst
anhängendem Rest der Intercellularflüssigkeit die
weitercireulirend durch stetig wiederzuströmenden
Chylus auf die ursprüngliche typische Normalconsti-
tution zurück verdünnt werden. Volum und Salzge-
halt der binnen 24 Stunden den Milchbrustgang durch-
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
370
EEE i
strómenden Chylus-Menge ist nahezu gleich dem Ge-
sammtvolum der im Körper eirculirenden Intercellu-
larflüssigkeit des Blutes.
Da diese Processe, Secretion aus und Rückfluss
des Lymph - Secrets in die Blutmasse in jedem Zeit-
theilchen stetig neben einander hergehen, so muss die
Zusammensetzung des Blutes, wie der Lymphe normal
eonstant bleiben. Das Verhältniss ändert sich bei
starker Blutentziehung, wo die rückständige Blutmasse
durch den nachströmenden gemischten Chylus des
Milchbrustgangs rascher verdünnt wird, als entspre-
chende Wasserabdunstung durch Lunge und Haut er-
folgen kann. Dagegen kann bei starker Chylusentzie-
hung der Wiederersatz nur auf den 2 bisherigen We-
gen, des «Chylus» aus dem Darmrohre, der «Lymphe»
aus dem Blute, unverändert weiter erfolgen, er wird
daher innerhalb ziemlich weiter Gränzen nahezu con-
stant fortschreiten.
ER Fette und Alb nin, Bi- Mineral-
7 -z 5 tel atin, Zuc S "
Es enthalten: Wasser jtejeStoffe eite Säu-| Fibrin dere peu
7. organ. Stofle| d Eisen
1000 grammen Blut. . .. 805,49 | 194,51 2,64 3,91 150,37 7,56
485,5 5° ^ Lymphe;s |/461,70°1 9107. 0,68 | 105 | 1629] 901.
516,7 gr. weiter circulirende|
_Blutzellen plus Rest der
Intercellularflüssigkeit 343,79 | 172,94 | 2,01 2,26 134,09 | 3,95
Bei Transsudation der «Lymphe» aus der Intercel-
lularflüssigkeit des Blutes wird demnach mit den Sal-
zen nur 1 des Fibringehalts, die Hälfte des Eiweisses,
nahezu die Gesammtmenge des Wassers, Zuckers, der
fetten Sáuren und anderweitiger lóslicher organischer
Substanzen ins Lymphgefässsystem hinein transsudirt.
Der Process selbst ist dem bei allen sogenannten hy-
dropischen Erscheinungen stattfindenden ganz analog;
ohne Auftreten qualitativ eigenthümlicher Fermente
oder Spaltungsprodukte, wie in den Darmsecreten.
Charakteristisch ist für die ganze Gruppe das feste Ver-
hältniss von Wasser zu Salzen bei der grössten Man-
nigfaltigkeit im Eiweissgehalt des Transsudats, der,
im frischen Wundplasma nahezu gleich dem der In-
tercellularflüssigkeit, im Transsudate des Hirncapillar-
netzes fast verschwindet. Die «Lymphe» hält normal
das Mittel zwischen beiden Extremen; ob abnorme
Druckverhältnisse im Blutgefässsystem ihre Constitu-
tion wesentlich zu ändern vermögen, müssen directe
weitere Versuche entscheiden.
Über das Aussterben der Thierarten in phy-
siologischer und nicht physiologischer
Hinsicht überhaupt. und den Untergang
von Arten, die mit dem Menschen zusam-
men gelebt haben, insbesondere, von K,
E. v. Baer. (Lu le 11 janvier 1861.)
(Erste Hàlfte.)
. Allgemeine Bemerkungen über das Aufhören der
Thierarten im Laufe der Zeit.
Man stösst jetzt nicht selten auf die — als selbst-
verständlich hingeworfene Behauptung: wie die Indi-
Tome III.
nu
viduen absterben, so müssen auch die Arten oder ge-
netischen Reihen von Organismen derselben Form ihr
Ende erreichen. Eine solche Ansicht ist keinesweges
neu, allein sie scheint jetzt besonders Platz zu grei-
fen, nachdem man weniger freigebig mit den Revolu-
tionen der Erdrinde in der Vorzeit umgeht und sich
bemüht, die geologischen Vorgänge der Gegenwart
weithin zurück in der Geschichte des Erdkórpers wie-
der zu erkennen. Auch scheint für den ersten Augen-
blick die Analogie so gross zu sein, dass man leicht
glauben kónnte, das Absterben des organischen Indi-
viduums mache auch das Aussterben der Arten wahr-
scheinlich oder gar nothwendig. Indessen darf man
diese Zusammenstellung oder Vergleichung nur ein
wenig mehr ins Auge fassen, um zu erkennen, dass
dem Sterben des Individuums eine innere Nothwen-
digkeit zu Grunde liegt, dass aber für den Untergang
der Arten eine solche weder empirisch nachgewiesen,
noch theoretisch wahrscheinlich gemacht scheint. Dass
das organische Individuum dem Tode entgegen reift
und dass der organische Lebens-Process also eben so
gut ein continuirlicher Selbstmord - Process genannt
werden kann, ist wohl die allerülteste Einsicht, die
der Mensch überhaupt in diesen Process gewonnen
hat. Ist auch die Nothwendigkeit des Endes in den
hóhern Thieren weniger anschaulich, so, springt sie
doch schon bei vielen Insecten, besonders aber bei
einjährigen Pflanzen mit terminaler Blüthe und ühn-
lichen Jahrestrieben (Individuen nach Braun) der aus-
dauernden Pflanzen in die Augen. Die Stengel- Ent-
wickelung hat im Pistil und die peripherische in den
Staubfäden ihr Ziel gefunden. Was könnte aus dem
Bulletin de l'Académie Impériale
372
Stamm-Individuum weiter werden, als dass es Keime
für neue vorbereitet?
Suchen wir nun nach einer iid dd: im Lebens-
Processe selbst liegenden, also rein physiologischen
Nothwendigkeit des Aufhórens in der Reihenfolge der
Generationen, so scheint es mir, dass die Beweise
aus der Erfahrung fehlen und die Analogie keineswe-
ges gross genug ist, um auf sie einen Schluss zu grün-
den. Das Leben oder Fortbestehen der Art beruht ja
auf der Fühigkeit und respectiven Nothwendigkeit des
individuellen Lebens - Processes auf der Hóhe seiner
Entwickelung Keime für die Wiederholung dessel-
ben Lebens-Processes zu entwickeln. In der Pflanzen-
welt und den niedersten Thieren ist die Entwickelung
der neuen Keime (oder Sprossen) ein unmittelbarer
Abschnitt des individuellen Lebens; in den hóhern
Thierformen sehen wir, dass, bei Absonderung der ge-
schlechtlichenF unctionen auf verschiedene Individuen,
bei vollendeter Reife der Keime (Eier) und des be-
fruchtenden Stoffes im Geschlechts - Triebe sich eine |
Nöthigung entwickelt, die zur Paarung treibt und da-
mit die Fortpflanzung zu sichern scheint.
Ein Aufhören der Propagation aus innern physio-
logischen Gründen will ich keinesweges von vorn
herein für undenkbar oder unmöglich erklären. Es
scheint mir aber, dass man kein Recht hat, vom Auf-
hören der Arten nach Analogie des Anfhörens der
Individuen zu sprechen, so lange man nicht ein all-
mähliches Aussterben einiger Arten aus solchen innern
Gründen nachweisen kann. Sie könnte sich äussern
im Schwinden des Geschlechts- Triebes im Laufe der
Propagation, in Abnahme der Zahl der Nachkommen,
in allmählicher Verkümmerung derselben oder in wirk-
lichem Aufhören aller Propagations-Fähigkeit, z. B.
der Keimbildung. Unsere Hausthiere, bei denen die
Aufeinanderfolge der Generationen so weit befördert
wird, als die Natur erlaubt, sind noch keinesweges
öhfenchtbät geworden, sondern die Zahl der Nachkom-
men scheint sich unter der Pflege des Menschen da
vermehrt zu haben, wo wir eine mehr unmittelbare
Vergleichung anstellen können, wie beim Schwein,
dem Huhn und anderem Geflügel. Allerdings B
sich andere Thiere nennen, welche in der Gefangen-
schaft sich selten oder fast gar nicht fortpflanzen. Der
Elephant ist schon lange gezähmt, aber er ist nicht
eigentliches Hausthier geworden, indem er dem Men-
schen selten oder nie eine neue Generation gibt, aber
.| entfernt vom Menschen pflanzt er sich fort. Der un-
gestórte Fortgang der Propagation im Zustande der
Freiheit lässt vielmehr erkennen, dass der Zustand der
Gefangenschaft eine Stórung der geschlechtlichen Ent-
wickelung mit sich bringen muss. Bedenken wir, dass
von fremdlündischen Vögeln, die eine tüchtige Flug-
kraft haben, nur wenige in der Gefangenschaft sich
fortpflanzen, viel besser und häufiger aber die Vögel
mit geringer Flugkraft, so dürfen wir wohl glauben, :
dass der Mangel an Bewegung, den die Thiere in der
Gefangenschaft erleiden, bei vielen die Entwickelung
der geschlechtlichen Functionen hindert. — Man hat
oft aus dem Umstande, dass man von noch bestehen-
den Thierarten im Boden gewisser Gegenden die Reste
früherer Individuen von einer Grösse findet, welche
die gewohnten lebenden übertrifft, den Schluss zie-
hen wollen, dass die Epigonen allmählich verkümmern.
Allein zuvórderst ist die kórperliche Abnahme der
Epigonen wohl nicht allgemein, sondern nur bei ei-
nigen Arten gewöhnlich, dann sehen wir aber auch
in der Jetzt- Welt, dass wo dieselben Thiere reichli-
chere Nahrung und das passende Klima haben, sie
grósser und kráftiger sind als ihre Stammgenossen in
dürftigern Verhältnissen. Middendorff fand in den
östlichsten Theilen von Sibirien, wo weder Thiere
noch Menschen den Bären das Leben verkürzen oder
sie von den vortheilhaftesten Wohnplätzen verdrän-
gen, Individuen, die sich mit den Höhlenbären mes-
sen können. Die grasreichen Ebenen Ungarns und Po-
doliens ernähren Rinder, welche die aus weniger gras-
reichen Gegenden an Grösse sehr übertreffen. — Dass
nicht durch die Reihe der Generationen der Lebens-
Process unkräftig wird, scheinen die Untersuchungen
der Schweizerischen Pfahldörfer, der Skandinavischen
Küchenreste, so wie überhaupt ganz alter Ansiedelun-
gen der Menschen zu erweisen. Nach allgemeinem
Urtheil deuten die Reste von Hausthieren, die man
dort gefunden hat, kleinere Racen an als man jetzt gp:
| wöhnlich hat. Jene Menschen lebten selbst ärmlich
‘und werden den Hunden und ähnlichen Thieren selbst
die Sorge für ihre Nahrung überlassen haben, auch
wohl die Grasfresser unter ihren Hausthieren bei der
Unsicherheit der Zeit wahrscheinlich auf sehr be-
schränktem Raume gehalten haben. — Dass jetzt auch
die am besten gefütterten Rinder nicht mehr die Grósse
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
374
des Bos primigenius erreichen, kann leicht in dem Um-
stande seinen Grund haben, dass so viele Generatio-
nen hindurch der Mensch die Kühe nur als Milch-
fabriken behandelt und dem Nachwuchse die Nahrung
beschrünkt hat.
Als Analogie und zwar als beweisende Analogie für
das allmáhliche Aussterben der Arten pflegt man auch
das Aussterben gewisser Menschenstümme bei naher
Berührung mit civilisirten Völkern anzuführen und
sich dann vorzüglich auf das augenscheinliche Schwin-
den des Amerikanischen Stammes, der Südsee-Insu-
laner u. s. w. zu berufen. Aber, angenommen auch,
dass der Amerikanische Menschenstamm naturhisto-
risch wirklich eine Species wäre, ist doch augenschein-
lich, dass das Schwinden desselben, wie das der Gu-
anchen, der Bewohner von Van Diemensland u. a. auf
ganz andern Gründen beruht als auf innern physiolo-
gischen. Der civilisirte Mensch beengt dem. uncivili-
sirten nicht nur den Raum, wovon besonders der Jä-
ger viel zu seiner Existenz braucht, sondern er bringt
noch drei verderbliche Gaben mit: Brandtwein, Pocken
und Lustseuche. Die beiden letztern gibt er gern um-
sonst, die erstere aber nicht. Diese tauscht er gegen
die Mittel ein, welche der Wilde früher zu seinem ei-
genen Lebens-Unterhalte brauchte. Nicht nur erlegt
der eingewanderte Mensch einen Theil der Jagd-Thiere
selbst, sondern er verkauft dem Jäger Büchse, Pulver
und Blei, die dieser bei dem seltener gewordenen Wilde
nicht mehr entbehren kann — er verkauft sie ihm wie
den Brandtwein gegen Fleisch und Thierhäute. Der Jä-
ger muss also, um die Mittel zu erlangen, den seltener
gewordenen Nahrungsstoff für jetzt noch sich zu ver-
schaffen, noch mehr vom Vorrath desselben zerstören.
Wie sollten da nicht Zeiten des Mangels häufig ein-
treten, und damit das Verkümmern des Nachwuchses?
Ausserdem bringt der Eingewanderte, für den Fall
des Kampfes, die tödtlichern Waffen und die bessere
Kriegskunst mit. Dieses Aussterben ist also eine Ver-
nichtung durch Kampf oder aushungernde Belagerung,
oder durch beides zugleich. Es ist was Darwin struggle
for life, den Kampf um das Leben, nennt. Ziemlich
auf dieselbe Weise ist die früher gemeine Ratte, Mus
Rattus L., eine Seltenheit geworden, seitdem die stär-
kere Wanderratte, Mus decumanus, überall wo ein leb-
hafter Handel hinreicht, die schwächere Verwandte
aus den Kornspeichern vertrieben hat und noch ver-
treibt. Ausserhalb der Speicher war die schwächere
nicht nur mehr dem Mangel, sondern auch mehr der
Gefahr von mannigfachen Feinden ausgesetzt.
Noch weniger darf man sich auf das Verkommen
von Familien berufen, die sich vorzüglich unter sich
selbst verheirathen, wie wirklich geschehen ist, um
das Aufhören der Lebenskraft im Laufe der Zeit wahr-
scheinlich zu machen. Krankheits-Anlagen müssen sich
unter diesen Verhältnissen summiren, besonders da man
eine solche Abstammung fast nur von den am höch-
sten stehenden Familien kennt, die auch am meisten
den natürlichen Lebens-Verhältnissen entzogen sind.
Überhanpt ist die Hypothese von der Schädlichkeit
der nahen Verwandtschaft der Ältern zu wenig auf
Reihen von Thatsachen gegründet und die freie Natur
scheint sie nicht anzuerkennen. Ganz im Gegensatze
bemühen sich Amerikanische Anthropologen, denen
freilich daran gelegen ist, eine weite Kluft zwischen den
weissen, rothen und schwarzen Menschen zu finden,
nachzuweisen, dass die Geschlechts - Verbindungen
zwischen ihnen wenige und verkümmernde Nachkom-
men haben, ganz gegen die historische Erfahrung,
dass. Mischvölker die kräftigsten zu werden pflegen,
und Hr. Gobineau hat sogar vier Bände geschrieben,
um zu zeigen, dass die Staaten zu Grunde gehen, wenn
die Völker sich mischen. Hat die Geschichte nicht das
Umgekehrte deutlich genug gezeigt: dass die Staaten
zu Grunde gehen, wenn sie zu isolirt bleiben? Anthro-
pologische Fragen erlaubt man sich noch immer nach
vorgefassten Meinungen zu beurtheilen, wenn auch die
Folgen zur Ursache werden sollten. Wir müssen diese
Erörterungen ganz bei Seite lassen.
Man weiss jetzt von manchen ausgestorbenen Thier-
formen, die augenscheinlich durch die überlegenen
Zerstörungsmittel des Menschen vertilgt sind, andere
Thierarten sieht man täglich aus demselben Grunde
abnehmen, oder weil ihr Wohngebiet durch die Men-
schen beengt wird; einige scheinen im gegenseitigen
Kampf der Thiere unter einander zu Grunde zu ge-
hen, wie das eben erwähnte Beispiel bei den Ratten
andeutet, so dass man an ein physiologisch begründe-
tes Absterben nur denken sollte, wenn die Beweise
oder wenigstens die Wahrscheinlickeit vorliegt.
Ein Aussterben durch Veränderung der äussern
Natur, wodurch die Mittel den individuellen Lebens-
Process fortzusetzen entzogen werden, ze. noch
375
Bulletin de l'Académie Imperiale
jezt Arten von sehr.geringer Verbreitung zerstóren,
und in frühern Perioden der Geologie sind solche
Zerstórungen wohl viel ausgedehnter gewesen. Ei-
nen Untergang dieser Art kónnte man allerdings auch
einen physiologischen nennen, weil die Bedingungen
zur Fortexistenz der Arten nicht mehr genügen. Al-
lein es würde durchaus nicht auf einen prädestinirten
Bestand einer organischen Form deuten, da nicht die
Propagations- Fähigkeit, sondern der Verlauf des in-
dividuellen Lebens-Processes beengt oder endlich ganz
unterdrückt würde. Es würe mithin nicht ein inne-
rer Grund, der die Arten aufhóren liesse, sondern ein
äusserer — für das Fortbestehen der Art nämlich
äusserer. Wenn wir wirklich berechtigt wären, innere
Gründe für das Aussterben der Arten anzuerkennen,
so müssten wir die vergessene ganz hypothetische
Zeugungs - Theorie, die unter dem Namen der Prae-
formation im vorigen Jahrhundert viel erörtert wurde,
in etwas vergeistigter Form wieder auftreten lassen,
als eine Praedestination in der Zeit für die einzelnen
Formen der Thiere und Pflanzen, wofür, wie gesagt, die
Beweise erst zu suchen wären. Ich gestehe, dass sie
mir unbekannt sind. Haben aber die vielen ausgestor-
benen Pflanzen und Thiere nicht durch innere Gründe
aufgehört, sondern durch äussere, so könnte man sie
für jene organische Reihen wohl als Zufälligkeiten be-
trachten, allein sie mögen an sich Nothwendigkeiten
in einer andern Reihe von Entwickelungen sein, na-
mentlich des Erdkörpers selbst. Es kann nicht be-
zweifelt werden, dass wohl die Beschaffenheit des
Festlandes, des Meeres und des Luftkreises, vor allen
Dingen aber die allgemeine Temperatur zu der Zeit,
als zuerst organisches Leben auf unserem Planeten
sich zeigte, ganz anders waren als jetzt. Auf eine all-
gemein verbreitete sehr hohe Temperatur weisen alle
fossilen Reste der alten Formationen hin, auf mehr
Kalkgehalt im Wasser und mehr Kohlenstoff in der
Luft lässt die Masse des später abgesetzten Kalkes
und der Kohlen schliessen. Eine nothwendige Folge
davon ist, dass keine Thierform der alten Zeit in viel
späterer Ca konnte, wenn ihr Lebens- Process,
nicht eine sehr grosse eet besass. Eine sot:
che Biegsamkeit würe aber nur dadurch möglich, dass
der Lebens-Process die typische Form des Organis-
mus allmählich umgebaut hätte. Für jeden einzelnen
organischen Körper baut sich ja der Lebens-Process
den Organismus auf, in welchem er seinen Verlauf
beenden kann. Da ohne Zweifel die frühesten Lebens-
Processe den damaligen äusseren Lebensbedingungen
entsprachen, durch welche sie unterhalten werden
konnten, so ist es fraglich, ob sie Biegsamkeit genug
besassen zu sehr wesentlichen Umänderungen oder
nicht. Die Thiere vor der Kreide-Periode sind von
denen nach dieser Periode sehr verschieden. Es ist
die herrschende Meinung, dass die neuen Formen
durch neu aufgetretene Lebens-Processe entstanden
seien, die den veränderten äusseren Bedingungen ent-
sprachen, und so auch für die untergeordneten Zeit-
rüume, in welche die alte, mittlere und neue Periode
sich wieder theilen lassen. Aber von den Bedingungen,
welche neue Lebens-Prozesse oder Lebens-Formen
auftreten lassen, hat die Naturforschung sich noch
keine Einsicht verschaffen kónnen. Da überdies in
den nach einander auftretenden Formen gewisse all-
gemeine Regeln sich nicht verkennen lassen, z. B. dass
die vollkommneren, mehr beweglichen und mehr gei-
stig lebendigen Modificationen jedes Haupt-Typus
später sich zeigen als die unvollkommneren desselben
Typus, dass in ganz alten Formen, worauf besonders
Owen aufmerksam gemacht hat, nicht selten eine
Vereinigung oder richtiger eine Indifferenz zweier in
späteren Formen mehr gesonderter Typen sich zeigt,
so ist ein gewisser innerer Zusammenhang oder
eine zu Grunde liegende Nothwendigkeit in der Reihen-
folge der Organismen nicht zu verkennen. Man könnte
nun diesen Zusammenhang auch darin vermuthen,
dass die neueren Lebens-Processe unmittelbare Con-
tinuationen der frühesten sind, denen man also eine
sehr grosse Veründerlichkeit zuschreiben müsste. Be-
kanntlich hat Darwin in neuester Zeit versucht, diese
sehr allgemeine Veränderlichkeit zu behaupten, auch
wohl logisch durchzuführen, indem er.zu zeigen sich
bemüht, wie man sich dieselben zu denken hat. Da
er aber es von sich weist, die wirklich erfolgte Um-
formung empirisch an den fossilen Thierarten nach-
zuweisen, so darf man wohl bei aller Achtung vor
dem kühnen Unternehmen sagen, dass der Beweis
fehlt. Umwandlungen in engeren Bereichen macht
schon die geographische Verbreitung der Thiere wahr-
scheinlich und in den engsten, den sogenannten Va-
rietäten nämlich, liegen sie überall vor Augen. Es
kann aber nicht fehlen, da die Aufmerksamkeit der
377
des Sciences de Saint-Pétersbourg.
378
ihnen
Geologen auf diese Frage jetzt mehr gerichtet ist als
früher, dass bald die Beweise für diese Ansicht er-
kannnt werden müssen, wenn sie sich finden sollten.
Es ist nicht meine Absicht auf diese Frage einzu-
gehen, die meinen Beschäftigungen zu fern liegt und
über die nur Geologen werden entscheiden können.
Dagegen habe ich früher, bei zoologischen Beschäfti-
gungen öfter auf Veränderungen der Thierwelt inner-
halb der neuesten Zeit hingewiesen und besonders
auf die Ausrottung einiger Thier- Arten durch die
Menschen, ganz ohne innere oder äussere physiolo-
gische Ursachen. Namentlich habe ich zu beweisen
gesucht, dass noch im 16. Jahrhundert eine Rinder-
Art lebte, die nicht mehr besteht, und die Vernich-
tungs-Geschichte der nordischen Seekuh im 18. Jahr-
hunderte aus den Quellen nachgewiesen. Gegen die
letzte Darstellung finde ich jetzt einen Widerspruch,
den ich allerdings nur für einen zufälligen halte. Ge-
gen die Ansicht vom Bestehen des Ur-Stiers bis in das
16. Jahrhundert hät schon vor 20 Jahren Professor
Pusch eine lange Abhandlung mit vielen Citaten ge-
schrieben, ohne mich zu überzeugen. Ich hatte eine
. Entgegnung vorbereitet, als ich erfuhr, dass H. Prof.
Nilson das Skelet eines Ur-Stiers mit deutlicher Ver-
wundung durch einen Pfeil erhalten, und dass man
die begonnene Vernarbung erkannt habe. Der Beweis
des Zusammenlebens mit den Menschen war also ge-
liefert, und ich hielt die begonnene Entgegnung für
überflüssig. Später habe ich erfahren, dass man mein
Schwei ür ei i | g ange- | spe, : E :
chweigen für einen Beweis der Überzeugung ange | Rondelet, Salviani, zurück, so müssen wir gestehen,
sehen habe.
Da Herrn Prof. Steenstrups schöne und erfolg-
reiche Untersuchungen über die allmähliche Vertilgung
der Alca impennis grosses Interesse mit Recht erregt
haben, und allgemein bekannt zu werden verdie-
nen, da ferner die Untersuchungen über die Spuren
der ältesten menschlichen Bewohner Europas auch
über die damalige Thierwelt Belehrungen gegeben
haben, die nicht umhin können, auf unsere Vorstel-
lungen von dem Schwinden vieler organischer Formen
emzuwirken, so will ich versuchen, die Thiere, welche
mit dem Menschen zugleich gelebt haben, zusammen
zu stellen, so viel mir davon bekannt geworden ist,
und einige F ragen über frühere Verhältnisse daran
knüpfen, da wir es hier mit dem Aufhóren von Thie-
ren ohne Natur - Nothwendigkeiten, weder inneren
noch äusseren, zu thun haben werden.
II. Untergegangene Thiere, deren Zusammensein
mit dem Menschen historisch documentirt ist.
Die Zahl der Thier-Arten, deren Aussterben histo-
risch documentirt werden kann, ist allerdings nicht
sehr gross, allein sie fällt doch gar sehr ins Gewicht,
wenn wir bedenken, wie lange es wührte, bis man die
Thiere so zu beschreiben anfing, dass man sie mit Be-
stimmtheit wieder erkennen konnte. Die systemati-
schen Verzeichnisse begannen doch erst mit Linné,
und die Charakteristik derselben ist in den ersten
Ausgaben noch so unvollständig, dass man wohl mit
Recht behaupten kann, erst mit der 12. Ausgabe von
Linné's Systema naturae und der um diese Zeit (1766)
geweckten allgemeinen Theilnahme an der systema-
tischen Naturgeschichte begannen die brauchbaren
allgemeinen Verzeichnisse, die also noch nicht ein
Jahrhundert alt sind. Höchstens könnte man bis zur
10. Ausgabe (1758) zurückgehen, und dann wären
sie kaum mehr als ein Jahrhundert alt.
Allerdings waren vorher schon viele Thiere so be-
schrieben, dass man sie mit Sicherheit erkennen
konnte , allein meistens sind es doch nur solche,
welche für den Menschen ein besonderes Interesse
haben, als Nutzthiere, als Jagdthiere oder durch ihre
auffallende Form, wenn sie aus fremden Welttheilen
kamen. Allein, gehen wir auch auf die ersten be-
schreibenden Zoologen, auf einen Gessner, Belon,
dass wir die von ihnen gemeinten Thiere in der Re-
gel doch nur durch die Abbildungen erkennen. Somit
sind die den Menschen am meisten interessirenden
Thiere, auch wenn sie beschrieben sind, im Allgemeinen
erst kenntlich, seitdem Holzschnitt und Kupferstich auf
die Darstellung der Thiere angewendet wurden, d. h.
seit wenig mehr als drei Jahrhunderten. Es ist doch
wahrlich nur ein Zufall, wenn wir in einer früheren
Nachricht oder Beschreibung. genug Anhaltspunkte
finden, um eine Species mit einiger Zuversicht zu
erkennen. Oder dürfte man wirklich behaupten, dass
in einem Albertus Magnus, Plinius, Aristo-
teles die Thiere so beschrieben sind, dass man sie
specifiseh bestimmen könnte? Urtheilen wir nicht
meist nach der Tradition der Namen? Die Volks-Na-
379
Bulletin de l'Académie Impériale
men aber unterscheiden ähnliche Arten nur dann,
wenn der Mensch mit ihnen in sehr anhaltendem Ver-
kehre steht. Aber sie unterscheiden nicht verwandte
Formen, die man in verschiedenen Gegenden trifft. Er-
setzt in derselben Gegend eine Thier-Art die andere,
so geht auch da ohne Umstände der alte Name auf|
das neue Thier über. Man braucht nicht weit zu su-
chen, um die Beweise dafür zu finden. In ganz Europa
hat die eingewanderte neue Ratte den Namen der im
Verschwinden begriffenen früheren Art geerbt, und |
wenn Mus minutus, die sich in neueren Zeiten in
Deutschland gezeigt hat, sich vermehrt und bleibend
wird, wird sie auch nur «Maus» heissen. Noch viel
háufiger werden die Namen auf andere Formen an-
gewendet, wenn der Mensch in eine andere Gegend
kommt, wo er neue Arten trifft, ja oft werden dann
die Namen geradezu verwechselt, wenn er von den
früher so benannten Formen eine unvollständige Er-
innerung mitbringt, oder diese mit der nächsten
Generation verloren geht. Als die Deutschen nach
Esth- und Liefland kamen, nannten sie den Hasen,
den sie dort vorfanden, ganz einfach einen Hasen,
und wunderten sich nur, dass er im Winter weiss
werde, Als sie später auch den viel seltener vorkom-
menden Hasen bemerkten, der im Winter nicht weiss
wird, nannten sie diesen «Litthauer», weil sie auf
ihren Kriegszügen bemerkt hatten, dass diese Form
in Litthauen viel häufiger war als in Liefland. So
heissen beide Arten noch jetzt in den genannten Ost-
seeprovinzen, obgleich der sogenannte Litthauer der
wahre Hase der Deutschen ist, und das Thier, das
man jetzt in den Ostseeprovinzen Hase nennt, eine
andere von den Einwanderern früher nicht gekannte
Art. — Als die FOR in Nord-Amerika sich aus-
dehnten, wandten sie den alt hen Namen«Elk,
Elch» für das Thier, das wir jetzt Elen nennen auf den
Kanadischen Hirsch, Cervus strongylocerus, an, mussten
aber nun das wirkliche Elen, das sie auch vorfanden,
anders benennen, und weil es sumpfiges Gestrüpp
liebt, gaben sie ihm den Namen Moose-deer. Diese
Verwerfung kann auffallend scheinen, hat aber doch
einen ganz einfachen und natürlichen Grund. Als die
Briten nach Nord-Amerika kamen, war das Elen aus
dem gróssten Theile von Europa verschwunden, die
Erinnerung war aber noch geblieben, dass es dem
Hirsche ähnlich, aber grösser gewesen sei. Die Ein-
wanderer fanden in Nord-Amerika ausser dem Renn-
thiere, das nicht verkannt wurde, drei Hirsch- Arten
vor; die kleinste, Cervus virginianus, hielten sie für
den Rothhirsch und nannten ihn darnach Deer oder
auch Red-deer, die grössere Art, Wapiti der Einge-
borenen, die in der That auch grósser ist als unser
Hirsch, nannten sie E/k, die Franzosen Elan; nun blieb
noch die grösste Art übrig, die in Amerika sehr star-
kes Geweih ansetzt und sehr gross wird; sie musste
also neu erscheinen und bekam einen neuen Namen,
Moose-deer bei den Engländern, Orignal bei den Fran-
zosen. Sie galt auch in der That sehr lange für verschie-
den von dem Elen, so dass noch Pennant die Iden-
tität ausführlich beweisen musste. — Ganz ähnlich
ging es, als der Deutsche Orden nach Masovien (Po-
len), Preussen und Litthauen kam, und daselbst eine
grosse und wilde Ochsen-Art noch zahlreich in den
Wiüldern fand. Die alt-germanischen wilden Rinder,
Ur, Uor oder Auer und Wisent waren in Deutschland
vertilgt, die Erinnerung war aber geblieben, und zwar
mag unter ihnen der Auer der mehr gefeierte Name
gewesen sein, vielleicht schon wegen des schöneren
Gehórns. Es war also sehr natürlich, dass das Preus-
sisch-Polnische Thier Auer genannt wurde, wogegen
der Wisent als Bison in Amerika für ein kaum ver-
schiedenes wieder auftauchte. Dasselbe wird aber noch
háufiger Buffalo nach einem fast ganz haarlosen Thiere
des südlichen Asiens genannt. — Man darf in der
That gar nicht versuchen, die Nachweisungen von
Namen-Übertragungen vollständig zu machen, denn
man fände kein Ende. Wie viele verschiedene For-
men hat man Reh genannt, nicht nur Hirsch-Arten,
sondern Antilopen und sogar ein Schaaf mit mächti-
gen gewundenen Hórnern, denn der Mouflon wird in
Sardinien mit dem Namen des Rehs bezeichnet. —
Wirkliche Naturforscher waren nicht weniger der fal-
schen Übertragung von Namen ausgesetzt als das
Volk. Steller, den man doch gewiss für seine Zeit
einen guten Zoologen nennen muss, und der als sehr
genauer Beobachter zu allen Zeiten geschätzt zu wer-
den verdient, hielt die Robben und die Seekuh die
er beschrieb, für identisch mit Thieren, die aus weit
entfernten Gegenden und südlichen Breiten ganz ober-
flächlich beschrieben waren. Es ist eben ein Ver-
dienst der systematischen Zoologie, dass man nur
durch sie die verschiedenen Formen genauer unter-
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
382
een
scheiden lernte, und dieses Mittel besteht kaum ein
Jahrhundert. Jetzt wird jeder naturhistorisch gebil-
dete Mann ein Thier, das er in der Fremde sieht, erst
lange untersuchen, bevor er es für gleich mit dem va-
terländischen erklärt.
- Es wäre durchaus überflüssig, von dem Namen-
Übergange von einem Thiere auf ein anderes vollstän-
diger zu sprechen. Jeder Zoologe weiss, dass diese
Übertragungen von Seiten des Volkes zahllos sind,
dass man in Amerika Löwen und Tieger wiederzu-
finden glaubte, dagegen den nordamerikanischen Viel-
frass und Iltis verkannte und die einheimischen Na-
men beibehielt. Haben doch die Russen ihren Namen
für den Biber (Popp), als sie an das Berings-Meer
gelangten, auf ein Raubthier (Enhydra) und den in ih-
ren alten Liedern fortlebenden Namen Tur (offenbar
indogermanischen und gleichen Ursprungs mit Taurus),
auf ein Thier der Kaukasus-Gipfel von ganz anderem
Geschlecht und wenig grösser als ein tüchtiges Schaaf,
übertragen. Der Name war im Gedächtniss des Volks
und zwar im poetischen Gewande, er hatte aber kein
Object. Jetzt fand man ein Thier, das sehr schwer
zu erlegen ist, weil es in der Nähe des ewigen Schnees
sich aufhält. Schon dieser Umstand gab ihm eine poe-
tische Weihe. Da fiel ihm sehr natürlich der Name
Tur zu. Sowohl das Rennthier als der Rothhirsch
heissen bei den Russen Olen. Nur die Wissenschaft
unterscheidet sie als nördlichen und südlichen Olen.
Noch auffallender ist es, dass der Name Beluga (W eiss-
fisch oder Weissling) zugleich für den weissen Delphin
(Delphinus Leucas) und für den Hausen (Acipenser Huso)
gilt und beide keine anderen Namen haben, so ver-
schieden sie auch sind. Aber auch wenn die Kennt-
niss eines Thieres ganz allgemein verbreitet und voll-
ständig lebendig erhalten ist, wird doch der Name
desselben von dem Volke nicht selten auf ein Thier
neuer Kenntniss übertragen, meist freilich mit einem
Beisatze. Die Russen nannten, als sie an das Kas-
pische Meer kamen und den Flamingo sahen, diesen
Vogel eine «rothe Gans», obgleich er ausser dem all-
gemeinen Vogel-Character nur ungefähr in der Grösse
des Rumpfes an die Gans erinnert. Die Bewohner
der Südsee haben, als das Pferd bei ihnen eingeführt
wurde, dasselbe in ihrer Sprache ein «Reit-Schwein»
5enannt. Sie konnten ja auch nicht anders, wenn sie
nicht ein Europäisches Wort aufnehmen wollten. Da
mochten ihnen aber die Laute horse, cheval, cavallo
bald nach einander entgegentreten oder ihnen zu un-
gewohnt scheinen. Sie kannten aber vorher nur zwei
Formen von Säugethieren, den Hund und das Schwein;
das letztere ist dem Pferde offenbar ähnlicher, und
musste daher Pathen-Stelle bei ihm vertreten. Das
Volk kann ja nieht wie ein systematischer Zoolog aus
Griechischen Brocken einen neuen Namen zusammen-
setzen. i
Doch ich muss schliessen mit diesen Namens-Über-
tragungen durch verschiedene Veranlassung, denen
ich vielleicht schon zu viel Raum gegónnt habe. Es
geschah in doppelter Absicht. Zuvórderst um nach-
zuweisen, wie hóchst übereilt der Einwurf war, den
Hr. Pusch meinem Nachweise machte, dass der eigent-
liche Urstier in Polen im 16. Jahrhundert noch ge-
lebt habe, obgleich der Name auf eine andere Art
übergegangen war. Die Deutschen würden doch die
früher gekannte Form nicht vergessen haben, meint
Prof. Pusch. — Vor allen Dingen wollte ich aber hier
anschaulich machen, dass wohl in historischer Zeit gar
manche Arten untergegangen sein mógen, ohne dass
wir es wissen, weil wir bei der Deutung der alten
Schriftsteller uns vorzüglich auf die Continuität
der Namen verlassen müssen und genauere Be-
schreibungen sehr spät erst anfangen.
Dennoch ist die Zahl der Arten, deren Aussterben
in historischer Zeit nachgewiesen werden kann, kei-
nesweges ganz klein. Im Laufe weniger Jahrhunderte
wird sie viel ansehnlicher sein, wenn man nicht Vor-
kehrungen künstlicher Schonung trifft.
Wir wollen versuchen sie aufzuführen und vorzüg-
lich berücksichtigen, wodurch ihre Existenz in histo-
rischer Zeit nachgewiesen ist, und welche Verhältnisse
ihre Vernichtung herbeigeführt haben mögen.
a) Die nordische Seekuh (RAytina Stelleri).
Das merkwürdigste Beispiel dieser Art ist wohl die
nordische Seekuh € Rhytina Stelleri), da man das Jahr,
in welcher die Europäische Erwerbsucht mit dieser
Thier-Art in Berührung kam, so wie das Jahr, in wel-
‚chem das letzte Opfer fiel, angeben kann und zwischen
beiden Terminen nur 27 Jahr verliefen. Ja, es war
nieht einmal eine ansässig gewordene Bevölkerung,
welche dieses grosse Thier von 80 Centnern Gewicht
in so kurzer Zeit vertilete, sondern auf einzelnen
Bulletin de l'Académie Impériale
384
Schiffen herangereiste Abenteurer, welehe sich hier
für weitere Züge verproviantirten.
Ich habe zwar die Vertilgungs - Geschichte dieses
Thiers schon einmal erzühlt und, wie ich glaube, sehr
ausführlich — vielleicht sogar etwas zu ausführlich,
da es mir darauf ankam bei dem Leser die Überzeu-
gung zu erwecken, dass ich keine Mühe geschent hatte,
an alle Quellen zu gehen, welche eine Ausbeute ver-
sprachen '). An dieser Vertilgungs - Geschichte hat
mein geehrter College Brandt, als er die Wissen-
schaft mit der ersten ausführlichen und gründlichen
Beschreibung des Schädels der Rhytina beschenkte y
nichts zu ändern gefunden, sondern noch einige Um-
' stánde hervorgehoben, durch welche sie bestätigt und
verstärkt wird, und die ich sogleich näher erörtern
will. Ich kann mich auch nicht beschweren, dass diese
historische Darstellung nicht gehórig bekannt gewor-
den wäre. Der wesentlichste Inhalt ist in neuerer Zeit
in den gangbarsten Büchern über Zoologie und Pa-
laeontologie zu finden. Ich will nur auf van der Hoe-
ven’s Handbuch der Zoologie und Bronn’s Geschichte
der Natur verweisen. Um so auffallender ist es, dass
in dem neuesten Handbuch der Palaeontologie des be-
rühmten Hrn. R. Owen, das ohne Zweifel in die mei-
sten Europäischen Sprachen übersetzt werden und
instar omnium den Naturforschern lange Zeit als Leit-
faden dienen wird, die Geschichte der Rhytina so dar-
gestellt wird, als ob das Aussterben des Thiers nicht
gewiss, eine besondere Vertilgung nicht nachgewiesen |
sei, man also das Aussterben, wenn es statt gefunden
habe, Veründerungen in der physischen Geographie
zuzuschreiben habe. Das sieht nun freilich so aus, als
ob der berühmte Verfasser ganz neue Nachrichten
aufgefunden habe und absichtlich gegen meine Dar-
stellung sich erkläre. Ich zweifle aber keinen Augen-
blick, dass bei dem Reichthum an neuem Stoffe, der
aus allen Weltgegenden dem ersten Palaeontologen
neuer Zeiten zufliesst und es ihm móglich macht, jühr-
lich mehrere neue Formen aus der Vorzeit wieder |
auferstehen zu lassen, ihm eine blosse Vertilgungs-
Geschichte leicht entgehen konnte, oder nicht beach-
1) Untersuchungen über die ehemalige Verbreitung und die gänz-
liche Vertilgung der von Steller beobachteten nordischen Seekuh
(Rytina Ill). Mémoires de D Acad. de St.-Pétersbourg, vu eie sc. |
mathématiques, physiques et Ey T. V. 2.53 —
2) : sirenologicae. p. 1 — 60. Mémoires > e vH.
tungswerth schien?); aber da seine Darstellung grade
so aussieht als ob ihm neue Nachrichten zugekommen
würen, und er sich absichtlich gegen die meinige er-
klärt, so muss ich ihm schon Rede stehen. Thäte ich
es nicht, so würde man nothwendig mein Schweigen
gegen eine solche Autorität als Zugeständniss nehmen.
Indem ich widerspreche erreiche ich auch vielleicht,
dass in spätern Auflagen die Darstellung sich ändert,
oder der Verfasser mit den Gründen für dieselbe, wenn
3) Es springt in die Augen, dass Herr R. Owen überhaupt der
in neuester Zeit verschwundenen Thier-Arten nur ganz vorüberge-
rze und ganz gele-
TZ
| schnitt über Rhytina hier vollständig wiederholen und mit einigen
Anmerkungen begleiten. Ich hoffe, dass der berühmte Forscher,
dessen Scharfblick, Genauigkeit und Ausdauer, wo er eg un-
n ich fortdaue
mein benutzte F en sein wird.
schäft gern jün n. Ich erwarte vielmehr, da die Palacót
meisten
zuändern, von der ES glauben muss, dass sie ganz «obitwary» nie-
dergeschrieben ist, oder dass, wenn er Gründe zu der abweichen-
den Ansicht zu haben glaubt, diese Gründe dem Publicum darge-
legt werden. Sind diese überzeugend, so kündige ich meinen Über-
tritt schon im Voraus an. Es heisst in der Palaeontology or a syste-
matic summary of extinct animals and their geological relations. By
R. Owen. 1860. 8.
t
including the alimentary canal 1),
renian — an amphibious animal like the Manatee, which Cuvier
classified with Pas herbivorous Cetacea, and called Rytina Stelleri ?),
after its discoverer. This animal inhabited fhe Siberian shores and
the mouths of the great rivers there disemboguing?). It is now belie-
ved te be extinct, and this extinction appears not to have been due to
any special quest and persecution by man ?). We may discern in this
fact the operation of changes in physical geography, which have at
length so affected the conditions of existence of the Siberian manatee
as to have caused its extinction 5). Such changes had operated, at un
earlier period, to the extinction of the elephant and rhinoceros of the
same region and latitudes: a future generation of zoologists may have
to Pts the final disappearance of the Arctic buffalo (Ovibos mo-
nins of Elephas primigenius and Rhinoc
1) Nur Steller hat im vorigen Jahrhunderte die jap beschrieben und zerglie-
dert; abgebildet hat er aber nur die Kauplatte
das Thier bloss Stelire, was einige Zoologen als $i teile
Name Rytina kommt von ander,
Wi iegmann m Brandt.
iriens, die nur in ältern Schrif-
Wallross.
ertilgung is u gewiss
recens Ze Eeler eru o dagegen scheint jeder Begrün-
dung zu gon
6) Auch diese [A Ee lásst sich bezweifeln.
385
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
386
o AME
sie absichtlich sein sollte, was ich bis jetzt nicht glaube,
hervortritt. Ich muss um so mehr widersprechen, als
es mir hier darauf ankommt den mächtigen Einfluss
der Menschen auf Vertilgung der Thiere — unter be-
sondern Umständen — nachzuweisen, um diesen Factor
bei dem Urtheil über das Schwinden der Thierarten,
wenigstens für die neuern Zeiten, zur Geltung zu
bringen. — In wenigen Fällen nicht nur, sondern in
keinem andern Falle, wie es mir scheint; ist dieser
Einfluss so tollatandig historisch denies
Es ist ein saures Gescháft, sich selbst abzuschrei-
ben, oder auch nur zu excerpiren. Man wird es da-
her auch natürlich finden, dass ich nur die Cardinal-
punete aufführe, auf denen die Schlussfolgerungen be-
ruhen‘ und dabei auf die ausführliche Abhandlung zur
nühern Begründung verweise. Ausführlich wurde da-
mals der Bericht abgefasst, damit, wie ausdrücklich
gesagt wird, etwa neu aufgefundene widersprechende
Nachrichten über die ehemalige Verbreitung um so
eher zu Tage gefördert werden‘). Ich hatte dabei vor-
züglich die inselreichen Küsten des nördlichen Ame-
rikas im Sinne, denn dass diese Seekuh an den Küsten
Asiens nicht vorkam, hebt schon Pallas (Zoogr. I, p.
373) mit Nachdruck hervor.
Ich beginne meinen Nekrolog der Rhytina mit der
Bemerkung, dass vor dem Jahr 1742 gar keine Nach-
richt über dieselbe zu finden ist und gebe eine sum-
marische Entdeckungs-Geschichte des östlichen Theils
von Sibirien und Kamtschatkas, der Kurilischen und
Schantarischen Inseln. In keihem Berichte über
diese Expeditionen fand ich der Seekuh Erwähnung
auch nicht in den ältern oder neuern Berichten von
Berings erster Expedition, bei welcher man sich
lange genug in Kamtschatka aufhielt, überhaupt nicht
vor der zweiten Beringschen Expedition, die 1740
in Kamtschatka ankam°). An dieser zweiten Expedi-
tion hatten zuvörderst Gerh. Fried. Müller als
Historiker und Joh. Georg Gmelin als Naturfor-
scher Theil genommen. Beide gaben zwar schon
in Jakutsk die Weiterreise auf, weil die Expedition
in ihrer Entwickelung zu langsam fortschritt und
Müller öfter und andauernd erkrankte. Sie erhielten
aber als ehemalige Theilnehmer die Berichte über die
seitlichen Expeditionen nicht nur, sondern auch über
~
4) Mémoires de l’Académie, 1. c. p. 56 oben.
5) 1. c. p. 56 — 59.
Tome III.
die weitere Fortsetzung der Haupt-Expedition mitge-
theilt und von ihnen ging fast alles aus, was Europa
davon erfuhr. Gmelin hat grosse Verdienste um die
Botanik, indem er die erste Flora Sibiriens ausarbei-
tete und auch die Algen des Berings- Meerés, so viel
man davon gesammelt hatte, beschrieb. In der Zoo-
logie hatte er aber so schwache Kenntnisse, dass er
die neuaufgefundene Seekuh mit dem Wallross, das
ja oft auch Seekuh genannt wurde, und sogar mit dem
weissen Delphin / Delph. Leucas ) verwechselte, worüber
ihn der Historiker Müller belehren musste (Samml.
R.S. III, S. 254). Durch diese Verwechselungen wur-
den schon von Gmelin einige falsche Nachrichten
über das Vorkommen der Seekuh verbreitet. Müller
bearbeitete speciell die Geschichte Sibiriens und sum-
marisch auch die Geschichte der Entdeckungsreisen
dahin, so wie der zweiten Beringschen Reise. Auf
ihn hat man sich daher zu berufen, wo die Original-
berichte fehlen, weshalb man in unsrem Nekrolog der
Rhytina Müller öfter als Autorität genannt findet.
Da von den der Reise-Unternehmung beigegebenen
drei Gelehrten Müller und Gmelin über Jakutsk
nicht hinausgehen mochten, Delisle de la Croyére
aber als ziemlich unfähig sich erwiesen hatte, so ex-
pedirten die ersteren wenigstens einen Lehrling, den
sie unter dem Namen eines Studenten bei sich hatten,
Stepan Krascheninnikow, nach Kamtschatka, um
Naturalien zu sammeln und veranlassten, dass ein aus-
gebildeter Naturforscher aus dem Auslande berufen
wurde. Die Wahl fiel auf den unterrichteten und un-
ermüdlichen Steller. Dieser reiste so schnell als mög-
lich nach Kamtschatka und wurde hier von Bering
aufgefordert, die Seereise zur Aufsuchung von Amerika
mitzumachen, obgleich er ursprünglich nur für Kam-
tschatka bestimmt war; Krascheninnikow blieb aber
in Kamtschatka. Dieser erhielt später, nach Stellers
"Tode, den Auftrag, mit Benutzung der Stellerschen
Papiere ein Werk über Kamtschatka in Russischer
Sprache auszuarbeiten und die Berichte über alle
Thiere, die man auf den Inseln beobachtet hatte, mit
aufzunehmen. Man nannte ja das ganze Meer das
Kamtschatkische. Überdies ist die Englische und die
Deutsche Bearbeitung dieses Werkes nur ein Auszug,
lin welchem manche Verweisungen auf Steller aus-
geblieben sind. So wurde denn dieses Werk Veran-
]assung, dass man das neue Manati als einen Anwoh-
i 25
Bulletin de l'Académie Impériale
ner Kamtschatkas, und mit einiger Erweiterung Sibi-
riens betrachtete. Steller aber sagt ausdrücklich,
dass es bei Kamtschatka, wo er sich nach der Rück-
kehr längere Zeit aufhielt, nur zuweilen todt ange-
trieben und ausgeworfen werde, und dass er das nur
nach der Rückkehr erfahren habe‘).
Auf der unglücklichen Seereise (1741— 1742) war
es, wo Steller dieses Thier zuerst sah, und zwar erst
auf der unbewohnten Berings-Insel, an welcher das
Schiff im Herbste 1741 scheiterte. Auch sein aus
Kamtschatka mitgenommener Kosak kannte dieses
Thier nicht. Es ist mir daher wahrscheinlich , dass
die zuweilen todt bei Kamtschatka ausgeworfenen
Thiere, von denen Steller später hörte, wohl von den
Individuen waren, welche von der gestrandeten Mann-
schaft harpunirt waren, sich aber losgerissen hatten.
Da Thiere'dieser Bildung sehr weite Blutgefässe mit
zahlreichen Anastomosen haben, so verbluten sie sich
leicht’).
Man hatte auf der Borniji Ind so viele Thiere
dieser Art gesehen, dass nach Stellers Meinung ganz
Kamtschatka von hier mit Fleisch versehen werden
könnte. Vielleicht überschätzte Steller die Anzahl, in-
dem er annahm, dass im ganzen Umfange der Insel
die Zahl so gross sei als am Wohnort der Mannschaft.
Aber die See-Säugethiere, wenigstens die hochnor-
dischen, leben sehr entschieden gesellig. Man kann
eine ansehnliche Heerde Wallrosse, Robben, Weiss-
tische (Delphinus Leucas), selbst Wallfische mancher
Art sehen, würde aber sehr irren, wenn man glaubte,
das ganze Meer oder die Küste sei mit solchen Heer-
. den gefüllt. Der Fang der Weissfische bildet einen
besondern Gewerbszweig im Weissen Meere bis an
die Küsten von Nowaja-Semlja. Findet eine Expedi-
tion eine solche Heerde, so ist die gesammte Aus-
rüstung reichlich vergütet, wenn der Fang glückt,
selten aber findet eine Expedition mehr als eine Heerde,
oft gar keine. Der ganze Vorrath dieser Thiere scheint
sich in wenige Heerden zu sammeln. Wie dem auch
sein mag, Steller, überhaupt ein Enthusiast, machte
so glänzende Schilderungen von der Zahl der See-
kühe an der Berings-Insel und von der Leichtigkeit
sich daselbst mit gutem Fleisch zu versorgen, um
daun weiter auf den Fang der See-Ottern und Rob-
6) 1. c. S. 60 — 62 mit den speciellen ox ROLE
7) 1. c. 8. 62 — 65.
—-
ben nach den ferneren Inseln zu gehen, die Steller
zu seiner wahren Verzweiflung gerade nur so viel
gesehen hatte, um sich dahin zu sehnen, — so glän-
zende Schilderungen, dass die Gewinnsucht der aben-
teuernden Promyschlenniken, mit denen Kamtschatka
überschwemmt war (Steller's Kamtschatka, S. 121)
und der beutelustigen Kosaken stark aufgeregt wurde.
Man baute sich Schiffe aus dem Stegreif ohne Eisen.
Ein Kosak damaliger Zeit war Krieger, Jäger, See-
mann, Zimmermann, Steuer-Einnehmer, vor allen Din-
gen aber Erwerbsmann in Einer Person. So war denn
auch ein Kosaken-Unteroffizier, Bassow, im nächsten
Sommer (1743) schon fertig mit seinem Schitik (wörtlich
mit seinem genähten Boote) und stach wohlgemuth
mit einem Kaufmann und einigen Abenteurern ih See,
um die Berings-Insel als neues Eldorado aufzusuchen,
wo er überwinterte und dann im Jahre 1744 glück-
lich nach Kamtschatka zurückkehrte. Leider ist seine
Ausbeute nicht bekannt geworden, sie muss aber sehr
befriedigend gewesen sein, da er im folgenden Jahre
mit einem andern Kaufmanne wieder nach der Be-
rings-Insel abfuhr, nun aber auch noch auf drei be-
nachbarte kleine Inseln, unter denen ohne Zweifel die
| Kupferinsel war, die er auch spáter nochmals besuchte
und von der er zuerst das Kupfer heimbrachte. Von
jener zweiten Fahrt brachte sein Boot, ausser 1900
Fellen von See-Bären, 1670 Felle von See-Ottern
heim, d. h. mehr als anderthalb mal so viel als die
Amerikanische Compagnie, welche das ausschliess-
liche Recht des Pelzthier-Fanges im ganzen Berings-
Meer besitzt, jetzt durchschnittlich in einem Jahre zu
Markte bringt. Ich führe diese Zahl hier nachträg-
lich an, um anschaulich zu machen, wie gründlich
man südrotéota: Der tapfere Débtos hatte so gut
unter den See-Ottern aufgeräumt, dass seine nächsten
Nachfolger schon viel weniger erhielten, der erste
320, ein folgender 362, ein dritter nur 58 5). Bas-
sow selbst unternahm noch zwei Reisen, die dritte
1747 und die vierte 1749. Dass er nicht mehr auf
der Berings-Insel überwinterte, sondern auf der
Kupfer-Insel, ist für die vierte Reise gewiss und für
die dritte hóchst wahrscheinlich, denn von der dritten
Reise brachte er viel Kupfer dimi Kupfer- Erz mit’).
8) Siehe die chronologische Tabelle in B erch's Xponoaormueck.
uctopia OTK. AaeyTck. OCTPOBOBB.
9) Bepxb. Xpor. ucrop- cr. 4— 6.
389
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
,
Eine solche Versetzung des Aufenthaltes auf eine an-
dere Insel, wo noch gar keine Vorbereitungen zum
Überwintern getroffen waren, wo die Erdhóhlen in
denen man wohnte, erst ausgegraben oder auch Hüt-
ten erbaut werden mussten, würde er schwerlich un-
ternommen haben, wenn er nicht die Objecte seiner
Jagd schon auf der Berings-Insel in bedeutender Ab-
nahme gefunden hätte. Diese Abnahme veranlasste
denn auch die Expeditionen bald weiter vorzudringen.
Eine, die 1747 ausging, war schon bis zu den näch-
sten Aleuten vorgedrungen, zu welchen man jetzt die
Berings- und Kupfer-Insel nicht mehr rechnet. Es
ist in den Berichten, so weit wir sie vor uns haben,
sehr selten von der Seekuh die Rede. Das kommt
wohl daher, dass die Erlaubniss zu den Expeditionen
nur unter der Bedingung gegeben wurde, dass der
` Staat '/, des Jagd- Ergebnisses als Abgabe oder Tri-
but erhielt. Man gab also nur die Pelz-Thiere, Fisch-
bein u. s. w. an, sprach aber von den zur Subsistenz |
verwendeten Thieren gar nicht. Die ersten Berichte
waren überhaupt nur kurze officielle Rapporte. Erst
gegen Ende des Jahrhunderts wurden ausführlichere
Reisebeschreibungen abgefasst, von denen einige ge-
druckt sind. So kommt es denn, dass auch über das
Vorkommen der Seekuh an der Kupfer-Insel keine
bestimmte Angabe von mir aufgefunden ist: Ich zweifle
dennoch nicht, dass dieses Thier hier lebte, weil diese
Insel eben so unbewohnt war, als die Berings-Insel,
weil Bassow, nachdem er diese Insel auf der 2, Reise
kennen gelernt hatte, wahrscheinlich für die dritte
und sicher für die vierte sich schon so einrichtete,
dass er hier überwinterte. Dasselbe thaten in der er-
‚sten Zeit mehrere seiner-Nachfolger. Doch haben
- wahrscheinlich auch an der Kupfer-Insel die Seekühe
sehr bald abgenommen oder ganz aufgehört, wie man
daraus vermuthen kann, dass eine Beschreibung die-
ser Insel, welche im Jahre 1755 von Beamten des
Bergwesens entworfen wurde, allerlei Thiere nennt,
selbst Vögel, der Seekühe aber nicht erwähnt"). Da
diese Ausrüstungen zuerst von Kamtschatka, dann
aber von Ochotsk ausgingen, wo es fast nicht mög-
lich war, andere Nahrung als gesalzene Fische mit-
zunehmen, so war es eine Hauptrücksicht unterwegs,
10) Cu6upexiü Berre 1822, Y. XVIII. Es ist dieselbe, welche
auch in Pallas n. nord. Beiträge, Bd. IL, sich findet. Hier ist aber
die Angabe der Thiere ganz weggelassen.
*
und zwar recht bald, denn die Reisen begannen meist
im Herbst, sich mit frischem Fleische zu versehen.
Nun assen zwar die Unternehmer recht gern auch
See-Ottern, aber diese nahmen auf den näheren In-
seln schon sichtlich ab, und sie waren es, welche die
Abenteurer immer weiter nach Osten lockten. Gutes
Fleisch um sich für die ganze Reise zu versorgen,
konnte man aber auf den Commodore-Inseln (Berings-
und Kupfer- Insel) reichlich erhalten, wenn man See-
Kühe harpunirte. Ja, es ist nicht unwahrscheinlich,
dass man sogar Kamtschatka damit versorgte. Wir
erfahren nümlich, dass in diesen ersten Jahren oft
auch Kosaken in offenen Bóten oder Baidaren nach
der Berings-Insel fuhren, von denen manche, wenn
ein Sturm sie überfiel, verunglückten, andere wieder-
kehrten ohne dass von mitgebrachtem Pelzwerk die
Rede ist"). ` d
Es schien mir überflüssig, in meiner Geschichte
von der Vertilgung der Seekuh die einzelnen Expe-
ditionen aufzuführen. Eine solche Aufzählung würde
hier noch weniger am Orte sein. Bemerken will ich
nur, dass die Anzahl derselben grösser war als man
nach dem bekannten Buche von Coxe vermuthen
könnte, und dass sie allmählich in grösserem Maass-
stabe durch Handels-Compagnien ausgeführt wurden,
dass aber die Ausbeutung in eine schonungslose Ver-
| wüstung überging, wodurch die Regierung sich genö-
thigt sah, das Recht der Ausbeutung des Berings-
Meeres einer einzigen Compagnie zu übergeben, da-
mit diese im eigenen Interesse Schonung einführe.
Auf die Folgen der Verwüstung und der Schonung
werde ich weiter unten noch zurückkommen, weshalb `
hier nichts mehr davon zu sagen ist.
In der Vertilgungs-Geschichte ist angegeben, dass
Sauer, der Secretär des Capt. Billings auf dessen
Expedition in den Jahren 1789—93, mit Bestimmt-
heit das Jahr 1768 nennt, in welchem das letzte In-
dividuum der Rhythima erlegt sei, und dass man in
der That von derselben später keine Erwähnung mehr
findet, dass alle Nachfragen schon vor mehr als dreis-
sig Jahren vergeblich waren, dass die besten Ken-
ner dieser Gegenden, die einen grossen Theil ihres
Lebens in ihnen zugebracht hatten, die Herren Berch,
Kramer, Chlebnikow, versicherten, man zweifle
11) Bepx». Xpon. ucropia, cT. 16.
Bulletin de l'Académie Impériale
jetzt in den Colonien, dass ein solches Thier daselbst
jemals gelebt habe, und dass auch sie daran zweifel-
ten, ferner, dass auch die Oberverwalter Wrangell
und Etholin nichts mehr hatten erfahren kónnen.
Einen Beweis aber, wie aufmerksam man auf alle Ge-
genstände dieser Art war, kann man darin finden, dass
der Admiral Wrangell mir schon damals sagte: «Es
gehe die Sage, dass man im Boden der Berings-Insel
zuweilen ganz ungewöhnliche Knochen finde» ").
Ich kann jetzt zu diesem Nekrologe nur noch hin-
zufügen, dass auch später die Rhytina sich nirgends
im Berings-Meer gezeigt hat, obgleich die Akademie
auf die Proposition meines Collegen Brandt den Con-
servator des zoologischen Museums Ilja Wosnes-
senski mehrere Jahre im Berings-Meer hat reisen
lassen; dass Herr J. Wosnessenski, von den Local-
Behórden unterstützt, die verschiedensten Gegenden
der Colonien besucht hat und obgleich er instruirt
war, die Rhytina besonders im Auge zu haben, nir-
gends von. diesem Thiere bei den Einwohnern etwas
erfahren konnte, aber einen Schädel sendete, der auf
der Beringe-Insel gefunden war ^). Diesen Schädel hat
bekanntlich H. Brandt ausführlich in den Denkschrif-
ten der Akademie beschrieben. Allein mein berühm-
ter College wird noch Gelegenheit haben ein fast voll-
ständiges Skelet zu beschreiben und so für die Wis-
senschaft zu benutzen, was von diesem vertilgten
Thiere noch zu erhalten war. Die Akademie hatte |
nämlich auf wiederholte Vorschläge von mir, als ich
noch mit der Direction des zoologischen Museums be-
traut war, und des jetzigen Directors, H. Brandt,
' Preise auf. die Auffindung von Resten der Rhytina ge-
setzt. In Folge derselben ist jetzt ein fast vollständi-
ges Skelet von der Berings-Insel eingegangen, wel-
ches nur mit einer dünnen Erdschicht bedeckt war.
Wahrscheinlich würde man noch mehr dergleichen
finden können, wenn man eine eigene Expedition nach
dieser jetzt wenig besuchten Insel ausrüstete, mit dem
Auftrage, die ganze Insel zu umgehen und insbesondere
an den Landungsplätzen mit der Schaufel zu graben.
Schon Steller sah ganze Skelette auf dem Lande, die er
von hohen Sturmfluthen ausgeworfen vermuthete ").
12) Mémoires de l’Acad. a. a. O., S. 66 — 75.
13) Mémoires de l'Acad. T. VII, Llc
14) fuu — - der Berings- Insel in n. nord. Bei- |
tráge, II, S. 2
Es ist mir nur um den Nachweis der ausserordent-
lich raschen Ausrottung der Steller'schen Seekuh
zu thun gewesen, keineswegs um ihre Enstehungs-
Geschichte. Es war daher wohl nicht begründet, wenn
.H. Schlegel in den «Abhandlungen aus dem Gebiete
«der Zoologie und vergleichenden Anatomie I, 8. 17
«sagt: «Aus diesen Beobachtungen folgert nun Herr
«v. Baer dass der Verbreitungsbezirk der Stellera von
«jeher auf die beiden genannten Inseln beschrünkt
«gewesen sei. Wider diese Meinung erlauben wir uns
«einzuwenden, dass es gegen alle Analogie streitet
«und an sich selbst sehr unwahrscheinlich ist, voraus-
«zusetzen, ein so grosses Thier, und zwar ein Seethier,
«wie die Stellera ist (war), sei für einen so kleinen
«Punkt unserer Erde geschaffen». Um die Schópfungs-
Geschichte habe ich mich, wie gesagt, bei meiner Dar-
stellung nicht gekümmert, es hütte mir wahrlich auch
nicht viel genützt. Die Worte «von jeher» sind also
jedenfalls nicht gerechtfertigt. Der berühmte Zoolog
zu Leiden schliesst nun aus meiner Darstellung, dass
die Steller'sche Seekuh auf den bewohnten Inseln
und Küsten eben so schnell vertilgt worden sein
móchte. Ich habe keine andere Überzeugung gehabt,
berichtete aber nach glaubwürdigen Urkunden, da ich
nur die Verbreitungbei Ankunft der Europäer nachwei-
sen wollte. Mehrere Äusserungen zielen darauf hin.
| Zuvórderst weise ich auf die Darstellung des Verbrei-
tungsbezirkes hin, wie er auf der Karte zu der Ab-
handlung über das Wallross”) noch vor dem Drucke
des Aufsatzes über die Rhytina verzeichnet ist. Auf
"der letzten Seite dieser Abhandlung findet sieh eine
«Erklärung zum Verständniss der Tafel». Hier heisst
es: «Zugleich habe ich die Gelegenheit wahrgenom-
«men, den ehemaligen, sehr beschränkten Aufenthalt
«der Rhytina Jil. mit den Zeichen ** anzudeuten, den
«ich in einer späteren Abhandlung untersuchen werde.
«Die punktirte Bogenlinie zeigt die weiteste Ausdeh-
«nung an, welche die Verbreitung dieser Thiere zur
«Zeit der Entdeckung haben konnte». Dass hier
von der Entdeckung durch Europäer oder für die li-
terärische Kenntniss die Rede ist, versteht sich wohl
von selbst. Später habe ich meine Meinung nicht
geündert, sondern ganz eben so wie Herr Schlegel
schloss ich aüs der documentirten schnellen Vertil-
15) Mémoires de l’ Acad. de St.- Pétersb. > serie, se. mathémati-
ques et Tp T.
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
394
gung durch die Russen an den bis dahin unbewohn-
ten Inseln auf eine vorhergegangene Vertilgung an
den bewohnten, und sage wórtlich , nachdem von der
Vertilgung in 27 Jahren die Rede gewesen ist: «Schon
«aus diesem Grunde ist es wahrscheinlich, dass es
«(dieses Thier) an den Küsten, welche die Russen seit
«längerer Zeit bewohnt fanden, nicht mehr lebte, und
«es lässt sich gar keine Vermuthung darüber aus-
«sprechen, wie weit es ursprünglich, d.h. vor der An-
«siedelung von Menschen, verbreitet gewesen sein
«mag» ^). Das zu sagen war vielleicht überflüssig, in-
dessen war es deutlich. Docli komme ich noch einmal
darauf zurück und bemerke auf der folgenden Seite:
«Da sich nicht urtheilen lässt, wie weit vor sehr lan-
«ger Zeit die Verbreitung der Rhytina ging, so wäre
«es vielleicht nicht überflüssig, die Schriften der Chi-
«nesen und Japanesen in dieser Hinsicht zu durch-
«suchen, wenn man nur hoffen kónnte, dass die Gat-
«tung. Halicore von der Rhytina unterschieden worden
«gei».
Diese kleine Rechtfertigung, oder Rechthaberei,
wie man sie vielleicht nennen wird, bitte ich nur dem
Umstande zuzuschreiben, dass sowohl damals, als be-
sonders jetzt, es mir vor allen Dingen darauf ankam,
nachzuweisen, «wie schnell manche Thierform der
Verfolgung der Menschen erliegt» ").
Die Aleuten sind sehr geschickte und gewandt
Verfolger der Seethiere. Mit ihren Pfeilen, die sie
mit Hülfe eines Wurfstockes werfen oder schiessen,
wissen sie eine See-Otter zu treffen. Sie verfolgen
auch Wallfische, die häufig ganz entkommen oder in
weiter Ferne erst stranden. Es war natürlich, dass
sie früher auf die Seekuh Jagd machten, und, mit vie-
len Baidaren sie umstellend, wie es die Beringsche
Mannschaft zu thun lernte, ans Ufer trieben. Solcher
Verfolgung mochten die Thiere auch rasch erlegen
sein. Es wäre wünschenswerth, dass man nachforschte,
ob nicht Reste dieser Thiere bei ihren Ansiedelungen
zu entdecken sind. Beachtenswerth ist es aber doch,
dass dem Admiral Wrangell gerade nur von solchen
Knochen auf der Berings-Insel erzählt war.
Länger mag sich das Thier an den Küsten Ameri-
kas erhalten haben, wenn es dort jemals lebte. Die
| dortigen Völker nähren sich nicht allein von Seethie-
16) Mémoires de l’Acad. T. V, p. 78.
17) Mémoires. de D Acad. T. V, p. 78.
ren, sondern auch von Thieren des Continentes. Hier
allein wäre möglich, dass es noch lebte. Ich habe nur
hervorheben wollen, dass mir sein Vorkommen nicht
documentirt scheint, denn obgleich Steller es an ver-
schiedenen Stellen seiner Schriften ausdrücklich sagt,
es lebe an der Amerikanischen Küste, so muss man
berücksichtigen, 1) dass er das von ihm beobachtete
Thier für identisch mit dem an der Ostküste Ameri-
kas beobachteten Manati hielt; 2) dass er fest über-
zeugt war, dicht hinter der Inselreihe, die man auf
der Rückreise sah, liege das Festland von Amerika,
ja dass er es oft zu sehen glaubte und dahin gesteuert
haben wollte, worüber er mit den Officieren der Flotte
zerfiel, die nur nach der Heimath und den ihrer war-
tenden Belohnungen sich sehnten. Erst wührend der
unglücklichen Überwinterung, die ihn allein nicht
beugte, brachte er sich wieder zur Geltung. Seine
Meinung von der grossen Nühe des Festlandes hat er
aber bis zu seinem Tode beibehalten. — Bei Erman-
gelung anderer Nachrichten über das Vorkommen an
der Küste von Amerika habe ich auf Tilesius An-
gabe: «Reisende, welche von Californien und Sitka
«und Adjak (wohl Kadjak) zurückkamen, versicher-
»ten, dieses Thier auch dort gesehen zu haben» "),
nicht Rücksicht nehmen kónnen. Die Küste von der
| Niederlassung Ross nach Sitka und von dort nach
| Kadjak haben die Pelzjüger der Compagnie viele hun-
dert mal besucht, überall nach Thieren spähend, und
doch ist nach dem Haupt-Comptoir keine Kunde von
Seekühen gekommen. Eher kónnte man weiter nach
Norden einen Schlupfwinkel für sie vermuthen. Je-
denfalls scheint es mir sehr unwahrscheinlich, dass
der Schädel, den A. Fabricius in Grönland gefun-
den hat, von einem Manati kam, das von Florida nach
Grönland gespült worden ist, wie Hr. Schlegel ver-
muthet'?). Von Florida geht der Golfstrom sehr ent-
schieden nach NO. und nicht nach N., dagegen geht
durch die Baffinsbai eine continuirliche Strömung nach
S. Im Becken des Eismeers ist aber eine wenn auch
nicht so entschiedene, doch sehr vorherrschende Kreis-
strömung nach O., und da an der Küste von Kam-
tschatka die Strömung ‚auch vorherrschend in die .
Berings-Strasse geht, so bringt ein Eisfeld leicht ein
18) Isis 1835, S. 718. j
19) Abhandl. aus dem Gebiete der Zool. und vergl. Anatomie, G
8. 18.
Bulletin de l'Académie Imperiale
todtes Thier oder einen Theil desselben von der Be-
rings-Insel an die Westküste von Grönland und zwar
durch Regionen, in denen wenig Zersetzung ist. Wie
von Florida etwas nach Grónland geschwemmt wer-
den sollte, sehe ich nicht ein.
Zum Schlusse noch einige Bemerkungen über die |
Möglichkeit, dass durch geologische Veränderungen
die Rhytina ihren Untergang gefunden haben möge.,
Bekanntlich sind die Kurilen, Kamtschatka, die Aleu-
ten-Kette und ein Theil der Nordwestküste von Ame-
rika vulkanischen Ausbrüchen ausgesetzt. Man könnte
daher leicht auf die Vermuthung kommen, dass hef
tige Actionen dieser Art den Seekühen an der Berings-
Insel den Untergang gebracht hätten. Wäre zum Bei-
spiel die genannte Insel plötzlich so gehoben, dass der
ganze Saum von Tangen über die Oberfläche des Mee-
res gebracht wäre, so würde ein Theil der Thiere
vernichtet sein und der Rest müsste anders wo Nah-
rung gesucht haben, bis hier ein neuer Saum dieser
Art sich hätte bilden können. Allein diese Vermuthung
wäre ganz unbegründet. Gerade die Gegend der Be-
rings- und Kupfer - Inseln gehört zu den ruhigsten..
Man kennt nur gelinde Erschütterungen, wovon die
Mittelpunkte weit abliegen müssen. Die Beringsche
Mannschaft erlebte drei derselben, die nicht einmal
in den Erdhóhlen, die man bewohnte, merkliche Fol-
gen hinterliessen, obgleich die Wände so locker wa-
ren, dass die Decker theilweise ohne äussere Veran-
lassung einstürzten. So waren Berings Füsse schon
mit Abfällen dieser Art bedeckt, als er nahe daran
war dem Skorbute ganz zu erliegen, und dieser Mär-
tyrer seiner Unternehmung, dessen Schicksal einen
tief tragischen Character hatte, war schon halb be-
graben als er endlich seinen Leiden ganz erlag. Über-
dies war die Berings-Insel vom Herbst 1743 — 1768
fast ununterbrochen besucht, und wenn in Zwischen-
. räumen, in denen die Insel ohne Bewohner war, grosse
Veränderungen vorgegangen wären, so hätten doch
die später Kommenden die Spuren der Verwüstung
erkannt haben müssen. Es wird aber nichts davon
berichtet. Von einer grossen Überfluthung glaubte
Steller die Spuren zu erkennen, die er mit einer ähn-
lichen Fluth-Erhebung an der Küste von Kamtschatka |
(im Jahre 1738) in Verbindung bringt. Allein eine.
Überfluthung, vielleicht durch ein Erdbeben veranlasst,
konnte immer nur einige Individuen ans Land werfen, |
und sicher ging die Fluth nicht über die ganze Insel,
da man 1741 so viele Eisfüchse vorfand ^) Eine voll-
ständige Überfluthung hätte alle Eisfüchse ersäuft,
aber nicht die Seekühe. (Schluss folgt.)
Über einen vom General Schubert an die
Akademie gerichteten Antrag, betref-
fend die Russi e Meri-
dian-Gradmessung, von Q, Struve. (Lu le
8 février 1861.)
Am 4. Mai vergangenen Jahres wurde der physico-
mathematischen Classe von dem bestündigen Secre-
tär ein Schreiben des General Schubert vorgelegt,
in welchem letzterer unter Hinweisung auf einen von
ihm in den Astronomischen Nachrichten N* 1245 ver-
öffentlichten Aufsatz: «Sur l'influence des attractions
locales dans les opérations géodésiques» darauf antrügt,
die Akademie möge ein sorgfältiges Nivellement der
Umgegend aller oder wenigstens einiger bestimmt
bezeichneter astronomischer Stationen der grossen
Russisch - Scandinavischen Gradmessung vornehmen
lassen. Nach der Ansicht des General Schubert
würde nümlich diese Gradmessung, ohne Hinzufügung
solcher localen Nivellements, nicht dem gegenwärti-
gen Stande der Wissenschaft entsprechen und dürfe
nicht als vollendet angesehen werden.
Da ich zu jener Zeit meine Reise zur bend
der Sonnenfinsterniss in Spanien bereits angetreten
hatte, beauftragte die Akademie meinen zeitweiligen
Stellvertreter an der Hauptsternwarte, Herrn W. Döl-
len, ihr seine Ansichten über den Antrag des Gene-
ral Schubert mitzutheilen. Herr Dóllen genügte die-
sem Auftrage durch ein Schreiben, das in der näch-
sten Zeng der Classe, am 18. Mai, vorgelegt wurde.
Die in demselb ]lten Ansich-
ten erwiesen sich denen des General Schubert als fast
durchweg diametral entgegenstehend, indem sie sich
in dem Satze zusammenfassten: dass er (Dóllen) in
keinem Punkte mit den Behauptungen und darauf ge-
stützten Antrügen des General Schubert einverstan-
den sei. Wegen der Wichtigkeit des Gegenstandes,
so wie auch besonders in Berücksichtigung des geehr-
ten Antragstellers, der so lange Jahre hindurch an
| der Spitze der ausgedehnten geodätischen Arbeiten
ged ränot
20) Neue nord. Beiträge. II, S. 272.
397
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
rennes
des Kaiserlichen Generalstabs gestanden hat, glaubte
die Akademie diesen Bericht des Herrn Dóllen noch
nicht als maassgebend für sich ansehen zu dürfen, son-
dern beschloss, die Entscheidung über diese Frage
bis zu meiner Rückkehr aus dem Auslande aufzuschie-
ben. In der Sitzung vom 19. October wurde die Ver-
handlung wieder aufgenommen, und ich hatte Gele-
genheit der Akademie zu erklären, dass ich im We-
sentlichen vollkommen mit Herrn Döllen’s Ansichten
einverstanden sei, und nur etwa in der Betonung einiger
Einzelheiten von ihm abwiche. Nachdem hierauf meine
betreffenden Bemerkungen der Classe vorgelegt waren,
wurde die Frage noch einmal einer eingehenden Dis-
cussion unterzogen, in deren Folge die Akademie den
Beschluss fasste, dass dem Antrage des General Schu-
bert keine Folge zu geben sei, und zugleich anord-
nete, dass aus Herrn Dóllen's Bericht und meinen
nachträglichen Bemerkungen ein zur Publication geeig-
neter Aufsatz bearbeitet würde, um die Motive zu je-
nem Beschlusse zur allgemeinen Kenntniss zu bringen.
Indem wir diesem Auftrage nachkommen, glauben
wir uns jeder Kritik des anderweitigen Inhalts der
Eingangs erwühnten in den Astronomischen Nachrich-
ten publieirten Schrift des General Schubert, als
nicht direct zur Sache gehórig, enthalten zu müssen,
und werden uns daher lediglich auf die Beurtheilung
des eigentlichen, Antrags beschränken.
Herr von Schubert erklärt ausdrücklich, dass |
noch vor wenigen Jahren die Russisch-Scandinavische
Gradmessung, in der Gestalt wie sie jetzt der gelehr-
ten Welt übergeben wird, wirklich auf den Namen
einer vollendeten Arbeit hätte Anspruch machen kön-
‚nen, und dass erst mit dem Erscheinen des Epoche
machenden Englischen* Werkes') die Sachlage sich
wesentlich geändert habe Es kommt daher zunächst
darauf an, festzustellen, worin sich die Sachlage durch
das Erscheinen jenes Werkes verändert hat. Unstrei-
tig gehört dasselbe zu den bedeutendsten Erscheinun-
gen der Neuzeit auf dem Gebiete der. geodätischen |
Literatur. Die in demselben sowohl auf die Bearbei- |
tung des für die Vermessung Grossbritanniens wäh-
rend eines Dreiviertel-J BR gesammelten rei- |
nn,
` 1) 0 dnance Trigonometrical ER of Great-Britain and Ireland. |
citum of the observations and calculätions of the principal trian-
Pis etc., drawn up by Captain A. R. Clarke under the direc-
of Colone el H. James. London 1858.
chen Beobachtungsmaterials, so wie auf die Ableitung
der Resultate für den Englischen Bogen speciell und
für die Figur der Erde im Allgemeinen verwandte
Sorgfalt und Umsicht, geben volles Recht dasselbe
als ein Musterwerk zu bezeichnen. Als eine wesent-*
liche Verschiedenheit dieser Arbeit für den Zweck
der Gradmessung von andern ühnlichen Arbeiten wird
in dem Werke selbst (p. 742) hervorgehoben, dass
hier nicht, wie sonst gewöhnlich, ein einzelnes sich
möglichst nahe der Richtung des,Meridians anschlies-
sendes Dreiecksnetz für sich allein behandelt ist, son-
dern dass das vollständige, Grossbritannien und Irland
bedeckende Hauptdreiecksnetz als ein zusammengehö-
riges Ganzes bearbeitet worden, und, nach erfolgter
strenger Ausgleichung, in seiner Gesammtheit zur Ab-
leitung der Abstünde zwischen den den astronomischen
Punkten entsprechenden Parallelen gedient hat. Wenn
nun auch, wie.von dem Verfasser selbst bemerkt wird,
eine bedeutende Neigung des Dreiecksnetzes gegen
den Meridian für die Ableitung der Abstünde der Pa-
rallelen im Allgemeinen nicht zu empfehlen ist, so
‚schliesst doch im vorliegenden Falle die grosse An-
zahl der sorgfältig bestimmten Azimute und deren
innere Harmonie jeden Verdacht aus, dass dadurch
eine Ungenauigkeit in die Arbeit gebracht sei. An-
dererseits bietet diese Art der Bearbeitung den ge-
wiss sehr hoch anzuschlagenden Vortheil, dass dadurch
eine bedeutend grössere Anzahl genau bestimmter `
Polhöhen in die Berechnung hineingezogen werden
| konnte, wodurch es geschehen ist, dass, während an-
| dere Gradmessungen in der Regel nur eine Polhóhe
auf je zwei Breitengrade aufzuweisen haben, hier sich
durchschnittlich deren zwei bis drei auf jedem einzel-
nen Grade finden. Diese grosse Anzahl der in die Be-
rechnung gezogenen Polhóhen ist es nun, was dem
Englischen Mer idianbogen für die Ableitung der all-
gemeinen Figur der Erde ein grösseres Gewicht giebt,
als demselben sonst, im Vergleich mit anderen Mes-
sungen, seiner Ausdehnung nach zukäme, indem da-
durch zugleieh der mögliche Einfluss localer Ablen-
kungen der Lothlinie und der unvermeidlichen klei-
men Beobachtungsfehler auf das abzuleitende Resul-
tat erheblich verringert wird.
Ausserdem finden wir unsrerseits in dem Englischen
Werke eine wesentliche Zugabe in dem Umstande, dass
4
|hier bei der Ableitung der Figur der Erde aus der
Bulletin de l'Académie Imperiale
400
Verbindung aller vorhandenen zuverlässigen Gradmes-
sungen auch gleich die Bedingungsgleichungen hinzu-
gefügt sind, welche ausdrücken, um wie viel sich die
abgeleiteten Erddimensionen verändern, wenn das an-
‚genommene Verhältniss der bei den verschiedenen
Messungen gebrauchten Maasseinheiten als um ge-
wisse Grössen fehlerhaft vorausgesetzt wird. Die
wirkliche Grösse der Fehler in jenen Annahmen
kann nur durch directe Vergleichung der verschie-
denen Normalmaasse gefunden werden. Diese Arbeit
ist für fast alle bekannten Gradmessungen mit grosser
'Strenge in Pulkowa ausgeführt. Die in die Beschrei-
bung der Russisch-Scandinavischen Gradmessung auf-
genommene Tabelle der Resultate jener directen Ver-
gleichungen, deren Ausführung viel Zeit und Mühe ge-
kostet hat und deren Bedeutung auch schon durch die
erwähnte Zugabe der Englischen Geodäten anerkannt
ist, darf daher gewiss als ein besonderes Verdienst
der Russischen Arbeit hervorgehoben werden.
Nach der Meinung des General Schubert besteht
aber das besondere Verdienst der Englischen Arbeit
in ganz etwas anderem, als was wir vorstehend ange-
geben haben. Er findet einen Epoche machenden Fort-
schritt darin, dass hier zuerst der Versuch gemacht
ist, einzelne Polhóhen, ehe sie zur Ableitung der Fi-
gur der Erde verwandt werden, um den Effect der
unzweifelhaft bestehenden Einwirkung benachbarter
Terrainungleichheiten auf die Richtung der Lothlinie
zu corrigiren. Diese Ansicht theilen wir nicht mit ihm,
ja wir halten sogar die Anbringung jener Correctio-
nen in Bezug auf den besagten Zweck für nicht ge-
rechtfertigt.
Um diese Meinungsverschiedenheit deutlich aus-
einander zu setzen, müssen wir etwas näher auf das
Wesen der Hauptaufgabe der Geodäsie, der Bestim-
mung der Figur der Erde, und auf die Bedeutung der
Localattractionen bei derselben eingehen. Auf meine
Aufforderung hat sich Herr Döllen dieser eingehen-
deren Auseinandersetzung unterzogen, und ich glaube,
Worte wiederzugeben, da der Aufsatz manche Gedan-
ken enthält, die selbst erfahrenen Geodäten neu sein
mögen und ien Beachtung verdienen. Seiner Ausein-
andersetzung werde ich am Schlusse noch meinerseits
einige Bemerkungen hinzufügen, um dadurch das von
ihm Gegebene zu vervollständigen. Herr Döllen sagt:
Lassen wir die Frage nach den linearen Dimensio-
nen des Erdkórpers zunächst ausser Betracht, wie das
der Natur der Sache angemessen ist, so ist die Auf-
gabe die Figur der Erde zu bestimmen, in dem Sinne
wie das bei allen Untersuchungen der hóheren Geo-
däsie einzig und allein beabsichtigt wird, keine andre
als diese: die Abhängigkeit zu bestimmen der
Richtung der Schwere von dem Orte' auf der
Oberfläche der Erde, oder mit andern Worten: das
Gesetz zu bestimmen, nach welchem die Richtung
der Schwere sich ändert mit der Änderung des
Standpunktes auf der Oberfläche der Erde. Es
ist wesentlich, diese Begriffsbestimmung in ihrer vollen
Schärfe aufzufassen, und namentlich sich klar zu ma-
chen und stets gegenwärtig zu erhalten, welches der
Unterschied ist zwischen dem, was hiernach Figur der
Erde genannt wird, und dem, was der gewöhnliche
Sprachgebrauch so nennen würde ; immer
dass auch bei diesem gewöhnlichen Sprachgebrauche
schon, wie das ja Jedermann geläufig ist, abgesehn wird
von den kleinen, gegen das Ganze der Erde verschwin-
denden, Unebenheiten der Erdoberfläche, die wir Berg
und Thal nennen. Bleiben wir, um diesen- Unterschied
zu veranschaulichen, bei dem Einfachsten stehn und
denken uns zum Beispiel die Erde als eine vollkommne
Kugel aus homogener aber starrer Masse: so würden
uns unsre Gradmessungen als die Figur dieser Erde
eine Kugel nur dann ergeben, wenn dieselbe keine
Axendrehung hátte. Findet dagegen eine solche Statt,
so ist im Sinne der Geodäsie die Figur dieser, that-
süchlich doch immer kugelfórmigen, Erde die eines
Sphäroids oder Revolutionsellipsoids mit verkürzter `
Drehungsaxe. Mit einer Ánderung der Umdrehungs-
geschwindigkeit würde sich mur das Axenverhältniss
dieses Sphäroids ändern; eine Änderung aber der bisher
vorausgesetzten gleichfórmigen Massenvertheilung im
Innern des Erdkörpers könnte die geodätische Figur
der Erde auf die mannichfaltigste Weise abändern,
| trotzdem dass die äussere Begrenzung des Erdkórpers,
dass es hier um so mehr geeignet ist, seine eigenen
wir wollen sagen die geometrische Figur, nach wie
vor die vollkommne Kugelgestalt behielte. Hiernach
könnte es nun als mindestens sehr unzweckmässig er-
scheinen, die Bezeichnung Figur der Erde für einen `
Begriff zu gebrauchen, der so wesentlich verschieden
ist von dem, was gewiss den nüchsten Anspruch hat,
Figur der Erde genannt zu werden. Dieser Schein
401
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
402
schwindet jedoch bei näherer Betrachtung. Eine sol-
che stellt heraus, dass ?n praxi, d. i. auf unsrer Erde
wie sie ist, jene Verchiedenheit gar nicht oder, genauer
gesagt, zum grössten Theil nicht vorhanden ist, in
Folge nämlich der den bei weitem grösseren Theil
der Erdoberfläche bedeckenden und, was wesentlich
ist, ein zusammenhängendes Ganze bildenden Flüssig-
keitsmasse. Für diesen durch Wasser gebildeten Theil
der Erdoberfläche, den Ocean, fällt, wenn er in Ruhe
ist, die geodätische Figur vollkommen zusammen
mit der geometrischen; es ist dies die nothwendige
Consequenz des Wesens des Flüssigen, seine freie
Oberfläche stets so zu gestalten, dass dieselbe an je-
dem Punkte senkrecht ist zu der Resultante sämmt-
licher in diesem Punkte wirkender Kräfte. Für den
andern, den starren Theil der Erdoberfläche ist sol-
ches Zusammenfallen freilich nicht nothwendig; dar-
aus aber, dass die mittlere Erhebung der Continente
über den Ocean, soweit unsre bisherige Kenntniss
reicht, sich in keiner Weise abhängig zeigt von der
geographischen Lage, folgern wir, dass auch für diese
Continente das Zusammenfallen der geometrischen Fi-
gur mit der geodätischen thatsächlich vorhanden ist |
— ein Lehrsatz in der Physik der Erde, der bekannt-
lich den Ausgangspunkt bildet zu weiteren Folge-
rungen über die Entstehung der Erdrinde. Für die
Geodüsie, die mit ihren Operationen, der Natur der
Sache nach, wohl für immer auf den starren Theil
der Erdoberfläche beschränkt ist, folgt hieraus, dass
sie dessenungeachtet die Figur der ganzen Erde ken-
nen zu lehren im Stande ist; jedenfalls aber, d. h.
auch wenn künftig einmal die Figur des Erdstarren
als gesetzlich abweichend von der des Oceans sollte
erkannt werden, bliebe diese geodätischen Ergeb-
nisse doch immer die nicht zu entbehrende Grundlage
jeder weiteren Forschung. ` `
Unsre bisherigen Erfahrungen lassen nun keinen
Zwtifel mehr übrig, dass die Figur der Erde, in aller
Schärfe betrachtet, eine ganz und gar unregelmässige |
ist. Handelt es sich also darum — und gewiss ist das
auch ein Ziel, das die Geodäsie zu verfolgen hat —
diese unregelmässige Figur in allen ihren Einzelnhei-
ten genau zu erkennen: so dürfen wir offenbar nicht |
anders verfahren, als dass wir die einzelnen auf der
Erde gemessenen linearen Abstände vergleichen mit |?
den entsprechenden am Himmel gemessenen Winkel-
me III.
gróssen, als durch welche eben wir die Kenntniss er-
langen über die Quantitit der Veründerung in der
Richtung der Schwere. Irgend welches Abändern die-
ser oder jener der durch die unmittelbare Beobach-
tung erhaltenen Quantitäten wäre hierbei gradezu ohne '
Sinn. — Das wissenschaftliche Verlangen aber nach
dem Erkennen des Gesetzlichen einerseits, so wie an-
drerseits das praktische Bedürfniss, eine Kenntniss
von der Figur der Erde zu haben als Ganzes so wie
an solchen Stellen, wo keine unmittelbaren Messungen
vorhanden sind, stellt der Geodäsie noch die weitere
Aufgabe, die ganze Oberfläche der Erde durch eine
möglichst einfache Formel möglichst genau auszu-
drücken, d. h. eine Formel zu finden, mittelst welcher
alle beobachteten Quantitäten möglichst nahe sich dar-
stellen lassen; wobei wohl kaum zu bemerken nóthig,
dass, ehe man an die wirkliche Lósung der Aufgabe
| geht, die Unbestimmtheit der hier gebrauchten Aus-
drücke móglichst genau und móglichst nahe ihre
mathematisch strenge Deutung erhalten muss. Die
durch diese Formel ausgedrückte Figur wollen wir,
im Gegensatz zu der wirklichen oder órtlichen,
die mittlere oder allgemeine Figur der Erde nen-
nen. Bei den Bemühungen um die Erkenntniss die-
ser allgemeinen Figur der Erde darf dieselbe, so
wie die Sachen heute stehn, als ein Revolutions-
kórper, dessen Axe mit der Umdrehungsaxe der
Erde zusammenfällt, angesehen werden; denn in der
Gesammtheit der bis jetzt uns zu Gebote stehenden
Beobachtungen findet sich nicht die geringste Andeu-
tung, dass diese Annahme einer durch diese Beobach-
tungen erkennbaren Verbesserung fühig würe?). Da-
2) Dass auch die entgegenstehende Ansicht von Zeit zu Zeit ihre
wollten wir die über diesen Gegenstand neuerdings und durch die
Akademie selbst veröffentlichte Schrift des General Schubert:
«Essai d'une détermination de la véritable figure de la terre» ganz
und gar ignoriren. Lediglich aus diesem Grunde also, und durchaus
Zahlen, wenn ihnen irgend welche Bedeutung beigelegt werden
dürfte, ein Zeugniss für und nicht gegen die oben von uns aufge-
stellte Behauptung enthalten würden. Die ganze Schrift scheint
uns ein recht eindringliches Beispiel, wohin man gelangt, wenn
man meint auf Zahlen, die der Beobachtung entnommen sind, wei-
ter bauen zu dürfen, ohne zuvor eine ganz prücise Vorstellung von
der denselben, ihrer Natur und der Art ihrer Herleitung nach, an-
aftenden Unsicherheit gewonnen zu haben. Es werden daselbst die
entscheidenden Schlussfolgerungen gegründet auf das Nichtüber-
einstimmen von Zahlen, die in Wahrheit nicht nur genügend son-
26
403
Bulletin de l'Académie Empériale
101
durch aber vereinfacht die Aufgabe sich wesentlich,
indem es nunmehr bloss darauf ankommt, die Gleichung
derjenigen Curve zu finden, durch deren Umdrehung
wir uns jene allgemeine Figur der Erde erzeugt den-
' ken sollen. Hier nun könnte die Frage aufgeworfen
werden, ob es nicht für diesen Zweck, die Ableitung
nümlich der mittleren Figur der Erde, fórderlich
würe, die beobachteten astronomischen Bogen zu cor-
rigiren, entsprechend der Einwirkung sichtbarer Un-
gleichheiten der Erdoberflüche auf die Richtung der
Schwere an den Beobachtungspunkten; mindestens hat
diese Frage hier eine ganz andre Bedeutung als oben,
wo es sich um die wirkliche Figur der Erde han-
delte. Die Ansicht nun, die nicht die unsrige ist, stützt
sich, so weit wir einzusehn vermögen, auf folgende
Schlussfolgerungen. Unter den vielleicht sehr man-
nichfachen Ursachen der Abweichung der örtlichen
Figur der Erde von der mittleren — wir wollen
diese Abweichungen künftighin kurzweg die Störun-
gen der mittleren Figur nennen — befindet sich
jedenfalls auch die in Rede stehende. Man ist im
Stande, den Betrag ihrer Wirkung, oder doch eines
Theils derselben, mit annähernder Genauigkeit an-
zugeben: kann man zweifeln, dass durch Anbringung
der daraus hervorgehenden Correction die unmittel-
bar beobachtete Polhöhe näher gebracht wird der mitt-
leren und dadurch also geeigneter wird zur Ableitung
eben dieser mittleren Figur der Erde? Dass der auf
solche Weise in Rechnung getragene störende Einfluss
eben nur ein Theil ist der ganzen vorhandenen Stö-
rung — und das in doppelter Beziehung, einmal weil
nur die an der Oberfläche erkennbare Ungleichförmig-
keit der Massenvertheilung in Betracht gezogen wird
und nicht auch die nicht minder wahrscheinliche un-
ter der Oberfläche, und sodann weil auch von jener
wiederum nur ein Theil berücksichtigt wird, je nach
der Ausdehnung, die man dem Nivellement zu geben
im Stande war — ist freilich zu bedauern, darf aber
gewiss kein Grund sein, ihn nicht beachten zu wollen;
und das selbst dann nicht, wenn es sich etwa als sehr
wahrscheinlich oder sogar als sicher herausstellen
sollte, dass auf solche Weise immer nur ein verhält-
nissmässig kleiner Theil der ganzen Störung zu un-
srer Kenntniss gelangte. Die Sache gewinnt an An-
dern viel genauer übereinstimmen, als wir irgend erwarten durf-
ten.
schaulichkeit, wenn man sich bestimmte Fälle verge-
genwärtigt. Gesetzt eine Gradmessungsstation liege
am Fusse der grossen Cheops-Pyramide, wir wollen
sagen in der Mitte ihrer Südseite. Wir haben diese
Station nicht selbst gewählt, wir finden sie in dem
uns zu Gebote stehenden Beobachtungsmaterial, das
wir zur Bestimmung der mittleren Figur der Erde
nach Kräften ausnutzen sollen. Kann da ein Zweifel
sein, ob an die auf dieser Station gemessene Polhöhe
die Corr. von + 077, die Peters für diesen Fall ge-
funden hat, angebracht werden soll oder nicht, oder
ob etwa ein Rechner, der Vorsichts halber diese Pol-
höhe ganz und gar ausschliesst, im Rechte wäre?
Wenn nun aber hier die Verbesserung eine augen-
scheinlich nothwendige ist, ist die Sache eine andre,
wenn wir statt der Pyramide uns den Schehallien
denken? oder weiter statt dieses isolirten Bergkegels
eine ebenso unzweifelhaft vorhandene und in Bezug auf
ihren Massengehalt wohlerforschte, nur weiter ausge-
dehnte Terrainungleichheit? Wir wissen hierbei frei-
lich nicht so gut wie beim einzeln stehenden Berge,
wie weit hin wir die in Rechnung zu tragenden Stó-
rungen ausdehnen sollen; einen wesentlichen Unter-
schied macht das aber nicht. Die Antwort auf die
Frage wie weit? lautet ganz entschieden: jedenfalls
so weit als móglich. 10 Meilen weit ist besser als 5,
5 besser als 1, aber 1 besser als gar nichts.
Wir sind bemüht gewesen, in den vorstehenden Be-
trachtungen nach bestem Wissen alles vorzubringen
und in das rechte Licht zu stellen, was zu Gunsten
der vom General Sehubert so warm vertretenen An-
sicht zu sprechen scheint, und wollen gern gestehen,
dass diesen Gründen in der That eine gewisse Kraft `
nicht abzusprechen ist. Wen wir nun dessen ungeach-
tet uns, nach reiflicher Überlegung, ganz entschieden
gegen jene Ansicht erklären müssen, so nümlich, dass
wir, bei dem jetzigen Stande der Sache, nicht nur
weit entfernt sind, das Ausführen der empfohlenen
Nivellements für irgend dringlich zu halten, sondern
im Gegentheil, falls dieselben ausgeführt würen, in
der Benutzung der daraus abgeleiteten Correctionen
der Polhöhen geradezu eine Beeinträchtigung, und
nicht eine Förderung des eigentlichen Zweckes der
Gradmessungen sehen würden: so sind wir gewiss
verpflichtet, solche Meinungsverschiedenheit durch ge-
wichtige Gründe zu rechtfertigen. Wir wollen im Fol-
405
des Sciences de Saint-Pétersbourg.
406
SMS
genden dieser Verpflichtung nachkommen, und hoffen,
dass die Betrachtungen, die für die Bildung unserer
Meinung maassgebend geworden sind, auch auf den
unbefangenen Leser ihre Wirkung nicht verfehlen
werden.
Unsere Meinung ist nun aber diese: in all den obi-
gen Betrachtungen ist ein wesentlicher Umstand ganz
ausser Acht gelassen; es wird in denselben immerfort
stillschweigend eine Voraussetzung gemacht, die in
der That ganz nothwendig ist, um jenen Schlussfol-
gerungen irgend eine Berechtigung zu geben, und die
gleichwohl ihrerseits jeder Berechtigung entbehrt. Es
ist dies die Voraussetzung, dass zwischen dem Theile
der ganzen Stórung, den wir auf die in Rede stehende
Weise in Betracht zu ziehen vermógen, und jenem an-
deren Theile, den wir aus Unkenntniss unbeachtet las-
sen müssen, durchaus kein gesetzlicher Zusammen-
hang Statt findet. Ist diese Voraussetzung begründet,
ist wirklich die Gesammtstörung nichts als ein regel-
loses Aggregat ganz zufällig neben einander bestehen-
der Einzelwirkungen — dann in der That ist nicht zu
leugnen, dass die Berücksichtigung irgend welches,
uns gerade zugänglichen, Theiles derselben eine wirk-
liche Verbesserung wäre. Ist dagegen diese Voraus-
setzung nicht statthaft, so fallen auch alle jene Fol-
gerungen. Dass dem wirklich so ist, d. h. dass bei
unserem Urtheil über die Zulässigkeit oder Unzulässig-
keit der Correctionen die bezeichnete Voraussetzung
das eigentlich Bestimmende ist, wird recht fühlbar,
wenn wir uns zu den oben aufgeführten Beispielen
zurückwenden. Die unbedingte Zustimmung zum An-
wenden der Correction im Falle der Pyramide hat
ihren wahren Grund lediglich darin, dass wir in die-
sem Falle mit Bestimmtheit wissen, es ist die in Rech-
nung zu tragende stórende Masse eine von weitem
. herbeigeholte, so dass von irgend welchem gesetzli-
chen Zusammenhange zwischen ihr und der umge-
benden Masse über oder unter der Erdoberflüche keine
Rede sein kann. Anders aber in den beiden andern
Fällen. Abgesehn von den Schwierigkeiten, die hier mit
der genauen Ermittelung der geometrischen Form und
der dieselbe erfüllenden Masse der stórenden Terrain-
ungleichheit verbunden sind, so bedarf es doch ganz
Ins Besondere des vollen Vertrauens in die Zuverläs-
Sigkeit der Ergebnisse geologischer Forschung, um
das Bedenken hinwegzurüumen, ob nicht mit der un-
leugbaren Wirkung dieser sichtbaren Massenanhäu-
fungen ganz bestimmte Gegenwirkungen gesetzlich
verbunden sind. Dieses Bedenken scheint um so be-
rechtigter, wenn man in Betracht zieht, wie verhält-
nissmässig geringfügig selbst die bedeutendsten Tie-
fen sind, bis zu welchen hinab über die Constitution
der Erdrinde irgend etwas erfahrungsmüssig Begrün-
detes vorliegt; und beachtet man nun noch, dass auch
diese spärliche directe Erforschung meist nicht an den
betreffenden Orten selbst vorgenommen werden kann,
sondern dass wir in dieser Beziehung fast immer an
Theorien uns genügen lassen müssen: so wird viel-
leicht die Meinung nicht mehr befremdend erscheinen,
dass selbst in Fällen, wie beim Schehallien, und um
so mehr also bei weit ausgedehnten Terrainungleich-
heiten unbekannter Entstehung, die Berechtigung der
bewussten Correction noch erst zu erweisen ist. Da-
rüber nun, wem die Verpflichtung obliegt, diesen
Nachweis zu liefern, kann wohl kein Zweifel obwal-
ten; es ist dies natürlich die Sache dessen, der die
Behauptung aufstellt, dass durch Nichtberücksichti-
gung eben dieser Correctionen die Brauchbarkeit der
beobachteten Polhöhen für den Zweck der Bestim-
mung der allgemeinen Figur der Erde wesentlich
beeinträchtigt werde. Unser Wunsch jedoch nach
möglichst erfolgreicher Verständigung über einen in
vielfacher Beziehung so wichtigen Gegenstand veran-
lasst uns, hier näher darauf einzugehen, und unsere
Ansicht darüber auszusprechen, auf welche Weise
wohl der verlangte Nachweis in genügender Strenge
geführt werden könnte. Uns scheint dazu ein dreifa-
cher Weg offen zu stehen. Erstens giebt es gewiss
Fälle, in denen der Ursprung der vorhandenen Ter-
rainungleichheit mit voller Sicherheit festgestellt wer-
den kann, so weit wenigstens, dass nicht wohl ein
Zweifel zurück bleibt, es habe dieselbe ganz und gar
keinen Zusammenhang mit der Massenvertheilung im
benachbarten Innern der Erde. Um der Vorstellung
einen festern Anhalt zu gewähren, mag man hierbei, .
an die durch das Wasser bewirkten allmählichen Ver-
änderungen der Erdoberflächengestaltung denken. Die
auf solche Weise angehäuften, oft von weit entlege-
nen Orten und von sehr ausgedehnten Strecken her
zusammengeführten Massen befinden sich ganz in dem
oben angezogenen Falle der Pyramide, und, bei ge-
höriger Umsicht, können in solchen Fällen für die
*
407
Bulletin de l'Académie Impériale
408
Polhöhen benachbarter Punkte Correctionen abgelei-
tet werden, denen wir, wenn es sich um die Verwen-
dung dieser Polhöhen zur Ableitung der allgemeinen
Figur der Erde handelt, die volle Berechtigung zuge-
stehn dürfen. Oder zweitens, man überzeugt sich
in dem einzelnen Falle von der thatsächlichen Abwe-
senheit einer compensirenden Wirkung im Innern der
Erde; und dies kann dadurch geschehn, dass man
auf der andern Seite der störenden Masse, wir wollen
sagen des Berges, die entgegengesetzte, oder richti-
ger ausgedrückt, die entsprechende Störung der Pol-
höhe nachweist. Man beachte, dass dieser Weg immer
offen steht, und keine besonderen und überhaupt ver-
hältnissmässig wenig Schwierigkeiten darbietet. Sind
einmal die Arbeiten ausgeführt, die zur Bestimmung
der Form und Masse des Berges erforderlich sind, so
bedarf es nur noch der Bestimmung einer zweiten
Polhöhe und der geodätischen Verbindung beider
Beobachtungspunkte unter einander und mit dem
Berge. Erfüllt sich dann die Bedingung, dass die Dif-
ferenz der beiden beobachteten Polhöhen wirklich grös-
ser ist, als sie der geodätischen Entfernung nach sein
müsste, und zwar gerade um so viel, als die Summe
der störenden Einwirkungen des Berges auf die ein-
zelnen Polhöhen beträgt, so darf wohl zugegeben wer-
den, dass im Allgemeinen durch Berücksichtigung
dieser Einwirkungen die beobachteten Polhöhen näher
kommen der der mittleren Figur der Erde entspre-
chenden, und also zur Äbleitung dieser mittleren Fi-
gur eben dadurch besser geeignet werden. Man be-
merkt wohl ohne besondere Erinnerung, dass dies ge-
nau der Fall beim Schehallien ist; und es wird offenbar,
dass unsere Bereitwilligkeit, die bewusste Correction
in diesem Falle gelten zu lassen, ihren eigentlichen
Grund keineswegs in dem Vertrauen aufirgend welche
der Geologie entlehnte Sätze und Folgerungen hat,
sondern in der Polhöhe auf der andern Seite des Ber-
ges, und in der Thatsache, dass als Endergebniss aus
der ganzen Untersuchung ein richtiger Werth für die
mittlere Dichtigkeit der Erde hervorgegangen ist;
dies ist nämlich genau das, was in der oben hinge-
stellten Bedingung gefordert wurde, nur in umgekehr-
ter Schlussfolge. Es drängen sich jedoch hierbei zwei
weitere Bemerkungen auf, die uns der Beachtung
werth genug scheinen, um den eigentlichen Gedan-
kengang auf einige Augenblicke zu unterbrechen. In-
dem wir von einem richtigen Werthe der Dichtig-
keit der Erde sprechen, setzen wir denselben als von
anderswoher bekannt voraus, während wir doch sehr
wohl wissen, nicht nur dass die Bestimmung dessel-
ben recht eigentlich der Zweck eben dieser Beobach-
tungen selbst hat sein sollen, sondern dass gerade
diese Beobachtungen am Schehallien es sind, die uns
die erste Vorstellung von der Dichtigkeit der Erde
gegeben haben. Die Sache ist aber die, dass in der
That doch nur die Bestätigung, die diese Bestimmung
hinterher durch die entscheidenden Versuche mit der
Drehwage erhalten hat, uns gestattet, ihr irgend wel-
che Beweiskraft zuzuerkennen, wie das deutlich wird,
wenn man sich der ähnlichen Bemühungen am Chim-
boraco und am Mimet erinnern will. Denn es ist klar,
dass diese Art, die Dichtigkeit der Erde zu bestim-
men, genau demselben Einwurfe unterliegt, den wir
gegen die Berechtigung der Polhöhencorrectionen gel-
tend machen; ja bei näherer Überlegung findet man
sogar, dass dieser Einwurf hier noch eine gesteigerte
Bedeutung hat. Bei den Polhöhen nämlich hätten
wir schon etwas erreicht, wenn nur im Allgemeinen,
d. h. im Mittel aus vielen Fällen, auf solche Weise
eine Verbesserung erzielt würde; wohingegen man hier
doch in jedem einzelnen Falle eine Bestimmung der
Dichtigkeit der Erde erlangt zu haben meint. In Wahr-
heit aber hat man niclits weiter erlangt, als eine Aus-
kunft darüber, ob oder ob nicht irgend welche uns
unbekannte Stórungen die Richtung der Schwere auf
den beiden Beobachtungspunkten verschieden affci-
ren; und es hat offenbar keinen Sinn, ein stark ab-
weichendes Resultat als aus solchen Störungen her-
vorgegangen zu betrachten, dahingegen ein nahezu
übereinstimmendes als eine wirkliche Bestimmung der
Dichtigkeit der Erde gelten zu lassen. Im einen wie
im andern Falle also, am Chimborago wie am Sche-
hallien, haben diese Untersuchungen, so wie sie bis-
her angestellt worden, ein ausschliesslich geologisches
Interesse. Wir müssen aber leider noch hinzufügen,
dass, auch wenn eine grosse Menge solcher Bestim-
mungen vorläge, selbst die Gesammtheit derselben
nichts Sicheres über die mittlere Dichtigkeit der Erde
lehren könnte; es tritt dann nämlich das wohl be-
gründete Bedenken einer gesetzlichen Gegenwirkung
in Kraft. Es bedarf wohl kaum der besonderen Be-
merkung, dass alles dies in ganz derselben Weise auch
kä
409
des Sciences de Saint- Pétershourg.
H
410
MM.
von denjenigen Untersuchungen gilt, bei denen nicht
die Richtung, sondern die Intensität der Schwere zum
Gegenstand der Beobachtung gewühlt worden; wobei
freilich einzuräumen ist, dass die Gefahr, die beob-
achtete Differenz durch die Wirkung fremder Ur-
sachen gestórt zu finden, desto geringer ist, je nüher
die Beobachtungsstationen einander liegen. Dagegen
glauben wir diesen Gegenstand nicht verlassen zu
dürfen, ohne mit einigen Worten darauf hingewiesen
zu haben, dass bei einer andern Anordnung der Beob-
achtungen es wohl gelingen könnte, den in Rede ste-
henden Einwurf ganz und gar, oder doch zum gróss-
ten Theile zu beseitigen, und dadurch diesen Bestim-
mungen eine wesentlich andere Bedeutung zu ver-
schaffen. Unserer Ansicht nach besteht nämlich das
übereinstimmend Mangelhafte der bisherigen Unter-
suchungen darin, dass man immer gemeint hat, mit
2 Beobachtungsstationen sich begnügen zu dürfen,
während doch erst durch Vervielfältigung derselben
ein Urtheil darüber móglich wird, ob wirklich die in
Rechnung getragene stórende Masse die allein wirk-
same gewesen ist?) — Die andere Bemerkung, auf
die wir oben hinwiesen, hat eine mehr unmittelbare
Beziehung zu dem hier vorliegenden Gegenstande. Es
- scheint nämlich, dass die zweite Polhöhe, deren Be-
stimmung wir zur Rechtfertigung der an die erste an-
zubringenden Correction wegen Localattraction for-
derten, so sehr das Wesentliche bei der Sache ist,
dass, während ohne dieselbe jene Correction aller Be-
gründung entbehrt, durch dieselbe alle weiteren Un-
tersuchungen, in den bei weitem meisten Fällen, im
Grunde überflüssig werden. Sehen wir in dieser Bezie-
hung die Ergebnisse der Untersuchungen über die vom
Schehallien bewirkten Ablenkungen der Lothlinie etwas
nüher an. Es ist für diese Ablenkung auf der Nord-
seite der Werth 11761.9/,, auf der Südseite 9517 .5/,
3) Wir dürfen nicht verschweigen, dass bei der neuesten Bestim-
mung dieser Àrt, am Arthur's Seat bei Edinburgh (Ordn. Surv. pag.
599 sqq.) in der That 3 Beobachtungsstationen sich finden; die eine
auf dem Gipfel des Berges, die beiden andern am nördlichen und
südlichen Abhange nahezu im Meridiane des Gipfels. Es scheint
dies aber weniger Sache bewusster Absicht gewesen zu sein, als
des glücklichen Umstandes, dass auf dem Gipfel eine trigonome-
trische Station sich befindet, und jedenfalls ist es nicht geschehn
lichkeit bloss zweier Stationen. Denn es wird auf diese wesentliche
Bedeutung einer dritten Station weder mit irgend einem Worte
hingewiesen, noch ist bei der Ableitung des Resultates das Vor-
handensein derselben in diesem Sinne ausgebeutet worden.
in Berücksichti ng der, unsrer Ansicht nach, gänzlichen Unzuläng-
gefunden worden, wo o und 3 die mittlere Dichtigkeit
des Berges und der Erde bedeuten. Da nun der Un-
terschied der beobachteten Polhóhen sich um 11766
grösser zeigte, als dem geodütischen Abstande der
beiden Beobachtungspunkte zukam, so wurde daraus
gefolgert 20,78.5/, — 11766 oder ie = 0,561, woraus
dann die Ablenkung auf der Nordseite — 6,52, auf
der Südseite — 5,14 hervorgehen würde. Wir haben
uns oben mit dem Anbringen der diesen Ablenkungen
entsprechenden Correctionen — 6,5 und = 5.1 an
die beobachteten Polhóhen, falls dieselben zur Ablei-
tung der allgemeinen Figur der Erde benutzt werden
sollten, einverstanden erklärt, gestützt darauf, dass
der aus eben diesen Zahlen für die mittlere Dichtig- :
keit der Erde sich ergebende Werth 4,7 nahe genug
übereinstimmt mit dem Werthe, den wiederholte und
‚ganz und gar von einander unabhängige Versuche
mit der Drehwage ergeben haben: nämlich 5,48 bei
Cavendish, 5,49 und 5,58 in den beiden Bestim-
mungen von Reich, 5,66 bei Baily. Wenngleich
nun aber nicht gezweifelt werden soll, dass durch
die Anwendung dieser Correctionen die einzelnen
beobachteten Polhöhen den entsprechenden mittle-
ren bedeutend näher gebracht würden, so übersieht
man doch aus den angeführten Zahlen, dass selbst in
diesem Falle die dabei erreichte Genauigkeit immer
nur eine mässige bleib Einem Werthe nehmlich à =
5,5 statt des oben gefundenen 4,7 entsprüche ein `
9, — 0,48, und also eine Ablenkung auf der Nord-
seite — 5/6, auf der Südseite — 474, zusammen nur
10/0 statt der beobachteten 11:66. Die fehlenden
1:66 kommen also — nebst den eigentlichen Beob-
achtungsfehlern — auf Rechnung uns unbekannter
Störungen; und es ist nicht der geringste Grund vor-
handen, diese in demselben Verhältnisse wie die At-
traction des Berges selbst auf die beiden Punkte ver-
theilen zu wollen, wie wir das doch thun, wenn wir die
Correctionen — 6/5 und + 5/1 in Anwendung brin-
gen. Ist nun nicht klar, dass wir für die Ableitung
der allgemeinen Figur der Erde ebenso viel, und viel-
leicht noch mehr erreichen, wenn wir einfach stehn
bleiben bei den unmittelbar beobachteten Polhöhen,
ohne irgend welche Correction? Und wird das nicht
immer so sein, wenn nur die beiden Stationen so ge-
wählt werden, dass sie die störende Masse, um deren
Berücksichtigung es zu thun ist, ‘zwischen sich haben
A
Bulletin de l'Académie Imperiale
412
und nahezu gleiche, aber dem Zeichen nach entge-
gengesetzte Wirkung durch dieselbe erleiden — eine
Bedingung, zu deren Erfüllung meist eine ganz all-
gemeine Kenntniss der in Betracht kommenden Ter-
rainverhältnisse ausreicht? Von welcher ganz beson-
dern praktischen Bedeutung aber diese Bemerkung
ist, braucht wohl nicht weiter ausgeführt zu werden.
Wenden wir uns jetzt zu den oben unterbrochenen
Betrachtungen zurück, um auch den dritten, dem
Anschein nach kürzesten und dabei sichersten, Weg
namhaft zu machen, auf welchem eine Rechtfertigung
der bewussten Polhóhencorrectionen zu erlangen wäre.
Es ist das die Berufung auf die Erfahrung, diesen
* obersten Richter in allen Dingen der Naturforschung.
Sollte es gelingen, vor diesem Richterstuhl einen un-
zweideutigen Ausspruch zu erlangen, so wäre damit
die Sache in gewisser Beziehung entschieden. In der
That wäre alle die Mühe, die in den bisherigen Be-
trachtungen auf die Rechtfertigung des einzelnen Fal-
les gerichtet war, vergleichungsweise unnütz, wenig-
stens für den zunächst vorliegenden Zweck, wenn es
sich herausstellen sollte, dass durch jene Correctionen
thatsächlich die beobachteten Polhöhen im Allgemei-
nen den mittleren näher gebracht werden. Denn es
scheint doch wirklich, als ob einer solchen Thatsache
gegenüber jedes weitere Bedenken seine Bedeutung
verliert; ja dass überhaupt erst&durch solch eine That-
sache ein eigentlicher Anhaltspunkt gewonnen wäre
für unsre Vorstellungen über die Bildung und Be-
schaffenheit der Erdkruste statt der im Grunde ganz
vagen Voraussetzungen und Annahmen, mit denen |
wir uns bis jetzt begnügen müssen. Hiegegen kann
noch Einiges eingewandt werden; nichtsdestoweniger
stehn wir nicht an, die grosse Bedeutung anzuerken-
nen, die einer solchen Thatsache, wenn sie hinrei-
chend begründet wäre, zukäme. Wir meinen aber, dass
es eben darum nun doppelt Pflicht sei, bei der Fest-
stellung derselben es an der nöthigen Umsicht nicht
fehlen zu lassen, also erstlich in dem einzelnen Falle
wirklich alle in Betracht kommenden Umstände ge-
hörig zu beachten, und sodann aus den vereinzelten
Fällen nicht vorschnell einen Schluss auf das Allge-
meine ziehn zu wollen. Damit ein solcher Schluss Be-
rechtigung habe, ist nicht nur eine sehr beträchtliche
Zahl einzelner wohlbegründeter Erfahrungen erforder-
lich, sondern es ist ganz unerlässlich, dass diese Er-
fahrungen auf Punkte sich beziehen, die möglichst
weit über die ganze Erdoberfläche verbreitet sind,
Überschaut man nun aber mit solchen Anforderungen
die Summe der beim heutigen Stande der Sache uns
zu Gebote stehenden Thatsachen, so erweist sich lei-
der, am Erforderlichen gemessen, das Vorhandene als
gradezu verschwindend; ja das ganz und gar Unzu-
längliche desselben zu erkennen, bedürfte es gar nicht
solchen Maassstabes. Wir müssen indess darauf ver-
zichten, von dem wahren Thatbestand in dieser so wich-
tigen Angelegenheit hier ein einigermaassen genaues
Bild geben zu wollen; es wäre das nicht möglich ohne
eingehende Kritik, als deren Ergebniss schliesslich
sich zeigen würde, dass selbst die einzelnen That-
sachen, ungeachtet ihrer Spärlichkeit, meistentheils
noch lange nicht sicher genug festgestellt sind, um
auf dieselben irgend welche weitere Schlüsse mit Si-
cherheit bauen zu dürfen. So zum Beispiel sind wir
für die Fälle, in denen dem Anschein nach die ent-
schiedensten Wirkungen zu erwarten wären, für die
Anziehung nümlich der grossen Gebirgsmassen, fast
ausschliesslich auf die Ergebnisse der zweiten ostin-
dischen Gradmessung angewiesen, deren nördlichste
Stationen dem Himalaya - Gebirge nahe genug kom-
men, um sehr bedeutende Ablenkungen des Lothes zu
erwarten. Was Alpen und Pyrenäen in dieser Bezie-
hung lehren, ist noch nicht genügend erforscht, um
mehr sagen zu dürfen, als dass daselbst starke Ablen-
kungen wirklich vorkommen. Dasselbe gilt von den
Gebirgen am Kap der guten Hoffnung. Über den Kau-
kasus dürfen wir in den nüchsten Jahren sehr lehrrei-
ches Material erwarten; für den Augenblick ist es
aber in der That der Himalaya allein, in Bezug auf
den etwas Bestimmtes vorliegt. Und doch reicht selbst
hier das Vorhandene keineswegs hin, ein wirklich deut-
liches Bild des wahren Sachverhalts zu geben. Der
Gegenstand ist von verschiedenen Seiten her unter-
sucht worden, so dass wir nachgrade eine ganze Li-
teratur über ihn besitzen. Namentlich muss erwähnt
werden, dass er Veranlassung gegeben hat zu einer
sehr sinnreichen Hypothese Airy’s, der zufolge in der
That in gewisser Entfernung von den eigentlichen Ge-
birgsmassen nicht die Ablenkungen sich zeigen dürf-
ten, die der scheinbaren Wirkung der Gebirge ent-
sprächen. Vollständig erledigt ist aber, wie gesagt,
die Sache keineswegs, und das vornehmlich aus Man-
413
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
414
E eM
gel an einer grüsseren Zahl astronomisch bestimmter
Punkte. Für unsern Zweck jedoch genügt es wohl,
die folgende unbestrittene Thatsache hervorzuheben.
Im Punkte Kaliana, der nórdlichsten Station der er-
weiterten ostindischen Messung, Breite — 29"30'48;
bewirkt zufolge der Untersuchungen des Archdeacon
Pratt‘) die Anziehung der scheinbaren Masse des nord-
wärts gelegenen Gebirges eine Ablenkung der Lothlinie
um 27/8; um so viel sollte also, wenn keine andern Stö-
rungen vorhanden wären, die wirklich beobachtete Pol-
höhe kleiner sein als die mittlere,aus geodätischer Über-
tragung von weit entfernten Punkten gefolgerte. Statt
dessen findet sich für die Polhöhe von Kaliana bei allen,
mit Rücksicht auf die Gesammtheit der vorhandenen
Gradmessungen irgend zulässigen, Annahmen über die
mittlere Figur der Erde als Ganzes, immer nur eine
verhältnissmässig ganz unbedeutende Correction; in
den Zusammenstellungen auf Seite 764 und 770 des
oft eitirten Englischen Werkes nicht volle + 2". Und
das Entsprechende zeigt sich auf den weiter abliegen-
den Stationen. Es giebt hier also, darüber kann kein
Zweifel sein, neben den sehr bedeutenden, unsrer
Rechnung zugänglichen, wir wollen sagen sichtbaren
Störungen noch andre, unsichtbare und entgegenwir-
kende, von nahezu gleichem Betrage. Wollte nun auch
Jemand zwischen diesen und jenen einen eigentlichen |
Zusammenhang, einen Causalnexus, nicht gelten las-
sen, sondern das unleugbare Vorhandensein beider
neben einander für zufällig erklären: so ist doch je-
denfalls diese Erfahrung kein Zeugniss für die be-
wussten Polhóhencorrectionen. Für ein entscheiden-
des Zeugniss dagegen wollen aber auch wir dieselbe
keineswegs ausgeben; denn so wenig man, bei einiger
Überlegung, den gesetzlichen Zusammenhang in die-
sem Falle wird leugnen wollen, so gern sind wir un-
srerseits bereit, für diese mächtigen, weithin sich er-
streckenden, eigentlichen Gebirgsmassen uns Bildungs-
gesetze und Lagerungsverhältnisse zu denken, hinrei-
. chend verschieden von denen, die beim Entstehn der
überall vorkommenden, in unvergleichlich geringeren
Dimensionen auftretenden, wenn man so sagen soll|
wellenförmigen Terrainungleichheiten gewaltet haben, |
um jeden Sehluss von den einen auf die andern zu-
rückweisen zu dürfen. Demnach sind für diese letz-
4) Phil. Transact. 1855.
teren besondre Erfahrungen aufzusuchen. Dass es
aber auch damit im: gegenwärtigen Augenblick noch
sehr übel bestellt ist, ist oben schon ausgesprochen.
Die einzigen Data von hinlänglicher, wenn auch nicht
überall gleicher, Zuverlüssigkeit sind unsres Wissens
die im Englischen Werke gegebenen. Section XI jenes
Werks enthàlt den ins Einzelne gehenden Nachweis
über das dabei befolgte Verfahren, und die Zusam-
menstellung äuf p. 664 zeigt für 15 Punkte den Be-
trag der durch die umgebende Terraingestaltung be-
wirkten Ablenkung der Lothlinie in der Richtung
des Meridians. Zu bedauern ist nun aber, dass spä-
ter (pag. 770) die Vergleichung der beobachteten
Polhóhen mit den der Gesammtheit aller Gradmes-
sungen entsprechenden mittleren nur für 9 dieser
Punkte gegeben ist, und nicht für alle 15, was im-
merhin hätte geschehn können, auch wenn nicht alle
diese Polhóhen bei der Ableitung jener besten mitt-
leren Figur der Erde mit benutzt wurden. Es lag
nahe, diese Lücke, durch welche das wirklich vor-
handene Material so namhaft vermindert wird, un-
srerseits auszufüllen mit Hilfe der im Werke sonst
mitgetheilten Angaben. Bei näherer Überlegung stan-
den wir aber von diesem Unternehmen ab, in Erwä-
gung dessen, dass in einer Sache, für die grade die
eingehendste Kenntniss aller begleitenden Umstände
wesentlich ist, es bedgpklich scheint, weiter gehn zu
wollen, als die Urheber selbst gethan. Wir halten es
darum für das allein Gerathene, dabei stehn zu blei-
ben, was in dem Werke selbst als das Ergebniss der
Untersuchungen hingestellt worden, zumal wenn das
wiederholt geschehn ist und in so übereinstimmender
Weise, als wir das hier an verschiedenen Stellen aus-
gesprochen finden. Diese Ergebnisse lassen sich nun
in folgende 3 Sütze zusammenfassen:
1) Corrigirt man die beobachteten Polhóhen um den
Betrag der aus den Nivellements abgeleiteten Stö-
rungen, so kommen sie noch keineswegs in voll-
stündige Übereinstimmung mit den der mittleren
Figur der Erde entsprechenden, sondern es blei-
ben immer noch Abweichungen nach, die viel zu
'gross sind, als dass sie aus den unvermeidlichen
Beobachtungsfehlern erklärt werden könnten;
2) unverkennbar aber ist die Übereinstimmung der
corrigirten Polhöhen eine bessere, als die der un-
corrigirten;
415
— Bulletin de l'Académie Imperiale
416
3) dagegen wird diese Übereinstimmung nicht desto
besser, je weiter die Nivellements ausgedehnt
werden.
Zum Verstündniss dieses letzten Satzes müssen wir
noch mittheilen, dass — in Veranlassung der oben
erwühnten Airy'schen Hypothese — für die Mehr-
zahl der Punkte, um welche herum Nivellements aus-
geführt worden, bei Berechnung der Ablenkung der
Lothlinie ein doppelter Werth abgeleitet ist, 4 und B,
die sich dadurch von einander unterscheiden, dass bei
B das Nivellement auf bedeutend weitere Abstände
vom Beobachtungspunkte ausgedehnt worden, als bei
A. A ist also nur ein Theil von B, und zwar derje-
nige, der von der Wirkung der zunächst liegenden
Terrainungleichheiten herrührt. Der dritte Satz be-
sagt nun, dass die A besser mit den von der mittleren
Figur geforderten Correctionen der Polhóhen stim-
men, als die B.
Dass eine solche Thatsache, wenn sie nur erst die
gehörige Begründung gefunden hätte, grade für die
von uns hier zu verhandelnden Fragen von entschei-
dender Bedeutung wäre, leuchtet ein. Es wäre dadurch
ein directer Beweis erlangt für das Vorhandensein des
von uns als móglich hingestellten gesetzlich
menhanges der sichtbaren Stórungen unter einander
oder mit unsichtbaren Gegenwirkungen. Die nächste
Folge davon wäre, dass es nug wesentlich darauf an-
käme zu bestimmen, wie weit in jedem Falle die Nivelle-
ments auszudehnen seien; denn auf diese Frage dürfte
nicht mehr, wie oben geschehn, geantwortet werden: je
weiter desto besser. Wollte man uns aber entgegenhal-
ten, dass doch auch die Correctionen B eine Verbes-
serung der Polhöhen d. h. eine Annäherung zu den
mittleren bewirken, so ist darauf zu erwiedern, dass
mit dem Nachweis der Gesetzlichkeit der ins Spiel
kommenden Wirkungen die ganze Angelegenheit eine
nZusam-
. veränderte Gestalt gewinnt, eine Behauptung, auf die
wir sogleich näher eingehn wollen. Zuvor jedoch muss
zur Abwehr jedes Missverstehens auf das Entschie-
denste das ausgesprochen werden, dass für den Au-
genblick die Sache noch lange nicht so weit ist. Von
den drei oben aufgestellten Sätzen hat nur der erste
Anspruch auf allgemeine Geltung, und das freilich
nicht erst seit gestern; die beiden andern hingegen
beruhn auf Erfahrungen an einer so geringen Anzahl
von Orten, dass sie keineswegs als begründet angesehn
werden dürfen, nicht einmal für das beschränkte Gebiet,
dem diese Orte angehören, wir wollen sagen Gross-
britannien. Aber selbst wenn letzteres der Fall wäre,
so ist dieses ganze Gebiet gegen die Oberfläche der
Erde gehalten doch etwas so verschwindendes, dass
ein Blick auf den Erdglobus genügt, um die Unzuläs-
sigkeit eines Schlusses von solch einem Theile auf das
Ganze anschaulich zu machen. — Wenn also den in
dem Englischen Werke dargelegten Erfahrungen irgend
eine über die einzelnen Thatsachen hinausgehende Be-
weiskraft zugestanden werden dürfte, so würden sie
die Gesetzlichkeit der in Rede stehenden Störun-
gen beweisen. In Wahrheit aber beweisen sie über-
haupt noch nichts der Art, sondern sind nur der erste,
sehr anerl erthe Schritt auf dem Wege, der mit
der Zeit uns gewiss auch zum Erkennen allgemeine-
rer Wahrheiten auf dem betreffenden Gebiete führen
wird — ein Ziel, das wahrlich der gróssten Anstren-
gungen werth ist, dessen Erreichung aber kaum durch
etwas anderes so erschwert nnd gefährdet werden
kann, als durch vorschnelle Schlussfolgerungen. Jeden-
falls liegt dieses Ziel jetzt noch weit vor uns; und
doch wird erst dann, wenn dasselbe wirklich erreicht
ist, daran gedacht werden dürfen, die Frage zu ent-
scheiden über die Zulüssigkeit der vermeintlichen Ver-
besserung der beobachteten Polhóhen zu dem Zwecke
móglichst erfolgreicher Ableitung der mittleren Figur
der Erde. Es hängt dies zusammen mit der oben aus-
gesprochenen Behauptung, dass durch Nachweis irgend
welcher Gesetzlichkeit der ins Spiel kommenden Wir-
kungen die Sache eine wesentlich andre werde, was
wir jetzt näher dahin bestimmen wollen, dass in sol-
chem Falle erst von Neuem wieder festgestellt wer-
den müsste, was unter mittlerer Figur der Erde ver-
standen werden soll. Um über diesen wichtigen Punkt
nicht den geringsten Zweifel übrig zu lassen, wollen
wir hier am Schlusse unsrer Betrachtungen zurück-
kehren zu dem einfachen Beispiele, durch das wir im
Anfange derselben anschaulich zu machen suchten,
was überhaupt geodätische Figur genannt wird; zu-
gleich ist diese Rückkehr zum Anfang ein Fortschritt,
insofern als wir uns zu einem neuen Begriffe geführt `
sehn. Denken wir uns nehmlich wieder die Erde als
|homogene starre Kugel; in Folge der Rotation ist,
wie oben gesagt, die geodätische Figur dieser Kugel
die eines bestimmten Sphäroids; alle beobachteten
417
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
418
nn
Amplituden und gemessenen geodätischen Entfernun-
gen kommen dadurch in vollkommenen Einklang; oder
es können diese aus jenen und jene aus diesen streng
abgeleitet werden durch Rechhung auf diesem Sphä-
roid. Denken wir uns nun aber auf der Oberfläche
dieser Erde die bewussten Nivellements ausgeführt.
Dieselben würden uns zeigen, dass nur an den Polen
und unter dem Äquator diese Oberfläche senkrecht steht
zu der Richtung der Schwere. Jeden andern Punkt
würde man liegen finden auf einer zum Äquator hin ab-
fallenden Fläche; dahin nämlich würde ja das Wasser |
abfliessen, wenn solches vorhanden wäre. Bleiben wir,
um die Vorstellung zu fixiren, auf der nördlichen He-
misphäre, so würden wir demnach an jedem Punkte
einen sichtbaren Überschuss der Masse nach Norden
hin finden, und daraus also eine Ablenkung des Lothes
nach Norden hin, das heisst eine positive Correction
der beobachteten Polhöhe herausrechnen. Führen wir
dies an jedem Punkte mit Consequenz aus, so würde
sich ohne Zweifel wieder eine Figur angeben lassen,
welche alle durch die Beobachtung gebotenen Data,
die geodätischen Entfernungen nämlich und die cor-
rigirten Amplituden, streng darstellt; und ohne nöthig
zu haben, auf die nähere Bestimmung dieser Figur
hier einzugehn, leuchtet doch wohl so viel ein, dass
dieselbe eine andre sein würde als die den uncorrigir-
ten Polhöhen entsprechende. Daraufallein aber kommt
es hier zunächst an. Es hängt nun ganz von ufs ab,
welche von beiden wir haben wollen; am liebsten ge-
wiss alle beide, wenn sie zu haben sind. Bedarf es
nun aber noch besondrer Auseinandersetzung, um
die arge Verwirrung klar zu machen, die in die ganze
Sache gebracht würde, wenn man es sich einfallen
lassen wollte, hier und da Theilchen dieser Correctio-
nen anzubringen?
Wir meinen hier schliessen zu dürfen. Diesen Ge-
genstand erschöpfen zu wollen, wäre weder unsern
Kräften angemessen noch durch die vorliegende Ver-
anlassung geboten. Im Gegentheil sind wir bemüht
gewesen, die immerwährend sich darbietenden Auf-
forderungen zu näherem Eingehn oder weiterem Um-
fassen von uns abzuweisen. Das aber, was wir uns
'Vorgesetzt hatten, hoffen wir geleistet zu haben. Blik-
ken wir auf die vorstehenden Betrachtungen zurück,
80 glauben wir gezeigt zu haben, dass die Ansicht,
màn dürfe bei der Ableitung der mittleren Figur der
` Tome III. ;
Erde die unmittelbar beobachteten Polhóhen ohne wei-
tere Rechtfertigung um den Betrag der sichtbaren
Störungen der Lothlinie corrigiren, oder gar es sei
die Ermittelung dieser Correctionen ein wesentliches
Erforderniss einer Gradmessung — entweder auf einer
Begriffsverwirrung beruht, einem Mangel nämlich an
scharfer Auffassung dessen, was eigentlich gesucht
wird, oder auf Voraussetzungen, die an und für sich
höchst unwahrscheinlich, jedenfalls aber unerwiesen
sind. Zulässig wäre nämlich dieses Corrigiren nur da,
wo die in Rechnung zu tragenden Störungen als für
sich bestehende, ganz und gar zufällige erkannt wor-
den. Zu entscheiden, ob sie das im Allgemeinen sind,
ist Sache der Erfahrung. Dürfte man den bis auf den
heutigen Tag vorhandenen Erfahrungen schon irgend
welches Gewicht beilegen, so würden dieselben ge-
gen die gerügte Ansicht entscheiden; in Wahrheit
aber kommt ihnen solches Gewicht noch lange nicht
zu. Indessen kann der Zweck, dem diese Correctio-
nen dienen sollten, die Erhöhung nämlich des Wer-
thes der Gradmessungen für die Ableitung der mitt-
leren Figur der Erde, mit unvergleichlich geringerer
Mühe in viel höherem Maasse erreicht werden, und das
auf gewiss unbestreitbare Weise; man hat eben nur
mehr Polhöhen zu bestimmen. Es ergab sich dies aus
unsern Betrachtungen selbst; es ist aber an und für
sich klar, wenn man nur bedenken will, dass es sich
um die mittlere er "e genau genommen unre-
gelmässigen Körpers handelt, die doch immer nur
durch Beobachtungen an möglichst vielen Punkten
erkannt werden kann. |
Unser aus denselben Betrachtungen hervorgegan-
genes Bedenken gegen gewisse Bestimmungen der
mittleren Dichtigkeit der Erde, so wie das in der
Vervielfältigung der Beobachtungsstationen sich dar-
bietende Auskunftsmittel dagegen, glauben wir weite-
rer Beachtung empfehlen zu dürfen.
Wir dürfen endlich nicht unterlassen, uns ausdrück-
lich gegen die Folgerung zu verwahren, als ob wir die
vielbesprochenen Nivellements, weil sie für die Ablei-
tung der mittleren Figur der Erde vor der Hand ohne
Nutzen sind, deshalb für überhaupt unnütz hielten.
Dies ist so wenig der Fall, dass wir vielmehr nicht
anstehn, solche und ähnliche Arbeiten und die Lö-
sung der damit zusammenhüngenden Fragen unter die
wichtigsten der der höheren Geodäsie grade jetzt zu-
27
419
Bulletin de l'Académie Impériale
420
nüchst vorliegenden Aufgaben zu záhlen. Irrthümlich
ist nur die Anwendung, die man schon von verein-
zelten Thatsachen auf diesem Gebiete machen zu
dürfen gemeint hat, so wie die daraus hervorgegan-
gene Ansicht, als seien es vor Allem die Gradmes-
sungs-Hauptpunkte, um welche herum solche Unter-
suchungen anzustellen seien. Es würde wiederum zu
weit führen, wenn wir hier die Ziele näher bezeich-
nen wollten, die dabei unsrer Ansicht nach die lei-
tenden sein müssten; dagegen freut es uns, einer hier-
auf Bezug habenden nicht unwesentlichen Bemerkung
des General Schubert unsre volle und unbedingte
Anerkennung zollen zu dürfen — der Bemerkung nám-
lich, dass man nicht Recht thun würde, sich bei die-
sen Untersuchungen auf die Stórungen der Lothlinie
in der Richtung des Meridians zu beschränken, wie
das in den uns vorliegenden Englischen Arbeiten bis-
her geschehn ist.
Der vorstehenden Auseinandersetzung von Döllen
und den darauf begründeten Schlussfol
ich mit voller Überzeugung in allen Stücken beistim-
men zu dürfen. Für unsere zunächst vorliegende Auf-
gabe, die Beurtheilung des vom General Schubert an
die Akademie gerichteten Antrags, werden wir somit
zu dem Schlusse geführt: dass wir, so weit bis jetzt
Thatsachen vorliegen, kei Fortschritt auf dem
Felde der Geodäsie aus der Anbringung von Correc-
tionen an die Polhöhen für berechenbare Localattrac-
tionen erkennen dürfen, und dass ein unbedingtes An-
bringen solcher Correctionen gewiss zu ganz irrthüm-
lichen Folgerungen führen dürfte. Wir protestiren
daher auf das entschiedenste gegen die vom General
Schubert ausgesprochene Ansicht, dass die Russisch-
Scandinavische Gradmessung, weil bei ihr die Umge-
gend der einzelnen astronomischen Stationen nicht
detaillirt nivellirt ist, nicht dem gegenwärtigen Stand-
punkte der Wissenschaft entspricht.
Ferner stellt Döllen’s Aufsatz recht deutlich her-
aus, dass überhaupt die besprochenen Nivellements
für die geodätische Aufgabe der Bestimmung der mitt-
leren Figur der Erde von ganz untergeordnetem In-
ınoen olanhe
c e
teresse sind, und weist nach, dass die Vermehrung
der astronomischen Bestiniinsuens ein viel wirksa-
meres und viel sichereres Mittel bietet, um den Ein-
fluss localer Störungen der Lothlinie auf das gesuchte
Resultat unschädlich zu machen. Andererseits aber
lässt sich gewiss nicht verkennen, dass die in Gross-
britannien um die astronomischen Punkte herum aus-
geführten Nivellements von grossem Interesse sind,
indem sie bestimmte Anhaltspunkte auf dem Wege
geologischer Forschung bieten. In dieser Beziehung
räumen wir gern ein, dass die in dem Englischen
Werke niedergelegten Untersuchungen über Localat-
tractionen als Epoche machend zu betrachten sind,
Hätte daher General Schubert darauf angetragen,
dass auch in Russland ähnliche Arbeiten vorgenom-
men würden, um die Geodäsie als Dienerin der Geo-
logie zur Herbeischaffung nützlichen Stoffes für die
letztere zu verwenden, so hätten wir gewiss nicht an-
gestanden, dem Antrage freudig beizustimmen.
Ja es möge hier erwähnt werden, dass bereits seit
Jahren in Russland in der angegebenen Richtung gear-
beitet wird, und dass dies zum Theil auf Betrieb der
Pulkowaer Sternwarte unter specieller Mitwirkung
gegenwärtiger Berichterstatter geschieht. Über diese
in Russland vorgenommenen oder angeregten Arbei-
ten sei es vergönnt, hier einige Worte hinzuzufügen.
Um geologisches Material zu liefern, ist es offenbar
nicht erforderlich, dass die Untersuchungen über Lo-
calattraction gerade an Gradmessungsstationen aus-
geführt werden. Dass das in Grossbritannien geschehen
ist, hat lediglich seinen Grund darin, dass dort das
ganze Land mit dem geodätischen Netze bedeckt ist,
und dass bei der Art, wie dies Dreiecksnetz bearbei-
tet ist, auch alle scharf astronomisch bestimmten und
geodätisch unter einander verbundenen Punkte in die
Gradmessung hineingezogen sind. Es könnte sogar
befremden, dass dort dieselben Untersuchungen nicht
für alle, sondern nur für einige Gradmessungsstatio-
nen ausgeführt sind. Dies erklärt sich jedoch daraus,
dass, abgesehen davon, dass hier nur ein Versuch an-
gestellt werden sollte, die Nivellementsarbeiten in
Grossbritannien trotz aller auf dieselben verwandten
Kräfte und Kosten noch nicht so weit vorgeschritten
sind, um für alle Punkte auch nur in so weit befriedi-
gende Data über die benachbarten Terrainungleich-
heiten zu liefern, wie das für die Stationen hat ge-
schehen können, für welche die Arbeit ausgeführt ist.
In Russland dagegen gehören bekanntlich die meisten
Triangulationen nicht zur Gradmessung. Ein jeder
421
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
422
En o 2
Dreieckspunkt, der zugleich scharf astronomisch be-
stimmt ist, würde sich hier eben so gut zu den für
den geologischen Zweck anzustellenden Untersuchun-
gen eignen, wie die Gradmessungsstationen. Hier
würde sich zunüchst die Frage darbieten, an welchen
Punkten sollen diese Untersuchungen vorgenommen
werden? Unserer Meinung nach müsste diese Frage
dahin beantwortet werden, dass zunächst solche Punkte
als besonders in geologischer Beziehung interessant
bearbeitet zu werden verdienten, in denen bereits eine
bedeutende Localattraction angedeutet ist, oder wo
die Bodenverhültnisse, also z. B. Bergmassen oder
Einsenkungen auf gewisse Fragen auch bestimmte
Auskunft zu geben versprechen. In Bezug auf die
letztere Kategorie hat bereits Dóllen der Caucasi-
schen Vermessung Erwähnung gethan. In der That
dürfen wir hoffen, dass dort durch die unter Leitung
des General Chodzko in Angriff genommene Trian-
gulation, welche den Caucasus nahezu in @er Rich-
tung des Meridians durchschneidend, dazu bestimmt
ist, die Transcaucasische Vermessung mit der im süd-
lichen Europäischen Russland ausgeführten in Verbin-
dung zu bringen, in ein Paar Jahren sehr werthvolles
Material geliefert werden wird zur Bestätigung oder
Zurückweisung der von Airy in Folge des fast un-
merklichen Einflusses des Himalaya auf die Lothlinie
in Kaliana aufgestellten hypothetischen Erklärung.
Unter der ersten Kategorie von Punkten, nämlich
solchen, wo auffallende Localattractionen bereits an-
gedeutet sind, nimmt in Russland gewiss Moskwa eine
sehr hervorragende Stelle ein. Eine grössere Reihe
von Punkten, meist an der Grenze des Moskwaer Gou-
vernements belegen, geben durch unter einander un-
abhängige Dreiecksnetze mit der Moskwaer Sternwarte
verbunden, für letztere geodätisch übertragen eine
Polhöhe, die im Mittel um 10” von der direct astro-
nomisch bestimmten abweicht. In einer äusserlich so
wenig variirenden Gegend, wie die um Moskwa herum,
ist diese Erscheinung gewiss eine höchst auffallende
zu nennen; die Quantität der Ablenkung beträgt un-
sefähr das Vierfache von dem mittleren Werthe der
Localattraction für einen beliebigen Ort auf der Erd-
oberfläche, wie er nahezu übereinstimmend früher von
Bessel und neuerdings von Clarke bei ihren Arbei-
ten über die Figur der Erde abgeleitet ist. Hier gilt
es nun zunächst durch möglichst scharfe Messungen
das Factum selbst genau zu constatiren, den Verlauf
der Erscheinung in der Umgegend scharf zu verfol-
gen und dann etwa, durch Hinzufügung ausgedehnter
Nivellements und damit verbundener Bodenerforschun-
gen, zu einer Beurtheilung darüber zu gelangen, in
wie weit die Gestaltung der Erdoberfläche in jener
Gegend bei dieser Anomalie betheiligt ist. Auf Anre-
gung seitens der Hauptsternwarte ist der Director
der Moskwaer Sternwarte, Prof. Schweizer, bereits
seit mehreren Jahren mit dem ersten Theile jener
Aufgabe beschäftigt, und wir dürfen binnen Kurzem
einer Veröffentlichung der bisher erlangten Resultate
entgegensehen. So viel bekannt, sind die betreffenden
Arbeiten, obgleich auch so viel Interessantes bietend,
wegen unzureichender pecuniärer Hülfsmittel nicht
in dem Maassstabe ausgeführt, wie es wohl die Wich-
tigkeit des Gegenstandes als wünschenswerth erschei-
nen lassen könnte, und aus demselben Grunde schrei-
ten auch die Arbeiten verhältnissmässig langsam vor.
Eine andere auffallende Abnormität schien vor ein
Paar Jahren an den Ufern des Ladoga für die Stadt
Nowaja-Ladoga nachgewiesen zu sein, indem deren
Länge geodätisch übertragen bedeutend von der astro-
nomisch bestimmten abwich. Auf diesen nahe gele-
genen Punkt wandte demzufolge die Pulkowaer Stern-
warte besonders ihre Aufmerksamkeit. Die neuesten
von ihr geleiteten Arbeiten haben aber jene Differenz
sehr bedeutend verringert, indem sie nachwiesen, dass
die früher als Effect der Localattraction betrachtete
Quantität grossentheils zufälligen Beobachtungsfeh-
lern und theilweise sach ‚ Bechnungsiehlern bei der
t ischen Lä g zugeschrieben Wer-
den muss. Was jetzt als Localattraction für Nowaja-
Ladoga nachbleibt, übersteigt allerdings auch noch das
mittlere Quantum, indem es sich als 0,7 Zeitsecunde
in Länge, also unter dem 60. Breitengrade beiläufig
als 5 Secunden des grössten Kreises herausstellt, aber
doch nicht in dem Grade, dass dadurch Veranlassung
geboten wäre, auf die specielle Erforschung der Er-
scheinung in dieser Gegend bedeutende Kräfte zu ver-
wenden.
Vorstehend ist von Döllen auch darauf hingewie-
sen, dass nur dann durch Nivellements etwas zuver-
lässigere Anhaltspunkte für die Beurtheilung des Zu-
sammenhangs zwischen Localattractionen und Boden-
gestaltung gewonnen werden können, wenn dieselben
* ^
Bulletin de l’Académie Impériale
424
auf grosse Länderstrecken ausgedehnt werden. Na-
mentlich gilt dieses für Russland, wo die einzelnen
Terrainungleichheiten in der Regel nur sehr unbedeu-
tend sind, dagegen aber das allmähliche Aufsteigen oder
Senken des Landes in gewissen Richtungen als von
erheblicher Wirkung vorausgesetzt werden darf. Wol-
len wir also in Russland wesentliche Fortschritte auf
diesem Felde machen, so kommt es wesentlich darauf
an, das Steigen und Fallen des Landes in möglichst
grösster Ausdehnung durch zusammenhängende Ni-
vellements zu ermitteln. Wie der Akademie bekannt,
ist aus andern, mehr praktische Zwecke ins Auge
fassenden Gründen, ein solches allgemeines Nivelle-
ment des Europäischen Russlands von der Hauptstern-
warte bei der Regierung beantragt, und es sind be-
reits über die Mittel und Wege zur Ausführung dieses
Antrags verschiedene Vorstudien gemacht. Kommt
diese Arbeit, wie wir hoffen, in nüchster Zeit zur Aus-
führung, so wird damit der geologischen Forschung
gewiss ein reiches Material geboten sein.
Indem wir somit unsere Beurtheilung des Schu-
bert'schen Antrages schliessen, glauben wir doch
einen Punkt nicht ganz mit Stillschweigen übergehen
zu dürfen, der zwar nicht direct zur Sache gehórt,
aber doch zur Vermeidung von Missverstündnissen
eine Erklärung. fordert. Wir meinen nämlich die so-
wohl in dem in den astronomischen Nachrichten ver-
öffentlichten Aufsatze des General Schubert, wie in
seinem an die Akademie gerichteten Schreiben mehr-
fach wiederkehrende Behauptung, dass Airy es sei,
der dadurch die Englische Gradmessung zu einer für
die Geodäsie Epoche machenden erhoben habe, dass
er an einzelne Polhóhen die besprochenen Correctio-
nen angebracht habe. Diese Behauptung scheint durch-
aus unbegründet zu sein, denn in der Beschreibung
der Englischen Gradmessung findet sich nichts, was
als zu Gunsten dieser Behauptung sprechend an-
gesehen werden kónnte, wohl aber für das Gegen-
theil. Die einzige Veranlassung bei der in jenem
Werke Airy's Name mit den Arbeiten über Localat-
traction in Verbindung gebracht wird, ist die Mitthei-
lung seiner sinnreichen Speculation, durch welche er
die Erscheinung, dass der Himalaja keine merkliche
Einwirkung auf die Lothlinien der nächstbelegenen
Punkte der Ostindischen Gradmessung ausübt, zu er-
klären versucht. Diese Speculation allein müsste genü-
gen, zu constatiren, dass Airy nicht überall und unbe-
dingt das Anbringen jener Correctionen billigt. Ausser-
dem aber habe ich Gelegenheit gehabt, theils durch
brieflichen, theils durch mündlichen Verkehr Airy’s
Ansichten über diesen Punkt kennen zu lernen, und
halte mich zu der Mittheilung berechtigt, dass dieser
berühmte Gelehrte mit mir darin übereinstimmt, dass
jenes Corrigiren der Polhöhen im Allgemeinen als
dem geodätischen Zwecke entgegenstehend angesehen
werden muss, wiewohl auch er gewiss nicht die Be-
deutung verkennt, welche die betreffenden Untersu-
chungen für die Geologie habensmüssen. — Wenn
etwas in dem besprochenen Englischen Werke auf
den Gedanken bringen könnte, dass Airy direct bei
demselben mitgewirkt habe, so wäre es die in der
That meisterhafte, eben so sorgfältige wie umsichtige
Verarbeitung des geodätischen Materials. Aber auch
auf dieses Verdienst macht Airy, wie ich das aus sei-
nem Munde weiss, keinen Anspruch; es gebührt aus-
schliesslich den auf dem Titel genannten Verfassern
des Werkes, dem gegenwärtigen Chef der Ordnance
Survey, Sir Henry James, und seinem ausgezeich-
neten Mitarbeiter Captain Clarke.
BULLETIN DES SÉANCES.
CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE.
Séance DU 25 JANVIER (6 FÉVRIER) 1861.
M. Brandt présente et lit un mémoire Sur la significa-
tion des mots GBovzoxógavvoc et oxang, chez les anciens au-
teurs grecs et latins. On sait que M. Brandt, en élaborant
ses monographies, voue toujours une attention particulière
à la littérature du sujet et surtout aux auteurs de l'anti-
quité classique. Ses études sur le mastodon et sur le ma-
mout ont dû aussi l'amener à s'occuper de la question, si
en effet les anciens par l'expression còovtotúpavvoç Ont
entendu le mamout, selon l'opinion énoncée par feu M.
l'Académicien Graefe dans un de ses articles inséré aux
Mémoires de l'Académie. Cette question offrait d'autant
plus d'interét que, dans le cas où la réponse en au-
rait été affirmative, il aurait été prouvé que du temps
d'Alexandre-le - Grand le genre Mamout existait encore.
Bien que les recherches de M. Brandt aient abouti à
une réfutation de cette thèse, il a cependant réussi à con-
stater au profit des philologues aussi bien que des natu-
ralistes: 1° que le mot Sdovrorügavvog, littéralement tyran
aux dents, c.-à-d. bête sauvage aux dents terribles, avait un
double sens: il signifiait également un éléphant solitaire,
425
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
426
Eegenen
jeux, et le crocodile du Gange; 2° que l'animal de
PIndus, dont Ctesias et Elien parlent sous le nom de
sain, est aussi un crocodile et non pas un ver, comme
fa cru M. Schneider, et comme lont répété, aprés lui,
les éditeurs du Thesaurus linguae Graecae, MM. Hase et
Dindorf.
Le méme Académicien communique à la Classe que
M. le Général-aide-de-Camp Contre-Amiral Glasenap lui
a fait parvenir, par M. Brunner, arrivé de Nicolaief, une
tibia du coté droit d'un animal éléphantoide, mais qui,
aprés examen, ne s'est pas trouvée étre identique avec la
partie correspondante du mamout. M. Brandt croit plutót
que c'est un 08 de mastodon. Cet os a été découvert non
loin du lieu où se trouvaient les restes du mastodon, dé-
couverts en 1860 et se trouvant actuellement dans notre
Musóe. Le méme os pourra servir à compléter notre sque
lette, auquel il manque précisement une partie des extré-
mités de derrière. La trouvaille dont il s'agit à été faite
vers la fin de l'automne dernier et a donné lieu à la nou-
velle qu'un
Nieolaief. M. Brandt ajoute encore que des recherches
soigneuses seront faites sur les lieux au printemps.
Le Secrétaire Perpétuel annonce que l'impression des
ouvrages suivants a été achevée: 1° Mélanges physiques
et chimiques, t. IV, livr. 5 (avec deux planches). 2° Mélanges
biologiques, t. IH, livr. 4 (avec deux planches). 3? Schrenck,
Reisen und Forschungen im Amur - Lande, Bd. II, Lief. 2,
contenant le travail de M. Motschulski sur les Coléop-
teres (avec 6 planches et une carte).
M. Titof, Inspecteur des l'écoles de Solvychégodsk, par
un office du 11 janvier courant, envoie des observations
météorologiques, faites par lui dans cette ville pendant
l'année 1860. Elles seront remises à M. Kupffer.
M. le Dr. E. Lichtenstein adresse, de Berlin, sous la
date du 16 (28) janvier courant, un numéro d'un journal
de médecine, contenant un article qu'il y a inséré sur
l'Ozone. Le but de cet envoi étant le méme que celui de
ses envois précédents, on en arréte la déposition ad acta.
M. Joseph Henry, Secrétaire de l'Institution Smith-
sonienne à Washington, par une lettre datée du 26 dé-
cembre 1860, accuse reception de diverses publications
de l'Académie qui manquaient à la Bibliothèque de la
dite Institution. Il sollicite en même temps l'envoi d'au-
tres publications de l’Académie, énumérées dans sa lettre,
pour en combler des lacunes qu’on avait découvertes plus
tard, et il offre les services réciproques de l'Institution
Smithsonienne. Le Secrétaire Perpétuel est chargé de
faire droit à cette demande en tant que faire se pourra.
M. Lenz annonce qu'il a été invité par M. le Ministre
de la Guerre, à faire partie d'une commission présidée par
M. le Général Totleben et chargée d'examiner un nou-
veau systeme de chauffage et de ventilation, inventé par
M. de Derschau. Regu pour avis.
second mastodon aurait été trouvé pres de q
CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE.
Séance pu 1 (13) r&vnieR 1861.
M. Brosset présente et lit une notice: O6sacneue nad-
nuceü Ha HIbBKOMOPbBLXS APMAHCKUXE u ipyaun CITE opy-
aciaxó, no nosody nucoxa IM Baproïsomea xo :
Bpocce, et demande à étre autorisé à la publier dans
les Mémoires de la Société Archéologique de St.-Péters-
bourg. Approuvé.
Le Secrétaire Perpétuel dépose sur le bureau une série
| de livres et brochures envoyés par S. A. le Prince Louis
Lucien Bonaparte, Membre honoraire. Ce sont des tra-
ductions, faites au profit de la philologie comparée, de
différentes parties de la Bible et nommément: le Cantique
des Cantiques dans dix divers dialectes anglais et dans
deux dialectes italiens; l'évangile de S.- Matthieu dans
trois dialectes italiens; le livre de Ruth dans deux dia-
lectes italiens et dans un dialecte anglais, enfin la pre-
mière livraison d’une édition du Vieux-Testament en lan-
ue Basque et les livres apocryphes dans la méme lan-
gue. Ces intéressantes publications passeront à la Biblio-
thèque et le Secrétaire Perpétuel est chargé de faire
agréer au dopateur les remerciments de l'Académie.
M. le a Neue à Dorpat, Membre correspon-
dant, adresse une lettre datée du 13 janvier 1861 et ac-
compagnant l'envoi d'un exemplaire de son ouvrage:
Formenlehre der Lateinischen Sprache. Zweiter Theil. Mitau
1861. La courte preface du livre explique pourquoi la
deuxieme partie en a paru avant la premiere: c'est que
lauteur à voulu d'abord traiter les matiéres non com-
prises dans le tome premier (et unique), publié il y a
quarante ans, de la grammaire latine de Konrad Leopold
Schneider. La réception de l'ouvrage sera accusée avec
des remerciments.
M. le D' A. Weber de Berlin, par une lettre du 5 fé-
vrier 1861, accuse réception du diplome de Membre cor-
respondant et adresse des remerciments pour cette nomi-
nation.
M. Kunik fait part, que M. Lazarefski lui a écrit à
plusieurs reprises sur les progrès des recherches qu'il fait
à Moscou concernant les Chronographes slavons manu-
serits, qui s’y conservent (v. les séances du 9 novembre
1860 et du 18 janvier 1861). Comme M. Lazarefski sa-
vait déjà assez bien discerner les rédactions anciennes et
récentes de ces Chronographes, il a rédigé à Moscou méme
une description de ceux qui offrent moins d'importance,
et dont des rédactions se trouvent ailleurs. Mais il y en a
qui exigent une analyse plus approfondie et qui, selon
M. Lazarefski, mériteraient d'étre imprimés, surtout le
«Xponorpae Cunojaabgoit bu6aiorekn N°86». M. Laza-
refski désirant pouvoir, dés son retour, s'occuper dudit
Chronographe, M. Kunik propose de faire les démarches
nécessaires, pour que ce manuscrit soit mis à la disposi-
tion de l'Académie pour quelques mois. La Classe ap-
| prouve cette proposition. ,
427
Bulletin de l'Académie Imperiale
428
M. Schiefner prösente son rapport sur la Chrestoma-
thie en langue Kalmouke, envoyée par le Premier Dépar-
tement des Domaines (v. la séance du 18 janvier 1861).
Le Commissaire constate que cette Chrestomathie ne con-
tient rien de contraire à la moralité, à la religion ou aux
lois de l'Empire. M. Bóhtlingk de son cóté présente le
devis des frais de publication. L'avis de M. Schiefner de
méme que ce devis seront communiqués audit Départe-
ment.
CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE.
Séance pu 8 (20) Février 1861.
M. Lenz présente et lit un mémoire sur les observa-
tions météorologiques faites par M. Schrenck dans l'Océan
Atlantique et le Grand Océan. Ce travail paraîtra dans le
Bulletin.
M. Baer remet au nom de M. le D' W. Gruber un
mémoire intitulé: Die Oberschulterhaken-Schleimbeutel ( Bur-
sae mucosae supracoracoideae). Sur la recommandation de
M. Baer, ce travail est admis dans le recueil des Mé-
moires de l'Académie. |
Conformément à une décision de la Classe du 19 oc-
tobre 1860, M. O. Struve présente une notice, destinée
au Bulletin, sur les propositions de M. le Général Schu-
bert concernant la mesure de l'arc Scandinavo-Russe.
La Commission chargée d'examiner la question de la
diminution de profondeur de la Mer d'Azof (v. la séance
des deux Classes réunies, du 28 septembre 1860), pré-
sente par l'organe de son rapporteur, M. Baer, un ex-
posé des eonclusions auxquelles la commission s'est ar-
rétée. Le rapport étant approuvé par la Classe, le Secré-
taire Perpétuel est chargé de le soumettre à M. le Prési-
dent et de le faire paraitre dans le Bulletin.
MM. Lenz et O. Struve remettent leur rapport sur
les deux notices de M. Prazmowski, envoyées par M. le
Ministre de l’Instruction Publique et se rapportant à ses
observations de léclipse totale du soleil du 18 juillet
1860 (v. la séance du 19 octobre 1860) Les Commis-
saires sont d'avis que M. Prazmowski a bien fait de
restreindre ses observations, lors de l'éclipse totale, aux
phénoménes de la polarisation, puisque les observations
purement astronomiques ont été suffisamment multi-
pliées par le grand nombre d'astronomes accourus en
Espagne de toutes les parties de l'Europe. En se ser-
vant d'une lunette à polariscope, ingénieusement adap-
tée par lui à ces sortes d'observations, M. Prazmowski
est parvenu à mettre hors de doute que la lumière
de la couronne était polarisée et que son plan de pola-
risation coincidait avec la normale au contour de la
Lune — ce qui prouve aussi, comme l'auteur le re-
marque avec raison, que la lumiére de la couronne était
réfléchie et qu'elle ne pouvait l'étre que dans l'atmosphère
du soleil. Pour ce qui est des protubérances rouges du
soleil, M. Prazmowski les a observées au moyen d'une
lunette arrangée un peu autrement, et à trouvé qu'elles ne
nous envoient pas de lumière polarisée, et que par consé-
quent leur lumière est analogue à celle, qui est réfléchie
par nos nuages. Quant à l'hypothése avancée par M. Praz-
mowski, que ces protubérances seraient peut-être des `
nuages solaires, les Commissaires pensent que les obser-
vations de l'auteur ne contredisent pas cette hypothése,
mais que cependant il faudrait encore d'autres observa-
tions pour la faire admettre — puisque les résultats ob-
tenus par M. Prazmowski ne prouvent pas encore l'exis-
tence de tels nuages, l'absence de polarisation n'étant
pas une qualité exclusive de la lumière réfléchie par les
nuages. Les Commissaires terminent leur rapport en dé-
clarant que M. Prazmowski a rendu un service à la
science, tant par la censtruction de ses lunettes à pola-
riscope, que par l'usage heureux qu'il en a fait. Les con-
clusions de ce rapport étant approuvées, elles seront por-
tées à la connaissance de M. le Ministre.
Le Département de l'Instruction Publique, par un office
du 24 janvier 1861, transmet uh manuscrit contenant des
annexes au rapport adressé par M. le Prof. Mädler de
Dorpat à M. le Curateur de l'arrondissement, sur les
observations de l'éclipse totale-du soleil, faites à Vittoria
le 6 (18) juillet 1860. Ces annexes seront consignées aux
Archives de l'Observatoire de Poulkova.
M. Zaroubine, officier du corps des Pilotes, adresse
des tableaux dressés par lui d'aprés les indications de
M. Lenz, et représentant la hauteur des marées. Ces ta-
bleaux étant destinés à compléter un travail fourni par
lui antérieurement, l'on en arréte le renvoi aux Commis-
saires précédemment nommés, MM. Kupffer et Lenz.
M. le Président, par un office du 5 février courant,
fait parvenir un échantillon de la houille trouvée par
un officier de la Marine sur le territoire, cédé derniere-
ment à la Russie par la Chine. Son Altesse Impériale le
Grand-Duc Constantin ayant daigné remettre person-
nellement cet échantillon à M. le Comte Bloudof, celui-
ci engage l'Académie à en faire faire l'analyse et à lui
présenter. un rapport. MM. Fritzsche et Zinine sont
chargés de l'examen.
M. Nicolas Ivanissof, maitre de langue russe à l'école
de district de Svénigorod, gouvernement de Moscou, en-
voie une notice sur la congélation du mercure observée
par lui dans ladite ville le 5 et le 14 janvier dernier.
La Direction des écoles du pays des Cosaques de la
Mer Noire, par un office du 20 janvier 1861, envoie des
observations météorologiques faites à Iekatérinodar en
1860. Elles seront remises à M. Kupffer.
M. Duhamel, membre correspondant, fait'hommage de
la Note publiée par lui sur /a méthode de Fermat pour la
détermination des maxima et minima, et son application au
probléme des tangentes et des centres de gravité (Extrait des
Comptes rendus des séances de l'Académie des Sciences
de Paris, tome L, séance du 16 avril 1860) et du Mé-
429
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
430
EN S S
moire sur la méthode des maxima et minima de Fermat
et sur les méthodes des tangentes de Fermat et Descartes. (Ex-
trait du tome XXXI des mémoires de la dite Académie.)
M. Brandt annonce que M. le D' Gruber l'a chargé
de communiquer à la Classe, que M. Klippstein désire
vendre sà grande collection d'objets de paléontologie. Le
Secrétaire Perpétuel est chargé de faire savoir à M, Gru-
ber, que l'Académie ne possède pas de fonds nécessaires.
pour une pareille acquisition.
CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE.
Séance pu 15 (27) r£vrıer 1861.
M. Brosset présente et lit une notice destinée au Bul-
letin et portant le titre: Explication d'une inscription grecque
sur un manuscrit du mont Athos.
M. Véliaminof-Zernof présente un ouvrage qu'il vient
d'achever sur lhistoire des khans de Kassimof (Hemopia Ka-
cumosckuxs Xanoés) et laccompagne d’explications sur
l'origine et la portée de ce travail. Sur une proposition
de M. Véliaminof-Zernof, la Société Archéologique
avait envoyé à Kassimof, gouvernement de Riazan, le
Moullah Houssein pour recueillir et copier les restes des
inscriptions tatares qui s'y trouvent, et elle s'était, adres-
sée en méme temps à M. Pogodine pour obtenir de lui
les papiers posthumes de Gaguine, habitant de Kassimof,
renfermant à ce qu'on disait, beaucoup de renseignements
sur les Tatares du gouvernement de Riazan. Le Moullah
Houssein rapporta en automne 1860 un grand nombre de
copies d'inseriptions, pour la plupart inédites, et M. Po-
godine voulut bien mettre à la disposition de la Société
les papiers précités, dont il était le possesseur. Ce fut
avec ces matériaux et en recueillant les données disper-
ses dans d'autres sources littéraires, que M. Vélia-
minof-Zernof se mit à écrire l'histoire du Khanat de
Kassimof, sur lequel nous ne savions jusqu'ici que fort peu
de chose. L'auteur qualifie son travail comme premier essai
d'une histoire de ce Khanat, le manque de documents et de
matériaux l'ayant empéché d'en élaborer toutes les parties
avec le méme détail; il croit cependant avoir réussi à ré-
soudre plusieurs questions de détail qui rentrent dans le
domaine de l'histoire de Russie et des peuples de la race
tatare et mongole. Ainsi il a retrouvé la série de tous les
khans de Kassimof, depuis le premier, nommé Kassim, venu
en Russie en 1446, jusqu'au dernier, Jacques, dont le pere
s'était fait chrétien et qui mourut en 1677. De plus, l'au-
teur a établi la généalogie de tous ces khans — táche
assez difficile parce qu'ils étaient presque tous issus de
races différentes; les données qu'il a rassemblées sur l'un
deux, Ouraz-Mouhammed, Kirguize de naissance, fournis-
sent la preuve, que les sultans Kirguizes descendent en
eflet de Tchinguis-Khan, ce qui avait été douteux jus-
qu'à présent. Enfin l'auteur, par d'autres recherches, est
Parvenu à éclaircir plusieurs points de l'histoire de Kazan
et de l'Asie Centrale. M. Véliaminof- Zernof demande
D ;
et obtient l'autorisation de publier son travail dans les
Mémoires de la Section orientale de la Société Archéolo-
gique Russe (Tpyów Bocmounaw Omôraenia Hunepamop-
ckaro Apxeorormueckaw O6wecmoa); il se réserve d'en faire
insérer plus tard un extrait au Bulletin de l'Académie.
Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la
Classe que l'impression des ouvrages suivants est achevée:
1° Melanges asiatiques, T. IV, liv. 2. 2° Beiträge zur Kennt-
niss des Russischen Reiches, Bd. XXII. Mit einer Tafel. 3°
Pycexan Hemopuueckan | Bu6atoipadin. Tr. 1855 n 1856.
4° [Iepenucka Tpyaunckuxs Hapet es Pocciuerumu Tocyda-
pamu. Or» 1639 xo 1770.
Lecture est donnée d'un rescrit de M. le Président du
|24 janvier 1861, accompagnant l'envoi d'une collection
d
e copies de rapports officiels des résidents et autres
agents diplomatiques des Pays-Bas auprès de la Cour
de Russie, pendant l'époque de 1614 jusqu'à 1795. Sur
le désir du Gouvernement Russe, ces documents ont
été copiés, avec l'autorisation du Gouvernement des Pays-
Bas, d’après les originaux hollandais conservés aux Archi-
ves d'État à la Haye; la transcription a été faite sous la
surveillance de M. Jonghe, préposé aux dites Archives.
Ces documents offrant un intérét tout particulier pour
l'histoire de@Russie, Sa Majesté l'Empereur, sur la
proposition de M. le Comte Bloudof, a daigné ordonner
le 18 janvier 1861, qu'ils soient remis à l'Académie des
Sciences, pour que celle-ci, aprés les avoir examinés avec
soin, en choisit ceux qui. pourraient étre livrés à la publicité
dans un de ses recueils. La Classe nomme une commission
composée de MM. Oustrialof, Brosset, Kunik et Ves-
sélofski et chargée d'examiner de plus prés les docu-
ments dont il s'agit, et de lui en présenter un rapport.
M. l'Adjoint du Ministre de l'Instruction Publique, par
un office du 9 février courant, et en exécution d'un ordre
Impérial communiqué par M. le Ministre de la Maison Im-
périale, envoie pour le Musée ethnographique un costume
complet de Toungouzes. Cet habillement qui avait été
offert à S. M. l'Empereur par le négociant Tsaritsyne,
habitant de Tomsk, sera remis à M. Schiefner pour étre
conservé au dit Musée.
Le Secrétaire Perpétuel donne lecture de deux lettres
de MM. Hanssen et Sugenheim, reçues en réponse à
celles qu'il leur avait adressées pour les informer que l'Aca-
démie avait couronné leurs ouvrages sur l'affranchissement
des serfs. Les auteurs y expriment leurs remerciments
et indiquent quelques points relatifs à l'impression, déjà
commencée, de leurs ouvrages.
M. Leopold Ranke de Berlin, par une lettre du 13 fé-
vrier 1861, adresse ses remerciments pour sa nomination
comme membre correspondant. À
M. Defrémery en fait autant par une lettre datée de
Paris le 17 février 1861.
M. Stephani, en produisant une lettre qu'il a reçue de
M. Preller de Weimar, fait part que celui-ci. en expri-
431
Bulletin de l'Académie Impériale
432
mant sa reconnaissance de ce que l'Académie a bien voulu
le nommer son membre correspondant, prie M. Stephani
d'étre aupres d'elle l'interpréte de ses sentiments. -
M. Pétrof, employé à la Bibliotheque Impériale Pu-
blique, par une pétition du 15 février courant, sollicite un
acces aux Archives de l'Académie, pour y compulser les an-
ciens procès-verbaux dont il aura besoin pour compléter
ses recherches sur l'histoire de l'art en Russie. Accordé.
Sur l'invitation du Secrétaire Perpétuel, la Classe, con-
formément à l'art. XV del'Acte de fondation des prix Dé-
midof, procède à l'élection, par billets pliés, de trois mem- |
bres pour la Commission chargée de décerner les prix du
XXX' concours Démidof. Sont élus MM. Brosset, Wiede-
mann et Kunik. Cette élection sera soumise à la confir-
mation du Plönum dans la séance du 10 mars prochain.
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
L'Académie a reçu dans ses dernières séances les
ouvrages dont voici les titres:
PykoBoaerBo Kb yuorpeOuenim Amuruiückaro MOpCKATO mÈ-
CAUOCIOBA, u3BBCTHATO LONG Ha3BaHiew b: Nautical
Almanac ma 1861 rot, li3zamo upifTuxporpaen-
geckows JLeuaprawenrb Mopckaro MunucrepcrBa.
Cn6. 1858. 8.
Flora okolic Krakowa, przez Feliksa Berdau. W Krakowie
1859. 8.
O ptakach drapieznych w królestwie polskiém, pod wzgle-
dem wplywu, jaki wywieraja na gospodarstwo ogólne.
Przez Wladyslawa INE Warszawa,
1860. 8.
OGosp'bnie npenozxaBania IPeANeToBB BB lImneparopekows
XapbkoBCKoMBb Yunmnepesrerb, Ha 1860 — 1861-ü
yue6Onbili rOoJrb. XAPEKOBB. 1860. 4.
! Mockonckii Bpaueónbiii :xypHaJb, H3LABACMEIË Aekcbewn
O3yHHHbIM'b, [ogb 1858. Kunuxka VI Mocksa.
1859. 8.
lopmbiii xypHpayP , muaxabaewbiü Yyensımp KOMATETOMD
shoes T'opssıxp Muxeneposes. N° 8 m 9. Cné.
Da Ma Pda Pyeckaro Dleorpaemueckaro
Oomecrpa, 1860. N° 10.
:Kypnaas Mnanerepcrsa Hapozaaro [pocsBmenia. aert,
oæænniaibaaa. CemTa6pp. 1860. 8.
Toxe, qacrb meoeemmaabHas. Hoa6ps. 1860. 8.
Casopis Musea Královstvi Ceského. 1860. Redaktor: Väclav
Nebensky. XXXIV. Ročnik. Svazek treti. V. Praze. 8.
Boletin bibliografico Español. Año I. N° 15 — 20. 8.
Feuilles d'épreuve du catalogue des Russica de la Biblio-
thèque Impériale Publique de St.-Pétersbourg. Cankr-
nerepöypre& 1860. 4.
Delitzsch, Franz. Die akademische Amtstracht und ihre
Farben. Erlangen 1859. 4.
| Sacra Universitatis litterariae Fridericae Guilelmae ante
annos institutae die XV mensis Octobris anni
MDCCCLX celebranda. Berolini. 4.
Rudhart, G. Th. v. Erinnerungen an Johann Georg von
Lori. Eine Rede vorgetragen zur Feier des akade-
mischen Säcularfestes am 29. März 1859. München
1859. 4.
Döderlein, Ludw. er für Hrn. Karl.Fr. v.
Nägelsbach. Erlangen 1859
Goettling, Carol.. Vita Johannis "Sedi Thuringi primi -
et per aliquod tempus unici professoris academiae
Jenensis. Jenae 1858. 4.
31 Inaugural- Dissertationen der Würzburger Univerßität
aus den Jahren 1859 u. 1860. 8.
Muczkowski, Jos. Statuta nec non liber promotionum
philosophorum ordinis in Universitate studiorum Ja-
gellonica ab anno 1402 ad an. 1849. Cracoviae 1849.8.
Mémoires de l'Académie Impériale des sciences, arts et
belles lettres de Dijon. Deuxième Série. Tome VII.
Année 1858 — 59. Dijon et Paris 1859. 8.
— — de Lyon. Classe des sciences. Tome VIII. IX.
Classe des lettres. Tome VII. Lyon, Paris 1858. 59. 8.
Castelnau, Junius. Mémoire historique et biographique
sur l'ancienne Société royale des sciences de Mont-
pellier. Précédé de la vie de l'auteur et suivi d'une
notice historique sur la Société des sciences et belles
‘lettres de la méme ville par E. Thomas. Montpellier
1858. 4
Académie des sciences et lettres de Montpellier. Mémoires
de la section des lettres. T. I. II. II. fasc. 1. 2. Mont-
pellier 1847 — 60. 4
— — — Mémoires de la section des sciences. T. I —
III. IV. fase. 1 — 3. Montpellier 1847 — 60. 4.
— — — — Mémoires de la section de pee T LEH
II. fasc. 1. 2. Montpellier 1849 — 60.
— — — — Séance publique de l'année id Montpellier
1847. 4.
Bonald, V. de, et Thomas, Eug. Rapport présénté à la
Société archéologique et à PAcadémie des sciences et
lettres de Montpellier, touchant le projet d'établir,
dans la salle du Conseil général, une galérie des
hommes célèbres du département. Montpellier. 4.
Memorie dell Accademia delle scienze dell’ Istituto di
Bologna. Tomo VIII. IX. X. 1. Bologna 1857 — 60. 4.
Rendiconto delle sessioni dell’ Accademia delle scienze
dell’ Istituto di Bologna anno accademico 1857 — 58
e 1858 — 59. Bologna 1858 — 59. 8.
Memorie della reale Accademia delle scienze di Torino.
Serie seconda. Tomo XVII, XVIII. Torino 1858 —
59. 4.
Paru le 31 mars 1861.
Ba US PME
*
Königsberg,
. TEE. N° 7.
T M. Schubert,
membre correspondant. MESS.
BULLETIN
DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG.
| TOME II.
| m {Feuilles 28 — 55.)
CONTENU.
Page
C. Vessélofski, Rapport sur le prix des sciences politiques, proposé par l'Aca-
démie des Sciences en 1857......... eee Ihn nn 433 — 446.
H. R. Góppert, Remarques sur la houille de Maliofka et de Tavarkova dans le
Gouvernement de Toula..................................... aida dd 446 — 448.
* — — Sur la flore de la formation tertiaire de la région arctique.............. 448 — 461.
©. Bremer, Nouvelles espèces de lépidoptères recueillis par MM. Radde et
Maack dans la Sibérie orientale et dans le pays de l'Amour................ 461 — 496.
A. Schiefner, Sur le mot Sampo dans l'épopée finnoise..................... 497 — 506
P. de Köppen, Sur les specimens de différents dialectes russes, collectionnés
atiui.. 0. a DU QN TUQUE. (6959 bü vv (9 MT VOR oed ie oe o 506 — 511.
Bullétin des séance. coro ss det hes fusca cale EE EE sn 511 — 525.
Bulletin bibliographique... deet SN EE EE EE 525 — 528
— f
On s'abonne: chez MM. Eggers & Cie, libraires à St.-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de
ñ Axaxewin Hayks) et chez M. Léopold Voss,
l'Académie (Komurers Ilpasıerin UnnepatopcKo à
libraire à Leipzig.
Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie,
3 thalers de Prusse pour l'étranger.
VS eU SEPTA E MON n C EAE RARE PIRE ET na EAR Tias EIER E T a Sr ni au
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BULLETIN
DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG.
Rapport sur le prix de sciences politiques,
proposé par l’Académie des Sciences en
1857. (Lu dans la séance solennelle de l'Académie,
le 29 décembre 1860.)
L'un des faits les plus marquants dans l’histoire
moderne des divers états de l'Europe a été l'affran-
chissement de la population rurale des entraves qui,
derniers restes des institutions féodales, s'opposaient
le plus au fonctionnement régulier des forces produc-
tives de l'agriculture. Abolition du servage et des
corvées, transition plus ou moins graduée du servage
à la liberté individuelle et au droit de propriété fon-
ciére — telles ont été les phases essentielles de cet
affranchissement. Les réformes tendant à ce but se
sont opérées de maniéres diverses selon les temps et
les lieux; et ces différences dans le mode d'exécution
ont entrainé dans les résultats obtenus des différences
sensibles tant sous le rapport du bien-étre des culti-
vateurs et des seigneurs, que sous celui du dévelop-
pement de l'agriculture, et partant des forces produc-
tives et de la richesse des états. Aussi est-ce un pro-
bléme du plus haut intérét pour l'homme d'état et
pour l'homme de science, de rechercher quels ont
été en ce point les résultats produits par les législa-
tions diverses. L'examen de cette question a paru à
l'Académie des sciences de St.-Pétersbourg digne
d'étre proposé au concours des historiens et des pu-
blicistes comme sujet d'un prix extraordinaire.
Voici quelles étaient les exigences du programme
publié le 29 décembre 1857:
L'Académie demande un exposé historique et des re-
cherches statistiques sur l’affranchissement des paysans
dans les différents états de l'Europe. L'auteur aura
surtout en vue le cóté économique de la réforme, sans
cependant en négliger le cóté juridique et social. C'est
pourquoi il devra s'attacher à montrer les diverses
phases des dispositions législatives concernant la libé-
ration personnelle, le rachat ou la suppression des cor-
“ces et autres charges auxquelles étaient assujettis
les Paysans, et enfin le droit d'acquérir la propriété
ome III.
territoriale; il devra exposer en détail les calculs qui
ont servi de base aux divers systömes de rachat; et
aprés avoir établi un parallèle entre les systèmes sui-
vis dans différents états, il devra faire ressortir les
motifs qui ont déterminé cette variété dans les me-
sures tendant au méme but, et montrer les consö-
quences qu'elles ont entrainées, tant sous le rapport
du bien-étre des seigneurs et des paysans que sous
celui de la force et de la prospérité des états. Toutes
les déductions et conclusions doivent étre rigoureuse-
ment établies au moyen d'une étude comparative des
faits historiques et statistiques, méthode qui a si puis-
samment contribué aux progrés des sciences d'obser-
vation, et qui, dans le cas actuel, est indispensable
pour mettre en garde contre les idées préconcues et
contre les raisonnements purement théoriques. L'Aca-
démie désire non une dissertation écrite au profit de
telle ou telle opinion ou de tel système exclusif, mais
un examen impartial des faits fournis par l'histoire et
par la statistique; et cet examen sera d'autant plus
utile que les faits, sur lesquels il sera établi, seront
mieux constatés. Un pareil examen permettra à l'au-
teur d'apprécier à leur juste valeur les différents
modes d'exécution mis en pratique pour arriver à
l'affranchissement dont il s'agit.
On n'est pas rigoureusement tenu de comprendre
dans les recherehes tous les états de l'Europe oü
le servage a existé; toutefois, d’après les conditions
du programme, il est évident que le travail qui em-
brassera la question dans sa plus grande généralité,
aura la préférence.
Le mémoire qui sera jugé répondre aux conditions
du programme, aura droit au prix fixé à 500 ducats
de Hollande.
Les ouvrages qui sans traiter la question d'une ma-
niere aussi générale, n'exposeront les recherches de-
mandées que relativement à un ou plusieurs états,
donneront droit à un prix de 100 à 200 ducats de
Hollande.
Le mémoire couronné sera publié par l'Académie,
28
435
Bulletin de l'Académie Impériale
436
et l'auteur en aura cinquante exemplaires à sa dispo-
sition. Les billets des mémoires non couronnés se-
ront brülés, et les piéces mémes déposées aux Ar-
chives de l'Académie, :
En réponse à la question posée il est parvenu à
l'Académie neuf Mémoires, pour l'examen desquels
a été instituée une commission, composée des Acadé-
miciens Oustrialof, Vessélofski, Wiedemann et Kunik,
et qui a présenté le rapport suivant.
N. I.
Dissertation, en langue française, avec cette de-
vise: «Lorsqu'une réforme est devenue nécessaire, et que
le moment de accomplir est arrivé, rien ne l'empéche, et
tout la sert. Heureux alors les hommes, s'ils savaient s'en-
tendre, si les uns cédaient ce qu'ils ont de trop, si les au-
tres se contentaient de ce qui leur manque.» (Mignet.)
N. 2.)
Cette dissertation est divisée en deux parties, dont
la premiere contient l'histoire de l'esclavage à Rome,
sous les empereurs, ainsi que de l'affranchissement
successif des classes agricoles en Italie, en France,
en Espagne, en Prusse et en Autriche. Dans la se-
conde, ayant pour objet des recherches économiques
et statistiques, sont traitées les.questions de l'éman-
cipation personnelle — causes générales et locales;
les effets produits par les diverses législations; les
différents modes de rachat, tels que le rachat libre
ou volontaire, et le rachat forcé; l'influence que le
système de culture exerce sur la condition des paysans;
le métayage, le fermage, la tenure à maitres-valets;
l'affranchissement des paysans avec une partie de la
terre qu'ils occupent, et enfin, par forme de conclu-
sion, un essai de solution générale du probléme. Par-
là on voit que l'auteur s'était tracé un programme
vaste et répondant entièrement aux exigences de la
question proposée par l'Académie; mais malheureu-
sement l'exécution n'en est point aussi belle que le
plan. Renfermant son travail dans des limites tout-à-
fait restreintes, — seize feuilles de format moyen, l'au-
teur à présenté non une dissertation basée sur l'étude
et la comparaison des données historiques et statis-
tiques indiquées par l’Académie, mais une rapide
esquisse des faits connus, avec des réflexions géné-
rales, qui ne peuvent prétendre à l'importance de
véritables démonstrations. N'ayant pas su résister à
la tentation d'embrasser dans toute son étendue le
sujet proposé, il n'a point donné à ses recherches le
développement que comportait la matiére et a sim-
plement effleuré beaucoup de questions, sans en épuiser
une seule.
N. II.
Ouvrage en langue française, publié en 1858 à
Lausanne, par Edouard Sécrétan, sous le titre: « Essai
sur la féodalité, introduction au droit féodal du pays de
Vaud,» avec un supplément manuscrit, intitulé: «Cha-
pitre additionnel, De l'état actuel des institutions féodales
et des lois abolitives de la féodalité.» (N. 3.)
Bien que cet ouvrage ait été envoyé par l'auteur
en réponse à notre question, ce n'est pourtant pas
une solution du probléme posé par l'Académie, et il
a été redigé avant que l'auteur eüt eu connaissance
de notre programme. Le livre de M. Sécrétan, avo-
cat et ancien professeur de droit à l'Académie de Lau-
sanne, contient non des recherches sur l'abolition du
servage, mais l'exposition du systéme féodal et de
ses institutions, exclusivement au point de vue juri-
dique. Dans le chapitre additionnel manuscrit, qui y
est joint, on trouve une courte esquisse, sur 25 feuilles
écrites à mi-marge, de l'histoire des lois par lesquelles
ont été modifiées les institutions féodales et quelques-
unes d'entre elles définitivement abolies, en France, en
Suisse, en Prusse et en Autriche; mais ici encore
l'auteur continue à rester dans le domaine des défini-
tions et dispositions de jurisprudence. Il a donc ab-
solument passé sous silence tout ce qui concerne di-
rectement l'affranchissement des serfs et la signifi-
cation économique de cette réforme. Voici, ses
propres paroles: «L'auteur ne se dissimule point que
son travail ne répond pas entiérement aux desiderata
indiqués par l'Académie. Sur le cóté économique de
la question si importante qui était proposée, les ren-
seignements positifs lui on fait défaut. Il a traité le
sujet au point de vue de ses études et de ses préoccu-
pations. Dans un champ aussi vaste il y avait place
pour plusieurs ordres d'investigations. C'est dans cette
idée que l'auteur a cru pouvoir se présenter au con-
cours, C'est aussi Cette pensée qui lui à suggeré le
choix de son épigraphe: Ut desint vires, tamen est lau-
danda voluntas.» Nous donc, tout en partageant com-
plétement ces idées, tout en rendant pleine justice
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
438
ee
aux louables intentions de l’auteur, nous ne pouvons
cependant regarder comme solution un livre d’où ont
été écartés les principaux et essentiels éléments du
probléme.
N. III.
Ouvrage en langue francaise, intitulé: «Etudes sur
l'affranchissement des serfs en France;» manuscrit, de
183 p., avec la devise: «Tpyonocm» noie dodaecmeü.»
(N. 8. |
Ayant choisi la France pour objet de ses médita-
tions, l'auteur entre en matiére par des considérations
générales sur les anciennes sociétés Romaine, Gau-
loise, et de la Germanie antique (p. 1 — 12); il ex-
pose ensuite (p. 13 — 30) les bases principales, si
connues, du systeme féodal, et l'affranchissement suc-
cessif des communes, au moyen des chartes au XIT’ s.
(p. 31 — 78), au XIII s. (p. 78— 116), au XIV
(p. 117 — 145), au XV* s. (p. 145 — 152), au XVI
(p. 152 — 165), enfin l'abolition complete de ce sy-
stème, à la fin du XVIII s. (p. 165 — 172). L'au-
teur parle en terminant des fácheuses conséquences
des institutions féodales pour l'économie nationale et
privée; tout son travail roule sur des faits politiques
bien connus, sans rien ajouter aux notions rendues
vulgaires par l'immense littérature du sujet; il a perdu
de vue le sens de notre programme, demandant des
recherches, non des considérations. Ayant consacré
un bon nombre de pages, d'un travail peu étendu
d'ailleurs, à des sujets étrangers, tels que, p. ex., les |
priviléges de diverses villes, il n'a donné aucune at-
tention à ce que le sujet présente d'essentiel, et no-
tamment aux recherches concernant la question éco-
nomique. Il est vrai que dans le chapitre des conclu-
sions il traite d'objets de'cette espéce, mais en se
Contentant de généralités et de lieux communs; nulle
part il n'y a indication des sources dont l'auteur a
profité.
N. IV.
Dissertation, en allemand, par M. Wilh. Meltzer,
| menheit erwarten.» (N. 1.)
manuscrit d'une feuille et demie. (N. 9.)
Cette dissertation, transmise à l'Académie, comme |
réponse à la question du concours, suivant le désir et
après la mort de l’auteur, par M. Badendiek, commis
d ordre au tribunal de sene. n'a aucun rapport au
sujet proposé; elle renferme simplement les vues de
l'auteur sur les dispositions à prendre pour améliorer
le sort des paysans dans les provinces Baltiques. Ce
n'est qu'un projet, présenté sans aucun développe-
ment, et non la solution d'une question scientifique.
N. V.
Dissertation, en allemand, sous la devise: « Die Zeit
wülzt Nationen, Könige und Völker, ohne dass man die
Gesetze bessert, bis der morsche Tempel stürzt.» (N. 4.)
Ce travail, formant un manuscrit de quatre feuilles
en tout, se distingue par une telle incorrection de
langage et obscurité d'expression, et en général par
une exposition tellement confuse, par une telle ab-
sence de connexion, méme éloignée, avec le sujet du
programme, que probablement il n'a pu étre envoyé
à l'Académie, que par suite d'un malentendu, comme
réponse à la question proposée.
N. VI.
Dissertation en allemand, par le docteur Zeller, in-
titulé: «Die Gesetzgebung des Grossherzogthums Hessen
für Entfesselung der Person und des Grundeigenthums.»
2
Ce travail, très court, est un simple article, im-
primé dans le journal: Zeitschrift des Vereins für deut-
sche Statistik (2* année), avec un appendice manuscrit,
de sept feuilles. L'auteur y donne un apercu rapide de
la législation du grand-duché de Hesse, relativement
au sujet, et quelques chiffres statistiques, mais sans
développements qui puissent le faire considérer comme
une solution du probléme. Par les dimensions et par
la forme c'est une simple notice de ce qui s'est fait
en Hesse, et comment les choses s'y sont faites; quant
aux raisons pourquoi de telle maniére plutót qu'autre-
ment, et qu'en est-il résulté, ce que demandait le
| programme, nulles recherches à cet égard.
N. VII.
Dissertation, en allemand, avec la devise: «Nur von
freier, vom Gesetze geschützter Arbeit lässt sich Vollkom-
Quoique l'auteur ait borné son TT à l'empire
d'Autriche, une telle restriction, admise d'ailleurs par
le programme, ne préjuge rien, dans le cas présent,
contre l'intérét et l'importance de ses vivae. car -
439
Bulletin de l'Académie Impériale
440
les différences qui se rencontrent dans les diverses
parties de l'Autriche, à l'égard des nationalités, de
l’état des cultivateurs et des autres conditions du
sujet, fournissaient matiére à rapprochements, à
comparaisons, choses si instruetives dans la question
dont il s'agit. L'auteur n'a malheureusement pas
profité de ce qu'avait d'avantageux pour lui ce cóté
du sujet choisi pour son travail. Aprés quelques
considérations générales, servant d'introduction, il
en revient aux essais, fort remarquables du reste,
dont s'occupa l'administration autrichienne, dans la
période de temps écoulé entre 1738 et 1783, ayant
eu pour but, dejà à cette époque, d'augmenter le
bien-étre des classes inférieures, et par-là, en resser-
rant les liens qui unissent les diverses parties de l'em-
pire, de donner plus de solidité au pouvoir central.
Ces essais qui, par voie législative, amenèrent l'abo-
lition du servage, et arracherent le paysan à la glèbe,
l’auteur ne les a traités que trés superficiellement; il
s'est contenté de citer quelques traits principaux de
la patente du 1" novembre 1783, sans entrer dans
un examen approfondi des circonstances de l'époque
et de la signification particuliére des dispositions lé-
gislatives dont il sagit. S'il avait pris plus intime
connaissance seulement des sources que présente la
littérature du sujet, et surtout des travaux de Beid-
tel, imprimés dans les comptes-rendus des séances de
l'Académie de Vienne, depuis 1851, il y aurait puisé
d'excellentes données pour son livre. La simple es-
quisse des causes qui ont arrété alors le développe-
ment promis par de si magnifiques commencements,
eüt été fort intéressante. De tout cela l'auteur n'a
pas jugé à propos de parler, et dès la quatrième page
de son travail il passe à l'époque actuelle, à la pa-
tente du 7 septembre 1848. La nouvelle législation
autrichienne, en ce qui concerne l'objet de la ques-
tion mise au concours, presente‘un tel caractère de
largeur, tout en comprenant une infinité de menus
détails, qu'elle aurait pu fournir un bon nombre de
données pour la solution du probléme, au double
point de vue de la politique et de l'économie natio-
nale. Le législateur avait eu l'immense avantage de
pouvoir profiter de tous les essais tentés jusqu'alors,
et notamment des réformes prussiennes, exécutées
dans les premières années du XIX" s.; on pouvait
donc attendre, au préablable, de la part. des hommes
CE T
d'état éminents, entreprenant de pareilles réformes
en Autriche, une critique approfondie du riche fonds
d'expériences acquises et la prise en considération de
chaque circonstance locale sous tous les points de vue,
pour asseoir leurs projets sur cette base. C'aurait
été, en tout cas, un mérite signalé, si l'auteur appar-
tenant, comme il le donne à entendre, à la classe des
employés autrichiens, avait présenté un apercu bien
clair de cette législation, en la comparant aux insti-
tutions antérieures et indiquant les motifs détermi-
nants pour lesquels de telles mesures et non d'autres
ont été prises. Nous aurions eu alors un ouvrage
restant du moins dans le cadre de notre programme;
mais malheureusement l'auteur n'a pas satisfait à notre
attente. Le manuscrit qu'il nous a envoyé est presque
en entier rempli de simples extraits des patentes et
réglements promulgués depuis 1848 par le gouver-
nement autrichien, au sujet de l'abolition et du ra-
chat des redevances personnelles ou en nature des
paysans, et ce n'est que dans des cas trés rares qu'il
y intercale, de lui méme, de courtes remarques histo-
riques, et parfois l'affirmation, que tel ou tel article
de loi a été sagement congu. Quelque disposés que
nous soyons à croire à ces énoncés, nous avons le
droit, cependant, d'exiger dans une réponse à la ques-
tion posée des démonstrations positives, des recher-
ches sur ce fait, à quel point les dites mesures légis-
latives ont-elles été dictées par les circonstances de
temps et de lieux. Or de pareilles preuves et recher-
ches il n'y a pas ici la moindre trace; ce sont simple-
ment des matériaux bruts, non suffisamment complets,
matériaux, en outre, extraits de sources accessibles
à chacun, sans addition d'aucune élaboration person-
nelle. Non-seulement l'auteur ne se livre point à
l'examen des bases de chaque disposition législa-
tive, mais encore il ne fournit pas la moindre indica-
tion sur les conséquences qui se sont produites. Sans
doutes, depuis l'époque de la promulgation, il s'est
écoulé trop peu de temps, pour que les résultats en
aient acquis une évidence absolument palpable, et sur-
tout dans les circonstances politiques où s'est trouvée
Autriche depuis lors; on ne saurait néanmoins se
déclarer satisfait des assertions sans preuves dont s'est
| contenté l'auteur, affirmant que les réformes effectuées
ont fortement contribué à l'amélioration de la moralité,
au développement de la civilisation et du bien-étre.
411
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
442
EE
Ce que nous avons dit suffit, à ce qu’il semble,
pour motiver la conclusion, que l’ouvrage dont il
s'agit ne satisfait pas aux conditions du programme.
N. VIII.
Dissertation, en allemand, sous le titre: «Geschichte
der Aufhebung der Leibeigenschaft und Hürigkeitin Europa,
bis um die Mitte des neunzehnten Jahrhunderts.» Manu-
serit in-fol., en deux parties, avec la devise: «The poli-
tical state of a country will power fully affect its agriculture.
Security and liberty, at a moderate price, are essential to
the prosperity of agriculture, even more so than to that of
manufactures or commerce.» (N. 5.
De toutes les piéces envoyées au concours, celle-ci
est la plus considérable, tant par le plan que par
l'étendue, 230 feuilles ou 920 pages d'une fine écri-
ture. Elle contient l'histoire de l'affranchissement
des paysans en Espagne, en Portugal, en France, en
Italie; dans la Grande- Bretagne, l'Irlande comprise,
et dans divers états de l'Allemagne, ainsi que les por-
tions de l'Autriche et de la Prusse, placées en dehors
de la confédération; dans la presqu'ile Scandinave, en
Danemark, en Hollande, dans Ia Belgique et en Suisse.
En sus des vastes proportions de ce travail, l'auteur
y montre de bonnes connaissances en histoire et en
économie politique; s'il ne frappe point par la nou-
veauté de conclusions tirées de l'étude des premiéres
sources, en tout cas il fait preuve de grandes lectures,
de eirconspeetion et d'une sage critique, qui l'ont
fait profiter de plusieurs recherches non moins bonnes
que nouvelles dans le champ des questions complexes
se rattachant au programme. Nous ne connaissons
point, dans la littérature européenne, un seul ouvrage
qui présente un aperçu si complet et rédigé avec un
fact si sür, des différentes phases par lesquelles a
passé la situation économique des cultivateurs dans
l'Europe occidentale, ou, pour parler plus exactement,
un pareil résumé des travaux exécutés sur ce sujet
en différents: pays et dispersés dans une quantité de
livres et de publications périodiques. Cet ouvrage
pourra, méme dans l'Europe occidentale, servir à
consolider certaines opinions encore mal assurées, à
en éclaircir d'autres que tous ne comprennent pas
Comme il convient. Les faits y sont, en général, heu-
reusement groupés; si le style n’en est pas constam-
ment châtié, s’il respire quelquefois une rhétorique
d’un goût équivoque, toujours est-il que cette rhéto-
rique ne l’entraîne pas au-delà des bornes de la froide
raison, n'égare point chez lui la sûreté du coup-d'oeil
historique. Ses jugements, dans l'appréciation des
rapports, sujet du programme, se distinguent autant
par la fermeté des convictions que par un juste tem-
pérament; il veut la liberté de la personne et du tra-
vail pour le bien commun de tous les membres de la
société, et s'efforce à chaque pas de prouver, par des
données numériques, que ces empires sont les plus
forts et les plus florissants, oü se manifeste le plus
large développement de la liberté.
Hátons-nous, du reste, de remarquer que le cóté
historico-politique est mieux travaillé que le cóté ju-
ridique, et encore, que l'ouvrage aurait beaucoup
gagné, si, à la suite de tous les chapitres consacrés
aux revues de détail de chaque état européen, l'au-
teur avait tracé un tableau comparatif, souligné pour
ainsi dire le total général de ses recherches; mais il
a abandonné ce soin au lecteur, aprés lui avoir fourni du
reste le moyen de s'y livrer lui-méme. Si enfin l'auteur
eüt élaboré la partie économique et statistique de la
question proposée, conformément aux exigences du
programme, comme il l'a fait pour la partie politique
et historique, il eüt été impossible de ne pas recon-
naître que son travail remplit complètement les con-
ditions posées pour l'obtention du prix entier.
N D.
Dissertation, en allemand, sous le titre: «Die Auf-
hebung der Leibeigenschaft und die Umgestaltung der guts-
herrlich-bäuerlichen Verhältnisse überhaupt in den Herzog-
thümern Schleswig und Holstein;» manuscrit in-fol., de
415 p., avec la devise: «Mit historischem Rückblicke
und statistischer Umsicht auf dem Wege der Gerechtigkeit
und Billigkeit vorwärts.» (N. 6.)
L'auteur s'est borné dans son travail aux duchés
de Schleswig et de Holstein, mais aussi il a tracé en
détail avec une parfaite clarté et connaissance du
sujet, les rapports réciproques des propriétaires et
des paysans dans ces contrées. Sa monographie est
en outre intéressante et instructive à ce point de vue
spécial, que l’affranchissement des classes agricoles
s’y est produit sous une forme originale, différant en
beaucoup de points de ce qui a eu lieu dans d'autres
parties de l'Allemagne. L'auteur expose en traits
443
Bulletin de l'Académie Impériale
444
saisissants sa pensée, que parmi les membres de la
communauté, primitivement libres, égaux en droits,
copartageants de la terre, les circonstances politiques
ont fait naitre l'antagonisme au point de vue de la
propriété territoriale et de l'usufruit; puis, qu'aprés
l'abolition du systéme féodal, la noblesse tendant à
arrondir ses domaines, riva à la glébe, à l'aide de
ses priviléges, les paysans, accablés de corvées et par
contre enclins à abandonner les terres. Les suites de
cette injustice historique sont mises en relief, avec
une clarté satisfaisante. L'emploi forcé de mains ser-
viles dans l'économie extensive des propriétaires, l'im-
mixtion de ceux-ci dans les mariages des serfs, ont pro-
duit la dégénérescence de l'espéce, au point de vue
physique et de moralité; l'excés du travail des che-
vaux imposé aux paysans a eu méme pour suite l'a-
moindrissement de la race chevaline locale; bientót
par l'effet de l'arbitraire qu'elle pouvait exercer tou-
jours, en tous lieux et en toute rencontre, le fléau de
la démoralisation a gagné la classe noble. En retra-
cant un pareil ordre de choses, l'auteur s'appuie sur
des faits, entre, autant qu'il était convenable, dans le
détail des conditions de l'économie locale, et montre
aussi d'une manière indubitable qu'il possède de so-
lides connaissances agronomiques. Il n'est pas moins
logique dans l'exposé détaillé, qui vient ensuite, du
commencement de la disparition du servage dans la se-
conde moitié du XVIIT s. On sait que presque nulle
part, sans en excepter l'Angleterre, la noblesse n'a joui
et ne jouit encore d'une aussi large autonomie que dans
le Schleswig et le Holstein; conséquemment l'affaire de
l'affranchissement des paysans a suivi ici une marche
toute particuliére; en outre les différents aspects de
cette réforme, commencée dans les duchés au milieu
du siècle précédent et non encore définitivement ac-
complie, offrent un curieux sujet d'études. On trouve
également ici des termes de comparaison avec les
contrées oü le gouvernement s'est vu assez fort pour
faire de l'amélioration des rapports territoriaux dont
l'urgence perce partout, une question non de droit
privé, mais d'ordre social. Convaineue par l'exemple
et par les profitables expériences de quelques-uns de
ses membres, la noblesse des duchés proclama elle-
méme l'abolition du servage et la conversion des tra-
vaux de corvées eu redevance pécuniaire, sous forme
de contrat à terme. Plus tard l'administration, ayant
confirmé ces arrangements, se borna à quelques me-
sures pour la garantie des intéréts des paysans. L'au-
teur montre ensuite, par des détails authentiques, les
améliorations économiques produites par la réforme,
dans les duchés, les causes qui ont enfin convaincu
la nn e s rentes à termes ne seraient pas
g pour elle, et le profit qu'elle
trouverait à introduire le systéme des rentes hérédi-
taires. Ce qu'il y a de plus curieux et de plus instruc-
tif, c'est l'analyse faite par l'auteur d'un bon nombre
de contrats de rentes, qui donnent une idée claire de
l'état du travail agricole dans les duchés.
La noblesse a jugé nécessaire de se reserver la ju-
risdietion patrimoniale, comme aussi la direction des
affaires des églises, celle des écoles et de la bien-
faisance publique; elle a regardé tout cela comme
étant son droit honorifique et comme un moyen de
haute influence sur les paysans, aprés l'abolition de
ses anciens rapports obligatoires avec eux. Tout en
rendant justice à la noblesse, qui, par la résidence dans
ses domaines et par le soin qu'elle prend de les amé-
liorer, obtient profit pour elle-méme et de fort bons
résultats pour les objets énumérés, l'auteur arrive
néanmoins à ces conclusions finales, que dans les can-
tons où le propriétaire est maitre unique du sol, et
oi le reste de la population se compose de gens payant
rente et d'ouvriers loués, l'organisation régulière des
affaires communales ne peut se développer comme
il convient (p. 282); que quelque satisfaisants que
puissent être les tableaux de vie patriarcale dans
la majeure partie des propriétés du Holstein, où sont
en vigueur les rentes à terme, néanmoins les rapports .
devront changer, avec le progrès du développement
civil (p. 414); enfin il se montre convaincu, qu'en
donnant aux paysans la propriété fonciére on aura
fait un grand pas au point de vue économique, et sur-
tout pour l'intérét politique et social. Là oü la classe
des paysans se compose uniquement de gens payant
rente à terme, là l'économie nationale manque d'une
base solide, l'éxistence sociale de la population agri-
cole est privée de germes vitaux, l'état lui-méme
n'a ni solidité ni force (p. 415); ces paroles de l'au-
teur font voir qu'il envisage les choses d'un coup-
d'oeil parfaitement juste, ce qui ne l'empéche pas
d'exprimer l'espérance qu'au moins dans les duchés
il sera plutót possible d'atteindre le but au moyen de
445
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
446
dispositions volontaires, prises par la noblesse, que
par l'intervention du pouvoir législatif, dont les avan-
tages lui paraissent douteux. Quant à la vérification
d'assertions gratuites de cet ordre, qui se reprodui-
sent ailleurs encore que dans le RER la méthode
comparative de recherches fournit une apu cag res-
source, que rien ne peut remplacer. C'est cette con-
viction qui a dirigé l'Académie dans la rédaction de
son programme de concours, et l'auteur, en se restrei- |
gnant à une seule contrée, s'est privé par-là de tous
les avantages que donne la comparaison pour la cri-
tique des résultats.
Toutefois les qualités incontestables de la présente
monographie lui méritent un haut degré d'attention.
Un ton calme, des opinions modérées , circonspection
et prudence dans les déductions, coup -d'oeil net,
s'appuyant sur la parfaite connaissance de la littéra-
ture du sujet, sur l'étude prolongée et attentive des
sources inédites, contenues dans les archives, et
sur l'intelligence personnelle de l'état du pays, telles |
sont les qualités qui distinguent cet ouvrage. Mais
quoique ce soit une bonne monographie détaillée,
fournissant des matériaux sürs pour la comparaison
avec d'autres pays, on n'y trouve pas, malheureuse-
ment, de bases pour des conclusions tant soit peu gé-
nérales, parce que l'auteur n'a employé nulle part la
méthode comparative, qui est si importante.
Tels étant le contenu et la valeur des ouvrages
adressés à l'Académie en suite du concours ouvert
par elle, la Commission à décidé que pas un d'entre
eux ne réunit toutes les conditions posées par le pro-
gramme pour l'obtention du prix entier. Elle a trouvé
toutefois que les manuscrits N. 5 «de l'abolition du
servage de la glèbe dans divers états européens,» et N. 6
«sur l'abolition du dit servage dans les duchés de Schles-
wig et de Holstein,» donnent à leurs auteurs un droit
incontestable à des accessits. Prenant en considération
que de ces deux ouvrages le premier l'emporte, comme
embrassant un plus grand nombre. d'états, et qu'il
est de beaucoup plus étendu que le second, relatif
seulement à une contrée peu considérable; d'autre
part le second travail ayant une importance particu-
lière, comme fruit d'observations personnelles faites
par.un auteur en contact immédiat avec le pays, comme
étude d'archives, de sources qui ne sont pas acces-
sibles à tous, au lieu que le premier a été composé
tout entier avec des matériaux déjà livrés au public,
— la Commission a cru de son devoir de proposer
pour l'un et pour l'autre l'allocation d'un prix de
200 ducats de Hollande.
. Ces conclusions ayant été confirmées par l'Acadé-
mie le 7 octobre, dans la séance de la Classe Historico-
Philologique, on a résolu, conformément aux dispo-
sitions du programme, de proclamer publiquement les
résultats du concours dans la séance solennelle de
l'Académie, le 29 décembre, d'y ouvrir les paquets
cachetés contenant les noms des auteurs des ouvrages
couronnées, et d'imprimer ceux-ci aux frais de l’Aca-
démie, en en mettant 50 exemplaires à la disposition
des auteurs; quant aux autres ouvrages, non jugés
dignes de récompenses, de les déposer aux archives,
aprés avoir brülé en séance publique les enveloppes
cachetées qui y sont jointes.
—
A l'ouverture, dans la séance solennelle de l'Aca-
démie,le 29 décembre, des paquets cachetés annexés
aux deux ouvrages auxquels des prix ont été adjugés,
il s'est trouvé que l'auteur de la dissertation sous le
titre: «Geschichte der Aufhebung der Leibeigenschaft und
Hörigkeit in Europa, bis um die Mitte des XIX. Jahrhun-
derts,» et avec la devise: «The political state of a coun-
try will powerfully affect its agriculture etc.,» est M. Sa-
muel Sugenheim, vivant à Francfort sur le Main;
l'auteur du second mémoire: «Die Aufhebung der Leib-
eigenschaft und die Umgestaltung der gutsherrlich-bäuer-
lichen Verhältnisse überhaupt in den Herzogthümern
Schleswig und Holstein,» avec la devise: «Mit histori-
schem Rückblicke etc.» est le docteur Georg Hanssen,
ancien professeur de sciences politiques à l'univer-
sité de Göttingen, aujourd'hui à celle de Berlin.
Bemerkungen über die Steinkohle zu Ma-
liowka und Tawarkowa im Gouverne-
ment Tula. von H. R. Góppert. Corre-
spondenten der Akademie. (Lu le 8 mars
1861.)
Die bräunlichen, an Abdrücken von Stigmaria ficoi-
des Br. so reichen Schieferkohlen von Maliowka und
Tawarkowa zeigen unter dem Mikroskop eine Menge
447
Bulletin de l'Académie Impériale
448
noch ziemlich wohl erhaltener Pflanzentheile, Zellen,
Sporen u. s. w., die nicht geschwärzt, sondern nur mehr
oder minder stark gebräunt erscheinen, und in dieser
Hinsicht, wie mir gleich auffiel, eine unverkennbare
Ähnlichkeit haben mit der auch in gleicher Forma-
tion im Kohlenkalk in Schottland lagernden, ebenfalls |
an Stigmarien reichen, und wie die Kohle von Maliowka
auch viel Asche, an 20— 30 p. Ct., liefernden Boghead
Cannel Coal, dem vortrefflichen Materiale zur Gas-
bereitung, in welcher nach meinen Untersuchungen
die Pflanzenreste (Bruchstücke von Parenchym- und
Prosenchymzellen) ebenfalls nur in gebrüuntem Zu-
stande enthalten sind.
Diese Schiefer mit ihrem braunen Striche und noch
braun gefürbten Pflanzentheilen verhalten sich zu der
wahren durch und durch schwarzen Steinkohle, wie
die sogenannte Rothkohle (Charbon-roux) der franzó-
sischen Pulverfabriken zur schwarzen Kohle. Sie sind
Produkte einer unvollkommenen Verkohlung auf nas-
sem Wege, wie die Rothkohle ein Produkt unvollkom-
mener Verkohlung auf trockenem Wege, beide sind
also keine wirkliche Kohle, beide aber reicher an
Wasserstoff als wirkliche Holz- und Steinkohle, daher
. bei gleichem Gewichte von verbrennlicher Substanz
noch mehr geeignet zur Erzeugung von brennbaren
Gasen als die letzteren. Wie sich in dieser Hinsicht
unsere in Rede stehende Kohle verhält, ist mir ge-
nauer nicht bekannt, ich glaube aber, dass sie meinen
Vermuthungen über gleiche Verwendbarkeit nicht wi-
derspricht, da einzelne Sorten derselben sehr reich an
flüchtigen Bestandtheilen sind, ja von einer, von der
Kohle von Obidimo, die Herren Auerbach und
Trautschold geradezu anführen, dass sie noch mehr
davon enthielte, als die von der schottischen Gas-
Compagnie in Moskau gebrauchte schottische Bog-
head-Kohle.
Ich weiss nicht, ob der Streit über die Natur der
Boghead-Kohle in England und Schottland noch fort-
geführt wird, über welche sich bis zum Jahre 1854
nicht weniger als 78 Forscher ausgesprochen hatten,
sich aber dennoch nicht zu einigen vermochten, ob
sie zu den Steinkohlen, zu Mergelschiefern. oder gar
zu bituminósen Harzen zu rechnen sei. Insofern nun
der Ursprung der Steinkohle aus Pflanzen ganz un-
zweifelhaft feststeht und die Erfahrung lehrt, dass der
Aschengehalt der reinen Steinkohle selten über 5—10
. Hu ERE o
pCt. steigt, ein grösserer Aschengehalt, wie er bei der
Boghead-Kohle vorkommt, aber stets den beigemisch-
ten Thon- und Sandschichten zuzuschreiben ist, kann
ich sie nur für einen bituminösen Kohlenschiefer
halten, in welchem Sinne ich mich auch in einem Gut-
achten aussprach, welches ich vor einigen Jahren auf
Veranlassung der Stadt Frankfurt a. M. im Interesse
einer deutschen Gascompägnie abzugeben veranlasst
ward (Zeitschrift für das Berg-, Hütten- und Salinen-
wesen im preussischen Staate V, 1). Der einen der
dasigen Gasbereitungsanstalten war nämlich eine Con-
cession auf Steinkohlen, der andern eine solche auf
Ölgas, welche sie mit höherer Erlaubniss auch auf
Harzgas ausübte, verliehen worden. Letztere, die so-
genannte Frankfurter Gesellschaft, hatte seit einiger
Zeit die Boghead-Kohle bei der Fabrication als Ma-
terial mit und neben dem Harze benutzt. Die andere
Gesellschaft, die Imperial Continental Gas Association
trat nun mit einer Beschwerde wegen Verletzung ihrer
Rechte gegen die Frankfurter Gesellschaft auf,'in-
dem sie behauptete, diese Boghead - Kohle sei Stein-
kohle. Der physikalische Verein in Frankfurt, so wie
die K. Gewerbe-Deputation in Berlin stimmten mir
bei, und nach dieser Ansicht hat auch, so viel ich
weiss, das Bauamt der freien Stadt Frankfurt ent-
schieden.
Über die Tertiärflora der Polargegenden,
von H. R. Goeppert. Correspondenten
der Akademie. (Lu le 8 mars 1861.)
Es ist wohl mehr als wahrscheinlich, dass mit dem
jedesmaligen Beginn einer Erdepoche auch eine Ver-
änderung des Klimas erfolgte, und selbst in den Ter-
tiärzeiten in unseren Gegenden eine höhere mittlere
Temperatur vorhanden war, als wir uns gegenwärtig
zu erfreuen haben. Wie es sich jedoch damit in ho-
hen Breiten verhalte, war früherhin noch wenig be-
sprochen, obschon das Vorkommen bituminösen Hol-
zes in ansehnlichen Stämmen in Gegenden wie Is-
land, Grönland, Nordsibirien, wo in der Jetztwelt nur
strauchartige Vegetation gefunden wird, ganz unbe-
zweifelt den Schluss auf höhere, dort einst vorhandene
Temperaturverhältnisse gestattete. Die ersten näheren
Belege verdankt die Wissenschaft Herrn Adolph Er-.
man, der bereits im Jahre 1829 in Sedanka in Kam-
449
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
450
REND
tschatka unter dem 59 — 63° N. Br. nicht blos ver-
steinte Hölzer, sondern auch Blätter, insbesondere an
der Mündung des Tigils (s. dessen ausgezeichn. Werk,
Reise um die Erde, 3. Band, Berlin 1848. p. 149)
in sehr festem Sphärosiderit aus einer sich bei etwa
63? Breite sehr weit hin an der Küste erstreckenden
Formation gesammelt hatte, die die Verwandtschaft
mit der Tertiärflora des mittleren Europa deutlich
erkennen liessen, und in Juglans-, Carpinus- und Al-
nus-Arten, letztere ähnlich den in der Miocenflora so
verbreiteten Alnus Kefersteinii, bestanden. Ein ande-
res, mir so eben auf mein Gesuch wieder vorgelegtes
auf Sphärosiderit befindliches Exemplar halte ich für
Juglans acuminata A. Braun (0. Heer Fl. tertiar.
Helvet. Tab. 128, Fig. 7), eine in der gesammten
miocenen, oberen wie unteren, Formation sehr ver-
breitete Pflanze (in Öningen und in der Schweiz, Salz-
hausen, jedoch nicht in Schosnitz), da unsere von
Heer hierher gezogene Arten, wie die Betrachtung
des Nervenverlanfes lehrt, nicht hierher zu rechnen
sind, was namentlich von Juglans Sieboldiana gilt,
zu dem vielleicht pallida als jüngere Form gezählt
werden kann, während J. salicifolia der Juglans bili-
nica am nächsten verwandt erscheint. Auf demselben
Exemplare liegt noch ein zwar nicht vollständiges,
aber dennoch von allen mir bekannten fossilen Arten
abweichendes Acer-Blatt, und ein kleines Blättchen
wahrscheinlich von Taxodium dubium. Später sam-
melte Herr A. v. Middendorff in gänzlich baum-
loser Gegend des 74° N. Br. verschiedene fossile, zu
den Coniferen gehörende Hölzer, die ich im ersten
Bande seines Reisewerkes über Sibirien beschrieben
und abgebildet habe, welche aber zum Theil nicht an
jener Stelle anstehend, sondern von dem Entdecker
als Treibholz betrachtet werden, obschon wohl auch
ein grosser Theil des fossilen in der Tundra des nörd-
lichsten Sibiriens in überaus grosser Menge vorkom-
menden Holzes als anstehend zu erachten ist, wie un-
ter andern Figurin an der Lena und A. G. Schrenck
in der Tundra der Samojeden (dessen Reise nach dem
Nordosten des europ. Russland 1. Theil 1847, 8. 675)
es mit Sandsteinschichten wechsellagernd antrafen.
Hiermit stimmt auch Hr. v. Middendorff im We-
sentlichen überein, indem er a. a. O. S. 234 sagt,
dass alle seither im Taimyrlande gefundenen fossilen
Hólzer und Kohlen «als jüngeren Bildungsperioden
Tome III.
unserer Erde zugehórig», angesprochen werden müs-
sen. Wenn sich dies mit den von mir beschriebenen
Hölzern so verhält, wären also Pinus Middendor-
fiana und P. Baeriana diejenigen fossilen Pflanzen,
welche man am weitesten nach Norden bis jetzt ent-
deckte. Zu den Treibhölzern dagegen möchten wohl
viele der sogenannten Noah- oder Adamshólzer Nord-
Sibiriens zu rechnen sein. Das von Herrn v. Mid-
dendorff im Taimyrlande am Ufer des Taimyr un-
ter dem 75? dicht neben einem Mammuth-Skelet her-
vorgezogene Holz, welches er mir ebenfalls zur Un-
tersuchung überschickte, war weder versteint, noch
bituminós, sondern von weissgrauer Farbe und etwas
leichter wie Holz, welches einige Zeit lang im Wasser
gelegen und dadurch extrahirt einen grossen Theil
seines specifischen Gewichtes verloren hat. Zwei Ar-
ten liessen sich unterscheiden: die Struktur der einen
zeigte eine unverkennbare Ähnlichkeit mit dem Lär-
chenbaum, Larix europaea, der sich nach den Struk-
turverhältnissen von Larix sibirica nicht unterschei-
den lässt, daher es sehr wohl von der in Sibi-
rien so verbreiteten, wenn auch nicht bis zum 75^,
sondern nur etwa bis zum 67 — 68^ erstreckenden
Larix sibirica stammen kann. Das andere hatte den
sehr verwandten Typus der Gattung Abies (etwa einer
Pinus Abies, oder der sibirischen, auch nicht über
den 69? hinaus reichenden Pinus obovata und Pichta)
konnte also einer der letzteren Arten angehóren, was
sich aber mit Gewissheit nicht behaupten liess. Übri-
gens ist das Vorkommen fossiler oder bituminöser
Hólzer in jenen hohen Breiten nach der Zusammen-
stellung von Hrn. v. Helmersen (a. a. O. S. 212)
eine auf einen ungeheuren Flüchenraum verbreitete geo-
logische Erscheinung. Ähnliches berichtet auch neuer-
dings Chitrow in seiner Beschreibung des Landes
Jiganeck, welches sich an beiden Ufern der Lena, zwi-
schen dem 65 — 73° nórdl. Breite und 127 und 148
W. L. erstreckt (Extrait des publications de la Société
Imperiale géographique de Russie, St.-Pétersb. 1859.
p.242). In Kamtschatka fand Hr. v. Brevern an
dem Flüsschen Aiskowo und Tschaibucho Braunkoh-
len, und unter ihnen bituminóse Hölzer und Bern-
stein, welche, durch Vermittelung des Hrn. v. Hel-
mersen, C. E. v. Mercklin untersuchte und in sei-
nem hóchst ausgezeichneten Werke Palaeodendron rus-
sicum unter dem Namen Cupressinoxylon Breverni
29
451
Bulletin de l'Académie Impériale
452
beschrieb und abbildete. Auf den ebenfalls im 75° n.
Br. liegenden, Neu-Sibirien genannten Inseln, kom-
men sie auch vor, wie denn Pschenizyn auf der In-
sel Kotelnoi ganze Lager versteinerten Holzes und,
wenn ich nicht irre, auch hier die sogenannten höl-
zernen Berge entdeckte, grossartige, bis 30 Faden
hohe Lager, die aus horizontalen Schichten von Sand-
stein mit bituminösen, auf dem Gipfel der Hügel auf-
recht stehenden Baumstämmen zusammengesetzt sind,
und schon in einer Entfernung von 5 Werst gesehen
werden kónnen.
Blattabdrücke, die hier zur genaueren Bestimmung
der Formation noch erforderlich erscheinen, sind mir
aber bis jetzt aus jenen so weit gegen Norden gelege-
nen Regionen noch nicht zugekommen, wohl aber der-
gleichen I) aus dem nördlichen Grönland bei Anonak,
etwa im 73° dann II) aus Island vom 65° und III)
von der Halbinsel Aläksa und den benachbarten Aleuten
oder Fuchsinseln, südlich der Behringsstrasse, etwa vom
59? n.Br. I) In Grönland befinden sich bis zum 717,
bis 73° n. Br., selbst bis zu 2000 Fuss Höhe, gross-
artige, bereits von Hrn. Rink geschilderte Kohlen-
lager mit verkohlten und breitgedrückten Stämmen
von Cupressineen und Abietineen von 2 — 3 F. Durch-
messer, an manchen Orten wie zu Harsonec auf der
Haseninsel mit bernsteinartigem Harze, die Hr. Vau-
pell als Pinites Kinkianus beschrieben hat. (On de
geographiske Beschaffenhed af de danske Handelsdi-
stricten i Nordogrónland af H. Rink, Kopenhagen
1852, p. 62.) Am merkwürdigsten sind nach Hrm.
Rink insbesondere die sogenannten baumartigen
Kohlen, welche das von dem Gipfel des Landes bis
Assakak (71°) in dem Omenaks Fjord herabschiessende
Eis gleich hinter seiner Oberfläche birgt. Hr. Rink
vermuthet, dass das Gletschereis diese Kohlen in mehr
als einer Meile Abstand vom Meere und fast in 3000
F. Hóhe losbricht und mit sich fortnimmt, und es auch
hóchst wahrscheinlich erscheine, dass die Büume, de-
nen sie angehört haben, auf jener Stelle selbst ge-
wachsen seien und dort einst einen Wald gebildet
hätten. Von dem Kohlenlager bei Atanekerdluk (70?
n. Br., 52° w. L. von Gr.) sah ich bei Hrn. Forch-
hammer in Kopenhagen in 1100 F. Hóhe gesammelte
Blattabdrücke in einem grauen Thon, unter denen ich
die Dombeyopsis grandifolia Ung., eine der weit ver-
breitetsten Pflanzen der europäischen Miocenforma-
tion, vorkommend bei Bonn, zu Prevali in Kürnthen,
Bilimi in Böhmen und libobos und Kainberg in Steyer-
mark, in Öningen im oberen Bruche in Baden, bei
Lausanne und im nördl. und südl. Elgg in der Schweiz
bei Grünberg im nördlichen, bei Kreidelwitz, Striese
und Schmarker im mittleren Schlesien; so wie ferner
in einem gelblichen, jenem von Kamtschatka ausser-
ordentlich ähnlichen Sphärosiderit oder Thoneisen-
stein die Sequoia Langsdorfii Heer, eine im Miocen, im
oberen, wie im unteren, so allgemein verbreitete Pflanze,
dass sie kaum irgendwo als fehlend zu betrachten ist,
wie in Preussen bei Rauschen in Schlesien, Salzhau-
sen, Westerburg und Dernbach im Nassauischen, Mün-
zenberg bei Rott und Quigstein bei Bonn, in Kal-
tennordheim in Thüringen, in Seisen bei Baireuth, im
Krakauischen bei Sworzowice, in Tallya bei Tokay in
Ungarn, Wildhut, Koflach, Zillingsdorf in Österreich,
am Rossberge und Eriz in der Schweiz, in Öningen,
im Arnothal in Sinigaglia in Italien, nanei auch
in der Kirgisensteppe (Abich) ind wahrscheinlich
auch im NW. von Amerika, auf Vancouver, im 58^,
von woher Lequereux eine nicht geringe Anzahl
Pflanzen beschrieb, die die Verbreitung der Miocen-
flora auch in jenen hohen Breiten .ausser Zweifel
setzte. Die Anwesenheit beider Pflanzen in der ge-
nannten Localität Nord-Grönlands lässt im Verein mit
den Holzstämmen schliessen, dass wenigstens dieses,
wie es scheint vielfach benutzte Kohlenlager der Mio-
cenformation angehört. Ob dies auch von den andern
16 gesagt werden kann, welche Herr Rink, jetziger
Gouverneur von Grönland noch anführt, vermag ich
nicht zu behaupten. Von demselben empfing ich noch
von einer andern Gegend, aus dem Kohlenlager bei
Kook unter dem 70°, schwärzlichen, selbst glimmer-
haltigen Schiefer mit den von A. Brongniart schon
beschriebenen Pecopteris borealis, und merkwürdiger
Weise einen sehr wohlerhaltenen Zamites; ferner eine
Pinus mit zu 3 stehenden Nadeln, und zugleich auch
mit einem Blatt, sehr ähnlich dem von Sequoia Langs-
dorfii, nur dass dieses stumpf ist, so dass ich nicht
vermag ein sicheres Urtheil über diese Formation zu
fällen. Ein anderer, von Capitain Inglefield berühr-
ter Punkt bei Four Island Point scheint Vi Ter
tiärflanzen zu enthalten ').
1) Aus einem in einer politischen Zeitung des Jahres 1854 eut-
453
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
451
IL In Island kommen nicht minder umfangreiche
Kohlenlager, Suturbrand genannt, unter ähnlichen Ver-
hältnissen wie in Nord-Grönland vor, welche schon
Olafsen (Reise durch Island 1774. S. 219) beschreibt,
an einzelnen Stellen, seiner Angabe nach, zugleich
auch mit wohlerhaltenen, noch biegsamen Blättern
von Eichen, Weiden, Birken, Ulmen, Ahorn, Nadel-
hölzern, was auch Krug von Nidda (dessen Geo-
gnostische Darstellung der Insel Island in Karstens
Archiv 7. Bd. 1834. S. 501) bestätigte. Gliemann
(Geographische Beschreibung von Island, Altona 1824,
haltenen Bericht von der Nordpol- giefen upto Capitain In-
glefield fügen wir hier diese Notiz ausführlich bei
Bekanntlich soll Capitain In glefield mit ded Regierungs-
Admiralität gehen lassen, dem wir Folgendes entheben: «Auf einer
Anhóhe von 1084 Fuss über der Meeresfläche fanden wir grosse
erreste von versteinerten Bäumen, obschon sie beinahe gänzlich
im Sandsteinthon gelagert waren. Die Proben, die wir erg
befanden sich in allen Stadien der Versteinerung und einige waren
kleines Stück Bernstein wurde aufgefunden, und es gelang mir, ob-
schon mit grossen Schwierigkeiten, ‚einen Platz an der Ecke der
Klippe zu erreichen, wo ein Theil e alb Baumes
noch immer in einem Winkel von reihe 45 Grad gegen Norden
geneigt dastand, während der Hügel, auf welchem der Wald sich
befand, seine Fronte nach Süden bot.
eser Baum war ungefähr mannsdick, und vier Fuss von ihm
ragten über den Boden hervor. Ich Terzichte auf einen detaillir-
teren Bericht über die geologische Formation des Landes an die-
sem Ort, der mehr für ein wissenschaftliches Fachjournal als für
ein N Schreiben passt. Ich will deshalb bloss hinzufügen,
ass Anfänge von Grünstein, Sandstein, Schieferthon und Basalt-
‚ bildungen an einem Platz in kurzer Entfernung von unserem An-
kergrund deutlich zu Tage kamen, und dass man dort auch Gneis
Am folgenden Morgen um 7. Uhr lichteten wir die FA eo und
fuhren durch Waigattet hindurch nach Ritenbenk Rullrud. Beim
Landen fand ich bald ein Kohlenlager, das sich, soweit meine ei-
gene Beobachtung ging, mehr als eine Meile an der Küste entlang
ief and enthält Anthraeit. In Anbe-
schickte ich alle Seitenboote beider
ans Ufer, um eine Tour Réng, ps obschon man
das Gestein vom Ufer SEN, und in die Boote legen musste,
welche an das Schiff zu fahren hatten, Kass Dritten
vom Ufer entfernt ankerte, s so bekamen nichts desto weniger
zwölf Tonnen in vie r Stunden, wobei bos "die Mannschaft der
Boote an Ve ie des Lagers arbeitete, alsdann selbst
die Lasten fo und so mit jedem der Boote drei- bis viermal
die Fahrt er Die Kohle ist seitdem gebraucht und als gut be-
fanden worden.
8. p. 8) führt noch Abdrücke von Vogelbeeren an und
anderen, so gross wie eine Hand, die den Eichen-
blüttern am nüchsten kommen, vielleicht Dombeyopsis,
und Ebel (Geographische Naturk., Königsberg 1850.
8. p. 154) erwühnt sogar eines Blattes ühnlich dem
von Liriodendron tulipifera, welche Gattung bekannt-
lich auch in der deutschen, schweizerischen und ita-
lienischen Miocenflora entdeckt worden ist, und wirk-
lich auch vorhanden, wie die vorläufige Schilderung
der reichen Sammlungen Isländischer Tertiärpflanzen
der Herren Steenstrup und Winkler angiebt, die
Herrn O. Heer.(dessen Flora tertiaria Helvetiae 7.
und 8. Lief. S. 316 u. folg.) vorliegen.
Von den genauer bestimmten 31 Isländer fossilen
Pflanzen, denen ich noch eine Art hinzuzufügen ver-
mag, finden sich 16 in der europüischen miocenen
Flora wieder, unter diesen 13 Holzgewüchse, und
zwar gerade die Arten, welche in Island am häufig-
sten waren, und daher voraussichtlich damals die
Wälder dort werden gebildet haben. Die europäische
Waldflora reichte also zu jener Zeit in 13 Holzge-
wächsen bis nach Island, bewahrte aber auch hier
ihren durchweg nordamerikanischen Charakter. Eine der
ausgebeuteten Localitäten, Hradavatu im Nordvordal
im Nordwesten der Insel 64° 40 n. Br. und ungefähr
3,20 w. L. erscheint nach Heer etwas jünger, ver-
wandter der Öninger Bildung und der Flora von Schos-
nitz bei Breslau durch das Vorkommen der an letzte-
rem Orte häufigen Alnus (Betula) macrophylla und
Platanus aceroides, also vielleicht obermiocen. Von
diesem Fundorte, theilte mir Hr. Kjerulf während
meines Aufenthaltes im August 1859 in Christiania
zwei Pflanzen mit, die eine ist Jene Alnus macrophylla,
die andere, für diesen Ort neue, die Planera Ungeri,
sehr interessant wegen ihrer grossen Verbreitung in
dem ganzen Miocen.
Ihre südliche Gränze ist Sinigaglia und am Mon-
tajone, die östliche bei Tokay und Schosnitz und die
westliche im Canton Waadt. Der am weitesten über
das tertiäre Island verbreitete Baum war nach Hrn.
Heer der grossfrüchtige Ahorn, Acer otopterix m., den
ich mit Früchten in Striese, einer etwas älteren For-
mation Schlesiens als Schosnitz, fand, zu welchem,
wie Heer meint, die unter dem Namen Acer triangu-
lilobum beschriebenen Blätter von Schosnitz vielleicht
gehören. Auch im Trappgebirge der Faröer- Inseln,
*
455
Bulletin de l'Académie Imperiale
456
namentlich auf der Suderóe, sollen nach Steenstrup
Braunkohlen unter ganz ähnlichen Verhältnissen wie
in Island lagern. Ob die bituminósen und versteinten
Hölzer auch hierher gehören, die Mac Clure unter
dem 75? auf der Banks- Insel ee vermag ich
nicht zu sagen.
III. Von den Herren Staatsrath v. Pander und
General v. Hofmann erhielt ich eine ziemlich um-
fangreiche, leider nur theilweise gut erhaltene Samm-
lung fossiler Pflanzen im August 1859, "welche der
Oberst-Lieutenant Hr. v. Doroschin auf der Halbin-
sel Alüksa, dem westlichsten Ende des russischen Ame-
rika, und auf den benachbarten Aleutischen Inseln
Kodjük, Uyak, Atcha und Hudsnoi, etwa 59^ n. Br. ge-
sammelt hatte.
Der bei weitem grössere Theil gehört der Tertiär-
Formation an, ein kleinerer älteren Schichten.
A. Tertiär-Formation.
1) Unter N° 10. 4 Stücke in grauem, sehr festem, etwas
kalkhaltigem schiefrigem Gestein, der Angabe nach aus
Schichten, die sich mit dem Lignit vermischen, am Meer-
busen Ugolni, einem Theile des Kenaischen Meerbusens, der
zur Halbinsel Aläksa gehört. Drei Exemplare von Blät-
tern, alle nur im mittleren Theile zufälliger Weise
erhalten, Blätter mit steifen, spitzwinkligen Seitenner-
ven, wie sie namentlich Carpinus besitzt. Nähere Be-
stimmung nicht möglich, obschon sie gewiss schon
bekannten Arten angehören. Das 4. Exemplar, ein
parallel streifiger Stengel, ähnlich Phragmites oenin-
gensis Heer, aber ohne Knoten, kann ebenfalls nicht
genauer bezeichnet werden.
2) Unter N^ 11. 11 Exemplare in weisslich grauem
dem von Oeningen und ganz besonders Schosnitz sehr
ähnlichem weichen zerbrechlichen Thone, aus nach Hrn.
v. Doroschin sich mit dem Lignit vermischenden
Schichten vom östlichen Ufer des Kenaischen Meer-
busens beim Dorfe Neniltchik.
a. Die Mitte eines Weidenblattes, wohl von Salix
Wimmeriana, einer Art, die ich nicht, wie Heer
meint, mit der Salix varians zu vereinigen vermag,
und die namentlich durch die abgerundete Form ihrer
Basis vielmehr von S. varians abweicht, als die von
Heer aufgestellte Salix macrophylla von S. varians,
die ich in derselben Grösse wie Heer zu Öningen in
Schosnitz beobachtete, ohne sie deswegen als beson-
dere Art betrachten zu können. Abgehauene oder ab-
gebrochene Stämme von Salix caprea sah ich Blätter
von 6 Zoll Länge und 2'/, Zoll Breite treiben.
b. Ein Salix-Blatt mit keiner der bekannten Arten
recht übereinstimmend, am nächsten noch Salix inte- `
gra m., die ausser in Schosnitz auch in Öningen vor-
SE jedoch bei der Veränderlichkeit der Blattform
der Weidenarten wohl abzubilden, aber kaum als eigne
Art aufzustellen.
c. Ein Salix-Blatt, dessen untere, vorliegende Flüche
mit zahlreichen, feinen die Nerven verdeckenden und
von ihrer Verbreitung ganz unabhängigen Längsstri-
chen versehen ist, die ich von Haaren ableite, in wel-
chem Falle es als neue Art anzusehen ist, da wir bis
jetzt im fossilen Zustande noch nirgends ein behaartes
Weidenblatt gefunden haben, S. pilosula m.
-= d.e.f.g. h. Alnus pseudoglutinosa m., drei aber
wenig vollständige Exemplare, zwei jedoch mit dem
abgestumpften Ende mit zwei einzelnen weiblichen
Kätzchen, die vielleicht dazu gehören.
i. Caulinia laevis m., ward von mir aus der mio-
cenen Braunkohlenformation Schlesiens bei Striese be-
schrieben (Beiträge zur Tertiärflora Schlesiens 1852),
gehört vielleicht zu Phragmites oeningensis, die ich
seit der Zeit ganz unzweifelhaft noch bei Grünberg
in Schlesien ebenfalls im Miocen aufgefunden habe.
Aus derselben Schicht von N° 2 und derselben Lage,
aber der Angabe nach benachbart einem sogenannten `
Steinkohlenbrande, 2 Exempl. rothgebrannte Thone,
das eine mit Blüttchen von Taxodium dubium, das an-
dere mit einem leider nur theilweise erhaltenen, aber
dennoch abbildungswerthen Abdrucke, etwa ähnlich
einer immergrünen Eiche, welcher Gattung man sich
leider genóthigt gesehen hat, und in Ermangelung
von entscheidenden Blüthen und Fruchttheilen noch
genöthigt sieht, so manches Blatt zuzurechnen, wel-
ches gewiss anderen Ursprunges ist.
Taxodium dubium, dem jetztweltlichen Taxodium
distichum unendlich nahe stehend, gehört wie Sequoia
Langsdorfi zu den verbreitetsten Pflanzen der ge
sammten Miocenformation, wie auf der Vancouvers-
Insel und Bellingham-Bay im Washington- Territory,
wahrscheinlich auch in Kamtschatka (siehe oben), in
Ostpreussen, in Schosnitz in Schlesien, Bilin in Böh-
men, in Parschlug in Steyermark, in Seesen bei Bai-
reuth, am hohen Rhonen, Schangnan, Eriz im. Sand-
457
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
459
ee
stein von Ralligen, Lausanne in der Schweiz, Önin-
gen in Baden, im Arnothal und Sinigaglia in Italien
und in der Kirgisensteppe.
3) Vom westlichen Ufer des Kenaischen Meerbusens von
der Landzunge Taketschek oder Osipnago, in weisslich-
grauem Schiefer, 5 einzelne Bruchstücke unter N* 15,
erfüllt mit Sequoia Langsdorfü und einzelnen Blätt-
chen von Taxodium dubium.
Ebenfalls von dem westlichen Ufer des Kenaischen
Meerbusens (die Mitte des Meerbusens Beketinzisna-
kiknu) unter N’ 26. 2 Exempl. (angeblich Kerne von
Konglomeraten, zwischen grauem kalkhaltigem Sand-
stein, mit abgerollter Oberfläche) durch kalkverstei-
nerte Zweige von Pinites; ein zweites, ebenfalls abge-
rolltes Holz mit Bohrlöchern, also von dem Charakter
des Treibholzes. Wohl auf secundärer Lagerstätte.
4) Vom nordöstlichen Ufer der Halbinsel Aläksa in der
Katmaischen Bucht unter N* 87; 3 kleine Bruchstück-
chen mit einzelnen Blättchen von Taxodium dubium.
5) Vom östlichen Ufer der Halbinsel Aläksa (das süd-
westliche Ufer des Meerbusens Nukhalilek) in inner-
halb grauem äusserlich schwach röthlichem Sandstein
2 Exempl. unter N° 132; das eine ein Zweig von
Taxodium dubium, das andere nur mit Bruchstücken
der Blätter und Zweige derselben Pflanze,
6) Von der Insel Unga an den Ufern von Aläksa (das
westliche Ufer der Sacharoschen Bucht) aus Schichten die
sich mit dem Lignit vermischen, unter N’210 u. 223,
an Eisenoxyd überaus reiche im Äussern dem Thon-
eisenstein der Steinkohlenformation ähnliche Schiefer,
ganz erfüllt mit einzelnen getrennten Fiederblättern,
die an eine Neuropteris erinnern, deren Nervenbrei-
tung, wie bekannt, unter den lebenden Farn nur mit
der von Osmunda oder Aneimia und mancher Allosu-
rus-Arten verglichen werden kann, so dass man an
die ächte produktive Steinkohlenformation denken
konnte, wenn nicht die auf derselben Platte vorkom-
menden Sequoia Langsdorfii sie entschieden als ter-
tiür bezeichnete. Ich bezeichne sie zu Ehren des Fin-
ders Osmunda Doroshiana.
7) Unter No. 213 von dem westlichen Ufer am süd-
westlichen äussersten Ende der Insel Unga. Bruchstück
eines versteinten Stammes, äusserlich verwittert weiss-
lich, innerhalb noch schwarz vom äusseren Ansehen,
Hölzer der sogenannten Holzopale der ungarischen
Tertiärformation, von derselben inneren Struktur,
nicht zu trennen von Pinites pannonicus m., der wie-
der mit unserem in der gesammten Miocenformation
Deutschlands so verbreiteten Pinites Protolarix, dem
ersten überhaupt aus der Braunkohlenformation be-
schriebenen und in ihr weit verbreiteten Holze, über-
einstimmt. Auch also ein Zeuge der Verwandtschaft
jener so weit von uns entlegenen Formation.
8) Von der Insel Atcha. Unter N* 270 ein verstein-
tes bituminöses Holz (Pinites) tertiärer Art, durch
überaus zahlreiche Markstrahlen ausgezeichnet.
9) Unter No.331. 2 Exemplare sehr schwarzen, festen
Schiefers von der Insel Hudsnoi unweit der Insel Sitcha.
a. Auf der einen Seite, die zwar nur theilweise
erhaltene, aber leicht kenntliche Populus eximia m.,
die von mir auf Taf. IV, Fig. 3 abgebildete Form der
Tertiärflora von Schosnitz in Schlesien, die Heer
mit unserer P. balsamoides von derselben Localität
vereinigte. Durch die gänzlich verschiedene allge-
meine Form, die Grösse (4 — 5 Zoll lang und 3 — 4
Zoll breit) und den krenulirten, nicht gesägten, Rand
auffallend abweichend. Die verwandte Populus balsa-
moides kommt, ausser in Schosnitz in Schlesien A
auch noch vor in Lausanne im Sandstein und Mergel
des Tunnels, bei Neftenbach und ob Rorbac am Jechel,
ferner am Albis in der Schweiz, und im weissen Mer-
gel bei Günzburg an der Donau.
2) Unsere wegen aller dieser posae doppelt merkwürdige
Flora von Schosnitz war e i ihrer ckung im Jahre 1832
noch sehr isolirt und ward von mir i a Mes EE derselben
(Die Flora von Schosnitz in Sehlesiéñ; Görlitz 1855, S. 55; 26 Taf.
in-4° mit 400 Abbild., Pr. 5 Rthl.) wegen ihrer Verschiedenheit von `
allen damals bekannten tertiàren Floren und ihrer grossen Ver-
wandtschaft mit der der Gegenwart für pliocen erklärt, ist jetzt aber
nach Publication der ihr überaus analogen von Öningen, Schootzburg
und einigen Punkten Toskana’s (namentlich Montagone) als ober-
miocen zu betrachten. Ein im Hangenden der Schosnitzer Abla-
gerung vor einiger Zeit aufgefundener ee —
Tuff verspricht noch mehr Aufschluss zu ertheilen. Die Flora des
bei uns in Schlesien bis jetzt fast durchweg nur im "Diloviun, neu-
lichst aber erst auch an zwei Orten in 6 und in 16 Fuss Tiefe im
Braunkohlenthon beobachteten Bernsteins ward von mir einst
aus ähnlichen Gründen, namentlich wegen ihrer grossen Ähnlich-
keit mit der jetztweltlichen Flora und wegen Nichtvorhandenseins
der Bernstein in Substanz enthaltenden Hölzer, in der Braunkohle
des Samlandes für pliocen gehalten, ist jedoch dieser letzteren zu-
zurechnen, welche ich allerdings schon im Jahre 1853 (in
Tertiärflora von Java in der Zusammenstellung aller bis dahin b
kannten Tertiärpflanzen) für miocen erklärte, ja geht vielleicht bis
zur Kreideformation hinab, wie aus den neuesten Untersuchungen
des Hrn. Zaddach hervorzngehen up Dass Glocker im
deus an pan eges und R n dem von Bóhmen schon
vor einer Reihe Jahren Bernstein sußdeckten, wollen wir hier
in Erinnerung weng
459
Bulletin de l'Académie Imperiale
Auf der andern Flüche befindet sich leider auch
nur ein Blatt-Bruchstück, welches dureh die fast
rechtwinklig abgehenden, durch senkrechte Venen
verbundenen Seitennerven an Juglans erinnert, ühn-
lich Juglans acuminata.
b. Ein Exemplar mit sehr vollständigen Zweigen
des Taxodium dubium im jüngeren und älteren Zu-
stande, eine auffallend stumpfblättrige Form, trotz
der vielen vorhandenen Abbildungen der Pflanze doch
noch abbildungswerth.
B.
Als nicht in den Bereich der Tertiürformation gehörend
betrachte ich von der vorliegenden Sammlung N° 94,
ein grauwackenartiges, ziemlich festes Exemplar, hie
und da mit parallelstreifigen, aber nicht gegliederten
Abdrücken mit anthracitischem Überzuge, von dem
nordöstlichen Ufer der Halbinsel Aläksa nördlich von
der Landzunge Jaklek, am südlichen Ufer des Flüss-
chens; dann 6 unter N* 143 geschickte Exemplare,
wovon 3 ebenfalls in grauwackenartigem Gestein; 2
ähneln Calamiten, 1 einer entblätterten Farnspindel,
2 schwarze Schiefer mit talkartig glänzenden Blätt-
chen, wahrscheinlich Bruchstücke von Sigillarien-Blät-
tern. Ich halte die Muttergesteine sämmtlich für Grau-
wacke, obschon mich zu dieser Meinung nicht die
nur ganz unvollkommen erhaltenen Pflanzen, sondern
mehr eine durch vieljährige Beschäftigungen mit die-
ser Formation erworbene empirische Anschauung be-
wegt, und würde mich gar nicht darüber äussern,
wenn dieser Wink nicht vielleicht zur wirklichen Auf-
findung derselben, und dann zur Entdeckung der mit ihr
so häufig vatümdenen produktiven si cmo tinm e
führen kónnte.
Wenn wir nun zu der Tertiärformation der obigen
Gegenden zurückkehren, so sehen wir, dass zwar 17,
aber doch unter ihnen nur etwa 12 mit grósserer Ges
wissheit bestimmbare Pflanzenreste vorliegen, die in
9 verschiedenen Orten gefunden wurden, deren Ent-
fernungen von einander mir freilich nicht bekannt
sind, so dass ich über die Ausdehnung dieser Abla-
gerung kein Urtheil habe. Inzwischen lüsst sich eine
Verwandtschaft unter ihnen nicht verkennen, durch
das fast allen gemeinschaftliche Vorkommen zweier,
— E
wegen ihrer weiter oben bereits dargelegten Verbrei-
tung wohl als Zeitpflanze der Miocenformation anzu-
sehenden Arten, die Sequoia Langsdorfii und das Taxo-
dium dubium, welche im Verein der übrigen Arten
das miocene Alter dieser Ablagerungen ausser Zweifel stel-
len. Zu einer genaueren Abtheilung reicht das vor-
liegende Material allerdings nicht aus; inzwischen
lässt sich von der unter N° 2 aufgeführten, aus 10
Exemplaren bestehenden Sammlung durch das Vor-
kommen der Weiden und der anderweitigen der Flora
von Öningen und Schosnitz nahe stehenden Arten,
vielleicht sagen, dass sie wohl für etwas jünger als
die andern zu halten, und vielleicht zu den obermio-
cenen Schichten zu rechnen sein dürften.
Endlich erscheint wohl kaum nöthig noch hinzuzu-
fügen, dass an allen jenen Orten ein noch viel grösse-
rer Reichthum an fossilen Arten vorhanden ist, und
durch weitere Nachforschungen die Tertiärflora Russ-
lands noch erhebliche Vermehrungen erfahren wird.
JV enn wir nun die ausgedehnte Verbreitung der schon
jetzt im Polarkreise auf den Aleuten, in Grönland, Island,
Kamtschatka nachgewiesenen Flora der miocenen Formation
betrachten, die sich vielleicht auch noch über das nördlichste
Amerika auf Nord-Sibirien und die Inseln des Eismeeres
erstreckt, von woher denn wohl die Bruchstücke der
hie und da selbst mit Bernstein vermischten Braun-
kohle stammen mögen, die nach Lepechin (dessen
Reise IV, S. 106) und Georgi (dessen Beschreibung
des russischen Reiches Th. I, S. 333— 34), Schrenck,
(a. a. O. 593) an allen Küsten des Eismeeres bis nach
Sibirien hin vorkommen, so dürfen wir wohl anneh-
men, dass in jenen jetzt so unwirthlichen Gegenden zur
Zeit der Miocenperiode ein milderes Klima, etwa eine mitt-
lere Temperatur von mindestens 8 — 9° dort herrschte,
um eine Vegetation zu fördern, wie sie gegenwärtig
im mittleren und südlicheren Nordamerika und Europa
angetroffen wird, deren Floren, namentlich die Nord-
amerikas , im eco hinc mit den der Miocenpe
Wünschenswerth er-
scheint es, die bereits angedeuteten Lücken hinsicht-
lich der anstehenden Braunkohlen- und Sandsteinfor-
mationen von Nord- und Neu-Sibirien ergänzt zu Se
hen, wozu sich vielleicht Gelegenheit bieten dürfte
bei den Expeditionen, die, wie ich kürzlich vernom-
men, von der renean Akademie zur Aufsuchung
von baiia Quadrupeden in jenen Gegenden unter-
riode
461
462
, EE
nommen werden sollen, wie ich mir erlaube dieser
Abhandlung noch hinzuzufügen.
Neue Lepidopteren aus Ost-Sibirien und
Amur-Lande. gesammelt von Radde
und Maack, beschrieben von Otto Bre-
mer. (Lu le 22 mars 1861.)
Abermals erhielt die Akademie der Wissenschaften
einen bedeutenden Zuwachs zur Fauna von Ost-Sibi-
rien und besonders des Amur-Landes durch die Her-
ren Radde und Maack, die beide im Auftrage der
Kaiserl. Russischen geographischen Gesellschaft jene
Gegenden bereisten.
Ost-Sibirien hatte uns bis jetzt fast nur rein nor-
dische Thier-Formen gegeben, aber wer erstaunt nicht
über das sonderbare Gemisch von solchen Thieren,
welche wir bisher nur als ächte Polarformen gekannt
haben, mit anderen, welche als den Tropen angehórig
betrachtet wurden und, sobald das Amur-Land betre-
ten wird, zu finden sind!
Zunächst die Lepidopteren berücksichtigend,
brauche ich nur anzuführen , dass hier die nordische
Erebia Embla nebst Chionobas Balder und Oeno neben
Acht tropischen Formen von Papilionen, neben Dia-
dema, Brahmaea, Tropaea etc. zu finden sind. Doch
dieses wunderbare Zusammentreffen von nordischen
und südlichen Formen findet eben sowohl in den hö-
heren Thierklassen, wie auch bei den Pflanzen statt.
Die Reise des Hrn. Radde aufnehmend und verfol-
gend finden wir denselben zuerst im Jahre 1855 sam-
melnd an den Ufern des Baikal-Sees, von der Mün-
dung der untern Angara nordostwärts bis zur obern
Angara, und von hier dem transbaikalischen Ufer
entlang bis zu den turkinskischen heissen Quellen.
Im Jahre 1856, von Mitte April bis Ende Mai,
durchforschte er die Hochsteppen Dauriens, dann die
reichen subalpinen Waldgebiete bei Zagan-olui. Im
Juni überschritt er das Apfelgebirge und sammelte
bis Ende Juli an dessen Ostabhange, so besonders
am obern Laufe des Onon.
In dem Jahre 1857 ging er, der Schilka folgend,
an den Amur und zog diesen Strom abwärts bis zur
Mündung des Ussuri.
Das Jahr 1858 wurde det Durchforschung des
Bureja-Gebirges gewidmet, und diesem Jahre haben
wir die grösste Ausbeute zu danken.
pe
des Sciences de Saint - Petersbourg.
Im letzten Jahre 1859 wurde Hr. Radde durch
anderweitige Beschäftigungen im östlichen Sajan-Ge-
birge leider verhindert bedeutende Ausbeute zu machen.
Alle die grossen und interessanten Schätze, welche
Hr. Radde, dieser unermüdliche Forscher im Gebiete
der Zoologie, zusammengebracht hat, wurden von der
Akademie der Wissenschaften erworben.
Hr. Maack, welchem wir schon durch seine erste
Reise am Amur so vieles Neue und Schätzenswerthe
zu verdanken haben, zog im Jahre 1859, von An-
fang Juni bis Anfang August, sammelnd den Ussuri
aufwärts bis zum See Kengka, und was derselbe in
dieser kurzen Zeit an Insekten zusammengebracht
hat, ist wahrhaft zum Erstaunen. Besonders reich-
haltig sind die Sammlungen an Pyraliden und Geo-
metriden, Abtheilungen, welche gewöhnlich von den
Reisenden weniger beachtet werden.
Seine ganze Ausbeute an Insekten hat Hr. Maack
der Akademie der Wissenschaften als Geschenk über-
geben.
Damit unseren eifrigen Forschern das Verdienst
der ersten Entdeekung nicht geraubt werde, so ver-
öffentlichen wir hiermit nur kurz die als neu erkann-
ten Lepidopteren. Eine ausführlichere Beschreibung
nebst Abbildungen soll später publicirt werden. Wir
werden dann auch im Stande sein, aus dem Ta-
gebuche Radde’s manche interessante Mittheilung
über die Lebensweise der neuen sowohl, als der schön
früher veröffentlichten Thiere hinzuzufügen.
Rhopalocera.
4. Papillo Raddei.
Alae supra nigrae viridi-atomosae ciliis albis ; pos-
ticae dentatae et caudatae.
Alae anticae supra fascia submarginali flavo-viridi,
nervis nigris interrupta; angulum interiorem versus
plaga velutino-atra. Posticae ad marginem anteriorem
coeruleo-micantes; fascia viridi-micante ab angulo
exteriore ad angulum analem ducta ; lunulis margina-
libus viridi-micantibus sex, in cellulis 2da, 4ta et 5ta
intus rubro-fulvo-marginatis; macula rotunda anguli
ani rubro-fulva, nigro-pupillata, supra violaceo-ornata.
Alae subtus nigro-fuscae, flavo-atomosae.
Alae anticae fascia lata submarginali flava nervis
nigris interrupta. Alae posticae fascia submarginali
subarcuata flava; lunulis marginalibus sex rubro-ful-
Bulletin de l'Académie Impériale
464
vis antice lilaceo-marginatis; macula anguli ani ru-
bro-fulva, nigro-pupillata, antice lilaceo-marginata.
70 bis 80"". Dem Pap. Maackii nahestehend, doch
zeigen die sechs Exemplare, welche mir zur Verglei-
chung vorliegen und welehe unter einander voll-|ist
kommen gleich sind, folgende Unterschiede: in der
Grösse weit unter Maacki (welcher durchschnitt-
lich 110 mm. misst), kaum unsern Machaon errei-
chend. Der Form nach unterscheiden sich besonders
die Vorderflügel durch den graden Aussenrand, wel-
cher bei Maackii convex sich zeigt; die Schwänze der
Hinterflügel laufen viel schräger nach aussen. Die
Binde längs des Aussenrandes der Vorderflügel ist
gelblieher als bei Maack?? und dem Rande näher ge-
rückt, besonders gegen die Flügelspitze. Auf den
Hinterflügeln ist die grüne Binde schmäler, grader
und bestimmter begrenzt, nicht geschweift wie bei
Maackii und nicht wie bei diesem sich gegen den Aus-
senrand erweiternd. Die Mondflecke am Aussenrande
sind nach aussen róthlich begrenzt, welches bei
Maackii nur bei dem Weibchen der Fall ist.
Auf der Unterseite ist die gelbe Binde der Vorder-
flügel dentlicher, die der Hinterflügel scharf begrenzt
und nicht unbestimmt, verwaschen wie bei Maacki.
Im Monat Mai von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge
gefunden. .
2. Papilio Xuthulus.
Alae utrinque flavae, nervis late nigro-limbatis;
posticae dentatae et debi
Alae anticae supra utrinque prope basin Er
tae; maculis discalibus tribus margineque posteriore,
lunulas marginales flavas octo includente, nigris. Alae
posticae fascia marginali nigra, coeruleo-atomosa, lu-
nulis marginalibus flavis sex maculaque anguli ani
fulva interdum nigro-pupillata.
Alae anticae subtus fascia marginali nigra strigis
transversis flavis duabus interrupta. Alae posticae |
fascia dentata submarginali nigra coeruleo -atomosa,
lunulis marginalibus cellulae 2dae et 3tiae flavis, cete-
ris magnis, subquadratis, aurantiacis, nigro-marginatis
necnon macula rotunda anguli ani eodem colore, vix
nigro-pupillata. ; BE
63 bis 67"", Dem Pap. Xuthus nahe verwandt,
doch bedeutend kleiner (Xwthus misst durchschnittlich
110??), der Aussenrand der Vorderflügel viel gra-
der, alle schwarzen Zeichnungen viel schmäler, daher
die gelbe Grundfarbe vorherrschender; den Hinter-
flügeln fehlt der runde schwarze Fleck am Vorder-
rande, welcher bei Xuthus s stets sehr ausgesprochen
, die viel schmälere schwarze Binde des Aussen-
randes ist mehr blau bestäubt, der runde Fleck am
Innenwinkel ist tiefer orangefarbig und nur die Mond-
flecke in Zelle 2 und 3 sind gelb, die übrigen schón
orangefarbig, wührend dieselben bei Xwthus alle gelb
erscheinen und nur die letzten, in Zelle 5, 6 und 7,
zuweilen einen schwachen Anflug von orangegelb haben.
Von Hrn. Radde im Monat Mai im Bureja-Gebirge
gefangen.
3. Parnassius Felderi,
Alae subhyalinae nervis nigris.
Alae anticae supra utrinque grisescentes, maculis
duabus discalibus maculisque, in series tres dispositis,
albis. Alae posticae albae margine interiore nigro,
ocellis parvis duabus coccineis nigro-cinctis, lunulis
marginalibus albis intus grisescente marginatis.
Alae anticae subtus sicut pagina superior.
Alae posticae subtus ocellis duabus maculaque lon-
gitudinali, marginem interiorem versus, coccineis in-
terne albis, nigro-cinctis; maculis basalibus tribus
pallido-coccineis nigro-marginatis.
66 bis "äm. Fast so gross wie Nomion , die Vor-
derflügel ohne schwarze Flecke, die Grundfarbe der-
selben grau, wie bei Delphius, mit sehr schwacher
Bestäubung und drei Reihen weisser Flecke nebst
Randmonden. Die rothen Augenflecke der Hinterflü-
gel sind sehr klein im Vergleich mit denen anderer
Arten; ein Exemplar besitzt noch einen dritten rothen
Fleck am Innenrande. An der Basis der Hinterflügel,
auf der Unterseite, stehen nur drei blassrothe Flecke
mit grossen weissen Kernen. Die Unterseite des Kör-
pers ist mit citrongelben Haaren besetzt und jedes
Glied des Abdomen die mit einem eben so git
ten Ringe. |
Von Monat Mai bis Juli von Hrn. Radde im Bareja |
Gebirge gefangen. ;
4. Pieris Hippia.
Aad albae, nigro-nervosae; posticae subtus flave-
scentes, ani basali flava.
-55 bis 70"", Auf der Oberseite ist die F ärbung
465
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
466
vollkommen wie bei Crataegi, doch ist die Form der
Mittelzellen in beiden Flügeln eine andere. In den
Vorderflügeln schliesst die Mittelzelle mehr abgerun-
det als bei Crataegi, und diejenige der Hinterflügel
ist viel enger.
Ein Exemplar vom Ussuri hat die Unterseite der
Hinterflügel nicht gelb gefärbt, sondern grünlich sei-
denglänzend.
Von Hrn. Radde von der Dseja bis zum Bureja-
Gebirge, von Mitte Juni bis Mitte Juli, von Hrn.
Maack von der Ussuri-Mündung bis zur Mündung
des Noor gefangen.
5. Melitaea baikalensis.
Alae supra fulvae, fusco-reticulatae.
Alae anticae subtus fulvae characteribus obsoletis-
sime fuscis, lunulis marginalibus luteis sex. Alae pos-
ticae nigro-nervosae, fascia basali et discali e maculis,
marginali e lunulis flavis compositis, nec non macula
inter fasciam primam et secundam flava; maculis fla-
vis omnibus tenuiter nigro-cinctis.
39"". Die Oberseite der Flügel ist der der Parthe-
nie sehr ähnlich, doch ist die Färbung viel feuriger.
Die Unterseite der Hinterflügel erinnert an Maturna,
die Binden sind aber nicht so roth, sondern RL
ockergelb.
Im Monat Juni von Bee Radde an der Nordseite
des Baikal gefangen.
6. Melitaea Plotina.
Alae supra fulvae late fusco-reticulatae.
Alae anticae subtus fulvae, fusco-maculatae et re-
ticulatae. Alae posticae subtus fascia basali e maculis
quatuor, fascia media simplici e maculis octo com-
positis et tandem lunulis marginalibus sex, nec non
striga anguli ani minuta, luteis.
28 bis 33"", Auf der Oberseite der Britomartis
ähnlich, nur kleiner, die Flügel schmäler und mehr in
die Digo gezogen, die Fransen ockergelb und von
den schwarzen Adern durchbrochen ; nicht weiss wie
bei Britomartis. Auf der Unterseite der Vorderflügel
sind alle Zeichnungen dunkler, breiter und bestimm-
„ter, als bei Britomartis ; der Eaoptanterschied zeigt
sich aber auf der Vätse der Hinterflügel: die
mittlere gelbe Fleckenbinde ist durch keine dunkle
Linie getheilt, wie es bei fast allen anderen Melitaeen
ome III.
der Fall ist. Das kleine Dreieck am Innenwinkel ist
dunkel mit einem feinen hellen Strich.
Die Beschreibung ist nach 13, unter sich vollkom-
men gleichen, Exemplaren gemacht.
Von Mitte Juni bis Mitte Juli im Bureja - Gebirge
von Hrn. Radde gefangen, sowie von Hrn. Maack
am Ussuri, oberhalb der Mündung des Noor.
7. Melitaea Arcesla.
Alae supra fuscae, fasciis macularum pallido-fulvis.
Alae anticae gubtus pallido-fulvae characteribus
obsoletis serieque macularum nigrarum submarginali.
Alae posticae pallido-fulvae, fasciis tribus ordinariis
maculaque inter fasciam primam et secundam flavis.
30 bis 38"", Der Aurelia am nüchsten stehend,
doch ist die Oberseite der Flügel dunkler. Alle Zei:
chen auf der Unterseite der Vorderflügel sind sehr
fein aber deutlich. Sehr characteristisch ist eine
schwarze Punktreihe nicht weit vom Aussenrande
und mit diesem fast parallel laufend. Auf den Hinter-
flügeln ist der Streifen zwischen den Randmonden und
den Fransen ockerfarbig, nicht hellgelblich wie bei
den meisten Melitaeen, und durch schwarze Linien
eingefasst. Nach 19 unter sich gleichen Exemplaren,
welche nur in der Grösse variiren.
Von Hrn. Radde im Norden des Baikal und in
Daurien, vom 9. Juni bis 1. August, gefangen.
8. Araschnia burejana,
Alae dentatae supra fulvo-nigroque-maculatae et
fasciatae, dimidio basali nigro, fulvo-reticulato, fascia
communi fulva a medio alarum anticarum ad margi-
nem interiorem posticarum ducta; margine posteriore
nigro, strigis fulvis.
Alae anticae supra maculis costalibus duabus fulvis
fasciaque submarginali irregulari fulva, in cellula 5ta
ocellum nigrum albo-pupillatum in cellula 4ta punc-
tum album includente. Alae posticae fascia submar-
ginali fulva serieque macularum nigrarum ; margine
posteriore nigro, strigis coeruleis ornato.
Alae subtus ferrugineae fascia media communi flava,
a margine anteriore alarum anticarum ad marginem
interiorem posticarum ducta; dimidio basali flavo- et
nigro-reticulato; area postica ferrugineo-fulvoque-
varia, plagam lillacinam punctosque albos quatuor
includente; marginibus posterioribus flavo - bilineatis.
