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Full text of "Bulletin de l?Academie imperiale des sciences de St.?Petersbourg."

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BULLETIN `` 


L'ACADÈMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


S'-PÉTERSBOURG. 


EN 


TOME TROISIÈME. - 4 


(Avec 3 Planches.) 


Sr.-PÉTERSBOURG, 1861.- / 54 >. 


Commissionnaires de l’Académie Impériale des sciences: 
^ à 9t-P | ; à Riga à Leipzig 
MM. Eggers & Comp., M. Samuel Schmidt, M. Léopold Voss. 





Prix du volume: 2 Roub. 70 Kop. d'arg. pour la Russie, 3 Thl. de Prusse pour l'étranger. 

























Jr ëmge 
US des uarie 








M 


TABLES DES 


MATIERES. 


A. TABLE SYSTÉMATIQUE. 


(Les chiffres indiquent les pages du volume.) 


SCIENCES MATHÉMATIQUES, PHYSIQUES ET BIOLOGIQUES. 
MATHÉMATIQUES. 


Ostrogradski, M. Sur une intégrale définie. 65—68. 
Tehebychef, P. Sur l'intégration de la différentielle 
c + À 


—————————————- dx, 1—12. 
Y zt ag?’ Be? yrs 


ASTRONOMIE. 


Struve, O. Réponse à M. le Général Schubert concernant une 
proposition faite par lui et se rapportant à la mesure de l'arc 
Scandinavo-Russe. 395—424. 

Winnecke, A. Remarques sur la troisième comète de 1860. (Avec une 
planche.) 110—112. 


PHYSIQUE. 
Kupffer, A. Note sur une erreur dans la division des alcoométres 
fabriqués à Berlin et poingonnés dans le Bureau de vérifica- 


. Sur la Pee des tirans en fer périphériques 
des roues b 249— 
CHIMIE. 


Fritzsche, J. Sur le Reténe. 88—110. 
— Sur un sel double de carbonate et de chlorure de calcium. 
285—292. 





Schmidt, C. Recherches chimiques et physiologiq la Lymphe 
et le Chylus. 355—869. 
Zinine, M. Sur le Benzil. 68—74. 


— Sur l'introduction de l'hydrogène dans les combinaisons orga- 
niques. 529—531. 


GÉOLOGIE ET PALÉONTOLOGIE. . 
Brandt, v. Zoologie. 
. R. Sur les ue Ji terrain liassique du Caucase et 
de P'Elbrous en Perse. 2 
— Remarques sur la heile % Maliofka et de Tavarkova dans 
le gouvernement de T 


— Sur la flore de la Sion tertiaire de la région arctique - 


pe a. de. pre de la vallée du cours inférieur de la 
de cette rivière. (Avec 





pee planches) 12—49. 





Brandt, J. F. Second rapport sur l'expédition zoologique et paléon- 

tologique dirigée par lui. 74— 
— Annexe au précédent rapport. Sur l'extinction de la vie ani- 
male dans la baie de Balaklava par suite de la putréfaction 
d'une grande quantité de poissons. 84— 88. 
— Recherches sur la signification zoologique des mots Á— 
pavvos et oxwAn& des écrivains grecs et romains. 335— 

Bremer, O. Nouvelles espéces de lépidoptéres recueillis par 
MM. Radde et Maack dans la Sibérie orientale et dans le 
pays de PAmour. 461—496. 

ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE. 

Baer, K. E. de. Sur l'extinction des espèces animales au point de 
vue physiologique et non-physiologique et particulièrement sur 
la disparition des espèces contemporaines de l’homme. 369—395. 

Gruber, le Dr. W. Sur un nouveau muscle, dit Musculus thyreo- 
trachealis 153—157. 


PHILOLOGIE, HISTOIRE ET MET POLITIQUES. 


à l'adoption 





Mp O. et J. Wied P lati 
un systéme uniforme de transcription des noms propres russes, 
158—175. 

— Remarques sur la traduction allemande, faite par M. Benfey, 
du Pantchatantra. Premier article 216—234. 251—264. Second 
article 264 —285. 

Brosset, M. A propos du livre intitulé: «Essai de classification des 
suites monétaires de Géorgie pi antiquité jusqu'à nos jours, 

ar . Langlois.» 1 

Graff, H. De Atejo Philologo, SE grammatico Latino. 112 — 
188. 145—153. 

Köppen, P. de. Sur les spécimens de différents dialectes russes, 
collectionnés par lui. 506—511. 

Langlois, V. Lettre à M. Brosset, sur quelques points d'histoire 
politique, os et civile des Arméniens et des Francs, à 
l'époque des croisades. 241—248. 

— Etude sur les sources de l'histoire de l'Arménie de Moise de 
Khorén. 531—583. 

Nauck, A. Remarques critiques. II. 305—334. 

Sehiefner, A. Sur le mot Sampo dans l'épopée finnoise. 447 —506. 

Vessélofski, C. Rapport sur le prix des sciences politiques proposé 
par l'Académie en 1857. 483—446. 

Wiedemann, F. J. Sur un plan des études qu’il voudrait entre- 
prendre concernant la langue ehstonienne. 175—180. 


Å— ass ee 


B. TABLE ALPHABÉTIQUE. 


(Les chiffres indiquent les pages du volume.) 


Abdoullah-nameh, v. Véliaminof-Zernof. 
Abich envoie une moitié de l'aérolithe tombé à Stavropol et un 
modéle du méme aérolithe dans son état entier. 50. 
— Lettre à M. Fritzsche sur le voyage au Daghestan. 51. 
— fait hommage de la traduction russe de son mémoire sur les 


tremblements de terre ressentis à Chemakha et à Erzéroum. ! 


Académie des sciences et lettres de Montpellier. Echange de pu- 
blications 
— Stanislas Nancy. Remerciments pour un envoi. 57. 
— des dence de Paris. Remerciments pour un envoi. 57. 
IC ie pour un n envoi. 518. 





Adrelithe, v.Abich, Beiestack, 

Aguilar. Hommage d'un exemplaire de photographies de l'éclipse: 
solaire du 6 (18) juillet 1860, ee es par M. Monserrat. 347. 

Ahlquist EE le prét d'un manuscrit. 382. 

Ammon, v. 

Ampelis een v. Wolley 

Andrassy, v. Wiedemann A Schiefner. 

Antipof, v. Helmersen. 

, Antiquités des ruines de Sarai, v. Stroganof. 

Antonin, v. Kunik. 

Arguentof, v. inan dt. 

Baer. Membre de la Commisaion chargée d'étudier les causes qui 
ont raies une diminution de profondeur de la mer d'Azo f. 54, 

— (et Sehiefner.) Proposition relative à la FR Anton ee 

russe du recueil d'antiquités du Nord, publié par Wor- 


. 518. 

— Proposition relative aux ridi sà faire pour se procurer 

u crânes de provenance se rn ée des 4 poincipaus types 
usses. 56. 

— se charge de prendre omas RR 
M.Nikitine, sur ec APPART 61. en donne son 
— rend compte des travaux récents de M. le Dr. 
sur Fophünimelugie et l'ophthalmogénése. 

— Hommage du recueil de ses re ane m des pêcheries 
de la Mer Caspienne TOAHIH : 
sn, Pocciu.) vol. II. 141. et du vol. Im e la même asbl 
(Danilefski description des pécheries de POural.) 5 


ouvrage, Me par 
Ammon à Dresde, 


— recommande une notice de M. Gruber: - ‚Ueber pus sen | 


norpel- Luftrühren - Muskel. 144. 
— décoré de l'ordre de St. „Anne 1° classe, N 
— Sur l'ertinction des espéces animales au de vue physiolo- 
gique et non-physiologique, et partioulièrement s sur la disparition 
des espèces contemporaines de l'homme. 369. 


vis. 144. 


60.10BCTBa 





Baer présente un exposé des conclusions auxquelles est arrivée la 
Commission chargée d'examiner la question de la diminution de 
profondeur de la Mer d’Azof. 427. cf. 515. 

— recommande un mémoire de M. le Dr. Gruber, intitulé: Die 
Oberschulterhaken- Schleimbeutel (Bursae mucosae supracoracoi- 
deae.) 497. 

— désire publier dans les mémoires de la Société Entomologique 
Russe un discours intitulé: Welche Auffassung der Natur ist die 
richtige und wie sollte sie der Entomologie als Richtschnur die- 
nen? 512. 


= RR de faire por nz = Bedeu «Beiträge zur Kennt- 
s de voyage deM.Radde. 





51 14. 

-— présente la seconde partie de son mémoire sur le morse. 520. 

— Rapport concernant un travail de M. le Dr. Knoch sur le 
Bothriocephalus latus. 521. 

Barral, J., fait hommage a brochure. 512. 

Bartholomael, v. Bross 

Belanger, v. Jacobi. 

Béliaief touche le prix m qui a été décerné à son ouvrage: 

« Les paysans en Russie» 234 

Benfey, v. Bóh gk. 

Bernard,  Clatide; élu membre-corrrespondant. 235. ` 

Bibliothèque de l’ Academie. Weeden: despa publications périodiques 
parues 2 LI en 1859. "me 
— de Würzbourg. Echange de pitis € 62. 139. 

— Royale TO de Munic. Remerciments pour un envoi. 285. 
Biliarski, confirmé en qualité PA cadémicien-Adjoint dans la 
Section de la langue et de la littérature Russe. 

— Commissaire pour appréciation des Ouvrages dint au 5° con- 
cours Ouvarof. 349. 

Blumentrost. Lettres au Prince Kourakine: des wein en sont 
offertes par le Prince N. Dune 60. 236. 

Bode envoie un crâne de Kalmouk. 59. 

Böhtlingk, O. L'édition de sa «Chrestomathie sanscrite» est épui- 
sée. 14 

gei SÉ Wiedemann, F. J. Proglsitións relatives à l'adoption d'un 
systöme ‘uniforme de transcription des noms an russes. 158, 

— Remarques sur la traduction allemande, faite p fey 
du Pantchatantra. Premier article. 216. 251. Second article. 264. 

— promu au rang de conseiller d'Etat actuel. 236. 

— fournit le devis des frais de DT d'un recueil de récits 

en langue Kalmouque (352.) 42 
parte, le Prince Louis ier adresse des adioa "omg 
divers dialectes, de différentes parties de la Bible 426. 


Bothriocephalus latus, v 
Bouniakofski, Sur les Pianisti libres. 61. 
— reséspuande une note de M. Zbikowski Sur la divisibilité des 
nombres. 144, 
— met sous les yeux de la Classe le modèle d'un parallélographe. 
299. 


— et Ostrogradski. Commissaires pour un mémoire de M. Koz- 
lof. 847. 
— et Perevostchikof chargés de l'examen d'un abaque, inventé 
ar M. Namanski. 51 
— Membre de la Commission des prix Démidof du AXA con- 
cours. 513. 


Bouslaief, confirmé en qualité d'Académicien gien dans la 


Section de la u. et de la litterature Russe. 
kof, v. Manuscrit 

Brandt. Rapport sur Se résultats pM de l'expédition 
dirigée par lui et proposition relativ la continuation des 
fouilles. Commissaires MM. Brandt à Helmersen. 23 

— recommande un travail de M. Motchoulski Sur les Coléoptéres 
de la Sibérie orientale etc. 61. 

— Note supplémentaire sur le mastodon trouvé près de Nicolaief. 61. 

— Second rapport sur l'expédition zoologique et paléontologique di- 
rigée par lui. 14. 

— Annexe au précédent rapport. Sur l’extinction de la vie ani- 
male dans la baie de Balaklava, par suite de la putréfaction d'une 
grande quantité de BM 84. 

— chargé de l'examen d'une description de restes de mamout, 
trouvés dans le wei de Perm. 301. 

— Recherches sur la signification zoologique des mots Sdovrorupav- 
vos et oxwàn des écrivains grecs et romains. 346. 

— propose d'adresser à la Section Sibérienne de la Société Géo- 
graphique ainsi qu'au révérend Arguentof une série de ques- 


Sibéri 


— Mago de l'examen d'un rapport envoyé par M. le Gouverneur | 


d'Ore each sur les dévastations produites dans les champs 
par un insecte. 348. 
- Commissaire on une notice de M. Pétrof, Ll à dif- 
férens phénoménes périodiques dans le régne an 48. 
eege relative à un os fossile — Aus une ti- 
bia de mastodon — transmis par M. l’Amiral Glasenapp. 425. 
— Membre de la Commision de prix Démidof du XXX* conc. 518. 
— élu membre étranger de la Société zoologique de Londres. 523. 
Bremer, O. Nouvelles espèces de lépidoptéres recueillis par MM.Radde 
etMaack dans la Sibérie orientale et dans le pays del' Amour. 461. 
rosset, M. Restitution de deux lettres de Wakhtang, adressés à 
det RATTE d A8 
— A propos du livre intitulé: Essai de classification des suites 
monétaires de la Géorgie depuis l'antiquité jusqu’à nos jours, par 
V. Langlois. 180. 
— Rapporteur de la Commission Boutkof. 350. 
— présente et lit une notice intitulée: O6sacnenie nadnuceï na nn- 
KO APMANCKUL U ipysuuckurs OPYACİALE, no noeoóy 
nucoma T. M. Baproa0xes xs M. H. Bpocce. 496. 


— présente et lit une a intitulée: Explication d’une inscrip- 
o | 


grecque sur un manuscrit du mont Athos. 42 
— More de la Commission chargée d'examiner une collection 
de copies de r offüciels sur la Russie, écrits par les 

agents. diplomatiques d des Pays-Bas de 1614 à 1795." 430. 
— es 

cours. 42]. | 
— Membre de Ja Commission chargée de l'examen de la collec- 
tion FRS h. 546. 
© correspondant, adresse une lettre sur ses tra- 

5 


sich, 
m à Veliaminot Aer 


besch se rapportant aux grands mammifères du sol gélé de la | 
. 548. 


a Commission des prix Démidof du XXX® con- | 


Y 


Chronographes russes, v. Kunik 

Collection craniologique. Acquisitions nouvelles. 60. 142, 301. 

Commission chargée d'étudier ve er qui ont amené une dimi- 
nution de profondeur de la mer d’Azof, et composée de MM. 
Pes Lenz, Helmersen, pre pers Kunik et Vessélof- 
Ski. 54. 

de fouilles eg dans la Russie méridionale. 56. 

chargée de pré parer le projet d'un nouveaù Laboratoire chi- 

mique. Rapport. 349. 

des manuscrits Boutkof. Troisieme rapport. 350. 

pour l’examen d’une collection de copies de rapports officiels 

des agents diplomatiques des Pays-Bas as prés la cour de u 

pendant l'époque de 1614 jusqu'à 1795. SO MM. Ou 

strialof, Brosset, Kunik et Vessélofski. 

chargée de décerner les prix du XXX* Mises e 431. 

T. 


— chargée de l'examen d'un rapport de M. Kupffer, concernant 
l'introduction en Russie du xem eder francais: À 
Kupffer, Ostro ‚Lenz, i, 0. Struve, Péré- 
vostchikof, Oustrialof et Kunik. 515. 

chargée de l'examen de la collection Fircovitch: MM. Bros- 
set, Véliaminof-Zernof et Sreznefski. 516. 

chargée de l'examen de la collection Karataief: MM. Oustria- 
lof, Kunik et Sreznefski. 516. 

— chargée de l'examen d'une instruction, rédigée par M. Ku- 
pffer, concernant les mesures spéciales pour la vente de la 
chaux et du sable: MM. Ostrogradski, Jacobi, Lenz et 
Kupffer. 517. 

Concours Ouvarof, cinquième. Election de commissaires. 349, 
. Oustrialof, Wie- 





missaires. 
Constantin, S. A. I. le Grand-Duc. Rescrit concernant un travail 
de l'Académie. 515. 

Cräne de Kalmouk, envoyé par le Gouverneur civil de Stavropol. 142, 
€ránes de Kalinouks, envoyés par ordre de M. le Général Hasfort. 
60. par M. Bode. ibid. par le Ministere des Domaines. 301. 

meer v. Baer. 
Daubrée. Hommage de plusieurs ouvrages. 515. 
Davy, Marie. Hommage d'une brochure. 518. 
Defrémery élu membre correspondant. 235. Remerciments 430. 
Département Hydrographique offre un exemplaire de l'Atlas de p 
mer Noire par Manganari. 234 
Berschau, v. Lenz. 
pbôllen, v. O. Struve 
Dorn. Lettre au Secrétaire Perpétuel sur son voyage au Caucase. 518. 
Doubrofski. Commissaire pour Pre mage des ouvrages drama- 
tiques admis au 5* concours Ouvar 
Duhamel. Hommage de deux blend 498. 
Du-Mesnil-Marigny, v. Mesnil-Marigny. 
Elditt. Hommage d'un ouvrage. 515. 
percent désire soumettre ses recherches philologiques à l'exa- 
e l'Académie. 351. 
BAL ees Notices sur sa vie et son service envoyées par M. le 
Recteur de l'Université de Kazan. 62. 
Ferdinandeum du Tirol. Remerciments pour un envoi. 235. ` 

Fircoviteh. Sa collection de rares manuscrits hébreux est soumise 
à l'examen de l’Académie. 516. 

Foucault élu membre correspondant. 235. Remerciments 512. 

Fritzsche. Membre d'une commission d'enquête, nommée par M. le 
Gouverneur- Général à l'oceasion d'une explosi oig — 
l'inflammation du gaz d'éclairage. 50. u 

— Sur le Retène. 88. 

— député comme expert à une Hinten établie an Ministère 
des Finances et chargée de préparer un projet de loi concer- 
nant l’accise sur les boissons. 142. -~ 

— Sur wn sel double de carbonate et de chlorure de clean. 358. 





VI 


Fritzsche chargé de remercier, au nom de l'Académie, M. Bei. 
chenbach pour des objets offerts par lui. 301. 
— €t Zinine chargés d'examiner un échantillon de houille, trou- 
' vée e le territoire Za dernièrement à la Russie par la 
Chine. 428, Rapport 51 
ae le Prince N., v. Blumentrost 
Gallardo-Bastan, y, H elm sen. 
Gareline, Collection ek offerte par la Société Impé- 
riale Géographique de Russie. 142 
Glasenapp, v ndt. 
Gontcharof élu membre correspondant. 235. 
Güppert, H. R. Sur les plantes du terrain liassique du Caucase et 
de l'Elbrous en Perse. 292. 
— Remarques sur la howille de Maliofka e de Tavarkova dans le 
gouv. de Toula. 446, 
— Sur la flore de la formation tertiaire de la région arctique. 448. 
Gorygoretsk, Institut de. Remerciments pour un envoi. 
Vessélofski. 
Goussef autorisé à HEI, d la réunion des Naturalistes de l'Alle- 
magne à Königsberg. 
— adresse le premier numéro d'un journal de mathématiques, 
publié par lui en langue Russe. 349. 
Gratt, H. De Atejo Philologo, nobili grammatico Latino. 112. 145. 
Graham 
Grigoriet. “Offrande de livres et de portraits. 143. 
Grot, Commissaire pour l'appréciation des ouvrages admis au 5° 
concours Ouvarof. 349 


4 


9. 


Sr un nouveau muscle, dit Musculus thyreo -tra- 


vB 
2 Guéaćonor offre de monnaies. 61. 
nn, Echange de livres. 524, 
— décor de l'ordre de Sie. Anne 1ère classe. 
Ha 


804. . 
n. L'impression de son ouvrage couronné par PAcadémie Ps: 
cf. 430. 


+ ordonnée. 352. 
Harder offre six crânes. 301 
Hasfort, le Général. Acquisitions craniologiques, dues à lui. 60. 
- Géologie de la vallée du cours inférieur de la Narova, et 
^ itpsdblonblit de l'embouchure de cette rivière. 12. cf. 55. 
— propose are à M. Reichenbach des bonnes: EEN 
^O lithes en Russie. 52. ` ? 
— Avis donné eut deux f fragments d'ossements pétrifiés, envoyés 
par le D ent d'Economie Rurale. 
— gen de la Commission chargée geg les causes qui ont 
amené une ion de profondeur de la mer d’Azof. 54, ` 


ommissaire pour examiner la question x la continuation dag 
recherches paléontologiques dans la Rus | 
— Mémoire 





— élu _ ; honoraire 
graphié. 5 
— maen concernant un jaita: attésion. 522. 
— Communication relative à l'exécution de son projet pour salire 
Narova. 


d in Société Impériale Bags de Géo- 


un terme à l'ensablement de la N 
— invité à prendre connaissance d'une note e M. Gallardo- 
Bastan sur les aörolithes. 515. 523. 
— décoré de l'ordre de St.-Vladimir 2° classe. 584. 
Henzen élu ergo correspondant. 235. 
Hoffmann. Catalogue des types Chinois se trouvant. l'imprimerie | 
établie par lui à à Verde — offert par le gouvernement des Pays- L 
Bas. 140. 


Institut Américain de Non York Remerciments pour un envoi. 57. 





— s. Aeaces et Arts de Venise. Re merciments me des envois 


518. cf. | 


| Institut Impérial et um! de Géologie à Vienne. Remerciments 
Pas un env oi. 
— ski. SL ud aca pour un envoi. 51. 
Ss ies Royale de la Grande Bretagne,adresse des remerciments 


un envoi. 
— Smithsonienne à Washington. Echange de publications. 139. 425. 
Ivanissof envoie une notice sur la B, congsiptian du mercure, obser- 
vée par lui à Svénigorod. 428 
Jacobi chargé de donner son avis sur pinion ouvrages d'archi- 
tecture, publiés Der M. Joukofski. 
— Avis sur les essa. M. Schulz en l'application de 
la photographie à ien lithographique. 50. cf. 52. 
— présente au nom de M. Tresca, de Paris y ceri en plàtre 
relatif à la théorie de la propagation de la Tamiè 


— député comme expert à une Commission, établie au Ministère 
des Finances et chargée de préparer un projet de loi concer- 
nant l’accise sur les boissons. 142. 

— décoré de l’ordre de St.-Anne 1'* classe. 236 

— invité à prendre connaissance d'une note adressée par M. Be- 
s ger et portant le titre: Théorie de l'engrenage hyperboloide. 


NUS pour l'examen d'un rapport de M. Kupffer, con- 
cernant l'introduction en Russie du système métrique fran- 
13. 


— Membre de la ei i mesures Irene pour la vente 
e la chaux et du sable. 
Jacouboviteh, Envoi ert: au concours pour une place d'Ad- 
d 
ssaire pour un procédé E e par M. 
Schmidli p relatif à la multiplication des céréales etc. 69. 
Journal d'Artillerie, échangé contre le Bulletin de l'Académie. vA 
Julien, Stanislas. Renvoi d'un manuscrit mandchou; Homme d 
i plusie eurs ouvrages. 236. 514. 
Karataief. Sa collection de rares publications en langue slavonne 
. . est soumise à l'examen de l'Académie. 516. 
K im désire vendre sa collection SNE aepo 429. 
Knoch es un cräne de Russe du gouv. de Riasan. 301 


i eg Sur l’Epidot russe et l'Uralorthit. 49. 


— présente et lit un travail Sur le topaze russe. 51. 
— Hommage de la derniére livraison du t. III du Recueil intitulé: 
Materialien zur eel. Qe Russlands. 141. 


` Kölliker. Hommage d'un 


Köppen adresse des Fotoen statistiques et autres, rassemblés 

. par lui. 49. : 

— élu membre honoraire de la Société savante ehstonienne de 
Dorpat. 

— Sur les sos de différents dialectes russes, collectionnés par 
lui. 506. 


Korff, le ed adresse un Sorrow du catalo 
des ouvrages sur la Russie, écrits en lan angues 
trouvant à la Bibliothèque Publique Bache: 

Kosegarten, membre correspondant, décédé. 49, 
Hevalofikci "Nicolas, adresse une notice sur un appareil de mou- 
vement "perpétue 
Kozlof, v. Garer? ki. 

Kunik présente le rapport de M. Sitios sur les résultats du 

. voyage en Suède. 53, 

— Membre de la Commission chargée d' 
amené une diminution de profondeur 


gue lithographié 
E et se 


étudier les causes qui ont 
de la mer d’Azof. 54. 


VII 


Kunik, eweg de la Commission chargée d'examiner une 
question relative au diadéme dit de Monomaque. 60. 

— Proposition relative au recueil de documents sur l'histoire de 
Russie (Pyccxiit Apxums) et à la ee de M. Laza- 
refski. 61. cf. 352. 426. 518. 

— Commissaire pour Padjudication d’un prix des sciences politi- 
ques. 143 
— Commissaire pour l'appréciation des ouvrages historiques ad- 
mis au 5* concours Ouvarof. 849. 

— Communication relative aux occupations, à Moscou, de M. La- 
zarefski. 426. 

— €— relative au «Xponorpao'» Cunoazaubnoii Bu6a2iorekn 
N° 86 

— it E. y Commission chargée d'examiner une collection 

e €opies de rapports officiels sur la Russie, écrits par les 
agents case in des Pays-Bas de 1614 à 1795. 4 
e la Commission des prix Démidof du XXX* con- 


—_ Commissaire pour l'examen d'un rapport de M. Kupffer, con- 
THEN l'introduction en Russie du systéme métrique francais. 


— SNE de la Commission chargée de l'examen de la collection 
Karataief. 516 

— présente un rapport de M. Lazarefski sur ses études relati- 

ves aux chronographes slavons. 518 

— propose d'adresser au Rev. pére Antosta quelques questions 
concernant les anciennes Archives des Patriarches à Constan- 
tinople. 524. 

— décoré de l'ordre de St.-Anne 2° classe. 584. 

Kupffer député comme expert à une Commission établie au Mini- 
stére des Finances, et chargée de préparer un projet de loi 
concernant Paccise : sur les boissons. 142, 

— Les observations de M. Zaroubine Sur les déclinaisons magné- 
tiques dans la mer Blanche lui sont remises. 347. 


— Note sur une erreur dans la division des alcoométres fabriqués à. 


Berlin et poingonnées dans le Bureau de vérification des alcoo- 
mètres. 353. 

— Membre de la Commission xà mesures spéciales pour la vente 
de la chaux et du sable. 5 

— Rapport, concernant reet en Russie du systóme mé- 
trique francais. 518. 

— V. Hommage d'un ouvrage. 57. 

— Lettre à M. Brosset, Sur quelques points d'histoire politique, 
co UAE et civile de Arméniens et des Francs, à l'époque des 
croisades. 241, 

— v. Brosset. 

— eg: sur les sources de UHistoire d'Arménie de Moïse de Kho- 


1. 
GE . Lenz. 
Lazarefski, v. Kunik, Obolens 
Lehmann, membre aeg décédé. 5 
Lehrs élu membre correspondant. 235. en. 514. 
Lenz, E. Rapport préalable sur les M. exécutés par son fils, 
. Robert Lenz, au golfe de Finlande. 5 
— - Membre de la Commission chargée CSC les pets qui ont 
une diminution de profondeur de la mer . 54, 
— et O. Struve. Commissaires KE, l'examen de dee? Segen? de 
M. Prazmowski. 59. Rapport. 
- député comme expert à une CN établie au Ministère 


un rapport de M. Maedler sur es observa- 
tions de Bine solaire Së 6 (18) juillet 1860. 34 

— Membre d'un on, nommée par M. le Mbit de la 
Guerré pour Ver E stus de chauffage et de ventila- 
tion, inventé par M. di . 425. 









Morse, 
Münster. Lettr 





Lenz, E. présente et lit un mémoire Sur les observations météoro- 
toglirudé Le par M, Schrenck dans l'Océan atlantique et le 
Grand Océ 

— eeh de la Commission des prix Démidof du XXX* con- 
cours. 

Eege pour l'examen d'un rapport de M. Kupffer, con- 

cernant l'introduction en Russie du systeme métrique fran- 

cais. 513 

invité à prendre connaissanee d'un mémoire envoyé par M. J, 

D. Graham, Sur le fluz et reflux dans le lac de Michigan. 516. 

Membre de la i EDT 2 mesures spéciales pour la vente 

de la chaux et du sable. 

recommande pour le, Benedi l'extrait d’une lettre de M. Lap 

chine Sur la partie chimique des expériences faites avec 

batterie galvanique. 590, 

Lerch prie de lui procurer les traductions kourde et arméniennes 
des Sie: Ecritures, publiées par la Mission Américaine. 57. 
Liais. Lettre de Rio-de-Janeiro, communiquant les éléments de la 

3° comète de 1860. 52. 

Lichtenstein, lc Dr] d adresse un article impriné sur l'Ozone. 425, 

Listes de lieüx habités en Russie, envoyées. 53. 143. 308. 520, 

Lobeck, membre correspondant, décédé. 49. 

Loguinof, Travail manuscrit sur différentes maladies RE ii 
61. 144. 


Lovén élu membre correspondant. 285. 

Lycée des sciences naturelles à New-York. EH ua a pour un 
envoi. 139. 

Macdler. Rapport sur ses observations de l'éclipse ges du 6 (18) 
juillet 1860, transmis par M. le Général Schubert. Commis- 
saires MM. "Le nz et 0. Struve. 347. Annexes à c og) 
ie par le Département de l’Instruction Publique. 428. 

Mahmoud- Bey, v. O. Struve, 

Manuscrits Boutkof. Troisième rapport de la Commission. 350. 

Maximowlez, y, Middendorff. 

Mesnil-Marigny, Du. Basic d'un ouvrage. 514 

Mehren demande le prét d'un manuscrit arabe et d'une édition du 

` méme manuscrit, commencée par feu M. Frähn. 303. 590. 525. 

Météorites, v. Abich, Reichenbac 

Meyendorff, le Baron, envoie quatre 
taillées à Zei d'Ekatérinbourg. 

Middendorff donne communication d'une lettre de M. Maximo- 
wicz à M. L. Schrenck. 59. 

Ministère des Domaines, envoie quatre crânes, SEATA 
de Kalmouks, dûs à M du Manytch. 301. 

Monserrat, v. Aguilar 

v. Baer. 


barres de différentes lud 
62. 


| M. Jacobi sur un procédé de M. Schulz, tela- 
tif à rer ec de la photographie à d lithogra 
phique. 50. 
Murchison fait hommage de quelques ouvrages. 49, 

— adresse la prière de vouloir bien com 


Musée botanique. Acquisition de la collection Kotsehy. 56. Plantes 
regues par l'entremise de M. Regel. 60 
— zoologique, enrichi de cinq oeufs de Hay garrula. em. " 
— ethnographique. Objets trouvés dans les ruines de Sarat. 352 
Costume de Toungouzes regu. 430. ER he 
Namanski, v. Bouniakofski. POT em 
Nauck, Remarques critiques. II. 305 
— fait crema d'une éditions soignée- par lui, de Fée de 
Sophocle. 950. "` FFIR HR MIU coi ant M d 
Neue, le Prof, SE un ouvrage. zeg? 
ef süriisé des copies traductiob rome; gäe ZC? 
sieurs documents ayant trait à l'histoire de Brause 140. 






VIII 


Nikitenko. Commissaire pour M pre des ouvrages drama- 
tiques, admis au 5° concours Ouvarof. 349. 
Nikitine s trois cränes de Russes. en. 
— v. 
Nordmann désigné par M. le Comte Stroganof pour une mission 
ont le but serait de faire des études sur la sauterelle. 300. 


ad le Prince. Lettre relative aux études de M. Lazaref- 


ski. 352. 


Observations Eech envoyées. 56. 301. 425. 428. 513. 523. 


Observatoire de Vienne. Remerciments pour un envoi. 13 

— Royal rar nascente pour un envoi. 139. 

90m, y. O. Stru 
Ostrogradski. "e une é iñtégrale définie. 65. 

— Mémoire Sur un nouvel exposé de la "théorie de maximis et mi- 
nimis. 143. 

— Commissaire pour un mémoire de M. Kozloî. 347. 

— Commissaire pour l'examen d'un rapport de M. Kupffer, con- 
cernant l'introduction en Russie du systeme métrique fran- 
çais. 513. 

— Membre de la Commission 
de la chaux et du sa 

Oustrialof. Ne ous pour l'adjudication d'un prix des sciences 


des mesures Sae pour la vente 


politiques. 
— VE pour Eidem des ouvrages historiques ad- 
mis au 5* concours Ouv 49. 


— Membre de la Aca chargée d'examiner une collection 


ar ies 


4 


de copies de rapports officiels sur la Russie, A p 
agents diplomatiques des Pays-Bas de 1614 à 1795. 430. 
— Commissaire pour l'examen d'un rapport de M. Kupffer, con- 

bd lintroduction en Russie du système métrique fran- 


ais. 

— nine de la Commission chargée de l'examen de la collec- 
tion Karataief. 516. 

Ouvrages achevés à l'imprimerie. 53. 57. 59. 141. 144. 235. 300. 
302. 347. 425. 430. 518. 

Panof, le Général, envoie deux cränes de Kirguizes. 142. 

Pantchatantra, v. Böhtlingk. 

Parafine, v. Reichenbach. 

aphe, v. Bouniakofski. 

Pérévostehikof chargé de l'examen d'un abaque, € par M. 
Namanski. 513. 

— Commissaire does l'examen d'un rapport de M.Kup ffer, con- 
ce un Pin ction en Russie du système se fran- 
gais. 5 

Perofski, le Comte Boris. Remerciments pour un envoi. 60. 
Petrof obtient un acces aux archives de l'Académie. 431. 
— v. Brandt. 
Photographie, v. Jacobi, Münste 
Pletniof. De pour Vapprócistion des ouvrages nn au 
5* concours Ouvarof. 34 
Polissadof se déclare ge à mn. l'analyse d'un ouvrage, admis 
au concours Démido 
Prazmofski, v. Lenz, O. geg 
Preller élu membre these 235. Remerciments. 430. 
Pretsch, v. Jacobi. 
Prix de E politiques, v. Concour 
— d’anatomie et de (dide v. Rklitski. 
— Rklitski, y. Rklit 
— proposés par l'Aca dómie pour la découverte de restes de 
grands animaux antédiluviens. 52. 60. 
Puits artésien, v. Helmersen. 
Radde, v. Baer. 
Radloff. Résultats de son voyage à Copenhague. 54. 
— Traduction du texte danois de Sabre intitulé Nordiske Old- 
518. 











Ranke élu membre correspondant. 235. en 430. 

Rathke, membre correspondant, décédé. 

Regel transmet des plantes. 56. offre un as et annonce l'en- 
voi de plusieurs collections de plantes. 60 

Reichenbach adresse des remerciments pour un envoi et offre des 

météorites ainsi qu'un échantillon de Parafine pure, préparée 
1. 

Reissig, — correspondant, décédé. 58. 

Renan élu membre correspondant. 235. adresse des remerciments 
et donne aussi ne renseignements sur sa mission scien- 
tifique en Syrie. 

Rklitski. Legs de Se roub. pour la fondation d'un prix à dé- 
cerner aux meilleurs ouvrages sur le systéme nerveux. 57. 
141. 301. 

Ruprecht. Lettre au Secrétaire Perpétuel sur son voyage au Da- 
ghestan. 348. 

Sauterelle, Projet de recherches scientifiques sur cet insecte. 309. 

Schiefner rend compte de son voyage à l'étranger. 53. 

— (et Baer) Proposition relative à la reproduction en langue russe 
du recueil d'antiquités du Nord, publié par M. Worsaae. 54. 518. 

— Commissaire pour un ouvrage de M. Andráss 

— Commissaire pour Geen des ouvrages historiques, ad- 
mis au 5° concours Ouvarof. 349. 

— chargé de l'examen d'un recueil manuscrit de récits en langue 
Kalmouque, destiné à A des écoles de Kalmouks du Gouv. 
d'Astrakhan. 352. Rapport. 427. 

— Sur le mot Sampo dans VÉ finnoise. 497. 

hirren, v. Kunik, 

Schmidli, v. Jélezn 

Schmidt, C. lice chimiques et physiologiques sur la Lymphe et 
le Chylus. 355. 

Schrenck, v 1 

Schultén, membre correspondant, décédé. 299. i 

Schulz, v. Jacobi. 

Section Biologique, chargée de l'examen de réclamations ainsi que 
de mémoires, adressés par M. Sévertsof. 348 

Semefski obtient un accès aux Archives de l'Académie 

Sétehenof. Envoi d'ouvrages au concours pour une iue d'Ad- 
joint. 302. 

Sévertsot, Lettre à M. Brandt, sollicitant une prolongation de ses 
appointements et accompagnée de quelques mémoires manu- 
Scrits. 348. 

Skatchkof. Réponses aux que estions firii nm M. en con- 
cernant la provenance d’un cräne de Chinois. 52 

Slonimski. Hommage d'une. brochure. 518. i 
slof 


en 





confirmé e ualité Adjoint à 19 eA PERS 
Central-Nicolas. 516. 


Soci envois. 199.518 
— Royale de Londres, adresse des remerciments pour un envoi. 
850 





v des Mis aires de Londres. Remereiments pour un envoi. 235. 

— Asiatique de Londres. Remerciments pour un envoi. 235. 

— Société Mp d de Londres, adresse des remerciments pour 
des envois. 350. 518. 

— Littér a et Philosophique de Manchester. Remerciments pour 
des envois. 235. 

— Orientale Américaine. Remerciments pour un envoi. 139. 

— des Naturalistes d'Offenbach. Echange de publications. 62, 

— des Physiciens à hrs -sur-le-Main. Remerciments pour 
des envois. 139. 5 
— Impériale et Royale de Géographie à Vienne. Remerciments 
pour un enyoi 

— mg et ER de Königsberg. Echange de publica- 

5. 


.Solovief. Don de cinq fourrures d'animaux du pays de Kolyvan. 60. 


IX 


Sreznefski. Commissaire pour l'appréciation des ouvrages admis, an 
5* concours Ouvarof, 
— Membre a Commission chargée de l'examen de la collection 
"Fircoritch. 516. 


— Membre de a Commission chargée de l'examen de la collection. 


‚Karataief. 5 
— obtient le pe de trois manuscrits de la Bibliothéque de Co- 
enha 
PNE uu ague, 3 de la Commission chargée PANE les causes qui 
ont amené une diminution de profondeur de . 5 
Stroganof, le Comte, adresse une collection de Seefe des eu 
vés dans les ‘ruines de Sarai. 308. 
Struve, O. Compte rendu sur son voyage à l'étranger. 51. 
— Rapport sur la demande de M. Weisse à Cracovie, relative 
à la cem de la 2de partie de son Catalogue des étoiles. 
6. 5 


E ont des tables destinées à d SE des observations 

faites à Poulkova depuis 1840 à 1860. 58. 

chargé de rédiger Be: Së M.Dóllen une réponse 

au Général Schube 

— et Lenz, Connie pour l'examen de deux notices de M. 

Prazmowski Sur l’éclipse du soleil du 6 (18) juillet. 59. Rap- 

port 

Mémoire intitulé: Beobachtungen der totalen Sonnenfinsterniss 
6. (18.) Juli 1860 in Pobes. 141. 

Ma sous les yeux de la Classe un Cer de la Couronne, exé- 

cuté d'aprés les observations de M. Oo 

M une notice de M. Winnecke Sur la 3° comète de 

1860. 

Commi mmissaire e pour les rapports de M. Maedler sur l'observa- 

tion de l'éclipse gis du 6 (18) Midi, 1860. 142. 847. 428. 

Commissaire pour examiner un rapport de Mahmoud-Bay sur 

l’éclipse totale du soleil du 6 (18) juillet 1860. 800. Rapport. 

347. 


Réponse à M. le General Schubert, concernant une proposition 
faite par lui et se rapportant à la mesure de l’arc Scandinavo- 
Russe. 395. 

Commissaire pour l'examen d'un rapport de M. Kupffer, con- 
cernant l'introduction en Rope du système métrique français 


8. 
Sugenheim. LIE d E ouvrage couronné par l'Académie 
est ordonnée. 352. 
Tafel, membre ne d un. dé cédé. 
Tchébychef. Sur l'intégration = la différentielle 
T+ 


4+ ax = : 1. 
— Commissaire pour pie Pa ouvrage de M. Voznia- 
kofski. 52. Rapport 
Tischendorf. Notitia editionis codicis bibliorum pe Deux 
‘exemplaires en sont envoyés par M. le Ministre. 142, 
Tourguénef élu membre correspondant. 235. 
Transcription de noms propres Russes. 140. 
Tsaritsyne. Un costume de Seeger est eg par lui à S. M. 
. PEmpereur. 430. 
Types chinois, v. Hoffm 
Université Impériale de St Pelong remercie pour un envoi. 
518. 


— de mm remercie pour une missive e congratulative de VAca- 
démie et adresse des publications ainsi qu'une médaille, rela- 
tives Ge son jubilé sémiséculaire. 139. 517. 
— de geeks fait parvenir une médaille. 139. 

minof- f. Proposition relative à l'acquisition de quel- 
ques ouvrages orientaux. 57. 


vente 


Véliaminof-Zernof, Avis sur une monnaie Samanide, envoyée par 
un bourgeois de la ville de Tcherdyn. 236. 
— POUR MM pour l'appréciation des ouvrages historiques ad- 
s au 5* concours Ouvarof. 849. 
E sap cap une traduction russe de l'Abdoullah-nameh. 350. 
— présente un ouvrage sur l'histoire des Khans de Kassimof 
(Heropia Kacnmogckux& XaHoB B). 429. 
— Membre de la Commission chargée de l'examen de la collec- 
tion Fircovitch. 516. 
— Rapport à l'occasion d'une réclamation de M. Charmoy. 518. 
— chargé de l'examen de quelques monnaies e Ee trou- 
vées prés de Novaia Tolkofka. 514. Ra apport. 524. 
Vessélofski. Membre de la Commission, hi d'étudier les 
Se, qu. ont amené une diminution de profondeur de la mer 


— Commissaire pour l'adjudication d'un prix des sciences poli- 
tiques. 143. cf. 433. 

— propose de faire comprendre l'Institut Agronomique de Gory- 
goretsk au nombre des Institutions auxquelles l'Académie dis- 
tribue ses publications. 349. 

— Membre de la Commission chargée d'examiner une collection 
de copies de rapports officiels sur la Russie, écrits par les 
agents diplomatiques des Pays-Bas de 1614 à 1795. 4 

— Rapport sur le priz des sciences politiques, proposé par l’ Acadé- 
‘mie en 1857. 433. 

Vignoles. Hommage d’une carte représentant le tracé de la zone, 
pour laquelle l'éclipse du 18 juillet a été totale en Espagne. 51. 

Vostokof. Commissaire pour l'appréciation des ouvrages drama- 
tiques admis au 5° concours Ouvarof. 349. 

Vozniakofski, v. Tchébychef. 

Vy ERLEBT ‚Sur la Sosillok des tirans en fer périphériques des 
roues hydrauliques. 249. 

Weber, A., élu Be correspondant. 235. Remerciments. 426. 

Weisse, v. o Struv 

Weltmann. House d’un ouvrage. 349. 

Wiedemann, F. J. Membre et rapporteur de la Commission pour 
la transcription de noms propres Russes. 140. cf. 1 

. — Commissaire pour l’adjudication d'un prix des sciences poli- 
tiques. 148. 

— et Schiefner. Commissaires pour un ouvrage de M. Andrássy. 
148. 


— Sur un "plan des études qu'il voudrait entreprendre concernant la 
langue ehstonienne. 175. cf. 235. 

— décoré de l'ordre de St.-Stanislas 2° classe avec la couronne 
Impériale. 236. 

— Membre de la Commission des prix Démidof du XXX” con- 
cours. 431 

Winberg, v. Jacobi. 

Winnecke. Remarques sur la troisióme Comete de 1860. (Avec une 

Planche € 110. 


v. 0. Struve. 
weiley. Lini: de cinq oeufs d'Ampelis garrula. 523. 
Worsaae, v. Baer et Schiefner. 
Zaroubine adresse des tableaux représentant la hauteur des ma- 


. Kupffe 
Zbikowski, v. Bouniskofski. 
piepe Propose de porter la Société Chimique de Paris sur la liste 
titutions auxquelles l'Académie envoie son deme 51. 
== geg le Benzil. 68. 
— chargé d'examiner un échantillon "MM houille. 428. 512. 
les combinaisons ` 





— Sur l'introduction de l'hy 
niques. 529. 


ASSEMBLÉE GÉNÉRALE. 
Séance du 7 (19) oct. 1860........... 56. 
» A UO nm, ..............,. 19. | 
» WEE e ies Us 284. 
» » 13 (25) janv. 1861.......... 349. 
» » 10 (22) mars............... 516. 


BULLETIN DES SÉANCES. 


CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE. 


x 


21 sept. (3 io): Far 


22 févr. (6 iege E e AM 


51l. 


514 





8 (20) m 
22 mars o ET 


520. 








CLASSE HISTORICO-PHILOLOGIQUE. 
Pag 


Séance du 24 août (5 sept.) 1860.5: 40 49 
» » Sept (10 ott). i z.c: Pr 
» SSES EK BEE AE. eh as e Ne 57 
» S SU OCE TE NOT ur e ei ex 60 
» a SCR ee SEA Ne no 139 
» » 29 Bor e 142 
» 9 19) VER era 235. 
» » 21 déc. 1860 (2 janv. 1861).. .302. 
» » 18 (30) janv. 1861 .......... 50 
» BR in 426 
» iB INES NE e 429 
» boc ge masc PEU EL. 518. 
» » IDOI maS ss enu. 518. 
» » 29 mars Ye ANDRE or nes 524 


Séance extraordinaire des deux Classes (Physico-Mathématique et Historico-Philologique) réunies, du 28 sept. (10 oct.) 1860. p. 58. 





T.-EÀ VG. Königsberg, 
| M. Sehubert 
SES) membre correspondant. 














4 
A > 
"s. T à E: 2" P f di 7 i 
her DA Ak HM v AAA ph > KARAI Lu 
# f B 


` BULLETIN 


DE L'ACADÈNIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 





TOME Iii. 


( Feuilles 1 — 4.) 


CONTENU, 
* Page 


P. Tehébyehef., Sur l'intégration de la différentielle T — dz.... 1—12. 
gir axr’ Br? ym + 6 


G. de Helmersen, Géologie de la vallée du cours inférieur de la Narova, et ensable- 
1 


ment de l’embouchure de cette riviere. (Avec deux nee 2 — 49. 
Dil a QM. ioi uoce roh REKRRE RE rr E se 49 — 62 
Bulletin Bibliographique......... EC E Kem e SR I ERA 63 — 64. 





ES Les feuilles 28 — 36 du Tome 1H paraîtront prochainement. 





On g'abonne : chez MM. Eggers & Cie, libraires à St-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité AE de 
l'Académie (Komurers IIpapaenis Hwneparopexkoit Arazemin Hayk) et chez M. Léopold Voss, o  . - 
libraire à Leipzig. ae NT 











Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 
8 thalers de Prusse pour l'étranger. i 
































NSW 
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UN: 





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E. 
STN 
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BULLETIN ` 


DE L'ACADÈMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. 





Sur l'intégration de la différentielle 
à T+A ` 
ee nenn oes acre ERES HERR T T, D 
Vri ar? 4- Ba? -- yx + 6 


par P. Tehebychef. (Lu le 19 octobre 1860.) 


L'intégration de la différentielle 
T+A ` B 
V stag? 4- m? A yr 4-8 
ne présente aucune difficulté, si la fonction 
d + aa + Ba’ ya + 5 
a des facteurs égaux. En faisant donc abstraction de 
ce cas, nous suppóserons dans tout ce qui suit que 
les DE de la fonction «+ aa? 4- Ba? + ya + ò 
sont tous différents entre eux. Dans cette hypothèse, 
comme l’on sait, l'intégration de 
dr 
Ver tax + Ga? + ya +0 
en termes finis est impossible; de là on conclut que 
nt 
l'intégrale jet 
Vera + Qc? A- ya +0 
ne peut étre exprimée en termes finis que dans le cas 
où l'on donne à la constante A une valeur convena- 
blement choisie. En effet, si l'on admettait que l'inté- 


gration de MES 


EU ren men em rae aer rm dr 

Vrt az? + 82? + yx +0 
en termes finis fut possible dans le cas de A = € aussi 
bien que dans celui de A = C on trouverait que la 
méme chose aurait lieu relativement à la différentielle 

daz 
Vet a- ax + Ba? 4- ya +0 

qu'on obtient en retranchant les différentielles 
PER pcena ifte da 
Vat+ ox? A- Qa? a- ym +0 


24-6 
y a eeen dz, 
V z*5- oa 4- ga? A- yz 4-9 


l'une de lautre, et en divisant leur différence par 


C—C, ce qui ost inadmissible. D’après cela les diffé- | 


rentielles de la forme 


^—&--À bs 
V z?-a-az*-1- Br Yr +0 
Tome IIl. 





présentent l'un des deux cas: ou, pour une certaine 
valeur de A, l'intégrale . 
ZA 
eege ` 
T+ ant + Bai Br + y 
s'exprime en termes finis, ou bien, pour toutes les 
valeurs de A, une telle expression dt 
T-3-A 
^Y z* a- ad? + Br? + yx +0 
est impossible. La discussion de la différentielle 


dx 


de 

Vatar + Baz? a- ya +0 
sous ce rapport est d'une trés grande importance. 
C'est à cela que se réduit, en définitive, l'intégration 
des différentielles qui contiennent la racine carrée d'un 
polynome du 3"* ou du 4"* degré, comme nous l'avons 
montré dans le Mémoire sur ces différentielles '), et, 
c'est par là seulement qu'on peut reconnaitre, si la 
fonction elliptique donnée de la troisième espèce est 
réductible ou non à celle de la première. Ces ques- 
tions importantes surpassent les moyens que possède 
l’ Analyse dans son état actuel, faute d'un critérium 
infaillible par lequel, d'aprés les valeurs des coeffi- 
cients æ, B, y, à, on puisse reconnaitre si l'intégration de 

Lg die, 

Y 23-1- a3 + Ba? A- yz +0 
pour toutes les valeurs de A, est impossible en termes 
finis ou non. D'aprés ce qu'Abel a donné dans son 
ingénieux Mémoire sur l'intégration de la différentielle 
—, l'intégrale 


T+ À d 
c* + az? + Ba? A- va +0 


pour toutes les valeurs de A, n'est impossible en 
termes finis que dans le cas oü la fraction continue, 
résultant du développement de 





V a* + aa? + Ba? + a 4-8, 





1) M Témoires de l'Académie Impériale des sciences de Saint- Pé- 
tersbourg, sixième Série, Tome VI. 
1 


3 Bulletin de l'Académie Impériale 





est dépourvue de périodicité. Mais c'est ce dont on 
ne peut s'assurer aussi loin que soit prolongé le déve- 
loppement de Va’ + aa? + Bz’ + yx + 8, và que le 
nombre de termes dans une période reste arbitraire. 
De méme on ne peut tirer, par rapport à cette question, 





aucun parti de la considération de certaines intégrales 


définies, d'aprés lesquelles on peut assigner analyti- 
quement tous les cas des différentielles de la forme 
c+A 
een 

qui s’integrent en termes finis; car, pour reconnaitre 
par là que la différentielle donnée, pour toutes les 
valeurs de A, n'admet pas une telle intégration, il est 
indispensable d'avoir les valeurs exactes de ces inté- 
grales, tandis qu'elles ne peuvent étre évaluées, d'aprés 
les coefficients a, 8, y, à, qu'avec une approximation 
plus ou moins grande. 

Pour la solution compléte des questions importantes 
que nous venons de mentionner, on doit trouver un 
procédé qui, d’après les coefficients æ, 8, y, à et à 
l'aide d'une série d'opérations algébriques en nombre 
limité, conduirait à reconnaitre que par le choix con- 
venable de A il est possible ou non de rendre l'intégrale 

EE dëi 

Vat+ ax 2- 8x? yr +0 
exprimable en termes finis. C’est ce que nous avons 
cherché à faire pour le cas de a, 8, y, à rationnels, 
et, pour ce cas, nous avons tions une méthode qui, 
au moyen des opérations algébriques et en nombre 


limité, conduit ou à trouver een de l'inté- 


grale d 


rT 
Y z*--az5-- Br? Ya 4-0 





"à ; 


avec une certaine valeur de A, ou à reconnaître que 
pour aucune valeur de A cette intégrale n'est possible 
en termes finis. 
Cette méthode d'intégration de la différentielle 
T+ À : 
Ben EE dz, 
Y z5-4- aa? + Bar Ya +0 
a, B, Y, 9 
sont rationnels, consiste en ce qui suit: 


1) On réduira l'intégrale . 


f* T+A d 
^Y z!a- a2? + Ba? -- yz4- 8 





à la forme 


z= B 
poer uk 
JV z5-2- [23 + mz? +-nz 
où l, m, n sont des nombres entiers, ce qu'on peut 
toujours faire par la substitution linéaire x» — a z+ b, 
si la fonction z + aa? + Qa? + ys + 8 a un facteur 
rationnel du premier degré. Dans le cas contraire on 
réduira préalablement l'intéerale 


k 


a+ ax Brys’ 


z+ A 


ren posant 


1 3 1 1 
* 15 23?— 10p-- 3 Y 


Y z*-- az? -- 87? Yz- 8 — a? — 








48—& 5 
Fe 
Les 5 


d’après quoi, en faisant 


— 3at+ ig — 16ay— 168? 4- 648. — 
— 8a + 


ats 28 == b, 





l 3 E 
VES ia +zB—y=e, 


on obtiendra 





Ls zie ee, zlo 
Y a*--a?-À- 8z24—124-8 2 JY 2*a-az3a-bz?a-cz B5 


op la nouvelle intégrale contient sous le C — 
| dical un polynome doué du facteur rationnel z. 

2) On examinera si la fonction 

z' + I? + mz) + nz 
est décomposable en deux facteurs rationnels du se- 
cond degré 
(z^ = pz) (+ rz a- s) 

dont les coefficients p, r, s vérifient l'équation 
(D. s(PP —pr + s) — nombre carré, 
et au moins l’une de ces deux inégalités: 
(3) 
Dans le cas oü il est possible de décomposer la fonc- 
tion z'-- Iz! + mz? + nz en deux facteurs Ce + pz), 


(2° + rz 4- s$) qui remplissent ces conditions, et que p 
n'est pas égal à r, on réduira l'intégrale 


„use. 


pr— 2s 0, ou 4s — r* > 0. 


z-+-B 
dz 





LV 23-2 l3 mz? 4- nz f 


en posant 
(po rep) ` 
(r—p)z--s —— Zu 


LN 
Zë es. 


5 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





ce qui donne 

rui didi T z; +({r—p)(2B—p) dz, 

Y z5-i-lz32- mz? a-nz Y zi[2;4-(p—7)?][(z,-p?—pr)?4-4sz, ] 

Y, 4-Y z 4-(p—r)? 
Zen 








+108” 
La nouvelle intégrale 
zı -- (r— p) (28 — p) 





f | 

Te es e, 

se réduira de la méme manière, en tant que la fonction 
" EN sagt Am r)] [(z, 

est décomposable en deux facteurs rationnels 


+ p. — pr) + 4sz J 


2 GR 
(z, + pz) (z, 3-02, 5) 
qui remplissent les conditions 
gis 

$, (P; — pr, + 8) = nombre carré, 

pr, — 25,77 0, ou 4s, —r? > 0, 
n, n'étant pas égal à r, Et ainsi de suite. — Si, dans 
ces réductions, on rencontre une intégrale 






Zi3- Bj di 
Vi + liz? miz A- njz4 u 
dans laquelle la fonction 
a = lap + ms a nz, 

se décompose en deux facteurs 

(z; + pj) (2; + r2; + 5) 
dont les coefficients Pa fi sont égaux, on trouvera im- 
médiatement l’ expression de cette intégrale, d’après la 
formule 
Y a? pjs; Vi pts, 


5j3-3Di d lj 
ee 10 
f (zf pizi) (piirsi) | 2 8 Va pr Vip tps 
en prenant 
1 
Dans le cas contraire on répétera ces réductions j jac à 
ce que l'on parvienne à l'intégrale - 


ee dz 
Y 3 2 MI À? 
Su +132) + mizj? + BAC) 
dans laquelle la fonction 
4 3 2 
Z its ji^ x na 


n'est plus décomposable en deux facteurs rationnels 
du second degré 


2 ZZ 
(z 1 + P3) (z Eat s,) 





qui remplissent les conditions 
s, (p, — p,r, +5) = nombre carré, 
et on traitera cette intégrale par un procédé que nous 
allons exposer tout de suite. 
3) Ayant à intégrer la différentielle 
z+ B 
Va rm? en: m 
oü la fonction 
z + Li + mz? + nz 
n'est pas décomposable en deux facteurs rationnels 
(a + pz) (z^ + rz + s) 
qui remplissent les conditions 
an — pr + s) = nombre carré, ` 
pr— 2s > 0, ou 4s—r 0, 


on calculera, d’après les formules 


(l? — 4mj* 
EUER ER i 
i+ 1 i 2l; — 8l;m; + lôn; 
2 
m, p1 = — 2m + ili, 


* ss 9 959 9 * 9 9 9 » * * 


Sé, E Ee wie H 
Biel Q7 3m. 
Let, m, =m, n =n, 


les nombres 


F O eg es 
` 


en poussant le calcul jusqu'à ce que l'on rencontre 
dans cette suite une valeur fractionnaire, ou que l'on 
trouve deux systèmes de nombres 


d "Tu: 
d + v? 
qui soient respectivement égaux. Dans le premier cas 


on conclura que l'intégrale 


z+-B 
DE à 
si lz + mz?-1— nz 


wä 


my acus y Au 


pour aucune valeur de B, n'est exprimable en termes 


finis. Dans le second cas il sera certain que cette in- 
tégrale, pour une certaine valeur de B, est expri- 
mable en termes finis, et son expression sera donnée 


par cette formule: 
* 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


5 
































=: 
er 2 9 op 
f- : E z EES 
hu “cle )ps Van Eë 
(4) gu 2V1 942 YUV 
hiv pcd 
gu—1 08 ei Vagos 
ORE R 4$, Vu e,,., sont des fonctions algebri- 
ques de z qui se déterminent ainsi: 
Es talo — ilomg t An, i L3 
= 1 ma— 
Y z*-- ly Hm E Eu aM 
E >= 15! ?— Hl mí 2- im S 
(5) : Varta em t hen ha "s 
S zx 15l — ilimi in: 
P-—-1 1 Am; —12* 
| 17 Pa ma Anii liti idum $ 








Quant à la valeur de B, elle sera donnée par cette 
formule: 
I \ 
sel +.. ME got 
IU ji l et 
rt 


c 





1 1 1 

B — i(L-ina ot 
(6) , | 
bert gel Al 
Le nombre des opérations qu'on aura à faire par 
cette méthode d'intégration sera toujours limité. Les 
réductions à exécuter, d’après le N° 2, sur l'intégrale 

i [ z-- B dz 
Y 25 4- [23 Hm? eng 

dans le cas où la fonction z‘ = Iz? + mz? + nz se dé- 
compose en deux facteurs (z^ + pa).(z? + rx + s) 
qui vérifient les conditions (1) et (2), seront en nombre 


inférieur au plus petit exposant des facteurs premiers 
dont se composent les termes de la fraction 





H 
pr —2s +2 Y s(p? — pr+s), 
> Vs(p?—pr+s) 


` 


forme la plus simple. Le nombre des 


réduite à sa 

systèmes 
l mo, Ny 
L Mi "n, 


qu'on aura à calculer, d’après le N° 3, en traitant 


l'intégrale 
z= B 
fc da, 
zt lz mr? + nz 








où la fonction z' + Iz? -— mz 4- nz ne se décompose 
pas en deux facteurs (2° pz). (z? 4- rz + s) vérifiant 
les conditions (1, 2), ne surpassera pas celui des solu- 
tions entieres des équations 


Y —3XZ — m' — 3h, 
Z'(4Y'Z — XY —18XYZ + AY? + 272) 
= n (4Pn — Pm?’ — 18lmn + Am? + 2727), 
qui ne peuvent étre qu'en nombre limité; en effet, 


d’après la dernière équation, le carré de l'inconnue Z 
doit étre diviseur de 


n? (4Ën — Pm! — 18lmn + Am? r 27n°), 


et tant qu’on fixe la valeur de Z, les deux autres in- 
connues se déterminent complétement par ces équa- 
tions. | 

Pour montrer sur des exemples l’usage de cette 
méthode, nous allons chercher, en premier lieu, l’in- 
tégrale Re 

er dx. 
Vat+ x +x+! 

Comme la fonction 
1 


az 2-2 +z+ À 
n'a pas de facteur rationnel du premier degré, on ré- 
duira cette intégrale, d'aprés le N* 1, en posant 


? ec RODA US. NERE c = 5 
Y z*--a?-4- 72-1 — 2 — 1} ; 
De cette façon on obtient 


z+2A 
Y et 


£--A 1 
er 5 


En remarquant que la fonction 


1 
dz +- 310g z. 


de 92 8 
ne se décompose en deux facteurs rationnels du se- 
cond degré 
(+ pz) (=+ rz = s), 
qu'en prenant 
p= 1, r= —1]1,s—— 1, 
et que ces valeurs ne vérifient pas la condition 


s(p' — pr + s) = nombre carré, 


|9n passera immédiatement à la recherche de l'inté- 


grale 





des Sciences de Saint - Pétersbourg. 





224 nose 2 5 dz, 
VAR: 


suivant le N° 3. Pour cela on calculera les nombres 


d'aprés les formules (3), en prenant 
[—0,m——2,n——1. 


L'on obtiendra de cette maniére 


Lass 0,m,o——2,n,2——1, 
Les 4,m— 4,n,— 1, 
L-—-—4,m,— 4,m,——1, 
L= 4,m,— 4,m-—  l. 


En remarquant que le dernier systéme des nombres 


b; m, n, 
est identique au second 
I, eege 


#7 17 34 


on s'y arrétera, et on conclura tout de suite que l'in- 


Go 
tégrale [um € dn 
Ys Aë 8 xj 


pour une valeur de 24, convenablement choisie, est ex- 
primable en termes finis. Comme dans ce cas 
i 


=l, v= 2, 


on aura, d’après (4), 
224 er 4 2 
be = di = log (Vz,)+-3 log (Vz, Y) j 


oü les fonctions 
5 Z 


2 7 


en vertu de (5), se déterminent ainsi: : 


4? 


Talo? — tomo ino 


Lie 
3 *o* 


ii 








acp 
VAT mi a- nr — 52 — m lo 





VA H 
(gl? — Hm, + in, 


VS 








I? 
1 
ls il de 





8 


pis Leen, Aat 
Y Vidc MENOR. A —= 3 + 1l 


1 1 
an 1/5? — iym, + In, 
3 4m 
Y 232-1, 234-m,z,?4-n,5, — z,* — Mz, 2 





- 
Ki 








m D 


dua : 
dé : 


£55—42,3-4.-47,? —,— Seit He 





oro m mem. 
D'aprés cela on trouve 
po me sw 
= dz = log (Y z,) + 3108 (Vz, Y z,) 
a$ Sat. YT 2 
= log [G Vamos.) je de 1) D 


D'autre part, comme 





r—=1,v=2,,=0,1l,=4, L=— 4, 
on obtient, d’après (6), pour la constante 2A cette 
valeur: 
LA 
D'où il suit que | 


D'aprés ces valeurs de l'intégrale 
2-24 
Yz4— 95? —z 
et de la constante A, la formule (7) nous donne 
em 


acid = fl 

eg. lo Cri) (71) |+ s logs, 
idi sho spolia 

VAR Hari, 


E 


En portant cette valeur de z dans l'expression précé- 
dente de l'intégrale 
T+3 
Ya*--a*a-ma-| 

on obtient en définitive 

f zÄ - dt 

Vatre} 

(z? — 1 +V z5a- x a-m2-1* 

(z* —Y z*-- z?2- 2 a- 1) (z?2-1 — Vera? 4- z2- 1)* 


z*--Y R a+! +-VR 
—iglo8 ———— d — Te = vr 


da, 





1 
= e log 


2*—1--YR 


ELT, 


-YR 


1 
R—x rt + x+ = 





4 


Bulletin de l'Académie Imperiale 





Prenons eneore pour exemple l'intégrale 


z+B 


JY 253-523 4- 922 — z 





Comme la fonction 
z' + 52° + 37 — 72 
se décompose en deux facteurs rationnels 
(+ pz) (z^ A- rz =+ s), 
en prenant | 
p—l,r-4, $5, 
et que ces valeurs vérifient la condition 
| sin — pr + s) = nombre carré 
et l'inégalité : 
pr —2s 7 0, 


on réduira, d'aprés le N* 2, l'intégrale 
fen des 
Y 2524-5534-32? —z 


p M En, 
(r — p)z+ 8;—1 1 


en posant 





On obtiendra de cette manière 








z= af 5 4-6B—3 
[RA di Son EL RT mw Z 
Y 25-4- 513 4-922 — z "We MS —s5—81z:?--814 ! 
ak ilo Ya-cYasa9 
i E E Vz, +9 
` La fonction 
2, 3, ®— 81: —+81z,, 


étant composée de quatre facteurs rationnels du pre- 
mier esc 
Z 


p 54,799, z —1, «+9, 


on trouve, pour sa décomposition en deux facteurs 
rationnels du second degré 


(+ pz) (+ rz A- s), 


trois systèmes de valeurs pour p, 7, s, savoir: 


p=— 9, r= 8, s=— 9, 
=—l,r=  0,s—— 81, 
p= 3 re p 9. 


Or, comme aucun de ces systémes ne rend la quan- 





tité s (p? — pr =+ s) égale à un carré parfait, on cher- 
chera l'intégrale 





f m WD 2, 

ys — 3° — 812,?-+81z, 

par le N* 3. Mais, en passant à la détermination des 
nombres, 


* "2*9 92299 


d’après les formules (3), on devra s'arréter sur /,, en 
remarquant qu'il résulte pour lui une valeur fraction- 
naire 

(1-+4.81)? 


1 gu 8.1.8I--16.81 ~ NS 


104979, 
646 ? 








de là on conclura tout de suite que l’intégrale 


pee GER I dz, 
Y z,* — z,? — 81z,?-4-81z, 


et conséquemment celle en question 


z= B 
f-ra li 
Y 232-523 + 822 —z 


est inexprimable en termes finis, DER que soit la va- 
leur de la constante B. 


Die geologische Beschaffenheit des untern 


Narovathals und die Versandung der 
Narovamündung, von &. v. Helmersen. 
(Lu le 5 octobre 1860). 


(Mit Zeichnungen und zwei Karten.) 


Da Wasserfälle bekanntlich ihren Ort allmählich wei- 
ter stromaufwärts verlegen, und da sich die Ufer so 


|gewaltig strómender Flüsse, wie die Narova bei der 


Stadt Narva, ihre Ufer durch Benagung verändern, 
so schien es mir der Mühe nicht unwerth eine detail- 
lirte Beschreibung des jetzigen Narovathales zu ge- 
ben, mit genauer B h ärtigen Stelle 
und Richtung des Falles. 
Man wird einst nach diesen Mittheilungen über die 
Veränderungen urtheilen können, die lange Zeiten 
hervorgebracht, und man wird auch ein Maass für die 
Geschwindigkeit dieser Veränderungen haben. 








A 
SD o 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


14 





Felsprofil des Narovathals vom Wasserfall bis unter- 
halb der Narovabrücke in der Gegend des Militair- 


hospitals. 

cg g. Grauer und grünlicher, dich- 

| ter, bisweilen feinkórniger, 

| dickgeschichteter Kalkstein; 
| in den Schichtungsklüften 
blauer Thon. ‚Dieser Kalk- 
stein, der hier vorzugsweise 
gebrochen wird zum Bauen 
und Brennen, ist überfüllt mit 
| Orthoceratites vaginatus. Viel 
| seltener sind O. regularis und 
Sphaeroniten. Auch Muscheln 
sind selten. In g und f treten 
ganze Lagen auf, erfüllt mit 
jenen Kórpern, welche man 


| 


46 Fuss 8 Zoli g 


HS f 
| für Fucus halten muss. 
ie f. Gelber, roth und grünlich ge- 
28 ` |"  streifter, dichter Kalkstein, in 
4 3" ES e welchem nur wenige oder gar 
ee e keine Orthoceren zu sehen sind. 
| j Er ist an steilen Wänden meist 
T | 


gelb angelaufen. 
Grüner sandiger Thon oder 
Narova — thoniger Sand, braunroth ge- 
! streift, 8 Zoll dick. Das ist 
derselbe Grünsand, in welchem P ander seine Fi- 

sche entdeckt hat. | 
. Braun und gelbgestreifter lockerer Sandstein mit 
Diagonalschichtung. Wo seine Oberfläche der At- 
mosphäre ausgesetzt war, ist sie knollig, warzig. 
In deu obern Schichten liegen viel Unguliten. In 
der untersten Schicht, unmittelbar über dem Sand- 
stein c und fest in d eingewachsen, liegen vollkom- 
men abgerollte, runde Bruchstücke (Gerölle) eines 
feinkörnigen, eisenschüssigen, harten Sandsteins, 
von l' bis 9" im Durchmesser. Sie bestehen aus 
wasserhellen Quarzkörnern, durch Eisenoxydhy drat 
 verkittet, und liegen mit den langen Axen der Schich- 
tungsebene parallel. Beim Reiben oder Schlagen 
riecht dieser Sandstein bituminös. Er enthält den 
Unguliten ') ähnliche Brachiopoden, nur sind deren 


EA, 





1) Siphonotreten. — Hen ; 























Schalen weit dünner und sie haben nicht den Kanal 
der Siphonotreten. H. Pander hat diese Brachio- 
poden, welche er 2 neuen Gattungen zuschreibt’), 
früher bei Jamburg im Ungulitensandstein selbst ge- 
funden, und wird sie beschreiben. Die Gerölle bei 
Narva stammen wahrscheinlich aus festen Lagen 
des Sandsteins b her. 

c. Gelber, feinkörniger Sandstein mit zwei Lagen san- 
digen Thones d e. 

b. Weisser, lockerer Sandstein mit Zwischenlagen bun- 
ten Thones. 

a. Grünlicher und bläulichgrauer, plastischer Thon. 
Bei Narva, wie bei Jamburg, fehlt der Brandschiefer 

gänzlich, und scheint auch gar keinen Stellvertreter 

zu haben. 


Das rechte Ufer der Narova. 


Sowohl der grosse Wasserfall, als der kleine oder 
Joalasche, befindet sich in den Kalksteinschichten g 
des Profils. Der grosse Fall, 18 Fuss hoch, streicht - 
vom rechten Ufer, bei der Baron Stieglitzschen Fa- 
brik in SO — NW Richtung an das nórdliche Ende 
der Insel Kráhnholm, welche auch aus diesem Kalkstein 
besteht. 

Der kleine oder Joalasche Fall besteht aus zwei 
Abtheilungen, welche fast unter rechtem Winkel auf 
einander stossen; die östliche hat eine Richtung von 
SO nach SW; die westliche von SW nach NO. Er fällt 
nicht in einer geschlossenen Masse, wie der grosse 
Fall, sondern in mehreren, sehr malerischen Cascaden. 
Der grosse Fall hat das Eigenthümliche, dass er mit 
der ihm unmittelbar vorliegenden Flussströmung einen 
rechten Winkel bildet, d. h. sein Wassersturz ist nach 
NO gerichtet, das herabgestürzte Wasser fliesst aber 
nicht in derselben Richtung weiter, wie das bei den 
allermeisten Wasserfällen geschieht, sondern in der 
Richtung von.SO nach NW. (Plan Nr. 1.) | 

Das Wasser drüngt mit grosser Gewalt an das Ufer 
c, das nicht hoch, aber steil ist, und benagt dasselbe 
fortwährend, sogar bei niederem Wasserstande. An der 
scharfen Ecke m ist die Gewalt des pfeilschnell lau- 
fenden Stromes sehr gross. An dieser Ecke sieht man 
dass die Schicht g vou den höheren Wassern stärker 
benagt wird, als f, daher denn die hürtere f hier un- 





SEID: 


2) Keiserlingia und Helmersenia. 


15 


Bulletin de l'Académie Impériale 





ter g heraus, in den Fluss vorspringt. Dei der Stelle 
l zweigt sich nach Ost ein schwacher Nebenarm der 
Narova ab, welcher nur bei hóherem Stande des Stro- 
mes fliesst. Die dadurch entstehende kleine Insel ist 
niedrig, vielleicht künstlich aufgeschüttet, und besteht 
aus Kalksteinbruchstücken. Am rechten steilen, ho- 
hen Ufer des Nebenarmes, das, obwohl es das rechte 
ist, dennoch gar nicht benagt wird, sieht man schon 
unter den Kalksteinen f den Sandstein d hervorkom- 
men, der sich hier nur 6 Fuss über den Fluss erhebt. 
Es móchte wohl kaum zu bezweifeln sein, dass die halb- 
bogenfórmige Ausbuchtung n durch die nach rechts 
drängende Narova entstanden ist, zu einer Zeit, da 
der Wasserstand derselben hóher war. Dass es eine 
solche Zeit gab, werden wir später beweisen. 

Bei dem Punkt y ist die Strómung, die vom linken 
Ufer bei o herüberdrängt, wieder sehr stark, so dass 
der Sandstein benagt wird. Der Kalkstein bildet dann 
entweder eine senkrechte Wand, oder er hüngt auch 
wohl weit über den Sandstein herüber, daher das 
Gehen an dieser Stelle nicht immer ohne Gefahr ist. 
Gleich unterhalb dieser Stellen ist aber das Ufer durch 
eine Fischwehr und einen Mühlendamm vor Unterwa- 
schung geschützt. Der Fuss des steilen Ufers ist bei 
dieser Mühle durch vielen Schutt bedeckt. Gleich un- 
terhalb der Mühle kann man aber den Sandstein wie- 
der anstehen sehen, und zwar nun schon die beiden 
Schichten d und e 

Man kann an dieser Stelle, und schon bei der Stelle 
y, in der alleruntersten Lage der Schicht d, unmittel- 
bar über c Gerölle braunen, braunrothen und grauen, 
festen, feinkórnigen Sandsteins sehn. Sie erreichen 
die Länge von 9 Zoll, sind vollständig abgerollt und 
enthalten jenen Brachiopoden, dessen ich schon oben, 
bei der Beschreibung des idealen Durchschnitts, er- 
wähnte. In einem dieser Gerölle fanden’ wir wieder 
ein kleines Geröll hellgrauen Kieselgesteins. In den 
Sandsteinen c und b haben wir nie Gerölle gefunden. 
Die Gerölle liegen häufig mit ihrer untern Fläche 
schon auf der Oberfläche der Schicht e. Vertiefungen 
an ihrer Oberfläche sind mit dem sie einhüllenden 
Sandstein und mit zerbrochenen Unguliten erfüllt. 
Die Schicht e ist hier von dünnen Lagen graulichen 
und röthlichen, festen Sandsteins durchsetzt, und in 
ihren untern Teufen bei der Stelle y ist e so fest; dass 
sie einen guten Baustein abgeben könnte. 





Von der Stackelbergschen Mühle bis zu dem 
Vorsprunge, den man in Narva Shelesnoi noss (das ei- 
serne Cap) nennt, tritt der Sandstein nicht bis an das 
Wasser, und ist von Kalksteintrümmern bedeckt, welche 
vom steilen Abhange herabrollten. In dieser ganzen 
Biegung wird das rechte Ufer gar nicht mehr benagt, 
da der stärkere Wasserstrom von dem Punkte y nach 
dem linken Ufer bei Joachimsthal hinüberdrängt. 

Desto heftiger aber wird die Stelle Shelesno? noss 
von der Strümung getroffen, wo denn auch der hier 
zu Tage gehende Sandstein von ihr angegriffen wird. 

Bei Shelesnoi noss kann man wiederum die Sand- 
steingerólle mit Muscheln im Ungulitensandstein be- 
obachten. 

Hier beginnt der thalartige Einschnitt, welcher den 
Felsen von /wangorod von dem plateauartigen, aus 
Kalkstein bestehenden Vorsprunge trennt, auf welchem 
der höhere Theil der Sloboda liegt p und welcher eine 
Vorstufe der Höhe bildet, auf welcher die Jwangorod- 
sche Vorstadt erbaut ist. 

Der Boden dieses Thales, in welchem auch das 
Landhaus des Dr. Gebauer sich befindet, besteht, wie 
Shelesnoi noss, aus horizontalen Sandsteinschichten; 
es mag in ihm in früherer Zeit, bei hóherem Stande 
der Narova, ein Arm derselben geflossen, und der 
Iwangoroder Fels damals eine Insel gewesen sein. 
Wahrscheinlich hat der, nach dem Baerschen Gesetze, 
nach Ost drängende Narovastrom, damals die Bucht 
d ausgewaschen, welche am Fusse der Iwangorodschen 
Vorstadt liegt und gegenwärtig einen fruchtbaren 
Gartenboden abgiebt. Jetzt bleibt dieser Einschnitt, 
auch bei den höchsten Frühlingsfluthen, vollkommen 
trocken. Das jetzige Strombette, um den Iwangoro- 
der Felsen westlich herum, wird jedenfalls damals 
auch schon existirt haben, und das Hauptbette gewe- 
sen sein. 

Im Iwangoroder Felsen haben die Sandsteinschich- 
ten zusammen schon eine Mächtigkeit von 18 Fuss 
über dem Wasser. Am schönsten sind sie am steilenSW- 
Ufer des Felsens ADU wo sie denn auch von den 
Frühlingsflutl ühlich benagt und zerstórt wer- 
den, da das Wasser leicht in den meist lockern Sand- 
stein eindringt und ihn weich und mürbe macht. 

In solehen feuchten, am Ufer liegenden, aber vom 
anstehenden Fels übgelösten Sandsteinstücken, fanden 
sich gewisse Körper, die durch ihre Gala so sehr 





17 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





an Pflanzen erinnern, dass man sie für nichts anderes 
halten kann. Eine nähere Bestimmung ist bei diesen 
Kórpern eben so wenig móglich, wie bei jenen Fucus- 
artigen im Vaginatenkalke. Siehe Fig. 1 und 2. 

Der Kalkstein stürzt an diesem Ufer allmählich nach, 
so dass die Bóschung der alten Festungsmauer schon 
nahe genug getreten ist, um ihr geführlich zu werden. 
An der SW-Ecke des Felsens, bei der Stelle z, schützt 
ein in neuerer Zeit dicht am Wasser erbauter Thurm 
die fernere Abwaschung des Sandsteins. Auch hier 
sind einige Partien des untern, hellen Sandsteines so 
fest und hart, dass man sie zum Bau verwenden könnte. 

Gleich unterhalb der Narovabrücke lenkt das niedere 
Stromufer nach Osten um; der Strom bildet hier eine 
ansehnliche Bucht mit träge fliessendem Wasser. 

Das hohe Ufer, das von Shelesnot noss nach Osten 
zurückgetreten war, nähert sich nun wieder dem 
Strome und erreicht ihn nórdlich vom Landhause des 
Herrn Grünberg. Es wird aber allmählich niedriger 
und ist vom Flusse durch einen schmalen Ufersaum 
getrennt, auf welchem sich eine, meist von Fischern 
bewohnte Vorstadt befindet. Sobald man das nördliche 
Ende derselben erreicht hat, sieht man unten am Stro- 
me den grünlich und bläulich grauen Silurischen Thon 
anstehn, und unweit des Hospitals den Sandstein un- 
mittelbar über dem Thone. Den Thon kann man auch 
noch bei dem Dorfe Kirpitschnaja Sloboda sehen: weiter 
flussabwärts habe ich ihn aber nicht mehr auffinden 
kónnen. 

Auch der Sandstein und der Kalkstein verschwin- 
den hier völlig, so dass man bei dem Dorfe Popowka 
keine Spur mehr von ihnen entdecken kann. Hier 
und bis an die Mündung der Narova erscheinen dann 
nur noch diluviale und alluviale Ablagerungen. 

Ehe ich in der Beschreibung der Stromufer weiter 
gehe, habe ich noch merkwürdiger Dislokationen der 
hiesigen Silurischen Gesteine zu erwähnen. 

Nördlich von der St. Petersburger Chausee liegt in 
deren nächster Nähe, auf einem hohen Felsen, das Land- 
haus und der in steilen Terrassen nach SW abfallende 


Garten des Herrn Grünberg. In diesem Garten und | 


gegen den Strom hin, am steilen Abhange, geht der 
Sandstein zu Tage, und über ihm, am obern Rande 
- des Abhanges, der Vaginatenkalk, aber beide nicht ho- 
rizontal, wie man sie hier zu sehen gewohnt ist, son- 
dern sie fallen mit 13? bis 20° nach Nord. 

Tome III. 





Unweit der Kirche, auf dem Wege von ihr zum 
Militairhospital, also in einem bedeutend höheren Ni- 
veau als die oben angeführte Stelle, kann man den 
Sandstein wieder beobachten; er fällt hier ebenfalls in 
nördlicher Richtung. Auf dem Kärtchen N° 1 sind diese 
Stellen durch das Zeichen eines Pfeils bezeichnet. 

/, Werst NO von der Poststation, am Rande des 
Lilienbachschen Wüldchens, in welchem eine grossartige 
Anhäufung von Rappakiwiblücken sich befindet, sieht 
man in einem Graben den Vaginatenkalk deutlich zu 
Tage stehen. Aber seine Schichten fallen hier ebenfalls 
mit 45? nach N. 

Man sieht also, dass hier eine fortlaufende Steil- 
stellung und Erhebung der Schichten auf einer, eine 
halbe Werst langen Linie, stattgefunden hat. 

Das Gegenstück zu dieser Erscheinung bietet der rus- 
sische Kirchhof der Jwangoroder V orstadt dar. Er liegt 
an der Ostseite der Vorstadt auf einem kleinen isolir- 
ten, nach Süd schwach geneigten Plateau, das die 
ganze Umgegend dominirt. 

Der Nord- und Westrand fallen steil unter Win- 
keln von 20? bis 40? ab, und der Nordrand erhebt 
sich 35 Fuss hoch über die Chaussee. 

Am Westabhange ist nur Diluvialthon zu sehen. 
Am Nordabhange aber geht an mehreren Stellen ein 
feinkórniger, rother und hellgelber, geschichteter Sand- 
stein zu Tage, der mit 80° hor. 10 SO fällt. In die- 
sem Sandsteine bemerkt man grüne Thonflecken. 

Am Nordostende des Plateaus, in der Nähe des 
Pulverkellers, steht ein dunkelgrauer, dichter Kalk- 
stein an, der grüne Kórnchen erdigen Chlorits und 
Siphonen des Orthoceratites vaginatus enthält. Es ist 
also klar, dass wir auch hier wieder die am Narova- 
ufer herrschenden Gesteine und keine jüngern vor 
uns haben, obgleich beide Gesteine in hóherem Niveau 
erscheinen als am Strome und bei dem Grünberg- 
schen Landhause. Da nun nördlich von der Chaussée 
das Fallen ein nórdliches war, beim Kirchhofe aber 
ein südliches, so scheint hier eine kleine antiklinische 
Axe zu verlaufen in der Richtung von W. nach O. 

Auf der zweiten Werst von Narva auf dem Wege 
nach Jamburg, steht auf der Chaussée selbst und dicht 
neben ilir horizontal liegender Vaginatenkalk an. Hier 
also ist er nicht mehr von der Verwerfung ein 
und sein Niveau ist hier tiefer als am 

Wenn man von Estlands Nordküste Wë Süden, 


19 Bulletin de l'Académie Impériale 20 





nach Livland geht, so überschreitet man mehrere ost- 
westlich streichende und nach Nord gerichtete steile 
Felsenriffe. Viele sind geneigt jedes derselben für 
eine neue Silurische Schichtenfolge zu halten. Man 
hat auf diese Weise eine ganze Reihe von Formations- 
gliedern aufgestellt, die in nordsüdlicher Richtung in 
aufsteigender Ordnung auf einander folgen. 

Der Ungulitensandstein und Vaginatenkalk am Kirch- 
hofe der Iwangorodschen Vorstadt möge zum Beispiel 
und zur Warnung dienen, dass man nicht jeden sol- 
chen Absatz für eine neue Etage des Silurischen halte. 
In dem vorliegenden Falle ist die scheinbare Auflage- 
rung Folge einer von unten nach oben wirkenden 
Verwerfung. 


Das linke Ufer der Narova, vom Wasserfalle 
bis zur Stadt. 


Gleich unterhalb der Brücke, welche die Insel 
Krähnholm mit dem Ufer verbindet, ist das linke Na- 
rovaufer steil und sogar überhängend, denn sein Fuss 
. wird von der ganzen Gewalt des von den beiden Fäl- 
len herabgestürzten und wild brausenden Wasserstro- 
mes getroffen und benagt. Es behült diese Beschatfen- 
heit bis zu der Stelle o. : 

Unterhalb dersefben befindet sich ein breiter, aus 
Kalksteinblócken, durch die Kunst aufgeschütteter Ufer- 


saum a, auf welchem eine Fabrik steht, die gegenwür-- 


tig auch von den Besitzern der Fabrik auf Krühnholm 
acquirirt worden ist. 

Der Strom ist hier sehr eingeengt, wird aber bald 
breiter, der sehr steile Fels tritt wieder nahe an das 
Ufer, von welchem es durch einen schmalen, felsigen 
Saum getrennt ist, der den Wanderer bis an das nörd- 
liche Ende des malerischen und merkwürdigen Joa- 


An den senkrechten Felswänden, welche sich bei 
dieser Fabrik erheben, tritt unter dem Kalksteine f 
der weisse, lockere Sandstein zu Tage, ist aber auch 


hier von dem Kalksteine durch eine 4 Zoll mächtige. 


Schicht grünen, thonigen Sandsteins getrennt. 
Wenige Schritte weiter flussabwärts ist dieselbe 
Sandsteinschicht dunkelgelb und rothbraun gefärbt. ` 
Genau in der Höhe seiner obersten Lagen, 12 Fuss 
über dem jetzigen Stande des Wassers, folglich in ei- 
nem Niveau, das der Strom in jetziger Zeit auch bei 
den stärksten Frühlingsfluthen oder in nassen Som- 








mern nie mehr erreicht, fanden wir in ausgewa- 
schenen Höhlungen des Sandsteins, wo er an den grü- 
nen Sandstein und Kalkstein grenzt, Lehm abgelagert, 
in welchem wohlerhaltene, aber abgeblichene Schalen 
von Limnaeus vulgaris, Ciclas cornea und Paludina im- 
pura in sehr beträchtlicher Menge lagen. 

Da diese Süsswassermuscheln nur durch die Narova 
können an diese Stelle gelangt sein, so liegt darin der 
Beweis, dass der Strom ehemals einen höhern Stand 
eingenommen hat. 

Das Joachimsthal. Fig. 3. Es verläuft von Süd nach 
Nord, ist 25 bis 36 Faden breit, 143 Faden lang. 
Seine ebene, 14 bis 20 Fuss über der Narova liegen- 
de Sohle neigt sich allmählich von Süd nach Nord dem 
Strome zu und fällt am Ausgange des Thales in einer 
steilen 10 Fuss hohen Stufe zum Ufersaume ab. 

Seine inneren Wände fallen mit 30° bis 45° ab, 
und überall stossen an ihnen horizontale Schichten des 
Vaginatenkalksteins zu Tage, der Boden besteht aus 
Sandstein; seine Richtung ist dem nahegelegenen Na- 
rovastrome parallel. 

Ein ganz schmaler, auf seinem Scheitel oft nur 4 
bis 6 Schritte breiter Felsengrat trennt es an der Ost- 
seite vom Strome. Die dem Strome zugewendete Seite 
dieses Grates ist senkrecht, sogar an einigen Stellen 
überhängend. (Fig. 3.) 

Man hat nicht selten die Meinung ausgesprochen, 
das Joachimsthal könne einst ein Arm der Narova 
gewesen sein, und an seinem obern Ende könne sich 
ein Wasserfall befunden haben. 

Ich kann diese Meinung nicht theilen. Zwar befin- 
det sich am obern Ende des Thales im scharfen Kalk- 
steinrande ein flacher Einschnitt, und dieser zieht sich 
von hier in der Gestalt eines 6 bis 8 Faden breiten 
und 10 Fuss tiefen, trocknen Flussbettes im ebenen 
Lande einige Hundert Schritte nach Süden hin, bis 
an die Steinbrüche in der Nähe der ehemaligen Pa- 
pierfabrik. Sie ist so unbedeutend, und verflacht sich 
gegen ihr oberes Ende so sehr, dass ich mir schlech- 
terdings nicht vorstellen kann, wie sie einst das Bette 
eines Narovaarmes, oder das verlassene Bette der ` 
Narova selbst gewesen sein kónne. Der schmelzende 


Schnee und starke Regengüsse fliessen durch sie in 


das obere Ende des Joachimsthales ab. Das Joachims- 
thal aber ist eine Erosion, wie die Schlucht e, welche 
sich am südlichen Fusse der Citadelle von Narva befin- 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





det, und wie sie in den horizontalen Schichten von Russ- 
lands palüozoischen Kalksteinen so oft vorkommen. 

Beispielsweise sei das Thal des Smolkabaches bei 
Isborsk im Gouvernement Pleskau genannt. Es ist eine 
grossartige, von drei Seiten vollkommen geschlossene 
Vertiefung in devonischen Kalksteinschichten. Auf 
ihrer Sohle bemerkt man einzelne, rundliche Kessel 
mit sehr steilen Abhüngen, und mit Wasser oder Sumpf 
erfüllt. Sie erinnern lebhaft an die sogenannten Maare 
in der Eifel. 

Die Einstürze in den Bergkalkschichten des Tulaer 
Gouvernements, welche Abich im Bulletin der St. 
Petersburger Akademie der Wissenschaften beschrie- 
ben hat, und andere, deren die Herren Auerbach 
und Trautschold bei Dedilowo, zwischen Tula und 
Bogorodizk erwühnen, bieten eine andere Erscheinung 
dar; diese sind wahre, durch Hinabsinken des Bodens 
entstandene Einstürze. 

Vor dem Joachimsthale liegt eine gróssere und eine 
kleinere Insel, beide niedrig und aus lockerem Sande 
gebildet. Die Frühlingsfluth überschwemmt sie. 

Zwischen der grósseren Insel und dem Ufer ist die 
Strómung sehr schwach, an der kleinen Insel aber, 
die flusswürts von def grossen liegt, ist sie stark. 

Zwischen dem Ausgange des Joachimsthales und 
der Festung Narva befinden sich ühnliche, aber klei- 
nere Ausbuchtungen im hohen Ufer; allein sie schei- 
nen zum Theil durch Steinbruchsarbeit entstanden zu 
sein. Und in der That haben die Festung und die 
Stadt Narva eine kolossale Menge von Kalksteinblöcken 
verbraucht, da sie ganz und gar aus diesem Material 
aufgebaut sind. Die nördlichste und letzte derselben 
ist ein ziemlich steil ansteigendes Thal b, in welchem 
ein kleines Wasser der Narova zufliesst. Es ist etwas 
grósser als das Joachimsthal, liegt aber viel hóher über 
der Narova, weil diese hier schon viel tiefer in den 
Sandstein einschneidet. Der Fels, auf welchem die 
Citadelle c steht, ist, vom Flusse gerechnet, 10 Fa- 
den hoch (70 Fuss). Er würde stark vom Strome be- 
nagt werden, wenn er nicht durch ein hohes, künst- 
liches Ufer geschützt würe. 


Die Narovaufer zwischen Narva und der Mündung ` 


des Stromes. 


Eine erste Fahrt zur Untersuchung dieser Ufer un- 
ternahm ich in Gesellschaft des Staatsraths Dr. Ge- 











bauer, der die Güte hatte mir mehrere Punkte zu 
zeigen, an denen man Felsentblössungen finden konnte. 

Später befuhr ich den Strom nochmals bis zur Mün- 
dung und untersuchte auch die Rossona bis zum Nar- 
vaschen See. Es wurde bereits oben erwähnt, dass 
die Silurischen Schichten unterhalb Narva sehr bald 
verschwinden. Sie mögen, ehe sie gänzlich abbrechen, 
noch eine Strecke unter den Diluvial- und Alluvial- 
massen sich hinziehen, welche die Ufer des Stromes 
bis zu dessen Mündung zusammensetzen. 

Auf der linken Stromseite, aber schon 17, Werst 
vom Ufer, tauchen Kalksteinschichten zum letzten 
Male bei dem Gute Nóteberg auf, 2 Werst NW von 
der Stadt Narva. 

Von den Wasserfällen bis zu den letzten Entblössun- 
gen der Silurschichten ist der Lauf der Narova durch 
Felsschichten und künstliche Ufer vorgeschrieben. 
Hier werden also die Wirkungen der Benagung über- 
haupt sehr gering und hauptsüchlich von den Biegun- 
gen des Thales abhängig sein. 

Anders ist es, wo der Strom in das Gebiet des 
weichen Schuttbodens eintritt; hier kann er das von 
Herrn von Baer erkannte allgemeine Gesetz in der 
Gestaltung der Flussbetten, geltend machen. (Bulletin 
de l'Académie Imper. des sciences de St.-Pétersbourg. 
Aan: 

Die Entfernung von Narva bis zur Mündung der 
Narova beträgt 12 Werst. Auf der obern Hälfte die- 
ser Strecke, bis zu dem am linken Ufer liegenden 
Dorfe Smolka, am Flüsschen gleiches Namens, sind 
beide Ufer ganz gleich gebildet. Sie bestehen aus Di- 
luviallehm und Sand, und fallen einige wenige Faden 
hoch unter Winkeln von 20? bis 30? ab. 