467
Bulletin de l'Académie Imperiale
468
Alae posticae ante has lineas serie e maculis longi-
tudinalibus nigro-cinetis, in cellula 1ma, 2da et 3tia
coeruleis, ceteris flavis, composita.
35 bis 39"". Unsere neue Species steht der Levana
zunächst, ist aber grösser; die Oberseite der Vorder-
flügel hat an der Spitze ein deutliches schwarzes Auge
mit weisser Pupille auf ockerfarbigem Grunde. Die
Hinterflügel haben nicht die schwanzartige Verlänge-
rung der Rippe 4, wie bei Levana. Das Wurzelfeld
ist breiter schwarz, darin eine breitere gelbe Binde,
welche sich in einem stumpfen Winkel bis zur Mitte
des Vorderflügels fortsetzt. L
Auf der Unterseite läuft vom Vorderrande der Vor-
derflügel bis zum Innenrande der Hinterflügel eine
hellgelbe Binde in Form der weissen Binde bei Prorsa.
Ferner verläuft sich der violette Fleck an der Spitze
der Vorderflügel allmählich in die Grundfarbe, wäh-
rend derselbe bei Levana scharf begrenzt ist.
‚Alle 10 Exemplare, welche ich zur Vergleichung
vor mir habe, wurden von Hrn. Radde im Bureja-
Gebirge, von Mitte Mai bis Mitte Juli, gefangen.
9. Diadema Raddei,
.Alae utrinque albido-griseae parum albo-ciliatae,
nervis nigro-fusco-limbatis.
Alae anticae supra lunula discali obsoleta; margine
interiore vitta basali late nigra. Alae posticae lunulis
marginalibus obsoletis grisescentibus, striga nigro-
fusca in cellula 1* à basi ad marginem posteriorem
ducta lineaque tenui apud basin, in cellula 4ta angu-
lum acutum sistente.
Alae subtus pallidiores interdum subfuscescentes,
marginibus anterioribus atris; lunula discali alarum
anticarum lunulisque marginalibus posticarum , pagi-'
nae superioris distinetioribus; etiam alae anticae lu-
nulis marginalibus obsoletis grisescentibus.
60 bis 70"". Im Systeme neben Assimilis und Nama,
welche wohl füglich mit noch einigen Verwandten von
den übrigen Diademen getrennt werden kónnten.
Von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge gefunden.
10. Erebia tristis.
Alae supra nigro-fuscae; anticae ocello apicali ni-
gro, albo-bipupillato, dilutiore cingulato.
Alae anticae subtus ocello, paginae superioris, flavo-
cincto; posticae dilutiore irroratae puncto medio albo.
47". Die Oberseite der Vorderflügel dunkel schwarz.
braun mit einem doppelt weiss gekernten Auge, gleich
Cyclopia, doch nicht gelb umzogen, sondern mit einem
grauen Ringe, welcher sich kaum von der Grundfarbe
abzeichnet. Das eine der beiden schónen Exemplare,
welche mir vorliegen , hat am Aussenwinkel der Hin-
terflügel noch einen grauen Fleck, welcher auch auf
der Unterseite durchscheint.
Das Auge der Vorderflügel ist auf der Unterseite
durch einen gelben, scharf begrenzten, schmalen Ring
eingefasst. Die Hinterflügel sind mit feinen weisslichen
Atomen bestreut und führen einen weissen Fleck am
Schlusse der Mittelzelle, gleich Embla, aber v:
ter und abgerundeter.
Von Hrn. Radde, aus dem Bureja-Gebirge, vom
1. bis 31. Mai.
11. Erebia Ero.
Alae supra fusco-brunneae.
Alae anticae supra serie submarginali e punctis par-
vis nigris rufo-cinctis composita.
Alae anticae subtus brunneae fusco-marginatae ; po-
sticae albido-adspersae, fascia discali obsoletissima,
puncto medio et punctis parvis submarginalibus qua-
tuor albis.
42"^. Diese Species steht mit Disa in einer san
ist aber kleiner und die Flügel sind abgerundeter.
Die Vorderflügel haben in der Spitze ein Doppelauge,
darunter folgen zwei kleinere von hellrothbrauner
Farbe mit kleinen schwarzen Pupillen.
Die Unterseite der Vorderflügel ist kastanienbraun,
nicht in’s Graue übergehend, wie bei Disa, zwei kleine
weissgekernte Augen, etwas heller als die Grundfarbe
umzogen, liegen in Zelle 4 und 5, und ein fast un-
merkliches schwarzes Pünktchen, ebenfalls heller ein-
gefasst, in Zelle 2
Die Hinterflügel sind dunkelbraun, weisslich be-
staubt, aber viel grüber als bei Disa; die Spuren einer
Mittelbinde sind kaum angedeutet. Am Schlusse der
Mittelzelle liegt ein greller, weisser Fleck, dahinter 4
kleinere, wie bei einigen Exemplaren von Edda. —
Im Apfelgebirge von Hrn. Radde im Monat Juli
gefangen.
12. Lasiommata Maackil.
Alae supra fuscae; anticae fascia dilutiore, punetis
minimis submarginalibus tribus albis; posticae ocellis
des Sciences de Saint-Pétersbourg.
470
SSSR
nigris quatuor, duabus maximis angulum analem ver-
sus albo-pupillatis.
Alae subtus luteo-fuscae, strigis irregularibus dua-
bus fuscis, dimidio basali liniisque marginalibus dua-
bus luteis; alae anticae ocellis nigris albo-pupillatis
et luteo-cinctis tribus, in loco punctorum alborum
paginae superioris fasciaque ante ocellos paginae supe-
rioris, distinctiore lutescente; posticae ocellis sex,
primo, quarto et quinto minoribus.
45"" Am nächsten wohl der Nemophila Schrencki
‚ verwandt, mit welcher dieselbe wohl ein eigenes Genus
bilden könnte. Unsere Species ist aber viel kleiner,
die Vorderflügel mehr zugespitzt. Auf der Unterseite
haben die Vorderflügel 3 Augen, Maack?i nur ein ein-
ziges; die Zahl der Augen auf den Hinterflügeln ist
zwar in beiden Species gleich, doch stehen dieselben
bei Maackii dem Aussenrande näher und sind noch
mit grauen Ringen umzogen.
Von Hrn. Maack am Ussuri, zwischen dem Noor
und der Ema, Ende Juni gefangen.
13. Amblypodia fusca,
Bremer Beitr. zur Fauna des nórdl. China's et Catal. Mus. Pl. IV.fig.5.
Alae anticae maris supra e coerulescente violaceo-
micantes, subtus fusco-griseae, maculis, fasciis lunu-
lisque marginalibus fuscis, albido-annulatis.
32"^. Das früher von mir beschriebene Exemplar
war ein weibliches; da wir jetzt beide Geschlechter
- erhalten, so bin ich in den Stand gesetzt die Beschrei-
bung des Männchens nachzuholen.
Das Männchen ist viel kleiner als das Weibchen, ,
die Flügel sind spitzer, die Oberseite derselben bläu-
lich violett glänzend, die Unterseite ist aber vollkom-
men gleich der des Weibchens gezeichnet und gefärbt.
Von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge von 5. bis 7.
Juli und von Hrn. Maack am Ussuri bei Chara und
oberhalb Kadagon den 2. bis 7. Juli gefangen.
14. Thecla Attilia.
Alae supra fuscis ciliis albis, apicem anticarum
versus fuscis; alae posticae caudatae.
` Alae subtus e coerulescente albae ` anticae Dëse?
discali, fascia transversa, fasciis subrnarginnlihns in- |
terruptis duabus (interiore obsoleta) lineaque ante
cilia nigris. Alae posticae fascia media erecta (angu-
lum analem versus angulum acutum referente) fascia
interrupta submarginali lineaque ante cilia nigris, ma-
culis duabus anguli ani fulvis, nigro-notatis
30"". Dieses eigenthümliche Thierchen, welches
einigen Amblypodia's nahe steht, wurde von Hrn.
Radde im Bureja-Gebirge im Anfang Juli gefangen.
15. Thecla smaragdina,
Alae supra viridi-micantes ciliis albis; anticae mar- _
gine posteriore nigro; posticae caudatae, late nigro-
fusco-marginatae.
Alae subtus canae striga discali abbreviata fusca
albo-marginata, striga transversa alba, fusco-marginata
fasciaque submarginali fusca. Alae posticae striga di-
scali obsolete fusca albo- marginata, striga transversa
alba fusco-marginata, apud angulum ani lituram W.
obtusam referente; lunulis marginalibus albis biseriatis ;
macula anguli ani fulva nigro-marginata, praeterea
ocello fulvo nigro-pupillato.
35 bis 37"". Mit Syla Koll. zu einer Gruppe ge-
hórig, doch auf der Unterseite durch Fürbung sowohl
als Zeichnung hinlünglich verschieden.
Von Hrn. Radde am Ussuri und von Hrn. Maack
an demselben Flusse eg der Ema- Mündung
Mitte Juli gefangen.
16, Thecla Arata,
. Alae supra aut violaceo- aut argenteo- coeruleo-
micantes, marginem posteriorem versus obscuriores;
posticae caudatae angulo anali subrotundato nigro et
ilvo. |
Alae subtus albae, anticarum dimidio basali, posti-
carum dimidio interiori nigricante. Alae omnes macula
discali elongata, fascia transversa, fascia submarginali
margineque posteriore nigricantibus; posticae plaga
magna fulva, prope angulum analem maculas nigras
quatuor includente, angulo ani subrotundato nigro.
32"". Dieses schöne Thierchen gehört in eine Gruppe
mit Battus Cram. und Phaleros Linn. und wurde von
Hrn. Radde im Bureja-Gebirge, von Hrn. Maack
zwischen der Ussuri-Mündung und dem Noor von
Anfang bis zur Mitte Juni gefangen.
13. Thecla Taxila,
à oh: supra fuscae ciliis albicantibus ; role bi-
caudatae, cauda exteriore minutissima.
Alae subtus fulvescente-canae; anticae striga trans-
471
Bulletin de l'Académie Imperiale .
472
versa alba basin versus fusco-marginata maculisque
obsoletis marginalibus fulvis; posticae striga trans-
versa alba, intus fusco-marginata, lunulis marginalibus
lineaque marginali albis; macula elongata marginis
interioris (prope iniu analem) maculaque in cel-
lula 2% punctum nigrum includente, fulvis, etiam
puncto anguli ani nigro.
37"". Dem Lyncaeus ähnlich, auf der Oberseite
aber dunkler mit weissen Fransen und ohne die gel-
ben Flecke am Innenwinkel der Hinterflügel; die Rippe
3 mit einem Zahne oder zweiten kurzen Schwänzchen
vorpringend.
Die Unterseite ist wie bei Lyncaeus gefärbt, die
Querbinde über beide Flügel ist aber ganz grade. Am
Innenwinkel der Hinterflügel erstreckt sich über dem
schwarzen Flecke ein gelbrother Wisch längs des In-
nenrandes, mit diesem durch einen Strich von gleicher
Farbe verbunden; in Zelle 2 liegt ein anderer gelb-
rother, schwarzgekernter Fleck; längs des Aussen-
randes zieht sich eine Reihe weisslicher Halbmonde.
Von Hrn. Maack am Ussuri oberhalb der Ema-
Mündung gefangen.
418. Lycaena Diodorus.
Alae supra fuscae violaceo-micantes.
Alae anticae lunula media, punctis seriei externae
nigris; posticae lunula media, maculis externis par-
vis longitudinalibus punctisque marginalibus obsoletis
nigris.
Alae subtus fuscescente-griseae; anticae lunula me-
dia, puncto basali punctisque seriei externae grossis
nigris albo-marginatis, tandem serie lunularum nigra-
rum ad marginem posteriorem; posticae punctis basa-
libus duabus, lunula media, punctis duabus ad mar-
ginem anteriorem punctisque seriei externae nigris
albo-cinctis, etiam lunulis marginalibus, ante seriem
marginalem punctorum, nigris.
25"". Ein ausgezeichnetes Thierchen, durch die
schwarzen Flecke auf der Oberseite der Flügel, dem
viel grösseren Arion Erebus etc. ähnlich. Die Unter-
seite der Flügel hat einige Ähnlichkeit mit dem Weib-
chen von Alexis, doch fehlen die gelben Flecke. Die
schwarzen Flecke der Unterseite sind sehr gross,
besonders diejenigen der Vorderflügel, welche fast
quadratförmig werden und durch die Rippen getrennt
sind. :
Von Hrn. Radde an der Nordseite des Baikal-Sees
Ende Juli gefangen.
19. Lycaena Biton,
Alae supra fuscae viridi- nitente - atomosae ciliis
albis; posticae lunulis marginalibus fulvis; in altero
sexu fuscae albo-ciliatae.
Alae subtus fuscescente-griseae, lunula media, punc-
tis seriei externae serieique marginalis duplici nigris
albo-cinctis; posticae basi viridi-nitenti, punctis mar-
ginalibus duabus, lunula media, punctis seriei externae
nigris albo-cinctis; lunulis marginalibus fulvis, basin
versus nigro- et albo-marginatis, serieque punctorum
ante cilia nitidissime viridium.
Mas 32, fem. 29"". Die Oberseite der Flügel ist
ühnlich der von Donzelii, doch ist die grüne Bestau-
bung spärlicher, aber glänzender grün und verbreitet
sich über die ganze Oberfläche der Flügel; die gelben
Randflecke der Hinterflügel zeichnen ihn besonders
aus, doch sind diese Flecke zuweilen auch rein schwarz,
durch grüne Ringe eingefasst. Auf der Unterseite sind
die runden Randflecke der Hinterflügel smaragdgrün
glänzend; diejenigen des Weibchens ganz schwarz.
Von Hrn. Radde in Daurien und von Hrn. Maack
zwischen der Ussuri-Mündung und dem Noor im Mo-
nat Juni gefangen.
20. Lycaena C€leobis.
Alae supra-canescente-coeruleae albo-ciliatae mar- j
gine late nigro, nervis nigris; in altero sexu fuscae
albo-ciliatae, canescente- coeruleo-atomosae.
Alae subtus ant.
21127 D ou
anticae lunula media, punctis seriei externae nigris,
albo-cinctis, serieique duplicis marginalis nigris; lu-
nulis marginalibus fulvis; posticae punctis basalibus
quatuor, lunula media, punctis seriei externae serieique
duplicis marginalis, fasciam fulvam includentis, nigris;
punctis seriei marginalis saepe viridi-micantibus.
82 bis 35"". Mit sehr grossen Exemplaren von
Aegon zu vergleichen, doch ist das Blau ‘der Ober-
flügel mehr ins Graue übergehend, wie bei Icarius;
die Adern sind von der Wurzel aus schwarz, der
schwarze Rand ist viel breiter, sich oft bis über die |
Hälfte des Flügels verlaufend. Das braune Weibchen ist
besonders an der Basis der Flügel schwach bläulich
bestaubt; die Fransen sind rein weiss. Die Unterseite
473
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
474
beider Geschlechter wie bei Aegon, die Randflecke
der Hinterflügel sind bisweilen grün bestaubt, zuweilen
auch rein schwarz.
Nach dreizehn unter sich ganz gleichen Exem-
plaren. l
Von Hrn. Rad de an der Nordseite des Baikal-Sees,
in Daurien und dem Bureja-Gebirge, von Hrn. Maack
zwischen der Ussuri- Mündung und dem Noor gefan-
gen. Flugzeit vom Monat Juni bis August.
21. Cyclopides ornatus,
Alae supra nigro-fuscae ciliis ochraceo-griseis.
Alae anticae subtus nigrae margine anteriore, apice
margineque posteriore ochraceis; posticae ochraceae
striga recta argentea a basi ad marginem posteriorem
ducta; margine interiore etiam saepe argenteo-micante.
27 bis 30°”. Auf der Oberseite der Flügel der uni-
color völlig gleich; auf der Unterseite der Vorderflügel
sind die gelben Ründer breiter und bestimmter, die
Hinterflügel mehr rostgelb. Die silberglänzenden Strei-
fen fehlen der unicolor gänzlich.
Von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge im Mai und
Anfang Juni gefangen.
22. Pyrgus montanus.
Alae anticae supra grisescente - olivaceae macula
basali, fasciis duabus obliquis (interiore saepe inter-
rupta et obsoleta, exteriore sinuato-dentata), lunulis
marginalibus, seriatim dispositis, olivaceo-fuscis : punc-
tis marginis anterioris tribus albidis; posticae nigro-
fuscae lunula vel striga media, maculis seriei externae
flexuosae serieique marginalis flavis.
Alae anticae subtus nigro-fuscae , seriebus macu-
larum flavarum tribus; posticae sicut paginae supe-
rioris.
24 bis 37"", Dem nordamerikanischen Brizo sehr
nahe stehend, doch sind die Binden auf der Oberseite
der Vorderflügel anders geformt und laufen schrüger;
die ganze Fürbung ist mehr olivenbraun; die weissen
Punkte am Vorderrande, zu Anfang der äusseren Binde
gelegen, fehlen bei Brizo. Auf den Hinterflügeln sind
die gelben Flecke bei weitem grüsser und deutlicher.
Von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge gefunden.
23. Pamphila ochracea.
Alae supra ochraceae nervis nigris.
Alae anticae margine posteriore late fusco vittaque
transversa fusca a margine anteriore ad marginem
interiorem ducta; posticae late fusco-marginatae.
Alae subtus sicut pagina superior, sed dilutiores.
25"". Kleiner als Sylvanus, alle Zeichnungen auf
den Vorderflügeln sind dunkler, tiefer braun. Die
Hinterflügel weichen ganz ab, indem dieselben in der
Mitte ockerfarbig durchzogen sind, mit breiten dun-
kelbraunen Rändern.
Von Hrn. Maack am Ussuri oberhalb der Ema-
Mündung im Monat Juli gefangen.
24. Pamphila sylvatica,
Alae supra ochraceae late fusco-marginatae, nervis
fuscis; anticae macula media fusca. !
Alae subtus ochraceae nervis fuscis, ad basin fus-
cescentes; anticae macula obsoleta apud angulum inte-
riorem fuscescente.
26"". Dem Weibchen von Actaeon sehr ähnlich, aber
mit viel längeren Antennen, das Gelb auf allen Flü-
geln mehr ausgebreitet und von schwarzen Adern
durchzogen. Auch auf der Unterseite sind alle Flügel
schwarz geadert, welches bei Actaeon nicht der Fall ist.
Heterocera.
25. Smerinthus Maackii.
Thorax supra olivaceo-canus, vitta dorsali fusco-
olivacea abdomen versus latiore; thorax palpique sub-
tus ochracei.
Abdomen supra olivaceo-cinereum, dilutiore-cingu-
latum; subtus ochraceum cingulis canis.
Alae eroso-dentatae. |
Alae anticae supra olivaceo-cinereae fasciis stri-
| gisque transversis obscurioribus, prope angulum inte-
riorem macula biloba fusca umbraque apud marginem
posteriorem fusco-olivacea. Alae posticae ochraceae
margine interiore grisescente, ad angulum ani fascia
abbreviata fusca. "
Alae anticae subtus ochraceae fasciis duabus canis
fusco-marginatis, in area pallido-cana positis; posticae
ochraceae strigis fuscis tribus.
87^". Dieser schöne Smerinthus muss mit Sm. in-
dicus Boisd., beschrieben von Walker Catal. VII p.
254, einige Ähnlichkeit in der Zeichnung haben, aber
weicht sehr in der Farbe ab. Die hoch ockergelben
475
Bulletin de l'Académie Impériale
476
Hinterflügel zeichnen unsere Species vor allen anderen
dieser Gruppe aus.
Von Hrn. Maack am Ussuri, zwischen dem Flüssen
Noor und Ema, gegen Ende Juni gefangen.
26. Triptogon dissimilis.
Corpus fuscum subtus dilutius; striga dorsali a
fronte ad apicem ani ducta nigra; abdominis segmentis
margine postico dilutioribus; antennae grisescentes,
palpi ferruginei.
Alae dentatae, magis minusve olivaceo-suffusae.
Alae anticae supra apud marginem anteriorem plaga
magna subconiformi obscuriore, nigro et albo-cincta;
apicis dimidio anteriore cano, posteriore fusco; area
postiea obscuriore et dilutiore olivaceo-nubilosa; ma-
eula in medio marginis interioris alteraque prope an-
gulum internum fuscis; posticae fuscae area basali
strigisque dentatis duabus obscurioribus.
Alae anticae subtus griseo-brunneae strigis trans-
versis obscuris quatuor, exteriore dentato-sinuata, ab
apice ad angulum internum ducta; posticae area basali
ferrugineo-brunnea, strigis transversis dentatis tribus.
98"". Dieser schóne Sphingide bietet so viel Eigen-
thümlichkeiten, dass er wohl verdient, in ein ganz
neues Genus gestellt zu werden, welches ich auch
bei der späteren Ausarbeitung dieser vorläufigen Be-
kanntmachungen nicht unterlassen werde zu thun. Dem
Flüselbau nach vollkommen Smerinthus, dem Kórper
und den Antennen nach aber Chaerocampa, setze ich
denselben nur vorläufig in das von Herrn Ménétriès
aufgestellte Genus Triptogon.
Von Hrn. Maack zwischen der Mündung des Us-
suri und dem Noor in der zweiten Hälfte des Monats
Juni dx es
Thorax olivaceo-viridis, vittis lateralibus flavis;
abdominis segmenta duo primaria olivaceo-viridia, duo
sequentia atra, ultima olivaceo-viridia fasciculis late-
ralibus flavis et fasciculo apicali nigro, medio flaves-
cente.
Alae hyalinae; anticae basi, margine posteriore lato
et margine anteriore tenui nigris; posticae margine
interiore lato, posteriore tenui nigris.
43™, Diese Species steht der nordamerikanischen
am nächsten, doch fehlen die braunen Flecke an der
Spitze der Vorderflügel und dann hat unsere Species
noch einen durchsichtigen Streifen in dem breiten
schwarzen Innenrande, welcher allen unseren bekann-
ten Macroglossen fehlt.
Von Hrn. Maack aufgefunden, zwischen der Ussuri-
Mündung und dem Noor, in der letzten Hälfte des
Juni.
28. Euchromía octomaculata.
Caput, antennae pectinatae et thorax coeruleo-mi-
cantes; abdomen nigrum apice cingulisque coeruleo-
micantibus.
Alae anticae supra nigro-fuscae, maculis elongatis
duabus ad basin maculisque subquadratis duabus mar-
ginem posteriorem versus flavescentibus, in basi ma-
cula minuta coeruleo-micante ; posticae "br nigro-
marginatae.
19", Dieses hübsche kleine Thierchen, welches
abermals eine auffallende Erscheinung in so hohen
Breiten ist, wurde von Hrn. Radde im Bureja-Ge-
birge erbeutet.
29. Calligena rosacea.
Corpus pallido-ochraceum, subtus apice fuscescente.
Alae anticae pallido-ochraceae margine posteriore
et anteriore miniaceis, puncto medio punctisque juxta
marginem posteriorem sex nigris. Alae posticae pal-
lido-ochraceae marginem posteriorem versus miniaceo-
suffusae.
Alae anticae subtus pallide ini basi
marginis anterioris maculaque magna rotunda apicis
nigris.
20"". Kleiner als unsere rosea, die Färbung blasser
mehr ins fleischfarbige übergehend; die zackige Linie
in der Mitte der Vorderflügel fehlt unserer Species
günzlich. Auf der Unterseite der Vorderflügel liegt in
deren Spitze ein gut begrenzter, runder schwärzlicher
Fleck.
A Von Hrn. Maack am Ussuri, oberhalb der Ema-
Mündung, Mitte Juli gefunden.
30. Nudaria ochracea.
Corpus ochraceo-sordidum; antennae pectinatae.
Alae anticae supra corpori concolores, puncto medio
punctisque minutis submarginalibus duabus nigris;
D no nrhra-
postice ac posteriore vVilllDUMU m
ceis.
Hidi cine
M e
#
477
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
478
Alae subtus nigricantes, macula media obscuriore
marginibusque ochraceis.
]8»». In Grösse und Form unserer Senex gleich
und mit stärker gekrümmten Fühlern.
Von Hrn. Maack am Ussuri, oberhalb der Ema-
Mündung, Mitte Juli gefangen.
f 31. Chelonia flavida.
Corpus gracile;thorax flavus; abdomen flavum, ro-
saceo-suffusum, serie triplici punctorum nigrorum.
Alae anticae supra flavae ciliis rosaceis, vitta media
longitudinali cervina, saepe rosaceo-suffusa, serieque
macularum submarginalium , saepe obsoletis, ejusdem
coloris; — alae posticae pallido-coccineae macula
media amaculisque submarginalibus nigris.
- Alae subtus pallido -flavae coccineo-suffusae ; anti-
cae maculis discalibus duabus, submarginalibus tribus,
saepe obsoletis, nigris; — posticae lunula media ma-
culisque submarginalibus nigris magis minusve di-
stinctis.
397^. Von zartem schlankem Körperbau wie Rus-
sula, der Wisch in der Mitte der Vorderflügel endigt
meistens in einem Flecke von derselben Farbe, zu-
weilen mehr oder weniger ins rosenfarbige überge-
hend; die Flecke vor dem Aussenrande verschwinden
zuweilen fast ganz.
Die Randflecke der Hinterfügel sind, zuweilen 5
bis 6 an der Zahl, zu einer Binde vereinigt; dagegen
hat eines von unseren Exemplaren nur 2 Flecke. Auf
der Unterseite scheinen nur die beiden Flecke in der
Mittelzelle der Vorderflügel constant zu sein, die Rand-
flecke aber variiren ebenso wie auf der Oberseite.
Von Hrn Radde im Bureja-Gebirge zu Anfang
des Monats Juli gefangen.
. Chelonia rubescens Wal k.
Spilosoma rubescens. Walk. Cat. Lep. Ins. of the
Brit. Mus. III. p. 677 . Var. amurensis.
Die Grundfarbe aller Flügel gleich der unserer
Purpurea, doch variiren die Flecke auf beiden Flü-
eln ungemein, so dass kaum zwei vollkommen gleiche
Exemplare zu finden sind.
Die Vorderflügel des Männchens: sind zuweilen von
einer oder mehreren regelmässigen Flecken- oder
auch Punktreihen durchzogen, zuweilen aber schwin-
den alle Zeichnungen gänzlich und lassen den Flügel
rein gelb. Die schwarzen Flecke der Hinterflügel blei-
ben mehr constant und sind in den meisten Exem-
plaren wie bei Purpurea gestellt.
Das Weibchen hat selten einige bestimmte Punkte auf
den Vorderflügeln, dagegen in der Mitte einen unre-
gelmässigen gelbbraunen Fleck, welcher sich mehr
oder weniger ausbreitet, oder auch ganz verschwindet;
die Hinterflügel sind wie bei Purpurea.
Obgleich dieses Thier bedeutend von Hrn. Wal-
ker's Beschreibung abweicht, so wage ich es dennoch
nicht dasselbe von rubescens zu trennen, da unser
Museum ein Exemplar aus Japan besitzt, welches
einen Übergang von einigen unserer Varietüten zu
Walker's rubescens bildet.
Keinesweges aber gehört unsere Species zu Arctia
strigula Walk., zu welcher Herr Horsfield in seinem
Catal. Lep. Ins. of the East India House die rubescens als
Varietät des Weibchens zieht. Hieraus geht hervor, dass
Hr. Horsfield das Männchen nicht gekannt hat, mir
aber liegen über 40 Exemplare vor, darunter an 30
männliche. '
Von Hrn. Maack von der Ussuri-Mündung an bis
zur Ema und von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge
gefunden. Flugzeit Ende Juni und Anfang Juli.
33. Hepialus variabilis.
[4
Corpus griseo-brunneum.
Alae anticae corpori concolores maculis irregula-
ribus et striga grossa basali, angulum obtusum descri-
bente, albidis; fascia obliqua pallida fusco-marginata
ab apice ad marginem interiorem ducta; macula longi-
tudinali sub-marginali punctisque marginalibus albis.
Alae posticae fusco-griseae, ochraceo-marginatae.
Alae subtus fusco-griseae, ochraceo-marginatae.
26 bis 28°". Etwas grösser als Hectus, in der -
Zeichnung sehr veränderlich, doch constant sind: der
weisse Streif, welcher von der Wurzel der Vorder-
flügel dem Innenrande entlang läuft und sich dann, plótz-
lich einen stumpfen Winkel bildend, in die Mitte des
Flügels zieht, so wie die Zeichnungen des Aussen-
randes, welche denen unserer Velleda ühnlich sind.
Von Hrn. Maack von der Ussuri-Mündung bis
zum Noor in der letzten Hälfte des Juni gefangen.
34. Aroa alba,
Alba, antennarum ramis, fronte et palparum apice
479
Bulletin de l'Académie Impériale
480
pallido-testaceis punctoque medio alarum anticarum
ochraceo, minimo, obsoleto.
34=m Dieses sehr zart gebaute Thier haben wir
Hrn. Maack zu verdanken, welcher dasselbe am Ussuri
oberhalb der Ema-Mündung Mitte Juli gefangen hat.
35. Aroa flava.
Ochraceo-flava, alis anticis supra striga obliqua
atomarum nigrarum interrupta, e medio marginis in-
terioris ad cellulam mediam ducta, obsoletissima.
Mas 30, fem. 35™™. Der Helladia Cram. aus Japan
ühnlich, doch heller gelb, in der Mitte der Vorder-
flügel ohne schwarzen Punkt; der schwarze Streif,
welcher sich von der Mitte des Innenrandes schräg
zur Mittelzelle zieht, viel breiter aber schwächer und
nur durch weitläuftig zerstreute Atome angedeutet.
Von Hrn. Maack am Ussuri oberhalb der Ema
Mitte Juli gefangen.
36. Artaxa confusa.
Antennae ochraceae, brunneo - pectinatae ; corpus
fulvo-brunneum abdomine dilutiore.
Alae anticae brunneo-fulvoque variae, areae ba-
salis dimidio anteriore brunneo, interiore ochraceo;
fascia media obliqua prope marginem anteriorem ochra-
cea, marginem interiorem versus canescente, saepe lu-
nulam mediam obscuram includente; fascia obliqua
brunnea, obscuriore marginata, ab apice ad marginem
interiorem ducta; extus area canescente; linea mar-
ginali dentata brunnea punctoque apud angulum inter-
num nigro. Alae posticae brunnescentes basi dilutiore,
lunula media fasciisque duabus obsoletis obscurioribus.
Alae subtus brunnescentes fasciis duabus commu-
nibus obscurioribus, externa latiore interrupta; alae
posticae dilutiores macula media brunnea.
32 bis 35"", Muss der Art. Atomaria Walker, welche
ich nur aus dessen Beschreibung kenne, in mancher
Hinsicht nahe stehen, doch von ganz anderer Farben-
vertheilung sein.
Von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge und am Ussuri
von Anfang bis Mitte Juli gefangen.
33. Odonestis albo-maeculata,
Ferrugineo-brunnea abdomine dilutiore.
Alae anticae supra striga basali subobsoleta, striga
obliqua, ex apice ad mediam marginis interioris ducta,
extus albido-marginata, strigaque submarginali serrata
obscurioribus; maculis mediis duabus albis, sericeo-
micantibus, altero sub altero positis. Alae posticae
striga transversa obscuriore subobsoleta.
Alae subtus brunneae, basin versus dilutiores, striga
transversa obscuriore. Alae anticae feminae macula
media albida.
Mas 45, fem. 55"", Unserer europäischen Potatoria
nahe stehend, doch dunkler gefärbt (wie die dunkeln
Exemplare von Trifoli) und gegen den Aussenrand
mit violettem Schiller.
Der Streifen welcher sich aus der Mitte des Vorder-
flügels zur Mitte des Innenrandes zieht ist mehr nach
aussen gebogen; die Streifen im Mittelfelde sind viel
grösser und glänzend weiss, der untere grössere tropfen-
fórmig. Männchen und Weibchen sind nur in der
Grósse verschieden, aber nicht auch in der Farbe wie
bei Potatoria. Unsere neue Species hat auch viel Ähn-
lichkeit mit dem Weibchen von Trabula laeta Walker,
doch steht die Spitze des unteren Silberflecks nach
aussen und nicht nach oben wie bei Laeta.
Von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge im Monat Juli
gefangen. .
38. Tropaea Artemis. Brem.
Etud. entom. par Motschulsky p. 64.
Corpus album, antennis flavescentibus, fascia trans-
versa prothoracis pedibusque purpurascentibus.
Alae omnes utrinque subcoeruleo-virides, subpalli-
dae, basi albo-pilosa, ocello medio flavo, antice nigro-
marginato, strigam hyalinam includente. .
Alae anticae margine anteriore purpurascente; po-
sticae maris longissime caudatae, feminae subcaudatae.
Mas 108, fem. 114". Diese Species wurde zuerst
von mir 1853 nach einem unvollständigem Exemplare
aus Peking beschrieben. Sie steht der Luna aus Nord-
amerika am nächsten. Die Farbe ist dieselbe wie beim
Weibchen von Luna; auch in der Form der geschwänz-
ten Hinterflügel gleicht das Männchen mehr der Luna
als der Selene von Indien, doch sind die Augenflecke
| kleiner und länglicher, der durchsichtige Streif durch
die Mitte des Auges schmäler und der Augenfleck
nicht durch einen purpurfarbigen Streifen mit dem
Vorderrande verbunden, sondern ganz getrennt da-
stehend wie bei Selene.
Am meisten von allen verwandten Arten unter-
481
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
482
scheidet sich aber das Weibchen, bei welchem die
Schwünze ganz kurz sind und wie abgeschnitten er-
scheinen.
Von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge, in der ersten
Hälfte des Juli, gefangen.
39. Harpyia Ocypete.
Corpus griseum antennis dimidio basali pectinatis,
apicali nudis.
Alae anticae supra cinereae plaga magna subrotun-
data nigro-fusca (fasciam nigram includente), extus
albido-annulata, apicem versus marginis anterioris
directa, lineaque marginali nigra. Alae posticae albidae
lituris anguli ani duabus nigris, minimis, lineaque mar-
ginali tenui nigra.
Alae anticae subtus cinereae, marginem interiorem
versus dilutiores ; posticae albidae macula anguli ani
obsoleta, nigricante.
45"". Diese Species ist neben Milhauseri zu stellen,
die Flügel sind aber weit mehr in die Länge gezogen,
das ganze Thier ist überhaupt schlanker gebaut. Die
Antennen sind nur bis zur Hälfte gefiedert, dann nackt.
Von Hrn. Maack zwischen der Ussuri- Mündung
und dem Noor, in der letzten Hälfte des Juni, gefangen.
40. Ptilodontis BR |
Corpus pallide ochraceum capite palpisque cane-
scentibus, antennis albidis, fusco-pectinatis, segmentis
abdominis duabus primariis ferrugineis. ^ "^ ~
Alae anticae supra griseae, apice pallido canae, ci-
liis ochraceis, ferrugineo-interruptis; strigis transver-
sis dentatis duabus, posteriore extus pallido-annulata;
margine interiore ferrugineo, dente pallido-ochraceo,
ferrugineo-marginato, brunneo-piloso; — posticae ci-
nereae fascia transversa dilutiore.
. Der Palpina zwar nahe verwandt, doch in
Folgendem auffallend davon abweichend: bedeutend
grösser als Palpina, die Vorderflügel mehr in die Länge
gezogen, daher im Verhältniss schmäler, der Aussen-
rand schräger nach innen gebogen, die Farbe dunkler
und einfarbiger grau. Hinter der ersten Querlinie
fehlen die weissen Punkte nebst den schwarzen Längs-
strichen , wovon dieselben eingefasst sind, die Quer-
linien laufen überhaupt schräger. Der Zahn am Innen-
Tome III.
rande ist hellockergelb mit rostfarbiger Einfassung,
welche sich bis zu den Fransen fortzieht, die Fransen
selbst sind ockergelb und rostfarbig durchbrochen.
Von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge, und von Hrn.
Maack zwischen der Ussuri-Mündung und dem Noor
wührend des Monats Juni gefangen.
4. Pygzaera timoniorum,
Corpus brunneum antennis albis, brunneo-pectinatis,
abdomine griseo.
Alaeranticae margine externo sinuatae, supra gri-
sescentes, apice brunneo, plaga magna subtriangulari
(aream mediam occupante), striga dentata submargi-
nali strigisque duabus basalibus brunneis, pallide gri-
seo-marginatis; alae posticae griseae fascia transversa
obscuriore obsoleta.
Alae anticae subtus brunneo- griseae , apice ferru-
ginescentes, fascia transversa obscuriore , dilutiore
marginata; posticae albicantes, brunneo-atomosae, stri-
gis duabus transversis brunneis.
27°". Könnte wohl, mit Timon zusammengestellt,
ein eigenes Genus bilden, welches von Pygaera zu
trennen wäre. Am Aussenrande der Vorderflügel bil-
det sich ein Vorsprung zwischen Rippe 4 und 5, wo-
durch zwischen diesem und der Flügelspitze eine Ein-
bucht entsteht. In der Anlage der Zeichnungen hat
unsre Species grosse Ähnlichkeit mit Anastomosis und
{noch mehr mit der amerikanischen Inclusa.
~ Von der ersten Querlinie am Vorderrande zieht Sich
ein schräger Streif nach aussen, die zweite Linie in
der Mitte durchschneidend und sich am Innenrande
mit der dritten Querlinie in einen spitzen Winkel ver-
einigend, wie bei Inclusa (bei Anastomosis beginnt die-
ser Streif erst an der zweiten Querlinie); dieses Dreieck,
welches durch die schrägen Streifen, von der dritten
Querlinie und dem Vorderrande begrenzt wird, ist
bei unserer Species dunkelbraun ausgefüllt (Anasto-
mosis hat nur einen dunklen Schatten an der Spitze
dieses Dreiecks am Innenrande). Die dritte Querlinie
ist in der Mitte nach aussen gebogen und nicht so
grade wie bei den beiden Verwandten; der Streifen
längs des Aussenrandes ist hell auf dunklem Grunde
und läuft ununterbrochen fort ohne dunkle Flecke
wie bei Anastomosis und Inclusa.
Von Hrn. Maack am Ussuri, zwischen der Noor-
und Ema-Mündung, im Anfang Juli gefangen.
31
Bulletin de l’Académie Imperiale
484
42, Asteroscopus atrovittatus,
Corpus canum.
Alae anticae supra canae, ante cilia late nigro-
adumbratae, venis nigris; striga transversa postica
vix ulla, striga basali crassa longitudinali, vittis tribus
longitudinalibus marginem posteriorem versus (in cel-
lula 1ma, 2da et 4ta) vittisque duabus obliquis costa-
libus atris; — alae posticae griseae nervis fuscis, fa-
scia media dilutiore obsoleta. >
Alae subtus albidae nervis fuscis, striga arcuata
communi lunulaque media posticarum fuscis. ,
47°", Diese Species ist kleiner und schlanker als
Nubeculosa, weicht aber auch in der Zeichnung von den
übrigen Verwandten ab.
Von Hrn. Maack zwischen der Ussuri- Mündung
und dem Noor in der letzten Hälfte des Juni gefangen.
43. Thyatira trimaculata.
Thorax pallido-brunneus prothorace albo; abdomen
albidum.
Alae anticae supra olivaceo- fuscae maculis tribus
magnis, subrotundatis, pallide fusco-olivaceis , albo-
marginatis, maxima in ipsa basi, secunda in angulo
interno et tertia in apice limbi anterioris positis; ante
cilia serie e maculis minutis quinque concoloribus com-
posita; — alae posticae ig uns weien obso-
leta, linea transversa posteriore fasciaque li
fuscescentibus.
Alae anticae subtus fuscescentes, marginem vers,
riorem versus fusco-conspersae, macula media fa-
sciaque communi (alarum anticarum obsoleta) fuscis.
31"^. Dieses schöne Thierchen ist etwas kleiner
als Batis, die Vorderflügel sind tiefer olivenbraun mit
nur drei Flecken, der grösste an der Flügelwurzel,
der mittlere am Aussenrande und der kleinste in der
Flügelspitze gelegen. Alle drei Flecke sind hell oli-
venbraun mit weissen Rändern , nicht rosafarbig wie
bei Batis. Auf den weisslichen Hinterflügeln zeichnen
sich der Mittelfleck, die dahinter liegende buchtige,
sowie die äussere Randbinde deutlich ab.
Von Hrn. Maack zwischen der Ussuri-Mündung
und dem Noor in der letzten Hälfte des Juni gefangen.
bo]
44, Cymatophora albicostata,
Corpus griseum capite fulvescente-griseo.
Alae anticae supra griseo-fuscescentes margine
anteriore late albicante, striga transversa basali fusca,
lineis ordinariis alteris obsoletis, areae mediae dii
racteribus pallido-flavescentibus, striola obliqua in
apice fusca; — alae posticae griseo-fuscescentes ma-
cula media, fascia arcuata fasciaque lata marginali
obsolete fuscis, ciliis albidis.
Alae anticae subtus fusco-grisescentes macula sub-
triangulari in apice albicanti; posticae albicantes ma-
cula media fasciisque duabus communis obsoleto -fu-
scescentibus.
41"^. Diese Species ist grösser als Or, der Vor-
derrand breiter weiss mit einem schwachen Anfluge
von Fleischfarbe, die grauen Vorderflügel sind einfór-
miger, mit wenigeren und mehr verloschenen Streifen
durchzogen. Die erste ganze Querlinie fängt mit einem
dunklen Wische an dem weissen Aussenrande an und
theilt sich in einen Büschel von vier wellenförmigen
Linien, welche im rechten Winkel den Innenrand er-
reichen. Das Mittelfeld, in welchem die Zeichen wie
bei Or stehen, ist viel breiter und unter dem weissen
Vorderrande eintöniger grau, die Hinterflügel sind
heller, daher die Binden deutlicher.
Von Hrn. Maack zwischen, der Ussuri-Mündung
und dem Noor in der letzten Hälfte des Juni gefunden.
45, Acronycta major.
- Corpus canum.
Alae anticae canae strigis longitudinalibus tribus
(prima basali, secunda et tertia prope marginem pos-
teriorem) nigris, striga transversa submarginali obso-
leta fusca, intus albido-annulata, maculisque ordina-
riis vix nigrocinctis; — alae posticae griseae nervis,
macula media strigaque exteriore sinuata fuscis.
Alae omnes subtus albidae ; anticae apud marginem
anteriorem obscuriores nervis, macula media strigaque
communi fuscis.
57"^. Die Färbung ist noch heller als bei unserer
Psi, die Zeichnungen auf den Flügeln unbestimmter,
die beiden Makeln viel weiter von einander entfernt
wie bei der amerikanischen Lobelia, deren Grösse sie `
auch erreicht.
Von Hrn. Maack am Ussuri, ‚oberhalb der Ema,
Mitte Juli gefangen.
46. Leucania radtata.
Corpus flavescente-testaceum.
485
des Seiences de Saint - Pétersbourg.
486
Alae anticae supra flavescente-testaceae vena me-
diana pallide rufescente-adumbrata , apice pallido-ru-
fescente, vitta obliqua flavescente-testacea punctisque
duabus nigris distinctis, ad marginem posteriorem in
vena secunda et quinta; — alae posticae canescen-
tes, ante marginem posteriorem albidae.
Alae anticae subtus flavescente-albae , posticae al-
bae; alae omnes margine anteriore fusco-atomosae,
puncto medio punctisque ante cilia nigris.
29"". Die Grundfarbe dieser Leucania ist gelblicher
als bei Pallens, längs der Mittelrippe läuft ein röthli-
licher Streif; das Feld an der Flügelspitze ist röthlich
und durch einen gelblichen Wisch getheilt, welcher
aus der Flügelspitze selbst ausgehend, gegen die Mitte
des Flügels sich herunterzieht; die röthlichen Stellen
sind von feinen, gelblichen Linien durchzogen; gegen
den Aussenrand liegen zwei schwarze Punkte und
eine Reihe sehr kleiner schwarzer Punkte vor den
Fransen.
Von Hrn. Maack am Ussuri, zwischen dem Noor
und Ema, Ende Juni und Anfang Juli, gefangen.
4% Caradrina tristis,
Alae anticae subtus cinereae puncto minuto, ma-
cula majore , in loco stigmatibus ordinariis , anne,
undulata obsoletissima fuscis; alae posticae dilutiores
griseae puncto medio nigro.
Alae subtus grineae; posticae dilutiores macula me-
dia minuta.
25"". Zu Lenta und Uliginosa gehörig, doch sind
die Vorderflügel ohne alle Querlinien, nur die gewäs-
serte Linie ist sebr undeutlich und kaum zu erkennen.
Von Hrn. Maack am Ussuri, oberhalb der Ema-
Mündung, Mitte Juli gefunden.
' 48, Caradrina montana.
Corpus griseum.
Alae anticae supra cinereae punctis costalibus ni-
gris quatuor, macula renali distincta (macula orbi-
Culari nulla) fusco-cincta, lineis ordinariis et linea
transversa media fuscis; — alae posticae albicantes
macula media margineque posteriore canescentibus.
Alae anticae subtus griseae, marginem interiorem
versus dilutiores; — posticae albidae, fusco-atoinosae,
margine posteriore griseo; — alae omnes linea arcuata
communi punctoque medio (anticarum obsoleto) fu-
scescentibus,
31™, Diese Species ist grösser als Cubicularis, mehr
aschgrau, die zweite Querlinie und die Wellenlinie
werden aus sehr kleinen Pfeilstrichen gebildet, ohne
hell gerandet zu sein.
Die Hinterflügel haben einen grauen Mittelfleck
und sind nicht so weiss wie bei Cubicularis.
Von Hrn. Radde im Apfelgebirge, im Juli, gefangen.
$ 49, Agrotis ononensis.
Thorax brunnescens ; abdomen griseum.
Alae anticae supra griseo-cinereae linea longitudi-
nali basali et macula pyramidali, maculas ordinarias
includente , nigerrimis ; linea transversa posteriore et
serie sagittarum ante marginem posteriorem obsoleto-
fuscis; — alae posticae cinereae, basin versus dilutiores.
Alae anticae subtus griseae; — posticae albidae,
ante marginem anteriorem fusco-conspersae.
33"". Diese Species ist einigermaassen der Obeliska
Var. Villiersit vergleichbar, doch ohne Zapfenmakel,
die runde Makel sowie die Nierenmakel sind viel
kleiner, der Pyramidalfleck ist linger und beginnt
schon vor den Makeln und schliesst erst hinter den-
selben; eine Reihe Keilflecke liegt längs des Aussen-
randes.
Von Hrn. Radde am Onon, am 2. Juli, gefangen.
50. Noctua speciosa.
Corpus griseum.
Alae anticae suprafuscae, canescente-suffusae, lineis
transversis maculisque ordinariis distinctis albido-ca-
nis, macula areae basalis obscura, area media ad mar-
inem interiorem canescente, linea undulata areae.
posticae obscura, extus canescente-marginata; — alae
posticae griseae, marginem posteriorem versus obscu-
riores.
Alae subtus griseae umbra transversa obscuriore.
40"^, Dieses schöne Thier erinnert in der Färbung
an Kollari, weicht aber in der Zeichnung bedeutend
ab. Die Vorderflügel haben einen starken Seidenglanz;
alle Querlinien zeichnen sich hellgrau auf dunklem
Grunde sehr deutlich ab, sowie die hell gerandeten
Makeln. Einen eigenthümlichen Lauf nimmt die äus-
sere Querlinie, indem dieselbe, von der Nierenmakel
ungewühnlich weit entfernt, vom Vorderrande einen
starken Bogen nach aussen beschreibt und fast die
sehr gebuchtete Wellenlinie berührt und dann schräg
+
487 e
Bulletin de l'Académie Impériale
ELI
in fast grader Linie den Innenrand erreicht; der Raum
zwischen diesen beiden letzten Linien ist sehr dunkel,
aber ausserhalb der Wellenlinie hell grau. .
Von Hrn. Radde am Ussuri, Ende Juli, gefangen.
51. Noctua fuscostigma,
Thorax brunneus; abdomen flavescente-griseum.
Alae anticae supra brunneae punctis costalibus sep-
tem nigris, septimo prope apicem distinctiore ; striga
apicali elongata nigra; dimidio areae mediae marginem
anteriorem versus obscuriore, maculas ordinarias fusco-
nigras includente; lineis ordinariis obsoletis; striga
fusca inter lineam transversam posteriorem et undu-
latam distincta; — posticae sordido-flavescentes lu-
nula media obsoleta fasciaque marginali lata fuscis.
Alae anticae subtus fuscescentes, juxta marginem
anteriorem dilutiores; — posticae flavescentes, mar-
gine anteriore brunneo conspersae.
35" Diese Art ist dunklen Varietäten von Baja
vergleichbar, doch in Folgendem davon unterschie-
den: beide dunkelgrauen Makeln liegen in einem tief
schwarz-braunem Felde, die innere Querlinie ist ein-
fach und läuft viel schräger nach aussen, die äussere
Querlinie ist grader, dahinter fehlen die weissen Pünkt-
chen, sowie die schwarzen Streifen, worauf sie liegen,
gänzlich. Die Wellenlinie beginnt mit einem schwar-
zen Fleck am Vorderrande und endigt mit einem
zweiten am Iunenwinkel.
Die Hinterflügel sind schmutzig gelblich, mit dun-
kelgrauer Randbinde. |
Von Hrn. Maack am Kengka-See, zu Anfang des
. Monats August, gefangen.
52, Noctua descripta.
Thorax griseo-fulvus; abdomen grisescens apice
fulvo.
. Alae anticae cano- et brunneo-mixtae, linea trans-
versa basali distincta, maculis ordinariis canis nigro-
cinetis, macula brunnea inter illas, umbra transversa
media, linea transversa posteriore arcuata lineaque
undulata brunneis; — alae posticae flavescente-cine-
reae, marginem posteriorem versus obscuriores, lunula
media obsoleta.
Alae subtus griseo-fuscae lunula media strigaque
arcuata communi obsoleto-fuscis; — posticae prope
marginem anteriorem brunneo-conspersae.
32 bis 34"". Der Dahlii und Festiva am nächsten
stehend, die Vorderflügel sind aber kürzer, daher im
Verhältniss breiter, dunkler braun gefärbt, die äussere
Querlinie ist nicht gezähnt wie bei den beiden genann-
ten, auch liegen keine weissen Pünktchen hinter der-
selben, die dunkle Wellenlinie mit starken Buchten
fast im Zickzack laufend, hat keinen hellen Rand.
Von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge, Mitte Juli,
gefangen.
53. Xanthia flavostigma.
Corpus grisescente-flavescens.
Alae anticae supra flavescentes plaga media ferru-
ginescente, maculas ordinarias flavas includente; vitta
apicali obliqua ferruginea, in plagam mediam con-
fluente; linea transversa posteriore obsoletissima ; se-
rie punctorum nigrorum submarginali et maculis ni- .
gris marginalibus in cellulis; — alae posticae nigri-
cantes, apud marginem anteriorem albidae.
Alae subtus linea arcuata communi obsoleta pune-
tisque marginalibus nigris; anticae fuscescentes ma-
culis ordinariis paginae superioris obsoletis, area pos-
tica pallido-lutescente; posticae albidae fusco-con-
spersae.
30"". Dieses hübsche Thierchen, welches meines
Wissens keiner bekannten Art in der Zeichnung nahe
steht, wurde von Hrn. Maack zwischen der Ussuri-
Mündung und dem Noor, in der letzten Hälfte des
Monats Juni, gefangen.
54, Miselia viridi-mixta,
Corpus griseum thorace fusco-piloso.
Alae anticae supra pallido-canae, nigrescente- et vi-
ridi-variae, dimidio anteriore areae basalis nigricante,
lineis transversis basalibus duabus nigris; macula or-
biculari cana, interne virescente; macula renali magna
indistincta; macula tertia, in medio marginis interioris
posita, subrotundata cana; inter maculas ordinarias
fascia lata nigricante, ad marginem interiorem ducta,
strigis nigris marginata et maculam viridem prope
maculam renalem, alteram prope angulum posticum
includente ; area postica in apice nigricante, viridi-in-
termixta; lineis ordinariis apud marginem anteriorem
distinctis, marginem interiorem versus obsoletis; —
alae posticae canae lituris anguli ani nigris, viridi-
atomosis.
489
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
490
ee
Alae anticae subtus griseae maculis costalibus tri-
bus nigris; posticae albidae.
sg, Unsre Species hat die Grösse von Bimaculosa,
die Vorderflügel sind aber schmäler und der Aussen-
rand derselben schräger nach innen gezogen. Der
Mittelschatten läuft sehr schräg vom Vorderrande
nach dem Innenwinkel; die Wellenlinie beginnt mit
einem weissen Flecke und beschreibt in der Mitte
einen starken Winkel nach aussen, so dass dieselbe
einen doppelten Bogen beschreibt.
Von Hrn. Maack zwischen der, Ussuri- Mündung
und dem Noor, in der letzten Hälfte des Juni, gefangen.
55. Cloantha intermediata.
Thorax olivaceus lateribus albis ; abdomen canescens.
Alae anticae supra cano- et albido-radiatae margine
anteriore obscuro-griseo , macula renali pallido-oliva-
cea, albo-cineta et strigulam albam includente ; vitta
media olivacea, marginem posteriorem versus latissima,
maculam renalem dimidiatim includente; punctis quin-
que, in loco lineae transversae posterioris, nigris; stri-
gis longitudinalibus tribus atris: prima a basi ad
mediam alae ducta (vittam olivaceam determinante),
secunda apud marginem interiorem, tertia (supra albo-
marginata) a macula renali marginem posteriorem ver-
sus ducta; maculis sagittatis quatuor atris ante mar-
ginem posteriorem; ciliis olivaceis, dentibus elongatis
sex albis interruptis; — alae posticae cinereae lunula
media margineque posteriore, albido-ciliato, nigris.
Alae anticae subtus fuscae, posticae albidae macula
media nigra; alae omnes serie punctorum nigrorum
(in loco lineae arcuatae), a punctis his ad marginem
posteriorem rufae.
39"" Neben Perspicillaris stehend ist unsere Species
doch von derselben auffallend verschieden. Der Vor-
derrand ist von der Wurzel aus breit hellgrau einge-
fasst, am Rande selbst in's Dunkelgraue übergehend
und die halbe Nierenmakel bedeckend, aber nicht pur-
purfarbig übergossen wie bei Perspicillaris, der schwarze |
Längsstreif der Basis biegt sich nicht vor der Nieren-
makel nach dem Innenrande zu, sondern läuft ganz
gerade, wodurch der dunkle Zahn vor dieser Makel
eine ganz andre Form erhält, viel kleiner und be-
stimmter begrenzt ist; der schwarze, nach oben weiss
eingefasste Längsstrich, welcher von der Nierenmakel
nach aussen läuft, ist von dem dunklen Felde einge-
schlossen, bei Perspicillaris aber begrenzt er dieses
Feld; ausserhalb der Nierenmakel, gegen den Vor-
derrand, liegen drei schwarze Punkte, bei Perspicil-
laris nur einer, gegen den Innenrand zu aber zwei wie
bei Perspicillaris. Am Aussenrande hat unsere Spe-
cies oben zwei, in der Mitte drei weisse Zühne, Per-
spicillaris nur zwei. Der weisse, dunkel eingefasste
Zahn am Innenrande an der Basis fehlt hingegen un-
srer Species günzlich.
Von Hrn. Maack am Kengka-See, Anfang August,
gefangen.
56. Cucullia perforata.
Corpus griseum abdomine dilutiore.
Alae anticae supra cinereae, fuscescente-variae, linea
basali longitudinali maculaque ante maculam orbicu-
larem nigris; maculis ordinariis fuscis albido-cingu-
latis; macula cana in area media; linea transversa
exteriore undulata; area postica cana striolis in cel-
lula prima, quarta, sexta et septima, lunulisque mar-
ginalibus parvis nigris; — alae posticae albido-cinereae
margine exteriore late nigricante, ciliis albidis.
Alae anticae subtus. nigricantes; posticae sicut pa-
gina superior.
38"". Diese Species steht dem Weibchen von Gna-
phalii am nächsten, doch ist die runde Makel fast
viereckig, vor derselben liegt ein schwarzer Fleck;
von diesem Flecke aus beschreibt die erste Querlinie
zwei scharfe einfache Zühne (nicht doppelte wie bei
Gnaphalii, der erste Zahn ist durch einen weissen
Keilfleck nach aussen eingefasst, ähnlich wie bei Abro-
tani W. V. Hinter der àusseren Querlinie am Vorder-
rande ein Paar schwarze Striche, ähnlich wie bei Abro-
tani. Das Saumfeld ist ganz hellgrau und schliesst
nur die schwarzen Längsstreifchen ein, aber keinen
weiteren Schatten vor den Fransen, wie es fast bei
allen übrigen Cucullien der Fall ist.
Von Hrn. Maack am Ussuri oberhalb der Ema,
Mitte Juli, gefangen.
53. Acontia albonitens,
Corpus niveum apice palparum nigricante.
Alae omnes utrinque albidissimo-nitescentes ; an-
ticae punctis 3—7 nigris ante cilia, magis minusve
obsoletis.
96 bis 30"", Dieses Thierchen weiss ich keinem `
anderen an die Seite zu stellen, es ist vom schónsten
491
Bulletin de l'Académie Empériale
492
weissen Atlasglanz, die schwarzen Punkte am Aussen-
rande sind mit unbewaffnetem Auge kaum zu bemerken.
Von Hrn. Maack am Ussuri oberhalb der Ema,
Mitte Juli, gefangen.
58. Glaphyra atomosa.
Corpus albidum.
Alae supra albae, magis minusve fuscescente-con-
spersae.
Alae anticae supra lineis ordinariis fuscis indi-
stinctis; posticae macula media obsoleta.
Alae anticae subtus fuscescentes ciliis albis;
posticae albae, marginem anteriorem versus fusco-con-
spersae maculaque media fusca.
5 bis mn. Gewissen Acidalien nicht unähnlich, mehr
oder weniger brüunlich bestaubt, wodurch die innere
und äussere Querlinie auch mehr oder weniger deut-
lich hervortritt, doch ist die äussere stets sichtbar
so wie auch die Wellenlinie.
Von Hrn. Maack am Ussuri oberhalb der Ema,
Mitte Juli, gefangen.
59. Toxocampa maxima.
Thorax griseus collari atro-brunneo; abdomen fla-
vescente-cinereum.
Alae anticae supra griseae, strigulis brunneis con-
spersae, puncto minutissimo, in loco maculae orbicu-
laris, et macula renali atris; lineis transversis ordina-
riis brunneis: basali dimidiata, anteriore subrecta et
exteriore obsoleta; umbra media extus angulum de-
scribente et maculam renalem attingente; spatio sub-
marginali obscuriore nervis dilutioribus; linea trans-
versa distincta, pallido-cinerea; macula marginis ante-
rioris magna brunnea, inter hanc lineam et lineam
transversam exteriorem posita, serieque macularum
‚nigrarum ante cilia; — alae posticae flavescente-sor-
didae fascia marginali lata nigra serieque lunularum
nigrarum ante cilia.
Alae subtus flavidae fascia submarginali communi
atra; anticae in medio fuscescentes; posticae puncto
medio nigro.
Mas 48, fem. 547™. Diese Species ist weit grösser
als alle europäischen, in der Färbung ähnlich unserer
Lusoria, die Linien dunkler und deutlicher ausge-
sprochen, die halbe Linie, so wie die erste ganze vom
Vorderrande ziehen sich fast grade herunter. Das
Saumfeld ist braun, nach dem Innenrande zu heller,
die Wellenlinie suben sich auf dem dunklen Grunde
sehr deutlich ab und ist ganz anders geschwungen
als bei Lusoria. Die Randbinde der Hinterflügel ist
breiter und schwärzer.
Die Unterseite der Flügel ist gelber als bei Lusoria
und auch hier sind die Binden sowohl breiter als
schwärzer.
Von Hrn. Radde bei Blagoweschtschensk und am
Ussuri, von Hrn. Maack am Ussuri oberhalb der Ema
bis zum Kengka See gefangen. Flugzeit von Mitte
Juli bis August.
60. Bolina flavomaculata,
Thorax flavescente-cinereus; abdomen griseum.
Alae anticae supra fuscae, cano-variae, area basali
fusco-nigra, in ipsa basi plaga maculaque in margine
interiore canis; fascia a margine anteriore ad marginem
interiorem ducta et in cellula media punctum nigrum,
loco maculae orbicularis, includente, canescente; ma-
cula renali maxima, grisea in area nigro-fusca mar-
gineque posteriore canescente. — Alae posticae nigro-
fuscae plaga media magna maculaque anguli anterioris
subrotunda flavis, vitta anguli ani sordide flava.
Alae anticae subtus flavae margine anteriore et
posteriore sordido-fuscis, fascia media nigro-fusca;
posticae fuscescentes plaga magna paginae supandn
sordide flava.
45"". [n der Grösse und Färbung der Darceta hes-
perica H. Sch. ähnlich, aber doch zu Bolina gehörig.
In der Zeichnung der Vorderflügel ist grosse Über-
einstimmung mit Caylino, doch ist die Querlinie, welche
das Basalfeld abschliesst, stärker gebuchtet und dop-
pelt, die darauf folgende hellgraue Binde schliesst
einen schwarzen Punkt ein, welcher die Ringmakel
anzeigt, der äussere Saum dieser grauen Binde gegen
den Innenrand mehr nach aussen laufend, als bei Cay-
lino, die Wellenlinie trägt in der Mitte einen vor-
springenden Zahn nach aussen. Wie die Diagnose
zeigt, so weichen die Hinterflügel ganz ab in der Farbe
von der anderer Bolinen und sind denen der Hespe-
rica ühnlich.
Dieses schóne Thier wurde uns von Hrn. Maxi-
mowicz, Reisenden des botanischen Gartens in St.
Petersburg, eingesandt, welcher dasselbe am Amur
oberhalb Kusnezowka am 19. Juni gefunden hat.
des Seiences de Saint-Petersbourg.
494
61, Catocala Dula.
Thorax nigricante-griseus, abdomen cinereum.
Alae anticae supra nigricante-griseae, viridescente-
suffusae, macula renali obsoletissima, macula subrenali
distinctiore nigro-cincta, lineis ordinariis distinctis
serieque marginali punctorum, extus albidorum intus
nigrorum.
Alae posticae coccineae, prope marginem anterio-
rem flavescentes, fascia trisinuata fasciaque marginali
lata, intus bisinuata, nigris, ciliis albis nigro-interruptis
vittaque anguli antici alba, non interrupta.
Alae anticae subtus nigrae fasciis duabus albis:
prima obliquá, abbreviata; posticae nigrae margine
interiore coccineo, basi alba, cano-suffusa, lunulam ni-
gram includente, fasciaque posteriore alba, in marginem
interiorem confluente; ciliae sicut pagina superior.
64"^, Unsere neue Art steht der Sponsa am näch-
sten, die Oberseite der Vorderflügel ist aber dunkler,
von einem olivengrünen Schimmer ganz überzogen,
die Nierenmakel ist ganz verloschen; auf den Hinter.
flügeln ist das Roth brennender mit einer Beimischung
von Carmin und gegen den Vorderrand in's Gelbliche
übergehend. Der grósste Unterschied von Sponsa zeigt
sich aber auf der Unterseite der Flügel, hier stehen
die viel breiteren, rein weissen Binden der Vorderflügel
auf schwarzem Grunde; die Hinterflügel sind an der
Wurzel mit bläulich-grauem Anfluge, in diesem Felde
liegt der schwarze Halbmond, welcher von der darauf
folgenden schwarzen Binde durch einen weissen Fleck
getrennt ist. Der rothe Innenrand ist viel schmäler als
bei Sponsa, die Mittelbinde rein weiss und breiter als
bei Sponsa, und vereinigt sich am Innenwinkel mit
dem rothen Innenrande.
Von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge, Ende Juli,
gefunden.
. Catocala Lara.
Corpus supra thorace cano, abdomine cinereo, sub-
tus flavescente-album.
Alae anticae supra canae, nigrescente-nubilosae,
olivaceo - -intermixtae, striga transversa interiore et
posteriore distinctis, striga undulata saepe obsoleta,
umbra media lata nigra, maculam renalem includente,
lunulisque ante cilia nigra extus albo-marginatis; —
alae posticae nigrae, basi cinereo-fusco-pilosae, fascia
media, macula oblonga anguli anterioris ciliisque ni-
gro-intertuptis, flavescente-albis.
Alae anticae subtus nigrae flavescente-albo-bifascia-
tae; — posticae flavescente-albae, fascia media et mar-
ginali nigris, macula anguli anterioris ciliisque nigro-
interruptis, flavescente-albis.
60 bis 80"", Diese Species ist der nordamerikani-
schen Cerogama sehr nahe verwandt, doch sind die
Vorderflügel nicht so gelblich, wie bei dieser, sondern
mehr weisslich- grau, die üussere Querlinie ist ganz
anders gezahnt; bei Cerogama ist dieselbe gleich der
von Fraxini, bei unserer Species aber nach dem her-
vorspringenden Doppelzahn tief nach innen gebogen,
noch tiefer als selbst bei Electa. Die Hinterflügel sind
an der Wurzel aschgrau behaart, aber nicht gelblich
wie bei Cerogama, ebenso ist die Mittelbinde, so wie
der Fleck am Aussenwinkel viel breiter und nicht so
gelb, sondern fast weiss.
Auf der Unterseite ist die äussere Binde der Vor-
derflügel gleichfalls breiter und heller, als bei der
amerikanischen Species, die schwarze Dinde der Hin-
terflügel schmäler, erreicht den Innenrand nicht (wie
es bei Cerogama der Fall ist) und findet sich auf einer
viel helleren Grundflüche.
Von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge, Ende Juli
und Anfang August, gefangen.
ep, Catocala dissimilis,
Corpus griseum.
Alae anticae supra fusco-griseae umbra media ob-
liqua, maculam renalem includente, in area albida
posita, linea transversa posteriore distincta, alteris
obsoletis; — alae posticae nigrae, fascia media subdi-
lutiore maculaque anguli antici alba.
Alae subtus nigrae; anticae fasciis duabus (anteriore
abrupta) apiceque ultimo, posticae fascia media an-
guloque antico albis.
47"". Diese eigenthümliche Catocala ist schwer mit
‚einer der bekannten zu vergleichen. Die Oberseite der
Vorderflügel ist dunkelgrau; in der Mitte des Flügels,
den Vorderrand berührend, liegt ein grosses weiss-
liches Feld, dadurch zieht sich ein grauer Schatten
schräg bis zur äusseren Querlinie, welcher die Nieren-
makel einschliesst ; die äussere Querlinie ist allein
deutlich und wie bei Conversa gezahnt. Die schwar-
zen Hinterflügel führen eine ganz verloschene Mittel-
495 Bulletin de l’Académie Impériale 496
binde, welche sich kaum von der Grundfarbe abzeich-
net und einen grossen, weissen Fleck am Aussenwinkel
besitzt.
Die Unterseite der Flügel ist schwarz mit der ge-
wöhnlichen halben und ganzen weissen Binde der
Catocalen und einem weissen Flecke an der Flügel-
spitze. Auf den Hinterflügeln ist die verloschene Binde
der Oberseite deutlich und weiss, der grosse weisse
Fleck am Aussenwinkel ist auch hier vorhanden.
Von Hrn. Radde aus dem Bureja-Gebirge.
64. Agnomonia juvenilis.
Alae nigrae fascia et ciliorum dimidio anteriore
albis; fascia alarum anticarum obliqua ab angulo in-
terno ad marginem anteriorem, posticarum abbreviata
ab angulo ani angulum anteriorem versus ducta.
35"". Dieses einfach gefärbte Thier steht unstrei-
tig zunächst Anilis aus Nord-Amerika. Auf schwar-
zem Grunde führt jeder Flügel eine weisse Binde, die |, ackige Querlinie. Das graue Saumfeld wird, wie bei
der Vorderflügel fängt etwas hinter der Mitte des Vor-
derrandes schmal an, erweitert sich aber bald, in-
dem sie nach aussen einen Winkel bildet, und läuft
dann, sich allmählich wieder verjüngend, bis zum In-
nenwinkel. Die Binde der Hinterflügel beginnt am
Innenwinkel und läuft, sich etwas erweiternd, grade
gegen den Aussenwinkel, bricht aber auf der Mitte
des Weges plötzlich ab. |
Von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge, und von Hrn.
Maack zwischen der Ussuri-Mündung und dem Noor
gefangen. Flugzeit Mitte Mai bis Ende Juni.
65. Remigia ussuriensis,
Corpus cinereum.
Alae griseae, pallido-fasciatae et fusco-striatae.
Alae anticae supra fascia transversa basali pallido-
cinerea, strigis fuscis marginata; puncto submedio
nigro, umbra media recta a margine ànteriore ad mar-
ginem interiorem ducta; fascia lata pallide flavescente-
cinerea lineam transversam exteriorem includente;
striga submarginali arcuata, griseo- flava ab apice ad
angulum internum ducta, intus linea nigra serieque
punctorum nigrorum ante cilia; — alae posticae
striga media obsoleta strigaque pallida submarginali.
Alae subtus griseae, anticae punctis nigris duabus
altero post alterum positis, basin versus, fasciisque
duabus dimidii exterioris pallidis, fuscis marginatis;
— posticae strigis arcuatis tribus fuscis.
40"7, Unsere Species unterscheidet sich von den
verwandten Arten sehr gut, so dass kaum nöthig ist
eine Vergleichung mit diesen anzustellen.
Die Grundfarbe aller Flügel ist grau, nicht weit
von der Wurzel zieht sich, auf den Vorderflügeln, die
erste, helle Binde ziemlich grade vom Vorder- zum
Innenrande, welche durch dunkle Linien eingefasst
ist; dann folgt ein schwarzer Punkt in der Mittelzelle
und dann ein dunkler Schatten ungefähr durch die
Mitte des Flügels laufend und beide Ränder verbin-
dend. Die darauf folgende helle, gelblich-graue Binde
nimmt die ganze äussere Hälfte des Vorderrandes ein
und verjüngt sich stark nach dem Innenrande, wo sie,
das dritte Viertel desselben einnehmend, endigt. Diese
Binde ist nach innen ganz grade durch den erwähn-
ten Querschatten begrenzt, nach aussen aber ist die-
selbe sehr stark ausgezackt; in dieser Binde liegen am
Vorderrande drei dunkle Fleckchen und die äussere
den meisten übrigen Gattungsgenossen, von einem hel-
len, gelblichen Streifen durchzogen, welcher von der
Flügelspitze zum Innenwinkel laufend, zwei flache
Bogen bildet und nach innen durch eine schwarze
Linie begrenzt ist; am Aussenrande befindet sich die
|
gewühnliche schwarze Punktreihe.
Die grauen Hinterflügel sind an der Wurzel am
dunkelsten, als Fortsetzung der äussern Querlinie der
Vorderflügel sind dieselben von einer, kaum bemerk-
baren, wellenförmigen Linie durchzogen; gegen den
Aussenrand durchläuft die Flügel ein hellgrauer Quer-
streif, welcher den Aussenwinkel mit dem Innenwin-
kel fast in gerader Linie verbindet.
Die Unterseite der Flügel ist grau, die Vorderflügel
sind mit zwei schwarzen Punkten besetzt, wovon der
erste nicht weit von der Wurzel steht, der äussere
dem Punkte auf der Oberseite entsprechend. Die äus-
sere Hälfte der Flügel wird von zwei hellen Binden
durchzogen, von denen die innere, breitere von fast
geraden Linien, die äussere von dunklen Wellenlinien
eingefasst wird. Durch die Hinterflügel laufen drei,
nach innen kleine Bogen bildende, dunkle Linien.
Von Hrn. Maack am Ussuri, oberhalb der Ema-
Mündung, Mitte Juli, gefangen.
(Fortsetzung folgt.)
497
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
19%
Über das Wort «Sampo» im finnischen Epos,
von A. Schiefner. (Lu le 15 mars 1861).
Eine genauere Betrachtung der verschiedenen Ele-
mente, welche der ehstnischen Sage vom Kalewi-poeg
zu Grunde liegen, führt zu dem Resultat, dass wir
es hauptsächlich mit mehr oder minder treu erhalte-
nen Zügen altnordischer Mythologie zu thun haben.
Hauptsächlich sind es Thör-Mythen, welche sich um
die sagenhafte Gestalt des Kalewi-poeg gelagert ha-
ben, daneben finden wir aber auch einzelnes, was in
naher Beziehung zu Odhinn steht. Eine gróssere Man-
nigfaltigkeit von einzelnen Personen bietet uns die Ka-
levala. Die drei Hauptgestalten, welche in derselben
auftreten, Wäinämöinen, Ilmarinen und Lemminkäinen
theilen sich in die verschiedenen Rollen, welche der
ehstnische Kalewi-poeg allein übernehmen muss. Es
sind aber die einzelnen Functionen, welche jedem
der drei Brüder zuertheilt werden, nicht allzusehr an
ihren Namen gebunden, sondern, wie bereits Lönn-
rot in der Vorrede zur zweiten Ausgabe der Kalevala
$ 2 bemerkt, singt einer das von Wäinämöinen, was
ein anderer dem Ilmarinen, ein dritter dem Lemmin-
käinen zuschreibt; und ebenso erzählt einer das von
Lemminkäinen, was ein anderer dem Kullervo oder
dem Joukahainen beilegt. Man sieht also, dass der
Name nicht allzuviel zur Sache thut. Und auch die
Sache ist mannigfachen Umgestaltungen und Aus-
schmückungen ausgesetzt. Als einen ziemlich ge-
sicherten Ausgangspunkt werden wir aber festzuhal-
ten haben, dass die westlichen Zweige des finnischen
Stammes keine ausgebildete Götterlehre aus ihrer fer-
ner- oder näherliegenden Heimath in ihre jetzigen
Wohnsitze mitbrachten, sondern eine solche erst ken-
nen lernten und schon fertig aufnahmen, als sie mit
einzelnen ihnen in der Cultur vorausgeeilten Völkern
des indogermanischen Stammes in nähere Berührung
kamen. Was die finnischen Völker vorher besassen,
wird sich nicht viel über den Schamanismus erhoben,
oder höchstens auf eine Anzahl von elementaren We-
sen beschränkt haben. Die neue, von dem benach-
barten Culturvolke aufgenommene Lehre wurde aber
mit einer Treue festgehalten, welche uns gewiss jetzt
noch manchen Zug altnordischer Mythe, der längst
in Scandinavien und der schriftlich erhaltenen Litte-
ratur untergegangen ist, aufbewahrt hat. So wenig
aber eine ona sich in einem DUNEN Zustande
Tome III
erhalten lässt, so bildsam und umgestaltbar sind auch
die Mythen, sie büssen einzelne Bestandtheile ein und
nehmen im Laufe der Zeit fremde Elemente in sich
auf. Herrscht irgend eine Ähnlichkeit zwischen ge-
wissen Mythen, so ist ihrer Verschmelzung kein Hin-
derniss in den Weg zu legen, und so erlebt man es,
dass ein Mythus auf den andern gepfropft wird. Neue
Nahrung fliesst dem Mythus auch aus einer andern
Quelle zu. Es ist die Mär von grossen Helden und
deren Thaten, und dann die Wunderwelt des Mär-
chens, welche den erlöschenden Funken des Mythus
frisch beleben. Wie es anderswo in dieser Hinsicht
gegangen ist, dürfen wir die Sache auch im finnischen
Norden annehmen. In Ermangelung mächtiger Ereig-
nisse und gewaltiger Helden hat hier natürlich die
Märchenwelt ein grösseres Recht behauptet.
Im Jahre 1858 habe ich in einem Aufsatze über
den Mythengehalt der finnischen Märchen (Bull. hist.
phil. T. XII, N’ 23, 24 — Mélanges russes T. II, S.
599 — 624) auf verschiedene Punkte in den finni-
schen Mürchen aufmerksam gemacht, durch die wir
an einzelne Züge in den Kalevala-Runen erinnert wer-
den, zugleich aber auch darauf hingewiesen, wie rück-
sichtlich des Stoffes Lied und Märchen bei einander
zu Borg gegangen sind. Eine noch tiefere Einsicht
in diese Verhältnisse erhalten wir, wenn wir nun
noch die neueren Sammlungen russischer Márchen mit
in das Bereich unserer Forschung ziehen. Dann er-
sehen wir, dass so mancher Zug, den man bisher aus
den Runen in die Märchen gewandert glaubte, viel-
mehr den umgekehrten Weg zurückgelegt hat. Ja, es
hat den Anschein, als wenn sogar einige sehr wesent-
liche Punkte in der Kalevala ihre Entstehung erst
den Märchenkreisen verdanken. Vornehmlich ist es
mir immer aufgefallen, dass die Wirthin von Pohjola
das der Heimath der Heldenbrüder feindliche Princip
ausmacht, während der Wirth von Pohjola, gegen den
zwar Lemminkäinen kämpft, und ihn sogar im Zwei-
kampftödtet, eine ziemlich untergeordnete Rolle spielt.
Es erinnert Louhi, des Nordlands Wirthin, uns zu
sehr an die bösen Frauen der russischen Märchen,
deren Stelle in den litthauischen Märchen die Lau-
me’s, bei den Finnen Syöjätär (d. h. die Fresserin)
einnimmt. Sie tragen im Russischen den Namen Babä
Jagä, in Weissrussland Baba Juhä, fahren in einem
eisernen Mörser durch die Luft, schwingen dabei den
32
499
Bulletin de l'Académie Impériale
500
Stóssel und verwischen ihre Spuren mit dem Besen ').
Auffallend ist es, dass Louhi's Tochter, der Gegen-
stand, um den sich Wäinämöinen, Ilmarinen und Lem-
minkäinen bewerben, keinen Namen trägt, gerade so
wie im Märchen nur schlechthin von einer Königs-
tochter ohne Namen die Rede ist. Auch das Auf-
treten der drei Brüder Wäinämöinen, Ilmarinen und
Lemminkäinen ist ungefähr so wie in manchen Mär-
chen. Lemminkäinen, der jüngste der Brüder, hat die
Verwegenheit, welche dem jüngsten Bruder vieler
Märchen eigen zu sein pflegt. Auch sein Schicksal ist
ein solches, wie es oft die Helden verschiedener Mär-
chen haben. Seine Zerstückelung und Wiederbele-
bung geschieht auf eine Weise, wie sie dem Märchen
geläufig ist; sein Zug nach Pohjola und sein Zwei-
kampf mit dem Wirth von Pohjola erinnert lebhaft an
verschiedene Züge einiger russischer Märchen. Auf
dem Hofe von Pohjola findet Lemminkäinen alle Pfo-
sten bis auf einen einzigen mit Menschenköpfen be-
setzt: gerade ebenso sehen wir in einem finnischen
Märchen aus dem russischen Karelien um eine Burg
einen Zaun aus lauter Knochen und auf jedem Pfo-
sten, mit Ausnahme eines einzigen, einen Menschen-
kopf?). Die Art und Weise, wie Lemminkäinen in
der 26. Rune den ihm auf dem Wege nach Pohjola
begegnenden Gefahren Trotz bietet, indem er aus,
einer Handvoll Birkhuhnfedern einen ganzen Schwarm
Birkhühner, aus einigen Wollflocken eine ganze Läm-
merheerde zaubert, brauche ich wohl nicht besonders
zu besprechen. Bei dem Zweikampfe mit dem Poh-
jolawirth wendet Lemminküinen dann eine List an,
um ihn zu vermógen, dass er sich umsehe. Densel-
ben Zug finden wir in mehreren finnischen Märchen
wieder; s. Bull. hist.-phil. T. XII, S. 345 — Mé-
langes russes S. 621. Ähnlicher Weise bringt in
einem kleinrussischen Märchen der Held Pakatsiga-
roschak (Rollerbschen) in der Sammlung von Afa-
nasjew III, S. 18 u. f. der 2. Ausgabe den neun-
köpfigen Drachen dazu, sich mit dem letzten ihm ge-
bliebenen Kopfe umzusehen. — In einem russischen
Märchen aus dem Permschen Gouvernement (A fanas-
1) Aeanacbes s, Hapozasın pyccria crasku. Zweite Ausgabe, Mos-
kau 1858 T. I, S. 80 folg. 83. Vergl. Fürst Wladimir und dessen Ta-
felrunde. Altrussische Heldenlieder, Leipzig 1819, S. 109.
2) In der auf Kosten der finnischen Litteraturgesellschaft 1852
und 54 zu Helsingfors von Eero Salmelainen (Erik Rudbeck) her-
ausgegebenen Sammlung Bd. II, S. 72.
jew II, S. 66) lässt der jüngste von drei Königssöh-
nen, als er gegen ein Ungethüm zieht, aus dem klei-
nen Finger Blut in ein Glas fliessen und sagt, als er
es den Brüdern übergiebt: « Wenn das Blut im Glase
schwarz wird, so wartet nicht auf mich, es ist ein
Zeichen meines Todes»?) Bereits Afanasjew (B.II,'
S. 174 folg.) hat in seinen Anmerkungen darauf hin-
gewiesen, wie zu dieser Stelle ein ühnlicher Zug in
der Kalevala vorhanden sei. Bevor Lemminkäinen
nach dem Nordland zieht, wirft er seine Bürste an
die Wand und giebt folgende Weisung (Rune XII,
209 ff.):
Silloin on hukka Lemminkäistä,
Tuho poikoa pätöistä,
Kun suka verin valuvi,
Harja hurmehin loruvi.
D. h.
Dann trifft Unglück Lemminkäinen,
Schaden dann den wackern Knaben,
Wenn die Bürste Blut vergiesset,
Aus derselben roth es fliesset.
Noch näher schliesst sich hieran ein Zug aus einem
kleinrussischen Märchen (B. II, S. 100), dessen Held,
der jüngste von drei Brüdern, Iwan Pópjalow (Hans
Aschenputtel) seine Handschuhe aufhängt und dabei
seinen Brüdern sagt: «Wenn aus meinen Handschuhen
Blut fliesst, so eilet mir zu Hülfe». Es würde zu weit
führen, wollten wir alle einzelnen Züge in Lemmin-
käinen’s Auftreten mit ähnlichen in Märchen vorkom-
menden vergleichen. Es genügt nur noch an die Auf-
gaben zu erinnern, welche ihm von der Wirthin des
Nordlands gestellt werden, und bei deren Ausführung
er seinen Tod auf eine Weise findet, welche an den
Tod Balders erinnert hat. Offenbar hat Lemminkái-
nen etwas von Balder an sich, wie auch schon sein
Name durchaus mit lempi Gen. lemmen, Milde, Liebe
zusammenhängt. Anderer Seits aber berechtigt der
Kampf, den er gegen das Nordland und dessen Zau-
berer unternimmt, sowie sein Zusammentreffen mit
dem von der Nordlandwirthin gesendeten Frost (Pak-
3) In einem Märchen aus dem Gouvernement Rjasan bei Chudja-
kow Beuıukopycckin ckaakm, Mocksa 1860, Liefer. 1, S. 86, findet
auch Zerstückelung und Wiederbelebung des Helden (Iwan Zare-
witsch) statt; bevor er an den Ort der Abenteuer kommt, tauscht
er seine goldenen Ringe mit den Schwestern aus; sobald diese dun-
kel und schwarz werden, ist es ein Zeichen, dass er in Gefahr gera-
then und umgekommen ist. b
501
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
502
kanen) an eine Anlehnung an Thór-Mythen zu den-
ken. Mehr Züge aus letzteren finden wir bei den bei-
den älteren Brüdern, Wäinämöinen und Ilmarinen,
obwohl letzterer eigentlich das meiste Recht hat mit
Thör zusammengestellt zu werden. Beide müssen es
sich aber auch gefallen lassen verschiedene Dinge zu
übernehmen, die in Märchen gar gewöhnlich sind.
Schon der Umstand, dass die Wirthin von Pohjola die
Hand ihrer Tochter von der Schmiedung des Sampo
abhängig macht, sowie auch die gefahrvollen Aufga-
ben, welche später Ilmarinen zu lösen hat, um in den
Besitz der Tochter zu gelangen, sind durchaus nicht
von ähnlichen Bedingungen und Aufgaben, welche
sowohl in andern Märchen, als auch besonders in rus-
sischen und finnischen vorkommen, zu trennen. Be-
sonders zu beachten ist es, dass des Nordlands Jung-
frau selbst, wie einst Medea dem Jason, dem besorg-
ten Ilmarinen mit ihrem Rath zur Seite steht, und es
ihm so möglich wird nicht nur das Schlangenfeld zu
pflügen, sondern auch zweitens den Bär Tuoni’s und
den Wolf Manala’s, drittens den furchtbaren Hecht
aus dem Strome des Todtenreichs zu fangen. Ein
Märchen, das die Freierfahrt IImarinen's behandelt‘),
hat die Namenlosigkeit des Mädchens unerträglich ge-
funden, und ihr den Namen Katrina verliehen, statt
des Sampo begegnet uns aber eine Kiste mit dem
Heirathsgute der schönen Katrina. Diese Kiste war
am Strande im Sande vergraben, sowie der Sampo in
einem Berge eingeschlossen war. ` -
Um nun näher auf den Sampo einzugehen, ist es
sehr zu beachten, dass bereits Castrén in seinen Vor-
lesungen über die finnische Mythologie S. 261 den
Gesängen vom Sampo kein sehr hohes Alter zuschrei-
ben wollte, weil sich dergleichen bei den Stammver-
wandten nicht vorfände. Der diesen Gesängen zu
Grunde liegende Mythus jedoch dürfte in ein sehr
hohes Alter hinaufreichen. Dass derselbe einer sin-
nigen Auffassung grossartiger Naturerscheinungen sei-
nen Ursprung verdanke, wird wohl nicht leicht mehr
bezweifelt werden. Nach der von mir im J. 1850 im
Bullet. historico-philologique T. VIII, N° 5 (Mélanges
russes T. I, p. 591—598) versuchten Deutung hat
Mannhardt in seinen Germanischen Mythen (Berlin
1858)8. 400 im Sampo «die Wolke» erkennen wollen,
4) Bull. hist.-phil. T. XII, S. 372 = Mélanges russes T. II, p. 603.
A. Kuhn dagegen in seiner reichhaltigen Schrift: Die
Herabkunft des Feuers und des Góttertranks, Berlin
1859, S. 114 folg. die Auffassung als Tagesgestirn
festgehalten. Nicht gehörig begründet erscheint mir
die von F. L. W. Schwartz, Der Ursprung der My-
thologie (Berlin 1860) S. 118, 235 versuchte Deu-
tung als Gürtel (— Regenbogen). Offenbar ist dieser
Mythus aber dem scandinavischen Norden entlehnt
und sicher nicht von der wunderbaren Mühle des Kö-
nigs Frodhi zu trennen. Mit Recht haben Asbjórnsen
und Moe, Norske Folkeeventyr, 2. Ausg., Christia-
nia 1852, S. 488 ein norwegisches Mürchen, das von
einer Wunschmühle handelt, mit dem Sampo vergli-
chen. Ja, es schien sogar der Name Sampo germani-
schen Ursprungs zu sein, und im J. 1850 versuchte
ich es ihn auf das schwedische stamp, Stampfe, zu-
rückzuführen. Diese Herleitung hat zwar den Bei-
fall einiger Forscher gefunden, in Finnland aber
durchaus nicht gefallen wollen, und sowohl Castrén,
als neuerdings Lönnrot”) nicht befriedigt. Vollkom-
men beruhigt war ich durch meinen Herleitungsver-
such auch nicht. Obwohl das Wort stamp sowohl bei
Germanen als Slawen^) vorkommt, ist doch trotz der von
mir gegebenen Beispiele von dem Ausfallen des zwei-
ten Anlautsconsonanten, im Finnischen wie im Ehstni-
schen der Abfall des ersten gewöhnlicher, wie wir denn
auch schon aus dem genannten schwedischen stamp oder
vielmehr alinardischen stampr im Finnischen nM im
Ehstnisch A ist
dieses Wort aber wirklich zu nüchtern, um einer poeti-
schen Auffassung von Natur- und Wunderdingen zu
genügen. Bedenken wir, dass der Sampo, anders als
Grotti, welche von den beiden Riesenmädchen Fenja
und Menja in Bewegung gesetzt wurde, selbst mahlte,
so wird es nichts Befremdliches haben, wenn wir an-
nehmen, dass der Name sich an die Benennungen ver-
schiedener Wunderdinge in den russischen Märchen
anlehnt. Es kommt nämlich in letzteren eine ganze
Anzahl von solchen Dingen vor, welche gleichsam mit
einer Seele begabt alle von selbst das schaffen, was
ihr Besitzer wünscht. So giebt es einen Teppich, der
A
EMA
entstehen sehen.
5) Castrén, Vorles. über finn. Mythologie S. 264, Lónnrot in
Tidning fór medborgerlig bildning 1859 J anuar, in deutscher Ueber-
geg, im Inland Jahrgang 1859 N° E rei Worte von und aus
tfinnischen Liedern», namentlich S. 2
6) Der Mórser heisst russisch ci n Te. polnisch stepa,
(stepka). k
503
Bulletin de l'Académie Imperiale
504
selbst durch die Luft fliegt (kogepp camo.AET%), ein
Tischtuch, das sich von selbst entfaltet (ckareprb ca-
moBeprka) oder sich selbst schmückt (— camo6pauka),-
ein Schwert, das von selbst schneidet (w5us camo-
cbk»), eine Axt, die von selbst haut (ronop? camo-
py6%), Schuhe oder Stiefel, die von selbst gehen
(Gammaku, canora caMo xoJbr), einen Schlitten, der von
selbst einhergleitet (cauxu cawokarkm), eine Zither,
die von selbst tönt (rycası camoryabi), ein Beutel, der
von selbst Geld herausschüttelt (Komeueks Camo-
Tpécs), eine Flinte, die von selbst schiesst (pyxbe
caMocrpfBus). Solch ein Wunderding, das von selbst
mahlte, war auch der Sampo. Ob in bisher noch nicht
h gegel ischen Märchen das von manchem
hier erwartete Wort camomoıp vorkommt, kann uns
nicht so wichtig sein. Soviel scheint auf der Hand zu
liegen, dass wir auf jeden Fall den ersten Bestand-
theil der genannten Composita festhalten müssen. Die-
sen hatten auch schon die ersten Deuter des Sampo
richtig gefunden, wollten jedoch, da sie an das Ju-
mala-Bild der Bjarmier dachten, das Wort als cam»
orb (selbst Gott) auffassen "). Vielleicht haben, wir
in demselben die Verstümmelung eines Compositums.
Denn wie das Finnische einsilbige Fremdwörter in zwei-
silbige umgestaltet, z. B. aus scheed, hatt, Hut, hattu,
aus kam, Kamm, kampa macht (vrgl. Kellgren, Grund-
züge der finnischen Sprache, Berlin 1847, p. 6), so
kürzt es andererseits mehrsilbige, z. B. lampo statt
lampwoti, vom schwed. landbonde, Landbauer.
Eine Verunstaltung oder Verstümmelung des frem-
den Namens von solchen Wunderdingen des Mürchens
darf uns nicht befremden. In dieser Beziehung ist eine
Mittheilung interessant, welche mir Prof. Lónnrot
im J. 1855 machte und die ich bereits 1857 im
«Inland» p. 828 abgedruckt habe. Bei der geringen
Verbreitung dieser Zeitschrift im In- und Auslande
darf ich die Worte Lónnrot's wohl hier wiederholen.
Er schrieb mir: «Als ich einst einen Finnen, an der
lappischen Grenze fragte, woher er so viele Märchen
gelernt habe, antwortete er, dass er eine Reihe von
Jahren bald bei russischen, bald bei norwegischen
Fischern an den Ufern des Eismeeres im Dienst ge-
wesen sei und dass man, wenn man durch Sturm vom
Fischfang abgehalten worden, nichts anderes zu thun
7) Castrén und Lönnrot a. a. O.
gehabt habe, als sich einander Märchen und allerlei
Geschichten zu erzählen. Manches Wort und manche
Stelle habe er zwar nicht verstanden oder miss-
verstanden, aber doch den Hauptinhalt jedes Mär-
chens aufgefasst, den er dann mit Hülfe seiner eigenen
Phantasie wiederzugeben versuche, wenn er daheim
an langen Winterabenden oder in sonstigen Musse-
stunden andern Leuten Märchen erzähle.»
Namentlich in den nördlichen Theilen seines Va-
terlandes, besonders im Gouvernement Archangel,
scheint der Russe sehr märchenreich zu sein. Gern
hört und erzählt er das Gehörte weiter. Aus dem
Munde meines geehrten Collegen Hrn. v. Baer weiss
ich, mit welcher Andacht auf Seefahrten im Weissen
und Eismeere die im Boot Befindlichen den Worten
des Erzählers lauschen und dabei leicht der Gefahren,
die ihnen durch Klippen drohen, vergessen. Aus die-
sen Gegenden kann ich denn auch gleich ein Märchen
anführen, das ganz ausgezeichnet in den Sampo-Kreis
passt. «Es pflanzt ein Bauer einen Kohlkopf?) im Keller,
der Kohlkopf wächst empor, so dass der Bauer für
denselben ein Loch in den Fussboden, in die Zimmer-
decke und in’s Dach schlagen muss, der Kohlkopf
aber zuletzt bis an den Himmel hinanragt. Da klettert
der Bauer an dem Strunk empor bis er an den Him-
mel kommt, dann haut er sich ein Loch in denselben
und kriecht durch. Was sieht er dort? Es steht eine
Handmühle?) da. Diese dreht sich und fertig ist ein
Weizenkuchen, fertig ein Butter- und Quarkkuchen,
ausserdem noch ein Topf mit Brei. Der Bauer geniesst
die Gaben, trinkt und isst sich satt und schläft aus.
Dann kehrt er auf die Erde zurück. Als er aber auch
sein Weib mit hinaufnehmen will und sie in einem
Sack, den er mit seinen Zähnen hält, hinaufschafit,
fällt ihm der Sack aus den Zähnen, während er auf eine
Frage seines Weibes antworten muss (Afanasjew
IV, S. 32 folg.). In einem grossrussischen Märchen bei
Chudjakow (Beuukopyeckis ckasku) Lief. 2, S. 108
scharrt ein Hahn unter dem Fenster einer Hütte eine
goldene Handmühle hervor, auf der alle Welt mah-
8) Eine Variante bietet eine Erbse, eine andere eine Bohne, wo-
durch wir an eine Stelle aus Schleicher’s Lit. Märchen S. 38
erinnert werden.
9) HRöpHoBusI = :xepuosa, Handmühle, eig. Mühlsteine wie im
Litth. girnos. Sowohl Litthauer als Letten fassen die Krebssteine
als Mühlsteine auf: wézio girnos, wehschu dsirni; dasselbe bedeutet
das russische xepnoskn.
505
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
506
EE LL m
len kommt, das Mehl aber dort lässt, wodurch die
armen Besitzer sehr reich werden.
Wie diese Märchen einer Seits einen Zug enthalten,
der uns für den Sampo willkommen ist, so muss uns
anderer Seits das Emporklettern an dem Kohlstrunk
an die List Wäinämöinen’s erinnern, mit der er Ilma-
rinen veranlasst auf den Wipfel der Fichte zu klettern,
um den Mond und den grossen Bären herabzuholen
(Kalevala X, 113 ff.). Nun macht sich Wäinämöinen in
seiner Odhin- Natur geltend, indem er einen Sturm
hervorsingt, der seinen Bruder nach Pohjola trägt.
Hiebei ist weder das Ross, noch der Wunschmantel ')
thätig, wie auch Heinrich der Löwe ohne diese durch
die Luft kommt (vrgl. Simrock, Deutsche Mythologie
S. 220).
Was ich in Vorliegendem in Betreff des Wortes
Sampo nachgewiesen zu haben glaube, dürfte nicht
vereinzelt stehen: in viélen Stücken berühren sich fin-
nische und russische Sagen. Wenn es von Wäinämöinen
heisst, dass er dreissig Jahre im Leibe seiner Mutter
durch die Wogen wandert (Kalevala I, 289 folg.), so
muss man unwillkürlich an Ilja von Murom denken,
der dreissig Jahre in einem fort sass, bevor er sich
auf seine Fahrten aufmachte. Als treuen Verbündeten
Wäinämöinen’s finden wir Samsa Pellervoinen, bei
welchem Namen wir an einen Zeitgenossen Ilja’s er-
innert werden. In einem alten Heldenliede, das im
_ Altaischen Bergbezirk, in dem Susunschen Bergwerke
aufgezeichnet worden ist "), finden wir fünf Helden,
welche am Rande des blauen Meeres Wache halten
und weder Mann noch Ross, noch irgend ein lebendes
Wesen durchlassen:
uepBoit — Napa Mypomens,
BrOpoi — Boma, cpi DIpagosmus,
Tperiii — Cawcoms Bacnubesmus,
dérBepTbri — Jlo6phins HukurmWP MAR,
à Dm — Axëma Ilonosuyn. . .
In einem andern Liede in der Sammlung von Kire-
an a N
0 è
11) Beilage zu den Hapkcria II-ro Orabaenis Akax. Haerz, (Ma-
XSTHHER M oëpaann HAPOLHATO A3BIKA M CıoBecHocTu) B. II, S.161;
auch in: IT5emn co6pamrag II. B. Kn phesckum», Mockna 1860 8. 7.
jewskij I, S. 45, Vers 144, kommt geradezu vor:
Cawcom 6oratsıps Koubrsagosmws. Wir sehen also
eine nahe Beziehung des Samson zu Kolywan, worin
ich keinen Anstand nehme Anklünge an Kaleva und
Kalewi-poeg zu vermuthen DL, In einem Liede aus dem
Luga'schen Kreise des St. Petersburgischen Gouver-
nements (bei Kfrejevskij p. 58) kommt Samson nicht
in so enger Verbindung mit Iwan Kolywanowitsch ®)
vor, allein dieses Lied hat gerade vielfach spätere Ele-
mente in sich. Wie neulich M üllenhoffinHaupt'sZeit-
schrift B. XII, S. 348 ff. das Vordringen des russischen
Helden Ilja von Murom in die scandinavische Sage
nachgewiesen hat, dürfte es interessant sein nun auch
den auf finnischem und ehstnischem Boden gefeierten
Namen in russischen Sagen zu sehen. Fortgesetzte
Forschungen werden noch mehr aufdecken. Wahr-
scheinlich ist auch so mancher Zug der deutschen und
scandinavischen Heldensage in den epischen Liedern
und in den Märchen und Sagen der Finnen und Ehsten
nachzuweisen. Wie wäre es z.B. wenn der Name von
Lemminkäinen’s Kampfgenossen Tiera, welcher frei-
lich jetzt wie ein ächt finnisches Wort aussieht und
durch das synonyme Kuura bisher zu anderer Auf-
fassung berechtigte‘), sich ursprünglich an Dietrich
von Bern anlehnen würde? j
Über die von P. v. Köppen gesammelten
russischen Sprachproben !) (Lu le 15 mars
1861.) |
Wundern Sie sich nicht, mein geehrter Herr College,
dass ich Ihre Anfrage in Betreff meiner Dialekten-
Sammlung nicht mit umgehender Post beantwortet
habe. Da Sie solche nun einmal berücksichtigen wol-
len, so lag mir daran Ihnen etwas Befriedigendes in
12) Vgl. Bulletin de l’Académie T. II, p. 294 — Mélanges russes
T. IV, p. 157. :
13) Mir kommt es sehr wahrscheinlich vor, dass in dem nach Bro-
nizyn von Afanasjew B. II, S. 135 mitgetheilten Märchen der
einfältige Bauer Golj Wojanskij (C'o35 Bosncexiii), der es allen Hel-
den zuvorthut, noch eine Spur desselben Namens ist; in einer Va-
riante aus dem Gouv. Perm ist es freilich der dumme Hans, der
diese Rolle übernommen hat (Afanasjew H, S. 8); bei Neus,
Revals sämmtliche Namen (Reval 1849) S. 66 finden wir Tomas
sogar als Scheltwort: «armseliger Mensch».
14) Bull. hist. phil. VIII, pag. 75. — Mél. russes, T. I, p. 596.
1) Der obige in Form eines Schreibens an den Hrn. Akademiker
Kunik gerichtete Aufsatz wurde von diesem der historisch - philo-
logischen Classe mitgetheilt, die es für zweckmässig hielt, die ‚darin
vorkommenden Nachrichten in weiteren Kreisen zu verbreiten.
507
Bulletin de l'Académie Impériale
508
dieser Hinsicht mitzutheilen. Um dies aber zu kón-
nen, fand ich mich bewogen die ganze Sammlung durch-
zusehen, was, obschon zeitraubend, mir doch eine
recht angenehme Beschäftigung gewährte. Es frägt
sich nun aber, ob mein detaillirter Bericht Sie nicht
langweilen wird. Auf Kosten Ihrer Geduld fange ich
denn ab ovo an.
In einer ee zum Briefe von Leibnitz an
Peter den Grossen, aus Wien, vom 26. Oct. 1713,
— den Sie in der Vorrede zu meines Behwisgeinätebs
Adelung Schrift «Catharinens der Grossen Verdienste
um die vergleichende Sprachenkunde» (St. Petersb.
1815. 4.7?) finden, — heisst es:
«Noch hat die Linguistik des auch in dieser Hin-
«sicht so ausserordentlichen Reichs keinen besondern
«Bearbeiter gefunden. Vielleicht bin ich einst so glück-
«lich ein Werk ausarbeiten zu kónnen, zu welchem ich
«seit mehreren Jahren schon die Materialien sammle,
«nümlich einen linguistischen Atlas des Russi-
«schen Reichs. Keine Nation hat bis jetzt ein ähn-
«liches aufzuweisen, keine kónnte es reicher ausge-
«stattet liefern, als die Russische. Dies Unternehmen
«kónnte jedoch nur durch Vereinigung mit mehreren
«Liebhabern ähnlicher Forschungen bewerkstelligt
«werden. ‚Als ich den ersten Plan dazu entwarf, ver-
«sprach mir der unvergessliche Lehrberg seine Theil-
«nahme für die ültere Geographie und Vólkerkunde
«Russlands °). »
Die im Jahre 1820 erschienene «Übersicht aller
bekannten Sprachen und ihrer Dialekte von Fr. Ade-
lung» gab mir Gelegenheit darauf' aufmerksam zu
machen, wie wünschenswerth es in linguistischer und
ethnographischer Beziehung sei, für genaue Baier:
schung aller im russischen Reiche gel
chen und ihrer verschiedenen Dialekte zu sorgen da
Besonders bedauerte ich den Mangel an Kenntniss
der existirenden Mundarten der Russischen Sprache.
Mich selbst interessirte der Gegenstand so sehr,
dass ich mich damals schon mit mehreren Personen
2) [Vgl. die literarischen Nachweisungen in der Vorrede (S. XI)
zu den «Briefen von Christian Wolff aus den Jahren 1719 — 1753.
St. Pet. 1860.»]
3) Eine Russische Überse rsetzung dieser in sprachlicher Hinsicht
merkwürdigen Stelle gab ich im J. 1818 in der Anzeige der oben
genannten Schrift. S. die Tpyası Bricouaïñme yrBepoxxenmaro 06-
Ie CTBÀ Geert Pocciñcroñ Caosecnoern. Th. II, S. 279, in der
Anmerk
4) S. ebeudanelbet Th. X, SS. 210 £., 214.
von denen Belehrung zu erwarten war, in dieser Hin-
sicht in Berührung setzte. Besonders war es der hoch-
verdiente Metropolit von Kijew, Eugenij (Bolcho-
witinow), mit dem ich darüber correspondirte, und
der mir im Jahre 1820 brieflich seine Meinung wegen
Classification der Russischen Dialekte mittheilte. Dass
ich bei meinen vielfachen Reisen in Russland den
sprachlichen Verhältnissen stets ein Ohr lieh, versteht
sich daher von selbst.
Im J. 1821 machte ich den ersten Versuch eine
ethnographische Karte des Russischen Reichs zu ent-
werfen, indem ich auf dem Übersichtsblatte (C6opssnü
aacr®) der Opermann'schen Karte (Iloıpo6naa Kapra
Poccin) die Gränzen der Esten, der Letten und Li-
tauer, gleich wie der Sprachgebiete des Litauisch- oder
Schwarz-Russischen (JInroscko-Pyceroe, Hepno-Pyc-
ckoe) und des Roth- oder Karpatho-Russischen (Hep-
mno-Pycexoe, Rapnaro-Pycckoe) bezeichnete. Von den
Gränzen des Weissrussischen, die bis auf den heuti-
gen Tag noch nicht vollständig angegeben werden
kónnen, durfte nur Weniges angedeutet werden.
Diese Karte begleitete mich im Auslande (1822 —
1824), wo ich unter andern gelehrten Sprachforschern
auch — am 22. Juni (4. Juli) 1822 — zu Peterwar-
dein unsern Freund P. J. Schafarik kennen lernte.
Wie ich in Galizien die westliche Grünze der Roth-
russen oder sogenannten Russniaken (Russinen, Ru-
thenen) zu bestimmen suchte, so lag mir daran in Ost-
preussen die Verbreitung der Litauer kennen zu ler-
nen. Auch Polens ethnographische Verhältnisse in-
teressirten mich wohl, und als am 24. Juni (6. Juli)
1823, in Warschau, der damalige Minister des óffent-
lichen Unterrichts, Graf Grabowski, mich fragte, ob
ich nicht eine Professur, oder sonst einen Dienst, im
Zarthum annehmen würde, erklürte ich mich nur in
dem Falle dazu bereit, wenn ich dabei während 2 oder
3 Jahren das Land bereisen kónnte.
Im Auslande, wo ich mich meist mit Antiquitäten
, | beschäftigte, habe ich natürlich wenig Beiträge zur
Kenntniss russischer Dialekte einsammeln können.
Ganz leer bin ich aber auch da nicht ausgegangen,
denn sowol aus Wien als aus Hermannstadt gelang es
mir Einiges mitzubringen.
Schon meine Bibliographischen Blätter vom J. 1825
zeigen, dass ich nach meiner Rückkehr aus der Fremde
die Forschungen über russische Dialekte nicht fallen
509
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
510
liess, und wie ich bei früheren Reisen diesem Gegen-
stande stets Aufmerksamkeit schenkte, so geschah dies
immerfort auch später, wie unter Anderm aus meiner
im J. 1852 von der Akademie der Wissenschaften
veröffentlichten statistischen Reise, ins Land der Do-
nischen Kosaken zu ersehen ist.
Meine im J. 1827 erfolgte Versetzung nach Sym-
pheropol, als Gehülfe des General-Inspectors für Sei-
den-, Wein- und Gartenbau hinderte mich nicht in den
Forschungen dieser Art fortzufahren, und da ich zu-
gleich dem Ministerium des óffentlichen Unterrichts
zugezühlt verblieb, mit dem Auftrage eine historisch-
statistische Übersicht des Schulwesens in Russland aus-
zuarbeiten, und allen dem Minister untergeordneten
Verwaltungen der Befehl zugegangen war, mich in
dieser Hinsicht zu unterstützen und meinen Forde-
rungen Genüge zu leisten, so benutzte ich diese Ge-
legenheit dazu, um durch die Geistlichkeit aus den in
Litauen befindlichen Kirchspielen Nachrichten von den
Bewohnern derselben nebst Sprachproben zu erhalten.
Auf diese Weise sammelten sich bei mir bis zum J.
1829 nicht unbeachtungswerthe Berichte aus 277
Kirchspielen an, namentlich:
Aus 4 Kreisen des Gouv. Wilna von 101 Kirchspie-
len, bestehend aus 2151 bewohnten Orten mit
113,750 Bew. EN
Aus 1 Kreise des Gouv. Kowno von 1 Kirchsp., be-
stehend aus 22 Ortsch. mit 246 Bew.
Aus 1 Kreise des Gouv. Kurland von 5 Kirchsp., be-
stehend aus 157 Ortsch. mit 1756 Bew.
Aus 4 Kreisen des Gouv. Minsk von 170 Kirchsp.,
bestehend aus 1941 Ortsch. mit 180,791 Bew.
Überhaupt also: !
Àus 10 Kreisen, von 277 Kirchspielen, bestehend aus
4271 Ortschaften mit 296,543 Bewohnern.
Dass ich mich mit Untersuchungen über die ver-
schiedenen Dialekte des Russischen beschüftigte, wurde
schon von Jemand in der Revue bibliographique des Pays-
Bas et de P Étranger (Nov. 1826, S. 346) verrathen.
Was ich in Jahrbüchern, in Urkunden und im Ka-
Tamsin, in statistischen Werken wie in Reisebeschrei-
bungen, in den Revisions- Berichten über die Reichs-
Domänen und Kronsbauern, gleich wie in den sowohl
der Akademie der Wissenschaften als dem scientifi-
schen Comité des Ministeriums der Reichs-Domänen
zugegangenen Handschriften über Verschiedenheit der
Bewohner und ihre Sprache vorfand, wurde von mir
sorgfältig notirt. Besonderen Werth aber legte ich
auf die Nachrichten von Übersiedelungen, wie dies
unter Anderm die dritte Beilage zu meiner Reise ins
Land der Donischen Kosaken zeigt. Freiwillig, noth-
gedrungen oder durch herrschaftliche Willkühr aus
einer Gegend in die andere versetzt, bringt der Über-
siedeler seine Sprache mit sich, und, während er durch
Verhältnisse genöthigt wird sich Wörter und Aus-
drücke seiner neuen Nachbarn anzueignen, bleibt auch
sein grösserer oder geringerer Einfluss auf seine Um-
gebung nicht aus.
Da, wo die Geschichte schweigt, deutet bisweilen
die Identität der Local-Benennungen auf gleichartigen
Ursprung, denn der Übersiedeler prägt gern seinem
neuen Wohnorte und dessen Umgebung die Namen
seines Stammortes auf. Wie würde es sonst wohl zu-
gehen, dass wir im Europäischen Russland drei von
einander weit entfernte Städte Peresslaw (oder Pe-
resslawl), an Trubesh genannten Gewässern vorfin-
den: namentlich Peresslaw im Gouvernement Poltawa,
Peresslawl Rjasanskij (das jetzige Rjasan') und Peres-
slawl-Saljesskij im Wladimirschen. `
Unterstützt durch freundliche Mittheilungen vo
Bereshanin, Berlinskij, Loboiko, Chlendow-
ski, Chodakowski, Korbelezkij, Pawlowskij,
Sosnowskij u.a., wuchsen allmählich meine Sammlun-
gen, denen denn auch, wo es möglich war, Separat-
Abdrücke von Aufsätzen über Dialekte (wie die von
Kalajdowitsch und Nadeshdin) beigefügt wurden.
So kamen denn auch Archangel'sche, Kleinrussisclie,
Smolenskische und Ssibirische Wörtersammlungen
hinzu.
Es finden sich nun in meinem, den russischen Mund-
arten gewidmeten Carton, folgende Convolute vor:
1) Über Russische Dialekte überhaupt).
2) Grossrussisch.
3) Weiss- und Sehwarz- (oder Litauisch-) Russisch.
4) Roth- (oder Karpatho-) Russisch.
5) Einzelne Andeutungen über die Gränzen der russischen Volks-
zweige kommen in den drei existirenden Exempheren meines eth-
nographischen Atlas des Europäischen Russlands vor. — Von die-
sen drei Exemplaren befindet sich das erste in der Privat- Biblio-
thek S. M. des Kaisers, das zweite in der 2ten Abth. der Akad.
Bibliothek, und das dritte in der Kaiserl. Russ. Geographischen
Gesellschaft.
511
Bulletin de l'Académie Impériale
512
5) Kleinrussisch.
6) Übersiedelungen.
Gegenstand der einzelnen Notizen bilden:
Nachrichten über das Sprachgebiet (worunter ein
von Sosnowskij mitgetheiltes Kürtchen über die
Sprachgrünzen im vormaligen Bjelostokschen Ge-
biete).
Sprachformen.
Wörtersammlungen nebst Provincialismen und Idio-
tismen.
Grössere Sprachproben in Versen und in Prosa.
Geschichtliches. À
Übersiedelungen.
Literatur.
Es würde zu weit führen, wenn ich hier den Inhalt
der einzelnen Convolute nüher angeben wollte. Ich
muss nur noch hinzufügen, dass ein reiches Mate-
rial für den russischen Ethnographen sich unter den
Schützen unserer Akademie der Wissenschaften be-
findet, namentlich in den tausenden auf meinen Vor-
schlag uns aus allen Kirchspielen des Reiches zuge-
kommenen Nachrichten über bewohnte Orte und deren
Insassen. Leider haben die Berichterstatter mehrmals
unnütze Weisheit an den Tag legen wollen, woher sie
denn, statt gewünschter einfacher Angabe der Natio-
nalität, sich gelehrt klingender Worte bedienten, wie
z. B.: «Slawischer Race»; Slaweno-Russen»; «Slawi-
scher Race des alten Sseweriens»; «Kleinrussen weis-
ser Race, zu der alle Europäer gehören»; «Kaukasi-
scher Race» etc.5). Doch gab es glücklicher Weise
der Hyperklugen nicht gar viele.
Karabagh, an der Süd-Küste der taurischen Halbinsel,
den 17. Februar 1861.
BULLETIN DES SÉANCES.
CLASSE PHTSICO- MATEÉMATIQUE.
Séance DU 22 FEVRIER (6 mars) 1861.
M. Kupffer lit une Note sur une erreur dans la division
des alcoometres fabriqués à Berlin et poinçonnés au Bureau
de vérification des alcoomètres. Elle paraîtra dans le Bulletin.
6) S. meine Vorrede zum Geogr. Nomenclator des Tulaschen |
Gouvernements: l'opoza n cezenia Tyasckoii ry6. 1857 r. Cn6. 1858,
in-8. Cep IX x X.
M. Baer fait une communication qu'à l'occasion de Pn.
auguration de la Société Entomologique Russe, dont il a
été élu président, il a préparé un discours sous le titre:
Welche Auffassung der Natur ist die richtige und wie sollte
sie der Entomologie als Richtschnur dienen? Il annonce qu’il
désire publier ce discours dans les mémoires de cette So-
i
M. Belanger adresse de Paris une note lithographiée,
intitulée: Théorie de l'engrenage hyperboloide. M. Jacobi est
invité à en prendre connaissance, pour voir si elle n'est
pas de nature à devenir l'objet d'un rapport.
MM. Fritzsche et Zinine exposent, dans un rapport,
les résultats des analyses faites par eux sur un échantil-
lon de houille trouvée sur le territoire que la Chine a
cédé dans le dernier temps à la Russie. Cet échantillon
fut transmis par M. le Président, dans la séance du 8 fé-
vrier courant. Voici les résultats que MM. Fritzsche et
Zinine ont obtenus: pesanteur spécifique de cette houille
— 1,299; la houille a donné 55,69%, de coke bien collant,
et après la combustion complete elle a laissé 11,07%, de
cendre. Les gaz qu'elle fournit donnent une flamme bril-
lante. La houille contient en quelques endroits des py-
rites, mais la quantité en est trop iusignifiante pour
porter atteinte à la valeur de la houille. L'analyse élé-
mentaire a donné:
Carbone..... 559,48°/,
Hydrogene.... 5,20
RS PTS ut 2,19
Cendre....... 11,07
Oxygène etc...22,06
Le pouvoir calorigène, déterminé par la réduction du
plomb, a été trouvé égal à 5887. Comme ce pouvoir sert
ordinairement de base pour l'évaluation comparative des
différentes sortes de houilles, les commissaires établissent
à ce point de vue une comparaison de l'echantillon exa-
miné par eux, avec les houilles les plus connues de l'étran-
ger et de la Russie, en empruntant les élémens d'une telle
comparaison à la Chimie Technologique de M. le professeur
Ilienkof, et concluent que l'échantillon examiné par eux
est, quant au pouvoir calorigene, de qualité médiocre.
M. Baer fait hommage du t. III du recueil publié par
le Ministère des Domaines sous le titre: Hacamdosanın 0
cocmoaniu puborosemea 65 Pocciu. Ce volume contient la
description, faite par M. J. Danilefski, membre de l'ex-
pédition Caspienne, des pécheries de l'Oural.
M. Alexandre Komarof, par une lettre datée de Paris
le 12 février courant, transmet 1? une lettre de M. Léon
Foucault, accusant réception du diplóme de membre
correspondant et exprimant ses remerciments pour cette
marque de distinction, et 2° une brochure, dont lauteur,
M. J. Barral, fait hommage à l'Académie et qui porte le
titre: De l'influence exercée par l'atmosphére sur la végéta-
tion. Leçon professée à la Société chimique de Paris le 4 mat
1860.
513
des Sciences de Saint - Petersbourg.
314
>
M. Jacobi dépose sur le bureau deux brochures, of-
fertes à l'Académie par les auteurs, savoir: 1° 3. C10-
unuckiii, Onucanie cnocoda nepedauu ders pasAuuubico
Üeneus u 65 moore ca.woe epexa npiema dere Opymas de-
neus no odnomy u moAMyorce nposodnury. Cup, 1859. et
9° Marié Davy, Résumé des recherches sur l'électricité. Pa-
ris 1861. En méme temps M. Jacobi donne lecture d'une
lettre que lui a adressée l'auteur de cette dernière bro-
chure, et dans laquelle il indique, comme dernier but de
ses recherches, l'emploi de l'électricité comme force mo-
trice. M. Jacobi, aprés avoir donné quelques explica-
tions verbales sur les deux brochures en question, sé ré-
serve d'en faire plus tard l'objet d'un rapport, s'il y a lieu.
Le Département des Manufactures et du Commerce
intérieur, par un office du 8 février courant, adresse un
modele et une description d'un abaque pour lequel l'inven-
teur, M. le Conseiller de collége Namanski, sollicite un
brevet d'invention, exempt de taxe. Conséquemment ledit
Département invite l'Académie à vouloir bien porter un
jugement tant sur la nouveauté de cette invention que
sur l'utilité qu'on pourrait en attendre. Renvoi à l'exa-
men de MM. Bouniakofski et Pérévostchikof.
M. le Ministre des Finances, par un office du 16 février
courant, adresse à M. le Président un rapport présenté
par M. Kupffer, à son retour de Bradford, concernant les
mesures proposées par lui pour l'introduction en Russie
du systéme métrique francais, et prie de le faire examiner
par les membres compétents de l'Académie. Renvoi
l'examen d'une Commission, composée de MM. Kupffer,
Ostrogradski, Lenz, Jacobi, O. Struve et Pérévo-
stehikof. MM. Oustrialof et Kunik sont également in-
vités à faire partie de cette Commission.
M. le D' Holtermann envoie de Blagovestchensk, sous
la date du 20 décembre 1860, des observations météoro-
logiques, faites par lui dans cette ville du 26 septembre
Jusquau 10 décembre 1860. Elles seront remises à M.
Kupffer. e
La direction des écoles du gouvernement de Tambof,
par un office du 12 février courant, envoie des observa-
tions météorologiques, faites en 1860 à Tambof, à Mor-
chansk et à Temnikof. Elles seront également remises à
M. Kupffer.
Sur l'invitation du Secrétaire Perpétuel la Classe pro-
cède à l'élection, par billets plies, de membres pour la
Commission des prix Démidof du XXX* concours. Sont
élus MM. Brandt, Lenz et Bouniakofski.
M. Helmersen annonce qu'il a été élu membre hono-
raire de la Société Impériale Russe de Géographie (14 dé-
cembre 1860). Le Comité Administratif en recevra avis.
a-
CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE.
Stance pu 1 (13) mars 1861.
Le Secrétaire Perpétuel donne lecture d'une lettre que
M. Dorn lui a adressée de Bakou, le 18 janvier 1861, et
Tome III.
où cet Académicien annonce qu'il a fait dans le Guilan
des acquisitions importantes pour le Musée Asiatique et
qu'il continuera son voyage au Caucase au retour de la
belle saison.
M. Stanislas Julien, par une lettre, datée de Paris le
23 février 1861, fait hommage d'un ouvrage qu'il vient
de publier sous le titre: Méthode pour déchiffrer et tran-
scrire les noms sanscrits, qui se rencontrent dans les livres
chinois. Paris 1861.
M. Du Mesnil-Marigny adresse de Paris, sous la date
du 1 février 1861, une lettre où il prie l'Académie d'agréer
l'hommage d'un livre qu'il a publié sous le titre: Les Libre-
échangistes et les Protectionistes concilies (2° édition). Ce-
pendant cet ouvrage n'est pas encore parvenu à l'Académie.
M. le Gouverneur de Penza, par un office du 31 janvier
1861, envoie deux anciennes monnaies orientales, trouvées
aux environs du village Novaia Tolkofka. M. Véliami-
nof-Zernof se charge de l'examen.
M. Lehrs, élu dernièrement membre correspondant,
accuse réception du diplóme et exprime ses remerciments.
CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE.
SÉANCE Du 8 (20) mars 1861.
M. Baer présente une série de rapports, adressés à la
Société Géographique de Russie par M. Radde, sur les
résultats de ses voyages faits pendant les années 1855 —
1859 dans les parties méridionales de la Sibérie orientale.
Comme la Société Géographique n'en a publié en russe
que des extraits, l'auteur voudrait voir paraitre ces rap-
ports, en langue allemande et dans leur intégralité, dans
le Recueil Beiträge zur Kenntniss des Russischen Reichs. M.
Baer ajoute de son cóté, que la peinture animée que M.
Radde y fait des contrées visitées par lui, ainsi que ses
observations sur la distribution et les caractères biolo-
giques des animaux et des végétaux donnent à ce travail
un intérét durable: il n'hésite donc pas à en recommander
la publication sous le titre général de Berichte über Reisen
im Süden von Ost-Sibirien, im Auftrage der Kaiserlichen Geo-
graphischen Gesellschaft ausgeführt in den Jahren 1855 —
1859, et propose d'en former le tome 23 du recueil sus-
mentionné. Il est indispensable d'y joindre une carte re-
présentant les limites géographiques de la distribution des
diverses espéces d'animaux et de végétaux, et M. Peter-
mann veut bien la fournir gratis. Enfin M. Baer désire
être autorisé à y annexer quelques planches lithographiées
d'aprés des dessins faits par M. Radde et donnant une
idée de la nature du pays auquel l'ouvrage se rapporte.
Approuvé.
M. Góppert, membre correspondant, adresse, avec une
lettre datée de Breslau le 25 février 1861, un mémoire
intitulé: Ueber die Tertiärflora der Polargegenden. Sur la re-
commandation de M. Helmersen qui en a pris connais-
sance, ce travail est admis dans le Bulletin de l'Académie.
33
515
Bulletin de l'Académie Imperiale
516
M. Helmersen présente une note qu'il a recue de M.
Góppert: Bemerkungen über die Steinkohle zu Maliowka und
Tawarowa im Gouvernement Tula, et en recommande l'in-
sertion au Bulletin.
M. O. Struve dépose sur le Bureau le manuscrit com-
plet de la seconde partie du Catalogue d'étoiles de M.
Weisse, de Cracovie, et prie la Classe d'en vouloir or-
donner l'impression conformément à la décision du 5 oc-
tobre 1860. Approuvé.
M. Fritzsche transmet au nom de M. Abich un exem-
plaire de la traduction russe, publiée dans les Mémoires
de la Section Caucasienne de la Société Géographique |
Impériale, de son mémoire sur les tremblements de terre
ressentis à Chemakha et à Erzéroum au mois de mai
1859. L'ouvrage sera placé à la Bibliothèque.
Lecture est donnée d'un rescrit du 27 février dernier,
par lequel Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand-
Duc Constantin remercie l'Académie pour le travail fait
par la commission qui était chargée des recherches sur
les causes de la diminution de profondeur de la Mer
d'Azof. Son Altesse y joint l'assurance que les avis émis
dans cette question par les membres de la commission se-
ront pris en considération par le Gouvernement.
M. Daubrée, Ingénieur en Chef des Mines et doyen de
la Faculté des sciences de Strasbourg, adresse une lettre
datée de Strasbourg, le 18 février dernier, par laquelle il
prie l'Académie d'agréer l'hommage de plusieurs ouvrages
qu’il a publiés: savoir: 1° Etudes et expériences synthétiques
sur le metamorphisme. Paris. 1860, in-4°; 2° Observations
sur le métamorphisme et recherches expérimentales sur quel-
ques uns des agents qui ont pu le produire. Paris. 1858; 3°
Recherches expérimentales sur le striage des Roches, dá au
phenomene erratique. Paris 1858. et 4° Mémoire sur la re-
lation des sources thermales de Plombieres avec les filons mé-
talliferes, et sur la formation contemporaine des zéolithes.
Paris. 1858. Les trois derniers de ces mémoires sont ex-
traits des Annales des Mines des années 1857 et 1858.
La Société physique et économique de Königsberg en-
voie le premier cahier, paru en 1860, d'une nouvelle
série de mémoires que cette Société publiera sous le
titre de Schriften der Königl. Physikalisch - Oekonomischen
Gesellschaft zu Königsberg, ainsi qu'un mémoire de M. El-
ditt: Die Metamorphose des Caryoborus (Bruchus) gonagra,
et demande à étre portée sur la liste des institutions
avec lesquelles l'Académie échange ses publications. —
On fera parvenir à ladite Société le Bulletin de l'Académie;
M. Luis Gallardo-Bastan adresse de Barcelone une
note sur les aërolithes. M. Helmersen est invité à en
prendre connaissance. | :
M. Nicolas Kovalefski, habitant de St. - Pétersbourg,
soumet une notice sur un appareil qu'il a imaginé et qu'il
donne comme solution du probléme du mouvement perpé-
tuel On fera savoir à l'auteur qu'en vertu d'une décision
nenn...
déjà ancienne l'Académie considere comme non avenue
toute communication relative à cette question. i
M. Graham, lieutenant -colonel à l'armée des
Etats-Unis, adresse une lettre datée de Chicago, Illinois,
le 16 février 1861, et accompagnant l'envoi d'un mé.
moire que l'auteur a communiqué à la Société Philoso-
phique Américaine sur une découverte qu'il a faite de
l'existence du phénoméne du flux et du reflux dans le lac
de Michigan. M. Lenz est invité à prendre connaissance
de ce mémoire et d'en faire l'objet d'un rapport, s'il y a
lieu.
M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office
du 4 mars c., communique ampliation d'un ordre de Sa
Majesté Impériale, par lequel M. Smyslof, Capitaine-
| en-second du Corps des Topographes, est confirmé en qua-
lité d'Astronome-Adjoint à l'Observatoire Central-Nicolas.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'ACADÉMIE.
Séance pu 10 (22) mars 1861.
Lecture est donnée d'un office de M. le Ministre de la
Maison Impériale du 26 février dernier, informant M. le
Président que le Directeur de la Bibliothéque Impériale
Publique a proposé l'aequisition de deux collections de
manuscrits et de livres, dont l'une, appartenant aux Ka-
raites Abraham et Gabriel Fircovitch, contient de rares
manuscrits hébreux d'une haute importance pour l'histoire
et la philologie de l'Orient, et l'autre, celle du marchand
russe Karataief, se compose d'anciennes et rares publi-
cations en langue Slavonne, ainsi que d'un recueil assez
complet de livres imprimés en Russie et en Hollande sous
le régne et par ordre de Pierre-le-Grand. M. le Comte
Adlerberg ajoute que, sur sa proposition, Sa Majesté
l'Empereur a daigné ordonner 1? de faire examiner,
sans délai, par l'Académie des sciences la collection
Karataief et d'en faire l'achat, si l'Académie en porte
un jugement favorable; 2? de faire également examiner
par l'Académie la collection Fircovitch et si l'Académie
se prononce favorablement, d'en faire l'acquisition aprés
s'étre concerté avec les possesseurs sur les conditions
de la vente. Le Secrétaire Perpétuel de son cóté rap-
porte que la Classe Historico-Philologique, dans sa séance
du 1 mars dernier, à nommé deux commissions, l'une
composée de MM. Oustrialof, Kunik et Sreznefski
et chargée de faire l'inspection de la Bibliothéque Kara-
taief — l'autre composée de MM. Brosset, Véliaminof-
Zernof et Sreznefski et chargée d'examiner la col-
lection Fircovitch. La premiere de ces deux commis-
sions, ayant déjà rempli sa táche, présente son rapport
dont les conclusions portent qu'on ne saurait contester
la haute importance de la collection Karataief, puis-
qu'elle renferme beaucoup de livres extrémement rares, et
qu'il aurait été trés désirable de la voir passer des mains
d'un particulier au domaine publie. L'Assemblée générale
des Sciences de Saint - Petersbourg.
318
O TS
en approuvant les conclusions de ce rapport arrête que
Yon en fera parvenir une copie à M. le Comte Adler-
berg en l'informant que, pour ce qui est de la collection
Fircovitch, la Commission qui a été chargée de son
examen s’est déjà mise à l'oeuvre, mais qu'elle n'a pas
encore pu présenter un rapport, vu que la variété et Pim-
portance particuliere des documents, aussi bien que le
prix considérable demandé par les possesseurs, imposent à
l'Académie le devoir de procéder avec le soin le plus mi-
nutieux, et en se procurant aussi l'assistance de plusieurs
spécialistes.
Les Classes ayant nommé, en vertu de l'art. XV de
lActe de Fondation des prix Démidof, chacune trois
membres qui sous la présidence du Secrétaire Perpétuel
devront former la Commission chargée de décerner les
prix, ces élections sont confirmées par le Plénum. Consé-
quemment cette Commission est proclamée constituée et
autorisée à agir au nom de l'Académie.
Lecture est donnée d'un office de M. le Ministre de l'In- |
térieur du 6 mars dernier, communiquant que la muni-
cipalité de la ville de St. - Pétersbourg a sollicité lintro-
duction de mesures spéciales pour la vente de la chaux,
de l'albátre, de l'argile et du sable, matiéres dont la vente
en gros se fait à present par sajènes et la vente en détail
par charretées ou par sacs. En conséquence le conserva-
teur savant des étalons de poids et mesures, M. l'Acadé-
micien Kupffer, a rédigé un projet d'instruction pour la
fabrication et le poinconnage des mesures en question et
comme M. le Ministre a l'intention de faire légaliser cette
instruction pour toutes les villes de l'Empire, il en donne
communication préalable à l'Académie, conformément à
un article du Code des lois. L'examen de ladite instruc-
tion est confié à une Commission composée de MM. Ostro-
gradski, Jacobi et Lenz, et à laquelle M. Kupffer
prendra part comme auteur du projet.
` Le Secrétaire Perpétuel fait part qu'il a recu, le 24 fé-
vrier passé, par le Département des relations intérieures
du Ministère des Affaires Etrangères, pour être remis à
M. Sreznefski, trois manuscrits de la Bibliothèque de
- Copenhague, dont cet Académicien se trouve avoir besoin
pour ses études. Ce sont 1° II&brumkz, 8°, N° 21 Coll. nov.,
2° Co6panie 1pesmmxs pykouuceii, 4°, N. C. N° 533 et 3°
Cnuoncacs, fol. N° 147. Ladite Bibliothèque en a accordé
x prêt sous condition qu'ils soient renvoyés avant la fin
'avril.
— Le Recteur de l'Université de Berlin, en remerciant
pour la missive congratulative reçue de l'Académie à Poc-
casion du jubilé sémiséculaire de ladite Université, envoie |
un exemplaire des diverses publications consacrées à cette
solennité, ainsi que de la médaille frappée en mémoire de
l'événement. Les livres passeront à la Bibliothéque et la
médaille sera placée au Cabinet numismatique.
Les sociétés, institutions et personnes nommées ci-après
nt des remerciments pour des envois de publica-
tions de l'Académie: 1° l'Institut Ossolinski à Lemberg
(3 octobre 1860), 2? la Société des physiciens à Franc-
fort-sur-le-Main (4 décembre 1860), 3° la Société géo-
logique de Londres (21 novembre 1860), 4? la Société
Royale de Londres (24 mai 1860), 5° l'Académie des
sciences de la Nouvelle Orléans (19 janvier 1861), 6? le
Conseil de l'Université Impériale de St.-Pétersbourg (9 mars
1861), 7^ M. le Directeur de l'Institut agricole à Gorygo-
retsk (1 mars 1861) et 8° M. le Vice-Président de la So-
ciété de Géographie russe (7 mars 1861).
^ #
CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE.
Séance Du 15 (27) mars 1861.
M. Schiefner présente et lit une notice, intitulée:
Ueber das Wort Sampo im finnischen Epos. Elle paraitra
dans le Bulletin. _
M. Kunik présente un rapport de M. Lazarefski sur
les résultats des études qu'il a faites des chronographes
slavons dans les bibliothéques du Synode et de quelques
couvents de Moscou. Ce rapport est destiné à paraitre
dans le recueil Pyccxit Apæues.
M. Schiefner dépose sur le Bureau une traduction,
faite par M. Radloff et revue par M. Biliarski, du texte
danois de l'ouvrage de M. Worsaae Nordiske Oldsagen, et
propose de la faire imprimer au nombre de 600 exem-
plaires. M. Baer la fera précéder d'une courte préface.
Lecture est faite d'une lettre de M. Kóppen à M. Ku-
nik sur les specimens de différents dialectes russes qu'il
a collectionnés. Cette lettre sera insérée au Bulletin.
Le Secrétaire Perpétuel annonce que l'impression de la
3° livraison du T. II des Mélanges greco-romains ‘a été
achevée.
M. Véliaminof-Zernof lit un rapport dans lequel il
annonce que M. Pletniof lui a transmis, pour étre com-
muniquée à l'Académie, une lettre de M. Charmoy, membre
correspondant, datée de Toulon le 16 (28) février 1861.
Dans cette lettre M. Charmoy expose qu'ayant repris,
il y a dix-sept ans, aprés une longue et grave maladie,
ses travaux sur l'Orient, il a été péniblement désappointé
en voyant publier par MM. Dorn et Véliaminof-Zer-
nof les textes persans qu'il avait été à méme de com-
pulser pendant son séjour à St.-Pétersbourg. M. Char-
moy ajoute qu'il se consolerait encore facilement de cette
déception, si ces Messieurs voulaient au moins lui céder
lhonneur de pouvoir publier la traduction de ces mémes
ouvrages, qui est encore inédite, sous les auspices et aux
frais de l'Académie. — M. Dorn étant absent, la question
ne peut pour le moment rouler que sur le Scheref-nameh
dont. M. Véliaminof- Zernof a entrepris l'édition, et il
donne là-dessus les explications suivantes. En 1829 M.
Charmoy, alors professeur à l'Institut des langues orien-
tales à St.-Pétersbourg, fit connaitre, par "ees de M.
519
Bulletin de l'Académie Imperiale
Fraehn, son intention d'entreprendre la publication et la
traduction du Scheref-nameh. En 1842 M. Fraehn déclara
que par raisons de santé M. Charmoy s'est vu forcé d'a-
bandonner cette entreprise, pour laquelle il avait déjà
fait beaucoup de travaux préparatoires. Cependant en 1845
M. Charmoy écrivit à M. Fraehn: «Une fois fixé dans le
Dauphiné, je remettrai sur le champ la main à l'oeuvre
pour publier enfin, dés que j'en aurai les moyens, mon
histoire des Kourdes, qui est fort avancée.» M. Vélia-
minof-Zernof pense qu'il s'agissait ici peut-étre de la
traduction du Scheref-nameh et rappelle qu'il a mentionné
les faits sus- indiqués dans la préface de son édition de
l'Histoire des Kourdes, p. 14. Depuis l'année 1845 on n'en-
tendit plus parler dans le monde savant ni des travaux
de M. Charmoy en général, ni de son intention de pu-
blier ou de traduire le Scheref- nameh. A son entrée à
l'Académie, M. Véliaminof-Zernof entreprit l'édition
du Scheref-nameh, persuadé que M. Charmoy avait
renoncé à ce travail et convaincu en méme temps qu'une
bonne édition de cet ouvrage n'était possible qu'à St.-
Pétersbourg, puisque la Russie en possede un exem-
plaire, revu par l'auteur lui-méme, et d'autres bons
exemplaires dont le meilleur, celui de M. Khanykof, n'a
été reçu à St.-Pétersbourg qu’apres le départ de M. Char-
moy. On sait que M. Véliaminof-Zernof a déjà publié le
premier volume du Scheref-nameh, eontenant la première
partie du texte persan; le second volume, contenant la fin
du texte et les variantes, paraitra sous peu et l'éditeur
comptait mettre sous presse en automne le troisieme vo- |
lume qui devait contenir la traduction, actuellement presque
terminée, de la première partie du texte et les notes qui |
Sr rapportent.
Maintenant on apprend que M. Charmoy n'a pas aban-
donné le projet de publier l'histoire des Kourdes et qu'il
a achevé la traduction du Scheref-nameh. Or ne voulant
' pas que cet orientaliste distingué, qui jadis a rendu de
grands services à l'étude de l'Orient en Russie, perdit le
fruit d'un travail de longue haleine, M. Véliaminof-Zer-
nof se déclare prét à faire le sacrifice de sa traduction
qui n'est écrite qu 'en partie. En cas que l'Académie ac-
cepte la proposition de M. Charmoy, M. Véliaminof-
Zernof envisagerait sa täche comme accomplie et ne fe-
rait paraitre que la fin du texte (vol. 2) et un régistre
alphabétique qui, à cause de son étendue, devra former
un cahier à part. Le sacrifice qu'il fait, M. Véliaminof-
Zernof l'accomplit avec d'autant plus de plaisir, qu'il
lui tient à coeur de prouver par là qu'il n'a jamais eu
l'intention de se mettre en travers des travaux de M.
Charmoy et qu'il était loin de vouloir disputer à ce sa-
vant le droit de priorité sur la traduction de l'histoire
des Kourdes, n'ayant commencé la sienne que parce qu'il
avait la ferme conviction, que M. Charmoy y avait re-
noncé depuis longtemps. Toutefois le droit de priorité ne
saurait s'étendre au texte du Scheref-nameh, car M. Char-
moy qui s'était proposé de publier ce texte d'aprés les
manuscrits de St.-Pétersbourg, les seuls qui soient bons
et corrects, s'était dédit de son droit par le fait méme
de son départ de la Russie. Des manuscrits qui se con-
servent ici, M. Charmoy ne pouvait avoir que des copies
et quant au manuscrit de M. Khanykof, il n'en pouvait
pas profiter du tout.
Audition faite de cet exposé, la Classe accepte l'offre iis
son membre de se désister de sa traduction du Scheref-
nameh et arréte, que M. Charmoy sera invité à envoyer
le manuscrit de la sienne, pour qu'elle puisse étre publiée,
m son désir, aux frais et sous les auspices de l'Aca-
dém
L'administration ecclésiastique de Iakoutsk, par un of-
fice du 18 janvier 1861, envoie des listes de lieux habités
des douze paroisses de Peparchie Kamtchatka. Elles se-
ront placées à la Bibliothèque.
M. Véliaminof-Zernof donne lecture d'une lettre que
lui a adressée M. Dorn de Bakou, le 15 février 1861, et
se rapportant à la demande de M. le Professeur Mehren
relative à l'édition, commencée par feu M. Frähn, de
Chems-ed-Din Dimaski (v. la séance du 21 décembre
1860). La Classe aprés avoir entendu la lettre de M.
Dorn et aprés avoir débattu le fond de la question, ar-
réte que l'on mettra à la disposition de M. Mehren les
feuilles imprimées par M. Frähn de l’auteur sus -men-
tionné, mais on l’informera en méme temps des motifs
qui ont déterminé M. Fràhn à en suspendre l'impression.
CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE.
SÉANCE Du 22 Mans (3 avrıı) 1861.
M. Baer présente la seconde partie — partie anatomique
— de son mémoire consacré aux recherches anatomiques
et zoologiques sur le morse. Ce travail était achevé il y
a bon nombre d'années, mais l'auteur en différait lim-
pression dans l'espoir de pouvoir le compléter, en se pro-
| curant un second exemplaire complet de jeune morse.
.Mais cette espérance ne s'est pas réalisée. Du reste
Baer a recu quelques parties de l'animal et en a profité
pour compléter ses recherches antérieures. Il met en méme
temps sous les yeux de la Classe une série de dessins
faits par lui et se rapportant à l'anatomie du morse, et
exprime le désir d’être autorisé à en faire un*choix de
5 planches, qui devront étre annexées au mémoire et qu'il
faudrait pour cela faire dessiner par un artiste habile.
Approuvé.
M. Lenz lit un extrait d'une lettre de M. Lapchine,
Professeur à Kharkof, sur la partie chimique des expé-
riences faites avec une batterie galvanique. Cet extrait
sera publié dans le Bulletin.
M. Brandt présente et recommande pour le Bulletin
un travail de M. Bremer contenant une description de
65 nouvelles espèces de lépidoptères, recueillis par MM.
521
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
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ee H
Radde et Maack dans la Sibérie orientale et dans le
pays de l'Amour.
M. Baer lit un rapport sur un travail de M. le Dr.
Knoch, qu'il dépose sur le bureau et qui contient ses
recherches sur le Bothriocephalus latus. L'auteur désirant
encore continuer ses recherches avant de les publier, M.
Baer reprend le manuscrit aprés la séance.
Voici le contenu du rapport de M. Baer: M. Knoch
ne donne pas seulement un résumé complet de tout ce
qu'on savait jusqu'ici sur la Taenia lata, mais en partant
des expériences nouvelles et des conclusions auxquelles
on est arrivé sur la vie et la propagation des cestoides,
il a cru nécessaire de faire des recherches particulieres
sur lespéce indigéne de Russie. Aprés avoir consacré
à cette táche plusieurs années de travail, il soumet à
l'Académie une étude approfondie et accompagnée de
nombreux dessins. L'ouvrage de M. Knoch devant pa-
raitre sous peu, M. Baer ne croit pas nécessaire d'en
faire un rapport circonstancié Mais comme il est d'un
intérêt particulier de connaître la voie par laquelle la
Taenia lata s’introduit dans le corps humain, et qu'il
est desirable que les vues de M. Knoch.soient ou
confirmées ou rectifiées par d'autres observations, M.
Baer eroit à propos de citer cette partie des résultats
obtenus par M. Knoch avec les paroles de Pauteur
méme. «Les oeufs du Bothriocephalus latus, dit M. Knoch,
se trouvent dans l'eau douce des fleuves et des lacs,
où ils sont transportés, pour la plupart indirectement,
avec les proglottides en automne et au printemps. Les
embryons de ces oeufs ressemblent aux infusoires, se dé-
veloppent lentement et n'en sortent qu'au bout de quelques
mois par un trou qui se fait à l'un des póles de la cap-
sule, Ces embryons se distinguent essentiellement de ceux
des autres cestoides en ce que la surface de leur enveloppe
est toute couverte de longs cils subtils et vibratiles, à
l'aide desquels ils nagent avec vivacité plusieurs jours,
mais sans qu'on aperçoive un mouvement du corps de
l'embryon méme. Cependant ces embryons ciliés ne peu- |
Vent pas continuer leur migration dans l'eau au delà de
SIX jours: aprés ce terme l'enveloppe crève par suite de
l'accroissement de son volume, dû à la diffusion de l'eau.
Toute motion spontanée cesse alors et l'embryon, privé
de son enveloppe protectrice, doit périr dans l'élement
hostile. Donc pour atteindre son développement ultérieur,
il faut que l'embryon soit introduit dans le corps de son
hôte futur à l'état où la motion spontanée dure encore et
méme avant que l'enveloppe n'ait subi une altération
queleonque, Or quant aux animaux qui habitent l'eau
douce, le scolex du Taenia lata n'a pu étre tracé chez eux
avec certitude ni en suite d'une intromission expérimen-
telle ni par des essais de nourriture. Il est certain seu-
lement que ni les scolex bothriocephales ni leurs états
Cystoides, qui se trouvent chez les poissons, ne forment
"n développement ultérieur du Taenia lata, Encore est il
prouvé par des expériences, que les embryons vivants du
Bothriocephalus latus ne peuvent pas se transformer en
scolex dans les organes, où les embryons des autres
cestoïdes entrent, et même si, introduits sous la peau, ils
prennent un développement cystoide, ils restent ce qu'on
appelle acéphalocystes, sans arriver à l’état de scolex. De
méme les expériences de nourriture avec les germes bo-
thriocephales, faites sur les mammiferes terrestres, comme
sur les rongeurs herbivores et sur les chats, n'ont eu que
des résultats négatifs. Ce n'est que chez le chien, que l'on
obtient des résultats positifs, tant par l'introduction des
oeufs entiers que surtout par les embryons déjà éclos et
avalés par l'animal avec l'eau fluviatile. Quand on con-
sidére que les embryons de Taenia lata sortent de leurs
oeufs dans l'eau douce et y font des migrations sponta-
nées, et qu'il n'est pas probable que les oeufs entiers puis-
sent entrer dans les organes digestifs de l'homme, il ne
reste qu'à adopter l'hypothése que les embryons s'intro-
duisent dans les intestins de l'homme avec l'eau fluvia-
tile — hypothése à l'appui de laquelle se présente encore
le fait, que l'homme est molesté trés rarement par la
Taenia lata là où l'on boit de préférence l'eau des sources, .
comme par exemple à Moscou. Par contre cette espéce
des cestoides se trouve trés souvent chez les habitants
des villes oü l'on ne boit presque que l'eau des fleuves,
comme c'est le cas à St.-Pétersbourg, Dorpat, Riga.
Les chiens qui avaient bu de l'eau, contenant des em-
bryons éclos de Taenia lata, en livraient, aprés avoir été
tués, plusieurs exemplaires. Ce cestoide se développa chez
eux au milieu du méme intestin et arrivait à sa puberté
au bout de deux mois. Le scolex ne possédait pas, comme
la plupart des cysticerques du taenia, une queue cystoide
mais plutót un appendice rubanaire. Avec chaque selle
les oeufs et les restes génitaux du cestoide sortent avec
d'autres fragments plus grands en forme d'un sable fin.
Le meilleur remède contre le Taenia lata est l'extr. filicis
maris.
Il y a deux espèces de Taenia lata anatomiquement dif-
férentes. Les parties génitales en sont encore aussi peu
connues que la signification des deux canaux longitudi-
naux intérieurs. Outre ceux-ci ce cestoide possède encore,
immédiatement sous sa peau, un systeme de tubes anasto-
mosés et trés subtilement maillés, à l'instar du système
des vases capillaires chez les animaux vertébrés. Dans le
dit systeme oscillent des cils isolés en forme de tirebou-
chons, qui meuvent des granules dans un fluide transpa-
rent. Il existe un rapport anatomique entre ce systeme
tubulaire de la surface et les canaux longitudinaux de
l'intérieur.»
M. Helmersen annonce que sur une proposition faite
par lui, M. le Ministre des Finances vient d'ordonner le
sondage d'un puits artésien prés du nouveau bátiment
de l'Expédition des billets de Banque et des fonds publics.
Cette Expédition a besoin de 96,000 pieds cubes d'eau
Bulletin de l'Académie Imperiale
en 24 heures et cette quantité pourra étre fournie par
le puits artésien, si l'on. réussit à en tirer de l'eau mon-
tant jusqu'à la surface. La proposition de M. Helmer-
sen se basait sur le fait, que le puits artésien de la
batterie de l'ouest à Réval est percé dans des couches
identiques à celles qui portent St.-Pétersbourg, et donne
une quantité abondante de bonne eau. MM. le Capitaine
Romanofski et le Lieutenant Nikolski, officiers du.
Corps des Mines, ont été chargés de lexécution du son-
dage en question.
Le méme Académicien communique encore qu'il avait
envoyé à M. le Directeur en chef des ponts et chaussées |
un exemplaire de son travail sur le bassin de la Narova |
et sur l'ensablement de son embouchure, afin de faire
connaitre à M. le Général Tchefkine le projet, proposé
dans le dit travail pour mettre un terme aux progres de
cet ensablement. Ensuite de cela M. le Général Tchef-
kine a bien voulu informer M. Helmersen par écrit,
qu’il a pris connaissance du travail en question, que Pen-
sablement de la Narova occupe déjà depuis quelque temps
les ingénieurs de son ressort et que des explorations, faites
sur les lieux, donnent la certitude que le projet de M.
Helmersen est praticable. Ce projet consiste, comme on
se rappelle, à détourner, au moyen d'un canal, le cours
de la Rossona, en lui donnant une embouchure directe
dans la mer et en l'empéchant par là de déposer ses
sables sur la rade de la Narova. M. le Général Tchef-
kine fait aussi savoir à M. Helmersen que l'on dresse
maintenant un plan d'un tel canal au premier arrondisse-
ment des ponts et chaussées, et que les données fournies
par M. Helmersen seront prises en considération quand
il s'agira de juger ce plan. ;
M. Brandt annonce que le Musée zoologique a recu
cinq oeufs de l'Ampelis garrula, pris par feu le naturaliste- |
voyageur anglais John Wolley en Finlande, le 16 juin
1858, et transmis selon la volonté du défunt par son
ami et héritier M. Alfred Newton. On sait combien il est |
difficile de s'emparer des oeufs de cet oiseau, vu que le
jeune comte Hofmansegg a parcouru dans ce but, mais
sans succés, la Finlande et le gouvernement d'Arkhangel.
Feu M. Wolley a légué à chacun des grands Musées du
monde civilisé quelques uns de ces oeufs, en mémoire de
la persévérance qu'il a mis à les recueillir.
M. Helmersen remet la note de M. Gallardo Bastan
sur les aérolithes en déclarant qu'elle ne donne pas lieu
à un rapport. (V. la dernière séance.)
La Direction des écoles du pays des Cosaques du Don,
par un office du 28 février 1861, adresse les observations
météorologiques faites à Aksaisk en 1860. Elles seront re-
mises à M. Kupffer.
M. Brandt produit un diplóme de la Société zoologique
de Londres, qui l'a admis au nombre de ses membres
étrangers, le 7 (19) février 1861.
CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE.
Séance pu 29 Mans (10 Aen) 1861.
M. Kunik désirant avoir quelques renseignements se
rapportant aux anciennes Archives des Patriarches à Con-
stantinople, propose d'adresser au révérend père Antonin,
attaché à l'Ambassade russe à Constantinople, les questions
suivantes:
1^ Jusqu'à quelle époque remontent les Archives des
Patriarches de Constantinople?
2° Ces Archives contiennent-elles des documents remar-
quables ayant trait à l'histoire de Russie avant Pierre-
le-Grand, et se trouve-t-il parmi eux des actes sur le sy-
node de 1561, qui conféra le titre de Tsar à Ivan Vas-
| silievitch?
3° Existe-t-il à Constantinople une collection manu-
scrite de sermons et lettres du patriarche Photius et con-
tient-elle les deux sermons faits par lui en 865 à locca-
sion de l'invasion des Russes?
4? Y-a-t-il à Constantinople, parmi les manuscrits du
| Patriarchat de Jérusalem, quelques uns qui aient de l'im-
portance pour l'histoire russe? De quelle nature est nom-
mément la description du voyage d'ambassade entrepris
par le Grec moldave Nicolas Spatharios (Hukozait Craoea-
piä) en 1675 de Tobolsk à Peking? Est-ce que Vinfolio:
«llocaania uau nucrma Hampiapxoes» contient des docu-
ments se rapportant à la Russie?
La proposition de M. Kunik est approuvée.
M. Véliaminof-Zernof, ayant examiné les deux mon-
naies trouvées nouvellement aux environs du village No-
vaia Tolkofka (v. la séance du 1 mars 1861), déclare que
ce sont des monnaies Djoutchides, frappées en 1345 et en
1370 de notre ére et nullement rares; des exemplaires
pareils ont déjà été décrits par M. Frähn. L'avis de M.
Véliaminof-Zernof sera communiqué à M. le Gouver-
neur de Penza.
M. Schiefner dépose sur le Bureau l'ouvrage de M.
Haldeman, Professeur au, Delaware College, intitulé:
Analytic Orthography: an investigation of the sounds of the
voice and their alphabetic notation; including the mechanism
of speech and its bearing upon etymology. Philadelphia 1860.
4°. L'auteur en fait hommage à l'Académie et exprime le
désir d'avoir en échange un exemplaire du calendrier al-
lemand publié par l'Académie pour 1860, contenant un
article de M. Wiedemann sur la classification des langues
parlées dans l'empire de Russie. Accordé.
M. Renan, par une lettre adressée au Secrétaire Per-
pétuel et datée de Sour, le 8 mars 1561, remercie pour
sa nomination de membre correspondant et communique
quelques renseignements sur la mission scientifique dont
il est chargé. Voici ce qu'il en dit:
«Je manquerais à mes devoirs de correspondant, si je
ne Vous disais quelques mots des résultats de ma mission
pour l'exploration de la Phénicie. Des quatre campagnes de
fouilles dont cette mission doit se composer, j'ai achevé
i
1
525
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
326
celle de Djébeil (Byblos); celle de Sidon est fort avancée,
et jai commencé ces jours-ci celle de Tyr; dans un mois
jouvrirai celle de Tortose et de Ruad (Aradus et Antara-
dus). Pour l'épigraphie phénicienne les résultats sont restés
au-dessous de mon attente; les seuls textes nouveaux que
je possède, sont une inscription, malheureusement très-
iiio, de Byblos et les graffiti de la grotte d'Astarté |
prés de Tyr. Mais pour l'histoire de l'art, j'apporterai, je
crois, des résultats importants. Djébeil et une localité ob-
scure des bords du fleuve Adonis, nommée Maschnaka,
m'ont fourni des monuments que je crois vraiment phéni-
ciens. Saida nous a donné 7 magnifiques sarcophages à
téte sculptée et à gaine, de dimensions colossales, d'un
style également original. Sour et ses environs immédiats
sont assez stériles; mais dans un rayon de 3 ou 4 lieues
se trouvent des localités fort importantes, telles que Oumm
el-Aämed, sur lesquelles je compte faire porter mes efforts.
Le Liban m'a offert une moisson considérable d'inscrip-
tions grecques, qui jetteront beaucoup de jour sur l'état
religieux de la Phénicie dans les premiers siöcles de notre
ére. J'ose croire que les questions, en particulier, soule-
vées par l'ouvrage singulier de Philon de Byblos, seront
à peu prés résolues par ces textes nouveaux. J 'espére que
ces recherches oü l'on a pu ne tenir aucun compte de la
frivolité du publie, et où l'on n’a eu en vue que le pur
intérét de la science, porteront quelque fruit. On n'a pu
Songer à épuiser une matiére qui exigerait des généra-
tions de travailleurs; mais il était urgent de savoir ce que
l'on peut espérer d'un terrain jusqu'ici inexploré.»
Le Secrétaire Perpétuel annonce quil a recu de M.
Brosset, Directeur intérimaire du Musée asiatique, 1? un
exemplaire des feuilles imprimées par M. Frähn de l'on-
vrage de Schems-ed-Din Dimaski et 2? les remarques
de M. Frähn pour cette édition, consignées dans un cahier
portant le titre: Adnotationes in N ochbet-üd, dehri, auct.
Schems-ed-Din Abu-Abdallah-Muhammed el-Dimeschki.
Ces deux ‚pieces étant destinées à étre envoyées à M.
Mehren à Copenhague (v. la séance du 15 mars 1861),
on les lui fera parvenir par voie officielle, en l'invitant
à vouloir bien les restituer par la méme voie dans un
délai de quatre mois. Il pourra également retenir, jus-
qu'à l'échéance de ce terme, s'il le juge nécessaire, le ma-
nuscrit de Schems-ed-Din el-Dimeschki, envoyé antérieu-
rement (v. la séance du 21 décembre 1860).
. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
L'Académie a reçu dans ses dernières séances les
ouvrages dont voici les titres:
Atti dell I. R. Istituto Veneto di scienze, lettere ed arti.
Tome V, serie terza, dispensa 5 — 8. Venezia 1859
— 60. 8,
Atti del r. Istituto Lombardo di scienze, lettere ed arti.
Vol. I. fase. XVII. XVIII. Vol. II. fasc. I— III. Mi-
lano 1860, 4.
Memorie del r. Istituto Lombardo di scienze, lettere ed
arti. Vol. VIII. della Serie II. fasc. II. Milano 1860. 4.
Sitzungsberichte der k. bayer. Akademie der Wissenschaf-
ten zu München. 1860. N° I. II. München. 8.
Berichte über die Verhandlungen der k. süchsischen Ge-
sellschaft der Wissenschaften zu Leipzig. Mathema-
tisch-physicalische Classe. 1859. N* III. IV. und phi-
lologisch-historische Classe. 1859. N° III. IV. u. 1860.
N° I. II.
Fechner, G. Th. Über einige Verhältnisse des binocula-
ren Sehens. Leipzig 1860. 8. (Abh. d. math.- phys.
Classe d. k. sächs. Ges. d. Wiss. Bd. VII. Bog. 22—36.)
Mettenius, G. Zwei Abhandlungen. 1) Beiträge zur Ana-
tomie der Cycadeen. 2) Über Seitenknospen bei Far-
nen. Leipzig 1860. 8. (Abh. d. k. süchs. Ges. d. Wiss.
Bd. VII. Bog. 37 — 39.)
Flügel, G. Die Classen der hanefitischen Rechtsgelehr-
ten. Leipzig 1860. (Aus dem 8ten Bande der Abh.
der k. sáchs. Ges. d. Wiss.) 8.
Jahresbericht der fürstlich Jablonowskischen Gesellschaft.
Leipzig im Márz 1860. 8. 2 Ex.
Gabelentz, H. C. v. der. Die melanesischen Sprachen nach
ihrem grammatischen Bau und ihrer Verwandtschaft
unter sich und mit den malaiisch-polynesischen Spra-
chen. Leipzig 1860. (Abh. d. k. sächs. Ges. d. Wiss,
Bd. VII.) 8.
Zeitschrift des Ferdinandeums für Tirol und Vorarlberg.
3te Folge. Heft 8. 9. Innsbruck 1860. 8.
Ferdinandeum. 28ster Bericht des Verwaltungs-Ausschus-
ses über die Jahre 1857 — 59. Innsbruck 1860. 8.
Hoffmann, Franz. Akademische Festrede zur Feier des
hundertjährigen Geburtstages Friedrich Schillers ge-
halten am 10. November 1859 im akademischen Mu-
Siksaale zu Würzburg. Würzburg. 4.
Jahrbücher der k. Akademie gemeinnütziger Wissenschaf-
ten zu Erfurt. Neue Folge. Heft 1. Erfurt 1860.
37ster Jahresbericht der schlesischen Gesellschaft für va-
terländische Cultur. Arbeiten und Veränderungen der
Gesellschaft im Jahre 1859. Breslau. 4.
Annales academici. MDCGCLVI— MDCCCLVII. Lugduni
Batavorum 1860. 4. i
Mémoires couronnés et autres mémoires, publiés par l'A-
cadémie royale des sciences, des lettres et des beaux-
arts de Belgique. Collection in-8. Tome IX. Bruxelles
9, 8
1859. 8.
Annuaire de l'Académie royale des sciences, des lettres et
des beaux-arts de Belgique. 1860. Vingt-sixiéme an-
née. Bruxelles 1860. 12.
Bulletins de l'Académie royale des sciences, des lettres
et des beaux-arts de Belgique. 28* année, 2"* série.
T. VII. VIII. Bruxelles 1859. 8.
327
Bulletin de l'Académie Imperiale
328
Memoirs of the literary and philosophical society of Man-
chester. Vol. I. II. (second edition) IV. V. London
se — 98. Second series. Vol. I — XV. London 1805
SC
ee of the literary and Bien society of
Manchester. 1857 — 59. N* 1— 14.
Transactions of the royal Society of ur. of the Uni-
ted Kingdom. Second series. Vol. VI. part. I — III.
London 1859. 8.
The journal of the royal Asiatic Society of Great-Britain
and Ireland. Vol. XVIII. p. 1. London 1860. 8.
Oversigt over det k. danske Videnskabernes Selskabs For-
handlinger og dets Medlemmers Arbeider i aaret 1858,
1859. S Rus Secretair G. Forchhammer. Kjö-
benhav
Det k. redit tant Selskabs Skrifter. Femte
raekke. Naturvidenskabelig og mathematisk afdeling.
Fjerde binds andet hefte og femte binds forste hefte.
Kjóbenhavn. 1859. 4.
Ärsskrift utgifven af kongl. Vetenskaps - Societeten i Up-
sala. Fórsta ärgängen. Upsala 1860. 8.
Nova acta regiae societatis scientiarum Upsaliensis. Seriei
tertiae Vol. II fascicul. II. Upsaliae 1858. 4.
Durand, Elias. Memoir of the late Thomas Nuttall 8.
(From the proceed. of the Am. phil. soc.)
Transactions of the american philosophical society held at
Philadelphia for promoting useful knowledge. Vol. XI |
p. III. New series. Philadelphia 1860. 4.
Proceedings of the American Prot society. Vol.
VII. January — June 1860. N° 63.
Laws and regulations of the American Gett society
held at Philadelphia for promoting useful knowledge
together with the charter of the Society and a list of.
its members. Philadelphia 1860. 8.
Proceedings of the American association for the advance-
ment of science. Thirteenth meeting, held at Spring-
field, Massachusetts, August 1859. Cambridge 1860. 8.
The American Journal of science and arts. Vol. XXVIII
N° 83, Vol. XXIX N° 85 —87. New Haven 1859 — |
60. 8.
The transactions of the Academy = Science of St. Louis.
Vol. I. N° 3. St. Louis 1859.
none: contributions to oid Vol. XI. City of
Washington 1860. 4.
Journal of the American oriental Society. Sixth Vol. N° II.
New Haven 1860. 8.
Transactions of the American Institute of the City of New
York for the years 1855— 58. Albany 1855 — 59. 8.
Der neuen Preussischen Provinzial-Blätter dritte Folge.
Band VI. Heft 1. 2. Königsberg 1860. 8.
Revue orientale et américaine, Troisième année. N° 22.
Paris 1860. 8.
Zeitschrift der deutschen Morgenlündischen Gesellschaft.
l4ter Bd. IVtes Heft. Leipzig 1860. 8
Das Inland 1860 N?
| Journal d'Odessa 1860 N° 77 — 135.
rr
Abhandlungen für die Kunde des Morgenlandes. Bd. II
N° 1: Hermae pastor. Aethiopice primum edidit et
Aethiopica latine vertit Ant. D'Abbadie. Leipz. 1860. 8.
Baltische Monatsschrift. Zweiten Bandes 3tes u. 4tes Heft.
August 1860,
Archiv für wissenschaftliche Kunde von Russland. Heraus-
gegeben von A. Erman. 19ter Band, 4tes Heft. Berlin
1860. 8
30 — 47.
Mahjas weesis N^ 31 — 47.
Casopis Musea Království českého. 1860. XXXIV ročnik.
Svazek 2. 3. v Praze
Johansson, J. Fabula Aeschylea, quae Persae inscribi-
tur, in suethicum conversa cum prooemio commenta-
riisque. Upsaliae 1860. 8.
ar amem e ops Frid. Quaestiones Aeschyleae. Erlan-
gae 1
Lófstedt, ow In illa Demosthenis et Aeschinis de
Philocratea pace contentione uter vota melioribus
rationibus impugnaverit. Upsaliae 186
Hegesippi qui dicitur de bello J m. a III. b., ed.
Car. Fr. Weber. Marburgi 1859.
Zeller, Ed. De Hermodoro Ephesio et d Plato-
nico. Marburgi 1859. 4.
Sophokles erklärt von F. W. Schneidewin. 1stes Bänd-
chen. 4te Auflage, besorgt von August Nauck. Berlin
1860. 8.
| Incerti auctoris carmen panegyricum in Calpurnium Piso-
nem cum adnotatione critica. Marburgi 1859. 4.
Alexandri Magni iter ad Paradisum. Ex codd. mss. latinis
primus ed. Jul. Zacher. Regimonti Pr. 1859. 8.
Engstrand, Car. Jo. Henr. De libris Ciceronis academi-
cis. Upsaliae 1860. 8.
Grasberger, Laur. De usu Pliniano. Wirceburgi 1860. 8.
Bujak, G. De Sileno scriptore Hannibalis. Regimonti Pr.
8
1859. 8. e
Östling, Nicol. De Albii Tibulli vita et carminibus quae-
stiones. Upsaliae 1860. 8.
gger, E. Notions élémentaires de grammaire comparée
pour servir à l'étude des trois langues classiques. -
T. 1X
' Cinquième édition. Paris 1856 —
Zethraeus, Aug. Gerh. Om användandet af Participium
i Engelskan. Stockholm 1860. 8
Petersson, Anders Magnus. Om betydelsen och bruket
af tempora i nyfranska spräket med särskildt afse-
ende pä Latinet. Upsala 1860. 8.
Xoucoféevc, T. Avépuxra T] d prAodoyuxar "uge xoi ag-
yatoloYuxal rapampissıs xat èniotacian Eu Kov-
gtavtivouroher 1860. 8
Paru le 20 avril 1861.
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E Schubert,
membre correspondant,
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DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG.
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1 T N. Zinine, Sur l'introduction de l'hydrogène dans des combinaisons organiques... 529 — 531.
| Victor Langlois. Etude sur les sources de l'Histoire d'Arménie de Moïse de
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On s’abonne: chez MM. Eggers & Cie, libraires à St.-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de
Code (Komurer» IIpaszenis Wwneparopcexoit Axaxemiu Haerz) et chez M. Léopold Voss,
; libraire à Lei
.Le p d'abonnement, par volume compté ‘de 36 feuilles, est de 3 rbi. arg. pour à
Sen de Prusse por enc
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BULLETIN
DE L'ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOTRG.
Über die Einführung von Wasserstoff in
organische Verbindungen, von X. Zinin.
(Lu le 19 avril 1861.)
Am 16. November des vorigen Jahres hatte ich die
Ehre der Akademie eine Arbeit über das Benzil vor-
zulegen, welche in dem am 31. December ausgegebe-
nen Bulletin erschienen und daraus in N? 12 des Che-
mischen Centralblattes vom 13. März abgedruckt ist;
in ihr wird die directe. Einführung von Wasserstoff
in organische Kórper bei der Umwandlung des Ben-
zils in Benzoin durch Hilfe von Chlorwasserstoffsäure
und Zink als reine Reaction beschrieben. Weder die
Idee noch das Factum einer solchen Einführung ist
neu, denn z. B. die Verwandlung von Azobenzid in
Benzidin und von Acetylen in ölbildendes Gas sind
solche Reactionen. Jetzt nun lese ich in dem eben
erhaltenen, am 3. April ausgegebenen Aprilhefte der
Annalen der Chemie und Pharmacie pag. 122, eine
«briefliche Mittheilung» von Professor Kolbe, in
welcher er anzeigt, dass er seit Kurzem mit einer
neuen Versuchsreihe beschäftigt sei, welche die
directe Einführung von Wasserstoff in wasser-
stoffarme organische Verbindungen vermittelst Salz-
säure und Natriumamalgams bezwecke. In dieser
Mittheilung ist noch kein concreter Fall von einer
directen Einführung von Wasserstoff in organische
Verbindungen angeführt , es wird aber die Wir-
kung der Salzsäure und des Natriums auf Ben-
zoesäure besprochen, und dies nöthigt mich, der Aka-
demie eine noch unvollendete Arbeit über die Ein-
führung von Wasserstoff in das aus Benzil durch die-
selbe Reaction gebildete Benzoin, so wie auch über
die Einwirkung von Salzsäure und Zink auf das Bit-
termandelöl vorzulegen. In meiner letzten Arbeit (Bul-
latin T. III, pag. 68 — 74) ist angeführt, dass bei
der Einwirkung von Chlorwasserstoffsäure und Zink
auf eine alkoholische Benzillösung Benzoin heraus-
krystallisirt, wenn die Reaction nicht zu weit
"geführt worden war; lässt man aber die Reac-
tion weiter gehen, also auch auf das gebildete Ben-
Tome III.
zoin sich erstrecken, so verwandelt sich das letztere
in eine neue Substanz. Sehr leicht gelang mir diese
Operation, wenn ich einer kochendheissen Auflösung
von 1 Th). Benzoin in ungefähr 3— 4 Thl. 75 pro-
centigen Alkohols 1 Thl. 85 procentigen mit salzsau-
rem Gase gesättigten Alkohols zusetzte und nun all-
mählich 7, Thl. fein zertheiltes Zink eintrug. Wenn
die dadurch hervorgerufene stürmische Reaction vor-
bei war, setzte ich noch /, Thl. des mit Chlorwasser-
stoff gesättigten Alkohols hinzu und kochte die Flüs-
sigkeit bis zur Hälfte ein, goss sie darauf von dem
ungelöst gebliebenen Zink ab und vermischte sie mit
Wasser, wodurch ein ölartiger Körper gefällt wurde, .
welcher bald zu einer krystallinischen Masse erstarrte.
Durch Umkrystallisiren aus Alkohol erhält man den
Körper in reinem Zustande; die Ausbeute beträgt
wenigstens eben so viel als das angewendete Benzoin.
Der neue Körper kann in kleinen Quantitäten (unge-
fähr bis zu 8 Grm. auf einmal) überdestillirt werden,
ohne dass dabei eine erhebliche Quantität zersetzt
wird, und man kann sich daher der Destillation zur
Reinigung bedienen. In kochendem starken Alkohol
ist der Körper fast in jedem Verhältnisse löslich; in
Äther ist er ebenfalls sehr leicht löslich, in Wasser .
aber unlöslich. Aus Alkohol krystallisirt er in rhom-
bischen Tafeln; bei 55°C. schmilzt er. In der Zusam-
mensetzung unterscheidet er sich vom Benzoin durch
einen grösseren Wasserstoffgehalt, durch die Elemen-
tar-Analyse ist es aber ungemein schwierig die Zahl
der eingeführten Wasserstoffmoleküle auszumitteln,
und ich muss daher zur Untersuchung der Umwand-
lungsprodukte meine Zuflucht nehmen. Bis jetzt habe
ich gefunden, dass durch die Einwirkung von Salpe-
tersäure zwei Produkte entstehen, ein weisser, in
Wasser löslicher, blättrigkrystallinischer Körper, und
ein in Wasser unlöslicher, aus Alkohol in feinen gel-
ben Nadeln krystallisirender. Mit einem Überschusse
von Brom behandelt giebt das hydrogenisirte Benzoin
einen krystallinischen Körper.
Löst man Bittermandelöl in mit salzsaurem Gase
34
331
Bulletin de l'Académie Impériale
332
gesättigtem Alkohol, fügt Zink hinzu und kocht das
Gemisch, nachdem die stürmische Reaction vorüber
ist, so sondert sich auf dem Boden des Gefässes ein
schwerer ölartiger Körper ab, welcher beim Erkalten
fest wird und eine harzartige Beschaffenheit annimmt.
In Alkohol ist er fast unlöslich, in Äther dagegen sehr
leicht löslich, und aus dieser Lösung setzt sich beim
freiwilligen Verdampfen ein Theil desselben in farblo-
sen Krystallgruppen ab, deren einzelne Individuen
dreikantig zugespitzt erscheinen; der Rest scheidet
sich als ölartige Masse aus, in welcher mit der Zeit
ebenfalls dieselben Krystalle entstehen. Diese Reaction
ist demnach ganz ähnlich der von Hrn. Kolbe be-
schriebenen, allein mein Produkt enthielt nichts von
der in wässriger Kalilauge löslichen Substanz, welche
den grössten Theil des von Hrn. Kolbe durch die
Einwirkung von Natrium und Salzsäure auf Benzoe-
säure erhaltenen Produktes ausmachte.
Etude sur les sources de l'Histoire d’Arme-
nie de Moïse de Khoren, par Victor
Langlois. (Lu le 12 avril 1861.)
Contenu du présent mémoire.
i et iino du sujet.
$ 1. ; Sa vie, ses ouvrages, ses tendan
$2. Rig oü à parie Moïse: sources grecques, écrivains profa-
nes, écrivains chrétiens.
$ 3. Sources chaldéennes ou nabatéennes; considérations générales.
Age et importance du livre de Mar Apas Gadina. Sources sy-
iaques.
' 84. Sources arménidfines; les chants et les tráditions populaires.
Sources renfermées dans les anciennes archives de l'orient.
Conclusion.
Au moment où Moïse de Khorën tontribasit si
puissamment par ses lumières aux progrès de la lit-
térature nationale en Arménie, une violente réaction
s'opérait, parmi les lettrés de ce pays, contre la cul-
ture du syriaque, et un engouement extraordinaire,
qui, chaque jour, prenait des développements plus ra-
pides, se manifestait en faveur des écrits profanes et
religieux des Grees.
Dans un Mémoire précédent), nous avons essayé
de prouver qu'avant les premières années du V* siècle,
la langue arménienne ne fut jamais employée autre-
ment que comme idióme vulgaire, et que le peuple
1) Mémoire sur les origines de la culture des lettres en Arménie
(Journal asiatique, 1861).
qui la parlait se servait pour écrire d'idiómes étran-
gers, soit araméens, soit ariens, comme le chaldéen
ou nabatéen, — dont le prolongement devint à l'époque
chrétienne le syriaque; — le pehlvi et le grec. Les
plus anciens écrivains de l'Arménie, et entre autres
Moise de Khorén, le disent formellement. C'est au
surplus ce qui explique l'absence d'un alphabet appro-
prié à la langue arménienne, antérieurement à son ap-
parition et à son développement comme idiôme savant,
dans les premières années du V° siècle.
Durant le temps qui s'écoula entre l'adoption de
la religion chrétienne par les Arméniens et l'appari-
tion des premiers livres écrits en langue arménienne,
tous les ouvrages qu'on attribue, soit à des étrangers
fixés dans les contrées où la race d'Haig était éta-
blie, soit à des Arméniens proprement dits, furent pri-
mitivement composés en chaldéen, en syriaque et en
grec. L'époque oü florissaient ces écrivains, leurs
noms et les indications que l'on peut tirer de leurs
ouvrages, prouvent, d'une part, qu'ils composerent
leurs livres dans des idiómes étrangers à l'Arménie,
puisque Parménien n'était alors qu'un langage exclu-
sivement vulgaire et totalement else D signes
graphiques; d'autre part ces différ
donnent à penser que ces écrivains n'étaient pas ori-
ginaires de l'Arménie, sauf de rares exceptions, et que
l'influence d'une culture araméenne semble se faire
jour dans leurs compositions, c'est à dire qu'ils n'é-
taient pas étrangers à ce développement que les dé-
couvertes récentes des savants ont démontré avoir
eu son point de départ dans l’antique littérature de
la-Chaldée.
Dans le Mémoire précité, nous avons démontré: 1*
que Mar Apas Catina avait écrit son Histoire d'Armé-
nie, laquelle nous est parvenue en grande partie dans
le livre principal de Moise de Khorén, dans les deux
idiómes, grec et syriaque; 2? que Lérupna (Ghéroupna)
et Bardesane, appartenant tous deux à l’école d’Edesse,
composèrent également leurs livres en syriaque, idióme
savant des chrétiens de la Mésopotamie et de la Sy-
rie; 3^ que le pontife grec Olympius (Oughioup) et
Khorohpoud, Perse de naissance et secrétaire du roi
Sassanide Sapor II (Schapour) rédigèrent leurs an-
nales en langue hellénique. Tous ces écrivains vécu-
rent antérieurement au IN" siècle de notre ère.
Les mémes circonstances se reproduisent pendant
333
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
334
le siècle suivant. Ce sont encore des écrivains étran-
gers à l'Arménie qui composérent en grande partie
des ouvrages ayant trait à l'histoire de ce pays, et
chose remarquable, ces ouvrages furent aussi écrits
en grec et en syriaque. En premiére ligne figurent
Agathange (AyaSayyehos) secrétaire du roi d'Armé-
nie Dertad (Tiridate) et son continuateur Faustus de
Byzance (Pavotos), dont les noms révèlent une ori-
gine hellénique, et dont les livres, de l'aveu méme des
Arméniens, furent d'abord composés et écrits en grec,
avant d'étre traduits en arménien dans le courant du
V* siècle”). Ensuite apparaît Zénob de Klag, l'un
des évéques syriens qui allérent propager la foi évan-
gelique au coeur méme- de l'Arménie et secondérent
avec un zèle si admirable S. Grégoire-I'Illuminateur
([p-mm-nphz), premier patriarche de la nation armé-
nienne. L'histoire de Zénob, écrite d'abord en sy-
riaque, fut traduite aussi en arménien dés les‘ pre
mieres années du V* siécle. |
Les autres écrivains du IN" siècle appartiennent à
l'Arménie: ce sont S. Grégoire-I'Illuminateur et S.
Jacques de Nisibe; S. Nersés-le-Grand et S. Isaac
lé Parthe, enfin S. Mesrob, l'inventeur de l'alphabet
arménien et le promoteur de la culture de l'idióme
national parmi ses compatriotes. Il ne parait pas pos-
sible d'admettre, et cela d'aprés les raisons que nous
avons données dans un Mémoire précédent, et qui sont
résumées ici, que les écrits qui nous sont parvenus
sous leurs noms aient été originairement composés
en arménien. Tout nous porte à croire que ces écrits,
traitant de matiöres purement religieuses, furent re-
digés d'abord en syriaque, idióme qui, dans les pre-
miers temps du christianisme, était commun aux Ar-
méniens et aux Syriens. Et en effet on sait positive-
ment que les Arméniens, aussitót aprés leur conver-
sion, se servirent d'abord de bibles syriaques ?): que
ce furent des prétres syriens qui portérent les pre-
miers les lumières de la religion du Christ dans les
contrées de D Arménie, et que les premiers monasteres
fondés dans ce pays furent occupés par des moines
venus de la Syrie et régis par des évéques originaires
à
, ?) Sukias de Somal, Quadro della storia lett. di armenia, p. 10. —
Storia di Agatangelo (Venise, 1843, in-89), p. IX et suiv. ui
. 9) Gorioun, dans Lazare de Pharbe, Hist. d'Arménie (Venise, 1793,
n rM 25 — 26. — Saint- Martin, Mém. sur l'Arménie, t. I, p.
de cette contrée. Toutefois on peut croire que S.
Mesrob qui avait doté la langue arménienne de ca-
ractéres graphiques, fut le premier à donner les ver-
sions de ses propres écrits, et que cette innovation
qui flattait l'amour-propre national, en élevant la
langue arménienne au rang des idiómes savants, con-
tribua beaucoup à déterminer l'école religieuse qui
s'était formée dans les centres principaux de l'Armé-
nie, à entreprendre les nombreuses traductions exé-
cutées à partir des premières années du V° siècle.
C'est au surplus ce genre de travail qui amena
parmi les Arméniens un goüt prononcé pour la culture
des lettres, et contribua au développement si rapide et
si extraordinaire de la littérature nationale qui, tout-
à-coup, sans précédents appréciables, vint se placer
presqu'à la hauteur du rang occupé depuis longtemps
déjà par d'autres littératures, dont la formation et
les développements avaient exigé une pratique de
plusieurs siécles. |
Nous avons exposé ailleurs les causes de ce mou-
vement extraordinaire, dont l'apparition ne se mani-
festa au plus tót que dans la seconde moitié du IV^
siècle, Nous avons démontré aussi comment l'idióme
arménien, aprés sa transformation de langue vulgaire.
en langue savante, contribua par son développement
à amener une réaction des plus violentes contre la
eulture du syriaque et en méme temps contre l'école
chrétienne d'Edesse, réaction dont les effets eurent
pour résultat de précipiter la langue et la littérature
syriaques dans une décadence telle que, malgré les
efforts des lettrés de la Mésopotamie qui les culti-
vaient, l'araméen chrétien de ce dernier pays ne put
jamais se relever du coup terrible, qui lui avait été
porté. ;
Il sortirait trop de notre cadre, de développer le
sujet que nous venons d'indiquer ici sommairement;
les détails en sont du reste consignés dans les remar-
quables travaux des savants de l'école orientale mo-
derne. Il suffit de dire que cette question a été trai-
tée par d'éminents et habiles critiques dont les noms
font autorité en pareille matiére; nous voulons parler
de MM. W. Cureton et Ernest Renan. Le Mémoire
que nous avons publié dans le Journal Asiatique ré-
sume au surplus les données contenues dans les ouvra-
ges de ces savants orientalistes, et peut au besoin
servir d'entrée en matiére à la présente ne
Bulletin de l'Académie Impériale
336
$1.
Moise de Khorén appartient à cette classe de let-
trés arméniens auxquels on a donné l’épithète de
saints traducteurs, et qui s'étaient imposé la noble
et glorieuse mission de faire passer dans l'idióme na-
tional, jusqu'alors exclusivement concentré dans le
domaine du vulgaire, les productions les plus remar-
quables de la littérature syriaque et de celle de la
Grèce. ^)
Moise fut un des nombreux disciples que Mesrob
chargea de traduire les livres de l'Ancien-Testament
sur le texte grec des Septante. Pendant une grande
partie de sa vie, Moise se livra avec ardeur à ce tra-
vail, et ce fut seulement vers l'année 433 de notre
ère que l'oeuvre, à la fois religieuse et nationale, dont
Mesrob avait concu le plan, fut entièrement achevée.
Moise s'était du reste préparé de longue main à con-
tribuer, pour une bonne part, à la version de la Bible;
dès ses jeunes années, il avait entrepris de longs |
voyages dans l'intention de se perfectionner sous d'ha-
biles maitres, dans l'étude des langues syriaque et
grecque. Travailleur infatigable, il avait exploré les
bibliothöques et les archives des principales villes de
la Syrie, de l'Egypte et de la Gréce?). Versé dans
la connaissance des sciences profanes aussi bien que
religieuses, il avait fini par acquérir une vaste et pro-
fonde érudition. L'antiquité paienne et profane, telle
qu'on l'envisageait de son temps, lui était familiere;
il s'était en outre élevé au-dessus de l'esprit de son
siécle avec cette intelligence supérieure dont les chré-
tiens lettrés des premiers siécles, et notamment les
pères de l’église orientale, nous ont donné tant de
preuves. A la fois, théologien, historien, rhétoricien,
géographe et panégyriste"), on voit tour-à-tour Moïse
exerçant sur différentes matières son esprit ardent et
le pliant à toutes les exigences des sujets qu'il traita.
Lorsque Moise eut achevé, avec ses compagnons,
la traduction de la Bible, il entreprit de faire passer
dans lidióme arménien plusieurs ouvrages. On lui
4) Sukias de Somal, Quadro delle opere di vari autori anticamente
trad. in armeno (Venise, 1825, 8°}.
5) Moise de Khorén, Histoire d'Arm., liv. III, ch. 61, 62.
6) Cf. les oeuvres complètes de Moise de Khorén publiées à Ve-|
nise, sous le titre: Uren Soph dE nn Usu bart
Tugan damb bug pa Pfr P (1843, 8°).
attribue la traduction de la Chronique d’Eusèbe”),
celle de la Vie d’Alexandre°) et de quelques autres
écrits?). Toutefois, on ne saurait affirmer d'une ma-
niere certaine que c'est à lui qu'il faut reporter le
mérite de la version de la Chronique de l'évéque de
Césarée, et le passage de son histoire, qui le donne à
entendre, ne parait pas décisif. ")
Quoi qu'il en soit, ce fut sans aucun doute la lec-
ture des livres de l’antiquité profane qui fit naître
dans l'esprit de Moïse la pensée de composer l'His-
toire d'Arménie, et si l'on peut émettre une conjec-
ture à ce sujet, il est probable que ce fut surtout la
Chronique d'Eusébe, qui lui inspira l'idée d'entre-
prendre, selon le voeu d'Isaac Pacradouni, le récit
des anciens temps; car on voit que Moise fit à ce li-
vre des emprunts considérables, et qu'il répéte à plu-
sieurs reprises dans son Histoire que c'est aux sources
grecques qu'il a puisé tous ses renseignements. Mais
avant de parler des ouvrages de l'Hérodote arménien,
nous allons donner quelques détails sur sa vie, détails
malheureusement fort incomplets, puisque sur un point
capital, la durée de son existence, les historiens ne
sont pas d'accord, et qu'on ignore et la date de sa -
naissance et celle de sa mort.
Moise naquit dans le bourg de Khorni ou Khorén,
dans le eanton de Daron, province de Douroupéran.
C'est du lieu de sa naissance que Moise a été appelé
| Khorénatzi (furphtwyh). Comme tous les hommes let-
trés de son époque, il appartenait à l'ordre ecclésias-
tique. S. Isaac (Sahag) et S. Mesrob, qui avaient re-
connu en lui d'éminentes qualités et une intelligence
trés élevée, l’engagèrent à entreprendre de longs
voyages pour se Rn dans la culture des let-
tres grecques et syriaques"). Pour ce but, Moïse vi-
sita successivement Edesse, Jérusalem, Alexandrie,
Constantinople, Athénes et Rome, qui possédaient des
écoles oü accouraient de toutes parts de nombreux
disciples, avides de s'instruire à la source des sciences `
profanes et religieuses et d'étre initiés à l'étude de la
philosophie qui alors était trés florissante.
Aprés avoir séjourné à Edesse pendant quelque
7) Sukias de Somal, ouv. cité, p. 9
8) Storia di Mos é Corenese, pg. IX Gees 1850, 2* éd.).
9) Moise de Khorén, liv. III, ch. 6
10) Moïse de Khozén. liv. II, ch. v
11) Moise de Khorén, liv. III, ch. 62.
MOUSE TE r
537
des Sciences de Saint-Pétersbourg.
338
——————
temps et compilé, dans les archives et dans les biblio-
thöques de cette ville, les trésors littéraires, que l'on
y conservait, Moise fit voile pour Alexandrie où il se
perfectionna dans l'étude de la langue grecque et puisa
les premières netions de la philosophie. On ne sait
rien de ses différents séjours à Athénes, à Constan-
tinople et à Rome.
Il serait très difficile de se faire une idée exacte
du caractère de Moïse et de ses tendances, si parfois,
dans le cours de ses récits, on ne découvrait les sen-
timents qui l'animaient, et si lui même ne s'interrom-
pait de temps à autre, pour laisser tomber de son ca-
lam une pensée ou une parole que le lecteur saisit
avec empressement, et qui lui permet de s'identifier
autant que possible avec l'auteur et d'apprécier les
généreux élans de son coeur.
Dans tous ses écrits Moise nous apparait comme
un homme d'une piété exemplaire, d'un esprit élevé
et d'une humilité toute chrétienne. Aussi ses contem-
porains professaient-ils pour lui une sincére estime,
et le prince Bagratide Isaac, qui fut plus tard marzban
d'Arménie et chef de ses compatriotes révoltés contre
les Perses, ne s'adresse-t-il à lui qu'en employant les
marques d'un profond respect et en lui donnant le
titre de ministre des grandeurs du Christ.
Si l'on s'en rapportait au témoignage de l'histo-
rien Thomas Ardzrouni ") et du chronographe Samuel
d'Ani, Moise aurait vécu prés de cent-vingt ans; mais
la critique, tout en accordant à ce personnage une
vie assez longue, se refuse à admettre que Moise ait
prolongé son existence au-delà de quatre-vingts ans
à-peu-près ^). L’historien de l'Arménie eut une vieil-
lesse pénible "), et c'est aux fatigues dues à ses longs
voyages qu'il faut sans doute en attribuer la cause.
Vers la fin de sa vie, en l'année 450, Moise fut élevé
à la dignité d'évéque ") et mourut dans le pays de
Pakrévant, dans la province d'Airarat, au siége de
son diocése. i
Moise, outre les traductions qui lui sont attribuées,
composa différents ouvrages religieux et profanes.
On lui doit un traité des cérémonies de l'église d'Ar-
ménie, dont on trouve des fragments rapportés dans
12) Thomas Ardzr., liv. I.
13) Saint-Martin, Mém. sur l'Arm., t. II, p. 301 et 302.
14) Moise de Khoren, liv. III, ch. 65.
15) S.-Martin, Mém. sur l'Arménie, t. II, p. 302.
l'Histoire de Thomas Ardzrouni, des Hynines et des
Panégyriques "). Mais les travaux les plus importants
que nous a laissés Moise sont ses livres historiques
et géographiques"). On a la preuve qu'il composa
une histoire des événements qui suivirent la destruc-
tion de l'empire de l'Arménie, histoire aujourd'hui
perdue, ainsi que les écrits philosophiques signalés
par Guiragos de Kantzag. Moise fit aussi un traité
de réthorique, doublement précieux pour les règles
qu'il renferme et pour le fragment des Péliades d'Eu-
ripide qui y est rapporté"). On attribue encore à
Moise des préceptes de grammaire, dont Jean d'Er-
zinga a reproduit des passages, ainsi que les frag-
ments d'une autre rhétorique, mais il parait que ces
derniers appartiennent plus vraisemblablement à un
personnage du méme nom, qui vécut dans le courant
du VIII siècle. Enfin on sait que Moïse est l'auteur
d'un livre de géographie, qui renferme des détails
précieux sur la division politique de l'Arménie au V*
siécle, et qu'il composa à l'aide des livres de Pto-
lémée et de Pappus"). Pendant longtemps on a cru
que cet ouvrage était postérieur à Moïse, parce que
lon n'avait pas reconnu les interpolations qui sont
l'oeuvre d'un copiste versé dans la connaissance des
sciences naturelles, et qui a ajouté de son crû diffé-
rents renseignements relatifs aux productions des di-
verses contrées du monde connu des anciens *). Au-
jourd’hui le doute à cessé, et en tenant compte des
interpolations du copiste anonyme dont nous venons
de parler, on voit que le texte de la géographie qui
nous est parvenue sous le nom de Moise de Khorén,
appartient sans nul doute à cet écrivain.
Mais le principal ouvrage de Moise, son oeuvre ca
pitale, est l'Histoire d’ Arménie, Qend Pht Lung.
qu'il composa à la prière d’Isaac Pacradouni”'). C'est
dans ce livre surtout que l'on saisit avec le plus de
facilité le caractére de Moise, et que l'on voit percer
son amour pour son pays, son esprit de nationalité,
sa haine pour l'étranger, son admiration pour les let-
16) Cf. les oeuvres compl. de Moise, publiées à Venise, p. 283.
17) Id. ibid. — S.-Martin, ouvr. cité, t. II, p. 312.
18) Ce traité de rhétorique a été imprimé à Venise, en 1796 et en
8
41.
19) Oeuvres de Moise (Venise, 1843), p. 585.
20) S.-Martin, ouv. cit., t. II, p. 802 suiv.
21) 1re Edit., à Amsterdam (1696); puis à Londres, par les Fr.
Whiston (1736); à Venise (1767, 1827, 1842, 1850); à Paris, Levail-
lant de Florival (1836 et 1841).
539
Bulletin de l'Académie Empériale
340
tres grecques, son opposition contre la culture du sy-
riaque et ses aspirations politiques. Il veut l'Armé-
nie forte”) et signale sans déguisement les cótés faibles
de sa nation; il réprimande avec sévérité les princes ?)
et les hommes qui, par leur conduite et leurs actions,
ont été la cause des malheurs arrivés au pays”). Il
prophétise les événements qui doivent s'accomplir et
prévoit avec une grande lucidité les malheurs qui vont
fondre sur sa patrie. Historien honnéte et sincére,
il ne cherche pas à dissimuler les fautes des princes;
critique parfois trés judicieux, il repousse les fables
que d'autres ont débitées sur les origines nationales, et
ne se laisse point persuader par les récits merveilleux
qu'une tradition altérée a propagés parmi ses com-
patriotes”). Si parfois il enrégistre des faits qui ne
lui inspirent qu'une médiocre confiance, il les signale
pour mémoire, les intercale dans ses récits, sous forme
d'appendice, et prévient le lecteur de se tenir en
garde. On sent que Moise, en rapportant des faits
douteux, a voulu satisfaire la curiosité d’Isaac et
prouver en méme temps qu'il avait fait usage de toutes
les sources, et qu'il n'en repoussait aucune de parti
pris”). Moïse enrégistre les opinions de chaque au-
teur, quand il ne se sent pas assez convaincu pour
choisir celle qui lui semble la meilleure *). Il puise de
préférence aux sources grecques *), mais il ne laisse
pas de cóté les chroniques et les chronologies rédi-
gées par des étrangers, et il a aussi quelquefois re-
cours aux archives”). Si les documents nationaux
lui font défaut, il entreprend, mais rarement toute-
fois, le dépouillement des archives des villes, des vil-
lages et des particuliers”). Moïse aurait donc pu
dire, comme Montaigne, au début de ses Essais:
«C'est icy un livre de bonne foy.» |
Moise de Khorén est, sans contredit, le plus grand
historien de sa nation, et ne fut jamais dépassé par
ceux qui, à son exemple, entreprirent de recueillir les
annales de l'Arménie. Guiragos de Kantzag prétend
que c'était un homme aux conceptions hardies, et
orén, liv. III, ch. 68. :
25) Moise de Khorén, liv. I, ch. 30, 31 et II, ch. 8, 70.
26) Moïse de Khorén, liv. I, ch. 6.
27) Moïse de Khorën, liv. I, ch. A
98) Moise de Khorén, liv. I, ch. 2.
29) Moise de Khorén, liv. I, ch. 6.
30) Moïse de Khorén, liv. I, ch. 3.
e Eee d
Thomas Ardzrouni dit qu'il était le plus docte de tous
les Arméniens ^. Assoghig le proclame un grand doc-
teur, et Samuel d'Ani le qualifie d'historien très vé-
ridique.
Si quelques éminents critiques ont mis en doute la
bonne foi et la véracité de Moïse de Khorén, c’est
qu'ils n'ont point essayé de comparer ses récits avec
ceux de Lazare de Pharbe, son contemporain, qui ra-
conte plusieurs faits mentionnés par Moise, sans que
ces deux écrivains se soient jamais consultés?) et
qu'ils n'ont point cherché à mettre en parallöle les
données que nous fournit l'Hérodote de l'Arménie
avec celles que nous trouvons consignées dans les
écrits des Grecs et des Latins. Ses compatriotes qui
ont été plus à méme de le juger, et qui à toutes les
époques ont eu recours à son livre, comme au seul
recueil historique national qui offrit à leurs yeux les
garanties les plus complétes de sincérité et d'exacti-
tude, ont toujours dósigné Moise comme le pére de
leur histoire; S.-Nersès le Gracieux, ehnpSuib, le prit
pour guide lorsqu'il composa en vers l'histoire d'Ar-
ménie ^), et Jean VI Catholicos résuma dans la pre-
miére partie de ses annales le livre de Moise de Kho-
ren. ?^ EE
Nous avons fait observer que Moise avait toujours
témoigné une préférence marquée pour la littérature
grecque, et qu'il s'efforca, autant qu'il le put, de
combattre l'influence de la culture du syriaque parmi
ses compatriotes. Son style se ressent beaucoup de
la lecture des livres grecs, et il parait tout-à-fait op-
posé à cette rhétorique pompeuse et de mauvais goüt
qui appartient en propre au génie araméen. Si, à de
rares intervalles, Moise laisse échapper des compa-
‘raisons bizarres, comme, par exemple, celle de la ville
d'Erouantaguerd avec les yeux et la bouche d'une
jeune fille?); cette autre, où il assimile l'enseigne-
ment à l'effusion des rayons célestes, et enfin ses re-
cherches dans les archives à une navigation sur.des
abimes ”), on doit croire qu'il s'inspirait des réminis-
cences des poésies nationales, ou qu'il était sous Pin-
31) Thomas Ardzr., liv. I, ch. 14 et liv. II, à la fin.
32) Moise de Khorén, liv. III, ch. 53. — Cf. Storia di Mosé Cor.,
p. XIII.
33) Sukias de Somal, Quadro, p. 84.
34) Jean Cathol. Hist. d'Arm., ch. 1, à 10.
35) Moise de Khorén, liv, IT, ch. 42.
36) Moise de Khorén, liv. III, ch. 62.
DE EE, ek Uer
541
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
5042
——— e
Auence d'une grande exaltation poétique; car on ne
pourrait admettre que l'homme qui avait le premier
posé les régles d'une rhétorique presque hellénique,
eùt semé son langage de fleurs vulgaires, dont le par-
fum eût répugné à son goût délicat, formé à la cul-
ture des lettres grecques.
Le style de Moise est concis sans étre aride, et il
est rare de rencontrer chez lui des phrases obscures,
des périodes embarrassées, des expressions hazardées
ou impropres, dont il s’excuse lui-même en disant que
le temps lui a manqué pour faire un choix des mots
et un entploi rigoureux des termes. ?")
Si l'on en croit Thomas Ardzrouni, l'Histoire d'Ar-
ménie de Moise de Khorén formait autrefois quatre
livres, dont les trois premiers seulement nous sont
parvenus. Dans le premier, Moise discute la succes-
sion des héros et des rois de la premiere dynastie is-
sue de Haig, qu'il rattache aux généalogies bibliques,
et s'arréte à l'avénement du premier monarque de la
dynastie Arsacide d'Arménie. Le second livre com-
mence au régne de Vagharschag (Valarsarce) et se ter-
mine à la mort de Dertad, le premier roi chrétien du
pays. Le troisieme comprend la série des événements
accomplis depuis Chosroés II (Khosrow) jusqu'à la
mort des SS. Isaac et Mesrob, survenue en 441 de
notre ère. Quant au quatrième livre, dont il ne reste
aucun fragment, on sait qu'il contenait la relation des
événements qui amenèrent la destruction du royaume
des Arsacides et la série des faits accomplis en Ar-
ménie jusqu'au régne. de l'empereur Zénon; c'est du
moins ee que constate Tomas Ardzrouni dans son
Histoire. Toutefois on doit croire que Moise ne pro-
longea point ses récits jusqu'à cette époque, et il pa-
rait plus naturel de supposer que le dernier livre de
notre historien fut laissé inachevé, ou bien qu'un de
ses disciples se chargea de le terminer et dépassa le
cadre que Moise s'était tracé. Cette hypothése s'ex-
pliquerait, au surplus, par la perte de ce quatrieme
livre; qu'à une époque ancienne déjà les Arméniens
auraient regardé comme apocryph e, puisqu'ils auraient
négligé de le transcrire, soit que la rédaction fût in-
férieure à celle des premiers livres, soit que la fin de
l'oeuvre de Moïse ne présentát pas d'éléments suf-
fisants pour être utilement mis en lumière.
ne CI t,
37) Moise de Khoren, liv. III, ch. 65.
Quoi qu'il en soit, la perte du quatrième livre de
l'Histoire de Moise, n'est pas aussi regrettable qu'on
pourrait le croire, puisque nous trouvons dans les
oeuvres des historiens postérieurs de quoi suppléer
à la lacune que signalent les bibliographes arméniens,
et qu'il est fort probable que les notes de Moise ou
la continuation de son Histoire, par un de ses disciples,
ont été sans aucun doute mises à profit par les écri-
vains des siécles qui suivirent la grande époque de
la littérature nationale.
8.2.
C'est aux sources grecques que Moise de Khorén
puisa de préférence les éléments de son Histoire, si
l'on s'en rapporte à son témoignage?) Quand les
écrivains grecs lui faisaient défaut, ou lorsqu'il ne
trouvait à leur emprunter aucun fait relatif aux an-
nales de l'Arménie, il avait alors recours à d'autres
sources. Cependant, à part quelques rares citations
prises dans les chants populaires de la nation, et qui
s'étaient conservés par la tradition, à part aussi les
précieux renseignements contenus dans un ouvrage
chaldéen dont Mar Apas Gadina avait extrait les anna-
les antiques du royaume fondé par les dynastes hai-
giens, Moise n'a consulté que des autorités hellé-
niques. A plusieurs reprises il insiste sur ce fait en
disant, que c'est aux sources grecques qu'il a eu prin-
cipalement recours, voire méme aux versions grecques
des ouvrages écrits d'abord dans d'autres idiómes.
Cette préférence de Moise pour la littérature des
Grecs s'explique du reste facilement: on sait que le
pére de l'histoire d'Arménie appartenait à l'école sa-
vante qui contribua surtout à répandre parmi les Ar-
| méniens le goüt des lettres grecques, et qu'il fut aussi
un des plus zélés adversaires de la littérature syriaque
et le promoteur le plus actif de la réaction qui
s’opera au V* siécle contre les Syriens.
Il résulte de l’aveu même de Moïse de Khorén qu'il fit
usage des cinq sources suivantes: 1? des sources grec-
ques profanes, d'une facon toute particuliere; 2° des
sources chaldéennes profanes et paiennes, d’après des
versions grecques; 3? des sources syriaques, d'aprés
des traductions grecques qui existaient en grand nombre
88) Moise de Khorén, liv. I, ch. 2.
39) Moïse de Khorën, liv. III, ch. 64. — Renan, Hist. des langues
sémit., liv. III, ch. IV, p. 279.
543
Bulletin de l’Académie Impériale
5414
de son temps; 4° des chants traditionnels que le peu-
ple arménien conservait de mémoire, et 5° enfin des
documents renfermés dans les archives d'Edesse.
Nous étudierons chacune des sources où notre au-
teur a puisé les éléments de son Histoire, et nous es-
sayerons de démontrer combien a été grand le ser-
vice que Moise a rendu en compilant les annales
des peuples de l'Asie, qu'il a consultées; combien en-
fin son livre est précieux à tous égards, puisqu'il nous
à conservé le souvenir de faits restés inconnus aux
écrivains de l'antiquité classique, et qu'il nous a trans-
mis des fragments d'ouvrages chaldéens et grecs per-
dus, dont la réunion pourra un jour servir à donner
un supplément au travail, si consciencieusement éla-
boré, de M. Ch. Muller. ^)
Nous avons dit précédemment que Moise, qu'on re-
garde assez généralement comme l'auteur de la ver-
sion arménienne de la Chronique d'Eusébe, s'était sans
doute inspiré de la lecture de cet ouvrage pour écrire
les origines de l'histoire de sa patrie. Moise vivait en
effet à une époque oü les idées étaient tournées vers
un syncrétisme assez grossier, qui explique comment
les anciens annalistes chrétiens résolurent le difficile
probléme, de rattacher aux filiations bibliques les gé-
néalogies nationales et de faire remonter à une source
commune ces longues générations demi-heroiques, de-
mi- 23 2:2 7 dont les traditions avaient consacré
l'existence. *’)
Tous les peuples chrétiens de l'Asie, qui se trou-
vérent en présence de cette difficulté font remonter
leurs origines au patriarche Noé, et c'est à l'un de ses
trois fils que se rattachent les descendances nationales.
Les Arméniens font descendre l'éponyme de leur race,
Haig, de Japhet, qu'ils réunissent par un lien de pa-
renté fort difficile à saisir. Moise lui méme constate
l'existence d'un personnage dont la mention ne se
rencontre nulle part dans la Bible, et ne peut s'em-
pécher de remarquer que c'est sur la foi d'un savant
Syrien qu'il a dressé sa généalogie des patriarches de
la nation arménienne.
Cette méthode synerötique qui permettait de tran-
cher une aussi grave question que celle des origines
40) Fragmenta histor. graecor. (4 vol. gr. in 8°, Didot
41) Renan, Mémoire
des Inscr. et Belles-Lettres, t. XXIII (1858), p. 327.
42) Moise de Khorén, liv. I, ch. 5.
)
sur Sanchoniathon, dans les Mém. de l'Acad.
des peuples, bien qu'elle ait été sanctionnée par la
croyance des siécles, a subi, dans les derniers temps
surtout, le contrôle de la critique, et l’exégèse s'est
efforcée de discuter, piéce à piéce, chacune de ces
généalogies mixtes oü l'élément biblique, au moyen
d'un procédé artificiel, venait se confondre dans l'élé-
ment profane et donnait naissance à une théorie, in-
génieuse sans doute, mais nullement en rapport avec
les données que là critique a admises, en se fondant
sur les grands principes de la science philosophique,
contrólés par les découvertes philologiques modernes.
Moise, d'une part, se trouvait en présence de la
généalogie contenue dans le X° chapitre de la Genèse,
et d'autre part il avait en face de lui les traditions
nationales. D’après les idées professées de son temps,
il lui fallait rattacher la succession des héros et des
rois de la race de Haig à la descendance de Noé et de
Japhet. On peut voir dans les premiers chapitres de
son Histoire le procédé qu'il employa ^) et l'autorité
qu'il invoque pour intercaler, entre Gomer et Thor-
gom, un personnage mythique, Thiras, que la Genése
ne nomme pas, et qui sert de trait d'union entre les
fils de Noé et Haig, l'éponyme de l'Arménie.
Assurément Moise, en combinant ainsi l'arbre gé-
néalogique de l'Arménie, ne fit que reproduire des
traditions antérieures, et en serutant dans lhis-
toire, aux sources oü il eut recours pour arriver à
dresser le tableau des descendances nationales, on voit
bien vite quelle fut l'influence exercée par Eusèbe
sur ses déterminations. Moise l'a avoué: les origines
de sa patrie ont été pour lui une source d'embarras,
l'eclectisme le plus illogique lui a semblé le seul Ge
de sortir de la difficulté oü il se trouvait enfermé ^).
Sa connaissance des livres profanes, sa foi dans les
récits des livres saints, l'impossibilité de contróler les
sources, les influences d'une école religieuse dont les
principes étaient arrétés depuis un certain temps déjà,
le forcaient à ne pas s'écarter de la ligne tracée
par les écrits des premiers pères de l'église. Il fallait
prendre un parti: Eusebe lui servit de guide. «Je com-
mencerai, dit-il, par où ont commencé les autres histo-
riens, selon le Christ et selon l'église^).» N'est-ce pas
là la preuve évidente que Moise avait sous les yeux le
48) Moise de Khorén, liv. I, ch. 4 et 5.
44) Moise de Khorén, liv. I, ch. 3 et 4.
45) Moïse de Khorén, liv. I, ch. 3.
des Seiences de Saint-Pétersbourg.
546
545
d'un ouvrage composé par un chrétien, et que
les écrits des auteurs profanes qu'il invoque plus tard,
il ne les a consultés que parce qu'Eusèbe lui-même
en avait fait usage? Voici en effet un nouveau té-
moignage: «Je regarde, dit Moise, comme superflu
de répéter les fables des auteurs profanes au sujet
du commencement, et ne reproduis que (les renseigne-
ments relatifs aux temps postérieurs et aux person-
nages tomas, ees se rapportent les divines écri-
5).» Cependant Moïse, poursuivant sa
narration, ne cite point d'auteurs chrétiens pour les
temps primitifs, et au contraire il mentionne Bérose,
Alexandre Polyhistor, Abydéne et Céphaliom, dont les
écrits lui fournirent, ainsi que nous le verrons, l'occa-
sion de discuter de graves questions et de mettre en
paralléle les données contenues dans la Bible et celles
qui se trouvent dans les écrits de l'antiquité paienne.
Les noms de Bérose et des autres historiens que
nous venons de rappeler, que Moise a consignés dans
son livre, viennent confirmer d'une maniére formelle
l'opinion que nous émettons relativement à l'usage
que fit cet auteur, de la Chronique de l'évéque de Cé-
sarée. En effet ce sont les mémes autorités qu'in-
voque Eusèbe dans la première partie de son livre *).
Il ne faut donc pas prendre à la lettre ce que dit
Moise, relativement aux recherches qu'il aurait faites
dans chacun des historiens profanes qu'il a invo-
qués ^), et à ce propos, nous ferons observer qu'il est
trés vraisemblable qu'il s'en rapporta au témoignage
d'Eusèbe, qui avait traité la question des origines des
peuples dans un sens analogue à celui que Moise
adopta plus tard; car déjà au temps oü vivait l'Héro-
dote arménien, beaucoup des livres consultés par
Eusèbe, tels que les écrits de Bérose et un traité
d'Abydene, n'existaient plus ^). Nous savons du reste
que l’évêque de Césarée ne consulta des écrits de Bé-
rose que les fragments qu'avait transcrits Alexandre
Polyhistor®®), et Moïse dit lui même, en parlant d'Aby-
dene, que le premier recueil de généalogies détaillées |
de cet écrivain a été anéanti: & quyu diq V,pb- 25.
bnu Jbepsc vom an Bin" wpiwbuludfı h duin ug,
46) Moïse de Khorén, liv.
47) qub. Chronique, t. TS Acher Venise 1818), p. 10 et suiv.
48) Moi horén, liv. I, ch
49) Moise d Khorën, liv. I, ch 5
50) SC a hron., t. I, p. 1
Tome
pulni Abd wuh gap mun ni phili JEn mbar p pur.
342"). Nous ne prétendons pas cependant affirmer
que Moïse ne recourut jamais aux sources originales
consultées par Eusébe; car nous avons la preuve qu'en
dehors de Bérose et d’Abydöne, l'historien arménien
vérifia au texte méme de plusieurs écrivains, puisqu'il
cite des passages des ouvrages de plusieurs auteurs
que l'auteur de la Chronique n'a pas rapportés.
Toutefois, il parait certain que c'est dans l'ouvrage
d'Eusébe que Moise s'est inspiré pour. écrire les sept
premiers chapitres de son histoire; puis il a consulté
quelques-uns des auteurs cités par l’évêque de Cé-
sarée, et il en a extrait certains passages qu'on ne `
trouve rapportés que dans son propre livre.
Mais ici se présente une grave question: on se de-
mande pourquoi Moise, écrivain loyal et sincére, ne
cite pas une seule fois Eusébe dans ses sept premiers
chapitres, et ne prononce son nom que plus tard,
alors que son récit nous a transportés déjà à une
époque fort éloignée des origines du monde et des
migrations des peuples "); pourquoi enfin il mentionne
Bérose, le Polyhistor, Abydéne et Céphalion, dont
Eusébe lui révéla le premier les ouvrages, ct semble
vouloir laisser ignorer qu'il a fait usage de la Chro-
nique de l’évêque de Césarée. Des critiques sévères
n'hésiteraient pas sur ce point à accuser la bonne foi
de Moise; mais nous croyons plutót qu'il y a eu oubli
involontaire de sa part. Qui sait méme si un copiste
n'a point, par mégarde, omis quelques lignes en tran-
scrivant le manuscrit qu'il avait sous les yeux? qui
pourrait affirmer que le texte de Moise, s'il a subi
iei par exemple une mutilation, n'a point été grossi
ailleurs par quelques additions? On sait que la Géo-
graphie de Moïse fut remaniée par un homme versé
dans l'étude et là connaissance des sciences natu-
relles ?): rien n'empéche done de supposer que son
histoire a pu aussi étre altérée en quelques parties
par un copiste, dans une intention qu'il nous est im-
possible d'apprécier !
Si les preuves que nous avons réunies à l'appui de
la thése que nous soutenons, relativement aux em-
prunts faits par Moise de Khorén à Eusébe, parais-
51) Moise de Khorén, liv. I
52) Moise de Khorén, liv. Ii, gr
53) Saint Martin, Mém. sur l'Arm., e II, p. 305.
547
Bulletin de l'Académie Impériale
548
saient insuffisantes, il en est une qui fera cesser tous
les doutes. Moïse, dans un passage de son histoire,
n'a point cherché à dissimuler les emprunts qu'il a
faits à la Chronique de l’évêque de Césarée; car il re-
produit textuellement, d'aprés la version arménienne
de cet ouvrage, les phrases, les tournures et les ex-
pressions mémes dont s'est servi le traducteur d’Eusöbe:
d'op l’on peut conclure, que Moïse ne travailla point
sur le texte grec de la Chronique, mais sur la version
méme, dont on le croit l'auteur.
Dans la version arménienne dé la Chronique d’En-
sébe, que nous mettons en paralléle avec le texte de
Moise, on remarquera qu'il s'agit d'un passage d'Aby-
dène, relatif à Alorus, passage dont le Syncelle nous a
aussi conservé la teneur, et qui est extrait du cha-
pitre qui traite du premier empire des Chaldéens:
Texte de Syncelle, p. 30.
Version d’Eusebe (éd. Aucher, p. 46-47).
ah qua dead plaut wib bu fu bus
m$ baam fefe gu Pugeecopkeng
zp” d: L mb SEA, bh os, wel
Texte de Moise de Khoren, I, 4.
l qu wib bu futi ind kung $n.
l inae Papy dngnipi b wi.
Puwgquunpbwg Caron empe mus
ub, np LP pb unl, p Ephunii L da
{be
Aopo ...
OTL quy re Ach Kom,
va ó Seóg anodctéat. Boocheüoa A
gapous t.
Soter.
'Nous n'insisterons pas d'avantage sur ce point dont
la conclusion nous a paru décisive.
Nous allons maintenant passer en revue la liste des
auteurs grecs, que Moise a mentionnés dans son His-
toire, en signalant les passages qui n'ont point été re-
cueillis par les compilateurs, et dont le texte ne se
trouve que chez notre historien qui en a donné une
version arménienne. En méme temps, nous rappelle-
rons les noms des écrivains grecs aujourd'hui perdus,
dont Moise a aussi compulsé les ouvrages, et dont il
n'a rapporté aucun fragment. On sera étonné, en par-
courant la liste de ces noms, de voir que plusieurs
d'entre eux sont tout-à-fait inconnus aujourd'hui.
' Parmi les écrivains profanes cités par Moïse, d’après
la Chronique d'Eusébe, figure Bérose, ou plutôt son
compilateur Alexandre Polyhistor qui vivait dans le
premier siècle avant notre ére ^), et dont les nom-
breux ouvrages sont en grande partie perdus "). Les
livres du Polyhistor jouissaient dans l'antiquité d'une
grande faveur, et les anciens nous en ont transmis
des passages fort précieux ?), provenant en grande
partie des XeA83aix& ou Acovotaxæ, et de son traité
sel egen Moise n'en a rapporté aucun frag-
ment. )
: L’historien de | l'Arménie cite Josèphe à differentes
reprises et parait avoir parfaitement connu les oeuvres |
de cet écrivain”). Il signale, entre autres détails: 1°
54) Ch. Muller, me. hist. gr., t. II, p. 206.
55) Id. ibid., p. 207
56) Id. ibid., p. 210 —
57) Moise de Khorén, lle L ch. 4
58) Moise de Khorén, liv. É ch. 4; liv. II, ch. 10, 15.
les colonnes dont la tradition attribuait l'érection à
Seth, en vue des événements futurs”); 2° l'autorité
de Joséphe, confirmant les récits contenus dans le 5*
livre de la chronologie de Jules l'Africain ^), et 3°
enfin, il donne un fragment composé de quelques mots
seulement, qui attestent l'exactitude d'un passage de
l'historien juif, relativement à la mort de Mithridate,
que Pompée apprit auprès de Jéricho. Pi
C'est encore d’après l'autorité d’Eusebe que Moïse
cite l'histoire de Céphalion®”), au texte duquel il eut
recours ensuite à-propos d'un passage qu'il rapporte,
passage que ni Eusèbe, ni Jean Malala, ni le Syncelle,
n'ont reproduit dans leurs ouvrages). Il est vrai-
semblable que le passage que Moise a intercalé dans
ses récits est le commencement méme de l'Introduc-
tion des Iorogia: àv Bier éwvéa, qui précédait le cha-
pitre intitulé KAe:ó, du nom de la premiere Muse m
Hait ` guef Bebe jfulgewb depa wojounone.
Phubu van p qpky quqqupubn BA 3 ab.
Sei wppmeih. uyy wm Sput A Pugurrpug
oque, quii oubhg L aug wpwäg TE Singh al.
zumal, k qpk, dene qpupu L qfiannnm-tn le qu
zlwwpSubupu Sehäbs, L dp guigh qdanlutul
dip Sui, . L quiu t
59) Josèphe, Ant. jud., liv. I, et det Hist. univ. (en arménien).
60) Moise de Khorén, liv. II, ch. 1
61) Moise de Khorén; liv. II, ch. Th — Josèphe, Bell. judaic.,
liv.
62) ot Photius, cod. 68 Biblioth. (éd. Bekk.) p. 34, et Eusèbe, `
Chr., t. I, p. 89, notë.
63) Ct. Muller, Fragm., t. III, p. 625 — 631.
64) Moïse de Khorén, liv. I, ch. 5
549
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
… «A l'origine de notre entreprise, nous avions
commencé à écrire toutes les généalogies, méme
celles d'individus ordinaires, d'aprés les archives roya-
les; mais nous avons recu ordre des rois, de laisser
de cóté la mémoire de ces hommes sans importance,
comme sans valeur dans les temps antiques; d'inscrire
seulement (les noms) des hommes généreux, des sages,
des conquérants, et de ne pas dépenser notre temps
en pure perte, etc.»
Dans un autre chapitre, Moise a fait usage aussi
des écrits de Céphalion, qu'il cite %) à-propos de l'his-
toire de Sémiramis et de la guerre qu'elle aurait
entreprise dans les Indes”). Il doute méme de leur
exactitude, et pour ne pas préter à rire, dit-il, il pré-
fere s'en rapporter aux documents recueillis par Mar
Apas Gadina, et qui lui paraissent plus certains.
Moise parle, dans ses récits, des Sibylles, et tout
en rattachant à Bérose celle dont les oracles étaient
parvenus à sa connaissance sous le nom de Sibylle Bé-
rosienne, il donne à entendre que cette source de do-
cuments était plus süre que les assertions de beaucoup
d'historiens.") Eusèbe avait aussi puisé aux mêmes
sources et cite aussi la Sibylle Bérosienne daprès le
Polyhistor ®); mais on voit, par le passage de Moise,
qu'il avait recouru au texte méme des oracles sibyl-
lins, puisque le fragment qu'il nous a transmis differe
essentiellement de celui rapporté par Eusébe. Il s'a-
git, dans le texte de Moise, de Zérouan, de Titan et
de Japhet, et de la guerre que ces derniers intenterent
à Zérouan qui prétendait s'ériger en maitre et domi-
ner le monde. |
On sait toute l'importance que les anciens atta-
chaient aux prophéties des Sibylles, et avec quel soin
ils recueillaient les réponses souvent énigmatiques des
oracles répandus sur tous les points de la Gréce, de
l'Asie et de l'Egypte. Du temps de Varron on comp-
tait plus de dix Sibylles, dont les oracles, transcrits
sur des régistres, étaient conservés dans les temples
de Rome et sont en partie venus jusqu'à nous*).
Parmi les dix Sibylles mentionnées par Varron, la
Sibylle de Perse ou de Chaldée, qui était la premiere,
était rattachée à Noé. On ne peut douter que la
65) Moïse de Khorën, liv. I, ch. 17. |
66) Cf. le Syncelle, p.167a, et Muller, Fragm., t. II, p. 625 et suiv.
67) Moise de Khoren, liv. I, ch. 8, e
68) Eusèbe, Chron., liv. I, p.. 38 — 39.
» 69) Ch. Alexandre, Oracula sibyllina (éd. Didot).
légende qui entourait le mythe de cette Sibylle chal-
déenne ne soit un emprunt fait aux anciennes tradi-
tions de la Babylonie, et ne date de l'époque syncré-
tique qui précéda immédiatement notre ére, époque
durant laquelle on s'était appliqué à combiner, avec
les généalogies bibliques, les fabuleuses descendances
imaginées par les Chaldéens. M. Renan a démontré
que toute la science babylonienne, par suite d'une dé-
cadence à laquelle le développement de la littérature
grecque en orient ne fut pas étrangère, a été la cause,
dans les premiers siècles de notre ère, de la création
de légendes chimériques, d'ouvrages empreints de fol-
les extravagances, qui ont amené plus tard le gnosti-
cisme et la cabale ™). Les oracles sibyllins de la Chal-
dée sont peut-étre un des produits de la littéra-
ture chaldéenne, entrée dans sa période de décadence.
On peut méme supposer que c'est durant cette pé-
riode, que l'on a attribué à des personnages histo-
riques des légendes fabuleuses, et mis sur le compte
d'un méme écrivain toutes les antiques productions
intellectuelles d'une grande époque oubliée.
Les témoignages invoqués par Moise de Khorén,
aprés le régne d'Arschag I", sont empruntés à des
écrivains grecs, dont les noms seulement nous sont
parvenus, et dont les écrits sont en grande partie per-
dus, sauf quelques-uns, dont les livres ont survécu au
temps, et qui nous ont été conservés par les compila-
teurs des premiers siècles de notre ère.
En première ligne, Moïse cite Hippolyte, wu.
q [orm j^), écrivain sur lequel nous n'avons aucun ren-
seignement, et dont le nom seul nous a été transmis
avec ceux de Josèphe et de Jules l'Africain. M. Ch.
Muller a ignoré complétement jusqu'au nom de ce
personnage, dont les écrits furent anéantis vraisem-
blablement à une époque voisine du temps oü vivait
Moise; car nous ne croyons pas que l'historien de
l'Arménie ait voulu parler ici des écrits de S. Hippo-
lyte, dont Photius nous a conservé une partie. ^)
Moise cite ensuite Manéthon, à-propos de Necta-
nébo, qu'il dit être le père d'Alexandre-le-Grand").
Il est probable que cette tradition qui se trouve chez le
70) Renan, Mémoire sur l’âge du livre intitulé: Agriculture Na-
batéenne, dans les Mém. de l’Acnd. des In:cr. et Bell.-Lettr., t. 24,
Le partie (1859).
71) Moise de Khorén, liv. II, ch. 10.
72) Photius, Bibl.
* 78) Moïse de Khoren, liv. II, ch. 13.
551
Bulletin de l'Académie Empériale
Pseudo-Callisthènes et chez les écrivains de cette école,
ne provient pas du fait de Manéthon, comme le sup-
pose Moise; mais on peut croire que cet écrivain, sur
la foi d'une autorité sans valeur, ou par inadvertance,
aura attribué cette fausse origine à l'auteur des At-
vortex. "H
Les opinions des anciens différaient relativement
à la guerre que Cyrus fit.à Crésus, et Moise cite à
ce propos des fragments de plusieurs historiens grecs,
que les compilateurs n'ont pas recueillis”). Selon
certains historiens consultés par Moise, ce serait non
pas Cyrus, mais Ardaschés, roi d'Arménie, qui aurait
mis à mort le roi de Lydie, et à ce sujet Phistorien
de l'Arménie invoque le temoignage de Polycrate,
d'Evagre, de Camadrus et d'un quatrieme historien
qu'il appelle Phlédon, bat asbkan, mais qui ne doit
étre autre que l'écrivain Phlégon dont le nom a été
dénaturé par un copiste.
Polycrate, *l]ejblpursel5o , est un de ces écrivains
dont il ne reste pour ainsi dire que le nom. Athénée
nous a transmis le passage d'un livre de cet historien
qui composa vraisemblablement plusieurs ouvrages").
Le fragment conservé par Athénée est extrait des
Aaxowxd&, tandis que celui de Moïse parait appar-
tenir à une autre histoire ") qui devait principalement
relater les événements accomplis en Asie depuis une
époque fort ancienne. Voici le passage de Polycrate,
tel que Moïse nous l'a conservé dans le texte arménien:
QES HR nesche pope pu got qnfomeg
Cet, qb ppm] ge pr P nolmp$po, bolibug
hb gu l upk oup. bk Hn pb Ubre ga urban
uhr mmus qgope, le, Ate: qopsun.
b Aen. put Ao] Somme qb
pupagkgucs (piq pulnnpe. dea PE p bpo.
[bw l n TEE à ierant ut bp dck utu, :
« Ardaschös le Parthe me parait supérieur à Alexan-
dre de Macédoine, parce que tout en restant dans
son pays, il commanda à Thébes et à Babylone; sans
traverser le fleuve Halys, il tailla en pièces les troupes
Iydiennes et fit Crésus prisonnier; avant son arrivée
en Asie, son nom était connu et publié dans l Attique.
74) Muller, Fragm., t. II, p. 597.
75) Moïse de Khoren, Hy. T Ch. 13.
76) Athénée, Op., t. IV, p. 139.
77) Moise de Khorén, He H; ch. 18.
Malheur à sa destinée; si du moins il était mort sur
le tróne et non pas aprés une défaite!»
Evagrus, Lrwgwpnu, est sans doute le nom al-
téré d'Evagoras, |»ceq»pav, qu'une transposition de
voyelles a dénaturé ^), et l'on peut croire qu'il s'agit
de cet Evagoras qui composa une Histoire des Egyp-
tiens, dont parle Suidas, et dont les nombreux ouvrages
furent mis à profit par Pline. Moise en rapporte un
assez long fragment, que voici :
prer Tabëeäark l Pupbsf opm pigi um
Lrosztaft pappara]. putaf Loguyh ng TWAA
dar pip Epl En I" mn pb 9l urit, mu um Swähkuy
gura dt gert nb 1 qe
Sudpwewpkp ‚peggengs Boqbu, ot li gPugwinps
bn ol qUpbe- on» A wwupul} Spwdaybug hujm gab) :
q. wub mas cnin L vr ne {up qain imnncuipuirg m gp TR.
dod p A iin buhi bncumne [dht fb8- gutk nd. dach
qb b qPrengb Laag lup! pwgdm Pbudp qopugh,
dis; gb rey vp Da e CR
[bg en o; Ser ei upinde E
LU eun dm aan wbgun.npf D
«La guerre d'Alexandre et de Darius est peu de
chose comparativement à celles que fit Ardasches;
car la premiére, soulevée par la marche d'Alexandre
et de Darius, obscurcissait la clarté du jour; mais
Ardaschés déroba la vue du soleil par la multitude
des fléches qu'il lanca, et produisit les ténébres, fai-
sant ainsi, par l'oeuvre des mains de l'homme, la nuit
au milieu du jour. Il ne laisse pas un seul des Lydiens
fuir et porter la nouvelle de leur défaite; il fait mettre
leur roi Crésus dans une chaudiére de fer. A cause
d’Ardasches les torrents ne grossirent pas le fleuve;
les eaux, absorbées en grande partie par les soldats,
étaient descendues au point de décroissance où elles
arrivent en hiver. Ardaschés rendit impuissante la
valeur des chiffres devant la multitude de ses troupes,
au point qu'il fallut avoir recours aux mesures plutót
qu'aux nombres. Loin de se glorifier de tout cela,
Ardaschés gémissait en disant : «O mW, ma gloire
est passagere!»
Camadrus, Yarkurpnu ^), dont l'Histoire est, aussi
perdue, avait composé un ouvrage relatif aux annales
78) Moïse de Khorén, liv. II, ch. 18.
79) Moise de Khorén, liv. II, ch. 13,
- 5583 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 554
de l'Asie. Moïse ne dit rien de cet écrivain dont les
classiques et les bibliographes n'ont point méme rap-
porté le nom. Il en cite un passage, toujours relatif
-à la guerre d'Ardaschés contre Crésus :
jueghsbp ` (RER Supupmugk nyi p pegis,
lp pecho Qh Dog opo Ma apri ons my. Wr
amu wügbw| ph V eme gen pulus qholuutne,
pu el sepa "gemis mg A geg jio A
pent. pesqh Gerber quor sr Pet (rit,
Spunhayburn zeckt JEphwDE Et mangah: bech Yope,
ech Abt. dech Uagchk wPklmyun, wol ghep
primb. (d oso? Urart, abkakabkh pwppwnkgwp,
ap bpubk; quupkpulonnc boh open, dighe gu
phut: |p pbwy np lepra, rer yfi pana
etet, EDE qinp e: wunmuwd Yupquy Urbeuou, h
gPwgku; V,pmwohof, $pudugEmg wk, hh Set.
bu; b moku, DE obt: E np unuqulbugh, Sp,
digan] bbpby qunut Bush :
«Dans leur orgueil, les Lydiens se laisserent trom-
per par la réponse de l'oracle pythéen à Crésus: «Cré-
sus, en passant le fleuve Halys, brisera la puissance!»
Crésus entendait la puissance des ennemis, il se brise
lui-même ; fait captif par Ardaschés le Parthe, il est
jeté dans une chaudiere de fer. Alors Crésus, se rap-
pelant les paroles de Solon l’Athénien, dit en sa langue:
«Solon, Solon, tu avais bien raison de ne pas vouloir
proclamer qu'un homme est heureux avant de con-
naitre sa fin.» Ce que les plus rapprochés d'entre les
Spectateurs ayant entendu, ils allèrent rapporter à
Ardaschés que Crésus invoquait quelque nouveau dieu.
Ardaschès, touché de compassion, se fit amener le cap-
tif, l’interrogea, et ayant appris ce que signifiait son
appel, il suspendit les tourments et ordonna qu'on les
t cesser.»
Phlédon, ou plus vraisemblablement Phlégon, d^.
gehen, doit être l'historien natif de Tralles, dont
Suidas, Etienne de Byzance, Jules l' Africain, cité par
Eusèbe , Photius, Origéne, le Syncelle, Constantin
Porphyrogenète in Evagrius ®) nous ont conservé des
fragments*". Le passage relatif à Ardaschés, rapporté
par Moïse de Khorön”), est complètement neuf, et
appartient probablement au livre des Olympiades :
80) Hist. Eccl., I, 20.
81) Muller, Fragm. t. III, p. 602 et suiv.
82) Moise de Khorén, im, T, ch. 13,
VUerwebu, k ng eat qy þpepogpu dubbi b alpha.
unu lanh , OL Jl ıbuugabınnu L A (publ gem
ehpwgb dek gen Ph. Snfwgiug pp. Eplifip
gpl L bep, L pin ond Shinbrwbkyng! . Phantqu,
gengi neiem bied, [A Sunlpun i Shwynegwbkp q$5,.
Lingus Uapdwibug qyulbgklatwgfu, flug
qıfohkwgfu, ged hpwof,p bunn pp Fabi, plenus
b rmm unnm. gwbbp quh 1 On ijn p dunfubur.
nugu lb. pn pha Ywu pr Pu wink puude pni] ,
ug ugushub Abr: Artan uns $ ohp Pugngi
up pt um, bk ng loda bcobo JEPnJarugfu . fre. pr L
Beh p popi JU mmy) gopn Ep}, B» in ingu
epi bk abore, sde, Iba wp LE ME fu.
ys V Jb-pog gepaak ketbegk
«Le Parthe Ardaschès, le plus puissant de tous les
rois, non-seulement défit les Lydiens, fit prisonnier
Crésus, mais encore dans l’Hellespont, dans la Thrace,
il changea la nature des éléments: sur terre il voguait
à pleines voiles, sur mer il marchait à pied. Il me-
naca la Thessalie, et le bruit de son nom remplit toute
la Gréce d'étonnement. Il défit les Lacédémoniens,
mit en fuite les Phocéens; les Locriens se donnérent à
lui, et les Béotiens firent partie de ses peuples; la Hel-
lade tout entiere tremblait devant lui, et peu aprés
il fut assailli par les plus grands de Las les malheurs.
Cyrus, en combattant contre les Massagètes, Darius
chez les Scythes, Cambyse chez les Ethiopiens, n'éprou-
vérent jamais tant d'infortunes. Xerxés, dans son
expédition de Gréce, abandonnant ses tentes et ses
trésors, échappe au moins sain et sauf; mais lui [Ar-
Aaschés|, si fier de ses grandes victoires, est assassiné
par ses propres soldats.»
La critique aurait facilement raison des renseigne-
ments renfermés dans les textes que nous venons de
produire, mais il n’entre pas dans notre cadre d’en-
treprendre ce travail. Nous avons seulement voulu
signaler des fragments d’auteurs grecs perdus, dont
les hellénistes n’ont pas eu connaissance, et dont jus-
qu'à-présent ils n'ont point fait usage.
Moïse raconte, à-propos du règne du dernier Ar-
daschés, le troisiéme du nom, qu'il a puisé ses ren-
seignements dans l'Histoire des temples, d’Olympius (?)
kd
355
Bulletin de l'Académie Imperiale
‚356
(aka, prêtre d'Ani”). Cet ouvrage qui était pro-
bablement l'oeuvre d'un Grec, est totalement perdu.
Un historien grec, Ariston de Pella, pf Ey,
quip, dont Moïse a consulté l'ouvrage, et dont il donne
un assez long résumé, touchant la révolte des Juifs et
la mort d'Ardaschés III”), avait déjà été mis à profit
par Eusèbe”) qui en a reproduit un fragment”). C'est
le méme fragment abrégé que Moise a résumé ét au-
quel il a ajouté les détails de la mort d’Ardasches.
Dés que Moise de Khorén arrive dans ses récits à
l’histoire du renversement de la dynastie des Parthes
et à l'avénement des Sassanides sur le tróne de Perse,
il a recours à d'autres sources. Seulement il semble
ici ne pas avoir fait usage des principales autorités
grecques, car il déclare qu'il a principalement consulté
le livre du Perse Khorohpoud. Toutefois, il cite quel-
ques noms d'historiens grecs peu connus, Palaepha-
tus, ‚Porphyre et Philémon.")
Palaephatus, jugé puuwmnu, est mentionné par Sui-
das et par Etienne de Byzance. Cependant on suppose
qu'il y eut plusieurs personnages du méme nom.
M. Muller en distingue trois?). Il est probable que
le Palaephatus cité par Moïse est l'auteur des Tpwixa.
Porphyre, "l»p4pb-p, est l'historien natif de Tyr,
dont on possède des fragments assez considérables.)
Philémon, dfykdaë, est totalement inconnu. On
peut méme affirmer qu'il est différent d'un autre écri-
vain du méme nom, cité par Pline. *)
Dés le commencement de son Histoire, Moise ra-
conte qu'il a eu entre les mains les annales des sa-
trapies d'Arménie, rédigées par quelques écrivains
grecs"). Il est difficile, dans l'état actuel de nos con-
naissances , de reconnaitre si Moise a fait usage de
livres t à la littérature grecque proprement
dite, ou s il a consulté des versions d'ouvrages rédi-
gés d'abord en chaldéen. On pourrait supposer, sans
trop de témérité, que Moise a peut-étre voulu parler
de l'histoire de Mar Apas Gadina, qui traite en effet
des satrapies dans le chapitre relatif à l'organisation
83) Moise de Khorén, liv. II, ch. 48.
84) Moise de Khorén, liv. IL, ch. 60.
85) Eusèbe, Hist. eccl., IV, 6.
86) Muller, Fragm., t. IV, p. 328.
87) Moise de Khorén, liv. II, ch. 69.
88) Muller, Fragm., t. III, p. 338 et suiv.
89) Muller, Fragm. t. IM, p. 688 et suiv.
90) Pline, Hist. nat., IV, S. 27; XXXVII, S. 11, $ 1.
91) Moise de Khorén, liv. I, ch. 1
du royaume sous Valarschag, et alors on aurait la
preuve que cette histoire existait en grec, comme
Moïse l'affirme”)? Peut-être aussi Moïse a-t-il voulu
parler des histoires particulières de chacune des sa-
trapies d'Arménie, analogues à celle que composa
Zenob de Klag pour le pays de Daron, et qui fut con-
tinuée dans la suite par Jean Mamigonien?”)
On le voit, les sources grecques consultées par
Moise, bien que considérables, ont une bien autre
importance que s'il eüt fait usage des livres des grands
historiens classiques dont les oeuvres nous sont parve-
nues. Les faits qu'il rapporte, les auteurs qu'il cite
et les fragments qu'il a intercalés dans ses récits,
offrent des apercus tout nouveaux, que les récits d'Hé-
rodote, de Thucydide, de Xénophon, de Polybe, d'Ap-
pien, de Plutarque , d'Arrien et d'autres encore, ne
nous auraient point fait connaitre. Moïse dit qu'il
n'a pas consulté Diodore de Sicile”), parce que les
écrits de cet auteur n'étaient pas à sa disposition.
Doit-on regretter cette circonstance? Nous ne le
croyons pas, d'autant plus que ce qu'en aurait dit
Moise ne nous aurait rien appris de nouveau, puisque
l'original grec de Diodore est parvenu jusqu'à nous.
Assurément les extraits que nous avons rapportés,
bien que fort courts, comblent une lacune, et ils
pourront servir à compléter cet immense corpus des
fragments d'historiens grecs, dont M. Muller a doté
récemment la science. Espérons qu'un jour quelque
zélé orientaliste entreprendra la publication des frag-
ments des historiens grecs, extraits des livres de la
littérature arménienne, et donnera un cinquième vo-
lume supplémentaire aux fragmenta du savant hellé-
niste allemand.
Moise n'a pas fait d'emprunts importants aux his-
toriens grecs chrétiens, si l'on excepte Eusébe, dont
nous avons déjà parlé. Ce que Moise a emprunté à
la Chronographie de Jules l'Africain, il l'a trouvé
dans les écrits d'Eusébe, et bien qu'il fasse spéciale-
ment mention du cinquième livre de cet historien, on
peut croire qu'il en fit peu usage”), car il n'en donne
aucun extrait.
La comparaison que Moïse emprunte à Epiphane,
92) Moise de Khoren, liv. I, ch. 9.
93) Sukias de Somal, Quadro della st. lett, di arm., p. 12, 40 wei
94) Moise de Khorën, liv. III, ch. 1.
. 95) Moïse de Khorén, liv. H, ch; 10.
Ki
+
557
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
558
évéque de Constance en Chypre, n'est pas textuelle-
ment rendue, et on la chercherait vainement dans les
oeuvres de ce père de l'église. Toutefois on en trouve
le sens dans plusieurs passages de son exposé de la
foi de l'église. 9)
C'est encore Eusèbe qui fournit à Moïse l'indica-
tion des oeuvres de S. Firmilien, évéque de Césarée
en Cappadoce”). Cet écrivain avait composé plusieurs
ouvrages, entre autres une histoire des persécutions
exercées contre les chrétiens sous Maximien, Trajan-
Dèce et Dioclétien”). On n’a de lui aujourd'hui
qu'une lettre qu'il adressa à S. Cyprien.
Mais il est une source dont Moise appréciait toute
l'importance, c'est l'ouvrage du Grec Agathange, dont
nous avons parlé plus haut. Cette Histoire, écrite
d'abord en grec, fut traduite en Arménien dés le V*
siécle; elle traite de la conversion de Dertad (Tiri-
date), roi d'Arménie, et de la prédication de S. Gré-
goire-l'Illuminateur. Moïse, qui renvoie plusieurs fois
à ce livre”), a développé cependant plusieurs points
qu'Agathange avait négligé de traiter à fond, en sorte
que, gráce aux deux récits de Moise et d'Agathange,
on connait, dans tous leurs détails, les événements
accomplis lors de la prédication et de l'introduction.
du christianisme en Arménie.
Moise cite encore d'autres historiens dans son His-
toire, mais il n'est pas possible de savoir au juste
si les personnages qu'il nomme sont grecs ou armé-
niens. Leurs noms semblent indiquer des chrétiens, E
Korki , “ynpgf, David et Panan, (ww, peut-être
Iavavios "im. Moïse nous apprend que ces différents
auteurs avaient recueilli les discours des sages de la
Grèce et principalement ceux d'Olympiodore, qui au-
rait été à la fois philosophe et historien ™'), et qui n'a
du reste aucune relation avec le personnage du méme
nom, dont on conservait jadis vingt-deux livres d'his-
toires, dont les fragments ont été recueillis par
Photius. "2
$3.
Outre les sources grecques que nous venons de pas-
abs
ser en revue, il est une autre mine bien autrement
riche en faits historiques, que Moïse de Khorën a
exploitée, et dont les résultats sont inappréciables
pour la science: nous voulons parler des sources four-
nies par cette littérature araméenne qui, à l'époque
paienne, était désignée par le nom de littérature chal-
déenne ou nabatéenne et se transforma, pour devenir
le syriaque, à l'époque chrétienne. '®)
Les récentes découvertes faites par l'école mo-
derne, gráce au concours que lui a prété l'étude de
la philologie comparée, sont pour nous la preuve que
la plupart des livres qui nous sont parvenus sous les
noms de Bérose, de Sanchoniathon, de Kouthami et
d'autres encore, dont les fragments sont épars dans des
compositions d'une époque plus moderne , appartien-
nent à des littératures araméennes anciennes, de la
Chaldée et de la Phénicie. MM. Quatremére"^), Chwol-
son ^^, Kunik "^, Larsow '") et Renan), ont parfaite-
ment reconnu que cette littérature n'est autre que le
développement intellectuel qui se manifesta dans la
Chaldée, antérieurement à l'ére chrétienne, et dont
les monuments ont en grande partie disparu. Par
suite de rapprochements fort habilement présentés,
M. Ernest Renan a prouvé en outre, que la langue
nabatéenne, en se transformant, était devenue le sy-
riaque, et que ce développement avait son centre prin-
cipalement à Edesse et à Nisibe, et n'était que le pro-
longement chrétien de l'idióme nabatéen. "?)
Cependant il est difficile de comprendre pourquoi
on remarque entre ces deux littératures chaldéenne
et syriaque une lacune de plusieurs siècles, et comment
jusqu'à-présent on n'a point trouvé de traces de la
culture intermédiaire qui dut exister entre Bérose,
type principal de la littérature profane et paienne de
la Chaldée Tt. et Bardesane qui ouvre la série des
auteurs syriaques de l'école chrétienne d'Edesse'').
104) Quatremére, Mém. sur les Nabatéens (Journ. rer ws %:
105) Chwolson, Die Ssabier und der Ssabismus (Pet. 1856). — Über
die Überreste der altbabyl. Literatur, etc. up de St. Pét.), t. VIII,
1859).
106) Kunik, Mél. asiat. de St. Pét. t. I, Analyse, ete., passim.
107) Larsow, De dial. ling. syr., rel. (Benl. 1
suiv. — Mém. sur l’âge
108) Renan, ibid., liv. III, ch. 2, p. 236
du livre intitulé: Agricultare nabatéenne.
109) Renan, ibid., liv. III, ch. 3, p. 253, 254, 256.
110) Renan, ibid., liv. III, ch. 2, p. 243, :
111) Renan, ibid., liv. IH, ch. 3, p. 255. — A. Leilene, , École
chrét. d'Édesse, p. 24.
103) Renan, Hist. des langues sémit., liv. III, ch. 3, p
D
Bulietin de l'Académie Empériale
560
La critique se OPER à admettre que pendant plusieurs
siècles il ne se soit produit aucun mouvement intel-
lectuel en Chaldée et en Mésopotamie, et qu'un mu-
tisme profond ait régné parmi des populations dont
les précédents nous avaient révélé une portée d'es-
prit d'autant plus appréciable, que la race sémitique,
à laquelle elles appartenaient, n'a fourni que de trés
rares exemples d'une aptitude particuliére à la race
arienne, notamment celle de se préter à des cultures
qui s'éloignaient d'une manière assez sensible de l'idée
religieuse'?), organe principal du développement de
toutes les littératures engendrées par les peuples sé-
mitiques. ''
Les deux points extrémes que nous venons d'indi-
quer, entre une littérature paienne et profane qui
s'éteignit assez brusquement, et une culture chrétienne
qui se manifesta d'une façon très subite, exigent ce-
pendant une transition qui permette de comprendre,
autrement que par la pensée, le mouvement produit
durant l'espace intermédiaire qui sépare ces deux
cultures.
Nous essayerons de démontrer plus loin que c’est
dans les livres des Arméniens, ces infatigables tra-
ducteurs des ouvrages des Grecs et des Syriens, des
époques païenne et chrétienne, que doit se rencontrer
le trait d'union qui relie ces deux littératures ariennes,
représentées, l’une par l’élément chaldéen ou naba-
téen, l’autre par l’élément syriaque.
Mais avant d'entreprendre cette discussion, reve-
nons au texte même de Moïse de Khorën, et voyons
d’abord quelles sont les sources chaldéennes où il a
puisé une partie de son histoire des temps primitifs
de l’Arménie.
Nous avons dit que Moïse avait surtout fait usage
des sources grecques, nous avons vu aussi qu'il avait
de préférence consulté les versions helléniques des
livres chaldéens, nous savons encore que de son temps
ces versions étaient considérables '"), et que c'est
grâce à elles que nous connaissons quelques-uns des
fragments de cette vaste littérature araméenne, qui
jeta tant d’éclat à des époques fort anciennes, puisque |:
112) Renan, ibid., liv. III, ch. 2, Md 238 et suiv.
118) Renan, ibid., liv. I, ch. 1 — Nouvelles consid. sur le
caract. des peuples sémit. et leur. wee au monothéisme (Journ.
asiat. 1859).
bus Sukias de Somal, Quadro delle opere ant. trad. in arm., p. 8 |
les textes que l'on considère comme les plus récents}
échappent presque à notre analyse et sont en ce mo-
ment l'objet de graves contestations, relativement à
leur âge. TI
La personnalité autour de laquelle semble s'étre
groupée une partie de cette littérature paienne, est
Bérose; du moins c'est à ce personnage que les Grecs
attribuaient en grande partie les ouvrages de la litté-
rature chaldéenne dont la connaissance était parvenue
jusqu’à eux. Les écrits de Bérose sont le premier
témoignage historique qu'invoque Moise'"), et bien
que nous ayons l'intime conviction qu'il n'eut jamais
entre les mains les recueils qui passaient sous le nom
de cet historien, et que ce qu'il en connaissait, il
l'avait su par Eusèbe, qui lui-même l'avait emprunté
à Alexandre Polyhistor, il n'en est pas moins vrai
que, déjà au V* siécle, le nom de Bérose et les ou-
vrages qu'on lui attribuait étaient enveloppés d'une
légende. Il arrive, de rencontrer dans les littéra-
tures ariennes et araméennes de semblables phéno-
ménes, et de voir rattacher au nom d'un personnage
historique ou méme héroique toute üne antique cul-
ture dont les éléments, de provenances différentes,
passent sur le compte d'un auteur célèbre.
Pour ceux qui ont étudié dans quelques-uns de ses
détails la personnalité et les écrits de Bérose, il pa-
rait évident que ce personnage est un étre réel, ap-
partenant à une époque savante, trés voisine de celle
d'Alexandre, et que l'on a rattaché à la légende fa-
buleuse d'une Sibylle, par cette seule raison que Bé-
rose avait vraisemblablement recouru trés souvent
dans ses écrits aux livres et aux oracles sibyllins.'^)
Plusieurs critiques avaient prétendu que le nom de
Bérose est une appellation chaldéenne ou juive, for-
mée des mots yt 12), ou NDN 72, ou RER)
ou encore Wy 72; mais M. Renan a prouvé que ce
115) Renan, Sur l’âge du livre intitulé Agriculture nabatéenne,
p. 14 et passim.
116) Chwolson, Über die Überreste der altbabyl. Literatur in
a Übersetzungen (dans les Mém. de l'Acad. de St. Pét., t.
59). — Renan, Sur l'àge du livre etc., p. 14.
dd meet de Khorén, liv. I. ch. 2.
118) Renan, Mém. sur Sanchoniathon, p. 801, dans les Mém. de
l'Acad. pt Inscr. et Delle Etre t Atia (1858).
119) Scaliger, Thes. temp., p. 408, n
120) Wahlius, Ed ri v. hos t. I, p
121) Semler, Misc. lect., fasc. I, p. 27. — Cf. ausi "Males Fragm.
t. IT, p. 495, note 1.
561
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
562
nom n'est autre que celui de Firouz, 5, .5'?), dont
les Grecs avaient altéré la forme en le transcrivant.
C'est surtout dans les fragments de Bérose, ras-
semblés par M. Muller, que l'on trouve la preuve for-
melle de ce que nous avons dit relativement à l'attri-
bution par les Grecs, à ce personnage, de beaücoup
d'ouvrages de la culture ancienne de la Chaldée. En
effet, selon les traditions helléniques, Bérose aurait
non-seulement composé des livres historiques, comme
par exemple les Bafulowaxa ou Xaddaixd, mais en-
core des traités d'astronomie et d'astrologie"*). Pour
les Grecs et les Romains, Bérose était le représentant
de la littérature chaldéenne, et bien que ceux qui
écrivirent sa biographie, vécussent à une époque peu
éloignée de celle oü il florissait, ils grossirent leurs
récits de légendes fabuleuses et de fictions gros-
siéres"^. Au surplus, on sait que l'orient a été de
tout temps le pays par excellence oü les légendes se
sont formées avec le plus de facilité, gt il n'est pas
rare, à toutes les époques, de voir des personnages
réels qui, aussitót aprés leur mort, quelquefois aussi
de leur vivant, sont en partie dépouillés de leur vé-
ritable histoire, et obtiennent les honneurs d'une lé-
gende. Ainsi Bérose, bien longtemps avant Moïse de
Khorén, avait sa légende”), qui était populaire à
l'époque de cet historien ‘*), tout comme Orphée était
devenu, pour les anciens, l'individualité qui centralisa
autour d'elle toute la science primitive, et fut trans-
formée plus tard, méme par les mystiques et les néo-
platoniciens, en un mythe surchargé de subtilités et
de réveries dignes de figurer dans la Cabale. De nos
jours, enfin, n'a-t-on pas vu les Kourdes écrire une
histoire tout à fait légendaire de la captivité du comte
Jaubert"”), que beaucoup de nos contemporains ont
Connu personnellement, histoire digne de figurer à
côté des légendes d'Alexandre et de Napoléon, qui
ont cours en orient, et qui semblent comme autant de
pages détachées des romans de la Table-Ronde.
Abydéne, que l'on range habituellement parmi les
u
122) Renan, Hist. des langues. ri liv. III, ch. 2, p. 243, note 6.
123) Muller, Fragm., t. II, p. 495 et 509.
. 124) Josèphe, Ant. ode, I, = 6. — Tatian, Orat. adv. Græcos,
€: 58. — Le Syncelle, p. 28
vas Pausanias, A, n E ss Eusèbe, Chron. I, 38, 39. — Suidas,
H vr
126) Mois Bt bo! I, ch. 6,
127) Jaba, Hist. des Kourdes, 38* récit, p. 98.
Tome III.
historiens grecs, est peut-étre aussi un des représen-
tants de la littérature chaldéenne antique. Niebuhr
avait le premier reconnu l'origine orientale de ce per-
sonnage, et s'était efforcé d'identifier la forme Aßusn-
vós, Aßudtvos avec le nom sémitique Abd ou Ebed Hei-
mah^*). Sans rien affirmer, nous ne serions pas très
éloigné de croire que ce nom cache une forme du
genre de celle d’Obeyd, sme, ou d’Abou-eddin, o» ail
tout comme le nom de Sohéme renferme sans aucun
doute les éléments de l'appellation im
Dés le commencement de son Histoire, Moise, nous
l'avons dit, cite Bérose, qui avait traduit en grec les
livres diüddééts "TL Ici ce n'est pas un écrivain spé-
cial qui traite un sujet, c'est un simple traducteur
qui, par l'ordre des rois, fait passer en grec les ar-
chives des temples et celles des souverains, en un
mot, Bérose devient le représentant principal d'un
cycle de traducteurs qui s’imposèrent la tâche de faire
passer dans l'idióme hellénique toute la littérature re-
ligieuse et profane de la Chaldée. Plus loin, Moise
vante la sagésse des institutions humaines, les régle- *
ments des villes, consignés dans le récit des Chaldéens
et des Assyriens, voire même " — et des
Grecs. °") |
Si Moise n'a pas fait un plus id usage des sources
chaldéennes, c'est, comme il l'a dit lui-méme, parce
qu'il préfère s'en rapporter au témoignage des Grecs.
C’est à cette circonstance, du reste, que l'on doit la
connaissance d'un ancien livre de cette littérature de
la Chaldée, qui avait été traduit en grec à une époque
voisine des conquétes d'Alexandre en Asie, livre dont
nous allons maintenant nous occuper.
On a vu précédemment que nous avons insisté sur.
ce point capital, à savoir qu'il existe un intervalle
assez considérable entre l'anéantissement de la culture
des lettres paiennes en Chaldée et la littérature sy-
riaque chrétienne, et nous avons essayé de démontrer
que cette lacune peut étre en partie comblée au moyen
des livres arméniens, oü se trouvent enrégistrés des
fragments d'une culture mixte, représentant l'élément
128) Niebuhr, Kleine Schriften, p. 187, n
129) Renan, Sur quelques noms ara in, KS le Bull. archéol.
(sept. 1856). — Le méme, Nouvelles consider. sur le caract. general
des peuples sémit. (Journ. asiat. 1859).
130) Moise de Khorén. liv. I, ch. 2 et 6.
|. 181) Moïse de Khorén, liv. L ch. 3.
Bulletin de l'Académie Empériale
564
chaldéen, disparaissant et se transformant pour deve-
nir le syriaque. C’est encore Moïse de Khorén qui
va nous fournir la preuve du fait que nous avançons.
Une fois que Moïse a essayé d'établir les origines
du monde, et qu'il a rattaché aux filiations bibliques
les héros éponymiques de l'Arménie, l'historien dit
qu'il va entreprendre de raconter les faits relatifs à
l'histoire nationale, en montrant oü il a puisé ses élé-
ments. D'aprés ce qu'il avance, Valarschag, fonda-
teur de la dynastie Arsacide de l'Arménie, aurait
chargé un Syrien, versé dans la connaissance des lan-
gues de la Chaldée et de la Gréce, d'une mission ayant
pour but de recueillir dans les archives de la Perse
tous les documents nécessaires pour écrire une his-
toire de l'Arménie et des anciens monarques, ses pré-
décesseurs, dont jusqu'alors on avait négligé de faire
transcrire les annales. Mar Apas Gadina, tel est le
nom de l'envoyé de Valarschag, se rendit à Ninive(?),
au dire de Moise". et dès qu’Arsace, son frère, qui
régnait sur les Parthes, eut pris connaissance des
lettres qui accréditaient Mar Apas Gadina auprès de
sa cour”), il donna l'ordre d'ouvrir ses archives et
de communiquer toutes les richesses qu'elles renfer-
maient au lettré syrien. Mar Apas Gadina, en exa-
minant les dossiers qui lui furent présentés, décou-
vrit, entre autres choses, un livre sur lequel son
attention fut bien vite dirigée. Celui-ci, dit Moise de
Khorén, portait pour suscription ces mots"):
Vibe? At, : gu dins Ph pawterpp p
Furrbugerg puppua finjoba A yotb, amii
gpnch a ny L. gbwfubkugd puru :
« Commencement du livre. Ce livre fut, par l'ordre
d'Alexandre, traduit du chaldéen en grec ; il contient
l'histoire des anciens et des ancêtres.»
Dans cet ouvrage se trouvait développée l’histoire
de l'Arménie, gen l'origine du monde selon les
idées du meine! 9, jusqu'à la conquéte macédo-
nienne"^. Une longue suite de rois, dont les plus
anciens se trouvaient rattachés aux filiations consi-
gnées dans les plus antiques traditions, formait comme
les anneaux réunis d'une immense chaine, s’etendant
132) Moise de Khorén, liv. I, ch. 8.
133) Moïse de Khorën, liv. I, ch. 9,
134) Moise de Khorën, liv. I; ch. a
135) Moise de Khorén, liv. I, ch. 9.
136) Moise de Khorén, liv. I, ch. 31.
depuis le déluge jusqu'à Vahé, le: dernier représen-
tant de la dynastie haicienne, renversé de son tróne
par l'un des lieutenants d' Alexandre.
Mar Apas Gadina laisse soupconner que le livre où
il découvrit cette histoire comprenait aussi celles
d'autres nations; mais il se contenta de transcrire la
partie relative aux annales d' Arménie, dont il copia le
texte grec, qu'il accompagna d'une traduction en
langue syrienne "^. Etant retourné en Arménie, Mar
Apas Gadina remit à Valarschag la copie qu'il avait
faite et la traduction qui l'accompagnait, et le roi , pé-
nétré de l'importance de ce monument, en fit graver
sur la pierre les principaux traits, es que chacun
püt apprendre à connaitre les Drees et l'histoire
de la nation. "5)
Tel est le récit de Moïse de Khorén, récit qui parait
invraisemblable si l'on prend à la lettre les expressions
dont l'historien s'est servi, et surtout si l'on ne dégage
pas la forme tout-à-fait fabuleuse de cette narration,
évidemment empreinte d'anachronismes grossiers, tels
qu'on en rencontre chez les écrivains de cette époque
de syncrétisme des littératures ariennes et araméennes,
oü les idées chaldéennes et grecques se faisaient en-
core jour à travers les récits des chrétiens.
De tous les écrivains qui depuis Fréret '?) ont con-
testé non-seulement la réalité de l'Histoire d’ Arménie
de Mar Apas Gadina, mais encore l'existence de cet
écrivain, M. Quatremére est à coup sûr le plus hos-
tile ^). Il est vrai que l’école scientifique arménienne,
représentée par les savants vartabieds de l’Académie
de S.-Lazare de Venise, fondée par Mékhithar, ont re-
fusé de se prêter à la propagation de l'opinion émise
par le docte académicien français, et depuis lors M.
Dulaurier s’est aussi élevé contre les assertions de M.
Quatremére et a réfuté l'imputation d'imposture que
ce savant avait fait planer sur les récits de Moise.
Sans adopter en aucune facon les idées par trop ab-
solues de M. Quatremére et sans admettre non plus,
dans tous ses détails, le récit de Moise, nous eroyons
qu'il est un terrain sur lequel on peut se placer et
qui corrige les deux opinions exprimées, d'une part
par l'historien de l'Arménie et par M. Dulaurier, et de
137) Moise de Khoren, liv. I, ch. 9.
138) Moise de Khorén, liv. I, ch. 9
139) Mém. de l'Acad. des I. et B. CH E .n p. 98 et suiv.
140) Journal des savants (1850), p. 364, 365
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
566
Pautre par M. Quatremére. Cet éclectisme a pour
but de nous maintenir dans la voie qui se rapproche le
plus de la vérité, et de ne pas nous exposer à dévier
sur le terrain toujours glissant des hypothéses.
Si l'on se rappelle ce que nous avons dit plus haut,
touchant la période de développement intermédiaire
qui sépare les deux littératures chaldéenne et sy-
riaque, période de transformation, dont l'existence
n’a été jusqu'à-présent établie par aucun texte, les
conjectures que nous allons proposer paraitront peut-
étre plus faciles à admettre qu'on ne pourrait le croire
à premiére vue.
Selon M. Quatremére, Ninive, et sur ce point nous
sommes d'accord avec lui, Ninive n’existait plus de-
puis longtemps, et il n'est guére croyable qu'à l'é-
poque ou les Parthes se révoltérent contre les Séleu-
cides, les Assyriens eussent' un roi de leur nation, et
que Ninive füt redevenue en si peu de temps la ca-
pitale d’un nouvel empire. En second lieu, le méme
savant dit qu'Alexandre n'a pas eu le temps ni la vo-
lonté de faire traduire du chaldéen en grec un livre
historique; enfin que le nom de Mar Apas Gadina
n'appartient pas à l'époque d'Arsace, car les mots
dont il se compose ne figurent chez les Syriens qu'à
l’époque du christianisme. De tout ceci, le savant
orientaliste conclut que le récit de Moise de Khorén
repose sur une imposture, et que le prétendu livre tra-
duit en grec est peut-étre un exemplaire de l'ouvrage
de Bérose. M. Renan, qui s'est rangé de l'avis de M.
Quatremére, a précisé davantage la question et sup-
pose que le livre de Mar Apas Gadina est l'ouvrage
antidaté de quelque Syrien de l'école d'Edesse. De
son cóté, M. Dulaurier regarde au contraire le livre
de Mar ER Gadina comme écrit au temps de Va-
larschag, et il ne trouve rien d'impossible à ce que les
archives de Ninive aient passé des mains des Séleu-
cides dans celles des rois Parthes, où elles se trou-
vaient quand le lettré Syrien vint les consulter. Enfin,
pour démontrer que le nom de Mar Apas peut bien:
avoir été usité antérieurement à l'ére chrétienne, M.
Dulaurier cite un personnage du nom de Mar Ihap,
up bar, qui vivait du temps d'Abgar et de Jé-
sus-Christ. ^ !
Sans doute ces raison paraissent concluantes; mais
141) Moise de Khorén, liv. II, ch. 30.
il est cependant bien difficile d'admettre que la langue
syriaque füt déjà formée dans le courant du 2* siécle
avant notre ére, comme Moise tendrait à le faire
‘croire, puisque nous savons que cette langue ne prit
sa véritable forme qu'à l'époque chrétienne. Selon nous
Mar Apas Gadina, dont le nom indique une origine sy-
rienne '^, Ki ig >, ne peut être qu'un person-
nage appartenant à l'école naissante de la littérature
qui se développa dans les premiers siécles de notre
ère, sous le nom de syriaque. Ce n'était pas non plus
un chrétien, comme penche à le croire M. Renan; car
rien, dans les fragments que nous a conservés Moise,
n'indique la moindre pensée chrétienne. On ne trouve
méme pas dans tout le récit une seule réminiscence
biblique; au contraire, on y voit dominer le sentiment
d'une époque paienne, particulièrement les idées du
Mazdeisme. D'aprés le livre compilé par Mar Apas
Gadina et résumé par Moise, la terre a commencé par
être occupée par des êtres fabuleux, des géants, en `
lutte ouverte avec les dieux, qui confondent leur or-
gueil en renversant la tour au moyen de laquelle ils
voulaient tenter l'escalade des cieux. On sent là déjà
qu'un syncrétisme trés marqué s'est produit dans l'es-
prit de l'auteur du livre résumé par Moise, et c'est
pour nous la preuve que ce livre ne fut pas écrit
longtemps avant l'ére chrétienne. En effet Mar Apas
Gadina nomme les géants Zérouan, Titan et Japétos,
personnages fort en vogue à l'époque du développe-
ment des idées syncrétiques en orient '^), et qui sont
de création moderne, relativement au temps que
Moise assigne dans son Histoire au livre chaldéen
traduit en grec par ordre d'Alexandre. Si Mar Apas
Gadina avait appartenu à l'école chrétienne d'Edesse,
il n'eüt pas manqué, au sujet de ces étres fabuleux,
de faire le rapprochement que Moise n’a eu garde
d'oublier, lorsqu'il décrit la filiation de Japhet: «Ja-
phet, Mérod, Sirat; Taghlat; c'est-à-dire Japhet, Go-
mer, Thiras et Thorgom.»
Que faut-il donc voir dans la fable de l'envoyé de
Valarschag se rendant à Ninive pour compulser les
Archives? Nous croyons qu'il s'agit d'un simple rap-
prochement imaginé par Moise et pour un but que
l'on va comprendre tout de suite. Comme tous les écri-
142) Ce nom veut dire en syriaque Seigneur Iba le Subtil (Quatre-
mére, Journal des Sav., 1850, p. 364 — 365).
143) Renan, Hist. des langues sémit., liv. I, ch. e p. 239 — 240.
567
Bulletin de l'Académie Impériale
568
vains de son école et de son siècle, Moïse, quelque-
fois crédule, il faut le reconnaître, se plaisait à enré-
gistrer des faits et des données d’une authenticité
parfois contestable, et à opérer des rapprochements
artificiels, qui ne trouvent leur excuse que dans l'ab-
sence de critique qui est le propre des écrivains an-
ciens. Personne ne met plus en doute la fausseté des
lettres soi-disant échangées entre Abgar et le Christ,
et les théologiens les repoussent comme des docu-
ments apocryphes "^, qui ne sont autre chose que
l'oeuvre de ces sectaires des premiers siécles, aux-
quels on doit encore le testament d’Adam '^) et autres
écrits singuliers, regardés par les Sabiens actuels
comme des livres sacrés. Moise, qui vivait à une
époque oü ces écrits jouissaient d'une certaine faveur,
et qui ne discute pas toujours avec bonheur quelques-
uns des rapprochements qu'il a faits dans son Histoire,
à commis, peut-étre sur la foi d'une tradition popu-
laire fort accréditée de son temps, l'anachronisme qui
l'a fait si sévérement taxer d'imposture. Ce que nous
voyons dans la prétendue relation de l'ambassade
scientifique envoyée par Valarschag auprés de son
frére Arsace, c'est tout simplement une flatterie
adressée à Isaac Pacradouni, à qui Moise de Kho-
rén avait dédié son livre. Il le compare à Valarschag,
qui aurait chargé un Syrien lettré de composer une
Histoire de l'Arménie, lui (Isaac) qui vient aussi
d'engager Moise a rédiger les annales de la nation.
Le fait est on ne peut plus naturel, et c'est là que
réside, selon nous, l'explication de toute cette légende
imaginée par Moise, si toutefois on ne veut pas ad-
mettre qu'il fut dupe d’une tradition mensongère.
La question ainsi tranchée donne gain de cause à
l'opinion exprimée par M. Renan, que le livre de Mar
Apas Gadina est antidat&"®); avec cette réserve
toutefois, qu'au lieu d'étre l'oeuvre d'un chrétien, c'est
l'ouvrage d'un païen qui vivait vers Pé époque du Christ
et écrivait dans un idióme qui était, sans aucun doute,
cette langue de transition que nous avons dit avoir pris
place entre le chaldéen et le syriaque.
C’est donc un fait très curieux dans l'étude des lan-
= E -Lavigerie,
120 e
14 poke fragm. du livre gnostique intitulé: Testament d’Adam
Minen as., 1854). — Langues sémit., liv. IIT, ch. "y 248.
46) Renan, Langues sémitiques, He. II, ch. 8,2
Essai sur l'Ecole chrét. d'Edesse, p.
gues et des littératures de l'Aramée, que celui d'un
idióme mixte servant de point de jonction entre l'élé-
ment chaldéen et l'élément syriaque, et reliant ainsi
l'époque paienne à l'époque chrétienne. Aussi avons-
nous eu quelque raison d’avancer que c'est dans la
littérature arménienne que doit se trouver le trait
d'union qui unit les deux cultures.
Le livre de Mar Apas Gadina, dont Moïse nous a
conservé la substance, et dont les fragments n'existent
plus que dans son Histoire, fut, à ce qu'il parait, eon-
sulté aussi par S. Jeróme TL Ce livre est divisé en
deux parties: la premiére est l'extrait méme d'un
livre chaldéen traitant de questions historiques orien-
tales, et dont il existait une version grecque, faite dans
le siécle qui précéda immédiatement l'ére chrétienne.
Cette histoire comprenait le récit des événements ac-
complis depuis les temps héroiques jusqu'au renver-
sement de Vahé. La seconde partie est l'oeuvre
personnelle de Mar Apas Gadina, et formait le complé-
ment de cette histoire depuis l'avénement de Valar-
schag jusqu'au régne d'Ardaschés I*, vers l'an 114
avant notre ére. Le moment méme oü se termine cette
histoire fut sans doute une des raisons qui engagea
Moise à supposer que Mar Apas Gadina était con-
temporain de Valarschag.
Les extraits que Moïse de Khorén a faits de l’his-
toire de Mar Apas Gadina occupent toute la fin du
premier livre de son ouvrage, depuis le chapitre 9
jusqu'au 31° inclusivement, et se continuent au livre
second, depuis le chapitre premier jusques et y com-
pris le 9°. Ainsi que nous l'avons dit, la premiere
partie de l'ouvrage de Mar Apas Gadina embrasse
toute la succession des Haigiens; la seconde partie
traite des commencements de la dynastie Arsacide
d'Arménie. On remarque, dans cette seconde partie,
un chapitre d'un interét immense pour l'histoire, c'est
le tableau du systéme politique et administratif de
l'Arménie sous les rois Arsacides Im. et ce qui rend
ce tableau plus curieux encore, c'est que tout nous
porte à croire qu'il ne fait que reproduire le mode
d'organisation politique existant dans la Perse, et
que les Arsacides avaient emprunté aux plus anciennes
monarchies de l'orient.