Ein schmaler, sandiger Ufersaum liegt ihnen vor. 
Man bemerkt hier sehr wenige Abwaschung. Die 
Inseln Kleinholm und Fedorowskoi, welche in diesem 
Theile des Stromes liegen, bestehen aus angeschwemm- 
tem Sande. Das dem Strome zugewendete westliche 
Ufer der letzteren, 7 bis 10 Fuss hohen ‚Insel, ist 
steil und wird vom Strome benagt. 

Dieser Insel schräge gegenüber sahen wir am stei- 
len, niedrigen, linken Stromufer zwei verschiedene 
Schichten entblösst. Vë i aho 

Die untere besteht aus aschgrauem, plastischem 
Thon, der im trocknen Zustande sehr hart ist, beim 
Trocknen aber sich mit einem gelben, staubartigen 


* 


* 


Bulletin de l’Académie Impériale 


24 





Überzuge bedeckt, welcher alle Kennzeichen der 
obern Schicht hat. 


Diese obere Schicht hat eine hellgelbe Farbe, ist 


 erdig, leicht, zerreiblich, färbt die Finger, haftet an 


der Zunge, saugt Wasser begierig ein, und ist sehr 
fein geschichtet, in dünnsten blàtterartigen Lagen. 
Unter der Loupe betrachtet, erkennt man weisse Glim- 
merschüppchen darin. Weder die obere, noch die un- 


tere Schicht riechen nach Thon, und brausen nicht, | 


wenn man sie mit Sáuren behandelt. 
Ein wenig weiter flussabwärts, bei der Essigfabrik 
des Herrn Sturm, treten an beiden Ufern bis 70 Fuss 


‘hohe Sanddünen auf (vom Niveau der Narova gerech- 


net). Dieser vom Strome durchbrochene Dünenzug, 


hat eine Richtung von NO nach SW. Au der linken | 


Stromseite erstreckt er sich an dem Smolkaflüsschen 


hinauf bis an die St. Petrikirche, welche auf dem We- |. 


ge von Narva nach der Station Waiwara steht. Es 
ist gelber dünngeschichteter Quarzsand mit sehr we- 
nigem Gerólle. 

Die Sandhügel treten nicht nahe an das linke Ufer, 
das einen breiten, flachen, bewachsenen Saum hat, 
und keine Spur von Unterwaschung zeigt. 

Das rechte dagegen hat einen ganz schmalen, san- 
digen Saum, und hinter diesem erheben sich steile, 
14 Fuss babe Sandwände. 

Herabhängende, unterwühlte Fichtenbäume und 
grosse herabgerutschte Rasenfetzen zeugen dafür, dass 
das Hochwasser das rechte Ufer hier alljährlich un- 
terwäscht. 

Flussabwärts von diesen Dünen fanden wir am 
rechten Ufer ähnliche Schichten anstehen, wie die oben 
beschriebenen Thonlager. Diese Stelle mag etwa 2 
Werst oberhalb der Mündung liegen. 

Bis zu einer Höhe von 30 Fuss über dem Wasser- 
spiegel erhebt sich hier ein sehr feingeschichtetes, 
bräunlich graues Gestein, leicht zerreiblich, abfär- 
bend, leicht, weil porös; es klebt nicht an der Zunge, 
saugt aber begierig Wasser ein, enthält weisse Glim- 
merblättchen. Organische Reste "remm sich nicht darin. 


‚Nach oben geht dieses Gestein in ein hellaschgraues, | 


sehr lockeres, leicht zerfallendes über, das mit vielem 
Sande vermengt ist. Auch in ihm erkennt man Glim- 


merblüttchen. Noch weiter nach oben folgt dann 


Flugsand. 
Alle diese Thone und lockeren Schichten sind sehr 


junger Entstehung; es mógen Alluvia sein, oder Di- 
luvia? 

Jedenfalls haben sie eine nicht unbedeutende Ver- 
breitung, da wir sie auch an der Rossona fanden. Hier 
wie dort bilden sie den Untergrund der Sanddünen. 

Das rechte Ufer bleibt bis eine Werst oberhalb der 
Mündung der Rossona in die Narova steil und etwa 
3 Faden hoch. Es besteht aus Flugsand. 

Das linke hat hier einen schmalen Ufersaum, er- 
hebt sich aber hinter diesem höher als das rechte, 
denn hier treten nun schon in der Nähe von Hunger- 
burg die hohen Stranddünen auf. 


Die Rossona. 
(S. Karte Nr. 2.) 


Die Luga, nordwestlich vom Ilmensee entspringend, 
ergiesst sich nach raschem Laufe durch devonische 
und silurische Schichten, bei Lushskoi Kordon in eine 
Bucht des Finnischen Meerbusens. 

Die Narova, obgleich breiter und wasserreicher als 


| die Luga, hat an dem Peipussee einen grossen Regu- 


lator für die Frühlingsfluthen, und steigt in der Regel 
nur um 3 bis 4 Fuss, oder weniger. Die Luga hat 
keinen Regulator, und steigt im Frühling an eingeeng- 
ten Stellen, und besonders in ihrem mittlern Laufe, 
um 10 bis 14 und 18 Fuss. Starke nórdliche Winde 
treiben so viel Wasser in die Mündung der sehr trüge 
zwischen flachen Ufern fliessenden untern Luga, dass 
deren Niveau dann bis an die Stelle steigt, wo die 
Rossona sich von ihr abzweigt. Nordöstlich von der 
Narovamündung ist ihr Bette noch hóher als die 
Narvsche Meeresbucht. Hier nun, zwischen den Orten 
Kurowizy und Wartschewa, entsendet sie aus ihrem 
linken Ufer einen Arm in südwestlicher Richtung; 
dieser Arm, die Rossona, in alten Schriften auch wohl 
die Luga genannt, durchfliesst in Schlangenwindun- 
gen eine sumpfigsandige Niederung und ergiesst sich 
nicht in das Meer, sondern in die Narova, A Werst 


‚oberhalb deren Mündung. Die Rossona ist mithin 


eine wahre Bifluenz der Luga, und Beispiele dieser 


Art gehören zu den seltensten in cem physikalischen 


Geographie. 
Jede Hochfluth der en theilt sich auch der 
Rossona mit. Diese schwillt dann: auch bedeutend an, 





und ihr bens der vnde ein sehr trüger ist, wird 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





so schnell und heftig, dass das Hochwasser die sandi- 
gen Steilufer des Flusses angreift und zerstórt. 

Solcher Stellen sah ich selbst mehrere, namentlich 
eine Werst oberhalb Magerburg, am rechten Ufer, da 
wo früher das Haus des Herrn Kreymann und Sta- 
pelplätze für Balken und Bretter gestanden hatten, 
mit denen die Kaufmarinschaft Narva's von jeher gros- 
sen Handel getrieben hat. Das Ufer war jetzt sehr 
steil und gegen 30 Fuss hoch. 

Im Jahre 1849 wurden diese Gebäude, die, wie 
ganz Magerburg und Hungerburg, auf Sanddünen er- 
baut sind, von der ungewóhnlich hohen Frühlingsfluth 
der Rossona zum Theil zerstórt, zum Theil durch Un- 
terwaschung so bedroht, dass man sie abtragen musste. 
Ein Kirchhof, der etwas weiter flussaufwürts lag, ward 
damals und auch später alljährlich unterwaschen, so 
dass man die Särge bisweilen aus dem herabrieselnden 
Ufersande herausstarren sah. 

Wir werden von dieser Stelle, an der man der Ros- 
sona vielleicht einen directen Abfluss ins Meer geben 
könnte, noch später Einiges zu sagen haben; jetzt ge- 
nüge die Bemerkung, dass ihr starkes Benagen durch 
die Biegung bewirkt wird, welche der von Ost kom- 
mende Fluss hier plötzlich nach Südwest macht. Sein 
Wasser wird hier, sowohl durch diese Wendung als 
‚durch das Baer'sche Gesetz, stark an das rechte Ufer 
gedrángt. 

Bei dem Dorfe Sareküll, an der rechten Stromseite 
und bei dem ihm gegenüber an der linken liegenden 
Dorfe Narowskaja, sind die Ufer niedrig und zeigen 
keine Spuren von Zerstórung. Allein wenige Hundert 
Schritte flussaufwürts von Narowskaja, springt eine 
gegen 70 Fuss hohe, plateauartige Sanddüne mit einer 
ihrer Ecken scharf gegen den Fluss vor. Sie wird vom 
Flusse kráftig angegriffen und zerstórt, wozu noch der 
. Umstand viel beiträgt, dass sie am einspringenden Ufer 
‚sich befindet. 

Diese Sandwand wird Tschortowa gora (der Teufels- 
berg) genannt. 

Das diesem Berge gegenüberliegende, rechte Ufer, 
ist eine grosse, 2 bis 5 Fuss über dem Flussspiegel 
sich erhebende, sehr ebene Graswiese, die jährlich 
von der Frühlingsfluth unter Wasser aésetit wird. 
Sie bildet an dieser Stelle den ausspringenden Winkel. 

Der Teufelsberg ist an seinem Ostfusse von einer 





7 Fuss hohen Wiese begrenzt, deren Untergrund aus 
dem oben bereits beschriebenen grauen Thon besteht. 

Daraus darf man schliessen, dass der geschichtete 
Dünensand des Berges auf eben diesem Thone lagert, 
und dass auch die inselartige Wiese am rechten Ufer 
aus ihm besteht. 

Ich nannte sie «inselartig», weil sie durch ein ehema- 
liges Flussbette fast in ihrer ganzen Lünge von dem 
rechten Ufer getrennt ist. Man nennt hier diese Stelle 
ganz allgemein Staroretschje, d. h. der alte Fluss, und 
glaubt dass die Rossona früher um jenes hohe Sand- 
ufer herum nach NW durch den Narovasee ins Meer, 
und dass ein andrer Arm zwischen den beiden Inseln 
des Narovasees hindurch und dann nach SW nach der 
Stelle geflossen sei, wo heute das Dorf Sareküll steht. 

Dass der Fluss einst diesem letzten Wege folgte, 
scheint mir sehr wahrscheinlich. 

Es wird dann hier geschehen sein, was an allen 
Flüssen geschieht, die in weichem Boden in Schlan- 
genwindungen fliessen. Die Rossona wird nämlich den 
Isthmus, welcher die südlichere der beiden Inseln mit 
dem jetzigen linken Ufer verband, allmählich dünner 
genagt und endlich durchrissen haben, um dann dem 
kürzern Laufe, an der Südspitze der neu entstande- 
nen Inseln, zu folgen. 

Wenn man an den niedern Ufern dieser Wiesen 
vorübergefahren ist, gelangt man an die Einfahrt des 
VIREN. wer? eines sonderbaren, langen, nach 
Nord gerichteten Flusssackes, den die Sage für einen 
ehemaligen Ausfluss der Rossona in die See ausgiebt, 


| was aber nicht bewiesen werden kann. 


Das östliche Ufer dieses Sees, also das rechte der 
Rossona, wenn sie wirklich einst hier floss, ist gegen 
50 Fuss hoch und besteht aus Flugsand. Es verflacht 
sich allmählich nach Nord. Das Nordende des Sees ist 
gegenwärtig durch eine ziemlich hohe Sanddüne von 
dem Meere getrennt. An dem Südende des Narova- 
sees biegt das hohe Sandufer nach Osten, und wird 
hier von der Rossona, deren volle Kraft diese ‚Stelle 
trifft, stark benagt, so dass man hier zu jeder Zeit 
Baniseinetie sehen kann, die vom hohen hen 
herabgestürzt sind. 

Die beiden Inseln, welche an dem Südende und an 
der Westseite des Narovasees liegen, haben dieselbe 
Hóhe und Beschaffenheit wie die grosse Wiese bei 


Bulletin de l'Académie Imperiale 





. Bei der Mündung der Aossona in die Narova sind 
beide Ufer der ersteren flach, besonders das linke, 
das eine niedrige Wiese bildet, welche allmählich in 
eine durch die gemeinsame Arbeit der beiden Flüsse 
erzeugte Untiefe ausläuft. 


Die Mündung der Narova und die Barre 
vor derselben. 


Die Rossona strömt unter einem rechten Winkel in 
die Narova ein. Bei der Frühlingsfluth geschieht dieses 
mit so grosser Heftigkeit, dass sie auch das Wasser 
der Narova an das linke Ufer derselben drängt, an 
welchem denn auch schon mehrfache Beschädigungen 
stattgefunden haben, durch Unterwaschung und Weg- 
führung des lockeren Sandbodens. Und man vergesse 
nicht, dass das linke Narovaufer bei Hungerburg über- 
diess durch ein hölzernes Bollwerk geschützt ist. Die- 
ser Schutz erstreckt sich indessen nicht bis an die 
äusserste Spitze der an der linken Seite der Narova- 
mündung befindlichen Landzunge, so dass die Stelle, 
auf welcher die Wohnung des Lotsencommandeurs und 
der Leuchtthurm stehen, der Zerstörung durch den 
hierherdrängenden Strom ausgesetzt ist. Die alten 
Uferdämme, die hier früher bestanden haben, sind 
zerstört. 

Im Jahre 1849 stürzte eine, am Hungerburgschen 
Ufer stehende Sägemühle durch Unterwaschung des 
Bodens so schnell ein, dass man nichts retten konnte 


und die versunkenen Mic Derbi aus "n Wasser 


heraufholen musste. 

Die Menge des, bei dieser ungewóhnlich hohen 
Fluth, durch die Rossona verschleppten Sandes war so 
gross, dass die Sandbarre, welche der Narovamündung 
vorliegt, nur noch 5 bis 5'/ Fuss Tiefe behielt, da 
sie doch vorher, wie auch später, eine Tiefe von 7 bis 
8 und 8”, Fuss erreichte. Bei so geringer Tiefe kön- 
nen dann nicht einmal die leichtesten Lichterfahrzeu- 
ge ihre Ladung über die Barre schaffen und der Ver- 

kehr stockt dann eine Zeitlang fast gänzlich. Als ich 
1860 am 8. Aug. a. St. in Hungerburg war, gab Herr 
Kock, der Lotsencommandeur, 8'/, Fuss als die ge- 
genwärtige Tiefe des Fahrwassers. auf der Barre an. 


Ihre Tiefe ist, wie begreiflich, von der Richtung und | 
Stärke des jedesmaligen Windes abhängig. Nordwest- 


winde und Westwinde erheben das Wasser der Nar- 


vaschen Meeresbucht, je nach ihrer Dauer und Stär- | 











ke, um 2 bis 3 Fuss. Zum Steigen des Wassers bei 
diesen Winden trägt noch der Umstand bei, dass sie 
dem Strome entgegen wehen und diesen an seiner 
Mündung aufdämmen. 

Nach der 1859 vom Hydrographischen Departe- 
ment herausgegebenen Karte der Narovarhede und 
des Narovaflusses, von der Stadt Narva bis zur Mün- 
dung, hat der Fluss, von der Stadt bis zur Rossona- 
mündung, im Fahrwasser eine Tiefe von 12 bis 24 
Fuss, an ein Paar Stellen nur 10 Fuss. 

Gleich unterhalb des Einflusses der Rossona wächst 
die Tiefe des Fahrwassers bis 42 Fuss (nach einer 
Angabe auf den Originalaufnahmen von Kosake- 
witsch). Dann nimmt sie in der Narovamündung 
schnell ab, bis 32, 24, 18°, 12, 10', und auf der 
Barre betrügt sie dann nur 8' bis 9'. Man sieht also 
deutlich, dass die vereinte Stromkraft der Narova und 
Rossona das Fahrwasser so bedeutend vertiefen, dass 
aber die Kraft der Ströme auch sehr bald gebrochen 
ist, so dass sie ihren Sand nicht weit wegführen. 

Die Barre ist, von 10' Tiefe bis wieder 10', 375 
Sashen breit, die 8' bis 9 tiefe Strecke derselben be- 
trägt aber nur 175 Sashen. | 

1856 im Frühling stieg die Rossona wieder unge- 
wöhnlich hoch und erhöhte die Barre bis auf 4, bis 
5 Fuss Tiefe. Allein ein starker Sturm, der in dem- 
selben Jahre wüthete und in der Narvaschen Bucht 
9 Schiffe in zwei Tagen auf den Strand trieb, vertiefte 
das Wasser auf der Barre bis 6 und 6'/, Fuss. 

Nach einer alten schwedischen Karte vom Jahre 
1695, welche .mit andern, die Narovamündung und 
die Barre betreffenden Karten und Plänen, in dem 
Stadtarchive zu Narva aufbewahrt wird, hat die Barre 
die Gestalt eines Hufeisens, dessen äusserer, convexer 
Rand seewärts gekehrt ist. 

Ich habe in Narva sowohl als in Hungerburg die 
Aussagen mehrerer sachverständiger Männer über die 
Veränderung auf der Narovabarre gehört. Alle ohne 
Ausnahme stimmen darin überein: 


1. Dass es hauptsächlich die Rossona sei, ni eng 
Eisgange und bei sehr hohem Wasserstande Am 
Frühling, von ihren Ufern viel Sand nach der Mün- 
dung verschleppt. 

2. Dass die Narova und das Meer sehr wenig Sand 
an die Mündung bringen. - 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





3. Dass die Barre im Frühjahr, aber nur bei sehr ho- 
hem Stande der Rossona, seichter wird und dass 
die höchsten Frühlingsfluthen auch die stärksten 
Versandungen verursachen, was ganz natürlich ist, 
weil je hóher die Rossona steigt, ihr Lauf desto 
schneller und eine desto grössere Oberfläche locke- 
ren Sandes an ihren Steilufern angegriffen und zer- 
waschen- wird. Wenn die Rossona wenig steigt, 
bleibt das Fahrwasser auf der Barre fast ohne Ver- 
änderung. 

. Nach einer starken Versandung vertieft sich in den 
folgenden Jahren das Fahrwasser allmählich von 
selbst, etwa '/, oder 1 Fuss in jedem Jahre, wenn 
nicht eine wiederholte Hochfluth der Rossona daran 
hindert. Es erreicht dann wiéder eine Tiefe von 8 bis 
9 Fuss, aber diese genügt nicht zum Einlaufen 
grosser Segelschiffe und Dampfér, da diese einen 
gróssern Tiefgang haben. Daher sind solche Fahr- 
zeuge gezwungen, ihre Frachten auf der sehr ge- 
fahrvollen Narvaschen Rhede auf Lichterfahrzeuge 
zu laden, oder, wenn sie mit Ballast ankommen, 
von Lichterfahrzeugen zu empfangen. Dieses Um- 
laden und Wechseln der Fahrzeuge vertheuert die 
Waaren und verursacht Zeitverlust. Würe dieseichte 
Barre nicht, so könnten ach grössere Fahrzeuge 
ungehindert bis an ar Flusshafen in Narva hin- 
auffahren. 

5. Dass das Fahrwasser auf der Barre sich allmählich 
in einigen Sommern und Herbsten vertieft, schrei- 
ben die Meisten der Wirkung des Narovastromes zu. 
Andere erklären diesen Umstand durch die Wir- 
kung der Wellen und der Strömungen, die bei star- 
ken Winden und Stürmen entstehen. 


Ha 


Ich bin geneigt die erste dieser Ansichten für die 
richtige zu halten, welche die Arbeit der Narova zu- 
schreibt. 

Beim Hochwasser drängt die wildströmende Rossona 
mit der Narova vereint an das linke Ufer der letzte- 
ren, gegen die Landzunge hin, auf welcher der Leucht- 
thurm und das Lotsenhaus stehen. Von hier wälzt 
sich der Strom nach N. und NO, nach dem Ufer von 
Magerburg, drängt sich durch die schmale Mündung, 
in der immer tiefes Wasser ist, nimmt dann eine NW 
Richtong ap und geht mit dieser ins offene Meer, wo 
er sehr bald seine Kraft verliert und den mitgebrach- 





Sand fallen lässt. Man kann am Magerburgschen Ufer 
den Anfang der Barre in Gestalt einer trockenliegen- 
den Landzunge sehen, in welcher gestrandete Baum- 
stämme stecken. 

Ist die Hochfluth vorüber, und die Rossona niedrig 
und träge geworden, so nimmt die Narova bei Hunger- 
burg und Magerburg ihre normale, nordwestliche Rich- 
tung wieder an; ihre Wassermasse, die immer noch 
sehr bedeutend bleibt, strömt nun ungehindert auf die 
Barre zu, und trägt von dieser allmählich den von der 
Hochfluth hergebrachten Sand ab und deponirt ihn 
jenseits der Barre im tieferen Meere. 

Da die Barre im Sommer und Herbst keine neuen 
Sandvorräthe durch die Rossona und Narova erhält, 
so kann die Vertiefung ungehindert vor sich gehn. 

Um über diesen Gegenstand ins Klare zu kommen, 
bedarf es genauer Beobachtungen während einiger 
Jahre. Sie mögen nun die Ursache der wechselnden 
Tiefe auf der Barre in den Stürmen, in der vertiefen- 
den Wirkung der Narova, oder in beiden finden, es 
thut zur Hauptsache nichts. Die Tiefe des Fahrwas- 
sers auf der Barre ist und bleibt für die Bedürfnisse 
des Handels in Narva ungenügend, die Schiffe sind auf 
der Narovaschen Rhede grossen Gefahren ausgesetzt, 
1814 scheiterten und verunglückten auf der Rhede 
von Narva 18 Transportschiffe der Krone, und es 
frágt sich: welche Mittel wáren die wirksamsten 
undsichersten, um diesem Übelstande T 
abzuhelfen. 

Der Handel Narva’s war einst ein blühender. Das 
berichtet die Geschichte und bezeugen das alte gross- 


artige veródete Börsengebäude, der ebenfalls verödete 


steinerne Kaufhof und manches andere alte Handels- 
denkmal. 

"Seit der Gründung St. Petersburgs fing der Handel 
in Narva zwar an zu sinken, er hat aber bis heute 
eine gewisse Ausdehnung behalten und wird durch die 
kolossale Baumwollspinnerei auf der Insel Krähnholm, 
am Wasserfalle, und durch lebhafteren Hobzhange3 mit 
der Zeit noch um etwas € : 


Jai SE a n CN JL NT: sd a ec Rl 





ihn seit langer Zeit zu y belüstigen, denn im Stadt- 
archive findet sich der Riss eines Projects vom Jahre 
1695 vor, aus welchem zu ersehen ist, dass man das 
Fahrwasser auf der Barre von beidet Seiten einzu- 
dämmen beabsichtigte, wahrscheinlich um dadurch den 


Bulletin de l'àcadémie Impériale 





Lauf des Stromes an dieser Stelle zu verstärken, und 
ihn auf diese Weise das Fahrwasser vertiefen und die 
in demselben gestrandeten Baumstämme, Bretter und 
Baumwurzeln wegschaffen zu lassen. 

Dieses Project, so meint man in Narva, sei nicht 
ausgeführt worden, und an die Fixirung des Sandes 
an den Rossonaufern, um dessen Verschleppung an 
die Mündung zu verhüten, scheint der Urheber nicht 
gedacht zu haben. 

Im Jahre 1747 verunglückten auf der Rhede von 
Narva, durch einen einzigen heftigen Sturm, 22 hol- 
ländische und englische Schiffe. Dieses Ereigniss ver- 
anlasste zu ernstlicheren Unternehmungen an der Na- 
rova-Mündung. Schon im folgenden Jahre 1748 wurde 
in den Häfen von Kronstadt, Archangel, Wiborg und 
Narva, von holländischen und englischen Schiffen 


eine Abgabe von 4”, Cop. pro Last erhoben, um die | 
Geldmittel zur Vertiefung und Regulirung des Fahr- | 


wassers auf der Narovabarre herbeizuschaffen. Man 
schritt auch bald ans Werk, legte es aber nicht in die 
rechten Hände, wie wir gleich sehen werden, sondern 
es war dem grossem Münnich vorbehalten, wie einst 
unter Peter I, den durch Pissarew verdorbenen 
Ladoga-Kanal, so auch an der Narovamündung die 
durch den bösen Willen eines Andern missrathene 
Arbeit, in Ordnung zu bringen. 

Nachdem der Feldmarschall Graf Münnich, nach 
der Kaiserin Elisabeths Tode, aus seinem zwanzig- 
jährigen Exil in der Stadt Pelym, im Februar 1762, 
durch den Kaiser Peter den dritten, zurückberu- 
fen worden, und nachdem noch in demselben Jahre 
wieder ein Regierungswechsel eingetreten war, er- 
nannte die Kaiserin Catharina II, am 21. August 
1762 Münnich zum General- Director der Häfen zu 
Baltischport, Reval und Narva. Er besuchte diese Hä- 
fen zu wiederholtenmalen, und schrieb am 10. Juni 
1764 aus Narva an Büsching 5): ; 

«Da ich also heute die hiesige, zum Theil durch 
«die Bosheit des Herrn bene Arbeit 
«besehen, welche an der Mündung der beyden Stróme 
«Narowa und Rasona geführet wird, und 13 Werste 
«von der Stadt Narva abgelegen ist, welche ich zu 
«Wasser hin und her fahren muss: so wird hoffent- 


* seess e 





3) Magazin für. d. neue Historie und Geographie, von D. Anton 
Friedr. Büsching. Hamburg 1769. ter Theil, pag. 521 





«lich auch meine Suite heute hier ankommen und ich 
«also Morgen nach Reval abgehen kónnen.» 

In einem, ebenfalls an Büsching gerichteten, aus 
Narva am 15. Juli 1764 datirten Briefe, theilt Graf 
Münnich mit, er sei auf der Rossona hinauf bis zur 
Luga gefahren, begleitet von Ingenieurs und Schleu- 
senmeistern, habe Alles besehen und examinirt, um 
künftighin dem durch die Ströme verursachten Ver- 
sanden des Fahrwassers vorzubeugen und nach Móg- 
lichkeit abzuhelfen. Die hiesige Stadt, sagt Münnich, 
kommt je mehr und mehr in Aufnehmen, und hat man 
in diesem Jahre allhier schon 161 Schiffe gehabt etc. 

Es waren damals drei Projecte zur Verbesserung 
des Fahrwassers entworfen worden: 


1. Der Roubra statt des jetzigen Ausflusses in die 
Narova, einen directen in das Meer zu geben. 

2. Der Need! von da an, wo sie sich mit der Rossona 
vereinigt hat, eine geradere Richtung ins Meer zu 
geben, das heisst sie dahin zu leiten, wo gegen- 
wärtig der Leuchtthurm steht. 

. Die sandigen Steilufer der Rossona und Narova mit 
Schutzwerken zu belegen, um das Abspülen des 
Sandes zu verhüten, und Bollwerke von der Naro- 
vamündung bis in die tiefe See hinauszuführen. 


= 


Nachdem diese Pröjecte unter Mitwirkung des 
Commandanten von Narva und des Magistrats ge- 
prüft worden waren, wählte und bestätigte man das 
dritte, unerachtet es das kostspieligste war, und schritt 
zu dessen Ausführung. 

Ein Infanterieregiment ward zu den Arbeiten ver- 
wendet, und 1765, also ein Jahr nachdem Graf Mün- 
nich die Arbeiten uñter seine Leitung genommen, 
waren bereits mehr als 1270 Faden sandigen Ufers 
an der Narova und Rossona durch Pfahlwerke; Faschi- 
nen und feste Bollwerke eingedämmt. (Siehe Karte 
N° 3). Am eifrigsten soll von 1773 bis 1775 gear- 


beitet worden sein: also lange nach des Grafen Mün- 


nichs Tode, der 1767 erfolgte. Das Resultat dieser 
Arbeiten war ein günstiges, das Fahrwasser vertiefte 
sich, aber leider ward das Werk nicht ganz vollendet; 
dieses war namentlich mit den Bollwerken der Fall, 
welche man in die See führen wollte. Da überdiess 
die ausgeführten Bauten nicht gehórig unterhalten 
wurden, so geriethen sie mit der Zeit in Verfall und 
wurden endlich fast spurlos zerstórt. 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


34 





Die Folge davon war, dass die Versandung der 
Mündung wieder stärker wurde. Im Jahre 1833 ent- 
warf der Oberst von der Wege- und Wassercommuni- 
cation, Bogdanow, ein Project, zu einer Kanalver- 
bindung am linken Narovaufer, vom Flusshafen Kulga 
bis an die Stelle, wo flussaufwürts von der Citadelle 
und dicht neben ihr ein kurzes, aber tiefes Thal sich 
in die Narova zieht, und ein anderes Project zur 
Verbesserung des Fahrwassers auf der Barre. 

In dieser Schrift Bogdanows wird unter Anderem 
angeführt, man habe 1803 den bereits 1768 bei Hun- 
gerburg, am linken, von den vereinigten Strömen be- 
drohten Ufer, errichteten Damm erneuert; 1768 sei 
aber der Uferdamm hier auf dem Fundamente eines 
viel -älteren Dammes aufgeführt worden, den man 
wahrscheinlich zu einer Zeit baute, als die Ros- 
sona noch gar nicht in die Narova, sondern bei 
der Staroretschje direct in das Meer abfloss. Man 
begreift sonst nicht, meint Bogdanow, wie mam, 
durch diesen Damm dem Strome eine so falsche und 
schüdliche Richtung geben konnte, die ihn unnützer- 
weise abschwücht. 

Diese Vermuthung lasse ich auf sich beruhen; ich 
glaube nicht dass sie begründet ist. 

In einem Berichte, welchen der Magistrat von Narva 
am 23. Mai 1853 dem Generalgouverneur der deut- 
schen Ostseeprovinzen Russlands, Fürsten Suworow, 
über die an der Narovamündung gewünschten Verbes- 
serungen des Fahrwassers vorlegte, spricht er sich 
dahin aus: 

1. Dass das erste jener drei erwähnten Projecte, 
nämlich die Ableitung der Rossona ins Meer, an einer 
hiezu geeigneten Stelle, oberhalb ihres Einflusses in 
die Narova, das einfachste nnd wohlfeilste sei, und 
die meiste Hoffnung auf günstigen Erfolg biete. 

Diese Ansicht wird in dem Berichte dadurch moti- 
virt: dass die Versandung durch die Rossona und nur 
zum geringsten Theile durch die Narova bewirkt wird; 
dass die Narova, wenn sie nach Ableitung der Rosso- 
na von dieser nicht mehr in ihrem Laufe gestört, d.h. 
an das linke Ufer gedrängt und dadurch abgeschwächt 
wird, Kraft genug haben würde, den wenigen Sand, 
den sie dann noch mit sich bringt, auch weiter fort- 
zuschaffen und für das Fahrwasser auf der Barre un- 
schädlich zu machen. ` 

Es scheint, dass auch dieses. Project zur Zeit des | i 

Tome III. 





Grafen Münnich gewählt worden wäre, wenn die 
Rossona nicht als verbindende Wasserstrasse aus der 
Luga nach der Narovamündung, für densdamals sehr 
bedeutenden Holzhandel unentbehrlich gewesen wäre. 
Da dieser Handel jetzt sehr abgenommen hat, so ver- 
dient er weniger Berücksichtigung. 

. Übrigens, so sagt der Bericht, könnte eine Schleuse 
in dem Damme, der die Rossona oberhalb ihres Aus- 
flusses abzufangen hätte, die Verbindung mit der Na- 
rova unterhalten, und zwar mit Leichtigkeit, da sie nur 
beim Hochwasser der Rossona nothwendig würe. 

Nach Ablauf des Hochwassers kónnte die Fahrt 
durch die Schleuse auf den ganzen Sommer und Herbst 
freigegeben werden. 

2. Dass die Ausführung des zweiten Projects in ge- 
genwürtiger Zeit die sehr kostspielige Wegräumung 
des steinernen Leuchtthurms mit seinen Nebengebäu- 
den und andern Baulichkeiten, sehr grosse Kosten 
verursachen würde. 

3. Dass die zur Realisirung des dritten Projects er- 
forderlichen Geldmittel in jetziger Zeit sich als zu 
bedeutend herausstellen würden, weil die Preise des 
Holzes, der zur Errichtung der Bollwerke erforderli- 
chen Steine (Holzkasten mit Steinen gefüllt) und an- 
derer Baumaterialien, jetzt um Vieles höher sind als 
zur Zeit, da Graf Münnich die Arbeiten an der Na- 
rova betrieb. 

In den letztverflossenen dreissig Jahren sind durch 
Ingenieure der Wege- und Wassercommunication Un- 
tersuchungen des Narovalaufes, seiner Mündung und 
der Barre vorgenommen, und Projecte zur Abhülfe 
der Übelstinde vorgelegt worden, welche die Han- 
delsschifffahrt von der Narovabarre erleidet; aber 
diese Vorarbeiten haben weder erschópfende Studien 
der Localität, noch weniger eine reelle, wirkliche 
Hülfe gegen die Noth veranlasst. 

Eine Dampfbaggermaschine, die 1850 auf dringende 
Vorstellung des Magistrats der Stadt Narva an den 
damaligen Finanzminister, aus St. Petersburg an die 
Narovamündung transportirt, und der Stadt Narva ge- 
schenkt wurde, kam, weil sie zu Boden ging, nicht in 
Gebrauch, und musste mit bedeutenden Kosten vom 
Boden der Barre heraufgehoben werden. 

Es wurde bereits oben der Vorschläge des Obersten 
Bogdanow 2, vom Jahre 1833 erwühnt. pie. bestehen 


in Folgendem: isi ee 


Bulletin de l'Académie Imperiale 





1. Die Rossond und die, in dieselbe sich ergiessende 
ebenfalls aus der Luga kommende Mertwiza, an ihren 
Ausflüssen aus der Luga durch Dämme abzufangen, 
um auf diese Weise die Sandabwaschungen an der 
Rossona, welche die Narovabarre seicht machen, zu 
verhüten. 

Weilaber in diesen Dàmmen sich nothwendigerweise 
auch Schleusen befinden müssten, um die Fahrten der 
Schiffe und Holzflósse auf der Rossona nicht zu hin- 
dern, so würden diese Dämme sehr theuer zu stehen 
kommen. 

2. Weniger kostspielig und besser, weil die Fahrt 
auf der Rossona dann ganz frei bliebe, wáre es, wenn 
man dem Ausflusse der Narova, unterhalb deren Verei- 
nigung mit der Rossona, eine passendere Richtung gäbe 
nach NW, und den jetzigen Ausfluss sperrte. Dazu 
wäre nöthig, einen Theil des Bollwerks bei Hungerburg, 
am linken Narovaufer abzutragen, einen Kanal zu gra- 
ben, und den Leuchthurm mit starken Dämmen zu 
umgeben, um die Unterwaschung des lockern Bodens, 
auf dem er steht, zu verhüten. 

Die Narova würde durch diesen neuen Ausfluss mit 
ungebrochener Kraft ins Meer fliessen, weil sie keine 
Biegung zu machen hätte, und würde den mitgebrach- 
ten Sand weiter hinaus, bis in die tiefe See führen. 

Endlich wäre dann noch das Fahrwasser auf der 

Barre bis nach der Rhede zu vertiefen, und sowohl 
dieses vertiefte Fahrwasser als der neue Ausfluss der 
Narova mit steinernen Uferdämmen einzufassen. 
. Den Vorschlägen Bogdanow's liegen weder an- 
haltende Studien der Localititen zum Grunde, noch 
hat er derselben ausführliche Projecte und épécificiree 
Kostenanschläge beigefügt. 

Auch der verabschiedete Oberst der Feld- "id Fe- 
stungs - Ingenieure, Carl von Seidlitz 5, hat einen 
Vorschlag zur Verbesserung des Narvaschen Hafens 
gemacht. 

Nachdem Herr von Seidlitz den PN Zu- 
stand des Handels und des Hafens geschildert, und 
die Bemerkung gemacht hat, dass der Handel sich 
wieder zu heben beginne, und dass es wünschenswerth 
erscheine, dass die Regierung etwas zur TOEN 
des Fahrwassers thue, schlägt er vor: 





4) Hr. v. Seidlitz hat zur Zeit S. M. des Kaisers Alexander I 
an der Narovamündung Arbeiten ausgeführt. 











1. Statt, wie früher geschehen, der Narova an ihrem 
Ausflusse die Richtung gewaltsam vorzuschreiben, ver- 
mittelst grosser Dämme, welche aus hölzernen, mit 
Steinen gefüllten Kasten bestanden, und die ihrem 
Zwecke doch nicht entsprachen, weil der Strom sich 
seiner gewaltsamen Fesseln (am Ufer bei Hungerburg) 
doch entledigte, und Alles was ihm hemmend ent- 
gegentrat , zerstörte — solle man dem natürlichen 
Laufe desselben durch kleine, niedrige Fasehinen-Buh- 
nen und Flechtwerk von Weidenzweigen nachhelfen. 

2. Diese müssten da angebracht werden, wo der Fluss 
seine lockeren Sandufer zerstört; so würde man die 
Anhäufung des Sandes auf der Barre verhüten. Herr 
von Seidlitz verlangt zu dem Ende fortgesetzte ge- 
naue Beobachtungen des Flusslaufs und seiner Wir- 
kung auf die Ufer, Anfertigung einer Flusskarte etc. 

3. Da am Strome selbst viel Weiden wachsen, so 
würden die aus ihnen hergestellten Flechtwerke bil- 
lig zu stehen kommen. . 

4. Durch die auf diese Weise allmáhlich eingeengten 
Ufer würde die Strömung verstärkt werden, und der 
Fluss die Kraft erlangen den auf der seichten Barre 
abgelagerten Sand fortzubringen, besonders wenn man 
den Sand vorher auflockerte durch winterliches Ein- 
rammen von Pfählen, die dann durch den nächsten 
Eisgang fortgerissen würden, oder durch den tempo- 
rären Gebrauch einer Baggermaschine. 


Schlussbemerkungen. 


Wenn wir alle oben mitgetheilten Beobachtungen, 
Nachrichten, Bemerkungen und Vorschläge resümiren, 
so stellen sich folgende Dinge heraus: 

1. Der Seehandel Narva’s ist durch eine E 
Sandbarre vor der Narovamündung beeintráchtigt. 
Fahrzeuge von mehr als 8 Fuss Tiefgang können diese 
Barre nicht überschreiten, sondern müssen ihre La- 
dung auf einer sehr gefkhrliehen T auf Lichter- 
fahrzeuge schaffen. 

2. Während des Eisganges und sehr bedeutenden 
Hochwassers wird das Fahrwasser auf der Barre seich- 
ter, bisweilen sogar bis 5 und 6 Fuss, durch den vie- 
len Sand, welchen die Rossona zum grósseren Theil, 
die Nutéon zum geringeren, mit sich bringen, nachdem 
sie ihn ihren Ufern entrissen. Bei geringerem Steigen 
der Rossona bleibt die Barre, wie sie vorher war. 


37 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





3. Wenn beide Ströme wieder bis zu ihrem gewöhn- 
lichen Niveau fallen und die Rossona einige Jahre 
nacheinander kein sehr hohes Wasser macht, vertieft 
sich das Fahrwasser bis 7 oder 8/, Fuss. 

4. Dieses Vertiefen scheint durch die Narova her- 
vorgebracht zu werden. Es mógen sich aber auch 
Meeresströmungen, die bei anhaltendem Winde ent- 
stehen, und die Ebben, welche in dem Narovameerbu- 
sen bei anhaltendem Süd- und Südwestwinde eintre- 
ten, an demselben betheiligen. Jedenfalls, das zeigt die 
Erfahrung, genügen die von der Natur selbst verwen- 
deten Kräfte nicht, das Fahrwasser auf der Barre 
bis zum Tiefgang grösserer Schiffe zu vertiefen, das 
heisst mindestens bis 12 Fuss. 

Um diesen Übelständen abzuhelfen oder dieselben 


wenigstens zu verringern, können folgende Mittel vor- 


geschlagen werden. 

1. Abfangen der Rossona und Mertwiza durch Däm- 
me, an ihren Ausflüssen aus der Luga, In dem Rosso- 
nadamme Schleusen zum Durchlassen der Fahrzeuge 
und Balken, welche auf dem Flusse schiffen. 

2. Abfangen der Rossona bei Tschortowa gora, durch 
einen Damm mit Schleusen, und Ablenkung des Flusses. 

9. Ablenkung der Rossona ins Meer, vermittelst eines 
neuen Bettes, das zwischen Sareküll und Magerburg, 
an der Stelle des rechten Ufers zu graben würe, an 
welcher der nach rechts drüngende Strom das Krey- 
mann'sche Haus, die Holzstapelplütze und den Kirch- 
hof zerstört hat. Die Rossona würde dadurch eine Bi- 
fluenz erhalten; der eine Arm würde in das künstliche 
Bette fliessen, der alte, wie früher, aber mit geringe- 
rer Kraft, in die Narova. 

4. Ablenkung des Narovaausflusses vermittelst eines 
Kanals, der vom linken Ufer bei Hungerburg, durch 
die Landspitze ginge, auf welcher die Wohnung des 
Lotsencommandeurs und der Leuchtthurm steht. Da- 
zu noch Einfassen und Ausbaggern des neuentstande- 
nen Fahrwassers. 

5. Fixirung des Sandes an den Steilufern der Ros- 
sona und Narova durch Faschinen, Flecht- und Pfahl- 
werk, zur Verhütung des Abspülens durch dat 
und Hochwasser, | 

6. Wiederherstellung der Bollwerke, welche zur 
Zeit des Grafen Münnich bei Migiebulg an der Ros- 
sona und bei esse an deeg Narova eme 
worden sind. ` ` 





7. Vertiefen des Fahrwassers nach jeder Frühlings- 
fluth, durch Ausbaggern mittelst einer krüftigen und 
schnellarbeitenden Maschine. 

ad 1. Das sicherste Mittel, die Rossona unschädlich 
zu machen, ist unbedingt, sie und die Mertwiza bei 
ihrem Ausflusse aus der Luga durch hinlünglich hohe 
und lange Dämme abzufangen, und mittelst Schleusen 
in denselben eine freie Durchfahrt nach der Narova 
zu unterhalten. 
^ Aber diesem Vorschlag stellen sich bedeutende 
Gründe entgegen: 

Da die Ufer der untern Luga aus lockerem Sande 
bestehen, so würden die Dämme, selbst wenn man ih- 
nen tiefe, starke Fundamente gäbe, bei hohen Früh- 
lingsfluthen doch immer der Gefahr des Unterspülens 
ausgesetzt sein, und eine kostspielige unausgesetzte 
Überwachung erfordern! 

Da die Dämme auch eine sehr bedeutende Länge 
haben müssten, um die angeschwollene Luga wirklich 
bis ans Meer in ihren Ufern festzuhalten, so würde 
dieser Bau ein Kapital erfordern, dessen Renten von 
den gewonnenen Handelsvortheilen noch lange nicht 
gedeckt würen. 

ad 2. Eben so wenig können wir dazu rathen, den 
in der Sage existirenden, ehemaligen Ausfluss der 
Rossona durch den Narovasee ins Meer, dadurch wie- 
der herzustellen, dass man den Fluss durch einen 
Damm abfinge, der an die Ostseite der Tschortowa gora 
sich lehnend, nach Norden bis zum Meere, oder doch 
mindestens bis an die dem Meere zunächstliegende 
Düne zu verlängern wäre. Er müsste eine Länge von 
etwa 2 Werst und eine Höhe von mindestens 10 bis 
12 Fuss erhalten, und würde der vollen Kraft des an- 
geschwollenen, reissenden Flusses zu widerstehen ha- 
ben, da er mit dessen Laufe einen rechten Bierg 
bildete. 

Da der Damm überdiess auch mit einer Schleuse 
versehen werden müsste, so würde e ganze Bau 
sehr bedeutende Summen erfordern. Der Lehm, der 
hier den Untergrund der Sanddünen bildet, könnte 
zwar dem Unterbau des Dammes einige Soliditüt ge- 
wühren, da Thon und Lehm den Fluthen besser wi- 
derstehen als lockerer Sand; allein die Gefahr des Un- 
terwaschens und folglich der Beschädigung wäre auch 
hier beim besten Willen und den grünen p 


nicht ganz Zu beseitigen. dis 


39 Bulletin de l'Académie Impériale 40 





Das haben die Uferdämme bei Hungerburg gelehrt, 
welche hauptsächlich dazu bestimmt waren, das hin- 
ter ihnen liegende Sandufer vor den Frühlingsfluthen 
der mit der Narova vereinigten Rossona zu schützen. 
Sie haben diesen Schutz nur unvollkommen gewährt. 

ad 3. Der Vorschlag, der Rossona zwischen dem 
Dorfe Sareküll und Magerburg einen directen Ausfluss 
ins Meer zu geben, vermittelst eines gegrabenen Bet- 
tes, und ohne ihren jetzigen Ausfluss in die Na- 
rova durch einen Damm abzufangen, hat offenbar 
viel mehr für sich, als die vorhergehenden beiden 
Projecte. 

Der Fluss drängt an jener Stelle, sowohl in Folge 
seiner Biegung, als auch des Baerschen Gesetzes, mit 
grosser Gewalt seewärts. 

Legte man nun von der Stelle, wo ehmals der Got- 
tesacker war, nach Nordwest ein Flussbette bis an die 
See durch, und leitete man die Rossona dahin, so wür- 
de sie dasselbe begierig ergreifen, da sie ja schon mit 
allen Kräften selbst nach diesem kürzeren Wege zum 
Meere trachtet. 

Und die ganze Länge eines solchen, durch lockern 
Sandboden, und vielleicht auch durch Lehm zu gra- 
benden Kanals, würde etwa '/j Werst betragen. Seine 
Ufer würden nicht einmal einer Einfassung bedürfen, 
und die ganze Arbeit daher keine grossen Kosten ver- 
ursachen. | 

Da die Rossona von dem Dorfe Narowskaja und Sa- 
reküll mit südöstlicher Richtung ankommt, so würde 
sie die grösste Menge ihres Frühlingswassers unfehl- 
bar in das neue, nach Nordwest gerichtete Bette füh- 
ren, und mit diesem Wasser auch den grössten Theil 
des bis dahin verschleppten Sandes. 

Der dadurch bedeutend abgeschwächte, gesenwär- 
tige Lauf zur Narova würde allmählich versanden; fol- 
glich sein Lauf immer träger und die Menge des San- 
des, welche er verschleppt, ganz unbedeutend werden. 

Der Lauf o "reide dann, während der Früh- 
lingsfluth, durch die abgeschwächte Rossona nicht mehr 
an das Hungerburgsche Ufer gedrängt und dadurch ge- 
schwächt werden; er würde vielmehr seiner normalen 
Richtung nach NNW folgen, und den wenigen Sand, 
den er selbst mit sich führt, weiter in die See hin- 
austragen. Er vertieft ja auch jetzt schon die Barre 
allmählich, wenn sehr hohe Frühlingsfluthen längere 
Zeit ausbleiben. b bp 

















Der Sand, welchen die neue Mündung der Rossona 
ins Meer bringen würde, könnte nun die Narovabarre 
nicht mehr erhöhen. Selbst Meeresströmungen, an der 
Ostküste der Narvaschen Bucht durch Nordstürme ver- 
anlasst, würden den Rossona-Sand nicht auf die Naro- 
vabarre verschleppen, sondern der Sand würde unfehl- 
bar an der Nordseite der sandigen Landzunge abge- 
setzt werden, welche offenbar ein gemeinschaftliches 


| Product der beiden Flüsse in deren gegenwärtigem 


Zustande ist. d 

ad 4. Der vierte Vorschlag verspricht wenig Er- 
folg. Er bezweckt den vereinigten Flüssen, welche 
beim Hochwasser gewaltig an das linke Narovaufer bei 
Hungerburg drängen, mittelst eines durch die Hunger- 
burger Landspitze, am Leuchtthurme vorübergehen- 
den Kanals einen geraden nach WNW gerichteten 
Ausfluss zu geben. 

Die Narova, welche jetzt von dem Hungerburger 
Ufer nach dem rechten Ufer drängt und dadurch ab- 
geschwächt wird, würde dann, unterstützt von der 
kräftigen Frühlingsfluth der Rossona, mit voller Kraft 
in der Richtung weiterfliessen, welche die beiden 
Ströme unmittelbar nach ihrer Vereinigung annehmen. 

Sie würden, so meint man, stark genug sein um 
den mitgebrachten Sand weit hinaus in die tiefe See 
zu tragen, und würden bald ein Fahrwasser aushöhlen, 
das man dann noch mit Dämmen einzufassen und mit 
Baggermaschinen bis zu der geforderten Tiefe zu brin- 
gen hätte. 

Wir glauben in der That, dass der erste Erfolg 
dieser Vorrichtung ein günstiger sein würde; allein 
wir wolllen auch die Nachtheile derselben nicht ver- 
hehlen. Erstlich müsste der Kanal, wenn er seine 
Wirkung nicht verfehlen soll, mindestens die Breite 
und Tiefe bekommen, welche die Narova an ihrer 
Mündung hat, und um diese Breite zu erhalten, würde 
man wahrscheinlich gezwungen sein, den Leucht- 
thurm sammt Nebengebäuden, das Haus des Lotsen- 
commandeurs und manches andere Gebäude abzutra- 
gen und an andere Orte zu versetzen. Die Gesammt- 
kosten dieser Arbeit würden sehr betrüchtlich sein. 

Zweitens würden die Ufer des Kanals mit gutem 
Mauerwerk zu befestigen sein, um die strómende Was- 
sermasse immer zu ungeschwüchter Wirksamkeit zu- 
sammenzuhalten. Von der Mündung des Kanals sol- - 
len dann als Fortsetzung von dessen Ufereinfassung 


41 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


42 








zwei Dämme das neugebildete Fahrwasser bis zur tie- 
fen See einschliessen, um es vor Versandung vom 
Meere her zu schützen. 

Diese Vorrichtungen würden noch grössere Ausga- 
ben erfordern als das Graben und die Befestigung 
des Kanals, weil der Kanal nur eine Lànge von etwa 
140 Faden haben, die Dàmme am Fahrwasser aber 
200 bis 220 Faden lang werden müssten. Wir hätten 
also auch hier wieder einen kostbaren Bau, dessen 
Instandhaltung jáhrlich ebenfalls erhebliche Kosten 
verursachen würde. Und der Erfolg würe ganz zwei- 
felhaft. Die Frühlingsfluth würde allerdings gewaltig 
durch den Kanal strómen, weil er sie in ihre natür- 
liche Richtung leitet. Sobald aber die Rossona gefallen 
und tráge geworden ist, würde die Narova ihre Nor- 
malrichtung in dem jetzigen Bette unfehlbar wieder 
aufnehmen, weil das Baersche Gesetz sie nach Osten 
drängt. Sie würde mithin den Kanal vernachlässigen, 
und dieser würde den ganzen Sommer, Herbst und 
Winter hindurch äusserst träge fliessen, und das Was- 
ser würde daher den mitgebrachten Sand schon in 
dem Kanale selbst, oder unmittelbar an seiner Mün- 
dung absetzen. | 

ad 5. Es unterliegt keinem Zweifel, dass die Er- 
höhung der Barre durch hohe Frühlingsfluthen der 
beiden Flüsse auf ein Minimum reducirt werden könnte, 
wenn es gelänge des Abspülen des Sandes dadurch zu 
verhindern, dass man die angenagten Steilufer mit 
Faschinen, Flecht- und Pfahlwerke belegte. An der 
Wolga erreicht man an manchen Orten diesen Zweck, 
aber freilich nur sehr unvollständig dadurch, dass 
man allen Dünger, Bauschutt, Holzspähne und andern 
Abfall auf den bedrohten Abhang schüttet. An der 
Rossona kann man sich dieses wohlfeilen Mittels nur 
an den wenigen bewohnten Uferstellen bedienen. An 
den meisten sandigen Steilufern derselben würde es 
fehlen. 

Solcher Uferstrecken giebt es an der Rossona viele; 
sie treten an den einspringenden Winkeln des Mäan- 
derartig gewundenen Flusses auf, und betragen zu- 
sammen genommen eine Strecke von mindestens 5 bis 
6 Werst. An dem rechten Ufer der Narova wären un- 
geführ 2 Werst solchen Ufers zu befestigen, im Gan- 
zen also circa 7 Werst. 

Die zum Fixiren des Sandes vorgeschlagenen von 
Pfählen gehaltenen Flechtwerke aus Weidenruthen, 








würden allerdings billig genug zu stehen kommen, da 
das Material überall zur Hand und äusserst wohlfeil 
ist. Allein gegen eine starke Frühlingsfluth, und be- 
sonders gegen den Andräng des Eises, beim Aufgehen 
der Rossona, gewährt ein Flechtwerk unvollständigen 
Schutz. Es würden häufig Beschädigungen vorkom- 
men, und müssten diese Ufer fleissig überwacht und 
restaurirt werden. 

Flechtwerke, Besäen mit breitwurzelnden Pflanzen, 
Belegen mit angepflöcktem Strauche, schützen sandige 
Ufer ganz gut vor dem Winde, der den Sand in das 
benachbarte Wasser oder auf angebaute Felder und 
Wälder weht, sie widerstehen aber der zerstörenden 
Kraft schnellfliesenden Wassers nur schwach, wenn 
das Ufer steil ist. Faschinen, von Pfählen gehalten 
und mit Steinen beschwert, werden sehr häufig zur 
Eindämmung sandiger Ufer mit Erfolg angewendet. 

ad 6. Von der Wiederherstellung der Bollwerke, 
welche zur Zeit des Grafen Münnich bei Magerburg 
an der Rossona, und bei Hungerburg an der Narova 
ausgeführt worden waren, kann man, unsers Erachtens, 
keinen grossen Erfolg erwarten. 

Diese Bollwerke b, c und a (Karte 3) scheinen mit 
einem doppelten Zweck angelegt worden zu sein: 

Einmal um es beiden Flüssen unmöglich zu machen 
von den besagten Stellen Sand abzuspülen und auf 
die Barre zu tragen; ferner um die Gebäude am Ufer 
a und? zu schützen; endlich um vermöge der conver- 
girend angelegten Dämme c und a das Narovabette 
einzuengen, und dadurch die Strömung so zu vermeh- 
ren, dass sie im Stande würe den mitgebrachten Sand 
weit vor die Mündung hinaus zu tragen. 

Die beiden ersten Zwecke mógen vollstándig er- 
reicht worden sein, so lange die Bollwerke in gutem 
Stande erhalten wurden. 

Auch der dritte Zweck ist insofern erreicht worden, 
als der Fluss sein Bette an der engen Stelle bedeu- 
tend vertiefte; allein das Bollwerk a, welches das 
Ufer schützte, hat, so glaube ich, mehr Schaden als 
Nutzen gebracht, denn es brach offenbar die Kraft 
der vereinigten Flüsse und veranlasste sie an das Ost- 
ufer hinüberzudrängen, wo sie dann ihren Sand sehr 
bald an der Zunge B und auf der Barre selbst deponiren. 

Hätte man damals statt jene Eindümmungen bei 
a, c und d, zu machen, die vereinigten Flüsse durch 
die Landzunge von Hungerburg gerade nach NW in 


43 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


44 





die See geleitet, so würden diese ihren Sand sehr 
wahrscheinlich bis in eine Meerestiefe von 15 bis 19 
Fuss getragen haben. 


Denn die gerade Entfernung von dem Bollwerke a 
in NW-Richtung durch die Landzunge bis zu einer 
Meerestiefe von 19 Fuss auf der Rhede, ist ebenso 
gross als die Entfernung von dem Bollwerke bis zu 
der jetzt bestehenden Barre von 8'/, bis" 9 Fuss Tiefe. 


` Wenn also die mit der Rossona vereinigte Narova 
trotz ihrer durch die Biegung gebrochenen Kraft, ih- 
ren Sand bis auf die Barre verschleppen kann, so 
würde sie bei ungebrochener Kraft diesen Sand mit 
Leichtigkeit bis ins tiefe Meer schaffen. 

ad 7. Von allen zur Vertiefung der Barre vorge- 
schlagenen Mitteln ist unstreitig das Baggern das wohl- 
feilste und zugleich dasjenige das am directesten wirkt. 


Wenn man, nach dem Vorschlage des Herrn von 
Seidlitz,die sandigen Steilufer beider Flüsse befestigte 
oder der Rossona oberhalb Magerburg, einen directen 
Ausfluss ins Meer gübe?), und dann die Barre mit- 
telst einer kräftigen Baggermaschine vertiefte, so 
würde man, glaube ich, ein tiefes Fahrwasser perma- 
nent unterhalten können. 


Man mag, wenn die Kosten zu hoch sind, von allen 
Ufereinfassungen, Dämmen und Kanälen abstehen — 
das Baggern sollte jedenfalls und sobald als möglich 
versucht werden, aber freilich nur ein Baggern mit- 
telst Dampfkraft. 

Der lockere Sand auf der Barre kann bei dieser 
Arbeit keinerlei Schwierigkeit machen; er enthält kei- 
ne erratischen Blöcke, oder doch nur sehr wenige und 
von geringen Dimensionen. Aber es liegen in ihm ge- 
strandete, von den Steilufern der Rossona und Narova 
herabgestürzte und auf die Barre verschleppte Baum- 
stämme. 

Um ihr Herabstürzen zu verhindern, wäre es drin- 
gend nothwendig, an beiden Flüssen, insonderheit aber 
an der Rossona, den Wald auf einige Faden vom Ufer 
wegzuhauen und diesen freien Saum auf immer frei 
zu halten. 


Diese Maassregel ist bis jetzt nie ergriffen worden, 





5) Diesen Wunsch hat in Narva namentlich Herr Rathsherr 
Bolton gegen mich geäussert, ` ales 











und doch ganz nothwendig. Man beabsichtigt in die- 
sem Augenblicke statt des schwachen Baggerns, des- 
sen man sich in diesem Sommer bedient, mit einer 
krüftigen Maschine auf der Narovabarre zu arbeiten, 
und wir kónnen nur wünschen, dass diese Absicht zur 
Ausführung komme. 


Gelingt diese Arbeit, so hat man mit geringen Mit- 
teln einen bedeutenden Erfolg erzielt; gelingt sie nicht 
vollständig, so hat die Kaufmannschaft von Narva doch 
wenigstens Alles gethan, was in ihren Krüften stand, 
um einem Nothstande abzuhelfen, der ihren Handel 
beeintrüchtigt. 


Werauf der Narovabarre ein permanent tiefes Fahr- 
wasser macht, und dadurch die tiefgehenden Schiffe 
der Gefahr entzieht, auf der gefürchteten Rhede zu 
verunglücken, der setzt sich ein gutes Denkmal, und 
dem wird es Narva einst vielleicht zu danken haben, 
wenn es ein Hülfshafen von St. Petersburg geworden 
und mittelst eines Schienenweges mit demselben ver- 
bunden ist. 

- Die Narova und die Rhede von Narva sind bisweilen 
noch drei Wochen offen, nachdem die Mündung der 
Newa schon von Treibeis gesperrt ist. Nach Wesse- 
lowsky (Klima Russland's) tritt auf der Narova, im 
Mittel aus 13jährigen Beobachtungen, der Eisgang im 
Frühling am 4. April, das Gefrieren des Stromes am 
18. Nov. ein. Auf der Newa. fällt nach 75jährigen 
Beobachtungen der Frühlingseisgang im Mittel auf 
den 9. April, der Zugang des Stromes im Herbst auf 
den 13. November. Die Narova ist durchschnittlich 
229 Tage im Jahre frei von Eis, die Newa nur 218 
Tage. 

Verspütete Frachten an Korn- und andern Waaren, 
die auf den Kanälen noch bis St. Petersburg gelangen, 
können oft wegen frühen Treibeises auf der Newa und 
in deren Mündung nicht mehr nach Kronstadt ge- 
schafft werden, wo die Schiffe sie bereits erwarten. 
In solchen und ähnlichen Fällen würde ein benutzba- 
rer Hafen an der Narovamündung gute Dienste lei- 
sten. Auch ist die Frequenz an Waaren- und Perso- 
nen-Transport zwischen St. Petersburg und Narva zu 
jeder Jahreszeit bedeutend genug, um an einen ver- 
besserten Weg zu denken. 

Und wer fühlt es denn nicht, dass diese Frage nahe 
zusammenhängt, ja innigst verbunden istmit der Frage 


ke? 


45 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


46 





von der Verbesserung der Schifffahrt auf der obern 
Narova, vom Peipus bis zum Flusshafen Kulga. 


Das Südende des Peipus liegt nicht mehr in einem 
unwirthbaren, unangebauten Winkel. Es ist mittelst 
eines schönen Stromes der JJ/likaja mit einer der 
gróssten Eisenbahnen Russlands verbunden. 


Am Peipus, namentlich bei Rappin, ist bereits eine 
neue Ortschaft entstanden. Wer wollte es bezweifeln, 
dass alle Gegenden, die mit der Eisenbahn in bequemer 
Verbindung stehen, sich allmählich beleben würden. 


Man wird die versumpften und versandeten Peipus- 
ufer allmählich cultiviren, Korn und andere Feldfrüchte 
erzeugen, weil man eine Wasserstrasse zum bequemen 
Transport bis zur Eisenbahn hat. Da wird es nicht 
lange währen, dass man sich auch nach einem bessern 
Fahrwasser auf der Narova und nach einer Wasser- 
verbindung zwischen Pleskau und der Ostsee sehnen 

‚wird. Über Narva ist sie dargeboten, man sorge nur 
dafür, dass sie in erträglichern Zustand versetzt werde. 


Hr. Carl v. Seidlitz in Dorpat hat unlängst (Archiv 
für die Naturkunde Liv-, Ehst- und Kurlands, erste 
Serie, Band II. Dorpat 1859), einen lehrreichen Bei- 
trag zur Kenntniss des Narovastromes und des Pei- 
pus-Beckens geliefert, und am Schlusse gezeigt, welche 
ungeheure mechanische Kraft die obere Narova zum 
Betriebe von Maschinen darbietet. Diese Kraft längs 
dem Flusse zu benutzen, meint Hr. v. Seidlitz, wäre 
am Ende practischer als Schleusen und Kanäle an 
ihm zu bauen. 


Wir möchten hierbei bemerken, dass ja die Regu- 
lirung des Fahrwassers in der obern Narova, und eine 
etwaige Tieferlegung des Peipus, um seine versumpften 
Ufer in gute Wiesen zu verwandeln, die Benutzung 
des Stromes als Triebkraft keineswegs ausschliesst. 
Das Eine geht Hand in Hand mit dem Andern. 

Während des Druckes dieser Arbeit erhielt ich von 
Herrn y. Sinowjew aus Narva die folgende Mitthei- 
lung über den Wasserstand auf der Narovabarre im 
Jahre 1856. Man ersieht aus dieser Tabelle, dass der 
hóchste Wasserstand, 7 bis 11 Fuss, bei N, NNW, 
NW und WSW, der niedrigste 4 bis 6 Fuss bei SW, 
S, SSO eintritt. 

. Die grösste seem sid im ege "-— 1856 
6 Fuss 2 Zoll. 


Auszug aus dem Lotsen-Journal zu Hungerburg 1856. 


Wasserstand auf der Barre. 






























































Während der Hóchster Stand Niedrigster Stand 

, r ; 
Wochen Tag |Wind|F.Z. Tag | Wind F.Z. 
vom 20. bis 27. April | April20 | o |6| 6| April 21 | sso | 5! 8 
» 28. 4. Mai » 29 0 6 6| Mai 8| SO 5i 1 
^5.» 11. » Mai 6 NNW | 6 7 » 8| SO 156/9 
» 12. » 18. » » 15 NNW)! 6110 » 14] SO 159 
» 19. » 25, » » 28 N |6|8 » 20! NNO | 5,6 
» 26. » 1.Juni » 28| N Bien Juni 1| SS |2 
y»."2 8. » Juni 1 NNW 5 9 » 6| SS0 | 410 
» :9,:2 15...» » 10INNW| 7|. — » 9 d 5— 
» 16. » 22 » » 22| NNW! 8| 4 » 17| 0ONO 5 9 
» 29. » 99, » » 29 N 8| 1 » 27 N 7| 1 
» 90. » 6.Juli » 30! N 7|9| Jui 5| O 6110 
5-7,» 19:19 Juli 100! NW |8 € » N 7| 8 
» 14, » 90...» » 20 W 10? » 17| ONO | 7I — 
Wd 34. 7» » 21! NW | 7| € » 24! NNO | 7j— 
» 28. » 8.Aug » 28| N |71 » 81| NNO | 610 
BR 4 » IO, » Aug. 6| NO 11 4 Aug. d SO 6, 4 
»^lkho» 175559 » 12 | NNWi| 7| € 14 69 
» 18. » 24. » » 211 NW | 8| f » 281 D 7i— 
» 95. » 31. » » 27 NO | 7|: dien SO | 6! 6 
» l. » 7.Sept. | Sept. 6 WSW | 8| 1| Sept. 4 | ONO | Bic 
» 8. » 14. » » 9 xS| 7| € » 14| SO |69 
le EN 15 WNW] 8| 3| » 17| S0 |516 
» 22, » 28. » » 24 0178 » 23 | WSW | 6,9 
» 29. » 5.0ct. » 29 WNWI| 8| 6] "Oct. 3 O ! 5110 
» S» Em Oct. 8| NNW 8! 3 » 9|IWNW,| 6111 
» 13. » 19. » » 15|WSW 11—| » 15| NO | 6— 
» 20. » 96. » 35422 W 193 26 | NNO | 6, 9 
» 27. » 2.Nov. | Nov. 1] SW |718 »,: 97. V A8 57 
» 5 9. » » 6|NNW Ill! 6| Nov. 3 NNW 6 9 
» 10. » 16. » » l6| NNW | 79 » 191] N — 
» 17. » 19. » » 17 | SSW | 713 » 1910N0 | 6 3 
18. Juni Orkan. _ 14 Schiffe sind 1856 auf unserer 

10. Juli Sturm. Rhede gestrandet. 

20. Juli starker Sturm. f dre am 19. Mai 

15. October Orkan. 1 » 24.Mai 

16. October Sturm. 7 » 18.Juni 

2 » 19.Juni 

1 » 20.Juli 
2 » 15. October. 





Auf den Wunsch des Herrn Pander lasse ich hier 
die von ihm gegebene Diagnose und Beschreibung der 
beiden neuen Brachiopodengattungen folgen, von 
welchen oben, am Anfange meines Aufsatzes, die Rede 
war, 

Keyserlingia. Pander. — Orbicula Murch. Vern. 

Keys. Géol. de la Russie 1845. Vol. 2. pag. 288. 

Schale ungleichklappig, abgerundet, oder wenig in 
die Breite oder Länge gezogen. Ventralschale mehr oder 
weniger kegelförmig mit einer hervorragenden Spitze 
die dem Schlossrande bald näher, bald entfernter von 





demselben ist. Von dieser Spitze divergiren zwei 
stumpfe Kanten gegen die Schlosslinie und schliessen 


A7 


Bulletin de l'Académie Impériale 


48 





einen abgeflachten, dreieckigen Raum ein, in dessen 
Mitte eine enge, bald längere, bald kürzere Spalte 
von oben vertical herabsteigt. An der Schlosslinie 
verlaufen die Zuwachsstreifen in die Quere herüber 
und bilden in der Mitte derselben eine dreieckige, 
wenig vertiefte Rinne wie bei den Helmersenien und 
Obolen. In der Mittellinie der Schale verläuft im In- 
nern, als Fortsetzung der äussern Spalte, eine ge- 
schlossene Röhre, die in ihrem ersten Drittheile ge- 
wöhnlich zu einem Knollen sich verdickt und dann, 
mit parallelen Rändern, bis zum vordern Rande der 
Schale fortsetzt, wo sie wahrscheinlich geschlossen, 
grösstentheils aber durchbrochen ist. 

Die Dorsalschale ist flacher und ihre stärkste Wöl- 
bung ist immer in ihrer Mitte. An der Schlosslinie 
verlaufen die Zuwachsstreifen gleichfalls quer her- 
über, bilden aber nur eine schmale, ein wenig concave 
Abflachung. Eine anfangs geschlossene Röhre, mit 
einem verdickten Knollen gleich unmittelbar vor der 
Schlosslinie beginnend, setzt sich als offener Kanal bis 
zum vordern Rapde der Schale fort. 

Muskelinsertionen wie bei Obolus und Helmersenia, 
nur stärker ausgeprägt. 

Die Keyserlingien haben wie die Helmersenien, ausser 
der dreieckigen Rinne in der Ventralschale die, aller 
Analogie nach, zur Aufnahme des Heftmuskels be- 
stimmt ist, noch eine äussere Öffnung, die bei letzte- 
ren rund, bei ersteren länglich und schmal ist und 
mit einer geschlossenen Röhre communicirt. 

Die Verfasser der Géol. de la Russ. fanden mehrere 
Exemplare dieses Geschlechts im Ungulitensandstein 
an der Ishora und, wie ich vermuthe, bei Podolowa, 
wo ich ähnliche in den untern Schichten vereinzelt 
antraf. In grosser Anzahl kommen diese Muscheln 
. am Ausgange der Schlucht bei Krasnoje Sselo in hó- 
heren Schichten desselben Sandsteins vor, und in Ge- 
meinschaft mit den Helmersenien setzen sie ganze Schich- 
ten am Duderhofschen Berge zusammen. | 


Beschreibung der Zeichnung Fig. b 
a. Ventralschale von aussen. 
b. Dorsalschale von aussen. 
c. Dorsalschale von innen. 
d. Ventralschale von innen. 
e. Beide Schalen zusammen. 





f. Hintere Ansicht der Ventralschale. 
g. Hintere Ansicht der Dorsalschale. 


Äusserst selten und nur bei ganz vollständig er- 
haltenen Exemplaren findet man die Röhre in der 
Mittellinie der Ventralschale geschlossen. In der Fig. 1 
h ist ein solches Exemplar abgebildet. Bei vielen aber 
nicht bei allen Ventralschalen zeigt sich in der Mitte 
der dreieckigen, für den Durchgang des Heftmuskels 
bestimmten Rinne, Fig. ^ eine kleine runde Öffnung. 
Da diese nicht constant ist, konnte man sie in der 
Charakteristik des Genus nicht mit aufnehmen. 


Helmersenia. Pander. — Siphonotreta? Jeremejew, 
Verh. der min. Gesellschaft. 


Schale fast gleichklappig, abgerundet bald in die 
Quere, bald in die Länge gezogen. Ventralschale im- 
mer gewölbter, dorsale flacher. 

Ventralschale mit einem kurzen abgerundeten Schna- 
bel unter welchem eine breite Schlossfläche, ähnlich 
einer area, durch die, sich in die Quere herüberzie- 
henden Zuwachsstreifen, gebildet wird. In der Mitte 
dieser Fläche, unter dem Schnabel bilden diese La- 
mellen eine flach - vertiefte dreieckige Rinne. Über 
dem Schnabel befindet sich in der dünnen Schalen- 
wand eine runde, von allen Seiten geschlossene Öff- 
nung, die nicht, wie bei den Siphonotreten, in eine Röhre 
ausläuft. 

Dorsalschale im Verhältniss breiter als die entge- 
gengesetzte, mit schwach hervorragendem Scheitel, 
unter welchem die Zuwachsstreifen gleichfalls in der 
Quere bogenförmig herüberlaufen und die Schlosslinie 
abflachen. Muskeleindrücke wie bei Obolus. 

Von den Obolen, mit denen die Helmersenien sowohl 
äusserlich, als in der Textur der Schale, in ihrem Ge- 
halt an phosphorsaurem Kalk und in den Muskelin- 
sertionen grosse Ähnlichkeit haben, unterscheiden sie 
sich durch das constante Vorhandensein einer runden 
Öffnung in der Ventralschale. Sollte, wie die dreieckige 
Rinne in der Abflachung der Schlosslinie vermuthen 


‚lässt, der Heftmuskel durch diese hindurchgehen, so 


müsste die angeführte Öffnung eine andere Bestim- 
mung haben. E 
Sie finden sich sehr häufig in der oberen Abthei- 
lung des Ungulitensandsteins, sowohl für sich allein, 
als auch in Gemeinschaft mit den Keyserlingien in den 


: |Umgebungen: des Duderhofschen Berges. Ist, wie wir 


49 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


50 








vermuthen, die von Jeremejew als Siphonotreta be- 
schriebene Muschel hierher zu rechnen, so kommen 
sie, unter gleichen Verhältnissen, am Wolchow bei 
Nowaja Ladoga vor. 


Beschreibung der Zeichnung Fig. 2. 


a. Natürliche Grösse, 

b. Ventralschale vergrössert. 

c. Dorsalschale vergrössert. 

d. Die innere Fläche mit den Muskelinsertionen. 
e. Schlossfläche der Ventralschale. 

f. Schlossfläche der Dorsalschale. 

g. Ein Theil der Oberflüche stark vergróssert. 


o —99 9 RR — — 


BULLETIN DES SÉANCES, 


CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE. 
= 
Séance Du 24 aoùr (5 SEPTEMBRE) 1860. 


Le Secrétaire Perpétuel annonce que les journaux de 
l'étranger ont apporté la nouvelle de la mort de deux 
membres - correspondants de l'Académie: de M. Lobeck, 
dans la section de Philologie Classique et d'Archéologie, 
décédé le 13 (25) aoüt à Königsberg, et de M. Kosegar- 
ten, dans la section des Lettres Orientales, décédé le 18 
août à Greifswalde. 

M. Kóppen qui, profitant de la permission qui lui a été 
accordée de vivre hors de St.-Pétersbourg, a quitté la ca- 
pitale le 22 de ce mois pour se rendre en Crimée, adresse 
quatre rapports dans lesquels il met à la disposition de 
l'Académie divers manuscrits, notes et tableaux numé- 
riques, contenant des données statistiques et autres. Tous 
ces documents seront placés à la Bibliothèque. 

M. Charmoy, membre correspondant, par une lettre 
datée de Toulon le 4 (16) août, donne des nouvelles sur 
ses récents travaux consacrés aux lettres orientales. 





|o CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE. 
— Séance nv 31 aoûr {12 SEPTEMBRE) 1860. 
M. Kokcharof lit un mémoire sur T’Epidot Russe et 
. ÜUralorthit; ce travail paraîtra dans le recueil des Mé- 
moires de l’Académie. 

M. Helmersen offre au nom de M. Murchison: 1° un 
exemplaire de son mémoire publié dans le Journal de la 
Société Géologique de Londres et portant le titre: Sup- 
tions on the order of the ancient. stratified 
Rocks of the North of Scotland, and their associated eruptive 
Rocks; et 2° un exemplaire de son discours prononcé à 


Tome IIl. 


Mo. Bot. Garden, 
1897. 














En 
Oxford en 1860, à la réunion de la Section Geographique 
et Ethnologique de l'Association Britannique. 

M. Jacobi rend compte des expériences auxquelles i] 

a assisté, du tirage des 
avec la pierre lithographique présentée dans la séance du 
17 aoüt, 
photographie par un procédé qu'il n'a pas communiqué. 
j plusieurs épreuves de 


concernant différents points sur lesquels, selon lui, M. 
arriver à rendre 
M. Jacobi accompagne ces 
pièces d'explications verbales et émet son avis que, à en 
juger d’après les épreuves obtenues, il n'y a pas encore 
lieu de regarder le probléme de l'application de la pho- 
tographie à l'impression lithographique comme résolu par 
M. Schulz, mais que pour seconder ses efforts on pour- 
rait lui communiquer une copie de la lettre de M. Mün- 
Ster, ainsi que les épreuves de tirages, et l'engager à 
continuer ses essais. 

M. Moukhanof, adjoint du Ministre de l'Instruction 
Publique, par un office du 24 août c., demande l'avis de 
l'Académie sur la valeur de plusieurs ouvrages d'architec- 
ture, qu'il envoie, publiés par M. Joukofski, architecte, 
et pour lesquels l'auteur sollicite application d'un des 
articles du Statut de l'Ordre de St.-Vladimir. Renvoi à 
l'examen de M. Jacobi qui est invité à prendre connais- 
sance de ces ouvrages et à prononcer s'il n'y a pas lieu 
de demander préalablement un avis de l'Académie des 
Beaux Arts. à 

M. Moritz, directeur de l'Observatoire Magnétique de 
Tiflis, par un office du 7 juin 1860, envoie une caisse que 

i a remise M. Abich pour la faire passer à l'Académie. 
À l'ouverture de la caisse à la séance méme on y trouve 
1° une moitié de l'aérolithe tombé à Stavropol et décrit 
dans le mémoire que M. Abich avait présenté antérieu- 
rement à la Classe (v. la séance du 18 mai 1860); et 2? 
un modele de ce méme aérolithe dans son état entier. — Ces 
objets seront placés au Musée Minéralogique de l'Académie. 

M. le Grand-Maitre de Police de St.-Pétersbgurg, par 
un office du 25 aoüt courant, informe qu'une explosion 
ayant été le 23 de ce mois, occasionnée par l'inflammation 
du gaz d'éclairage dans une maison de la capitale, M. le 
Gouverneur Général a nommé une commission d'enquéte, 
dans laquelle il désirerait que l'Académie déleguát M. 
Fritzsche en qualité de membre.—M. Fritzsche accepte 
cette mission.‘ | 

M. Moukhanof, par un office du 24 aoùt c., informe 
que sur son rapport basé sur une présentation de M. le 
Général-Gouverneur de Vilno, Sa Majesté Impériale 
a bien voulu autoriser M. Goussef, adjoint du Directeur 
de l'Observatoire de Vilno, à faire un voyage de deux 
semaines à Königsberg pour y assister à la réunion des 
Naturalistes de l'Allemagne. Recu pour avis. 

4 


51 


Bulletin de l’Académie Impériale 


5? 





M. Zinine fait la motion de porter la Société Chimique 
de Paris sur la liste des institutions auxquelles l'Académie 
envoie son Dulletin. Adopté. 

M. Jacobi présente, au nom de M. Tresca, de Paris, 
un modéle en plätre de la surface d'élasticité et de la 
surface de l'onde, telle que la théorie la donne pour la 
propagation de la lumiere dans un crystal bi-axe. La 
Classe ayant examiné avec intérét ces modéles qui for- 
ment une des plus remarquables applications de la Géo- 
metrie descriptive, décide que le donateur sera remercié, et 
que les modéles seront placés au Cabinet de Physique. 


CLASSE PEYSICO- MATHÉMATIQUE. 
Séance DU 21 SEPTEMBRE (3 OCTOBRE) 1860. 


M. Kokcharof présente et lit un travail sur le topaze 
Russe, qu'il désire faire paraitre sous le titre de second 
supplément au mémoire publié par lui antérieurement 
sur le topaze. Ce travail est admis dans le recueil des 
Mémoires de l'Académie. 

M. Lenz lit un rapport préalable sur les travaux exé- 
cutés pendant cette année par son fils, Robert Lenz, dans 
le golfe de Finlande et relatifs à l'étude des forces 
Zune terrestres. Ce rapport sera inséré au Bulle- 

n. 


M. Fritzsche donne lecture d'une lettre que lui a 
adressée M. A bich, et dans laquelle il communique quel- 
ques détails sur le voyage fait par lui dans le courant de 
lété au Daghestan. Un extrait en sera publié dans le 
Bulletin. 

M. O. Struve, revenu de l'étranger, rend compte des 
résultats obtenus par lui quant aux diffférents objets qui 
étaient le but de son voyage. Il présente en méme temps 
au nom de M. Vignoles, un exemplaire de la carte dres- 
sée par celui-ci et représentant le tracé de la zóne, pour 
laquelle l'éclipse du 18 juillet a été totale en Espagne. 

M. Jacobi met sous les yeux de la Classe des épreuves 
obtenues par M. Paul Pretsch de Londres moyennant 
des blocs en cuivre, produits par le concours de la pho- 
tographie et de la galvanoplastie et adaptés au tirage ty- 
pographique. Ces épreuves ont été envoyées par l'inven- 
teur à M. Théodore Winberg qui les a communiquées à 
M. Jacobi. M. Pretsch ne donne pas de description du 
procédé dont il se sert pour produire ces blocs; il atteste 
seulement que ceux-ci n'ont subi aucune retouche, ni par 
la taille, ni par le burin, ni par des mordants; que la nature 
y a tout fait et que même les originaux photographiques 
sont faits d’après nature et non d’après des gravures ou des 
peintures. La Classe, tout en reconnaissant l'utilité, l'im- 


portance méme du probléme que s'est posé M. Pretsch, 
photographies em | 


savoir d'arriver à la reproduction de 
nombre illimité et à peu de frais par la presse ty 


phique, — et en rendant pleine justice à la beauté des | 





épreuves qu'elle a pu examiner grâce à l'oblieeante com- 
D 


munication de M. Winberg, regrette cependant que Pin- : 


venteur n'a donné aucun détail sur le procédé qu'il em- 
ploie. 

Le Secrétaire Perpétuel produit quelques nouvelles 
épreuves envoyées par M. Schulz de Dorpat par l'entre- 
mise de M. Middendorff, de lithographies faites avec 
le concours de la photographie (v. les séances du 17 et 


du 31 août 1860). 


M. Helmersen, en annonçant que M. Reichenbach a 
fait parvenir à M. Fritzsche une liste d'aérolithes tom- 
bés en Russie, et dont il désirerait avoir des échantillons 
pour ses recherches, propose de lui envoyer à cet effet 
des fragments: 1° d'une pierre tombée dans le Gouverne- 
ment de Simbirsk (N* 603), et 2? d'une autre, tombée le 
27 avril 1840, à Ajagus dans les Steppes Kirghizes (N° 
602). Adopté. 

Le Département d'Economie Rurale (Ministere des Do- 
maines d'Etat), par un office du 16 septembre, envoie 
deux fragments d'ossements pétrifiés, trouvés dans la 
Terre des Cosaques du Don. — M. Helmersen, aprés 
avoir examiné ces objets, déclare que.ce sont des dents 
de Mamouts, et qu'ils n offrent rien de particulier ni de 
rare. On en informera le Département, avec renvoi des 
objets et d'un rapport qui s'y trouve annex 


- 
Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand Duc*Ni- 


colas, par un rescrit du 25 aoüt, demande l'avis de l'Aca- 
démie sur un ouvrage de M. Vozniakofski, qu'il envoie 
et qui a pour titre: O6waa Teopia conpomuenenia ynpywas 


HCUOKOCMEN OGUHCYWUMCA 65 HULS MIBAAMS NPOUSCOABHELXE,, 


Op Mo, U 6616005 061,010 ypasnenia QGUHCEHTA MAS 66 
omuxs cpedunaxs. Renvoi à l'examen de M. Tchébychef. 

M. le Gouverneur d'Arkhanguelsk, par un office du 31 
aoüt, fait connaitre les mesures, prises par lui, pour don- 
ner aux prix proposés par l'Aeadémie pour la découverte 
de restes de grands animaux antédiluviens, le plus de pu- 
blicité possible parmi les indigènes du Gouvernement 
d'Arkhanguelsk. 

M. Liais, Président de la Commission scientifique 
chargée par le Gouvernement brésilien de la révision 
de la carte des cótes de l'Amérique du Sud, de l'Ama- 
zone à la Plata, adresse une lettre datée de Rio-de- 
Janeiro, le 24 aoüt, et dans laquelle il communique les 
éléments de la 3* cométe de 1860, fondés sur les obser- 
vations faites en juin à Paris et sur celles qui ont été 
faites au Brésil en juillet par la Commission scientifique 
qu'il dirige. ; 

M. Skatchkof, consul à Tchougoutchak, communique 
des réponses aux questions formulées par M. Baer con- 


cernant la provenance d'un cräne de Chinois envoyé par . 


M. Skatehkof à l'Académie (v. la séance du 30 mars 
1860). Une copie en sera remise à M. Baer. 


De 7 K 


u. 











33 


des Sciences de Saint - Petersbourg. 


54 








CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
SÉANCE DU 28 SEPTEMBRE (10 OCTOBRE) 1860. 


M. Kunik présente un rapport de M. Schirren sur 
les résultats du voyage qu'il a fait cette année en Suede 
et qui avait pour but de rechercher dans les archives et 
les bibliothèques de ce pays des documents pour l’histoire 
de Russie et particulierement pour celle de l'ordre teuto- 
nique en Livonie. Sur la recommandation de M. Kunik ce 
rapport sera publié dans le Bulletin, sans le faire entrer 
dans les Mélanges Russes; par contre on en fera tirer 200 
exemplaires à part, dont 50 seront mis à la disposition 
de l'auteur, et 150 seront mis en vente. 

Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la 
Classe, que depuis sa derniere séance les ouvrages sui- 
vants ont parus: 1) M. Brosset, Les Ruines d' Ani, capitale 
de l'Arménie sous les rois Bagratides, aux X° et XIe siècles. 
Histoire et description. I Partie avec un atlas de 24 
planches; 2) Briefe von Christian Wolff aus den Jahren 
1719 — 1753. Ein Beitrag zur Geschichte der Kaiserli- 
chen Akademie der Wissenschaften; 3) Recweil de Notices 
et Récits kourdes par A. Jaba. 

.M. Schiefner rend compte du voyage qu'il fit cette 
année à l'étranger. 

M. Brosset dépose sur le bureau les deux lettres du 
roi de Géorgie Wakhtang à Pierre le Grand, envoyées 
par M. le Prince Obolenski (v. la séamce du 10 août 
1860), et prie de les faire renvoyer aux Archives Cen- 
trales de Moscou. : 

Le Département des Confessions Etrangères du Minis- 
tére de l'Intérieur, par un office du 19 septembre, en- 
voie des listes de lieux habités par des Kalmouks au gou- 
vernement d'Astrakhan. Elles seront placées à la Diblio- 
théque. ; 


CLASSE PHYSICO-MATHEMATIQUE ET CLASSE HISTORICO-PHILOLOGIQUE. 


SEANCE EXTRAORDINAIRE DU 28 SEPTEMBRE (10 ocro8re) 
1860. 


Le Secrétaire Perpétuel annonce que M. le Président 
à jugé nécessaire de convoquer MM. les membres des 
deux Classes en séance extraordinaire, pour leur sou- 
mettre la question dont l'Académie est saisie par ordre 
de Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand- Duc 
Constantin et qui se rapporte à la mer d'Azof. Il donne 
ensuite lecture d'un rescrit de Son Altesse du 19 sep- 
tembre, faisant connaitre qu'il y a eu une correspon- 
dance étendue entre le Ministère de la Marine et le 
Gouverneur-Général de la Nouvelle Russie, au sujet 
des eauses qui ont amené une diminution de la profon- 
deur de la mer d'Azof Cette correspondance a abouti à 
faire naitre la conviction qu'avant de prendre des me- 
sures administratives propres à arréter le mal, il est in- 
dispensable de soumettre d'abord à une étude approfon- 
die les causes de ce phénomène. Considérant l'importance 














de ce probléme tant pour la marine marchande, que pour 
la flotte de guerre, Son Altesse Impériale est d'avis que, 
pour étudier sur les lieux les causes de la diminution de 
profondeur de la mer d'Azof, il serait peut-étre utile d'en- 
voyer, de la part de l'Académie des Sciences, de la So- 
ciété Russe Géographique et du Ministère de la Marine, 
une expédition scientifique, à laquelle Son Altesse daigne 
assurer d'avance tout le concours et ‚toute la coopération 
nécessaires. Son Altesse demande donc un rapport de 
l'Académie sur cette question. > 

A ce rescrit est joint un exposé des points principaux 
qui ont été l'objet de la correspondance entre le Ministre 
de la Marine et le Gouverneur-Général de la Nouvelle 
Russie. 

Audition faite de ces pieces, on nomme une commis- 
sion composée de MM. Baer, Lenz, Helmersen, Ste- 
phani, Kunik et le Secrétaire Perpétuel, et chargée d'é- 
tudier la question et de préparer un rapport demandé par 
Son Altesse Impériale. 

Mettant à profit l'occasion de la réunion des deux Clas- 
ses, MM. Baer et Schiefner présentent par écrit une 
proposition concernant une mesure qui est en rapport 
avec la nouvelle direction que l'on est convenu de donner 
au Musée Ethnographique, et tendant à préparer les voies 
pour faire surgir des découvertes d'antiquités antéhistori- 
ques dans le sol de la Russie. La proposition se résume 
ainsi: la Classe Historico-Philologique, dans sa séance du 
13 avril 1860, a déjà approuvée l'idée de consacrer ce Musée 
principalement aux races qui habitent actuellement en Rus- 
sie, ainsi qu'à celles qui y ont habité dans les temps antiques. 
Il devenait dés lors important de tracer un plan bien combiné 
pour les acquisitions futures, et c'est en vue de ee besoin 
que M. Radloff, conservateur du Musée Ethnographique, a 
été envoyé à Copenhague et dans d'autres villes oü se 
trouvent des Musées d'antiquités des temps antéhistoriques. 
M. Radloff s'est acquitté de cette mission avec autant 
de zéle que de succés, et il témoigne avec quel plaisir 
on a accueilli à Copenhague la nouvelle que l'Académie 
a l'intention de chercher à ranimer l'étude des antiquités 
de ce genre en Russie; car des fouilles faites dans le 
sol de la Russie ne peuvent manquer de jeter quelque 
clarté sur les plus anciennes migrations des peuples de 


TAsie dans l'Europe occidentale. Il s’agit maintenant, se- 


lon MM. Baer et Schiefner, non seulement de répandre 
le goüt pour de telles études en Russie, mais encore de 
donner à tous ceux qui pourraient s’y intéresser, le mo- 
yen d'apprécier les trouvailles de ce genre, et de recon- 
naître dans des objets d'une apparence insignifiante des 
documents d'une grande valeur scientifique. Pour atteindre 
ce but il serait trés utile de se servir du recueil d'anti- 
quités du Nord, publié par M. Worsaae et représentant 
les objets de la collection de Copenhague. Cet ouvrage 
trouve en Danemarc tant de lecteurs qu'il a déjà eu 
plusieurs éditions. Afin de l'utiliser pour re il 


U 


55 


Bulletin de l’Académie Impériale 


56 





faudrait traduire en russe les dénominations danoises 
des objets représentés et ajouter une introduction, en 
langue russe, destinée à donner un exposé succinct et 
clair de l'état actuel et des principaux résultats des re- 
cherches relatives aux temps antéhistoriques de l'Europe 
occidentale. Les signataires de la proposition pensent que 
le mode le plus économique de publier cet ouvrage serait 
le suivant. Comme on s'est déclaré en Danemarc trés dis- 
posé à nous donner une coopération active dans cette 
entreprise et que l'on a promis. de nous faire à bon compte 
un tirage des planches, gravées sur le zinc, on peut en 
demander 500 exemplaires, en se bornant aux planches 
qui se rapportent aux objets des périodes les plus anti- 
ques, et en laissant de cóté ceux du moyen-áge. On join- 
drait à ces planches les noms russes des objets, ainsi que 
diverses explications, imprimés sur des feuilles qui seraient 
placées en regard de chaque planche. Le tout serait pré- 
cédé d'une introduction. 
La proposition est approuvée. 





CLASSE PEYSICO-MATHÉMATIQUE. 
Séance pv 5 (17) ocrogre 1860. 


M. Helmersen lit un rapport dans lequel il relate 
qu'aprés avoir achevé, au mois de juillet, ses recherches 
sur les gisements de la houille dans les gouvernements 
de Toula et de Kalouga, il s'est rendu à Narva pour y 
faire une exploration géologique des bords de la Narova 
depuis la belle cataracte jusqu'à l'embouchure. Il présente 
en méme temps un mémoire dans lequel il a consigné les 
résultats de cette exploration. Ce travail, accompagné de 
cartes et de dessins, se compose de deux parties. La 
premiére contient l'ensemble de ses recherches sur les 
couches siluriennes, ainsi que sur les terrains diluviens 
et les alluvions qui composent les bords de la rivière. 
L'auteur y a donné une attention particulière aux phé- 

` nomènes qui dépendent de la loi générale, découverte 
par M. Baer, de la formation du lit des rivieres. Dans 
la seconde partie du mémoire, M. Helmersen examine 


la question assez importante du grand banc de sable qui | 
sest formé devant l'embouchure de la Narova et qui dé- 
à tous les bátiments ayant plus | 
de 8 pieds de tirant d'eau; ces bátiments sont obligés par | 


fend l'entrée de la riviere 


cette raison de rester dans la rade inhospitaliere de la 
Narova, tant redoutée des marins. Aprés y avoir discuté 
les divers projets proposés pour l'amélioratiou du chenal 
qui traverse le banc de sable, et pour la diminution des 
masses de sable, emportées par la Narova et la Rossona 
et déposées sur le bane, l'auteur S'arréte à un projet 
qui lui a paru offrir les 


M. Brandt lit un rapport sur les résultats paléontolo- 
giques de l'expédition, dont la direction lui était confiée, 


li a pat meilleures chances de succès et | 
dont l'exécution nécessiterait le moins de dépenses. — Le | 
mémoire de M. Helmersen sera publié dans le Bulletin. | 





et sur les mesures que, selon lui, il serait necessaire de 
prendre pour la continuation des fouilles et des recherches 
paléontologiques dans la Russie méridionale. — Renvoi 
à l'examen d'une commission, composée de MM. Brandt 
et Helmersen qui se chargent de présenter à la Classe, 
dans la prochaine séance, des considérations plus détail- 
lées à ce sujet. 

M. O. Struve annonce que, conformément à une déci- 
sion de la Classe du 17 février 1860, M. Weisse, de Cra- 
covie, a envoyé un nouveau manuscrit soigné des 6 pre- 
mieres heures de la seconde partie de son catalogue d'é- 
toiles, calculé sur les zones Besseliennes. Dans cette nou- 
velle rédaction, d'accord avec la demande de l'Académie, 
toutes les corrections pour les erreurs des tables de réduc- 
tion, indiquées soit par M. Winnecke, soit par M. Weisse 
lui-méme, ainsi que pour toutes les autres érreurs trou- 
vées occasionellement, ont été düment appliquées. M. 
Weisse prie maintenant l'Académie de vouloir décréter 
la reprise de l'impression de son ouvrage, en promettant 
en méme temps l'envoi prochain du reste du manuscrit. 
— La Classe arréte que le Catalogue de M. Weisse sera 
publié par l'Académie, mais que l'impression n'en sera 
commencée que quand le manuscrit sera complet pour 
toutes les parties de l'ouvrage. 

M. Baer signale les lacunes fort importantes dans le 
Cabinet Craniologique, savoir une absence de cränes en 
nombre suffisant et de provenance bien constatée, de 
différentes branches du type russe. Dans l'espoir que 
l'Académie Medico-Chirurgicale ne refusera pas de con- 
tribuer à combler cette lacune, M. Baer propose de faire 
appel aux bons offices de M. Doubovitski, Président de 
ladite Académie, qui lui a déjà promis d'avance sa coo- 
pération dans cette occasion. On arréte que des démar- 
ches officielles seront fäites pour engager l'Académie Me- 
dico- Chirurgicale à vouloir bien procurer au Cabinet 
Craniologique des cránes de provenance bien constatée, 
des quatre principaux types russes, savoir ceux de la 
Grande Russie, de la Petite Russie, de la Russie Blanche 


et enfin de la région de Novgorod. 


M. le D' Regel, Directeur du Jardin Impérial Bota- 
nique, par une lettre du 3 octobre 1860, adresse un pa- 
quet de plantes regues par lui pour le Musée Botanique 
de l'Académie de la part de M. Kotschy. Le paquet sera 
remis à la direction du Musée Botanique. 

M. le D' Holtermann, par un office du 31 juillet 1860, 


envoie les observations météorologiques faites par lui à 


Blagovestchensk sur l'Amour, depuis le 17 mars jusqu'au 
7 juillet 1860. Elles seront remises à M. Kupffer. 


"ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ACADEMIE, 2 
Séance pv 7 (19) ocrogre 1860. 


Le tribunal civil (Fpaxzanckas Hasara) de Tchernigof 
communique par ampliation la disposition testamentaire 


A 


SEENEN VIRTU AUTRE 


e em a nee 


ET dirt eR DEREN 








57 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


58 





de feu le Conseiller de Collège Rklitski qui a destiné 
une somme de 3000 r. à la fondation d'un prix que l'Aca- 
démie serait tenu de décerner une fois tous les quatre ans 
pour le meilleur ouvrage consacré aux recherches anato- 
miques et microscopiques sur le système nerveux central. 
On arréte qu'une présentation sera faite à M. le Ministre 
pour obtenir la sanction de Sa Majesté Impériale à la 
dite disposition. | 

M. le Ministre de la Guerre fait connaítre, que sur son 
rapport Sa Majesté Impériale a daigné ordonner que 
M. Semefski, officier du régiment Pavlofski, soit admis à 
étudier aux Archives de l'Académie les documents histo- 
riques qui s’y conservent. 

La Société Littéraire et Philosophique de Manchester, 
l'Institut Américain de New York, l'Académie des Sciences 
de Paris et l'Académie Stanislas de Nancy remercient pour 
les envois qu'ils ont recus des publications de l'Académie. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
Stance pu 12 (24) ocrosnE 1860. 


Le Secrétaire Perpétuel fait connaître que l'ouvrage de 
‘M. Victor Langlois: Essai historique et critique sur la 
constitution sociale et politique de l'Arménie, admis dans le 
recueil des Mémoires de l’Académie (VII* Sér. Tom. III, 
N° 3), est déjà imprimé et a été mis en vente et en dis- 
tribution. 

M. Lerch communique la nouvelle, trouvée par lui 
dans les 55* et 56* rapports de la Société Biblique bri- 
tannique et étrangère, qu'une traduction kourde des Sts. 
Evangiles a été publiée à Constantinople par les soins de 
la Mission Américaine. Cette traduction a été imprimée 
eu caractéres de l'alphabet arménien qui, à ce que l'on 
a trouvé, offre plus de facilité à rendre les sons de la 
langue kourde, que l'alphabet arabe. Au dépót établi à 
Constantinople par ladite Société Biblique, on trouve en- 
core une traduction complète de la Bible en arménien 
moderne, et une traduction du Nouveau Testament et des 
Psaumes en idiome ararato-arménien. LeDépartement Asia- 
tique sera prié de vouloir bien faire venir deux exemplaires 
de chacune de ces traductions, dont un exemplaire sera 
placé au Musée Asiatique, et l'autre sera mis à la dispo- 
sition de M. Lerch, ainsi qu'il l'a demandé. 

M. Victor Langlois adresse une lettre, datée de Paris, 
par laquelle il offre à la Bibliothéque de l'Académie, 
l'ouvrage qu'il vient de publier sous le titre: Essai de clas- 
sification des suites monétaires de la Géorgie, depuis lanti- 
quité jusqu'à nos jours. 

M. Veliaminof-Zernof propose l'acquisition pour le 
Musée Asiatique des quatre ouvrages suivants: 1? Une tra- 
duction turque, publiée à Constantinople, de l'ouvrage per- 
san Raschahat, d'Ali fils de Houssein, contenant une bio- 
graphie des santons musulmans. 2° Le Kimiai - saadet, de 
Mouhammed fils de Mouhammed-el-Ghazali, copié en l'an- 

















née 900 de l'hég. (1495 de J.-C.), ouvrage de philosophie 
et de morale, en persan. 3? Le Hidaiet, copié en 1023 de 
l'hég. (1614 de J.-C.), ouvrage religieux en arabe, et 4? 
le Nafahat, de Djami, copie récente sans indication de 
date — biographie des savants et santons musulmans, en 
persan. — Cette proposition est approuvée. 


CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE. 
Séance pu 19 (31) ocrosre 1860. 


A l'ouverture de la séance la nouvelle, apportée par les 
journaux, de la mort de trois membres - correspondants 
est annoncée à la Classe. Ce sont: M. Reissig, à St.- Pé- 
tersbourg, correspondant dans la section physique depuis 
1814; M. Lehmann, à Hamburg, et M. Rathke, à Kó- 
nigsberg, correspondants dans la section biologique, le 
premier depuis 1822 et le second depuis 1832. 

M. Helmersen présente et lit un mémoire contenant 
les résultats du voyage qu'il a fait l'été dernier, par ordre 
de M. le Ministre des Finances, pour explorer les gise- 
ments de houille découverts et exploités avec succès dans 
le gouvernement de Toula, sur les terres de M. le Comte 
Alexis Bobrinski et de M. Khomiakof Aprés y avoir 
donné un apercu historique de tous les travaux de re- 
cherche, exécutés dans les gouvernements de Toula et de 
Kalouga depuis 1812 jusqu'à 1860, pour l'exploration et 
l'utilisation de la houille, l'auteur passe à, la description 
des travaux d'exploitation actuels et des sondages entre- 
pris à Moscou et dans les environs de la ville de Podolsk. 
— On se rappelle que jusqu'à présent tous les géologues 
du pays, ainsi que MM. Murchison, Verneuil et Guil- 
lemin, avaient reconnu que la houille des gouvernements 
du centre de la Russie occupe constamment sa place à 
la base de l'étage inférieur du calcaire carbonifere, c.-à-d. 
qu'elle est d'un áge plus ancien que le calcaire à Pro- 
ductus Gigas. Cependant deux géologues de Moscou, MM. 
Auerbach et Trautschold, ont récemment ‘émis une 
opinion contraire à celle-Jä, savoir que la houille de Toula 
et de Kalouga est en grande partie postérieure au calcaire 
à Productus Gigas et qu'elle est du méme áge que le cal- 
caire à Spirifer Mosquensis, qui compose l'étage supérieur 
du terrain carbonifère du centre de la Russie. — M. Hel- 
mersen termine son mémoire par une discussion de cette 
question et démontre que l'opinion des savants de Moscou 
n'est pas admissible, ainsi que les conséquences qui en 
découlent. Le travail de M. Helmersen paraitra dans 
les Mémoires de l'Académie. e 

M. Tchébychef présente et lit un mémoire Sur P'inté- 
gration de la différentielle C EE S E dx. Ce tra- 

Variar’ Betyr 
vail sera inséré dans le Bulletin. 

M. O. Struve présente des tables destinées à la réduc- 
tion des observations faites à Poulkova depuis 1840 à 





59 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


60 





1860. Ces tables sont calculées sur les constantes de l'ab- 
erration, de la nutation et de la précession, fixées par 
les travaux de MM. W. Struve, Peters et O. Struve. 
Les mémes constantes étant nouvellement introduites dans 
presque toutes les éphémérides, M. Struve pense que 
pour le moment il n'y a pas de nécessité à étendre ces 
tables au delà de 1860. Il propose limpression de ces 
tables dont les astronomes de Poulkova ont besoin pour 
pouvoir procéder dans les calculs de réduction de leurs 
* anciennes observations. La Classe approuve cette proposi- 
tion et decréte que le tirage de ces Tables sera de 400 
exemplaires. Elles porteront le titre: Quantitatum Besselia- 
narum, positionibus stellarum apparentibus in medias et invi- 
cem convertendas inservientium Tabulae, adhibitis numeris con- 
stantibus Pulcovensibus, pro annis 1840 ad 1860 computatae. 

M. Middendorff produit une lettre de M. Maximo- 
wiez à M. Leopold Schrenck, contenant des nouvelles 
sur son voyage dans la vallée de lOussouri. Sur la re- 
commandation de M. Middendorff un extrait en sera 
publié dans le Bulletin. 

M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office 
du 5 octobre, envoie deux notices de M. Prazmowski, 
adjoint à l'Observatoire de Varsovie, sur ses observations 
de l'éclipse totale du soleil du 18 juillet 1860: l'une, ma- 
nuscrite, est rédigée sous forme d'un rapport à M. le Cu- 
rateur de l'arrondissement académique de Varsovie, et 
l'autre, imprimée, est tirée des Comptes- Rendus hébdo- 
madaires de l'Académie des Sciences de Paris. — M. le 
Ministre ayant'demandé un rapport sur ces articles, MM. 
Lenz et O. Struve se chargent de l'examen. | 

Le Secrétaire Perpétuel annonce à la Classe que le mé- 
moire de M. Kokcharof sous le titre: Zweiter Anhang zu 
der Abhandlung «Ueber die russischen Topase » (Mém. de l'Acad. 
VII? Ser. T. III, N° 4) est imprimé et mis en vente. 

La discussion est reprise sur les propositions de M. le 
général Schubert, concernant les opérations au moyen 


desquelles on devrait, selon lui, compléter la mesure de | 


l'are Scandinavo-Russe (v. les séances du 4 et du 18 mai 
1860). M. O. Struve donne un exposé de l'état de la 
question et développe des considérations qui l'amenent à 
la conclusion qu'il wy a pas lieu pour le moment de don- 
ner suite aux propositiops de M.Schubert. Cette conclu- 
sion est approuvée par la Classe. De plus, comme M. le 
général Schubert a publié dans le Journal «Astronomi- 


sche Nachrichten», à la fin de son mémoire: Sur l'influence | 


des attractions locales dans les opérations géodésiques, une in- 
vitation à l'adresse de l'Académie, de mettre à exécution 
ses propositions, la Classe trouve juste de faire connaitre, 
par le moyen du Bulletin, les raisons qui l'ont guidée dans 
la présente décision. Elle charge done MM. O. Struve et 
Dóllen à rédiger à cet effet, dans la forme qu'ils trouve- 
ront convenable, un exposé de la question, pour servir de 
réponse à M. Schubert. e 
Le Gouverneur de Tomsk, par un office du 16 septembre, 





envoie deux cränes de Kalmouks qui habitent l'Altai au 
gouvernement de Tomsk, et accompagne cet envoi de dé- 
tails ethnographiques sur les races dont la population de 
ce pays est formée. La réception en sera accusée avec des 
remerciments. 

M. Baer annonce qu'outre ces deux cránes que nous 
devons à la sollicitude de M. le général Hasfort qui a 
puissamment contribué à enrichir notre Musée d'Anthro- 
pologie, ce Musée a recu encore de M. Bode jeune, par 
l'entremise de M. le Dr. Knoch, un crâne de Kalmouk des 
environs de Sarepta. ` 

L'Administration provinciale de Iakoutsk (flkyrckoe 
OGaacruoe YnpaBsenie), par un office du 31 juillet 1860, 
transmet cinq fourrures d'animaux du pays de Kolyvan, 
offertes à l'Académie par Solovief, marchand à Iakoutsk. 
Elles seront remises à M. Brandt pour étre placées au 
Musée Zoologique, et le donateur sera remercié. 

M. Hasfort, Gouverneur - Général de ia Sibérie Occi- 
dentale, par un office du mois de septembre, fait connaitre 
es mesures prises par lui pour donner aux prix proposés 
par l'Académie pour la découverte de restes de grands 
animaux-antédiluviens, le plus de publicité possible parmi 
les indigenes du pays (v. la séance du 20 avril 1860). 

M. le Dr. Regel, Directeur du Jardin Impérial Bota- 
nique, fait hommage à l'Académie de l'ouvrage qu'il a pu- 
blié sous le titre: Catalogus plantarum quae in horto Aksa- 
koviano coluntur, et annonce l'envoi de plusieurs collec- 
tions de plantes pour le Musée Botanique. Le Secrétaire 
Perpétuel produit en méme temps un rapport de M. Meins- 
hausen, Conservateur de ce Musée, annoncant que quatre 
paquets de plantes de la Songarie, du Caucase, du Brésil, 
etc., ont été récus au Musée par l'entremise de M. Regel. 

M. le Comte Boris Perofski adresse une lettre, du 
8 octobre, par laquelle il remercie pour l'envoi du mé- 
moire de M. Baer: Die Makrokephalen im Boden der Krym 
und Oesterreichs. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
SÉANCE DU 26 OCTOBRE (7 Novemsre) 1860. 


La séance est ouverte par une communication de la 
nouvelle, apportée par les journaux, de la mort de M. Ta- 
fel, membre correspondant de l'Académie dans la section 
Historico-Politique. 

M. Nauck présente et recommande pour le Bulletin un 
travail de M. Hermann Graff, intitulé: De Ateio Philologo. 

M. Kunik lit au nom de la commission, composée de 
lui et de MM. Brosset et Nauck, un rapport sur la 
question relative à la couronne de Monomaque (v. la séance 
dü 25 mai 1860). Les conclusions en sont approuvées par 
la Classe qui arréte, que ce rapport sera soumis à M. le 


Président. 


M. le Prince Nicolas Galitsyne, de Korotcha, commu- 
nique copie d'une lettre dont il possède l'original, de 


61 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


62 





Blumentrost au Prince Kourakine, du 17 aoüt 1725. 
Il sera remercié pour cet envoi. 

M. Guédéonof, Directeur-Adjoint du.Corps des Arpen- 
teurs, par un oftice du 19 octobre 1860, envoie 11 an- 
ciennes monnaies d'argent, trouvées dans le gouvernement 
de Vladimir. Le donateur sera remercié et les monnaies 
seront placées au Cabinet Numismatique. 

M. Kunik ayant fait une proposition relative à la publi- 
cation du recueil nommé Pyccki& Apæuss, est autorisé à 
procéder à l'exécution du plan, approuvé dans la séance 
du 8 juin 1860. Dans ce but il prie de faire recommander 
M. Lazarefski à M. le Directeur de la Bibliothéque Im- 
périale publique, afin de lui faciliter les recherches qu'il a 

en vue d'y faire sur les Chronographes je dove Approuvé. 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
Séance DU 2 (14) novemere 1860. 


M. Bouniakofski présente et lit une notice, destinée 
au Bulletin, Sur les Planimetres libres. 

M. Brandt lit une note sur le mastodon trouvé prés 
de Nikolaief; elle paraitra dans le Bulletin en guise 
d'appendice au rapport présenté à la Classe le 3 aoüt sur 
les travaux de l'expédition zoologique et paléontologique, 
dirigée par M. Brandt. 

M. Helmersen annonce que, conformément à une dé- 
cision de la Classe du 28 octobre 1859, la traduction al- 
lemande du travail de M. Antipof sur les gisements des 
différents minérais de l'Oural et sur l'état actuel de leur 
exploitation, est achevée et peut être mise sous presse; elle 
sera publiée dans le recueil intitulé: Beiträge zur Kennt- 
niss des Russischen Reichs. 

M. Brandt présente un travail de M. Motchoulski 
sur les Coléoptéres rapportés en 1859 par M. Sévertsof 
des steppes méridionales des Kirghises. Sur sa recomman- 
dation, ce travail est admis dans le Bulletin. 

M. Nikitine, prosecteur à l'Université de Moscou, 
adresse un exemplaire de l'ouvrage qu'il a publié sous le 
titre: Anoneepo.t00iA, UIU HAYKA 0 KATomuamo60 AOKHuCIRbUCG 
pacmasceniazó ue.roswueckan imr.aa. Les recherches qui y 
sont consignées sur les aponeuroses ont occupé l'auteur 
pendant plus de dix ans; mais il ne les considère cepen- 
dant pas comme achevées, et occupé à les compléter en- 
core, il désire connaitre le jugement des spécialistes sur 
son travail M. Baer se charge de prendre connaissance 
de l'ouvrage et de présenter un rapport s'il y a lieu. 

M. Loguinof, bourgeois notable à Odessa, envoie un 
travail manuserit sur la peste, le cholera, le typhus et la 
fièvre jaune (Óneuns o cywnocmu vd, Asiamckoft LOAEpbl, 
muda u Hcermoü 0p auku u o cnaceniu 3apaoiceRHbiaco UMU). 
Comme l'objet traité dans cet essai rentre dans les attri- 





| butions de l'Académie Médico-Chirurgicale, on arrête qu'il 


lui sera transmis, et que l'auteur en sera informé 

M. Schmidli, de Zürich, résidant à Lisbonne, adresse 
une lettre, du 24 octobre, dans laquelle il communique 
une recette pour la multiplication des céréales et pour la 
préservation des grains contre l’ergot. M. Jéleznof est 
invité à prendre connaissance de cette communication et 
à en rendre compte, s'il y a lieu. 

M. Tchébychef lit un rapport sur l'ouvrage de M. 
Vozniakofski: O6wuan meopin conpomusaenia ynpyuxs 
ocuükocmeit etc. (v. la séance 21 septembre 1860) Les ` 
conclusions de ce rapport étant approuvées, une copie en 
sera soumise à Son Altesse Impériale Monseigneur le 
Grand Due Nicolas. 

M. le Baron Meyendorff, Président du Cabinet Im- 
périal, par un office du 27 octobre 1860, envoie quatre 
barres taillées à l'usine de Iékatérinbourg, de porphyre, de 
listvenit, de grés et de marbre, faisant suite d'un envoi 
précédent et destinées aux recherches sur la conductibi- 
lité des différentes roches pour la chaleur (v. les séances 
du 10 décembre 1858, du 7 janvier 1859 et du 14 octobre 
1859). — M. Helmersen annonce que ces barres sont 
placées au Musée Minéralogique et qu'il n'attend que l'ar- 
rivée de M. Kupffer pour commencer les recherches ci- 
dessus désignées. — M. le Baron Meyendorff sera vive- 


| ment remercié pour la coopération qu'il a bien voulu ac- 


corder à l'entreprise de l'Académie. 

M. Schiefner annonce que l'Académie dun Sciences et 
Lettres de Montpellier a envoyé une série de ses publica- 
tions et qu'elle désirerait avoir en retour celles de notre 
Académie. On fera comprendre l'Académie de Montpel- 
lier au nombre des institutions auxquelles on fait don du 
Bulletin et des Mémoires. 

La Société des Naturalistes d’Offenbach (Offenbacher 
Verein für Naturkunde) exprime le désir d'établir un échange 


'des publications respectives. On lui fera parvenir le Bul- 


letin (à partir du premier volume de la série courante). 

La Direction de la Bibliothéque de Würzburg remer- 
cie pour diverses publications envoyées à cette l'Univer- 
sité, et signale les lacunes que l'on désire voir comblées 
dans la collection des Bulletins et des Mémoires de l'Aca- 
démie à ladite Bibliotheque. Le Secrétaire Perpétuel est 
chargé de faire des dispositions nécessaires pour faire droit 
à cette demande. ; 

M. le Recteur de l'Université de Kazan, par un office du 
14 octobre, communique des données sur la vie et l'acti- 
vité littéraire de M. Eversmann, membre correspondant ` 
de l'Académie, décédé le 14 avril 1860. La réception en 
sera accusée avec remerciments. 


Bulletin de l'Académie Impériale - 


64 





BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 


L'Académie a reçu dans les séances de l' Assemblée 
Générale du 2 (14) septembre et du 7 (19) octobre 
1860 les ouvrages dont voici les titres: 


Nachrichten von der Georg-Augusts-Universität und der 
K. Gesellschaft. der Wissenschaften zu Góttingen. Vom 
Jahre 1859. Góttingen. 8. 

Tübinger Universitätsschriften aus dem Jahre 1859. Tü- 
bingen 1860. 4. 

Statuta facultatis jureconsultorum Vitebergensium anno 
MDVIII composita ed. Theod. Muther. Regimonti 
Prussorum 1859. 8. 

Annales academici 1855 — 1856. Lugduni Batavorum 
1859. 4. 


Ram (Chanoine de), Considérations sur l'histoire de l'Uni- 
versité de Louvain. Bruxelles 1854. 8. 

Annuaire de l'Université catholique de Louvain. 1856 — 
59. Louvain. 16. 

Programmes des cours de l'année académique 1855 — 56, 
1856 — 57, 1857 — 58, 1858 — 59, 1859 — 60, à PU- 
niversité catholique de Louvain. 

Theses propugnatae in Universitate Catholica in oppido 
Lovaniensi annis 1855 — 58. 8 

Atti dell I. R. Istituto Veneto di scienze, lettere ed arti. 
Tomo IV, serie terza, disp. 7 — 10, V. disp. 1 — 4. 
Venezia 1859 — 60. 8. 

Memorie dell’ I. R. Istituto Veneto di scienze, lettere ed 
arti. Vol. VII, parte III, Vol. VIIT, parte I. Venezia 
1859. 4. 

Atti del R. Istituto Lombardo = geg lettere ed arti. 
Vol. I, fasc. XVI. Milano 1859. 4. 

Abhandlungen der K. Geet der Wissenschaften zu 
Góttingen. 8. Bd. Von den Jahren 1858 und 1859. 
Góttingen 1860. 4. 

Berichte über die Verhandlungen der K. Sächsischen Ge- 
sellschaft der Wissenschaften zu Leipzig. 1859. Ma- 
them.-physic. Classe I. II. und philol.-histor. Classe. 
I. II. 1860. Philol.-hist. Classe I. II. Leipzig 1859 — 
1860. 

Abhandlungen der K. Süchsischen Ges. d. Wissenschaften. 
Bd. VIII, Bg. 6 — 21: Hansen (P. A.), Auseinander- 
setzung einer zweckmässigen Methode zur Berech- 
nung der absoluten Stórungen der kleinen Planeten. 
3. Abhandlung. Bd. VII. Bg. 1 — 17: Gabelentz (H. 
C. von der) Die Melanesischen Sprachen nach ihrem 
grammatischen Bau und ihrer Verwandtschaft unter 
sich und mit den Malaiisch-Polynesischen Sprachen. 
Leipzig. 8 

Preisschriften. gekrónt von der f. Jablonowskischen Gen 
in Leipzig. VII. Wiskemann (H.): Die antike Land- 





wirthschaft und das von Thünensche Gesetz, aus den 
alten Schriftstellern dargelegt. Leipzig 1859. 8. 

Denkschriften der Kais. Akademie der Wissensch. Math.- 
naturw. Classe. 17. Bd. Wien 1859. 4. 

Sitzungsberichte der Kais. Akademie der Wissensch. Ma- 
them.-naturw. Classe. Bd. 34 — 38, 39, N. 1— 5. 

Sitzungsber. der Kais. Akademie der Wiss. Philos.-histor. 
Classe. Bd. 29, 30, 31, Hft. 2, 3; 32, 33, Hft. 1. Wien. 
1859 — 60. 8. 

Almanach der Kais. Akademie der Wissensch. 9. Jahrg. 
1859. Wien. 8. 

36. Jahresber. der Schles. Ges. für vaterländische Kultur. 
Arbeiten und Veränderungen der Ges. im J. 1858. 
Breslau 1859. 8 

Verhandelingen der kon. Akademie van Wetenschappen. 
Zevende deel. Amsterdam 1859. 4 er 

Verhandelingen der kon. Akademie van Wetenschappen. 
Afdeeling Letterkunde. Deel l. Amsterdam 1858. 4. 

Verslagen en Mededeelingen der kon. Akademie van We- 
tenschappen. at Letterkunde. Vierde deel. Am- 
sterdam 1859. 

Verslagen en Laa der kon. Akademie van We- 
tenschappen. Afdeeling Natuurkunde. Achte en ne- 
gende deel. Amsterdam 1858 — 59. 8. 

Jaarboek van de kon. Akademie van Wetenschappen, Ge- 
vestigd te Amsterdam, voor 1858. Amsterdam. 8. 
Mémoires de la Société royale des sciences de Liége. T. 

XIV. Liége 1859. 8. 

Transactions of the royal Society of Edinburgh. Vol. XXII. 
p. 1. For the sessions 1857 — 58 and 1858 — 59. 4. 

Proceedings of the royal Society of Edinburgh. 1858 — 
59. Vol. IV. N. 49. ; 

Proceedings of the royal Irish Academy. Vol. VII. p. 1 — 
8. Dublin 1858 — 59. 8 

The transactions of the royal Irish Academy. Vol. XXIII, 
p. IL Dublin 1859. 4. 

Öfversigt af kongl. Vetenskaps-Akademiens Förhandlingar. 
1857 och 1858. Stockholm 1858 — 59. 8. 

Kongliga svenska Vetenskaps-Akademiens Handlingar. Ny 
fond B. E 2, IL 1: 4 

Beráttelse om framstegen i Insekternas, Myriapodernas 
och Arachnidernas Naturalhistoria för 1855 och 56 
till K. Vetenskaps- Akademien afgifven af C. H. Bo- 
heman. Stockholm 1859. 8. _ 

Edlund, E. Berättelse om framstegen i fysik under år 
1852, 1853. Stockholm 1857 — 59. 8. 

Forhandlinger i Videnskabs-Selskabet i Christiania. Aar 
1858. Christiania 1859. 8. 

Transactions of the American Philosophical Society, held 
at Philadelphia, for promoting useful knowledge. Vol. 
XII. New series. Part II. Philadelphia 1859. 4. 





Paru le 28 novembre 1860. 











Bulletin de Lead. hp. THI. 


Helmersen, Norovathal . Tab I. 
PS EEE 9.1 d Ve E DAES HA TEA ^ 









EE 


Kirche À 


C. Cétéatelle. 
Joa. Festung Jmwangorod i 
J. Joadumsthal . 

A Krahnholmer Fabrik. 


G. Dr. Gebauers Landhaus. 14 f 
W. Grosser Fall. ef Zeg 
w. Der Joala Fal . us 

A Titinskaya 





Karte N? 1. 


n Halkstern: 


RÀ N 
3 Pulver 


$ Gottesacker 


E DreStelle wo Rreymanns aus Star) 
+ Zerstorter Gotiesacher. 
A Dorf. 






















NJ 
5 z 
: S Pf , Nä Grossholm- 
Die Ufereinfassungen : i A 
an derRossona und Narova 1765, w N 
zur Zeit d Grafen Münnich. y Essigfabrik TS 
Tot Taufabr‘ ZN poete. 
3 x IN 
KE { a 
Wired, x ? À ste 
VA Vorstadt 
Z 

















Pflanzenreste 
aus den 
Ungulitensandsteine 


Narva's. 
















Fig.3. 









ET Ta Æ 
` X. 






— AE SH 
Lë 2er NN MA 
s 





Ath vA. Alinster 


= : E á D 
Mo guae. 2% Joachimsthal von Nord gesehn, am. rechten Ufer 4460. 
Ss 


d | Tab II. 


Bulletin dei Acad. Imp. d Ae T. IIT Helmersen,das Narovathal. 


Fig 1. 


KEYSERLINGIA. 











CH 


HELMERSENIA. 


























A ee " wg 


ónigsberg, 
M. Sehubert, 
membre correspondant. 


T. INE, N° 2. 








BULLETIN 


DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 


TOME II. 


( Feuilles 3 — 9.) 


CONTENU. 
^ Page 
M. Ostrogradski, Sur une intégrale définie.............................. 65 — 68. 
TS D D TN tu sen EEE 68 — 74. 
J. F. Brandt, Second rapport sur l'expédition zoologique et paléontologique di- 
Ber Dar PTE. ve iE Be RI RE RE KT 74 — 84. 


Annexe au précédent rapport. Sur l'extinction de la vie animale dans la 


baie de Balaklava, par suite de la putréfaction d'une grande quantité de poissons 84 — 88. 


Ve Fritzsche, Sur le Rollos. cM ceo nis a rM cse e use 88 — 110. 

A. Winnecke, Remarques sur la troisième Cométe de 1860. (Avec une Planche.) 110 — 112. 

H. Graff, De Ateio Philologo, nobili grammatico Latino............... eeu 112 — 138. 

TE RER RR RE RP 139 — 144 

EE ER re AT pires] hase ene 144. 
ree — 


On s'abonne: chez MM. Eggers & Cie, libraires à St.- Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de 


l'Académie (Komurers IIpaszegis Hwueparopcxkoii Arazemiu Haykæ) et chez M. Léopold Voss, 
libraire à Leipzig. 


Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 
8 thalers de Prusse pour l'étranger. 














—— aen s 


67 


Bulletin de l'Académie Impériale 


68 





nous trouverons &videmment 
0 +. pan + e 
Wan f [ Tin y dy dz 


+....)o—(x 


ER 
dz sg ge 0.» 


dvo 


= ) » ds. 


dv E 
^ Y ay 3 


Si enfin on admet que w et v sont fonctions homo- | De là on passe de suite aux expressions que l'on 


genes, la premiere du degré n, la seconde du degré m, 
comme par la nature de ces fonctions 


du du 


du 
tas big th Agite e" 
dv dv dv A? 
Lg E Ee E 


la derniére équation se réduira à celle-ci 
(n — m) fied S = 0, 
donc, n étant différent de m, 
fuvdS — 0. 

C'est le théorème dont l’énoncé est venu à ma con- 
naissance dans une correspondance privée. 

Il serait curieux de savoir ce que deviendrait l'in- 
tégrale 

JuvdS 
dans ie cas de n — m. Nous pourrons nous en occu- 
per. Ayant rappelé notre mémoire sur les variations 
des intégrales multiples, nous saisissons cette occa- 
sion pour y indiquer une simplification dans la déter- 
mination des variations des dérivées partielles d'une 
fonction à plusieurs variables. Soient x, y, z.... ces 
variables et w leur fonction. Pour trouver les varia- 
tions des derivées 77, 2 dor, que nous désigne- 
rons pour abréger par p,q,r,...., nous sommes parti 
dans notre mémoire de l'équation 
ddu — du; 
nous y avons mis pour du sa valeur 
pdx + qdy + rdz -—.... 
et après l'avoir différentiée selon à nous avons trouvé 
daàp + dy8q +- deër + .... = 
d3u — pddx — qdày — rddz —. . . . 

La comparaison des coefficients des différentielles 
dr, dy, dz, nous a donné 


èp _ dën Dr dër dày dòz 


e Ea ACC rn 
|. dôu dër dày dë: 
Menge ee 


Seege eege eege ts ose te 


donne ordinairement aux variations Am, òq, òr, ... Mais 
| on arrivera immédiatement à ces derniéres expressions 
| en remplaçant du et du à la fois dans l'équation fon- 
damentale à 
ddu — dàu 
par leurs valeurs 
pdx + qdy + rdz +. ..., 


Där + q3y + róz +... +0, 


o étant le changement de u, dà à la variation de la 
forme de cette fonction. En différentiant selon à et 
d après la substitution dont il s’agit, et en supprimant 
ce qui se détruit, il vient 


—— 
— 


dxdp + dy8q + dzôr +.... 
dpdx =+ dqày + drèz +....+ do, 


d’où, en comparant les coefficients de dz, dy, dz, .. .. 


dp dp dp do 
òp — Ae D t y E Br voie us 
— 9 40 So + HE Be +. de 
òg — 3,92 + 3,99 73 óz-r... me 


Nous avons apercu cette simplification immédiate- 
ment aprés la publication de notre mémoire, mais 
nous ne l'avons pas jugée assez importante pour la 
publier sans que l'occasion s'en présentât. 


Über das Benzil. von N. Zinin. (Lu le 16 no- 
vembre 1860.) ; 


Es ist bekannt, dass das Benzoin sich unter dem 
Einflusse oxydirender Substanzen (z. B. Chlor und 
Salpetersäure) leicht in Benzil verwandelt, indem es 
Wasserstoff verliert; es ist dies eine reine Reaction 
welche nach der Gleichung C, H,,O, — H, = C,H „0, 
vor sich geht. è 

Ich habe nun gefunden, dass auch die Wiedererzeu- 
gung des Benzoins aus dem Benzil sehr leicht vor sich 
geht; auch dabei findet ein reine Reaction statt, es 
bilden sich keine Nebenproducte und man erhält eine 
der angewendeten Menge Benzil nach obiger Glei- 





chung entsprechende Menge Benzoin. 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


70 





Das Benzil lóst sich ziemlich leicht in starker Es- 
sigsäure auf, und der Prozess der Umwandlung geht 
in dieser Lósung mit Hilfe metallischen Eisens leicht 
vor sich. Auf einen Theil Benzil in 6 Theilen Essig- 
säure von 1,065 sp. G. gelöst nimmt man 1 bis 2 
Theilé Eisen, und kocht so lange, bis die Flüssigkeit 
durch die sich in ihr bildenden feinen weissen Nadeln 
von Benzoin beinahe gesteht; dann hat man nur nó- 
 thig die breiartige Masse von dem rükständigen Eisen 
abzugiessen, nach dem Erkalten das Ausgeschiedene 
mit Wasser auszuwaschen und aus Alcohol umzukri- 
stallisiren, um ganz reines Benzoin mit allen seinen 
Eigenschaften zu haben, durch welche es leicht ist 
sich zu überzeugen, dass man es nicht mit irgend 
einem anderen Kórper zu thun hat. 


Benzil giebt in alcoholischer Lósung bei der Ein- 
wirkung von Chlorwasserstoffsäure und Zink ebenfalls 
sehr leicht Benzoin. Als ich einen Theil Benzil in 4 
Thelen heissen 85 prozentigen Alcohols löste, die- 
ser Lósung zuerst ungeführ einen Theil fein granulir- 
tes Zink, dann aber allmählich in kleinen Mengen einen 
Theil starke Chlorwasserstoffsäure zusetzte und er- 
hitzte, erhielt ich, wenn die Reaction nicht zu weit ge- 
führt worden war, aus der Lósung reines Benzoin in 
einer dem angewandten Benzil entsprechenden Menge. 





In einer meiner früheren Arbeiten habe ich nach- 
gewiesen, dass das Benzoin Wasserstoff enthält, auf 
dessen Kosten die Copulation des Benzoins mit Chlor- 
verbindungen der Säuregruppen vor sich geht, d. h. 
ein Molecül Wasserstoff im Benzoin kann leicht durch 
Säuregruppen substituirt werden, während das aus 
dem Benzoin durch Verlust von Wasserstoff hervor- 
gehende Benzil dieser Reaction nicht mehr fähig ist. 
Indem ich das Benzil der Einwirkung verschiedener 
Kórper unterworfen habe, bin ich zu der Ueberzeu- 
gung gelangt, dass der Wasserstoff in ihm eine innig- 
verbundene Gruppe bildet, auf deren Rechnung keine 
Reaction mehr vor sich geht, und dass durch Fünf- 
fach Chlorphosphor in ihm nicht Wasserstoff, sondern 
direct Sauerstoff substituirt wird. Diese Reaction ist 
rein und geht nach der Gleichung 


C, Hj, 0, + PhCI, = C, H, OCI, + PhCl, O 


Vor sich. 16 Grm. ganz reines, zweimal aus Alcohol 
` und aus Aether umkristallisirtes Benzil wurden mit 





17 Grm. Fünffach Chlorphosphor *) in eine Retorte ge- 
bracht und diese bis zum Schmelzen des Benzils erhitzt, 
wobei die Reaction unter Bildung von Phosphoroxy- 
chlorid begann; von Chlorwasserstoffsäure bemerkte 
man keine Spur. Nach Beendigung der Reaction hatte 
man eine gelbliche Flüssigkeit erhalten, welche nach 
dem Austreiben allen Phosphoroxychlorids und nach 
dem Auswaschen zuerst mit heissem und dann mit 
kaltem Wasser zu einer festen, weissen kristallinischen 
Masse erstarrte. Der bis zum Verschwinden "- sauren 
Reaction in dem W ne und dann 
gut getrocknete weisse Kórper wog 20 Grm., nach 
obiger Gleichung aber sollte man 20,190 Grm. erhal- 
ten; ich habe diese Operation skis wiederholt 
und immer dasselbe Resultat erhalten. Wenn man auf 
einmal eine grössere Menge Benzil nimmt, z. B. 64 
Grm., so muss man vorsichtig beim Erhitzen verfah- 
ren, und nicht um die Operation zu beschleunigen zu 
stark erhitzen. 
Der erhaltene weisse Kórper, welchen wir Chlor- 
enzil nennen wollen, lóst sich sehr leicht in Aether, 
und zwar schneller und in grósserer Menge in ko- 
chendem als in kaltem; in letzterem lösen sich beinahe 





‚gleiche Gewichtstheile. Aus der aetherischen Lösung 


kristallisirt er beim Verdampfen bei der gewöhnlichen 
Temperatur in grossen, farblosen, durchsichtigen Kri- 
stallen, welche sehr dicke (2 — 3 Linien), aber ge- 
wöhnlich kurze 4 seitige rhombische, und 6 seitige 
aus dem rhombischen Prisma entstandene Prismen bil- 
den. Die feinen Kristalle, welche sich aus der in der 
Wärme gesättigten ätherischen Lösung beim Erkalten 
absetzen, haben das Ansehen von rhombischen Tafeln. 

In Alcohol löst sich der Körper schwieriger als in 
Aether und in 10 Theilen 83 procentigen kalten Wein- 
geistes bleibt nur ungefähr ein Theil gelöst; heisser 
Alcohol löst viel mehr davon auf, und zwar 83 pro- 
centiger fast gleiche Theile, in stärkerem und schwä- 
cherem aber löst sich verhältnismässig mehr oder we- 
niger. Die aus der alcoholischen Lösung sich absez- 
zenden Kristalle sind kleiner als beim Aether, haben 
aber eine und dieselbe Form, d. h. es sind entweder 





*) Die Formel verlangt auf 210 Theile Benzil 209 Theile Fünf- ` 
fach Chlorphosphor, es ist aber besser etwas mehr von letzterem zu 
nehmen, weil sonst gegen das Ende der Reaction sehr stark erhitzt 
werden muss, wodurch das Gemenge sich bräunt, ein Theil des ge- 
chlorten Körpers sich verändert und Chlorbenzoil auftritt, dessen 
Gegenwart sich sogleich durch den Geruch zu Mz un giebt. 


t 


71 


Bulletin de l’Académie Impériale 


72 





rhombische Tafeln oder rhombische Prismen; die aus 
heisser concentrirter Lósuug haben immer die er- 
stere Form. | 

In Wasser, sowohl in kaltem als in kochendem, ist 
der Körper unlöslich. Er schmilzt bei + 71°C; wenn 
er unter Wasser oder unter Alcohol geschmolzen wor- 
den ist, bleibt er lange flüssig, zuweilen sogar noch 
beim Abkühlen bis zur gewöhnlichen Temperatur. An 
der Luft fängt er ungefähr bei = 65°C an, in grossen 
blattartigen rhombischen Tafeln zu kristallisiren; war 
er überhitzt worden, so bleibt er auch noch bei nie- 
drigeren Temperaturen flüssig. Bei der Destillation zer- 
setzt er sich und man erhält ein flüssiges Product, 
welches unter anderem auch Chlorbenzoil enthält. 

Die Elementaranalyse des Chlorbenzils führt zur 
Formel C,, Ha OCL. 


I. 0,687 Grm. gaben bei der Verben mit Kalk 
0,744 Grm. Chlorsilber — 26, 78 p. C. Chlor. 
II. 0,880 Grm. gaben 0,950 Chlorsilber = 26,70 
p. €. Chlor. 
III. 0,521 Grm. gaben 1,207 Grm. Kohlensáure 
— 63,14 p. C. Kohlenstoff; und 0,183 Grm. 
Wasser — 3,90 p. C. Wasserstoff. 





Berechnet. Gefunden. 
oe D. 63,39. 63,14. 
He 10. 3,11, 3,90. 
0 16. 6,05. EX 
Cl, TT 26,79. 26,78 u. 26,70. 
26. 100,00. 


In starker Salpetersäure löst sich das Chlorbenzil 
ziemlich leicht unter Erwärmung auf; kocht man diese 
Lösung oder besser den Körper mit nicht zu starker 
Salpetersäure, so entwickeln sich viel rothe Dämpfe 
und nach dem Vermischen mit Wasser fällt reines Ben- 
zil nieder, welches man leicht an seiner Kristallform, 
seinen physikalischen Eigenschaften und seinem Ver- 
halten zu einer alcoholischen Aetzkalilösung erkennen 
kann. Diese Reaction kann man daher in Bezug auf 
das Chlorbenzil und das Benzil durch folgende Glei- 
chung ausdrücken: 


C, Hy OCL ke NHO, = C, Ha O0, Fe NHO, CL; 
sie ist rein und die Menge des erhaltenen Benzils ent- 


spricht, wenn man nicht zu starke Säure genommen 
und zu lange erwärmt hat, der des angewendeten Chlor- 





benzils. Bei einem Versuche gaben 4 Grm. Chlorben- 
zil 3,150 Grm. Benzil, die Rechnung verlangt aber 
3,169 Grm. Eine alcoholische Auflösung von salpeter- 
saurem Silber bringt unter Ausscheidung von Chlor- 
silber dieselbe Wirkung hervor, aber langsamer und 
nur bei anhaltendem Kochen; andere Silbersalze, eben 
so wie eine alcoholische Lösung von essigsaurem Blei, 
scheinen bei der Siedhitze des Alcohols gar keine 
Einwirkung zu äussern. 

Bemerkenswerth ist die Einwirkung des Aetzkalis 
auf das Chlorbenzil; mischt man heisse alcoholische 
Lösungen beider zusammen, so kristallisirt in dem Ge- 
mische beim Erkalten benzoesaures Kali, beim Ver- 
mischen der Lösung mit Wasser aber scheidet sich 
ein ölartiger Körper aus, welcher alle Eigenschaften . 
des Bittermandelöls pesita: 

Nimmt man eine kalte e as von einem Theile 
des gechlorten Körpers in 4 Theilen Alcohol und 2 
Theilen Aether (letzteren nahm ich nur um nicht zu 
viel aleoholische Flüssigkeit zu haben) und eine eben- 
falls kalte aleoholische Lösung von Aetzkali, in dem 
Verhältnisse, dass auf C,,H,,OCl, nicht mehr als 3KHO, 
und auf 1 Theil Kali 2 bis 3 Theile Alcohol kommen, 
so findet bei der Vermischung dieser Lósungen eine 
Erwärmung statt, welche jedoch so gering ist, dass 
die Flüssigkeit trotz ihres Gehaltes an Sacher nicht 
zum Kochen kommt; die Mischung färbt sich gelblich, 
und die alkalische Reaction ist selbst nach einigen 
Stunden noch nicht verschwunden; verjagt man aber 
nun den Aether durch einen Strom Kohlensäure, und 
vermischt dann die Flüssigkeit mit Wasser, so findet 
man dass der gechlorte Kórper verschwunden ist, we- 
nigstens schlägt das Wasser einen ölartigen Körper 
nieder, und also geht die Zerlegung auch in der Kälte 
vor sich. Wendet man zu wenig Kali an, so findet man 
in dem bei der Destillation des ölartigen Körpers mit 
Wasser bleibenden Rückstande auch eine Quantität 
unzerlegten Chlorbenzils. 

Nimmt man eine heisse alcoholische Lósung von 
Chlorbenzil, mischt diese mit einer hinreichenden 
Menge einer alcoholischen Aetzkalilósung, und beför- 
dert durch Erwärmen die gegenseitige Einwirkung 
der beiden Körper, welche nicht plötzlich vor sich 
geht, so findet man dass nach einiger Zeit die alkali- 
sche Reaction der Flüssigkeit beinahe verschwunden 
ist; giesst man nun eine gleiche Menge Wasser dazu, 


73 


des Sciences de Saint- Petersbourg. 


74 





‘und verjagt den grössten Theil des Alcohols bei mög- 
lichst niederer Temperatur, so erhält man immer eine 
fast 40% vom Gewichte des zersetzten Clorbenzils 
betragende Menge des ölartigen Körpers. Die wäss- 
rige Flüssigkeit aus welcher dieses Öl sich ausschei- 
det, enthält ein Kalisalz, dessen Säure bei der Fäl- 
lung der heissen Lösung durch Salpetersäure mit al- 
len Eigenschaften der Benzoesäure kristallisirt; zum 
Beweise ihrer Identität habe ich den Silbergehalt im 
Silbersalze bestimmt. 

0,537 Grm. aus heisser Lösung kristallisirten Sil- 
bersalzes gaben 0,253 Grm. Silber = 47,11 p. C; 
das benzoesaure Salz soll der Berechnung zufolge 
47,16 p. C. enthalten. Von 100 Theilen des zersetz- 
ten gechlorten Körpers erhält man bis 45 Theile die- 
ser Säure; das Chlor bleibt in der wässerigen Lösung 
und kann daraus sogar quantitativ bestimmt werden. 
Die ölige Flüssigkeit ist reines Bittermandelöl, wie 
man sich leicht durch Vergleichung aller Eigenschaf- 
ten der beiden Körper überzeugen kann. Kochpunkt, 
Löslichkeit, Verbindung mit schwefligsaurem Natron, 
Fähigkeit der Verwandlung in Benzoesäure und end- 
lich in Benzoin. aus welchem Benzil und Benzilsäure 
dargestellt wurden, alles dies bestätigt auf eine un- 
zweifelhafte Weise die Identität des bei obiger Reac- 
tion erhaltenen Öls mit dem Bittermandelöle. Bei 
der Gewichtsbestimmung der bei der Zersetzung des 
Chlorbenzils durch Aetzkali auftretenden Benzoesäure 
und des Öles ist auf ihren bekannten Löslichkeits- 
grad in Wasser Rücksicht genommen worden. Berück- 
sichtigt man die Eigenschaften und die Mengen der 
in der angeführten Reaction sich bildenden Körper, 
so kann man sie durch folgende Gleichung ausdrücken: 


Du, 3KH0 = C;H,0--C;H;K0,-- 2CIK +H,0. 
Es versteht sich von selbst, dass wenn man mehr Aetz- 
kali nimmt, als angegeben ist, und die alcoholische 
Flüssigkeit zu lange kocht, das Bittermandelöl in 


Folge einer bekannten Reaction verschwinden wird. 
Eine vollkommene Zerlegung nach der Gleichung 


UCL, GE 9KHO —- C4,H40; + 9KCI 


habe ich nicht erreichen kónnen; selbst bei sehr klei- 


| . hen Mengen von Aetzkali bildete sich immer Benzoe- 


Säure. Ein Körper von der Zusammensetzung C,, H0; 
. Wurde nicht erhalten, die sich absetzende ölartige Flüs- 





sigkeit gab bei der Destillation Bittermandelöl und 
der Rückstand enthielt Clor. i 
Wiüsseriges Ammoniak wirkt auf Chlorbenzil nicht 
ein. Die Reaction des alcoholischen Ammoniaks scheint 
sehr complicirt zu sein, und geht nicht leicht vor sich, 
so dass ein grosser Theil des in dem heissen alcoho- 
lischen Ammoniak anfgelösten Clorbenzils beim Ab- 
kühlen unverändert wieder herauskristallisirt, wenn 
auch die AuflósunglangeimSieden erhalten worden war. 


Zweiter Bericht der südrussischen zoolo- 
gisch - paläontologischen Expedition. 
von J. F. Brandt. (Lu le 30 novembre 1860.) 


Der erste Bericht, welchen ich der Akademie über 
die Thätigkeit unserer Expedition abzustatten mir 
erlaubte, schliesst mit der Ankündigung meiner Ab- 
reise aus Nikolajew nach Odessa, wohin ich mich am 
folgenden Tage mit Herrn v. Harder auf einem 
Dampfboote begab, wührend Herr Radde mit unse- 
rem Tarantass nach Sewastopol fuhr. In Odessa em- 
pfing uns der stellvertretende Herr Generalgouver- 
neur, Gouverneur von Taurien, v. Shukowski, auf's 
freundlichste und versah uns mit besondern, auf das 
von ihm speziell verwaltete Gouvernement bezüg- 
lichen offenen Befehlen (orkpbprrbri mer). Am an- 
dern Tage traf ich mit meinem alten Freunde Nord- 
mann zusammen und gedachte die Ausgrabungen 
fossiler Reste an den früher von ihm entdeckten und 
ausgebeuteten Orten zu beginnen. Man sagte mir 
aber, der hohe Sommer sei dazu, wegen der nam- 
haften Hitze und des hohen Preises der Arbeitslöhne, 
keine geeignete Zeit, im Herbst liessen sich dagegen 
zu annehmlicheren Preisen fleissigere Arbeiter bekom- 
men. Die projectirten Ausgrabungen erlitten daher 
Aufschub bis zu meiner Rückkehr aus der Krim. 

Unter solchen Umständen konnte schon nach meh- 
rern, durch grosse Hitze und Staubwolken. belästigen- 
den, Tagen Odessa verlassen werden, so freundlich 
wir auch vom Herrn Director Becker und Dr. Wag- 
ner, meinem alten Berliner Studiengefährten, aufge- 
nommen waren. Wir schifften uns daher drei Tage 
nach unserer Ankunft in Gesellschaft des Herrn Ober- 
lehrers Papkow, der mit uns, auf eigene Kosten, 
einen Theil der Krim zu bereisen wünschte, auf dem 
zunüchst abgehenden Dampfschiff über Eupatoria, dem 


75 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


76 





wir nur einen kurzen Besuch gónnten, nach Sewasto- 
pol ein. Bei unserer dortigen Ankunft (am 18. Juni) 
empfing uns bereits Herr Radde. 

Am folgenden Tage wurde der Besuch der Hóhlen 
der Jaila und des Tschatyr-Dagh als nächstes Reise- 
ziel festgestellt. Wir fuhren daher bereits am 20. Juni 
nach Sympheropol, wo wir wührend eines dreitügigen 
Aufenthaltes Gelegenheit fanden die persönliche Be- 
kanntschaft des würdigen Veteranen der russischen 
Botaniker, Herrn v. Steven zu machen und mehrere 
Arten der im Salghir vorkommenden Fischarten zu 
acquiriren. Von Sympheropol aus reisten wir durch 
das schöne, fruchtbare, obstreiche Salghir-Thal auf 
die nicht weit entfernte Besitzung (Jenissala) des Herrn 
Grooten, der Herrn Radde von früher her kannte, 
während ich selbst ihm von seinen hiesigen Verwand- 
ten empfohlen war. Abgesehen von der hóchst gast- 
freundlichen, mehrtügigen Aufnahme, welche wir dort 
bei der so liebenswürdigen Familie fanden, bot uns 
das Grooten'sche schöne Gut während unseres, leider 
durch Regengüsse getrübten, Aufenthaltes einen be- 
quemen Anhaltungspunkt für den Besuch der ganz in 
der Nachbarschaft befindlichen Höhlen der Jaila und 
des Tschatyr-Dagh, in denen man fossile Knochen 
vermuthen durfte. Schon einige Reisende, nament- 
lich auch Dubois, hatten denselben Ausgangspunkt 
zu ihrem Besuche gewählt und waren dabei, wie wir, 
durch die Gastfreundlichkeit des trefflichen Herrn 
Grooten unterstützt worden. 

Unsere Hoffnungen, in den genannten Hühlen die 
Knochen fossiler Thiere aufzufinden, blieben leider 
unerfüllt. 

Im Thale des Salghir eich befinden sich übereinan- 
derliegend die Grotten Kisil-Koba (rothe Grotte der 
Tataren), die beide von uns besucht wurden. Die innern 
Wandungen der Hóhlen sind dermaassen mit Stalak- 
titen überzogen, dass von dem das Gebirge zusam- 
mensetzenden Gestein nichts wahrzunehmen ist. Das 
Gestein ist nach Herrn v. Harder ein versteinerungs- 
loser, weissgelber Kalkstein, der zur obern Jura- 
Gruppe gerechnet werden muss. 

Mehr Interesse als die genannten boten die entfern- 
ten, vom Herrn v. Harder allein besuchten , schwerer 
zugànglichen, Hóhlen des Tschatyr-Dagh. In der 
einen von beiden auf demselben Plane, etwa zwei 
Werst unterhalb der hóchsten Spitze des Berges, und 





auf seiner letzten Terrasse, gelegenen Hóhlen sah er 
mannichfach geformte Stalaktiten- Massen; in der an- 
dern (Benkasch-Koba, d. h. Höhle der tausend Schä- 
del) fand sich eine Menge menschlicher Skelettheile. 
Zu dieser Höhle ist der Zugang äusserst schmal. 


Nach einigen Minuten mühsamen Kriechens gelangt 


man in einen hoch gewölbten, mit stalaktitischen 
Massen überzogenen Raum, dessen Boden von Men- 
schenknochen bedeckt ist. Fünf der darunter am 
besten erhaltenen Schädel wurden für die akademi- 
schen Sammlungen mitgenommen. Unter den Tataren 
herrscht die Meinung, die Knochenreste stammten 
von Genuesen. . 

Vom Gute des Herrn Grooten fuhren wir, nach- 
dem wir dankbar einige naturhistorische Objecte ent- 
gegen genommen hatten, auf die am Südufer der 
Krim, neben der unseres Collegen Kóppen (Kara- 
bagh) gelegenen Besitzung (Sajani) des Herrn Schlei- 
den. Bei der Familie Schleiden, deren Bekannt- 
schaft ich bereits vor'einigen Jahren auf einer Reise 
nach Deutschland gemacht hatte, verbrachten wir 
einige angenehme Tage und erhielten durch ihre 
Güte einige Naturalien. 

Da das Hauptmaterial zum Sammeln und Boch 
ten naturhistorischer Gegenstände in Sewastopol, als 
den für die Erlangung von See-Producten am meisten 
geeigneten Platze geblieben war, so fuhren wir aus 
Sajani zunüchst nach dem mit Ausschluss der Seeseite 
von herrlichen Gebirgen umgebenen Stüdtchen Jalta. 
Von dort aus besuchten wir das nahe, reizende Liva- 
dia und bemühten uns,in Jalta durch die Fischer 
Seethiere zu acquiriren. Die Ausbeute fiel aber nur 
sehr gering aus; ein Umstand der uns bewog unsern 
Aufenthalt auf wenige Tage zu beschränken. Wir 
nahmen dann unsern Weg über die lieblichen Besitz- 
thümer Livadia, Orianda und Alupka, so wie das 
herrliche Partien bietende Baidar-Thal nach Bala- 
klawa und von da nach der Trümmerstadt Sewasto- 
pol, wo wir am 30. anlangten und mit Herrn v. Har- 
der, der uns nicht nach Sajani und Jalta gefolgt war, 
sondern indessen den Tschatyr-Dagh und andere ihm 
benachbarte Punkte besucht hatte, wieder zusammen- 
trafen. In Sewastopol wurden nun, ebenso wie am 
Chersoneser Leuchtthurm, reiche Sammlungen von 
Seethieren, besonders von Fischen und Krebsen ver- 


‚anstaltet. In einer der Buchten von Sewastopol ge- 


* 


77 


des Sciences de Saint- Petersbourg. 


73 





lang es mir sogar Ascidien in Menge zu entdecken, 
über deren Vorkommen im Schwarzen Meere, meines 
Wissens, noch Keiner zeither Mittheilungen gemacht 
hat. Auch wurden mehrere Arten von echten See- 
schwämmen, die bisher gleichfalls unbeachtet blieben, 
nebst einem für das Schwarze Meer neuen Pagurus 
den gemachten Sammlungen einverleibt. Unsere zoo- 
logischen Nachforschungen fielen um so reichlicher 
aus, da wir uns in Folge eines Befehles des Herrn 
Admirals v. Glasenapp der Unterstützung des dorti- 
gen Flotten-Commando’s erfreuten. 
Da Rathke und Nordmann die Bucht von Bala- 
klawa als eine Localität bezeichnen,- die nicht bloss 
an Fischen, sondern auch an andern Seeproducten 
ihnen eine reiche Ausbeute lieferte, so musste natür- 
licherweise diesem kleinen Städtchen ein besonderer 
Besuch gemacht werden. Leider hatte indessen, ab- 
gesehen davon, dass schon während des letzten Krim- 
krieges das der Stadt zunächst liegende Ufer der Bucht 
durch die von den Engländern angelegten Landungs- 
plätze verändert worden war, ein eigenes Naturphä- 


nomen die Fische und andere Thiere gänzlich ver- | 


scheucht oder getödtet. Ein ungeheurer, die ganze 
Bucht in einer Mächtigkeit von 1— 2 Arschin an- 
fülender, Zug der Chamsa (Engraulis encrasicholus), 
den man weder durch betrüchtlichen Fang der leben- 
den, noch durch Herausschaffen der todten Exempl 
bewältigen konnte, war nämlich in der Bucht theils 
verfault, theils in eine weisse, kreideühnliche, fett 
anzufühlende, wie sich später durch Fritzsche’s Un- 
tersuchung ergab, eine Kalkseife darstellende Substanz 
verwandelt. Das von lebenden Thieren entblósste Was- 
ser der Bucht verbreitete in Folge davon, noch bei un- 
serer Ankunft, einen fauligen Geruch, der, wenn das 
Wasser der Bucht vom Winde, namentlich vom See- 
winde, bewegt wurde, ein höchst penetranter war. 
Selbst die in eine Kalkseife verwandelten Fischrümpfe 
schwammen noch sehr zahlreich darin umher, oder 
lagen ausgeworfen am Ufer. Diese merkwürdige Er- 
scheinung eröffnet manche eigene Gesichtspunkte. Ich 
habe sie daher noch specieller in einem eigenen Auf- 
satze dieser Zeitschrift erläutert. 

Der in das Meer erfolgende Ausfluss des durch die 
Fischleichen verpesteten Wassers der Bucht, scheint 
übrigens hinsichtlich des Vorkommens von Thieren, 
selbst auf die ihr zunächst gelegene Meeresstrecke 


[17 





` 





einzuwirken und ihre gegenwärtige Armuth zu bedin- 
gen. Wenigstens erbeuteten wir auf einer ausserhalb 
der Bucht, unweit ihres Einganges, mittelst eines 
Fischerbootes gemachten Excursion nur einige Fische, 
einige Exemplare der Actinia zonata und einige Krebs- 
thierchen. Überhaupt lieferte, offenbar wegen allge- 
meinen Thiermangels, sogar das Aufgebot der weni- 
gen gegenwürtig in Dalaklawa vorhandenen Fischer 
nur einige wenige, bereits früher von uns in Sewasto- 
pol gesammelte Fisch- Arten. — Wir konnten daher 
nur in der Beobachtung der Erscheinungen, welche 
jener Fischzug hervorbrachte, einen Ersatz für den 
Thiermangel finden und kehrten am folgenden Tage 
nach Sewastopol zurück. Hier wurde nun beschlossen 
die Excursion nach Kertsch anzutreten. Wir nahmen 
unsern Weg zu Lande über Balaklawa und das Baidar- 
Thal in der Richtung von Jalta. Unterwegs besuchten 
wir das dem Hrn. General Schatilow, einem Vereh- 
rer der Naturgeschichte, gehórige Gut Muchalatka, 
wo man uns in Folge seiner freundlichen Verfügung 
gastfreundlich aufnahm. Der dortige Aufenthalt war 
ein für uns sehr gewinnbringender, da wir Gelegen- 
heit fanden von seinem Prüparanten viele Krimische 
Gegenstinde zu erwerben. Von Muchalatka setzten 
wir nach eintügigem Aufenthalte unsere Fahrt über 
Alupka nach Orianda fort. In Orianda verweilten wir 
mehrere Stunden, um seine Schönheiten näher zu be- 
sichtigen und der trefflichen Gemahlin des Taurischen 
Herrn Gouverneurs v. Shukowski unsere Aufwar- 
tung zu machen. Wir kamen dann über Livadia noch 
an demselben Tage in Jalta an. Von dort aus mach- 
ten wir einen dreitägigen Abstecher nach dem für 
Obst- und Weinzucht bestimmten Kaiserlichen Muster- 
garten von Nikita, wohin uns Herr Keller, damali- 
ger Stellvertreter des Directors, freundlichst eingela- 
den*hatte und aufs liebenswürdigste in seiner Woh- 
nung beherbergte. Hier fanden wir auch Gelegenheit 
die Bekanntschaft des Herrn Director v. Hardwiss 
zu machen. Nach dreitägigem Aufenthalte verliessen 
wir Nikita und kehrten nach Jalta zurück, um uns 
schon am andern Morgen nach Kertsch einzuschiffen. 
In Kertsch erkrankte ich leider so ernstlich an einem 
Gallenfieber, dass ich fast wührend meines ganzen 
dortigen Aufenthaltes das Bett hüten und mediziniren 
muste. Weitere Excursionen konnten gar nicht un- 
ternommen werden. Es musste daher auch der in 


79 


Bulletin de l'Académie Impériale 


so 





|o — C 
meinem ursprünglichen Plane liegende Ausflug nach | 


der Halbinsel Taman unterbleiben, ebenso wie selbst 
die Besichtigung der Überreste der ältern Cultur in 
der Umgegend von Kertsch. Mit grosser Mühe gelang 
es mir, das ganz in der Nachbarschaft meiner Woh- 
nung befindliche Museum für Alterthümer zu besuchen, 
wo sich, ausser einigen Menschenschädeln, worunter 
auch 2 Makrocephalen waren, auch einige wenige 
Reste vorweltlicher Thierknochen vorfanden. Indes- 
sen konnte ich wenigstens den Direetor des Museums 
sprechen und ihn um seine Vermittelung ersuchen, 
dass den, bei den unter seiner Leitung stehenden 
antiquarischen Ausgrabungen. zu Tage kommenden, 
Knochen vorweltlicher Thiere die gehörige Aufmerk- 
samkeit geschenkt würde. Auch besuchte mich durch 
Herrn Radde’s Vermittelung Herr Obrist Naht, der 
die im Bau begriffenen Befestigungen leitet, und ich 
wurde dadurch in Stand gesetzt auch ihn persönlich zu 
bitten bei dieser Gelegenheit auf das Vorkommen fos- 
siler Überreste Acht geben zu lassen. Herr Obrist 
Naht, indem er seine Bereitwilligkeit erklürte, ver- 
wies uns in Bezug auf unsern Wunsch an einen jungen 
Ingenieur-Offizier Herrn Weissenborn, der uns spä- 
ter besuchte und mehrere in der Kertscher Gegend 
von ihm gefundene Thierreste vorzeigte. Als die in- 
teressanteren davon erschienen nach oberflächlicher 
Betrachtung die von einer Robbe und vom Cetothe- 
rium. — An lebenden Thieren konnten nur eine An- 
zahl Fische, darunter die im Schwarzen Meere sel- 
tene Umbrina vulgaris, erbeutet werden. | 
Nachdem ich mich insoweit wieder erholt hatte 
um Kertsch verlassen zu können, kehrten wir nach 
zehntügigem Aufenthalte direct nach Jalta zurück, da 
es mir unmóglich war bei meiner wankenden Gesund- 
heit noch einen Ausflug nach Sudak zu machen, wo- 
hin uns Herr v. Steven so freundlich eingeladen hatte. 
In Jalta verweilten wir drei Tage und bemühten uns 
unsere Thiersammlungen zu vermehren. Indessen ge- 
lang es uns keineswegs an Fischen namhafte Acqui- 
sitionen zu machen, da die wenigen der dortigen 
Fischer auch diesmal nur einige und zwar nur solche 
Arten lieferten, die wir bereits in Sewastopol erhal- 
ten hatten. In dem kleinen, geräuschvollen Badeort 
Jalta wollte inzwischen die wünschenswerthe Kräfti- 
eung meines Kórpers keineswegs namhafte Fortschritte 


machen. Wir nahmen daher eine freundliche, aberma- 








lige Einladung des Herrn Keller nach Nikita an, wo 
ich über eine Woche bei ihm wohnte und nach und 
nach wieder Kräfte gewann. Durch seine Güte er- 
hielten wir überdies dort einige wünschenswerthe 
Thiere, namentlich Telphwsa, einige kleinere Blennius 
und Lycosa rossiea. Aus Nikita fuhren wir nach Jalta 


und von da mit dem Dampfboote nach Sewastopol. In 


Sewastopol, wo wir am 7. August anlangten, began- 
nen wir von neuem unsere Sammlungen zu vervoll- 
ständigen und setzten sie 1'/, Wochen fort, während 
welcher Zeit auch dem Cap Chersones ein nochma- 
liger Besuch abgestattet wurde. Wenige Tage vor 
Ablauf dieser Zeit ging es an das Verpacken der 
Sammlungen, um sie nach Odessa zu spediren, von 
wo aus sie zu Lande durch ein Transport- Comptoir 
nach St. Petersburg gehen sollten. Während wir noch 
mit Sammeln und Verpacken beschäftigt waren, und 
nur wenige Tage an dem zur Abreise nach Odessa 
angesetzten Termine fehlten, trat ein Ereigniss ein, 
welches uns bestimmte die directe Fahrt nach 
Odessa. aufzugeben. Herr Admiral v. Glasenapp 
nebst seiner Gemahlin langten nämlich auf dem 
Dampfboote Tiger in Sewastopol an, um von dort aus 
mehrere Punkte der Südküste der Krim zu besuchen. 
Als wir ihnen unsere Aufwartung machten, wurden 
wir auf eine so freundliche Weise eingeladen, mit 
ihnen als ihre Gäste auf dem Tiger nach Nikolajew 


zu kommen, dass wir, um ihrer gütigen Einladung 


Folge leisten zu können, noch einige Tage in Sewasto- 
pol uns beschäftigten und ihre Rückkehr erwarteten. 
Dann fuhren wir mit ihnen nach Nikolajew und er- 
freuten uns dort drei Tage ihrer liebenswürdigen 
Gastfreundschaft. Ein Theil des dortigen Aufenthaltes 


wurde inzwischen zur Vervollständigung der Samm- 


lung der Fische des Bug benutzt, wobei wir uns der 
gütigen Unterstützung des dortigen trefflichen Astro- 
nomen Herrn Staatsrath Knorre und seines Sohnes 
erfreuten.- Am 24. August schifften wir uns nach 
Odessa ein. Am folgenden Tage stellten wir uns dem 
aus dem Auslande zurückgekehrten General- Gouver- 
neur Herrn Grafen Strogonow vor, der uns die Ver- 
sicherung seines Schutzes bei unsern Untersuchungen 


gab, und später Püsse.zur Rückkehr über Deutsch- 
and zustellen liess. In Odessa bemühten wir uns 


einerseits unsere Fischsammlungen zu vervollständi- 


gen, andererseits die nöthigen Einleitungen zu Aus- 


des Sciences de Saint -Pétersbourzg. 


s2 





grabungen zu treffen. Es wurden demnächst die von 
Herrn v. Nordmann aufgefundenen Lagerstütten von 
Knochen vorweltlicher Thiere in Augenschein genom- 
men. Der in Odessa selbst befindliche Platz an der 
Nowikow’schen Brücke, welcher Hrn. v. Nordmann so 
zahlreiche und interessante Stücke lieferte, war indes- 
sen durch mächtige Aufschüttungen völlig verändert. 
Um auf Nordmann's jetzt deshalb viel tiefer als 
früher gelegene Fundgrube zu stossen, hätte man die 
Aufschüttung erst theilweis wegräumen, später aber 
‚ wiederherstellen müssen. Ein solches Unternehmen 
wäre nicht nur sehr kostspielig, sondern selbst für 
die Localität nicht ohne Bedenken gewesen. Sehr 
leicht konnte beim Wegräumen der aufgeschütteten 
Erde, ein die vorbeigehende, tiefer liegende Strasse 
mehr oder weniger ausfüllender Erdsturz erfolgen. 
Nachgrabungen an der eben genannten Localität er- 
schienen daher aus den oben genannten Gründen als 
unzulässig. 

Unsere Aufmerksamkeit richtete sich deshalb auf 
eine andere Hauptfundgrube Nordmann’s, auf die 
Umgegend des zwölf Werst von Odessa gelegenen 


Dorfes Nerubaisk (Nerubaiskii Kutor). Dies geschah 
| eine ganz besondere Berücksichtigung verdiene. 


mit um so grösserer Hoffnung, da dieselbe vom Hrn. 
Oberlehrer Papkow aus Odessa auf meine Veranlas- 
sung schon einige Wochen vor meiner Ankunft vot- 
läufig untersucht und als noch jetzt knochenführend 
erkannt worden war. Eine von mir unter Mitwirkung 
Papkow’s und des Lehrers der Nerubaisker Gemein- 
deschule Kawelin nebst mehrern Arbeitern, an den 
` Wänden einer Schlucht in der Nähe der Steinbrüche 
gemachte, noch keinen Tag dauernde, Ausgrabung lie- 
ferte eine ganze Kiste von fossilen Knochen aus Ske- 
letresten von Bären, vom Pferde und Mammuth be- 
stehend. Die Knochen waren mehr oder weniger 
brüchig, was namentlich von denen gilt, die sich in 
lockerem zum Theil angeschwemmtem Boden fanden. 
Wir durften also mit dem Erfolge unseres Unterneh- 
mens, so wie mit unserem, durch das freundliche 
Entgegenkommen der Herren Dr. Wagner, Director 
Becker und Professor Hasshagen verschönerten 
Aufenthalt in Odessa zufrieden sein. In Odessa er- 
hielten wir übrigens, ausser dem früher dem Herrn 
General-Gouverneur nach Odessa gesandten untern 
Theile des Schulterblattes des Nikolajewer Mastodon, 


einige Menschenschüdel durch die Güte meines Freun- 
Tome III. 





des Wagner und einen Backenzahn des Mastodon 
durch die Gewogenheit des Herrn Directors der Land- 
wirthschaft des südlichen Russlands, Hrn. Strukow. 
— Am 31. August, also nach einwóchentlichem Auf- 
enthalte, schifften wir uns, nachdem unsere Samm- 
lungen einem der dortigen Land-Transport-Comptoire 
übergeben worden waren, auf dem Dampfschiffe Met- 
ternich ein, um auf ihm bis Galatz und von dort 
stromaufwärts auf der Donau bis Pesth zu fahren. 
Bereits waren wir mehrere Stunden von Odessa ent- 
fernt, als sich ein so heftiger Sturm erhob, dass der 
Capitün sich veranlasst sah in den Hafen von Odessa 
zurückzukehren. Da der Sturm noch einige Tage an- 
hielt, so konnte das Dampfschiff erst in der nüchsten 
Woche wieder abgehen. Wir fanden also wührend 
des gegen unseren Willen verlàngerten Aufenthaltes 
in Odessa Zeit genug, um bei Nerubaisk eine zweite 
Ausgrabung zu veranstalten, die eine halbe Kiste fos- 
siler Bürenknochen lieferte und von neuem bekundete, 
dass die in Rede stehende Localität eine ebenso reiche, 
als sichere Fundgrube von Resten untergegangener 
Thiere abgeben kónne und daher, wenn man zu ihrer 
Acquisition eigene Nachgrabungen anstellen wolle, 


Am 7. September konnten wir endlich Odessa wie- 
der verlassen und gelangten glücklich durch die bei 
stürmischem Wetter so gefürchtete Sulina- Mündung 
nach Galatz, von wo wir auf eine angenehme Weise 
die stellenweis die herrlichsten Partien bietende Do- 
naufahrt bis Pesth fortsetzten und von da mittelst 
der Eisenbahn nach Wien gelangten, wo wir drei Tage 
verweilten und, im steten Verkehr mit seinen freund- 
lichen Vorstehern, dem Hrn. Director Redtenbacher, 
und den Hrn. Custoden Frauenfeld, Fitzinger, 
Pelzeln u. s. w. die artenreichen Sammlungen des 
Hofnaturalien - Cabinettes musterten, bei welcher Ge- 
legenheit wir gleichzeitig den von der Novara mitge- 
brachten, grossartigen Acquisitionen eine besondere 
Aufmerksamkeit schenkten. Ausserdem nahmen wir 
auch die überaus reiche Sehmetterlingssammlung des 
Hrn. Dr. Felder in Augenschein, der die Güte hatte 
mir eine Zahl interessanter aus Bogota und Indien 
erhaltener Vögelbälge zu überlassen. 

In Berlin war aus Zeitmangel mein Aufenthalt ein 
kurzer und galt nur dem zoologischen Cabinet, wo- 
rin mich der zeitige Director Herr Professor Peters 

6 


Bulletin de l'Académie Impériale 


“4 





herumführte. In Wien, wie in Berlin, wurden übri- 
gens Tauschverbindungen angeknüpft, die hoffentlich 
unseren Sammlungen sehr zu Statten kommen werden. 
Den 23. September verliess ich Berlin um mich am 
24.in Stettin einzuschiffen und langte am 27. nach 
einer mehr als viermonatlichen Abwesenheit wohlbe- 
halten in St. Petersburg an. 

Werfen wir schliesslich einen allgemeinen, kurzen 


Blick auf die wissenschaftlichen Leistungen der Expe- 


dition und die von ihr gemachten Erwerbungen, so 
dürfte 1) die glückliche Bergung der Reste des Masto- 
don, welche, wegen des höchst zerbrechlichen Zustan- 
des seiner Knochen, nur Sachkundige zweckmässig 
bewerkstelligen konnten, von denen ohnehin auch nur 
die so wichtige Bestimmung ihrer speciellen Lage- 
rungs- Verhältnisse zu erwarten stand; 2) die erfolg- 
reiche Einleitung lohnender Ausgrabungen fossiler 
Reste, die sich unter Aufsicht geübter Männer, na- 
mentlich der Herren Papkow und Kawelin fortsetzen 
lassen, so wie 3) die Untersuchung der Veränderun- 
gen, welche ein mächtiger Fischzug in der Bucht von 
Balaklawa durch Vertilgung ihrer thierischen Bewoh- 
ner hervorbrachte und in Folge eines chemischen 
Prozesses theilweis selbst erlitt, schon allein mehr 
als hinreichen um die Ausrüstung unserer Expedi- 
tion vor dem Richterstuhle der Wissenschaft zu recht- 
fertigen. : 

Die Expedition vermag indessen ausser den ge- 
nannten noch andere Leistungen aufzuweisen. Sie 
hat der bisherigen Fauna der Krim, mehrere bisher 
übersehene, sehr interessante Objecte (Ascidien, einen 
zweiten Pagurus und üchte Seeschwämme) vindicirt. 
Sie hat ferner, indem sie nach Möglichkeit das Sam- 
meln zoologischer Objecte auf alle Classen ausdehnte, 
den Akademischen Sammlungen eine grosse Zahl tau- 
rischer, ihr/fehlender oder mangelhaft repräsentirter 


Objecte als Material für künftige, die Kenntniss der 


Fauna Russlands fórdernde Arbeiten zugeführt. Ganz 
besonders fanden die Seethiere Berücksichtigung, 
hauptsächlich die Classe der Fische, der ich seit vie- 
len Jahren ein besonderes Intresse schenkte. 

So weit man nach einer vorlüufigen Bestimmung 
der gesammelten zoologischen Gegenstände urtheilen 
kann, wurden im Ganzen über 2000 Exemplare gan- 
zer Thiere oder Bälge derselben mitgebracht, die 400 
Arten angehören. Darunter befinden sich 5 Arten 





Säugethiere, 15 Arten Vögel, 10 Arten Amphibien, 
70 Arten Fische, 24 Arten Krebse, 40 Arten Spin- 
nen, 6 Arten Myriapoden, 260 Arten Insekten, 27 
Arten Mollusken, 6 Arten Anneliden, eine Actinie 
und 3 Spongien. | 


ANHANG. 


Über das Verschwinden der thierischen Insassen 

der Bucht von Balaklawa in Folge der Verwesung 

und theilweisen Verseifung eines mächtigen in die- 
selbe gedrungenen Fischzuges. 


Selbst wenn wir die Erscheinungen in der grossen 
Natur auch nur combinatorisch zusammenstellen, so 
lässt sich nicht selten schon auf einem solchen theo- 
retischen Wege vermuthen, dass wenn grössere, zu 
beträchtlichen Massen aufgethürmte, Fischzüge in eine 
weite, nur eine schmale, gewundene Communication 
mit dem Meere bietende, Bucht eindringen, die mei- 
sten der sie bildenden Individuen den Ausgang ver- 
fehlen werden. Dies wird um so leichter geschehen, 
wenn sie von Raubthieren verfolgt oder von dichten 
Schaaren ihrer Kameraden gedrängt hin und herge- 
schoben werden. Die auf solche Weise in der Bucht 
angehäuften Fischmassen werden dann entweder aus 
Mangel an Nahrung oder, wohl noch früher, aus Man- 
gel an respirabler Luft darin zu Grunde gehen. 

Ein solcher auf theoretischer Grundlage denkbarer 


Fall ereignete sich in Wirklichkeit in der Bucht von 


Balaklawa, die nur mittelst eines sehr schmalen, sich 
zwischen Felsen durchwindenden Canales mit dem 
Meere communicirt. Dieselbe wurde nämlich im De- 
cember 1859 auf eine Tiefe von 1 — 2 Arschinen der- 
maassen von einem grossen Zuge des von den Ein- 
wohnern Chamsa genannten Fisches (Engraulis encra- 
sicholus, Anchois) angefüllt, dass ein Theil der den Zug 
bildenden Individuen sogar über die Oberfläche des 
Wassers geschoben wurde. Dem Vernehmen nach soll 
der Zug von gróssern Wasserraubthieren, namentlich 
Delphinen, zu deren Vertreibuhg man zu spät Kano- 
nen in Anwendung brachte, in die Bucht getrieben 
worden sein. Die Masse der ihn bildenden Fische konnte 
nur zu einem sehr geringen Theil zur Nahrung be- 
nutzt werden, obgleich nicht bloss aus Balaklawa und 
seiner nühern Umgebung, sondern selbst aus Sewa- 


S5 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 








stopol, Personen zum Einsalzen derselben zahlreich 
herbeistrómten, da bekanntlich die Chamsa (Anchois, 
Anchovys, oder Anjovis) sehr schmakhaft sind. Nach 
vollendetem Fange wurden Tausende von Fuhren auf 
Befehl der Behórde in Bewegung gesetzt um die Bucht, 
so viel als möglich, von den abgestandenen Fischen zu 
befreien und dadurch die üblen. Folgen, welche ihre 
Verwesung herbeizuführen drohte, möglichst abzu- 
wenden. Selbst diese Maassregel erzielte indessen nur 
die Entfernung eines im Verhältniss geringen Theiles 
der in der beträchtlichen Bucht angehäuften Milliar- 
den von Fischen. Die grössere Menge blieb darin. 
Ein Theil derselben, wie es scheint der bedeutendere, 
ging darin in Fäulniss über. Bei den übrigen aber ver- 
wandelten sich die Weichtheile ihres Rumpfes in eine 
weisse, feste Substanz. Die in Fäulniss übergegangenen 
Individuen verursachten einen so widerwärtigen, die 
Atmosphäre verpestenden Geruch, dass die Bewohner 
des hart an der Bucht gelegenen Städtchens Bala- 
klawa in ihren Wohnungen kaum aushalten konnten, 
ja zum Theil sie verliessen, während die Heiligenbil- 
der und sämmtliches Silbergeräth schwarz anliefen. 
Selbst als wir zu Ende des Juni und später am 9. 
Juli (1860) in Balaklawa uns befanden, war der Ge- 
ruch noch sehr merklich und berührte, wenn es windig 
war, besonders wenn der Wind von der See her in 
die Bucht strich, das Geruchsorgan auf die unange- 
nehmste Weise. Das getrübte, theilweis schmutzige 
Wasser der Bucht zeigte einen höchst penetranten, 
fauligen Geruch. Beträchtliche Massen mehr oder we- 
niger verwester Fischreste von schwärzlicher, bräun- 
licher oder weisslicher Farbe und weicher Consistenz 


schwammen einzeln oder in Klumpen zusammenge- 


ballt auf der Oberfläche, oder lagerten als mehr oder 
minder dicke Schicht auf dem Grunde der Bucht. Aus- 
serdem sah man unzählige, weisse, des Kopfes und des 
Schwanzes beraubte Fischleiber oder Bruchstücke der- 


selben, theils im Wasser flottiren, theils als 1— 2” 


und darüber hohe Schicht die.Uferränder der Bucht 
bedecken, wohin sie durch die Bewegung des Wassers 
geworfen waren. Die nähere Betrachtung dieser 2’und 
darüber langen, vorn 6” hohen, 5" breiten und dicken, 
hinten 4" hohen, 2'/,” breiten und dicken Fischleiber 
zeigt folgende Erscheinungen. Sie besitzen eine läng- 
liche, fast walzenförmige, Gestalt, da die Seiten vorn 
ziemlich gewölbt erscheinen. Die Rückenhälfte ist in- 





dessen breiter und gewölbter als die schmälere Bauch- 
seite. Das eine (vordere) Ende erscheint höher, dicker 
und gewölbter als das entgegengesetzte (hintere) nie- 
drigere, dünnere und plattere (Schwanzende). Die 
Weichtheile, sogar die Eingeweide, sind, wie die 
nähere Beobachtung ergab, in eine kreideähnliche, 
weisse, trockene, fettig anzufühlende, mehr oder we- 
niger bröcklige, Masse übergegangen, worauf man äus- 
serlich noch quere, parallele Eindrücke als Andeutung 
der Theilung der frühern Seitenmuskeln, eine Grube 
als Anzeige des Afters, so wie hie und da Längsein- 
drücke statt der fehlenden Rücken - und Afterflosse 
bemerkt. Zu Folge der gefälligen Untersuchung unse- 
res Collegen Fritzsche stellt die weisse Masse der 
Leiber eine Art Kalkseife dar. Die von den verseiften 
Weichtheilen umgebene Wirbelsäule des Skelets nebst 
den Rippen sind wohl erhalten, konnten also keinen 
Kalk zur Bildung der Seife abgegeben haben. Über 
der Wirbelsäule findet sich jederseits eine Höhlung, 
worunter noch eine dritte Höhlung auf der Bauch- 
seite (die Bauchhöhle) liegt. Aus der Form der Rümpfe 
liess sich anfangs, wegen Mangels des Kopfes und 
der meist fehlenden oder wenigstens nur wenig an- 
gedeuteten Flossen, nicht mit Sicherheit bestimmen, 
welcher Fischart sie angehören. Ich schwankte an- 
fangs in der Bestimmung zwischen Engraulis und Athe- 
rina. Der Name Chamsa wies allerdings auf den im 
Schwarzen Meere sehr häufigen Anchois (Engraulis 
encrasicholus) hin, die Gestalt der gewölbten Rümpfe 
schien aber mehr mit denen von Atherina zu stimmen. 
Unsere Wirthin in Balaklawa half uns indessen aus 
der Verlegenheit. Sie brachte nämlich auf unsern 
Wunsch eine gute Portion eingesalzener, uns trefflich 
mundender, Individuen dieser Fischart, welche von 
dem in der Bucht eingedrungenen Zuge herstammten. 
Dadureh war der Beweis geliefert, dass die millio- 
nenweis in die Bucht gelangten Chamsa trotz der 
stärkern, wohl während des chemischen Prozesses ent- 
standenen, Wölbung (Auftreibung) ihrer verseiften 
Rümpfe, dem Anchois, keineswegs einer Atherina an- 
gehörten, wie ich dies übrigens an mehreren aus Bala- 
klawa mitgebrachten, jener uns vorgesetzten, gesalze- 
nen Individuen nachweisen kann. 

Wenn schon während des letzten Krieges und nach 
demselben, noch ehe der fragliche Fischzug erschien, 
der Thierreichthum der Bucht von SNE: den 


= 


Bulletin de l’Académie Impériale 


ss 





Angaben zu Folge, bereits sehr abgenommen *) hatte, 
so waren in Folge der Einwirkungen, welche die 
Fäulniss von Millionen von Anchois auf das Wasser 
der Bucht ausübte, die Fische und anderen Thiere, die 
ihnen zur Nahrung dienten, aus der Bucht günzlich 
verschwunden. Selbst von der See aus schwammen 
keine Fische mehr in die Bucht, weil ihnen das 
faulige Wasser derselben widerstand, oder starben, 
wenn sie den Eintritt versuchten. Sogar das in der 
Nühe des Ausganges der Bucht befindliche Meer lie- 
ferte, als wir in demselben fischen liessen, und gleich- 
zeitig Jagd auf andere Thiere machten, eine überaus 
kürgliche Ausbeute, die in einigen Fischen, einigen 
Actinien und wenigen Amphipoden bestand. Man darf 
-also wohl annehmen, das Wasser sei selbst dort dem 
animalischen Leben gegenwärtig bei weitem nicht so 
günstig als zu jener Zeit(1832), wo Rathke und Nord- 
mann in der Bucht von Balaklawa eine nach Maass- 
gabe der Fauna des schwarzen Meeres sehr ansehn- 
liche Zahl von Thieren zusammenbrachten. 
Die eben geschilderte Naturerscheinung nebst ih- 
ren Folgen dürften ein doppeltes Interesse bieten. 
Einmal sehen wir, wie ein Fischzug von so unge- 
heurer Mächtigkeit, dass zahlreiche Menschenhände 
-ihn nicht zu bewältigen vermochten, nicht allein die 
Oberfläche des Wassers einer beträchtlichen, nur durch 
einen schmalen, gewundenen Arm mit dem Meere com- 
municirenden, Bucht ausfüllte, sondern durch seine, 
die Luft verpestende, Verwesung den Aufenthalt von 
Thieren darin unmöglich machte, obgleich die mei- 
sten Weichtheile eines grossen Theils der in der Bucht 
angehäuften Fische nicht verfaulten, sondern in eine 
Kalkseife verwandelt wurden, die freilich für die Thier- 
welt kaum auch etwas Anlockendes haben dürfte. 
Zweitens stellt sich als eine beachtenswerthe That- 
sache heraus, dass betrüchtliche Massen von Fischlei- 
bern durch Verseifung ihrer Weichtheile, wobei das 
Rumpfskelet intact blieb,in einen fáulnisslosen,festeren, 
dem der fossilen Fischreste einigermaassen ühnlichen, 
damit aber nicht identischen, Zustand übergingen. 





*) Die Ursachen der Verminderung der Fische während des 
Krieges werden theils in der Verunreinigung der fast geschlosse- 
nen Bucht durch die englischen Schiffe, namentlich die Dampfer, 
theils in der künstlichen Veränderung des der Stadt benachbarten 
Ufers zu suchen sein, das die Engländer durch Pfahlwerk zur Ge- 
winnung eines bequemeren Landungsplatzes eindämmten, wodurch 
offenbar ein Theil der den Fischen zur Nahrung dienenden klei- 
nern Thiere, ihre natürlichen Wohnplätze verloren. 





Übrigens mögen in längst verklungenen Zeiten man 
che auf ähnliche Weise, wie der in der Bucht von Ba- 
laklawa verendete, Fischzüge, die aber anstatt zu 
verfaulen oder verseift zu werden, wie die Individuen 
des Balaklawaer Zuges, sehr bald mit kalkigen, thoni- 
gen oder sandigen Niederschlägen bedeckt wurden, in 
Lager so genannter fossiler Fische übergegangen sein. 

Es dürfte daher auch die Tódtung von Fischen und 
die daraus hervorgegangene massenhaft Bildung fos- 
siler Reste nicht einzig und allein der durch vulkani- 
sche Ausbrüche herbeigeführten Erhitzung und Gas- 
entwickelung oder dem Austrocknen von Gewässern, 
ferner dem schnellen Wechsel von Süss- und Salzwas- 
ser oder umgekehrt, so wie endlich den in Folge der. 
Fäulniss anderer organischer Körper herbeigeführten 
Seuchen zuzuschreiben sein. 

Zu den verschiedenartigen Ursachen, welche den 
massenhaften Untergang von Fischen und die dadurch 
ermöglichte oder selbst vorbereitete Bildung ganzer 
Lager von fossilen Resten derselben zunächst beding- 
ten, dürften vielmehr künftig auch die millionenweis 
in Buchten mit engem Eingang gedrängten und aus 
Mangel an Nahrung oder respirabler Luft dort ver- 
endeten Fischzüge zu rechnen sein, wenn sie schnell 
von erhärtenden, conservirenden, Substanzen bedeckt 
wurden. In manchen Fällen könnten sie übrigens, ehe 
sie versteinerten, theilweis auch verseift und dann erst 
von Kalk-, Thon- oder Sandlagen überdeckt worden 
Sein. 

Wir hätten demnach, an die Erscheinungen des Ba- 
laklawaer Fischzuges anknüpfend, einen neuen Beweis 
für die Richtigkeit der Ansicht geliefert, dass die Ver- - 
ünderungen, welche die Thierschópfung auf der Erd- 


| oberfläche erlitt, mehreren, verschiedenartigen, ein- 


zeln oder im Verein mit andern, in beschränkten oder 
grösseren Räumen auftretenden, periodischen Einwir- 
kungen ihren Ursprung verdanken. 


Über das Retén, von J. Fritzsche. (Lu le 16 no- 
vembre 1860.) 


Mit dem Namen Reti» schlage ich vor den Koh- 
lenwasserstoff zu benennen, welcher vor einigen Jah- 
ren von C. Knauss in den Destillationsprodukten ei- 
nes Theers von Nadelhólzern entdeckt, und im Jahre 


- 


SO 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 





1858 fast gleichzeitig von Prof. Fehling ') und von 
mir ?) beschrieben worden ist. Die verschiedenen Re- 
sultate, welche sowohl Fehling und ich bei der 
Elementaranalyse des Kohlenwasserstoffs, als auch 
Knauss?) und ich bei der Untersuchung der Verbin- 
dung desselben mit Pikrinsäure erhalten hatten, mach- 
ten eine nochmalige Untersuchung dieses Körpers 
nothwendig, sie jetzt aber selbst vorzunehmen wurde 
ich durch den Umstand veranlasst, dass ich den neuen 
Körper auch in der Natur fertig gebildet antraf. In 
Folge meiner Bemühungen, mir für meine Untersu- 
chungen der festen Kohlenwasserstoffe auch von den 
in der Natur vorkommenden derartigen Substanzen 
Proben zu verschaffen, gelangte ich durch die gütige 
Vermittelung des Herrn Prof. E. Schmid in Jena in 
den Besitz einer vom Herrn Apotheker Dr. Schmidt 
in Wunsiedel gesammelten Menge des Fichtenholzes, 
welches schon vor mehr als 20 Jahren von Herrn 
Fikentscher in Redwitz in einem trocknen Torfla- 
ger in der Nähe des Fichtelgebirges aufgefunden wor- 
den war, und zwischen dessen Jahresringen dünne 
Schichten eines zu verschiedenen Zeiten von Tromms- 
dorff‘), Bromeis°) und Clark‘) beschriebenen Koh- 
lenwasserstoffs vorkommen. Bei der Untersuchung die- 
ser Schichten gelang es mir nun zwar nicht, wie ich 
gehofft hatte, eine Verbindung des von Bromeis mit 
dem Namen Fichtelit belegten Kohlenwasserstoffs mit 
Pikrinsäure hervorzubringen, so dass ich die Hoffnung, 
auf diesem Wege die trotz Clark’s neuesten Unter- 
suchungen noch immer zweifelhafte Formel für den 
Fichtelit festzustellen, aufgeben musste; allein ich fand 
in jenen Schichten neben dem Fichtelit noch in sehr 
geringer Menge einen anderen, mit Pikrinsäure eine 
in gelben Nadeln krystallisirende Verbindung einge- 
henden Körper, welcher sich in der Folge als identisch 
mit dem von Knauss entdeckten Kohlenwasserstoffe 
erwies, und unstreitig auch derselbe ist, welchen 
Trommsdorff beschrieben und analysirt hat. Beide 
Körper lassen sich auf dem Holze in ihrem natürlichen 
Zustande schon dem äusseren Ansehen nach von ein- 


—— MH i Ü 
1) Ann. d. Chem. u. Pharm. CVI. p. 388. 
` Lt phys.-math. XVII. p. 68. Journ. f. prakt. Chem. LXXY. 


3) Ann. d. Chem. u. Pharm. CVI. p. 392. Anmerkung. 

4) Ann. d. Pharmacie von Liebig, Trommsdorff u. Merk. 
XXI. p. 126 

5) Ann. d. Chem. u. Pharm. XXXVII. p. 304. 

6) Ann. d. Chem. u. Pharm. CIII. p. 236. 