147) S. Jéróme, t. IV, p. 332 (éd. ^m
148) Moise de Khorën, liv. II, c
149) Essai sur la const. soc. et Sie ss l'Arm. sous les Roupéniers,
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
570
EE ——
Il nous reste encore à parler des autres sources
araméennes consultées par Moise de Khorén. Celles-ci
sont en petit nombre: ce sont quelques citations d'ou-
vrages Dages composés par des chrétiens, appar-
tenant à l'école d'Edesse. Sans doute, Moise aurait
pu trouver dans cette littérature de précieux ren-
seignements; il ne l'a pas voulu, par esprit de parti,
et afin de ne point s'écarter de la ligne qu'il s'était
tragée, à savoir de recourir presque toujours aux
sources et aux traductions grecques. On a vu ce que
nous avons dit de la réaction contre le syriaque, dont
Moise fut un des plus zélés promoteurs, et l'on com-
prend dés-lors pourquoi il cite à-peine les ouvrages
écrits en cette langue, et pourquoi aussi il n'a pas
cherché à tirer grand profit des archives d'Edesse,
dont cependant il fait mention à différentes reprises.
Les plus anciens monuments qui nous soient par-
venus de la litérature syriaque sont düs à des Chal-
déens vivant à l'époque de la domination des Sassa-
mnides"^. Le premier écrivain syriaque dont Je" nom
soit rapporté par Moise de Khorén est Lérubna, fils
de l'écrivain Apchatar, d Fpseptuy npk (perp.
puy”), qui composa une histoire des événements ac-
complis à l'époque d’Abgar et de Sanadroug. Suivant
une opinion admise généralement, Lérubna serait un
des disciples de Bardesane. "*)
Moise cite aussi Bardesane, est 52, fruupqudut,
dont il consulta l’histoire, que celui-ci avait composée
d'après les données contenues dans l'histoire des
temples et des rois. Il traduisit en syriaque cet ou-
vrage qui, nous l'avons vu précédemment, avait été
écrit par Olympius, pontife grec d'Ani. Cette his.
toire, dont le texte primitif était perdu, fut traduite
plus tard en grec sur la version syriaque. C'est cette
seconde version que consulta Moise. Bardesane, qui
vivait dans la seconde moitié du second siécle de notre
ère, fut l'un des hommes les plus célèbres de son
époque. D'abord fidéle aux dogmes de la véritable
eglise"®), il combattit à outrance avec sa puissante
dans les Mém. de l'Acad. Impér. des sciences de S. -Pétersb. (1860),
Série VII, t. III, N* 8, Partie I, $ 2.
150) ssémani, B Bibl ioth. orient., t. I, cf. Prooemium.
151) Moise de Khorén, liv. II, c. :
.152) A „Lavigerie, Essi sur l'école ht. d'Edesse , p. 86. — Re-
nan, Langues sémit., liv. III, ch. 3
153) Damasc., De hassen p- 295.
éloquence, tant vantée par S. Jérôme), par S. Nicé-
phore"®) et S. Augustin”), les hérésies, qui étaient
nombreuses en Syrie de son temps. Mais il fut en-
trainé dans l'erreur sur la fin de sa carrière et devint
l'auteur d'une hérésie distincte de celle des Valenti-
niens, et à laquelle il donna son nom.
Moise de Khorén parle encore d'autres auteurs
syriens, mais sans donner leurs noms"), et cite une
seule, fois un certain Barsoma , bai, (punc dog.
qui avait été le compagnon de captivité du Perse
Khorohpoud, ]uens$pocw, secrétaire de Schapour,
roi de Perse, et fait prisonnier par Julienl’Apostat ^).
Ce Khorohpoud, qui était devenu chrétien à Constan-
tinople et avait pris le nom d'Éléazar, php,
avait composé en grec une Histoire des faits et gestes
de Schapour et de Julien, et traduit dans la méme
langue l'histoire de Barsoma, relative aux premiers
âges du monde. Moïse nous uid que Darsoma
est appelé par les Perses Rasdsohoun, (peun a t"),
Une observation générale sur les sources syriaques,
mises à profit par Moïse de Khorén, terminera ce que
nous avons à dire touchant les renseignements extraits
des litteratures araméennes, qui sont contenus daus
son Histoire. Bien que, dans plusieurs passages de
son livre, Moise ait donné à entendre qu'il existait
une culture syriaque antérieure à Bardesane et à Lé-
rubna,-et que le livre de Mar Apas Gadina appartenait
à cette culture, en tant que composé dans le courant
du Ur siècle avant notre ère, comme il le suppose,
nous devons croire que le témoignage de Hérodote
arménien est ici de peu de valeur au point de vue de
la critique philologique. Mar Apas Gadina, écrivain
paien, ainsi que nous avons essayé de le démontrer,
avait mis à profit les documents renfermés dans des
archives anciennes, antérieures à l'époque chrétienne;
Moise semble avoir fait aussi quelques recherches
dans des dépôts ideñtiques, et bien qu'il donne aux
documents qu'il a consultés personnellement le nom
d'archives chaldéennes, tout nous porte à croire
qu'il s’agit de documents relativement modernes, et
154) S. Jéróme, Ep. de scr. eccl., t. IV, p. 111.
155) S. Nicéph., Hist. eccl., liv. iv, ch. 11.
156) S. Aug., Oeuvres, t. VI, p
157) Moise de Khorén, liv. de Gë 24.
153) Moise de Khorén, liv. II, ch. 70.
159) Moise de SÉ liv. II, ch. 70.
571
Bulletin de l’Académie Impériale
572
qu’il aura antidatés. On ne saurait accepter sans un
contrôle sévère ce que Moïse avance sur les archives
d'Édesse et sur les pièces antérieures à notre ère, et
qui portent avec elles le caractère de la fable. '®)
En résumé on peut affirmer, et cela d'accord avec
M. Renan, que ce que Moise de Khorén et les Grecs
appelaient langue , science et littérature chaldéennes,
n'était autre chose que ce que les Arabes nous ont
transmis sous le nom des Nabatéens; on peut
dire aussi que les livres chaldéens cités par Barde-
sane", par Moïse de Khorén'*), et que S. Éphrem
a si vivement réfutés'?), sont des livres nabatéens.
Enfin les sources chaldéennes oü puisa Bérose, les
ouvrages astronomiques et astrologiques qui lui sont
attribués, les documents renfermés jadis dans les ar-
chives de l'Asie occidentale et principalement dans
la Mésopotamie et la Chaldée, appartiennent à la
méme culture'^. Quand la littérature chaldéenne ou
nabatéenne se transforma en devenant chrétienne, elle
ne cessa point d'exister, puisque le liyre de Mar Apas
Gadina appartient à l'époque de transition qui unit
les deux cultures, paienne et chrétienne, de l'Aramée.
On peut juger par les débris de la littérature chal-
déenne, qui nous sont parvenus, combien le dévelop-
pement intellectuel de cette culture fut florissant, et
combien aussi le syriaque acquit d'importance tUe
les premiers siecles de notre ére, gráce au mouvement
imprimé à l'école d'Édesse par les illustres écrivains
dont Assémani et, de nos jours, MM. W. Cureton et
E. Renan nous ont tracé un tableau si complet. Mais
si la littérature chaldéenne eut pour se développer
un long espace de siécles, la littérature syriaque au
contraire n'eut qu'une trés courte existence, car sa
décadence et sa chute suivirent de pres oss de
sa grandeur. Ce serait sortir de notre cadre que d'en-
trer dans les détails qu'exige un pareil sujet, aussi
nous ne nous y arréterons pas d'avantage.
$ 4.
Nous avons exposé dans les chapitres précédents
disk des sources grecques et chaldéennes,
160) Moise de Khorén, liv. I, ch. 10, 26 à
= W. Cureton, Spicil. syr., p. 24. — deri asiat. dimer p. 296
et sui
169) Moise de Khorén, ye y ge:
163) Assemani, t. I, p.
164) Renan, Langues dr div. In, ch. 2, p. 241—944,
dont s'est servi Moise de Khorén pour composer son
Histoire; il nous reste maintenant à examiner le parti
que cet écrivain a tiré des sources arméniennes et
des renseignements puisés dans les archives. Les pre-
miéres, bien qu'en petit nombre, ont une véritable
importance, puisqu'elles indigni une culture nais-
sante, de laquelle découle une série de révélations
sur les institutions religieuses et civiles des peuples
de la haute Asie, dans les temps antiques.
Nous avons démontré dans un autre travail que,
dans la période de temps écoulé jusqu'à l'ouverture
du V*siécle de notre ère, la langue arménienne n'avait
été qwun idiôme exclusivement vulgaire, dénué de
caractères graphiques et ne s'étant jamais élevé à la
hauteur d'une culture savante. Cependant cette langue
nous a laissé quelques lambeaux d'une culture peu
développée, il est vrai, qui se manifesta à plusieurs
reprises sous la forme de poésies populaires conser-
vées par tradition.
Ce phénoméne n'a rien du reste qui doive nous
étonner; car tous les peuples d'origine arienne ou
araméenne ont possédé une culture archaique peu
développée dans leur enfance, et qui n'est autre que
l'expression d'une langue plus ancienne, à l'état de
formation, et ne se pliant pas aux exigences qu'une
culture plus développée subit dans la suite. La poé-
sie est le propre des peuples primitifs; c'ést le pre-
mier élan de leur génie, qui se manifeste en langage
cadencé, et destiné à étre chanté soit dans les fétes
publiques, soit dans les cérémonies religieuses. L'Ar-
ménie, dans les temps anciens, avait une littérature
populaire trés restreinte; cette littérature se bornait
à de simples chants, composés par les bardes natio-
naux, et qui se conservaient par tradition, jusqu'au -
moment oü le christianisme fit oublier ces antiques
compositions des áges antérieurs, en donnant nais-
sance à des poésies nouvelles, dont les recueils, con-
nus sous le nom de zwpwhmd ou Livre des hymnes
de l'église arménienne, nous sont parvenus. «C'est
dans ces recueils, dit M .Dulaurier'?), dont plusieurs
piéces remontent aux premiers temps de la propaga-
tion du christianisme parmi les descendants de Haig,
dans les III* et IN" siècles, que nous pouvons nous
former une idée de ce qu'a pu étre, dans l'antiquité,
€ Chants ER de l'Arménie, p. 22, extr. du Journ. asiat.
(1852
578
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
574
la poésie arménienne. Fécondée par l'inspiration chré-
tienne, comme elle le fut autrefois par des souvenirs
d'un ordre bien différent, mais d'un caractére émi-
nemment national, tantót elle s'y montre à nous pleine
de fraicheur et de gräce, tantót elle éclate en accents
pathétiques ou sublimes.»
La plupart des morceaux de poésie ancienne qui
nous sont parvenus dans le livre de Moise de Khorén,
paraissent avoir été retouchés à des époques relative-
ment modernes; mais les obscurités qu'on y rencontre,
les faits qui y sont relatés, les appellations qu'ils con-
tiennent, et la couleur abrupte de leur style, suffisent
pour distinguer ces morceaux antiques des poésies
composées avec réflexion. Les livres saints nous of-
frent de semblables fragments de poésies fort anciennes,
des sortes de cantiques destinés à étre appris par
coeur”), et qui sont l'expression d'une langue ar-
chaique antérieure à celle que les livres écrits nous
ont transmise. "7)
C'est en lisant les premiers livres de l'histoire de
Moise de Khorén, qu'on voit le parti que cet écrivain
a su tirer de ces sortes de documents, soit pour nous
faire connaitre des faits dont le souvenir n'existait
nulle part ailleurs, soit pour contrôler les récits des
écrivains étrangers, dont il invoque le témoignage.
Plusieurs fragments de ces anciennes poésies sont
donnés pat Moise, fragments malheureusement fort
peu étendus, que pendant longtemps les éditeurs
des oeuvres de cet écrivain n'avaient point su distin-
guer du texte méme de l'auteur, et qui avaient été
confondus dans la prose de notre historien.
C'est seulement dans ces derniers temps que les
RR. PP. Mékhitharistes de Venise ont laissé soupcon-
ner que le texte de Moise renfermait des traces d'an-
tiques poésies nationales, et que M. Meguerdich Émin,
savant Arménien, attaché à l'enseignement de l'insti-
tut Lazareff de Moscou, a déterminé avec beaucoup
de pénétration et de islas dans un travail publié
dans l'idióme arménien, la Rodt l'origine et la na-
ture | ces poésies mechten ou chants tradition-
nels. 55)
Quelques années après l'apparition du livre de M.
; M. Dulaurier reprit en sous-oeuvre le travail
EN omo ora Gum SEP NA
166) Ewald, Gesch. des Volks Israel, LI p. a.
167) Cf. Renan, Langues paih liv.*Il, ch 12
168) Emin, d Fa KG er d. 1850).
du docte Arménien russe, et rendit accessible pour
tous les savants l'examen des chants populaires de
l'Arménie, dans une notice rédigée en francais, et qui
parut dans le Journal asiatique”). Le travail de M.
Dulaurier renferme des considérations nouvelles et
des apercus ingénieux, sur les textes que M. Émin et
les PP. Mékhitharistes avaient signalés les premiers à
l'attention des orientalistes.
Il n'entre pas dans notre sujet d'examiner les dif-
férents genres de poésies qui furent usités ancienne-
ment chez les Arméniens, et les travaux de MM. Émin
et Dulaurier ont eu un assez grand retentissement
dans le monde savant pour qu'il nous soit permis de
n'y pas revenir. Qu'on sache seulement que la valeur
des différentes expressions qui servaient à désigner
ces chants populaires, religieux et traditionnels , est
aujourd'hui parfaitement déterminée, gráce au travail
du savant arméniste francais, auquel le lecteur, cu-
rieux d'étudier à fond cette question, pourra recourir.
Les chants historiques de l'ancienne Arménie, sur
lesquels Moïse s'est plus d'une fois appuyé dans le
cours de ses récits, commencent à l'époque héroique
de l'histoire nationale et ne s'arrétent que vers l'an-
née 130 de notre ére environ, c'est-à-dire sous le
régne du 2° Arsacide.
Parmi ces chants et ces poésies, plusieurs appar-
tiennent à une époque fort reculée ; les autres sont
plus modernes et se récitaient encore, au son des
instruments de musique, dans certaines contrées de
gie, du — même de Moïse, qui les a en-
tendus. ”
La plus ancienne tradition dont le père de l’his-
toire d'Arménie nous ait conservé le souvenir est
une épopée, qu'il a résumée dans son ouvrage"), et
qui nous représente Sémiramis, la reine magnifique
de l'Assyrie, éprise d'amour pour Ara le Beau, fils
d'Aram, l'un des héros de la race de Haig. Dans cette
tradition il est fait mention de dieux, dont la mis-
sion consistait à lécher les plaies et les blessures des
guerriers, et à les rappeler à la vie. Ces dieux, ap-
pelés ,pw;j54 ou encore 52/54, démontrent la rela-
tion qui, à une époque fort ancienne, rattachait le
systéme religieux des Arméniens à celüi des asy
169) Dulaurier, Chants emt de sm (1852). -
170) Moise de Khorén, liv. I, ch. 30,
171) Moise de Khorén, liv. L ch. we
375
Bulletin de l'Académie Imperiale
376
riens. La reine Sémiramis est encore célébre dans
d'autres chants traditionnels, et sa mort était devenue,
pour les bardes d'Arménie ; le thème d’une légende
nationale. "?)
Quand on arrive à homes historique, et que les
temps héroiques sont déjà dépassés depuis une longue
suite d'années, on voit le génie arménien s'attaquer,
non plus à des légendes anciennes et à des traditions
surannées, mais à des personnages réels; peindre avec
les couleurs de la poésie des hommes que leurs ac-
tions avaient fait ranger parmi les dieux, bien que
leur existence füt constatée par les historiens les plus
véridiques. Ainsi les bardes arméniens célébrèrent
dans leurs chants la naissance de Vahakén, fils de Ti-
grane I”, et assimilerent ce monarque à l'Hercule
grec et à Harpocrate sortant du calice d'un lotus.
Le fragment relatif à la naissance fabuleuse de Vaha-
ken est fort curieux; il se compose de quelques vers
seulement, extraits d'un chant cosmogonique que Moïse
avait entendu réciter au san du pampirn dans le can-
ton de Koghtén, oü les traditions paiennes s'étaient
maintenues longtemps engore après la propagation. du
christianisme en Arménie: ©)
Lese Epi b bphbp,
deed L dpi dm].
hh Šmfn i nc Ar
Trl o] S-A
f EZ Eghqui por doch b wb; p.
Le eeu por pag Fräie:
LE ergab aped ht Jungle,
1 d amb $Ep nt. iE.
rar HE pP. Bur GE
«Le eiel et la t SR t dans Jis biis de l'enfant
La mer, aux reflets de pourpre, était aussi en travail;
Du sein des eaux naquit
Un petit roseau vermeil;
Du tube de ce roseau sortait de la fumée,
Du tube de ce roseau jaillissait de la flamme;
De cette flamme s ‘élançait un petit enfant; es
Il avait une chevelure de feu; i
Une barbe de flammes;
Et ses petits yeux étaient Se soleils:»" E
172) Moise de Khorén, liv. I, ch. 17, 18.
175) Moïse de Khorén, liv. I, c d
174) P. Arséne, Traité dë verdiiie. franç., p. 580. Ema, d Zap: |
p. 26. — Dulaurier, Chants popul., p. 41.
Les emprunts que Moise a faits aux chants tradi-
tionnels de l'antiquité suffisent pour montrer le parti
que cet historien a su tirer des traditions orales de
sa patrie, et combien il aurait pu pénétrer plus avant `
dans la connaissance des temps antérieurs, s'il eüt
fait un plus grand usage de ces poésies qui redisaient
les mysteres des cultes nationaux et relataient, sous
une forme poétique, les événements du passé et les
régnes des monarques d'une dynastie éteinte. Il lui
aurait été bien facile de faire plus souvent appel à la
mémoire de ses compatriotes et surtout des habitants
du Koghtén, qui conservérent, plus longtemps que
les autres Arméniens, les chants traditionnels, et réci-
taient avec wegen ces souvenirs transmis par là bouche
de leurs pères. '
La dissertation de M. Émin est l'oeuvre d'un esprit
critique et méthodique; elle nous montre aussi que
son auteur est un savant parfaitement au courant des
progrès de la linguistique et de l'érudition. S'il n'eüt
été précédé dans ses appréciations par les PP. Mékhi-
tharistes de. Venise, qui ont les premiers reconnu le
caractére véritable de ces fragments antiques, M.
Émin eüt mérité le titre de créateur. Toutefois on
doit dire que, quelle que soit du reste l'idée qui, la
premiére, mit en relief ces débris poétiques des pre-
miers äges de l'Arménie, c'est à M. Émin surtout que
revient l'honneur d'en avoir tiré un parti sérieux, en
relevant, comme il le dit lui méme, l'admirable édi-
fice, depuis longtemps e ruines, des chants historiques
de la vieille Arménie. "*)
Le travail de M. Dulaurier présente à tous égards
le caractère de cette critique scrupuleuse qui est le
propre de l'école orientale moderne , et dans son mé-
moire, le savant arméniste a fait preuve d'une éru-
-|dition solide et d'une connaissance très profonde de
]a langue, de la littérature et de la métrique armé-
niennes. Sans doute, M. Dulaurier a été mis sur la
| voie du sujet qu'il a traité par les écrits des PP. Mé-
|khitharistes et de M. Émin, mais il a eu le mérite in-
contestable de le faire sortir des limites d'une publi-
cité restreinte, où l'avait circonserit parmi nous. la
| — dans laquelle ces savants s'étaient exprimés. ' E)
On doit regretter que la EPPEN nhe en ed
| on Moise de Khorën, liv. I, ch. 30.
176) Émin, d &uy.p> p. 93, 94.
177) Dulaurier, Chants, p. 54. -.
-
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
578
de se perpétuer parmi les Arméniens, à l'époque du
christianisme, ait amené la perte de ces trésors du
vieux langage national, et que l'absence de l'alphabet,
dans les temps qui précédérent Mesrob, ait été la
cause de l'anéantissement de ces poésies et de ces
chants de l'Armenie paienne, dont les moindres frag-
ments auraient aujourd'hui pour nous tant de prix.
C'était en effet dans ces chants qu'il aurait fallu cher-
cher l'histoire véritable, que l'on aurait facilement
dégagée des mythes crées par l'imagination des poétes;
c'était là aussi que se trouvaient les histoires des dieux
nationaux, des héros prédécesseurs des souverains
haigiens; de ces hommes-dieux que l'Evhémérisme
créa aux époques anciennes, et qui furent la base sur
laquelle reposait l'édifice des cultes et des religions
d'autrefois.
Il nous reste à parler d'une derniére source con-
sultée par Moise, et dont les résultats eussent été fé-
conds pour l’histoire, si l'Hérodote arménien avait
compris l'importance des documents renfermés dans
les archives de l'orient, qui de son temps possédaient
d'innombrables dossiers, aujourd'hui anéantis. ll est
vrai que Moïse était déjà fort avancé en âge, quand il
entreprit d'écrire les annales de sa patrie, et qu'il ne
put ni recommencer des voyages lointains et difficiles,
ni prendre le temps de consulter les nombreux dos-
siers renfermés dans les dépóts qu'il avait visités
anciennement. Entouré seulement de quelques livres,
bien insuffisants pour rédiger une histoire aussi con-
sidérable que celle dont il avait concu le plan, Moise
écrivit son livre, sans trop s'inquiéter du choix des
Sources qu'il consultait. Nous avons dit plus haut
quil ne connut aucun des ouvrages composés par
Diodore de Sicile, Arrien, Plutarque et autres, et l'on
à vu, par la liste des auteurs qu'il a cités, combien
tient insuffisants les éléments qu'il a mis à profit
dans son Histoire.
On sait, de source certaine, que les peuples de l’an-
tiquité ont toujours attaché une grande valeur aux
pieces de toute nature que l'on désigne sous le nom
générique d'archives, et que les rois de l'Asie avaient
près de leurs palais de grandes constructions, affectées
à la réunion des dossiers et des pièces qui constituaient,
à ces époques reculées, les trésors intellectuels et
historiques des nations. On sait aussi qu'il existait
Une administration présidant au classement de ces
Tome III,
piéces, et Moise nous apprend que les rois char-
geaient des officiers publies de réunir ces matériaux
et de les conserver. Moise leur donne le nom d'in-
specteurs des mémoriaux , Abde eus i| 5 pap
a m.p, ke a
Les modernes explorateurs des contrées oü s'éle-
vérent jadis les puissantes monarchies de la Chaldée,
de l'Assyrie et de la Perse, ont découvert parmi les
ruines des cités détruites, qui étaient autrefois le siége
d'une civilisation fort avancée, les restes d'édifices con-
sacrés à recevoir des dépôts d'archives"). Nous savons
par le témoignage des livres saints qu'il existait autre-
fois dans ces contrées des dépóts considérables d'ar-
chives ^). C’est là, sans aucun doute, que Bérose,
Abydène, Mar Apas Gadiva et tant d'autres écrivains,
puisérent les éléments destinés à mettre en lumière
l'histoire des anciens temps.
A part quelques renseignements assez rares, on ne
sait que fort peu de chose du contenu de ces dépôts,
On en est même réduit à des conjectures touchant les
matières qui servaient à conserver l'écriture, et les
savants ne sont pas d'accord sur la nature même des
documents qui étaient renfermés dans les dépôts. M.
Oppert assure avoir découvert que des grammaires
et des dictionnaires avaient été gravés à la pointe sur
des briques d’argile, et l’on conserve, tant au Musée
britannique de Londres qu'au Musée du Louvre, à
Paris, des lingots d'or, d'argent et de fer, lesquels
sont couverts de signes cunéiformes et semblent, se-
lon toute apparence, contenir les textes de décrets ou
de traités du genre de ceux que l'on a transcrits au
moyen-áge sur le parchemin, et que les Grecs et les
Romains gravaient sur le marbre oü sur la pierre. Si
l'on s'en rapporte au témoignage des savants versés
dans la connaissance des langues antiques de la Chal-
dée et de l’Assyrie, et habiles à déchiffrer les légendes
cunéiformes, on doit croire que les briques en terre
séche, couvertes de signes en forme de coins ou de
points de fléches, sont des monuments analogues à ces
tessons en terre cuite qui, à l'époque romaine, en
178) Moise de Khorén, liv. I, ch. 21.
179) Layard, Ruines de Ninive.
180) Esther, II, 23. — Cf. les Duou dtpSépar consultées par
Ctésias.— Renan, Langues sém., liy. III, ch. 2, p. 282.
const. soc. et pol. de l'Arménie ete; Prolégon., p. 3 dans
de l'Acad. des sc. de S.-Pét., VII* s., t. IH, n° 8 (18 DS,
36
579
Bulletin de l’Académie Impériale
580
Egypte, servaient aux scribes pour rédiger les actes
' privés et publics. ^!)
Quoi qu'il en soit, il est certain que dés la plus
haute antiquité, l'orient et principalement les empires
des bords du Tigre avaient des dépôts d'archives.
Moise de Khorén fait trés souvent mention, dans son
Histoire, des archives royales de l'Arménie et des
pays étrangers; il constate l'existence de riches dé-
póts oü se trouvaient rassemblés des documents his-
toriques de toute sorte,; des piéces relatives à l'ad-
ministration, à la justice, aux propriétés, etc., vaste
répertoire oü les savants étaient admis à puiser les
renseignements concernant des époques oubliées, et qui
ont servi aussi bien aux Chaldéens et aux Syriens
qu'aux Grecs et aux Egyptiens, à composer ces pré-
cieux écrits qui ne nous sont malheureusement par-
venus que par fragments, dans des compilations pos-
térieures. i
Dans les premiers chapitres de son livre, Moïse
mentionne les archives des nations étrangères et dis-
tingue celles des rois, ou politiques, et celle des tem-
ples, ou religieuses ^), où, dit-il, Bérose alla cher-
cher les documents de son histoire, qu'il traduisit en
grec, afin de rendre son livre accessible à tout le
monde. Ces archives renfermaient, à ce que nous
apprend le méme historien, «des régistres oü étaient
constatés les intéréts particuliers des villages, des
cantons et méme de chaque maison; les différends et
les traités généraux se trouvent en grand nombre
chez nous, surtout les régistres relatifs à la succes-
sion des satrapies» "®). On le voit, bien longtemps
avant que les Arméniens eussent une langue écrite; il
existait chez eux des archives, dont les documents
étaient rédigés dans des langues étrangéres, et qui
renfermaient des richesses inappréciables.
Quand, plus haut, nous avons signalé l'anachro-
nisme que commet Moise, relativement à l'époque oü
vécut Mar Apas Gadina, qui, selon cet historien, aurait
été à Ninive par ordre de Valarschag, afin de re-
chercher dans les archives de l'antique royaume d'As-
syrie les documents nécessaires pour écrire l'histoire
des temps primitifs de l'Arménie, nous n'avons pas
pour cela révoqué en doute l'existence d'anciennes
181) Oppert, Expéd. de la Mésopotamie, t. II, passim.
182) Moïse de Khorén, liv. I, ch. 2,
183) Moise de Khorén, lív. I, ch. 3.
archives en Perse. Et en effet, il est évident pour nous
que Mar Apas Gadina fit usage de textes déposés
dans des archives anciennes, qui avaient pu étre con-
servées par les Séleucides et étaient ensuite passées
aux mains des Arsacides, à l'époque de la séparation
de la Parthie d'avec le royaume de Syrie, sous An-
tigchus Théos. |
Quel que soit le mobile qui ait décidé Mar Apas
Gadina à écrire une histoire d'Arménie, on sait que
ce personnage, originaire de la Syrie ou de la Méso-
potamie, vivait à-peu-prés à l'époque du Christ, c'est-
à-dire au moment oü Edesse, centre d'une culture
qui tendait chaque jour à acquérir de rapides déve-
loppements, était possédée par les descendants des
Arsacides d'Arménie, par cette famille des Abgar,
demi-arménienne, demi-syrienne, dont la toparchie
originairement héréditaire devint, par la suite, un état
dont Rome avait la suzeraineté et s'était arrogé le -
droit de nommer les souverains.
Mar Apas Gadina, agit-il sous l'inspiration de l'un
des Abgar arméniens, ou entreprit-il d'écrire son his-
toire sans y avoir été engagé par personne; alla-t-il
visiter les archives de la Perse, ou se contenta-t-il
seulement de compulser les archives d'Edesse, gros-
sies par les richesses qu'Abgar avait apportées de
Medzpin? telles sont les questions que l'on se fait de
prime abord, et dont la solution est impossible à don-
ner. Tout ce que l'on peut supposer, c'est que c'est
dans un dépót d'archives que ce savant Syrien décou-
vrit le manuscrit chaldéen, traduit en grec, qui lui
servit à composer la premiére partie de son histoire.
On pourrait peut-étre supposer que Mar Apas Ga-
dina, originaire de la Syrie ou de la Mésopotamie, ne
quitta point sa patrie et se contenta d'explorer les
dossiers des archives de l'Osrhoéne, archives vérita-
blement d'une richesse inappréciable puisque l'on y
trouvait, outre les documents qui composent générale-
ment ces sortes de dépóts, des livres traitant de diffé-
rentes matières, et qui étaient à la fois des archives
et des bibliothèques.
Moise de Khorén ne parait pas en effet distinguer
dans son Histoire les archives des bibliothèques, et
c'est ce que prouve la découverte méme d'un manu-
serit historique parmi les dossiers renfermés dans le
dépôt que Mar Apas visita ^^. De plus il raconte que
184) Moïse de Khorën, liv. I, ch. 9.
x
581
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
382
dans les archives existaient des recueils de chants
populaires. '®
Quand Moise a épuisé la compilation de Mar Apas
Gadina, il cite de temps à autre les archives. Mais il
est surtout un passage d'une grande valeur historique,
et qui prouve à quel point les anciens attachaient
d'importance à ces sorts de dépóts, et l'ordre admi-
rable qui régnait dans les classements. Le passage
de Moïse est formel à cet égard, et méme il indique
de quelle maniére chaque dossier et chaque piéce
étaient catalogués. Il s'agit de l’histoire d'Edesse
depuis les derniers rois Arsacides, jusqu'à Abgar et
à Erouant. 9)
bënbr zent $ rper ip pojaran die
iban , L qengbu. yurm fi Swgbkpgm [kuih Jerkg
weubkpupz Raft, af dea Jets qpeuipü
EL Eau qopòng ne ppu Paugura magh dE puy
dek gerer, L qurt:
«Cherche à Kéghakhouni, dans la province de Siou-
nikh, et tu trouveras, premier dossier, N° 13, lassu-
rance que, dans les archives d'Edesse existe l'his-
toire de tous les faits et gestes de nos derniers rois
jusqu'à Abgar, etc.»
De ceci on peut conclure que le classement des
archives, dans l'antiquité, ne le cédait en rien à celui
que des ordonnances souveraines ont décrété dans le
cours de notre siècle; car si l'on compare le système
qui fut suivi dans les archives d'Édesse avec celui
qui a été mis en pratique dans les dépóts de nos
grandes administrations de Paris et des départements,
on verra que le principe est identiquement le méme.
Les archives d' Édesse étaient divisées: 1" par pro-
vinces; 2° par cantons; 3° par villages et satrapies;
4" les archives de chaque village étaient réparties en
dossiers, et 5° enfin chaque dossier se composait de
plus ou moins de pieces.
Ainsi, en admettant que les archives d'Édesse exis-
tassent encore, et qu'un érudit eüt voulu vérifier par
lui-méme lassertion de Moise de Khorén, qui écrivait
il y a maintenant quatorze siecles, il aurait trouvé
sans peine, d’après les indications si précises de l'his-
torien arménien, la pièce n° 13 du dossier I“ du can-
ton de Kéghakhouni, rangé dans les archives de la
province de Siounikh, et nul doute qu'il n'aurait dé-
ms
185) Moïse de Khorén, liv. I, ch. 1
186) Moise de Khorén, liv. II, ch. e
couvert, à l'endroit indiqué, une piéce relative à la
succession des rois qui précédèrent et suivirent l'Ab-
gar dont il est question chez Moise de Khorén.
L'antiquité, qui possédait des trésors si considéra-
bles, ne nous a transmis que des fragments insigni-
fiants des innombrables documents qui étaient renfer-
més dans les centres intellectuels de l'Asie. Si Moise
de Khorén avait profité de quelques-uns de ces tré-
sors, si d'autres écrivains n'avaient point été si sobres
de citations et d'extraits, aujourd’hui le monde paien,
qui est l'objet des plus sérieuses investigations, repa-
raitrait dans toute sa vérité. On peut faire aux écri-
vains de l'antiquité et à ceux des premiers siècles de
notre ére le grave reproche, d'avoir laissé perdre les
richesses qu'ils étaient à méme de recueillir et de nous
transmettre, et, disons-le, si les écrivains du moyen-
äge, au lieu de nous livrer cette prodigieuse quantité
d'écrits médiocres et sans valeur, qui forment la por-
tion la plus notable des productions des littératures
orientales et occidentales, comprises entre le V* siécle
de notre ère et le XV*, eussent employé les dix siècles
qu'il ont mis à composer des livres de théologie, de
scolastique, de polémique futile et d'élucubrations de
toute sorte, à transcrire les chefs-d'oeuvre de l'anti-
quité, l'humanité serait peut-étre à l'heure qu'il est
en avance de plusieurs siécles, et la barbarie mu-
sulmane aurait accepté, déjà depuis de longues an-
nées, la civilisation et les lumiéres que nous com-
mencons seulement à répandre chez elle, et dont elle
s'obstine à méconnaitre les bienfaits!
Nous avons essayé, dans la mesure de nos forces,
de prouver quelle place glorieuse Moise de Khorén
occupe dans l’histoire littéraire de l'orient, le rôle
éminent qu'il a joué parmi ses compatriotes lettrés,
durant le grand siécle de la culture intellectuelle de
l'idióme arménien, et nous avons démontré quels ser-
vices il a rendus à l'histoire, en nous transmettant
quelques-uns de ces fragments des anciennes littéra-
tures de la Chaldée, de la Syrie et de la Gréce, qui
jetérent tant d'éclat pendant les siécles qui précé-
dèrent et suivirent l'ére chrétienne. -
Nous avons prouvé quel prix on doit attacher à
son livre, et nous avons réfuté les opinions des cri-
tiques qui ont taxé Moise d'imposture et ont cherché
Bulletin de l'Académie Impériale
384
à diminuer le mérite de l'ouvrage capital qu'il nous
a transmis. Sans doute, l’histoire que composa l’ Hé-
rodote arménien n'est pas exempte de fautes, et cet
auteur a eu le tort de vouloir combiner les témoignages
des livres saints avec les données que lui ont fournies
les livres de la Chaldée et de la Gréce, par des pro-
cédés artificiels, dépourvus de tout sentiment de cri-
tique; mais qu'on se reporte au temps oü écrivait cet
illustre historien, et l'on verra que Moise s'est tou-
jours maintenu au-dessus des idées de son temps, des
préjugés de son siécle, et qu'il a fait faire un pas im-
mense aux études historiques de sa patrie.
En terminant, qu'on nous permette de rappeler ici
ce qu'un vénérable prélat arménien nous dit un jour,
à propos des critiques sévères qui s'efforcent de ra-
baisser le mérite de Moise de Khorén : «Un jour l'Eu-
rope savante le proclamera grand, pour l'époque oü
il vécut; un jour viendra, où ceux qui l'ont calomnié
lui rendront justice; car lorsqu'ils auront bien étudié
notre Khorénatzi, ils reconnaitront sa sincérité, et ils
finiront par lui accorder le titre de pére de l'histoire
d'Arménie, que nos aïeux lui ont toujours décerné!»
Paris, 15 février 1861.
i — 9 —— — —
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
L'Académie a reçu dans ses dernières séances les
ouvrages dont voici les titres: -
Geitlin, Joh. Gabr. Periculum syntaxin latinam fennice
proponendi. Helsingforsiae 1860. 8.
Dietrich, Franc. Historia declinationis M tg prima-
riae e fontibus describitur. Marburgi 1859. 4.
Maerlant, Jacob von. Der Naturem Bloeme, met Inlei-
ding, Varianten van HSS., Anteekeningen en Glossa-
rium voor de eerste mael uitgegeven door J. H. Bor- |.
mans. lte Deel. Brussel 1857. 8.
Rymbybel van Jacob van Maerlant, met Vorrede, Varian-
ten van HSS., Anteekeningen en Glossarium voor de
eerste mael uitgegeven door J. David. Deel 1 — 3.
Brussel 1858 — 59. 8. |
Cederstróm, K. R. H. Fórsók till tolkning och fórkla-
ring af Hákonar-Mál. Uppsala 1860. 8.
Lundgren, Jakob. Skeireins aivaggeljons pairh Johan-|
nen. Uppsala 1860 8
Hazelius, A. Imm. Inledning till Hávamál eller Odens
sáng. Uppsala 1860. 8.
Al-Mufassal, opus de re grammatica Arabicum, auctore
Abu I-Käsim Mahmüd bin "Omar Zamahéario, ed. J. P.
Broch. " Christianiae 1859. 8.
Grunert, Joh. Aug. Archiv der Mathematik und Physik,
35ster Theil, 1stes bis 3tes Heft. Greifswald 1860. 8,
The astronomical journal N° 135 — 140. (Vol. VI. N° 15
— 20.) 4.
Memoirs of the Royal Astronomical Society. Vol. XXVIII
London 1860. 4.
Plana, Jean. Mémoire sur la théorie des nombres. Turin
Schwarz, Fr. Seb. Herm. De affectione curvarum addi-
tamenta quaedam. Halis 1856. 4.
Translation of the Sárya-Siddhánta, a text-book of Hindu
Astronomy. By Rev. Ebenezer Burgess. New Haven
1860. 8.
Luther, Ed. Deciinationes stellarum fundamentalium no-
vae ex ultimis ill. Bessel observationibus derivatae.
Regiomonti 1859. 4.
Hessel, J. F. C. Die merkwürdigen arithmetischen Eigen-
schaften der wichtigsten Náherungsreihe für die Son-
nenabstände der Planeten. Marburg 1859. 4.
Quetelet, E. Observations de la lune et des étoiles de la
méme culmination faites en 1859. (Extr. des Bulle-
tins de l'Acad. r. de Belgique, 2° sér., tome IX N° 2.) 8.
Plana, Jean. Réflexions sur les objections soulevées par
Arago contre la priorité de Galilée pour la double
découverte des taches solaires noires et de la rota-
tion uniforme du globe du soleil. Turin 1860. 4.
Littrow, Karl von. Über das Mikrometer mit lichten Li-
nien bei den Wiener Meridian -Instrumenten. Wien
1860. 8
Quetelet, A. Annuaire de l'Observatoire royal de Bru-
xelles. 1860, 27* année. Bruxelles 1859. 24.
Annalen der k. k. Sternwarte in Wien. Herausg. v. Carl
v. Littrow. gäe Folge 9ter Band. Jahrgang 1859.
Wien 1860.
Almindelig Nord Huus-Kalender med Primstaw og Mer-
kedage. Christiania 1859. 12.
Encke, J. F. Sur la différence de longitude des observa-
toires de Bruxelles et de Berlin, determinée en 1857,
par des signaux galvaniques. (Extrait des annales de
l'observatoire royal de Druxelles.) 4.
CHRONIQUE DU PERSONNEL.
Ont été décorés: M. Helmersen de l'ordre de St.-Vla-
dimir 2% classe et M. Kunik de l'ordre de St.-Anne 2*
classe.
ae EEE DIR e c
Paru le 17 mai 1861.
Bain RUNS UENIRE Te
BULLETIN
DE
EACADEMIE DIPERIALE DES SCIENCES
DE
S'-PETERSBOURG.
TOME QUATRIEME.
(Avec 2 Planches.)
Sr. -PÉTERSBOURG , 1862.
Commissionnaires de l'Académie Impériale des sciences:
à 94.-Pétersbourg à Riga à Leipzig
MM. Eggers & Comp., M. Samuel Schmidt, M. Léopold Voss.
Prix du volume: 2 Roub. 70 Kop. d'arg. pour la Russie, 3 Thl. de Prusse pour l'étranger.
S
kn
SE
red, Et
e
m
TABLES DES MATIÈRES.
A. TABLE SYSTÉMATIQUE.
(Les chiffres indiquent les pages du volume.)
SCIENCES MATHÉMATIQUES, PHYSIQUES ET BIOLOGIQUES.
MATHÉMATIQUES.
Boldt, G. Considérations sur la recherche des intégrales rcd
v équations différentielles partielles du second ordre. —
215.
Tehebychef, P. Sur une modification du parallélogramme articulé
de Watt. 433—4838.
e PHYSIQUE.
Lapchine. Extrait d'une lettre à M. Lenz. 81—88.
Lenz, E. Observations météorologiques faites par M. L. Schrenck
dans l'Océan nn et l'Océan nein pendant les an-
nées 1853—1854. 96—11
CHIMIE.
Chichkof, M. Notice préalable sur le formöne tétranitré. 194—196.
— Notice enee sur l'acétonitrile binitré. 196—197.
aus, C. Nouvelles recherches sur les métaux qui accompagnent
le platine. aoni ara 453—483.
e Edouard. Sur les en produites par l’action
u Strychnine sur le Bromäthylène. 570—5
un Essai d'une théorie sur les ras des combinaisons
N 245—250.
- A. Sur les produits de la réduction du nitroazoxyben-
Mie. 312—323
Schm
MINÉRALOGIE ET GÉOLOGIE.
Helmersen, G. de. Note supplémentaire sur la houille du gouver-
nement de Toula. 449—453.
Kokcharof, N. Notices minéralogiques. 563—570.
Korovaeft, Th. Le Kichtim-parisit, nouveau minéral. 401—408.
Sévertsof. L'Oust-Ourt est-il une continuation des monts Oural?
483—487
epes é des résultats obtenus au Laboratoire du Corps
des s Mines, concernant les qualités des différentes espéces de
houille provenant du gees de la partie an de
l'Océan pacifique. 337—
voran
Maximowiez. Golo owninia, un veau genre de la famille des
Gentianeae; avec Ne Bean de M. Regel. (Avec une
Planche.) 250—965
noui ET ANATOMIE COMPARÉE.
Baer, K. E. de. un nouveau projet concernant l'établissement
de bancs Didia sur les côtes Russes de la Baltique et sur le
nds de salure de cette mer dans divers endroits. 17 — 117.
119— 149.
eme K. E. de. Un mot sur un poisson aveugle. 215—220.
randt, F. Sur un mémoire qui, en traitant de l'ostéologie compa-
rée de la Rhytine, forme la seconde ms des Symbolae Sire-
nologicae de l'auteur. 304—305.
Grube, Ed. Description des nouvelles espéces d'Aranéides, recueil-
lies par MM. Schrenck, Maack et S S mar dans le pays de
l'Amour et dans la Sibérie orientale. —180.
Radde, G. Sur RE nouvelles da de mammiféres de la
Sibérie orientale. 47—55.
Schrenck , L, de. Novvelled communications de M. Maximowicz
concernant la Faune de l'Oussouri et de la cóte méridionale de
la Mandjourie. 180—194.
— Les Diagnoses de Gerd? nouvelles espéces de mollusques,
trouvées dans le détroit de Tartarie et dans la mer de Japon.
408—413.
— Remarques sur la Faune du Sakhaline et T iles Kouriles.
413—433.
Weisse, Dr. J. F. Remarques additionnelles sur les diatomacées du
limon des eaux minérales de Staraia-Roussa. 305—306.
— Des sources végétales d'infusoires (qui datés ne le sont pas).
311.
VOYAGES.
hrenck, L. de. Nouvelles de la rivière m, d'aprés des notes
bani de M. Maximo wiez. 225—245
PHILOLOGIE ET HISTOIRE.
Baer et Schiefner. Remarques préliminaires concernant une édi-
tion russe de pe de M. Worsaae, intitulé: Nordiske
Oldsager.
Brosset, M. Bsjlicátion de quelques Eesen photographiées
par r M. Sévastianof, au mont Athos. 1—16.
— Examen critique de quelques passages de la Description de la
Grande - meng du P. L. Alichan, relatifs à la topographie
d'Ani. 255—269
— Listes cce des princes et métropolites de la Siounie,
jusqu'à la fin du XIII* siécle. 497—562.
Dorn, B. Rapport sur un voyage au Caucase et aux cótes méridio-
nales de la mer Caspienne. 344—393.
2 M. Bro — sur la succession des rois
tie de Roupé
Langlois, Victor. Lettre
Schlofner, A. Sur quelques légendes héroiques russes.
— v. Baer.
Stephani, L. Parerga m... XXV. 55—62.
Wiedemann, F. J. Pre apport sur son voyage en Esthonie et
en Livonie, e en vue de l'étude de la langue esthe.
299—303.
—_——
B. TABLE ALPHABÉTIQUE.
(Les chiffres indiquent les pages du volume.)
Abich mita un travail sur la géologie du Daghestan. 62.
— Lettre concernant son SEEN au Nord du Caucase, et l'acqui-
sition d'un aérolithe. 4
Aérolithe, v. Abich.
Ahlquist, v. ‚Wieden ann et Schiefne
Albrecht, Don d'une collection d'objets d'histoire naturelle. 493.
arches à Constantinople. 272.
envoie ttres de Mélétius Péga. 488.
ee ss l'Académie et Archives russes, v. Kunik.
Associat m oM 2 l'introduction d'un système uni-
"seg SED aies, de poids et de mesures. Communication du
Conseil de Co Société é Impériale Géographique de Russie. 151.
St. Aulaire et Groeneveldt, Homma, un ouvrage. 488.
n nouveau projet concernant l'établissement de
— PSS des photographies qu’il a fait exécuter d’après quelques
e la collection de l'Académie. 62
— pania concernant des photographies rapportées par
M. Sévertsof de son voyage. 62.
— élu associé étranger de PAcadémie des sciences de Berlin.
68.
— Communication concernant une récente découverte ra M.
Kühne, relative à la connaissance du système nerveux. 70.
— Sur un projet de M. 'Hignet, concernant eben: ar-
tificiel de ken s dites sur les cótes de la Baltique. 72.
t Brandt. es pour l'appréciation 7 premier vo-
— du zeng: de M. Radde. 71. Rapport
— présente au nom de M. Rüdinger la ri ai livraison d'un
ouvrage publié par lui sous le titre: Atlas du syst&me nerveux
périphérique du corps humain.
— Sur un moule en plátre d'un crâne de la période dite de
ai, offert par M. Thomsen. 76.
— met sous les yeux de la Classe ] la quatriéme partie du Recueil
de rapports sur aus Caspienne et fait l'éloge du dessi-
nateur M. Nikitine. 78.
— et A. Schiefner. Pii préliminaires
tion russe de l'owrage de M. Worsaae, intitulé: Nordiske Old-
sager. 89.
— Un mot sur un m aveugle. 2
— recommande u
du Btéricorphabes latus
-— ees membre externe de la Société des Naturalistes de Batavia.
concernant une édi-
mémoire de M. mE sur l'histoire naturelle
ra
Baer, K. > Gë obtient l'autorisation de faire un voyage à l'étran-
r.
— Le d sur son voyage et sur l'acquisition de giae anti-
siet recueillies ser les habitations lacustres. 393.
— adresse un compte rendu, rédigé par lui, des WE, du con-
grés d'anthropologues tenu à Góttingue. 493.
Baranof, vy. Garéline.
et, iioi accompagnaut l’envoi d'un de ses ouvrages. 272.
Bernauer renvoie trois manuscrits. 67.
Bibliothèque peram sz Moscou. 326.
en: v. Fritzsche.
ielenstein obtient un er Démidof. 155. 272.
Bogdanoviteh obtient un prix Démidof. 155.
Bóhtlingk élu membre de la Société historique de Pennsylvanie. 272.
— Proposition relative à la publication d’un recueil de sentences
indiennes. 324.
— Proposition relative à ch par M. Radloff de la langue
kaloche (Tlinkit). 327. 4
— obtient le prét de trois Get sanscrits appartenant à la Bi-
bliothéque de l'Université de Tubingue. 396.
— Membre de la Commission chargée d'examiner le règlement
des prix Ouvarof. 492.
Boldt, G. Considérations sur la recherche des pres premières des
équations différentielles partielles du second or
ormann obtient un prix Démidof. 1
Bornat, v. Jacobi et dod idee id
Bothriocephalus latus, v. Ba
Bouniak ofsk i ec zk ‘Tordre de St.-Anne Ire classe avec la
couronne Impéria
— chargé de a due note de M. Charoubine. 158. Rap-
port. 221. Cf. 270.
— présente et lit un mémoire intitulé: Recherches sur quelques
fonctions numériques. 438. 441. ;
— et O. Struve, recommandent pour les Mémoires un travail de
Minding, intitulé: Beitrüge zur Integration der Differential-
gleichungen erster Ordnung zwischen zwei verschiedenen Grüssen.
4 a
— Membre de la Commission des mesures spéciales pour la vente
de la chaux, de Pargile et du sable. 442. cf. 491.
— Membre de la Commission chargée d'examiner le règlement
des prix Ouvarof. 491.
Brandt. Gemeen concernant l'exhumation d'un mastodon trouvé
prés de Nicolai l.
— et Baer. pano dee + l'appréciation du premier volume
du Voyage de M. Radde. Rapport.
— chargé d'examiner une erum d'ossements fossiles, faite par
M. Stcheglof. 224.
Brandt, F. Sur un mémoire qui, en traitant de l'ostéologie comparée
de la Rhytine, forme la seconde partie des Symbolae Sirenologi-
cae de l'auteur.
— annonce là seconde partie de ses Symbolae "engen |.
324. 439.
»- posent un rapport de M. Murawitz sur un insecte dévasta-
s’est produit dans le gouvernement peau 491.
cM. Explication de quel 1 grap p
M. oeuf au mont Athos. 1.
— recommande un mémoire de M. Victor Langlois, iig
Etude sur les sources de UHistoire d'Arménie de Mois
Khoren.
— Commissaire De l'examen de quelqu ues pp djoutchides,
ises par M. lo Lese: Tchefkine. 75. Rapport. 150.
ut ung pour men d'un miroir métallique e avec inscrip-
tion coufique, trouvé ds un tertre prés de Kolobofstchino. 75.
Rapport.
— Examen SCH de quelques passages de la Description de l
Ems: Arménie du P. L. Alichan, relatifs à la Unocisphia
d'Ani. 255.
SER présente et lit la Description des couvents de la Siounie, et no-
t de Noravank et de Tathev , d'aprés le P. Sargis Dchala-
mae
_ Commissaire pour une demande adressée par M. Lé de
Rosny concernant son apport sur le Dictionnaire japonais de
M. Gochkévitch. 272. 325.
— Communication relative à des traductions TENES arméniens,
faites par M. Kérobé Patcanian. 327.
— demande, au nom de M. Langlois, le prét bias manuscrit ar-
ménien. 441.
— Membre de la erg chargée d'examiner le réglement
des o Ouvarof. 4
— recommande un ede de M. Victor Langlois, intitulé: Ez-
trait à. la Chronique de Sempad, Seigneur de Babaron, Conné-
table d' Arménie, etc. 492.
— Listes chronologiques des princes et métropolites de la Siounie,
ee la fin du a AH siècle. 497.
Cabinet anatomique, Acquisitions nouvelles. 324.
Calfa, Ambroise, fait hate de son dictionnaire arménien-fran-
çais. 493. _
Carus, Hommage d'un ouvrage. 324.
€as tératologique e Ze re au gouvt. de Riasan. 324.
Chaïtanof, v. Wiede
Charmoy. Lettre relate l à i^ papes de sa traduction du Sché-
ref-Nameh. 69.
bine adresse deux notes sur la trisection de l'angle. 270. 324.
— v. Bouniakofski.
ère soumet un mémoire sur le traitement nouveau des né-
vralgies et des douleurs rhumatismales. 491.
Chichkof. Notice préalable sur le forméne tétranitré. 194.
"S e ve sur l'acétonitrile binitré. 196.
laus, C. Nouvelles enr sur les métaux qui accompagnent le
St? Dontiention, 4
lection eranioiogique. Acquisitions Ee 76. 78. 271.
Collection Firkoviteh, v. Commission Firkovitch.
Colonne Alexandre, v. Holmes
Commission chargée de l'examen de la collection Firkovitch
demande la confection d'un Catalogue exact de cette collection.
151. 325. 492,
— Chargée d'examiner le projet de M. Kupffer concernant l'in-
troduction en Russie du systéme frangais des poids et mesures.
pport. 440.
— chargée d'examiner un projet de M. Kupffer concernant l’é-
tablissement de mesures spéciales pour la vente de la chaux,
de l'argile et du sable. MM M. Lenz, Jacobi et puis M. Bou-
niakofski. 442. Rapport. 491.
y.
Commission chargée de discuter un projet de changements à in- ^
trodu uire dans le réglement des prix du comte Ouvarof. MM.
Derjavine, rot.
en v. 0. Struve
Fé ouvrage. 79.
«rm Prolongation # terme de sa mission scientifique au Daghes-
tan.
— Communication préalable sur son n à Kubätschi et sur la
déco e de la tombe de Gmelin
— élu ven étranger de l'Académie die sciences de Munic.
272.
— Proposition relative à la Bibliothéque municipale établie à Ba-
kou. 272. à
— Commissaire vo. le «Calendrier hébreu» de M. Stchourof.
ort. 3
— Rapport sur un voyage au Caucase et aux côtes méridionales de
la mer Caspienne. 34
— élu membre meng de la Société numismatique de Berlin.
519.
——Á v. Schiefner et Gomboief.
Dschalaliants, v. Brosset.
Ai. Y. wen tski.
ie el, v.
Engel bt tient une mention honorable. 155.
nero, Abraham et Gabriel, envoient un gere ep de leur col-
lection de manuscrits et d'antiquités. 492
— v. Commission.
Freytag, membre correspondant, décédé. 578.
Fritzsche. are verbale des "me mi son nouveau
travail sur les semences du Peganum Har
— invité par le comité té de l'Exposition Indie à prendre part
aux occupations des ras vl d'experts.
— demande un congé de 28 jours. 271.
— présente un échantillon de rine de Rubidium, recu de M.
unsen pour la collection chimique l'Académie. 442.
Gabelentz, von der, obtient le prét d'une édition du Chou-King.
578.
Garéline et Baranof, v. Prix
Geoffroy -Saint- Hilaire, membre correspondant, décédé. 493.
Géologie du Daghestan, v. Abich.
Girgensohn dein un prix Démidof. 155. 224.
Gloger, v. Jél
Gmelin, Découverte de sa tombe, v. Dorn.
— v. Plienin
Gochkéviteh € remercié ar? un envoi d'objets d'histoire natu-
relle. 439. - =s ros
Goebel, v. Helm
Gomboïef est cri à publier texte kalmouque de la Biographie
de Dsaya Pandita
Goriounof adresse de notices sur la trisection de l'angle. 65. 442.
Gou Tchébychef.
Grigorief. Sur la vie et les travaux de Paul Savélief: ouvrage
présenté par M. oe Zernof. 325.
ee v. St.- Aula
risé à étudier aux Archive d’Etat les documents relatifs
à ts vie de Derjavine. 1
— Membre de la commission dad. d'examiner le réglement des
prix Ouvarof. 492.
Grube, Ed. Description des nouvelles espèces d'Aranéides, recueillies
par MM. Schrenck, Maack et Dittmar dans le pays de l' Amour et
dans la Sibérie orientale.
Guyon envoie différents objets pour les musées de l'Académie. 153.
VI
Habitations lacustres, v. Baer et Schiefner.
Hahn, Hommage d'un ouvrage. 396.
Hamartole, v. Oundolski.
Hamel. Prolongation du du terme de sa mission à Bromes 396.
Haüy, V. demande SCH Lee
. propos mmer M. Goebel à une pes de conser-
ur du deg aurato 68.
-— ks de faire un voyage KEE aux bords supérieurs de
la Narova et au lac de Peipus
— Lettre au Secrétaire perpétuel sur ia marche de ses recherches
geologiques. 327.
— promu au grade de MALAM BERNER: 329
— Membre d’une Commission etablie par ordre Impérial et chargée
d'examiner les fentes qui as sont faites à la Colonne Alexandre.
396.
— présente une nouvelle carte géologique de la Russie d'Eu-
rope.
— Note Fee "E sur la houille du gouvernement de Toula.
449.
— Communication relative à des échantillons de roches, envoyés
par M. Maximovicz
Hignet er.
Houille de Toula, v. Helmersen.
Humboldt. e fondation Humboldt. 74.
— v. Roqu
Jaba. Lettre edid à son vocabulaire kourde et français. 154.
Jacobi invité par le Comité de l'Exposition Industrielle à prendre
part aux occupations des commissions d'experts. 79.
— et Pérévostehikof. Commissaires pour un vis de M. Bor-
nat. 270.
— Recherches sur le degré exactitude que présentent les alcoho-
lomètres fabriqués à Berlin et poingonnés par la Commission
royale des vérifications. 327. 394.
— Membre de la Commission des mesures Spi o pour la vente
de la chaux, de l'argile g be sable. 442. cf. 491.
Jal. Hommage d'un ouvrage.
Jéleznof recommande un he de M. Regel, intitulé: Tentamen
florae Ussuriensis sive Enumeratio plantarum quas in regione
Ussuriensi collegit Cl. R. Maack. 153.
— Communication relative à une traduction russe de l'opuscule de
M. Gloger; intitulé: Kleine Ermahnungen zum Schutze nütz-
licher Thiere als naturgemässer Abwehr von Ungezieferschüden
und Mäusefrass.
— nommé directeur de l'Académie agronomique de gs avec
conservation du titre y surnuméraire. 329.
Kaloche, Langue, v. Böhtlingk.
Kluk-Kiuezyeki adresse un ouvrage. 79.
Knoch, v. Baer.
'henh v. Lenz. on
Köppen nommé membre córrespondant de la Société statistique de
Paris. 328.
Kokcharof. Sur le monazite russe et l'aeschynite.
— décoré de la croix de commandeur de me de Frangois-
Joseph. 491.
— Notices minéralogiques. 56
Konstantinof. Lectures sur Ge SS de guerre, ouvrage adressé à
l’Académie par ordre de S. A. I. Msgr. le Grand- Due Michel.
439.
Korff, le baron M., communication concernant l'inscription phéni-
cienne dEchmounazar, reçue à la Bibliothèque Impériale Pu-
blique.
— prie dee ae Bibliothéque egen Impériale quelques ouvrages
publiés par l'Aeadémie. 151
— adresse la share de M. 1e Comte Spe gern) ubliée par
lui sous le titre: Kasus Ipasa Cnepanexaro
Korovaeff, Le kichtim - parisit, nouveau minéral. pow
Kostomarof obtient une médaille. 156. 326.
Koulikof envoie une description des ossements fossiles trouvé
de la ville d'Ouglitch. 153.
Kubätschi, v. Dorn.
Kühne, v. vB
Kunik. Proposition concernant deux homélies du Patriarche Pho-
tius, photographiées par M. Sévastianof.
— publiera, dans > «Archives Russes» le journal du prince A.
Menchikof.
— autorisé à faire keku pour les Mr CI une revue
littéraire et historique des oeuvres de P . 269.
— recommande un mémoire de M. Schroll, "m les médailles mi-
litaires de Pierre-le-Gtand. 269. cf. 5 dë
— Une copie de l'office du prince Lobanof- Rostofski, relatif
aux archives des Patriarches à Dossiere: lui est remise,
272.
8 prés
— Proposition UNE les archives de l'ancienne Chancellerie
de l'Académie. 328.
— annonce son dütendn de faire faire par M. Engel un régistre
chronologique de la collection que possède l'Académie de copies
de documents officiels, écrits par les agents diplomatiques
des Pays-Bas auprés de la Cour de Russie depuis 1614 jus-
qu'à 1795. 397.
— Membre de la commission chargée d'examiner le règlement
des prix Ouvarof. 492.
— prèpare une monographie sur les médailles militaires de Pierre-
le-Grand. 578.
Kupffer autorisé à faire un voyage à l'étranger. 271.
— Son alcoholométre apprécié par M. Jacobi. 395
— présente un exemplaire des comptes rendus de l'Observatoire
zn central pour les années 1859 et 1860. 438.
— Exa e son projet concernant l’&tablissement de mesures
eeler pour la vente de la chaux, de l'argile et du sable.
42. 491.
Langlois, V. Lettre à M. Brosset, sur la succession des rois d' Arménie
de la dynastie de Roupen et de la maison de Lusignan, d’apres les
sources orientales et occidentales, 285.
— v. Brosset.
Lapchine. Extrait d'une lettre à M. Lenz. 81.
Lenz, E. Une feuille de l'Atlas de la mer Baltique, envoyée par le
Département Hydrographique, lui est remise. 68.
— eye; pour trois mémoires Ge par M. Knochen:
auer. 72. Rapport. 78.
— Doku, météorologiques faites par M. L. Schrenck dans ro-
céan Atlantique et l'Océan Pacifique pendant les années 1858 —
1854. 96.
— Membre de la Commission des mesures nerian, pour la vente
de la chaux, de l'argile et du sable. 442.
Leo. Observations sur la houille de Toula. e
Liapounof. Observations de la grande nébuleuse d'Orion, faites d
Cazan.
Listes de lieux ssa en Russie, envoyées. 154. 492.
Lóhle, v. Schie
Lorens produit un ad) pa Pain pi de sa construction. 271.
Lorentz, membre corres HAMA décédé.
Loukomsk
Loven remercie pour sa BD à une piece de correspon-
dant. 66.
Maack, v. Jéleznof.
Makari, le Rév. Père, obtient une mention honorable. 155.
Manuscrits, prêtés et empruntés. 67. 76. 154. 396. 441. Acquisi-
tions nouvelles. 325.
Maximowiez. Golowninia, un nouveau genre de la famille des Gentia-
neae, avec une introduction de M. Regel. 250.
— v. Helmersen, Schrenck.
VII
Mayer, Nicolas, adresse un ouvrage manuscrit sur la sténographie.
66.
Mélétius Péga, v. Anto
Membres ne ‘Préparation des listes de candidats.
. 443.
of, prince A., v. Ku
oit membre eegene? décédé. 68,
ménétries, Ed. Sur les combinaisons produites par l'action du Strych-
nine sur le Bromäthylene. 570.
Menndéléeff, Essai d'une théorie sur les limites des combinaisons or-
ganiques. 245.
Minding obtient un prix Démidof. 155.
— v. Bouniakofski.
Mokscha, Langue, v. Wiedemann et Schiefner.
Murawitz, V
Murchison, Hommage de quelques ouvrages. 393.
Musée asiatique. Manuscrits renvoyés par M. Bernauer. 67. Ac-
“Hi nouvelles. 3
— botaniqu equiaitidas mois 158. 270.
dis B que. Acquisitions nouvelles. 153. 325. 326. 393.
zoologique. Acquisitions nouvelles. 153. 439. 493.
Nauck chargé de la sen du texte grec de deux homélies de
Photius. 66. 154
— proposé au grade d'Académicien ordinaire. 67. élu par la
Classe. 70. par le Plénum. 152. confirmé par S. M. l'Empe
—
reur. 439.
— fait hommage de deux ouvrages. 150.
— élu membre correspondant de eer"? des sciences de Ber-
lin. 272.
— pha une analyse de = troisième édition de Sophocle, soi-
gnée par M. Dindorf. 4
Nehuleuse d Orion y. O. fe
Nikitine, v. Bae Fi
Nordmann obtient un prix Démidof. 155.
Nylander offre au nom de la ehe pro Fauna et Flora Fennica
deux volumes publiés par elle.
at ologiques ee 74. 271.
t astronomique de Vilna. Nouvelle direction donnée
aux travaux de cet institut. 222.
“ie décoré de l'ordre de Ste.-Anne 1'° classe avec la cou-
ronne Impériale. 8
dski, D. Lettre relative à la maladie de son père, Aca-
démicien
ki. Arrêt relatif au prix goa qui lui avait été décerné
pour son travail sur Hamartole.
Ouvrages achevés à Imprimerie. e 68. 69. 72. 75. 154. 221. 269.
270. 272. 324. 327. 896. 440. 488. 492.
BREY chargé de diriger exhumation d'un squelette de mastodon.
nn v. Brosset.
Peganum Harmala, v. Fritzsche.
Pekarski obtient un prix Démidof. 1
Pérévostehikof et Jacobi, Commissaires pour un mémoire de M.
Bornat. 2
— offre à l'Académie le t. III de sa traduction des Notices bio-
graphiques de M. Arago. 439.
— Membre de la asian chargée. d'examiner le règlement
des prix Ouvarof. 492.
Philaréte, Monseigneur le Métropolitain de Moscou, envoie le
Chronographe manuscrit N? 86 de la Bibliothéque Synodale.
adul + . Kunik, Nauc
Posi a. adresse u nen de l'ouvrage publié par lui sous
les auspices de l'Aca adémie et portant le titre: J. G. Gmelini
Reliquiae
quae supersunt commercii epistolici etc. 78.
Pogorelski, y. Tchébychef.
Popka obtient une sera honorable. 155.
Popof, v. Wiedeman
Preller, membre toss PR décédé. 269.
Prix de MM. Garéline et Baranof. 325.
— Démidof, XXX* concours. Nombre des piéces de concours;
répartition entre les Classes. 491.
— du Comte Ouvarof. Proposition faite par 7 membres relativement
à la modification de certains paragraphes du röglement. 491.
Radde, G. Sur quelques nouvelles espèces de mammifères de la Sibé-
rie orientale. 47. Cf. Baer et Brandt.
vente un manuscrit de feu son mari, sa-
une «Flore red 395.
water Sa carte ethnographique du gouvernement de Penza, en-
Marke par le Département de l'Etat- Major du Ministöre de la
d fait don de Mii. n de plantes. 270.
éleznof, Maxim
Sege, v. Brandt.
Ritter, C., v. Weigel
Röber annonce l'envoi d'un ouvrage posthume de son pére. 224.
Roquette, de la, fait hommage de deux opuscules biographiques
et annonce son — de — la correspondance scientifique
e A. de Hu
Rosny, Léon re y. ^c
Rubidium, y, Fritzsche.
Rüdinger, v. Baer.
Ruprecht envoie un mémoire gu cob Ueber Acclimatisation und
Vorschläge für den Kaukasus. 220
annonce son un one 490.
Sabler, y. O. Stru
tt it Ziele f.
r. Hommage de trois brochures. 79.
H
ques légendes héroiques russes. 273.
— propose l'acquisition d'une collection, offerte par M. Lóhle,
d'antiquités trouvées dans les habitations lacustres au lac de
Constance. 325.
— est dispensé de l'engagement qu'il avait pris par rapport à la
biographie kalmouke de Dsaya-Pandita. 488.
— v. Baer, Wiedemann.
Sichirren envoie miére livraison de son ouvrage: Verzeichniss
livlündischer Geschichtsquellen in schwedischen Archiven und
Bibliotheken. 154.
Schmidt, x: 2 Sur les produits de la réduction du nitroazoxyben-
zide. 3
Gegen Hommage du t. III de son Atlas historique et pitto-
resque.
Schrenck, E. E Nouvelles communications de M. Maximowicz
concernant la faune de l'Oussouri et de la côte méridionale de la
Mandjourie, 180
— Nouvelles de la rivière Soungari, d'après des notes reçues de
M. Maximo wicz. 225.
— Les diagnoses de quelques Wes especes de mollusques, trou-
vées dans le détroit de Tarta dans la mer de Japon. 408.
— Remarques sur la faune du Mat et des iles Kouriles. 413,
Schroll, v. Kunik.
Schubert, : général, adresse une liste alphabétique de tous les
noms des lieux, dont les positions sont consignées dans son
Exposé ds rima en. ro et GEAR en Russie. 70.
Schweizer, v. O. Struve
Sdekauer, v. Zdekan
Section Caucasienae de * Société Géographique de Russie, en-
voie cinq crânes.
Sentences indiennes, v. „ Böhtlingk.
Sévastianof, v. Kunik.
VIII
zung dari est il une continuation des monts Oural? 483.
. Ba
société Impériale Rn de St.-Pétersbourg. Echange de
publication
— p Fauna ei ium Fennica, v. Nylander.
Sociétés savantes diverses. Remerciments pour des envois de
publications de l'Académie. 152, 326. 440. 492.
Solovief se déclare prét à faire, aux Archives d'Etat de Moscou,
> — de documents relatifs à la vie du chancelier
e Bezborodko et au règne de Cathérine II en géné-
Sophocle, édition de Dindorf, v. Nauck.
Siperanski, v. Korit.
Sreznefski. Membre de la Commission chargée d'examiner le rè-
glement des prix Ouvarof. 491
Stassof obtient une médaille. 156.
Steinmann obtient une médaille. 156.
Stephani, L. Parerga archaeologica. XXV. 55.
— Auteur du texte explicatif annexé au Compte Rendu de la Com-
mission Impériale Archéologique pour l'année 1859. 75.
Stilling adresse un ouvrage pour le faire admettre au concours
Rklitski. 270.
, M. le Comte, adresse par l'entremise de M. Stephani
un exemplaire de l'ouvrage intitulé: Compte-Rendu de Gs Com-
mission Impériale Archéologique pour l'année 1859. 7
Struve, H. Exposé des résultats obtenus au Laboratoire du ce des
Mines, concernant les qualités des différentes espèces de houille
gen du littoral de la partie septentrionale de l Océan paci-
fique. 3
Struve, O. A hrs relative aux recherches de M.Schwei
zer sur la deviation locale SC "gest du fil à plomb dis
les environs de Moscou. 62. Cf. 2
— proposé au grade d'Académicien a. Le élu par la
Classe 68. par le Plénum 152. Confirmé par S. M. l'Empereur.
439.
— propose de charger M. Wagn er, qui désire uos un voyage à
l'étranger, de différentes missions scientifique
-— Fieber sided sur une nouvelle cométe, bein à Poulkova
par M. Dóllen
— Propositions pelalives à un plan, soumis par M. pene des
travaux de l'Observatoire Astronomique de Vilna.
Struve, O. présente et lit un mémoire intitulé: ae de la
ande nébuleuse d’Orion, faites a Cazan et à Poulkova. 489.
— cf. Bouniakofski.
. demande sa démission du service. 490.
Syphilis. Traitement du syphilis par la vaccination, v. Zablotski
Tehebychef chargé de l'examen d'un appareil inventé par M. Po-
gorelski. 153. Rapport. 221.
— Rapport sur le journal de mathématiques, publié par M. Gous-
sef à Vilna. 393.
— Sur une modification du nn er sage de Watt. 433,
een obtient une mention honorable. 156.
Thom v. Baer
Tiesenhausen sollicite la permission de prendre à
monnaies du Musée asiatique. 579
Tlinkit, Linji. v. Böhtlin
Uhde. Vente publique de sa collection d'antiquités Mexicaines. 492,
vassilief chargé de conduire les travaux d'exhumation d'un sque-
lette de mastodon. 71.
Véliaminof-Zernof promu au rang de conseiller de collége. 329.
— proposé au grade 'ücad cis ed extraordinaire. 441. élu. 489.
v. Grigorief.
M élu membre du Comité administratif. 3
— élu membre Se Comité statistique du Der erc? de St.- Pé-
Seege
— Membre de e Commission chargée d'examiner le règlement
des prix Ouvarof.
— Don de quatre monnaies vemm . 493.
Vigneaux, Felix, annonce qu'il aurait à ao des faits nou-
veaux sur la physiologie de T mein hum
Wagner. géologiques des bid esq de Kazan et de
Simbir h
Wagner, v. SC? Struve
Weigel. Circulaire relative aux manuscrits posthumes de C. Ritter.
224
domicile des
weisse, J. F. Remarques additionnelles sur les diatomacées du limon
des eaux minérales de Staraia Roussa. 305.
— Des sources végétales d'infusoires (qui pourtant ne le sont pas).
Wiedemann et Schiefner. Proposition relative à la publication
par l'Académie du traité de M. Ahlqu uist sur le mokscha. 69.
— Premier rapport sur son voyage en Esthonie et en Livonle, entre-
pris en vue de l'étude de la langue esthe. 299
— chargé de l’examen de quelques ouvrages manuscrits, ayant trait
à la langue zyraine et composés par M. Chaïtanof et MM.
Popof. 579.
v. Baer et Schiefner.
Sept) re sur deux ouvrages parvenus à l'Académie, con-
nt le traitement du syphilis par la vaccination, l'un de M.
gere im us l'autre de M. Eltsinski. 39.
Zdekauer obtient une médaille. 156. Remerciments. 440.
Zinine lit un article sur EE de l'hydrogène dans des com-
binaisons organiques
Zyraine, Langue, v. cone VETERE
BULLETIN DES SÉANCES.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE.
: age.
Séance du 2 (14) juin 1861 .151
» » 1 (13) sept....... 326
» » 6 (18) oct it 439
ET 491.
CLASSE PHYSICO-MATHEMATIQUE.
Pa
»
ge.
Séance du 5 (17) avril 1861. 62.
19 avril (1 mai) 67.
10 CUI RT C BM i coe PERDE 70.
24 mai (5 juin) 76.
7 (19) juin .152,
21 juin (8 juillet)........... 220.
SÉ (14) août 270
16 (28) août 898
6 (18) sept 326
20 sept. (2 oct.)...... Ser)
4 (16) 00$... 5. nennen .438.
18 (30) oct 441
1 (13) nov *489
15 (27) nov. 493
v 9$ 9» 5 SS vr » 5» v v
CLASSE HISTORICO-PRILOLOGIQUE.
age.
Séance du 12 (24) avril 1861......... . 66.
» » ETW. oo e eei 68.
» » 17 (29) mai 74.
» » 31 mai (12 juin). 150
» » 14 (20) WË ner nenn ern 154.
» » 28 juin (10 juillet).......... 269.
» BB SM. nen 272.
» 5.28 aobt.(4 Sept en ee a eng 324.
» A 19 (25) sept... ooo 327
» s ar SpA. (9 oct)... 396
» BEI WB BER NG e 440.
» » 25 oct. (6 nov.)........,... 487.
» » CM DON. users sons us 492.
Séance publique de l'Académie du 16 (28) juin 1861 (Distribution des prix Démidof) p. 155.
uw r—
Königsberg,
M. Schubert,
membre correspondant.
BULLETIN
DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. —
TOME IV.
( Feuilles 1 — 5.)
CONTENU.
M. Brosset. Explication de quelques inscriptions, photographiées par M. Sévastianof, [
au mont: Athos. EN TERN déni E aures Rn n | 1— 16.
K. de Baer, Sur un nouveau projet concernant l'établissement de bancs d'huitres sur
les cótes Russes de la Baltique et sur le degré de salure de cette mer dans di-
vers eudrolia- ideo exa sans à verme) e ro ti Ni Ur E 17 — 47. |
G. Radde, Sur quelques nouvelles espèces de mammifères de la Sibérie orientale... 47 — 55. |
L. Stephani, Parerga archaeologica. XXV..................... arena ran 55 — 62. !
Baden dos DEE EEN Reihe 62 — 79. es
Bulletig bibliographique. ee 79 — 80.
Chronique du EE EA 80.
NET EE EE Ak —
On s'abonne: chez MM. Eggers & Cie, libraires à St-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de
l'Académie (Kowwrer I paspzenin Umneparopekoä Akaxemiu Hayks) et chez M. Léopold Voss,
libraire à Leipzig.
Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie,
3 thalers de Prusse pour l'étranger.
V—
BULLETIN -
DE L’ACADENIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG.
Explication de quelques inscriptions, pho-
tographiées par M. Sévastianof, au mont
Athos, par M. Brosset. (Lu les 15 février et
12 mars 1861.)
. S
I] m'est tombé derniérement entre les mains une
photolithographie, exécutée à Paris, dans l'établisse-
ment de Lemercier, d'aprés un dessin ou sous la di-
. rection de M. S. Poitevin, car les noms de ces deux
artistes se trouvent au bas de la Planche. C'est la
reproduction d'une de ces belles photographies rele-
vées par M. Sévastianof dans les couvents du mont
Athos, que j'avais pu voir, il y a deux ans, seulement
en passant, chez ce zélé photographe, lors de son pre-
mier séjour à S.-Pétersbourg, dans un de ces courts
moments qu'il accordait au commun des curieux. J'y
avais déjà reconnu une reliure en argent, du genre de
celle qui recouvre, à la Bibliothéque Impériale pu-
blique, le bel Evangile grec du IX* s., de l'impératrice
Théodora. Celle-ci, de grandeur naturelle, renfermait
un Evangile grec, du XI° s., suivant M. Sévastianof,
appartenant au couvent Ibérien du mont Athos, Evan-
gile qui a huit centimètres de hauteur, sur un peu plus
de 6 de largeur, et de 3 en épaisseur. De tels livres,
en langue géorgienne, se rencontrent fréquemment en
Iméreth et surtout dans les églises principales de la
Mingrélie, comme en général dans les églises du rit
grec, — oü on les nomme HaJnpecToJbHbis — «déposés
sur l’autel,» car ils y demeurent continuellement, hors
le temps du saint "sacrifice. Ils portent presque invaria-
blement un mémento, faisant foi qu'ils ont été écrits
par Giorgi Mthatsmidel, i. e. de la Montagne- Sainte,
ce traducteur qui succéda à S. Euthyme dans le gou-
vernement du couvent des Ibériens, au mont Athos,
et qui compléta ou refit à nouveau la traduction d'une
bonne partie des livres saints, ainsi qu'on le voit dans
la longue liste de ses oeuvres. Non sans doute que le
saint moine géorgien ait eu le temps de faire toutes
les copies qui lui sont attribuées, mais parce que,
comme je le suppose, toutes ces copies sont censées,
Tome IV.
pour plus d'authenticité, exécutées d'aprés le méme
original, à la fin duquel se trouvait le mémento en
question, qui.a été transcrit avec le reste. Nótre
Musée asiatique posséde plusieurs manuscrits géor-
giens, avec de pareilles mentions, que les dates prou-
vent avoir été simplement transcrites, sans que les
copistes aient daigné faire attention aux anachro-
nismes qui en résultent.
` Quoi qu'il en soit, la photolithographie objet de
cette notice, me fut communiquée il y a quelques se-
maines par M. Destounis, comme pouvant m'intéres-
ser, à cause de certaines légendes géorgiennes, sans
que son attention eût été attirée, à ce qu'il semble,
par des restes à-peine perceptibles d'une inscription
grecque, gravée en creux, excessivement fine et peu
lisible.
Voici d'abord quelques détails sur cette reliure.
L'un des plats représente le crucifiment, indiqué par
ces deux mots géorgiens, inscrits tout en haut et bien
lisibles PPL GFR «Le crucifiment.» Le Christ
est attaché à la croix; à sa gauche une sainte femme
debout, pieds nus, la téte nimbée et penchée dans
l'attitude de la douleur, une main appuyée sur la
croix, l'autre pendante; derrière elle, trois hommes `
debout aussi, dont un ayant des bottes aux pieds,
peut-étre un soldat, S. Longin, tourné vers le Sau-
veur; à droite, trois saintes femmes, dans la méme
attitude et la tête nimbée, et derrière-elles un qua-
triéme personnage. Les ombres accusent un fort relief.
L'autre plat représente Jésus-Christ assis, la téte
portant sur une croix nimbée, tenant de la main
gauche un vieillard, qui semble sortir d'un tombeau,
dont les dalles s'apercoivent en bas, et qui est age-
nouillé. Derrière cet homme un personnage debout,
que rien ne caractérise, et qui tend les deux mains
vers le Christ. Tout en bas du tableau, on voit un
squelette encore inanimé, couché par terre ‘); dans le
1) Une scene de résurrection analogue à celle-ci se voit dans le
bel ouvrage de H. Schultz, Die Kunst des Mittelalters... Dresde,
1
3 Bulletin de l'Académie Impériale 4
haut, deux personnages nimbés et un troisiéme qui ne
l'est pas; enfin, à la droite du Christ, trois person-
nages nimbés, coiffés de bonnets carrés qui ressem-
blent à ceux que l'on voit dans certains tableaux an-
ciens sur les tétes des Juifs. Comme c'est ici une
scéne de résurrection, on voudrait reconnaitre dans
plusieurs caractéres géorgiens placés sous la bordure
supérieure du cadre le mot LNSNOHAR «la résur-
rection;» mais les traits en sont si faibles que cette
lecture reste douteuse.
Sur la lame d'argent à charnière, destinée à couvrir
la tranche du livre dans le sens de la longueur, on
voit quatre médaillons, renfermant des bustes de
saints, nimbés, auprès desquels on lit, à partir du
haut: PO tic]. i Ed Tb. Nistibieu l'óvai-
géliste ,» distribués en trois lignes. Au-dessous, RO
d&kd 50,51 REP IL TD «S. Mare l'évangé-
liste». Plus bas: PO DRE. LED IL TT «S. Luc
lévangéliste,» enfin PO YI.ALE$J4TB1 «S.
Jean l'évangéliste.»
La lame couvrant par en haut la tranche du livre
est aussi ornée de trois médaillons: au centre, le buste
du Sauveur, sur la croix nimbée, tenant de la gauche
le livre des Evangiles et bénissant de la droite, sans
légende visible; à droite, un buste de saint, dont la lé-
gende n'est pas lisible; à gauche, un autre buste, prés
duquel on peut lire seulement RE(P'bab. Ci Ta; ba
et, en suppléant au commencement PO YTI... on a
«S. Jean-Baptiste.»
Jusqu’ici il ne s'agit que d'un produit curieux,
mais assez vulgaire, de l'art du relieur en métal, ap-
paremment de fabrication grecque, mais qui n'a rien de
remarquable comme sujet, comme exécution, ni comme
conservation. .L'intérét principal de cette pièce ré-
sulte pour nous d'une inscription grecque, à-peine
perceptible à l'oeil nu, gravée sur la plaque destinée
à recouvrir par en bas la tranche du livre. Cette in-
scription, en huit lignes, de caractères extrêmement
menus, n’a pu que difficilement être tracée telle que
nous la voyons sur la Planche photographiée. En tout
cas le métal présente de telles inégalités, ou la pho-
tographie a été prise dans des conditions si désavan-
tageuses, qu'une bonne partie des Wës échappe méme
à une forte loupe.
1860, Pl. XXIII, avec le mot grec ANAZTAZIS; cathédrale de
Trani et Ravello.
Le style de l'écriture, dans les parties les mieux
conservées, est d'une bonne main cursive, et de la
forme généralement usitée dans les manuscrits grecs
soignés. N'étaient l’itacisme, les imperfections de la
langue et de la photographie, il n'y aurait pas à se
plaindre.
Faute d'une reproduction lithographiée de ce texte,
qui présenterait d'énormes difficultés, pour peu de
profit réel, je vais en donner la lectute; fruit des
efforts réunis de M. Nauck et de moi: il n'y a pas
plus de deux ou trois accents indiqués.
Aeuctg ng vmepeßAoyoupevis Oeo coty-
tg Cu BEXOU KAL ŒULOÂUVTOU ....
LNTOOS TNE KUDUS TNE TOPT-
AUTUTAS VTO XUQOU TOU GEN TOU YE-
Got adıavou TNE pnvapmdtas duva-
Gt eu TO Ayvo EVAYYEANO : TOUTO ;.
Ge roe ec ^) xat uxectes Te Maupas
TNE Gute
La seconde ligne, la plus maltraitée de toutes, et
le commencement de la troisième, sont restitués par
des conjectures trés hazardées, dont le risque me re-
vient à moi seul; à la 4^, je voulais lire «uxo tou òa-
@opou tou» par l'excellent, au lieu. de VTO Xugou AG-
esvrou. Pour le reste, voici les notes que m’a remises
obligeamment mon savant collègue:
«V. 1. Certum videtur uxepeBhoyoumews, i. e. urep-
euAcycupevre. Vocabuli Ssonows extremae litterae legi
non possunt. V. 3. Certum puto apSevrou, item y. 5
et 6 Aacıay tig Musee: duvası ev To ao syay-
velo. Quae sequuntur non intelligo. Extrema verba
significant, nisi fallor, mosopetaus xal ixegiats Ce ya-
QUTLOG NS.» `
De ces remarques il résulte que les principales
ARARAT
différences entrè la lecture de M. Nätick et la mienne
sont dans le mot agosvreu, que je lis Stæpopou; dans le
cas attribué au mot dadıayo, que je lis dadtavon, et .
dans les derniers mots, que je lis A«upas ns Gutts:
Je traduis: «Prière à la souveraine bénie entre
toutes, à la vénérable mére de Dieu, à la mére im-
maculée, à la dame Portaitissa (de la porte), par Ter:
cellent Géorgi-Dadian, dynaste de Mingrélie. Il y à
*
2) Seite deprecationes, Thes. l. graec. ; mpeoßetov, rid ho-
norifique
5
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
dans ce saint Evangile les messages et requétes de la
laure du Sinai.»
Il n'y a donc aucune espéce de doute que le livre
renfermé dans notre reliure n'ait, été un Evangile
grec suivant M. Sévastianof, qui l'a eu entre les mains,
offert par un dadian du nom de Giorgi, à N.-D. d'Ibé-
rie, connue sous le nom de Portaitissa, «npusparnuna,
de la porte,» par ce qu'elle était exposée en effet au-
dessus de la porte du couvent fondé au mont Athos
par S. Athanasé, Géorgien, au X* s., agrandi et enri-
chi par d'autres Georgiens, S. Thornic, S. Ioané et
son fils Euthyme, aprés l'an 976, — image dont on
voit quantité de copies en Russie: p. ex aux Nicol-
skia vorota du Kremlin et dans l'église de N.-D. d'Ibé-
rie, dans la Ville-Chinoise, ainsi que dans un oratoire
au bas de la tour de Soukharef, à Moscou, enfin au
monastere de Valdai.
Il serait hors de propos et trop long de rapporter
iei toute la série des fondations dues aux rois, aux
dynastes et méme aux simples particuliers géorgiens,
dans les saints lieux de Jérusalem, dans l'ile de Chy-
pre, au mont Sinai et dans les divers monastéres du
mont Athos. Je me contenterai de renvoyer le lecteur
curieux à l'Hist. de Géorgie, p. 303, 337, 374, 464;
aux Addit. et éclairciss. p. 189. L'archimandrite russe
Porphyri, qui visitait le mont Sinaï dans ces dernières
années, y a recueili de nombreux et incontestables
témoignages de la dévotion des Géorgiens pour ce saint
asyle. Ainsi les faits sont démontrés par des preuves
authentiques, de diverses époques. A-propos du cou-
vent du mont Sinai, le t. IV du Corpus inscr. graec.,
N° 8634, p. 297 du texte et Pl. XII, renferme une
inscription grecque, trés intéressante, oü la fondation
de ce saint asyle est attribuée à l'empereur Justinien,
en l'an 6021 du monde, 527 de J.-C, et l'achévement
du travail à la 30* année de cet empereur, i. e. en 557.
Le savant éditeur dit que l'annéé du monde est
donnée suivant l’ère alexandrine de Panodore, ce
| Qui west pas complètement exact, car l'ére de Pano-
dore place la naissance du Christ en 5490. Ce n'est
Pas non plus exactement l'ére mondaine d’Antioche,
qui fixe la naissance de J.-C. en 5492, c’est quelque-
chose d'intermédiaire, qui reporte l'ére chrétienne à
l'an 5494. Sur ces variations, je renvoie le lecteur
au t. III des Etudes hitteriques du savant professeur
francais Daunon.
En ce qui touche spécialement les dadians de Min-
grélie, l'archevéque de Karthli Timothé, qui fit en 1755
et 56 le pélerinage du mont Athos et de Jérusalem,
‚ne nomme aucun dadian parmi les bienfaiteurs du
couvent géorgien du mont Athos, mais il parle d'un
couvent de S.-Georges, à Jérusalem, construit par
les dadians, dans la rue des Juifs, et des portraits du
dadian avec son épouse, qui se voient là méme, au
couvent de la Croix. Comme la relation de Timothé
a été imprimée à Tiflis, en 1852, par les soins de M.
Pl. Iosélian, on peut voir ces notices p. 157, 159.
Il est à ma connaissance que les couvents de Jérusa-
lem possédent encore en Mingrélie de bonnes méto-
ques ou dépendances, notamment à Koskher, lieu vi-
sité en 1659 par Dosithée, patriarche de Jérusalem,
et dont j'ai fait mention dans mon Voyage, 9* Rapp:
p. 2 sqq |
Maintenant il serait intéressant de fixer l’époque
du dadian Giorgi, mentionné dans notre inscription,
comme ayant adressé ses hommages et prières à N.-
D. de la Porte et à la laure du mont Sinaï, si mon
déchiffrement est exact. Les listes généalogiques don-
nent trois dadians du nom qui nous occupe: Giorgi
1°, le premier des dadians indépendants, mourut en
1323; le second régna de 1345 à 1384; le troisiéme,
de 1572 à 1582. Je crois, eu égard à l'homonymie,
| que le couvent de S.-Georges, à Jérusalem, doit avoir
été fondé par l'un de ces trois princes: non toutefois
par le dernier, dont le régne a été trop agité, à ce
qu'il me semble, pour qu'il ait pu penser à de pareil-
les affaires; non peut-étre par le premier, dont nous
ne savons absolument que le nom présumé de son
pére et la date de sa mort; mais bien plus probable-
ment le second, sur lequel les renseignements ne sont
pas moins pauvres, mais dont le long régne put lui
permettre de s'occuper plus à loisir d'établissements
lointains. Ainsi, suivant moi, la reliure à laquelle est
consacrée cette notice et l'inscription grecque pour-
raient remonter au XIV* s., et plus spécialement au
temps du dadian Giorgi II. C'est tout ce que je puis
dire, n'ayant point vu le manuscrit, qui probablement
fournirait des renseignements plus positifs et plus cir-
constanciés.
Tel était le résultat de mon travail, non entièrement
satisfaisant, si ce n'est en ce qui touche N.-D. Por-
taitissa et le dadian Giorgi, dont les noms Essen au-
T Bulletin de l'Académie Imperiale e
cun doute, quand le 27 mars je trouvai à la Société
Impériale archéologique l'original méme de la photo-
lithographie dont j'ai parlé, piéce supérieurement
exécutée, dont l'étude a singulièrement modifié ma
premiere lecture. Cette Planche est de grandeur natu-
relle, la méme que celle de la photolithographie, toute
dorée et semée de 17 rubis, de 7 saphirs et d'une
améthyste: deux pierres sont tombées de leurs cha-
tons. Au bas de la croix on distingue trés bien une
téte de mort (calvaria); les inscriptions géorgiennes,
telles que je les ai déchiffrées, sont parfaitement lisi-
bles. Quant à celles des trois médaillons couvrant la
plaque destinée à protéger la tranche d'en haut, on
lit sans peine: G'I6t (lO, la Mère de Dieu; Jd
FI], Jésus-Christ; YI R&(P!'b3b HG11HTb1 Jean-
Baptiste. Reste la grande inscription grecque, non
moins nettement tracée:
Asuca .. tio Unespefhoymmews Aecrcoty-
LT VLOV 0XCU s XOL 0,9 T:0.00£ VCU ...
HAQUAG + TLO Xt + TLO TORTH-
TUCAT „UTOROU TOY APTÉY a Tou Te-
eot Aadavou ctc. unveoninaa. Suva-
SIG EY TO AYVO EVAYYEAND.. TOUTO »
dot pense xal VXNTLEG TO yapn-
Tio Ouen»
Le lecteur attentif apercevra du premier coup-d'oeil
les différences de ce texte rectifié, comparativement
au précédent, et les modifications du sens qui en ré-
sultent:
«Priere à notre toute-bénie souveraine, Mére de
Dieu et toujours vierge Marie, la dame Portaktisse,
par moi le seigneur Giorgi-Dadian, maitre de la Min-
grelie. Dans ce saint Evangile sont des hommages et
supplications pour obtenir gräce. Amen.»
Les plus fortes déviations des régles de la langue
et de l'orthographe se voient à l'avant-derniére ligne,
dans les mots rpsoßneo et uxmotsc pour mosostat et
Geo, et yapnrıo pour xaptros. Ce dernier mot, avec
le suivant et l'interprétation que j'y donne, me pa-
raissent seuls douteux. Il ne peut plus, du reste, avec
cette lecture, étre mention du couvent gréco-géorgien
du mont Sinai.
§ 2.
Je parlerai maintenant, dans l'ordre oü les maté-
riaux sont venus à ma connaissance, d'une belle Planche
photographiée que m'a remise M. Sévastianof le 23
mars de cette année. C'est également la reliure en
argent d'un manuscrit grec des quatre Evangiles, daté
suivant lui de l'an 1323, mais dont je n'ai pas de
spécimen. Ce volume a une épaisseur de prés de 4 cen-
timétres, et les plats, d'un peu plus de 14 centimétres
de long, sur presque 10 de large, sont divisés chacun
en quatre tableaux. Celui de dessus représente à
droite trois anges, avec l'auréole, tenant un báton de
pélerin, dont deux assis, et le 3° debout, la téte envi-
ronnée du nimbe avec la croix, auprés d'une table cou-
verte de mets. Une inscription géorgienne... bA TAR
«la. . . Trinité,» nous avertit que c'est ici la visite des
trois anges chez Abraham; Gen ch. XVIII; le nimbe
avec la croix qualifie le Verbe incarné, auprés duquel
se tiennent deux personnages, le vieil Abraham et
Sara, son épouse. A gauche, dans un autre compar-
timent, deux personnages nimbés, tenant, l'un un rou-
leau, l'autre un livre, et supportant un petit temple,
au milieu duquel se voit la croix dans un calice, sont
marqués des noms à-peine lisibles, BO "U'T, S. Pierre,
O WILL S. Paul. En bas, à droite; la Vierge, assise
sur ce fauteuil bien connu de ceux qui ont manié des
monnaies byzantines, et les pieds sur un coussin, l'en-
fant Jésus sur les genoux, dans l'attitude de bénir;
vis-à-vis d'eux, à genoux, un homme d'áge respectable,
portant un turban, d’où sort un bonnet pointu, et de-
vant lui, un enfant coiffé d'un turban énorme. M. Sé-
vastianof m'a dit que ces costumes sont moldaves. Au-
dessus d'eux, sur une corniche HRS bR'Y PODY `
Jd EID din «Chermazan Teholagachwili; son
fils.» Ce sont, comme on le verra plus bas, les noms
des personnes qui ont offert le présent essen au
couvent des Ibériens.
Sur l'autre plat de la couverture, le premier ta-
bleau en haut, à droite, représente un enfant nimbé,
au berceau, et prés de lui un personnage assis, tenant
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
sous son bras gauche une sorte de fourche, à trois
dents, liées par un ruban, dans sa main droite une
sorte de quenouille. Plus haut, à gauche, la Vierge
nimbée, assise sur une estrade drapée, prés d'une
table chargée de mets, derrière laquelle deux hommes |
se dirigent vers la divine mère, l'un d'eux tenant un
drapeau. Derrière eux un personnage nimbé, que je
crois être S. Joseph, et tout en haut, dans le ciel, le
buste d'un personnage nimbé, donnant sa bénédiction.
Je pense que c'est ici l'adoration des bergers, instruits
par une voix céleste de la naissance du Sauveur. Sous
ce tableau, une autre scéne me párait représenter
l'adoration des mages, prés de l'enfant Dieu au ber-
ceau. Tout vis-à-vis, un troisiéme tableau retrace,
autant que je puis le deviner, la S* Vierge et S. Jo-
seph retrouvant J.-C. au temple, parmi les docteurs.
Un quatriéme tableau, en haut, à gauche, est resté
énigmatique pour moi. Devant un personnage nimbé,
debout dans une grande chaise à dossier et portant
une croix ordinaire, avec le support pour les pieds
du crucifié, se tiennent debout cinq personnages, dont |.
deux semblent être des membres du clergé; derrière la
chaise, quatre autres personnages debout, dont un clerc,
à bonnet carré, et un autre tenant un grand cierge.
Un autre cierge, posé sur un autel, éclaire aussi la
scene. Malheureusement aucune inscription n'explique
ces quatre tableaux.
Naturellement je n'ai parlé que des personnages
représentés, sans m'étendre sur la description archi-
tectonique, absolument dépourvue de perspective, des
lieux oü les faits décrits s'accomplissent.
La plaque métallique recouvrant la tranche du
livre, dans la longueur, porte quatre médaillons, avec
les noms PO YI OO U, S. Jean Chrysos-
tome; BO “DDI, S. Basile; FO LAIL, s.
Grégoire; PO ERR (sic), S. Nicolas. Sur la lame
recouvrant la tranche d'en haut, trois médaillons avec
des figures de saints, analogues à celle de S. Georges
sur là monnaie russe bien connue de Iaroslaf, tenant
tous une croix, et les noms BO 141, sa Georges;
FO SHE], S. Démétrius; FO (PT, S. Théo-
dore; seul, S. Georges porte une croix longue, de sa `
main droite levée. Les deux autres ont de petites
croix et les deux mains sur la poitrine.
La partie la plus intéressahte de notre reliure est
la plaque couvrant par en bas la tranche du livre, oü
est tracée, en trés belles
tion suivante.
lettres grecques, l'inscrip-
X TO TTAPON OEI KAI TEPON TETPAEBATTEAION . EKOMIOI TTAPA TOY EN
AOZOTATOY APXTOC KYPOY CAPMAZANI BEZEIPI €IOY TOY PEBAZ . Al
ACYNAPOMEI . KYPOY FABPIHA . IEPOMONAXOY . TOY CS AOHN
Ayant examiné ces lignes avec M. Nauck, nous
n'avons trouvé de difficultés et d'imperfections que
dans les abréviations oer pour estoy, €KOMIOI pour
5xouo*n, APXTOC pour doyóvcoz, et GYNAPOMEI
pour cuy3ocu.me.
Le sens est donc: «Le présent, divin et sacré vo- |
lume des quatre Evangiles, a été offert de la part du
trés glorieux commandant Kyr Sarmazani, visir, fils
de Réwaz, avec la coopération de Kyr Gavriil hiéro-
monaque d'Athos.»
Conséquemment, nul doute que le manuscrit dont
il s'agit n'ait été envoyé au monastère Ibérien par le `
vizir Sarmazan, fils de Réwaz, qui aura fait les frais
Bulletin de l'Académie Impériale `
de la reliure, puisque nous l'y voyons figurer avec
son fils dans le quatriéme tableau du plat supérieur.
Les mots éxoutoin vapa font comprendre que le ma-
nuscrit a été envoyé de la part de Sarmazan, et la suite,
que ce fut par l'entremise du hiéromonaque Gavriil.
La beauté de la reliure, la bonne conservation et
l'air moderne des lettres de l'inscription, permettent
de chercher dans des temps rapprochés de nous le
donateur de notre manuscrit. Or, précisément au com-
mencement du XVII’ s., l’histoire du royaume de Ca-
kheth mentionne un Chermazan Tcholagachwili, auquel
Kéthéwan, femme du roi David II, mort en 1603 °),
aprés six mois de régne, confia son fils Théimouraz,
pour le conduire en Perse et obtenir de Chah- Abas
la survivance du titre royal aux dépens de son beau-
frere Giorgi, à qui le roi Alexandré II destinait le
trône. Le roi Artchil, dans ses poésies 5, relate le méme
fait, et qualifie Chermazan de sakhlth-khoutzési, dignité
de cour qui répond à celle de grand-maitre ou grand-
maréchal du palais, proprement «l'ancien de la maı-
son.» Cet emploi, à la cour des monarques géorgiens,
était le signe de la plus haute confiance et donnait à
celui qui l’exergait l'autorité -de premier ministre:
c'est là ce que notre inscription grecque rend par les
mots «arkhon, vizir.» Iskender Mounchi, dans son
histoire des Sofis?), mentionne aussi deux fois Cher-
mazan, comme ayant principalement influé, en 1613,
sur la détermination prise par les deux rois Théimou-
raz 1" et Louarsab II, de résister aux empiétements
de Chah- Abas. Comme je ne connais ni la vie ni la
date de la mort de Chermazan, je ne puis préciser
l'époque du présent fait par lui au couvent Ibérien;
mais il me paraît peu contestable que ce fut ou entre
les années 1605 et 1616, les premieres du regne de
Théimouraz, avant sa premiere expulsion par les Per-
sans, ou mieux peut-étre, lorsqu'en 1619 ce prince
vint à Constantinople et recut des religieux de la Ste-
Montagne des secours pécuniaires pour quitter la
Turquie et rentrer dans ses états ĉ). Dans ce dernier
cas, il me semble que le présent offert par Chermazan
doit avoir été en relation queleonque avec le prét
dont parle l'historien. ma
3) Hist. mod. de Ja Gé. t. I, p. 157. |
Ed. Tiflis, 1853, $ 39, 48.
5) Hist. mod. de la Gé. t. I, p. 474, 476. -
6) Mém. de l'Acad. Viz ser. sc. pol. t. V, p. 274,
ER
J'ai à parler en troisieme lieu d'une croix prove-
nant de la méme collection; «elle est en or, suivant
M. Sévastianof, et représente à l'aide d'une mosaique
en pierres précieuses, de diverses couleurs, séparées
par des cloisons, Jésus crucifié; elle est ornée d'émail
et posée sur un coussin d'époque plus récente, avec fili-
grane d'argent. On y voit une inscription géorgienne.»
Pour compléter cette description, je dois dire que
ce monument se compose de trois parties: la croix
méme, son coussin et la plaque d'argent où est l'in-
scription. La croix est d'or, de la forme la plus ordi-
naire, les bras plus courts que le corps, et creuse en-
dessous. Le Sauveur, la téte posée sur le nimbe cru-
cigere, barbue et penchant sur le bras droit, le bas
du corps couvert d'un linge descendant à mi-cuisses,
les pieds séparés et posés sur un support, au-dessous `
duquel est un crâne (calvaria): le tout en mosaïque de
pierres précieuses, de diverses couleurs, séparées par
des cloisons, d’un travail très soigné et entouré de
festons bien exécutés. C’est là ce qui fait le mérite
de ce genre d'ouvrage, dans lequel excellaient les ar-
tistes byzantins, et qui doit étre d'une assez grande
antiquité. Au-dessus de la téte du Sauveur, on lit en
trois lignes de beaux caracteres grecs: IC XC | OBA-
CIA€C | THC AOZHC «J.-C., le roi de gloire.»
Ainsi exécutée, la croix est déposée dans une alvéole
remplie d'un mastic noir, auquel elle n'adhére plus,
cantonnée, dans les intervalles des 4 divisions, de fili-
grane et de quatre pierres précieuses, C'est là ce qui
forme le coussin de M. Sévastianof, aux angles élé-
gamment arrondis, et enrichi de jolis fleurons aux
quatre extrémités de l'alvéole.
Vu la beauté et l'antiquité du monument, entré au
couvent Ibérien à une époque inconnue, un Géorgien,
peut-être celui qui l'y a apporté, l'a garni par der-
riere d'une plaque d'argent et, je ne dirai pas orné,
mais chargé d'une inscription géorgienne cursive, du
caractère le plus grossier, et presque indéchiffrable.
Ceux qui ont vu, dans mon édition du texte de la
Chronique géorgienne, les inscriptions d’un Synaxaire
de N.-D. de Tirsel ou Tirsau, recueillies sous le titre
de Paléographie, comme aussi quelques-unes des épi-
taphes copiées par M. Bartholomaei, Bull. hist.-phil.
t. XL, N' 16, 17, pourront seuls se faire une idée de
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
14
cet affreux gribouillage, qui forme 7 lignes; j'ai es-
sayé de les déchiffrer et ne donne pour certaine et
intelligible que la lecture de la 1" ligne, de la moitié
de là seconde, celle de la 4* et d'une moitié de la 5*.
l. d de. bs3o X95 « Celui qui espére en
2 ^... E Uu. T.
3. gos Jobs
4. s@jodsbgeo ge ^ — l'archimandrite:
5. Die» Jab Nicoloz
6. zs e e e OQO vj
7. Qe... .sbosb
8 4.
M. Sévastianof a encore déposé à la Société I. ar-
léologique quatre magnifiques Planches, photogra-
phiées et coloriées, provenant d'un Evangile grec sur
parchemin, du couvent Ibérien, également relié en
argent doré, et qu'il assure être du XI* s. La pre-
miére feuille représente, à gauche, un ange à moitié
esquissé, à moitié enluminé, et volant, à droite; un
fleuron, composé de quatre demi-cercles, au milieu
duquel était une belle inscription en capitales grec-
ques, qui a été lavée, et que je désespère de déchiffrer.
La 2° feuille représente d'un côté S. Matthieu écri-
` vant son Evangile, et de l'autre le commencement du-
dit livre, sous le titre: KYPIAKH TIPO THC XY
FENNHCE — TWN ATTOWN, dans un ornement
en miniature. En bas deux lignes d'écriture, dont la
1^, à moitié lavée, se termine par les mots .. . .Nrıs
éÉapi auto | va ex Anpäs tis noptiatnoaç: signature
qui prouve que le manuscfit appartenait au couvent
Ibérien, et qu'il était défendu de l'emporter.
Sur la 3° on voit à gauche S. Mare, écrivant; à
droite, le titre: xupraxn too Toy dru, et plus bas les
premiers versets de l'Evangile de S. Marc. Plus loin,
sur là plaque destinée à recouvrir la tranche du livre,
dans sa longueur, quatre médaillons, dont tous les
personnages avec leurs inscriptions sont tournés à
gauche, comme si c’étaient de.simples négatifs; auprès
d'eux on lit: PO OI AREROJ ATDI, Po
Abba RÉEL IL Tb... i. e. S. Matthieu,
S. Mare, S. Lue, S. Jean évangéliste. i:
Sur la 4^, à gauche, S. Jean écrivant le commen-
cement de son Evangile; à droite, cj ayla xal poyadan
xvptaxn Tou Tasya, et plus loin les mêmes médail-
lons que sur la 3°, également à rebours, ainsi que les
noms des évangelistes. Au-dessous, les premières
lignes de l'Evangile selon S. Jean.
L'écriture du manuscrit est remarquablement, nette
et ferme.
S 5.
Je dois encore parler d'une pièce qui, pour n'avoir
qu'un mérite matériel, celui de l'extréme ténuité de
l'écriture, fait pourtant grand honneur à M. Sévastia-
nof au point de vue de l'exécution de la photographie,
et intéressera les amateurs des monuments de la lit-
térature orientale. C'est un petit Evangile, de six
centimètres de long et de 5 de large, sur 3'/, d'épais-
seur. Cet Evangile microscopique «attribué à S. Eu-
thyme, est en caractéres géorgiens ecclésiastiques, du
XI’ s., et appartient aussi au couvent Ibérien.» Il est
renfermé dans une boite en bois, de dimensions pro-
portionnées au volume, dont la fermeture porte, à
l’intérieur, cette inscription en caractères géorgiens
vulgaires:
Bd Jasta ogles, dje ggnolse
do gsey G(egzoæ)o Auge 3353e^-
rh, de gene 3; gg-
à93*»3 s3 Vsbsó3ool J3-
62) Zeen Jecke abigegen
D 9360 0e (haben
D
15
Bulletin de l'Académie Impériale
«Christ-Jésus, fils de Dieu, aie pitié du pécheur,
le moine Vénédicton; j'ai fait faire") cette boite pour
cet Evangile °) Christ, aie pitié du hiéro-
monaque Vénédicté.»
Onze planches ont été consacrées par le photo-
graphe à ce curieux manuscrit. La 1" le représente
fermé, posé debout sur sa boîte ouverte et laissant
voir l’inscription. Sur la seconde Planche, le livre
ouvert, montre à gauche cette légende grecque: Icp...
‘Tepodtaxo | ves "Ißnp; à droite, le titre de l'Evangile
de S. Mathieu, précédé d'une introduction analytique.
Une troisième, prise au hasard, laisse lire en bas: 43
da 390395550 «Christ, aie pitié de Vénédican,» troi-
sième variante du nom précédent. Au bas de la 4°,
des caractéres grecs imperceptibles laissent à-peine
lire: "py po Iehen mh «Le pécheur Eustathé,
l'écrivain; amen.» Une sixième porte, à gauche, la
figure au trait de S. Marc, dont l'Evangile commence
àla page suivante. La 9* offre, à gauche, la figure au
trait de S. Jean, dont l'Evangile commence à l'autre
page.
Chaque page du manuscrit est divisée en deux cp-
lonnes, encadrées et séparées*l'une de l'autre par
une bordüre de quatre traits, et comportant chacune
17 lignes, de moins d'un demi pouce de longueur,
excepté les deux dernières pages ou Table des matières,
oü les lignes sont pleines.
Quant aux deux religieux, Vénédicté et Ilarion,
mentionnés en divers lieux du manuscrit, ce sont, au
dire de M. Sévastianof, deux personnages de haute
vertu, vivant au couvent Ibérien, l'un dans une cel-
lule dépendant du monastère, l'autre dans la laure
elle-même. A cela je puis ajouter que le P. Ilarion,
autrefois attaché à la reine Mariam Catzievna, épouse
du roi d'Iméreth Solomon II, se retira après la mort
de sa souveraine, en 1836, en mont Athos, et qu'il
a rédigé, de concert avec le P. Vénédicté, un catalogue
des manuscrits géorgiens du couvent Ibérien; j'en pos-
séde deux copies, ne contenant malheureusement que
des livres de religion et d'hagiographie, qui devraient
étre examinés avec soin Marin pouvoir étre appréciés
convenablement.
Seege eg
7) Ou peut-étre «j'ai fait,» car la forme du verbe est transitive,
mais incompléte. Il faudrait ou 833979 OU 35553995 Baba.
8) Il y a ici un mot, que je crois avoir bien lu, mais dont le vus
m'échappe entièrement.
Que signifie maintenant la tradition attribuant notre
Evangile à S. Euthyme, sujvant l'assertion de M. Sé-
vastianof, qui en est pour nous le garant? Le saint
l'aurait-il écrit lui-même, ou est-il simplement l'au-
teur de la traduction? Comme il n'est point douteux
que S. Euthyme n'ait traduit les Evangiles, entre les
années 976 et 1028, époque de sa mort, la tradition
qui lui attribue la version contenue dans notre manu-
'serit, quoique non susceptible de démonstration, prou-
verait du moins que ce n'est point ici une ancienne
traduction, antérieure à la fin du X° s.; car on sait,
par PEvangiliaire du couvent de Djroudch en liés
reth, daté des années 936 et 940, qu’il en existait
une telle. Reste à savoir si le manuscrit est de la main
du saint interprète. Or la signature ci-dessus men-
tionnée , ‘JT, que je lis régulièrement E(wstath)É,
prête à une pareille conjecture, car ce nom pourrait
aussi être E(wthym)É ; mais je n'ai jamais vu pareille
abréviation. Le nom d'Ewthymé est moins cbmmun
que l'autre, et, que je sache, ne s'abrége jamais de
a sorte. Peut-étre un examen détaillé de chaque
page donnerait-il le moyen de résoudre définitive-
ment la question restée ici douteuse; peut-être y
trouverait-on quelque mémento, confirmant ou réfu-
tant d'une manière irréfragable la tradition reçue.
En l'absence de preuves de cette espéce nous nous
|renfermerons dans un doute prudent.
Ce qui n'est pas douteux, c'est que les pieux Géor-
giens sont trés amateurs de ces livres en miniatures,
pour lesquels les princes, les rois, ou de riches per-
sonnages ont pu seuls payer des sommes considérables.
J'en ai vu, depuis tantót 40 ans, une bonne douzaine,
toujours entre les mains de gens considérables, qui
les conservent avec un soin jaloux et les montrent
avec peine aux étrangers. Toutefois celui-ci surpasse
tout ce que j'ai vu en petitesse de format et en fin
d'écriture, qui finit méme par manquer d'élégance et
de netteté, sans cesser d'étre parfaitement lisible à
la loupe.
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
ie
Über ein neues Project, Austern-Bänke an
der Russischen Ostsee-Küste anzulegen
und über den Salz-Goehalt der Ostsee
in verschiedenen Gegenden. von K. v.
Baer. (Lu le 19 avril 1861.)
(Mit einer Karte, welche den Salz-Gehalt der Ostse& in verschie-
denen Gegenden anzeigt.)
Es ist wieder bei hochgestellten Personen die Pro-
* position gemacht worden, eine Austernzucht bei Libau
oder an einer andern beliebigen Stelle der Russischen
Ostseeküste anzulegen. Dieser Vorschlag ist von einem
professeur de pisciculture ausgegangen, der sich auf die
neuesten Ergebnisse der Unternehmungen des Herrn
Coste beruft, die Austern-Bünke an der Küste Frank-
reichs zu reinigen und neu zu bepflanzen. Um meine
Meinung über die Wahrscheinlichkeit des Erfolges
befragt, habe ich nicht umhin können, sehr entschie-
den gegen eine solche Wahrscheinlichkeit mich aus-
zusprechen. Schon um dem Verdachte einer Gleich-
gültigkeit gegen die Wohlthat, Austern aus der Nähe
beziehen zu können und das Geld dafür im Lande zu
behalten, zu begegnen, muss ich die Veröffentlichung
der Gründe meines Gutachtens wünschen. Eine solche
Veröffentlichung könnte aber auch dazu beitragen, dass
die Gründe, wenn sie irrig befunden werden, ihre Wi-
derlegung finden, und dass, so lange eine solche Wider-
legung ausbleibt, die Ausiern-Pflanzer sich nach Gegen-
den wenden, die empfänglicher sind als unsre Küsten.
Es ist dieselbe Frage über den Erfolg einer Austern-
Zucht an unsern Küsten allerdings schon einmal im
Bulletin der Akademie vor 9 Jahren von unsrem Col-
legen Hamel beantwortet worden Ki Allein da unsrem
Collegen die sehr speciellen Nachrichten des Natur-
forschers Krüyer über das Vorkommen der Austern
an den Dänischen Küsten nicht bekannt geworden
Waren, und die merkwürdigen Nachweise, dass auch
an den Dänischen Küsten die Austern in einer weit
entlegenen Vorzeit der Ostsee näher vorkamen als
Jetzt, in der Ostsee selbst aber auch zu jener Zeit
nicht lebten, erst kürzlich von Herrn Steenstrup auf-
gefunden sind, so wird eine neue Erörterung dieser
Frage durchaus nicht überflüssig scheinen. Da über-
dies neue Analysen:des Wassers aus verschiedenen
t a EEE ia.
1) Hamel : Über das Project: Austern, wie auch Hummern, See-
krebse, Krabben und Meermuscheln im Finnischen Meerbusen zu
ziehen. Bull. phys.-math., T. X, p. 307.
Tome IV.
Gegenden der Ostsee und.des Kattegattes vor Kurzem
durch Herrn Prof. Forchhammer publieirt sind, und
Herr Heinrich Struve die Güte gehabt hat, auf meine
Bitte Wasser aus einigen andern Gegenden der Ost-
see chemisch zu untersuchen, so kann nicht nur jetzt
eine vollständigere Übersicht des Salz-Gehaltes der
Ostsee gegeben werden als bisher, sondern man hat
in der That erst in dieser bedeutenden Reihe von
Analysen ein genügendes Material für die Kenntniss
der Abnahme des Salzgehaltes in diesem Becken von
Westen nach Osten zu. Auch für andere Zwecke wird
eine solche Übersicht wünschenswerth sein.
Ich glaube dahér, dass man eine zweite Erürterung
der Frage über die Möglichkeit der Austernzucht in
der Ostsee in den laufenden Nummern des Bulletins
nicht überflüssig finden wird.
I. Geographische Verbreitung der Austern.
Überhaupt soll hier nur von der ächten Auster
(Ostrea edulis) und von dieser Auster im essbaren Zu-
stande die Rede sein. Von der Möglichkeit der Ver-
kümmerung später einige Worte.
Die ächte Auster kommt vor im Mittelländischen
und Atlantischen Meere, und zwar an beiden Seiten
desselben, da man die Amerikanische Auster für die-
selbe Art erklärt hat, und in der Nordsee. Wie weit
nach Norden im Atlantischen Meere die Austern vor-
kommen mögen, kann ich nicht angeben. Auch kommt
es hierauf für uns wenig an. In der Nordsee geht sie
sehr weit nach Norden. «Die ganze Norwegische Küste,
von der Schwedischen Gränze bis Helgeland, ist reich
an guten Austern» sagt Blom, also bis über den
60sten Grad nördl. Breite. Lovén scheint die Aus-
ter bis Tränen, unter 65 /, Grad n. B. beobachtet zu
haben, denn er giebt in seinem Index Molluscorum die
Verbreitung von Bohus-Län bis Tränen an^) Sehr
wichtig aber ist für uns zu wissen, wie sie an den
Dänischen Küsten und namentlich im Skagerak und
Kattegat vorkommen. Darüber giebt uns der Natur-
forscher Kröyer, der die Dänischen Austernbänke in
administrativer Hinsicht bereist hat, die vollständigste
Auskunft in einem besonderen Werkchen?). Die zahl-
reichsten Dänischen Austernbänke und zugleich dieje-
2) G. P. Blom. Das Königreich Norwegen statistisch beschrie-
ben, Th I, S. 173.
3) Öfversigt af K. Vetensk. Akad. förhandlingar, 1846, p. 184.
2
Bulletin de l'Académie Imperiale
20
nigen, welche die beliebtesten Austern liefern, liegen
auf der Westseite von Schleswig, der Küstenstrecke
von Tondern und Husum gegenüber, zwischen den In-
seln Sylt, Amrom, Föhr, Pelworm, Nordstrand u. s. W.,
wo tiefe Wasserrinnen den flachen Meeresboden durch-
ziehen. Sie gehören der Dänischen Krone und werden
verpachtet. Ihre Zahl beträgt 53, doch sind einige
theils versandet, theils so ausgebeutet, dass zur Zeit
von Kröyer’s Besuch nur 40 verpachtet wurden.
Auf der Westküste von Jütland kommen allerdings
auch Austern vor, aber nicht in reichen Bänken, wie
es scheint; wenigstens wurden sie 1837 nicht ver-.
pachtet und nicht regelmässig ausgebeutet^. Dage-
gen finden sich an der Ostseite der schmalen Halb-
insel oder Landzunge Skagen wieder ausgedehnte
Bänke, von der äussersten Spitze dieser Landzunge
bis Hirtsholm, in drei Gruppen oder Hauptbänke ge-
theilt. Sie heissen Fladstranske banker. Die letzten
regelmässig ausgebeuteten Bänke sind an der Insel
Läessöe und sollen sich von dieser Insel gegen die In-
sel Anholt hinziehen, ohne, wie es scheint, diese Insel
zu erreichen. Ich finde nämlich in einer ganz neuen
Schrift, welche zwar von einem Schweizer, aber un-
ter Theilnahme und Beihülfe von Kopenhagener Ge-
lehrten abgefasst ist, die Behauptung, dass jetzt die
Austernbänke bei Lüessóe für Kopenhagen die näch-
sten benutzten sind?) Weiter nach Süden findet
man allerdings auch noch Austern, allein sie sind
mehr vereinzelt und, wie es scheint, von schlechterer
Qualität. Selbst die von Läessoe werden zwar nach
Kopenhagen gebracht und dort als eine geringere
Qualität verkauft, an dem Grosshandel scheinen sie
aber nicht merklichen Theil zu nehmen). Dagegen
sind die Austern von der Westküste ein Gegenstand
4) De Danske Ostersbaner, et Bidrag til kundskab om Danmarks
Fiskerier. Kjóbenhavn, 1837, 8. Auszug davon in Wie gmann's Ar-
chiv für Naturgeschichte, 1839, S. 358—
soph. journal, 1840 Juli; in der Biblioth. universelle de Genève, nouv,
p's Neue Notizen, Bd. XVII
halte nach gleich und Übersetzungen von einander. V; :
nutzt ist die Kröyersche A biadh auch in E
kon, Artikel Austern. Ich kann leider wegen Unkenntniss der
Dänischen Sprache nur die Auszüge benutzen.
5) In der ersten Hälfte des vorigen Jahrhunderts beschrieb je-
a iai een e — ischerei bei Rinkjöbing, auf der
estküste von Jütland belege s sehr wichtig. Pont. 7
M RS gen, als sehr wichtig. Pont. Theatrum
6) Morlot: Etudes géologico-archéologiques in Bulletin de la so-
ciété Vadoise des sciences naturelles, T. VI.
des Grosshandels nicht nur nach Kopenhagen, son-
dern auch in fremde Länder, wo sie nach den Ab-
gangs-Orten verschiedene Namen erhalten. Bei uns
heissen sie Flensburger Austern, weil sie vorzüglich
vom Flensburger Hafen hierher gebracht werden. Um
aber in Flensburg verladen zu werden, müssen sie vor-
her von der Westküste erst nach Flensburg transpor-
tirt werden. Das geht nicht nur aus Kröyer’s Dar-
stellung vom Vorkommen der Austernbänke hervor,
sondern ich habe auch die schriftliche Erklärung
eines hiesigen mit Austern handelnden Kaufmannes
vor mir, dass der Transport zu Lande geschieht.
Diese Benennung der «Flensburger Austern» hat den
Antrag-Steller wohl veranlasst zu glauben, dass bei
Flensburg selbst, also im westlichen Theile der Ost-
see gute Austern gedeihen, und ihm den menschen-
freundlichen Gedanken eingegeben, sie auch im öst-
lichen Theile dieses Meeres zu ziehen. Dieselben
Austern, welche wir «Flensburger» nennen, heissen in
Berlin und in Norddeutschland überhaupt « Holstei-
nische Austern», wahrscheinlich, weil es Holsteinische
Schiffe sind, die sie für die Deutschen Mürkte abho-
len. In Kopenhagen scheinen sie dagegen «Tondern-
sche Austern», nach der Stadt Tondern, zu heissen.
Wenigstens nannte sie Pontoppidan’) im vorigen
Jahrhunderte so. Ob sie noch denselben Namen füh-
ren, weiss ich nicht. Die beste Sorte dieser Schles-
wigschen Austern führt in Dünemark und vielleicht
auch in der nüchsten Umgebung den Namen der «De-
putat-Austern», was daher kommt, dass die Austern-
Pächter verpflichtet waren (und wahrscheinlich noch
sind), nicht nur 25 Tonnen der besten Austern àn
die kónigliche Küche, sondern an 70 Tonnen an hó-
here Beamte der verschiedenen Canzleien abzuliefern,
und Kröyer berichtet, dass einem Pächter die Pacht
nicht verlängert wurde, weil er schlechte Deputat-
Austern nach Kopenhagen geliefert hatte.
Der Name «Flensburger Austern», der, indem ich
dieses niederschreibe, schon wieder auf hiesigen An-
kündigungen häufig zu lesen ist, bevor noch das Fahr-
wasser ‚bei Kronstadt offen ist, darf also nicht zu
der Meinung verleiten, dass die Austern, von denen
St. Petersburg, Riga und Reval eine bedeutende An-
zahl in jedem Frühling und Herbste verzehren, in
7) Eine kleine Quantität dieser Austern soll doch auch hierher
kommen, wie mir ein Austernhändler sagen lässt.
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
der Flensburger Bucht gefangen werden. Diese Bucht
liegt bekanntlich im westlichsten Theile der Ostsee.
Króyer nennt aber gar keine Austernbünke aus der
Ostsee; diejenige Bank, welche von Läessöe bis gegen
Anholt sich hinzieht, scheint nach ihm die letzte und
auch diese wird nicht mehr verpachtet. Sie sind wahr-
scheinlich auch klein, denn nach Pontoppidan sind
selbst die Fladstrandischen oder Skagenschen nur
halb so gross als die Norwegischen?).
Wir erhalten bei dieser Gelegenheit noch manche
Belehrung über das Vorkommen und Gedeihen der
Austern durch den leider zu früh verstorbenen Krö-
yer. Es ist nicht nóthig, dass die Austern an Felsen
sitzen, doch ist ihnen ein fester Boden gedeihlicher
als ein beweglicher und veränderlicher. Auf dem
Sande sind die Austern ganz lose, jedoch sitzen dann
nicht selten mehrere auf einander, so dass die Schaale
der einen Auster anderen als Felsen dient, an den
sie sich ansetzen. Selbst wenn der Boden schlammig
ist, sollen lose Austern auf ihm vorkommen kónnen,
sagen die Auszüge, die ich vor mir habe. Ich E
in Bezug auf diesen Punkt sehr das Original nicht
vergleichen zu kónnen, denn ich bezweifle, dass auf
einem schlammigen Boden, der vom Wasser leicht
aufgerührt werden kann, Austern gedeihen, wenn sie
nicht durch besondere Verhältnisse, namentlich durch
Erhöhungen, davor geschützt sind, vom Schlamm
überdeckt zu werden, wenn dieser SC einer heftigen
Bewegung des Wassers sich setzt. Ich habe selbst in
einer sehr schlammigen Bucht bei Muggia , südlich
von Triest, eine Austernzucht gesehen — aber das
waren sogenannte Pfahlaustern. Man steckt nämlich
hier so wie auch in anderen Seebuchten, wo der Bo-
den ganz weich ist, rohe Stangen oder vielmehr Baum-
äste in den Boden und bestreicht sie entweder künst-
lich mit Austern-Laich, oder wartet bis die im Wasser
umherschwimmende Brut sich selbst anheftet. Ob-
gleich in'solchen Buchten das Wasser zur Zeit eines
Sturmes, der in die Bucht hinein weht , sehr trübe
werden muss, so gedeihen die Austern am Stocke
doch recht gut. Wahrscheinlich schliessen sie die
Schaalen wührend des Sturmes, und wenn sich dieser
legt, senken sich auch die stürksten Sedimente und
die Auster mag die feinsten schwebenden Thon-Theile
————
8) Pontoppidan: Versuch einer natürlichen Historie von Nor-
wegen, Bd. 2, S. 305.
ertragen kónnen, wie auch sehr viele Fische. Jeden-
falls kann sie wicht vom Sediment überdeckt werden,
wie nothwendig geschehen muss, wenn die Auster
auf dem Boden liegt. Der Mangel an Felsen ist an
der West-Küste von Schleswig sogar Regel. Der feste
Seeboden, der von tieferen Rinnen durchzogen wird,
dient den Anita als Lager-Platz; die abhängigen
Wände und der Boden dieser Rinnen bildet hier vor-
züglich üie Austernbünke. Die vorliegenden Inseln
verhüten wahrscheinlich durch Brechung der Wo-
gen ein tiefes Aufwühlen des Bodens. An der nicht
geschützten Küste von Jütland ist wohl deshalb wenig
Gedeihen für die Austern, weil der Boden zu beweg-
lich sein wird. Es zeigt nämlich das gewöhnliche
Vorkommen der Austern in anderen Gegenden, dass
feste Felswände den natürlichsten Anheftungspunkt
derselben bilden. Die ganz kleine Auster, die eben
ihre Eihülle verlassen hat, ist mit einem klebrigen
Überzuge bekleidet, mit dem sie an festen Kör-
pern hängen bleibt. Deswegen besetzt man künst-
liehe Austernbänke mit Faschinen, Brettern, Pfähl-
werk, Felsstücken oder dergleichen, wie noch neuer-
lich die Französische Marine bei Anlage der Austern-
Parks auf der Insel Rein der Nähe von Rochelle gethan
hat”). Auf sehr beweglichem Boden, besonders wo
dieser thonig oder schlammig ist, werden die Austern
ohne solche Hülfsmittel wohl nur gedeihen können,
wenn durch vorliegende Inseln der Meeresboden ge-
gen starkes Aufwühlen gesichert ist.
In Bezug auf die Tiefe, in welcher die Austern
gedeihen, bemerkt Kröyer, dass eine Tiefe von 5
bis 15 Klafter ihnen am meisten zuträglich scheine,
dass sie aber auch der Oberfläche näher vorkommen,
ja selbst an solchen Stellen, welche zuweilen zur Zeit
der Ebbe vom Wasser ganz entblósst sind, wenn näm-
lich mit der Ebbe Winde eintreten, die den Wasser-
spiegel senken. Indessen sollen so oberflüchlich lie-
gende Bünke sehr von kalten Wintern leiden. So
berichtet man, dass auf der Bank von Hunke oder
Huntje, östlich von Sylt,.in dem strengen Winter
1829— 1830 nicht weniger als 10,000 Tonnen Aus-
tern oder ungeführ 8 Millionen Individuen zu Grunde
gegangen seien. — Nach Krüyer's Erfahrung ist
kein Grund zu der Meinung vorhanden, dass die Aus-
9) Comptes-rendus de l' Académie de Paris, 1861.
Bulletin de l'Académie Imperiale
21
tern besonders gut gedeihen, wo Flüsse sich ausmün-
den. Die entgegengesetzte Behauptung wird jedoch
von manchen Gegenden, namentlich von England,
nachdrücklich und ziemlich allgemein wiederholt").
Sollte die Wahrheit nicht in der Mitte, oder vielmehr
in der Vereinigung beider Ansichten liegen. Ohne
Zweifel wird ein grósserer Fluss nicht günstig wirken,
wo er das Seewasser merklich versüsst, da wir weiter
unten ausführlich nachweisen werden, dass ein be-
deutender Salzgehalt erfordert wird, damit die Aus-
tern gedeihen können. Indessen kann in Gegenden,
wo das Seewasser stark gesalzen ist, der Erguss eines
kleinen und besonders eines seichten Flüsschens wohl
dadurch günstig wirken, dass er der Austernbank fort-
während Nahrung zuführt. Kommt ein solches Flüss-
chen aus flachen Teichen, so ist die Masse des in
solchen Wassern gebildeten und durch den Fluss ent-
führten organischen Stoffes sehr bedeutend. In Italien
scheint das mit Flusswasser gemischte Seewasser den
Austern besonders gedeihlich zu sein. Selbst in Eng-
land sind zahlreiche und die vorzüglichsten Bänke
an der Seite der Einmündung grosser Flüsse, nament-
lich der Themse, oder vor der Mündung ganz kleiner.
Dass die Austern im Sommer weder unschmackhaft
noch ungesund sind, ist ein Ausspruch Kröy er’s, der
nur den Bewohnern des Binnen-Landes unerwartet
war und einigen Zoologen. Man verführt nämlich im
Sommer nicht gern Austern in grössere Entfernun-
gen, weil sie zu leicht verderben, also schlecht wer-
den, nicht weil sie schlecht sind. Die Uferbewohner
solcher Küsten, wo Austern sich finden, essen sie das
ganze Jahr hindurch, z. B. die Pfahl- Austern bei
Triest; wenn ich nicht irre, auch die Italienischen Aus-
tern bei Neapel und in ganz Italien. In Frankreich
und England speist man sie auch das ganze Jahr
hindurch, aber im Sommer nur aus den Parks, weil
es verboten ist in den heissen Monaten auf den Bän-
ken zu fischen. An manchen Küsten besteht aber
doch dieselbe Meinung von dem schlechten Geschmack
und der Schädlichkeit der Austern im Sommer. Sollte
diese Meinung sich nicht aus der gelehrten Welt da-
hin verbreitet haben, oder darauf beruhen, dass nach
dem Abgange des Laichs die Auster mager ist? -
Dagegen war es ausserhalb Dänemark wohl ziemlich
10) Um nur eine ganz neue Schrift zu nennen, eic ich auf
Eyton: A history of the oysters and the oyster fisherie
9
unerwartet zu erfahren, dass die meisten Austernbänke
der Dünischen Küsten an Ergiebigkeit abnehmen, und
dass Kröyer voraussieht, es werde dieses Schaalthier
in nicht allzu ferner Zeit aufhören ein Ausführ-Artikel
für Dànemark zu sein. Von 53 Bünken, welche die
Regierung als Regale behandelt, waren im Jahre 1837
13 schon so unergiebig geworden, dass sie keine
Pächter mehr fanden. Die Abnahme der Pachten hatte
die Frage veranlasst, ob es nicht besser sei die Aus-
tern-Fischerei Jedermann freizugeben, und in Folge
dieser Frage war Króy er zur Untersuchung der Aus-
ternbänke abgesendet. Er fand unerwartet geringen
Nachwuchs und ist geneist diesen Umstand einer Ver-
mehrung der Austern-Feinde, welche entweder die jun-
gen Austern verzehren oder die Schaalen der erwach-
senen anbohren und dadurch auch dem Thiere Scha-
den bringen, zuzuschreiben. Es scheint ihm aber auch
fraglich, ob das Dünische Gesetz, dass man die leeren
Schaalen, die man aufzieht, in das Meer zurück wer-
fen muss, ein nützliches ist. Ohne aus eigener Unter-
suchung ein festes Urtheil sich bilden zu kónnen, kann
man sich der Vermuthung nicht enthalten, dass bei
flachliegenden Bänken eine heftige Bewegung des Was-
sers diese Schaalen umherwerfen, zerbrechen und zer-
reiben muss, was der Entwickelung der Brut nicht
günstig sein kann. Das Fangen der Austern mit dem
Eisen- Rahmen ( Traal) muss ohne Zweifel auch viele
junge Brut vernichten. Deswegen hat man auch an
vielen Orten gefunden, dass wenn man Austernbünke,
deren Ergiebigkeit in entschiedener Abnahme begrif-
fen ist, einige Jahre nicht ausbeutet, sie wieder reich
besetzt werden. Jedenfalls kann aber die Masse von
Trümmern und die Zersetzung von Austern, die zer-
quetscht oder von den Trümmern, Sand oder Lehm
erstickt werden, nicht umhin schüdlich zu sein, und
Hrn. Coste's Rath, als gewisse Austernbänke an der
Franzósischen Küste unergiebig geworden waren, den
Boden vor allen Dingen zu reinigen, war gewiss ein
sehr passender.
2. Bedingungen für die Verbreitung der Austern.
Fragt man sich nun, an welche physische Verhält-
nisse das Gedeihen der Austern gebunden ist, SO
springt vor allen Dingen in die Augen, dass ein nicht
ganz geringer Salz-Gehalt des Meerwassers dazu er-
fordert wird. Sie werden von keinem Schriftsteller,
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
so viel mir bekannt ist, als Bewohner der Ostsee ge-
nannt, weder von Króyer in der angeführten Schrift,
noch von Boll, der vor einigen Jahren eine natur-
historische Schilderung der Ostsee geliefert und in
derselben auch die thierischen Bewohner derselben auf-
geführt hat’), noch von Cattean-Calleville") oder
andern ältern Schriftstellern über die Ostsee, die ich
habe vergleichen kónnen, auch von Pontoppidan in
seiner Naturgeschichte Dänemarks nicht. Nun steht
aber die Ostsee durch drei Meerengen mit dem Kat-
tegat in Verbindung, von denen besonders die mitt-
lere, der grosse Belt, weit genug geöffnet ist. Da die
Auster hermaphroditisch ist, jedes Individuum also
zeugungsfühig wird und eine sehr grosse Menge Eier
hervorbringt, bis zu einer Million und mehr ), aus
denen die ausgekrochenen Embryonen, durch den
Wellenschlag verbreitet, sich ansetzen und gedeihen,
wo sie passende Verháltnisse finden, so muss wohl
ein Hinderniss bestehen, welches die Verbreitung bis
in die Ostsee nicht erlaubt hat. Es ist jetzt sogar der
südliche Theil des Kattegat ohne Austern, wenigstens
ohne brauchbare, in der nördlichen Hälfte des Katte-
gat sind sie schon besser, und diese Bänke werden
ausgebeutet. Jenseit der Spitze Skagen, wo das Ver-
bindungsglied des Kattegat mit der Nordsee, nämlich
das Skagerak beginnt, sind sie noch besser, im nörd-
lichsten Theile von Bohuslän (der westlichen Küste
Schwedens), der an das Skagerak stösst, sollen die
Austern schon sehr gut sein. Besser und grösser aber
doch, als an der Südküste Norwegens (am Skagerak)
sind sie an der Westküste dieses Landes und Schles-
wigs, so wie überhaupt in der ganzen Nordsee.
Da in umgekehrter Ordnung der Salzgehalt des
Seewassers von der Nordsee durch das Skagerak in
das Kattegat und innerhalb des letztern von Norden
nach Süden’ abnimmt, noch mehr in der Ostsee, und
Zwar um so mehr, je mehr man von den drei Aus-
mündungen dieses Wasserbeckens sich entfernt, so
dass die letzten Enden des Finnischen wie des Dot-
nischen Meerbusens völlig See Wasser enthal-
11) Archiv des E der: Freunde der Naturgeschichte in Mek-
lenburg. Heft I, S. 89.,
*12) «Im Kattegat giebt es Austern- Bäuke, aber nicht in der Ost-
a Cattean- Calleville: Gemälde der Ostsee, übers. von Weyland,
13) Neuerlich noch hat Eyton in einer grossen Auster 1 ‚300,000
Junge berechnet. Eyton: A history of the oyster.
ten, so springt in die Augen, dass mit Abnahme des
Salz: Gehaltes die Austern verkümmern und deshalb
ganz aufhören, bevor sie die Communications-Meeren-
gen erreichen. Die Ostsee erhält nämlich mehr Zu-
fluss von süssem Wasser (durch die grossen und zahl-
reichen Flüsse Schwedens, das wasserreiche Finnland,
das mächtige Neva-Gebiet, die bedeutenden Flüsse
Narowa, Düna, Niemen, Pregel, Weichsel und Oder) als
sie durch Verdunstung verliert, die in diesen Breiten
sehr mässig ist. Es muss also vorherrschend das
Ostsee- Wasser in das Kattegat abfliessen. Die Ostsee
würde wahrscheinlich völlig süsses Wasser haben, wie
ein Landsee, was sie ihrem Wesen nach auch im
gróssten Theile ihres Umfanges ist, wenn nicht in je-
nen drei Ausmündungen das Wasser sich mischte,
häufig auch die Winde und Niveau-Schwankungen das
oberflächliche Wasser aus dem Kattegat durch die-
selben in die Ostsee triebe, und ausserdem in der
Tiefe fast beständig eine Unterströmung aus dem Kat-
tegat in die Ostsee ginge “), veranlasst durch die grös-
sere Schwere des salzreichen Wassers. Nach Forch-
hammers Untersuchungen floss das obere Wasser
vom 17. April bis zum 11. September an 86 Tagen
aus der Ostsee, an 24 Tagen in dieselbe "), und an
24 Tagen war keine Strömung bemerklich.
Wir werden sogleich die speciellen Nachweisungen
von der Abnahme des Salz-Gehaltes von der Nordsee
bis zum óstlichsten Theile der Ostsee geben, und be-
merken nur noch, dass die andern Bedingungen zum
Gedeihen der Austern in der Ostsee, überhaupt ge-
nommen, nicht fehlen kónnen. Felsige Küsten bieten
Schweden und Finland mit den Älandsinseln in gröss-
ter Mannigfaltigkeit. Sie fehlen auch in andern Ge-
genden nfcht. An Nahrung würde es wenigstens im
westlichen Theile der Ostsee auch nicht fehlen. In.
Bezug auf die Temperatur wäre die Kieler Bucht
wohl mehr begünstigt als die Buchten Norwegens,
wenn nicht in Seltenen Fällen auch der westliche Theil
der Ostsee sich weit hin mit Eis bedeckte. Das würde
aber wohl nicht geschehen, wenn nicht der geringe
Salz-Gehalt das Gefrieren sehr begünstigte. Jeden-
14) Eine anhaltende nach S gerichtete Unter-Srómung im Sunde
hatte man schon lange anerkannt. Sie ist später wieder bezweifelt.
Forchhammer hat nicht nur gefunden, dass die Unter-Strömung
fast beständig ist, sondern auch ihren grössern Salz-Gehalt erwiesen.
15) Oversigt over det K. d. Vidensk. Selsk. Forhandl. 1858, p. 62.
27
Bulletin de l'Académie Impériale
28
falls kommen wir also wieder auf den Salz-Gehalt zu-
rück als wesentlichste Bedingung, welche der Ver-
breitung der Austern Grünzen setzt. Das Fehlen der-
selben im südlichen Theile des Kattegat scheint es
ausser Zweifel zu setzen, dass es der abnehmende Salz-
Gehalt ist, der die weitere Verbreitung dieser Schaal-
thiere hindert, denn das einstrómende Wasser der
Ostsee mindert den Salz-Gehalt in der Nähe der drei
Meerengen. An der Nordküste von Seeland hat man
im, vorigen Jahrhunderte anhaltend versucht Austern
zu pflanzen, aber ohne Erfolg’). Um so auffallender
ist es, dass in einer entfernten Vergangenheit gute
Austern bis an die Nordküste von Seeland und Fünen
vorkamen, und häufig waren. Davon später.
3. Salz-Gehalt des Mittelländischen und des Atlan-
tischen Meeres, der Nordsee, des Skagerak und des
. Kattegat. `
Um zu finden, welcher Salz-Gehalt des Seewassers
für die Austern nothwendig ist, um zu bestehen, und
bei welchem sie am besten gedeihen, können wir jetzt
glücklicher Weise die Resultate der zahlreichen und
umsichtigen Forschungen Forchhammers aus den
betreffenden Meeren geben "). Leider ist das wichtige
Werk nur denen ganz zugänglich, die der Dänischen
Sprache müchtig sind, da eine Übersetzung in eine
mehr verbreitete Sprache bis jetzt zu fehlen scheint.
Das Mittelländische Meer ist unter allen, welche
die essbare Auster ernähren, das salzreichste, und-es
steht in dieser Beziehung überhaupt nur dem Rothen
Meere, das gar keine namhaften Flüsse aufnimmt,
‘nach. In diesem letztern hat man 39 bis 40 und bei
Suez sogar 41 Theile
gefunden)
Im Mittellàndischen Meere wollen einige ältere
Beobachter stellenweise auch einen Salzgehalt von
40 pro mille gefunden haben. Ohne die Richtigkeit
dieser Angaben prüfen zu wollen, bleiben wir bei den
Untersuchungen von Forchhammer stehen. Leider
finden sich hier nur drei Analysen vom Wasser aus
16) Pontoppidan: Kurzgefasste Nachrichten, die Naturhistorie
in Dänemark betreffend, S. 195, Anmerk. 12.
17) Om Sövandets Bestanddele og deres Fordeling i Havet af G.
Forchhammer. Kjóbnhavn 1859. 4. i
18) Maury: Die physische Geographie des Meeres, S. 118 nach
Bd. IX einer Zeitschrift (Transactions?) der geograph. Gesellschaft
in Bombay. , ;
Salz in 1000 Theilen Wasser
k i i.
—— 7
dem Becken des Mittelmeeres vor, und von diesen
glaube ich die aus dem Canale von Corfu auslassen
zu müssen, da sie einen so schwachen Salz-Gehalt
(weniger als 30 pro mille) nachweist, dass man noth-
wendig eine Beimischung von süssem Wasser anneh-
men muss. Die beiden andern Portionen Seewasser,
aus dem grossen Becken dieses Meeres gaben, aus der
Mitte der westlichen Hälfte 37,655, und bei Malta
37,177. Nach dem Mittel von beiden wäre also der
Salzgehalt des Mittelländischen Meeres 37 ‚416, oder
nicht ganz 377, pro mille. Eine Analyse des Meer-
wassers bei Cette von Msiglio, die Herr Heinrich
Struve mir gefälligst mittheilt, giebt auch einen Salz-
Gehalt von 37,655, genau wie die Forchhammer-
sche aus dem westlichen Becken dieses Meeres. Nimmt
man diese Analyse mit auf, um die Mittelzahl zu fin-
den, so erhält man mehr als 37'/, pro mille.
Aus dem Atlantischen Meere hat Forchhammer
sehr viele Wasser-Proben untersucht. Aus diesen
Analysen geht hervor, dass das Atlantische Meer vom
Äquator bis zu dem 30. Grade nördlicher Breite
durchschnittlich 36,169, von 30? nördl. Breite bis zu
einer Linie, die man von der "Nordspitze Schottlands
bis zur Nordspitze von Newfoundland sich denkt,
durchschnittlich 35,946, und von der bezeichneten
Linie bis zur Süd-Spitze von Grónland 35,356 pro
mille Salz-Gehalt besitzt.
Die Analysen aus der Nordsee hat Herr Professor
Forchhammer mit denen aus dem Skagerak verbun-
den. Trennen wir sie, so springt es in die Augen, wie
in dem letzteren der Salz- Gehalt schon merklich ab-
nimmt, vor allen Dingen aber mehr schwankt als im
Mittel-Becken der Nordsee.
Aus der Nordsee finden wir auf der Karte | 34,383
notirt, westlich von Belgien und den | 34,944
Niederlanden, also gegen den Kanal hin } 35,041
Zwischen Stavanger und den Orkney-Inseln 34,302
Westlich von Egersund (in der Nähe des Ska- `
Xu SE lu pc M M. ce 33,294
Bei Helgoland (unter Einfluss der Elbe und `
ddl soo REX uso ct ode qe 100
| Im Mittel also 33,749
In der Mitte des Beckens ist überall mehr als
D
94 p. mille.
ki
H
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
Aus dem Skagerak finde ich 3 Analysen bei Forch-
hammer:
Eine vom Eingange, 11 Meilen westlich von
Whois Regen e E et
Eine aus der Mitte des Skagerak, der Nor-
wegischen Küste genähert, 58? n. Br. a.
9° 30' östl. L. von Greenwich (27° 10'
unserer Karte)
Eine zwischen Skagen und Hirisholm, also
vom Übergang in das Kattegat. ....... 32,674
Im Mittel 32,756
Auffallen kónnte es, dass in der Mitte ein merklich
grüsserer Salz- Gehalt gefunden ist, als im Ausgange
und Eingange. Allein wir sind hier schon in den Be-
reich der Wasserbecken gekommen, in denen auffal-
lende Schwankungen des Salz-Gehaltes sich finden,
die davon abhüngen, ob der Zufluss des Ostsee- Was-
sers eine Zeit lang vermindert oder vermehrt war.
Im Kattegat sind die Schwankungen noch grósser.
80 wird man in den nachfolgenden Angaben, die ich
ebenfalls aus Forchhammers Schrift nehme, für die
Gegend nördlich vom Vorgebirge Kullen, zwei Noti-
rungen finden, die um 6 p. m. verschieden sind. Im
Allgemeinen ist aber eine sehr rasche Abnahme des
Salzgehaltes im Kattegatt unverkennbar. Bestimmter
noch als die Analysen, in welchen seltene Ausnahmen
vorkommen können, zeigt sich diese Veränderung des
Salzgehaltes in der Flora und Fauna des Meeres, Das
Vorgebirge Kullen, das von der Westküste Schwedens,
einige Meilen nördlich vom Sunde vortritt, bildet eine
sehr merkliche Gränze für beide Reiche. See-Pflanzen
und Thiere, die empfindlicher gegen die Abnahme des
Salzgehaltes sind, zeigen sich nicht südlich von Kullen.
31,095
34,533
wv €» vw $ "B5." 9.4 9 9 8
Am Eingange zwischen Skagen und
Hirisholm (die oben schon angeführte
We 32,674 p. m.
Im Kattegat ohne genauere Angabe
E ood ori we 19,940
Nördlich von Anholt ............ 17,955
Nördlich von Kullen ...:........ 17,254
OA EUR RENNER ERROR 11,341
Im Sunde bei Helsingör ist grosse
Schwankung des Salzgehaltes in den
obern Schichten .............. von 8,010
bis 23,774
von 8,911 p. m.
bis 23,309.
Eine Mittelzahl aus diesen Bestimmungen zu zie-
hen, würde ganz unpassend sein, denn man wüsste
nicht, für welche Gegend sie Gültigkeit haben sollte.
Man müsste vielmehr für jede Gegend eine Mittelzahl
suchen, wenn eine hinlängliche Zahl von Beobach-
tungen vorläge. Besonders bedauerlich ist für unsern
Zweck, dass gar keine Beobachtungen aus der Gegend
von Läessöe, der letzten regelmässig ausgebeuteten
Austern-Bank, vorliegen. Eben so bedaure ich, dass
ich nicht genauer angegeben finde, wie sich die Au-
stern an der Westküste von Schweden verhalten.
Dass im nördlichsten Winkel von Bohus-Län, wo diese
Provinz an Norwegen anstösst, gute Austern vorkom-
men, wird bestimmt gesagt, wo und wie sie aber ge-
gen den Sund hin verkümmern oder ganz verschwin-
den, mag in speciellen Localnachrichten bemerkt sein,
die ich nicht aufzufinden weiss. Es ist merkwürdig,
wie wortkarg besonders die frühern Schriftsteller in
Bezug auf die Verbreitungs-Bezirke waren. Linné
sagt in der Fauna Svecica nur, dass die essbare Au-
ster an der Westküste von Schweden sich finde und
O. F. Müller nennt in seiner Fauna Dania sogar nur
das Thier, obgleich der Bezirk seiner Fauna von der
Eider bis zur nördlichsten Kolonie von Grönland
reicht.
in der untern Strömung
3. Nähere Bestimmung des Salz-Gehaltes im See-
wasser, das für das Gedeihen der Austern erfor-
derlich ist.
Dennoch kann man aus den mitgetheilten Angaben
vom Salzgehalt des Meeres und einigen andern, die
wir gelegentlich beibringen werden, schliessen, dass
die gewöhnliche Auster nicht mehr gut gedeihen kann,
wenn der Salz-Gehalz des Meeres bedeutend unter
2 p. c. oder 20 pro mille sinkt. Die äusserste Grünze,
welche die Austern noch vertragen kónnen, scheint
um 17 pro mille zu liegen. Man findet sie nämlich
noch an der Südküste der Krym, im Busen von Sewa-
stopol und an andern Stellen. Es sollen auch sonst
noch Austern hie und da an der Nordküste des Pontus
vorkommen. Nach Goebels Untersuchungen enthält
dies Wasser in der Nühe von der Südküste der Krym
(bei Feodosia ausserhalb der Quarantaine geschöpft)
Bulletin de l'Académie Impériale
17,66 pro mille Salz"). In einer Wasserprobe, die
viel südlicher, 50 Engl. Meilen nördl. vom Bosporus ge-
schöpft war, fand Forchhammer 18,46. Aus dem
Asowschen Meere, das noch bedeutend weniger ge-
salzen ist als das Schwarze, sind keine Austern be-
kannt. Auch die Krymischen sind nur klein, beson-
ders aber bei Feodosia”), dünnschalig, flach und nicht
rundlich, sondern dreieckig, wobei das Schloss an der
einen Ecke sitzt und seitlich etwas vorgezogen ist.
Man hat sie daher auch wohl als eigene Art betrach-
tet, und da Lamarck die Lagunen-Austern Venedigs
unter dem Namen Ostrea Adriatica mit der Diagnose:
testa oblique ovato-subrostrata, exalbida, superne plana;
membranis appressis, intus uni latere denticulata als be-
sondere Art aufstellt, so hat man auch die Krymische
Ostrea Adriatica benennen zu müssen geglaubt. Die
Lamarckische Diagnose passt auch sehr gut. Indessen
findet sich die in dieser Diagnose erwühnte Reihe
Spitzen (dentes) häufig auch bei der Auster der Schles-
wigschen Bànke und wahrscheinlich auch bei andern,
die zu vergleichen ich nicht Gelegenheit habe, und
zwar bald auf der einen, bald auf der andern Seite
und nicht selten auf beiden. Diese Spitzen können
also keinen Unterschied begründen. Die Form aber
ist in den gewöhnlichen Austern so wechselnd, dass
man auf die dreieckige Gestalt nicht füglich eine ei-
gene Art gründen kann. Die Krymische Auster möchte
vielmehr als eine verkümmerte Form zu betrachten
sein. Dieser Ansicht scheinen jetzt auch die meisten
Zoologen zugethan.
Dass der Salzgehalt des Wassers an der Südküste
der Krym der Gränze des Bedarfs der Austern nahe
sein muss, scheint auch aus Versuchen hervor-
zugehen, welche Lechevrel, ein Arzt in Havre, im
Jahre 1816 anstellte. Er war Mitglied einer Com-
mission, welche untersuchen sollte, warum eine Quan-
tität Austern, die aus einem Park bei Havre gekom-
men waren, sehr verderbliche Wirkungen bei den
Consumenten in Paris verursacht hatte. Er wollte
deswegen versuchen, unter welchen Verhältnissen die
Austern am lüngsten sich lebend erhalten und unter
19) Góbel's Reise in die Steppen des südlichen Russlands, i
Seite 90. iss $ ;
20) Pallas, der die Austern aus verschiedenen Gegenden der
Krym vergleichen konnte, bezeichnet die von Feodosia als beson-
ders klein. t: ii t
——
welchen sie am schnellsten absterben. In ganz rei-
nem Flusswasser starben alle (2 Dutzend) in den er-
sten 24 Stunden. Wenn er Seewasser und süsses
Wasser zu gleichen Theilen mischte, und Austern in
die Mischung legte, so waren von diesen (auch 2
Dutzend) die letzten früher abgestorben, als in drei
andern Versuchen, in denen er die Austern auf ver-
schiedene Bodenarten ohne alles Wasser gelegt hatte.
Das süsse Wasser scheint also geradezu schädlich ge-
wirkt.zu haben. Von dem Wasser bei Havre theilt
mir H. Struve eine chemische Analyse von Riegel
mit, die einen Salzgehalt von 31,525 p. m., also
merklich weniger als der allgemeine Gehalt des Atlan-
tischen Meeres, ergab, was ohne Zweifel dem Zufluss
aus der Seine zuzuschreiben ist”'). Hatte Lechevrel
von diesem Wasser genommen und eben so viel rei-
nes Wasser dazu gethan, so hatte sein Gemisch noch
nicht 16 p. m. Die Abwesenheit alles Wassers war,
wie gesagt, weniger schädlich als der Zutritt dieses
Wassers SL Auch ist es bekannt, dass wenn in einen
Austern-Park in Folge eines heftigen Regengusses
viel süsses Wasser einströmt, die Austern darin ab-
sterben, wenn man nicht schleunig Seewasser ein-
strömen lässt. Die entgegengesetzte Gränze, wo der
Salzgehalt zu gross wird, lässt sich weniger bestim-
men, da nicht bemerkt wird, ob irgend wo im Mittel-
meer die Austern wegen zu grossen Salzgehaltes nicht
mehr vorkommen. Nach Philippi findet sich Ostrea
edulis gar nicht lebend an den Küsten von Sicilien
und Neapel, sondern nur àndere Arten derselben Gat-
tung”). Wir stossen hier auf die kitzliche Frage, durch
welche Kennzeichen eine Art, und besonders eine von:
wechselnder Form, wie die Auster, bestimmt wird.
Wir können daher nicht umhin, in den Austern Sici-
liens nur Varietäten zu vermuthen, erzeugt durch
den starken Salzgehalt des Meeres.
Dagegen scheint es aus einer Menge einzelner An-
gaben hervorzugehen, dass ein so bedeutender Salz-
gehalt dem Wohlgeschmacke der Austern schadet. Man
findet sie zu fest, zu hart sagen die Feinschmecker.
In Italien unterscheidet man allgemein die Austern
aus Lagunen (ostriche di laguna) und Austern aus dem
offenen Meere (ostriche di mare). Die erstern sind die
21) Liebig's Jahresbericht, 1851, S. 650.
22) Pasquier: Essai médical sur les huitres, p. 51.
23) Philippi: Fauna mollusc. utriusque Siciliae.
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
34
mehr gesuchten. Lagunen sind überhaupt flache See-
buchten, mit mehr oder weniger Zufluss von süssem
Wasser. Die besten Lagunen-Austern hat Venedig,
besonders.im Becken des Arsenals. Allein diese be-
‘rühmten Arsenal- Austern sollen an Zahl und Güte
abgenommen haben, seitdem die Franz@sen diesem
Becken einen zweiten Ausgang gegeben haben, wo-
durch das Seewasser mehr Zu- und Durchgang hat.
Zu den Lagunen-Austern gehören auch die des Mare
morto, eines kleinen flachen Beckens mit einigem Zu-
fluss von süssem Wasser, westlich von Neapel. Es ist
der berühmte Lacus Lucrinus der Rómer. Ganz ühnlich
ist der Mare piccolo bei Tarent. Auch die Austern
von Brindisi waren schon bei den Alten berühmt. Hier
ist auch ein enger Busen. Ich sehe auf meiner Karte
zwar kein Flüsschen in dasselbe münden, doch wer-
den speciellere es vielleicht nachweisen "). Die Austern
von Fusaro, wo man solche hält, die man aus deñ Meere
dahin gebracht hat, werden auch wohl eines ge-
milderten Wassers sich erfreuen. — Auch an den
Küsten des Atlantischen Meeres und der Nordsee fin-
den sich die beliebtesten Austern an Stellen, wo der
Salzgehalt des Meerwassers entweder durch einen
gróssern Fluss, der ins offene Meer geht, oder durch
kleine Flüsse, die sich in eine Bucht ergiessen, ge-
mildert wird, so die Austern von Havre, im Cancale-
Busen, bei der Insel Ré, bei Rochelle, an den Küsten
der Grafschaft Kent, im Bekeich des Themse Waage,
bei Colchester, Ostende. Dass in dem gemilderten Was-
ser die Austern selbst sich besser befinden, soll damit
nicht behauptet werden. Die Austern an der West-Küste
von Norwegen, wo so wenig Zufluss von süssem Wasser
ist,- werden als besonders gross beschrieben, finden
also sehr gutes Gedeihen, aber sie müssen keinen
Ruf bei den Gastronomen erhalten haben, da sie im
Gross-Handel keine Rolle spielen. — Die spätern
Römer, die der Gastronomie so sehr huldigten, dass
eine Missachtung derselben als Mangel an Urbanität
galt, holten sich die Austern aus den verschiedensten
Weltgegenden und setzten sie in die Zucrinische Bucht,
die damals wohl l weniger ausgefüllt war als jetzt, oder in
andere kün bene Behälter, deren es in der
spätern Zeit viele gab. An und für sich aber galten
die Britannischen Austern für sehr gut. Plinius er-
mZ——
24) Martens: Italien, II, S. 441.
Tome IV.
klärt aber die Circaeischen für die besten *). Andere
Scheinen sie von anderen Gegenden vorgezogen zu
haben und Juvenal versichert, dass ein Feinschmecker
auf den ersten Biss erkennen konnte, von wo die Au-
stern kamen *), Lassen wir die viele Äusserungen
der Alten über die Feinschmeckerei und Schlemmerei
in Bezug auf die Austern ganz bei Seite, so bleibt
immer beachtungswerth, dass Plinius, der sich
auf solche Dinge verstand, die Austern aus der offe-
nen See für klein und schlecht erklärt, und für gute
Austern den Zufluss von süssem Wasser für nöthig
hält. Man könnte aus allen diesen Daten schliessen,
dass ein mässiger Salzgehalt von 30 bis 20 p. m. für
wohlschmeckende Austern am zuträglichsten ist. Das
Meerwasser der Lagunen hat nach Calamai auch
nur einen Salzgehalt von 29,11 p. m.?).
Zu berücksichtigen bleibt allerdings auch, dass in
solchen flachen Becken die mikroskopischen Pflan-
zen und Thiere sich rascher vermehren, also ein
reichlicher Nahrungsstoff sich bildet, besonders wenn
ein Zufluss von süssem Wasser besteht. Darauf be-
ruht auch die Erziehung der grünen Austern, welche
unter den Franzosen so viele Liebhaber finden. Um
diese zu erhalten, werden die Austern-Parks mit ei-
ner geringen Schicht Seewasser bedeckt, in welchem
zur warmen Zeit grüne mikroskopische Infusorien,
Diatomaceen, sich rasch vermehren und den Austern
reichliche Nahrung gewähren, die von derselben selbst
sich grün färben. Damit diese Infusorien sich nicht
ins Meer zerstreuen können, lässt man diesem nur
selten Zutritt zu solchen Parks. '
Die Austern, welche die Römer in ihre Bassins
setzten, genossen also nicht allein eines gemilderten
Seewassers, sondern wahrscheinlich auch einer reich-
lichern Nahrung.
Recapitulirt man den Inhalt dieses Abschnittes,
dass die Austern von der einen Seite bei dem vollen
Salzgehalte des Mittellàndischen Meeres (über 37
p. m.) zu leiden scheinen ünd klein bleiben, bei einem
gemässigten Meerwasser von 30— 20 p. m., wenn
auch nicht am gróssten, doch am wohlschmeckendsten
und, wie man sagt, am fettesten sind, zwischen 18 und
17 p. m. aber verkümmern und unter 16 p. m. viel-
25) Plin. XXXI, 21.
26) Juv. sat. 4.
27) Journ. für pr. Chemie Bd. 45, S. 235.
Bulletin de l'Académie Imperiale
leicht nicht bestehen können *), so sollte man kaum
denken, dass eine Veränderung in dem Verbreitungs-
Bezirke derselben seit dem Bestehen des Menschen-
geschlechts nachgewiesen werden kónnte. Doch ist
dem wirklich so; es ist kein Zweifel, dass einst die
Austern und zwar gute unverkümmerte Austern der
Ostsee nüher kamen als jetzt. Wir müssen die Beweise
dafür näher ins Auge fassen, weil sie uns noch auf
eine andere Bedingung für die Existenz der Austern
aufmerksam machen.
4. Verbreitung der Austern im Kattegat zur Zeit
der ersten Bewohner des Landes.
Diese in einer weit entlegenen Vergangenheit, aber
doch noch zu einer Zeit, in welcher Dänemark schon
von Menschen bewohnt war, gute Austern weiter
gegen die Ostsee hin verbreitet waren, hat man
erst vor wenigen Jahren durch antiquarische For-
schungen, denen die Zoologie die Leuchte vortrug,
erfahren.
Man kannte seit längerer Zeit schon auf den Kü-
sten Jütlands und der grössern Dänischen Inseln
Haufen von Seemuscheln, die man-für ausgeworfen
durch hohen Seegang annahm. Eine nähere sehr
gründliche Untersuchung durch die Herren Steen-
strup, Forchhammer und Worsaae angestellt, ha-
ben zu ganz andern Resultaten geführt. Der Umstand,
dass es nur wenige und zwar essbare Arten von Mu-
scheln sind, deren Schaalen sich hier in grosser Zahl
von erwachsenen Individuen, fast ohne Beimischung
von junger Brut vorfinden, musste Bedenken erregen.
Da bei näherer Untersuchung aber unter den Schaa-
len auch Knochen von inländischen Landthieren sich
fanden, und da diese Knochen an den Enden benagt,
solche, die eine Markhöhle enthalten, aber der Länge
nach aufgespalten waren, so blieb kein Zweifel mehr,
dass man hier die Reste von alten Mahlzeiten vor sich.
habe. Steenstrup nannte sie daher Kjoekkenmoeddin-
ger, Küchenabfälle oder Küchenkehrigt. Im Deutchen
würde der Ausdruck Küchen-Reste für diese Denkmale
28 Teh haha nh h b Mons.
rerkt, ei einem künstlichen Versuche, in
welchem das Wasser weniger als 16 p. m. Salz enthielt, die Austern
schnell abstarben. Ich will aber nicht unbemerkt lassen, dass einige
Austern-Züchter behaupten, wenn man ganz lich ite.
kónne man die Austern an geringeren Salz-Gehalt des Wassers ge-
wöhnen. Die Ostsee spricht nicht für diese Meinung.
o o er LL
der Vorzéit, die für die Geschichte der Menschheit
eine grosse Wichtigkeit erlangt haben, vielleicht am
passendsten sein. Diese Küchen-Reste sind als Denk-
male anhaltenden Aufenthaltes oder sehr häufiger
Wiederkehr von einer Anzahl Menschen zu betrach-
ten, da eilige von ihnen bis 10 Fuss Höhe und
über 1000 Fuss Länge, bei 100—200 Fuss Breite
haben. Die meisten freilich sind bedeutend kleiner.
Ausser den Schaalen von Austern (Ostrea edulis), die
den Haupt-Bestandtheil bilden, und andern Muscheln
und Schnecken, die noch jetzt gegessen werden, Car-
duna edule, Mytilus edulis, Littorina littorea, kommen
seltener die Schaalen von Venus palustra, Buccinum
reticulatum und undatum in diesen Küchen-Resten vor.
Von Säugethieren sind die Knochen vom Hirsch, Reh
und Schwein häufig, von einer Ochsen-Art, dem Bi-
ber und einer Robbe, dem Wolf, Fuchs, Luchs, Mar-
der, dér Katze und Fischotter seltener. Ausserdem
finden sich viele Fischknochen und einige von Vógeln
vor, unter denen aber das Huhn fehlt. Am wichtig-
sten für uns ist der Umstand, dass man in diesen
Küchen-Resten grobgearbeitetes Thongeschirr, sehr
einfache Stein - Werkzeuge und bearbeitete Knochen,
aber gar keine Arbeiten von Metall gefunden hat. Dar-
aus muss man schliessen, dass diese Küchen-Reste zu
einer Zeit angehüuft wurden, in der man entweder
überhaupt nicht, oder wenigstens in diesen Gegenden
nicht den Gebrauch der Metalle kannte. Sie gehóren
der sogenannten Stein-Periode der Menschheit an.
Dieser Umstand lehrt uns, dass in einer fernen
Vergangenheit, die freilich nicht genau bestimmt wer-
den kann, aber sicher über 2000 Jahr reichen muss,
gute Austern-Bünke der Ostsee bedeutend näher ka-
men als jetzt. Ich spreche diese Zahl nur aus als die
möglichst geringe, weil Caesar, so weit er auch kam,
Metall-Arbeiten schon in langem und sehr verbreite-
tem Gebrauche fand. Dünemark wurde zwar von den
Rómischen Heeren nicht erreicht, aber einige Kennt-
niss von der Cimbrischen Halbinsel war doch nach
Rom gedrungen, und es ist nicht glaublich, dass vom
Süden nicht Metallarbeiten bis dahin sollten vorge-
drungen gewesen sein. Ja es scheint aus andern Grün-
den, dass schon die vorhistorische, jedenfalls lange
vor Caesar erfolgte Einwanderung der Kelten in Eu-
ropa die Kunst, Metalle zu bearbeiten, mitbrachte.
Es könnten daher wohl seit der Zeit, in welcher diese
.-
des Sciences de Saint -Pétersbourg.
Küchen-Reste aufgehäuft wurden, drei, vier oder noch
mehr Jahrtausende verflossen sein.
Die Fundorte dieser Küchen-Reste sind für unsre
Zwecke wichtig, da es sich nicht annehmen lüsst, dass
jene Menschen, die auf der ersten Stufe der Cultur
standen, die Schaalthiere aus weiter Ferne herbei-
schleppten. Man hat sie auf der Nordküste von See-
land, besonders um den /sefjord, auf den Inseln Fünen,
Samsöe und Romsóe gefunden, ferner an den Küsten.
von Jütland, namentlich am Horsensfjord (Samsóe ge-
genüber), am Kolindsund, am Randersfjord, Mariager-
fjord und am Ziimfjord. Dass man sie vorherrschend
an Buchten und besonders an engen Einbachten (Fjor-
den) findet, nicht aber an offenen Küsten, lässt ver-
muthen, dass sie hier vom Meere weggespült sind,
wie dennsüberhaupt die graden Küsten Dänemarks
noch jetzt vom Meere benagt werden. Es ist also
höchst wahrscheinlich, dass die Zahl dieser Küchen-
Reste sehr viel grösser gewesen ist, und dass nur die-
jenigen sich erhalten haben, auf welche die zerstö-
rende Kraft des Meeres weniger wirken konnte").
Wo man diese Haufen etwas entfernt von dem
jetzigen Meeres-Ufer findet, da ist es deutlich, dass
das Land durch Anspülungen entweder aus Flüssen
oder aus dem Meere — in den Fjorden nämlich —
zugenommen hat. Tiefer im Innern des Landes kom-
men sie aber gar nicht vor. Es ist also auch nicht
daran zu denken, dass die Austern etwa von der
Westseite herübergebracht sein kónnten. Sicher fing
man diese Thiere in der nächsten Nähe. In manchen
Gegenden, namentlich an der Nordküste von Seeland,
findet man auch noch die alten Bünke, wahrscheinlich
auch an andern, worüber ich aber keine besondern
Anzeigen vorfinde. Von diesen Austern der Küchen-
Reste sah ich eine bedeutende Anzahl im antiquari-
schen Museum zu Kopenhagen. Sie sind keinesfeges
——— e
.29) Leider stosse ich hier so oft auf die Schwierigkeiten, welche
die Polyglottie Literatur I bringt. Der Dänischen Sprach
nicht máchtig, muss ich mich besonders auf Morlots: Etudes géolo-
gico-archéologiques verlassen. In diesem wird die Insel Möen ge-
nannt, In dem speciellen Berichte Oeversigt af k. d. Videns. fórh.
1854, p. 192 werden aber von dem Funde bei Möen nur Muschel-
Schaalen aber nicht Auster-Schaalen genannt. Ich glaube in Dä-
nemark von competenten Personen gehört zu haben, dass die Au-
stern auch damals nicht bis in die Ostsee reichten. Sind auf Möen
nicht Austern, sondern nur an
dere Muscheln gefunden, so gehen
die Beweise von dem ehemaligen Vorkommen der Austern grade |
bis an die drei Ausgänge,der Ostsee. Romsüe liegt mitten im gros-
sen Belt und ist der südlichste Punct.
dürftig zu nennen, sondern völlig ausgebildet und von
mittlerer Grösse.
Austern lebten also damals im ganzen Kattegat,
bis an die Ausgänge der Ostsee, ja wenn es richtig
wäre, dass man auch auf Möen dieselben Reste ge-
funden hat, sogar noch jenseits des grossen Belts;
indessen werden bei Móen nur Muscheln, nicht aus-
drücklich Austern genannt.
Eine Veränderung muss hervorgegangen sein; aber
welche? ist schwer zu entscheiden.
Dass die Austern selbst ihre Natur so weit verän-
dert hätten, um andere Lebensbedürfnisse für ihr Be-
stehen zu haben als vor einigen Jahrtausenden, wäre
eine Vermuthung, die sich durch nichts begründen
liesse.
Es bleibt daher nichts übrig als eine Veründerung
des Wohngebiets dieser Schaalthiere anzunehmen.
Da tritt denn zuvórderst die Frage uns entgegen:
Hat nicht der Salzgehalt im südlichen Theil des Kat-
tegat seit Ankunft der ersten Menschen sich wesent-
lich verändert? Ohne Zweifel ist das Baltische Meer
als ein Landsee zu betrachten, der mehr Zufluss von
Wasser erhält, als er durch Verdunstung verliert, der
also steigen musste bis er irgend wo einen Durch-
bruch in das allgemeine Meer sich bewirkte. Allein
ein Durchbruch dieser Art musste ziemlich bald, nach-
dem das umgebende Land aus den allgemeinen Flu-
then sich erhoben hatte, sich gebildet haben. Es ist
schwer glaublich, dass vor dem Durchbruche Men-
schen hier schon angesiedelt waren und viele Gene-
rationen hindurch lebten, wofür die zahlreichen Kü-
chen-Reste Zeugniss geben, und wobei die viel zahl-
reichern vom Meere zerstórten in Anschlag gebracht
werden müssen. Boll berechnet, dass, wenn man das
Ostsee- Becken als gefüllt annimmt, der fortgehende
Zufluss den es erhält, in 16 Jahren hinreichen würde,
die Dänische Küstenlinie, die nur 50 Fuss mittlere
Höhe hat; zu durchbrechen ^. Diese Berechnung ist
offenbar ganz unsicher, da man weder die Quantität
des zufliessenden Wassers, noch der Verdunstung
kennt, bei einer hemmenden Barriere es auch nicht
auf die mittlere, sondern auf die geringste Hóhe an-
kommt. Allein es ist auch gleichgültig, ob 16 oder
160 Jahre dazu erforderlich wären. Der Augenschein
30) Archiv des Vereins der Freunde der Naturgeschichte in
Mecklenburg. Heft 1, S. 36.
*
Bulletin de l'Académie Impériale
40
lehrt, dass der Zeitraum nur ein kurzer sein konnte,
und darin liegt die Unwahrscheinlichkeit, dass Men-
schen vor dem ersten Durchbruche hier angesiedelt
waren.
Allein es wáre móglich, dass das Baltische Becken
früher einen andern Erguss gehabt hätte als jetzt.
Anffallend genug ist es, dass die ältesten histori-
schen Nachrichten, die wir von der Cimbrischen
Halbinsel haben, von einer grossen Fluth sprechen.
Diese Nachrichten sind freilich sehr dunkel und un-
bestimmt und es ist nicht richtig, dass diese Fluth
Veranlassung zu der Wanderung derjenigen Cimbern
gab, welche von Marius im Jahre 101 v. Chr. be-
siegt wurden, wie Florus 2 Jahrhundert spüter
meint. Entweder erfolgte damals ein neuer Angriff
des Meeres auf das Land, oder Florus hat mit Un-
recht die ültern Nachrichten auf diese Wanderung
bezogen. Strabo nämlich berichtet, dass schon Eph o-
rus, der zur Zeit Alexanders des Grossen lebte,
von dieser Fluth spricht. Leider haben sich die Schrif-
ten des Ephorus nicht erhalten. Es müsste aber ein
gewaltiges Ereigniss gewesen sein, um die Kunde da-
mals bis nach Griechenland gelangen zu lassen.
Aber wenn dieser Durchbruch auch längere Zeit
vor Ephorus sich ereignet haben sollte, kann man
ihn doch nicht für ganz alt halten, wenn eine Nach-
richt davon nach Griechenland kommen konnte, und
leichter wäre es zu vermuthen, dass bis dahin die
Ostsee einen andern Abfluss gehabt habe. Nun hat
man wohl darauf hingewiesen, dass vom Finnischen
Meerbusen nach dem Weissen Meere hin nicht nur
sehr grosse Seen, der Ladoga und Onega und der
kleine #odla liegen und überhaupt nur niedriges Land
bis zum Weissen Meere sich findet, dass also hier ein
flacher Landstrich ist, der vielleicht einst die Ostsee
mit dem Weissen Meere verbunden hat. Die geringe
Erhebung dieses Landstriches mag im Allgemeinen
richtig seins wenn man nämlich nur an den Südufern
der grossen Landseen fortgeht, aber östlich vom Onega
hat Herr von Helmersen bedeutend erhöhte Granit-
Rücken gefunden und überhaupt sind bestimmtere An-
haltspunkte für die Annahme einer frühern Verbin-
dung mit dem Weissen Meere mir nicht bekannt, und
noch weniger irgend ein Anzeichen der Art, wie eine
solche Verbindung, wenn sie bestanden haben sollte,
aufgehoben wäre. Der silurische Kalk geht an der
Südgrenze des Ladoga Sees zu Tage und liegt so ho-
rizontal, dass er aus der langen Zeit seines Bestehens
keine Hebung nachweist. Da nun für eine Hemmung
der vermutheten Communication keine Anzeichen be-
kannt sind, so bewegt man sich in blossen Vermu-
thungen, wenn man eine solche ehemalige Verbindung
annimmt. : ,
Dagegen sind auf der entgegengesetzten Seite der
Ostsee, wo die jetzige Ansicht des Landes viel weni-
ger eine Verbindung derselben mit dem Ocean ver-
muthen lässt, mancherlei Beweise, dass nördlich von
Gothenburg die Ostsee und das Skagerak ehemals
einander viel nüher kamen als jetzt, vielleicht sogar
sich verbanden. Auf diese Anzeichen ist man viel
früher schon aufmerksam gewesen, als der Austern-
fang der alten Bewohner Dänemarks eine«Efklärung
verlangte. Bekanntlich haben schon vor mehr als ei-
nem Jahrhunderte Celsius, Linn& und Kalm ein
Sinken des Meeres an den Schwedischen Küsten be-
hauptet, andere und besonders L. v. Buch haben im
Anfange dieses Jahrhunderts erwiesen, dass nicht das
Meer abnimmt, sondern die Skandinavische Halbinsel
sich erhebt. In Folge der langen darauf gegründeten
Untersuchungen, besonders von Ly ell?*, hat sich ge-
funden, dass die Erhebung ungleich ist, und eine Ge-
gend nórdlich von Gothenburg besonders stark sich
erhoben haben muss, und sich noch erhebt. Bei Udde-
walla und Orust, nicht weit von der Norwegischen
Grenze, findet man grosse Lager von Schaalen solcher
Muscheln, wie sie noch jetzt im Skagerak und in der
Nordsee vorkommen, in gut erhaltenem Zustande bis
nördlich vom Wener-See und bis zu Höhen von mehr
als 200 Fuss. über dem Meere, d. h. bedeutend höher
als die Oberfläche des Wener-Sees, die nur 154 Schwed.
Fuss und einige Zoll über dem Meere steht. Auf der
andePn Seite hat man Ostsee- Muscheln auch weit
Lande gefunden, z. B. 15 Meilen nach WSW. von im
Stockholm an der südwestlichen Seite des Mälar-Sees.
Ähnliche Lager sind bei Stockholm, Gefle und
am Bottnischen Meerbusen gefunden. Man kann also
kaum bezweifeln, dass einst der Wener-See einen Theil
der Nordsee und der Mälar-See einen Theil der Ost-
see ausmachten. Worin auch der Grund dieser Erhe-
bung des Landes liegen mag, so muss er mit theil-
n DH à
31) Principles of geology. Deutsch: Grundzüge der Geologie.
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
42
weisen Senkungen gewechselt haben, denn man stiess | solche nähere Communication der Ost- und Nordsee
beim Graben des Kanals von Södertelje aus dem Mälar-
See grade in die Ostsee (südlich von Stockholm), in
einer Tiefe von 60 Fuss und unterhalb maritimer
Schichten, auf ein verfallenes hölzernes Häuschen,
vermuthlich eine Fischerhütte mit den Spuren eines
Heerdes und auf Reste von Böten. Hier scheint also
der Boden seit der Ansiedelung von Menschen sich
um mehr als 60 Fuss gesenkt und dann wieder erho-
ben zu haben. Im Allgemeinen findet aber doch eine
Erhebung statt, denn diese ist an vielen Punkten, be-
sonders zwischen dem 58. und 60. Breiten-Grade
nachgewiesen, geht aber am Bottnischen Busen wei-
ter nach Norden. Schonen dagegen senkt sich nach
Nilson’s Beobachtungen. Es scheint daher keines-
weges eine gewagte Vermuthung, dass in vorhistori-
scher Zeit hier eine Verbindung beider Meere be-
stand. Nachgewiesen ist eine solche, so viel ich weiss,
zwischen beiden genannten Seen noch nicht, aber auf-
fallend bleibt, dass schon beim Auftauchen der nor-
dischen Geschichte hier eine Völkerscheide bestanden
zu haben scheint, und dass die ältesten Nachrichten,
Scandia oder Scanzia, das jetzige Schonen, mit den
angrenzenden Provinzen, als Insel darstellen. Ptole-
maeus hat‘ bekanntlich in seiner. geographischen
Übersicht überall Längen und Breiten angegeben, die
zwar nicht beweisend sind, da sie nicht auf wirklichen
Beobachtungen, sondern ohne Zweifel auf den Karten
ruhten, die er vor sich hatte. Wenn man nach sei-
nen Angaben die von ihm genannten Länder und In-
seln zeichnet, so erscheint Scandia als ansehnliche
Insel, östlich von der Cimbrischen Halbinsel, zwi-
schen beiden sind drei kleinere Inseln”). Ergoss sich
ehemals die Ostsee nördlich von Gothenburg un-
mittelbar in den Skagerak, so war die Verbindung
mit der Nordsee unmittelbarer und das Wasser konnte
nicht so in seinem Salzgehalte diluirt werden als jetzt
im untern Theile des Kattegat, der damals dem Ab-
flusse mehr zur Seite geblieben wäre. Wurde aber
` der Abfluss in der Gegend des Wener-Sees gemindert
oder ganz gehemmt, durch Aufsteigen des Bodens,
so wurden Durchbrüche in der Gegend wo jetzt die
Dänischen Inseln sind, die vielleicht einst ein Conti-
nuum bildeten, nothwendig. — Aber wann mag eine
nn M A ne
32) Vergl. z. B. Tabulae geographicae Claudii Ptolemaei ad
mentem autoris restitutae et emendatae per Gerardum Mercatorem.
-
bestanden haben? Aus den neuesten Vorgüngen hat
Lyell geschlossen, dass bei Uddewalla die Erhóhung
des Bodens jetzt ungeführ vier Fuss in einem Jahr-
hunderte betrügt. Nimmt man an, dass diese Verün-
derung eine gleichmässige war, so wären 5000 Jahre
nóthig gewesen, um die am meisten gehobenen Mu-
scheln auf die Hóhe zu bringen, auf der sie sich jetzt
befinden. Eine solche Gleichmässigkeit ist aber durch-
aus nicht nothwendig, sondern hóchst unwahrschein-
lich. Derselbe Grund, der die Erhebung des Landes
zwischen 58 und 60? noch bewirkt, vielleicht irgend
eine Veründerung in den innern Temperatur-V erhált-
nissen des Erdkörpers, wird früher stärker gewirkt
haben als jetzt. Ein eigenthümlicher Umstand, der
darin besteht, dass im Wener-See das ganze Jahr
hindurch Lachse leben, lässt mich vermuthen, dass,
einmal wenigstens, die Erhebung des Bodens hier sehr
rasch in bedeutendem Maassstabe erfolgte. Diese Fi-
sche pflegen immer vor der Laichzeit gegen den Strom
zu ziehen, so weit sie können, nach dem Laichen aber
mit dem Strome zu gehen, oder von ihm sich treiben
zu lassen bis ins Meer, wo sie den Winter zubringen.
Ist im Flusse ein Wasserfall, den sie im Aufsteigen
nicht überwinden können, so drängen sie zwar gegen
ihn an, aber wenn er zu bedeutend ist, um übersprun-
gen werden zu können, so finden sich auch oben nie
Lachse. Von dieser ganz allgemeinen Regel macht
der Wener-See eine Ausnahme. Dieser See hat seinen
Abfluss durch die Gótha-Elf, in welchem der mäch-
tige Trolhätta-Fall sich befindet, den sicher kein Fisch
überwinden kann und den auch kein grösserer Fisch
ohne zerschlagen zu werden, herabgehen könnte, denn
das Wasser bricht sich in mehreren Absätzen fürch-
terlich an den Felsen. Es ist mir daher wahrscheinlich,
dass die Landeserhebung, welche den Wasserfall er-
zeugte, nicht ganz langsam sich gebildet hat, sondern
sehr rasch zu einer Zeit als die Lachse sich in den
obern Zuflüssen des Sees befanden; dass sie sich nun
vom Meere abgeschnitten sahen und an das süsse Was-
ser des Sees auch im Winter gewöhnt haben *).
.83) Die Erhebung Skandinaviens wird jetzt in allen geologischen
Werken besprochen. Die Darstellung L yell’s zeichnet sich immer
noch durch Reichthum und Gedrängtheit der Thatsachen aus, wenn
auch Einzelnes durch neuere Beobachtungen sich etwas anders ge-
stalten sollte. So machen die Untersuchungen im nördlichen Nor-
wegen die Erhebung in höheren Breiten, von Drontheim an, mehr
Bulletin de l'Académie Impériale
44
Waren zuweilen raschere und stärkere Erhebun-
gen, so ist auch kein Grund, die Muschel-Schaalen,
die in der bezeichneten Gegend auf dem Trocknen
und in bedeutenden Hóhen liegen, für so alt zu hal-
ten, als sie sein müssten, wenn die Erhebung des Bo-
dens gleichmässig 4 Fuss in einem Jahrhunderte be-
tragen hätte. In der That haben diese Muscheln, von
denen ich eine bedeutende Anzahl besitze, nicht das
Ansehen, als ob sie 5000 Jahre der Verwitterung
ausgesetzt gewesen würen.
Indessen ist es nur ein Versuch, den ehemaligen
grósseren Salz-Gehalt des Kattegats zu erklüren, wenn
wir es als möglich oder wahrscheinlich zu erweisen
i zweifelhaft, und lassen sie wenigstens als höchst Weer eren
m Verlaufe mehrerer Jahrhunderte ersche ifen. Es wird dadurch
einer ehem maligen
Verbindung beider Meere durch den Mälar- und Wener-See ist mir
nichts bekannt, da aber nach Zeitungsnachrichten eine Eisenbahn
n Örebro Se? Westen angelegt werden soll, so wird sich bald
Gelegenheit zu Durchschnitten in den obersten Schichten finden,
und zu beobachten, ob sie irgend Anzeichen einer solchen Verbin-
an zeigen. Die Uberzeuguug, dass das Vorkommen der Lachse
ener-See eine sohr rasche > Erhebung Ee macht, wo-
grosse entstanden wäre,
habe ich ganz zu verantworten. Sie gründet sich auf Bifahrungen,
die zu beweisen scheinen, dass zurückkehrende Lachse Wasserfälle
scheuen und, um sie zu vermeiden, i im süssen Wasser bleiben. Auf
das Verbleiben der Lachse im Wener-See fussend schlug ich der
Regierung vor, den Versuch zu machen, Lach, Arten in den Peipus-
See zu versetzen. „Der Peipus-See hat seinen Abfluss durch die Na-
Ass in = Finnischen Meerbusen. Die Narowa bildet aber ober-
halb Narwa einen Wasserfall, den die Lachse nicht ere
konnen, Es kam auf den Versuch an, ob sie ihn auch er Heim-
kehr ins Meer vermeiden würden. Im Herbst 1852 vH dis An-
se, wie sie in der Ostsee gewöhnlich sind, und eine zweite
kleinere Art ohne rothe Flecken, die ich für S. Trutta L. halte, ob-
Cire man jetzt, nachdem Nilsson erklärt hat, dass er nicht wisse,
was S. L. sei, gar nicht mehr weiss, wie me an die Lachse be-
nenn l Leider sind von beiden Arten, trotz ergangenen Ver-
botes, bed Individuen weggefischt, worüber re Nachrichten
vorliegen. Aber diese Nachrichten d dass die
chse wenigstens bis ins 4te Jahr
haben sie sich auch fortgepflanzt, Sorba ich jedoch keine zuver-
pee iion habe. Sicher ist aber, dass die kleinere Art, also
eimisch geworden ist und sich bedeutend vermehrt
haie ed gn ferner, dass von den Serie Lachsen mehrere
einige Jahre im See geblieben waren. us nicht
a. dass sie nicht wie Holzblöcke er dem Laichen vom
asser sich treiben lassen, sondern die Gefahr des Wasserfalls
vnde Woran sie ihn erkenne: n mügen, bevor sie von ihm er-
griffen werden, ist mir ein Rüthsel
Die Nachrichten der Phônicier : vom Bernsteinlande .kbonen
türlich nicht als Beweis dienen, dass eine oder mehrere der pred
Sie hátten durch
gen Einfahrten in die Ostsee damals bestanden.
den Wener-See eingefahren sein können. Allein Sehóning findet
es überhaupt wahrscheinlicher, dass sie nur in Britannien vom
Berstein-Lande hórten, und dort den Berustein eintauschten.
"meega
suchten, dass ehemals viel hóher im Norden eine un-
mittelbare Verbindung der Ostsee mit der Nordsee
bestand. Erwiesen ist nur, dass der Mälar-See zum
Bereiche der Ostsee und idi Wener-See zum Bereiche
der Nordsee gehörte. Zwischen ihnen würden, bei der
angenommenen Verbindung, die Wasser sich gemischt
haben, und das Kattegat konnte salzreicher sein.
Die Verbindung, wenn sie bestand, ist nicht durch den
Weiter-See zu suchen, dessen Wasser-Spiegel jetzt 308
Schwed. Fuss über dem Meere steht. Zwischen Ore-
bro und dem Wener-See, wo jetzt eine Eisenbahn an-
gelegt wird, würde man die Bestütigung oder Wider-
legung dieser hypothetischen Verbindung zu suchen
haben. Ich habe überhaupt nur auf die Möglichkeit
hinweisen wollen, bin aber weit davon entfernt, diese
geologische Veründerung für erwiesen anzunehmen,
Auch springt in die Augen, dass die Karten des Pto-
lemaeus für eine solche Vermuthung nicht erweisend
sind, grade weil sie beiderlei Durchgünge anzeigen.
Man müsste denn annehmen, dass die geringe Aus-
dehnung von Scandia nach Norden zu einer Zeit ge-
zeichnet wäre, als der frühere Ausfluss bestand, und
dass nachher die neuen Durchbrüche dazu gezeichnet
wären — eine etwas gezwungene Erklärung. Auch
ist die Sage von der Cimbrischen Fluth sehr unsicher.
Zu dieser Überzeugung bringt mich nicht etwa
Strabo, der die Sage, eine Meeres-Fluth habe die
Cimbern vertrieben, lächerlich findet, da die Meeres-
Fluth im Ocean regelmässig 2 Mal tüglich eintrete.
Mir scheint vielmehr die Ansicht Strab o's lächerlich,
da er meint, dass die Flucht eines Küstenvolkes vor
Meeres-Einbrüchen auf die regelmässige Fluth zu be-
ziehen sei. Aber wichtig scheint mir die Meinung,
die der gelehrte Schóning in seiner Kritik der Nach-
richten der Griechen und Rómer vom Norden vor-
trägt. Da die älteren Nachrichten nur sagen, dass
die Cimbern nórdlich von der Elbe wohnten, so meint
Schóning, könne das Meer gegen den Winkel zwi-
schen Dänemark und der Elbe vorgedrungen sein,
wo in der That das Meer bis jetzt noch Fortschritte
macht, und die Inseln nur Reste früher viel ausge-
„| dehnterer Länder-Massen sind?*. Helgoland sowohl
als die Inseln an der Westküste Sehleswigs haben s0-
34) Deutsch findet sich Schöst ings en = gründlic che e
beit e caca À in Schl praris Allgemeine nordische keram
1771. `
45
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
46
ger in den letzten Jahrhunderten bedeutend an Um-
fang verloren.
Die Boden-Schwankungen dieser Gegenden lassen
aber noch eine andere Erklärung des frühern grössern
Salz-Gehaltes im Kattegat zu, ohne Annahme einer
mehr nordischen Verbindung mit der Ostsee. Nach
den Beobachtungen des Herrn Professor Forchham-
mer, der seinem Vaterlande so viele und lehrreiche
Untersuchungen gewidmet hat, scheint es, dass ein
Theil Jütlands und der Dänischen Inseln sich langsam
etwas erhebt, namentlich das Land, das nördlich von
einer Linie liegt, die westlich vom Missenfjord be-
ginnt und südöstlich bis zur Südspitze von Möen ver-
läuft. Man findet nördlich von dieser Gegend Moore,
deren Boden aus Strand-Grus mit Meeres- Muscheln
besteht. Man hat sogar in einem Moore bei Eskjän,
weit im Lande Anker und ein Boot gefunden. Nach
diesen Andeutungen könnte der Liimfjord ehemals die
Grenze des Landes gewesen sein, die Verbindung des
Kattegat mit der Nordsee wäre eine breitere gewesen,
der Salz-Gehalt also ein grösserer und die Einwir-
kung der Ostsee weniger merklich.
Eine dritte Erklärung für den grösseren Salz-Ge-
halt des Kattegat zur Zeit seiner ersten Anwohner,
könnte man darin suchen, dass die Ostsee früher salz-
reicher war, also auch das Wasser des Kattegat we-
niger diluirte. In der That kann man kaum bezweifeln,
dass alle grösseren Wasserbecken nach der Erhebung
des umgebenden Landes mit Meerwasser gefüllt wa-
ren, das nur allmählich mit süssem Wasser ersetzt
wurde, wenn sie starken Zu- und Abfluss von frischem
Wasser hatten und gleichsam ausgesüsst wurden.
Noch neuerlichst hat Babinet diese Ansicht in der
Pariser Akademie verfochten, und ich gestehe, dass
sie mir sehr begründet scheint. Es ist zwar be-
denklich anzunehmen, dass zur Zeit der Ansiedelung
Von Menschen auf den Dänischen Inseln die Ost-
See noch mit sehr starkem Salz-Gehalt ausströmte,
wenn die Ausmündungen ganz die jetzigen waren.
Allein bedenkt man, dass die Zuflüsse der Ostsee nach
dem Auftauchen aus dem Meere noch Jahrhunderte,
vielleicht Jahrtausende hindurch, wohl selbst salzhal-
tig waren, dass überhaupt der Ausfluss des gemisch-
ten Wassers nur gering ist, so wird man es nicht
ganz unwahrscheinlich finden, dass ein sehr langer
Zeitraum vergehen musste, bis der jetzige Zustand
sich entwickelt hatte.
Allein es wäre endlich auch möglich, dass nicht
die Abnahme des Salz-Gehaltes im Wasser, sondern
eine andere Veränderung entweder für sich allein,
oder vielleicht in Verbindung mit andern Verän-
derungen das Gedeihen der Austern im südlichen
Theile des Kattegat gehemmt hätte, — etwa die Ab-
nahme der Wärme. Man kann sich nicht mehr der
Überzeugung entziehen, wie ich glaube, dass auch in
der Tertiärzeit, ganz abgesehen also von sehr alten
Perioden, wie etwa der Kohlenperiode, die Wärme in
den nördlichen Gegenden abgenommen hat und noch
abnimmt, wenn auch so langsam, dass unsere Ther-
mometer-Messungen, die kaum 150 Jahre alt sind,
sie nicht mit Bestimmtheit nachweisen. Herr Prof.
Goeppert, der gründliche Kenner der vorweltlichen
Vegetation, hat ganz neuerlich unserer Akademie eine
Abhandlung «Über die Tertiär-Flora der Polar-Ge-
genden» eingesendet, in der er aus vielen arktischen
Gegenden das ehemalige Gedeihen von Pflanzenformen
wärmerer Gegenden nachweist. Diese Nachweisung
ist keinesweges ganz neu, wofür der Verfasser sie auch
nicht ausgiebt, die fossilen Thiere haben dasselbe
schon lange bezeugt. Allein diese Zeugnisse scheinen
zu unserer Zeit besonders beachtenswerth, weil man
wenigstens die Formationen, die man Diluvium nennt,
nicht mehr vor die Existenz des Menschengeschlechts
setzen kann. Der Mensch hat also einen nicht unbe-
deutenden Theil des Abkühlung-Processes erlebt. Da
müssen wir uns denn wohl sagen, die ersten Bewoh-
ner Dänemarks fanden vor mehreren Jahrtausenden
ein wärmeres Klima vor. Jetzt bedecken sich, zwar
nur ‚selten, aber doch zuweilen, die drei Ausgänge
der Ostsee mit Eis, und auch ein Theil des Kattegat.
Der Jsefjord hat, wie man vermuthen muss, doch
wohl seinen Namen daher, dass er sich gewóhnlich
mit Eis bedeckt. Kam das auch vor, als in der Stein-
Periode die ersten Ansiedler hier Austern suchten?
Welchen Einfluss ein breiter Eisrand auf die Austern
hat, wissen wir nicht. Jedenfalls beschwert er das
Athmen. Fische halten lüngere Zeit unter einer Eis-
decke aus, allein so wie ein Loch in die Eisdecke ge-
hauen ist, so sieht man sie dahin ziehen, wo jetzt
erneuter Luftwechsel ist. Steht bei geringem Wasser-
vorrath die Eisdecke lange, so ersticken die Fische.
47
Bulletin de l'Académie Imperiale
48
Man pflegt dann zu sagen sie seien ausgefroren. Un-
sere nordischen Süsswasser-Mollusken verkriechen.
sich, so viel ich weiss, in den Schlamm, und werden
da im Winterschlafe der Athmung wenig bedürfen.
Die Auster kann sich nieht verkriechen wie unsere
Unionen und Anodonten, kann auch nicht, wie die
Fische, entfliehen und eine bessere Stelle suchen,
wenn das Wasser am Orte ihres Aufenthaltes mit
Kohlensáure überfüllt ist.
(Schluss und Karte folgen.)
Neue Säugethier-Arten aus Ost-Sibirien.
von Gustav Radde. (Lu le 10 mai 1861.)
Die Materialien, welche im Süden von Ost-Sibirien
gesammelt wurden, woselbst ich im Auftrage der Kai-
serlichen Geographischen Gesellschaft von 1855 an
bis 1859 incl. naturhistorische Reisen machte, sind
seit meiner Rückkehr nach Petersburg bereits ganz,
oder doch theilweise einer genauen, wissenschaftlichen
Untersuchung und Bestimmung unterworfen worden,
und werden die Resultate dieser Arbeiten nach und
nach in einem umfassenderen Reisewerke der Öffent-
lichkeit übergeben werden. — Da die Herausgabe
dieses Werkes aber nur langsam vor sich gehen kann,
so wird es ebensowohl im Interesse der Sache, wie
in dem des Autors liegen, die als neu erkannten
Thiere und Pflanzen hier in aller Kürze zu bespre-
chen, sie mit Diagnosen und kurzen Beschreibungen,
sowie auch mit Namen zu versehen und auf diese
Weise den Vertausch der Doubletten ohne Nachtheil
für die Kaiserliche Akademie der Wissenschaften und
ohne Zurücksetzung der Priorität des Son zu er-
möglichen.
Indem ich also in Ee alle von mir erbeu-
teten Säugethiere Ost-Sibiriens nenne, und zugleich
diejenigen (deren Namen in Cursiv- Schrift gedruckt)
aufnehme, über welche ich nur erkundigen konnte, dass |
sie im Süden Sibiriens nicht vorkümen; gehe ich bei
den wenigen neuen Arten specieller auf eine kurze
Charakteristik ein, füge daran eine gedrängte Be-
schreibung, sowie einige Daten über das Vorkommen,
verweise aber, was die detaillirte Behandlung dersel-
ben ütbélangk: auf mein Reisewerk dessen erster
Band gegen das Ende dieses Jahres die geg ver-
lässt.
E. Carnivora. em.
1. Ursus arctos L.
2. Ursus tibetanus Fr. Cuv.
Wagner.
Meles Taxus Schreb.
Gulo borealis Nilss.
Mustela flavigula Bodd.
Mustela Zibellina L.
Mustela Putorius L. vart. Eversmannii Licht.
Mustela sibirica Pall.
. Mustela alpina Gebl.
10. Mustela Erminea L.
11. Mustela vulgaris Briss.
12. Lutra vulgaris Erxl.
13. Canis Lupus L.
14. Canis alpinus Pall.
15. Canis Vulpes L.
16. Canis Corsac L.
17. Canis procyonoides Gray.
18. Canis familiaris vart.
19. Felis Lynx L.
20. Felis Tigris L.
21. Felis Irbis Müll. — 2.
22. Felis Manul Pall.
23. Felis undata Desm. ')— F. minuta Tem. = Felis
javanensis Horsf. — F. sumatrana Horsf.
Felis domestica Briss.
Ursus torquatus
änt Se
eo
24.
IX. Insectivora.,
25.
26.
27.
28.
29.
30.
31.
Talpa europaea L. i] |
Talpa Wogura Temm’). "
Erinaceus europaeus L.
Erinaceus auritus Pall.
Sorex (Crossopus) fodiens Pall.
Sorex vulgaris L. `
Sorex pygmaeus Laxm.
DR. Chiroptera.
Plecotus auritus b.
Vesperugo borealis Nilss.
Vespertilio Daubentonii Leisl.
32.
33.
34.
1) Diese Art wurde duh Herrn D' Holtermann aus Konstan-
tinofka (unterhalb der Dseja-Mündung) der Akademie zugesendet,
und bereits in diesem Bulletin von Herrn L. v. Schrenck be-
PS en.
2) Durch Herrn s MIR vom | obern Ussuri eingesendet;
vergl. dieses Bulletin S. 545 —
49
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
50
35. Vespertilio mystacinus Leisl.
36. Vespertilio Nattereri Kuhl: aus dem óstlichen Sa-
jan, war bis jetzt aus Sibirien noch nicht bekannt
geworden.
IV. Glires,
37. Pteromys volans L.
38. Sciurus vulgaris L.
39. Tamias striatus L.
40. Spermophilus Eversmanni Brandt.
41. Sp phi i
pra concolor, cinereo-flavescens, fusco-adspersus;
subtus pallide flavicans, gutture albo, cauda plan-
tis duplo longiore, plana, subdisticha, apice fere
cristata unguibus nigris mediocribus.
Diese Art wurde von Pallas, wie auch andere
Zieselmáuse, nur als eine Farbenvarietüt seiner Mus
‚Citillus erwähnt, zugleich aber ihr Vorkommen sehr
genau (Novae spec. Quadrp. e. glir. ordine p. 123)
angegeben. Auf die wenigen Worte hin, welche Pal-
las über sie an citirter Stelle notirte, trennte sie H.
Akad. v. Brandt in seinen: Observations sur les dif-
férentes espéces de Sousliks de Russie, suivies de re-
marques sur l'arrangement et la distribution géogra-
phique .du genre Spermophilus etc. Bulletin de la
Classe phys.-math. de l'Académie Impériale des scien-
ces de St.-Pétersb. T. II, p. 379 von Spermophilus
Citillus und stellte sie unter dem Namen Sp. dauri-
, Cus, als eine fragliche, russische Art auf. Eine Suite
von 9 Exemplaren, welche ich aus der hohen Gobi,
südlich vom Tarei-nor mitbrachte, bestätigt die art-
liche Selbstständigkeit dieser Thiere und wurde der
von Herrn v. Brandt bereits gewählte Name den-
selben gelassen. Sp. dauricus Brandt ist ein Hoch-
steppenthier, welches entschieden von der Fauna des
waldbedeckten Dauriens, wie auch von der Baikal-
und Amur-Fauna auszuschliessen ist. Dieser Ziesel
kommt nicht häufig vor, wenigstens ist er in den
mongolischen Gränzländern Sibiriens noch recht sel-
ten. — Die Mongolen nennen ihn Urké.
12. Spermophilus sp.? Bei Irkutsk einmal erlegt,
aber nicht mitgebracht, hatte mit der gemeinen
Zieselmaus (S. Citillus) grosse Ähnlichkeit.
43. Arctomys Bobac Schreb.
44. Arctomys sp. :
Tome IV. -
Mo. Bot. Garden,
189 Is
Brandt. Sp. su- |
Wurde mir einmal aus den Bauntischen Gebirgen
| lebendig gebracht, leider aber nicht erhandelt; da
ich später selbst diese Gebirge zu besuchen gedachte,
dies aber unterbleiben musste. Soll dort ein alpiner
Bewohner sein, und hatte mit dem Bobac nur gleiche
Grösse, in der Färbung wich er durch den Mangel
der dunklen Scheitelfläche und durch das gleichför-
mige Grau seiner Körperhaare vom Bobac ganz ab.
45. Dipus Jaculus Pall. vart. mongolica.
Diese Varietät stammt aus der hohen Gobi, steht
dem .D. decumanus Licht. am fernsten, durch die
Körpergrösse nähert er sich dem Dip. spiculum Licht.,
durch die Ohrenlänge dem Dip. vexillaris Eversm.
Die Vertheilung von weiss und schwarz auf der Be-
haarung des'Schwanzendes ist sehr variabel. Übri-
gens erklürt Herr v. Brandt nach umfassenden Ma-
terialien alle 3 Arten nur für Spielarten des Dipus
Jaculus.
46. Sminthus vagus Pall.
47. Cricetus songarus Pall.
48. Cricetus furunculus Pall.
49. Mus decumanus Pall.
50. Mus Caraco Pall.
51. Mus musculus L.
. Mus sylvaticus L.
. Mus agrarius Pall.
. Mus minutus Pall.
5. Arvicola amphibius L.
. Arvicola rufocanus Sund.
Arvicola rutilus Pall.
. Arvicola (Hypudaeus) russatus n. sp.
Arv. (Hyp.) magnitudine muris musculi, capite
. dorsoque intense rufescente-fulvis. Cauda tenui,
dense pilosa, tertiam partem corporis subaequante,
supra tota fulva, pilis albis intermixtis, infra di-
lute ochraeacea. ;
Nach einem Exemplar ih Spiritus aus dem östli-
chen Sajan aufgestellt. Die kleinste der sibirischen
Wühlmäuse. Im Gebisse unterscheidet der letzte Bak-
kenzahn im Oberkiefer diese Art am prägnantesten
von den nahestehenden Ar. rutilus Pall. und Ar. ru-
focanus Sund. Die Schmelzründer dieses Zahnes bil-
den spitze Sicheln und sind so gestellt, dass ihre
Concavitäten nicht zum Rachengrunde, sondern zum
vorderen Mundrande gekehrt sind.
4
51
Bulletin de l’Académie Impériale
-
22
59. Arvicola oeconomus Pall.
60. Arvicola obscurus Eversm.
61. Arvicola gregalis Pall.
62. Arvicola arvalis Pall.
63. Arvicola mongolicus n. sp.
Arv. magnitudine supra Arv. arvalem, auriculis
majusculis, fere nudis, dorso fusco, pilis nigris
intermixtis, lateribus saturate flavicante-brunneis;
subtus cinero-flavescens, cauda corporis partem
tertiam subaequante, tenui, praeter tractum su-
pra fuscum, flavo-albida.
Nach einem Exemplare vom Tarei-nor pufpestelli
Steht dem áusseren Baue nach, wie namentlich auch
durch das Gebiss, nahe zur Arv. saxatilis Pall. und
Arv. campestris Blas., differirt aber zu stark in der
Schwanzlänge. Diese beträgt nicht ganz '⁄, der Kör-
perlänge, überragt den gestreckten Hinterfuss nicht
ganz um eine Sohlenlänge.
64. Arvicola macrotis n. sp.
Arv. auriculis longitudine capitis dimidia, rotun-
datis, latis, vellere densissimo, dorso cinereo-fla-
vescente, pilis longioribus nigris intermixtis; ven-
tre albo. Cauda cylindrica, brevis, apice obtusa,
corporis partem quartem subaequans, alba; pilis
ita vestita, ut annuli non appareant. Mystacés
albi, capite longiores.
Ist ein alpiner Bewohner des óstlichen Sajan, der
sich durch grosse Ohren und kurzen stumpfen Schwanz
und de Jangen weissen Schnurrborsten auszeichnet,
im Colorit der Hausmaus recht nahe kommt, aber
einen sehr dichten, hohen Pelz trägt. Im Gebisse
fällt die stumpf-dreieckige vorderste Schmelzschlinge
des ersten unteren Backenzahnes auf, die seitlich
mehr oder weniger stark zu einer stumpfen Zacke
‚ausgezogen ist. — Der auffallend kurze Schwanz lässt
es nicht zu, diese Art der Mus alliarius Pall. zu ver-
einen, mit welcher sie im Übrigen manches Überein-
stimmende besitzt. Wurdé nach 2 Exempl. in Spiri-
tus, die bei den Graphitwerken des Herrn Alibert
in einer Hóhe von 7350' über dem Meere gefangen
sind, aufgestellt.
65. Arvicola (Hypudaeus) Brandtii n. sp.
Arv.(H yp.) auriculis vellere paululum longiori-
bus, palmis pentadactylis, plantis nudis; supra fla-
ees a
vicans, leviter cinereo-indutus, pilis nigris, elon-
gatis intermixtis, cauda brevi.
Das oberflächliche, erste Ansehen dieser Art,
welche ganz ausschliesslich der hohen Gobi angehört,
dürfte sie leicht mit dem Hypudaeus migratorius Licht.
Georychus luteus Eversm. verwechseln lassen, von
welcher sie jedoch ganz verschieden ist. Die haupt-
sächlichen Differenzen beider Wühlmäuse, von denen
der Hyp. migratorius Licht. die westlich asiatische
Steppenform, der Hyp. Brandtii aber die entspre-
chende ostasiatische Steppenform zu sein scheint, lie-
gen in der Spaltung der Oberlippe, in der Form und
Entwickelung des äusseren Ohres, in den Knorpelge-
schwülsten und der Behaarung der Fusssohlen, sowie
in der relativen Schwanzlänge. Der Eversmann’sche
Georychus luteus ist seinem Fussbau nach ein Lem-
ming, unsere Species steht zumal in der Sohlenbehaa-
rung den Wühlmäusen nahe. Die Oberlippe des H.
Brandtii ist bis zur Nase gespalten, bei dem H. migra-
torius Licht. hingegen bleibt '/, — Lë ihrer Hóhe un-
ter der Nase verwachsen. Das Ohr des H. migrato-
rius ist ganz kurz, so dass sein niedriger Rand wenig
die Kórperhaut überragt und vom Pelze ganz ver-
deckt wird, auch ist es fast kreisrund. Bei unserer
Art hingegen erreicht das Ohr eine doppelt so grosse
Hóhe, als am H. migratorius, ist elliptisch, am Grunde
zusammengezogen und besitzt eine Klappe, die den
Gehórgang nicht ganz verschliesst. Im Gebisse wei-
chen beide Arten in der letzten Schlinge des hinter-
sten, oberen Backenzahnes ab, welche bei H. Brandtii
3 Zackungen, bei H. migratorins nur 2 besitzt.
Hyp. Brandtii ist eine den kahlen Hochsteppen der
hohen Gobi nur angehórende Species, deren gemein-
same Wanderungen in so grossartiger Weise zu ge-
wissen Zeiten stattfinden , dass sie den Mongolen
durchweg bekannt ist und von ihnen den Namen Obi
erhalten hat.
Diese Art wurde nach 31 Bälgen und 3 Exempla-
ren in Spiritus aufgestellt, die alle am Südende des
Tarei-nor im Jahre 1856 erbeutet wurden.
66. Siphneus Aspalax Pall.
67. Castor Fiber L. —
68. Lepus variabilis Pall.
69. Lepus Tolai Pall.
70. Lepus mandshurieus n. sp.
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
54
Lep. aestate hiemeque colore invariabili, magni-
tudine Leporis Tolai, sed cauda minore, supra
griseo -flavescente, subtus pallide cinereo- flaves-
cente, auriculis capite brevioribus, latis, apicibus
rotundatis, nigris; demidia pars externa densis-
sime pilis elongatis cinnamomeis tecta; vellere
dorsi plus minusve nigro-variegato, pilis durius-
culis flavo-nigroque annulatis, apicibus nigris;
ventre, abdomineque albo. Pectus pallide cine-
reo-flavescens, mentum sordide albicans, nucha
et fascia longitudinalis in medio colli dilute cin-
namomea.
Dieser Hase gehórt dem mittleren Amurlaufe und
dem Ussuri-Gebiete (wenigstens einem Theile dessel-
ben) an, und wurde im Winter 1857 — 58 von mir
im Bureja-Gebirge erbeutet. Die spätern, vervollstän-
digenden Materialien, welche durch die Herren Ma-
ximowicz und Maack der Akademie zugestellt wur-
den, erlaubten ein besseres Eingehen in die artlichen
Unterschiede dieses Thieres. Es ist dieses derjenige
Hase, über welchen Herr L. v. Schrenck im Bulletin
der phys.-mathemat. Classe der Akademie (Bd. II,
p. 597 u. f.) bereits Mittheilungen machte, und ihn
bis auf Weiteres (da die Sammlung des Herrn Maxi.
mowicz noch nicht angelangt war) zum Lep. bra-
chyurus Temm. zog; da dieser die nächste östliche
Hasenart ist, welche auf Japan lebt, und es somit vom |
z00l.-geogr. Standpunkte aus wahrscheinlich war, dass
diese Art, wie andere japanische, auch auf dem Con-
tinente vorkomme. — Indessen bieten die mir vorlie-
genden Thiere so viel Abweichendes nicht allein von
dieser japanischen, noch sehr ungenügend gekann-
ten Art, sondern sie weichen auch von den aus In-
dien uns bekannt gewordenen Hasenspecies (L. his-
pidus Pears., L. sinensis Gray, L. tibetanus Watr.,
L. macrotus Boim, L. ruficaudatus Is. Geoff. md
L. nigricollis Fr. Cur.) ganz ab, und nur der ame-
rikanische Lep. Audubonii Baird steht ihnen nahe.
Die äusseren Charaktere sind in der Diagnose genug-
sam angedeutet, schwerer ist es im Schädelbau durch-
greifende Unterscheidungsmerkmale zu finden. Im
Schädelbau schliesst sich Lep. mandshuricus zunächst
an Lep. Tolai, hat aber einen viel stärkeren Unter-
kiefer. Die Paproci Fortsütze sind stark ver- |
schmälert und etwas aufgetrieben. Vergleichende
Maasse werden im grösseren Werke von dieser, wie
| von den meisten andern dort besprochenen Arten ge-
geben werden. Dieser Hase wählt sich gern die hoh-
len, umgestürzten Stämme zum Aufenthaltsorte, und
ist ein Waldbewohner.
71. Lagomys alpinus Pall. `
72. Lagomys Ogotona Pall. Liegt in 35 Exempl. vom
Tarei-nor (Hohe Gobi) vor.
73. Lagomys hyperboreus Pall.
V. Pachidermata,
74. Sus scrofa L.
VI. Ruminantia,
. Camelus bactrianus L.
. Aegoceros (Ovis) Argali Pall.
7. Aegoceros (Ovis) montanus Desm.
78. Aegoceros (Ovis) aries L.
. Aegoceros (Capra) sibiricus Meyer, wurde in 11
Exempl. mitgebracht, welche die verschiedenen
Altersstadien und die damit im Zusammenhange
stehenden Kleiderabänderungen repräsentiren,
ausserdem enthielt diese Suite auch die Verschie-
denheiten der Kleider, welche durch die Jahres-
zeiten bedingt werden.
80. Capra hircus L.
. Antilope gutturosa Pall.
. Antilope (Caprina) crispa Tem.
. Bos taurus L
. Bos grunniens L.
5. Moschus moschiferus L. r
. Cervus Capreolus L.
. Cervus Elaphus L.
. Cervus Axis Erxl.? Wiederum durch die Bemü-
hungen des Herrn Maximowicz erhielt Herr L. v.
Schrenck brieflich die Nachricht von dem Vor-
kommen einer gefleckten Hirschari am obern
Ussuri. Die Angaben über diesen Hirsch lassen
fürs Erste nur die Vermuthung aussprechen,
es sei C. Axis Erxl, welcher dort lebt. Herr
L. v. Schrenck wird in nächster Zeit darüber
vollstindigere Mittheilungen in diesem Bulletin `
machen, sowie denn auch der spätere Empfang
zweier von Herrn Maximo wicz erworbenen Felle
dieser Hirschart in Aussicht gestellt wird.
89. Cervus Tarandus L.
55
Bulletin de l’Académie Impériale
56
90. Cervus Alces L.
91. Equus Caballus L.
92. Equus asinus L.
93. Equus hemionus Pall.
94. Phoca annellata Nilss. Aus den Untersuchungen
und Vergleichen ebensowohl der Felle, als na-
mentlich des Schádels vom baikalischen Seehunde
mit Phoca vitulina L., P. annellata Nilss und Ph.
caspica Nilss. ergiebt sich, dass er der hochnor-
dischen P. annellata Nilss. entspricht, und nur
in der einfarbig grauen Varietät im Baikal vor-
kommt.
Parerga archaeologica, von Ludolf Ste-
ani
XXV.
(Lu le 31 mai 1861.)
So eben erhielt ich Wieseler's, mir von dem Ver-
fasser selbst zugeschickte Schrift: «Der Apollon
«Stroganoff und der Apollon vom Belvedere; Góttin-
«gen, 1861», worin der Versuch gemacht wird, fast
jeden Satz meiner Schrift über Apollon Boédromios
zurückzuweisen. Ich kann das Erscheinen dieser Ar-
beit nur lebhaft beklagen. Wie kommt es, dass Wie-
seler, der doch sonst so Erspriessliches für die Wis-
senschaft geleistet hat und sich gewiss nicht beklagen
kann, dass diese Leistungen von meiner Seite nicht
die verdiente Anerkennung gefunden hütten, mir hier
nichts als Behauptungen und Folgerungen entgegen-
zusetzen hat, deren vüllige Nichtigkeit dem unge-
trübten Auge auf den ersten Blick einleuchtet? Wie
kommt es, dass er seine verwerfende Kritik selbst auf
meine Nebenbemerkungen ausdehnt, die für die Be-
antwortung der Frage, um die es sich handelt, vóllig
gleichgültig sind; ja dass er diese zum Theil durch
einfache Machtsprüche beseitigt, ohne Angabe irgend
eines Grundes? Wie kommt es, dass er mich nicht
einmal mit einer Kleinmeisterei verschont, von wel-
cher folgendes Beispiel genügen móge? Am Ende
meiner Schrift, wo ich die in Betracht kommenden
Beinamen Apollons bespreche, berücksichtige ich auch
die betreffenden Monats-Namen. Da man nun früher
auch einen Delphischen Monat Arotoérioc annahm,
so glaubte ich für die, welche etwa demnach auch
dessen Erwähnung erwarten sollten, in einer Note
p. 51 die Worte hinzufügen zu müssen: «Ueber den
na
« Delphischen Monat Arorpérios siehe C. Fr. Hermann:
«Ueber griechische Monatskunde S. 75.» Hierüber be-
merkt Wieseler S. 32 seiner Schrift: «Den Delphi-
«schen Monat Arorpörıos durfte Stephani auf S. 51 in
«A. 6, wo die Stellen über den A." Arorporaros gesammelt
«sind, nicht nach C. Fr. Hermann «Ueber griech. Monats-
«kunde» S. 75 veranschlagen, da Hermann schon in der
«ersten Auflage seines Lehrbuchs der gottesdienstl. Alter-
«thümer Bergk’s Ansicht, dass es sich vielmehr um einen
«Monat Horrportos—= Ipostpöntog handele, gebilligt hat,
«Dieselbe Ansicht hatte ich schon vor Erscheinen der
«Bergk’schen Beiträge gegen meinen verewigien Collegen
«mündlich ausgesprochen.» Nun lauten aber die Worte
Hermanns an der von mir eitirten Stelle: «Ilorrgéros
«in Delphi nach Curtius, nach C. I. n. 1709 ' Anorperıog
«oder eigentlich Anorteérios, woraus ich de anno Delphico
«p. 9 die richtige Lesart Ilorredrtog, d. h. roocroériee,
«supplicatorius, ermittelt zu haben glaube. Nach Etym. M.
«p. 678 würden wir freilich schon in der überlieferten
«Form die Präposition erkennen dürfen: rot rap’ "Ap-
«v&(otg avti Tod noté, dpapéaer Tod T, sita ouvédo,
«wo selbst H. Ahrens nach brieflicher Mittheilung auf die
«de dial. p. 364 empfohlene Emendation rt jetzt ver-
«zichten will; inzwischen kann ich mich von so unorgani-
«scher Ausstossung einer wurzelhaften tenuis noch nicht
«überzeugen.» In dem Lehrbuch der gottesdienstl.
Alterth. $. 64, 3 aber sagt derselbe Gelehrte: «IIot-
«tgóritoc — v ooccoóorttoc , vergl. Monatsk. S. 75 und Bergk
«Beitr. S. 62, dem ich jetzt auch die überlieferte Form
«gern zugebe.» Also nicht nur das, worauf es hier ein-
zig und allein ankam, dass es nämlich keinen Monat
"Arorpörtog gegeben hat, war an der von mir citirten
Stelle vollständig nachgewiesen, sondern auch, was
an dessen Stelle zu setzen sei, bis auf das Zugestünd-
niss einer dialektischen Eigenthümlichkeit, an dem
hier auch nicht das Entfernteste gelegen sein konnte.
Wieseler aber konnte nicht einmal eine solche Ge-
legenheit, mich zu meistern, unbenutzt vorübergehen
lassen und scheute zu diesem Zwecke selbst nicht den
Schein, sich ein Verdienst beimessen zu wollen, wel-
ches ihm gar nicht gebührt.
Eine eingehende Antwort auf diese Schrift wird
wohl Niemand von mir erwarten. Nicht nur sind die
darin vorgetragenen Behauptungen fast ohne Aus-
nahme der Art, dass sie gar keiner Widerlegung be-
dürfen; sondern das Ganze ist auch so verworren, dass
57
des Sciences de Saint- Pétersb ourg.
58
man mehrfach über des Verfassers letzte Meinung
ganz im Unklaren bleibt. Am wenigsten kónnte es
mir einfallen, über den zweiten Theil der Schrift,
worin zu beweisen gesucht wird, dass die beiden frag-
lichen Statuen den Apollon als Marsyas-Schinder dar-
stellen, auch nur ein Wort zu verlieren. "Wenn ich
einen solchen Gedanken, den übrigens Wieseler nur
einem franzósischen Dilettanten abgeborgt hat, auch
nur einer Widerlegung werth erachten wollte,- so
würde ich schon dadurch meinem Kunstsinn ein gar
zu trauriges Zeugniss auszustellen befürchten.
Aber auch in dem ersten Theile des Buchs, wel-
cher meine Auffassung der beiden Statuen unter der
Voraussetzung bekümpft, dass die Aegis richtig von
mir erkannt worden sei, kann ich nur einen einzigen
Gedanken finden, der einer Gegenbemerkung werth
Zu sein scheint. Da wird nämlich zu erweisen ge-
Sucht, dass Apollon Apotropaeos, Paean, Alexikakos,
Patroos oder Etwas dieser Art (denn genau lässt
sich die Meinung des Verfassers nicht feststellen)
gemeint sei, und als Haupt-Argument gegen meine
Annahme des Boédromios wird geltend gemacht, dass
der in der Schlacht hülfreiche Apollon die Aegis nur
von Zeus entlehne, weil er in dessen Auftrag handle
und dass wir dafür nur ein einziges Beispiel (im
funfzehnten Buch der Iliade) hátten. Dafür, dass
Apollon die Aegis von Athena entlehne, haben wir
zwar nicht einmal ein Beispiel; allein, dass er sie in
den beiden in Rede stehenden Statuen dennoch in
diesem Sinne führe, ist nach Wieseler’s Ansicht
darum ungleich wahrscheinlicher, weil er in Athen in
naher Beziehung zu dieser Góttin gestanden habe.
Nun haben wir zwar bekanntlich nicht nur ein Bei-
spiel dafür, dass der seinen Schutzbefohlenen im Krieg
zu Hülfe eilende Apollon sich der Aegis bedient, son-
dern auch noch ein zweites, im vier und zwanzigsten
Buche der Iliade. Allein damit wird Wieseler leicht
fertig. Obgleich er noch vor nicht langer Zeit (Bull.
dell’ Inst. arch. 1852, S. 184) so wenig, als irgend
ein Anderer daran gezweifelt hat, dass da von der
allbekannten Aegis die Rede ist, so macht er doch
Jetzt, weil er sonst nicht im Stande sein würde, meine,
Auffassung zu bestreiten, schnell die Entdeckung, dass
da eine ganz andere Aegis gemeint sei. Die Gründe,
mit denen er diese merkwürdige Behauptung zu un-
terstützen Sucht, mag man bei ihm selbst S. 20 nach-
lesen. Eine Widerlegung derselben wird wohl Niemand
nóthig finden. Wie aber nun, wenn sich etwa noch wei-
tere deutliche Spuren davon nachweisen liessen, dass
der seinen Schutzbefohlenen in der Schlacht zu Hülfe
kommende Apollon nicht nur in Gemeinschaft mit
Zeus handle, sondern sich dabei auch eben jener Na-
turerscheinungen bediene, welche die Alten in der
Aegis symbolisirten? . e
Ich hoffe von meinem Freund Preller Verzeihung
zu erhalten, wenn ich eine in dieser Beziehung über-
aus wichtige Stelle aus einem Briefe hieher setze, den
er am 12. Febr. dieses Jahrs an mich schrieb. Da
heisst es in Bezug auf meine Schrift über Apollon Boé-
dromios: «Ich bin von der Richtigkeit Ihrer Ergänzung
«und der Beweisführung vollkommen überzeugt, nur dass
«ich diesen Apollon nicht Boëdromios, sondern etwa Soter
«genannt haben würde; doch kommt das auf Eins hinaus.
«Ich denke mir ihn nämlich in allgemeinerem Sinne als
«Retter in der "Schlacht und Helfer gegen die National-
«feinde von Griechenland; wobei ich mir erlaube Sie auf
«eine neuerdings bekannt gewordene Inschrift aufmerksam
«zu machen: 'Ertypagal EXinmxat avexdorcr, PuAhdè.
«1. 1860. S. 30. N° 75. mit den dort citirten Stellen,
«Es geht daraus hervor, dass auf Beschluss des zën
«AtzoAÓv zur Feier des Sieges über die Galater ein Agon
«in Delphi gefeiert wurde, bei dem auch Athen und andere
«Hellenen betheiligt waren, die Zornpıa zu Ehren des Zeus
«Soter und des Apollon Pythios, welcher also bei dieser Ge-
«legenheit ganz der Gott war, welcher mit der von Zeus
«entlehnten Aegis, wie in der Ilias, die Barbaren nieder-
«gestreckt hatte. Eine ähnliche Auffassung und Veranlas-
«sung der späteren Zeit und von allgemein hellenischem
«Charakter scheint mir auch bei der Bronze des Grafen
«Stroganoff und dem Apollon von Belvedere zu Grunde
«zu liegen, da die Legenden vom Apollon Boëdromios doch
«sehr entschieden auf das höhere Alterthum und auf die
«ionische Stammsage zurückweisen»,
Die von Preller citirte Inschrift lautet: "Elei Io-
Ausuxtou Apyovrog, del ris Alynidos Evang moll[v]
ravélaz, 1 KXarpeoöv Apysorparcu KegaXiSev Zuel
[up]dreuev, Ehapnfolôves évarn per einddas, rouaxel|
[cz] ege rpuravetas, Edckev t Sina: Kugsowe Kl
[05] (cu Ampoucios elnev: dredy tò sende tò sën Aix]
|
|
oA] óv Arodernvunevov Thv dc ee Secdc eUcégeta» ||
eb mpıstar tov dyGva có» tà» Zarnplav opgoen [7]6
Alli t6] Zorio xal të Arsov të Hoo, oxópynpa
59
Bulletin de l’Académie Impériale
"ills plage ie yevanduns mods tovs BapBapous Tous
éruol[rloaretouvras èni te zoue "EXXwva xal tò «60
AröNovos ie||oóv cé xotvóv có» "Erinvov, de os xal
ó duos éEéreulblel[v] vous Te érihéxtous xal tous tr-
weis cuvayoweuév||[ou]e UTÈD TS xoti; cocinas,
xal Tegl retro cé xot|[vèv] cov AitoXóv xai ó oTpa-
rmyès Xapfkevos aneorarxl[ev eis Asnvals th] Toes-
Betav nv Brohebom Zug OTOS æ..
In dem von den Herausgebern hinzugefügten Com-
mentar werden von Inschriften noch die im Corp.
Inser. Gr. N* 1587. 1683 (soll heissen: 1693) und
von Rangabé: Ant. Hellén. N* 968. 692 mitgetheil-
ten citirt. Dieselben sind mit Ausnahme der letzten
auch in den in meiner Schrift S. 49 Note 1 gegebe-
nen Citaten enthalten, die zugleich noch andere, hier
übersehene, bieten. Ausserdem wird in jenem Com-
mentar auf Paus. X, 19 — 23 verwiesen. Ich setze
zunächst zwei andere Stellen desselben Schriftstellers
hierher. Man liest bei ihm (I, 4,4) dif Worte: Aer.
wer Bb xal duvanız Atroign: tO do Altadıxov geet,
yev den veótntos Tov yoóvov toðtov. “Qs ài és yeipag
Guten, dyradSa xepauvol te épéocvxo de tous Tadd-
taç xal amoppaysioar Tétat toO llaovaco0, deinara
re Avdoes dplotavto emicat tols Bapßapcrs. An einem
andern Orte (VIII, 10, 9) sagt er: "Exônicrata òè 6
Tahatõv otpatès CET Se AsAgofe Und Too Geet xal
vapyös ro Savov. Endlich an dem zuerst genann-
ten Orte (X, 23, 3 fi.) lesen wir: Bpéwo òè xal tñ
atatt zën e Eug d de Aehgede dSporsdévrec
avretagavro, xal tz Bapßapııs avreomuarvs Ta die rod
Geet tayy xe xal Ov lopev puwepurara. "H re yap ij
räoa, Sony xareiyev n tà» Tararav arparın, Balog
xal éxl «isto» ¿celesto tis nuéous, Ppovral te xal
xsgæuvoi Guest: Eytvovro“ xal ot pèv EEerintrov Te
Tous Kern xal Syso Sar rois ool ta TagayyeAhópeva
Exahuov, Ta 9b èx too each ein de Ovctya, atawi-
Var póvov, Ama xal code ses xal aUToÙs ópolwç
xal tà rha kinte. Ta te zën jedov Thy Ud. Get,
om èpávn popat, ó Ynépoyoc xal ó Auddoxds te xal
IIvppos * ci DE xai Tétagrov c6» Dudaxov Erıyapıov Ae),
pois drapdpoðow Toon. — — — — Torovrarg uev of
BapBagor Tago räcay vy tion Tazypaci Te xal
der Adfer cuvs(yovvo ` td Bà dy TÄ woer) Tog coûc
Euehhev adyeivdtepa erher Sa: biyös te yap lo yupbv
xal woetig gu Oo TË bës, TÉTQAL TE (ioo Sd youcat
tod Ilagvacoó peyahar xal xongvol Karappmyvuicvor
get TOUS Bapfoigous Sieg, xal oecte où xatd Zog
N Sie, ara XATO Tptamovra xal čte mielocw, de Exa-
got ÈY TO UT Qocupcüvtec À xa var avopevor teren,
dSoóot; Y, drgierg Eyevero Und Ts ën Boing cóv xoTu-
vv. — — kal ci pèv Eorparonedsucavre Asa
N wE xatehduBavey dvæyogoŭvtaç * ev òè T vuxtl pd-
Boc oœioiv Eurinter Tavxös' Ta yap and altias oùÿe-
paç detpata Ex toutou pact yéveodou. ’Evérecs dE
de 70 Grëéremga n Tagai Tepl BaSeiay cT» ën deen,
xal oAlyor To xac ege éévovco oi rapaySévrec éx
Too vod, ÉDOÉREGY TE euro XTUTOU TE éRehauvopéVOy in-
TOV XAL ‚Epodou Too aloIaveosar* meta, dE où Toy
xal ds dravrac Sedo N avoa. Avahafévres eg Ta
oTa xai Buxa cives à ÉxTetvdv te GATNOUS xal dya pépog
ÉXTELVOYTO, OUTE Pasong Ts émtyopícu auvtévtec, ccs
TAS dog poppas OUdÈ Toy Supcóv rap Ta
oynpara ` dia apporéquts tas takeo Guolws Und
"ijs Ev TO Tapóvte avolas ol ce avÔpes ci ANSETTNKOTES
eva GELY "Enves xal autoi xal cd. oria Gefoer
xai EAAd8o. dipıdvar Tiv qoi», N Te £x Tod Geet pavia
TAciotov éÉctpydoato úm dAXQAow tois Tahata cv
due, — — — — IDXifsog òè tò dv ti Poxidı gien
dyaAoSév, Goto pèv Efaxıoyıklov dhdocoves d Ev taig
pocas, oi òè Ev ti xetpsoío dapõapévteç vuxtl xal
Ugtepov où à» cé Ilawxó Mess éyévovto umbo toU;
pupéous, voccücot Jè Oct xal vmo cet me, ASmvaíov
òè avdpes Entoxeröpevor piv dpéxovro ta Ev AeAgoig:
Tore Bb éravmxovres Ta Te dO Zeie ónroia aupße-
Bist rois Bapßaipors, xal Ta Ex tod Jeo xarethnpo Ta.
Hierzu füge ich die Schilderung, welche Justin
XXIV, 8 von demselben Ereigniss giebt. Wir lesen
da: ch hoc partium certamine repente universorum tem-
«plorum antistites, simul et ipsi vates sparsis crinibus cum
«insignibus atque infulis pavidi vecordesque in primam
«pugnantium aciem procurrunt. Advenisse Deum clamant
«eumque se vidisse desilientem in templum per culminis
«aperta fastigia. Dum omnes opem Dei suppliciter implo-
«rant, juvenem supra humanum modum insignis pulchri-
«tudinis comitesque ei duas armatas virgines ex propin-
«quis duabus Dianae Minervaeque aedibus occurrisse; nec
«oculis tantum haec se perspexisse, audisse etiam stridorem
«arcus ac strepitum. armorum. Proinde ne cunctarentur
«diis antesignanis hostem caedere et vietoriae deorum so-
«cios se adjungere summis obsecrationibus monebant.
« Quibus vocibus incensi omnes certatim in proelium pro-
«siliunt, Praesentiam Dei et ipsi statim sensere, Nam et
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
«terrae motu portio montis abrupta Gallorum stravit exer- |
«citum et confertissimi cunei non sine vulneribus hostium
«dissipati ruebant. Insecuta deinde tempestas est, quae
«grandine et frigore saucios ex vulneribus absumsit.» 3
Dies Alles in seinem Zusammenhang ist so schla-
gend, dass jeder Commentar überflüssig sein würde.
Nur das Eine will ich hinzufügen, dass es mir hier-
Bezieg Great, mAdxapor ÖL éxatépuSey xatd co)
auyevos waepKavtes tol; Selos arepvarg érorupælvout-
RCÔNENS Tréin, hipa, toov oVdapcü, perdıöy ó Sec,
aide Tig pavreuay nv drouxlay toig” Ioc:.
Möge Wieseler wieder zu der früheren gewissen-
haften Forschung zurückkehren; so wird seinen Lei-
stungen auch die frühere Anerkennung nicht fehlen.
nach fasteben so glaublich erscheint, dass das der Vati- |
canischen und der Stroganoffschen Statue zu Grunde
liegende Original erst durch das von Pausanias so
ausführlich geschilderte Ereigniss veranlasst, aber na-
türlich zugleich mit Rücksicht auf die Homer ’ische
Stelle componirt, als dass es schon nach dem Persi-
schen Einfall geschaffen worden sei. Die Kunst befand
sich,zwar um jene späte Zeit schon nicht mehr auf
ihrem Gipfelpunkt; allein es ist schwer zu behaupten,
dass sie schon damals zu Schöpfungen von solcher
Vortrefflichkeit ganz unfähig gewesen sei. So erhält
auch der von Preller vorgeschlagene Beiname: So-
ter eine nicht zu übersehende Berechtigung, wenn-
gleich ich darum den von mir gebrauchten Namen:
Boédromios nicht ganz aufgeben möchte. Denn, ab-
. gesehen davon, dass dieser zugleich das künstlerische
Motiv so trefflich zeichnet, müsste doch auch der von
Pausanias IX, 17, 2 in Theben gesehene Apollon
Boédromios noch immer in dieselbe Kategorie ver-
wiesen werden. e
Zum Schluss noch eine Bemerkung. Wieseler
spricht sehr viel von Apollon Patroos und construirt
sich nach eigenem Gutdünken mehr als eine Form
desselben. Er hat aber ganz übersehen, dass die Form,
unter welcher sich die Alten diesen Gott zu denken
pflegten, schon von Preller: Griech. Mythol. Th. I.
S. 227, 2. Ausg. nachgewiesen war. Es kommt nüm-
lich darauf an, sich der bekannten Worte Platon’s:
Euthyd. 302, D.: Asian rarpsog did c)» co) loves
Teo, zu erinnern und damit eine Stelle des Hime-
riós: Or. 10 in Verbindung zu bringen: Taya pe xoi
Boaduräteg Yedibeose, Sol TOY TÖV TATÉQOY Bavetauevor
per, ôv zeg Tc doyiag ELO Te (xay, yaapnv aTay-
Yelslte xar Zeg zm xal ÉywXwga, Be piro Toi
Mots ù Unäs uerg dl Tv ratépa Toy Iovoc. Pepe
SV yodo xal roûtey piv có Mo xal m dxonv 9j.»
Tpost cic Sege, Kén piv auto xouci mepl
PR nn EEE
"d ur ergleichen kann man auch die Schilderung, welche Herodot
III, 36—89 von dem Angriff der Perser auf Delphi giebt.
ui u HEUS
BULLETIN DES SÉANCES.
CLASSE PEYSICO- MATEÉMATIQUE.
Séance pv 5 (17) avrit 1861.
M. Fritzsche, pour s'acquitter de son tour de lecture,
fait la communication verbale des résultats de son nou-
veau travail sur les semences du Peganum Harmala, tra-
vail qui a pour objet un nouvel alcaloide, dérivé de la
Harmine et nommé Bichloroharmine, M. Fritzsche se re-
serve de présefiter plus tard un mémoire à ce sujet, qui
formera la 7* continuation de ses recherches antérieures
sur le Peganum Harmala.
M. Fritzsche transmet encore, de la part de M. Abich,
un travail sur la géologie du Daghestan, qui paraitra dans
les Mémoires de l'Académie.
M. Baer met sous les yeux de la Classe des photogra-
phies, faites sous la direction de M. Sévertsof et repré-
sentant des Kirguizes et des Tatares, habitant dans les
Steppes de l'Oural, et attire l'attention de ses collögues
sur la méthode que l'on y a appliquée et qui assure
à ces représentations une utilité réelle pour les études
anthropologiques. Chaque figure y est représentée en
profil et en face, la téte découverte et les cheveux ra-
sés; de sorte que l'on peut y faire la mesure des trois
dimensions principales du eráne. Comme il est plus fa-
cile de photographier un grand nombre d'individus vi-
vants que de réunir autant de cránes authentiques, il
s'ensuit que de telles photographies donneraient un bon
moyen pour arriver à la détermination de moyennes des
proportions, et à celle des limites de variation d'un type
donné. M. Baer croit donc utile de recommander cette
méthode à l'attention des voyageurs-naturalistes. I] met
encore à cette occasion sous les yeux de la Classe des
photographies qu'il a fait exécuter d'aprés quelques cránes
de la collection de l'Académie et qu'il se propose de pu-
blier. Il se reserve de soumettre plus tard le plan de cette
publication.
M. O. Struve fait une communication verbale concer-
nant les premiers résultats des recherches de M. Schwei-
zer, directeur de l'Observatoire de Moscou, sur la dé-
viation locale extraordinaire du fil à plomb dans les en-
virons de cette capitale.
63
Bulletin de l'Académie Imperiale
64
La triangulation du gouvernement de Moscou a été exé-
cutée dans les années 1833 à 1840. A cette occasion la
latitude a été déterminée aux 8 stations réparties assez
symétriquement sur l'aréal du dit gouvernement. Sept de
ces latitudes réduites l'une sur l'autre avec des données
fournies par, la triangulation et les dimensions générales
de la Terre, s'accordent à assigner à la huitième latitude,
celle de Moscou, une différence de 11" entre la valeur
déduite des observations astronomiques faites sur le lieu et
la valeur obtenue par le transfort géodésique des autres
latitudes. Cette différence, dans un pays oü les inégalités
extérieures du terrain ne sont d'aucune importance et qui
surpasse de 4 fois la valeur moyenne des attractions lo-
cales, ne pouvait manquer d'exciter une attention particu-
lière. Sur l'invitation de l'Observatoire central, M. Sch wei-
zer s'est occupé depuis 1848 de recherches spéciales con-
cernant ce phénomène extraordinaire. Grâce à la protec-
tion éclairée de M. le Ministre des Domaines et Chef du
Corps des arpenteurs, M. Schweizer a déterminé, dans
les environs de Moscou, avec l'assistance des officiers et
des éléves de l'Institut des arpenteurs, la latitude d'un
grand nombre de points dont les relations géodésiques
étaient connues par la levée trigonométrique du gouver-
nement. Ces points se groupent assez régulierement autour
de Moscou sur des péripheries de cercles triq ont
les rayons augmentent successivement d'environ 5 verstes.
En discutant toutes les données fournies jusqu'à présent
par l'observation, M. Schweizer est arrivé aux conclu-
sions suivantes:
1) que l'origine de la différence ne peut pas étre attri-
buée à des erreurs ni dans les opérations géodésiques,
ni dans les déterminations astronomiques.
2) que par conséquent il existe à Moscou ou dans son
voisinage une cause qui fait dévier le fil à plomb de
la direction que lui assigne la figure générale de la
Terre. Cette déviation est dirigée à Moscou vers le
nord et sa valeur doit étre estimé au moins à 8”,
3) qu'au nord de Moscou la différence décroit graduelle-
ment, de sorte qu'elle disparait entierement à la di-
stance d'environ 20 verstes. x
4) qu'au contraire vers le sud la différence, aprés avoir
i la distance de 12 verstes, change de signe
et augmente de nouveau jusqu’à 11” dans le sens op-
posé pour des stations situées à 25 verstes de distance
de Moscou. Il y a donc ici, sur une distance de 25
verstes, une différence d'à peu près 19" entre l'arc
géodésique et l'arc astronomique. Plus loin vers le
sud la différence parait diminuer graduellement.
5) que dans le sens des paralléles les mémes différences
se montrent encore à distances égales de la. ligne de
zéro jusqu'à une étendue d'au moins 15 verstes vers
DUL ULIUIGD v
lest et l'ouest. Cette ligne de zéro passe le méri-
dien de Moscou à une distance de 12 verstes vers le
sud en ayant une petite inclinaison, par rapport au
en... |
parallele, du cóté ouest vers le sud et du cóté est
vers le nord. Il y a lieu de supposer une étendue
encore plus considérable de la zóne oü l'effet de la
cause perturbatrice sera encore trés sensible.
Ces phénoménes peuvent s'expliquer si l'on Suppose au
sud de Moscou sous la zóne de zéro des cavernes Souster-
raines de grandes dimensions ou des couches trés éten-
dues de matiéres moins denses que le reste de la croüte
de la Terre, ou en général un défaut relatif de matière,
Il est donc du plus haut intérêt pour la géologie d'étudier
ce phénomène extraordinaire dans tous ses détails, et la
géodésie en profitera également. M. Struve pense que
dans ce but il est à désirer:
a. que des déterminations de latitudes soient étendues
de tous cótés jusqu'aux limites oü l'effet de la cause
perturbatrice cesse d'étre sensible.
d. qu'on ajoute des déterminations nombreuses de longi-
tudes ou d'azimuts, afin de contróler et de mieux pré-
ciser les résultats offerts par les latitudes, par l'effet
que la cause perturbatrice doit exercer également sur
la direction du fil à plomb dans le plan du premier
vertical.
. qu'également de nombreuses expériences de pendule
soient instituées sur un grand nombre de points ré-
partis sur le terrain en question.
que de petites opérations trigonométriques soient
exécutées, pour contróler les positions des points
de troisième classe de la triangulation du gouverne-
ment, ainsi que pour ajouter d'autres points dont les
positions exactes ne sont pas connues.
qu'un nivellement général et détaillé de tout le ter-
rain soit exécuté pour pouvoir prendre en considéra-
tion les petites déviations du fil à plomb, dues à
l'action des inégalités extérieures du terrain.
Par ces moyens on parviendra sans doute à fixer plus
précisement l'endroit oü se trouve la cause perturbatrice
et méme sa nature. i
Jusqu'à présent les observations de M. Schweizer con-
cernant cet objet, avaient en méme temps pour but de
fournir aux élèves de l'Institut des arpenteurs l'occasion
de s’exercer pratiquement dans les déterminations astro-
nomiques des positions géographiques. C'est pourquoi ces
travaux n'ont avancé que trés lentement. En considérant
maintenant toute l'importance qui s'attache, pour la géo-
logie et la géodésie, à une étude approfondie de ce
phénomène, il est bien à désirer que dorénavant les
travaux qui Sy rapportent fussent exécutés avec' plus
e
a
>
d'énergie. M. Schweizer s'est déclaré disposé à entre-
prendre les travaux indiqués, si les moyens nécessaires
lui sont accordés, et à condition qul obtienne le con-
sentement de ses supérieurs. Quant aux instruments, M.
Struve déclare que l'Observatoire de Poulkova s'empres-
sera d'assister M, Schweizer de tous les moyens dont
65
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
cet établissement peut disposer, et qu’il y a lieu d'at-
tendre que la Société Impériale de Géographie ne refusera
pas non plus sa coopération.
Audition faite de l'exposé de M. Struve, la Classe re-
connaît qu'il est du plus haut intérêt de procéder à une
investigation détaillée du phénomène dans toutes les di-
rections, et arrête de porter à la connaissance de M. le
Ministre de l'Instruction publique les résultats des tra-
vaux exécutés jusqu'à présent par M. Schweizer, avec la
prière de vouloir bien lui procurer les moyens nécessaires
à l'exécution des travaux indiqués. On exprimera en méme
temps à M. le Ministre que c'est gráce à la protection
bienveillante de M. le Ministre des Domaines que M.
Schweizer a pu faire les recherches préalables et que
par conséquent il y aurait peut-étre lieu de se concerter
avec M. Mouraviof dans le but de trouver les moyens
pour achever le travail. `
M. de la Roquette fait hommage à l'Académie de
deux opuscules dont l'un porte le titre: Notice sur la vie
et les travaux de M. le Baron A. de Humboldt. Paris
1861, et l'autre: Notice sur la vie et les travaux de M.
Pierre Daussy. Paris 1861. Dans la lettre d'envoi datée
de Paris,le 27 mars 1861, l'auteur signale le projet qu'il
à concu de publier, en corps d'ouvrage, le plus grand
nombre possible des principales lettres scientifiques, écrites
par Humboldt, soit aux personnes avec lesquelles il était
en relation, soit à des Académies et Sociétés savantes.
Déjà M. la Roquette a pu obtenir, gráce au concours
bienveillant et empressé de plusieurs des correspondants
francais et étrangers de Humboldt, des copies de lettres
assez nombreuses pour former avec celles qu'il a recues
lui-même, un volume in-8? qu'il compte faire paraître
dans le courant de cette année. Il n'est pas de jour, dit-
il, qu'il ne lui en parvienne de nouvelles, ou qu'il ne re-
çoive la promesse qu'on va lui en envoyer, et il espère
que ceux des membres de l'Académie qui possedent de
semblables lettres, auront la bonté de l'aider à compléter
son oeuvre.
M. Alexandre Goriounof, sous-lieutenant au régiment
de Velikoloutsk, adresse une lettre, accompagnée d'une
note manuscrite qui S'oceupe du problème de la trisection
de l'angle. M. Bouniakofski ayant, séance tenante, pris
connaissance de la note, déclare que la solution donnée
par l’auteur est exacte, mais qu'elle est purement méca-
nique et non géométrique, L'auteur se sert, pour arriver à
son but, d'un instrument particulier qu'il nomme diviseur
d'angle (yra0z5a2) — tandis que la solution géométrique
du probléme n'admet que l'usage du compas et de la
régle. Les solutions mécaniques du probléme en question
existent en assez grand nombre, et n'ont été jamais cen-
sées être impossibles ni méme offrir aucune difficulté. On
en informera l'auteur.
M. Lovén, par une lettre de Stockholm, du 28 mars
V "d
Tome IV.
1861, adresse des remerciments pour sa nomination à une
place de correspondant.
Lecture est faite d'une proposition signée par MM.
Ostrogradski, Lenz, Bouniakofski et Jacobi, et rela-
tive à la promotion de M. Otto Struve au grade d'Aca-
démicien ordinaire pour la place vacante d'Astronomie.
Les signataires ajoutent que M. le Président y a déjà
donné son consentement et qu'ils déposeront sur le Bureau,
à la séance prochaine, les titres du candidat. On procé-
dera au ballottement dans la séance du 19 avril courant.
CLASSE HISTORICO - PRILOLOGIQUE.
Séance pu 12 (24) aveit 1861.
M. Brosset présente et recommande pour le Bulletin
un mémoire de M. Victor Langlois, intitulé: Etude sur les
sources de l Histoire d'Arménie de Moïse de Khorÿn.
Le Secrétaire Perpétuel annonce que l'impression du
N° 10 du T. III des Mémoires est achevée; ce numéro
contient le travail de M. Radloff, intitulé: Ueber die
Sprache der Tschuktschen und ihr Verhültniss zum Korjaki-
sc .
M. Nicolas Mayer, ancien sténographe ‘et lithographe,
adresse un ouvrage manuscrit contenant un essai de la com-
binaison de la sténographie avec l'écriture ordinaire, et
prie l'Académie de vouloir bien examiner cet ouvrage et
de le publier sous ses auspices, s'il en est reconnu digne.
On fera savoir à l'auteur que l'examen et la publication
d'ouvrages de ce genre n'entrent pas dans les attributions
de l'Académie.
M. Kunik communique à la Classe qu'il a reçu de M.
Sévastianof un fac-simile photographié de deux homélies
eig thv &podov cà» "Póc, prononcées en 865 par le Pa-
triarche Photius lors de l'incursion des Russes. On sait
que les trois manuscrits des sermons de Photius, qui, à
cause de ces deux morceaux relatifs à l'histoire russe,
avaient éveillé au 17° siècle l'intérêt du monde savant,
avaient disparu depuis. Pour en retrouver la trace, M.
Kunik s'était adressé entre autres a l'Archimandrite Por-
pbyrius, connu par ses voyages en Orient, et c'est lui
qui a indiqué à M. Sévastianof, lors du voyage qu'il fit
au mont Athos, les deux homélies du Patriarche de Con-
stantinople, qui se trouvent parmi les manuscrits du mo-
nastere ibérien. M. Sévastianof en a fait des copies
photographiques, qu'il met à la disposition de l'Académie
pour étre publiées par celle-ci, et M. Kunik propose de
les faire imprimer dans les «Archives Russes». M. Nauck
se chargera de la publieation du texte grec de ces homé-
lies, et M. Kunik y joindra une traduction russe et une
introduction historique.
Audition faite de cette communication, la Classe charge
le Secrétaire Perpétuel de faire parvenir à M. Sévastia-
nof les remerciments de l'Académie.
M. le Baron Korff, par une lettre du 7 avril 1861,
b
67
Bulletin de l'Académie. Imperiale
6s
informe le Secrétaire Perpétuel, que M. Adrien Long-
périer, conservateur des antiquités au Musée du Lou-
vre, a fait don à la Bibliotheque Impériale Publique,
d'une empreinte moulée en plátre, de la fameuse inscrip-
tion phénicienne d'Echmounazar, remarquable non seule-
ment sous le rapport de la haute antiquité du texte, mais
encore sous le rapport de la torme des lettres qui peu-
vent servir de modèle pour le tracé des caractères phéni-
ciens. M. le Baron Korff demande si l'Académie désire
en profiter pour faire faire, pour son imprimerie, un corps
de caractères, et laisser exécuter à cet effet une copie de
cette inscription. Dans ce cas il aurait été plus aisé de
faire une pareille copie maintenant, avant que l'inscrip-
tion ne soit attachée d'une maniére immobile au mur d'une
des salles de la Bibliothéque. Le Secrétaire Perpétuel est
chargé d'exprimer à M. le Baron Korff les remerciments
de l'Académie et de l’informer que pour le moment elle
n'a pas le projet de faire faire à son imprimerie un corps
de caractéres phéniciens.
Le Département des relations intérieures du Ministère
des Affaires Etrangères, par un office du 28 mars dernier,
renvoie trois manuscrits arabes, appartenant au Musée
asiatique, et dont M. le D' Bernauer avait obtenu le
prét en 1858 par l'entremise de l'Ambassade d'Autriche
prés de la Cour de St.-Pétersbourg. Le Département trans-
met en méme temps les remerciments du gouvernement
autrichien. Les manucrits en question seront remis à M.
Brosset, Directeur intérimaire du Musée asiatique.
. Lecture est donnée d'une proposition signée par MM.
Brosset, Bóhtlingk et Stephani et relative à la pro-
motion de M. Nauck au grade d'Académicien ordinaire
pour la place vacante de Philologie classique. Les titres
du candidat étant énumérés dans cette proposition et M.
le Président y ayant donné son consentement, on procé-
dera au ballottement dans la séance prochaine (du 3 mai).
CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE.
Séance pu 19 avriu (1 MAI) 1861.
M. Baer présente et lit la premiére partie d'un mé-
moire intitulé: Sur wn nouveau projet concernant Détablis-
sement de bancs d'hwitres sur les côtes Russes de la Baltique
et sur le degré de salure de cette mer dans divers endroits.
Avec une carte. (Über ein neues Project Austernbänke an
der Russischen Ostsee-Küste anzulegen und über den SAlz-
gehalt der Ostsee in verschiedenen Gegenden. Mit einer
Karte, welche den Salzgehalt der Ostsee in verschiedenen
Gegenden darstellt). Ce mémoire sera publié dans le Bul-
etin.
M. Zinine donne lecture d'un article, destiné au Bulle- |
tin, «sur l'introduction de l'hydrogéne dans des combinaisons
organiques». (Über die Einführung des Wasserstoffs in or-
ganische Verbindungen).
r T ANR
Le Secrétaire Perpétuel annonce que l'impression de la
3° livraison du t. III des Mélanges mathématiques et astro-
nomiques (avec deux planches) est achevée.
M. O. Struve apprend à la Classe que M. Wagner,
Astronome de l'Observatoire Central, demande une auto-
risation de faire en été un voyage de deux mois en Alle-
magne. M. Struve trouve utile de profiter de cette occa-
sion pour charger M. Wagner de différentes missions
scientifiques se rapportant aux besoins de l'Observatoire
de Poulkova. Ainsi, il devrait étudier tout ce qui regarde
les régistrateurs galvaniques introduits récemment à Gotha
ét à Altona, faire l'inspection de l'Observatoire nouvelle-
ment construit à Leipsic, et enfin faire des acquisitions
nécessaires pour compléter la Bibliotheque de Poulkova.
Les propositions de M. Struve sont approuvées.
Le Département Hydrographique, par un office du 8
avril courant, envoie une feuille de l'Atlas de la mer Bal-
tique représentant la rade de l'ile de Jussary et de Han-
göoud. Cette carte sera remise à M. Lenz, sur la prière
duquel on s'était adressé audit Département pour en ob-
tenir ]e prét.
M. Helmersen propose de nommer à la place vacante
de Conservateur du cabinet minéralogique M. Goebel,
maître-ès-arts, avantageusement connu par la part qu'il a
prise à l'expédition de Chorassan en qualité de géologue
et de chimiste. La Classe y ayant donné son adhésion,
on en fera la communication au Comité Administratif.
M. Brandt rappelle à la Classe que par la mort de
M. Ménétriès, membre correspondant de l'Académie
dans la Section Biologique depuis 1855, décédé le 10
avril courant, la science a fait une perte bien regrettable,
ainsi que le Musée Zoologique, dont il était un des con-
servateurs. M. Brandt se réserve de présenter plus tard
un candidat qui pourra remplacer le défunt dans sa charge
de conservateur du Musée, surtout pour la branche ento-
mologique.
M. Baer fait la communication que l'Académie des
Sciences de Berlin l'a élu associé étranger. Le Comité Ad-
ministratif en recevra avis. e
Le Secrétaire Perpétuel donne lecture d'un exposé, signé
par MM. Ostrogradski, Bouniakofski, Jacobi et
Lenz, rapporteur, des titres qui justifient la promotion
de M. O. Struve au grade d'Académicien ordinaire pour
la place vacante d'Astronomie. Conformément à la déci-
sion prise par la Classe dans la séance du 5 avril, on
procéde au ballottement d'usage. Au dépouillement du
scrutin le candidat se trouve être élu. Cette élection sera
soumise à l'approbation du Plénum.
CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE.
Stance pu 3 (15) mar 1861.
MM. Wiedemann et Schiefner donnent lecture d'un
rapport dans lequel ils appellent l'attention de la Classe
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
70
sur les travaux de linguistique entrepris par M. le Dr. A.
Ahlquist à Helsingfors, auteur de plusieurs articles in-
sérés au Bulletin. Occupé à mettre en oeuvre les nom-
breux matériaux qu'il a recueillis pour l'étude des langues
Finnoises de l'Est et de la langue des Tchouvaches, il a
conduit son travail au point de pouvoir. procéder à la
publication successive des résultats de ses recherches. Il
avait méme commencé à imprimer à Helsingfors un traité,
en suédois, sur le mokscha, dialecte de la langue mord-
vine, mais les feuilles livrées par son imprimeur étaient
si mal réussies, qu'il a dû renoncer à en continuer l'im-
pression. Or ses propres moyens ne lui permettant pas de
faire un second essai, il désirerait publier le travail en
question sous les auspices de l'Académie, et en allemand,
pour le rendre plus accessible au monde savant. Les sig-
nataires du rapport n'hésitent pas à appuyer la demande
d'un philologue aussi habile et consciencieux que M.
Ahlquist, et qui pendant plusieurs années a fait des
voyages consacrés à l'étude des langues finnoises. Ils pro-
posent donc de publier aux frais de l'Académie le traité
sur le mokscha, sous forme d'un ouvrage séparé, in 8^,
et en faisant usage de l'alphabet universel de Lepsius, et
ils s'offrent à en soigner eux-mêmes la rédaction alle-
mande. Le traité sur le mokscha embrasse la grammaire,
des textes et un vocabulaire et formera de 12 à 15 feuilles
d'impression; l'édition serait de 300 ou 400 exemplaires
dont 50 seraient mis à la disposition de l'auteur. En ter-
minant, les signataires du rapport expriment le voeu que
l'Académie puisse également publier sous ses auspices les
travaux subséquents de M. Ahlquist, qui ne laisseront
pas de jeter un nouveau jour sur plusieurs dialectes en-
core peu étudiés, surtout ceux des Wogoules et des Tchou-
vaches. La Classe, audition faite de ce rapport, accueille
la proposition et arréte la publication du traité sur le
mokscha, en forme de volume séparé, au nombre de 300
exemplaires.
Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la
Classe que l'ouvrage intitulé: «Hemopia Arwans Moûcen
Kaanramasawu, nucamean. X emka», est imprimé et a été
mis en vente et en distribution.
M. Charmoy adresse de Toulon, sous la date du 9 (21)
avril 1861, une lettre servant de réponse à la communi-
cation qui lui a été faite par le Secrétaire Perpétuel de
la décision de la Classe du 15 mars dernier, relativement
à la publication de sa traduction du Schéref-Nameb, et y
fait en méme temps la demande d'étre autorisé à livrer
le Manuscrit de sa version aux presses orientales de l'Im-
primerie Impériale de Paris. La Classe, considérant les
difficultés. qui pourraient surgir pour l'Académie par suite |.
de l'adoption d'un pareil mode de publication, charge le
Secrétaire Perpétuel d'informer M. Charmoy, que l'Aca-
démie né saurait se départir dans cette occasion de la
régle suivie par elle d'imprimer les ouvrages paraissant
sous ses auspices à sa propre imprimerie. On invitera
donc M. Charmoy à vouloir bien faire parvenir au plutót
son manuscrit au secrétariat, en l'avertissant en méme
temps, que, si le manuscrit n'en est pas livré dans le
délai d'un an ou deux, M. Véliaminof-Zernof sera en
droit de se tenir quitte de son engagement de ne pas
publier la traduction qu'il a déjà préparée.
M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office
du 15 avril dernier, transmet une suite de monnaies du
À VIT siècle, trouvées dans le district de Vilna par des en-
fants de paysans, et demande un avis de l'Académie si
elle juge utile d'en faire l'acquisition pour son Cabinet
numismatique, en accordant une rémuneration à ceux qui
les ont trouvées. Renvoi à l'examen de M. Kunik.
Conformément à la décision prise par la Classe dans sa
dernière séance on procède au ballottement de M. Nauck,
proposé au grade d'Académicien ordinaire pour la place
vacante de Philologie classique. Au dépouillement du
scrutin il se trouve qu'il est élu à l'unanimité des voix.
Cette élection sera, conformément aux réglements, sou-
mise à l'approbation du Plénum.
CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE.
Séance pu 10 (22) mar 1860.
M. Brandt présente et recommande pour le Bulletin
une notice de M. Radde sur quelques nouvelles espèces
de mammifères de la Sibérie orientale.
M. Baer fait une Communication verbale d’une récente -
découverte de M. Kühne touchant à un des problèmes
les plus difficiles comme aussi des plus importants pour la
connaissance du système nerveux. Il a réussi nommément
à découvrir la manière dont se terminent les nerfs dans
les muscles et à préciser de la sorte la nature des nerfs
de mouvement. Jusqu'à présent on n’a pu parvenir, mal-
gré tous les efforts, à voir distinctement la terminaison
de ces nerfs, et cependant une théorie bien fondée des
nerfs n'est pas possible sans une connaissance exacte de
cette circonstance. Suivant M. Kühne, les fibrilles simples
se divisent en plusieurs branches dont celle du milieu est
la plus courte et les latérales sont plus longues. Chacune
de ces branches se termine en un bourgeon nerveux cy-
lindrique sans nucléole. Ainsi le nerf agit sur la sub-
stance des muscles par son gonflement nerveux. Cette
terminaison est trés analogue à celle des fibrilles des nerfs
de sensibilité, telle que M. Krause a rendue trés pro-
bable aprés de nombreuses observations antérieures des
autres physiologues sur les corpuscules de Vater ou de
Pacini, sur les corpuscules tactiles, et d'autres.
M. le Général Schubert, conformément à un désir ex-
primé par l'Aeadémie (v. la séance de la Classe du 13 mai
1859, et celle du 10 juin méme année), adresse une liste
alphabétique de tous les noms des lieux dont les posi-
tions sont consignées dans son ouvrage, publié par l'Aca-
démie en 1858 sous le titre: des travaux astrono-
GO
Bulletin de l'Académie Imperiale
72
miques et géodésiques en Russie. Cette liste sera imprimée
sous forme de deuxiéme supplément audit ouvrage.
Le Secrétaire Perpétuel donne lecture d'une lettre que
lui a adressée M. Radde, sous la date du 8 de ce mois,
et dans laquelle il soumet au jugement de l'Académie
le manuscrit achevé qu'il envoie également, du premier
volume de la relation de son voyage, fait par ordre et aux
frais de la Société Géographique Impériale de Russie; il
prie l'Académie de vouloir bien prendre sous ses auspices
la publication de tout l'ouvrage qui se composera de 4
volumes et d'un grand nombre de cartes et de dessins. Au
cas oü l'Académie se verrait dans l'impossibilité, à cause
de l'exiguité de ses ressources pécuniaires, de subvenir
aux frais de cette publication, M. Radde la prie au moins
de vouloir bien user de son crédit, afin de lui procurer les
moyens nécessaires pour faire paraitre le fruit de ses
voyages et de son travail de plusieurs années. — Renvoi
à l'examen de MM. Baer et Brandt, auxquels le manu-
Scrit de l'ouvrage est remis.
M. Baer présente au nom de M. le D' Rüdinger, pro-
fesseur à Munich, la premiere livraison de l'ouvrage qu'il
a entrepris de faire paraitre sous le titre: Atlas du systeme
nerveux periphérique du corps humain, Munich 1861, in-f°.
Cet atlas, composé de photographies de grandeur natu-
relle, faites d'aprés des préparations anatomiques, est
destiné, suivant l'opinion de M. Baer, à devenir l'objet
d'une attention particulière dans le monde savant, — et
témoigne en méme temps du haut degré de perfection au-
quel l'art photographique est arrivé à Munich, ainsi que
de la perfection des préparations anatomiques, qui ont,
permis d'obtenir des empreintes aussi nettes que précises.
M. Brandt, se référant à la communication quil a
faite dans la séance du 25 janvier 1861, concernant un
second mastodon, trouvé prés de Nikolaief , annonce
que, suivant les renseignements qu'il doit à l'obligeance
de M. Général- aide - de - Camp Vice- Amiral Glasenap,
des fouilles ultérieures instituées à l'endroit de cette dé-
couverte, y ont constaté l'existence d'un squelette de
mastodon. Comme cette nouvelle trouvaille offre à plus
d'un titre un intérét particulier, et pourrait peut-étre
donner le moyen de compléter les parties manquant à
lexemplaire du Musée Zoologique, M. Brandt propose
de prendre des mesures nécessaires afin que ce nouveau
squelette soit retiré de la terre et envoyé à l'Académie.
M. Papkof, maitre de gymnase à Odessa, et le Chirur-
gien Vassilief à Nikolaief, pourraient étre chargés du
soin de conduire des travaux de l'exhumation, et M. Gla-
senap a bien voulu très obligeamment promettre son ap-
pui et coopération dans cette entreprise. M. Brandt
évalue les frais probables de l'exhumation et du transport
de ces os jusqu'à St.-Pétersbourg, à 300 roubles au plus.
La Classe approuve la proposition et arréte que les frais
Seront portés sur le compte des deniers économiques,
article XV du budget de 1861, jusqu'à la concurrence
de 300 roubles, et que, si les dépenses excèdent ce chiffre,
le surplus sera prélevé sur les sommes d'état du Musée
Zoologique. Pour tout ce qui regarde les travaux d'exhu-
mation et le transport des os, M. Brandt est autorisé à se
mettre en rapport avec MM. Glasenap et Papkof.
Son Altesse Grand-Ducale Monseigneur le Duc George
de Mecklenbourg-Strélitz à fait transmettre à l'Académie
une lettre, adressée à celle-ci par M. Knochenhauer et
accompagnant l'envoi de trois de ses mémoires publiés
dans les comptes-rendus des séances de l'Académie de
Vienne, sous le titre: 1? Ueber das elektrische Luftthermo-
meter; 2° Ueber den Gebrauch des Luftthermometers, et 3°
Ueber die Theilung des elektrischen Stroms. L’auteur en ayant
appelé au jugement de l'Académie sur la valeur de ces
mémoires, Son Altesse Grand-Ducale a fait connaitre son
désir que le rapport qui en sera fait soit placé sous ses
yeux. M. Lenz se charge de l'examen
M. Scheerer, de Freiberg, fait hommage de deux no-
tices qu'il a publiées l’une dans le Journal Annalen der
Chemie und. Pharmacie Bd. CXVI, Heft 2, sous le titre: Ver-
suche über die Menge der Kohlensüure, welche bei hüherer
Temperatur aus kohlensauren Alkalien durch Kieselsäure und
andere Oxyde ausgetrieben wird, nebst Folgerungen hinsicht-
lich der atomistischen Zusammensetzung der Kieselsäure, et
l'autre dans les Nachrichten der Gesellschaft der Wissen-
schaften zu Göttingen (1861, N? 3), sous le titre: Ueber die
chemische Constitution krystallinischer Silicat- Gesteine , mit
besonderer Beziehung auf den Freiberger grauen und rothen
Gneis. Dans la lettre dont l'auteur accompagne cet envoi,
il résume les conclusions auxquellés il est arrivé dans la
première de ces notices, et annonce que la seconde n’est
qu'une communication préalable et qu'elle sera suivie pro-
chainement d'un travail plus étendu dans lequel il s’ap-
plique à montrer qu'il existe des roches crystallines sili-
ceuses, dont la constitution chimique est soumise à des
loix précises et constantes, comme la constitution de chaque
espéce minérale, et que cette constitution reguliere de ces
roches est intimement liée au mode et à l'époque de leur
formation géologique.