. 





ander unterscheiden; das Reten fand ich nur gleich- 
sam als dünnen Anflug auf dem Holze in der Form 
kleiner, fettglànzender Schüppchen, welche sich beim 
Abnehmen mit der Spitze eines Messers weich anfüh- 
len, während der Fichtelit compacte, harte und spröde 
krystallinische Rinden von oft zolllanger Ausdehnung 
und bis zu einer Linie Dicke bildete, deren Glanz 
dem des Retèns bedeutend nachsteht. Ein anderes Un- 
terscheidungsmerkmal besteht darin, dass das Rein, 
wenn man eine kleine Menge davon auf einer Glas- 
platte in einem Tropfen Äther auflöst, sich beim Ver- 
dampfen desselben sogleich wieder in fester Form aus- 
scheidet, während unter gleichen Umständen der Fich- 
telit, wie schon Bromeis angiebt, in halbflüssigem, zä- 
hem Zustande zurückbleibt, aus welchem er in voll- 
kommener Ruhe erst nach einiger Zeit in den kry- 
stallinischen übergeht. Löst man endlich ungefähr 
gleiche Mengen von Reten und Pikrinsäure auf einer 
Glasplatte in einem Tropfen Äther auf, so scheidet 
sich beim Verdampfen eine tiefgelbe Verbindung der 
beiden Körper in mikroskopischen Nadeln aus, wäh- 
rend man mit reinem Fichtelit unter gleichen Um- 
ständen nur Krystalle von Pikrinsäure ohne Spuren 
einer Verbindung der beiden Körper erhält. 

Das Retén findet sich aber in dem genannten Holze 
nicht bloss in den Fichtelit führenden Schichten,sondern 
das ganze Holz ist davon mehr oder weniger durch- 
drungen, und auf folgende Weise ist es mir gelungen, 
aus dem mir zu Gebote stehenden Materiale eine zur 
Untersuchung hinreichende Menge reinen Reténs zu 


gewinnen. Nach gehöriger Zerkleinerung wurde das 


Holz mit starkem Alcohol ausgekocht, dieser gróss- 
tentheils wieder abdestilirt und die rückständige 
trübe, rothbraune Flüssigkeit bei gelinder Würme zur 
Trockne verdampft. Dabei schied sich ein weicher 
harzartiger, nur wenig bräunlich gefärbter, und ein 
harter rothbrauner, extractartiger Körper”) ab, zu de- 
ren Trennung ich die trockne Masse mit Schwefel- 
kohlenstoff übergoss, welcher den harzartigen Körper 
lóste, den anderen aber ungelóst liess; nachdem letz- 
terer auf einem Filter vollständig mit Schwefelkohlen- 
stoff ausgewaschen worden war, wurde der Schwefel- 





7) Von diesem Körper, den ich vielleicht später einmal weiter un- 
tersuchen werde, will ich hier nur vorläufig anführen, dass er die 
Eigenschaften einer Sàure besitzt, in Wasser fast unlóslich, in Kali 
und Natron aber leicht löslich ist und aus dieser Auflösung durch 
Säuren in hellbraunen gelatinösen Flocken gefällt wird. 


, 


o 


Bulltin de l'Académie Empériale 


92 





kohlenstoff von der Lösung abdestillirt und als Rück- 
stand ein halbflüssiges harzartiges Produkt ohne Spu- 
ren von krystallinischer Struktur erhalten. Als nun 
dieses in einer kleinen Menge Benzin gelöst und die 
Lösung kochend mit Pikrinsäure gesättigt worden war, 
schieden sich nach dem Erkalten gelbe Krystallnadeln 
aus, deren Menge sich allmählich vermehrte, so dass 
endlich die Flüssigkeit fast ganz mit ihnen erfüllt war. 
Der Krystallbrei wurde auf ein Filter gebracht, und 
als von diesem nichts mehr abfloss, zwischen Papier 
gepresst, auf welchem eine gelbe, krystallinische Masse 
zurückblieb; diese nun in kochendem Alcohol gelöst, 
dem noch ein Überschuss von Pikrinsäure zugesetzt 
worden war, gab beim Erkalten eine reichliche Kry- 
stallisation eines tiefgelben, nadelförmigen Körpers, 
welcher schon in seinem äusseren Ansehen die gröss- 
te Ähnlichkeit mit der Pikrinsäureverbindung des 
Knauss’schen Kohlenwasserstoffs zeigte, und bei ge- 
nauerer Untersuchung, wie es die weiter unten mitzu- 
theilenden analytischen Resultate darthun werden, sich 
als vollkommen identisch mit ihr erwies. 

Das Vorkommen des Retèns in der Natur ist aber 
nicht auf das Torflager am Fichtelgebirge allein be- 
schränkt, sondern es findet sich auch in einem Braun- 
kohlenlager.bei Uznach im Canton St. Gallen. Schon 
beim Lesen der Abhandlung von E. Kraus?) über den 
Scheererit von Uznach wurde ich unwillkührlich zu der 
Annahme geführt, dass die Substanz, welche Kraus dort 
sowohlals fettglänzende Blüttchen auf dem fast unver- 
änderten Holze von Kieferstämmen fand, als auch aus 
diesem Holze durch Ausziehen mittelst Alcohols ge- 
wann, nichts anderes als Reiten gewesen sein könne, 
ich erhielt aber auch eine directe Bestätigung des 
Vorkommens des Retèns in jenem Braunkohlenlager. 
Bei einem Besuche in Bonn war ich nämlich durch die 
Güte des Herrn Professor Landolt in den Besitz einer 
kleinen Menge einer mit dem Namen Scheererit bezeich- 
neten Substanz von mir unbekanntem Fundorte ge- 
langt, welche ich zwar nicht der Analyse unterwerfen 
konnte, aber an ihren Eigenschaften als wenigstens 
grösstentheils aus Reten bestehend erkannte, und jetzt 
erhalte ich auf meine Anfrage wegen des Fundortes 
die bestimmte Antwort, dass die Substanz von Uz- 
nach herstamme. Das Vorkommen dieser Substanz 





8) Pogg. Ann. XLIIT. 1833. p. 141. 





stellt sich demnach bei Uznach ganz als dasselbe her- 
aus, wie am Fichtelgebirge, und so wie dort kom- 
men auch hier zwei Substanzen in dem Holze vor; ob 
die zweite von Uznach, welche yon Stromey er Schee- 
rerit genannt, und so viel ich weiss nur von Macaire- 
Prinsep °) untersucht worden ist, identisch mit Fich- - 
telit sei, lässt sich zwar mit völliger Sicherheit erst 
dureh eine Wiederholung der Untersuchung dieser 
Substanz entscheiden, allein ich stehe nicht an, beide 
Körper schon nach den gegenwärtigen Daten für iden- 
tisch zu erklären, und bin überzeugt, dass sich Ma- 
caire-Prinsep's Angaben über die Zusammensez- 
zung ") als unrichtig ergeben, die über die Tempera- 


turaber, bei welcher dieser Körper vollkommen über- 


destilliren soll, dahin berichtigen werden, dass mit 
dem Destilliren nicht ein Sieden, sondern bloss ein Ver- 
flüchtigen gemeint ist, welches ich auch beim Fichte- 
lit in derselben Weise beobachtet habe. Der Scheere- 
rii von Uznach hat dasselbe Schicksal gehabt, wie 
der Fichtelit vom Fichtelgebirge, denn gleich wie 
bei letzterem einerseits Tromsdorff und andererseits 
Bromeis und Glark, so erhielten beijenem Macaire- 
Prinsep einerseits und Kraus andererseits bei der 
Elementaranalyse ganz verschiedene Resultate, aus 
denen man folgern musste, dass in beiden Fällen ver- 
schiedene Körper zu den Analysen angewendet wor- 
den seien. Die von Trommsdorff und Kraus unter- 
suchten Körper sind schon 1843 von Schrötter ") 
für identisch erklärt worden, und jetzt kann als mit 
Bestimmtheit ausgemittelt betrachtet werden, dass bei- 
de ihrer Hauptmasse nach Retén waren; die von Ma- 
caire-Prinsep, Bromeis und Clark untersuchten 
Kórper sind nun meiner Meinung zufolge unter sich 
ebenfalls identisch, vom Reten aber ist der ihnen ge- 
meinschaftliche Kohlenwasserstoff wesentlich verschie- - 


| den und gehört sogar einer ganz anderen Abtheilung 


der Kohlenwasserstoffe an, welche weder mit Pikrin- 
säure noch mit Schwefelsäure Verbindungen einzuge- 
hen vermag. 

Endlich kommt das Reten auch noch in fossilen Fich- 
tenstämmen der Torfmoore von Holtegaard in Däne- 





9) Bibl. univ. de Genéve XIV année. T. XL. Sciences et arts. 
p. 68. — Pogg. Ann. XV. p. 294. 

10) Wie wenig Vertrauen Macaire-Prinsep's Analyse des 
Scheererit verdient, geht aus seinen in derselben Abhandlung p. 72. 
für die Zusammensetzung des Naphtalins gegebenen Zahlen hervor. 

11) Pogg. Ann. LIX. p. 54. 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


94 





mark vor, denn das in ihnen vor ungeführ 20 Jahren 
von Steenstrup entdeckte und in deutschen Zeit- 
schriften von Prof. Forchhammer beschriebene Phyl- 
loretin ”), von welchem ich eine Probe der gütigen 
Mittheilung des letztgenannten Gelehrten verdanke, 
stehe ich nicht an, für identisch mit Reten zu erklä- 
ren; mit diesem stimmt es sowohl in der Mehrzahl sei- 
ner physikalischen Eigenschaften, als auch nament- 
lich in dem Verhalten gegen Pikrinsäure überein, wel- 
che damit eine von der charakteristischen Retènver- 
bindung nicht zu unterscheidende Verbindung eingeht. 
Die in den Angaben über den Schmelzpunkt der bei- 
den Kórper, so wie auch über ihre Zusammensetzung 
existirenden Differenzen werden sich gewiss zum Vor- 
theile meiner Ansicht aufklüren, wenn man einmal 
grüssere Mengen der natürlichen Substanz zur Unter- 
suchung haben wird. 

Nach dieser Erörterung über die Verhältnisse des 
Vorkommens des natürlichen Reténs will ich nun zu- 
erst über die Gründe Rechenschaft ablegen, welche 
mich bei der Wahl des Namens für dasselbe geleitet 
haben. Alles spricht nämlich dafür, dass das Reten ein 
Zersetzungsprodukt des Harzes sei. Erstens findet sich 
das natürliche Retén nur im Holze von Nadelhölzern; 
das Holz vom Fichtelgebirge ist von Prof. Unger ‘) 
bei der mikroskopischen Untersuchung mit Bestimmt- 
heit als das von Pinus sylvestris erkannt worden, und 
von dem Scheererit führt Kraus an, dass er sich .aus- 


schliesslich in Kiefernstämmen und namentlich an den: 


Stellen finde, welche auch bei den jetzigen Nadelhöl- 
zen am harzreichsten sind, weshalb sich der Gedanke 
aufdränge, dass derselbe aus dem Harze entstanden 
sei. Zweitens ist das künstliche Reten aus dem Theer 
der Rothfichte gewonnen, welche den Angaben von 
Knauss ") zufolge i Archangelschen Gouvernement 
ausschliesslich zur T eerbereitung dient, nachdem vor- 
her ihr Harzgehalt durch im Verlaufe von mehreren 
Jahren fortschreitendes Abschälen der Rinde vermehrt 
worden ist. Dies führte Knauss, wie er mir brieflich 
unter dem 20te November 1858 mittheilte, zu der 
Meinung, dass sein Kohlenwasserstoff wohl als ein Zer- 
setzungsprodukt des Harzes betrachtet werden müsse 
en SER 

u u f. prakt. Chem. XX. p. 459. dang d. Chem. u. Pharm. 


E or Ann. LIX. p. 55. Anmerkung 
14) Bulletin de l'Acad. des sciences ds St. -Pétersbourg. I. p. 124. 





und er fügt hinzu: «Bestütigung dieser Hypothese 
wäre, wenn es gelänge, aus dem Colophonium den 
Kohlenwasserstoff darzustellen, ein Versuch, welchen 
auszuführen ich mir schon lange vorgenommen habe.» 
Diese Hypothese scheint mir jedoch nach Feststellung 
der angeführten Thatsachen keiner weiteren Bestä- 
tigung zu bedürfen Im. und indem ich daher als be- 
wiesen betrachte, dass aus dem Harze der Nadelhöl- 
zer.sowohl bei langsamer Vermoderung des davon 
durchdrungenen Holzes, als auch unter gewissen Um- 
ständen bet der Einwirkung höherer Temperatur un- 
ter anderen Produkten auch der hier in Rede stehende 
Kohlenwasserstoff entsteht, so scheint mir die Ablei- 
tung des Namens Reiten von der griechischen Bezeich- 
nung für Harz hinreichend gerechtfertigt. Die End- 
silbe én scheint mir am geeignetsten zur Bezeichnung 
für Kohlenwasserstoffe im Allgemeinen sowohl, als 
auch im Besonderen für diejenigen, welchen das Re- 
ten sich anschliesst, weshalb ich auch vorschlage, für 
das Benzin und Naphtalin die schon früher dafür ge- 
brauchten Namen Benzen und Naphtalen '®) wieder ein- 
zuführen. 

Welche ist nun aber die wahre Zusammensetzung 
des Retèns? Da Fehling bei seinen Analysen im Mit- 





15) Nichts desto weniger habe ich die Darstellung des Retens di- 
rect aus dem Colophon versucht, in der Hoffnung, dabei vielleicht 
auch zu ermitteln, ob nicht das Reten identisch sei mit dem von 


Pelletier und Walte r in den Destillationsprodukten des Harzes 


entdeckten Metanaphtalin (Ann. de Chim. et de Phys. LXVII. p. 296), 


E) > 


langt 
denn als ich Colophon in einer kleinen Glasretorte destillirte und 
die Dämpfe durch einen auf einer Länge von 2 Fuss rothglühen- 
den Flintenlauf streichen SN erhielt ich ausser flüssigen Pro- 
dukten und Naphtalin noch mehr als einen festen, mit Pikrin 
säure sich verbindenden Körper; ob einer von diesen Reiten sei, 
konnte ich noch nicht ausmitteln, denke aber diesen Gegenstand 
weiter zu verfolgen. In Bezug auf ian Retisteren kann ich nicht um- 

in zu bemerken, dass es in mehreren seiner Eigenschaften mit dem 
Reten übereinstimmt; verschieden von letzterem ist es der Beschrei- 
bung zufolge durch seinen niedrigeren Schmelzpunkt, sein Verhal- 
ten gegen Schwefelsäure, und seinen geringeren Wasserstoffgehalt. 
Alle diese Verschiedenheiten kónnte man aber durch die Annahme 
erklären, das untersuchte Retisteren sei unreines, noch mit einem 
anderen Kohlenwasserstoffe gemengtes Retèn gewesen, eine An- 

nahme, für welche ich meine vielfachen Erfahrungen über dieSchwie- 
rigkeit der Trennung der festen Kohlenwasserstoffe von einander 
als Stütze anführen kann; nur neue Untersuchungen können darü- 
ber Aufschluss geben. 

16) Benzen führt Gerhardt (Traité de Chim. org. III. p. 2.) als 
synonym mit Benzin an, und Naphtalen brauchte schon 1838 Dumas 
in seinem Berichte über Pelletier's und Walter's eben citirte 
Arbeit. : 


95 


Bulletin de l'Académie Impériale 


96 





tel 0,51 p. C. Kohlenstoff weniger, und 0,76 p. C. 
Wasserstoff mehr als ich erhalten hatte, was für den 
Wasserstoff ungeführ 10 p. C. der ganzen Menge nach 
der von mir aufgestellten Formel beträgt, so waren 
neue Analysen unerlässlich; solche sind nun in meinem 
Laboratorio durch Herrn J. Olivier mit einem Reste 
von demselben Prüparate ausgeführt worden, welches 
zu den früheren Analysen gedient hatte, und folgen- 
des sind die Resultate derselben. 

I. 0,344 Grm. Retèn gaben 1,130 Grm. Kohlensäure 
— 99,27 p. C. Kohlenstoff, und 0,2355 Grm. 

Wasser, — 7,83 p. C. Wasserstoff. s 
. 0,4745 Grm. Retèn gaben 1,611 Grm. Kohlensäure 

— 92,59p.C. Kohlenstoff, und 0,329 Grm. Was- 

ser — 7,70 p. C. Wasserstoff. 

Das Mittel aus diesen Analysen beträgt 92,46 p. C. 
Kohlenstoff und 7,73 p. C. Wasserstoff, Zahlen durch 
welche meine früheren Resultate (92,19 Kohlenstoff 
und 7,60 Wasserstoff) bestätigt werden. 

Eine weitere Bestätigung haben diese Zahlen durch 
die Analysen des aus dem Holze vom Fichtelgebirge 
ausgezogenen Retens und seiner Verbindung mit Pi- 
krinsäure geliefert, welche ebenfalls von Herrn Oli- 
vier ausführt worden sind und folgende Resultate ge- 
geben haben. 


— 
Lem] 


III. 05478 Grm. der auf die obenangegebene Weise aus 
dem genannten Holze erhaltenen und umkrystalli- 
sirten Pikrinsäureverbindung gaben 1,099 Grm. 
Kohlensäure — 62,70 p. C. Kohlenstoff, und 
0,206 Grm. Wasser — 4,79 p. C. Wasserstoff. 

IV. 0,461 Grm. derselben Verbindung gaben 1,0495 

Grm. Kohlensäure — 62,08 p. C. Kohlenstoff, 
und 0,194 Grm. Wasser — 4,67 p. C. Wasser- 
stoff. 

. 0,353 Grm. des aus der Pikrinsäureverbindung 

. abgeschiedenen und aus Alcohol umkrystallisirten 

Kohlenwasserstoffs gaben 1,1945 Grm. Kohlen- 
säure = 92,29 p. C. Kohlenstoff, und 0,2495 Grm. 
Wasser — 7,85 p. C. Wasserstoff. 

Das Mittel aus III. und IV. — 62,40 p. C. Kohlen- 
stoff und 4,73 p. C. Wasserstoff stimmt aber mit dem 
Mittel aus meinen früheren Analysen (62,67 Kohlen- 
stoff und 4,55 Wasserstoff) hinreichend überein, um 
ausser der Bestütigung meiner früheren Zahlen auch 
zugleich die Identität der beiden Pikrinsáureverbin- 


^ 


dungen ausser allen Zweifel zu setzen, und eben so 
beweist die Analyse V. auch die Identität der beiden 
Kohlenwasserstoffe, deren physikalische und chemi- 
sche Eigenschaften vollkommen dieselben sind. 

Wie nahe nun aber auch die hier mitgetheilten 
neuen Resultate mit meinen früheren übereinstimmen, 
so hielt ich es doch für unerlässlich, zur definitiven 
Feststellung der Formel des Reténs noch einen ande- 
ren Anhaltspunkt zu suchen, und als solcher schien 
mir am geeignetsten eine Sulfosäure, deren Existenz 
ich schon durch das in meiner Abhandlung angege- 
bene Verhalten des Retens gegen Schwefelsäure con- 
statirt hatte. Auch Knauss hatte sich seitdem von 
der Existenz einer solchen Sáure überzeugt, und mir 
in dem obenerwühnten Briefe die Resultate seiner 
Untersuchungen darüber mitgetheilt; da jedoch diese 
Resultate unter einander nicht hinreichend überein- 

stimmten, so unterblieb ihre Veröffentlichung. Jetzt 
habe ich im Einverstündnisse mit ihm, nachdem er bei 
seiner Anwesenheit in St. Petersburg im verflossenen 
ommer mich mit neuem Materiale zu versehen die 
Güte gehabt hatte, die in Folgendem mitzutheilenden 
Untersuchungen über die Einwirkung der Schwefel- 
säure auf das Retén ausgeführt. 

Trägt man Retèn in Schwefelsäurehydrat ein, so sieht 
man bald eine Auflösung beginnen, welche sich durch ei- 
ne Brüunung der Säure zu erkennen giebt, und lässt man 
die beidenSubstanzen bei der gewóhnlichen Temperatur 
hinreichend lange mit einander in Berührung, solöstsich 
das Reten in sehr bedeutender Menge auf. Die Schwefel- 
süure nimmt dabei allmählich eine dunkelbraune Farbe 
an und es tritt ein starker Geruch nach schwefliger 
Süure auf, allein dies ist nur die Folge einer geringen 
secundären Zersetzung, welche man grossentheils ver- 
meiden kann, wenn man eine etwag schwächere Säure, ` 
als das sogenannte erste Hydrat, anwendet. In 250 
Grm. einer solchen Säure, deren specifisches Gewicht 
auszumitteln ich leider unterlassen hatte, trug ich zu- 
erst 5 Gramm Reten ein, und liess das Gemenge in 
einem gut verschlossenen Gefässe unter zeitweiligem 
Umrühren stehen, bis alles aufgelöst war, worauf ich 
von Neuem ebensoviel Reten zusetzte. Nachdem auf 
diese Weise 30 Gramm Reten eingetragen worden wa- 
ren, begann mit dem Auflösen der letzten Mengen auf 

















| der Oberfläche der Flüssigkeit eine Ausscheidung sehr 
feiner mikroskopischer, zu kugelförmigen Körnern ver- 


97 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





einigter Nadeln, und als nun die Flüssigkeit, der voll- 
kommenen Ruhe überlassen wurde, erfüllte sie sich 
im Verlaufe Ange Tage fast vollständig mit dieser 

talli heidung, welche die rückständige 
se — wie ein Schwamm aufgesogen 
enthielt. Diese beim Umrühren breiartig werdende 
Masse wurde auf Ziegelsteine ausgebreitet, welche 
unter Glocken mit Schwefelsäure so lange liegen blie- 
ben, bis alle Mutterlauge móglichst aufgesogen, und 
eine beinahe trockene Masse zurückgeblieben war. Bei 
einem gewogenen Versuche wurden von 20 Grm. des 
Krystallbreies 6 Grm. krystallinischen Rückstandes er- 
haltén, und da sich bald ergab, dass dieser eine Dop- 
pelsäure sei, so wurde diese Menge zur Ausmittelung 
der darin enthaltenen Menge freier Schwefelsäure be- 
nutzt, worauf ich spüter wieder zurückkommen werde. 
Das so erhaltene krystallinische Produkt wurde nun 





theils mit kohlensaurem, theils mit Ätzbaryt gesät- | 


tigt, und aus den vom EEE Baryt abfiltrir- 
ten Flüssigkeiten beim. Abdampfen ein in feinen farb- 
losen Nadeln krystallisirendes Barytsalz erhalten, wel- 
ches, nachdem es nochmals aus Wasser umkrystallisirt 
worden war, zur Analyse angewendet wurde. . 

I. Das lufttrockne Salz wurde bei + 175? C. getrock- 
net, dabei verloren aber verschiedene, von ver- 
schiedenen Krystallisationen herrührende Portio- 
nen verschiedene Mengen Wasser, welche zwi- 
schen 20 p. C. und 12,69 p. C. schwankten. Bei ei- 
nem mit besonderer Sorgfalt in einem Kugelrohre 
ausgeführten Versuche verloren 0,581 Grm. luft- 

trocknen Salzes bei obiger Temperatur im Luft- 
strome 0,084 Grm. oder 14,46 p. C. Wasser, und 
als über das so getrocknete Salz bei der emie 
liehen Temperatur so lange ein Strom feuchter 

. Luft geleitet wurde, als es noch an Gewicht zu- 
nahm, wog es wieder 0,581 Grm. und. hatte also 
alles abgegebene Wasser wieder angezogen. 

IL. 0,543 Grm. des bei + 175° C. getrockneten Sal- 
zes wurden mit einem grossen Ueberschusse von 

Kupferoxyd ‚in einem besonders langen Rohre 

auf die von mir früher ausführlich angegebene 

Weise verbrannt, und dabei 0,812 Grm. Kohlen- 
säure = 40,78 p. C. Kohlenstoff, und 0,150 Grm. 

Wasser — 3,07 p. C. Wasserstoff erhalten. 

+ 0,530 Grm. des bei -+ 175? C. getrockneten Sal- 


Zes wurden mit einer hinreichenden Menge koh- 
Tome III. 





lensauren Natrons und überchlorsauren Kalis in- 
nig gemengt, und portionenweise in einen über ei- 
ner Weingeistlampe mässig erhitzten Platintiegel 
mit gut schliessendem Deckel eingetragen, wobei 
das Gemenge sich zuerst allmählich bräunte, und 
dann ohne zu spritzen verglimmte; nach vollen- 
detem Eintragen wurde der Tiegel bis zum ruhigen 
Schmelzen seines Inhaltes erhitzt, die geschmol- 
zene Masse nach dem Erkalten mit Hilfe von Chlor- 
wasserstoffsiure in Wasser gelöst, und der dabei 
ungelóst zurückbleibende schwefelsaure Baryt auf 
einem Filter gesammelt. Sein Gewicht betrug 
0,233 Grm., welehe 25,85 p. C. Baryum ent- 
sprechen. Die von ihm abfiltrirte Flüssigkeit wur- 
de mit Chlorbaryum versetzt, und dadurch noch 
0,235 Grm. schwefelsaurer Baryt erhalten; beide 
Mengen des schwefelsauren Baryts, welche den 
ganzen Schwefelgehalt des angewendeten Baryt- 
salzes enthalten, betrugen also 0,468 Grm., und 
diese Menge entspricht 30,34 p. C. SO?, oder 
12,16 p. C. Schwefel. 


Die bei diesen Analysen erhaltenen Zahlen stim- 
men, wie die nachfoleende Zusammenstellung zeigt, 
sehr genau mit den nach der Formel C?^H'*Ba^S*0" 
berechneten überein. 





Berechnet Gefunden 
C35 9700,00 40,81. Katz i 
Hi — 900, 3,02. 3,07 
Ba? 1713,54 25,90. 25, Sm. 
St 803,00 12,14. 12,16 
012 1200,00 18,13 
' 6616,54. 100,00 


Das Retén bildet also bei der Behandlung mit Schwe- 


felsäure bei der gewöhnlichen Temperatur eine Säure, 


welche vollkommen der Disulfonaphtalénsáure ent- 
spricht, und also mit dem Namen Disulforetensäure zu 
bezeichnen ist. Aus der Zusammensetzung des Bary- 
umsalzes dieser Säure ergiebt sich nun aber, dass dem 
Reten nicht die von mir früher aufgestellte Formel 
CH zukommt, welche im Baryumsalze 42,12 p. C. 
Kohlenstoff (also 1/7, p. C. mehr als die Analyse ge- 
geben hat) verlangt, sondern dass die Zusammensez- 
zung des Retèns durch die Formel C'?H'^ auszudrücken 
ist. Auch mit dieser neuen Formel sind meine ana- 
lytischen Resultate so hinreichend im Einklange, gass 
sie keiner Wiederholung bedürfen, ja das Gesammt- 


mittel aus allen Analysen des Kohlenwasserstofis 
7 


Bulletin de l’Académie Impériale 


100 





stimmt, wie die nachfolgende Zusammenstellung zeigt, 
sogar zufüllig bis in die zweite Decimalstelle mit der 
Berechnung überein. Bei dem hohen Atomgewichte 
der Substanz betrügt aber auch der Unterschied von 
2 Atomen Kohlenstoff in der procentischen Zusammen- 
setzung des Kohlenwasserstoffs nur 0,372 p. C. Koh- 
lenstoff weniger, und ebensoviel Wasserstoff mehr; der 
Wasserstoff namentlich aber war in allen meinen Ana- 
lysen etwas zu hoch für die alte Formel ausgefallen, 
und stimmt daher jetzt zur neuen Formel besser. Am 
wenigsten genau ist die directe Bestimmung des Koh- 
lenwasserstoffs und der Pikrinsäure in ihrer Verbin- 
dung ausgefallen, allein diese Analysen haben mir 
stets nur annühernde Resultate gegeben, und die bes- 
ser stimmende der Benzén haltenden Verbindung muss 
als eine Ausnahme betrachtet werden. 


-= Retén. Formel CH". 

















Berechnet Gefunden 
Altes Mittel Neues Mittel Gesammtmittel 
C3% | 2700,00. 92,308. 92,19. 92,41. 92,30. 
HI 225,00. 7,692. 7,60. 7,18. 7,69. 
2925,00. 100,00. 99,79. 100,19. 99,99. 
Retén und Pikrinsäure. 
Berechnet Gefunden 
Altes Mittel Neues Mittel Gesammtmittel 
636 +12 3600,00. 62,201 2,67. 62,40. 62,54. 
Hi*--* — 262,50. 4,535. 4,55. 4,73. 4,64. 
N3 525,18. 9,074. 
ou 1400,00 24,190. 
5787,68. 100,000. 
Berechnet 1858 gefunden 
1 At. Retèn 2925,00. ,54. : 51,38. 
1 At. Pikrinsäure 2862,68. 49,46. 48,62. 
5787,68. 100,00. 100,00. 
Retèn, Pikrinsäure und Benzèn. 
Berechnet 1858 gefunden 
1 At. Retèn `. 2925,00. 43,95. wt se 
1 At. Pikrinsäure 2862,68. 42,38. WEE 2s 
1 At, Benzèn 975,00. LÉ ie 4,47. 
6762,68. 100,00 


Das Retén ist also ein polymeres Benzén, und zwar 
enthált sein Molecül drei Molecüle des letzteren; dem- 
nach aber kann es als ein viertes Glied der Reihe be- 
trachtet werden, zu welcher, wie ich früher”) angeführt 


habe, das Benzen, das Naphtalèn und der Körper O®H" 


sich gruppiren lassen, und in welcher das Reten durch 
die Formel 3C'H'-4- 3C'H* zu bezeichnen wäre. 





17) Bull. phys.-math. XVI. p. 150. 





Da es nicht in meinem Plane lag, die Einwirkung 
der Schwefelsäure auf das Reten vollständig zu studi- 
ren, sondern nur mit Hilfe derselben die Formel für 
diesen Kórper endgültig festzustellen, so habe ich es 
unterlassen, sowohl.die übrigen Salze der Disulfore- 
tànsüure darzustellen als auch die Bedingungen für die 
Bildung der Monosulforetènsäure auszumitteln, deren 
Existenz alle Wahrscheinlichkeit für sich hat. Ich habe 
jedoch im Verlaufe meiner Beschäftigung mit dieser 
Einwirkung noch mehrere Resultate erhalten, welche 
ich der Mittheilung werth halte, und deren Aufzäh- 
lung ich hier folgen lasse, sity ich vorher eine 
kurze Übersicht der bereits obenerwühnten von 
Knauss über denselben Gegenstand angestellten Un- 
tersuchungen gegeben haben werde. 


Knauss trug Retèn in ein Gemisch von rauchender 
und gewöhnlicher Schwefelsäure ein, und als es sich 
schwierig zu lösen anfıng, erwärmte er gelinde bis zur 
völligen Auflösung. Aus der verdünnten, mit kohlen- 
saurem Blei gesättigten Lösung wurde beim Eindam- 
pfen ein Bleisalz erhalten, welches beim Erkalten der 
concentrirten Lösung zu einer Gallerte gestand, und 
nach dem Pressen zwischen Papier und Trocknen bei 
-1- 100? C. bei der Analyse zu der Formel C"H*PbS*0* 
führte ^). Bei einem zweiten, dahin abgeünderten Ver- 
suche, dass der Schwefelsäure mehr Reten zugesetzt 
wurde, als sie zu lósen vermochte, schied sich beim 
Verdünnen ausser scheinbar unverändertem Reten ein 
weisses Pulver aus, welches für eine Sulfoverbindung. 
gehalten aber nicht weiter untersucht wurde. Die mit 
kohlensaurem Blei gesättigte Flüssigkeit gab drei, ' 
durch verschiedene Löslichkeit in Wasser sich wesent- 
lich unterscheidende Salze: 1, ein nur in kochendem 
Wasser lósliches, und beim Abdampfen der Lósung sich 
in weissen Flocken ohne besondere erkennbare Form 
ausscheidendes Salz, dessen Analyse zur Formel 
CH HI DST OT führte ^); 2, ein in kaltem Wasser sehr 
wenig, in kochendem aber leicht lösliches, und daraus 
beim Erkalten reichlich in weissen Flocken sich aus- 


scheidendes Salz, für welches die Analyse die Formel 





18) Abgeleitet € erhaltenen 26,92 p. C. Kohlenstoff, 2,30 p. C. 
Wasserstoff und 42,82 p. C. Bleioxyd 

19) Abgeleitet aus erhaltenen 46, 80 p. C. Kohlenstoff, 4,47 p. C. 
Wasserstoff und 29,82 p. C. Bleioxyd. 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





c"H’PbS?’0 ergab ?); und 3, ein mit dem bei dem 
ersten Versuche erhaltenen vollkommen identisches 
Salz. 

Der Mittheilung dieser, für eine weitere Verfol- 
gung dieser Untersuchung jedenfalls wichtigen Re- 
sultate glaube ich die Bemerkung hinzufügen zu müs- 
sen, dass sie vielleicht schon durch die directe Schwe- 
felbestimmung, welche bei keinem der Salze ausgeführt 
worden zu sein scheint, ihre Deutung finden werden. 
Besonders hervorheben aber muss ich die Überein- 
stimmung, welche das zweite der obigen drei Salze 
bis auf einen grösseren Wasserstoffgehalt mit dem 
Bleisalze der Disulforetènsäure darbietet. Dieser grös- 
sere Wasserstoffgehalt findet sich aber auch in Feh- 
ling’s Elementaranalysen des Reténs, wo ich seine 
Richtigkeit entschieden in Abrede stellen muss, und 
eben so kann ich nicht anders, als auch in den Was- 
serstoffbestimmungen der Bleisalze von Knauss eine 
Fehlerquelle anzunehmen, durch welche sie zu hoch 
ausgefallen sind, denn dass die Säure in dem zweiten 


der drei Bleisalze Disulforetènsäure ist, unterliegt wohl. 


keinem Zweifel. 


Über das Baryumsalz der Disulforétensáure habe ich | 


noch folgendes anzuführen. Die verschiedenen unter]. 
erwähnten Resultate, welche ich bei verschiedenen 
Bestimmungen seines Gehaltes an Krystallwasser er- 
hielt, machen es nicht unwahrscheinlich, dass es Salze 
mit verschiedenem Wassergehalte gebe, was jedoch 
weiteren Untersuchungen auszumitteln vorbehalten 
‚bleiben muss; aus dem dort ausführlich angegebenen 
Versuche aber scheint mir hervorzugehen, dass es ein 
Salz mit 10 Atomen Krystallwasser giebt, denn ein 
solches würde 14,53 p. C. Wasser enthalten, während 
das meinige 14,46 p. C. nicht nur beim Erhitzen ver- 
lor, sondern auch nach dem Erkalten wieder anzog. 





Berechnet Gefunden 
1 At. Baryumsalz a. 85,47. 85,54. 
10 At. Wasser ^ 1125,00. 14,53. 14,46. 
7141,54. 100,00. 100,00. 


Bei de trocknen Destillation giebt das Baryumsalz 
eine nicht unbedeutende Menge eines in der Wärme flüs- 
sigen, beim Erkalten aber festwerdenden und mit Pi- 
krinsäure eine. i in gelben Nadeln krystallisirende, Ver- 





EI T TIUS aus erhaltenen 35,93 p. C. Kohlenstoff, 3,17 p. C. 
asserstoff und 37,43 p. C. Bleioxyd. 








bindung eingehenden Destillationsproduktes; ob dies 
Retèn ist, wie man aus der Ähnlichkeit der beiden 
Pikrinsaneoreibiirdiiigen schliessen könnte, muss noch 
näher ausgemittelt werden. 

Die aus dem Baryumsalze durch Schwefelsäure ab- 
geschiedene freie Disulforetensäure wird beim Abdam- 
pfen in gelinder Wärme syrupartig, und erstarrt nach 
demErkalten allmählich zu einer wachsartig zähen Mas- 
se, in welcher man unter dem Mikroskope eine kry- 
stallinische, aus verworrenen Nadeln gebildete, Struk- 
tur erkennt. Diese Masse löste sich leicht in Alcohol 
und liess dabei eine kleine Menge eines weissen pul- 
verförmigen, unlöslichen Rückstandes, welcher nichts 
anderes als schwefelsaurer Baryt sein konnte. Die al- 
coholische syrupartige Lösung setzte beim freiwilli- 
gen Verdampfen die Säure anfangs in’ viel grösseren 
Nadeln ab, als die wässrige, erstarrte aber zuletzt 
eben so wie diese. Bei der trocknen Destillation bläht 
sich diese Masse sehr auf, entwickelt schweflige Säure 
und giebt ein beim Erkalten erstarrendes Destillations- 
produkt, welches sich dem "beim Baryumsalze er- 
wähnten sehr ähnlich verhält, und wie dieses einer 
weiteren Untersuchung bedarf. 

Mit der Schwefelsäure geht die Disulforetensäure, 
wie ich schon angeführt habe, eine Verbindung ein, 
welche sich aus der Auflösung des Retèns in Schwefel- 
säure auf die oben erwähnte Weise ausscheidet, so- 
bald sie hinreichend gesättigt ist. Für die Darstellung 
dieser Verbindung ist es zweckmässig, eine nicht ganz 
concentrirte Sàure anzuwenden, und ich erhielt sie in 
grosser, jedoch das obenangegebene Verhältniss nicht 
erreichender Menge, als ich in 50 Grm. einer aus 100 
Th. erstem Hydrat und 4,5 Th. Wasser bereiteter 
Säure 6 Grm. Reten auflöste, wobei ich zur Beschleu- 
nigung der Auflösung bis + 50° C. erwärmen konnte, 
ohne dass dabei schweflige Säure in erheblicher Menge 
sich bildete. Dass die auf diese Weise erhaltene kri- 
stallinische Masse in der That Schwefelsäure chemisch 


„gebunden enthält, dafür liefert folgende Berechnung 


des obenangeführten Versuches den Beweis. 20 Grm. 
der durch Auflósen von 30 Grm. Reten in 250 Grm. 
Schwefelsäure erhaltenen breiartigen Krystallmasse 
gaben durch Einsaugen der Mutterlauge durch einen 
Ziegelstein 6 Grm. ziemlich trocknen kr ystallinischen 
Rückstandes, demzufolge enthielt aber die ganze Menge 


84 Grm. der krystallinischen pina, xps nun 30 


Bulietin de l'Académie Imperiale 


104 





Grm. Reten nur ungefähr 42,2 Grm. Disulforetensäure 
geben kónnen, so musste wenigstens ebensoviel freie 
Schwefelsüure sich mit ihr verbunden haben. Um 
diese Zahl einigermaassen zu controlliren, wurden 
obige 6 Grm der krystallinischen Verbindung mit ei- 
nem Überschusse von kohlensaurem Baryt behandelt, 
und aus dem erhaltenen Niederschlage der Über- 
schuss davon durch Chlorwasserstoffsäure wieder aus- 
gezogen, wodurch 8,290 Grm. schwefelsaurer Baryt 
erhalten wurden, welche einem Gehalte von 58,13 p. C. 
Schwefelsäurehydrat entsprechen. Diese Menge be- 
trägt für jene 84 Grm. der Doppelsäure 48,8 Grm. 
und es konnten also nur noch 35,2 Grm. Disulforeten- 
säure darin enthalten sein, so dass die an den 42,2 Grm. 
der letzteren noch fehlenden 7 Grm. (oder 16,6 p. C. 
der ganzen Menge) in der von dem Ziegelsteine auf- 
gesogenen Mutterlauge zurückgeblieben sein mussten. 
Diese Mutterlauge enthält auch in der That noch ei- 
nen reichlichen Gehalt an Disulforetènsäure, denn 
beim Anziehen von Wasser aus der Luft trübt sie sich, 
und es scheiden sich aus ihr, wie man durch das Mi- 
kroskop erkennt, ölartige Tropfen aus, welche sich 
erst beim Zusatze von mehr Wasser wieder auflósen. 
Versucht man aus diesen Daten eine Formel zu con- 
struiren, so könnte die folgende einige Wahrschein- 
lichkeit für sich haben: 
C*H"S*0" + 108HO' 

wie dies aus der nachstehenden Vergleichung der Be- 
rechnung mit den, gefundenen Zahlen gefolgert wer- 
den kann. 


In 100 Theilen oder 
berechn. gefund. gefunden 





1 At. Disulforetènsäure 4928,00. 44,555. 41,87. 44,555. 
10 At. Schwefelsäurehydrat 6182,50. 55,445. 58,13. 61,858. 
11060,50. 100,000. 100,00. 106,413. 


Dieser Formel zufolge hätte das untersuchte Prä- 
parat noch 6,4 p. C. als Mutterlauge anhängende 
Schwefelsäure enthalten, und da für eine Formel mit 


S At. Schwefelsäurehydrat sich 19,68 p. C. eines 


solehen Überschusses ergeben hätten, so scheint mir 
diese letztere weniger Wahrscheinlichkeit für sich zu 
haben. Ob ausser dem Hydratwasser der Schwefel- 
säure noch Wasser in die Zusammensetzung der hier 
beschriebenen Doppelsäure eingehe, muss ich dahin- 
gestellt sein lassen, glaube aber dass nur die Disulfo- 
retensäure vielleicht als Hydrat darin enthalten sein 
kónnte, was der Zukunft auszumitteln vorbehalten 





bleiben muss. Es existirt aber eine Verbindung der 
Doppelsäure mit Wasser, welche jedoch wahrschein- 
lich weniger Schwefelsäure enthält. Löst man näm- 
lich jene Doppelsäure in sehr wenig Wasser auf, und 


überlässt einen Tropfen der erhaltenen Lösung der 


freiwilligen Verdampfung, so sieht man unter dem 
Mikroskope darin bald prismatische Krystalle entste- 
hen, mit welchen sich die ganze Flüssigkeit erfüllt 
ohne jedoch ganz zu erstarren. Die Doppelsäure ist 
ferner sehr hygroscopisch, und 1 Grm. davon hatte 
im Verlaufe von 2 Tagen 0,754 Grm. an Gewicht zu- 
genommen; bei längerem Stehen fand ich nach einem 
sehr heissen Tage das Gewicht der ganzen Masse nur 
noch 1,640 Grm., am anderen Morgen aber schon 
wieder 1,714 Grm. betragend. Eine solche wasser- 
haltige Verbindung erhielt ich wahrscheinlich, als ich 
auf folgende Weise verfuhr. In 250 Grm. Schwefel- 
säure von 1,850 sp. G. wurden allmählich 30 Grm. Re- 
tin eingetragen; als sich aber nach vollständiger Auf- 
lösung bei der gewöhnlichen Temperatur noch keine 
Ausscheidung der Doppelsäure einstellen wollte, wur- 
den noch 7,5 Grm. Retèn zugesetzt. Nachdem auch 
diese Menge aufgelöst war, begann zwar die gewünschte 
Ausscheidung, allein in viel geringerer Menge, als bei 


der weniger concentrirten Säure. Diese Verschieden- 


heit.des Verhaltens dem geringeren Wassergehalte der 
Säure zuschreibend, setzte ich einem Theile der sehr 
j igen Auflösung allmählich Wasser hinzu, wobei 
sich anfangs unter Erwärmen eine dickflüssige Masse 
von theerartigem Ansehen abschied, von welcher die 
noch immer starke Schwefelsäure abgegossen werden. 
konnte, und welche vielleicht die reine Disulforetèn- 
säure ist. Beim Zusatze von mehr Wasser löste sich 
alles wieder, durch eine dem Gewichte der Auflösung 
gleiche Menge Wasser aber erhielt ich eine Flüssig- 
keit, welche in der Würme eine vollkommene Aufló- 
sung bildete, beim Erkalten aber ein krystallinisches 
Produkt absetzte; dieses konnte nun durch gewóhnli- 
ches Fliesspapier von der Mutterlouge getrennt wer- 
den, ohne dass das Papier merklich angegriffen wurde, 
und es ist dies Prüparat, über dessen Zusammensez- 
zung ich keine Versuche angestellt habe, jedenfalls 
ein von dem obenbeschriebenen verschiedenes. 
Um zu versuchen, ob nicht die von dem zuletzter- 
wähnten Präparate abfiltrirte Mutterlauge vielleicht 
bei höherer Temperatur noch auf neues Reten ein- 





105 


des Sciences de Saint- Pétersbourz. 





wirke, erhitzte ich 5 Grm. von letzterem mit 100 Grm. 
der Mutterlauge; als aber selbst beim Kochpunkte 
keine Einwirkung ersichtlich war, fing ich an der 
Flüssigkeit Schwefelsäurehydrat zuzusetzen und wei- 
ter zu erhitzen. Lange aber schwamm das geschmol- 
zene Reten unangegriffen auf der Flüssigkeit, und erst 
als ich 200 Grm. Schwefelsäurehydrat zugesetzt hatte, 
fand bei einer Temperatur von + 170 bis 180° C. eine 
Einwirkung eigenthümlicher Art statt. Es bildete sich 
nämlich in der schwarzgrünen Flüssigkeit eine theer- 
artige Masse von derselben Farbe, welche auf der 
Oberfläche schwamm und sich an die Wände des Ge- 
füsses, so wie an das zum Umrühren gebrauchte Ther- 
mometer ansetzte, und deren Menge sich mit dem 
allmühlichen Verschwinden des Reténs ansehnlich ver- 
mehrte. Als kein Reten mehr zu bemerken war, wurde 
die Operation unterbrochen; nach dem Erkalten war 
die ausgeschiedene Masse ziemlich fest geworden, 
so dass die saure Flüssigkeit davon abgegossen wer- 
den konnte. Sie stellte eine schwarzgrüne, etwas brü- 
chige, aber zugleich zühe, gleichsam harzartige Masse 
dar, welche sich beim Übergiessen mit Wasser durch 
Ausscheiden einer kleinen Menge eines weissen Kór- 
pers mit einem weissen Überzuge bedeckte, allmählich 
aber unter Zurücklassung dieses Körpers grösstentheils 
löste. Beim Filtriren der Auflösung verstopfte dieser 
Körper sehr bald die Poren des Papiers, und die Fil- 
tration ging ungemein langsam vor sich; voraussez- 
zend, dass der das Durchgehen der Flüssigkeit hin- 
dernde Körper in Äther löslich sei, versetzte ich die 
Flüssigkeit mit einem Überschusse davon und schüt- 
telte sie stark durch. Zwar löste sich dadurch der 
aufgeschlàmmte Körper nicht in dem Äther auf, al- 
lein er sammelte sich grösstentheils in der über der 
. wässrigen Flüssigkeit stehenden Ätherschicht und an 
‚der Grenze derselben an, und nachdem die unterste- 
hende Flüssigkeit mittelst eines Hebers abgezogen wor- 
den war, ging sie nun ziemlich gut durch das Filter. 
Aus dem klaren Filtrate schied sich beim Sättigen mit 
Ammoniak ein Niederschlag aus, welcher in der Flüs- 
sigkeit suspendirt blieb, und beim Bewegen derselben 
das eigenthümliche Flimmern des aufgeschlämmten 

hons in sehr hohem Grade zeigte, also jedenfalls 
eme krystallinische Struktur besass, obgleich eine sol- 
che unter dem Mikroskope selbst bei starker Vergrós- 
serung nicht deutlich erkannt werden konnte; auch 





erschien dieser Niederschlag nicht momentan beim 
Zusetzen des Ammoniaks, sondern erst einige Augen- 
blicke nach demselben, was ebenfalls für seine Aus- 
scheidung in krystallinischem Zustande spricht. Auf 
einem Filter gesammelt, mit Wasser ausgewaschen 
und getrocknet, hat dieser Körper folgende Eigen- 
schaften. 

In Äther, Benzen und Schwefelkohlenstoff ist er 
fast unlöslich, und dadurch ist ein leichtes Mittel ge- 
geben, ihn von etwa noch beigemengtem, unveränder- 
tem Retèn zu trennen, so dass man die Behandlung 
der sauren Flüssigkeit mit Äther und ihr Filtrixen 
vor dem Fällen mit Ammoniak unterlassen kann. 

In Alcohol ist er schon bei der gewöhnlichen Tem- 
peratur nicht unbedeutend löslich, sehr viel leichter 
löslich aber ist er darin bei der Siedhitze, und aus 
dieser Lösung schiesst er beim Erkalten in dünnen 
mikroskopischen Blättern an, welche entweder grup- 
penartig vereinigt als sandiges, sehr leichtes Pulver 
erscheinen, oder auch als zusammenhängende Krusten 
auftreten. 

In Wasser ist der neue Körper bei der gewöhnli- 
chen Temperatur nur sehr wenig löslich, in der Sied- 
hitze dagegen bedeutend mehr; nach dem Erkal- 
ten findet zuweilen aus einer solchen Auflösung gar 
keine Ausscheidung statt, concentrirt man aber eine 
solche Lösung durch Abdampfen, oder kochtman Was- 
ser anhaltend mit einem Überschusse der Substanz, 
so setzt sie sich nach dem Erkalten, wobei die Lösung 
zuerst opalisirt,allmählich in höchst dünnen, aber ziem- 
lich grossen Blättern ab, so dass man sich des Was- 
sers auch zum Umkrystallisiren bedienen kann. Zu- 
weilen erhielt ich sie dabei auch in nadelförmigen 
Krystallen, welche aber bei der Betrachtung unter 
dem Mikroskope sich als aus vielen Individuen zusam- 
mengesetzt ergaben und wahrscheinlich durch An- 
und Übereinanderlagerung von Blättern entstanden 
waren. 

In verdünnter Schwefelsäure, Chlorwasserstoffsäure 
und selbst Salpetersäure löst sich der neue Körper 
beim Kochen reichlich auf, und in diesen Lösungen 
bilden sich beim Erkalten Ausscheidungen von flocki- 
ger oder selbst gelatinöser Beschaffenheit, über de- 
ren Natur ich im Unklaren geblieben bin, welche aber 
wenigstens theilweise aus unveränderter Substanz be- 
stehen; beim Versetzen der heissen Lösungen mit 


107 


Bulletin de l'Académie Impériale 


108 





Ammoniak scheidet sich der neue Körper unverändert 
in feinen Blättern wieder aus. Beim Kochen mit con- 
centrirter Chlorwasserstoffsäure aber erhält man eine 
Verbindung der beiden Substanzen, welche sich in der 
heissen Flüssigkeit als geschmolzene, ölartige Masse 
auf dem Boden des Gefässes ansammelt und beim Er- 
kalten krystallinisch erstarrt; aus der heissfiltrirten 
Lösung setzen sich sehr feine, mikroskopische Kry- 
stallnadeln. ab, welche wahrscheinlieh dieselbe Ver- 
bindung sind. Dass man es in der That mit einer Ver- 
bindung zu thun hat, geht unzweifelhaft aus dem Ver- 
halten der erstarrten Tropfen gegen Wasser hervor; 
beim Zusammenbringen damit zersetzen sie sich nàm- 
lich augenblicklich, jedenfalls durch Entziehung der 
Säure, denn sie verändern dabei, wie man durch das 
Mikroskop ganz deutlich erkennt, auf eine auffallende 
Weise ihre Struktur und schwellen zu einem bedeu- 
tend grósseren Volumen an. 

Von den organischen Säuren habe ich nur das Ver- 
halten der Oxalsäure und Pikrinsäure näher untersucht, 
und mit beiden krystallinische Verbindungen von viel 
grösserer Beständigkeit als die obenerwähnte erhalten. 

Eine wässrige, kalt gesättigte Auflösung von Oxal- 
säure mit einem Überschusse des neuen Körpers ge- 


kocht und heiss filtrirt, trübt sich beim Abkühlen und | 


setzt zuerst einen Theil des Aufgelösten in unverän- 
dertem Zustande ab; filtrirt man aber nochmals, ehe 
die Flüssigkeit vollkommen erkaltet ist, so erhält man 
eine klare Lösung, aus welcher sich nach einiger Zeit 
ein weisses Pulver absetzt, welches man unter dem 
Mikroskope als aus krystallinischen Körnern bestehend 
erkennt. Mit Wasser kann man diese Verbindung, 
scheinbar ohne dass sie zersetzt wird, auswaschen 


des Atomgewichtes des neuen Körpers, wozu ich sie 
leider wegen Mangel an Substanz nicht benutzen 
konnte. 

Eine wässrige Auflösungvon Pikrinsäure löst beimEr- 
hitzen eine beträchtliche Menge desneuen Körpers auf, 
und beim Erkalten gesteht sie gallertartig; als ich eine 
solche gallertartige Masse auf ein Filter brachte, ging 
fast nichts davon durch, und nur durch Aufstreichen 
auf vielfach zusammengelegtes Fliesspapier konnte ich 
die Flüssigkeit einigermaassen von dem darin suspen- 
dirten Körper trennen, welcher beim Trocknen als eine 
das Papier bekleidende und ihm stellenweise ziemlich 











fest anhaftende blättartige Masse von dunkelorange- 
gelber Farbe zurückblieb. Bei Anwendung von Alco- 
hol als Lösungsmittel kann man diese Verbindung in 
mikroskopischen nadelförmigen, tiefgelben Krystallen 
erhalten, und einen etwaigen Überschuss von Pikrin- 


säure mit Benzen ausziehen, worin die Verbindung 


wenigstens ungemein schwer löslich ist. Eine mit ei- 
ner so dargestellten Verbindung angestellte Analyse 
hat mir sowohl für den Kohlenstoff und Wasser- 
stoff, als auch für den Schwefelgehalt Zahlen gege- 
ben, welche der spüter mitzutheilenden Analyse der 
reinen Substanz und der daraus abgeleiteten Formel 
ziemlich entsprechen; da ich aber von der Reinheit 
der Verbindung nicht hinreichend überzeugt war, un- 
terlasse ich die, Mittheilung ihrer Resultate. 

Über das Verhalten des neuen Kórpers gegen Was- 
ser und verdünnte Säuren habe ich noch zu erwähnen, 
dass er sich mit ersterem nur schwer benetzt, in letz- 
teren aber sich leicht zertheilt uud damit beim. Ko- 
chen etwas seifenartig schäumt. 

Concentrirte Schwefelsäure wirkt energisch auf den 
neuen Körper ein; beim Übergiessen damit färbt er 
sich anfangs roth und geht in einen halbflüssigen Zu- 
stand über, dann aber löst er sich, wenn die Schwe- 
felsäure in hinreichender Menge vorhanden ist, darin 
vollkommen zu einer rothen Flüssigkeit auf. Beim An- 
ziehen von Wasser aus der Luft trübt sich diese Auf- 
lösung durch Ausscheidung eines flockigen Körpers, 
setzt man jedoch gleich etwas mehr Wasser hinzu, so 
bildet sich unter Erwärmen eine klare Auflösung, aus 
welcher sich beim Erkalten Krystallnadeln in grosser 
Menge ausscheiden. Beim Sättigen mit Ammoniak giebt 


, | diese Lösung keinen Niederschlag, und beim Ab- 
und sie scheint mir sehr geeignet zur Ausmittelung | 


dampfen scheidet sich neben schwefelsaurem Ammo- 
niak noch ein anderes Ammoniaksalz in mikroskopi- . 
schen kórnigen Krystallgruppen von geringerer Lös- | 
lichkeit als jenes aus; der Kórper hat also eine Meta- 
morphose erlitten und ist wahrscheinlich in eine Sulfo- 
süure übergegangen, welche jedoch nicht mit der Di- 


 sulforetènsäure identisch ist. 


Wüssriges Ammoniak lóst den neuen Kórper beim 
Kochen in ziemlich bedeutender Menge auf und aus 
der filtrirten Lösung scheiden sich beim Erkalten sehr 
feine mikroskopische, haarförmige Krystalle aus, wel- 
che fächer- oder besenartig verbunden und dabei mehr 
oder weniger gekrümmt, oder sogar lockenartig auf- 


des Scienees de Saint- Pétersbourg. 





gerollt sind. In wässriger Lösung von Ätzkali fand ich 
den Körper nur sehr wenig löslich, weiter aber habe 
ich die Einwirkung des Ätzkali auf ihn noch nicht 
studirt. 

Beim Erhitzen schmilzt der neue Körper erst bei 
anfangender Zersetzung, wobei er sich schwärzt, ei- 
nen kohligen Rückstand lässt und ein festes Destilla- 
tionsprodukt giebt, welches die leichte Löslichkeit in 
Äther und die Fähigkeit mit Pikrinsäure eine geibe 
krystallinische Verbindung eingehen zu können, mit 
dem Retén gemein hat. 

Bei der geringen Menge von Substanz, welche mir 
zu Gebote stand, konnte ich nur eine Elementarana- 
lyse und eine Schwefelbestimmung des neuen Körpers 
ausführen, beide aber sind als vollkommen gelungen 
zu betrachten. 

1.0,393 Grm. der aus Alcohol krystallisirten und bei 
+ 100° C. getrockneten Substanz gaben 0,932 Grm. 
Kohlensäure — 65,23 p. C. Kohlenstoff, und 0,215 Grm. 
Wasser — 6,0785 p. C. Wasserstoff. 

II. 0,188 Grm.Substanz von derselben Bereitung ga- 
ben ferner 0,133 Grm. schwefelsauren Baryt, welche 
3,74 p. C. Schwefel entsprechen. 

- Diese Zahlen führen aber zu der Formel 








CH S? 0$. 
Berechnet. Gefunden. 

.. 036 2700,00. 5,03. gece I 
H20 250,00 6,02. 6,08. f ` 
8S? 401,50 9,67 9,74. II. 
05 800,00. 19,98 

4151,50. 100,00. 


Demzufolge ist der neue Kórper ein Sulfoid, und 
enthält die Elemente von 1 At. Monosulforetènsäure 
und von 2 At. Wasser. Dass er aber nicht als ein sol- 
ches Säurehydrat betrachtet werden kann, geht klar 
aus seinen Eigenschaften hervor, welche vielmehr de- 
nen einer Dase entsprechen. Die Einwirkung der con- 
centrirten Schwefelsüure ist mit der Formel sehr gut 
im Einklange, wenn man annimmt, dass sie dem Kór- 
per 2 At. Wasser entzieht und ihn in Monosulforeten- 
säure umwandelt. 

Bei der noch zu mangelhaften Kenntniss dieses 
Körpers halte ich es noch für zu früh, ihn mit einem 
Namen zu belegen; sollte ich so glücklich sein, noch 
einmal neues Reten zu erhalten, so werde ich eine 
weitere Verfolgung der bereits erhaltenen Resultate 
nicht unterlassen. 





Schliesslich erfülle ich noch die angenehme Pflicht, 
meinen verbindlichsten Dank allen denjenigen Herren 
auszudrücken, deren gütiger Unterstützung ich mich 
bei der vorliegenden Arbeit zu erfreuen gehabt habe. 


Bemerkungen über den dritten Cometen 
von 1860, von Dr. À. Winnecke., (Lu le 
16 novembre 1860.) 

(Hierzu eine Tafel.) 


Der schöne Comet dieses Jahres, welcher im letz- 
ten Drittel des Juni so plötzlich aus den Sonnenstrah- 
len hervortrat, hat wegen der ungünstigen Lage seiner 
scheinbaren Bahn nur kurze Zeit beobachtet werden 
können. Es ist dies um so mehr zu bedauern, als er 
nach den interessanten Berichten von Schmidt aus 
Athen und Burzetti aus Mailand ausserordentliche 
Änderungen nach Form und Lichtintensität gezeigt 
hat. Unter so bewandten Umständen halte ich es für 
angemessen, die wenigen Wahrnehmungen , welche 
ich über die Gestalt des Cometen habe machen kön- 
nen, hier mitzutheilen, zumal sie in eine Zeit fallen, 
wo der Comet erst auf wenigen Sternwarten beobach- 
tet wurde, also zur Ergänzung des später Wahrgenom- 
menen dienen können. 

Auf der Reise nach Spanien behufs Beobachtung 
der Sonnenfinsterniss, hielt ich mich einige Tage in 
Bonn auf. Am Abend des 23. Juni waren Dr. Krüger 
und ich seit etwa einer Stunde mit Messungen am 
Heliometer beschäftigt, als ich beim zufälligen Hinaus- 
sehen aus den geöffneten Seitenklappen des Thurmes 
einen unbekannten Stern 4" tief am nordwestlichen 
Horizonte unterhalb der Füsse des grossen Büren er-. 
blickte, über dessen Natur das sofort darauf gerich- 
tete Fernrohr allen Zweifel hob. Die bald darauf 
angestellten Positionsbestimmungen des Cometen sind 
schon an einem andern Orte mitgetheilt; ich. be- 
schrünke mich daher auf Angabe der Notizen über 
die Gestalt desselben. 

Um 17^ 23" Sternz. ergab sich der Positionswin- 
kel des Schweifes zu 21207 aus fünf Beobachtungen; 
diese Bestimmung bezieht sich auf die Mittellinie der 
scheinbaren Figur. Der Kern erscheint gross und 
schlecht begrünzt; er ist nicht rund, sondern beträcht- 
lich länglicht in der Richtung senkrecht auf die Axe 
des Schweifes. Vor dem Kerne in der Richtung zur 


111 


Bulletin de l'Académie Imperiale 





Sonne ist noch Schweifnebelmasse, aber sehr wenig. 
Von einer äusseren Umhüllung, wie bei dem Donati- 
schen Cometen, sehe ich keine Spur. Die Breite des 
Schweifes beträgt in 5’ Abstand vom Kerne 45, in 
10’ Abstand 7. 

Sehr auffallend war die merkwürdige Lichtverthei- 
lung im Schweife: die linke Seite war sehr hell, wäh- 
rend die rechte äusserst schwach war. Die Fig. 1 
giebt für diesen Tag. die Art der.Vertheilung und 
das Verhültniss der Breite der Theile zu einander 
nüher an. 

Juni 24. Bald nach Sonnenuntergang häufige Wol- 
ken, die am Nordwesthorizonte sich anhäufen, so 
dass nur momentan etwas über den Kopf des Come- 
ten zu erhaschen ist. Um 15" 20" Stz. wird der Comet 
im Fernrohre gesehen. Der Kern liegt sehr excen- 
trisch in der jetzt schon sichtbaren Nebelmasse, wie 
Figur 2 zeigt. Vor dem Kerne in der Richtung zur 
Sonne noch Nebel,aber sehr wenig. Soweit sich er- 
kennen lüsst, ist der Kern rund, klein, ziemlich scharf 
sich abhebend vom Schweifnebel, ohne die Schärfe 
der Begränzung zu haben, wie der grosse Comet von 
1858. Seine Grösse, beiläufig geschätzt, beträgt 7”, 
die Farbe ist gelblich, wenigstens ist sie gelblicher, 
als die des Schweifes. 

Als es dunkler wurde, zeigte sich eine Ausstrümung 
rechts. Es war ein gestern bestimmt nicht vorhan- 
denes helles Band rechts im Schweife, bedeutend we- 
niger breit, als das schon gestern wahrgenommene 
hellere Stück links. Dadurch entsteht in der Mitte 
ein parabolisch geformter dunkler Raum, in dem, bei 
noch sehr hellem Himmelsgrunde, keine Nebelmasse 
erkannt wird; vergleiche Fig. 3. Später blieb der 
Cometenkopf fortdauernd' zwischen Wolken. 


ken (für's blosse Auge) sehr wenig convexen Seite 
bis etwa 24 Lyncis (a — 112? à = +- 54^), vielleicht 
1?— 2? weniger weit. Danach Länge des Schweifes 
reichlich 15°. Der Stern steht genau in der Verlün- 
gerung dieser Schweifseite; ein schwücherer Stern 
(a= 107? 8 = + 56^) steht rechts ausserhalb des 
Schweifes. Schweifbreite 9? vom Kopfe knapp 7/, des 
Abstandes von x und & Ursae mj., also kaum 1°; der 
Schweif recht schwach. 


Später habe ich den Cometen nur noch zweimal | 


gesehen. Am 26. Juni in Brüssel; er war schon in 





der Dämmerung ein recht auffälliges Object und es 
schien mir der Schweif mehr Licht zu haben, als frü- 
her. Dann noch am 1. Juli im 13zólligen.Spiegeltele- 
scope des Hrn. Warren de la Rue auf dessen Privat- 
sternwarte in Cranford bei London. Der Comet er- 
schien als ein in. der Mitte bedeutend verdichteter 
Nebel, ohne jede Spur von Schweif, der wahrscheiu- 
lich durch den tiefen Stand und hellen Mondschein 
ausgelóscht war. Für das blosse Auge wurde er an 
jenem Abende merkwürdig früh sichtbar, worüber je- 
doch bestimmtere Angaben fehlen. 


De Ateio Philologo. nobili grammatico La- 
tino, scripsit Hermannus Graff. (Lu le 26 
octobre 1860.) 

Caput I, de nomine Ateii. 

Ateii nomen utrum simplici an geminata tlitera scri- 
bendum sit, diversae sunt virorum doctorum senten- 
tiae. Ac Fr. Osannus') lapide uti opinatur antiquis- 
simo?) et Graecorum constanti fere scribendi ratione 
innisus Ateium tuetur, improbante Schneidero°), 
quod rarius Ateius quam Atteius in inscriptionibus 
reperiatur. Ila tamen ab Osanno olim defensa sen- 
tentia inter novissimos, qui Festo, Charisio, Gellio, 

Plinio, Suetonio edendis operam dedere, criticos in- 

valuit, uti videtur, secundum codicum optimorum au- 

ctoritatem, plerique etiam alii, ubi de homine illo dis- 
putant, nunc ita eius nomen scribere solent. Ad locos 

Graecorum scriptorum, quos Osannus Ateium pro- 

baturus collegit: Appian. de bello Syr. ed. Tollianae 

pg. 220 (est cap. 135, cui cap. 136 pg. 221 addas), 
ubi ’Aryios tribunus plebis nominatur, et Plut. vit. 


Crassi 16, ubi idem quater citatur, addi poterant loci 
Um 11" 50" M. Z. reicht der Schweif mit der lin- 


Dionis Cassii hist. Rom. XXXI, 32. XXXIX, 33, 34, 
35, 36, 37, 39. LVII, 17 et praecipue Plutarchi vit. 
Sullae, cuius cap. 14^ hac in re gravissimum vide- 





1) Frid. Osannus, Analecta critica poesis Romanorum scaenicae 
reliquias illustranfia. Berol. 1816. pg. 60 
2) In act. soc. Ienensis vol. V, pg. 58 prolato. Postea vero Osan- 
nus in annotatione critica ad Suetonii de grammaticis et rhetoricis 
libellos, Gissae 1854 editos, pg. 55 ipse fatetur inscriptionem istam 
aetate valde recenti incisam esse et constanter Atteius scripsit in- 
scriptionibus Gruterianae sylloges fisus. Sed inscriptiones etiam haud 
raro Ateium exhibent: Ateius Momms. inscr. Neap. 6769. VII, 3578 
(bis), Ateia 3578, 2974 (bis), verum: Atteia 1457. 
) €. L. Schneideri Elementar]. der lat. Spr. I, p 
4) Plut. Sull. 14. Me dE astèc 5 Sins dv tos : et KH 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


123 





tur, siquidem codices manuscripti antiquae orthogra- 
phiae vestigia servarunt. Rem enim Plutarchus e Sul- 
lae libris — úropvjpaæta rerum gestarum libros esse 
puta — de M. Ateio promptam ibi narrat, et facile 
coniicias nomen hoc loco ita uti a Sulla scriptum fuisse. 
Suidas s. v. Aldunos Atrios") exemplum clarissimum 
exhibet illam huius nominis scribendi inconstantiam 
satis antiquam esse). 

Nomina gentilia quomodo formata sint, recentiori- 
bus demum temporibus diligentius explorari coeptum 
est, eaque quae ab ipsis Romanis edita huc spectant, 
uti rei natura fert, cum gentium initia originesque ca- 
ligine temporum quasi obscurata procul absint ab ae- 
tate literarum studiosa et artem criticam exercente, 
rarissima sunt et omnia e Varronis doctrina profecta 
videntur esse”). 

Recentioris aevi labores huic rei impensi initium 
capiunt a Francisco Robortello °), cuius studiis in- 
nisi Carolus Sigonius et Onuphr. Panvinius quae- 
stiones illas satis notas, quae Graevii thesauro ?) in- 
sertae sunt, instituerunt. Et horum virorum docta 
studia et sequentium, quorum frequentiam facile nu- 
meres, qui nunc est harum literarum status, non magni 
sunt ponderis. Nostra demum aetate quum inscri- 
Ptiones arte critica adhibita tractari coeptae et inde 
questiones de singulis quibusdam gentibus institutae 
sint 5), praecipue laboribus virorum doctissimorum, 
qui Bonnae claram studiorum sedem condidere, et 
eorum, qui varias linguas comparando ERBE 
hac in re certi progressus facti videntur. 

Ante omnia huc sunt referenda praecepta et mo- 





Zur Ber Ad uc cod telyoug Mapxoy Acten ein 9o£c3at re opas, 
AR pelvat xat xaraoyeiv 

5) Suid. Aiëuuze had 5 "Atrtos yonpacctcac, qudaogoc Axadn- 
Maixoc , Savoy xal copropatuv Avoste £v Beßklorg B' xot ahia Toila. 

6) Id, quod scriptorum locos praeter illos supra enumeratos, qui 
nostri nomen exhibent, et Ciceronis quidem de en I, 16, 29. epist. 

1c. À, 8, 8. ad fam. VIII, 8, 5 2. ad Q. fratr. II, 

10, 1 non tetigi, factum est ex editionibus, t gier erant, non 
satis 15 perspicua vetustissimorum librorum manuscriptorum nominis 
scribendi ratione. Tacit. ann. I, 76. 79. III, 70. 75 cod. Mediceus 
Ateius habe t. 

7) Ritschl. nov. mus. Rhenan. VI, pg. 507. 

8) Francisei Robortelli «de nominibus Romanorum» libri copia 
mihi quaerenti faeta non est. 


Baden Carol. Sigonii de nominib. Rom. liber et Onuphr. Panvini 


pag 


antiquis Rom, nominib. liber in Graevii thesaur. antiq. Rom. II. 


seit recensum exhibet Huebner in libello mox laudando 


T III, 





nita Ritschelii") eiusque discipuli Huebneri "), ne- 


| que praetereunda Pottii ®) doctissima studia, quae- 


que alii protulerunt in Aufrechtii et Kuhnii ditiis M 
linguarum comparationi destinatis. Insignis vero ante 
omnes libros de Romanorum nominibus vet tan 
Ellendtii est libellus ante aliquot annos editus ' 5), in- 
signis levitate inaudita incuriaque insolita, ita ut Rit- 
schelii iudiefum «de cognominibus et agnominibus 
a Frider. Ellendtio nuperrime non quaesitum potius 
quam conscribillatum» esse ") haud iniquum videatur. 

Non lubet hic de universa nominum Romanorum 
ratione agere, satis habeo ea proferre, quae ad gram- 
matici nostri nomen pertineant, quod etsi neque mo- 
numentorum, quibus exhibetur, antiquitate conspi- 
cuum est, neque viris inditum fuit rerum gestarum 
splendore illustribus, tamen fortes centuriones, ani- 
mosos plebis tribunos, insignes iurisconsultos, doctos 
grammaticos ornavit. Id vero nomen cum cognatum 
videatur aliis plurimis, horum quoque quaedam in 
usum advocanda erunt. 

1. Romanorum i gentilibus constat formam 
adiectivorum esse, saepiusque iam monitum est plus 
unam extitisse rationem qua eiusmodi adiectiva ab iis- 
dem stirpibus producerentur"). Hane varietatem facile 
perspiciemus, si tenuerimus plerumque adiectivorum 
terminationes -aeus , -eius , -îus , -ius, aut nullis , aut aliis 
quibusdam literis interpositis nominum stirpi adiun- 
ctas esse, et quidem interpositis, quo nomine nunc ars 
grammatica utitur, suffixis e vocalibus a, u (o), e, i et 
consonantibus literis c (t), d, l, n, r (s) formatis ). 
Quae vero est causa istius varietatis? Variis formis 
variam inesse notionem haud facile quisquam conten- 
derit. Itaque haec erit quaestio, varia illa ratio nomi- 
num formandorum utrum e dialectorum varietate re- 
petenda sit an e sonorum declinatione, quam in toto 
linguae decursu persequi liceat. Hoc quominus ponamus 


21 








11) Praemissa indici scholarum in universitate lit. Fridericia-Gui- 
lelmia Rhenana per menses hibernos a. 1853 et 1854 habendarum. 

12) Aemilius Huebner, quaestiones onomatologicae, Bonnae 1854. 

13) A. F. Pott, die Personennamen, insbesondere die Familien- 
namen und ihre Enistehungsarten Leipsig 1858. 1859. 

14) Mrd c Vol. I, DE 224—233 «das lateinische j im Inlaut», 

o, pg. 229 et 230. 

15) Frid. Ellendt, de cognomine et nne Romano, Regio- 

montii Borussorum 1853. 

16) Frid. Ritschl, ind. schol. laud. pag. VII. 

17) Paucis hac de re egit Weichert, de Hostio poeta pg. 2 

18) erre conspectum varietatum in Huebneri libr. laud. pg. 
llet1 i 


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Bulletin de l'Académie Imperiale 





illud obstat, quod omnibus temporibus nomina illa va- 
rio modo formata simul usurpata esse scimus, unde 
apparet nomina ista formam servasse antiquissimam. 
Restat igitur ut varietas dialectorum esse statuatur. 
Quod exemplo terminationum quarundam, quae simul 
in usu fuerunt, probabitur, et his quidem: -id?us, -itius, 
- ilius, -inius, -irius. Aufrechtius ?) recte ut tidobir 
statuit multa illa nomina in mg exeuritia ex nomini- 
bus in -idius exeuntibus formata esse, ita ut -ilius sit 
forma Romanis propria respondens dialectorum formae 
-idius. Aufrechtius et Kirchh. comparant Umbro- 
rum Pumperias, Osc. Pupidiis, Samnit. Pumpedius, 
Latin. Pompilius ^), cui seriei etiam Pomponius addi 
potuit. Itaque quum facile perspiciatur hanc syllaba- 
rum varietatem e dialectorum discrepantia ducendam 
esse, ipsas has syllabas ita formatas esse censemus, 
ut adiectiva e casu ablativo litera -d terminato origi 
. nem indicantia sint facta"). 

Uberius de vocalibus in antepenultima syllaba mu- 
tatis et de consonantium variatione agere cum non sit 
huius loci, satis erit hac de re Corsseni librum dili- 
gentissime scriptum laudasse ^). 

Ipsis terminationibus in -aeus, -eius, -ius, -ius ?) 
Sanseriticae linguae similes respondent ^^). Primarium 
illud additamentum, quo ex nominum stirpibus genti- 
licia nomina formarentur, -aijo fuit. Diphthongus o 
in ae, è, ei, à obscurata vel potius tenuata est, itaque 
extiterunt aejo, eijo, ijo, Vo et aio, aeo, eo, io, to, An- 





19) In diariis linguarum comparationi destinatis, quae cum Kuhnio 
edidit Vol. I, pag. 278. 

20) Aufrecht und Kirchhoff, die Umbrischen Sprachdenkmä- 
lel, Berlin 1849—1851. Variationem Umbrorum r (Attierio-Attidium) 
eum d, l tractant pg. 84 sqq. 

21) Idem ni si recte eius verba intelligo, Region «die Per- 
sonennamen 

. Corssen, Ueber Aussprache, Vocalismus und Betonung 
der e NE Ts Sprache. Leipzig, 1858. 1859. 

23) Consulto in hac rn. de iis nominibus, quae, etsi 
gentilia sunt, tamen in -ius non terminantur et quae breviter Hueb- 
ner l. 1. pg. 13 sqq. Sech non egi. Originem duxisse videntur non 
e Latina lingua. Nomina in -ennus Mommsenius «unterital. Dial.» 

962, not. 8 ostendit frequentissima esse gentilia in Piceno et 


manos in -ennius exiere, quód horum linguae commodius fuit: Per- 
paan Perperna (Osc. Perkedneis), Percennius, Pescennius, Momms 
nterital. Dial. pg. 285. 286. 

24) Ad nomina patronymica et metronymica fingenda in lingua 
Sanscritica suffiguntur: a, i, ya, tya, éya, inéya, éra, dira, dyana, 
aki, ki, káyani (omisso nominativi s), qua de re conferenda Pottii 
Etymol. Forschungen I, 48, Benfey Sanscritgramm. $ 429—439. 


_coercitum esse primus probavit Dietrichius in A. K. Z 





naeus, Anneius, Annéus, Annius, Annius"). Quod si 
antiquior illa accentum adhibendi ratio Annaeus passa 
est”), postea quum longa penultima iuxta acutam 
praecedentem pronuntiari amplius non posset, aut 
ipsa penultima acuto ornata est, Annéius, Anníus, aut 
summus ille tonus, quem Nigidius vocavit (Gell. n. a. 
XIII, 26), non motus sed penultima correpta est. 

Ea igitur intercedit ratio inter terminationes -êvus 
(aeus, zus, ius) et -ius; utraque iisdem temporibus nobis 
occurrit. Num haec quoque diversitas e dialectis pro- 
fecta est? Pottius eiusmodi aliquid statuisse vide- 
tur”). Ritschelius”) certissimis verbis docet in trans- 
formandis vocalibus terminationem -eius in -ius de- 


scendisse. Idem hic vir doctissimus longam nominum 


in -eius atque -ius terminatorum seriem collegit; quae- 
dam etiam hic addam: e scriptoribus Plut. Sulla 10 
Zsgourics, Serveius, ad nomina illie enumerata Ser- 
vaeus — Servius [facile nomina nota Saufeius et Fon- 
teius inter illam seriem locum obtinebunt], Acilius et 
Acculeius e Momms. inscr. et Eckh. doct. numm., ex 
inscriptionum illa Mommsenii collectione etiam: Ca- 
leius, Caledius, Calidius; Insteius, Instius; Irveius, 
Irvinius; Pineius, Pinius; Pompuleius, Pompilius; Vi- 
buleius, Vibullius, Vibius, et quae singula ibi inveni- 
untur: Carmeius, Herenuleius, Hetereius, lustuleius, 
Licculeius, Munatuleius, Naevoleius, Pacumeius, Par- 
fuleius, Petreius, Proculeius, Rumeius, Scrateius, Se- 
ptueius, Vebeius, Vertuleius, Urvineius. Ante alia vero 
huc referenda censeo: Tarpeius, Tarquinius, Tarqui- 
tius. Tarpeius vocatus est mons ille notissimus, Tar- 
peia gens fuit non solum tempore fabuloso sed postea 
etiam florens, Tarpa cognomen fuit, Maecii Tarpae 
tantum mentionem facio, quem Horatius") notum fecit. 
Sed Tarpa quid significabat? Idem videtur fuisse atque 





25) Corssen. l. 1. I, pg. 193. II, pg. 150. Huebner l. 1. 21 — 27. 
A. K. Zeitschr. fuer vergl. Sprachf. V, 87 — 93; de terminatione 
-eius in -ius gen lus) et Zus transeunte Sitsobelina in indice 


| lect. 1. pg. VI egit. 


26) Antiquissimis temporibus in lingua Latina et ultra tertiam à 
fine syllabam accentum reiectum neque semper longa: penultima 
itsehr. cet. 





I, pg. 554 sqq.; cf. Corssenii x > ER quod inscribitur «Das 
aeltere Betonungsgesetz» II, pg. 321 sqq. 

27) Pott. Personennamen pg. e 

28) Ritschl. ind. lect. 1. pg. 6. 

39) Horat. Sat. I, 10, 38 haec ego ludo — iudice Tarpa, et Schol. 
Cruq. ad loeum, ef. Cie. ep. ad fam. VII, 1, Weichert poet. Latin. 
rell. pg. 334. not. 8. Taprn oppidum erat in agro Vestriuorum, gen- 


| tis Sab. Steph. Byz. pg. 636. 


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des Sciences de Saint-Pétersbourg. 





fossor, praesertim si talpa adiungas ®). Constat Tar- 
quinios illud saxum seu montem illum, cuius nomen 
ipsorum nomini cognatum idem atque gentis Tarpeiae 
fuit, ad aedificia magnifica extruenda delegisse, item 
circa urbem Tarquinios Tarchonem libros Tageticos ?') 
arantem, uti fabula fert, invenisse, qui heros urbi- 
umque conditor a Tarquiniorum nomine non procul 
abest”). Ipsi Romani dixerunt Tarquitii nomen idem 
esse atque Tarquinii mutata tantum forma ®), Tarche- 
tius Albae rex est, qui in fabula a solita paullum dis- 
crepante Amulii obtinet locum ”‘). Itaque eiusdem stir- 
pis nomina et in Etruria, modo ne Etruscae originis 
esse putes, et Romae et Albae inveniuntur. 

Iam ad eorum nominum seriem revertamur, quae 
secundum ea, quae supra memoravi, variae ex eadem 
stirpe ductae formae sunt habendae. Sunt: Ateius, 
Atius, Attius, Accius, Atidius *), Atilius, Atinius, Aci- 
lius, Aquilius (Aquileia), Accoleius, Appuleius, Api- 
eius. Atii correpta prima syllaba a Vergilio *) nomi- 
nantur, qui poeta rationem Atiae, matris Augusti a 
Suetonio?) memoratae, videtur habuisse. Atium cogno- 
mine Varum Caesar appellat?). Cetera illa nomina enu- 
merata omnia fere satis nota sunt, neque opus est ut 
locos, ubi inveniantur, apponamus. Omnium eadem 
est stirps, mutatis literis quas cognatas esse aliunde 
constet: Attus, Accus, Appus. Attus augur vocatur 








.30) De talpa et vocabulis huic cognatis cf. Curtii KE der 
Griech. Etym. I, pg. 135 N? 106. Graecorum genge d 
bene scio de hoc zer multos alia censere, quum in iie plermuqdué 
adiectiva terminent 

31) Cf. Jacobi dv der griech. und roem. Mytholo- 
gie pag. 835, s. v. Tages. Praeterea animadverti velim quaedam in 
his fabulis de eene et de monte Tarpeio similia esse, dico vates 

illos futura canentes e terra ortos, hie caput, illic puerum. 

* 82) Cf. geht er Etrusker, I, pg. 72 sqq. 

33) Festus, pg. 363 Muell. Tarquitias scalas, quas rex Tarqui- 
nius Superis fecerit arg eius nominis gratia ita appellatas 
esse ait (sc. Verrius) vulgo exi 

sal lutarch. Rom. 2ex Gë arescit alias ignoti Promathionis 
cuius 

35) Attidius, Momms. inser. 5379, 6077. Attiedius, 5337, 5483, 6047. 

36) Verg. Aen. V, 568 alter Atys, genus unde Atii duxere Latipi. 
cf. Serv. ad qe Burm, ad Serv., Heinsii et Heynei ad Verg. LL 
observation 

M Suet, rg 4. Atia M. Atio Balbo et Iulia sorore C. Caesaris 


On 


My En bell. Gall. VIII, 


98. Q. Atius Varus praef. equitum. cf. de 
librorum um manuscriptorum 


lect. Oudendorpii animadvers. ad locum. 
ttii i 


Ser Ita etiam Graecorum scribendi rationi respondens in optimis 


: nie invenitur Atilius, Atinius, quamquam Attilius, Attinius 
st. 





Attus (Attius) Navius?), Attus dieitur fuisse sponsus 
Horatiae "), Atta seu Attus auctor gentis Claudiae ha- 
betur, cuius nomen inter Romanos in Appius sit ver- 
sum ^), Acca etiam vocatur Larentia larum mater ^), 
Acca nomen muliebre est inscriptionibus probatum ^), 
Atta florentissimis reipublicae temporibus cognomen 
est poetae T. Quinetii. Uti Pauli Diac. excerpta ex 
Egsto pg. 11 Muell. docent, Atta senis appellatio fuit 
seu patris, alii putabant eorum, qui vitio pedum labo- 
rarent ). Akkä Sanscritica lingua matrem vocat ^). 
His in vocibus quod literae tenues k (c, q) t, p de sede 
certant, idem alibi saepius observatum est ^^). 

Si vero nomina illa supra enumerata ex eadem hac 
stirpe oriunda sunt, unde variatio illa in scribendis vo- 
cibus et simplici et geminata t litera extitit”)? Con- 
stat literarum consonantium geminationem antiquissi- 
mis urbis temporibus non usitatam sexto demum sae- 
culo exeunte increbruisse ^). Ubi adhibebatur gemi- 
nata litera consonans, signum erat productae syllabae 
antecedentis. Quómodo syllabarum vis ex accentu pen- 
deat novissimis demum temporibus e Varronis doctri- 
na, quam in Servio de accentibus (analecta gramm. 
ed. Eichenf. cet.) traditum habemus, intellectum est. 
Summus ille tonus (quam vocem Nigidio auctore, quia 
aptissima videtur, usurpandam commendamus) totius 
vocis pronuntiationem coercet. Saepe syllabas longas 
sed demissa voce edendas ita exuperat, ut corripian- 





39) Dionys. Halicarn. ant. R. III, 71 — 73, Cic. de divin. I, 17. 81 
32, Liv. I, 36. 

40) Schol. Bob. ad Ze pro Milon. pg. 277 Or. Attus praenomen 
Curiatii, sponsi Horati 

41) Suet. Tiber. 1 Fe Claudio gentis principe. Liv. II, 16 Attus 
Clausus, cui postea Appio Claudio fuit ee nomen base trans- 
fugit. Liv. I, 35 Apiolas Latii oppidum vo 

42) Plin. hist. nat. XVII, 2, 6, eds noct. Att. VII, 7 e Sabini 
Masurii libris memorialibus. 

43) Momms. inser. Neap. 5432, 5354, 2383 b., Ata ibid, 914. 

44) Paulus ex Festo pg. 11 Muell. Attae appellantur, qui deti 


gnomen Horat. est: IL, 1, 79 Soori gs er cf. Weichert. poet. 
Latin. rel. pg. 345 sqq. 

dem Paulus pg. 11. Attam pro reverentia seni cuilibet dicimus, 
quasi eum avi nomine appellamus, et Dé 12 Atavus, quia Atta est 
avi, id est pater ut pueri usurpare solen 

45) Cf. Boppii glossarium Sanscritum s. g. 1. Weber, Indi- 
sche Stud. I, pg. 325. Benfey griech. Wurzellex. I, pg. 219. 

46) Schneider Elementarl. I, pg. 240 sqq. 320 sqq. Corssen I. 1. 
pg. 31 sqq. pg. 39, 54 

47) In inseript. praecipue t et tt, exempla collegit Corssen I, 
= 48) Cf. Ritschel. ind. schol. laud. pg. VI. 


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Bulletin de l'Académie Impériale 


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tur, at tantum si proximae sunt illi syllabae acutae ^ 
longius si absunt, medium accipere accentum pos- 
sunt"). Eius rei exempla: cüleus, culüllus; paz, pücis- 
cor; far, färina; moles, mölestus; ES ofella. Recte ergo 
scribitur Attius et Accius, non falso Atéius, Atinius, 
Atílius, Acílius, sed Accoléius. 

2. Suetonius de ill. gramm. 10 Ateio nostro Asi- 
nii Pollionis verbis usus Praetextati cognomen trj- 
buit". Sed hoc tantum loco id factum videmus. Ubi 
refert ut grammaticus ab Ateio Capitone iuriscon- 
sulto discernatur, saepissime cognomine. Philologi, 
quod ipse sibi indiderat, appellatum eum invenimus. 
Cognomen illud Praetextatus non insolitum erat, quam- 
quam Ellendtius de cogn. et agn. Rom. pg. 45 duo 
tantum exempla afferre potuit: Q. Sulpicium et Ser. 
Sulpicium Praetextatos 9). Addas, quaeso, e scripto- 
ribus: quem Gellius ex oratione Catonis ad milites 
contra Galbam protulit, alias ignotum Papirium Prae- 
textatum ibidem dubia laude callide falsae matris in- 
signitum ^), grammaticum nostrum Ateium Praetex- | 
tatum Philologum et adversarium Christianorum no- 
tissimum, veteris religionis sectatorem et Symmachi | 
amicum Vettium Agorium Praétextatum, Achaiae pro- | 
consulem a. p. Chr. 3655; ex inscriptionibus afferre 
possum: C. Asinium Praetextatum, consulem cum C. 
Vettio Attico (p. Chr. 242) memoratum in decreto 
municipali in honorem Mummiae Variae, quod est in 
aenea tabula Tarraconae, ed. a Fulv. Ursino imagines 


et elogia viror. illustrium ex antiquis lapidib. et nu- | 


mismatib. expressa Romae 1570 N’ XXVI. Barn. 
Brissonio de formulis et solemnib. populi Rom. ver- 
bis, libri VIII. Paris. 1583. II, 169. Grutero inscript. 
antiquae totius orbis Rom. Heidelb. 1603. pg. 443. 
b. Alex. Symmach. Mazochio commentar. in regii 


Hereulanensis musei aeneas tab. Neap. 1754. 1755. | 


II, pg. 396. sqq. Haubold. antiquitatis Rom. mon. 





49) Corssen. 1.1. II, ze ac gege ut mihi videtur 


n Kuhnii diar. IX, pg. 321—339. 


51) Suet. 1. 1. Asinius Pollio in libro, quo Salustii scripta repre- 
hendit, ut nimia rum verborum affectatione oblita, ita tradit : 
in eam rem adiutorium ei fecit maxime quidam Ateius Praetextatus, 
nobilis grammaticus Latinus, declamantium deinde adiutor et prae- 
ceptor, ad summam Philologus ab semet nominat 

52) Q. Sulpicius Praet. consul a. u. 320, 
picius Praet. trib. we cons. pot. a. u. 378. Diod. XV, 7 

53) Gellii n. A. I, 2 

54) Symmachi epist. + 44 — 55. X, 23—25 et saepissime in Macro- 
bii saturn 


us. | 
0, Diod. XII, v Ser. Sul- 


legal. Berol. 1830. pg. 262. 263. Orellio inscr. lat. 
Turici 1828 N° 4036. Th. Mommsenio inscr. regn. 
Neapolit. Lips. 1852. N* 6034. C. Zellio delect. 
inser. Romanar. Heidelb. 1850. N* 1762. Brettium 
Praetextatum e lapide Capuae invento, Gruter. 1092, 
2. Momms. 3595. Minuciam Praetextatam, mortuam 
tertio vitae anno, e lapide Puteolano, quae secundum 
matrem Fassidiam Praetextatam ita vocata videtur, 
Momms. 3265. Praetextatam e sepulcro Salernitano, 
Momms. 187. 

Hoc cognomen e vestitu tractum esse, et satis per 
se apparet et Gellii (n. A. I, 23 de Papirio Praetex- 
tato loquentis) testimonio confirmatur, praeterea simi- 
litudine aliorum cognominum uti Torquati illustratur. 
Sed quinam apud Romanos erant praetextati , unde 
eiusmodi cognomen oriri posset? Sane magistratus 
quidam ®), sed ex hoc more homines ita cognominandi 
ratio invalere non potuit. Praetextati fuerunt etiam 
pueri ingenui ^). Mos praetextae puerorum ad Pris- 
cum Tarquinium refertur a Plinio hist. nat. XXXIII, 
4, quem secutus videtur Macrob. saturn. I, 6”). Tam- 
etsi verisimile est initio pueros nobilium nen prae- 
texta indutos fuisse, tamen ultimis liberae reipublicae 
temporibus communis est liberorum hominum etiam 
humili loco natorum vestitus"). Inde ex illa huius ve- 
stitus frequentia etiam ortum est ut pueritia praetexta 
aetas ?), puer praetextatus appellaretur $9. Quae ap- 





55) Becker. Roem. Alterth. II, 2 pg. 77, 78. 
56) Liv. XXXIV, 7 (tribunus dicit) liberi nostri praetextis purpura 
pon utentur. 

. Verr. Il, 1, 58 priore actione Q. Hortensius pupillum — 
venisse praetextatum i in vestrum conspectum — questus est: — P. Iuni 
erat, hominis de plebe Romana filius — vestitus enim neminem com- 
movebat is, quem illi mos et ius ingenuitatis dabat. Ibid. 44 de 
Annia P. Annii senatoris filia: eripies igitur pupillae togam prae- 
testam? detrahes ornamenta non solum fortunae sed etiam inge- 

nuitati 
57) Plin. hist. nat. XXXIII, 4. à Tarquinio Prisco omnium primo 
filium, quum in praetextae annis occidisset hostem, bulla aurea do- 
natum constat. Macrob. Sat. I, 6 pueris autem concedi coepta est 
(praetexta et bulla aurea) post Tarquinium Priscum, quintum regem 
tus est mos ut praetexta et bulla in usum puerorum nobili- 
um usurparentur. Plin. hist. nat. VIII, 48 praetextae apud Etruscos 
originem invenere. IX, 63 toga praetexta — Tullum Hostilium e re- 
gibus primum u um Etruscis devictis satis constat. Liv. I, 8 me haud 
poenitet eorum earar esse, quibus et adparitores et hoc genus 
ab Etruscis a unde sella curulis, unde toga praetexta sumta, 
est, numerum quoque ipsum ductum placet (sc. lictorum). 
58) Ut docet Cicetonis T. l. in Verr. II, 1, 58 P. Iunii erat, homi- 
nis de plebe Romana filius 
59) 1. 1. Gellii I, 23 Plin. hist. nat. XXXIII, 4 
60) Cic. Phil. I, 18 tenesne memoria praetex xtatum te decoxisse. 
iv. XXII, 57. delectu edicto, iuniores ab annis septendecim et 





des Sciences de Saint- Péctersbourg. 








pellatio tam frequens fuit, ut non solum liberi nobili- 
um aut civium sed etiam pueri provincialium ita voca- 
rentur, cuius rei exemplum est in Cic. Verr. II, 33, 
ubi praetextatus ille Sopatri Haliciensis filius haud 
facile eum Reinio ad Beckeri Gallum II, pg. 56 filius 
Siculi divitis sed civitate donati haberi possit. Nam 
quod Forbiger in Paulii Encyel. VI, pg. 1162 dicit, 
Caesarem omnibus Siciliae incolis ius Latii, Antonium 
Caesare mortuo ius civile dedisse, id etiamsi a Mar- 
quardtio in Beckeri antiq. Rom. III, pg. 76 refuta- 
tum non esset, tamen de iure civili Haliciensium eo 
tempore, quo accusatio in Verrem scripta est, agi nullo 


modo potuit. Praeterea Cicero, qui rem cap. 28—34 | 


enarrat, ne uno quidem verbo indicat Sopatrum illum 
hominem vexatum ante alios civitatem habuisse, quod 
neglecturum eum fuisse incredibile videtur. Ex ipsa 
ratione, quam in testibus, quos de acceptis pecuniis 
affert, collocandis observavit: eques Romanus Q. Mi- 
nucius, multi Siculi, omnes Halicienses, praetextatus 
Sopatri filius, facile perspicitur huius filii eandem 
 fuisse conditionem atque ceterorum Haliciensium et 
omnium Siculorum". Itaque si perspicuum est prae- 
textatum vocari posse puerum quemcunque minorem, 
ut e Livio XXII, 57 docemur, septendecim annis, non 
sequitur ut omnes, quibus actas praetexta tribuitur, 
praetexta induti fuerint. Ipse vestis usus ingenuitatis 
ius videtur mansisse *?. 
ltaque ut Ateius hoc cognomine vocaretur, fieri 
potuit aut quod puero id cognomen inditum esset aut 
ex priore nomine, quod, antequam manumissus esset, 
habuit. Saepissime enim factum est ut liberti praeter 
nomen a patrono sive manumissore acceptum pristi- 
num nomen retinerent. 
3. Philologi cognomen, — quo Ateius grammaticus 





quosdam praetextatos scribunt. Et ii qui eodem fonte sunt usi: Sil. 
Pun. X, 647 primaeva suorum corpora praetexto spoliant velamine 
et armis Insolitis eingunt. Val. Max. VII, 6, 1 Cannensis clades adeo 
urbem nostram vehementer confudit, ut — praetextati pueri arma in- 
duerent. Suet. rhet. 1 Latine Cicero declamavit, senior quoque, et 
quidem consulibus Hirtio et Pansa, quos discipulos et grandes prae- 
textatos vocabat. 

Cic. Catil II,2 Tongilium mihi eduxit, quem amare in praetexta 
coeperat. Martial. X, 20 Tu mihi simplicibus, Mani, dilectus ab an- 
nis Et praetextata cultus amicitia. itd 

61) Cie. Verr. II, 8, 6 ipse dicit: Haliciae, oppidum Siciliae sine 
dedere ae immunis civitas. 

"e ET Cic. Verr. II, 1, 44 et 58. Sed non est praetermittendum 
" mm ingenuus in servitutem incidere potuit. Suet. ill. gr. 
` Al Antonius Gnipho, ingenuus, in Gallia natus sed expositus, a 
Aufritore suo manumissus. 





et ab aliis appellatur et a Suetonio"), cui alterum 
illud Praetextati cognomen non ignotum fuit, — ipse 
sibimet indidisse fertur ad exemplum, uti Suetonius 
opinatur, Eratosthenis, qui primus hoc nomine sese 
appellaverit?. Solus hic Suetonii locus huius Era- 
tosthenis cognominis mentionem facit, Suidas multa 
nomina illi ab aequalibus posterioribusque data enu- 
merat, hoc praeterit, et iure quidem, quoniam philo- 
logum se ipse dixit Eratosthenes, non alii nomina- 
runt. Pàcàoyoç vocabulum inter Athenienses belli Pe- 
loponnesiaci temporibus effertur, primus Plato non- 
nullis locis hac voce eruditum, povarxcv significat ®). 
Apud Alexandrinos et Eratosthenem pùoàoyia est li- 
terarum studium, complectens non solum grammati- 
cam et criticam artem, sed omnem eruditionem latis- 
sime patentem. Hoc sensu, ut vir varia multiplicique 
doctrina, teste Suetonio, Eratosthenes, eodem sensu 
Ateius philologum se dici voluit, eodem sensu etiam 
Cicero libros suos philosophicos puokoyotépous quam 
orationes vocat 59), secundum Lehrsium 1. l. pg. 383 
quia cum doctrina et literis coniunctiores erant, nam 
orationes forum et curiam spectant. 

Quo iure Ateius hoc cognomen sibi vindicaverit, 
quia pauca de eius studiis memoriae prodita sunt, 
dictu difficile est; interea, quae apud Suetonium ipse 
de Hyle sua praedicavit"), quod Plinius in hist. nat. 
ind. in l. IV dicit nostrum cum aliis et Eratosthene 
auctorem rerum geographicarum appellans, denique 
quae de grammaticis eius studiis relata habemus, haec 





63) Suet. ill. gr. 7: etsi Ateius Philologus duo tandum volumina 
de Latino sermone eum (Gniphonem) reliquisse tradit. 

64) Ibidem 10 ex Asinii Pollionis libro: ad summam Philologus 
ab semet nominatus— Philologi appellationem assumpsisse videtur, 
quia sicut Eratosthenes, qui primus hoc cognomen sibi vindicavit, 
multiplici variaque doctrina censebatur; quod sane ex commentariis 
eius apparet. 

65) Io. Georg. Walchii hist. crit. ling. Lat. Lips. 1746 proleg. 
8 III, pg. 2, Cap. IV, 8 5, pg. 177. Lobeck. in Phrynich. pg. 392 et 
393. Graefenhan. Gesch. der class. Philol. im Alterth. I, pg. 76 et 

36. Lehrsius in progr. de vocibus @rAöAoyog, Yong. coxoe, BELLE, 
Regim. 1888. Quae dissertatio denuo edita est in analectis gram- 
maticis pg. 379—402 adiectis ad Herodiani scripta tria, Regim. 1848. 

66) Cic. epist. ad Attic. XIII, 12. Quod ad me de Varrone scribis, 
scis me antea orationes aut aliquid id genus solitum scribere, ut Var- 
ronem nusquam possem intexere. Postea autem quam haec coepi 
@uhohoywrspa, iam Varro mihi denunciaverat magnam et gravem sa- 
ne roocpuvnov. — Ergo illam Axaônuaïxnv, in qua homines nobi- 
les illi quidem, sed nulló modo philologi, nimis acute loquuntur, ad 
Varronem transferamus. 

67) Suet. ill. gr. 10: Hylen nostram aliis memento commendare: 
quam omnis generis coegimus, uti scis, octingentos In libros. 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


124 





omnia docent Ateium uti Eratosthenem mohutotopa 
fuisse. 

Inter Graecos post Eratosthenem philologi cogno- 
mine ornatus fuit Andromachus, Homeri tragici peotae 
pater, qui Myrus Byzantiae poetriae maritus fuit o) 
et, uti Epiphanius docet, septimus Ptolemaeorum ^). 
Ac Ptolemaeo non miramur fuisse qui hoc nomen im- 
ponerent, quum purpuratus iste Aristarchi discipulus 
quaestionibus grammaticis multum studii temporisque 
tribueret, unde úropvýpata orta sunt illa ab Athenaeo 
saepius memorata; nec defuisse illi blanditorum cohor- 
tem Plutarchus docet"). Neque inter Romanos postea 
hoc cognomen inauditum fuit, praeter grammaticum 
nostrum e Plutarcho notus est libertus Quinti Cicero- 


nis"), e Pauli apostoli epistolis Philologus quidam. 


Romae degens ^), alii praeterea quidam in inscriptio- 
nibus memorantur ' 


Caput H. de vita Ateii. 


Solus Suetonius de ill. gr. 10 de vita grammatici 
nostri tradidit, docens eum libertinum fuisse, Athenis 
natum. Fuit igitur, si Gaii interpretationem sequi- 
mur ^, ex iusta servitute manumissus. Sed quomodo 
haec servitus orta et cuius libertus fuit? Hac de re 
quia nihil scriptum accepimus, coniecturam facere 
licet ex ipso nomine petendam. Constat enim et longa 
exemplorum serie probatum est, quamquam rarius |. 
ipsorum scriptorum testimonio confirmatur, liberto 
patroni nomen inditum esse"). Itaque Ateius quidam 





68) Suid. s. v. Mucg Butavtta —' Oprpov Too Tpayıxod pert, Yu; 
DÈ Avdponayau rei ErıxkmSävras @rAcköyov. 

69) Epiphan. meg Häre xai sraspuv c. 12. &rerra [roheuatos A 
QU3Aoyos xat ebepyétns tn eixoctevvéa (post Ptolemaeum quem Epi- 
phanius vocat Philopalnbel, quem debebat Philometorem dicere). 

7 0) Plutarch. quomodo adulator ab amico internosc. c. 17. pg. 

À. o9:€6 Ó& xat IIzoxepato prionaseiv OoxoÛVTL mee "dere xal 
srey.öiou xat Lorapiag payópevor uéyot usce» VUXTOY ÉTÉTELVOV" pó- 
Tee d& È yeopévov xaX Dëser xai TUHTAVÉÉOUTOS xat TEXOUVTOG ES? 
Zuéecng zën ooourwy. cf. Wyttenbachium in Plutarch. moral. 

VI, part. I, pg. 477 sqq. 

71) Plutarch. Cic. 48. Aéyetar veavioxov ttv TESpaupLÉvo pé» 070 
+05 Kıxipwvas i» ypappasıy ÉheuSepiors xat paspas. drekeVSepoy 
a: Kofvrou roi dûekpou Zeenen TOUVOUX, doot To Aapo TÒ 
` gopeiov xopitCp.evoy tt zé SaAarTav. 


72) Pauli apost. ep. ad Rom. XVI, 15 aozzoacSe xoi quito | 


xa 'IouAtav. 

73) Muratori 896, 6. Ti. eres Augusti l. Philologus. Gruter. 
347, 3 P. Aelius P. fl. Philologus. 

74) Gaïi inst. I, 11 libertini sunt, qui ex iusta servitute manumissi 
sunt. Quint. inst. or. V, 10, 60 qui servus est, si manumittitur, fit 
libertinus. 

= Lactant. inst. IV, 3 servus liberatus patroni — accipit 
mquam filius. Cf. W. d Beckeri antiquit. Rom. II, 79. 





grammatici nostri patronus habendus est. Ex ipso illo 
Suetonii loco comperimus Ateium Capitonem notum 
iurisconsultum de grammatico iudicium fecisse, unde 
apparet hune illi notum fuisse neque obiter tantum"). 
Capito Ateius, homo iuris peritissimus, auctor sectae 
a Q. Antistii Labeonis asseclis in ipsis Sisciplinge prin- 
cipiis dissidentis"^), Augusti Tiberiique sectator ^^), con- 
sulatus insignia gessit a. 5. 759 7), mortuus est 21. 
775 ®). Filius fuit C. Ateii Capitonis tribuni plebis 699. 
55, qui Crassi inimicus turbata eotempore per factiones 
republica nomen sibi haud obscurum comparavit. M. 
Ateius centurio, cuius Plutarchus?') mentionem fecit, 
quod ipso Sulla teste fortissimus in Athenis expugnan- 
dis et primus in muro fuisset, C. Ateii tribuni pater 
fuit. In huius centurionis fortis sed atrocis manus, 
ubi urbs expugnabatur diripiebaturque, quod factum 
est 668, 86, noster, qui postea grammaticus fuit, in- 
cidisse videtur. Alii enim Ateii illis temporibus non 
fuere; optime temporum ratio concinit, neque quae 
nobis de eo traduntur, huic sententiae repugnant. 
Quotum tunc annum Ateius egerit, coniiciendo fa- 
cile licet assequi. Si, uti Suetonius docet, Asinium 
Pollionem historiam componere aggressum praeceptis 
instruxit ®), a. 725, 29 etiam inter vivos eum fuisse, 
et si Athenis captis quatuordecim fuerat annorum, iam 
septuagesimum annum eo tempore transgressum eum 





76) Suet. ill. gr. 10 hune Capito Ateius, aes kn ban 
inter grammaticos rhetorem, inter rhetores gram 
77) Tacit. Ann. III, 75 namque illa aetas duo m cher, A gent 
tulit. sed Labeo incorrupta libertate, et ob id fama Geh bratior: Ca- 
pitonis obsequium dominantibus magis celebrabatur. cf. Dirkse sen, 
Beiträge d Kunde des roem. Rechts (die Schulen der roem. Juri- 
sten) pg. 43. 146. 
78) Taeit. ann. II, 70 Lucium Ennium, equitem osi maie- 





d usum argenti 
vertisset, recipi Caesar inter reos vetuit, palam MUS rnante Ateio 
Cápitóne quasi per libertatem. — Capito insignitior infamia fuit, quod 
humani divinique iuris sciens egregium publicum et bonas domi ar- 
tes dehonestavisset. et III, 75. 

79) Tacit. ann. ac 75. consulatum ei acceleraverat Augustus, ut 
Labeonem m artibus praecellentem dignatione eius 
magistratus ipeum Cf. Baiteri fastos consulares ad ann. urbis, qui 
ibi numeratur 

80) Taeit. ann. III, 75. Obiere eo anno viri illustres (Q. Haterio 

C. Sulpicio coss.) — et > Ateius, de quo memoravi, principem in 

civitate locum dates civilibus assecutus, sed avo centurione Sul- 
lano, patre prae 

81) Plut. Bulla p ef. 1. 1. in annot. 4. 

82) Suet. ill. gr. 10 coluit postea familiarissime Gaium Salustium 
et eo defuncto Asinium Pollionem, quos historiam componere ag- 
gressos, alterum breviario rerum omnium Romanorum, ex quibus 
KE vellet eligeret, instruxit, alterum praeceptis de ratione scri- 

endi. 


125 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


126 





statuamus necesse est. Maior autem natu Ateius, quo 
tempore captivus factus est, esse vix potuit, id quod 
verisimile fit ex ipsa opera, quam Pollionis historiae 
navavit, nisi putes eum solitum humanae vitae modum 
excessisse. Quod si ita fuisset, Suetonius sive auctor 
eius rem memoratu dignam non omisisset. Nec pro- 
babile est minorem Ateium fuisse, cum atrox in muris 
Athenarum pugna committeretur. Neque enim nobis 
persuadere possumus admodum pueros exoptatam fu- 
isse praedam, et semper Graeca lingua Graecorumque 
literae praecipuum apud Ateium obtinuere locum, ita 
ut ipse satis longo tempore post confiteretur se, La- 
tinas literas si spectaret, in Graecis multo maiores 
habuisse progressus), hoc tantum fieri potuit,— prae- 


sertim quum virum tot annos Romae degisse undique | 


Latinis literis circumdatum et hominibus his in literis 
maxime excellentibus coniunctissimum reputamus, — 
si ea, qua in Graecia usus erat institutio altiores ra- 
dees egerat, itaque eo tempore, quo captivitatis sor- 
tem subiit, admodum puer esse non potuit. Et ex ipso 
cognomine Praetextato, si inditum putarimus ob aeta- 
tem, quam agens in victoris manus inciderit, nostra 
sententia confirmari videtur. 

De studiis suis, uti Suetonius fert, ipse Ateius do- 
cuit, se audiisse Antonium Gniphonem eiusque disci- 
pulum Hermam°‘). M. Antonius Gnipho, qui Suetonio 
teste quinquagesimum aetatis annum non excessit, in 
Caesaris etiam pueri domo, tum suae domi docuit et 
multos clarosque viros discipulos, inter quos M. Ci- 
ceronem praetorem "), habuit, eo tempore, quo in 
Caesaris domo degebat tricenarius fuisse et ab anno 
fere 114 usque ad 64 a. Chr. vixisse videtur. Caesar 
enim hoc magistro puer tantum uti potuit, quum post 
mortem patris a. 670, 84 sedecim annos natus egre- 
gia matris Aureliae cura ab optimis magistris insti- 
tutus sit"). Cicero vero praetura functus est a. 688, 
66. Ateium Gniphonis discipulum fuisse puto circa 
annum ante Christum octogesimum, postea enim, pri- 
——MÓHÓÁÓÁÁ LL. 


à 83) Suet. ill. gr. Ipse ad Laelium Hermam scripit se in Graecis 
iteris magnum processum habere, et in Latinis nonnullum 
) ibid.: Mia en Gniphonem, eiusque Hermam. 
ini sie -1.7. Docuit primum in Divi Iulii domo pueri adhuc: 
ins € In sua privata. — Scholam eius claros quoque viros frequen- 
ere ORIN in his Marcum Ciceronem, etiam quum praetura fun- 
86) Dialog. de or. 
gaear: 


28. Sic Corneliam Graechorum, sic Aureliam | 
sic Atiam Pi matrem praefuisse educationibus ac pro- 
uxisse liberos accepimus 


usquam ipse doceret, Hermam etiam audivit, Gnipho- 
nis discipulum, virum alias ignotum. Inter discipulos, 
quos tum habuit, viri nominantur, quibus haud facile 
minor aetas quam ipsi Ateio tribui potest, unde con- 
cluseris docendi initium fecisse Ateium satis iuvenili- 
bus annis. Inter multos et claros illos iuvenes, qui 
Ateio praeceptore usi sunt, ab ipso ante omnes Ap- 
pius et Pulcher Claudii fratres appellantur, quorum 
etiam in provincia comes fuit”). Qui Claudii non pos- 
sunt non esse fratres Clodii istius, qui graves illas 
inimicitias cum Cicerone egit, et si vitam eorum per- 
lustraverimus, quae supra de vita Ateii computavimus, 


facile probabuntur. 


Ipse Ateius dicit praecepisse se multis et claris iu- 
venibus, in quibus Appio quoque et Pulchro Claudiis 
fratribus. Iuvenis vocabulum tametsi non nunquam 
apud Romanos latissimo usurpabatur ambitu, tamen 
in his Ateii verbis proprie dictum est. Claudii appel- 
lantur inter alios discipulos, quos vere iuvenes habeas 
necesse est. Si Ateium iuvenes Claudii praeceptorem 
habuere, certe paulo maiorem eum fuisse verisimile 
est discipulis. Iam animum advertas ad haec quae de 
vita horum Claudiorum accepimus.. Maior fratrum 
Appius Claudius Ap. fil. Pulcher praetor fuit a. 697, 


| 57*5, consul 700, 54%), proconsul Ciliciae 53—5 1°), 
censor 50°'), denique paulo ante pugnam Pharsali- 


cam in Euboea?) mortuus est. Hine collata Ciceronis 





87) Suet. 1. 1. 10. Praecepisse autem multis et claris iuvenibus: in 
quibus Appio quoque et Pulchro Claudiis fratribus, quorum etiam 

comes in provincia fuerit. 

88) Dio Cass. XXXIX, 6 zul Exeiyo (Clodio) ) dE aler te TOv Èy taig 
apyals uc Dorënner zato Ge: Age Kıavdıog Grpatm yov. 

Cic. in L. Pison. XV, 35. « 
gassent praeter unum praeto rem 
trem inimici mei.» et aliis eluriutis locis testatur Ap. Claudium eodem 
anno, quo ipse revocatus sit, praetorem fuisse, ita pro Sestio 
XXXV, 77. XXXVI, 78. XXXIX, 85. XL, e LIX, 126. cf. Schol. 
Bob. in Cic. pro Sest. LIX, 126. pg. 307. 

89) Dio Cass, XXXIX, 60. óc Mévrot ag, (Pomp. et Crassus) 
ix ts gege am brin xai autodc © te Aopmiteoc ò Aouxtos xai 
Arrıos Kiavduos d1edsfaro—. XL, 1. èv 08 m l'ahatia 6 Kaïoup ènt 

Toy auray Exrzivoy TOU gien toU Aouxíou xal roð KAaudiou To 

Arriov, ürxrGy — fe mv Bostraviav «USt, érspuwIn. Cf. fastos 
cons., Caes. beil. Gall. V, 1. Lb. Domitio, Ap. Claudio consulibus (est 
quiutus belli Gallici annus). 

90) Cicero in nn Cilicia Appii est successor, itaque se ei 
commendat ep. 2, cuius libri epistolae omnes Appio 
scriptae sunt. Item Cicero in SE ad Atticum et Q. Fratrem saepe 
Appii rpm rame respici 

ad fam. III, 10 velas scribit zg dcin 50): te enim, ut 
Spero, p Meca em censorem audiemus. Ibi ep. 13: cum haec 
Pe ih censorem iam te esse sperabam. 





2) Val. Max. I, 8, 10 enarrato Pythiae in Appium vaticinio: at 


127 


Bulletin de l’Académie Impériale 





vita, qui praetor quadraginta, consul quadraginta tres 
annos natus factus erat, anno nonagesimo septimo ante 
Christum eum natum esse coniicias, neque repugnant 
huic coniecturae quae praeterea accepimus, a. 75 eum 
Terentium Varronem praetorium accusasse ^), 70 Lu- 
cullo imperatore in bello Mithridatico tertio stipendia 
meruisse"; illud enim viginti duos, hoc viginti septem 
annos natus fecisse putandus erit. Id vero quod con- 
sulatu eum suo anno functum esse fecimus, ut in ho- 
mine novo insolens habebatur, ita in homine nobili 
amplae familiae officiis adiuto mirum videri non po- 
test. Accedit quod aedilitatem petiturus a. 693, 61”) 
ludos paravit ex nostra ratione aetatis anno tricesimo 
sexto, similiter atque Cicero, qui aedilitate curuli tri- 
ginta septem annos natus (685, 69) functus est. Iam 
satis constare videtur Appium non post a. 97 a. Chr. 
natum fuisse, intra annos 80—75 Ateio magistro usum 
esse, et cum probabile sit magistrum aliquot certe an- 
nis discipulo maiorem fuisse, Ateium ante 97 a. Chr. 
natum esse statuemus. De fratre C. Claudio Pulchro, 
quem Ateius a maiore distincturus solo Pulchri co- 
gnomine appellare solet, pauca quae scimus ad idem 
tempus spectant. Videtur anno minor fuisse fratre, 
praeturam gessit 698, 56”), anno post fratrem, tum 
55—54 in Asia pro praetore fuit”), unde Feusten. con- 
sulatum anni sequentis petivit), obiit eodem anno, 





is (Appius) ratus consiliis se Apollinis moneri ne illi discrimini 
Le inter Caes. et Pomp.) interesset, in eam regionem d 
e inter Rhamnunta nobilem Attici soli partem, Carystum 
Chalcidico freto vicinam interiacens, Coelae Euboeae nomen obti- 
net, ubi ante Pharsalicum certamen morbo consumtus, praedictum a 
deo locum sepultura possedit. Cic. Brut. LXXVII, 267. Lucan. Phar- 
sal. V, 120—237 eandem rem poetice exornatam tradidit, Oros. hist. 
VI, 15 idem atque Valerius de Appii morte narrat. 

93) Pseudo-Ascon. in Cic. div. pg. 109 Orell. Appio Claudio ado- 
lescente nobili, qui cum accusaret Terentium Varronem repetunda- 
rum ex Asia, victus ab Hortensio est. 

94) Plut. Lucull. 19. Arrıov pév neppe moóe Trypavny Zare 
gr, autos dt xti. 

95) € Gas sua XLIII, 111. 112. Hoc (simulacrum) quidam 
homo nobilis, non alienus ab hoc religioso libertatis sacerdote, ad 
tis suae deportavit: etenim cogitarat omnes supe- 


aedilitatem duobus in locis, partem in area, partem in hortis suis 
collocavit. 

96) Dio Cass. XXXIX, 21 xat tote Hin adtag (TAG STAGE) éxetvou 
Leed Kiwdlou) cov Tato ddekpg orpatmyoüvre EneAdovrog dpmp&in 
(Cicero). 

97) Schol. Bob. in Cic. pro Scauro 34. Or. Isti Claudii tres erant 
senatores fratres; unus, qui modo consul est, alius, qui Asiam tene- 
bat pr FOREN tertius ille Claudius, qui se de patricio ple- 
beium fecera 

98) Cic. ss Scauro 33. Neque vero tam haec ipsa quotidiana res 











quo Miloniana causa acta est”), 701, 53. Claudiorum 
fratrum in provincia comitem Ateius ipse se vocat, unde 
optime explicari potest, qui factum sit, ut Ateius a 
Plinio in indice ad librum quartum hist. nat., qui geo- 
graphiam tractat, eitetur; illo enim tempore, quo in 
Asia degebat, multas res geographicas in variae doc- 
trinae farragine, quam collegit, deponere potuit. Quan- 
tam vim in animos horum Claudiorum exornandos con- 
formandosque doctrina atque consuetudo grammatici 
et rhetoris habuerit, rimari nobis non licet. Maior 
fratrum Appius literas sane coluit, et praeterquam 
quod de disciplina augurali libros composuit ^), etiam 
oratoris partes suscepit ^". Qui quod censor Salusti- 
um e senatu eiecit") et C. Ateium Capitonem auspi- 
cia ementitum notavit"), quorum virorum alterum 
scimus, alterum coniicimus Ateio Philologo coniunc- 
tissimum fuisse, his rebus consuetudinem et amicitiam 
virorum diminutam esse non putamus. Omnino Ateius 
procul abfuisse videtur a factionum studiis et odiis; 
certe diversissimarum partium hominibus coniunctus 
fuit, Claudiis, Salustio, Asinio Pollioni. Alii contr: 
grammatici et rhetores rerum civilium fluctibus im- 
mersi sunt, ut L. Aelius Stilo, qui Metellum Numi- 
dicum in exilium secutus est^, Aurelius Opilius Ru- 
tilium Rufum condemnatum in Asiam comitatus '®), 
Lenaeus, qui Pompeium etiam mortuum coluit inimi- 





Appium Claudium illa humanitate et sapientia praeditum per se ipsa 
movisset, nisi hunc C. Claudii fratris sui competitorem putasset. Ct. 
Baiteri not. 11 ad Ascon. in Scaur. pg. 25 Or. 

99) Ascon. in Milon. pg. 35. Or. docet C. Claudium fratrem Clodii 
anno, quo acta causa Milonis, iam mortuum esse. 

100) Cic. de leg. II, 13. Sed est in collegio vestro inter Marcel- 
lum et Appium, optimos augures, magna dissensio, nam eorum ego 
in libros incidi. 

Cic. Brut. LXXVII, 267. Sunt etiam ex eis, qui eodem bello (ci- 
vili inter Pomp. et Capsaréin) occiderunt, M. Bibulus— Appius Clau- 
di amiliaris meus: hic iam et satis studiosus 
tum etiam exercitatus orator et vus GEN 
tum publici i iuris antiquitatisque nostrae bene peritus 

101) Cic. Brut. L. 1. Pseudo-Ascon. in Cic. de div. Goen 98. allat. 

102) Dio Cass. XL, 63. ô Yip Illowv — éxctvo (Appio) Sé ovx gur: 
mpage Ravras mév Tovg Ex Ko dreleusipon, suyvaug de xat TOV TAVU 
verginn, Aous te xal rôv Kptonov tòv Zahovottov Toy thy totopiay 

ouyypdpavta ånekacavtt èx 109 ouvedplou 

103) Cic. de divin. I, 16. Appius collega tuus, bonus augur, ut ex 
te audire soleo, non satis scienter virum bonum et civem egregium 

. Ateium notavit, quod ementitum auspicia muse. 

104) Suet. ill. gr. 3 L. Aelius — tantus optimatium fautor, ut Q. Me- 
tellum in exilium SSES? sit. 

105) Suet. ill. gr. 6. Dimissa autem schola, Rutilium Rufum in 
Asiam secutus, ibidem — simulque consenuit. 





des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


130 





cosque eius persecutus est? 
rum partium fuit ^"). 

Postquam illa consuetudo, quam Ateius cum Clau- 
diis habuerat, morte diremta est, Salustio et, hoc mor- 
tuo, Asinio Pollioni se adiunxit 5). Cum Salustio fami- 
liaritatem iniisse videtur eo tempore, quo ad litera- 
rum studia et res gestas scribendas recessit, ubi Cae- 
sare mortuo a republica administranda ipse se recepit 
nisi forte Salustius iuvenili iam aetate Ateio coniunctus 
eiusque discipulus fuit. 

Salustius a. 719, 35 mortuus est ?), tum Asinio 
Pollioni grammaticus noste% iam senex se adiunxit 
consilioque suo in componendis libris eum adiuvit”). 
Qui libri, quum ab Horatio carm. IT, 1 eorum fiat men- 
tio, in annum 725, 29 incidant necesse est II. Id 
quod ultimum de Ateii vita studiisque testimonium est. 
Putes paulo post eum septuagenarium vel provectio- 
ris aetatis senem obiisse. 

Quae e disquisitione nostra prodeunt de vita homi- 
nis, qui viris doctis et ingeniosis sui temporis con- 
iunctus, consuetudinem familiarem habuit cum aliis 
magnae auctoritatis hominibus, grammaticus et rhetor 
nobilis, literas et artes Romanas crescentes auctasque 
vidit et pro virili parte adiuvit, quem denique posteri 
haud rara memoria dignum habuere, his complector: 
Ateius Philologus nascitur Athenis a. circ. 100 a. Chr., 
urbe a Sullanis militibus expugnata ca- 

pühvos abdueitür.- 4 2242 122 » 
M. Antonii Gniphonis discipulus est.... 80  » 
Hermam audit, ipse iuvenes nobiles docet 
Claudiorum in Asia comes.........55-5l » 
post eorum mortem Salustii amicus ..44—35 » 
Asinium Pollionem colit...........35—29  » 


, Varro, qui Pompeiana- 


Caput III, de scriptis Ateii. 


1. Ut iudice Cratete Mallota, qui studium gramma- 
ticae in urbem intulit (Suet. ill. gr. 2), omnis libera- 





106) Suet. ill. gr. 15. tanto amore erga patroni memoriam extitit, 
ut Salustium — acerbissima satira laceraverit. 

107) Caes. bell. civ. II, 17—20. 

108) Suet. ill. gr. 10. Coluit pu familiarissime Gaium Salusti- 
um et eo defuncto Asinium Pollione 

109) Quadriennio ante romae. Shah, 
Euseb. chron 

110) Suet. ill. gr. 10. quos (Salustium et Asinium Pollionem) ea 
riam componere aggressos, alterum breviario 


teste Hieronymo in 


di. 
kei fast. Horatian. Berol. 1889, cap. V, pg. 172 5 sqq. 
Orellii excurs. ad Hor. 1. 1. 


Tome III. 


"ram dictionemve fiunt 





lis doctrinae, quam Graeci &yxuxdov rardelav vocabant, - 
scientia in grammatico requirebatur '), ita Banane. 
rum grammaticorum, quotquot laude digni habentur, 
multiplex et varia doctrina commemoratur'?). Qui 
grammaticae artis ambitus bene convenit cum eo, quod 
quadrifariam dispertitum grammatici officium a Var- 
rone proponitur: lectio, enarratio, emendatio et iudi- 


114 
‚| cium `“), sive eum duabus, quas Quintilianus dicit, 


grammaticae partibus, recte loquendi — et poe- 
tarum interpretatione '* 

Si Ateii nostri curas seétindáii Varronis illas qua- 
tuor partes diiudicamus, de prima illarum partium, 
de lectione, iudicium fieri non potest; erat «artificialis 
interpretatio vel varia cuiusque scripti enuntiatio ser- 
viens dignitati personarum exprimensque habitum cu- 
iusque.» Si qua cum parte optime cum hae studia 
rhetorica iunguntur, et scribere illud atque legere, 
quae Victorinus e quatuor Varronis partibus separata 
affert TL, coniuncta melius tractantur. Plurima relata 
legimus de curis nostri in enarratione «quae est ob- 
scurorum sensuum quaestionumve explanatio vel ex- 
quisitio, per quam uniuscuiusque rei qualitatem poe- 
ticis glossulis exsolvimus.» De emendatione, quae in 
verbis diiudicandis cernitur, qualem Ateius exercuerit, 





112) Sextus Empir. adv. gramm. L4 pg. 232. Xapns dE £y 9 
TOTO TEPL Ypanparıns mv Safety not Yee EE eva 

ATÒ TÉLVNS, OLAYVWOTLANY TOY rap’ Eier ÀexTOY xai vontwv Ent TÒ 
anpıBlorarov,—Eorxe dt xat Kpntnreröv zwë xtyeiv Ad o yov. 

113) Praeter locos grammaticorum variam idle rari 
gravissimum est testimonium Quint. inst. or. II, e—te- 
nuis a fonte assumptis historicorum er viribus veer iam 
satis alveo fluit; cum praeter rationem recte loquendi, non parum 
alioqui MN prope omnium maximarum artium scientiam am- 
plexa s 

14) Deed: art. gramm. II, pg. 421. P. grammaticae officia, ut 
adserit Varro, constant in partibus quatuor, lectione, enarratione, 
emendatione, indicio; Lectio est artificialis interpretatio vel varia 
cuiusque scripti enuntiatio serviens dignitati Akya exprimens- 
que habitum cuiusque. Enarratio est obscurorum sensuum quaestio- 
numve explanatio vel exquisitio, per quam een rei quali- 
tatem poeticis glossulis exsolvimus. Emendatio est, qua singula, 
prout ipsa res postulat, dirigimus aestimantes universorum scripto- 

m diversam sententiam, vel recorrectio errorum, qui per scriptu- 
. Iudicium est quo omnem orationem. recte 

vel min nus quam recte RE EEN tee iudicamus, vel aesti- 

matio, qua poema ceteraque scripta perpendimus. 

115) Quintil. inst. or. I, 4. «Haec igitur se (grammatica) cum 
brevissime in duas partes dividatur, recte loquendi scientiam et 
poetarum enarrationem, plus habet in recessu quam fronte promittat.» 
Haec dixit Varronis partitione innisus ita pergens: et enarrationem 
praecedit emendata lectio, et mixtum his omnibus,iudicium est. 

116) Victorinus de orthogr. initio: «grammatici officia quatuor: 

scribere, legere, intelligere, diced Itaque probare utrumque cri- 
den ae genus significat, paulo minus accurata illa divisio est, cuius 
quatuor partes Cic. de orat. I, e nominat. ; 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


132 























nihil scimus. Iudicium quod de scriptis tulit, quae 
praeceptoris ferebantur esse, subtile est et acre. 

A. Iam supra memoravi, primo illi officio, quod 
Varro grammatico tribuit, studia rhetorica videri ad- 
jungenda. Iudicium Ateii Capitonis iurisconsulti à 
Suetonio traditum, Ateium Philologum inter gramma- 
ticos rhetorem, inter rhetores grammaticum fuisse, 
tametsi notae, qua Asinius Pollio Ateium Philologum 
affecit, appositum vituperationis in modum editum vi- 
deri possit, equidem ita intellectum velim, ut eo signi- 
ficetur Augusti temporibus rhetoris et grammatici offi- 
cia iam separata, Ateium vero veterem grammaticum, 
qui ambo coniungeret, fuisse'"). Teste Asinio Pol- 
lione'^) Ateius declamantium adiutor atque praece- 
ptor fuit, ipse dicit se praecepisse multis et claris iu- 
venibus!?). Composuit praecepta de ratione scribendi, 
quibus suasit, ut civilis et proprius sermo adhiberetur, 
obscuritas Salustii et audacia vitarentur ^^). Haec prae- 
cepta in usum Asinii Pollionis historiam conscribere 
meditantis composita erant"') Cuius generis fuerint 
inde patet, quod Suetonius eo consilio iis utitur ut 
probet Ateium incorrupto iudicio usum à Pollione, 
cui proprietatem dicendi sectandam, Salustii obscuri- 
tatem et audaciam vitandam commendasset, male vi- 
tuperatum esse'?). Tam in hoc Ateii consilio omnia 
perspicua sunt praeter proprium sermonem. Quae 





117) Suet. ill. gr. 4 veteres grammatici et rhetoricen docebant, 
ac multorum de utraque arte commentarii feruntur. 

118) Suet, ill. gr. 10: Asinius Pollio in libro, quo Salustii scripta 
reprehendit. Idem fecisse videtur in epistola ad Plancum, quod 
Gell. n. Att, X, 26 docet. Cf. I. R. Thorbeckei .commentation. de 
Asinii Pollion. vita et stud. doctrinae, Lugd. Bat. 1820 pg. 131 sqq. 

119) Suet. ill. gr. 10 loco iam saepius laudato: ipse ad Laelium 
Hermam scripit se — praecepisse multis et claris iuvenibus, in qui- 
bus Appio quoque et Pulchro Claudiis fratribus, quorum etiam co- 
mes in provincia fuerit. 

120) Suet. 1. 1. coluit postea familiarissime — Asinium Pollionem, 
quem historiam componere aggressum — instruxit praeceptis de ra- 
tione seribendi. Quo magis miror Asinium Pollionem credidisse an- 
tiqua eum verba et figuras solitum esse colligere Salustio, cum sibi 
sciat nil aliud suadere, quam ut noto civilique et proprio sermone 
utatur, vitetque maxime obscuritatem Salustii et audaciam in trans- 
lationibus. Graefenhanius in hist. philol. II, pg. 316 haec praecepta 
C. Ateio Capitoni tribuit, pg. 256 Ateio Philologo, cuius sunt, ad- 
dixit. Nonne et hunc Ateii librum et breviarium illud rerum Roma- 
narum inter libros isagogicos iure rettuleris, in quos primus Merck- 
linius in Philol. IV, pg. 413—429 doctorum animos convertit? 

121) De Asinio Pollione historico cf. Thorbeckeum pg. 108—124, 
de tempore historiae ab eo conscriptae C. Frankei fast. Horatian. 

g. 172 sqq. i 

122) Suet. 1.1 quo magis miror Asinium Pollionem credidisse cet. 
Bene cum his Ateii monitis ea consentiunt quae alii Asinium seri- 
ptorem vituperantes dixere, cf. Dialog. de orat. 21. Senecae epist. 16. 





fuerit ex grammaticorum sententia proprietas, locus 
Diomedis IL, pg. 449 docet: «proprietas est regula ser- 
monis, quam Graeci analogiam vocant, quidam ex 
nostris proportionem», quo sefisu etiam ille Aelius Me- 
lissus a Gellio laudatus librum, quem ipse quasi cornu 
copiae habuit, de proprietate loquendi inscripserat^). 
Fragmentum huius libri, quod extat, etymologiam et 
synonyma spectat, quod aptissimum erat in libro ana- 
logiam tractante, eodem sensu etiam Gellius negavit 
quemquam recte et proprie loqui posse, nisi illum Me- 
lissi librum secutus fuerit. 

B. Frequentiores adspnt testes de curis ab Ateio 
in locorum sive quaestionum difficilium interpretatio- 
ne positis. In Festi fragm. 1. XIII, pg. 181, Muell. 
legitur: «ut Ateius Philologus in libro glossematorum 
refert», verba ibi fiunt de ocri, monte.confragoso. Quas 
Romani glossas vocaverint Quintilianus docet inst. 
orat. I, 1, 35: interpretationem linguae secretioris, 
quas Graeci yAdaoas vocant, et I, 8, 15: circa glos- 
semata etiam, id est voces inusitatas, non ultima eius 
professionis diligentia est. Prima Graeci vocabuli no- 
tio dialectum, peregrinam originem aut minus fre- 
quenter usurpatas antiquioris linguae formas specta- 
bat‘). Harum glossarum interpretatio inter Graecos. 
grammaticos, ex quo ipsa ars effloruit, gravis fuit di- 
sciplina*), Ea vis, quam postea glossa habuit, ut mi- 
nus voces inusitatas, quam earum interpretationem 
significaret, iam locis exhibitis Quintiliani indicatur. 
Glossae etiam glossemata vocabantur, id quod Festi 
locus et alter Quintiliani monstrant. 

Ex iis qui prisca verba interpretati sunt tempore 
liberae reipublicae nominandi: L. Cincius multum ce- 
lebratus ille, uti videtur, Alimentus, annalium scri- 
ptor"5), L. Aelius Stilo, Varronis praeceptor, qui a 





123) Gell. noct. Att, XVIII, 6 Aelius Melissus in nostra memoria 
fuit Romae summi quidem loci inter grammaticos id temporis — li- 
rum composuit — ei libro titulus — de loquendi proprietate. Quis 
adeo existimet, loqui se recte atque proprie — posse, nisi illas Me- 
lissi proprietates perdidicerit : 

124) Aristot. poet. 21, 4. &rav 0" bvopd &orıy Ñ xUÜptov 7| "reg DË 
et 5 sqq. Xéyw à sien pèv d ypwvrar Exactor, yAurrav 8’ wg Erepot, 
Gore pavepov 6 yAörray xal sien elvat Ouyazóy TÒ aUT2, p] 


c 


Ott xat 
role aüroig dé tà yàg olyuvoy Kunplorg piv xuprov, uty D "uerg, 

125) De glossarum apud Graecos interpretibus disputavit Ler- 
schius 1. 1. III, pg. 62—78. v 

126) Eundem esse, qui de verbis priscis scripsit et annalium scri- 
ptorem Lerschius contendit 1. 1. II, pg. 140 sqq., diversos habet M. 
Hertzius, de L. Cinciis Berol. 1842. 

De verbis priscis in Festi fragm. 1. XVII, pg. 265 Muell. Cineius 
de verbis priseis sie ait. ibid. 1.XV pg. 214, XVII, pg. 277. ut Cin- 





des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


131 





Festo et Varrone saepe nominatur, cuius liber quo- 
modo inscriptus fuerit nescimus ""), Aurelius Opilius, 
cuius Musae a Varrone et Festo citatae interpretatio- 
nes vocum inusitatarum praebent, Servius Clodius, 
Aelii gener, a Varrone in l. Lat. VII saepius lauda- 
tus, qui fortasse magis etymologiae quam glossis in- 
terpretandis operam dedit. Incertum est, utrum Ni- 
gidius Figulus, Varronis aequalis et aemulus, cuius 
tentamina etymologica praeter alios praecipue Nonius 
servavit, libros prisca verba interpretantes composue- 
rit nec ne, at certum est Varronem in libris viginti 
quatuor de l. Lat. multis locis voces priscas tractasse, 
praecipue autem, quod ipse dicit, libro septimo verba 
a poetis posita expedivit. Santra de verborum anti- 
quitate scripsit ^), quo indice idem significasse vide- 
tur atque alii suis: de verbis priscis et antiquis, Ver- 
rius Flaccus, de verborum significatione et de obscu- 
ris Catonis, a Gell. n. Att. XVII, 6 laudatus. 

Ex his Varronis aequalibus solus Ateius nomina- 
tim glossarum interpres vocatur. Nullo nomine ap- 
pellantur, qui glossas scripserunt, a Varrone, nec ma- 
gis quos Festus dicit glossematorum scriptores "?). 
Idoneos vocum antiquarum enarratores, quos Gell. n. 
Att. XVIII, 6 ad explanandam vocis «matronae» no- 
tionem affert, non glossarum interpretes habuerim, 
quod Baehrius in Paulii Encycl. III, pg. 889 fecit, 
sed eiusmodi homines, qualis Aelius Gallus fuit, qui 
de significatione verborum, quae ad ius civile perti- 
nent, scripsit ^) et, quod fragmenta docent, magis vo- 
cum sensum et usum apud. iurisconsultos expedivit 





cius testatur in libro de verbis priscis. XVIII, pg. 330 Cincius in 
libro, qui est de verbis priscis, dolabram ait esse pontificiam. 

127) Cf. van Heusde, de L. Aelio Stilone pg. 60. 

128) Festi fragm. 1. XIII, pg. 173 Muell.: at Santra 1. II de verbo- 
borum antiquitate, id. XVII, pg. 277 reciniati mimi planipedes. quam 
rem diligenter exsequitur Santra 1. II de antiquitate verborum. 


tiora; itaque dicitur nuptiis camillus, qui cumerum fert, in quo quid 
Sit, in ministerio plerique extrinsecus nesciunt». Neque hic Varro 
Interpreti plane assentiri potuit, coercuit sententiam prolatam. Id. 
II, 107. in Demetrio (Naevii) persibus, a perite, itaque sub hoc 
glossema callide subscribunt. 
Fest. I, XIII, pg. 166 Muell. 


: d «glossematorum autem scriptores», 
qui Ateio, i sun + 


Cincio, Aelio oppositi 
130) Cf. Heimbachii de C. Aelio Gallo iurisconsulto libellum Lips. 
1823 editum. 





quam originem; praeterea matrona ut vox usitatissima 
explicantem glossam minus desideravit. 

Glossae antiquitatum citantur a Charis. inst. gr. II, 
pg. 229, K. «ast apud antiquos variam vim contulit 
vocibus, pro atque, pro ac, pro ergo, pro sed, pro 
tamen, pro tum, pro cum, ut in- glossis antiquitatum 
legimus scriptum». Etpg. 942: «Butubatta, hoc Plau- 
tus pro nihilo et pro nugis posuit, ut in glossis véte- 
rum. bututti, fluctus quidam vel sonus vocis effemina- 
tior, ut esse in sacris Anagninorum vocum veterum 
interpretes scribunt», ubi glossae veterum et vocum 
veterum interpretes disiunguntur, qui aeque ac vocum 
antiquarum enarratores rem magis e scientia antiqui- 
tatis explicabant, glossae simplicissimam verborum ex- 
positionem praebebamt. Itaque ad antiquius tempus 
referendum erit, quod Isid. I, 29 dicit: «glossa Graeca 
interpretati linguae sortitur nomen. Hane philo- 
sophi adverbium dieunt, quia vocem illàm, de cuius 
qualitate requiritur, uno et singulari verbo designat. 
Quid enim est illud, in uno verbo declarat positum, 
ut: conticescere est tacere. Item: latus haurit aper- 
tum. haurit percutit,» neque Lerschii nimis secundae 
de glossarum scriptoribus sententiae assentiendum, 
qui et ipse pg. 156 concessit glossarum explicationem 
non semper necessario cum etymologia coniunctam 
fuisse, quod apud Romanos non raris exemplis potest 
probari. 

Iam quaeritur num Ateius inter hos, qui nullo no- 
mine appellantur, glossematorum scriptores sit refe- 
rendus. Minime, etsi librum glossematorum scripsit. 
Festi frgm. 1. XIII, pg. 166, Muell. s. v. naucum*' 
Ateii, Cincii, Aelii Stilonis interpretationes affert, op- 
positis glossematorum scriptoribus. Inde et ex eo, 
quod supra iam diximus, coniiciendum est, neque Cin- 
cium, neque Aelium Stilonem, neque Ateium inter 
illos glossematorum scriptores numeratos esse, quo- 
rum scripta iam antiquis temporibus in corpus quod- 
dam redacta voces simpliciter explicarunt, quum illi 
tres nominatim appellati, quos literarum et antiqui- 
tatis peritissimos fuisse scimus, plus quam simplices 
explicationes dederint. Videntur illi glossematorum 
scriptores haud raro ab aliis viris doctis discessisse 














131) 1. 1. Naucum ait Ateius Philologus poni pro nugis. Cincivs 
quod in oleae nucis quod + intus sit. Aelius Stilo omnium rerum pu- 
tamen. Glossematorum autem scriptores, fabae grani, quod haereat 
in fabulo. Quidam ex Graeco, quod sit vai xai oi, levem hominem 
significari. z 


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Bulletin de l'Académie Impériale 


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ideoque vituperati esse, quod intelligitur e 1. 1. Festi 
et Varronis supra allatis, ubi ter commemorantur, bis 
improbantur, VII, 10: id est falsum, VII, 34 addi 
oportet. i 

Alterum huius generis opus Ateii pinaces inscri- 
ptum fuit, cuius tertius citatur liber A. Sed quales 
fuere hi pinaces? Ne tales habegs, quales Callimachus 
teste Suida s. v. rivaxıs zën dv naoy tawela Aug: 
Aauılavrov xal ov auveypanbav v GiA£otg x xai p' com- 
posuit eumque secuti alii grammatici Alexandrini Per- 
gamenique '®), neve tales, quales indices Plaut. co- 
moediarum, quorum auctores Gell. n. Att. III, 5 enu- 
merat, —ibi memoratus index Aurelii idem libellus 
videtur fuisse, qui pinax inscriptus a Suet. ill. gr. 6 
laudatur. Verum pinax etiam+amplior titulus erat, 
saltem Romanorum temporibus; sicut enim Gellius 
roayparında et Xõaczanxd, quae fere idem atque pi- 
naces fuisse admodum probabile est, inscriptos esse 
refert libros, qui variam et miscellam et quasi confu- 
'saneam doctrinam continerent, ita in Plinii hist. nat. 
praef. 24 riva& et Mcücat et ravdcxta: sunt librorum 
tituli. Eiusmodi opus simile Musis Aurelii Opilii, 


quae teste Suet. ill. gr. 6 in novem libris Musarum 


nomine appellatis variam eruditionem continebant, vel 
ravd&xtars Tullii Tironis, qui libri secundum Gell. n. 

" Att. XIII, 9 omne rerum atque doctrinarum genus 
praebebant, pinaces Ateii videntur fuisse. In tali libro 
aptissime de iugeris disputari potuit. 

Romanos scimus in studiis grammaticis ad Alexan- 
drinorum exemplum se applicasse, et Ateius per prae- 
ceptorem Gniphonem magis etiam ab illis excitatus 
videtur; id praecipue intelligitur ex illo Ateii libro, 
quem Charisius e Plinii dubii sermonis libris ^5, ut 
videtur, affert, inscripto «an amaverit Didun Aeneas». 
Eiusmodi quaestiones solvere finis et officium erat 
multorum grammaticorum Alexandrinorum, qui lyti- 
corum nomine nuncupantur et enstaticis opponuntur, 





132) Charis. inst. gr. I, pg. 134 Keil. Iugeris Ateius — Philologus 
Pinacon III—sed et Cato his iugeris, ut notat Plinius eodem libro 
VI. «iugeribus quidam grammatici» inquit Plinius «ita dicendum pu- 
tant, quasi sit hoc iuger, tamquam hoc tuber, et ab hoc iugere tam- 

uam ab hoc tubere, et ita ut tuberibus iugeribus, et tantum iuge- 
as B md PN g una ZS, 





rum», Varro g g et «iugero uno»cum 
dixerit, idem «in iugeribus multis»; sed et I rerum rusticarum iugeri- 
bus saepe dixit, quod utique descendit a nominativo iuger, ut tuber. 
133) Cf. Graefenhanii hist. philol. II, pg. 182 sqq. 
134) Charisii inst. gramm. I, pg. 127 K. Didun. Ateius Philologus 
librum suum sic edidit inscriptum «An amaverit Didun Aeneas» ut 
refert Plinius. 


E 





hi enim proponere, ilii solvere solebant quaestiones 
acutas atque subtiles". Res antiquissima est, in Pla- 
tonis Protag., Hippia mai. et min. npoßinpeta seu 
anopla proponuntur, quorum voets quaeruntur; et 
rhetoriea Aristot. II, 25 et 26, 4 his iam locum 


| praebent. 


Magna est series eorum grammaticorum inter Ale- 
xandrinos, qui praecipue solvendis difficilibus interdum 
minusculis quaestionibus studuerunt, cuius rei exem- 
pla praebent Lehrsius L 1. et Fr. Iacobsius in delect. 
epigr. pg. 212. Quae ratio eo, quod multi Ptolemaeo- 
rum his studiis praecipue favebant, admodum aucta 
est. Diog. Laert., Athenaeus, Gellius, Plutarchus, 
Clemens Alexandrinus satis nominum exemplorumque 
nobis tradiderunt. Praeter ceteros vero Sosibius, 
Savpastos Aurtxos apud Athen. XI, 493 laudatus, no- 
minis splendore insignis fuisse videtur. 

Sed nostra hic potius referet quaerere quid Roma- 
ni eo in genere praestiterint. Iam Lehrsius animad- 
vertit imperatorum temporibus hoc quasi summum et 
praecipuum grammatici munus postulatum atque eftla- 
gitatum esse, ut omnes quaestiones posset dissolvere, 
adiectis locis Suet. Tib. 70, Iuven. sat. VII, 229 sqq., 
epigrammate Bibaculi de Valerio Catone a Suet. ill. 
gr. 11 et Quint. inst. or. I, 2, 14 tradito. Nec priore 
tempore hanc consuetudinem defuisse, monstrat locus 
Cic. ep. ad Att. VIII, 3: «sed quoniam grammaticus 
es, si hoc mihi Eyrmua persolveris, magna me mo- 
lestia liberaris», et liber Ateii, cuius titulus supra in- 
dicatus est. Quum plurimi lyticorum et Alexandrini 
et imperatorum aevi materiem suis quaestionibus e 
poesi Homerica sumpserint, Ateius eam sibi elegit, 
unde perspiciatur ipsum Romanis fabulis magis favis- 
se. Nam etsi Augusti demum temporibus praecipue 
poetae propensi erant ad Aeneae res exornandas toti- 
que populo commendandas, iam antea passim credide- 
runt huius viri fatis Romam cum Troia esse coniun- 
ctam DÉI, quod veteres quoque poetae cecinerant. Nae- 
vius in bello Punico, uti raris huius operis fragmen- 





135) Accuratius de iis egit Lehrsius in cap. IV de Aristarchi stu- 
diis Hoi. pg. 200—229, inscripto: de grammaticis, qui &vorarıxot et 
kurıxot dicti sunt. Cf. praeterea Graefenh. 1. 1. I, pg. 201 et 211, 
II, pg. 11 sqq. 

136) Cie. Verr. IV, 33, 72. Segesta est oppidum pervetus in Sici- 
lia, iudices, quod ab Aenea fugiente a Troia atque in haec loca ve- 
niente conditum esse demonstrant. Itaque Segestani non solum per- 





petua societate atque amicitia, verum etiam cognatione se cum po- 
pulo Romano coniunctos esse arbitrantur. 


D 


137 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


138 





tis ^") et certis aliorum scriptorum verbis") docemur, 
Aeneae fugam, errores, adventum in Italiam tetigerat, 
cuius vestigiis saepe Vergilius institit), Ennius in 
annalibus cecinerat Aeneam Italiae oris appulisse et 
Romulum eo ortum esse'^). Quomodo uterque poeta 
Didonis cum Aenea congressum tractaverit '") nesci- 
mus, tamen comperimus a Naevio Annam Didonis so- 
rorem vocatam patremque earum nominatum esse^), 
quod in Aeneae fabula adumbranda factum esse con- 
iicias. Ennius Poenos Didone oriundos vocavit '^) et 
Aeneam in Africa versantem fecerat, id quod ex At- 
lantis mentione facta colligi potest Di) 

Si Varro teste Servio '?) docuit Annam non Dido- 
nem amore Aeneae compulsam semet in rogo concre- 
masse, inde intelligimus fabulam hanc iam ante Ver- 
gilium vulgatam fuisse, sed simul docemur quo sensu 
Ateius librum illum «an amaverit Didun Aeneas» con- 
scripserit, itaque putandum erit quaestionem fuisse 
utrum Anna an Dido amata fuerit. 

C. Tertium e Varronis sententia officium gramma- 
tici est emendatio, quam explicat esse recorrectionem 
errorum, qui per scripturam dictionemve fiant. De 
eiusmodi Ateii curis nil nobis traditum est, etsi com- 
pertum habemus verbis emendandis inde a C. Octavio 
Lampadione et cum hoc a Suet. ill. gr. 2 enumeratis 
usque ad maximum hac in parte grammaticum, quem 
facile Aristarchum Romanorum dixeris , M. Vale- 
rium Probum, nobiles grammaticos nunquam non stu- 


137) Naevii de bello Pun. rel. rec. I. Vahlen, Lips. 1854. I, 
2 — II à 


II, 8. 
138) Cf. Serv. ad Verg. Aen. I, 270. 273. IX, 175. 
139) Serv. ad Aen. I, 198: totus hic locus de Naev. bell. Pun. lib. 
translatus est. Macrob. sat. VII, 2: in principio Aeneidos tempestas 


queritur: et sequuntur 
verba Iovis filiam consolantis spe futurorum. | 

140) Ennii ann. frgm. ed. Vahlen. Lips 1854. pg. 9 sqq. 
. Serv. in Aen. VI, 778 ergo avo se addet comitem: aut avito se 
lunget imperio, aut certe secundum Ennium referetur inter deos 
cum Aenea. Dicit namque Iliam fuisse filiam Aeneae; quod si est, 
Aeneas avus est Romuli. id. I, 273: Naevius et Ennius Aeneae ex 
filia nepotem Romulum conditorem urbis tradunt. 

141) Libellum ab A. Schebenio «de poetis Aeneae fugam atque 
fata ante Virgilium deseribentibus» 1828. ed. non contigit mihi ut 
Compararem 


142) Naevii frgm. ed. Vahlen. I, 12 e Servio in Aen. IV, 9 cuius | 


filiae fuerint Anna et Dido Naevius dixit. 
145) Ennii ann. frgm. VIII, 24 Vahlen. Prisc. inst. VI, pg. 210 K. 
144) Serv. in Aen. I, 741, IV, 246. Ennii annal. rel. ed. Vahlen pg. 9. 
145) Serv. in Aen. IV, 682. Varro ait non Didonem sed Annam, 
amore Aeneae impulsam se Super rogum interemisse. 





duisse. Qua dé re uberius egit L. Lerschius libro a. 
1845 edito «roemische Diorthosen» inscripto. 

D. Quarta grammaticae parte docuit Varro conti- 
neri iudicium et aestimationem, qua poema ceteraque 
scripta perpendantur, quam nos dicimus sublimiorem 
artem criticam. Etiam huic rei Ateium operam de- 
disse e Suet. ill. gr. 7 elucet'^). Narratur ibi Ateius 
iudicium exercuisse de M. Antonii Gniphonis prae- 
ceptoris libris, quorum plerosque subditos a discipu- 
lis confectos habuit, cum ipse Gnipho duo tantum vo- 
lumina de Latino sermone reliquisset. Schuetzius hoc 
iudicium pärvi aestimat in prooem. rhet. ad Herenn. 
pg. LXI sqq.: quod vero idem Ateius retulit, Gnipho- 
nem haec tantum de Latino sermone volumina scri- 
psisse, cetera discipulorum non ipsius esse, id neque 
Suetonius probasse videtur, nec est credibile tot li- 
bros omnes eius momine falso inscriptos fuisse, qui 
essent a discipulis editi. Fieri contra facile potuit, ut 
Gniphonis libri, quum in bibliothecis discipulorum re- 
perirentur, his tantum auctoribus tribuerentur, apud 
quos essent reperti». Ita Schuetzius; nec tamen ne- 
gligendum est his Suetonii verbis «etsi Ateius tradit» 
Ateii iudicium non prorsus reiici, nedum refutari, at- 
que illud Schuetzii «fieri potuit» utique levius est 


| quam Ateii, aequalis et discipuli Gniphonis, iudicium. 


2. Praeter Ateii studia grammatica ea quoque no- 
minantur; quae rebus gestis et epistolis conscribendis 
impenderit. Historiarum scriptor ipse non fuit, neque 
antiqua tempora, neque suae aetatis res gestas enar- 
ravit, sed eadem causa, qua commotus supra memo- 
rata praecepta de ratione scribendi composuit, etiam 
illud breviarium rerum omnium Romanarum scripsit, 
quo Salustium historiam componere aggressum instru- 
xit, e quibus quas vellet eligeret. 








146) Suet. 1. 1. scripsit multa (Gnipho) quamvis annum aetatis 
quinquagesimum vix excesserit: etsi Ateius Philologus duo tantum 
volumina de Latino sermone reliquisse eum tradit: nam cetera scripta 
discipulorum eius esse, non ipsius: in quibus et suum alicubi reperiri 
nomen, ut hoc — [«ut hoc» additum vulgatae a Fr. Osanno secun- 
dum codd. Parisinum et Berolinens., videtur exempla quaedam ad 
sententiam prolatam comprobandam introduxisse] «Suum nomen» 
Burmannus et Wolfius censuere ad Ateium esse referendum. At ver- , 
borum nexus docet haec dici de Gniphone, quod neutiquam loquen- 
di usui contrarium videtur. 


(La fin incessamment.) 


139 


Bulletin de l'Académie Impériale 


140 





BULLETIN DES SÉANCES. 


ASSEMBLEE GENERALE DE L’ACADEMIE. 
Séance pu 4 (16) novemsre 1860. 


M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office 
du 28 octobre, annonce, que sur un avis, émis par le Co- 
mité des Ministres, S. M. l'Empereur a daigné confirmer 
M. Bouslaief, en qualité d'Académicien ordinaire dans la 
Section de la langue et de la littérature Russe, et M. Bi- 
liarski, en qualité d'Académicien- Adjoint dans la méme 
Section, tous les deux avec droit d'ancienneté à dater du 
jour'de leur élection, c.-à-d. du 3 juin 1860. 

La Direction de la Bibliothèque Publique Impériale 
adresse un exemplaire du catalogue lithographié des ou- 
vrages sur la Russie, écrits en langues étrangères et se 
trouvant à ladite Bibliotheque. On exprimera à M. le Daron 
Korff les remerciments de l'Académie pour cet envol et 
le Catalogue sera placé à la 2* Section de la Bibliothèque. 

M. Holst, Secrétaire de l'Université de Christiania, fait 
parvenir une médaille que cette Université à fait frapper 
en mémoire du couronnement du roi de Norvège Charles 
XV et de la Reine Louise. On remerciera ladite Université 
et la médaille passera au Cabinet Numismatique. 

M. Böckh, Recteur de l'Université de Berlin, par un 
office du 17 octobre accuse réception de l'adresse congra- 
tulative, envoyée par l'Académie à l'occasion du jubilé 
sémiséculaire de:ladite Université, et remercie en méme 
temps pour cette marque de sympathie de la part de 
l'Académie. 

Les institutions nommées ci-dessous adressent des re- 
merciments pour les diverses publications de l'Académie, 
qui leur ont été envoyées: 1) La Société de Géographie 
Russe (14 et 28 octobre); 2) l'Institution Smithsonienne à 
Washington (le 12 janvier et le 14 juin); 3) le Lycée des 
Sciences Naturelles à New- York (le 12 mars 1859); 4) 
lObservatoire Royal d'Altona (le 5 novembre 1860); 5) 
l'Observatoire de Vienne (le 2 novembre); 6) la Société 
Orientale Américaine (du mois d'aoüt); 7) la Société des 
Physiciens à Francfort-sur-le-Main (le 25 septembre) et 
8) la Bibliotheque de l'Université de Würzburg. 


CLASSE EISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
Séance pu 9 (21) NoveusnE 1860. 

M. Brosset présente et lit un travail rédigé par lui: A 
propos du livre intitulé: Essai de classification des suites 
monétaires de la Géorgie, depuis antiquité jusqu'à nos jours, 
par M. Victor Langlois. Ce travail paraitra dans le Dulletin. 

M. Tolstoi, Adjoint du Ministre des Affaires Etran- 
gères, par un office^du 26 octobre, communique copie 
d'une lettre de M. le Baron de Gevers, Envoyé Extraor- 
dinaire et Ministre Plénipotentiaire de Sa Majesté le 
Roi des Pays-Bas, en date du 17 octobre 1860, de la te- 
neur suivante: «Les relations qui existent entre le Japon 

















et les Pays-Bas et l'intérét croissant qui s'attache à l'étude 
des langues japonaise et chinoise ont engagé le Gouver- 
nement du Roi de charger M. le Professeur Hoffmann, 
de l'Université de Leyde, de rassembler les types des ca- 
ractères chinois et d'établir à Leyde une imprimerie, par 
laquelle dorénavant des ouvrages japonais et chinois pour- 
ront étre publiés. Le Professeur Hoffmann a voué une 
attention toute particulière à cette tâche difficile et vient 
de publier un catalogue complet des types qui se trouvent 
à cette imprimerie. Quelques pages imprimées pour ser- 
vir de specimen y sont jointes. Je suis chargé de faire par- 
venir dans l'intérét de la science au Gouvernement Impé- 
rial deux exemplaires de ce catalogue et de son annexe.» 
L'office de M. Tolstoï est accompagné d'un exemplaire 
de ce catalogue, que le Ministere des Affaires Etrangeres 
met à la disposition de l'Académie. — La réception en 
sera accusée avec remerciments, et le catalogue sera re- 
mis à M. Brosset pour le placer au Musée Asiatique. 


M. Kunik annonce que l'ouvrage publié par l'Acadé- 
mie en 1845 sous le titre: Sanskrit- Chrestomathie, herausge- 
geben von O. Bühtlingk, est épuisé, et soumet à la Classe la 
question de savoir s'il n'y a pas lieu d'en faire une nou- 
velle édition. M. Bóhtlingk déclare, qu'au point de vue 
scientifique, on ne saurait se borner maintenant à une ré- 
impression pure et simple de l'édition, faite il y a 15 ans, 
et que, tout son temps étant pris par le travail de rédac- 
tion du Dictionnaire sanscrit, il se voit hors d'état de se 
charger de la révision et du remaniement de la Chresto- 
mathie. Se fondant sur cette déclaration, la Classe arréte 
que l'on ne fera pas pour le moment de nouvelle édition 
de cet ouvrage qui sera rayé du Catalogue des livres en 
vente chez les Commissionnaires de l'Académie. 

M. Névostrouief, Professeur au Séminaire ecclésias- 
tique de Moscou, envoie plusieurs chartes, copiées à la 
Bibliothèque Synodale, de l'Empereur Alexis Comnène et du 
Patriarche de Constantinople Nicolas III, relatives aux 
privileges du Mont Athos et aux affaires de l'Empire. M. 
Névostrouief y joint des traductions russes de ces do- . 
cuments et des annotations, et offre de faire parvenir à 
l'Académie, si elle le désire, un travail semblable sur des 
lettres, d'un contenu dogmatique, adressées aux parents 
d’Alexis Comnène, à Emmanuel Comnène, à Andronicus 
et Constantin Paléologue, et'conservées à la Bibliothèque 
Synodale. M. Névostrouief sera remercié pour sa com- 
munication et les piéces, envoyées par lui, seront remises 
à M. Kunik afin qu'il puisse en profiter, s'il le trouve 
utile, pour l'édition du recueil Pycexit Apzwes. . 

M. Wiedemann lit au nom de la Commission, compo- 
sée de lui, rapporteur, et de MM. Brosset, Böhtlingk 
et Kunik, un rapport sur un systeme uniforme de tran- 
scription de noms russes en francais et en allemand. 
Avant de se prononcer sur le systeme proposé par la Com- 
mission, la Classe émet le voeu que les membres de la 
Commission fassent connaître, par la voie du Bulletin, tous 


141 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


142 








les considérants sur lesquels ils basent la nécessité de l'in- 
troduction d'un systeme uniforme, ainsi qu'un exposé du 
systeme de transcription qu'ils recommandent, afin que la 
question puisse étre jugée par tous les philologues. 


CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE. 
Stance np 16 (28) novemsre 1860. 


M. Fritzsche présente et lit un mémoire Sur le retène, 
qui paraitra dans le Bulletin. 

M. O. Struve présente et lit un mémoire intitulé: Be- 
obachtungen der totalen Sonnenfinsterniss vom 6 (18) Juli 
1860, n Pobes. Après y avoir donné un aperçu historique 
de l'expédition, envoyée par l'Académie en Espagne pour 
l'observation de cette éclipse, l'auteur expose les travaux 
exécutés par nos astronomes pour fixer la position géo- 
graphique des stations, auxquelles ils ont observé le phé- 
noméne; il donne enfin les rapports, dans lesquels MM. 
Winnecke, Oom et lui-méme, M. Struve, ainsi que M. 
Weiler, ingénieur des chemins de fer de Bilbao à Tudela, 
ont consigné chacun ét indépendamment l'un de l'autre 
les résultats de leurs observations sur l'éclipse. Il met en 
méme temps sous les yeux de la Classe un dessin trés 
bien réussi de la Couronne, exécuté d'aprés les observa- 
tions de M. Oom. 

M. Zinine donne lecture d'un travail Sur le benzil, qu'il 
destine au Bulletin. 

M. Otto Struve présente et recommande pour le Bul 
letin une notice de M. Winnecke sur la troisième comète 

e 1860 

M. Baer fait hommage à l'Académie du second volume 
du recueil publié par le Ministére des Domaines, sous le 
titre: Hacamdosania o cocmonniu puiboroscmea 65 Pocciu. 
Ce volume contient les rapports de M. Baer sur les pé- 
cheries de la Mer Caspienne. E 
. M. Kokcharof dépose sur le Bureau la dernière livrai- 
son du Tome III de son ouvrage, intitulé: Materialien zur 
Mineralogie Russlands. 

M. Baer rend compte des travaux récents de M. le D' 
Ammon, à Dresde, sur. l'ophthalmologie et l'ophthalmo- 
génèse. 

Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la 
Classe que les ouvrages suivants ont parus: Mém. de l Acad. 
VII Série, Tom. III, N° 5 Baeyer, Ueber die Strahlenbre- 
chung in der Atmosphäre; et N° 6 Helmersen, Das Olo- 
nezer Bergrevier. | 

M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office 
du 14 novembre 1860, fait connaitre à M. le Président 
que Sa Majesté Impériale a trés gracieusement auto- 
rise l'Académie à accepter la somme de 3000 roub. que 
feu M. Rklitski lui a laissée par disposition testamen- 
taire, pour la fondation de prix à décerner tous les quatre 
ans pour les meilleurs ouvrages consacrés aux recherches 





anatomiques et mieroscopiques du systeme nerveux central. 


Le Comité Administratif en sera informé par ampliation, 
et la Section Biologique est chargée de préparer, conjôin- 
tement avec le Secrétaire Perpétuel, un projet de règle- 
ment concernant ce prix. 

Lecture est faite d'un office de M. le, Ministre de l'In- 
Struction Publique du 3 novembre, accompagnant l'envoi 
d'un extrait du rapport de M. Maedler sur l'observation 
de l'éclipse totale du soleil du 6 (18) juillet 1860 à Vit- 
toria. M. le Ministre ayant demandé un avis de l'Académie 
sur ce rapport, M. O. Struve se charge de l'examiner. 

M. le Ministre des Finances, par un office du 7 novembre, 
fait connaitre à M. le Président que par ordre de Sa 
Majesté Impériale une commission, établie au Ministere 
des Finances, est chargée de préparer un projet de loi 
concernant l'accise sur les boissons, et comme cette com- 
mission doit entre autres entrer dans l'examen des moyens 
que l'on a pour déterminer, au moyen d'appareils parti- 
culiers, la quantité et la qualité des eaux-de-vie- produites 
par une distillerie, M. le Ministre invite l'Académie à y 
députer, en qualité d'experts, ceux de ses membres qui, 
par leurs connaissances dans le domaine des sciences phy- 
siques, peuvent aider la Commission à s'acquitter de la 
táche qui lui est imposée. La Classe désigne MM. Kupf- 
fer, Lenz, Jacobi et Fritzsche, pour faire partie de la 
dite Commission en qualité d'experts. 

M. le Général Panof, Gouverneur de la Province de 
Semipalatinsk (Sibérie Occidentale), par un office du 15 
octobre, envoie pour le Cabinet Craniologique de l'Aca- 
démie deux cränes (un d'homme et un de femme) de Kir- 
ghizes de la tribu Baidjiguite, non soumise à la Russie et 
habitant prés du lac Nor-Saissang. La réception en sera 
accusée avec remerciments, et les cránes, ainsi qu'une co- 
pie de l'office de M. le Général Panof, sont remis à M. 
Baer. l : 

Le Gouverneur civil de Stavropol, par un office du 22 
octobre, envoie un crâne de Kalmouk. Il sera remercié, 
et son envoi sera placé au Cabinet Craniologique. 

La Société Impériale Géographique de Russie, par un 
office du 7 novembre, met à la disposition de l'Académie 
une collection de minéraux provenant des différentes lo- 
calités du gouvernement de Vladimir et de celui de 
Kostroma, et envoyés à la Société par M. Garéline. Une 
lettre que celui-ci a adressée à cette occasion à la Société 
sous la date du 10 octobre, est annexée à l'office. On en 
accusera réception avec des remerciments, et la collection 
ainsi que la lettre de M. Garéline seront remises à M. 
Helmersen, pour.le Musée Minéralogique. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
Séance pu 23 NOVEMBRE (5 DÉCEMBRE) 1860. 
M. le Ministre de l'Instruction Publique transmet deux 
exemplaires du travail publié par M. Tischendorf sous 
le titre: Notitia editionis codicis bibliorum Sinaitici; l'un 


143 





Bulletin de l’Académie Impériale 


144 





d'eux est destiné. à la Bibliotheque de l'Académie, et 
l'autre à la Classe de la langue et de la littérature Russe. 

Le Département de l'Instruction Publique, par un office 
du 10 novembre, informe l'Académie que M. le Curateur 
de l'arrondissement universitaire de Kazan a présenté à 
M. le Ministre uh cours élémentaire de la langue ma- 
gyare, écrit en langue russe et à l'usage des Russes, par 
M. Andrássy, Hongrois d'origine et maitre de langue 
latine à un des établissements d'instruction à Kazan. Par 
ordre de M. le Ministre, le Département transmet cet ou- 
vrage à l'Académie en la priant de vouloir bien l'examiner, 
et de donner son avis sur la question de savoir sil y a lieu 
d'accorder à l'auteur un encouragement pour la publication 
de son ouvrage. MM. Wiedemann et Schiefner veulent 
bien se charger de l'examen. d 

M. Grigorief, membre correspondant, par une lettre 

du 5 novembre c., envoie pour le Musée Asiatique de l'Aca- 
démie 1) des Chrestomathies tatares publiées par MM. 
Koukliachef et Bektchourine, maitres de langue ta- 
tare à Orenbourg; 2) un portrait photographique de 
Nedjm-eddin Khodja, qui était venu en Russie, en 1858 — 
1859, en qualité d'envoyé de l'Emir de Bqukhara; 3) un 
portrait photographique de Mouhammed-Djan, fils de Bai- 
mouhammed, chef de la partie occidentale de la. province 
.des Kirghizes d'Orenbourg; et enfin 4) un portrait litho- 
graphié de M. Grigorief lui-méme. Le donateur sera 
remercié et les objets ci-dessus énumérés sont remis à M. 
Brosset pour les placer au Musée. 

Le Département des Confessions Etrangères du Minis- 
tere de l'Intérieur, par un office du 11 novembre, trans- 
met des listes de lieux habités par des Luthériens dans 
divers arrondissements consistoriaux. Réception en sera 
accusée, et les listes passeront à la Bibliothèque. 

Dans la séance du 9 mars 1860, la Classe avait chargé 
MM. Köppen et Vessélofski de l'examen des pièces en- 
voyées au concours pour le prix des sciences politiques 
proposé en 1857. M. Kóppen étant actuellement absent 
de St-Pétersbourg, la Classe invite MM. Oustrialof, Wie- 
demann et Kunik à s'adjoindre à M. Vessélofski, 
pour former la Commission chargée de l'examen des dites 
pieces de concours. 


Séance DU 30 NOVEMBRE (12 pécemsre) 1860. 
CLASSE PHYSICO-MATEÉMATIQUE. 


M. Ostrogradski présente et lit un mémoire Sur un | 


nouvel exposé de la.théorie de maximis et minimis, qui pa- 
. raitra dans le recueil des Mémoires de l'Académie. 

M. Brandt présente et lit 1° un second rapport sur les 
résultats de l'expédition dont il avait la direction et qui 
avait pour but une exploration zoologique et paléontolo- 
gique de la Russie méridionale; et 2^ une notice intitulée: 
Ueber das Verschwinden der thierischen Insassen der Bucht 
von Balaklawa in Folge der Verwesung und Verseifung eines 

















mächtigen in sie eingedrungenen Fischzuges. Le rapport, ainsi 
que la notice seront publiés dans le Bulletin. 

M. Fritzsche lit une note Sur un sel double de carbo- 
nate et de chlorure de calcium, qui paraitra dans le Bulletin. 

M. Baer présente et recommande pour le Bulletin une 
notice de M. le D' W. Gruber Ueber einen neuen Schild- 
knorpel- Luftrühren- Muskel (musculus thyreo-trachealis). 

M. Bouniakofski recommande pour le méme recueil 
une note de M. Zbikowski Sur la divisibilité des nombres. 

Le Secrétaire Perpétuel annonce que depuis la dernière 
séance de la Classe, le mémoire de M. Kokch arof: Ueber 
den russischen Epidot und Orthit (Mém. de l'Acad. VIF ser. 
T. III, N? 7), a été imprimé et mis en vente et en distri- 
bution. 

M. Baer fait un rapport verbal sur un ouvrage, en lan- 
gue russe, adressé à l'Académie et dans lequel l'auteur, 
M. Nikitine, a consigné ses recherches sur les aponeu- 
roses (v. la séance du 2 novembre 1860). -Il relève le 
mérite de ce travail et émet le voeu que M. Nikitine 
veuille bien persévérer dans ses recherches pour les com- 
pléter et en enrichir la science. 

L'Académie Médico - Chirurgicale (par un office du 28 
novembre 1860), renvoie le mémoire de M. Loguinof Sur 
la peste, le choléra, le typhus et la fièvre jaune (v. la séance 
du 2 novembre 1860), et l'accompagne d'un rapport de 
M. le professeur Iliinski qui l'a examiné. Le mémoire 
n’offrant rien qui soit digne d’attention, il sera déposé ad 
acta. 

M. Kólliker, membre correspondant, fait hommage de 
louvrage que, à l’occasion du jubilé de l'Université de 
Bäle, il a publié à Leipsic en 1860 sous le titre: Ueber 
das Ende der Wirbelsäule der Ganoiden und einiger Teleostier. 





RECTIFICATIONS. 

Bei dem Drucke des Aufsatzes: «Die geologische Beschaffenheit 
des untern Narovathales etc.», im Bulleti PAcad. Imp. des 
sciences de St.-Pétersb. Tome III. pag. 12 fgg., und bei dem Stiche 
der ihn begleitenden Kärtchen, haben sich folgende Fehler einge- 
schlichen, welche wir zu verbessern bitten. 


| pag. 14 Zeile 4 von oben statt Jamburg zu lesen Duderhoff. 
k à NS Des : S NW 


vonunten » SW BER 
bp HD» » » € » » 4 
i OD a EK e » » e an b 
p 2l.» 8 


» » [d » » C 
» 99 » Il » » ist die Insel, welche auf der Karte 
A 2 Grossholm heisst, mit dem Russischen Namen Fedo- 
rowskoi genannt. 
pag. 46 Zeile 25 von oben statt WXW zu lesen WSW. 


Auf der Karte # 1 sind aus Versehen weggelassen ; ; 


Der Buchstabe a bei der Stelle, auf welcher die ehemalige Pa- 
pierfabrik liegt; der Buchstabe æ an der Südwestecke des Iwango- 
roder Felsens; der Buchstabe d am Fusse der Höhe, auf welcher 


| die Iwangoroder Vorstadt liegt. Der sogenannte Narvasche See 


oder Narovasee, an der Rossona, ist auf der Karte JA? 2 Narowskoje 
mit seinem Russischen Namen benannt. 





a a PR E 


Paru le 31 d&cembre 1860. 





RE gg 








> Dr. A Winnecke, Bemerkungen über den dritten Cometen von 1860. — 











> Königsberg 
o J 
een M. Schubert, 
GE Gab? RN REN membre correspondant. 








BULLETIN 


DE L’ACADENIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 


TOME IH. 


/ Feuilles 10 — 15.) 





CONTENU: 
Page 
H. Graff, De Ateio Philologo, nobili grammatico Latino. La E Au 145 — 153. 
Dr. W. Gruber, Sur un nouveau muscle, dit Musculus thyreo-trachealis .. .. ..... 153 — 157. 
9. Bóhtlingk et F. J. Wiedemann, Propositions relatives à l'adoption d'un 
système uniforme de transcription des noms propres russes. ......... sees 158 — 175. 
F. J. Wiedemann, Sur un plan des études qu'il voudrait entreprendre concer- 
Nu IRRE RR acd ckóveciet saumon ui c RC Ce cia 175 — 180. 
M. Brosset, A propos du livre intitulé: «Essai de classification des suites moné- 
taires de la Géorgie, depuis l'antiquité Jusqu'à nos jours, par M. V. Langlois» 180 — 215. 
©. Bóhtlingk, Remarques sur la traduction allemande faite par M. Benfey du 
Patents. Tree qM. en +... 216 — 234. 
Bulletin des séances....... yd CR) GARA EAQUE E ER EE DERI ES EK a E Ey oi seca aue 234 — 236. 
E EE EE EE 236 
euh en. 237 — 240 
| 
| — 





| On s’abonne : chez MM. Eggers & Cie, libraires à St-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de 
l'Académie (Kouwrers IIpagzenin Hnmeparopexofi Akazexiu Hay) et chez M. Léopold Voss, 
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Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 
` 3 thalers de Prusse pour l'étranger. 




































































BULLETIN 


DE L'ACADÈMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSPOURG. 





De Ateio Philologo. nobili grammatico La- 
tino. scripsit Hermannus Graff. (Lu le 26 
octobre 1860.) 

(Fin) + 

Breviarium idem fere significabat ac summarium gu? 
compendium, quod a quibusdam epitome (2terour) 
vocabatur. Etiamnunc illa Valenti imperatori dicata 
breviaria extant, Eutropii breviarium historiae Roma- 
nae et Sexti Rufi breviarium rerum gestarum populi 
Romani. | ; 

Iam quaeritur, num vestigia adsint unde perspicia- 
mus Salustium hoc Ateii breviario usum esse. Viden- 
tur mihi perspici posse in Catil. 6—14, quibus capi- 
tibus summarium rerum Romanarum ab Aenea usque 
ad saeva tempora Sullana exhibetur. Nonne illic com- 
paratio inter Atheniensium et Romanorum res gestas 
in cap. 8 instituta et effrenata Sullanorum militum 
licentia, quae pluribus in cap. 8 enarratur, in partes 
spectare videntur iam ab Ateio vivo quodam colore 
tinctas? Cap. 53 dicit «mihi multa legenti», totus hic 
locus ad studia Salustii spectat, sed ad ea, quae mi- 
nus ad singulas partes, quam ad omnium rerum sum- 
maria pertinucre, itaque coniici potest hac in re hon 
libros Sisennae aut annalium scriptorum, et quos alios 
ipsorum vitam enarrantes Salustius perlustraverat, 
esse adhibitos. 

Quae in his summariis rhetorum ornatu tinctis et 
in dissertationibus Salustio, quae adiutori sint tribu- 
enda, non potest certo distingui, tamen Ateio hanc sen- 
tentiam, quae est in cap. quarto, vindicarim: «non 
fuit consilium — agrum colendo et venando servilibus 
officiis intentum aetatem agere», quae sententia in 
ore Romani hominis et eius quidem, qui antiquorum 
ud a ir ý 


147) Senec. ep. 39 init.: haec, quae nunc vulgo breviarium dicitur, 
olim cum Latine loqueremur, summarium vocabatur. 


breviarium totius imperii, quantum militum sub signis ubique essent, 

quantum pecuniae in aerario et fiscis et vectigaliorum residuis. 
Suet. Vespas. 21 

breviariis amicos 


Tome III. 


: dein perlectis epistolis officiorumque omnium 
dmittebat. 





morum studium prae se ferret, multos iam iure offen- 
dit, item quae Graecorum more a Salustio dicta sunt, 
auctorem pleraque habuerint Ateium (7. In Iugurthae 
cap. 41 et 42 de pristino reipublicae splendore et 
eadem post Carthaginem deletam perturbata et dila- 
cerata invenimus eandem sententiam atque in Cat. 9 
sqq., nisi quod in Iugurtha magis factionum ratio ha- 
betur. Inter historiarum fragmenta praecipue ea, quae 
Kritzius ad libri primi caput alterum rettulit Bd, 
10, 11, 12 eodem spectant, ubi similiter de magni- 
tudine rei Romanae ante bella Punica perfecta et de 
labe post ea ingruente praecipue in fragm. 10 dicitur. 
Non dubitamus quin nonnulla certe in his locis — nam 
singula praestare non possumus — ex Ateii breviario 
sint derivata. Ceterum Ateio inde quod auxilium Sa- 
lustio praestitit et colligendis et explicandis verbis ob- 
soletis et illustrandae antiquitati operam dedit, op- 
probrium factum est, quasi antiqua verba et figuras 
solitus esset colligere Salustio. Hoc ei obiecit Asinius 
Pollio, teste Suetonio ill. gr. 10. In hac vituperatione 
non temere dictum est quod ad Salustium pertinet, 
quem Lenaeus Pompeii Magni libertus, qui post patroni 
mortem docendo se sustentavit et implacabile contra 
inimicos patroni odium exercuit, sane immodica ira 
correptus et aliis conviciis laceravit et vita scriptisque 


monstrosum ac priscorum Catonis verborum ineru- 


ditissimum furem dixit, Suet. ill. gr. 15. Non differt 
ab hoc Augusti iudicium teste Suet. Aug. 86 Antonio 
dictum: «Tuque dubitas Cimberne Annius an Vera- 
nius Flaccus imitandi sint tibi? ita ut verbis, quae 
Crispus Salustius excerpsit ex originibus Catonis uta- 
ris?» Salustium non solum mores antiquos sed etiam 
verba prisca amasse satis constat; hunc Ateius dicitur 
in studiis historicis breviario rerum omnium Romano- 
rum instruxisse, e quibus quas vellet eligeret; inau- 
ditum vero esset, si Salustius ipsa prisca verba elegisset, 
quae pinaces potius Ateii vel glossemata continuere. 
Accedit quod iam Suet. 1. 1. animadvertit hoc crimen 





148) De Graece dictis in Salust. operib. ef. Gerlachii ed. Vol. III, 
p. 331 sqq. i d 


147 


Bulletin de l'Académie Impériale 


148 





parum convenire cum praeceptis de ratione scribendi 
ab Ateio Pollioni datis et miratur Pollionem hoc ei 
vitio vertisse. Iam diu perspectum est Pollionem ini- 
quum fuisse censorem ^) et maiores etiam quam 
Ateium iniquis notis insectatum esse ™). Itaque per- 
spicuum est illud Ateio immerito obiectari; quod Sa- 
lustius priscis inusitatisque verbis usus est, certe Ateio 
fecit dissuadente et improbante. 

Etiam epistolarum Ateii fit mentio ^). De episto- 
larum scriptoribus antiquis Baehrius egit in Erschii 
et Gruberi encyel. sect. I vol. XXXIV p. 43 sqq. Usi- 
tatissimae fuerunt epistolae de rebus in provinciis 
actis et sententiis quae rem publicam administran- 
dam spectarent conscriptae, quibus scriptores facilius 
quam orationibus cum populo agerent. Huiusmodi 
epistolae saepe descriptae colligebantur. Aliud genus 
earum fuit, quae certum finem, praecipue quod con- 
silium auctor in componendo libro secutus esset, spec- 
tarent, missae certis hominibus et dedicationis vel 
praefationis locum tenentes. Eiusmodi sunt duae Ateii 
epistolae, non e collectione, quam ex epistolis magistra- 
tuum et philosophorum facere solebant, depromptae. 

Ut Suetonius refert, ipse Ateius mentionem facit 
operis, quod Hyle inscriptum octingentos libros con- 
tinuit'^), quae in eo tractata sint idem dicit: fuisse 
eam omnis generis. Hinc patet Hylen istam in ordi- 
nem eorum operum esse referendam, quae a Gellio in 
noct. Att. praefatione'?) memorata variam et miscel- 
lam et quasi confusaneam doctrinam continuere. Ab 
eodem Gellio similes aliorum librorum indices affe- 
runtur, aeque in Plinii historiae nat. praefatione, unde 
quaedam a Gellio prolata fluxisse videntur. 





149) H. Eckhardii de C. Asinio Pollione iniquo optimorum Lati- 
nitatis auctorum censore. Ienae 1743. 

150) Ciceronis orationes tumidiores vocavit, Senec. suas. 6, Cae- 
saris commentarios parum diligenter parumque integra veritate con- 
scriptos, Sueton. Iul. 56, Livii Patavinitatem reprehendit, Quint. 
inst. or. I, 5 et VIII, 1. 

em vitia, quae in aliis notavit, ipsi obiectantur in dialog. de 
or. 21 et 25, Senec. ep. 100. 

151) Suet. ill. gr. 10: «ipse ad Laelium Hermam scripsit — ». 
Postea: «de quorum (commentariorum) tamen copia sic altera ad 
eundem Hermam epistola significat.» 


aliis memento commendare, quam omnis generis coegimus, uti scis, 
octingentos in libros. 

153) Gell. noct. Att. praef.: nam quia variam et miscellam et quasi 
confusaneam doctrinam conquisiverant, eo titulos quoque ad eam 
sententiam exquisitissimos indiderunt. Namque alii Musarum inscrip- 
serunt, alii silvarum cet. 


Graecus titulus non insolitus est apud scriptorem 
Romanum neque Graecam studiorum rationem indicat. 
Suffieit, ut unum exemplum afferam, indicis admo- 
nuisse a Gellio et Plinio exhibiti navòéxtar "‘). A 
Gellio in noct. Att. XIII, 9 ravdexta: Tullii Tironis 
nominantur omne rerum atque doctrinarum genus con- 
tinentes, quae praeter hunc etiam latinum titulum 
habuisse videntur. Eiusmodi opera collecticia iam 
aetate Alexandrina obviam nobis fiunt, qualia fuerunt 
cuygexcco, Callistrati Aristophanei 5) apud Athen. III, 
125. B. et cJppuxca dreuwipara Herodici Cratetei 
ibidem VIII, 340. E. 


Ceterum Ateius Delen in octingentos libros non 
fortuito digessisse videtur, iam ex aliis rebus cogno- 
vimus eum duces sibi quos sequeretur Alexandrinos 
elegisse, et Aristarchi úropvnpdtov fuere fere totidem 
libri Të. Commentarii Latinus Hyles titulus fuisse vi- . 
detur (e Suetonii verbis: ex commentariis eius appa- 
ret), quibus Graecorum drepvmuata respondisse puto. 

Talem collectionem dissertationum et librorum 
omnis generis, quorum nonnulli etiam proprio titulo 
vocantur, Hylen illam Ateii fuisse duco, praesertim 
eum eam solam appellet commendandamque amico 
committat. 


3. Ateii libri, qui aequalibus copiam multiplicis doc- 
trinae praebuere, mox e manibus doctorum hominum 
evanuisse videntur ac paucis tantum innotuisse. Ver- 
rius Flaccus — nam Festo, quem vix secundo post 
Chr. nat. saeculo vixisse statuas, excerpta e scriptore, 
cuius secundum Suetonium paucissima tantum extitere, 
certe non sunt tribuenda — quaedam sine dubio Ateii 
scripta in manibus habuit '"). Plinius maior gramma- 
ticum nostrum novit eiusque doctrinam et in hist. nat. 
et in libris dubii sermonis conscribendis adhibuit **), 
Suetonius eum magni aestimavit, etsi pauca tantum, ut 





154) Similis liber sed Graecus Dorothei rayöfxtns in Clem. Alex. 
strom. I, 21, 133 laudatur. 

155) R. Schmidtii comment. de Callistrato Aristophaneo pg. Ber: 
praecipue annot. 59. 

156) Suid. Apiorapyos: Myeror SE ypapar Äis w Pıßkla tropy- 
uaray pévov. De hoc loco et praecipue de voce uovov cf. Lehrs. de 
Arist. stud. Hom. pg. 24 sqq. 

157) Festi frgm. 1. XIII, pg. 166 Muell. naucum, p. 173. nuscicio- 
sum, pg. 181. ocrim, ibid. orchitin, XVIII, pg. 318 stroppus, XIX, 
pg. 352 tudites, pg. 375 vacerram. 

158) Plinii hist. nat. I, ind. in l. IV uterque Ateius et Capito et 





Philologus vocantur, e libris dubii sermonis Charisii loci postea me- 
morati fluxisse videntur. 


149 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


150 





ipse dicit ^), volumina eius vidit. Charisius bis Ateium 
citat, utroque loco Plinio innisus, ita ut appareat ipsum 
Ateii libros non legisse *). Servius Vergilii Aeneidos 
commentator res grammaticas et glossas ex Ateio 
Philologo, quem ipse adhibuisse videtur, tradit ^). 
Priscianus nostrum semel ita laudat ut non facile per- 
spici possit, utrum ipse eum inspexerit an sicuti Cha- 
risius aliunde eius notitiam acceperit TL 

4. Grammatico nostro huius seculi homines docti, 
qui ab Ateio Capitone iurisconsulto eum non discer- 
nerent vel parum probabiles coniecturas sequerentur, 
aliquos libros tribuerunt, quorum auctor non fuit. 

Graefenhanius in libro, qui inscribitur « Geschichte 
der class. Philol.» IT, pg. 256 ei vindicat librum de 
iure pontificio, qui certissimis verbis apud Gellium 
appellatur Capitonis ). Madvigius in opusculis aca- 
dem. (Havniae 1834 editis) pg. 98 dicit apud Festum 


s. v. Orchitis Ateii Philologi collectanea laudari, qua | 


in re viro doctissimo accidit ut librum Ateio falso 
ascriptum abiudicaturus, alterum eidem falso tribue- 
ret). Collectanea omnino Festi verbis prodita non 
sunt, quae secundum Muelleri supplementa hunc in 
modum leguntur: [Orchitin Ateius] Philologus in........ 
[ait esse genus oleae] ductum ex Graeco [coyets, quod 
testiculorum sit magniltudinis itaque v[ocari ex eo or- 
chitin, quod sit genere consue]to grandior. Ursinus 





159) Suet. ill. gr. 10: multiplici variaque doctrina censebatur; 
quodsane ex commentariis eius o ades quamquam paucissimi extent, 
de quorum copia sic altera ad eundem Hermam episto!a significat cet. 

160) Charisii inst. gramm. i. e 127 et pg. 134 ed Keil. 