Le Secrétaire Perpétuel annonce que le mémoire de M.
le D" Gruber: Die Oberschulterhakenschleimbeutel etc. (Mé-
moires de l'Académie Tome III, N? 11) et la livraison 6
du Tome IV des Melanges physiques et chimiques, sont im-
primés et mis en vente et en distribution.
Lecture est faite d'un office de M. le Ministre de l'In-
struction Publique, du 3 mai courant, coté N° 684, fai-
sant connaitre que M. Hignet, professeur à Varsovie, à
placé sous les yeux de son Altesse Impériale Monseigneur
le Grand-Due Constantin, une note sur l'utilité et la
possibilité de l'établissement artificiel de bancs d'huitres
sur les cótes de la Baltique, prés de Libau et dans d'autres
localités du voisinage de ce port; cette note a été exa-
minée par le Conseil dé l'Université de Dorpat, qui à la
suite de cet examen a formulé la conclusion qu'il est
73
des Sciences de Saint-Pétersbourg.
74
nécessaipe de s'assurer, au moyen de recherches à faire
sur les lieux-mémes, si les localités désignées dans la note
offrent les conditions nécessaires au succès d'une pareille
entreprise. M. le Ministre désire connaître si M. l'Acadé-
micien Baer n'est pas disposé à prendre part à ces re-
cherches. M. Baer déclare à cette occasion qu'il y a
quelque temps il a été invité par M. le Prince Souvorof,
Gouverneur- Général des Provinces Baltiques, à donner
son avis sur la question de savoir si des essais d'établisse-
ment de bancs d'huitres peuvent promettre quelque suc-
cés sur les cótes de la Daltique; et qu'il y a répondu par
un exposé des raisons qui le portent à considérer comme
parfaitement douteuse toute réussite d'essais de ce genre.
M. Baer rappelle de plus qu'il a traité cet objet au long
dans un mémoire qu'il a présenté à la Classe dans sa séance
du 19 avril dernier (Ueber ein meues Project Austerbünke
an der Russischen Ostseeküste anzulegen und über den Salz-
gehalt der Ostsee in verschiedenen Gegenden), et qui est
maintenant sous presse. Les raisons sur lesquelles M. Baer
fonde sa conviction se résument ainsi. Les huitres vien-
nent dans la Méditerranée, dans l'Océan Atlantique, dans
la mer du Nord et dans les parties septentrionales du Kat-
tegat. Mais elles ne viennent plus dans les parties méri-
dionales de ce détroit, sur les côtes des iles du Danemarc.
Elles ne viennent non plus dans la Baltique, pas méme
dans ses parties occidentales. Les huitres qui sont con-
sommées à St.-Pétersbourg sous le nom de celles de
Flensbourg, proviennent des cótes occidentales du Schles-
wig, donc de la mer du Nord, et ne sont réputées sous le
nom de celles de Flensbourg que parce qu'elles nous arri-
vent avec des bátiments venant de ce port, dans lequel
elles sont apportées par voie de terre. Comme la Bal-
tique communique avec le Kattegat par trois détroits, le
Sund, le grand et le petit Belt, il faut qu'il y ait dans
cette mer méme une cause qui s'y oppose à la propaga-
tion des huitres. On sait que les huitres déposent leurs
oeufs en quantités immenses. Quoique le courant des eaux
aille le plus souvent de la Baltique dans le Kattegat par
les trois détroits, il arrive cependant qu'il se dirige aussi
dans le sens contraire. Les oeufs d’huitres auraient dü par
conséquent pénétrer avec le temps dans la Baltique, et
Sy développer, s'ils pouvaient trouver dans cette met les
conditions nécessaires à leur éclosion et à leur existence.
La cause qui s'y oppose, consiste indubitablement dans
le trop faible degré de salure de la mer Baltique. L'eau
de la Méditerranée contient 3,7%, de sel; celle de Po-
céan Atlantique et de la mer du Nord de 3,0 à 3,5%;
dans la partie septentrionale du Kattegat l'eau en a
encore de 1,8 jusqu'à 2,0%, de sel. Dans la Baltique,
c’est la portion la plus occidentale, prés de Kiel, qui se
distingue par le degré le plus grand de salure, et la quan-
tité de sel n'y dépasse cependant pas le chiffre de 1,754.
Plus on avance de là à lorient, plus le degré de salure
diminue; surles cótes Russes de la mer il n'atteint nulle
part le chiffre de 0,8%, de sel. Les eaux les moins salées, qui
produisent encore des huitres, quoique fort chétives déjà,
sont celles de Théodosie en Crimée, et cependant le con-
tenu de sel s'élève ici à plus de 1,7%,; il est donc deux
fois plus fort que sur les cótes russes de la Baltique. La
cause de la trop faible quantité de sel dans l'eau de cette
mer est évidemment celle que le grand nombre de rivieres
qui s’y jettent, y déversent plus d'eau qu'il n'en est enlevé
par l’évaporation et que par conséquent la Baltique
épanche par le Kattegat plus d'eau qu'elle n'en recoit en
retour. De plus, on a déjà fait des essais de la culture des
huîtres dans la Baltique, et le mauvais succès qu'ils ont
eu prouve également l'impossibilité d'y introduire cette
industrie. Encore sous le regne de l'Impératice Elisabeth
on avait concu le projet de transplanter des huitres dans
la Baltique, et des vaisseaux ont été à cet effet envoyés
à Flensbourg, mais on a abandonné l'entreprise en appre-
nant que les huitres devaient étre apportées pour cela de
la cóte opposée du Schleswig. A l'ile de Rugen un essai a
été tenté il y a environ 25 ans, et n'a eu aucun succès.
Le feldmaréchal prince Blucher a fait, à ce qu'on dit,
sur les cótes de Meklenbourg un essai qui a eu le méme
sort. Enfin le plus concluant sont des tentatives infruc-
tueuses faites à plusieures reprises sur les cótes septen-
trionales de Seeland, dans la partie méridionale du Kat-
tegat. — Audition faite de cet exposé, la Classe arréte que
l'on portera à la connaissance de M. le Ministre ces con- ,
sidérations qui ne permettent pas à l'Académie de recon-
naitre l'utilité de recherches que l'on propose de faire
pour vérifier les suppositions de M. Hignet.
M. le D' Holtermann envoie des observations météo-
rologiques, faites par lui à Blagovéstchensk (sur l'Amour)
depuis le 11 décembre 1860 jusqu'au 27 février 1861.
Elles seront remises à M. Kupffer.
Le comité de la fondation Humboldt envoie une circu-
laire imprimée, faisant connaitre l'état présent du capital
de cette fondation (s'élevant à 39,123 thalers), ainsi qu'un
exemplaire des Statuts de cette fondation.
CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE.
Séance pu 17 (29) mar 1861.
Le Secrétaire Perpétuel produit le numéro de la Ga-
zette Allemande de St.-Pétersbourg, du 7 mai 1861, N°
99, qui contient la nouvelle de la mort de M. le D' Lo-
rentz, membre correspondant de l'Académie dans la sec-
tion historico-politique depuis 1840, décedé à Bonn le 28
avril (10 mai).
M. Kunik annonce à la Classe, qu'il a l'intention de
publier dans le recueil qui va paraitre sous le titre de
«Pyeckiii Apxass», le journal du prince A. Menchikof,
(Iozemnbia sauucku kuasa Aaekcagrpa Jaunıosuga Menb-
mmkoBa). Ce journal ne s'est pas conservé complet, il en
manque quelques volumes qui semblent étre perdus, et
75
Bulletin de l'Académie Imperiale
76
d'autres sont en partie endommagés. M. Kunik dépose
sur le Bureau une copie des trois premières années
(1716 — 1718), faite sous la surveillance de M. Iessipof.
Quoique ce journal ne soit pas d'un intérét égal, puisqu'il
contient aussi beaucoup de choses peu importantes, il
comptera néanmoins, selon M. Kunik, parmi les meilleures
sources pour la biographie de Menchikof et ses rapports
avec les contemporains pendant le temps de 1716 à 1727,
surtout sous le rapport chonologique. Comme M. Kunik
s'est convaincu par un essai, fait en commun avec M.
Iessipof, qu'on ne saurait abréger ce journal sans ris-
quer d'en diminuer l'utilité pour les biographes futurs
des différentes personnes qui y sont mentionnées, il pro-
pose d'en faire imprimer in extenso les trois premieres
années, sauf de faire des restrictions dans les années sub-
séquentes, si cela est jugé convenable. M. Iessipof s'est
déclaré prét à lire une épreuve d'aprés l'original, à rédi-
ger les index nécessaires et à ajouter à la fin de chaque
année une série de lettres et documents, tirés des archives
de l'Empire et ayant trait aux personnes dont le journal
fait mention.
La Classe, en adhérant aux propositions de M. Kunik,
arréte l'impression des années 1716 — 1718 dudit jour-
nal au nombre de 600 exemplaires dont 25 seront mis à
la disposition de M. Iessipof.
M. Stephani présente au nom de M. le comte Stro-
ganof, Président de la Commission Impériale archéolo-
gique, un exemplaire de l'ouvrage intitulé: Compte- Rendu
de la Commission Imperiale Archéologique pour l'année 1859.
Avec un Atlas. St.-Pétersbourg 1860. Le texte explicatif
y a été rédigé par M. Stephani. On exprimera à M. le
comte Stroganof les remereiments de l'Académie et l'ou-
vrage passera à la Bibliothèque.
Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la
Classe, que l'impression de l'ouvrage suivant est achevée:
Hanssen, D' Georg, Die Aufhebung der Leibeigenschaft und
die Umgestaltung der guisherrlich-bäuerlichen Verhältnisse
überhaupt in den Herzogthümern Schleswig und Holstein,
M. le Général Tchefkine, par une lettre adressée au
Secrétaire Perpétuel sous la date du 8 mai courant,
met à la disposition de l'Académie une série d'an-
ciennes monnaies Tatares, reques par lui du marchand
Afanasi Vassilief, habitant de la ville de Zarevo au gou-
vernement d'Astrakhan. M. Brosset se charge de les exa-
miner et d'en faire l'objet d'un rapport.
Le premier Département du Ministére des Domaines,
par un office du 5 mai courant, transmet un miroir mé-
tallique oriental, trouvé dans un tertre dit de Mamai
aux environs du village Kolobofstchina, gouvernement
d'Astrakhan, par des paysans ressQrtissant audit Mi-
nistere. Sur cette piece sont représenté deux animaux et
elle est munie d'une inscription arabe, dont M. Kholmo-
gorof a fait une traduction qui est également annexée
audit office. Le Département précité désirant connaitre
l'avis de l'Académie sur cette trouvaille,
charge de l'examen.
M. Schnitzler, par une lettre datée de Strasbourg, le
10 mai courant, fait hommage du t. III et dernier de son
Atlas historique et pittoresque, dont il annonce l'envoi par
lentremise de l'Ambassade Russe à Paris, et donne en
méme temps des renseignements sur les travaux Scienti-
fiques, dont il s'occupe maintenant, savoir le second vo-
lume de «l’Empire des Tsars», comprenant la Statistique
et l'Ethnographie; une Histoire de la diplomatie russe au
XIX" siècle et un ouvrage sur les relations de la Russie
avec l'Asie.
Le Département des relations intérieures du Ministère
des Affaires étrangères, par un office du 13 mai courant,
transmet l'ouvrage intitulé: «La flotte de César», dont son
auteur, M. Jal, fait hommage à l'Académie.
Son Eminence Monseigneur le Métropolitain de Mos-
cou, par un office du 4 mai courant, envoie le Chro-
nographe manuscrit N° 86, appartenant à la Biblio-
theque Synodale et dont l'Académie avait sollicité le
prêt pour le mettre entre les mains de M. Lazarefski.
Le manuscrit en question a été remis à M. Kunik qui
fait part que M. Lazarefski a été forcé d'entreprendre
un voyage de trois ou quatre mois pour rétablir sa santé
et que par conséquent la restitution du manuscrit doit
éprouver un retard considérable. M. Kunik prie donc de
relever cette circonstance dans la lettre qui sera expediée
au Métropolitain Philaréte pour accuser réception dudit
Chronographe.
M. Brosset se
CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE.
Séance Du 24 mai (5 avi) 1861.
M. Baer annonce que M. Thomsen, Directeur du Mu-
sée des Antiquités du Nord à Copenhague, a eu l'obli-
geance de lui envoyer pour la collection craniologique de
l'Académie un moule en plâtre d'un crâne de la période
dite de bronze; il y a joint la remarque que des cránes
complets provenant de cette période sont extrémement
rares dans le nord, puisque dans ce temps là on avait
coutume de brüler les cadavres; les cránes ne pouvaient donc
échapper à cette destruction que dans des cas trés rares
et tout à fait exceptionnels. M. Baer de son coté fait ob-
server que le moule reçu ressemble presque exactement
à un cräne de la collection de Schwerin, qu'il a fait pho-
tographier sous tous les aspects en 1859, parce qu'on
croyait posséder dans ce cráne le seul qui füt resté des
anciens Vendes de ce pays. M. Baer ne s'était pas rangé
à cette opinion, car aprés un examen attentif de la struc-
ture du cráne il croyait avoir lieu de le considérer plutót
comme un représentant du type celte. Il est bien constaté
maintenant que ce cráne est parfaitement identique aux
crânes de la période de bronze, trouvés en Danemarc; il ne
sera donc plus permis, selon M. Baer, d'attribuer aux
Vendes les sépulcres du Meklenbourg, qui ne renferment
77
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
Sa
pas d'autres objets que de la période de bronze, et il
faudra alors d'autres preuves pour pouvoir admettre l'ori-
gine slave de quelques uns de ces sépulcres. Vu l'intérét
historique de cette question, M. Baer désire publier dans
le Bulletin un article à ce sujet et le faire accompagner
d'une reproduction lithographique des photographies du
crâne de Schwerin.
MM. Baer et Brandt présentent leur rapport sur le
premier volume du voyage de M. Radde (v. la séance
précédente). Ils y constatent que le manuscrit examiné
par eux est d'environ mille pages et se rapporte aux
mammiferes du pays de l'Amour et de la Mongolie. L'in-
troduction contient des explications. intéressantes sur Piti-
néraire qu'a suivi le voyageur, ainsi qu'un tableau phy-
sique des contrées qu'il a parcourues. Vient ensujte
la description des mammiferes, qui embrasse 92 espéces;
si d'un coté il n'y en a que cinq à signaler comme nou-
velles, M. Radde a d'un autre coté réussi à
pour des espéces déjà connues une série de faits nou-
veaux et intéressants. Le volume est terminé par de
bonnes remarques sur le caractére de la faune des con-
trées visitées par le voyageur, comparée à celles de l'Eu-
rope, de la Sibérie, du Japon et de la partie Nord-Est de
l'Asie, ainsi que sur les conditions du sol et du climat, qui
influent sur ce caractére. Le travail est accompagné
de 13 planches et 3 cartes, dessinées par M. Radde et
représentant la distribution géographique de plusieurs
especes animales. Si l'on pouvait présumer jusqu'ici, que
par les recherches consciencieuses et étendues de M. Leo-
pold Schrenck sur la Faune du pays de l'Amour ce su-
jet ait été presqu'épuisé, il faut convenir maintenant, se-
lon les Commissaires, que le travail de M. Radde vient
y ajouter un supplément indispensable, apportant un grand
nombre de faits nouveaux d'une valeur scientifique incon-
testable. Il faut dire encore que le présent volume ne
forme qu'un. tiers de l'ouvrage, auquel M. Radde travaille
actuellement; un second volume doit contenir les oiseaux
et un troisieme les autres classes du régne animal. Les
Commissaires declarent en terminant qu'ils regarderaient
comme une véritable perte pour la science, si les résul-
tats obtenus par M. Radde par tant d'efforts, devaient
rester inconnus au monde savant, et qu'il y aurait incon-
vénient, si l'auteur était réduit à chercher à l'étranger un
éditeur pour son ouvrage. Les Commissaires évaluent à
environ 6000 roubles la somme nécessaire à la publica-
tion de tout l'ouvrage.
Les ressources pécuniaires de l'Académie étant trop
restreintes pour pouvoir faire face à une pareille dépense,
les Commissaires proposent d'intercéder aupres des hautes
autorités, pour procurer à M. Radde, s'il est possible, la
subvention dont il a besoin pour pouvoir publier son
voyage. |
Les conclusions de ce rapport sont adoptées par la
a constater |
Classe et le Secrétaire Perpétuel est chargé de soumettre
cette affaire à l'agrément de M. le Président.
M. Lenz remet le rapport dont il avait été chargé dans
la derniere séance sur trois mémoires de M. Knochen-
hauer. La teneur du rapport ayant été approuvée par la
Classe, on en placera une copie sous les yeux de Son
Altesse Grand-Ducale Monseigneur le Duc George de
Mecklenbourg-Strelitz.
M. Baer met sous les yeux de la Classe la quatrieme
partie du Recueil de rapports sur l'expédition Caspienne,
dont il avait la direction. Cette partie est formée d'un
Atlas représentant les différents outils employés à la péche;
en rendant pleine justice au soin et au dévouement avec
lesquels M. Nikitine en a exécuté les dessins, M. Baer
croit pourtant devoir décliner toute responsabilité des
fautes qui s'y sont glissées, vu que le Ministere des Do-
maines n'a pas cru nécessaire le concours de M. Baer dans
la publication de cet Atlas.
M. Helmersen communique que M. le Ministre des
Finances, avec l'autorisation de S. M. l'Empereur, l'a
chargé de faire cet été un voyage pour visiter les bords
supérieurs de la Narova et les rivages du lac de Peipus.
Les recherches géologiques, qu'il doit y instituer, seront
du genre de celles qu'il a faites sur les bords inférieurs
et à l'embouchure du méme fleuve et qui ont été publiées
dans le Bulletin de l'Académie, t. III, p. 12 — 49. Le but
en est de résoudre les deux questions suivantes:
1) Quelles sont les difficultés ou obstacles géologiques
et physiques, qui pourraient entraver des travaux entre-
pris pour l'amélioration du chenal de la Narova supé-
rieure?
2) Quelles difficultés ou obstacles géologiques et autres
pourraient s'opposer au projet qui a été conqu pour l'a-
baissement du niveau du lac de Peipus, de tant de pieds
qu’il faudrait pour empêcher le rivage occidental du lac
de se convertir entièrement en marais? A quel endroit
faudrait il creuser le canal de décharge, quel en serait le
meilleur point de départ au lac de Peipus et oü devrait
il se rallier à la Narova?
M. Baer fait part que, sur sa requéte, M. le Professeur
Sokolof à Moscou a eu l'obligeance de lui faire parvenir
pour la collection craniologique 14 cránes de Russes, de
différents gouvernements, savoir de ceux de Moscou, de
Tver, de Smolensk, de Iaroslaf, d'Orel, de Kalouga, de
Koursk, de Tambof, de Voronéje et de Varsovie. Ces crá-
nes, réunis à ceux qui l'année passée ont été fournis par
MM. Knoch et Nikitine, constituent une série suffisante
pour la comparaison du type des habitants de la Grande
et de la Petite Russie; il est seulement à désirer qu'on
puisse aussi acquérir des cränes de la Russie Blanche.
M. Plieninger, par une lettre du 30 janvier 1861,
transmet un exemplaire de l'ouvrage, publié par lui sous
les auspices et aux frais de l'Académie et portant le titre:
J. G. Gmelini Reliquiae quae supersunt commercii episto-
79
Bulletin de l'Académie Imperiale so
liei cum C. Linnaeo, A. Hallero, G. Stellero et al. Stutt-
gartiae 1861. 8°. L'ouvrage sera mis en vente et en dis-
tribution.
M. V. Haüy fait hommage d'un mémoire publié par lui
à St.-Pétersbourg en 1860 sous le titre de: Télégraphie.
Instructions pratiques sur la construction des lignes, l'instal-
lation extérieure des stations et l'application des appareils.
Il en sera remercié.
M. Doengingk, de Kichinef, adresse trois exemplaires
de son mémoire sur la sauterelle et les dévastations causées
par elle en 1860.
M. Felix Vigneaux, Ingénieur-Architecte à Bordeaux,
par une lettre datée du 22 mai courant, annonce qu'il
aurait à communiquer des faits nouveaux sur la physiolo-
gie de l'ovule humain.
= M. Kluk-Kluczycki adresse une lettre qu'il fait ac-
compagner d'un exemplaire d'un mémoire intitulé: Auflö-
- sung des Verhältnisses der Quadratur in den Kreis, als eines
einzelnen Falles des allgemeinen mathematischen Grundgesetzes
in formellen Körpersistemen und Krafteigenheiten den Natur-
erschemungen. Populär dargestellt. Wien, 1861.
M. Schaffner, des Etats-Unis de l'Amérique, fait hom-
mage de trois brochures différentes parues à Londres en
1861 et ayant trait à la construction d'un télégraphe
sousmarin, destiné à etablir une jonction des deux hémi-
spheres au moyen du fil électrique, en allant par les Isles
Faroe, l'Islande et le Groénland.
MM. Jacobi et Fritzsche annoncent que, sur une
autorisation de M. le Ministre des Finances, le Comité de
lExposition Industrielle qui va s'ouvrir dans cette capi-
tale les a invités à prendre part aux occupations des com-
missions d'experts. Recu pour avis.
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
L'Académie a recu dans ses derniéres séances les
ouvrages dont voici les titres:
Vignoles, Charles. Observations to accompany the map
of the Shadowpath thrown by the total eclipse of the
sun on the 18th July 1860, across the north-eastern
part of Spain. London 1860. 8.
Apelt, E. F. Parmenidis et qose doctrina de mundi
structura. Jenae 1857.
Weiss, Adolf J. G. ladies à aus der Natur. Nach —
Forschungen. 2te Ausgabe. Troppau 1860.
Annales de la Société Linnéenne de Lyon. Ame 1858
— 59. Nouvelle série. T. V. VI. Lyon.
Réglement de la Société Linnéenne de Lyon. zeg 1860. 8.
Mémoires de la Société Impériale des sciences naturelles
de Cherbourg. Tome VIL 1859. Paris et Cherbourg
1860. 8. 4
N DU E e i
Verhandlungen des naturhistorisch- medicinischen Vereins
zu Heidelberg. Band II, N° II.
Jahrbücher des Vereins für Naterksudé im Herzogthume
Nassau, 12tes u. 13tes Heft. Wiesbaden 1857 — 58. 8.
Erster Bericht des Offenbacher Vereins für Naturkunde
über seine Thätigkeit von seiner Gründung am 10.
Mürz 1859 bis zum 13. Mai 1860. Offenb. a. M. 1860.
Jahresbericht der Naturforschenden Gesellschaft Graubün-
dens. Neue DT öter, 4ter u. 5ter Jahrgang. Chur
1858 — 60.
Magnétisme il dire et aurore boréale. (Extrait des Bul-
letins de l'Académie royale de Belgique) 8.
Magnétisme terrestre. (Extrait des Bulletins y l'Acadé-
mie royale de Belgique, 2° série, t. IX, N?
Murchison, Sir Rod. Imp. Address to the iden
and ethnological section of the British Association at
the Oxford meeting of 1860. Oxford. 8.
Bulletin de la Société Impériale des Naturalistes de Mos-
cou. Année 1860, N? II. Moscou 1860. 8
Nouveaux mémoires de la Société Impériale des Natura-
listes de Moscou. T. XIII, Livr. I. Moscou 1860. 4.
Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Phi-
ladelphia. 1859, sheet 20 — 27; 1860, sheet 1 — 6.
Philadelphia. 8.
Journal of the Academy of Natural Sciences of Philadel-
phia. New series vol. IV, p. III. Philadelphia 1860. 4.
Annals of the Lyceum of natural history of New York.
Vol. VII, N° 1 —3. New York 1859. 8.
Boston Journal of Natural History. Vol. VII, N° I. Boston
Proceedings of the Hox Society of Natural History. Vol.
VII, sheet 10— 1
Boletin de la Tum ‘de Naturalistas Neo - Granadinos.
Feuilles 1. 2. Bogotá, Londres 1860.
Weiss, Dr. Ad., u. Weiss, Edm. Untersuchungen über den
Zusammenhang in den Ánderungen der Dichten und
Brechungs-Exponenten in Gemengen von' Flüssigkei-
ten. Wien 1858. 8.
Kupffer, A. T. Recherches expérimentales sur l'élasticité
des métaux, faites à l'observatoire physique central
de Russie. T. I. St.-Pétersbourg 1860. 4
CHRONIQUE DU PERSONNEL.
MM. Ostrogradski et Bouniakofski ont été décorés
de l'ordre de St.-Anne 1* classe, avec la couronne Impé-
riale.
RECTIFICATION.
Page 28, ligne 12, lisez: Usiglio au lieu de Msiglio.
Sal AL
Paru le 17 juin 1861.
EE e
Königsberg,
T. IV. N° 2. M. Sehubert,
BE. Bones crc
L
C f )
BULLETIN
DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG.
TOME IV.
( Feuilles 6 — 10. )
CONTENU.
Page
| Lapchine, Extrait d'une lettre à M. Lenz....................,...,..,..,.. 81 — 88.
| K. E. de Baer et A. Schiefner. Remarques préliminaires concernant une édi-
| tion russe de l'ouvrage de M. Worsaae, intitulé: Nordiscke Oldsager......... 89 — 96.
E. Lenz. Calcul des observations météorologiques faites par M. L. Schrenck dans
| l'Océan Atlantique et l'Océan Pacifique pendant les années 1853 — 1854 ..... 96 — 118.
| K. E. de Baer, Sur un nouveau projet concernant l'établissement de bancs d'hui-
| tres sur les cötes Russes de la Baltique, et sur le degré de salure de cette mer
| dans divers endroits. (Fin.) (Avec une carte.)............................. 119 — 149.
| Bulletin des séanpés...:.:.... nase nenne dns innen sus rennen EE nee 150 — 156.
| Bulletin bibliographique. .......... REUS RUE RR oL VU CUP APTUM new 156 — 160.
Rectifications................. Es uui vl A M PURE PARUS 160.
| On s’abonne : chez MM. Eggers & Cie, libraires à St.- Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de
l'Académie (Konurere IIpaszenis WHwueparopexoii Akaxemin HayK) et chez M. Léopold Voss,
| libraire à Leipzig.
i
| Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 8 rbl. arg. pour la Russie,
3 thalers de Prusse pour l'étranger
DULLETIN
DE D'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSPOLRG.
Auszug aus einem Brief des Herrn Prof.
Lapschin in Charhow an den Akade-
miker Lenz. (Lu le 22 mars 1861.)
Vorbemerkung.
Die nachfolgenden Versuche wurden von den Professoren
Lapschin und Tichanowitsch in Charkow angestellt,
als sie zu ihrer Disposition eine galvanische Batterie von
1000 Elementen Bunsenscher Paare hatten. Sie sind
die folgenden chemischen Resultate, weil sie, als neu, auch
für das gelehrte Ausland von Interesse sein dürften. Dieser
chemische Theil ist von Herrn Tichanowitsch unter-
schrieben. E. Lenz.
Chemischer Theil der galvanischen Versuche.
Alle zu untersuchenden Substanzen waren chemisch
rein. Was die festen Körper betrifft, so überzeugte
ich mich von deren reinem Zustande durch die Be-
ständigkeit der Krystallform und der Schmelztempe-
ratur, so wie auch durch verschiedene Reagenzmittel.
In Bezug auf die Flüssigkeiten wurden der Kochpunkt
und das specifische Gewicht bestimmt. Von der Wirk-
samkeit des galvanischen Stromes überzeugte ich mich
durch den Multiplicator, durch das Erscheinen der
Funken am Commutator und durch wellenförmige Be-
wegung einiger Flüssigkeiten zwischen den Elektroden.
Es muss bemerkt werden, dass wir uns bei allen
unsern Operationen mit dem galvanischem Strome
des Dujardinschen Commutators bedienten.
4. Salicin,
Es wurden 215 Grm. Salicin genommen und in
460 C. C. destillirten Wassers aufgelóst. Ich füllte da-
mit einen Thoncylinder, der in die Mitte eines mit
derselben Flüssigkeit gefüllten glüsernen Gefüsses ge-
stellt wurde. Die von der Kohle ausgehende Platin-
elektrode tauchte in den Thoncylinder, die vom Zink-
elemente in das gläserne Gefäss. Als der Strom von
400 Elementen geschlossen war, so zeigte sich, dass
die Flüssigkeit von dem positiven zum negativen Pole
Tome IV.
wie ausgepresst und der Thoncylinder entleert wurde.
Natürlicherweise konnte man auf solche Weise keine
Producte der Zerlegung erhalten. Ich goss daher die
Flüssigkeit in ein Gefäss, in welches beide Elektro-
den eintauchten. Da die Flüssigkeit sich durch den
Strom erwärmte, so wurde das Gefäss mit Eis umlegt.
Es äusserte sich eine rotirende Bewegung der Flüs-
sigkeit um den positiven Pol. Unglücklicher Weise
platzte das Gefäss von der Erkältung. Es wurde eine
neue bei gewöhnlicher Temperatur gesättigte Auflö-
sung des Salicins genommen und der Wirkung des
Stromes von 400 Elementen unterworfen. Der zweite
Versuch fing um 2 Uhr Nachmittags an. Gegen 3
Uhr war die Flüssigkeit dunkelbraun geworden; um
4 Uhr zeigte sie eine gelblich-rothe Farbe; später
keine Veränderung. Anfangs war die Absonderung
der Gase kaum merklich, obgleich die Flüssigkeit
warm geworden war; nachher ging die Zerlegung am
Zinkpole von Statten. Am Kohlenpole war sie von
Zeit zu Zeit wahrnehmbar, im Allgemeinen Jedoch
sehr schwach.
Als die Absonderung der Gase aufhörte, so war
die Operation zu Ende um 57, Uhr. Während des
Versuchs verbreitete sich der Geruch der salicyligen
Säure (hydrure de salicyle).
Analyse. Die erwähnte gelblich-rothe Flüssigkeit
wurde in eine Retorte gegossen und der Destillation
unterworfen; der Recipient gehörig mit Eis umschla-
gen. In diesem Recipienten erhielt ich eine klare Flüs-
sigkeit von aromatischem Geruch, dem des bittern
Mandelöls ähnlich. Mit Eisenoxydsalzen nahm sie
eine dunkelviolette Farbe an. Hieraus konnte man
schliessen, dass man mit salicyliger Säure zu thun
habe. Ein Theil der festen Masse, die nach der De-
stillation in der Retorte war, wurde in Wasser aufge-
löst. Die Trommersche Probe zeigte in dieser wäs-
serigen Auflösung die Anwesenheit von Glykose').
Der übrige Theil jener Masse wurde kalt durch ab-
1) Das reine Salicin zeigte nichts mit der Trommerschen Probe,
sogar bei anhaltendem Kochen.
6
$:3
Bulletin de l'Académie Imperiale
$4
solut reinen Aether behandelt. Auf dem Boden setz-
ten sich unauflösliche Substanzen; oben zeigte sich
eine Schichte ätherischer Flüssigkeit. Ich liess den
abgegossenen Äther frei evaporiren. Dabei erhielt
man eine heterogene Substanz; in der braunen Masse
konnte man zweierlei Art Krystalle, nämlich nadel-
förmige und rhomboédrische (klein und farblos) un-
terscheiden. Einige von diesen rhomboödrischen Kry-
stallen, mit Hülfe der Loupe abgesondert, und mit con-
centrirter Schwefelsäure behandelt, nahmen eine rothe
Farbe, ähnlich dem Salicin, an. Sie lösten sich sehr
leicht in Alkohol und Äther, eben so wie im heissen
Wasser auf. Eisenoxydsalze brachten in der wässeri-
gen Auflósung dieser Krystalle eine starke Indigo-
Farbe hervor. Diese Eigenschaften führten mich auf
die Idee, dass ich es hier mit dem Saligenin zu thun
habe.
Die Nadelkrystalle, die sich zusammen mit den
rhomboédrischen Krystallen in der braunen Masse
befanden, wurden mit kaltem Wasser gewaschen; da-
durch konnte ich die braune Substanz und die übri-
gen Krystalle absondern. Nachdem das Filtrum, auf
welchem eine bedeutende Quantität nadelförmiger Kry-
stalle geblieben war, abgetrocknet worden, goss ich
kochendes Wasser darauf, welches die Krystalle
auflóste. Es sonderte sich aus der erkaltenden Auf-
lösung eine krystallinische Masse folgender Beschaffen-
heit ab: die wässerige Auflösung färbt Lackmuspapier;
die kleinen Krystalle lösen sich in Äther sehr leicht
bei gewöhnlicher Temperatur auf; durch Fliesspapier
abgetrocknet, sublimiren sie sich ebenfalls bei ge-
wöhnlicher Temperatur sehr rasch. Die wässerige
Auflösung der Krystalle bringt mit kohlensauren
Alkalien ein Aufbrausen hervor; die alkalinische Auf-
lösung nimmt nach einiger Zeit an der Luft eine gelb-
liche Farbe an, nachher wird die Masse braun. Je-
doch als bestes Reagens dient ein Eisensalz. Die wäs-
serige Auflösung der Krystalle mit der neutralen
Auflösung der Eisenoxydsalze gemischt, giebt eine
blutrothe Farbe, die sich durch Salzsäure in eine gelbe
verwandelt. Darauf mich stützend, musste ich glauben,
dass ich mit Salicylsäure zu thun habe. Dies sind
die. Hauptproducte der Zerlegung.
Nach dem Bearbeiten durch Äther blieb noch eine
braune Masse übrig, die beständig das: Saligenin und
die Salicylsäure begleitete. Was für eine Substanz
diese braune, nicht krystallinische Masse war, wurde
nicht untersucht. Auf diese Weise hatten wir durch die
Wirkung des galvanischen Stromes von 400 Ele-
menten hauptsächlich folgende Substanzen erhalten:
Glykose, salicylige Sáure, Saligenin und Sa-
licylsäure. :
Die Gase, die sich auf dem Zinkpol entwickelten,
wurden nicht gesammelt. Später gebrauchte ich einen
anderen Apparat, um die Gase besser sammeln zu
kónnen.
Wollen wir jetzt untersuchen, worin die Wirkung
des galvanischen Stromes auf das Salicin besteht.
Gleich im Anfange der genannten Wirkung zeigten
sich Glykose und Saligenin. Es war also dasselbe, als
wenn eine verdünnte Schwefelsäure, oder Salzsäure
auf das Salicin wirkte. In der That zeigt die Trom-
mersche Probe schon nach Verlauf von 5 oder 10
Minuten der Wirkung des Stromes, sowohl auf das
reine, behutsam geschmolzene Salicin, als auf seine
Auflósung, die Anwesenheit von Glykose. Bei der
nachfolgenden Wirkung des Stromes geht, wie es
scheint, die Zerlegung des Wassers vor sich. Der
Sauerstoff (in statu nascente) oxydirt das Saligenin und
verwandelt es in die salicylige Säure. Dadurch erklärt
sich die schwache Gasabsonderung am Kohlenpol und
der Geruch der erwähnten Säure. Dieselben Beob-
achtungen zeigen, dass die Absonderung der Gase am
Kohlenpole zuletzt gänzlich aufgehört hatte; folglich
wurde der Sauerstoff absorbirt und es bildete sich die
Salicylsáure aus dem Saligenin. Ich kann also auf
folgende Weise die ganze Wirkung des Stromes for-
muliren:
1. Moment:
SalicinC,H,0,--H0— C,H,,0,-i- C;H,O,
Glykose + Saligenin.
2. Moment:
Saligenin C,H,O, 4-0 = C, H,O, 4- H,Osalicylige
Säure.
3. Moment:
Salicylige Säure C,H,O, + 0 = C,H,O, =
| Salicylsäure.
Es versteht sich von selbst, dass dabei noch andere
Producte auftraten, was die Anwesenheit der brau-
nen Masse anzeigt. Die Hauptelemente waren die
obenerwähnten.
SA
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
*6
Anmerkung. Die durch den galvanischen Strom be- |
wirkte heftige Wallung der Flüssigkeit erschwerte
das Sammeln der sich entwickelnden Gase. Später
ist es mir gelungen, einen Apparat zu construiren, den
ich sehr bequem und zweckmässig auch bei der Wir-
kung einer Batterie von 950 Elementen gefunden habe.
Der Apparat besteht aus einem Gefässe (4), worin
zwei gläserne, oben und unten offene Cylinder (B und
B’) befestigt werden. In das Gefäss A giesst man Queck-
silber und darauf die zu untersuchende Flüssigkeit
ein. In die oberen offenen Enden der Cylinder (B
und B) werden Gasleitungsröhren (D und D’) einge-
steckt; von unten aber Platindrüthe, die in feinen
Glasróhrchen eingeschmolzen sind. Diehervorragenden
Enden der Platindrüthe dienen als Elektroden und
befinden sich in der zu untersuchenden Flüssigkeit,
die anderen, aber stehen mittelst des Commutators in
Verbindung mit der Batterie.
Dieser Apparat war in der Hinsicht bequem, dass
man die Produkte der Zerlegung besonders erhalten
konnte, die gasfórmigen durch die Ansatzróhren D
und D' in die Recipienten abgeleitet, die flüssigen
bleiben in den Cylindern B und B'.
In den Fällen, wo auf die Flüssigkeiten keine beson-
dere Aufmerksamkeit gerichtet war, gebrauchte ich
ein Glasgefüss mit zwei einfachen Sammelröhren,
worin die in den Glasróhrchen eingeschmolzenen Pla-
tinelektroden steckten. Diesen letzten Apparat ge-
brauchte ich auch in den Fällen, wo die zu untersu-
chenden Substanzen auf das Quecksilber reagirten.
3. Picrotoxin.
Das im Wasser aufgelóste und der Wirkung von
950 Elementen unterworfene Picrotoxin ist un-
verändert geblieben. Die an dem positiven und an
dem negativen Pole gesammelten Gase waren nichts
weiter, als Sauerstoff und Wasserstoff. Es ist freilich
merkwürdig, dass dieses Glykosid sich nicht bei der
mehr als doppelten Anzahl der Elemente zerlegt.
3. Krystallisirte Essigsäure.
Bei der Wirkung von 900 Elementen auf die Es-
sigsäure wird eine starke Entwickelung von Gas an
dem Kohlenpole bemerkt, an dem Zinkpole aber eine
langsame Absonderung. Ausserdem setzte sich an
demselben eine amorphe verästelte Kohlenmasse an.
Die Gase an dem anderen Pole waren Kohlensäure
und Kohlenoxydgas. Die Gase des Zinkpols konnten
leider nicht untersucht werden, weil die mit Mühe ge-
sammelten Gase durch Unvorsichtigkeit eines an-
wesenden Herrn aus den Röhren herausgelassen
wurden. °)
4. Aethyl-Alkohol.
Auf Weingeist von 98? wirkt der galvanische
Strom von 100 Elementen energisch; auf den was-
serfreien aber sogar der von 950 Elementen kaum
merklich. Es findet an dem Kohlenpole eine sehr
schwache Absonderung eines Gases statt, an dem
Zinkpole gar keine. Ungeachtet die Batterie von 12
bis 7 Uhr in Thätigkeit war, so war doch die Quan-
tität der gesammelten Gase so gering, dass wir keine
Möglichkeit hatten, sie einer Analyse zu unterwerfen.
Noch ist zu bemerken, dass sich im Anfange keine
Wirkung des Stromes auf den absoluten Alkohol
zeigte, obgleich sich die Elektroden sehrnahe von einan-
der befanden; Später, nachdem der Alkohol einige Zeit '
an der Luft gestanden und folglich daraus Feuchtig-
keit angezogen hatte, zeigte sich eine Wirkung. Man
darf also annehmen, dass er kein absoluter Alkohol
mehr gewesen sei. Es lässt sich also behaupten, dass.
absoluter Alkohol dem galvanischen Strome einen un-
überwindlichen Widerstand entgegensetzt.
5. Ather,
Keine merkliche Wirkung des Stromes von 900
Elementen, bei 20"" Entfernung zwischen den Elek-
troden. Nur sieht man dazwischen eine wellenförmige
Bewegung vom Kohlen- zum Zinkpol. Dasselbe war
auch bei 1"" Entfernung der Elektrode der Fall.
Keine Gasentwickelung an den Polen. Der Kochpunkt
der Flüssigkeit blieb derselbe nach dem Versuch, wie
vor ihm. i
6. Amyl-Alk ohol,
900 Elemente. Die Elektroden in der Entfernung
von 1^". Man sieht dazwischen eine wellenfórmige
Bewegung vom Kohlenpol zum Zinkpol. Der Multi-
plicator steht auf 20^. Es zeigte sich spüter an dem
Zinkpol ein gelber Anflug und etwas ähnliches wie
Gasentwickelung. Das Mikroskop zeigte eine sehr
2) Kolbe machte ähnliche Versuche mit der wässerigen Auflö-
sung des essigsauren Kali und erhielt an dem negativen Pole
Wasserstoff, an dem positiven Methyl und Kohlensäure. ^.
57
Bulletin de l'Académie Impériale
feine pulverige Masse von schmutziger Farbe. Man
kann also annehmen, dass eine Zerlegung stattfand;
sie war aber ausserordentlich schwach und langsam,
so dass es unmöglich war, die Gase zu sammeln. Als
man später die Elektroden, in der Voraussetzung die
Wirkung zu beschleunigen, noch näher an einander
brachte, schmolzen sie zusammen; die Flüssigkeit
wurde stark erwärmt und es sonderte sich Koh-
lenpulver, als eine braune Masse, ab. Es bleibt un-
gewiss, wodurch die Flüssigkeit verändert wurde; ob
durch den Funken, der sich zwischen den Elektroden
zeigte, oder durch den Strom? —
Aus Mangel an Flüssigkeit konnte der Versuch
nicht wiederholt werden.
3. Valerian-Süure.
900 Elemente keine Wirkung.
Kolbe nahm eine concentrirte neutrale Auflösung
des valeriansauren Kalis bei 0°, und liess einen Strom
von 6 Bunsenschen Elementen hindurchgehen. Er
erhielt: Wasserstoff, Kohlensäure, und Tetrilen (C, H);
im flüssigen Zustande eine butterähnliche Substanz, -
die aus Tetril (C,,H,,) und valeriansaurem Tetril be
stand. Es blieb &uisótdm in der Auflósung neutra-
les und saures kohlensaures Kali übrig.
S. Terpentinöl
bot dem Strome einen unüberwindlichen Wider-
stand dar. Die Entfernung zwischen den Elektro-
den US.
Mineral-Substanzen.
9. Normal-borid, Anhydrid-Borsäure,
Die Batterie von 950 Elementen von neuem gela-
den; keine Wirkung auf geschmolzenes Boranhydrid.
Der Multiplicator steht auf 0?.
10. Schwefel-Kohlenstoff.
950 Elemente; keine Wirkung der frisch geladenen
Batterie. Galvanometer 0°. Die Flüssigkeit wurde
sehr lange Zeit kalt gehalten; Am inngechiet ging
der Strom nicht durch.
Mit 800 Elementen, womit die Versuche in der
Artillerie-Akademie im Jake 1858 angestellt worden
waren, gelangte man zu demselb tiven Resultate.
Man kann nicht umhin die Frage zu stellen, wie
—
es Herrn Desprez (Comp. Rendus 1849 T. XLIX)
mit viel geringeren Mitteln gelungen ist, das Diamant-
pulver zu bekommen?
11. Normalsilicid.
Normalsilicid, in einem Thontiegel erwärmt, wurde
im ulerlömnigen Zustande dem galvanischen Strome,
bei der Entfernung von 1"" zwischen den Elektroden,
unterworfen. Anfangs bemerkte man keine Wirkung:
nachher verpuffte die ganze Masse; der Boden des
Tiegels wurde auf der Seite des Zinkpols durchbohrt ;
es bildete sich ein Platinkügelchen. Die Analyse
zeigte, dass die zusammengeschmolzene Platinmasse
eine bedeutende Quantität von Silicium enthielt. Man
kann also annehmen, dass eine galvanische Zerlegung
stattgefunden hatte.
12. Antimon-Oxyd.
- Von 300 Elementen auf ganz trockenes Antimon-
oxyd keine Wirkung.
| 13. Zinkoxyd.
370 Elemente. Das Zinkoxyd ganz trocken genom-
men und stark erwürmt. Die Wirkung sehr bedeu-
tend; die Zersetzung ging energisch vor sich; das re-
ducirte Zink entflammte sich. Die Zerlegung ging
auch bei 60 Elementen von Statten. Bei 20 Elemen-
ten war die Wirkung ziemlich schwach.
14. Schwefel-Antimon,
40 Elemente wirken stark; 10 Elemente ebenso,
jedoch nur auf die erhitzte Masse. Der Schwefel son- i
derte sich am Kohlenpole ab und entflammte sich.
Auf den Wänden des Gefüsses sah man einen Anflug
von Antimonoxyd.
15. Realzar.
Die Zersetzung fing nur bei der Wirkung von 260
El. an. Die Erwärmung begünstigte die Wirkung.
Die Producte der Zersetzung, Schwefel und Arsenik,
brannten gleich nach dem Erscheinen, und verwan-
delten sich in schweflige und arsenige Säure.
Antimon-Chloroxyd.
370 Elemente. Keine Wirkung.
Tichanowitsch.
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
Ankündigung einer Ausgabe des Werkes
von Prof. Worsaae: Nordiske Oldsager (Nor-
dische Alterthümer). mit russischem Text.
(Lu le 31 mai 1861).
Nur ganz rohe Vólker sind gleichgültig gegen ihre
Vergangenheit, der Kampf um die Existenz in der
Gegenwart umfasst alle ihre Interessen. Je mehr da-
gegen ein Volk in der Civilisation fortschreitet, um
so mehr wüchst seine Theilnahme an seiner eigenen
Vergangenheit. Es geht ihm darin wie dem einzelnen
Menschen, der im gereiften Alter gern auf seine
Jugend zurückblickt und über dieselbe sich belehren
lässt. Aber so wie der einzelne Mensch eine volle
Kenntniss von sich nur aus der Zeit haben kann, in
der Bewusstsein und Gedächtniss vollständig entwik-
kelt waren, über seine frühesten Jugendjahre aber
nur durch Verwandte und andere ältere Personen, die
in seinem Hause Verkehr hatten, Bruchstücke erfah-
ren kann, so hat ein Volk eine vollständige Geschichte
erst von der Zeit an, in welcher es selbst Notirungen
machen konnte; seine frühern rohen Zustünde lernt
es nur aus vereinzelten Berichten anderer Völker ken-
nen, die mit ihm in Berührung kamen, selbst aber
schon weiter vorgeschritten waren, und die Kunst ver-
standen, die Begebenheiten, die sie erlebten, oder von
denen sie hórten, niederzuschreiben. Von der Schrei-
bekunst hängt also die urkundliche Geschichte ab. Wo
diese in einem Volke fehlt, und auch bei seinen Nach-
barn nicht einheimisch ist, da fehlt eine vollständige
Geschichte, ja es müsste alle Kenntniss von den frü-
hern Zuständen fehlen, wenn man nicht Urkunden an-
derer Art auffinden kónnte. Es ist aber die Schreibe-
kunst selbst eine späte Erfindung und eine Erfindung,
die sehr langsam vor sich gegangen ist. Sie hat ihre
eigene Entstehungs- Geschichte, eben weil sie nur all-
mählich vor sich ging, nicht aufzeichnen können, aber
es hat sich doch so viel erhalten, dass wir sie mit
einiger Sicherheit verfolgen können. Als die Israeli-
ten aus Ägypten zogen, konnten sie schon schreiben,
und die Griechen und die übrigen Vólker Europas
erlernten diese Kunst, wie sie selbst angeben, zwar
nicht grade von den Israeliten, doch von verwandten
Semitischen Völkern. Hatten diese die Schreibekunst
ursprünglich erfunden? Es scheint nicht. Sie ahmten
ohne Zweifel nur die Ägypter nach. An den Bauwer-
ken dieser letztern sehen wir, dass sie sehr früh auf
EU.
ihren Tempeln Gegenstünde, denen sie eine hóhere
Bedeutung beilegten, abbildeten, und allmählich dahin
geführt wurden, die Abbildungen für die Anfangslaute
der Wörter, mit denen sie die Gegenstände bezeich-
neten, zu gebrauchen. So entstand ohne Zweifel die
Buchstaben-Schrift der Ägypter, welche die Israeli-
ten für ihre Sprache nachahmten. Auch die Begriffs-
Schrift der Chinesen scheint auf ähnliche Art, obgleich
ganz selbstständig, aus Abbildungen entstanden zu
sein, die man allmählich verkürzte und als Symbole
gebrauchte. Das weiter zu verfolgen gehört nicht hier-
her. Wir haben nur darauf hinweisen wollen, dass
für historische Nachrichten doch auch andere Docu-
mente bestehen können als geschriebene, obgleich sie
weniger vollständig sind und nur in allgemeinen Um-
rissen sprechen. Die Pyramiden der Ägypter und über-
haupt ihre grossen Bauwerke gehen weit über die
ausgebildete Schreibekunst zurück. Ihre Bilder und
Sculpturen zeigen uns den Uranfang der Schreibe-
kunst, welche über ihre eigene Entwickelung nicht
berichten konnte. Aber wo keine grossen Bauwerke
und keine Sculpturen sich erhalten haben, sind da die
Menschen ganz spurlos vorübergegangen ? Oder kommt
es nur darauf an, diese Spuren mit Ausdauer aufzu-
suchen und zu deuten?
Lange hat man in der That geglaubt, man könne
gar nichts Bestimmtes über die Zustände der gesamm-
ten Menschheit vor Erfindung der Schreibekunst er-
fahren, namentlich was das nördliche Europa betrifft,
wo diese Kunst erst sehr spät einwanderte. Nur
die verschiedenen Zustände roher Völker, die man
abgesondert von dem Verkehr mit gebildeten in ver-
schiedenen Gegenden der Erdoberfläche gefunden hat,
liessen vermuthen, dass auch die Vorfahren derjeni-
gen Völker, welche jetzt alle Vortheile der Civilisa-
tion und mannigfacher Künste geniessen, einst in eben
so rohen Zuständen sich befanden. Dass diese Ver-
muthung gegründet war, ergab sich aus zufälligen
Funden in der Erde, die man in verschiedenen Län-
dern Europas machte. Man fand Gräber, in denen die
Waffen aus einem Gemisch von Kupfer mit einem an-
dern Metalle bestanden, Schmucksachen und Werk-
zeuge aus demselben Gemisch, aber gar nichts von
bearbeitetem Eisen. Man schloss daraus, dass sie aus
einem Zeitalter stammen müssten, in welchem man
nicht verstand das Eisen zu bearbeiten, so wie man
Bulletin de l'Académie Empériale
in ganz Amerika die Bearbeitung des Eisens nicht
kannte, als es von den Europäern entdeckt wurde,
obgleich man in vielen Gegenden dieses Welttheils
Kupfer und Gold bearbeitete. In andern Grübern fan-
den sich nur Werkzeuge von Stein und Knochen, wie
man bei den Wilden im Innern Brasiliens, den Bewoh-
nern von Neu-Guinea, Neu-Holland und den meisten
Bewohnern der weiten Südsee vor der Entdeckung
durch die Europäer keinen Gebrauch der Metalle fand.
Es ist bekannt, wie theuer noch Cook ein eisernes
Beil oder eiserne Nügel vertauschte.
Diese zufälligen Funde gaben aber nur vereinzelte,
nicht zusammenhüngende Winke. Eine mehr zusam-
menhängende Einsicht in die Urzustände der Euro-
püischen Vólker hat man erst zu gewinnen angefan-
gen, als man sehr viele Funde aus den vorhistorischen
Zeiten an einzelnen Orten vereinigte, und indem man
nicht allein die gefundenen Gegenstände, und selbst die
menschlichen Knochen, aufhob, sondern auch alle Ver-
hältnisse, unter denen sie gefunden waren, genau be-
obachtete und aufzeichnete. Nur dadurch wurde man
in den Stand gesetzt, die einzelnen Arten von Grä-
bern zu unterscheiden, und zu erkennen, dass sie ver-
schiedenen Völkern angehört haben, die einander ge-
folgt sind, denn die Form der Schüdel ist oft sehr
verschieden. Jetzt erst konnte man sich auch die
Fragen stellen: Durch welche Mittel haben die Bewoh-
ner Europas, und namentlich des nórdlichen, sich er-
halten? In welchen Zuständen hat man sich bloss von
den Producten der Natur genährt und in welchen
Viehzucht und Ackerbau gekannt? Welche Völker
brachten die Kunst leicht schmelzbare Metalle, und
welche die Kunst das Eisen zu bearbeiten mit? Man
wird sich leicht denken, dass man in Beantwortung
dieser Fragen nur sehr langsam fortschreiten konnte,
da man nur stumme Zeugen zu vernehmen hatte, und
auch diese nur abgebrochene Aussagen geben konn-
ten, denn Alles, was nicht sehr fest war, hat die Zeit
zerstört.
Am eifrigsten und unter Theilnahme sehr vieler
Gebildeten hat man diese Unternehmung in Dänemark
und Schweden, nächstdem auch in Mecklenburg be-
trieben. In Kopenhagen hat man unter der eifrigen
Leitung des Conferenz-Rathes Thomsen und unter
Theilnahme fast aller Gebildeten ein grosses Museum
einheimischer Alterthümer gesammelt, wo man die
Geschichte dieser Gegenden gleichsam an sich vor-
übergehen lässt, wenn man die zahlreichen Räume
durchwandert, in denen alles aufgehoben ist, was von
Werkzeugen und Lebensbedürfnissen oder Resten des
Haushaltes von den frühesten Zeiten bis an die Kunst-
werke des Mittelalters sich erhalten hat. In Dänemark
sowohl als in Schweden hat man sich überzeugt, dass
die vorhistorische Zeit dieser Lànder in drei Haupt-
perioden zerfállt, welche man das Stein- Alter, das
Bronze-Alter und das Eisen-Alter genannt hat, weil
man in der ersten nur Werkzeuge von Stein und
Knochen, mit Zuthaten von Holz oder Bast oder Rie-
men anwenden konnte, in der zweiten die leichter zu
bearbeitenden Metalle, namentlich Gold, das aber im-
mer selten und kostbar war und Kupfer mit einer
Zuthat von andern Metallen, in Dänemark namentlich
von Zinn, was man insbesondere Bronze nennt (in
andern Gegenden von Zink), in der dritten Haupt-
Periode aber Eisen, das bald seiner Härte wegen in
Waffen, Messern, Beilen und ähnlichen Gegenständen
die Bronze verdrängt hat. Diese schon vor mehr als
einem Viertel - Jahrhundert aufgestellten Perioden
gelten auch jetzt noch, obgleich man später sich über-
zeugt hat, dass sie nicht so scharf von einander ge-
trennt waren, wie man Anfangs zu glauben geneigt
war, da natürlich in der ersten Zeit der Metalle diese
noch selten und kostbar waren und man die Steinwerk-
zeuge nicht sogleich bei Seite legte. Von der andern
Seite hat man sich aber auch überzeugt, dass die
grössern Perioden in Unterabtheilungen sich bringen
lassen. So kamen zugeschliffene Steinwerkzeuge viel
später in Gebrauch als roh behauene, wozu man
in den frühesten Zeiten besonders den Feuerstein
benutzte.
Von wo aber die Künste, die verschiedenen Me- |
talle zu bearbeiten, eingewandert sind, von wo die
verschiedenen Kornarten, die gezühmten Thiere ein-
geführt sind, darüber lässt sich in einzelnen Ländern
nicht viel entscheiden. Die vorsichtigen Dänen’ und
Schweden sind nicht geneigt, diese Fortschritte den
ersten Bewohnern ihres Landes zuzuschreiben, son-
dern spätern Einwanderungen. Dass die spätern Cul-
turzustände aus Asien einwanderten, ist das Ergeb-
niss linguistischer und historischer Forschung und
wird von den Gräber-Funden durchaus bestätigt. Von
wo aber und wie die Einwanderungen kamen, wird
sich erst bestimmen lassen, wenn man in anderen
Gegenden die Reste der Vergangenheit eben so voll-
ständig und sorgfältig untersucht haben wird, als im
Skandinavischen Norden. Man hat daher auch in an-
dern Gegenden dieselben Aufgaben eifrig zu verfol-
gen angefangen, besonders in Grossbrittanien, in der
Schweiz, in Frankreich und Deutschland. Russland,
wo man seit Karamsin so eifrig und unter allgemel-
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
94
ner Theilnahme mit der documentirten Geschichte des
Vaterlandes sich bescháftigt, stand bisher noch sehr
zurück in Bezug auf das Interesse für die früheste
Zeit, welche von schriftlichen Urkunden nicht erreicht
wird. Obgleich man viele Kurgane im Russischen
Reiche geóffnet und auch vielfache Berichte dar-
über publicirt hat, so sind doch diese Berichte noch
nicht unter gemeinschaftliche Gesichtspuncte gebracht
und es besteht noch kein grósserer allgemeiner Sam-
melpunet für alle Arten der aufgefundenen vorhisto-
rischen Gegenstände. Solche Gegenstände, wenn sie
nicht aus edlen Metallen bestehen, werden auch häu-
fig gar nicht aufgehoben oder wenigstens nicht einer
öffentlichen Sammlung einverleibt. Vor allen Dingen
weiss man aber die einzelnen Gegenstände nicht zu
benennen. Doch sehnen sich die Auslünder, welche
sich ernstlich mit der Aufgabe beschäftigen, die frü-
heste Geschichte des menschlichen Geschlechtes aufzu-
hellen, grade sehr nach recht vollstándigen Nachrich-
ten aus Russland, weil sich hier viele Strassen der
Einwanderung der frühesten Cultur-Zustünde finden
müssen. Es leuchtet ein, dass alle Einwanderungen
aus Asien nach Europa, die nicht über den Griechi-
schen Archipel oder über den Hellespont und die
Dardanellen gingen, was nur auf Bóten geschehen
konnte, durch die Lündermasse gehen mussten, welche
jetzt zum Russischen Reiche gehórt. Auch ist man
ja bei uns, um nur Eins zu erwähnen, seit lange dar-
auf aufmerksam, dass in den alten sogenannten Tschu-
den-Schürfen und Tschuden-Gräbern Sibiriens Metall-
Arbeiten aus einer frühen Zeit sich erhalten haben;
aber wie diese mit der Einführung der Metalle in
West-Europa zusammenhügen, so wie die Zeit der
Tschuden-Schürfe wird sich erst bestimmen lassen,
wenn man Reihen von Funden dieser Art zusammen-
stellen kann. Wie sehr die Beobachtungen im weiten
Gebiete des Russischen Reiches die West-Europäischen
belehren können, davon nur ein Beispiel. Man hat
häufig in keltischen Gräbern ein Werkzeug aus Bronze
gefunden, das die Form eines ganz kleinen Spatens
hat und über dessen Gebrauch man vielerlei Meinun-
gen ausgesprochen hat, ohne sich einigen zu können.
Man hat dieses zweifelhafte. Werkzeug Kelt genannt.
Solche Kelte kommen auch in den Tschudengräbern
vor, sind hier aber nicht aus gegossener Bronze, son-
dern aus gehämmertem Kupfer. Wir erfahren jetzt
von unserm eifrigen Reisenden, Herrn Radde, dass
weit im Osten Sibiriens dasselbe Werkzeug noch jetzt
gebraucht wird, um Lilien-Zwiebeln damit auszu-
graben. _
Es ist daher eine Ehrenschuld, welche Russland
abzutragen hat, seitdem es zu den Staaten wissen-
schaftlicher Kultur gehört, dass es seinen ältesten
Alterthümern ein gründliches Studium widmet. Es
wird aber auch das Interesse an seiner ältesten Ver-
gangenheit, obgleich dieses nicht mehr ein nationales
ist, sondern ein allgemein menschliches, sicher ge-
weckt und allgemein werden, wenn nur die Resultate
der Unternehmungen anderer Völker auf demselben
Felde mehr bekannt und die Classificirung und Be-
nennung der Gegenstände, die sich im Lande finden,
erleichtert wird.
Aus diesen Gründen hat die Akademie es passend
gefunden, das Dänische Werk des berühmten Alter-
thums-Forschers Worsaae, in welchem er die wich-
tigsten Formen der Gegenstände des Museums der
nordischen Alterthümer in Kopenhagen abbildet und
benennt, mit russischer Übersetzung versehen für
einen billigen Preis verkäuflich zu machen. Man findet
in demselben über 600 Gegenstände getreu abgebil-
det. Es war Anfangs die Absicht, die Abbildungen der
Kunstgegenstände aus dem christlichen Mittelalter
nicht mit zu publiciren, danach Skandinavien die Kunst
mit dem Christenthume aus Rom eingewandert ist,
nach Russland aber aus Griechenland, bei uns also
wohl andere Formen vorkommen werden als dort.
Aber da der Verleger des Dänischen Werkes die
ganze Reihe der dort angefertigten Abdrücke für einen
Preis überlassen hat, für den man hier nicht die
Hälfte neu zeichnen und abdrucken lassen könnte, so
wurde es schliesslich vorgezogen, das ganze Werk
vollständig herauszugeben. Die Käufer werden hof-
fentlich zufrieden sein mit der Gewissheit, das Werk
über die nordischen Alterthümer des Kopenhagener
Museums vollständig zu besitzen, wenn auch das
letzte Drittheil weniger Anwendung auf Russland fin-
det, als die beiden andern.
Die Akademie ist weiter gegangen. Sie hat den
Conservator ihres ethnographischen Museums, Herrn
Collegienrath Radloff, der sich lebhaft für diesen
Gegenstand interessirt, im vorigen Jahre nach Schwe-
den und Dänemark reisen lassen, um, unterstützt
von den Herren Thomsen und Worsaae, die nor-
dischen Alterthümer zu studiren. Herr Radloff hat
nicht nur den dortigen Sammlungen viel Fleiss ge-
widmet, sondern auch die nordischen Sprachen und
insbesondere das Dänische eifrig studirt, um die vie-
len Special-Arbeiten, die sehr zerstreut und mannig-
fach in diesen Ländern schon erschienen sind, voll-
ständig verstehen zu können. Er wird hoffentlich im
95
Bulletin de l'Académie Impériale
Laufe der Zeit das Wichtigste aus denselben durch
allgemeine Übersichten dem Russischen Publikum zu-
gänglich machen.
Die Akademie besitzt in ihrem ethnographischen
Museum schon einen recht hübschen Anfang einer
Sammlung von vorhistorischen Alterthümern, theils
aus Skandinavien, theils aus verschiedenen Gegenden
des Russischen Reiches. s
Sehr zu wünschen wäre es freilich, dass ein allge-
meines Reichs- Museum für die Alterthümer, die in
Russland sich finden, vom Staate errichtet werde,
gleich denen in Kopenhagen, Stockholm, Berlin und
Schwerin. Es ist für ein solches grósseres Museum
schon einige Hoffnung erregt. Bis dahin ist aber zu
besorgen, dass Gegenstünde dieser Art sehr zerstreut
werden, wenn sie nicht einen Sammelpunkt finden.
Sehr zerstreut können sie aber unmöglich so beleh-
rend sein, als wenn viele zusammen kommen, und
man, was durchaus nothwendig ist, den Fundort und
die Art des Vorkommens für immer notirt. Die Aka-
demie bietet daher, so beschrünkt auch der Raum für
ihr ethnographisches Museum ist, dieses für die
Aufnahme von Funden dieser Art an. Man hat hier
den Vortheil, einen gut unterrichteten Conservator
zu finden, und die mitgegebenen Notizen werden hier
nicht verloren gehen. Wollen die Besitzer oder die
Finder solcher Alterthümer andere Sammlungen zur
Einlieferung wählen, etwa die der R. geographischen,
der archaeologischen, oder irgend einer andern Sorg-
fältig verwalteten Gesellschaft, so wird die Akademie
sich auch darüber freuen. Die Akademie geht mit
obiger Proposition nicht aus auf Bereicherungen, son-
dern würde am liebsten ihr ganzes ethnographisches
Museum, in welchem von den verschiedenen Bewoh-
nern des Russischen Reiches Geräthschaften, Werk-
zeuge, Kunstproducte und Kleider aufgehoben wer-
den, von denen sehr bald viele auch historisch sein
und zu den grössten Seltenheiten gehören werden,
einem allgemeinen Reichs-Museum abgeben. Die Aka-
demie bedauert es nur im Interesse der vaterlündi-
schen Alterthumskunde und der wissenschaftlichen
Ehre des Russischen Reiches, wenn Liebhaber sol-
che Alterthümer, wie sie hier besprochen und in
dem vorliegenden Werke abgebildet sind, óhne schrift-
lichen Nachweis über die Örtlichkeit und Art des
Fundes lange bei sich verwahren. Nach dem Tode
des ersten Besitzers weiss in der Regel Niemand mehr
wo die Gegenstände her sind; sie dienen dann eine
Zeit wohl als Spielzeug der Kinder und werden zer-
streut. Werden sie dann wieder einmal aufgefunden
so geben sie nur falsche Zeugnisse ab.
Es scheint aber auch jetzt grade dringend noth-
wendig, das Interesse der Bewohner des Russischen
Reiches für die hier in unserm Boden verborgenen
Reste eines frühen Alterthums zu wecken. Die aus-
gedehnten Erdarbeiten, welche zur Herstellung der
Eisenbahnen im ganzen Reiche ausgeführt werden,
müssen auf manche alten Gräber stossen und auch
wohl andere Reste des Alterthums auffinden lassen. Es
wäre sehr zu bedauern, wenn diese nicht für die Kennt-
niss der Vorzeit in diesen Ländern benutzt würden.
Im Auftrage der Akademie Baer. Schiefner,
Meteorologische Beobachtungen auf dem
Atlantischen und grossen Oceane in
den Jahren 1853 — 54, angestellt vom
Dr. L. Schrenck. berechnet von E.
Lenz. (Lu le 8 février 1861.)
In einer Arbeit, welche ich der Akademie vor làn-
ger als zwei Jahren vorgelegt habe, und die bereits im
Bulletin erschienen ist, habe ich die Thermometer-
beobachtungen der Herren Ed. Lenz und Schrenck in
den Tropen einer Berechnung unterworfen und daraus
das unerwartete Resultat hergeleitet, dass in den tropi-
schen Meeren das Maximum 'der tüglichen Tempera-
tur bereits vor dem wahren Mittag eintrete, ein Re-
sultat, das die Beobachtungsreihen beider Beobachter
durch ihre überraschende Übereinstimmung ausser
Zweifel setzen. ')
Beide Beobachter haben aber das Thermometer
nicht blos in den Tropen, sondern auch ausserhalb
derselben, sowie das Barometer und Hygrometer, mehr-
mals täglich beobachtet und die Sorgfalt ihrer Beob-
achtungen, die sich so schón in den tropischen Beob-
achtungen bewährt hat, scheint mir eine Bekanntma-
1) Ich benutze diese Gelegenheit um einen Fehler in meiner da-
maligen Abhandlung zu corrigiren, auf den mich Hr. Döllen, As-
tronom von Pulkowa, aufmerksam gemacht hat. In der Beobach-
tungsreihe des Dr. Lenz, welche ich mit A (L) bezeichnet habe, ist
nàmlich, durch einen mir jetzt nicht mehr erinnerlichen Umstand,
bei Ableitung der Maxim. und Minim. aus der periodischen Function
tn — 19,95 + 0,3913. sin (159. n -+ 63°45/8)
— 0,16604 sin (30°.n — 4448/9) + 0,009433 sin (45°. n + 57^59.7)
das 4te, mit dem Coefficienten 0,009433 multiplicirte, Glied über-
sehen worden; dadurch ist ein kleiner Fehler entstanden, nàmlich
statt des Maximum 23^43' müsste stehen 2347.96
» » Minimum 15/21! » en 15^218.
Man sieht, dass durch diesen kleinen Fehler, bei Bestimmung der
Zeit des Maxim. und Minim., das Resultat im Ganzen wenig geän-
dert wird. In den andern Ableitungen der Max. und Min. ist dieser
Fehler nicht vorhanden.
^
97
des Sciences de Saint -Pétersbourg.
9s
chung und Berechnung sämmtlicher Beobachtungen
zur Pflicht zu machen. Ich gebe nun in dieser Ab-
handlung zuvörderst die Zusammenstellung und Bear-
beitung der Sclirenck'schen Beobachtungen, indem
ich das Beobachtungsjournal des Dr. Lenz für eine
nüchste Mittheilung aufspare.
Hr. Schrenck hat die Temperatur der Luft und
den Barometerstand anfangs, d. h. bis zur Ankunft in
Rio de Janeiro, 6 Mal tüglich in Zwischenrüumen von
4 Stunden beobachtet, namentlich um. die meteorolo-
gischen Stunden 16, 20, 0, 4, 8 und 12; von Rio de
Janeiro an aber sind die Beobachtungen 8 Mal tüg-
lich, nàmlich um 15, 18, 21, 0, 3, 6, 9, 12 angestellt
worden. Die Beobachtung des Thermometers geschah
auf dem Verdeck des Schiffs an Thermometern, deren
Richtigkeit ich schon in der früheren Abhandlung
nachgewiesen habe. Das Barometer war ein Schiffs-
barometer und wurde in der Cajüte abgelesen, wobei
die Temperatur zwar nicht bei jeder Beobachtung,
aber doch mehrmals am Tage angegeben wurde; da
die Temperaturen.hier im Laufe des Tages nur wenig
variirten, so habe ich aus den Beobachtungen dessel-
ben Tages das Mittel genommen und als mittlere Tem-
peratur des Quecksilbers des Barometers an diesem
Tage dem mittleren Barometerstande hinzugefügt. —
Da das Barometer mit keinem Normalbarometer ver-
glichen worden ist, so kann man seine Anzeigen zwar
nicht für absolut richtig ansehen, aber die relativen
Höhen desselben behalten ihre volle Brauchbarkeit.
Ferner hat Hr. Schrenck bis Rio de Janeiro 3 Mal
täglich, von dort an aber 4 Mal täglich, nämlich um
11°, 0^, 3^. 6^. die Temperatur des Meerwassers an der
Oberfläche bestimmt. Zu dem Zwecke wurde ein Eimer
Wasser heraufgezogen und die Temperatur sogleich ge-
messen. Endlich ist 2 Mal täglich, um 20^ und 4", das
Psychrometer beobachtet worden. Das Instrument war
von Girgensohn construirt, dessen Name mit Recht
die Bürgschaft für die Genauigkeit seiner Apparate
giebt. Die Berechnungen der Spannung des Dampfes
und der Feuchtigkeit sind mittelst der Tabellen von
Kupffer ausgeführt worden; die Beobachtungen wur-
den auf dem Verdeck gemacht; welcher Coefficient,
nach Regnaults Bemerkungen, hier angebracht wer-
den müsste, konnte natürlich nachtrüglich nicht be-
stimmt werden; seine Vernachlüssigung wird aber für
unsern Fall, wo es weniger auf absolute, als auf rela-
tive Angaben ankommt, von wenig Bedeutung sein.
Die Thermometerangaben sind nach Reaumur; die
Angaben der Spannung in englischen Linien (10 auf
den Zoll) gegeben. :
Tome IV.
Die Schrenck'schen Originalbeobachtungen sind
nun zuvörderst in den Tabellen I und II gegeben, zu
deren besserem Verstündniss ich nur das Folgende
bemerke: Tabelle I enthält zuvórderst das Datum der
Beobachtung nach neuem Styl, dann die Breite und
Länge, letztere auf Greenwich, beide aber immer auf
den Mittag oder 0^ des Beobachtungstages bezogen;
dann folgen die beobachteten Temperaturen der Luft
zu den bezeichneten meteorologischen Stunden und
die täglichen Mittel aus ihnen, dann die Temperatu-
ren des Wassers und ihre tüglichen Mittel, endlich
die Barometerbeobachtungen in englischen Zollen
nebst ihren tüglichen Mitteln, endlich sind letzteren
die Mitteltemperaturen des Quecksilbers im Barome-
ter, wie sie das Thermometer am Barometer gab, hin-
zugefügt um das Barometer auf 0? reduciren zu kón-
nen. — Sümmtliche Beobachtungen sind durch hori-
zontale Absütze in Gruppen getheilt, so dass die Be-
obachtungen einer jeden Gruppe zwischen 5 Breiten-
grade fallen, z. B. zwischen 30 und 25, 25 und 20 etc.
Zahlen mit kleinerer Schrift in diesen Tabellen sind
nicht beobachtet, sondern interpolirt.
Die Tabelle II enthält die Psychrometerbeobach-
tungen in folgender Ordnung: Zuerst das Datum des
Beobachtungstages und die Breite des Beobachtungs-
ortes; die Länge ist fortgelassen, wenn jemand sie zu
haben wünscht, so findet er sie in Tab. I bei dem ent-
sprechenden Datum. Dann folgen 5 Colymnen, welche
sich auf die Psychrometerbeobachtungen am Morgen
beziehen, dann eben solche für den Nachmittag. Auch.
hier sind die Beobachtungen durch horizontale Ab-
stánde in Gruppen getheilt, wo jede die Beobachtung
zwischen 5 Breitengraden enthält.
Aus diesen Tabellen I und II, welche sümmtliche
Beobachtungen Schrencks für die beiden grossen
Oceane enthalten, wie sie in seinen Tagebüchern mit-
getheilt werden, habe ich nun zuvörderst die Tabellen
III und IV abgeleitet, in welchen ich die Mittel aus
den so eben angedeuteten Gruppen zwischen 5° u. 5°
gezogen habe. Tab. III enthält, ausser den Beobach-
tungstagen, die Mittel für die Temperatur der Luft
und fürs Barometer für jede Stunde, für die Tempe-
ratur des Wassers aber nur die Mittel jedes Tages.
Tab. IV giebt die ähnlichen Mittel zwischen 5° u. 5°
für die Spannung der Dämpfe am Morgen und Nach-
mittag, ihren Unterschied und das Mittel aus ihnen
für jeden Tag; endlich dieselben Angaben auch für
die Feuchtigkeit. Die Beobachtungstage sind hier weg-
gelassen; erforderlichen Falls kónnen sie aus Tab.
III entlehnt werden.
7
^
Rio de Janeiro.
99 Bulletin de l'Académie Imperiale 100
lu nM EE. LL
Tabelle X...
Schrenck's Beobachtungen des Thermometers und des Barometers.
| ——
ls Temperatur der Luft. Temp. d. Wassers. Barometer.
Breite. Länge. E T ; RE FE EE
Tag. 16^ | 20^ | o^ | 4^ | 8% | 12^ |Mittel| 20^ | 0% | 4^ | wit. | 16% | 20^ | 0% | 4^ | ab | 10% | Miter (Therm.
el. d. Bar
Dec. 8| 50914 20 Aw. 6,5 60| 61| 6,1 85| &7| 8,6 30,20 30,26| 30,
1853. 9| 4940 | 527 | 65| 65| 6,2 70| 67| 7| 66] an a ag 9, 30,50 30,37! 30,40 30,36| 30:35
10 | 47 43 9 28 75| 70| 70| 65| 65| 52| 66] 9,0! 90| ag 9,5 | 30,19! 30,14| 30,10 30,01! 29/97
11/4657 |11 1 52] 57|.78| 70) 70! 72] 67 9,9| 10,0) 10,0 | 29,88. 2986| 29,82 29,76| 29/74
12 | 44 13 38 80| 9,0! 92| 89! 87| 85| 87110, 5 10,5 10,7) 10,6 | 29,47. 29,35, 29,32! 20,37 29,37 29
13 | 4417 |1510 | 87| 89| 86| ail 90| 87| 88]|10, 10.0] 10,5| 10,3 | 29,28 29,23 29,28 29,36, 29,41
14|42 32 | 16 20 7,7! 9,5 110,0 | 9,7 | 10,0 | 9,0 9,3 [10,5 10,5| 10,5) 10,5 | 29,64| 29,74| 29,79 29,81, 29,85 112
15 | 4133 | 16 45 9,4 | 10,0 10,2) 98| 9,7| 9,4 9,7 H1, 11,0] 11,0] 11,0 | 29,84) 29,88| 29/85) 29,71| 29.82] 2 112
16 | 39 24 |1839 Ion 11,2 | 12,0 | 11,6 | 11,7 | 11,7 | 11,4 | 12,0! 12,0] 12,2] 12,1 | 29,81! 29,86! 29,88! 29,86! 29,83 125
17 | 35 25 |1950 |11,2| 12,9 | 13,0 | 12,4 | 11,5 | 11,2 | 12,2 | 12,5 12,5 12,5| 12,5 | 29,80 29,80 29,80 29,80 29,88 29,830 | 14,0
18/36 14. |2146 [|112| 1,1 | 11,5 | 11,1 | 11,1 | 1,1 | 112 | 12,5 125 12,5 | 29,95| 30,07| 30,12, 30,14 30,21) 30,21, 30,283 | 138
191334 24 5 ]120|121 130 | 12,5 | 12,5 | 128 | 12,5 | 145| 14,5 14,5] 14,5 | 30,21] 30,26 30,25| 30,26| 30,25| 30,24| 30,245 | 13,3
20 | 3051 |25 12,7 | 13,6 | 14,2 | 14,3 | 13,9 | 14,0 | 13,8 | 15,5) 15,5] 15,5) 15,5 | 30,19| 30,22) 30,20) 30,16, 30,17| 30,17| 30,185 | 155
2112811 2631 |140 | 14,2 | 15,0 | 15,0 | 15,0 | 14,5 | 14,6 | 16,0] 16,2] 16,4] 16,2 30,13) 30,17] 30,16| 30,10, 30,11] 30,14] 30,135 | 15,0
22 | 26 26 |27 6 |145 14,9 | 16,0 | 15,2 | 14,8 | 14,8 | 15,2 | 16,7 16,7| 16,8] 16,7 | 30,10, 30,16 30,15 30,12) 30,16| 30,161 30,142 | 156
23 | 25 13 |2724 |148 | 15,8 | 16,0 | 16,2 | 15,9 | 16,0 | 15,8 | 16,9 17,1] 16,9) 17,1 | 30,16, 30,17) 30,15, 30,14 30,16 30,15| 30,155 | 162
” 24/2427 |2823 [15,8 |16,5 | 18,0 | 17,0 | 16,8 | 16,8 | 16,8 | 17,2 17,5] 17,5| 17,4 | 30,13] 30,14] 30,12] 30,06! 30,07| 30,031 30,093 | 171
25 58 2731 [168/170 | 18,2 | 17,2 | 17,4 | 17,0 | 17,3 | 17,2, 17,2] 17,2 17,2 | 30,00! 30,01| 29,95! 29,90 29,91| 29,93| 29,950 | 180
26 | 22 26 2728 ]170,171|174 | 17,8 | 17,2 | 17,0 | 17,2 |17,8 17,8) 17,8| 17,8 | 29,90! 29,95| 29,96| 29,92| 30,01| 30,01) 29,958 | 18,0
27 2026 27 3 ][169,|174|175|184|172 | 170 | 17,4 | 17,8) 18,0| 18,0| 17,9 | 30,01! 30,06, 30,02) 30,01, 30,07| 30,08| 30,042 | 18,3
28 | 1847 12651 17,0 17,4 | 17,6 | 17,8 | 17,5 | 17,1 | 17,4 | 17,5| 17,8| 18,0| 17,8 | 30,05, 30,09, 30,07! 30,05! 30,08! 30,08) 30,070 | 182
29 | 16 15 |26 36 j 16,9 | 17,5 | 18,3 | 18,0 | 17,8 | 17,8 | 17,7 | 18,0| 18,5| 18,5| 18,3 | 30,05, 30,08! 30,07, 30,04| 30,05, 30,05| 30,057 | 18,4
30/1410 2556 [17,9 | 18,3 | 18,9 | 18,6 | 18,4 | 18,3 | 18,4 | 19,4 19,4) 19,5| 19,4 | 30,03| 30,08! 30,04! 30,00! 30,02] 30,0
31 | 1248 |2435 ]185 18,8 19,7 | 19,0 | 19.0 | 18,8 | 19,0 |19,0| 19,5| 19,4| 19,3 | 30,00! 30,05! 30,01! 29,98 30,03! 30,0
Jan. 1,1 5 |2242 1194| 19,4 | 20,0 19,8 | 198 | 19,8 | 19,7 |20,0| 20,3] 20,0| 20,1 | 30,01, 30,04| 30,03| 30,02! 30,04| 30,0
“2| 847 |2122 [19,9 20,5 | 20,8 | 20,8 | 20,6 | 202 | 20,5 | 20,7| 21,0| 21,0| 20,9 | 30,02 30,02 29,97! 29,95! 30,00! 30
3| 656 |2010 [20,2] 20,8 | 21,2 | 21,2 | 21,0 | 20,6 | 20,8 | 21,2 21,4 21,4| 21,4 | 29,97| 30,01 29.94 29.92] 29,96| 29
4| 558 |1925 120,6 | 21,2 | 21,9 |21,8 | 210 | 21,0 | 21,2 21,2 21,5| 21 al 21,4 | 29,97, 29,98 29/94| 29:99! 29/93| 29,9
5| 5 2 |1849 |20,4 | 20,5 | 20,8 | 20,6 | 20,3 20,6 | 21,6! 21,6| 21,6) 21,6 | 29,92| 29,97| 29.93| 29.91| 29,97| 29,97
6, 429 |1857 |20,5 | 21,5 | 22,3 | 21,2 | 21,0 | 21,0 | 21,1 [21,7 21,7| 21,7 21,7 | 29,97] 30,00| 29,96| 29,92, 29,98] 29,
7| 824 |1924 [20,8 | 21,9 | 22,0 | 21,3 | 20,9 | 20,8 | 21,3 [21,7 21,7, 21, 29,95 30,00) 29,94| 29,90! 29,96! 29,98
8| 217 |2051 |205 | 21,3 | 21,8 | 21,2 | 20,8 | 20,5 | 21,0 | 2122) 211 29,96 30,00! 29,96| 29,90! 29,99| 30.
9| 127 |22 2 [20,9 | 21,4 | 22,2 | 21,3 | 21,0 | 20,8 | 21,1 [20.8 21.21 2 29,92 30,00! 29,99| 29,93| 29,98
10| 043 |2241 |20,9 | 20,7 | 21,5 | 21,0 | 20,5 | 204 20,8 | 21,0! 21,0 29,93, 29,98| 29,94! 29,91! 29,93
17, 0 5 |2248 [20,2 | 21,0 | 21,2 | 20,7 | 20,3 | 20,1 | 20,6 | 20,4 20,41 : ‚94| 29,96| 29,92) 29,88 29,94| 29
12 | 02058. 23 42 |20,0 | 20,8 | 21,3 | 20,9 | 20,3 | 20,3 | 20,6 [20,3 29,94| 29,94, 29,94| 29,90! 29,93
13 | 239 |2446 ]|204 | 21,1 |212 | 208 | 203 | 20,1 | 20.6 | 20,6| 20,7 29,92 29,98 29,98| 29,91| 29,98
14| 444 2540 119,8 | 210 | 21,3 | 20,8 | 20,5 | 20,3 | 20.6-] 20,5 20, 29,96, 30,00! 29,99| 29,97| 30,
n : 2 34 [20,1 20,9 | 21,0 | 20,8 | 20,3 | 20,2 | 20,5 | 20,5 20,5 29,97 29,98) 30,01| 29,95| 29,99
23 [20.0 | 20,6 | 21,0 | 20,4 | 20,2 | 20,0 | 20,2 | 20.6 20,6 29.99! 30,03 30,02| 29,95 29,96
‘17/1140 |28 2 [19,6 20,7 | 21,0 204 | 20, 0 | 20,2 | 20,7 20,5 29,95 29,99. 30,00| 29,95| 29,98
e se 41 ^ 5 19,9 | 20,7 | 21,4 | 30,9 | 20,0 | 19,9 | 20,5 | 20,5| 20,7 30,00! 30,05, 30,03, 30,00! 30,00
1 0 19,5 | 20,8 | 21, 20,1 | 20,0 | 20,5 | 20,5| 20,5| 2 5 | 29,99| 30,04, 30,06, 30,03| 30,04, 30
20|1840 |3037 [19,7 | 20,7 | 21,5 | 28,1 | 20,9 | 20,3 | 20,9 | 20,6 208 30,04| 30,07| 30,08| 30,05 30,07
21 | 19 45 46 (19,1 | 21,8 | 23,2 | 29,9 | 21,1 | 20,3 | 2,4 | 20,7 211 30,04] 30.08 30,09 30,07, 30,08
22 2029 |3232 |19,9 | 219 | 22,5 | 19,8 | 180 1872011206 20.6 130,03! 30,05! 30,04! 30,02! 30,04
23 | 21 27 343 [19,3 | 19,3 | 21,6 | 19,0 | 186 | 17,8 | 19.1 | 200,202 30,00! 30,03 20,08 30.02) 30,04 ‘
24 | 21 58 | 35 28 | 18,3 | 19,4 | 20,9 | 20,3 | 20,0 | 19,2 | 19,7 | 20.0 19,7 30,03 30,06| 30,08 03,07, 30,08, 30,10| 30,070 | 20,5
25 22 48 | 37 58 | 19,0 | 19,8 | 21,1 | 20,2 | 20,0 | 19,9 | 20.0 120,0 20; 0130,08 30.12 siis 30,13| 30,16) 30,15] 30,118 lbs
26 | 23 14 | 40 21 [19,1 | 21,2 | 20,7 | 20,1 | 199 | 193 | 20,1 120,1 20,2 Fe 11| 30,18 30,19) 30,12 30,10 30,08) 30,127 | #0,
27 | 28 18 | 42 42 (nä 19,8 | 20,6 | 19,1 19,0) 17,0) 30,03 9906 Vni i
dom Tab. I (Forts). des Sciences de Saint- Pétersbourg. 102
o Temperatur der Luft. Temp. d. Wassers. Barometer.
ánge. :
15^ h h h h h Mit- e
18h21 als eh | 9^ |12 t 21^] o^ | s^ | e^ wit] 15^ | 18% | 21% | oh | gà | 6h | 9^ | 12^ [wine oe
230" W. 21,221,120,9/20,9,:20,820,9| — [19,720,8/20,7/20,4, | | | 21,3
43 28 |20,6/20,7/21,1/21,2 21,2 20,8/20,2 20,0/20,7]20,01
44 18 [20,121,1 20,9120,8 21,8 21,6/90,1 20,0 20,8|19,8 Ss ss VA 107 - 2096 im 20.90 00. 2
45 4 [o219521406 21,4/19,9/19,3 19,2 20,1]19,3|19,1/19,8/19,7|19,5[29,93|29,94|29,97 21,0
46 15 |19,2119,3|20,2 20,0 21,0.19,7119,3'19,0 19, lı9,
47 24 19,1/19,0119,0,20,0/19,2 16,9/17,1,17,1/18,4 185118 61187 18,7 185 Te Banane: inris: 204
48 11 |17,017,2119,0118,6117,9 18,2 117,4 17,4 17,7]ı8.5|18,8]18.8119,0118.8]29.98 29.98 30,04 30,04|30,08 30,000| 19,3
48 57 |17,1117,7 18,5 19,1/18,8]18,2117,5118,2]17,9l17,1|17,2117,0117,0'17,1]29,90|29,8629,82!29,7 GPS
49 30 [15,1154 15,4 15,815 1142/1355 13,2 14 7]15,6/15,715,6,15,6/15,6]29,66/29, 73/29, 74/29, el20775 2081 20 80 20, al 171
48 42 [3,113,513,814,7 14 318917 13,2 138950 15, 115,1 15,6 15,299.95 80,02 30,03/30,07|80, 30.15 16,1
48 42 [130013111401 16 16,0 Te 13,8/14,9| 15,2 |15,3|16,0 15, 7/15,5/90,19/30,90/90,250,95 3021 30,20/90, 5[90,205| 16,1
48 81 1801/7149 1571 4114,5113.3112,914,1[15,0115.8115,4114,9 15,3130,12|30,05,30,15|30,00/29,9412 | og 16,1
48 ap [13,612,812 11,1122 11,9 12,9]29,73/29.76/29,78|29,79|29,77/29,72|29,
1,5 7
48 51 [u,211,12,013,012,4 11,9112 10,9 11,812,6/12,0/11,7 11, 12.029,66 29,62 29:57 29/50 29:89 29:83 29:83 29 81120 4 el 145
49 12 1071051181261191 011011 11,3[10,7|10,610,8|10,810,7|29.29|29,38/29,40/29,57|29,62/29,66,29,69/99,70/29,539| 13,4
49 8 [07108103103 9,6) 91| 89 8214,710,510,10,910,9/10,7]9.71/29,73/29,74/29,74|29,74 29,74 29,8
1129,85/99.757| 18
4826 |81| 80 0! 82| 88| 8,9/10,010,210,2/10,0/10,1/29,87|29.92/29,98/90,04|30,20/30,18/90,18 30,18 1069 119
50 18 ELE lu da uin 11,911,0011,8112,9129 590,19 /30,13,30,05/29,97|29,86/29,80/99,78 29,78|29,948| 12,
d 10.6/10,5/10,0/10,5[29,74|29,74 29,57 29,54|29,6929,87|99,99 29.98
52 28 | 8.1] 89| 9,0100 Ae 6,5| 7,0 6,6| 8,1[10,8/10,5| 9,8, 8,8|10,0|30,00/29.92 29,85/29,81/29,78|29,73 29, PO] 106
5146 |61| 58| en 6,5! 60! 5,9| 64| 65! 6,4] 0| 82| 82| 82| 8,1[29,81/99,84/29,88/29.87/29,89/29,90/29,90,99,90/29,874| 9,
51 45 | 6,8 za 70! 7,7| 7,1, 7,0| 7,0| 7,3| 7,0| 9,110,210, 10,5 10,129,83 29,90 95/20,92 29.88 j
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103 Tab. I (Forts) Bulletin de l'Académie Impériale 104
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34 3 117422 hei 152/157 15:6 15:4 15.0 VETE s ehe 16,5 16,5 16,3130, 17/30,20/30,21/30,20/30,16|30,14,30,16/30,10,30,168| 17,9
835 28 |177 28 hu ^ z ,0114,2/14,4[30,08/30,0830,08/30,06 30,05/30,05/30,08/30,08/30,070| 17,1
95.50. RS La 6180188 13,7113,412,9.12,7:13,6/13,5/13,6/13,7/13,7/13,6[30,04 30,06 30,08,30,10/30,09/80,08|30,09/30,07/30,076| 16,0
1087 12 [nm 13,9114,3114,0113,5112,0 11,7 13, 13,0113,2]12,6 12,712, 30,01/99,98/29,95/29,92/29,88/29,86 29,88,29,90,29,918| 16,0
s 7 92 E 9,9/12,0]12,311,9|11,3 11,2 11,7]29.8 84/29,87|29.87 29,86 29.82129.80 29,81/29,7829,831| 14,1
12138 177 6 88 97110,8 11.0 11210; 10,0/29,80 29,81/29,84|29,86 29,83|29,90/29,97 30,00 29,862 127
13139 12 177 35 ere Beat? 9/10,6/10,7/10,6/10,6/10, 30,02/30,09/30,13/30,16/30, 1710, 8/30.21/30,20 30,145) 125
14139 42 |179 35 59110,7110, b - 10,6 10,6 10,7 10,7 9^ ne ,18/30,13/30,15|30,12|30,06|29,93/29,76,29, 3 30,000 Td
d ‚310, d ;8[29,64 29,69 29,71/29,72|29,73/29,73|29,73 29,65 29,700
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1642 15 |182 96 : 102 25 90 87| 8,8 89[29,5729,16/29,50/29,58/20,63/29,65 29,65/29,6229,582. 180
17149 31 Wen 18 RE 2 8,1| 8,1| Su 8,1/29,60 66 29,65 29,62 29,60/29,61/29,65/29,65/29,630| 11,8
35 |182 27 19! 7,7| 7,7. 7,6, 7,7/29,70/29,78/29,85/29,90/29.95/30,00| 30, 29,915| 102
85. P 7,31 7,3) 7,4| 7,3| 7,1} 7,3/30,07/30,08/30,10/30,06/29,99/29,93/29,89/29,86/29,997| 10,1
2045 22 |186 20 MG 7,1| 7,2) 7,5) 7,3. 7,3129,74/29,70 29,68|29,65 29.63 29.6529,65|29,65 29,669] 108
2145 48 186 52 sel 5| 5.8 5| EE EE SECH ti
45 7 |88 2 272] 9,7] 9,9; 9,9! 9,9| 0,9! 9,0529, 77/99,7 76/29,76/29,80/29,87|29
9345 50 |188 11 | os 6 ec Pad ad Ba d 30,01/30,07/80,10/30,10/30,10/0,11/30,11/30,071| 93
2446 39 |188 53 5 ^ GT 6,7] 59] 5,7] 6,7130,10130,10/30,09 ‚04/30,02/30,01 ‚osıl 64
25147 36 |189 48 sel sol 43 "i 2 4,6! 4,6129,96 29,97|29,96 29,94/29,91,29,90/29,90 29,8 29,929) 9,7
2648 35 |192 51 dai 4| 42) 42| 40 e ,88/29,86/29,93,29,93/29,77/129,840| 99
6| 4,3] 42] 4,2) A0 40| 41 ‚70 29,67 29,59129,53|29,47|29,43|29,47 29,47]29,541, 9
105 TabI(Fors) ` des Sciences de Saint- Pétersbourg. 106
Jahr Temperatur der Luft. Temp. d. Wassers. | ` Barometer.
u. Breite. Länge. ; ; Mii
3 115% | 18h an o^ | s^ | eh | oh [ih o z| o^ | ^ | ^ Mitt. 15 | 18h | 21% | on | ah | 6% | 9^ | 19% [mittet | par
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Jun.27150924' N.\197°18’W.| 4,6) 4,7| 5,0! 5,7| 4,9| 4,6| 4,5| 4,3| 4,8| 4,0! 4,0| 4,0| 4,2 29,04 3,00 22/0820 Seen e res 88
28/51 29 !200 21 2| 44| 49| 6,2| 6,1] 6.2) 5,8] 5.9] 5,5| 4,9| 5,0 58| 5.8 5, 29,84/29,88/29,90/29,91/29,91/29,91
2952 1 1200 54 6,2] 6,2] 83| 9,8| 9,4| 8,2| BA 85| 8,1] 5,5| 7,0| 6.4] 59 6 29/9020:95 129/98 29,98/29:9 80/00 (moi 29:962 101
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de 50 |201 3 7,0 8,8! 9,0 9,9| 9,3| 9,0 7,7| 87| 7,4, 8,1| 8,3| 84| 8 2994/29/99 29/02 2992299229921299 29,924 14,2
18/50 53 |198 52 75| 758, 7,8| 80| 8,0| 82) 67 78| 72| za) 7,3| 71 29,91/99,91/29,91/29,93/29,94/29,94|29,94
1948 44 |198 15 7,0| 7,8| 7,8| 7,8| 7,8| 8,0 65 7,5| 6,6! 6,5| 6,7| 6, 29,9429,94/29,94|29,94 ndn rna nam UT
20146 52 |162 11 9,0| 9,8/10,0/10,4/10,5/10,0/10,0 10,0| 7,9| 8,0! 825! 9, 29,91/99,90/29,89 99,89 29,89/29,90/29,91/ 29,89
2146 55 |162 2 9,5/10,0/10,2/10,7/10,0/10,0/10,5 10,1] 9,6| 9,9| 9,8 (10,4) 29,91/99,92/29,999,95/29 i 30,08 90/04 29, 064 144
2944 56 |160 45 10,5]11,7/111,5/11,1/10,5]10,5/10,0 10,8/11,0/11,0/10,2| 9,3/10,4 30,05/30,08/30,06/30,04/30 30,02 29; 93 30, on 188
3845 42 |159 4 9,5|10,0| 9,0| 88| 8,8| 8,0| 7,7| 8,8] 8,3| 7,9| 8,0f 7,9| 8 39,82/29,81/29,81/29,80 2,0
94145 51 |158 28 7,5| 9,0) 9,0! 9,3! 9,0 oi 80 a Y 80| 8,1 e 8,1 29,80/29,81/29,80/99,78|29,78 29 SEN F.
9546 3 |147 48 7,0| 8,01 8,2| 8,5| 8,5| 8,0| 8,5| 8, 29,70 29,71 120,74 29,73/99,73/29,79/29,78 29,739| 12,4
2646 13 |157 31 (8/)| 8,3| Bäi 9,11($3)] 7,5) 85 83 79 7,9 sale 8, ,78|29,77|29,79 29,86/29,87/29,814| 13,5
9745 7 |155 55 (9,3) 9,9110,0/10,4| 9,6110,0| 9,0! 9,7] 8,2) 8/4] 8,3| 7, 29 77/29/78 29,71/29,7199, T9294 29,732 12,8
9846 15 [152 32 (9,2)| DA 9,5| 8,5) SO 5,8| BU 7,71 6,3] 6,1! 5,2] 4,0! 29,72|29,72 29,71 29,70)29,7 29,710 1
29146 48 |150 48 d 6,5| 7,0| 7,8, 7,0) 6,8| 7,0) 6,9| 5,0| 4,6| 5,2| 4,8. 29,71 272 2972 2979 29,78 207 29,730 101
3047 12 |149 54 4| (58) 8,2] 8,2] 85| 9,2] 7,0, 8,2 Säi 8,3! 7,5 8 29,75 29,83 29,75.29.776| 13,0
31146 21 |146 40 e )10,6/10,9(103)11,8/11,5/10,7/11,1]102,10,5| ` Was 29,70/29,52 29,52|29,45 29,548 120
Aug. 1 (194)10,2| 9,8110,8110,0| 9,0 ge hängen 29,54|29,54|29,58129,60|29,60 29,62/29,580| 1
Tabelle IE.
Psychrometer - Beobachtungen.
8 Uhr Morgens. ` 4 Uhr Nachmittags. 8 Uhr Morgens. 4 Uhr Nachmittags.
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26 26 |15,1) 12,4) 2,7 | 435 |70 15,0 13,2 1,8 | 490 19 |17 0 121,0118,3| 2,7 | 7,21 |75 |21,1| 18,2) 2,9 | 7,09 | 73
23 |25 18 |16,3]13,5| 28 | 476 | 71..| 16,4 13,7| 2,7 | 4,88 20 208 180 28 | 700174 |22,2,19,0, 3,2 | 7,50 71
24 |24 97 |16,7 14,4 2,3 | 529 |75 |17,1/14,2| 2,9 | 5,03 | 70 21 |19 45 |21,8,190 2,8 | 7,60 74 |22,9| 19,3) 3,6 | 7,57 | 68
25 |22 58 |17,2| 14,9) 2,3 | 5,552 |76 |17,4| 15,4 2.0 5,83 | 79 22 |20 29 ]21,9|18,8 8,1 | 7,40 | 71 el ein feiner Regen.
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27 |20 26 |17,0(14,7 29 | 5,26 |71 |18,6| 15,0 3,6 | 5,23 | 65 = a 2 ^ p 2,1 Gét M nt 179 Ze E | e
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914,7 3,2 | 5, 9| 15, , 27 |23 13 |19,8 18,5| 1,4 | 7,66 19,9 17,7| 2,2 | 6,98 | 78
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18,8 16,9| 1,9 | 6,62 | 80 |
Jan. 1 |11 5 1196 17,2 24 | 6,66 |76 |20,2| 17,5] 2,7 | 6,76 | 74 Un gura Um 9 Uhr Morgens. i e reir]
2 | 8 47 9 17,6 3,8 | 6,65 169 |218177 4,1 | 650 |63 |" | | | En
3 | 656 [21,0 18,8 2,22|7,08|79 121,41 18,8) 26 | 7,53 | 75 13| 25 35 Ms 19,3! 2,0 | 7,99 | 81
4 | 558 |9214/194|2,0|8,05 181 |22,4] 19,9) 2,5 | 8,25 | 77 14|98 1 |210198 1,2 | 8,51 |88 |218 202 1,6 | 868 | 85
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8 | 217 213195 20812181 121,61 19,51 2,1 8,09 | 80 18| 33 43 |184 160 aps |76 18,0| 15,7| 2,3 | 5,90 | 76
10 | 044 |20,9 19,3| L6 | 8,09 | 85 212 19 d o 1798 81. 20! 37 59 Je 125 $ | 128 Ai | Zu starkes Schach, `
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12 | 0 20 S.| 21,4 19,1, 2,3 | 7,79 | 78 n» 18,8| 2,3 Si 78 22139 7 |15,4 10,6 e 3113 | 50
13 | 239 |213 186 27- 739 |75 |20,8 186 22 751179 | | 23,89 40 Sé 110 BA LS se 64 mg 21|494 |76
14 | 444 |21,3118,7 2,6 | 7,41 |75 120,8 19,0| 1,8 | 7,86 | 83 gens. ` 4 Uhr E
15 | 7 7 210 18,6 2,4 | 7,46 |77. |20,8 181 2,7 | 7,09 | 75 242.3 pin » m qu 21106 ra pnt
16 | 912 |208 17, d 0, 7,10 |77 . 25,143 5 63 Ia 10,4) 2,0 3179
20,8| 17,6! 3,2 | 6,68 |70 || 20,4| 18,0| 2,4 | 7, "imt 118 389 72 115| 92| 23 | 831 In
197 Tab. II (Forts.) Bulletin de l'Académie Impériale
108
8 Uhr Morgens. 4 Uhr ' Nachmittags. 8 Uhr Morgens. 4 Uhr N achmi mittags, e
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März 1|46 31 |120|10,3| 1,7 | 3328 | 78 ? , 6| 910 |20,4|12,9| 7,5 | 8,31 20,1112,7| 7,4 | 3,26 |36 °
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109 Tab. II (Forts) des Sciences de Saint- Pétersbourg. 110
20 Uhr Morgens. 4 Uhr Nachmittags. 20 Uhr Morgens | 4 Ubr Nachmittags. |
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16 |52 51 egen. 7,7| 7,1 0,6 | 3,17 | 92
17|51 50 | 9,5,8,8,0,7|3,00|90 || 9,8| 8,8| 1,0 | 3,52 | 86 :
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90146 52 | 9,8| 9,6! 0,2 | 3.99 197 10,4 1053 0,1 | 423 | 99 4| 109| 9,4| 1,5 | 3,58 |80 |12,1| 10,8] 1,3 | 411 | 84
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25 |46 ` 7,4| 7,3| 0,1 3,32 |98
26 |46 13 | 8,2) 7,8 0,4 3,39 194 | 9,0| 8,21 0,8 | 3,40 | 88
37 |45 92 88/0, 3,68|94 | 9,8| 9,2 0, | 3/75 | 91
2814615 | 900| 8,5| 0,5 3,56|98 | 7,5| 7,0 0,5 | 3,15 | 92
29 |46 48 | 6,2| 5,8104 2,85 198 | 7,8 7,0 0,8 | 3,06 | 88
30 |47 12 8,4| 7,8! 0,6 | 3,34 | 91
31146 21 |10,6|10,1| 0,5 4,07 | 98 Starker Regen.
Tabelle EIE.
Atlantischer Ocean.
Temperatur der Luft. E E Barometer - Beobachtungen.
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9-11 80-95 |27 |144|15,0115,7|15,5 15,9/15,1 15.15116,6710, 180 30,167/30,153/30,120/30,143 30. m ,14415,6/30,04
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25-30 5- 0 |21 |20,6/21,1/21,8/21,1/20,6/20,6 20,97]21,13]29,945|29,990 29,952 29,907 29, w 29,973 |29,955/22,029,
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13-14 55-50 |86 | 6,8] 6,0| 6,4! 6,5] 6,6! 6,7] 6,5| 6,7] 6,5 | 6,1 [29,955/29,980]30,010/30,025/30,015]0,010/80,015 80,004, 8,4/29,94
15-17 |50 88 | 81! &1| zg &4| 88 84 83 3 | &2 129.793|29.757|29,767|29.783 29.783|29,787|29,787|29,753 29,776 10,3 29,71
18-20 45-40 183 | 8,5| 8,7 9,8/10,2/10,0/10,0/10,0| 9,6 [11,1 [50,017 30,067 30,093 30,118 30,106 30,103 30,070 30; 09 ` 0,083,10,5/50,01
21-23 140-835 82 112,5113,1/13,5/14,0/14,3/13,5113,2]13,2]18,4 [13,5 |29,953/29,937/29,937/29,9372 29,920/29,937/29,953/29,997 14 a ai
24-95 — |35-30 |78 |13,7/13,8/14,1114,8/14,6/13,8/13,8/13,7/14.0 [14,3 [80,082 30,105 30,145/30,155/30,185/30,130/0,14 155 0,132/14,6 30,03
26-27 -25 |78 |13,7/18,8/14,9/15,1 150 14,5/14,4114,0114,4 [15,1 [80,115,30,140/30,170/30,160/30,115/30,105/30,12 30,131/14,8,30,08
28-99 — |95-20 |78 |14,8 4,8 15,9 15,8 15,8 15,5 15,5]15,5 15,4 [16,1 [30,085 /30,09030,120/30, 115/30,065 30,055/30,06: 80085116,1129,97
30 20-15 |7 17,0 17, 116,9 [17, 7 130.030 30,070 30,120| 30,100 30,050 30,020 30,060 0 30,060/16,4 29,95
15 |7 te re 2 18 9r 11
31- 2Apr.|15-10 ‚950|29,976|30,013|29.980|29,927|29,927|29,970 29,999/18,5/29,87
77 |15,2/15,4/16,1/16,616,1/15,5| 15,115, 15,6 {15,0
Callao.
NEN Tab. III (Forts.). Bulletin de l'Académie Imperiale
nn...
d Barometer - Beobachtungen.
15^ | 18% où | s^ | gh | 9% | 19^
379 30,019/80, 024)
: 29 c 29,970/30,014|80 ,018
8-29 11 20, 4/20,7/21,9122,0]2 012 21,0 29,950/29,960/30,015 30,00€ 29,935|29,94 5/80, ‚005129. pe
30= 3 Mail 0- 5N.122 90,9 20,9/22,4/22,2|22,5/21 ,4(21,2]21,0| 21,5 | 22,1 29,948|29,955 30,010|30,000|29,930 29,935129,995 99. ,988
4- 8 5-10 |124 120,5 20, 821 7 22, 0 99. 2121 4 21,2/21,0| 21,3 | 22,0 [29,954 29,958|30,002 29,978/29,922 29,944.29 ‚996 SE 968 92.3 29,81
9-12 10-15 |132 |20,0/20:1 20,6 21,1/20,5 20,1119,8 19,6 20,2 | 20,2 |29,930|29,950/29,997/29,990/99,93529,950| 30,002 30 29,970/21,3/29 82
5/30, 2
Temperatur der Luft.
21%
ittlere
Mitt. | a À 91h à | eh | or h
Bin) 18% |21^| oh | gh Gh | 9h 119
Tages-
m © © [Tenper.
Zeit. | Breite.
~
Vym IN
HOw
Apr.15-2 |15-108.| 91w.17,8/18,1/19,1/19,8/19,1/18,5/18,4/18,3 19,2 [29,980 30,000/80,059 30,043 |29,979/29,
23-27 0-5 7
ee
c
Dez
c
>
ND
—À
SEH
—
KI
Kë
B
e
e
ex
Kë
e
m
Kë
©
Kn
Vë
b
13-14 (15-20 |143 |18,6118,4|19,0 19,5[19,0 18,3118.3118,0) 18,6 18,8 [30,06 0,125/30,120|30,090/30,100/30,160 3016 ‘30,108/19,8/29/07
15-16 [20-25 |149 |17,617,4/181118;7 18, 0117,8/17,6 17,5 17,8 | 18,3 [30,175/30,1900,935|30,220 3x ,18030,180/30,230/30,235/30,905/19,0/90.07
17-21 [25-30 |160 |16,6/16,8]18,019,0117,8|17,5/17,1]16 6 17,4 | 17,6 [30,198/30,218/80,234/80,2203€ ,194180,196/30,216 30,214 930,211 18,4 80,08
22-26 80-35 |172 |16,3116,2.16,7 17,1|16 sales 16,2/16,1| 16,5 | 16,3 30,090 30,1 ‚120 30,1 ,090/30,116/0,09830,103/18,0 99 98
27- 2Jun.|35-40 |177 [11,1111,2111,6 12,1111,8111.2110,7 10,6 11,3 | 11,3 29,953 29,947 /29,961/29,963/29,947 29.926 29.921|29.8 29,936.13.9 9.34
3- 7 40-45 |182 | 7,9| 7,7| 82| 8, 7,9| 7,6| 7,4) &0| 7,9 |29,736/29,736 29,756 29, vem 29,760 29,768 29,778 29,774 29,758 11,2129,68
8-14 45-50 |188 | 5,6| 5,7 6,2, 6,6| 65| 6,0| 5,6. 5. 6,0| 5,3 [29,859/29,570/29,87729.864 2€ ,847/29,839/29,856,29,851/29,858| 9,8129,79
15-17 150-55 1200 | 5,7| 5,8| 6,1| 7,2| 6,8| 6,31 6,2, 6.21 6,3| 52 29,794 29,924 9, 1846 29,867 29,879/29,906 29,906 29,884 11,729.80
Juli 4- 6 |50-55 |200 72, 80| 82| 8,5| 85| 8/4] 7.51 811 7.4 29,794 29.824|29.846 29,867|29,879|29.906 29. ‚906 29,884|11,7 29,80
7-20 |50-45 |158 84| 9,2! 9,2] 9,4 9.2] 88| 84] &8| 83 29,884|29,831|29.884 29,876 29,879 29,889 29,883 29,790 19,5/29 70
Auf Sachalin.
è Tabelle IV.
Atlantischer Ocean. Grosser Ocean.
Spannung des Dampfes. Feuchtigkeit. | Spannung des Dampfes. Feuchtigkeit.
Breite. Breite. |
AN Differenz. | Mittel.| 20% | 4h Differenz.| Mittel. | 204 4^ Differenz, | Mittel. | 20% 4^ |Differenz.| Mittel
30—25°N.| 4,87 | 4,61 | +0,24 | 449 | 70 | 69 —1 | 69,5 |55—50^8. 2,85 | 289 | +0,04 | 2,87 | 91 | 91 | — o | 910
25 —90 5,46 | 5,34 | —0,12 | 5,40 | 75 70 —5 | 72,5 |50—45 3,15 | 8,29 | +0,14 | 3,22 || 90 — 4 |880
20—15 |5,22 | 5,48 | +0,26 | 5,35 | 69 72 +3 | 705 |45—40 | 2,71 | 2,72 | +0,01 | 2,71 | 67 | 64 | —8 |655
15—10. | 6,53 | 6,55 | +0,02 | 6,54 3 75 —8 | 765 35 |450 | 505 | +0,55 | 477 | 79 | 87 | +7 | 880
10— 7,44 | 7,74 | 4- 0,30 | 7,59 ; 75 —1 | 755 [35-30 |401 | 3,63 | — 0,38 | 3,82 | 70 | 60 | — 9 | 650
us ,24 | 800 | — 0,24 | 8,12 ) 1 —1 | 81,5 [30—25 [401 | 412 | +0,11 | 406 | 66 | 67 | --1 | 665
0— 5 $.| 7,53 | 7, + 0,13 | 7,60 ; 30 +4 | 780 | 25— 4,52 | 455 | +0,08 | 4,5 69 | +1 |685
5—10 |7,07 | 710 | +0,08 | 7,08 | 73 | 76 +53 | 745 |20—15 |5,52 | 5,35 | — 0,17 | 548 | 88 | 78 | —5 |805
10—15, | 6,67 | 6,91 | +0,24 | 6,79 | 70 | 73 +3 | 71,5 [15—10 |4,48 | 436 | — 0,12 | 442 | 54 | 58 | +4 |560
15—20... | 7,27 | 7,39 | +0,12 | 7,388 | 74 | 70 —4 | 720 - 3,90 | 3,87 | — 0,03 | 3,88 | 39 | 40 | +1 |8395
20—95 | 7,31 | 7,83 ‚02 | 7,32 | 78 | 80 +2 | 790 | 5— 5,82 | 5,50 | +0,18 | 5,41 | 51 | 56 | +5 | 585
25—80 |841 | 8,12 | — 0,29 | 8,26 | 82 | t —1 | 815 | 0— 5 Ni 644 | 671 | +0,27 | 6,57 | 60 | 62 | +2 |610
30—35.. | 7,08 | 6,95 | — 0,13 | 7,01 | 82 ) O DEO I 5T) ,72 | 819 | — 0,53 | 845 | 80 | 74 | —6 | 70
35—40 |421 | 455 0,34 | 488 | 64 +8 | 680 |10—15 17,1 | 7,49 | — 0,02 | 7,50 | 80 | 80 0 |800
E 3,47 | 3,68 | — 0,21 | 3,57 | 72 | 75 +3 | 73,5 |15—20 |6,10 | 6,28 | +0,18 | 6,19 | 73 | 75 | +2 | 740
45—50 2,60 | — 0,12 | 2,66 | 75 l —1 | 745 |20—2 07 | 5,79 | — 0,28 | 5,98 | 78 | 74 | — 4 | 760
50—55 12,43 | 2,30 | +0,13 | 286 | 83 | 77 = 6 ‚0 [25—30 | 5,58 | 5,65 | 4-007 | 5,61 | 72 | 75 | +3 |735
55—60 | 2,03 | 2,07 | +0,04 | 205 | 80 | 80 —0 | 800 |30—35 | 6,40 | 6,36 0,04 |'6, 91 | +1 |995
35—40 | 8,62 | 3,95 | +0,33 | 3,78 | 81 | 79 | — 2 |800
um 294 |289 | —005|291 | 81 | 79 | — : en
` 45— 2,67 | 2,50 | — 0,17 | 25 a
Fahrt von Kamtschatka zum Amur, 50—55 |293 | 273 | — 020 | 283 | 81 | 79 | — 2 | 800
55—50 | 3,60 | 344 | — 0,16 | 352 | 92 | 90 [| —2 | 910
50—45 8391 | 3,68 | +0,37 | 3,50 | 95 | 94 | —1. | 945
Sachalin. | 3,97 | 411 | +0,13 | 404 | 85 | 88 | _2 | 840
. : Resultate aus den Beobachtungen.
1. Temperaturen,
Da ich die Veränderungen der Temperatur der Luft | turen in den verschiedenen Breiten und in beiden
im Laufe des Tages, in der oben citirten Abhandlung, | Oceanen mit einander zu vergleichen. Zu dem Zwecke
schon besonders und ausführlich betrachtet habe, so | dient folgende Zusammenstellung, welche aus der Tab.
bleibt mir hier nur übrig die mittleren Tagestempera- III entlehnt ist:
—-
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
114
113
Temperaturen des Wassers
Temperaturen der Luft. ix det DE RER
| Nördliche Südliche | Nördliche | Südliche
| mid "Halbkugel. | Halbkugel. | Halbkugel.
Breiten. | ant. |Grosser, Atlant. |Grosser| Atlant. |Grosser! Allant. |Grosser
Gen Ocean. | Ocean. | Ocean. | Ocean. | Ocean. | Ocean. | Ocean.
60—55 .. 4,0 4,4
825550 ].2.... 6,8 4,8 0654. 7154 5,2 5,2 | 6,1
50—45 | 6,5 | 6, 8,4 | 8, 2 | 53| 97| 82
45—40 9,2 8,0 | 11,7 6 0,6 7*9] 11,9 1811,1
40-35 | 11,5 | 11,3 | 150 | 134] 124 | 113 | 15,7 | 185
85—30 | 13.1 | 16,5 | 186 | 14,0 | 15,0 | 16,8 | 187 | 14,3
30-25 | 15,1 | 17,4 | 208 | 140] 167 | 17,6 | 197 | 15,
95—90 | 17,2 | 17,8 | 198 | 154 | 17,6 | 183 | 202 | 16,1
90—15 | 17,5 | 186 | 209 | 169 | 180 | 188 | 20,8 | 17,7
15—10 | 19,1 | 202 | 20,4 | 17,0 | 196 | 20,2 | 206 | 17,1
10— 5| 20,1 | 21,3 | 204 | 20,6 | 21,3 | 220 | 20,5 | 20,7
5— 0| 21,0 | 20,6 | 20,6 | 21,1 | 21,1 | 22,1 | 20,6 | 21,0
Aus dieser Zusammenstellung lassen iuh nun fol-
gende Schlüsse ziehen.
1) Vergleicht man zuvörderst die Temperaturen der
Luft beider Oceane in der nördlichen Halbkugel, so
findet man dieselben auf dem grossen Ocean in den
Breiten von 10? — 35° beträchtlich grösser als auf
dem Atlantischen Ocean; sie beträgt im Mittel auf
dem Grossen Ocean 1871, auf dem Atlantischen nur
16,4. Der Uuterschied rührt offenbar daher, dass die
Beobachtungen auf dem Atlantischen Ocean im De-
cember und Januar, also im Winter der nördlichen
Halbkugel, auf dem Grossen Ocean aber in den Mo-
naten Mai und Juni, also im Anfang des Sommers
angestellt worden; der Unterschied ist dennoch nicht
einmal 2°. In dem Tropengürtel zwischen 0 und 10°
haben die Jahreszeiten offenbar gar keinen Einfluss
mehr.
2) Auf der südlichen Halbkugel findet sich zwi-
schen 10°und 45° Breite ebenfalls ein grosser Unter-
schied zwischen den Temperaturen beider Oceane, in-
dem für den Atlant. Ocean sich für diese Zone eine
mittlere Temperatur von 18°2, für den Grossen Ocean
aber eine mittlere Temperatur von 1473 findet, also
fast 4° Unterschied. Die Beobachtungen im Atlanti-
schen Ocean wurden im Januar und Februar, also im
Sommer gemacht, die im Grossen Ocean im April und |
"Anfang Mai, also im Herbst der südlichen Halbkugel.
Offenbar ist hier der Unterschied der Jahreszeiten nicht :
im Stande den grossen Temperaturunterschied zu er-
klüren, da er zwischen Sommer und Winter, wie wir
eben geschen haben, nur 2? betrügt, also zwischen
er und Herbst offenbar viel geringer erwartet
werden müsste, wührend er hier zweimal so gross ist.
Tome IV.
Es ist dieser grosse Unterschied ohne Zweifel eine
Wirkung der arctischen Strömung von Süd nach Nord,
deren Dasein an der Westküste Südamerika’s bereits
nachgewiesen ist und welche das kalte Wasser des
— | südlichen Polarmeeres weit nach Norden hinauftreibt.
Der Lauf des Schiffs war ein solcher, dass die Beob-
achtungen im Grossen Ocean gerade innerhalb dieser
Peruanischen Strömung fallen. Wir finden daher eben-
falls einen bedeutenden Unterschied in demselben Sinne
zwischen der Temperatur des Meerwassers hier im
Grossen Ocean und im Atlantischen; zwischen 10? und
40° ist die mittlere Temperatur des südlichen Atlan-
tischen Oceans 19,3, wührend sie zwischen denselben
Breiten des Grossen Oceans nur 1556 beträgt.
3) Das Wasser der Oberflüche des Oceans zeigt iif
seinen Temperaturen im Allgemeinen dasselbe Ver-
halten wie die Luft; wir haben dieses so eben gesehn
bei Betrachtung des Einflusses der Peruanischen Stró-
mung. Die Beobachtungen im Atlantischen Ocean, die
einzigen im Winter angestellten, geben eine entschie-
den hóhere Temperatur des Wassers als die der Luft
an; die mittlere Temperatur des Wassers giebt für
diese Breiten 1479, wührend die mittlere Temperatur
der Luft nur 13,7 beträgt. In den tropischen Breiten
von 0 — 10° verschwindet dieser Unterschied. Die
Vergleichungen der Temperaturen der Luft und des
Wassers, wie sie in den übrigen Jahreszeiten ange-
stellt wurden, geben keinen entschiedenen Unterschied.
Es folgt also in dieser Beziehung, dass in den ausser-
tropischen Meeren, bis 50° Breite hinauf, das Wasser
im Winter würmer ist als die Luft, in den übrigen
Jahreszeiten aber kein bedeutender Unterschied zwi-
schen ihnen nachgewiesen werden kann. Dieses Re-
sultat ist ganz in Übereinstimmung damit, dass die
charakteristische Eigenthümlichkeit des Seeklimas, im
Gegensatz zum Continentalklima, nümlich die hóhere
Wintertemperatur, durch den Einfluss des langsamern
Erkaltens des Meerwassers bewirkt wird.
+
DR, Barometerbeobachtungen,
Das Gesetz der Veränderung der Barometerhöhe
im Laufe des Tages lässt sich besonders aus den Be-
obachtungen in den Tropen des Grossen Oceans her-
leiten, da diese Beobachtungen regelmässig 8 Mal
täglich angestellt wurden, während sie im Atlanti-
schen Ocean nur '6 Mal "täglich Se? wurden.
115 Bulletin de l'Académie Imperiale 116
Meere er TERT TUE ann
Schon ein Blick auf die Tabelle III zeigt deutlich das | Betrachten wir die absoluten Barometerhöhen, wie
Vorhandensein der bekannten täglichen Doppel- Pe- | sie, sämmtlich auf 0? reducirt, sich in der letzten ver-
riode in den Barometerschwankungen ; eine vorläu- | ticalen Spalte der Tafel III, als Mittel aus je 5 Brei-
fige Berechnung zeigt, dass diese Periode auch der | tengraden, vorfinden, so schen wir, dass die grösste
Grösse nach fast gleich ist zwischen 15° nördlicher | Barometerhöhe im Atlantischen Ocean sich zwischen
und 10° südlicher Breite. Es schien mir daher der | 25° und 35° nördlicher Breite vorfindet, während auf
Mühe lohnend, die tägliche Periode der Barometer- | der südlichen Halbkugel kein solches Maximum deut-
schwankungen in dieser Zone einer strengern Prüfung | lich hervortritt. — Dagegen finden wir im Grossen
zu unterwerfen. Zu dem Zwecke nahm ich aus den | Ocean ein Maximum sowohl auf der nórdlichen Halb-
Angaben der Tabelle III im Grossen Ocean das Mittel kugel (zwischen 20 und 30), als auch auf der südlichen
für jede der 8 Beobachtungsstunden zwischen .den | (zwischen 25 und 35). Die Barometerhöhe auf dem
Breiten 15° N. und 1078. und erhielt dabei folgende | Aequator ist um 2” geringer als an den Orten der
Werthe Maxima.
ei RC Ang á * 9 Dieses ist eine Bestütigung der von Herschel
"Bar-Hóhe 29,963 29,976 30,027 30,006 29,944 20,950 30,000 29,999 | zuerst nachgewiesenen grössten Barometerhöhe an
u den äussern Grenzen der Tropen. |
. Darauf berechnete ich aus diesen Beobachtungen | Die in der Tafel IV mitgetheilten Spannungen der
die Coefficienten der bekannten, nach den Sinus der Dàmpfe für je 5 Breitengrade machen es möglich, die
vielfachen Winkel fortschreitenden, Interpellationsfor- beobachteten Barometerhóhen von' dem Drucke zu
mel und erhielt | befreien, welchen die Dümpfe auf das Barometer aus-
bn = 29,983 + 0,016701 sin (15n -+ 16905,6) +- üben; wir erhalten auf diese Art folgende Elasticitäten
0,03576 sin (30n + 146038,5) + 0,0001664 sin (45n + 1680291) der trocknen Luft:
wo 5, die Barometerhöhe für die Stunde n bedeutet. |
Wegen Kleinheit des Coefficienten kann das letzte Druck der trocknen Atmosphäre. :
Glied dieser Summe vernachlässigt werden und so Breite. Atlantischer Ocean. Grosser Ocean.
bleibt eine aus 3 Gliedern bestehende Formel übrig. Nördliehe | Südliche Nördliche I Südliche
Berechne ich aus derselben die Barometerhöhen für Halbkugel. | Halbkugel | Halbkugel. | Halbkugel.
ie Beobachtunesstunden, so erhalte ich: 00 c BE olo uL Ld V 21,56. die enint la
| buo S : | DR Lo l.i 27,99 26,29 27,07
Stunden. 15 18 21 0 3 V 37^ p 00456 CEET js 27,26 an ==
b 29/962 29,980 30,027 30,006 29,944 29,947 29,969 29,999 | 15—40 | Her ace e M
Dit. v.d. 8-39. EE 22,81 23,60 26,21
RC 1 40,004 t — —U.001 OO! 17777 9U Ieeesses enee E
> Beob 900 +0,004 0,000 0,000 0,000 —0,003—0,001 0,000 s ZS 5 x 2s n not
Die Kleinheit dieser Differenzen, deren hóchste| 30—15 . 94,59 92.57 23,78 24,52
: MARS FREMDE : : 15 — 10 23,35 23,06 22,32 24,1
nicht 4$, Linien übersteigt, also nicht mehr beob-| ie 22/23 92,77 21.36 25.98
achtet werden konnte, berechtigt uns die obige For-| 5— 0 A 21,68 22,21 23,52 _ 24,41
mel, als sehr gut die Veränderung des Barometers : | |
ausdrückend, zu betrachten. Der Druck der» eigentlichen trocknen Luft- Atmo-
Aus dieser Formel ergeben sich nun, bis auf 1 sphäre nimmt im Allgemeinen von den Polen nach
Minute genau, die Maxima und Minima der Barome- dem Äquator hin allmählich ab, der Druck der Dampf-
terhöhen folgendermassen: —— Atmosphäre dagegen nimmt nach derselben Richtung °
1 Max um 22^ 22....— 30,032) |... — | hin zu, es sind also die Maxima des Barometerdrucks
lMin » 4 26... 139,954) Amlt. LE an den Gränzen der Tropen eine Folge des Zusam-
2M. » 10 32... cn 92 5 "n iss : or in des da
T T .» » Nachts—0,049 | menwirkens dieser beiden Erscheinungen, inden
i » or id -— > Annäherung an die Tropen, vom Pol aus, die Zunahme
Es ist also die Tagesamplitude sehr nahe — 1 Linie | des Dampfdrucks die Abnahme des Drucks der trock-
engl. = 171 Paris. = 2,5 Millimeter. nén Atmosphäre überwiegt,
117
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
———
h HE h4
5
D ka 4
isytul ULICLCI
Die Tabelle IV giebt uns die Psychrometerbeob-
achtungen, ebenso wie die Beobachtung des Thermo-
meters und Barometers, aus den Beobachtungen von
5 zu 5° in Gruppen vereinigt.
. Aus dieser Tabelle muss uns zuerst der Umstand
frappiren, dass die Vergleichung der Elasticität des
Wasserdampfs in der Luft, Morgens um 8 und Abends
um 4 Uhr desselben Tages, keineswegs, wie man er-
warten sollte, ein Steigen des Drucks der Dampf-At-
mosphäre mit dem Steigen der Temperatur anzeigt,
sondern eben so oft findet von 8 bis 4 ein Sinken
als ein Steigen des Dampfgehaltes statt. Dieses ersieht
man am besten aus der 5ten verticalen Columne unserer
Tabelle, welche mit «Differenz der Spannung des Dam-
pfes» bezeichnet ist und in welcher die Unterschiede des
Dampfgehalts am Morgen und Abend angegeben sind,
und zwar so, dass das Zeichen +- einem Wachsen der
Elasticität, das Zeichen — aber einer Abnahme der-
selben im Lauf des Tages entspricht. Man sieht, dass
die Zeichen -+ und — ganz unregelmässig wechseln.
Man kann sich die Ursache hiervon nicht wohl anders
denken, als dass der sich durch Verdunstung bildende
. Wasserdampf rasch in die Höhe steigt und dort wie-
der zu Nebelbläschen niedergeschlagen wird, welche
keine Elasticität mehr ausüben und die Atmosphäre
nur weniger durchsichtig machen.
Dass auch” die Feuchtigkeit Nachmittags bald hö-
her bald tiefer ist, als am Morgen, wie solches die Ste
Columne unter der Aufschrift «Differenz der Feuch-
tigkeit» zeigt, liess sich erwarten, da die Feuchtig-
keit durch das Zusammenwirken der Veränderungen
der Temperatur und der Elasticität bedingt wird.
Betrachtet man die Spannung der Dàmpfe, in der
5ten verticalen Columne, je nach der Verschiedenheit
der Breite, so findet man natürlich ein Steigen mit
der Annäherung an die Tropen; in den Tropen ist die
mittlere Spannung etwa 7’ ausserhalb der Tropen
sinkt sie in der Breite von 50— 60° bis gegen 2"
herab. — Die Feuchtigkeit an der Oberfläche des
Meeres ist in allen Breiten ziemlich unverändert; auf
dem Atlantischen Ocean ist sie nahezu 76%, im Gros-
sen Ocean 79%; sie steigt im Maximum bis auf 91%
und sinkt bis 65%, herab.
chen Halbkugel des Grossen Oceans, als sich das Schiff
von der Küste Perus, in der Breite Callao’s, entfernte;
hier finden sich folgende Spannungen des Dampfes und
Feuchtigkeitsangaben, im Mittel aus den Beobach-
tungen um 10^ Morgens und 4^ Nachmittags (Taf. II).
Se ; ; |*$|2
= Ssg #18 der att
= Salim! 2.5 apas
A o CBE
e oe Ge
1 6795] 9 | 5°11" S.| 116°] 5,10 | 50%
2 233 | 10 | 3 26° |119 | 5,18 |58
3 29 | 11|100 |121 |5,54 155
4 84 | 12] 1 00. |122 |5,57 | 54
5 80 | 18|2 10 |128 | 5,65 | 54
6 86 | 14 |400 1123 |6,78|58
7 40 | 15|4 54 |128 | 8,99 |78
8 42 | 16 |6388 |124 |818|74
Die Ursache dieser so ganz aussergewöhnlichen
Trockenheit kann nur in der Nähe der Westküste des
südlichen Amerikas gesucht werden, wo bekanntlich
die Luft eine so grosse Trockenheit besitzt, dass es
daselbst fast nie regnet. Dieser Einfluss der Küste
wird noch dadurch gesteigert, dass der Südost-
passat die Luft gerade vom Lande ins Meer treibt und
so. bemerken wir seine austrockende Eigenschaft bis
auf eine Entfernung von nahezu 30 Lüngengraden und
bis zum Aequator hinauf, denn selbst die Beobach-
tungen vom 14ten Mai bei 4? nórdlicher Breite geben
noch einen geringern Dampfgehalt und eine geringere
Feuchtigkeit, als sie sonst diesen Breiten zukommt.
Erst am 15. Mai, bei nahezu 5° nórdl. Breite, tritt
die Normalfeuchtigkeit der Tropen ein.
Zum Schluss führe ich noch aus dem Tagebuche
von Schrenck an, dass sich in Bezug auf die Passat-
grünzen folgende Angaben entlehnen lassen:
Im Atlantischen Ocean:
NO-Passat: a... Gränze 190 5’ n. SN u. "i am 28. Dec. 1853
» 6 50
8. Jan. 1854
SO-Passat : min 4 m n. 19 (d'y 75
äussere » .1158-& 80 18. » »
Im Grossen Ocean:
SO-Passat: vorige Gränze 32 00 s. 78 rs April »
0 n. 194 17.Mai »
(nórdlich vom Aequator sehr ae bg: ;
NO-Passat: ze ee Mr.
äussere NE ^, 2
» 98 19 n. met
Nur eine Ausnahme hiervon findet sich in der südli-
Bulletin de l'Académie Impériale
Über ein neues Project. Austern-Bänke an denen Zeiten.
der Russischen Ostsee-Küste anzulegen
und über den Salz- Gehalt der Ostsee
in verschiedenen Gegenden, von K. v.
Baer.
(Fortsetzung.)
Salz-Gehalt und andere Verhältnisse der Ostsee
in versehiedenen Gegenden.
ah
Der Salz-Gehalt des Wassers in der Ostsee ist auf-
fallend geringer als in der benachbarten, nicht völlig
geschiedenen Nordsee. Auch spricht die Flora und
Fauna jenes Wasserbeckens in seinem östlichen und
nördlichen Theile vielmehr den Character eines Land-
sees aus als den eines Meeres.
Man kann das Becken der Ostsee in Bezug auf den
Salz-Gehalt und die davon abhängige Pflanzen- und
Thierwelt, in drei Regionen theilen: 1) die östlichen und
nördlichen Eingänge, nämlich den Bottnischen, den Fin-
nischen und den Rigischen Busen, 2) das grosse oder
mittlere Becken von diesen Eingängen bis zu der Veren-
gung zwischen Schonen (der Süd-Spitze von Schwe-
den) und der Deutschen Küste, 3) die westliche Extre-
mitát von dieser Verengerungbis zu den drei Ausgüngen.
Wir wollen diese drei Abschnitte einzeln durchgehen,
aber in umgekehrter Ordnung, da wir früher das Kat-
tegat besprochen haben.
Die westliche Extremität, nördlich begränzt von
den Dänischen Inseln, westlich von Schleswig, süd-
lich von Holstein und Mecklenburg kann man sub-
marın nennen. Der Salz-Gehalt ist sehr wechselnd,
je nachdem, das Kattegat stärker gegen die Ost-
see oder diese gegen das ,Kattegat sich ergiesst,
doch ist der Salz-Gehalt selten unter 10, und selten
über 20 p. m. Beide Extreme zeigen sich im Sunde,
an der Südküste kommen sie schwerlich vor, und in
den Belten wird der Salz-Gehalt von weniger als 10
p. m. wohl nie vorkommen, dagegen mag der von
mehr.als 20 p. m. dort häufig sein. Leider hat Herr
Prof. Forchhammer, der die Natur- Verhültnisse
seines Vaterlandes auf das Genaueste zu untersuchen
pflegt, und eben dadurch so belehrend wird, gar keine
Analysen aus den beiden Belten mitgetheilt, von wo
er Wasserproben so leicht hätte haben können. Man
darf wohl voraussetzen, dass es deswegen nicht ge-
schehen ist, weil einzelne Analysen auch wenig Be-
lehrung geben, sondern nur zahlreiche aus verschie-
mE
Die grossen Variationen im Salz-Ge-
halte des Wassers im Oeresund, den wir in Deutscher
Sprache schlechtweg den Sund zu nennen pflegen, hat
dagegen Forchhammer durch eine Reihe. von Pro.
ben, die vom 17. April bis zum 11 September bej
Helsingör an der Oberfläche täglich, und in der Tiefe
wöchentlich geschöpft wurden, ausführlich erwiesen,
— nicht in dem Werke, das den Salz- Gehalt des
Meerwassers überhaupt behandelt, sondern in einem
Programm: Bidrag till skildringen af Danmarks geogra-
phiske Forhold..... und in einem Berichte an die
Akademie”). In den 134 Tagen der Beobachtung
ging, wie wir oben schon anzeigten, die Strömung an
86 Tagen ins Kattegat, an 24 Tagen aber in die Ost-
see und eben so oft war keine merkliche Strömung.
Man kann kaum zweifeln, dass im Winter das Ver-
hältniss der Ausströmung aus der Ostsee noch anhal-
tender ist, da die Verdunstung in dieser Zeit sehr ge-
ring sein muss, im Sommer aber bedeutend. Den
Salz - Gehalt des obern Wassers gibt der Verfasser
übersichtlich so an:
itt. Max. Minim.
Bei der Strömung nachNorden (24 Tage) 15,994 23,771 10,032
- Süden (86 » ) 11,801 19,352 8,010
(24 » ) 11,342 17,842 8,664
— Strom-Stille
Die Unterströmung wurde fast beständig in die |
Ostsee gehend gefunden. Sie gab im Mittel 19,002
Salz - Gehalt, wechselte aber zwischen 23,309 und
8,911 p. m. Bei Kopenhagen wurden vom 3. März
bis zum 28. April zwischen der Stadt und Christians-
hafen einmal wöchentlich Beobachtungen gemacht.
Es fanden sich an der Oberfläche im Mittel 15,845
p. m. fester Bestandtheile, in der Tiefe 17,546. Herr à
Forchhammer schliesst daraus, dass wenigstens in
dieser Zeit des Jahres die Unter-Strömung von Hel-
singör bis Kopenhagen noch nicht vollständig mit
dem obern Wasser sich gemischt hat. Auch war
im März die Unter-Strömung bei Helsingór um 1 bis
2 Grad wärmer als das oberflächliche Wasser. Ich
zweifle nicht, dass im Sommer das Verhältniss der
Temperatur sich umkehrt, denn im Verlauf des Som-
mers erwärmt sich das Wasser in der Ostsee noch
mehr als im Kattegat, wogegen es Am Winter kälter
ist. — Welche Eisbildung in dieser westlichen Extre-
35) Oversigt over det Kong. dansk. Videnskab. Selskabs Forhandlin-
ger. 1858, P. 63. 2 à i
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
mitit Regel ist, finde ich nirgends mit einiger Voll-
ständigkeit angegeben. Nur in sehr strengen und an-
haltenden Wintern bedeckt sich ein grosser Theil die-
ser Wasserflüche mit Eis, das zuweilen so fest wird,
dass man von Kopenhagen nach Mecklenburg über das
Eis gehen kann. Solche Fälle werden als grosse
Merkwürdigkeiten, besonders aus dem 14. Jahrhun-
dert in den Chroniken notirt. Häufiger bedeckt sich
der Sund mit Eis, aber dass alle Ausgünge der Ost-
see mit einer festen Eislage sich bedecken, scheint
doch nur selten, da man es als besondere Merkwürdig-
keit anzusehen pflegt, dass Karl X. im Winter 1658
mit einer Armee und Artillerie aus Jütland nach See-
land kommen konnte.
Die Fauna kann man hóchstens eine submarine
nennen; denn es zeigen sich allerdings ganz maritime
Formen, wie Haie, Rochen, Seesterne in' einzelnen In-
dividuen, aber sie scheinen mehr zufällige Gäste aus
der Nordsee als heimisch in diesem Gebiet; die un-
beweglichen oder fast unbeweglichen, wie Seeigel,
fehlen ganz. Ausser den Rochen und Haien kommen
einzeln auch einige andere Seefische hier vor, die man
im grossen Becken schwerlich findet. Der Häring ist
in dieser Extrewität auch noch ganz gross, obgleich
er dem Norwegischen sehr an Grösse nachsteht. Von
Schaalthieren will man hier noch Buccinum undatum
und reticulatum, Littorina littorea, Mya truncata, gefun-
den haben, die, wenn den Angaben nicht Irrungen
zu Grunde liegen, wenigstens nicht weiter verbreitet
sind. Von Tangen zählt Boll ziemlich viele Formen
auf, von denen die meisten nicht über` dieses Becken
hinaus gehen. Auch das Leuchten des Meeres ist, so
viel ich weiss, nur in dieser westlichen Extremität
beobachtet aia und lässt vermuthen, dass von
den kleinsten Seben oeri viele hier noch vorkom-
men, dem grossen Becken aber fehlen.
2) Das grosse oder mittlere Becken, von der Ver-
engerung zwischen Rügen und der Südküste von Scho-
nen bis zu der Kette der Aland-Inseln und den West-
Ufern von Oesel und Dagö, so wie von hier nach dem
gegenüber liegenden Cap Hangö in Finnland hat den
Charakter eines wahren und gleichmässigen Brak-
wassers. Der Salz-Gehalt ist viel constanter als in
der westlichen Extremität und schwankt nach den
Localitäten zwischen 6 und 11 p. m. Die Fauna ist
Kä
eine durchaus gemischte. An den Flussmündungen und
überhaupt an den Küsten ist die Anzahl der Süss-
wasser-Fische, und zwar solcher, die man Brakwasser-
Fische nennen kann, weil sie ein schwach gesalzenes
Wasser nicht fürchten, ansehnlich. Dazu kommen
Geschlechter, welche den Aufenthalt wechseln, zur
Zeit der Propagation in die Flüsse aufsteigen und dann
ins Meer zurückzukehren pflegen, wie die Lachs-Ar-
ten und die Stóre. Auch die Zahl der Arten, welche
nicht in die süssen Wasser steigen, sondern in dem
brakischen Meere bleiben, ist nicht gering, aber sie
scheinen nur verkümmerte Varietüten von solchen
Arten zu sein, welche die Nordsee bewohnen, denn
sie nehmen sehr auffallend an Grósse ab, je mehr sie
sich den Seiten. Busen nähern, und verändern damit
oft auch ihre Benennung. So wurde der sogenannte
Strömling von Linné für eine vom Häring verschie-
dene Art gehalten. Aber dieser Strómling, der bei
Stockholm und an der Pommerschen Küste noch eine
mittlere Grósse hat, ist an der Preussischen Küste
viel kleiner und im Finnischen und Bottnischen Meer-
busen noch viel mehr, ohne ihre äussersten Enden, wo
der Salz-Gehalt fast schwindet, ganz zu erreichen.
Da er überdies durch wesentliche Unterschiede, vom
Häring sich nicht unterscheidet, so sehen die Zoolo-
gen jetzt keinen Grund, ihn vom Häringe zu trennen.
Indessen kann man nicht sagen, dass die Localität
genau die Grösse bestimmte, denn ich sah an der
südöstlichen Küste Schwedens häufig unter Fischen
mittlerer Grösse, die man grosse Strömlinge benennen
muss, noch viel grössere und dickere, die man nicht
umhin konnte, Häringe zu nennen. Ob man diese als
von Westen kürzlich eingewandert betrachten soll,
oder ob nicht vielmehr zweierlei Stämme hier neben
einander wohnen, würde man nur nach langer Beob-
achtung und zwar in den verschiedenen Jahreszeiten
entscheiden können. Jedenfalls fehlt es nicht an Wan-
derungen zu gewissen Zeiten, denn selbst noch tief
im Finnischen Meerbusen, westlich von der Narowa-
Mündung sind die Strömlinge, die man gleich nach
dem Eisgange findet, auffallend grösser als die, welche
man das übrige Jahr hindurch fängt. Man nennt sie
auch mit besonderem Namen Eis-Strömlinge. Es scheint
daher, dass Strömlinge, deren Sommer-Aufenthalt
mehr westlich ist, im Winter oder im ersten Frühlinge
weiter östlich ziehen und später wieder zurückwan-
Bulletin de l’Académie Impériale
124
dern. Es haben daher schon mehrere Zoologen ver-
muthet, dass man eine Menge Species oder Subspecies
von Háringen zu unterscheiden habe, wührend andere,
wegen Mangel unterscheidender Merkmale, lieber alle
vereinigen wollen. Eine genaue und mehrere Jahre
durchgeführte Vergleichung dieser Thiere im Katte-
gat und in verschiedenen Gegenden der Ostsee könnte
unsere Vorstellungen von Arten sehr berichtigen oder
das Ungenügende derselben anschaulich machen. Was
von den Strömlingen gilt, das gilt, wie es scheint,
. auch vom Dorsch. Linné, der ihn aus den grossen
Becken der Ostsee kannte, stand nicht an, ihn für
verschieden vom Kabliau zu halten. Aber auch der
Dorsch wird kleiner mit der Abnahme des Salzes. Er
ist viel kleiner bei Reval' als bei Königsberg und geht
nicht weit über Reval hinaus. Er wird auch wohl
weiter nach Westen bedeutend grósser sein, als bei
Kónigsberg, worüber mir zwar eigene Erfahrungen
fehlen, woran ich aber nicht zweifle, seitdem auch
Nilsson den Dorsch (Gad. Callarias L.) für identisch
mit dem Kabliau (Gad. Morrhwa L.) hált??). Dieses
Kleinerwerden nach Osten zu gilt von den meisten
Fischen, welche nicht zeitweise im süssen Wasser le-
ben. So habe ich bei Kónigsberg sehr oft den Cy-
clopterus Lumpus, Esox Bellone, Cottus Scorpius und
ähnliche Fische, die nicht gegessen werden, ins Mu-
seum erhalten, aber immer sehr viel kleiner als sie
` in der Nordsee vorkommen und auch kleiner als in
der westlichen Extremität der Ostsee. Cyclopterus
Lumpus war meist 3 Zoll oder noch weniger lang, ein
Exemplar von 4 Zoll, eine sehr grosse Seltenheit.
Cottus Scorpius hatte meist eine Länge von 7, selten
bis 9 Zoll, im westlichen Theile soll er einen Fuss und
an der Küste von Norwegen 4 Fuss lang werden”),
also wohl das 80fache Gewicht erlangen. Dieselbe Ab-
nahme kann man aber von solchen Fischen nicht be-
haupten, welche im süssen Wasser gut gedeihen kün-
nen auch nicht von solchen Fischen, welche weite
Reisen machen, also nicht Generationen hindurch den
Einfluss des Brakwassers und der veründerten Nah-
rung erfahren. Dahin gehört z. B. der Schwerdtfisch,
der sich dann und wann zeigt und der die gewóhn-
liche Grösse zu haben scheint, weshalb man alle
36) Nilsson, Skandinavisk Fauna, 4 Delen: Fiskarna. 1855. *
37) Boll, Archiv des Vereins der Freunde der Naturg. in Meck-
lenburg. Heft I. S. 56.
solche Fische für verirrte halten kann, so gut wie
die Wallfische, die sich zwar viel seltener, doch
von Zeit zu Zeit an der Südküste zeigen und von
denen einer vor wenigen Jahren in den Finnischen
Meerbusen sich verlief und nach Reval eingebracht
wurde.
Was von den Fischen gilt, gilt ebenso entschieden
von den Mollusken, wie schon Middendorff in sei-
nem Reisewerke nachgewiesen hat. Es gibt keine ei-
genthümlichen Arten der Ostsee. Sie sind entweder
Bewohner des süssen Wassers und kommen dann in
den benachbarten Flüssen und Seen auch vor, was
auch von der Dreissena polymorpha gilt, die vortreff-
lich und in sehr grosser Menge im Kurischen Haff
gedeiht, und etwas ins Brakwasser geht; oder sie
leben auch in der Nordsee. Diese letztern verkümmern
aber noch mehr als die Fische. Cardium edule, das
in der Nordsee die Grósse eines kleinen Apfels er-
reicht, Gnd Ach an der Küste von Schweden, südlich |
von Stockholm, ausser dem Bereich des süssen Wassers
aus dem Mälar und der Strömung aus dem Bottni-
schen Busen, noch bis zu der Grösse einer Wallnuss,
aber nur in bedeutender Tiefe, in der Nähe des Ufers
waren die ausgeworfenen alle kleiner. Bei Königs-
berg pflegen sie nur die Grösse von guten Hasel-
nüssen zu erreichen, bei Reval aber kann man sie
nur mit kleinen Haselnüssen oder mit grauen Erbsen
vergleichen, die grösser als die gewöhnlichen gelben
Erbsen zu sein pflegen. Noch mehr ist Mytilus edulis
bei Reval verkümmert und niemand kann daran den-
ken, sie zu essen. Dieselbe Art dient in der westli-
chen Extremität der Ostsee noch als Speise. Da die-
ses Schaalthier festsitzt, so gibt es mehr als die an-
dern den Beweis, dass man im westlichen Theil des
Finnischen Busens nicht etwa Junge vor sich hat.
Sie müssen nothwendig hier sich fortpflanzen. Nur
in einer Hinsicht scheint das Verhältniss der Schaal-
thiere von dem der Fische verschieden. Die Süss-
wasser-Mollusken, wenigstens die Schnecken unter
ihnen, verkümmern im Brakwasser, ebenso wie die
Seeschnecken mit der Abnahme des Salz-Gehalts,
was bei den Fischen mir wenigstens nicht deutlich
geworden ist. So fand ich in den schmalen Durchfahrten
| der Âlands-Inseln und zwar an Stellen, wo kein Aus-
fluss von süssem Wasser aus den Inseln zu erkennen
war, Limnaeen (L. ovatus und andere) von einer Klein-
-
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
heit, welche die Stammform kaum erkennen liess.
Sollten die vielen kleinen Limnaeen, die man in neuern
Zeiten als eigene Arten aus dem Innern Deutschlands
aufgestellt hat, nicht auch Verkümmerungen sein, die
auf starken: Beimischungen des Wassers, in dem sie
leben, beruhen?
Von Tangen enthält das grosse Becken nur sehr
wenige Arten. Sie nehmen bei vermehrtém Salz-Ge-
halte auffallend an Grósse zu. Südlich von Stockholm,
sobald man ausser dem Einfluss des süssen Wassers
ist, fand ich sie merklich grósser und mehr gedrängt
als ich von Königsberg, Reval und den Älands-Inseln
gewohnt war, aber bei Åhus (55? 58' n. Br.) die ge-
` wohnten Arten, Fucus vesicul. Polysiphonia, schon meh-
D
rere Fuss lang und den Meeres Boden wie mit einem
Walde bedeckend. Der Felsboden Schwedens ist in
Bezug auf die Dichtigkeit der Tange sehr bevorzugt
gegen den Sandboden mit vereinzelten Steinen an den
Küsten Preussens.
Das grosse Becken der Ostsee bekommt in jedem
Winter einen Eisrand, dessen Breite und Dauer nach
den Gegenden-und der Strenge des Winters, beson-
ders der stillen kalten Tage, verschieden ist. Nicht
selten verbindet eine Eisbrücke die Älands-Inseln mit
dem Festlande. In sehr seltenen Fällen soll das Eis
von Schweden bis Gothland reichen, also das ganze
Becken oder den gróssten Theil desselben überziehen.
Dagegen steigt die Temperatur an der Oberfläche
im Sommer bis auf 15 — 20°, in der westlichen Ex-
tremität steigt sie noch viel höher auf 22—24°, wo-
Segen sie im Kattegat unter dem Einflusse der N ordsee
nur 16,2 beträgt.
3) Die drei Eingänge .der Ostsee, der Bottnische,
der Finnische und der Rigische Meerbusen, enthalten
zuvörderst.in ihren Anfängen nur süsses Wasser, das
weiterhin brakisch wird. Aus dem Bottnischen Meer-
busen kenne ich keine Analysen, allein es ist wohl
kaum zu bezweifeln, dass er noch weniger Salztheile
enthält als der Mound Ich. erinnere mich aus zu-
verlüssiger Quelle, die ich jetzt nicht näher angeben
‘ann, erfahren zu haben, dass bis zu der Verengerung
Quarken, wo beide Ufer sich nähern und überdiess
Inseln von beiden Seiten die Fläche noch mehr been-
gen, das Wasser getrunken werde. Das stimmt ganz
mit Middendorff's Beobachtung, dass bei Karleby
nur Süsswasser-Muscheln vorkommen *). Dass im fer-
nern Verlauf dieses weiten Busens der Salz-Gehalt
sich langsamer mehrt als im Finnischen, lehrt die un-
ten anzuführende Analyse des Wassers bei Degerby,
die nicht einmal 6 p. m. gab, und ist auch ganz ver-
ständlich durch den starken Zufluss von süssem Wasser,
womit die beständig nach S. und zuletzt nach SSW.
gerichtete Strömung harmonirt. Degerby gehört zwar
zur Gruppe der Älands-Inseln, tritt aber aus dieser
ruppe am weitesten nach Süden vor und das Wasser
von Degerby gehört also schon dem Nordrande des gros-
sen Beckens an. Nördlich von der Inselkette wird das
Wasser des Bottnischen Busens wohl nur bis 5 p. m.
oder sehr wenig darüber steigen.
Im Finnischen Busen gilt das Wasser von der Newa-
Mündung bis Kronstadt für völlig süss, d. h., es hat
nur so viel aufgelöste Salz-Theile als überhaupt das
Wasser von Flüssen und namentlich das der Newa zu
enthalten pflegt. Erst hinter. Kronstadt, namentlich
von Oranienbaum an, bemerkt man etwas mehr Sättj-
gung als der Anwohner der Newa gewohnt ist, und
man schöpft es nicht mehr für den Gebrauch besserer
Küchen. Es wird aber nicht nur vom Vieh, sondern
auch von den arbeitenden Klassen der Ufer-Bewohner
getrunken bis nach Hogland, wie ich aus eigener Er-
fahrung bezeugen kann. Mir war der Geschmack des-
selben bei Hogland schon sehr zuwider. Nach Forch-
hammer’s Analyse enthält das Wasser bei Hogland
schon 4,7 p. m.™). In dieser Gegend beginnen auch
38) Middendorff’s Reise in dem äussersten Norden und Osten
Sibiriens. Bd. IL, Th. I., S. 317.
39) Die Wasserprobe zu reed Analyse war indessen SW. von
Hogland geschópft und e ur asser an der Ostküste der
Insel, das man trinkt. yos prie es nur die Bewohner von Hoglanc
welche sich gem mn dieses Wasser an ihrer Küste, wenn sie
fischen u. s. w., zu . Die Bewohner des Festlandes pflegen
Flusswasser mis unehmen, wenn sie nach Hogland fahren. — Wie
sehr sich der Mensch an salzhaltiges Wasser gewóhnen kann, habe
ich mit Verwunderung am Kaspischen Meere erfahren. Bei Baku
gilt das Wasser aus dem Chanischen Brunnen für ganz rein, und
da es verhältnissmässig kühl ist, schien es auch mir erquickeud.
Denhoch wird es, wenn man eine Auflósung von salpeters. Silber
eintröpfelt, nicht etwa blos KE getrübt, sondern ganz weiss.
Noch schlechter ist das Trinkwasser bei Nowo- Petrowsk (Mangi-
schlak) an der Ostküste des Kasp. Meeres, wo man die Beimischung
von Bittersalz deutlich schmeckt. Auch dieses Wasser vertragen die
Erwachsenen noch ziemlich gut, aber die Kinder sterben oft an anhal-
tenden —n koe Pferde sind schwer zu : das Rind»
vieh verträgt das und auch salzhaltige Pflanzen etwas besser,
doch schmeckt nicht dn die Milch salzig. Die Kamele gedeihen
sehr gut, und die Schaafe vortrefflich, wenn sie Wermuth in Menge in
den Steppen vorfinden, was bei Mangischlak nicht der Fall ist.
127
Bulletin de l'Académie Impériale
128
die brakischen Seemuscheln in verkümmerten Exem-
plaren, zuerst Tellina Baltica und verkümmerte Tange,
besonders Fucus vesiculorus, der noch bei Reval kaum
die Hóhe einer Spanne hat, und nur vereinzelt vor-
kommt, beim Übergange in das grosse Becken auf
felsigen Stellen aber schon Polster oder Wiesen im
Wasser bildet. Im Finnischen Busen und wahrschein-
lich auch in den andern, wenigstens im Rigischen ist
übrigens der Salz-Gehalt viel wechselnder, als er im
grossen Becken zu sein pflegt, weil ein anhaltender
Wind in der Richtung des Busens denselben bald mit
mehr oder weniger diluirtem Salz-Gehalt übergiesst.
Als St. Petersburg im Nov. 1824 nach anhaltenden
Westwinden überschwemmt wurde, hat man bei Kron-
stadt das Wasser noch am Tage - nach der Ueber-
schwemmung salzig befunden.
Diese drei Eingánge der Ostsee bedecken sich in
jedem Winter weit hin mit Eis, ohne in jedem Winter
ganz überbrückt zu werden. Im Finnischen Meerbusen
kann man bei Hogland häufig, ich glaube in den mei-
sten Wintern, von Esthland über das Eis bis nach
Finnland fahren. Nur in strengen Wintern kann man
von Reval eben so nach dem gegenüberliegenden
Helsingfors über das Eis reisen. Im verflossenen
. strengen Winter (1860— 61) hielt diese Eisfahrt bis
in den Februar an. |
Über die Productionsfähigkeit dieser Gegenden soll
im letzten Abschnitte (8) etwas gesagt werden.
—
Bevor ich eine Übersicht der mir bekannt gewor-
denen Analysen des Wassers der Ostsee aus verschie-
denen Gegenden summarisch zusammenstelle, scheint |
es nothwendig, über die Analysen, welche Herr Heinr.
Struve, Chemiker des Berg- Departements, ausge-
führt hat, ein Wort zu sagen, und sie in ihren Resul-
taten vollständig mitzutheilen.
Im Jahre 1852 hatte ich im Auftrage der Regie-
rung eine Reise nach Schweden gemacht, um die dor-
tige Gesetzgebung für die Fischerei kennen zu ler-
nen, da man wusste, dass für diesen Staat eine neue
Fischerei-Ordnung ausgearbeitet werde. Ich benutzte
diese Gelegenheit, um verschiedene Punkte der Ost-
see zu besuchen, theils um den Zustand der Fische-
rei in ihr überhaupt zu übersehen, und sie mit
der an den Küsten Liv- und Esthlands verglei- -
chen zu können, theils um aus verschiedenen Ge-
genden Wasser-Proben zu sammeln und die Produc-
tionen der See in diesen Gegenden wenigstens hie
und da anzusehen. Leider konnte, mit Ausnahme von
Stockholm, der Aufenthalt überall nur ganz kurz sein,
Herr H. Struve hatte die Gefälligkeit, auf meine
Bitte, die mitgebrachten Wasser- Proben zu untersu-
chen, und da die Analyse auch die Quantitüten der ver-
Schiedenen chemischen Bestandtheile bestimmt hat, so
fühle ich mich verpflichtet, sie vollständig der wissen-
schaftlichen Welt vorzulegen.
Ich bemerke noch für eine künftige vollständigere
Vergleichung des Wassers aus verschiedenen Gegen-
den der Ostsee, welche ohne Zweifel auch auf die
Zeiten Rücksicht nehmen wird, dass die Proben im
Bar-Sund, bei Degerby und im Furu-Sund in der zweiten
Hälfte des August nach neuem Styl, die übrigen
aber auf der Rückreise von Gothenburg im Septem-
ber geschópft worden sind.
Die beiden auf der Westseite von Schonen bei
Malmö und Landskrona geschöpften Proben geben
einen ungewóhnlich starken Salz-Gehalt. Zwei Tage
vor dem Schópfen war heftiger Sturm aus SW. und
am Tage vorher noch scharfer Wind aus derselben
Richtung gewesen. Dadurch musste das Kattegat auf- `
gestaut, mit Wasser aus dem offenen Meere über-
fluthet und stark in die Ostsee gedrungen sein. Das
Wasser war, obgleich bei Windstille geschöpft, doch ,
von dem nun wieder zurück nach Norden fliessenden.
Es scheint mir aus diesem Beispiele, dass bei Unter-
suchungen von Wasser aus Gegenden, wo es in Bezug
auf den Salz-Gehalt veründerlich ist, es nothwendi-
ger wird, die Strómung, wie sie am Tage vorher war,
als die augenblickliche zu notiren. Bei Landskrona
wurde am Morgen früh und bei Malmö am Nachmit-
tage des ersten stillen Tages geschöpft. Es scheint,
dass diese Einströmung aus dem Kattegat noch kennt- `
lich war, als das Dampfschiff nach Karlskrona kam.
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
H. Struve’s Analysen vom Wasser der Ostsee.
* Ez 2| Chem. a ante
EX. asd SIS PIG E
; ; SABRE
Localitäten, an denen die Wasser- 3 SE « 2,3 SR
o [ o|co|e9|EI!Ss
proben geschópft waren. ass EE RIS E =.
s|ı.eISs/2le/2|/°15
a Be 8 | S.|œ | € :
e el =
EIGBISIB|IU |?
Bar-Sund, Durchfahrt in den 51 918181818181
Sküren, zwischen Helsingfors und Si = 2 = S - = &
Åbo, 59°50 n. Br., 41°15’ öst. L.
Nach anhaltend stillem Wetter ge-
schöpft. .
Degerby, zur Gruppe d. Älands- 3 2151312151. 8
Inseln gehörig, südöstl. von der $| CIS S S ® &
grossen Insel, 60° n. Br., 38° öst. e
L. von Ferro. ;
Nach anhaltend stillem Wetter ge-
schópft. j
* — et
Furu-Sund, Durchfahrt durch 2| 2 S8 818| ©
die Stockholmer Sküren , circa & S eis Si S| 3
59°30' n. Br., 36?40' óstl. L. un- e
ter Einfluss des Wassers aus dem
Mälar-See.
Nach anhaltend stillem Wetter ge-
schôpit. =:
Auf der Höhe von Nyköping in Z| $ |$8|2|$ S elg
o e6!0j|»-1liux S L| 2|
ziemlich offener See, 59? n. Br., 291888) $85
35° östl. L.
Nach anhaltend stillem Wetter ge-
nr À e
PER
Bei Weteraik, 57940 n. Br) Z| 2| S8] 8| S e
34230' óstl. L. Sl 28s 53 2
Vë si leie a
Nach mässigem West.
- Bei she je 56°10' n. Br. 31% 2181 S1213|%
o 518191 9] Fi RI #7
33?10' östl. L. $i € INPI D Ela) a
Nach mässigem West.
o ple-il€-ololeol c
Westlich von en: 55° 301515151 DETE
o oo e| ec
n. Br., 30?45' óstl. L Sle 855 2
Bei Windstille en aber noch
unter dem Ausfluss des vorher einge-
triebenen Wassers; vgl. folg. N°.
| >
„Bei ,Landskrona = Sundel = | $ |5] £ E E im
o o El & | oa :
Bei Windstille ite nachdem
früher zwei LN i ang heftiger Sturm
s SW ann noch einen Tag `
"idc Wind in derselben Richtung i
geherrscht hatte. i Së:
+
Tome IV.
Als dieser Bogen in die Druckerei ging, und die
Hälfte des Aufsatzes bereits abgesetzt war, erhielt
ich durch Gefälligkeit des Herrn Mag. A. Goebel,
Sohn des verstorbenen Professors zu Dorpat, noch
folgende von ihm gemachte Analysen von Ostsee-
Wassern, von denen besonders die beiden letzten von
der Westseite von Dagö (Dagden) und Ösel sehr will-
kommen sein werden. Wir erhalten durch sie, im
Verein mit den Analysen von Forchhammer, erst
jetzt eine Einsicht in ‚den Salz- Gehalt des Mittel-
Beckens, die bisher ganz fehlte.
«Ostseewasser-Analysen
«sind, wie ersichtlich, zu verschiedenen Zeiten von
«mir angestellt worden. Die gróssere oder geringere.
«Vollständigkeit der Analyse war abhängig von der
«Quantität des mir zu Gebote stehenden Wassers. So
«hatte ich zur Verfügung von I und III je eine grosse
«Flasche, von II 2 Flaschen und von IV 3 Flaschen.
Seewasser des Rigischen Meerbusens. Geschöpft
vom Unterzeichneten am Strande zwischen Kau-
gern und Carlsbad c. 150 Schritt vom Ufer am
28. August n. St. 1854 Vormittags, um ES Uhr
bei frischem Westwinde.
«I.
«II. Seewasser aus der Bucht von Hapsal. Geschöpft
(von einer sehr gewissenhaften Dame nach mei-
ner Instruction) Vormittags am 24. Juli 1860,
in der Nähe einer der Badehäuser bei leisem
SW-Winde und 17^ R. Wassertemperatur.
«III. Seewasser aus dem westlichen Theile der Strasse
zwischen Ösel und Dagden (Soela Sund), eine
halbe Stunde seewürts vom Vorgebirge Ninnas-
Pank, geschöpft vom Unterzeichneten, Abends am
20. Juni 1855 bei stillem Wetter.
«IV. Seewasser der hohen Ostsee, 47/7, Werst jenseits
des Teufelsgrundes, westlich der Waigatinseln
(Klippenkranz im Westen von Gross-Filsand, das
westlich von Ösel liegt). Geschöpft von mir um
Mittagszeit am 23. Juli 1855, bei unruhig wo-
gender See und leichter SO-Brise, ein Fuss un-
ter der Wasseroberflüche, bei 11 Faden Meeres-
tiefe. Temperatur des Wassers um Mittagszeit
+ 20? R., der Luft + 23° R>
131 Bulletin de l'Académie Empériale 132
Ein Liter (1000 Cub. C.) Seewasser enthielten: eg d Gë Salze
I II IH IV IV III II I
Oblornatriunf. dest eere " | 4,4643, 4,3771 | | | 76,314 | 74,460 |
Magie Ze e, 0,0316 || 4912/5 5,2841 77049) ^9 537|] 77147
CORRE Nee $,0822 0,0767 | 0,1337| 0,1159 1,690 1,875 1,304 1,420 e
Chlormagnesium.. i.. .. s... 0,5011| 0,7239 | 0,7817| 0,8002| 11,668) 10,967| 12,314| 8,659
Schwefelsaure Magnesia ...... 0,2394| 0,3186 | 0,3873| 0,2832| 4,129| 5,434, 5,419| 4,137
Schwefelsaurer Kalk ........ 0,3509| 0,2806 | 0,3282| 0,4020| 5,862, 4,605) 4,773] 6,064
Kohlensaurer Kalk.......... 0.0473) 0000947 EE EE ser 0,5001 0,817
Kohlensaure Magnesia ....... DOS HONORÉ aa ceci e] vero 0,685| 1,275
Kohlensaures SEH 0,0067]. Bungee Bere au Spur 0,116
NT RR TEEN EEN 0,0211| 0,0005 | 0,0050, 0,0230] 0,337 ...... 0,008| 0,365
Organische Substanx. unis Spur | Spur Spu Spur
5,7868 | 5,8787 | 7,1271, 6,8685] 100,000! 100,000! 100,000! 100,000
Den 4. Juni 1861. eres Ad. Goebel.
In der nachfolgenden Zusammenstellung der mir
bekannt gewordenen Analysen vom Ostsee- Wasser
gebe ich wieder nur die Summe des Salzgehaltes, weil
eines Theiles die Variation in den Verhältnissen der
einzelnen Salze doch nicht sehr gross ist, und, auch
wo sie augenscheinlich wird, ihre Wirkung uns noch
entgeht. Goebel sen. bemerkt ausdrücklich, dass im
Finnischen Meerbusen das relative Verhältniss der
Kalk-Salze und der Kali-Salze grösser ist als in der
westlichen Extremität, wo dagegen ein grösserer Ge-
halt an Talkerde-Salzen sich zeigt“). Nichts desto-
weniger sind alle Schaalenbildungen im Finnischen
Meerbusen viel geringer, doch wohl weil die absolute
Quantität der Kalk-Salze eine geringe ist, und über-
haupt das Leben der marinen Formen im Finnischen
Meerbusen auf ein Minimum herabsinkt und im Osten
ganz aufhört. Die vollständigen Analysen kann man
in den unten angegebenen Quellen finden *'). Die Zeit-
Angaben sind nach neuem Styl.
In die Karte sind nur diejenigen Zahlen eingetra-
gen, welche dem mittleren Salzgehalte nahe zu kom-
men scheinen.
Salz- sehen des Wassers der Ostsee aus verschiedenen Gegenden und zu verschiedenen Zeiten.
In 1000 Theilen ne
Localitäten, aus denen das Wasser geschöpft
wurde.
| Umstände, unter denen es en
wurde.
Se Beobachter.
ehalt.
A. Aus der westlichen Extremität.
1) Im Swnde bei Helsingör.
* Vom 17. April bis zum 11. Sept.
X) bei der Strömung aus dem
Kattegat nach 24 Beobach-
tungen
a) An der Oberflüche...... |
40) Goebel: Das Seebad bei Pernau. S. 53.
Im Mittel
B) bei we Strömung aus del `
h 86 Beob.
*"»-222922525299 95
ee 23,8
10,0
16,0
ons e
Forchhammer (Oversigt
> over det d. Vidensk. Selsk.
Forhandl. 1858, p. 62).
ss sg 9» * 9? * 9 * 9 * *
zess 9 9 9 » * 9 9 e
CR S E E r
41) Die früheren Analysen von Marcet, Pfaff, Link, Lichten-
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
ità denen d z x
Localitäten, aus pen a 5 Mores geschöpft [Umstände , We es geschópft Tres Beobachter.
b) In der Unterströmung.....in u. nach 19 Beob. i3 Forchhammer. (Oversigt
PERLE gs y * over det d, Vidensk, Selsk.
ADDERE Lr oh. 8,9 Forhandl. 1858 6
im Mittel ioci o, 19,0 Sen, 1868, p. 62).
2) Bei Kopenhagen .. ......... EN 4. Qotoberii. ege dä dot à 10,9 Forchhammer.
, Se? Forchhammer (Oversigt
a) an der Oberfläche...... Vom 3. bis 20. October im Mittel| 15,8 } ser dac Vi Ps Sa,
Ze ^x -= Tiefë sjaa í : suh ud In derselben Zeit im Mittel.. .| 17,5 Forhandl. 1858, p. 62).
3) Bei Landskrona im südl. Theile n 18.9 H Struve.
des Sundes, an der Schwed. Küste. "€ eilt sr
4) otis vor Hé der Süd- West- tegat geschöpft im Sept. 17,4 H Struve.
5) Bei Düsterbrook a. Pj Kieler Bochi, c... a 4o esie ehh nas 17,1 |Pfaff.
6) Hel meeega EEN eere oS hm EA nt ue 16,4 |Marcet.
7) Bei Dobberan in Mecklenburg... Nk SE ENEE 16,8 Link.
B. Aus dem grossen Becken.
9) Bei Zappet unweit Danzig. An is obe 6i nhan n slo nes 7,5 ‚Lichtenberg.
9) Zwischen Hammerhuus auf Born-|Am 29. Juni, AS ica der Wind| 7,5 Forchhammer.
holm u. Sandhammar (auf Scho-| zwei Tage aus NNO. geweht
nen). atte.
10) Bei Karlskrona an der HüdbüuipiSepnE «io reos e end ow nnn? 11,0 H Struve.
: von Schweden i
11) Bei Westerwik i In Schweden cirea DOP E 7,7 |H. Struve.
57°45’ Br.
12) Bei Nico in FORTS aus- Aug. .... Rx CR ky 4.151: 7,4 TEL Btrave.
serhalb der Skär '
13) Zwischen Oeland ud Gothland . Am ^. Juli nach starker Brise 7,3 |Forchl er.
von O.
. *14) Aus der Mitte des grossen Beckens Am 21. Mai.......... „....| 7,1 Forchhammer.
unter 58°27’ Br. u. 37?40' L. |
15) Aus dem grossen Becken westl..Am 23. Juli, bei wogender See 6,9 Goebel jun.
von Oesel und d. Filsands-Inseln.| und leichtem SO.
16) Zwischen eee und Dagö, südl|Am 20. Juni bei stillem Wetter.| 7,1 Goebel jun.
von D :
17) Vor dem Eine Eingange in den Finni- Am 15. Juli, starke Brise von) 6,9 |Forehhammer.
schen Busen, NW. von Dagerort.| NNO.
. 18) Bei Pernau in Livland...... ..|Àm 15. Aug., bei starkem SW. 6,2 Goebel sen.
(Daher der Einfluss des Rigi-
e à schen Busens und des Pernau-
Flusses gemindert.)
19) Bei Degerby, der südlichsten derIm Aug. nach langer Stille....| 5,9 |H. Struve.
bewohnten Älands-Inseln.
20) Im Furu - "b Einfahrt gegen Im Aug., etwas tief im Sunde| 4,8 |H. Struve.
Stockholm. unter Einfluss d.Mälar-Wassers.|
berg und Seetzen für Düsterbrook, Travemünde, Dobberan, Zoppot | über 15 p. m. Salz-Gehalt, und zwar unter dem Einflusse des Oder-
und — findet man in Goebel's inhaltsreicher Schrift «Das | Wassers. Sollte hier nicht eine Irrung sich eingeschlichen haben?
ei Pernau an der Ostsee, Dorpat und Leipzig 1858. 8.» | Ich finde einen Ort Dievenow nur auf der Insel Wollin, also nicht -
nebst Za eigenen des Wassers bei Pernau, Hapsal und Soss mit
Diese Ta-
von Rs es aus einer Quelle (Beiträge zur Kunde Pommerns,
Heft 12), welche zu vergleichen ich nicht Gelegenheit aed was
ich um so mehr bedauere, da die Salz-Menge hier ganz un
gross angegeben wird, nämlich 1 120,2 Gr. in 16 Unzen. Das. gübe
er
gar weit von Zoppot. Sollte es noch einen Ort dieses Namens west-
lich von Rügen geben, so wäre dieser Salz-Gehalt nicht so auffälli
Ist aber der Ort auf Wollin gemeint, so müsste
langer Einströmung von Westen her geschöpft sein. Da ich das
Original nicht vergleichen kann, habe ich die Analyse lieber ganz
‚weggelassen. Die Analysen Forchhammers finden sich, wo kein
weiterer eeneg gegeben ist, in seinem oben à genannten
Buche St CR Str uve's und Ad. Goebel's Ana-
lysen emp wir soeben uiti s
Bulletin de l'Académie Impériale
136
Localitäten, aus denen das Wasser geschópft |Umstände, unter denen es geschöpft | Salz- TEN
wurde. wurde. Gehalt. ;
C. Aus dem Rigischen Meerbusen.
21) Bei Dubbeln, zwischen Biel... Ee ENN A 5,7 Seetzen.
Mitau am Strande, circa 41?32'L.
22) Etwas weiter westlich, zwischen Am 6. Aug. bei frischem W...| 5,8 |Goebel jun.
Kaugern und Karlsbad
D. Aus dem Finnischen Busen.
23) Bei Hapsal in Esthland....... Am 8. temen xp starkem) 6,4 Goebel sen.
; ` nächtl. NW.-Stu
ee e Am 24. Juli bei teilen SW...| 5,9 Goebel jun.
24) Im Bar-Sund an der FinnischenIm Aug. nach anhaltend. Stille.| 6,7
Küste, westl. UP ONE circa
59951' Br. u. 41?15'
26) Zwischen Hogland u. Kl.-Tütters,
circa 59°55 Br. und 44°40 L.
27) Bei Chudleigh in Ehstland, circa Im Sommer, fast res arae 80
45?20' L. fe
uss vom
28) Zwischen Nervö und Seskár....
29) !/, Meile westl. von Kronstadt..
30) Kauffahrtei-Hafen von Kronstadt
Ee
'6. Qualification der Russischen Küsten an der Ost-
see für die Austern-Zucht.
Wir haben in dem vorhergehenden Abschnitte eine
Übersicht des Salz-Gehaltes des Ostsee- Wassers in
verschiedenen Gegenden so vollständig mitgetheilt
die bekannt gewordenen oder mir gefälligst un-
mittelbar mitgetheilten Analysen erlaubten. Wir ha-
ben auch Winke über die allgemeine Productivität des
Meeres in verschiedenen Gegenden und die Eisbil-
dung in demselben gegeben, um jetzt desto kürzer
die Qualification der Russischen Küsten für die Austern-
Zucht zu besprechen.
Was zuvórderst den Salz- Gehalt anlangt, den die
Auster zu ihrer Existenz braucht, so haben wir ge-
hört, dass an der Küste der Krym mit etwas mehr als
17 pA p. m. die Auster noch besteht, aber in verküm-
mertem Zustande. Darnach kónnte man glauben, dass
in der westlichen Extremität der Ostsee noch Austern
vorkommen müssten, da man im Wasser der Kieler
Bucht 17,1 p. m. Salz gefunden hat und gegen die
Belte hin der Salz-Gehalt wohl zunehmen wird. Den-
noch habe ich nirgends die Anzeige finden können,
dass auch nur in verkümmertem Zustande und für
die Feinschmecker ungeniessbare Austern dort leben.
Am 17. Aug. bei frischem NO.
Am 4. Juli, Wind NW. + W..
H. Struve.
6,25|Goebel sen.
4,76 Forchhammer.
4,44 Prof. Schmidt (Archiv f. d. Na-
turkunde Liv-, Ehst- u. Kur-
lands. 1ste Serie, Bd.1, 8.107).
3,55 Forchhammer.
0,74 Forchhammer.
0,61 Forchhammer.
Ss 9 » 9 9 * $ 9 9 * c
Allerdings haben die Dänischen Naturforscher in die-
sem Winkel viel weniger Untersuchungen angestellt,
als im Sunde (Oersted) und in der Nordsee. Allein
Austern zu finden ist auch jeder Fischer befähigt. Die
Auster scheint überhaupt viel weniger sich ungünsti-
' gen Verhältnissen anpassen zu können, als manche
andere Schaalthiere, z. B. die Herzmuschel und die
Miessmuschel, von welchen die erstere an flachen
Stellen der Ostküste des Kaspischen Meeres bei gros-
sem Übermaass von Bittersalz gedeiht, und im Fin- `
nischen Meerbusen zuletzt die Grüsse einer gewühn-
lichen Erbse hat, und die letztere so klein wie ein
Cedernüsschen ist. Noch veränderlicher in der Grösse
fand ich eine andere Muschel des Kaspischen Meeres,
Cardium trigonum. Da nun die Dänischen Berichte
übereinstimmend angeben, dass die Auster zu e,
rer Zeit noch vor den drei Ausmündungen der Os
see aufhóre, so muss man sich fragen, worin der
Grund liegt; dass sie nicht weiter geht. Der mittlere
Salz-Gehalt wird in den Belten wohl nicht unter 177,
p. m. sein, und im Sunde hat die Unterströmung
durchschnittlich 19?. Es scheint offenbar, dass der
Grund ganz einfach im Wechsel des Salz-Gehaltes zu
suchen ist. So wie es einem Thiere nichts helfen
kann, dass der durchschnittliche Gehalt der Luft
des Sciences de Saint- Pétersbourg. ”
an Sauerstoffgas und Kohlensäure in einer Localität
vollkommen genügend ist sein Leben zu erhalten, es
aber doch ersticken muss, wenn auch nur zu Zeiten
die Kohlensäure sich bedeutend mehrt und das freie
Sauerstofigas abnimmt; so muss es auch den Thieren
gehen, welche zu ihrem Lebens-Processe einen gewis-
sen Salz- Gehalt in dem Wasser nóthig haben um zu
leben. Das Absterben wird nur etwas langsamer er-
folgen. Nun haben wir durch Forchhammer erfah-
ren, dass im Sunde in den oberflächlichen Schichten
der Salz-Gehalt zuweilen bis 8 p. m., und selbst in
den tiefern Schichten bis 9 p. m. sinkt, wobei die
Austern nicht bestehen können. | .
Das es in dieser westlichen Extremität an Nah-
rungs-Stoff für die Austern fehlen sollte, ist mir durch-
aus unwahrscheinlich. Schon das phosphorescirende
Leuchten lässt eine grosse Anzahl kleiner Thierchen
vermuthen, die auch zum Theil bekannt sind, und bei
der Mannigfaltigkeit der thierischen Bewohner dieser
Gegend kann es nicht an vielfacher Brut fehlen,
welche den Austern zur Nahrung dienen könnte. Ob
solehe Brut zu jeder Jahreszeit zu haben ist, weiss
ich nieht, aber da andere Schaalthiere gut gedeihen
und gross werden, die doch im Allgemeineh dieselbe
Nahrung consumiren, kann ich im Mangel der Nah-
rung kein Hemmniss in der Verbreitung der Austern
in diese Gegend vermuthen. |
Eher könnte der Eisrand im Winter ein Hinder-
niss sein, besonders da er zu Zeiten, wenn auch sel-
ten, sehr breit wird.
Im grossen Becken der Ostsee ist schon der Salz-
Gehalt so gering, dass man auf kein Gedeihen der
Austern, die jedenfalls wenig Adaptions-Fähigkeit be-
sitzen , rechnen kann. Hier erwarte ich aber auch
eme genügende Production organischer Stoffe in Form
kleiner Organismen nur da, wo ein verhältnissmässig
reichlicher Stand von Tangen ist, von deren Secretion
Wieder kleine Thiere leben, wie an der felsigen Küste
Schwedens, und vielleicht Rügens, das ich gar nicht
kenne. An sandigen Küsten habe ich eine starke Re-
Production der organischen Stoffe nur an ganz flachen
und also erwärmten Stellen bemerkt. Aber sehr flache
Stellen sind in diesen Gegenden für Austern nicht
brauchbar, weil sie von der Eisbildung ganz ergriffen
werden. Es scheint, dass die felsigen Küsten Schwe-
dens, an denen die Tiefe schnell zunimmt, noch am
meisten Aussicht auf Ernährung der Austern gewähr-
ten, wenn der geringe Salz-Gehalt des Wassers nicht
ein Hinderniss wäre. Es ist auch wohl nicht zu be-
zweifeln, dass hie und da an diesen Küsten der Ver-
such schon gemacht ist, Austern zu pflanzen. Man
pflegt nur von solchen Versuchen, wenn sie misslin-
gen, zu schweigen. Weiss ich doch aus eigener Er-
fahrung, dass im Jahre 1825 ein Königsberger Arzt,
als Berichte aus England vom Verpflanzen der Aus-
tern in See-Buchten sprachen, und diese in der Deut-
schen Übersetzung ungeschickt nur «Seen» genannt
wurden, in einen ihm gehörigen Land-See Austern
setzen liess, die ohne Zweifel in wenig Stunden todt
waren. Ich zweifle also gar nicht, dass man auch an
der Ostküste Schwedens schon Versuche gemacht ha-
ben wird, Austern zu verpflanzen. Da aber keine
Austern da sind, werden sie nicht gelungen sein. In
der Akademie zu Stockholm ist diese Frage im Jahre
1743 öffentlich verhandelt worden.
Von Libau, dem westlichsten Punkte des Russischen
Reiches, kenne ich zwar keine Wasser-Analyse, aber
da das Wasser des nach SW von Libau gelegenen
Zoppot nur 7”, p. m. Salz-Gehalt gezeigt hat, damit
übereinstimmend die Analysen des Wassers zwischen
Öland und Gothland und aus der Mitte des grossen
Beckens noch weniger gegeben haben, so kann man
überzeugt sein, dass der Salz-Gehalt des Wassers bei
Libau auch nur wenig mehr als 7 p. m. sein kann.
Dazu kommt noch der ungünstige Sandboden. Auf
Sandboden kónnen Austern allerdings leben, und
wenn man feste Objecte künstlich einpflanzt, sich
reichlich vermehren. Aber damit bei Stürmen nicht
alle diese Gegenstände losgerissen und die Austern
von Sand überschwemmt werden, muss eine schützende
Insel die Austernbank decken. Eine solche fehlt bei
Libau ganz.
Es ist nicht nöthig, nachzuweisen, dass die Seiten-
Buchten, die Finnische u. s. w., für die gewöhnliche
Pflege der Austern noch weniger geeignet sind, da der
Gehalt an Salztheilen nicht nur geringer, sondern
auch wechselnder ist als im grossen Becken.
7. Ein Wortüber Austern-Pflege überhaupt.
Die Versuche, die man neuerlich in Frankreich ge-
macht hat, erschöpfte Austern-Bänke zu reinigen, oder
in andern Gegenden den Austern bessere Ansatz-
*
Bulletin de l'Académie Impériale
140
punkte zu schaffen oder sie zu verpflanzen, scheinen
bei uns einen Eindruck gemacht zu haben, als ob die
Austern-Pflege — so wollen wir überhaupt die Sorge
für das Gedeihen der Austern benennen — eine neue
Kunst würe, und eine weitere Ausbildung der Me-
thode der künstlichen Befruchtung der Fische. Es ist
daher wohl nicht überflüssig, mit einigen Worten zu
bemerken, dass die gewóhnliche Austern-Zucht, oder
Austern-Pflege ungemein alt ist, sehr allgemein an-
gewendet wurde und noch wird, nicht etwa so wie
die künstliche Fisch- Zucht, die fast vor einem Jahr-
hunderte begann, und an einigen Orten, z. D. in Baiern,
zwar fortgesetzt wurde, aber in so kleinem Maass-
stabe und mit so wenig Aufsehen, dass die neueren
Versuche in Frankreich längere Zeit als erste und
nicht erhörte vom grossen Publicum angestaunt wur-
den, während die künstliche Befruchtung an Fröschen
seit einem Jahrhundert vielleicht von jedem Natur-
forscher, der die Entwickelung dieser Thiere beob-
achten wollte, und in neuerer Zeit auch die Befruch-
tung der Fischeier nicht selten von Naturforschern
vorgenommen war, z. B. von Rusconi und Vogt für
ihre Untersuchungen.
Eine künstliche Befruchtung ist bei den Austern
gar nicht erforderlich, und könnte nur zerstörend
wirken, denn die Austern sind hermaphroditisch.
Die Austern-Pflege ist aber schon 2 Jahrtausende
alt. Plinius sagt sehr bestimmt, dass Sergius Orata,
ein Mann, der vor dem Marsischen Kriege (also wohl
ein Jahrhundert vor Christo) lebte, die ersten Au-
stern-Bassins angelegt habe, und zwar in grossem
Maasstabe, um sich zu bereichern. Sie wurden bald
ganz allgemein, da die spätern Römer den Tafelfreu-
den sehr ergeben waren und die See-Austern an den
Küsten Italiens, wie wir oben berichteten, weniger
schmackhaft sind als Austern aus einem mehr gemil-
derten Wasser. Es wäre möglich, dass die Austern-
zucht noch älter ist, denn schon in den Werken des
Aristoteles wird einer Versetzung von Austern er-
wähnt, wie einer bekannten Erfahrung, doch ohne
darauf Gewicht zu legen, und nur im Vorbeigehen ^).
42) Plinius, H N., LIX, c. 79. — Einige Schriftsteller behaup-
ten, dass die künstliche Austern-Zucht in Aristoteles Schriften
vorkomme, ohne die Stelle zu citiren. Ich kann nur in dem Buche
de generatione animalium, III, am Schlusse, eine unbestimmte Ander.
tung finden.
Dagegen war in der Zeit der Rómischen Kaiser die
Austern-Zucht ein wichtiger und vielbesprochener
Gegenstand der Oekonomie.
Seit den Zeiten der Rómer ist die Austern-Zucht
wahrscheinlich nie verloren gegangen, obgleich wir
aus dem Mittelalter wenige Nachrichten darüber ha-
ben. Das kommt nur daher, dass die Naturwissen-
schaften sehr vernachlässiget wurden und man nur
etwa von grossen Jagdthieren gelegentlich sprach.
Die Schriftsteller waren zum grossen Theile Geist-
liche, welche ausser den Schicksalen der Kirche auch
die Thaten der Fürsten oder einbrechender Feinde
beschrieben. -Aber die Mönche waren dabei sehr
eifrige Verpflanzer von Thieren, welche zur Fasten-
zeit als Nahrung dienen konnten. Das hat man ihnen
in neuester Zeit in Bezug auf die grössern Land-
schnecken und auf viele Fische, z. B. Karpfen nach-
gewiesen. Auch das sogenannte «Säen der Austern»,
oder das Aussetzen junger Brut an Stellen, wo sie
vorher fehlten, muss nicht aufgehört haben, denn
Pontoppidan berichtet, es gehe in Dänemark die
Sage, die Austern-Bänke an der Westküste Schles-
wigs seien im Jahre 1040 künstlich bepflanzt. Ob-
gleich diese Sage wohl nicht begründet sein mag,
denn die Austern konnten sich ganz natürlich hierher
verbreiten, da wir mit Sicherheit wissen, dass in viel
älterer Zeit Austern an den Dänischen Küsten waren,
so lehrt doch die Sage, dass dem Volke die Vorstel-
lung von künstlicher Austernverpflanzung keineswe-
ges fremd war. Im Hellespont und um Konstantinopel
«säete» man nach den Berichten mehrerer Reisenden
des vorigen Jahrhunderts Austern. Die Türken haben
diese Sitte sicher nicht eingeführt. Sie wird also wohl :
noch von der Zeit der Byzantiner sich erhalten haben.
Auch sagt Petrus Gyllius, ein Schriftsteller des
16. Jahrhunderts, der eine ausführliche Beschreibung
des Bosporus Thracicus herausgegeben hat, dass màn
dort seit unbekannten Zeiten Austern pflanze.
Dass die Austern-Zucht im Westen nie ganz auf-
gehórt habe, geht aus einem Gesetze hervor, das im
| Jahre 1375 unter Eduard III. gegeben wurde, und
welches verbot, Austern-Brut zu jeder andern Zeit zu
sammeln und zu versetzen als im Mai. Zu jeder an-
dern Zeit durfte man nur solche Austern ablösen,
die gross genug waren, dass ein Schilling in den
Schaalen klappern konnte. | ITA
EDU en a ER
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
142
141
wieder erweckt wurde, und besonders als man anfing,
nieht allein die alten Schriftsteller zu copiren, son-
dern die Vorkommnisse in der eignen Umgebung zu
beschreiben, dass fast überall, wo Austern gedei-
hen und ihr Fang einen Gegenstand des Gewerbes
bildete, man auch mehr oder weniger Sorgfalt auf
Verpflanzung, Hegung und Erziehung verwendete.
Am meisten geschah das, wie es scheint, in England,
wenigstens lassen sich aus England am meisten Nach-
richten. darüber sammeln. Die stark anwachsende
Hauptstadt, in welcher sich aus allen Meeren die
Geldmittel sammelten und der Luxus sich entwickelte,
hatte bald den Austern einen so guten Absatz ver-
schafft, dass man darauf bedacht war, in der Nähe
immer einen gehórigen Vorrath zu haben, sie aus |
weiterer Ferne brachte und zur Seite der Themse-
Mündungen künstliche Bänke von ihnen anlegte. Da
es sich nun fand, dass bei einer Milderung des See-
wassers durch mässigen Zutritt von Flusswasser die
Austern bei den Kennern noch beliebter wurden, so
wird diese Art halbkünstlicher Austern-Zucht, deren
Ursprung man nicht sicher anzugeben welss, obgleich
die Austern-Fischer von Kent und Sussex behaupten,
dass ihre Vorfahren um ‘das Jahr 1700 diese künst-
lichen Bänke angelegt haben, jetzt in sehr grossem
Maasstabe getrieben. Man bringt die Austern aus dem
Süden und aus den Norden in die Nähe der Mün-
dungen der Themse und des Medway, um sie auf den
künstlichen Bänken einige Zeit zu mästen. Allein aus
dem Meerbusen, an welchem Edinburg liegt, aus dem
Frith of Forth, bringt man jetzt, wie Johnston“) be-
“ richtet, 30 Ladungen, jede zu 320 Fässern und jedes.
Fass mit 1200 verkäuflichen Austern, also 11,520,000
St. in diese künstlichen Fütterungsanstalten. Wie viele
mögen von den Inseln Guernsey und Jersey kommen,
wo der Fang am ergiebigsten ist?) Forbes meint,
der Bedarf für London komme grösstentheils von die-
sen künstlichen Betten. Um zu erfahren, wie gross
die jährliche Zufuhr nach London sei, stellte er Er-
u An
44) An diesen Inseln fängt man jährlich wenigstens 800,000 Ton-
ëmge
Veberhaupt ist diese Gegend des Kanals, um die genannten Inseln
Mr Bucht Cancale für die Austern-Fischerei am ergiebig-
* Forbes, history of British Mollusca, II, p. 317.
Man fand daher, als die naturhistorische Literatur :
kundigungen an. Die Abschützungeh fielen ziemlich
übereinstimmend auf das Quantum von 130,000 bushels
(22,515 Tschetwert, d. i. über 80,000 Berl. Scheffel)
wovon etwa '/ weiter ins Land oder ausser London
verschickt, und °/, von den Bewohnern Londons ver-
zehrt wird‘).
In den Jahren 1774—1777 sollen die Engländer
eine grossartige Versetzung Französischer Austern nach
der Englischen Küste und zwar nach der Insel Wight
und dem gegenüberliegenden Ufer unternommen ha-
ben, die aber nicht den Erwartungen entsprach ^).
Schon früher aber und zwar um das Jahr 1700 soll
man Austern in den Kanal, der zwischen der Insel
Man und dem nördl. Wales sich befindet, versetzt ha-
ben, und dort, wo früher keine Austern gewesen sein
sollen, ist jetzt ein ziemlich ansehnlicher Fang.
Noch weniger war in Frankreich das Anlegen von
Austern-Bänken unbekannt vor Coste. Bory de St.
Vincent hielt im J. 1845 in der Pariser Akademie
einen Vortrag über die Nothwendigkeit neue Bänke
anzulegen. Er versichert, dass er selbst unerschópf-
liche Bänke angelegt habe. Vor ihm hatte ein Herr
Carbonnel ein Patent erhalten für eine neue und ein-
fache Methode Austern- Bünke an der Franzósischen
Küste anzulegen. Er soll dieses Patent einer Gesell-
schaft für 100,000 fr. verkauft haben "). Die Parks
waren lange vorher im Gebrauch.
Von diesen durch Versetzung angelegten Bünken
sind die Parks zu unterscheiden, kleine künstlich an-
gelegte flache Bassins, die verschieden gebaut sein
kónnen, denen man aber gern einen in der Mitte rin-
nenförmig vertieften und zu beiden Seiten geneigten
Boden giebt, damit der Schleim, den die Austern ab-
sondern, nach der Mitte abfliessen kann. Auf die ge-
neigten Seiten des Bodens werden die gefangenen Au-
stern gelegt, und mit wenigem Seewasser überdeckt
gehalten, um sie leicht bei vorkommender Gelegen-
heit fassen zu können. Das Ende der Parks ist gegen
das Meer abgeschlossen, aber so, dass man durch eine
Schleuse das Meerwasser einlassen kann, was entwe-
der täglich, oder nur ein Paar mal im Monat ge-
schieht; letzteres namentlich, wenn man grüne Au-
stern ziehen will, die in Frankreich"immer. noch sehr
45) Forbes, p. 316.
46) Pasquier.
47) Comptes rendus de l'Académie, XXI, p. 377.
143
Bulletin de l'Académie Impériale
144
beliebt sind, in England aber nicht mehr, wie Eyton
versichert.
Man würde sehr irren, wenn man glaubte, dass die
Austern, welche man in Paris und London zu jeder
Jahreszeit speisen kann, unmittelbar aus dem Meere
kommen. Sowohl in Frankreich als in England ist es
verboten in den Monaten Mai, Juni, Juli und August
die allgemeinen Austernbünke zu befischen und man
soll streng auf die Beobachtung dieses Gesetzes hal-
ten, damit die junge Brut Zeit hat heranzuwachsen,
ohne gestórt zu werden so lange die Schaale noch
dünn ist. Man hat also künstliche Parks angelegt,
welche man vor der verbotenen Zeit mit Austern
füllt und aus denen man von Zeit zu Zeit Sendungen
nach Paris und andern Stüdten macht. Diese Parks
sind an den Küsten Frankreichs sehr zahlreich und
bilden einen eigenen Industriezweig. Ähnliche Parks
sind auch in vielen Gegenden Englands. Ausserdem
besetzt man kleine Seebuchten als Privat-Besitz für
die Austern-Zucht. In Holland wurden die aus dem
Meer kommenden Austern in den Zirik-See verpflanzt,
aber jetzt sollen auch in diesem Lande viele künst-
liche Parks bestehen. Sie werden überhaupt jetzt
ziemlich allgemein verbreitet sein, denn ich finde, dass
sie auch in Corsika nicht fehlen. Dass zwischen die-
sen kleinen künstlich ausgegrabenen Parks und den
im Meere künstlich angelegten Bänken eine Menge
Abstufungen sind, lässt sich leicht errathen. Wo See-
buchten von der Natur schon mehr abgesondert vom
Meere sind, wird diese Absonderung in England gern
zur Austern-Zucht benutzt.
Auch an polizeilichen Maasregeln hat es nicht ge-
fehlt, da sie sich als nothwendig herausstellten, weil
die unbeschränkte Befischung jede’ Bank zu leicht
ruiniren muss. Die Vermehrung ist zwar übergross,
aber wenn man auf den seichten Bänken unausgesetzt
fischt oder vielmehr dragt, d. h. eiserne Rahmen mit
einem Netze darüber hinzieht, so können sich die
jungen Austern nicht entwickeln. Eine Auster muss
aber wenigstens vier Jahr alt werden, auf manchen |
Bänken 5—7, um gut verkäufliche Austern zu geben.
Man hat daher sowohl in England als in Frankreich
schon lange dieNothwendigkeit eingesehen, wenig-
stens von der Zeit an, in welcher das Laichen be-
ginnt, das Draggen zü verbieten, damit die Jungen
nicht sogleich zerquetscht werden. In England begann
die verbotene Zeit früher vom 12. April und hörte
im Laufe des Augusts wieder auf. Man hat sich aber
jetzt durch einen internationalen Act mit Frankreich
geeinigt, während der vier Monate Mai, Juni, Juli und
August, jede Störung der Austern-Bänke zu verbieten.
Ganz abgesehen von dieser permanenten Maassregel
hat man in Frankreich solche Austern-Bänke, die
stark erschöpft waren, ein oder 2 Jahre unberührt `
gelassen und gefunden, dass sie sich wieder gut be-
völkerten.
So wenig Wahrscheinlichkeit vorhanden ist, dass
an irgend einem Puncte der. Russischen Ostseeküste
die Austern-Pflege gelingen werde, so könnte doch
vielleicht ein ganz anderer Küstenstrich des Russi-
schen Reiches dazu geeignet sein, — nur fehlt hier
die Nähe einer grossen Stadt. Ich meine das Weisse
Meer. Der Salz-Gehalt wird, entfernt von der Bucht
von Archangel, sicher hinlänglich sein, denn im
nördlichen Theile des Weissen Meeres sieht man See-
sterne und mancherlei andere Thiere, die einen be-
deutenden Salz-Gehalt nachweisen. Analysen des
Wassers sind nicht gemacht. Ein Bedenken aber
kann die bfeite und andauernde Eisdecke erregen.
Wir haben oben gesehen, dass man noch nicht weiss,
in wie weit eine solche Eisdecke hindern kann. Es
wäre aber auch nicht räthlich den Versuch im südli-
chen Theile des Weissen Meeres zu machen, wo die
Eisdecke, wegen der Beimischung des Wassers aus
der Dwina, sehr breit ist. Aber bei Tri Ostrowa, an
der Ausmündung des Meeres in den nördlichen Ocean,
wo Fluth und Ebbe ungemein stark wirken, wird diese
Decke weder breit noch anhaltend sein. Ueberdies
ist hier der Grund felsig, und die reiche Vegetation
von Tangen daselbst ist auch von zahlreichen Thieren
aller Art bewohnt. An Nahrung würde es also wohl
nicht fehlen, wenigstens in der wärmern Jahreszeit
nicht. Aber wer soll die Austern verzehren, um den
Versuch lohnend zu machen? Nach Archangel wür-
den sie freilich völlig lebendig ankommen, aber diese
Stadt hat nur wenig begüterte Bewohner und die an-
dern Städte am Weissen Meere sind gar nicht in An-
schlag zu bringen. Es küme auf den Versuch an, wie
weit man die Austern im Winter in Schnee verpackt
verführen kann. Noch vor der Existenz der Eisen-
bahnen brachte man aus Triest Austern in Schnee
verpackt nach Wien in grosser Zahl. In Italien Wi"
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
146
00 aaea
das Versenden in Schnee schon zur Zeit der Rómer
in Gebrauch. Es wird sogar berichtet, dass der grosse
Küchen-Künstler Apicius dem Kaiser Trajan nach
Mesopotamien Austern in frischem Zustande in künst-
lich dazu vorgerichteten Gefüssen geschickt habe. So
erzählt Athenäus. Allein dazu würde eine solche
Masse Eis und umhüllender schlechter Wärmeleiter
erforderlich sein, dass man dieser Angabe wohl nicht
Glauben schenken darf. Die luftdichte Absperrung
könnte die Verderbniss wohl sehr aufhalten, aber
schwerlich ganz hindern. Es würde in den Schaalen |
immer eine Quantität Luft bleiben, die eine Zersetzung |
einleiten würde. Ich habe in Triest einige Muscheln
mit Seewasser in ein Blechgefäss hermetisch verschlies-
sen lassen, allein sie kamen hier in voller Zersetzung
an. Ausgekocht war das Wasser freilich nicht, wie man
es mit den hermetisch verschlossenen Speisen macht.
8. Wahre künstliche Austern-Zucht.
Nach den mehrfach wiederholten Aeusserungen bin
ich nicht in Zweifel, dass eine gewöhnliche Austern-
Pflege im offenen Meere an unsren Ostsee-Küsten nicht
gelingen kann. Dennoch halte ich es gar nicht für un-
möglich, dass wir unsre Austern selbst ziehen könnten,
und zwar an den Küsten der Ostsee, denn der Haupt-
Absatz würde sich doch immer in Petersburg und an
den Orten finden, die durch Eisenbahnen mit dieser
Hauptstadt in Verbindung stehen. Wir müssten es
aber so machen, wie mit der künstlichen Zucht von
Pfirsichen und Apricosen oder Wein, das heisst, man
müsste die Verhältnisse, welche die Auster für ihr
Gedeihen nöthig hat, künstlich erzeugen. Allerdings
weiss ich nicht, ob irgend wo ein Versuch dieser Art
gemacht ist, allein dass er sich machen lässt, springt
in die Augen, in einigen Gegenden leichter, in an-
deren schwerer und deshalb mit grösseren Kosten,
die vielleicht sich so hoch belaufen können, dass eine
solche Zucht sich nicht belohnen würde. An der Küste
des Sch Meeres z. B. müsste es, wie ich glaube,
nicht sehr schwierig sein, grössere und fettere Aus-
tern zu ziehen, als das Meer da giebt, und Odessa
würde die Kosten wohl gut bezahlt machen. Man
darf sich mit Recht wundern, dass der Versuch noch
nicht unternommen ist. :
‘ Fassen wir die einzelnen Bedürfnisse ins Auge,
und zwar in Bezug auf unsere Ostsee, so wird sich
Tome IV.
freilich finden, dass hier das Unternehmen sehr viel
schwieriger würe, besonders da noch nicht alle Be-
dürfnisse der Austern gehórig bekannt sind.
Was zuförderst den nothwendigen Salz- Gehalt des
Wassers anlangt, so ist dieser leicht zu beschaffen;
zwar mit nicht unbedeutenden Kosten für die erste
Anlage, aber mit sehr geringen für den ferneren Be-
trieb. Auf dieselbe Weise, wie man eine schwache
Salzsoole concentrirt und sogar zum Krystallisiren
bringt, kann man auch das Meerwasser salzreicher
machen, durch Verdunstung nämlich. Man gräbt also
ein Paar flache Bassins, und lässt in das erste Meer-
wasser im Frühling einströmen, und wenn es die nö-
thige Concentration erlangt hat, lässt man es in das
zweite Bassin ab, in welchem die Austern gehalten
werden. Wenn in Folge eines warmen Sommers das
Wasser in diesem zweiten Bassin zu salzreich würde,
könnte man es immer durch Zufluss aus dem ersten
in der passenden Concentration halten. ;
Bis dahin scheint die Sache nicht eben schwierig,
und hätten wir immer Sommer, so würde ich sie in
der That für leicht halten, aber unser nasser Herbst
und schneereicher Winter würden das concentrirte
Seewasser des Bassins sehr diluiren. Damit das me-
teorische Wasser nicht aus der Nachbarschaft zusam-
menfliesse, müssten die Bassins erhöhte Ränder ha-
ben und allenfalls auch umgebende Gräben, das zu-
sammenfliessende Wasser aufzufangen. Auf die nor-
male Masse des Niederschlages in unsern Breiten kä-
men wir doch nicht, denn unsere liebenswürdigen
Schneetreiben im Winter würden in unsern Austern-
Parks, wenn sie nicht überdeckt sind, doch mehr Schnee
sammeln, als durchschnittlich niederfüllt. Ich würde
rathen, entweder noch ein drittes Bassin mit sehr
salzreichem Wasser von 5 bis 10 Proc. Salz-Gehalt
anzulegen, um aus diesem, wenn das Wasser im Aus-
tern-Bassin zu sehr diluirt ist, es verstärken zu kön-
nen, oder was wohl viel leichter wäre, eine Quantität
See-Salz vorrüthig zu halten, um im Augenblicke des
Bedarfs durch Zuthat davon das Wasser in die nö-
thige Stärke zu bringen. Überhaupt wird man, schon
wegen der Verdunstung im Sommer, ein Araeometer
zur Messung des Salz- Gehaltes nicht entbehren kön-
nen. — In den südlichen Provinzen des Russischen
Reiches macht man die Salz- Teiche, in denen man
eine schwache Soole zuletzt zum Krystallisiren bringt,
10
147
Bulletin de l'Académie Impériale
148
sehr einfach indem man ihnen Ränder von Lehm giebt,
und diese einreisst, wenn die Soole aus einem Teiche
in einen andern fliessen soll. Man hat aber den Vor-
theil, dass die Soole ursprünglich immer höher liegt.
Das Meerwasser liegt dagegen an sich schon tief, man
wird also die Austern-Parks noch tiefer graben müssen,
oder man wird das Meerwasser durch eine Pumpe
oder ein Schöpfrad heben müssen, was auch nicht
sehr schwierig oder kostbar ist, da es nur selten zu
geschehen braucht. Bewässert man doch auf diese
Weise in Astrachan alle Weingärten im Sommer täg-
lich, wobei mehrere tausend Fuss Kanäle sich füllen.
Ernster noch ist die Schwierigkeit wegen der Eis-
bildung. Sicherlich würde man das Eis den ganzen
— Winter hindurch nicht stehen lassen dürfen, schon
deswegen nicht, weil unter der Eisdecke das Wasser
zu sehr concentrirt würde. Wie oft die Eisdecke noth-
wendig zerstórt werden müsste, würde erst die Er-
fahrung lehren kónnen. Bis dahin würde man doch
gut thun, es wenigstens in jeder Woche im Winter
zu brechen. Aber wenn man auch von Zeit zu Zeit
das Eis durchbricht, bleibt doch der Übelstand, dass
das Wasser sehr erkalten würde. Leider wissen wir
noch nicht, welche Abkühlung des Wassers die Auster
noch aushalten kann. Dass sie vom Eise nicht erfasst
werden darf, ist sicher, aber da die Austern an der
Westküste von Schleswig sogar von der Kälte leiden
sollen, so ist zu fürchten, dass eine Temperatur,
welche nur wenige Grade über O steht, ihnen auch
verderblich ist. Das scheint mir der übelste Umstand
für eine Austern-Zucht in unsern Breiten. Ich wüsste
kein anderes Mittel zur Erwärmung des Austern-
Bassins vorzuschlagen, als dasselbe für den Winter
zu überdecken, das Dach wo es den Boden berührt
mit Dünger zu umhüllen und hóher oben mit Stroh
dick zu belegen, welches bekanntlich die Kälte lange |
abhält. Bringt man dann noch eine Vorrichtung an,
durch welche man die Überdachung oder den Boden
unter derselben im Winter dann und wann durch Luft-
heizung erwürmt, so scheint es, dass man seine Pfleg-
linge vor dem TS Een wohl bewahren könnte. Eine
Treibhaus-Wärme braucht man ja nicht. Die Über-
dachung würde noch den Schnee abhalten. Die Über-
dachung müsste aber im Sommer entfernt werden
können, denn sobald man gegen starke Fröste ge-
sichert ist, wäre sie nur hinderlich.
Aber würde man den Austern gehórige Nahrung
geben kónnen? Ich gestehe, dass mich diese Frage
weniger beunrühigt, als die wegen der Einwirkung
der Kälte. Auch in unsern Breiten ist die Production
der Diatomaceen und Entomostraceen an flachen Stel-
len sehr stark. Für die Nahrung dieser Geschöpfe
selbst würde sich eine Production von marinen und
submarinen Vegetabilien wohl auch nach einigen Ver-
suchen erzielen lassen. Die starke Fisch- Production
des Peipus-Sees beruht zuletzt auf Diatomaceen und
einer nicht zu berechnenden Menge von Entomostra-
ceen, welche ihrer Seits wieder von den vegetabili-
schen Abfällen sich nähren, die die Flüsse zuführen.
Von den flachen Stellen unserer See-Küsten gilt un-
gefähr dasselbe, nur dass hier auch eine grosse Menge
von kleinen Krebschen (Gammarus) sich einfindet, die
für die Austern aber eine zu massive Nahrung wären,
also nur schädliche Kostgänger sein würden. Im Win-
ter würde die Production der kleinen Organismen
allerdings ziemlich aufhören. Allein eines Theiles
können Thiere wie die Austern lange hungern, und
andern Theiles zweifle ich nicht, dass man bald die
Mittel finden würde, die Austern im Winter mit pul-
verisirten oder flüssigen organischen Stoffen künstlich
zu füttern. In den Französischen Parks soll man die
Austern mit den Abgängen aus den Schlachthöfen
mästen.
Kostspielig würde eine solche Unternehmung, be-
sonders bei den ersten Versuchen, wohl sein, allein
wenn man für das Vergnügen Ananas und Apricosen
zu speisen, bedeutende Summen verwendet, warum
nicht auch für Austern? Bei den bedeutenden Sum-
men, welche für die letztern jährlich ausgegeben wer-
den, könnte es auch wohl möglich sein, dass sich die
wahre künstliche Austern-Zucht gut bezahlt machte,
wenn man nur die erfolgreichste Art durch Versuche
kennen gelernt hat, denn, ich wiederhole zum Schlusse,
dass eine wirkliche künstliche Austern-Zucht, bei
welcher man für die Nahrung dieser Thiere sorgte,
und sie vor dem Einflusse des Winters schützte, noch
nirgends versucht ist, so viel man weiss.
Die passendste Gegend für einen solchen Versuch,
wenn man ihn in dem Russischen Antheile der Ostsee
machen will, scheint die Insel Ösel zu sein, weil hier
der Winter sehr viel milder sein wird, als in andern
149
des Sciences de Saint - Petersbourg.
150
in
Gegenden, und der Salz-Gehalt bei Libau nur unbedeu-
tend grösser sein kann, als an der Westküste von Ösel.
Speciellere Vorschläge zu machen scheint über-
flüssig, da so viel von den speciellen Verhältnissen
der Localität abhängt, die gewählt würde. Nur eine
Bemerkung mag ich nicht unterdrücken. Man darf
nicht darauf rechnen, hier so viele Austern in ein
Bassin zu bringen, wie in den Austern-Parks in Frank-
reich, weil man bei uns zugleich die Brut und die halb-
wüchsigen Austern mehrere Jahre hindurch ernühren
müsste. Legt man aber für die jungen Austern beson-
dere Parks an, so werden die Kosten dadurch sehr
vermehrt. Es würe wohl eine interessante und, wie
ich glaube, würdige Unternehmung für einen rei-
chen Mann, die ersten Versuche dieser Art zu ma-
chen. — Aber eine solche künstliche Austern - Zucht
möchte ich nicht als Mittel zur Hebung des National-
Reichthums empfehlen, wenn ich es auch nicht für
unmöglich halte, dass einzelne Personen, so bald erst
die besten Mittel erprobt sind, sich bereichern könn-
ten. Dass auf solche Weise mit Kunst unterhaltene
Austern schlechter wären, als die im offenen Meere
natürlich aufwachsenden, ist nicht. nothwendig.
Die Züchtung veredelt im Laufe der Zeit manches
Product des Thier- und Pflanzenreiches. Der Wein
aus wilden Trauben ist nirgends so gut als der aus
veredelten. Künstliche Mästung überbietet die natür-
liche Ernährung, und es wäre nicht unmöglich, dass
auch für die Austern die rum e
gefunden würde.
Ehemals kamen hierher fast nur Dänische Austerh.
Seit Einführung der Dampfschifffahrt erhalten wir sie
auch aus England, Holland und Frankreich. Doch soll
die Quantität, welche nach St. Petersburg kommt, nicht
Sehr gross sein. Man schätzt sie mit Einschluss der-
jenigen, welche über Reval ganz früh und ganz spät
im Jahre gebracht wird, auf 700 bis 750 Tonnen im
Jahre, die Tonne zu 1000 Stück. Sollte diese Schätzung
nicht zu gering sein?
BULLETIN DES SEANGES.
CLASSE RISTORICO - PHILOLOGIQUE.
Séance pv 31 mar (12 suin) 1861.
M. Stephani présente et lit une notice destinée au
Bulletin et faisant suite de la série d'études archéolo-
giques, qu'il publie sous le titre Parerga archaeologica et
dont la présente note formera le N° XXV.
M. Schiefner présente au nom de M. Baer un article
quil a redigé sous le titre Ankündigung des Werks vom
Prof. Worsaae: Nordiske Oldsagen, mit russischem Text. Cet
article paraitra dans le Bulletin, et une traduction russe
en sera imprimée en guise d'introduction à la description
des antiquités du nord, qui est sous presse.
M. Nauck fait hommage de deux volumes qu'il vient
de terminer: 1^ Sophokles, Oedipus Tyrannos, formant
une suite de la Collection des auteurs grecs et latins de
Haupt et Sauppe; et 2° Porphyrii philosophi platonici
opuscula tria, publié chez M. Teubner à Leipsic.
M. Brosset, chargé dans la séance du 17 mai d'exa-
miner un miroir métallique avec inscription coufique,
trouvé dans le Kourgan Mamai, prés du village Kolo-
bofstchino, au gouvernement d'Astrakhan, lit un rapport,
dans lequel il expose que le village de Kolobofstchino,
à 7 verstes de Tsarévo, lancien Sérai, résidence des
khans de la Horde d'Or, à déjà fourni une quantité
de précieux objets, en or et en argent, et de mon-
naies djoutchides, dont les plus riches, aujourd'hui ex-
posés à l'Ermitage, sont le produit des fouilles de notre
correspondant M. Grigorief, exécutées en 1847 et années
suivantes. Quant au miroir dont il s’agit, c'est un nouvel
exemplaire d'un objet connu par un mémoire de M.
Fraehn, inséré au tome VIII des Mémoires de l'Acadé-
mie, pour 1822, p. 557 et planche XV; un autre exem-
plaire existe au Musée de Tsarskoié Sélo (v. Mapek. Cezber.
Myseü, 1860, p. 77), ainsi que beaucoup d'autres, avec
ou sans le dessin, mais avec la méme inscription qu'ici, à
l'Ermitage Impérial et au Musée Asiatique; M. Reinaud
en a publié un tout semblable dans les Monuments du
cabinet du due de Blacas, t. IT, Pl. VIII. — Celui-ci pèse
36 zol. 66 d. d'un métal mélangé. — On communiquera
ces renseignements au Premier Département du Ministère
des Domaines, avec demande si le miroir doit lui étre
renvoyé ou bien s'il doit passer au Musée Asiatique de
l'Académie.
M. Brosset annonce encore que les anciennes monnaies
offertes à l'Académie par M. le Général Tchefkine (v. la
séance du 17 mai 1861), sont des monnaies djoutchides,
dont dix en argent, de Djani-Bek et de Khizr-Khan, sont
mal conservées et sans intérêt pour l'Académie; il en est
de méme de 7 piéces en cuivre; quant aux 5 autres, éga-
lement en cuivre, elles offrent des types curieux, dont un
10*
151
Bulletin de l'Académie Impériale
152
notamment, l'aigle à deux tétes, sans date. — On en in-
formera M. Tchefkine, en le remerciant au nom de
l'Académie.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’AGADEMIE.
Séance pu 2 (14) suin 1861.
La Commission, nommée dans la séance du 10 mars
1861 pour examiner les manuscrits et autres antiquités
offertes en vente par Abraham et Gabriel Fircovitch
(v. Bulletin T. III, p. 516), rend compte de l'état où se
trouve l'affaire dont elle a été chargée. Après avoir con-
sacré beaucoup de temps à un examen préalable de cette
collection, aussi nombreuse que variée, la Commission a
acquis la conviction que, pour pouvoir formuler des con-
clusions définitives sur sa valeur, il est urgent qu'elle ait
entre ses mains un catalogue 'exact de cette collection,
signé par ses propriétaires, et donnant une indication pré-
cise des objets qu'ils offrent pour la vente. On en infor-
mera M. le Ministre de la Maison Impériale.
Lecture est faite d'un office de M. Tolstoi, Adjoint de
M. le Ministre des Affaires Etrangeres, annoncant que Sa
Majesté Impériale a daigné accorder à M. Grot l'autori-
sation d'étudier les documents des Archives d'Etat, afin
d'en extraire des renseignements nécessaires pour une bio-
graphie de Derjavine, à laquelle M. Grot travaille.
M. le Baron Korff, Directeur de la Bibliothèque Pu-
blique Impériale, par une lettre du 29 mai, communique
une liste d'ouvrages publiés par l'Académie et qui man-
quent à la Bibliothèque. L'Académie, jalouse de contri-
buer, en tant qu'elle le peut, à l'enrichissement de ce pré-
cieux dépót qui doit son état florissant au zele et aux
soins éclairés de son Directeur actuel, s'empresse d’auto-
riser le Secrétaire Perpétuel à faire parvenir à la Biblio-
théque les ouvrages désignés dans ladite liste.
Lecture est faite d'une lettre du Secrétaire de la Société
Impériale Géographique de Russie, de la teneur suivante.
L'Académie avait communiqué à cette Société, le 11 mai
1860, invitation de la Section Britannique de l'Associa-
tion Internationale pour l'introduction d'un systeme uni-
forme de monnaies, de poids et de mesures, à vouloir bien
coopérer à la réalisation du but que s'est proposé l'Asso-
ciation. Le conseil de la Société Géographique a renvoyé
cette communication à l'examen du Comité d'Economie
Politique qui, à la suite des débats qui ont eu lieu dans
son sein à ce sujet, a formulé ses conclusions de la ma-
niere suivante: 1° Le but que s'est proposé l'Association
Internationale mérite toutes les sympathies du Comité
d'Economie Politique. 2° Nous pouvons coopérer à la réa-
lisation de ce but non pas par la création d'une Branche
Russe de cette Association, puisqu'un pareil mode d'action
n'est pas dans nos coutumes et usages, mais bien par des
mesures, propres à attirer l'attention de notre presse pé-
riodique sur différentes questions qui se rattachent à l'in-
troduction d'un systeme uniforme de monnaies, de poids
et mesures. Sous ce rapport, le Comité d'Economie Poli-
tique peut lui-méme se charger de la mission que s'est
donnée en Angleterre la Branche Britannique, savoir de
provoquer la discussion, soit dans son sein, soit dans la
presse, sur les différentes faces de la question. — Le con-
seil de la Société a appreuvé ces conclusions, et de plus,
pour donner suite à cette affaire, il a fait imprimer dans
les Mémoires de la Société un exposé de l'état actuel de
la question, et l'adressera aux Rédacteurs des divers re-
cueils périodiques en Russie, avec la priére de lui don-
ner le plus de publicité possible.
La Société des Physiciens à Berlin, l'Académie des
Sciences de Madrid, la Société Royale d'Edimbourg, la
Société Royale des Sciences à Londres, la Société savante
de Góttingue, et l'Institut des Sciences à Milan remer-
cient pour différents envois qu'ils ont recus, des publica-
tions de l'Académie.
Conformément à une décision prise dans la derniere
séance, on procede à l'élection des candidats proposés par
les Classes pour les places vacantes d'Académiciens Ordi-
naires, savoir, M. Otto Struve pour l'astronomie et M.
Nauck pour la philologie classique. Les titres des candi-
dats proposés sont discutés. Le dépouillement du scrutin
donne à l'un et à l'autre la majorité légale; ils sont donc
proclamés élus et leur élection sera soumise à la sanc-
tion de sa Majesté Impériale.
CLASSE PEYSICO- MATEÉMATIQUE.
Séance pu 7 (19) svin 1861.
M. Bouniakofski présente et recommande pour le Bul-
letin un mémoire de M. G. Boldt, intitulé: Considérations
sur la recherche des intégrales premières des équations dif-
férentielles partielles du second ordre.
M. Brandt porte à la connaissance de la Classe que
M. Maximowicz, voyageur du Jardin Impérial Botanique,
ayant fait parvenir au Musée Zoologique de l'Académie
quelques envois intéressants d'animaux de l'Oussouri et
de la Mandjourie, M. le D' Schrenck en a profité d'une
partie, savoir des mammiferes et des oiseaux, pour com-
pléter la partie. zoologique de la relation de son voyage
au pays de l'Amour; il en a rédigé en même temps une
description que M. Brandt présente, et qui a pour titre:
Zoologische Nachrichten vom Ussuri und der Südküste der
Mandschurei, nach Sammlungen und brieflichen Mittheilungen
des Hrn. Maximowicz; elle sera insérée au Bulletin.
M. Fritzsche présente deux notices de M. Chichkof,
qu'il recommande pour le Bulletin et dont l'une est in-
titulée: Vorläufige Notiz über das wierfach nitrirte Formen
(oder vierfach Nitrokohlenstoff), et l'autre: Vorläufige Notiz
über das zweifach nitrirte Acetonitryl.
M. Brandt présente au nom de M. le Professeur Ed.
Grube un travail contenant une description des nouvelles
.
des Sciences de Saint-Pétersbourg.
154
espèces d'Aranéides, recueillies par MM. Schrenck,
Maack et Dittmar dans le pays de l'Amour et dans la
Sibérie orientale. Ce travail paraitra dans le Bulletin.
Le méme Académicien donne communication d'une lettre
de M. Maximowiez à M. Schrenck, contenant des ren-
seignements intéressants sur le fleuve de Soungari. Un
extrait en sera publié dans le Bulletin.
M. Jéleznof présente un travail de M. Regel, inti-
tulé Tentamen florae Ussuriensis sive Enumeratio plantarum
quas in regione Ussuriensi collegit Cl. R. Maack, et en re-
commande l'admission dans le recueil des Mémoires de
l'Académie.
M. Charoubine adresse une note sur laquelle il dé-
sire connaitre le jugement de l'Académie et qui a pour
objet la duplication du cube. Renvoi à l'examen de M.
Bouniakofski.
Lecture est faite d'une lettre de M. Pogorelski, ingé-
nieur-mécanicien, accompagnant l'envoi: 1° d'un mémoire
manuscrit sur un appareil, inventé par l'auteur et destiné
à régulariser le travail des machines à vapeur des pyro-
scaphes et à diminuer par là l'effet désavantageux du
roulis sur ces machines; .2? du jugement qui en a été
porté par le Comité scientifique de la Marine, et 3? des
objections de l'auteur aux remarques faites par ce Comité.
L'avis de ce Comité n'étant pas favorable au projet,
M. Pogorelski en appelle à l'Académie qu'il prie de
prononcer sur les principes théoriques sur lesquels son
projet est basé. Renvoi à l'examen de M. Tchébychef.
M. Koulikof, inspecteur des écoles à Ouglitch, sur
une invitation qui lui a été faite au nom de l'Académie
(v. la séance du 22 mars 1861), envoie une description des
ossements fossiles trouvés prés de cette ville. Une copie
en sera remise à M. Brandt pour la communiquer à M.
Rauch. ;
M. Brandt annonce que, sur un ordre de M. le Ministre
de la Maison Impériale, le Préparateur Ivanof avait été
envoyé, l'automne dernier, à la Bielovejskaia Poustcha, avec
mission d'y préparer ceux des animaux, tués à la chasse
Impériale, qui pouvaient offrir de l'intérêt pour le Musée
Zoologique de l'Académie. Ensuite de cela le Musée à |-
déjà reçu 13 pièces, savoir 3 exemplaires du Bos Urus,
2 exemplaires du Lepus timidus, et 1 exemplaire de cha-
cune des espèces suivantes: Cervus Alces, C. Dama, C. ca-
Preolus, Sus Scrofa, Canis lupus, C. vulpes, Meles vulg.,
Lepus variabilis.
Le méme Académicien porte encore à la connaissance
de la Classe que M. Gille, Directeur de la 1° Section du
Musée de l'Ermitage Impérial, lui a transmis au nom de
M. Guyon, pour les Musées de l'Académie: 1? quatre
exemplaires de Cerastes aegyptiacus, provenant d'Alger;
+ quelques feuilles et fruits de la Hippomane Mancinella,
amsi que des specimens du bois et de la résine de cet
arbre; 3° un magma de couleurs antiques, trouvé par M.
Guyon dans les ruines de Carthage. Le donateur sera
remercié.
M. Jéleznof fait une communication concernant une
traduction que, sur la recommandation de l’Académie, le
Comité Scientifique du Ministère des Domaines a fait faire
de l’opuscule de M. le D' Gloger, intitulé: Kleine Er-
mahnung zum Schutze nützlicher Thiere, als naturgemüsser
Abwehr von Ungezieferschüden und Müusefrass. Cette tra-
duction va bientót paraitre.
*
CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE.
Séance pu 14 (26) svin 1861.
M. Brosset présente et lit un mémoire intitulé: Exa-
men de quelques passages de la Description de la Grande Ar-
ménie du P. L. Alichan, relatifs à la topographie d'An: il
paraitra dans le Bulletin.
M. Schiefner lit un article qu'il destine au Bulletin
et qui a pour titre: Zur Russischen Heldensage.
Le Secrétaire Perpétuel annonce qu'une nouvelle. livrai-
son, contenant les feuilles 51 — 60, du tome III du Dic-
tionnaire sanscrit a paru.
M. Nauck adresse un rapport dans lequel il propose
à l'Académie de faire des demarches nécessaires pour se
procurer des copies exactes des homélies de Photius qui
se trouvent au couvent ibérien du mont Athos. M. Kunik
prend sur lui de se mettre en rapport avec M. Sévas-
tianof pour négocier avec les possesseurs de ces manu-
scrits l'achat ou le prét des originaux des dites homélies.
M. Troinitski, chef du Bureau de Statistique au Mi-
nistere de l'Intérieur, envoie des listes publiées par ce
Bureau, des lieux habités aux gouvernements d'Arkhan-
guelsk et d'Astrakhan. Ces livres passeront à la Biblio-
théque. :
M. Schirren, membre correspondant de l'Académie et
président de la Société Savante Estonienne, envoie la
premiere livraison du tome premier de l'ouvrage rédigé
par lui et publié par cette Société sous le titre: Verzeich-
niss livlündischer Geschichts- Quellen in Schwedischen Archi-
ven und Bibliotheken.
Le Departement des Relations intérieures au Ministere
des Affaires Etrangeres, par un office du 8 juin, trans-
met le manuscrit sanscrit du Vinayapatra, appartenant à
la Société Asiatique de Paris; il est remis à M. Schief-
ner qui en avait sollicité le prét.
Lecture est donnée d'une lettre par laquelle M. Jaba,
consul russe à Erzeroum, accuse réception de la commu-
nication qui lui a été faite de la décision de la Classe du
22 juin 1860 au sujet de son vocabulaire kourde et fran-
cais, et fait connaitre en méme temps son intention de
remanier et de compléter son travail.
155
Bulletin de l'Académie Impériale
156
SÉANCE PUBLIQUE DE L'ACADÉMIE DU 16 (28) surn 1861.
Distribution des prix Démidof,
Le 16 juin, à une heure de l'aprés midi, M. le Comte
Bloudof, Président, a ouvert la séance à laquelle le public
a été invité par des billets de convocation; envoyés à do-
micile aux membres honoraires et aux correspondants
de l'Académie, et par des invitations insérées dans les
journaux. Le Secrétaire Perpétuel a lu, au nom de la
Commission dés prix Démidof, un rapport sur le XXX
concours de ces prix. La Commission se composait de MM.
Brandt, Lenz, Bouniakofski, Brosset, Helmersen,
Fritzsche, Sreznefski, Bóhtlingk, Grot, Wiede-
mann, Kunik, Schiefner, Véliaminof- Zernof et
Biliarski.
Deux grands prix (de 1428 roubles chacun) ont été dé-
cernés, l'un à un ouvrage manuscrit de M. Pekarski, in-
titulé Hayka u Aumepamypa 65 Pocciu 60 epema Lempa
Beauraro (La science et la littérature en Russie au temps
de Pierre-le-Grand), et l'autre à l'Histoire de la guerre de
1812 de M. le général Bogdanovitch. L'Académie a
de plus voté à M. Pekarski une subvention de 1000 r.
pour les frais de publication de son manuscrit, puisque,
d’après les Règlements des prix Démidof, il ne pourra
toucher le montant du prix que quand son ouvrage aura
été imprimé. DE
Des accessits (de 714 r. chacun) ont été décernés:
1° à M. Minding, Professeur à Dorpat, pour un mé-
moire manuscrit, en langue russe, sur l'intégration des équa-
tions différentielles de premier ordre avec deux variables;
2° à M. Girgensohn, pour l'ouvrage qu’il a publié
sous le titre: Naturgeschichte der Laub- und Lebermoose
— Liv-, Ehst- und Kurlands; `
3° à M. Nordmann, Professeur à Helsingfors, pour son
bel ouvrage: Palaeontologie Süd-Russlands, Helsingf. 1858
— 1860; in-4°, avec atlas; .
4° à M. Bormann, pour un travail manuscrit et en
langue russe sur l'enseignement aux sourds -muets de la
. parole parlée; :
et 5° à M. le Pasteur Bielenstein, pour un ouvrage,
non publié encore, sur la langue lett. L'auteur aura de
plus une subvention de 428 r. pour frais de publication.
Des mentions honorables ont été votées: `
1° Au révérend P. Makari, pour son ouvrage consacré
à une description archéologique des antiquités qui se sont
conservées dans les églises de Novgorod et de ses environs;
2° à M. Sokolof, Professeur à Kharkof, pour son traité
de Dynamique;
3" à M. Engelmann, Professeur à Dorpat, pour sa
dissertation intitulée: O mpie6pmmeniw npasa coGcmaen-
nocmu na 3emaio no Pycckowy npasy; `
4° à M. Popka, pour son ouvrage sur les Cosaques de
la mer Noire;
et 5° à M. Tchernopiatof, pour un manuel qu'il à
publié d'irrigation de terrains consacrés aux différentes cul-
tures.
Des médailles destinées à étre distribuées aux savants
qui ont partagé avec l'Académie le travail de l'apprécia-
tion des pièces de concours, ont été décernées: a) de 1°
classe, à M. le D' Sdekauer, Professeur à l'Académie de
Médecine de St.-Pétersbourg, et à M. Stassof, et 5) de
2* classe, à MM. les Professeurs Kostomarof et Stein-
mann. _
Le Secrétaire Perpétuel a annoncé en terminant que
M. Oundolski, auteur d'un travail manuscrit sur Hamar-
tole, qui en 1856 a remporté un accessit, n'ayant pas im-
primé son ouvrage conformément aux Réglements des
prix Démidof, est reconnu déchu du droit à cet accessit;
mais il lui est reservé de faire concourir par la suite son
travail sous forme d'ouvrage imprimé.
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
me |
L'Académie a recu dans ses dernières séances les
ouvrages dont voici les titres:
Adrian, Adolph. Über Diffusionsgeschwindigkeiten und
Diffusionsäquivalente bei getrockneten Membranen.
Giessen 1860.
Chevreul, E. Cercles chromatiques, reproduits au moyen
de la chromocalcographie par R. H. Digeon. Paris
1855. 4.
Neumann, Carol. Explicare tentatur quomodo fiat ut lu-
cis planum polarisationis per vires electricas vel
magneticas declinetur. Halis Saxonum 1858. 4.
Lindemann, Henr. Frid. De sensu caloris. Halis 1857. 8.
Dalton, John. A new system of chemical philosophy. Part I
(Second edition), Part II and Part I of vol. II. Man-
chester 1810 — 42. 8.
Werther, Gust. Experimenta quaedam de acido quod ope
acidi nitrici e salicino trahit originem. Regimonti Pr.
1859. 4.
Fabre, D. Mémoire sur les altérations frauduleuses de la
garance. Avignon 1860. 2 Ex.
Ferrel, W. The motions of fluids and solids, relative to
. the earth's surface. New York, London 1860. 8.
Quetelet, A. Observations des phénomènes périodiques.
(Extrait du tome XXXII des mémoires de l'Académie
royale de Belgique.) 4. i
Henry, C. L. Essai sur la théorie de la variation diurne
barométrique, sur la constitution de l'éther et sur
l'analogie de ce fluide avec le fluide électrique. Troyes
. 1860. 8.
Dalton, John. Meteorological observations and essays.
Second edition. Manchester 1834. 8.
157
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
158
Berti, Ant. Sul clima di Venezia. Venezia 1860. 8.
Correspondance météorologique. Publication annuelle de
administration des mines de Russie, rédigée par
A. T. Kupffer. Année 1858. St.-Pétersbourg. 1860. 4.
Annales de l'Observatoire physique centrale de Russie,
publiées par A. T. Kupffer. Année 1857. St.-Péters-
bourg 1860. 4.
Meteorologische Beobachtungen an der k. k. Sternwarte
in Wien von 1775 bis 1855. Herausgegeben von Carl
von Littrow und Carl Hornstein. 1ster Band. Wien
1860. 8.
Observations météorologiques faites à Nijné-Taguilsk. An-
née 1857. Paris 1860.
Die k. k. Geologische Reichsanstalt in der Sitzung des
hohen k. k. verstärkten Reichsrathes am 14. Septem-
ber 1860. 8.
Foetterle, Franz, und Hauer, Franz Ritter v., Die Ge-
schäfts-Gebarung der k. k. Geologischen Reichsanstalt.
Wien. 4.
Neues Jahrbuch für Mineralogie, Geognosie, Geologie und
Petrefactenkunde, herausgegeben von K. C. von Leon-
hard und H. G. Bronn. Jahrgang 1860, Heft 1 — 4.
Stuttgart 1860. 8.
Jahrbuch der k. k. Geologischen Reichsanstalt. 1860. XI.
Jahrgang. N* 1. Wien. 8.
Zeitschrift der deutschen geologischen Gesellschaft. XI.
Band, Heft 4.. XII. Band, Heft 1. Berlin 1859. 8.
The quarterly journal of the Geological Society. Vol. VI,
part 3. N° 63. London. 8
Haughton, Sam. Notes of Irish Mines. N° III. Mines of
Kenmare valley, county of Kerry. Dublin 1855. 8.
— On the Iron ores of Carnarvonshire. Dublin 1854. 8.
— On the evidence afforded by fossil plants as to the
boundary line between the devonian and carbonife-
rous rocks. Dublin 1855. 8
— Experimental researches on the granites of Ireland.
(From the Qu. J ournal of the Geol. Soc. for Aug.
1858.) 8.
— On the chemical composition of the granites of the |
South-East of Ireland. (From the Phil. Mag. for July
1855.) 8
— On the lower carboniferous beds of the peninsula of
Hook, County of Wexford. 8.
— On the Black Mica of the Granite of Leinster and
E and its probable identity with Lepidome-
— On the Felspar and Mica of the granite of Canton.
(From the Philos. Mag. for April 1859.) 8.
— On serpentines and is dns (From the Phil. Mag.
for October 1855.) 8
some rocks and minerals from central India. (From
the Philos. Mag. for January 1859.) 8.
Schmid, E. E. esee 2 de Coelestino Jenensi. Je-
nae 1858.
Weiss, Ad. Die Krystallformen einiger chemischen Ver-
bindungen. Wien 1859. 8.
Jobert, A. C. G. The philosophy of geology. Second edi-
tion. London 1847. 16.
Murchison, Rod. Nouvelle classification des anciennes
roches du nord de l'Ecosse. Paris 1860.
Murchison, R. J. Supplemental observations on the or-
der of the ancient stratified rocks of the North of
Seotland. (From the Quarterly Journal of the Geolo-
gical Society for August 1860.) 8.
Kokscharow, Nik. v. Materialien zur Mineralogie Russ-
lands. Bd. III (Schlussheft). St. Petersburg 1860.
Trautschold, H. Bemerkungen über die stratigraphischen
Verhältnisse des Gouv. Kaluga. Moskau 1860. 8.
Annual report of the superintendent of the geological sur-
vey of India and pol of the geological Museum.
Calcutta 1858 — 59.
Swallow, G. C. Gu report of the country along
the line of the South-western branch of the Pacific
railroad, State of Missouri. St. Louis 1859. 8. 2 Ex.
— The first and second annual reports of the geological
survey of Missouri, Jefferson City 1855. 8.
— Fourth report of progress of the geological survey of
Missouri. Jefferson City 1859. 8 à;
— and Hawn, F. The rocks of Kansas, with descriptions
of new Dose fossils, by G. C. Swallow. St. Louis
58.
Pander, Chr. Heinr. Über die QU MR des devo-
nischen Systems. St. Petersburg 1858. 4.
Shumard, B. F., and Swallow, G. C. Qu of
new fossils from the coal measures of Missouri and
Kansas. St. Louis 1858. 8. (Extr. from Trans. Acad.
Sc. St. Louis I. 2.)
Pander, Chr. Heinr. Über die Saurodipterinen, Dendro-
denten, Glyptolepiden und Cheirolepiden des devoni-
schen Systems. St. Petersburg 1860. 4.
Heller, Camill. Über neue fossile Stelleriden. Wien 1858. 8.
Gegenbaur, Carolus. De animalium plantarumque regni
terminis et differentiis. Lipsiae 1860. 4.
Weiss, Ad. J., u. Werner, Jul. Vorläufige Notiz über die
directe Nachweisung zu Eisens in den Zellen der
Pflanzen. Wien 1860.
— Beiträge zur Kenntniss ^ Spaltöffnungen. Wien 1857. 8.
— Über ein neues Vorkommen der Spaltöffnungen und ei-
nige andere Bemerkungen über dieselben. Wien 1857.8.
— Über die Entwickelungsgeschichte und den anatomi-
schen Bau der handförmigen Auswüchse an den Blät-
tern und Stengeln von Gireondia manicata Klotzsch.
Wien 1858. 8.
Gartenflora. August, September, Oetober 1860. Erlangen.
Nederlandsch kruidkundig archief, onder redactie von
W. H. de Vriese, W; F. R. Suringar en S. Knuttel.
Vijfde deel. Eerste stuk. Amsterdam 1860. 8.
159
Bulletin de l'Académie Impériale
Troilius, Ad. Magnus. Om Westerástrakten i botaniskt
afseende. Stockholm 1860. 8
Jaschke, Rob. De rebus in arboribus inclusis. Vratisla-
viae 1859. 8.
Durand, E. A sketch of the botany of the basin of the
great salt lake of Utah. 4.
Catalogus plantarum quae in horto Aksakoviano coluntur,
autore Doctore E. Regel. Petropoli 1860.
Berdau, Felice. Flora Cracoviensis. Cracoviae 1859. 8.
Laestadius, Carl Petter. Bidrag til kännedomen om
växtligheten i Torneå Lappmark. Upsala 1860. 8.
Botanische Gärten. II. Artikel. Die Botanischen Gärten
: zu Breslau, St. Petersburg und Kew. 8.
The proceedings of the zoological et of London. 1859,
Part. II. III, 1860. Part. I. II.
Danielssen, D. C. Beretning om en zoologisk Reise i
Sommeren 1858. Throndhjem. 4.
Heller, Camill. Zur Fauna der Adria. (Aus den Schriften
des zoologisch-botanischen Vereins in Wien 1856.) 8.
Instructions in reference sn collecting nests and eggs of
North American bi <
Morris, John G. Catalogue of the described Lepidoptera
of North America. Washington 1860. 8.
Heller, Gamill. Beiträge zur Österreichischen Grotten-
Fauna. Wien 1858. 8.
Friesen, Joh. Otto von. Öfversigt af Sveriges Ornitholo-
^ giska Literatur. Stockholm 1860. 8.
Richter, Berth. Commentatio de favo ejusque fungo. Vra-
tislaviae 1860. 8.
Heller, Camill. Beiträge zur Kenntniss der Siphonosto-
men. Wien 1857. 8.
Kirschbaum, C. L. Die Athysanus-Arten der Gegend von
. Wiesbaden. Wiesbaden 1858. 4.
Horsfield, Thomas, and Moore, Fred. A catalogue of the
lepidopterous insects in the Museum of Natural hi-
“story at the East-India House. Vol. II. Lond. 1858 —
59. 8.
Binney, W. G. Check list of the shells of North America.
Terrestrial Gasteropoda. Second edition. 8.
Kólliker, Alb. Über das Ende der Wirbelsäule der Ga-
noiden und einiger Teleostier. Leipzig 1860. 4.
— Über den Ántheil der Chordascheide an der Bildung |
des Schádelgrundes der Squalidae. 8.
— Über den Inhalt der Schleimsücke der Myxinoiden
und die Epidermis der Neunaugen. 8.
.— Über die Beziehungen der Chorda dorsalis zur Bil-|
dung der Wirbel der Selachier und einiger anderen
Fische. Würzburg 1860. 8.
Heller, Camill. Zur Anatomie von Argas Persicus. Wien
1858. 8.
Malmborg, B. G. J. Anatomisk beskrifniug af blodkürl-
systemet hos dufvan (Columba I Helsing-
fors 1860. 8.
ERG mE I .
Volkmann, Rich. Observationes anatomicae et chirurgi-
cae quatuor. Lipsiae 1857.
— Alfr. Guil. Commentatio de elasticitate musculorum,
Halis 1856. 4.
D'Ammon, F. A. Histoire du développement de l'oeil hu-
main. Trad. de l'Allemand par A. van Biervliet, Bru-
xelles 1860. 8.
Lag er, Frid. Guil. De vhántesikalle nervi optici. Ha-
lis Saxonum 1857. 8.
Classen, Aug. Untersuchung über die Histologie der
Hornhaut. Rostock 1858. 8
Graefe, Alfr. De signis ophthalmoscopicis quorundam
amblyopiae generum quae ad retinae morbos refe-
renda sunt. Halis Saxonum 1858. 4.
Bischoff, Theod. De nova methodo sanguinem chemice
investigandi quam Emilius Harless Monachensis pro-
posuit. Jenae 1856. 8.
Heidenhain, Rud. P. Henr. Disquisitiones criticae et
experimentales de sanguinis quantitate in mamma-
lium corpore exstantis. Halis 1857. 4.
Franque, Dr. Otto v. Der Vorfall der Gebärmutter in
anatomischer und klinischer Beziehung. Würzburg
1860. 4
Momberger, H. Untersuchungen über Sitz, Gestalt und
Färbung der Brustwarze. Giessen 1860. 8.
Kort veiledning i det Vë Gage Museum af C. L.
Steinhauer. Kjóbenhavn 1859. 8.
Langlois, Victor. Essai de dlashification des suites mo-
nétaires de la M depuis l'antiquité jusqu'à nos
jours. Paris 1860.
Erdmannsdórffer, or De commereio quod inter
Venetos et Germaniae civitates aevo medio intercessit.
Lipsiae 1858. 8.
The journal of the royal geographical Society. Vol. 28.
and 29. London 1858 — 59. 8.
Proceedings of the royal geographical society of London.
iow e N° VI, Vol. IV, N^ I— III. London 1859 —
nen des Frankfurter Vereins für Geographie und
Statistik. 23. Jahrg. 1858 — 59.
VERBESSERUNGEN.
Spalte 18 — a die Citate zu berichtigen.
28 Usiglio statt Msiglio.
33 das Citat 24 oben zuzusetzen,
85 hat statt haben.
96 cardium statt carduna.
unten wegzustreichen.
S SS SS S
41 Schonen ohne Comma.
ER i
Paru le 10 juillet 1861.
Bulletin de l'Acad: Imp. d. sc. TI"
Salxgehalt. der Ostsee in 1000 Theilen Wasser.
Baer, Austern Danke
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Lit. v. A. Münster.
On sg'abonne: chez MM. Eggers & C'e, libraires à St.- Péte
Königsberg,
M. Schubert,
membre correspondant.
BULLETIN
DE L'ACADÉMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG.
TOME IV.
( Feuilles 11 — 14.)
CONTENU.
: : Page
Ed. Grube, Description des nouvelles especes d'Aranéides, recueillies par MM. Schrenck,
Maack et Dittmar dans le pays de l'Amour et dans la Sibérie orientale..... 161 — 180.
L. de Schrenck, Nouvelles communications de M. Maximowicz concernant la faune
de l'Oussouri et de la cóte méridionale de la Mandjourie................... 180 — 194.
M. Chichkof, Notice préalable sur le formène RE Ne se 194 — 196.
— — — Notice préalable sur l'acétonitrile ENT LL NE Ee 196 — 197.
G, Boldt, Considérations sur la recherche des intégrales premieres des équations diffé-
rentielles partielles du second ordre, ee t t Án 0t 006 ts66 nn 198 — 215.
K. E. de Baer, Un mot sur un poisson ee DIN EEN 215 — 220.
Bale WEE nen quu od De IE 290 — 224.
l'Académie (Komurer® IIpaszenis Hwneparope Koii Akaxexin Hayk») et chez M. Léopold Voss,
libraire à Leipzig.
Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie,
3 thalers de Prusse pour l'étranger.
rsbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de
C CSS
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EA
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Rue
BULLETIN
DE L’ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG.
fi
Beschreibungen neuer, von den Herren L.
v.Schrenck, Maack, C. v. Ditmar u.a.
im Amurlande und in Ostsibirien gesam-
melter Araneiden. von Professor Dr. Ed.
Grube. (Lu le 7 juin 1861).
Die Zahl der bisher im Amurgebiet und in Ostsi-
birien, namentlich am Stanowoigebirge gesammelten
und von mir durchgesehenen Araneiden beläuft sich
auf 135 Arten. Aus ihrer Untersuchung hat sich das
interessante Resultat ergeben, dass fast 7/, derselben
europüisch sind, namentlich solche, die in den nórd-
lich von den Alpen gelegenen Theilen leben. Ganze
Gläser voll Spinnen von der Amurexpedition hätten
mir eben so gut aus den Ostseeprovinzen zugestellt
sein kónnen. Dagegen vermisste ich einige ganz, die
in Europa zu den verbreitetsten gehóren, vor allen:
Epeira diadema, Linyphia montana Cl., Theridium redi-
mitum, Tegenaria civilis und domestica, Hahnia montana
Blackw. (= silvicola Sund.),.Segestria senoculata und
Heliophanus cupreus. Von Gattungen, die man dem
Obigen nach erwarten konnte, fehlten überhaupt in
dieser Ausbeute: Mithras, Episinus, Hahnia, Anyphaena,
Segestria, Sparassus, einiger anderer nicht zu geden-
ken, welche manche nur als Untergattungen betrach-
ten. Aber den meisten unserer Epeiren, unserer Dras-
siden und Lycosiden begegnen wir auch noch im
Amurlande, unsere Argyroneta aquatica, Theridium lu-
natum Cl. und Euophrys pubescens findet sich am mitt-
leren Amur, Epeira marmorea, quadrata, pyramidata,
Miranda cucurbitina, Pardosa monticola, Dolomedes fim-
briatus, Thomisus calycinus, Philodromus (Thanatus )
trilineatus, Attus falcatus u. a. gehen bis in die Gegend
von Nikolajevsk. 36 Arten, deren Beschreibungen
ich hier gebe, halte ich für neu. Unter ihnen nehmen
die erste Stelle die Springspinnen ein mit 13 Arten,
dann folgen die Therididen (9 Arten), während die
andern Familien sich nur mit 1 bis 4 einstellen, und
doch habe ich 22 Species Lycosiden, 17 Species
Thomisiden und eben so viel Epeiriden unter Händen
gehabt, Am Ussuri, bei Nikolajevsk und an der Bai
ome IV.
de Castries sind fast die interessantesten und schón-
sten Araneiden gefunden worden, aber fast alle diese
neuen Arten nur in einzelnen Exemplaren.
I. TETRAGNATHA Walck.
1. T. conica Gr.
i
2 Scutum dorsuale, ut pedes et organa oris, corneo-
brunneum, impressionibus 2 mediis longitudinalibus
fuscis, lunatis, extus convexis. Oculi arcus 2 postice
CONCAVOS, anteriores minus concavum, paulo latiorem,
medii trapezium componentes, anteriores eorum inter
se diametrum 1, a posterioribus d. 2, a lateralibus d.
3 distantes; o. laterales utrinque inter se magis quam
medii distantes, anteriores lateralium ceteris minores.
Abdomen gracile, elongatum, apice longe acuminato,
insertionem textricum '/, longitudinis abdominis exce-
dente, nunc quidem argenteo-albidum, subtiliter reti-
culatum, parte media dorsi paulo fusciore. Pedes paris
4" longitudine corporis, 2" (brevissimi) paene dimi-
dio breviores, 1" dupla corporis longitudine '/ bre-
viores. Maxillae oblongae, rectangulae, marginibus
nigropilosis, externo paulo concavo, sutura nigra dia-
gonali ab angulo postico interno oreunte; palpi lon-
gitudine scuti dorsualis, dimidia fere femoris 1™ cras-
situdine; labium transversum, dimidio brevius quam
latum, antice leniter rotundatum; mandibulae diver-
gentes, dupla maxillarum, dimidia fere scuti dorsualis -
longitudine, dentibus sulci unguicularis utrinque 6.
Textrices brevissimae.
Longitudo cephalothoracis 3 mill., abdominis 1 2 mill.
Ad flumen Amur, inter ostia fluminum Gorin et
Chungar, et supra ostium Ussuri (Ditmar, L.
Schrenck); 22.
II. EPEIRA Walck.
2. E. Schrenckii Gr.
3 Scutum dorsuale, ut sternale, castaneo-brunneum,
parte capitali antice satis attenuata, pilis raris albis ob-
tecta. Oculi medii 1 fere diametrum inter se distantes,
11
163
Bulletin de l'Académie Impériale
anteriores paulo majores; o. laterales sese tangentes,
callo insidentes, anteriores eorum cum posterioribus
mediorum eandem paene lineam tenentes, diametros
fere 2 ab iis distantes. Abdomen ovatum, supra nigrum,
vitta angusta pallide murina laciniis magnis utrinque
5 triangulis, magnitudine decrescentibus pinnata, utris-
que striam mediam nigram continentibus, subtus vitta
latissima fusca, utrinque pallide ochraceo limbata, late-
ribus pallide umbrinis, oblique nigro lineatis. Pedes
castaneo-brunnei, ochraceo fasciati, tibiis aculeis tene-
ris longioribus armatis; p. paris 1"' longissimi, dupla
fere corporis longitudine, 2" longiores quam 4", 3" bre-
vissimi. Maxillae breves, trapezoideae, margine ante-
riore latiore truncato; labium brevius, latum, antice
curvatum ; mandibulae breves, ut illa palpique casta-
neo-brunneae.
Long. 4,75 mill., cephalothoracis plus 2 mill., ab-
dominis (antice incumbentis) 3 mill.
Ad sinum de Castries (L. Schrenck); 1 4.
3. E. ochracea Gr.
9 Scutum dorsuale haud ita latum, ex ochraceo brun-
neum, fusco latius marginatum ; parte capitali satis
distincta, striis 2 marginis posterioris fuscis cum ma-
cula media parva confluentibus, maculis sublanceola-
tis 2 parallelis inter oculos medios et laterales inci-
pientibus; sc. sternale fuscum, rotundato triangulum,
aequilaterum. Oculi anteriores minores, lineam leniter
curvatam, posteriores magis curvatam , medii rectangu-
lum componentes, posteriores eorum inter se diame-
trum 1, a lateralibus d. 1'/, distantes. Abdomen ovale,
„supra ex ochraceo flavum, subtiliter reticulatum, vena
media longitudinali, extremitates haud attingente,
punctis impressis 4, 2 ante 2 pone medium sitis, ar-
cubus transversis linearibus fuscis 4, pone posterio-
res incipientibus, deinceps positis, subtus area rectan-
gula fusca, utrinque flavo limbata, lateribus ochraceis,
oblique fuscius striolatis. Pedes fulvescentes, brunneo
fasciati, paris 4" corpore '/, longiores, 1"' iis paulo
breviores, 3" brevissimi. Mazillae breves, orbiculato-
quadratae; labium brevissimum, transversum, ut illae
ochraceum, parte basilari fusca; mandibulae ut textri-
ces brunneae. cb do cud
Long. 57, mill.
In montibus Stanowojanis; 12.
4. E. (Miranda) aeronotus Gr.
2 Scutum dorsuale pallide. ochraceum, pilis albidis
sparsis, sternale paulo fuscius. Oculi medii quadratum
componentes, inter se fere diametrum 1, anteriores a
margine frontis inferiore '/, d. distantes; o. laterales
mediis minores, sese tangentes, sessiles, anteriores eo-
rum paulo ante lineam posteriorum mediorum siti, 3
fere diametros ab iis distantes, posteriores paulo ex-
teriores. Abdomen deorsum visum rotundato -triangu-
lum, elongatum, parte posteriore dorsi acuminata tex-
tricum insertionem longe excedente, a latere visum
trapezoideum, margine dorsuali dupla ventralis longi-
tudine, (animalis alcohole conservati) ex luteo albidum,
subtiliter reticulatum, supra punctis impressis fuscis
4 trapezium componentibus singulisque 2 anterioribus
munitum, subtus area quadrata grisea, albo marginata,
lateribus altis, macula magna brunnea ornatis. Pedes pal-
lide ochracei, paris 4" longitudine corporis, 2" iis
paulo, 1" '/ longiores, 3" brevissimi. Mazillae paulo
longiores quam latae, antice truncatae, basi valde at-
tenuata; labium multo brevius, transversum, pentago-
num, ut illae album, basi brunnea. Scapus epigynes
brevis, subspathulatus, postice maxime dilatatus. Tex-
trices paene in media longitudine abdominis sitae.
Long. corp. paene 6 mill., cephalothoracis 2 mill.,
abdominis (antice incumbentis) 4'/, mill.
Ad flumen Amur (Ditmar); 1 9 .
III. THERIDIUM Walck.
5. Th. (Steatoda) rhombiferum Gr.
3 Scutum dorsuale albidum, stria media bis incras-
sata, inter oculos incipiente, vittaque juxta marginem
lateralem decurrente angusta nigris, sternale paulo
longius quam latum, triangulum, album, utrinque late
nigro marginatum. Oculi anteriores lineam leniter cur-
vatam, posteriores rectam componentes, posteriores me
diorum anterioribus majores, diametrum 1 inter se, à
lateralibus paulo: minus distantes, laterales sese We
gentes. Abdomen late ovale, alte fornicatum, postice
haud acuminatum, albidum, supra reticulatum, Venà
media grisea deinceps maculis trapezoideis 3 dilatata;
serie macularum utrinque 1, maculis 5 anterioribus
majoribus, rhomboideis, fuscis, angulo interno nigri:
ramulo cum illis mediis conjunctis, posterioribus 3
minoribus, nigris, ante textrices demum desinentibus,
BS eben. Soe? We
|
en EEE à
165
des Sciences de Saint -Pétersbourg.
166
subtus area nigra triangula ad basin, striola transversa
laterali ad medium marginem, posticaque 1 latiore
ante textrices sita ornatum. Pedes albidi, annulo fe-
moris tibiaeque mediae et extremi genu lineari nigro,
paris 2" et 4" longitudine corporis, 3" '/ breviores,
(p. 1™ deerant). Mazllae anguste triangulae, ut palpi,
labium et mandibulae albidae; labium triangulum, paulo
latius quam altum, iis multo brevius. Textrices brun-
neae.
Long. corporis 3 mill., cephalothoracis 1 mill., ab-
dominis 2 mill.
Ad flumen Wilui (Maack); 14.
6. Th. (Steatoda) ancora Gr.
d Scutum dorsuale pallide brunneum, fusco margina-
tum, vitta media fusca utrinque dilatata, antice ocu-
los continente, sternale triangulum, paulo longius quam
latum, utrinque fusco late marginatum. Oculi similiter
atque in Th. rhombifero collocati, laterales callo minuto
insidentes, med? posteriorum haud majores. Abdomen
ovale, alte et aequaliter fornicatum, postice haud acu-
minatum, vix longius quam altum, a latere compres-
sum, sordide cretaceum, subreticulatum, hic illic um-
brino nebulosum, vitta media brunnea ad margines
fusciore, subarticulata, initio utrinque arcum latera-
lem emittente, posteriora versus in vittas 2 angulatim
flexuosas, sub textricibus confluentes discedente, strio-
lis transversis brunneis arcuatis utrinque 2 juxta vit-
tam mediam positis. Pedes flaveoli, anguste fusco
fasciati, paris 1" longissimi, toto corpore dimidio lon-
giores, 3" brevissimi, eo paulo breviores. Maxillae
oblique lanceolatae, ut mandibulae brunnescentes, in
bium nigricans latius triangulum incumbentes ; man-
dibulae stria fusca dorsuali ornatae.
Longitudo corporis 3 mill.
In montibus Stanowojanis; 1 4.
IV. LINYPHIA Walck.
7. L. (Bolyphantes) sibirica Gr.
* Bolyphanti alpestri Koch similis. Scutum dorsuale
pallide ochraceum, anguste nigro marginatum, stria
media latiore, Anat ex rotundato triangulum, lon-
gius quam latii postice longe acuminatum, latissime
fusco limbatum. Oculi posteriores lineam rectam, ante-
riores leniter curvatam efficientes; mediorum gerunt
vix diametrum 1, anteriores minores ab iis haud lon-
gius, inter se minus distantes; laterales sese tangentes,
a posterioribus mediis diametro 1 magis distantes.
Abdomen ovale, animalis alcohole servati pallide gri-
seum, supra seriebus 3 striolarum nigricantium nota-
tum, striolis brevibus, modo rectis modo curvatis, sub-
tus fuscius marmoratum, serie macularum fuscarum cir-
cumscriptum, lateribus seriebus striolarum obliquis dis-
tinctum. Pedes pallide ochracei, subtus fuscius fasciati,
paris 4" longissimi, quadrupla cephalothoracis longi-
tudine, 1" longiores quam 2“, 3" brevissimi. Mazil-
lae ut labium brunneae, chéiicatne, oblongae, ex tra-
pezoideo pentagonae, parallelae; labium brevissimum,
transversum, truncatum; mandibulae ochraceo-brun-
neae.
Ad flumen Wilui (Maack); 12.
S. L. sagittata Gr.
9 Scutum dorsuale ex ochraceo brunneum, subfusco
radiatum, parte capitali lucidiore, sternale fusco casta-
neum, rotundato triangulum, postice breviter acumi-
natum. Oculi medii posteriorum diametrum 1, a poste-
rioribus lateralibus paene d. 2, ab anterioribus mediis
paulo minus distantes. Abdomen cinereum, pilis longis te-
nerrimis obsitum, swpra serie macularum nigrarum 4
notatum, macula anteriore (paene media) et proxima `
direia sagittatis, posterioribus transversis lineari-
bus, subtus striis longitudinalibus nigris 2 postice acu-
minatis, antice divergentibus, opercula pulmonalia late
ambeuntibus; operculis albis, nigro cinctis; scapo epi-
gynes longo, extremitate incrassata; lateribus taenia
longitudinali nigra, hic illic dentata, postice tricuspide
ornatis. Pedes fulvescentes, paris 1?' longissimi, 4 pla
cephalothoracis longitudine, 4" iis paulo breviores,
3 brevissimi. Mandibulae eodem colore, margine
sulei uncum recipientis posteriore dentibus 3 validis
armato; maxillae labiumque eadem qua in L. albomacu-
lata specie.
Longitudo corporis 4'/, mill.
Prope Nikolajevsk (L. Schrenck); 12.
9. L. albomaculata Gr.
g Scutum dorsuale pallide ochraceum, haud nigro -
marginatum , sternale subeirculare, antice late trunca-
tum, postice obtusangulum, castaneo-fuscum. Oculi
medii posteriorum inter se diametrum 1, a lateralibus
11*
167
Bulletin de l'Académie Impériale
paulo magis, a mediis anterioribus minus distantes.
Abdomen ex olivaceo griseo brunneum, supra fasciarum
vel macularum transversarum albarum 5 notatum,
fasciis anterioribus 3 medio plus minus interruptis,
maculis sequentibus multo minus latis, striis trans-
versis postremis 2 linearibus, subtus unicolor, lineis
longitudinalibus albis 2. Pedes pallide ochracei, haud
annulati, paris 1™ longissimi, 4" duplam corporis lon-
gitudinem paulo excedentes, oi iis longiores. Maxil-
lae eodem colore, oblongae, trapezoideae, parallelae,
margine antico obliquo; labium transversum, brevissi-
mum, brunneum ; mandibulae paulo fusciores , unco
brunneo, paulo divergentes, validae. Textrices sub-
brunneae.
Longit. corp. fere 3,5 mill.
Ad sinum de Castries (L. Schrenck); 12.
10. L. melanopleuros Gr.
9 Scutum dorsuale pallide ochraceum, subtiliter ni-
gro marginatum, radiis fuscis adumbratis, sternale
fusco castaneum, rotundato-triangulum, haud longius
quam latum. Oculi solito paulo magis congesti, ante-
riores lineam curvatam, posteriores rectam componen-
tes, medii eorum inter se '/ diametrum, a lateralibus
vix magis, a mediis anticis d. 1 distantes. Abdomen
oblonge ovatum, alte fornicatum, supra pallide gri-
seum, linea media fusca interrupta adumbrata, punctis
albis utrinque hic illic adspersum, ventre fuseo, late-
ribus instita latissima sinuosa fusca ornatis, antice de-
flexa, in aream ventralem transeunte; scapo epigynes
brevi, clavaeformi (postice excavato). Pedes pallide
ochracei, unicolores, paris 1"' longissimi, 6-pla fere
cephalothoracis longitudine, 4" iis breviores, 2" inter-
medii. Mazillae oblongae, rectangulae, basi angustiore,
ut mandibulae pallidius brunneae; labium brevissimum,
fuscum, transversum.
Long. corporis 3'/, mill., cephalothoracis 1”, mill.,
abdominis 2 mill. |
Ad sinum de Castries (L. Schrenck); 1 9.
V. MICRYPHANTES Koch.
11. M. miniatus Gr.
9 Cephalothorax ex miniaceo pallide sanguineum;
scutum dorsuale paulo longius quam latum, margine la-
terali satis sinuato, parte capitali producta, dimidia
partis posterioris latitudine, lineolis rubris 5 a serie
oculorum posteriorum ortis per longitudinem decur-
rentibus, pariete frontali humillimo, altitudine diame-
trum oculorum mediorum anteriorum aequante. Oculi
minimi: anteriores lineam curvatam, posteriores rectam
efficientes, laterales sese tangentes; medii trapezium
componentes, anteriores eorum ceteris majores, vix
'/, diametrum, posteriores inter se 14, ab his 1 d.
distantes. Abdomen permagnum, ovale, alte fornica-
tum, 3pla cephalothoracis longitudine, animalis alco-
hole servati pallide roseum; textricibus ab extremi-
tate remotis. Pedes colore cephalothoracis, tarsis et
metatarsis pallide flavis, paris 1" longissimi, longitu-
dine corporis, 4" vix, 2" paulo breviores, 3" //, bre-
viores. Maxillae lanceolatae, in labium subtriangulum
aequilaterum inclinatae, ut mandibulae labiumque co-
lore pedum. :
Long. corp. (cum mandibulis) 27, mill., cephalo-
thoracis %, mill., abdominis (antice incumbentis) 2 mill.
Apud Nikolajevsk (L. Schrenck); 1 2.
12. M. dentisetis Gr.
& Cephalothorazx fuscius, ex brunneo ruber; scutum
dorsuale antrorsum sensim attenuatum, marginibus la-
teralibus vix sinuatis, pariete frontali alto, umbone
oculigero haud ita seposito. Oculi posteriores diametrum
1 distantes, lineam rectam, anteriores curvatam Com-
ponentes, medii eorum ut laterales sese tangentes,
anteriores lateralium a mediis diametrum 1 distantes.
Abdomen nigrum. Pedes colore scuti dorsualis, paris
1" corpore ", fere longiores, 2" iis paulo breviores,
35 longitudine fere corporis (4" ex parte tantum COn-
servati) Mandibulae altitudinem frontis paulo supe-
rantes ; labium brevissimum, transversum, rectangulum;
mazillae ut illa colore pedum, triangulae, apice ob-
tuso, marginibus interioribus subparallelis. Palpi us-
que ad genu pedum primorum pertinentes, clava ma-
xime composita, articulo extremo trianguli angusti
specie, subtus arcuati, apice setis pluribus fortibus
vel spinis bidentibus vel tricuspidibus armato.
Long. corp. 5 mill, cephalothoracis paene 2,5
mill. (Abdomen exarescendo corrugatum).
Apud Irkutsk (Maack); 1 d.
13. M. ferrum equinum Cr.
3 Cephalothoraz ut pedes et organa oris ex ochra-
ceo rutilans; scutum dorsuale ovatum, gibbere quas!
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
170
Em ——
ferrum equinum imitante pone oculos posteriores in-
eipiente, in medio scuto fere desinente ornatum. Oculi
medii trapezium componentes, anteriores eorum (ut
laterales) sese tangentes, posteriores obliqui, postice
fere 1'/, diametros inter se distantes, areae transverse
ovali leniter fornicatae insidentes; oc. anteriores lineam
lenius curvatam, posteriores magis curvatam efficien-
tes. Abdomen ex isabellino griseum (nune quidem
exarescendo maxime corrugatum). Pedes paris 1™ lon-
gissimi, 4pla cephalothoracis longitudine, 4" proximi,
3! brevissimi. Mazillae subpentagonae, oblongae, con-
vergentes; labium brevissimum, transverse rectangu-
lum.
Longitudo cephalothoracis 1'/ mill.
9 Similis, scuto dorsuali antice haud acuminato,
late rotundato, gibbere nullo, oculis mediorum poste-
rioribus areae nulli insidentibus, haud obliquis.
Longit. corporis 3 mill.
Ad flumen Wilui (Maack); 1 2, 1 9.
VI. AGELENA Walck.
AA. A. bistriata Gr.
9 Scutum dorsuale corneo rufescens, margine ra-
diisque 8 nigricantibus, vittis longitudinalibus nullis,
sternale colore dorsualis. Oculi aeque magni, ut in A.
labyrinthica collocati. Abdomen supra pallide griseo
brunneum, vittis latis longitudinalibus 2, latitudine
sua distantibus, antice confluentibus, intra eas ordi-
nibus striolarum punctorumque helvorum 2 ornatum.
Striolae paris 1™ longiores, per quadrantem abdomi-
nis primum decurrentes, paris 2" breves, obliquae,
posteriora versus diversae, paria punctorum 3 ut hae
ad marginem vittarum interiorem sita. Abdomen sub-
tus helvolum, striis longitudinalibus fuscis 2, latitu-
dine sua minus distantibus, lateribus pallide cinereis,
unicoloribus. Pedes pallide helvoli, genu, tibia, meta-
tarso fuscius exeuntibus, paris 4" longissimi, 1" pro-
ximi, 3" brevissimi, 3pla cephalothoracis longitudine.
Mandibulae, labium, maxillae cum A. /abyrinthica con-
gruentes.
Longitudo cephalothoracis 4 mill., abdominis 4%
mill., textrieum 1Y, mill —
Ad flumen Amur inter ostia fluminum Chungar et
Ussuri (L. Schrenck); 1 9.