161) Serv. ad Aen. V, 45. «a sanguine divum. divum et deorum in- 
differenter plerumque ponit poeta, quamquam sit discretio, ut deos 
perpetuos dicamus, divos ex hominibus uiuos quasi qui diem obie- 
rint: unde divos etiam imperatores vocam rro et Ateius 
SEN sentiunt, dicentes divos perpetuos, dioi, qui propter sui con- 

Hoc loco videtur Serviu 





um noster etiam a Servio alias cognomine consueto 
Philologi appelletur: ad Aen. I, 601. Verum I, 273: «Ateius adse- 
rit Romam ante adventum Evandri diu Yalea vocitatam, sed post 
Graeco nomine Romam,» incertum est uter Ateius intelligendus sit. 

162) Prisc. inst. VIII, pg. 383 K.: « Alpheus Philologus: Themisto- 
cles cum a formoso assectaretur, passive TjxoAouSeiro.» Cognomine 
lam Ateius oum ec iam Zomm anal. crit. pg. 66 probante 
Madvigio opusc. pg. 9 endav 

163) Gell. geet Att. Co 6 em SUN Capitonis ex quinto librorum, 
quos de pontificio iure composuit, scripsi. 

Quo maior est Madvigii auctoritas, eo magis decet raros eius 
errores notare. L. 1. pg. 101, annot. 1 O. M. Muellerum et Baehrium 
vituperavit, qui in errorem, inciderint contendentes Salustium extre- 

am vitae a in ang elegantis philosophi Ateii Prae- 
textati transe uod sane Baehrius dixit; in Muelleri libro 
«C. Salustius Gergen Lips. 1817 dictum non est. 





lacunam supplevit his: «in collectaneis», in animo ha- 
bens videlicet librum coniectaneorum Ateii Capitonis 
apud Nonium semel memoratum, cf. Muelleri annot. 
crit. ad Festi 1. 1. 

Idem Ateii Philologi nomen falso legitur in indice 
historico, qui adiunctus est editioni Cassii Dionis a 
Bekkero curatae, est ibi: Ateius Capito philologus, 57, 
17. Verum res ibi narrata nil cum grammatico nostro 
habet, eandem Suet. ill. gr. 22 de Ateio Capitone 
iurisconsulto narrat 9 . 

Enumerati errores orti sunt incuria quadam, at 
consulto Osannus in cap. III et IV analectorum cri- 
ticorum, quibus poesis Romanorum scenicae reliquias 
illustravit, Berol. 1816 edit. aliquot locos veterum 
scriptorum male ad Ateium nostrum rettulit. Quod ut 
faceret adductus est vir doctissimus eo, quod Attii 
errorem in Cic. Brut. XVIII, 27 vituperatum in hunc 
cadere non passurus, Ateius pro Attius scribendum 
coniecit, quo facto coactus est ut causis procul petitis 
rem probatum iret, ut Ateio non Attio didascalica tri- 
bueret, atque etiam alibi libris invitis Attium Ateio 
cedere iuberet. Decepti ista Osanni audacia quidam 
ei assensere, ut Botheus in fragm. trag. Lat. Halberst. 
1823 pg. 1, Baehrius in hist. lit. Rom. pg. 45, pg. 
80 ed II. (in pag. 125 ed. III error sublatus est), 
Weichert poet. Latinor. rel. Lips. 1830, pg. 46. 

Subtili et acri iudicio hanc rem examinavit Mad- 
vigius ) in commentatione de L. Attii didascalieis, 
progr. acad. Havniens. a. 1831, prolata argumenta 
nihili esse ostendit, didascalicon libros Attio poetae 
vindicavit. Ex ipso tamen certamine, uti fieri assolet, 
Ateius noster male pulsatus abiit, minoris eum Mad- 
vigius aestimavit. 

Iam mirari possumus, qui factum sit, ut Ateius 
noster, cui alios libros temere tributos esse vidimus, 
non auctor sit habitus rhetoricorum ad Herennium. 
Ibi enim I, 11, 18 «noster doctor Hermes» nominatur, 
itaque, quum ipse Ateius se Hermae discipulum appel- 
let, is facilius quam M. Antonius Gnipho a Schützio m) 


165) Quia u. errores tetigi, liceat addere exemplum eximiae 
ces. componi SE Ateius (C. Capito) 12, e zm 
ephan. Francof. 1608, ed. B 
1784, ed. Lion. Goetting. 1894, s Weiche Lips. 1835. 
demum editio M. Hertzii Lips. 1853 hunc errorem sustulit, sed alium 
in indice commisit, qui Vahlenium fefellit, cf. — libellum 
«Die Citiermethode des sams Lips. er 

166) Dissertat. quarta in opusc. acad. pg. 8 air 

167) Ch. G. Schuetzii Së? in rhetor. ad Deen pg. 58 sqq. 


151 


Bulletin de l'Académie Impériale 


152 





commendatus libri dubii auctor possit haberi. 
hanc rem, de qua diversissimas doctorum hominum 
sententias prolatas scimus 168) praestat intactam re- 
linquere. 


Note sur la divisibilité des nombres. par 
A. Zbikowski. (Lu le 30 novembre 1860.) 
Une propriété curieuse concernant la divisibilité des 

nombres par 7 consiste en ce qui suit: doublons les uni- 

tés de l'entier donné, et retranchons ce produit du nombre 
de ses dizaines; si le reste est divisible par 7, l'entier donné 
le sera également. Cette proposition se démontre faci- 
lement de la manière suivante. 
Exprimons le nombre donné N par la formule 
N=a+10.5+10°.c-+-10°.d+.... 


a,b,c,d.... représentant des chiffres qui ne surpas- 

sent pas 9. Le nombre des dixaines, comprises dans 

N, sera égal à l'entier 
b+10.0+ 10* d a-. — 





— 
— 


si l'on retranche 2a de — = qui 


sera aussi entier. Or, puisque 21, coefficient de a, 





‚on | trouvera N 





est un multiple de 7, il s'en suit que si N est divi- | 
sera également divisible |. 


sible par 7, le reste 3 — la 


par le méme nombre 7, ce qu'il s'agissait de prouver. 

Ce qui vient d'étre dit relativement au diviseur 7 
se rapporte visiblement et au diviseur 3, à cause de 
e WT e 

La propriété dont il s'agit, étendue à d'autres di- 
viseurs, conduit aux résultats suivants: 

Pour reconnaitre si un nombre queleonque N est 
divisible par un autre à de la forme 10» + 1, comme 
par ex. par 21,31, 41...., on multipliera le nombre 
des unités comprises dans N par le nombre des di- 
xaines contenues dans à, et l'onretranchera ce produit 


du nombre des dixaines dans N; si ce reste est divi- | 


sible par 3, le nombre N le sera également. Cela se 
voit immédiatement en mettant la différence 

N—a 

+30: — HO 
sous la forme 





—(10n+1)a 
10 G 





168) Varias variarum aetatum de incerto auctore sententias colle- 
git van Heusde, disquisit. de L. Aelio Stilone, Trai. ad Rhen. 1839, 
pg. 3 sqq. 


Sed | 











La règle précédente fournit un caractère de divisi- 
bilité non seulement pour les nombres à de la forme 
10n-+ 1, mais aussi pour tous les diviseurs d'un nombre 
de cette forme; ainsi, pour reconnaitre si un nombre 
p, par exemple, est diviseur de N, il faut résoudre la 
congruence 

10n + 1 = 0 (mod. p), 


et trouver, comme conséquence de cette condition, le 
nombre n, c.-à-d. le nombre par lequel il faut mul- 
tiplier Td unités de N pour avoir le produit qu'il faut 
soustraire du nombre des dixaines contenues dans N. 

. Voici quelques diviseurs premiers avec les valeurs 
correspondantes de n: 


pur p=7 onan=2 
oce Ti, ned 
»pc15, a = 
ve ir: „== 
fu 19 n= 
pce 28, 5 -—:16 
$525 3L n= 9 
2=37; nli 
à —41, n—4 
p = 43, 5-30 
p= 47, n = 14 
Geb ez 
peor; n=20 y 
Fi, wes 
pee 9T, n == 29 
ox TOT, nd: 


Cherchons, par exemple, si le nombre N — 948976 
est divisible par 37. Comme l’on a n= 11 pour p= 37, 
il faadra multiplier par 11 les unités de N et retran- 
cher le produit des dixaines du méme nombre; on 
opérera de méme sur les restes successifs. Le calcul 
se fait trés facilement ainsi qu'il suit: 


948976 


153 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 154 


E? 





Puisque le dernier reste 37 est égal au diviseur 
méme, on en conclut que le nombre donné est divi- 
sible par 37. 

Miusk, Octobre, 1860. 


Über den neuen Schildknorpel-Luftröhren- 
Muskel — Musculus thyreo-trachealis —, 
von Professor Dr. Wenzel Gruber. (Lule 
30 novembre 1860.) 

Bis jetzt kannte man 7 Arten supernumerärer Kehl- 
kopfmuskeln, welche von dem Schildknorpel entsprin- 
gen und entweder an denselben Knorpel, oder an den 
Ringknorpel, oder an das Zungenbein, oder an das 
seitliche Schildknorpel- Zungenbeinband, oder an die 
Schilddrüse sich inseriren. Von diesen Arten habe ich 
2 aufgefunden. 

Den supernumeráren Muskel, der Ursprung und An- 
satz am Schildknorpel hat, und zwar von dem unteren 
Rande der einen Platte des letzteren zum unteren 
Rande der anderen Platte vor dem Lig. crico-thyre- 
oideum medium sich begibt, habe ich entdeckt und 
. unter dem Namen: «Anomaler querer Schildknorpelmus- 
kel [Musculus thyreoideus transversus anomalus]» beschrie- 
ben und abgebildet") Derselbe ist bis jetzt nur in ei- 
nem einzigen Falle beobachtet worden. Trotzdem ist 
er doch recht interessant, da er offenbar das Analogon 
des M. transversus s. impar des Hylobates albifrons 
ist, den Eschricht in Kopenhagen bei diesem Affen 
entdeckt hat). 

Einen zweiten supernumerären Muskel, welcher von 
der Platte des Ringknorpels entspringt und an das un- 
tere Horn des Schildknorpels sich inserirt, hat C. L. 
Merkel entdeckt’). M. nennt diesen Muskel «Horn- 
Ringknorpel- Muskel [ M. kerato-cricoideus]. W.Turner ^, 
Bochdalek jun. u. Patruban?) haben sein Verkom- 
men bestätiget. Ich habe denselben bei geflissentlich 
vorgenommenen Untersuchungen in vielen Fällen ge- 


be ` oi 





D 











sehen und gedenke die darüber gemachten Beobach- 
tungen in meinem Berichte: «über die Leistungen d. 
pract. Anat. a. anat. Institute d. medico-chir. Akade- 
mie im J. 1859— 1860», zu veröffentlichen. 

Einen dritten supernumerären Muskel, welcher vom 
oberen Rande des Schildknorpels zum Zungenbeinkör- 
per sich begibt und bisweilen vorkommen soll, führt 
S. Th. Soemmerring an®). Er nennt ihn oberen, klei- 
nen, ungepaarten Schildzungenbeinmuskel [ M. hyo-thyreoi- 
deus superior, minor, impar]. . 

Einen vierten supernumerären Muskel, welcher vom 
oberen Rande der Platte des Schildknorpels, nahe dem 
oberen Horne des letzteren, entstand, und sich an das 
Ende des grossen Zungenbeinhornes heftete, hatten J. 
B. Morgagni’) und A. Haller‘), jeder einmal, erste- 
rer an beiden Seiten, letzterer vereiniget mit den Fa- 
sern des M. sterno-thyreoideus, beobachtet. 

Einen fünften faarigen supernumerären Muskel, wel- 
cher an der inneren Seite des seitlichen Schildknor- 
pel-Zungenbeinbandes liegt und parallel diesem ver- 
läuft, von der Spitze des oberen Hornes des Schild- 
knorpels entsteht und an das Ende des grossen Zun- 
genbeinhornes sich ansetzt, habe ich gefunden. Ich 
nenneihn: seitlichen Z genbei hildknorpelmuskel od 
Horn - Zungenbeinmuskel [M. hyo - thyreoideus lateralis s. 
kerato-hyoideus]?). ` 

Eines sechsten supernumerüren Muskels, welcher 
vom oberen Rande des Schildknorpels entspringt und 
an das seitliche Schildknorpel-Zungenbeinband sich 
inserirt, und bisweilen vorkommen soll, gedenkt Soem- 
merring "^. 

Als siebenter supernumerärer Muskel ist eine der 
Arten des Schilddrüsenmuskels oder des Aufhebers 
der Schilddrüse [M. thyreoideus s. levator glandulae thy- 
reoideae| zu nehmen d. i. die, welche von verschiede- 
nen Stellen des Schildknorpels entspringt. J. F. Me- 
ckel' erwähnt der Varietüt mit Ursprung vom un- 
teren Rande des Schildknorpels. Ich ") habe diese Va- 
rietät, die Varietät von der Platte über ihrem un- 





vuvı 





6) V. Baue d. mensch]. Körpers. Th. III. Frankf. a. M. 1800. p. 129. 
7) Epist. anat. X1. art. 43. Patavii 1764. p. 112. 
. 8) Elem. physiol. T. III. Lib. IX. Sect. I. p. 383. Lausanns 1766. 
9) Neue Anomalien als Beitr. z. physiol., chir. u. path. Anat. Ber- 
lin 1849. 4°, p. 14. 
10) L. c. 
11) Handb. d. menschl. Anat. Bd. IV. Halle u. Berlin 1820. p. 449. 
12) L. c. p. 13. 





155 


Bulletin de l'Académie Impériale 


156 





a EE 
teren Rande, die Varietaet von dem obersten Theile 
der Linea obliqua, welche ich an ein Paar Fällen be- 
obachtete, 1849 mitgetheilt und werde eine Reihe an- 
derer in meinem Berichte über die Leistungen d. pract. 
Anat. i. J. 1859 — 1860 mittheilen. C. Bergmann") 
hat hierher gehórige und nur bestätigende Fälle erst 
1855 beschrieben. 

Ausser diesen gibt es aber noch einen achten bis 
jetzt übersehenen supernumerären Kehlkopfmuskel, 
den ich Schildknorpel- Luftröhren - Muskel [Musculus thy- 
reo-trachealis] nenne (Fig. 1. 2. a.). 

Unter 80 Kehlköpfen, wovon 68 männlichen Indi- 
viduen, 12 weiblichen angehörten, wurde der neue Mus- 
kel an 21, und zwar an 18 von ersteren und an 3 von 
letzteren, angetroffen. Der Muskel kommt sonach in 
1. der Fälle und bei beiden Geschlechtern wohl gleich 
häufig vor. Er übertrifft an Häufigkeit selbst den M. 
kerato-cricoideus— Merkel, — welcher bei denselben 
80 Kehlköpfen an 16 d. i. in /,d. F.vorkam; noch mehr 
die von dem Schildknorpel entspringende Species des 
M. thyreoideus, die bei denselben an 5 d. i. in adi 
F. gesehen wurde, am meisten alle übrigen, welche 
überhaupt nur einmal oder ein paarmal beobachtet 
wurden. Der neue Muskel kam an einem und demsel- 
ben Kehlkopfe zugleich mit dem M. kerato-cricoideus 
fünfmal, mit der vom Schildknorpel entspringenden 
Species des M. thyreoideus einmal vor. 

Derselbe ist eigentlich ein paariger Muskel, kommt 
aber einseitig (Fig. 1. a.) häufiger als beiderseitig vor. 
Das einseitige Vorkommen verhielt sich zum beider- 
seitigen wie 15:6 d.i. etwa wie 3:1. Aber auch bei 
dem beiderseitigen Vorkommen verschmelzen die Mus- 
keln an ihrem unteren Ende, um einen zweiköpfigen 
oder zweischenkligen unpaarigen Muskel zu bilden 
(Fig.2. a.). Das Vorkommen als zweiköpfiger Muskel 
zu dem als wirklich paariger verhielt sich wie 5:1. 
Einseitig einfach rechts war er 7-mal, einseitig einfach 
links 8-mal, zweiköpfig 5-mal, wirklich paarig 1-mal 
zugegen. | 

Derselbe hat seine Lage in dem dreieckigen von 
den Musculi crico-thyreoidei gebildeten und von dem 
Lig. erico-thyreoideum medium ausgefüllten Raume, 
seitlich vor letzterem und daneben vor dem vorderen 
Rande oder vorderen Theile der Mm. crico-thyreoidei, 








13) Anthropotom. u. zootom. Notizen. — M üller's Arch. 1855. H. 
IV. p. 338. 


D 














dann vor der Mitte des Bogens des Ringknorpels, und 
endlich vor dem oberen Theile der Luftröhre, daselbst 


| von dem Isthmus der Schilddrüse bedeckt. 


Er entspringt, einseitig oder beiderseitig, von dem 
seitlichen Theile des mittleren Ausschnittes des unte- 
ren Bandes des Schildknorpels und zwar bald nur me- 
dianwarts vom vorderen Rande des M. crico-thyreoi- 
deus, bald vor dem vorderen Rande dieses Muskels 
selbst, bald vor dem vorderen Theile desselben bis 
zum Fortsatze des unteren Randes des Schildknorpels 
lateralwärts, bald von diesem Fortsatze allein, bald 
und ausnahmsweise hinter der Insertion des M. crico- 
thyreoideus an den Schildknorpel, meistens fleischig, 
auch fleischig-sehnig oder nur sehnig. Die Ursprungs- 
sehne war in einem Falle transversal 7 Millim., ver- 
tical 3 Mm. breit. 

Er verläuft anfänglich parallel mit den Bündeln des 


M. crico-thyreoideus oder krümmt sich um dessen vor- , 


deren Rand, kreuzt aber spüter diesen Muskel und 
steigt schief ab- und einwärts vor der Mitte des Bo- 
gens des Ringknorpels zu der Luftröhre hinab. Ist er 
beiderseitig zugegen, so convergiren die Muskeln ge- 
sen die Mitte des Bogens des Ringknorpels. Ist er 
zweiköpfig oder zweischenklig, so convergiren die 
Köpfe oder Schenkel ebenfalls und vereinigen sich am 
Bogen des Ringknorpels oder erst unter demselben 
mit einander. Bisweilen verläuft der einseitig vor- 
kommende einfache Muskel zur entgegengesetzten 
Seite der Luftróhre hinüber. | 

Er endiget fast immer, bald früher bald später, in 
eine dünne, verschieden kurze oder lange, bis 12 Mm. 
breite, gewöhnlich dreieckige Aponeurose, welche mit 
strahlenförmig auseinander fahrenden Fasern mit dem 
Perichondrium der oberen Luftrörenknorpel, nament- 
lich häufig mit dem des 1., aber auch mit dem des 
2 — 9. sich vereiniget. Ich sah den Muskel schon am 


oberen Rande des Bogens des Ringknorpels, aber auch. 


erst am 3. Luftróhrenknorpel, und bis 2 Cent. abwärts 
vom Ringknorpel, sehnig werden. Ich sah den Muskel 
in einem Falle in der ganzen Höhe des 1. Luftröhren- 
knorpels fleischig an diesen sich inseriren. 

Bei dem einseitig einfachen oder beiderseitig ein- 
fachen Vorkommen ist der Muskel bandfórmig; bei 
dem zweikópfigen oder zweischenkligen Vorkommen 
Y förmig. Im letzteren Falle sind die Köpfe häufiger 
ungleich — als gleich gross. 


er 


157 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


158 








Bei dem zweiköpfigen Vorkommen erreicht der Mus- 
kel die höchste Grösse. Es wird bis 3 Cent. 5 Mm. 
lang, wovon bis 2 Cent. auf den Muskelkörper und 
Schweif kommen; am rechten Kopfe 2 —12 Mm., am 
linken Kopfe 2—9 Mm., am Muskelkórper 4—15 Mm. 
breit, bis 2 Mm. dick. Bei dem einseitig einfachen oder 
beiderseitig einfachen Vorkommen wird er 27 — 3 
Cent. lang; 17, — 5 Mm. breit; '/, — 1 Mm. dick. 

Der Muskel ist an seinem Ursprungstheile bald mit 
dem M. crico-thyreoideus verwachsen, bald nicht und 
im letzteren Falle ganz isolirt. 

Der Muskel darf nicht mit jener Art des M. thyreoi- 
deus verwechselt werden, welche vom unteren Rande 
des Schildknorpels entspringt, mit dem M. crico-thy- 
reoideus bald verwachsen ist, wie. schon Sómmer- 
ring") wusste, bald davon isolirt vorkómmt, und an 
den Isthmus der Schilddrüse, bald an dessen vordere, 
bald an seine hintere Seite, sich inserirt. Aber ich sah 
einen solchen Muskel in einem Falle ein Fleischbün- 
del abgeben, das sich an die Luftróhre anheftete. 

Die Wirkung dieses Muskels erklürt sich aus sei- 
nem Ansatze. 





Fig. 1. Fig. 2. 





Fig. 1. 
a. Einfacher rechtseitiger Schildknorpel- Luftröh- 
ren- Muskel. 





Fig. 2. 
a. Zweiköpfiger Schildknorpel-Luftröhren- Muskel. 
St. Petersburg, den 28. November 1860. 


—Ó—À 


14) O. c. Th. V. Frankf. a. M. 1796. p. 41. 





Vorschläge zu einer gleichmässigen Um- 
schreibung russischer Eigennamen in 
den Schriften der Akademie. 


In der Sitzung der historisch -philologischen Klasse 
vom 11. Mai d. J. verlas Herr Bóhtlingk den fol- 
genden Antrag: 


An die historisch-philologische Klasse, 


Es ist gewiss Niemand unter uns, der nicht in den 
Fall gekommen sein sollte Anstoss zu nehmen an der 
wenig constanten Weise, wie Deutsche, Franzosen 
und Engländer, um anderer Nationen nicht zu geden- 
ken, die russischen Eigennamen schreiben. Wenn 
aber der Auslünder, der der russischen Sprache nicht 
mächtig ist, die russischen Namen oft bis zur Un- 
kenntlichkeit entstellt, so kann ihm darüber kaum ein 
Vorwurf gemacht werden, da geborene Russen oder 
auch in Russland geborene und erzogene Ausländer 
durch die unendlich variirende Transcriptionsweise 
den Auslünder geradezu irre führen. Vor Kurzem er- 
hielt unser Herr beständiger Secretür einen Brief, in 
welchem der Briefsteller ihn, den Herrn Wesse- 
lowski mit w, ersucht einen einliegenden Brief an 
Herrn Vesselovski mit v, den Verfasser des Werkes 
über das Klima von Russland, zukommen zu lassen, 
da ihm die Adresse dieses unbekannt sei. Der Mann 
hatte vollkommen das Recht in den verschieden ge- 
schriebenen Namen zwei verschiedene Personen an- 
zunehmen. Den einfachen Namen Bapartunckiä, in 
welchem über die Transcription von nur 2 Lauten, 
dem a und dem iğ am Ende, ein Zweifel obwalten 
kann, wird man bei des Russischen kundigen Deut- 


| schen auf 16 verschiedene Weisen geschrieben finden, 


indem das a bald durch :a, bald durch ja, bald durch 
ä, bald durch jä; das am Ende stehende. iù aber bald 
durch o, bald durch o, bald durch y, bald durch : 
wiedergegeben wird. Noch schlimmer verhült es sich 
mit der Wiedergabe der durch se und c bezeichneten 
Laute. Einige umschreiben das se durch die dem 


Deutschen ganz unbekannte Verbindung sh, welche 


dem Englischen entlehnt ist, hier aber sch ausge- 
sprochen wird. Wie sollen scharfes und weiches s 
(c und 2) unterschieden werden? Soll das scharfe c 
auch am Anfange der Wórter vor Vocalen und vor 
l, m, n, r, w durch ss wiedergegeben werden, wodurch 
jedes deutsche Auge auf das Hóchste verletzt wird? 


159 


Bulletin de l'Académie Impériale 


160 




















Und wenn der Fall eintrüte, dass am Anfange eines 
Wortes ein verdoppeltes seharfes s wie in ccopa, 
cepaka u. s. W. auszudrücken wäre, soll man dann 
wirklich 4 s nach der Reihe schreiben? Das Wort 
czadu müsste man consequenter Weise mit 3 s schrei- 
ben, wobei doch noch zweifelhaft bleiben würde, ob 
9 sam Anfange oder am Ende der seltsamen Gruppe 
als einfacher Laut aufzufassen seien. 

Doch sehen wir ab von diesen mannichfachen 
Schwierigkeiten, welche sich einer mehr oder minder 
genau entsprechenden Transcription russischer Laute 
in’s Deutsche entgegenstellen, und räumen wir ein, 
dass es nicht sowohl darauf ankomme, dass der um- 
schriebene Name ganz genan dem Original entspreche, 
als vielmehr darauf, dass ein und derselbe Name stets 
auf dieselbe Weise umschrieben werde. Wie gelangen 
wir aber zu dieser gewünschten Einheit? Hat nicht 
Jeder von‘uns sein eigenes Ohr und seine eigene 
Theorie über die Laute im Russischen? Gesetzt aber 
auch wir einigten uns über die deutsche Schreibweise 
der russischen Wörter, was wäre hiermit Grosses ge- 
wonnen? Im Franzósischen würde man wieder anders 
schreiben; deutsche und franzósische Schreibweise 
aber in solche Harmonie bringen zu wollen, dass so- 
wohl Deutsche als Franzosen vollkommen zufrieden- 
gestellt würden, wird wohl Niemand zu unternehmen 
wagen. Das Auseinandergehen deutscher und franzó- 
sischer Schreibweise tritt aber nirgends so schroff 
hervor als gerade in den Schriften unserer Akademie. 
In einer uud derselben Lieferung des Bulletins sehen 
wir einen russischen Autor I'ycess auf dem Um- 
schlage, wo das Inhaltsverzeichniss in französischer 
Sprache mitgetheilt wird, als Goussel auftreten, im 
Bulletin selbst dagegen nennt sich der deutsch schrei- 
bende Autor Gussew. Ein Engländer, der über diesen 
Artikel referirt, wird den Namen vielleicht wieder 
anders schreiben. Nun bringe man noch dieses in An- 
schlag, dass ein und derselbe Gelehrte bald deutsch, 
bald französisch schreibt und auf diese Weise in den 
Fall kommt seinen eigenen Namen je nach der Sprache, 
in der er gerade schreibt, obgleich er sich beide Male 
desselben lateinischen Alphabets bedient, verschieden 
zu schreiben. 

Wäre es nun nicht über Alles wünschenswerth, dass 
eine Transcription ausfindig gemacht würde, welche 


nicht nur Deutsche, sondern auch Franzosen, Eng- | 

















lünder, Italiener, kurz alle Nationen Europas, ohne 
Weiteres sich aneignen kónnten? Dass eine solche für 
alle Nationen Europas bestimmte Transcription nicht 
dadurch zu erreichen wäre, dass man, um jeder ‚Na- 
tion gerecht zu werden, ein Lautzeichen mit dem bei 
dieser Nation, ein anderes mit dem bei jener Nation 
geltenden Lautwerthe  aufnühme, liegt auf offener 
Hand: die Willkühr würde sich hier auf einem zu 
grossen Gebiete bewegen. Eben so wenig dürfte die 
Annahme des in wissenschaftlicher Beziehung mit 
Recht so hoch gestellten Lepsius'schen Alphabets 
empfohlen werden, da der nicht linguistisch gebildete 
Leser an der Menge neuer Zeichen grossen Anstoss 
nehmen würde und überdies die meisten Druckereien 
nicht im Stande wären die hier angenommenen Zeichen 
im Drucke wiederzugeben. 

Nach meinem Dafürhalten giebt es nur ein Mittel 
die gewiss von Allen gewünschte Einheit der Tran- 
scription zu erreichen und dieses bestünde einfach 
darin, dass man sich der Schreibweise eines solchen 
slawischen Volkes, welches sich des lateinischen Alpha- 
bets bedient, schlechtweg anschlösse. Und fragt man 
mich, welchen von diesen slawischen Völkern der 
Vorrang zu geben sei, so sage ich ohne Bedenken 
— den Polen. Die Orthographie der Polen steht seit 
Jahrhunderten fest und das Auge des gebildeten Eu- 
ropüers hat sich an die auf den ersten Anblick etwas 
seltsame Erscheinung polnischer Namen schon lange 
gewöhnt. Es versteht sich von selbst, dass der Aus- 
linder die auf diese Weise geschriebenen russischen 
Namen zunächst nicht richtig aussprechen wird, aber 
darauf kommt es auch viel weniger an als darauf, 
dass der Name richtig und constant auf dieselbe Weise 
geschrieben wird. Franzosen, Italiener und Deutsche 
sprechen den berühmten Namen Brougham wohl auch 
selten richtig aus, aber der gewissenhafte und gebil- 
dete Schriftsteller wird den Namen immer nach engli- 
scher Weise richtig schreiben und Jeder, der den 
Namen liest, weiss wer mit diesem Namen gemeint 
ist. Nehmen wir die polnische Schreibweise an, $0 
werden wir auch nicht mehr in den Fall kommen 
einen Polen, der unter uns lebt, den wir aber nicht 
als Polen erkannt haben, in der Transcription zu ei- 
nem Russen zu machen und ihn, wenn er etwa auch 
als polnischer Schriftsteller aufgetreten sein sollte, 
auf diese Weise in zwei Personen zu spalten. 


des Sciences de Saint-Petersbourg. 








Ich bin keinesweges der Ansicht, dass mein Vor- 


schlag ohne weitere genaue Erwügung von der Aka- | 


demie angenommen werden könne, aber ich glaube 
doch, dass die zur Sprache gebrachte Angelegenheit 
verdient in Betracht gezogen zu werden. Ich erlaube 
mir daher die Klasse aufzufordern zur Prüfung der 
von mir angeregten Frage eine besondere Commission 
zu ernennen. 

O- Bóhtlingk. 


. Zur Prüfung dieses Vorschlages ernannte die histo- 
risch-philologische Klasse eine Commission, beste- 
hend aus den Herren Brosset, Wiedemann, Kunik 
und dem Antragsteller. In der Sitzung vom 22. Juni 
d. J. fragte H. Brosset im Namen der Commission, 
welche inzwischen die Frage von verschiedenen Sei- 
ten in Betracht gezogen hatte, aber nicht zu einem 
, Abschluss zu bringen im Stande gewesen war, bei der 
Klasse an, ob es der entschiedene Wunsch derselben 
sei, dass die Commission eine für alle in den akade- 
mischen Werken zur Anwendung kommenden Sprachen 
(französisch, deutsch, englisch, lateinisch) geltende 
Umschreibungsweise vorschlage, oder eine besondere 
für jede einzelne, vor Allem für die französische und 
‚deutsche. Die Majorität der Klasse entschied sich für 
eine einheitliche Umschreibung. In Folge dessen setzte 
die Commission in diesem Sinne ihre Berathungen 
fort, konnte aber auch dieses Mal sich nicht vollstän- 
dig einigen. Vollkommen unter einander einverstan- 
den waren die Herren Böhtlingk und Wiedemann, 
welche ihre Ansichten in dem folgenden Berichte 
niederlegten. 

Da der grösste Theil der europäischen Schriftspra- 
chen sich des lateinischen (oder deutschen) Alphabets 
bedient, so hat das Princip die Eigennamen, welche 
nicht etwa wie Tauf- und Ortsnamen in anderen 
Sprachen eine andere Form angenommen haben und 
gleichsam übersetzt werden, in unveränderter Form 
beizubehalten, keine sonderliche Schwierigkeit in der 
Anwendung, da dieselben Schriftzeichen sich dafür 
vorfinden. Eine Ausnahme machen zum Theil nur das 
 Magyarische und die slawischen Sprachen, weil ent- 
weder die Namen selbst im Auslande bekannter sind 
als die einheimische Schreibweise, oder weil die 
Druckereien nicht mit den vielen diakritischen Zeichen 


der slawischen Sprachen versehen sind. Ausser dem 
Tome III. 





deutsch-lateinischen Alphabet sind in Europa aber 
noch drei andere im Gebrauch, das cyrillische in zwei 
Formen, das griechische und das arabische. Eine 
Sprache, welche sich eines dieser Alphabete bedient, 
kann unmöglich deutsche, französische, englische, spa- 
nische Namen eben so schreiben wie in deren respec- 
tiven Sprachen, da ihr die Zeichen fehlen, und es ist 
daher natürlich, dass sie dann statt der Zeichen we- 
nigstens die Laute beizubehalten oder wenigstens sie 
so genau wieder zu geben sucht, wie es ihre Schrift- . 
mittel erlauben, d. h. sich der phonetischen Tran- 
scription bedient. So macht es in der That das Russi- 
sche, um hier von den anderen Sprachen, welche sich 
im gleichen Falle befinden, abzusehen. Diese Schreib- 
weise aber, welche freilich unter den angegebenen 
Umständen die beste ist, hat dennoch ihre grossen 
Übelstände. Sie setzt erstens voraus, dass der schrei- 
bende Russe alle fremden Sprachen richtig zu lesen 
versteht, und dann dass jeder Schreibende sich der- 
selben Bezeichnungsweise für die nicht ganz genau 
auszudrückenden fremden Laute bedient. Da das Eine 
wohl so unwahrscheinlich ist wie das Andere, so ist 
die Folge, dass derselbe Name verschieden geschrie- 
ben wird, und man oft nicht weiss, welcher Name 
unter der Transcription gemeint ist. Eine genauere 
Bezeichnung der fremden Laute wäre allerdings mög- 
lich, also einen Theil der hervorgehobenen Übel- 
stände zu beseitigen, wenn man statt des gewöhnlichen 
russischen Alphabets sich in Fremdwörtern des zur 
Schreibung finnischer, tatarischer und kaukasischer 
Sprachen erweiterten bedienen wollte; dies geschieht 
indessen nicht, und man hilft sich lieber hier und da, 
indem man das Fremdwort mit seiner eigenthümlichen 
Schreibweise in Klammern dazu setzt. Gründlicher 
geholfen wäre freilich, wenn die Russen das cyrillische 
Alphabet aufgeben und mit dem lateinischen vertau- 
schen wollten. So lange dies aber nicht der Fall ist, be- 
finden sich die germanischen und meisten romanischen 
Sprachen dem Russischen gegenüber in derselben oder 
vielmehr in noch grösserer Verlegenheit als jenes die- 
sen gegenüber. Denn wenn es auch weder leicht noch 
wahrscheinlich ist, dass die russisch Schreibenden 
sich über eine gleichmässige und möglichst genaue 
phonetische Schreibweise fremder Namen vereinigen 
werden, so ist es doch wenigstens theoretisch mög- 
lieh; nicht so umgekehrt. Für jeden Russen haben 
11 


* 


163 
die Schriftzeichen seiner Sprache so ziemlich den 
gleichen Lautwerth, während für den Deutschen, Eng- 
länder, Franzosen, Spanier etc. derselbe Laut sehr 
oft mit sehr verschiedenen Schriftzeichen ausgedrückt 
wird, so dass unvermeidlich die mannichfaltigsten 
Schreibweisen bei gleichem Alphabet entstehen, wenn 
jede Nation in ihrer eigenthümlichen Weise, wie es 
eben geschieht, die russischen Namen phonetisch tran- 
seribirt. Nimmt man dazu, dass eine solche Tran- 
scription oft nicht ganz genau sein kann, und setzt 
man den Fall, dass ein russischer Name aus einer 
deutschen Schrift in eine englische übergegangen wäre, 
von da in eine französische, spanische und so fort, 
und dass der Engländer, Franzose, Spanier u. s. W. 
die Sprache, aus welcher unmittelbar er den Namen 
transcribirte, auch nicht ganz richtig zu lesen ver- 
stand, so wird es höchst wahrscheinlich, dass ein sol- 
cher Name zuletzt ganz unkenntlich wird. 

Uns liegt zum Glück nicht die Unmöglichkeit ob, 
die verschiedenen Völker zu einer gleichmässigen 
Schreibweise russischer Namen zu bewegen, aber viel- 
leicht nicht unmöglich ist es, dass eine gelehrte Corpo- 
ration sich in ihren fast nur zweisprachigen Publicatio- 
nen darüber einigt, und dass das von ihr Beliebte so- 
gar auch anderswo Anklang und Nachahmung findet. 
Zu dieser ohne Zweifel höchst wünschenswerthen Ein- 
heit giebt es, wie uns scheint, zwei Wege, welche 
nebst den damit verbundenen Vorzügen und Nachthei- 
len hier näher beleuchtet werden sollen. 

Da schon mehrere dem Russischen nah verwandte, 
slawische Sprachen sich des lateinischen Alphabets 
bedienen, so wäre es vielleicht am einfachsten eine 
von diesen zum Vorbilde zu nehmen. Da jede andere 
slawische Nation beim Transcribiren russischer Namen 
natürlich eben so wie die germanischen und romani- 
schen dem phonetischen Princip folgt, so hätte man 
bei den meist übereinstimmenden Lautsystemen, mit 
dem lateinischen Alphabet zugleich eine müglichst 
entsprechende Bezeichnung des eigentlichen Klanges 
des gesprochenen Wortes. Die slawischen Schreib- 
weisen, welche sich besonders empfehlen und in Be- 
tracht kommen, sind die polnische und die wendi- 
sche, die erste nicht nur als die wohl am weitesten 
bekannte sondern auch als einem historisch wichtigen 
Yolke mit einer bedeutenden'Literatur angehörige, die 
zweite durch ihre grosse Einfachheit und weil sie 


Bulletin de l'Académie Eınperiale 


lichen Alphabet. 

















164 





wohl noch besser den auszudrückenden Lauten ent- 
spricht. Da die einfachen unveränderten lateinischen 
Buchstaben für den grösseren Lautreichthum der sla- 
wischen Sprachen nicht genügen, 50 hat man um die 
Anzahl der Lautzeichen zu vermehren theils zu Com- 
binationen von zwei und mehr Buchstaben, theils zu 
diakritischen Zeichen seine Zuflucht genommen. Das 
Polnische thut Beides zugleich, das Wendische drückt 
nach der neuesten Orthographie jeden einfachen Laut 
auch durch einen einzelnen Buchstaben aus, hat so- 
mit den Vorzug der grösseren Consequenz, aber auch 
eine desto grössere Anzahl gezeichneter Buchstaben, 
und dieser letzte Umstand möchte besonders geeignet 


sein Bedenken dagegen zu erregen. Ausserdem ist 


die wendische Sprache und Schrift eine so wenig ge- 
kannte, dass die auf wendische Weise geschriebenen 
Namen für Leser wohl aller Nationen ein gar zu fremd- 
artiges Ansehen haben würden, und das wendische 
Alphabet käme demnach so ziemlich in eine Katego- 
rie mit dem Lepsius’schen oder sonst einem zu wis- 
senschaftlichen Zwecken willkührlich erdachten künst- 
An polnisch geschriebene Namen 
würe freilich das Auge von Lesern deutscher und 
französischer Schriften mehr gewöhnt, aber die pol- 
nische Schreibweise genügt in manchen Stücken nicht 
recht für das Russische, namentlich ist es mangelhaft 
in der Bezeichnung der erweichten Consonanten. Bei 
anderen slawischen Sprachen finden sich dieselben Be- - 
denken bei weniger Vorzügen, und am Ende móchten 
auch die Russen selbst geneigter sein, ihre Namen 
nach franzósischer Orthographie zu transcribiren als 
nach der irgend eines zwar verwandten aber politisch 
so viel unbedeutenderen Volkes. Zuletzt würden auch 
die vielen diakritischen Zeichen, wenn sie auch für 
die Druckerei der Akademie selbst keine erhebliche 
Schwierigkeit darbieten, doch manche andere Drucke- 
rei in Verlegenheit setzen und so einer weiteren Ver- 
breitung der von der Akademie angenommenen Tran- 
scriptionsweise hinderlieh sein, und es bleibt doch 
bei der Ausmittelung einer geeigneten Transcription 


russischer Namen immerhin gerathen, wenigstens die 


Möglichkeit einer solchen weiteren Verbreitung stets 
mit im Auge zu behalten. So wenden wir uns denn 
also zu dem zweiten Wege, welcher zu dem erstreb- 


ten Ziele zu führen verspricht. 


Es wäre freilich schon etwas gewonnen, wenn We 


165 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 








nigstens in den französischen Schriften der Akademie 
an sich und in den deutschen an sich die Schreibweise 
russischer Namen eine consequente und gleichmässige 
wäre, allein das «omne ferre punctum» liegt doch nur 
in der Erlangung derselben Consequenz und Gleich- 
mässigkeit für beide zugleich. Diese bleibt natürlich 
unmöglich, wenn jede Sprache eigensinnig dabei be- 
harrt die Namen nur nach der in ihr geltenden Aus- 
‚sprache zu schreiben und zu lesen, und doch bedarf 
es nur geringer Concessionen von beiden Seiten — 
geringerer, als man vielleicht auf den ersten Anblick 
meinen möchte —, um das Gewünschte zu erreichen, 

und diese Concessionen werden um so leichter zu 
machen sein, wenn beide Theile bedenken, wie sehr 
Wesentliehes dadurch gewonnen wird, und dass der 
Weg dazu auch anderweitig schon angebahnt ist. Bei 
der von uns vorgeschlagenen Schreibweise haben wir 
auch darauf Bedacht genommen, dass es dem des Rus- 
sischen kundigen Leser leicht werde, aus der Tran- 
scription die ursprüngliche russische Schreibung selbst 
wieder herzustellen. 

Einem Theile der russischen Buchstaben entsprechen 
ganz einfach die lateinischen sowohl nach franzósi- 
scher als nach deutscher Aussprache, und über diese 
ist daher weiter nichts zu bemerken; es sind a, 6, A, 
K, 0, IIl, p, T, 2 — 8, b, d, k, o, p, r,t, e, zu welchen 
ohne Schwierigkeit auch noch a, m und u = 1, m und 
n gefügt werden kónnen, da von der gutturalen Aus- 
sprache, welche der erste dieser Buchstaben im Rus- 
sischen, und die beiden letzten unter Umständen im 
Franzósischen annehmen, leicht abzusehen ist, und da 
eben so die Deutschen für die gleiche Aussprache ihres 
n keine besondere Bezeichnung gebrauchen. Dass im 
Russischen das x vor x und r nicht die gutturale Aus- 
Sprache hat, thut dabei nichts zur Sache, denn der 
Hauptzweck der Transcription ist ja nicht, dem Frem- 
den eine genuine russische Aussprache beizubringen, 
sondern nur die Namen deutlich erkennen zu lassen. 
Eben so unnóthig scheint es die veränderte Aussprache, 
welche das russische o vor der betonten Sylbe an- 
nimmt, in der Transcription zu bezeichnen. Wir 
schreiben also Andronikof, Amfiteatrof, Oblomkof für 
AmipoumkoBb, AMPHTEATPORB, O64owkKoBs, wie man 
auch wohl schon immer im Französischen gethan hat, 
aber auch Gagarin, Zinin für l'arapmus, 3uaum, nicht 
Gagarine, Zinine, eben so wenig wie Annedronikof, 








da das stumme e am Ende zur Bezeichnung der nicht 
gutturalen Aussprache des n eben so entbehrlich ist 
wie in der Mitte. — Für die übrigen Buchstaben ist 
Besonderes zu bemerken, da theils im Russischen 
selbst die Aussprache so badanini schwankt, dass in 
der Transcription eine einfache Bezeichnung nad Pho- 
netische zu wenig berücksichtigen würde, theils die 
Aussprache der lateinischen im Munde des Deutschen 
anders ist als in dem des Franzosen. In dieser letzten 
Beziehung haben indessen die Franzosen selbst von 
der specifisch französischen Lautung ihrer Schrift- 
zeichen schon so viel zu Gunsten der Fremdwörter 
fallen lassen, dass es bis zur völligen Einigung deut- 
scher und (anale Schreibweise, wie gesagt, nur 
noch weniger gegenseitiger Conééésiouen bedarf. Be- 
trachten wir diese noch übrigen russischen Buchsta- 
ben resp. Laute nach der Reihe. 

B ist je nach der Aussprache entweder v oder f 
(= æ), also Veselofski, Avdulin, Ievdokimof für Be- 
ceJoBcKiit, ABıyıuuB, EBxokumogr. Die Deutschen 
würden also ihr w zu Gunsten des französischen v 
aufgeben, was sie um so leichter kónnen, da sie ohne- 
hin gewohnt sind, dem v fremder Sprachen den Laut 
ihres w zu geben. Statt des f ein ff zu schreiben, wie 
Einige thun, erscheint ganz unmotivirt. Dass das A 
(s. unten) ebenfalls mit f ausgedrückt wird, macht 
keine Schwierigkeit. Der des Russischen Unkundige 
hält sich bloss an den bei 8 und « in der That gleichen 
Laut (f), der Kundige aber kann, wenn er den Namen 
in russische Schrift zurückversetzen will, nie darüber 
im Zweifel sein, ob im einzelnen Falle ein f für 
oder für B steht. 

I'.: Abgesehen von der im russischen Munde eigen- 
thümlichen aber nicht überall gleichen etwas guttu- 


ralen Aussprache, welche wohl auch sonst in Tran- 
| scriptionen nicht berücksichtigt ist, entspricht im Deut- 


schen g, im Franzósischen eigentlich neben dem g 
unter Umständen auch noch gu, wo das g allein die 
Aussprache des j (russ. x) hätte. Aber die Franzosen 
selbst haben in Fremdwórtern schon das gu aufgege- 
ben, und wir kónnen daher ebenfalls ohne Bedenken 
Gedeonof, Gerof, Gilef, Gigofski für l'eeogos?, le- 
pos», l'usess, l'urosckiit schreiben, ohne dem Fran- 
züsischen eine neue Concession zuzumuthen. . 

E ist nach der verschiedenen Geltung mit e der 
ie zu geben, eben so 6 mit o oder io, alaa, Stroief, 


167 


Bulletin de l’Académie Imperiale 


168 








Terziief, Zuief, Iegorof, Ievdakof, Tschebyschof, Plet- 
niof für Crpoes, Tepaies, 3yeBb, EropoB?, Es1a- 
Kop», deópmmems, ILierness. Dass der Doppelpunkt 
über dem e im Russischen häufig weggelassen wird, 
macht keinen Unterschied, wir schreiben immer nach 


dem jedesmaligen Lautewerth des e, und wer das Rus- 


sische kennt und sich den transcribirten Namen rus- 
sisch denkt, kann nie unsicher sein, ob da e oder o 
steht, eben so wenig ob e oder 3 (s. unten). Eine 
Schwierigkeit entsteht indessen da, wo nach den or- 
thographischen Regeln der russischen Grammatik ei- 
gentlich e statt o geschrieben werden sollte (nach zz. 
m, 4, m, I), wo aber die Neueren sich dennoch auch 
o erlauben, namentlich in betonter Sylbe, und wenn 
nun Eigennamen, die überhaupt nicht so streng an 
orthographische Regeln sich binden mögen, vorkom- 
men, die nur durch den Gebrauch des e oder o sich 
unterscheiden bei sonst ganz gleicher Schreibung. So 
finden sich z. B. die Namen Kpacnonbsnesp, Kpacko- 
uekob'b, Koaoxwiünesb, Pocroguess, Pywsuuess U. a. 
dgl. neben KpacnonksuoB%, KpacHomokoBr, Eo0uiii- 
uoB», Pocrosuoss, Pywasmuoss. Am gerathensten ist 
es wohl, auch hier nach dem Laute zu schreiben, denn 
wenn auch ein Kpacnomekop'» und ein KpaCHOlLOKOB"E 
zwei verschiedene Personen sein mógen (wie es ja auch 
zwei Kpacnoımekos» oder zwei Kpacnompokos» geben 
kann), der Name bleibt dennoch eben so gut der nàm- 
liche, wie z. B. me1oxs und woxox? ein und dasselbe 
Wort ist. 

AR ist durch j zu geben, welches im Französischen 
genau denselben Laut hat, und um so eher auch in 
die Deutsche Schrift aufgenommen werden kann, da 
das Deutsche diesen Laut überhaupt nicht hat also 
auch keine ihm eigenthümliche Bezeichnung desselb 
Dass es dafür sein eigenes j aufgiebt ist freilich eine 
Concession, aber keine sehr grosse, da das deutsche 
j in der Schreibung russischer Namen entbehrt wer- 
den kann. 

3 wird am passendsten, wie in allen slawischen 
Sprachen, durch z ausgedrückt, wofür das Deutsche 
sein z um s0 eher aufgeben kann, als dies eigentlich 
kein einfacher sondern ein zusammengesetzter Conso- 
nantlaut ist, also correcter ohnehin mit zwei Conso- 
nanten ausgedrückt wird. 

H und i haben gleichen Laut und können auf gleiche 
Weise mit i ausgedrückt werden, da eine Verwechse- 











lung beider Buchstaben bei der Wiederherstellung der 
russischen Schrift nicht móglich ist. In dem einen 
ganz abnormen Falle, wo Ableitungen von mip» und 
mup» unterschieden werden sollen, könnte man i für 
das russische i setzen, da in diesem Falle wieder eine 
Verwechselung dieses i mit einem anderen i (s. gleich 
unten) eben so unmöglich ist; die beiden verschiede- 
nen Familiennamen Taxomupos® und TuxowipoBs wä- 
ren also zu schreiben Tikhomirof und Tikhomirof. Ein 
am Anfange einer Sylbe wie deutsches ji oder franzó- 
sisches yi gesprochenes m geben wir durch ii wieder, 
also Hasuns, Coermr durch Il'iin, Sofiin. 

D ist theils stumm theils mit einem vorhergehen- 
den Vocal einen Diphthong bildend. Das Erste ist der 
Fall in den Endungen piii und iñ, wo es in der Tran- 
scription also auch wegfallen kann; da kein echt rus- 
sischer Name auf vı und n endigt'), so würde in der 
lateinischen Schrift y und i am Ende nichts Anderes 
bezeichnen können als Br und iä, und statt dessen 
yj, ij oder yi, ii zu schreiben, ist ganz unnütz, auch 
abgesehen von der anderen Function, welche in un- 
serem System dem j zugewiesen ist. — Eine beson- 
dere Berücksichtigung verdient indessen das bisweilen 
vorkommende inlautende iñ, z. B. in den Namen 


| Cosiückiü, Koıomiünoßp, wo es nicht ganz stumm ist. 


Wenn man neben den angeführten Namen zu sprechen 
versucht Coeuckiii, Koaomunog®, so hört man deut- 
lich, dass hier die vorletzte Sylbe kürzer ist, und 
dass dort iit den Werth von zwei i, zu einer Sylbe 
vereinigt, hat, es ist daher wohl indicirt dafür I zu 
schreiben, also Sofiski, Kolomitzof. — Das Diph- 
thonge bildende ii in ait, eii, oit, yü etc. ist am be- 
sten nach deutscher Weise mit i zu geben, also Gai- 
dukof, Leitschenko, Roiief, Buikof für l'aiidyK0B5, 
Jleituenko, Poiess, Byitkoss. In diesen Diphthongen 
das i mit einem Doppelpunkt zu schreiben, wie einige 
franzósisch Schreibende wollen, erscheint aus zwei- 
fachem Grunde ganz unstatthaft. Erstens ist die Be- 
sorgniss, dass sonst ein Franzose die Verbindungen 
ai, ei, oi, ui auf französische Weise aussprechen 
müchte, wohl eine ganz unbegründete. Jeder Fran- 





1) Ortsnamen giebt es freilich auf rr, u (die russischen sind plu- 
ralia tantum), aber da móchte wieder die adjectivische Wortform 
auf mii, iñ nicht für sich allein vorkommen, so dass in dem tran- 
seribirten Ortsnamen Kresttizy eben so sicher Kpecript erkannt 
wird, nicht Kpecruuit. " " 


269 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


170 








zose, welcher Publicationen unserer Akademie liest, 
weiss gewiss, dass die französische Geltung der ai, ei, 
oi, ui für fremde Sprachen nicht gilt, und gewiss kei- 
nem Franzosen wird es einfallen z. B. die griechischen 
taiç, toi; auszusprechen wie französisch taise, toise. 
Zweitens aber hat ja sogar im Französischen selbst 
das i mit dem Trema eine ganz andere Bedeutung, 
nämlich dass es mit dem vorhergehenden Vocal nicht 
eine sondern zwei Sylben bildet, wie z. B. in Moise. 
Daher bleibt es auch in der Transcription russischer 
Namen lieber auf denselben Fall beschränkt, d. h. 
wenn neben einem anderen Vocal ein i oder u (nicht ü) 
steht, welches eine Sylbe für sich bildet, z. B. Stoitzki, 
Troitzki, Savvaitof für Cronuxiii, Tpounkiii, Cassautoßt 
und Ievreinof (EspennoB%) neben Ievreinof (Espeii- 
H0B%); eben so Korniolin für Kopnioaums (nicht Kop- 
HÖIUHB). 

€ ist überall s, ohne Rücksicht darauf, dass das s 
unter Umstánden im Franzósischen und auch im Deut- 
schen den Laut des russischen 3 haben. kann; da für 
dieses 3 schon ausschliesslich z gebraucht wird (s. 
oben), so verliert dadurch das s seine Zweideutigkeit, 
da es ein Hauptgrundsatz bei allen Transcriptions- 
versuchen sein muss, ein Zeichen immer nur für einen 
Laut zu gebrauchen. Ein doppeltes s, das Einige da- 
für gebrauchen wollen, ist zugleich unbefriedigend 
und unbeholfen, unbefriedigend, weil unter den Um- 
ständen, wo s — 3 lauten würde, ss — 33 wäre, und 
33 ist eben so wenig c, wie bb — p oder gg — k, un- 
beholfen, weil dann für ein russisches cc gar vier s 
stehen müssten, z. B. Rocconckiit, Poxocckiit, Koa0c- 
coBcriä, welche wir Kossofski, Rodosski, Kolossofski 
schreiben, gewiss besser als Kossssofsski, Rodosssski, 
Kolossssofsski, eben so Koniski (Komucxiii) verschie- 
den von Konisski (Konncckiit). 

Y. Da die Franzosen selbst in neuerer Zeit den 
Laut des russischen y in Fremdwórtern, namentlich 
orientalischen, nicht mehr mit ou sondern einfach mit 
u ausdrücken, so steht wohl nichts dagegen es auch in 
russischen Mater zu thun, und so eine Einigung mit 
der von Deutschen immer sehen gebrauchten Schreib- 
weise herbeizuführen, also Uvarof, Buikof für Ysa- 
post, Byitkos s, nicht Ouvarof, Bouikof oder Bouikof. 


` X geben wir nicht durch das für den Franzosen | 


leicht irre leitende ch, sondern durch das ihm schon 
seläufige kh,. das nicht nur dem Deutschen eben so 








leicht verstündlich ist, sondern auch im Deutschen 
selbst eigentlich das correcter gebildete Zeichen für 
den Laut des russischen x würe. 

I], als Zischlaut mit vorhergehendem t, hätte ei- 
gentlich seine geeignetste Bezeichnung in ts, allein 
da im Russischen die Verbindung rc selbst auch vor- 
kommt, so würe ts, zugleich für u und re gebraucht, 
zweideutig, zwar nicht dem Laute nach aber doch für 
die Herstellung der russischen Form des Namens, 
denn es giebt in der That Fülle, wo zwei Namen sich 
nur durch das rc und u von einander unterscheiden, ` 
so dass man Z. B. bei Studitski nicht wissen könnte, 
ob damit ein Cry;urrckiit oder Cryguuiit gemeint ist. 
Daher ist es vorzuziehen, für n das tz zu gebrauchen 
(z. B. Studitzki neben Studitski), denn eine Verbin- 
dung T3, womit eine Verwechselung möglich wäre, 
kommt im Russischen nicht vor, und tz mit dem Laut 
des deutschen z ist sowohl Deutschen wie Franzosen 
schon bekannt. 

UT ist zwar dem französischen ch gleichlautend, 


| aber da die Franzosen ohnehin schon in Fremdwör- 


tern sch dafür gebrauchen, wie die Deutschen, so ist 
es am natürlichsten, auch in russischen Namen das 
m durch das beiden Nationen verständliche sch zu 
geben.. 

T, obgleich offenbar aus T und m zusammengesetzt, 
drücken die Franzosen stets durch tch aus, gewiss in- 
consequent, da sie für m doch schon auch sch schreiben 
statt ch. Freilich drückt für den Franzosen auch tch 
den fraglichen Laut vollständig aus und ist einfacher 
als tsch, allein ganz dasselbe liesse sich auch für ch 
statt sch sagen in Beziehung auf m, und da sie des- 
senungeachtet doch sch schreiben, so schreiben wir 
auch tsch für u, übereinstimmend mit dem Deutschen. 


II] ist zwar ebenfalls ein zusammengesetzter Laut 
n -:-4, und sollte daher mit strenger Consequenz 
durch schtsch ausgedrückt werden. Wenn wir statt 
dieser monströsen Gruppe das einfachere stsch vor- 
ziehen, so gehört das nicht in dieselbe Kategorie mit 
dem französischen tch neben sch (s. oben), sondern 
hat die russische Schreibweise selbst für sich, wo c4 
öfters mit mt wechselt, also für gleichlautend gilt. 

BI hat einen dem Französischen sowohl wie dem 
Deutschen fremden Laut, kann aber ohne Schwierig- 
keit, wie im Polnischen, mit y ausgedrückt werden 


171 


Bulletin de l'Académie Empériale 


172 





was von Franzosen wie von Deutschen auch sonst 
schon geschehen ist. 

A, FO geben wir analog dem e durch ia, iu. In 
diesen beiden Verbindungen, so wie in ie, io, das i 
mit dem Doppelpunkt zu schreiben, wenn es wie das 
deutsche j oder franzósische y gesprochen wird, wie 
Einige wollen, ist eben so unmotivirt wie bei dem ii (s. 
oben). Es soll dadurch verhütet werden, dass, wenn 
ein Vocal vorhergeht, das i mit diesem verbunden 
werde anstatt mit dem nachfolgenden, und dann mit 
jenem einen auf franzósische Weise gesprochenen Diph- 
thong bilde. Diese Besorgniss ist gewiss'ungegründet, 
denn Fremdwörter wie Zuief, Stroief (3yee'5, Crpoes®) 
wird schwerlich ein Franzose buchstabiren Zui-ef, 
Stroi-ef, und den Vocal der ersten Sylbe aussprechen 
wie in den franzósischen Sylben lui und moi. Ausser- 
dem ist das Trema selbst auch hier wieder ein ganz 
ungeeignetes Auskunftsmittel, denn es trennt freilich 
das i von dem vorhergehenden Vocal, aber eben so 
gut auch von dem nachfolgenden, und macht z. B. die 
angeführten Namen dreisylbig (Zuief, Stroief) statt 
zweisylbig. Noch unpassender ist es, das i mit dem 
Doppelpunkt nach Consonanten zu gebrauchen, denn 
z. B. Veliaminof ist nicht bloss fünfsylbig statt vier- 
sylbig (Bessamunoß%), sondern man wird auch verlei- 
tet das die erste Sylbe schliessende 1 zur zweiten Sylbe 
zu ziehen (Ve-li-aminof). 

B ist zwar in der Aussprache ganz mit e zusam- 
mengefallen, so dass es von Russen selbst damit ver- 
wechselt wird; da aber die russische Schrift den Un- 
terschied noch fest hält, so ist es, damit ein der rus- 
sischen Sprache Kundiger sich die ursprüngliche Form 
des transcribirten Namens richtig vorstellen kónne, 
gut, wenn es auch in der lateinischen Schrift von dem 
e unterschieden wird, denn es kommen in der That 
gleichlautende Namen vor, welche sich in der Schrift 
doch durch $ und e unterscheiden. Nach dem Vor- 
gange anderer slawischer Sprachen schreiben wir da- 
her $ mit é und unterscheiden so z. B. Mokéief (Mo- 
xberr) und Mokeief (Moreess), Telégin (Teubrums) 
und Telegin (Texernns). Ein am Anfange einer Sylbe 


stehendes $ geben wir also durch iê wieder: lézda- | 


kof ('b31akos$). Ganz überflüssig erscheint es dage- 
gen, neben dem gewöhnlichen e bloss des Französi- 
schen wegen noch ein é einzuführen: wo es kein 
stummes e giebt, da fällt natürlich auch dessen Ge- 





} 


gensatz weg. Ausserdem ist der Laut des franzósi- 
schen é im Russischen nicht vorhanden, und das é 
daher nur irre leitend, und doppelt irre leitend, wenn 
es sogar in geschlossenen Sylben gebraucht wird, wie 
in Véliaminof, wo es neben dem i auch noch beitrügt, 
den Leser über die Beschaffenheit der ersten Sylbe 
(nicht Be sondern Dem) zu täuschen. In Folge der 
ungenauen Transcription des zwischen zwei Vocalen 
stehenden russischen e durch ss, kommt man umge- 
kehrt in den Fall in Namen wie Vessélofski das erste 
e unbezeichnet zu lassen, während man doch Vé-ssé- 
lofski spricht oder doch sprechen sollte. Wir würden 
es vorziehen den Accent zur Bezeichnung der beton- 
ten Sylbe im Worte zu verwenden, und zwar um so 
mehr, als ein auf die unrechte Sylbe fallender Ton 
häufig ein Wort mehr entstellt als ein ungenau aus- 
gesprochener Vocal oder Consonant. Wir würden also 
vorschlagen zu schreiben: Veselófski, Ostrográdski, 
Buniakófski, Tschebyschóf, Sr ski, Biliárski u.s.w. 
© ist eben so in der Aussprache eins geworden mit 
o, wir können es aber, eben so wie $ von e, unter- 
scheiden von dem «e, wenn wir für e das Deutschen 
wie Franzosen geläufige ph setzen, also inanis 
(Tauoobes+), aber Timofeief (Tumoetes?). 

B und b. Das erste Zeichen lassen wir ganz unbe- 
rücksichtigt, da sogar slawische Völker, welche noch 
ausser den Russen sich des cyrillischen Alphabets be- 
dienen, es als entbehrlich in der Schrift weglassen; 
wer, als des Russischen kundig, einen transeribirten 
Namen sich russisch geschrieben vorstellt, kann über 





das + nicht zweifelhaft sein. Das » dagegen ist für 


die Aussprache so wesentlich, dass man ein Zeichen 
dafür eben so wenig weglassen kann wie für a oder 1o 


neben a und y. Da von deutsch Schreibenden we- 


nigstens schon ófters der Apostroph angewandt wor- 
den ist, so nehmen wir ihn ebenfalls auf als Zeichen 
der Erweichung des vorhergehenden Consonanten und 
gelegentlieh zugleich als Sylbentheiler. Die Conces- 
sion ist hierbei auf Seite des Franzósischen und des 
Deutschen die gleiche, da beiden eigentlich der Apo- 
stroph eine andere Bedeutung hat. Wir schreiben 
also z. B. Vel'iaminof, Vorob’iof, Sof'iin, L’wof, Sel- 
ski für BeubswmuoBs, Bopoôresr, Coepump, JIbBoBb; 
Ceabckiit, und Kuz'minski (Kyasunncxiii) wm 
von Kuzminski (Kyamnuckiü). 

Zu leichterer Übersicht des von uns vorgeschlage- 


173 


des Sciences de Saint- Petersbourg. 


174 





nen Systemes für die Transcription russischer Namen 
geben wir noch die Zusammenstellung unserer Schrift- 
zeichen mit den entsprechenden russischen. 


a ist russisch a v ist russ. B 
b» y oW y » `»  Bbru.auslau- 
d » wg tend piii 
e » » e,3 Z » 3 
fo» »  $,B phi»conusse 
go» Bet j Beni ci 
i(i)» »  H,iuauslau- sch » » m 

tend iii isch.» H 
I» »  iii(inlautend) stsch» » 1x 
E »” K 2n o; 2 B 
I» y- | El » 7% 
m » » M ia,ie,io,iu — 5,e,é,10 
n » y" ai, ei, oi, ui etc. aŭ, eit, oif, yi 
0 » »  o(ë) ij ist russ. u, wenn dieses 
pueri pa | MS 
ra » p wie deutsch. 
eenegen? dees 
km M2 À ó 8 ha + 
un RR; EN 


Ausser dem, was hiervon schon sonst auch im Deut- 
schen und Französischen bekannt und üblich gewesen 
ist, kämen nur noch folgende Concessionen von bei- 
den Seiten hinzu, damit beide Theile sich zu dem von 
uns vorgeschlagenen Transcriptionssystem vereinigen 
könnten. 

1) Die deutsch Schreibenden nehmen den Apostroph 
an für russ. b, s mit Ausschluss des schwachen Lau- 
tes allein für russ. c, und z, j und kh mit ihrer fran- 
züsischen Geltung für russ. 3, x und x. 

- 2) Die französisch Schreibenden nehmen eben so 
den Apostroph und das s an, entsagen dem Doppel- 
punkt auf dem i, wo dieses nicht von dem daneben 
stehenden Vocal getrennt eine eigene Sylbe für sich 
bildet, und gebrauchen tsch und stsch für russ. « und 
mt statt des zwar auch richtigen, aber neben sch für 
m inconsequenten tch und stch. Die Schreibart u für 
ou und sch für ch ist keine neue Concession; vgl. oben. 

Diese Concessionen sind gewiss nur sehr unbedeu- 
tend gegen die grossen Übelstände, die damit ver- 
bunden sind, wenn in den Werken einer und dersel- 
ben gelehrten Körperschaft, ja sogar in einer und 
derselben Abhandlung derselbe Name nicht nur von 
den französisch und deutsch Schreïbenden principiel 
verschieden transcribirt, sondern sogar noch in jeder 








dieser beiden Abtheilungen selbst bald so bald anders 
geschrieben wird. Das von uns vorgeschlagene System 
kann zwar keinen Anspruch darauf machen, ein streng 
wissenschaftliches genannt zu werden, wie es für die 
Darstellung einer nur wenig oder noch gar nicht be- 
kannt gewesenen Sprache wünschenswerth wäre, es 
scheint uns aber doch die Vortheile zu bieten, dass 
es, ohne das Auge des Franzosen noch des Deutschen 
zu sehr zu verletzen, eine Einigung für beide bietet; 
dass es mit möglichster Genauigkeit die russischen 
Laute unterscheidet und bezeichnet, und dass es, wenn 
auch für jeden des Russischen nicht kundigen Leser 
das Letzte genügt, doch für jeden kundigen möglich 
ist, aus der Transcription die ursprünglich russische 
Schreibung des Wortes zu erkennen. — Es versteht 
sich übrigens wohl von selbst, dass wir unser System 
nur vorschlagen in Beziehung auf eigentlich russische, 
ursprünglich mit cyrillischer Schrift geschriebene 
Namen, nicht für Namen überhaupt in Russland le- 
bender Personen, also auch nicht für zwar russisch 
klingende Namen, von welchen es aber bekannt ist, 
dass ihr Träger einer andern slawischen Nation ange- 
hórt, welche schon in ihrer eigenen Weise das latei- 
nische Alphabet gebraucht eben so gut wie Deutsche 
oder Franzosen; eben so wenig wie für Ortsnamen in 
slawischen Ländern ausser Russland. So wie wir also 
schreiben Augustowo, Lenczyca, Inowraclaw, Szezu- 
czyn und d. gl., nicht Augustovo, Lentschitza, Ino- 
vratzlaf, Stschutschin, eben so würden wir auch den 
russisch Kponpenkiit geschriebenen Namen nicht Krji- 


| vetzki transcribiren, sondern Krzy wecki, es wäre denn, 


dass die Trüger desselben als schon nationalisirt an- 
gesehen werden wollten, so wie wahrscheinlich die des 
eigentlich wohl identischen, aber schon russisch ge- 
wordenen Namens Hpusenkiit. 

Bóhtlingk. 
Wiedemann. 


Den 9. November 1860. 


: { 

Herr Brosset konnte in folgenden Punkten den 
oben genannten Herren nicht beistimmen: in der Um- 
schreibung des y durch u statt durch ou; des oit, eit 
u. S. W. durch ai, ei statt durch ai, ei; des ë durch o 
und io statt é; des iit im Inlaute durch i statt ii; des 
n nach 5 durch ii statt i; in dem Gebrauch des Apo- 
straphs für das & und in der Weglassung des Accent 
aigu auf dem in offener Silbe stehenden e. ` 


175 


Bulletin de l'Académie Empériale 


176 





Herr Kunik theilte zwar die Bedenken Herrn Bros- 
set’s nicht, entschied sich aber auch nicht für die 
Annahme der Vorschläge der Herren Böhtlingk und 
Wiedemann, sondern sprach sich für die Ansicht 
aus, dass es besser sei in französischen und deutschen 
Schriften die Namen jedes Mal nach der Aussprache 
und Orthographie der einen und der andern Nation 
zu schreiben, da er daran verzweifele, dass eine ein- 
zige , für beide Sprachen zugleich angemessene Schreib- 
weise gefunden werden möchte. Dieser Meinung trat 
schliesslich auch Herr Brosset noch bei. 





Ein Vorschlag zur genaueren Erforschung 
der ehstnischen Sprache, von F. J. Wie- 
demann. (Lu le 7 décembre 1860.) 

Schon ein Paar Jahre vor meiner Ankunft hier- 
selbst hatte ich Gelegenheit in einem Bulletinartikel 
auf manche Punkte hinzuweisen, in welchen auch die 
neueste Behandlung der ehstnischen Grammatik noch 
nicht befriedigt. Darin ist es nicht nur seitdem nicht 
besser geworden, sondern durch hinzugetretene Um- 
stände haben sich noch ein Paar Mängel recht fühl- 
bar gemacht. Durch die Bemühungen von Neus und 
Kreutzwald ist nämlich in neuerer Zeit viel Schö- 
nes an alter ehstnischer Nationalpoesie veröffentlicht 
oder noch in Aussicht gestellt worden, das Verständ- 
niss davon wird aber erschwert neben vielen Wörtern, 
die noch in keinem Wörterbuch stehen, auch durch 
Unbekanntschaft mit den vielen abweichenden poeti- 
schen Wortformen, und über diese giebt die Gramma- 
tik bisher nur sehr Dürftiges und Fragmentarisches, 
ungeachtet doch bei tieferem Eingehen darauf und 
gründlicher, umfassender Behandlung sich Manches 
daraus gewinnen liesse zur Erklärung und Zurechtstel- 
lung auch der noch lebenden Sprachformen. Mag im- 
merhin von manchen dieser poetischen Formen dem 


jetzt lebenden Geschlechte das rechte Verständniss ab- | vision und respective Correctur des Textes einem jetzt 


handen gekommen sein, und mógen sie daher auch in 
Dichtungen aus der Neuzeit nicht gehörig angewendet 
werden, so ist doch in den aus alter Zeit stammenden 
Poesien, wenn sich auch bei der natürlich nur münd- 
lichen Tradition die ursprüngliche Sprache derselben 
allmählich der der späteren Geschlechter accommo- 
dirte, gewiss noch sehr viel ächt Alterthümliches er- 





Behandlung der poetischen Sprache ist bisher die der 
Dialekte gewesen, ungeachtet es doch gerade bei ei- 
ner Sprache, welche noch nicht eine allgemein aner- 
kannte Form der Schriftsprache hat, besonders wich- 
tig wäre, die verschiedenen localen Sprachweisen zu 
berücksichtigen, zu prüfen und gegen einander abzu- 
wägen; eine von einem Grammatiker nur nach sei- 
nem subjectiven Gefühl bevorzugte und als allein be- 
rechtigte Schriftsprache octroyirte Mundart wird und 
muss immer Opposition erregen bei Allen, welche um 
sich her das Ehstenvolk anders sprechen hóren. Die 
beiden Hauptformen des Ehstnischen sind freilich so 
verschieden von einander, dass sie kaum leichter in 
einer Grammatik sich würden abhandeln lassen als 
etwa das Bóhmische und Polnische, aber auch wenn 
man sich nur auf das am weitesten verbreitete und 
verstandene und am meisten in Schriften und Volks- 
poesie — wenigstens veröffentlichter — gebrauchte 


 Revalehstnische beschränkt, so begegnet man dort ne- 


ben mehren Neben- besonders zwei Hauptnuancen, 
welche kurz so charakterisirt werden kónnen, dass 
die eine mehrfach starke Wortformen gebraucht, dem 
Livischen und Tschudischen sich anschliessend, wo 
die andere die entsprechenden schwachen eintreten 
lässt nach Analogie der finnischen Schriftsprache. Der 
neueste Grammatiker Ahrens erkennt nur die letzte 
an, und erklärt fast alle Abweichungen davon für 
fehlerhaft oder gar nicht existirend sondern nur auf 
Irrthum und falscher Auffassung des Gehörten beru- 
hend. In ganz neuer Zeit hat sich noch gezeigt, 
dass die Sache der ehstnischen Mundarten nicht bloss 
ein wissenschaftliches. sondern auch ein praktisches 
Interesse hat. Als nämlich die nordamerikanische Bi- 
belgesellschaft die letzte Auflage des ehstnischen neuen 
Testaments veranstalten wollte, so wünschte sie zu- 
gleich den Text davon möglichst correct zu haben, 
und das ehstländische Consistorium übertrug die Re- 


verstorbenen ausgezeichneten Kenner der Sprache, wel- 
cher dabei nach Anleitung der Ahrensschen Gram- 
matik verfuhr. Kaum war aber das Werk gedruckt, so 
erhoben sich Reclamanten dagegen, welche über Cor- 
ruption des Textes klagten und von dem grössten 
Theile des Wegcorrigirten forderten, dass es wieder 
hergestellt werde; weil man in ihrer Gegend so spre- 





halten. — Ungefähr eben so unbefriedigend wie die | che. Aber unter der Aegide dieses vielleicht eben so 


177 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


175 








oft mit Unrecht wie mit Recht gebrauchten «bei mir 
spricht man so» schreibt nun Jeder, wie es ihm be- 
liebt, und dass die in vieler Hinsicht so treffliche Ar- 
beit von. Ahrens sich nicht allgemeinere Autorität 
erworben hat, daran ist, wie ich überzeugt bin, gros- 
sentheils seine Stellung zu den Mundarten Schuld. 
Der deutsche Grammatiker kann wohl von den zahl- 
reichen Volksdialekten absehen, weil er es in der hoch- 
deutschen Schriftsprache mit einer so ziemlich scharf 
begrenzten besonderen Sprachform zu thun hat, der 
ehstnische Grammatiker aber steht anders. Jeder, wel- 
cher statt der um ihn her vom Volke gebrauchten 
Sprachformen von dem Grammatiker andere für die 
Schriftsprache empfohlen findet, will wenigstens wis- 
sen, warum die ihm bekannten nachstehen sollen, 
und die Gewissheit haben, dass der Grammatiker sie 
nicht etwa nur darum nicht anerkennt, weil er sie 
nicht kennt. 

Viel übler noch als mit der Grammatik steht es mit 
dem Wörterbuche. Wenn dort die Arbeit von Ahrens 
unbedenklich als ein ungeheurer Fortschritt zum 
Besseren anerkannt werden muss, so ist unter den 
Wörterbüchern immer noch das alte, von Hupel sei- 
ner Grammatik angehängte, das relativ vollständigste 
und beste, ungeachtet doch schon in der Rosenplän- 
terschen Zeitschrift im zweiten Decennium dieses Jahr- 
hunderts so viel Ergänzungen dazu erschienen, dass es 
leicht bis auf das Doppelte seines Umfangs hätte ge- 
bracht werden können; eben so viel liesse sich viel- 
leicht noch aus verschiedenen handschriftlichen Wör- 
tersammlungen und aus den ehstnischen Volksdich- 
tungen zusammenbringen. Zwar hat die gelehrte ehst- 
nische Gesellschaft in Dorpat bald nach ihrer Consti- 
tuirung Schritte für die Ausarbeitung eines neuen, 
vollständigen ehstnischen Wörterbuches gethan, wozu 
sie manches schätzbare handschriftliche Material be- 
sitzt, und die einzelnen Buchstaben sollten unter ver- 
schiedene Mitglieder vertheilt werden. Allein wenn 
auch bei einer solchen Vertheilung auf jeden einzel- 
nen Mitarbeiter ein geringerer Theil der Arbeit kommt, 
als wenn Einer das Ganze übernommen hätte, so sind 
doch diese Arbeiter wahrscheinlich alle in der Lage, 
nur die von sonstigen Berufsgeschäften übrige Zeit 
auf ihr Contingent zum Lexikon verwenden zu kön- 
nen, und ausserdem macht es wohl die Menge selbst 


desto schwerer sich über die Orthographie und an- 
Tome III. 








dere Principienfragen zu vereinigen, wenigstens so 
zu einigen, dass nicht zuletzt doch noch einem Einzi- 
gen die Redaction aller einzelnen Arbeiten zu einem 
gleichmässigen Ganzen zufallen müsste. So darf man 
sich denn nicht wundern oder gar es der Gesellschaft 
zum Vorwurf machen, dass ihr Project sich noch nicht 
hat verwirklichen lassen. Überdiess ist es aber auch 
an dem Erscheinen eines vollständigen Wörterbuchs 
überhaupt noch nicht genug, man muss daraus auch 
die Flexion eines jeden Nomen und Verbum erfahren 
können. Im Ehstnischen ist man noch nicht über das 
System der Declination und Conjugation so allgemein 
einverstanden, wie etwa im Lateinischen über die fünf 
Declinationen und vier Conjugationen. Niemandem 
fällt es ein, von einer lateinischen Grammatik darüber 
z.B. Belehrung zu erwarten, welche Verba auf o in 
der zweiten Person is, im Imperfect ebam, im Futur am 
haben u. s. w., und welche as, abam, abo, weil eben 
das Lexikon auf die Grammatik Bezug nimmt und bei 
jedem einzelnen Verbum angiebt, nach welcher der 
vier Conjugationsformen es zu flectiren ist. So sollte 
es auch im Ehstnischen sein, wenn nicht die Gram- 
matik überladen sein soll mit Dingen, die in’s Lexikon 
gehören, oder das Lexikon mit immer wiederholter 
Aufzählung von Wortformen, statt dessen eine kurze 
Hinweisung auf die Grammatik genügte, so ist es aber 


leider nicht, und so kann es auch nicht sein, wenn 


nicht Grammatik und Wörterbuch mit gegenseitiger Be- 
zugnahme auf einander abgefasst sind. Dazu müssen 
beide von demselben Verfasser sein, oder das Wör- 
terbuch muss auf irgend eine bestimmte fremde Gram- 
matik sich beziehen. Dass die gelehrte ehstnische Ge- 
sellschaft in Dorpat für ihr Wörterbuch die Ahrens- 
sche Grammatik dazu wählen sollte, ist nach dem oben 
Gesagten und nach der Opposition, welche sich in 
ihrem Schoosse selbst gegen Ahrens erhoben hat, 
kaum zu erwarten, und sie müsste denn also vor ih- 
rem Lexikon erst auch noch die diesem zu Grunde zu ` 
legende Grammatik beschaffen, wodurch die Erschei- 
nung des Ganzen nur in noch weitere Ferne gerückt 
wird. 

Nun ist aber eine neue Redaction von Grammatik 
und ‚Wörterbuch der ehstnischen Sprache, wie ich ge- 
zeigt zu haben glaube, ein sehr dringendes und von 
Jahr zu Jahr dringender werdendes Bedürfniss, dabei 
von gleich grossem linguistischen und praktischen In- 

; 12 


179 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


180 





teresse, daher möchte ich gern an diese freilich mehrere 
Jahre erfordernde Arbeit, zu der ich schou manche 
Sammlungen. und Vorarbeiten gemacht habe, gehen. 
Ich verhehle mir dabei keinesweges die grossen Schwie- 
rigkeiten, welche mit einer Arbeit der Art verbunden 
sind, denn wenn es hier auch manche sehr gute Vor- 
arbeiten Anderer giebt, so macht man dafür mit Recht 
auch an eine Grammatik und ein Lexikon der ehstni- 
schen Sprache andere Ansprüche als etwa der gilja- 
kischen oder kamtschadalischen. Ob und wie weit ich 
die innere Befähigung habe, diesen Ansprüchen zu 
genügen und die mir gestellte, Aufgabe befriedigend 
zu lösen, kann natürlich nur der Erfolg zeigen, die 
äusseren Umstände sind wenigstens für mich günsti- 
ger als für die meisten Anderen, da meine Stellung mir 
erlaubt meine ganze Zeit und Kraft dieser Arbeit zu- 
zuwenden, welche, wie ich überzeugt bin, auf diese 
Weise auch von einem Einzelnen leichter und rascher 
gefördert werden kann, als unter sonst gleichen Be- 
dingungen von einem Verein Mehrerer , von welchen 
jeder Einzelne ihr nur mehr oder weniger sparsame 
Brocken seiner Zeit widmen kann. Die Gemeinnützig- 
keit meines Unternehmens sichert mir, hoffe ich, auch 
die bereitwillige Unterstützung aller derer, welche 
durch ihre Sprachkenntniss oder durch Mittheilung 
von noch nicht Gemeingut gewordenem Material es 
zu fördern im Stande sind, namentlich auch der ge- 
lehrten ehstnischen Gesellschaft in Dorpat, deren Mit- 
glied ich auch bin, und welche daher wohl geneigt 
sein möchte, die Benutzung ihrer Sammlungen eben 
so gut mir zu gestatten wie irgend einem Anderen, 
wenn dadurch der auch von ihr angestrebte Zweck 
erreicht werden kann. Ausserdem muss ich aber, um 
meiner Arbeit die wünschenswerthe Vollständigkeit 
und Zuverlässigkeit geben zu können, auch die Mit- 
wirkung der Akademie noch in folgenden zwei Punk- 
ten in Anspruch nehmen. 

1) Ein Theil der Wörter in den verschiedenen Wör- 
tersammlungen ist nicht überall zu hören, sondern 
nur einzelnen Gegenden eigen, bei sehr vielen ist es 
wegen der alten Orthographie unmöglich sich von dem 
eigentlichen Klange derselben eine richtige Vorstel- 
lung zu machen und sie auf eine dem angemessene 
Weise zu schreiben, wenn man sie nicht hört. Um 
nun die mir noch unbekannten Wörter aus diesen bei- 
den Kategorien selbst zu Gehör zu bekommen und um 








überhaupt über Ausdehnung und Eigenthümlichkeiten 
der einzelnen Mundarten in’s Klare zu kommen, würde 
es nöthig sein das Gebiet des Revalehstnischen, auf 
welches ich mich einstweilen beschränken muss, zu 
bereisen, und ich möchte daher für die Sommer 1861 
und 1862 auf ein Paar Monate von der Classe dazu 
abgeordnet werden mit einer ähnlichen Unterstützung, 
wie sie mir 1858 bei der Reise zu den Liven gewährt 
wurde. Dass ich die Zeit auf zwei Sommer zu ver- 
theilen wünsche, geschieht theils deshalb, weil die west- 
liche Seite des Sprachgebiets leichter und billiger zu 
Wasser von hier aus zu erreichen ist, die östliche zu 
Lande — die Mitte ist mir durch mehrmaligen länge- 
ren Aufenthalt schon so ziemlich bekannt —, theils 
um die Möglichkeit zu haben, Versäumnisse des er- 
sten Jahres, welche sich später bei der Arbeit her- 
ausstellen sollten, im folgenden noch nachzuholen. 

2) Was an gedrucktem Materia] zu meiner beab- 
sichtigten Arbeit vorhanden ist, habe ich theils schon 
gesammelt, theils werde ich es mir ohne grosse Schwie- 
rigkeit verschaffen kónnen, zur Erlangung des hand- 
schriftlichen aber, welches sich im Besitz der gelehr- 
ten ehstnischen Gesellschaft zu Dorpat befindet, würde 
die Intercession der Akademie nöthig sein, wenn viel- 
leicht der Vorstand dieser Gesellschaft Bedenken tra- 
gen sollte, so wichtige Schriften, welche das unver- 
äusserliche Eigenthum nicht bloss des lebenden Ge- 
schlechts sind, sondern auch künftiger, auf die blosse 
Bitte eines Privaten hieher zu senden. 


A propos du livre intitulé: Essai de classification 
des suites monétaires de la Géorgie, depuis l'antiquité 
jusqu'à nos jours, par M. Victor Langlois; Paris 
MDCCCLX, in-4°; 139 p., X Pl.; par M. Bros” 
set. (Lu le 9 novembre 1860.) + 


Ce n'est point avec parti pris d'éloge ou de blâme, 
ni méme de critique littéraire, dans le sens rigoureux 
du mot, ni avec l'intention d'embrasser en entier le 
sujet, qu'a été entreprise la présente notice; certai- 
nes raisons délicates, que le lecteur appréciera, ne 
laissent point à l'auteur toute la liberté de jugement 
et d'allure qu'exige, pour atteindre une certaine va- 
leur, l'examen des oeuvres de l'érudition. Je ne me 
propose done point de parler d'un livre, mais bien, 


151 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


182 








à propos de ce livre, d'exposer les progrès de la nu- 
mismatique géorgienne, et de constater le point oü 
s'arréte la science, ce qu'elle a gagné, ce qui lui 
manque encore en l'année 1860, par et aprés la pu- 
blication de M. V. Langlois. Certaines parties de ce 
sujet, fort restreint par lui-même, ayant été, pour 
ainsi dire, épuisées par des publications antérieures, 
il-semble ne rester plus à relever que des infiniment 
petits dans un domaine dont toute la richesse se com- 
pose de faits microscopiques, tels, souvent, qu'un 
simple fragment de lettre ou de chiffre, ou la trace à- 
peine perceptible à la loupe, d'un linéament. C'est 
pourtant avec ces éléments que la numismatique, soit 
comme auxiliaire de l'histoire, soit comme science 
indépendante, arrive à un degré de puissance que 
n'atteignent pas toujours les sciences d'observation, 
et que ne dépassent aucunement celles nommées ex- 
actes par excellence. 

La science numismatique considére les monnaies 
sous deux points de vue: 1° comme valeurs d'échange, 
fiduciaires et officielles; 2° comme monuments histo- 
riques. Sous le premier aspect, le numismate obser- 
vateur d'économie politique examine le module, le 
poids, le titre de la monnaie, les procédés de gravure, 
de fabrication, les signes techniques empreints sur 
chaque pièce, et qui en marquent l'authenticité. Pour 
mieux apprécier ces différents aspects extérieurs, dont 
l'ensemble s'appelle type, un savant numismate les 
compare avec les analogues, pour une époque donnée, 
dans les empires contemporains, surtout dans ceux 
que le voisinage, le commerce , les rapports de sou- 
veraineté ou de vassalité mettaient en relation avec 
le pays qu'il étudie. On concoit toute la force des in- 
duetions résultant de cette comparaison, faite avec 


soin et pleine connaissance de cause, par exemple, 


par un Reichel, graveur lui - móme et bien au fait de 
toutes les manipulations chimiques et artistiques du 
monnayage. Il doit s'en dégager une masse de con- 
naissances trés précises sur les arts, sur l'état des 
Sciences, sur la valeur et la position relative des 
royaumes comparés, sur l'histoire elle-méme. ') 





1) Je me tairai, pour raison de brièveté, sur les faits de l'ordre 
purement matériel relatifs à la circulation monétaire en Géorgie. 
Les amateurs trouveront à ce sujet des considérations trés intéres- 
tantes, bien que purement conjecturales, dans l'Essai de M. L., no- 
tamment aux pp. 10, 18, 25, 27, 33, 95, 46, 48, 71 etc. 





L'autre, plus spécialement historique, cherche avant 
tout à établir l'existence, la succession et la série des 
princes. Elle s’étaie principalement sur l'étude des 
monuments et des sources écrites, ordinairement as- 
sez riches en grands traits, mais faibles dans les dé- 
tails. C'est dans cette arène que s'exerce surtout la 
vaste expérience des Eckhel, des Visconti et de leurs 
émules, l'esprit de divination des Marchant, des Pfaf- 
fenhofen. 

On est effrayé à la pensée de l'universalité de con- 
naissances que doit posséder le parfait numismate, 
s’il est possible qu'il en existe un; car je n'ai parlé 
jusqu'ici que des monnaies antiques et de celles que 
nous a léguées l'Asie, vaste champ ouvert aux con- 
jectures. Quant au moyen áge de l'Europe moderne, 
la seule intelligence des légendes abrégées et l'étude 
des armoiries des empires, des petites souverainetés 
féodales, des princes séculiers et ecclésiastiques, suf- 
fit pour absorber les facultés d'un esprit supérieur ; 
encore doit-il réunir, tant en collections qu'en ouvra- 
ges imprimés , une masse considérable de monuments 
et d'autorités. J'avouerai franchement que j'ignorais, 
il y a trente ans, la majorité de ces choses, et que 
l'importance scientifique m'en a été révélée, quant à 
la Géorgie, par le bel ouvrage du Pr. Barataief, par 
les longs commentaires, fruit de l'expérience du Gén. 
Bartholomaei, et par les travaux si variés de M. Langlois. 

Jusqu'à ce jour, les numismates qui ont consacré 


leurs recherches à la Géorgie s'étaient contentés, 


comme moi, de l'interprétation des légendes géor- 
giennes, arabes et autres, tracées sur les monnaies, 
et avaient classé tant les souverains que les divers 


types monétaires de chaque régne, uniquement d'a- 


prés les pauvres renseignements historiques circulant 
à leur époque. Mais à un demi-siècle du temps où 
nous vivons la numismatique générale, surtout celle 
de l'orient, était à- peine fondée. Les Sassanides ne 
faisaient que d'entrer dans la circulation scientifique; 
à-peine connaissait-on quelques khalifes, quelques 
Seldjoukides, Ortokides et atabeks; les Byzantins n'a- 
vaient pas été disséqués au microscope par le baron 
Marchant et par M. de Saulcy; Trébizonde était 


| complétement inconnue dans les collections ; les Mon- 


gols et leur suite d'Ilkhans, d'Ilkhanides, de Mozaffé- 

rides, gisaient ignorés dans leur poussiére: comment, 

sans le secours de ces séries numismatiques, voisines 
* 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


184 





et parallöles, traiter en grand et au complet la serie 
géorgienne, qui s'y rattache par tant de points ? 

Aprés ma Revue de la numismatique géorgienne, 

imprimée en 1846, M. Langlois publia sa Numisma- 
tique de la Géorgie au moyen-áge, en 1852. Dans 
son texte, un peu léger de fonds, il y avait pourtant 
des aperçus et des comparaisons de types, non tou- 
jours heureuses peut-être, mais ouvrant un horizon 
nouveau et montrant que l'auteur, sincérement ama- 
teur du vrai, serait capable de mieux faire, avec de 
plus riches matériaux et aprés de nouvelles études. 
Ce sont les promesses de son premier ouvrage que 
M. Langlois accomplit aujourd'hui, par un travail 
plus que triple en étendue à l'égard du précédent. 

Je ne me sens pas le courage de reproduire ici des 
critiques écrites en 1857, retenues par-devers moi lors 
dela publication dans notre Bullet., t. XIV, p.246, 279, 
des Lettres sur la numismatique géorgienne, et qui, 
communiquées à M. Langlois, ont, aprés discussion, 
obtenu en général son assentiment. Elles roulaient en 
grande partie sur le principe trop absolu, mis par lui 
en avant, de l'imitation, par les monétaires géorgiens, 
des types de leur voisinage, puis sur quelques inexac- 
titudes historiques et sur la critique, faite par l'auteur, 
de ma lecture et de l'attribution de la monnaie de 
Coric I" couropalate, Corician”). Dans son nouveau tra- 
vail, M. Langlois, ainsi que je l'ai dit, a fait dispa- 
raitre, notamment la comparaison de la soi-disant 
pièce de Giorgi I", du prince Barataief, au type de 
Phraate III ou IV , l'Arsacide, et admis comme juste 
ma détermination de la piéce de Coric: «Seigneur, 
assiste Coric couropalate. »?). 

M. L. donne à son nouvel ouvrage ce titre singu- 
lierement modeste: Essai de classification des suites 
monétaires de la Géorgie, depuis l'antiquité jusqu'à 
nos jours. Par ce choix d'expressions peu bruyantes, 
il exclut un dogmatisme que ne comporte pas encore 
la matiere ; il s'exprime également en termes trés mo- 
dérés sur les «Faits numismatiques» du Pr. Bara- 
taief, digne en effet, sinon toujours de l'approbation, 
au moins de la reconnaissance des hommes studieux. 
Par cette sage tenue, notre auteur semble mettre le 
lecteur sur ses gardes, l'avertir que toutes les ques- 





2) Numismatique de l’Arm. au moyen- âge, p. 2 
.. 8) Numism. de la Gé. au moyen - àge, p. 14, a le présent Essai, 
p. 37 


versée, 











tions qu'embrasse son sujet ne sont pas encore réso- 
lues : hésitation qui marque elle-même un progrès et 
ne compromet pas l'avenir. M. L. a également évité 
toute polémique et, dans les cas de question contro- 
il a fait. connaître son opinion en admettant 
simplement celui des avis donnés qui lui a paru le 
plus fondé en preuves. 

. La science numismatique renferme deux parties : 
l'une positive, n'admettant aucune espèce de doute, 
l'autre conjecturale. A la premiére se rapportent les 
monnaies à fleur de coin, avec figures, noms et em- 
blémes connus de tous, ou tellement caractérisés qu'il 
suffit de les retracer ou de les décrire, pour que cha- 
cun les reconnaisse et les détermine. Ainsi les belles 
monnaies des premiers khalifes ommiades, tracées en 
lettres d'une admirable netteté, sans désordre dans la 
disposition des mots et des lignes, n'admettent pas 
deux maniéres de lire les symboles musulmans , non 


plus que les dates, ni méme de confondre les nom- 


bres aws 9 et 7. Quelle différence entre ces beaux 
types et les affreuses monnaies de certains Seldjou- 
kides, Ortokides ou Houlaguides, oü les dates ne peu- 
vent souvent étre déterminées que par le nom du 
prince, oà les noms des villes ne sont, trop fréquem- 
ment, que tachygraphiós! Les noms des David, des 
Grenz et autres, sur certains exemplaires de mon- 
naies purement péorgicrities ou bilingues, se lisent 
aussi en toute assurance; mais la plupart manquent 
de relief, la frappe en est défectueuse, et les lettres 
numérales des dates, tracées sans aucun soin artisti- 


| que , laissent hésiter le lecteur entre les valeurs trés 


diverses qu'il est possible de leur assigner. 
Quelle confusion encore dans la série des 30 Ar- 
sacides, dont à-peine quatre ou cinq ont des noms 


caractéristiques inscrits sur les monnaies, au point 


que le classement en est sujet à autant de variations 
qu'il existe de savants se vouant à ce travail ingrat! 
Quel affreux tracé que celui des monnaies sassanides 
du VI’s., où les effigies royales, les noms des souve- 
rains, avec les légendes qui les accompagnent, les da- 
tes et ce que, jusqu'à nos jours, les plus habiles 
avaient admis comme des noms de villes, exposent le 
numismate aux plus fatales méprises! Je ne veux 
rien dire des plus anciennes monnaies russes, si dé- 
fectueuses, qu'un amateur, ne manquant pourtant pas 
de coup - d'oeil, a pu tout récemment y prendre une 


= 


185 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





légende grecque pour une légende latine — impos- 
sible par le fait. 

Il est bien évident que toutes ces monnaies défec- 
tueuses ne peuvent, en l'absence de matériaux, être 
déterminées que par des conjectures plus ou moins 
probables, et que la science la plus vaste n'arrivera 
jamais, en pareil cas, à faire admettre ses opinions 
comme des démonstrations. 

La Géorgie, bien qu'ayant formé depuis les temps 
les plus reculés un état indépendant, est toujours 
restée faible, peu redoutée de ses voisins, mais con- 
voitée par tous les conquérants de l'Asie. Placée sur 
un passage, elle a été, dès les temps touchant à l’âge 
héroïque, traversée par tout ce qui, partant de l'Eu- 
rope, a voulu envahir l'Asie, ou de celle - ci se jeter 
sur l'Europe, et n’a que rarement et par intervalles 
trés courts, joui de la plénitude de son indépendance. 

Si la position de ce pays est bien connue et dé- 
terminée, non moins pour les temps modernes, que 
pour l'époque la plus ancienne, celle, par ex. oü flo- 
rissait le judicieux Strabon, il n'en est pas de méme 
de l'origine de son nom national, et par-là je wen- 
tends pas l'étymologie historique, telle que la fixent 
les Géorgiens, qu'il faut admettre ou rejeter sans dis- 
cussion , mais bien le sens intrinsèque, ethnographi- 
que, du nom de Karthli. Aprés ce qui a été dit sur 
ce sujet, il serait peu utile de rouvrir la question , et 


je me permets de croire que M. Langlois n'y a pas | 


apporté de nouvelles lumiéres, en avancant que la 
Géorgie est la Khordzéné de Strabon, et ses habi- 
tants les Kartioi du même‘): deux étymologies qui 
s'excluent mutuellement, tout en étant individuelle- 
ment impossibles. 
La Khordzéné, province la plus septentriquals de 
l Arménie, aiit Strabon, est évidemment la Khor- 
tzen aPméniénge , one: en syriaque, il est vrai, 
Gourzan, mais située dans la 4° Arménie des géogra- 
phes arméniens , sur la droite de l'Euphrate méridio- 
al, fort loin au S. de la Géorgie. Pour les Kartioi 
ou Kyrtioi, vivant au N. de la Perse, dans le Kour- 
distan , ils paraissent bien être les Kourdes, et rien, 
si ce n'est une similitude de consonnes, ne peut por- 
ter à croire que ce soient eux qui ont peuplé l'Ibérie. 
Voulant rendre son travail aussi complet que pos- 





4) V. le présent Fssai, p. 2. 





sible, M. L. a jugé à- propos de faire commencer la 
série numismatique géorgienne par les monnaies dites 
de Colchide et par le faux denier romain d'Auguste. 
La premiere dénomination a été imaginée parce que 
les petites monnaies figurées sur la Pl. I, N. 1, sqq. se 
trouvent fréquemment en Géorgie — on en a ren- 
contré dernièrement du côté de Souram et à Tiflis 
méme — et trés abondamment surtout en Mingrélie. 
Or le type de téte barbare, style improprement nommé 


| égyptien, et de tête de boeuf, qui la distingue, n'a, 


suivant ce que m'a fait toucher du doigt M. Ste- 
phani, rien de particulier aux rivages de la mer Noire. 
Pour confirmer son assertion, notre collègue m'a fait 
voir dans la collection de l’Ermitage Impérial de 
nombreux exemplaires de monnaies avec un tel type, 
portant soit la tête barbare seule, avec l'empreinte 
du carré au revers, soit la méme téte et celle du 
boeuf, cornu ou sans cornes, ou les deux tétes af- 
frontées, et cela sur des exemplaires non - seulement 
en argent, mais aussi en or et en électrum , et il m'a 
assuré que ce type est commun à toutes les villes du 
littoral de l'Asie- Mineure. Avec un tel correctif, 
qu'au reste M. L. admet, p. 12 et 13, on peut d'au- 
tant mieux laisser ces monnaies à la téte de la série 
géorgienne, qu'on sait par les Annales que la révolu- 
tion qni porta au trône Pharnawaz, le premier roi du 
pays, fut facilitée par une riche trouvaille de mon- 
naies à l'empreinte d'un animal domestique, soit le 
mouton, soit le boeuf. 

Quant.au denier romain, de fabrique évidemment 
barbare, rien ne démontre qu'il ait été frappé en pays 
géorgien, mais on y en trouve des quantités d'exem- 
plaires, depuis l'argent le plus pur jusqu'au plus bas 
titre, depuis la fabrication la plus vulgaire jusqu'à un 
type assez soigné, bien qu'avec une effigie qui n'est 
pas toujours celle d'Auguste. Je ne crois pas qu'il 
soit possible d'aller, preuves en main, au-delà de 
cette assertion, et il est permis de regretter que M. L. 
ait conjecturé ici, p. 16 et p. 6 de l'ancienne édi- 
tion, que ce denier est ce que les Géorgiens appel- 
lent, d'aprés l'autorité d'un savant tsarévitch, «mon- 
naies paiennes,» sur lesquelles on a prétendu pou- 
voir lire «Pour nous deux (lis. pour nos Dieux)» Ce 
qui n'est sujet à aucun doute, c'est qu'il existe un 
exemplaire unique d'une monnaie d'Aristarque , roi 
de Colchide, celui méme qui dut son élévation aux 


187 


Bulletin de l'Académie Impériale 


188 





Romains, vainqueurs de Mithridate, et dont parle Stra- 
bon, son contemporain.) | 

L'ordre chronologique nous améne ensuite aux mon- 
naies à type sassanide, que l'on suppose trés judicieu- 
sement (p. 18) avoir été frappées en Géorgie méme, 
parce qu'elles portent des légendes géorgiennes et 
remplacent le pyrée et sa fiamme par une croix po- 
sée sur des degrés, fort analogue à celle qui figure 
sur les monnaies des Héraclides et au symbole inex- 
pliqué des premiéres piéces musulmanes gréco - ara- 
bes. Apres tout ce qui a été dit et écrit sur ce sujet, 
il semble réellement oiseux de le reprendre à l'ori- 
gine; car il ne s'est pas produit de faits nouveaux, 
depuis tantót 40 ans que la lice a été ouverte par la 
publication de la piece, unique et inédite alors , por- 
tant le nom entier d'un Stéphanos, en caractéres 
géorgiens ecclésiastiques. Toutefois il me semble bon 
de constater les faits acquis. 

En 1819, tout ce que l'on pouvait faire, c'était de 
lire ici le nom du monarque géorgien et de décrire 
la pièce, évidemment à type sassanide , où il était in- 
scrit seul, dans le champ de l'avers, des deux cótés 
de l'efüigie.,L'excellent prince Barataïef découvrait, 
26 ans plus tard, une pièce portant le même nom en 
abrégé, inscrit sur l'avers, mais en dehors du champ, 
rempli par une effigie royale, aux deux cótés de la- 
quelle se lisent aisément aujourd'hui les trois lettres 
pehlevies kh -r-m, et le mot afzou. A cette époque 
les juges compétents n'hésitaient pas à reconnaitre 
ici, dans la légende pehlevie, le nom d'un Ourmizdas, 
qualifié d'auguste. D'autre part,le nom de Stéphanos exi- 
geait impérieusement Ourmizdas IV, auquel pourtant 
ilest postérieur au moins de dix ans — notez bien ceci. 
Mais on n'était plus d'accord sur le choix du dynaste 
géorgien, car il y en a eu deux homonymes: l'un Ba- 
gratide, régnant 600—619, l'autre Khosroide, 639— 
663. Ajoutons que la piéce avec le nom entier ne 
porte au revers que la croix sur des degrés, sans 
date aucune; l'autre, la même croix, avec ce qu'on 
appelait alors un nom de ville, soit Zouzen°), et une 
date malheureusement illisible. 

5) Musée de M. le prince B. Iousoupof, t. I, p. 430. 

6) Remarquez toutefois, que s'il faut lire ici, avec MM. Mordt- 
mann et Bartholomaei, le nom de Zouzen, ville située dans le Kho- 
rasan, évidemment la monnaie dont il s'agit n'a pas été frappée en 
pays géorgien. V. Lettres num. du Gén. Bartholomaei, p. 10. Voilà 


une de ces questions obscures qui nous obligent à marcher la sonde 
à la main. 








Le méme amateur avait encore mis la main sur 
plusieurs variétés du méme type, portant les lettres 
LE GN, ER WNG, puis sur une unica avec lettres 
"PO DJO, et l'on découvrit plus tard une autre unica, 
toujours avec l'effigie et le nom du méme Ourmizdas, 
la croix au revers, la seule piéce de cette catégorie 
qui ne présentát aucune lettre géorgienne. ` 

Les seules choses évidentes au premier aspect de 
ces monnaies, ce sont : 

1*. Un type sassanide, avec embléme chrétien et 
légendes géorgiennes ; 

9°. Lenom d'un Ourmizdas, sur toutes les variétés 
sans exception; 

3°. Par induction, la détermination d'Ourmizdas 
IV, comme peut-être contemporain de la frappe de 
quelques-unes des pièces indiquées , antérieur à tou- 
tes, postérieur à aucune. ` 

Aussi les questions soulevées par cette curieuse 
apparition étaient : ) 

1°. L'époque du ou des Stéphanos, et conséquem- 
ment le No. du personnage dans le canon royal; 

2" La signification des groupes de lettres géor- 
giennes ; o 

3°. La date, si date il y a, au revers. 

Sur tous ces points, des indications qui semblent 
aujourd'hui élémentaires embarrassaient fort les plus 
habiles, il y a 20 et 40 ans: les monnaies GN et 
WNG furent généralement attribuées au roi Wakh- 
thang-Gourgaslan"). M. Dorn méme adopta cette opi- 
nion; celles DJO, à Djouancher, les autres resterent 
naturellement à Stéphanos. Chacun y reconnaissait 
alors, ou l'effigie d'Ourmizdas III, contemporain de 
Gourgaslan, ou celie d'un autre Ourmizdas quelcon- 
que, reparaissant au VIII s., malgré l'extinction de 
la dynastie sassanide, comme au reste celle de Kho- 
sro II s'est maintenue sur les monnaies des Ispehbeds 
pendant prés de 150 ans. Le gén. Bartholomaei, le 




















seul qui soutint exclusivement Ourmizdas IV, comme 
titulaire de toutes ces monnaies, fit publier son opi- 
nion dans le t. 1", p. 41—57, des Mémoires de la 
Société archéologique russe. Un tiers la publia de 
nouveau à-part, presque sous le voile de l'anonyme. 
Aujourd'hui le terrain est déblayé, non sans qu'il 
y reste quelques broussailles, et la question éclaircie no- 
tablement, pas assez, toutefois, pour qu'en l'absence de 


7) V. Bull. Hist.-Philol. t. I, p. 33. 





des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


190 





renseignements géorgiens et en face de la numisma- 
tique sassanide, non arrivée à maturité, la science 
puisse dire son dernier mot. 
Sans entrer dans un débat irritant et désormais oi- 
seux, mais prenant à chaque opinion ce qui lui a paru 
probable, M. Langlois a essayé d'établir ici une clas- 
sification rationnelle. Il part de ce point fondamental, 
que les groupes de lettres géorgiennes dont il s'agit 
sont des noms propres abrégés, sinon de rois, au 
.moins de personnages puissants par leur position, tels 
par exemple que les émirs musulmans qui, aux VII* 
et VIII s., ont frappé des monnaies en cuivre, en ar- 
gent ou méme , bien que plus rarement, en or. S'ap- 
puyant, en outre, trés habilement, sur un passage des 
Annales géorgiennes, il montre qu'aprés l'an 570 les 
seigneurs géorgiens, excités par Khosroe Parwis, se 
constituérent indépendants, durant un interrégne, et 
s’arrogerent sans doute le droit régalien de monnayage, 
si eonvoité par les Asiatiques. 
Quant au classement chronologique des monnaies de 
cette série adopté par M. L., je dirai nettement qu'il 
est artificiel, mais logique, et qu'il a, comme tout 
systeme quelconque, l'avantage incontestable d'intro- 
duire de l'ordre dans le chaos. 
A. M. L. étiquette donc du nom de Gourgen les 
monnaies GN, y lit en pehlevi le nom Hourm[izdas] 
auguste, IV* des homonymes, et pour date la 7° an- 
née du monarque persan ; 
B. du nom de Wakhtang , la monnaie WNG, dont 
le monogramme est absolument le méme que sur les 
piéces d'argent et de cuivre, attribuées en toute jus- 
tice à Wakhtang III, roi à la fin du XIT s., — effi- 
gie et nom d'Ourmizdas IV, 7* année de ce prince. 
. C. Quant au monogramme DJO , il tente de le lire 

DJOS, pour Djawakhos; il constate ici l'effigie 
d'Ourmizdas IV et la 7* année de son régne, tandis 
que M. Bartholomaei prétend que cette piéce est imi- 
tee d'une drachme de la 12° année, lecture que con- 
firme son dessin, dans les Lettres numismatiques, 
Pl. I, B; mais ni le Prince Barataief , possesseur de 
original unique, ni M. Langlois, n'admettent une 
telle variante. Il faut done qu’il y ait eu excès de 
conjectures, et c'est cet excès qui, il y a 15 ans, for- 
mait un des plus forts arguments de la thése soute- 
tenue par le vaillant général. 

Le nom de Djowakheth , que l'on voulait autrefois 


lire ici, en abrégé, est impossible pour deux raisons : 
1° un tel nom de pays n'existe pas, et 2° il n'est pas 
croyable qu'on ait mis un nom géographique là où, 
d'aprés l'analogie, doit se lire un nom royal. On s'est 
donc rejeté sur DJOS pour Djawakhos, fantaisie qui 
exige une horrible contraction et la lecture fautive de 
la seconde des deux lettres du groupe, qu'il faudrait 
supposer formée d'un & et d'un b, accouplés contre 
nature, le tout pour arriver à un nom qui ne se ren- 
contre en géorgien qu'à la premiére page des Anna- 
les, et qui maintenant n'est connu que sous la forme 
Djawakh, Djawakhis-Chwili*). Pour éviter ces extré- 
mités on s'est rejeté sur une autre interprétation du 
monogramme DJO, et l'on y a cherché l'abréviation 
du mot Taxes «o croix,» possible sans aucun doute, 
réguliére et usitée en géorgien, mais positivement in- 
admissible en la place oü l'on croit la voir. 

Reste la lecture qu'en a donnée, le premier, le Pr. 
Barataief, qui y voyait le nom de Djouancher; or, 
en écartant pour le moment toute discussion chrono- 
logique, il me parait impossible de ne pas approuver 
cette lecture. M. B., il est vrai, la rejette avec une 
énergie persévérante; se fondant sur l'analogie des 
abréviations connues, par initiale et finale, telles que 
THamaR, DawiTH, et autres, il soutient à priori que 
le nom Djouancher ne peut étre. abrégé par DJO, 
mais seulement par DJNCHR, DJCHR ou DJR. Mais 
ici il perd de vue 1°. que le nom dont il s'agit est 
extrémement peu commun en Géorgie, et que consé- 
quemment il ne s'est pas établi à son égard, du moins 
je n'en ai pas connaissance, d'abréviation usitée vul- 
gaire: notre plus ancien Mit. des Annales l'écrit tou- 
jours en toutes lettres; 2°. certains mots usuels s’a- 
brégent précisément en n'en donnant que la premiere 
syllabe, comme os. pour osa5go thawad, prince; j6. 
pour je6efesebo, année du cycle pascal; 3°. lui 
méme, M. B., essaiera plus tard de faire prévaloir 
l'abréviation contestée 5b ER pour Costantiné, au 
lieu du sigle connu h']. Quant à moi, je ne fais au- 
cun doute que DJO ne soit le sigle de Djouancher. 

D. Aprés les trois éristhaws indépendants, M. L. 
attribue à Gouram, premier roi Bagratide de Géor- 
gie, la monnaie sans monogramme géorgien, à l’effi- 
gie de Ouararan VI, et premiere année de son régne, 


Ww 








8) C'est ainsi et non Djawakhosis-Chwili, que ce nom de famille 
princiére est inscrit dans le traité de 1783. ; 


* 


Bulletin de l'Académie Empériale 


192 





avec la croix au revers, sur un pyrée. Or je puis fa- 
cilement me tromper en ce qui concerne les affreuses 
légendes pehlevies de cette époque, mais je le dis en 
toute sincérité, ni sur les dessins de M. Barth. ni sur 
ceux de M. L., je ne puis me résigner à reconnaitre 
le nom de Ouararan, et méme sur la magnifique gra- 
vure de M. Dorn’), je ne vois autre chose que l'effi- 
gie et l’abrégé connu du nom dudit Ourmizdas IV, 
sans aucune trace du mot indiquant l'année premiere 
du régne. 

E. Sur la piéce portant le nom abrégé de Stépha- 
nos, M. L. reconnaît l'effigie et le nom d'Ourmizdas 
IV, et au revers, avec la croix, la date de l'éternelle 
7° année, illisible cette fois, du monarque persan; il 
attribue maintenant le tout à Stéphanos I”, Bagratide, 
roi de Géorgie. M. Barth., dans les Lettres numisma- 
tiques, Pl. I, donne cette pièce comme imitée de 
celles de la premiére année de Khosro-Parwis. 

F. Enfin le nom entier de Stéphanos se lit, süre- 
ment et seul, auprés d'une effigie fort semblable à 
celle d'Ourmizdas IV ; au revers, la croix sur le py- 
rée et la 2° année de Khosro-Parwis. C'est encore, 
pour M. L., Stéphanos premier; son homonyme, n'é- 
tant qu'un simple patrice, n'avait pas, dit-il, le droit 
de battre monnaie; d'ailleurs, il y avait trop d'ar- 
gent grec en Géorgie, sous Stéphanos II, pour qu'il 
füt nécessaire de recourir au monnayage national. 

Suivant l'ingénieuse conjecture de M. L. les trois 
premiers NN. de la suite sassanido-géorgienne appar- 
tiennent à des éristhaws géorgiens, qui se seraient 
déclarés indépendants, non de la Perse toutefois, du- 
rant l'interrégne qui suivit la mort de Bacour III, 
Khosroide, en 570; interrégne qui, d'aprés les Anna- 
les, n'aurait duré que 5 ans. Sans doute, méme à mes 
yeux, le texte des Annales ne saurait être serré de si" 
pres, que tout y soit sacramentel, chaque mot, chaque 


date. J'ai eru moi- méme pouvoir émettre une idée | 


sur l’avenement de Gouram, plus tard que ne l'indi- 
quent les Annales et Wakhoucht, au plus tót en 590, 
au lieu de 575, et reculer de quelques années la mort 
de Stéphanos I", vers 622, sous Héraclius"); mais 
comment expliquer l'apparition simultanée de dirhems 
sassanido-géorgiens, au nom de trois dynastes, Gour- 
gen, Wakhtang, Djouancher, précisément en la 7* 





9) Bull. Hist.-Phil. t. I, p. 33. 
10) Hist. de Gé. p. 216 et 226. 





année d'Ourmizdas IV, donc en 586, juste 16 ans 


aprés la mort de Bacour III? 

Ce n'est pas tout: Gouram, nommé roi par un em- 
pereur byzantin, Tibére- Constantin ou Maurice, 
frappe encore monnaie au type sassanide, anonyme, 
il est vrai, et avec la croix, mais sous l'effigie d’Our- 
mizdas IV, cette fois sans date appréciable Ont - ce 
méme la 1" année de Ouararan VI, done pas avant 
590); puis, une dixaine d'années aprés, le fils et suc- 
cesseur de Gouram, au moment oü l'ascendant des 
Grecs se fortifie, par l'alliance de Maurice avec Khosro- 
Parwis, adopte de nouveau pour type l'effigie et le 
nom d'Ourmizdas IV , derechef la 7° année de ce 
prince, qu'heureusement M. L. regarde comme illi- 
sible,.et la croix sur le pyrée. Cette ignorance, cette 
audace, degressusciter le type d'un souverain mort, 
sous le régne de son puissant successeur, n'est pas 
sans exemple dans les numismatiques ispehbede, sa- 
manide et bulgare du Volga, mais elle a quelque 
chose d'inexplicable en Géorgie. Au reste, nous de- 
vons au savant M. Mordtmann la découverte d'une 
monnaie purement sassanide, frappée en la 2* année 
de Khosro-Parwis (592), avec l'effigie et le nom 
d'Ourmizdas IV ; fait qui est regardé comme le pro- 
duit d'une méprise. 

De tout cet imbroglio il n'y a malheureusement 
rien à conclure, à affirmer: la science n'y gagne que 
le fait matériel, dont elle ne peut se rendre compte, 
et la question est tout entiére réduite à ces termes: 

1) L/effigie des monnaies sassanido - BOES 
est celle d'Ourmizdas IV ; 

2) L'année est Serge la:7°; 

3) Trois dynastes géorgiens ant frappé lesdites 
monnaies ; 

4) Tine pièce "een reste incerigine quant au 
nom du roi de Géorgie, le prétendu Gouram ; 


5) Deux, avec le nom de Stéphanos, ne peuvent 


étre attribuées au 1" ou au 2* que par une série de 
conjectures n'emportant pas démonstration ; 

6) Wakhtang-Gourgaslan est définitivement iie 
de cette série. Quant à Djouancher — oui Djouan- 
cher — la détermination reste à établir entre un éris- 
thaw géorgien du VI^s. ou un roi du VIII‘. En tout 
cas, ce n'est pas parce que les Arabes ont frappé un 
dirhem à Tiflis, en l'an 85—704, ni parce que l'em- 
pereur Héraclius a pu propager sa monnaie en orient, 


4 


des Scienees de Saint - Pétersbourg. 


LA 


194 











qu'il est possible de démontrer que le monnayage na- 
tional n'existait plus en Géorgie de 718 à 786, ayant 
été supplanté par le dirhem musulman et par la 
drachme byzantine. La découverte inattendue des 
monnaies de David couropalate, de Bagrat IV, de Da- 
vid II et d'autres, nous apprend qu'il ne faut pas 
désespérer de combler d'autres lacunes des suites mo- 
nétaires dont nous nous occupons, sans recourir à des 
propositions hazardées. 

Passons maintenant à la dynastie Bagratide. 

Par la publication des Lettres sur la numismatique 
géorgienne', ét surtout des Lettres numismatiques et 
archéologiques relatives à la Transcaucasie, la suite 
monétaire des Bagratides a recu de notables accroisse- 
ments en pieces inédites; elle s'est tout-à-fait systé- 
matisée et, par la découverte de dates et faits restés 
jusqu'à ce jour inapercus ou imparfaitement appré- 
ciés, elle a pris un degré de précision qui la place à 
un rang scientifique trés honorable. Ce sont les objets 
que je vais passer en revue. 

Au IX" s. on ne connaît que deux monnaies khali- 
fales frappées à Tiflis, en 210 H. — 825 et 248 H. — 
862, auxquelles il faut sans doute joindre la circula- 
tion des monnaies si nombreuses d'Arminiyah ou Do- 
vin, et de dirhems d'autres provenances. Les mu- 
sulmans sont complétement maitres du pays et de la 
capitale, qui forment la 2* Arménie. Les osticans ne 
laissent aux monarques suecesseurs d'Achot 1° que 
leurs domaines du Klardjeth, avec la résidence d'Ar- 
tanoudj, tandis que les korévéques du Cakheth dis- 
putent leur indépendance aux émirs. Au X° s. on 
connait quatre dirhems de Tiflis, 294 H.— 906, 311 H. 
— 923, 312 H. — 924, 314 H. — 926. Les Ba- 
gratides du Tao végétent sous l'influence grecque, 
quelques soi-disant rois de Karthli passent et meurent 
dans l'histoire; les korévéques luttent contre les Béni- 
Cheddad du Chirwan. La dynastie aphkhaze est seule 
florissante et en progrès. Durant ces deux siècles 
on ne connait de monnaie au type géorgien que celle 
en cuivre, dont M. L. a dà la communication au trós 
érudit numismate de Berlin, M. Friedländer, et qu'il 
avait eu l'obligeance de m'autoriser à publier, mais 
j'ai eru devoir lui laisser cette juste satisfaction. 

La pièce dont je parle, Pl. III N, 1 de l'Essai, 
UAM — 
11) Bull. Hist.-Philol. t. XI, p. 246, 279, 
Tome III, 








est en cuivre et, quoique fatiguée, Jaisse lire très 
sûrement la légende, en caractères ecclésiastiques: 
«O Christ, aie pitié de Dawith couropalate.» La croix 
pattée, au revers, porte un type byzantin irrécusable, 
sauf le support pour les pieds, assez mal placé sur la 
partie inférieure de la branche verticale, et qui n'est 
peut-étre qu'un jeu de lumière, car il ne s’accuse pas 
nettement sur l'empreinte au crayon que j'en posséde. 

A la premiere vue du nom de David, les trois per- 
Sonnes qui ont examiné ce curieux spécimen moné- 
taire se sont laissé entrainer à l'attribuer à ce prince 
Bagratide si célébre dans l'histoire, à la fin du X* S., 
par ses relations avec Basile II, par l'étendue de son 
apanage, par ses succès contre le rebelle Bardas-Sclé- 
rus, que constate l'inscription de Zarzma, et surtout 
par l'infuence que lui valurent ses grandes qualités 
dans les affaires de son pays: c'était le vrai roi du 
Karthli, moins le titre. 


L'enthousiasme passé, on se demande si quelque 
autre de cesrois ou rois-couropalates, comme l'historien 
les qualifie, tels que David 1°, + en 881, ou cet autre 
David que l'Annaliste confond avec Bagrat-le-Sot, + 
en 996, n'aurait pas plus de droit à une pareille 
attribution. Pour moi, je reste partisan du simple 
mais puissant couropalate, qui remplit de sa per- 
sonnalité toute la seconde moitié du X* $.; de celui 
qui humilia par de sanglantes défaites les émirs 
d'Aderbidjan et d’Akhlath; à l'appel duquel se forma, 
en 976, l'armée de 12,000 hommes, commandée par 
le moine-général Thornic, et qui mit fin à la révolte 
de Sclérus. Je rappelle que le couropalate corician 
de Lori, Corie, a également frappé monnaie js 3 
était contemporain de David, et mourut douze ans 
avant lui, en 989. 


Voici, au sujet de la monnaie de David, quelques 
détails extraits d'une lettre de M. Lisch, directeur du 
Musée de Schwérin, adressée tout récemment à M. 
l'Académicien Kunik. 


«On a fait le 18 oct. 1859, aux environs de la ville 
de Schwaan, dans le Méklembourg, une trouvaille de 
1500 monnaies. M. Lisch, qui se dispose à décrire 
la trouvaille entiöre, est d'opinion que toute cette 


collection a été enterrée vers l'an 1035. Parmi ces 





12) V. Sup. p. 183, 


195 


Bulletin de l’Académie EÉmpériale 





monnaies il se trouve un Baaxnmipoo cpeópo, une 
monnaie des empereurs Constantin Porphyrogénéte 
et Romain, et une géorgienne, qui est, d’apres la 
lettre de M. Lisch, «complétement analogue» à la pré- 
cédente. M. Lisch en avait envoyé un dessin à M. 
Friedländer, qui l'a communiqué à M. Langlois; l'ori- 
ginal méme est conservée au Musée de Schwérin.» 
Tout a été dit, dans les Lettres numismatiques, sur 
les belles monnaies en argent de Bagrat IV, sévastos 
et nobélissimos, dont l'existence méme n'était pas soup- 
connée il y a trois ans, sur celles de son fils et suc- 
cesseur Giorgi 1°, késaros ou kéisari, dont une seule, 
unique et fruste, celle oü il est qualifié de roi des 
Raniens et des Cakhes (?), laisse encore des doutes 
sérieux. Difficilement admettra-t-on, avec M. L. que 
la partie centrale de la légende de cette dernière, la 
seule conservée, doive ou puisse contenir un nom de 
dignité byzantine. Les philologues sont parfois trop 
pointilleux, en expurgeant les textes de tournures 
insolites et de fautes réelles, qui ont pu échapper à 
l'auteur le plus grave et le plus parfait dans la forme. 
Les numismates aussi sont parfois trop exigeants, à 
ce qu'il semble, en prétendant que les artistes mo- 
nétaires ne s'écartent jamais d'un type admis et connu. 
Avec un tel excès de sévérité, les défaillances hu- 
maines et les caprices seraient aussi impossibles que 
le progrès. Ne connaît-on pas sur les monnaies des 
variantes, des anachronismes, volontaires ou non, des 
fantaisies ou des distractions de graveurs? Le Musée 
asiatique vient justement d'acquérir, par échange avec 
le Gén. Bartholomaei, une jolie monnaie d'or, asséz 
évidemment Houlaguide de type, portant, à l'avers 
comme au revers, seulement le symbole sounite «Pas 
de Dieu, si ce n'est Allah; Mohammed est l'envoyé 
de Dieu;» en outre, les noms des quatre khalifes, et 
pas de date, de lieu de frappe, ni de nom de sou- 
verain. De ce que la légende de trois ou quatre pieces 
byzantino-géorgiennes se termine au centre par un 
titre byzantin, faut-il de toute rigueur conclure à l'in- 
compatibilité de toute autre disposition? non, évidem- 
ment. Quoi qu'il en soit, gráce à un meilleur classe- 
ment, certaines pièces géorgiennes, que le prince 
Barataief attribuait à des Bagratides de l'époque que 
nous examinons ont été rejetées, aprés une plus exacte 
comparaison des types, à une époque de beaucoup 
postérieure. J'y accéde d'autant mieux que j'ai tou- 


i 





jours hésité à leur attribuer une haute antiquité. J'en 
reparlerai plus bas. 

Au XII s. nous voyons apparaitre sur une pièce 
bilingue, déjà connue mais restée inédite, l'effigie d'un 
roi David à cheval, couronne en téte, qualifié dans la 
légende arabe du revers «fils de Giorgi, glaive du 
Messie.» La bonne mine et la tenue martiale du ca- 
valier conviennent trés bien au vainqueur d’Il-Ghazi, 
au conquérant d'Ani et de Tiflis, David IT, le Répa- 
rateur. Sous son regne la Géorgie respire, gräce aux 
triomphes des croisés: cette piéce me semble heureu- 
sement déterminée, quoique par conjécture. Pl. III, 
N. 8 de l'Essai. 

Démétré 1", fils du précédent, était également 
connu par la légende arabe de monnaies bilingues, oü 
il est aussi qualifié «glaive du Messie;» deux curieuses 
monnaies, avec son monogramme, en géorgien, où se 
lisent en toute certitude son nom, en arabe, et ceux 
des sultans seldjoukides de Perse Mahmoud et Ma- 
soud, constatent une certaine vassalité de ce mo- 
narque, sans diminuer la gloire de ses succès, attestée 
par la porte de fer de Gandja, conservée à Gélath 
depuis 721 ans. 

A cette occasion je crois devoir mentionner deux 
monnaies en cuivre, de l'Ermitage Impérial, où se 
voient à l'avers, à gauche, un empereur debout, cou- 
ronne en téte, soutenant de la main gauche une croix 
patriarcale, et près de lui 8. George, la tête nimbée, - 
dans la méme attitade, la main droite plus haut sur 
la croix que la gauche du prince, et tenant de la 


| gauche une épée nue: c'est précisément le type d'un 


sou d'or de Jean II, Comnéne, régnant 1113 — 1140, 
qui se voit aussi à l'Ermitage. Au revers, la légende 
arabe: à. Juill Ze ee cpl same bell © 

«Le sultan supréme Masoud, fils de Mohammed, dé- 
» On est étonné de voir 
un pareil type chrétien sur la monnaie d'un sultan 
de Perse. Du reste la qualité du métal, le style des 
lettres arabes et l'homogénéité évidente de fabrication 
avec celles au chiffre de Démétré et au nom de Masoud 
mentionnées ci-dessus, tout se réunit pour montrer 


que ces pièces sont de la méme époque. Toutefois 


je ne me charge pas de découvrir les motifs qui ont pu 
porter le prinee musulman à emprunter un avers by- 
zantin. 

Je ne dirai rien des monnaies de Giorgi III avec 


197 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


198 








le nom du khalife Moktafi-liamr-illah, ni de celles 
avec la date du cycle pascal 394 — 1174 de notre 
ere, oit le roi est représenté avec un oiseau de chasse 
sur le poing; je passe à la riche suite du régne de 
Thamar, que M. L. classifie de la maniére suivante. 


1) Pièces de Thamar seule, datées db. d'b, 407 — 
1187, 430 — 1210: notre auteur à négligé la date 
10 404 — 1184, qui est bien certaine, sur le dessin 
du Pr. Barataïef ^), et forme l'initiale du règne; 

2) Thamar et Giorgi, son mari russe, sans date; 
suivant moi ce peuvent étre Giorgi III et sa fille 
associée au tróne; 

3) Thamar et David, son second mari; date dh 
420 — 1200; 

4) Les mémes, sans date; 

5) Thamar et son fils Giorgi IV; date d'b 430 — 
1210; celle avec la date d'b& 431 — 1211 a été 
omise, probablement comme douteuse. Il en est de 
méme du N. 3 de la Pl. accompagnant ma Revue de la 
numismatique Géorgienne de 1846, chargée au pour- 
tour de x entremélés de signes paraissant fantastiques. 


Ce classement, artificiel comme tout ce qui est 
systématique, a du moins l'avantage des catégories, qui 
aident la mémoire et, ne laissant de cóté aucune par- 
tie d'un tout, font connaitre méthodiquement les ri- 
chesses acquises. Toutefois je dois dire que, si méme 


l'on consent à admettre, sans preuve positive, la 2* | sl 


classe, qui est purement conjecturale, des deux 
cótés, en tout cas la légende géorgienne doit com- 
mencer par les mots LOYSTIR f1R...et non EGY- 
81. .., la grammaire le voulant ainsi. Outre l'irré- 
gularité que je viens. de constater, sur le cóté portant 
le nom de Giorgi, la piece N. 10, Pl. IV de M. L., 
offre encore une autre circonstance qui me frappe: 
l'un des quatre demi-cercles et deux des intervalles 
entre ceux-ci, qui renferment la légende, sont com- 
plétement vides. Je suppose, n'ayant pas vu la pièce, 
qu'elle a été restituée, ainsi que la légende, et celle-ci 
abrégée fortuitement, de facon à ne plus donner un 
nombre suffisant de lettres. * 

Au point de vue de l'art monétaire, certaines pièces 
de Giorgi IV présentent des monstruosités, bien con- 
nues par les échantillons déjà publiés, dont un a donné 
Fe Tipi mm Geet 


13) Hyuussar. arr, Pasp. III, p. 134, du texte. 











au Gén. Bartholomaei l’occasion de faire sa belle dé- 
couverte de la légende persane. «Au nom de Dieu 
pur, on a frappé cet argent en l’année 430 — 1210.» 
La numismatique géorgienne du XIII s. à fait ré- 
cemment une bonne acquisition, par la publication de 
deux monnaies d’Alouch-bek “), Tiflis et Gandja, 
642 — 1244, dont l'attribution laisse toutefois quel- 
ques incertitudes, puisque le personnage en question 
n'est pas encore connu par des témoignages écrits. 
Du moinsles villes de frappe et la date sont elles cer- 
taines et prouvent que dés l'année indiquée, encore 
au temps de Rousoudan, un Grand-Mongol, Ouloug- 
Menkal, était de fait maitre de Tiflis, J'ignore si 
réellement, comme le dit M. L. p. 78, d'aprés auto- 
rité, des pieces analogues à celles-ci ont été frappées 
en 643, 644 et 645 H. — 1245, 6, 7, mais je ne vois 
aucune probabilité de ressemblance entre le nom de 
notre Alouch-Bek et celui d'un certain Témougou 
Outchougen, oncle d'Ogodai et compétiteur, aprés sa 
mort, du tróne des qaáns de mongolie: cette conjec- 
ture me parait entièrement gratuite. J'ai recu tout 
dernièrement de S. E. le prince M. Obolenski communi- 
cation de deux piéces de sa collection, qui paraissent 
appartenir à la méme catégorie. Sur l'une, de petit 
module, en argent, on voit d'un cóté un cavalier 
mal gravé, allant à gauche et tenant une lance, sans 
aucune légende; de l'autre | Lx 
> dy} al, il semble que ce soit une de ces piéces 
djoutchides fabriquées en Russie, dont on trouve par- 
fois des spécimens, chez le baron Chaudoir, chez M. 
Reichel, dans le bel ouvrage de M. Savélief sur les 
monnaies djoutchides, et dans celui du Gén. Schu- 
bert sur les monnaies russes; ce qui le prouve, c'est 
que d'abord le cavalier est tourné à gauche, au lieu 
que sur les monnaies djoutchides il est tourné à droite, 
que la légende arabe, trés abrégée, est aussi à rebours, 
et que les lettres devant former le nom propre, à la 2° 
ligne, sont des signes. de fantaisie. Sur la seconde, 
mieux gravée et de petit module, l'avers offre aussi un 
cavalier allant à gauche, mais tirant de l'are en arrière, 
comme sur la piéce d'Alouch-Bek. Peut-étre y avait- 
il une légende, un oiseau et en bas un quadrupède, 
mais le flan, évidemment trop petit, n'a pas recu l'em- 
preinte compléte. Au revers, en haut, Nakhitchéwan, 


. "9" un EI 





14) Wssbcria H. Apxeozor. o6m. t. IIT, p. 136. 


Bulletin de l’Académie Impériale 


200 





puis le symbole sounite: ...J«? U) | YJ al), rien 
de plus n’est visible. 

C'est également sans preuves et d'aprés son seul 
sentiment, que M. L. attribue au roi David V, fils de 
Giorgi-Lacha, les piéces bilingues connues Uy en 
cuivre, marquées du monogramme OP David, ainsi 
que celle en argent, aussi bilingue, où figure le roi 
à cheval, avec la date dO b 467 — 1247, et le nom 
de Gaiouk dans la légende persane du revers. Quant 
à celle-ci, l'attribution à David V est trés probable 
et généralement admise; car David V, fils de Giorgi- 
Lacha était considéré par la majorité de la nation 
comme le roi légitime, surtout aprés la reconnaissance 
de son droit par Gaiouk; mais les pieces au chiffre 
(P, toutes identiques entre elles, frappées en 642, 
645 et 650, à Tiflis, je les regarde comme apparte- 
nant à David IV, fils de Rousoudan. Voici sur quoi 
je me fonde. 

David IV fut reconnu roi, associé au tróne par sa 
mére et couronné dés l'année 1236, puis remis aux 
Mongols en 1243; son cousin David, àu contraire, ne 
fut délivré de sa captivité à Césarée qu’apres la défaite 
du Seldjoukide Kai-khosro; ses titres au pouvoir su- 
préme furent bien admis, mais les Mongols l'expé- 
diérent aussitót à Qaraqoroum. Il me semble donc 


raisonnable de penser que, des deux cousins, celui, 


qui avait l'antériorité ait fait frapper monnaie le pre- 
mier, en conservant plus tard le type adopté par lui; 
tandis que l'autre, qui ne fut réellement roi qu’après 
l'élection de Gaiouk, en 1246, aura pris possession 
de la monnaie par le type du cavalier, avec la date 
Géorgienne, en 467, et se distingua ensuite par l'ad- 
dition à son nom, dans la légende persane, des mots 
«fils de Giorgi, le Bagratide.» 

Au reste, les monnaies au chiffre SP, de David IV, 
suivant moi, sont toutes en mauvais état, et la date 
arabe difficile à préciser; M. B. y lit le nom de Man- 
gou"), tandis qu'il n'est pas sûr qu’aucun nom de 
qaàn mongol y soit inscrit; du moins M. L. n'y en 
voit pas, et je suis, en définitive, de son avis. Car 
aprés la mort d'Ogodai, en 1242, le tröne de Mongo- 
lie étant resté inoccupé, le nom de Gaiouk n'est pos- 
sible qu'aprés 1246, et celui de Mangou qu'aprés 





15) Ces monnaies n'ont mi été décrites par M. Frähn. 
16), V. Mél. asiat. t. I, p. 1 





649 H. — 1251, 2; or la premiere des monnaies dont 
il s'agit est datée de l'an 642 H. — 1244. 

Dans les années suivantes, jusqu'à la fin du XIIT' s., 
à la grande humiliation des grousinologues, la légende 
de la monnaie de Dimitri II (Langlois, p. 89) reste 
inexpliquée, et il n’y a de véritable acquisition pour 
la science que les monnaies d'argent et de cuivre, au 
monogramme du roi Wakhtang III. 

Ici s'arrétaient nos connaissances en numismatique 
géorgienne, et de Wakhtang III à Bakar, vers 1719, 
nous ne retrouvions plus, au lieu de piéces portant 
des noms géorgiens en caractéres du pays, que des 
types houlaguides, ilkhanides, des chahs de Perse et 
des Osmanlis. 

Cependant deux trouvailles, celle de Lori, 1830, et 
une autre faite aux environs de Tiflis, en 1840, four- 
nirent des monnaies d'un métal et d'une fabrication 
tout particuliers, avec des lettres capitales ecclésias- 
tiques à-peine lisibles, d'un style de décadence. En 
méme temps une révision sévére des piéces ou mal dé- 
terminées ou déclarées incertaines d'époque, fut entre- 
prise par MM. Barth. et L. Le résultat de leurs médi- 
tations fut la réintégration dans la série monétaire de 
monarques que personne n'avait eu l'idée d'y classer, 
et le changement de plusieurs attributions. 

Voici à cet égard quelques faits. 

A une époque oü les suites byzantines n'étaient 
pas si bien étudiées qu'aujourd'hui, et où lé savant 
de Saulcy attribuait encore à Manuel Comnène de 
C. P., done à la fin du XII’ s., une pièce au type de 
5. d reconnu maintenant pour trébizondain, 
du XIV? s., — à cette époque le digne prince Dara- 
taief imita am pouvoir attribuer à David II et à Bagrat- 
le-Sot, à Giorgi I, II et III, des pieces que les nu- 
mismates les plus experts ont maintenant rejetées, en 
toute raison, à leurs homonymes, postérieurs de plu- 
sieurs centaines d'années. Ces hésitations n'ont rien 
qui doive surprendre ni affliger les vrais savants, 
quand des observations incomplétes ont été données 
pour ce qu “elles sont, pour de simples probabilités: 
c’est le premier pas, dad assuré, du jeune enfant, qui 
doit précéder la marche délibérée de l'homme parfait. 

Le premier doute de nos numismates, dans l'ordre 
chronologique des découvertes nouvellement accom- 
plies, tomba sur la monnaie donnée à David II et à 


201 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


202 





Bagrat-le-Sot "). Deux personnages, deux hommes, 
à en juger par le costume, debout et couronne en 
téte, soutiennent une croix. Suivant M. L. on voit 
à gauche et à droite les lettres chi» M, did, qui 
doivent se lire 230339 33033 85,656): due ailes 998 sbbs'*) 
«Le roi des rois Bagrat, la reine des reines Anna.» 
Au revers un saint personnage, la téte nimbée, et les 
lettres certaines OO NLE eyes wgwobs «la Mère de 
Dieu». Le type est absolument trébizondain. 

Sur cette monnaie nous avons une longue lettre, 
encore inédite, du Gén. Bartholomaei à M. Gille, qui 
me paraît bien mériter d’être imprimée in extenso, et 
qui pose clairement toutes les questions. 

«Lorsqu'une monnaie inconnue a été déterminée 
d'aprés un seul exemplaire médiocrement conservé, 
la découverte d'un second spécimen de cette méme 
monnaie peut subitement renverser les premières hy- 
pothèses pour en faire proposer de nouvelles, plus 
probables, et même, quelquefois, amener la solution 
définitive du probléme. Dans la cas présent, je n’ose 
pas espérer d'arriver a ce dernier résultat, mais en 
signalant des erreurs on a la chance de se rapprocher 
de la vérité. 

«Je commence donc par signaler les erreurs. 

«Une monnaie géorgienne, ayant pour type de l'a- 
vers deux personnages debout, tenant une longue 
croix, et pour revers la Sainte-Vierge assise sur un 
tröne, avait été attribuée par le prince Barataieff 
aux rois Bagrat-Régwen et David I" (seconde moitié 
du X° siècle). 

«Cette même monnaie et d’après le même exemplaire, 
qui était unique jusqu'à-présent, a reçu une autre attri- 
bution de M. Brosset — selon notre savant acadé- 
micien elle pourrait être de David-le-Réparateur, avec 
son épouse la reine, Marie? M. Langlois a également 
émis la méme conjecture. 

«La légende de cette monnaie consiste en plusieurs 
lettres superposées, accompagnant chacune des deux 
figures debout, et, d’après les dernières observations, 
ces lettres ont été expliquées de la manière suivante: 
©. h P. David Roi, — th. &., Marie reine. Sur le 
nouvel exemplaire de cette méme monnaie que j'ai 
eu le bonheur d'acquérir pour le Musée de l'Ermitage, 
je crois devoir remplacer la lettre © par un % et la 








17) Barat. Pasp. II, Pl. I, N. 1; Langl. Pl. VIII, N. 9. 
18) dus est un néologisme, probablement inconnu au XV? s. 





lettre P par un M, du cóté du personnage principal, 
qui a de la barbe; tandis que le second personnage, à 
effigie imberbe, est accompagné des lettres d». di. E? 
(la dernière lettre pourrait aussi être un ©?). 

«La légende qui accompagne l'image de la Sainte- 
Vierge ne me parait pas être ©. ©. f]. (P. b. comme 
l'a lue le prince Barataieff, mais ©. 6. 9. 'b. b. C c.- 
à-d. 6160, P" 'b'IDE, et plus bas on distingue encore 
trois lettres grecques O. €. O. dispersées dans le 
champ. 

«La monnaie, par son module, son épaisseur, son 
poids, mais surtout par le caractére de sa fabrique, 
rappelle au premier coup-d'oeil les aspres comné- 
nats ou blanes d'argent de Trébizonde; le buste de 
la Vierge a l'air d'étre calqué sur l'effigie du St. 
Eugene, des revers trébizondains; car on retrouve les 
mémes draperies, formées de lignes épaisses et gros- 
sierement burinées. Le costume des personnages de 
lavers est exactement le méme que celui.des em- 
pereurs de Trébizonde, du XIV* siécle: méme robe ou 
tunique représentée par des lignes verticales, entre 
lesquelles on a fait une traînée de gros points, même 
ceinture placée en travers du buste; enfin on ne sau- 
rait méconnaitre que le coin de la monnaie géorgienne 
a été gravé avec.un instrument tout pareil à ceux qui 
ont servi pour graver les coins trébizondains, et que 
l'ouvrier s'en est servi d'une matiére tout-à-fait ana- 
logue. 

«Si, comme il me parait évident, la monnaie en ques- 
tion est contemporaine des aspres trébizondains, elle 
doit étre de quelque Bagrat de Géorgie, qui a régné 
au XIV* ou au XV* siécle; la légende accompagnant 
le buste barbu doit être lue dx. da. %. «Le roi des rois 
Bagrat,» et l'on trouve effectivement sur le tróne de 
Géorgie le roi Bagrat V , petit-fils de Giorgi-le-Bril- 
lant; ce prince a régné justement à une époque oü la 
Géorgie respirait aprés s'étre débarrassée du joug des 
Mongols, qui cessa de peser sur elle avec la mort 
d'Abou-Said-Khan, contemporain de Giorgi-le-Brillant. 
C'est encore ce méme Bagrat V, qui fut marié en se- 
condes noces avec Anna Comnène, soeur de l'empereur 
Manuel IH de Trébizonde. Ces circonstances explique- 
raient fort bien, et l'émission de la monnaie en Géor- 
gie, aprés une interruption d'un demi-siècle, et la si- 
militude de fabrique de cette piece avec les aspres 
des Comnénes de Trébizonde; car de méme que Da- 


* 


203 


Bulletin de l’Académie Impériale 


201 





grat IV, après son union avec la niece de l'empereur 
Romain Argyre a fait émettre des monnaies imitées 
de celles de Byzance — Bagrat V a aussi fait imiter 
les aspres trébizondains, désignées en Géorgie sous 
le nom de théthri, nom auquel pourraient peut-être 
se rapporter les trois lettres grecques ace 
O €O PI? (ceci est une conjecture, du reste un peu 
trop hardie, je l’avoue). 

«La légende géorgienne, qui accompagne la figure 
imberbe et peut-étre féminine, consiste en 3 lettres 
dont les 2 premières, sur l'exemplaire du prince Ba- 
rataieff, sont bien certainement &. c». «Roi des rois» 
ou «Reine des reines?» Quant à la derniere lettre, dont 
il ny a pas vestige sur l'exemplaire mentionné, elle 
me parait susceptible d'étre prise pour un K sur mon 
exemplaire, et dans ce cas il me semble qu'on pourrait 
sans hésiter la traduire par «Reine des reines Anna,» et 
puisqu'on sait que Bagrat V a épousé en 1367 Anna, 
princesse: de Trébizonde, et comme ce Bagrat a été 
fait prisonnier par Timour en 1387, la monnaie serait 
frappée dans l'intervalle des 20 années qui séparent 
ces deux dates. 

« Cependant, comme je l'ai dit déjà, la 3* lettre de 
cette légende laisse quelque incertitude et pourrait 
être prise pour un ©, et dans ce cas il faudrait sup- 
poser soit le nom de la premiere femme de Bagrat V, 
nom que je n'ai pas trouvé, soit le nom d'un des fils 
de ce roi, qu'il aurait associé aux droits souverains 
en le désignant son héritier; ces questions pourront 
étre résolues par M. Brosset, vu que je n'ai pas sous 
la main les matériaux nécessaires pour faire ces re- 
cherches. 

«Dans tous les cas la monnaie me semble étre indu- 
bitablement d'un Bagrat, et bien certainement du XIV*, 
si non du XV° siècle; quant à l'attribuer, soit à Ba- 
grat IV, soit à un homonyme, d'une époque encore 
plus reculée, cela me semble contraire à toutes les 


données que peut fournir la comparaison des types | 


monétaires, et surtout au caractère de la fabrique de 
cette rare monnaie, dont il n'existait qu'un seul exem- 
plaire depuis 20 ans que le prince Barataïeff l'avait 
trouvée à Tiflis, et ce n'est qu'à-présent que j'ai été 
assez heureux pour en trouver un second spécimen 
mieux conservé, bien qu'il laisse encore beaucoup à 
désirer pour sa détermination certaine et indubitable. 

« Vous recevrez, Monsieur, là piéce en question avec 


* 








un envoi de plus de 100 monnaies, de différentes 
époques et de différents pays, que je ne tarderai pas 
à expédier pour le musée de l'Ermitage. Mais en 
attendant je joins une empreinte de cette rarissime 
monnaie géorgienne.» 

Dans tout cela on ne trouve donc de démontré que 
la postériorité de fabrication de la monnaie, primi- 
tivement déterminée à une antiquité trop reculée, et 


la lecture du nom de la Mère de Dieu. De Bagrat 


on ne voit pas l'indice certain, sur l'avers; de la reine 
X 4 x STE TAA aaa Dou. 
Anna on ne reconnaît pas l'effigie féminine, ni l'initiale 


de son nom. Les légendes ont trop souffert, et sur lori- 


ginal, par l'injure du temps, et sur le calque restauré, 
par les retouches, pour que l'on se sente autorisé à 
admettre le déchiffrement proposé. Avec tant de timi- 
dité, car déeidément je passe pour timide TL. la science 
restera stationnaire: je réponds, que dans le présent 
travail je ne vise point à faire des découvertes, mais 
bien à constater celles qui me semblent avoir été 
faites. | 
Abordons maintenant la trouvaille de Lori. Les 
monnaies découvertes à Lori en 1830, et non en 
1832, donnent suivant M. B. les dates extrémes 
1343 — 1426, d’où notre antiquaire a conclu que 
c’est à l'année 1430, coineidant avec le pillage de la 
ville par les musulmans 2) que remonte l'enfouissement 
de ce trésor, et il donne cette date comme inatta- 
quable. C'est ici que se sont trouvées, par centaines, 
de petites monnaies géorgiennes, d'aspect, de métal 
et de fabrication différant tout-à-fait de celles connues 
pour avoir eireule jusqu'à la fin du XIII" s. en Géor- 
gie. Le métal en est d'une qualité si infime et les 
légendes si mal gravées et frappées, que, pour arriver 
à un déchiffrement quelque peu satisfaisant, j'ai dü 
en dessiner un fort grand nombre. Le résultat de 
mon travail a été la belle Planche, tracée par feu 
M. Birkhan, accompagnant le Compte-Rendu des prix 
Démidof pour 1845, qui, confrontée dernierement 
aux originaux, par un numismate d'une excessive 
sévérité, lui a paru d'une exactitude parfaite. Pour 
le type elles se rangent sous les catégories suivantes: 


19) C'est le reproche honorable que m'adresse le P. Sibillian, de 
Vienne, dans un trés bon article de la Revue de lorient, septembre 
1860, p. 193 — 206, sur la numismatique arménienne. 

20)Soit par Chah-Rokh, soit par les Thathars du Mouton- 
Blanc; v. Add. et écl. p. 400. 


205 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


206 





1) Les NN. 4, 5, 6 de la Pl., pieces bilingues, de 
trés petit module, oü chacun s'accorde à lire LI 
API «le roi Giorgi;» au revers M. Frähn lisait 
sans hésiter: U) | «4» «Dieu est ma suffisance,» pré- 
cisément comme sur une monnaie du Samanide Nouh II, 
Rec. p. 115. MM. L. et B., au contraire, y lisent: 


«Au nom de Dieu!» Non pour exalter outre mesure 


lautorité respectée du savant académicien, je crois 
pouvoir affirmer, m'appuyant sur la parole d'orien- 
talistes d'une habileté reconnue, que le mot 

est impossible, la lettre recourbée de la fin du mot 
étant nécessairement un „ç. Quant au roi Giorgi 
dont le nom figure ici, ce ne peut guére étre que 
Giorgi VII, fils de Dagrat V, 1394 — 1407. 

2) Les NN. 9, 10, 11, monnaies géorgiennes, 
ayant au centre la lettre énigmatique ch, tracée 
rebours, la plupart du temps, et entourée d'une légende, 
souvent aussi à rebours, que j'ai cru, en 1845, pouvoir 
lire: «En l'année 30, le roi des rois Rousoudan.» Au 
revers, N. 9, 10 «au nom de Dieu,» en capitales géor- 
giennes ecclésiastiques; N. 11, indéchiffrable. 

Qu'il me soit permis d'entrer ici dans quelques dé- 
veloppements. C'est à moi, humble ouvrier, qu'est 
due la découverte des éres mondaines géorgiennes; 
des koroniconi ou cycles pascaux, de leur origine en 
780 de notre ére, précisément la premiere année du 
second cycle de 532 ans aprés le millénaire de Rome, 
échu en 248; de leurs applications dans les manu- 
scrits et sur les monuments, applications dont neuf 
exemples sont connus dans la série monétaire, et une 
seule revient au Gén. Bartholomaei. Toutes ces 
dates, sauf la premiére, appartiennent à la qua- 
triéme centaine du XII" cycle pascal géorgien, 780 — 
1312, dont la 1" lettre numérale “i ne m'a été connue 
sürement qu'en 1844. Jusque-là je l'avais toujours 
prise pour le 1 final du mot koroniconi ou pour la 
numérale M. Que le lecteur veuille bien comparer 
ces trois signes: Y 800, À 400 et 1 10, il se con- 
vainera que, sur les bords d'une monnaie usée ou 
mal frappée, la confusion est inévitable. Sur les piéces 
de Thamar et David, sur celles en cuivre de Rousou- 
dan, un lecteur non prévenu ne peut lire que 4 20, 
Ab 47, sans trouver l'initiale de cette ère nouvelle. 
Ces dates étant constatées, il faut forcément lire aussi 
R 50, sur les monnaies en argent de Rousoudan et, 
ces jalons posés, la petite piece N. 10 de notre P1, 


£» 


N 





avec un dh au centre, laisse lire "b 30, avant le signe 
“PY koroniconi. 

Chaque savant de bonne foi conviendra qu'en nu- 
mismatique les connaissances antérieurement acquises, 
ou, autrement dit, les idées préconçues forment, plu- 
tôt que l'épellation des signes, le fond de lecture 
dont chacun de nous dispose. Pour déchiffrer donc 
l'empreinte fatiguée d'une monnaie donnée, on devine 
plutót qu'on ne lit réellement. Si le morceau de mé- 
tal est sain, il suffit de la connaissance des choses, 
de l'érudition proprement dite; dans le cas contraire, 
ce n'est pas trop d'une extréme sagacité et prestesse 
de conception, pour recomposer, autre Cuvier, tout 
un monument, au moyen de quelques faibles traces 
respectées par les siécles. Ayant une fois pris la pre- 
mière lettre des nombres ci-dessus pour un 1 final 
(car la numérale 4, maintenant hors d'usage, est 
remplacée par D 400), ou pour “À 800, je fus forcé- 
ment conduit à lire sur la monnaie de Lori «en l'an- 
née 30,» donnant pour ma Rousoudan la série 30,(8)47, 
(8)50, et bientót, avec la correction certaine des deux 
dernières dates, 447 — 1227, 450 — 1230; pour la 
premiére, elle restait impossible et inexpliquée. 

Un autre numismate, qu'avait singulierement 
frappé l'interruption quatre fois séculaire du mon- 
nayage géorgien, et que la fabrication des monnaies 
de Lori reportait à une époque postérieure, s'avisa 
de lire hardiment sur les monnaies à da central «Le 
roi des rois C [ostantiné], en l'an 100 — 1412;» lec- 
ture logique quant à la date — en effet Constantiné I, 
frère et successeur de Giorgi VII, mourut en 1414, — 
mais excessivement incertaine quant au nom royal: 
On voit en effet sur mon dessin, après le titre «roi 
des rois,» un signe qu'il n'est pas possible de prendre 
pour un À C, mais bien plutôt pour un "b Z ou un 
'b L: M. B. soutient le 5. 

Le N.8 de ma Pl. offre au revers la méme légende 
arabe «Dieu est ma suffisance,» mal tracée à rebours; 
à l'avers, quatre signes géorgiens, méconnaissables 
dans le sens oi ils sont tracés, mais présentant, si on 
retourne la planche de bas en haut, les éléments des 
lettres DË D CSTN tracées à rebours. Ici, de rechef, 
M. B. lit l’abrégé du nom royal Costantiné. Quant 
à moi, dans l'hypothése du renversement, je trouve 
cette lecture régulière et méme probable jusqu'à un 
certain point, si l'on veut; mais M. B., qui à si rude- 


207 


Bulletin de l’Académie Impériale 


208 





ment soutenu l'impossibilité d'abréger un nom propre 
géorgien autrement que par l'initiale et la finale, ne 
peut pas et ne doit pas lire iei le nom Costantiné, qui 
s'abrége réellement par ET CE, ou Ah] CNE, tan- 
dis que Cwiriké s'abrége hh'I CCE. Si donc on lui 
accorde son Costantiné, il devra se relächer à l'égard 


de DJO [uancher], et peut-être, de concession en con- 


cession, arrivera-t-on à s'entendre. Au revers du 
N. 11 de ma Pl. on peut supposer une mauvaise 
gravure de la méme légende; l'affirmer, non. 

Ayant passé en revue la richesse numismatique de 
la trouvaille de Lori, je dois ajouter que pour étayer, 
démontrer et propager ses nouvelles idées, M. D. a 
eu recours à toutes les voies de la publicité: c'était 
son droit. Le journal Kaskas», 1860, NN. 44, 45; 
la Revue de l'orient, 1860, février, une active cor- 
respondance avec Pétersbourg, Genéve et Paris, ont 
annoncé ces faits à l'univers savant. Je me serais 
réjoui cordialement de si glorieux succès d'un ami, 
d'un adversaire respecté, ou plutót d'un collabora- 
teur, d'un confrére en archéologie et en numisma- 
tique, si le journal Kaskas», qui a publié l'article 
dogmatique, la piéce de fonds sur cette affaire, en 
m'attribuant des opinions qui ne sont pas les miennes, 
n'avait donné des conjectures pour des vérités incon- 
testables, et mis en avant quelques erreurs non moins 
évidentes. 

M. B., dans l'article anonyme du Kaska3p, me re- 
proche done 1° d'avoir exclu du canon royal Costan- 
tiné II, arbitrairement et sans égard pour l'autorité 
de Wakhoucht; 2° d'avoir commis de graves méprises 
dans la détermination des monnaies de Lori. J'ai 
répondu au premier point, dans le N. 81 du Kagkasr, 
par un article tardivement imprimé, oü je montre par 
des faits matériels que j'ai toujours admis, sans re- 
striction ni doute aucun, le roi Costantiné II, notam- 
ment d’après l'autorité de Wakhoucht”'). Sur le second 
point j'avoue que les petites monnaies de Giorgi, dont 
il s'agit, me semblent maintenant postérieures à Giorgi- 
Lacha, sans que je voie toutefois la possibilité de les 
attribuer évidemment à l'un des Giorgi suivants plu- 
tót qu'à l'autre: hésitation qui m'est commune avec 
M. B.”). En outre, si la date 100 — 1412 parait 
admissible, la lecture de la lettre initiale du nom Co- 





V. Hist. de la Gé. p. 689; Hist. mod. t. I, p.,625 


et passim. 
V. Lettres sur la num. ge. Mél. asiat., t. IIT. p. 102. 


21) 
33) 


stantiné et l’abrégé de son nom CSTN sont des con- 
jectures, trés permises en numismatiques, appuyées 
sur beaucoup de petits faits, trés habilement groupés, 
qui peut-étre m'auraient enthousiasmé, découverts 
par moi, mais vus de sang-froid ne sont rien moins 
que démontrés. Enfin je rejette formellement la lec- 
ture «au nom de Dieu,» et j'ajoute, sans craindre de 
démenti, que M. D. a reconnu de vive voix la justesse 
de mes réponses, sauf sur le nom C, CSTN et sur la 
date 100. Au moment où j'écris ceci, il vient de pa- 
raitre dans le N. 82 du Kaska36 une fulminante ré- 
plique anonyme à ma réponse, contenant les mémes 
énoncés que l'article précédent, mais je ne suivrai pas 
plus loin ce débat. 

Il est bien étonnant que le long régne d'Alexandré, 
de 1414 à 1442, n'ait pas laissé de trace monétaire, 
et que celui de ses successeurs jusqu'à Costantiné IIT, 
soit également muet à cet égard. Quelle monnaie 
circulait donc alors en Géorgie? celle des fils de Ti- 
mour et des princes du Mouton-Blanc, puis du Mou- 
ton-Noir, à ce qu'il parait, puisque la Géorgie tombait 
et retombait alternativement sous leur joug. C'est 
ici pourtant que prend place la trouvaille de monnaies 
faite aux environs de Tiflis en 1850, qui vint à la 
connaissance particuliére de M. L. et fut décrite par 
lui dans la Revue Archéolog. XI’ a., 1856, p. 717— 
722. Il y a trouvé des pieces: 

1° D'un roi Démétré, 1447 — 1452, au type pure- 
ment géorgien. 

2? De Giorgi VIII, 1447 — 1469; effigie d'un 
roi; lion à gauche, ou plutót sanglier; figure inex- 
pliquée. Së 

3° Encore Giorgi VIII; effigie du roi, analogue à 
celle de Jean IV, Comnéne de Trébizonde, 1446 — 
1457; type de S.-Eugéne, accompagné de son nom. 

4° Bagrat II d'Iméreth; effigie grossière et légende 
géorgienne trés incorrecte. 

La 1" série n'offre, suivant moi, aucune trace ap- 
préciable du nom de Déméiré, qui serait, d'aprés 
notre auteur, le fils d'Alexandré de Karthli, roi 
d’Iméreth du vivant de son père: toutefois cette 
monnaie fragmentaire ne manque pas d'intérét. 

La seconde, oü je erois que M. B. a raison de voir 
un lion, à longue queue recourbée sur son dos, au lieu 
du porc ou sanglier, restauré là par le prince Bara- 





|tajef, qui l'attribuait à Giorgi 1", me paraît heureu- 


des Sciences de Saint- Petersbourg. 


210 








sement rapportée à une époque et à un roi posté- 
rieurs. 

La 3° offre bien réellement le nom de Giorgi, mais 
sous deux types trés distincts, dont l'un trébizondain; 
l'autre, je ne sais comment le qualifier. Si ces deux 
types sont de la méme époque et du méme roi, 
Giorgi VIII, 1447 — 1469, il faut établir pour ce 
régne une nouvelle théorie monétaire. Le Pr. Bara- 
taief, Pasp. II, Pl. I, N. III, IV, VII, avait en appa- 
rence plus de raison de les attribuer à deux monarques 
différents. Je dois pourtant reconnaitre que les rai- 
sons historiques sur lesquelles se fonde l'opinion de 
M. B. et de M. L. sont ingénieusement déduites. 


Enfin il faut beaucoup de bonne volonté pour re- 


connaitre sur les piéces de la 4* série l'abrégé du nom 
de Bagrat, tant il est écourté et les lettres qui le re- 
présentent gravées incorrectement. Quant aux déduc- 
tions puisées dans l'histoire, elles sont justes, puis- 
qu'à cette époque le roi Bagrat II d'Iméreth envahit 
et occupa le Karthli à deux reprises, y fit acte d'au- 
torité, y donna méme des chartes qui sont parvenues 
jusqu'à nous”). Seulement, est il bien prouvé ou 
méme démontrable que les monnaies dont il s'agit 
proviennent de Bagrat II d'Iméreth? Ici méme p. 102, 
M. L. dit que la monnaie de notre Bagrat est imitée 
de celles de la ville hanséatique de Pskof, trés ré- 
pandue dans la Transcaucasie; il traite de la valeur 
de la piéce dite kilmanaour ou plutöt kirmanéoul, 
sans en faire connaître l'origine; pour moi, je me 
réfère à ce que j'en ai dit dans l'Introduction à l'his- 
toire de Géorgie, p. xcir, mais je ne puis admettre avec 
lui que le nom de giorgaoul, monnaie de Giorgi, qui 
avait remplacé le qazanour, monnaie de Qazan-Khan, 
provienne de Giorgi VIII. Ce mot, qui se lit seule- 
ment dans le préambule du code de Giorgi-le-Brillant, 
V" du nom, indique bien, au contraire, une monnaie 
du prince dont l'autorité s'établit sur les ruines de 
celle des derniers et faibles successeurs d'Houlagou. 
MM. D et L. se sont trop attachés à contredire, en 
ce qui le concerne, les témoignages de l'annaliste 
géorgien, et à rabaisser ce second restaurateur de la 
monarchie. 


Terminons cette revue par le monnayage des rois 








22) V. Hist. de la Gé. Introd. p. XCV, sqq. 
Tome III. 





géorgiens de la branche moukhranide et de la dy- 
nastie du Cakheth. 

La branche régnante des Bagratides s'étant éteinte 
vers le milieu du XVII" s., dans la personne de Ros- 
tom-Khan et de ses cousins Louarsab et Wakhtang, 
un collatéral, un des princes dits de Moukhran, monta 
sur le tróne, en 445 — 1657: ce fut Chah-Nawaz ke 
ou Wakhtang V. De ce monarque et de ses succes- 
seurs immédiats, Giorgi XI, Kai-khosro et Wakhtang VI, 


‚on ne connait pas une seule monnaie. Bakar, fils de 


Wakhtang VI, en a fait frapper, au type du paon, 
avec son nom abrégé BKR, qui sont bien connues, et 
datées de l'an 1131 H. — 1718, lorsqu'il était admi- 
nistrateur du Karthli, en l'absence de son pére. 
Quelques années avant Bakar, Simon, un de ses 
oncles, avait été décoré du titre de djanisin, vice-roi 
de Gourdjistan, gráce au refus obstiné de Wakhtang, 
fils de Léwan, d'embrasser l'slamisme. Ce Simon 
resta au pouvoir seulement en 1712, d’après Wa- 
khoucht; le reprit en 17 14, d’après Sekhnia Tehkhéi- 
dzé, en attendant l'arrivée de Iésé; puis l'histoire 
se tait à son égard. Or on a vu dans les Lettres nu- 
mismatiques, Pl. II, N. 11 et 12, deux foulous de 
Tiflis, au type du dragon, dont un sans date visible, 
portant la lettre 9 M, et l'autre, tout semblable, 
mais avec la lettre v S et la date douteuse 1130 ou 
1140H. — 1717 ou 1736, telle que l'avait lue le Gén. 
Bartholomaei. Aprés un examen trés attentif, j'ai pu 
voir sur cette méme pièce les deux lettres v S en haut, 
6 N à gauche, et cru y lire la date (ra 1128 H. — 
1716; enfin l'Ermitage possède une troisième pièce du 
méme type, avec la lettre b N et la date quelque peu 
difficile à lire 1124 H. — 1712. L'auteur de la dé- 
couverte de ces trois pieces, le Gén. Barth. eut aussi 
l'idée heureuse de recomposer avec les lettres SMN 
le nom de Simon et, s'appuyant de la donnée histo- 
rique, montra que les trois piéces doivent étre attri- 
buées à la régence du prince frére de Wakhtang VI. 
L'année 1124, soit 1712 est tout-à-fait en rapport 
avec l'histoire écrite; 1128, soit 1716, ne concorde 
pas aussi bien; 1130 H., année qui commenca au 5 
du mois de décembre 1717, est encore plus incertain. 
Mais ceux qui liront l'histoire du temps, dans les ma- 
tériaux aujourd'hui accessibles, se convaincront que les 
récits parvenus jusqu'à nous laissent une grande lati- 
tude aux combinaisons numismatiques, et que l'état 
14 


s 


D 


‘Bulletin de l’Académie Impériale 





des monnaies qui sont entre nos mains permet bien 
des hésitations. En tout cas le régent Simon entre 
désormais dans la série monétaire. 

Sur les règnes de Théimouraz II et d'Eréclé II, 
son fils, aucun nouveau fait de numismatique n'est 
parvenu à notre connaissance: c'est par une conjec- 
ture permise, mais non susceptible de démonstration, 
que M. L. attribue au régent David la monnaie pu- 
bliée par le Pr. Barataïef, Pasp. IV, Pl. IT, N. 13. 

Avant de clorre cette analyse, peut - étre déjà trop 
longue, je crois devoir mentionner quelques faits nu- 
mismatiques, de nature à intéresser le lecteur curieux. 

Durant l'impression de son livre, M. L. avait at- 
tiré mon attention sur le poisson qui figure sur cer- 
taines monnaies d'Eréclé II et de Giorgi XII. Le sa- 
vant M. de Sauley a depuis longtemps émis l'opinion 
que les animaux représentés sur quelques pieces des 
Houlaguides et des Mozafférides pourraient étre en 
rapport avec les années du cycle duodénaire d'ani- 
maux, usité primitivement chez les Mongols et encore 
maintenant en Perse. Or M. L., ayant vu dans le tome 
II, p. 35, de l’Hist. mod. de la Gé. l'année du pois- 
son, mentionnée comme correspondant à 1720 de no- 
tre ére, me demanda compte de cette indication, que 
je n'avais pas relevée, comme étant accessoire dans 
mon travail. 

Les orientalistes connaissent bien la Vie de Nadir- 
Chah, par Mirza Mahmoud Mehti-Khan Mazandarani, 
qui à été traduite du persan en francais par William 
Jones, et delà en allemand, Greifswald, 1773, in-4°. 
Il en existe aussi une traduction géorgienne, par le 
tsarévitch David, dont le Musée asiat. de l’Académie 
posséde un exemplaire, m'ayant servi pour la citation 
mentionnée plus haut. Allant donc aux renseigne- 
ments, je trouvai qu'en effet la traduction allemande 
de la Vie de Nadir, p. 11, place la bataille de Gouln- 
abad le 20 de djoumadi el-ewwel 1134 H. — 24 
février 1721, année du boeuf, mais que là méme il est 
dit dans la traduction géorgienne, p. 17, [gets 1720 
$5 Lech 3gols Je. ogg bobsbs, «en 1720, l’année d'oud, 
i. e. du poisson;» ainsi ma propre version «en Pan: 
née du poisson» était bien justifiée, mais il restait à 
découvrir la source de la méprise du tsarévitch, si 
méprise il y avait. M. Lerch voulut bien vérifier le 
texte persan de l'ouvrage original, oü il trouva réelle- 
ment zl «année de owd» i. e. du boeuf — on 





écrit aussi b] — et, par une illumination soudaine, 
se rappelant qu'en arabe le mot «5,» hout, presque 
homophone du précédent, signifie «poisson ,» conjec- 
tura trés à-propos que sans doute le savant tsarévitch 
géorgien, soit que son manuscrit portät le mot «55, 
soit qu'ignorant le mot tatar » 3) il en eût cherché le 
sens en arabe, avait été induit à donner une traduc- 
tion inexacte. Quoi qu'il en soit, je remercie bién 
sincèrement les deux personnes qui ont relevé ce fait 
et aidé à rectifier une grave erreur. Quant aux ani- 
maux dont la figure se voit sur les monnaies de cui- 
vre, géorgiennes et persanes, du XVIIP s., il est 
avéré que plusieurs, comme le lion, I’ éléphant, le cerf, 
le poisson, le paon etc. , n'ont rien de commun avec 
le cycle duodénaire des Mongols. Si méme l'on vou- 
lait tirer des inductions de la présence des animaux 
du cycle pour dater les monnaies tatares oü elles se 
rencontrent, il est resté démontré pour moi, par un 
grand nombre d'exemples, que cette recherche n’a- 
mènerait pas de résultats She ina avec la chro- 
nologie. 


M. L. a publié dans sa Num. de la Gé. au moyen- 
âge, p. 43, et Pl. V, N. 12, une curieuse piece, au 
type byzantin de S. George debout, couronné et 
nimbé , la lance dans la main droite; au revers, une 
légende arabe incompléte: «..... de la religion, ... 
m-Chah , fils de Daoud, fils de Bachounta.... prince 
des croyants; l'année..... » Il la croyait de provenance 
d'Iméreth. M. Bartholomaei, ayant eu le bonheur de 
mettre la main sur un autre exemplaire, plus complet, 
dat; aed Le gl op olo u M J = 

| «Eclat de la religion, (roi?) des musulmans, 
Kon fils d’Ichhaq, adhérant de l'émir des croyants;» 
dans le champ, des traces de la date 561 ou 569 H. 
1170 ou 1173 de J.-C. Il pense qu'il s’agit ici d'un 
Seldjoukide, d'un Ortokide ou d'un atabek. Enfin, 


depuis la communication qui lui fut faite par moi 


de ce second exemplaire, M. L. m’annonca, le 1" no- 
vembre 1859, que le cabinet de France en a acquis 
un troisieme, nissntiqué et parfaitement conservé, où 
il lit: | ner zeit ce | ool» cp ol | e eol os 
+ dns [Us aa) el «L'éclat de la religion, Behram, 
fils de Daoud , fils de Bachhou (?), aide de Pémir des 
vrais Gen, en l'année. ...» Quel que soit l'émir, 
eneore inconnu, qui a fait frapper cette monnaie , on 
/ 


213 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


214 





voit qu'il était en rapports avec les chrétiens, puis- 
qu'il imitait leur type, et qu'il vivait au XII s., à l’é- 
poque du pére de Thamar: c'est une nouvelle piéce de 
comparaison avec celles de Mahmoud et de Masoud, 
les Seldjoukides, mentionnées plus haut. 

A l'égard des contremarques géorgiennes, trés fré- 
quentes sur les monnaies de Thamar et de ses deux 
ou trois successeurs immédiats, il me parait utile de 
citer une bonne page de M. L., renfermant des vues 
particuliéres, confirmées par un passage de Polyen et 
par divers exemples tirés de l'antiquité classique. 

«Nous avons dit un mot des contremarques im- 
primées aprés coup sur les monnaies de Thamar. 
Personne n'ignore que l'usage de frapper avec un 
poincon une seconde empreinte sur les monnaies avait 
pour but, dans l'antiquité, comme aussi au moyen- 
áge, soit de doubler la valeur de la piéce qui l'avait 
reçue, comme si le prix d'un métal s'élevait par l'ap- 
plication d'une nouvelle marque, soit de rendre à une 
monnaie tombée en désuétude le caractère légal propre 
à la remettre en circulation, soit enfin de convertir 
à l'usage d'un état les monnaies d'un état voisin ou 
étranger. Les anciens mentionnent, à différentes re- 
prises, l'usage qui consistait à appliquer des contre- 
marques sur le numéraire pour doubler la valeur de 
la monnaie; c'est le procédé que Polyen désigne par 
ces mots: Aen yapaxripa éxito» ^), en parlant de 
la réforme monétaire de Leucon, roi du Bosphore *), 
et qu'Aristote signale aussi dans des termes à-peu- 
prés semblables, lorsqu'il raconte le stratagème que 
Denys de Syracuse employa pour se libérer, sans 
bourse délier, des emprunts qu'il avait faits à ses 
sujets: Aveyeyoéycos 8E xo) apyuotou, émix0Vas yapa- 
"rip, Sëdäuxe cv Sogar» duo Suvapéviy Spas, 
TÔTE SE Wo6cEQoy Ayyiveyxav 96; aùtouç ^. 
On trouve dans le méme ouvrage d'Aristote d'autres 
passages où le mot yapaxtio a le sens de contre- 
marque. Sans vouloir chercher à établir aucune com- 
paraison entre les banqueroutes politiques de l'anti- 
quité et les nécessités économiques qui obligerent les 
rois de Géorgie à frapper d'une contremarque leur 
numéraire, nous allons cependant essayer de démon- 
trer que l'ieipresiión d'une seconde empreinte sur les 
EN E EEE DR 


24) le See? VI, c. IX, $ 1. 
25) N t. Acad: sc. "Petrop. t. XIY (1805), p. 118. 
26) gege Oeconom. liv. II. 





monnaies géorgiennes avait pour but d'élever, en cer- 
tains cas, la valeur du numéraire. On sait que le tré- 
sor royal de Géorgie fut souvent épuisé par suite des 
guerres continuelles que les souverains du pays eurent 
à soutenir avec les musulmans, et des tributs onéreux 
qu'ils étaient obligés de leur payer. Cette disette de 
numéraire les mettait dans l'obligation de donner à 
leurs monnaies une valeur plus grande que celle 
qu'elle devait avoir légalement, et dans ce but, on 
peut croire qu'ils élevèrent le taux de leur numéraire, 
en faisant imprimer sur les piéces une contremarque 
qui en augmentait la valeur. Si, comme nous le sup- 
posons, la contremarque appliquée sur les monnaies 
à certaines époques de disette pécuniaire donnait une 
valeur supérieure au numéraire, il ne faudrait pas en 
tirer cette conclusion rigoureuse, que les contre- 
marques des monnaies géorgiennes avaient toujours 
cette signification. En effet, sous Rousoudan, par 
exemple, oü le numéraire reparut en abondance par 
suite de la prospérité qui signala la seconde partie 
du régne de cette princesse, les contremarques que 
les officiers de ses hótels des monnaies firent imprimer 
sur les pieces de Thamar, de Dawith III et de Giorgi IV, 
eurent pour résultat de donner à ces piéces un nou- 
veau cours, et de retirer de la circulation les mon- 
naies altérées ou contrefaites, qui avaient fait décon- 
sidérer le numéraire émis par ses prédécesseurs. 
Le général de Bartholomaei, qui a compris toute l'im- 
portance que les contremarques peuvent avoir pour 
l'histoire des variations de la valeur du numéraire en 
Géorgie, suppose qu'une cause tout-à-fait différente 
de celle que nous venons d'indiquer, motiva l'appli- 
cation des contremarques sur les monnaies royales. 
D’apres les conjectures de ce savant, la frappe des 
monnaies de cuivre étant un privilége accordé à des 
sortes de fermiers monétaires par la couronne, qui 
s'était réservé le droit de fabriquer le numéraire d'ar- 
gent, celle-ci donnait un cours légal aux monnaies de 
cuivre en y faisant imprimer une contremarque qui 
représentait, soit une ou plusieurs lettres du nom du 
souverain alors régnant, soit son chiffre formé de 
lettres enchevétrées, soit enfin l'indication de la va- 


leur de la monnaie. ”) 


«Dans l'antiquité on rencontre aussi parfois des 





27) Mél. asiat. t. III, p. 89; Bartholomaei, Lettr. d p. 3. 


215 


Bulletin de l'Académie Impériale 





monnaies qui présentent sur le champ un double type; 
on les désignait sous le nom de numi recusi. On con- 
nait une monnaie de Géla, en Sicile, surfrappée avec 
un coin de la ville de Métaponte, en Lucanie; enfin 
plusieurs pièces de la Béotie et de Panticapée, qui 
offrent la méme particularité.» ^?) 

Voici maintenant un résumé sommaire de la nu- 
mismatique géorgienne: cette série n'est pas considé- 
rable. Le prince Barataief a donné 147 monnaies, 
. réparties sur 14 Pl. et dans son texte, dont plusieurs 
ne sont que des variantes de forme extérieure; M. 
Langlois en avait d'abord publié 51, sur cinq Pl. re- 
marquablement belles, et 12 sur une Pl. d'appendice, 
en tout 63; ses dix nouvelles Pl. en contiennent 117, 
sans un seul véritable double, plus 10 contremarques 
et une Pl. de paléographie monétaire”): telle est donc 
la vraie richesse de la suite géorgienne, se rapportant 
à 42 types, y compris les frappes mongoles, pour 96 
régnes constatés historiquement. Ainsi il reste bien 
des lacunes, réservées pour les découvertes futures. 

Dans ses modestes proportions, cette suite embrasse 
pourtant plus de mille huit cents ans et raméne des 
synchronismes avec les Sassanides du VI^ s.; avec 
Héraclius et les khaliphes, avec Basile II et ses suc- 
cesseurs; avec les Mongols, avant et sous la dynastie 
Houlaguide; avec Trébizonde, avec Timour et les 
principautés éphéméres fondées par les Tatars de son 
époque ` avec les Sofis, les Osmanlis, les Afchars, les 
Qadjars et les Russes: en un mot, avec tout ce qu'il 
y aeu de grand et d’illustre dans l'Asie occidentale, 


et, pour être bien comprise, demande l'étude appro- 


fondie de toute l’histoire asiatique. 


Exposer tout ce qui touche à la circulation moné- | 


taire et aux successions d’un état faible en popula- 
tion, mais distingué par l’héroïsme des hommes et 
par la beauté des femmes, par la culture, bornée, 
mais non sans éclat, des arts, et par le développement 
de la pensée: c’était le but de M. Langlois. Malgré 
nos critiques minucieuses , le lecteur peut juger si le 
but a été atteint, s'il était possible d'en approcher 
mieux que ne l'a fait notre laborieux numismate. 





28) Langlois, Essai...., p. 72, 74. 

29) La Pl. de Paléographie est la plus faible de toutes, les au- 
tres ne présentent que de si légères imperfections, visibles à la 
loupe, qu'il serait superflu de s'y arréter. 





Bemerkungen zu Benfey's Übersetzung des 
Pan k'atantra. von Otto Böhtlingk. 
Erster Artikel. 

(Lu le 21 décembre 1860.) 

Das im Jahre 1859 erschienene Werk Benfey's, 
betitelt: «Pantschatantra: Fünf Bücher indischer Fa- 
beln, Märchen und Erzählungen», hat in der gelehrten 


"Welt mit Recht grosses Aufsehen erregt. Der erste 


Theil enthält die Einleitung, welche sich über das 
indische Grundwerk und dessen Ausflüsse, sowie über 
die Quelle und Verbreitung des Inhalts derselben aus- 
führlich ergeht; der zweite Theil umfasst die Über- 
setzung des Pankatantra und Anmerkungen. 

Im ersten Theile, den wir hier unberücksichtigt 
lassen, hat der Autor uner Fleiss, grosse 
Belesenheit, Scharfsinn und feine Combinationsgabe 
an den Tag gelegt. Wenn auch nicht geláugnet wer- 
den kann, dass hier und da blosse Anklünge schon 
für Ausflüsse aus einer und derselben Quelle angenom- 
men werden, so kann dieses schliesslich dem Autor 
auch nicht einmal als Tadel angerechnet werden, da 
auf solche Anklänge wenigstens aufmerksam gemacht 
zu haben nicht vom Übel ist. Gelehrte, die mit die- 
ser Partie vertrauter als wir sind, werden gewiss nicht 
unterlassen, die Sache weiter zu verfolgen und das 
nicht dahin Gehörige wieder auszuscheiden*). 

Im zweiten Theile, der uns hier zunächst angeht, 


SET 








*) Einen Anfang hat Felix Liebrecht im ersten Hefte der von 
Benfey herausgegebenen Zeitschrift «Orient und Occident» S. 116 
—186 gemacht. Bei dieser Gelegenheit sei es mir erlaubt, mich 
gegen eine in einem Nachtrage zu dem eben erwähnten Artikel ver- 
suchte Deutung des Wortes Baghatur auf das Entschiedenste zu er- 
klàren. Das bei Mongolen, Mandschu, Türken, Persern, den heu- 
tigen Indern und Slawen verbreitete Wort kónnte nur in dem Falle 
auf AA zurückgeführt iei e wenn diese Zusammensetzung als 
wirklich vorhanden und z n der Bedeutung von Held in irgend 
einem Werke der Sanskrit- Eeer ur nachgewiesen würde. Es is 
doch nicht anzunehmen, dass di ie ae von Indien zur Bezeich- 
anskrit-Bestandtheilenein 
Wort de gebildet e prie Und nun soll gar eine mongo- 
lische ähluug, in welcher ein Weib als Baghatur auftritt, auch 
de pu der eine indische pe” P^ qi sein, weil nur im Sanskrit 
das W rt TAT auch die für diese Erzählung passende (was sehr 
Ketten werden kann) Nebenbedeutung vulvam ferens habe. Ich 
kann mir überhaupt nicht denken, dass so kriegerische Völker wie 
Mongolen und Türken erst von einem unterjochten Volke gelernt 
_ ett einen Helden mit einem passenden Worte zu Ste 
en. Oder sollten etwa Mongolen und Türken erst beim Zusammen- 
od mit den Indern zum vollen Bewusstsein ihrer Herzhaftigkeit 





| gelangt sein? 


217 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





hat sich Benfey wieder als gründlicher Kenner des 
Sankrits bewährt. Manche Stelle, die vor Erscheinen 
dieser Übersetzung uns dunkel geblieben war, tritt 
durch diese in helles Licht; viele verdorbene, gegen 
Sinn und Grammatik verstossende Stellen werden 
durch eine glückliche Conjectur oder mit Hülfe von 
Handschriften wieder geheilt. Alles aufzuklüren und 
Alles Anstössige zu entfernen war indessen beim ersten 
Angriff nicht móglich und wird auch nicht eher ge- 
lingen, bis wir in den Besitz des ganzen vorhandenen 
kritischen Materials gelangt sein werden. Der Zweck 
dieser Zeilen ist, dort, wo unser geehrter Freund bei 
gar zu beschleunigtem Schritte oder in einer schwachen 
Stunde, in einer Stunde der Ermüdung und Erschópfung 
von der grossen geistigen. Arbeit, den rechten Weg 
verfehlte, auf diesen, so weit unser, gleichsam be- 
schrünktes Auge zu reichen vermag, hinzuweisen und 
auf diese Weise ein Scherflein beizutragen zu einem 
bessern Verständniss des interessanten Werkes. Wenn 
ich mitunter auch Geringfügiges erwühne, so geschieht 
solches lediglich in der Absicht, damit in einer zweiten 
Auflage, welche das Werk gewiss erleben wird, auch 
dieses verbessert werde. Die bei der Übersetzung der 
Sentenzen angewandte gebundene Rede hat mich nicht 
vermocht gar zu grosse Freiheiten und Abweichungen 
vom Original für dadurch entschuldigt zu halten. Nach 
meiner Ansicht vermag eine einfache aber genaue pro- 
saische Übersetzung, wenn sie nur nicht des gehö- 
rigen Flusses entbehrt, die Farbe des Originals treuer 
wiederzugeben als eine gar zu freie metrische. 

Dass ich bei dieser Gelegenheit auch auf diejenigen 
Fehler des Kosegarten'schen Textes, welche B. 
übersehen hat, aufmerksam mache, wird wohl keiner 
Rechtfertigung bedürfen. Die Zahl der Fehler aller 
Art bildet im Kosegarten'schen Text leider eine 
ganze Legion. Möchte doch der kritische Apparat uns 
nur nicht gar zu lange vorenthalten werden. 


Einleitung. 
Str. 1. Zwischen Indra und Mond ist Kuvera aus- 
gelassen; oer. am Ende nicht die — 
schlechtweg, sondern die Planeten. 


Str. 5. MEER nicht twgendhaft, sondern treu, an- 
hünglich oder fromm, gottesfürchtig. 


























Str. 6. Den Tod Druckfehler für der Tod; mmm SED GI 
wohl nicht in der Familie geboren, sondern in einer guten 
Familie geboren, von guter Herkunft; statt wegen deren 
ist wegen dessen zu lesen. 

Str. 7. ad auf met bezogen bedeutet schnell 
dahinfahrend. 

Str. 8. FANATT, ist ungenau übersetztdurch 
besser Enthalung von L ielesgenuss , indem Hg zu den 
zum Beischlaf geeigneten Zeiten unübersetzt geblieben 
ist. Im Compositum aama ist ym schöne Eigen- 
schaften, Tugenden in der Übersetzung übergangen 
worden. 

x ose AT mm: ist nicht jedes irgend mög- 
liche Mittel, sondern irgend ein Mittel. Ich übersetze: 
darum bewirke man durch irgend ein Mittel, dass u. s. w. 

8. 5, Z. 4. ear, wörtlich Lowengebrüll, hätte ich 
hier nicht durch Sch/achtruf, sondern durch stolzes, ent- 
schiedenes Wort übersetzt. 

— 2.7.8. qat ART À Ze Za Zoe riz eT übersetzt 


B. dann möge Gott mir die Gütterstrasse nicht zeigen, 
welches nach den Anmm. ungefähr so viel heissen soll 
als dann will ich nicht selig werden. Zunächst ist zu be- 
merken, dass za: hier schwerlich schlechtweg den von 
Vishnucarman vor allen andern verehrten Gott be- 
zeichnet, sondern vielmehr wie im Vorhergehenden 
den vor ihm stehenden König. Dass aber der König 
einem Brahmanen nicht die Gótterstrasse zeigen werde, 
versteht sich von selbst. Zammt erscheint anch im R. und 
wird daselbst vom Scholiasten durch nz oder az er- 
klärt. Sollte nun nicht auch hier zu übersetzen sein: 
dann braucht mir der König nicht einmal seinen H— zu 
zeigen SO v. a. dann verdiene ich nicht einmal den H— 
des Königs zu sehen? Die’ derbe Ausdrucksweise wird 
dadurch gemildert, dass der H— nicht bei seinem 
wahren Namen genannt wird. Wie ich jetzt sehe, will 
B. in den Nachtrügen + streichen und übersetzen: der 
König möge mir den Weg zu den Göttern zeigen d. i. 
möge mich tódten lassen. Das q gebe auch ich gern Preis, 
bleibe aber sonst bei der vom Scholiasten zu R. ge- 


gebenen Erklärung von Zem, welche gewiss nicht 


aus der Luft gegriffen sein wird. 
— 10. «umm, der Titel des 4ten Buches, wäre 
genauer durch Verlust von Erworbenem übersetzt. 


219 


Bulletin de l'Académie Impériale 


220 





Erstes Buch, 


S. 6, Z. 6 muss im Koseg. Text das von Emm 
getilgt werden. 

Str. 5 ist zu übersetzen: In dieser Welt wird unter 
Reichen sogar ein Feind zum nahen Verwandten, unter Ar- 
men sogar ein naher Verwandter sogleich zum schlechten 
Menschen. Dagegen heisst es bei B.: In dieser Welt 
wird selbst Blutsfreund ein Feind, wenn er nur Geld be- 
sitzt; ein Blutsfreund aber, der arm cm ist auch so- 
gleich ein schlechter Mensch. 