VII. DRASSUS Walck.
15. Dr. (Pythonissa K.) adspersus Gr.
Scutum dorsuale antice angustatum, fornicatum, ex
ochraceo brunneum, pilis adjacentibus lurido -griseis,
sulcis radiantibus plus minus obsoletis, parte capitali
postice satis seposita. Oculorum series anterior paene
recta, posterior, paene alterum tantum latior, postice
paulo concava; anteriorum medii lateralibus minores,
inter se et ab his diametrum 1 distantes, posteriorum
medii obliqui, inter se diametrum 1, laterales ab his
ut a lateralibus anterioribus plus diametros 2 distan-
tes, 0. medii paene quadratum componentes. Scutum
sternale triangulum, marginibus lateralibus convexis,
paene aeque latum ac longum, ex ochraceo brunneum,
longe pilosum. Abdomen minus depressum, (punctis im-
pressis 4), nigrum, saepius subolivaceum, colore murino
punctatum, pilis brevioribus murinis adjacentibus, lon-
gioribus nigris, sparsis, crassioribus curvatis, subtus
lineis 2 longitudinalibus pallidis; epigyne ovali, brun-
nea, splendente, excavata, antice medio repleta. Pedes
colore cephalothoracis, unicolores, pilosi; p. paris 4"
longissimi, quadrupla fere longitudine ejus , paris I^
longitudine proximi, 3" brevissimi, paene 1, brevio-
res. Mandibulae magnitudine coxae pedum anterio-
rum, maxillae reniformes, oblique truncatae; palpi ar-
ticulo extremo nigricante, labium anguste triangulum.
Textrices supremae infimis multo magis prominentes,
dimidio paene tenuiores, 2-articulae.
Longitudo corporis 10 — 12 mill.
d 9 Ad flumen Amur inter Kidsi et Nikolajevsk,
interque ostia fluminum Gorin et Chungar (L.Schrenck),
ad montes Stanowojanos, ad flumen Wilui (Maack).
Specimina numerosa.
Pythonissae lugubri Koch collocatione oculorum for-
maque scuti dorsualis similis.
VIII. DRASSINA Gr.
Pedes longi, unguiculis 3 pectinatis armati. Oculi
8 collecti, seriebus transversis 2: anteriores parieti
frontali affixi, posteriores ad marginem anticum super-
ficiei dorsualis siti, medii eorum haud obliqui. Maæil-
lae semiovales, margine externo convexo, interno
recto; labium brevius, rotundato-quadratum. Scutum
| sternale triangulum, marginibus lateralibus curvatis.
Bulletin de l'Académie Impériale
172
16. Dr. oehracea Gr.
d Scutum dorsuale ut sternale ochraceum, parte ca-
pitali radiisque dorsi fuscius ferrugineis. Oculi paene
aeque magni, anteriores sese paene tangentes, posterio-
res diametrum 1 inter se distantes, seriem paulo la-
tiorem, postice leniter convexam componentes; oc.
medii fere quadrati instar collocati, posteriores (deorsum
visi) majores, oc. laterales sese tangentes, posteriores
a margine laterali haud minus quam inter se distan-
tes. Abdomen cephalothorace haud longius, pallide
flavum, pilis nieris longioribus, haud ita confertis ob-
situm. Pedes ochracei, pilosi, coxa, trochantere, fe-
more paulo fuscius ferrugineis, paris 3" brevissimi,
jam paene dupla corporis longitudine, p. 4" longis-
simi, illis '/, longiores, 1"' longitudine proximi. Man-
dibulae longitudine femoris palporum. Textrices supe-
riores prominulae, distincte biarticulae.
Longitudo corporis (mamillis textoriis omissis) 8
mill., pedum paris 4" 20 mill.
Apud Irkutsk (Maack); 1 d.
IX. CINIFLO Blackw. (AMAUROBIUS Koch).
17. €. Iunigera Gr.
2 Scutum dorsuale ochraceo-brunneum,'paulo ni-
gricans, postice minus dilatatum, lateribus vix sinua-
tis, sternale ex olivaceo ochraceum , nigro pilosum.
Ocul medii trapezii instar collocati, anteriores eorum
ut o. laterales sese paene tangentes, posteriores me-
diorum his paulo majores. Abdomen supra pallide lu-
tescens, vittis maculisque fusco griseis ornatum: vittae
2 laterales, antice convergentes, in dorso medio de-
sinentes, maculae transversae lunatae a medio inci-
pientes, series longitudinales 2 componentes, utrinque
5, subtus vitta latissima media grisea, punctis albis in-
termixtis reticulata. Pedes lutei, paris 1" et 4" aeque
longi, corpore paulo longiores, 3" brevissimi. Labium
rotundatum, basi constrictum; maxillae tetragonae,
oblongae, margine anteriore obliquo, in labium incli-
natae, ut labium luteae; mandibulae fusciores. Textri-
ces laterales aeque breves: superiores inferioribus dimi-
dio tenuiores.
Longitudo corporis fere 5%, mill.
Apud Nikolajevsk (L. Schrenck); 1 9 .
1
———
18. C. flavovittata Gr.
9 Cephalothorax castaneo-brunneus, splendens. Scu-
tum dorsuale truncato pyriforme, lateribus antice exea-
vatis, parte capitali lucidiore, lineis longitudinalibus
fuscioribus 4 obsoletis, sternale triangulum, margine
antico late truncato, lateralibus convexis. Oculi paene
aeque magni, medii fere quadratum componentes, la-
terales sese paene tangentes, callo minimo nigro insi-
dentes, oc. anteriores diametro minus, posteriores paulo
longius distantes, illi arcum antice, hi arcum postice
leniter convexum efficientes. Abdomen oblongo-ovale,
castaneo-brunneum , pilosum, supra vittis 2 longitudi-
nalibus flavis ornatum, latissimis, pone medium in-
terrupte confluentibus, subtws angustis 2, latius inter
se distantibus. Waxillae oblongae rectangulae, postice
oblique truncatae; labium plus ^ brevius, trapezoi-
deum, antice angustius, utraque brunnea; mandibulue
fusciores, perpendiculares, pilis brevibus nigris dense
obsitae. Pedes palpique (longius pilosi) ochraceo-fulvi,
p. paris 4" longissimi, plus tripla cephalothoracis lon-
gitudine, 1^ ^/ breviores, corpore vix longiores, 3"
brevissimi. Textrices breves, brunneae.
Longitudo corporis 5'/, mill.
Ad medium fluminis Amur decursum (Maack); 1 2 .
X. THOMISUS Walck.
19. Th. fuscus Gr.
2 Corpus brunneum, fusco variegatum quasi pulve-
rulentum. Scutum dorsuale subcordiforme, vittis fuscis
longitudinalibus 5, impari fusiformi inter oculos an-
teriores incipiente, ceteris postice sensim dilatatis,
in margine scuti postico deflexis, sternale fuscius lim-
batum, maculis pallidis minutis 4 , anterioribus 2 lu-
natis. Oculi laterales majores, callis sese tangentibus
inserti. Abdomen subglobosum, antice attenuatum trun-
catum, microscopio adhibito pilis brevissimis clavae-
formibus obsitum, lente simplici quasi granulosum,
fuscum, animalis alcohole immersi supra brunneum,
faseiis transversis 5 mediaque longitudinali, postre-
mam haud attingente, lineam pallidam continente, illis
puncta pallida includentibus, intervallis fusco adsper-
sis, subtus lineis vel seriebus punctorum pallidiorum
concentricis distinctum. Pedes brunnei, pilis clavae-
formibus obsiti, extremitatibus articulorum plus mi-
|
À
E
|
à
|
173 des Sciences de Saint- Pétersbourg.
174
E —
nus fuscioribus, membrana articulari candida, paris
1" et 2" longitudine fere corporis, ceteri '/ fere bre-
viores. Maxillae oblongae, marginibus lateralibus pa-
rallelis, antico obliquo; labium subtriangulum, angu-
stum, marginibus lateralibus curvatis, longius quam
latum. Textrices paene in medio ventre sitae.
Longitudo corporis fere 4,5 mill.
Ex Sibiria orientali; 12.
20. Th. coronatus Gr.
9 Corpus flavum, vittis brunneis ornatum. Scutum
dorsuale suborbiculatum, antice et postice late trunca-
tum, alutaceum, vittis brunneis latis 2 prope margi-
nem lateralem decurrentibus, postice vitta transversa
conjunctis, sternale alutaceum. Oculi albido cincti,
medi 4 quadratum paulo latum exhibentes, laterales
calis truncato conicis insidentes, posteriores eorum
dupla, anteriores tripla fere mediorum diametro. Ab-
domen late ovatum, postice acuminatum, flavum, supra
utrinque vitta posteriore brunnea, marginem lateralem
sequente, e maculis triangulis 3 constante et ad api-
cem striis transversis imparibus 3 notatum, subtus ad
latera arcubus concentricis 2 vel 3, et seriebus longi-
tudinalibus 2 punctorum brunneorum distinctum. Pe-
des ut organa oris pallide alutacei, pilis nonnullis lon-
gioribus instructi, anteriores paulo crassiores, dupla
fere corporis longitudine, p. paris 3" brevissimi, cor-
pore vix longiores. Labium angustum, subpentagonum;
maxillae haud ita longiores, antice latiores, rotunda-
tae, pone medium paulo coarctatae.
Longitudo corporis 3'/, mill.
Ad medium fluminis Amur decursum (Maack); 1 2 ,
21. Th. arciger Gr.
2 Scutum dorsuale suborbiculatum ut sternale, alu-
taceum, area oculari ex coeruleo albicante, postice in
triangulum producta. Oculi aeque parvi, laterales cal-
lis humilibus sese tangentibus inserti, medi? trapezium
postice latius componentes, posteriores inter se diame-
tros fere 4, a lateralibus fere 3 distantes. Abdomen
oblongo pentagonum, pone medium latissimum, nunc
quidem albidum, supra vitta postica arcuata, margines
posteriores sequente, extremitatibus anticis introrsum
exis, subtus unicolor. Pedes alutacei, anteriores multo
longiores, paene dupla corporis longitudine, p. paris
3 bre revissimi, longitudine corporis. Labium oblonge
hexagonum, mazillae paene dupla longitudine, pone
medium paulo coarctatae.
Longitudo corpori$ 5 mill.
d Simili modo pictus, minor, pedibus anterioribus
(ratione corporis habita) longioribus.
Longitudo corporis 3 mill.
Ad flumen Ussuri (L. Schrenck).
XI. LYCOSA Walck.
22. L. (Tarantula) albostriata Gr.
9 junior: Cephalothorax badius; scutum dorsuale ova-
tum, antice productum, truncatum, vittis latis fuscio-
ribus 2, pone oculos posteriores incipientibus media-
que lucidiore, antice latiore, pilis albis obsita. Oculi
majores trapezium componentes, 2-ni utrinque ma-
cula oblonga inclusi, aeque magni, anteriores a poste-
rioribus et inter se diametros 2/5, posteriores inter
se fere d. 4 distantes, serie oculorum minorum trans-
versa antico trapezii latere haud latiore. Abdomen ex
olivaceo badium, supra stria media longitudinali di-
stinetissima, dense albo pilosa, maculas 4 vel 5 nigras
dividente, macula anteriore angusta, oblonge-triangula,
ceteris transversis, vel paene vittis, aeque distantibus,
subtus unicolor, lateribus albo pilosis. Pedes pallide
ochracei, gieler paris 4^ quadrupla fere cepha-
race longitediss, ceteri breviores, inter se haud
ita differentes, 3" brevissimi. Mandibulae cephalotho-
racis, maxillae labiumque pedum colore.
Long. corp. 6,1 mill., cephalothoracis 3,1 mill.
Color adultorum fuscior, femora distinctius fusco
vittata, coxae et trochanteres fusci.
Ad flumen Wilui (Maack); 1 9. `
23. L. (Tarantula) sagittata Gr.
d 9 Cephalothorax colore castaneo; scutum dorsuale
oblonge ovatum, antice-productum, angustius trunca-
tum, fuscius, vitta longitudinali pallidiore antice lata,
oculos includente, medium versus sensim attenuata,
inde angusta. Series oculorum minorum transversa
latere trapezii a ceteris compositi anteriore paulo la-
tior, anteriores horum posterioribus haud majores. Ab-
domen animalis alcohole servati supra ochraceo brun-
neum, siccati fere olivaceum, macula anteriore angu-
lum imitante vittaque longitudinali ante medium inci-
piente, utrinque dentata, pallidioribus ornatum, subtus
unicolor, lateribus pallidius subtiliter guttatis. Pedes
175
Bulletin de l'Académie Impériale
176
Te T RM
rufo brunnei, femoribus fuscius vittatis, paris 4* ]on- |
gitudine 3/,pla cephalothoracis, ceteri breviores, haud
ita inter se differentes, 3“ brevissimi, illis '/, fere bre-
viores. Mandibulae, labium, maxillae colore scuti
dorsualis.
Longit. corp. 9 mill., cephalothoracis 4 mill.
Ad flumen Wilui (Maack); 1 4,2 2.
XII. ATTUS Walck.
24. A. quadrifasciatus Gr.
9 Cephalothoraz ex nigro fuscum, pilis albis intermix-
tis; scutum dorsuale postice nigrum, latius rotundatum,
area oculari viridi-splendente, pilis longioribus nigris
obsita. Abdomen supra fusco nigrum, fasciis transversis
pilorum alborum 4,1" initium abdominis tenente, 2
ante medium, 3* pone medium sita, cum illa et cum
An, extrema, arcu laterali conjuncta, areas 2 compo-
nente, area anteriore maculam albam minutam 1, po-
steriore maculas 2 (unam pone alteram positam) conti-
nente; abdomen subtus album, textricibus fuscis. Pedes
paris 2% brevissimi, 4" et 3" paulo longiores quam 1”,
longitudinem corporis paulo superantes: coxae et
trochanteres albi, femora subtus alba, genua, tibiae,
metatarsi fusca, supra striis longitudinalibus pallidio-
albidi.
Longitudo corporis 3 mill., latitudo scuti dorsua-
lis 1,5 mill.
Ad flumen Wilui (Maack); 1 2.
25. A. lineolatus Gr.
d Atto terebrato similis, corpore nigro, pileolis aura-
tis et argenteis variegato. Scutwm dorsuale nigrum,
striola postica longitudinali alba, area oculari pileolis
auratis obtecta, splendore coerulescente. Abdomen ni-
grum, supra ante medium pileolis auratis dense obsi-
tum, pone medium stris pileolorum argenteorum
transversis linearibus 5, latitudine decrescentibus, an-
teriore crassiore, anteriora versus paulo excavata, ce-
teris inversis, subtws ut scutum sternale pilis albis
dense obsitum. Pedes nigricantes, coxa, trochantere,
initio femoris subtus albo pilosis, tarsis corneo russu-
lis, paris 4" longissimi, corpore */, longiores, paris 1”
illis paulo breviores, (2" haud conservati).
Longitudo corporis 4 mil. `
Ad flumen Wilui (Maack); 1 d.
26. A. fusconotatus Gr.
d Scutum dorsuale postice paulo dilatatum, rotun-
datum, nigricans, area oculari nigra, margine frontali
stria transversa anteriore pilorum alborum, posteriore
nigrorum ornata. Oculi paris 3" ante medium areae
positi, paris postremi lateralibus anteriorum paulo ma-
gis distantes. Abdomen subovale, cephalothorace vix
longius, ex brunneo ochraceum, swpra fusco macula-
tum, seriebus longitudinalibus macularum 3, maculis
| mediis rotundatis 5, cum lateralibus alternantibus, la-
teralibus utrinque 4 sigmoideis, antice attenuatis, obli-
quis, subtus linea media fusciore notatum. Pedes fusco
ochracei, pallidius annulati, paris 1™' corpore ceteris-
que longiores, femoribus incrassatis, 4^ paulo brevio-
res, 2% et 3" aeque longi, longitudine fere corporis.
Mandibulae, maxillae, labium nigro brunnea.
Longitudo corporis 5,3 mill., scuti dorsualis ut ab-
dominis (ei incumbentis) 3 mill.
Ad medium fluminis Amur decursum (Maack); 1 4 ;
27. A. vulpes Gr.
2 Scutum dorsuale nigrum, pilis griseis, inter ocu-
los medios et laterales vulpino-rufis obsitum, sternale
ribus 2 ornata, tarsi ex brunneo albidi. Mandibulae TE", griseo longe pilosum. Abdomen ovale, supra
brunneae, maxillae labiumque albida, fusco cincta, palpi- : e : Be
2 ; oma | margine antico ravo-ochraceo, lateribus striis obliquis
| pallide ochraceis utrinque 5 ornatis, a dorso ad mar-
vulpino-rufum, pilis nigris longioribus intermixtis,
ginem descendentibus, subtus griseo- pilosum. Pedes
ochracei, parte inferiore femoris, genu et tibiae paulo
nigricante, paris 4" longissimi, corpore longiores, 3"
et 1" iis paulo breviores, 2° longitudinem corporis
adaequantes. Mandibulae, maxillae, labium fusco-brun-
nea, palpi pilis longis griseis muniti.
Longitudo corporis 6,25 mill.
Apud Irkutsk (Maack); 1 9.
28. A. ignifrons Gr.
9 Corpus nigrum. Scutum dorsuale oblongum,
postice attenuatum, margine antico supra oculos albo-
piloso, pariete frontali infra oculos cinnabarino, area
oculari transversa, oculis postremis longe ante Me
dium scuti dorsualis sitis. Abdomen ovatum, illo lon-
gius, supra stria media longitudinali striisque obliquis
utrinque 3 albis, posteriora versus descendentibus,
aeque inter se distantibus, mediam minime tangenti-
bus, stria media a medio demum incipiente, articulata,
TORNEO ERO REM EH "7
177 des Sciences de Saint- Petersbourg.
178
nie
subtus fuscum, seriebus strivlarum punctorumve albo-
rum longitudinalibus distinetum, 2 mediis, lateralibus
utrinque fere 5. Pedes nigri, articulis ad extremita-
tem lineari-albo annulatis, tarsis et metatarsis pallide
ochraceis, paris 4" et 3" longissimi, corpore vix lon-
giores, 2° brevissimi, eo paene / breviores. Mandi-
bulae breves, maxillae ovales, labium nigrum, palporum
articuli extremi pallide ochracei.
Longitudo corporis 6,5 ad 8,3 mill.
Ex Sibiria orientali, specimen majus ad fl. Wilui re-
pertum (Maack); 22.
29. A. melanotarsus Gr.
d Scutum dorsuale oblonge quadrangulum, postice
paulo dilatatum, lateribus curvatis, ut sternale, nigrum,
pilis albis, areae ocularis chalybeiis singulisque ni-
gris longioribus munitum. Medii oculorum anteriorum
maximi, in pariete frontali paulo humilius affixi, deor-
sum spectanti haud conspicui. Abdomen haud longius
quam latum, late ovatum, cephalothorace brevius, su-
pra nigrum, pilis albis obsitum, subtus pallide testa-
ceum, pilis albis quasi tomentosis. Pedes corneo-brun-
nescentes, fasciis annulisve fuscioribus nullis, subtus
pilis albis densius obsiti, coxis et trochanteribus su-
pra nigris, tarso paris gä tarsoque et metatarso paris
1™ nigris; pedes paris 4" longissimi, 3" paulo brevio-
res, 1" et 2% brevissimi, longitudinem corporis paulo
excedentes. Clava palporum nigra.
Longitudo corporis 67, mill., abdominis (antice in-
cumbentis) paene 3 mill.
Ex Sibiria orientali; 1 g.
30. A. striatipes Gr.
d Cephalothorax fuscus, dense albo pilosus; scu-
tum dorsuale postice paulo attenuatum, rotundatum,
maculis 2 (utrinque 1) subquadratis brunneis pone ocu-
los posteriores sitis, vitta angusta alba separatis. Oculi
postremi lateralibus anteriorum paulo minus distantes.
Abdomen ovatum, cephalothoracis longitudine, nigri-
cans, dense albo pilosum, supra vittis transversis ob-
liquis ex pilis nigris et ochraceis constantibus,
posteriora versus descendentibus, maculaque media
postica similis coloris notatum. Pedes corneo-brun-
nei, paris 1" longissimi, stria femoris lata nigra di-
stincti, longitudinem corporis paulo excedentes, 4" eam
aequantes, p. 2% brevissimi, abdomine paulo longiores.
Organa oris Ween albo pilosa.
Tome IV
Longitudo corporis 7 mill., abdominis 3,5 mill.
Apud Nikolajevsk (L. Schrenck); 1 4 .
Animalis in alcohol immersi abdomen nigricans,
ochraceo punctatum, ad angulos anticos macula ochra-
cea obliqua notatum, vitta media longitudinali ejus-
dem coloris, ramis brevibus obliquis pinnata.
31. A. fuscostriatus Gr.
$ Scutum dorsuale corneo-ochraceum, antice et
postice aeque latum, margine laterali vittaque media
antice bifurca fuscis, hac in aream ocularem nigram
transeunte. Abdomen ovale, longe pedunculatum, illo
alterum tantum longius et latius, pallide griseum,
striis dorsi longitudinalibus 3 zonaque marginali fu-
scis, hac cum stria media antice et postice confluente,
subtus striis longitudinalibus 2 obsoletis annuloque
textrices ambeunte fuscis. Pedes graciles, ex brunne-
scente albidi, anteriores annulis angustis nigris 4, po-
steriores 5 ornati, illis longiores, corpore fere '/, bre-
viores. Palpi haud annulati, mandibulae breves;, ut
maxillae labiumque Brentgter
Longitudo corporis 3 mill.
Ad flumen Amur supra ostium Ussuri (Schlippen-
bach); 197 ^
| 32. A. arenicolor Gr.
9 Sculum dorsuale ex ochraceo arenicolor, angulis
ostieis rotundatis, late nigricantibus, area oculari ni-
gra, stria longitudinali flava bipartita, sternale areni-
color, margine nigricante, paribus macularum nigri-
cantium obsoletarum 3. Abdomen cephalothorace paulo
longius, ovale, isabellinum, supra stria longitudinali
anteriore utrinque acuminata et breviore postrema
vittisque lateralibus 2 paulo sinuosis, per totam lon-
gitudinem patentibus nigris, punctato clathratis, po-
stice ramos 2 extrorsum emittentibus, subtus stria me-
dia longitudinali ornatum vel unicolor. Organa oris
pedesque isabellina, paris 4" ceteris et corpore longio-
res, 3 paene longitudine corporis, 1" paulo brevio-
res, puncto femoris tibiaeque nigro distincti, 24 bre-
vissimi.
Longitudo corporis 5,3 sul.
d Similis, pedibus paris 1" stria femoris nigra
latiore et puncto genu tibiaeque nigro ornatis, area
oculari vix nigricante, abdomine breviore.
Longitudo corporis 3 mill.
ix 12
179
Bulletin de l'Académie Imperiale
180
Ad flumen Amur (Ditmar), inter ostia fluminum
Ussuri et Chungar (L. Schrenck); 14,29.
33. A. castriesianus Gr.
2 Corpus, pedes, organa oris, textrices ex ochraceo
isabellina.” Scutum dorsuale postice leniter attenuatum,
vittis latis nigricantibus 2 ad marginem decurrenti-
bus quasi ex maculis rotundatis compositis, antice sese
fere tangentibus, oculos continentibus, postice angu-
stioribus, sternale unicolor. Oculi posteriores circulis
nigris circumdati. Abdomen cephalothorace paulo lon-
gius, haud latius, anguste ovatum, lateribus nigro strio-
latis, tractibus striolarum obliquis utrinque 5, supra
stria anteriore, postice acuminata, usque ad medium
patente, in seriem macularum continuata, maculis ni-
gris transversis 5, subtus linea media hinc illinc flexa,
ante medium incipiente, punctisque aliquot lateralibus
distinctum. Pedes unicolores, paris A7 longissimi, cor-
pore breviores, 3" iis haud ita breviores, 1™ et 2% bre-
viores et crassiores.
Longitudo corporis 3,5 mill.
Ad sinum de Castries (L. Schrenck); 12.
34. A. flavo-ater Gr.
d Corpus atrum, nitore violaceo, scutum dorsuale
rectangulum, ER posticis rotundatis area oculari
polita splendidissima. Palpi, tarsi pedum anteriorum,
pedes posteriores toti (trochantere coxaque exceptis)
flavi, pedes paris A" longissimi, corpore dimidio lon-
giores, 2" brevissimi, longitudine ejus, p. 1" paulo
longiores, scopulis pilori densis, margini genu, ti-
biae et metatarsi anteriori affixis See paris 3" illis
longiores. Mandibulae brunneae, maxillae paene orbi-
culares labiumque nigra, albo limbata. Abdomen sub-
cylindratum , scuto dorsuali paulo ng
Longitudo corporis 4 mill.
Apud Nikolajevsk (L. Schrenck); 14.
35. A. dimidiatus Gr.
Corpus, maxime abdomen, elongatum. Scutum
dorsuale ochraceo-corneum, stria longitudinali inter
oculos postremos incipiente vittaque marginali nigris,
sternale flavo albidum. Abdomen illo angustius, dimi-
dio longius, cinereum, supra nigro adspersum, linea
longitudinali nigra omnino dimidiatum, vittis margi-
nalibus 2 flavis, nigro punctatis, bes linea fusca a
medio inciplente ornatum. Pedes ut organa oris pal-
pique flavi, paris 1™ ceteris crassiores, pari An vix
longiores, corpore breviores, supra punctis nigris 3
inter Bini et unguiculos mess distincti, p. 3" bre-
vissimi. Mandibulae perbreves, palpi ut pedes paris 1"
punctis nigris 3 muniti.
Longitudo corporis 4,3 mill., abdominis fere 3 mill.
Ad flumen Amur supra ostium Ussuri (Schlippen-
bach); 12.
36. A. nobilis Gr.
& Corpus, maxime abdomen, elongatum, nigrum,
aureo-viridi pilosum, supra paribus macularum albarum
paene aeque longe distantibus, 2 vel 3 scuti dorsualis, 4
abdominis ornatum. Maculae parium priorum 2 ova-
les, obliquae, ante et post oculos postremos positae, pa-
ris 3* minores, interdum evanidae; maculae abdomi-
nis vittaeformes, nigro limbatae, a margine laterali
paene usque ad lineam mediam adscendentes. Abdo-
men cephalothorace angustius, alterum tantum lon-
gius, postice sensim attenuatum, subtus striis albis
longitudinalibus 2 munitum. Pedum coxae, trochan-
teres, femora nigra, ceteri articuli corneo ochracei,
paris 1" ex rufo brunnei. Pedes paris 1"' corporis
longitudinem paulo excedentes, ceteris multo longio-
res, erassiores, p. 2% et 3" aeque longi, pari 4^ paulo
breviores. Mandibulae haud productae, dimidia fere
palporum longitudine, fuscae. Palpi fusci, femur pe-
dum paris 1" haud excedentes; maxillae labiumque ob-
longa, subrectangula, nigra, flavo marginata.
Longitudo corporis 9 mill., abdominis 6 mill.
Ad flumen Ussuri (L. Schrenck); 2 4 .
Zoologische Nachrichten vom Ussuri und
von der. Südküste der Mandshurei, nach `
n Mittheilun-
gen des Hrn. Maximo wicz zusammen-
gestellt von Dr. Leop. v. Schrenek. (Lu
le 7 juin 1861.) |
Gegen Ende des vorigen Jahres ward es mir ver-
gönnt, einige naturhistorische und in 's Besondere auch
zoologische Nachrichten, die der Reisende des Kaiserl.
botanischen Gartens, Hr. Maximo wicz, im südlichen.
Amur-Lande und speciell am unteren und mittleren
Laufe des Ussuri ermittelt hatte, mit dessen eignen
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
Worten der Öffentlichkeit zu übergeben’). Leider je-
doch hatte unser Museum damals die von Hrn. Maxi-
mowicz gesammelten und demselben zugedachten
zoologischen Gegenstände noch nicht zugeschickt erhal-
ten, so dass manche von den Thierarten, auf die sich
jene Nachrichten bezogen, vor der Hand noch nicht
oder nur vermuthungsweise mit den systematischen
Namen bezeichnet werden konnten. Da uns nun mitt-
lerweile diese Sammlungen zugekommen sind, so halte
ich mich für verpflichtet, hier einige Ergünzungen
zu dem früher Mitgetheilten nachzutragen, zugleich
aber auch einigen ferneren, in späteren Briefen des
Hrn. Maximowicz au mich zerstreut enthaltenen
zoologischen Nachrichten Raum zu geben. Zwar sind
dieser letzteren nicht viele, allein da sie sich zum
Theil auf dieselben, zum Theil auf die unmittelbar
angränzenden und in zoologischer Hinsicht noch vól-
lig unbekannten Gegenden, ich meine auf den oberen
Lauf des Ussuri, den oberen Ssungari und die Küsten-
strecke der Mandshurei gleich nördlich von Korea
beziehen, so dürfte eine jede dieser Nachrichten in
zoologisch-geographischer Hinsicht von Interesse sein.
Auch glaube ich durch Mittheilungen solcher Art,
so kurz sie auch sein mögen, etwaigen späteren, um-
fassenderen Arbeiten über die Fauna des Amur-Lan-
des durch Bereicherung des zu benutzenden Materials
in die Hand zu arbeiten.
Halten wir uns an die in der Abhandlung über die
Säugethiere des Amur-Landes von mir beobachtete
Reihenfolge, so ist zunächst zu erwähnen, dass die
vom Igel uns zugeschickten Belegstücke, aus meh-
reren Fellen und einem Skelet bestehend, den fer-
. neren Beweis liefern, dass der am Amur und Ussuri
verbreitete Igel in der That nichts weiter als Erina-
ceus europaeus in einer etwas dunkleren Varietät ist,
wie ich Solches bereits auf Grundlage eines vom süd-
lichen Amur von mir erhaltenen Exemplares ausge- |.
Sprochen habe’). Die Verbreitung dieser bisher für
ausschliesslich europäisch und südwestasiatisch ge-
haltenen Form im äussersten Osten Asiens unterliegt
also keinem Zweifel.
Umgekehrt müssen wir eine von Hrn. Maximo-
Wicz am Ussuri ses Thierart, die se aus
rl
Ad Bull. de l'Acad, Imp. Ro met ds tea detente. T. Il,
er Reisen und Forschungen im Amur-Lande. Bd. I, p. 100.
zoologisch-geographischen Gründen leicht für euro-
päisch halten liesse, nach dem uns zugegangenen
Exemplare für fremdländisch erklären. Wir meinen
den am Ussuri recht häufig vorkommenden Maulwurf’).
Je näher es liegen dürfte, auch im Amur-Lande die
nach Pallas‘) durch ganz Sibirien bis an die Lena
verbreitete und in Ostsibirien noch durch besondere
Grösse ausgezeichnete, so wie andrerseits auch in In-
dien nachgewiesene’) Talpa europaea L. zu erwarten,
um so überraschender ist es, am Ussuri die durch
scharfe specifische Charaktere und namentlich durch
eine geringere Anzahl von Schneidezühnen im Unter-
kiefer (6 statt 8) unterschiedene, bisher nur aus Ja-
pan bekannte Talpa Wogura Temm.*) zu finden. Das
betreffende Exemplar, den Schädel nebst einem Theil
vom Fell und Skelet aufweisend, wurde bei Tscho-
borko am mittleren Ussuri am 4. (16.) März erhal-
ten; das Fell ist etwas dunkler als bei den in unserem
Museum vorhandenen japanischen Exemplaren, oben
schwärzlich-graubraun, unten heller, gelblich -grau-
braun. Aus dem Vorkommen der Talpa Wogura am
Ussuri lässt sich mit Gewissheit schliessen, dass
dieselbe Art auch in Korea und China verbreitet
sei, von wo sie in das südliche Amur-Land vor-
dringt. Hier lernen wir also einerseits wiederum eine
für die Fauna des Amur- Landes der sibirischen ge-
genüber sehr charakteristische, in dieselbe Kategorie
mit Mustela flavigula, Canis procyonoides, Felis minuta
und Antilope crispa zu stellende, südostasiatische Form,
so wie andererseits ein neues die Fauna des japani-
schen Insellandes mit derjenigen des Continentes ver-
bindendes Glied kennen.
Von den Eichhórnchen-Arten Sibiriens und des
Amur-Landes traf Hr. Maximowicz Sciurus vulgaris
und Tamias striatus auch an der Südküste der Man-
dshurei wieder. Von ersterem beobachtete und erlegte
er im Hafen Deans-Dundas (Eugenie-Archipel) am 31.
August (12. Sept.) ein paar Exemplare, die im vollen,
schwarzen Sommerkleide standen und dem beim Ma-
riinskischen Posten im November 1856 erlegten und
= Maximowicz, Nachrichten vom Vil mi Le
Se Zoogr. Rosso-Asiat. I, p. 197.
- i Wagner, Die Sàugethiere von Schreber. Suppibd. IL,
p.1
E Siebold, Fauna Japon. Mamm alia, elabor. Temminck et Schle-
gel. p. 19. Tab. IV, fig. 1—5. (Auf der Tafel: T. —
Bulletin de l'Académie Impériale
184
ausführlicher von mir beschriebenen Exemplare”) ganz
gleich waren. Tamias striatus war auch in der Bai
Vietoria, in etwa 43° n. Br., häufig, wie wir denn
dieses Thierchen in ganz unveränderter Färbung auch
aus Japan kennen’).
Sehr interessant sind die Aufklärungen, die uns die
zugeschickten zoologischen Gegenstände über die am
Ussuri vorkommenden Hasen-Arten geben. Aus ihnen
ersehen wir nämlich, dass der von Hrn. Maximowicz
in seinem Briefe ausführlicher besprochene®), kleinere
und dunkelfarbigere Hase, der borto gormacho der
Golde, in dem man leicht den Lepus brachyurus T emm.
vermuthen konnte, dieselbe Art ist, welche Hr. Radde
im Bureja-Gebirge entdeckt und als neue Art unter
dem Namen L. mandshuricus unlängst bekannt gemacht
hat'°). Ausserdem aber begegnen uns am Ussuri noch 2
Hasen: einmal der in ganz Sibirien gewóhnliche, auch
am Ussuri noch ganz typisch sich verhaltende, im
Winter bis auf den Ohrenrand ganz weisse L. varia-
bilis Pall., und dann der L. canescens Nilss. Ersterer
soll jedoch am mittleren Ussuri viel seltner als L.
mandshuricus sein und dürfte dort jedenfalls nahe der
Äquatorialgränze seiner Verbreitung stehen, die ver-
muthlich mit der Südküste der Maädshurei, in etwa
43? n. Br. erreicht wird und somit im Vergleich mit
Europa, wo sie in eontinuirlichem Verlaufe nicht unter
den 50ten Breitengrad hinabsinkt, eine ausnehmend
tiefe Senkung nach Süden erfährt. L. canescens stimmt in
einem am 3. (15.) März an der Muren-Mündung (Sta-
niza Ssadownikowa) geschossenen Exemplare vollstän-
dig mit dem in unserem Museum aus Livland vorhande-
nen Individuum, das Hrn. v. Middendorff zu einer
führlicheren Besprechung der russi Hasen-Ar-
ten veranlasste"), so wie auch mit den von Nilsson")
und anderen schwedischen Naturforschern") entwor-
fenen Beschreibungen und Abbildungen überein. Bis-
*
7) Reisen und Forsch. I, p. 121. — °
8) Reisen und Forsch. I, p.125. —
9) le.p.560. - exa )
10) Bull. de l'Acad. Imp. des sciences de St.-Pétersb. T. IV, p. 52.
11) Über die als Bastarde angesprochenen Mittelformen zwischen
Lep.europaeus P all. und L. variabilis P 411. s. Bull. de la Classe phys.-
math. de l'Acad. des sciences de St.-Pétersb. T. IX, No. 14—
. Desselben Skand.
uppl. ia del. Däggdjuren. Lund 1847. p. 433. e Sa
13) Ekström, Har-jagt. s. Tidskr. für Jägare och Naturforsk. 3dje
Ärgäng. p. 980 nebst Tafel. "i
Fauna. Andra
her ist er uns aber nur aus den baltischen Küstenländern
Europas (so wie als L. hibernicus Thomps. aus Irland)
bekannt gewesen, so dass sein Vorkommen im äusser-
sten Osten Asiens eine hóchst interessante thiergeogra-
phische Thatsache abgiebt. Und genau wie in den balti-
schen Ländern treffen wir ihn auch am Ussuri an der
Südgränze des L. variabilis, wo diese in ihrer südlichen
Senkung ein Küstenklima erreicht, wührend er im ge-
sammten zwischenliegenden, mit continentalem Klima
versehenen Russland und Sibirien entschieden zu feh-
len scheint. Es dürfte daher diese Thatsache in ho-
hem Grade zur Bestätigung der von Middendorff
geäusserten Ansicht dienen, nach welcher L. canescens
nur als eine südliche, durch litorales Klima bedingte
Varietät von L. variabilis zu betrachten wäre, die sich
zu diesem wie L. europaeus Pall. (timidus autor.) zu
L. medius Nilss. (hybridus Pall.) verhält. Bemer-
kenswerth ist aber dabei und für die klimatischen
Verhältnisse des Amur-Landes sehr bezeichnend, dass
L. canescens im litoralen Osten Asiens, im Einklange
mit der erwähnten starken Senkung der Südgränze
des L. variabilis, erst in denjenigen Breiten auftritt,
die in Europa schon südwärts von seiner Äquatorial-
gränze zu liegen kommen. Denn während er in Schwe-
den, nach Nilsson, ausnahmsweise bis nach Norr-
land und Jemtland, also beinahe bis zum Polarkreise
hinaufgeht, südwärts aber in der Umgegend von Stock-
holm, im 59ten Breitengrade, so häufig ist, dass auf
5 — 6 Individuen von L.» variabilis je ein L. canescens
gezühlt wird, ferner im gesammten Góthaland den L.
variabilis an Zahl übertrifft, ja in Schonen und auf
der Insel Hven im Sunde im Sommer sogar die ein-
zige Hasenart ist, und auf Seeland endlich, in 55°
n. Br., schon seine Äquatorialgränze erreicht, tritt
er im Amur-Lande, von Norden gegangen, wie es
scheint, erst mit dem Ussuri, frühestens also mit dem
49sten Breitengrade auf und wird in der Gegend der
Muren-Mündung, in 46 °n. Br., noch vom L. variabilis `
an Zahl übertroffen. So tritt hier also die parallele
Erscheinung in der Verbreitung der Hasen um mehr
als 10 Breitengrade südlicher als in Europa em. `
Ferner erhalten wir durch Hrn. Maximowiezemig®
nähere, das Frühere zum Theil bestätigende und zum
Theil berichtigende Nachrichten über die Antilope crispa
Temm.,auf deren Vorkommen im Amur-Lande ich nur
nach ein paar von den Eingeborenen, nebst manchen
185
des Sciences de Saint- Petersbourg.
186
o PNE
Aussagen, erhaltenen Hörnern schliessen konnte "^.
Dass diese Antilope ausser dem unmittelbaren Küsten-
gebirge auch die westlich vom Ussuri und vom Kengka-
See gelegenen, den oberen Ssungari und dessen Zu-
flüsse begleitenden Gebirge, bei Girin, Ninguta u. s. w.
bewohne, ist schon im mehrfach erwähnten Briefe
des Hrn. Maximowicz vom Ussuri bemerkt worden.
Das Thier selbst oder auch nur irgend welche Fell-
oder Knochenbruchstücke von demselben bekam der
Reisende, ungeachtet seines vielfachen Verkehres mit
den Eingeborenen, am Ussuri nicht zu Gesichte. Da-
gegen schickte er uns schon im Jahre 1859 einen
mit den Hörnern versehenen Schädel dieser Antilope
zu, der von einem im Bureja-Gebirge, in der Nähe
der Mündung des Dshawyn-Flusses in den Amur er-
beuteten Individuum herrührte. Dieses war im Mai
jenes Jahres von den Kosaken des Orts am Fusse eines
Felsens, von dessen Höhe es gestürzt war, todt und
mit zerschmetterter Hüfte, jedoch noch warm ange-
troffen worden. Auch den Balg dieses Thieres bekam
Hr. Maximowicz zu Gesichte, allein ohne ihn acqui-
riren zu können. Das erwähnte Schädelstück nun so-
wie ein mittlerweile durch Hrn. Radde aus demsel-
ben Gebirge mitgebrachtes vollständiges Fellexemplar
bestätigen unsre Ansicht, dass es die japanische An-
tilope erispa sei, vollkommen. Genaueres über das Ver-
halten derselben im Amur-Lande steht von Hrn. Radde
zu erwarten, hier sei uns nur die Bemerkung erlaubt,
dass den erwähnten Nachrichten und Belegstücken
zufolge Antil. crispa nicht, wie wir anfangs glaubten,
auf das unmittelbare Küstengebirge des Amur-Landes
beschränkt bleibt, sondern auch die westlicheren Theile
desselben bewohnt, immerhin aber im Vergleiche mit
anderen Arten nur eine litorale Form des östlichen
Asiens zu sein scheint.
Ausführlicher muss ich mich endlich über eine für
die Säugethierfauna des Amur-Landes jedenfalls neue,
von Hrn. Maximowicz in der südlichen Mandshurei
ermittelte, im nördlichen Amur-Lande dagegen von
uns nicht angetroffene und sicherlich wohl auch nicht
vorkommende Thierart auslassen. Es ist dies eine
dem Dammhirsch genäherte, stark weisslich gefleckte
rschart , die sich sehr wahrscheinlich als Cervus
Axis Erxl erweisen dürfte. Die Nachricht, die uns
14) Reisen und Forsch. I, p. 158.
der Reisende über dieses Thier giebt, ist folgende.
«Dieser (Damm-) Hirsch» schreibt er «ist um die
Bai Victoria und am Seifun-Fluss ein recht häu-
figes Thier; in den Häfen Bruce und May brachten
die Chinesen viele Felle desselben zum Verkauf. Es
ist ein zimmtbraunes Fell mit häufigen hellen, gelb-
lichen Flecken. In einzelnen, sehr seltnen Individuen
verirrt er sich, wie ich am Ussuri vielfach hórte, bis
an den Südrand des Kengka-See's, erreicht aber den
Ussuri nirgends. Dagegen scheint er sich óstlich von
der Victoria-Bai am Litorale noch eine Strecke weit,
vielleicht sogar bis zur Bai Olga zu verbreiten; we-
nigstens brachten Chinesen an letzterem Orte Felle
desselben zum Verkaufe, die sie, ich will es nicht
läugnen, vielleicht auch südlicher haben erhalten kön-
nen. Dass das Südufer des Kengka-See's seine Nord-
grünze ist, steht für mich so fest, als Erkundigungen bei
Eingeborenen feststellen können. Bei Girin am Ssungari
soll er ein sehr häufiges Thier sein. Die Chinesen,
die ihn chod-lu nennen, schätzen sein Geweih als Arz-
neimittel weit hóher als dasjenige des Edelhirsches
( Cerv. Elaphus ), den sie mit dem Namen ma-lu (Pferde-
Hirsch) bezeichnen. Der Preis eines alten, vielsprossi-
gen Geweihes des choa-lu soll bis auf den Werth von
200 Rbl. in Silbergewicht steigen können(?), während
Fleisch und Fell sehr billig sind. Die Chinesen haben
das Vorurtheil, dass das choa-lu-Geweih für Männer,
dasjenige des ma-lu hingegen mehr für Weiber ein Con-
fortativ sei. Der goldische Name für diesen Hirsch ist
ssung-bozza; ihm wird Cerv. Elaphus als na-bozza ent-
gegengesetzt. Ich bemerke, dass ssung das chinesi-
sche Wort für Kiefer und hier wahrscheinlich in der-
selben Bedeutung gebraucht ist, da die Golde am
mittleren und unteren Ussuri bereits viel Chinesisch
in ihre Sprache aufgenommen zu haben scheinen.
Nach den Golde kommt die ssung-bozza in sehr ver-
wachsenen Wäldern vor. Der hohen Preise des Ge-
weihes wegen, welche für ein ganz junges, fingerhohes,
mit der ersten Spur einer Sprosse versehenes schon
40 Jan (etwa 80 Rub.), für ein fusshohes mit 4—5
Sprossen gegen 300 Jan betragen sollen, machen
sich zuweilen Ssungari-Golde in kleinen Partieen zu
Pferde nach dem Seifun, auf die Jagd dieses Hirsches
auf und bleiben bis 2 Jahre von Hause weg. Die
Höhe der ssung-bozza beträgt etwa 1'/, Arschin (ge-
gen 3), die Länge 2 Arschin (4/7); das Haar ist im
197
Bulletin de l'Académie Impériale
Winter gelblich, im Sommer róthlieh mit zahlreichen
Flecken, in der Art wie sie das Hirschkalb der na-
bozza auch haben soll».
Da nun der europäische Dammhirsch ( €. Dama L.)
bekanntlich keine so óstliche Verbreitung hat"), so
bleibt uns wohl nichts Anderes übrig, als in der ssung-
bozza der Golde oder dem choa-lu der Chinesen, nach
dem stark gefleckten Felle, den in Ostindien, Bengalen
und, nach Ham. Smith, besonders in den waldigen
Districten von Dacca und Rohilla einheimischen und
wahrscheinlich auch durch China verbreiteten") C. Axis
Erxl. zu vermuthen. Zwar scheinen zwei in den Wor-
ten unsres Reisenden erwähnte Umstände auf den er-
sten Blick dagegen zu sprechen: es sind dies der im
Winter stattfindende Farbenwechsel, der bei C. Axis bis-
her nicht beobachtet worden ist, und die auf einen re-
gelmässigen Sechsender nicht wohl anwendbare Angabe
über die Endenzahl der Geweihe; allein bei genauerer
Betrachtung glauben wir beide Differenzen hinlänglich
erklären zu können. Aus physiologischen Gründen
und nach vielen Analogieen im Thierreiche dürfte es
uns nämlich nicht im Geringsten Wunder nehmen, wenn
C. Axis, der im gleichmässigen Klima tropischer und sub-
tropischer Gegenden das ganze Jahr über dieselbe Farbe
des Felles behált, in nórdlicheren Breiten, an der Po-
largränze seiner Verbreitung, wo er auf eine starke
klimatische Differenz der Jahreszeiten stósst, gleich
vielen Thieren dieser Breiten im Winter ein helleres
Fell als im Sommer bekäme. Zudem scheint aus
der erwähnten Angabe von Maximowicz hervor-
zugehen, dass dieser winterliche Farbenwechsel bei
15) Die mehrfach wiederholte Angabe, dass der europäische
Dammhirsch bis nach China verbreitet sei (s. Pennant, Synops. of
Quadr. Chester 1771. p. 48; Zimmermann, Geogr. Gesch. des
Menschen und der allgem. verbr. vierfüss. Säugethiere. Leipz. 1778.
II, p. 24; Schreber, Die Säugeth. Erlang. 1836. V, p. 1084 u. a. m.),
dürfte nach Ham. Smith (s. Griffith, Anim. Kingd. Lond. 1827.
IV, p- 86) durch Verwechselung mit dem in Indien, China und Per-
sien vorkommenden Cerv. Avis veranl in.
16) Den noch immer problematischen ungefleckten chinesichen
Dammhirsch (Daim chinois), dessen Buffon (Hist. nat. génér. et
partic. Nouv. édit. Amsterd. 1778. Suppl. T. IV, p. 56) zuerst er-
wähnt, war er selbst geneigt für eine ungefleckte Varietät von C.
Axis zu halten. d !
17) S. die Abbild. bei Buffon 1. c. T. XI. Tab. XXXVIII und
XXXIX; Schreber, l. c. Tab. CCL; Geoffr. St. Hilaire et Fr.
Cuvier, Hist. nat. des Mammif. Bélon hat zwar zuerst den Pli-
nius'schen Namen Axis auf diese Hirschart bezogen und Buffon
(l.c. T. XI, p. 170) ihn wiederholt, allein bei Erxleben (Syst. regni
mammal. Lips. 1777. p. 312) findet man ihn zuerst in binàrer Nomen-
clatur gebraucht.
C. Axis doch nur auf den Grundfarbenton, nicht wie
beim Dammhirsch zugleich auch auf die Zeichnung
des Felles sich beziehe, die vielmehr bei €. Axis auch
am Winterfell eine weisslich gefleckte bleibe. Eben so
wenig dürfte es uns wundern, wenn C. Axis, der in
den tropischen und subtropischen Gegenden nicht über
ein sechsendiges Geweih trägt, in den mit starker
klimatischer Differenz der Jahreszeiten versehenen
Breiten der südlichen Mandshurei, in Folge grósserer
Periodicität und kräftigerer Äusserung der Brunst
und der Geweihbildung, auch ein stärkeres, über die
in tropischen Breiten gewöhnliche Endenzahl hinaus-
gehendes Geweih aufsetzte'). Letzteres wäre freilich
nur im höheren Alter und bei besonders kräftigen In-
dividuen zu erwarten, während das sechsendige Ge-
weih das mittlere und gewöhnliche bliebe. Und in
diesem Sinne müssen wir uns auch die oben ange-
führten Angaben der Eingeborenen in der Mitthei-
lung des Hrn. Maximowicz deuten. Um den Preis
der Geweihe je nach ihrer Grösse zu bezeichnen,
wird uns nämlich einerseits das nur wenig geschätzte
des noch ganz jungen Thieres — nur fingerhohe, mit
der ersten Spur einer Sprosse versehene Spiesse, eine
Form, die wir in genau entsprechender Weise bei Cu-
vier ?) abgebildet finden — und andrerseits das jeder-
seits mit 4—5 Sprossen versehene, also acht- und zehn- -
endige Geweih genannt, das offenbar nur selten und
daher von so ausnehmend hohem Werthe bei Golde
‘und Chinesen ist. Zwischen beiden muss das mittlere
und gewöhnliche sechsendige Geweih liegen. Endlich
muss ich bemerken, dass es für das Vorkommen eines
mehr als sechsendigen Geweihes bei €. Axis auch
schon ältere Beobachtungen giebt. Namentlich findet
man eine solche bei dem in der Naturgeschichte der
jagdbaren Thiere so vielerfahrenen Döbel”), der von
den in Thiergärten gehaltenen «indianischen Hirschen»,
in welchen man der Beschreibung zufolge, mit Schre-
ber?) u. a., €. Axis erkennen muss, ausdrücklich an-
führt, dass sie, gleich den Rothhirschen auch sechs-,
acht- und zehnendige Geweihe aufsetzten. Dass übri-
gens solche Beobachtungen nicht zahlreicher sind,
darf uns nicht wundern, wenn wir bedenken, dass alle
18) S. Brandt und Wiegmann, Abbild. und Beschreib. merk-
würdiger Säugethiere. 2te Lief. p. 76 ff. |
19) Rech. sur les ossem. foss. Paris 1823. T. IV. Tab. V, fig. 24.
20) Jäger-Practica. Leipz. 1746. I. Thl., p. 25.
21) 1. c. p. 1094.
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
bisherigen Beschreibungen von €. Axis entweder nur
nach in der Gefangenschaft gehaltenen Thieren, die
ein mehr als sechsendiges Geweih doch nur unter
gewissen und seltnen Umständen aufsetzen mögen,
oder aber nach tropischen, ostindischen Individuen
entworfen worden sind, bei denen das sechsendige
Geweih das Äusserste bilden dürfte. Der erste Fall
eines Vorkommens dieser Hirschart in nórdlicheren
Breiten wäre eben der erwähnte in der südlichen
Mandshurei, im 43 — 45ten Breitengrade, vorausge-
setzt natürlich, dass unsere Deutung der durch Hrn.
Maximowicz erhaltenen Nachrichten eine richtige ist.
Gehen wir zu den Vögeln über, so sind zunächst
einige Worte über das hinsichtlich seines Vorkom-
mens am Amur und Ussuri von Hrn. Maximo wicz
näher besprochene ?) und nunmehr auch in Bälgen uns
vorliegende Birkhuhn nachzutragen. Hahn und Henne,
ersterer am 20. Februar (3. März) an der Poor-Mün-
dung, letztere am 3. (15.) März an der Muren-Mün-
dung am Ussuri erlegt, verhalten sich ganz typisch
und stimmen mit unseren russisch-europàischen Exem-
plaren vollkommen überein. Es bleibt uns daher nur
übrig, das früher”) über die Verbreitung des Tetrao
Tetriz im Amur-Lande muthmasslich Geäusserte nach
diesen Belegen zu berichtigen. Da mir das Birkhuhn
an den Ufern des unteren Amur-Stromes niemals be-
gegnet war und ich auch von den Eingeborenen keine
Auskunft über dasselbe erhalten konnte, so glaubte
ich annehmen zu dürfen, dass es nur im oberen Theile
des Amur-Landes, oberhalb des Bureja-Gebirges, wo
ich es selbst gesehen, verbreitet sei, was mir um so
wahrscheinlicher vorkam, als es fabh Middendorff’s
rfahrungen auch im Küstengebiete des Ochotskischen
Meeres fehlen sollte. Gegenwärtig müssen wir ihm
jedoch eine weiter östliche Verbreitung zuschreiben,
da es am Ussuri von Maximowicz direet erwiesen
worden ist, am Amur aber, laut den durch ihn ein-
gezogenen Nachrichten, zum wenigsten bis nach Yrri,
nahe der Chelasso-Mündung, vorkommen soll. Es
bleibt also nur noch sein Vorkommen im eigentlichen,
dem Küstengebiete des Ochotskischen Meeres in viel-
facher Beziehung und namentlich auch durch seine
ausgedehnte und wenig unterbrochene Nadelwaldbe-
re nen Mündungstheile des Amur-
22) Bull. 1. c. c. p. 56
23) Reisen und ec? im Amur-Lande. I, p. 398.
Stromes noch problematisch. Dass uns das Birkhuhn
im unteren Amur-Lande trotz vielfacher Jagden ent-
gehen konnte, erklürt sich übrigens aus dem Um-
stande, dass es, wie Hr. Maximowicz berichtet, an
die Amur-Ufer selbst (an denen wir hauptsüchlich un-
sere Erfahrungen sammelten) nur sehr selten kommen,
vielmehr im Winter auf den schneeentblóssten , den
Strom begleitenden Gebirgen sich aufhalten, im Som-
mer dagegen an die u und Sümpfe des Innern
sich begeben soll.
Unter den übrigen vom Ussuri durch Hrn. Maxi-
mowicz uns zugekommenen Vögeln findet sich nur
eine für die Fauna des Amur-Landes neue Art. Es
ist dies die Bombyeilla phoenicoptera Temm., die bisher
bloss aus Japan bekannt war. Das bei Bussewa am
Ussuri am 16. (28.) April geschossene Exemplar, ein
Weibchen, stimmt mit den japanischen Exemplaren
unsres Museums so wie mit den Beschreibungen und
Abbildungen in den Planches coloriées*) und in der
Fauna japonica”) im Wesentlichen ganz überein, nur
ist zu bemerken, dass bei ihm die sonst weissen Spitzen
der grossen Schwingen, namentlich der 5ten bis Sten
und in ganz schwacher Andeutung auch der 4ten, an
der Aussenfahne ein rothes Fleckchen tragen. Tem-
minck und Schlegel accentuiren zur Unterscheidung
der Bombycilla- Arten auch die angeblich verschiede-
nen Schwingenverhältnisse, indem bei B. phoenicoptera,
gleich wie bei der amerikanischen B. carolinensis Briss.
(cedrorum V ieill.), die erste Schwinge, bei B. Garrula
dagegen die 2te und 3te (unter einander gleich langen)
am längsten sein sollen. Wir können jedoch dem nicht
beistimmen, da die Schwingenverhältnisse der Bom-
bycilla-Arten, nach unseren Exemplaren zu urtheilen,
sehr variabel sind, indem sowohl bei B. phoenicoptera
als bei B. Garrula bald die 1ste, bald die 2te Schwinge
die längste, die 3te aber bei beiden beständig kürzer
als die 1ste oder 2te ist.
Vom zoologisch-geographischen Gesichtspunkte hal-
ten wir es endlich von Interesse, auch die übrigen
vom mittleren Ussuri durch Hrn. Maximo wicz uns
zugeschickten Vögel, ob es auch dieselben Arten sind,
die wir bereits aus anderen, nórdlicheren Theilen des
Amur-Landes kennen gelernt haben, hier kurz zu er-
24) Vol.II. Tab. 450 nebst Text, wo übrigens a Weibchen für
das Männchen gehalten worden ist.
25) Aves. p. 84. Tab.
191
Bulletin de l'Académie Impériale
wühnen. Der Fundort fast aller von ihnen ist der rus-
sische Wachtposten Bussewa am Ussuri, nur wenig un-
terhalb der Ssungatsche-Mündung, in ungefähr 4577
n. B. gelegen, wo der Reisende das Frühjahr 1860
zubrachte. Nur wenige Arten, deren Fundort im Fol-
genden speciell erwähnt werden soll, rühren von an-
deren Theilen des Stromes her. Aus dem jedesmal ver-
zeichneten Datum, wann ein Vogel geschossen worden,
wird man auch einen Blick in die ungefähre Ankunfts-
zeit der Vögel in jenem südlichen Theile des Amur-
Landes thun können. Im Übrigen verweise ich, wenn
keine besonderen Bemerkungen über Farbe, Zeich-
nung u. s. w. hinzugefügt worden, auf das in meiner
Abhandlung über die Vögel des Amur-Landes hin-
sichtlich jeder einzelnen Art ausführlicher Mitgetheilte.
Folgendes sind nun die übrigen durch Hrn. Maxi-
mowiez vom mittleren Ussuri uns zugestellten Vögel:
Jynx Torquilla L. &. 8. April”). Selten.
Picus canus Gm. 2 . 15. März.
— Martius L. 9 . 20. April.
Alcedo ispida L. Var. bengalensis Gm. 4 . 29. April.
Upupa Epops L. 4 . 22. März. Im Lespedeza-Gebüsch ;
selten.
Alauda arvensis L. 4 . 22. März, die ersten gesehenen
Exemplare. Ich konnte diese Art zwar nicht direct
aus dem Amur-Lande, sondern nur aus dem Uda-
Thale in Transbaikalien anführen; allein da sie
uns andrerseits durch Middendorff”) auch von
` den Küsten des Ochotskischen Meeres und den
Gegenden nórdlich vom Stanowoi-Gebirge bekannt
war, so war ihr Vorkommen im Amur-Lande so
gut wie gewiss und wird gegenwärtig in der That
ausser Zweifel gestellt. Das Ussuri-Exemplar ge-
hört, gleich denjenigen aus dem Uda-Thale und
vom Ochotskischen Meere, zur typischen Alauda
arvensis, von der es weder nach der Gesammt-
färbung, noch nach der Zeichnung der beiden
äussersten Steuerfedern im Entferntesten unter-
schieden werden kann. Ja die Maasse sind noch
etwas bedeutender als diejenigen der Uda-Exem-
plare und stehen also denjenigen der A. japonica
Temm. et Schleg. ferner. Übrigens sind es, wie
wir bereits dargethan haben"), auch nur die Maasse
26) Nach altem Stil, wie alle folgenden Angaben.
27) Sibir. Reise. II. Bd., 2. Thl., p. 134. i
28) Reisen und Forsch. I, p. 275.
der Schwanz- und Flügellänge, auf die man zur
Unterscheidung der, nach unserer Überzeugung
unhaltbaren, A. japonica sich stützen dürfte, und
die wir daher für das Ussuri- Exemplar näher
angeben: Länge des Flügels 4” 5”, Länge des
Schwanzes 2’ 11”.
Emberiza aureola Pall. 2. 27. April.
— rustica Pall. $ . 21. März. Paarweise auf Dünger-
haufen im Dorfe.
— cioides Brandt. 9 . 20. März.
— spodocephala Pall. 3 und 2. 6. und 15. April. Im
Grase am Boden häufig.
Pyrrhula sibirica Pall. Zwei 4 und ein 2 . 20. und 29.
Mürz. Paarweise im Artemisia-Gestrüpp.
— rosea Pall. Zweig. 22. März und 14. April. Einzeln.
Fringilla linaria L. Männchen mit ansehnlicher rother
Kopfplatte und schön rosenfarbenem Anfluge auf
Kehle, Oberbrust und Bürzel.
— Montifringilla L. Zwei 3 und ein 2 . 13.—23.April.
Häufig, zu 10—20 Stück beisammen.
Parus caudatus L. 1. März. Staniza Blagodatnaja, we-
nig unterhalb der Einmündung des Ema-Flusses
in den Ussuri. Von ganz typischer Grösse, gleich
den Exemplaren vom oberen und unteren Amur.
— cyanus Pall. 11. April. Altes Männchen von schöner
Färbung und mit stark angeschwollenen Testikeln.
— palustris L. Var. borealis Selys. d . 18. März. Nach
Färbung und Grösse mit den Amur-Exemplaren
übereinstimmend.
Corvus Monedula L. Var. dáurica Pall. 21. März. Al-
tes Männchen von der gewöhnlichen Färbung die-
ser Varietät, der Tafel XLI. in der Fauna Japon.
ganz entsprechend, nur mit weniger reinem, etwas
grau angeflogenem Weiss am Halse und auf der
Unterseite.
Sturnus eineraceus Temm. 7. und 17. April. Zwei alte
Männchen, davon eines der Abbildung in der Fauna
Japon. (Tab. XLV.) entsprechend, das andere mit
stärkerer Einmischung von Weiss im Gefieder 30-
wohl des Oberkopfes, als auch des Kinnes und der
Kehle. Selten. | |
Certhia familiaris L. & . 18. März.
Anthus arboreus Bechst. 9. 14. April. | d
Motacilla alba L. Var. paradoxa Schrenck. Zwei d
und ein 2. 14.—27. April. Genau von der Zeich-
nung, die ich an Exemplaren vom südlichen Amur
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
194
E
und von Nertschinsk beschrieben habe; die erste-
ren ebenfalls mit ganz schwarzem, das letztere mit
grauem, theilweise schwarz ef ech Rücken;
das schwarze Kropfband von verschiedener Breite.
Motacilla sulphurea Bechst. Ganz typisch.
— [lava L. 11. April. Altes Männchen mit grauem
Oberkopf, aber ohne weissen Augenbrauenstreifen.
Turdus chrysolaus Temm. 7. 15. April. Ebenfalls mit
vorherrschend grauer Oberseite, wie das am un-
teren Ussuri von mir erlegte Exemplar.
— ruficollis Pall. Ein 4 und zwei 9. 13. und 15. April.
Schon durch Pallas war uns diese Drossel aus
dem Quelllande des Amur-Stromes, und namentlich
als besonders häufig an der Konda, bekannt. Am
selben Datum mit den Ussuri-Exemplaren beobach-
tete sie Middendorff in Amginskaja Sloboda,
nördlich vom Stanowoi-Gebirge.
Turdus fuscatus Pall. Drei Z . 11. und 16. April.
Lusciola kamtschatkensis Gm. 6. und 29. April. Ein altes
Männchen und ein jüngerer Vogel mit dem Ge-
fieder des Weibchens, aber mit lebhafter roth-
braunem Schwanze.
Phyllopneuste superciliosa Gm. 4 . 7. April. Zog in gros-
sem Schwarme durch.
Regulus cristatus Briss. 2. 20. April.
Scolopax Gallinago L. 9 . 8. April. Von BC typischer
Färbung, allein mit 18 Steuerfedern dee davon die
äussersten ansehnlich verschmälert sind ‚und von
. einer, wie die folgenden Maasse lehren, sehr be-
enden Grösse:
‚Länge des zusammengelegten eck 5" 2"
RR id
—. des Schwanzes. ....-.* "^ |
— des Schnabels ............ 2,407
Höhe des Schnabels an der Basis... » 4”
Breite ebendaselbst ............. 5h
Libge deg Laufen canon tern nl 1 qi”
— der Mittelzehe ohne Nagel. is ais A"
0 des Tee an der Mittelzehe. ». 3^
Anser grandis G m.
Anas galericulata L. 6. April. Spam denn
Hochzeitskleide. Ziemlich selten. -
e 28. be Imm
"ne Naumann (Naturgesch. der Vögel Deutschl. Leipz. 1836.
II, p. 317) hat ein Exemplar mit 18 und ein anderes mit 26 Steuer- |
rn beobachtet.
Tome IV.
Anas Crecca L. ġ . ! Bei Bussewa am Ussuri die
— Fuligula L. 3 . 5. April. häufigsten Entenarten.
Mergus Merganser L. 2 . 2. April.
— serrator L. 2 . 29. März. Staniza Dobrossowestnaja
am Ussuri.
Podiceps suberistatus Jacq. 27. April. Altes Männ-
chen von noch etwas ansehnlicherer Grösse als
die von mir vermessenen Amur-Exemplare und
somit ebenfalls zur Var. major gehörig. Selten.
Ohne Zweifel wird man für manche der hier auf-
gezühlten Vógel, wie z. B. für Jynz Torquilla, Alauda
arvensis, Emberiza rustica, E. cioides, E. spodocephala,
Sturnus cineraceus, Motacilla flava, Phyllopneuste super-
ciliosa, Scolopax Gallinago, Anas galericulata, u. a. m.,
das Datum, wann sie erlegt worden, auch als die un-
gefähre Zeit ihrer Ankunft am mittleren Ussuri be-
trachten können. Vergleicht man daher diese Zeit mit
derjenigen im untersten Laufe des Amur-Stromes, wir
meinen hauptsüchlich in der Umgegend von Mariinsk
und Nikolajevsk, so ergiebt sich für den mittleren
Ussuri eine Verfrühung um etwa 3—4 Wochen oder
einen Monat. Dennoch muss uns auch diese Ankunfts-
zeit der Vögel im südlichen Amur-Lande, wenn wir
an dieselben Breitengrade in Europa denken, als eine
verhältnissmässig späte erscheinen, wie sich Solches
sowohl in Berücksichtigung der klimatischen Verhält-
nisse des südlichen Amur-Landes, und namentlich sei-
nes Schneereichthums und späten Wiedererwachens
der Natur im Frühjahr, als auch aus dem Umstande
einer im Süden vom Ussuri und Ssungari verlaufen-
den hohen Gebirgskette, des Shan-alin, bereits erwar-
ten liess”).
Vorläufige Notiz über das vierfach-nitrirte
Formen (oder Vierfach - Ritrokohlen-
stoff), von L. Schischkoff. (Lu le 7 juin
1861.)
Man weiss, dass das Trinitroacetonitryl, indem
dasselbe die Elemente des Wassers bindet, sich in
Kohlensäure, Ammoniak und Nitroform (Syn. drei-
fach-nitrirtes Formen) verwandelt (Compt. rend. XLV.
144).
C EECH Lass ce, NH mg
30) Gë eh Beisen und Forsch. im pare ds 4 Bd. L p. 568.
*) 2, He 1. X = NO, = 46.
13
195
Bulletin de l’Académie Impériale
Das Nitroform ist eine starke Säure; sein Atom
Wasserstoff lässt sich leicht durch Metalle, als: Ka-
lium, Natrium, Ammonium, Zink, Quecksilber, Silber
u. à. ersetzen, wodurch wahre Salze erhalten werden.
Andererseits kann derselbe Wasserstoff durch Brom
und die Gruppe NO, ersetzt werden. Im ersten Falle
wird Nitroform mit Brom, einige Tage hindurch, dem
Einflusse des Sonnenlichts ausgesetzt; die Mischung
entfärbt sich nach und nach, indem sich Bromwasser-
stoff bildet und sich theilweise entwickelt. Nach been-
digter Reaction wird der erhaltene ólartige Kórper
mit Wasser ausgewaschen. |
Der auf diese Weise erhaltene Kórper ist in Wasser
etwas löslich, farblos, bis + 12? flüssig, jedoch unter
dieser Temperatur erstarrt er zu einer weissen kry-
stallinischen Masse. Für sich erhitzt,
einer Temperatur von nahe 140° zersetzt; mit Was-
ser, oder in einem Luftstrome kann er unzersetzt
destillirt werden.
Noch leichter kann dieser Körper erhalten werden,
wenn eine wässerige Lösung des Quecksilbersalzes,
CX,Hg, mit Brom behandelt wird. Die so erhaltene
Bromverbindung hat folgende Zusammensetzung:
CX, Br.
Da es mir gelungen war, den im Nitroform enthal-
tenen Wasserstoff durch Brom zu ersetzen, so er-
wartete ich, dass derselbe Wasserstoff durch die
Gruppe NO, zu ersetzen sei.
In der That wurde dieses Resultat sehr leicht er-
zielt, indem ich einen Strom Luft durch eine Mischung
von rauchender Salpetersäure mit starker Schwefel-
süure und Nitroform leitete, und die Mischung auf
100° erhitzte. Es -destillirte. hierbei eine Flüssigkeit
über, welehe beim Verdünnen mit Wasser einen in
letzterem unlöslichen ölartigen Körper ausschied. Die
darüber stehende saure Flüssigkeit wurde abgegossen
und der ölartige Körper so lange mit Wasser ge-
waschen, bis alle saure Reaction verschwunden war.
Der so erhaltene Körper kocht bei einer Tempera-
tur von 126°, ohne sich dabei zu zersetzen. Er wurde
, über Chlorcalci til ihn zu trocknen.
Dieser neue Körper ist arbos! bei gewöhnlicher
Temperatur flüssig, leichtbeweglich, und erstarrt bei
+ 13? zu einer weissen krystallinischen Masse. Er
wird er bei
ist in Wasser unlóslich, dagegen leichtlóslich in Wein-
geist und Äther.
Die Analyse ergab für diesen Körper folgende Zu-
sammensetzung:
CA.
Dieser Körper ist merkwürdigerweise viel bestän-
diger als Nitroform, da letzteres sich nicht ohne Zer-
setzung destilliren lässt.
Beim raschen Erhitzen des vierfach-nitrirten For-
mèns, explodirt dasselbe nicht, zersetzt sich jedoch
unter Entwickelung einer grossen Menge salpetriger '
Dämpfe.
Die neue Verbindung entzündet sich nicht bei Be-
rührung mit einer Flamme; sobald jedoch eine glim-
mende Kohle damit übergossen wird, so verbrennt
die Kohle mit grossem Glanze.
Vorläufige Notiz über das zweifach-nitrirte
Acetonitryl. von L. Schischkoff. (Lu le
7 juin 1861.)
Es ist bereits früher von mir gezeigt worden, dass
das Trinitroacetonitryl beim Behandeln mit Schwe-
felwasserstoff, nach folgender Gleichung Binitroam-
monyl bildet (Annal. de Chim. et de Phys. BL T
XLIX, p. 310):
C, X, N + 4H, 8 = C, X, (NH) N a- 48 + 2H, 0.*)
Se
Trinitroacetonitryl.
Bei weiterer Untersuchung gelangte ich zu folgen-
den Resultaten:
Das Binitroammonyl ist nichts anderes, als ein Am-
moniaksalz einer neuen Säure, nämlich des Binitro-
acetonitryls:
Binitroammonyl.
C,X, HN.
Diese Säure. wird. erhalten, indem man eine wäss-
rige Lösung des Binitroammonyls, welche mit einer
aequivalenten Menge Schwefelsäure versetzt war, mit
Äther schüttelt. Nachdem die ätherische Schicht. ab-
gegossen, wurde der Äther abgedampit, wobei eine
dickflüssige, syrupartige Flüssigkeit nachblieb , 1n
welcher sich nach und nach farblose, durchsichtige,
voluminöse Tafeln ausschieden. Diese Krystalle ent-
* C= 12. H= L $— 32. X — NO, — 46.
197
Die
des Sciences de Saint - Petersbourg.
“halten, nach den Ergebnissen einiger Analysen, Kry-
stallwasser.
Es ist mir noch nicht gelungen, die Säure in rei-
nem Zustande zu erhalten, jedoch regenerirte ich
daraus das Binitroammonyl mittelst Ammoniak. An-
dererseits stellte ich aus dieser Säure das Kalium-
und Silbersalz dar, welche analysirt wurden.
Beide Salze sind in Wasser löslich, krystallisirbar
und haben folgende Zusammensetzung:
C,X,KN.
C, X, Ag N.
Beim Behandeln des Binitroacetonitryls, oder eines
der Salze, mit rauchender Salpetersäure, wird leicht
das Trinitroacetonitryl regenerirt.
Alle diese Thatsachen beweisen die Existenz des
Binitroacetonitryls und stellen seinen entschiedenen
Säurecharakter fest.
Das Silbersalz explodirte unter dem Hammer hef-
tig, ohne jedoch entfernt die Empfindlichkeit des
Knallsilbers in dieser Beziehung zu äussern.
Bei Einwirkung des Broms auf das Silbersalz des
Binitroacetonitryls, in Gegenwart von Wasser, bildet
sich Bromsilber und ein ólartiges Product, welches
wahrscheinlich nach folgender Formel zusammenge-
setzt ist:
] C, X, BrN.
Ich beabsichtige weitere Untersuchungen über die-
sen Gegenstand bald anzustellen, glaube indessen nach-
stehenden Schluss hier anführen zu dürfen:
Wenn man im Acetonitryl, oder auch im Sumpf-
gas, auf indirectem Wege einen Theil des Wasser-
stofis durch die Gruppe NO, ersetzt, so ertheilt man
den übrigen Atomen Wasserstoff einen metallischen
Charakter, ohne dass dadurch seine metaleptischen
Charaktere merklich verlöscht werden.
Die Gesammtheit dieser neuen Thatsachen und
besonders die Entdeckung des Binitroacetonitryls
Sind, nach meiner Meinung, wichtige Stützen für die
Annalime der rationellen Formel der Knallsäure,
welche schon längst von Gerhardt vorgeschlagen und
neuerdings von Kekulé vertheidigt wurde.
Considérations sur la recherche des inté-
grales premières des équations différen-
tielles partielles du second ordre. par
&. Boldt. (Lu le 7 juin 1861.)
1. La méthode la plus naturelle pour intégrer les
équations différentielles partielles du second ordre
est de ramener l'équation donnée, par une premiere
intégration, à une équation différentielle partielle du
premier ordre, et puis de ramener celle-ci, par une
seconde intégration, à une équation primitive entre
les variables. Cette méthode exige done qu'il existe
une intégrale premiére, ce qui, comme on sait, n'a
pas toujours lieu; l'on est done naturellement forcé
de recourir à la recherche immédiate de l'équation
primitive entre les variables toutes les fois que l'inté-
grale premiere n'existe pas. Mais la méthode qui a
été donnée à cet effet par Ampere ne peut pas non
plus toujours étre employée, parce qu'elle exige qu'on
puisse déterminer deux facteurs p et y de manière à
rendre une équation de la forme
dp 4- adq + bd - p(dy— cd) + » (dz — pdx—qdy) = 0
intégrable; ce qui n'est possible que sous certaines
conditions, non parce que cela surpasse les forces de
l'analyse dans son état actuel, mais parce que la dé-
termination de y. et v est souvent contraire à la na-
ture des choses. Certaines conditions doivent donc
étre remplies, pour que la méthede d'Ampére puisse
étre employée. Mais, pour le but qu'il s'était pro-
posé, il n'a pas eru nécessaire de chercher à quels
signes on pourrait reconnaître, d’après l'équation
donnée, dans quels cas elles ont lieu ou non. Les
présentes recherches auront, par cette raison, pour
objet de déterminer les conditions nécessaires pour
lexistence d'une premiere intégrale, comme celles
qui doivent avoir lieu pour que l'emploi de la méthode
d'Ampére soit possible.
L
9. Soit donnée l'équation du second ordre:
H— Saut lr — |
où R, S, T et W sont des fonctions quelconques de
x, y, z, p et q, désignant par p et d les différentielles
partielles du premier ordre de z suivant e et y.
Pour avoir l'intégrale premiere Mr SS équation,
Bulletin de l'Académie Imperiale
Monge a le premier démontré, que si l'on peut inté-
grer un des deux systémes
T rl uri (D
Rdp — (Rm — S) dq + JH dx = 0 |
das = Q)
(S — Tn) dp + Tdq + Way = 0
en y ajoutant la condition dz = pdx + gdy, m et n dé-
signant les racines des équations
Rm — $m -- T— 0; Ti! — Sn R — 0,
et qu'on obtienne par l'intégration M — a, N — b, oü
M et N sont fonction de x, y, z, p, q, et a et b deux
constantes arbitraires, l'intégrale premiere de l'équa-
tion donnée sera: M — oN, o désignant une fonction
arbitraire.
Les deux systémes (1) et (2) sont de méme nature,
mais dans des cas particuliers il peut arriver que l'un
des deux systémes peut étre intégré tandis que l'autre
ne peut pas l'étre.
Ainsi, pour savoir si l'équation donnée admet
une premiere intégrale, il faudra s'assurer s'il existe
deux équations primitives de la forme M= a, N =b
qui vérifient l'un des deux systèmes (1) ou (2). Mais,
avant d'entreprendre cette recherche, on peut se poser
la question: s’il n'existe pas d'autres systèmes, outre
les deux (1) et (2), dont l'intégrale pourrait servir,
de méme que (1) et (2), à donner l'intégrale premiere
de la forme M —9N. Car, Monge ayant démontré
synthétiquement qu'il existe une premiére intégrale
lorsque un des deux systèmes (1) ou (2) admet l’inté-
gration sous la forme M— a, N — b, on ne saurait
dans le eas contraire, conclure qu'il n'en existe au-
cune de la forme M = oN, avant d'avoir trouvé tous
les systémes qui déterminent M et N. Il est donc né-
cessaire de traiter la question analytiquement, afin de
trouver pour N et M tous les systèmes possibles, et
puis de reconnaitre si parmi ces systèmes il en existe |.
un qui soit intégrable.
3. Supposons que l'intégrale premiere à une fonc-
tion arbitraire existe, et qu'elle soit M — ọN. Mais, |
au lieu d'admettre que M — a et N — b satisfont à l'un
des systémes (1) ou (2), il faudra déterminer M — oN
de manière qu’on retombe, par l'élimination de la
fonction arbitraire o, sur p équation proposée. De
plus, admettons que les différentielles de Met N sont:
2 | (6 — Biel VE B acd NU A a F) a |
dM = Adz + Bdy—+ Cdz + Edp + Fdg... .(3)
dN = adx + bdy + cdz + edp + fdq...... (4)
Si, au lieu des différentielles totales de z, p et q sui-
vant z et y, on substitue
dz = pdx + qdy; dp = rdx + sdy; dq = sde + tdy;
on aura: ^
dM—(A+Cp-+ Er + Fs) de + (B Ca Es + Fi) dy
AN = (a+ cp + er + fs) dz + (b + eq + es + ft) dy
et en différentiant M — oN d'abord suivant x et puis
suivant y, on aura les deux équations:
(A + Cp > Er + Fs) = (a + cp + er + fs) 9 N),
(B + Cq + Es + Fi) = (b + cq + es + ft) o’N).
En posant pour plus de simplicité :
A+ €p — Aij a cep =a; B+ Cq— B,
et b+ cq — b, on aura:
A, + Er > Fs = (a, + er = f) o N
B,+ Es + Fl = (b, + es + fi) 9 N.
En éliminant maintenant ọ'N de ces deux équations,
on obtient:
0E — eB.) r a- (b, F — fB - eA, + a, E) s +
(fA, — a,F)t + (fE — eF) st + (eF — EIS +
(6,4, REM a,B d |
En divisant cette équation par eE, supposant que
ni e ni E ne sont EX on obtient (en dénotant
4 2 i l et È par a; 4; 0; B; f et F')
..6)
u
0.0... ue $ eme D
(f'— F^st-- (F'— f) $ A (V. hog /B — 0, 2
‚qui doit être, aprés l'avoir divisé par b'— B’, iden-
tique avec l'équation donnée:
CERA UN
rtz titg S.
Il faut donc qu'on ait, supposant que R n'est pas nul,
KR ER +40 58
EEN = Grosso. OO)
fA = ar T
MN — B’ TR neo 000. .. ass (8)
KA —a B Ww i
CR da B JE (FRE NO
ALES Cu WOO ot (10)
des Sciences de Saint -Pétersbourg.
202
d’où il suit: T
f—F—0 Leet PP oe ii (15)
pap si ia Les équations (14) et (15) montrent que 4’ et F
V—E ge. i. uu (11) | sont indépendants de a’ et f; on obtiendra donc de la
Ad pr e méme manière :
a, D VA A reped ce (uS RR (16)
—a Ww
CICHMT TE ace do aie m ati 18 get
IN T. (13) | et p E ETT (17)
4. Les trois derniéres équations contiennent cinq
inconnues, dont on pourra déterminer trois, laissant
deux indéterminées. En &liminant à cet effet F’ des
équations (11) et (12), on aura:
b T- A'—a S
Lag d Sn Gs Pont
A' — a'A3 A Ig
ou (gx) —S(y5)+T= 0.
Eliminant ’ de cette équation et de (1 3), il résultera:
A WẸ A' WA: :à
Si l’on fait D XH — m, m dépendra de l'équation
Rm! — Sm + T — 0, |
et la relation entre 4’ et B’ sera exprimée par
Pour avoir F; on a les deux équations:
RUE at p) 1-0.
Des DR
et Rm? — Sm + T — 0,
N e ipis Ta
qui donnent ya —m
et cette valeur introduite dans (12) donne
AM El dp + 7, dq + Vdy + [X — (V+ Ng) m — Np] da + Ndz |
dN —e | dp- za dq a- V'dy + [5 —(V 4- Ng) m—XN'p] da + N'az | (N)
où V et Vj N et N’, E et e sont arbitraires.
.9. Ces formules ne peuvent pas étre employées
lorsque R est nul. Dans ce cas, supposant que S n'est
Pas nul en méme temps que A, il faudra remplacer
les équations (7), (8), (9) et (10) par les suivantes :
= b aie B' iden 0
VF-fB-a4—a
Les expressions de E et f’ introduites dans (3) et
(4) donnent :
t T B A C
AM = E| dp + „ng + den Cds]
T b
AN = e| dp + 7 dg + day + © dx + tds]
ou
a C '
dM=E| dn dg+(B'—$ 9) dy 4- (A -Ep de ds |
T
AN — e | dp-e 7 dq (0 — 7 9) dy + (d — 5 p) dz + © ds |
vu que
B p 4 RE | E ic Uv
"e VALE EA
b A
LD ads Mio clou a ahi E
RE -150 a 277 4 TS ^ ef:
En remplaçant A’ et a’ par les expressions (14) et
(16) on aura:
T C Ww C C
dM=E| dr Zelt Sal dy ( zB m—tp)dz-- cds |
r ie 71i Ww €
dN—e| dp+ ndg+(b 4) dc) Gm p) dz ds |;
actuellement, si au lieu de $ et =, qui sont arbi-
traires, on met Net N et V et E an lieu de P — <q
et b — tg, qui sont également arbitraires, on aura,
en observant que V -- Nq et V' 4- N'q remplaceront
B' et b;
n (18)
fA —aF à
OFEREA aa S
paani uw
UF—fB--A—a S.
CES à ET ET das
: W , k
d’où l'on a facilement N — B' = S, et f es ÄR =
A' et a’ restant indéterminés; donc:
203 Bulletin de l'Académie Impériale 204
T Ww C ! € c | , C € ^ ! c
AM-E| dp--542-(5—5 q) dy+(4'—$p) dæ-+$dz | | A best Sg —gP par V, z par N; a —-p par
, et — par N, on aura:
aN=el dp-i-zda -( 5 M q )dy + (d — $p )dz + Eds | e P
D
dM — E| dp +5 44 + (5 — Na) dy + Vdz + Ndz |... Gm)
dN —e | dp + 2 dq + ($—N4) dy + Cie N'd: | an (21)
Si S était nul en méme temps que R, il faudrait | pas étre nuls en mérhe temps que E et e, (car autre-
diviser l'équation donnée par T, et comparer les coef- | ment M = oN ne contiendrait ni p ni q, et ne pour-
ficients de r, s, t avec les coefficients correspondants | rait donc représenter une intégrale première) on pourra
de l'équation (6), après l'avoir divisée par FA —a'F.. | toujours dans ce cas diviser l'équation (5) par fF. Par
Ces nouvelles équations ne peuvent cependant pas | cette division on obtient au lieu de l'équation (6), Pé-
déterminer dM et dN, puisque F et f deviennent infinis. | quation suivante :
6. Les deux systèmes (a) et (B) sont donc les seuls (0. E'—e B’) r+ (b. — B'2- € A—34 E) sa- (4 — a) ta-
qui déterminent dN et dM, dans la supposition que ni (E — ed) st + (V — E) s + (FA — a B) ...... es 3
E ni e ne deviennent nuls. Mais comme il faut ad- |
DD AM bs ^ A Q9 Aj bi B, e E kx b Gdisi a
mettre la possibilité pour E et e de se réduire à Zéro, (ayant dénoté PP; et p par. a, A, b, B, e, et `
on ne pourra dans ce cas diviser l'équation (5) par E); et il n'est pas difficile de concevoir qu'on ob-
Ee, comme il a été fait au n° 3. On pourra cepen- | tient dM et dN en changeant dans les formules pré-
dant la diviser par le produit de deux autres quanti- | cédentes E en F, R en T, dp en dq, dx en dy et réci-
tés qui ne sont pas nuls; et comme F et f ne Bei proquement, d’oü il résulte, lorsque T n'est pas nul:
dM = F | dg + $; dp + Vde + D — (V Np)m — Ng] dy a Nds |... .. (22)
aN = f [dq + dp + V'dz + [7 — (V N p)m— N e] dy Ndz |... ei er E
et lorsque T= 0, S n'étant Das nul:
i dM = F| dg + 2 dp + Lë — Np) de + Vdy + Nas ]..... (24)
dN — [f [dq zt: $ dp + ($— Np) dx + V'dy + Ns |. dee e — e
Les quatre systèmes (a), (8), (y) et (3) dont dépend | degré et du premier ordre à plus de deux variables
la détermination de M et N, sont donc les seuls pos- | puisse étre rendue une différentielle exacte, sans au-
sibles. Ils sont au fond les mémes que les deux sys- | cune relation entre les variables, il faut qu'elle satis-
tèmes (1) et (2), quoique, dans des cas particuliers, | fasse à certaines conditions. Les seconds membres
présentés sous une forme plus générale. contenant cinq variables, il faut, qu'à l'aide des indé- `
IL terminées qu'ils contiennent, ils satisfassent à six équa-
: : ; tions de condition, ce qui, dans le cas présent, n'est
7. Aprés avoir trouvé les formules pour détermi- | pas toujours possible, vu qu'on n'a, dans chacun des
ner dM et dN, il reste maintenant à savoir: quand | seconds membres, à disposer que $ deux indéter-
les seconds membres des systèmes (o), (8), (y) et (3) | minées. | e
peuvent être intégrés, en regardant E et e, F et f| Pour ne pas avoir besoin de chercher différentes
comme des facteurs propres à les rendre des différen- | formules pour l'intégrabilité de chacun des quatre
tielles pact - i i systèmes, nous les représenterons tous sous la même
Pour qu'une expression différentielle du premier | forme.
205
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
»
A l'égard du système (y), il n'est pas difficile de
voir qu'on peut lui donner la méme forme qu'au sys-
tème (x), en échangeant dans l'équation donnée
Rr + Ss+ Tt W= 0,
z en y, pen q, ren t et réciproquement, d'oü l'on aura:
dM — F| dp + 5;
dN = f [ dp - pep dg V'dy + [I — 4 Ng) | — Np] de Nas |.
Quant aux deux autres systémes (8) et (3), ils se-
ront expliqués plus tard.
7044 Vdy + [Z — (v + Ng)m — Np| dz + Nas |...
R't a- sis Tr -—- B9" — 0
en dénotant par R', S', T' et W’, ce que deviennent
R, S, T et W par l'échange de z et y, p et q; et le
systeme (y) se transformera en:
. (26)
.- (21)
Pour abréger, écrivons au lieu des équations (18)
et (19) les deux suivantes:
dM = E [dp + adq + Vdy > [b — (V + qN) m — pN] dx + Ndz]....... (28)
AN = e [dp + adq + V'dy + [b — (V' + qN) m —pN'] dz + N'dz]..
op l'on à
a = ou PY
mR’ BET
W Ww
et E T? ou b = at
suivant que ces deux équations représentent soit le
système (o), soit (£). :
Comme les indéterminées V’ et N’ entrent dans dN
de la méme manière que V et N dans dM, il s'ensuit
que les conditions d'intégrabilité sont les mémes pour
les deux équations, et on n'aura donc à en examiner
qu'une quelconque d'entre elles, par exemple la pre-
` mière (28).
8. Les six équations de condition pour que le se-
cond membre de (28) soit intégrable sans aucune re-
..(29) )
lation entre les variables sont, si pour un moment on
dénote [b — (V + qN) m — pN] par V,:
av av da
darin VE EE
ay, da dV, ` da
er ae uj. 0.
åN da àN da
ay, ay, av da ...
e DV + Vias aiy + Oae V ao = 0.
aN dV aN d
Va NZ — N, No.
dy dz \
e dr aN dY, a Jin
Vm Na N E Net.
En introduisant dans ces équations au lieu de V, sa
valeur A — (V + qN) m — pN, on aura les six équa-
tions de condition:
ao^ ay Ch da
scr aes a ota V a». scoot ER Wa! éd kms Gib d Ales UR M o ess b ere. SN o den. (30)
| dr ar an an dm dm da
E (ass — ax) + (mq +) LI E (a dp d H m ap) À | eg 8 GD
d db. db de da
+ [q(a $025) _ Mel n pi :
aN- aN da da
a A d: HMM MM diet rimes nl Ve Keen p. ËCH à 0 + (32)
[6— (mg - p) N]| 2 —a (n + tS come]
| [2-5 mi — (eam D —( tm — 91, | ie (33)
| Coe —0 am ina = 0. dum
NE Dodson Exe Le coda EM ME | cs MD
dy dz
Bulletin de l'Académie Impériale
dN
aN
dY db nå db d
— [b — (mq p Na — [a —(Q Ns IN —(V--qNT- =o
Pour obtenir les relations qui doivent avoir lieu
entre les quantités données, la voie la plus naturelle
serait bien d'intégrer ces équations et puis d'éliminer
N et V; mais ce serait, en général, s'imposer une
täche impossible. Il y a cependant un autre moyen
d'y parvenir, quoique il ne se présente pas du pre-
mier abord. Si l'on regarde V et N, ainsi que leurs
dérivées partielles suivant z, y, z, p et q comme douze
inconnues de six équations, on en peut toujours éli-
miner cinq inconnues, et parvenir à une équation à
V — (mg + p) 2^ mie N+ NT —
sept inconnues. Mais, si l’on examine les six équations
de condition avec attention, on remarquera que par la
nature de ces équations il est possible d'éliminer N
ainsi que toutes ses dérivées et de parvenir à cinq
équations à une seule inconnue V avec ses dérivées,
et c'est cette circonstance qui facilite la solution de
la question.
aes dr av i
9. En éliminant a gei des équations (27) et
(28), on aura:
dN aN dm dm dm dm da
(mq =+ p) (a — a) + (ar — 3) V + la es — F) o +p) +a—m |N de
db a) ab Ans 0 &
ie Rire olea
En éliminant a — a de cette équation et de l'équation (32), on obtient:
dm dm dm dm db db
[a CR NE (ee) de NEE (3)
da} da da da SS 0 Seege eg ae ge
+5 a aa Zeg Are) Rose à
d’oü, en dénotant: on aura N=F-+GV,
[a s S = ++ m + (mq + p) = | lorsque les coefficients de N et V de l'équation (37)
[ m) = a—m par F | ne sont pas nuls à la fois. (Voir la remarque p. 212.)
1 "xu Supposant donc que les coefficients de V et N ne
[ on | sont pas nuls à la fois, on aura, en introduisant la
et eg Se par G, valeur obtenue pour N dans les équations de condi-
[a (FE) --a—n)| .| tion, les six équations suivantes :
dY av
a d; + 579 een .. sv... B . (98)
av av
Ta t asp 9225292929259 ss e D "92259 es ares ssse s (OU)
av dr |
ap q + Us =0 v» 4$ vo rte ee 6 Fes 6.6.0 de 0 6 6 6 € .. eO (40) (0)
dV ` d sees)
[^ — (mg +p) F] 7 — E (mq + p) OI — az + U,—0.... (41)
dr av av ;
ee a U RSE N. |
av NC | 1
da OG + mE) — [b — (mq 4- p) F] + Uo rev
ayant dénoté la somme des termes qui ne contiennent
pas les dérivées de V par U,, U,, U, U, U,, U,, et
dont les trois premiers U,, U,, U, sont du premier
degré par rapport à V et les trois derniers du se-
cond degré.
-.(43) |
Il est clair qu'une des trois premiéres équations
est une suite des deux autres; et on n'aura donc pro-
prement que cinq équations, comme cela doit natu-
rellement étre, puisque ayant éliminé une inconnue
de six équations, il en doit rester cinq.
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
Regardant par cette raison l'équation (40) comme
une suite de (38) et (39), la premiere condition pour
que les cinq autres équations puissent exister conjoin-
tement est évidemment:
U, — U, —
et comme U, et U, sont du premier degré par rapport
à V, c.-à-d. de la forme:
aV 4-8 eta Vp;
(a — a) V -- 8—8 = 0;
H
on aura
d’où il suit qu'on a:
SE 6)
8—g—0 TR 3
ou H = rw
Si cette valeur de V vérifie les cinq équations, il
s'ensuit que l'équation (28) du systeme (C) est inté-
grable; mais comme il n'y à qu'une seule racine pour
V, il est clair que l'autre &quation (29) du méme sys-
teme ne pourra pas étre intégrée, et qu'il n'existe
pas une premiére intégrale. Il faut donc, pour l'exis-
tence d'une première intégrale, que les deux équa-
tions (S) aient lieu; et il ne restera à examiner que
les trois autres équations (41), (42), (43) et une quel-
conque des deux équations (38) ou (39), p. ex. (38).
En éliminant M de (38) et (42), on obtient:
FT cav am uU, 0 PPS (44)
En éliminant m de cette derniére équation et de
(41), on aura:
dY dY rn MY
Fit (0G --mF) SE —[b— (mq-p) FI U,—0. (45)
Combinant cette derniere équation avec (43) on aura:
U U, D,
et comme U, et U, sont du second degré par rapport
à V, c.-à-d. de la forme p Hatz et p Vy Vr,
il s’ensuit:
a > 0; .. (46)
d'où il faut qu'on ait les trois conditions:
(u — yp’ Ta (y —»)V-- x
Ep —0, y—y = 0 et r—r—0,
Ou bien, si ces conditions n'ont pas lieu, que les deux
Tome IV
racines de cette dernière équation (46) vérifient les
équations de condition (L).
10. Il faut donc pour l'existence d'une intégrale
premiere que chacune des deux racines de l'équation
(46) vérifie les cinq équations de condition (t) ou que
ces cinq équations aient lieu:
a— x sz DH
SCH
Rss, (x)
y— y =
TE =
11. Jusqu'à présent nous n'avons examiné que le
système (5) qui représente les deux systèmes (a) et (s),
suivant les différentes valeurs de a et b; et il reste
encore à examiner les systèmes (8) et (3), c.-à-d. à
transformer le système (5) en (8) et (è). Posant à cet
effet a — Ge m = 0, EE) et changeant en méme
temps dx en dy et réciproquement, le système (2) se
transformera en:
dM — E | dp $ dq + ($—N) dæ + Vdy a- N, às |
aN = e| dp-+ $dg + (FN?) des- Vdya-N/ dz]
ou en
dM — El dp + $ dg - ($— N, p) dz + Vdy + Ndz |
aN = e| dp + tdg + ($— N,p) de Vdya- A
ayant fait „ dz — dz, et remplaçant "E par z ou z
par 15 et ayant dénoté par T, S; IV’ ce que devien-
nent T, S, J7 par ce dernier changement. Mais comme
z est une variable indépendante, z' ou 5: doit aussi
étre regardé comme telle; et pour ne pas regarder A
introduit par le changement de z en 73 comme va-
riable, on pourra remplacer z par 7 et restituer 7.
au lieu en aprés les différentiations faites.
Quant au système (à), il peut d'abord être mis sous
la forme de (8) en changeant x en y, p en g, r en t et
réciproquement, comme cela a été fait au n° 7 avec
le systéme (y), et ensuite on pourra entreprendre la
derniére transformation qu'on vient de faire avec le
systeme (9). n
Bulletin de l'Académie Impériale
212
12. Il faut observer que lorsque a = 0, on ne
pourra pas, par l'élimination de e des équations (38)
et (42), obtenir l'équation (44), pas plus que les équa-
tions de condition (y). Mais dans ce cas on peut, au
lieu des équations (el, prendre les suivantes :
gu ru
s u e= 0.
D cem et Re EH
EE E EE ag — VI = 0.
a ana ta an 0.
nvi Y VS — Nac VAT = 0
1 dy
En remplaçant V, par [b—(V—-qN)m— pN], faisant
a = 0 et éliminant z et E des trois premiéres équa-
tions, on obtient une équation du premier degré par
rapport à V et N, que nous représenterons par AN =
i- kV, ou s
N= f 2- gV ).
Cette valeur de N, étant introduite dans les six
équations de condition, donne six équations dela forme:
m Te CT TEN (41)
rel... Bun (48)
d Omen sed pev e Fin (49)
[b — mgp) -mmg +, = 0. (90)
[Ae ooo ne LU BED Aë KA («i (9b)
ar 09- mf bN E=. (2)
Comme (49) est une suite de (47) et (48), il ne reste
que cinq équations;
&—0, 8-0.
Cette condition remplie, il ne restera que les quatre
équations (47), (50), (51) et (52).
En éliminant ` F de (50) et (51), on aura:
1) Supposant que À et k ne sont pas nuls à la fois.
| coefficients de Ze" à
et la premiére condition sera
u, = 0; et comme u, est de la forme «V =+ 8, on aura: |
mr) - [ 5 — [9 — (mq + p) f] Er = 0.
Cette équation combinée avec (52), donne:
, u, — u = 0,
d’où l'on obtient, u, et u, étant de la forme p. Hit
et y V^ y V a- m;
(p. — g’) V + —) V-a- x —=0;
il faut donc que les deux racines de cette équation
vérifient les équations de condition, ou que:
rr. =.
0, »—y EH
A ces équations de Neu det il faut ajouter que les
sd "di dy et ` — Y des équations (50), (51)
ir s 2) ne contiennent pas e eir l'équation (47) donne
^s STE
Remarque. Lorsque les coefficients de N et V de
l'équation (37) sont nuls à la fois, on n'obtiendra plus
l'équation
N= F+ GYV,
ni par conséquent les résultats fondés sur l'existence
de cette équation. Pour avoir les équations de con-
dition dans ce cas, examinons premièrement l'équa-
tion (37).
On voit que lorsqu'on a en méme temps:
q (a —%) +a— m= l et (e — 7) 2-0;
lon doit aussi avoir: a — m = 0, et comme on à
T
U: mR (n° 1}
on aura:
T 2
m= — ou Rm—T—=0.
MR
On a aussi:
Rm — $m + T=0 (n° 4)
d’où il suit que S" — 4 RT — 0, et que les racines de
Rm? — Sm + T sont égales.
Ayant NY ges yT ot a == yt (car a — m = 0),
l'équation a“ u T= ez 0, étant amos donne:
T=] `
d étant une sid egen
Il faut donc que = T soit fonction de f yz —p|
et que les racines de Rm? — Sm + T — 0, soient
213 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 214
égales, pour que les coefficients de V et N de l'équa- dP | 4L am
am (37) puissent être nuls à la fois. Il ne faut st | RE Para a 0 69
qu'altérer une de ces conditions pour ramener le cas | LV— (Pp + Li—M)T + (Pp fresh
présent au cas où les coefficients ne sont pas nuls à ap a£ oc gie d e
la fois. On pourra à cet effet ajouter à R une con- | — (Paz eat =) 0+07 ‚= 0.
stante k, sans rien changer à T, et aprés avoir obtenu
les équations de condition (y), faire k — 0.
13. Pour donner un exemple simple, examinons
l'équation connue: |
d?z
dady
(95)
En éliminant ` —- ~ de (53) et (54), on obtient:
dL dM
— POV +- Mr ie
et en combinant cette öquation avec (55), on obtient:
dz
a PT Quy * Ls — M—0.
où P, Q, L et M sont des fonctions de x et y. dQ
Les deux systèmes (a) et (y) pas é her PO S i
y es (a) et (y) ne peuvent pas être dy
employés, puisque R et T sont nuls; mais les deux | d’où l'on a l'équation de condition :
systèmes (8) et (3) donnent, si l'on dénote :
p L— bü. Se 0 PRESS (56)
Lz — M
Be Ba ech e por fs Si l'on prend l'autre système (p), on trouvera de la
dM = E [dp + (W — Ny dy + Vdz + Ndz] h même manière la condition :
AN — e[dp 4- (JY — N'g) dy + Var Nas] KAP = One en (57)
el et comme les systèmes (À) et (p) sont les seuls qui
dM = F [dg + (JF. — Np) dz + Vdy + Ndz] déterminent M et N, il s’ensuit que l'équation donnée
aN — f [dg + (W — N'p) dx + V'dy + N'dz alo -*(9 | n’admet une intégrale premiere que lorsqu'une des
conditions (56) ou (57) est remplie.
Les équations de condition pour que le premier de itions (56) ou (57) p
ces systèmes soit intégrable sont : III.
EST
"s 14. Aprés avoir trouvé les équations de condition
Y0. | pour déterminer si une öquation différentielle partielle
p du second ordre a une intégrale premiere ou non, il
Y tr SATTA 1% = 0, ne sera pas difficile de trouver les conditions qui doi-
a Nei uA RE vent avoir lieu pour que la méthode d'Ampére puisse
i ^ nta étre employée.
2 les détails, nous remarquerons
aci ee oem dX Ar. Sans entrer dans i q
EZ nn as ay À que l'intégrale de l'équation
an
FS artt (rm — (IF — Ng) E + Rr + Ss + Tt a- W = 0
4- (Jr — NL y (Ft N) = 0. dépend, d’après la méthode d'Ampère, du système
d des trois équations:
La première et la troisième de ces équations — | dp + adq + bdx — 0
; N=% =Q. dy — mdz = 0
En introduisant cette valeur dans les trois dernieres dz — pda + qdy
équations et pour 9 sa valeur Pp = Qq + L — M, loa Pon a a — 5 — m) et à — T, m étant une des
oí | | Jeu
aura les équations suivantes: racines de l'équation
M UM. 53 à Dod
dp d ta Ne 0 0 ew» wA es renens ..(53) Rm — $m 4- T — 0;
14*
e
-
Bulletin de l'Académie Imperiale
et l'emploi de cette méthode suppose la possibilité de
former de ces trois équations une combinaison inté-
grable, résultante de la somme de trois produits, for-
més chacun d'une de ces trois équations, multipliées
par des facteurs convenablement choisis.
Nommant à, œ, v ces trois facteurs, la combinaison
sera représentée par
A(dp3-adq-4-bda))-4- y. (dy—mpz) A- v (dz—pdz—qdy) = 0,
où il faudra déterminer 2, y. et y de manière que cette
équation soit intégrable?), ce qui exige six équations
de condition, lesquelles ne peuvent pas toujours étre
remplies, puisque l'équation ne contient que trois
indéterminées.
Si, après avoir divisé par À, on développe les cro-
chets et qu'on dénote À, + et M—qN par M, N et V,
on aurá:
dp adq- Vdy-+[b— (V+gN)m—pN]dx-+ Ndz — 0,
qui est la méme que l'équation (28), et les conditions
sont donc les mémes, avec cette extension que la mé-
thode d'Ampére peut encore étre employée toutes
les fois que les équations (1) n'admettent qu'une seule
racine commune, puisque il n’y à qu'une seule équa-
tion à intégrer, tandis que pour l'existence d'une in-
.tégrale première il fallait au moins deux racines.
Ein Wort über einen blinden Fiseh — als
Bildungs-Hemmung. von K. E. v. Baer.
(Lu le 21 juin 1861.)
Vor einigen Tagen brachte mir ein hiesiger Kauf-
mann, Herr James Dunsterville Barnes, einen
blinden Fisch mit der Frage: ob er einiges physiologi-
sche Interesse habe? Da ich noch nie einen blinden
Fisch gesehen hatte, schien er mir doch einer Un-
tersuchung werth.
Es war ein hier gewöhnlicher Fisch, der häufig mit
der Karausche verwechselt wird, Cyprinus Gibelio,
noch ziemlich klein, 4 Zoll lang mit der Schwanz-
flosse, sehr dunkel gefärbt. Der Kopf war ganz wohl-
gebildet, aber Augen waren nicht zu sehen, obgleich
eine seichte Vertiefung in der Gegend, in welcher
die Augen sein sollten, nicht zu verkennen war. Eine
2) Voir le Journal de l'école RR dix- huitiéme ca-
. hier Tome XI. pag. 107, 112 et 1
stark mit Pigment gefürbte Haut überzog diese flache
Grube. Nach Entfernung dieser Haut fand sich in
der Augenhóhle dennoch ein rudimentürer Bulbus von
der Grósse eines Mohnkorns, da aber in der Pig-
mentlage keine Lücke sich gebildet hatte, so kann
dieser Fisch kaum eine schwache Lichtempfindung
gehabt haben, gewiss hat er nicht deutliche Bilder
von der Aussenwelt erhalten, also nicht sehen können.
Eine gänzliche Abwesenheit oder mangelhafte Ent-
wickelung des Augapfels, bei übrigens normaler Bil-
dung, ist schon an Neugebornen des Menschenge-
schlechtes sehr selten beobachtet, obgleich für diese
alle Abweichungen aufgezeichnet werden; bei Fi-
schen, denen nicht der ganze Kopf verbildet ist, und
deren Augen im Embryonen-Zustande so gross sind,
ist sie vielleicht noch gar nicht beobachtet. Aber die-
ser Umstand ist es nicht, der mich veranlasst, die
Aufmerksamkeit der Klasse auf einige Augenblicke
in Anspruch zu nehmen, sondern das genetische
Verhältniss.
Dieser Fisch kommt aus einem kleinen sehr schlamm-
reichen und verhältnissmässig tiefen Teiche bei Kolo-
mäga. Obgleich andere Individuen mit gut entwickel-
ten Augen in demselben Teiche gefangen sind, die
ich leider nicht gesehen habe, so kann man doch
nicht umhin sich zu fragen, ob der Mangel an Licht
nicht an der gehemmten Entwickelung der Augen
Antheil habe? Das Auge ist eine so frühzeitige Bil-
dung in der Entwickelung eines Wirbelthiers, dass
ein vollständiges Fehlen desselben ohne ganz allge-
meine Verbildung und Verkümmerung des Kopfes nicht
gut gedacht werden kann. Auch war hier ein klei-
ner Bulbus da. Ohne Zweifel war also das Hervortre-
ten desselben aus den Seiten der Schädelhöhle er-
folgt, und auch bei den menschlichen Embryonen
und Neugebornen, die man bei übrigens regelrechter
Bildung des Kopfes und der Augenhóhle blind fand,
zeigte sich an Stelle des Bulbus ein runder Kórper
in ein unbestimmtes Bindegewebe umgewandelt —
also wohl ein durch krankhafte Bildung verdorbener
Augapfel.
Der Bulbus unsers Fisches ist aber nicht in ein
Bindegewebe umgebildet, sondern gleicht dem ver-
| kümmerten Bulbus eines Maulwurfs. Man kann sich
also die Frage stellen: Ist hier nicht später eine Bil-
dungs-Hemmung in Bezug auf den Augapfel einge-
217
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
treten — durch Mangel an Function desselben? Die
Cyprinus-Arten dieser Abtheilung, C. Carassius und
C. Gibelio, leben überhaupt viel im Schlamme, wo sie
ihre Nahrung finden. Auch die Embryonen kónnen
hier sich ernähren von Entomostraceen, die an abster-
benden Pflanzentheilen sitzen. Würde nicht, möchte
ich fragen, das was hier vorläufig nur einzelne Ab-
weichung ist, zur Norm werden können, wenn dieser
Teich einen Abzug in eine unterirdische Höhle hätte,
welche Nahrung genug enthielte, um einige Fische
dieser Art das ganze Leben hindurch zu ernähren, so
dass sie sich hier fortpflanzen und Generationen hin-
durch erhalten könnten, wie in manchen unterirdi-
schen Höhlen wirklich geschieht. Dass Abweichun-
gen, welche zuvörderst individuell sind, erblich wer-
den können, wissen wir von den 6fingerigen Men-
schen und den sogenannten Stachelschwein-Menschen.
In Hinterindien ist in einigen Familien die starke Be-
haarung selbst des Gesichtes erblich. Ist auch die
Krustenbildung der porcupine -men eine wirkliche
Krankheit zu nennen, die sich forterbt, so darf man
die starke Behaarung und die überzühligen Finger
doch nur àls Abweichung von der gewóhnlichen Norm
ansehen, da sie bei voller Gesundheit bestehen kónnen.
Die haarige Julia Pastrana, das Urbild menschlicher |
Hässlichkeit, war eine gesunde und derbgebaute Per-
son. Von den Thieren wissen wir, dass vierhörnige
Schafe und andere Eigenthümlichkeiten, besonders
an Hausthieren sich fortpflanzen, und überhaupt ha-
ben wir ja von der Entstehung der Varietäten keine
andere Vorstellung. Eine weniger gekannte erblich
gewordene Abnormität, die erst kürzlich sich ge-
bildet zu haben scheint, wenigstens vor kurzer Zeit
erst die Aufmerksamkeit der Naturforscher erregt
hat, ist das Buccinum undatum, in gewissen Buch-
ten Englands, das statt Eines vollständigen Deckels
zwei unvollständige hat. Es war vor einigen Wochen
ein Conchylien-Händler nach St. Petersburg gekom-
men, der mehrere Exemplare dieser Abweichung be-
Sass und sie zu exorbitanten Preisen ausbot.
Diese erblich gewordenen Abweichungen, deren
Aufzühlung uns viel zu weit abführen würde, verdie-
nen jetzt eine grössere Berücksichtigung, damit man
Darwin's Ansichten von der Umbildung der organi-
schen Formen weder vorschnell ganz verwerfe, noch
als vollständig begründet betrachte. Sie werden auf
ihr gehóriges Maass zurückzuführen sein, was nicht
die Aufgabe gelegentlicher Bemerkungen sein kann.
Was mich veranlasst, diese Frage überhaupt iu
Anregung zu bringen, ist der Umstand, dass ich an
dem von Herrn Barnes gefälligst prüsentirten Fische
ausser der Verkümmerung des Augapfels noch einige
andere Abweichungen finde.
Zuvörderst ist die Seitenlinie nicht vollständig aus-
gebildet, sondern nur auf 7, der Körperlänge sich
ausdehnend, die nachfolgenden Schuppen sind völ-
lig undurchbohrt. Das erinnert mich an manche
kleine Gewässer der Steppe, die nach der Schnee-
schmelze zwar einen reichlichen Vorrath von Wasser
haben, von dem Anfange des Sommers an aber fast
nur einen Schlamm enthalten, der durch eine Pflanzen-
decke schwebend erhalten wird, unter derselben aber
noch einen Vorrath von Wasser behält, so dass ein
Mensch, der sich rasch zu bewegen sucht, darüber
wegkommen kann, Pferde aber tief einsinken und
ebenso Wagen, mit denen man durchfahren muss. In
diesen ganz kleinen Flüsschen, die doch nie ganz
trocken werden, fand ich einzelne Fische verschiede-
ner Art, deren Seitenlinie nicht ganz vollständig war.
Umbra Kramer: Fitz. (Cyprinodon umbra Cuv.) in den Süm-
pfen des Neusiedler-Sees und in unterirdischen Hóhlen
Österreichs lebend, ist ganz ohne ausgebildete Seiten-
linie '). Auffallend ist an unserm Fische auch die sehr
dunkle, ja völlig schwarze Farbe des Rückens. Sie er-
innert mich an eine Karpfen-Varietät, die ich im Ma-
nytsch-Thale erhielt. Der Manytsch ist bekanntlich eine
tiefe Rinne, welche nur während der Schneeschmelze
mit reichlichem Wasser gefüllt wird. Nachdem dieses
Wasser sich verlaufen hat, bleiben einige Seeähnliche,
zum Theil ganz ansehnliche Erweiterungen zurück.
Eine solche hat sich am Einfluss des Kalaus gebildet
und heisst: Schara Chalussum. Als ich am Manytsch war
— im Mai — war eine offene Wasserfläche nur noch
im westlichen weitern Theile dieses Beckens, im öst-
lichen schmalen aber längern Abschnitte sah man nur
noch einen Sumpf mit ganz kleinen Wasserlöchern
von 1 bis höchstens 2 Fuss Durchmesser. In diesen
Wasserlöchern fand ich einige Personen mit der son-
derbarsten Art von Fischerei beschäftigt, die ich je-
mals gesehen habe. Sie griffen die Fische mit Händen
1)Heckel und Kner: Die Süsswasserfische der Oesterreichi-
schen Monarchie, S. 291 — 295.
a
Bulletin de l’Académie Émpériale
220
Be ie
und brachten zum Theil ganz grosse Fische ans Licht
— nämlich eine Art Karpfen. Ich ging nun selbst in
den Sumpf, oder auf den Sumpf, denn ich überzeugte
mich, dass eine diehte Pflanzendecke aus Rohr und
andern Sumpfpflanzen gebildet, eine zwar nicht be:
deutende.aber doch zusammenhüngende Schicht Was- |
ser bedeckte. In diesem überdeckten, also gewisser- |
massen unterirdischen Wasser schienen ziemlich viele |
Fische zu sein, die sich immer nach den Lóchern
drängten, um hier besser athmen zu können, oder |
weil die Bewegungen auf der schwebenden Wasser- |
decke sie zu sehr in ihrem geringen Wasservorrathe
beunruhigten. Die Fischenden standen in den Lóchern
nur etwas über den halben Leib im Wasser — ein
Beweis, dass dieses nicht tief war, und griffen die Fi-
sche, die von allen Seiten herbeischwammen, ohne
von der Oberfläche gesehen zu werden. — Die Kar-
pfen, die man auf diese Weise herauszog, liessen
mich lange zweifelhaft, ob ich sie für eine besondere |
Art erklären sollte oder nicht. Sie hatten die Zahl.
der Flossen-Strahlen gewöhnlicher Karpfen, auch
eine Abweichung in den Schuppenreihen habe ich
nicht bemerkt, dagegen hatten sie eine viel mehr ge-
streckte Form, erschienen daher mit gewóhnlichen
Karpfen verglichen mehr rundlich, das Auge schien
mir kleiner, doch war es noch lange nicht unterdrückt,
und die Haut darüber völlig durchsichtig, vor allen
Dingen war aber der Rücken vóllig schwarz, was ge-
gen die Goldfarbe der Karpfen im Kaspischen Meere |
sehr abstach. Ich konnte sie damals nur mit Cypr.
regina Ch. Bonap. vergleichen. Vielleicht stimmen sie
noch mehr mit Cyp. hungaricus Heckel. aus dem sum-
pfigen Neusiedler-See. Ich zweifle aber nicht, dass
sie aus dem Kaspischen Meere oder dem Don stam-
men und nur eine durch die äussern Verhältnisse ent-
standene Varietät sind.
Ob die allgemeine Regel, dass bei Thieren, welche
ohne Licht leben, das Pigment in der Haut schwindet,
bei den Fischen nicht gilt’), oder ob nur Cyprinus-
Arten in sumpfigem Wasser dunkler werden, weiss
ich nicht, noch weniger kann ich mir die Beziehung
klar machen, welche die Seitenlinie des Fisches zu
dem Licht-Einfluss haben mag. Aber dass für die vielen
unter der Erdoberfläche lebenden Thiere, mit ver-
|
2) Pimelodes Cyclopum ist hell gefärbt.
kümmerten oder mit Fell überzogenen Augen (Spalaz),
die wir jetzt aus der Klasse der Säugethiere, der Am-
phibien, Fische und in grosser Anzahl aus der In-
sectenwelt kennen, die Verhältnisse allmählich erst
durch ihren Aufenthaltsort hervorgebracht sind und
nicht etwa die bildende Hand der Natur, weil diese
Thiere die Augen doch nicht brauchen würden, sich
die Mühe ersparte, sie zu formen — scheint mir ein-
leuchtend. Zu der bezeichneten teleologischen An-
sicht kónnte ich mich wenigstens nicht bequemen.
BULLETIN DES SÉANCES.
CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE.
Séance pu 21 surn (3 sviLteT) 1861.
M. Baer présente et lit une note sur un poisson
aveugle (Cyprinus Gibelio), trouvé par M. Barnes dans
un étang bourbeux des environs de St.-Pétersbourg. M.
Baer considère ce poisson comme une preuve des trans-
formations qwéprouvent dans le cours du temps les ani-
maux par suite d'habitation souterraine. -
Le méme Académicien présente un mémoire de M. le
D' Knoch sur l'histoire naturelle du Bothriocephalus latus.
C'est le fruit.des recherches que l'auteur a faites à l'aide
d'une subvention votée par la Classe dans sa séance du
14 octobre 1859, et dont les principaux résultats ont été
lobjet d'une communication verbale de M. Baer dans la
séance du 22 mars 1861. Ce travail est admis dans le
recueil des Mémoires de l’Académie. `
M. Ruprecht envoie un mémoire intitulé: Ueber Accli-
matisation und Vorschläge für den Kaukasus, et l'accom-
pagne d'explications suivantes sur son origine. M. le Baron
Nicolai, Président de la Société caucasienne d'économie
rurale, avait demandé l'avis de M. Ruprecht sur un pro-
jet de fondation au Caucase d'une succursale de la Société
d'acclimatation de Moscou. L'importance de cet objet
pour le Caucase inspira à M. Ruprecht l'idée d'exposer
ses pensées sur l'acclimatation en général et de faire
des propositions relatives à ce pays en particulier. Cet
écrit, adressé au conseil de la Société caucasienne d'éco-
nomie rurale, le 5 janvier 1861, sera publié en langue
russe dans les Mémoires de cette Société. M. Ruprecht
en envoie à l'Académie sa premiere rédaction, en langue
allemande, dans le but de la faire paraitre dans le Bulle-
tin. Comme M. Ruprecht annonce en méme temps Son
prochain retour à St.-Pétersbourg, on attendra l'arrivée de
l'auteur, pour livrer son mémoire à l'impression.
M. O. Struve fait une communication verbale sur une
nouvelle comète observée à Poulkova le 19 juin et jours
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
suivants. C'est M. Dóllen qui l'a remarqué le premier.
e 19, à minuit, la cométe se voyait au nord, à 25? au
dessus de l'horizon, sur les confims des constellations du
Lynx et de la Grande Ourse. L’intensité de la lumière du
noyau surpassait celle des étoiles de premiere grandeur.
Dans les contrées plus méridionales la comète offre cer-
tainement un phenomene trés brillant, peut-étre non
moins brillant que là cométe de 1858 pendant son plus
grand éclat. Sous notre latitude la lumière de la comète
est sensiblement diminuée par l'effet des crépuscules; mais
la circonstance qu'à Poulkova on a pu distinguer les
traces d'une queue d'au moins 3 dégrés, fait présumer que
dans les pays oü les nuits sont maintenant obscures, la
queue doit avoir une étendue considérable. On ne peut
encore dire rien de certain si la cométe sera longtemps
visible et quelle est son orbite. Dans la nuit du 19/20
juin, le déplacement diurne de la cométe correspondait
à 12? en ascension droite et à 8? en déclinaison vers
le nord. Ce mouvement rapide vers le nord explique
pourquoi la cométe n'a pas été vue ici avant. Elle n'a pu
étre observée dans notre hemisphére boréale que depuis
peu de jours, et dans les dernieres nuits le ciel était cou-
vert chez nous. La grande rapidité du mouvement de la
cométe et son éclat font conclure à une grande proximité
de la cométe à la terre. Ce qu'il y a d'intéressant à cette
cométe, c'est la forme spirale des ramifications qui entou-
rent son noyau. !
Le Secrétaire Perpétuel annonce que le mémoire de M.
Pérévostchikof «Bnrossa sosnywenin cemu 6oxvuuxs
naauemo» (Mém. de l'Acad: VII série T. III, N° 12 et
dernier) est imprimé et mis en vente et en distribution.
M. Bouniakofski, chargé dans la séance du 7 juin
1861 de prendre connaissance d'une note présentée par
M. Charoubine, contenant une solution géométrique ap-
prochée du Probleme Déliaque, rapporte que la construc-
tion de l'auteur est trés simple, et donne la valeur du
cóté du cube cherché à un millieme pres. Le rapporteur
observe en méme te ue M. Cha i i
ne porte pas atteinte à la construction qu'il donne dans
sa note. M. Bouniakofski ajoute qu'en tout cas, la solu-
tion du probléme de la duplication du cube, considérée
sous le rapport pratique, n'offre pas, comme on le sait,
beaucoup d'utilité. On en informera l'auteur.
M. Tchébychef lit un rapport sur un projet d'appa-
reil, imaginé par M. Pogorelski et destiné à régulariser
le travail des machines sur les pyroscaphes (v. la séance
du 7 juin 1864). Il y conclut que le projet péche par sa
base et que l'on ne saurait en attendre aucun résultat
heureux. On communiquera une copie de ce rapport à
l'auteur.
: Moukhanof, par un office du 7 juin c., demande des
indications plus détaillées sur les mesures qu'il s'agirait
€ prendre pour donner à M. Schweizer les moyens de
compléter, selon les propositions de l'Académie (v. la
séance du 5 avril 1861), ses recherches antérieures sur
la déviation locale extraordinaire du plomb dans les
environs de Moscou. M. Struve, auquel le papier a été
communiqué au préalable, spécifie les moyens dont i] fau-
drait disposer pour faire les travaux susmentionnés, et
termine en déclarant qu'avant toutes choses il est utile
que M. Schweizer présente un plan détaillé des opéra-
tions à exécuter, et ce plan servira de base au devis des
frais. A cet effet il est nécessaire que M. Schweizer
vienne à Poulkova pour discuter avec le Directeur de
l'Observatoire central les détails des opérations. — Cette
conclusion étant approuvée, on la portera à la connais-
sance de M. Moukhanof,
M. O. Struve présente au nom de M. Sabler, Direc-
teur de l'Observatoire Astronomique de Vilna, un plan
motivé de la direction qu'il est utile de donner à l'avenir
aux travaux de cet observatoire, — et l'accompagne de
considérations suivantes. Les bátiments et les instruments
de l'Observatoire de Vilna ne répondent plus actuellement
aux besoins de là science et cette circonstance paralyse
depuis environ un quart de siécle l'activité de cet éta-
blissement. Ceci a suggéré aux Astronomes de Vilna l'in-
tention de proposer la construction d'un nouvel Observa-
toire de troisieme ordre. M. Struve a cru devoir com-
battre ce projet, dont la réalisation nécessiterait des dé-
nses idérables (savoir, environ 50,000 roubles, malgré
que les dimensions que les Astronomes de Vilna assignent
au nouvel édifice, soient trés modestes), et ne saurait ce-
pendant promettre une utilité réelle pour la science. On
a en Russie, à peu prés sous la méme latitude, les Obser-
vatoires de Moscou et de Kazan, et à l'étranger, à peu
de distance de Vilna, celui de Kónigsberg; tous ces ob-
servatoires poursuivent, avec plus ou moins d'activité et
vs
D
dont les Astronomes de Vilna auraient pu s'occuper. Dans
n'y aurait aucune utilité pour la
science à multiplier des observations qui ne se distin-
gueraient pas par une valeur intrinsèque supérieure.
D'un autre cóté il est désirable que l'Observatoire de Vilna
sorte de l'état d'inactivité auquel il est, pour ainsi dire,
condamné par les conditions actuelles. de son emplace-
‚| ment et des instruments dont il dispose. L'unique moyen
pour cela est celui de restreindre les travaux de cet étab-
lissement à des objets particuliers de recherches, en en sub-
ordonnant le choix à l'étendue des ressources qui sont à la
disposition de l'Observatoire. Le plan soumis par M. Sab-
ler à l'Académie, indique ces objets: ce sont les recherches
sur la constitution physique du soleil, et la photométrie des
étoiles fixes. M. Struve approuve parfaitement ce choix
et ajoute de son côté que pour faire avancer la science
il ne suffit pas d'accumuler des observations, il faut en-
core les soumettre à une discussion minutieuse qui peut
étre faite le mieux par les observateurs eux-mémes. M.
Struve se plait à reconnaitre que le personnel de l'Ob-
servatoire de Vilna offre des garanties suffisantes, pour en
attendre non seulement de bonnes observations concer-
nant les deux objets susmentionnés, mais encore une (
eussion savante de ces observations. Quant à la publica-
tion des résultats de leurs travaux, elle pourra se faire le
mieux sous forme de eomptes-rendus annuels que l'Ob-
servatoire serait tenu d'adresser à l'Académie. A cet effet
M. Struve propose d'engager M. le Directeur de cet
établissement à présenter dorénavant à l'Académie au
moins une fois par an un rapport détaillé sur l'activité
Bulletin de l'Académie Impériale
224
scientifique de l'Observatoire; ce rapport devrait contenir
un résumé général des observations qui y seraient faites,
ainsi qu'un exposé des principaux résultats que l'on peut
en déduire.
M. Sabler expose dans son rapport, qu'arrivé à Poul-
kova, en vertu d'un arrété de la Classe du 19 avril 1861,
M. O. Struve les moyens de ra-
des choses le meilleur parti à prendre est celui de di-
riger l'activité de l'établissement sur des objets d'études
particuliers qui se recommandent par leur importance
et pour lesquels les observations peuvent se faire avec
des appareils qui n'ont pas besoin d'un emplacement par-
faitement immuable. Apres une discussion soigneuse des
diverses branches qui rentrent dans cette catégorie, MM.
Sabler et O. Struve se sont arrêtés sur celles qui ont
pour objet l'étude de la constitution physique du soleil.
De tous les instruments qui sont employés actuellement à
cet effet, le Photohéliographe que M. de la Rue a con-
struit pour l'Observatoire de Kew d’apres les idées de
Herschel, est sans doute l'appareil qui promet les plus
beaux résultats. L'opération photographique au moyen de
cet appareil ne demande qu'une petite fraction d'une se-
conde et par conséquent l'immuabilité parfaite de l'empla-
cement n'est pas ici une condition indispensable.
M. dela Rue s'est déclaré prét à fournir un Photohé-
liographe de dimensions pareilles à celui de Kew, dans
un délai de 6 mois, au prix de 300 livr. sterl. (environ
2000 r.). Il faudra ajouter à cette somme les frais de
transport et de montage de l'appareil, ainsi que les dé-
penses pour l'achat de divers appareils et substances em-
ployés dans les opérations photographiques et pour l'acqui-
sition de plusieurs ouvrages se rapportant à cet objet. Il
est difficile de dresser d'avance un devis exact de toutes
ces dépenses; M. Sabler pense cependant qu'elles ne dé-
passeront pas un total de 2000 r. Si l'Académie approuve
le projet de consacrer l'activité de l'Observatoire de Vilna
aux études sur le soleil, il serait utile de doter encore
cet établissement de quelques autres appareils de phy-
sique et d'optique. M. Sabler se réserve dans ce cas
de faire plus tard des propositions complémentaires. Toute-
fois les fonds qui forment le capital de l'Observatoire sont
amplement suffisants pour faire face à ces dépenses.
Le second objet d'études pour l'Observatoire de Vilna
serait la photométrie des étoiles fixes. Dans le dernier
temps les travaux de Schwerd et de Seidel ont jeté un
jour nouveau sur cet objet. Il paraît que l'appareil, ima-
giné et construit par M. Schwerd, répond d'une ma-
nière tout-à-fait satisfaisante à sa destination. M. Sab-
ler désire donc, aprés que l'Observatoire sera pourvu de
tous les appareils nécessaires à l'étude du soleil, de pou-
voir employer les reliquats des sommes de cet établisse-
ment à l'acquisition du photomètre de Schwerd.
La Classe approuve complétement le plan de M. Sab-
ler et les propositions de M. O. Struve et arréte 1^ que
le Directeur de l'Observatoire de Vilna sera autorisé à
mettre son plan à exécution; 2? qu'il sera engagé à adresser
à l'Académie un compte-rendu annuel de l'activité scien-
tique de l'établissement qu'il dirige; 3° que omité
Administratif sera invité à tenir à la disposition de l'Ob-
servatoire les sommes nécessaires à l'acquisition des ap-
pareils ci-dessus désignés, en portant ces dépemses sur les
fonds de cet établissement; il sera requis en méme temps
de faire connaitre à M. Sabler l'état actuel de ces fonds.
L'Inspecteur des écoles à Ardatof, gouvernement de
Nijni-Novgorod, par un office du 1 juin c., envoie des
ossements fossiles, trouvés par le diacre Stcheglof, ainsi
qu'une lettre dans laquelle celui-ci décrit la localité oü
a été faite la trouvaille et prie de le charger officielle-
ment de la mission de continuer des fouilles paléontolo-
giques dans cette localité. Renvoi à l'examen de M.
ran
M. Girgensohn qui au dernier concours des prix Dé-
midof, a obtenu un accessit de 714 roubles, accuse récep-
tion de cette somme et exprime ses remerciments.
M. Róber, de Drösde, par une lettre dy 22 juin nouv.
st., annonce l'envoi prochain d'un ouvrage qu'il a publié,
de son peres sous le titre: Elementar- Beiträge zur Bestim-
mung des .Naturgesetzes*der Gestaltung und des Widerstandes,
und Anwendung dieser Beiträge auf Natur und alte Kunst-
gestaltung, von F. G. Röber, ehemaligem Königl. Süchs. Pro-
fessor der Baukunst. Nach seinem Tode herausgegeben von
dessen Sohne Fr. Rüber.
M. Weigel, libraire à Leipsie, fait connaitre, par une
circulaire, que des manuscrits et des collections de notes.
restés après la mort de Charles Ritter, se trouvent entre
ses mains et se composent: 1° de 434 volumes in-4° et de
50 volumes in-S° de notes, extraits et opuscules imprimés,
rangés par matières et se rapportant à la géographie des
différentes contrées; 2? de quatre cartons de divers mé-
moires de Ritter, et de relations de plusieurs voyages ce-
lébres; un carton renfermant un travail inédit du Professeur
orkel sur le voyage de Marco Polo; et de deux grands
cartons, contenant la succession littéraire de M. Schulz,
Consul à Jérusalem; 3° d'un exemplaire complet de l'ou-
vrage de Ch. Ritter Erdkunde, avec des notes et des cor-
rections de la main de l'auteur; 4? d'un exemplaire des
tomes 2, 3, 4 et 6 du méme ouvrage avec des corrections
de la main du Professeur Ideler; et enfin 5° d'une série
considérable de lettres (plus de 1000), adressées à Ritter
par divers savants, et dans leur nombre plusieurs cen-
taines sont de A. Humboldt. Le détenteur de toute cette
succession littéraire de Ritter désire la céder, daus toute
son intégralité, à un établissement public qui puisse la
faire valoir conformément aux idées du grand géographe.
Recu pour avis.
. Baer annonce qu'il a été élu membre externe de la
Société des Naturalistes de Batavia — Naturkundige Veree-
niging in Nederlandsk Indie. On en informera le Comité
Administratif.
Paru le 16 aoüt 1861.
an UP a Enz ae RO
Kónigsberg,
T. IV, N° 4. M. Sehubert,
membre correspondant.
BULLETIN
DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG.
TOME IV.
( Feuilles 15 — 17.)
CONTENU:
Page
L, de Schrenck, Nouvelles de la rivière Soungari, d’après des notes reçues de =
MAREIBOMICE EE E Ee e un VS US CUS SOUS VUS P 225 — 245
D. Menndéléeff, Essai d'une théorie sur les limites des combinaisons ongida P. 245 — 250.
C. Maximowiez, Golowninia, un nouveau genre de la famille Gentianeae; avec une in-
troduction de M. Regel. (Avec une Planche.)............................ 250 — 255.
M. Brosset, Examen critique de quelques passages de la Description de la Grande- |
Arménie, du P. L. Alichan, relatifs à la topographie d’Ani................. 255 — 269. |
AE des PORC: EE EE a honora mm os 269 — 272. |
— i
On s'abonne: chez MM. Eggers & Ce, libraires à St.- Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de
FAR (Komurers Ilpasserin HwMuepavopekoi Akaxemin Hayk®) et chez M. Léopold Voss,
libraire à Leipzig.
Le prix d'abonnement, par volume composé de 86 feuilles, est de 8 rbl. arg. pour la Russie,
8 thalers de Prusse pour l'étranger.
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BULLETIN
DE L'ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG.
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Nachrichten vom Ssungari-Fluss, aus einer
brieflichen Mittheilung des Hrn. Maxi-
mowicz an Hrn. Leop. v. Schrenck!).
(Lu le 7 juin 1861.)
Bei meiner Abreise aus St. Petersburg war es meine
Absicht, im Sommer dieses Jahres (1859) einen der
zwei südlichen Hauptzuflüsse des Amur, den Ssungari
oder Ussuri, so weit als möglich hinaufzugehen und
erst im Spätherbst den Amur abwärts nach Nikolajefsk
zu reisen. Beide Ströme waren fast gleich unbekannt,
und versprach der Ssungari auch ein interessanteres
Feld der Beobachtung. nicht allein wegen seiner dich-
teren, hauptsächlich mandshurisch-chinesischen länd-
lichen und städtischen Bevölkerung, deren Treiben
bisher noch von keinem Europäer ausführlicher be-
schrieben worden, sondern auch hauptsächlich wegen
seiner grösseren Erstreckung in südlichere Breiten
hinein und der Resultate, die in diesen Gegenden für
naturwissenschaftliche Forschungen erwartet werden
konnten; so war hier doch die Wahrscheinlichkeit des
Erfolges, bei der bekannten Art, wie die chinesische
Regierung ihre Tractate zu halten pflegt, eine viel
geringere als bei dem zwar in beiden genannten Be-
ziehungen unbedeutenderen Ussuri, der aber jetzt als
russischer Fluss für jeden russischen Naturforscher
Interesse haben muss, für mich speciell aber noch be-
sonders so, da er sich der an eigenthümlichen Pflan-
zenformen reicheren Litoralflora näher befindet als
der continentaler gelegene Ssungari. Gegen einen Be-
Such des Ussuri sprach aber andrerseits die Erwä-
gung, dass sich bereits ein Naturforscher (Hr. Maack)
an demselben befindet, und es, in einem immer noch
1) Obgleich dieser Brief viel früher geschrieben worden und auch
einen früheren Reiseabschnitt des Hrn. Maximowicz als der-
jenige vom Ussuri (s. Bullet. de l'Acad. Imp. des Sc. de St. Pétersb.
p- 545) abhandelt, so ist er uns doch in Folge mehrerer Um-
stände, deren Erörterung wir übergehen, erst jetzt zugekommen,
eine Verzögerung, die jedoch dem Interesse desselben keineswegs
Abbruch thut, da die Gegenden über welche er handelt, der un-
tere Lauf des Ssungari- Flusses, später von keinem Reisenden be-
sucht worden sind. Schr.
so unbekannten Lande wie die Mandshurei, im In-
teresse der Wissenschaft liegt, wenn jeder Reisende
sich bestrebt, seine eigenen, von Vorgüngern noch
unbetretenen Wege zu gehen. Die Entscheidung zu
Gunsten des einen oder andern Flusses musste ich
natürlich so lange aufschieben, bis ich erfahren, wie
die mandshurische Regierung den die freie Schifffahrt
auf dem Ssungari betreffenden Artikel des Aigunschen
Vertrages halten würde. Einstweilen musste ich es
mir angelegen sein lassen, so früh an Ort und Stelle zu
sein, als die Reisevorbereitungen nur zulassen wür-
den, um, in welchen Fluss ich auch ginge, so wenig
als möglich vom Sommer auf die Reise dahin und so
viel als móglich davon auf das Studium des Flusses
selbst verwenden zu kónnen. Ich glaubte aus Peters-
burg am 13. März früh genug abgereist und in Ir-
kutsk am 5. April früh genug angekommen zu sein,
um in den ersten Tagen des Mai meine Amur-Fahrt
beginnen zu können, jedoch hier traf mich schon die
erste Enttäuschung. Die Schilka-Gegend, wo sich
jetzt alles concentrirt, was auf den Bau und die Aus-
rüstung der jährlich den Amur abwärts ziehenden
Barken-Karavanen der Krone Bezug hat, ist noch so
dünn bevölkert und lag bis vor Kurzem noch so sehr
im äussersten, von Industrie und Handel unberührten
Winkel Sibiriens, dass die wenigen Jahre, seitdem der
Amur von den Russen befahren wird, noch lange
nicht hingereicht haben, um im Volke selbst eine
kräftigere Betheiligung an der Beschiffung des Amur
hervorzurufen. Womit nicht die Kronsmagazine aus-
helfen können, muss der Reisende sich aus Irkutsk
ünd anderen Städten herbeiholen, und selbst die ein-
| fachsten, für ein Boot nöthigen Gegenstände, die man
sonst in jedem Dorfe Russlands haben kann (z. B.
Theer und Leinwand) machen oft eine Reise noth-
wendig, um sie herbeizuschaffen. So erlaubten denn
auch mir meine Vorbereitungen, in so kleinem Maass-
stabe sie auch waren, erst am 7. Juni aufzubrechen
und am 13. Juni bei Ust-Strelka in den Amur ein-
zutreten.
15
227
Bulletin de l’Académie Impériale |
228
Den Amur fand ich seit 1856 sehr zu seinem Vor-
theil verändert. Damals fanden wir von Ust-Strelka
bis zur Dseja-Mündung blos 2 interimistische Kosa-
ken-Pikets, jetzt ist die ganze Strecke bis hierher
und noch weiter bis zur Ussuri-Mündung in Zwischen-
räumen von nicht über 40 Werst mit Dörfern (Sta-
nizen von Infanterie- und Kavallerie-Kosaken) be-
setzt, und wo an der Dseja-Mündung Seiskoi Piket
stand, liegt jetzt die Stadt Blagowestschensk. Die
Dörfer lassen übrigens noch deutlich in ihrem Äus-
seren das Jahr ihres Alters erkennen. Die ältesten,
die von 1857, haben fertige Häuser, umzäunte Höfe
und Küchengärten und besitzen Äcker, wo schon das
Korn wogt; zwischen ihnen liegen die von 1858, noch
ohne Kornfelder, meist auch wohl ohne Zäune, aber
mit fertigen Häusern, und endlich sind die Zwischen-
räume zwischen den beiden vorigen erst in diesem
Sommer besiedelt worden, wo ich denn die Einwoh-
ner noch in Rindenzelten wohnend antraf. Grössere
Bevölkerungscentra sind am unteren Ende des Bureja-
Gebirges (Jekaterino-Nikolsk), gegenüber der Ssun-
gari-Mündung (Michailo-Ssemjonofsk) und 35 Werst
unterhalb der Ussuri- Mündung (Chabarofka) ange-
legt; unterhalb Chabarofka und bis nach Mariinsk
endlich giebt es nur erst Poststationen. Bei der Ju-
gend aller dieser Niederlassungen versteht es sich
von selbst, dass der Reisende nicht darauf rechnen
darf, Lebensmittel und dergleichen in denselben zu
erhalten, sondern alles Nöthige mit sich führen muss
und sogar von den Einwohnern selbst um Manches
angegangen wird.
Auch in Blagowestscheusk, dem Bette der
Amur-Provinz, zu der auch das dem Ssungari gegen-
überliegende Gebiet gehórt, konnte ich nichts Siche-
res über die Ssungari-Schifffahrt erfahren. Man be-
stätigte mir nur das bis nach Petersburg gelangte Ge-
rücht von der Ssungari-Fahrt des Kaufmanns Tsche-
botaref aus Nikolajefsk im vorigen Jahre, fügte aber
hinzu, dass er sich den Zugang zum Strom beim chi-
nesischen Wachtposten an der Mündung nur durch
Drohen mit Waffen in der Hand erzwungen und in
diesem Frühjahre die Absicht gehabt habe, die Reise
nach Ssan-ssin?) zu wiederholen, wusste aber noch
nicht, ob er dieselbe angetreten. Da sich aber zur
2) Genauer müsste es Ssjang-ssing geschrieben werden, indess
Zeit meiner Anwesenheit in Blagowestschensk die
neugegründete Amur- Compagnie entschlossen hatte,
trotz mancher Anzeichen einer unfreundlichen Ge-
sinnung der mandshurischen Regierung, versuchs-
weise einen Commis mit einem Boote voll Waaren
zur Ssungari-Mündung zu schicken, so erbat auch
ich mir von unserer hiesigen Regierung einen rus-
sisch und mandshurisch geschriebenen Geleitbrief in
derselben Art, wie jener Commis ihn erhalten hatte,
um mit ihm gleichzeitig den Versuch einer Ssungari-
Fahrt zu machen, falls er aber fehlschlüge den Einlass
nicht mit den Waffen in der Hand zu erzwingen, son-
dern ohne Zeitverlust in den Ussuri zu gehen.
Am 2. Juli reiste ich von Blagowestschensk ab
und war, ohne mich unterwegs viel aufzuhalten, am
13. Juli an der Ssungari-Mündung. Ich hielt mich,
um nicht an ihr vorbeizugehen, hart am rechten Amur-
Ufer; es ist hier niedrige Schwemmwiese,, der ein-
zelne Inseln und Sandbänke vorliegen. Hat man die
letzte Sandbank passirt, so liegt vor Einem das andere
Mündungsufer des Ssungari, ein hügeliges Waldland
mit dem Dorfe und Wachtposten Dshang-dshu-gere,
und das Boot tritt so plótzlich aus dem schwarzen
Amur- Wasser in das weisslichbraune des Ssungari
hinein, dass meine Leute besorgt die Tiefe massen,
in der Meinung, wir seien einer Schlammbank zu nahe
gekommen. Das Wasser ist in der That so trübe, dass
selbst ein kleines Quantum auf dem Boden eines Gla-
ses noch ganz neblig aussieht; an der Gränze spielt der
Ssungari in kleinen Wölkchen in dem Amur-Wasser,
und sie ist so scharf, dass man bei hineingehaltener
Hand die Finger in dem einen und die Handfläche im
andern Strome haben kann. Mit einem schmutzigen
Keile schiebt sich der Ssungari in den Amur hinein;
und bei der Entfernung des linken Amur-Ufers scheint
es, als ob er den Amur vollkommen verdränge und
verschlinge. Die überraschende Farbenverschieden-
heit der Stróme wurde noch besonders hervorgeho-
ben durch den Wind und den Schatten von einer
schweren Gewitterwolke, die sich über dem andern
Ssungari-Ufer entlud und feine Wellen auf dem Wasser
schlug, während auf meiner Seite die helle Mittags-
sonne in den Amur hineinbrannte; auch mag der
Ssungari schmutziger als gewöhnlich gewesen sein,
kommt nahe derselbe Laut heraus, wenn man erstere Lesart fran-
zósisch ausspricht.
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
da er, wie ich bald erfuhr, jetzt eben seinen hóchsten
Wasserstand erreicht hatte.
Am Dorfe und W gere stand
das lange vor mir angekommene russische Handels-
boot, und ich eilte, sobald ich in der Nähe des Pos-
tens gelandet war, zu meinem Schicksalsgeführten,
um Erkundigungen einzuziehen. Kurz vor dem Dorfe
kam er mir entgegen, umringt von mehreren Mandshu
und von einem Boote begleitet, in dem ein Beamter
sass. Der Kaufmann erzählte mir dasselbe was der
Beamte, dass man uns nämlich unter keiner Bedin-
gung durchlassen wolle, ohne indess für dieses Ver-
bot irgend einen Grund anzugeben, und als ich den
Mandshu-Beamten, der darauf zu meinem Boote ge-
eilt war, um es nach dem Dorfe zu bringen, ein-
holte, ihm meinen Geleitbrief vorzeigte, mich auf den
Tractat berief und erklärte, mich nicht von einem
Beamten widergesetzlich abweisen lassen, sondern
die Reise antreten zu wollen, lud er mich zurück
ins Dorf ein, um den Geleitbrief einem höheren
Beamten vorzulegen, der die Erlaubniss zur Reise
ertheilen oder aber letztere auch ganz verbieten
könne. Ich glaubte darauf nicht eingehen zu dürfen,
da ich damit die Competenz dieses Beamten, mir den
Durchlass zu verweigern, anerkannt hätte, sondern
bat, demselben den Inhalt meines Geleitbriefs zur
Kenntniss zu bringen, und bestieg mein Boot. .Man
drohte mir zwar, ich würde bei einem Kriegslager,
das sich unweit von hier befinden sollte, mit Schüssen
empfangen werden, und musste das Seil, mit dem das
Boot am Ufer befestigt war, mit Gewalt unter den Füs-
sen der Mandshu hervorgezogen werden, allein es
wurden sonst durchaus keine Anstalten gemacht, Ge-
walt gegen mich anzuwenden.-Nach mir stiess auch
das Handelsboot ab, dieses ohne die geringsten Hin-
dernisse erfahren zu haben, und zwar deswegen, weil
die Mandshu glaubten, ich sei derjenige, der ihm die
Befehle zur Abreise überbracht habe. Da die ganze
Verhandlung so friedlich abgelaufen war, so sah ich
meine Ssungari-Reise als gesichert und das Gebahren
der Mandshu nur als einen Versuch an, die freie
Schiftfahrt auf dem Ssungari durch Drohung und Ver-
weigerung des Durchlasses so viel als möglich zu
verhindern, ohne dass ihre Instructionen ihnen Ge-
walt anzuwenden erlaubten. Dass sie die diesjährige
Ssungari-Reise des Kaufmanns Tschebotaref hart-
ht + ists 2.3
X
näckig läugneten, obgleich ich mich unterdess vom
Gegentheil überzeugt hatte, schien mir diese Ansicht
nur zu bestätigen.
Bald nachdem man das Dorf Dshangdshu hinter
sich hat, wird der Ssungari, der an der Mündung ein
einziges Bette von etwa 1 A Werst Breite besitzt,
inselreich und viel breiter. Sein linkes Ufer ist und
bleibt, so weit ich es kenne, niedriges Wiesenland.
Das ticbifs das ich fast ausschliesslich verfolgte,
wird Alaah von den Ausläufern des Hügelzuges von
Dshangdshu eingenommen, die zuletzt in nackten stei-
len Thonabhängen zum Flusse abstürzen. Der bei
Dshangdshu dichte Wald wird bald lichter und ver-
schwindet darauf ganz, um erst beim nächsten Dorfe,
Nelbu (20 Werst weiter), auf einer kurzen Strecke
wieder aufzutreten. Die ersten 40 Werst geht es
in südwestlicher Richtung, danach aber gegen 150
Werst in westsüdwestlicher, bis zum Dorfe Wale-ho-
ton. Auf dieser ganzen bedeutenden Strecke herrscht
die grösste Einfórmigkeit. In wenigen flachen Schlin-
gen windet sich der Strom durch zahlreiche niedrige
Inseln durch und an niedrigen Ufern vorbei, die sich
kaum von den Inseln in ihrem Äeussern unterschei-
den. So tief der Strom, zumal an seinem linken Ufer,
ist, so setzt er doch zahlreiche Bänke an, die an aus-
tretenden Flussknieen oft wohl eine Werst weit in den
Strom sich hineinerstrecken und bei niedrigem Was-
serstande sich entblössen sollen. Wer den Amur in
seiner ganzen Länge befahren hat, überzeugt sich am
Ssungari sehr bald, dass es dieser letztere Strom ist,
der dem unteren Amur einen so verschiedenen Cha-
rakter von dem oberen verleiht: die Masse weichen,
lehmigen Niederschlags, die er ihm zuführt, übergiesst
die Bänke, Inseln und Ufer im Amur und giebt ihnen
mit der ähnlichen Beschaffenheit auch zugleich eine
ähnliche Vegetation. Nur hat man am Amur nirgends
eine so grossartige Einförmigkeit, wie sie hier dem
Reisenden fort und fort vor Augen ist. Zwei hundert
Werst weit fährt man immer nur durch dieselbe
niedrige Ebene, welche überall mit menschenhohem
Grase (Calamagrostis) bedeckt ist, und auf welcher an
trockneren Stellen kleine Espengehölze, eut den nasse-
ren und zum Ufer hin W che sich ansiedeln
oder 10 Fuss hohe Schilfwälder stehen, die sich vor
dem Winde mit scharfem Geraschel schaukeln. Es zeigt
sich wohl am Horizonte von Zeit zu s n ohne
Bulletin de l'Académie Impériale
232
jedoch bis ans Ufer zu kommen, es tauchen in gros-
sen Zwischenräumen einzelne Höhenzüge auf, z. B.
am linken Ufer Vorberge des Bureja-Gebirges (Chadda-
Gebirge der Golde und Mandshu) und mehrere nie-
drige Hügelketten am 'rechten Ufer, jedoch tritt nur
eine einzige der letzteren, und noch unweit (40 Werst)
von der Ssungari-Mündung, in eine grössere Nähe,
so dass man die Strauchvegetation auf den sanftge-
rundeten Gipfeln und die Wiese am Fusse der Ab-
hänge unterscheiden kann. Erst nach nahe 200
Werst, bei Wale-hoton, sieht man den ersten Hügel-
rücken bis an den Strom selbst vortreten und zu ihm
stellenweise in Felsblócken von poróser schwarzer
Lava abfallen. Sein Laubwald ist in seiner Zusam-
mensetzung schon recht bedeutend von dem zuletzt
gesehenen an der Mündung verschieden. Kaum an-
ders als durch den sie bedeckenden Wald kenntliche
Ausläufer dieses Hügelzuges treten auch noch 20
Werst höher und bei Ssussu (40 W. oberhalb Wale-
hoton) in die Nähe des Stromes. Dieser schlägt hier
wieder eine südwestliche Richtung ein, beschreibt
steilere Krümmen als vorher, besitzt weniger Inseln,
und seine Ufer werden allmählich höher und trockner.
In Süd erscheint eine entfernte Bergkette, die mit
ihren theils abgerundeten, theils stumpfspitzigen
Gipfeln bald fast den ganzen südwestlichen Horizont
einnimmt, 90 Werst oberhalb Wale-hoton in die Nähe
des rechten Ufers tritt, mit ein paar steilen, glat-
ten, felsigen Abhängen von röthlicher Farbe und por-
phyrartigem Ansehen zu demselben abfällt und den
Fluss zu einem steilen Knie nach Süden und Südsüd-
osten zwingt, wonach sie sich von demselben entfernt
und jener seine frühere südwestliche Richtung wieder
einzuschlagen und bis zur Stadt Ssan-ssin beizubehal-
ten scheint, zu welcher hin am Horizonte abermals
ein, jedoch viel niedrigerer Höhenzug am rechten
Ufer dahinstreicht, und auch am linken schwache ge-
radrückige Höhen sichtbar werden, wahrscheinlich
blos die Abfälle einer Be die es erhóhten
Landfläche.
In der Nähe der Beh angekommen, werden beide
Stromufer zur hohen, trocknen Prairie, die in thoni-
gen, unter was Abhängen von meistens gelb-
brauner Farbe zum Flusse abfällt, und die Inseln ver-
schwinden beinahe ganz. Da nach den Aussagen der
Einwohner der Fluss oberhalb der Stadt immer
‘hat, den Wald zu studiren,
bergigere Ufer bekommt, so scheint es beinahe,
als ob man seinen unteren Lauf hiemit hinter sich
hat und in den mittleren eintritt. Doch bleibt sich
die Strömung von der Mündung an ziemlich gleich
und beträgt bei dem jetzigen höchsten Wasserstande
an den raschesten Stellen nicht über vier Werst
stündlich, sinkt aber in schmalen Flussarmen bis
auf Ui Werst herab.
Ich erwähnte schon oben, dass der Laubwald im
Süden (bei Wale-hoton) sich bedeutend von dem des
südlichen Amur unterscheidet. Das Land ist freilich
so wesentlich Prairieland, dass man kaum Gelegenheit
indess mischen sich zu
den Eichen- und Ulmenwäldchen, die man bisweilen
antrifft, zahlreiche Apfelbäume (Pyrus ussuriensis),
zwei verschiedene Rhamnus-Arten, und bei Wale-ho-
ton ist ein Aprikosenbaum sehr häufig, der mit seinen
mehr als fussdicken Stämmen, breiten Kronen und den
zahlreichen gelbrothen Früchten viel zum Schmucke
der Landschaft beiträgt; dagegen fehlen die meisten
Baumarten der dichteren Amur-Wälder am Flussufer
ganz und sollen sich erst auf den entfernteren Gebir-
gen einfinden, wie z. B. die Wallnuss, Linde, Esche,
von der Weissbirke und sämmtlichen Nadelhölzern
gar nicht zu reden. Das Unterholz ist dasselbe, wie
man es auch am Amur sieht, doch sind mir solche
natürliche Weinlauben und solche Festons von Vitis und
Dioscorea, wie sie hier von Wipfel zu Wipfel sich aus-
spanner, am Amur nirgends vorgekommen, und manche
Sträucher (Panax und Evonymus alatus) erreichen
hier eine Hóhe von 20 Fuss. Auch auf die Kraut-
vegetation äussert die mildere Breite, in der man
sich befindet, ihren Einfluss. Das einfórmige Grün
der Schwemmwiese, das stellenweise von Artemisien
grau, stellenweise von Wicken und Mulgedium blau
angelaufen erscheint, bleibt zwar unveründert, allein
die nach Süden zunehmenden Schlingpflanzen senden
auch in diese einige Repräsentanten hinein (z.e B
eine Cuscuta und eine neue Leguminose). Solche Stel-
len, die je weiter je häufiger werden, sehen sehr ein-
ladend und eigenthümlich aus, allein schon nach we-
nigen Schritten schlagen die verstrickten Grasmassen
über dem Kopfe des Wanderers zusammen und lassen
ihn weder vor- noch rückwärts. Auch die Artemisia-
Gestrüppe um die Dörfer werden hier durch Aristolo-
chia, Thladiantha, Metaplexis u. s. w. noch enger als
des Sciences de Saint - Petersbourg.
234
am Amur durch den japanischen Hopfen umschlun-
gen. Am wenigsten verändert erscheinen die trocknen
Prairieen oder Steppen, denn hier herrschen noch die
nämlichen Hauptpflanzen wie weiter im Norden und
nur einzelne neue Kräuter werden beobachtet, die
aber dafür bald eben so häufig sind wie die anderen;
ich nenne blos die reizende rosenrothe Barnardia scil-
loides aus China und eine Scrophularia.
Mit der grossen Einförmigkeit der Pflanzenwelt
ganz übereinstimmend verhält sich auch die Thierwelt.
Eigentlich die Insektenwelt, denn der Juli ist nicht
der geeignete Zeitpunkt, um viel Säugethiere und
Vögel zu sehen. Allein auch diese reducirt sich auf
wenige Arten. An Tagen, wie ich sie hier so häufig
hatte, wo die Sonne mit besonderer Gluth durch die
dicken Regenwolken brennt, welche sich inmitten ei-
ner drückenden Stille ansammeln, sind es am Tage
Bremsen von verschiedenen Arten, von der Grösse
eines Viertel- bis zu der eines Zolles, und mikrosko-
pische Schnaken, die sich um jedes lebende Wesen,
das sich in die Wiese hineinwagt, in erschreckender
Menge ansammeln, und zahllose Heuschrecken und
Grashüpfer begleiten das Gesumme der erstern mit
lautem Gezirpe. Gegen Abend verschwinden die Brem-
sen allmählich, die Tags im Grase versteckten Mücken
erheben sich in solchen Schaaren, dass die Luft wie
von schwarzem Staube erfüllt erscheint, dass man sie
beim Athmen in Mund und Nase bekommt und sie
Einem in die Augen und Ohren hineingerathen, und
noch lange nach Sonnenuntergang verschwimmt der
feine Gesang der einzelnen Mücken zu einem leisen,
ununterbrochenen und gleichmässigen Getöne, das
stundenlang in der warmen Abendluft gehört wird.
Alle übrigen Insekten, da ich mit diesen begonnen,
sind verhältnissmässig selten, und die wenigen Käfer
und Schmetterlinge, die ich bemerkte, gehörten, wie
es scheint, auch am Amur vorkommenden Arten an;
ein feuchtes Jahr wie das heurige ist nicht geeignet,
sie zahlreich hervorzurufen. Vögel waren nur wenige
zu sehen. Ausser den Emberizen und Rohrsängern
in Wiese und Weidengebüsch waren nur Elstern und
Krähen häufige Erscheinungen; der kleine graue,
grünschnäbelige Reiher, der auch am Amur in wei-
denumsäu: Armen vorkommt‘), flog hier häufig vor
——————
3) Ardea virescens L. Var. scapularis mie, s. meine Reisen und
Forsch. im Amur-Lande. I. p. 437. Schr.
dem Boote auf; dagegen waren der gemeine grosse Rei-
her (Ardea cinerea), der Storch (Ciconia alba), der Kra-
nich und die verschiedenen Strandläufer nur sehr sel-
ten zu sehen, ohne Zweifel weil das Wasser alle Sand-
bänke überdeckt hatte; Enten und Gänse sassen mit
ihren Jungen in den überschwemmten Grasflächen
versteckt, doch bemerkte ich unter ihnen einzelne mir
unbekannte Formen, wie z. B. eine grosse, sehr bunte,
schöne Ente mit vorherrschendem Orange im Gefieder.
Wenn ich noch anführe, dass das Reh fast jeden Abend
sein trompetenähnliches Geschrei hören liess, so habe
ich das Verzeichniss der unterwegs beobachteten Thiere
nahezu erschöpft, denn für Reptilien war die Locali-
tät ungünstig, und die Fische waren bei dem Hoch-
wasser in die Wiesen gegangen und wurden sehr spar-
sam erbeutet. Von jagdbaren Säugethieren nannten
mir die Golde als häufig den Fuchs, doch nur in der
rothen Varietät (der schwarze ist so selten, dass man
ihn in manchen Dörfern ganz läugnete, im Revier von
Ssussu ist blos ein Exemplar in den letzten 28 Jahren
erlegt worden), Canis procyonoides, dessen Fell an die
Stüdter zu Pelzen verkauft wird, den Bär, Mustela si-
birica und den Wolf, der namentlich in den Steppen
des Südens sich in grosser Menge umhertreibt, aber
dem Vieh wenig Schaden thut und sich vor den Hun-
den fürchtet; er wird viel gejagt. Der Zobel kommt,
wie zu erwarten, erst in den entfernteren Gebirgen
vor. Es sei beiläufig bemerkt, dass die Ssungari-Golde
ihn nicht in Fallen und Selbstschüssen fangen, son-
dern vor dem Hunde mit der Kugel schiessen oder
räuchern. Zu den seltensten Thieren der entferntesten
unwirthbaren Gebirge zum Meere hin werden der Ir-
bis und der Bergwolf (Canis alpinus) gerechnet. Der
Tiger aber zieht sich zwar im Sommer in die Gebirge
zurück, bewohnt jedoch im Frühjahr zur Brunstzeit
häufig die Inseln des Stromes und stellt im Winter den
Pferden und Hunden um die Dörfer nach.
Der Ssungari ist auf der von mir besuchten Strecke
von 3 Völkerschaften bewohnt. Seinen unteren Theil
bewohnen ausschliesslich Golde auf einer Strecke
von etwa 240 Werst, d. h. bis dahin ungeführ, wo
er hóhere Ufer bekommt und inselfrei zu werden be-
ginnt, den übrigen Theil Chinesen und. Mandshu.
Jedoch ist zu bemerken, dass bis zur Stadt Ssan-ssin
das linke Ufer, bis auf ein einziges, schon ganz in
| der Nühe der Stadt gelegenes Dorf (Wada), vollkom-
235
Bulletin de l'Académie Impériale
men unbewohnt ist und, wenigstens von den Golde,
auch nicht bewohnt werden darf.
Das Golde- Gebiet ist nur wenig bevölkert: man
zühlt, Dshangdshu nicht eingerechnet, blos 13 Dórfer,
und auch diese beleben die Flussufer nur sehr wenig,
theils weil sie, fast alle auf niedrigem Lande und im
Weidengebüsch gelegen, vom Flusse aus kaum be-
merkt werden, theils weil sie sehr ungleich vertheilt
sind, so dass man Tage lang reist ohne ein einziges
zu erblicken, während wieder an anderen Stellen vier
oder fünf ganz nahe beisammen liegen ^).
Obgleich viele der Ssungari-Golde vom Amur hier-
hergewandert sind und noch gegenwürtig, durch
Nahrungsmangel von ihren alten Sitzen getrieben und
durch die Nühe der sie mit allem Nóthigen versor-
genden Stadt angelockt, von so weit als z. B. Ssoja
hierherkommen, so finden sie doch hier in Vielem so
abweichende Verhältnisse, dass sich ihr Leben und
Treiben je mehr flussaufwürts, desto mehr von dem
der Amur-Golde unterscheidet. Vor Allem macht
sich der Mangel an Holz fühlbar. Häuser mit blossen
Eckbalken aus Espenholz und Wänden aus lehmbe-
worfenem Weidenflechtwerk findet man wohl stellen-
weise auch am südlichen Amur, allein neu war es
mir, die Leute kleine Reisen zu Boot unternehmen
zu Ham um sich ‚von irgend einer Weideninsel Holz
zu fällen, das sie in der Umgebung ihres Dorfes schon
längst zum Brennen verbraucht hatten. Das Fehlen
der Weissbirke am Ssungari, deren Rinde sich die
unterhalb Wohnenden noch zum Theil viele Tagerei-
sen weit aus dem Gebirge holen, zwingt sie auf das
leichte Rindencanot, das dem Amur-Anwohner beinahe
das ist, was dem Steppenmenschen das Pferd, so wie
auf die Anfertigung der mancherlei Geräthschaften
daraus zu verzichten und sich letztere fertig in der
Stadt zu kaufen. Noch fühlbarer ist der Mangel an
jedem Nadelholz, wodurch der hiesige Golde gezwun-
gen wird, seine Böte, ja sein hölzernes Hausgeräth
sich ferüg von den Bestesin Chihedon zu erstehen,
die das Kiefern- und Zirbelholz dazu von weit ober-
halb am Ssungari herliolen.' So wird er mehr und
4) Es sind folgende: Nelbu, ein we grosses Dorf, Züske (mit 8
Häusern), darauf die Gruppe: Kjaure, Hotton-gerin (9 de gege
— (4 H.) und Futjche, darauf nach f
hama (13 H.), dann mit kürzeren Intervallen : Wale- ré (7 HA
Gett 126 H.), Dóucha (7 H.), und endlich. dieht forame die
kleinen Dörfer: Emmake (8 H), Mongol: (2 H.) und Indamo. M..
"mmm
mehr von den Chinesen abhängig, die Mittel aber,
um all die vermehrten Bedürfnisse zu befriedigen,
fliessen ihm, je weiter er flussaufwärts wohnt, d. h.,
je leiden er wird, desto spärlicher. Der Golde
am unteren Ssungari ernährt sich nämlich noch einen
grossen Theil des Sommers am fischreichen Ssachali
(Amur), zum Winter zieht er auf die Jagd in das.
Bureja-Gebirge oder in die am Ussuri, ja jenseits des-
selben, am Meere gelegenen Bergketten und bringt
von dort vortreffliches Pelzwerk, vor Allem viele und
gute Zobel mit, dieer in der Stadt vortheilhaft verkau-
fen kann. In der neuesten Zeit eröffnet sich ihm auch
ein erwünschter Handel mit den russischen Ansiedlern
am Amur, von denen er während seiner Winterzüge
schon zahlreiche Gesprächsbrocken an den Ssungari
mitgebracht hat. In Folge von all dem sind die un-
teren Ssungari- Dórfer wohlhabend, und diese Wohl-
habenheit macht ihre Einwohner unabhüngiger, freier
im Betragen. Für die oberhalb Wohnenden sind jene
Jagdreisen in das Bureja- und andere nórdliche Gebirge
zu weit, der fischreichere Ssachali zu entfernt, ihre
Jagdzüge zum Kengka-See und zu den umliegenden
Bergen geben ihnen nur eine precärere und weniger
werthvolle Ausbeute (nur noch wenige und schlech-
tere Zobel), werden daher auch nicht mehr so regel-
mässig unternommen, und der hiesige Golde eignet
sich vielmehr von seinen Nachbarn, den Mandshu-
Chinesen, mehr und mehr den baste an, zuerst
indem er i seinem Küchengarten alle móglichen Ge-
müse in grósseren Quantitüten baut, und dann indem
er, in den letzten Dórfern, sein Feld regelrecht mit
Hirse, Gerste, Sorghum, Soja und Tabak im Grossen
bestellt und schon durch die Sorge um seine Àcker von
dem fischenden und jagenden Nomadenleben zurück-
gehalten wird. So ist es denn nur erst der zuoberst
wohnende Golde, der sich dem Ackerbau vollkommen
in die Arme geworfen hat, und sich in der That kaum
durch was Anderes alsdurch die Sprache und den grós-
seren Schmutz, in dem er lebt, von den Mandshu-Chi-
nesen unterscheidet; das Volk zunächst unterhalb be-
findet sich auf einer Übergangsstufe vom Urzustande
zum Ackerbau und trägt alle die Übelstände, die eine
| solche wohl immer mit sich führt, Armuth, Gedrückt-
Kalk- | heit und Abhängigkeit von den reicheren Nachbarn. —
Aus dem Vorigen ergiebt sich ein anderer Umstand,
der den Ssungari-Golde von seinem Vetter am Amur
237
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
unterscheidet, es ist die weit mannigfaltigere Nahrung
desselben. Wenn man auch im Flusse noch häufige Weh-
ren sieht und im Herbste Jukkola (getrockneter Fisch)
bereitet werden soll, so lässt doch schon der Umstand,
dass in den hiesigen Dórfern weit weniger Netze gese-
hen werden und lange nicht von der gewohnten Man-
nigfaltigkeit, auf eine weit grössere Armuth des Ssun-
gari an Fischen schliessen, welcher nun der fast überall
verbreitete Gartenbau und, wo noch kein Feld vorhan-
den, der Einkauf von Nahrungsmitteln in der Stadt ab-
helfen muss. Die Viehzucht dagegen ist noch sehr we-
nig entwickelt. Ausser Hunden und Katzen sieht man
in den Dörfern häufig nur noch Schweine und Hüh-
ner. Die Pferde, welche sich jeder Ssungari- Golde
hält und davon der Heichere bis 15 Stück besitzt,
sind draussen in der Prairie, suchen sich am Tage,
so gut es geht, vor den Bremsen zu verstecken und
werden nur Nachts gesehen oder gehórt. Die grós-
sere Unabhängigkeit der Bewohner vom Flusse spie-
gelt sich sogar in der Bauart der Dórfer. Am Amur
baut sich Jeder so nahe als móglich zum Wasser an,
und das Dorf bildet eine dem Ufer parallele Strasse,
hier dagegen liegen die Häuser in der malerischesten
Unordnung durcheinander, und ihre Lage scheint durch
die Lage von Garten oder Feld bestimmt.
Wenn es die bittere Noth ist, die den Golde zwingt,
die Lebensweise seiner Väter mit der mandshurisch-
chinesischen zu vertauschen, sich in Grund und Bo-
den zu civilisiren — den Ackerbau nämlich als die
Grundlage aller Civilisation angenommen — so ist es
dagegen freier Wille, Folge der Achtung eines jeden
Urmenschen vor dem civilisirten, wenn er demselben
sein Äusseres so viel Als möglich anpasst, die Klei-
dung und Gebräuche desselben annimmt, seine Sprache
lernt u. s. w., und manche dieser Äusserlichkeiten
sind ja bekanntlich längst in die entferntesten Gegen-
den gedrungen, bis wohin sich chinesischer Einfluss
und Handel erstreckte. Von der Amur-Mündung an
stromaufwärts gehend, findet man ein Bestreben sich
immer mehr und mehr dem chinesischen Ideal zu nä-
hern, und am Ssungari ist diese Annäherung nahezu
vollbracht. Die Männer sind im Äussern von den ge-
meinen Mandshu oder Chinesen durchaus nicht zu un-
terscheiden, die Weiber handhaben fleissig den Kamm,
um sich den complieirten chinesischen Haarputz mit
der langen Nadel und den Blumen herzustellen, Stock-
rosen, Malven und Mohn säet man zu diesem Zwecke
in den Gärten, die Kleider sind nicht allein dem
Schnitte, sondern auch dem Stoffe nach die der chi-
nesischen Frauen, es herrscht gróssere Reinlichkeit,
im Hause erscheinen der erhöhte chinesische Heerd,
das chinesische Kohlenbecken, das Gitterwerk an
Thür und Fenster, in der Nühe des Dorfes steht der
buntbemalte chinesische Tempel mit den Halbgóttern
in colorirtem Holzschnitte, Papier- und Räucher-
opfern auf dem Altare und aufgereihten Schweins-
schädeln vor der Thüre. All diese Eleganz, ja den
für den Golde fast unnützen Luxus mandshurischen
Lesens und Schreibens, mit dem vor mir zu prunken
jeder gelehrte Golde mir meinen Geleitbrief zum
Durchlesen abzwang, findet man da wo die grósste
Wohlhabenheit herrscht, nämlich in den unteren Dór-
fern, Nelbu etc., die Ackerbauer oben haben dagegen
ihre Noth, sich das Unumgängliche zu verschaffen,
und müssen auf diese angenehmen Flitter der Civili-
sation verzichten.
Die Reihe der Besprechung käme jetzt an die chi-
nesisch-mandshurische Bevölkerung. Bevor ich aber
das Wenige mittheile, was ich darüber erfahren, muss
ich einiger Umstände erwähnen, die meine Rückkehr
bewirkten, ohne dass ich sogar die Stadt Ssan-ssin
erreicht hatte. i i
Bereits in Nelbu begegnete mir ein bekannter
mandshurischer Kaufmann aus Aicho, der mich sehr
vor der Fortsetzung meiner Reise warnte und mich
dadurch zur Umkehr zu bewegen suchte, dass er mir
erzühlte, der Kaufmann Tschebotaref sei in Ssan-
ssin ermordet worden und mich kónne vielleicht das-
selbe Schicksal treffen, jedenfalls aber würde ich den
(vorgeschützten) Zweck meiner Fahrt nicht erreichen,
da es von seiner Regierung den Kaufleuten in Ssan-
ssin bei Todesstrafe verboten sei, mit den Russen
zu handeln. Von all dem glaubte ich ihm damals
nicht ein Wort, weil er selbst ein Mandshu war, und
ebenso dachte auch mein Reisegeführte, dessen Boot
mich bald darauf überholte und den ich seitdem nicht
wiedergesehen habe. Allmählich aber musste ich sei-
nen Worten mehr und mehr Glauben schenken. So
vorsichtig sich nämlich die Golde (auf Befehl der Man-
dshu, wie sie selbst sagten) über alles die russischen
Ssungari-Reisen Betreffende ausliessen, so sind sie doch
ein zu einfältiges Völkchen, um sich nicht zuweilen zu
239 Bulletin de l'Académie Impériale 240
verplaudern, wenn sie einmal Zutrauen gefasst haben. | sahen. Die folgend ans brachte ich am linken
Und dies haben sie mehr oder weniger zu jedem Rus-
“en; baten sie doch, wir móchten bald an den Ssungari
kommen und uns Dórfer bauen, damit sie weniger
von den Mandshu heimgesucht würden! So erfuhr ich
denn nach und nach, dass der höhere Beamte im
Wachtposten, zu dem zu gehen ich mich geweigert
hatte, der Gouverneur von Ssan-ssin selbst war, der
an den Amur gekommen sei, um den Grafen Mura-
wjof bei seiner Durchreise zu sprechen; ferner ga-
ben sie an, dass Tschebotaref gefangen sitze, und
um ihre Tauschartikel an mich desto eher los zu wer-
den, bestätigten sie das, was der Mandshu-Kaufmann
über das Handelsverbot in Ssan-ssin gesagt hatte.
Da ich endlich nun nach mehr als zwei Jahren wie-
der zuerst am Ssungari goldisch sprach und es An-
fangs damit nichts weniger als gelàufig ging, so un-
terredeten sich die Leute, in der Meinung ich würde
das Gesagte nicht verstehen kónnen, ohne sich viel
vor mir zu geniren; dabei wurde ich denn mehrfach
den Hinzukommenden als der russische Beamte be-
zeichnet, der sich für einen Kaufmann ausgebe, und
gegen den ein Verhaftsbefehl in allen Dórfern ver-
lesen worden sei, selbst die Couriere wurden be-
zeichnet, die denselben überbracht, und die Golde, die
sie geführt, wurden namhaft gemacht. Endlich ge-
stand einer dem Tungusen, der als Ruderer bei mir
diente und den er als einen halben Landsmann be-
trachtete, dass Tschebotaref Anfangs gefangen ge-
halten, später aber, als er einen Fluchtversuch machte,
von chinesischen Landleuten eingeholt und, als er
sich zur Wehr setzte, niedergemacht worden sei,
dass die Mandshu die Folgen dieser That fürchteten
und deshalb’alle nach Ssan-ssin kommenden Russen
zurückzuhalten gedüchten, damit der Mord nicht an-
ders der russischen Regierung bekannt werde, als
durch den Gouverneur von Ssan-ssin, der es Mu -
rawjof selbst mittheilen wolle. In Folge dieser
Nachrichten liess ich in den letzten Golde-Dörfern, in
deren manchem: ein Mandshu-Soldat in Garnison
lag, der die Einwohner möglicher Weise gegen mich
hätte aufbieten können, Nachts Wache stehen. Allein
erst beim zweiten Chinesen - Dorf machten fünfzehn
Mann den Versuch meine zwei, das Boot an der
Leine ziehenden Kosaken zu binden, zogen sich aber
rasch zurück, als sie eine Doppelflinte im Boote liegen
-—
Kb?
Jfer unter fortwä Lär
gen meiner Wache
zu: die Ursache war bald eine Heerde Pferde, bald
eine Heerde Ochsen, die Anfangs friedlich in einiger
Entfernung grasten und alsdann plötzlich und von
allen Seiten sich gegen uns in Galopp setzten und
auseinander getrieben werden mussten. Am nächsten
Tage, den 28. Juli, als ich bereits das achte oder
neunte Chinesen-Dorf passirte, setzten mir vier Bewaff-
nete nach und machten zweimal den Versuch, meine
an der Leine gehenden Leute zu überfallen, so dass
ich diese mehrere Werst weit am Ufer escortiren
musste und zuletzt genóthigt war, meinen im Gürtel
unter dem Rocke steckenden Revolver sehen zu las-
sen. Allein auch dann riefen sie vorüberfahrende
Golde - Bóte um Hülfe an, schickten dieselben, ab-
schlägig beschieden, mit der Bitte um Verstärkung
in ihr Dorf und liessen endlich nur ab, als sie sahen,
dass sich das Volk am anderen Ufer, das sich An-
fangs allerdings zu den Böten begab, zu einem Über-
falle auf bewaffnete Leute nicht entschliessen konnte.
Dies Alles war geeignet, um meine letzten Zweifel an
der Wahrheit des Gehó:ten niederzuschlagen, und
wenn ich auch mit meinen vier Ruderern und bewaft-
net, wie ich mit zwei Flinten und einer Pistole war,
einem Überfalle am Tage, zumal bei der Feigheit die-
ses Volkes, unterwegs vollkommen gewachsen zu sein
glaubte, so konnte ich doch in der Stadt nichts Anderes
als eine sichere Gefangennehmung erwarten, bis dahin
aber weder Excursionen ins Land anstellen, wo sich
Dorf an Dorf reiht, noch, selbst wenn ich mich auf
die Beobachtung der Ufer n wollte, die Reise
— vorausgesetzt ich passirte die Stadt — sehr weit
fortsetzen, da meine geringe Mannschaft die unum-
gänglichen Nachtwachen auf die Dauer nicht aushalten
konnte. Daher gab ich denn mit dem gróssten Leidwe-
sen, gerade als sich ein interessanter Theil des Stromes
vor mir zu eröffnen begonnen hatte, das weitere Vor-
dringen auf und entschloss mich zur Rückreise, die
ich denn auch, ohne etwas Anderes als blosse Anstalten
zur Verfolgung zu bemerken, unangefochten ins Werk
setzte.
Wegen der feindlichen Stimmung der Einwohner
kann ich nun über die Mandshu-Chinesen wenig mehr
mittheilen, als was ich selbst bei flüchtiger Durchreise
von ihnen sah. Ein anderes Hinderniss zur Erkennt-
241
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
242
niss ihrer Lebensweise war auch meine Unkenntniss
ihrer Sprache, obwohl mir letztere, glaube ich, nicht
viel genützt hätte, da die wenigen Mandshu, welche
goldisch verstanden, mir über die unwichtigsten Dinge
die widersprechendsten Lügen auftischten.
Das letzte Golde-Dorf, Indamo, und das erste Man-
dshu-Dorf, Dljamssa, liegen nur 1—2 Werst auseinan-
der; nach einem Zwischenraume von etwa 7 Werst
beginnt alsdann eine so dichte Bevólkerung, dass man
immer von einem Dorfe ein anderes oder mehrere, vom
linken Ufer aus aber bis acht Dórfer auf einmal se-
hen kann, bis dann kurz vor der Stadt abermals etwas
grössere Zwischenräume zwischen denselben einzutre-
ten scheinen. Diese Dórfer heissen, soweit mir die
Golde mittheilten, wie folgt: Dljamssa, Wo-pà, Heitun,
Focholo, Gyddile, Auke, Dabko, Zing-ssa (das unlängst
zu einer Stadt erhoben worden sein soll), Mussjtu, Dal-
ga, Ssjan-wo-cha, Atscha Wada (klein Wada), Dai Wada
(am linken Ufer) und Ssuljcha, wo man denn schon aus
den Namen derselben auf ein Vorherrschen der man-
dshurischen oder chinesischen Bevólkerung in einem
jeden schliessen kann; in manchen scheint auch, wie
bei Aicho, immer nur eine einzige Nationalität bei-
sammen zu sein. Fast alle Dörfer sind sehr gross,
ziehen sich gewóhnlieh längs dem Ufer hin, oder sind
auch (seltner) in einer schmalen Reihe vom Flusse aus
landeinwärts gebaut, die einzelnen Häuser von hoch-
umzäunten Höfen und Küchengürten umgeben und des-
halb von unten, vom Flusse her, nicht viel sichtbar.
Im Dorfe selbst oder in der nächsten Nähe desselben
sieht man gewöhnlich eine Gruppe schöner alter Bäume
oder auch ein ganzes Wäldchen von Espen, Ulmen
und andern Bäumen stehen, die des Schattens wegen
sorgfältig geschont werden, — eine hübsche, -das
Dorf sehr zierende Sitte, die auch bei Aicho zu se-
hen ist und die jetzt die Amur-Kosaken brummend
nachahmen müssen. Die ausgedehnten Felder liegen
nicht immer in der Nähe um das Dorf herum, sondern
zuweilen recht weit landeinwürts, wenn sich dort
feuchtere Lagen befinden, und tragen, sovielich davon
sah, die schon oben aufgezühlten Culturpflanzen. Das
zahlreiche Vieh, hübsche grosse Ochsen und niedrige,
starkknochige, den transbaikalischen ühnliche Pferde,
werden meist um die Dórfer nicht gelitten, da die
Felder uneingezüunt stehen, sondern auf den Inseln
oder unter Aufsicht besonderer Hirten am linken Ufer
Tome IV.
gehalten. Ich habe nirgends Heu machen sehen, und
es könnte, nach der verhältnissmässig geringen Schnee-
menge in diesen Gegenden, leicht der Fall sein, dass
das Vieh sich sein Futter das runde Jahr hindurch
auf der Steppe suchen muss. Die Einwohner selbst sind
ein kräftiger, wohlgenührter Schlag Menschen, und na-
mentlich die Mandshu sind meist grossgewachsene,
starkknochige und fleischige Gesellen. Fast alle ha-
ben ein munteres, gesundes Aussehen, und dies, so
wie auch das ganze Ansehen des Landes, scheint auf
ein gesundes Klima zu deuten. Dagegen kann man
vom Golde-Gebiete nicht dasselbe sagen. An einigen
Stellen zeigt die Bevölkerung ganzer Dörfer ein krank-
haftes Aussehen, und Fieber und Schwindsucht sind
jan manchen Orten sehr verbreitet (z. B. in Dóucha)
— wohl eine Folge der weiten, im Frühjahr über-
schwemmten oder sumpfigen Niederungen, die hier so
häufig sind. Eine andere Krankheit dagegen, die Krätze,
die ich sonst bei den Golde wenig bemerkt habe, die
hier aber, wie sie selbst sagen, fast Niemand ver-
schont, allein nach Jahresdauer etwa von selbst ver-
schwinden soll, ist wahrscheinlich ein chinesisches Ge-
schenk, das unter den Golde einen fruchtbaren Boden
gefunden hat.
` Ebenso wie das Chinesen- Gebiet gesunder.zu sein
scheint, so ist es auch für den Ackerbau offenbar viel
geeigneter. Der harte bráunliche Thonboden, den
man hier auf der Steppe findet, scheint, wohl mit
Hülfe des Düngers, den Kornfrüchten, nach dem Aus-
sehen der Felder zu urtheilen, vortrefflich zu bekom-
men, während man am unteren Ssungari nur auf die
höheren, in der Nähe von Wäldchen gelegenen Stellen
wird rechnen können, deren es, wie wir gesehen ha-
ben, nur sehr wenige giebt.
Die offenbare Wohlhabenheit, in der sich die hie-
sige mandshurisch chinesische Bevölkerung befindet,
wird wohl einzig und allein durch den vortheilhaften
Absatz ihrer Produkte bewirkt. Ssan-ssin, eine so
unbedeutende Stadt sie auch sein soll, kaum grósser
als Aicho, eine Lehmstadt, wie sie ein weitgereister
Golde verüchtlich nannte, ist doch das Centrum eines
ausgebreiteten Handels. Denn sämmtliche Eingebore-
nen des unteren Amur-Landes, selbst die hoch am.
Ussuri eingerechnet, strómen hierher, als nach dem
einzigen ihnen gesetzlich gestatteten Handelsorte,
16
2413
Bulletin de l'Académie Empériale
244
um sowohl ihren Tribut abzuliefern, als auch für ihr
Pelzwerk, ihre Felle u. a. Produkte sich vegetabili-
sche Nahrungsmittel verschiedener Art, Branntwein,
Tabak, Zeuge, Thon- und Glasgeschirre, ja, wie schon
oben erwühnt, Meubeln und Bóte, d. h. lauter Pro-
dukte der Stadt und ihrer nüchsten Umgebung, ein-
zutauschen. Und zwar scheint es, als ob dies kein
blosser Tauschhandel mehr, sondern ein wahrer, durch
Geld vermittelter Handel ist, indem der Eingeborene
(wenigstens der Ssungari-Golde) von dem Kaufmanne
baares Geld oder Assignaten erhült und erst für diese
bei einem anderen Handelsmanne sich seine Bedürf-
nisse einkauft. Daher bei den Ssungari-Golde, ja selbst
noch bedeutend Amur-abwürts, die bei ihren sonsti-
gen Lebensverhältnissen überraschende Kenntniss der
Curse von Silber- und Messinggeld und für ersteres |
sogar eine Waage, auf der der Golde das erhaltene
Silberstück aufs peinlichste zu wägen nie unterlässt.
Der Zeitpunkt für diesen Handel ist hauptsächlich
der Frühsommer, und, mit Ausnahme der Golde vom
oberen Ussuri, die hierher den Noor-Fluss aufwärts
in Böten schiffen und dann zu Pferde kommen, dient
für alle Übrigen der Ssungari als Handelsstrasse. Mir
begegneten häufig bereits auf der Rückreise begriffene
Flottillen von Böten, die, 15 — 20 Stück beisammen
und oft mit Gesang langsam rudernd, abwürts trie-
ben und ausnehmend zur Belebung des sonst so
einfórmigen Strombildes beitrugen. Am stattlichsten
machten sich unter ihnen die Giljaken, deren Natio-
nalität sich mir bereits durch den Birkenrindenhut
und noch mehr durch verschiedene, halb giljakische,
halb russische Anrufe, die zu mir herüberschallten,
ausser Zweifel stellte. Nagelneu in zwei verschieden-
farbige , ungleichlange, oft dunkelblaue und rothe
Röcke gekleidet, steht der Steuermann am Ruder;
bescheidener macht sich der malerisch durcheinander
gelagerte Haufen der faulen Ruderer; hochgethürmt
liegen die Graupensäcke ; stehen die Branntweinge-
fässe, und weithin in die Ferne leuchtet von den
Böten der Reichsten ein scharlachrother, goldverzier-
ter Kasten, der zu Hause den Neid der Nachbarn
erregen soll.
Da meinen Gewährsleuten, den Golde, jenseit Ssan-
ssin der Ssungari verschlossen ist, so konnte ich über
das Land oberhalb auch keine Nachrichten einziehen.
Das Einzige, was sie von den Chinesen wussten, war,
dass der Strom oberhalb der Stadt bergige Ufer be-
kommt. Auch wussten sie durchaus nichts von ihren
Landsleuten am Churga (Chulcha)-Flusse, von denen
Ritter erzählt, obgleich sie ihren chinesischen Namen
Ju-pi-tä-dse sehr wohl kannten, — vielleicht weil jene
erst am Oberlauf des Churga zu treffen sind. Dagegen
mag hier eine kurze Nachricht Platz finden, die ich über
den Nonni (Naun)-Fluss von einem Golde aus Sser-
guza am Ussuri erfuhr. Bevor sich noch die Russen
am Ussuri niedergelassen, erzühlte er, kamen zuwei-
len Ssolonen dahin, und mit einer Partie derselben
machte er sich noch als ganz junger Mann auf, indem
er mit ihnen Anfangs den Ussuri bis zum Ema hinauf-
ging, von dort zum Ssungari hinüberkreuzte, den er
unterhalb Ssan-ssin erreichte, und alsdann quer über
Land, der Hirschjagd obliegend, am Naun- Mangu
(Naun-Strom) oberhalb Tsitsikar ankam. Tsitsikar, wo-
hin er einen Abstecher machte, um seine Beute an
Hirschgeweihen zu verkaufen (bekanntlich spielen diese
eine grosse Rolle in dem chinesischen Arzneischatze,
wahrscheinlich als Aphrodisiacum), schilderte er als
eine sehr grosse Stadt, strich sie als eine von Holz
aufgebaute vor der Lehmstadt Ilan -hala (Ssan - ssin)
besonders heraus und rühmte ihre Büchsenmacher,
deren Flinten bei den Mongolen und Tungusen eifrige
Käufer finden und sogar, bei vorheriger schriftlicher
Abmachung, nach Jahresfrist vom Meister zurückge-
nommen werden müssen, wenn der Käufer an densel-
ben irgend einen Fehler entdeckt. Von Tsitsikar ging
er einen Monat lang den oberen Naun hinauf, dann
quer über die Steppe zum Ärgone (Argunj), von dessen
Bergen er am andern Ufer deutlich die Dörfer der
Russen, sie selbst und ihr Vieh unterscheiden konnte,
und kehrte endlich ziemlich auf demselben Wege nach
Hause zurück. Das Land am Naun-Mangu, meinte er,
sei ebenes, kurzbegrastes und mit zahlreichen Salzefflo-
rescenzen bedecktes Steppenland, ohne Berge, und an
Bäumen sollen dort Weiss- und Schwarzbirken, Ulmen,
Kiefern, Linden wachsen, aber keine Eschen. Das rechte
Naun-Ufer sei Mongolenland; eine Strecke oberhalb
Tsitsikar liegen Dörfer ackerbauender Dauren, und
| oberhalb am Naun streifen überall Orotschonen (Tun-
gusen) umher. — Es ist der einzige weitgereiste
Golde, den ich unter den vielen Hunderten derselben,
mit denen ich verkehrte, angetroffen habe; auch war
er nicht wenig stolz auf seine abenteuerlichen weiten
245
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
246
Fahrten, über die des Breiteren auszufragen er mir
aber leider keine Zeit liess.
Am 31. Juli traf ich wieder an der Ssungari-Mün-
dung ein. Mein Erscheinen im Wachtposten, da man
mich wahrscheinlich in Ilan-hala wohl aufgehoben
wühnte, rief einen komischen Schrecken unter den
hiesigen Mandshu-Soldaten hervor: sie bestiegen,
was sie sonst tief unter ihrer Würde halten, Rinden-
canots, eilten mir nach, indem sie sich für Golde aus-
gaben, und suchten auf alle Weise über das, was ich
am Ssungari erfahren, in's Klare zu kommen, und als
ich gar am Posten zur Nacht anhielt, hatte ich
die Ehre, von vier Soldaten in ehrfurchtsvoller Ent-
fernung bewacht zu werden. Ich füge hinzu, dass
kurze Zeit darauf der Körper des unglücklichen Kauf-
manns, seine beiden Ruderer, so wie eine gut ausge-
dachte Lesart über seinen Tod den russischen Be-
hórden überliefert wurden. — Von Dshangdshu ging
ich nach Michailo-Ssemjonofskoje, und als ich darauf
vom linken Amur-Ufer wiederum zu dem Bergrücken
von Öttu hinüberruderte, bemerkte ich, dass hier,
etwa 70 Werst unterhalb der Ssungari-Mündung, in
der Nähe des linken Ufers ein dunklerer Wasserstrei-
fen zu sehen ist, der sich noch recht scharf von dem
hellen Ssungari- Wasser, das etwa *, der ganzen
Strombreite einnehmen mag, unterscheidet, und wahr-
scheinlich fliessen Ssachali und Ssungari, Dank sei es
hauptsächlich dem starken Arme des ersteren, der sich
vor der Ssungari-Mündung von dem Hauptstrome ab-
theilt, noch eine bedeutende Strecke weiter erkennbar
neben einander fort.
Essai d'une théorie sur les limites des com-
binaisons organiques, par D. Mennde-
léeff. (Lu le 2 août 1861.)
On sait que les réactions dans lesquelles les corps
entrent en combinaisons par addition directe n'ont
pu, du moins dans tous les cas, étre expliquées ou
prévues par la théorie des types. Prenons pour exem-
ple les cas les plus simples. Tandis que la benzine et
la naphtaline se combinent directement avec les ha-
loides, nous voyons que le gaz des marais, analogue
aux hydrocarbures précédents, est dépourvu de cette |
propriété. De méme l'allyle Cê H" et l'iodure d'allyle |
C'H*J se combinent facilement avec du brome et de
l'iode et forment les combinaisons C^H"J^ et C° H*Br?,
tandis que l'éthyle C H” et l'iodure d'éthyle C? H5 J
n'ont pas cette propriété.
En mettant en paralléle la composition moléculaire
des corps avec leur pouvoir de se compliquer par ad-
dition directe, nous remarquons, que tous ceux qui ont
pour formule générale l'expression C” X" +? sont tota-
lement dépourvus de la propriété de se combiner directe-
ment avec du chlore, du brome, de l'hydrogéne, de
l'acide chlorhydrique. .. ou généralement avec X°.
On doit comprendre sous la lettre X les atomes
d’hydrogene, de chlore, de brome, de ses analogues et
du groupe [HO], équivalant à un atome de chlore XK
X" peut être aussi égal à O ou à S, mais seulement dans
le cas où cet oxygène ou ce soufre font partie du ra-
dical. Ce que nous avançons ici pour les combinaisons
du carbone avec les corps compris sous l'expression
A, a été dejà remarqué par M. Frankland et déve-
loppé par M. Cahours, pour les combinaisons métal-
liques et métallo-organiques. L'arsénique p. ex. forme
des combinaisons appartenant aux séries As X? (trés
stables), As X* (moins stables) et As X" (très peu sta-
bles): X= Me (= CH’), H, CI, [HO] etc. Pour la série
AsX" p. ex. on connaît les termes suivants: As Me Cr,
As Me CP, As Mei CI*, As Mei CI, As Mei [HO],
As MeO[HOT', As MeiO [HO] etc. Les combinaisons
qui n'ont pas atteint la limite As X? (p. ex. le caco-
dyle) ou la limite As X" (p. ex. As Me) ont la pro-
priété de se combiner directement avec O, CI, HCI,
MeJ etc. et sont des radicaux métallo-organiques.
Quant aux combinaisons appartenant à la série li-
mite C^ X***, on peut citer pour exemple les corps
suivants:
a) Hydrocarbures, homologues au gaz des marais
C^ H™+? et leurs dérivés par substitution.
b) Les homologues d'éthyle et de méthyle (C*H*»***
— C" H^"** et leurs dérivés.
c) Les alcools homologues à l'esprit'de bois
C H?*'[HO].
En comparant les alcools avec leurs hydrocarbures
correspondants, on voit que ce passage se fait par
1) Chlorure d'acétyle C?H3OCI et acide acétique C?H30[HO), gly-
cérine C?H*(HO]?, monochlorhydrine C*H*(HOJ*C], bichlohydrine
C*H5(HO]CP? et trichlorhydrine C*H*CI? ete. e on le voit, le
groupe (HO] n'est autre chose que le résidu du type H*0 =H [H0].
16*
247
Bulletin de l'Académie Impériale
248
le remplacement de l’hydrogène par le groupe [HO].
Quoique l'aleool differe de l'hydrocarbure par O en
plus, on ne doit pourtant pas comprendre cet oxygene
dans lexpression X, car il forme dans ce cas avec
l'hydrogène un groupe entier [HO], qui est = X,
comme H méme. Ce groupe détermine, comme on le
sait (d’après M. Wurtz), l'atomicité du corps (des
hydrates: alcools, acides etc.), c’est-à-dire, il ex-
prime le nombre des atomes d'hydrogéne aux dépens
duquel se forment les anhydrides, chloranhydrides,
éthers, amides etc. Il n'en est pas ainsi de l’oxygene | =
contenu dans le radical d'un corps. Cet oxygéne dé-
termine seulement la basicité des acides, il est équi-
valent à H?, donc à X". Enfin, pour rie pas confondre
dans les cas des anhydrides l'oxygéne typique avec
celui du radical, nous désignerons le premier en le met-
tant entre des parenthèses [O], parce qu'il est —
[HOT — HO. Cela veut dire, qu'il ne faut pas le
compter, en formant l'exposant de l'expression X;
p. ex.: l'éther éthylique sera désigné par la fornite
(C’H°)’[O], de méme l'anhydride acétique (C7 HO [0]
= C'H'O'[O]. Tous les deux appartiennent d’après
cela à la série C" X^?
d) Les glycols C" ph [HOŸ, leurs chloranhydrides
CH? [HO]CI et C"H"CF, éthers p. ex C'-H(C*HPy [OT
= OHIO, L'oxyde d'éthyléne C°H‘[0] et ses ho-
mologues appartiennent à la série C^ X”.
e) La glycérine CH [HO] et ses dérivés, ayant
pour formule C? H° X?
f) La mannite C* p (HO.
g) Les acides monobasiques de la formule générale:
C^ H*-*0 [HO].
En faisant p — 1 nous aurons les acides gras
C" H*^-'0 [HO]; si p= 2, on aura l'acide glycolique
C^H*0 [HO] et ses homologues si p — 3, l'acide gly-
cérique C? H* O [HOP et ses homologues etc.
^) Les acides bibasiques, qui appartiennent à la
série limite, ont pour formule générale
C'H?-0* [HO];
p. ex. °) l'acide oxalique CO (HO. l'aeide malique
2) Dans cette expression p ne saurait étre égal à 1, car dans
tous les cas connus le nombre d'atomes d'oxygène contenus dans le ra-
dical (des acides) ne surpasse pas le nombre exprimant l’atomicite
du corps c.-à-d. le nombre du groupe [HO] ou d'oxygène typique [0].
C'H*0* [HOT', l'acide tartrique C'H'O"[HO]', l'acide
mucique C^ Hi O° [HO et leurs homologues.
i) Les acides tribasiques C" H?»-?-* 0? [HO], p. ex.
l'acide citrique C^ H* 0? [HO].
Tous les corps appartenant aux séries (limites) pré-
cédemment nommées sont, comme nous venons de le
dire, dépourvus de la propriété d'entrer en combi-
naisons directes avec les groupes compris sous l'expres-
sion X, ils ne subissent de transformations que par
décomposition en parties intégrales, p. ex. C"H*"*' [H0]
C'H"4-H'O, ou par un remplacement de X par
X" quelconque, p. ex.: C H'[HO] se transforme par
oxydation en C'H'OTHO], C'H*O[HOJ' etc. Tous les
corps appartenant aux séries CN. (Q^ Vis?
C" X77, séries inférieures à or CE outre qu'ils pré-
sentent les réactions de déconinostifoi et de rem-
placement, ils peuvent se combiner directement avec
X^, X’. . . inr? et par cela méme ils tendent à s’appro-
diis ou d'atteindre la limite C” X*"*? des séries des corps
or ganiques.
A la série C^X?' appartiennent les corps suivants:
a) L'éthyléne C^H' et ses homologues C"H?. En
effet l'éthyléne (et ses homologues) présente une ten-
dence bien marquée à se combiner avec X°, savoir: CF,
Br’, J’, HJ, H[HO]. .. Dans tous ces cas on obtient
dés corps appartenant à la série limite C^ Zär.
b) L'alcool allylique C? H^ [HO], ses dérivés ayant
pour formule C'H?X et leurs homologues. Ces corps
peuvent se combiner avec X^; p. ex. C^H?J se trans-
forme, comme on le sait, en C'HPBr?, C’H’Hg?J ete.
c) Les anhydrides des glycols, p. ex. l'oxyde d'é-
thyléne C'H'[O]. Les anhydrides des acides bibasiques,
p. ex. l'anhydride succinique C'H'O"[O], sont dans le
méme cas.
d) Peut-étre les aldéhydes des acides Wen Äre
à la série limite.
e) Les acides monobasiques C^H?7-?0 [HOF, p
ex. l'acide acrylique C'H^O[HO] et ses homologues.
Les acides glyoxylique CO [HOF (?), pyruvique
C'H"O[HOF, ricinolique C*H*O[HO]' etc. sont dans
le méme cas et peuvent étre envisagés comme les al-
déhydes des acides: oxalique, ni e etc.
f) Les acides bibasiques CH? Q'[HO] p. ex.
l'acide fumarique C'H*O'[HO]', l'acide itaconique
C’H’O?[HOP, l'acide camphorique C^H'^O'[HOJ" etc.
Les expériences de M. Kekulé viennent de démontrer
Sg ege
249
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
250
tout récemment de la manière la plus éclatante avec
quelle facilité l'acide fumarique se combine avec X’—
Br’, H’, HBr?) et se transforme en acide succinique
et ses dérivés, qui sont les corps limites.
g) Les acides tribasiques, p. ex. l'acide aconitique
C'H*O' [HO].
Les corps appartenant à la série C"X?7?, p. ex.
l'allyle C'H”, l'acétyléne CH", le camphol C"H"[HO],
l'acide sorbique C-H'O[HO], l'acide mellique C'O' [HO],
peuvent se combiner avec X” ou avec X*.
Aux corps de la série C" X?'7* appartient l'essence
de térébenthine CYH", qui se combine, comme on le
sait, avec X^, X’ et méme avec X*. Les acides pyro-
mucique C H'O[HOJ, chélidonique C'HO'[HOP,, mé-
conique C'O'(HO]', coménique C?HO'(HOT et pyro-
méconique C H'O[HOT, sont aussi les termes de la
série C^ X?—,
A la série C"X?'7* appartient la plus grande partie
des corps ordinairement connus sous le nom d'aroma-
tiques, p. ex. la benzine C°H°, le benzoöne CH". le
chlorobenzoéne C'H’ CI, l'aleool benzoique C’H’[HO];
les acides: benzoique C H' O(HO], chlorobenzoique
CH'CIO[HO], salycique C'H'O[HOJ', gallique
C’H?O[HO]‘, phtalique C! H*O' [HOF , vératrique
C'H'O[HOF, cholalique C™H* O [HOJ]', oxyphénique
C°H' [HOF etc. La faculté de ces corps, de se com-
biner avec X^, X‘, X° et X^, n'a été jusqu'à- présent
bien démontrée que pour la benzine.
Faisons ici encore la remarque, que les corps peu-
vent atteindre ou s'approcher de la limite C" X^*? non-
seulement en fixant X”, mais encore par l'élimi-
nation d'une partie du carbone. Par ex. l'éthyléne
chauffé à une haute température élimine la moitié de
son carbone et se transforme en CH'-corps limite. De
méme la naphthaline, appartenant à une série trés basse
C*X?-?^ se transforme par oxydation en acides oxa-
lique et phtalique. Le premier est un corps limite,
l’autre s'en est considérablement rapproché, car il
appartient à la série COX,
On voit, d’après tout ce qui précède, qu’en se ba-
sant sur la théorie des limites des séries organiques,
on peut dans bien des cas prévoir les affinités dont les
corps sont douées pour tel ou tel autre composé.
3) En observant ce qui a été dit dans la note 2, on peut prévoir
que l'acide fumarique etc. ne saurait, à l'instar de l'acide glyoxy-
lique, atteindre la limite par une fixation d'oxygéne au radical:
Quant à l'influence que peut exercer l'azote sur la
limite des composés organiques, je dois remettre le
développement de ce sujet pour une autre fois.
Golowninia, eine neue Gattung der Gentia-
neen, von C. Maximo wiez. (Lu le 2 août
iis. (Mit 1 Tafel.)
1) Die Gattungen Crawfurdia, Tripterospermum,
Pterygocalyx und Defi sbb:
Der Reisende des Kaiserlichen Botanischen Gar-
tens, Hr. C. Maximowiez, beobachtete, als er im
Herbste 1860 nach Hakodate auf der Insel Jeso
(Japan) kam, in den Wäldern an dem Fusse des Vul-
kans Kamugotani, eine windende Pflanze aus der
Familie der Gentianeen, welche eine nahe Verwandt-
schaft mit der früher von Hrn. Maximowicz (Primi-
tiae florae amurensis pag. 188) aufgestellten Gattung
Pterygocaly& zeigte. Auch von den Charakteren der
zunächst verwandten Gattungen Crawfurdia und Tripte-
rospermum, zeigte diese Gentianee wesentliche Abwei-
chungen, so dass Hr. Maximowicz, dem leider seine
Bücher grossentheils verloren gegangen waren, zu
dem Schlusse kam, die von ihm aufgefundene Pflanze
sei eine noch unbeschriebene Art und neue Gattung.
Da derselbe den Unterzeichneten jedoch ersucht hatte,
die betreffende Literatur zu vergleichen und von dem
eingesendeten Manuscripte nur das zu veróffentlichen,
was dazu nach vorgenommener Vergleichung zur Ver-
öffentlichung geeignet erscheine, so geben wir zu-
nächst das Resultat unserer Untersuchung und reihen
daran die vom Hrn. Maximowicz eingesandte Arbeit,
soweit diese die Beschreibung der neuen Gattung und
der diese bildenden Art betrifft.
Die Gattungen Pterygocalyx, Crawfurdia und Tripte-
rospermum bilden eine natürliche Gruppe unter den
Gattungen der Gentianeen, die sich durch windenden
Stengel auszeichnen. Die vom Hrn. Maximowicz be-
obachtete Pflanze ist vollkommen identisch mit Craw-
furdia japonica Sieb. et Zucc., weicht aber in den
Gattungs- Charakteren wesentlich ab, so dass die
Aufstellung einer neuen Gattung die gleiche Berech-
tigung hat, wie die Aufstellung der Gattungen Tripte-
rospermum und Pterygocalyx.
Wir bilden zunächst aus den Gentianeen mit win-
denden Stengeln eine kleine Untergruppe, die je
251
Bulletin de l'Académie Imperiale
252
nach der Auffassung des Begriffs einer Gattung als
Section der Familie oder als Gattung mit Untergat-
tungen betrachtet werden mag, und die wir Crawfur-
dieae nennen. Die kurze Charakterisirung derselben,
sowie der vier Gattungen lassen wir folgen, wobei wir
jedoch bemerken, dass uns von den Gattungen Craw-
furdia und Tripterospermum keine Exemplare zur Un-
tersuchung vorlagen.
Crawfurdieae,
Flores 4 — 5 meri. Calyx tubulosus, 4 — 5 fidus.
Corolla tubulosa, marcescens, intus nuda; limbo 4—5
dentato vel 4 — 5 fido. Stamina tubo corollae in-
serta, antheris erectis vel medio affixis. Capsula
stipitata, 1-locularis, bivalvis vel: baccata.
Herbae volubiles in Asia media et australi crescen-
tes.
A. Capsula bivalvis,
1) Crawfurdia Wall. Flores pentameri. Calyx 5-fidus v.
5-dentatus. Corollae limbus 5-partitus, plicis ex-
sertis auctus. Antherae erectae. Ovarium disco hy-
pogyno 5-lobato basi cinctum. Stylus: persistens,
stigmatibus binis oblongis revolutis. Wall. tent. fl. nep.
pag. 63. tab. 47. et 48. Griseb. in D. C. prodr.
IX pag. 120.
2) Pterygocalyz Maxim. Flores tetrameri. Calyx 5-ala-
tus. Corolla 4-fida. Antherae medio dorso affızae,
basi hastatae. Stylus persistens, stigmatibus binis
orbiculatis, reflexis.
Maxim. pr. fl. am. pag. 198 tab. 9.
B. Capsula haccata,
3) Tripterospermum Blume. Flores pentameri. Calyx
tubulosus S-fidus. Corolla limbo Ó-fido. Antherae
sagittatae. Ovarium basi urceolo brevi cinctum. Sty-
lus filiformis, stigmate bifido, revoluto. Bacca pla-
centis tribus parietalibus. Semina cristata.
Blume Bijdrag. pag. 849. Grisb. 1. c. pag. 121.
4) Golowninia Maxim. Flores pentameri. Calyx tubulo-
sus Ó- fidus, 5-alatus. Corolla limbo 5-dentato, plicis
exsertis aucto. Antherae subsagittatae. Ovarium basi
urceolo brevi cinctum. Stylus filiformis, stigmatibus
binis filiformibus patentibus. Bacca placentis 4, sutura-
libus. Semina compressa, marginata,
—
Sieboldund Zuccarini Sahen hóchst wahrschein-
lich von ihrer hierher gehörigen Crawfurdia keine rei-
fen Früchte. E. Regel.
2) Beschreibung der Gattung Golowninia
von C. Maximowiez.
Golowninia Maxim.
Calyx tubulosus 5-fidus, 5-nervius, nervis dorso in
alam protractis in laginias calycis lanceolato -lineares
a latere plano compressas abeuntem. Corolla tubulosa,-
marcescens, intus nuda, limbo 5-dentato, plicis ex-
sertis aucto, dentibus deltoideis acuminatis. Stamina
5, inclusa, infra medium tubi inserta, filamentis pla-
nis lineari-subulatis, antheris subsagittatis, Ovarium
urceolo brevi basi cinctum, stipitatum, 1-loeulare, bi-
valve, placentis 4 per paria secus carpellorum mar-
gines dispositis. Stylus filiformis cum stigmatibus bi-
nis filiformibus patentibus persistens. Ovula placentis
suturalibus inserta, numerosa, anatropa. Capsula bac-
cata, stipitata, 1-locularis, placentis 4 suturalibus. Se-
mina numerosa, compressa, margine carina prope hi-
lum duplici circumcirca marginata. Embryo cylindri-
cus, minutus, in cavitate albuminis carnosi prope
hilum locatus.
Herba boreali-japonica, volubilis, glabra, foliis op-
positis leviter cordato-ovatis acuminatis trinerviis, pe-
dunculis axillaribus brevissimis 1- (rarius 2-) floris,
pluribracteatis, floribus pallide coeruleis (?).
Dicta in memoriam navarchi rossici Golownin, qui,
ex autopsia primus, de Jeso insula ejusque climate
commentarios optimos concinnavit.
Genus propositum a Tripterospermo, cui sane pro-
ximum, differre videtur: calyce alato, corolla 5-den-
tata plicis adaucta, placentis 4 juxta suturas carpel-
lorum dispositis.
Pterygocalyx, quocum calyce alato convenit, distinc-
tus videtur calyce semiquadrifido, corolla 4-fida epli-
cata, stigmate, atque fructu capsulari.
Golowninia japonica Sieb. et Zucc.; volubilis glabra,
foliis oppositis breviter petiolatis ovatis basi distincte
cordatis apice acuminatis trinerviis, pedunculis axil-
laribus 1- (rarius 2-4) floris brevissimis pluribractea-
tis. Crawfurdia japonica Sieb. et Zucc. fl. jap. in Abh.
d. K. Ak. zu München 1846. pag. 160.
253
des Sciences de Saint- Pétershourg.
254
Habitat in sylvaticis montosis circa oppidum Hako-
date insulae Jeso sat frequens. Lecta cum fructu ma-
turo initio Novembris 1860 *).
Tota glabra, volubilis; subsimplex vel in parte in-
feriore parce ramosa, ramis elongatis cauli conformi-
bus. Caulis 2 — 3 pedes usque altus, lineis a petiolo-
rum insertione decurrentibus notatus, ceterum teres,
penna corvina tenuior. Folia omnia opposita, integer-
rima, trinervia, glabra, illa ad basin caulis vel ramo-
rum sita ad squamas oblongas reducta, dein elliptica
vel orbiculato - elliptica, acutiuscula, basi in petiolum
lamina breviorem attenuata, parva (lamina 6 — 7 mil-
lim. longa, 5 mill. lata); cetera caulina omnia ovata
vel summa ovato- oblonga, basi leviter sed distincte
cordata, in petiolum brevem attenuata, apice acumi-
nata, inferiora internodia sua aequantia vel paullo su-
perantia, basi latiora, apice brevius acuminata, peti-
olum 4-plo superantia, petiolo 7 mill. circiter; lamina
30 mill. longa; media internodio parum vel valde
(usque duplo) breviora, petiolo multo longiora, e la-
tiore basi sensim apicem versus attenuata apiceque
longius acuminata, nervis tribus utrinque prominulis
apicem usque atque marginalibus binis e nervo late-
rali ortis percursa, petiolo 10 mill. usque, lamina us-
que 70 mill. longa, 30 mill. lata; summa mediis con-
formia vel angustiora ovato-oblonga. Pedunculi cau-
lem ramosque terminantes brevissimi 2-bracteati, ce-
teri ex axillis foliorum omnium praeter infima orti,
brevissimi (3—4 mill), 1-flori, bractearum paribus 3
instructi, vel in speciminibus nonnullis 2-, rarius 3-,
imo gie tunc bractearum pari uno alterove vel
omnibus (si lores 4) pedicellum singulum brevissimum
vel melius florem subsessilem, iterum bibracteolatum,
proferentibus, ita ut inflorescentiam axillarem deter-
minatam racemiformem, vulgo ad florem terminalem
reductam, rarius floribus lateralibus alternatim abor-
tientibus ideoque 2-bracteatis instructam habeamus,
ubi vulgo florum lateralium unus alterve fructum non
maturat. Bracteae a basi versus apicem pedunculi
magnitudine accrescentes, infimae et mediae 2—3 mill.
longae, oblongae, acutiusculae, superiores in petioli
vestigium attenuatae acuminatae, florem involucran-
tes; in pedunculis plus quam unifloris bracteae me-
diae interdum foliiformes majores, ellipticae, acutae,
- .. *) Uns liegen auch aus Fischers und Ledebour's Sammlung
Exemplare vor,jedoch ohne Angabe des Standortes. E. R.
distincte petiolatae, 1% cent. usque longae. Flos 25
mill. longus, erectus, in fructu nutans. Calyx 14 mill.
longus, tubulosus, apicem versus paullo latior, scari-
osus, truncatus, 5-nervius, dorso secus nervos 5-ala-
tus, ala Ten basi res superne supra caly-
cis marginem protracta, parte libera tubum calyci-
num aequante, interstitiis tubi scariosis fere aequi-
lata, apicem versus subulata, a medio tubo 1-nervia
(üórvo tubi in illam abeunte). Corolla 25 mill. longa,
ni fallor pallide coerulea, marcescens, plicata, tubu-
losa, apicem versus paullo latior, 5- dents: inter den-
tes plicis 5 adaucta. Tubus 15-nervius, nervis 5 dis-
tinctioribus, inter filamenta positis, in dentes corollae
excurrentibus, ceteris a loco insertione staminum e
bifurcatione ortis, versus dentium margines tenden-
tibus ibique cum nervo principali et inter se anasto-
mosantibus. Dentes deltoidei, subaequilati ac longi,
subito acuminati, integri, aestivatione secus nervum
medium plicati Miss dextrorsum (sinistrorsum DC.)
convoluti, plicas margine subcrenulatas aestivatione
complicatas atque sinistrorsum contortas tegentes. Sta-
mina 5, infra medium tubi inserta, inclusa, stigmatum
altitudinem attingentia. Filamenta plana lineari-subu-
lata 1-nervia, secus nervum corollae in parte infe-
riore adnata, ceterum libera. Antherae minutae, sub-
sagittatae, cometio distincto instructae, rimis lon-
gitudinalibus introrsum dehiscentes. Ovarium basi ur-
ceolo minuto integerrimo cinctum, stipitatum, Stipes
ovario aequilongus. Ovarium anguste oblongum, bi-
valve, 1-loculare, placentis 4 filiformibus juxta carpel-
lorum suturas sitis instructum, ovulis numerosis ho-
rizontalibus anatropis. Stylus ovarium dimidium ae-
quans ab illoque distinctus, bipartibilis, in stigmata
duo.stylo sublongiora patentia divisus. Capsula bac-
cata polysperma, e corolla marcescente vix vel saepius
tota vel usque ad stipitis partem superiorem exserta,
cum stipite styloque persistente obscure sanguinea,
epicarpio tenui colorato facile soluto, endocarpio spon-
gioso-carnoso candido gustu mucoso cum dulcedine.
Stipes capsula ovato-elliptica apice obtusa 177, 2-plo
vel imo 2'/,-plo longior ab illaque distinctus. Semina
numerosa, placentis 4 suturalibus a pariete subindis-
tinctis inserta, horizontalia, suborbiculata, planocom-
pressa, versus hilum crassiora, circumcirca crista an-
gustissima acuta, secus funiculum duplici, marginata,
obsolete punctulata, profunde castanea. Embryo mi-
255
Bulletin de l’Académie Impériale
256
nutus cylindricus albus, in cavitate albuminis sordide
albidi prope hilum locatus.
Tab. expl. 1) Pars superior plantae fructiferae, a. fol.
caulina infima. 2) Pedunculus biflorus cum bracteis,
quarum 2 foliaceae. 3) Bracteae, a. infima, b. media,
c. summa, magn. parum auct. ut rel. fig. 4) Calyx fis-
sus, a. à facie externa, b. tubus a facie interna, ut cur-
sus nervorum melius intelligatur. 5) Corolla fissa. 6) Ead.
statu gemmaceo transversim secta atque paullum expli-
cata, ut aestivatio melius in conspectum veniat. 7) Sta-
minis pars superior, a. a ventre. 8) Ovarium cum ur-
ceolo. 9) Id. ad suturam unam apertum, ut placenta-
rum atque ovulorum distributionem videas, sutura al-
tera apice basique etiam paullo rupta est. 10) Cap-
sula baccata e normalibus et e brevissimis, m. n. uti seq.
11) Ead. transversim secta. 12) Ead. demtis semini-
bus, semina abortiva relicta placentarum situm indi-
cant. 13) a. semen, b. id. magn. auct. ut seq. c. id.
longitudinaliter secus lineam ff dissectum, d. id. a ven-
tre visum, cum crista duplici, e. id. longitudinaliter
compressioni parallele dissectum , apparet albumen et
embryo. Fig. 10 — 12 ad vivum delineatae.
Hakodate, den 1. (13.) Februar 1861.
Examen critique de quelques passages de
la Description de la Grande - Arménie,
du P. L. Alichan, relatifs à la topo-
graphie d'Ani. par M. Brosset. (Lu le 14
juin 1861.) |
Depuis que je me suis livré à l'étude des antiqui-
tés de la ville d'Ani, j'ai entretenu de fréquents rap-
ports avec les RR. PP. Mékhitharistes de S.- Lazare,
car je savais que l'un d'entre eux, le P. Nerses Sar-
gisian, visitant l'orient en 1846, 7, y a recueilli
beaucoup d’inseriptions et de renseignements, dont
malheureusement rien n’a encore été publié. Par
l'entremise du P. Barnaba d’Isaia, bibliothécaire de
S.-Lazare, le P. Nersés et le P. Ghévond Alichan,
aujourd'hui directeur du collége arménien de Moorat,
à Paris, ont bien voulu me transmettre, à diverses
reprises, d'excellentes informations, que j'ai fait en-
trer sur-le-champ dans mon Mémoire sur Les ruines
"Ani.
Le P. Alichan, auteur, entre autres, d’un grand ou-
vrage de Géographie universelle, Venise 1854, 4°, a
encore publié en 1855, sous le titre de Description
de la Grande- Arménie, un volume in 4* de 105 p.,
avec une belle carte d'Arménie et beaucoup de poly-
typages, dont un exemplaire n'est parvenu que depuis
peu de temps au Musée asiatique. Là une dixaine de
pages, 26 — 36, sont consacrées à Ani et à ses envi-
rons et offrent, dans 9 polytypages, deux tours d'Ani,
p. 27; la cathédrale, vue de lO. et du S., et un plan,
p. 28, 29, 30; l'église du S.-Illuminateur (notre église
Grecque), p. 31; la porte principale d'Ani, p. 34;
celle de Técor (Digor), p. 35: le tout d'aprés les
dessins de M. Texier et de mon Voyage archéologique.
Le respectable auteur n'a pas, que je sache, visité
personnellement Ani, mais il a profité des matériaux
du P. Nersés et naturellement déterminé d'aprés ses
récits une foule de questions restées douteuses pour
celui qui n'a que la ressource des livres.
Ani, comme toutes les ruines attirant les pélerins
antiquaires, a été jusqu'à présent exploité par les
cicerone, plus ou moins instruits, ayant chacun leur
système d'interprétation et leur nomenclature, que
devront maintenant modifier la description du P. Sar-
gis Dchalaliants, Tiflis 1858, celle du P. Alichan et,
tel quel, mon travail sur le méme sujet, qui fournis-
sent des matériaux positifs à l'appréciation des con- .
naisseurs. J'ai essayé de comprendre l'Album et les
notes topographiques de M. Kästner et de les appli-
quer sur le terrain, au moyen des renseignements
donnés par les inscriptions et par les récits de quel-
ques voyageurs m'inspirant la plus grande confiance.
N'étant pas toujours tombé en repére avec le P. Ali-
chan, je lui ai soumis par écrit mes observations, et
j'ai recu de lui tout récemment plusieurs lettres fort
obligeantes, oü il admet quelques-unes de mes re-
marques en rejetant les autres.
La présente note est destinée à faire connaitre ce
que le travail du P. Alichan ajoute de nouveau à mes
recherches, à montrer en quoi lui et moi nous diffé-
rons de sentiment sur la nomenclature et la topogra-
phie d'Ani et à discuter les points sur lesquels nous
n'avons pu nous mettre d'accord. Je citerai textuelle-
ment l'ouvrage de mon savant correspondant, mes
réflexions et les repliques contenues dans sa lettre
du 15 (27) juin de cette année. J’indiquerai par la
lettre A et par des guillemets les citations textuelles
de la Description de la Grande-Arménie, et mes ob-
257
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
258
servations par la lettre B. J'aime à croire que mes
remarques n'offenseront pas celui auquel elles s'a-
dressent, et que les lecteurs me sauront gré d'avoir
cherché la vérité jusque dans les plus minucieux dé-
tails de mon sujet: du reste, je supprimerai les répé-
titions.
A. $ 39, p. 26. «Ani est construit à 20 milles à
lE. de Cars, sur la droite de l'Akhourian, sur un
plateau de rochers, à 4380 pieds au-dessus du niveau
de la mer, dans le triangle d'une presqu'ile formée à
VE. par les pentes abruptes d'une vallée contournée
par la riviére, venant du N.; au S., par le ravin que
traverse l'Akhourian, à 200, 300 pieds de profondeur,
faisant un coude vers l'O., et de ce dernier cóté il
est défendu par la vallée séche et profonde de Dzagh-
cotsats ou Dsaghcotsadzor; au N., il aboutit à une
plaine, oü finit le triangle de la ville. Comme il n'y
a de ce cóté ni vallée ni riviére, on l'a fortifié par
une bonne et double muraille. L'ensemble du triangle
a un pharsakh d'étendue ou 4100 métres francais.
La longueur de la ville, au SO., est d'un mille ou
d'un quart-d’heure de marche; la largeur, d'un peu
moins de la moitié.»
— D'après le calendrier du Caucase pour 1853, 4,
6, 7,8, la hauteur d'Amt, fixée barométriquement par
M. Abich, est de 4668 pieds anglais, qui différent
peu de la mesure exprimée ici en pieds francais.
Quant à la muraille d'Ani, double seulement dans
le tiers environ de sa longueur, elle court non au N.,
mais du NO. au SE., ce que le P. Alichan a re-
connu depuis, m'écrit-il, comme étant exact.
La circonférence de la ville entiére, un pharsakh
ou parasange, équivaut à un peu moins de 6 verstes. B.
A. p. 27. «Sembat Tiézéracal, continuant l'oeuvre de
son pére (le roi Achot III), fortifia de nouveau Ani
et fit un double mur, bien entendu à partir de l'angle
NE. (lis. SE.), jusqu'à l'entrée de la vallée de Dzag-
cotsadzor ‘), au lieu où, jusqu'à-présent, on voit en-
core les murailles les plus solides, à environ 30 pieds
de distance du premier et élevé de 20 à 30 pieds.
Le mur intérieur a des tours plus nombreuses que
l'extérieur, à 150 pieds de distance réciproque, ron-
des, carrées, polygones, quelques-unes báties par les
rois, plusieurs par des habitants de la ville, à l'épo-
1) Le Plan fait voir la vraie étendue de la partie double du
mur extérieur. B
Tome IV.
que de Zakaré, le généralissime, et des rois de Géor-
gie; il y en a d'un étage, de deux et méme de trois
étages, toutes en pierres brunes et autres du meilleur
choix, avec voütes..; la muraille extérieure a deux
portes et l'intérieur cinq: une à PE., une à PO., celle
de Dzageotsadourhn, et trois au N., dont une, la
porte principale, portant à l'extérieur la figure d'un
lion ou d'une panthére marchant. En entrant par-là,
on à sur-le-champ la vue affligeante d'une ville à
moitié détruite, à moitié debout, et d'un péle - méle
de décombres, de pieces de terre, de prairies et d'en-
viron 20 édifices plus ou moins conservés, dont les
principaux sont des églises.»
— C'est le P. Nersés qui compte cinq portes dans
le mur intérieur; mais le Plan montre en effet deux
portes pratiquées dans le double mur, dont l'une,
celle des Tours- Noires; en outre, M. Abich compte
quatre portes dans le mur intérieur, qui va du SE.
au NO., et de plus celle dite d'Erivan, au droit du
pont, une autre ruinée, à PO. de celle-ci; une à l'O.
de la citadelle, qui paraît être la porte de Dzaghcots
du moins la position porte à le croire, bien que Pin-
dication de Matthieu d'Edesse se rapporte mieux à
la porte d'Erivan (v. p. 10 de notre Description), ou
à sa voisine, enfin celle dans la muraille longeant la
vallée de l'Aladja-Tchai: en tout neuf portes. B.
A. p. 27, 28. «Au SO. (lis. au NO.), entre les val-
lées de Dzaghcots et de l'Akhourian, sont les ruines
d'un palais royal, sur un roc élevé, dans une situation
dominante, avec des murailles fortes et épaisses, dont
la circonférence est de 5 minutes de marche. Des
rocs formant le sol s'élévent les murs du N. et de
O., dont les premiers seuls sont debut, ceux du 8.
sont entièrement écroulés. Sur ceux du N. on voit
sculptée la figure d'un guerrier, dont la tête manque,
et qui parait tenir à la main la figure d'une ville, fon-
dée par lui. La porte de UE. est de forme sarrazine
et composée de pierres noires et rougeätres, avec un
grand balcon par en haut, tout couvert de ciselures
et de croix monumentales, d'un trés joli aspect. La
chambre intérieure du palais, grandiose et superbe,
subsiste encore.» t
— (es détails semblent se rapporter au Palais aux
croix ou des Pahlavides, notamment ceux qui concer-
nent la porte E., son balcon et cette profusion de
croix, qui se remarquent sur nos Pl. XIX, XXI; mais
17
259
Bulletin de l'Académie Imperiale
dans ce qui suit l'auteur a certainement en vue le
Palais se trouvant dans la forteresse, et dont l'exis-
tence distincte d'avec le précédent est attestée par
notre Pl. XIV.
A. ibid. «La ville entiére semble composée de sou-
terrains et comme à double étage, l'un pour l'été,
l'autre pour l'hiver, à ce que l'on raconte. Jusqu'à
présent on y voit un admirable tunnel, comme celui
de la Tamise, à Londres, passant sous l'Akhourian,
au S. de la ville, et débouchant, à deux heures de là,
du cóté de Thalin?). Il est à moitié engorgé et hommé
par le vulgaire Gider-Gelmek °). Au S. du Palais, sur
la rive rocheuse du fleuve, est la ruine de la forteresse
du Milieu, dont il ne reste que les fondements des
murs et d'une église. On y remarque des traces con-
duisant à d'énormes tours, à l'extrémité SO. de la
ville. Au N. du Palais, sur la pente de Dzaghcotsa-
dzor,‘) la roche de tuf est toute percée de maisons et
de boutiques, que les uns prennent pour des tombes,
d'autres pour des habitations. On y distingue des
creux ou cachettes, avec des passages de communi-
cation.
«Des nombreuses églises et chapelles de la ville,
dont une quarantaine étaient visibles au commence-
ment de ce siécle, à-peine quinze se remarquent à-
présent, encore ne sont-elles qu'à moitié conservées.
La premiére en beauté, en grandeur, est la Cathé-
drale, au SE. d'Ani, fondée par Sembat II et termi-
née par la reine Catramidé en 1008, 9°), ayant la
forme d'un quadrangle, long de 110 pieds par-dehors
et large de 72, tout en pierres noires et jaunátres,
dressées et assemblées fortement. Elle porte sur un
soubassement de cinq degrés, de la largeur d'un pied.
La forme intérieure et les gracieuses proportions des
parties en font un des plus beaux monuments de l'ar-
chitecture arménienne, et le plan en fait grand hon-
neur à l'habile architecte Trdat D. Quatre piliers,
hauts et solides, en forme de eroix, à retraits et an-
2) ES du Plan de M. Abich. Le nom vulgaire signifie, en
turk... J ou, UPOXOXB, IIpoxoXuTb, passage, passer.
3) Thalin, au SE. d'Ani, dans le district de Chouragel; sur ce
lieu v. Chahkhathounof, Descr. d'Edehmiadzin, t. II, p. 49, 52. B.
4) Au-de là de la vallée. B. :
5) En 1012, date qui se réduit à 1010, v. p. 24 de la Description.
6) C'est l'historien Asolic, 1. III, ch. II, qui donne le nom de
l'architecte, nom qui m'avait échappé dans ma Description, mais qui
s’y trouve mentionné p. 44, dans l'inscription mystérieuse de Sourb-
Grigor. B. :
gles nombreux, et formés de pierres de diverses cou-
leurs, supportent des arcades hardies; les extrémités
de celles-ci atteignent six piliers engagés dans le mur,
sur lesquels portent d’autres arcades, où repose la
merveilleuse coupole, haute de 92 pieds au-dessus du
pavé, et dont le diamètre mesure 28 pieds.... Celle-
ci s'est écroulée il y a 20 ans, mais le reste de l'édi-
fice est sur pied, avec 10 enfoncements sémi-circu-
laires, d'un joli effet, deux chapelles ou oratoires à
double étage, à droite et à gauche, et trois portes.»
— Les dix enfoncements dont parle notre auteur
sont pratiqués dans l'hémicycle du sanctuaire; on en .
voit 11 sur notre Pl. IX, sans que l'on puisse en de-
viner l'usage réel, sinon comme moyen de rompre
l'uniformité d'une muraille plane.. Le Plan de M.
Grimm n'en donne aussi que dix qui, au lieu d'étre
entiérement arrondis, comme sur mon plan et sur ce-
lui du P. Alichan, sont formés de retraits anguleux
aboutissant à un demi-cercle. B.
A. p. 29. «A environ 500 pieds à FE. de la Ca-
thédrale, est la ruine d'une église de la Mére de Dieu,
ou peut-être de S°-Rhipsime, que les historiens pla-
cent au voisinage. Au SE. de celle-ci est la superbe
église ronde du Sauveur, offrant à l'intérieur huit hé-
micycles, séparés l'un de l'autre par une colonne et
recouverts d'un toit, au-dessus duquel s'éléve le cy-
lindre, rond comme un anneau, d'une coupole aigüe,
avec 12 fenétres et, dans les trumeaux de celles-ci,
sont des figures peintes, mais fort endommagées. Cette
église à 40 pieds de diamétre, un ambon en pierre,
avec des degrés conduisant, par lintérieur du mur,
au-dessus de la porte du S., et de-là jusqu'en haut du
toit. C'est Apel-Kharib, frère du père de Grigor-Ma-
gistros, qui a construit l’église en 1037.» .
— C’est ici une des plus grandes difficultés que
jaie rencontrées dans mon travail sur Ani, et ce se-
rait le sujet d'un dissentiment trés marqué avec le
P. Alichan, si à la p. 21 de ma Description, je n'a-
vais exprimé un doute prudent.
1°. En ce qui concerne la soi-disant église de la
Mère de Dieu ou de $° Rhiphsime, au voisinage de la
Cathédrale, l'incertitude est telle, que M. Texier et
moi (v. p. 22 et 57 de la Description), nous n'avons
pu fixer la nature d'une ruine qui se trouve là, et
que, comme on le voit, les Arméniens ne sont pas
moins embarrassés de déterminer.
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
2°. Quant à l'édifice que M. Kästner qualifie «église
Ronde, de S.-Pierre, Tour ronde;» M. Abich «église
Icosagone,» à cause de la forme de sa partie supé-
rieure, et le P. Sargis Dchalaliants «église de Sourb-
Arhakial ou du Saint-Apótre,» on voit que le P. Ali-
chan la nomme «Sourb-Phrkitch ou Saint-Sauveur.»
Je constate d'abord que la description donnée par
le P. Alichan s'applique sans aucun doute à notre
église ronde ou Icosagone, à celle que M. Kästner
place sous l'invocation de S. Pierre, et que le P. Sar-
gis, t. II de son voyage, p. 9, appelle «Sourb-Arha-
kial, située auprès de la Cathédrale.»
La bonne foi me fait aussi un devoir de reconnaitre
que, dans les inscriptions recueillies sur cet édifice
par M. Kästner, et qui se voient dans ma Description,
p. 20, 21, Sourb-Phrkitch est nommé trois fois, sans
qu'on en sache la raison; mais aussi, dans les in-
scriptions du P. Sargis on retrouve deux fois le nom
de Sourb-Arhakial. Aussi, faute de renseignements po-
sitifs, ai-je dü refuser d'expliquer un sei incompré-
ER pour moi.
. Le P. Alichan reconnait bien, dans sa lettre,
in s'agit ici de l'église Icosagone de M. Abich, mais
il assure trés affirmativement et à plusieurs reprises
que c'est Sourb-Phrkitch. En outre, il doit avoir eu
des renseignements qui me sont inconnus, pour poser
comme il le fait qu'elle a été construite en 1037. Or
cette date, en chiffres arabes, qui se lit dans son livre,
p. 29, doit étre une erreur typographique; car dans
sa lettre il me dit que la date de la construction de
cet édifice est „al; (485 =
483 — 1034, que porte une inscription publiée par
moi, et qui doit être lue, suivant lui, et — 1035,
se rapporte non à la construction mais à un fait par-
ticulier. Toujours est-il que le texte de l'inscription
dont il s'agit constate précisément l'achévement de l'é-
glise en l'année indiquée et par le personnage nommé là,
i.e. en 1034. B.
A. ibid. «Il existe une autre petite église, sem-
blable à celle-ci, mais octogone, à l'O. dela ville, prés
de la citadelle du milieu, ayant 28 pieds de diamètre
et une coupole, avec 14 fenétres, aussi simple à l'inté-
rieur qu'ornée par-dehors.
«Il y en a une autre, Dodécagone par-dehors, avec
six hémicycles en dedans, et de 38 pieds de diamétre,
1036), et que celle de
du côté de O. et près de la muraille de la ville qui
regarde la vallée de Dzagheotsadzor.
«Au bord du précipice de cette vallée, au N. du
palais royal’), est une jolie église, restée intacte, ap-
pelée Sourb - Grigor, bátie sur un lieu élevé en 995,
par Grigor, fils d'Apoughamr, avec la permission de
Gagic.»
— Le N. 7 du Plan de M. Abich indique en effet
une église Octogone au SO. de la citadelle, mais le
dessin de cet édifice nous manque, et en outre celle
que signale notre Pl. XIII, p. 32 du texte, prés de `
la citadelle, n'étant pas octogone, ne répond pas à la
description du P. Alichan.
Pour l'église Dodécagone, de Sourb-Grigor ou du
Bazar, N. 5 du Plan, v. notre Pl. XVIII et p. 36 du
texte, op l'on a, par malheur, imprimé «dix arcades»
au lieu de six. Le P. Alichan reconnait avec bonne
foi, dans sa lettre, qu'il l'a, par suite d'une méprise,
distinguée de la suivante, avec laquelle elle ne fait
qu'un. Il soutient cependant, non sans apparence de
raison, qu'elle existait avant l'an 1040, puisqu'on y
voit des inscriptions au nom de la princesse Chou-
chan, mais il s'appuie pour cela sur une inscription
de l'an 444—995, qui ne nous est pas connue, tandis
qu'un témoignage positif nous fait savoir qu'elle a
été réellement achevée en l'an 1000; v. Description,
p. 36 et 105. L'inscription de l'an 1040, ib. p. 37,
se rapporte sans doute uniquement à la sépulture de
Grigor, pére d'Apel-Kharib. B.
A. ibid. «A l'E. de Sourb - Grigor, au milieu de
l'endroit le plus resserré de la ville et des deux val-
lées de Dzaghcots et de l'Akhourian, il y a des restes
de deux merveilleuses chapelles écroulées. Vis-
à-vis et tout auprès est l'église des Apótres, sans
coupole, couverte d'un toit. Le sanctuaire n'en est pas
sur un ambon élevé, mais au niveau du sol; elle n'a
pas été construite plus tard que l'an 1033. Il y a en-
core des restes d'une trés jolie église, auprès de
celle de l'Apótre.»
7) I. e. suivant notre auteur, du Palais qui est dans la citadelle
Intérieure; or, dans sa lettre, le P. Alichan dit qu'il a «indiqué par
mégarde le palais royal au SO. de la ville, au lieu du NO.,» celui
que je nomme Palais des Pahlavides. Il y a donc ici quelque con-
fusion, et notre auteur ne connait qu'un palais, celui du N., qu'i
croit avoir été plus prés de l'église Dodécagone qu'il n'est montré
sur le Plan. Il passe donc tout-à-fait sous silence le second Pa-
lais, ou celui de la citadelle, qui est réellement au SO. du pré-
cédent. B
M
Bulletin de l'Académie Impériale
264
— On verra plus bas ce que notre auteur com-
prend sous le nom d'église des Apótres ou de l'Apótre;
quant aux autres ruines, nous manquons de données
pour en déterminer la position. V. pourtant le N.
10 du Plan, au SO. de Sourb-Grigor. B.
A. ib. «Au SE., à partir de là, tout prés de la
berge du fleuve, sont le monastère ruiné de l'Illumi-
nateur et une église encore debout, plus moderne que
les autres, ayant été construite en 1215. C'est une
croix longue, à coupole, avec mosaïque variée, repré-
sentant divers ornements et figures, ce qui la fait
nommer Nagchel-Kilisé ê. On croit qu'elle a été
peinte par des Grecs, parce qu'elle porte des inscrip-
tions en langue hellénique; il y en a aussi de géor-
giennes, mais précédemment il se trouvait ici une
église nommée, d'aprés une inscription, «la Mére de
Dieu de la chapelle.» Dans cet édifice est cachée
l'entrée du chemin souterrain mentionné plus haut.
— Toutes ces indications conviennent parfaitement
à l'édifice nommé par les voyageurs «Eglise grecque,»
et dont les vrais noms, ancien et nouveau, sont conte-
nus dans l'inscription, p. 145 de mon texte, dont j'ai
dû la communication au P. Nersès. Quand au tunnel,
le Plan de M. Abich, N. 31, place un peu plus loin
vers l'E. l’entrée des galeries dites «ville souter-
raine,» que je crois étre le conduit méme passant
sous le fleuve. Si l'entrée de ces galeries se
trouve dans l'église méme, ce doit étre dans ce petit
édifice carré figuré dans la partie NO., et dont au-
cun voyageur (excepté M. Abich) ne parle ni ne
donne le Plan. B.
A. p.30. «Du cóté del’E. on trouve un chemin dallé
et voüté, descendant par degrés jusqu'au fleuve, et à
l'extrémité une petite église à deux chapelles, intacte,
mais sans inscriptions, construite, d'aprés la tradition,
pour une reine, dont l'habitation en ruines est au
voisinage.»
— Ici s'éléve une nouvelle difficulté. Comme notre
auteur ne donne pas expressément la description du
couvent de Sourb-Grigor, le «Petit monastöre» du
Plan, N. 13, mais que pourtant dans sa lettre il en
reconnait l'existence, puisqu'il dit que «le Cháteau de
plaisance» de M. Kästner est précisément le couvent
dont je parle, il a quelque raison de dire que son
8) T. Ur dessin, peinture, «Eglise à peinture.» B.
escalier voûté est à PE. dudit monastère; car le Plan
indique, au N. 29, un large escalier de cette sorte,
dont j'ai parlé p. 12 de la Description, et qui est tout-
à-fait different du tunnel subfluvial, à l'angle SE, de
la ville.
Les autres indications, fournies par le P. Alichan,
sont nouvelles pour nous. B
A. ibid. «Au N. de la ville, dans l'espace entre la
porte principale et l'église Dodécagone, est une église
— de la croix? — quadrangulaire, en forme de croix
à l'extérieur, carrée à l'intérieur et en forme de croix
aux extrémités arrondies, avec coupole, mais sans pi-
liers. A TO. elle a un porche, sur piliers: nous ne
pouvons dire l'époque de sa fondation.»
— C’est bien l'église du Sauveur N. 2 du Plan, re-
connue aussi par le P. Sargis, p. 7, pour celle de
«Sourb-Phrkitch, située au voisinage de la grande,»
et dont il rapporte deux inscriptions; v. ma Descrip-
tion, p. 28 et 29. Dans toutes les deux est mention-
née l'église de Sourb- Phrkitch, comme ayant recu di-
verses donations, mais j'en ai attribué une à Sourb-
Arhakial, pour me conformer aux indications topo-
graphiques de M. Kästner.
Le P. Alichan, dans sa lettre, dit au contraire: «Je
n'accepte pas comme telle (comme église de Sourb-
Phrkitch) le N. 2 du Plan, que j'ai supposé porter
le titre de S^- Croix, suivant l'indication des dessins
de M. Abich. Maintenant je suis à-peu-prés convaincu
que ce N. 2 est l'église des Saints- Apótres, que les
voyageurs confondent de nom avec l'Icosagone, et de
fait avec le Palais méme. Toutes ces inscriptions dont
vous parlez et discutez dans vos Ruines d'Ani, p. 44
— 53, se trouvent dans cette église des Apótres,
comme les a indiquées l'archevéque Djalalian, et
comme indique notre P. Nersés. La Kreutzhalle de
M. Abich n'est autre chose que sa Kreutzkirche, et
cette derniére la méme que les Saints-Apótres. Je ne
m'explique pas comment ces messieurs voyageurs ont
confondu l'église avec le Palais, mais je tiendrais
comme miraculeux si de telles inscriptions se pou-
vaient trouver dans un palais...»
— Jusqu'à plus ample informé je me contente d'avoir
mis sous les yeux des lecteurs les pièces du procès. B.
A. ibid. «A PE. de la mosquée et au N. de la Cathé
drale, presque au point central de la ville, se dresse
une autre tour octogone, en forme de minaret, dont le
265
des Sciences de Saint-Pétersbourg.
sommet s'est écroulé. Elle a 84 degrés en pierre, jus-
qu'au couronnement, et semble avoir été bátie en
guise d'observatoire.» Notre auteur fait la méme ré-
flexion au sujet du minaret de la Mosquée, dont il a
parlé précédemment, dans un passage que j'ai omis.
«Les bains, dans l'angle SE. de la ville, au S. de
l'église du Sauveur”), auprès desquels sont accumu-
lés des monceaux de débris, sont un quadrangle al-
longé, de 58 pieds en longueur, sur 44 en largeur.
Un cóté de la largeur est divisé en deux chambres
étroites; le cóté long forme 5 piéces rondes, dont 4
aux angles, et celle du milieu, plus grande et à cou-
pole, avec laquelle les autres communiquent par des
portes. On voit encore les creux ou bassins ayant
servi aux baigneurs.
«Hormis cela il n'y a pas d'autre édifice remar-
quable, si ce n'est les tétes d'un pont, à l'extrémité
SO. de la ville, sur l'Akhourian, et un large escalier
voüté, allant vers le fleuve, au S. de la Cathédrale.»
— Ce chemin voüté est mentionné par l'auteur
pour la seconde fois, v. sup. p. 263.
A. p. 31. «... En 1319 la ville fut abimée par un
grand tremblement de terre, et les habitants prirent
la fuite, suivant la tradition. Pourtant l'église des
Apótres") porte-t-elle des inscriptions des années
769 — 1320 et 797 — 1348, prouvant que, jusqu'à
la moitié du XIV* s., elle n'était pas abandonnée,
bien que depuis longtemps beaucoup d'habitants se
fussent dispersés en Arménie....»
— On trouve en effet ici, non il est vrai sur l'église
indiquée par le P. Alichan, qui a ses matériaux par-
ticuliers, deux inscriptions de l'an 1320, sur le pont,
Pl. XXXVIII de notre Atlas et p. 12 du texte, et sur
le Palais des Pahlavides, p. 50 du texte; pour 1348,
on a aussi deux inscriptions du méme monument. Dans
le sommaire de la Descr. d'Ani, p. IV, on lit 1352,
par erreur, au lieu de 1302, qui est dans le texte,
p. 52. En tout cas, c'est assez de preuves pour mon-
trer qu'Ani n'a pas été abandonné dés l'an 1319.
Quoique ce qui suit ne se rapporte pas directement
à notre sujet, je profiterai de l'occasion pour en faire | °
quelques extraits, qui auront aussi leur importance.
U——
9) I. e. de l'Icosagone, suivant le système du P. Alichan. B.
10) Notre Sourb-Phrkitch. B.
A. 8 40, p. 32, 33. «A une heure environ, au NE.
de la ville, sur le bord de l'Akhourian, est le couvent
d'Horhomosivank, le plus remarquable édifice’ des
environs, nommé aussi Khochavank, à cause de deux
édifices carrés, en forme de tours, nommés Khochoun ')
et construits on ne sait pourquoi auprés du couvent.
Il est trés vaste, enceint d'un mur, et, par sa magni-
ficence, digne d'étre la résidence d'un roi. L'église,
ornée d'une haute coupole, a été bátie en 1038 par
le roi Hovhannés") et est presque égale en longueur
à la Cathédrale d'Ani, mais plus étroite et divisée en
un beau porche, portant sur des piliers, et en un vais-
seau sans piliers, tous deux à coupole.
«C'est aussi un merveilleux édifice que le Dépót
de reliques, consistant en trois chambres en pierre,
dont celle du milieu est divisée en 12 retraits, sépa-
rés par autant de colonnes, et tout orné de fines ci-
selures. La coupole en est écroulée; il a été báti en
1209 et porte de nombreuses inscriptions"). Il y a
aussi un beau mausolée, d'une splendide architecture,
en pierre, avec des croix de méme, et décoré de trois
chapelles. Et encore, au voisinage et à distance, il y
a des chapelles et une maison pour les pélerins, en-
ceinte de murailles, mais ruinée. Ce couvent a été
restauré en 1685 et en 1788, puis encore aban-
donné, mais on à entrepris de le restaurer en l'année
passée, 1852.
«A quelque distance au N., est l'église de Sourb-
Géorg, joli édifice, avec une tegen de Gagic 1",
et tout auprés une petite église, avec une haute cou-
pole, sans piliers, oü se voit une inscription de l'an
4835 — 986. Il y a aussi des chapelles et églises en
ruines, que l'on regarde comme des monuments funé-
raires des rois, parce qu'au chevet de Sourb-Géorg
est une tombe portant: «Le roi Achot,» et tout au-
prés une tombe sans inscription.»
= Ici méme, p. 34, le P. Alichan donne une gravure
11) Turk: 95 et y g voisin. B.
12) C'est ken l'église de S.-Jean, à RR (adi à
a été construite par le roi et à l'époque indiquée, comme le x m
une inscription rapportée par le P. Sargis, , p. 19; mais peut-
jr le roi Jean-Sembat n’en fut-il que le le: puisqu’il
xiste sur le mur O. de cette église une inscription de l'an 629 —
1180; ibid. p. 33. B.
13) D'aprés une ee Aue) Leges par le P. Sargis, t.
82, il a été construit e 229, par un. certain Vatché, a de
Sargis, et par sa teilt Nana hou, fille d’Abouser, sous le su-
périeur Barsegh, fils d'Amir-Ercath. B
267
Bulletin de l'Académie Impériale
intitulée: «Sourb-Géorg, prés d'Ani; chapelle aux tom- |
beaux des rois d'Ani.» Comme cette gravure est com-
plétement identique à la Pl. 23 de M. Texier, inti-
tulée «Chapelle sépulcrale,» qui est un édifice d'Ani;
(v. ma description, p. 3 et 12, et Pl. III, qui est le «Pe-
tit monastere,» N. 13 du Plan de M. Abich, le «Chá-
teau de plaisance de M. Kästner, enfin le couvent
de femmes de Sourb-Grigor, de M. Mouravief), — tout
cela me fait craindre qu'il n'y ait eu ici quelque con-
fusion et méprise.
Je ne doute pas, du reste, que plusieurs rois d'Ani
n'aient été enterrés à Gochavank, puisque le roi
Jean-Sembat, dans l'inscription que j'ai rapportée
p. 62 de mon texte, parle de ce couvent comme étant
«notre sépulture royale;» mais je m'étonne beaucoup
de la ressemblance parfaite de deux édifices placés à
une si petite distance l'un de l'autre. Quant à la sé-
pulture du roi Achot, on voit, p. 61 de mon texte,
qu'aucune note de M. Kästner n'a pu m'aider à en
fixer la vraie situation. B.
A. p. 33. «A une légère distance, au NE., est le
village de Tailar, environné de trois côtés par l'Akhou-
rian et fermé de l'autre par une muraille. Sur la porte
de son antique église sont figurés des aigles, avec un
lièvre entre eux. B.")
$ 41. «A une heure à DO. d’Ani est le village de
Ghozlidja, l'antique Bagnair, oü reste debout une trés
merveilleuse et charmante église, avec coupole, sans
piliers, couverte d'une infinité d'inscriptions et de
sculptures, construite par Sembat magistros, en 1010.
Au $. de celle-ci sont de petites chapelles réunies,
l'une du S.-Iluminateur, l'autre funéraire et sans in
scription. B.) |
«A une demi-heure au 8. de Ghozlidja est le village
d'Aladja ou Ardchai- Arhidj, renfermant les débris
d'un monastère et d'une église pareille à celle de Bagn-
aïr, ainsi que des chapelles, écroulées il y a dix ou
douze ans....... »
un de les inscr. de cette localité chez le P. Sargis, t. II, p. 26
15) Sur le couvent de Bagnair, v. Sargis, t. II, p. 36 — 45. D'a-
près le P. Tchamitch, dans son Hist. d’Armenie, t. II, p. 847, il a
été construit en 976, par Sembat magistros, sans doute un Bagra-
tide. Pour le moment je n'ai pas d'autres détails du fait. Parmi les
nombreuses inscriptions de ce couvent, plusieurs sont au nom de
princes de la famille Pahlavide, dont la généalogie est très difficile
rminer, et que j'ai fait entrer, à titre de renseignements, dans
mon Tableau, p. 55 des Ruines d'Ani. B. :
— Aprés avoir parlé du village de Mrhen ou Kara-
bagh, situéà une heureau N. de Ghozlidja, oü se trouve
une église bátie en 614 par David Saharouni; de Baga-
ran, au S. de Mrhen, sur l'Akhourian; d'Alim ou
Alaman, à TO. de Mrhen, dont l'église à coupole a
été bätie en 637, sous Héraclius, notre auteur ajoute :
«A lO. de ce lieu, au sein des montagnes, est Técor ou
Ticor (Digor), village qui possède une trés ancienne
église, dont la forme différe de l'ordinaire. La cou-
pole en est écrasée et large, et les chapelles, à deux
étages, font sailie par dehors. Elle est longue de
68 et large de 56 pieds, et fut construite par Sahal
Saharhouni, au milieu du VI’ s., à ce que l'on croit.»
— L'église de Digor est elle- méme basse et écra-
sée, soutenue du cóté de l'O. par quatre contreforts.
Les murs N. et S. sont décorés de colonnes engagées,
avec deux niches au droit de la coupole. Celle-ci re-
pose sur un mur carré, avec deux transsepts saillants,
pour épaulements, et les deux chapelles flanquant
l’abside ressortent sur les murs capitaux, qu'elles
dépassent en largeur; v. le Plan, ici-méme, p. 35,
et chez Luigi Canina, Ricerche sull architettura
più propria dei tempji christiani, Pl. CXIV, p. 141
du texte, qui loue beaucoup l'architecture de cet
édifice. Elle porte des inscriptions des années 971,
989, 1006; v. Sargis, t. II, p. 50, 51.
L'auteur décrit ensuite Agarac ou Egrac, à une
demi-heure au SO. de Ticor; Khndzcouk ou Pech-Ki-
lisa, dont la principale église est de l'an 1033; les vil-
lages de Dzpni et de Nakhdjavan; $ 42 Thekhniz, à
une heure au N. d'Ani; Argin, Mévrec, au SO. d'Ar-
gin; un autre Mévrec-Nakhdjavan, à l'O. de Ghozlidja,
deux villages oü existent des constructions dües à
l'empereur Maurice, Arménien d'origine; Ozoughlou,
Ouzoghli; Kiourouk-Déré, au NO. de Mévrec, célèbre
par la victoire des Russes sur les Turks, en 1854, et
quelques autres villages qui n'ont aucun rapport à
l'histoire d' Ani.
Ainsi, en résumé: il y a dissentiment sur la déno-
mination la plus exacte à donner aux églises Icosa-
gone et N. 2 du Plan de M. Abich;
sur l'existence de deux palais, l'un au NO., l'autre
dans la citadelle Intérieure ;
sur la détermination des édifices désignés par les
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
270
noms de Kreutzhalle et Kreutzkirche, dans les notes
de nos prédécesseurs;
sur l'existence méme du couvent de femmes dit
Sourb-Grigor, prés de la porte d'Erivan, confondu
avec celui de Sourb-Géorg, à Gochavank.
Tels sont les points principaux qui devront étre
éclaircis par de futurs explorateurs. B.
-p
BULLETIN DES SÉANCES.
CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE.
SÉANCE DU 28 Jurn (10 mus 1861.
A louverture de la séance là triste nouvelle est an-
noncée du décés de M. Preller, membre correspondant
de l'Académie dans la Section d'Archéologie classique.
La perte de ce savant distingué est d'autant plus doulou-
reuse, que la mort l'a frappé dans la fleur de l’âge, et
qu'elle a emporté avec lui de riches espérances.
M. Kunik présente et recommande pour le Bulletin un
mémoire de M. Schroll, Sur les médailles militaires de
Pierre-le-Grand, formant la collection de l'auteur. M. Ku-
nik y a joint un supplément
Lecture est faite de l'ordre de jour du 13 juin 1861,
par lequel la mission scientifique de M. Dorn au Daghe-
stan est prolongée de 29 jours en sus du terme qui y a
été primitivement fixé.
M. Kunik rend compte de l'état oü se trouve l'impres-
sion du Recueil Pycexit Apxues, et en annonçant son in-
tention de soumettre chaque fois à la Classe des articles
de quelque étendue, destinés à ce Recueil, il demande à
étre autorisé à ne pas observer cette formalité à l'égard
d'articles de peu d'étendue. Il demande encore à étre au-
torisé à faire faire, sous sa direction, une revue littéraire
et historique des écrits de Photius, pour insérer ce tra-
vail au dit recueil.
Le Secrétaire Perpétuel annonce que l'impression de la
seconde partie de l'ouvrage de M. Brosset: Les Ruines
d' Ani, est achevée.
Lecture est faite d'un rapport de M. Dorn daté de
Derbend le 24 mai 1861, contenant une communication
préalable sur le voyage de M. Dorn à Kubätschi, et sur
la découverte de la tombe de Gmelin, dans le village
de Kaïakent. M. Dorn y ajoute de vive voix, qu'un ra
port officiel et plus détaillé des autorités locales, concer-
nant cette dernière découverte, a déjà été expédié et
Sera sous peu entre les mains du Président de l'Acadé-
mie. La Classe arréte que l'on attendra la réception de
ce rapport plus détaillé, et que tous les renseignements
concernant la tombe de Gmelin seront exposés devant
l'Assemblée Générale de l'Académie.
CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE.
Séance pu 2 (14) aoùr 1861.
MM. Fritzsche et Zinine présentent et recomman-
dent pour le Bulletin une notice de M. Menndéléef, por-
tant le titre: Essai d'une théorie sur les limites des combi-
naisons organiques.
Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la
Classe que depuis sa derniere séance ont été publiés:
1° le mémoire de M. O. Struve: Beobachtung der totalen
Sonnenfinsterniss vom 18 (6) Juli 1860 (Mém. de l'Acad.
Série VII, Tom. IV, N^ 1) et 2° Tabulae quantitatum. Bes-
selíanaruni quibus apparentes stellarum positiones in medias
convertuntur etc. pro annis 1840 ad 1864. Edidit Otto
Struve.
M. Bornat, licencié-ès-sciences, maître répétiteur au
Lycée Napoléon (Paris), par une lettre du 18 juillet, en-
voie un mémoire manuscrit intitulé: De Tunite dans les
sciences physiques, et prie que l'Académie veuille bien
l'examiner. — MM. Jacobi et Pérévostchikof se char-
gent de prendre connaissance du mémoire et de présenter
un rapport.
M. le Dr. Stilling adresse de Cassel, en date du 10
juillet, une lettre, par laquelle il demande que son ou-
vrage: Neue Untersuchungen über den Bau des Rückenmarks,
Cassel 1859, avec atlas in-fol, soit admis au concours
pour le prix Rklitzki. — Il sera porté sur la liste des
pieces de concours, pour étre examiné en son temps.
M. Charoubine soumet à l'Académie une notice don-
nant, à son avis, une solution exacte du probléme de la
trisection de l'angle.
M. Nylander, président de la Société pro Fauna et
Flora Fennica, offre à l'Académie au nom de cette Société
deux volumes parus du recueil que la compagnie publie
sous le titre de Notiser ur Süllskapets pro Fauna et Flora
Fennica förhandlingar; et il informe en méme temps que
ce recueil sera dorénavant édité par la Société elle méme,
et non plus, comme par le passé, par la EE des
Sciences de Finlande.
M. Regel par une lettre du 23 juin transmet, au nom
de M. Asa Gray, un mémoire de M. Grisebach, publié
dans les Mémoires de l'Académie des sciences Américaine,
sous le titre de Plantae Wrightianae e Cuba Oriental.
Pars 1, ainsi qu'une notice de M. Maximowicz contenant
une description du genre Golowninia, et à laquelle
M. Regel a ajouté quelques remarques. La notice de
M. Maximowicz et les remarques de M. Regel parai-
tront dans le Dulletin.
Par une autre lettre du 21 juin, M. Regel offre à l'Aca-
démie, pour son Musée Botanique, les collections suivantes
de plantes: 1° Flora Petropolitana 41 spec., recueillies
par M. Regel lui-méme; 2° une continuation des plantes
rapportées de la Sungarie par M. Schrenck et décrites
par M. Trautvetter, 159 espèces, et 3° des plantes col-
leetionnées par MM. Radde, Maack, Stubendorff,
Bulletin de l'Académie Imperiale
272
Rieder (Ranunculaceae, Cruciferae), et décrites par M.
Regel, 250 especes. — Ces diverses collections seront
placées au Musée, et le donateur sera remercié.
. M.le D' Holtermann envoie des observations météo-
rologiques faites à Blagovestchensk du 28 février au 14
mai 1861. Elles seront remises à M. Kupffer.
Le Département de Instruction Publique, par un of-
fice du 18 juillet, informe le Secrétaire Perpétuel que
M. Wagner, professeur à l'Université de Kazan, occupé
depuis 1852 à préparer un atlas géologique des gouverne-
ments formant l'arrondissement Universitaire de Kazan,
vient d'achever les cartes géologiques des gouvernements
de Kazan et de Simbirsk; elles ont été lithographiées chez
M. Beggrof, à St.-Pétersbourg; M. Wagner y a joint un
texte explicatif, imprimé à Kazan. Les cartes et le texte
sont mises en vente, au prix de 5 roubles l'exemplaire, à
la librairie du Département de l'Instruction Publique.
La Section Caucasienne de la Société Géographique de
Russie, par un office du 20 juin, envoie cinq cränes de peu-
plades, habitant le district de Noukha, ainsi que deux
rapports du chef de ce district du 9 et du 22 décembre
1860. La réception en sera accusée avec des remerci-
ments.
Lecture est faite de l'ordre de jour du 13 juin, par le-
quel Sa Majesté Impériale daigne autoriser le voyage
de M. Baer à l'étranger pour quatre mois.
M. le Ministre de l'Instruction Publique par un office
du 6 juillet, informe M. le Président, que sur un rapport
de M. le Ministre des Finances, Sa Majesté Impériale
a daigné accorder la permission à un voyage de M. Kupffer
à l'étranger pour trois mois. -
Le Secrétaire Perpétuel annonce à la Classe que M.
Fritzsche a adressé à M. le Président une demande d'un
congé de 28 jours, motivée par des affaires de famille, et
une fois recouverte d'une couche de collodium joduré,
ne sort plus de la chambre obscure jusqu'au moment oi
l'image s'y est produite. La plaque est alors introduite,
par un mécanisme particulier, dans une espèce d'auge com-
posée de deux verres de couleur et y subit les opérations
. nécessaires au développement de l'image. Cet appareil offre
donc un double avantage 1? de conserver à la plaque prépa-
rée un plus grand degré de sensibilité, et 2? de permettre
au photographe de se passer d'un laboratoire obscur, en.
facilitant par là les travaux hors de l'atelier. M. Lorens,
après avoir montré son appareil dans ses détails, s’en est
servi pour prendre une vue de la rive gauche de la Néva,
ce qui a permis aux membres de la Classe de s'assurer
de l'exactitude de toutes les opérations produites au
moyen de cet instrument, d'une construction aussi simple
qu'ingénieuse. Les Académiciens félicitèrent done M. Lo-
rens de son heureuse invention qui, en simplifiant les
-
opérations photographiques, ne manquera pas de contri-
buer à multiplier les applications utiles de la photographie.
CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE.
Séance Du 9 (21) aoür 1861.
Le Secrétaire Perpétuel annonce que l'impression de
l'ouvrage de M. Köppen intitulé: Aponozomuecrit Yrasa-
mea Mamepiaroes dan Hemopiu Hnopoduees Esponeñcroi
Pocciu est achevée, et que le volume est déjà mis en
vente et en distribution.
rince Lobanof-Rostofski, envoyé extraordi-
naire et ministre plénipotentiaire à Constantinople, par
un office du 4 juillet, fait connaître le résultat des dé-
marches qu’il a faites pour obtenir au révérend père
Antonin, conformément au désir de l'Académie (v. la
séance du 29 mars 1861), la permission d'étudier les ar-
chives des patriarches à Constantinople. Une copie de cet
office et de ses annexes sera remise à M. Kunik.
M. Léon de Rosny, par une lettre datée de Paris le
2 aoüt, adresse une copie de son rapport sur le Diction-
naire japonais de M. Gochkévitch (concours des prix
Demidof), et au cas op l'Académie ne jugerait plus à-pro-
pos de publier ce rapport, il demande la permission de
le faire paraître dans la Revue orientäle et américaine qui
irige. M. Brosset se charge de prendre connaissance du
rapport, pour faire ensuite une proposition à la Classe.
M. Bassaget adresse de Paris, sous la date du 19
juillet, une lettre, dont on peut conclure qu'il a l'intention
de soumettre à l'Académie un de ses ouvrages. L'ouvrage
méme n'est cependant pas parvenu au Secrétariat.
M. Dielenstein, auteur d'un ouvrage sur la langue
lette, qui au dernier concours pour les prix Démidof a
obtenu un second prix, exprime ses remerciments et ap-
prend qu'il profitera des remarques faites par les commis-
saires, pour remanier son travail.
Sur une proposition par écrit de M. Dorn, on arréte
que l'on offrira à la Bibliothèque municipale nouvellement
établie à Bakou, un choix de livres publiés par l’Acade-
mie, en y faisant entrer de préférence tous les ouvrages
qui offrent un intérét particulier pour le Caucase, tels
que les voyages de Pallas, de Güldenstüdt, de Gmé-
lin, les oeuvres de MM. Sjógren, Brosset, Abich,
Baer etc.
M. Dorn communique que l'Académie des sciences de
Munic se l'est agrégé, le 16 (28) juillet 1860, en qualité
d'Associé étranger.
M. Bóhtlingk annonce qu'il a été élu le 8 juillet
membre de la Société historique de Pennsylvania, ayant
son siege à Philadelphie. ;
M. Nauck produit le diplome qu'il vient de recevoir
de membre correspondant de l'Académie des sciences de
Berlin, et qui porte la date du 30 mai 1861.
rtis dat UAM UI a
— Paru le 4 septembre 1861.
Rd
Bulletin de l'Acad. Imp de TI
Golowninia
Imp. Lith. A. Atunater
japonica n. gm
Maxim fee.
T. EV. N° 5. Königsberg,
M. Schubert,
Be — > membre correspondant. c»
BULLETIN
DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG.
TOME IV.
( Feuilles 18 — 21. ) |
CONTENU:
Page
A. Schiefner, Sur quelques légendes heroiques russes . .......................... 273 — 285.
Vietor Langlois, Lettre à M. Brosset, sur la succession des rois d'Arménie de la dy-
nastie de Roupén et de la maison de Lusignan, d'aprés les sources orientales
et occidentales. C24... c ceo nisse ensure 285 — 299.
F, J. Wiedemaün, Premier rapport sur son voyage en Esthonie et en Livonie, entrepris
en vue de l'étude de la langue esthe...........- eerie nnn nnnm 299 — 303.
F. Brandt, Sur un mémoire qui, en traitant de l'ostéologie comparée de la Rhytine,
forme la seconde partie des Symbolae Sirenologicae de l'auteur. ............ 304 — 305.
Dr. J. F. Weisse, Remarques additionnelles sur les diatomacées du limon des eaux mi-
nérales de Staraia-Roussa........ enn hh hh nn nns 305 — 306.
Les éléments végétaux des infusoires...............-................ 306 — 311.
G. A. Schmidt, Sur les produits de la réduction du RER Ww VII ico 912 — 328.
Bulletin des séances....... R e siehe Theron Eé 323 — 328.
Chronique du personnel... user sans nennen erserreentiese :
Bulletin bibliographique.. :- -iiss dE EELER 329 — 336.
i — m
On s'abonne: chez MM. Eggers & Cie, libraires à St.-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de
l'Académie (Komurer® IIpaszenis Hwueparo pcxoü Akaxeuiu HayK) et chez M. Léopold Voss,
libraire à Leipzig.
Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie,
3 thalers de Prusse pour l'étranger.
BULLETIN
DE L'ACADEMIE INPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG.
Zur russischen Heldensage, von A. Schief-
ner. (Lu le 14 juin 1861.)
Als ich im vorigen Sommer einige Tage in Tübin-
gen zubrachte, erfuhr ich aus dem Munde des hoch-
gefeierten Ludwig Uhland, dass bereits vor làngerer
Zeit Professor Moritz Rapp die 1818 in Moskau von
Kalaidowitsch vollstindiger herausgegebene Samm-
lung altrussischer Dichtungen des Kirscha Danilow
in's Deutsche übertragen hätte, die Handschrift aber
nach ihrer Absendung nach Leipzig spurlos verschwun-
den sei. Soweit ich mich erinnere, hatte Prof. Rapp
diese Übersetzung von Uhland didi aufgemuntert
unternommen, und es. war mir eine wahre Freude zu
sehen, mit welchen Interesse der edle Freund der
. Volksdichtung nachforschte, was für neuere Leistun-
gen auf diesem Gebiete Russland aufzuweisen hätte.
Unmittelbar nach der Zeit meines Besuchs in Tübin-
gen scheint die erste Lieferung der von P. W. Ki-
rejewsky unternommenen Liedersammlung (IIbcum
eo6pauupıa II. B. Kupbesckuw», Mocksa 1860) den
. Druck verlassen zu haben, in welcher uns die auf Ilja
von Murom bezüglichen Lieder und Sagen vorliegen.
Einige Monate später folgte die zweite Lieferung mit
den auf Dobrynja Nikititsch , Aljoscha Popowitsch
u. s. w. bezüglichen Liedern. War ein Theil dersel-
ben auch schon durch die Bemühungen der zweiten
Classe der Akademie ') bekannt geworden, so hat sich
doch die Gesellschaft der Liebhaber der russ. Littera-
tur zu Moskau durch Veróffentlichung dieser Samm-
lung ein grosses Verdienst erworben. Aber eine noch
. Brüssere Anerkennung dürfte der vor einigen Mona-
ten von derselben Gesellschaft herausgegebenen Lie-
dersammlung Rybnikow's zu Theil werden. Der erste
bisher erschienene Band (II5emu co6panabia Il. H.
Pbı6nnKoBbım&. acts I. Hapoanbi GBIINHBI, CTApHHBI
H noóbiBaJbmunbr. MockBa 1861) umfasst auf 488
Octavseiten 88 Lieder, welche die Herausgeber in vier
1) IIpuaszenis x» Ha eriamh II Orxbaenis Akanewiu Haerz
(Hauarsusu u o6pasuer Hapoxmaro A3BIKa n CIOBECHOCTH Pycckux?
à 3anàiubXx? CiasaxB. (CII6. 1852 — 1856) _
Tome IV
Gruppen getheilt haben, deren erste die Helden vor
Wladimir und die Helden Kiews zur Zeit Wladimirs,
die zweite die Nowgorodschen Recken, die dritte die
Zeiten des Moskowischen Zaarenthums und die vierte
verschiedene Zeiten und Begebenheiten zum Gegen-
stande hat. Nicht wollen wir üntersuchen, wie be-
rechtigt eine solche Eintheilung sei; besonders noth-
wendig ist sie nicht, denn das Volkslied kennt einen
solchen Unterschied der Zeiten nicht. Es ist die Ver-
gangenheit überhaupt, welche es besingt, und diese
Vergangenheit richtet sich nicht nach den Vorschrif-
ten der Chronologen. Deshalb kann eine wunderbare
Heldenthat eben so gut zur Zeit Wladimirs als fünf
oder sechs Jahrhundert später ausgeführt sein; sie
wird bald an diesen, bald an jenen berühmten Namen
geknüpft, und wie sonst kann man auch hier sagen,
dass der Name nicht viel oder nichts zur Sache thue.
Diese 88 Lieder sind zwar zum Theil nur Varianten,
aber gerade die Mittheilung der verschiedensten Ge-
staltungen eines und desselben Liedes hat ihr grosses
Verdienst. Eine zu Ende der Sammlung hinzugefügte
Übersicht giebt die Quellen und Fundorte der einzelnen
Lieder an. Sie stammen aus verschiedenen Gegenden
‚des Olonetzischen Gouvernements und sind meist von
Rybnikow aufgezeichnet oder ihm von andern Samm-
lern zur Verfügung gestellt worden. Es kann meine
Absicht nicht sein den ganzen Inhalt dieser Sammlung
hier besprechen zu wollen; nur durch Vorführung
einiger der vielen interessanten Stücke hoffe ich die
Freunde der Sagen- und Mythenforschung auf ihren
hohen Werth aufmerksam zu machen, und stehe nicht
an zu behaupten, dass der von Müllenhoff unlüngst
in H aupt's Zeitschrift für Deutsches Alterthum B. XII,
S. 354 ausgesprochene Wunsch, «dass man sich
«bald in Russland mit gleicher Liebe der hei-
«mischen nationalen Sage und Dichtung an-
«nehme, wie der finnischen, ehstnischen und
«tatarischen, und vor allem den Bestand der
«Überlieferung den Anforderungen der heuti-
«gen Wissenschaft gemäss darlege und allge-
18
275
Bulletin de l'Académie Imperiale
276
«mein zugänglich mache», von den an diese Samm-
lung zu knüpfenden Forschungen am ehesten seine
Erfüllung zu hoffen habe.
_ Auf S. 32 ff. treffen wir die auf den Helden Swja-
togor bezüglichen Stücke. Der Held reitet aus und
weiss sich vor Kraft nicht zu lassen. Er möchte,
ginge es, die ganze Erde aufheben. Da stösst er auf
der Steppe auf einen kleinen Quersack, den er weder
mit der Peitsche, noch mit dem Finger und der Hand
in Bewegung setzen kann. Er muss vom Rosse stei-
gen. Als er den Quersack mit beiden Händen packt
und ihn bis über seine Kniee erhebt, sinkt er selbst
bis an die Kniee in die Erde; es rinnen ihm nicht
Thrünen, sondern Blut von dem Gesicht, er kann sich
nicht mehr vom Fleck rühren, sondern findet dort
seinen Tod. Ein zweites Stück führt ihn uns vor
mit seinem jüngern Zeitgenossen Ilja von Murom.
Letzterer hatte dreissig Jahre in einem fort gesessen
ohne Arme und Deine rühren zu kónnen. Da treten
in Abwesenheit der Eltern zwei wandernde Krüppel
ans Fenster der Hütte und bitten um Einlass. Plótz-
lich bekommt er den Gebrauch der Arme und Beine
wieder, die Krüppel reichen ihm einen Honigtrank,
der ihm grosse Heldenkraft verleiht, und verkünden
ihm, dass er seinen Tod nicht im Kampfe finden werde.
Nur warnen sie ihn vor einigen Helden, mit denen er
sich in keinen Kampf einlassen solle. Oben an steht
Swjatogor, den die Erde ohnehin mit Mühe zu tragen
vermag, ihm zunächst der Held Samson, der sieben
Engelhaare auf dem Haupt hat. Nachdem Ilja auf
die von den Krüppeln vorgeschriebene Weise zu einem
Rosse gekommen ist, begiebt er sich in die Welt hin-
aus. Auf einem freien Felde stósst er unter einer
grossen Eiche auf ein weisses Zelt mit einem gewal-
tigen Heldenbett von zehn Klaftern Länge und sechs
Klaftern Breite. In dieses legt er sich auf drei Tage
und drei Nächte schlafen, wird aber am dritten Tage
von seinem Rosse mit Mühe geweckt. Das Ross mel-
det ihm das Nahen Swjatogors und giebt ihm den
Rath, auf die Eiche zu steigen. Swjatogor überragt auf à
dem Rosse sitzend den Wald und reicht mit dem Kopfe
bis an das Gewólk, auf seinen Schultern aber trägt
er einen Krystallschrein. Zur Eiche gelangt, nimmt
er den Schrein von den Schultern, óffnet ihn mit
einem goldenen Schüssel und heraus tritt eine Hel-
denfrau von der gróssten Schónheit mit Falkenaugen
und Brauen schwarz wie der Zobel. Sie richtet dem
Helden die Mahlzeit an. Nach genossenem Mahl be-
giebt sich der Held mit der Frau ins Zelt um ver-
schiedener Kurzweil obzuliegen und versinkt dann in
Schlaf. Die Schöne aber lustwandelt indessen auf dem
freien Felde, erblickt Ilja auf dem Baume und zwingt
ihn mit ihr der Liebe zu pflegen, da sie im Fall der
Weigerung Swjatogor wecken wolle. Nachdem Ilja
ihrem Geheiss gewillfahrt hat, wird er von ihr in
Swjatogors tiefe Tasche gesteckt. Als letzterer er-
wacht und sich, nachdem er die Schóne wiederum in
den Krystallschrein gesperrt hat, auf dem Rosse zu
den «heiligen Bergen» (ko CaaTbiw» ropaws) auf-
macht, stolpert das Ross und entschuldigt sein Stol-
pern durch die hinzugekommene Last. Da holt Swja-
togor den Ilja aus der Tasche hervor und erfährt von
ihm die ganze Wahrheit. Er tödtet die Schöne,
tauscht sein Kreuz mit Ilja aus und nennt ihn seinen
jübgeren Bruder. Von ihm lernt Ilja das Heldenhand-
werk. Zusammen kommen sie zu dem. Nordgebirge
und stossen auf einen grossen Sarg mit einer Inschrift
des Inhalts, dass derjenige, dem der Sarg bestimmt
sei, sich in denselben legen solle. Zuerst legt Ilja
sich hinein, der Sarg ist ihm aber zu gross und zu
breit. Dagegen passt Swjatogor ganz in denselben
und bedeckt sich mit dem Deckel. Diesen kann er
aber weder selbst noch Ilja wieder abheben. Ilja soll
ihn mit dem Heldenschwerte Swjatogors zerschlagen.
Doch vermag er nicht einmal das Schwert aufzuhe-
ben. Erst nachdem Swjatogor durch eine Ritze des
Sarges ihn mit seinem Heldenathem angehaucht hat,
bekommt er die Kraft dazu, wohin er aber mit dem
Heldenschwert schlägt, ersteht eine neue Eisenschicht.
Endlich will Swjatogor, der sein Ende herankommen
sieht, seine ganze Heldenkraft auf Ilja ausathmen.
Es antwortet ihm Ilja: «Ich habe, Bruder, nun schon “
Kraft genug, es móchte mich sonst die Erde nicht
ertragen». «Du hast gut daran gethan», sprach dar-
auf Swjatogor, «dass du meinem letzten Geheiss nicht
nachgekommen bist, ich hätte dich mit dem Todes- ,
odem angehaucht und du wärest todt hingefallen an
meiner Seite. Lebe wohl und behalte mein Helden-
schwert, mein gutes Heldenross aber binde an meinen
Sarg. Niemand ausser mir kann dieses Rosses Herr
werden». ;
Schon der Name Swjatogor (Heiligenberg) dürfte
277
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
278
eine Andeutung enthalten, dass wir es hier mit einem
Bergriesen der gewaltigsten Art zu thun haben. Ihm
zur Seite aber hat Ilja eine Stellung wie Thörr zum
Skrymir. Doch indem ich die Zusammenstellung der
einzelnen Züge skandinavischer Mythen mit den hier
vorliegenden Sagen bei Seite lasse, meine ich nicht
unrecht zu thun, wenn ich auch die Erzählung von
Swjatogors Heirath folgen lasse.
Swjatogor reitet auf einem weiten Wege einher
und erblickt einen Wandersmann. Er lenkt sein Ross
auf ihn, kann ihn aber durchaus nicht einholen: er
reitet im Galopp, der Wandersmann ist ihm voraus,
er reitet im Trabe, der Wandersmann ist immer vor-
aus. Da spricht der Held solche Worte: «He, Wan-
dersmann, bleib ein wenig stehen, ich kann dich auf
meinem guten Rosse nicht einholen». Der Wanders-
mann bleibt stehen, nimmt seinen Quersack von der
Schulter und wirft ihn auf die Erde. Spricht der Held
Swjatogor: «Was hast du im Quersack»? — ««Hebe
ihn auf, so wirst du es sehen»»! — Swjatogor stieg
vom Ross, packte den Quersack mit der Hand, konnte
ihn jedoch nicht in Bewegung setzen; er fing an ihn
mit beiden Händen aufzuheben, versank aber selbst
bis an die Kniee in die Erde. Da spricht der Held
solche Worte: «Was hast du denn in diesen Sack ge-
than. An Kraft fehlt es mir sicher nicht, und doch
kann ich den Sack nicht aufheben». — ««In dem
Sack habe ich die Schwere der Erde»». — «Wer
bist du aber selbst, welchen Namen hast du und wie
benennt man dich nach deinem Vater»? — ««Ich bin
Mikuluschka Seljaninowitsch»». — «Sage mir, Miku-
luschka, wie kann ich mein. Schicksal erfahren?» —
««Reite gerade aus bis zum Scheidewege, wende dann
links und lass dein Ross darauf mit voller Kraft lau-
fen, so kommst du zu dem Nordgebirge. Dort steht
unter einem grossen Baume eine Schmiede. Bei dem
Schmied kannst du dein Schicksal erfahren»». — Es |
ritt Swjatogor gerade aus, lenkte am Scheidewege
links ab, liess sein Ross mit voller Kraft laufen; sein
Ross stürzte einher über Flüsse und Meere und setzte
über weite Thäler. Drei Tage ritt Held Swjatogor
und gelangte zu dem Nordgebirge, zu dem grossen
Baume und zur Schmiede. In der Schmiede schmie-
det der Schmied zwei dünne Haare. Es spricht der
Held solche Worte: « Was schmiedest du, o Schmied»?
— Es antwortet der Schmied: ««Ich schmiede das Ge-
schick, welches Weib welchem Manne zu Theil werden
soll»». — «Wer wird denn mir zu Theil werden»? —
««Deine Braut ist im Land am Meeresstrand (eigent.
BB HapCTBE ITovopekows, im Pommernreiche), im Kö-
nigssitz und liegt 30 Jahre auf dem Misthaufen»». —
Es steht der Held und denkt nach: «Wohlan ich reite
ins Land am Meeresstrand und tödte diese Braut».
Er gelangt ins Land am Meeresstrand, zum Königs-
sitz, zum ärmlichen Häuschen, tritt ein: es ist Nie-
mand zu Hause, nur liegt ein Mädchen auf dem Mist-
haufen, ihr Körper sieht aus wie Tannenrinde. Swja-
togor holt 500 Rubel aus der Tasche, wirft sie auf
den Tisch, ergreift sein starkes Schwert und schlägt
das Mädchen auf die weisse Brust, dann aber reitet
er fort aus dem Land am Meeresstrand. Es erwacht
das Mädchen, blickt empor: es ist als wenn Tannen-
rinde ihr vom Leibe gefallen wäre, auf dem Tische aber
liegen fünfhundert Rubel; sie wurde aber schön, eine
solche Schönheit hat man weder in der Welt gesehen,
noch von einer solchen gehört. Mit diesem Gelde fing
sie einen Handel an und erwarb sich eine unermess-
liche goldene Casse, baute sich Schiffe, belud sie
mit kostbaren Waaren und fuhr auf dem blauen Meere
einher. Sie gelangte zu der grossen Stadt an den hei-
ligen Bergen und fing an die kostbaren Waaren zu
verkaufen. Der Ruf ihrer Schönheit verbreitete sich
in der ganzen Stadt und im ganzen Lande. Auch Held
Swjatogor kam um die Schönheit anzusehen, und sie
gefiel ihm. Er freite um sie und sie ward seine Frau.
Als die Hochzeit vorüber war und sie zu Bett gingen,
sah er eine Narbe auf ihrer weissen Brust und fragte
sie: «Was hast du für eine Narbe auf der weissen
Brust»? Es antwortete ihm jene: «In unser Land
am Meeresstrand kam ein unbekannter Mann, liess in
unserer Hütte 500 Rubel, ich aber lag in tiefem
Schlafe. Als ich erwachte, war diese Narbe auf mei-
ner weissen Brust und es war mir, als wäre mir Tan-
nenrinde vom weissen Leibe gefallen; bis dahin aber
lag ich ganze dreissig Jahre auf dem Misthaufen».
Da erkannte der Held Swjatogor, dass man nirgends
dem Geschick entrinnen könne.
Zu den berühmtesten Werken Ilja’s gehört die
Bändigung des Räubers Solowei (Nachtigall), der, wie
es S. 47 Vers 100 heisst, auf sieben Eichen sitzt
und sieben Werst weit packt; seine Stimme ist wie
die eines wilden Thiers, er pfeift wie v Nachti-
18
279
Bulletin de l'Académie Imperiale
280
gall und winselt wie ein Hund. Dass wir in dem Räu-
ber einen Sturmriesen wieder zu erkennen haben,
dürfte schwerlich zu bezweifeln sein, namentlich wenn
man bedenkt, dass wenn er pfeift, Wälder umsinken
und was es an Menschen giebt zu Boden fällt.
Ob durch ähnlichen Anlaut die auf germanischem
Boden verbreitete Hildebrandssage auf Ilja übertra-
gen worden sei, wäre der Untersuchung werth. Die
Lieder und Sagen lassen bald einen Sohn, bald eine
Tochter Ilja’s mit dem ihnen unbekannten Vater zu-
sammentreffen. Beide messen sich, und als sie einan-
der nicht bezwingen können, erfolgt Erkennung. S. 65
ist es der Sohn, Boriska, den Ilja von der Heldin
Awdotja Goryntschanka hat, und der ihn im Schlafe
tödten will; im nächstfolgenden Stücke aber eine
Tochter von einer Semmelbäckerin in Litthauen. We-
der Aljoscha Popowitsch noch Dobrynja Nikititsch
wagt es ihr entgegen zu treten. Als Ilja sich mit der
Tochter erkennt und sich dann im Zelt zur Ruhe bege-
ben hat, will sie, da Dja ihre Mutter und sie beschimpft
hat, ihn im Schlafe tüdten, doch wird er durch das
Kreuz, das er auf der Brust hat, gerettet; worauf er
die Heldin zerreisst. In einer der folgenden Varianten
ist es wieder ein Sohn Ilja's, Solownikow, dem dieser
Jntergang zu Theil wird. Hier sieht man deutlich, dass
der Name eine Reminiscenz an den Räuber Solowei
enthält, während in einem andern Liede, das nichts
von einem Verwandtschaftsverhältniss Iljaà's mit dem
Feinde annehmen lässt, der Held nach einem andern
Vogel, dem Falken (cokoap), den Namen Sokoljnik
führt
Le.
Nächst Ilja von Murom nimmt wohl Dobrynja Ni-
kititsch den bedeutendsten Platz unter den Helden
ein. Er ist berühmt durch seinen Kampf mit dem
Drachen, aus dessen Gewalt er eine Prinzessin be-
freit. Der Drache kommt über ihn, als er gegen das
Geheiss seiner Mutter sich im Strudel-Flusse (Ily-
yaü-pbka) badet. Am meisten besungen wird jedoch
seine unverhoftte Wiederkehr, als seine daheimgeblie-
bene Gattin gerade im Begriff steht denjenigen zu
heirathen, den sie, selbst nach Verlauf der von Do-
brynja ihr gestellten Frist, durchaus nicht zum Manne
nehmen sollte — den Aljoscha Popowitsch. Es
schliesst sich diese Erzählung an die namentlich auf
deutschem Boden sehr verbreitete Sage vom Ritter
Braunschweig, von Heinrich dem Lówen, Thedel von
Walmoden und dem edlen Móringer an, über welche
man namentlich Schambach und Müller, Niedersüch-
sische Sagen und Märchen, S. 389 ff. vergleiche; auf
slawischem Boden aber begegnen wir ihr ebenfalls;
s. Feifalik «Zwei bóhmische Volksbücher zur Sage
von Reinfrit von Braunschweig» in den Sitzungsbe-
richten der Wiener Akademie, philos.-histor. Classe
XXIX. Bd., Jahrg. 1858 p. 83 ff. und den Nachtrag,
XXXII Bd., Jahrg. 1859 S. 322 ff., wo er nach Py-
pins Auseinandersetzung über eine russische Recen-
sion dieser Sage Nachricht giebt. Mir will es schei-
nen, als wäre auch hier der Name die Brücke ge-
wesen, über welche die Fortpflanzung der Sage
stattgefunden hat. Es ist das Element bryn im Namen
zu beachten. Bekannt dürfte es aber sein, wie oft
Sylben, welche den Laut von Präpositionen haben,
für solche gehalten werden, umgekehrt aber auch
Präpositionen ihre Bedeutung verlieren und mit Na-
men verschmelzen °). Mag diese Vermuthung Anklang
finden oder nicht, so viel steht fest, dass die Gestalt,
in welcher das russische Lied uns die Heimkehr des
Helden meldet, sich durch ihre Einfachheit besonders
empfiehlt. Dem bei Byzanz weilenden Helden stol-
pert das Ross und wird. vom Helden ausgescholten.
Es antwortet ihm mit menschlicher Stimme und mel-
det ihm, dass seine geliebte Anastasia dem kühnen
Aljoscha Popowitsch vermählt werden soll, und dass
das Gelage schon drei Tage dauere. Es ist hier na-
mentlich zu beachten, dass das Ross selbst ohne Bei-
hülfe einer andern Macht den Helden in die Heimath
zurückbringt. Es fügt sich also hier auch alles um so
besser, wenn wir diese Heimkehrsgeschichte mit
Odhin’s Verbannung und Wiederkehr in Zusammen-
hang zu bringen haben. Es erleidet dann keinen Zwei-
fel, dass wir in Aljoscha Popowitsch, der anderswo
auch Aljoschal tiewitsel itsch heisst,
fi. ,
UFLIS VLC
2) Um nur bei Beispielen auf russischem Boden stehen zu blei-
ben, führen wir Kaóm statt Åbo an, ferner Kymesanaa statt des
Sees Suvanto, s. Sjógren's Abhandlungen über den finnisch-russi-
schen Norden, S. 126, Kaxowckoe oaepo statt Donty, ebendaselbst
S. 237; vergleiche ferner Neus, Reval's sämmtliche Namen (Reval
1849) S. 55 ff. Wenn die nördliche Dwina ursprünglich bei den Fin-
nen Wiena, syrjänisch Wyna hiess, so möchte das vorgetretene D
auch wohl aus einer Prüposition entstanden sein, vergl. Sjógren
S. 318. Heisst ja doch auch der Dnjepr in vorliegender Lieder-
sammlung Hup» (z. B. S. 150), und ebendaselbst finden wir BP
Kiam» mope ray6okoe, worin man leicht das ursprüngliche Okeam?
heraustindet; vergl. S. 369 Vers 66 OgisHb mope.
-
251
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
282
den Uller oder Ollerus des Saxo Grammaticus wie-
derzuerkennen haben. Letzterer wird nach Saxo's
Erzühlung von den in Byzanz wohnenden Góttern an
die Stelle des von ihnen verstossenen Othin gesetzt
und mit dessen Namen bekleidet, muss aber dem zu-
rückkehrenden Othin weichen; vgl. Simrock, Mytho-
logie S. 332, 336, der gute Gerhard S. 164 ff. Lieb-
recht in Ebert's Jahrbuch für romanische und eng-
lische Litteratur III, S. 147 ff.
Zum Sarazenenkönig Butejan Butejanowitsch ge-
sandt, um in Gemeinschaft mit Wasily Kasimiro-
witsch den schuldigen Tribut zu überbringen, besiegt
Dobrynja den König im Schachspiel, dann schiesst er
mit seinem eigenen Bogen, da des Königs Bogen ihm
alle zu schlecht sind, einen Pfeil so auf eine Messer-
schneide los, dass er in zwei gleiche Hälften zertheilt
durch einen silbernen Ring fliegt, und besiegt auch
so den König, wie er endlich auch im Ringkampfe
mit den auf ihn eindringenden «Tataren» fertig wird.
(S. 146 — 162).
Als Wladimir den Dunai Iwanowitsch nach Lit-
thauen absenden will, um die Kónigstochter Opraksa
abzuholen, erbittet er sich Dobrynja zum Begleiter.
Wührend dieser die Königstochter nach Kiew bringt,
geräth Dunai an ihre ältere Schwester Nastasia, wel-
cher er in Kiew vermählt wird. „Auf dem Hochzeits-
schmause rühmt sich Dunai über die Maassen, wird
aber von Nastasia zurechtgewiesen, da in andern
Stücken andere berühmt seien, im Schiessen aber sie
selbst. Darauf vollführt sie einen Schuss wie der
oben beschriebene. Dunai, der es ihr nicht nachthun
kann, zielt auf ihre Brust und lässt sich nicht erwei-
chen, obwohl Nastasia ihm ankündigt, dass sie nach
drei Monaten einen Knaben austragen würde, dessen
Beine bis zu den Knieen silbern, die Arme aber bis
zum Ellbogen golden würen. Er tódtet sie und findet
den Knaben in ihrem Leibe, worauf er sich selbst den
` Tod giebt. Wo sein Haupt hinfiel, daher strömt jetzt
der Fluss Dunai (Donau) (S. 178 — 194). In einer
Variante S. 193 ist der Schuss durch den Ring da-
durch noch gefährlicher, dass Anastasia denselben
auf das Haupt des Dunai stellt, und dreimal durch
ihn schiesst ohne ihn herabzustossen. Wer denkt hie-
bei nicht an den Schuss des Tell? Ein anderes Lied
S. 194 stellt die Königstochter Njepra, d. h. Dnjepra,
als geschickte Schützin dar, welche durch den Don
Iwanowitsch ihren Tod findet. Die Stelle, wo Don in
seinen eigenen Dolch stürzt, ist die Quelle des gleich-
namigen Flusses, der aus seinem Blute entspringt.
Iwan Godinowitsch, einer von Wladimirs Helden,
holt sich die dem Fürsten Koschtschei?) Tripeto-
witsch verlobte Maria Dmitrejewitschna, wird aber
von Koschtschei auf der Zurückfahrt eingeholt, mit
Hülfe der Maria gebändigt und an einen Eich-
baum gebunden. Während Koschtschei sich mit der
untreuen Frau im weissen Zelt der Lust hingiebt,
kündet ein Rabe, der sich auf die Eiche setzt, dass
Maria nicht dem Koschtschei, sondern dem Iwan Go-
dinowitsch gehören werde. Koschtschei sendet einen
Pfeil nach dem Raben ab, der Pfeil kehrt aber zurück
und trifft sein eigenes Haupt. Maria will nun den
Iwan tödten, lässt sich aber bereden, bindet ihn los
und wird von ihm bestraft durch Abschneidung der
Arme, Beine und Lippen, weil diese mit dem ver-
fluchten «Tataren» in Berührung gewesen (S. 197 —
201). In einer Variante reist Iwan Godinowitsch in
die goldene Horde um Nastasja Mitrijewitschna zu
heirathen, wobei der litthauische Fürstensohn Fedor
Iwanowitsch sein Rival ist. Da Iwan seinen treuen
Begleiter Wasiljuschka Samorskij zu Wladimir vor-
ausgesandt hat, wird er auf die obige Weise bewültigt.
Als Fedor auf Nastasia's Geheiss einen von drei da-
hinfliegenden Schwänen tódten will, fällt der Pfeil auf
ihn selbst zurück (S. 202 — 205) ?.
Michaila Potyk Iwanowitsch erblickt in einem
Strom einen Schwan, der, als er auf ihn anlegt, sich
in eine Jungfrau verwandelt und als Maria der weisse
Schwan seine Gattin wird. Während er von Hause
weilt, erscheint aus Litthauen der Fürstensohn Fedor
und wird ihr Gatte. Von Ilja von Murom davon be-
nachrichtigt, kehrt Fedor heim und wird reichlich
mit Speise und Trank bewirthet. Als er nach dem
Mahle eingeschlafen ist, schleppt man ihn in einen
8) Vergl. über diesen Namen Afanasjew, Russ. Märchen
Lief. 2, N° 24, Anmerk. zu S. 173.
4) In der mir während des Drucks dieses Bogens zukommenden
dritten Lieferung der Kirej ewsky’schen Samml befindet sich
eine Variante, der zufolge sich zwei Tauben auf der Eiche nieder-
lassen; Awdotja, der weisse Schwan, welche früher bereits durch
ihren Vater, den Fürsten von Tschernigow, dem Odolischtsche
(Oxoxume = Haoanme) verlobt war, fordert letztern auf eine der
beiden Tauben zu schiessen, weil sie nach Taubenfleisch Verlangen
trage. Über diesen Übergang der Schwäne in Gg sg Sim-
rock, Mythologie S. 420, der pne Gerhard S. 122, 13
283
Bulletin de l'Académie Impériale
284
tiefen Keller, wo man ihn an die Wand nagelt; es
befreit ihn Fedors leibliche Schwester Anna, welche
er heirathet und sowohl Fedor als Maria tódtet (S.
205 — 212).
Unter dem Namen Anastasia der weisse Schwan
tritt diese Gattin in einem andern Liede auf; sie wird
dort des Fürsten Lichodjei (des Übelgesinnten) Toch-
ter genannt. Als der Mann von Hause abwesend beim
Fürsten Naljet Naljetowitsch um dessen Schatz spielt,
fliegen ein Täuberich und eine Taube ans Fenster und
melden den Tod der Frau?). Auf Michaila's Geheiss
trägt das Ross ihn in drei Stunden nach Kiew heim.
Dort angelangt lässt er einen Sarg zimmern, in wel-
chem zwei sowohl sitzen, als schlafen und stehen
können. In diesen Sarg steigt er, nimmt Brot, Zan-
gen und eiserne Gerten mit, und lebt nun bei dem
. Leichnam seiner Frau drei volle Monate. Als die.
unterirdische Schlange herbeikommt und den Sarg
durchnagt, um an dem Leichname zu saugen, zwickt
er sie mit der Zange und schlägt sie mit den
eisernen Gerten. So zwingt er sie Lebenswasser her-
beizubringen, mit dem er seine Gattin wieder zum
Leben bringt (S. 212 — 220). Von dieser Heldenfrau
erschallte die Mär in allen Landen, es kamen vierzig
Könige und Königssöhne, die sie verlangten. Als Mi-
chaila auszieht um sie zu bekämpfen, wird ihm die
Gattin vom König Wachramei Wachramejewitsch nach
Volhynien entführt. Michaila eilt ihr nach, erhält von
ihr einen Lethe-Trank, worauf er, nachdem sie ihn
über sich geworfen hat, in einen Stein verwandelt
wird. Es kommen darauf seine Gefährten in Gestalt
wandernder Krüppel zum Fürsten Wachramei und
bitten um eine Gabe. Weder Ilja von Murom noch
Dobrynja vermögen es den Stein zu heben, was einem
Greise , der sich unterwegs zu ihnen gesellt hat,
gelingt, worauf Michaila zum Leben erwacht,
aber nochmals in die Gewalt seiner Gattin ge-
rüth. Er wird an die Wand genagelt, aber von des
Königs Tochter befreit. Anastasia der weisse Schwan
findet den Tod, indem sie von sieben Hengsten, an
deren Schweife sie gebunden wird, zerrissen wird.
(S. 220 — 227). = :
Endlich erscheint Michail Potyk Iwanowitsch noch
5) Auf solche Weise wird in einem Liede S. 113 auch Dobrynja
von der bevorstehenden Heirath seiner Frau mit Aljoscha benach-
richtigt. :
in der Schaar von 40 wandernden Krüppeln, welche
eine Wallfahrt nach Jerusalem unternehmen. In Kiew
werden sie von Wladimirs Gattin Opraksija (!) bewir-
thet. Als dieselbe von Liebe gegen Michaila entbrennt
und ihn bei Seite nimmt, erklürt ihr Michaila, die
Pilger hätten das Übereinkommen getroffen, dass dem-
jenigen, der sich Diebstahl oder eine andere Sünde
zu Schulden kommen liesse, die Zunge ausgerissen
und die Augen ausgestochen werden sollen. Da lässt
die verschmähte Fürstin den Becher Wladimirs in
den Sammetranzen Michaila’s stecken und sendet den
Pilgern Boten nach. Michaila verliert Zunge und `
Augen, erhält sie aber wieder, nachdem er auf Ge-
heiss eines Paradiesvogels sich mit «Thau von seide-
nem Grase» gewaschen hat (S. 237 — 240).
In der Variante bei Kirscha Danilow p. 226 —
241 ist es Kassian Micha owitsch, welcher die Rol-
len Josephs und Benjamins in sich vereinigt, von den
übrigen Pilgern bis an die Schultern eingegraben, bei
der Rückkehr aus Jerusalem aber unversehrt ange-
troffen wird.
Im Gegensatz zu Iwan Godinowitsch’s untreuer
Gattin steht die kluge Frau des Stavr Godinowitsch,
Wasilista (Wasilissa) Mikulitschna. Als sich ihr Gatte
rühmt, dass sie alle Fürsten betrügen und auch Wladi- `
mir von Sinnen bringen werde, lässt dieser ihn in einen
kalten Keller werfen. Sobald die treue Gattin dies
erfährt, lässt sie sich ihr.Haar kürzen, wirft sich in
männliche Tracht und erscheint bei Wladimir als Bot-
schafter, um die Hand der Tochter werbend. Die
Tochter will in dem Botschafter ein Weib erkennen,
aber weder in dem Bade gelingt es Wladimir hinter
ihr Geschlecht zu kommen, noch will es mit den übri-
gen Versuchen glücken. Im Ringkampf wird sie der
Gegner Herr und überwindet sie auch im Schiessen.
Endlich verlangt sie, dass man Stavr herbeihole, da-
mit er auf der Zither spiele; nach einer andern Re-
cension, dass er mit ihr ringe, und Wladimir wagt es
nicht dem Botschafter diese Bitte abzuschlagen. Da
ergiebt es sich, dass Stavr Godinowitsch sich mit
Recht der Klugheit seiner Frau gerühmt hatte‘). In
der bei Kirscha Danilow S. 123 — 134 mitgetheilten
6) In der Sammlung russischer Märchen von Afanasjew Lief. 1
N°7 finden wir die Tochter des Pfarrers Wasilij — Wasilissa, welche
in männlicher Tracht vor dem Fürsten Barchat (Sammet) erscheint
und von diesem nicht in ihrem wahren Geschlecht erkannt wird;
i vergl. die Bemerkungen Afanasjews $.104 ff. der zweiten Ausgabe.
283
des Sciences de Saint- Petersbourg.
286
Recension des Liedes ist es nicht die Frau, deren
sich Stavr rühmt, sondern die Grösse und Festigkeit
seines Hofes und die prachtvolle Ausstattung dessel-
ben, für welche Prahlerei Fürst Wladimir ihn in Ket-
ten werfen heisst.
Es würde mich zu weit führen, wollte ich die ganze
Reihe der Lieder ihrem Inhalte nach aufführen. Das
Beigebrachte dürfte genügen, um auf die Wichtigkeit
der Sammlung aufmerksam zu machen. Es sei mir
jedoch vergönnt noch einen Zug aus der Abtheilung:
«Nowgorodsche Recken» hervorzuheben. Der Kauf-.
herr Sadko, der reiche Gast, dessen Schiff auf dem
Meere stehen bleibt, muss, durch das Loos dazu er-
lesen, in die Fluth hinabsteigen, wo er einen Streit
zwischen dem Wasserfürsten und seiner Frau ent-
scheidet, nach anderer Recension aber auf der Zither
spielen muss. Er spielt einen Tag und auch den zwei-
ten vom Morgen bis zum Abend; der Wasserfürst
hüpft und seine Gattin tanzt fortwührend; in der
Nacht tritt aber im Traum ein Greis vor Sadko, der
ihn bittet dem Spiel Einhalt zu thun, da von seinem
teuflischen Spiel und jenem unehrsamen Tanze der
Ocean in Wallung sei, die Schiffe zerschellen und die
Menschen alle in der Fluth umkommen (S. 369). Ein
anderes Lied (S. 570) lässt ihn auf dem Ilmen- See
spielen; auf Geheiss des Wasserkónigs wettet er mit
den Nowgorodern, dass im Ilmen-See drei Fische mit
goldenen Flossen seien. Drei Kaufherren Nowgorods,
welche ihre drei Laden schöner Waare verpfändet
hatten, verlieren sie an Sadko, der nun durch Han-
del reich wird, und Sonne, Mond und Sterne in sei-
nen Gemächern wie am Himmel glänzen lässt.
Lettre à M. l'aeadémicien Brosset. sur la
succession des rois d'Arménie de la dy-
nastie de Roupen et de la maison de Lu-
signan. d'aprés les sources orientales et
occidentales, par Victor Langlois. (Lu
le 23 aoüt 1861.)
Monsieur,
La dynastie des Roupéniens, qui gouverna la Cilicie
arménienne pendant près de trois siècles, a fourni une
suite de vingt-quatre princes et rois, dont les premiers,
issus de l'antique race des Pacradouni, se sont per-
pétués presque sans interruption jusqu'au règne de
Léon V. Une branche de cette famille, par suite d'une
alliance contractée avec les Lusignan de Chypre, suc-
céda aux princes Roupéniens, dont elle continua la
dynastie sous la dénomination de rois de la maison
de Lusignan. Cette branche, qui compte cinq souve-
rains, s'éteignit en la personne de Léon VI qui, dé-
possédé de ses états en 1375, alla mourir en France,
oü il était venu chercher un asyle.
Pendant assez longtemps, le canon royal de la dy-
nastie des Roupéniens et des Lusignan d'Arménie
était dressé d'une maniére fort incompléte et sou-
vent fautive. Le savant Du Cange, qui, dans son ou-
vrage encore inédit des Familles d'outremer, avait donné
une liste des rois d'Arménie, dont les bénédictins,
auteurs de l'Art de vérifier les dates, reproduisirent le
texte in extenso, avait seulement fait usage pour cette
généalogie de sources occidentales et spécialement du
livre des Lignages d'outremer. Ce document, précieux
à plus d'un titre, était insuffisant, puisqu'il s'arrétait
au regne de Léon IV inclusivement. Du Cange, qui
n'avait pas à sa disposition les documents arméniens
que, gráce aux découvertes modernes, la science à
acquis dans ces dernières années, a été, jusqu’au mo-
ment oü S.-Martin donna une impulsion nouvelle
aux études arméniennes par la publication de ses Me-
moires sur l Arménie, le seul guide qu'aient suivi tous
ceux qui se livrérent à l'étude des généalogies des
princes de l'orient aux croisades.
Aujourd'hui la science a fait un grand pas en avant,
et gráce à vous, Monsieur, les trésors de la biblio-
théque d'Edchmiadzin ont été signalés et mis à profit
par une pleiade d'écrivains avides de pénétrer les se-
crets de cette histoire du moyen-áge de l'Arménie, qui
se lie si intimement à notre histoire nationale à l'é-
poque des guerres saintes.
Les sources arméniennes sont beaucoup plus con-
sidérables que celles dont Du Cange et ses compila-
teurs avaient fait usage, et sans parler ici des chro-
niqueurs nationaux, comme Matthieu d'Edesse et son
continuateur Grégoire le prétre, Guiragos, Vartan de
Pardzerpert, Mékhitar d'Airivank, Vahram d'Edesse,
Sempad, S. Nersés Schnorhali (le Gracieux) et d'au-
tres, qui ont relaté dans leurs écrits les événements
accomplis sous les régnes des princes roupéniens et
‘ont donné des détails généalogiques sur quelques-
uns d'entre eux, sur leur ascendance, leur postérité
287
Bulletin de l’Académie Impériale
28S
et leurs alliances, il en est d'autres qui ont dressé
des tables généalogiques, des listes de succession qui
laissent de beaucoup en arrière les sources consultées
par les écrivains du dernier siècle.
Le plus ancien document qui relate la descendance
des premiers Roupéniens est une inscription malheu-
reusement mutilée, que j'ai fait connaitre le premier;
et dont j'ai estampé les parties encore subsistantes
lors de mon séjour à Anazarbe, oü je l'ai trouvée.
Cette inscription qui fait le tour d'une petite chapelle,
située dans le cháteau de cette ville, contient la liste
généalogique des fils et descendants de Roupén, fon-
dateur de la dynastie à laquelle il donna son nom.
Malheureusement ce texte mutilé ne donne aucun ren-
seignement au-delà de la troisiéme génération, et les
parties qui sont détruites permettent de supposer que
l'absence des noms qui y étaient mentionnés laissera
toujours incompléte la liste des fils des premiers
barons, qu'on ne pouvait trouver que là.
Un autre document connu déjà depuis de longues
années, et qui a été publié dans les exemplaires des
anciennes Bibles arméniennes d'Amsterdam et de Ve-
nise, a une véritable importance pour l'étude du ca-
non d'Arménie: c'est le poéme composé par le roi
Héthoum II, sur la succession des rois ses ancétres.
Il fut rédigé par le fils aîné de Léon III, en l'année
1296. Il comprend la liste de tous les princes qui
gouvernerent l'Arménie depuis Haig, et se termine
au régne du roi-poéte qui le composa.
Le troisiéme document est plus complet que celui
que nous a laissé Héthoum II. C'est un Tableau ré-
digé par le prétre Romanos, continuateur de la Chro-
nique de Sempad, et qui comprend la liste des Rou-
péniens depuis le fondateur de la dynastie jusques et
y compris Léon V. L'auteur de ce Tableau, en donnant
le nom des princes qui occuperent le tróne, indique
aussi le nombre d'années de chacun des régnes. D'a-
prés ce qu'on peut conjecturer, cette liste précieuse fut
composée sous le régne de Léon V, contemporain du
chroniqueur Romanos Eretz.
Le quatriéme Tableau généalogique que la littéra-
ture historique arménienne nous ait légué est un do-
cument complètement inédit, et qui fait partie des ri-
chesses conservées dans la bibliothèque du monastère.
arménien de S.-Lazare de Venise. Tchamitch le con-
—_
sulta et le cite & plusieurs reprises dans son Histoire.
L'auteur, le vartabed Mardiros, originaire de Théo-
dosie (Caffa) en Crimée, composa ce Tableau, en vers,
dans l'année 1672. Le pére Barnaba d'Isaia qui vou-
lut bien, à ma priére, m'en adresser une copie faite
sur l'unique manuscrit jusqu'à-présent connu de Mar-
diros, me signale les différences que ce po&me pré-
sente quelquefois avec les autres documents généa-
logiques du méme genre, et en effet, on verra qu'il men-
tionne l'existence de deux personnages princiers, dont
il n'est question nulle part ailleurs, et dont nous étu-
dierons le róle en discutant les textes que nous pu-
blierons tout-à-l'heure. Le poéme de Mardiros com-
mence à Haig et se termine au régne du dernier Lu-
signan. On ne sait que fort peu de chose relativement
à la vie de Mardiros qui, ainsi que je l'ai déjà dit,
était natif de Théodosie; seulement l’histoire nous
apprend que ce vartabed, qui jouissait d'une certaine
considération parmi ses compatriotes, assista au con-
cile de Florence, et prit part aux délibérations des
péres assemblés pour discuter dans cette assemblée.
Enfin le dernier document qu'il nous reste à men-
tionner n'appartient pas, comme les précédents que
nous avons indiqués, à la littérature arménienne; il fut
rédigé en francais par un auteur anonyme, dans les
premières années du XIV* siècle, vraisemblablement
en orient, et fait partie des Lignages d'outremer. Sous
la rubrique du dit des rois d' Erménie, on trouve la liste
des princes et rois d'Arménie, depuis Thoros II (1141
— 1166) jusqu'à Léon IV. Mais ce qui rend surtout.
trés précieux ce document, c'est que l'auteur a donné
non-seulement les noms des princes et princesses is-
‚sus du sang royal d'Arménie, mais il a mentionné
encore les alliances que ces derniers contractérent
avec les membres des familles chrétiennes établies en
orient aux croisades. Si Du Cange, qui s'est surtout
aidé de ce précieux document pour faire l'historique
dela succession des rois d' Arménie, eüt pu le contróler
par le moyen des textes arméniens dont nous allons
donner ci-aprés la traduction, sans nul doute il n'eüt
pas commis les erreurs qu'on remarque dans son livre,
du reste trés remarquable, et il n'aurait pas introduit
dans son canon d'Arménie des personnages fabuleux,
dont le nom méme est incompatible avec ce que les
sources originales de l’histoire d'Arménie nous révè-
lent de plus certain.
289
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
X.
Inscription arménienne en caractères enchevétrés, gravée en
une seule ligne sur les quatre cótés de la chapelle du chá-
teau d' Anazarbe, à la hauteur du toit.
La trés sainte Trinité
u Theodore (Thoros) fils de Constantin fils de
Roupén ........ pour le salut de mes enfants, pour la
mémoire del mes parents et la vie de mes enfants.....
par l'intercession — C'est une mémoire
pour Ochin, fils de Théodore fils de Constantin; dans
vos saintes prieres en J.-C. notre Seigneur. Amen.»
Dans mon Recueil des inscriptions de la Cilicie (p. 14
et suiv.), j'ai discuté les points principaux qui me sem-
blaient le plus ressortir des données fournies par ce
texte, et j'ai démontré que les personnages qui s'y
«C'est une mémoire.........
trouvent mentionnés sont: 1* Théodore (Thoros), troi-
siéme successeur de Roupén, et 9? Ochin, neveu
de Léon I” dont l'histoire ne parle pas, et qui mou-
rut jeune. Cet Ochin était donc frére d'Arda, femme
de Beaudoin I", comte d'Edesse.
Extrait du poème du roi Héthoum II, sur la succession des
rois d'Arménie, composé en 1996 et publié à la suite des
Bibles armeniennes d? Amsterdam et de Venise. (Années 1080
à 1296.) Traduetion de l'arménien vers pour vers.
«Ce que j'écris se termine lorsque le nombre de mes
années s'accomplit,
en l'an [sept] cent quarante et quatre
de l'ére des Arméniens.
Dans ce temps, nous avons vu tant d'événements mé-
morables
que nous les prenons dés l'origine
en les abrégeant pour vous.
De notre race issue d'Haig,
l'antique et grande puissance
fut condamnée à l'esclavage par les étrangers,
et le pays fut bouleversé de toutes parts.
Roupen échappa à ce déluge,
lui qui était de la race de Kakig,
comme [jadis] Parche de Noé,
et il conquit ce pays (la Cilicie) pour y établir notre
race. 2
Ce prince eut un fils appelé Constantin,
IV.
Tome
qui fut pére de Théodore (Thoros) et de Léon (Lévon).
Le père et les fils ont régné successivement.
Aprés Constantin, Théodore gouverna,
puis [ensuite] Léon hérita du pouvoir.
Ce Léon eut trois fils:
Thoros, Etienne (Stéphané) et Léon,
qui naquirent de lui,
et se sont succédé l'un aprés l'autre.
Etienne engendra deux fils:
Roupén l'ainé, qui régna le premier,
puis Léon qui lui succéda.
Celui-ci ayant renouvelé l'antique diadème
en faveur de notre race,
— comme [jadis] Barouir, que l’on glorifie, —
régna avec bravoure et valeur. |
Sa fille, la princesse Isabeau (Zabel), gouverna apres
lui
ui.
Elle était femme du roi Héthoum,
dont est issu mon père le roi Léon,
qui, par amour de notre nation et du pays,
se sacrifia et fut emmené en esclavage,
où il fut maltraité, comme l'avaient été les Israëlites.
Cependant il s'échappa de l'étreinte des Egyptiens.
Dans ce temps de troubles incessants,
notre pays était ravagé par les étrangers,
et principal t et barbare Egyptien
c
t princi arl ill
ont l'empire touchait au nótre.
Il ruina la grande cité d'Antioche,
se rendit maitre de plusieurs forteresses,
et massacra les chrétiens.
Il fit des incursions dans notre pays,
et les renouvela par trois fois;
mais mon père rivalisa d'efforts, pour conserver
| la nation et le pays qu'il m'a transmis.»
|
|
|
INE.
Extrait de la continuation de la Chronique du connétable
Sempad, par le prétre Romanos, d’apres l'édition donnée
à Moscou, en 1856, par M. Osgan Der Kéorkian Ohan-
nésiantz. — (Années 1080 à 1331.) Traduction de l'ar- `
ménien.
«Aprés la mort de Kakig, roi d'Arménie, les fils
des grands princes, le baron Roupén et le baron Con-
stantin vinrent de l'orient dans la Cilicie et s'établi-
| rent dans le château de Vahga. Le baron Constantin
gouverna quatorze ans; son fils Théodore (Thoros),
19 i
Bulletin de l'Académie Empériale
vingt-neuf ans; son frére le baron Léon, dix ans. En-
suite l'empereur [Jean Comnéne] Porphyrogénète se
rendit maitre du pays; mais Mélik Ahmed s'en empara
[à son tour] et y resta trois ans, jusqu'à l'arrivée du
baron Théodore, qui reprit Vahga. Le baron Théo-
dore fils de Léon [gouverna] vingt-six ans; le baron
Roupén fils de Léon, un an; le baron Mleh, frére de
Thoros, sept ans; le baron Hon fils d’Etienne (Sté-
phané), douze ans; le roi Léon fils d' Etienne, vingt deux
ans; Philippe [d' Antioche], quatre ans; le roi Héthoum,
quarante-cinq ans; le roi Léon, dix-neuf ans; le baron
Héthoum, huit ans; le roi Sempad, deux ans; le ba-
ron Constantin, un an; puis il y eut quatre mois d'in-
terrégne jusqu'à [avènement] du roi Léon, qui régna
trois ans; le roi Ochin, treize ans. Que Dieu conserve
le roi Léon jusqu’à cent ans!»
La Chronique de Sempad, continuée par Romanos
Eretz, se termine en 1331, époque du second mariage
de Léon V avec la fille de Frédéric, roi de Sicile.
L'extrait que nous venons de donner offre cette par-
ticularité, curieuse à signaler, qu'elle nous fait con-
naitre avec assez d’exactitude le nombre des années
des règnes de chaque souverain. Dans le tableau gé-
néalogique annexé à cette lettre, je rectifierai d'aprés
des textes plus certains les erreurs de chiffres con-
tenus dans ce passage de la chronique de Romanos.
AV.
Extrait de l'histoire rimée des barons et rois d Arménie,
composée par le vartabed Martiros en 1672, sous le titre
de: Succession des rois d'Arménie, d'aprés la copie d'un
manuscrit inédit. de Venise (Bibl. des Mékhitaristes de S.-
Lazare.) — (Année 1080 à 1375). Traduction de l'armé-
nien vers pour vers.
« Aprés la mort du grand Kakig,
la couronne de nos rois fut enlevée;
leur tróne fut privé de ses souverains,
tröne qui, ainsi qu'on le raconte, était à Ani.
Le baron Roupén, de la race de Kakig,
qui conservait la nationalité,
partit d'Amt avec ses compagnons, `
et vint dans le pays de Cilicie, `
Il se rendit maitre de la plate forte d'un prince,
et en chassa les Grecs, pour venger Kakig.
Vingt ans aprés, il mourut,
brave et valeureux, et monta au ciel.
Son fils Constantin [lui succéda],
puis le noble et courageux Théodore (Thoros),
enfin son fils Constantin.
Aprés Thoros, son frére
Léon hérita de la principauté.
Le fils de Léon, Thoros second,
et son frère Etienne (Stephané),
et le baron Mleh,
tous trois fils de Léon [gouvernerent].
Aprés eux, l'héritier de la couronne
fut Roupén, fils d'Etienne.
Léon, le lion, fils de Roupén,
lui succéda sur le trône,
et reçut la couronne royale,
avec laquelle il surpassa tous [les autres].
Philippe, son gendre, vint après lui,
mais son règne fut de courte durée.
Le grand Héthoum monta ensuite sur le trône;
en épousant sa fille Isabeau (Zabel)
Léon, fils d'Héthoum,
que les Egyptiens avaient emmené en captivité
et qui recouvra sa liberté [lui succéda].
Son fils ainé, Héthoum [obtint le tróne] aprés lui.
Le brave Héthoum était, dit-on, trés-pieux;
tourmenté par [l’ambition de] ses frères,
il abandonna. volontairement le tróne,
et Sempad, son frére, lui succéda;
puis vint son autre frére, Constantin,
et enfin Ochin, qui était aussi son frére.
Ces événements jetérent du trouble parmi la nation:
le grand Héthoum fut forcé à remonter sur le tróne,
mais deux ans aprés, le malheureux prince mourut.
Lévon, un des grands d' Arménie, lui succéda,
puis le frére de ce prince, nommé Constantin.
Enfin Léon, fils d'Ochin, monta sur le tróne.
Tous ces princes se succédèrent l'un après l'autre.
Le baron Jean, fils de la tante
de Léon, dont il a été question,
ensuite [Guy] frére de Jean,
[héritérent de la Couronne], mais leur régne fut de
courte durée:
leurs troupes, qui les haissaient,
les firent mourir.
: Un certain Constantin, de la famille de Léon,
fut nommé roi.
des Sciences de Saint-Pétersbourg.
294
Aprés Constantin, qui fut le dernier,
vint le malheureux roi Léon,
qui régna onze mois,
et perdit sa couronne et son tróne.
Le sultan d'Egypte fit prisonnier
le baron et tous ceux qui étaient avec lui,
ainsi que la princesse sa belle-mére;
toutefois le barbare eut pitié d'elle,
et lui laissa la liberté, |
en lui disant d'aller oü elle voudrait.
La princesse partit pour la Palestine,
et mourut daus la ville sainte de Jérusalem.
Elle fut enterrée sous la colonne du temple vénéré
oü est établi le tróne pontifical des Arméniens.
L'an huit-cent
et vingt-cinq en plus,
la cruelle race des Agaréniens (Arabes)
a fait boire aux Arméniens la coupe amére.»
Si le po&me de Martiros n'offre pas de grands dé-
tails généalogiques, du moins, il relate certains évé-
nements curieux à mentionner. Le plus important
passage de son poème est certainement celui où il
raconte brièvement les révolutions successives qui pla-
cèrent sur le trône tous les fils de Léon III, et notam-
ment celle qui fit arriver au pouvoir deux personnages
inconnus dans l'histoire: Lévon, grand d'Arménie, et
son frére Constantin. Si le fait s'est passé comme Mar-
tiros le raconte, nous avons là la preuve qu’apres la
mort d'Ochin, il y aurait eu pendant quelque temps
de sourdes menées à la cour de Sis, et que des barons
ambitieux auraient usurpé le pouvoir. Le fait n'est
pas improbable; car nous savons que Léon V, lors-
qu'il succéda à son père, fut mis par les barons sous
la tutelle de deux personnages de la cour, appelés le
baron Héthoum sénéchal et le baron Héthoum cham-
bellan. Ceux-ci, forts de l'appui des grands, gouver-
nérent pour le jeune monarque, qui devait être le der-
nier Roupénien. Toutefois on peut croire aussi que
Martiros a pu confondre les événements et introduire
dans sa liste chronologique des personnages imagi-
naires, dont les noms lui auraient été fournis sur de
fausses indications, et que son manque de critique ne
lui aura pas permis de distinguer facilement des vé-
ritables souverains de la Cilicie.
Enfin notre poète historien, en parlant de la belle-
mére de Léon VI, se trompe formellement; car il en-
tend dire ici la femme du dernier Lusignan, qui mou-
rut en effet au couvent de S.-Jacques à Jérusalem, oü
elle s'était retirée, lorsque son mari eut obtenu la
liberté de quitter l'Egypte et de venir en Europe.
V.
Extrait de la généalogie des barons et des rois d' Arménie,
d’apres le Lignage d’Outremer, Ch. IV (éd. des Assises
de Jérusalem, du C* Beugnot, T. Il; p. 445). — (Année
1141 à 1307).
«Ci dit des rois d'Erménie.
«Thoros de la montaigne fu sire d'Erménie et moru
sans heir, et escheut Erménie au Melih (Mleh) son
frére, le quel Melih ot deus fis, Rupin et Sanon (lisez
Lévon). Rupin esposa Isabeau, la fille Hanffroy dou
Thoron, et orent deus filles, Aalis et Phelippe. Aalis
esposa le prinse Beimont (Reimond) et orent un fis
qui ot nom Rupin, que lon appelloit le prince Rupin,
et esposa Helvis, la fille dou roy Emeri (Amaury) de
Chipre, si comme est dit, et orent deus filles, Eschive
et Marie. Eschive moru; marie’ esposa Phelippe de
Monfort, sire de Sur. Phelippe, l'autre fille Rupin
de la montaigne, esposa Pacre (Théodore Lascaris) et
orent un fis Constans qui moru. Puis la mort de Ru-
pin de la montaigne, Livon son frére se saisit de la
terre, et se fit coroner a roy et fu le premier roy
d'Erménie, et esposa Sebille la fille dou roi Eimeri
de Chipre et de la royne Isabeau, et orent une fille
qui ot nom Isabeau. Aprés la mort dou roy Livon,
la dite Isabeau sa fille espousa Phelippe le fis dou
prince borgne, le quel valut mont poi, et le tuerent
li baron d'Erménie; puis esposa la royne Isabeau
d'Erménie, Heiton (Héthoum) le fis Constans qui
estoit conestable et baill d'Erménie et orent deus fis
et cinq filles: Livon, Thoros, Sebille, Fémie, Ritta,
Isabeau et Marie. Sebille esposa le prince Beimont
d'Antioche; Fémie esposa Julien le sire de Saiette,
Ritta esposa le siré de la Roche, Marie esposa Gui
de Ibelin, Isabeau moru, Thoros fu occis de Sarazins.
Livon fu roy aprés la mort de son pére et esposa
Guiran (Kyria Anna) la fille au seignour de Lambron
(Lampron) et orent sept fils et trois filles: Heitom,
Thoros, Semblat (Sempad), Constans, Horses (Ner-
sös?), Rupin que ils nomérent Alinah, Oissim (Ochin),
Isabeau, Ritta et Tefanon (Théophano). Puis la mort
du roy Livon, Heiton son fils ot la seignorie et ne se
19*
295
Bulletin de l'Académie Imperiale
296
vost coroner, ains vesti abit de menours (frére mi-
neur) et dona la seignorie à Toros son frére; puis li
toli, et la dona à Semblant (Sempad) son autre frère
et fu coroné dou royaume d'Erménie. Thoros esposa
Marguerite la fille dou roy Hugue de Chipre et ot un
fis Livon. Isabeau esposa Amauri, le fis dou roy Hu-
gue de Chipre, si com vos avez oy; Ritta esposa le
fis de l'empereur de Constantinoble; Téfanon moru.
Le dessus dit Semblat fit tuer Thoros son frére; puis
Heiton le fit prendre, et dona la seignorie à Constans
son frére; puis il fit prendre Constans et manda Sem-
blat et Constans en Constantinoble; là morut Con-
stans, et il dona la seignorie à Livon son nevou qui
fu fis Thoros et de Marguerite la fille du roy Hugue
de Chipre, com a esté dessus dit.»
Bien que l'on remarque quelques erreurs dans cette
généalogie, il faut cependant reconnaitre que ce do-
cument renferme des détails fort curieux. Nous ne
nous arréterons pas à discuter point par point les
passages erronés du Dit des rois d Erménie, ce qui nous
—_
conduirait trop loin; on trouvera ces erreurs corrigées
dans les Tableaux généalogiques joints à la présente
lettre.
Pour compléter l'ensemble des documents qui, outre
les chroniqueurs arméniens et occidentaux, fournis-
sent des détails sur les généalogies et les alliances de
la maison royale des Roupéniens et de celle des Lu-
signan, il serait nécessaire de donner aussi quelques
traductions de memoranda, appelés en arménien icha-
dagaran, et qui renferment de précieuses indications
sur ce sujet. J'ai réuni plus de cinquante de ces mé-
moranda, qui m'ont permis de rendre aussi complete
que possible la Table généalogique que je publie au-
jourd'hui. Si l'on ajoute à toutes ces données plu-
sieurs passages de la chronique de Guillaume de Ma-
chaut, intitulée la Prise d' Alexandrie, et relatifs à l’é-
lection de Pierre de Lusignan, comme roi d'Arménie,
on aura la certitude que je n'ai négligé aucun des
textes qui pouvaient rendre ce travail aussi parfait
qu'on peut le désirer.
TABLEAU A.
BARONS DE LA FAMILLE DE ROUPÉN N'AYANT PAS PORTÉ LE TITRE DE ROI.
4. BOUPER I, parent de Kakig II (1080 -+ 1099). 1)
| . :
. CONSTANTIN I Taphnuz. 2) N. femme de Beaudoin, frére de
(1092 =+ 1100). Godefroy de Bouillon. ?)
3. THOROS I 4. LEON I (1129 + SE zu 1° la fille d’Isaac N. femme de
(1100-1129). r de set 7; comte d'Edes
Comnéne, vies de l'em
ar
soeur dé eaddiin d’Edes
||| En
Ochin Arda, femme de Beaudoin I,
mort. A dp Zen 5), répudiée,
e retire au couv. de
Eé Gate à Jérusalem.)
Constan-
tin. °)
Roupén
5. TH
$à Cple. (1 d — 1166).
6. ROUPEN II (1168 + 1169) N. femme d'Héthoum II,
à rar rn la tutelle fille d’Ochin II, gr de
om
OROS II rt 164),
ép. R
Josselin le jeune. *)
7. MLEH K0DOBON 3) N. mère de
(1169-- 1175.) Thomas. !?)
N. femme de
lle de Basile De-
B gha. 13)
0
|
ee A E TETT
9. LEON II (1185, roi 11984-1219),
ARR MT SRE ADR” DE TRE KC
8. ROUPEN III (1175 — 1185 Doleta,
+- 1187), ép. Zabel, fille femme de . 1? Isabeau d’Antioche, 2° Si-
d'Honfroy, Sr de Toron Bertrand de bille, fille d'Amaury, roi de
et de Krac. !5) Gibelet. 16) wu GE
Alisée, fiancée à Héthoum Philippine, ép. Théodore Ritta, de sa Estéphémie Zabel, fiancée à André, fils
S" de Sasoun!”), ép. eg? '. Lascaris, em 1'e femme (2° lit) ép. Jean du roi de Hongrie?9); ép. 1°
s de
mond III, Sr d'Antioch
is, emp. de Constan-
tinopl
sabelle. de Brienne, roi
e Jérusalem. 19) LR
Raimond Rupin, prince d'An- Constantin Lascaris, é
tioche, ép. Hel vis, le SE Aë ` mort.... N. fils mort en Const «a GA (219—180).
ry, roi de Chypre. bas-àge.
|
Marie, dame de Toron,
ép. ya de Montfort,
"d 3
Elvis, morte . ..
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
TABLEAU B.
ROIS ROUPÉNIENS DE LA CILICIE.
LÉON II, roi (1198 +- 1218),
9.
épouse Sibille, fille d'Amaury roi de Chypre,
et d'Isabeau Plantagenet, reine de Jérusalem.
en, bonn Jean de e prenne,
lem
(e DA (Isabeau), é ouse:
Ritta
de sa 1'* femm Jérusa ° 40. PHILIPPE D'ANTIOCHE, 24
Isabelle. ge | fils de Raimond IV fils de Constantin, seigneur de Pardzerpert et ré ^x Ce
, Un fils mort en bas-âge. (f 1121); royaume. (1296 -+-28 Md 1270.) (V. le Tabl.
|
12. LEON III, 'Thoro Ochin. geg ya & Euphé Ritta, l I i 3 t i
ép. Guiran (tué en 1266.) (1253.) 21) émond Iv ép. le ras H wg de Si mea? dis de Zeen) ahnt
(Kyria A Roupén. 22) piv Saïette. Roch Chypre.
fille du baron
(3804. 1100. ~ Balian, ép. Mar . Johan, ; Marguerite. Thoros, ép. Sibille, Isabeau, ép. Héthoum,
fille du : St de Gibelet. noyé en Arménie fille d'Othon de la Roche. prince de Gorigos.
Fémie, ép. Héthoum, Isabeau, Tivo, Ria © 240 VK au ©
fils d'Ochin, daria l ou S Es a B5 B
d'Arm uw, mn
13.HETEOUM II 14. THOROS III, 45. SEMPAD, TEWSEM Almeck. Ali oma ép: 1° Za- Isabeau.?) Rita Stéphano
(1289-1307). ép. Margue- ép.une femme TIN II, S S' de Tarse. bel. 2? Jeanne, fille où (Théophano).
Se fait moine rite, fille tatare. ?4) Gaban. 2) (f 1310). 26) de Philippe de Ta- Marie.
sous le nom d'Hugues III, rente. 29)
de Jean. roi de Chypre (1808 — 1320.) ?7)
17. LEON n An Kul Ochin. N. fille de 19. LEON V, né en 1311 (1320 + 1843), Georges. "Sr eg e wee >»
ép. Mari Sempad, ép. ép. 1° la fille d'Ochin, comte de G = ` PME UNES
gues Iii. ki e? Ghazan Khan. rigos. 2° Constance, fille du prince de 5 3 4. Eod EK
Chypre: 30) Tarente, veuye du roi Hugues II 2 ES d
Be) (Voir le Tabl. D.)
GENEALOGIE DES ANCETRES D’HETHOUM I, MARI DE ZABEL, FILLE DE LÉON Il.
baron Héthoum
chambellan (fab de 1a Grand e Arménie.
PH RER PEN.
Le baron Constantin, S" de —--- Le baron Djoufre.
épouse la fille d'Héthoum,
baron de Lampron.
beweege
Le baron Héthoum 1, roi d'Arménie, Ligos. Le baron Sempad, Ochin, Jean Rapoun, Léon. N. femme N. femme de
Parsegh (Basile) épouse Zabel, fille de Léon Il. nnét. d'Arménie Sr de Gorigos. archevêque d’Henry, roi Jean d'Ibelin,
abbé de Trazarg. (Voir le "Tableau BJ: ge? chroniqueur. de Sis. de Chypre. Sf de Jaffa.
1) Matthieu her — Guiragos — Sempad —
H hel-le-Syrien.
ag e Guillaume u Tyr, X, ch. L
4) Des. ds la chapelle d'Anazarbe. Cf. Inscr.
a Ci
5) Guill; de Tyr, L X, ch. I
de Tyr, 1. IL, ch. I. — Bernard, Trésor,
liv. X
Guill. d
7) ch. 92,
oulpharadj, Chr. syr. p. 315, de la vers. lat.
8) Guill. de Tyr, 1. XIV. ch. 3.
9) Sempad, I
10) Sempad, i
| 11) Héthoum, Tables Chronol.
e baron Léon. Deux filles.
|
PS ER EEE DE ars CUAL VGL
Le baron Hethoum,
Sr de Gorigos.
(Le moine Aython
12) Sempad, Chr. — Guill. de Tyr, liv. LX, ch. 28.
18) Genie Chr. syr., p. 323.
ne empad, C
5) Sempad — "Guill. de E -T Sas ch. 13.
D ei? Cod. dipl., t. I, p. 5
18) Lett de Amen IX, P4 XIV. Lett. 218. —
aynaldi, ann. 1
19) Paoli, cont. de Gall! e Tri XXXI, ch. 9.
20) Laporte du Theil, R. L. 54. — Lettre 'd'An-
dré II à Honorius, dans oder Gesta -——
r Francos, p. 1192 — 1193.
2 Go: Voy.
pad, Chr. — Tchamitch, III, p. 196. —
Le baron Léon,
connétable d'Arménie.
Grégoire.
Vahram Rapoun, Chr. p. 48 de la trad, de M.
"o
Neum
23) Sem d, Chr.
+ Gpoadaxus, an 1294, $ VIII.
25) - pad, Chr.
26) S mpa ad.
27) ons di, 1317, mal
28) Meet du
V à l'év.
131
res Le pr Lett. d'Honor.
Bulletin de l’Académie Impériale
TABLEAU D.
GÉNÉALOGIE DES LUSIGNAN D'ARMÉNIE.
S SABEAU, fille de pion I
me d'Amaury
régent
ppr de "em
20. Jean (appelé CONSTANTIN III),
Hugues.
de Lusignan (1341 + 1342).
21. Guy (appelé COVIDON) de Lusignan,
— + une princesse Cantacuzène,
o la fille de Sir Jannès.
Boémond. Henry. Agnès.
N., mariée à Manuel,
fils de l'empereur Jean
b) BAUDOIN, maréchal d'Arménie.
Cantacuzène.
e) 23. PIERRE I, roi de Chypre,
élu roi d'Arménie aprés Constantin IV. -
92. CONSTANTIN IV (1345 — 1362),
épouse une princesse grecque.
|
08 VI
p— TUE DAR MI.
eux dépossédé de ses états en 1375-+ en 1393, à Paris),
e de Tarente, empereur titu-
e Marie, fille du
Ochin.
aire de Constantinople et parente de Louis,
Pinna, épouse Schahan, Le bàt
Plusieurs enfants
comte de Gorigos. légitimes.
ard Guy,
NS, UAR de Brie
chanoine de Soissons.
NB. Les MN Tableaux PE T. plus teme et plus ant dd indication de sources, que celui imprimé dans
I
le Mémoire du méme auteur. p. 62 des
m. de l'Acad. Im
c., imprimé en 1860, oü s "étaient glissées, malheu-
reusement de mon fait, quelques erreurs ne notamment à Geck? de Zabel, fille de Léon IL Le tout est rectifié
aujourd'hui.
Je saisis cette occasion pour vous renouveler, Monsieur, l'assurance des sentiments avec lesquels je
suis votre trés humble et trés devoué serviteur.
Erster Bericht über eine zu linguistischen
Zwecken unternommene Reise in Ehst-
und Livland, von F. J. Wiedemann.
(Lu le 13 septembre 1861.)
Der Zweck meiner während dieses Sommers in
dem Gebiete der revalehstnischen Sprache gemach-
ten Reise war ein doppelter: eines Theils mein Ma-
terial für das Wörterbuch, so viel sich Gelegenheit
bieten würde, zu bereichern und zu berichtigen, an-
deren Theils über die Dialektverschiedenheiten eine
eigene Anschauung zu gewinnen. Zur Erreichung
des letzten Zweckes hat man zwischen zwei Wegen
zu wählen, entweder die Wörter und Wortformen,
auf welche es ankommt, an den einzelnen Stellen, wo
man eine Untersuchung anzustellen gedenkt, zu er-
fragen, oder so lange sich daselbst aufzuhalten, bis
sie sich von selbst dem Ohre darbieten. Der letzte.
Victor Langlois. .
ist freilich der, welcher eigentlich allein absolute Ge-
wissheit geben kann, allein um auf diesem zum Ziele
zu gelangen, würe vielleicht ein jahrelanger Aufent-
halt an jeder Stelle nóthig gewesen, und so verbot er
sich von selbst. Es blieb mir also nur der erst ge-
nannte Weg übrig, gegen welchen freilich der Ein-
wand erhoben werden kann und auch erhoben wor-
den ist, dass man von den befragten Personen móg-
licher Weise nicht das Richtige erfährt, indem sie
entweder auf die Sprechweise des Fragenden einge-
hen und sich ihm dadurch gefällig erweisen wollen,
dass sie ihre Antworten so einrichten, wie sie etwa
vermuthen, dass er es wünschen oder erwarten dürfte,
oder indem sie als Schriftkundige die Abweichungen
der Volkssprache ihrer Gegend von der kirchlichen
Büchersprache für Fehler halten, die sie in ihren
Antworten müssten zu vermeiden suchen. Diese Be-
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
denken sind allerdings nicht ungegründet, sie lassen
sich jedoch in der Praxis so ziemlich beseitigen, die
zu befürchtende Gefälligkeit der Befragten z. B. da-
durch, dass man seine Frage nie so stellt, ob in die-
ser Gegend so oder so gesprochen werde, worauf man
fast immer die Antwort erhalten wird, dass man beide
Sprechweisen gebrauchen könne. Die von mir einge-
haltene Methode bestand darin, dass ich mir einen
oder mehrere Ehsten verschaffte, welche an. dem
Orte geboren und aufgewachsen waren und zugleich
Deutsch genug verstanden, um die ihnen vorgelegten
ganz einfachen deutschen Phrasen ehstnisch wieder-
geben zu können, worin die Wörter oder Wortfor-
men, dieich zu haben wünschte, vorkommen mussten.
Dann und wann fanden sich auch wohl Ehsten, welche
intelligent genug waren, um selbst über die Abwei-
chung ihres Dialekts von der kirchlichen Bücher-
sprache zum Bewusstsein zu kommen und sich Re-
chenschaft darüber zu geben, und bei solchen konnte
ich dann auch durch directe Fragen mich unterrich-
ten und die auf dem vorhin beschriebenen Wege er-
langten Resultate controlliren und bestätigen. Für die
Zuverlässigkeit dieser Resultate scheint mir auch fol-
gender Umstand noch zu sprechen. Die Sprechweise
im Volke ist zwar so mannichfaltig, dass nicht nur
die Bewohner verschiedener Kirchspiele, sondern
grossentheils auch die der einzelnen Güter von den
Eingeborenen leicht daran unterschieden werden kön-
nen. Der grösste Theil dieser Unterschiede ist indes-
sen von der Art, dass wohl das Ohr des Eingebore-
nen sie wahrnimmt, dass es aber unausführbar wäre,
sie alle in der Schrift zu bezeichnen, und unnöthig,
sie in der Grammatik alle zu berücksichtigen. Als
die Extreme unter dieser Mannichfaltigkeit erscheinen
die am stärksten erweichte Sprachform, welche Ah-
rens in die Schrift einführte, und die am wenigsten
erweichte, welche bis zum Erscheinen der Ahrens-
schen Grammatik herrschende Schriftsprache. war.
Die letzte ist, wie mir früher im Allgemeinen bekannt
war, im Westen und zum Theil im Süden des Sprach-
gebiets zu Hause, die erste war also im Norden und
Osten zu erwarten; und so habe ich es in der That
gefunden. Auf der ganzen Ostseite, von Jewe bis
Dorpat fand ich fast durchaus die weiche Sprachform
herrschend, und daraus geht hervor, dass die befrag-
ten Individuen, obgleich sämmtlich Schriftkundige,
dennoch nicht die Formen der kirchlichen Schriften
statt der einheimischen gaben, und wenn es auch
nicht absolut unmöglich ist, dass sie sonst Unrich-
tiges statt des Wirklichen gegeben hätten, so ist doch
durchaus kein Grund vorhanden, dies vorauszusetzen,
und bei dem Mangel an Verabredung bliebe dann die
grosse Übereinstimmung auf einer so weiten Strecke
ganz unbegreiflich. Nachdem ich auf diesem Theil
meiner Reise so die Überzeugung gewonnen hatte,
dass ich bei der von mir gewählten Methode den ge-
wonnenen Resultaten allerdings einige Zuverlässigkeit
beiméssen könne, so habe ich auch, als ich auf der
Reise längs der Südgränze mich dem Westen des
Sprachgebiets näherte, und von Fellin an schon die
härteren Sprachformen erschienen, diese nicht ge-
meint einer falschen Angabe von Seiten der Befragten
zuschreiben zu müssen.
Dadurch, dass ich nach einem vorher entworfenen
Plane schon alle Wörter und Wortformen, auf die es
mir ankam, schriftlich zurecht gelegt hatte, konnte
aller unnöthige durch Umhersuchen erwachsende Zeit-
verlust vermieden werden, und so wurde es mir mög-
lich an funfzehn Stellen die beabsichtigte Untersu-
chung über die Sprache anzustellen in den Kirchspielen
Jewe, Torma, Lais, Marien-Magdalenen, Eeks, Hel-
met, Tarwast, Paistel, Fellin, Gross St. Johannis,
Fennern, Jörden, Turgel, Oberpahlen. Die von der
Akademie mir gewährten Mittel würden wohl gestat-
tet haben, diese Untersuchungen noch etwas weiter
auszudehnen, wenn ich mir nicht erlaubt hätte, einen
Theil derselben zu einer Reise nach Dorpat und Werro
und einem längeren Aufenthalt daselbst zu verwenden.
Diese Orte liegen zwar ausserhalb des revalehstni-
schen Sprachgebiets, aber die Reise dahin versprach
mir für meinen anderen Zweck, Bereicherung und
Berichtigung des lexikalischen Materials, so förder-
lich zu werden, dass ich sie nicht unterlassen mochte.
In Dorpat war mir nämlich in Aussicht gestellt wor-
den die Durchsicht eines von dem verstorbenen Pastor
Ackermann hinterlassenen sehr umfangreichen, hand-
schriftlichen ehstnischen Wörterbuches, und es war
möglich, dass dies so viel Eigenthümliches, in den
mir zugänglichen Quellen nicht Vorhandenes enthielt,
dass es werth gewesen wäre, der Akademie zum An-
kauf für die Bibliothek vorgeschlagen zu werden.
Leider konnte ich aber dazu nicht gelangen. Der
Bulletin de l'Académie Impériale
304
Bruder des Verstorbenen hatte sich früher gegen
mich bereit erklärt, das in seinem Verwahr befind-
liche Manuscript mir zur Durchsicht zu geben, er
war aber nicht in der Stadt anwesend, ein sogleich an
ihn abgesandter Brief hatte ihn Anfangs verfehlt, und
so fügte es sich, dass er erst ankam, als ich nach
einem einwóchentlichen Warten endlich meine Ab-
reise schon auf den folgenden Tag festgesetzt hatte
und meinen Aufenthalt nun nicht weiter verlüngern
mochte. Es musste also die Durchsicht dieses Werkes
einer spáteren Zeit und Gelegenheit aufbehalten blei-
ben, so wie auch die des gegenwärtig in den Händen
des Herrn Consuls Rodde in Pernau befindlichen, auf
ehstnische Lexikographie bezüglichen Nachlasses von
dem Pastor Rosenplänter.
Ungemein förderlich für das ehstnische Lexikon
war mir mein Aufenthalt in Werro. Der Dr. Kreutz-
wald daselbst beherrscht die Sprache, wie wohl kein
Anderer, und war so gefällig mir nicht nur den gan-
zen grossen Schatz seiner Wörterkenntniss zur Ver-
fügung zu stellen, sondern auch alle von Amtsge-
schäften freie Zeit. Von ihm konnte ich zunächst die
Bedeutung vieler mir unbekannten Wörter in dem
von ihm herausgegebenen Kalewi poeg erfahren, die
noch in keiner gedruckten oder handschriftlichen
Wörtersammlung zu finden sind; ferner konnte er mir
Auskunft geben über Wörter aus älteren Sammlun-
gen, deren eigentlicher Laut aus der damaligen Or-
thographie nicht zu erkennen ist, so wie über das
Vorkommen vieler Wörter auch im Revalehstnischen,
von denen bishef angenommen wurde, dass sie dem
Dörptehstnischen allein eigen wären, und endlich ka-
men bei dem längeren Verkehr, in welchem selten
vor Anderem als von ehstnischer Sprache die Rede
war, eine Menge Wörter und eigenthümlicher Aus-
drücke und Wendungen zur Sprache , Zu denen ich
sonst vielleicht gar nicht gelangt wäre, da sie grossen-
theils der Art sind, dass ein Fremder nicht einmal
darauf verfallen würde, einen Ehsten darnach zu fra-
gen. Dahin gehören namentlich die Umschreibungen
und bildlichen Ausdrücke, an welchen die ehstnische
Sprache so reich ist, und welche oft so bezeichnend
sind für Charakter und Anschauungsweise des Volkes.
Rapport sur un mémoire qui, en traitant
l'ostéologi parée de la Rhytine,con-
stitue la seconde partie de mes Symbolae
Sirenologicae. par F. Brandt. (Lu le 6
septembre 1861.)
Dans mon mémoire sur l'histoire naturelle de la
Rhytine, publié sous le titre de Symbolae Sirenologi-
cae dans les mémoires de notre Académie (Sc. nat.
T. V, p. 1 sqq.) je wai pu donner que la description
d'un cráne incomplet, auquel manquaient plusieurs
os et méme la máchoire inférieure. Peu de temps
aprés la publication de mon mémoire le Musée de
l'Académie recut, par son zélé voyageur M. Vos-
nessenski, un cräne complet d'une grandeur con-
sidérable, ainsi que deux fragments de l’occiput et
plusieurs cótes, dont l'une a été trouvée pres de
l'ile d’Attu, appartenante au groupe des îles Andria-
nof. Outre cela nous avons obtenu par l'intermédiaire
de la Compagnie Russe-Américaine une quantité de
cótes, trois os de l'occiput, une mandibule, une ver-
tébre pectorale et deux omoplates incomplétes. Quel-
ques années aprés la réception des os mentionnés
l'Académie, par suite des prix proposés, également
par l'intermédiaire de la compagnie Américaine, a
fait l'acquisition d'un squelette, auquel manquent
seulement quelques vertébres de la queue, les os du
carpe, du métacarpe et des doigts, ainsi que le bassin
et plusieurs processus spinosi inferiores de la queue.
Ces riches et importantes acquisitions m'ont mis en
état de compléter considérablement mes recherches
antérieures sur l'ostéologie de la Rhytine, d'autant
plus que j'ai eu occasion de comparer, gräce à la
bienveillance de la Compagnie Russe- Américaine, un
autre squelette, en général moins complet que le
nótre, ainsi que plusieurs os de Rhytine appartenant
à M. Simachko.
Encore les squelettes d'un Lamantin et d'un Du-
gong qui manquaient au Musée de l'Académie à l'é-
poque oü je publiais mon premier mémoire sur la
vache marine de Steller, m'ont fourni des matériaux
précieux pour l'anatomie comparée de tous les genres
de Cétacés herbivores. De cette maniere j'ai pu com-
poser, comme complément de mes recherches anté-
rieures, un mémoire qui donne non seulement des
suppléments considérables sur la structure du cráne
de la Rhytine, mais qui contient en méme temps une
305 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 306
description trés détaillée de l'épine, des cótes, du
sternum et des extrémités de cet animal intéressant.
La comparaison, pas encore faite jusqu'ici, des
squelettes et des cránes complets de tous les trois
genres de Cétacés Herbivores, devait naturellement
offrir plusieurs faits nouveaux sur les affinités réci-
proques des différents genres de l'ordre des mammi-
féres en question, quoique en général mes vues expo-
sées antérieurement à ce sujet, s'en trouvent trés peu
changées.
Selon mon opinion la Rhytine, sous le rapport
ostéologique, forme un genre qui se distingue autant
par ses caractéres particuliers qu'il en offre de com-
muns avec les Manatis et les Dugongs. C'est surtout
par la forme de la partie cérébrale, mais aussi de la
partie faciale du cráne, ainsi que par la forme du
sternum et des cótes que la Rhytine ressemble aux
Lamantins, tandis que l'organisation des arques zygo-
matiques, celle de l'orbite et des vertébres, surtout
des vertébres caudales, et des os des extrémités rap-
pelle au contraire les Dugongs. Un assez grand nombre
de caractéres propres à la Rhytine semble lui indi-
quer une place intermédiaire entre les Dugongs et les
Lamantins.
Outre cela la Rhytine se rapproche sous quelques
rapports plutót des vrais Cetacés que les autres genres
des Cetacés herbivores.
Nachträgliche Bemerkungen in Betreff der
Diatomaceen, welche sich im so genann-
ten Mineralschlamme von Staraja Russa
befinden, von Dr. J. F. Weisse. (Lu le 16
aoüt 1861.)
(Vergl. Bulletin, 1860. Tom. I. pag. 550.)
Bei einem Ausfluge nach dem in unserer Nähe ge-
legenen Soolebad Staraja Russa hatte ich in diesem
Sommer Gelegenheit, den dortigen Badeschlamm in
frischem Zustande mikroskopisch zu untersuchen. Ich
fand dieselben kieselschaaligen Organismen, welche
ich früher in dem eingetrockneten Schlamme beobach-
tet hatte, nur mit dem Unterschiede, dass ich die mei- |
sten derselben jetzt noch in lebendem Zustande, d. h.
häufig stiess ich auf Fragilaria rhabdosoma in kürze-
ren und Jängeren Bändern, was bei dem eingetrock-
neten Schlamme nicht der Fall gewesen. Im reinen
Soolwasser, der Quelle unmittelbar entnommen, war
ausser einigen wenigen vegetabilischen Fragmenten
nichts zu entdecken.
In meinem früheren Aufsatze habe ich der hüb-
schen Amphiprora alata als einer rein maritimen Form
erwähnt, weil ich sie im Seebadeschlamm, nicht aber
in dem Badeschlamme von Staraja Russa gefunden
hatte, und weil Kützing als Fundorte Wangerooge,
Triest uud die Elbmündung bei Cuxhaven angibt, Ra-
benhorst ihrer aber gar nicht in seinem Werke über
die Süsswasser - Diatomaceen gedenkt. Jetzt habe ich
sie jedoch sehr häufig auch in Staraja Russa angetrof-
fen, aber nicht in dem dortigen Badeschlamme, son-
dern in salzigem Wasser, welches ich am Fusse der Gra-
dierhäuser schöpfte, und welches auch die meisten in
jenem Schlamme vorkommenden Organismen enthielt.
Sie war im Innern mit einer goldgelben Masse erfüllt,
welche aber die beiderseitigen Flügel nicht berührte.
Dieser Beobachtung zu Folge kann sie nicht aus-
schliesslich als Bewohnerin des Meeres, sondern muss
als in salzigem Wasser überhaupt vorkommend be-
trachtet werden.
Als ich vorliegende Notiz bereits beendigt hatte,
fand ich zufällig in der botanischen Zeitung von
Mohl und Schlechtendal. 16ter Jahrg. 1858.
N° 2. pag. 20 die Anzeige eines in der schlesischen
Zeitung von 1857 befindlichen Aufsatzes von Cohn:
«Über Meeresorganismen im Binnenlande». Unter
mehreren marinen kieselschaaligen Organismen, wel-
che er in der Salzlache bei Sonderhausen beobachtet
hat, nennt er auch die Amphiprora alata.
Vegetabilische Quellen von Infusorien, von
Dr. J. F. Weisse. (Lu le 6 septembre 1861.)
Erste Quelle.
Fig. 1 und 2.
Bei meinen mikroskopischen Untersuchungen in
im Innern mit der den Diatomaceen eigenthümlichen | diesem Sommer, welche besonders auf die Eier der
gelben Masse erfüllt antraf. Mehrere unter ihnen führ- | Räderthiere gerichtet waren, kam mir in den letzten
ten auch ziemlich rasche Bewegungen aus. Besonders | Tagen des Juli das unter Fig. 1 dargestellte Gebilde
30
Tome IV.
307
Bulletin de l'Académie Empériale
unter das Mikroskop ". Nachdem ich dasselbe eine
halbe Stunde lang betrachtet hatte, sah ich an beiden
Enden von unten her einen sich zu einer Kugel grup-
pirenden Haufen monadenartiger Körperchen hervor-
quellen. Diese begannen sich alsbald zu bewegen und
rissen sich nach wenigen Secunden von einander los,
um nach verschiedenen Richtungen hastig davon zu
eilen, keine Spur ihres Dagewesenseins hinterlassend.
Bald darauf óffneten sich auch schnell nacheinander
drei von den in der Abbildung angegebenen zapfen-
artigen Ausstülpungen und entliessen stossweise eben
solche Kórperchen, welche sich ohne zusammenhal-
tende Membran in kugeligen Haufen vor den Öffnun-
gen jener Ausstülpungen lagerten, so wie es in Fig. 2
dargestellt ist. Auch diese zerstreuten sich bald eben
so wie die vorigen nach allen Richtungen hin.
BER Ze
Fig. 1.
GA
ët |
SEAN
M
Le E
ar?
LE
Nach V erlauf von wenigen Minuten quollen abermals
zwei solcher Haufen an beiden Seiten von unten hervor
und gleichzeitig entleerte sich auch die vierte sicht-
bare zapfenfórmige Ausstülpung. Diese in der That
hóchst überraschende Erscheinung erinnerte mich
‚sogleich an Stein's Cysten der Vorticella microstoma °).
Ob das Gebilde aber, welches ich beobachtete, eine
solche Cyste gewesen, kann ich nicht eg weil
ich ihren Ursprung nicht kenne. Jedenfalls habe ich
dasselbe Phänomen wie Stein beobachtet. Auch Cien-
kowsky?) hat dasselbe gesehen, aber mit der Nassula
1) Die beiden kugeligen Haufen waren nicht im Anfange da; |
ich habe sie nur hier Gage, mit dargestellt, um die Zahl der Ab-
bildungen zu verrin
2) Die Inusionahiee auf ihre Entwickelungsgeschichte unter-
sucht. Taf. 1V. —
3) In seiner Dette; HH3HIHXb BOLOPOCIAXB U HuHoy30-
part, 1856, pag. 47; er giebt auch auf tab. VIII in fig. 5 eine Ab-
ambigua St. in Verbindung gebracht. Da jedoch Stein
selbst, ein so umsichtiger Beobachter, dieser Erschei-
nung bei der von ihm entdeckten neuen Nassula- Art
nicht erwühnt, so glaube ich, dass Cienkowsky sich
geirrt habe, wenn er dieselbe von dem genannten In-
fusorium herleitet. Aber auch gegen Stein's Annah-
me kann ich einen leisen Zweifel nicht unterdrücken,
da er selbst S. 203 seines angezogenen Werkes sagt:
«Stammen die Cysten mit Tochterblasen wirklich von
der Vort. microstoma ab, wie mir kaum zweifelhaft
erscheint u. s. w.» Ich habe in dem Wasser, welches
mit Ceratophyllum erfüllt war, weder die Vort. mi-
crostoma noch die genannte Nassula gefunden, und
bin deshalb der Meinung, dass wir alle drei eine Er-
scheinung aus dem Kreise der Saprolegnieen vor uns
gehabt haben.
Da in meinem Falle jede der Ka re Bla-
sen der Muttercyste 30 bis 40 monadenartige Wesen
entleerte, wobei sie selbst als eine zusammenschrum-
pfende Membran zurückblieb, so betrug die Gesammt-
zahl der in kurzer Zeit geborenen Individuen wohl
an 300. Auch ich konnte wegen ihrer Kleinheit und
ihres so raschen Dahineilens eben so wenig wie Stein
wahrnehmen, ob sie mit einer Cilie versehen waren.
Die Abbildungen, welche Stein geliefert, weichen
in mancher Hinsicht von dem was ich gesehen ab.
Das mir entgegen getretene Gebilde war nämlich nicht
so rund, sondern etwas eifórmig und höckerig, und
die geg welche die kleinen Wesen ent- `
leerten, waren nicht so lang gedehnt, sondern bilde-
ten nur kleine zapfenförmige Erhöhungen. Endlich
will ich nicht unerwähnt lassen, dass sich in dem Mut-
terkörper ausser den blasenfórmigen Blindsäcken noch
ein kugelrunder Kórper befand, welcher grosse Ähn-
lichkeit mit dem bei Stein in Fig. 49 als Kern der
Vort. microstoma gedeuteten hatte. Er erhielt sich noch
viele Stunden lang unverändert, während das Übrige
immer mehr und mehr isehhumpfie: Man findet ihn
in meinen Abbildungen mit x bezeichnet.
Zweite Quelle.
' Fig. 3 bis 9.
Als ich am 9. August abermals nach Räderthier-
| bildung dieses Vorganges, und erinnert in dem Texte an die gleiche
Erscheinung bei der Achlya prolifera. Auch in seinen Bemerkun-
gen über Stein's Acineten- Lehre (Mélanges biologiques. Ton. II.
pag. 268. Anm. 4) erwähnt Cienkowsky dieser Erscheinung.
309
des Sciences de Saint- Pétershourg.
Eiern suchte, traf ich auf einen sehr dunkeln eiformi- :
gen Körper, welchen ich aber wegen der an seiner |
Peripherie sich zeigenden Ausbuchtungen und auch
wegen der ganzen inneren Beschaffenheit nicht für
ein solches Ei halten konnte. Die so deutlich sich
darstellende äussere Contour (Fig. 3) bewog mich in-
dessen, denselben eine Zeitlang zu beobachten. Nach-
dem solches bis spät Abends geschehen war und ich
keine wesentliche Veränderung bemerken konnte,
war ich schon Willens ihn zu beseitigen. Da ich in-
dessen nichts weiter unter dem Mikroskope hatte,
‚entschloss ich mich, ihn bis zum anderen Tage unter
einem Deckglase aufzuheben. Diesem Umstande ver-
danke ich nachstehende interessante Beobachtung.
Am Morgen des folgenden Tages fand ich nämlich,
dass mit demselben eine grosse Veränderung vorge-
gangen war. Nicht nur dass er in allen seinen Theilen
bedeutend aufgehellt war, es zeigten sich im Innern
auch mehrere deutlich umschriebene und von einander
abgesonderte blindsackartige Taschen (fig. 4). Nach
Verlauf von etwa zwei Stunden bildete die üussere
Contour hie und da buckelige Ausbuchtungen, so dass
ich das Zerplatzen des Ganzen erwartete. Statt dessen
jedoch zeigten sich plótzlich linkerseits unten zwei
helle Fortsätze (Fig. 4. a und by, welche die grösste
Ähnlichkeit mit den bekannten veränderlichen Fort-
sätzen der Arcella hatten, so dass ich mich im ersten
Augenblicke auch nach einer solchen umsah. Bald
wurde ich indessen enttäuscht, indem noch an anderen
Stellen dergleichen Fortsätze hervorsprossten, während
die beiden zuerst erschienenen sich augenscheinlich,
mannichfach gebogen, verlängerten. In Zeit von einer
Stunde waren ihrer zehn —neun auf der linken und nur
einer auf der rechten Seite — unter meinen Augen
entstanden. Ich habe ihre Reihenfolge in Fig. 5, deren
Inneres nur skizirt ist, durch die beigesetzten Buch-
staben angegeben.
Fig. 8.
Fig. 5.
Unterdessen hatte der mit a bezeichnete schon eine an-
sehnliche Länge gewonnen, ward an seinem freien Ende
kolbig und bildete sich sofort an der Spitze in eine
kleine Kugel in Gestalt eines Stecknadelkopfes aus
(Fig. 6), welche sich trübte — unmittelbar darauf ent-
stand eine rasche Körner-Strömung von dem Mutter-
körper aus durch den Schlauch nach der gekugelten
Spitze hin, welche sich dabei immer mehr und mehr
zu einer Funden Blase ausdennte, bis nichts mehr aus
dem vollkommen aufgehellt floss (Fig.7).
Fast augenblicklich sonderte sich die in die kugelige
Blase eingestrómte Masse in mehrere einzelne Zellen
ab, von der Peripherie beginnend und nach dem Cen-
trum fortschreitend, wodurch das Innere seine glatte
Rundung einbüsste, aber immer noch von einer überaus
zarten Membran wie von einem Ringe umspannt blieb
(Fig. 8. Schon nach wenigen Minuten fingen die
immer deutlicher von einander abgesonderten Zell-
chen an, sich in der schwankenden Kugel hin und
her zu schieben und hatten sich endlich — es moch-
ten kaum zehn Minuten verflossen gewesen sein —
nach einigen krüftigen Bewegungen und Zerreissung
jener Membran von einander losgemacht und schwam-
men behende davon. Bei ihrem Abziehen war jede
Spur der erwähnten Membran verschwunden und man
sah deutlich das geöffnete Ende des Schlauches.
In Zeit von einer Stunde konnte ich diesen inter-
essanten Vorgang an fünf Schläuchen, einmal sogar
an zweien zu gleicher Zeit, verfolgen. In jeder Kugel
zählte ich 12 bis 14 Individuen, welche bald nieren-
| förmig, bald länglich und etwas zugespizt erschienen.
Wären mir diese Wesen, welche in Fig. 9 bei 340-
facher Vergrósserung gezeichnet worden, vorgekom-
men, ohne dass ich ihre Geburtsstätte gekannt hätte,
$
ich würde mich bemüht haben, sie in das System der
Infusorien einzureihen.
Es ist wohl keinem Zweifel unterworfen, dass ich
Pringsheim's Pythium entophytum vor mir gehabt.
In seiner Beschreibung dieser von ihm neu aufgestell-
ten Gattung der Saprolegnieen (im ersten Bande der
Jahrbücher für wissenschaftliche Botanik. Berlin 1 858)
bleibt es aber ungewiss, ob die die Kugel umhüllende
zarte Membran von der undurchrissenen innersten La-
melle der Sporangium- Membran herrühre, welche
wachsend über die Öffnung des Sporangium hinaus
sich ausgedehnt hat, oder ob sie in Folge einer Neu-
bildung im Augenblick des Hervortretens der Proto-
plasmamasse an deren Umfange entstand. Mir hat sich
Ersteres auf's Deutlichste ergeben, indem ich von
Anfange an, als die Spitze kolbig ward, sah, wie sich
eine nadelkopffórmige Blase bildete, welche sich bei'm
Andringen der Protoplasmamasse immer mehr und
mehr kugelfórmig ausdehnte, bis sie platzte.
Die Aufschrift meines vorliegenden Aufsatzes kónnte
vielleicht zu der Meinung Veranlassung geben, als ob
ich mit Kützing und Anderen anzunehmen geneigt
sei, dass Pflanzen in Thiere überzugehen vermögen.
Dagegen muss ich mich ausdrücklich verwahren. Ich
will mit den hier mitgetheilten Beobachtungen nur
darauf hinweisen, dass unter den kleineren Infusorien,
namentlich unter den Monaden, so manche vegetabi-
lische Elemente versteckt sein mógen, welche bisher
für Thiere gehalten worden sind.
Bulletin de l'Académie Impériale
Über die Reductionsprodukte des Nitroazo-
xybenzid's. von G. A. Schmidt. (Lu le 6
septembre 1861.)
Prof. Zinin hat in seiner Abhandlung: «Über einige
Derivate des Azoxybenzid’s», ') einer Base Erwähnung
gethan, die man durch Reduction des Nitroazoxyben-
zid's vermittelst Schwefelammonium erhält; die nähere
Untersuchung dieser Base wurde mir überlassen.
Es hat sich nun herausgestellt dass bei der Reduc-
tion des Nitroazoxybenzid’s, ausser der vom Verfas-
ser in seiner Abhandlung angeführten, in Wasser leicht-
löslichen Verbindung zugleich noch eine zweite, in
Wasser schwerlósliche Base gebildet wird, welche sich
in ihrem physikalischen Eigenschaften von der ersteren
unterscheidet. Es scheint somit die hierbei stattfin-
dende Reaction verschieden zu sein von der bei Re-
duction der Mehrzahl der übrigen Mono-Nitrokórper
durch Schwefelammonium erfolgenden, nämlich: Aus-
tritt zweier Volume Sauerstoff und Substitution der-
selben durch zwei Volume Wasserstoff, unter Bildung
von Wasser. Die Reduction des Nitroazoxybenzid's ist
also entweder von einer Spaltung desselben begleitet,
oder die sich bildende Base zerfällt nachträglich in
zwei neue Verbindungen.
Es ist ohne Zweifel unmöglich sich von der Bil-
gsweise dieser beiden Körper genaue Rechenschaft
zu geben, so lange noch die Zusammensetzung jedes
derselben nicht bekannt ist. Ich habe bisher nur die
eine der Basen, nämlich die in Wasser leichtlösliche,
einer genaueren Untersuchung unterwerfen können,
enthalte mich daher vorläufig eines bestimmten Ur-
theils über die Entstehungsweise derselben und muss
dieses späteren Mittheilungen vorbehalten.
Das Material zu meinen Untersuchungen wurde
nach der von Prof. Zinin?) angegebenen Methode be-
reitet, und gewöhnlich in dem Zustande der Reinheit
verwandt, wie es nach mehrmaligem Auskochen mit
starkem Alkohol (behufs der Trennung desselben vom
Isonitroazoxybenzid) erhalten wird.
Die Reductionsproducte des Nitroazoxybenzid's
wurden auf folgende Weise dargestellt.
1 Theil Nitroazoxybenzid wurde in einer Retorte
mit 7 — 8 Theilen starken, mit Ammoniakgas gesät-
1) Bull. phys.- math. de l'Acad. des sc. de St.- Pétersbourg, T. L
pag. 418 — 425. 1859.
2) a. a. O.
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
311
tigten Weingeistes übergossen, und Schwefelwasser-
stoff bis zur Sättigung eingeleitet. Die Flüssigkeit er-
hitzt sich während des Einleitens ziemlich stark, und
nimmt eine dunkelbraune Fürbung an, wobei etwas Ni-
troazoxybenzid in Lósung übergeht, grósstentheils aber
ungelóst bleibt. Nun wurde, unter fortwährendem Ein-
leiten von Schwefel stoffgas, die Flüssigkeit zum
Sieden erhitzt, und dieses so lange fortgesetzt bis alles
Nitroazoxybenzid gelóst war. Darauf wurde das aus
Schwefelammonium bestehende Destillat aus der Vor-
lage in die Retorte zurückgegossen und das Sieden
und Einleiten von Schwefelwasserstoff fortgesetzt, wo-
bei sich eine bedeutende Quantität Schwefel absetzte.
Das Einleiten von Schwefelwasserstoff ist eigentlich
jetzt unnöthig, da die Flüssigkeit schon damit gesät-
tist ist, ich thue es aber desshalb weil das Sieden, we-
gen des sich abscheidenden Schwefelniederschlages
von heftigem Stossen begleitet ist, was durch den Gas-
strom bedeutend vermindert wird. Die Reaction ist
als beendet zu betrachten sobald die Flüssigkeit eine
hellere Färbung angenommen hat, dabei stark nach
Schwefelammonium riecht und der Schwefelnieder-
schlag sich nicht mehr vermehrt. Die weingeistige Ló-
sung, welche die beiden Basen enthält, wird nun vom
Schwefel abfiltrirt, der Rückstand auf dem Filter mit
etwas Weingeist nachgewaschen, die Waschflüssigkeit
mit dem ersten Filtrat zusammengegossen und von den
vereinigten Flüssigkeiten so viel Alkohol abdestillirt,
bis der Rückstand in der Retorte nicht mehr nach
Schwefelammonium riecht.
Die Reduction geht ziemlich rasch von Statten, bei
etwa 30 grm. in Arbeit genommenen Nitroazoxyben-
zid’s und einem starken Schwefelwasserstoffstrom war
sie in 3 Stunden beendet.
Es verdient noch bemerkt zu werden dass die Re-
duction ohne Unterbrechung zu Ende geführt werden
muss, indem widrigenfalls die Basen in weingeistiger
Lösung bei längerem Stehen eine Zersetzung erleiden,
welche zu Verunreinigungen Veranlassung giebt, von
denen sie später schwer zu befreien sind.
Zur Trennung der beiden Basen von einander be-
nutzte ich die verschiedene Löslichkeit derselben in
Wasser. Zudiesem Zweck wurde die nach dem Abde-
stilliren des Alkohols in der Retorte gebliebene,
schwach weingeistige Lösung mit soviel Wasser ver-
setzt, bis die anfangs stattfindende starke Trübung
durch ferneren Wasserzusatz nicht mehr vermehrt
wurde. Es schied sich hierbei am Boden des Gefässes
entweder eine dicke, schwarzbraune Flüssigkeit aus,
welche bald zu einer festen Masse erstarrte, oder es
fiel sogleich eine flockige, je nach der Reinheit des in
Arbeit genommenen Nitroazoxybenzid’s, gelb oder
grünlichbraun gefärbte, Substanz nieder, die sehr
bald krystallinisch wird. Heftiges Schütteln beschleu-
nigt sowohl das Festwerden der öligen Flüssigkeit, _
als auch die Aggregation des flockigen Niederschlages
zu Krystallen.
Nachdem das Ganze eine Zeitlang der Ruhe über-
lassen war, wonach sich der Niederschlag noch ver-
mehrte, wurde letzterer auf einem Filter gesammelt,
mit etwas Wasser nachgewaschen und getrocknet, und
stellt so die eine der Basen, nämlich die in Wasser
schwerlösliche, im unreinen Zustande dar. Ist dieselbe
gelb gefärbt so genügt ein einmaliges Umkrystallisi-
ren aus starkem Weingeist, um sie von etwas beige-
mischtem Schwefel zu befreien und in gelben, zuwei-
len ziemlich grossen rhombischen Blättchen zu erhal-
ten. Wurde aber unreines Nitroazoxybenzid zur Re-
duction verwandt, so ist diese Base gewöhnlich dun-
kelbraun oder sogar schwarz gefärbt; in diesem Falle
muss sie in das oxalsaure oder schwefelsaure überge-
führt, diese durch Thierkohle entfärbt und mit Ätz-
kalk zersetzt werden, worauf sie dann aus Weingeist
ebenfalls rein erhalten werden kann.
Die leichtlösliche Base ist in der von der schwer-
löslichen, nach deren Fällung mit Wasser abfiltrirten,
grüngelb gefärbten Flüssigkeit enthalten; sie bildet mit
Schwefelsäure eine in Wasser und besonders in Al-
kohol schwerlösliche Verbindung, was ein gutes Mit-
tel abgiebt dieselbe aus der wässrigen Lösung in viel
reinerem Zustande abzuscheiden, als es durch Abdam- `
pfen geschehen könnte, wobei die Base theilweise zer-
setzt würde.
Man fügt also zum Filtrate Schwefelsäure in klei-
nen Portionen, am besten tropfenweise, bis es eine
schwach saure Reaction angenommen hat; wenn zum
Niederschlagen der schwerlöslichen Base nicht zu viel
Wasser angewandt war, so erstarrt die Flüssigkeit
durch die Ausscheidung des schwefelsauren Salzes
sogleich zu einem dicken Brei von hellgelber Farbe,
welchen man zur Trennung von der Mutterlauge auf
ein Filter bringt, und nachdem die Flüssigkeit abge- '
315
Bulletin de l'Académie Imperiale
laufen, mehrmals mit Alkohol nachwüscht. Obwohl
dieses Salz in Wasser schwerlöslich ist, löst es sich
doch leicht in verdünnter Schwefelsäure, wesshalb ein
Überschuss der Säure beim Niederschlagen wohl zu
vermeiden ist. Der auf dem Filter bleibende Salzbrei
hält sehr hartnäckig eine grosse Menge Waschflüssig-
keit zurück, muss deshalb mehrmals zwischen Fliess-
papier stark ausgepresst und schliesslich bei gelinder
Wärme getrocknet werden.
So dargestellt bildet das schwefelsaure Salz eine zu-
sammenhängende, leichte Masse von gelblicher Fär-
bung, wenn beim Auswaschen der Alkohol nicht ge-
schont wurde.
Bei dem so eben beschriebenen Reductionsverfah-
ren erhielt ich in der Regel von 100 Theilen des in Ar-
beit genommenen Nitroazoxybenzid's ungefähr 19%
der in Wasser schwerlöslichen Base, und 68%, schwe-
felsaures Salz der leichtlöslichen, entsprechend 37%,
wasserfreier Base. Schwefel schied sich auf 100 Thle
Nitroazoxybenzid gegen 63 Theile aus. Gewöhnlich
stimmt die erhaltene Quantität des schwefelsauren Sal-
zes nicht ganz mit der hier angegebenen, weil ein ge-
ringer Antheil in der Mutterlauge bleibt, welchen zu
gewinnen aber nicht der Mühe lohnt.
Da, wie schon oben bemerkt, das Nitroazoxybenzid
in dem Zustande zur Reduction gebraucht wurde, wie
es durch wiederholtes Auskochen der, beim Behan-
deln des Azoxybenzid's mit Salpetersáure, sich bil-
denden Nitrokörper erhalten wird, so lag die Frage
nahe, ob nicht irgend eine Verunreinigung des Nitro-
azoxybenzid's die Ursache der Bildung zweier verschie-
dener Basen sei. Um mir in dieser Hinsicht Gewiss-
heit zu verschaffen, unterwarf ich vollkommen reines,
aus kochender Salpetersüure von 1,33 spec. Gew. und
darauf aus Benzol umkrystallisirtes Nitroazoxybenzid
der Reduction. Es ergab sich hierbei dass dieses die-
selben Producte, nur in verhältnissmässig grösserer
Reinheit, liefert, und es somit keinem Zweifel unter-
liegt dass die beiden Basen Reductionsabkömmlinge
des Nitroazoxyb. sind. |
Aus der schwefelsauren Verbindung liess sich die
Base am besten mittelst Âtzkali abscheiden. Ich ver-
fahre dabei so, dass ich das feinzerriebene Salz in móg-
lichst wenig Wasser suspendire, das Gemenge zum
Sieden erhitze und allmählich, bis zur stark alkali-
schen Reaction concentrirte Kalilauge oder Kalistück-
chen hinzufüge. Die dunkelgefärbte, trübe Lósung
nimmt, nachdem die letzten Ätzkaliportionen zuge-
setzt worden, einen deutlichen Anilingeruch an, und
wird dieselbe einige Zeit der Ruhe überlassen, so sam-
melt sich auf der Oberfläche eine dünne ölige Flüssig-
keitsschicht an. Da sich das Anilin sehr leicht mit
Wasserdämpfen verflüchtigen lässt, so destillirte ich,
um etwa vorhandenes Anilin abzuscheiden, von der
Lösung einen Theil des Wassers ab, bis die im Re-
tortenhalse sich condensirenden Tropfen nicht mehr
milchig getrübt, sondern wasserhell erschienen, und
die in der Retorte rückständige Flüssigkeit ihren Ani-
lingeruch verloren hatte. In der Vorlage sammelte
sich eine nicht unbedeutende Quantität eines in Was-
ser untersinkenden, farblosen, an der Luft braunwer-
denden Öles an, das alle Eigenschaften des Anilins
besass.
Zur weiteren Bestätigung der Identität dieses Öles
mit Anilin, stellte ich das schwefelsaure Salz desselben
dar, das in seinen physikalischen Eigenschaften voll-
kommen mit dem schwefelsauren Anilin überein-
stimmte.
Die Analyse dieses Salzes ergab 34,46”, Schwefel-
säure; das schwefels. Anilin erfordert 34,50% Schwe-
fels.
Wird die oben erwühnte, nach Ausfüllung des schwe-
fels. Salzes der leichtlóslichen Base erhaltene, Mutter-
lauge im Wasserbade zur Trockene verdampft und der
Rückstand mit Kalilauge destillirt, so erhält man eine
noch grössere Quantität Anilin. Die Gesammtmenge
des bei der Reduction des Nitroazoxybenzid’s mit
Schwefelammonium auftretenden Anilins beträgt un-
gefähr 12%, des Nitrokörpers. Mithin muss bei dieser
Reduction eine ziemlich complicirte Reaction stattfin-
den, indem ausser den beiden angeführten Dasen noch
eine ansehnliche Menge Anilin gebildet wird.
Nach dem Abdestilliren des Anilins von der bei Zer-
setzung des schwefels. Salzes der leichtlóslichen Base
erhaltenen alkalischen Flüssigkeit, und schon wührend
der Destillation, scheidet sich eine ziemlich bedeutende
Menge schwefelsauren Kali's ab, welche man noch von
der heissen Lósung abfiltrirt; beim Erkalten krystalli-
siren aus letzterer, nebst etwas schwefels. Kali, fast
farblose rhombische Tafeln der leichtlöslichen Base.
Aus der Mutterlauge kann man durch wiederholtes Ein-
dampfen noch mehrere Krystallisationen der Base er-
317
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
318
halten, natürlich immer mit schwefels. Kali gemengt.
In mässig concentrirter. Kalilauge ist sie viel schwe-
rer löslich als in reinem Wasser, wesshalb es rath-
sam ist bei der Zersetzung des schwefels. Salzes ei-
nen bedeutenden Überschuss von Alkali anzuwenden.
Die erste Portion der auskrystallisirenden Base wird
oft fast farblos erhalten, die darauf folgenden Krystal-
lisationen sind aber immer roth gefärbt und zwar um
so mehr, je länger die Lösung gekocht und der Luft
ausgesetzt wurde.
Die Trennung der Base vom schwefelsauren Kali
konnte weder mittelst Alkohol noch mit Äther bewerk-
stelligt werden, in welchen dieselbe wohl löslich ist,
sich aber in diesen Lösungen äusserst leicht verändert
und nicht rein daraus erhalten werden konnte. Ich
versuchte desshalb die Trennung mit Benzol zu be-
wirken, welches diesem Zweck auch vollkommen ent-
sprach.
Das zwischen Fliesspapier gepresste und bei gelin-
der Wärme oder über Schwefels. getrocknete Krystall-
gemenge, wird in einem langhalsigen Kolben, um das
allzurasche Verdampfen des Benzols zu vermeiden,
mit einer nicht zu grossen Menge des letzteren aus-
gekocht, die Lösung vom Ungelösten klar abgegossen
und durch ein, auf einem erhitzten Trichter befindli-
ches Filter filtrirt. Das nach dem Erkalten Auskry-
stallisirte wird von der Mutterlauge getrennt, und das
im Kolben rückständige Krystallgemenge nochmals mit
letzterer ausgekocht; dies wird so lange fortgesetzt bis
das Benzol nichts mehr löst, also reines schwefelsaures
Kali hinterbleibt. In Ermangelung von Benzol kann
man auch ebenso gut den bei etwa 130° siedenden
Antheil des Steinöles anwenden.
Wird die aus Benzol oder Steinöl krystallisirte Base
in heissem Wasser gelöst, so scheidet sie sich beim
Erkalten in Form von durchsichtigen, mehr oder we-
niger braunroth gefärbten, dicken rhombischen Tafeln
aus, die nicht selten beim langsamen Erkalten der nicht
zu concentrirten Lösung, Zolllänge erreichen und mit
ihren schmalen Seitenflächen treppenartig verwachsen
sind. Beim Liegen: a an der Lan werden diese Krystalle
durch W asserverl tlich schnell trübe und
undurchsichtig; nach dreitägigem Stehen im luftver-
dünnten Raum über — verloren sie 25,46°/,
Krystallwasser.
100 Theile Wasser lósen bei 21? C. 4,97, bei 24^ C.
5,97 Theile der wasserfreien Base, in siedendem Was-
ser ist sie ungemein leicht lóslich, da sie sogar in ih-
rem eigenen Krystallwasser schmilzt. In Benzol und
Steinöl löst sie sich viel schwieriger als in Wasser, und
krystallisirt aus der heiss gesättigten Lösung in wasser-
freien rhombischen Blättchen, die aber nie eine solche
Grösse erreichen wie die wasserhaltigen Krystalle. In
Alkohol ist die Base ziemlich leicht löslich, schwieri-
ger in Äther, beide Lösungen verändern sich aber,
wie schon oben bemerkt, äusserst schnell und nehmen
eine dunkel rothbraune, zuletzt fast schwarze Fär-
bung an.
Es ist sehr schwierig die Base durch Krystallisi-
renlassen im Zustande vollkommener Reinheit, näm-
lich farblos zu erhalten; es gelang mir dieses nur
indem ich die, beim Zersetzen des schwefelsauren
Salzes mit Ätzkali zuerst erhaltenen, ziemlich reinen
Krystalle über Schwefelsäure entwässerte und sodann,
zur Trennung vom schwefelsauren Kali, in kochendem,
wasserfreiem Benzol lóste, woraus sie sich beim Er-
kalten in farblosen Krystallen' ausschied. Diese Kry-
stalle halten sich an der Luft ziemlich gut, beim wie-
derholten Umkrystallisiren aber, besonders aus Wasser,
färben sie sich mehr und mehr braunroth.
Beim Erhitzen im Röhrchen fängt der Körper schon
bei etwa 70° C. an zu sublimiren, bei 138? schmilzt er
zu einer braunen Flüssigkeit, die beim Erkalten kry-
stallinisch erstarrt. Längere Zeit bei der Temperatur
des Schmelzpunktes erhalten, sublimirt der grósste
Theil der Base unverändert über, ünd hinterlässt
ungefähr 12%, eines braunen, beim Erkalten harzartig
erstarrenden Rückstandes, der nicht in Wasser und
Alkohol, wohl aber in Salzsäure vollständig löslich ist.
Je niedriger die Temperatur bei der Sublimation ge-
halten wurde, desto weniger erhält man von diesem
braunen Rückstande.
Das Sublimat bildet blendend weisse rhombische
Krystallblättchen, mit Abstumpfung der spitzen Winkel
des Rhombus; in Masse betrachtet ist es der subli-
mirten Benzoësäure ähnlich.
Die leichte Sublimirbarkeit dieser Base giebt ein
gutes Mittel zur Reindarstellung derselben ab. Zu
diesem Zweck erhitzt man die aus Benzol oder Wasser
erhaltenen, im letzteren Falle vom Krystallwasser be-
freiten Krystalle, in einem Bechergläschen das mit
einem Uhrglase bedeckt ist, im Sand- oder Ölbade,
Eulletin de l'Académie Empériale
LA
bis zum Schmelzpunkte, vermeide jedoch zu starkes
Erhitzen. Sobald sich das Uhrglas und die Wände des
Bechergläschens mit Krystallen bedeckt haben, lässt
man das Ganze erkalten, bis die am Boden befindliche,
geschmolzene Masse erstarrt, entfernt das Sublimat
und wiederholt diese Procedur so oft als sich noch
Krystalle am Uhrglase ansetzen. Die letzten Portio-
nen müssen aber besonders gesammelt werden, indem
sie gewöhnlich etwas gefärbt sind.
Die Analyse der aus Benzol krystallisirten, über
Schwefelsäure im luftverdümten Raum getrockneten
Base ergab folgende Resultate.
0,4878 grm. gaben 1,1992 grm. Kohlensäure und
0,3380 Wasser, entsprechend 67 ‚03°/, Kohlenstoff
und 7,68%, Wasserstoff.
0,3140 grm. gaben 0,7793 Kohlensäure und0,2176
Wasser, entsprechend 67,67, Kohlenstoff und 7,7 0%,
Wasserstoff. *
0,3611 grm. gaben 64,27 C. c. Stickstoff bei 0°
und 760 Mm. Barometerstand, entsprechend 22,347),
Stickstoff.
Bei der Analyse der sublimirten, über Schwefel-
säure im verdünnten Raum getrockneten Base wurden
folgende Werthe erhalten.
0,3495 grm. gaben 0,8570 grm. Kohlensáure und
0,2294 grm. Wasser, entsprechend 66,86^/ Kohlen-
stoff und 7,29%, Wasserstoff.
0,3335 grm. gaben 0,8176 grm. Kohlensáure und
0,2344 Wasser, entsprechend 66,86'/, Kohlenstoff
und 7,80%, Wasserstoff.
0,3137 grm. gaben 56,51 C. c. Stickstoff bei 0°
und 760 Mm. Barometerstand, entsprechend 22,64”,
‚Stickstoff.
Wie aus den Ergebnissen der Analysen ersichtlich,
sind die aus Benzol krystallisirte und die durch Su-
blimation gereinigte Base der Zusammensetzung nach
identisch. Was die geringe Differenz im Kohlenstoff-
gehalt anbelangt, so mag sie wohl auf Rechnung der
nicht vollständigen Reinheit der ersteren zu bringen
sein, indem die zur Analyse verwandte Substanz eine
schwach röthliche Färbung besass. ^
. Die sublimirten Krystalle sind selbstverstündlich
wasserfrei und beständiger als die aus Wasser und
Benzol erhaltenen. In geringer Quantität längere Zeit
erhitzt, verflüchtigen sie sich noch unter 100^ voll-
ständig; im Übrigen stimmen sie mit den Eigenschaften
der letzteren vollkommen überein.
Eine concentrirte Ätzkalilösung ist selbst beim
Kochen ohne Einwirkung auf diese Base, es entwickelt
sich dabei weder Ammoniak noch Anilin.
Geróthetes Lackmuspapier wird von der Lósung
derselben stark gebläut; dem Fichtenholz ertheilt sie
eine intensiv róthe Farbe.
Schwefelsäure und Oxalsäure geben, besonders in
der weingeistigen Lósung, einen weissen krystallini-
schen Niederschlag der entsprechenden Salzverbin-
dungen. |
In Salpetersäure ist die Base leicht löslich;, das
salpetersaure Salz krystallisirt beim Sättigen der con-
centrirten weingeistigen Lösung mit verdünnter Sal-
petersäure in langen, stark glänzenden, nadelfórmigen
Krystallen. |
Chlorwasser erzeugt in der wüssrigen Lósung einen
gelben, flockigen, in Wasser unlöslichen Niederschlag,
der getrocknet und in starkem, kochendem Weingeist
gelöst, beim Erkalten in langen, gelben Nadeln an-
schiesst, die ich aber bis jetzt noch nicht näher unter-
sucht habe.
Ich stelle vorläufig noch keine Formel für die leicht-
lösliche Base auf, bis ich die schwerlösliche Verbin-
dung und die Wirkung des Zinks und der Salzsäure
auf die weingeistige Lósung des Nitroazoxybenzid's
genauer studirt habe, eine Reaction bei der sich wohl
das leichtlósliche, aber kein schwerlösliches Product
zu bilden scheint. |
Die schwefelsaure Verbindung der leichtlós-
lichen Base erhält man durch directes Neutralisiren
der weingeistigen Lösung derselben mit verdünnter
Schwefelsäure, wobei jedoch, wie bereits oben bemerkt,
ein Überschuss der Säure zu vermeiden ist. War die
angewandte Base rein, so erhält man das Salz als farb-
losen, aus silberglänzenden Blättchen bestehenden Nie-
derschlag, der auf einem Filter gesammelt, mit etwas
starkem W eingeist nachgewaschen und zwischen Fliess-
papier getrocknet, eine zusammenhängende, dem Ben-
zidin ähnliche Masse bildet. In kaltem Weingeist und
Aether sowohl als in heissem ist dasselbe sehr schwer-
löslich, Wasser, besonders kochendes, nimmt viel mehr
davon auf. Sättigt man eine verdünnte, heisse Lösung
der Base in schwachem Weingeist mit Schwefelsäure,
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
so erhält man beim Erkalten, schon mit blossem Auge
kenntliche rhombische Blättchen.
Diese so wie auch das in der Kälte aus wässrigen
Lösungen gefällte Salz enthalten kein Krystallwasser.
Das reine schwefelsaure Salz verändert sich an der
Luft nicht, die Lösung desselben aber nimmt allmählich
eine violettrothe Färbung an.
Zur Analyse wurden reine, bei 110° getrocknete
Krystalle verwandt.
0,396 grm. gaben 0,439 grm. schwefelsauren Baryt,
entsprechend 46,64°/, Schwefelsäure.
0,5820 grm. gaben 0,5732 grm. schwefelsauren
Baryt, entsprechend 45,85%, Schwefelsäure.
0,480 grm. gaben 0,531 grm. schwefelsauren Ba-
ryt, entsprechend 46,45°/, Schwefelsäure.
Das oxalsaure Salz wird erhalten, indem man zu
der in starkem Weingeist (807, R.) gelösten Base,
eine ebenfalls weingeistige concentrirte Lösung von
reiner Oxalsáure so lange hinzufügt, als dadurch noch
ein Niederschlag entsteht. War die angewandte Base
farblos, so erhält man die oxalsaure Verbindung als
schneeweissen, pulverigen Niederschlag, der auf ein
Filter gebracht und mit starkem Weingeist so lange
gewaschen wird, bis die ablaufende Flüssigkeit nicht
mehr sauer reagirt. Wurde aber zur Darstellung des
Salzes die rothe Base genommen, so geht die rothe
Färbung auch in den Niederschlag über, und letzterer
ist weder durch Waschen noch durch Umkrystallisiren
farblos zu erhalten. In starkem Alkohol und Aether
ist das oxals. Salz fast unlöslich, siedendes Wasser
lóst ziemlich viel davon auf und beim Erkalten scheidet
sich ein grosser Theil desselben in büschelfórmig ver-
einigten, nadelfórmigen Krystallen aus, die ebenfalls
kein Krystallwasser enthalten.
Bei längerer Berührung mit der Luft färbt sich die
Lösung violettroth, die trockenen Krystalle sind aber
viel beständiger. |
Beim Erhitzen fängt es sich etwa bei 130° an zu
bräunen, gegen 200° schmilzt es zu einer braunen
Flüssigkeit und erleidet bei gesteigerter Temperatur
eine Zersetzung; es destillirt ein farbloses, im Halse
der Retorte zu einer weissen krystallinischen Masse
erstarrendes Öl über, in der Retorte hinterbleibt ein
lockerer kohliger Rückstand.
Zur Elementaranalyse wurde vollkommen reines,
Tome IV,
aus Wasser umkrystallisirtes Salz fein zerrieben und
bei 110° getrocknet. Sie gab folgende Resultate.
0,4080 grm. gaben 0,727 grm. Kohlensäure und
0,197 grm. Wasser, entsprechend 48,59%, Kohlen-
stoff und 5,36%, Wasserstoff.
0,5270 grm. gaben 0,9366 grm. Kohlensäure und
0,2532 Wasser, entsprechend 48,46%, Kohlenstoff
und 5,33%, Wasserstoff.
0,8184 grm. gaben 84,41 C. c. Stickstoff bei 0?
und 760 Mm. Barometerstand, entsprechend 12,95%,
Stickstoff.
0,8748 grm. gaben 90,96 C. c. Stickstoff bei 0?
und 760 Mm. Barometerstand, entsprechend 13,05%
Stickstoff.
Das chlorwasserstoffsaure Salz ist in Wasser
sehr leicht lóslich, viel schwerer in Alkohol und
Aether. Man erhält es, indem man eine concentrirte
Lösung der Base in starkem (90%, R.) Weingeist,
tropfenweise, bis zur schwach sauern Reaction, mit
Salzsüure versetzt. Es bildet sich sogleich ein kry-
stallinischer Niederschlag, der auf einem Filter mit
90% tigen Weingeist nachgewaschen und getrocknet
wird. Aus der rothen, aus Benzol oder Wasser um-
krystallisirten Base gewonnen, hat das Salz eine gelb-
lichgraue Farbe, die beim Trocknen an der Luft noch
dunkler wird; aus der reinen, sublimirten Base be-
reitet, ist es weiss mit einem Stich ins Róthliche.
Die heiss gesättigte Lösung desselben in 70 ,tigem
Weingeist, scheidet das Salz beim Erkalten in grossen
rhombischen Tafeln aus, die in ihrer Mitte eine Ver-
tiefung zeigen. Die Mutterlauge färbt sich an der
Luft sehr bald veilchenblau, in dickerer Schicht be-
trachtet, roth, verliert aber diese Färbung beim Auf-
kochen wieder vollstándig.
Über Schwefelsäure im luftverdünnten Raum ver-
loren die Krystalle des Salzes kein Wasser, desgleichen
konnten sie ohne merklichen Wasserverlust bis 120*
erhitzt werden; bei etwa 150° fangen sie an zu subli-
miren und kónnen, wenn die Temperatur nicht zu hoch
gesteigert wird, ohne Rückstand verflüchtigt werden.
Bei schnellem starkem Erhitzen sublimiren sie nur
theilweise, hinterlassen ziemlich viel eines kohligen
Rückstandes, und gegen das Ende der Sublimation
entweicht Salzsäure. Das Sublimat ist aber nur im
Anfange rein weiss, beim weiteren Verlauf de? Subli-
mation erscheint es gewöhnlich gelb oder violett ge-
21
Bulletin de l'Académie Imperiale
324
färbt, so dass letztere nicht gut als Reinigungsmethode
des Salzes anwendbar ist.
In dem aus Weingeist krystallisirten und über
Schwefelsäure getrockneten Salz wurde der Chlorge-
halt bestimmt; die Analyse ergab folgende Zahlen:
0,412 grm. gaben 0,641 grm. Chlorsilber, entspre-
chend 38,34%, Chlor.
0,485 grm. gaben 0,761 grm. Chlorsilber, entspre-
chend 38,94°/, Chlor.
Das Chloroplatinat der Base lässt sich nur schwie-
rig durch directes Zusammenbringen des Chlorwas-
serstoffsauren Salzes mit Platinchlorid darstellen, in-
dem es sich hierbei äusserst schnell zersetzt. Weit
leichter wird es erhalten, wenn man eine concentrirte
Lösung der sublimirten Base in starkem Weingeist
(90% R.) mit einer ebenfalls concentrirten weingei-
stigen Lösung von zweifach Chlorplatin mischt, die
mit Salzsäure stark angesäuert ist. Es entsteht sogleich
ein hellgelber, pulveriger Niederschlag, der schnell
auf ein Filter gebracht und mit einem Gemisch von
9 Vol. Alkohol und 1 Vol. Äther nachgewaschen
und getrocknet werden muss. Die Mutterlauge färbt
sich sehr bald dunkelbraun, der Niederschlag ist aber
ziemlich beständig.
Zu bemerken ist hier, dass die Lösung der Base und
des Platinchlorid’s bei möglichst niedriger Temperatur
gemischt werden müssen, widrigenfalls man einen
schwarzbraunen Niederschlag erhält.
Es war mir daher auch nicht möglich diese Ver-
bindung umzukrystallisiren, indem sie beim Lösungs-
versuch in Wasser oder Alkohol, sich augenblicklich
unter Braunfärbung zersetzte.
Die Platinbestimmung in der über Schwefelsäure
getrockneten Doppelverbindung ergab folgende Re-
sultate:
ier grm. gaben 0,207 grm., entsprechend 35,68°%
tin.
0,3365 grm. gaben 0,1205 grm., entsprechend
35,80% Platin. |
BULLETIN DES SÉANCES,
CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE.
Séance pu 16 (28) aoûr 1861.
M. Brandt présente et recommande pour le Bulletin
.une notice de M. le D' Weisse, contenant des remarques
additionnelles sur les Diatomacées du limon des eaux mi.
nérales à Staraia Roussa.
Le méme académicien présente, au nom de M. Carus,
un mémoire publié par celui-ci sous le titre: Zur verglei-
chenden Symbolik zwischen Menschen- und Affen - Skelet.
Jena. 1861. in-fol. — M. Brandt fait observer de plus que
cet illustre savant va féter, le 20 décembre prochain, la
50*"* anniversaire de son doctorat, et que lui, M. Brandt,
désire publier à cette occasion un opuscule, sous le
titre: Symbolae Sirenologicae, Pars II. De Rhytinae Sceleto,
et orné d'une dédicace à M. Carus; il pourrait étre im-
primé sous forme de Mémoires de l'Académie, et serait
enrichi de trois planches lithographiées. M. Brandt dé-
sire pouvoir commencer l'impression du texte dés les pre-
miers jours du mois de septembre. Approuvé. ` è
Le Secrétaire perpétuel annonce que l'impression des
livraisons 5* et 6* du tome III des Mélanges biologiques
est achevée.
M. Charoubine ädresse une seconde note sur la tri-
section de l'angle. En vertu d'une décision déjà ancienne,
elle sera considérée comme non avenue.
Le Département médical du Ministère de l’intérieur,
par un office du 7 aoüt, fait connaitre un cas tératologique
ui s'est produit au gouvernement de Riasan, et demande
si l'Académie désire en faire l'acquisition, en prenant sur
elle les frais d'emballage et de transport. Audition faite
d'une description de ce cas, annexée à l'office, on arrête
de demander l'envoi de cette monstruosité, pour le Ca-
binet anatomique de l'Académie.
CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE.
|. SÉANCE DU 23 AOÛT (4 SEPTEMBRE) 1861.
M. Brosset présente et lit la Description des couvents
de la Siounie, et notamment de Noravank et de Tathev, d'a-
près le P. Sargis Dehalaliants (t. II du «Voyage dans la
Grande Arménie»). Ce travail est accompagné de tables
généalogiques, entierement inédites, des princes de Siounie,
depuis le IV° jusqu'au XII? s. inclusivement, critiquées au
moyen des historiens arméniens. L'auteur y à joint une
liste critiquée des évêques du méme pays. — Cet ouvrage
paraitra daus les Mémoires de l'Académie.
M. Bóhtlingk lit un passage de la Préface destinée à
étre placée en téte du tome III du Dictionnaire san-
scrit, et dans laquelle il fait voir l'utilité de la publica-
tion d'un recueil de sentences indiennes, rangées par ordre
alphabétique, avec une traduction et avec indications des
variantes. Il demande en méme temps à être autorisé à
mettre sous presse un pareil recueil, pour lequel il a déjà
fait beaucoup de travaux préparatoires. L'impression de
ce recueil ne peut marcher que trés lentement, vu que
M. Böhtlingk désire que la publication du Dictionnaire
ne souffre pas de retard pour cette raison. — Le projet
de M. Bóhtlingk est approuvé, et le tirage du recueil
est fixé à 400 exemplaires.
325
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
M. Brosset présente et recommande pour le Bulletin
une lettre que lui a écrite M. Victor Langlois sur la
succession des rois d' Arménie de la dynastie de Roup?n et de
la maison de Lusignan, d'aprés les sources orientales et occi-
dentales.
Le méme académicien, chargé dans la derniere séance
de prendre connaissance d'un rapport de M. Léon de
Rosny sur le Dictionnaire japonais de M. Gochkévitch,
dépose sur le bureau ce rapport et déclare, qu'à son avis,
il n'y a pas lieu d'en désirer l'insertion dans le Bulletin,
lauteur pouvant étre autorisé, selon son désir, à le pu-
blier dans la Revue orientale et américaine, ou ailleurs.
Approuvé.
Le Secrétaire perpétuel annonce que jusqu'à ce jour
aucun mémoire n'a été envoyé à l'Académie pour le con-
cours au prix de MM. Garéline et Baranof (Histoire
du Grand-Duché de Vladimir), dont le programme, publié
en 1858, fixait pour terme d'admission des pieces de con-
cours le 4 juillet 1861. — On arréte que l'on demandera
aux fondateurs du prix s'ils veulent renouveler ce méme
concours ou bien le considérer comme clos, et disposer
autrement de leur argent.
Lecture est faite: 1^ d'un office de M. le Ministre de
la Cour Impériale du 6 août 1861, accompagnant l'envoi
d'une "déclaration signée par Abraham et Gabriel Firko-
vitch, du 4 juillet dernier, portant qu'ils possedent un
catalogue complet de la collection de manuscrits offerts
par eux en vente et 2° d'un rapport de la commission
composée de MM. Brosset, rapporteur, Kunik et Schief-
ner. Les commissaires y exposent toute la marche de la
question relative à ce catalogue et prient l'Académie d'ob-
tenir du catalogue hébraique de MM. Firkovitch une
copie signée d'eux, qui devra rester au dossier. Le Secré-
taire perpétuel annonce en méme temps qu'il en a déjà
fait la demande à MM. Firkovitch, par un office du
2 aoüt.
M. Véliaminof-Zernof présente, pour le Musée asia-
tique, un exemplaire de l'ouvrage récemment publié par
la Société Impériale d'archéologie sur la vie et les travaux
de Paul Savélief (Kusno u Tpydu II. C. Capeabena).
L'ouvrage a M. Grigorief pour auteur, et MM. Srez-
nefski et Véliaminof-Zernof en ont soigné l’impres-
sion.
M. Stchourof, par une lettre datée de Moscou le 5
août c. soumet au jugement de l'Académie un ouvrage
écrit en russe sur le Calendrier hébreu; Pauteur exprime
le désir que l'Académie publie cet ouvrage, si elle l'ap-
prouve, et il y met la seule condition d'obtenir 50 exem-
plaires de l'ouvrage. M. Dorn se charge de l'examen.
M. Schiefner communique à la Classe que M. Caspar
Lóhle, agronome à Wangen (grand-duché de Bade),
s’est adressé à St.-Pétersbourg avec une offre de céder sa
collection d'antiquités, trouvées dans les habitations la-
custres prés de Wangen, au lac de Constance. Le prix de
cette collection, composée de 21 objets divers, est de 80
francs. M. Schiefner demande à être autorisé à en faire
l'acquisition pour le Musée ethnographique et à porter le
montant de cette somme au livre des menues dépenses du
Musée qu'il dirige. Approuvé.
Conformément au $ 136 du procès-verbal de la dernière
séance, la Classe procède à l'élection par billets pliés d'un
délégué qui doit siéger pour elle au Comité administra-
tif. M. Vessélofski, ayant réuni la majorité des voix, est
declaré élu.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'ACADÉMIE.
Séance pu 1 (13) serremere 1861.
Le Curateur de l’arrondissement Universitaire de Mos-
cou, par un office du 9 août, annonce que par suite de la
translation du Musée Roumiantsof à Moscou, une Biblio-
thèque publique sera établie dans cette ville; de plus, des
cabinets de minéralogie, de zoologie, de numismatique et
des beaux-arts, seront joints à cette bibliothèque. En fai-
sant cette communication, M. Issakof en appelle à la li-
béralité de l'Académie et la prie de vouloir bien faire don
de ses publications ainsi que d'autres objets qu'elle peut
avoir de trop dans ses propres musées. — L'académie sai-
sit avec empressement cette occasion de contribuer, par
les moyens dont elle dispose, au bien public, en secondant
une institution aussi utile qu'une bibliothèque publique
à Moscou, et arréte 1° de porter cette bibliotheque sur la
liste des institutions, auxquelles sont envoyées toutes les
publications de l'Académie; 2? de faire parvenir à M. le
curateur le catalogue des livres de fond de l'Académie,
avec invitation d'y marquer ceux qui manquent au Musée
Roumiantsof et dans d'autres collections formant le noyau
de la Bibliothèque publique de Moscou, afin de les lui en-
voyer également; 3° d'engager les directeurs des divers
musées de l'Académie à faire dans les collections, confiées
à leurs soins un choix de doubles qui pourraient étre mis
à la disposition des musées de Moscou.
M. Kostomarof, professeur à St.-Pétersbourg, adresse
ses remerciments pour une médaille d'or que l'Académie
lui à décerné à l'occasion du dernier concours des prix
Démidof.
La Société des naturalistes de Hambourg remercie pour
des envois qu'elle a recu, de publications de l'Académie.
CLASSE PEYSICO-MATEÉMATIQUE.
Séance pu 6 (18) SEPTEMBRE 1861.
M. Brandt donne un aperçu sommaire d'un mémoire
qu'il prépare et qui traite de l'ostéologie comparée de la
Rhytine; ce mémoire formera la seconde partie des Sym-
bolae Sirenologicae de l'auteur.
Le méme académicien présente au nom de M. le D*
Weisse un mémoire intitulé: Vegetabilische en von
Infusorien, et le recommande pour le Bulletin.
21*
327
Bulletin de l’Académie Impériale
328
M. Zinine présente et recommande pour le méme re-
cueil, un travail de M. A. G. Sehmidt sur les produits
de la réduction du nitroazoxybenzid.
M. Jacobi produit un tableau contenant les résultats
d'un examen fait récemment par lui, sur l'invitation du
Département des impóts du Ministere des Finances, con-
cernant le degré d'exactitude, que présentent les alcoho-
lométres fabriqués à Berlin et poinçonnés par la Commis-
sion royale des vérifications. Cet examen devant étre
étendu à un alcoholométre normal de la méme prove-
nance, que M. Jacobi vient de recevoir aujourd'hui méme,
il rendra compte de ces expériences avec plus de détails
à la séance prochaine.
Le Secrétaire perpétuel annonce que la 3° livraison du
tom. IV de l'édition allemande du Voyage de M. Midden-
tée.
dorff, ainsi que la 2* livraison de l'édition russe de ce
Voyage, ont été imprimées et mises en vente et en distri-
ution.
Lecture est faite d'une lettre que M. Helmersen a
écrite au Secrétaire perpétuel, de Narva, le 28 aoüt, et
dans laquelle il donne des nouvelles sur la marche des
recherches géologiques, qui l'ont occupé pendant cet été.
CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE.
Séance pu 13 (25) sertemsre 1861.
M. Dorn présente et lit un rapport sur le voyage qu'il
a fait au Caucase, ainsi qu'au Mazanderan et au Guilan.
Ce rapport paraitra dans le Bulletin.
. Wiedemann rend compte des résultats du voyage
qu’il a fait cette année en vue de l'étude de la langue
esthe. Le rapport qu'il lit à cette fin sera inseré au Bul-
letin.
M. Brosset annonce que M. Kérobé Patcanian, de
retour d'un voyage à l'étranger, se déclare prét à conti-
nuer l'impression des traductions d'auteurs arméniens
faites par l'ordre de l'Académie. Ce sont:
1° Ghévond, historien du VIII siècle, l'Histoire de |
Mahomet et des khalifes ses successeurs.
2^ Sébéos, historien du VII? siècle, Les campagnes
d'Héraclius en Perse.
Le tout pourra donner de 25 à 30 feuilles in 8? de tra-
duction russe, qui est toute préte.
La Classe arréte que les deux historiens susmention-
nés seront publiés sous forme de volume séparé, du méme
format que l'histoire des Aghovans, et au méme nombre
d'exemplaires.
M. Bóhtlingk communique à la Classe, que dans ce
moment il se trouve à St.- Pétersbourg, par suite d'une
disposition de la Compagnie Russe-Américaine, un Kaloche
(Tlinkit), qui, outre sa langue, connait le näs ou tzamysch,
dialecte parlé sur le continent de l'Amérique du nord, à la
frontière des possessions russes et anglaises. M. Radloff,
d
conservateur du Musée ethnographique, qui depuis long-
temps a fait une étude spéciale des langues de l'Amérique
septentrionale, s'est mis en rapport avec ce chef indien et se
déclare prét à profiter de cette rare occasion pour étudier
la langue tlinkite, trés peu connue jusqu'ici et dont un
examen approfondi serait trés utile sous plus d'un rapport.
Pour mettre M. Radloff à méme de bien remplir cette
táche, il est bon, que le séjour du Kaloche à St.-Pétersbourg
soit prolongé de quelques mois. M. Bóhtlingk propose
done de s'adresser à cet effet à la Compagnie Russe-
Américaine pour la prier de retenir ici, si cela se peut, le
Kaloche jusqu'au mois de mai, et dans ce cas l'Académie
devrait se charger des frais de son entretien pour le temps
indiqué.
La proposition de M. Bóhtlingk est ballotée et adop-
M. Dorn lit son rapport sur le calendrier hébreu de
M. Stchourof (v. la séance précédente). M. Dorn trouve
que c'est un travail utile, mais que l’auteur doit y faire
quelques changements avant l'impression. La Classe est
d'avis qu'avant toute discussion de la question si l'Aca-
démie se charge de la publication de ce travail, il est iu-
dispensable de faire examiner le manuscrit par les Astro-
nomes de Poulkova; et arréte par conséquent que M. O.
Struve sera invité à confier la vérification dudit calen-
drier à celui des Astronomes qui s'est plus particuliere-
ment occupé de cette partie.
M. Kunik fait une proposition concernant les mesures
quil trouve utile, de prendre pour préparer la publica-
tion de documents relatifs à l'histoire de l'Académie. Il
y a longtemps que l'on en sentait le besoin, et M. Kunik,
lui-méme, n'attendait, pour faire sa proposition, que l'oc-
casion de pouvoir confier à une personne laborieuse et
intelligente le travail fatigant de parcourir les dossiers
conservés aux archives de l'ancienne Chancellerie de
l'Académie, pour y faire le choix de documents qui offrent
de l'intérét pour l'histoire, de surveiller ensuite le ti-
rage des copies de ces documents et de les collationner.
Maintenant M. Pétrof, connu par ses travaux sur l'histoire
de l'art en Russie, et le méme qui pour ce but a déjà
compulsé les archives en question, vient offrir ses services.
Il sengage à faire la recherche des documents les plus
importants, à collationner les copies qui en auront été
faites et à lire les épreuves en cas que quelques-uns
de ces documents soient destinés à être imprimés. M. Ku-
nik n'hésite pas à recommander vivement M. Pétrof dont
il connaît l'habileté et l'activité. La proposition de M. Ku-
nik est ballotée et adoptée.
M. Kóppen par une lettre, datée de Karabagh le 15
aoüt 1861, fait part que la Société statistique de Paris
vient de le nommer membre correspondant.
des Sciences de Saint-Pétersbourg.
330
CHRONIQUE DU PERSONNEL.
Ont été promus: M. Helmersen au rang de Lieutenant-
général, M. Jéleznof au rang de Conseiller d'état actuel
et M. Véliaminof-Zernof au rang de Conseiller de
college.
M. Jéleznof a été nommé directeur de l'Académie
agronomique de Moscou, avec conservation du titre d'aca-
démicien surnuméraire.
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
L'Académie a recu dans ses derniéres séances les
ouvrages dout voici les titres:
Bricouaitnre yrBepxennbia Ero Miwneparopekmws Dem.
4eCTBOMB 19 espasa 1861 roja llozo:xenia o
KpecTbaHaX' b, BbIIIeJIIMX'b U3b kpbnocrHol aaBHcm-
wocrH. Cn6. 1861. in-fol.
Iloınoe Co6panie 3akonoss Pocciiickoii Umuepin. Coópa-
Hie BTopoe. T. XXXIII. "Migne I, II a III. 3a-
KOHbI 1858 roxa. Cnó. 1860
IIpogouxenie CBo1a 3akonoBs Kee Munepin, n3-
AaHHaro BB 1857 r. Ilponoaxenie IV. N° 4. CE 1
Oxraôpa no 31 JLeka6pa 1860 r. Cn6. 1861. 8.
Mesue waTepiaubi MIA Apesubümeü mcropiu CIABAHE BO-
oöme n CaaBano-Pyccos 10 PropukoBckaro ppewenu
Bb OcoÓeHHOCTH, Cb JerkHMb OYEPKOMB mcropiu
Pyccop& 10 Poxzecrsa Xpucrosa. Hauanie JLokropa
duiocosiu a Marncrpa Masmnbixe Hayrt Crar. Co-
BbrHuuka Eropa Kaaccena. Mockea. 1861. 8.
Marepiaıpı Jua reorpaæin m cTarncruku Poccim, co6pau-
Hbie Oænnepaun l'egepaiegaro Illra6a. Pasanckan
ry6epnHis. Cocr. M. bapauoBmuu'. Cn6. 1860. 8.
Ma3cxbgosanis o cocrosBim pri6o3oBcTBa BB Poccim. Ha,
AanbI MunucreperBows T'ocyxzaperBenHbixs lIwy-
nrecrB». T. IIl. Onncanie Ypaabckaro pbi6oa30BcTBa.
Up, ra61mmer pmcyHkoB». Cn6. 1860. 4.
Marepiassı aıa meropinu pyeckmx' 3aceleHiä no Öeperam%
Bocroumaro Okeana. Drun 1— 4. (Ilpmuosxenie KB
Mopex. CGopanxy N° 1— 5. 1861 r.) Cn6. 1861. 8.
OG6wexbnie Asonckaro mopa. (Ilpuaoxemie rr, Mopckowy
Côopanxy N° 5. 1861). Cn6. 1861. 8.
Hope Kiopbe n 9rbems Hosepya Cents-Haepr. (Pusi-
oJormueckiii ouepk). Pub, nponsuecennaa 5 Hoa-
6pa 1860 r. Ha TOPKECTBEHHOME AKTÈ KA3aHCKaro
Yuugepeurera AJPOBKTOME Huxozaems Barse-
pow. Kasaub. 1860. 8.
O xbücreiu aurwraınna ma geuswbmenmbii yeropbueckiü
OpraHH3MT, npeuMyniecTBeHHO Xe o BJisüHim ero Ha
KOJHYJECTBO HM COCTABP MOuH. Papmako - dusiouorn-
"éCK0e paacyxyreHie, OCHOBAHHOe Hà OIIBITAX'b HALB
COÓCTBeHHbJMb OpràHH3MOMP M HAHHCaHHOe AJA 10-
iyueuia cTememH JONCHTA. ne Meyummnbi
B. T. Craxiosont. KieBs. 1861. 8.
O xbiücrBim cbpnoü kue10rb1 Ha OBIKOBUHHLIA BeMecTRa.
Pascyxaenie, nammcagHoe Asekcanıpong Iles»e-
POME, Jus noayyenig cirenean Jlokropa Megmnunbi.
Kies. 1861. 8.
llaro10roamarowmueckia macrbgonamis o pasmmrim m crpo-
enim HaxioBoBbIX' rpauyisuiii u 06% mawbneniu MAT-
KOÏ 060109KH MOSTA BB OCTPOMB nocmaiegiu es.
Pascyxenmie npexcraBiennoe Jia mouyuenis 3BaHiA
AoneHra Ho xKaseapb maTouJormueckoiü aBATOMIN u
narouormseckoii enajo1orim JLokropowe Meanunnnı
N. Crankesnuem. Kies. 1861. 8
O npmammaxs napmkosnHol omyxoum Bem npmjarka (Vari-
cocele). Incceprania, manmcagHas 119 moxyuenis
crenenu /okropa Megumnmgb: Opaunaropows Crabpo-
nobckaro Boemmaro Tlocuurasa KonmcTagTHBOM
Tpa6osckume. Kiest. 1861. 8,
Aıreöpanyeckiü amaimsb. "acrb nepsas. Teopia unc-
JeHHbIXP ypasneniit Hat, 1ekniii Ajpinkra E. Aun-
niegcekaro. Kasagp. 1860. 8.
Onncanie cnoco6a nepejaumu AByXb PA3IHYHLIXB Appen,
BB camoe BpemA npiewa ABYXb JIpyruxtb
genemb Ho OAHOMy A TOMyzxe IPOBOAHURKY. 3. Cao-
HuMckaro. C» 2 ueprezkaun. Cn6. 1859. 8.
Orger» Onecckaro OóncrBa Heropin m /Lpemnocreii, cv
14 noa6pa 1859 no 14 nosóps 1860 roja. (Tarano
7. AuBapa 1861 r.) Onecca. 1861. 8.
Oruer» liwmueparopcekoii IlyGananoï Bnôxiorekn 3a 1860
TOR, mpegcraBJennbili r. Mnancrpy Hngeparopckaro
Xsopa /Impekropows buó6uioreku, Haeuow» DocyAap-
Crpenparo Cogbra, Crarcs-Cekperapews BapoHonT
Kopæomr. Cn6. 1861. 8.
Tooauunsıü Top:xecTBeHHbii akTb pt lMwneparopckows
XapbKOBCKOMb A pnpepcnterk, 30 Asrycra 1860 r.
XapbkoB?. 1860. 8
LoamuHbii TopzecrBeBHbi AKTE pt liwnepaTOpckowb
C. Ilerep6yprckows EE BmI 8 Pe-
Bpaza 1861 roga. Cn6. ee
O6BaB1eHie o rry61ur4nows npeuogasangim Dart, pt, Hnnep.
C. Herep6. Yuunepeurerb, ma 1860-1861 akagewu-
qeckiüi rog. Cn6. 1861. 12.
O6o3phaie mpeuorasaniit BB Mmneparopckoms Kasanckomb
nuBepeurerb Ha 1860 — 1861 yue6nbii roam. Ka-
3aHb. 1860. 8.
Unger, Pocciiickaro wopckaro npaBa cocraBJeHHbili Hà
ocHOBaHiu TpeTbeii kHHrH CBOAA TOpTOBBIXb dui
BOBB, Cb npnwbneniewn KB norpeóHocrasw» ban
ckaro Mopernasanis. ([Ipuroxenie x» Mopckowy E»
muky). Cn6. 1861.8. —
Orser» o abii o Jenapra-
MEHTA Mopcraro ne 3a 1860 rot, Oper,
Bulletin de l'Académie Imperiale
craBJeuHbii Komrps- Aawmparow» BoeBoaAckum®.
(IIpmaoxenie kp Mopcromy Cóopnuky). Cn6. 1861. 8.
Vaensia 3aumcku, na1aBaemsıa liwneparopekmw» Kasak-
ckmwn YauBepcureromB. 1860. kg. III u IV. Kaaanr.
1860. 8.
Mopexoï Côopanx?, musgasaewbit Mopckump Yuexbime
Kownrerows. 1861 r. N° 1— 7.
iRypmare Munmucreperba Hapoauaro IIpoes'buregis. Hacrb
geooemuiaubHas. JLekaôpb, 1860 r. flmsapp — Maii.
1861. 8.
— — — — acre oeemniaibHas. Pespaıp — Auphas.
1861. 8.
Bherunk liwueparopekaro THEN l'eorpaemaeckaro 06-
mecrBa. 1860. N° 11 n
lopnbüt xypHaJb, d Yyeusımp Konnterong
Kopuyca l'oparixe Maxeneposs 1860 r. N° 10 — 12
u 1861 r. N° 1— 3. Cn6. 8.
Bhbernuks Pocciickaro Oëmecrpa CaxosozcrBa BE C. Me-
Tep6yprb. 1860. N° 11 m 12.
Bb5ermuke Marenarnyeckux® Haykp 1861 r. N° 1 — 13.
Buabno. 4.
Axanwarnsanis. Exembcaunoe mazanie. T.I. Bun X—XI
n T IL Born. I— IIT. Mockga. 1860 — 1861. 8.
Ustawy Zakladu narodowego imienia Ossolinskich. Lwow.
1857. 8
Sprawozdania z czynno$ci Zakladu narodowego imienia
Ossolińskich od 1 lipca 1851 do 12 października 1856
r. przez Maurycego Hr. Dzieduszyckiego, zaslepce
Kuratora tegoz Zakladu. Lwow. 1857. 8.
— — za rok. 1857, 1858, 1859. Lwow. 8.
Slovnik iezyka Polskiego przez M.S ilaLinde
Wydanie drugie, poprawne i pomnozone staraniem i
nakładem Zakładu narodowego imienia Ossolińskich.
- Tom. I. A — F. Tom. II. G — L. Tom. III. M — O.
Tom. IV. P. Tom. V. R—T. Lwow. 1854, 1856, 1857,
1858, 1859. 4.
Karten zu Gatterers Geographie. (Offert par M. le Dr.
Weisse).
Kane, des Kent. Astronomical observations in the arctic
Washington City 1860. 4.
Gerlach Fr. Dor. Commentatio de rerum Romanarum
primordiis. Basileae 1860. 4.
Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie. Deu-
xieme série. T. 3 — 7. Amiens et Paris 1854 — 60. 8.
Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie. T. VI
(1856 — 58). Paris et Amiens 1859. 8.
Boucher de Perthes: Antiquités antédiluviennes. Ré-|
ponse à MM. les antiquaires et géologues présents
aux assises archéologiques de Laon. Amiens 1859. 8.
Frosterus, Joh. Gust. Ludvig XI och Frankrikes sociala
fórhállanden i hans tid. Helsingfors 1860. 8.
Merkel, Joh. Commentatio qua juris Siculi sive assisa-
rum regum regni Siciliae fragmenta ex codicibus ma-
nuscriptis proponuntur. Halis 1856. 4.
Frisiae septentrionalis vetus jus aggerale, rec. notis instr.
A. L. J. Michelsen. Jenae 1859. 4.
Boretius, A. E. De jure bellorum privatorum ex legibus
imperii Romano-Germanici. Halae 1858.. 8.
Jahr, Jul. Frid. Paul. De jure bellorum privatorum sae-
culis XII — XVI in Germania vigente. Halae Sax.
1858. 8. i
Laspeyres, Ern. Henr. Rich. De debitis conjugum ex li-
berarum Germaniae civitatum Hanseaticarum jure
commentatio. Halae 1857. 4.
Beiträge zur Statistik der freien Stadt Frankfurt, heraus-
gegeben von der statistischen Abtheilung des Frank-
furter Vereins für -— M und Statistik. Bd. I
2. Heft. Frankfurt a. M.
Statistische Mittheilungen S dn uad der freien
Stadt Frankfurt und ihrer Landgemeinden in den
Jahren 1858 und 1859. 4.
Hamburgische Rath- und Bürgerschlüsse vom Jahre 1859.
Hamburg 1860. 4.
Stoetzer, Ferd. Chronici Reichersbergensis Geet
critica. Pars prior. Halis Saxonum 1859.
Die Landtafel des Markgrafthums Mähren. List XV —
XVIII. Brünn 1860. 4.
Berghe, C. M. J. van den. De Joanne primo, Lotharin-
giae, Brabantiae et Limburgi duce. Lovanii 1857. 8.
Karlamagnus Saga ok kappa hans. Fortaellinger om Kei-
ser Karl Magnus og hans jaevninger, i norsk bear-
beidelse fra det trettende NEN Udgivet af
C. R. Unger. Heft 1. Christiania 1859. 8.
Saga Olafs Konungs Ens Helga. Udförligere saga om Kong
Olaf den Hellige efter det aeldste folstaendige perga-
ments haandskrift i det store ee bibliothek i
Stockholm. Christiania 1853.
Lagus, Gabr. Gustaf den tredje ve tidehwarf upp-
fattade af poesin. Helsingfors 1860.
Foreningen til Norske zeen bevaring. Aars-
beretning for 1858. Christiania 1859. 8.
Throndhjems Domkirke. Udgivet efter Foranstaltning af
. den Norske Regjering. Text af Professor T. A. Munch.
Tegninger af Architect H. E. Schirmer. Christiania
1859. Fol.
geän xin Den norske Kirkes Historie under Katholi-
. Bind I. I 1 — 3. Christiania 1856 — 58. 8.
Statistiske Tabeller for Kongeriget Norge, udgivne efter
Foranstaltning af Departementet for det Indre. At-
tende Raekke, indeholdende Tabeller vedkommende
Norges Handel og Skibsfart i Aaret 1857. Christiania
1858. 4.
Sundt, Eilert. Fortsat Beretning om Fantefolket. Chri-
stiania 1859. 8. ^
— Om — Tilstanden i Norge. Christiania
1859.
Beretning om Bodsfaengslets Virksamhed i Aaret 1858.
Christiania 1859. 8.
&
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
334
Personalier oplaeste ved Hans Majestaet Kong Oscar den Ps
Begravelse i eph decurio den 8. August 1859.
Christiania 1859.
In beatos manes Olia I. pie planxit Academia Upsa-
liensis. Upsaliae 1859. 4.
Schnitzler, J. H. La mission de l'Empereur Alexandre II
et le général Rostoftsof. Paris 1860. 8.
Waaranen, Joh. Es. Öfversigt af Finlands ear: i bór-
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Recueil de gravures sur bois imprimées dans divers ou-
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Accedit Catalogus codicum nuper ex oriente Petro-
*
335
Bulletin de l'Académie Impériale
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&uxdoclac cà» Bpspuv. Zuyypageica Ad 'loc"jo Tod
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Tübingen. 1859—60. 4.
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Roquette, M. dela. Notice sur la vie et les travaux de
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Thomas, Georg Martin. Gedächtnissrede auf Friedrich von
Thiersch. München 1860. 4.
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Tübinger Universitätsschriften aus dem Jahre 1860. Tü-
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Des publications des Universités de Gottingue pour les
années 1859—61, de Marbourg, Rostock, Bâle et de
Lund pour les années 1859—60, de Halle, Erlangue
et Königsberg pour l'année 1860, de Jena pour les
années 1860—61
Sacra Universitatis litterariae Fridericae Guilelmae ante
annos institutae die XV mensis Octobris anni
MDCCCLX celebranda indicunt Rector et Senatus.
Berolini 4.
Kópke, Rudolf Die Gründung der k. Friedrich- Wilhelms-
Universität zu Berlin. Berlin 1860. 4.
Maercker, F. A. Prolog zur ersten fünfzigjährigen Jubel- `
feier der k. Friedrich-Wilhelms-Universität zu Berlin.
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Verzeichniss der Personen, welche sich als Theilnehmer
an der fünfzigjährigen Jubelfeier der Universität
Berlin eingezeichnet haben, nach der Reihenfólge der
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den. istes Heft. Minden 1860. 8.
Arndt, E. L. F. Bruchstücke der ültern Geschichte der
Domschule zu Ratzeburg. Ratzeburg 1821. 4.
Vischer, Prof Dr. Wilh. Geschichte der Universität Ba-
sel von der Gründung 1460 bis zur Reformation 1529.
Basel 1860. 8.
Paru le 7 octobre 1861.
Königsberg,
T. IV. N° 6. M. Sehubert,
A EN os - membre correspondant. ‘CECAK
BULLETIN
DE L'ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG.
TOME IV.
( Feuilles 22 — 25.)
CONTENU: |
Page |
H. Struve, Exposé des résultats obtenus au Laboratoire du Corps des Mines concer- |
nant les qualités des différentes especes de houille provenant du littoral de la |
partie septentrionale de l'Océan pacifique................................ 337 — 344, |
B. Dorn, Rapport sur un voyage au Caucase et aux côtes möridionales de la mer |
Caspienne..... rue core eine vo sonne wann E EES eh Be 344 — 393 |
Bulletin des séances. ........ EE EE eier 393 — 397
Bullen later nenne dun ERE dise ets Ce 397 — 400
ifm
On s'abonne: chez MM. Eggers & C'e, libraires à St.- Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de
l'Académie (Kowurer» IIpas1enis Hwueparopekoi Akanemin Hayk») et chez M. Léopold Voss,
libraire à Leipzig.
Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie,
3 thalers de Prusse pour l'étranger.
Bein.
EM
E
BULLETIN
DE L'ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG.
\
Zusammensteliung einiger Untersuchun-
gen von Steinkohlen aus dem Küsten-
gebiet des nördlichen Theils des Stil-
len Oceans. mitgetheilt von Heinrich
Struve. (Lu le 20 septembre 1861.)
Seit den letzten Jahren, in welchen die russischen
Besitzungen an den Ufern des Stillen Oceans immer
mehr an Bedeutung gewonnen haben, sind auf Ver-
anlassung der Regierung im Laboratorium des Berg-
Departements verschiedene Proben von Steinkohlen
aus jenen entfernten Gegenden untersucht worden.
Die allgemeine Wichtigkeit solcher Untersuchungen
bedarf meiner Ansicht nach keiner weiteren Erör-
terung.
Da aber die Resultate dieser Arbeiten bis jetzt ganz
zerstreut in den verschiedenen Berichten des Labo-
ratoriums angetroffen und hierdurch nur von einem
kleinen Publicum gekannt werden, so glaube ich,
dass die folgende Zusammenstellung dieser Unter-
suchungen nicht ohne Interesse aufgenommen wer-
den wird.
Die Aufmerksamkeit der russischen Regierung rich-
tete sich vorzüglich auf die Insel Saghaljen und von
dorther stammen auch die meisten und besten Proben
von Kohlen.
Die ersten vier Proben wurden im Mai 1858 aus
dem Berg-Departement dem Laboratorium zur Un-
tersuchung überschickt. Da dieselben nicht mit ge-
naueren Angaben versehen, sondern nur einzelne
Stücke waren, so wurden dieselben nur gleichsam zu
vorláufigen Untersuchungen benutzt, um so im Allge-
meinen die technischen Werthe der dortigen Kohlen
festzustellen. Diese Arbeit, ausgeführt von Hrn. Ka-
rawajew, lieferte folgende Resultate:
Die erste Probe bestand in einem nicht grossen
Stück Kohle, die fester als die übrigen, mit starkem
Glanz und muscheligem Bruch und von einer schwar-
Glühen im Platintiegel lieferte sie eine unbedeutende
Quantität Gas, die nicht brannte, wührend die einzel-
nen Kohlenstücke ihre ursprüngliche Form behielten;
nur einzelne grosse Stücke zersprangen in kleinere.
Nach dem vollständigen Verbrennen der Kohle blieb
eine weisse, viel Kieselerde haltende Asche nach.
Nach einem quantitativen Versuch bestand diese
Kohle aus ;
i flüchtigen Substanzen ......... 4,4%,
Be LA Kohle. nissan diit 9,5
EE aaa dei 6,1
100
Die übrigen drei Proben zeigten keine so grosse
Festigkeit mit deutlichen Schichtungen, zwischen
welchen dünne Einlagerungen von Sand und Schwe-
felkies zu bemerken waren. Farbe schwarz. Beim
Glühen lieferten. sie brennbare Gase in reichlicher
Masse, die stark russten, und einen schönen Coaks.
Sie bestanden aus
E II. II. Mittel.
flüchtigen Substanzen 38,4 87,2 85,9 37,1%
able d an, 60,6 59,9 58,5 58,1
Asche ... 10 2,9 10,6 4,8
100 100 100 100
Im December desselben Jahres erhielt das Labo-
ratorium zwei neue Proben Kohlen von Saghaljen aus
dem Stabe der Berg-Ingenieure zugeschickt, Diese
Proben waren vom Kapitain Nossow, der von Seiten
der Regierung zur genauen Untersuchung des Vor-
kommens der Steinkohlen auf Saghaljen hingeschickt
war, dort eigenhändig eingesammelt und hierher ein-
geschickt worden. Die Untersuchung dieser Proben
wurde mit grósster Sorgfalt vom Lieutenant Lissenko
ausgeführt.
Kohle (N* 1. L.) bildete eine feste, gleichförmige
Masse von schwachem Glanz mit muscheligem Bruch.
Beim Glühen entweichen Gase, die mit stark russen-
der Flamme brennen; sie giebt als Rückstand einen
zen Farbe war. Sie zeigte ein deutliches schichten- | guten, zusammenbackenden Coaks. |
fürmiges Gefüge. Ihren äusseren Eigenschaften nach |
musste sie zum Anthrazit gerechnet werden. Beim
Tome IV.
Kohle (N* 2. L.) ist von dunkel schwarzer Farbe
mit starkem Glanz, brüchig und auf den frischen
: 22
Bulletin de l'Académie Imperiale
340
Bruchflächen sind leichte Anflüge von Bergarten zu
bemerken. Sie lässt sich schwer entzünden; beim Glü-
hen in geschlossenem Tiegel entweichen Gase, die
ziemlich hell mit russender Flamme brennen; hierbei
hinterbleibt im Tiegel ein nicht zusammenbackender
Coaks. In der Kohle sind hin und wieder Spuren von
Schwefeleisen zu beobachten.
Was die chemische Zusammensetzung dieser beiden
Proben anbelangt, so ist dieselbe in der weiter unten
folgenden Tabelle aufgenommen, um dadurch Wieder-
holungen zu vermeiden.
Nachdem Hr. Kapitain Nossow fast zwei Jahre auf
Saghaljen und in der dortigen Umgegend zugebracht
hatte, kehrte er hierher zurück und brachte andere
sieben Proben Steinkohlen von dorther mit. Diese
Proben wurden dem Laboratorium nach einer Vor-
schrift aus dem Stabe der Berg-Ingenieure aus dem
Museum des Bergcorps im Sommer 1860 übergeben
und sind darauf von mir untersucht worden. Diese
Kohlen waren mit einem vom Hrn. Kapitain Nossow
eigenhändig aufgezeichneten Katalog begleitet, den
ich hier wórtlich wiedergebe.
Steinkohlenproben von der Insel Saghaljen unweit
des Duiskischen Postens, aus der Bucht Jonkier.
N° 1. Steinkohle aus einer 1 Arschin mächtigen
Schicht, die durch einen Stollen gefórdert wird. Das
Hangende dieser Kohle besteht aus einem Sandstein,
das Liegende aus einem Thonschiefer. Diese Kohle
besitzt eine schwarze, glänzende Farbe, brócklich,
liefert beim Glühen im geschlossenen Platintiegel einen
backenden Coaks, wührend die entweichenden Gase
mit stark russender Flamme brennen.
N° 2. Steinkohle aus einer 1/, Arschin mächtigen
Schicht, wird durch Tagegánge gewonnen. Das Han-
gende und Liegende dieser Kohle ist im Thonschiefer.
Tritt auf in bedeutenden Nestern. Sie ist fest, mit
muscheligem Bruch und mattem Glanz, liefert beim
Glühen viele Gase, die mit stark russender Flamme
brennen, und hinterlässt einen backenden Coaks.
N* 3. Diese Kohle tritt in einer 4 Arschin müch-
tigen Schicht.auf und wird durch Stollenarbeit geför-
dert. Das Hangende und Liegende derselben bildet
Thonschiefer. Die áusseren Eigenschaften dieser Kohle
stimmen sehr mit denen von N° 1. überein, nur mit
dem Unterschiede, das hier kein backender Coaks er-
halten wird.
N° 4. wird in einer 17/, Arschin mächtigen Schicht
angetroffen und theils durch Stollen, theils durch Ta-
gearbeit gefórdert. Das Hangende dieser Kohle ist ein
geschichteter Sandstein, das Liegende Thonschiefer.
Die üusseren Eigenschaften dieser Kohle sind über-
einstimmend mit denen von N° 1.
N° 5. Diese Kohle wird in einer Mächtigkeit von
IA Arschin angetroffen und theils durch Stollen, theils
durch Tagebauten gewonnen. Das Hangende und Lie-
gende sind Thonschiefer. Die äusseren Eigenschaften
übereinstimmend mit N* 3.
N° 6. besitzt eine Mächtigkeit von 2 Arschin, wird
durch Stollenarbeit gewonnen und liegt zwischen Thon-
schiefer. Die Eigenschaften dieser Kohle sind über-
einstimmend mit denen von N’ 2.
N° 7. Diese Kohle lagert zwischen Thonschiefer in
einer Mächtigkeit von 27, Arschin und wird durch
Stollenarbeit gefördert. Die äusseren Eigenschaften
gleich denen von N’ 3.
Von diesen sieben Proben, von welchen ein Theil
in den Sammlungen des Museums des Bergcorps auf-
gehoben wird, bestimmte ich zuerst die Quantität
1 Coaks und die der Asche nach vollständiger Verbren-
nung. Nachdem so der relative Werth dieser Proben
festgestellt war, wählte ich die besten Sorten aus
und unterwarf dieselben der vollständigen Elementar-
Analyse.
In folgender Tabelle sind alle Analysen zusammen-
gestellt und zwar zuerst die vom Hrn. Lieutenant Li-
ssenko und dann die meinigen.
on D D .
o o H SO E s : ET
$2|$3|3 | £g |es| 8 |
Bmieox 2213 a | E |Coaks.| Asche.
2512851 85. 3 |33]|-F | 3
EE EE z
N®1.L.| 1,20 | 73,70 | 6,64 | 13,83 | 0,85 52,70 | 4,98
N*2.L.| 1,33 | 84,87 8 | 5,02 | 1,12 74,10 | 6,81
N°1. | 1,304 | 70,70 | 4,71 | 18,14 | 1,90 | 0,51 | 73,70 | 4,04
N°2. | 1,218 | 76,73 | 6,93 | 8,99 | 0,90 | 0,68 | 46,55 | 5,67
N°3. 0,14 | 16,22
> 4. 69,66 1242
?5. 70,10 | 6,7
N°6. | 1,214 | 83,96 | 7,48 | 2,98 | 0,63 | 0,38 | 53.09 | 4,67
N°7. 69,14 | 10,25
Fassen wir alle Resultate zusammen, so müssen
wir zuerst die Kohle (N° 1. K.) ganz getrennt von al-
341
342
len anderen hinstellen, da dieselbe sich sowohl ihren
üusseren Eigenschaften nach, als auch nach der che-
mischen Untersuchung von den anderen sehr unter-
scheidet. Diese Probe nähert sich sehr der Zusam-
mensetzung nach dem Anthrazit aus dem Gebiet des
Donetz, von welcher wir drei Analysen D vom Oberst
N. v. Iwanow besitzen. Im Mittel aus jenen Bestim-
mungen soll der Anthrazit enthalten in 100 Theilen
flüchtige Substanzen .......... 11,5%
bli: ei Venu reti 86,2
Dr A T REG RE E T S E 2,3
100
Da sich somit die Kohlenprobe (N° 1. K.) von allen
anderen Proben von der Insel Saghaljen bedeutend
unterscheidet, so kann man unwillkührlich den Gedan-
ken nicht unterdrücken, ob diese Probe nicht durch
irgend welchen Zufall zu den anderen gekommen war
und somit von einer ganz anderen Gegend herstammt.
Die übrigen Kohlenproben zeigen eine mehr oder
weniger grosse Übereinstimmung, und nimmt man sie
alle zusammen, so ergiebt sich im Mittel aus 12 Be-
stimmungen, dass eine Steinkohle von der Insel Sa-
ghaljen 63,97%, Coaks mit einem Aschengehalt von
7,487, per Kohle geben musste. Nimmt man dagegen
nur die fünf vollständigen Analysen in Betracht, so
führen dieselben zu folgender mittleren Zusammen-
setzung, nämlich in 100 Theilen Kohle
Kohlenstoff u uscito dis 77,9994,
LT Et Lii eis siue 5,59
Stickstoff und Sauerstoff...... 9,78
Wasser 1,08
ET E 5,56
100
Eine solche Kohle hält unter allen Verhältnissen
jeden Vergleich mit den ersten Sorten englischer oder
schottländischer Steinkohlen aus und sie kann mit
srösstem Vortheil sowohl zur Heizung von Dampf-
maschinen als auch an Stelle der gewöhnlichen Holz-
kohlen bei allen metallurgischen Processen benutzt
werden. Alles hängt jetzt nur davon ab, welche Wege
und Mittel von Seiten der Regierung und vorzüglich
vom Seeministerium ergriffen werden, um diese un-
schätzbaren unterirdischen Reichthümer exploitiren
zu lassen, damit sie auf leichteste Weise dem nach
Kohlen anlandenden Schiffer gereicht werden können.
——
1) Topusıh HKypnaız 1842. Y. 2, erp. 312.
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
An diese Untersuchungen schliesst sich zuerst die
einer Steinkohle von der Insel Jezo an. Diese Kohle,
unweit Hakotade gewonnen, besitzt eine schwarze
Farbe mit ziemlich starkem Glanze. Beim Glühen im
Tiegel entweichen in grosser Menge Gase, die mit
stark russender Flamme brennen. Als Rückstand er-
hält man einen nicht backenden Coaks. Nach der
Untersuchung des Hrn. Titow besteht diese Kohle
in 100 Theilen aus
flüchtigen Substanzen........ 40,46%,
BONO Kai Sege 37,68
BO In ann main 21,56
100
und gehört somit zu den Kohlen niedrigster Güte.
Ob diese Kohlen auf der Insel Jezo in irgend welcher
Hinsicht eine technische Bedeutung haben, darüber
sind leider gar keine Mittheilungen bekannt.
Von dieser Insel müssen wir uns wieder mehr nach
Norden hinwenden und treffen dort auf dem festen
Lande eine Braunkohle an, nämlich in der Gizichin-
skischen Bucht. Von dieser Kohle waren dem Labo-
ratorium zwei verschiedene Proben eingeschickt, und
zwar folgende:
N° 1. bildete eine Braunkohle mit deutlicher Schich-
tung; beim Glühen entwichen viele Gase und ein nicht
backender Coaks blieb nach.
N'2. war von dunklerer Farbe und enthielt im In-
nern kleine Bernsteinstücke, eingeschlossen; Coaks
nicht backend.
Nach Versuchen’) bestehen diese Kohlen aus
N* 1. N° 2.
flüchtigen Substanzen ... 47,78%, 56,849,
Kohle 27, E
Asche 24,82 10,67
100 100
Die erste Braunkohle nähert sich ihrer Zusammen-
setzung nach sehr der Kohle aus Hakotade, während
die zweite Probe viel besser ist, doch kann auf kei-
nen Fall diese irgend welche Bedeutung für den Ge-
brauch bei Dampfmaschinen haben.
Von der Halbinsel Kamtschatka sind mir keine
Steinkohlen bekannt, doch dafür treffen wir weiterhin,
im Gebiete der russisch-amerikanischen Kolonien ver-
schiedene Braunkohlen an. Die Proben von diesen
Kohlen sind vom Berg-Ingenieur Kapitain Doroshin
2) ee und alle folgenden Untersuchungen sind von Hrn. Tito w
führt.
ausg
22*
313
Bulletin de l'Académie Impériale
344
mitgebracht worden und schon vor fünf Jahren im
Laboratorium?) geprüft worden.
N° 1. Eine Kohle vom östlichen Ufer der Halb-
insel Aljaska aus dem Meerbusen Kanikaglak, nórd-
lich vom Meerbusen Katmai. Diese Kohle besitzt eine
reine schwarze Farbe, glatten, glänzenden Bruch und
geschichtetes Gefüge. Beim Glühen reichliche Destil-
lations-Produkte, die mit russender Flamme brennen,
während ein backender Coaks nachbleibt. In der Kohle
sind Spuren von Schwefelkies unregelmässig einge-
sprengt. In 100 Theilen enthält diese.Kohle an
flüchtigen Substanzen........ 34,45%,
Kill. SEAN Ze 52,44
Abd. ee 13,11
100
N: 9. Kohle vom südwestlichen Ufer derselben
Halbinsel, aus dem óstlichen Ufer des Meerbusens
Moller. Sie besitzt eine braune Farbe mit deutlichem
Blätterdurchgange, sehr fest, Bruch muschelig, Coaks
nieht backend. Da zwei verschiedene Proben von
demselben Fundorte eingeschickt waren, so wurden
dieselben getrennt geprüft und in 100 Theilen gefunden
a. b.
flüchtige Substanz. .....- 61,57%, 50,73%
Se Ee 37,18 39,74
Asche .... 1,25 9,58 \
100 100
N°3. bildete eine feste Braunkohle vom südöstli-
chen Ufer des Meerbusens Kenay, aus der Bucht Ka-
tschemak. Sie lieferte nach dem Glühen keinen backen-
den Coaks. In 100 Theilen sind enthalten an
flüchtigen Substanzen ........ 48,530),
Kohle. Ze 8,91
TE e EU E 12,56
100
N° 4. Diese Kohle von der Insel Atcha, aus dem
Korowinskischen Busen, zeigte eine braune Farbe,
fest, Bruch muschelig, glànzend, Coaks nicht backend.
In 100 Theilen sind enthalten an
rei Substanzen ........ 52,4107,
45,96
pest vie 2,58
100
N° 5. Braunkohle von der Insel Chiznan in der
Nachbarschaft von Sitka, aus dem Busen der Niederlas-
sung Chiznan. Im Innern entbält sie ps ice
8) Oruere o SaHATIAXE PASTOR. Aenaprannma TOPHEIXE M
COXS4HbIX'b X bob 3a 1855 u 1856, crp. 2
eingeschlossen; Coaks nicht backend. In 100 Theilen
sind enthalten
flüchtige Substanzen ......... 88,089/,
le eeh, eet 0,73
DET N IIIA eu de seri Pa 11,19
100
Aus diesen gewiss nur vorläufigen Versuchen lässt
sich folgern, dass wenn die russisch-amerikanischen
Kolonien auch keine Steinkohlen für die Dampfschiff-
fahrt liefern können, man doch mit Vortheil die Draun-
kohlen N° 2. und N° 4. dazu benutzen kann, da der
Gehalt derselben an Asche sehr unbedeutend ist.
Bericht über eine wissenschaftliche Reise
in dem Kaukasus und den südlichen Kü-
stenländern des kaspischen Meeres, von
B. Dorn. (Lu le 13 septembre 1861.)
Meine Beschäftigungen mit der Geschichte und Geo-
graphie des Kaukasus und später der südlichen Kü-
stenländer des kaspischen Meeres hatten schon lange
den Wunsch in mir rege gemacht, die erwähnten Län-
der selbst bereisen zu kónnen. Ich sehnte mich nach
deren Besuch eben so wie sich der Bearbeiter des
classischen Alterthums nach dem Besuche Italiens und
Griechenlands sehnt. Dort lagen für mich Rom und
Athen. Dort musste sich von vielen Dunkelheiten wel-
che sich hier nicht aufklären liessen, der Schleier lüf-
ten lassen, mussten viele Zweifel verschwinden und
scheinbar unaufosliche Räthsel doch ihre endliche
Lósung finden.
Es war für mich daher eben so erfreulich als schmei-
chelhaft als im Mai des Jahres 1858 der Patron der
kaukasischen Abtheilung der Kaiserl. geographischen
Gesellschaft, S. D. der Statthalter des Kaukasus Fürst
Barjätinsky die Akademie davon in Kenntniss setzte,
dass auf Antrag des Hrn. v. Chanykov die Comität
der genannten Gesellschaft, am 15. März beschlossen
habe die Akademie zu ersuchen, mir zum Behufe der
Erforschung der im Kaukasus gesprochenen Sprachen
iranischen Ursprunges eine wissenschaftliche Sendung
dahin anzuvertrauen. Diese Zuschrift wurde in der
historisch-philologischen Classe der Akademie am 21.
Mai (2. Juni) verlesen und mir aufgetragen der Classe
über meinen Entschluss Bericht abzustatten.
Damals war ich mit begonnenen Arbeiten so be-
schüftigt, dass ich meinen übrigens schon festen Ent-
345
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
316
schluss dem Antrage nachzukommen, nicht sogleich
aussprechen konnte. Zudem erkannte ich die Nothwen-
digkeit dass zu einer solchen mir unerwartet dargebo-
tenen Reise noch besondere Vorbereitungen nöthig wa-
ren. Namentlich schien es mir im hóchsten Grade wün-
schenswerth, vorerst die bisher noch nicht in meinem
Besitze befindlichen Nachrichten morgenlündischer
Schriftsteller über die zu bereisenden Länder, welche
sich noch in den Handschriftensammlungen des Aus-
landes finden konnten, zu meiner Verfügung zu haben.
Und da solches nicht leicht durch fremde Hände be-
werkstelligt werden konnte, so unternahm ich im J.
1859 eine viermonatliche Reise ins Ausland und kam
mit der gewünschten Ausbeute für meine Zwecke zu-
rück (s. Bericht u. s. w. Bullet. T. XVI, p. 456).
Nachdem ich die mitgebrachten Materialien geord-
net hatte, benachrichtigte ich die Classe im Januar
1860 von meiner Bereitwilligkeit die Reise in den
Kaukasus anzutreten. Ich gab dabei zugleich meine
Absicht kund auch noch die für Russland in verschie-
dener Hinsicht wichtigen südlichen Küstenlünder des
kaspischen Meeres, Masanderan und Gilan zu” besu-
chen, um die dasigen persischen Mundarten, welche |
sich an die in den kaukasischen Gegenden gesproche- |
nen mehr oder minder anschliessen, aus eigener Er-
fahrung kennen zu lernen und überdiess auch noch
solche geographische und archäologische Untersuchun-
gen anzustellen, wie sie mir bei meinen Arbeiten der
Art wünschenswerth und nöthig erschienen waren.
8. E. der Präsident der Akademie, Graf Bludov ge-
nehmigte die von der Akademie rücksichlieh der Reise
gemachten Vorschläge und die Allerhóchste Bestä-
tigung erfolgte am 14. April 1860.
Nachdem ich die gehörigen Vorbereitungen zu der
- vorläufig auf zehn Monate berechneten Reise getroffen
und auch die Herausgabe des ersten Theiles der «Bei-
träge zur Kenntniss der iranischen Sprachen I. Ma-
sanderanische Sprache» beendigt hatte, verliess ich am
17. August St. Petersburg, um mich in Twer nach
Astrachan und Baku einzuschiffen. Ich war begleitet
von dem Candidaten der orientalischen Sprachen der
hiesigen Universität, Spassky-Avtonomov, welcher
mir von Seiten der kaukasischen Comität zukommandirt
worden war.
Die Reise auf der Wolga ging ohne Schwierigkeit
und ohne besonderen Aufenthalt vor sich. Ich benutzte
A 1:
die Gelegenheit an den hied I
um die von mir früher noch nicht besuchten Städte
und deren Merkwürdigkeiten, z. B. Uglitsch, Rybinsk,
Kostroma, Nischny-Novgorod, Samara u. s. w., soviel
es die Zeit erlaubte, zu besehen. Am 30. Aug. kam ich
in Astrachan an, und stieg in der Agentur der trans-
kaspischen Handelsgesellschaft ab, wo ich die freund-
lichste Aufnahme fand. Der Aufenthalt von zwei Ta-
gen erlaubte mir die Stadt und deren Umgegend ken-
nen zu lernen; ich besuchte eine in der Nähe liegende
Kalmücken-Niederlassung u. s. w. Die bedeutende An-
zahl der hier weilenden Asiaten verschiedener Lünder,
erlaubt einem bisweilen sich schon zum Theil nach
Asien selbst versetzt zu glauben.
Am 2. Sept. verliess ich Astrachan. Da das Dampf-
boot bei Birjutschaja Kosa anhielt, so gab ich gern der
Aufforderung des Capitünes nach mich ans Land zu
begeben, wo ich ausser Anderem wiederum einige
Kalmücken- Kibitken besuchen konnte. Am 3. Sept.
bestieg ich den nach Baku bestimmten der Gesellschaft
«Kavkas i Merkurii» angehórigen Schooner Kama.
Zwar hatte derselbe eigentlieh keinen besondern für
Passagiere eingerichteten Platz, aber der Capitän Ge-
deonov verstand es den Reisenden die gewünschten
Bequemlichkeiten zu verschaffen und gab ein schönes
Beispiel der Liebenswürdigkeit, durch welche sich die
Seeoffiziere des kaspischen Meeres, mit welchen ich
in nähere Berührung gekommen bin, auszeichnen.
Am 4. Sept. wurde der Anker gelichtet und am 6.
gegen sechs Uhr abends langten wir nach einer glück-
lichen Fahrt in dem seit alter Zeit berühmten Baku
an (s. Beil. IV. N° 1—8). Ich befand mich so in dem
ehemaligen Reiche der Schirwanschahe und nament-
lich in der Stadt, wo früher mehrere derselben und
später die Chane gewohnt hatten. Ich stieg in dem
gastfreundlichen Hause des damaligen Directors des
bakuischen Zollamtes, St.-R. Spassky-Avtonomov
ab, welcher einen grossen Theil des Kaukasus selbst
bereist hat und sich für alle wissenschaftliche Unter-
nehmungen lebhaft interessirt.
Es galt nun die nóthigen Maassregeln zur Erfüllung
meiner Aufgaben zu nehmen. Die letzteren schienen
mir zu sein:
I. Für die geographische Gesellschaft in n Tiflis, wel-
cher ich, wie angegeben, für den ursprünglichen
. Vorschlag und ausserdem für eine genügende Un-
347
Bulletin de l'Académie Imperiale
318
terstützung zur Reise verbunden bin: die Er-
forschung der im Kaukasus gesprochenen Sprachen
iranischen Ursprunges.
. Für die Akademie: Geographische und archäolo-
gische Untersuchungen, Abdrücke von Inschriften,
Erwerbung von Handschriften, Münzen und an-
dern asiatischen Seltenheiten u. s. w.
III. Für die Kaiserl. óffentliche Bibliothek: Sammlung
von näheren Nachrichten, namentlich über die von
mir in dem zweiten noch ungedruckten Theile
des «Catalogue» beschriebenen morgenländischen
Handschriften.
Nachdem ich die geeigneten Vorkehrungen getrof-
fen hatte, dass die von mir gewünschten Arbeiten
über die gilanische, Talysch- und Tat- Sprache in den
betreffenden Ländern und namentlich in den Städten
Rescht, Lenkoran und Baku selbst begonnen wurden,
damit ich sie später mit den Bearbeitern selbst durch-
gehen könne, trat ich am 10. Sept. die Weiterreise
nach Tiflis an. Mein Weg führte mich durch Schirwan
und Scheki. Dieses Mal verweilte ich nur kurze Zeit
in Schemacha, wohin ich später noch einmal zu kom-
men mir vorgenommen hatte, aber dem in morgenlän-
dischen und europäischen Schriftstellern oft erwähnten
Gandscha (Elisabethpol), dem Geburtsort des persischen
Dichters Nisamy, und später der Residenz eigener
Chane, konnte ich einen ganzen Tag widmen um die
noch aus der musulmanischen Zeit da übrig gebliebe-
. nen Denkmale zu besichtigen.
Am 16. Sept. traf ich in Tiflis ein.
Der Zweck dieser Reise war mich S. D. dem Statt-
halter des Kaukasus, welcher aber unterdessen ver-
reist war, vorzustellen und die nóthigen Anordnungen
für meine ferneren Reisen nach Persien und in dem
Kaukasus selbst zu treffen. Ich wandte mich daher un-
—
—
gesäumt an die betreffenden Behörden. S. E. der da-
malige Präsident der geographischen Gesellschaft, der
General- Adjutant Miljutin kam mir mit der grös-
sten Zuvorkommenheit entgegen und gab die nöthigen
Befehle zur Erfüliung der von mir ausgesprochenen
Wünsche, während S. E. Hr. v. Krusenstern mit
Zustimmung des Hrn. v. Tengoborsky die Anord-
nung traf, dass mich der Beamte der diplomatischen
Canzellei des Statthalters, Melgunov, welcher die
südlichen Küstenländer des kaspischen Meeres schon
aus eigener Anschauung kannte, auf meinen Reisen
dahin begleiten konnte. Die von Geschäftsgängen freie
Zeit wandte ich dazu an, die Hauptstadt Georgiens
näher kennen zu lernen. Ich hatte überdiess Gelegen-
heit die orientalischen Seltenheiten in dem Museum
der geographischen Gesellschaft, so wie einige andere
Münzsammlungen an- und durchzusehen, und über
die dasigen Hebräer nähere Erkundigungen einzuzie-
hen. Es lag nämlich in meinem Plane auch die Zu-
stände der im Kaukasus lebenden Hebräer in den Be-
reich meiner Untersuchungen zu ziehen.
Am 24. Sept. verliess ich Tiflis um nach Baku zu-
rückzukehren. Unterweges unterliess ich nicht an den
sehr häufig an der Strasse liegenden musulmanischen
Gottesäckern anzuhalten und etwa merkwürdig schei-
nende Inschriften abzuschreiben. In Schamkor suchte
ich vergebens nach Inschriften oder sonstigen Merk-
würdigkeiten. Es war früher eine nicht unbedeutende
Stadt gewesen, welche schon in Istachry’s arabisch
geschriebener Geographie (um 915 — 921) erwähnt
wird. Selbst von dem Minaret mit einer arabischen
Inschrift, welches noch etwa vor zwanzig Jahren da
stand, ist jetzt nichts mehr sichtbar als der mit ver-
schiedenem Gestein bedeckte Grund. — Der General
v. Bartholomäi fand da später doch eine Münze
von dem Seldschuken Toghrul- Beg, von J. 441 =
1049, welche aus der Zeit des Einfalles des Alp-
Arslan oder Melikschah herrühren wird. Der Fin-
der hat dieselbe für das asiat. Museum zu schicken
versprochen. In Schemacha besah ich die Moscheen
und eine Sammlung von morgenländischen Handschrif-
ten welche als die bedeutendste der Stadt galt.
Am 28. Sept. traf ich wieder in Baku ein. Die Tage
bis zur Abfahrt nach Masanderan wandte ich an um
die Merkwürdigkeiten der Stadt und die sogenannten
ewigen Feuer in Ateschgah (jetzt gewöhnlich Surchaneh ,
genannt) zu sehen, zu welchen bekanntlich schon seit
langen Zeiten Indier wallfahrten, um da ihre Tage zu
beschliessen. Sie verrichteten in meiner Gegenwart
ihren Gottesdienst. Jetzt sind deren nur fünf da (s.
Beil. IV, N* 9). Früher war ihre Anzahl weit bedeu-
tender und sie theilten sich nach der Angabe eines
bakuischen Persers in vier Secten. Die eine verbrannte
ihre Todten ganz fateschy), die zweite warf die Asche
in den Wind (bady), die dritte ins Wasser (aby), die
vierte begrub die Todten in die Erde /chaky). Merk-
würdiger aber und erbaulicher ist die grossartige von
340
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
350
Baron Tornauw daselbst angelegte Fabrikanstalt, in
welcher sonst gebräuchliche Heizungsstoffe durch das
«ewige Feuer» ersetzt werden. Da, wo früher in der
Einóde nur ein festungsartiges Mauerwerk stand, in
dessen inneren Räumen braune Indier ein müssiges
Leben verbrachten, erheben sich jetzt schlossühnliche
Gebäude, in den der europäische Unternehmungs-
geist eine Kraft und Thätigkeit entwickelt, wie man
sie gerade da früher nicht für móglich gehalten hätte.
Als die gehörigen Einrichtungen zur Reise nach
Persien getroffen waren und ich den auch sonst be-
kannten bakuischen Perser Mirsa Abdurrahim, ehe-
maligen Lehrer der muhammedanischen Glaubenslehre
an der Kreisschule zu Baku, beauftragt hatte, die in
und um Baku gangbaren Volkssagen und andere ge-
schichtliche Nachrichten in der Tat- Sprache nebst
persischer Übersetzung zusammenzustellen, während
sein Sohn, Sain el-Abidin, Übersetzer beim bakui-
schen Zollamt, es übernahm, die von mir persisch und
masanderanisch herausgegebenen Erzühlungen ins Tat
zu übersetzen, bestieg ich nach Anordnung des dama-
ligen Chefsdes liaknischés Hafens, v. Freygang,dessen
immer f keit auch bei anderen Fahr-
ten auf dem kaspischen Meere dankbare Erwähnung
verdient, am 5. Oct. das Dampfschiff Lenkoran (Capit.
Lewizky), um nach der Insel Aschuradeh abzugehen.
Dasselbe war mit Asiaten und namentlich Persern über-
füllt, unter denen sich unter Anderen auch zwei Ver-
treter der persischen Civilisation befanden, ein Der-
wisch Hadschi Semsem und der persische Dichter
Adschib; selbst Afghanen und Turkmenen fehlten
nicht. Am 6. abends kamen wir vor Lenkoran an. Ich
benutzte den kurzen Aufenthalt um ans Land zu fahren
und mit Hrn. Kosizky, welcher sich der Mühe
unterzogen hatte für die Talysch-Übersetzung der von
mir gelieferten Texte zu sorgen, das Nähere zu ver-
abreden. Am nächsten Tage, dem 7. Oct. gegen y4 12
Uhr lagen wir Enseli gegenüber, von wo aus wir nach
etwa sechs Stunden unsere Reise fortsetzten. Am 9.
Oct. gegen 11 Uhr befanden wir uns am Gäs-Ufer im
astrabadschen Meerbusen, gegen 7 Uhr abends in
Aschuradeh, Auch hier, so wie früher in Astrachan und
später in Barfurusch und Rescht, fanden wir auf An-
ordnung des Barons Tornauw in dem Hause der
transkaspischen Handelsgesellschaft eine freundliche
Aufnahme und der damals da anwesende Agent in
Schahrud, Besmjenov, versprach von den an einem
Thurm in Radegan befindlichen Inschriften getreue
Abbildungen zu liefern, was er auch schon zum Theil
ausgeführt hat.
Von besonderer Wichtigkeit für mich war die ge-
fällige Zuvorkommenheit des Chefs der Seestation in
Aschuradeh, Rudakov. Er traf die nöthigen Anstal-
ten, dass ich für jetzt an das masanderanische Ufer,
und später zur See von Meschhedi-Ser nach Enseli
und von da nach Baku gebracht wurde.
Àm 12. Oct. verliess ich Aschuradeh. Eine Barke
(Capit. Ladyschinsky) und später ein turkmenisches
Boot führten uns in die Nähe des Ufers, wo uns ein
ausgehöhlter Baumstamm (Kwlass) durch den Fluss
Atrek in der Nühe von Karatepeh ans Land brachte.
Karatepeh (Schwarzhügel) liegt auf einer Anhöhe,
welche von fern schwarz aussieht, daher der Name.
Es ist zum Theil von Afghanen bewohnt, welche
Nadirschah aus Kandahar hierher versetzte. Nach
dessen Tode verliessen sie dasselbe theils um nach
Kandahar zurückzukehren, theils um sich in der Umge-
gend von Astrabad in der Nähe des Turkmenen-Stam-
mes der Goklan niederzulassen. Aka Muhammed-
Chan aber versetzte sie wieder nach Karatepeh und
zum Theil nach Sari. Sie sind Sunniten, haben ihre
Muttersprache, die afghanische ganz vergessen und
sprechen vornehmlich turkmenisch. Aus diesen Grün-
den werden sie von den ráuberischen Turkmenen nie
beunruhigt. Sie kommen häufig in Handelsangelegeu-
heiten nach Aschuradeh. Ein Bewohner von Karatepeh
aber nicht Afghane, Mir Baba hatte die nóthige An-
zahl Pferde besorgt. Nach einigen Stunden Rittes
waren wir in dem durch das von Schah Abbas I.
im Jahre 1612 angelegte Lustschloss berühmten
Aschref. Dasselbe ist jetzt in günzlichem Verfalle
und wir hatten Mühe in dem nach einer Inschrift
von Nadirschah im Jahre 1144 — 1731 erneuerten
Gebäude Tschihil-situn einen zum Übernachten taugli-
chen Raum ausfindig zu machen. Kaum war ein
solcher aufgefunden, als ich in den reizenden Garten
hinabstieg und die auch in ihrem Verfall gross-
artigen und zum Theil bezaubernden Anlagen so wie
die Ruinen der zerfallenen Paläste zu besehen eilte.
Der Abend bot mir erwünschte Gelegenheit von an-
wesenden Persern nühere Erkundigungen über Aschref
351
Bulletin de l'Académie Imperiale
352
überhaupt, und die umliegenden Gegenden insbeson-
dere einzuziehen (s. Beil. IV, N* 45 u. 46).
Es wäre sehr schwer, ja fast unmöglich gewesen,
von meiner Seite allein den Anforderungen hinsicht-
lich der Sprachforschung, Geographie und Archäologie
zu genügen, welche man an mich zu machen sich für
berechtigt gehalten haben móchte. Um daher meine
vorzügliche Aufmerksamkeit dem ersteren Gegen-
stande zuwenden zu kónnen, übernahm Melgunov
die geographische, Spassky die archäologische Partie
und namentlich das Abnehmen von Inschriften.
Am 15. Oct. verliessen wir Aschref und ritten auf
dem von Schah Abbas angelegten, jetzt aber auch
in Verfall gerathenen Steinweg (Chiaban) nach der
schon in der alten Geschichte Persiens bekannten und
später als der Hauptsitzeines Zweiges d
schen Seyide berühmten Stadt Sari. Unser Weg hatte
uns über die Nikah- Brücke (Pul-i-Nikah), so wie nicht
ohne Gefahr für mich über die grossartige von Aka
Muhammed-Chan gebaute Brücke über den Te-
dschenrud geführt. Nach Sehir-eddin, dessen Ge-
schichte von Tabaristan, Rujan und Masanderan wir
beständig zum Behufe der Vergleichung in Händen
hatten, war sie von dem Isfehbed Ferchan dem
Grossen neu erbaut und nach seinem Sohne Sarujeh
benannt worden. Wir stiegen in der Karawanserai des
Meschhedy Ahmed ab, welcher auch in St. Peters-
burg gewesen war und, wie er mit sichtbarer Ge-
nugthuung erzählte, das Glück gehabt hatte, der Be-
achtung Sr. M. des Kaisers Nikolai I. gewürdigt
zu werden. Trotz des bösen Regenwetters besuchten
wir am nächsten Tage die Stadt und Umgegend.
Leider fanden wir von dem berühmten nach Sehir-
eddin's Angabe von Minutschehr erbauten Thurm
des Selm und Tur, Gumbäs-i- Selmu- Tur oder
seh gumbäs d. i. Drei- Grabstätte genannt, weil da
die drei Söhne Feridun’s, Selm, Iredsch und Tur
begraben sein sollen, keine Spur mehr — er ist durch
ein Erdbeben von Grund aus zerstört. Aber wir be-
suchten unter Anderem die der Aussage nach zur
Zeit Harun el-Raschid’s von Jahja ben Jahja
begonnene und von Masiar ben Karen beendigte
alte Moschee, welche früher ein Feuertempel gewesen
und unter deren Hauptthor nach der Versicherung
der Bewohner von Sari, Feridun begraben sein soll:
Alte Inschriften fanden wir nicht. Sie werden wie die
Da WY ALI UUM
| Perser selbst erzählen, von den heutigen Mullas gern
| zerstört und namentlich sind die Jahreszahlen (Tarich)
| der beliebte Gegenstand ihres Vernichtens. Jedes Jahr
verschwinden solche Inschriften, welche von den Einge-
: borenen nur selten verstanden werden und Reisende,
welche nach ein paar Jahrzehenden oder noch früher
| Masanderan und Gilan besuchen, werden derselben
nur wenige mehr erhalten finden. So wurde auch das
Grabdenkmal (Gumbäs) des Husam-eddaula vor
etwa fünfzig Jahren von dem Mulk-ará Muhammed-
Kuli Mirsa zerstórt und die Steine wurden zum
Häuserbau verwendet.
Am 17. October verliessen wir Sari und kamen
abendsin Barfurusch an. Wir wurden wiederum in der
Factorei der transkaspischen Handelsgesellschaft herz-
lich willkommen genannt. Ich muss das um so mehr
mit Dank hervorheben als die Gesellschaft in Masan-
deran und Gilan in hoher Achtung steht und ich be-
schlossen hatte in Barfurusch einen ganzen Monat zu
bleiben, um meine Forschungen namentlich über
die masanderanische Sprache nachdrücklich durchzu-
führen. Ich nahm sogleich zwei Bewohner von Barfu-
rusch, Muhammed Ssadik und Kerbelai Hamsa
an um täglich zu mir zu kommen und mit ihnen die
Landessprache zu studiren, aber ausser ihnen wurden
auch noch viele andere Masanderaner z. B. ein hun-
dertjähriger Greis Aly Merdun aus dem Dorfe Dersi-
Kela, welcher durch das Absingen der Gedichte des
Emir Pasewary den Augen der Zuhörer Thränen
entlockte, zu Rathe gezogen. Mit ihnen ging ich das
bisher über die masanderanische Sprache Veróffent-
lichte Wort für Wort durch und verbesserte das nach
ihrer Aussage Fehlerhafte oder liess das Dunkele
aufklären, legte ein Wórterverzeichniss an, stellte eine
Grammatik zusammen und sammelte Texte, so dass
ich diese von mir erworbenen Hülfsmittel bis zu einem
gewissen Grade genügend nennen zu kónnen glaube.
' Es sind die folgenden:
1) Ein von mir angelegtes Glossarium.
2) Ein persisch - masanderanisches Glossarium, wel-
ches in den Schulen gebraucht wird. |
3) Eine Grammatik der masanderanischen Sprache.
4— 5) Zwei persische Übersetzungen der von mir
herausgegebenen Gedichte des Emir Pasewary.
6) Einundvierzig bis jetzt nicht bekannte Gedichte
desselben.
353
des Sciences de Saint-Pétersbourg.
354
7) Eine Sammlung von den Gedichten desselben,
einem Diwan des Hafis beigeschrieben (vergl.
Beil. V, N°6).
8) Eine Übersetzung der Abschnitte aus Sehir-
eddin's Geschichte über die Erbauung von Amul
und Sari, von Muhammed Ssadik.
Gedichte. von Talib und Baba Tahir, welche
noch als masanderanische Dichter angeführt
werden. Niedergeschrieben finden sie sich nicht
und nicht einmal alle Masanderaner kennen sie.
Ich habe sie nach dem Vorsagen des Kerbelai
Hamsa zu Papier gebracht.
Verschiedene andere Gedichte von Melgunov
ans dem Munde verschiedener Masanderaner ge-
sammelt.
11) Geschichte der Babisten in Barfurusch. Masan-
deranisch und Persisch.
12) Masauderanische Gespräche.
13) Ein persisch geschriebener Commentar zu den
Gedichten des Emir Pasewary.
Es versteht sich von selbst, dass ich Barfurusch
und die Umgegend mehr als einmal forschend durch-
wanderte und deren Merkwürdigkeiten, z. B. die vor-
mals vom Staat unterhaltene Zuckerfabrik, für welche
Hadschi Mirsa Muhammed- Chan und Hadschi
Sain el- Abidin die nóthigen Geräthschaften aus
Moskau gebracht haben, den schahischen Garten
(Baghi-schahy), die Moscheen, das von Hebräern be-
wohnte Stadtviertel (Jehudy mahalle), wo ich in dem
Garten eines Hebräers einen Palmbaum fand, u. s. w.
besuchte und keine Gelegenheit vorbeiliess um Hand-
schriften, Münzen u. s. w. zu erwerben. Von beson-
derem Interesse war für mich die Münze. In einem
kleinen Hofraume wurden eben 4000 Tumane mit der
Inschrift: «im Reichssitz von Tabaristan» geprägt,
aber mit einer solchen Einfachheit, wie man es wohl
in andern Ländern kaum finden dürfte.
Während ich, wie angegeben, beschäftigt war,
wandte Melgunov seine Zeit vorzüglich dem Ein-
sammeln geographischer Nachrichten zu und Spassky
begab sich auf meine Verfügung zu den Grabstätten
des MuhammedTahir, des Imam sadeh Ibrahim
in Meschhedi- Ser, und nach Bendepai und Meschkende-
rus, um die da befindlichen Inschriften abzunehmen
oder wenigstens darüber zu berichten (s. Beil. II, N°
6 — 21). Solche Inschriften aber, welche es aus be-
Tome IV.
eo
—
1
©
x
sonderen Gründen für uns Europäer abzunehmen nicht
gerathen oder geradezu unmöglich war, wurden uns
von dienstwilligen Eingebornen selbst in getreuen Ab-
drücken geliefert. Dasselbe war auch später in Gilan
der Fall. Freilich ging dabei mancher Ducaten «in den
Wind». Hr. Spassky hat überdiess noch eine Anzahl
von in den Grabstätten befindlichen siaretnameh abge-
schrieben (s. Beil. III). |
Dieberühmte H tadtdes alten Tabaristan war das
nach der Aussage der Einwohner von Dschemschid
gegründete Amul. Noch jetzt zeigte man uns als Über-
bleibsel der Burg Dschemschid's einen tiefen Graben.
Ihr Name wird in der alten und mittleren Geschichte
der südlichen Küstenländer des kaspischen Meeres
sehr häufig erwähnt. Sie war der Hauptsitz eines
Zweiges der Isfehbede, der arabischen Statthalter,
wo auch wahrscheinlich die.meisten der sogenannten
Isfehbed-Münzen geprägt wurden, und dann der hasa-
nischen und kawam-eddinschen Seyide, deren Ahn-
herr, Seyid Kawam-eddin, genannt Mir Busurg,
da begraben ist. Eine bedeutende Anzahl von Ge-
lehrten, z. B. der berühmte Geschichtsschreiber Ta-
bary ging aus ihr hervor, u.s. w. Ich hatte mir daher
vorgenommen, Masanderan nicht zu verlassen ohne
die ehemalige Hauptstadt Tabaristan's, deren Grün-
dung und Namen eine andere Sage auf die schóne
Amula zurückführt, besucht zu haben, obgleich sie
jetzt kaum mehr als ein grosses verfallenes Dorf ist.
Am 25. October bestieg ich daher ein Pferd um
meinen längst gehegten Wunsch auszuführen. Nach-
dem wir den in der Geschichte Tabaristan's wohl be-
kannten Babul-Fluss in der Nähe von Barfurusch auf
einer merkwürdigen Brücke überschritten hatten,
kamen wir noch an demselben Tage in Amul an und
kehrten jenseits der grossen Brücke über den Heras
in einer dem Flusse nahe gelegenen Karawanserai ein.
Der uns angewiesene über dem Pferdestall befindliche
Raum hatte zwar fürs Erste keinen zusammenhän-
genden Fussboden, aber ein paar in der Eile zusam-
mengesuchte und nach Erforderniss gelegte Bretter
liessen uns bei vorsichtigem Auftreten und Liegen
hoffen, vor besonderen Unfällen bewahrt zu bleiben.
Der Darogha oder das Polizei- und Stadtoberhaupt von
Amul, Asadullah so wie dessen Gehülfe Meschhedy
Hasan stellten sich zu meinen Diensten, führten uns
selbst in der Stadt und der Umgegend herum und
23
355
Bulletin de l’Académie Impériale
356
zeigten uns alle Überreste aus der alten Zeit, z. B.
das Grabdenkmal des Mir Busurg, die verschiedenen
Grabstätten (Gumbäs) anderer berühmten Männer,
die Moscheen u. s. w. Und als ich an den Ufern des
Heras spazieren ging und die reizende Landschaft
mich entzückte, da verstand ich erst das Gedicht, in
welchem der tabaristanische Seyid Said ben Mu-
hammed während seiner Gefangenschaft in Buchara
seine Sehnsucht nach diesen wonnevollen Gegenden
ausspricht (s. Sehir-eddin, p. 301). Und so wie die
Erinnerung an Amul nie aus meinem Gedächtnisse ent-
schwinden wird, eben so wird ein von da in verschie-
dener Hinsicht merkwürdiger mitgebrachter Grabstein
mit einer arabischen Inschrift vom Jahre 514 —1120
für immer ein Kleinod des asiatischen. Museums
bleiben.
Ich verliess Barfurusch am 15. November mit einer
reichen wissenschaftlichen Ausbeute. Der gefällige
Agent der Factorei, Hr. Rudakov schloss sich
meiner Begleitung an. Dem Ufer des Babul entlang
erreichten wir Meschhedi- Ser, die Rhede von Masan-
deran, an der Mündung des genannten Flusses, ritten
aber nach kurzer Erholung zu dem etwa drei Werst
entlegenen Grabdenkmal (Astaneh) des Ibrahim Abu
Dschewab und der Bibi Sukaina, um die da be-
findlichen Inschriften abzunehmen. Und als wir am
nächsten Tage eben die nochmalige Vergleichung
dieser zahlreichen Inschriften geendigt hatten, wurde
ich benachrichtigt dass das nach mir gekommene
Dampfschiff Chiwinez (Capt. Brylkin) vor Anker
liege. Ich begab mich ungesäumt auf dasselbe, nach-
dem ich nicht ohne Rührung dem Wunderlande Ma-
sanderan und dessen freundlichen Bewohnern ein herz-
liches Lebewohl gesagt hatte und wir steuerten Gilan
zu. Am 17. November landeten wir in Enseli, wo ich in
dem Hause des Mirsa Ssalih, eines im Dienste des
russischen Consulats zu Rescht stehenden Persers
abstieg. Am nächsten Tage, d. 18. gelangten wir in
einem grossen Boote (Keredschi) über den See /Murdab)
und durch den Pirebasarfluss nach Pirebasar und
von da zu Pferde auf dem bekannten schlechten Wege
nach Rescht, wo wir wieder in dem Hause der Handels-
Gesellschaft unsere. Wohnung aufschlugen. Wir hatten
uns überdiess eines überaus freundlichen Entgegen-
kommens von Seiten des russischen Consuls Hrn.
Sinovjev zu erfreuen.
Mein Aufenthalt in Rescht war nicht minder er-
giebig als es der in Barfurusch gewesen war. Ich
hatte da Gelegenheit die gilanische Sprache zu stu-
diren und es war namentlich Mirsa Ibrahim welcher
mir bei dieser Beschäftigung die wesentlichsten Dienste
leistete. Die Erforschung der gilanischen Sprache,
welche auch in Gilan mehr als die Sprache des nie-
deren Volkes angesehen wird, war mit mehr Schwie-
rigkeiten verbunden als die der masanderanischen,
welche in Masanderan gern und viel auch von hóheren
Stünden gesprochen wird. Indessen gelang es mir doch
folgende Hülfsmittel zu sammeln.
1) Grundzüge einer Grammatik der gilanischen Spra-
che nach der in Rescht und Lahidschan gebräuchli-
chen Mundart.
2) Ein Glossarium.
3) Ein persisch-gilanisches Glossarium mir von dem
damaligen englischen Consul Mackenzie über-
sandt.
4) Die Übersetzung der «Erzáhlungen», von Mirsa
Ibrahim.
5) Ein gilanisches Gedicht von demselben mitgetheilt.
6) Die Gründung Amul’s nach Sehir-eddin, von
demselben übersetzt.
7) Gedichte des Seyid Scherefschah, mit persi-
scher Übersetzung von Mirsa Ibrahim.
8) Scherzgedichte (heselijat) von Mirsa Abid Fu-
meny.
9) Antwort darauf von Mulla Risa ibn Mulla
Rustem Fumeny.
10) Scherzgedichte von Mirsa Bakir Leschten-
schahy (in lahidschan. Mundart).
11) Antwort darauf.
N°7 — 11 verdanke ich ebenfalls dem genannten
Mirsa.
12) Volkslieder, von Melgunov gesammelt und über-
setzt.
Meine sprachlichen Beschäftigungen so wie das
anhaltend schlechte Wetter machten weitere Ausflüge
unmöglich. Indessen wollte ich doch die ehemaligen
beiden Häuptstädte Gilan’s, Lahidschan und Fumen
nicht unbesucht lassen. Während daher Spassky in
meinem Auftrage nach Lahidschan, der ehemaligen
Hauptstadt von Baiä-pisch und Residenz des Sultan
Muhammed (um 1470) reiste und viele schóne In-
357
des Sciences de Saint -Pétersbourg.
358
schriften von da zurückbrachte (vgl. Beil. II, N° 30—52),
besuchte ich selbst die ehemalige Hauptstadt von Baiä-
pes und Residenz früher (von 660 — 758) der Beni
Dabujeh, d. i. des Dabujeh, Ferchan, Dadburs-
mihr, Sarujeh und Churschid und später (1470)
des Sultan Ala-eddin Dibadsch, Fumen, ein jetzt
verfallener Ort, der keine Spuren seiner ehemaligen
Grösse bewahrt.
Nachdem ich mehrere merkwürdige Münzen und
ein Siegel mit einer Pehlewy-Inschrift erworben und
mit einem gelehrten Perser weitere Verabredungen
zur Erwerbung von geschichtlichen Werken überhaupt
und einer ausführlichen Beschreibung der südlichen
Küstenländer des kaspischen Meeres insbesondere ge-
troffen hatte (s. Beil. V, N° 9 — 11), verliess ich Rescht
am 15. December. Ich blieb bis zum 17. in Enseli, des-
sen Umgebungen ich besuchte. Die sogenannte Bastion
setzt durch ihre Einfachheit in Erstaunen. Von grös-
serem Nutzen wird, wenn fertig, der angefangene
Leuchtthurm sein und den Fahrzeugen ein langes, oft
durch die Verzógerung geführliches Suchen nach der
Rhede ersparen. Am 17. früh ertónte der Signalschuss
des aus Aschuradeh nach mir geschickten Dampf-
Schiffes Bucharez (Capt. Tawaststjern) und am 19.
Dec. kam ich wieder in Baku an.
Mir aber war hinsichtlich der Sprache, Geschichte
und Geographie Masanderan's und Gilan's ein neues
Licht aufgegangen. Räthsel, welche früher trotz aller
Nachforschungen ungelóst geblieben waren — sie
hörten auf solche zu sein und das was früher in tiefes
Dunkel gehüllt war, zeigte sich jetzt in voller Klar-
heit. Ich glaubte im Jahre 1858 mit dem vierten Theile
der «Muhammedanischen Quellen», dieses Sammel-
werk beendigt zu haben. Aber in Folge meiner Reise
nach Deutschland, England und Holland im Jahre1859
und der nach Masanderan und Gilan in dem vergan-
genen Jahre werde ich zum wenigsten noch einen
fünften Theil Texte herauszugeben haben und selbst
die Übersetzungen werden von einem gewissen morgen-
ländischen, von Ort und Stelle selbst herhauchenden
. Duft angeweht sein.
Der Winter war ungewöhnlich streng und verhin-
derte wissenschaftliche Reisen in dem Kaukasus zu
unternehmen. Überdiess hatte ich auch in Baku genug
zu thun. Ich war mit der Anordnung meiner Papiere
und der mitgebrachten Materialien und ganz vorzüg-
lich der Erforschung der Tat-Sprache beschäftigt, zu
welchem letzteren Zwecke Mirsa Abdurrahim eine
Zeitlang täglich zu mir kam. |
Das Tat hat keine schriftlichen Denkmale, es muss
aus dem Munde der Eingebornen erlernt werden.
Ich habe folgende Materialien zusammengebracht.
1) Grundzüge einer Grammatik.
2) Ein Glossarium.
3) Die Übersetzung der «Erzühlungen».
4) Volkssagen, Tat und persisch.
5) Gesprüche.
Ausserdem habe ich aus der Bibliothek der geogra-
phischen Gesellschaft zu Tiflis noch ein vom Junker
Askar-Beg und dem Lieutenant Mehdy-Kuli-Beg
Haschembegov verfasstes Wörterverzeichniss der
Tat-Sprache, wie sie in verschiedenen Dörfern des
kubaischen Bezirkes gesprochen wird, zur freien Be-
nutzung mitbekommen. ;
Proben von der Sprache der Hebräer in Kuba und
Derbend, welche sie selbst als Tat bezeichnen, habe
ich später in den sogenannten Städten selbst gesam-
melt.
Als nicht zu verschmähende Beiträge zur Geschichte
von Schirwan erwähne ich noch während dieses Auf-
enthaltes in Baku fünf persische und zwei türkische
Firmane aus der Moschee der Begräbnissstätte des
Schaich Abu Said Abul-Chair (t 440 = 1049) in
Baku und fünfzehn persische aus Bibi Haibet, welche
ich von Mirsa Abdurrahim habe abschreiben lassen.
Ich hatte mir vorgenommen sogleich beim Eintritt
besseren Wetters nach Derbend zu gehen, als ich
durch eine Zuschrift von Seiten der geographischen
Gesellschaft zu Tiflis die Einladung erhielt, nach Tiflis
zu kommen.
Am 16. Febr. 1861 fuhr ich mit Spassky aus Baku
aus. Wir unterliessen nicht auf dem Wege wie-
der verschiedene Grabinschriften die uns in irgend
einer Rücksicht bemerkenswerth schienen, abzuschrei-
ben. Am 17. kam ich nach Schemacha, wo mir der
Kreischef Mamikonov mit ungemeiner Freund-
lichkeit seine thätige Beihülfe zur Ausführung meiner
Wünsche bei meiner Rückreise anbot. Unterdessen
versprach er mir Verzeichnisse von den in Schemacha
befindlichen morgenlündischen Handschriften zu be-
sorgen. Am 21. Febr. war ich in Tiflis. Fürs Erste
23*
359
Bulletin de l'Académie Impériale
hatte ich die Ehre von S. D. dem Fürsten Statthalter |
empfangen zu werden. Dann studirte ich — was mir
früher wegen Abwesenheit des Besitzers versagt war
— mit dem General v. Bartholomäi seine in ihrer
Art einzige Sammlung von Sasaniden-Münzen, welche
allein schon eine Reise nach Tiflis werth gewesen wäre,
und er hatte die Güte mir eine sehr beträchtliche An-
zahl von Abdrücken der merkwürdigsten Münzen nebst
seinen Bemerkungen, deren Ankunft ich jeden Tag
entgegensehe, zu beliebiger Benutzung mitzutheilen.
Ich zweifele nicht dass wenn diese Bemerkungen ver-
öffentlicht werden, die Sasaniden - Münzkunde einen
sehr bedeutenden Schritt vorwürts machen wird. Aus
einer sehr seltenen persischen Übersetzung des Dio-
skorides im Besitze des Hrn. Staatsrathes Graf liess
ich mehrere Auszüge zum Behufe fernerer Untersu-
chungen machen. Überdiess benutzte ich die Anwe-
senheit des Ibrahim-Beg aus Talysch, um mit ihm
die Grundzüge einer Grammatik des Talysch zusam-
menzustellen. Er selbst legte ein russisch- talyschisches
Wörterverzeichniss an.
Da meie Abreise aus Tiflis aus besonderen Grün-
den nicht wohl vor Anfang Aprils Statt finden konnte,
so entschloss ich mich zu einem Ausfluge nach Kar-
talinien, welcher mir unter Anderem auch Gelegen-
heit darbieten konnte, mehrere Hebräer-Gemeinden zu
besuchen. |
Am 22. März fuhr ich aus Tiflis aus. Mein erster
Aufenthalt war in der ehemals berühmten Hauptstadt
Georgiens und Grabstätte der georgischen Könige,
Mzchetha. Ich schrieb da die auf dem Grabstein der
Königin Tamar befindliche arabische Inschrift ab und
traf die gehörigen Anordnungen zur Erwerbung von
Abschriften von siebenundzwanzig persischen und tür-
kischen in der Kirchenbibliothek aufbewahrten Firma-
nen, welche für die Geschichte Georgiens nicht ohne
Interesse sein dürften. Von Gori fuhr ich nach Zchin-
wal, wo ich unter Anderem auch eine Synagoge fand
und eine Anzahl von Münzen zu erwerben Gelegenheit
hatte. Dasselbe war in Suram der Fall.
Nachdem ich auf dem Rückwege die merkwürdige
Felsenfestung Uphlis - tsiche in der Nähe von Gori be-
sucht hatte, traf ich am 27. März wieder in Tiflis ein.
Am 12. April fuhr ich mit dem General v. Bar-
tholomäi, welcher mich auf einen Theil meiner Rei-
sen in Karabagh und Schirwan zu begleiten den Ent-
schluss gefasst hatte, aus Tiflis aus. Ich brauche nicht
hinzuzufügen, von welchem Vortheile für mich die Be-
gleitung dieses gelehrten Numismatikers und Archaeo-
logen sein musste. Wir hatten den Beschluss gefasst,
kein sich auf dem Wege darbietendes, namentlich mu-
sulmanisches Denkmal ununtersucht zu lassen und
ich glaube, wir haben ihn ausgeführt.
Unser erstes Hauptziel war der Besuch der ehe-
mals berühmten Hauptstadt von Arran, Berdaa, wo
sich nach gewissen Angaben noch bedeutende Über-
reste der alten Grösse entdecken lassen sollten. In
der älteren russischen Geschichte ist Berdaa bekannt
durch zwei Feldzüge, welche die Russen in den Jah-
ren 914u. 944 dahin unternommen haben, und deren `
einen Nisamy aus Gandscha in einem Gedichte ver-
ewigt hat. Unser Weg führte uns vor der Grabstätte
des Adigüsel und seiner Familie vorbei. Seine Ge-
schichte von Karabagh befindet sich in dem asiatischen
Museum der Akademie. Aus diesem Grunde und weil
überhaupt der Verstorbene eine merkwürdige Per-
sónlichkeit war, hielt ich es nicht für uninteressant,
die dort befindlichen Grabinschriften zu besitzen. Sie
waren bald von mir und Spassky abgeschrieben.
Am 16. April trafen wir in Berdaa ein. Einer der
jetzigen Besitzer, Husain Aly-Beg nahm uns mit
grosser Freundlichkeit auf und führte uns in den Ört-
lichkeiten der jetzt verschwundenen Hauptstadt Ar-
ran’s herum. Das vorzüglichste Überbleibsel ist ein alter
Thurm aus dem achten Jahrhundert der -muhamme-
danischen Zeitrechnung. Wir nahmen die an ihm be-
findlichen auch schon fast ganz verloschenen Inschrif-
ten nach Móglichkeit ab. Eine Abzeichnung wird we-
nigstens dieses Denkmal, welches schnell seinem gánz-
lichen Verfalle entgegenzugehen scheint, so wie es
sich bis jetzt erhalten hat, in bildlicher Darstellung
(s. Beil. IV, N° 11) der Nachwelt erhalten. `
Bei unserer Ankunft in Schemacha am 20. April
fand ich die versprochenen Verzeichnisse von mor-
genländischen Handschriften vor. Das Abnehmen ver-
schiedener Inschriften, z. B. aus der Grabstátte des
Pir Mikail, von den bisher fälschlich von Einigen
für Denkmale der Schirwanschahe gehaltenen Grab-
steinen u. s. w. übertrug ich Spassky, und fuhr mit
dem Gen. Bartholomäi nach dem Malakanen-
Dorf Marasy, welches früher eine bedeutende Ört-
lichkeit gewesen sein muss, nicht allein um die in
361
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
362
ihm selbst befindlichen Insehriften abzunehmen, son-
dern namentlich und vorzüglich um ein in der Nähe
gelegenes aus der Zeit der Schirwanschahe herstam-
mendes Baudenkmal (angeblich das Grabmal des
Pir Baba), dessen wunderschöne Inschrift Bartho-
lomäi zuerst richtig zu würdigen verstanden hatte,
näher zu untersuchen. Durch einen glücklichen Zu-
fall konnte sich der Architect Hippius aus Baku un-
serer Gesellschaft anschliessen. Nachdem wir die Lage
und Bauweise des merkwürdigen in einer Thalschlucht
an Felsen angelehnten Baudenkmales so wie dessen
schöne Inschrift bewundert hatten, wurden die Ar-
beiten begonnen. Eine Inschrift von dem Schirwan-
schah Schaich Ibrahim I. vom Jahr 805 — 1402
im verjüngten Maassstab von Hrn. v. Bartholomäi
gezeichnet, nebst einer Probe in natürlicher Grósse,
so wie eine schöne Ansicht des übrigens schon von
Olearius dargestellten Gebäudes, von Hippius ab-
genommen (s. Beil. IV, N° 12), imd überdiess mehrere
andere Inschriften aus Marasy selbst waren die Re
dieses erfolgreichen Ausfluges.
Am 22. April verliessen wir Schemacha. Auf dem
Wege etwa vierzehn Werst weit, fanden wir in Pir
Merdekan (s. Beil. IV, N° 17), ausser mehreren an-
dern Inschriften, eine bisher, wie ich glaube, unbe-
kannt gebliebene von dem Schirwanschah Ferruch-
sad ben Minutschehr.
Um unserem zweiten Hauptziel, einem ehemaligen
Schlosse der Schirwanschahe, Chanekah, welches Hr.
v. Bartholomäi schon im J. 1858 besucht hatte
(s. Beil. L), näher zu sein, übernachteten wir bei den
Nomaden Chlä zwischen den Poststationen Pascha-
linskaja und Hadschikabulskaja. Während der Fahrt
nach Chanekah sahen wir ganze Strecken mit jungen
Heuschrecken bedeckt, aber auch wolkenartige Züge
von Staaren, persischmurgsar, armenisch sariak (Sturnus
roseus oder Pastor roseus), welche die Heuschrecken
vernichten. Der Vogel, welcher hier mit Vereh-
rung angesehen wird, kommt nach Bartholomäi’s
scharfsinniger Erklärung schon im Sendawesta vor als
Vernichter der Diwe, d. i. der Heuschrecken. Unsere
Begleiter erzählten uns von dem Entsetzen, welches
die Eingeborenen und alle Gläubigen vor einigen Jah-
ren gehabt hatten, als, wie sie sagten‘, ein Franzose
trotz aller Gegenvorstellungen eine Anzahl jener so-
gar durch das canonische Recht (schariat) schon seit
Jahrhunderten geheiligten Vögel schoss und mit Wohl-
geschmack verzehrte. Nachdem wir über den reissen-
den Pirsagat zu Pferde gesetzt waren, kamen wir
nach einem kurzen Gange in Chanekah an. Wir gin-
gen von einem Erstaunen zum andern über. Es ist
in der That als ob die Wechselfälle der Zeit dieses
Gebäude wenn auch nur in Ruinen bis jetzt, wo es
seine Würdiger findet, hätten erhalten wollen, um von
dem ehemals blühenden Zustande des Reiches der
Schirwanschahe ein unwiderlegliches Zeugniss abzu-
legen. Die innere Ausstattung der Grabstätte des Pir
Husain Rewanan vom Jahre 684 — 1285 dürfte an
Schónheit kaum ihres Gleichen finden und die Inschrif-
ten mit den Namen der Schirwanschahe Feriburs
ibn Gerschasib (641— 1243, 4); Achsitan IL ibn
Feramurs (654 — 1256); Ferruchsad II. ibn Ach-
sitan II. (665— 1266); Melik Kaikabus(?) (Gusch-
tasib?) ben Achsitan (693 — 1294); und Chalil-
ullah I. (823 — 1420) geben die erwünschtesten
Beiträge zur Bestimmung der Regierungsjahre dieser
Herrscher. Man sieht, der Ort war ein beliebter Auf-
enthaltsort der Schirwanschahe, zumal da nach der
Angabe der Bewohner des umliegenden Landstriches
die ganze Gegend ehemals eine reich bebaute und
reizende gewesen sein soll. Jetzt freilich bietet sie
das Bild einer Einöde dar (s. Beil. I u. IV, N° 15).
Nach mehreren Jahren würden wahrscheinlich
manche jener geradezu kostbaren Inschriften ver-
schwunden sein, da der ganze Bau in sichtbarem
Verfall ist, wenn nieht der Fürst Statthalter Hrn. v.
Bartholomäi beauftragt hätte für die Erhaltung
dieser unschätzbaren Denkmale auf eine Weise zu
sorgen, welche, wenn ausgeführt, ein dauerndes Zeug-
niss seiner Wissenschaftsliebe bleiben, und der Stadt,
für welehe sie bestimmt sind, eine neue in ihrer x
einzige Zierde verleihen Viri.
Nach zwei Tagen Arbeit verliessen wir Chanekah
und kamen nach der Station Karatschalinskaja. Eine
dasige Brücke ist fastnur aus Steinen mit arabischen
Grabinschriften gebaut. Ich verfehlte nicht die merk-
würdigsten derselben in mein Tagebuch einzutragen.
Am 25. April fuhren wir zu dem etwa sieben Werst
entfernten Berg Kursengi, welchen man fälschlich als
den Ort der ehemals bedeutenden Stadt Keschtasifi — so
sprechen es die Bewohner der Gegend aus — ansehen zu
Bulletin de l'Académie Imperiale
364
können glaubte, und wo man der Aussage nach auf eine
bedeutende Ausbeute von Alterthümern, namentlich
Steinen mit Inschriften, hoffen konnte. Aber wir fan-
den da nur wenig Zweckdienliches. Die Steine, welche
vielleicht merkwürdige Inschriften enthielten, sind alle
schonin verschiedene Gegenden entführt worden, wosie
zu Bauten verwendet werden. Auch die Steine der eben
erwähnten Brücke sind von da genommen. Von einem
merkwürdigen Grabsteine indessen vom Jahre 863 —
1458, 9 nahm Hr. Hippius eine sehr gelungene Zeich-
nung ab (s. Beil. IV, N* 16) und einige andere Steine mit
Inschriften gehóren jetzt dem asiatischen Museum an.
Während der Gen. Bartholomäi und Hip pius ihre
Rückreise nach Schemacha antraten, setzte ich meine
Reise mit Spassky nach Lenkoran fort. Am 25.
April gelangten wir nach Salian, wo uns der Kreis-
assessor Mehdy-Beg selbst in dem Orte herumführte
und uns das etwa Merkwürdige zeigte.
Am 27. April kamen wir in Lenkoran an. Ich
säumte hier nicht meine Beschäftigungen mit der
Talysch-Sprache fortzusetzen. Die schöne Arbeit des
leider zu früh verstorbenen Riess über diese Sprache
ist bekannt. Aber ich habe doch noch mehrere neue
Hülfsmittel erworben, so dass die Sammlung derselben
Folgendes enthält:
1) Eine Übersetzung der «Erzählungen» von Mulla
Asadullah.
2) Tálysch-Gedichte von Mulla Ismail.
OX A 1
3) nach Ibrahim-Beg.
e
4) Ein Wórterverzeichniss von demselben.
Unterdessen hatte der überaus gefällige Kreischef
Melik Schahnasarov die nóthigen Anordnungen
zu einem Ausfluge getroffen, welcher mir Gelegenheit
geben sollte, mehrere von den dortigen Muhamme-
danern hochgehaltene Grabstütten zu besuchen. So
stand ich an den Grabstütten des Schaich Sahid,
des Schach Dschemal und Sultan-Schäh, und des
SultanMuhammedMaschichan. Ich hatte Sach auf
diesem Ausfluge mich der gastfreundlichsten Aufnahme
und Mitwirkung von Seiten des allgemein verehrten
Greises Mir Abbas-Beg zu erfreuen, und kehrte
sehr befriedigt nach Lenkoran zurück. (s. Beil. II
N’ 118 — 119).
Am 4. Mai verliess ich Lenkoran und kam am 5
in Salian an. Ich erhielt da von Mehdy-Beg einen am
Ausflusse des Kur gefundenen Stein mit alter ara-
bischer Inschrift und auf seine Veranlassung, die Ab-
schrift eines persischen Firmanes vom Schirwanschah
Ferruch Jessar vom J.879—1474, in welchem der-
selbe seinem Sohne Muhammed Ghasi die Lande
von Keschtasif und Salian verleiht. Dann begleitete
mich Mehdy-Beg zu der sieben Werst von Salian
entfernten Örtlichkeit der ehemaligen Stadt Keschtasif.
Dieselbe war der Sage nach von Guschtasp ben
Lohrasp gegründet und ihr Gebiet war ein sehr be-
deutendes und reiches. Sie wurde von den Mongolen
im J..656— 1258 zerstört und ihre Bewohner siedel-
ten sich in die Stadt Mahmudabad über, so dass sie
günzlich in Verfall gerieth. Mahmudabad aber kann
nicht von Ghasan gegründet sein, da es schon in frü-
heren Schriftstellern z. B. der «Oriental Geography »
erwühnt wird. Jetzt bezeugen nur noch zahlreiche
bunte Scherben und Ziegelsteine ihr ehemaliges Da-
sein. Ich habe davon mehrere für das asiat. Museum
mitgebracht. An der Richtigkeit der von Hamdullah
Kaswiny gegebenen Beschreibung des Gebietes von
Keschtasifi aber, welches durch Canäle aus den Flüssen
Kur und Aras bewässert wurde, könnten blos Uner-
fahrene zweifeln.
Auf dem Rückwege nach Daku, dem Ufer des kas-,
pischen Meeres entlang, ohne Zweifel der ehemaligen
Strasse von Derbend und Baku nach Salian, Lenko-
ran u. s. w. hatte ich Gelegenheit die Inschriften
verschiedener zur Zeit der Schirwanschahe erbauten
Karawanseraien abzunehmen (vgl. Beil. II, N° 120 —
121). Am 6. Mai war ich wieder in Baku.
Am dritten Tage nach meiner Ankunft setzte ich
‚meine Reise nach Derbend fort. Dieses Mal war ich
begleitet vom Hrn. Architecten Hippius aus Baku.
Der Kriegsgouverneur von Baku, Fürst C.D. Tar-
chan-Mouravov, dessen freundliche Zuvorkommen-
heit und Mitwirkung zur erfolgreichen Ausführung
meiner Untersuchungen namentlich in dem bakuischen
Gouvernement, ich nicht genug rühmen kann, hatte
Hrn. Hippius aufmeine Bitte michzu begleiten erlaubt.
Wir unterliessen nicht die sich auf dem Wege uns
, | darbietenden alten Denkmale näher zu untersuchen
und die Inschriften abzunehmen. Überdiess zeichnete
. | mein Begleiter die merkwürdigsten der ersteren ab (vgl.
Beil. IV, N° 19 — 21, 26).
365
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
Am 10. Mai waren wir in Kuba, wo ich dessen
Merkwürdigkeiten, Moscheen u. s. w. besah und Ge-
legenheit hatte über die dasigen Hebrüer und deren
Sprache Näheres zu erfahren.
Auch der Weg von Kuba nach Derbend blieb nicht
ohne Ausbeute. Wir gewannen verschiedene Inschrif-
ten und Zeichnungen, z. B. in Achbil Piri u. s. w.
(s. Beilage II, 125 — 27).
Am 13. Mai kamen wir in der am Chasaren-Meere
gelegenen, nach Einigen von Nuschirewan dem Gerech-
ten erbauten Stadt Derbend an, an welche sich von dem
genannten grossen persischen Herrscher an bis zu
Peter dem Grossen herab die verschiedenartigsten
geschichtlichen Erinnerungen knüpfen (s. Beil. IV,
N* 22 — 25).
Es würde in diesem gedrängten Berichte, welcher
nur die allgemeinen Umrisse meiner Reise angeben
kann, zu weit führen, wollte ich in die Einzelheiten
meines Aufenthaltes in Derbend eingehen. Dank den
Anordnungen des Stadtoberhauptes und Militairchefs
des südlichen Daghestan G.-M. Loris-Melikov, habe
ichdie Merkwürdigkeiten derStadt und ihrer Umgebung
nach-Wunsch kennen gelernt, Inschriften abgenom-
men, selbst abgeschrieben oder abgeschrieben erhalten.
Auf meinen Ausflügen war ich meistens begleitet ent-
weder von dem Hrn. Polizeimeister Sawitsch oder
dem Verfasser des neuen Derbendnameh, Mirsa Ke-
rim, welche meine Aufmerksamkeit auf Vieles richte-
ien, was mir sonst entgangen sein würde.
Das merkwürdige Volk der Kubätschi, welches sei-
nen Ursprung selbst von den Frengi d. i. Europäern
herleitet, war bisher ein Räthsel für die Geschichts-
forscher gewesen, wie man das Nähere aus Fraehn's
vortrefflicher Abhandlung über dieselben ersehen kann
(Bullet. scient. T. IV, N* 75). Man sprach von dort
befindlichen seltsamen Inschriften und hieroglyphischen
Vorstellungen und einige Abdrücke von Inschriften
und Nachzeichnungen, welche z. B. früher in das asi-
atische Museum gekommen waren, waren mehr ge-
eignet die Neugierde zu erregen als zu befriedigen.
Ich hatte mir daher fest vorgenommen mich durch ei-
gene Anschauung von dem Sachbestand zu überzeugen.
Ein europäischer Reisender war zum Behufe wissen-
schaftlicher Untersuchungen noch nicht dahin gekom-
men. Es warnicht die Wissenschaft gewesen, welche die
zwei Herrnhuter Grabsch und Grahl (1782) dahin.
geführthatte. Der Militairchef von Daghestan, Gen.-
Lieut. Fürst Melikov, hatte in Tiflis meine Bitte, die
Abnahme der Inschriften in Kubätschi anzuordnen, mit
augenblicklicher Zusage aufgenommen und mir sogar
die Möglichkeit in Aussicht gestellt, das merkwürdige
Völkchen selbst besuchen zu können,
Ausserdem hatte ich nach meiner Rückkehr aus Per-
sien den Entschluss gefasst, bei meiner Anwesenheit in
Derbend mich in das etwa 50 Werst entfernte nie-
derkaitakische Dorf Kajakent zu begeben, um die
Grabstätte des im J. 1774 da begrabenen Akademi-
kers Gmelin aufzusuchen. Ich war in Tiflis in meiner
Absicht bestärkt worden durch Hrn. Akademiker Ru-
precht, welcher dieselbe Absicht vielleicht schon frü-
her gehegt hatte. Wir waren übereingekommen im
Falle des Gelingens vorläufig ein bescheidenes Denk-
mal ausHolz oder Stein setzen zu lassen und das Wei-
tere der Akademie selbst anheimzustellen. Da Hrn.
Ruprecht aber seine anderweitigen Reisen verhinder-
ten naeh Kajakent zu gehen, so nahm ich die Sache auf
mich. Ich glaubte meine Reisen mit einem glücklichen
Ereignisse beendigt, wenn es mir gelänge, auf das Grab
des hochverdienten Mannes, welcher in den Jahren
1768 — 1774 fast dieselben Länder besucht hatte,
wie ich in diesem und dem. vergangenen Jahre, aber
der Wissenschaft zum Opfer gefallen war, ein Denk-
mal zu setzen.
Der Gen.-M.Loris Melikov in Derbend nahm diese
meine Pläne mit d l dsten Freundlichkeit
auf und seinen hochherzigen Anordnungen allein ver-
danke ich die erfolgreiche Ausführung derselben. Der
stellvertr. Gehülfe des kaitago-tabaseranischen Kreis-
chefs, Artillerie-Lieut. Pjetuchov aus Jersi, welcher
eben mit mehreren abgenommenen Inschriften aus Ku-
bätschi zurückgekommen war, so wie der Junker Mis-
kinov aus Derbend wurden mir zur Begleitung mit-
gegeben. Ich fuhr aus Derbend am 15. Mai aus. In
Welikent bestiegen wir Pferde und kamen am Abend in
Madschalis an, wo wir jetzt so wie auch später bei un-
serer Rückkehr bei dem Besitzer desselben, Ahmed-
Chan-Beg die gastfreundlichste Aufnahme fanden.
Am 16. Mai waren wir in Kubätschi. In der Wohnung
desHasanSchabainy Muhammed-Ogly ging für uns
das Feuer nicht aus. Wir begannen die Arbeiten un-
gesiumt. Die HH. Pjetuchov und Miskinov waren
im Abnehmen der Inschriften, Hr. Hippius im Ab-
367
Bulletin de l'Académie Imperiale
368
zeichnen der Reliefs u. s. w. unermüdet (vgl. Beil. IV,
N° 33—41). Die Kubätschi selbst beeiferten sich uns
in jeder Hinsicht behülflich zu sein. Die Abende wur-
den auf die Einziehung näherer Nachrichten über die
Bewohner, ihre Zustände, Sprache u. s. w. verwendet.
Wir konnten am 19. Mai in jeder Hinsicht befriedigt
diese zuthätigen Bergbewohner verlassen. Nicht nur
sorgsame Abdrücke von den merkwürdigsten Inschrif-
ten, welche insgesammt arabische sind und nicht über
das neunte Jahrhundert der Flucht zurückgehen, und
Abzeichnungen der zahlreichen an den Gebäuden be-
findlichen Reliefs, sondern auch Proben der Kubätschi-
Sprache gehören jetzt dem asiatischen Museum an.
Die Geschichte der Kubätschi dürfte durch diese Er-
werbungen erwünschte Beleuchtungen erhalten. So
z.B. wäre es schon nach den an Ort und Stelle ein-
gezogenen Erkundigungen kaum einem Zweifel unter-
worfen, dass der ihnen von Fraehn l. c. p. 42 zu-
geschriebene Rubel nicht von ihnen herrühren kann.
Wenn Hr. Pjetuchov seine Absicht ausführt, auch
fernerhin seine Aufmerksamkeit den Kubätschi zu-
zuwenden, so wird er sich dadurch ein ganz vorzüg-
liches Verdienst erwerben.
Auf dem Rückwege übernachteten wir in dem kai-
takischen Bergschloss Kala-Kuraisch, bisweilen auch
Karakuraisch und fälschlich Kirisch genannt, s. Bullet.
l. e. pag. 37. Es war nach Mehdy- Chan's Geschichte
im Anfange des Jahres 1735 und dann noch einmal
im Frühling 1742 von Nadirschah eingenommen
worden. «Die Hohlwege machten den Zugang sehr
beschwerlich, die Seiten waren mit Wäldern und
Hölzungen bedeckt, und nur ein einziger Fusssteig
fand sich, der aber so enge war dass man sich kaum
darauf halten konnte». Früher wurden da die Usmey |
beigesetzt und ich stand an den Grabstätten des Ah-
med-Chan, Muhammed-Chan ben Ahmed Sultan,
Emir Hamsa Usmey ben Chan Muhammed ben
Ahmed-Chan Usmey und Raszi Usmey ben Emir
Hamsa Usmey ben Chan Muhammed auf dem offe-
nen Begräbnissplatze und an der eines ehemaligen Herrn
des Schlosses, welcher in der Moschee selbst beigesetzt
ist. Es waren hier wiederum die Herren Pjetuchov
und Miskinov, welche von allen diesen und andern
Inschriften sehr gelungene Abdrücke besorgten (s. Beil.
II. N’ 166— 171). Eine schöne Ansicht der Burg hat.
Hr. Hippius geliefert (s. Beil. IV, N* 29).
Am 20. Mai waren wir wieder in Madschalis. Ich
hatte da unter Anderem auch Gelegenheit, die dortige
Hebräer-Gemeinde zu besuchen und eine freilich neuere
hebrüische Inschrift an der Synagoge abschreiben zu
| lassen. Ich konnte mich der reizenden Lage des Ortes,
wo Gmelin i. J. 1774 herbe Tage verlebt hat, in vol-
lem Maasse erfreuen.
Am 21. Mai kamen wir in Welikent an. Während die
Herren Pjetuchov und Hippius nach Kajakent ge-
fahren waren, um die Auffindung des Grabes von
Gmelin zuversuchen, wanderte ich mit unserem Haus-
wirth Musstafa Hadschi-Ogly und Miskinov in We-
likent umher und schrieb mehrere Inschriften auf dem
Gottesacker ab. Die Inschrift an der Moschee ist leider
zum Theil zerstórt, weil die Leute der Umgegend
glauben, dass wenn Jemand von einem tollen Hunde
gebissen wird und von einer solchen Inschrift etwas
abkratzt und das Abgekratzte trinkt, er genese. Vor
kurzer Zeit war ein solcher Fall eingetreten und so
ein Theil der Inschrift und namentlich die Jahreszahl
verloren gegangen.
Am 22. Mai erhielt ich die Nachricht, dass die bei-
den oben genannten Herren das Grab G melin's wirk-
lich aufgefunden hatten. Ich fuhr mit dem Junker Mis-
kinov ungesüumt selbst dahin. Jetzt ziert das Grab
ein hölzernes Kreuz mit der von uns vieren einge-
schnittenen Inschrift: Akademiker. Gmelin T 27
Jun. 1774. (Akageuuks l mesnu y 27 Inn. 1774).
(s. Beil. II, N° 31; St. Petersb. Zeit. N° 166; C. Il.
Bba0voecru N° 179 u. KarkazB N° 68.)
Noch an demselben Tage kamen wir nach Derbend
zurück, welches ich einige Tage darauf mit den ange-
nehmsten Erinnerungen verliess.
Während meines zweiten Aufenthaltes in Kuba hatte
ich Gelegenheit den Gen.-Maj. Dschafar-Kuli- Aga,
den Bruder des verstorbenen Abbas-Kuli- Aga zu
sehen, von welchem ich die freundlichsten Verspre-
chungen hinsichtlieh eines von seinem Bruder hinter-
lassenen handschriftlichen Werkes über die Geschichte
des Kaukasus (s. Bullet. hist. phil. T. VII, S. 46), und
der von demselben besessenen Sammlung von morgen-
ländischen Handschriften erhielt.
Am 30. Mai traf ich wieder in Baku ein, wo
Spassky während meiner Abwesenheit sich mit dem
Abnehmen muhammedanischer Inschriften beschäftigt
hatte, während Hr. Dr. Kirsten genaue Abdrücke von
369
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
370
fünfzehn in Ateschgah befindlichen indischen Inschriften
besorgte. Ich aber fuhr mit Hippius nach dem Dorfe
Schichaly, etwa sieben Werst von Baku, nach der Grab-
stätte der Bibi Haibet, wo wir die an den dasigen Ge-
báuden befindlichen Inschriften abnahmen (s. Beil. II.
N° 96—98) und mein Begleiter eine schöne Ansicht des
Ortes zeichnete (s. Beil. IV, N* 10). Die Geschichte
der Bibi Haibet (Tat und persisch) ist in den von Mirsa
Abdurrahim zusammengestellten Volkssagen mit-
getheilt. Die zwei letzten Tage meines Aufent-
haltes in der gastfreundlichen Hafenstadt benutzte
ich unter Anderem dazu, um die Münzsammlung des
Hrn. Sliwizky noch einmal durchzusehen, welche
um so merkwürdiger ist, als ihr ganzer Bestand aus
in Transkaukasien selbst gefundenen Münzen zusam-
mengesetzt ist, welche schon allein von dem Dasein
der verschiedenen früheren Dynastien von den Sasa-
niden an bis auf neuere Zeiten herab unwiderlegliche
Zeugnisse ablegen würden. Sie würden geradezu er-
lauben den Abriss einer Geschichte des Kaukasus nach
den verschiedenen Herrscherfamilien zusammenzustel-
len. Zwei«goldene Chalifen vom J. 79 eröffnen würdig
die Reihe der musulmanischen Münzen. Eine Gold-
münze des Chalifen Mustain, Sermenra’ a. 251 be-
findet sich im Besitze der Bar. v. Tornauw.
Am 5. Juni bestieg ich den der Gesellschaft «Kav-
kas i Merkurii» angehörigen Schooner Tamara (Capt.
Müller), um nach Astrachan abzugehen, wo ich am
11. Juni ankam. Von der Tamara gilt dasselbe, was
ich früher von der Kama, welche mich von Astrachan
nach Baku gebracht hatte, gesagt habe. Vorher hatte
ich noch Gelegenheit gehabt, das prachtvolle, dersel-
ben Gesellschaft angehörige Dampfschiff «Barjätinsky»
.zu besehen, welches neben anderen zu regelmässigen
Reisen auf dem kaspischen Meere bestimmt ist. In
der That wird sich die genannte Gesellschaft ein un-
schätzbares Verdienst durch die Unterhaltung einer
regelmässigen Dampfschifffahrt erwerben. Es war frü-
` her vorgekommen, dass Reisende und Güter Wochen,
. ja Monate lang vergebens auf eine sichere Beförde-
rung gewartet hatten. Ich brauche nicht zu erinnern,
welchen schädlichen Einfluss dieser Umstand auf Han-
del und Wandel ausüben musste. Und doch ist das
kaspische Meer von unberechenbarer Wichtigkeit für
Russland und verdient einer um so ernsteren Beach-
tung, als ein in Persien lebender Beamter einer euro-
Tome IV.
päischen Grossmacht offen die Ansicht ausgesprochen
hat, dass mit dem Besitze von Enseli die Herrschaft
über das ganze kaspische Meer eng verbunden sei.
Am 14. Juni fuhr ich auf dem Dampfschiff Kupez
nach Nishnij-Novgorod ab. Ich stieg da am 21. Juni
aus mit warmem Danke für die mir von Seiten jener
Gesellschaft im Interesse der Wissenschaft zu Theil
gewordenen Gefälligkeiten. Am 26. Juni kam ich auf
den Dampfschiffen des «Samolet» in Twer, am 27. mit
der Eisenbahn in St. Petersburg an, nach einer Ab-
wesenheit von zehn Monaten und zehn Tagen.
Ich hatte mich wührend der ganzen, nicht durch-
gängig gefahrlosen, oft mühevollen Reise der verbind-
lichsten Zuvorkommenheit und Unterstützung von Sei-
ten der hohen Behörden und wohlthuendsten Gast-
freundschaft und Dienstfertigkeit der übrigen Bewoh-
ner jeglichen Standes und jeglichen Glaubens, Christen
und Musulmanen u. s. w. zu erfreuen gehabt, und wenn
vielleicht der römische Dichter zu seiner Zeit Recht
hatte, den Kaukasus inhospitalis zu nennen, so habe
ich gerade das Gegentheil gefunden. Selbst das sonst
durch seine Stürme.verrufene kaspische Meer schien
sich mir gefällig erweisen zu wollen. Auch die Be-
wohner Masanderan's und Gilan's, welche in mir doch
nur den russischen Beamten erblickten, der keines-
weges blos der Wissenschaft wegen gekommen sei
— denn welcher Nicht-Derwisch wird der Wissenschaft
(ilm) wegen eine so weite, beschwerliche, oft gefahr-
volle und kostspielige Reise unternehmen? — zeigten
sich im Allgemeinen von einer von mir nicht erwar-
teten Gefälligkeit und Dienstwilligkeit und die Beweg-
gründe dazu waren gewiss nicht die blanken Ducaten
allein, obgleich sie auch dort, wie überall, einen be-
sonderen Reiz haben. Und alle diese Umstände zu-
sammengenommen haben wesentlich dazu beigetra-
gen, dass ich den mir obliegenden Pflichten, soweit es
Zeit und Mittel erlaubten, bis zu einem gewissen
Grade habe nachkommen können. `
Die Geschichte und Geographie des Kaukasus wa-
ren schon seit Jahren eines meiner Lieblingsstudien
gewesen. Ich habe auf dieser Reise Gelegenheit ge-
habt, das darüber von Anderen und mir Herausgege-
bene an Ort und Stelle zu prüfen, z. B. in Schemacha,
Berdaa, Baku, Derbend, Tiflis, Guschtasfi, Gandscha,
Kubätschi u. s. w., zu ergänzen, zu berichtigen. Die
Manen der Schirwanschahe schienen mit besonderer
24
371
Bulletin de l'Académie Impériale
372
Huld über mir zu walten. Eine zweite Ausgabe des
«Versuchs einer Geschichte der Schirwanschahe »
würde von dem eben Gesagten Zeugniss ablegen.
Auch die «Geschichte Schirwan’s unter den Statthal-
tern und Chanen» würde nicht leer ausgehen. Das-
selbe gilt, wie schon oben angedeutet, auch hinsicht-
lich der Geschichte und Geographie Masanderan’s
und Gilan’s. Ausser den in meinen Tagebüchern nie-
dergelegten Bemerkungen der verschiedensten Art
führe ich als besondere Ergebnisse und Erwerbungen
meiner Reise an:
I. a) Fürs Erste genügende Hülfsmittel zur Kenntniss
der masanderanischen, gilanischen, Talysch- und Tat-
Sprache.
: Die masanderanische Sprache oder vielmehr die in
Masanderan gesprochenen Mundarten sind freilich
durch diese meine Erwerbungen nicht erschöpft. In
mehreren Gegenden und Dörfern sollen noch abwei-
chende Sprachen oder Mundarten zu hören sein, so
auch, wenngleich in geringerem Maasse in Gilan, z.B
in Rudbar. Aber zu einer erschöpfenden Arbeit dar-
über sind voraussichtlich Jahre nöthig, da Klima und
andere Verhältnisse beständig hindernd und hemmend
in den Weg treten können. Wer so etwas unternähme,
. könnte leicht in den Fall kommen, dass ihm, wie
Gmelin, nach einer Reihe von Jahren von einem
glücklicheren Reisenden ein Denkmal auf sein Grab ge-
setzt würde. Eingeborenen aber, welchen man mit
wenigen Ausnahmen nur schwer, wenn überhaupt,
begreiflich machen kann, was z. B. der Infinitivus sei,
können zu solchen Forschungen kaum mit Erfolg ge-
braucht werden.
b) Proben der Sprache der Hebräer in Kuba und
Derbend.
c) Eine Probe von der Sprache der Kubátschi.
d) Declinationen und Conjugationen der kankani-
schen Sprache, welche in dem ehemaligen freien
Tabaseran und dem etenischen Bezirk des süd-
lichen Tabaseran gesprochen wird. (Fpamwaru-
yeckig npaBmJa 4acteï m gacrmmb phun Kanran-
CKATO A3bIKa (KaHkaHCKHM' A3BIKONb TOBOPATL
KuTe.in ÖbIBMeü bo15noit Ta6asapann u Irenckaro
moraıa umrHel Taóacapamm.) Eine Darbringung
des derbendischen Polizeimeisters, Hrn. Sa-
witsch.
II. a) Eine geographische Beschreibung der südlichen
Küstenstriche des kaspischen Meeres: «Bemer-
kungen über das südliche Ufer des kaspischen
Meeres (nebst Karte) von Melgunov». 3ambua.
uis o 1;&HOM'b Geperb Kacniäckaro mopa. l'pa-
ropis MezxbryHoBa.
b) Eine ausführliche Beschreibung der Provinzen
Asterabad , Masanderan, Gilan u. s. w. Persisch (s.
Beil. V, N 11).
Beide Schriften zusammengenommen geben — ich
glaube es ohne Übertreibung sagen zu kónnen — ein
geographisches Bild dieser Länder, wie wir es bis
jetzt noch nicht gehabt haben. Eine richtige Karte
fehlte durchaus; die schóne von Riess angelegte ist
leider noch nicht veróffentlicht. Kurz, im Ganzen galt
immer noch das was Fraehn i. J. 1829 in seinen
«Untersuchungen zur Aufhellung der Geschichte Taba-
ristan's» u. s. w. gesagt hat:
«Die südlichen Küstenländer des Kaspischen Meeres,
Masanderan und Gilan nebst den hinter ihnen an und
im Gebirge gelegenen Taberistan und Deilem gehóren
zu den Gegenden Asiens, welche dem Freunde und `
Forscher des Alterthums ein vielseitiges Interesse
darbieten. Sie sind ein classischer Boden für die Alt-
Persische Sagengeschichte, in ihnen ist der Schau-
platz von einer Menge Scenen, welche Ferdausy in
seinem Schahname schildert, in ihnen war der Lieb-
lingssitz der gewaltigen Diwen; zwischen den ‘unzu-
günglichen Bergen zeigt man noch jetzt ihre ehema-
ligen Behausungen, und noch jetzt will man die gi-
gantische Tochter des Diwi sefid oder weissen Dämons,
den Rostem verfolgte, dort sehen. Diese Länder sind
überdiess für die Geschichte des Zoroastrismus nicht .
minder als für die des Muhammedanismus interessant,
und höchst auffallend die ee, welche von bei-
den dort sichtbar wurden.
Aber diese Länder sind uns bisher in geographischer
sowohl als bistorischer Hinsicht mehr, als man glau-
ben mögte, unbekannt geblieben. Die geographischen
Notizen über sie, welche wir bei ältern Muhammeda-
nern finden, sind in einem hohen Grade unbefriedigend,
und die, welche uns neuere Europäische Reisende
Olearius, Hanway, Gmelin, Forster, Trezel,
Morier, Ouseley und zuletzt Fraser geliefert, be-
treffen nur den Küstenstrich und die durch denselben
373
des Seiences de Saint- Pétersbourg.
374
laufende Heerstrasse Abbas des Grossen, von den Ge-
birgsgegenden im Süden hingegen fast nur ein Paar
durch selbige sich windende Engpisse.»
Die Geschichte der in Rede stehenden Länder hat
zwar seitdem einen Riesenschritt vorwürts gemacht,
nicht aber so die Geographie trotz der vortrefflichen
Arbeiten des unsterblichen Ritter. Durch die beiden
genannten Schriften werden jedenfalls bedeutende
Lücken ausgefüllt werden.
Notizen über Naphtha, Kirr und Gasquellen auf der
Halbinsel Apscheron und deren Benutzung von
D. Kirsten.
III. Eine grosse Anzahl in meine Tagebücher einge-
tragener literar-historischer Notizen über mor-
genländische Werke und deren Verfasser.
IV. a) 156 Abdrücke von 136 arabischen, 19 persi-
schen und 1 arab.-pers. Inschrift aus Masanderan,
Gilan, Talysch, Baku, Derbend, Kubütschi, Kala-
Kuraisch u. s. w. (s. Beil. II).
In dine serie? welche sich zum Theil durch
ichnen, liegt ein reicher Schatz
von Eslàaterungeri und Aufklärungen zur Geschichte
Masanderan’s, Gilan’s, der Schirwanschahe, der schirwa-
nischen Statthalter und Chane, der Sefiden, der Kubä-
ischi, der kaitakischen Chane oder Usmey u. s. w. und des
Musulmanismus auf dem Kaukasus überhaupt. Frähn
und Chanykov,deren hohe Verdienste namentlich hin-
sichtlich der musulmanischen Archäologie des Kauka-
sus meiner Erwähnung nicht bedürfen, haben bewiesen,
von welchem Werthe solche Inschriften sein können. Ich
darf es aber nicht mit Stillschweigen übergehen, dass
sich trotz der vielen von dem zuletzt genannten Ge-
lehrten und mir in den kaukasischen Landen gesam-
melten Inschriften noch eine bedeutende Anzahl auffin-
den lässt, welche ungeachtet der Sorge, welche jetzt von
Seiten der Behörden der Erhaltung derselben zugewen-
det werden dürfte, doch früher oder später durch die
Unbill des Wetters und andere Ursachen verschwin-
den werden, wie das z. B. schon in Berdaa, Schamkor,
Marasy, Schemacha, Baku, Derbend u. s. w. geschehen
ist.. Der von Chanykov in den Verhandlungen der
Q(QUUODUAI
orientalischen Abtheilung der Kaiserl. archäologischen
Gesellschaft(Tpyası socrounaro ora baenia Hur. Apxeoi.
O6mecrsa. Hacre IT, sun Li. C. II. 1855) S. 168 folgg.
beschriebene merkwürdige Grabstein vom J. 469
(= 1076 —7) war bei meiner Anwesenheit in Der-
bend in einem Brunnen vermauert, unzugünglich. Auch
der jetzt im asiatischen Musa geborgene ‘grosse
Stein — er wiegt über 24 Pud — 960 Pfund — aus
Buzowna hatte, als ich ihn in Empfang nahm, schon
einzelne Theile der schónen Inschrift verloren und
namentlich kann es bis auf weiteres zweifelhaft sein,
ob die Jahrzahl 653 oder 753 sein soll. Es ist im
Interesse der Wissenschaft zu wünschen, dass solche
Inschriften wenigstens in getreuen Abdrücken für die
Wissenschaft erhalten bleiben und solches würde we-
der mit allzu grossem Zeitaufwand noch übermüssigen
Kosten zu bewerkstelligen sein. Ich kann diese Ange-
legenheit der Akademie nicht genug ans Herz legen.
Ein besonderes Verzeichniss der mitgebrachten In-
schriften mit den nóthigen geschichtlichen und geo-
graphischen Erläuterungen u. s. w., so wie einen Be-
richt über seine in meinem Auftrage unternommenen
Reisen zum Behuf des Abnehmens derselben hat Spas-
sky verfasst.
b) Neun abgeschriebene hebräische Inschriften (aus
neuerer Zeit) aus Zchinwal, Derbend und Madschalis.
c) 15 indische Inschriften aus Ateschgah bei Baku,
von Hrn. Dr. Kirsten, damals in Baku, abge-
nommen (nebst Bericht).
V. Zu näherer Erläuterung dieser Inschriften so wie
zur Topographie und Ethnographie des Kaukasus
dienen die von Hippius verfertigten Zeichnun-
gen (s. Beilage IV).
Dem asiatischen Museum sind an Handschriften,
Münzen, Steinen und anderen Gegenständen zuge-
kommen:
A. Handschriften.
1 arabische, 12 persische, 1 tatarische, 1 indische. (s. Bei-
lage V.)
Bruchstück eines kufischen Koranes (Sur. VI, 93 —
VII, 68), Geschenk des Mirsa Kerim in Der-
bend.
Zwei Nachzeichnungen aus kufischen Koranen, von
Mirsa Ibrahim in Rescht. is
375
Bulletin de l'Académie Imperiale
376
50 persische und türkische Documente aus Mzchetha,
Baku, Bibi Haibet, Salian und Maschichan.
Verzeichnisse von morgenländischen Handschriften in
Schemacha.
` Eine tatar. Notiz über Schaich Mikail in Schemacha.
Eine persische Notiz über Keladsch- Meschhed in Bar-
furusch, von Muhammed Ssadik.
Auszüge aus einer persischen Übersetzung des Dios-
| korides.
Die Geschichte der Stadt Guschtasfi, auf Verlangen des
salianischen Kreisassessors Mehdy-Beg zusam-
mengestellt von dem alidischen Schaich-ul-Islam
Achund Ahmed Husainsadeh. Russische Über-
setzung. Das eine Exemplar wurde mir von Meh-
dy-Beg selbst, das andere von dem Gehülfen des
lenkoranschen Kreischefs, Zeralov übergeben.
3 neusyrishe Papiere mit persischer Übersetzung.
B. Münzen.
47 musulmanische 9 Kupf., 32 Silb. und 6 goldene.
Letztere sind vom 1) Buwaihiden Rukn-eddaula
a. 343 — 954. 2) Samaniden Nuh b. Manssur,
Nischapur, a. 367 = 977. 3) Ghasnewiden
Masud. 4) Seldschuken Abu Schidscha Alp-
Arslan, Ahwas, 456 — 1064. 5) eine indische
aus Lucknau, a. 1268 — 1851, 2. 6) ein per-
sischer Tuman von dem jetzigen Schah Nassir-
eddin, in meiner Gegenwart «in dem Reichsitz
von Tabaristan», d. i. Barfurusch a. 1277 — 1860
geprägt.
Die übrigen sind Chalifen, Ilchane, 1 Owaiside, Sel-
dschuken, neupersische etc.
18 Sasaniden: Kuwad, Chosrau I. und IL, Jesde-
gird I. und IL, Walagesch, und 2 gegossene,
also nachgemachte (in Messing und Silber).
17 tabaristanische: F erchan, Churschid, dieStatthal-
ter: Dscherir, Said, Sulaiman (3 Exempl.) und
mehrere ohne Namen des Prügherrn.
1 gegossene Silbermünze von einem Perserkönig zur
Zeit der ersten Sasaniden mit semitischer Inschrift.
Geschenk des Hrn. v. Bartholomäi.
2 georgische.
19 nicht muhammedanische: Arsaciden u. s. w., wel-
che in das allgemeine Münzcabinet übergehen.
Diese Münzen sind theils angekauft, theils ge-
schenkt. Die Namen der Geber sind: 1) in Barfu-
rusch: Rudakov 1 gold. 2) Rescht: Vlasto 10 (3
gold.); Mirsa Ibrahim 2. 3) Salian: Mehdy-Beg 3.
4) Baku: Bar. Tornauw jun. 1; Dr. Kirsten, Kap-
kov, Rajevsky, je 1. 5) Tiflis: Gen. Bartholo-
mäi 2; Melgunov 3; S. Al. Nadeschin 1. 6) Der-
bend : Polizeimeister Sawitsch 13; Mirsa Kerim 1;
Moschenevsky 1. 7) Lenkoran: Mir Abbas-Beg
2; Ibrahim- Beg 1. 8) Berdaa: Mir Aly-Beg 1.
C. Steine, Ziegelsteine und Scherben.
mit und ohne Inschriften aus: 1) Aschref 2. 2) Amul:
Grabstein des Abul- Kasim b. Abul- Mahasin el-
Rujany mit einer Inschrift vom J. 514— 1120, Ge-
schenk des Hrn. Melgunov, nebst Bericht. 3) Mesch-
hedi-Ser (mit Inschr.) 3. 4) Kursengi (it.) 4. Einer der-
selben, so wie ein anderer grosser Stein mit arabi-
scher Inschrift (Schahmelik-Salar) a. 653 (?) aus
5) Buzowna auf der apscheronschen Halbinsel, nebst
Berichten über beide, sind Geschenke des Staatsrathes
Spassky, welcher den zuletzt genannten Stein auf
Anrathen Chanykov's nach Baku hatte bringen las-
sen. 6) Salian (mit Inschr.), Geschenk des Mehdy-
Beg. 7) Chanekah (mit Inschriften). 8) Guschtasfi. 9)
Schamkor.
26 Mosaiksteine aus der Kuppel der Sophienmoschee
in Constantinopel. Geschenk des Stabscapitains
Ogranowitsch in Tiflis.
24 Carneole und a. mit theils eingeschnittenen, theils
aufgeschriebenen arabischen Inschriften.
3 Carneole mit verschiedenen Darstellungen und einer
mit einer arabischen Inschrift. Geschenk des Hrn.
Melgunov.
1 Amulet mit dem Namen der zwölf Imame. Geschenk
des Mir Aly-Beg in Berdaa.
Staniolabdrücke von 6 (3 mit pehlewy und 3 mit
arabischen Inschriften) aus Hamadan herrühren-
den, jetzt in einem Armbande der Frau Baronin
v. Tornauw in Baku befindlichen Steinen.
D. Andere Seltenheiten,
6 bronzene Alterthümer aus Hamadan. Geschenk des
Hrn. v. Bartholomäi.
377
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
378
1 «Gui» genannter Brustschmuck der Jüdinnen in
Kuba.
1 Rami, d. i. Instrument zum Errathen verborgener
Dinge.
Ich bringe dem asiatischen Museum Folgendes dar:
1) Verschiedene Frauenzierathen und Instrumente
aus Masanderan, z. B. ein Beil (Tabar), von des-
sen häufigem Gebrauche nach Einigen Tabaristan
den Namen erhalten haben soll. Und in der That
fiel es mir sogleich bei meinem Eintritt in Ma-
sanderan, d. i. Tabaristan auf, wie fast kein Land-
mann ohne jenes Werkzeug zu sehen war. Wenn
man mich damals gefragt hätte, wie man das Land
nennen solle, so würde ich wahrscheinlich ohne
weiteres geantwortet haben: das Land der Beile,
Tabaristan.
2) Zwei Glasfläschchen und zwei kleine Glasröhren,
beim Bau einer armenischen Kirche in Derbend
gefunden. Geschenk des G.-M. Loris-Melikov
an mich.
. 3) Drei persische Briefe von Mirsa-Ibrahim in
Rescht an mich.
4) Zwei Empfehlungsschreiben für mich nach Fumen,
der eine von Nassrullah Massum, der zweite
vom Rukn-eddaula, d. i. Schahsadeh Arde-
schir Mirsa, Gouverneur von Gilan.
5) Eine persische Kaside an mich von Mirsa Nassr-
ullah in Barfurusch.
6) Zwei arabische Zuschriften an mich von den Schü-
lern der Schule und dem Suchta Isa in Kubätschi.
7) Eine desgl. aus Kala-Kuraisch. |
8) Abschrift von zwei arabischen Briefen, in meinem
Namen an die Kubätschi und Ahmed Chan-Beg
in Madschalis gesandt.
9) Eine persische Karawanserai-Rechnung.
10) Eine russisch-persische Vorschrift von Seiten des
lenkoranschen Kreischefs Melik Schahnasarov
für meine Reise von Lenkoran nach Salian.
11) Persische Erklärung von Seiten Nikol. Alex. No-
vosselsky's, Chefs der Gesellschaft Kavkas ı Mer-
kurii hinsichtlich der Beförderung von Passagie-
ren und Waaren (gedruckt).
12) Zuschrift von Mirsa Abdurrahim in Baku an
den Schaich Dschawad in Bibi Haibet.
en
BEILAGE I.
(Extrait d'une lettre de M. de Bartholomüiécrite en 1858.)
Ayant toujours en vue vos recommandations con-
cernant les monuments et les inscriptions qui peuvent
encore ajouter à la somme de nos connaissances sur
l’histoire des Schirvanschahs, j'ai profité de mon
dernier voyage dans le Schirvan (aoüt 1858) pour
visiter quelques localités de cette province qui, à ce
qu’il me semble, n'avaient pas encore été explorées
par nos voyageurs archéologues. Les renseignements
sur ces localités m'ont été données à Schamakha par
M. Slivitzky [actuellement à Bakou D.], employé
civil attaché à la personne du gouverneur et ama-
teur zélé de la numismatique, comme aussi des autres
antiquités locales.
M. Slivitzky me montra quelques copies d'inscrip-
tions faites par les moullas, et je fus aussitót frappé
d'y reconnaitre des noms connus de Schirvanschahs;
mais me méfiant toujours des copies qui sont prises
par les moullas, je les examinai fort attentivement, et
cet examen me prouva qu'il était indispensable de
vérifier les inscriptions sur les lieux puisqu'il était
fait mention, entre autres, d'un personnage tout-à-fait
imaginaire, d'un prétendu Schirvanschah Djélal-ed-
din, fils de Scheikh Ibrahim, avec le date 150 H.
(vergl. Beil. II, N° 93). Néanmoins les renseignements
sur les localités op sont situées ces ruines historiques
étaient précieux pour moi, et je m'empressai de les
mettre à profit.
La plus importante, comme aussi la plus riche en
inscriptions, se nomme Khanékah [elöls]. Elle est
située assez loin de toute espéce de route et à une
centaine de verstes de Schamakha, à l'est de la route
qui mène à Salian; pour y parvenir, il faut quitter la
grande route à la 4™° station, nommée Hadji Kaboul,
d’oü on traverse une gorge de monticules pour arriver
à une quinzaine de verstes dans la direction de l'est
au grand village Nijni-Navahi; jusque-là on peut en-
core aller sur roues, mais de Navahi à Khanékah il
faut aller à franc étrier à travers champs, une quin-
zaine de verstes dans la direction NO. On doit
franchir, tous les !00 ou 200 pas, des canaux d'ir-
rigation assez larges et profonds, ce qui retarde consi-
dérablement la course; les ondulations du terrain sont
379
Bulletin de l'Académie Impériale
telles qu'on ne peut apercevoir les ruines, ni méme
ie minaret de Khanékah, que lorsqu'on y est arrivé.
Mais alors elles se présentent subitement à la vue, et
pour donner une idée de l'aspect d'ensemble de ces
ruines, j'en ai crayonné une esquisse faite bien à la
háte, à cause de la chaleur, qui était intolérable dans
cette vallée brûlée par le soleil d'aoüt.
Toute la vallée depuis Navahi jusqu'à Khanékah
est garantie des vents du nord, de l'est et de l'ouest,
par de petites chaines de hauteurs, et les ruines mémes
sont dominées par une montagne qu'on nomme Hé-
rami-Kouh ou Kouh Hérami, à cause des fréquents
brigandages qui s'y commettaient dit-on dans le siècle
passé. La vallée est fertilisée par une irrigation trés
copieuse, et la végétation y prospère dans les endroits
cultivés, mais les ruines présentent un aspect des plus
tristes, auquel contribue encore un immense cimetiére
qui les entoure de tous les cotés; par son étendue et
par le nombre prodigieux de pierres tumulaires qui
couvrent tous les environs, on peut juger combien
cette contrée était jadis peuplée.
Les ruines sont entourées d'une tranchée enceinte,
percée de meurtrières. Une grande partie de cette en-
ceinte, comme aussi des édifices qu'elle enclavait, ne
présentent plus qu'un amas de décombres; cependant
quelques édifices sont encore conservés, entre autres
le minaret, la grande mosquée en forme de salle basse et
un appartement qui renferme le tombeau d'un saint
personnage; le reste des constructions est dans un si
triste état de conservation qu'il est méme difficile d'en
déterminer au juste la destination primitive; cepen-
dant il y a des vestiges d'une grande salle d'audience
(divankhané), d'une assez grande écurie et des apparte-
ments intérieurs ou de l'endéroun. Tous ces édifices
étaient séparés par de petites ruelles, qui sont entié-
rement encombrées de débris.
Le minaret semble étre la partie la plus ancienne
de toutes ces constructions. Il est d'une forme lourde
et peu élégante, mais les murs ont conservé le plus
grand nombre des inscriptions. La mosquée n'a au-
cune apparence du dehors, et on y entre par une porte
basse, mais elle est d'une richesse d'ornementation
remarquable à l'intérieur; le mur qui indique la blé
est tout couvert de moulures badigeonnées à la chaux,
mais formées de gros caractères koufiques enchevé-
trés; ces moulures colossales servent d'encadrement
à une espèce de niche haute de trois archines et large
de deux, toute recouverte en mosaique de fayence,
des couleurs les plus vives et avec des dorures. L’es-
pèce d'ornement qui prédomine dans toutes ces ara-
besques est une étoile hexagone, formée de deux
triangles équilatéraux entrelacés, dont les lignes con-
tiennent des inscriptions pieuses tirées du Koran et
en caractéres aussi fins que dans les manucrits. Ces
ouvrages de briques emaillées sont les plus beaux
qu'il me soit arrivé de voir dans ce genre méme dans
les mosquées de Kazbin et de Soultanié.
Le goumbaz est placé tout prés de la mosquée et
on y entre par un petit couloir voüté; au milieu on
voit le tombeau du saint, mais il a été profané, comme
l'attestent les pierres et les dalles amoncelées en bas
et pour la plupart brisées: tous les murs comme la
voüte sont recouverts intérieurement de briques faien-
cées, où le vert clair et le violet foncé prédominent.
Les ornements sont moins riches que dans la mosquée,
mais une longue inscription fait le tour de cet ap-
partement, comme une ceinture à hauteur d'appui; la
lumière entre par une seule petite fénétre étroite et
placée assez haut pour donner à ce crépuscule un ca-
ractère mystérieux. Le tombeau formait au milieu de
cette chambre une élévation carrée, et il était tout re-
couvert de briques faiencées d'une richesse et d'une
finesse remarquable etc.
Der Weg, den wir dieses Mal nach Chanekah ein-
geschlagen hatten, war ein anderer als der früher von
dem gelehrten Archäologen gewählte. Von den schö-
nen Porcellansteinen gehören jetzt einige dem asiat.
Museum an, und sind wohl geeignet eine allgemeine
Vorstellung von der Pracht des Ganzen zu geben. Die
von Hrn. Hippius gelieferte Ansicht von Chanekah ist
vollkommen gelungen (s. Beil. IV, 16). Den obigen
Auszug aus dem Briefe des Hrn. v. Barth olomäi aber
habe ich deshalb mitgetheilt, weil vielleicht bald von
Chanekah und dessen Inschriften an andern Orten die
Rede sein dürfte.
————
BEILAGE Il.
Inschriften in natürlieher Grósse.
A. Masanderan,
I. Barfurusch.
1) Von Keladsch - Meschhed, mit den Namen der 12
3851
des Sciences de Saint -Pétersbourg.
382
Imame. Name: Muhammed Neddschar (der
- Zimmermann).
2) Baumeister: Husain ben Ustad Ahmed Ned-
dschar. Muharrem a. 890 — Dec. 1484, Jan.
1485.
3) Seyid Aly ibn Seyid Kemal-eddin el-Amuly.
4) Aus dem Koran LXI, 13.
5) Persische Inschrift in der Karawanserai der trans-
kasp. H. Gesellsch. a. 1114 — 1702.
II. Grabstátte des Imamsadeh Sultan Muham-
med Tahir.
6) Grosse persische Inschrift von J. 875 — 1470.
Namen: a) Tahir ibn Imam Musa Kasim. b)
Emir Murtesza el-Husainy [ben Seyid Aly,
Enkel des Seyid Kemal-eddin, welcher in Sari
herrschte und Grossenkel des berühmten Seyid
Kawam-eddin I., genannt Mir Busurg, des
Ahnherrn der meisten masanderanischen Seyide].
c) Emir Muhammed el-Husainy Sohn u. Nach-
folger des Seyid Murtesza. d) dessen Sóhne: Emir
Abdulkerim u. Emir Abdurrahim. e) Seyid
Raszi-eddin el-Husainy. f) Baumeister: Mau-
lana Schems-eddin ben Nassrullah el-Mu-
tahhery.
III. Grabstätte des Seyid Mir Keram in Bendepæ.
i 7) Aus dem Koran II, 256 u. s. w.
IV. Lamsu- Kela.
8) Aus der Grabstätte des Imamsadeh Muslim.
Namen: Derwisch Schems-eddin (Muham-
med?) Galisch. Baumeister: Aly Ahmed.
V. Ablei Hasan- Kela.
9) Aus der Grabstätte des Imamsadeh Muham-
med. Sur II, 256.
10) Persische Sea
11) Erneuerer: Muhammed Kasim. Schreiber: Ab-
dulasim Mehdy. Baumeister: Muhammed Ta-
ky ibn Muhammed Jusuf Masanderany.
12) Überlieferung (hadis).
13) Gebet über Muhammed.
VI. Meschhedi-Ser.
Inschriften aus dem Grabgebäude (Astaneh) des
Imamsadeh Ibrahim Abu Dschewab, Sohnes
des Imam Musa Kasim.
14) Namen: Seyid Asis ben Seyid Schems-ed-
din Babulgan..Baumeister: Ustad Muhammed
ben Ustad Aly el- Neddschar el-Rasy. Mu-
harrem 841 — Juli 1437.
15) Schreiber: Taky el-Amuly. Meister: Aly ibn
Ustad Ismail Neddscharel-Amuly,el-Rasy.
16) Monat Dschemad-ul-ewwel 858— Apr. Mai 1454.
Namen: Seyid Schems-eddin ibn Seyid Abdul-
asis Babulgan. Baumeister: Ustad Muhammed
ben Ustad Aly Neddschar Rasy.
17) Monat Sulhiddsche 857 — Dec. 1453. Namen wie
in N* 16.
18) a. 905 — 1499, 1500: Namen: Bibi Fiszet-
Chatun, Tochter des Emir Ssaid. Baumeister:
Hasan ibn Ustad Bajasid Neddschar.
19) Monat Muharrem 906 — Jul. Aug. 1500. Namen:
Bibi Fiszet-Chatun, Tochter des Emir Ssaid,
hier als Gattin des Sultan Emir Schems-eddin
bezeichnet. Meister: Aly ibn Ustad Fachr-eddin
ben Ustad Aly. Schreiber: Ahmed ben Hu-
sain.
20) An der Grabstütte der Bibi Sukaina. Jahr
893 — 1488. Namen: Seyid (Chudscheste
ben??) Seyid Fachr-eddin Babulgan. Baumei-
ster: Schems-eddin ibn Ustad Ahmed Ned-
dschar.
21) a. 911 = 1505. Derselbe Meister.
B. Gilan.
VII. Rescht.
22) Grabstätte Dw- Braran (Zwei-Brüder), d. i. des
Seyid Ismail und Seyid Abbas. Namen: Se-
yid Ismail u. Seyid Abbas. Schreiber: Abdul-
lah ben Muhammed Mumin Sufredschy Ba-
schi [und?] Aly ben Musa a. 1243— 1827.
Reschty.
23) Persische Verse.
VIII. Sulaimandareh.
24) Sulhiddsche a. 953 — Dec. 1545 — Jan. 1546.
Namen des Erbauers: Serefras Sultan (Feld-
herr des Chan Ahmed Chan, des Beherrschers
von Baiüpisch). Schaich Sulaiman Dareny el-
25) Aus dem Koran, Sur. XXXVI. `
26) it. II, 256—59. a. 1245—1829. Schreiber: Ab-
dullah.
27) Gebete u. s. a. a. 1245 — 1828.
393 Bulletin de l’Académie Impériale 384
28) Idem. 49) An der Grabstätte dess. Kor XXXVI, 1 — 19.
29) Persische Verse. , 50) ibid. Name: Ustad Abdullah.
IX. Moschee Sulfikar in Kaisem.
30) An der Grabstátte des Seyid Husain-Kia, aus
dem Koran, Sur. XXXVI, 1 — 14.
31) Name: Ustad Abdullah ben Mahmud.
X. Dorf Tidscheneh-Kuka , Sendschil-Astaneh, Grabstätte
des ‚Seyid Aly, Sohnes des Imam Dschafar
Ssadik.
32) An der Grabstätte: a. 871 = 1466. Namen:
Aly ben Muhammed el-Husainy u. Ustad
Muhammed (ben? we?) Jadigar ben Ha-
dschi Musafir Tebrisy.
33) Aus dem Koran, XXXVI, 1— 14.
34) Persische Verse.
35) it.
36) Pers. Inschrift. Anfang Rebi II. 1006? — 1597.
Name: Bibi Fatima.
XI. Lahidschan.
37) Grabstätte (Buka) Tschehar padischah d. i. der
vier Herrscher, (d. i. Aly-Kia, Ibrahim-Kia,
Musaffer-Kia u. Churrem-Kia). Name: Mu-
hammed Kaszi Chan. Schreiber: Muhammed
ibn... Kia. Schah Abbas I. a. 1015 = 1606.
38) Geschlechtstafel des Seyid Churrem-Kia.
39) Namen der 12 Imame.
40) Pers. Verse.
41) Aus dem «Takieh» des Mir Schahid, Grab-
stättedesSeyidAgaAbdullaha.1129=1717.
Pers. Verse. -
42) Aus der Grabstätte (Buka) des Seyid Risza-Kia
ben Seyid el-Imam Aly-Kia. 829 — 1425, 6.
43) Dessen Geschlechtstafel.
44) a. 791—1389. Name: el-Hadsch Chuadscheh
Hadschi Sengischah (?) el-Nasir d. i. der
Aufseher.
45 — 46) Aus dem Koran, XXXVI, 1 — 19.
XII. Schaich Hanewer zwischen Lahidschan und Lengerud.
47) Grabstütte (Astaneh) des Seyid Aly Risza a.
885 — 1480. Namen: Ustad Jadigar duruger
d. i. Zimmermann.
48) An der Thür eines Anbaues, wo der «Schaich
Sahid» begraben liegt. Angabe des Sterbejahres
i. M. Rebi II 911 — Sept. 1505.
51) Koran, XXXVI, 1 — 19.
52) a. 822 — 1419. Namen: Seyid Mehdy el-Ha-
sany. Ustad Ahmed.
XIII. Dorf Turbet in Talysch-Dulab.
53) Bei der Grabstätte des Seyid Scheref-eddin
— Scherefschah + 577 = 1181. a. 1024 =
- 1615. Persische Inschrift.
C. Kaukasus.
XIV. Baku.
54) An der chanschen Moschee. a 839 —1455.
Name: el - Schirwanschah Nussret-eddin
Chalilullah I. |
55) Eingang zum Audienzzimmer (Diwanchaneh) Kor.
X, 126.
56) Sternartige Figur aus e All Y zusammengesetzt.
57) Gilek-Moschee. Sulhidsche a. 708 — Mai — Jun.
1309. Name: Emir-eddin ben Abi- Bekr.
58) ebenda. Name: Sultan ibn el-Sultan (?).
59) Hadschi- Bani- Moschee a. 818 = 1415. Namen:
Sultan Schaich Ibrahim und Chuadscheh
Emir Schah ibn Chuadscheh Hadschi Ja-
kub.
60) Südliches Festungsthor. Nahme: Seyid Saadul-
lah ibn Seyid Dschemal-eddin (s. Beil.IV, 2).
61) ebenda. Monat Redscheb a. 7 86 = (?) Aug. Sept.
1384. Name: Achi ben Ramaszan el-Schir-
wany.
62) Nördl. Festungsthor. a. 1017 = 1608. Name:
Sulfikar-Chan während der Regierung Schah
Abbas I.
63) Syngala- Moschee (s. Beil. IV,3). a. 471 = 1078.
Name: Muhammed ben el -Kerim(?).
64) Über dem Eingang zum Wasserbehälter (Abdan)
dem Zollhaus gegenüber. a. 1025 — 1616. Re- .
gierüngszeit: Schah Abbas I. Name: Hadschi
Murschid Tebrisy.
65) Südseite der Hauptmoschee (Dschuma-Mesdschid):
Redscheb 707 = Dec. 1308, 9. Name: Mir
Scheref-eddin Mahmud ben Fachr-eddin
Melik ().
66) Nords. Persische Inschrift.
67) ebenda. a. 904 = 1498. Namen: Schah Su-
laiman el-Ssefewy el-Husainy el-MusewY,
385
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
Muhammede Beg Teherany und Aly - Kuli-
Chan Beglerbegi Schirwan.
68) Ebenda. Sehr verwischte grosse Inschrift. a.
. 1024 = 1615. Name des Baumeisters: Ustad
Tahir.... Badkuy.
69) Benchifück:
70) Mulla Nassirullah- Moschee in der Nähe des chan-
schen Palastes, Muharrem a. 777 = Jun., Jul.
1375. Schreiber: Muhammed el-Arif.
7 1) Schafiullah- Moschee. Name: a. 7.. Nassir-eddin
Guschtasib ben Hasan Hadschib. Baumei-
ster: Ustad Mahmud ben Masud.
72) An der Südwand der Mulla Fathullah- oder Had-
scht Aga- maali- Moschee. 3 Ramaszan 748 = 7
Dec. 1347. Name: Maulana Ahmed ibn Mu-
hammed.
73) Bassas-Moschee. Verwischte Inschr.
74) Südseite des Müdchenthurms ( Kys - kala). Name:
Masudben Davud. s. Chanykov; in d. Ver-
handl. (Tpyapi) der oriental. Abtheilung der Kais.
archäol. Gesellschaft. C. II. 1855, p. 173.
75) Mulla-Mirsa-Moschee. Arab.-Pers. Inschr. Regie-
rung Schah Abbas II.
76) Ebenda. Persische Inschrift. Rabi II. a. 1056 =
Mai — Juni 1645. Derselbe Name.
XV. Ateschgah. `
77 — 92) Fünfzehn indische Inschriften, von Dr.
Kirsten abgenommen.
XVI. Marasy.
93) Probe der schónen Inschrift von Schaich Ibra-
him, a. 805 = 1402 (s. Beil. IV, N°12 — 13).
94) An dee Station. a. 1027 — 1618. Namen: Schah
Abbas I. Schaich Schaichidschan ben Schaich
Schehab (?)- eddin.
95) Bauernhaus. a. 1022 — 1613. Schah Abbas
u.Muhammed Scherif el-Schirwany (wahr-
scheinlich der ehemaligen Karawanserai entnom-
men). Baba Schaichidschan.
XVII. Bibi Haibet (Dorf Schichaly).
96) Hadschi - Mirsa- Moschee. a. 977 — 1569. Name:
Schah Tahmasib und Seyid Faszl ibn Seyid
el-Latif Nischapury.
97) Anbau der Hauptmoschee. a. 1028 — 1619. Bau-
herr: Schaich Scherif ibn Schaich Abid.
Tome IV.
98) Am Thorweg. a. 1028— 1619 u. 1046 = 1636.
Regierungdes Schah Abbasl. Bauherr: Schaich
Scherif.
XVII. Schemacha.
99) Beim Glockenhäuschen der russischen Hauptkir-
che: Grabsteine a): a. 1141 = 1728.
100) b): a. 1241 — 1825.
101) 0:87.71 17 = 1705.
102) Grabstätte des Imamsadeh Muhammed am
Anbau der grossen schiitischen Moschee. Name:
Ferruch ben Abdullah.
103) Auf einem Grabstein des Piri Schirwan a.
761 = 1359, 60. Namen: Achund Schaich
Mikail ben Seyid Dschabrail und Schaich
Ssefi-eddin ben Seyid Dschabrail ben
Schaich Kutb-eddin ben Schaich Ssalih.
104) Unleserliche Inschrift.
XIX. Tiflis.
105) Schutische Moschee.
==1718:
XX. Berdaa.
106) Ende einer kufischen Inschrift an dem Thurm.
107) Zwei Bruchstücke von ebenda.
XXI. Piri Merdekan.
108) Grabschrift des Schaich Ssaïd (?).
109) Name: Ferruchsad ben Minutschehr.
110) Bruchstücke einer Inschrift vom Grab des Schai-
ches.
111) Desgl. aus dem anstossenden Raume.
XXII. Chanekah. ;
112) An dem Eingang zum Empfangzimmer (Diwan-
chaneh) Redscheb 641 — Dec. Jan. 1243 — 4.
Namen: Schirwanschah Feriburs ben Ger-
schasib ben Ferruchsad ben Minutschehr
u. Hasan ben Muhammed ben Hasan el-
Bawedy(?) genannt Hesarwesak.
113) Persische Inschrift am Minaret, noch unerklärt.
Namen: Schaich Pir Husain. Chanekah.
114) Ebenda. Muharrem 654 — Jan. Febr. 1256.
Name: Schirwanschah Achsitan ben Fera-
murs.
115) Probe von der Inschrift rund an der Wand her-
um in der Grabstätte des Pir Husain Rewa-
nan. a. 684 — 1285.
Persische Inschrift a. 1130
25
387
Bulletin de l'Académie Imperiale
388
116) Grabinschrift des Schaich Dschemal- eddin
(a. 1049 = 1639).
117) Inschrift mit den Namen des Baumeisters
Schaichsadeh Habibullah ben Schaich Mu-
hammed Hadschi.
XXIII. Maschichan.
118) Persische Grabinschrift. a. 876 — 1471. Name:
Sultan Ahmed ben Kerim.
XXIV. Budaser.
119) Marmorstein bei der Grabstätte des Seyid
Dschemal. 20 Ramaszan 821 — 22 Oct. 1418.
Name: Chudawend Chatun, Tochter des Is-
fehbed Husain.
XXV. Karawanserai Sengitschal.
120) a. 848 — 1439. (Name: Schirwanschah Cha-
lilullah).
. XXVI. Karawanserai Jengi.
121) a. 878— 1473 (Name: Schirwanschah Schi-
ranschah ben Chalilullah).
XXVII. Von der apscheronschen Halbinsel.
122) Name: Ustad Omar ben Ahmed a. 1206 —
43791.
123) Verwischte Inschrift.
124) a. 1206 — 1791.
XXVIII. Achbil Piri.
125) a. 850(?) — 1446. Baumeister: Ustad Tadsch-
eddin.
126) a. 940—1533. Namen: Chalilullah. Schaich
Mesid ibn Ssufy Rafi -eddin.
127) a. 940. Koran XXXIX, 54. Namen: Chalilul-
lah II. u. Schah Murad ibn el-Schaich Me-
sid ibn Chuadscheh ibn el-Schaich Jesid.
XXIX. Kuba.
128) Moschee. 17 Rebi I. 1247 — 27. Aug. 1831.
129) Persische Verse.
XXX. Derbend (südliche Mauer).
130) Persische Inschrift. Name: Mugaira.
131) a. 850 — 1446. Name: Chalilullah und ein
anderer schwer zu entziffernder.
XXXL Kubütschi.
132 — 164) Drei und dreissig verschiedene arabi-
sche Inschriften von den Moscheen, der Schule,
dem Gottesacker und von einem Helm mit den
Jahren 807—1404;881—1476;1151—1738.
Namen: Mahmud ben Ahmed. Muhammed
ibn Omar. Tahir ibn Muhammed. Aly ibn
Muhammed. Ejjub ibn Ssaba(?). Abu Bekr
ibn Muhammed. Ahmed ibn Muhammed.
Muhammed ibn Ahmed. Gul-Muhammed.
XXXII. Dalaila- Kab, Brunnen auf dem Wege von
Madschalis nach Kubátschi.
165) a. 1258 — 1842.
XXXIII. Kala-Kuraisch.
166 — 171) Sechs Inschriften, deren älteste an einem
Wohnhause vom J. 826 — 1423, die jüngste
vom J. 1218 — 1803 (s. die Namen oben).
Das obige Verzeichniss ist von Spassky verfasst,
Hier konnten die Angaben nur ganz allgemein sein.
Die vollständige Erklärung der Inschriften wird ein
eigenes Werk erfordern, in welchem natürlich auch
angegeben werden wird, welche von ihnen schon be-
kannt waren.
Ausser diesen Abdrücken in natürlicher Grösse
habe ich, die in meine Tagebücher eingetragenen In-
schriften aus Amul, Mzchetha, Madschalis, Kubätschi, We-
likent u. s. w. nicht gerechnet, noch eine bedeutende
Anzahl in kleinerem Maassstabe nachgezeichneter oder
von Andern abgeschriebener Inschriften mitgebracht,
z. D. aus:
1) Radegan (Besmjenov).
2) Chanekah mit den Namen: a) Abul- Fath Fer-
fuchsad ibn Achsitan ibn Feriburs ibn Ger-
schasf a. 665? — 1266, 7. b) Melik Kaikabus
oder Guschtasib(??) ben Achsitan, Redscheb
693—Juni1294. c) Schems-eddin Muhammed
ben Abul-Abbas und Mahmud ibn Ibrahim. d)
Sultan Chalilullah ben Schaich Ibrahim.
Rebi I. 823 — Mürz — Apr: 1420; und eine noch
nicht völlig klare (Hippius).
a Derbend: 1) eine kaum erklärbare (Hippius); 2
— 5) von der grossen schiitischen Moschee vier,
zwei persische und zwei arabische: a) mit den
Namen Schaichaly-Chan und Abd-ul-Selim,
b) a. 879 — 1474. Name: SultanSchiranschah.
c) Schewwal 1141 — Mai 1729. d) a. 1208 —
1793. Name: Schaichaly-Chan (von einem Mulla
abgeschrieben); 6) Namen : Schirwanschah Sul-
359
des Sciences de Saint- Pötersbourg.
tan Chalilullah a. 842 — 1438. Baumeister:
Ustad Hadschi Ahmed. 7) Namen: Chalilul-
lah. Bauherr: Mesid ben Emir-eddin, a. 805
— 1402. 8) Baumeister: Ustad Tadsch-eddin
ibn Musa aus Baku. 9) a. 824— 1421. Namen:
Emir Isfendiar. Chuadscheh Rukn-eddin
ibn Chuadscheh Iss-eddin (Mirsa Kerim).
4) Schemacha: a) Namen: Dschafar-Kuli- Chan.
Musstafa-Chan. 1261— 1841. b) Namen: Ah-
med Aka, Aly Assghar und Abd -ul-Asis a.
1250 — 1834, 5 (Spassky). |
5) Sari: a) Name: Mirsa Hasan Nury und b) eine
wahrscheinlich talismanische Inschrift, welche der
Abschreiber Schah-Derwisch junany (griechisch)
nannte.
6) Gandscha: Name: Mulla Abdullah (M. Mehdy).
7) Grabstütte des Scheich Tabrisy in Masanderan
(vom dortigen Mulla).
8) Gumbäsi seh ten in Amul. Name: Seyid Asis ben
Seyid Beha-eddin Amuly.
9) Marasy. a. 805 — 1402. Name: Schaich Ibra- |
him-Chan (Bartholomäi).
10) Grabstätte des Schaich Dursun bei Aksu. Name:
Schaich Dursun ben Ahmed Padar. a. 681 =
1282. (id.)
11)Berdaa: a. 1258 = 1842. Name: Hadschi Hu-
sain Aly (von einem Mulla abgeschrieben).
12) Bibi Haibet a..... Ferruchsad ben Achsitan ben
Feriburs.
13) Baku: die Inschriften von einigen Steinen, welche
man an der Stelle der jetzt im Meere befindlichen
Ruinen (Bail) gefunden hat (Hippius).
Neun hebräische Inschriften neuerer Zeit aus Zchinwal,
Derbend und Madschalis.
BEILAGE Ill.
Gebete Siaretnameh genannt, welche von den Be-
suchern der heiligen Grabstätten gelesen und horgosagt |
werden und gewöhnlich an dem Grabe. hängen, Sie
sind sämmtlich von Spassky abgeschrieben.
A. Masanderan.
1) Siaretnameh in der Grabstätte des Muhammed
2) — des Imamsadeh Ibrahim Abu Dschewab
in Meschhedi-Ser.
3) — der Bibi Sukaina, ebenda.
B. Gilan,
4) —desSeyid Sulaiman ben Aly, in Sulaimandareh
bei Rescht.
5) — Seyid Abbas u. Seyid Ismail in Rescht.
6) — der Schwester des Imam Risza, Tochter des
Musa Kasim, ebenda.
7) — des Seyid Abu Dschafar, ebenda.
8) — des Seyid Aly, Nachkommen des Imam Musa
Kasim, in Tidscheneh-kuka.
9) — des Seyid .... Abdullah in Lahidschan.
10) — Seyid isti; Nachkommen des Imam
Musa Kasim, im Dorfe Schaich Hanewer.
11)— des Imamsadeh Ssalih Sohnes des Musa
Kasim.
C. Kaukasus,
12) — der Bibi Haibet, Tochter des Imam Musa
Kasim, im Dorfe Schichaly bei Baku,
13) Duai-isn, das Eintrittsgebet in Bibi Haibet.
——
BEILAGE IV.
Zeichnungen.
1) Baku vom Meere aus.
2) Festung von Baku, von der Vorstadt aus.
3) Syngala-Moschee in Baku.
4) Wolfsthor bei Baku auf dem Uferweg nach Salian.
5) Tatarinnen aus Baku (color.)
6) Bakuische Bajadere (color.)
7) Tatarin (color. reiches Costum.)
8) Eselreiter aus Baku (color.)
9) Indier aus Ateschgah. (color.)
10) Bibi Haibet (Dorf Schichaly).
11) Thurm in Berdaa.
12 — 13) Grabdenkmal bei Marasy (eolor.) Dasselbe
photographirt.
14) Grabdenkmal des Schaich Dursun bei Aksu.
15) Chanekah. T
16) Grabstein auf Kursengi.
Schehrasehub im Dorfe Dinschirsewar.
17) Pir Merdekan. |
95*
Bulletin de l'Académie Imperiale
392
18) Station Kulary auf dem Wege von Derbend nach
Kuba.
19 — 20) Zwei Grabdenkmale zwischen der achten
und neunten Werst von Kuba nach Derbend.
21) Karawanserai auf der Strasse von Sumgait nach
Kjäläsi.
22) Derbend.
23) Der Kirchlar genannte Gottesacker in Derbend.
24) Das Ruhehäuschen Peter I. in Derbend.
25) Grabstein der Freundin Marlinsky's, Nesterzowa,
bei Derbend.
26) Grabdenkmal auf der neunten Werst von Der-
bend nach Kuba.
27) Grabsteine auf dem Wege von Madschalis nach
Kubátschi.
28) Madschalis.
29) Kala-Kuraisch.
30) Kajakent. Gmelin's Grab.
31) Kubátschi. (s. die Lithographie in dem russischen
in den Verhandl. der archäol. Gesellsch. gedruck-
ten Bericht.)
32) Verfallender Thurm in Kubätschi.
33 — 41) 39 verschiedene Reliefs aus Kubätschi.
42) Der Brunnen Hüpro-kulagh auf dem Wege zwi-
schen Madschalis und Kubätschi.
43) Jüdin aus Kuba (color.)
44) Ein Turkmene (color.)
45) Plan von Aschref.
46) Plan des schahischen Gartens (Baghi - schahy) in
Sari, von Schah-Derwisch entworfen.
Mit Ausnahme der Photographie (N* 13) und des
letzten Planes (N* 46) sind die Zeichnungen insge-
sammt von der Hand des Hrn. Hippius.
BEILAGE V.
Han der
PS Chor,
ou. tbe. ; Hall Jr In der Einlei-
tung nennt sich der Verfasser Al ur». Nach
der Endbemerkung war das Buch unter dem Titel:
mL} dnte, ind] Zu pe LJ anal] JL. JI be-
kannt. Die Abschrift ist vom 13. Muharrem 741
— 9. Juli 1340 (s. de Sacy, Not. et Extr. T. IV,
p. 107).
B. Persische.
1) eil! > d von Muhammed Bakir b. Mu-
hammed Taky.
2) "eli. Allgemeine Geschichte: ala», Asa) 51, J
ex Ldi olp) SES, von Muhammed Rafi
3, ef, Abschrift vom Jahre 1243 = 1828
(2 Ex.).
5) (sus Te e, Persisches Wörterbuch. Ab-
schrift vom Jahre 1103 — 1692.
6) Eine Handschrift enthaltend :
a) den Diwan des Hafis mit vielen später ein-
geschriebenen masanderanischen Gedichten des
Emir Pasewary.
b) Al ge | „~, ein ethisches Werk, von Ibn Schems-
eddin Muhammed, Abschrift vom Jahre 1024
ss 1615.
c) ii 5,2 HEUS
e) Über die KE und den Gebrauch des
Tabak's, Kaffee's und Thee's, von Ibn Muham-
med el-Husainy Ata-Ullah. Abschr. vom J.
1251. — 1836.
7) Eine astrologische Abhandlung.
8) Auszug aus dem Iskendernameh. Geschenk des Hrn.
Melgunov.
9) Über den Seh Gumbäs genannten (jetzt verschwun-
denen) Bau in RA von Schah - Derwisch.
11) bé, i PP» Las >i o2] ; phl EA
12) oll 35 E aub AU. oll AR LUF
opts.
C. Tatarische.
Das Derbendnameh von Mirsa Kerim, Geschenk des
Verfassers.
/
des Sciences de Saint- Pétershourg.
394
Während des Druckes habe ich von Melgunov
noch Bemerkungen über die Verschiedenheit der ma-
sanderanischen und gilanischen Sprache, so wie einige
gilanische Gesänge und Gespräche mit persischer und
französischer Übersetzung erhalten. Überdiess ver-
spricht er in Kurzem noch eine Anzahl von Briefen
in turkmenischer Sprache, nebst persischer, franzósi-
scher und russischer Übersetzung einzusenden.
D. Indische,
Eine von Hrn. Dr. Kirsten besorgte Copie einer
Handschrift im Besitze der Indier in Ateschgah oder
Surchaneh bei Baku. Sie beginnt nach Bóhtlingk's
Angabe mit Gebeten in einem neueren Dialecte;
dann folgen die sogenannten fünf Perlen des Ma-
hábhárata: 1) Bhagavadgitá, 2) die tausend Namen
Vischnu's, 3) Bhishmastavaräga, 4) Anusmrti, 5) Ga-
gendramokshana.
St. Petersburg, den 7. (19.) October 1861.
Dorn.
-apea
BULLETIN DES SÉANCES.
CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE.
SÉANCE DU 20 SEPTEMBRE (2 OCTOBRE) 1861.
M. Kokcharof présente et recommande pour le Bul-
letin: 1° une notice de M. Karovaief sur les résultats
d'une analyse chimique, qu'il a faite d'un nouveau minéral
offrant de l'analogie avec le Parisit et auquel il a donné
le nom de Kichtyme- Parisit, d'après la localité, où ce
nouveau minéral à été trouvé; et 2' une notice de M.
Heinrich Struve contenant un exposé des résultats ob-
tenus au Laboratoire du Corps des Mines concernant les
qualités des différentes espéces de houille provenant du
littoral de la partie septentrionale de l'Océan pacifique.
M. Murchison fait hommage de trois de ses écrits ré-
cemment publiés, savoir: 1° Address to the Geological Section
of the British Association, at Manchester, september 5, 1861;
2% Address at the anniversary meeting of the Royal Geogra-
phical Society, 27 may 1861; et 3° First Sketch of a new
geological map of Scotland.
Lecture est faite de la lettre, datée de Zurich, le 3 (15)
septembre, par laquelle M. Baer donne des nouvelles de
son voyage à l'étranger et annonce qu'il a eu occasion de
faire en Suisse, pour le Musée ethnographique de l'Aca-
démie, l'acquisition de quelques antiquités, recueillies dans
les habitations lacustres. |
M. Tehébychef, chargé, dans la séance du 2 août der-
nier, de prendre connaissance des numéros parus du Jour-
nal de mathématiques que publie M Goussef à Vilna,
présente un rapport dans lequel il relève l'utilité de ce
recueil, comme unique publication périodique en langue
russe, consacrée aux sciences mathématiques, et il conclut
que l'entreprise de M. Goussef mérite d'étre encouragée.
La Classe arréte que l'on placera une copie de ce rapport
sous les yeux de M. le Ministre de l'Instruction publique,
en y joignant l'intercession de l'Académie pour obtenir
à M. Goussef une exemption du port de son Journal.
En se référant au procès-verbal de la séance pré-
cédente, M. Jacobi rapporte que les expériences men-
tionnées dans cet article ont été faites par lui avec six
alcoholomètres confectionnés par M. Ch. J. Geissler à
Berlin et pourvus de certificats de vérification. Pour con-
stater le degré d'exactitude de ces instruments, on avait
préparé 13 différents mélanges alcooliques, dont les poids
spécifiques ont été mesurés au moyen d'une balance très-
sensible et d'un plongeur en verre suspendu à la balance
au moyen d'un crin de cheval. Les volumes de ce plon-
geur et de deux autres plongeurs pareils ayant dü servir
de contróle, ils ont été déterminés avec toutes les précau-
tions prescrites par la science. M. Robert Lenz, maitre
de physique à l'Institut technologique, a bien voulu se
charger de ces determinations et des pesées nécessaires,
et les a executé avec toute la précision désirable. On
s’est convaincu en effet par des essais de contrôle, que
les poids spécifiques contenus dans le tableau des expé-
riences, peuvent être garantis jusqu'à l'unité, dans la
quatrieme décimale. Il résulte de ces expériences que
tous les alcoholomètres soumis à l'essai, sont parfaite-
ment d'accord entre eux à une seule exception prés — et
donnent les forces des mélanges alcooliques plus faibles qu'elles
ne le sont en réalité. Les différences étant toujours du
même signe, sont environ d’un pour-cent pour les esprits
de 25%, à 50%, et diminuent de là graduellement jusqu'à
ce que pour les alcools de 80 au 85%, elles atteignent la
limite de l'erreur d'un !/,°/, admise par le gouvernement
prussien. Au dessus de ee terme de 85%, les différences
tombent dans la limite des erreurs d'observation. Tout
porte à eroire qu'il ne s'agit pas ici de fautes de con-
struction accidentelles, mais bien de fautes de l'acoholo-
mètre normal, qui sert à la vérification des aleoholo-
mètres de commerce. — Une seconde série d'expériences
a été faite avec un alcoholomètre non poinconné que le
méme fabricant avait confectionné, comme il écrit, avee
le plus grand soin d'aprés des poids spécifiques déter-
minés par lui-méme. Cet instrument dont l'échelle ne va
que de 50%, à 100% présente un accord beaucoup plus
parfait avec la force réelle. Il est vrai que de 50%, à 65%,
les erreurs de l'échelle dépassent eneore tant soit peu
la limite des erreurs permises; mais au delà d'environ
65%, jusqu'à 91%, les différences ne dépassent pas les
erreurs d'observation ou quelques dix milliemes.
395
Bulletin de l'Académie Imperiale
Un alcoholomètre en cuivre doré avec une échelle allant
de 30%, à 95%, présenté par M. Kupffer au Départe-
ment des impóts, a été examiné par M. Jacobi à la méme
occasion et donna, comme de raison, un accord parfait
avec la véritable force des mélanges, déterminée par leur
poids spécifique.
M"* Radojitsky, veuve de général-major d'artillerie,
par une lettre datée de Voronèje, offre de céder à l'Aca-
démie, pour la somme de 1000 roub., un ouvrage manu-
scrit de botanique écrit par feu son mari: c'est une flore
universelle, en 15 volumes, accompagnés de 739 feuilles
de dessins, représentant 1609 especes de végétaux. Pour
donner une idée de l'ouvrage, M"* Radojitsky envoie un
volume du manuscrit et 20 feuilles de dessins, et termine
sa lettre en déclarant que son mari avait le projet de
présenter cet ouvrage au concours des prix Démidof. On
arréte que l'ouvrage sera renvoyé à l'examen de M. Ru-
precht quand il sera de retour de son voyage, et que l'on
fera parvenir à M"* Radojitsky un exemplaire de l'acte
de fondation des prix Démidof, auquel elle doit se con-
former si elle veut faire entrer cet ouvrage au concours.
L'Académie médico-chirurgicale, par un office du 15
septembre 1861, transmet copie d'un rapport de M. le
professeur Zablotski sur deux ouvrages parvenus à
lAcadémie, concernant le traitement du syphilis par
la vaccination. Dans la séance du 28 mai 1858, la Classe
physico-mathématique avait reçu de M. Loukomski,
lieutenant-capitaine du Corps des forestiers à Odessa,
un mémoire manuscrit sur le traitement du syphilis
par la vaccination, et l'a transmis à l'Académie mé-
dico-chirurgicale. Deux ans aprés, nommément dans sa
séance du 30 mars 1860, la Classe a requ de M. Elt-
sinski, médecin attaché à l'hópital de clinique de l'Uni-
versité de Moscou, un ouvrage qu'il a publié sur le méme
objet. Ayant appris à cette époque que M. le professeur
Zablotski a été chargé par l'Académie médico-chirurgi-
cale de l'examen de la question, traitée par M. Eltsin-
Ski, la Classe avait arrété que cette Académie sera priée
de vouloir bien faire connaitre à l'Académie des sciences,
en temps opportun, les résultats de cet examen. Les
questions soulevées par ces deux ouvrages forment l'objet
du présent rapport de M. Zablotski, qui se fondant sur
ses propres expériences, faites sur 24 syphilitiques au 2*
Hópital militaire, déclare qu'il n'est nullement convaincu
de l'éfficacité de la vaccination comme remède radical
contre le syphilis M. Eltsinski n'a expérimenté que
pendant huit mois, et ce laps de temps est évidemment
trop court pour pouvoir justifier ses conclusions trop dé-
cisives en faveur de cette méthode curative. On ne sau-
rait révoquer en doute que par l'effet de la vaccination
les symptomes syphilitiques disparaissent, mais seulement
quelquefois, et non pas toujours. Il est un fait acquis de-
puis longtemps à la science, que les phenomenes syphili-
tiques, primitifs et secondaires, disparaissent parfois com-
plétement pour quelques mois, et méme pour un am et
plus, par l'effet d'une érysipéle ou du développement d'un
état typhoidal; mais dans ces cas le syphilis reparait en-
suite d'ordinaire sous des formes plus graves. La dispari-
tion temporaire des affections syphilitiques est alors très
probablement produite par l'effet d'une forte réaction dans
lorganisme. La méme explication s'applique aussi à la
suppression temporaire des affections syphilitiques par
suite de la vaccination. — Ces conclusions de M. Zablot-
ski ont été approuvées par la Conférence de l'Académie
médico-chirurgicale. — Audition faite de ce rapport on
arréte que des copies en seront communiquées à MM.
Loukomski et Eltsinski.
M. Helmersen annonce qu'il a été invité par le Mi-
nistere de la cour Impériale, à faire partie d'une Com-
mission, établie par ordre Impérial et chargée d'examiner
les fentes qui se sont faites à la Colonne Alexandre, et de
proposer les moyens d'arréter la dégradation ultérieure
du monolithe.
Lecture est faite de l'ordre de jour, dans le ressort du
Ministere de l'Instruction publique, du 1 septembre, par
lequel la mission de M. Hamel à l'étranger est prolon-
gée jusqu'à la fin de l'exposition universelle qui doit avoir
lieu à Londres en 1862.
CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE.
Séance DU 27 SEPTEMBRE (9 ocrosnE) 1861.
Le Secrétaire perpétuel annonce que la 21° livraison du
Dictionnaire sanscrit, ainsi que le 1° volume des Oeuvres
de M. Sjógren, ont été imprimés et mis en vente et en
distribution.
M. Ozérof, envoyé extraordinaire et ministre plénipo-
tentiaire de la Cour de Russie à Athenes, par une lettre
du 15 (27) aoüt, transmet au nom de M. Hahn, Consul au-
trichien dans la Gréce orientale, un exemplaire de l'ou-
vrage qu'il vient de publier sous le titre: Reise von Belgrad
nach Salonik, et qui fait partie du Tom. XI des Mémoires
de la Classe philosophique et historique de l'Académie des
Sciences de Vienne. La réception en sera accusée avec
remerciments.
Le Département de l'Etat-Major du Ministere de la
Guerre adresse une carte ethnographique du gouverne-
ment de Penza, avec un texte explicatif, dressée par M.
Ratitsef, lieutenant - colonel, et publiée par le Départe-
ment de l'Etat-Major.
Le Secrétaire perpétuel annonce qu'à la suite d'une
demande de M. Bóhtlingk qui a désiré avoir trois ou-
vrages sanscrits appartenant à la Bibliothèque de l'Uni-
versité de Tubingue, savoir 1" une édition lithographiée
à Bombay, de Bhartrihari, Nîti et Vairágya, 2° un manu-
serit du Gäntigataka, et 3° un manuscrit du Çriñgârati-
laka, — il s'est adressé à cet effet, au nom de l'Académie,
|au Recteur de ladite Université, qui s'est empressé. d'ob-
397
des Sciences de Saint- Pötersbourg.
tempérer à cette demande, en envoyant les ouvrages sus-
mentionnés par l'entremise de la Mission russe à Stutt-
gard. Les ouvrages mêmes sont remis à M. Bühtlingk.
La réception en sera notifiée à M. le Recteur de l'Univer-
sité de Tubingue, avec remerciments.
M. Kunik fait part à la Classe que M. le professeür
S. Solovief s'est déclaré prét à faire, aux Archives d'Etat
de Moscou, la recherche de documents relatifs à la vie
privée et politique du chancelier prince Bezborodko, et
à fournir à M. Kunik, pour le recueil Pyccritt Apaues,
d'autres documents, tirés des archives et se rapportant
au règne de limpératrice Catherine IL La Classe ac-
cueille avec reconnaissance l'offre obligeante de M. So-
lovief.
M. Kunik, jugeant utile de publier dans le Pyceriù
Apzwes une liste chronologique complete de la collection
que possede l'Académie de copies de lettres et de rapports
officiels des résidents et autres agents diplomatiques des
Pays-Bas auprés de la Cour de Russie, depuis 1614 jus-
quà 1795 (v. la séance du 15 février 1861), annonce son
intention de faire préparer une pareille liste par M. En-
gel, attaché en qualité de translateur au Comité scienti-
fique du Ministére de la Marine. Approuvé.
M. Vessélofski produit une lettre officielle du 16 sep-
tembre c., par laquelle M. le comte Bobrinski, gouver-
neur civil de St.-Pétersbourg, l’informe que le Comité
statistique du gouvernement de St.-Pétersbourg l'a élu
membfe effectif.
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
L'Académie a reçu dans ses dernières séances les
ouvrages dont voici les titres:
Société littéraire de l'Université ehe de Louvain.
Choix de mémoires. Vol. VII. VIII. Louvain 1860. 8.
Annuaire de l'Université catholique de Louvain. 1860.
Louvain.
Wal, J. de. Programma certaminis poetici ab Academia
regia disciplinarum Nederlandica ex legato Hoeufftiano
propositi a. MDCCCLXT. 4.
Annuaire de l'Institut des provinces, des sociétés savantes
et des congrès scientifiques. II° série. 3° vol. Paris, Caen
Mémoires de l'Académie Impériale des sciences, inscri
tions et belles-lettres de Toulouse. 5'série. Tome IV. |
Toulouse 1860. 8. :
Atti dell’ Imp. reg. Istituto Veneto di scienze, lettere ed
arti. Tomo V, Dispensa 9, 10. Tomo VI, Dispensa
1-3. Venezia 1860. 8.
Memorie dell’ I. R. Istituto Veneto di scienze, lettere ed
arti. Vol. VIII p. IL vol. IX p. I, II. Venezia 1860—
61. 4.
Atti del reale Istituto Lombardo di scienze, lettere ed arti.
Vol. II, fasc. 4—11. Milano 1860—61
Memorie del reale Istituto Lombardo di scienze, lettere ed
arti. Vol. VIII. a della serie IT) fasc. III. IV. V.
Milano 1860— 61.
Atti dell' Accademia ode de' nuovi Lincei. Tomo XIII
(1859— 60) Sessione 1*. Roma 1860. 4.
Monatsberichte der k. preuss. Akademie der Wissenschaften
zu Berlin. Aus dem Jahre 1860. Berlin 1861. 8.
Register für die Monatsberichte der k. preuss. Akademie
der Wissenschaften zu Berlin vom Jahre 1836 bis
1858. Berlin 1860. 8.
Abhandlungen der philosophisch-philologischen Classe der
k. bayerischen Akademie der Wissenschaften. Bd. IX,
Abth. 1. München 1860. 4
— der historischen Classe der k. bayerischen Akademie
der Wissenschaften. Band VIII, Abth. 3. München
1860. 4.
— der math. physikalischen Classe der k. bayerischen
Akademie der Wissenschaften. Bd. VII. Abth. 3.
München 1860. 4.
Sitzungsberichte der k. bayer. Akademie der Wissenschaf-
ten zu München 1860. Heft III— V. Münch. 1860. 8.
Verzeichniss der Mitglieder Es k. Fours Akademie der
Wissenschaften, 1860.
Müller, Marcus Jos. Einleitende "Worte zur Feier des
Allerhóchsten Geburtsfestes Sr. Majestüt des Kónigs
Maximilian II, gesprochen in d. öffentlichen Sitzung
der k. Akademie der Bees am 28. Nov.
1859. München 1859.
Liebig, Justus Freiherr v., "Tanleitende Worte zur Feier
des Allerhóchsten Geburtsfestes des Königs Maximi-
lian II, gesprochen in d. öffentl. Sitzung der k. Aka-
demie der Wissenschaften am 28 Nov. 1860. Mün-
chen.
Berichte über die Verhandlungen der k. sächsischen Ge-
sellschaft der Wissenschaften zu Leipzig. Philol.-hi-
stor. Classe II, ers pner ding ppm Classe II. HI.
Leipzig. 1858—59
Denkschriften der k. veriti d. Wissenschaften. Math.-
naturw. Classe. E Bd., philosoph.-histor. Classe, 10.
Bd. Wien 1860.
Sitzungsberiehte der = Akademie der Wissenschaften.
Philosoph.-histor. Classe. Band XXXIII, Heft 2,—Bd.
XXXV Heft 2
h haftliche Classe.
Band XXXIX. N° 6, Bd. XLN T= #4; Bd. XLI N°
13—23. Wien 1860—61. 8.
Almanach der k. Akademie der Wissenschaften. 10. Jahrg.
1860. Wien. kl.-8.
Neues Lausitzisches Magazin, im Auftrage der Oberlausi-
tzischen Gesellschaft der Wissenschaften herausgege-
ben von Gottlob Traugott Leberecht Hirche. 37. Bd.,
1. u. 2. Doppelheft. Görlitz 1860. 8.
i
Bulletin de l'Académie Imperiale
400
Mémoires de l'Académie royale des sciences, des lettres et
des beaux-arts de Belgique. Tome XXXII. Bruxelles
1861. 4.
Bulletins de l'Académie royale des sciences, des lettres et
des beaux-arts de Belgique. 29* année, 2"* série. T.
IX. X. Bruxelles 1860. 8.
Aunuaire de l'Académie royale des sciences, des lettres et
des beaux-arts de Belgique. Bruxelles 1861. 12.
Mémoires couronnés et autres mémoires publiés par l'Aca-
démie royale des sciences, des lettres et des beaux-
arts de Belgique. Collection in 8. Tome X. Bruxelles
1860.
— de la Société royale des sciences de Liége. Tome XV.
Liége 1860. 8.
Philosophical Transactions of the royal Society of London
for the year MDCCCLIX. Vol. 149. part I. II. Lon-
don 1859 —60. 4.
Proceedings of the royal Society. Vol. X. N° 37,38,41. 8.
Notices of the proceedings at the meetings of the mem-
bers of the royal Institution of Great Britain. Part. X.
Nov. 1859— July 1860. London 1860. 8.
Transactions of the r. Society of Edinburgh. Vol. XXII,
IL 4 i
Supplement to Vol. XXII. of the Transactions of the royal
society of Edinburgh, cóhtaining the Makerstoun mag-
netical and meteorological observations from 1847 to
1855" Edinburgh 1860. 4.
Proceedings of the royal Society of Edinburgh. Session
1859—1860. 8. —
The Transactions of the royal Irish Academy. Vol. XXIV.
art I. Science. 4. :
The Journal of the royal Dublin Society. N° XVII, XIX.
. July — October 1860.
Öfversigt af kongl. Vetenskaps- Akad
- Sextonde Ärgängen. 1859. Stockholm 1860. 8.
Kongliga svenska Vetenskaps-Akademiens Handlingar. Ny
följd. Andra bandet, andra häftet 1858. 4.
Journal of the asiatic society of Bengal, edited by the se-
cretaries N° III. IV. 1860, Calcutta. 8.
Des A Et:
Gelehrte Anzeigen. Herausgegeben v. Mitgliedern der k. |
bayer. Akademie der Wissenschaften. Bd. 48 — 50.
München. 4
Vischer, Wilhelm. Ueber die Prometheustragódien des
Aeschylos. Basel 1859. 4.
Porphyrii philosophi platonici opuscula tria rec. Aug.
Nauck. Lipsiae 1860. 8.
Sophokles erklärt v. F. W. Schneidewin. 2. Bdchen: Oedi-
pus Tyrannos. 3. Bändchen: Antigone. 4. Auflage, be-
sorgt v. August Nauck. Berlin 1860—61. 8.
Koch, H A. Emendationes Livianae. Brandenburgi 1860. 4.
Haldeman, S. S. Analytic-Orthography: au investiga-
tion of the sounds of the voice, and their alphabetic
notation; including the mechanism of speech, and its
bearing upon Etymology. Philadelphia 1860. 4.
Schleicher, Aug. Die Deutsche Sprache. Stuttg. 1860. 8.
Maerlant, Jacob van. Alexanders geesten, met inleiding,
Varianten van HSS. etc. voor de eerste maal uitge-
geven door F. A. Snellaert. 1. deel. Brussel 1860. 8.
Glossarium op Maerlants Rymbybel. Vervolg en slot van
' het derde deel, door J. David. Brussel 1861. 8.
Die Isländische Edda. Das ist: Die geheime Gottes Lehre,
in die Hochteutsche Sprache übersetzt von Jacob
Schimmelmann. Stettin 1777. 4.
Verhandlungen der gelehrten Estnischen Gesellschaft zu
Dorpat. 5. Bd. 1. Heft. Dorpat 1860. 8.
Müller, Joh. Georg. Wer sind denn die Semiten? Und
mit welchem Rechte spricht man von semitischen
Sprachen? Basel 1860. 4.
Freytag, G. W. Einleitung in das Studium der Arabischen
Sprache bis Mohammed und zum Theil später. Bonn
1861. 8.
Reinaud: Notices sur les dietionnaires géographiques
chez les peuples de race berbere. Paris 1861. 8.
Specimen e literis orientalibus, exhibens Kitàbo'l -boldàn
sive librum regionum, auctore Ahmed ibn äbi Ja:
güb, noto nomine ÀAl-Jàqübii, nunc primum arabice
edidit Abr. Wilh. Theod. Juynboll. Lugduni-Batavo-
rum. 1861. 8.
Goeje, M. J. de. Specimen e literis orientalibus exhibens
descriptionem Al-Magribi, sumptam e libro regionum
Al-Jaqubii. Lugduni Bat. 1860. 8.
Brockhaus, Herm. Die Sage von Nala und Damayanti.
Nach der Bearbeitung des Somadeva. Leipzig 1859.4.
Bibliotheca indica. N^ 149—158.
The Sanhitá of the black Yajurveda, fasc. 9. 10.
The Taittiriya Brahmana of the black Yajurveda, fasc,
A dictionary of the technical terms used in the sciences
- ofthe Musulmans. Part II fasc. 12,13. Calcutta 1859—60.
Julien, Stanislas. Méthode pour déchiffrer et transcrire
les noms sanscrits qui se rencontrent dans les livres
chinois. Paris 1861. 8.
Cours d'Hindoustani à l'École impériale et spéciale des
langues orientales vivantes. Discours de M. Garcin
de Tassy. 8.
P’ing-chan-ling-yen. Les deux jeunes filles lettrées. Roman
chinois trad. par Stanislas Julien. T. I. II. Paris 1860. 8.
Annuaire oriental et américain, publié avec le concours
et sous les auspices de la Société d'Ethnographie
américaine et orientale par Léon de Rosny. Paris
La
Revue orientale et américaine, 3° année N° 25, 26. Paris
1860. 8.
Du P QUT M MEE EL
Paru le 19 octobre 1861.
arabes, et sur le système primitif de la numération `
Envoi je l'Acad. Imp. des sc. de St.-Pétersbourg.
Königsberg,
de —— 2. M. Schubert, nn ——
membre correspondant.
BULLETIN
DE L'ACADÈMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG.
TOME IV.
(Feuilles 26 —28. )
CONTENU,
Page
Th. Korovaeff, Le kichtim-parisit, nouveau minéral............................. 401 — 408.
L, de Schrenck, Les Diagnoses de quelques nouvelles espèces de mollusques, trouvées
dans le détroit de Tartarie et dans la mer de Japon....................... 408 — 413.
Remarques sur la faune du Sakhaline et des îles Kouriles...... ToU 413 — 433.
P. Tehébychef, Sur une modification du parallélogramme articulé BE AE an 433 — 438.
Bulletin des Ré 2 0 Diu EEN ahnen 438 — 443.
Bulletin BIDON RSR en esti eene nenn er 0. 443 — 448.
Zn
* à i
On s'abonne: chez MM. Eggers & Cie, libraires à St.- Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de
l'Académie (Komurers IIpaszemis Unneparopcroü Aranenin Dames) et chez M. Léopold Voss,
libraire à Leipzig.
Le prix d'abonnement, par nn. composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie,
thalers de Prusse pour l'étranger. 7
T
er
A
BULLETIN
DE L'ACADEMIE INPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG.
Der Kischtim - Parisit, ein neues Mineral.
untersucht von Th. Korovaeff. (Lu le 20
septembre 1861.)
Dieses Mineral wurde in den Goldwäschen am Flusse
Borsowka im Kreise der Kischtimskischen Werke, am
Ural gefunden und durch Herrn Odinzow ins Museum
des Bergcorps gebracht. Auf den Wunsch des Herrn
Obrist Nefedieff wurde die chemische Analyse die-
ses bis dahin unbekannten Minerals von mir im Labo-
ratorium des Berg-Departements ausgeführt.
Das zur Analyse übergebene Mineral war nicht kry-
stallisirt, zeigte eine dunkel-braun-gelbe Farbe, im
Pulver viel heller, Bruch kleinmuschelig, Glanz zwi-
schen Fett- und Glasglanz, leicht bröcklicht und in
kleinen Stücken durchsichtig. Specifisches Gewicht
desselben — 4,784.
Beim Glühen vor dem Lóthrohre verliert es schon
bei gelinder Hitze seinen Glanz und wird matt, opal-
artig von gelber Farbe; bei stárkerem Glühen leuchtet
es und besitzt dann nach dem Erkalten einen star-
ken Glanz und eine ziegelrothe Farbe. In Flussmitteln
löst es sich auf. Mit Borax bildet es in der äusseren
Flamme ein gelbrothes Glas, das nach der Abkühlung
nur schwach-gelblich gefärbt ist; in der innern Flamme
nimmt das Glas eine schwach - gelbe Farbe an, die
beim Erkalten gänzlich verschwindet. Mit dem Phos-
phorsalz treten dieselben Erscheinungen ein, nur mit
dem Unterschiede, dass die Perlen nach dem Erkalten
immer farblos werden. Beim Glühen in einer am un-
tern Ende zugeschmolzenen Glasröhre nimmt das Mi-
neral eine dunklere Farbe an und verliert dabei Was-
ser. Das Pulver, mit Schwefelsäure übergossen, giebt
eine deutliche Reaction auf Fluor durch Ätzen vom
Glase. In concentrirter Salzsäure löst sich das Mi-
neral beim Erwürmen auf, wobei sich Kohlensäure
und Spuren von Chlor entwickeln. In der sauren Auf-
lösung giebt Schwefelwasserstoffgas keinen Nieder-
schlag; in der neutralen Lösung erhält man durch
Schwefelammonium einen farblosen voluminösen Nie-
derschlag, der unlöslich in Ätzkali ist, dagegen in einem
ome IV.
Überschuss von kohlensaurem Ammoniak vollständig
auflöslich, ein Beweis, dass man es hier mit den Oxy-
den der Cergruppe zu thun hat. Die von dem Schwefel-
ammonium-N iederschlage abfiltrirte Lösung hinterlässt
nach dem Abdampfen auf einem Platinblech gar keinen
Rückstand, somit sind in diesem Mineral keine alka-
lischen Erden und keine Alkalien zu suchen.
Um die Oxyde der Cergruppe näher zu bestimmen,
wurde das Pulver des Minerals mit saurem schwefel-
saurem Kali geschmolzen. Die geschmolzene Masse
darauf mit einer gesättigten Lösung von schwefelsau-
rem Kali in der Siedhitze ausgelaugt, wodurch ein kry-
stallinischer Rückstand von eitronengelber Farbe (Ge-
genwart des Ceroxyds) erhalten wurde, der unlöslich
in kaltem Wasser (als Zeichen der Abwesenheit von
Thonerde), aber leichtlöslich in verdünnter Salzsäure
war (Zeichen der Abwesenheit von Zirkonerde).
In der salzsauren Auflösung des Minerals giebt Am-
moniak einen farblosen voluminösen Niederschlag, der
beim Sammeln auf dem Filter eine schwache violette
Färbung annahm, die nachher in eine gelbliche über-
ging, bedingt durch die Umänderung von Ceroxydul `
in Ceroxyd. Dieser mit Wasser sorgfältig ausgewa-
schene Niederschlag wurde nach dem Glühen mit ver-
dünnter Salpetersäure behandelt, wodurch ein gelber
Rückstand von Ceroxyd blieb, der sich nach dem Glü-
hen in concentrirter Salzsäure auflöste. In der vom
Ceroxyde abfiltrirten salpetersauren Auflösung wurde
durch Ammoniak ein weisser flockiger Niederschlag
von Lanthanoxyd hervorgebracht, der nach dem Glü-
hen eine dunkelziegelrothe Farbe annahm und hier-
durch die Gegenwart des Didymoxyds darlegte. `
In der Lósung, nach dem Schmelzen des Minerals
mit saurem schwefelsaurem Kali und nach dem Ab-
filtriren des Ceroxyds, brachte Ammoniak nur einen
unbedeutenden Niederschlag hervor, der sich durch
seine Farbe als aus Ceroxyd bestehend zu erkennen
gab, und deswegen wurde Yttererde, die in dieser
Lösung enthalten sein könnte, nicht weiter gesucht.
Dieselbe Erscheinung trat ein, als die Flüssigkeit,
26
403
Bulletin de l'Académie Impériale
404
die bei der Bearbeitung des citronengelben Nieder-
schlages mit kaltem Wasser erhalten wurde, durch
Ammoniak gefüllt wurde. Dieser Niederschlag hatte
auch alle Eigenschaften des Ceroxyds, nämlich, er
veründerte auf dem Filter seine Farbe, nach dem Glü-
hen lóste er sich nicht in verdünnter Salpetersáure auf
und beim Schmelzen mit saurem schwefelsaurem Kali
ertheilte er der Masse eine gelbliche Färbung.
Nach dieser qualitativen Analyse besteht somit die-
ses Mineral aus Wasser, Fluor, Kohlensáure, Ceroxyd,
Lanthanoxyd und Didymoxyd, welche Bestandtheile
nun quantitativ bestimmt wurden, und zwar in fol-
gender Weise:
I. 1,175 Grm. des fein gepulverten Minerals, das
über Schwefelsäure getrocknet war, wurden in einem
Platinnachen in einer Porcellanróhre geglüht, wobei sie
0,237 Grm. oder 20, 17”, verloren und zwar an Koh-
lensäure 0,202 Grm. oder 17,19%, die in dem Liebig-
schen Apparat nach Art der organischen Analysen auf-
gesammelt wurde, und an Wasser 0,026 Grm. oder
2,20°/,, das in einer Chlorcalciumróhre verdichtet wur-
de. Nach diesen Bestimmungen der Kohlensäure und
des Wassers musste der Gesammtverlust des Minerals
19,39°), betragen, während die unmittelbare Wägung
des Rückstandes, wie eben angemerkt, einen Verlust
von 20,17%, gab. Der Unterschied zwischen diesen
Werthen lässt sich dadurch erklären, dass das im
Mineral vorhandene Ceroxyd beim Glühen in Cer-
oxydul überging, so dass der Unterschied durch einen
Verlust an Sauerstoff erklärt werden kann.
Die geglühte Masse wurde darauf in einem Platin-
tiegel im Muffelofen mit kohlensaurem Natron ge-
schmolzen und dann die Masse mit kochendem Wasser
ausgezogen. Die Flüssigkeit, abfiltrirt von dem un-
löslichen Rückstande, wurde darauf während länge-
rer Zeit unter Zusatz eines Überschusses von essig-
saurem Ammoniak gekocht, um dadurch die kohlen-
sauren Salze in essigsaure überzuführen, während sich
kohlensaurer Ammoniak verflüchtigte. Aus der so er-
haltenen farblosen und neutralen Lösung wurde nun
durch eine Chlorcaleiumlösung das Fluor als Fluor-
calcium niedergeschlagen und dieser Niederschlag nach
dem Kochen auf einem F ilter g
und dem Gewichte nach = 0, 143 Grm. bestimmt. in
Filtrat wurde abgedampft , die trockne Salzmasse in
einer Platinschale zur Verflüchtigung der Ammoniak-
salze geglüht, darauf wieder mit Wasser behandelt,
wodurch noch eine Quantität von 0,0055 Grm. Fluor-
calcium erhalten wurde. Somit betrug die ganze Quan-
titàt Fluorcaleium — 0,1485 Grm., die einem Gehalt
von 0,072 Grm. oder 6,12%, Fluor entsprechen. Das:
so erhaltene Fluorcalcium wurde zur Prüfung in einem
Platintiegel mit Schwefelsäure behandelt, geglüht und
gab mit Wasser eine vollständige Lösung, wodurch
die Abwesenheit von Phosphorsäure wieder belegt
wurde.
Der nach dem Schmelzen mit kohlensaurem Natron
unlösliche Rückstand wurde nach dem Auswaschen in
einem Platintiegel unter Befeuchtung mit Salpeter-
säure geglüht und betrug dem Gewichte nach 0,9185
Grm. oder 78,17.
Dieses Gemenge der Oxyde wurde nun bei gelinder
Wärme mit verdünnter Salpetersäure behandelt und
zwar in 3 verschiedenen Operationen, bis das Gewicht
des nachbleibenden Ceroxyds sich nicht mehr verän-
derte. Hierbei ist zu bemerken, dass das Ceroxyd im-
mer mit einer verdünnten Lösung von salpetersaurem
Ammoniumoxyd ausgewaschen werden musste, da das
Oxyd, so wie man diese Vorsicht unterliess, trübe, wie
Titansäure, durch’s Filter ging. An Ceroxyd wurde
0,393 Grm. oder 33,19%, Ce,C;) gefunden, diese ent-
sprechen 0,317 Grm. oder 26,78°/, Cerium.
Das geglühte Ceroxyd hatte eine gelbliche Farbe,
löste sich in verdünnter Salpetersäure nicht auf, in
concentrirter dagegen erst nach längerer Digestion. Aus
dieser Lösung schied sich beim Abdampfen ein gelber
Niederschlag aus, der sehr fest an den Wänden des
Glases anhaftete.
Aus den vom Ceroxyd abfiltrirten salpetersauren Ló-
sungen wurde nach dem Abdampfen das Lanthanoxyd
durch Oxalsäure und Ammoniak gefällt, und so nach
dem Glühen 0,515 Grm. oder 43,82%, Lanthanoxyd er-
halten. Dieses war aber nicht rein, was schon die zie-
gelrothe Farbe anzeigte und auf einen Gehalt an Di-
dymoxyd hinzeigte, dessen Trennung aber weiter nicht
unternommen wurde, da gegenwärtig keine guten Tren-
nungs-Methoden vorliegen. Dieses Oxyd löste sich voll-
ständig in verdünnter Salpetersäure auf, und gab beim
Abdampfen mit Schwefelsäure theils farblose, theils
1) Herrmann hat gezeigt, dass das Ceroxyd nach dem Glühen
eine solche Zusammensetzung besitzt. een der Chemie
1859, Seite 136.
405
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
violett gefärbte Krystalle. Indem ich bei der folgenden
Berechnung auf das Vorhandensein von Didym weiter
keine Rücksicht nahm, so folgt daraus dass im Mi-
neral 0,440 Grm. oder 37,46%, Lanthan enthalten sind.
II) Diese Analyse wurde ebenso wie die erste aus-
geführt, so dass ich hier nur die Zahlen anzuführen
habe.
Aus 0,982 Grm. des getrockneten Minerals wurden | &
0,193 Grm. oder 19,65°/, Kohlensäure und Wasser er- | Fluor
halten. An Fluorcaleium wurden 0,121 Grm. gefun-
den, die 0,059 Grm. oder 5,9777, Fluor entsprechen,
an Ceroxyd (Ce, O,) 0,351 Grm. = 35,74%, ent-
sprechend 28,84"/, Cermetall und 0,4095 Grm. oder
41,72%, Lanthanoxyd, entsprechend 35,66°/ Metall.
Bei dieser Analyse ist nur zu bemerken, dass das Cer-
oxyd eine ziegelrothe Färbung nach dem Glühen zeigte,
wahrscheinlich durch einen Gehalt an Didymoxyd, da-
für aber das Lanthanoxyd von hellerer Farbe war.
Hieraus erklären sich auch die Unterschiede in den
Zahlenwerthen dieser und der ersten Analyse.
III) Der Gehalt an Fluor im Mineral wurde noch
in folgender Weise bestimmt. Eine bestimmte Quanti-
tät des Pulvers wurde, nach dem Glühen, mit einer ge-
wogenen Quantität geschmolzenen phosphorsauren Na-
trons zusammengeschmolzen und aus dem hierbei ein-
tretenden Verlust unter Berücksichtigung des an Stelle
des Fluors eintretenden Sauerstoffs der Gehalt an Fluor
berechnet.
a) 0,570 Grm. des Minerals verloren beim Glühen
0,110 Grm. oder 19,3% an Wasser und Kohlensäure.
Von diesem Rückstande verloren 0,4425 Grm. beim Glü-
hen mit dem Phosphorsalz 0,0225 Grm., die einem Ver-
lust von 4,10% im nicht geglühten Mineral entsprechen,
hieraus folgt ein Fluorgehalt”) — (Fr = zs DIU.
b) 0,3105 Grm. gaben nach dem Glühen 0, 2505 Grm.,
verloren somit 0,060 Grm. oder 19,32%, Wasser nd
Kohlensäure. Von diesen verloren 0, 246 Grm. beim
Schmelzen mit einer gewogenen Quantität Phosphor-
salz 0,012 Grm. oder 3,93. Dieser Verlust ent-
spricht einem Fluorgehalt von 6 ‚82°/, im ungeglühten
Mineral.
Das Mittel aus beiden Bestimmungen ergab somit
folgende Werthe:
2) 235,7 = Fl.
406
Wasser und Kohlensàure...... 19,31%
OR BEE wie ceris 76,67
Phor Vene 6,96
Aus diesen Bestimmungen folgt, dass in 100 Thei-
len des Minerals enthalten sind:
I. IL. III. Mittel.
Kohlensäure ......... 17,199; 17,190/
MBOR. ciblé eie edil 2,20 pus. 0070, 19007 2.20 js
Leg 37,46 35,06 36,56
ER RAN 26,78 28,84 27,81
EUER 6,12 5,97 6,96 6,85
Sauerstoff (als Verlust). 9,89
100
Hieraus ergiebt sich folgendes Äquivalent-Verhält-
niss der einzelnen Bestandtheile, nümlich:
Kohlensàure............. WO = 0,0629 6
Nasen cd ne (2. = 000105 2
Ee PEZ T S ed = 0,0620 6
cr SR ek su. = 0,0469 4
Fluor n2. = 0,0295 3
"TTT WEE M = 0,0989 9
Hieraus ergiebt sich folgende Formel:
6 LaO CO, + (Ce,0, + Ce;Fl, + 2 HO) oder
6LaO CO, + (Ce fn) + H0)
3
oder 3LaO CO, + Ce, (Fl, Of + HO.
Berechnet man nach dieser Formel die Zusammen-
setzung des Minerals, so hat man
8 Aeq. CO? — 825,0 17,58%,
1:43 3/7 BO £s 119,5 2,40
8.» La = 1616 37,67
2 » Ce = 11842 25,23
H p Fl 73885 7,52
4 » 0 = 450,0 9,60
4692.8 100
Diese berechneten Zahlen stimmen so genau, wie man
nur erwarten konnte, mit den aus den Versuchen ab-
geleiteten überein; der Unterschied beim Lanthan und
Cer sind durch die mangelhaften Scheidungsmethoden
dieser Metalle von einander zu erklären.
Dieses Mineral gehört somit zu denjenigen, die über-
haupt selten gefunden werden und zumal in Russland
bisher noch wenig bekannt sind. Es lässt sich aber
vermuthen, dass dieses Mineral am Ural, der durch
seinen mannigfaltigen Mineral - Reichthum so ausge-
zeichnet ist, gewiss häufiger vorkommt, doch bis jetzt
nicht bemerkt worden war. ` Be
Bulletin de l'Académie Imperiale
408
Den physikalischen Eigenschaften nach, mit Aus-
nahme der Krystallisation, nähert sich dieses Mineral
sehr dem Parisit aus den Smaragdgruben des Musso-
thales in Neu-Granada, der von Bunsen analysirt
worden ist. Unterscheidet sich aber von diesem durch
die Abwesenheit von Kalkerde, durch das andere Ver-
hältniss in welchem die einzelnen Bestandtheile auf-
treten und durch das Vorkommen von Ceroxyd. Dieses
zeigt sich bei der Behandlung des Minerals mit Salz-
säure, wobei sich Chlor?) entwickelt, das man sowohl
durch den Geruch als auch, und noch besser, durch die
Einwirkung auf eine Indigolósung beobachten kann,
indem diese entfärbt wird.
Die Zusammensetzung des Parisits veranschaulicht
uns Bunsen ^ durch folgende Formel:
LaO
CaF1+ 3 co) CO, + HO
DiO
und danach berechnet sich folgende procentische Zu-
sammensetzung
E tiven 5,49%),
eg aider Didym:...:.... 50,78
Calcium. si dire rnnt 8,29
Beh... sl ooo er rt 9,55
Kohlensäure ........ RE eus 23,51
KEE ie des e 2,38
Der Parisit ist löslich in Salzsäure, doch ohne Chlor-
entwickelung. Specifisches Gewicht desselben — 4,35.
Aus dieser Zusammenstellung glaube ich folgern zu
kónnen, dass das von mir untersuchte Mineral zum
Parisit in naher Beziehung steht, sich von demselben
aber sowohl durch die Abwesenheit der Kalkerde, als
auch durch das andere Verhältniss, in welchem die Be-
standtheile mit einander verbunden sind, aufs Be-
stimmteste unterscheidet und desswegen schlage ich
vor dieses Mineral Kischtim-Parisit zu nennen, in-
3) Hierbei muss ich aber bemerken, dass wenn man schon an und
für sich eine Ceroxydlösung, wie schwefelsaures Ceroxyd, mit einer
Indigolösung kocht, diese entfärbt wird, indem sich das Ceroxyd
zu Oxydul reducirt und der frei werdende Sauerstoff auf die Indigo-
lösung seine Wirknng ausübt. Bei der Behandlung dieses —.
mit Schwefelsäure und Indigolösung trat auch diese Reaction ei
mit reinen Ceroxydlösungen haben die Thatsache auf’s Bestimmteste
dargethan.
4) Rammelsberg, Handbuch der Mineralchemie, 1860, S. 246.
dem durch diesen Namen sowohl der Ort des Auftre-
tens als auch die Beziehung zum Parisit bezeichnet
wird.
Vorläufige Diagnosen einiger neuer Mol-
luskenarten aus der Meerenge der Tar. `
tarei und. dem Nordjapanischen Meere,
von Dr. Leop. v. Sehrenek. (Lu le 4 oc-
tobre 1861.)
Bei Bearbeitung der malakozoologischen Ausbeute
meiner Reisen im Amur-Lande sind mir unter vielen
bekannten auch einige bisher noch unbekannte Mollus-
kenarten begegnet, die ich an diesem Orte durch die
nachstehenden Diagnosen vorläufig anzeigen will und
deren ausführlichere Beschreibungen und Abbildungen
im 2ten Bande meines Reisewerks in kurzer Zeit nach-
folgen werden. Und zwar sollen hier zunächst nur
die neuen Meeresmollusken zur Sprache kommen, die
in der Meerenge (dem ehemaligen Golf) der Tartarei
gesammelt worden sind und denen ich auch einige von
etwas südlicherem Fundorte, nämlich von der Küste
Jesso's und aus der Sangar-Strasse, hinzufügen will.
Zwar dürften diese letzteren, obschon aus demselben
Meeresbecken herrührend, doch nicht unmittelbar zur
Litoralfauna des Amur- Landes gerechnet werden,
allein da sie ohne Zweifel auch an der gegenüberlie-
genden Küste der Mandshurei sich finden werden, so
habe ich sie hier mit in Betracht ziehen zu müssen
geglaubt. Für die Ordnung, in welcher die nachste-
henden Diagnosen auf einander folgen, muss ich auf
Middendorffs Beitrüge zu einer Malacozoologia Ros-
sica in den Mémoires de l'Académie Imp. des Sciences de
St.- Pétersb., T. VI. verweisen.
I GASTROPODA.
1. Chiton Middendorffii m.
Testa externa, elevata, circ. 115°; tegmentum
areis lateralibus distinctis, radiatim scrobiculatum,
albidum, fusco-rubro fasciatum; re subsemi-
orbicularis; valvae quintae ratio DSL us
'| linearum lateralium 130°; ‚apophyses terminales 7;
limbus setosus, mediocris, Longitudo totius
animalis 14 millim.
Patria: Sinus de Castries.
T. d UA
des Sciences de Saint- Pétershourg.
410
2. Patella Lamanonii i
Testa subovata, alta, suberecto-conica, solida,
extus et intus ex albido flavescente, concentrice ics
et striis confertis exarata, radiatim inaequaliter costata,
costis obsolete plicato-tuberculatis, majoribus, ab ipso
vertice excurrentibus 20, minoribus, irregulariter in-
termixtis circ. 60; vertice recto, subcentrali vel ad A
long. sito; aperturae margine leviter undato. Long. 40,
lat. 33, alt. 24 millim., clivi antici angulus 60? clivi
lat. postici ang. 45°.
Patria: Litus occidentale insulae Sachalin prope
Tyk.
3. Truncatella tatarica m.
Testa subrimata, adulta truncata, subcylindrica,
sursum paulo attenuata, tenui, nitidula, laevigata, e
fulvo viridescente, pellucida; spira plus minus erosa;
sutura mediocri, recta; anfractibus superstit. 3//, — 4,
convexiusculis, ultimo magno, basi rotundato; aper-
tura subverticali, magna, ovata, basi subeffusa; peri-
stomate continuo, fusco-nigro, recto, labio subreflexo;
operculo immerso, plano, tenui, pellucido, subspi-
rato. Long. specim. maximi 7, lat. 27/, apert. alt.
27/,, apert. lat. 2 millim., angulus apicalis 15°.
Patria: Sinus de Castries.
4. Litorina mandshurica m.
Testa brevi, depresso-conica, apice acuta, tenui,
incrementi striis obliquis carinisque longitudinalibus
in anfractu ultimo tribus, in anfractibus superiori-
bus una sculpta, griseo vel violaceo -fusca, conco-
lore, basi interdum fusco et albido fasciata; aper-
tura suborbiculari, basi subeffusa; columella basi di-
latata, planata, subconcava, ex albido violacea; fauci-
bus fuscis, zona basali albida; operculo suborbiculari,
corneo, fusco, tri-ad quadrispiro, nucleo subcentrali.
Long. adulti 13, lat. 12, apert. alt. 9, apert. lat. 7
millim., angulus apicalis 90°.
Patria: Sinus de Castries.
5. Turbo sangarensis m.
Testa parva, conoidea, apice acuta, imperforata,
fusca seu rubra, costulis spiralibus 7 — 8 striisque
incrementi obliquis confertis sculpta; anfractibus con-
vexis, sutura profunda erg ultimo angulato;
basi convexo-plana, c tri ;apertura subor-
biculari, margaritacea, alba, fusco seu rubro margi-
nata; Feed calcareo, paucispiro, plano, subcon-
cavo, albido, fusco marginato. Long. specim. maximi
Di lat. 6, apert. alt. 4, apert.lat. 3'/, millim., angul.
apic. 85°.
Patria: Fretum Sangaricum prope litus insulae
Jesso (Maximowicz).
6. Turbo pumilo m.
Testa minima, conoidea, perforata, apice acuta, te-
nui, lineis elevatis longitudinalibus cincta, rufescente-
cinerea seu schisticolore, periomphalo lutescente; an-
fractibus convexis, sutura profunda imo canaliculata
distinctis, ultimo magno, subangulato, basi convexius-
culo; apertura suborbiculari, margaritacea, alba;
peristomate subcontinuo; columella basi subproducta ;
umbilico lamellula columellari semiclauso; operculo
caleareo, orbiculari, paucispiro, subconcavo, albido.
Long. 275, lat. 27/, apert. alt. 1%, apert. lat. 1",
millim., angul. apic. 95°.
Patria: Fretum Sangaricum prope litus insulae
Jesso (Maximo wicz).
7. Liotia semiclathratula m.
Testa parva, orbiculato-conoidea, apice obtusa,
umbilicata, albida, longitudinaliter costata, costis in
anfractibus superioribus 3, in anfractu ultimo 6,
supra leviter tuberculatis, infra laevigatis, transversim
praeter basim laevigatam costulis plus minus obsole-
tis clathrata; anfractibus convexiusculis, sutura cana-
liculata distinctis; apertura orbiculari, margaritacea,
alba; peristomate continuo, subreflexo; labro extus
marginato, tuberculato, basi umbilicum versus pro-
ducto; umbilico amplo, pervio, intus bicarinato, trans-
versim costulato, margine crenulato; operculo orbi-
culari, extus concavo, calcareo, concentrice tesselato-
striato, intus convexo, corneo, nitido, concentrice
multoties annulato, margine fimbriato. Long. 5",
lat. 6'/, apert. alt. et lat. 3'/, millim., angul. apic.
128°.
Patria: Fretum ons prope litus insulae
Jesso (Maximo wicz).
` $. Pleurotoma (Clavatula) erosa m.
Testa fusiformi-turrita, apice acuta, dilute corneo-
fusca, basi plerumque fusco-rubescente, intus ex albido
411
Bulletin de l'Académie Impériale
412
violacea, prope suturam et ad basin rufo-fusco obso-
lete zonata; anfractibus convexiusculis, longitudinaliter
striatis, transversim plicato-costulatis, superioribus plus
minus erosis, ultimo basi lineis elevatiusculis cincto;
sutura linea plicato-costulata instructa; apertura ob-
longa, labro simplici, tenui, acuto, infra lineam sutura-
lem inciso-sinuato, columella laevi; canali perbrevi.
Long. spec. adulti et maximi 16, lat. 6, apert. alt. 7,
apert.'lat. 3 millim., angul. apic. 35°
Patria: Sinus de Castries.
9. Tritonium (Fusus) submuricatum m.
Testa parva, fusiformi, rufo-fusca, apice retusa, trans-
versim plicato-costulata, longitudinaliter in anfracti-
bus superioribus bi- et tri-, in anfractu ultimo decem-
carinata; anfractibus sutura canalieulata distinctis, ul-
timo superne angulato, ventricoso, transversim de-
cemeostato, costis basim versus evanescentibus; aper-
tura (excluso canali) ovata, labio simplici, labro intus
subcrenulato; canali brevi, angusto. Long. 10, lat. 5,
apert. alt. 6, apert. lat. 3 millim., angul. apie. 55".
Canalis longitudo aperturae latitudine paulo minor,
'ejusque latitudo aperturae latitudinis dimidiam partem
aequat.
Patria: Fretum Sangaricum prope litus insulae
Jesso (Maximo wicz).
IL CONCHIFERA.
10. Ostrea Laperousii m.
Testa alta, brevi, solida, ex albido virescente, la-
mellosa, radiatim plus minus distincte costata, mar-
gine undato-plicata; valva sinistra (inferiore, affixa)
convexiore, apice elongata, reflexa; valva dextra pla-
nulata vel convexiuscula ; pagina interna alba, im-
pressione musculari violacea, excentrica, postica, re-
niformi. Alt. spec. max. 152, long. 78, lat. (seu cras-
sities) 38, ligamenti long. 32 millim.
Patria: Sinus de Castries, sinus Taba.
11. Pecten Brandtii m.
Testa suborbiculari, inaequivalvi, aequilaterali, ae-
quiauriculata, solida, incrementi vestigiis concentrice
striata, radiis 21 — 23 costata, costis rotundatis, lae-
vigatis; valva sinistra subplanulata, umbones versus
elevata, convexiuscula, violaceo-fusca, costis angustis,
interstitiis latis, striato -scrobiculatis; valva dextra
convexiore, alba, costis latis, interstitiis angustis, ob-
solete concentrice striatis; auriculis parvis, rectangu-
lis vel obtusangulis, obsolete quadricostatis; auricula
antica valvae dextrae inferne leviter sinuata, sinu
edentulo; pagina interna ut impressione musculari
albis. Alt. 112, Jong. 107, lat. 28, long. lineae car-
dinalis 40 millim., angul. apic. 110^.
Patria: Litus Acte insulae Sachalin pes
Wjachtu (Weyrich).
12. Tellina venulosa m.
Testa oblongo-ovata, solida, compressiuscula, sub-
aequivalvi, inaequilaterali, calcarea, albida vel pal-
lide rosea, basim versus lutescente venulisque radia-
libus rubris picta; margine ventrali convexo, postice
sursum acclivi, dorsali antice subconvexiusculo pau-
lumquedeclivi, postice subrecto, decliviore; extremitate
antica longiore, rotundata, postica attenuata; obtuse
angulata; area postica distincta; natibus parvis, re-
trorsum inclinatis; dente laterali (in valva dextra) an-
tico distincto, postico nullo; ligamento magno, pro-
minente ; sinu palliari mediocri, congruo. Alt. 34, long.
55, lat. 12, ligam. long. 14 millim.; vertice a parte
antica ad circiter 7/, (31 mill.) longitudinis sito.
Patria: Litus occidentale insulae Sachalin inter
Wjachtu et Choji.
13. Mactra sachalinensis m.
Testa magna, solida, ovato-rotundata, tumida, sub-
aequilaterali, concentrice striata, e fulvo albida, epi-
dermide juventute albido-straminea, adulta aetate cor-
neo-fusca vestita; natibus prominulis, approximatis, in-
curvis, antrorsum inclinatis; extremitatibus rotundatis,
antica breviore, postica altiore; area postica lanceolata,
labiis elevatis cireumdata ; lunula minus distincta, sub-
cordiformi; dente complicato cardinali mediocri, late-
ralibus magnis, elevatis, transversim sulcatis; impres-
sionibus muscularibus profundis; sinu palliari brevi,
impressioni musculari posticae subaequali. Alt. adulti
71,long. 86, lat. 44 millim.; vertice a parte antica ad
circ. ?/, (36 mill.) longitudinis sito.
Patria: Litus occidentale insulae Sachalin inter
Wjachtu et Choji.
14. Corbula amurensis m.
Testa ovata, tumidiuscula, inaequilaterali, antice
rotundata, postice subangulata, subtruncata; valvis
413
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
414
inaequalibus, dextra altiore, margine ventrali convexo,
producto, sinistra margine subrecto; dentibus cardi-
nalibus magnis, dente valvae sinistrae apice bifido;
area postica carina umbonali in valva sinistra distincta,
in valva dextra obsoleta circumdata; lunula subnulla;
pagina externa incrementi vestigiis concentrice stri-
ata, epidermide rufescente seu fuscescente-cornea ve-
stita, natibus plus minus erosis; pagina interna alba;
sinu palliari perparvo. Alt. 10, long. 14, lat. 6 millim.;
vertice a parte antica ad circ. '/, (6 mill.) long. sito.
Patria: Litus insulae Uisut, ad ostium fluminis Amur.
Bemerkungen über die Säugethierfauna
Süd-Sachalin’s und der südlichen Kuri-
len: auf Veranlassung brieflicher Mit-
theilungen des Hrn. Fr. Schmidt, von Dr.
Leop. v. Schrenck. (Lu le 4 octobre 1861.)
Hr. Fr. Schmidt, der gegenwürtig im Auftrage der
Russischen Geographischen Gesellschaft das Amur-
Land und die Insel Sachalin bereist, theilt mir in einem
vom 20. April dieses Jahres aus Nikolajevsk datirten
Schreiben einige zoologische Nachrichten mit, die er
mit Bezugnahme auf den ersten, im Jahre 1858 er-
schienenen, die Säugethiere des Amur-Landes und der
Insel Sachalin abhandelnden Theil meines Reisewerks
als «Nachträge zur Säugethierkunde Sachalin's, ins-
besondere des südlichen» bezeichnet, und die mich
beim zoologisch-geographischen Interesse, das sie dar-
bieten dürften, zu den nachstehenden Mittheilungen
veranlassen.
. Was wir bisher über die Sáugethierfauna der Insel
Sachalin wissen, ist nicht nur bei Weitem nicht erschóp-
fend, sondern bezieht sich auch fast nur auf den nórd-
lichen, von Giljaken bewohnten Theil dieser Insel, wo
es mir auf zwei in den Jahren 1855 und 56 ausge-
führten Winterreisen einige Nachrichten und Erfah-
rungen zu sammeln vergónnt war. Nur in wenigen Fäl-
len erstrecken sich diese Nachrichten auch über den
südlichen, vor, Aino und stellenweise auch von Japane-
sen bewohnten Theil der Insel, und alsdann sind es auch
nur Nachrichten, die ich theils den Angaben der Sa-
Chalin - Giljaken und theils den Mittheilungen einiger
zu der Zeit im Dienste der russisch - amerikanischen
Compagnie gewesener See- und Handelsleute verdanke,
die den Winter 1853 auf 54 in dem damals begrün-
deten, später (im Mai 1854) wieder aufgehobenen Mu-
rawjovschen Posten in der Bai Aniwa am Südende Sa-
chalin’s zugebracht hatten. Ähnlicher Art sind auch
alle früheren, immer nur sehr spärlichen Nachrichten,
die man über die Säugethiere des südlichen Sachalin’s
hatte: so das Wenige was Langsdorff, der Begleiter
Krusenstern’s, während eines kurzen Besuches in der
Bai Aniwa aus den Angaben der Aino entnehmen, oder
was Siebold bei längerem Aufenthalte in Japan durch
Vermittelungder Japanesen gelegentlich auch über ihre
nördlichen Neben- und Schutzländer, Jesso, Sachalin
(Krafto) und die anstossenden südlichen Kurilen, in
Erfahrung bringen konnte. Den erwähnten, äusserst
kurzen Besuch Langsdorff's in Aniwa abgerechnet,
sind also diese Nachrichten meist auch nicht von den
Eingeborenen Süd-Sachalin's selbst, den Aino, sondern
nur von ihren nórdlichen oder südlichen Grünznach-
barn geschópft worden. Es geht ihnen daher auch der
meiste Werth, den sonst die auf Angaben der mit den
Produkten ihres eignen Landes in der Regel nahe
vertrauten Naturvólker begründeten Nachrichten ha-
ben können — vorausgesetzt natürlich, das diese An-
gaben mit der erforderlichen Vorsicht und namentlich
tniss und richtiger Deutung
der localen Thiernamen benutzt werden — mehr oder
weniger ab. Zudem erstrecken sich Nachrichten sol-
cher Art meist nicht über die nutzbaren oder doch
grösseren und auffallenderen Thierformen des Landes
hinaus, die auch die Aufmerksamkeit des Naturmen-
schen auf sich ziehen, während die kleineren, unschein-
baren und für seine Haushaltung werthlosen Formen
von ihm in der Regel nicht weiter bemerkt, oder doch
wenigstens nicht scharf und bestimmt genug unter-
schieden werden. Endlich bedürfen die solcherweise
geschöpften Nachrichten auch im günstigsten Falle,
um einen definitiven Bestandtheil unsrer Kenntniss von
der Thierverbreitung zu bilden, immer noch einer
durch competente Reisende an Ort und Stelle ausge-
führten Verificirung und Bestätigung. Das Gesagte wird
genügen, um den Werth der durch Hrn. Schmidt
über die Säugethierfauna des südlichen Sachalin’s uns
zugegangenen Nachrichten, so kurz und wenig erschöp-
fend sie auch sein mögen, in das rechte Licht zu stel-
len. Hr. Schmidt, der seit dem Jahre 1859 mit Be-
reisung des Amur- Landes, vorzüglich in geognosti-
schen Zwecken beschäftigt ist, brachte auf der Insel
H
mit g
415
Bulletin de l'Académie Impériale
416
Sachalin beinahe ein volles Jahr, vom Mai 1860 bis
Februar 61, zu und hatte während dieser Zeit Gelegen-
heit, im Sommer eine Küstenfahrt längs dem Westufer
der Insel bis zur Südspitze derselben und im Winter
eine Reise auf Hunden von Kussjunai an der Westküste
quer über die Insel nach dem Golf der Geduld und dem
Ty-Flusse, so wie an diesem letzteren hinauf zu den
Tymy Quellen und von dort nach Nikolajevsk auszu-
führen. Mit Ausnahme dieses letzteren Theiles, beweg-
ten sich also seine Reisen auf Sachalin hauptsächlich
in dem von Aino bevölkerten, südlichen Theile der
Insel, der uns zur Zeit meines Aufenthaltes im Amur-
Lande, einen nur mehrstündigen Besuch in der Bai
Aniwa im Jahre 1854 abgerechnet, noch so gut wie
ganz verschlossen war. Die auf diesen Reisen gesam-
melten Nachrichten schliessen sich somit unmittelbar
an das im nórdlichen Theile der Insel von mir Ermit-
telte an, und es gereicht mir zu nicht geringer Befrie-
digung, durch meine Arbeit über die Säugethierfauna
des Amur-Landes und der Insel Sachalin, die Hrn.
Schmidt auf seinen Reisen hogtoitote und die auf die
Lücken in unsrer tl ischen Kenntniss dieser
Insel wiederholentlich: hinwies, die Aufmerksamkeit
des Reisenden diesem Gotensticáde specieller, als sonst
vielleicht geschehen würe, zugewendet zu haben. Um
so mehr aber halte ich mich auch zu unverzüglicher
Bekanntmachung der erhaltenen Nachrichten ver-
pflichtet.
Um nun gleich mit einer Bemerkung über den Ge-
sammtcharakter der Säugethierfauna Sachalin’s zu be-
ginnen, hebe ich hervor, dass es Hrn. Schmidt nicht
gelungen ist, im Süden der Insel irgend eine Form
nachzuweisen, die nicht auch im Norden derselben vor-
handen wäre, während der umgekehrte Fall, dass
nämlich im nördlichen Theile vorkommende Thierarten
nicht bis an das Südende der Insel sich verbreiten, al-
lerdings und mehr als einmal statt hat. Freilich lässt
sich bei der Vorsicht, mit welcher solche negative Re-
sultate aufzunehmen sind, immer noch der Vermuthung
Raum geben, dass b haltenderer und genauerer Un-
tersuchung im Süden Sachalin’s vielleicht dennoch eine
ere südliche „namentlich
unter den weniger auffallenden Micromammalien, den
Nagern und Fledermäusen, sich auffinden dürfte, die
nach Norden bald ihre Polargränze erreichte. Allein
wenn dies auch statt fände, so wären es doch nur unbe-
deutende Züge im Faunencharakter, während es im
Grossen und Ganzen unverkennbar bleibt, dass der Sü-
den der Insel dieselbe, nur durch grössere Verarmung
ausgezeichnete Säugethierfauna wie der Norden be-
sitzt. Erwägt man nun, dass Nord-Sachalin, einige ihm
fehlende Formen abgerechnet, dieselbe Säugethier-
fauna wie die Gegenden der Amur-Mündung oder das
nórdliche Amur-Land überhaupt hat, d. h. eine Fauna,
die man schlechtweg die sibirische nennen kann, da
ihr noch sowohl die südlicheren, durch das ganze ge-
mässigte Europa und Asien verbreiteten Formen, wie
Reh, Edelhirsch, Wildschwein u. dgl. m., als auch die
für das übrige Amur-Land so charakteristischen süd-
ostasiatischen Züge, wie Mustela flavigula, Canis procyo-
noides, Felis minuta, Talpa Wogura u. s. w. abgehen; so
folgt daraus, dass auch der Süden Sachalin's, trotz sei-
ner Erstreckung bis zum 46. Breitengrade und seiner
Nähe zum japanischen Archipel, doch keine japani-
sche, sondern nur eine verarmte sibirische Sáuge-
thierfauna hat. Und dies ist um so auffallender und
praegnanter, als es nicht von derselben Erscheinung in
der Pflanzenwelt begleitet wird, da in dieser vielmehr,
nach Hrn. Beluidtn Zeugniss, auf Süd-Sachalin dem
den eine entschiedene Bereicherung statt
Rodet, indem dort, entsprechend dem im Vergleich mit
dem mittleren und nördlichen Theile der Insel bedeutend
milderen Klima, auch viele südlichere, mit Japan ge-
meinsame Baum- und Straucharten sich einstellen. In
der Säugethierfauna Sachalin's sind diese Erscheinun-
gen, die nach Süden statthabende Verarmung und die
Erstreckung mancher hochnordischer Formen bis in
verhältnissmässig sehr südliche Breiten, so auffallend,
dass ich sie schon aus den von mir gesammelten Nach-
richten, die sich doch nur sehr theilweise auch über den
Süden der Insel erstreckten, folgern durfte und zum
Theil auch zu erklären versucht habe"). Gegenwärtig
daher, wo uns durch Hrn. Schmidt’s Erfahrungen
noch manche Thatsachen mehr bekannt werden, be-
gnüge ich mich, auf jene Erklärungen verweisend, nur
anzuführen, dass wir den Grund dieser Erscheinungen
ohne Zweifel in der grossen Nähe des nördlichen Thei-
les von Sachalin zum Continente zu suchen haben, zu-
mal sich dort allwinterlich durch das Gefrieren des
Amur-Limanes eine feste und ununterbrochene Ver-
7
1) Reisen und Forsch. im Amur-Lande. I. p. 194 — 202.
417
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
418
bindung zwischen der Insel und dem Festlande herstellt,
eine Verbindung, wie sie südlich vom Amur- Limane
nicht mehr statt hat. Wir dürfen also die Insel Sachalin
hinsichtlich der Zusammensetzung und des Charakters
ihrer Säugethierfauna nicht sowohl als das letzte End-
glied der in Meridianrichtung südlich von ihr gelegenen
japanischen Inselkette, sondern vielmehr als eine vom
nördlichen Amur-Lande, von der Amur-Mündung süd-
wärts auslaufende Halbinsel betrachten, die je näher
zum Heerde ihrer Säugethierbelebung, dem sibirischen
Festlande, um so reicher an ihr überkommenen Thier-
arten ist, je weiter aber von demselben ab, um so är-
mer wird, indem sie alsdann manche von den nördli-
chen Arten einbüsst, ohne dass neue, südlichere For-
men hinzukämen.
Gehen wir nun an die Besprechung der einzelnen
aus dem südlichen Sachalin durch Hrn. Schmidt uns
zugegangenen Nachrichten, indem wir uns dabei an
die bei Abhandlung der Säugethiere des Amur-Landes
von mir beobachtete Reihenfolge halten wollen.
Sehr häufig ist im Süden Sachalin’s der Bär, Ursus
arctos L., bei den Aino issó genannt’), und überall,
sowohl an der nackten Meeresküste, wie im hohen Grase
und Gebüsche sind seine Spuren zu finden. Wir móch-
ten dafür halten, dass er dort sogar häufiger als auf
dem Continente in der Gegend der Amur - Mündung
und im unteren Amur-Lande überhaupt sei, da schon
Krusenstern?) und Langsdorff ^) ausdrücklich be-
merken, dass in allen Aino-Häusern der Bai Aniwa, die
sie oder die Officiere ihres Schiffes besuchten, stets
ein junger Bár anzutreffen war, der von den Hausbe-
wohnern auferzogen wurde, um dereinst getódtet und
verspeist zu werden, wührend ich im Amur-Lande bei
den Giljaken und Mangunen, bei denen dieselbe Sitte
herrscht und die ausserordentlich lecker nach Büren-
fleisch sind, so wie andererseits auch eine grosse Ge-
schicklichkeit im Einfangen dieses Raubthieres be-
Sitzen, doch lange nicht so viel Bären sah, und ein
vor.
3) Reise um die Welt. St. Petersburg 1811. II. p. 79.
4) L c. I. p. 285.
Tome IV.
gefangener Bür bei ihnen immer für einen Gegenstand
von sehr hohem Preise gilt. Die Ursache dieser grós-
seren Häufigkeit der Bären im südlichen Sachalin
dürfte aber vielleicht in dem grósseren Überflusse
an Nahrung als auf dem Continente liegen; denn
vermuthlich nimmt der Bür auf Sachalin ebenso wie
in Kamtschatka seine meiste N ahrung aus dem Fisch-
reiche und namentlich von den verschiedenen Lachs-
arten, an denen die Meeresküste wie die Gebirgs-
flüsse und Bäche des südlichen Sachalin's überaus
reich sind. Bekanntlich ist es der Fischreichthum,
der die Japanesen jührlich in grosser Zahl nach der
Bai Aniwa und der angränzenden Westküste Sachalin's
lockt und der sie hauptsächlich auch zur Besitznahme
dieser Gegenden veranlasst hat. Nach Krusenstern
ist die Dai Aniwa so fischreich, dass die im Dienste
der Japanesen befindlichen, sehr zahlreichen Aino zur
Zeit der Ebbe die Fische nicht mehr mit Netzen zu
fangen,sondern mit Eimern zu schöpfen pflegen °). Ähn-
liche Mengen von Lachsen fand La Pérouse allent-
halben, wo er an der Westküste Sachalin's landete, so
in den Baien de Langle, d'Estaing, de la Joncquière,
am Lachsflusse (Torrent des Saumons) u. s. w.*). Hier
ist also auch für die ichthyophagen Bären jederzeit
eine reichliche Tafel gedeckt.
Ganz anders verhält es sich mit dem Vielfrass,
Gulo borealis Nilss. Zwar bestätigt sich meine Ver-
muthung, dass er, dem Rennthiere nachgehend, bis in
den Süden der Insel sich verbreite, allein er ist dort
nur sehr selten. Die Aino nennen ihn kützi. Für die
kurilischen Inseln stellt ihn Pallas") bekanntlich in
Abrede.
Ein sehr háufiges Thier auch im südlichen Sacha-
lin ist der Zobel, Mustela zibellina L., bei den Aino choinu
genannt). Ausführlicheres über sein Verhalten auf die-
ser Insel, sein local verändertes Aussehen und die Be-
deutung der Zobelfelle im Handel der Japanesen fin-
det man in meinem Reisewerke. £n |
5) Krusenstern, l.c. p.71. Bekanntlich erhielt auch die Bucht
im Grunde des Aniwa-Golfes von dem Holländer Vries, der sie im
Jahre 1643 entdeckte, ihres Lachsreichthums wegen den Namen
Zalm-Bay. :
6) La Pérouse, Voyage autour du monde, rédigé par Millet-
i u. a. i
7) Zoogr. Rosso-Asiat. I. p. 74. c Eos
8) Nach des Japanesen Mamia Rinso Angaben (s. Siebold,
Nippon. VII, p. 174 u. 182): foi hoinu; in meinen Reisen
und Forsch. im Amur-Lande. I. p. 27: goinw, jedoth nur fraglich, `
weil nach Angabe der Sachalin-Giljaken. Tu e
419
Bulletin de l'Académie Empériale
420
Nicht minder häufig ist die Fischotter, Lutra vul-
garis Erxl., bei den Aino jessamán^), deren Fell nächst
demjenigen des Zobels von den Japanesen am meisten
gesucht und geschätzt wird. Auch ihr kommt natür-
lich der oben erwühnte Fischreichthum der Insel sehr
zu gute, wie sie denn dort auch entschieden häufiger
als auf dem Continente und von besonderer Güte des
Felles ist.
Dagegen soll die Seeotter, Enhydris marina Schreb.,
den Aino von Sachalin nur dem Namen nach bekannt
sein. Wir erinnern, dass Steller sie nicht über die
3te Kurilische Insel südwärts gehen liess"); schon
Pallas konnte sie jedoch nach den Berichten russi-
scher Seefahrer fast von jeder der Kurilen bis nach
den nórdlich von Urup in der Strasse der Boussole
gelegenen kleinen Tschirpoi-Inseln nennen"), und Sie-
bolderzählt sogar von einzelnen Fällen ihres Erschei-
nens an der Nordküste von Jesso und Nippon, wo sie
jedoch, wenn jemals regelmässig verbreitet, den Nach-
stellungen der Jäger hat weichen müssen "). Dennoch
kommt sie auch gegenwärtig noch südlicher als Pal-
las angab vor, da Hr. Schmidt von ihrem Vorkom-
men bei Iturup erfuhr. Dass sie ehemals auch an den
Küsten von Sachalin nicht unbekannt, wenn auch nur
sehr selten war, dafür spricht die vom Japanesen
Mamia Rinso uns überlieferte Bemerkung, dass die
Bewohner von Sachalin ihre Tributsgeschenke an die
Mandshu-Beamten in Deren am Amur vorzüglich in
schwarzen Seeotterfellen (rakko) zu entrichten hatten,
statt deren aber freilich auch gewöhnliche Flussotter-
und Fuchsfelle genommen wurden "). Gegenwärtig je-
doch geben sich, wie ich schon an einem anderen
Orte angeführt habe", weder die Giljaken noch die
Aino von Sachalin mit der Jagd auf Seeottern ab,
was wohl den besten Beweis dafür liefern dürfte, dass
wenn sich noch Seeottern an den Küsten Sachalin's
sehen lassen sollten, dies nur als seltner Ausnahme-
fall betrachtet werden miens womit sich denn auch
i p. 386.
selben Ausführl. Beschr. von sonderbaren Ee Halle 1788.
. p. 191.
russ. Original.) s. Neue nord. Beitr. IV. p. 119
12) Fauna Japon. Mammalia. Dec. 2. p. 36.
13) Siebold, Nippon. VII. p. 180 u. 187.
14) Reisen und Forsch. im Amur-Lande. I. p. 44.
p.
11) Neue Beschreibung der Kurilischen Inseln duse einem
die oben angeführte Nachricht unseres Reisenden in
Übereinstimmung bringen lässt. — Die Bezeichnung
der Seeotter bei den Aino von Sachalin lautet nach
Hrn. Schmidt tráchko, was sowohl mit den von Pal-
las 5, Klaproth 5) und Siebold") angeführten Na-
men (rakw und rakko), als auch mit demjenigen, den
ich bei den mit der Seeotter nur durch die Aino be-
kannten Mangunen des Amurlandes hórte (takko), ziem-
lich nahe übereinstimmt, ja zum Theil eine Vermitte-
lung zwischen beiden ist.
Vom Canis-Geschlechte nennt uns Hr. Schmidt
für das südliche Sachalin — den Haushund abgerech-
net — seine beiden am weitesten verbreiteten Reprä-
sentanten, den Wolf, C. lupus L., und den Fuchs, C.
vulpes L., von denen der erstere, bei den Aino horokéo
genannt ^), nur selten, der letztere dagegen, bei den
Aino ssümari ”), sehr häufig sein soll. Dass ausser dic-
sen beiden noch eine dritte Canis- Art im südlichen
Sachalin und auf den japanischen Kurilen vorkommt,
werde ich weiter unten nachzuweisen versuchen.
Unzweifelhaft auch für das südliche Sachalin ist
das Vorkommen des Luchses, Felis Lynx L., obschon
er dort nur sehr selten sein soll; ja, ob er die Süd-
spitze der Insel erreiche, muss noch dahingestellt
bleiben. Hr. Schmidt erfuhr seinen Aino-Namen,
ssínokoi, im Aino-Dorfe Porokotan (Pilja- wo, d. i.
«grosses Dorf» der Giljaken), das an der Westküste
von Sachalin in etwa 50? n. Br., nahe der nördlichen
Grünze der Aino-Bevölkerung liegt.
Sehr interessant ist es uns eine fernere Nachricht
über das Vorkommen des Tigers, Felis Tigris L., auf
Sachalin zu erhalten. Sie bestätigt das von mir dar-
über in Erfahrung Gebrachte vollstándig. Sowohl die
Sachalin-Giljaken, wie die Oroken fand Hr. Schmidt
mit dem Tiger bekannt: die ersteren bezeichneten ihn
15) Zoogr. I. p. 100. Pallas giebt übrigens die Bezeichnung
rakko und eine andre, káiku, als kurilisch u. japanisch zugleich an.
16) S. Langsdorff, l. c. I. p. 301. Für die Seeotter auf den
Kurilischen Inseln ist hier die Bezeichnung kjakko angeführt, wel-
che mit der zweiten Pallas'schen nahe übereinkommt.
17) Nippon. VII. p. 182; nach Mamia Rinso.
18) Bei den Aino der Joris und des südlichen Kamtschatka’s
nach Pallas (Zoogr. I. p. 36.) u. Klaproth (s. Langsdorff 1. c.
302.): orgiú.
19) Nach Klaproth (l. c.): schumari u. schiumari; nach Ma-
mia Rinso (Siebold l. c.): tsironop, wofür sich auch unter den
kurilischen Bezeichnungen bei Pallas und Langsdorff nichts
Ähnliches findet. Sollte es vielleicht eine der zahlreichen Farben-
varietäten von C. vulpes bezeichnen?
421
des Sciences de Saint -Petersbourg.
422
mit dem auch am Amur bisweilen gebräuchlichen Na-
men kluntsch, die letzteren mit demselben Namen wie
ihre Stammverwandten, die Mangunen am Amur, näm-
lich dussä, und beide bekräftigten, dass er zuweilen,
wenn auch selten, an den Quellen der Flüsse Ty und
Tymy sich senen lasse. Im südlichen Theile der Insel
fehlt er dagegen ganz, und den Aino ist er auch dem
Namen nach nicht bekannt. Es unterliegt also kei-
nem Zweifel, dass er, wie ich es darzuthun versucht
habe”), nur als seltner Gast vom Festlande nach
der Insel hinüber schweift, und zwar indem er dazu
die natürliche Brücke benutzt, die sich im Winter
durch das Gefrieren des Amur-Limanes bis zum Cap
Lasarev herstellt. Gewiss aber beweist diese Erschei-
nung in der prägnantesten Weise die oben erörterte
Abhängigkeit der Säugethierbelebung der Insel von
dem ihr im Norden nahe gelegenen Continente, da
wir hier sogar eine ihrem Gepräge nach südliche
Thierart nur im nördlichen, ausserordentlich rauhen
und nicht mehr im milderen südlichen Theile der In-
sel antreffen.
Hinsichtlich der kleinen, immer schwer zu erlangen-
den Chiropteren lassen sich natürlich nicht viel Nach-
richten erwarten. Indéssen ist es Hrn. Schmidt doch
gelungen, zwei Arten Fledermäuse im südlichen Sa-
chalin zu erbeuten, von denen er die eine als Pleco-
tus auritus L. bezeichnet, bei den Aino kippuchténka
— ein Name, der aber vermuthlich, wie es mit sol-
chen kleinen, den Eingeborenen nutzlosen Thieren
meistens zu gehen pflegt, nur genereller Natur ist und
auch für andere Fledermausarten gilt.
Dass es der Insel Sachalin an waldbewohnenden
Nagern aus der Gruppe der Eichhórnchen nicht fehle,
habe ich besonders im Gegensatze zur Fauna der
Halbinsel Kamtschatka hervorgehoben, auf welcher
in Folge der waldlosen Strecken, die sie im Norden
von der sibirischen Waldung trennen, diese Thierarten
sämmtlich ausbleiben ?'. Auffallenderweise gedenkt
Hr. Schmidt des gemeinen Eichhörnchens, Seiurus
vulgaris L., für das südliche Sachalin gar nicht, da es
doch im mittleren und nórdlichen Theile der Insel
das fliegende Eichhörnchen, Pteromys volans L., bei
den Aino tsiügo, als stellenweise häufig und Tamias
striatus L., bei den Aino atáchniki, als selten an.
Von Mäusen wurden drei Arten erbeutet, doch
erfahren wir weder welche Arten, noch ob es über-
haupt Mus- oder Arvicola- Arten seien. Den für die-
selben bei den Aino von Sachalin (offenbar nur generell)
gebräuchlichen Namen éremu?) findet man bei Pal-
las”) fast unverändert (aermu) als Bezeichnung der
Kurilenbewohner fur Mus musculus L. wieder, was
jedoch keineswegs gegen die Möglichkeit seiner etwai-
gen Geltung auch für die Feld-, ja sogar für die in
den Augen des gemeinen Mannes nicht wesentlich
verschiedenen Spitzmäuse spricht. Dass übrigens Mus
musculus L. und M. decumanus Pall. im Süden Sacha-
lin's vorkommen, lässt sich bei dem langjährigen und
häufigen Verkehre dieser Insel mit Japan, wo diese
Thiere allgemein verbreitet sind‘), kaum bezweifeln.
Der Hase, bei den Aino óssuki, ist auf Süd-Sachalin
häufig. Es ist ohne Zweifel der auch im nördlichen
Theil der Insel verbreitete Lepus variabilis Pall. Er-
wägt man jedoch, dass er am Südende Sachalin's in-
mitten eines milderen Küstenklima's und jedenfalls .
nahe der Äquatorialgränze seiner Verbreitung steht,
so liegt die Vermuthung nahe, dass sich dort dieselbe
Erscheinung wie in gleichen Breitengraden auf dem
anstossenden Festlande, wir meinen am mittleren
Ussuri, wiederholen dürfte, wo wir neben dem ganz
typischen L. variabilis auch die bisher nur aus den balti-
schen Küstenländern bekannte Form, den L. canescens
Nilss., auftreten sahen ^). Bei der unzweifelhaften
Abhängigkeit, welche die Sáugethierfauna Sachalin's
vom nördlichen Amur-Lande verräth, wo L. canescens
fehlt, wäre die Entscheidung dieser Frage von ganz
besonderem Interesse, da das Vorkommen dieses Ha-
sen im südlichen Sachalin einen sprechenden Beweis
mehr dafür abgäbe, dass man ihn nur als südliche, li-
torale Varietät von L. variabilis zu betrachten habe.
Über die Verbreitung des Moschusthieres, Moschus
22) Nach Klaproth (s. Langsdorff, l. c) bei den Aino deg
Süd-Sachalin und Jesso: irimo, bei Geier eg von wo
recht häufig ist und, so viel ich erfahren konnte, auch | ka: ermu.
bis an das Südende derselben geht. Dagegen führt er
wohl seine beiden Geschlechtsverwandten, und zwar
20) Reisen und Forsch. im Amur-Lande. I. p. 95.
21) Reisen und Forsch. im Amur-Lande. e p. 118 u. 200.
p. 183. Mél. biolog. T. HI. p. 692.
23) Zoogr. I. p. 1
24) Fauna Japon. RE Dec. 1. p. 6. — Tun
Arch. für Naturgeschichte. Jahrg. V. 1839. IL. p.
25) Zool. Nachrichten vom Ussuri und von paga Südküste der
Mandshurei, s. Bullet. de gengt des Sc. - St.-Pétersb. T. IV.
97*
423
Bulletin de l'Académie Imperiale
424
moschiferus L., bis nach dem südlichen Sachalin konnte
ich schon in den Jahren 1855 und 56 zuverläs-
sige Nachrichten einziehen”). Nach Hrn. Schmidt
kommt es dort aber nur sehr vereinzelt — offenbar in
den gebirgigsten Partieen des Innern — vor und trágt
bei den Aino den Namen óppokai ^).
Ähnlich verhält es sich auch mit dem Rennthier,
Cervus Tarandus L., bei den Aino tünnakaı”). Zwar
geht es bis nach der Bai Aniwa hinunter, allein im
südlichen Theile der Insel sind es doch nur einzelne
Strecken, auf denen es angetroffen wird; so z. B. am
Traiziska - See ?), am Cap Notoro nördlich (?) von
Notosama, an der Tentoga (?) in der Aniwa- Dai, so
wie an dem zum Naibu mündenden Flüsschen Takoi”)
u. s. w. Dagegen fehlt es der Ostküste des Aino-
Landes, ist auch im Golfe der Geduld nicht zahlreich
und wird erst weiter nördlich von demselben häufiger.
Dort sollen die Rennthiere namentlich im Winter aus
dem Norden nach den mit krüppeliger Lärchenwal-
dung bewachsenen Niederungen an der Westküste bei
Tyk und Poghobi ziehen, wo man sie alsdann in grösster
Zahl findet und wo ich in der That während meiner
beiden Reisen fast täglich auf grössere oder kleinere
Rudel derselben gestossen bin, und im Sommer dage-
gen wiederum höher im Norden häufiger sein. Jedenfalls
also steigt das hochnordische Rennthier— und in sei-
nem Gefolge auch der Vielfrass — auf der Insel Sa-
chalin bis zu dem Südende, d. i. also bis zu der Breite
von Astrachan, der Krym, Triest, Mailand oder Lyon
herah. Bezeichnendere Züge für die klimatischen Ver-
hältnisse dieser Insel und zugleich auch des nörd-
lichen litoralen Ostasiens überhaupt lassen sich wohl
kaum finden.
Hinsichtlich der Meeressáugethiere, der Pinnipe-
nn Reisen und Forsch. im Amur-Lande. I. p. 1
27) Nach Mamia Rinso (Siebold, Nippon. wm p. 182 und
E likunkamoi.
28) Nach Mamia Rinso (l. c.): tonakai. Auf seinen Reisen im
Meer Sachalin lernte M. R. auch den Gebrauch des Rennthiers
bei den Oroken kennen.
29) Auf den japanischen Karten der Insel Krafto von Mogami
Tokunai und Mamia Rinso (s. Siebold, Atlas von Land- un
Seekarten vom Japan. Reich. N*3.): Raitsi ska, welches auch der
Aino- (u. japanische) Name für den Pic Lamanon von Lapérouse
En e
ist, den angeblich hóchsten Berg von Süd-Sachalin, i in etwa 49^ n. Br.
Diese letztere Angabe verdanke ich einer Mittheilung des
Hrn. Lieut. Rudanofski, der den Winter 1853 — 54 in der Bai
Aniwa zugebracht und in dieser Zeit auch mehrere Reisen im süd-
lichen Sachalin ausgeführt hat.
dien und Cetaceen, in den Gewässern Süd - Sachalin's
sind die Nachrichten unseres Reisenden spärlicher
und unbestimmter. Da er die meiste Zeit seiner Rei-
sen an der Westküste von Sachalin zugebracht hat und
auch lüngs dieser letzteren zur Südspitze der Insel
hinabgegangen ist, so beziehen sich seine Erfahrungen
in dieser Hinsicht speciell auf den südlichen Theil der
Meerenge der Tartarei.
Zunächst erhalten wir von zwei Robben Kunde,
denen die Aino die Namen pakwí und ónne beilegen.
In der ersteren, deren Fell mit kleinen schwarzen
Flecken auf gelbbraunem Grunde gezeichnet ist, lässt
sich mit grosser Wahrscheinlichkeit die nach Sieb old's
Erfahrungen?" an den Küsten Japan's und nach den
meinigen °”) in der Meerenge der Tartarei wie im Amur-
Limane häufig verbreitete, ja auch im Amur-Strome
noch weit hinaufgehende Phoca nummularıs Schleg.
erwarten. Dafür scheint mir ausser der erwähnten
Zeichnung des Felles auch der Umstand zu sprechen,
dass das erwachsene Thier dieser Art, welches sich
ausschliesslicher an der Meeresküste aufhält, das süsse
Wasser des Amur-Limanes und Stromes aber nur
wenig berührt und jedenfalls an den Aino-Küsten Sa-
chalin’s häufiger und heimischer als an denjenigen
der Giljaken ist, bei letzteren eine dem Aino-Namen
sehr ähnliche, ja vielleicht sogar demselben entlehnte
Bezeichnung trägt. Die erwachsene Robbe dieser Art
heisst nämlich bei den Continental - Giljaken pyghi,
was in dem meistens das y in a umsetzenden Dialekte
der Sachalin-Giljaken paghi und also dem pakui der
Aino sehr ähnlich lauten dürfte.
Was den andern Aino-Namen (ónne) betrifft, so bin
ich geneigt, denselben nicht sowohl auf eine Phoca im
engeren Sinn, als vielmehr aufden Steller’schen See-
bären, die Otaria ursina L. zu beziehen, da sich für die-
se bei Pallas?) die kurilische Bezeichnung onnep findet.
Und zwar dürfte dies die Bezeichnung für das erwach-
sene Thier sein, da uns das jüngere (kótik der Russen)
von Hrn. Schmidt ausdrücklich unter dem Aino-
Namen térga angegeben wird. Dies ist auch die Be-
zeichnung, die mir die Mangunen so häufig für das-
selbe Thier anführten, das sie aber freilich ebenso oft
auch mit der Bedottar (takko) verwechselten. Offenbar
31) Fauna Jap. Mammal. Dec. 8. p. 8
32) Reisen und Forsch. im Amur-Lande. I. p. 180.
33) Zoogr. I. p. 103.
425
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
426
haben sie also jenen Namen von den Aino entlehnt,
durch deren Vermittelung sie dieses Thier hauptsäch-
lich kennen, wáhrend sie es in ihrer eigenen Sprache
nur durch Umschreibung, als mu-nyghty, d. i. Wasser-
wildschwein, zu bezeichnen wissen.
Häufiger jedoch als die Otaria ursina scheint in den
Gewüssern Sachalin's, und namentlich im südlichen
Theile der Meerenge der Tartarei eine 2te Ohrrobbe,
der Steller'sche Seelówe, Otaria Stelleri Less. (Phoca
leonina Pall., ssiwütsch der Russen) zu sein, der die Aino
den Namen dent geben ?*. Schon Steller kannte die
Verbreitung derselben längs den Kurilen bis nach Jesso,
ja er hielt sogar ihre Zahl dort für eine besonders
grosse, indem er eine der Ursachen, warum die See-
ottern nach Süden nicht über die 3te Kurilische Insel
hinaus gingen, in dem Umstande suchte, dass die süd-
licher gelegenen Inseln überaus reich an Seelówen und
Seebüren seien, die den Ottern nachzustellen und sie
zu verzehren pflegten ?). Auch die späteren Reisenden,
wie Krusenstern und Langsdorff, erwähnen der
Seelówen in den Gewässern Süd-Sachalin's wiederho-
lentlich®®), und Letzterer erzählt namentlich von einem
fürchterlichen Gebrüll und Getöse, das sie in der Nähe
der Felsklippe la Dangereuse, südlich vom Cap Crillon,
hörten und das von einer unbeschreiblichen Menge
theils auf dem Felsen lagernder und theils um densel-
ben schwimmender Seelöwen und Seehunde herrühr-
te”). Dass wir es aber hinsichtlich dieser Seelöwen
in der That mit der O. Stelleri zu thun haben, beweist
Schlegel’s sehr genaue und ausführliche Untersu-
chung der aus Japan erhaltenen Individuen, der wir
auch vorzügliche Abbildungen des ganzen Thieres wie
seines Skeletes verdanken *). Die grosse Zahl der See-
löwen am südlichen Sachalin wird uns nun auch durch
Hrn. Schmidt bestätigt: «bei stillem Wetter, schreibt
er, umgaben uns die Seelöwen in Schaaren». Auch Hr.
Rudanofski erzählte mir, dass er auf seinen Winter-
reisen im südlichen Sachalin an beiden Küsten und
vorzüglich an der westlichen sehr oft auf Reste von
der See ausgeworfener Seelöwen und Seehunde ge-
34) Bei den Bewohnern der Kurilen nach Pallas (Zoogr. I. p.
04): etaspe.
35) Novi Comment. Acad. Sc. Petrop. II. p. 388. Ausführl. Be-
schreibung von sonderbar. Meerthieren. p. 193.
36) Krusenstern, Reise um die Welt. II. p. 89
en Langsdorff, Bemetk. auf einer Reise um die Welt. I. p.
38) Fauna Japon. Mammal. Dec. 8. p. 10—12. Tab. XXI—XXIII.
stossen sei, deren Fleisch bisweilen noch so frisch und
wohlerhalten war, dass die ihn begleitenden Aino nicht
umhin konnten, Halt zu machen und sich zugleich
mit ihren Hunden an demselben zu laben.
An Cetaceen endlich sah Hr. Schmidt in der Meer-
enge der Tartarei recht zahlreiche Walfische, die die
Aino hümpe nannten; doch liess sich die Art, der sie
angehórten, nicht ermitteln, und wagen wir es auch
nicht, bei den mehrfachen Arten, die uns theils aus
denselben und theils aus den angrünzenden Gewüssern,
dem Japanischen und Ochotskischen Meere bekannt
sind, eine Vermuthung darüber auszusprechen.
Zum Schlusse theilt uns der Reisende noch eine
kurze, unbestimmte, den Angaben eines Japanesen auf
Sachalin entnommene Nachricht mit, die uns aber nach
der Deutung, die wir ihr geben zu müssen glauben,
eine für die Fauna der Kurilischen Inseln jedenfalls
neue Sáugethierart aufdeckt und daher ausführlicher
besprochen zu werden verdient. Ein Japanese erzählte
ihm nàmlich, «dass es im nórdlichen Theile von Jesso,
so wie auf den Inseln Kunaschir und Iturup einen
wilden Waldhund gebe, der kleiner aber stürker als
der Wolf und von gelblichweisser Farbe sei; die Ja-
panesen nennen ihn oenu, die Aino ükami». Offenbar
ist es dasselbe Thier, von welchem sich auch in der
Fauna Japonica eine Nachricht findet. Dort heisst
es”): «Les Japonais font encore mention dans leurs
écrits d'un chien sauvage qu'ils nomment Ookame (chien
de montagne) ^); c'est disent ils une espèce intermé-
diaire entre le chien de chasse et le loup ou Jamatnu.
Cet Ookame, selon le naturaliste japonais Onolansan,
est un animal d'un gris brun, pourvu d'une longue queue
griseàfloconblanc, et dont les joues sont également blan-
ches. Les pieds ont des doigts pourvus de membranes,
aussi nage-t-il parfaitement et on le voit poursuivre
sa proie sur les eaux comme à terre. L'Ookame aban-
donne rarement les contrées élevées; lorsque les fri-
mats règnent sur ces chaines montagneuses, il descend
dans les vallées, et devient alors dangereux pour les
unsre
ist) dot poene jamainu RE den oho kami oder ookame aber
unerklärt lässt.
427
Bulletin de l'Académie Empériale
428
habitants des hameaux.» Demnach scheinen nun, was
zunächst den Namen betrifft, die Japanesen dieses Thier
ebenso wie die Aino zu nennen, was wir um so eher
glauben möchten, als die von Hrn. Schmidt ange-
führte japanische Bezeichnung oenu nur eine gene-
relle zu sein scheint, indem inu nach Pallas" und
Siebold?) der japanische Name für den Haushund
oder den Hund schlechtweg ist und sich auch in den
zusammengesetzten Bezeichnungen der verschiedenen
Haushundracen findet ^), Woher aber diese gleiche Be-
zeichnung bei Aino und Japanesen herrühren mag, ob
vielleicht, wie es den Anschein hat, daher, dass es für
Japan eben nur ein nordisches, ausschliesslich im Ge-
biete der Aino, nämlich im nördlichen Jesso und auf
den südlichen Kurilen vorkommendes Thier ist, das
den Japanesen zuerst durch Vermittelung der Aino be-
kannt geworden sein mag, oder aber aus andern Grün-
den, vermógen wir nicht zu entscheiden.
Es fragt sich nun, was unter dieser Bezeichnung für
ein Thier gemeint sein könne? Die oberflächlichste Er-
wügung der angeführten Nachrichten genügt, um den
Gedanken fern zu halten, dass es der Eis- oder Polar-
fuchs, Canis lagopus L. sei. Auch erwähnen wir des-
sen nur aus dem Grunde, weil die Ansicht, dass die
Kurilischen Inseln vom Eisfuchse bewohnt seien, zu
wiederholten Malen und neuerdings noch durch Sie-
bold “) ausgesprochen worden ist. Dass gleichwohl
Pallas nicht als Gewährsmann für diese Ansicht ge-
nannt werden dürfe, hat Hr. Akad. v. Baer ^) ausführ-
lich dargethan, indem ein Pallas Neuen Nordischen
Beitrágen ^^) mitgeth g der Kurilischen
Inseln zwar für mehrere derselben, und namentlich für
die 15te (Ketoi) und die 18te (Urup), auser den rothen
Füchsen auch «weisser und weisslicher» erwähnt, allein
ohne darunter mehr als blosse Varietüten von Canis
vulpes zu verstehen. Das geht sowohl aus Pallas
Zoographia Rosso-Asiatica, in der man wohl eine ku-
rilische Bezeichnung für C. vulpes, nicht aber für C. la-
gopus findet, als auch aus einer russischen, in Sche-
41) Zoogr. I. p. 58.
42) Nippon. III. p. 108., VI. p. 31.
43) So kari-inu auch obi (Feldhund), bawa-inw auch muku-
ef Mee kai-inu (Küstenhund); s. Fauna Ja apon. Mamm.
st. 2. p.87.
44) Fauna Japon. Mamm. Dec. 2. p. 40.
45) Bulletin Scientif. publ. par l'Acad. mp. des Sc. de St.-Pé-
tersbourg. + D.
46) Bd. IV. p. 112 — 141.
lechov's Reisebeschreibung befindlichen und mit je-
nem Aufsatze in Pallas' Nordischen Beitrügen fast
wörtlich übereinstimmenden Schilderung der Kurilen
hervor, in welcher die weissen Füchse dieser Inseln
unter dem russischen Namen /issíza (C. vulpes), nicht
aber pesséz (C. lagopus) angeführt werden). Da aber die
erwähnte Beschreibung der Kurilen in Pallas’ Beiträ-
gen nach Originalberichten russischer Seefahrer ent-
worfen ist, die selbst alle jene Inseln bis nach Jesso be-
sucht hatten, so müssen wir ihren Angaben mehr Glau-
ben schenken, als der nur beiläufig in der Fauna Ja-
ponica gemachten Bemerkuug, dass es auf den Kuri-
lischen Inseln auch Eisfüchse gebe, und die Richtigkeit
dieser letzteren Angabe daher entschieden in Zweifel
ziehen. Übrigens stellt auch die Fauna Japonica den
vermeintlichen Eisfuchs der Kurilen nicht in Bezie-
hung zum ookame der Japanesen. Diesen handelt sie `
vielmehr nicht unter den Füchsen, sondern, wie die ja-
panische Nachricht an die Hand giebt, zwischen Hund
und Wolf ab. Und darin stimmen wir ihr vollkommen
bei, da nach unserer Ansicht der ukami oder ookame
nichts Anderes als der Alpenwolf, Canis alpinus Pall.,
sein dürfte.
Dafür sprechen zunächst die Angaben über die Grös-
se und Gestalt dieses Thieres, dass es nämlich kleiner
als der Wolf, die Mitte zwischen diesem und dem ja-
panischen Jagdhunde haltend, und mit langem buschi-
gem Schwanze versehen sei. Ferner lassen sich auch
die Angaben über die Fürbung, welche übrigens àus
den Aussagen der Eingeborenen immer nur annä-
hernd entnommen werden dürfen, recht wohl auf C.
47) Tpur. Hlesexosa nepnoe crpancrsosanie c» 1783 no 1787
TOXb H3 add no Bocroumowy Okeauy rt Amepux. 6eperawb
D ' Cs. IIerpa. 1793. p. 111 u. 119. Bei der erwähnten,
fast Wegen Übereinstimmung des auf die Kurilen bezüglichen
Capitels in Schelechov's Reise mit der Beschreibung dieser In-
seln in Pallas' Nordischen Beiträgen glaubte Hr. v. Baer in dem-
selben die Quelle gefunden zu haben, aus welcher der letztere
Aufsatz vorzüglich geschópft worden sei. Allein da der bezügliche
Band der Pallas'schen Beiträge in demselben Jahre erschien, in
welchem Schelechov seine Reise von Ochotsk aus Barren (1788),
so sind wir vielmehr der Ansicht, dass Letzterer selbst seine Be-
schreibung der Kurilen aus jenem russischen Originalaufsatze ge-
nommen habe, den Pallas für seine Beitrüge übersetzt un
Anmerkungen versehen hat. Auch ist Sch elech ov’s Beschreibung
ein sehr au
lichst ten, an denen seine Reise von Ochotsk nach Amerika und zu-
rück vorüberführte.
429
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
alpinus deuten. Zwar wäre «gelblichweiss», wie es in | dürfnisse für den Aufenthalt des Alpenwolfes, Wald
Hrn. Schmidt’s Nachricht heisst, für die Gesammt- | und Gebirge, gegenüber dem gemeinen Wolfe, dem
farbe des Alpenwolfes, mit dem von mir beschriebe-
nen und abgebildeten Amur- Exemplare^) verglichen,
zu hell; es dürfte nur auf die Unterseite des Thieres
passen. Allein das Amur-Exemplar ist vielleicht auch
von ausnahmsweise dunkler Färbung; wenigstens steht
ihm in unserem Museum ein altaisches zur Seite, das
sehr viel heller und zwar im Allgemeinen oben nur fahl-
gelb, unten weiss ist. Dabei ist das Wollhaar bei bei-
den hellgelblichgrau oder schmutzig gelblich und der
Basaltheil der Contourhaare immer nur weisslich (was
mitunter auch für das ganze Haar gilt), so dass ein
nur einigermassen verwühltes Fell ein sehr viel hel-
leres Ansehen hat. Das muss aber natürlich um so
mehr der Fall sein, je länger die Behaarung ist, am
meisten daher am Schwanze, woraus sich denn auch
die in der Fauna Japonica befindliche Angabe eines
grauen, weisszipfligen Schwanzes hinlänglich erklären
lässt. Übrigens giebt diese letztere Nachricht dem ooka-
me auch insgesammt eine dunklere Färbung als die er-
stere, indem sie die Hauptfarbe als braungrau bezeich-
net, das Weiss aber nur an den Wangen hervorhebt.
Endlich mag hinsichtlich der Färbung des C. alpinus
noch bemerkt werden, dass sie gegenüber den mit
vielem Schwarz versehenen Wolfsfellen, wie sie im öst-
lichen Sibirien und dem Amur-Lande nicht selten sind
und wie sich welche ohne Zweifel auch in Japan (vor-
ausgesetzt, dass €. hodophilax, wie wir es darzuthun
versucht haben ^), identisch mit C. lupus sei), so wie
auf Sachalin und den Kurilen finden mógen, immer
nur eine viel hellere, sei es róthlich-, sei es gelblich-
weisse erscheinen müsse,
Mehr aber noch als die Färbung spricht für unsere
Deutung des wkami der in beiden Nachrichten ange-
gebene Aufenthalt dieses Thieres. Die erstere Nach-
richt nennt ihn einen Waldhund, die letztere noch
bezeichnender einen Alpenhund, der die Gebirgs-
gegenden nur selten verlasse; nur wenn die Nebel
im Gebirge herrschend werden, steigt er in die Thä-
ler hinab und wird dann den Dorfbewohnern geführ-
lich. Dies stimmt so -vortrefflich mit Allem, was ich
im Amur-Lande über das Vorkommen des C. alpinus
erfahren habe, überein und hebt die wesentlichen Be-
48) Reisen und Forsch. im Amur-Lande. I. p. 48. Taf. II.
49) Reisen und Forsch. im Amur-Lande. I. p. 46.
H
grade umgekehrt am meisten ebene, niedrige, offene
oder doch nur theilweise bewaldete Gegenden zusa-
gen, so prügnant hervor, dass es uns auf den ersten
Blick, und ehe wir noch die Angaben über Gestalt und
Fürbung des wkami genauer erwügen konnten, auf €.
alpinus hinwies. Freilich führt der japanische Natur-
forscher, dem die Nachricht in der Fauna J aponica
entnommen ist, zugleich an, dass man den ookame seine
Beute ebensogut im Wasser wie auf dem Lande habe
verfolgen sehen, da er ein vortrefflicher Schwimmer sei
und zu dem Zwecke auch Schwimmhäute an den Zehen
habe; allein hier wird man der Phantasie des Japani-
schen Berichterstatters jedenfalls einige Rechnung tra-
gen und vielleicht nur so viel gelten lassen müssen,
dass der ookame zuweilen seine Beute auch aus dem
Wasser hole, wozu ihm namentlich die in den Gebirgs-
bächen Jesso’s und der südlichen Kurilen sehr häufigen
Lachsarten Gelegenheit bieten dürften. Sehen wir doch
auch seinen nächsten Verwandten, den gemeinen Wolf,
so wie den Fuchs, den Bären, ja sogar den Zobel, der
doch im Übrigen ein baumkletterndes Waldthier ist, ihre
Nahrung unter Umständen mehr oder weniger auch aus
dem Fischreiche nehmen. Warum sollte es daher €.
alpinus, zumal in der Zeit, wo es in den Gebirgsbächen
seiner Heimath an verschiedenartigen, aus dem Meere
aufsteigenden Lachsen wimmeln mag, nicht ebenfalls
thun? Übrigens darf man gefasst sein, in den Erzäh-
lungen der Eingeborenen über den Alpenwolf auch in
diesem Theile seines Verbreitungsgebietes manches
Übertriebene und Fabelhafte zu hören, gleich wie es
uns unter den Giljaken, Mangunen und Golde im Amur-
Lande zu wiederholten Malen begegnet ist, wozu na-
türlich der Aufenthalt dieses Thieres in den entlege-
neren, wildesten Gebirgsgegenden und sein seltnes,
wohl nur durch stärkeren Hunger veranlasstes und dar-
um auch besonders gefährliches Erscheinen in der
Nähe bewohnter Orte das Meiste beitragen mögen.
Daher denn auch hier, genau wie bei den Eingebore-
nen des Amur-Landes, eine besondere Furcht vor die-
sem Thiere und die gangbare Vorstellung, dass es ein
dem Wolfe an Grösse zwar nachstehendes, an Stärke
aber überlegenes Thier ei. — ^ ^
So sehr jedoch alles Angeführte auf €. alpinus
hinweisen mag, so hätten wir uns doch nicht so be-
431
Bulletin de l'Académie Imperiale
432
stimmt dahin auszusprechen gewagt, wenn uns nicht
auch von Seiten der geographischen Verbreitung die-
ses Thieres bestimmende Gründe vorlägen. Denn wie
bereits bekannt”), ist C. alpinus über das gesammte
Amur-Land, vom Stanowoi-Gebirge herab bis zu dem
oberen Ussuri und seinen Zuflüssen, so weit esan den
erforderlichen Bedingungen zu seinem Vorkommen,
wir meinen an Wald und Gebirge, nicht fehlt, über-
all verbreitet; ja er geht auch auf die wald- und ge-
birgsreiche Insel Sachalin hinüber, wo er den Gilja-
ken unter dem von der Bezeichnung ihrer Vettern
am Amur nur wenig abweichenden Namen tschchó-
damlatsch allgemein bekannt ist und, ihren Aussa-
gen gemäss, bis nach dem Südende der Insel sich
verbreitet. Auf ihn möchten wir daher auch den von
Klaproth°') vom südlichen Sachalin für den Wolf
(schlechtweg) angeführten Aino- Namen uschi kamor
beziehen, da dieser Name von der Bezeichnung des
C. lupus, sowohl wie sie Hr. Schmidt im südlichen
Sachalin hörte”), als auch wie sie Pallas für die Ku-
rilen angiebt, ganz verschieden ist und dagegen mit
dem ukami nahe übereinstimmt. Und so ist uns denn
C. alpinus bereits bis zur unmittelbaren Gränze des-
jenigen Gebietes bekannt, für welches die Erzählun-
gen der Japanesen den ukami nennen, nämlich das nörd-
liche Jesso und die anstossenden Kurilen, Kunaschir
und Iturup. Fügt man noch hinzu, dass C. alpinus wahr-
scheinlich nur ein Bewohner des Nordens von Japan ist
und südlich von Jesso wohl nicht mehr vorkommen
dürfte, so bleibt die Insel Sachalin auch als die Brücke
zu betrachten, die ihn vom Festlande Asien's bis nach
den bereits mit halb oceanischem Charakter versehe-
nen Kurilischen Inseln hinübergeleitet hat.
Ist nun unsere Deutung des ukami richtig und dür-
fen wir ihr zufolge C. alpinus als Bewohner der Ku-
rilen betrachten, so lernen wir damit in der an Land-
säugethieren nur sehr armen Fauna dieser Inseln
einen wesentlichen Zug mehr kennen. Soweit man
nämlich diese Fauna bisher kennt, ist sie nur aus mehr
oder miuder kosmopolitischen Formen zusammenge-
50) Middendorff, Reise in den àuss. Norden u. Osten Sibir.
II. 2. p. 71. Schrenck, Reisen u. Forsch. im Amur-Lande. I. p. 50
Maximowicz, Nachrichten vom Ussuri-Fluss, s. Bullet. de l'Acad.
des Sc. de St.-Pétersb. II. p. 560. Desselben Nachrichten vom Ssun-
gari-Fluss, Bullet. IV. p. 234.
51) S. Langsdorff, l. c. p. 302.
52) Siehe oben.
setzt, Formen, die entweder über die nórdlichen und
gemässigten Breiten beider Welten verbreitet sind,
wie namentlich der Wolf, der Fuchs und in viel ge-
ringerem Grade auch der Zobel), oder aber wenig-
stens in der alten Welt eine vom Atlantischen bis
zum Stillen Ocean ausgedehnte Heimath haben, wie
Flussotter, Wiesel”), Hermelin u. s. w. Diesen kos-
mopolitischen Formen steht nun C. alpinus in der Ku-
rilenfauna als eine eingeschränktere, specifisch mittel-
asiatische gegenüber. Wir dürfen ihn daher als die
prügnanteste, continentalste Form dieser Inselfauna
bezeichnen, als dasjenige Glied derselben, durch wel-
ches sie mit der Fauna des asiatischen Festlandes in
mittleren Breiten specifisch verbunden wird.
Allein dieser continentalere Zug in der Sáugethier-
fauna der Kurilen kommt lange nicht allen Gliedern
dieser Inselkette zu. Die japanische Nachricht, auf
welche wir fussen, nennt ihn vielmehr bloss für die
südlichsten derselben, für Kunaschir und Iturup. Dies
sind aber freilich auch die einzigen noch zum japani-
schen Reiche gehórigen Kurilen, und es liesse sich
daher die Vermuthung aussprechen, dass der Grund,
weshalb uns die Japanesen den C. alpinus nicht aüch
über Iturup hinaus angeben, vielleicht nur in der auf
die Gränzen ihres Reiches beschränkten Kenntniss
derselben liege. Gleichwohl dürfte uns diese Ver-
muthung nieht weit führen. Denn auf den beiden
von den genannten japanischen Kurilen zunächst nach
Nord gelegenen Inseln, Urup und Ssimuschir, hat die
russisch - amerikanische Compagnie zeitweise kleine
Factoreien gehabt und hat sie zum Theil noch, und
dennoch findet sich in den Listen der ihr zugegange-
nen Felle €. alpinus niemals genannt”). Die nórd-
lichsten Kurilen bis nach der 12ten (Matua) dürften
aber schon aus dem Grunde von der Verbreitung des
53) Über die Identität des asiatischen und amerikanischen Zo-
bels s. Brandt, Beitráge zur nüheren Kenntniss der Sáugethiere
Russlands. St. Petersb. 1855. p. 16, in den Mém. de l'Acad. Imp. des
Sc. de St.-Pétersb. T. VII. Desgl. meine Reisen und Forsch. im
Amur-Lande. I. p. 31.
4) Wenn das amerikanische gemeine Wiesel, Mustela pusilla De
Kay, in der That eine selbstàndige Art und nicht viel mehr, wie
Richardson (Fauna boreali americ. I. p. 45.) u. a. annehmen un
wie gewiss viel wahrscheinlicher ist, mit M. vulgaris Briss. iden-
tisch sein sollte.
55) Wrangell, Nachrichten über die russischen Besitzungen
in Amerika, s. Baer u. Hel mersen, Beitr. zur Kenntn. des Russ.
Reichs. I. p. 23. Oruers Pocc. Auen. Boun. 3a 1856 r. CTP- 28.
Ilpniox. 2 u 3.
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433 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 431
C. alpinus ausgeschlossen bleiben, weil es auf densel-
ben, nach den Berichten der Seefahrer, keine gute,
hohe Waldung, sondern nur Laubgestrüppe oder nie-
driges Krummholz giebt. So scheint also €. alpinus in
der That nicht über Iturup hinaus zu gehen, und je-
denfalls ist er nur eine Form der südlichen, nicht auch |
der nördlichen Kurilen. Dasselbe dürfte aber in Folge
der erwähnten Differenz in der Bewaldung der nörd-
lichen und südlichen Kurilen auch mit mancher an-
deren Thierart, wie z. B. mit dem Zobel der Fall
sein. Gewiss wird man daher schon jetzt den Schluss
ziehen dürfen, dass die Säugethierfauna der südlichen
Kurilen reicher als diejenige der nördlichen sei. Und
dies Resultat wird uns, nach den erwähnten vegetativen
Verhältnissen und den, wenn auch nicht grossen, doch
jedenfalls statthabenden klimatischen Differenzen auf
diesen Inseln, nicht weiter befremden, wenn wir nicht
zugleich erwägen wollen, dass die nördlichen Ku-
rilen unmittelbar an das hinsichtlich der Säugethier-
fauna in der Regel reichere Festland, die südlichen
dagegen nur wiederum an-eine in dieser Beziehung
immer schon mehr oder weniger verarmte Inselwelt
sich anschliessen. Hier aber bleibt uns nur zu be-
merken übrig, dass derjenige Theil des Festlandes,
an den sich das Nordende der ei irren anschliesst,
die Halbinsel Kamtschatka, aus Gründen die wir be-
reits oben angegeben haben *), selbst eine ärmere, den
gleichen Breitengraden Sibirien's gegenüber gewisser-
maassen nur insulare Säugethierfauna besitzt, wäh-
rend die Insel Sachalin, die über Jesso hinüber die Ver-
mittelung nach den südlichen Kurilen abgiebt, hin-
sichtlich ihrer Säugethierfauna viel reicher ist und ge-
wissermaassen wie eine mit dem Festlande in den Brei-
ten der Amur-Mündung verbundene Halbinsel sich
verhält. Dadurch dürfte also die auf der Inselkette
der Kurilen nach Norden statthabende Verarmung in
der Säugethierfauna, auch insofern sie nicht bloss
eine Äusserung des allgemeinen Gesetzes organischer
Verarmung in der Richtung nach den Polen wäre,
eine hinlängliche Erklärung finden.
Sur une modification du parallélogramme
articulé de Watt. par P. Tchébychef.
(Lu le 18 octobre 1861.) .
Le mécanisme connu sous le nom du parallélo-
gramme articulé de Watt présente une solution de
cette question importante pour la pratique dans cer-
tains cas:
56) Vergl. auch meine Reisen und Forsch. im Amur- Lande. I.
P. 118 u. 200.
Tome IV.
Par une combinaison des mowvements circulaires pro-
duire, avec une approximation suffisante, le mouvement
rectiligne.
Tout avantageux que soit ce mécanisme dans la
pratique, on conçoit que, sous le rapport de la préci-
sion de son jeu et vû sa complication, il laisse encore
beaucoup à désirer. Pour s'en assurer on n'a qu'à
remarquer que le parallélogramme de Watt produit
le méme mouvement que le mécanisme à fléau, quoique
dans sa composition il contienne deux verges de plus,
et que dans les mécanismes de ce genre chaque nouvel
élément apporte, évidemment, de nouvelles ressources
pour donner plus de précision à leur jeu. En cher-
chant à reproduire le plus exactement possible le
mouvement rectiligne, soit au moyen du mécanisme
à fléau, soit au moyen du parallélogramme de Watt,
on n'atteint que le mouvement ovale qui s'approche du
rectiligne cherché seulement au point d'avóir avec
lui, tout au plus, cinq éléments communs. Or, un tel
degré d'approximation est sans doute bien peu de
chose pour un mécanisme aussi compliqué que le pa-
rallélogramme de Watt, qui se compose de quatre
piéces dont on est maitre de disposer, et dont cha-
cune, dans la eomposition du mécanisme, présente
deux paramétres arbitraires, savoir: la longeur et la
direction. En ayant égard à ce que les paramötres
arbitraires sont ici au nombre de 8, on voit qu'il y
a lieu de chercher à composer un mécanisme de méme
complexité que le parallélogramme de Watt, capable
de fournir un mouvement qui soit bien plus proche
du mouvement rectiligne cherché, et qui ait, nom-
mément, au lieu de cinq, huit éléments communs avec
celui-ci.
C'est ce que nous avons cherché à faire, et nous
avons reconnu qu'on y parvient, en articulant entre
elles et avec le balancier les quatre verges du paral-
lélogramme de Watt de la maniére suivante:
Fig. 1.
435
Bulletin de l'Académie Impériale
436
Dans cette figure AB est le demi-balancier sur lequel
il s'agit de construire un mécanisme qui produise sen-
siblement un mouvement rectiligne suivant la verticale
VV' passant par l'extrémité B du balancier dans sa
position horizontale; BC, DE, CF, FG quatre verges
qui composent ce mécanisme, € est le point qui four-
nit le mouvement en question, G l'axe immobile de
la verge FG présentant, comme dans le parallélo-
gramme de Watt, un contre-balancier. Toutes ces
verges sont articulées avec le balancier et entre elles
de la méme maniere que dans le parallélogramme de
Watt, avec cette seule différence que les verges DE
et FC ne sont plus liées entre elles, mais assemblées
à charnière avec le contre-balancier FG dans deux
différents points £ et F. En composant ce mécanisme,
on ferra les verges CF et FG égales à zt AB, et
les distances BD et EG égales à Ze AB , en vertu
de quoi la ligne BD représentera une moyenne pro-
portionnelle entre toute la ligne AB et sa partie AD,
et la ligne EF sera la moitié de AD. Aux verges BC
et DE on donnera une méme longeur qui peut étre choi-
sie arbitrairement, pourvu qu'elle ne surpasse pas
sensiblement la demi-course du point €. Quant au
point G, centre d'oscillation du contre-balancier FG,
on le placera de maniére que, dans la position hori-
zontale du balancier, les verges BC et DE soient ver-
ticales, et les verges CF et FG prennent la méme
direction horizontale, comme on le voit sur la figure 2.
Fig. 2.
y
|
|
|
pene d
CG
F ss |
|
|
|
Ar
Telle est la composition du mécanisme qui, avec les
mémes pieces que le parallélogramme de Watt, don-
nera un mouvement qui s'approchera du rectiligne au
point d'avoir avec lui huit éléments communs. C’est
ce dont on s'assure trés aisément, en déterminant
les distances du point € de la verticale VV' (fig. 1)
en fonction de l'inclinaison du balancier*); car par
là on voit sur le champ que la courbe décrite par le
point C, dans le point correspondant à la position
horizontale du balancier, a pour tangente la verticale
VV' avec laquelle elle a, dans le voisinage de ce point,
7 éléments communs, et que cette courbe coupe la
méme verticale à une distance de G moindre que BC,
ce qui entraine encore un élément commun entre ces
lignes dans l'étendue de la course du point €.
D'aprés cela on voit aussi avec quelle extréme ra-
pidité les déviations du point € de la verticale VV'
(fig. 1) s’accroissent à mesure que l'amplitude d'oscilla-
tion du balancier diminue, và que ces distances, par
rapport à l'inclinaison du balancier sont du 7"^ ordre.
Quant aux cas ordinaires de la pratique oü l'inclinai-
son du balancier ne présente jamais des angles d'une
valeur considérable, on trouve que le jeu de ce mé-
canisme, sous le rapport de la précision, l'emporterait
trés notablement sur le parallélogramme de Watt.
Ainsi, par exemple, si l'on considére le cas traité par
Prony dans sa Nöte connue: Sur le parallelogramme
du balancier de la machine à feu (Annales des mines,
tome XII), où la longeur du demi-balancier AB est
2,515 mètres, la verge BC est 0,762 de mètre et la
limite de l'inclinaison du balancier est 17?35 30; on
trouve que, dans ces circonstances, le mécanisme dont
il s'agit ne présenterait que des déviations de la ver-
*) Ces distances, comme il est facile de le voir, s'expriment par
la formule — AB (cosy — cosp), où 9, sont des angles qui, -
en fonction de «, inclinaison du balancier, se déterminent par ces
deux équations:
1 3—Y5 V5=1, . WV
mcg MUS 2 PR. +
BC S X5 re ee
V5+l V5+1 \2
(1 — cos a + Ze cos) Si
BC. unc Fil. KEE | 20
(25 — sina+ tt sin e + sing) — t
D'oü, pour l'expression approximative de ces distances, on tire
cette série:
7—8Y5 AB? 7 _ Y5—2 AR s
n^ pct 19: gea t
seg gp $
437
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
438
ticale inférieures à 0,05 de millimétre. Mais dans ce
cas, suivant Prony, le parallélogramme de Watt pré-
sente les déviations qui vont jusqu'à une valeur 40
fois plus grande, savoir 2 millimètres, et qui est loin
d'étre négligeable dans le jeu d'un pareil mécanisme.
Jusqu'à présent, en cherchant à s'approcher le
plus prés possible du mouvement vertical, nous n'avons
pris en considération que le nombre des éléments
communs entre la verticale et la courbe décrite par le
point C, tandis que le rapprochement de ces lignes et
conséquemment la précision du jeu du mécanisme dont
il s'agit dépend notablement de la position de ces
éléments. Cette question a été l'objet de nos recher-
ches dans la 1" partie du Mémoire sous le titre:
Théorie des mécanismes connus sous le nom des parallélo-
grammes (Mém. des savants étrangers, tome VII), oü
nous avons proposé des méthodes pour rendre un tel
rapprochement le plus parfait possible. Or, si l'on
. applique ces méthodes à notre cas actuel, on pourra
trouver les petits changements qu'on doit faire dans
les valeurs des paramétres du mécanisme pour ren-
dre son jeu le plus précis possible. Au moyen de ces
corrections, les déviations du point € de la ligne ver- | _
ticale seront réduites à peu prés en proportion de 1
à 2” (8 5 du Mémoire cité), et comme nous venons de
voir que, dans les cas ordinaires de la pratique, ces
déviations elles mémes présentent des valeurs trés pe-
tites, nnmmément, des centiémes parties du millimétre,
on concoit que, dans ces cas, par les corrections des
éléments, la précision du jeu du mécanisme pourra
étre portée jusqu'à une limite inaccessible aux moyens
techniques de la construction des mécanismes. On
est done certain qu'il n'y a aucune raison, pour les
cas ordinaires de la pratique, de rechercher un méca-
nisme qui serait capable de donner le mouvement
rectiligne avec une précision encore plus grande. Et
comme, conformément à ce que nous venons de mon-
trer, on parvient à ce degré de précision par un mé-
eanisme composé des mömes pieces que le parallélo-
gramme de Watt, usité maintenant, et dont les de-
fauts du jeu se font souvent sentir dans la pratique,
on concoit que notre mécanisme modifié est digne
d'une attention partieuliere.
Remarquons encore que, si dans les valeurs RE
plus haut des éléments de ce mécanisme on change le
signe du radical V 5, on parvient à cette nouvelle forme:
DN
Fig. 3.
A
o
E
CF = FG — 5 AB,
BD= EG —- AB.
Meer
2
Pour cette nouvelle forme le degré de précision du
jeu de ce mécanisme reste le même; seulement, pour
sa construction, on sera obligé de prolonger le ba-
lancier ou delà du point B d'un longeur égale à BD
+. AB, ce qui présente de grands inconvénients
pratiques.
— sp — —
BULLETIN DES SÉANCES.
ae rdi tik
Séance pv 4 (16) ocrosre 1861.
M. Kupffer, pour s'acquitter de son tour de lecture,
présente un exemplaire des comptes-rendus qu'il a adres-
sés, en qualité de Directeur de l'Observatoire physique
central, à M. le Ministre des Finances pour les années
1859 et 1860.
M. Bouniakofski présente et lit la premiere partie
d'un Mémoire sur une classe trés étendue de fonctions
numériques qui se rapportent en grande partie aux divi-
seurs des entiers et jouent un róle important dans la
Théorie des nombres. Les procédés que M. Bouniakofski
donne, et qui sont fondés sur l'emploi de séries d'une cer-
taine espèce, ont beaucoup de généralité, et conduisent à
de nombreuses relations, en partie nouvelles, entre ces
sortes de fonctions. M. Liouville, dans ces dernières an-
nées, s'est beaucoup occupé du méme genre de recherches;
il a donné un grand nombre de résultats, remarquables
par leur généralité et leur élégance; mais ` pa pas tou-
439
Bulletin de l’Académie Empériale
410
jours publié les méthodes qu'il a suivies pour y parve-
nir. M. Bouniakofski fait voir, dans son mémoire, entre
autres choses, que plusieurs des résultats du célébre géo-
mötre francais peuvent étre facilement démontrés à l'aide
de l'analyse que lui, M. Bouuiakofski, expose. — Dans
la seconde partie de son travail, dont il s’occupe dans ce
moment, il s'est proposé de développer les mémes prin-
cipes que dans la premiere, mais à un point de vue un
peu différent et en méme temps plus général.
MM. Bouniakofski et O. Struve présentent et recom-
mandent pour les Mémoires de l'Académie un travail de
M. le professeur Minding, intitulé Beiträge zur Integra-
tion der Differentialgleichungen erster Ordnung zwischen zwei
veränderlichen Grössen.
M. Brandt présente et recommande pour le Bulletin
deux notices de M. Léopold Schrenck, dont l'une a pour
titre: Diagnosen einiger neuer Molluskenarten aus der Meer-
enge der Tartarei und dem Nordjapanischen Meere, et l'autre:
Bemerkungen über die Süugethierfauna Süd - Sachalin's und
der südlichen Kurilen, auf Veranlassung brieflicher Mithei-
a des Hrn. Fr. Schmidt.
M. Brandt annonce que la seconde partie de ses Sym-
bolae Sirenologicae est déjà avancée au point qu'il peut
en commencer l'impression dans le courant de la semaine
prochaine.
M. Pérévostchikof fait hommage à l'Académie du
tome III et dernier de sa traduction des Notices biogra-
phiques de M. Arago.
M. le général Iakimakh adresse à l'Académie, par
ordre de Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand-
Duc Michel, un exemplaire de l'ouvrage publié avec
lautorisation de Sa Majesté Impériale, par M. Kon-
stantinof, sous le titre: Lectures sur les fusées de guerre,
faites en 1860 à l’Académie Impériale Michel d Artilerie,
Paris 1861. In-8° avec atlas.
M. Brandt communique à la Classe que M. Gochké-
vitch, consul russe au Japon, à fait parvenir pour les
Musées de l'Académie, par l'entremise d'un officier de la
marine revenu de ces parages, un envoi précieux, consis-
tant en amphibies et poissons (44 exemplaires), ainsi qu'en
plantes (200 espéces) recueillies aux environs de Khako-
daté. La Classe vote des remerciments à M. Gochké-
vitch, que le Secrétaire perpétuel est chargé de lui faire
agréer, en les faisant accompagner de quelques désiderata
que M. Brandt prend sur lui de formuler.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ACADEMIE.
Séance Du 6 (18) ocrosnE 1861.
M. le Ministre de l'Instruction Publique informe que, |
sur un arrété du Comité des Ministres, Sa Majesté Im-
périale a daigné confirmer M. O. Struve en qualité
d'académicien ordinaire pour l'Astronomie et M. Nauck
en qualité d'académicien ordinaire pour la Philologie !
classique, avec ege depuis le 2 juin, jour de leur
élection par la Conférenc
La Commission DESCH de MM. Ostrogradski,
Lenz, Jacobi, O. Struve, Pérévostchikof, Oustria-
lof et Kunik, présente un rapport sur les propositions
exposées par M. Kupffer dans un mémoire qu'il a adressé
à M. le Ministre des Finances, concernant l'introduction
du systeme métrique francais des poids et mesures. In-
dépendamment de ce rapport général, MM. Jacobi, O.
Struve et Kunik, ne partageant pas l'opinion de la
majorité de la Commission, ont présenté par écrit leurs
idées, dans des notes séparées. Audition faite de ces piéces,
on arrête, vu l'importance de la question, que ces pièces
seront imprimées et distribuées aux membres de la Con-
férence avant la séance prochaine, à la quelle est renvoyée
la discussion ultérieure sur cet objet.
La Société Impériale archéologique de St.-Pétersbourg,
par l'organe de son Secrétaire, M. Véliaminof- Zernof,
propose un échange de ses publications contre le Bulletin
et les Mémoires de l'Académie, et les recueils publiés par
la Classe de la langue et de la littérature russes. Approuvé.
M. le Baron Korff, Directeur de la Bibliothèque Im-
périale publique, envoie pour la Bibliotheque de l'Acadé-
mie, l'ouvrage publié avec l'autorisation de Sa Majesté
Impériale sous le titre: Musano Tpapa Cnepauckaw
(Biographie de M. le Comte Speranski) Le Secrétaire
perpétuel est chargé de faire agréer à M. Korff les re-
merciments de l'Académie pour l'envoi de cet important
ouvrage.
M. le professeur Zdekauer, par une lettre du 13 sep-
tembre, remercie l'Académie pour une médaille d'or, qui
lui a été décerné à l'occasion du dernier concours des
prix Démidof.
La Société des antiquaires de Londres, les Observa-
toires de Vienne et de Paris, la Société des naturalistes
de Francfort, la Société philosophique et littéraire de
Manchester et l'Observatoire d'Altona remercient pour di-
vers envois reçus par eux, des publications de l'Académie.
CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE.
Séance op 11 (23) ocrosre 1861.
M. Brosset annonce que les ouvrages suivants ont été
imprimés et mis en vente et en distribution:
J. A. Sjógren's gesammelte Schriften, Bd. II, Thl. 1.
Livische Grammatik nebst Sprachproben, Bd. Il,
Thl. 2. Livisch-deutsches und deutsch-livisches Wörter-
buch. 1861.
Le remplacant dn Secrétaire perpétuel dépose sur le
bureau une liste des membres correspendants de l'Acadé-
mie, avec indication des changements qui ont eu lieu dans
le courant de l'année. La Classe arréte que les Sections
se constitueront en commissions, pour préparer, suivant
%
Jii
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
REI
`
les règlements, des listes de candidats à proposer aux
places vacantes de correspondants.
M. Brosset communique et appuie une demande de
M. V. Langlois, priant la Conférence de lui confier le
manuscrit arménien de l’historien Oukhtanès, pour faire
la révision de la copie de cet ouvrage qui se trouve à
Paris, et que le P. Chahnazarian désire faire entrer
dans sa Galerie des historiens arméniens. On fera parve-
nir à M. Langlois le manuscrit susmentionné, par la
voie officielle. _
Lecture est donnée d'une proposition signée par MM.
Brosset, Dorn et Bóhtlingk et relative à la promotion
de M. Véliaminof-Zernof au grade d'Académicien ex-
traordinaire. Le ballottement est renvoyé à la séance pro-
chaine.
CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE.
Séance DU 18 (30) ocro8re 1861.
M. Bouniakofski présente et lit la seconde partie de
son mémoire intitulé: Recherches sur quelques fonctions nu-
mériques. Ce travail paraitra dans le recueil des Mémoires
de l'Académie.
M. Tchébychef présente et lit une notice, destinée au
Bulletin, Sur une modification du parallélogramme articulé
de Watt.
M. Fritzsche donne communication d'une lettre qu'il
a recue de M. le professeur Claus, de Dorpat, et qui ac-
compagne l'envoi d'un mémoire intitulé: Neue Beiträge zur
Chemie der Platinmetalle. Fortsetzung. Sur la recomman-
dation de M. Fritzsche, ce travail sera inséré au Bulletin.
M. Helmersen met sous les yeux de la Classe une
nouvelle carte géologique de la Russie d'Europe, qu'il a
dressée et dont la partie géographique est déjà gravée et
achevée. M. Helmersen a publié en 1841 la premiere
carte géologique du pays, fort imparfaite, faute de don-
nées suffisantes qui ont pu à cette époque servir de bases
à un pareil travail. Cette méme petite carte, enrichie de
quelques découvertes géologiques nouvelles, a été repro-
duite peu de temps après dans un des tomes de l'Annuaire
du Journal des mines de Russie, que M. A. Démidof
publiait à Paris. En 1845 a paru la Carte qui fait partie
du bel ouvrage de MM. Murchison, Verneuil et du Comte
Keyserling: Geology of Russia in Europe and the Ural
mountains. En 1849 M. Osersky a publié une traduction
en langue russe de la Carte de M. Murchison, qu’il a
complété par les résultats de toutes les explorations géo-
logiques faites en Russie de 1845 jusqu'à 1849.
Comme depuis cette époque de nombreuses recherches
géologiques ont été faites dans différentes parties de la
ussie, M. Helmersen a entrepris son travail d'abord
pour faire entrer dans le tableau géologique du pays toutes
les nouvelles découvertes, et puis pour rectifier des erreurs
ou des données peu précises, qui s'étaient glissées dans
les cartes précédentes.
Pour atteindre ce but de la maniére la plus süre et
la plus compléte, il s'est adressé à tous les géologues du
pays, qui avaient exploré les différents terrains de la
Russie, en les priant de lui fournir des cartes géologiques
des contrées visitées par eux.
Grâce à la coopération que ces savants donnèrent au
travail de M. Helmersen, il eut une riche recolte. M.
Abich lui a fourni une belle carte du Caucase, M. Auer-
bach une carte du gouvernement de Moscou, M. Féofi-
laktof une carte du gouvernement de Kief et des con-
trées adjacentes, M. Grewingk une carte des provinces
baltiques. M. Holmberg lui a communiqué des données
sur la géologie de la Finlande.
Outre ces cartes, M. Helmersen mit à profit toutes les
cartes géologiques parues depuis 1849 en Russie, ainsi
que toutes les données nouvelles, consignées dans diffé-
rents ouvrages géologiques. Il a pu de plus profiter des
recherches géologiques, que M. Pander avait faites en
1861 sur les versants de l'Oural, recherches tellement
importantes qu'elles ont tout à fait changé l'idée que
jusque là ont se faisait sur l’âge relatif de certains dépôts
de grès dans le district d'Artinsk, et qu'on avait pris pour
le grès du terrain carbonifère, tandis que, d’après les in-
vestigations de M. Pander, ce grès appartient, tout en-
tier, au terrain Permien.
Quant à l'Oural, M. Helmersen espère que le tableau
géologique qu'il va donner, de cette chaine, sera beaucoup
plus exact et plus complet que les travaux précédents
sur cet objet; dans cette partie du travail il a été obli-
geamment secondé par les renseignements que MM. Hof-
mann, Antipof 2, Barbot de Marny lui ont commu-
niqués sur la constitution géologique des différentes ré-
gions de cette vaste chaine méridionale.
M. Fritzsche rapporte à la Classe que pendant son
voyage il a eu occasion de voir à Heidelberg toutes les
belles expériences sur l'analyse spectrale de MM. Bunsen
et Kirchhoff, et que M. Bunsen lui a offert un échan-
tillon de chlorure de Rubidium, nouveau métal découvert
au moyen de cette analyse. En présentant le dit échan-
tillon à la Classe, M. Fritzsche ajoute qu'il l'a accepté
pour la collection chimique de l'Académie et qu'il a déjà
vivement remercié le savant donateur.
M. Goriounof adresse de Belsk, gouvernement de
Grodno, une lettre, accompagnée d'une notice sur le pro-
bléme de la trisection de l'angle. En vertu d'une décision
déjà ancienne, elle sera considérée comme non avenue. -
La Commission, composée de MM. Ostrogradski,
Lenz et Jacobi, et chargée d'examiner un projet de
M. Kupffer concernant l'établissement de mesures spé-
ciales pour la vente de la chaux, de l'argile et du sable,
-propose que M. Bouniakofski soit invité par la Classe
à s'adjoindre à cette Commission, en remplacement de M.
Ostrogradski, absent. — M. Bouniakofski accepte cette
invitation, et reçoit, séance tenante, communication des
3813
Bulletin de l'Académie Imperiale
444
pièces de correspondance servant à l'éclaircissement des
points prineipaux, sur lesquels la Commission doit se pro-
noncer.
Le Secrétaire perpétuel dépose sur le Bureau une liste
de membres correspondants de l'Académie avec indication
de ceux qui sont morts dans le courant de l'année. La
Classe invite les Sections à se constituer en commissions
pour préparer les listes des candidats pour les places va-
cantes de correspondants.
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
L'Académie a recu dans ses dernières séances les
ouvrages dont voici les titres:
Evangeliarium epistolarium et lectionarium Aztecum sive
Mexicanum ex antiquo codice mexicano nuper reperto
depromptum cum praefatione interpretatione adnota-
tionibus glossario ed. Bern. Biondelli. Mediolani 1858. 4
Revue africaine. V^ année. Numéro 26. Alger.
Grunert, Joh. Aug. Archiv der Mathematik u. Physik.
35. Theil 4. Heft u. 36. Thl. 1.—3. Heft. Greifswald
1860—61. 8. :
The astronomical journal N° 141. (Vol. VI N° 21.)
Todhunter, J. A history of the progress of the Calculus
of variations during the nineteenth century. Cambridge
Plana, Jean. Réflexions nouvelles sur deux mémoires de
Lagrange publiés en 1769 dans le tome IV. des
miscellanea. Taurinensia. Turin 1859. 4.
Plana, Jean. Mémoire sur l'intégration des équations diffé-
rentielles relatives au mouvement des cométes, éta-
blies suivant l'hypothese de la force répulsive définie
par M. Faye et suivant l'hypothese d'un milieu résistant
dans l'espace. Turin 1861. 4.
Duhamel. Mémoire sur la méthode des Maxima et
Minima de Fermat et sur les méthodes des tangentes
de Fermat et Descartes. Paris 1860. 4.
— J. M. C. Note sur la méthode de Fermat pour la
détermination des Maxima et Minima, et son applica-
tion au probléme des tangentes et des centres de
gravité. 4.
Collignon, Ed. Essai sur la théorie des paralleles.
St.-Pétersbourg 1861. 8.
Littrow, M. Karl v. Über Herrn M. Eble's graphische
Methoden der Auflösung sphärischer Dreiecke mit
besonderer Rücksicht auf sein neuestes, «Stunden-
zeiger» oder «Horoskop» genanntes Instrument. 8.
Kluk, V. P. Auflösung des Verhältnisses der Quadratur
in den Kreis. Wien 1861. 8.
Fechner, G. T. Über ein wichtiges psychophysisches
Grundgesetz und dessen Beziehung zur Schätzung
der Sterngrössen. Leipzig 1858. (A.d. Abhandlungen
der math. phys. Classe der k. Sächsischen Ges. d.
Wissenschaften.)
Robinson, T. R. Places of 5,345 stars observed from
1828 to 1854, at the Armagh Observatory. Dublin
1859. 8.
Plana, Jean. Sur la théorie de la lune. Lettres à M.
John W. Lubbock. Turin 1860. 4.
Delaunay, Ch. Théorie du mouvement de la lune. Tome
1. Paris 1860. 4.
Paula Marquez, Francisco de. Memoria sobre el eclipse
de sol de 18 de Julio de 1860. Madrid 1861. 8.
Annalen der k. Sternwarte bei München, auf óffentliche
Kosten herausgegeben v. Dr. J. Lamont. München
1860. 8.
Magnetische und meteorologische Beobachtungen zu Prag.
Auf öffentliche Kosten herausgegeben von Dr. Jos. G.
Bóhm u. Franz Karlinski. 21. Jahrgang. 1860. Prag. 4.
Plantamour, E. Observation de l'éclipse totale de soleil
du 18 Juillet 1860 à Castellon de la Plana. 8. (Tiré
des archives des sciences de la Bibliotheque univer-
selle. Aoüt 1860.)
— Observations astronomiques faites à l'observatoire de
Genéve dans les années 1855 et 1856. XV* et XVI
séries. Genéve 1860. 4.
Astronomical and magnetical and meteorological observa-
tions made at the royal observatory, Greenwich, in
the year 1858. London 1860. 4.
Cooper, Edw. J. Observations of Donati's comet, 1858. 4.
Annuaire de l'observatoire royal de Bruxelles. 28° année.
Bruxelles 1860. 24.
Everest. Rectification of logarithmic errors in the measu-
rements of two sections of the meridional arc of
India. 8.
Plantamour, E. Mesures hypsométriques dans les Alpes
exécutées à l'aide du baromètre. Genève 1860. 4.
Peters, C. A. F. Über die Bestimmung des Längenunter-
schiedes zwischen Altona und Schwerin. Altona
1861. 4.
Almanaque näutico para el ano 1862, caleulado en el
Observatorio de Marina de la Ciudad de.S. Fernan-
do. Cadiz 1860. 8.
Würzburger naturwissenschaftliche Zeitschrift, herausge-
geben v. d. physikalisch-medicinischen Gesellschait,
redigirt v. H. Müller, A. Schenk, R. Wagner. Bd. I.
Heft 2— 4, Bd. II. Heft 1. Würzburg 1860—61. 8.
Würzburger medicinische Zeitschrift, herausgegeben v. d.
physikalisch-medicinischen Gesellschaft, redigirt v. H.
Bamberger, A. Förster, v. Scanzoni. Bd. I. Heft. 2— 6,
II Heft. 1. 2. Würzburg 1860—61. 8.
Verhandlungen der k. k. zoologisch-botanischen Gesell
schaft in Wien. Herausgegeben v. d. Gesellschaft. `
Jahrgang 1860. 10. Band. Wien 1860. 8.
TWEUVUVVAWIANDS "
rncammte
Eure
445
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
416
Naturkunde zu Hanau über die Gesellschaftsjahre
1858—1859 u. 1859—1860. Hanau 1861. 8.
Jahrbücher des Vereins für Naturkunde im Herzogthum
Nassau. 14. Heft. Wiesbaden 1859. 8.
Schriften der k. physikalisch- ókonomischen Gesellschaft
zu Königsberg. 1. Jahrg. 1. 2. Abth. Königsberg
1860--61. 4
Bericht über die Thätigkeit der St.-Gallischen naturwis-
senschaftlichen Gesellschaft während der Vereinsjahre
1858—60. St. Gallen 1860. 8.
Verhandlungen der naturforschenden Gesellschaft in Ba-
sel. 2. Theil, 4. Heft. Basel 1860
Mémoires de la Société de physique et d'histoire naturelle
de Genève. T. XV, p. 2. Genève et Paris 1860. 4.
Bulletin de la Société Vaudoise des sciences naturelles.
Tome VI. Bulletin N° 47. Lausanne 1860. 8.
Natuurkundige Verhandelingen van de Hollandsche Maat-
schappij der Wetenschappen te Haarlem. 144 Deel,
Stuck 1. 2, 15% Deel. Haarlem 1858—61. 4.
Notiser ur Süllskapets pro Fauna et Flora Fennica fór-
handlingar. Ny Serie, 2 och 3 Häftet. Helsingfors
1861.
Archiv für die Naturkunde Liv-Ehst. u. Kurlands. Heraus-
gegeben v. d. Dorpater Naturforscher-Gesellschaft. 2.
Serie. Bd. 2. 3. Dorpat 1860. 8.
Sitzungsberichte der Naturforscher-Gesellschaft zu Dorpat
in den Jahren 1853 bis 1860. Redigirt v. Dr. Alx.
Gust. v. Schrenck. Dorpat 1861. 8.
Correspondenzblatt des Neen Vereins zu
Riga. XII. Jahrg. N° 4
Bulletin de la Société lad des Naturalistes de Moscou.
Année 1860. N° III. IV. Moscou 1860. 8.
Nouveaux mémoires de la Société Impériale des Natura-
listes de Moscou. Tome XIII, livr. II. Moscou 1861. 4.
Natuurkundig Tijdschrift voor Nederlandsch Indië, uitge-
geven door de k. Naturkundige Vereeniging in Ne-
derlandsch Indië. Deel 20. Aflevering 4—6, 21, 22
Aflev. 1. 2. Batavia 1860. 8.
Lenglet. Notice cosmologique avec planche lithographiée.
Douai 1860. 8. 2 Ex.
Die Fortschritte der Physik im Jahre 1858. Dargestellt
von der physikalischen Gesellschaft zu Berlin. XIV.
Jahrgang, redigirt v. Dr. O. Hagen. Abth. 1. 2. Ber-
lin 1860. 8.
Ramsing. H. M. Mémoire pour servir de correction et
de supplément à la théorie mathématique du mou-
vement des fluides. Copenhague 1861. 8.
Weisbach, Jul. Lehrbuch der Ingenieur- und Maschinen-
Mechanik. 3. Thl. 9—15- Lief. Braunschweig 1860. 8.
Verzeichniss- physikalischer u. chemischer Instrumente,
Apparate u. Maschinen, welche bei Christ. Ludw.
Oechsle in Pforzheim verfertigt werden. Braunschweig
1855. &
Zöllner, C. F. Photometrische Untersuchungen insbeson-
dere über die PREP EEE galvanisch glühender
Platindrähte. Basel 1859. 8.
Knochenhauer, K. W. Über das elektrische Luftthermo-
meter. Wien 1860.
— Über s gesoet? des Luftthermometers.
1860.
Davy, Mc Résumé des recherches sur l'électricité.
Paris 1861. 8.
Spiller, Ph. Neue Theorie der Elektrizitit und des Ma-
gnetismus in ihren tions auf Schall, Licht u.
Wärme Berlin 1861.
Knochenhauer, K. W. Über " Theilung des electri-
schen Stroms. Wien 1859.
Hankel, W. G. Eiektrische SENS 4. Abhand-
lung. Über das Verhalten der Weingeistflamme in
elektrischer Beziehung. Leipzig 1859. (A. d. Abhandl.
d. math. physik. Cl. d. k. Sächsischen Gesellschaft d.
Wissenschaften).
The north atlantic telegraph, via the Faröe Isles, Jceland
and Greenland. 1^ The results of the surveying ex-
pedition of 1859. 2° Preliminary reports of the sur-
veying expeditions of 1860. 3° Proceedings of the
Royal geographical society of Great Britain, January
and February 1861. London 1860—61. 8.
Haüy, V. Télégraphie. Instructions pratiques. Mémoire.
St.-Pétersbourg 1860. 8.
Ellipse donnant les inclinaisons, les déclinaisons et les in-
tensités magnétiques de toute époque pour Paris.
ol. unic.
Zeitschrift für Chemie und Pharmacie, herausgegeben v.
Dr. E. Erlenmeyer u. Dr. G. ee. III. Jahrg.
1860. Heft 18—24. Erlangen 1860.
Scheerer, Th. Über die chemische sis krystalli-
nischer Silicat-Gesteine, mit besonderer Beziehung
auf den Freiberger grauen und rothen Gneus. 8
— Versuche über die Menge der Kohlensüure, welche
bei hóherer Temperatur aus kohlensauren Alkalien
seg Kieselsäure u. andere Oxyde ausgetrieben
Wien
wird.
Schmidt, a F. Jul. Beiträge zur reger Geogra-
phie von Griechenland. Athen 1861. 4.
Daubrée, Mémoire sur la relation dn sources thermales
de Plombières avec les filous métallifères et sur la
formation contemporaine des zéolithes. Paris 1858. 8.
Quetelet, A. rigen; des phénomènes périodiques.
Bruxelles 1859.
Resümen de las ui S meteorologicas hechas en
el Real Observatorio de Madrid en el mes de enero
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Plantamour, E. Résumé météorologique de l'année 1859
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Results of the magnetical and meteorological observations
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417
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Observations made at the magnetical and meteorological
observatory at St.-Helena. Vol. II. 1844 to 1849.
London 1860. 4.
Neues Jahrbuch für Mineralogie, Geognosie, Geologie und
Petrefactenkunde, herausgegeben v. V. C. von Leon-
hard u. H. G. Bronn. Jahrg. 1860, Heft 6 u. 1861.
Heft 1, 2. Stuttgart. 8.
Zeitschrift der deutschen geologischen Gesellschaft, XII.
Band, 2. Heft. Berlin 1860.
Sitzung der k. k. geologischen Reichsanstalt am 11 Dec.
1860. 8.
Haidinger, Wilh. Ansprache, gehalten in der Jahres-
sitzung der k. k. geologischen Reichsanstalt am 30.
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NEA TS te ro
Paru le 8 novembre 1861.
EE Ee?
Königsberg, |
T. IV. N°5, ) M. Sehubert,
lr pes add Sie membre correspondant. Lt me
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1 .
BULLETIN
DE L’ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG.
TOME IV.
( Feuilles 29—531.)
CONTENU:
G. de Helmersen, Note supplémentaire sur la houille du gouvernement de Toula..... 449 — 453.
ITI a E Fare p dM Hr CLIE: 453 — 483
M. Sévertsof, L'Oust-Ourt est-il une continuation des monts Oural?............... 483 — 487 |
Bullbtin dés 8Ó8UCOR. D, nenn EE 487 — 494 |
Bulletin bibliographique... ..............4......,...........,..se.+sse.ssse 494 — 496
On s'abonne : chez MM. Eggers & Cie, libraires à St-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de
l'Académie (Komuters Ilpassenin Hwneparopexkoi Araremin HayK») et chez M. Léopold Voss,
libraire à Leipzig.
Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 8 rbl. arg. pour la Russie,
^ 8 thalers de Prusse pour l'étranger.
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3
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BULLETIN.
DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG.
Noch ein Wort über die Tulaer Steinkohle,
von G. v. Helmersen. (Lu le 1 novembre 1861.)
Hr. Emil Leo, Verwalter der gräflich Bobrinsky-
schen Steinkohlengrube zu Malöwka, im Tulaer Gou-
vernement, hat mich durch neue Beobachtungen über
das Vorkommen der dortigen Kohlenlager in den Stand
gesetzt, meinen in den Memoiren, Band 3 N° 9 (1860),
gedruckten Aufsatz: «Die in Angriff genommenen
Steinkohlenlager des Gouvernements Tula», zu
ergänzen.
In einem 94 Fuss 6 Zoll tiefen Brunnen, welchen
Hr. Leo 4 Werst nördlich von der Stadt Bogorodizk
(südlich von Tula) abteufen liess, lagen die horizon-
talen, völlig ungestörten Schichten in folgender Ord-
nung:
1) Schwarze Erde
2) Diluviallehm 2
3) Gelber, glimmerhaltiger Sand .. 60 » 8 »
4) Thoneisenstein
Sw A PS TWO 8-4 E W Vu. P
5) Poröser und fester Kalkstein .. 5 » 10 »
6) Weisser Sand ohne Glimmer... 7 » — »
TUnuredna Kohl |... 0,2 — » 1%,»
G) Graner Thon 1... a. » 1%,»
9) Schwimmender Sand mit Thon. 3 » 6 »
10) Plastischer weisser Thon. .... —
11) Fester Sandstein, wie solcher
unter dem Bogorodizker Schlos-
Se zu Tape ansteht, . .. .—.. 7
94 Fuss 6 Zoll.
Die unter N° 5 angeführten Kalksteine, von denen
Hr. Leo mir Proben geschickt hat, sind zweierlei
Art. Ein gelblicher, weicher, poröser Kalkstein, aus
vielen Muschelfragmenten und kalkigem Bindemittel
bestehend, saugt begierig das Wasser ein und enthält
Produetus striatus Fischer und Steinkerne von Belle-
rophon; er riecht nach Thon und lässt sich mit dem
Messer schneiden. i
Der andere Kalkstein ist hellgrau, fest, dicht, an
einigen Stellen kórnig und schliesst Productus gigas ein.
Tome IV.
Pp — »
Beide Kalksteine gehören mithin der untern Berg-
kalkformation an und da sie über der Kohle lie-
gen, so ist nun auch hier wie an so vielen andern
Stellen der Beweis für das gróssere Alter der letzte-
ren geliefert.
Das von Hrn. Leo beobachtete Schichtenprofil er-
hebt aber, wenigstens für mich, die Vermuthung zur
Gewissheit, dass die Steinkohle von Tawarkowa vom
untern Bergkalke überlagert werde.
Diese auf pag. 15 der erwähnten Abhandlung aus-
gesprochene Vermuthung war darauf begründet, dass
ich in der Nähe der Tawarkowaer Kohlengrube, und
in einem bedeutend höhern Niveau als das in Betrieb
stehende Kohlenflötz, die zertrümmerten Ausgehenden
eines horizontal gelagerten Kalksteins mit Productus
gigas gefunden hatte. à
Tawarkowa liegt nur wenige Werst südlich von
Bogorodizk, der obenerwähnte Brunnen 4 Werst nörd-
lich davon, und beide Orte bieten offenbar eine und
| dieselbe Erscheinung dar.
Wenn man nun noch hinzufügt, dass Hr. Leo un-
längst in der Umgegend Tula's, 7 Werst westlich von
der Stadt an der Kijewer Chaussee, das Ausgehende
eines 1 Fuss und 9 Zoll mächtigen Kohlenflötzes
unter regelmässiger Auflagerung einer 7 Fuss
dicken Bergkalkschicht als Dachgebirge aufgefunden
hat, und dass 1 Werst südöstlich von der Malówkaer
Kohlengrube, und von solcher nur durch das Thal
des Malówkabaches getrennt, in einem Steinbruche
Kohle unter Kalkstein entdeckt wurde, der sicher-
lich der Bergkalkformation angehórt — wer kónnte
da noch im Zweifel darüber bleiben, dass die Tulaer
Steinkohle ihre Stellung immer zwischen dem untern
Bergkalke und dem devonischen Kalkstein jener Ge-
gend hat? Damit soll nicht gesàgt sein, dass die mit-
telrussische Kohle immer von Bergkalk bedeckt sein
müsse — an vielen Orten liegt sie ja fast frei zu
Tage, nur vom Diluvium bedeckt. Das aber kann of-
fenbar nur zwei Ursachen haben: entweder wur-
den solche Flótze durch Bodenschwankungen der Be-
29
3
451
Bulletin de l'Académie Imperiale
452
deckung durchs Bergkalkmeer entzogen oder das Berg-
kalkdach solcher Flótze ward spáger zerstört und fort-
genommen. Wer solche Zerstórungen bezweifelt, der
betrachte die horizontalen Silurschichten am Nord-
ufer Estlands, wo ihre senkrecht abgebrochenen Lager
200 Fuss hohe Felswände bilden. Der blaue Thon,
der die Basis dieses Profils bildet, tritt vom Ufer, auf
dem Meeresboden, weit in das Meer hervor. Denkt
man sich nun auch ein noch so schnelles Auskeilen
dieser Kalkstein- und Sandsteinschichten nach Nord,
so müssen sie in dieser Richtung doch einst mehrere
Meilen weit vorhanden gewesen sein. Und da sie es
jetzt nicht mehr sind, so müssen sie zerstórt sein.
Wer wird nun aber behaupten wollen, der blaue Thon
sei jünger als der Ungulitensandstein und der siluri-
sche Vaginatenkalk der Küste, weil er an manchen
Stellen von letzterem nicht bedeckt ist. Und wer
kennt denn nicht die grossartigen Zerstórungen durch
Wellenschlag, welche das Kreideufer Englands alljähr-
lich erführt?
Ein Regensturz riss im August 1861 in der Nähe
des Gutes Koporje (etwa 60 Werst westlich von St.
Petersburg unweit des Meeres) in wenigen Stunden
in den anstehenden aber zerklüfteten silurischen Kalk-
stein so bedeutend ein, dass Tausende von losgelösten
Felsplatten weit weggeschleppt wurden und eine thal-
förmige, freilich nicht sehr tiefe Lücke hinterliessen.
Es ist also nicht befremdend, sondern motivirt und
natürlich anzunehmen, dass solche Vorgänge auch in
früherer, vorhistorischer Zeit stattgefunden haben, und
es wäre wunderbar, wenn der Bergkalk ihnen solite
entgangen sein, dena auch er hat die Wirkung der
Diluvialfluthen erfahren, auch er ist von vielen Flüs-
sen durchschnitten und seine Zerstörung durch Schnee-
und Regenfluthen geht langsam aber sicher und un-
aufhaltsam vor sich. |
Bisher mangelte die genauere Kenntniss der palä-
ontologischen Kennzeichen der devonischen Schich-
ten, welche in Malöwka selbst unter dem Kohlenflötze
liegen. Hr. Leo hat aber auch über diesen Gegen-
stand durch eine Sendung von Petrefacten Aufschluss |
gegeben, welche aus den tiefen Wasserstellen daselbst
herstammen, in welchen der devonische Kalkstein
durch gering - mächtige Schichten von Thon, Sand,
Thoneisenstein und Mergel von der überliäsenden
Kohle geschieden ist.
Hr. v. Pander hat die Güte gehabt diese Petre-
facten zu bestimmen; es sind folgende Arten:
Chonetes sarcinulata,
Terebratula Puschiana,
Eine gewisse Form von Spirifer glaber, wie sie in
grosser Menge in devonischen Schichten vorkommt.
Productus intermedius, dem devonischen Prod. seabri-
culus nahe stehend.
Productus praelongus, sehr nahe der Leptaena praelonga
Sow.
Productus fallax (früher für Prod. Flemingü und Prod.
subaculeatus gehalten. Pander kannte ihn schon
lange aus den devonischen Schichten Mittelruss-
lands. (Siehe meine Abhandlung, pag. 21.)
Anodontopsis deltoidea M’Coy. Cypricardia deltoidea Phill.
Pet.
Bairdia.
Hr. Leo hat mir auch Pflanzenreste aus der Ma-
löwkaer Kohle gesandt. Hr. Professor Goeppert,
dem ich sie zu gütiger Bestimmung mittheilte, hat
ein junges Exemplar von Sigillaria elegans erkannt;
ein Beweis, wie er sagt, dass an der Bildung der
Tulaer Kohle nicht nur Stigmaria und Lepidodendron
Theil nehmen, sondern auch Sigillarien.
Man hat mehr und mehr Veranlassung, unsere
mittelrussische und Nowgorodsche Kohle der west-
europüischen gegenüber für ein anomales Vorkommen
zu halten. Dieselben Pflanzen, sogar dieselben Arten,
wie z. B. Stigmaria ficoides, lebten in Mittelrussland
früher als in England und Belgien, weil die aus ih-
nen gebildete Kohle bei uns unter dem ältesten Berg-
kalke liegt, während sie in jenen Ländern aus der ei-
gentlichen, obern Steinkohlenetage (terrain houiller)
nur ausnahmsweise bis in die mittlern Regionen des
Bergkalks und nie bis unter denselben hinabsteigt.
Im Nowgoroder Gouvernement ist es ebenso wie in
Tula und Kaluga. Man kann das nicht nur an der oft
citirten Prikscha sehen, wo Kohlenflötze unter dem
älteren Bergkalke liegen, sondern auch an der Msta,
zwei Werst oberhalb der Stadt Borowitschi. Bei der
Stadt selbst fand ich 1839 zwei geringe Kohlenflötze
unter dem Diluvio. Sie sind nur wenige Werschok
mächtig und durch eine 1'/, Arschin dicke Schicht
von grauem Thon getrennt.
Verfolgt man diese Flótze aber flussaufwürts, etwa
453
des Sciences de Saint- Pötersbourg.
454
2 Werst, so nehmen sie an Dicke zu bis 1 7, Fuss
und es stellt sich über denselben eine Kalkstein-
schicht ein, die anfangs nur ein Paar Fuss mächtig ist,
weiterhin aber zu 6 Arschin Dicke anwächst. Dieser
Stein wird in mehreren Steinbrüchen auegebeutet und
ist der alte wohlbekannte Kalk mit Productus gigas.
Schliesslich mag hier noch zweier wichtigen That-
sachen Erwähnung geschehen, welche Pander in die-
sem Jahre auf seiner Uralreise feststellte:
Am Ostabhange des Ural, namentlich im Kamen-
sker Bergreviere, kommt die Steinkohle wie in Tula
und Kaluga unter dem älteren Bergkalke vor. Am
Westabhange fand Pander sie immer in einem Sand-
steingebilde, das zwischen dem obern und untern
Bergkalk eingelagert ist. Hier also ist die Kohle
jünger als am Ostabhange, gehört aber immer noch
der Bergkalkformation und nicht etwa dem jüngeren
Kohlengebilde, dem terrain houiller an.
Den Sandstein von Artinsk aber, welchen man ge-
neigt war für einen Repräsentanten des Milstonegrit oder
des terrain houiller zu halten, haben Pander's Bobach-
tungen diesem Horizonte entrissen und ihn bestimmt
als Permischen Alters erkannt. Damit aber ist die
Hoffnung zerstórt, bei Artinsk Steinkohlen in bau-
würdiger Tiefe zu erbohren.
Neue Beitrüge zur Chemie der Platinme-
talle, von Dr. €. Claus. (Lu le 18 octobre
1861.)
(Fortsetzung.)
A. Über die ammoniakhaltigen Ruthenbasen.
In meiner Abhandlung über die Ruthenhypersäure
hatte ich versprochen, in nüchster Zeit meine Unter-
suchungen über die neu aufgefundene ammoniakhal-
tige Ruthenbase weiter auszudehnen. Erst nach Ver-
lauf von zwei Jahren, nachdem ich vergebens auf die
von Genth und Gibbs.versprochene Osmiumbase ge-
wartet habe, theile ich die Ergebnisse meiner Unter-
suchungen über diese merkwürdig starke Base mit.
Je mehr ich mich mit derartigen Körpern beschäf-
tige, um so eindringlicher wird mir die Überzeugung,
dass sie nicht dem Ammoniaktypus zugezählt werden
können, sondern dem Wassertypus angehören, dass
sie copulirte Ammoniakverbindungen sind, in welchen
das Metall seine gewöhnliche Rolle des Radicals ei-
m
ner Dase spielt, von dem die Süttigungscapacitüt der-
selben bedingt wird, wührend das Ammoniak, die Co-
pula, auf jene Sättigungscapacität keinen Einfluss aus-
übt, und nur in sofern thätig ist, dass es das unlösliche
Metalloxyd zu einer lóslichen und zugleich sehr kràf-
tigen Base macht. Diese Anschauungsweise ist schein-
bar im Widerspruche mit den neuesten Ansichten in
unserer Wissenschaft, und daher denn auch von nur
wenigen Chemikern adoptirt worden. Aber diese we-
nigen Chemiker sind gerade die, welehe durch Selbst-
anschauung diese Körper genauer studirt haben; ih-
nen ist es wie mir ergangen: die augenscheinlichen
Thatsachen haben die Analogie dieser Körper mit
dem Ammoniak zurückgewiesen und unabweisbar auf
die Analogie mit den Metalloxyden hingedeutet. Sie
fügen sich nicht in den theoretisch für sie bestimm-
ten Ammoniaktypus. Weder Reiset noch Fremy,
noch weniger Genth und Gibbs, welche in neuester
Zeit die grösste Anzahl dieser Körper darstellten, ha-
ben sich entschliessen können, sie dem Ammoniak-
‘typus zuzuzühlen; nur Gerhardt, welcher in dieser
Beziehung auch eine grosse Autorität durch Selbst-
anschauung dieser Körper geworden war, hat sie ent-
schieden dem Ammoniaktypus beigezählt. Aber er ist
der Begründer der neuen Typentheorie, und als sol-
chem war es ihm nicht zuzumuthen anders zu verfah-
ren. Zugleich haben die schönen Arbeiten von Hoff-
mann, obgleich diese sich in einer ganz andern Re-
gion bewegen, auf die Anschauungsweise der Chemi-
ker in Beziehung der chemischen Constitution dieser
Körper influirt und es so weit gebracht, dass, als neue
Thatsachen von Basen mit 3, 5 und 6 Äq. Ammoniak
in einem Moleküle Base vorlagen, man mit wahrer
chinesischer Willkühr sie Ammoniak zu sein zwang.
Doch ich begebe mich der weiteren Polemik über
diesen Gegenstand, da ich doch in der Minorität
bleibe und erwarte die Entscheidung von der Macht
der Thatsachen, welche die Zukunft darbieten wird.
Es ist aber nothwendig, dass ich meiner Anschauungs-
weise in Sprache und Formeln den bestimmten Aus-
druck gebe. Daher werde ich die Radicale dieser
Basen Ammiake nennen, um sie von Ammoniaken und
Amminen zu unterscheiden; die Verbin |
moniaks mit einem Metall zu einem zusammengesetz-
ten Radicale eine Copula, um diese von dem für die
Paarung in der organischen Chemie: Besten
455
Bulletin de l'Académie Imperiale
456
Ausdrucke zu sondern. Z. B. die Radicale, welche den
Ruthenbasen zu Grunde liegen, werde ich Ruthen-
monammiak und Ruthenbiammiak nennen und
mit NH,Ru und 2 NH,Ru bezeichnen, die Basen selbst;
Ruthenmonammiakoxydul — NH,Ru, O und Ruthen-
biammiakoxydul — 2NH,Ru, O.; die Chlorverbin-
Sue TOOL EN AE zs 2NH, Ru, CI; Rho-
squioxydul — 5 NH, |, Rh, ‚0, etc.
Wie ich iion d in meiner früheren handlung an-
geführt habe, eignet sich nur das Ammoniumruthen-
chlorid = NH,CI, RuCl, zur Darstellung der Ruthen-
base und die Hauptschwierigkeit lag bisher in der
Gewinnung dieses Salzes; diese Schwierigkeit fällt
gegenwärtig weg, da es mir vor kurzem gelungen ist,
eine Darstellungsmethode aufzufinden , mittelst der
man gleich anfangs beim Aufschliessen des ruthenhal-
tigen Osmium-Iridiums ohne viel Mühe und Zeitver-
lust stets sicher das Salz gewinnen kann. Die Dar-
stellungsweise soll die zweite Abtheilung dieses Ar-
tikels bilden,
Ruthenbiammiakchlorür— 2NH,Ru, Cl + 3HO.
Dieses Salz ist die Hauptverbindung der Ruthen-
base, aus der alle übrigen gewonnen werden kónnen;
sie ist schon früher von mir beschrieben und infert
worden. Man erhält sie sehr leicht aus jenem rothen
Ruthensalze auf folgende Weise: 16 Grammes dieses
Salzes werden i in A Litre Wasser gelóst, '/, Litre of-
ficineller Ä igkeit und 16 gr. kohlensau-
res Ammoniak hinzugethan und in einem Setzkolben
eine Stunde hindurch oder länger beim Kochen er-
hitzt, bis die anfangs tief dunkelkirschrothe Lósung
eine hellgelbe Goldfarbe angenommen hat. Dann wird
sie in einer Porcellanschale im Wasserbade zur
Trockene abgedampft. Die trockene krystallinische
Salzmasse wird fein zerrieben, mit 16 Grammes Was-
ser übergossen und einige Zeit stehen gelassen, wo-
bei vorzugsweise Salmiak gelóst wird. Das Ganze
bringt man auf ein Filtrum und wäscht mit schwachem
Weingeist aus, bis aller freie Salmiak entfernt ist.
Nach dem Trocknen reinigt man das Salz durch Um-
krystallisiren. Man lóst das Ganze in 60 gr. Wasser
unter Hinzufügen eines kleinen Stückes kohlensauren
Ammoniaks unter Kochen und filtrirt schnell die ko-
chendheisse Lósung. Nach dem Erkalten schiesst das
Salz in sehr schónen Krystallen an; es ist nun voll-
kommen rein. Aus der Mutterlauge gewinnt man durch
Abdampfen noch den Rest des gelósten Salzes im rei-
nen Zustande.
Das Salz bildet durchsichtige schief rhombische
flache Prismer von goldgelber, dem Platinsalmiak ähn-
licher Farbe, welche in gróssern Krystallen einen
Strich ins Orangenfarbene haben; sie geben zerrieben
ein sehr hellgelbes Pulver; sie sind geruchlos und
haben einen bittersalzigen Geschmack wie Chlorka-
lium, nicht aber den scharfsalzigen des Chlorammo-
niums; sie sind nicht ganz leichtlöslich in kaltem Was-
ser, leichtlöslich in siedendem Wasser und krystalli-
siren sehr leicht und rasch aus der Lósung. Alkohol
löst das Salz nicht, schwacher Weingeist nur sehr
wenig. Das Salz enthält 3 Äq. Wasser, verliert dieses
aber nicht, selbst beim Erhitzen bis zu 120° C. Erst
beim stärkern Erhitzen entweicht Wasser, wobei aber
zugleich Zersetzung, Entwickelung von Ammoniak
und Chlorammonium eintritt, während endlich sehr
schöner, fast silberweisser, leichter poröser Ruthen-
"| schwamm, dessen Volumen das des angewendeten
Salzes um ein Vielfaches übertrifft, zurückbleibt. Die
Lósung dieses Salzes hat grosse Neigung mit den Ló-
sungen anderer Metallsalze schwerlösliche Doppel-
verbindungen zu bilden und daher in ihnen Nieder-
schläge zu erzeugen, nicht allein mit den Chloriden,
sondern auch Sauerstoffsalzen der schweren Metalle;
so z. B. wird Platinchloridlösung sogleich gefällt, fer-
nerQuecksilberchloridlösung, Kupferoxydlösungen etc.
Es liesse sich eine grosse Anzahl solcher Doppelsalze
darstellen, aber der Mangel an gehöriger Menge die-
ses seltenen und kostspieligen Salzes lässt ein weite-
res Verfolgen dieses Gegenstandes nicht zu. Ätzkali-
lösung entwickelt aus diesem Salze bei gewöhnlicher
Temperatur und beim schwachen Erhitzen kein Am-
moniak, sogleich aber entsteht der Geruch nach die-
sem, wenn die Salzlösung mit Schwefelleberlösung ge-
mischt wird. Auf diese Weise lässt sich das Ammoniak
aus diesen Verbindungen auf nassem Wege am leich-
testen und schnellsten für analytische Zwecke gewin-
nen. Mischt man die Lösung dieses Salzes mit frisch
dargestelltem noch feuchten Silberoxyde, so entsteht
Chlorsilber und die Sauerstoffverbindung des Radicals
geht als Base in Lösung; diese Lösung hat die mei-
'sten Eigenschaften mit Kali gemeinsam, nicht die des
Ammoniaks.
457
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
458
Bei der Bildung dieses Salzes aus dem Ammonium-
Rutheniumchloride muss durch den Einfluss des Am-
moniaks ohne Zweifel eine Reduction des Ruthenchlo-
rids zu Ruthenchlorür gleichzeitig mit der Verbindung
mit Ammoniak stattgefunden haben, dean das Ruthen-
basechlorür entspricht den Oxydulsalzen.
Die Analyse des Salzes wurde nach dem von mir
schon oft angegebenen Verfahren bewerkstelligt.
1,000 gr.!) Salz gaben 0,8575 gr. Ru, 0,24 gr. Cl u. 0,2225 €
0,356 gr. » 0,24gr. » » 0,2205
1,000 gr. » »
Die Formel 2N H;Ru, CI + 3 HO erfordert
in 100 Thl. nàch einer Analyse .
berechnet. im Jahr 1861) im Jahr 1859.
BE. 35,01. 35,75 35,60.
op E 3,91. 24,00 24,00.
2 Ammoniak 22,90. 22,22 22,08.
3 Wasser... 18,18. 18,03 18,32.
100,00. 100,00. 100,00.
D ammisk: Chlorür-Platinchlorid
— 2 NH] Ru, C1-+- POL,
Diese Verbindung fällt sogleich aus der Chlorver-
bindung der Ruthenbase heraus, wenn man zu der
Lósung Platinchlorid giesst. Der Niederschlag sieht
ganz so wie Kaliumplatinchlorid aus, ist sehr schwer-
löslich und verhält sich auch im allgemeinen wie die-
ses, nur ist die Form verschieden; es erscheint näm-
lich, unter das Mikroskop gebracht, in Form von Na-
deln, also prismatisch, während das Kaliumplatinchlo-
rid octaédrisch ist.
Bei der Analyse wurde nur das Chlor und das Me-
tall bestimmt, die Trennung des Platins von Ruthen
geschah durch Digestion des Metallgemenges, anfäng-
lich mit sehr verdünntem Kónigswasser bei gewóhn-
licher Temperatur, dann mit stärkerem Königswasser
und endlich mit starkem Kónigswasser beim Erhitzen.
Man würde im Irrthume sein zu glauben, dass durch
schwaches Königswasser, selbst bei sehr langanhal-
tender Digestion, alles Platin entzogen werde; selbst
starkes Königswasser zieht bei gewöhnlicher Tempe-
rutur nicht alles Platin aus, ja, selbst beim Kochen,
wo sich auch etwas Ruthen löst (durch Catalyse) Metz
ben noch Spuren Platins beim Ruthen. Daher sind
diese Trennungen nie ganz genau, aber die Resultate
der Analysen in ihren Zahlen sind befriedigend, weil
1) Es raie zur Analyse nicht immer ein gr. Salz angewendet;
ich habe der Anschaulichkeit wegen die een. Quautitäten
nach den Resultaten auf ein gr. berechnet
die geringe Menge Ruthen, welche in Lósung geht,
und die des ungelósten Platins sich gegenseitig com-
pensirt.
Analyse: 1,014 gr. des Salzes gaben 0,178 gr. Ruthen, 0,345 gr.
Platin und 0,368 gr. CI.
Die Formel 2NH,Ru, Cl 4- PtCl, fand
in 100 Thl. nach Rechnung. in 100 Thl. gefunden.
33,85.
Pt 8 Pt... 34,08.
Ro... 17,87. Ru.. 17,55.
3Cl... 86,60. Cl... 36,90.
2NH,. 11,68.
100,00.
Sauerstoffsdlze der Base.
Sie lassen sich im Kleinen durch sehr nette Ope-
rationen gewinnen, welche gewissermaassen indirecte
Analysen sind und zur Controle der directen dienen
kónnen. Man würde sie nicht zu analysiren brauchen,
ihre Zusammensetzung ergiebt sich von selbst aus
dem Resultate des vollkommen reinen und glatten
Zersetzungsactes, wenn nicht die Bestimmung des
Wassergehaltes, der nicht immer durch blosses Er-
hitzen festgestellt werden kann, eine directe Analvse
nothwendig machen würde. Diese Darstellungsweise
ist die durch Doppelzersetzung des Ruthenbiammiak-
chlorürs durch die Silbersalze der respectiven Sáuren.
Hat man von jedem der auf einander einzuwirkenden
Salze Antheile, welche ihrem Atomgewichte entspre-
chen, genau abgewogen und sie dann mit Wasser
einige Zeit schwach erhitzt, so bildet sich vollkom-
men reines Chlorsilber und das Sauerstoffsalz der
Base geht in Lósung. Diese Lósung zeigt dann mit
Silberlösung keine Spur von Chlor, und mit Salzsäure
keine Beimengung von Silbersalz an. Selten aber ge-
lingt der Versuch so vollkommen, aber doch immer
gut genug, so dass durch ein paar Tropfen einer ver-
dünnten Silberlósung oder Salzsäurelösung das Salz
von der einen oder anderen Seite von geringen Bei-
mengungen unzersetzter Salze befreit werden kann.
Diese Salze ähneln an Farbe und Form dem Chlorür,
sind alle wie die Kalisalze in Wasser lóslich, gróssten-
theils unlóslich in Alkohol. Ges
Schwefelsaures the ag
2NH [, RuO, SO, + 4H0.
Es krystallisirt in schón goldgelben, grossen Fioni-
bischen Tafeln; sie sind vollkommen durchsichtig,
verlieren aber an der Luft einen Antheil Wasser und
459
Bulletin de l'Académie Impériale
460
werden undurchsichtig, porcellanartig und sind dann
besonders schón, hellgoldgelb von Farbe mit metalli-
schem Glanze, ähnlich den glänzenden Krystallen sehr
reiner Chrysophansáure; sie sind ziemlich leichtlós-
lich in Wasser, unlóslich in Alkohol.
In der Analyse war nur das Metall und die Schwe-
felsäure zu bestimmen, da der Ammoniakgehalt aus
dem angewendeten Salze bekannt war, ja auch alle
übrigen Bestandtheile konnten in keinem anderen
Verhältnisse als in dem ihrer Componeuten vorhan-
den sein.
1,012 gr. des Salzes gaben» 0,306 gr. Ru 0,234 80,
1,040 gr. — 0,320 gr. Ru 0,246
Die Formel 2N H But, 80, + 4 HO erfordert
in 100 Thl.nach Rechnung. gefunden. gefunden.
Bu us 30,59. d 30,77.
Bi 4,70.
2NH,... 20, |
RE SN 23,58 23,12. 23,65.
AHO .... 21,18
100,00
Das Salz wurde erhalten durch Erhitzen eines Àq.
schwefelsauren Silberoxydes mit der Lösung eines Äq.
von Ruthenbiammiakchlorür, Absondern des gebilde-
ten Chlorsilbers und Abdampfen der Lösung bei ge-
wöhnlicher Temperatur über SO,.
Salpetersaures Ruthenbiammiakoxydul
= 2 NH,Ru0, NO5 + 2 HO:
Ein Äquivalent der Chlorverbindung der Base wurde
in Wasser gelöst und mit einer Lösung eines Äquiva-
lentes salpetersauren Silberoxydes erwärmt, dann von
dem gebildeten reinen Chlorsilber getrennt und im
Vacuo über SO, getrocknet.
Das Salz erscheint i in kleinen schwefelgelben rhom-
bischen Prismen von starkem Glanze; es ist leichtlös-
lich in heissem Wasser, etwas schwerlóslich in kaltem
Wasser, unlóslieh in Weingeist; es hat einen kühlend
salzigen salpeterühnlichen Geschmack. Beim Erhitzen
schmilzt es und zersetzt sich hierauf unter Verglim-
men, Funkensprühen, schwachem uem und Her-
umschleudern des Ruthens. — —
Die Analyse des Salzes wurde auf eine eigenthüm-
liche Weise bewerkstelligt, daher ich das Verfahren
mittheile. Die Lósung des abgewogenen Salzes wurde
in einem Kólbchen, welches vermittelst Róhrenverbin-
dung mit mehreren kleinen Recipienten communicirte,
mit Baryumsulphhydrat (aus reinem Ätzbaryt und HS
frisch dargestellt), eine Stunde lang in lebhaftem Sie-
den erhalten, bis die Base vollkommen zersetzt und alles
Ammoniak in gie mit sehr verdünnter Salzsäure gefüll-
ten Recipienten übergegangen war. Dabei hatte sich al-
les Ruthen als schwarzes Sulphuret ausgeschieden, und
die Salpetersäure an Baryt gebunden blieb in der
Lösung. Diese wurde auf's Filtrum gegeben und das
zurückgebliebene Ruthensulphuret gut ausgewaschen.
Durch die durchgeseihte Flüssigkeit wurde längere
Zeit Kohlensäure hindurchgeleitet, bis alles über-
schüssige Sulphhydrat zersetzt war, dann erhitzte man,
filtrirte abermals und fällte den Baryt des Filtrates
mit Schwefelsäure. Die Menge des erhaltenen schwe-
felsauren Baryts auf salpetersauren Baryt berechnet,
gab die Menge der an der Base gebundenen Salpeter-
säure an. Das gewonnene Schwefelruthen (es konnte
etwas kohlensauren Baryt enthalten) wurde so lange
mit verdünnter Salzsäure gewaschen, bis in dem Wasch-
wasser kein Baryt mehr nachzuweisen war, dann ge-
trocknet und mittelst NO5 in schwefelsaures Ruthen-
oxyd umgewandelt, welches geglüht wasserleeres Ru-
thenoxyd zurückliess, dessen Gewicht bestimmt wurde;
oder man reducirte dieses Oxyd und bestimmte das
Gewicht des Metalls. Ich hatte hier Gelegenheit das
wasserleere Ruthenoxyd von einer anderen Modifica-
tion als das von Fremy dargestellte braune Oxyd in
Krystallen, ein Oxyd, das ich bereits vor 14 Jahren
dargestellt und analysirt hatte, nochmals zu untersu-
chen. Es ist porös metallisch, von grauer ins Bläuliche
spielender Farbe und enthält stets 23,5%, Sauerstoff.
Es ist mühsamer aus dem Schwefelruthen direct das
Ruthen zu bestimmen, weil es beim Erhitzen schwach
verpufft. Das Ammoniak in den Recipienten bestimmt
man auf die gewöhnliche Weise mit Hülfe von Platin-
chlorid. Diese Analysirmethode giebt bei gehöriger
Umsicht recht befriedigende Resultate; sie kann als
eine allgemeine bei Analysen salpetersaurer Salze
der schweren Metalloxyde mit Sicherheit angewendet
werden.
L 1 gr. Salz gab 0,314 gr. Ru; 2,686 NCL, PtC1,=0,205 gr. NH;
und 0,715 gr. Ba, SO, = 0,3309 gr. NO
II. 1 gr. Salz gab 0,318 gr. Ru; 0,710 gr. Ba0, S0, — 0,329 gr. NO,
Die Formel 2 NH,RuO, NO5 + 2H0 fordert
461 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 462
in 100 i er oe Samui 2 Silberoxyd anwenden, bis alles Chlor der Lösung ent-
. 3 ege a L y . $ $ Li E?
D e ES 5 fernt ist und bis eine Probe derselben mit salpeter-
ne ei Bae saurem Silberoxyde geprüft, braunes Silberoxyd her-
5589582: 052.71 NO :.950£ 32,90. " : n . e
2H0.. "wan Ho ausfällt, das sich ohne Trübung in Salpetersäure auf-
löst. Diese Base kann nicht in fester Form erhalten
100,00. | See
werden, weil'sie unter Verlust der Hälfte ihres Am-
moniakgehaltes in eine andere nicht minder starke
== 2NH,Ra0, C0, -1- 5 HO. ‚Base von gleichen Äquivalenten Metall, Sauerstoff
Man erhitzt die Chlorverbindung der Ruthenbase | und Ammoniak übergeht. Man kann daher die Eigen-
in Lösung so lange mit einem Überschuss von koh- | schaften dieser Biammiakbase nur in ihrer Lósung
lensaurem Silberoxyde, bis eine abfiltrirte Probe mit | untersuchen, welche sich übrigens ganz so wie eine
salpetersaurem Silberoxyde geprüft, einen weissen | Kalilösung verhält. Sie ist gelb von ‚Farbe, wie ihre
Niederschlag von kohlensaurem Silberoxyde giebt, | Salze, hat eine stark alkalische Reaction und schmeckt
welcher sich ohne die geringste Trübung in Salpeter- | Selbst in diesem verdünnten Zustande stark ätzend
säure löst. Man filtrirt die Lösung und nachdem | und etwas zusammenziehend. Man muss beim Schmek-
man einige Zeit Kohlensäuregas hat hindurchgehen | ken sehr vorsichtig sein, weil selbst die verdünnte Ló-
lassen, überlässt man die noch stark alkalisch reagi- | sung beim öfteren Probiren eine lange andauernde, sehr
rende Flüssigkeit der freiwilligen Verdunstung. | schmerzhafte Zungenkrankheit nach sich zieht, was
Das Salz bildet hellgelbe rhombische Prismen von | andeutet, dass das Ruthen vielleicht in Zakaioft in
alkalisch zusammenziehendem Geschmack und stark | Kräftiges Arzneimittel werden könnte. Der Geruch
alkalischer Reaction. Es ist leichtlöslich in kaltem | der Lösung ist ebenfalls dem der Kalilösung ähnlich
Wasser, unlöslich in Alkohol, es ist luftbeständig und | und sie schäumt wie diese beim Schütteln. Sie zieht
zerfliesst nicht; es braust mit Süuren stark auf. sehr begierig Kohlensáure aus der Luft an, ohne da-
Bei der Analyse wurde die Kohlensäure im Apparate | bei ihre alkalische Reaction zu verlieren; sie treibt
von Fresenius durch Verlust bestimmt, indem die | nicht allein das Ammoniak aus seinen Verbindungen
CO? durch Salzsäure ausgetrieben ae Dadurch | aus, sondern auch die stärksten Basen, und namentlich
ging das kohlensaure Salz wieder in die ursprüngliche | die, welche das Kali auszutreiben vermag. Daher
Chlorverbindung der Base über, aus der mit Vernach- worde alle Metalloxyde von ihr aus ihren Lösungen
lässigung des Ammoniaks das Metall bestimmt wurde. gefällt, und in einem Überschuss der Base gelöst,
wenn sie in Kali löslich sind, wie z. B. Thonerde. Die
in Ammoniak löslichen Metalloxyde, wie Kupferoxyd
und Silberoxyd löst sie nicht. Das von der Base ge-
fällte Kupferoxyd wird bei Zusatz von Traubenzucker
Kohlensaures Ruthenbiammiakoxydul
LX gramms Salz e " en CO, und 0,320 E Ru.
II. 0,868 » 116 » » 0,280 »
Die Formel 2N H, RvO, T = 5 HO fordert
219 a EN ae A ES . [gelöst und giebt beim Erwärmen und bei längerem
Gg 4,97. Dar Stehen ohne Erwärmung die Trommersche Probe-
COn.» «13,66. Chase En PV Reduction des Kupferoxydes. Man erkennt an dem
2NH,..21,12. 2NH,.. : 2 EN,
5HO...27,95. SO... ganzen Verhalten der Base ihre grosse Ahnlichkeit
100,00. mit dem Kali und den günzlichen Mangel irgend ei-
BER ner Analogie mit dem Ammoniak, was ein bedeutender
Bis (rele. Base. A Grund mehr ist, von meiner Seite bei der von mir
Ruthenbiammiakoxydul 2NH,RuO. aufgestellten Ansicht über die Zusammensetzung sol-
Behandelt man, wie gesagt, die Lösung des Ruthen- | cher ammoniakalischer Metallbasen zu verharren.
biammiakchlorür mit frisch gefälltem Silberoxyde, so! DasRuthenmona mmiakoxydul NH,RuO-+-5HO
erhält man die freie Base in Lösung. Man muss das | erhält man aus der Lösung der eben beschriebenen
Silberoxyd nach und nach zur warmen Lösung hinzu- | Base durchs Abdampfen i im Vacuo über 80, bis zur
fügen, tüchtig umschütteln und einen Überschuss an Trockene. Diese Base erscheint als dunkeigebe ins
463
Bulletin: de l'Académie Impériale
464
Braune spielende porös schwammige, sehr leichte vo-
luminóse trockene Masse (durch Ammoniakverlust po-
rös geworden), welche aus kleinen schuppigen Kry-
stallen besteht. Sie ist ungemein hygroskopisch und
zerfliesst sogleich beim Herausnehmen aus der Glocke
der Luftpumpe zu einer braunen dickflüssigen Masse,
welche nicht nach Ammoniak, sondern nach einer con-
centrirten Ätzkalilösung riecht. Im Übrigen verhält
sie sich wie das beschriebene Biammiakoxydul. Eine
Spur davon auf die Zunge gebracht, bewirkt einen
heftigeren Reiz als ein Stück Ätzkali und die unmit-
telbare Folge davon ist eine unausbleibliche und sehr
schmerzhafte langandauernde Zungenkrankheit, welche
in ihrem Hóhenpunkte dem Essen und Trinken hin-
derlich ist. Höllenstein scheint das einzige Mittel zu
sein, das freilich sehr langsam die Heilung bewirkt.
Durch Sättigen der Base mit Säuren lassen sich
ihre Salze darstellen, welche den Biammiaksalzen
ähnlich, nur dunkler von Farbe sind. Ich habe nur
einige wenige dieser Salze in sehr kleiner Menge dar-
gestellt, welche nicht hinreichte sie genauer zu stu-
. diren und sie der Analyse zu unterwerfen; aber die
Zusammensetzung derselben ergiebt sich aus der Ana-
lyse der Base von selbst. Es war mir endlich das Ma-
terial, die dargestellte Chlorverbindung, ausgegangen.
Da die Base ungemein hygroskopisch ist, so musste
sie unter besonderen Vorsichtsmaassregeln zur Ana-
lyse abgewogen werden, nämlich ein Antheil davon
in ein Platinschiffchen gethan, dann in ein verschliess-
bares Probierröhrchen gesteckt, wurde im Vacuo gut
ausgetrocknet und beim Herausnehmen rasch ver-
korkt und nun abgewogen. Die Analyse erfolgte in
einer Röhre von ähnlicher Construction wie die, wel-
che ich zur Analyse des Ruthenoxydhydrates in An-
wendung gebracht hatte”), mittelst Wasserstoffgas.
Die Zersetzung ging anfangs ruhig von statten, aber
gegen das Ende der Operation erfolgte unter Erglü-
hen das Herumschleudern des reducirten Ruthens.
‚Der Apparat schützte vor Verlust.
I. 0,877 gr. Base gaben 0,373 Ru und 1,601 gr. NH,Cl, PtCl, =
0,1219 gr. NH}.
IT. 0,603 gr. Base gaben 0,258 Ru und 1,116 gr. NH,CI, PtCl, =
0,088 gr. NH}. | $
2) Die Beschreibung der Röhre befindet sich in meinen neuen
Beiträgen, im Bulletin de l'Académie Impériale des sciences de
St.-Pétersbourg, Tome I, page 97 — 124.
in 100 Thl. nach Rechnung. nach Versuch I. II.
Bü. R
2,62. u.....42,58. 42,18.
sois 6,56. bog
NH,...18,94. NH,...13,90. 14,42.
5HO. ..36,88. 5HO...
100.00.
Dieses Hydrat der Base ist in Beziehung des Was-
sergehalts, wie man sieht, dem krystallisirten Kali-
hydrate KO, HO + 4HO ähnlich zusammengesetzt;
man sieht ferner, dass die Salze beider Basen des
Ruthens den Salzen der beiden von Reiset entdeck-
ten, amoniakhaltigen Platinbasen entsprechen, dass
sie mit Ammoniak copulirte Ruthenoxydulsalze sind.
Der Nachweis dieser Oxydulverbindungen ist für die
Lehre über das Ruthen von einiger Wichtigkeit, weil
er die Existenz eines Ruthenoxyduls beweist, zudem
auch die Möglichkeit von anderen Verbindungen, wel-
che dem Oxydule entsprechen, namentlich des Chlo-
rüres, Cyanüres etc. Von diesen eben angeführten
Verbindungen sind alle bereits von mir dargestellt
worden und die Existenz der einen ist eine Stütze für
die Annahme der anderen. Von den Platinmetallen,
deren Oxydule Chlorüre und Cyanüre bereits bekannt
sind, haben wir auch die den Oxydulen entsprechen-
den Ammiakbasen, wie vom Platin und Palladium.
Von dem Iridium kennen wir aber das Chlorür noch
nicht, eben so wenig das Cyanür, denn was uns
Berzelius für Iridiumchlorür mitgetheilt hat, ist
entschieden nicht dieses, sondern Sesquichlorür ge-
wesen; dessen ungeachtet besitzen wir von Skobli-
kow dargestellte Iridiumoxydulammiakbasen; dazu
kommen noch die schon vor längerer Zeit von mir
dargestellten schwefligsauren complieirten Iridium-
oxydulsalze, welche die Möglichkeit von Chlorür und
Cyanür des Iridiums vermuthen lassen. Aber diè erst
später erkannte Isomorphie des Iridiums mit dem
Rhodium, von dem ebenfalls weder ein Cyanür, noch
Chlorür, auch keine ammoniakhaltigen Oxydulbasen
bekannt sind, und welche ungeachtet aller Mühe
mir darzustellen nicht gelungen ist, macht mir die
Existenz jener Iridiumoxydulsalze zweifelhaft und
mich misstrauisch gegen die Resultate meiner dama-
ligen Analysen. Daher werde ich meine frühere Ar-
beit über die schwefligsauren Iridiumoxyduldoppelsalze
von neuem wieder aufnehmen und sie zugleich mit
Skoblikow’s Basen controliren, was in meiner näch-
sten Arbeit, welche ich bereits begonnen habe, Zu
A65
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
466
Endscheidung kommen wird. Und so werde ich mich
denn bald dem Ende meiner langjührigen Untersuchun-
gennähern. Die Arbeit über Ruthenium und Rhodium
habe ich bereits geschlossen, über das Iridium ist be-
reits mehreres aufgeklürt worden, es fehlen nur noch
die eben erwähnten Verbindungen und einige andere
als Vergleichungsmomente mit dem Rhodium und die
ganze Reihe der von Berzelius angeführten Osmium-
verbindungen, welche die schwierigste Aufgabe der
ganzen Arbeit ist. Als Schlussstein des Ganzen móchte
ich noch die gepaarten Verbindungen, wenigstens ei-
nes der Platinmetalle mit den Alkoholradikalen, dar-
stellen, wozu sich wahrscheinlich das Osmium am
besten eignen wird. Wenn auf diese Weise das Stu-
dium der Platinmetalle zu einem einigermaassen prá-
liminären Abschlusse gekommen sein wird, werden
wir ohne Zweifel ein sehr reiches Material zur Zu-
sammenstellung einer Monographie besitzen, welche,
nach Absonderung aller unbrauchbaren Schlacken,
ein abgerundetes Ganze bilden wird, das in seinen
einzelnen Theilen nicht minder ausführlich bearbeitet
sein wird, als die Lehre der ältesten aller Metalle,
des Goldes und Silbers, wohl werth die Zeit so vie-
ler Chemiker in Anspruch genommen und in letzter
Zeit drei franzósischen Chemikern vier und mir fast
achtzehn Jahre unausgesetzter Arbeit gekostet zu
haben.
B. Über die Darstellung des rothen Ruthensalzes
= NH,CI, RuCl, und über die verschiedenen Metho-
den des Aufschliessens des Osmium-Iridiums.
Die Darstellung dieses Salzes lehnt sich unmittel-
bar an das Aufschliessungsverfahren des Osmium-Iri-
diums an, des einzigen Platinerzes, aus welchem man
das seltene Ruthenium gewinnen kann. Über diese
Aufschliessungsmethoden besitzen wir sehr viele An-
gaben, aber keine gehörige Motivirung über die Vor-
züge, welche die eine vor der andern verdienen könnte.
Noch vor Kurzem haben uns Sainte-Claire Deville
und Debray mit einem neuen Verfahren der Art be-
schenkt. Es wäre nun wohl an der Zeit und zwar im
Interesse solcher Chemiker, welche in Zukunft sich
mit diesem Gegenstande beschäftigen wollen, einen
kritischen Blick auf diese verschiedenen Methoden zu
werfen, um zu entscheiden, welche unter ihnen die
zweckmässigste sei. Offenbar musste die empfehlens-
Tome IV
wertheste die Methode sein, welche mit dem gering-
sten Aufwande an Zeit und Kosten die grösste Aus-
beute an reinen Metallen oder einigen ihrer wichtigsten
Verbindungen liefern würde. Das an und für sich schon
bedeutend complieirte Verfahren, die löslich gemach-
ten Metalle des Erzes von einander zu trennen, macht
es wünschenswerth, dass beim anfänglichen Aufschlies-
sen mindestens kein complicirtes Verfahren eingehal-
ten und dadurch Zeit und Arbeit erspart würden.
Schon in meinen Beiträgen zur Chemie der Platin-
metalle von 1854 habe ich diesen Rücksichten Rech-
nung getragen, wenn gleich ich mich damals nicht
darüber ausgesprochen habe. Jetzt aber, da durch
die ausgezeichneten Arbeiten von Sainte-Claire
Deville und Debray eine neue, scheinbar ausge-
zeichnete Methode zum Aufschliessen jener Erze bei
den Chemikern Anklang finden könnte, jetzt halte ich
es für meine Pflicht auf einige Übelstünde jener Me-
thode aufmerksam zu machen, zugleich aber auch auf
einige Irrthümer, welche sich in die in anderweitiger
Beziehung vortreffliche Abhandlung der franzósischen
Chemiker?) eingeschlichen haben. Meine Absicht ist
dabei durchaus keine unfreundliche, ich will nur be-
zwecken, dass nicht durch die wohlverdiente Autorität
Sainte-Claire Deville's Irrthümliches auf jahre-
lang sich in die Wissenschaft einbürgere, und nicht
bereits bewährte Thatsachen anderer Chemiker, welche
nicht so glücklich sind wie er, in der Wissenschaft
klangvolle Namen zu haben, in den Hintergrund ge-
drüngt und der Vergessenheit übergeben werden.
Doch diesen Gegenstand werde ich Gelegenheit ha-
ben später zu besprechen und gehe daher zu meinem
Hauptthema über.
Die älteste Aufschliessungsmethode des Osmium-
Iridiums, die Schmelzung desselben mit Salpeter rührt
von Vauquelin her; sie ist mit gutem Erfolge von
Berzelius benutzt worden. Einer anderen Methode,
des Schmelzens mit Ätzkali, hat sich Wollaston be-
dient, sie ist aber minder zweckmässig als die erste,
aber beide Methoden vereint, nämlich das Erz mit
Ätzkali und Salpeter zugleich , im Verhältnisse von
einem Theile des ersteren mit zwei Theilen des an-
dern gegen ein Theil Erz, haben mir stets die besten
3) Du platine et des métaux qui pirap iyis par
Claire Deville et Debray. Annales de Ee et de physique,
Troisième série, tome LVI, p. 386. P
MM. Sainte-, à
ké
*
467
Bulletin de l’Académie Impériale
468
Dienste geleistet, und ich habe zureichenden Grund,
wie die Folge lehren wird, sie für die beste, welche
bisher zur Anwendung gekommen, zu empfehlen,
wenngleich die von Herrn Fritzsche an Stelle des
Salpeters chlorsaures Kali anzuwenden, unter Um-
ständen ihre Vorzüge haben mag‘). Die Methode
von Persoz, das Schmelzen des Erzes mit Schwe-
fel und Natron ist wohl die am wenigsten zu empfeh-
lende, weil diese Agentien das Erz nur wenig stark
angreifen und die Umwandlung der Metalle in Sulphide
ihre Trennung von einander sehr complieirt macht
und bedeutend erschwert. Die Methode von Woeh-
ler, darin bestehend, das feingepulverte Erz mit Koch-
salz zu mischen und in Röhren beim angehenden Glü-
hen mit feuchtem Chlorgase zu behandeln, würde die
ausgezeichnetste sein, wenn nicht das vorher zu un-
ternehmende Pulvern des Erzes eine penible, zeitrau-
bende Arbeit wäre. Für pulverförmige Rückstände,
besonders wenn es sich um die Gewinnung des Rho-
diums handelt, ist sie unstreitig die beste und empfeh-
lenswertheste Methode. Endlich haben die französi-
schen Chemiker, die Verfasser der neuesten Arbeit über
die Platinmetalle, das Osmium - Iridium mit Baryum-
hyperoxyd und salpertersaurem Baryt aufgeschlos-
sen. Alle diese Methoden, mit Ausnahme der Woeh-
lers'chen, gründen sich auf die energische Wirkung
der Alkalien bei Mithülfe von Oxydationsmitteln, auf
das in anderen Lósungsmitteln unlósliche Erz. Diese
Oxydationsmittel oxydiren die Metalle des Erzes theils
zu Oxyden, welche in Sáuren und Alkalien unlóslich
sind, wie Platin und Rhodium, theils zu in Säuren
löslichen Oxyden, wie das Iridium, theils in Säuren
und Alkalien zugleich lóslichen Oxydationsstufen, wie
die des Osmiums und Ruthens. Diese Oxydation kann
durch das Hydratwasser des Ätzkali erfolgen und
pulverfórmige Platinmetalle, wie Iridium und Osmium,
schliessen sich ziemlich leicht mit Ätzkali allein auf,
besonders aber leieht pulverfórmiges Ruthen, schon
beim nicht sehr starken Erhitzen mit der einfachen
4) Als bereits dieser mein Aufsatz niedergeschrieben war, erhielt
ich aus New-York von Herrn Professor Wolcott Gibbs einen Se-
paratabdruck seiner Abhandlung freundlichst zugeschickt, in wel-
cher er denselben Gegenstand bespricht, den ich mir hier zur Auf-
gabe gestellt habe. Auch er kommt zu dem Endresultate, dass die
„ von mir empfohlene Aufschliessungsmethode die vorzüglichere sei.
Researches on the platinium metals. From the American Journal
of Science and Arts, 2nd Series. Vol. XXXI, Jan. 1861.
Weingeistlampe (freilich nur im Kleinen); aber das
compacte Erz wird nur schwaeh und zwar nur ober-
flächlich davon angegriffen. Salpeter und Ätzkali wir-
ken unter allen Agentien am kräftigsten auf das Erz
ein, so dass ein zwei-, höchstens ein dreimaliges
Schmelzen hinreicht, das rohe Erz, ohne vorheriges
Pulvern, fast vollständig aufzuschliessen. Der Salpeter
hat deswegen einen Vorzug vor anderen Oxydations-
mitteln, weil er in der Glühhitze, wo die Einwirkung
der Agentien auf das Erz am grössten ist, nur lang-
sam seinen Sauerstoff verliert und weil er eine leicht-
flüssige Schmelze bildet, welche die aufgeschlossenen
Antheile des Erzes abspült und so das unangegriffene -
Erz der Einwirkung der Agentien blosslegt; auch kann
die leichtflüssige Schmelze mit grosser Bequemlichkeit
durch's Ausgiessen ohne Verlust aus dem Tiegel ent-
fernt werden; man läuft ferner keine Gefahr, wie beim
chlorsauren Kali, durch zu heftiges Aufschüumen
Verluste am kostspieligen Materiale zu erleiden. Das
chlorsaure Kali zudem, wie Baryumhyperoxyd und
der salpetersaure Baryt verlieren zu leicht ihren Sauer-
stoff, viel früher bevor in starker Glühhitze die ener-
gische Aufschliessung durch Oxydation beginnt. Die
franzósischen Chemiker motiviren die Anwendung des
Baryt mit dem Grundsatze: man müsse bei guten Ana-
lysen nur solche Agentien anwenden, welche entweder
durch ihre Flüchtigkeit oder durch ihre Fähigkeit
schwerlósliche Verbindungen bilden zu kónnen, aus
dem Untersuchungsobject entfernt werden könnten,
damit dem analysirten Kórper nicht durch das Ver-
fahren selbst etwas Fremdartiges mitgetheilt werde.
Aber die Herren Autoren haben den Baryt nicht nur
bei Analysen, sondern auch beim Aufschliessen, für
die Darstellung der Metalle in grüsserer Menge, in
Anwendung gebracht und nicht in Erwügung gezogen,
dass das Kali eben so gut wie der Baryt ihrem Zwecke
genügt hätte, denn ist nicht das Kali eben so leicht
von den Platinmetallen zu trennen als der Baryt? ich
glaube um Vieles leichter, denn die Anwendung des
Baryts macht die ganze Operation complicirter und
zeitraubender. Man muss zuvörderst das Erz in Pul-
verform bringen, dann erst schreitet man zum Auf-
schliessen mit Baryt, darauf muss das Ganze in Säu-
ren gelöst und der Baryt mittelst SO, weggeschafft
werden und endlich müssen die aus der Lösung dar-
gestellten Metalle zur Gewinnung des Ruthens zum
469
des Sciences de Sainí-Pétersbourg.
470
zweiten Male aufgeschlossen und zwar mit Kali und
Salpeter geglüht werden. Hier hat man vier leicht zu
vermeidende Operationen nóthig, während bei meiner
Methode nur eine erforderlich ist: ich beginne näm-
lich damit, womit die franzósischen Chemiker ihre
Hauptoperationen schliessen. Ich sehe nicht ein, wel-
chen Vortheil der Baryt vor dem Kali gewührt, wohl
aber kenne ich seine Nachtheile. Der Baryt darf
überhaupt bei guten Analysen gar nicht zur Anwen-
dung kommen, weil man dabei sehr leicht Verlüste
an Platinmetallen erleiden kann. Hat man nämlich
neben gelösten Platinmetallen auch zugleich Baryt in
Lösung, so fällt beim Fällen des letzteren durch
Schwefelsäure ein Antheil von den Platinmetallen in
Verbindung mit dem schwefelsauren Baryt aus der
Lösung heraus, ein Umstand auf welchen schon Ber-
zelius aufmerksam gemacht hat und der auch von
mir bei meinen Analysen bemerkt worden”). Es ist
daher kein Grund vorhanden, die ältere, einfachere
und sichere Methode zu verlassen und sie durch eine
complicirte unsichere zu ersetzen, welche nur durch
ihre Neuheit frappirt und auch mich anfangs veran-
lasst hat, sie für eine Bereicherung zu halten.
Ich gehe nun zur Beschreibung meines Verfahrens
mit allen seinen Einzelnheiten, besonders aber mit
Berücksichtigung der Darstellung des rothen Ruthen-
salzes NH,CI + RuCl, über. Von der hohen Regie-
rung hatte ich 420 gr. des auserlesensten Osmium-
Iridium's in Schuppenform zu meinen Arbeiten erhal-
ten. 90 gr. Erz wurden mit 180 gr. Salpeter und 90
gr. Ätzkali in einem silbernen Tiegel von einem
Litre Capacität ein bis anderthalb Stunden hindurch
einer starken Rothglühhitze ausgesetzt. Um den Tie-
5) Der Grund dieses Niederfallens von Platinverbindungen aus
lósliche Doppelsalze zu bilden, un
Chlorverbindungen, sondern auch als Sauerstoffsalze. Ich will hier
hier nur einen Fall aus meiner Erfahrung erwähnen. Ich hatte in
dem Salze 3KO, SO, + IrO 280, die schweflige Säure zu bestimmen
und versuchte einen kurzen Weg der Analyse, nümlich den, das
Salz zu lösen, mit chlorsaurem Kali und Salzsäure zu oxydiren un
dann durch Chlorbariumlösung die SO, zu fällen. Der gewonnene
schwefelsaure Baryt war zwar weiss, aber er enthielt dennoch be-
deutende Antheile von Iridium, denn er wurde beim Erhitzen grau
und betrug an Gewicht bedeutend mehr als ein schwefelsaurer
Baryt, welcher aus einer gleichen Quantität Salz nach einer siche-
reren Analysirmethode gewonnen wurde. Oft sind solche Nieder-
schläge so reich an Platinverbindungen, dass sie gefärbt erscheinen.
Man muss daher bei allen Analysen, wo Schwefelsäure durch Baryt
zu bestimmen ist, zuvor das Platinmetall aus der Lösung entfernen.
E
gel vor dem Schmelzen zu schützen, wurde er in einen
anderen grósseren hessischen Tiegel gethan, dessen
Boden einen halben Zoll hoch mit Magnesia über-
deckt war. Die glühend schmelzende Flüssigkeit wurde
vorsichtig von dem unangegriffenen Erze, dessen Menge
bedeutend abgenommen hatte, in eine Schale von
Eisenblech ausgegossen. Der Tiegel wurde abermals
mit der oben angegebenen Menge Erz uud Schmelz-
mitteln beschickt und die Operation so oft wiederholt,
bis alles Erz zur Anwendung gekommen war. Nach
fünf Schmelzungen war das so weit, beendigt, aber es
blieb dabei ein namhafter Rest unaufgeschossenen
Erzes übrig, welcher nach zwei bis drei Schmelzun-
gen, mit der angegebenen Quantität der Agentien be-
handelt, einen nicht sehr ansehnlichen Rest von we-
niger als 30 gr. unaufgeschossen zurück liess, welcher
nicht mehr bearbeitet, sondern für spätere Operatio-
nen aufbewahrt wurde. Die Schmelzkuchen wurden
durch einen starken Schlag aus den Schalen geschla-
gen, gróblich gepulvert und in einer verschliessbaren
Flasche mit 14 Litres destillirten Wassers tüchtig bis
zum Auflósen geschüttelt und an einen dunkeln Ort
zum Abklären hingestellt. Nach Verlauf von vier
Stunden wurde die geklürte Lósung mittelst eines
Glashebers von dem schwarzen pulverfürmigen Bo-
densatze abgehoben. Der Bodensatz wurde mit Was-
ser gemischt auf einen Glastrichter gegeben, dessen
Róhre mit einem Asbestpfropf versehen war, und gut
ausgesüsst.
Auf diese Weise wurde eine Lösung A und ein
schwarzes Pulver B, die aufgeschlossenen Oxyde der
verschiedenen Platinmetalle, erhalten.
A war sehr stark gefárbt, tief orangefarben, in
dicken Schichten fast undurchsichtig, roch nur schwach
nach Osmiumsüure und enthielt freies Kali, salpetrig-
saures, osmigsaures, ruthensaures und salpetersaures
Kali, etwas freie Osmiumsäure und sonst keine Spur
anderweitiger Platinmetalle. Diese Lösung wurde,
wie später gezeigt werden soll, zur Darstellung der
Ruthenverbindungen und der Osmiumsäure benutzt.
B war sammetschwarz, pulverförmig, etwas krystal-
linisch und bestand der grössten Masse nach aus Iri-
diumoxyd und saurem iridiumsauren Kali, mit An-
theilen von Ruthensesquioxydul und Dtmsumeryd,
Eisenoxyd, Spuren von Kupferoxyd und Palladium-
oxyd, welche sämmtlich in Säuren löslich sind, fer-
30*
471
Bulletin de l'Académie Impériale
472
ner aus einem in Säuren unlöslichen Reste von Oxy-
den des Iridiums, Platins und Rhodiums und endlich
aus geringen Antheilen unaufgeschlossenen Erzes. Es
wird B einer nochmaligen Schmelzung unterworfen,
um das Ruthen auszuziehen, und zwar das Oxydge-
menge und die Schmelzmittel wieder in dem oben
angegebenen Verhältnisse. Mit vier Schmelzungen
reicht man hier aus. Man erhält nun auf diese Weise
wieder eine Lösung A, welche in Beziehung ihres
Concentrationszustandes, der Intensität der Farbe und
ihres Gehaltes an, Ruthen dem ersten Auszuge nur
wenig nachgiebt, und den früheren schwarzen Rest B,
welcher noch nicht von allem Ruthen erschöpft ist,
sondern ungefähr den vierten Theil der im Erze ent-
haltenen Menge desselben zurückhält; aber es ist nicht
rathsam ihm zum dritten Male durch Schmelzmittel
das Ruthen entziehen zu wollen.
Die Ruthenlösung A wird mit sehr verdünnter NO,
vorsichtig neutralisirt, wobei, besonders zuletzt, ein
starkes Aufbrausen neben Entwicklung von Stick-
oxydgas aus dem salpetrigsauren Kali sich einstellt.
Hierbei fällt ein reichlicher sammetschwarzer Nieder-
schlag heraus und ein starker Geruch nach Osmium-
säure macht die Operation, besonders bei so grossen
Quantitäten, höchst unangenehm. Nach dem Klären
wird die Flüssigkeit, welche wir a nennen wollen,
abgegossen und der schwarze Niederschlag b auf einem
Filter gesammelt und ausgewaschen. Dieser Nieder-
schlag besteht grösstentheils aus Osmiumoxydhydrat
0s0,, 2HO, welches ungefähr 15— 20%, Ruthenses-
quioxydul enthält. Die Sache verhält sich nämlich auf
folgende Weise: anfangs enthält A viel Osmiumsäure
an Kali nur schwach gebunden, diese wird jedoch
bald durch das salpetrigsaure Kali zu osmiger Säure
reducirt und osmigsaures Kali gebildet; dieses zerfällt
bei der Einwirkung der freien Salpetersäure in freie
Osmiumsäure und Osmiumoxyd (aus 20s0, entstehen
OsO, und OsO,), denn das Niederfallen ‚einer so gros-
sen Menge von Osmiumoxyd kann seine Entstehung
nur dieser Zersetzung verdanken. Man könnte viel-
leicht auf den Gedanken verfallen, dass der Nieder-
schlag aus osmigsaurem Rutheniumsesquioxydule be-
stände, das ist aber nicht der Fall, denn der Nieder-
schlag verhült sich gegen Salzsüure wie ein Oxyd,
auch ist die Menge des Osmiums viel zu bedeutend
gegen das Ruthen, um als osmiumsaures Salz ange-
sehen werden zu kónnen. Das in der Lósung vorkom-
mende ruthensaure Kali wird zum Theil auf ühnliche
Weise durch Säuren wie das osmigsaure Kali zersetzt,
nümlich 2RuO, geben RuO, und RuO, Diese wird
durch die geringste reducirende Veranlassung in Ru,O,
umgewandelt, nicht so das sehr constante RuO,. Es
finden sich demnach in der Flüssigkeit, nachdem der
Niederschlag erfolgt ist, ausser freier Osmiumsäure
noch Ruthenhypersäure und stets Ruthenoxyd. Die
Ruthenhypersäure kann man zwar nicht in der an OsO,
so reichen Flüssigkeit nachweisen, aber sie muss vor-
handen sein, denn schliesst man reines osmiumfreies
Ruthen auf ähnliche Weise auf und zerlegt man das
gebildete ruthensaure Kali durch Salpetersäure, so
enthält immer die Mutterlauge namhafte Mengen Ru- `
thenoxydes und nachweisbar Rutenhypersäure; der
grösste Theil des Ruthens jedoch fällt aus der Lösung
des ruthensauren Kali als Ruthensesquioxydul heraus.
Aus dem Niederschlage b lässt sich mit wenig Mühe
das schóne rothe Ruthensalz darstellen. Meine ganze
Ausbeute an b betrug an 240 gr., worin etwas mehr
als 30 gr. Ruthensesquioxydulhydrat vorhanden war.
Dieser Niederschlag wird mit 2 Pfund Salzsäure und
3 Pfund Salpetersäure in einer Retorte mit möglichst
grosser Vorlage, welche mit Thierblase lutirt wird,
der Destillation unterworfen. Die Operation ist am
besten im Winter vorzunehmen, um mit Schnee gut
abkühlen zu können. Die Anwendung eines Güttling”-
schen Kühlapparats(Liebig’scher Kühlapparat genannt)
ist nicht anzurathen, weil die anfangs in bedeutender
Menge auftretende feste Osmiumsäure die Kühlröhre
leicht verstopfen könnte. Man destillirt langsam und
vorsichtig bis der Rest in der Retorte dickflüssig ge-
worden und die meiste Säure überdestillirt ist. Dieser
Rest besteht grösstentheils aus Ruthenchlorid RuCl,
mit geringen Antheilen von Ru,Cl,, er kann aber noch
Spuren von Osmiumchlorid enthalten, wenngleich er
nicht nach Osmiumsäure riecht. Daher ist es nothwen-
dig sich von der Abwesenheit des Osmiums zu über-
zeugen. Man erhitzt eine Probe der Ruthenverbindung
in einem Platinlóffelchen und hält den geglühten Rest
der Probe alternatim in den oxydirenden und nicht-
oxydirenden Theil der Weingeistflamme. Zeigt sich
keine wahrnehmbare Erscheinung und hat die Probe
keinen Geruch, so ist das Ruthensalz frei von Osmium,
zeigt sich aber ein momentanes, sehr starkes Leuch-
473
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
4741
ten in der Oxydationsflamme, so ist Osmium vorhan- |
den und das Salz muss abermals mit etwas Salzsäure |
und viel Salpetersäure der Destillation unterworfen |
werden, und diese Operation nöthigenfalls so oft wie- |
derholt werden, bis die Probe rein von Osmium ist.
Man hat nicht zu fürchten, dass man einen Verlust
an Ruthen in Form von Ruthenhypersäure erleide.
Das Ruthen wird nicht auf diese Weise in die Hyper-
säure übergeführt. Niemals konnte im Destillate eine
Spur dieser Hypersäure aufgefunden werden. Würde
sie sich dabei bilden, so müsste alle bisher untersuchte
Osmiumsäure Ruthenhypersäure enthalten haben. Man
löst nun das osmiumfreie Ruthenchlorid in der Retorte
in möglichst geringer Menge siedenden Wassers, thut
etwas Salmiak hinzu und lässt erkalten. Nach länge-
rem Stehen scheidet sich das allenfalls noch vorhan-
dene Ruthensesquichlorür in Form des schwerlösli-
chen braunen Doppelsalzes 2NH,Cl =- Ru,CI, aus,
während das Chlorid mit tief kirschrother Farbe ge- |
lóst bleibt. Nach Absonderung des braunen Salzes
lóst man viel Salmiakpulver in der erhitzten Chlorid-
lösung und lässt erkalten, wobei sich ein tief rothes
Krystallpulver abscheidet. Die Mutterlauge enthält
auch viel Salz, das sich aber beim raschen Abdampfen
derselben schon in der Siedhitze grösstentheils als
Krystallmehl aus der concentrirten Salmiaklösung ab-
scheidet. Das Ganze wird auf einem Filtrum gesam-
melt und durch Auswaschen mit Weingeist von Sal-
miak befreit. Es ist nun schon so rein, dass es zur
Darstellung der Base benutzt werden kann; es kann
nur Spuren des braunen Salzes enthalten, welche für
diesen Zweck nicht nachtheilig sind. Will man das
Salz ganz rein erhalten, so übergiesst man es mit we-
nigem Wasser, so dass noch ein geringer Antheil un-
gelöst zurückbleibt und lässt längere Zeit stehen, dann
giesst man die sehr concentrirte Lósung ab und unter-
wirft sie der freiwilligen Verdunstung, wobei man
grössere tief dunkelkirschrothe oktaädrische Krystalle
erhält, während das Krystallmehl aus prismatischen
Krystallen besteht. Es ist dem rothen Rhodiumsalze
3NH, Cl + Rh, CL, wie schon öfter erwähnt, zum
Verwechseln ähnlich, besonders in seiner prismati-
schen, Form. Geglüht giebt es das schönste reinste
Ruthenium in Form eines sehr lockeren, leichten,
silberweissen Ruthenschwammes. Ich erhielt auf diese
Weise mehr als 30 gr. ganz reinen Salzes.
Die Flüssigkeit a, aus der das Gemenge von Ost),
und Ru,O, als Miedagsehino b gefällt worden war, ist
| fast farblos und hat nur einen Strich in's Gelbliche,
und man sollte nicht vermuthen, dass noch so viel
Ruthen darin vorkommt; dieses aber befindet sich
darin theils als Ruthenoxyd, theils als Ruthenhyper-
| säure neben grösseren Quantitäten freier Osmiumsüure.
Man thut zu der Lósung ungeführ ein paar Pfund
Salzsäure und unterwirft sie der Destillation, bis alle
Osmiumsäure überdestillirt ist und die Lauge in der
Retorte eine rosenrothe Farbe angenommen hat. Es
verhält sich hier mit dem Ruthenoxyde ganz so wie
mit dem Rhodiumsesquioxydule; seine Lósung in Salz-
säure ist anfangs gelb gefärbt und erst später beim
Concentriren bildet sich das rothe Ruthenchlorid. Da
diese rothe Lauge ungemein viel Salpeter enthült, so
ist es schwer daraus das rothe Salz zu gewinnen, um
so mehr, da es eben so leicht lóslich als der Salpeter
ist. Man thut daher wohl, die Lauge mehr zu con-
| centriren, den meisten Salpeter durch Krystallisiren
| zu entfernen, die concentrirte Lósung zur Entfernung
der Säure zur Trockene abzudampfen, das trockene
Salz wieder zu lósen und das Ruthen daraus durch
Schwefelammon zu fällen, indem man etwas freie Säure
hinzuthut. Das Schwefelruthen kann dann durch
Glühen in Ruthenoxyd oder durch NO, in schwefel-
saures Ruthenoxyd umgewandelt werden. Das Mitge-
theilte schliesst die Bearbeitung des ursprünglichen
Ruthenauszuges zur Gewinnung des Ruthens in sich.
Das gleichzeitig dabei gewonnene Osmium als Osmium-
säure kann auf verschiedene Weise bearbeitet werden.
Auf alle Fälle thut man wohl, alle durch Destillation
gewonnenen osmiumsäurereichen , viel Salpeter und"
Salzsäure enthaltenden Flüssigkeiten der Destillation
zu unterwerfen, um die Osmiumsäure von den ande-
ren Säuren zu trennen. Jene nämlich geht früher über
als diese und man erhält im Destillate eine concen-
trirte Lösung von OsO,, welche nur sehr wenig von
den angewendeten anderen Säuren enthält. Es ist
ganz unzweckmässig die Osmiumsäure bei ihrer an-
fünglichen Abtrennung durch Destillation in Ätzam-
moniakflüssigkeit aufzufangen; man braucht sehr viel
davon und erhält eine grosse Menge Ammoniaksalze,
aus deren Lösung das Osmium nur sehr schwer fäll-
bar ist, wührend aus der auf angegebene Weise er-
| haltenen Osmiumsüure-Lósung alles Osmium sehr
A75
Bulletin de l'Académie Impériale
476
leicht und schnell als Osmiumoxysulphid durch Schwe-
felhydrogen gefällt werden kann, und dieses Schwe-
felosmium zur Darstellung der meisten Osmiumver-
bindungen und des Metalls anzuwenden ist. Oder man
kann die Osmiumsäure-Lösung mit Ätzkali versetzen,
etwas Alkohol hinzuthun, damit sich osmigsaüres Kali
bilde, und dann Salmiakpulver hinzuthun, wobei das
meiste Osmium als isabellgelbes Osmamid - Chloram-
monium (die Chlorverbindung der Osmiumbase) her-
ausgefüllt wird. Diese schóne Methode rührt von Herrn
Fremy her.
Es bleibt mir noch übrig ein paar Worte über die
Bildung des rothen Salzes zu sagen; es bildet sich
nämlich aus dem braunen Sesquichlorür des Ru-
thens Ru,Cl, durch Oxydation mittelst NO,, aber
diese erfolgt beim reinen Ruthen nur áusserst schwie-
rie und langsam; sie wird begünstigt durch katalyti-
schen Einfluss, durch die Gegenwart des Osmiumoxy-
des, eine Wirkungsweise, welche man beim Studium
der Platinmetalle sehr oft zu beobachten Gelegenheit
hat, und auf welche ich schon öfter aufmerksam ge-
macht habe; dessen ungeachtet bin ich, wie man sieht,
erst sehr spät auf diese leichte Methode das rothe
Salz darzustellen gestossen. Ich habe ferner noch
zu bemerken, dass man bei dem oben beschriebenen
Schmelzungsverfahren keine Gefahr läuft, in der alka-
lischen Ruthenlösung Iridium mit aufzulösen, was auf
dem Umstande beruht, dass ruthen- und osmiumreiche
Erze kein Iridium als basisch iridiumsaures Kali dem
Schmelzproducte mittheilen, während Erze, welche
wenig Osmium und Ruthen enthalten, namentlich die
körnigen, bei gleicher Behandlungsweise grünliche,
ja sogar tief blaue Lösungen geben können, welche
viel Iridium als iridiumsaures Kali gelöst enthalten.
Daher ist es auch nicht rathsam das aufgeschlossene
schwarze Pulver B noch zum dritten Male zur Aus-
ziehung des Ruthens mit Schmelzmitteln zu behandeln,
weil man Gefahr laufen würde, Iridium in die Lösung
zu bringen, da ein grosser Theil des Osmiums und
des Ruthens bereits ausgezogen und der ungelóste
Rest von Iridiumoxyden an jenen Metallen ärmer ge-
worden ist. |
Dessen ungeachtet enthält dieser iridiumreiche Rest,
das schwarze Pulver B, noch eine namhafte Menge
jener Metalle, welche auf folgende Weise daraus ge-
wonnen werden können. Man unterwirft nämlich B
mit einem Überschuss von Königswasser der Destil-
lation, wobei das Meiste gelöst wird, mit Ausnahme
jener unlöslichen Verbindung von Oxyden des Rho-
diums, Platins und Antheilen Iridiumoxydes, so wie
eines geringen Restes unaufgeschlossenen Erzes. Das
Osmium destillirt als Osmiumsäure über und die Flüs-
sigkeit in der Retorte, wenn sie nicht mehr nach die-
ser Säure riecht, wird in Porcellanschalen ausgegos-
sen, stark eingeengt und auf einige Zeit zum Erkalten
und Krystallisiren hingestellt. Es krystallisirt dabei
das meiste Iridium als schwarzes Krystallpulver, als
schwerlösliches Kalium - Iridiumchlorid KCl 4- IrCI,,
weil in dem Reste P ein bedeutender Antheil Kali als
saures iridiumsaures Kali enthalten ist. Die concen-
trirte Mutterlauge wird von dem Iridiumsalze durch
Filtriren getrennt und derselben etwas Salmiakpulver
hinzugethan; nun fällt gewöhnlich der letzte Rest des
Iridiums als schwerlösliches krystallinisches Pulver,
als Ammonium-Iridiumchlorid heraus, während in der
Lösung das Ruthensalz zurückbleibt. Man lässt nun
längere Zeit stehen, um möglichst alles Iridium sich
absetzen zu lassen und filtrirt dann abermals. Zu die-
ser letzten Mutterlauge setzt man viel Salmiakpulver
und nach einiger Zeit gesteht alles zu einem braunen
Brei von Krystallmehl, das auf einem Filtrum gesam-
melt erst mit Salmiaklösung, dann mit schwachem
Weingeist ausgewaschen wird. Es ist fast reines brau-
nes Ruthensalz 2NH,Cl-- Ru,Cl. Auf diese Weise
habe ich aus dem Reste B noch 30 gr. dieses Salzes
gewonnen. Meine ganze Ausbeute an Ruthenpräpa-
raten dieses und des rothen Salzes nebst Schwefelru-
then entsprach 61%, metallischen Ruthens von dem
zur Anwendung gekommenen Erze.
Das hierbei gewonnene Iridiumsalz bildet die grösste
Ausbeute; ich hatte 450 gr. davon erhalten; es ent-
hält noch etwas Ruthensalz, welches durch fractionirte
Lösung davon getrennt werden kann, ferner etwas
Platin. Was seine Reinigung anlangt, verweise ich
auf meine früheren Mittheilungen.
Ich habe hier noch Einiges über die rhodiumreichen
Rückstände, nämlich über das schwarze Metallpulver,
welches aus den Mutterlaugen der bearbeiteten Pla-
tinerzlösungen durch Fällen mit Eisen gewonnen
wird, zu erwähnen, und zwar im Hinblick auf die
von den französischen Chemikern empfohlene Dar-
| stellungsweise des Rhodiums. Sie reinigen zuvörderst
477
des Sciences de Saint- Petersbourg.
478
diese Rückstände durch Schmelzen mit Blei und
Bleiglätte, wobei alle anderweitigen Mineralkörper in
die Bleischlacke gehen, während die Platinmetalle
sich mit Blei legiren und das Blei durch verdünnte
NO, ausgezogen wird. Diese sinnreiche, vortreffliche
Reinigungsmethode ist sehr zu empfehlen, da ein mög-
lichst reiner und pulverförmiger Zustand des Rück-
standes zur Gewinnung des Rhodiums eine conditio sine
qua non ist; sie ist meiner Reinigungsmethode, welche
ich in meinen Beiträgen mitgetheilt habe, bei weitem
vorzuziehen. Aber ihre Aufschliessungsmethode mit
Baryumhyperoxyd und mit salpetersaurem Baryt er-
scheint mir gänzlich unpraktisch und im Principe ver-
fehlt, da das Rhodium zwar auf diese Weise oxydirt
wird, dieses Oxyd aber in Säuren vollkommen unlös-
lich ist, ein Factum, das von Berzelius und mir
constatirt worden. Wenn die Herren Sainte-Claire
Deville und Debray dessen ungeachtet aus ihren
Lósungen Rhodium erhielten, so war das nicht abhün-
gig von der Vorzüglichkeit ihrer Methode vor den
bisher üblichen, als vielmehr von dem von mir nach-
gewiesenen Umstande, dass bei Gegenwart von Iridium
das Rhodium sich anders verhält als im reinen Zu-
stande; ein Theil des durch Schmelzen mit Oxyda-
tionsmitteln gebildeten Rhodiumoxydes wird durch
Katalyse des Iridiums in Sáuren lóslich gemacht, der
andere Theil bleibt aber dennoch unlöslich. Hätten
die Herren Autoren ihre gereinigten Rückstünde nach
Wöhler’s Methode aufgeschlossen und nach meiner
Methode die Trennung der Metalle versucht, so wür-
den sie ohne Zweifel bei grösserer Ausbeute günsti-
gere Resultate erzielt haben; sie hätten von Hause
aus ein reines Rhodiumsalz 3NH,CI + Rh,O, gewon-
nen und würden nicht in die Nothwendigkeit versetzt
worden sein, zur Reinigung ihrer Rhodiumverbindun-
gen bei namhaftem Verluste diese in die Chlorverbin-
dung der ammoniakhaltigen Rhodiumbase umzuwan-
deln. Diese Methode von Herrn Wóhler empfehle
ich nicht nur weil sie mir stets vortreffliche Dienste
geleistet hat, sondern weil sie sich auch den Eigen-
schaften des Rhodiums anpasst. Unter allen Platin-
metallen nàmlich wird das feinzertheilte Rhodium von
Chlor in schwacher Glühhitze am leichtesten ange-
griffen, viel leichter als Iridium. Hat man daher ein
Gemenge von viel Iridium mit wenig Rhodium, wie
namentlich in den auf Rhodium zu bearbeitenden
Rückständen, so erhält man bei Anwendung des Wöh-
lerschen Verfahrens eine an Rhodium reichere Lösung
als dem gegenseitigen Mengenverhältnisse beider Me-
talle in den Rückständen entspricht. Ein an Rhodium
10procentiger Rückstand kann eine 30procentige Ló-
sung geben, weil vorzugsweise das Rhodium von Chlor
leicht aufgeschlossen wird. Bei Bearbeitung rhodium-
armer Rückstände durch Schmelzmittel lässt sich gar
kein Rhodium auffinden, während dieselben Rückstände
mit Chlor aufgeschlossen Rhodium liefern. Ich habe
für dieses unumstössliche Factum eine grosse Anzahl
von Erfahrungen. Bei dem Wöhlerschen Verfahren
sind einige Cautelen einzuhalten. Grössere Porcellan-
röhren sind am zweckmässigsten; man lasse einen ra-
schen Strom feuchten Chlorgases bei nicht zu starker
Hitze einwirken, denn das Gemenge von Kochsalz und
Metallpulver darf nicht zu Anfange der Operation
schmelzen, widrigenfalls senkt sich das Metall zu Bo-
den und entzieht sich der Einwirkung des Chlors.
Man muss ferner die gewonnenen Lósungen mit etwas
NO, erhitzen um Iridiumsesquichlorür in Chlorid zu
verwandeln, denn nur dieses lässt sich leicht von dem
Rhodiumsalze trennen, nicht jenes, das mit dem Rho-
diumsalze isomorph ist. Man muss endlich das Iri-
diumsalz von dem des Rhodiums durch fractionirte
Fällung mittelstS lver trennen, nicht durch
Lósung des zur Trockene abgedampften Salz-
gemenges in Salmiaklauge, wie es die Herren Ver-
fasser gethan haben, denn hat sich einmal das Rho-
diumsalz krystallisirt, so wird es bedeutend schwerer
löslich in Salmiakwasser und haftet auch dem Iridium-
salze stärker an. Man braucht dabei grosse Mengen
von Salmiak, welehe bei der andern Methode vermie-
den werden kónnen.
Ich muss den Leser meiner detaillirten Auseinan-
dersetzung wegen um Entschuldigung bitten, da ich
aber hier wahrscheinlich das letzte Wort über diesen
Gegenstand gesprochen habe, so wollte ich im Inte-
resse der Chemiker, welche die Chemie der Platinme-
talle interessirt, hier eine genaue Anleitung zur be-
arbeitung dieser Erze geben, damit man eine klare
Anschauung von dem ganzen Hergange gewinne und
allenfalls, wenn Verbesserungen anzubringen sind.
diese mit Umsicht und auf Grundlage des chemischen
Verhaltens dieser Metallgruppe in Anwendung bringe.
Ich komme jetzt zu den in der Abhandlung der Her-
479
Bulletin de l'Académie Impériale
480
ren Verfasser vorkommenden Gegenständen, über wel-
che ich mit ihnen nicht gleicher Meinung bin und die ich
daher für Irrthümer halte. So haben sie ein Ruthen-
salz dargestellt, welches sie sel rose de M" Claus nen-
nen; sie vergleichen es mit dem rothen Rhodiumsalze
2 KCl, Rh,CI, und jeder Leser muss glauben, dass sie
das von mir dargestellte rothe Kaliumruthenium-
chlorid KCI-+- RuCl, unter Händen gehabt haben;
wirft man aber einen Blick auf ihre Formel und die
Zahlen ihrer Analysen, so ist man überzeugt, dass sie
das von mir zuerst dargestellte braune Sesquichlo-
rürsalz, welches ich zur Bestimmung des Äquivalent-
gewichts des Ruthens benutzt habe, analysirt haben.
Dieses Salz hat nach meiner Analyse die Formel
2KCl + Ru,Cl, und enthält 29,5°/, Ruthen. Densel-
ben Metallgehalt und dieselbe Formel führen die
Verfasser von dem rosenrothen Salze an, während
mein rothes Salz die Formel KClI+ RuCl, hat und
26,3%, Ruthen enthält. Wie es sich damit verhalten
mag ist mir völlig unklar. Ist etwa der Ausdruck
sel rose ein Druckfehler? Er könnte es sein, wenn er
nicht so oft vorkäme.
Die Herren Autoren legen ferner ein grosses Ge-
wicht auf die Feststellung der Dichtigkeit des Ruthens,
worin ihnen gewiss jeder beistimmen wird; wenn sie
aber diese Dichtigkeit als das vorzüglichste Merkmal,
ja, als das einzige sichere Kriterium um es zu erken-
nen und seine Reinheit zu beurtheilen, in den Vorder-
grund stellen, so werden ihnen wohl nur Wenige bei-
pflichten können, besonders wenn man die Gründe
erwägt, welche sie zu dieser Annahme veranlasst ha-
ben. Sie meinen nämlich, dass das Ruthen keine an-
derweitigen charakteristischen Eigenschaften besitze,
welche es genugsam von den übrigen unterscheiden,
während doch bekanntlich das Ruthen das am leich-
testen erkennbare Glied dieser Metallgruppe ist. Die
Herren Autoren selbst haben eine andere Eigenschaft
desselben dazu benutzt, um es rein darzustellen und
die Überzeugung zu gewinnen, dass das von ihnen
bestimmte specifische Gewicht des Ruthens auch ei-
nen bleibenden Werth behalte. Diese Eigenschaft
ist die Löslichkeit des Ruthens in alkalischen
Schmelzmitteln, die Orangenfarbe der Lösung
und der schwarze Niederschlag, welcher sich
durch Zusatz von Säuren in dieser Lösung bil-
det. Wozu würde auch die Dichtigkeitsbestimmung
allein ohne Hinzuziehung anderer Merkmale dienen
können, da Palladium, Rhodium und Blei nahezu ein
ähnliches specifisches Gewicht haben und aus ihnen
und leichteren Metallen Legierungen dargestellt wer-
den können, welche genau das specifische Gewicht
des Ruthens haben. Zudem ist die Dichtigkeitsbe-
stimmung des Ruthens eine so schwierige Sache, dass
es nur der grossen Geschicklichkeit der Verfasser ge-
lungen ist, das Metall in den Zustand zu bringen, in
welchem diese Bestimmung möglich wird, also ein
andern Chemikern schwer zugängliches Kriterium. Es
mangeln uns keinesweges andere leicht anzuwendende
Mittel, das Ruthen zu erkennen und auf seine Rein-
heit zu prüfen, und ich halte es für überflüssig das
darüber Bekannte hier nochmals zu wiederholen.
Die Verfasser wollen das angeführte Merkmal,
die Löslichkeit des Ruthens in alkalischen Schmelz-
mitteln nicht für gültig anerkennen, weil auch Iridium
von ihnen gelöst wird, aber diese Lösung ist dunkel-
blau, die des Ruthens pomeranzenfarben. Auch löst
sich das Iridium nicht in Kali allein ohne Mithülfe
von Oxydationsmitteln, während sich das Ruthen
leicht löst. Jene blaue Lösung halten die Verfasser
für eine Verbindung von Kali mit einem Oxyde des
Iridiums, welches vier Äquivalente Sauerstoff enthal-
ten soll = IrO,, also der Osmiumsäure und der Ru-
thenhypersäure gleich zusammengesetst. Dieser Vor-
aussetzung mangelt jede Analogie. Wir haben nur an
den Säuren jener beiden Metalle diese ungewöhnli-
che Zusammensetzung, verbunden mit einer grossen
Flüchtigkeit; nichts der Art hat sich beim Iridium
bemerkbar gemacht. Man würde viel consequenter
verfahren, dieser blauen Verbindung die Formel IrO,
zu geben; dafür sprechen Analogieen und analytische
Thatsachen. So wie Mangan, Eisen, Chrom, Ruthenium
und Osmium mit Salpeter geschmolzen Metallsäuren
geben, welche drei Äquiv. Sauerstoff enthalten, eben
so kann Iridium móglicherweise sich auch verhalten.
Dass dem so ist, beweist das von mir analysirte saure
iridiumsaure Kali — KO + 21rO,, das man erhált,
wenn pulverförmiges Iridium zu wiederholten Malen
mit Kali und Salpeter geglüht wird. Der mit Wasser
ausgezogene, darin unlösliche Rest der Schmelze,
löst sich mit blauer Farbe in Salzsäure und nimmt
unter Chlorentwickelung anfangs eine chromgrüne,
spüter eine roth braune Farbe an, indem er zu Iri-
481
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
482
diumchlorid IrCl, wird. Dieses Verhalten beweist,
unabhängig von der Analyse des iridiumsauren Kali,
dass hier das Iridium mehr als zwei Äq. Sauerstoff
enthalten haben muss. Die blaue Lósung des mit
Kali und Salpeter geglühten Iridiums muss daher
basisch iridiumsaures Kali enthalten.
Die Herren Autoren vergleichen das Ruthen mit
Zinn und finden grosse Ähnlichkeitsverhältnisse bei
ihnen, indem sie als Belege auf die Isomorphie des
Ruthenoxydes mit dem Zinnoxyde hindeuten; aber
mit Ausnahme dieser einzigen zufälligen Ähnlichkeit
weichen die beiden Metalle in ihrem übrigen Verhal-
ten so sehr von einander ab, dass jede anderweitige
Analogie wegfällt. Es müsste demnach auch das Os-
mium dem Zinn an die Seite gestellt werden, da, wie
ich gezeigt habe, das Ruthen gleichsam ein alterum
osmium ist.
Das Rhodium scheint den Verfassern gleichsam
verwaist, ohne Verwandte dazustehen, aber ich habe
in meinen Beiträgen, welche ihnen bekannt waren,
genugsam nachgewiesen, dass das Rhodium gleichsam
ein Zwillingsbruder des Iridiums ist, dass bei beiden
mit der Isomorphie vieler Verbindungen auch ander-
weitige Ähnlichkeitsverhältnisse obwalten.
Das Palladium vergleichen die Verfaser mit dem
Silber, allein aus der genauen Kenntniss dieses Me-
talls und seiner Verbindungen geht unzweifelhaft eine
grössere Verwandtschaftmit dem Platin, als mit jenem
Metall hervor. Das wären die wenigen aber nicht un-
wesentlichen Gegenstände, über welche ich an der
vortrefflichen Abhandlung der französischen Chemiker,
im Interesse der Wahrheit, Ausstellungen zu machen
genöthigt war; aber schliesslich komme ich noch zu ei-
nem allgemeinen Irrthume der Herren Autoren in der
Auffassungsweise über die chemische Geschichte der
Platinmetalle, nämlich zu der Meinung, als sei durch
die ausgezeichnete Arbeit von Berzelius die Chemie
dieser Körper bereits so erschöpft, dass den Nachfol-
gern dieses grossen Chemikers nur wenig zu thun
übrig geblieben ist. Hören wir aber den Meister
selbst an, was er als der competenteste Richter seiner
eigenen Arbeit darüber sagt, so müssen wir zu einer
den Autoren ganz entgegengesetzten Ansicht kommen.
Er bemerkt nämlich am Schlusse seiner Originalab-
handlung Folgendes: «Diese Versuche haben so Man-
ches über die Platinmetalle aufgeklärt, aber dennoch
Tome IV.
darf man sie
nur als die ersten Umrisse zur chemi-
t Ib Auch von mei-
ner Arbeit über das Ruthen haben die Herren Autoren
etwas Ähnliches gesagt und mir eine ehrenvolle An-
erkennung zu Theil werden lassen, wofür ich ihnen
hier óffentlich meinen Dank abstatte; aber auch ich
muss bekennen, dass meine bisherigen Arbeiten nur
Versuche sind, in diese bisher verwiekelte und noch
dunkle Partie der Metallchemie etwas mehr Ordnuug
und Licht hineinzubringen. Die ausgezeichneten Ver-
fasser der neuesten grossen Abhandlung über die Pla-
tinmetalle, unstreitig der wichtigste nach der grossen
Arbeit von Berzelius, sind daher in dieser Dezie-
hung im Irrthume gewesen, aber dieser glückliche
Irrthum ist die Veranlassung zu ihrer ausgezeichne-
ten schwierigen Arbeit geworden, einer Arbeit, welche
das bisher Mangelhafte in dieser Lehre, die hóchst
wichtige metallurgische Seite, auf eine so glünzende
Weise beseitigt hat.
ebe da, n ancoahian nt»,
LV bs
C. Ein Paar Worte über die Cyanverbindungen der
Platinmetalle, welche von Dr. Martius dargestellt
worden, namentlich über das Osmiocyankalium.
In den Annalen der Chemie und Pharmacie von
Woehler undLiebig Bd. CXVII S. 357 — 382 hat
Dr. C. A. Martius eine dankenswerthe Bereicherung
der Kenntnisse über die Cyanverbindungen der Pla-
tinmetalle mitgetheilt, über welche ich mir Folgendes
zu bemerken erlaube: Die Darstellung jener Cyan-
verbindungen bei Anwendung von Ferrocyankalium
bleibt immer eine missliche Sache und namentlich
wenn die zu gewinnenden Verbindungen mit jenem
Salze isomorph sind. Die Arbeit des Herrn Martius
hat den Beweis zu meinem Ausspruche geliefert. Sein
Osmiocyankalium als Hauptverbindung, aus der er die
übrigen darstellte, ist eisenhaltig gewesen, weil er es
durch Zusammenschmelzen von Osmium und Blut-
laugensalz gewonnen hat. Dass das Salz Beimengun-
gen von Ferrocyankalium enthalten haben musste,
geht nicht allein aus der Darstellungsart, sondern
auch aus der Beschreibung, welche der Verfasser
davon giebt, unzweideutig hervor. Er giebt an, dass
sein Salzgelb von Farbe und in quadratischen kleinen
Schüppchen krystallisirt gewesen sei. Ein ganz ähn-
liches Salz habe ich erhalten, als ich, unbekannt mit
der Isomorphie des Osmiums mit dem Eisen, das erste
: ; i 81
483
Bulletin de l'Académie Impériale
484
Mal mein Osmiocyankalium aufähnliche Weise, wie der
Herr Verfasser, darstellte. Später, als ich das Salz
aus Cyankalium und Ammoniumosmiumchlorid ge-
wann, erhielt ich es frei von Eisen, in schönen gros-
sen farblosen quadratischen dicken Tafeln, deren
Kanten durch die Oktaöderflächen abgestumpft waren.
Ganz so verhält es sich mit dem Rutheniocyankalium;
stellt man es mittelst Blutlaugensalz dar, so erhält
man es von gelber Farbe, wendet man aber Cyanka- |
lium an, so erhált man es farblos und rein. Die Farb- |
losigkeit ist das Hauptmerkmal, das die Cyanverbin-
dungen des Osmiums und Ruthens von dem ihnen
zum Verwechseln ähnlichen Ferrocyankalium unter-
scheidet.
Est der Ust-Urt eine Fortsetzung des Ural-
gebirges? von Ssewerzow. (Lu le 15 no-
vembre 1861.)
Diese Frage wurde von Humboldt gestellt (Asie
centrale) und nach dem damals (1843) bekannten That-
bestand schien ihm eine bejahende Antwort wahr-
scheinlich, da erstens der Ust-Urt sich über alle um-
gebenden Steppen als steil umrandetes Hochplateau
erhebt, und zweitens die grösste Ausdehnung des Ust-
Urt, von N. nach S., genau im Meridian des Mugo-
dschagebirges liegt, das mit dem Ural durch Hügel-
reihen plutonischer Felsarten verbunden ist, und zwar
genau derselben, aus denen der Ural besteht. Auch
bemerkte Humboldt in seiner kurzen Beschreibung
` des Ust- Urt (am angeführten Orte), dass dort Nie-
mand andere Gesteine gefunden habe, als horizontale,
ächt neptunische, versteinerungsführende. Weitere
Weiten mussten eine bestimmtere Antwort ge-
n.
Als ich vor meiner Steppenreise die Ehre hatte,
mich in Berlin dem jetzt von der Wissenschaft be-
trauerten Manne vorzustellen, und mit ihm diese Reise
zu besprechen, erhielt ich von ihm selbst den Auftrag,
die noch unbekannte Strecke zwisch n Mugodsch
ren und dem Ust-Urt zu besuchen: was auch später
die Akademie wünschte.
Dieser Auftrag wurde erfüllt: aber die Resultate
meiner Beobachtungen hatte Humboldt's Scharfsinn
en
wii
schon im voraus errathen und im angeführten Werke |
nach den damaligen mangelhaften Angaben ausge-
an E
|sprochen, und meine vollständigeren Beobachtungen
' können nur seine Vermuthung sicherer begründen.
| Orographisch ist der Ust-Urt eine Fortsetzung des
| Uralgebirges, mit dem er durch einen ununter-
| brochenen Hóhenzug verbunden ist: aber im geo-
| gnostischen Sinne ist der Ust- Urt selbstständig, und
| dabei ist die Beschaffenheit des Bodens so, dass sich
ein gewisser Zusammenhang (aber kein unmittelbarer)
mit den Mugodscharen ziemlich wahrscheinlich ver-
muthen, aber nicht sicher nachweisen lüsst: was aus
nächstfolgender Beschreibung deutlich wird.
Die Mugodscharen sind, wie bekannt, eine Fort-
setzung des Uralgebirges, mit dem sie auch durch
eine fortlaufende Reihe eruptiver und metamorphischer
Gesteine verbunden sind, und zwar immer derselben,
Jaspis, Granit, Dioritschiefer und andere, deren Be-
stimmung später erfolgen wird ^.
Südwärts vom Uralflusse bilden diese Felsarten eine
Wasserscheide zwischen dem Or, Zufluss des Ural,
einerseits, den Zuflüssen des Tobol und des Irgis an-
dererseits, und zwar anfangs eine ganz flache Erhe-
bung, die ich nicht untersuchte, sondern bloss im Win-
ter auf dem jetzigen Postwege von Karabutak nach
Orskaia durchreiste; aber Hr. Nöschel hat sie schon
früher geognostisch untersucht. Sie setzt auch süd-
lich von Karabutak fort, längs dem Irgis, und wird
von den Flüssen Dscharsya und Dschaman Kairakty
durchbrochen; sie bleibt immer flach und bildet we-
der Berge noch Hügel, wohl aber felsige Ränder von
Flussthälern °’).
Die eigentlichen Mugodscharen bilden den West-
rand dieses plutonischen Plateau’s. Ihre Orographie ist
merkwürdig genug. Es sind zwei Hauptrücken, beide
von N. nach S., beide erst 130 Werst grade südlich
von Orskaia auftretend ; jedoch erstreckt sich bis zum
Uralfluss, westlich vom Or, die flache nórdliche Fort-
setzung der Mugodscharen. Aber 130 Werst südlich
von Orskaia wird diese Hóhe vom Or durchbrochen,
der hier von SW. nach NO. fliesst, und weiter unten
1) Diese Bestimmung hat Hr. v. Helmersen gefälligst über-
nommen; für diesen Aufsatz ist sie ganz unwesentlich, da ich hier
bloss die Topographie der neptunischen, plutonischen und meta-
morphischen Felsarten überhaupt in diesem Theil der Steppe
beschreibe, . us
2) Baer und Helmersen, Beiträge XVIII, S. 156 — 158. Die
dort erwähnten Granitblöcke im Irgis, Felsen am Jakschi - Kairakty
| und Karabutak habe ich alle gesehen.
485
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
486
von S. nach N.; endlich von O. nach W.; südlich vom
Durchbruche, fangen die eigentlichen Berge an; nórd-
lich geht bloss eine flache Erhebung.
Von den beiden Längsketten der Mugodscharen ist
die westliche die hóhere. Zwischen ihnen ist kein
Längenthal , sondern viele Kesselthäler, von kurzen
Bergrücken gebildet, die theils in der Richtung von
NW. — 50., theils von NO. — SW. die zwei Haupt-
rücken verbinden. Dieselbe Richtung haben kleine,
mauerfórmige, hóchstens klafterhohe und ebenso breite
Felsdämme, die den Westrücken charakterisiren: an
den sich jedoch südlich vom Flusse Tirisbutak, einem
Quellenflusse des Or, noch westlichere Vorberge an-
lehnen. Aber dieser Rücken mit seinen Felsdämmen
ist der Hauptrücken. Ausser diesen Dümmen bietet
er keine Felsentblóssungen dar und ist mit Gras be-
wachsen. Dieser Hauptrücken wird durch die west-
lich von ihm auftretende Massenerhebung des Airuk
unterbrochen, in deren Nähe ihn ein Chaos wilder,
obgleich nicht hoher Klippen ersetzt, sämmtlich
eruptiv und metamorphisch aus Jaspis, Hornstein,
Mandelsteinartigem Gestein und dichten Dioriten.
Aber auch diese Klippen bilden Wälle von NNO. nach
SSW. und von NNW. nach SSO., die sich kreuzen,
mit Kesselthälern dazwischen — und werden sämmt-
lich vom unbedeutenden Flüsschen Akty-kandy durch-
brochen.
Südlich vom Airuk setzt sich der Hauptrücken fort
und wieder mit demselben bloss auf eine kurze Strecke
um den Airuk gestörten Charakter, mit denselben ge-
rundeten Kuppenformen, mit denselben Dämmen, und
so geht er bis zum Berge Jamantau, mit welchem er
schroff endigt. Südlich vom Jamantau bis zum Ust-
Urt und auf diesem gehen keine plutonischen Bildun-
gen mehr zu Tage; die flache Wasserscheide, die vom
Jamantau zum Ust-Urt geht, besteht aus denselben
horizontalen Flötzen von Sandstein und grauem Mer-
gel, die ich am Westfusse der Mugodscharen beob-
achtet habe, westlich vom Airuk.
Sowohl Sandstein als Mergel, ersterer unten, beide
. horizontal geschichtet, beide zur Grü If
gehörig, bilden den Berg Kosdürt-kul, westlich von
obengenannter Wasserscheide, und den Berg Ak-dürt-
kul auf derselben, beim Anfange des Ust-Urt.
Aber zwischen Jamantau und Ak-dürt-kul ist auf
der Wasserscheide kein Mergel; er ist abgewaschen
mation
*
| und weiter westsüdwestlich zwischen den Bergen Ba-
| kyr-tau und Ali-tau angeschwemmt. Der Sandstein
| selbst ist theils fest, theils locker, in geschichteten
Sand übergehend. Der feste ist geblieben; er bildet
flache, rundliche, einzeln stehende Kuppen. Der lockere
ist spüter als der Mergel abgewaschen, da er unter
ihm lag; er hat vielleicht, wie wir gleich sehen wer-
den, die Sandstrecke Ulu-Barsuk gebildet. Die Spu-
ren dieses Abwaschens sind ziemlich deutlich: eine
Menge Gerölle von Mugodscharen-Jaspis, Brauneisen-
stein (dessen Knollen im anstehenden Sandstein vor-
kommen) und Belemniten. Dieselben Gerólle, ausser
den Belemniten, nur meist viel kleiner, finden sich in
den Sandhügeln Ulu-Barsuk.
Die Strecke zwischen Jamantau und Akdürt - kul
ist eine Wasserscheide, eine von W. nach O. im Quer-
schnitte gewölbte Höhe, aber der Lüngendurchschnitt
von N. — S. ist sattelfórmig, doch die niedrigste Stelle
nicht in der Mitte, sondern dem Jamantau näher.
So gehen, gleich vom Südende der Mugodscharen
an, durch den ganzen Ust-Urt horizontal geschichtete
Flótze in ganz ungestórter Lagerung. Vielleicht ha-
ben sie auch im Ust-Urt, südlich von den Mugodscha-
ren, eine eben solche flache plutonische Anschwellung
bedeckt, wie die, welche nórdlich und óstlich von den
Mugodscharen zu Tage geht — aber vielleicht auch
nicht; vielleicht bedecken sie andere Gesteine. Eine
solche Vermuthung, den eben gennanten Thatsachen
gegenüber, ist ungenügend, um den Ust-Urt als süd-
lichste Fortsetzung des Uralgebirges zu betrachten:
um so mehr da eine westlich vom Ust-Urt auftretende
plutonische Bergkette in derselben Beziehung zu ihm
steht, wie die Mugodscharen, nämlich die Kette Kara-
tau auf der Halbinsel Mangyschlak, die aber zu der
Richtung der Mugodscharen rechtwinklig streicht, von
W. — O.?) Vielleicht hat die Kreuzung dieser Er-
hebungsachsen eine flache Anschwellung gebildet, an
und auf welche sich die horizontalen Schichten des
Ust- Urt lagerten, dessen grösste Länge genau in die
Richtung der Mugodschuren, die grósste Breite in die
des Kara-tau fällt. je
In Orenburg hörte ich vom Bergingenieur Hrn. An-
tipow, er habe in der Nähe des Südendes der Mugo-
3) Die steil abfallenden Schiefer des Karatau deuten auf eine
Gebirgserhebung , aber plutonische Gesteine gehen im Karatau
nicht zu Tage (v. Helmersen, Bull. scientif. ae VII, 10).
487
Bulletin de l'Académie Impériale
158
dscharen gehobene und zerworfene Flötze gesehen.
Ich habe sie auch gesehen, nur nicht in unmittelbarer
Nähe, sondern zwischen den Bergen Ali und Bakyr,
in angeschwemmtem Mergel, der hier dünenartige
Hügel bildet, aus welchen die aufgerichteten Sand-
steinschichten dammförmig hervortreten. Mir schien
es derselbe Sandstein, der, dem Jamantau viel näher,
in den Hügeln der Wasserscheide, im Kos - dürt - kul
und Ak-dürt-kul, horizontal liegt. Ich sah solche dyke-
ähnlich aufgerichtete Sandsteinschichten auch im Thale
des Tschagan, und auf Hügelu am linken Emba - Ufer,
in der Nähe von Kandaral. Diese localen Verwerfun-
gen von Sandsteinschichten lassen sich wohl nicht der
Hebung der Mugodscharen zuschreiben: da in deren
. Nähe eben derselbe Sandstein horizontal liegt. Ich
sehe darin die Spuren einstiger Erdbeben *) oder son-
stiger vulkanischer Erscheinungen, um so mehr, da
noch jetzt Naphthaquellen zwischen der Emba und
dem Ust-Urt vorhanden sind, bei Manaili und Kara-
tschungul.
Diese Naphthaquellen befinden sich auf einer Linie
die von N. — S. verläuft. Weiter nördlich trifft diese
Linie noch Naphthaquellen, am Flusse Saghys, dessen
Name Pech bedeutet, und der der Emba parallel fliesst.
Weiter südlich — die Naphthaquellen und Salsen von
Tscheleken, und noch südlichere an der turkmenischen
Küste, in der Nähe der Mündung des Atrek. Bei Tsche®
leken trifft diese Linie eine andere vulkanische, die
Caucasische, zu welcher, wie bekannt, die Salsen und
Naphthaquellen von Baku gehören. Zu bemerken ist
‚noch, dass die vulkanische Linie vom Saghys nach
Tscheleken der mittleren Erhebungslinie des Urals und
der Mugodscharen so ziemlich parallel läuft.
id
BULLETIN DES SÉANCES.
CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE.
Séance Du 25 ocrosne (6 novemere) 1861.
M. Nauck présente une analyse, qu'il a rédigée, de la
troisieme édition de Sophocle, soignée par M. Dindorf
4) die aber diesen festen Sandstein wohl bloss zerspalteten.
Aber beim Auswaschen der unter diesem festen Sandstein liegen-
genden lockeren Schichten mag ersterer zusammengestürzt sein
und Schichtenfragmente wurden aufgerichtet; und von diesem Aus-
waschen fehlt es nicht an den deutlichsten Spuren längs dem NW.-
Absturze (Tschink) des Ust-Urt. |
et parue à Oxford en 1860, en 8 voll in-8*. M. Nauck -
désire insérer cet article dans le journal de philologie
fondé par M. Jahn. La nouvelle édition du tragique grec
est remarquable surtout par l'exactitude scrupuleuse avec
laquelle le meilleur manuscrit de Sophocle, le codex Lau-
rentianus A de Florence, y est comparé aux autres manu-
scrits connus jusqu'ici. M. Nauck annonce en méme temps
son intention de faire paraitre plus tard, quand il aura
achevé ses études sur Euripide, un travail plus étendu
concernant la critique du texte de Sophocle, qu'il se ré-
servé de publier dans les Mémoires de l'Académie. M.
Nauck est autorisé à publier l'analyse susmentionnée
dans les Neue Jahrbücher für Philologie und Pädagogik, ré-
diges par MM. Dietsch et Fleckeisen.
Le Secrétaire perpétuel porte à la connaissance de la
Classe que les ouvrages suivants ont été imprimés et mis
en vente et en distribution: 1° Mélanges russes, T. IV, livr. 2;
2° Mélanges asiatiques, T. IV, livr. 3, et 3° Cwosepnira dpee-
nocmu Kopoaescran Myscn 65 Konenarenn, ssiöpannsın u
o6sacnennsA Îlpodeccopous Bopco.
M. Schiefner rappelle à la Classe que dans la séance
du 11 février 1859 il a été autorisé à faire imprimer dans
les Mémoires de l'Académie la biographie kalmouque de
Dsaya Pandita, avec une traduction allemande et une
' | introduction littéraire. Mais en parcourant les ouvrages
tibétains de ce savant bouddhistique, il a rencontré des
difficultés chronologiques, qui l'ont déterminé à suspendre
pour le moment ses recherches sur cet objet, et il prie la
Classe de vouloir bien le dispenser de l'engagement qu'il
avait pris, et de permettre au Lama Gomboief de publier,
indépendamment de l'Académie, le texte dudit ouvrage.
Approuvé.
M. le prince Lobanof, envoyé extraordinaire et mi-
nistre plénipotentiaire à Constantinople, par un office du
26 septembre 1861, transmet au nom du P. Antonin une
collection de lettres de Mélétius Péga, célèbre patriarche
d'Alexandrie et de Constantinople. Cette collection, trou-
vée par le révérend père dans une bibliothèque de l'ile
de Khalki, se compose de 320 lettres (de 1583 — 1601),
dont il s'est procuré une copie qu'il offre à l'Académie.
Cette copie sera remise à M. Kunik qui en fera l'objet
d'un rappor
La Compagnie Russe-Américaine, par un office du 11
octobre courant, informe qu'elle consent à faire prolonger
le séjour ici, jusqu'au mois de mai prochain, du Kaloche
qui doit mettre M. Radloff à méme d'étudier quelques
dialectes américains. (V. la séance du 13 septembre 1861.)
Le Département des relations intérieures du Ministere
des Affaires Etrangeres, par un office du 21 octobre cou-
rant, transmet. pour la bibliothéque de l'Académie un
exemplaire de l'ouvrage de MM. de St.-Aulaire et Groe-
neveldt: A Manual of Chinese running- handwriting espec-
tally as it is used in Japan. Amsterd. 1861. 4. La réception
en sera accusée avec des remerciments.
489
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
490
Conformément à la décision prise dans la séance pré- | méme objet, sous un ciel plus favorable que le nótre à
cédente, la Classe procede au ballottement de M. Vélia-
minof-Zernof au grade d’académicien extraordinaire.
Au dépouillement du scrutin le candidat se trouve étre
élu. Cette élection sera soumise à l'approbation du Plénum.
CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE.
Séance pu 1 (13) novemere 1861.
M. O. Struve présente et lit un mémoire intitulé: Ob-
servations de la grande nébuleuse d'Orion, faites à Cazan et
à Poulkova. 1* partie: Mémoire de M. Liapounof sur les
observations de Cazan. 2° partie: Additions de M. O. Struve |
au mémoire de M. Liapounof, et Observations de Poulkova.
A cette occasion M. Struve fait remarquer que, lorsqu'en
1853 il a présenté à la Classe, dans sa séance du 2 dé-
cembre, le mémoire de M. Liapounof, il a espéré pou-
voir achever en peu de jours la rédaction des notes
supplémentaires et l'exposé de ses propres observations,
qu'il avait l'intention d'annexer à ce mémoire. Mais
des circonstances imprévues et des travaux plus pres-
sants ont jusqu'à présent retardé la réalisation de ce
projet. Depuis, M. Struve n'a pas cessé d'observer la
nébuleuse d'Orion à toutes les occasions favorables, et
ces observations l'ont de plus en plus conürmé dans sa
supposition primitive que les parties centrales de cette
nébuleuse se trouvent dans un état d'agitation continuelle.
. Cependant, comme des déceptions dans des observations
de ce genre ne sont que trop fréquentes, le témoignage
d'un seul observateur ne saurait suffire à établir un fait,
jusqu'à ce qu'on ne soit parvenu à constater des change-
ments, réglés par une certaine loi. Dans tous les cas, la
variabilité de l'éclat de plusieurs petites étoiles, situées
prés du centre de la nébuleuse, parait étre mise hors de
doute par les observations de M. Struve, et cela seul
suffirait déjà pour donner de l'importance à son. mémoire.
M. Struve ajoute de plus, que s'il ne voulait consulter
que ses propres sentiments, il aurait préféré remettre
encore la publieation de ce travail jusqu'à l'époque oü
des observations plus nombreuses eussent confirmé d'une
maniere plus positive les changements dans la matiere
nébuleuse. Mais d'un côté il aurait de cette manière fait
tort à M. Liapounof, dont le mémoire se trouve entre
ses mains depuis prés de huit ans; d'un autre cóté, la
nouvelle contenue dans le dernier rapport de M. Bond
au Bureau des inspecteurs de l'Observatoire de Cam-
bridge, en Amérique, que cet astronome prépare éga-
lement un mémoire sur la méme nébuleuse, a déterminé
M Struve à publier sans délai son travail, afin de ne
pas étre influencé dans ses conclusions par les résultats,
obtenus par l'astronome américain. M. Struve espère en-
fin qu'en publiant son mémoire, il engagera par là d'au-
res astronomes à entreprendre des observations sur le
E
ce genre de recherches.
M. Kokcharof présente et lit un mémoire sur le mo-
nazite russe et l'aeschynite; il paraîtra dans le recueil des
Mémoires de l'Académie.
M. Helmersen lit une notice sur les observations que
lui a envoyées M. Leo, directeur des houilléres du comte
Bobrinski au gouvernement de Toula, et qui tendent
à prouver que la houille de Toula forme, par rapport
aux houilles de l'Angleterre et de la Belgique, une ano-
malie, en ce que, quoique produite par les mémes espèces
végétales, elle est plus ancienne, géologiquement parlant,
que les houilles de l'Europe occidentale. Cette notice sera
insérée au Bulletin.
M. Fritzsche présente et recommande pour ce méme
recueil une notice de M. Ed. Ménétriés, sous le titre:
Ueber die bei der Einwirkung von Bromüthylen auf Strychnin
entstehenden Verbindungen.
M. Helmersen annonce que M. Maximowicz, qui
voyage maintenant dans le pays de l'Amour, lui a envoyé
des échantillons de roches, recueillis aux bords de l'Ous-
souri, entre l'embouchure de la Noot et le village Bas-
sova. — Une description de ces roches a été communiquée
ar M. Maximowicz à M. Schrenck, afin qu'elle puisse
étre utilisée pour un travail plus étendu sur la géologie
du pays de l'Amour.
Lecture est faite d'une communication de M. W. Struve,
par laquelle il annonce qu'il a remis entre les mains du
Président sa demande de démission du service, et adresse
des adieux à ses collégues. La Classe accueille avec le
plus vif regret cette déclaration.
Le Secrétaire perpétuel donne lecture d'une lettre, qu'il
a reçue de M. B. Ostrogradski, fils de l'académicien,
faisant part de la pénible et cruelle maladie, qui retient
son pére à Poltava. — Aprés y avoir subi plusieurs opé-
rations, le malade se sent soulagé dans ses souffrances;
mais il est encore impossible de dire combien de temps
il lui faudra pour reprendre les forces nécessaires et pou-
voir se mettre en route, pour revenir à St.-Pétersbourg.
M. Ruprecht, par une lettre datée de Koutais le 26
septembre, mande qu'ayant terminé ses recherches au
Caucase, il fait ses préparatifs de départ et sera dans peu
de temps de retour à St.-Pétersbourg.
M. Abich adresse de Tiflis, sous la date du 9 octobre,
une lettre, dans laquelle il relate que, revenu depuis
quelques jours seulement d'un voyage de trois mois, con-
sacré à une exploration géologique de la partie septen-
trionale du Caucase, il se réserve de rendre compte plus
tard des résultats de ses travaux de cette année. Il an-
nonce en attendant qu'il vient d'obtenir, pour le Musée
minéralogique de PAcadémie, un aérolithe trés remar-
quable et assez volumineux, qui faisait partie d'une masse
météorique, éclatée en tombant au milieu d'une stanitsa
*
491
Bulletin de l'Académie Imperiale
492
sur les bords du Terek, non loin de la forteresse Groz-
naia, au mois de mai de cette année.
M. Brandt, chargé, dans la séance du 11 janvier 1861,
d'examiner des échantillons d'un insecte dévastateur, qui
s'est produit dans le gouvernement d'Orenbourg, lit un
rapport, fait à ce sujet et sur son invitation, par M. Mu-
rawitz. La teneur de ce rapport sera communiquée au
Ministére de l'Instruction Publique.
M. le docteur Charriére, directeur de l'asile des aliénés
de St.-Remy (Bouches du Rhóne), soumet au jugement
de l'Académie un mémoire sur le traitement nouveau des
névralgies et des douleurs rhumatismales. On en arrête le
renvoi à l'Académie Impériale Médico-Chirurgicale.
La Commission composée de MM. Bouniakofski, Lenz
et Jacobi, présente un rapport sur un projet de M.
Kupffer concernant l'établissement de mesures spéciales
pour la vente de la chaux, de l'argile et du sable (v. la
séance du 18 octobre 1861). La Commission approuve,
dans le projet de M. Kupffer, les dispositions qui y sont
proposées pour assurer la solidité des mesures, ainsi que
leur vérification et leur poinconnage; mais elle propose
pour ces mesures, des dimensions différentes de celles
que leur donne M. Kupffer. Le rapport de la Commis-
sion étant approuvé par la Classe, on en communiquera
copie à M. le Ministre de l'Intérieur, en réponse à son
office du 6 mars 1861.
M. Kokcharof annonce qu'il a recu l'autorisation de
Sa Majesté Impériale d'accepter et de porter la croix
de commandeur de l'ordre de Francois-Joseph, dont Sa
Majesté l'Empereur d'Autriche à bien voulu le décorer.
E)
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'ACADÉMIE.
Séance pr 3 (15) novemsre 1861.
: Le Secrétaire perpétuel annonce que le terme d’admis-
sion des pièces de concours pour les prix Démidof étant
fixé par les Règlements au 1° novembre, l'Académie a
recu cette année jusqu'à l'expiration de ce terme, 27 ou-
vrages, envoyés par les auteurs; de plus à l'égard de 2 ou-
vrages les membres de l'Académie ont manifesté leur in-
tention de les faire comprendre dans ce concours; enfin
6 ouvrages ont été remis du concours précédent. Le total
des pieces du XXXI° concours des prix Démidof se monte
donc à 35. Lecture est faite de la liste de ces ouvrages
apres quoi ceux-ci sont repartis entre les Classes qui nom-
meront des commissaires pour leur examen.
MM. Oustrialof, Sreznefski, Grot, Vessélofski
Kunik, Schiefner, Doubrofski, Véliaminof-Zernof
et Biliarski, soumettent par écrit un exposé des motifs
qui les portent à proposer certains changements dans le
Reglement des prix du Comte Ouvarof. La Conference
reconnaissant qu'il a lieu de désirer une modification de
quelques paragraphés de ce Reglement, nomme une com-
mission, composé de MM. Bouniakofski, Brosset, Srez-
nefski, Bóhtlingk, Grot, Kunik, Pérévostchikof et
Kokcharof, et chargée de discuter, avec l'assistance du
Secrétaire perpétuel, le projet des changements à intro-
duire dans ce Reglement.
Lecture est faite du proces-verbal de la séance de la
Classe historico - philologique du 25 octobre, constatant
que M. Véliaminof-Zernof, adjoint, a été élu par cette
Classe au grade d'académicien extraordinaire. Conformé-
ment aux règlements, le ballottage du candidat se fera au
Plénum à la séance prochaine.
La Société Impériale Géographique de Russie, le Bu-
reau des Longitudes, l'Institut Géologique de Vienne et
la Société Royale de Londres adressent leurs remerci-
ments pour des envois qu'ils ont reçu des diverses publi-
cations de l'Académie.
CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE.
Séance pu 8 (20) novemere 1861.
M. Brosset présente, et recommande pour le recueil
des Mémoires de l'Académie, un travail de M. Victor
Langlois, intitulé: Extrait de la Chronique de Sempad,
Seigneur de Babaron, Connétable d'Arménie; suivi de celle
de son continuateur, comprenant l'histoire des temps écoulés
depuis l'établissement des Roupéniens en Cilicie, jusqu'à Tor:
tinction de cette dynastie. Traduit pour la. premiere fois de
l'arménien sur les éditions de Moscou et de Paris.
Le Secrétaire perpétuel annonce que l'ouvrage de M. le |
D" Auguste Ahlquist: Versuch einer Mokscha - mordwini-
schen Grammatik, nebst Texten und Wörterverzeichniss, a été
imprimé et mis en vente et en distribution.
M. Titof, envoyé extraordinaire et ministre plénipo-
tentiaire à Stuttgart, par une lettre du 25 octobre (6 no-
vembre) 1861, informe M. le Président que le 2 (14) dé-
cembre prochain doit avoir lieu à Handschuhsheim, pres
de Heidelberg, une vente publique de la collection d'an-
tiquités mexicaines, appartenant aux héritiers de M. Uhde
qui a été pendant une longue suite d'années consul géné-
ral de Württemberg au Mexique. En joignant à sa lettre
une annonce imprimée de cette vente, M. Titof ajoute de
plus, que des annonces semblables ont été envoyées par
les héritiers de M. Uhde dans toutes les villes princi-
pales de l'Europe. — Reçu pour avis.
Le Département des Confessions Etrangères du Ministère
de l'Intérieur, par un office du 31 octobre, transmet des
listes de lieux habités de quelques localités du district
d’Irkoutsk; elles seront placées à la Bibliotheque.
Abraham et Gabriel Firkowitch adressent au Secré-
taire perpétuel une lettre, du 3 novembre, accompagnant
l'envoi d'un catalogue de leur collection de manuscrits et
d'antiquités. Une partie de ce catalogue, contenant les
manuscrits bibliques et les empreintes d'inscriptions, est
rédigée en langue russe; et l'autre partie, renfermant les
manuscrits post-bibliques, est en hébreu. Enfin les Fir-
493
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
494
kowitch y ont joint encore trois cahiers d'extraits de di-
vers documents qui se trouvent dans leur collection et
se rapportent à l'histoire des Caraites de la Crimée et de
la Lithuanie, et à celle des Rabbinistes. — Le catalogue,
ainsi que ces extraits sont remis à M. Brosset.
M. Ambroise Calfa, ancien directeur du College na-
tional arménien et membre de l'Institut historique à Paris,
par une lettre, du 25 octobre, fait hommage à l'Académie
du Dictionnaire Arménien- français, qu'il vient de publier.
La réception en sera accusée avec des remerciments.
M. Vessélofski offre pour le Musée asiatique de l'Aca-
démie quatre monnaies japonaises, dont deux en argent, et
deux en cuivre. I] en est remercié par la Classe.
CLASSE PHYSICO-MATEÉMATIQUE.
SÉANCE Du 15 (27) NOVEMBRE 1861.
A l'ouverture de la séance, le Secrétaire perpétuel an-
nonce la perte que vient de faire l'Académie dans la per-
sonne d'un de ses membres correspondants, M. Isidore
Geoffroy -Saint-Hilaire, décédé à Paris, le 10 no-
vembre (nouv. st.).
M. Kokcharof présente et lit une notice qu'il a inti-
tulée Mineralogische Notizen et dans laquelle il communique
quelques nouvelles observations sur le chrysobéryl, l'eu-
clase, le zircon, le monazite, le routile, le chiastolithe et
le kokcharovite. — La notice sera insérée au Bulletin.
M. Helmersen présente et recommande pour le méme
recueil une note de M. Sévertsof, intitulée: Jst der Ust-
urt eine Fortsetzung des Uralgebirges?
M. Baer adresse de Berlin, sous la date du 4 (16) no-
vembre, un rapport dans lequel il énonce que sur une in-
vitation de M. le professeur R. Wagner et la sienne, une
réunion de plusieurs anatomes a eu lieu cette année à
Góttingue, le 12 — 14 (24 — 26) septembre; le but de
cette réunion était de discuter un système uniforme de
descriptions et de mesures, ainsi qu'un mode général de
représentations graphiques et plastiques, qu'il serait utile
d'adopter pour assurer les progrés de l'anthropologie com-
parée. M. Baer s'est chargé de rédiger un compte rendu
de ces discussions pour le publier en son nom et celui de
M. Wagner. On a d'abord voulu le faire imprimer simul-
tanément à St.-Pétersbourg, à Góttingue et à Francfort,
mais on est ensuite revenu de cette idée, et l'on est con-
venu de choisir M. Voss, à Leipzic, pour éditeur de cet
écrit. M. Baer envoie en méme temps un exemplaire ma-
nuscrit de son compte rendu, et exprime le désir d'en
donner, à son retour à St.-Pétersbourg, un extrait dans le
Bulletin.
M. Brandt communique à la Classe, que M. le Dr. Al-
brecht, médecin attaché au Consulat russe à Hakodade,
au Japon, a fait parvenir à l'Académie, par l'entremise de
M. le Dr. Rosenberger, un envoi précieux, composé
d'une collection conchyliologique, de quelques crustacés,
*
de coraux, d'éponges, ainsi que de quelques minéraux,
trouvés dans un volcan, prés de Hakodade. La collection
conchyliologique compte 230 espéces, et dans ce nombre,
35 conchiferes, 5 brachiopodes et 190 gastropodes; plu-
sieurs de ces espéces sont représentées par un grand
nombre d'exemplaires. — Le golfe de Hakodade et l'ile
de Jesso étant peu connus sous le rapport malacozoolo-
gique, les espéces de mollusques qui proviennent de ces
parages et qui sont au nombre de 85, offrent par cela
méme un intérét particulier. M. Brandt rappelle de plus
que l'Académie avait déjà requ antérieurement de M.
Albrecht une collection intéressante d'insectes recueillis
au Japon. La Classe, sur la proposition de M. Brandt,
vote des remerciments à M. Albrecht, que le Secrétaire
perpétuel est chargé de lui faire parvenir par M. le Dr.
Rosenberger.
— — pT
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
L'Académie a reçu dans ses dernières séances les
ouvrages dont voici les titres:
Wagner, Rud. Vorstudien zu einer wissenschaftlichen
Morphologie und Physiologie des menschlichen Ge-
hirns als Seelenorgan. 1. Abth. mit 6 Kupfertafeln.
Góttingen 1860. 4
Rüdinger, Dr. Atlas des peripherischen Nervensystems
des menschlichen Körpers. 1. Lieferung. München
1861. Fol
Pettigrew, James. On the arrangement of the muscular
fibres of the ventricular portion of the heart of the
mammal. (From the proceedings of the Royal Society,
April 1860.) 8.
Laurence, John Z. Some observations on the sensibility
of the eye to colour. Glasgow 1861. 8.
Granville, A. B. On certain phenomena, facts and calcula-
tions, incidental to or connected with the power and
act of propagation in females of the industrial classes
in the metropolis. London 1860. 8.
Lenormant, Francois. eue de Balscha III, prince de
Monténégro et de Zeuta.
Rosny, Léon de. L’Orient. ja à la séance publ. de la
Société d'Ethnographie américaine et orientale le 26
déc. 1859. Paris 1860. 8.
Bulletin de la Société de Géographie rédigé par la Sec-
tion de publication et MM. V. A. Malte-Brun et V
A. Barbie du Bocage. Quatrieme serie. Tome XX.
Paris 1860. 8.
L'Investigateur, journal de l'Institut historique. Tome I.
série. Livr. 314, 315. Paris 1861. 8.
Atlas historique et pittoresque, ou histoire universelle dis-
posée en tableaux synoptiques embrassant à la fois les
*
495
Bulletin de l'Académie Impériale
406
faits politiques, religieux, littéraires et artistiques, et
illustrée de cartes et de planches. Ouvrage fondé
par J. Baquol, continué par M. J. H. Schnitzler. Tome
III. Strasbourg 1860. Fol.
Langlois, Victor. Considérations sur les rapports de
l'Arménie avec la France au moyen-áge. (Extr. de la
Revue de l'Orient). 8
Kongliga svenska fregatten Eugenies resa omkring jorden
under befäl af C. A. Virgin 1851— 53. Zoologi IV. 4.
Reise der Oesterreichischen Fregatte Novara um die Erde,
in den Jahren 1857—59 unter den Befehlen des
Commodore B. v. Wüllerstorf-Urbair. Bd. I. Wien
1861. 8.
Langlois, Victor. Voyage dans a RE et dans les
montagnes du Taurus. Paris 1
Zander, C. L. E. Beiträge zur AR der Insel Kos.
Hamburg 1831. 4.
Zeitschrift des k. preuss. Statistischen Bureaus, redigirt v.
Dr. E. Engel. Berlin 1861 N° 6
Wiedemann, Dr. Theod. Johann Turmair, genannt
Aventinus, Geschichtschreiber des bayerischen Volkes.
Freising 1858. 8.
Mittheilungen des historischen Vereins zu Osnabrück 5. 6.
Band. Osnabrück. 1858—60. 8.
Mooyer, E. F. Heinrich I, Bischof von Hildesheim (1247 —
1257) Cassel 1859. 8.
— Zur Chronologie schleswigscher Bischöfe. 8.
— Beiträge zur Genealogie und Geschichte der erlo-
schenen Grafen von Sternberg. Hannover 1858. 8.
Annalen des historischen Vereins für den Niederrhein,
insbesondere die alte Erzdiöcese Köln. 8. Heft. Köln
1860.
Archiv für Kunde österreich. Geschichts- Quellen. Heraus- |
gegeben von der zur Pflege vaterländischer Geschichte
aufgestellten Commission der k. Akademie der Wis-
senschaften. 24. und 25. Band. Wien 1860. 8.
Fontes rerum Austriacarum. II. Abth. Diplomataria et
acta. XX Band. Wien 1860. 8.
Mooyer, E. F. Zur Feststellung der Reihenfolge der älte-
ren Bischöfe des Hochstifts Basel. Basel 1860. 8.
Erman, A. Archiv für wissenschaftliche Kunde von Russ-
land. 20. Bd. 1. 2. Heft. Berlin 1860—61. 8.
Schirren, C. Verzeichniss livländischer Geschichts-Quel-
len in schwedischen Archiven u. Bibliotheken. 1. Heft.
Dorpat 1861. 4.
Baltische Aes II. Heft 5. 6. u. Band III.
Heft 1. 2. Riga 18
Mittheilungen aus dem Lë der Geschichte Liv- Ehst-
und Kurlands. 9. Band. Schlussheft. Riga 1860. 8.
Das Inland 1860 N° 48—52. 1861 N° 1—238.
Wuttkii, Henr. Specimina II et IIL codicis diplomatici
urbium magni Ducatus Posnaniensis. Lipsiae 1861. 4.
Mooyer, E. F. Okleveli adalékok Magyarország régibb
tórténetéhez. Pest 1859. 8.
Quetelet, Ad. Sur le congrés international de Statistique,
tenu à Londres le 16 juillet 1860 pp. 4.
Fitting, Herm. Heinr. Über das Alter der Schriften Römi-
scher Juristen von Hadrian bis Alexander. Basel 1860. 4.
Freese, Jul. Recht und Rechtspflege in Preussen, be-
trachtet an einem Beispiele. Berlin 1858. 8.
we ng au Senat sur nn de M. Libri avec
ote à l'appui. Paris 1861.
Mittheilungen der k.k. Mährisch- Schlesischen Gesellschaft
zur Beförderung des Ackerbaues, der Natur- u. Lan-
deskunde in Brünn. Interim. Hauptredacteur Heinr.
C. Weber. 1860. Brünn 4.
— der kais. freien ókonomischen Gesellschaft zu St. Pe-
tersburg. 1860. 6. Heft. 8.
Zeller, Dr. C. Die neueren wichtigern Gesetze und Ver-
ordnungen im Gebiete der Landwirthschaft von
Deutschland, England, Frankreich und Belgien.
Darmstadt 1853. 8.
Annales de l'Académie d'Archéologie de Belgique. Tome
XVII. 4. livr. Anvers 1860. 8 i
Compte-rendu de la commission Impériale archéologique
pour l'année 1859. St.-Pétersbourg 1860. 4. Avec un
atlas fol.
Jal, Auguste. La flotte de César; le ustov vaup.ayov
d'Homére; Virgilius nauticus: études sur la marine
antique. Paris 1861. 8.
Weber, Dr. Albrecht. Indische Studien. Beiträge für die
Kunde des indischen Alterthums. 5. Band. 1. Heft.
Berlin 1861. 8.
Lassen, Christian. Indische Alterthumskunde. 4. Bandes.
1. Hälite. Leipzig 1861. 8
Wackernagel, Wilhelm. Ensa rrepoevia. Ein Beitrag zur
vergleichenden Mythologie. Dasel 1860. 4.
Portrait de Goethe. Lith. de C. Motte. Paris Fol.
Hagenbach, K. R. Die theologische Schule Basels und
ihre Lehrer von Stiftung der Hochschule 1460 bis zu
De Wette’s Tod 1849. Basel 1860. 4
Stähelin, J. J. Zur Einleitung in die Psalmen. Basel
1859. 4
Lioy, Paolo. La vita nell' universo. Venezia. Estratto. 8.
Hoffmann, Frz. Über die Gottesidee des Anaxagoras, des
. Sokrates und des Platon, im Zusammenhange ihrer
Lehren von der Welt und dem Menschen. Würzburg
0. 4.
Recueil des discours prononcés à la chambre des repré-
sentants et au sénat, dans la discussion de la loi sur
l'enseignement supérieur. 1849. Bruxelles 1850. 8.
Lichtenstein, E. Über die Fortschritte der neuesten
Heilkunde oder zum Verständniss der ärztl. Partei-
ungen der Gegenwart. Breslau 1856. 8.
Paru le 7 décembre 1861.
T. IV. X" 9 et dernier Königsberg .
. M. Schubert,
membre correspondant.
BULLETIN
DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSDOURG.
TOME IV.
(Feuilles 52 —56**, )
CONTENU:
Page
M. Brosset, Listes chronologiques des princes et métropolites de la Siounie, jusqu’à la
fin du KIT s. (Extrait d'un Mémoire présenté à l'Académie)............... 497 — 562.
N, Kokcharof; Nolious minéralogiduk. 2.0... E ie nu ou 563 — 570.
Ed. Ménétriès, Sur les combinaisons produites par l'action du Bromaethylene sur le
gGiryelihbie E dE er C DERE 570 — 578
Bullets d ee IR Ens Saad onn Foto dp a lan Ra : 578 — 579
Bulls biblieiglique. 2 0 IE ad hun ion ern aia nn. 579 — 580
Ci-joint le titre et les tables des matiéres du Tome IV. du Bulletin.
On g'abonne : chez MM. Eggers & Cie, libraires à St.- Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de
l'Académie (Komurers IIpaszenia Huneparopekoñ Akaxexiu Dasz) et chez M. Leopoli Voss,
libraire à Leipzig.
Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie,
3 thalers de Prusse pour l'étranger.
De
5
M i
E
BULLETIN
DE L’ACADENIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURC.
Listes chronologiques des princes et mé-
tropolites de la Siounie, jusqu'à la fin du
XII. s. — (Extrait d'un Mémoire présen-
té à la séance du 23 août 1861): par M.
Brosset. (Lu le 22 novembre 1861.) ;
Le triangle formé par le lac Goghtcha, par le Kour
et l'Araxe, jusqu'à leur jonction, à Djavat, renfermait
autrefois les provinces d'Artsakh, d'Outi et de Phai-
tacaran, situées sur la rive méridionale du Kour, de
PO. à PE., et celle de Siounie, au S., appartenant
toutes les quatre à la Grande- Arménie, au temps de
la dynastie Arsacide. Dans ce vaste territoire, d'en-
viron quatre degrós en longitnde E., 63? — 66?, et
de deux degrés en latitude N., 39? — 40°, à la base,
du cóté du Goghtcha, il s'était établi des principau-
tés dont plusieurs sont mentionnées chez Constantin
Porphyrogénéte, De cærim: aul. byz., t. I, pag. 397,
‚qui énumère les princes ou arkhons tou cuvme, cou
Baitéop, tou yatbtevnc, ns aldavıas, ng Lavaptas,
i. e. «de Siounie, de Vaïo-Tzor, de Khatchen, d’Agho-
vanie et de Tzanarie: le Sarvan ou Chirwan était si-
tué entre l’Alanie et la Tzanarie, suivant le dire du
royal écrivain. Les noms moins connus, de Pharhi-
sos, de Capan, de Baghk, d'Haband et de Géghakouni,
le Gélakoun des Géorgiens, ne sont le plus Souvent,
chez les auteurs arméniens, que des synonymes mal
définis de ces mémes appellations.
L'histoire des principautés dont il s'agit n'est con-
nue, d'une maniére un peu suivie et avec quelques
détails, que par les récits des Arméniens; car chez les au-
teurs étrangers elles disparaissent sous les noms d'Ar-
han, de Qarabagh, de Chirwan, de khanat de Choucha.
Sous la domination russe, ce sont des portions des
gouvernements d'Elisavetpol et de Chamakha, oü se
trouvent les cantons d’Elisavetpol et de Djivanchir;
de Goghtcha, de Tchélabourt et de Kébürli; de Da-
ralagez, de Zangiazour et de Varandin; de Nakhdché-
van, d'Ordoubad et de Méghri: les neuf derniers ap-
partiennent à l'ancienne Siounie. Cette province était
elle- méme divisée en 12 cantons, dont la position
Tome IV.
n'est pas toujours facile à déterminer, d'aprés les au-
teurs seuls, les noms antiques étant remplacés par
ceux que je viens d'énumérer.
Avec la petite carte jointe à l'Histoire d'Arménie
par Tchamitch, et avec celle du grand Atlas arménien,
publié il y a quelques années, on peut se faire une
idée approximative des positions de la Siounie et de
ses divisions; mais avec celle si bien gravée et cal-
culée, faisant partie de la Description de la Grande-
Arménie, du P. Alichan, toute petite qu'elle est, on
acquerra sur ce sujet des notions plus exactes. La
belle carte de l'Arménie, en deux feuilles, par Kie-
pert, nous fait connaitre le relief du pays et les hau-
teurs des montagnes; toutefois elle est un guide moins
sür pour la distribution des cantons, et l'on ne sait
d'ailleurs à quelle source ont été puisés les noms des
localités dont elle est couverte. Quant à la carte russe
de l'Etat-Major de Tiflis, 1847, si elle le cède en
quelque chose à la précédente sous le rapport du tracé
artistique, elle l'emporte par la grandeur de l'échelle,
et les indications de localités sont tirées de sources
officielles, du genre de la description et des listes in-
sérées dans le Calendrier du Caucase pour 1856, p.
270 sqq. Des descriptions plus on moins complétes
de la Siounie se voient d'abord chez S.-Martin, Mém.
sur l'Arménie, t. I, p. 142, puis dans l'Arménie an-
cienne du P. Indjidj, p. 229, et dans l'Arm. moderne
du méme, p. 269; chez le P. Chahnazarian, I" éd. de
l'Hist. de la Siounie (en arm.), t. I, Préface, et sur-
tout chez le P. Alichan, Description de la Grande-
Arménie, $ 168 sqq.; dans le Calendrier du Caucase
déjà cité, et dans le t. II du Voyage du P. Sargis
Dchalal dans la Grande-Arménie.
La Siounie fut, dans la haute antiquité, l'apanage
de Sisac, fils de Gégham, le 5° successeur de Haic,
fondateur de la nationalité arménienne; cent cinquante
ans avant J.-C., elle devint l'une des quinze pro-
vinces de la monarchie Arsacide, et la famille qui y
dominait regut, à diverses époques, les prérogatives
et emplois les plus élevés: le nakharar ou satrape de
: 32
/
499
Bulletin de l'Académie Imperiale
500
Siounie occupait le second rang aprés le roi, com-
mandait les troupes orientales de la monarchie, avait
le cachet au sanglier") et comptait parmi les plus
honorés, à la cour et dans l'état. A Byzance, le dy-
naste de Siounie, ainsi qu'il a été dit plus haut, était
connu sous le nom de apyoy tou auyns, Tou Batctog.
Au point de vue de la hiérarchie ecclésiastique, la
Siounie n'était pas moins bien partagée. Seul entre
tous les pasteurs spirituels de sa nation, celui de cette
contrée portait le titre de métropolite, avec le droit
de conférer la consécration épiscopale, dans le ressort
du moins de sa juridiction, qui, d'aprés certaines indi-
cations, parait avoir été organisée pour 12 évéques,
bien que deux chorévéques seulement soient mention-
nés dans l'histoire, durant plus de 1000 ans. En tout
cas, le métropolite siounien jouissait de grandes pré-
rogatives et priviléges et tenait le premier rang aprés
le catholicos d'Arménie, dont il était protofrontés,
i. e. premier suffragant, rpwrog Spovos.
Il serait téméraire d'affirmer quelque chose sur
l'origine des noms de Sisacan et de Siounik: l'un, qui
est l'adjectif dérivé de Sisac, remonte aux premiers
siécles des traditions arméniennes, et est devenu chez
les Persans modernes Sisan, Sisian; l'autre, sous la
forme plurielle, marquée en arménien par le k final,
signifie «les Siouniens,» nom qui parait certainement
n'avoir qu'une analogie fortuite avec le mot arménien
sbb sioun «colonne,» mais qui pourrait bien étre,
comme Sisian; une TER de Sisacan; car on a pu
dire Sisacouni, Sisiouni, Siouni: ceci soit dit sans
aucune prétention à une démonstration positive. Au
mot Siounik se rattachent les adjectifs ethniques,
Siouni , Siounien, employé exclusivement pour les
membres de la famille princiére, et Siounetsi, de Siou-
nie, pour toutes les autres personnes originaires de
la contrée.
Quoi qu'il en soit de ces di tion aucun ren-
seignement, aucun nom propre de personnage appar-
tenant à la famille de Siounie, ne nous sont parvenus
jusqu'au milieu du II^ s. de notre ère. A partir de la
moitié du IV* jusqu'à la fin du VII s., nous possé-
dons une liste de 22 personigi prinsiem dont 20
1) L'historien Sébéos mentionne souvent les eel ets da js.
Sassanides, et entre autres celui au sanglier: c'est une bonne ex-
plication des pierres gravées Sassanides, avec empreintes d'animaux
et autres objets, qui avaient, à ce qu'il semble, une valeur officielle.
s’etant succédé, dit-on, de pére en fils, avec une lé-
gere interruption de deux régnes, si l'on peut se ser-
vir d'un tel mot: l'un étranger à la famille dominante,
l'autre s'y rattachant à titre de collatéral. Pour cette
premiere époque, sur laquelle du reste on n'a pas de
détails suivis, mais par intervalles de trés bons syn-
chronismes, la Siounie obéissait à un seul prince, vas-
sal des Sassanides, sujet des musulmans depuis là
chute d'Iezdédjerd III. Aprés un laps de temps de
plus d'un siècle, où l’histoire, du moins arménienne,
est complétement muette, les princes de la Siounie
reparaissent sur la scene, et leur famille se divise
presque aussitót en deux grandes branches: l'orien-
tale, ou les Haicazniens proprement dits, i. e. issus
de Haic, Sisacans, Siouniens, seigneurs de Gégha-
kouni; l’occidentale, les Siouniens ou Sisacans par
excellence, ayant leur résidence dans l'ancien canton
de Vaio-Tzor et possédant, outre l'église de Chaghat,
celle de Tathev, qui fut plus tard métropolitaine, plus
une infinité de petits apanages, dévolus temporaire-
ment à des membres isolés des deux branches. Dans
les premières années du X° s., Vasac, chef des Siou-
niens, prit le titre de roi, en méme temps, comme
l'assure l'Histoire de Siounie, que les dynastes ibé-
rien, aghovan et ardzrounien.
Depuis lors, au temps d'Ildigouz, la Siounie passa
aux mains des sultans seldjoukides de Perse, puis
des familles géorgiennes Mkhargrdzélidzé et Orbé-
liane: ici s'arrétent les historiens nationaux. Depuis
le XV* s. les Timourides, les Thathars Akh- et Qara-
Qoinlous, puis les Séfis et autres dominateurs de la
Perse ont occupé ces contrées jusqu'à l'établissement
des Russes au-delà du Kour:
Comme le canton de Taron, comme l’Aghovanie et
le Vaspouracan ou royaume des Ardzrouniens, comme
le Tzoroget ou royaume des Bagratides, comme la Pe-
tite-Arménie ou la monarchie Roupénide, comme enfin
la principauté des Orbélians, en Géorgie et ailleurs, la
Siounie a eu son historien. Stéphanos Orbélian, mé-
tropolite de Siounie en 1287, a recueilli avec un soin
particulier les traditions historiques de sa vaste juri-
diction, toutes les légendes et histoires des couvents et
églises, des saints et des princes nationaux. Il a tra-
vaillé sur les documents les plus anciens, vus par lui
ou par des témoins dignes de foi et en rapporte
textuellement, pour le IX* s. et pour les suivants, un
~
501
des Sciences de Saint-Pétersbourg.
50?
nombre considérable, qui portent en eux-mêmes un
cachet respectable d’authenticité. Avec ces docu-
ments il a pu établir l’histoire des princes et des mé-
tropolites, en signalant les interrègnes et les vacances,
faire connaitre un bon nombre de cognats de la fa-
mille princiére, dont la parenté n'est pas toujours
définie, mais dont les synchronismes sont sürs, et
sans le retour fréquent des mémes noms dans les di-
verses branches de la famille, surtout avec moins de
rareté dans les dates, on n'éprouverait pas trop de
difficulté pour la rédaction des listes chronologiques,
travail qui n'a pas été entrepris jusqu'à - présent.
Pourtant on rencontre chez Stéphanos de graves ana-
chronismes, que j'aurai soin de relever. Au reste, il
n'est pas le seul chez lequel on puisse se renseigner
sur la Siounie.
Gráce aux fréquents rapports de cette contrée
avec Byzance, avec la Perse et Bagdad, avec l'Agho-
vanie et la Géorgie, avec les rois d’Ani et les au-
tres états arméniens, ainsi qu'avec les catholicos
d'Aghovanie et d'Arménie, pour les besoins du culte,
une vingtaine d'historiens, tant imprimés que manu-
scrits, fournissent durant dix siécles de nombreuses
données pour contróler les récits de Stéphanos.
Ce travail ne devant renfermer qu'un aperçu gé-
néral, non la description ou une histoire détaillée de
la principauté de Siounie, je vais maintenant donner
les listes et Tableaux généalogiques des princes et
métropolites, qui forment naturellement la trame du
récit, et plus loin, comme pieces justificatives, dans
un ordre chronologique, toutes les notices concernant
chaque personnage, que j'ai pu recueillir chez les
historiens arméniens dont les noms suivent.
1) Agathange, IV* s., Venise, 1855, et trad. ital.
par Tommaseo, ib. 1843.
2) Fauste de Byzance, IV* s., Venise, 1832.
3) Moise de Khoren, avec trad. fr. 2 vol., Venise,
1841.
4) Corioun, IV* s., Venise, 1833.
5) Zénob Glac, IV* s., Venise, 1832.
6) Lazar de Pharbe, V* s., Venise, 1793.
7) Eghiché, Guerre des Vardanians, V* s., Venise,
1838; trad. francaise et russe.
8) Jean Mamiconian, VII* s., Venise, 1832.
9) Sébéos, VIT s., Gonetaninanik 1851.
10) Ghévond, VIII? s., Hist. des khalifes, Paris,
1857, et trad. Deeg (trad. russe, sous presse).
11) Jean catholicos, X* s., Mo&ebtt 1853, et trad.
française par S. -Martin, Paris; 1841.
12) Oukhthanès, X* s. Minst du Mus. asiatique.
13) Mosé Caghancatovatái, X" s., Hist. d'Aghova-
nie, Paris, 1860, 2 vol.; Moscou, 1860; trad. russe.
14) Thomas Áiduguni, X's. , Constantinople, 1853.
15) Asolic, XT s. ës, 1859.
16) A ristakès, Xr s., Venise, 1844.
17) Matthieu d'Edesse, XII” s., trad. francaise, Pa-
ris, 1858.
18) Kiracos, XIII" s., Moscou, 1858.
19) Vardan, XIII s., Moscou, 1861, et trad. russe.
20) Mkhithar d' Axrivank, XIIT 8. Menco 1861.
21) La principale source à consulter; pour le sujet
qui nous occupe, c'est l'Histoire de la bloque, âchevée
en 1299 par le métropolite Stéphanos Orbélian, déjà
souvent citée, et qui le sera à chaque moment dans
ce travail. sait reçu en 1840, de M. Kotzébou, un
excellent manuscrit de cet ouvrage, le premier qui
soit tombé entre les mains d’un arméniste européen,
j'en ai donné autrefois une notice, dans le Bull. scien-
tifique de l'Académie, t. VIII p. 182, et publié les titres
des chapitres. C’est alors aussi que j'ai pu me con-
vaincre que l'Histoire de la noble famille des Orbé-
lians, dont la publication et surtout le savant com-
mentaire ont fondé la réputation de M. S. - Martin,
t. II de ses Mém. sur l'Arménie, n'est autre chose
que la 66° section de ce précieux monument de la
littérature arménienne. Ce chapitre, ainsi que je l'ai
dit ailleurs, a été imprimé deux fois séparément, à
Madras et à Moscou. L'Histoire de Siounie elle-méme
a vu aussi deux fois le jour: à Paris, en 1859, par
les soins du P. Chahnazarian, 2 v. in-12°, et de nou-
veau à Moscou, en 1861, gräce à M. Emin, 1 v. 8*.
Les deux éditions se distinguent par la correction du
texte; si la seconde l'emporte au point de vue typo-
graphique, par la beauté du papier et par l'élégance
des caractéres, et fournit des variantes, non toutefois
fort nombreuses, la premiére est surtout riche en
notes, la plupart fort utiles à consulter. L'édition de
Moscou n'a que 73 chapitres; celle de Paris, comme
mon manuscrit, en contient 75, dont le dernier est un
supplément moderne, manquant à l'éd. de Moscou;
mais indépendamment de cela, l'éditeur de Paris a
32*
303
Bulletin de l'Académie Imperiale
304
divisé en deux le ch. II, de l'ouvrage; d'oü il résulte
un défaut de concordance entre les deux publications.
Si je cite toujours l'édition de Paris, c'est que celle
de Moscou ne m'est parvenue qu'aprés l'entiére ré-
daction de ces notices.
Pour la critique des indications données par les
auteurs arméniens, l'histoire musulmane abonde en
synchronismes, qui me paraissent suffisamment établis
dans les notices détachées formant la partie princi-
pale de ce travail, et dont le développement exigerait
un mémoire fort considérable. Au reste l'Histoire de
Géorgie les a déjà mises à contribution, et les Addit.
et éclaircissements présentent un résumé de ce que
les auteurs musulmans traduits contiennent de plus
important. Les orientalistes sauront bien contróler
nos nouveaux matériaux par ceux qu'ils ont à leur
disposition, notamment depuis la publication par M.
G. Weil de son grand ouvrage, intitulé: Geschichte
der Khalifen.
Histoire politique.
I. Dynastie des princes de Siounie; 4° époque.)
0
0
d
1) ANDOK ou Antiok,
prince au ous Thé Chapouh II, Sassanide; + en dréie patrice des
patrices, en édose 1°, avant l'an 895; 'Stéph. Orb. I, m 69, 76,
était marié à une princesse mamiconienn
|
VAGHINAC,
vivant au IV® s.
n Arsace III ; :
me, 138 ans geg Père wé:
nenne, 3)
$) VASAG, 39 ans; so:
7) TAAG, 90 ans; sous le Dara, fils; () mariée à SAM Gn
3) thou-
roi Vah ran, ae Ts de Archac IV, nian, chambellan
contemporain du roi ar- Khoren, roid'Armé- de Babic, 1 an.
ménien Vrham-Chapouh t. II, p. 106. pow M.de 4) VAGBINAC, de 1
vM -— Si trahit E Khor. II race Sisacane,
es gu 10 9 ans; contempo-
res du roi Iezdédjerd II II, rain de S. Seet
au milieu du V? s.; Sté- Stéph. I, 90, 95.
phanos I, 90, 98, 148;
+ 452.
6) mariée à VABAZ-! Babic ou P Atrnerseh.
qui fut le 6? prince, 5 ans. RE
2) Cette liste et la suivante ne —
ceptions prés, que les indications fournies par Stéphanos
3) Synchronismes faux pour la plupart; car Chapouh II régna
310 +68 — 378; Khosro III, 387 +2 = 389; 2° millénaire, 248 +
124 — 372; ére arménienne, 553 — 188 = 415. 5. Stéphanos insiste
à très peu d’e
Orbélian.
7) GDIBON m &DEHON p du po Hazd, martyrisé en 482;
St. I, 107.
EN ; tué par amiconia
n 483; Stéph. X 92, 104.
8) VBHAM, 7 ans; — interrégne 1 an.
9) VASAG, 11 ans.
10) ATCHIR, 9 a. — interrégne 3 ans.
11) BABGES , 10 a. — interrègne 11 a., rempli par un certain Chapouh.
12) KORAN, 18 a.
13) Tackoven, 1 a.
14) GRIGOR, 10 a.
15) MIHR-ARTACHIR, 23 a., au VI? s. — interrègne 5 ans. *)
16) PIRAN, 1 a. — interrègne 2 a.
17) SARGIS, 2 a.
18) SAHAG, 10 a. fin du VI? s. — interrègne 13 a.) 0
19) GRIGOR-NOVIRAC, 16 a.; ép. une fille de Khosro-Parvis; Philippos
óph. I, 93 * 596.
20) AT, 16 a.
21) BOTE, 27 a.
22) et aprés cela deux ou trois princes inconnus
KOURD, 18 a.,
(Stéph. II, 39), puis VASAC, le chef de la dynastie, à la 2°
époque. ê
C'est tout ce que Stéphanos Orb. rapporte de la
1™° époque des princes de Siounie, t. I, p. 92, disant
que de Babic N. 2), à Kourd, il y a eu 20 princes,
de pére en fils, durant 332 ans; or, dans ce laps de
temps, les années comptées forment un total de 306
" |a, seulement; comment arriver aux 332 a. indiqués;
comment surtout atteindre le Vasac de la seconde
époque; comment concilier ce que dit l'auteur, que
ces princes étaient de race Arsacide ou Pahlavide,
avec le titre d’Haicaznien «issu de Haic,» qui WT est
attribué par tous les historiens?
a
spécialement sur le synchronisme du 2° millén., qu’il dit «avoir ap-
pris avec certitude.» La = forte erreur est dans le chiffre anté-
rieur à l'ère arménienne, où il manque au moins 43 ans.
4) Suivant Stéph. I, "e il assistait au concile de Dovin, en 551,
pour la réforme du calendrier, avec le métropolite Vrthanès.
5) Il vivait sous le roi ihi: Parvis; sous Sembat, marzpan
d'Hyrcanie; sous l’empereur Justinien (Justin II, ou plutöt sous
Maurice, 582 — 600 de J.-C.); sous Vrthanés, vic du siege pa-
triarcal ame à l'époque du IV® concile de Dovin (596); Stéph.
L 242. 7
et KOURD, princes de Siounie au temps du catholicos
arménien David 1°" (729 — 741 de J.-C.), font élire métropolite de
Siounie, aprés Ter Hovhan, Stéphanos 1°, qui + en 785; Stéph. I,
| 182.
505 _ des Sciences de Saint- Pétersbourg. 506
II. Dynastie des princes et rois de la Siounie; 2° époque.
Stéph. I, 218—228 (branche collatérale); 252, 3, 263 8qq.; II, 39 — 61 (ch. 55, 59).
Branche principale. VASAC, grand prince de Siounie. Branche collaterale.
A T GET Gr,
Babgen; 1) PHILIPE, en Siounie, cos esr timc Atrnerseh, viv. en 867; ; Stéph.I, 4) SAHAG, sous le catholicos David (8 (806 — 833),
Stéph. I, en288— 839, 293—844 ariée à Hrahat; 264, 265; fils de Vasac et prince et sous Sembat B Bagratide, à Géghakouni; + en
212. rh I, 2 250, 251 ; + en Oe? I, 263; légitime de Siounie, ib. 88, 250, dr en l'émir Hol, sous le khalife Mamoun
2 = ; ib. 256. veuve en 867. en 839; prince abren ib. Stéph. I, 211, 250, 252; II, 40, 41, 61.
4, |
Re TE TE T (EEE nn
2) BABGER; 3)! peine 4) ACHOT, Bun àChouchan Vasac, Achot, Gri- 2) GRIGOR-SOUPHAN, Hrahat, ` Gage, gon hi
Stéph.I, 40. .en 858, sous (viv. en 912 ; Steph. I, 235; gor et Sahac, ne- tué par Ba abgen; viv.en frère de suprême de
| Bo quide Stéph. I, =+ 914, ib. 236); vivait en veux deKouphghi- Stéph. II. 213: "v "E I Beier et Siounie, dine
Vahan. 19,249; +- ap. 885. 90 6, € 276, 280; + avant — doukht; I, 275. — en844;I I, 252,25 de H
| Sembat-le- -Martyr,au temps Fils d'Atrnerseh? j| at; c
Philipé,à Haband; d’Housouf; enterré à Ta- 219; II, 889; 291, 2,
L, 221; II, 11, en thev; I, 229, 281. 41. en 844.
392 — 943. |
De
—
£z
. "m
A
e
ot.
"S
£e
=
D
5) SEMBAT, dans le Vaio-Tzor; ép. Sahac, épouse rz Vasac, + aprés 3) VASAC- -GABOURE, cp. M ép. Mariam, fille du Hrahat,
Sophi, fille du roiArdzrounien Dé- ..... fille du en Siou- Grigor; Eis I, roi Achot-le-Grand Se av. 914), sous viv. en 881;
rénic; v en = - er I, bdechkh de a et à 231,233. Tuéen le khal. Djafar-Mohtaz m; + jeune, nr rigen Mariam viv.
;
ho
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I:
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ER
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ini
Cp
~J
ES
g
Go ous : 23—874, en 890,
is en914, 1,237); tre les musul- Stöph.I, 214,216. De son temps meurt en910; 1,219 232,233.
10. Sophi viv. en 914, ib. I, 237. ib. 230. mans; J. cath. l'émir Abousadj, Bougha vient (850). » mort,
167, en 922. terré rg
6) VASAC, 7) SEMBAT, 1°" roi de Siounie (sic); Stéph. II, a GRIGOR-SOUPHAN, 5) SAHAC, viv. en Achot; 6) VASAG, jeune en 909; Stéph.
se fait 61; viv. en 963; ép. Chahandoukht, fille à Gégham o u Géla- 881,Stéph.L225, Tcham. 1,231; S. Dchalal. II, 270: ép.
roi,auX® de Sév vada, prince d'Aghov es ib. 32 2, 43; een en 906, sous 238; +923,en- II, 676; la fille de Gourgen, bdechkh
$.; Stéph. S. Dchalal, II, 273 (+ avant 455 — 1006, Achot N. 4); tué par terré à Nora- -+ 896, mmn ib. 239; viv. en 914,
IL, 42, 43. ER II , 46); + avant998, enterré à Tathev; Housouf, en 909, en- touc; J. cath. ib. 721. en 922 ; J. cath., p. 165; nom-
eo
=
ba
CA
[er]
eo
e
Së
eg,
IM
e
©
SG
Cu
©
-l
Dchalal, II, 137, en 890, fils de Vasac. terré à Sourb-Chi- pde n mé d'abord vasi, Teham. u,
monia; II, 232. 676.
8) VASAC, viv. en 958; II, 27, 62; ee Sévada, viv. S 455—1006; () mariée à MM prince des princes,
Stéph. I, 4 fami
lors de la mort de son pére (2), viv p 6. d'une autre branche de la lle Si-
core en 1019, ib. 38, 44, 49. :
Cadramité, II, 43; mariée au roi Gagic 9) SEMBAT, enterré à D on" 10) GRIGOR, prince des princes, Sisacan.
x en 6 = 1020); fille de 6 E na-Vank; Stéph. II, 62. Epouse Chahandoukht, fille de Sé vada,.
ardan, p. e E orgie d qui se fait dM eme et
Matth. d'Ed. p ` Grands Achotians; TI, 61 n 565— 1116; ib. 62, 64, 7
—— Ó— I E bës n
11) SENÉKERIM, prince d’Aghovanie (sous Mélik-Chah, II, 63); viv. en 1084, 1089, Chahandoukht, é épouse de Cata, se fait religieuse;
1091; II, 68, 72, 76; 4- vers 1105, II, 79, 92; enterré au couvent de Vahan „I, 64. Grigor N. 10). U, 66.
1
Lar rmn S """("——————— — a,
12) GRIGOR, prince en 1105, + rg Sembat, + 615—1166. ^ Sévada. Q flle.
éph. Ii 63, 67, 76, 79.
Cata cete Hasan Meinen de Khatchen; À frs
Matth. d'E d.n e parmi les rois de Capan Taghin-Sévado, fils de
Philipé; Sénékérim, fils de Alta et Grigor, son contemporain, fils
de Sénékérim; ch. CXXVI; cf. Tcham. t. IT, p. 1042—1046.
Ill. Princes Siouniens et Sisacans, parents des vu
deux familles, à des degrés inconnus. SEE Auge, va 208. ee Be.
Arouman et Grigor, fils de .... (Souphan 1*?),| 54 de aite Pagi Kat do Deech
D e » e D . prinei ipale..
princes Haicazniens, résidant en Siounie, dans les
cantons de Covsacan et de Cachounik; Stéph. 1, 253, er
en 844. Salac, seigneur de Siounie.
0 marié à Hamazaspouhi. K :
= EE A AN cuateiUR NNUS m EA
Géorg, mari marié à. 8 du seigneur de Sio vente Dehévancher. Arouman. `
asac, fils de Phili é PN D 2 ) de la 2 y époque ranche pos e S pow | a
du métropolite jipe N D 1% et du catholicos d'Arménie Georg ` Tigran; Stéph. L 261, en 871.
(192 — 795); Stéph. LT
Bulletin de l'Académie Impériale
308
Vasac.
Grigor.
D hat
princes de Siounie, seigneurs de Khot, en 881; Stéph. I, 260.
évancher,
en 904, sous le prince Achot d 4) de la branche principale.
Tza
Stéph. II, 15, 16, en 906; en 925; cA le métropolite Ter Hacob
(921 — 962). 'Il me peut keng le rx Py. ions son homonyme, qui
tre nom
ji
^ Dchévancher, Vas
en 925; Stéph. II, 15, 16.
Tzaghic, à Baghk;
Sté ph. I, 984. Vivait sous l’ évéque Horhannds, fondateur de l'église
de S.-Pierre et S. -Paul, à Tathev, et sous le prince Achot N. 4), ci-
dessus mentionné; Stéph. L 2 268, 244, 5; en 906, I, 276, et encore
Vahan, moine, bátit Hohanna- ou Vaha-
aou-Vank, auprès de Baghaberd, sépul-
s rois d'Aghovanie (en 360—911);
S
Dchévancher,
en 958; Stéph. II, 28.
Vahan,métropolite de Siou-
nie; catholicos d'Arménie,
en n 965 —970; Stéph. II, 27.
Tzaghic.
Pharadch; Stéph. III, 38, au commencement du X® s.
—
Grigor, prince de Khatchen,
au temps E ege cipe (v. ci-dessus), et d'Anania, catholi-
s d'Arménie, vers 949; hen IL, 21, 25, 26.
Sembat, au temps du roi D MERE. N. 11).
Vasac, possesseur de l'Arménie et de la Géorgie?
eg mere ES SEENEN UEM UNS Pra Per vm (rer IR |
Sembat, Gagic; Stéph. II, 73.
IV. Notices sur les princes de Siounie portés dans-
les listes précédentes et sur quelques autres,
d'aprés les historiens arméniens.
Bacour, chef de la maison de Siounie sous le roi
Arsacide arménien Tiran 1"; Moise de Khoren, I,
296; cf. Tchamitch, Hist. Arm. CE p.955, en
l'an 153 de J.-C.
Un prince de Siounie est mentionné, sans étre
nommé, par Zénob Glac, p. 26 — 35, comme ayant
pris part aux combats livrés à un chef idolátre,
nommé Artzan, au pays de Taron, et p. 43—48, à
ceux du roi Trdat-le-Grand contre Gédréhon, roi du
N., dans lesquels il se distingua par sa bravoure, en
302 et 320, suivant la chronologie de Tchamitch,
t. II, p. 392, 413.
Vaghinac, prince de Siounie "1. se montra fidèle
au roi Khosro II d'Arménie (316 — 325 de J.-C.),
lors de la révolte de Bacour, prince d'Aghtznik, l'un
des 4 principaux bdéachkhs ou gouverneurs d'Armé-
nie. En récompense de ses services, il recut, avec les
propriétés du rebelle, la main de sa fille et le titre
de bdéachkh; Fauste de Byzance, p. 21. Sous le roi
Tiran II, il fut créé général de l'armée orientale et
périt en 370, à l'instigation de la princesse Pharhan-
tzem, qui le fit remplacer par son propre pére Andoc
(ou Antiok), suivant l'orthographe de Moise de Kh.
t. II, p. 38, 54. D'aprés Eghiché, p. 118, ce Vaghi-
nac était l'oncle paternel d'Andoc.
Andoc, Andovce ou Antiok, prince de Siounie, N. 1)
de la 1™° époque, et chef de la famille princiere de ce
pays, avait épousé une princesse mamiconienne, au
temps du catholicos arménien Vrthanés (314—330);
il participa à l'élection du catholicos Pharhen ou
Pharhnerseh (336 — 340 de J.-C.), fut envoyé en
députation à C. P., devint l'un des gouverneurs de
l'Arménie, puis il participa à l'élection du catholicos
Nerseh, en 340. Sa fille Pharhantzem fut mariée au
prince Gnel, neveu du roi Arsace III, puis à ce der-
nier. Ces renseignements sont tirés de Fauste de By-
zance, p. 29 — 72, qui, quoiqu'il connüt trés bien
l'origine et la qualité d'Andoc, dit pourtant, p. 133,
en parlant de Pharhantzem «fille d'un certain Andove.»
Moise de Khoren, t. II, p. 57, 65, parle aussi de ce
prince, qu'il nomme Antiok. Mosé Caghancatovatsi,
p. 82 sqq., rapporte, comme Stéphanos Orb., et peut-
étre en ayant puisé à la méme source que lui, l'his-
toire d'un banquet qui eut lieu en Perse, sous Cha-
pouh II, où seulement la quatorzième place fut assignée
à Andoc. La prise et le pillage de Ctésiphon par ce
prince, mécontent d'un traitement si peu honorable,
suivant lui, et les malheurs qui en résultérent durant
25 ans, pour la Siounie, sont racontés chez Fauste de
| Byz. p. 177. Moise de Khoren, presque contempo-
rain, a omis ces faits, mais il s'accorde, t. II, p. 64,
avec son prédécesseur, en ce qui concerne le mas-
sacre de la famille de Siounie, en 372, lorsque le
7) J'ai fait en sorte de conserver partout exactement les quali-
fications données par l'historien cité à chaque personnage, et de
traduire régulièrement le mot f »Juurt prince, bp seigneur.
509
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
510
prince Andoc refusa à Chapouh l'entrée de la ville de
Tigranakert; cf. Tchamitch, II, 452.
Babic, N. 2), fils d'Andoc, prince de Siounie, du
vivant de son pére. Mosé Caghanc., p. 84, raconte
l’histoire de ce prince dans les mêmes termes que
Stéphanos, son copiste sans doute. Fauste de Byz.
p. 280, 253, dit que trois jeunes enfants, Babic, Sam
et Vaghinac, de la maison de Siounie, échappérent
seuls à l'extermination de leur famille, et reparurent
en Arménie auprès du généralissime Manouel Mami-
conian. Babic fut reconnu par lui chef de la Siounie,
vers l'an 380, aussi défendit-il son protecteur dans
un combat, qu'il soutint contre Mehroujan Ardzrou-
nian, en 382, et oü celui-ci perdit la vie.
Une fille de Babic, qui était le chef de la famille
de Siounie, épousa le roi d'Arménie Archac IV, en
382; il eut aussi un fils, nommé Dara, qui resta fidéle
au roi, son beau-frére; Moise de Kh. II, 100, 106.
Nam, N. 3), qui survécut avec Babic au massacre
des princes Siouniens, est le méme qui fut son suc-
cesseur; il appartenait à la famille Genthouni.
Vaghinac, N. 4), successeur de Sam, est mentionné
par Moise de Khoren, II, 116, comme ayant aidé
S. Mesrob à convertir au christianisme la Siounie,
dont il était prince: cela dut avoir lieu vers l'an 410.
Corioun, dans la Vie de S. Mesrob, p. 14, 18, dit
aussi que le prince Vaghinac recut avec une pieuse
soumission S. Mesrob, qui installa Anania évéque de
Siounie"). Du pays sauvage de Sisacan le saint mis-
sionnaire passa en Aghovanie, oü Béniamin, Aghovan
de nation, l'aida à créer un alphabet pour ses compa-
triotes; il alla encore chez les barbares(?) de la Géor-
gie, dont le roi Bacour, ou plutót Varaz- Bakar et
l'évéque Movsés l'aidérent dans une entreprise de ce
genre. Je dois faire remarquer en passant, ainsi qu'il
a déjà été dit dans l'Hist. de Gé. p. 141, que la fin
du règne de Varaz - Bakar, marquée par Wakhoucht
en 393 de J. C., ne coincide pas avec les dates de la
Vie de S. Mesrob. Toutefois cet anachronisme men-
tame pas la vérité du fait raconté par Corioun et par
M. de Khoren; car les dates calculées par l'historien
P PEF D A
8) La phrase de Cori ü
dpi zb ? bnynıby [^ A fait iria
inl uni gu "nét > npn uini ln st, ep Ut Bhu ; ; lis.
butbulnapu: nb un: 5 , au singulier.
de la Géorgie laissent toujours une certaine latitude,
pour les temps anciens, et ne peuvent rivaliser, pour
l'exactitude, avec les histoires de l'Arménie.
Vasae, N. 5), homme prudent et plein de la sagesse
de Dieu’), suivant Corioun, p. 15, parvint au pouvoir
dans le temps que S. Mosel se trouvait en Siounie,
et l'aida à mettre fin à ses travaux. Ce fut lui qui,
jeune alors, suivant M. de Khoren, II, 140, envoya
Déniamin à S. Mesrob, par Pehtremise de l'évêque
Anania. Il est mentionné chez Lazar de Parbe, p. 75,
au premier rang des seigneurs arméniens assistant
au concile d'Artachat, en 450. Ce fut aussi lui qui
mit le premier son sceau à la lettre adressée par les
princes arméniens à Théodose-le-Jeune, en 449.
Eghiché, p. 35 —120, et aprés lui Inder de Parbe,
p. 80— 147, racontent Set au long l'histoire de Va-
sac, qui fut d'abord nommé par Iezdédjerd II marz-
pan d'Ibérie, i. e. de la partie de la Géorgie située
au S. de la Khram, et qui, comme prince de Siounie,
participa avec les Arméniens et les Ibériens au sou-
lévement de ses compatriotes contre la Perse. En-
voyé à Théodose II pour lui demander du secours, il
revint sans avoir rien obtenu, parce que Marcien, qui
venait de monter sur le tróne, refusa son assistance
aux chrétiens. Il trahit ses coréligionaires plusieurs
fois, notamment sur le champ de bataille où périt
Vardan Mamiconian, en 451; puis les Perses, dont
il livra les secrets aux Arméniens, lors de leur expé-
dition contre Derbend, en la méme année; fut enfin
démasqué, dégradé de ses emplois et honneurs, par
Iezdédjerd, en 452, et mourut en prison, en la 14°
année de ce prince, suivant Eghiché, p. 120, mais
seulement quelques années aprés sa condamnation,
au dire de Lazar de Parbe, p. 147, atteint d'une ma-
ladie vermiculaire. Il parait donc qu'il mourut sous
le principat de son gendre. V. au sujet de Vasac,
Mosé Caghanc., p. 87, 89, et Thomas Ardzrouni, p. 87,
sur la manière dont il se conduisit au combat de l'an
451; Lebeau, Hist. du Bas-Emp. 1. XXXIII, nouv. éd.,
9) Cette expression, à l'égard d'un prince jemon décrié pour
son apostasie et pour ses trahisons, a de quoi eut- être
était-elle juste à l'époque où écrivait Carioti: qui mourut gäier
ment avant d'avoir été témoin de ses crimes. Du reste, Thomas de
Medzop, au XV® s., rape presque les mémes termes en parlant
du roi Bagrat V, lors. du stratagème dont il usa pour T Ta-
merlan; Hist. de Gé. p. 654. geg p. 76, nous apprend
fut fortement excité par son gendre Varaz-Vaghian à yécicutor les.
chrétiens. Serait-ce là la cause de som apostasie?
511
Bulletin de l'Académie Imperiale
512
au sujet de Vasac et des guerres d'Iezdédjerd II. Les
auteurs arméniens postérieurs ne qualifient jamais Va-
sac que «l'apostat.»
Varaz-Vahan, Vaghan, Vaghian, N. 5), noble Siou-
nien, gendre de Vasac, lui succéda par l'ordre d'Iez-
dédjerd II, suivant le témoignage d'Eghiché, p. 119,
et de Lazar de Parbe, p. 146. Ce dernier auteur et
Vardan, p. 76, ajoutent, qu'il était l'objet de la haine
et des persécutions de son beau-pére, à cause de la
mésintelligence qui régnait entre lui et sa femme, et
mourut aprés plusieurs années de principat. Vardan
ajoute qu'il fut un des instigateurs de la guerre faite
aux chrétiens par Iezdédjerd, et, p. 78, qu'il mourut
impénitent (vers l'an 472), au méme temps que Vaz-
gen, l'époux de S° Chouchan, vénérée par les Géor-
giens comme martyre. à
Babgen et Bacour, Siouniens, i. e. de la famille prin-
cière de Siounie — Bacour n'est pas autrement con-
nu — s'étaient livrés volontairement à Iezdédjerd, en
la derniere année de son régne, soit l'an 457, sui-
vant Tchamitch, vers 460 suivant les calculs les plus
ordinaires. Ils restèrent captifs en Perse aprés la
destitution de Vasac, et ne revinrent dans leur patrie
qu'en la 1" année d'Ormizdas; Eghiché, p. 166; La-
zar de Parbe, p. 148, 186. Babgen ou Babic était
fils de Vasac, comme on le voit par le Tableau.
Gdéhon ou Gdihon, N. 7), fils de Varaz-Vahan? doit
lui avoir succédé vers l'an 460, sous Ormizdas III,
peut-être sous Péroz, et s'étre rangé immédiatement
dans le parti des Perses; car Babgen Siounien, sans
doute celui dont je viens de parler, était regardé
pour le moment, par les Arméniens, comme le vrai
prince de nie; ainsi que le dit Lazar de Parbe,
p. 212, et Tehamitch, t. II, p. 165. Babgen se trou-
vait à cóté du généralissime Vasac Mamiconian, dans
une bataille livrée aux Perses, en 481, prés du bourg |.
de Nakhdchévan, à la limite de la Siounie. Gdéhon
échappa alors à la mort, gráce à la reconnaissance de
Babgen pour d'anciens services; Laz. de Parbe, p.216.
Plus tard on fit eourir le faux bruit de la mort de
Babgen et de Vasac, dans une autre bataille; ib. p.218.
Gdéhon, seigneur de Siounie, était alors dans les rangs
des Perses, conduits par le général Atrnerseh. Le
brave abeng comme le qualifie Lazar de Parbe, as-
sista réellement au combat oü périt Vasac, en 482,
et fut sauvé de la mort par le nouveau généralissime,
Vahan Mamiconian; ib. p. 235. L'année suivante,
Gdéhon accompagnait, dans la poursuite de Vahan,
le général perse Zahrmihr- Hazaravoukht; il alla
également avec lui en Géorgie, faire la guerre au roi
Wakhtang (Gourgaslan), se remit de nouveau à la pour-
suite de Vahan, et périt enfin, en 487, dans une ba-
taille, au village de Chtia, canton d'Archarounik. Son
corps fut emporté par ses serviteurs dans la Siounie;
L. de Parbe, p. 266; Tchamitch, II, 169, 173, 191,
194. L'auteur arménien, tout en traitant Gdéhon d'a-
postat, ne peut s'empécher, p. 237, de rendre hom-
mage à sa bravoure, par la bouche du général perse
Mihran, dans son rapport au roi Sassanide Balach.
Vasac, Varaz-Vahan et Gdéhon, n'étaient pas chré-
tiens, mais renégats pyrolátres; Stéph. I, 92.
Sahakia, femme de .... prince de Siounie, au temps
du catholicos arménien Mouché (502 — 510); Stéph.
I, 114.
Hazd, noble Siounien, oss Ube A, fut fait pri-
sonnier dans la bataille op périt Vasac Mamiconian,
en 482, et bientót mis à mort par le général Mihran
(Laz. de Parbe, p. 236, 245; Vardan, p. 79), le 16
du mois de horhi, à Bagavan, canton de Bagrévand,
dans une gorge du mont Npat, auprés d'une chapelle
dédiée à S. Grégoire. Una est le titre dont se sert
l'historien Lazar, en parlant de Vasac et de Vahan
Mamiconians et de bien d'autres nakharars ou grands
seigneurs, aussi élevés que ceux-là. Hazd était frére
de Gdéhon; Laz. p. 241; Stéph. I, 107.
De Gdéhon au prince Hohan, N. 12), Stéphanos
compte 53 ans, qui nous amèneraient à l'année 536,
et il ajoute que l'interrégne de 11 ans, avant Hohan
«fut occupé par un autre Chapouh;» pèy dë 11 ud,
gap Jhıu €. qunm Hui jun ; dit-il: c'est ainsi que
porte mon manuscrit ; l'édition de Moscou, p. 36:
-qop ho Qnam dpuu...; mais celle de Paris,
1, 92: … qe # © ent dheu Ate, Gn$wt 18
ml; ce be de phrase ne signifie rien ou semble
e comprendre que Hovhan, qui fut prince durant
18 ans, avait été nommé par Chapouh. Or à cette
époque il n'y avait de roi Chapouh ni en Perse, ni
en Arménie.
De Hovhan à Mihr-Artachir, l'historien compte 29
ans, qui nous reporteraient à l'année 565, nonobstant
le témoignage de la présence du prince Mihr-Artachir
‚| au concile de Dovin, en 551, dont on parlera plus bas.
>13
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
911
Tchamitch, t. II, p. 232, 238, d'aprés la seule au-
torité des recueils dits djarentirs, mentionne parmi les
Arméniens illustres, au temps du roi Vatchagan
d'Aghovanie, Mouché, évéque de Siounie, successeur
de Stéphanos, et surtout Pétros Kerthogh, successeur
de Mouché, le méme qui, en 527, assistait à un con-
cile de Dovin, sous le catholicos arménien Nerseh II;
or nos listes des métropolites de Siounie ne donnent
pas de Stéphanos pour cette époque, et Pétros avait
succédé à Macar, d’après l'autorité de l'historien de la
Siounie. Quant au roi Vatchagan, autant qu'on peut
le savoir, il régna en 488 et mourut à la fin du V* s.
ou au commencement du VI’. On a de lui, chez
Mosé Caghancat., p. 48, 69, des lettres adressées aux
membres du clergé, mais non à Pétros, sur des ques-
tions théologiques.
Aucun des plus anciens auteurs arméniens, tels
que Jean catholicos, Thomas Ardzrouni, Mosé Caghan-
catovatsi, ne parlent ni de Pétros Kerthogh, métro-
polite siounien, ni du prince Mihr-Artachir, comme
ayant participé en 551 à la réunion pour la fixation
du calendrier arménien. Parmi les plus modernes,
Mkhithar d'Airivank et Kirakos se taisent aussi à ce
sujet. Asolic, p. 83, et Vardan, p. 81 (cf. Tehamitch,
II, 510), nomment au contraire Pétros Kerthogh,
comme assistant audit concile. Mais l'historien de la
Siounie, t. I, p. 139, mentionne le prince Mihr-Arta-
chir et le métropolite Vrdanés; le méme, t. II, p. 201,
dans la lettre dogmatique de Stéphanos au catholi-
cos Grigor, répéte que Ter Pétros participa au con-
cile de Dovin, oü fut fixé le calendrier. C'est un point
d'histoire et de chronologie fort difficile à éclaircir,
et dont il sera de nouveau question dans la liste des
métropolites de Siounie. On verra au N. 11 de l'ar-
ticle consacré aux métropolites ce qu'il faut penser
de ces questions.
Vahan, prince du pays de Siounie, est mentionné
par Sébéos, p. 48, comme s'étant séparé des Armé-
niens avant l'an 41 du roi Sassanide Khosro I”, i. e.
avant la révolte de Vardan Mamiconian, dit le Petit,
vers l'an 571. Il demanda au roi de Perse que le
divan du pays de Siounie füt transporté de Dovin
dans la ville de Phaitacaran, et qu'une ville füt bátie
à Chahrmar (?), dans l'Aderbidjan, afin que les Siou-
niens ne fussent plus nommés Arméniens: ce qui fut
exécuté. Ce Vahan, qui vivait en 571, a été omis par
Tome IV.
l’historien de la Siounie et paraît devoir être placé
après Mihr-Artachir, peut-être dans l’un des inter-
règnes signalés là.
Philippos, seigneur de Siounie, est nommé par le
méme Sébéos, p. 53, comme le 3° des généraux perses
qui furent envoyés en Arménie aprés la révolte de
Vardan, qui vient d'étre nommé, et qui y resta sept
ans. Il livra deux batailles, l'une aux gens de Kha-
ghamakh — une plaine de ce nom est mentionnée à
la p. 48 du méme auteur, et chez J. catholicos, p. 37
— et l'autre prés du bourg d'Outhmous, au pays de
Vanand. Il fut battu chaque fois.
Stephanos, Siounien, fut l'un des premiers seigneurs
qui se présentérent à l'offücier envoyé par Khosro-
Parvis en Arménie, au temps de l'empereur Maurice,
pour prendre des renseignements sur l'état des es-
prits et pour distribuer des présents parmi les princes
arméniens Son projet, qui était d'assurer l'indépen-
dance de la Siounie entre les Grecs et les Perses, ne
put se réaliser. Maurice se plaignit au roi de Perse
de l'insubordination des Arméniens; Stéphanos se sou-
mit et fut envoyé à Ispahan, avec les autres seigneurs.
Mais comme il disputait la qualité de tanouter, i. e.
de chef de la famille et de seigneur du pays à son
oncle paternel Sahae, celui-ci le dénonca dans un écrit
scellé de son sceau et de celui des évéques et des
autres princes de la Siounie, et il eut la téte coupée
le samedi avant Páques; Sébéos, p. 81, 92, 95: c'é-
tait en la 6° année de Khosro - Parvis, done en 596
ou 597. Sahac, oncle paternel de Stéphanos, est donc
le N. 18) de la premiére époque, comme il est permis
de le supposer, quoique ce prince ne soit pas nommé
chez l’historien de la Siounie.
Jean Mamiconian, p. 57, fait une simple mention
d'un prince de Siounie, vers l'an 620. Avant l'arrivée
d'Héraclius en Perse, Tiran, fils de Vahan Mamico-
nian, alla auprès de Khosro-Parvis, par l'ordre de:
Vachdéan ou Vachden, prince d'Ibérie, et de son père
Vahan. Le roi de Perse le traita comme un fils et le
reconnut marzpan d'Arménie. Accusé d'intelligence
avec les Grecs, il fut remplacé par Dchodchie, fils de
Vachden; le prince de Siounie eut aussi les mains cou-
pées, comme traître. Cependant Vachden écrivit à Ti-
ran une lettre, oü il lui annoncait qu'ayant recu des
renforts de Perse, il irait s'entendre avec lui sur ce -
qu'il aurait à faire. Le méme jour Tiran recevait une
33
515
Bulletin de l'Académie Impériale
516
autre lettre de Hamam, fils de la soeur de Vachden,
où on lui disait de se mettre en garde contre ce der-
nier. Vachden, furieux, fit couper les mains et les
pieds à son neveu, et mit à feu et à sang sa ville de
Tampour, sise au-delà du Dchorokh. Magnos, évêque
de la ville, l'ayant excommunié pour ce fait, il fit mas-
sacrer tous les prétres dans l'église de Sion, l'évéque
lui-méme fut mis à mort le jour de la Pentecóte. Le
lendemain Vachden fut tu& par la foudre. La ville
fut rebátié plus tard, sous le nom d'Hamamachen.
Cependant Héraclius, étant venu en Perse, établit
Tiran marzpan d'Arménie. Huit ans aprés, Abd-Ra-
him"), «fils de la soeur de Mahomet,» s'empara de
l'Arménie, Tiran voulut marcher contre lui, mais
Dehodchie empécha les Arméniens de s’enröler sous
ses drapeaux. Tiran succomba dans une bataille contre
les musulmans et fut enseveli avec les siens dans un
lieu qui s'appelait, au temps de l'historien, «Sourb-
Banae,» le saint-camp. Pour Abd-Rahim, il passa
dans les cantons de Hark, de Basen, en Ibérie, dans
le Djavakheth et dans les pays de Vanand; cf. Hist.
de Gé., p. 245. Ce curieux passage méritait d'étre
cité, puis qu'il nous fait connaitre plusieurs lieux et
personnages dont aucun auteur ne parle, tels que
Vachden et sa famille, Abd-Rahim, soi-disant neveu,
de Mahomet, la ville de Tampour...
Biouragh, princesse de Siounie, au temps des cam-
pagnes d'Héraclius en Asie, obtint de lui un morceau
de la vraie eroix, qui devint la croix de Hatsounik;
Indjidj. Antiq. de l'Arménie, II, 127, et le 3* Rap-
port sur mon voyage, p. 58.
Mosé Caghaneat., p. 160, dit que le roi du sud,
i.e. le khalife, soumit le ER ou, suivant
d'autres manuscrits, le Siounastan, Bioinidscih la Siou-
nie, à Dehevancher, prince d’Aghovanie, célébre par
ses exploits contre les Khazars, contre les Perses et
méme contre les musulmans, dans la seconde moitié
du VII s. Sur ce prince, v. Addit. et éclairciss.,
p. 476, 7. Malheureusement nous ne pouvons donner
des dates positives. Comme synchronismes, on sait
seulement que le prince Dchévancher fut en bons
rapports avec le prince de Géorgie Adarnásé I”, qui
mourut en 639, et avec l'empereur Constant IL, fils
10) S.-Martin, Mém. I, 336; Abd-er-Rahim, un des compagnons du
prophéte, entra dans le pays de Taron, en 635; il était, à ce qu'on
croit, fils d'Abou-Bekr.
d'Héraclius- Constantin. Enfin il fut contemporain de
Grigor Mamiconian, généralissime d'Arménie, nommé
par le khalife Moaviah (651—680), et d'Oukhthanés,
catholicos d'Aghovanie, sacré par le catholicos ar-
ménien Comitas (617—625). A ces renseignements
on peut ajouter, d’après Sébéos, p. 215—218, que
les Arméniens s'étant détachés des Grecs dans les
derniers temps de la dynastie Sassanide, l'empereur
Constant II fit une expédition en Arménie. Iezdé-
djerd III fut tué en là 20* année de son régne (651),
en la 11* de l'empereur grec ici nommé, en la 19*
sic de l'Hégyre. L'année suivante Théodore Rhech-
tounian fut privé par Constant II de son comman-
dement en Arménie. Comme les Aghovans et les
Siouniens avaient embrassé son parti, l'empereur fit
ravager ces contrées, ainsi que la Géorgie; mais aprés
son départ, Moaviah replaca la Géorgie, l'Aghovanie
et la Siounie, sous le commandement de Théodore.
Aprés la prise de Carin ou Erzroum, dont on ne
peut fixer la date qu'approximativement, les musul-
mans ravagerent de nouveau la Siounie; ibid. 219,
224, 234; Théodore T en 654; Tcham. II, 354;
3.-Martin, Mém. II, 337.
Chouchan; Ghévond, p. 46, raconte que les musul-
mans ayant été vaincus, en la 18° année du khalife
Abd-al-Mélik, donc vers l'an 701 de J.-C., par Sem-
bat Bagratide, fils d’Achot, à Vardanakert, sur le bord
de l'Araxe, dans la province d'Airarat, les débris de
leur armée se réfugièrent chez la dame »p4pt Chou-
chan, que le traducteur francais, dans une note de la
p. 24, croit étre une princesse de Siounie. Le titre
arménien qui lui est donné indique en effet une per-
sonne de haut rang, inférieur toutefois à celui de
reine, [wqn Sh, mais convient trés bien à la femme
d'un prince comme ceux que le traducteur a en vue.
Chouchan était peut-étre l'épouse de l'un de ces der-
niers princes nommés dans notre liste de la 1" époque,
aprés Grigor-Novirac N. 19). ")
Jean catholicos, qui parle briévement, mais en
termes trés énergiques, de la victoire de Vardanakert,
nomme le général arménien «Sembat, fils de Sembat,»
11) Suivant la bonne remarque de M. Emin, traduction de Var-
dan, Note 124, le mot 02717 07 indique «une dame d’äge, de haute
considération,» et est précisément le correspondant de bp 5
7
sch op, b A
517
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
318
p. 55, et dit que le general musulman Abd-Allah avait
été envoyé par un khalife du nom de Mohammed;
Asolic, au eontraire, p. 103, nomme Sembat, «fils
d'Achot;» mais le P. Tchamitch, t. II, p. 376,8, sans
nommer le khalife qui envoya Abd-Allah en Arménie,
désigne le généralissime arménien sous le nom de
«Diouratian,» fils de Biourat: il était donc frére
d'Achot, comme je l'ai dit dans les Addit. et éclair-
ciss. p. 157. On voit par ces variantes combien il
est difficile de préciser ces petits faits. Du reste le
P. Tchamiteh raconte la bataille de Vardanakert en
695; cf. Mosé Caghanc. p. 257. Cet auteur fait allu-
sion au lieu de la bataille; il dit que Mahomet II sic
étant entré en Arménie, les chrétiens réussirent à lui
tuer 62,000 hommes. Je ne reléverai pas les va-
riantes du nombre, données par les auteurs, mais je
me contente de dire que cette indication coïncide
avec les paroles de Jean Cath., disant que la défaite
de Vardanakert était passée en légende chez les mu-
sulmans et chez les habitants de Dovin. Suivant Mosé,
cette affaire eut lieu au plus tót en 146 arm, — 697.")
Vasac, chef de la dynastie à la 2° époque? D’après
Mosé Caghanc., p. 267, en 270 arm. — 821, — les
deux éditions donnent la méme date — un chef mu-
sulman, Sévada, surnommé en arménien Avaranchan
Cespubouw «précurseur de pillage,» ravagea l'Agho-
vanie, passa delà en Siounie et s’y fixa dans le bourg
fortifié de Chaghat, au canton de Dzghouc. Vasac,
seigneur des seigneurs fofwwtws fofukyng, de Siou-
nie (Stéph. I, 202), le battit, avec l'assistance du Per-
san Baban, qui épousa sa fille, aprés sa mort, arrivée
la méme année. Voici ce que dit sur ces faits et per-
sonnages, l'historien Vardan, p. 108, 9. « Un certain
Sévada, de la maison de Dchahap ^) — M. Emin écrit
Dchahasp — fit la guerre avec 4000 hommes à Achot
Bagratide et à son frére Chapouh, qui périt dans un
combat. Achot étant mort deux ans aprés, son fils
Sembat lui succéda et, s’&tant chargé de la tutelle des
fils de Chapouh, les établit sürement à Ani. Il fit la
paix avec Sévada. Dans ces jours-là, i. e. an temps
de Sembat, un certain Persan, nommé Bab 4 sorti
de Bagdad, passa une foule d’Ismaélites au fil de l’é-
Je fais observer que dans l'éd. de M. Emin les ch. XVI et
XVII de la III° Partie de l'Hist. des Aghovans, répondent aux ch.
XVII et XVI de la traduction russe, et que M. Emin donne pour la
bataille la date 145 arm. — 696.
pée, et fit quantité de prisonniers. Il se disait im-
mortel et massacra en une seule fois 30,000 Ismaé-
lites. Etant allé dans le canton de Géghakouni, il y
tua les petits et les grands. Mamoun était en Gréce,
où il resta sept ans et prit la forte citadelle de Lou-
lou, aprés quoi il revint en Mésopotamie, et Manouel vi
de son cóté, rentra en Gréce. Mamoun étant mort
(en 840), son frére Apou-Sahac lui succéda et en-
voya l'ostican Afchin en Arménie, avec des troupes,
contre Baban, dont lui-méme il avait anéanti l'ar-
mée. Sahl, fils de Sembat, se saisit de Baban et recut
d'Afchin un présent de mille fois mille piéces d'ar-
gent, puis encore 100,000 pièces. On coupa les pieds
et les mains à Baban, aprés quoi il fut mis à une po-
tence. Dans ces jours-là un certain Apel-Herth, de
la maison de Dehahap "), étant entré avec 400 hommes
au pays de Siounie, Babgen marcha contre lui avec
200 hommes, et l'extermina entièrement.
On voit que la chronologie de Vardan, sans avoir
rien de précis, marche par synchronismes; les noms
du khalife Mamoun et de quelques princes Bagratides,
connus d'ailleurs, ne permettent pas d'hésiter. Tcha-
mitch, II, 449, en 822 et 825, parle de Sévada comme
étant de la race des Caisics^) et ayant épousé une
princesse Dagratide, Arousiac, ce qui l'avait mis en
état de s'emparer d'une partie de l'Arménie. Ce Sé-
vada est bien celui dont parlent Mosé Caghancatovatsi
et Vardan. Tchamitch, ib. p. 441, 2, continue de ra-
conter ce qui concerne Daban, en 839, 840, à-peu-
prés dans les mémes termes que Vardan; toutefois
il a eu à sa disposition d'autres sources, qui me
manquent.
Si les dates indiquées sont exactes, il y a grande
probabilité que Vasac, dont parle Mosé Cagh., est le
prince qui ouvre la vede époque des maitres de
la Siounie, bien que je ne lui aie pas attribué de N°.
Pour Sévada, il est encore mentionné chez Jean cath.
p. 64, comme s'étant mis en révolte contre l'ostican
Houl, dont il sera reparlé plus bas; gráce à ses bons
rapports avec le généralissime arménien Sembat, Houl
était devenu maitre d'une bonne partie du pays con-
quis par les musulmans. Tant de témoignages me pa-
raissent ne laisser aucun doute sur les dates. Mais
13) C'était un lieutenant d'Afchin; v. Journ. asiat. 4° série, t. IX,
p. 410, dans un article de M. Defrémery, s sur la famille des Sadjides.
Là il est nommé Hareih. 2
33
519
Bulletin de l’Académie Impériale
320
Stéphanos Orb., t. I, p. 201, 2, raconte en 176 arm.
— 727 l'invasion de la Siounie par le maudit Mour-
van — à cette date ce serait certainement le Mour-
wan-Qrou des Géorgiens, le dernier des khalifes om-
miades — la résistance et la mort de Vasac, la
venue de Baban et son mariage. Laquelle des deux
autorités suivre? Mosé, Jean catholicos et Vardan
sont les plus anciennes, les plus voisines du fait et
concordent avec les témoignages de l'histoire musul-
mane, mais d’oü Stéphanos a-t-il tiré ses renseigne:
ments: il me parait que ce sera un anachronisme à
ajouter à ceux justement imputés à Stéphanos.
Quant à Babgen, le vainqueur de l’ostican Apel-
Herth, ce doit étre le prince N. 1) de la seconde époque,
fils de Vasac, vainqueur de Sévada.
Voici maintenant quelques notices sur divers per-
sonnages mentionnés dans le récit de Vardan.
a) Sur Dchahap l'Ismaélien, Vardan, p. 105, 109,
dit qu'il avait épousé une fille de Mouchegh Mami-
conian, et que du chef de sa femme il pretendit s'em-
parer du canton d'Archarounik, dans la province
d'Airarat. Etant entré de force dans Dovin, avec
son fils Abd- Allah, il y réunit bientót un parti de
5000 hommes. Sévada appartenait à cette famille,
ainsi qu'Apel-Heth, Apel-Herth, ou Hareth, succes-
seur de l’ostican Apouseth, qui fut battu dans la
Siounie, en 849, par le prince Babgen. Ce dernier
ostican est nommé Apou-Seth par Jean cathol. p. 67
(Abou-Saad, dans la trad. fr. p. 105); par Asolic,
L II, ch. II; par Vardan, p. 110; Apousadj, par Stéph.
Orbél. t. I, p. 213, et dans mon manuscrit, p. 137;
par Tchamitch, t. II, p. 444, 5 (Apousedjth dans la
T. des matières); Abou-Saad, par S.-Martin, Mém. t. I,
p. 345, 417. Il s'appelait aussi Mohammed, fils
d’Iousouf, de Mérou. Les Byzantins le HT
Aposatas: il fut tué en 848, et son fils Iousouf en
851, dansle Taron. C'est, je crois; le méme qu'Abou-
Said, général musulman en Cilicie, en 841, collégue de
Béchir, qui fut pris par les Grees en 842; Hist. du
Bas-Emp. t. XIII; p. 150. i
b) Bab est une variante fortuite du nom de Baban,
se trouvant dans l'édition de Vardan par M. Emin et
dans le manuscrit du Musée Roumiantzof. Elle s'ex-
plique par une allittération qui a dérouté les copistes:
(wp. wint pour fpe wit. Le vrai nom, Baban,
se voit plus bas. S.-Martin, Mém. t. I, p. 344, nomme
ce Persan Babec; cf. Hist. du Bas-Emp. nouv. éd.
t. XIII, p. 96. Il est nommé Baber-el-Horrémi, Ghé-
vond, tr. fr. p. 58, n. 3. et indiqué là comme l'auteur
d'une secte, celle des Harrurs, vivant au temps de
Léon-lIsaurien (lis. L'Arménien, 201 Hég. — 816
de J.-C). Cf. d'Herbelot, Bibl. or. au mot Babek; or,
d'aprés les renseignements qui se trouvent là, Babek
le sectaire, notre Baban, est postérieur de plus d'un
siècle à Léon-l'Isaurien et à Omar II; il ne peut done
étre question de lui dans la lettre dogmatique de Léon-
l'Isaurien, rapportée en entier par l'historien Ghévond.
c) Sur l'expédition de Mamoun en Gréce, v. Hist.
du Bas-Emp. t. XIII, p. 91, 92. Loulou est une cita-
delle prés de Tarse, qui fut prise en 831. Manouel,
prince Mamiconian, était, à ce qu'on croit, frére du
pére de Théodora, femme del'empereur grec Théophile,
et l'un de ses principaux généraux. Sur ce Manouel,
v. Vardan, p. 107.
d) Il sera reparlé plus bas des Caisies, à l'article du
prince Sahac.
Nerseh, fils de Philipe, tua en 821 le prince agho-
van Varaz-Trdat, fils de Stephanos, le huitieme
descendant de Varaz-Grigor, de la famille Mihracane.
Au méme temps le Persan Baban ravagea le pays de
Baghk, qui lui refusait obéissance et, en 276 arm.
— 827, le canton de Géghakouni, ainsi que le beau
couvent de Makénik, métropole de cette contrée.
Stéphanos raconte ces faits à la suite de l'invasion
de Mourvan, ci-dessus nommé, et de la venue de
Baban, donc, suivant son système, un siècle plus tôt
que Mosé Caghanc. et Vardan. Baban exerca encore
bien d'autres déprédations en différentes parties de
le Siounie et de l'Aghovanie, aprés quoi il seretira
dans son gouvernement d'Aderbidjan, laissant un cer-
tain Rostom pour contenir l'Aghovanie; Mosé Cagh.
p. 263.
Un peu plus loin, p. 272, le méme auteur ajoute
que Stéphanos , fils de Varaz-Trdat, fut tué en méme
temps que son pére, par Nerseh, qui était son parent,
dans la vallée de Dado. La veuve de Varaz - Trdat
maria sa fille Sprham à Atrnerseh, fils de Sahl,
seigneur de Siounie, qui résidait à Tohac ^), et s'était
emparé par force du pays de Géghakouni. Aprés
14) Ce trait se trouve dans le texte de M. Emin, p. 272, et dans
celui de Paris; t + p. 69, mais il a été omis dans la trad. de M.
Patcanian, p. 278.
*
521
des Sciences de Saint- Petersbourg.
522
avoir été u temps prisonnier en Perse, Atrnerseh
revint dans son pays et mourut peu apres. Or la serie
des princes de Siounie fournie par Stephanos ne
donne pas de Nerseh, fils de Philipé, car c'est ainsi
qu’il faut le qualifier, d’après les E philo-
logiques suivantes. Mosé Cagh. dit: 4, pel $ % ab.
bwb, éd. Emin, p. 263; % Musis, p'2725 T
fibi bepal wt (nn), éd. de Paris, II, 54; WEpuks
flbi bopaqhut, ib. p. 69; Stéph. t. I, p. 202, écrit
nettement "pEpsk$ [bbb opob dh, boat,
Nous ne connaissons pas non plus cet Atrnerseh,
. fils de Sahl, qui épousa la princesse Aghovane Sprham:
je crois que ces personnages étaient des Aghovans,
ayant profité de quelque bonne occasion pour se ca-
ser en Siounie.
Quant à Varaz-Trdat, ce prince d'Aghovanie tué
par Nerseh, son parent, v. la Table généalogique que
j'ai dressée dans les Add. et éclairciss., p. 480. Je
dois reconnaitre que j'ai fait une grave erreur en
mettant ce personnage sous Stéphanos, fils du premier
Varaz-Trdat, au lieu de lui assigner pour pére Sté-
phanos, fils de Gagic, ce qui le place, conformément
au texte de Mosé Caghanc., au huitiéme rang ou à la
huitieme génération aprés Varaz-Grigor. De plus,
j'aurais dà mentionner Harouthioun, femme de Varaz-
Trdat, et sa fille Sprham, mariée à Atrnerseh. Voici
donc comme doit étre rectifiée cette partie de mon
Tableau:
Gagic.
|
Stephanos. Aprsam, fille.
|
-Trdat,
marié à Harouthioun.
k
Sprham, épouse Atrnerseh,
Stéphanos.
fils de Sahl, prince de Géghakouni.
Sahac, seigneur de Siounie, s'associa avec Sévada,
ci-dessus mentionné, et avec le généralissime Sembat
Bagratide, pour faire la guerre à l'ostican Hol ou Houl,
envoyé en Arménie par le khalife Mamoun. Hol, qui
résidait à Dovin, et qui était un homme pacifique,
n'ayant pu par négociation les ramener à l'obéissance,
leur livra bataille sur le bord du fleuve Hourazdan,
la Zanga d'aujourd'hui. Sahac périt et fut enterré
avec honneur, par les soins du eatholicos arménien
David. Son fils Grigor, dit Souphan, lui succéda;
Jean cath. p. 64, 65. Tchamitch, II, 429, place ce :
fait en 825. Vardan, moins exact, raconte p. 109 la
venue de Hol «au temps du catholicos David,» et la
mort de «Sembat» et de Sahac, prince de Siounie,
dans un combat contre lui. Dans la trad. fr. de Jeam
cathol., p. 102, il est dit que Sembat périt aussi ce
jour-là; mais c'est une erreur, que le texte n'autorise
pas, et que M. S.-Martin n'a pas commise dans ses
Mém. t. I, p. 343. Vardan, p. 108, dit que Sévada
était «de la maison de Dchahap,» tandis que Jean
cath. p. 64, le dit «de la race des Caïsics,» tribu mu-
sulmane, dont Thomas Ardzrouni parle en ces termes,
p. 276: «Dans ce temps-là Sembat, roi d'Arménie, se
porta au pays d’Apahounik; car les fils d’Abderrahman,
dits Caïsics, s'étaient révoltés et refusaient de payer
l'impôt.» J'avoue n'étre pas entièrement satisfait des
notices sur les Caisics, fils d’Abderrahman, ni sur la
maison de Dchahap, dont faisait partie Mohammed,
de Mérou.
En tout cas notre Sahac est certainement le N. 1)
de la branche collatérale de la famille de Siounie.
Grigor-Souphan, seigneur de Siounie, premier du
nom, s'entremit en 841 pour faire rendre justice au
catholicos d'Arménie Jean V, qui avait été desservi
auprés de Dagrat, administrateur du pays pour les
musulmans, et du généralissime Sembat; Jean cathol.
p. 65, 6. La discorde s'étant mise entre lui et Bab-
gen, N. 2) de la branche principale, chef de la famille
Sisacane, il fut tué dans une bataille, et son fils Vasac-
Gabourk lui succéda. Cela eut lieu en 849, d’après
Tehamitch, t. II, p. 445, 676. Suivant Stéphanos, I,
246, Babgen lui-méme mourut misérablement, plus
tard, à une date inconnue, victime de son ambition.
Vasac + en 887; Tcham. ib., p. 705.
Cependant Jean cath., p. 75, dit que dans ce temps-
là le prince Bagratide Achot, fils de Sembat-le- Con-
fesseur créa prince de Siounie Vasac-Gabourh, Hai-
caznien, qui se trouva dès-lors «gouverneur de toute
la maison de Sisacan:» ce fut donc aprés la mort de
Sembat, arrivée en 859. Toutefois, l' Histoire de Siou-
nie ne permet pas de croire que ce Vasac ait été re-
connu supérieur à tous les princes de sa famille, et
Jean cath. lui-méme semble étre de cet avis, car il
dit plus bas, p. 76, que «le grand prince de Siounie»
Vasac-Ichkhanic, N. 3, de la branche principale, était
en trés bons rapports avec Achot I", alors seulement
prince des princes d'Arménie. Sa mort est aussi ra-
523
Bulletin de l'Académie Imperiale
>24
contée, sans date, p. 79 (en 887, comme celle de
Vasac-Gabourh; Tcham., II, 705). Son frére Achot,
N. 4), lui succéda. On sait d'ailleurs que Vasac- Ich-
khanic et Grigor-Souphan I” contribuèrent, en 885,
à l'exaltation d'Achot-le- Grand au rang supréme;
Stéph. I, 219. Dans la trad. franc. de Jean cath. Vasac-
Gabourh est constamment nommé Bagour, lecture qui
ne se trouve pas dans le texte.
Ici le P. Tchamitch déclare que désormais il ap-
pellera Sisacans les descendants de Babgen, et Siou-
niens ceux de Gabourh: il me serait aisé de prouver
que le contraire est plutót fondé en raison, mais qu'en
tout cas de nombreux passages de Stéphanos dé-
montrent d'une manière certaine, que les deux quali-
fications sont indifféremment employées pour les deux
branches de la famille.
Les émirs Abouseth, Abousedj, Abousedjth ou
Abousaad, fils de Iousouf, de la famille de Dchahap, et
ensuite Iousouf ayant été tués par les Arméniens, l'un
au pays de Sasoun, en 849, l'autre dans le Taron, en
851, le khalife Motazem envoya en Arménie l'ostican
Bougha ou Boukha. Celui-ci, d'aprés ses instructions,
s'empara des princes Sisacans Vasac et Achot, son
frère N. 3) et 4), — Stéphanos ajoute, et de leur
mère — ainsi que d'Atrnerseh, grand prince de Kha-
tchen, le méme, à ce que je crois, qui a été nommé
ci-dessus, avant Sahac, et de Ctridj, prince aghovan
de Gardman, qui avait livré à Bougha le prince Vasac,
réfugié chez lui; Stéph. I, 215; cf. Tcham. Il, 451:
tous furent envoyés à Dovin. Jean cath., p. 67, ne
nomme pas les princes faits prisonniers, mais leurs
noms se trouvent chez Vardan, p. 110, ainsi que chez
Stéphanos, I, 213, 219, qui entre dans de grands dé-
tails. Vasac s'échappa aprés la mort de Sembat-le-
Confesseur, maitre de l'Arménie, qui eut lieu en 859.
Thomas Ardzrouni, p. 214, nomme les princes enle-
vés par Bougha: Sembat, généralissime d'Arménie ;
Grigor, seigneur de Siounie; Vasac-Ichkhanacan, notre
Vasac-Ichkhanic, seigneur de Vaio- Tzor; Philipé,
seigneur de Siounie, ainsi qu'Atrnerseh, prince d'A-
ghovanie. Asolic, p. 109, ne nomme que le prince
Vasae, de la famille de Siounie, et dit que les captifs
furent envoyés à Samara (ville auprés de Bagdad,
plus exactement Serramenrai), fondée par le khalife
Motazem, en 829, aprés la prise de la ville grecque
d'Amorium. Ce prince y avait fait aussi transporter
quarante-deux prisonniers chrétiens de distinction, qui
y furent mis à mort en 848; Hist. du Bas- Emp. t. XIII,
p. 144 — 147. Le P. Indjidj, Antiq. de l'Arménie,
t. II, p. 125, citant le passage de Jean cath. relatif
à la mort de Grigor- Souphan, dit que Vasac - Ga-
bourh fut établi prince de Siounie par son beau-pére
Achot, qui lui attribua cet honneur «par ordre de la
cour de Perse,» i. e. du khalife, car lui-méme n'é-
tait encore que prince des princes, et non roi. Je crois
que c'est forcer le sens des mots ,jppnctscum: wn.
je ul «en lui conférant cet honneur de la part
du monarque, de la cour.» Si Achot était assez puis-
sant pour créer un prince de Siounie, on peut bien
dire que Vasac reçut cet honneur de la cour du géné-
ralissime, chef de la maison Dagratide.
Vasac et Achot, mentionnés dans cette notice, sont
évidemment les NN. 3) et 4) de la liste de la famille
principale des princes siouniens. Quant à Philipé et
à Grigor, dont parle Thomas Ardzrouni, j'ose à-peine
essayer de les déterminer; le premier pourrait étre
le N. 1) dela branche principale, qui mourut en ef-
fet en 848; l'autre, ce prince d'une branche collaté-
rale que l'on voit sur le Tableau, comme contempo-
rain de Grigor-Souphan I*.
Le retour successif des princes captifs dans leurs
domaines est indiqué vaguement par Jean cath., p. 75,
avant l'élévation de Vasac-Gabourh au rang de maitre
de toute la Siounie. Mais Asolic, p. 112, dit que les
princes revinrent «quelques années aprés» leur dé-
part, à l'exception de Sembat et de Stéphanos Con,
prince Aghovan, qui furent martyrisés à Samara. Tho-
mas Ardzrouni fixe la date positive sous cette forme,
qui ne manque pas d'originalité, p. 226: «Quand fut
accomplie la 6* année de la captivité des Arméniens,
en l'an 306 du comput de l'ére arménienne, il y avait
six jubilés,... olympiades, et... indictions; en la 3°
année du catholicos Zakaria; au commencement de la
7° année depuis le séjour des princes dans la capitale,
par suite de la révolution septénaire des temps;» aprés
ce préambule, il raconte, p. 234, le retour de chacun
des princes arméniens dans ses domaines, mais sans
nommer directement les princes de la Siounie, et à
partir de la p. 236, il mentionne l'un aprés l'autre
ceux du Vaspouracan. Ce fut donc en 857 que com-
menca la délivrance des prisonniers de Bougha.
Achot Haicaznien, prince de Géghakouni — fils de
525
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
526
Souphan? — meurt dans une bataille contre l'émir
Ahmed, ostican de Mésopotamie, livrée par le roi
Sembat-le-Martyr, du cóté du lac de Beznouni, ou de
Van, dans le canton d'Apahounik. Atrnerseh, prince
de Géorgie, combattait dans les rangs des Arméniens;
Thomas Azdzrouni, p. 207. Cela eut lieu en 896.
Achot Siounien, fils de la soeur du roi Sembat, est
mentionné chez Tchamitch, t. II, p. 721; cf. p. 676.
La bataille eut lieu au village de Though; le bel Achot,
fils de la soeur du roi, qui était un grand personnage,
succomba; Jean cath., p. 97.
Sembat, prince de Siounie, se révolta en 352 arm.
— 903 contre le roi d'Arménie Sembat-le-Martyr et
refusa d'abord de lui payer tribut, suivant le récit de
Thomas Ardzrouni, p. 277, 8: il avait mis sur pied
10,000 hommes et s'était fortifié dans les places du
canton de Vaio-Tzor. Le roi, qui venait de réduire,
l'année précédente, les Caisics du canton d'Apthounik
à se soumettre et à acquitter leurs redevances, marcha
contre lui, traversa l’Araxe à Charour, et par pró-
messes, par le cadeau de la ville de Nakhdchévan, en-
levée aux Caïsics, il l'amena à soumission, grâce à
l'entremise d'Achot, prince de Vaspouracan. Sahac,
frére de Sembat, vint apporter au roi d'Arménie le
tribut ordinaire. Le don de Nakhdchévan à Sembat
est confirmé par Jean cath., p. 115, qui ajoute néan-
moins, que le prince de Vaspouracan ayant réclamé
cette ville, comme ancienne possession de ses père et
aieul, le roi refusa de la lui restituer. C'est du prince
Sembat, N. 5) de la liste de la famille principale, et
de son frére, qu'il s'agit ici. i
Grigor - Souphan, 2° du nom, succéda à son père,
qui fut déposé dans la sépulture de ses aïeux (en 887);
Jean cath. p. 76. Il n'est dit nulle part, que je sache,
oü était cette sépulture.
Souphan, prince souverain et unique Jhungkın de la
Siounie, suivant l'expression de Jean cath., p. 117,
123, fut battu le jour de Páques de l'an 358 — 909,
par l’ostican Housouf, qui avait fait une incursion à
Nakhdchévan et dans les environs. Il se rendit au
chef arabe, à Dovin, douze jours aprés sa défaite. Son
frère Vasae, qui était encore jeune, se soumit lui-même
bientót aprés et resta un an prisonnier à Dovin. Pour
Souphan, il fut empoisonné et son corps porté à
Sourb-Chimonia, couvent fondé par lui. Sa mort arriva
avant celle du roi Sembat, probablement peu de temps
aprés sa défaite. Il s’agit ici de Grigor-Souphan, II
du nom, N. 4) de la branche collatérale.
Vasac, fils d'Achot, prince souverain de Siounie,
qui s'était livré également à Housouf, d'aprés Jean
cath., p. 124, et qui était un tout jeune homme, trouva
le moyen d'échapper de sa prison, vers le méme temps
oü mourut Souphan. C'était un fils d'Achot N. 4) de
la branche principale. Quoiqu'il n'ait pas exereé le
pouvoir, l'historien le qualifie de quSbkpky «primat,
souverain,» tout comme Souphan II, ce qui prouve
qu'il ne faut pas trop presser le sens des pompeuses
expressions dont se servent les auteurs orientaux.
Sahac et Vasae, frères de Souphan II, s’schappe-
rent à leur tour et se retirérent dans l'ile de Sévan
(Jean cath., p. 125), oü leur mére était religieuse, et
où se trouvaient leurs femmes et enfants, ainsi que
leurs nobles. Comme ces deux personnages moururent
sans postérité, il ne faut pas prendre au pied de la
lettre ce qui vient d'étre dit, du moins en ce qui les
concerne; car il s'agit ici, en général, des familles de
la noblesse arménienne, réfugiées au sein du lac Gogh-
tcha. Les deux princes firent bonne défense, puis
réussirent à s'enfuir dans le canton de Miaphor, oü
leur mère, sœur du roi Sembat, ne tarda pas à mou-
rir; pour eux, ils rentrérent plus tard dans leur prin-
eipaute. Ce récit a été copié presque mot pour mot
par Stéphanos; seulement Jean cath. nomme Chagha-
gha, et Stéphanos, Chaghavat, le lieu de la sépulture
de la reine.
Sembat, grand prince de Siounie, d’après Jean cath.
p. 159, se rendit dans le Vaspouracan, auprès d’Achot,
fils et héritier du roi Sembat-le-Martyr, avec le grand
prince Haicaznien Vasat, frère de Grigor-(Souphan ID;
v. les détails, chez Stéphanos, I, 237. Dans la trad.
francaise de Jean cath., p. 225, Vasac est qualifié «frère
cadet de Grigor;» c’est, quoique vrai, une fausse
traduction des mots deg pan. bo |uwbpb. Ypbgopn.
signifiant «du prince Grigor, privé d'enfants,» mots
qui ont été mis là pour faire comprendre pourquoi
Vasae avait succédé à son frère. Le prince Achot les
recut fort affectueusement et les combla l'un et l'autre
de marques d'honneur. Le méme auteur nous apprend,
p. 161, que «le bon prince de Siounie» se háta d'aller
au-devant de ses frères Sahae, seigneur de Siounie,
Babgen et Vasac, tout nouvellement rentrés dans leur
principauté, aprés étre sortis des fers de l'ostican
327
4
Bulletin de l’Académie Impériale
328
Housouf, et que les quatre freres, qui étaient fort unis
entre eux, ne songerent plus qu'à bien administrer le
pays. Il en était de méme des princes Haicazniens
Sahac et Vasac, de la branche collatérale, maîtres des
pays confinant à la mer de Gégham, oü ils venaient
également de rentrer. Le P. Tchamitch, t. IT, p. 786,
place ces faits en 921, et ajoute à cela des détails
fort. intéressants. Il dit, t. II, p. 759, que Housouf
avait fait prisonnières, avant la mort du roi Sembat,
les femmes des princes Siouniens Sembat et Vasac,
que cet acte de cruauté poussa à la révolte contre les
musulmans. P. 762, en 915, la division éclata entre
Sembat, seigneur de Sioumie, et son beau-frère Gagic,
prince du Vaspouracan, au sujet de la ville de Nakh-
dchévan, que celui-ci voulait lui enlever; p. 774, en
919, Housouf ayant voulu ouvrir les hostilités contre
Gagic, les seigneurs arméniens et entre autres Sem-
bat se rangèrent de son côté; p. 785, en 921, les
princes Vasac et Achot Genthounians, gouverneurs de
la province de Gougark, ayant profité du malheur des
temps pour se révolter contre le roi d'Arménie Achot,
Sembat prit également le parti du roi, et ce fut seu-
lement aprés une victoire remportée par ce monarque,
à Samchwildé, qui pacifia la contrée, que Sembat le
quitta pour aller rejoindre ses fréres, ainsi qu'il a été
dit plus haut. Il se montra encore fidéle au roi Achot
dans une révolte de Movsés, prince de la province
d'Outi. Enfin, au dire de Jean cath., p. 167, en 922,
Sembat et ses trois fréres résolurent de reconquérir
le canton de Goghthen et la place d'Erndchac, oü
Vasac fut tué par ses propres soldats, formant un
bataillon dit «des Gabaonatsik;» son corps fut déposé
dans la sépulture de ses péres. On ne sait plus ce
que devint-le prince Sembat.
Suivant Jean cath., p. 130, 132, Housouf, s'étant
emparé du fort d'Erndchac, oü s'était réfugiées la
mère de notre Sembat, sa femme, sœur du roi Gagie,
de Vaspouracan, et celle de Vasac, frére de Sembat,
les avait fait conduire et détenir à Dovin. En outre,
la princesse Sophi, épouse de Sembat, avait un en-
fant à la mamelle; Stéph. I, 230, 235, 236; elle mou-
rut bientót, avec son jeune fils, et tous deux furent
enterrés dans l'église de S.-Sargis, à Dovin. Les deux
autres dames furent conduites en Perse et ne revinrent
que plus tard. Ces indications sont sans doute en rap-
port avec l'expédition des Arméniens contre Erndchac.
Sahac, seigneur du canton de Géghakouni et frère
de Grigor-Souphan II, mourut peu aprés Vasac, de
qui il vient d'étre parlé, environ l'an 923; Jean cath.
p.163: il laissait un tout jeune fils, circonstance omise
par Stéphanos.
Vasac, seigneur de Géghakouni et frére de Sahac,
ci-dessus nommé, fut soupçonné de complicité dans
une entreprise des Arméniens contre la vie du roi
Achot, à Erazghavors; le complot échoua, mais Va-
sac fut arrété et ne dut sa liberté qu'au catholicos-
historien Jean VI; p. 165 de son ouvrage. Cela eut
également lieu en 922. Tehamitch, II, 791, 795, qua-
lifie ce Vasac «fils de la sœur du père du roi Achot,»
ce qui est exact et empéche de le confondre avec
l'autre Vasac, son contemporain, frére de Sembat N. 5)
de la lignée principale.
Babgen, frere de Sembat, prince de Sisacan, con-
voitait la possession de l'autorité, et espérait y arriver
aux dépens de son frère Sahac, monarque de la con-
tree, par la protection de Nasr, dit Sbouc, l’un des
serviteurs de l'ostican Housouf, et que celui-ci avait
envoyé comme son lieutenant en Arménie. Etant venu
à Nakhdchévan, Nasr attira aupres de lui Babgen,
par de fausses promesses, et invita également Sahac,
seigneur de la Siounie. Quand il les eut entre ses
mains, il les déclara prisonniers et les retint à Dovin.
La trad. fr., p. 339, dit par erreur qu'il les trompa
«tous les trois.» Ceux qui lisent l'arménien verront
bien aisément la cause de cette méprise. Ces faits sont
tirés de Jean cath., p. 179, 181, 191, et se passérent
en 923, d’après Tchamitch, II, 806.
On voit qu'il s'agit ici des deux fréres, alors sur-
vivants, de Sembat N. 5), dont la mort n'a pourtant
pas été racontée.
Je profiterai de l'occasion pour redresser ici une
grave erreur qui s'est glissée dans les deux éditions
de l’historien Jean cath., p. 254, éd. de Jérusalem, et
189 de celle de Moscou, ainsi que 382 de la trad.
francaise. Là l'historien raconte les horreurs de la
prise de la forteresse de Biouracan par les troupes
de l'ostican Nasr, et dit que cela eut lieu en 332 de
l'ére arménienne, le 10 du mois d'ahec: ce serait donc
en l'an 883. Le P. Tchamitch, au contraire, t. II, p.
810, place avec raison ce fait en 372 — 923. Il est
étonnant que tous les manuscrits aient donné une
2520
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
530
telle leçon, formant un anachronisme de 40 années,
et fächeux que les éditeurs ne l'aient pas relevée.
Ter Vahanic, fils de Dchévancher, prince de Baghk,
succéda au catholicos arménien Ter Anania, en 414
arm. — 965; Asolic, p. 168, 9. Voyez là l’histoire et
les causes de la destitution de ce personnage; cf. Tcham.
II, 840, 1016; Kirakos, p. 47, 48, parle aussi tres lon-
guement de Vahan, archevéque de Siounie, puis ca-
tholicos d'Arménie; il entre dans beaucoup de détails
intéressants pour l'histoire religieuse du dogme, de
la hiérarchie et des rites dans ces contrées. Enfin
Matth. d'Edesse, p. 15 et 29, a fait confusion pour
l'époque et pour la durée du pontificat de Vahan; v.
les notes judicieuses du trad. francais à ce sujet, p.
381, 386. L'historien Vardan, p. 121, attribue à ce
Vahan, fils de Dchévancher, et depuis catholicos, la con-
struction du couvent d'Hohanna-Vank; c'est une er-
reur, ou du moins ce couvent eut pour fondateur un
autre Vahan, frére de Dchévancher, et conséquemment
oncle du catholicos, s'il faut s'en rapporter à l'histo-
rien de la Siounie, t. I, p. 184.
Sénékérim; voici la généalogie de ce roi de Siounie,
telle que la donne Mosé Caghanc., p. 279; je mettrai
entre parenthése les indications fournies par d'autres
sources.
Atrnerseh, marié à la princesse Mihracane Sprham,
vers l'an 821.
Grigor. Abouseth.
Aboulis. ^ Trois autres fils. Sahac ou Sévada.
|
(Chahandoukht, mariée à Grigor. ( fille (mariée au roi David.
Sembat, N. 7) de la lignée agratide Achot-
principale, roi de Siou- Ercath; Tcham. II,
nie.) 787, en 922).
Sévad, dit Ichkhan ee Atrnerseh.
à Sophi; Stéph. I, 67).
|
Ioan Grigor. Atrnerseh. Philipé. Chahandoukht
ou Sénékérim, (épouse Grigor
roi de Siounie. Sisacan, N. 10).
Matth. d'Edesse, p. 194, 424, dit que Sévada, père
de Sénékérim, était fils de Taghin-Philippé; le traduc-
teur francais reléve avec raison ce qu'il y a d'inco-
hérent dans ses récits; cf. Tcham. II, 1042 — 1046.
Asolie, p. 275,1. III, ch. 48, dit, qu'en 452 arm.
— 1003 disparurent par la mort les princes de Pha-
rhisos, de race Haicaznienne, qui avaient subsisté
jusqu'à Sénékérim et à Grigor. Leur pays fut partagé
ome IV. "
ou avait été partagé par ses ennemis, le roi d'Armé-
nie Gagic I” et Phatloun, émir de Gantzac. Mon ma-
nuscrit donne la méme date. Le méme auteur avait
dit, p. 185, que la mére d'Abas, second roi de Cars,
était soeur de Sénékérim et de Grigor, rois de Pha-
rhisos, qu'elle s'était consacrée à Dieu dans le couvent
de Thrin-Vank, oü sont des églises blanches, creusées
dans le rocher.
De son cóté Vardan, p. 134, 137, s'exprime ainsi:
«En 523 en toutes lettres (1074 de J.-C.), Phatloun,
émir de Gantzac, envoya Vasac Pahlavide, fils de
Grigor- Magistros, avec toutes ses troupes, contre
l'imprenable citadelle de Baghk et de Capan. Il y
pénétra par ruse et tua le roi Sénékérim Haikian; car
les rois de ce pays étaient Haikians, i. e. issus de
Haic, et la royauté n'y avait jamais été détruite jus-
qu'à ce que deux fréres sans enfants, Sembat et Grigor,
adopterent le roi Sénékérim Haikian et le firent héri-
tier de leur royauté. Mais celui-ci ayant été tué par
l'ordre de Phatloun, le flambeau de la royauté s’étei-
gnit, et les Persans furent les maitres.» Le méme his-
torien, p. 167, dit encore: «Au méme temps, i.e. en 617
arm.— 1168, les derniers châteaux de Capan: Grham,
Géghi et Cakavaberd, tombérent aux mains des infi-
deles, à cause de la multitude de nos péchés.» On a vu
précédemment l'opinion de Matth. d'Edesse sur les
derniers souverains de la Siounie: il reste à criti-
quer le tout, au moyen du texte de Stéphanos.
Disons avant tout, qu'un exemplaire de Vardan,
dont a fait usage le P. Tchamitch, t. II, p. 1044, porte:
«En 543 — 1094,» et que la méme date se lit dans le
manuscrit du Musée Roumiantzof. Toutefois ce $
n'est pas là à sa place, venant aprés 521 — 1072 et
avant 525 — 1076. En écriture arménienne la date
contestée serait of 4 523, et zug 543, ce qui fait,
dans l'écriture, une très légère différence, surtout en
caractères cursifs, où le } 20 et le fe 40 sont très
aisés à confondre.
L'émir Phatloun, Cheddadian, ici mentionné, est
celui qui, au dire de Vardan, loco cù., acheta Ani
d’Alp-Arslan; v. Ruines d'Ani, p. 126, ma note sur
ce sujet.
Or il faut bien distinguer, dans les récits des histo-
riens arméniens, plusieurs royaumes ou principautés
ayant fait partie de la Siounie et des provinces envi-
ronnantes :
34
Bulletin de l’Académie Impériale
532
1°. Dzanark, dans le Daghistan, au S. du Chirvan,
et Pharhisos dans l'Artsakh. Sur ces Dzanariens, qui
parlaient géorgien, je me contente de rappeler un pas-
sage de Vardan, p. 134, cité par Tcham. II, 1045, et
surtout Thomas Ardzrouni, p. 196 — 208.
2°. Baghk, Capan, Haband, dans la Siounie orien-
e;
3°. Khatchen et Gardman, dans l’Artsakh et dans
l'Outi, appartenant aux Aghovans; c'est à ces princi-
pautés, jusqu'au milieu du X° s., qu'est consacré en
grande partie l'ouvrage de Mosé Caghancat.; Kiracos,
p. 111, donne également un précis de leur histoire.
4*. Siounie, Sisacan, Géghakouni, formant deux
apanages dans la Siounie proprement dite. Les prin-
cipautés d'Aghovanie et de Siounie se fondirent en-
semble, lorsque les princes Sisacans Sembat et Grigor,
NN. 9) et 10) de la lignée principale, eurent adopté
Sénékérim, frère de la femme du second d'entre eux.
La ville de Capan, capitale de la principauté de Baghk,
fut prise en effet, par Tchortman, général du sultan
Barkiarokh, en 552 — 1003, et deux ans aprés, plu-
sieurs places: entre autres Orotn et Bghen; en 575
— 1126, la forteresse de Cakavaberd tomba aux mains
de l'émir Haron, ainsi que le rocher de Baghacou-
vank; Vardan, p. 168, dit: «Au méme temps (en 617
— 1168).» Evidemment il y a erreur d'un cóté ou de
l'autre. En 1151 Chlorotn, en 1157 Méghri et d'autres
forteresses du méme pays furent encore prises par les
Turks, et en dernier lieu Baghaberd, en 1170. Pour
Sembat et Grigor, fils de Sénékérim, ils moururent
l'un et l'autre en 615 — 1166: c'est à ce que raconte
Stéphanos, t. II, p. 76 — 81, et c'est ainsi que s'é-
teignirent les deux principautés d'Aghovanie et de
Siounie, ne laissant que des princes de branches col-
latérales, sans possessions ni influence.
Le méme Stéphanos, dans une élégie que je n'ai
jamais vue, mais qui est citée par Tchamitch, t. II,
p. 1043, dit encore que la royauté de Baghk subsista
120 ans aprés celle des Bagratides (1045 =+ 120 =
1165); que les derniers rois furent Sénékérim et son
fils Grigor, supprimé au temps d’Eldigouz, en 615 —
1166: tout cela confirme les Ae précédentes et
prouve qu'il y a erreur de chiffr
chez Vardan.
En conséquence il me paraît que le ch. 48 de la
IIT Partie de l'Histoire d’Asolie aura été ajouté
e
aprés lui; car cet auteur ne pouvait avoir connais-
sance du roi Sénékérim et de son fils Grigor, qui
n'avaient pas encore vécu au moment oü il terminait
son livre, en 1004. Si l'on m’accorde cette interpo-
lation, consentira-t-on également à en voir une dans
le passage qui termine le 17° ch. de la méme Partie,
dont les indications s'étendent jusqu'à l'année 1002?
Cependant cette conséquence est rigoureuse; car, à
moins de supposer qu'Asolic, dont au reste la mort
n'est pas connue, ait vécu fort avant dans le XT' s.,
et qu'il ait intercalé lui- méme les passages dont il
s'agit, il en résulterait ce fait impossible et par consé-
quent absurde, un historien racontant ce qui s'est
passé aprés lui.
Admettre, avec le P. Tchamitch, II, 1043, une
extinction et une restauration subséquente du royaume
de Baghk et de Siounie, n'est pas moins impossible,
en présence de la continuité des témoignages qui cor-
roborent l'Histoire de la Siounie, telle que la présente
Stéphanos Orbélian.
Nous n'avons pas non plus à nous préoccuper
beaucoup de déterminer quel Phatloun était émir de
Gantzac lors de la ruine du royaume de Baghk. Que
ce soit donc en 1103 ou 1166 que l'on fasse des
recherches, car 1003 et 1074 sont des dates évidem-
ment erronées, le Tableau généalogique des Béni-
Cheddad prouve qu’à l’une et à l'autre époque un per-
sonnage de ce nom a pu profiter de l'extinction de
la principauté dont il s'agit; v. Hist. de Gé. p. 342,
et Bull. Hist.-Philolog. t. VI, p. 195.
Il resterait encore à se rendre compte de ce fait,
énoncé par Vardan, qu'un certain Vasac Pahlavide,
fils de Grigor-Magistros, aurait prété son concours à
Phatloun pour anéantir leroyaume de Baghk; or des
deux Pahlavides du nom de Vasac, connus historique-
ment, le premier était déjà mort en 1029, à une
époque oü rien ne prouve que la famille des Béni-
Cheddad ait fait des entreprises contre la Siounie et
l'Aghovanie. Le second, qui fut duc d'Antioche,
mourut en 1077 et aurait pu, chronologiquement par-
lant, se voir forcé d'obéir, pour quelque expédition
contre les Arméniens, à un Phazl ou méme à Phatloun
I”, mais il n'existe pas de témoignage direct de ce
fait, surtout si on le rapporte à l'année 1003; tout
au plus en 1094, si l'on admet la correction du ma-
nuscrit de Vardan consulté par Tchamitch, et en
533
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
534
tout cas il ne pouvait coopérer à la soumission de
Baghk en 1105 ni en 1166.
Voici, du reste, à ce sujet, un nouveau témoignage;
Stéphanos, t. IT, p. 63, 4, donc antérieurement au
passage allégué plus haut «sur la ruine de Capan et
du royaume de Baghk,» ainsi que sur l'extinction de
la famille de Siounie, s'exprime ainsi: «Aprés la mort
de Mélik-Chah (en 1091), chacun s'arrogeait le pou-
voir, en ce moment d'anarchie, et, suivant qu'il en
avait la faculté, ravageait le pays et y faisait régner
la servitude et la dévastation. Les maudits Ismaélites,
poussés par la cupidité, regardaient comme quelque
chose d'important pour eux les belles et fortes cita-
delles du royaume de Baghk. En conséquence l'émir
de Barda, du Rhan et de Gantzac, vint avec beaucoup
de troupes attaquer Sénékérim. Prés de lui se trou-
vait Grigor Apiratian, prince de Chirac. Informé de
cela, Sénékérim mit en état de défense toutes les for-
teresses du pays. Le maudit émir vint, et voyant que
c'était une chose au - dessus du pouvoir de l'homme,
chargea Grigor, prince d'Ani, qui était auprés de lui
pour certaines affaires, d'aller trouver le roi Séné-
kérim et lui dit: «Persuade-le par des serments de
venir prés de moi, afin que nous fassions amitié en-
semble. Je le renverrai avec de grands présents. Si
tu nele décides pas, je te couperai à toi-méme la
téte.» Grigor partit donc avec cette mauvaise com-
mission et persuada si bien Sénékérim, par des ser-
ments solennels, qu'il vint auprés de l'émir, et que
la rencontre eut lieu. Voyant cela, la béte au venin
funeste faussa son serment, et se jetant sur le roi, en
rugissant, le fit périr, aprés quoi il s'en-alla chez lui.
Les grands et les fils du mort le porterent au saint
couvent de Vahanou-Vank et le déposèrent prés des
autres rois. Son fils Grigor régna aprés lui, obscur
et méprisé.»
En complétant par ce texte celui que j'ai cité plus
haut, on a les circonstances et à-peu-près la date de
la mort de Sénékérim. Toutefois on ne posséde pas
de renseignements pour reconnaître positivement le
Grigor, fils d'Apirat, qui coopéra au désastre du
prince Siounien, et de plus on voit qu'il ne s'agit pas
clairement de Phatloun, mais pour sür d'un émir quel-
conque de sa race, qui acheva la destruction du
royaume de Siounie. La mort de Sénékérim, qui fut
le commencement de la catastrophe, eut lieu aprés
l'an 1091, et un prince Pahlavide servit d'instrument
à ce crime. Ce sont d'autres inductions qui reculent
les faits de plusieurs années.
Précisément entre 540 arm. — 1091 et 544 arm.
— 1095, Vardan, p. 145, mentionne un guerrier turk,
inconnu d'ailleurs, fils d'El-Khazi, dont le frère fut tué
sous les murs d'Ani par Grigor, fils de Vasac et petit-
fils d'Apirat, martyrisé plus tard à Gaghzovan, aprés
avoir sauvé de la mort dont il était menacé Manou-
tché, émir d’Ani. Le frère du catholicos Barsegh et
Manoutché accompagnèrent la dépouille mortelle de
Grigor à Kétcharous. Le défunt, si c'est de lui que
parle Stéphanos, se retrouve dans le Tableau généa-
logique des Pahlavides, Ruines d'Ani, p. 54, et mou-
rut en 1099; cf. Aristakés de Lastiverd, p. 47 «In-
vasion des Turks, funeste à la maison de Sisac et à
toute l'Arménie, en 497 arm. — 1048.»
Malheureusement les indications se contredisent en
ce qui concerne le Pahlavide qui se mit au service de
Phatloun: Vardan le nomme Vasac, fils de Grigor-
Magistros, et Stéphanos le qualifie Grigor, fils d'Api-
rat; or un certain Apirat, le fondateur du couvent de
Kétcharous, suivant Vardan, p. 131, et d’après les in-
scriptions, Bull. Hist. -Philolog. t. X, p. 341, refusa
de faire périr le roi Bagratide Sembat-Hohannés, à la
priére de son frére Achot, vers l'an 1030, mais on
ne lui connaît pas de fils du nom de Grigor, qui aurait
pu s'entendre avec l'émir Cheddadian.
Pour achever ce qui concerne l'histoire de la prin-
cipauté de Siounie jusqu'au XIV" s., disons que, sui-
vant Vardan, p. 184, en 663 arm. — 1214, les sei-
gneurs d'Hatherk, dans le Khatchen, donnérent cette
place à Ivané Mkhargrdzélidzé; car Vakhtanc, maître
de la contrée, était mort avant le temps, ainsi que ses
fils et un autre Vakhtanc Sacrhiants, beau-frère d'Ivané.
Celui-ci était maitre du Khatchen-Intérieur et laissait
seulement deux jeunes fils, Hasan Dchalaldolé et Za-
karé Nasreddolé, qu'Ivané protégeait, ainsi que leur
mère Khorichah, sa soeur; cette dernière alla mourir
à Jérusalem, dans une vieillesse avancée. Ivané donc
s'empara de Tcharek, de Chamkor et de tout le pays
environnant, qu'il donna à un de ses parents, nommé
Vahram, fils de Blou-Zakaré, et qui est connu dans
l'histoire sous le nom de Wahram-Gagel; v. mon Ad-
dition XIX, sur les divers princes du nom de Vakh-
tanc et sur les conquétes des Mkhargrdzélidzé dans
34*
535
Bulletin de l’Académie Impériale
536
cette partie de l'Arménie, qu'ils cédèrent plus tard
aux Orbélians de la 3° époque, en échange de leurs
domaines en Géorgie.
Le dernier prince de Siounie sur lequel nos auteurs
fournissent des renseignements est Sévada. fils du
grand prince Grigor, + au siége de Miafarékin, en
709 — 1260; Vardan, p. 199.
Les Tableaux et notices dont se compose ce travail
mentionnent donc une centaine de princes et prin-
cesses de Siounie, ainsi que d'émirs et d'osticans ayant
eu des rapports avec eux, et dont la série forme le
fonds de l'histoir politique d'une contrée jusqu'à
présent peu étudiée des savants européens: ces notices
n'avaient point encore été recueillies, et les vicissitudes
du royaume siounien n'avaient attiré que superficiel-
lement l'attention des Arméniens les plus érudits.
Histoire religieuse.
Liste des évéques, archevéques et métropolites
de Siounie. ”)
L'historien de la Siounie a dressé une liste des
évéques, archevéques et métropolites de cette contrée,
dans le ch. 72 de son ouvrage"). Cette liste ne contient
qu'un N* d'ordre, le nom du personnage et la durée de |.
son pontificat. Le P. Indjidj, dans son Arménie ancienne,
p. 250, donne une liste du méme genre, en y ajou-
tant par-ci par-là quelques indications, dont je profite-
rai en les citant; mais comme il n'avait pas de manu-
serit complet de l'Histoire de Siounie, son travail
offre une grande lacune. Enfin le P. Sargis Dchalal,
dans le t. II, p. 286 de son Voyage dans la Grande-
Arménie, donne aussi une pareille liste, où il a ajouté
beaucoup du sien, et qui servira de fonds à mon travail.
Seulement je joindrai à chaque article mes propres
recherches, pour établir et fixer autant que possible
la chronologie, et pour former, avec les Tableaux
de l’histoire politique, le canevas Sea des notions
d'ensemble sur la Siounie.
15) Je dois dire en commana que, ER le cours de son ou-
vrage, Stéphanos Orbélian ne qualifie, pour la plupart du temps, les
premiers pontifes siouniens que du titre d'évéques: ceux d' ish.
véque et de métropolite, qui leur appartiennent depuis la plus haute
antiquité, ne leur sont donnés officiellement que dans les actes au-
thentiques. Pour moi, sauf ce dernier cas, je les qualifierai "o
de métropolites.
16) 71 de l'éd. de Moscou.
1) Ter Grigor ou Grigoris, disciple de S.-Grégoire-
l’Illuminateur, reçut le titre d'archevéque de Siounie
dans une extréme vieillesse, du grand Nersés Arsa-
cide. — 41 ans.
— Nersés-le-Grand, arrière petit-fils de S. Gré-
goire-l'Illuminateur, siégea 364 — 384 de J.-C.
Stéph., t. I, p. 65, 68, dit que l’évêque Grigor l'ayant
accompagné dans son voyage à Césarée, en 364,
avec Andoc, prince de Siounie, fut pour cela élevé
au rang de métropolite, avec l'évéque de Géorgie;
or le métropolite est immédiatement au-dessous de
larchevéque, dans la hiérarchie cléricale. Il fut
aussi regardé.comme protofrontes ou premier
suffragant du catholicos d'Arménie; il T peu après
son retour de Césarée. B.
2) Ter Machtots, consacré par Nerses-le- Grand (à
la priére du prince Andoc; Stéph. I, 67). Aprés lui
la Siounie resta 25 ans sans pasteur spirituel, à cause
des incursions du roi de Perse Chapouh. — Quelques
années. :
— On sait que le régne et la vie du roi Sassanide
Chapouh II se terminérent en 378 ou 380. B.
3) Ter Tirot, établi par le prince Babic (N. 2 de
la 1" époque).
— Ce Tirot n'était pas évéque. Stéphanos, I,
84, dit seulement qu'il fut établi desservant de
l'église de Chaghat, dans le canton de Dzghouc,
alors église principale de la Siounie. B.
4) Ter Hovacim I.
— Il fut aussi établi par le prince Babic; Steph.
I, 88; ilest mentionné là comme évêque de Chaghat
et ee de Siounie; cependant St&phanos ne
Va pas inscrit, non plus que son prédécesseur, dans
la liste générale. B.
5) Ter Anania I, 42 ans. Disciple de S. Mesrob,
il fut consacré par S. Sahac-le-Parthe et établit une
école au pays de Siounie, dont il confia la direction à
son condisciple Béniamin. Puis, par l'ordre de son
maitre, il passa à Barda, au temps du roi d'Aghovanie
Esvaghen et, avec l'assistance de S. Mesrob, régla
l'écriture aghovane. Il reçut du roi, comme marque
de son affection, un ruban brodé d'or, pour mettre au
haut de la croix pastorale, assista au concile de Cha-
hapivan, tenu sous Hovhan Mandacouni et sous le
537 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 338
catholicos Hovseph, afin de répondre au roi de Perse | fait mention nulle autre part des lettres aghovanes,
Hazkert ou Iezdédjerd II. et l'on ne connait aucun manuscrit oü elles aient
— L'édition de Paris, I, 97, donne 22 ans de
pontificat à Ter Anania, mais toutes les autres
listes imprimées et mon manuscrit donnent 42. Ce
métropolite est mentionné chez Corioun, Vie de
S.-Mesrob, p. 14, comme ayant été établi en Siou-
nie par ce saint homme; chez Lazar de Parbe,
p. 23, eomme ayant assisté au concile d'Artachat,
en 450; Eghiché, p. 23 le mentionne au 12° rang
des évéques de cette assemblée; mais Lazar, p.
75, le nomme avant tous les autres, ce qui était,
au reste, une des- prérogatives des métropolites
de la Siounie. Stéph. Il, 201, dit: «Le savant
métropolite Anania participa au concile de Chaha-
pivan,» en 447 de J.-C.
Depuis la révolte du prince Andoc contre Cha-
pouh II, dit Stéph., I, 96, l'église de Siounie avait
été sans pasteur. Par-là l'historien semble faire
comprendre que Tirot et méme Hovacim I n'avaient
pas étendu leur influence sur tout le pays: aussi
leurs noms ne sont-ils portés dans aucune liste,
excepté celle du P. Sargis.
Esvaghen, roi d’Aghovanie, était fils d'une soeur
duroi Sassanide Chapouh III, que Stéphanos, I, 97,
qualifie Artachrian, i. e. fils, disons plutót descen-
dant d’Artachir, car son père était Chapouhll. Voici,
du reste, les détails intéressants qu'il fournit, au
ch. XIH sur les Sassanides: «Chapouh (Sapor IT)
T après un règne de 72 ans; son fils et successeur
Artachir OI" du nom), 3 ans; Krman ou Vrham
(Vahraran IV), 11 ans; Hazkert (lezdedjerd 1”),
11 ans; Chapouh (Sapor III), successeur d'Artachir
II, est omis dans cette énumération, méme dans
mon manuscrit.
Quant à l'alphabet, ou ce que l'on croit être
l'alphabet des Aghovans, imaginé par Mesrob, de
concert avec Anania, M. Eugene Boré a cru le re-
trouver et l'à publié dans ses Corresp. et Mémoires,
t. II, p. 50. L'Académie possède une copie parfaite-
ment identique dece soi-disant alphabet aghovan, oü
ilest impossible de ne pas reconnaitre des lettres
arméniennes ordinaires, mais d'un style de fantaisie.
La série en est formée de 38 signes, dont quelques-
uns paraissent étre des ligatures, analogues aux 38 |
qui composent l'alphabet arménien. Du reste il n'est
*
été employées.
Chahapivan etait une résidence royale, dans le
canton de Dzaghcotn, province d'Airarat, à PO.
des sources de l'Euphrate, il s’y tint en effet un
concileen 447; Tcham. II, 16, 25. Comme les dis-
cussions des Arméniens avec Iezdédjerd II et la
polémique de leurs évéques avec les mages, au
sujet de la religion, durérent au moins jusqu'en
450, il faut que l'épiscopat d'Anania se soit pro-
longé jusqu'à cette époque. B.
6) Noun, 8 ans.
7) Ter Gaghat, homme vertueux et bon, 18 ans.
8) Ter Mouché, 36 ans.
— Avant Mouché, le P. Tchamitch, II, 232,
238, et surtout I, 780, place un Stéphanos, dont
celui-ci aurait été le successeur. Pour cela il s'ap-
puie sur des passages des Aismavourks ou méno-
loges, que je discuterai plus bas, au N. 24. B.
9) Ter Eritsac, du couvent d'Eritsou-Vank, dans le
canton de Kachounik, aujourd'hui Bargouchat, au
pays de Baghk: homme saint et vertueux, contempo-
rain du roi Sassanide Cavat ou Kobad (492 — 532).
— La légende porte qu'Eritsac fut un jour trans-
porté de Jérusalem à son couvent, en Siounie, par
une sorcière, au moyen d'un vase plein d'eau
qu'elle lui fit regarder; Stéph. I, 120. B.
10) Ter Macar. 28 ans.
11) Ter Pétros, le Grammairien; va à Constantinople,
avec les autres disciples de S. Mesrob: Mambré,
Eznac, Corioun, David; à son retour, il écrit des dis-
cours et commentaires savants, répond à des questions
difficiles du roi d'Aghovanie Vatchagan; est élu évéque,
assiste au concile tenu à Dovin contre les adhérents
de Nestor. Siége 10 ans.
— Pétros est mentionné plusieurs fois par Sté-
phanos, comme disciple de Mosé Kerthoghahair ou
le père-grammairien, i. e. de Moïse de Khoren, qui
mourut environ l'an 493 (t. I, p. 78, 79, 87), et
uide auteur d'un Panégyrique du prince Babic,
N. 2) du Tableau de la I° époque des princes de
Siounie. Ce Panégyrique n'est pas parvenu jusqu'à
nous. Il fut envoyé à Constantinople pour étudier
les lettres grecques, en 434, et revint en 441, as-
Bulletin de l'Académie Imperiale 540
sista au concile de Chalcédoine en 451 et discuta
vivement les doctrines qui y furent proclamées;
ib. 132. Sacré par le catholicos Nersés d'Achtarac,
comme neuvième évêque de Siounie, ce qui fait voir
que Tirot et Hovacim ne sont pas comptés par
Stéphanos, il arriva à cette haute dignité sous le
marzpanat de Vahan Mamiconian; ib. 131.
Pétros assista, suivant Stéphanos (I, 132), au
premier ou plutót au 2* concile de Dovin, tenu en
527 contre les partisans de Nestor, qui s'étaient
réunis au couvent de Grigor Manadjihr Rhamic;
puis au concile de l'an 551, pour l'organisation du
calendrier arménien (Stéph. II, 201), assertion qui
est répétée par Vardan, p. 81.
Or ces données sont inconciliables entre elles et
en opposition avec d'autres, non moins affirmatives
et plus sûres. En effet le catholicos Nersès d’Ach-
tarac siégea en 524 — 533, et Vahan Mamiconian
fut au pouvoir en 485 — 511. Vardan, p. 77,
dit que nul Arménien ne fut invité à participer au
concile de Chalcédoine, à cause de la guerre que
le pays soutenait contre lezdedjerd II, et Tcha-
mitch, t. IL, p. 662,se range au méme avis; Vardan
ajoute seulement, qu'aprés le concile plusieurs doc-
teurs arméniens se rendirent en Gréce et y dispu-
terent victorieusement contre les doctrines procla-
mées à Chalcédoine.
De plus, pour étre envoyé en Gréce en 434,
. Pétros devait bien avoir alors au moins une dixaine
d'années, donc 26 ans en 451, 102 ans en 527, 126
. ans en 551. Et encore, bien qu'il n'ait siégé que
10 ans, comme il est censé avoir vu la division du
catholicat arménien sous l'empereur Maurice, en
591 ou méme en 600, ce serait 170 ans de vie
attribués à ce personnage. Il suffit d'un pareil
énoncé pour démontrer qu'il y a là une erreur ou
un malentendu, non le seul, du reste, dont soit
entachée la liste de Stéphanos. L’assistance de
Pétros au concile de l'an 551 contredit d'ailleurs
l'assertion de Stéphanos, I, 139, qu'à cette réu-
nion se trouvaient le prince Mihr-Artachir et le
métropolite Vrthanès, N° 13, plus bas. Cf. liste des
princes, pour la 1™ époque, N° 15.
‚On sait que Ter Pétros, quel qu'il soit, a
avant l’an 600, puisqu’il est mentionné comme
mort dans une lettre du catholicos Jean III, élu
en cette année, à Ter Vrthanés, métropolite de
Siounie, infrà, N° 13, et à Mihr-Artachir, seigneur
de Siounie; Stéph. I, 135. Mosé Caghanc., p. 217,
219, dit aussi que ce fut par le conseil du vertueux
Pétros que les Siouniens durent se soumettre au
catholicos d'Aghovanie, jusqu'à la réunion de
l'Arménie sous,un seul pasteur, et que plus tard
Vrthanés fut sacré évéque parle catholicos aghovan
Zakaria.
Je suppose, sans avoir toutefois de preuves
positives, que l'historien de la Siounie aura mis
sur le compte du métropolite Pétros, vivant au V* s.
ce qui doit se répartir sur plusieurs personnages
homonymes; car, notamment, un certain vartabied
Pétros, vivant à la fin du VI^ s., est mentionné
par Vardan, p. 84, comme ayant servi d'inter-
médiaire entre le catholicos Abraham et Curion,
lors de la sécession de celui-ci et de ses Géorgiens,
an point de vue des dogmes et de la hiérarchie. B.
12) Ter Gigan, 3 ans.
13) Ter Vrthanés ou Vrdanés, 23 ans. Il fut sacré
en Aghovanie, parce qu'il y avait scission entre les
catholicos arméniens.
— ]l eut pour consécrateur Ter Zakaria, catho-
licos d'Aghovanie; Stéph. I, 133. Or iLy a eu deux
catholicos aghovans du nom de Zakaria: l'un, anté-
rieur à la venue de S. Mesrob et à Ter Abas, sié-
geant lors de l'établissement de l'ére arménienne;
Add. et éclairciss. p. 482; l'autre, vers le milieu
du VII s., et qui est positivement désigné comme
ayant consacré Ter Vrthanès, ib. p. 483; cf. Mose
Caghanc. p. 217. Ces dates sont inconciliables avec
les indications de Stéphanos.
A cette époque, i. e. vers la fin du VI* s., les
Grecs et les Perses avaient établi chacun un catho-
licos d'Arménie, ce qui fait que le P. Chahkhathou-
nof, dans sa bonne liste des catholicos arméniens,
ne compte pas Hovhanès III, de Bagaran, siégeant
dans l'Arménie grecque. D'ailleurs Ter Pétros, quel
qu'il soit, avait fortement recommandé aux siens
de se tenir à l'écart de ces dissensions; Stéph. I,
133. La scission dura jusqu'au moment ou le ca-
tholicos Abraham fut seul reconnu, en 616. Le P.
Tchamitch, IL, 306, place l'installation du catholi-
cos Hohannés en-600; Asolic, p. 87, ne donne pas
541
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
542
de date, mais il dit que ce personnage fut nommé
par l'empereur Maurice; d'autre part, Jean cath.
p. 42, place également le fait sous Maurice et men-
tionne Hohan de Bagaran. Enfin Mosé Caghanc., p.
212, dit que «Hovhan, de Siounie, fut installé au
temps de Mosés II, cath. d'Arménie.»
Cf. Indjidj, Antiq. de l'Arm. t. III, p. 279,
281, qui fait ressortir les contradictions entre les
témoignages cités ici.
Suivant Stéphanos, I, 139, Ter Vrthanés assista
au 3* concile de Dovin, en 551, pour la réforme du
calendrier , avec le prince Mihr- Artachir. Vardan
ne parle pas d'eux, mais d'un Ter Pétros. B.
14) Ter Grigor II, 15 ans. Sacré en Aghovanie.
15) Ter Kristaphor, 10 ans. Sacré en Aghovanie.
Lorsque finit la scission entre les catholicos d'Armé-
nie, et qu'Abraham eut été élu unique catholicos, Kris-
taphor se réunit à lui.
— Stéphanos, I, 143. Par ce qui précéde on a
vu que Ter Pétros dut mourir avant l'an 600 et
méme avant 594. Or le catholicos Hovhan III,
établi en 600 par les Grecs, adressa une lettre au
métropolite Ter Vrthanés, qui mourut avant méme
l'élection d'Abraham en 594; car Ter Kristaphor
se réunit aussitót à lui et prit part au IV* concile
de Dovin, en l'an 596, rassemblé à l'occasion de
la sécession de Curion d'avec les Arméniens. Ces
synchronismes sont d'autant plus difficiles à conci-
lier, que Ter Kristaphor assista à l'élection d'A-
braham; Arm. anc. p. 250. Voici encore ce que
dit Stéphanos, I, 143: «Sous le principat de Sem-
bat, sous le vicariat de Vrthanés, sous le seigneur
Sahac, prince de Siounie, par l'ordre de Sembat et
du consentement des autres princes d'Arménie, les
évéques de ce pays se réunirent à Dovin. Ayant
fait venir ceux qui étaient dans la portion grecque
de l'Arménie, et qui faisaient de l'opposition, dont
les chefs étaient Manasé, évéque de Basen, et
Kristaphor, de Siounie ...;» cela prouve que Kris-
taphor était déjà métropolite en 594, et à plus
forte raison en 596. |
Toute cette partie de l'histoire d'Arménie offre
les plus grandes difficultés. Hovhannés III, soi-
disant institué catholicos de l'Arménie grecque
en l'an 600, doit étre antérieur de beaucoup au
partage de l'Arménie entre Maurice et Khosro-
Parvis, puisqu'il écrivit comme tel une lettre à
Ter Vrdanés, métropolite de Siounie, Stéph., I,
131; celui-ci, d'autre part, a dà mourir bien avant
594, ayant eu pour successenrs Ter;Grigor II, pen-
dant 15 ans, et Ter Kristaphor qui, aprés avoir
participé à l’élection d'Abraham, en cette méme
année, lui fit dès-lors sa soumission; Stéph. I, 140.
Il est donc évident que, si la division matérielle
de l'Arménie entre les Perses et les Grecs a com-
mencé seulement tout à la fin du VI* s., si Jean III
a été élu seulement en 600 — car les années d'é-
piscopat de Vrdanés et de Grigor IT, avec quelques-
unes des dix de Kristaphor, nous donnent au moins
40 ans avant l'an 594, année, dit-on de l'élection
d'Abraham — du moins il y avait scission reli-
gieuse, sinon hiérarchique, entre les deux portions
de l'Arménie, bien avant cette époque. Ce «dit-
on,» répond à un autre doute que fait naitre Oukh-
thanés, placant l'élection d'Abraham en la 17° an-
née de Khosro- Parvis, donc au plus tôt en 607;
Add. et écl. p. 114. Les PP. Tchamitch et Chah-
khathounof n'admettent pas cet élément de calcul,
je n'ai pas besoin de le dire, mais je ne crois pas
qu'on doive n'en pas tenir compte, vu l'époque du
témoin, qui vivait au X° s.
Jean cath., antérieur de 200 ans, aurait pu dire
quelque chose de plus exact; mais il raconte en
deux mots l'élection d'Abraham, sans aucun détail,
p. 41. Vardan l'a copié et n'est pas plus explicite,
p. 84. Mosé Caghanc., antérieur également à Oukh-
thanés, ne dit rien à ce sujet, mais il parle d’Abra-
ham catholicos, p. 216, et rapporte, p. 221, une
lettre de ce personnage, signée, entre autres, de
David, évéque de Siounie, à Mkhithar, évéque
d'Amarhas. Asolic, p. 86, 7, n'est pas moins con-
cis à l'égard d'Abraham, et parle de Jean III
comme ses prédécesseurs. L'essentiel est que Sté-
phanos, I, 140, 143, en commençant le récit de
l'élection d' Abraham, d'aprés le témoignage d'Oukh-
thanés de Sébaste, comme il le qualifie, et de Solo-
mon, supérieur du couvent de Makénik, affirme la
soumission de Kristaphor au nouveau catholicos
d'Arménie. Il dit méme qu'avant l'élection Krista-
phor s'était engagé par écrit à cet égard envers
Sembat, marzpan d'Hyrcanie. Stéphanos dit en-
343
Bulletin de l'Académie Imperiale
544
core formellement que l'élection fut faite au temps
de Khosro, roi de Perse, de Sembat Bagratide, du
vicaire Vrthanès d'Arménie (le siége étant vacant),
du seigneur Sahac, prince de Siounie, le N. 18) de
_ Ja liste de la 1* époque; Manasé, évêque de Basen,
et Kristaphor de Siounie, avaient été jusque-là à
` la tête des opposants, vivant dans l'Arménie
grecque. B.
16) Ter David I, 27 ans. Il assista au concile du
catholicos Abraham, où fut renouvelée l'institution
des neuf ordres ecclésiastiques. On conféra le patriar-
cat au catholicos d'Arménie, l’archiépiscopat aux
Aghovans, le métropolitat aux Géorgiens, qui, fâchés
de se voir au-dessous des Aghovans, se détachèrent
des Arméniens et passèrent aux Grecs.
— Ter David fut sacré par le catholicos Abra-
ham et assista au concile dont il est question ici,
comme président et supérieur aux autres évéques;
Stéph. I, 145, 148, 9. Il fut aussi reconnu métro-
polite et protofrontés ou premier suffragant du ca-
tholicos. On se rappelle que le roi Aghovan Es-
vaghen avait pour la premiere fois reconnu au chef
du clergé de la Siounie le droit à ces distinctions;
v. sup. N. 5.
Il n’est pas facile d'expliquer comment David
put, à son tour, assister au concile de Dovin, tenu |.
en 596, et auquel avaient, dit-on, participé Ter
Vrthanés et Ter Kristaphor. Cela ne peut se com-
. prendre que par l'existence simultanée de plusieurs
évéques en Siounie, dont, au reste, on verra des
exemples aux XI et XIII” s. Ter David est men-
tionné, comme 3° signataire de la lettre adressée
à Mkhithar, évéque d'Amarhas, par le catholicos
Abraham, et qui est, malheureusement, sans date ;
Mosé Caghanc., p. 210. B.
17) Ter Mathousagha, grammairien et philosophe;
18 ans. Il est établi inspecteur supréme des ordres
du clergé; invité par le catholicos Ezr à venir au
concile de Carin, et n'ayant pu s'y rendre, il envoya
en sa place son disciple Théodoros, fils de la soeur
du catholicos Comitas. Quand Ezr revint du concile,
Mathousagha se rendit prés de lui et, par son ordre,
écrivit une lettre à l'empereur Héraclius. `
— Ce métropolite est mentionné chez Mosé
Caghanc., p. 22, au temps de Grigor, prince de
Siounie, N. 19) de la 1" époque, et sous Iezdé-
djerd III.
Le concile de Carin eut lieu en 629, pour en-
gager les Arméniens à se rallier au concile de
Chalcédoine. Ezr se montra assez accommodant,
mais son clergé, fortement stimulé par Mathousagha
et par Jean Mairagométsi, polémiste très exalté,
refusa de le suivre dans son adhésion. Ce fut aprés
avoir écrit la lettre dogmatique dont il est parlé
ici, qu'il consentit à recevoir la consécration épis-
copale; Stéph. I, 161. Le P. Sargis Dchalal a
transerit en entier cette lettre, occupant plus de
six pages, t..II, p. 287 — 294 du Voyage dans
la Grande-Arménie; mais je ne crois pas devoir la
reproduire. Elle est tirée d'un recueil inconnu, in-
titulé Tananamat, et se trouve en entier chez Sté-
phanos, I, 162. On remarque que, dans l'intitulé,
Mathousagha se nomme le 3° aprés le catholicos
Ezra et l'évéque Mardpétacan, ou de Nakhdchévan
(Arm. anc. p. 220, 221), qui avait en apparence `
le second rang, dans le clergé arménien, mais qui
dans le fait n'y exercait aucune autorité. B.
18) Ter Abraham, 30 ans.
— Aprés Mathousagha le siége de Siounie eut
une vacance de 8 années, à cause des incursions
des musulmans, des Grecs et des Huns; Stéph. I,
173; II, 246. C'était l'époque des premières ex-
péditions des sectateurs de Mahomet dans la Perse,
qui amenèrent la destruction des Sassanides; cf.
Hist. de la Gé. p. 245. B.
19) Ter Hovseph I, 19 ans.
20) Ter Hovhan I, 22 ans.
21) Ter Movses I, 7 ans.
— Il fùt le maître de Stéphanos I”, N: 24, plus
bas; Arm. anc. p. 240, 251; Stéph. I, 176. Sui-
vant Kiracos, p. 17, 40, 41, c'est de Moise de
Khoren que Stéphanos prit les leçons : opinion
tellement hazardée, qu'elle ne souffre pas un in-
stant d'examen; j'en reparlerai tout-à-l'heure plus
en détail. V. sur ce Movsés, Tchamitch, II, 267.
C'était un habile grammairien, auquel certains au-
teurs attribuent, comme à Moise de Khoren, le
titre de Kerthoghahair, ou pere-grammairien; on
a méme voulu lui faire honneur du traité de rhéto-
rique intitulé pp «pun, qui est bien réelle-
545
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
546
ment l’ouvrage de son homonyme et a été imprimé
dans les oeuvres complètes de celui-ci. B.
22) Ter Anania II, 5 ans.
23) Ter Hovhan H. 9 ans.
— Il était mort lorsque Ter Stéphanos, qui fut
son successeur, revint de ses voyages en occident,
en 729. B.
24) Ter Stéphanos I”, un an; selon certains auteurs,
8 ans; Arm. anc. p. 251. Il était de la ville de Do-
vin et fut élevé dans la maison du catholicos. Etant
allé au couvent de Makénik, qui jouit d'une si belle
renommée, ils s'instruisit auprès de Mathousagha "),
dans la pépinière des vartabieds, se forma dans les
sciences latines et grecques, à Constantinople, et re-
vint en Arménie avec de bonnes connaissances. ll
rédigea de bons et lumineux commentaires sur les
saints livres, mit en ordre, avec une admirable intel-
ligence, des hymnes sur les huittons, pour les princi-
pales fétes, et un discours en guise d'explication, pour
le mystère de la consécration des églises. Devenu
évéque de Siounie, il périt victime d'une femme im-
pudique, nommée Hératouc, comme autre fois Jean-
Daptiste par le fait d'Hérodiade.
— Vu la haute importance de ce métropolite et
de la chronologie de ses actes, je vais examiner
les détails de sa biographie. Aussitót aprés la mort
de S. Mesrob, en 441, le P. Tchamitch, II, 535 sqq.
donne une liste fort intéressante de 27 disciples
de ce saint homme, accompagnée de curieuses no-
tices sur chacun d'eux. A la page 539, il parle
notamment d'un Stéphanos qui fut, dit-il, évéque
de Siounie aprés Anania, son condisciple, et le pre-
mier de ce nom. Ce Stéphanos écrivit huit hymnes
sur la résurrection du Sauveur, dont la musique fut
plus tard rectifiée par Nersès Chnorhali. Mais à
la p. 780 il revient à Stéphanos et cite un passage
des Aismavourks ou ménologes arméniens, 17 sep-
tembre, oü un certain Stéphanos Asoghnic est
nommé parmi les principaux disciples des S8. Sahac
et Mam. Un s ipae; du 29 novembre,
nomme é Asoghnic, l’historien,»
parmi les disciples envoyés à Athönes, et qui re-
vinrent en Arménie aprés la mort de itur maître.
17) I. e. dans le lieu de sa sépulture, comme il sera dit plus bas.
Tome IV.
Il cite également un texte de Kiracos, p. 17, oü
«le grand Stéphanos, évêque de Siounie,» est nom-
mé avec 16 autres disciples ^) des deux saints in-
terprétes, et comme auteur de plusieurs commen-
taires sur les livres saints, ainsi que de belles
hymnes et d'une réponse à une épitre de Germa-
nos, patriarche de Constantinople.
Il est bien vrai que Kiracos, en parlant de Sté-
phanos, dit: k kun Ikon «et aprés eux
Stéphanos;» mais n'oublions pas que S. Mesrob
mourut en 441, et que ce aprés eux laisse une
grande marge, presque 300 ans, jusqu'à la vraie
date de la mort de notre Stéphanos. Un autre
passage de Kiracos, p. 40, 41, omis par Tcha-
mitch, mentionne en 222 arm. — 773, Stéphanos,
prétre dela cour, qui arriva à la perfection des
connaissances humaines, grammairien consommé,
homme plein de vertus; puis, le Grand Stéphanos,
disciple de Movsé, mentionné plus haut, dit-il, tra-
ducteur et commentateur, auteur d’hymnes ...
«Thomas de Medzob (auteur du XV* s.), continue
Tchamitch, range aussi Asolic parmi les interprètes,
disciples de -S. Mesrob. Ghazar Djahoukétsi ^)
ajoute que Stéphanos prit les lecons de Mosé Ker-
thoghahair, i. e. de Moise de Khoren, et lui attri-
bue les hymnes composées par celui-ci.
À ce propos l'historien de l'Arménie ajoute avec
raison qu'il y a bien des Stéphanos de Siounie:
1°. celui qui fut prédécesseur de Mouché, notre
N. 8), et de Ter Pétros, notre N. 11); 2*. celui con-
temporain de Jean catholicos le Philosophe, V° du
nom, qui fut consacré par David d'Aramonk, comme
le dit Kiracos: c'est notre N. 24), dont il s'agit ici.
«ll était disciple de Ter Movsés Kerthogh, de Siou-
nie, et non de Movsés Khorénatsi, l'historien.»
Pour n'aller pas plus loin, remarquons que du moins
Tehamitch ne fait point de Stéphanos vivant aux
VIF et VIII s. un disciple de S. Mesrob, et qu'il
18) Vardan, p.71, ne mentionne pas Stéphanos, VE disciples
dont il parle là. Cf. la note 191 de l'éditeur, dans la tr.
19) Cet auteur, que le P. Tchamitch cite pides fois dans
son Histoire, est le catholicos qui siégea en 1737 et en 1749. Il a
écrit un livre de controverse religieuse, émaillé de renseignements
plutôt légendaires m son livre a été imprimé à la
fin du dernier siecle
du P. Somal n'en RE pas mention. Je tiens ces renseignements de
l'obligeance. ker M. V. eie car je livre ne m'est jamais tombé
entre les mai
Uau U
35
547
Bulletin de l’Académie Impériale
548
sait discerner le second de ces Stéphanos, comme
auteur de la réponse au patriarche Germanos. Bien
qu'il se permette d'ajouter à la liste des évéques
de Siounie, sur la foi des Aismavourks et de Kira-
cos, un personnage inconnu de l'historien de la
Siounie, il reconnaît cependant très bien que l'on
a à tort donné le titre d'Asolic à un soi-disant
Stéphanos disciple de S. Mesrob; car le vartabied
historien Stéphanos Asolic, de Taron, vivant aux
X° et XI° s., n'a rien de commun avec les évêques
de Siounie.
De tous les historiens arméniens anciens, celui
qui s'est exprimé avec le plus d'exactitude sur Sté-
phanos, c’est Mosé Caghancatovatsi, qui lui a con-
sacré tout le chapitre XVII de la II^ partie de
son Histoire des Aghovans. «Dans ce temps-là,
dit-il, vivait Stéphanos de Siounie, encore jeune;»
or il vient de raconter des faits de l'année 180
arm. — 731. Mais dans l'Ed. de Moscou, ce cha-
pitre est le XVI° et vient aprés la mort de Con-
stant II, arrivée en 668; or à cette époque Stépha-
nos n'était pas né; le mot «dans ce temps-là» n'a
donc pas de valeur précise. Du reste, pas de dates,
mais Stéphanos Orbélian a tiré de ses prédéces-
seurs une partie des renseignements que l'on va
lire. :
Ayant élagué les notions fausses ou incompletes
sur Stéphanos, 1” du nom, évéque de Siounie, réu-
nissons maintenant, d'apres l'historien Stéphanos,
les traits principaux de sa biographie.
Notre Stéphanos était fils du prétre principal de
Dovin, alors résidence du catholicos arménien, et
acheva son éducation au couvent de Makénik, «aux
pieds de Mathousagha,» comme le dit le P. Sargis
Dehalal, ce qui est bien intelligible; car entre Ma-
thousagha et Stéphanos il y a un intervalle de 92
ans. Quant au couvent de Makénik, ou Makénots-
Vank, le premier entre tous dans le Géghakouni, v.
Arm. anc. p. 270. En 150 arm. — 701, notre Sté-
phanos composa de belles hymnes pour les fétes du
Seigneur et des martyrs. Il passa ensuite au sémi-
naire de Siounie et prit des lecons de Ter Movsés,
qui le chargea en mourant de la gestion de l'évé-
ché, mais il fit élire Ter Anania et continua à s'oc-
cuper de la lecture des saints livres. Ayant en un
jour du dessous dans une discussion avec Sembat
!
Bagratide, chevalier d'Arménie, il alla à C. P., pour
s’instruire dans les littératures étrangéres, mais il
fut dénoncé par Sembat, à l'empereur Léon-l'Isau-
rien, comme un hérétique. Ayant désarmé l'empe-
reur par ses réponses, à l'instigation de David Hy-
patos et du cellérier impérial, il traduisit le beau
livre de Denys (l'Aréopagite) et un ouvrage de
S. Grégoire de Nysse, ce qui le fit connaitre du
patriarche Germanos et de l'empereur, qui lui con-
seilla d'aller à Rome, chercher certains livres de con-
troverse religieuse. Là il trouva les écrits de S. Cy-
rille, de S. Athanase d' Alexandrie et de S. Epiphane,
et avec ce trésor il revint en Arménie, oà David
d'Aramonk était alors catholicos. Il lui remit une
lettre de Germanos, à laquelle on le chargea de ré-
pondre. Comme Ter Hovhan, métropolite de Siounie,
était mort, le catholicos David lui donna pour suc-
cesseur notre Stéphanos, à la demande des princes
Babgen et Kourd, le reconnut chef des évêques, et
l'évéché de Siounie supérieur à tous les autres, ex-
cepté l'arehevéché d'Aghovanie. Le métropolite
Stéphanos a écrit beaucoup de livres d’exégèse, de
sermons et d'hymnes, dont la musique fut compo-
sée par sa soeur Sahacdoukht. Cette soeur étant
morte, il se mit à visiter son diocése, et fut tué au
village de Mozan, dans le Vaio-Tzor, par une femme
de vie irrégulière, qui ne revint à de meilleures
moeurs qu'àprés son trépas. Il avait siégé un an
ou, selon d'autres, huit; car sa mort arriva le 15 du
mois de hrotits, répondant au 21 juillet de l'an `
184 — 735, jour où se célèbre la mémoire de S°.
Marguerite et de Siméon-le-Simple. Son corps fut
porté d'abord dans un couvent du mont Sion, puis
au village d’Arcazan, et enfin au couvent de Tha-
nahatk, oü fut construite, pour le recouvrir, une
petite chapelle, en 728 arm. — 1279 (mon manu-
scrit porte en 729); Stéph. I, 174 — 187.
Une narration aussi détaillée que celle -là porte
avec elle son contröle et ses preuves. Pour avoir
écrit de si belles hymnes en 701, notre Stéphanos
devait bien avoir alors une vingtaine*d'années et
étre né vers l'an 680; en outre, si on lui Po HERE
déjà l'épiscopat avant son départ pour C. P.,
avait sans doute atteint l’âge mür; car aucune rai-
son ne portait à faire pour lui ce qui fut fait plus
tard pour deux catholicos Pahlavides, élevés dans
549 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 550
25) Ter Hovseph Il, 17 ans — + 752, c'est moi qui
ajoute ce chiffre, en prenant pour base la mort con-
nue de Stéphanos 1". B.
la premiére jeunesse à cette haute dignité. En outre
Léon-l'Isaurien régna de 717 à 741, et Germanos
fut patriarche de 715 à 730; sin: le catholicos
David, consécrateur de Bhépdnaios, siégea lui-méme
729—741; il parait donc que Stéphanos fut long-
temps iint de sa patrie et n'y rentra au plus tót
qu'en 729, Ter Hovhan II étant déjà mort à cette
époque. Quant à la date, si précise, de sa mort,
— il pouvait doir, en 735, de 55 à 60 ans —
nous n'avons aucun moyen d'en contróler les élé-
ments arméniens.
Pour terminer, le P. Tchamitch, II, 399, donne
d'intéressants détails, tant sur la lettre dogmatique
du patriarche Germanos, adressée au clergé armé-
nien, que sur la réponse de Stéphanos, qui n’arriva
à C. P. qu'aprés la destitution du patriarche, en
730. Il dit là que Stéphanos avait été ordonné
prétre par Eghia, catholicos d'Arménie, et qu'il vint
à C. P. en 162 — 713. La lettre de Germanos est
rappelée avec éloge dans un message du clergé ar-
ménien à Manuel Comnéne, qui, comme on le sait,
travailla avec ardeur à la réunion des deux églises,
ainsi que dans les Aismavourks, 12 mai et 24 juillet.
Pour le reste, Tchamitch est d'accord avec l'histo-
rien de la Siounie, non cité toutefois parmi les
autorités consultées par lui.
Pour la curiosité du fait, je ne puis m'empécher
de citer ici une prophétie rapportée par l'historien
de la Siounie, I, 97, attribuée à S. Méthode, évéque
de Patras, et qui fut traduite par le métropolite
Stéphanos. Il y est mentionné 22 peuples qui vien-
dront ravager l'orient:
1. Gog, 13.
2. Magog, 13. Téthghéatsik,
9. Anig, 14. Zarmétatsik,
4. Agig, 15. Cakhouatsik,
5. Akiaz, ` 16. Amazartk,
6. Diphor, 17. Garmadatsik,
7. Phorinatsik, 18. Antropophages,
8
9
0
1
Sarmates,
. Aghrénatsik, 19. Tharphatsik,
. Hons, 20. Alains,
10. Pharziatsik, 21. Phascghincatsik,
11. Décghimatsik, 22. Argnéatsik.
Ces 22 peuples avaient été emprisonnés dans le
N. par Alexandre, au moyen de portes. B.
26) Ter Hovacim Il, 17 ans. — + 769.
27) Ter Sadoc, 32 ans. — + 801.
— Il assista au concile de Barda, en 768, avec
Sion, catholicos d'Arménie, indication qui donne
une légère différence par rapport à la date calculée
de la mort de son prédécesseur. B.
28) Ter Hovhannes I, 2 ans. — + 803.
bien que les noms Hovhan et Hovhannés répon-
dent l'un et l'autre au nom européen Jean , J'ai dû
respecter les formes adoptées par notre hito dé: B.
29) Ter Saghomon I, 7 ans. — + 810.
30) Ter Eghia, 8 ans. — + 818.
31) Ter Théodoros, 18 ans. — + 836.
32) Ter Georg I, 30 ans, — + 866 (lisez 8 ans,
t 844).
— Il y a ici une erreur typographique chez le
P. Sargis, la lettre , ayant été mise pour p; Stéph.
I, 206; II, 247, ainsi que mon manuscrit et l'Arm.
ancienne, p. 251, donnent tous le chiffre 8. B.
33) David II, 17 ans. — 7 861. Ce fut lui qui,-le
premier, donna l'exemple de résider à Tathev.
— Je rappelle qu'on a un acte de Ter David, daté
de l'an 288 arm. — 839, oü il prend le titre «d'é-
véque de Siounie;» Stéph. I, 249; sans compter
d'autres actes passés de son temps, en 844 et 848,
avec mention de son titre: ainsi les chiffres précé-
dents, calculés d'aprés l'indication de la durée des
pontificats, ne sont pas entiérement exacts. Ce Da-
vid siégeait au temps de Grigor, prince supréme
de Siounie, de Grigor-Souphan 1°, prince de Gé-
ghakouni, et de Philipé, fils de Vasac, l'ancétre de
la 2° époque; Stéph. I, 249, 251, en 839,844. Ter
David + aprés l'an 297 — 848, v. Stéph. I, 259.
Quel est ce Grigor, différent de Grigor-Souphan Ir"?
C'est ce que nous n'avons aucun moyen de pre-
ciser. B.
34) Ter Hovhannes Il, 10 ans. — + 871.
35) Ter Saghomon Il, 17 ans. — + 888.
— Cet évéque fut consacré par Zakaria, catho-
licos d'Arménie, siégeant 864 — 876; Arm. anc. p.
251. Il vivait sous le prince Vasac-Ichkhanie, N. 3)
de la 2° époque. Il existe un acte adressé à Ter
85*
351
Bulletin de l'Académie Impériale
352
Saghomon, par la princesse Kouphghidoukht, en
316 arm. — 867, oü elle lui dit: «Tu es maintenant
le maitre, toi Ter Saghomon;» Stéph. I, 263. Ainsi
son épiscopat commenca plus tót que ne l'indique
le caleul des années. Un autre acte de lui est daté
330 arm. — 881; Stéph. I, 261. B.
36) Ter Hovhannés Ill, 33 ans. — 1921 ou 926.
Il fonda le grand couvent ou la grande église de Ta-
thev, sous l'invocation des apôtres Pierre et Paul, en
343 — 894 (sic), sur l'emplacement d'une ancienne
chapelle.
— Mon manuscrit et les deux éditions portent
- le chiffre de 33 ans dans la liste des évêques, au
ch. 71 ou 72 de l'Histoire de Siounie; mais on lit
38 ans dans le texte, ch. 34 ou 35, dans les deux
éditions; I, 206 éd. de Paris. L'avénement et la
mort d'Hovhannés ne sont pas indiqués exactement
par le calcul, en 888, et 921 ou 926, puisque, sui-
vant Stéphanos, I, 269, ce personnage jeta le fon-
dement de l'église des EES -Apötres, à Tathev, en
895, et l'acheva en 11 ans, donc en 906, année
oü fut dressé l'acte des limites de ce couvent; Stéph.
I, 276. Quant à sa mort, Stéphanos dit positivement,
"I, 298, qu'elle eut lieu en 367 — 918, — date qui
doit désormais servir de base — et que Ter Hacob I
lui succéda. On a un acte de lui, signé en 915;
Stéph. I, 291.
~- Ber Hovhannäg‘ ‘concourut à à l'élévation d'Achot-
le-Grand au titre royal, consentie par le khalife
Ahmed Motéwekkel, avant 885; Stéph. L 219.
Il concourut aussi au couronnement de Seulat. le-
Martyr, en 890; ib. 220. La fondation du couvent
d'Hohannou- ou Vahanou- Vank eut lieu en 911;
Stéph. I, 285. B. `
37) Ter Hacob I, 41 ans. Il s'entendit avec les
catholicos d'Aghovanie Sahac et Gagic, et se détacha
deux fois du siége du saint Illuminateur. S'étant re-
penti une première fois, il obtint le pardon d’Anania,
catholieos d'Arménie (943 — 965); pour la seconde
fois il persévéra sans retour dans sa détermination, se
fiant à l'assistance des princes de Siounie. Il s’éloigna
donc du catholicos, en l'insultant par ses propos, ce
qui fit que les insignes du métropolitat furent enlevés
à la maison de Siounie, à savoir, la croix portée en
avant du métropolite, et le coussin.
— Ter Hacob fut sacré par le catholicos d'Armé-
nie Jean VI, Phistorien; Stéph. I, 298. Comme
Jean VI mourut en 924, il faut prendre cette date
en considération pour l’avenement d'Hacob. On a
de ce métropolite un acte daté de 381 arm. —
932; mais déjà en 379 arm. — 930 il avait fait la
dédicace de la grande église de Tathev, à la suite
de vastes travaux exécutés par ses soins; Stéph. I,
300, 303. Il parait aussi en 378 — 929, comme
fondateur d'une autre église, ib. 304; en 369 —
920, en 374 — 925, en 392 — 943; Stéph. II,
10, 11, 16. Enfin l’historien dit positivement, II,
26, que Ter Hacob j-en 407 — 958, la méme
année que Gagic, catholicos d' Aghovanie, sans ajou-
ter là combien d'années il avait siégé. Le chiffre
de 41 ans ne se voit que dans la liste des évéques,
t. II, p. 247, et dans mon manuscrit, méme liste; il
manque dans celle de l'Arm. anc. p. 251.
Sur le différends entre Hacob et le catholicos
Anania, v. Kiracos, p. 47, 48, et Tchamitch, II,
828; Stéph. II, 18, 26, en 947, 949, 958. Ce
que je sais du catholicos aghovan Gagic, c'est que
la 4* année de son pontificat tombe en l'année ar-
ménienne 400 — 951, et qu'il mourut réellement
en 958, comme Ter Hacob. B.
38) Ter Vahan, 6 ans. Fils de Dchévancher, prince
de Baghk, il mit en ordre le couvent de Tathev; fut
élu catholicos d'Arménie, puis destitué pour cause
d’innovations, et mourut au couvent de Tzoroget.
— Arm. anc. p. 251, ce pontife, — que d'au-
tres nomment Vahanic, le petit Vahan, sans doute
par dérision, — fut le premier qui porta le titre d’ar-
chevéque; or, aucun acte que je connaisse ne
donne cette qualité aux premiers pontifes de la
Siounie jusqu'à Hovhannés V, que nous verrons
ainsi qualifié dans un document de l'an 1026.
Toutefois Kiracos, p. 47, 48, dit en effet qu’apres
la mort d'Hacob ceux de Siounie s'étant soumis au
catholicos Anania, celui-ci «leur consacra un ar-
chevéque de leur pays, tandis que précédemment le
‚siege de Siounie était épiscopal, et permit de por-
— ter la croix devant lui. Vardan, p. 121, nomme aussi
Vahan (p. 153, Vahanic) archevéque.
Il avait été consacré par Anania, cath. d'Armé-
553
des Sciences de Saint - Pétersbourg.
554
nie”), auquel il succéda en 965, et fut déposé en
970, pour avoir fléchi du côté des doctrines de
Chalcédoine, et pour avoir introduit dans les églises
des images du genre de celles adoptées par les
Grecs et par les Géorgiens; v. Tchamitch II, 840,
1016. Un acte, de l'an 963, oü il est traité de
«seigneur spirituel, honoré de Dieu,» ce qui est la
formule des pontifes suprémes, lui est adressé par
le roi de Siounie Sembat, fils de Sahac, N. 7) de
la 2* époque; Stéph. II, 32. V. Stéph. I, 284, en
911, et 286, au sujet de la famille de Vahan:
là il est dit que c'est un autre Vahan, frère du père
de Dchévancher, qni construisit Vahanou- Vank,
tandis que Vardan, p. 113, attribue au catholicos
méme la fondation de ce magnifique monastére, au
pays de Baghk.
Vardan, p. 153, et note 572 de la traduction,
dit que Vahan T en 979; Chahkhathounof, Deser. de
l'Airarat, I, 194, dit que ce fut en 980. Quant au
lieu de retraite de ce pontife, Tzorovank et non
Tzoroget est un couvent prés de Bercri, dans le
canton de Tosp, province de Vaspouracan; c'était,
au temps de l'évéque Hacob, la résidence des ca-
tholicos arméniens; Stéph. I, 286; II, 18.
Le savant auteur de l'Arm. anc., p. 251, dit que
le manuscrit de l'Histoire de Siounie se trouvant
à Venise en 1822 ne contenait pas le ch. 54 de
cet ouvrage, où sont indiquées les successions épi-
scopales N. 39 — 44 de nos notices: aussi n’a-t-il
pu fournir de renseignements particuliers pour
cette époque. En 1847, mon manuscrit a été copié
à Venise, et celui du couvent de S.- Lazare
complété. B.
39) Ter Achot, 17 ans, jusque vers l'an 982.
— C'était, par cas exeptionnel, un simple
prétre et non un moine; Stéph. I, 33. B.
40) Ter Hohannés IV, fils d'Achot, 6 ans et demi.
— 1 vers la moitié de l'an 989.
— Il était fils d'Achot, qui se démit en sa fa-
veur. B.
41) Ter Achot, de nouveau, une demi-année.
20) Dans le texte de Vardan, p. 121, trad. p. 113, il y a une
omission, que je vais souligner: «le catholicos Eghiché, 7 ans, puis
Anania, 24 ans (au lieu de 22 ans);» cette omission fait croire que
les faits suivants doivent étre attribués à Eghiché, au lieu d'Anania.
— Il siégea pour la seconde fois 5 ans et demi;
Stéph. II, enis 247. Mon manuscrit donne les mémes
chiffres.
42) Ter nd 9 ans. — + vers 998.
— L’éd. de Paris, t. II, p. 34 du texte, lui as-
signe cinq ans de pontificat; celle de Moscou,
porte trois en toutes lettres, avec indication de la
variante. B.
43) Ter Hacob, H,
— On a un acte adressé à ce métropolite par
la reine Chahandoukht, veuve de Sembat, N. 7)
de la 2* époque et premier roi de Siounie, daté
de l'an 998; Stéph. II, 37. Sembat était mort de
son temps; ib. p. 34. On ne sait positivement ni
la date ni la durée de $on pontificat, mais comme
Sembat était déjà mort de son temps, à l'époque
indiquée, on peut conjecturer avec assez de certi-
tude qu'il a siégé vers l'an 997. Stéphanos, II, 237,
dit qu'il vécut, sans doute comme métropolite,
peu d'années. B.
44) Ter Grigor Ill.
— Il siégea peu de temps, dit l'historien de la
Siounie, IT, 38. On a un acte de donation par
Pharhadch, fils du prince Dzaghic, non moins in-
connu que lui, qui lui est adressé, malheureusement
sans date, et qui paraît être des premières années
du XI s. B
45) Ter Hohannes V, 52 ans. Il fut consacré à Ani,
par Sargis, catholicos d'Arménie, gráce à l'interven-
tion du roi Gagic 1* et de la reine Cadramité, fille de
Vasac, prince de Siounie, et recut de nouveau les in-
signes du métropolitat: le tróne, la croix et le coussin,
qui avaient été enlevés à la maison de Siounie par le
catholicos Anania, au temps de Hacob 1”, N. 37).
— Arm. anc. p. 252, il est dit que plusieurs
lettres du célèbre écrivain Grigor-Magistros sont
adressées à ce personnage. Suivant Stéph. IL, 60,
il mourut en 407 — 1058, aprés 50 ans de pon-
tificat, deux ans de moins que n'indique la liste.
Pourtant ces chiffres se retrouvent, avec la variante,
dans mon manuscrit. De son temps la population
du couvent de Tathev se monta à 1000 religieux,
et la Siounie jouit de 50 ans de paix, qui ne furent
troublés que par les invasions des Seldjoukides (v.
Ruines d'Ani, p. 122), ou du moins des musul-
555
Bulletin de l’Académie Empériale
556
mans de l'Aderbidjan, suivant Stéphanos, II, 55 —
61. Le catholicos Sargis siégea 992 — 1019; le
roi Gagic 1" régna entre 989 et 1020: ainsi la
limite extréme de l'intronisation d'Hohannés serait
entre 1000 et 1020; or il existe une bulle du ca-
tholicos Sargis, réglant le nouvel état et la cir-
conscription du diocése de Tathev, signée en l'an
455 — 1006 et probablement rédigée immédiate-
ment aprés l’avenement dont nous cherchons la
date: ainsi, ce serait en 1006 que Ter Hohannés V
devint métropolite de Siounie. On a de lui une
inscription, tracée sur une croix, en 466 — 1017.
Il mourut, ainsi qu'il a été dit en 1058, ce qui
donne juste les 52 ans de son pontificat.
Pour la rareté du fait, voici la circulaire de Ter
Sargis, concernant la jurisdiction de la Siounie;
Stéphanos, II, 52, sqq. «Par la gráce de Dieu le
Pére tout-puissant, par la miséricorde de son Fils
unique, par la providence de l’Esprit-Saint libéra-
teur, ceci est un écrit de commandement et béné-
diction, de moi, l'humble serviteur de Dieu, Ter
Sargis, par sa miséricorde catholicos de toute
l'Arménie, lettre circulaire, de notre part, à toi
maison de Siounie, souveraine et agrandie CH par
Dieu, à toi Vasac, roi couronné de Dieu, à vous
protégés de Dieu, Sévada et Achot, et autres nobles,
et à toute la communauté des 12 crosses consti-
tuées”). Recevez d'abord la bénédiction et pro-
tection du siége de S.-Grégoire, des autres saints,
présents et rassemblés devant Dieu, et la nótre,
qui vous sauve de tous accidents et catastrophes!
«Sachez, mes fils spirityels, que sous les catho-
licos antérieurs à nous, de Ter Théodoros à Ter
Anania”), certaines causes ont ébranlé le siége de
Siounie, et que la jurisdiction de son báton pasto-
ralaété fractionnée et déchirée; mais nous, quand
s'est présenté l'homme de Dieu Boxes, nous
l'avons consacré métropolite de Siounie, comme
les anciens pontifes de cette contrée; nous avons
de nouveau confirmé la jurisdiction des 12 crosses,
en faveur de ce siége supréme de la maison de
Siounie et de Tathev, entre les mains du saint et
trés a. évéque TerH
3 E v
agréé de Dieu, et nous avons réintégré en ses mains
leurs anciens insignes, lacroix et le coussin. Nous
l'avons fait, non du droit d'un supérieur, mais par-
ceque tu nous as apporté les magnifiques patentes
et décisions définitives, de la main des anciens pon-
tifes de l'Arménie,depuis Saint Grégoire, depuis ses
fils et petits-fils, patentes qui, jusqu'à S.Sahac, étaient
rédigées en grec, avec apposition de leur sceau,
en plomb, en arménien depuis lors jusqu'à Anania;
toutefois, d'Anania jusqu'à nous, il n'y avait
d'écrits que de lui seul”), encore ce dernier avait-
il écrit en faveur de l'évéque Vahan, mais non
suivant la formule ancienne. En tout il y avait 55
patentes ^^ ou lettres circulaires, avec le sceau de
chaque patriarche. En longues périodes, avec
d'affreux anathémes, il y était dit que nul n'osát
diminuer la jurisdietion qui y était décrite, ni ra-
baisser ou supprimer les honneurs et le rang at-
tribués à la Siounie.
«Nous donc, pénétrés de frayeur devant cet
ordre apostolique, et de respect pour ce siége an-
tique, vénérable par sa durée, nous lui avons resti-
tué toutes les limites de son diocése et avons de
nouveau confirmé ses insignes reconnus, à savoir
la croix, le coussin et le bâton pastoral. Tels
sont les territoires assignés à son troupeau: la
Siounie, Baghk, la maison d'Arévik, Erndchac,
Nakhidchavan, la partie de Dehougha séparée par
le fleuve Araxe, Djahouc; le Vaio-Tzor, avec le
ravin d'Eréroun; le Géghakouni, avec Grhzabac,
Erichat; Dchaghatza-Tzor, avec tout Phorac, qui a
causé bien des contestations, mais que les catholi-
cos ont reconnu, sous peine de très graves anathèmes.
Il atteint aussi le ravin de Rhembi, limite des
Aghovans; le canton de Dzar; Aghahedj, traversé
par la riviére d'Aghouk, jusqu'au pont de Karavaz;
le canton d'Haband ^; Bati-Tzor, limite d'Erndchac,
qu'avaient usurpé autrefois ceux de Goghthen;
Vanand et tout le Goghthen, qui avait eu son
23) GE Gene EN Théodore, Eghiché,.... Etienne et
te plus Anania et Vahan, n'avaient pas
atchic
déli eg de “bulles "l'installation à six métropolites de Siounie, NN
8
24) Dans la liste des catholicos dressée par M. S.-Martin, Mém.
t I, à la fin, on trouve, de S. Grégoire à Sargis, 66 catholicos; le
21) i e. les 12 cantons de la Siounie, ayant iis leur chef P. Chahkhatounof en mier 57; le P. Tchamitch 60, et de plus 3
ecclésiastique intrus: ainsi cette indication ne peut mener à aucun résultat.
Dit de 926 à 965. . 25) Dans le manuscrit, Hanband,
357
des Sciences de Saint -Petersbourg. 558
évéque, mais pour peu de temps, et qui était sou-
. mis à la Siounie.
«Maintenant vous, cantons du Sisacan, soumettez-
vous avec pleine sincérité au siége de Siounie,
recevez l'évéque Ter Hohannés, que nous vous en-
voyons, comme l'image de Dieu et comme un homme
apostolique: servez-le en toute obéissance, comme
Dieu méme. Si quelqu'un fait opposition à ce siége
et devient une cause de désordre à l'égard des li-
mites tracées par notre rescrit patriarcal, des hon-
neurs, circonscription et héritages ecclésiastiques,
il héritera de terribles et ineffables anathémes,
portés par les anciens saints pontifes, et que nous
avons redoublés nous-méme; mais ceux qui accom-
pliront cet ordre seront bénis du Dieu tout- puis-
sant, de nous et du siége de S. Grégoire.
« Maintenant cet ordre a été écrit de notre main,
en lannée arménienne 455 (— 1006), et pour
plus d'authenticité, nous l'avons scellé de notre
sceau ordinaire, pour la gloire de Dieu, qui est
béni dans l'éternité. Amen.» B.
46) Ter Grigor IV, 58 ans. — t1116.
— Il fut nommé par le roi de Siounie Sembat,
fils d'Achot, N. 9) de la 2? époque; il est men-
tionné dans un acte de l'an 533 ou 534 arm. —
1084 ou 1085 (Stéph. II, 68, 75), et jusqu'en
1091; ce dernier document est trés intéressant
pour l’histoire du roi Sénékérim. Il y a également
de lui une inscription, datée 1057; S. Dchalal, II,
303. Suivant l'Arm. anc. p. 252, il mourut en
577 arm. — 1128, mais cette date, dont la source
est inconnue, ne concorde pas avec celle, positi-
vementindiquée, de la mort de son prédécesseur Hov-
hannés, ni avec le nombre d'années de pontificat
que lui attribue l'historien. B.
47) Ter Stéphanos Il, 47 ans. — 1 1163 (ou plutôt
27 ans, 1143; Stéph. II, 85, 248).
— Arm. anc. p. 252, il assista au concile de
Hrhomcla, et signa comme archevêque. Il y a eu
deux conciles de Hrhomcla, en 1178 et 1179; or
comme ce métropolite siégea seulement 27 ans,
suivant l'historien de la Siounie, il est impossible
qu'il ait pris part à ces réunions: il doit donc y
avoir iei quelque méprise, et il s'agit chez le P.
Indjidj, de Stéphanos III, N. 50).
Et encore, au temps de ce pontife eut lieu le
tremblement de terre de Gantzac, en 1139, cé-
lébre par l'enlévement des portes de la ville, par
le roi Démétré I de Géorgie, qui les fit transporter
à Gélath; Stéph. II, 65; Kiracos, p. 65, 116; Hist.
de Gé. p. 369. B. i
48) Ter Barsegh, 5 ans. — 1 1148.
— Il se noya dans l'Araxe, prés d'Astapat, lieu
de la sépulture des saints vardanians, non loin de
Djoulfa; Stéph. II, 85, note 8.
49) Ter Grigor V, 20 ans. — 71168.
— Il fut installé par le catholicos Ter Grigoris,
frére de Nersés Chnorhali, et résida à Noravank,
car Tathev avait été ruiné par les musulmans;
Stéph. II, 80, 86.
50) Ter Stéphanos HE, fils du précédent, qui était
d'abord un simple prétre de Méghri (v. Tehamitch,
11, 190); il siéga 46 ans, à Noravank. — + 1214,
enterré en 1216 à Noravank.
— Ce métropolite vécut au temps de latabek
Ildigouz, et de ses fils (Stéph. II, 87), de Thamar
et de Giorgi- Lacha; cf. S. Dchalal, II, 191. I
signa au 9* rang, en 1179, la lettre des PP. de
Hrhomcla au clergé grec; Tchamitch, II, 132.
Stéphanos Orbél., t. II, p. 87, dit que Ter Sté-
phanos «conféra l'épiscopat de Haghbat à Ter Gri-
goris, fils de la soeur de Zakaré et d'Ivané» Mkhar-
grdzels. Comme j'ai toujours mentionné ce Grigoris,
fils de la princesse Doph ou Chouchan Mkhargrdzel,
avec le titre de vartabied de Sanahin, je me suis
de nouveau assuré que, dans une inscriptien de
ce couvent, la 5* du manuscrit arm. in-fo. N^ 6
du Musée asiatique, il est dit: «En 627 arm., moi
Grigor vartabied, fils de la soeur des princes; ....»
Or il s'agit ici, bien certainement, de Grigor Dou-
phiants, de celui que Tchamitch mentionne, t. III,
p. 185, 218; de celui de qui l'historien Kiracos,
p. 255 (p. 43 du manuscrit du Mus. asiat.) dit, qu'il
était «parent des princes Zakaré et Ivané,» et qu'il
qualifie de «Saint Grigoris,» épithéte malencon-
treuse, manquant à notre manuscrit. Daus ma Gé-
néalogie de sa famille, Addit. et écl., p. 362, j'ai
fait, faute de renseignements, deux personnages de
Grigor vartabied et de Grigoris évéque. Quant à
la date de l'inseription citée, l'an 627 arm. répond
559
Bulletin de l’Académie Impériale
360
à l'année chrétienne 1178, et n'a rien d’insoute-
nable; car Doph pouvait bien, à cette époque, avoir
un fils en áge d'étre vartabied, puisque à-peine
6 ans aprés, son frére Zakaré devenait généralis-
sime de la Géorgie. Je crois donc que l'estimable
auteur de l'Arm. anc. p. 346, a eu tort de dire que
l'évéque Grigor, qui succéda à Barsegh dans l'évé-
ché de Haghpat, était «Grigor, fils de Touté.» Le
passage de Kiracos que nous avons allégué est trop
positif pour admettre cette interprétation. Quant
à la date de l'intronisation de Grigoris, elle n'est
pas autrement connue, mais on sait qu'il fut désigné
par Coriké III, roi de Lori; Add. et écl. p. 278;
Tehamitch, III, 186. Il résulte clairement de l'in-
seription de Sanahin, qui du reste manque à la col-
lection de Schilling, m'appartenant, et dans celles
qu'a recueillies le P. Dchalaliants, qu'en 1178 Gri-
goris était, comme vartabied, dans ce couvent, et
que delà il fut élevé à l’évêché de Haghbat, où il
se trouvait en 1204.
On a, de Grigor fils de Touté, Khatchénétst, var-
tabied de Sanahin, deux inscriptions, datées 633 —
1184, 646 — 1197. En consultant Tchamitch,
Hist. d'Arménie, on voit dans l'Index, au mot
«Grigor Toutéordi,» que, suivant cet historien, il
devint supérieur de Haghbat, «aprés l'avoir été de
«Sanahin.» Or, 1^ parmi les inscriptions de Sana-
hin oü est nommé ce Grigor, une seule, — et cela
suffit — celle publiée par le P. Sargis, t. I de son
Voyage, p. 30, et datée de l'an 632 — 1183, lui
donne le titre de supérieur, un Dat, de ce cou-
vent. 2° Quant à Haghbat, aucun témoignage ne
confirme sa translation, et comme on a vu le P. In-
djidj, cité plus haut, donner pour successeur à Bar-
segh, dans Pévêché de Haghbat, Grigor soi-disant
fils de Touté, qui n'est autre que le neveu des
princes Zakaré et Ivané, mentionné en cette qua-
lité par Stéphanos Orbélian et par Kiracos, j'en
conclus qu'il faut corriger dans ce sens en
de la Table des matieres du P. Tchamitch, répétée
au t. III de son Histoire, p. 181; car Grigor, fils
de Touté, ne peut en aucune facon étre confondu
avec le fils de Qara-Grigor et de Doph Mkhargrdzel.
Kiracos, chez qui Tchamitch s'est renseigné, pour
le chap. 24 de son livre V, dit simplement: «Gri-
goris, évêque de Haghbat, qui était son parent (de
Zakaré);» et plus bas, méme p. 99; «Grigor, qu'on
appelait fils de Touta.»
C'est donc bien Grigor Douphiants qui devint
évéque de Haghbat et fut sacré par le métropolite
Stéphanos III. B.
51) Hohannés VI, 38 ans. — + 1252 (en 700 —
1251; Stéph. IT, 88).
— Ter Stéphanos avait choisi pour successeur,
de son vivant, Ter Sargis, son neveu, sur la recom-
mandation de son oncle maternel, le catholicos
d'Aghovanie; mais un autre de ses neveux, notre
Hohannés, réussit à se faire nommer évéque de
Tathev, par le catholicos d'Aghthamar. Ter Sargis
dut se contenter de l'évéché de Noravank, qui de-
vint un siége à part, jusqu'à l'élection de l'histo-
rien de la Siounie, Stéphanos, fils de l'Orbélian Tar-
saidj. Pourtant Hohannés mourut et fut enterré à
Noravank. B.
52, 53) Ter Hairapet I, fils d'un frére d'Hohan-
nes, et Ter Saghomon HE, 20 ans.
— Ter Saghomon mourut le premier, puis Ter
Hairapet. Stéph. II, 90, dit dans son texte que
Ter Hairapet vécut 40 ans, en chiffres arabes; les
deux éditions sont conformes, mon manuscrit porte
le chiffre 20 E. que les éditeurs paraissent avoir
lu [» 40. Dans la liste des évêques de Siounie,
Steph. II, 248, on voit les noms des deux person-
nages ainsi disposés: `
50) Ter Hairapet et^?)
51) Ter Saghomon II, 20 ans,
ensemble 4
A vrai dire, dans mon manuscrit, p. 319 et 470,
le crochet du f 20 est fortement tremblé et peut
trés bien se lire [v 40: on a déjà vu une erreur ana-
logue à celle-ci, dans notre précédente notice sur les
princes de Siounie. Dans le texte imprimé, au con-
traire, t. II, p. 90, on lit: & Sta lu A db.
umb, Zeche ilia ibn Yrgo win b. Lk wen
VIOLENT nbn Zuypungkın win 40; mon manuscrit
porte, mieux: mbp Zuypwigkın Akabkat wda fr ....;
ce qu'il faut traduire «Pour eux, ayant vécu en-
semble, Ter Saghomon mourut d'abord là (à Nora-
vank), puis Ter Hairapet, ayant vécu 40 ans.»
Hairapet 20 ans,
Saghomon 40 —
26) L'éd. de Moscou omet ce et, et porte:
561
des Sciences de Saint- Pétersbourg. 8
362
Ainsi, suivant un système d'interprétation, les
deux évéques seraient morts, l'un aprés l'autre,
en 1272 — chiffre inexact, — aprés 20 ans d'é-
piscopat. Suivant un autre qui, en défiuitive, paraît
fort admissible, Saghomon serait mort en 1272 et
Hairapet en 1292; car il reste, pour appuyer ce
dernier arrangement, à rappeler, qu'en 1282, sous
les évêques Hairapet et. Hohannès, le roi de Cili-
cie Léon III s'affilia au couvent de Tathev, auquel
il fit de riches présents, et adressa un mémento, de
12 vers, rapportés par Stéphanos, II, 182.
54) Ter Hohannes VII, neveu de Ter Hairapet et
consacré par lui, sa vie durant; 24 ans.
— C'est le P. Sargis qui donne le chiffre de 24
ans, tiré de je ne sais quelle source, car Stépha-
nos, IL, 90 et 248, ainsi que dans mon manuscrit,
ne porte que 3 ans, ce qui est bien peu pour at-
teindre à Stéphanos Orbélian, métropolite et histo-
rien de la Siounie, qui ne fut sacré qu'en 1287.
Si done on savait sur quoi se fonde l'assertion du
P. Sargis, elle n'aurait rien d'improbable, puisque
Ter Hair apet s'était associé son neveu. B.
Evéques ayant siégé à Noravank, et partagé le mé-
tropolitat de Siounie, d'aprés Stéph. II, 248.
1) Ter Hohannés VIII, de Capan.
2) — Stephanos IV, fils de Ter Grigor.
3) — Sargis I, 20 ans.
4) — Stéphanos V, 20 ans.
5) — Grigor VI, 1 an.
6) — Sargis II, 24 ans. ")
— Voici, en peu de mots la chronologie de ces
personnages:
Hohannés, évéque de Capan, fut établi à Nora-
vank par l’atabek Ildigouz et f en 1154; il
vivait done au temps du métropolite Grigor
IV, N. 46).
Sköpkänen, fils du métropolite Grigor V, puis mé-
tropolite lui-même, fut reconnu par l'atabek,
du vivant d’Hohannes, s'installa à Noravank,
parce que Tathev avait été incendié par les mu-
sulmans, et + en 1216, comme il a été dit.
Sargis, fils de Vahram, religieux, frère du précé-
27) Les épitaphes de quelques-uns de ces évêques de Siounie,
dans une des églises de Noravank, portent les dates suivantes; N.
en 709 — 1260; 5) en 718 —1264; 6) en 747 — 1298; S. Dchalal, II, 180.
Tome IV.
dent, fit la dédicace d'une nouvelle église à
Noravank, et T aprés 1261.
Stéphanos, fut confirmé à Noravank par le catho-
licos Costantin I" (1220 — 1268).
Sur Grigor et sur Sargis, je n'ai que de faibles
renseignements B.
»,
55) Ter Stéphanos VI du nom, évêque de Siounie
et de Noravank.
— C’est ainsi que notre historien se qualifie et
se numérote lui-méme, II, 248, reconnaissant par-
là comme légitime la succession rivale des évéques
de Noravank, bien qu'il les compte en dehors de
la liste des métropolites. Toutefois rien de ce que
nous apprennent les renseignements précédents ne
justifie le N. VII pris par notre Stéphanos: car
Stéphanos IV et V comptant à la fois dans la liste
des métropolites et dans celle des évéques de No-
ravank, on ne trouve dans toute la série que cinq
personnages du nom de Stéphanos. La liste serait-
elle incompléte? Quoi qu'il en soit, Stéphanos
Orbélian était le second fils du prince Tarsaidj, ata-
bek de Géorgie et seigneur d'une partie de la Siou-
nie, et de sa première femme Mina-Khathoun. Il fut
sacré métropolite en 1287, siégea pendant plusieurs
années concurremment avec Hairapet et Hohannès
VIL, et mourut en 1304. Sa biographie complète
et l'indication de ses divers ouvrages se trouve dans.
l'Introduction du second volume des Mémoires sur
l'Arménie de M. S.- Martin. C'est lui qui a com-
posé l'Histoire de Siounie, achevée en 1299.
Depuis lors la Siounie continua d'avoir des mé-
tropolites *), dont la liste a été dressée par les
. moines de Tathev et continuée par le P. Chahna-
zarian jusqu'en 1830. Cette liste a sans doute son
mérite, mais n'est presque qu'une simple nomen-
clature, accompagnée seulement de quelques lignes
pour.chaque personnage, sans détails sur l'histoire
du temps. D'ailleurs la Siounie, depuis l'époque
mongole, n’eut plus d'existence particuliere et ne
conserva de son passé que sa hiérarchie religieuse:
ainsi elle n'offre rien de Pe interessant
pour les lecteurs. B.
28) J'ai cru devoir conserver dans le présent travail la forme
russe de ce titre ecclésiastique.
Bulletin de l'Académie Emperiale
564
Mineralogische Notizen, von N. v. Kok-
seharo w. (Lu le 15 novembre 1861.)
1) Chrysoberyll.
In einigen Goldseifen des südlichen Urals, die im
Lande der Orenburgischen Kosaken in der Nähe des
Flusses Sanarka liegen, begegnet man, zusammen mit
Euklas, kleinen Geröllen eines Minerals, das bis jetzt
noch nicht bestimmt war. Diese Gerölle zeichnen
sich besonders durch ihre schóne gelbe Farbe aus,
die fast ebenso lebhaft ist, wie die des gediegenen
Schwefels aus Girgenti in Sicilien. Der Güte der
Herren Berg- Ingenieure, Oberst - Lieutenant P. v.
Miklaschewsky und N. Barbot de Marny, ver-
danke ich einige Gerölle und zwei kleine durchschei-
nende Krystallchen des oben erwähnten Minerals.
Nach näherer Untersuchung erkannte ich gleich, dass
dasselbe nichts anders als Chrysoberyll ist. Seine
Härte ist etwas grösser als die des Topases, sein spe-
cifisches Gewicht — 3,835 ') und seine Krystallisation
ist ganz dieselbe wie die des Chrysoberylis aus Bra-
silien. Die beiden von mir untersuchten Krystalle
sind einfache und bieten folgende Combination dar:
Ps. SE “Ps. SER. MP
d. A sie V die E des ae Prismas
a = »P2, dessen scharfe und stumpfe Kanten durch
die Flächen des Brachy- und Makropinakoids a = »P»
-und b = xPw sehr stark abgestumpft, dessen Enden
durch die Flüchen des Brachyd i=P~z
VILL WW
EECH
und endlich dessen Combinationskanten ` — durch die
Mee Flächen des Prismas r = »P3 abgestumpft
sind
Es ist zu teen dass in denselben Goldseifen
auch eine andere Varietät des Chrysoberylls, eben-
falls in Geróllen und Krystallen, aber von grasgrüner
Farbe vorkommt. Die Krystalle dieser letzten Varie-
tüt sind oft Drillinge und bieten daher eine grosse
Ähnlichkeit mit den Alexandrit- -Krystallen dar. Das
1) Zur Bestimmung des specifischen Gewichtes ebrauchte ich
mehrere kleine Gerölle und zwei Krystallch. en, die m. en
wogen.
2) Ich behalte hier dieselbe Grundform und dieselben Buchsta-
ben für die Flächen bei, welche Brooke und Miller in ihrem
Werke angenommen haben. (An Elementary Introduction to Miner-
alogy, London, 1852, p. 267.)
Bruchstück eines solchen kleinen Drillings verdanke
ich der Güte des Chefs vom Ural, Hrn. General-Lieu-
tenant T. v. Vólkner.
2) Euklas.
Wie es schon zu erwarten war, fangen einzelne
Exemplare von russischen lialdisiKrystellen hin und
wieder zu erscheinen an. Neuerdings habe ich von
dem Hrn. General-Major des Berg-Corps A. v. Strol-
mann einen ausgezeichnet schönen und grossen Eu-
klas- Krystall erhalten, der, wie die früher gefunde-
nen, aus den Goldseifen des Kaufmanns Bakakin
(in der Umgegend des Flusses Sanarka, Gouvernement
Orenburg) stammt. Für ein so schätzbares und für
mich so werthvolles Geschenk halte ich es für meine
Pflicht, hier meinen innigsten Dank dem Hrn. v.
Strolmaun óffentlich auszusprechen.. Der Krystall
hat ungefähr 3 Centimeter in der Richtung der Ver-
ticalaxe und ungefähr 1'/, Centimeter in der Richtung
der Orthodiagonalaxe. Er ist ganz durchsichtig, aber
Ge ia Ee 1
<
A
X
D
d
i
365
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
566
etwas auf der Oberfläche abgerollt, wie alle bis jetzt
bekannten russischen Euklas-Krystalle. Seine Farbe
ist grünlichweiss und bloss an seinem oberen Ende
bemerkt man einen leichten Anflug von dunkel grün-
lichblauer Farbe. Die hier beigefügten vier Figuren
bieten den Krystall in schiefer und horizontaler Pro-
jection dar, nämlich in natürlicher Grösse und 3 Mal
vergróssert.
Der Krystall ist, wie man aus den Figuren ersieht,
sehr reich an Flüchen und bietet folgende Combina-
tion dar:
+ (3P3).(3P3). — P . — (2P2).(P»).
f e r u n
(2P»).-+ 1P».»P.(»P2).(»P).
0 g N 8 T
Die Flächen n, o, g und f sind sehr glatt und glän-
zend, die Flächen r und u sind weniger glänzend und
endlich die Flächen s und N sind glänzend, aber, wie
gewöhnlich, vertical gestreift.
Aus dem Ural habe ich die Nachricht erhalten,
dass sich auch in der Sammlung des Hrn. Obrist-Lieu-
tenant K. v. Romanowsky ein russischer Euklas-
Krystall befindet.
3) Zirkon.
Unter den Mineralien, die in den Goldseifen des süd-
lichen Urals den Euklas begleiten, begegnet man auch
diamantähnlichen Kórnern und Krystallchen, deren
Natur bisher noch nicht mit Sicherheit ermittelt wor-
. den war. Die Grósse dieser Kórner und Krystallchen
variirt gewöhnlich von der eines Stecknadelkopfes bis
zu 2 Millimeter im gróssten Durchmesser; sie sind
. fast alle durchsichtig und von bräunlichweisser Farbe,
einige sogar ganz wasserhell. Messungen mit dem
Reflexionsgoniometer überzeugten mich vollkommen,
dass diese Gerólle zum Zirkon gehóren. Die Krystalle
sind bisweilen sehr reich an Flächen und bieten fol-
gende Combination dar:
P.3P3.»xP.xP».
M a
D x
4) Monazit.
Unter den Begleitern des CERES in » den Goldsei-
fen des südlichen Urals, habe ich einige sehr schóne,
halbdurchsichtige Krystalle von Monazit gefunden. |
Bis jetzt war der Monazit in dieser Gegend noch nicht | gang 1860.
bekannt. Die Krystalle haben eine sehr schöne röth-
lichbraune Farbe und zeichnen sich besonders dadurch
aus, dass sie sehr reich an Flächen sind und dass ei-
nige unter ihnen Zwillinge sind, was für den Monazit
eine neue Thatsache ist. Die Zwillingsebene ist die
Fläche der zweiten vollkommenen Spaltbarkeit des
Minerals »Px. Eine ausführliche Beschreibung die-
ser Krystalle habe ich in meiner Abhandlung «Über
den russischen Monazit» gegeben, welche in den
Memoiren der Kaiserlichen Akademie der Wissen-
schaften zu St. Petersburg gedruckt wird.
9) Rutil.
Es ist bekannt, dass die Flüche des basischen Pi-
nakoids c — oP an den Rutil- Krystallen bis jetzt als
grosse Seltenheit betrachtet wurde. Mein hochver-
ehrter Freund, Director der K. K. Geologischen Reichs-
anstalt zu Wien, Hr. Wilhelm Haidinger drückt sich,
bei der Beschreibung seiner Entdeckung einer beson-
deren Art von Hemiédrie an den Rutil-Krystallen aus
Graves Mount in Lincoln County des Staates Georgia,
welche auch die Fläche des basischen Pinakoids
c — oP zeigen, über diesen Gegenstand mit folgenden
Worten aus?): |
«Die Krystallfläche c, die Basis, ist an Rutil-Kry-
«stallen sehr selten. Ich hatte sie früher niemals ge-
«sehen. Auch Hr. Dauber, vom K. K. Hof-Minera-
«lien- Cabinete, nicht, der doch viele Jahre hindurch
«die Krantz'schen reichen Sammlungen vor sich hat-
«te, doch liess er sie nach Hrn. Professor Miller's
«Angabe für das K. K. Mineralien- Cabinet in Holz
«schneiden, an einem der Zwillinge vom St. Gotthard.»
Bisher war auch an den russischen Rutil- Krystal-
len die Fläche des basischen Pinakoids c = oP unbe-
kannt, aber neuerdings habe ich sie an mehreren Ru-
til-Krystallen gefunden, die den Euklas in den Gold-
seifen der Umgegend des Flusses Sanarka begleiten.
Diese Fläche ist an den erwähnten Krystallen sehr
gut ausgebildet und oft so glänzend, wie ein Spiegel.
Einige Krystalle zeigen an ihren Enden bloss die ein-
zige Fläche des basischen Pinakoids Ge BE ohne ir-
gend andere Flüchen.
3) Sitzungsberichte der mathem.-naturw. Classe der vani
Akademie der Wissenschaften zu m Bd. XXXIX, 8. 5, Jahr-
36*
367
Bulletin de l'Académie Imperiale
368
6) Chiastolith.
Nach den Exemplaren zu urtheilen, die ich der
Güte meines verehrten Freundes, Hrn. Capitain des
Berg-Corps, Julius v. Eichwald verdanke, kommen
in der Nähe des Dorfes Mankowa, in der Berg-Distanz
Akatuewsk (Nertschinsk, Transbaikalien) sehr schöne
Chiastolith-Krystalle vor. Dieselben haben eine bräun-
lichweisse zum Theil in das schmutzig röthlichweisse
ziehende Farbe und sind an den Kanten stark durch-
scheinend. Jeder Krystall ist ein Zwilling und zeigt
in seinem Querschnitte die wohl bekannte kreuzför-
mige Figur. Die Zwillingsbildung ist so deutlich, dass
in einigen Krystallen alle vier PD Med Winkel
vorhanden sind. `
7) Kokseharowit.
Ich habe mehrere kleine Krystalle und Spaltungs-
stücke dieses Minerals gemessen. Unter ersteren be-
fanden sich zwei an einem Ende zugespitzte Krystalle,
die mich in den Stand setzten das Krystallsystem der-
selben ziemlich vollständig zu bestimmen. Meine Un-
tersuchungen haben mich überzeugt, dass die Kok-
scharowit-Krystalle ganz dieselben Combinationen und
fast dieselben Winkel wie die EE be-
sitzen.
In den Combinationen der beiden oben erwühnten
zugespitzten Krystalle, treten folgende Formen ein:
Nach Weiss. Nach Naumann.
Ponur monoklinoëdrische Grundpyramide.
Paule (RDC) oss. +
Rhombisches Prisma.
Moins (nd :Db 20) 3% œP
Basisches Pinakoid
E e a oP
Klinopinakoid.
D... dh cbe). e... (Pc)
. Die beiden Krystalle sind hier i in nick und ho-
rizontaler Projection dargestellt.
Meine Messungen wurden theils mit Hilfe des Mit-
scherlich'schen Reflexionsgoniometers, welches mit
einem Fernrohre versehen war, theils mit Hilfe des
gewöhnlichen Wollaston’schen Reflexionsgoniome-
ters ausgeführt. Folgendes sind die erhaltenen Resul-
tate: An
Für die Neigung der Flächen des Prismas
M = «P in den klinodiagonalen und or-
thodiagonalen Kanten.
Am Kryställ N’ 1 = 124?5'
» n N°2 = 124°3/
» » N° 7 = 124?0'
» n N9212455
Mittel = 124°3/ (Complement = 55°57)).
Am Krystall N° 3 = 55255
N° '8 = 55954'
N°10 = 55?55'
Mittel = 55°55 (Complement — 124°5)).
Also der mittelste Werth aus 124°3 und 124°5’
beträgt: 124? 4'
| 55°56".
Diese Neigung ist an der eigentlichen Hornblende
= 124?30'*) und am Pargasit, nach Nordenskiöld
= 124710; und nach Miller = 124?0',
Für P:M.
Am Krystall tie 103730
16?27' (Complement = 103?33^.
Vgl. An Elementary Introduction to Mineralogy by Brooke
Ge Miller, London 1852, p. 297.
» »
» »
M:M-—
569
des Sciences de Saint- Pétersbourg.
570
Der mittlere Werth aus diesen zwei Messungen be-
trágt also: vieni | 103?39'
Cer C 7028,
Diese Neigung ist in den Hornblende - Krystallen
— 103^12'
Am gie N* 4 wurde von mir die Neigung r: M
gemessen und — 111°33’ gefunden, aber wegen Un-
vollkommenheit der Flüche r ist die Messung zu
Schlecht, um sie weiter in Rücksicht zu nehmen. In
den Krystallen der Hornblende ist dieser Winkel —
111°13.
8) Topas.
Das Entfärben oder sogar Verschwinden der Farbe
einiger harten und durchsichtigen Steine (Edelsteine)
durch die Wirkung des gewöhnlichen Tageslichtes ist
wirklich eine Thatsache, die eine besondere Aufmerk-
samkeit verdient.
Schon vor langer Zeit habe ich die Bemerkung ge-
macht, dass die Topas-Krystalle aus den Bergen des
Filiai Urulga (Transbaikalien) ihre schöne dunkel
weingelbe Farbe verlieren, wenn man sie einige Mo-
nate dem gewöhnlichen Tañedichte aussetzt. Nun theilt
mir mein hochverehrter Freund P. A. v. Kotschubey
mit, dass sein grosser und schöner. Topas - Krystall,
nachdem er ungefähr ein Jahr dem Lichte ausgesetzt
war, seine dunkel weingelbe Farbe ganz verloren, oder,
um richtiger zu sagen, gegen eine etwas schmutzig
bläulichweisse Farbe verwechselt hat, so dass meine
Beschreibung jetzt für diesen Krystall?) nicht mehr
ganz richtig ist. .
Ebenso hat ein Topas - Krystall aus derselben Ge-
gend, der auf Seite 209 Bd. III. (Fig. 64, Taf.
XXXVIII,) meines Werkes «Materialien zur Minera-
logie Russlands» beschrieben worden ist, und der sich
jetzt im Museum des Berg - Instituts befindet, seine
schöne honiggelbe Farbe, nachdem er drei oder vier
Monate ebenfalls dem Tageslichte ausgesetzt war,
fast ganz verloren. Man bemerkt auch schon den
Anfang der Entfärbung an dem prachtvollen Topas-
5) Dieser Krystal] wurde von mir auf S. 228, Bd. II. (Fig. A
Taf. XXXVIII) «Mat z. Min. Russlands» als dem Grafen L. A.
Perowsky gehórig beschrieben. Jetzt befindet sich derselbe im
Besitz des Hrn. P. A. v. Kotschuboy, der nach dem Tode des
Grafen L. A. v. Perowsky die ganze ausgezeichnete Sammlung
gekauft hat.
Exemplare, das Seine Majestüt der Kaiser dem Mu-
seum des Berg-Instituts geschenkt hat).
Über die bei der Einwirkung von Brom-
äthylen auf Strychnin entstehenden Ver- .
bindungen, von Ed. Menetries. (Lu le
1 novembre 1861.)
Strychnin und Bromäthylen in einer Glasróhre ein-
geschmolzen und eine viertel Stunde lang im Wasser-
bade bis auf 100° erhitzt, liefert beim Erkalten eine
seidenglänzende weisse Masse, die bei einem Über-
schusse von Bromüthylen eine breiartige Beschaffen-
heit hat; es ist nóthig Bromäthylen im Überschusse
anzuwenden oder auch ein wenig Weingeist, welcher
die Verbindung theilweise auflóst und somit ein Zu-
sammenballen der Masse verhindert, durch welches
‘ein Theil des Strychnins der Einwirkung des Brom-
äthylen’s entzogen werden könnte. Nach beendigter
Reaction bringt man den ganzen Inhalt der Glasróhre
in einen Kolben und destillirt davon das Bromäthy-
len und den angewandten Weingeist ab; der zu einer
weissen Masse eingetrocknete Rückstand wird mit
| Wasser bis zum Sieden erhitzt, wobei sich die Ver-
bindung zu einer wasserklaren Flüssigkeit auflöst.
Beim Erkalten krystallisirt schon ein grosser Theil
heraus; beim Verdunsten aber erhült man grosse viel-
fach verwachsene Krystallblüttchen.
Diese Krystalle sind ein wasserfreies Salz, wenig
lóslich in kaltem, leicht lóslich in heissem Wasser und
in Weingeist. Durch Ammoniak oder fixe Alkalien
wird seine Lósung nicht gefüllt; mit saurem chrom-
saurem Kali und Schwefelsäure zusammengebracht
zeigt es dieselbe eigenthümliche Färbung wie das
reine Strychnin. Mit saurem chromsaurem Kali, Pla-
tinchlorid und Quecksilberehlorid giebt es Nieder-
schläge der entsprechenden Doppelsalze. Mit salpe-
tersaurem Silberoxyd giebt es einen Niederschlag von
Bromsilber; aus der Analyse ergab sich aber, dass auf
diesem Naro nur die Hälfte des in der Verbindung
enthaltenden Brom's ausgefüllt werden konnte, dass
aber die andere Hälfte latent gebunden set, und nur
durch Digeriren mit feuchtem en entfernt
'| werden könne.
6) Vergl. seine Beschreibung in meinen «Mat. z. Min. Russ-
lands» Bd. III, S. 8
571
Bulletin de l'Académie Impériale
372
I. 0,4689 Grm. der bei 100° getrockneten Ver-
bindung gaben mit salpetersaurem Silberoxyd gefällt
0,171 Grm. Bromsilber entspr. 15,48 p. C. Brom.
II. 0,4671 Grm. gaben beim Kochen mit frischge-
fälltem Silberoxyd und Behandeln des Niederschlages
mit verdünnter Salpetersäure 0,3394 Grm. Bromsil-
ber, entspr. 30,9 p. C. Brom.
III. 0,6472 Grm. der durch Einwirkung von Brom-
äthylen auf Strychnin erhaltenen Verbindung gaben
mit Kupferoxyd und einer Vorlage von Kupferdreh-
spänen verbrannt:
1,2477 Grm. M RE run a 58 p. C. Kohlenstoff,
0,2943 » Wass ‚06 » Wasserstoff.
IV. 0,3528 Grm. derselben Substanz gaben:
0,6827 Grm. Kohlensäure, Mel 52,78 p. C. Kohlenstoff,
5,08
0,1593 » Wasser » Wasserstoff.
Dies entspricht folgender Zusammensetzung: ?
gefunden
berechnet 1. ir. nb oo IV
28 At. Kohlenstoff 276. 52,97. 52,58. 52,78,
96 » Wasserstoff 26. 4,98. 5,06. — 5,08.
2 » Stickstoff.. 28. 5,96.
2 » Sauerstoff.. 32. 6,13.
1 » Brom...... 80. 15,33. 15,48.
la» Brom... 80. 158 j 999.
522. 100,00.
Daraus ergiebt sich folgende empirische Formel:
€, H,,N,O.Br, ‘) und vergleicht man diese Verbindung
mit der von A. W. Hofmann dargestellten durch
Einwirkung von Bromäthylen auf Trimethylamin, so
findet man, dass das Strychnin gleich dem Trimethyl-
amin sich mit Bromäthylen zu gleichen Molecülen
vereinigt. Fernere Untersuchungen deuteten entschie-
den darauf hin, dass das Bromäthylen als Bromäthyl
den Wasserstoff i in dem entstandenen Bromammonium
vertritt, und somit würde die rationelle Formel ähn-
lich der von A. W. Hofmann für das Trimethylamin
aufgestellten sein: `
sm o ` Methylverbindung 5.
i vc (€H ak
| p CH n) N, des c TOMBE
und die CS würde mit Recht Strych-
Ra rc mare genannt werden können.
| N-Br
1) 6=12, Q =16, $ =32.
2) Jahresbericht der Chemie, 1849, S. 384.
Behandelt man eine Lösung der eben erwähnten
Verbindung mit salpetersaurem Silberoxyd und ent-
fernt durch vorsichtiges Zusetzen von Salzsäure das
überschüssige Silber, so erhält man im Filtrat eine
neue Verbindung, ein salpetersaures Salz, welches
nur noch das latent gebundene Brom enthält. Es kry-
stallisirt in weissen feinen Nadeln, ist leicht löslich
in siedendem Wasser, schwerer in kaltem und seine
Lösung giebt weder mit Ammoniak noch Kalilauge
einen Niederschlag. Mit saurem chromsaurem Kali
und Schwefelsäure giebt es die Strychninreaction.
0,4171 Grm. getrocknete Substanz gaben mit
Kupferoxyd verbrannt 0,8352 Grm. Kohlensäure, ent-
sprechend 54,62 p. C. Kohlenstoff, und 0,198 Grm.
Wasser entsprechend 5,27 p. C. Wasserstoff.
berechnet gefunden
23 At. Kohlenstoff. ..276. 54,76 54,62.
26 » Wasserstoff... 26. 5,16 5,27.
5 » Sauerstofl..... 80. 15,87.
3 » Stickstoff..... 42. 8,34.
Lo Bros... 80. 15,87
504 100,00
Dies entspricht folgender Formel:
| GRO.
R GH a N: N,
und das Salz ist also salpetersaures Strychninbrom-
äthyl. Auf dieselbe Weise stellt man das schwefel-
saure Strychninbromäthyl dar, indem man eine Lösung
der primitiven Verbindung, des Strychninbromäthyl-
bromürs mit schwefelsaurem Silberoxyd behandelt
und den Überschuss des letzteren durch vorsichtiges
Zusetzen von'Salzsáure entfernt. Das so erhaltene
Salz entspricht der Formel:
€,,4,,9,
21 22
GH
Aus diesem diea nun stellt man leicht das salz-
saure Salz dar, indem man eine Auflósung desselben
mit Barytwasser versetzt und den entstandenen Nie-
derschlag von schwefelsaurem Baryt abfiltrirt; das
Filtrat erhitzt man bis zum Sieden, während man ei-
nen Strom Kohlensáuregas hineinleitet, um den Über-
schuss des Baryt's als kohlensauren Baryt auszufüllen ;
die darauf filtrirte wasserhelle, alkalisch reagirende
Flüssigkeit neutralisirt man mit Salzsäure und erhält
so ein schwer krystallisirbares salzsaures Strychnin-
DÄ SHO,
. aes
des Sciences de Saints Pétersbourg.
374
bromäthzi welches mit Platinchlorid einen hell orange- ger Verbindung herrühren, indem man nicht lange
gelben Niederschlag des Platindoppelsalzes giebt.
I. 0,5831 Grm. Platinsalz gaben 0,0887 Grm. Platin, entspr. 15,23
p. €. in.
II. 0,3648 Grm. Platinsalz gaben 0,0556 Grm. Platin, entspr. 15,24
p. C. Platin.
berechnet gefunden
I II
23 At. Kohlenstoff... .276. 42,64.
26 » Wasserstoff.... 26. 4,02.
2 » Sauerstoff...... 32. 4,94.
2 » Stickstoff....... 28. 4,33.
1 » Platin 98,7. 15,25 15,23. 15,24.
S^» OR 106,5. 16,46
li» Bam... aae 80,0. 12,36
647,2 100,00
Dies entspricht der Formel:
€48,40, N (p piel,
C,H Br’
Aus den Analysen des Platindoppelsalzes ersieht
man, dass die von dem kohlensauren Baryt abfiltrirte
alkalische Losung eine ea HM, das Strych-
ninbr \ dhydr lrat von folgender Zu-
sammensetzung enthält:
€, H,N,9,
GH Br} O
H
Ich bemühte mich nun zwar auch die isolirte Basis
in krystallisirtem Zustande zu erhalten, aber erfolglos,
denn selbst unter der Luftpumpe über Schwefelsäure
troknete sie zu einer harzähnlichen Masse ein.
"Digerm man eine Lösung des primitiven Strych-
ürs einige Zeit in der
Wärme mit frisch gefälltem Silberoxyde, so färbt sich
die Flüssigkeit plótzlich weinroth, und sie reagirt
dann stark alkalisch; weiteren Untersuchungen zu-
folge ist anzunehmen, dass das Radical Äthyl sich in
Vinyl umgesetzt hat, und demnach enthält die stark
alkalisch bip doo weinrothe Flüssigkeit. ne Am-
moniumbase: Stry ydhydrat:
€, H N, o,
2 22 2
o
K St
H À
Dampft man die weinrothe Lósung der bromfreien
Basis ein, so erhält man eine weisse Salzmasse; manch-
mal bilden sich Krystalle, deren Untersuchung aber
gezeigt hat, dass sie noch von unzersetzter bromhalti-
genug und nicht mit einer genügenden Menge Silber-
oxyd digerirt hatte. Die bromfreie Basis ist leicht-
löslich in Wasser; mit Schwefelsäure und chromsaurem
Kali giebt sie vorübergehend eine violette Fürbung. Die
Basis wird aus ihrer Lösung weder durch Ammoniak
noch durch Kalilauge gefällt; mit saurem chromsaurem
Kali giebt sie einen gelben ‚Niederschlag sie saurem
chromsaurem Strychni
G,,B,,9,
21 €
LJ v
TR .Cr, HO,
I. 0,5763 Grm. Substanz gaben 1,2205 Grm. Koh-
lensäure, entspr. 57,74 p. C. Kohlenstoff und 0,306
Grm. Wasser, entspr. 5,90 p. C. Wasser.
II. 0 2615 derselben Substanz im Platintiegel ge-
glüht gaben 0,0837 Grm. Chromoxyd, entspr. 20,96
DU re
23 At. Kohlenstoff..... 276. 57,57. 57,74.
26 » Wasserstoff..... 26. 5,42. 5,90.
9 » Sauerstoff....... 1 10,01.
2 » Stickstoff. ...... 28, ‚85.
1 Molecül Chromsäure. 101,4. 21,15. 20,96.
| 479,4. 100,00.
Die weinrothe Lósung der Basis giebt mit Queck-
silberchlorid einen Niederschlag, der sich beim Er-
wärmen löst und beim Erkalten als weisses krystalli-
nisches Pulver ausscheidet; mit Jodkalium giebt sie
einen weissen Niederschlag, der sich nicht löst; mit
Zinnchlorür giebt sie auch einen weissen Niederschlag,
der sich schon bei gewöhnlicher Temperatur in einem’
Überschusse des Reagens auflöst.
Durch Sáuren oder Einleiten von Chlor verschwin-
det die weinrothe Färbung. Die Lösung der Base
mit Salzsäure gessättigt liefert ein leicht lösliches -
salzsaures Salz von der Formel:
0,1076 Grm. Substanz gaben 0 ,0396. Chlorsilber,
welches 9,10 p. C. Chlor entspricht:
» At. Kohlenstoff...276. - 69,61.
» Wasserstoff... 25. 26,81.
4 » Sauerstoff..... 32. 8,07.
2 » Stickstoff...... 28. 7,06.
1 » Chlor . 95,5. 8,95. 9,10.
896,5. 100,00.
375.
Bulletin de l’Académie Impériale
376
Dieses salzsaure Salz giebt mit Platinchlorid einen
hellorangegelben Niederschlag des Platinsalzes, wel-
ches den Analysen zufolge folgender Formel entspricht:
"des
IL" Cl . PtCI,
I. 0,2131 Grm. ars gaben beim Glühen
0,0373 Grm. Platin, entspr. 17,50 p. C.
II. 0,3865 Grm. gaben mit Kupferoxyd verbrannt
0,6875 Grm. Kohlensäure, entspr. 48,51 p. C. Kohlen- |.
stoff und 0,1572 Grm. Wasser, entspr. 4,50 p. C. Was-
serstoff.
III. 0,2537 Grm. auf dieselbe Art verbrannt gaben
0,453 Grm. Kohlensáure, entspr. 48,67 p. C. Kohlen-
stoff und 0,099 Grm. Wasser, entspr. 4,33 p .C. Was-
serstoff.
berechnet gefunden
rn gr
I IL. IIT.
23 At. Kohlenstoff . . .276. 48,75. 48,51. 48,67
25 » Wasserstoff... 25. 4,41. 4,5. 4,33.
2 » Sauerstoff..... 32. 5,65.
2 » Stickstofl...... 28. 4,95.
3 3 Uhor........ 106,5. 18,81.
1 » Platin 98,7. 17,43 17,50.
566,2. 100,60
Die weinrothe Lösung des Strychninvinylammo-
niumoxyds mit Schwefelsäure neutralisirt und dazu
noch eben so viel Säure hinzugesetzt, liefert beim
Verdunsten Krystalle des sauren schwefelsauren Sal-
zes von der Formel:
G,,H,,9,
N,.SHO,
€,
E
0,2630 Grm. disies Salzes gaben 0,1421 Grm.
schwefelsauren Baryt, entspr. 0,0547 cii. Schwefel- | s
3 — nach der obenbe
; nannte
Formel berechnet gefunden
1 Meet. dein ehr = 20,96. 20,79 p. C.
Ich füge nun noch einige Notizen über die Sub-
stitutionsproduete der oben erwühnten Verbindungen
hinzu.
Das reine Strychnin?) bildet, wie bekannt, mit con-
centrirter Salpetersäure übergossen, einen in dieser
Säure löslichen Körper, der durch Wasser ausgeschie-
den wird, und in siedendem Alkohol löslich ist; von
Alkalien wird die Lösung braun gefärbt. Wie schon
Gerhardt bemerkte, so zersetzt sich der Körper beim
3) Handw. d. reinen u. ve dre oe von Liebig, Poggen-
dorff und Wóhler, Bd. VIII, S.
Erhitzen im trocknen Zustande plótzlich mit Explosion.
Nicholson und Abel führen diesen Kórper als sal-
petersaures Nitrostrychnin an, doch sind nähere Nach-
weise oder Analysen nicht gegeben. Dasselbe Prä-
parat stellte ich dar, indem ich Strychnin in starker
Salpetersäure erwärmte und rasch eindampfte, wo-
durch ich büschelförmig verwachsene, orangefarbige
Krystallnadeln erhielt, welche beim Erhitzen sich
plötzlich mit schwacher Explosion und unter Abschei-
dung salpetrigen Dampfes zersetzten. Auf ähnliche
Weise behandelte ich nun die obenbeschriebenen Ver-
bindungen und erhielt:
1) Aus er gon Bonus, nämlich aus
dem Strychni ür durch Be-
handeln mit Salpetersäure eine orangefarbige Ver-
bindung, welche beim Erhitzen dieselben Erscheinun-
gen darbot, und sonach ein salpetersaures Nitrostrych-
ninäthylbromür sein dürfte.
2) Erhielt ich eine Nitroverbindung, indem ich
eine Lösung von salpetersaurem Strychninbromäthyl-
ammoniumoxyd mit einem Überschusse von Salpeter-
süure stark eindampfte, wobei ein hellgelbes Salz in
feinen Nadeln herauskrystallisirte. Aus den Analysen
(die nie einen beständigen Gehalt an Kohlenstoff gaben,
sondern von 10 bis 15 p. C. variirten) erwies sich,
dass es nicht das ursprüngliche salpetersaure Strych-
ninsalz sei; beim Erhitzen verpuffte es nicht, son-
dern die Masse blähte sich nur stark auf, unter Zu-
rücklassung einer glänzenden Kohle.
3) endlich erhielt ich eine Nitroverbindung von
der bromireien Base, indem ich zu einer Lósung von
trychni ydhydrat Salpetersäure zu-
setzte; es fiel sogleich oder nach kurzer Zeit, je
nachdem die Lósung mehr oder weniger concentrirt
war, ein weisses krystallinisches Pulver zu Boden,
adds: sich nur in concentrirter Säure löste, und
durch Wasser wieder gefällt wurde, in Salpetersäure
gelóst und stark eingedampft aber einen orangerothen
Kórper lieferte, welcher beim Erhitzen sich unter
Explosion zersetzte. Die Einwirkung der Salpetersäure
| He etwa durch folgendes Schema zu verdeutlichen.
De H,,O,N,
€, H,}O-+2NHO =€ H, (NO. )O,N,
H € H,,0+ 2H,0
NO.
977:
des Sciences de Saint - Petersbourg.
378
Die Elementaranalyse dieser complexeren Verbin-
dung wurde ausgeführt, und gab der Formel entspre-
chende Resultate.
0,1566 Grm. Substanz gaben bei der Verbren-
nung mit Kupferoxyd und einer Vorlage von Kupfer-
spänen 0,3378 Grm. Kohlensäure, entsprechend
58,74 p. C. Kohlenstoff und 0,0747 Grm. Wasser, ent-
sprechend 5,30 p. C. Wasserstoff. !
berechnet gefunden
23 At. Kohlenstoff. . .276. 58,97. 58,74.
24 » Wasserstoff... 24. 5,18. 5,30.
4 » Stickstoff..... 56. 11,97.
7 » Sauerstoff ....112. 23,98.
468. 100,00.
Mit Chlor giebt das Strychnin, wie Pelletier^)
gezeigt hat, Substitutionsproducte und ebenso stellte
ich ein Trichlorostrychninvinyl dar:
€, H RE,
i)
2-8
Dieser Kórper bildet sich, wenn man Chlorgas in
die weinrothe Lósung des Strychninvinylammonium-
oxydes leitet; es überkleidet sich dann jede Blase
von Chlor mit einem weissen Körper, der beim Ent-
weichen des Gases in der Flüssigkeit aufgeschwämmt
wird, zugleich entfürbt sich die Lósung und reagirt
sauer. Dieser weisse Kórper lóst sich nicht in Was-
ser, leicht aber in Alkohol und Áther. Bei 160? zer-
setzt er sich, wird schwarz und verkohlt unter Ent-
weichung von Chlorwasserstoft.
Die Lösung, in welche Chlorgas geleitet worden
war, hatte sich entfärbt; durch Filtration von dem
weissen Kórper getrennt, wurde sie eingedampft und
erhielt dabei ihre weinrothe Farbe wieder; die Ana-
lyse eines daraus gefällten Platindoppelsalzes ent-
sprach nicht der Zusammensetzung eines salzsauren
Salzes und daher vermuthe ich, dass sich in der Ló-
sung vielleicht ein Chlorstrychninvinyl gebildet hat:
0, H, CIN 9,
CH
2 3
Laurent’) erhielt ein Chlorstrychnin, indem er eine
heisse Lósung von salzsaurem Strychnin mit Chlorgas
behandelte; dabei bemerkte er, dass die Lósung sich
4) Ann. d. Chem. u. Pharm., Bd. XXIX, S. 49.
5) Ann. d. chim. et phys. T. XXIV, p. 313.
roth fürbte und nach einiger Zeit eine harzartige
Substanz absetzte.
Durch Umstände bin ich augenblicklich verhindert,
sowohl diese interessanten Substitutionsproducte
nüher zu studiren, als auch meine Untersuchungen
über neue bei der Einwirkung von Chloroform auf
reines Strychnin erhaltene Verbindungen zu vollenden;
ich behalte mir jedoch die Bearbeitung derselben vor
und gedenke bald Näheres berichten zu können.
BULLETIN DES SEANCES.
CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE.
Séance DU 22 NOVEMBRE (4 péÉcemsrRe) 1861.
A louverture de la séance la nouvelle est annoncée de
la mort de M. Freytag, membre correspondant de l'Aca-
démie dans la Section des lettres orientales depuis 1831.
M. Brosset présente un extrait d'un Mémoire qu'il
avait lu à la séance du 23 aoüt 1861. Cet extrait, destiné
au Bulletin, porte le titre: Listes chronologiques des princes
et métropolites de la Siounie, jusqu'à la fin du XIII siècle.
M. Kunik rappelle à la Classe, qu'elle l'avait autorisé
à faire imprimer dans le Bulletin un Mémoire de M.
Schroll, accompagné de planches, sur les médailles mili-
taires de Pierre-le-Grand (v. la séance du 28 juin 1861).
Depuis lors M. Kunik a eu occasion de donner plus d'éten-
due à sa courte introduction au dit mémoire: il a réussi
à constater que sous Pierre-le-Grand un changement
s’est opéré dans le mode de frapper différentes monnaies
en or, pour étre distribuées parmi l'armée, quand elle
avait remporté une victoire. Suivant l'ancienne coutume
byzantine, de telles monnaies ne portaient ni la date ni
la représentation de l'événement auquel elles devaient
leur origine; ce fut Pierre-le-Grand qui introduisit
l'usage européen de frapper au lieu de simples monnaies
des médailles commémoratives. Ainsi l'introduction de M.
Kunik a pris les dimensions d'une monographie quii
désire publier en russe et en francais, sous forme d'un ou-
vrage séparé. Pour pouvoir achever cette monographie il
a encore besoin de quelques renseignements puisés aux
archives.
M. Schiefner transmet la priere de M. Conon von
der Gabelentz, à Poschwitz, prés Altenbourg, de mettre
à sa disposition pour un court délai le Chou-King, édition
mändchou-chinoise en 4 cahiers (Bibliotheque du Musée
asiatique, Classe IV, N° 30?) et de plus un roman quelconque
traduit en mandjou. M. Schiefner est autorisé par la
Classe à envoyer à M. Conon von der Gabelentz, pour
un terme de trois mois, d'abord le Chou-King susmention-
36**
379
Bulletin de l'Académie Impériale
550
né, et à le faire suivre plus tard de l'envoi d'un roman
choisi parmi ceux que possede le Musée asiatique.
M. Vladimir Tiesenhausen, membre correspondant
de la Société archéologique, par une lettre du 20 no-
vembre courant, sollicite la permission de prendre à do-
micile quelques monnaies du Musée asiatique, dont il dé-
sire joindre des dessins à un ouvrage qu'il prépare sur les
monnaies des khalifes. Le Secrétaire perpétuel est chargé
d'informer M. Tiesenhausen, que l'Académie ne saurait
se départir de la règle générale suivie par elle, savoir
que des monnaies ne doivent pas sortir du Musée pour
étre prétées à qui que ce soit; qu'au reste M. le Directeur
du Musée asiatique donnera à M. Tiesenhausen toutes
les facilités possibles, qui ne lui ont jamais été refusées
et qui sont en usage à l'égard des savants fréquentant les
établissements scientifiques de l'Académie.
Le Premier Département des Domaines, par un office
du 12 novembre courant, envoie à l'examen de l'Académie
trois ouvrages manuscrits, destinés à faciliter aux Zyraines
l'étude de la langue russe, et vice-versa. Ce sont: 1? Chai-
tanof, Glossaire zyraino-russe; 2^ Popof, membre du
tribunal d'Oustsyssolsk, Manuel de la langue zyraine; et
3^ André Popof, Abécédaire pour les enfants zyraines.
M. Wiedemann est chargé de l'examen.
M. Dorn fait part que la Société numismatique de Ber-
lin l'a nommé membre honoraire le 28 novembre 1860.
——Z— 9 — —
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
L’ Académie a reçu dans ses dernières séances les
ouvrages dont voici les titres:
Miescher, Prof. Dr. Fr. Die medizinische Facultüt in
Basel und ihr Ee unter F. Plater und C.
Bauhin. Basel 1860.
Lebert. Hermann. Klinik = acuten Gelenkrheumatismus.
Erlangen 1860. 8. :
Lichtendteke, Ed. Neuer Beitrag zur Cholera. Berlin
1860. 8.
Lambl. Aus dem Franz-Josef-Kinder-Spitale in Prag. 1.
Theil. Beobachtungen u. Studien a. d. Gebiete der
pathologischen Anatomie u. Histologie. Prag 1860. 8.
Boletin bibliográfico espanol. Año II. Ne 13 — 18.
Catalogue des livres relatifs à la Chine qui se trouvent à
la librairie de Benjamin Duprat. Paris 1861. 8. `
— des publications de la Bibliotheque Impériale Dire
de St.-Pétersb., depuis sa fondation jusq
Fauriel, C. C. History of Provençal poetry. Tiviklated
* from the French by G. J. Adler. New York 1860. 8.
François de Bourgogne. Opuscules ier E par |
Fred. Laur. Hoffmann. Bruxelles 1861,
em
Memorias de la real Academia de ciencias morales y po-
liticas.. Tomo I, parte I*. Madrid 1861. 8.
Sanz y Lafuente, D. Miguel. Discursos pronunciados en
la real Academia de ciencias morales y politicas.
Madrid 1860. 8.
Mémoires de l'Académie Impériale des sciences, inscriptions
et belles-lettres de Toulouse. Cinquième série. Tome V.
Toulouse 1861. 8.
— de l'Académie Impériale des sciences, arts et belles-
lettres de Dijon. Ae série. Tome VIII. Année
1860. Dijon 1861.
Denkschriften: der rien Akademie der Wissenschaf-
ten. Mathematisch - naturwissenschaftl. Classe. XIX
Bd. Wien 1861. 4.
— — — — Philosophisch-historische Classe. XI Bd. Wien
1861. 4.
Sitzungsberichte der kaiserlichen Akademie der Wissen-
schaften. Mathematisch-naturwissenschaftliche Classe.
XLII Bd. N* 24 — 28. XLIII Bd. Erste u. zweite
Abth. Heft 1 — 3. Wien 1861. 8.
— — — — Philosophisch-historische Classe. XXXV Bd.
Heft 3— 5. XXXVI Bd. Heft 1. Wien 1861. 8.
Almanach der kaiserl. Akademie der Wissenschaften. 11ter
Jahrgang. 1861. Wien. 8
Proceedings of the Royal Society. Vol. X. N° 39, 40. Vol
N? 42743.
The ara of the Royal Asiatic Society of Great Britain
and Ireland. Vol. XVIII. p. 2. London 1861.
Verhandlungen der gelehrten Estnischen Gesellschaft zu
Dorpat. 5ter Bd, 2tes u. 3tes Heft. Kalewipoeg, ver-
deutscht von Bertram, 6te u. 7te Lief. Dorp. 1861. 8.
Monats-Sitzung der gelehrten Estnischen Gesellschaft zu
Dorpat vom Januar bis December 1861. 8.
Journal of the Asiatic Society of Bengal. 1860 N’ 2— 4,
1861 N° I. Calcutta. 8.
Revue de l'Orient, de l'Algérie et des colonies. 18° année.
N° V — XI. 19° année. N° I. II. Paris 1860. 8.
Grunert, Joh. Aug. Archiv der Mathematik "E Physik.
36ster Theil. 4tes Heft. Greifswald 1861.
The astronomical Journal. N° 144. Vol. VI. gr 24.
The Radcliffe Catalogue of 6317 stars, reduced to the
epoch 1845. Oxford 1860.78.
Wolf, Rud. Mittheilungen seal die Sonnenflecken. IX —
XII. Zürich 1856 — 60.
RECTIFICATIONS.
xe 269 ligne 9 d'en haut lisez: Classe historico-philologique.
«au delà» et SEN longueur».
Paru le 11 janvier 1862.