Str. 6. Wörtlicher und deutlicher: denn wie s Bin 
Flüsse entquellen, so den von allen Seiten angewachsenen 
und aufgehäuften Reichthümern jegliche Werke. 

Str. 9. Mit Unrecht wird staan durch bei leben- 
digem Leibe übersetzt, als wenn es in einem Gegen- 
satze zum Kirchhof stände. tar bezeichnet einfach 


die Welt der Lebendigen, Alles was lebt, und der Kirch- |’ 


hof steht als ein von Allen zu meidender Ort im Ge- 
gensatz zum Vater, an den die Kinder schon durch 
natürliche Bande gekettet werden. Man übersetze also: 

‚ Bedürftige, sie seien Menschen oder Thiere, suchen sogar 
eine Leichenstätte auf; den Vater sogar verlassen sie und 
ziehen in die Ferne, wenn dieser nichts hat. 

SN 2,.9. RATE, ist nicht ramo Erwerb ver- 
milttelst etwas Erlerntem, sondern fama zur das Erwer- 
ben, Erlernen der Wissenschaft; vgl. 244,21. 

Str. 12. B. übersetzt nach der Lesart org: 
um weil man sein Vermögen andern anvertraut. Dieses 
müsste aber im Sanskrit c heissen. B. 
bemerkt, dass Galanos dieselbe Lesart vor Augen 
gehabt haben müsse, da sein tò apsreptfew dem ATAT- 
qu entsprüche; aber jenes wie dieses tiedentet j ja sich 
Etwas aneignen. Ich schlage vor Z 
lesen und zu übersetzen: weil man in RER Händen 
befindliches Geld sich aneignet. In diesem Falle würde 
dieses nicht ein Tadel des #uchers, sondern ein Lob 
des zuletzt erwühnten Handels sein. 

8. 7, Z. 16. DREI ist nicht ein reicher Küufer, 
vielmehr ein bekannter Abnehmer, ein Kunde; ebenso 

Str. 15. Mga hier und Str. 14 ist 
nicht Mäklergeschäft, sondern Compagnie-Geschäft. 

— Z. 17. mm Geschirr, Gerüthe, nicht Waare 


= 























schlechtweg; ebenso Str. 19. RUDI ist nicht 
Transport in fremdes Land, sondern Herbeiführen aus 
fremdem Lande. 

Str 18; = amer Kunde. 

Str. 14. ar nicht Kaufmann, sondern Geschüfts- 
führer einer Handelsgesellschaft; fra wohl nicht was 
will ich mehr?, sondern was geht mich der Andere (mein 
Compagnon) an? 

S. 8, Z. 14. arem ist nach Cabdakalpadruma 

und Wilson ein natürliches, nicht von Menschenhand ge- 
machtes Gefüss (wie z. B. der Sack, in dem Moschus 
verkauft wird). 

S. 9, Z. 7. acit ist Maulwurfshügel, Ameisenhaufe, 
nicht schlechtweg Erdhügel. 

Str. 24. Lies was unbeschützt st. wer unbeschützt; f- 

zeit: wäre doch besser durch ausgesetzt, als durch das 
farblose lag wiedergegeben worden. 
S. 9, Z. 15. fhaa ist derjenige welcher erstaunt aus- 
ruft: was ist geschehen? d. i. der die Gefahr nicht voraus- 
sieht, sondern sich stets überrumpeln lässt. Anders aber 
wohl nicht besser im Pet. Wörterbuch. 

Str. 25. far heisst niemals Macht; im Hit. steht st. 
dessen qra, welches D. vor Augen gehabt haben mag. 

Str. 33. qq ein Gestorbener scheint mit ed ein Sterb- ` 
licher, ein Mensch verwechselt worden zu sein. ma hier 
in dem Sinne von wird wiedergeboren. 

Str. 35. af . übersetzt B. in Bezug auf 
stat: durch standhaft und edel, in Bezug auf starzt: durch 
hoch und feucht und schattig. tafa ist in beiden Fällen 
unbeweglich, nicht wankend; cry ist wohl Fülle, Reich- 
lichkeit. 

Str. 42. Smgapaeaf nicht Mittel zu beschwichtigen 
den Zorn, sondern ein Gegenstand des Zornes und der 
guten Laune (der Befriedigung); & mit fa bedeutet hier 
untersuchen, prüfen. | 

S. 12, Z. 21. Eu = Stam bedeutet bei Manu (7, 
160) in derselben Verbindung Theilung der Streükräfte; 
im 3ten Buch des Pankat. offenbar auch doppeltes 
Wesen, Falschheit, Hinterlist, 

S. 13, Z. 6. qm ist nicht Grossvater, sondern Vater. 

Str. 53. Gaben ist zweideutig, besser Vorzüge; ge 
ist in der Übersetzung weggeblieben. 

Str. 54. qim mit der Zeit, genauer: wenn auch 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


222 





nach Verlauf einiger Zeit, wenn auch nicht gleich, so doch 
mit der Zeit. 

Str. 58. Ich sehe nicht ein, warum am entschie- 
den besser als ge" sein sollte; ich würde gerade das 
Gegentheil behaupten, da Wm schon in dem aq von 
vere enthalten ist. 

Str. 63. erg klingt wie Harem, ist aber nicht Ha- 
rem, sondern Palast. 

Str. 73. Am auf die Könige bezogen ist geniessend, 
dem Genuss ergeben; auf die Schlangen dagegen — mit 
einem Kamme, einer Haube versehen. 

S. 16, Z. 4. agara — zt quem (5o ist zu 
lesen) nicht reichte ihm die rechte Hand, sondern legte 
d. r. H. (Tatze) auf ihn. 

Str. 81. Wozu die vielen Zusätze in der Über- 
setzung? ; 

5. 16, 5.12. enr nicht besitzen, sondern erlangen. 

Str. 84. ger nicht ein Schlechter, sondern ein niedriger 
Stehender ; ot nicht ein Guter, sondern ein Gleichstehender ; 
gia q AMA: nicht der seine Stellung nicht füllen kann, 
sondern der nicht an die Deichsel gespannt wird d.i. der 
nicht an die ihm gebührende Stelle gesetzt wird. 

8. 16, Z. 20. gimana wohl nicht die allerniedrig- 
ste Stelle, sondern eine niedrigere und eine niedrigste St. 

— Z. 21. 21 Schuld, nicht Schimpf. 

. Str. 91. sem denge Bedürfniss, genauer: 
Beschüftigung, Treiben. 

Str. 97. gaq ist nicht ye perm sondern Substan- 
tiv (Wohlthat, Dienst) ; Ar Ten menm nicht den hat der 
König gern zum Freund, sondern an den hat der König 
einen wahren Gefährten, Gehülfen. 

Str. 101. rt ist gewiss richtig und Galanos 
hat gewiss nicht rimm gelesen, da es ein solches 
Wort gar nicht giebt. B. hat wohl an Sum gedacht. 

Str. 107. Nicht der Edelstein, sondern ein Edelstein. 

Str. 108. Die Lesart der Hamburger Handschrif- 
ten xig statt Der ist nichts werth, da QUER nichts 
anderes als eine Varietät von Ricinus communis bedeuten 
könnte. Wozu bedürfen wir aber der Varietät, da der 
Ricinus communis selbst schon eine zu Holz nicht taug- 
liche Staude ist? B. übersetzt #7 durch Splitter und 
zwar S0, als wenn dieses Wort nicht nach TUE, son- 
dern am Ende des Compositum stände. Gegen die 





Lesart qzy ist nichts einzuwenden, da dieses nach 
Rág'an. im Ckdr. gleichfalls Name einer Staude ist, 
was Benfey freilich nicht wissen konnte, da ihm die- 
ses Buch nicht zu Gebote stand. 

Str. 109. zuer, werd wird angekauft, genauer: 
wird verlangt, gesucht, indem man noch dafür Etwas zu- 
giebt, d. i. man verlangt (die Katze) nicht umsonst, son- 
dern zahlt gern noch Etwas zu um sie nur zu bekommen. 

S. 19, Z. 4. Das Interpunctionszeichen steht bei 
Kosegarten fälschlich vor st. nach qmm. 

Str. 113. qv gäbe einen ganz guten Sinn, wenn 
man es als Leute d. i. Diese auflasste; "reg steht 
ganz müssig da. mq cmm nicht wo er grosses Ver- 
trauen hegt, sondern, mit grosser Rücksicht, mit grosser 
Vorsicht, 

Str. 114. fagaga nicht wnzweideutig, sondern 
stets gleichgesinnt. 

Str. 115. ag wäre richtiger durch Damm als durch 
Brücke wiedergegeben worden; er ist hier nicht Zau- 
ber, sondern Rath, Berathung. 

Str. 116. za aa ART genauer: der Be 
nicht, wird nicht besiegt. 

Str. 117. Der Parallelismus träte deutlich hervor, 
wenn wörtlicher übersetzt würde: wenn die heisse Jah- 
reszeit die Teiche ausdörrt. 

Str. 118. ed (im Gegensatz zu rz Entsetzen) ist 
aufbrausende Freude, nicht Stolz. 

Str. 120. zu m nicht sich als fest erweisen, son- 
dern fest werden; 3 nicht ein lackirtes Armband, 
sondern eim Schmuck aus Lack, der leicht Feuer fängt 
und spurlos verbrennt. 

Str. 121. gea Mark, nicht Fleisch. 

$21, 4. 8. Das Interpunetionszeichen nach zia 
ist bei Ko segarten zu tilgen. 

—4.11. augur nicht vergnügt, sondern aus Neugier. 

Str. 125. SF ist zu frei durch grenzenlos übersetzt 
worden. 

Str. 129. Das am nach gesent ist unübersetzt ge- 
blieben, wodurch der Anschein entsteht, als wenn 
Brhaspati überhaupt kein Vertrauen verdiene, wäh- 
rend er die grösste Autorität ist. 

Str. 131. B. übersetzt: Ohne Vertraun erliegt (Trape: 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


224 





pics ARR 
wahrlich sogar der Feind der Götter nicht; weil er vertraute 
ward Diti’s Sohn zerschmettert vom Götterherrn. In den 
Noten wird auf VP. 76, eine garnicht hierher gehórige 
Stelle verwiesen. Die Sage, auf welche hier angespielt 
wird, findet man ausführlich erzählt R. Schl. 1,46 
oder Gorr. 47 und VP. 151. fg. Man Dessie: 
Ohne Vertrauen gelangt ein Feind selbst unter den Göttern 
(d. i. ein Feind, selbst wenn er ein Gott isi) nicht zum 
Ziel: weil Diti vertraute, wurde ihre Leibesfrucht vom 
Götterfürsten zerstückelt. 

Str. 132. rast ist nicht Tugend, sondern Geschick- 
lichkeit, Erfahrung. Das * im zweiten Halbverse ist 
durchaus nicht vgl. das Pet. Wörterb. 
unter git — 

Str. 133. des stets ist nicht übersetzt worden. 

8. 24, Z. 4. 5. amf ceat male reae Ai aera 
trotzdem bin ich bereit, wenn der Herr befiehlt, es zu dei- 
nem Diener (nach der Lesart edel st. ZAÑ) zu machen. 
Genauer: trotzdem bin ich bereit es zu solchem Botendienst, 
welchen der Herr angeben wird, zu verwenden. Die Les- 
art A würde mir gerade missfallen, da ich nicht 
einsehe, warum der Löwe bei diesen Worten aufseuf- 
zen soll. Überdies ist zu bemerken, dass das Inter- 
punctionszeichen bei Kosegarten richtig steht, da 
das Adverb in der Prosa dem Verbum voranzugehen 


pflegt. Ich übersetze: vormagst du mit Anstrengung aller 


deiner Kraft so zu thun? 
EN An E ament nicht verüchtlich, sondern mit einem 
Vorwurf. 


— Z. 16. stammt ist nicht, wie B. will, als Compo- | 


situm zusammen zu schreiben und als Adverb mit sreafa 
zu verbinden; eq bedeutet hier nun so, und UT einen 
Augenblick ist mit Terme warte zu verbinden. 

S. 25, Z. 6. Hier nimmt B. keinen Anstoss an eer, 
während er S. 24, Z. 14 auf fa besteht. 

— 2.9. at nicht ist das Eigenthum , sondern 
ist das Gebiet geworden, ist als Gebiet zugewiesen 
worden. 

— Z. 12 und 14. mam wird hier mit Unrecht in 
der Bed. von die rechte Hand aufgefasst; vgl. Te 
S..24,,2..20..8. 59,25. 108 

Str. 142. gear auf die Stützen bezogen ist undurch- 














löchert, auf die Minister — die sich keine Blössen geben; 
B. übersetzt das Wort durch fest. 

Str. 145. Tara ist nicht gerade der Erde Fülle, son- 
dern einfach Vermögen, Reichthum. 

8,926,272. 11. SITTI ist dureh reicher Kauf? 
herr übersetzt worden; es ist wohl ein Besitzer von aller- 
hand Gerüthen gemeint. 

Str. 147. Mit Unrecht fasst B. ma als Adverb, 
es ist als Adjectiv mit Gm zu verbinden. 

S. 26, Z. 23. An heisst nicht mit ihm (dem Könige), 
sondern von ihm (dem Dantila) und ist mit Tra 
zu verbinden. Das af nach emt hätte berücksich- 
tigt werden müssen. Tem ist nieht gerade der Haus- 
priester des Königs, sondern nur der Lehrer des K. 

4,040 20 q vndas nicht fand er selbst in 
der Nacht keinen Schlaf mehr, sondern legte er sich selbst 
zur Nachtzeit nicht nieder. 

S. 27, Z 5. eme ist in der ebenen mit 
Unrecht übergangen worden. mtm ist eigentlich 
nicht tiefe Meditation (Andacht), sondern halb Medita- 
tion, halb Schlaf, eine schlafühnliche Vertiefung; vgl. S. 29, 
72.94. 8.129, 2 95. Mbh: 1, 1218. aru IS, $: 
Cántig. 4,17. : 

Str. 152. Die letzte Zeile übersetzt B.: 
steckt so die schönbrauige voll Lieb im höchsten und wei- 
testen Sinn? Nach der richtigen Auffassung vielmehr: 


wodurch 


| zu wem fühlen denn bei so bewandten Umständen die Schön- 


brauigen in Wirklichkeit Liebe im wahren Sinne des 
Wortes? 

Str. 160. EMA, ist nicht hängend am Band, son- 
dern mit den Fransen "herabhüngend; die Nebenbedeu- 
tung ist gewiss nicht hängend an Schönheit. 

Str. 29, Z. 17. Das Causat. von TAT bedeutet 
aus dem Hause werfen, nicht aus dem Hause Win (wer- 
fen) lassen. 

S. 30, Z. 7. Warum wenn ich so etwas hatte st. wenn 
ich so etwas that? Auch nicht das kleinste pm ohne 
alle Veranlassung st. keine Gurke. 

8. statt bedeutet nicht schlechtweg Hand- 
lung, sondern Begebenlieit; grat nicht nicht Pe son- 
dern unmöglich, unwahrscheinlich. 

— Z. 13. Sept nicht die oberste Aufsicht, SOR- 
dern sein Amt. 


— 


225 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





— Z. 20. zat om 
ihm seine rechte Hand, sondern legte s. r. H. oe 
auf ihn. 

S. 31, Z.9. Das fehlerhafte trat em will B. in den 
Anmm. in SERI verbessern, druckt aber opt. 

Str. 168. Statt Furcht ist Frucht zu lesen. 

Str. 175. am kann schwerlich den Pfau bezeich- 
nen; es ist ohne allen Zweifel mat der Schlangen- 
fresser zu lesen. 

Str. 178. Der Mann heisst Áshádhabháti mit 
langem zz; im Anlaut, wie wir aus der Folge ersehen; 
es trifft demnach die Übersetzung wnüberwindliche 
Macht habend nicht zu. radar: ist bei Koseg. zusam- 
men zu schreiben. 

S. 32, Z. 25. Koseg. fasst THREE als ein Wort 
und ihm folet D. in seiner Chrestomathie, wie man aus 
dem Glossar unter i. zT mit aq ersehen kann. Diese |g 
Verbindung ist aber in am aufzulösen. 

Str. 179.2: eq hätte in der ersten Hälfte der Strophe 
ebenso wie in der zweiten aufgefasst werden müssen. 
maq und cat nicht Gewinn und Verlust, sondern Ein- 
nahme und Ausgabe. 

Str. 185. artaq arg Reichthum (vergeht) durch Schwel- 
gerei; vielmehr hohe Stellung, Macht durch unkluges Be- 
nehmen; vom Verschwinden des Geldes wird später ge- 
redet. 

8.34 Z: 1k. nicht unterrichtete ihn, 
sondern genauer nahm ihn als Schüler auf. 

— 2.12. afaa ein Blatt ab ein Schriftstück, 
nicht Miedo 

— Z. 18. à wird durch um eine freund- 
liche Bewirthung entgegenzunehmen übersetzt, aber qrat- 
"amu bedeutet, wie wir aus Wilson ersehen: the putt- 
ing of the Brahminical cord on images of Durgá on the 
eight of the light half of Grävana or Ashádha. 

S. 35, 2.2. m nicht mit den Hörnern ihrer 
Stirn, sondern mit ihren flachen Stirnknochen. 

Str. 189. zgem nicht einsam, sondern schwer zu 
wandeln, schwer zu passiren. 

Str. 190. Strom nicht Nom. act. sich auszustrecken, 
_ sondern Matratze, Decke auf der man liegt. 

Str. 191. &f ist nicht gerade Halet. sondern 
Liebesspiel. 

Tome III. 


aft pat wie oben nicht reichte 








Str. 195. Man tilge das sinnstörende Komma vor 
erstreben. An die Geilheit der Kameelweibchen ist 
hier gewiss nicht zu denken. 

S. 38, Z. 1. zd kann hier kaum richtig sein. 

Str. 203. Sc? afea ara beim coitus nämlich. 

Str. 204. gúm hier nicht wnbegreifhich, sondern 
schwer zu packen, — zu ergreifen, — zu heben. 

Str. 205. ist Schüchternheit und — Kleinmuth. 
nicht aber Angstlichkeit und Grausamkeit; om Be- 
zauberung KE gutem Sinne) und Anwendung von Lug und 
Trug; st. ut ist Jum zu lesen und durch Vorzüge (nicht 
Charakter) im Gegens. zu zm Fehler zu übersetzen. In 
at: IS samt Tora: ist EL nicht warum, sondern einfach 
Fragepartikel: kónnen die Geliebte von Münnern sein ? 

Str. 207. smat ist nicht grauenerregend, sondern 
verworren; {ta ist in der Übersetzung übergan- 

gen; Tara nicht erglühend, sondern glänzend. 

Str. 210. "UTD ist nicht Adverb, sondern gehórt 
als Adjectiv mitleidig, weich zu «zz. 

S. 41, Z. 25. GER iden also, sondern ferner, aus- 
serdem, überdies. 

Str. 219. Gage nicht den einen 
ja, den andern nicht tüdtet, sondern kann Einen tódten 
oder auch nicht d. i. tüdtet nicht einmal Einen mit Ge- 
wissheit. | 

S. 42, Z. 11. paa nicht auch nur ein klein wenig, 
sondern irgendwie. 

— Z. 13. Vüterchen (na) trifft nicht den sania bes- 
ser-mein Theurer. 

Str. 220. Statt qm ist ohne allen Zweifel ag zu 
lesen; qrprz ist nicht Sturm, sondern Schiffbruch. Of- 
fenbar hat B. ae als Nom. ag. und Getz Schiffbrecher 
als eine poetische Umschreibung des Sturmes gefasst. 

Str. 221. Dem Muthigen bringet das Glück Hülfe; wa- 
rum nicht wörtlicher: zu dem Strebenden kommt stets 
das Glück? za fme nicht das Geschick lassen, sondern 
das Geschick niederschlagen, überwinden. 

Str. 222. faga nicht gewinnt, sondern liebkoset. 

S. 43, Z. 11. gea hier cher plötzlich, ganz un- 
erwartet, als ohne Veranlassung. 

— Z. 12. arataa nicht Wahrheit, sondern dein 
Zustand, TEST à Tara kann nur heissen so höre meın 


Geheimnis, aber dieses passt nicht in den Zusammen- 
15 


227 


Bulletin de l'Académie Empériale 


228 





hang. Die Stelle ist offenbar verdorben und ich vermu- 
the, dass dem snm À eine 1ste Person pl. (man hätte 
aber den Dual erwartet) imperat. wie lass uns (an einen 
einsamen Ort gehen) zu Grunde liegt; in diesem Falle 
wäre Zeg nicht an seinem Platze. Der Sache wäre 
aber auch abzeholfen, wenn man FSU A rer ara läse; 
vgl. S. 45, 2.24. | 

— Z. 14. 15. St. area ist ohne allen Zweifel tra 
zu lesen und der Sinn ist offenbar: verzerhe mir, wenn 
ich in der Jugend etwas Ungebührliches gegen dich verübt. 
Die Stelle ist verdorben (wohl gummíqo zu lesen) und 
ich wundere mich nur, dass B. ohne allen Anstoss da- 
rüber hinwegkommt. Seine Übersetzung passt nicht 
in den Zusammenhang und kann auch sonst nicht ge- 
rechtfertigt werden. 

Str. 223. er ist hier nicht Rath, sondern Zauber. 

Str. 225. Man tilge den Visarga in year: und zer- 
lege qj? in DEIRI, IAR, dann erhält man von Natur 
krause Locken für die gebogene Lotusblume der Scham. 
HUI ist nicht übersetzt worden. 

S. 44, Z. 15. Die Stelle ist verdorben. In ama ist 
vielleicht api (vier Unterarme an zwei Oberarmen ) 
zu suchen; vgl. Z. 23. qazm steht nicht an seinem 
Platze. 

Str. 227. wa nicht Treiben, sondern Macht, Gewalt. 

RB 46, 2.6. dz am Anfange des Satzes! 

Str. 229. em ist nicht Prunk. 

S. 47, Z. 23. zem ist nicht Zühneknirschen, son- 
dern Reinigen der Zühne. Um sein Versprechen, nicht 
eher zu essen bis alle Feinde erschlagen sind, buch- 
stäblich zu erfüllen, entfernt er auch die geringen Über- 
reste der Mahlzeit zwischen seinen Zähnen. 

S. 48, Z. 4. Es ist wohl asum zu lesen; diese 
Worte sind ja noch immer an den Vater (GG also Gen. 
sg.) gerichtet. 

— Z. 10. Nicht die —, sondern eine Königstochter. 

S. 50, Z. 20.. Nicht werden müten im Wagen der 
Rohini aufgehen, sondern werden mitten durch den W. 
der R. (ihn zerspaltend) hindurchgehen. 

Str. 241. RITA kann auf keinen Fall essend 


gekochter Kinder Fleisch bedeuten - es ist ohne allen | 


Zweifel oa zu lesen. 
S Od ws AA: UP nicht dam wird 





dieser Teich sehr wenig Wasser enthalten, sondern daher 
hat dieser Teich so wenig Wasser. 

— 7.8. Es ist wohl emma zu lesen. 

— Z. 11. Wohl zzíqumi zu lesen oder A sta vor 
si einzuschalten. | 

S. 52, Z. 4. faz d sre: nicht ist der Teich etwas 
weit? sondern wie weit ist noch der Teich entfernt? 

— 7. 8. TT weiss, nicht lieblich. 

— 2.11. fh gn PRINT, ist dem Vogel 
etwas zugestossen ? vielmehr: hat sich irgend ein Omen. 
ereignet? 

— 2.16.17; gert vin — ad rate nicht von 
jetzt an dürfen alle — vergnügt sein, sondern von Jetzt 
an werden alle — Sicherheit geniessen. 

— Z. 22. mea: nicht Königs, Ministers, oder 
eines andern, sondern eines königlichen Ministers oder e. a. 

S. 53, Z. 1. Esliegen am Ufer nicht nur Schmuck- 
sachen, sondern auch Kleider der Badenden. 

— 2.4. vate nicht machte sich dann weg, 
so weit sie kommen konnte, sondern machte in ziemlich 
bedeutender Entfernung Halt. | 

S. 55, Z. 1. Warum ist tem durch frei von Ge- 
fahr übersetzt worden? - | | 

— 2.6. EG am RIT. heisst nicht nach « einem 
Mittel suchend, um dem Tod durch jenen zu entgeh’n, son- 
dern auf ein Mittel sinnend den zu tüdten. | 

— Z. 9. 10. zzi di ARRETE ATEN KOAA- 
fermer À Cream wird übersetzt als nun der Löwe sah, 
dass dieses sonst so leichtfüssige Geschöpf so spät erst her- 
angekommen war, wurde er u. s. w. Vielmehr: als er 
diesen so spät kommen sah und überdies FU) bemerkte, 


| dass er sogar leicht war (d. i. einen gar zu geringen Bis- 


sen abgebenwürde)u.s.w. So ist auch Z.11 ganz missver- 
standen; es ist zu übersetzen: zwvürderst met: bist du, 
der du so winzig (als Speise) bist, allein gekommen und 
dann noch nach der. festgesetzten Zeit. Dass dieses die 
richtige Auffassung ist, ersieht man aus der Entschul- 
digung des Hasen Z. 15.16: als die sämmtlichen Thiere 
erfuhren, dass nach der Ordnung der Thierarten die Reihe 
an mir, dem etwas winzigen, war, sandten sie mich mit 
fünf Hasen ab. B. sündigt gegen die Grammatik, in- 
dem er den Hasen zum logischen Subject von Tan 


229 


des Sciences de Saint - Pötersbourg. 











macht und den Instrum. ent: als Ablat. fasst; SE 
a übersetzt er hier wieder durch leichtfüssig. 

— Z. 17. WERT angga U. s. w. nicht 
nachdem ich darauf unterweges war, wurde ich, sondern 
darauf wurde ich, als ich hierher ging, unterweges u. s.w. 

— Z. 21. qm Dieb, Räuber hier und S. 56, Z. 2 
so v. à. Usurpator. 

Str. 257. Man hätte q à quint erwartet. 

Str. 267. Das am hat keinen Sinn, wenn sam st. 
^ waem gelesen wird, dieses dagegen steht an seinem 
Platze, wenn man geet richtig durch an Kraft über- 
legen übersetzt. EL zahnlos, genauer mit zerbroche- 
nem Zahne. 

Si 57, Z: 10. ara Aegan nicht ging, son- 
dern kam. 

— Z. 13. 4x ist von zf, zu trennen. 

— Z. 22. aaia kann nicht richtig sein. 

Str. 269 — Mbh. 5, 1097 (vgl. auch 4, 520), wo 
die Strophe folgendermaassen lautet: 

mi sm ot am uri Se ar tz an fami | 
ATETEA OT! SES N 


Str. 270. ya ist in der Übersetzung nicht her- | 


vorgehoben worden. 

S. 58, Z. 19. smit mit genauer Noth ist nicht über- 
setzt worden. | 

Str. 271. Acta quu: nicht keinen einzigen Mann 
giebt es, sondern der ist kein Mann; qua steht ja im 
Gegensatz zu SIE. 

S. 59, Z. 9. Nicht so ist dieser Schluss bei ihm nicht 
‚richtig, sondern dieses folgt nicht aus jenem. 

Str. 283. SAZAN sfà ist keine Frage. 

S. 61, Z. 14. Es ist ohne allen Zweifel BITE zu 
lesen. po. 

8.637 g; sir Am nicht woher in aller Welt als 
Frage, sondern irgend woher, weiss Gott woher. 

S. 64, Z. 15. enti nicht mit aufgeworfener, son- 
dern mit zitternder Unterlippe. 

Z. 16. qà get nicht dies beherzigend, sondern nach- 
dem du dieses erfahren. | 

Str. 297. Ich übersetze: Zuerst (Trap bringt schon 
die Geburt Schmerz, dann die bestündige Armuth; bei die- 
ser noch der Lebensunterhalt durch Dienst. O weh über 





die ununterbrochene Reihe von Leiden! B's. Übersetzung 
lautet: Ewige Armuth, rückkehrend in Jedem Leben zu 
schwerem Leid, ist gegen Fürstendienstnahrung eine unend- 
lich klein’re Qual. Es ist also, wie man sieht, EN) 
ganz an seiner Stelle und’ darf nicht durch qr ver- 
drüngt werden. ß 

Str. 299. Sie essen nicht vor Diensteifer , stehn unge 
schlafen wieder auf; genauer: aus Diensteifer isst er nich 
mit Behagen, wacht auf ehe er ausgeschlafen hat. 

Str. 305. Statt ge ist wohl ma zu lesen. 

Str. 306. Sa ist richtig, bedeutet aber nicht 
Entstehung, Werk, sondern Auferstehung von den Todten ; 
man übersetze also: dessen (auf den man vertraut hat) 
Tödtung ist die Auferstehung dieses (der den Tod gefun- 
den hat). 

S. 66, Z. 4. fre nicht auf lange Zeit, sondern nach 
langer Zeit. ; 

Str. 307. farm ist ganz richtig: es ist das Part. 
praet. pass. von gr, bedeutet vollbracht und ist mit 
qum zu verbinden. 

Str. 314. rfr nicht Streben und Charakter, 
sondern gute und schlechte Eigenschaften, Anlagen. 

Str. 316. zept nicht verdienstvoll, sondern An- 
dern Dienste erweisend, wohlthätig. 

S. 68, Z. 13. et ap mem ist nicht übersetzt 
worden. 

S. 69, Z. 3. q gem wie qah were Z. 16 sich 
einen Schritt weit bewegen. j 

8. 70, Z. 5. gegen bedeutet nicht einer nahrhaf- 
ten Speise bedürfend; dieses wäre gem, Die Stelle 
ist verdorben. 

— Z.7. ygaq wohl nicht rückwärts, sondern hinter- 
drein. 

— Z. 18. Lies A1:; derselbe Fehler kehrt öfters 
wieder. 

Str. 325. omg fraag gehört zum Vorhergehen- 
den, nicht zum Folgenden. 

Str. 327. vam sem zeg wohl nicht selbst wenig 
davon istungesund, sondern wenig und überdies ohne Kraft. 

S. 71, Z. 14. refa nicht Blutsfreundschaft, sondern 
edle Abstammung; ebenso Str. 330 qefa nicht Ver- 
wandter, sondern von edler Herkunft. | 

Str. 335. Gegen sat ist nichts einzuwenden; auch 


Bulletin de l’Académie Impériale 


232 





glaube ich, dass hier pp als Minister, nächste Umge- 
bung des Königs aufzufassen ist. 


Str. 338. Warum Menschenhirn statt Maison p 


Str. 342. TL ist nicht übersetzt worden. 
Str. 345. At in dieser Welt müsste nach sind’s 


stehen. 
Str. 347. afzuraris: gehört nicht als Adjectiv zu 


qq:, sondern ist Substantiv und jenem coordinirt; 


alles was vorangeht ist nühere Bestimmung davon, 
nicht von ag. 

S. 74, 2.7. Das Interpunctionszeichen gehört nicht 
vor, sondern nàch zum, was B. übersehen hat. 
sta, Unannehmlichkeit, passender: Unheil. 
Ohne die ist queer: zu lesen. 

Str. 348. Warum soll hier eine Anspielung auf 
eine Geschichte sein? 

8. 74, Z. 22. "Woher weiss B., dass das von den 
hamburger Handschriften gebotene azf das eigentliche 
Wort für überfluten ist? 

Str. 350. Nicht zu den Wolken, sondern zu den Luft- 
bewohnern graat, 

Str. 351. 1 nicht der ruht, 
zerfleischt hat, sondern der sich in dem Zerspalten, Zer- 
fleischen geübt hat. 

Str. 354. Nicht wenn von diesem sein Weib Frucht 


nachdem er 


trägt, nennen Weise sie unfruchtbar, sondern wenn eine | 


Mutter einen solchen Sohn hat, so nennen U. S. W. 

Str. 355. m gtt nicht schimpflich lebend, sondern 
der soll nicht leben, der verdient nicht zu leben. Ein nur 
vor Leid würde zur Deutlichkeit beitragen. 

S. 75, Z. 14. figu bedeutet nicht lachend, son- 
dern ausgelacht werdend; auch hätte man dafür er: 
erwartet. Die Stelle ist verdorben. 

— Z. 24. gemat nicht vermittelst der Flut, son- 
dern unter dem Schein der Flut. 

S. 76, Z. 1. gäer nicht zur Zeit der Flut, sondern 
durch die Meeresflut. 

— Z. 14. am an dieser Stelle wohl kaum richtig. 

— Z. 25. REA nicht wie auf einem Wagen, son- 
dern wie ein Rad aussehend. 

Str. 361. meg nehmen beid’ an Freuden zu, ge- 
nauer: gedeihen beide wohl (gem adv.). 

S. 77, Z. 10. Man lese Cem 





— 2.12. maq — 4 sowohl — als auch. 

Str. 363. ramm zeg nicht die einen Weg ken- 
nen, sondern denen ein Weg zu Gebote steht. 

Str. 364. agma ist doch nicht schlechtweg elend, 
sondern allerhand List gebrauchend. 

Str. 365. Das Wort brackig kennt Grimm nicht; 
warum nicht von ätzendem Geschmack, salzig? 

Str. 366. fax nicht Schaden, sondern Blösse, Schwäche. 

S. 78, Z. 20. Man trenne qA gaT- 

Str. 369. Das dies vor lichtentflammte ist aus Un- 
achtsamkeit in die Übersetzung gerathen; wahrschein- 
lich hat die erste Silbe in tfa: dazu Veranlassung 
gegeben. Am Anfange der Str. ist vielleicht Azereat- 
mae zu lesen: wer mit mächtigen Rossen um die Wette 
läuft. 

Str. 371. gum nicht wenn seine Kraft am 
allergrüssten ist, sondern an Kraft überlegen; so kommt 
auch fa zu seinem Recht. 

S. 79, Z. 13. green "omia hätte füglich wörtli- 
cher übersetzt werden können. 

— Z. 14. Man lese metal. 

— Z. 15. om nicht angefüllte, merat sich an- 
füllende. 

Str. 377. mmm ist nicht ein ` Edler , sondern eine 
grosse Gesellschaft, wie auch der PANE zeigt; 

vgl. auch 5. 81, 18. 

S. 82, Z. 13. 14. Nicht oder vielleicht auch seinen 
Stolz zeige, sondern unabhängig vom Vorhergehenden: 
oder vielleicht zeigt er bei dieser Gelegenheit seinen Stolz. 

— Z. 19. saía aa sTa afa warum während du unser 
Gebieter bist statt ohne Rücksicht darauf, dass du unser 
G. b.? 

Str. 390. Warum ist data: nicht übersetzt wor- 
den und demzufolge der Instr. als Ablativ genommen? 


Str. 392. Sem wird ohne Noth durch Feuergott 


statt einfach durch Feuer übersetzt. 

S. 83, Z. 14. Nicht so lasst uns denn sogleich gehn, 
sondern so wollen wir denn s. g., da er diese Worte 
nicht zu den Vögeln, sondern zu sich selbst spricht. 

— Z.17. am nicht Empfindlichkeit, sondern 
Selbstgefühl. 

Str. 397. za ist hätscheln, nicht lieben. Vgl. russ. 
Je1ETb. 


233 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


234 





S. 84, Z. 17. gg im caus. nicht Jemand Etwas brin- 
gen, sondern Jemand zufriedenstellen. 

Str. 403. Zimmerm ist ganz an seinem Platze, da 
wm nicht im Gegensatz zu zt4 steht, sondern auf 
dieselbe Person zu beziehen ist: ist er aber im Stande, 
so übe er Recht. 

Str. 408. acci ist nicht übersetzt worden. 


S. 86, Z. 12. szwami nicht Unbedachtsamkeit, son- 


dern Gleichgültigkeit, Abwesenheit aller Zu- oder Abneigung. 

Str. 411. Ich würde fatis durch Schwert übersetzt 
haben. 

S. 86, Z. 23. 24. Ich übersetze: Ausserdem wird 
Samé., wenn er auch getödtet ist, uns zum Genuss die- 
nen: zum Ersten feiert die Feindschaft ihren. Triumph, 
dann fällt uns das Ministeramt zu und drittens werden wir 
satt (indem wir ihn verspeisen). 

— Z. 25. Nicht wie kannst du mir Dummheit vor- 
werfen (dieses hat er ja nicht gethan)? sondern wie 
kannst du mir aus Dummheit Vorwürfe machen? 

S. 87, Z. 11. Nicht drum schweife nach deinem Be- 
lieben in diesem Wald mit K'at. und Kravj. vergnügt 
umher, sondern darum schweife nach d. B. von Kat. 
und Kravj. gehütschelt in d. JF. wmher. 

» — Z. 17. sata ist nicht entkräftet, sondern zerfetzt. 

— Z. 18. rar su seinen Dienern in der Übersetzung 
ausgelassen. 

S. 88, Z. 3. am zunächst, zuvörderst, nicht doch. 

— Z. 18. Ted hat B. mit fagra (welches doch 
hier ganz überflüssig wäre) verwechselt und vermisst 


daher ein dem fam entsprechendes Synonym im Texte. 


— Z. 24. Lies RTE. 
8. 89, Z. 1. rem nicht merken, sondern mit Miss- 
, trauen. Etwas ansehen, glauben dass Etwas geschehen sei. 
— Z. 5. mfa nicht Rettung, sondern Beruhigung. 
— Z. 13. am nicht voll Furcht, sondern ungestüm, 
aufgeregt. 
— Z. 17. ma ist gewiss nicht Schmuck. 
— Z. 18. sr heisst nicht getüdtet, sondern zu tödten, 
welches keinen Sinn giebt; man schreibe demnach 
sz und zerlege dieses in get sre». 


Str. 415. Nicht der nahet sich Unnahbarem, der nicht x 


zu Ehrende verehrt; er zieht den Tod sich zu selber, son- 





dern der Mann, welcher sich Unnahbarem nahet und nicht 
zu Ehrende verehrt, der zieht den Tod sich selber zu. 

S. 90, Z. 4. må à uir nicht wie kann ich 
mich retten? sondern wie finde ich Ruhe? 

— Z. 5. gm nicht gehen schlechtweg, sondern 
nachgehen, folgen. g 

Str. 416. azagra nicht dieses zu beendigen, sondern 
dieses zur Ruhe zu bringen. 

Str. 419. Das erste sfù ist nicht an seinem Platze; 
man könnte fg vermuthen. 

8.:90, A. 21. mua nicht sprach, sondern sagte her, 
recitirte; eben so S. 91, Z. 2. 

Str. 420. Der von vielen Bös-, Lügnerisch-, Gemein-, 
Unwürd'gen strotzet. Solche Freiheiten erlaubt sich B. 
auch sonst. 

S. 91, Z. 5. Tera (Dual) kann nicht bedeuten 
mit seinem Rücken (mit diesem füllt es auch schwer Je- 
mand den Bauch aufzureissen) und seinen Hórnern. 

Str. 471. same ist kein auf qmm zu be- 
ziehendes Adjectiv und awæfa bedeutet auch nicht 
verfolgen in dem Sinne von bestrafen. Man übersetze: 
die aber, welche gegen alle Ordnung durch Anwendung 
von Strafen unwesentliche und geringe Vortheile zu erlan- 
gen wünschen, 

(Fortsetzung folgt.) 


BULLETIN DES SÉANCES. 


ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ACADEMIE. 
Séance pu 2 (14) nécemere 1860. 


Le Département Hydrographique, par un office du 28 
novembre, adresse un exemplaire complet du grand Atlas 
de la Mer Noire par Manganari. L'Atlas passera à la 
Bibliotheque et le Département Hydrographique sera re- 
mercié pour ce don précieux. 

Lecture est faite d'une lettre de M. le Professeur Bé- 
liaief de Moscou du 24 novembre, accompagnant un 
exemplaire de son ouvrage: «Les paysans en Russie» au- 
quel un prix Démidof a été décerné au XXIX* concours. 
Le Comité Administratif sera invité à faire toucher à M. 
Béliaief outre le montant du prix, savoir 714 roubles, 
la subvention de 350 roubles, qui lui a été accordée 
our les frais de publication. 

Le Secrétaire Perpétuel fait connaitre les noms des 
membres correspondants élus par les Classes. Ce sont: 


235 Bulletin de l'Académie Empériale 236 





I. Classe Physico- Mathématique, Section physique: M. 
Léon Foucault à Paris; Section biologique: MM. Claude 
Bernard, membre de l'Académie des Sciences de Paris, 
et Lovén, Professeur et membre de lAcadémie des 
Sciences à Stockholm. II. Classe de langue et littérature 
Russe: MM. Tourguénef et Gontcharof à St.-Péters- 
bourg. III. Classe Historico - Philologique, Section histo- 
rico-politique: Josepli-Ernest Renan, membre de l'Aca- 
démie des inscriptions et belles lettres à Paris, et M. 
Ranke, Professeur à Berlin; Section de philologie et 
d'archéologie classique: M. Preller, Directeur de la Bi- 
bliothéque de Weimar, M. le Professeur D' Henzen, pre- 
mier Secrétaire de l'Institut Archéologique à Rome, et 
M. le Professeur Lehrs à Königsberg; Section des lettres 
orientales: M. le D' Albrecht Weber, membre de l'Acadé- 
mie des Sciences et Professeur à l'Université de Berlin, 
et M. Defrémery, Suppléant au College de France. Ces 
élections obtiennent la sanction du Plénum et seront pro- 
clamées en séance publique le 29 décembre 1860. 

Les sociétés et institutions nommées ci-dessous adres- 
sent des remerciments pour diverses publications de l'Aca- 
démie, qui leur ont été envoyées: 1° la Société littéraire 
et philosophique de Manchester (19 novembre), 2? la So- 
ciété Royale Asiatique de Londres (2 juin), 3? la Biblio- 
théque Royale Publique de Munic (12 août), 4° la So- 
ciété des Antiquaires de Londres (16 novembre), 5° la 
Société Ferdinandeum du Tirol (1 octobre), 6? l'Institut 
Impérial et Royal de Géologie à Vienne (20 novembre), 7° 
la Société Impériale et Royale de Géographie à Vienne 
(15 novembre), et 8^ l'Institut des Sciences et Arts de 
Venise (22 mai et 16 novembre). 


CLASSE HISTORICO- PEILOLOGIQUE. 
Séance pu 7 (1 9) DÉCEMBRE 1860. 
M. Brosset donne lecture d'une lettre qu'il a regue de 
M. Vietor Langlois, datée de Paris le 15 octobre 1860, 
Sur quelques points d'histoire politique, religieuse et civile des 


Arméniens et des Franks, à l'époque des croisades. Cette lettre | 


sera insérée au Bulletin. 

M. Wiedemann lit un rapport sur l'état actuel de nos 
connaissances concernant la grammaire de la langue ehste 
et expose le plan qu'il voudrait pouvoir adopter pour ses 
propres recherches en cette matiere. Pour étre en état de 
mettre à exécution ce plan dans toute son étendue, M. 
Wiedemann devrait faire une série d'études de la langue 
parlée dans les différentes localités de l'Ehstonie, et il dé- 
sire pouvoir y consacrer les trois mois d'été en 1861, 
ainsi qu'en 1862. Approuvé. Un extrait du rapport de 
M. Wiedemann sera publié dans le Bulletin. 

Le Secrétaire Perpétuel annonce que.le mémoire de 
M. Schirren, Nachricht von Quellen zur Geschichte Russ- 
lands, vornehmlich aus schwedischen Archiven und Bibliothe- 
ken, publié dans le Bulletin, a paru également comme ti- 





rage à part, et a été mis en vente chez les commissionaires 
de l'Académie. 

Un bourgeois de la ville de Tcherdyn, gouvernement dé 
Perm, adresse une lettre, signée par lui, mais d'une ma- 
nière si peu lisible, que son nom n'a pu y être déchiffré: 
Il y relate qu'il a eu occasion d'acheter à' un inconnu, 
pour une somme de 10 roubles, cinquante anciennes mon- 
naies, trouvées dans une forét, prés du village Anikova, 
à 18 verstes de Tcherdyn. Il joint à sa lettre une de ces 
monnaies et prie l'Académie de vouloir bien la déterminer 
et de faire connaitre par les journaux le jugement qu'elle 
en aura porté. — M. Véliaminof-Zernof l'ayant exa- 
miné séance tenante, déclare que c'est une monnaie Sa- 
manide, d'Ismail fils d'Ahmed, frappée à Samarkand en 
lan 294 de l'hég. (906 — 7 de J.-C.); que ces monnaies 
ne sont pas rares, et que dans le cas actuel ce qu'il y a 
de plus intéressant c'est l'indication de l'endroit où elle a 
été trouvée. — Le Secrétaire Perpétuel est chargé de faire 
insérer au Journal Russe de St.-Pétersbourg une notice à 
ce sujet. 

Le Département des Relations Intérieures du Ministère 
des Affaires Etrangères, par un office du 2 décembre 1860, 
transmet un manuscrit mandjou, appartenant au Musée 
Asiatique et qui avait été mis à la disposition de M. Sta- 
nislas Julien. 

M. Stanislas Julien, membre correspondant, adresse 
une lettre, datée de Paris le 29 novembre 1860, par la- 
quelle il remercie pour le prét du manuscrit, ci- dessus 
mentionné et fait hommage à l'Académie de la traduc- 
tion qu'il vient de publier d'un roman chinois, intitulé 
Ping- Chang- Ling- Yen — Les deux jeunes filles leitrées.« 
Paris, 2 vol. Il annonce en même temps l'envoi pro- 
chain d'un ouvrage qui est complétement achevé et qui 
va bientót paraitre sous le titre de Méthode pour dechiffrer 
el transcrire les noms sanscrüs qui se rencontrent dans les 
livres chinois, à l'aide de régles, d'exercices et d'un répertoire 
de onze cents caractères chinois idéographiques employés al- 
phabétiquement, inventée et démontrée par M. Stanislas Ju- 
lien. i 

M. le Prince N. Galitsyne communique une copie d'une 
lettre qu'il possède de M. Laurent Blumentrost au Prince 
Kourakine, du 26 septembre 1724. 





CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


Ont été décorés: MM. Baer et Jacobi de l'ordre de 
St.-Anne 1* classe, M. Brandt de l'ordre de St.-Stanislas 
1° classe, et M. Wiedemann de l'ordre de St-Stanislas 
2° classe avec la couronne Impériale. 

M. Böhtlingk a été promu au rang de Conseiller d'État 
Actuel. ; à) 





des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


238 





BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 


L'Académie a recu dans ses derniéres séances les 
ouvrages dont voici les titres: 


Owen, David Dale. First report of a geological recon- 
naissance of the northern counties of Arkansas. Little 
Rock 1858. 8. 

Hayden, F. V. Geological sketch of the estuary and fresh 
water deposit forming the bad lands of Judith river. 

Leidy, J. Extinct vertebrata from the Judith river and 
e e [Eae formations of Nebraska. Philadelphia 


1859. 
pee J Révolutions de la mer. Ge BER 
* édition. Texte et planches. Paris 1 
N Pridie A. v. Palaeontologie rer Taf. XIII 
— XIX c. Suppl. XX — XXVIII. Fol. 
Hallier, E. De cycadeis Arad nee in regione 
Apoldensi repertis. Jenae 
Denkschr. der K. Bayer. hota qe zu Regensburg. IV. 
Bd. 1. Abth. Regensburg 1859. 4 
Flora oder allgem. botan. Zeitung, hermie. von der Kön. 
Bayer. botan. Ges. zu Regensburg. Neue Reihe. XVII. 
Jahrg. Regensburg 1859. 8. 
Gartenflora 1860. Juni, Juli. Erlangen. 8. 
Schüz, G. E. C. Ch. Flora des nórdlichen Schwarzwaldes. 
Calw 1858. 8. 
Schultz, C. H. Enumeration of the compositae collected 
| by B. en and J. Patts in North-Western Me- 


Schüliz: "Pad Commentationes botanicae. Neapoli 

i; Nemetum 1859. 8 

Reichardt, E. De plantarum partibus anorganicis. Diss. 
chem. Jenae 1856. 

Transactions of the Zoological Society of London. Vol. IV 
p. 5. 6. London 1859. Fol 

Proceedings of the Zool. "m of London. Part XXV p. 193 

© — 808, XXVI p. 1— 593, XXVII p. 1— 128. 

Boccius, Wilh. Über den oberen Kehlkopf der Vögel. 

Rostock 1858. 8. 
Danneil, H. Quaedam de anatomia musculorum patholo- 
. gica. Halis 1859. 8. 

Oegg, J. Untersuchungen über die Anordnung und Ver- 
theilung der Gefässe der Windungen des kleinen Ge-. 
hirns. Aschaffenburg 1857. 8. 

Berlin, R: Beitrag zur Structurlehre der Grosshiriwine 
- dungen. Erlangen 1858. 8. 

Bose, C. Über das Ganglion maxillare des Menschen. 
Giessen 1859. 4. 


Berner, H. Physiologische Experimental - Beiträge zur | 


Lehre von der Herzbewegung. Erlangen 1859. 8. 
Melchior, R. De structura glandulae thymus microsco- 
pica ejusque degenerationibus. Jenae 1859. 8. 





Schwarz, E. Beiträge zur Lehre von der Ausscheidung 
des Harnstoffs in den Nieren. Erlangen 1859. 8. 
Martin, Fr. Über die peristaltischen Bewegungen des 

Darmkanale. Giessen 1859. 4. 

Bartholomaei, Général J. de. Lettre à M. F. Soret sur 
des monnaies koufiques inédites rapportées de Perse. 
Bruxelles 1859. 8. 

Dulletin de la Société de Géographie rédigé par V. A. 
Malte-Brun et V. A. Darbié du Bocage. 4* série. T. 
XIX. Paris 1860. 8. 

Kongliga svenska fregatten Eugenies resa omkring jorden 
under befäl af C. A. Virgin áren 1851 — 53. Zoologi 
] —3. Botanik 1. Fysik 1. 4. 

Voyage autour du monde sur la fregate suédoise l'Eugé- 
nie, exécuté pendant les années 1851 — 53 sous le 
commendement de C. A. Virgin. Physique. 1" part. 4. 

Preuss, R. De Cilicia Romanorum provincia. Diss. inaug. 
Regimonti Pr. 1859. 8. 

Pallmann, R. De interitu Imperii Romani occidentalis 
et de primo in Italia reguo Germanorum. Diss. in- 
aug. Halis Sax. 1858. 8. 

Jahrbücher des Vereins von Lie: eti pina im Rhein- 
lande. XXVIII. 14. Jahrg. 2. Bonn 1860. 8. 

Neues Lausitzisches Magazin. Im Auftr. ie Oberlausitz. 
Ges. der Wiss. herausg. von G. Köhler. Bd. 36, Heft 
1— 4. Görlitz 1859 — 60. 8. 

Archiv für Kunde österreichischer Geschichts-Quellen. Bd. 
20, Heft 2 und Bd. 21 — 23. Wien 1859 — 60. 8. 

Notizenblatt. Beilage zum Archiv für Kunde österreichi- 
scher Geschichtsquellen. 9. Jahrg. 1859. Wien 1860. 8. 

Fontes rerum Austriacarum. Oesterr. Geschichtsquellen. 
2. Abth.: Diplomataria et acta. Bd. XVI, Theil II: 
Urkunden des Cistercienser-Stiftes Heiligenkreuz im 
Wiener Walde, Bd. XVIII: Urkunden der Benedicti- ` 
ner-Abtei unserer lieben Frau zu den Schotten in 
Wien 1158 — 1418. Wien 1859. 8. 

Mittheilungen der K. K. Mährisch - Schlesischen Ges. zur 
Beförderung des Ackerbaues, der Natur- und Landes- 
kunde in Brünn. 1859. Brünn. 4. 

Mittheilungen der Antiquarischen Ges. in Zürich. Bd. XII 
Heft 7; Bd. XIII, Abth. IT, Heft 2. 3. Zürich 1860. 4. 

Eckerdt, H. De origine urbium Angliae. Diss. historica. 
Regimonti 1859. 8. 

Société ans des antiquaires du Nord. Séance annuelle 
du 14 m 

Société roy. "ii antiquaires du Nord à Cr Ou- 
vrages présentés à la Soc. 1855 — 1857 

Antiquarisk Tidsskrift udgivet af det crise Nordiske 
Old na ai 1855 — 57. H. 1— 3. Kjübenhavn 
1857 

Baltische Monate‘ Ki in Heft 2. Riga 1860. 8. 

Das Inland. 1860, N* 2 

Journal d'Odessa. SCH ye B. — 76, 79 — 82, 85. 


Bulletin de l'Académie Émpériale 


210 





Mahjas weesis. 1860, N’ 21 — 25, 27. 
Report of the Superintendent of the Coast Survey, sho- 
^ wing the progress of the Survey during the year 1857. 
Washington 1858. 4. 

Jahresbericht (12.) des Ohio-Staats-Ackerbaurathes. Für 
das Jahr 1857. Columbus, Ohio 1858. 

Report of the Commissioner of patents for the year 1857. 
Arts and Manufactures in 3 vol., Agriculture in 1 
vol. Washington 1858. 8. 

Reports of explorations and surveys to ascertain the most 
practicable route for a railroad from the Mississippi 
river to the Pacific Ocean. 1853 — 56. Vol. X. Wa- 
shington 1859. 4. 

Hall, James, Whitney, J. D. Report on the Geological 
Survey of the State of Jowa. Vol. I. part. I, IL. 8. 

Oblacäo do Instituto historico e geographico Brasileiro á 
Memoria de seu Presidente honorario o Senhor Dom 
Affonso. Rio de Janeiro 1847. 4. 

Revista do Instituto historico e geographico do Brazil 
fundado no Rio de Janeiro. Tomo 1, 2, 4 — 22. Rio 
de Janeiro 1839 — 59. 8. 

Orbe Serafico Brasilico (Novo) ou Chronica dos Frades 
Menores da Provincia do Brasil, por Fr. Antonio de 
Santa Maria Jaboatam, impressa em Lisboa em 1761, 
e reimpressa por ordem do Instituto historico Brasi- 
leiro. Vol. 1, 2. Rio de Janeiro 1858. 8. 

Annales de l'Académie d'Archéologie de Belgique. Tome 
XVII. 2* livr. Anvers 1860. 8. 

Klopfleisch, Frid. De duabus vetustissimis picturis vi- 
treis in templo S. Viti in vico Veitsberg prope Wei- 
dam sito. Jenae 1859. 8. : 

Lamy, Th. J. Dissertatio de Syrorum fide et disciplina 
in re Eucharistica. Lovanii 1859. 8. 

Parizel, Prosper. De vita et scriptis S. Aviti, Viennen- 
sis episcopi, dissertatio historico-literaria. Lovanii 
1859. 8. 


Atlas der Hautkrankheiten. Text von Prof. Ferd. Hebra, 
Bilder von Ant. Elfinger. Lief. III. Wien 1859. Imp. Fol. 

Metzis, Davides. De morbo haemorrhoidali. Jenae, 1858. 8. 

Dolle, Jul. Arm. De casu quodam hydropis antri High- 
mori. Regimonti Pr. 1859. 8. 

Huschke, E. Über Craniosclerosis totalis rhachitica und 
verdickte Schädel überhaupt, nebst neuen Beob- 
achtungen jener Krankheit. Jena 1858. 4. 

Wilke, Guil. Henr. Nonnulla de hydrophobia. Halis Saxo- 
num. 1857. 8. i 

Gronau, G. L. De carcinomate testis et tumoribus re- 
troperitonealibus. Regimonti Pr. 1859. 8. 

Müller, Ernst. Über das Auftreten der constitutionellen 
Syphilis im Darmkanale. Erlangen 1858. 8. | 

Elssig, Alex. De syphilide quaestiones criticae et adno- 
tationes clinicae. Jenae 1859. 8. 

Klemm, Ern. Lud. De morbo syphilitico. Diss. inaug. 
Lipsiae 1860. 8. 





Schloemann, Adolphus. Nonnulla de vulneribus pecto- 
ris penetrantibus. Jenae 1858. 8. 

Goering, Car. Jos. De operationibus strumarum cystica- 
rum. Jenae 1856. 8. 

Dommer, Frid. Guil. De fracturis ossium. Dissert. inaug. 
Jenae 1859. 8. 

Mannel, Friedr. Gottfr. Beiträge zur Lehre von den Am- 
putationsmethoden. Marburg 1859. 8. 

Goetz, Carolus. De resectione articuli genu totali. Jenae 
1857. 8. 

Heinrich, Arminius Stephanus. De fracturis ossium pel- 
vis. Diss. inaug. Halis Saxonum. 1858. 8. 

Mercker, Friedr. Karl Leop. Über die Anwendung des 
Meisels bei Schädelverletzungen. Marburg 1859. 8. 

Kehrer, Ferd. Ad. Die Geburten in Schädellagen mit 
rückwürts gerichtetem Hinterhaupte. Giessen 1859. 8. 

Hofman, Julianus Petrus. Diss. de applicatione forcipis 
una manu. Lovanii 1856. 8. 

Hueter, Carl. Geschichtliche Beiträge zur Lehre von der 
Kephalotripsie und den Kephalotriben. Marb. 1859. 8. 

Grebner, Oscarus. De cephalotripsia. Diss. inaug. Jenae 
1855. 8. | 

Gericke, P. J. F. C. De partu praematuro arte efficiendo. 
Jenae 1858. 8. : 

Aschenbach, F. A. De placenta praevia. Dissert. inaug. 
Jenae 1859. 8. 

Weilinger, B. R. De placenta praevia. Jenae 1855. 4. 

Kratz, W. Beitrag zur Therapie der placenta praevia. 
Giessen 1859. 4. : 

Wortmann, Alex. Über den Vorfall der Nabelschnur. 
Giessen 1860. 8. 

Follenius, O. Zur Diagnose des Beckens. Giessen 1858. 8. 

Bauernstein, E. De rupturis uteri et vaginae in partu 
spontaneis. Halis Saxonum 1857. 8. 

Dornseiff, J. Ch. A. R. Beitrag zur Würdigung der Knie- 
Ellenbogenlage im Gebiete der Geburtshülfe. Giessen 
1859. 8. 

Pinther, L. De partu quadrigeminorum. Jenae 1857. 8. 

Tiemann, A. H. G. De graviditate in substantia uteri 
adjecta casus historia. Halis Saxonum 1859. 8. 

Schlettwein, A. Ein Beitrag zur Lehre von der Eclam- 
psia der Gebärenden. Rostock 1858. 8. 

Becker, F. De parturientium delirio. Halis 1856. 8. 

Melchior, R. De elongatione uteri. Particula I. Jenae 


m. 
Knoblauch, Leop. B. De rigiditate orificii uteri. Jenae 
1857. 8. x 
Hering, Fr. C. E. De prima dentium eruptione et de 
conditionibus pathologicis ei accidentibus. Lipsiae 
1860. 8. 


Ganss, C. F. A. De meconio et liquore amnios in bron- 
chiis neonatorum observato. Jenae 1857. 8. 





Paru le 14 janvier 1861, 











Kónigsberg, 
M. Sehubert, 
membre correspondant. 


T. DIE. N° 4. 








BULLETIN 


DE L' ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. 


TOME II. 


( Feuilles 16 — 19.) 


CONTENU: 


Page 
Victor Langlois. Lettre à M. Brosset, sur quelques points d'histoire politique, 


religieuse et civile des Arméniens et des Francs, à l'époque des croisades..... 241 — 248. 


J. Vychnegradski, Sur la position des tirans en fer périphériques des roues 


an dp EE EEN 249 — 251. 
9. Bóhtlingk. Remarques sur la traduction allemande faite par M. Benfey du 

Fontchatantra Prenner arbe (Loi deo eorura eos 251 — 264. 

Second artele s ee ee (QU eU ELO 264 — 285. 

J. Fritzsche, Sur un sel double de carbonate et de chlorure de calcium ....... 285 — 292. 
H. R. Goeppert. Sur les plantes du terrain liassique du Caucase et de l'Elbrous ` 

en Perse.. ..... E Iib. EE 292 — 299. 
Bulletin des Sbst s iive reto eren nao EMO EDS cR ua habe QUE uA 299 — 303. 
Bulletin bibliographique............... are een, 303 — 304. 
Coroni dL SML. ee NE 304. 

— pif 
5 * 


On s'abonne : chez MM. Eggers & Cie, libraires à St-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de 


l'Académie (Komurers Ilpasıenin Hwueparopckoii Arazemin Hayks) et chez M. Léopold Voss, 
libraire à Leipzig. 


Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 
8 thalers de Prusse pour l'étranger. 


— MÀ AK. 























NR v S SNL 
CAN E EA x 


SE, 




















+ 


BULLETIN 


DE L'ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSDOURG. 





Lettre à Monsieur l'académicien Brosset, 
sur quelques points d'histoire politique. 
religieuse et civile des Arméniens et des 
Franks, à l’époque des croisades. (Lu le 
7 décembre 1860.) 

Monsieur. 


St. Nersés de Lampron, archevéque de Tarse, qui 
écrivit à la fin du AU siècle, a composé, entre au- 
tres ouvrages, deux livres qui offrent des particularités 
curieuses pour l'histoire civile, politique, et religieuse 
de l'Arménie, à l'époque des croisades. On trouve 
aussi dans ces deux livres des détails non moins in- 
téressants sur les institutions du clergé frank, à la 
méme époque. Les renseignements que j'ai puisés 
dans les écrits de St. Nersés m'ayant paru entiére- 
ment neufs et renfermant des faits qui méritent de 
fixer l'attention, je me suis décidé à vous adresser 
la présente lettre, oü j'ai résumé tout ce qui m’a paru 
le plus digne d'étre mis en lumiére. Pour grouper 
autant que possible les faits qui ont rapport aux Franks, 
j'ai joint quelques détails que j'ai trouvés dans la 
chronique de Michel le Syrien, et qui ont trait à la 
fondation des ordres religieux et militaires établis 
aux croisades. Si ces détails ont quelque intérét pour 
vous, j'aurai été heureux d'avoir eu la pensée de 
vous les communiquer. 

St. Nersés, comme vous le savez, Monsieur, na- 
quit dans la forteresse de Lampron, fief de la famille 
des Héthoumiens, rivale de celle des Roupéniens. Ner- 
sés appartenait aux Héthoumiens par sa naissance, 
puisqu'il était fils de l'un des seigneurs de Lampron, 
que la cour de Byzance avait décorés du titre de sé- 
baste. La Dibliothéque Imp. de Paris posséde un ma- 
nuscrit autographe de St. Nersös (fonds arm. anc. 
N. 9), qui contient à la page 292 V°, un Memorandum, 
Jlosnmwlwepui, qui nous donne l'assurance que ce 
manuscrit a été tracé de la main méme du saint. 
Mais le Mémorandum le plus curieux est celui qui a 
été écrit a la fin du livre des Discours et constitutions 
spirituelles, qu'il composa, et sur lequel il donne les 





détails que voici: «Ce livre a été écrit par moi Nersés, 
en l'année de notre ére 626 [— 1177 de l'ére chré- 
tienne], à l'époque de ma vie où j'avais 24 ans, et 
oü je vivais dans le silence et la solitude, dans le 
centre des montagnes du Taurus. Au bout de quel- 
ques années, je fus rappelé aux fonctions de l'église 
et à des occupations temporelles, et le feu qui brü- 
lait mon coeur, et qui s'est montré dans mes paroles, 
je m'efforcais de l'allumer dans les autres.... En 
l'année 636 [= 1187 de l’ère chrétienne], la Ste. 
ville de Jérusalem fut prise par les Turks, et les écclé- 
siastiques, ainsi que les chefs qui étaient préposés au 
service des lieux saints, furent faits prisoniers. Cette 
nouvelle, étant arrivée en occident, souleva les peuples, 
les princes et les rois, qui, à l'appel du patriarche de 
Rome '), se mirent en marche pour venir dans ce pays, 
tandis qu'ils débarquaient en grand nombre de leurs 
navires sur le rivage de Ptolémais. En l'année 638 
de notre ére [1189 ére chrét.], notre grand prince 
Léon”) nous députa vers le saint patriarche, le $' 
Krikor?), qui résidait à Romgla, forteresse sur l'Eu- 
phrate. Tandis que nous voyagions pendant le temps 
de la Pentecóte, au-delà de Marasch, les Turkomans 
fondirent sur nous et massacrérent des moines et des 
laïcs, qui étaient avec nous au nombre de vingt. Ils 
m’enleverent ce livre [des Constitutions spirituelles], 
dont je fus inconsolable, car je n'avais que cette co- 
pie. Plus tard, grâce à la bonté de la divine Providence, 
eh l’année 641 [1192 de l'ére chrétienne], nous étant 
informé oü ils l'avaient vendu, nous le rachetàmes, 
car il fut trouvé dans la province de Dchahan, et 
avec l'aide de l'évéque de cette province, Nersés, et 
du moine Vartan, ce livre me revint........... » 
Cent été pour l’histoire une véritable perte que 
celle de ce livré, car vous verrez, Monsieur, que les 
renseignements précieux qui y sont contenus eussent 
été perdus à jamais, puisque c'est dans ce livre seule- 





1) Le pape Clément III. 
2; Léon II, de la famille de Roupen, baron d'Arménie. 
3) Grégoire V, Manoug ou Kahavej. 

16 


- 


243 


Bulletin de l’Académie Impériale 


2141 





ment que l'on trouve quelque détails sur l'organisa- 
tion religieuse de l'Arménie sous les Roupéniens. Mais 
d'abord, permettez-moi de vous entretenir des curieux 
détails contenus dans la lettre que Nerses adressa à 
Léon II, pour se défendre des assertions mensongeres 
que le parti national des évéques de la Grande-Ar- 
ménie avait accumulées contre l'évéque de Tarse. 

Dans cette lettre on lit que le parti national qui 
siégeait dans la Grande-Arménie, et dont le chef était 
Déoudorti, évéque de Dzoroked, tenait à la conser- 
vation des anciennes coutumes, tandis que Nerses, re- 
présentant du parti latin ou réformiste, cherchait par 
tous les moyens à faire oublier les anciennes cou- 
tumes des Arméniens et à les remplacer par celles des 
latins. Nersès ne voulait que l'adoption des rites 
latins, et en cela il se trouvait d'accord avec le roi 
Léon, qui, lui aussi, avait provoqué une réforme dans 
l'organisation sociale et politique des Arméniens, ses 
sujets. 

«N'allez plus la tête découverte, comme le font les 
latins, dit Nersés à Léon II, couvrez-vous la téte du 
turban (sarpousch?) comme le faisaient vos ancêtres. 
Laissez croitre vos cheveux et votre barbe, revétez 
un toura large et couvert de poils, et non le manteau 
(philon) ni la tunique serrée autour des reins. Montez 
des chevaux sellés avec le djouschan, et non des cour- 
siers sans selle et garnis du lehli°) frank.» 

Plus loin, il donne la liste des titres en usage, de- 
puis la réforme de Léon, dans la Cilicie, et les met 
en parallèle avec les anciens, qu'on a abandonnés : 

«Employez comme titres d'honneur les noms d'a- 
mir‘), hedjoub"), marzban?), sbasalar?) et autres 
semblables, et ne vous servez plus de ceux des latins, 
comme sir, proximos "), connétable, maréchal, légat 
(ledj). Changez les mots des latins et revenez à l'éti- 
quette des anciens temps.» La logique de Nerses 
prévalut, à ce qu'il parait, car le roi lui donna raison 
contre ses détracteurs. 

Dans cette méme lettre, Nersès donne de curieux 





4) En persan, Le pe 
5) En arménien (Leh) in dire Polonais. Peut-étre le nom de 

Lehli venait-il du genre de selle dont se servaient les Polonais. 

6) Prince, en arabe J^. 

7) Chambellan, sah, 

8) Chef de frontiere. 

9) General. 
10, En grec, xpcëquoc 





détails sur le costume écclésiastique des Arméniens, 
que ceux-ci avaient emprunté aux Franks, à son in- 
stigation. 

«Nous célébrerons la messe avec le sakoula (capu- 
chon) arménien et avec le veghar ”) (voile) de deux cou- 
dées de long. Nons mettrons de cóté les vétements 
de soie, et nous reprendrons une pelisse grossière 
et l'habit de moine. Nous porterons le cilice pour 
dire la messe, et non pas la tunique, qui descend 
jusqu'aux talons. Nous mangerons publiquement de la 
viande, et nous boirons du vin avec les Turks, dans 
des coupes ornées de clochettes; enfin nous banquet- 
terons comme nos detraeteurs ont coutume de le 
faire.» 

Il parait qu'à l'époque oü Nersés prit en main l'ad- 
ministration de l'église de Tarse, les églises étaient 
dépourvues d'ornements; il leur en donna, puis il ré- 
gla les heures des offices, et fixa celles où l'on 
devait prier Dieu en commun. Il fit faire la prière 
de la paix, à l'exemple des Latins, fit consacrer les 


| moines avant méme leur élévation à la prêtrise, en- 
| fin il décida qu'avant d’être ordonné prêtre, il faudrait 


avoir été d’abord fait moine et diacre. Il régla les 
institutions de charité, fit distribuer deux fois par se- 
maine des secours aux pauvres, en pain et en légumes, 
réinstitua le jeûne des moines pendant 6 mois de l'an- 
née, et fit toutes ces innovations en se basant sur les 
ez des latins. 

Dans son livre des Considérations sur les institutions 
de l'église et explication des mystères de la messe, au 
chapitre de la comparaison des institutions de l'église 
chrétienne chez les Romains (Grecs), les Franks et les Sy- 
riens , et preuve qu’elles tendent au méme but, Nersès dit 
que les moines de ces trois communions sont chastes, 
se rasent la téte et la barbe, afin de ressembler sym- 
boliquement aux anges, et portent les mémes véte- 
ments, sans distinction d’äge ou de mérite. Nersés ra- 
conte ensuite que le clergé regulier frank, en venant 
en Syrie, ne fut pas surpris d'y trouver des ordres 
monastiques qui associaient la vie religieuse à la vie 
militaire, et dont le but était de soigner les pauvres 
et de guerroyer sans cesse contre les infidèles. ") 

L'évéque de Tarse donne ensuite quelques rensei- 
ms sur l'introduction du Missel arménien : «No- 





11) En latin velariu 
12) Ce sont les hospitaliers et les templiers. 


245 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


246 





tre Missel, dit-il, a été traduit du grec avant l'intro- 
duction de celui de S. Jean Chrysostome, qui fut pa- 
triarche de Constantinople, et qui ajouta plusieurs 
institutions à l'église, entre autres à la liturgie de la 
messe, et qui dépassaient les pratiques des anciens ; 
ce que nous n'avons pas adopté, non plus que les 
Franks et ceux d'entre les Grecs qui suivent la tra- 
dition des autres pères. ") 

«Les cérémonies qui précédent le Credo sont plus 
courtes chez les Franks que chez les Grecs, et sem- 
blables aux nótres. Les Franks, aprés l'évangile, 
chantent la profession de foi, comme c'est l'usage 
chez nous. Parmi eux, un seul prétre célébre la messe 
assisté de deux diacres, qui se tiennent debout 
pendant la célébration du saint mystére, tandis que 
chez les Grecs les célébrants sont nombreux. Chez 
les Franks, le célébrant chante seul le Pater devant 
le peuple et à haute voix, et ne demande pas que le 
peuple l'assiste en le psalmodiant, comme cela se fait 
dans les autres communions. Les Franks et les Ar- 
méniens se servent, pour pain des offrandes, de pain 
azyme , parce que le pain fait par les prêtres est plus 
pur et plus beau; tandis que les Grecs employent le 
pain fermenté. Les Grecs et les Latins mêlent l'eau 
et le vin, mais nous ne nous servons, nous autres Ar- 
méniens , que de vin, parce que le Christ a accompli 
avec du vin seul " diyetbze dont il nous a laissé l’in- 
stitution. » 

Voici d'autres détails non moins See tou- 
jours relatifs aux cérémonies du culte, et qui sont 
contenus dans le chapitre intitulé: Que font les diffe- 
rentes communions chrétiennes aprés l'évangile. 

St. Nersès nous apprend d'abord, dans ce chapitre, 
que les Grecs ne récitent pas le symbole de Nicée 
aprés l'évangile, mais que l'évéque remplace cette ré- 
citation par un sermon sur un sujet qu'il choisit. Les 
Franks font aussi là méme chose. Aprés l'évangile, 
les Franks comme les Arméniens récitent le Credo, 
puis le peuple va à l’offrande. «Cette cérémonie, par- 
ticuliére aux Franks, consiste à venir baiser la main 
de Pofficiant, et à lái remettre son offrande en ar- 
gent. » Quéldues lignes plus bas le saint évéque fait 
un curieux paralléle entre la foi des Arméniens et 
celle des Franks: «Nous avons appris d'eux , dit-il, 





13) Celle de St. Basile et de St, Athanase. 





à vivre et à agir en liberté et sans retenue, et nous 
n'avons pas voulu recevoir la foi et Vosjétesioh qui 
suppléent à leurs défauts. Ni les laïcs, ni les ecclé- 
siastiques n'ont suivi leur exemple. Nous sommes des 
évéques efféminés, couverts de riches vétements, nous 
plaisant à avoir des chevaux et des mulets comme les 
Franks; mais leur piété, leur charité, leur zèle, le 
ER des lois de l'église, l'assidüité dans le dë 
de Dieu, nous n'avons Kë d'eux rien de tout cela. 
Ils prennent parmi les prêtres séculiers leurs évé- 
ques, qui portent des vétements de soie, et rarement 
parmi les moines. Quand on voit un Arménien venir 
à l'église, revêtu du costume frank, on reconnaît 
bien vite à laquelle des deux nations il appartient. 
Les Franks prient Dieu en versant des torrents de 
larmes et avec componction, tandis que l'Arménien 
se tient debout, pareil à un animal privé de raison.» 

Les renseignements ethnographiques sont trés cu- 
rieux dans le chapitre des Recherches sur les lois du 
Christ. 

«Il n’y a pas 70 ans, dit S. Nersès, que les Franks 
sont dans notre pays, qu'ils ont pris par le secours de 
Dieu, et à l'époque oü ils arrivérent; toute la M6- 
sopotamie, la Syrie, la Coelésyrie, la Cilicie, la 
Pamphylie, la Cappadoce, le Kamir, étaient remplis 
d'Arméniens, qui possédaient alors des chefs et des 
monastères, autant qu'ils peuvent en avoir, et mainte- 
nant le nombre de ces chefs n’a pas diminué, et au- 
cun d'eux n'a báti, soit dans sa ville, soit dans son 
village, une église, ou fondé un siége épiscopal; les 
Franks au contraire ont élevé partout des églises et 
des monastéres. Ainsi Marasch, ville grande et opu- 
lente, appartenait aux Arméniens et n'avait ni siege 
épiscopal ni église; les Franks la prirent, y établirent 
un évéque et y construisirent une église. Ils firent de 
méme à Késoum, où ils bätirent des églises et fondè- 
rent un évéché, pendant qu'ils élevaient dans les 
bourgs voisins des églises, où ils établissaient des pré- 
tres. Parlerai-je de Sis et d'Anazarbe, villes armé- 
niennes, qui sont privées de direction spirituelle, de 
pasteurs, et ne possédent point d'églises. Les évéques 
arméniens ont déserté leurs siéges et habitent des 
couvents, loin des troupeaux, privés ainsi de leurs 
bergers A Anazarbe les princes arméniens 
avaient báti une église. Les Grecs s'emparérent de 
cette ville à plusieurs reprises, et instituérent des évé- 

* à 


247 


"Bulletin de l'Académie Impériale 


248 





ques dans l'église des Arméniens. Les princes armé- 
niens, ayant recouvré cette ville, chassèrent les évé- 
ques grecs et laisserent l'église veuve et dépouillée ; 
il en a été de méme à Edesse, à Samosate et dans 
toute la Mésopotamie Sis, notre capitale, peu- 
plée de grands et de fidèles, est sans évéché et sans 
évéques, sans églises et sans pasteurs. Nous avons 
pris aux Franks les titres de dignités temporelles, 
mais on ne leur a point pris leurs institutions spiri- 
tuelles. Il en est de méme partout où sont les Armé- 
niens, et les évéques habitent des couvents et se rap- 
pellent seulement qu'ils ont la charge de conférer 
l'ordination. » 

Tels sont les détails que j'ai extraits des livres de 
St. Nersès. Je vais compléter cet aperçu en transcri- 
vant ici les passages de la chronique de Michel le 
Syrien, chronique dont la traduction arménienne 
nous est seule parvenue , et dans laquelle il est ques- 
tion de la fondation des ordres de chevalerie, institués 
aux croisades par les Franks. Ces notions, bien que 
dénaturées, ont cependant un intérét historique, et 
c'est à ce titre que je les insére dans ma lettre. 

«Un prince frank, dit Michel, accompagné de 30 
hommes de noble naissance, vint à Jérusalem; il se 
nommait Gondofré (Godefroy). Ils resterent dans cette 
ville, embrassérent la vie monastique et se consacré- 
rent à la priére et aux exercices de sainteté. Le se- 
cond roi de Jérusalem Baghdouin (Baudoin) et le pa- 
triarche les engagérent à marcher contre les Turks, 
leur disant que rien n'était plus agréable à Dieu que 


de combattre les infidéles pour le salut des chrétiens. 


Ils leur accordèrent pour habitation le Temple, des 
biens sur terre et sur mer, des navires, des villages 
et des vignes. Cette corporation s'accrut peu-à-peu, et 
les membres s’imposerent pour regle de vivre dans 
une continence absolue, pour la gloire de Dieu; d'a- 
voir tout en commun, de ne posséder rien en propre, 
au spirituel ni au temporel, et prit le nom de milice 
du Christ. Ils se proposèrent de combattre les infidèles 
et jamais les vrais croyants. Dés que cette institution 
eut été connue à Rome et en tous lieux, on donna à 
la communauté des forteresses, des villages, des re- 
devances, des gabelles, dans toute la chrétienté, et 
ces donations l'ayant rendue puissante et riche, elle 
forma une milice particuliére. Tel fut le commence- 
ment des fréres qui se nomment ousbethal (hospita- 





liers), parce qu'ils possédaient des maisons pour les 
pauvres et les malades. Plus tard ils se divisèrent. 
D'autres qui habitaient séparément leur dirent, don- 
nez-nous pour notre part tout ce que vous avez de 
vieux, et ils firent un écrit par lequel ce qu'ils de- 
mandaient fut octroyé. Ayant vendu ces objets, ils 
devinrent riches de. leur côté; puis ils demandèrent 
de la terre, de quoi faire un jardin, et l'ayant trans- 
porté jour et nuit, chacun environ la charge d'un mu- 
let, ils röflöchirent qu'ils ne pouvaient supporter un 
si pénible travail; alors ils rachetérent leurs vieux 
effets, ainsi que de la terre, contre de l'or et de l’ar- 
gent. On leur concéda aussi des villages et d'autres 
propriétés, pour y fonder un couvent. Ceux- ci pri- 
rent le nom de Tampil (Templiers), ce qui signifie 
maison des pauvres. Voici tout ce que j'ai appris sur 
l'origine de leur ordre.» 

Bien que cette narration, en passant sous la plume 
de Michel, ait pris une forme un peu romantique, les 
détails qu'il donne sont curieux, et je crois que, com- 
parés avec les récits des écrivains occidentaux, il se- 
rait facile de faire la part de la vérité et celle de 
l’exagération. Quoi qu'il en soit, les templiers joui- 
rent aux croisades d'une immense réputation, et les 
historiens arabes les citent souvent avec éloge. L'un 
d'eux, Makrysi, donne de leur nom une explication, 
dont le sens a échappé jusqu'à-présent à toutes les 
recherches. Comme je crois avoir déchifiré cette 
énigme, je vais essayer de vous en donner la solution. 
Makrysi appelle constamment les templiers, à, Jl; 
c'est le pluriel de, ed, Ce mot me semble dérivé 
de la racine , e az, guérir, mot dont l'appellation zl: 
a elle- méme été formée. On sait que les templiers, 
de méme que les hospitaliers, se livraient au soin de 
guérir les malades dans leurs hópitaux, et comme 
ils avaient pour résidence primitive le temple de David, 
peut-être est-ce delà que leur est venu le surnom de 
als, On lit dans les récits arabes publiés par Mr. 
Perron (Femmes arabes avant et aprés l'islamisme, p. 14): 
«Sais-tu pourquoi ton père s'appelait David, zz, 
demanda une femme au roi Salomon? — Non, ré- 
pondit le roi. — C’est qu'il guerissait, (c 55, les plaies 
et les souffrances de l’âme. » 

Veuillez agréer, etc. 


Paris, 1 octobre 1860. Victor Langlois. 


249 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 








Sur la position des tirans en fer periphe- 
riques des roues hydrauliques. r J. 
Wyehnegradski. (Lu le 14 décembre 1860.) 
Quand on remplace les bras rigides des roues hy- 

drauliques par des tirans en fer, on en emploie ordi- 
nairement trois systèmes; le premier, qui a. pour but 
d'empécher les mouvemens de la roue perpendiculai- 
res à l'axe, coupe tous les tirans dirigés suivant les 
rayons de la roue; le second, qui détruit les mouve- 
ments latéraux de la roue paralléles à son axe, a ses 
tirans situés sur les surfaces des deux cónes, ayant 
pour axe commun l'axe de la roue; enfin le troisiéme 
système appelé souvent système périphérique a ses 
tirans situés sur la surface d'un hyperboloide de ré- 
volution ayant pour axe l'axe de la roue; il produit 
une liaison immédiate entre les deux couronnes de la 
roue et doit résister à la torsion relative des deux 
couronnes, dont une porte une grande couronne den- 
tée engrenant avec le premier pignon de transmission 
et tend par consequent à rester en arriére de l'autre 
couronne qui est tout-à-fait libre. — Il s’agit ici de 
trouver la position la plus avantageuse de ces tirans 
périphériques c.-à-d. la position oü ils résistent le 
plus à la déformation possible de la roue par l'effet 
de la torsion, que tend à produire la résistance du 
pignon. 

Pour résoudre ce probléme aussi Nocte que 
possible nous prendrons pour base un principe 
trés simple, presqu'évident de soi-méme, et qui au 
reste se déduit trés aisément des premiers élémens de 
la théorie de la résistance des matériaux; il consiste 
en ceci: Un systéme quelconque, dont les liaisons sont 
effectuées au moyen de tirans, résiste à sa déformation, 
avec une force, qui, toutes choses égales d'ailleurs, est 
proportionnelle à l'allongement relatif, que doivent 
prendre les tirans pour permettre une déformation in- 
finiment petite du systéme. 

Ce principe posé on arrive à la solution du pro- 
bléme dont il s'agit, trés facilement, comme il suit. 

Soient ABC, A,B,C, les parties de circonférences, 
reliées par des tirans, que nous considérons; soit 4,4 
un de ces tirans; désignons par 

a la longeur normale du tirant A A. 

b ]a distance des couronnes reliées par les tirans. 

l la projection BA du tirant sur le plan de la cou- 
ronne. 





a l'angle compris entre le tirant 
A,A et sa projection BA. 

8 l'angle compris entre le tirant 
A,4 et la tangente AD à la cir- 
conférence, comprenant les 
extremités de tous les tirans. 

y l'angle entre la projection BA 

' dutirant et la méme tangente. 

R le rayon de la circonférence, 
ci-dessus mentionnée. 

da l’allongement du tirant en 
vertu d'une torsion relative 
et infiniment petite o des deux 
couronnes. 





6 


Alors on trouve sans difficulté 
da 
= Vi 


L'angle triédre, formé par les angles plans «,, X 
donne la relation 
Cosi — cosa. cos. 





Re cosg — 1 — Y 1 a- P T 1, 





De l'autre cóté il est évident, que 





="; cos e dy uu 
cosa = rel q= zu 


Et par conséquent l'allongement relatif du tirant sera 
exprimé par 


l 
y 1-282. La Y1— 





— jp l 


Pour donner au système la plus grande résistance pos- 
sible à la torsion, il faut rendre cette expression ma- 
ximum; d’après les règles connues, on trouve, que ce 
maximum a lieu, quand 


b 
l pen e | 
V1 Etre 
2 \R 
ce qui est un résultat extrêmement simple, et donnant 
immédiatement une dimension, dont on a besoin, quand 
on veut dessiner la position la plus avantageuse du 
tirant. 
e l m 
Si l'on calcule les valeurs de + pour différentes va- 
leurs de x: qui se rencontrent dans la pratique, on 
trouve 
b H 1 H À H 1 
K "^ qq" 
x: 
b 


— 0,99; 0,98; 0,97; 0,89; 0,82. 


pour 


251 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


252 





On arrive au méme résultat, en décomposant la force 
de torsion des deux couronnes en trois autres, dont 
une a la direction du tirant, l'autre est dirigée suivant 
le rayon de la roue, et la troisiéme est paralléle à 
l'axe de la roue, et en cherchant à rendre minimum 
le volume du tirant, capable de résister avec une cer- 
taine süreté à la composante, agissant dans sa direc- 
tion. Nous avons préferé la solution exposée ci-des- 
sus, comme étant plus directe, et présentant une appli- 
cation trés simple d'un principe qui peut servir à une 
solution extrémement facile de plusieurs questions de 
la mécanique pratique. 

15 (3) Novembre 1860. 


Bemerkungen zu Eenfey's Übersetzung des 
Pan k atantra. von Otto Bóhtlingk. 


(Schluss des ersten Artikels.) 
Str. 422. qq; wäre besser durch Staatsklugheit als 
schlechtweg durch Klugheit wiedergegeben worden. 
Str. 425. zm warum nicht Kraut statt des farb- 
losen Zaubermittel? 


S. 92, Z. 16. Nicht so wird kein einziger — in seine | 


Nähe gelangen können, sondern — in seine Nähe kom- 
men d. i. kommen wollen. 

Str. 427. «pur Könige wird durch das kaum 
aussprechbare und zweideutige Künagsschar wieder- 
gegeben. 

Str. 428. yaa warum nicht klar statt des matten 
schön? 

Str. 429. SITTATTEIIHTEN nicht im Handeln leichtsin- 
nig, sondern der sich nicht im Bogenschiessen geübt hat. 
Warum ist pm nicht beide Male auf gleiche Weise 
und zwar wörtlich übersetzt worden? 

Str. 430. gan ist viel matter und unpassender 
(von einem Vogel) als qiga. Der Accusativ ist ganz 
an seinem Platze: denke an Sükim. 

S. 93, Z. 2. Ungenau übersetzt. Das Zittern des 
Körpers wird nur dem rauhen Winde zugeschrieben. 

— Z. 9. qaam: ist in der Übersetzung ausgelassen. 

Str. 431. 432. rm und mama causs. in 
der Bed. des simplex! 

S. 93, Z. 16. a arm nicht keinen Augenblick, son- 
‚dern durchaus nicht, gar nicht, 





Str. 440. ESA éd nicht in einer Laterne, 
die von Blenden verdunkelt ist, sondern in einem von 
Finsterniss umgebenen (im Finstern stehenden ) Kruge. 

. Str. 442. mm ist in der Übersetzung mit Unrecht 
übergangen worden. 

Str. 445. a ist eben so gut wie nt. euid ist 
nicht brit dis ist hier wohl = ge, 

Str. 448. yeast nicht übersetzt und Am unpas- 
send durch ein Guter wiedergegeben. 

9. 99, Z 9. ep] nicht übersetzt. 

S. 99, Z. 14. Nicht deswegen muss ich mich noth- 
wendig aus deiner Nähe entfernen, sonder deswegen 
darfst du nicht in meiner Nähe sein. 

Str. 459. gen ist hier, wie man aus der Folge er- 
sieht, Wage, nicht ein bestimmtes Gewicht. 

S. 99, Z. 18. afma: nicht Kaufmann, sondern 
Kaufmannssohn. d 

S. 102, Z. 12. magan: ist richtig, das vorgeschla- 
gene qaqam dagegen ein Monstrum; B. hat offenbar 
an geit gedacht, welches aber hier gar nicht am Platze 


wäre. 
Zweites Buch, 


~ 


8. 104, Z. 5. Man lese zriumcd für zf 

Str. 2. Nicht dessen Blätter — unterbrochen, sondern 
dem Blätter — fehlen. qha Stamm, nicht Zweig. 
TAI sag:, welches B. durch ein zweiter Weltenschützer 
(!) wiedergiebt, ist wohl kaum richtig. Sollte in RI? 


oder in mm nicht der Name einer bestimmten Per- 


son, welche jedes einzelne Glied ihres Kórpers zum 
Wohle Anderer hergegeben hat, zu suchen sein? 

8. 104, Z. 16. PA Druckfehler für PA. 

S. 105, Z. 6. Tics: Zimmer, 

— Z. 9. Ob nicht einige Handschriften einfach 
qaum xp lesen? 

— 2.12. Hu nicht vielleicht, sondern, wie auch 
sonst häufig, oder eher, oder vielmehr. oe weist auf 
org zurück, durfte also nicht durch man wieder- 
gegeben werden. 

Str. 4. Bei Goldgazelle wird Jedermann an eine 
goldfarbige Gazelle (vgl. Goldfisch, Goldfasan) denken, es 
ist aber eine goldene Gazelle gemeint; vgl. R. 3,48, 11 
fgg. 49, 6. memea wäre durch ein nahe bevorstehen- 
des Unglück treuer und besser wiedergegeben worden. 


253 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


254 





S. 106, Z.2.3. Man hätte einfach 137 TONER A 
erwartet. N 

Str. 8. B. übersetzt nach der Lesart im MBh., aber 
nicht genau. scr könnte allerdings für menfam; 
stehen, aber dieses giebt gar keinen genügenden Sinn. 
Es ist mit den Handschriften des Paükat. zm. zu 
lesen: lange (sm) Fäden sind schwächer als kurze. 
Die Änderung von agent: in gesatt ist verfehlt, da es 
zunächst auf die Menge von Fäden ankommt; agam- 
araga ist auch missverstanden. Ich übersetze: Auch 
lange und dünne Fäden, wenn sie zahlreich und gleichar- 
tig sind, vermögen stets wegen ihrer Menge grossen (gegen 
sie gerichteten) Anstrengungen zu widerstehen; dies ist 
das Bild der Guten d. i. so geht es mit den Guten auch. 
/. Str. 11. 3, wie B. mit einigen Handschriften statt q 
lesen will, kann, wie mir scheint, auf keine Weise ge- 
rechtfertigt werden. Der in der 2ten Hälfte der Str. 
ausgesprochene Gedanke ist nichts weiter als eine 
Steigerung des ersten Gedankens der Str. und qrq 

afaaeaat «zd steht wie auch q Egg am Anfange 
der Str. im Gegensatz zu zem im 2ten Theil der 
lten Hälfte. 

S. 106, Z. 21. zaa wohl eher sich wohl befindend 
als voll Vertrauen. 

Str. 14. Hau hätte, da es für San steht, auch 
nach Koseg. Art zu trennen mit dem folgenden Worte 
verbunden werden müssen. 

Str. 16. aa ist hier wohl vorräthig. 

Str. 18. und siet? vielleicht passender wie 
gross, von welcher Ausdehnung —so gross, von solcher Ausd. 

Str. 19. Ich hätte ohne das Subjeet zu wechseln 
übersetzt: Derselbe Vogel, der eine Beute aus einer Ent- 
fernung von anderthalbhundert Jog'ana erblickt, wird, weil 
es das Schicksal so will, des ihm zur Seite liegenden Netzes 
nicht gewahr. 

Str. 20. Das en sagt in Noth, nicht in der Ar- 
muth Noth. 

Str. 21. Gegen Zeile c lässt sich gar nichts ein- 
wenden; ich übersetze: as heisst hier auf Erden 
dumm gehandelt? was klug gethan? Welchen Vortheil hat 
man bei Erlangung einer Stellung? Die Zeit (das Schick- 
sal) streckt ja den Arm nach dem Unglück aus und packt 

sogar aus der Ferne. 





Str. 22. fam ist Habe, nicht Macht. 
Str. 23. zm in zac hütte wegen des nachfol- 
genden qt in der Übersetzung nicht übergangen wer- 
den dürfen. 

S. 179, Z. 5 (nach richtiger Zühlung 6). Garen 
ist überflüssig und störend. 

Str. 26. Die erste Hälfte auch in Käm. Nitis. 13, 
40, wo aber ga St. aan: gelesen wird. Tam 
— HAT IA: sind nicht Freunde; welche uns lieben, 
wie wir selbst, sondern Freunde, die Einem gleich sind, 
gleichgeartete, in gleichen Verhältnissen stehende Freunde; 
vgl. Str. 28 und 29. 

S. 110, Z. 2. Warum nicht ganz treu: du bist Fres- 
ser und ich Futter? 

— 2.8.9. Nicht wie ich hier bin, setze ich mich nieder 
vor die Thür deiner Burg, sondern hier sitze ich vor der 
Thür deiner Burg d. i. so wahr ich hier vor d. Th. d. B. 
sitze. 

Str. 30. ters bedeutet festgeknüpft und ist mit df 
zu verbinden: so auch Westergaard u. faq und Max 
Müller in seiner Übersetzung des Hit. 

S. 110, Z. 16. Eine angeeignete Feindschaft ist nicht 
ganz deutlich; fa ist hier so v. a. durch eine Gele- 
genheit hervorgerufen, bei Gelegenheit hervortretend. 

— 7.20. Statt ist FAT ist entstanden, ent- 
steht zu lesen; auf diese Weise erhalten wir einen Ge- 
gensatz zu "eet entfernt sich. 

— Z. 22. qa Kralle, nicht Klaue. 

— 2, 25. Es ist wohl KEEA, statt qub zu 
lesen. 

Str. 33. gen sich aussöhnen mit. 

Str. 34. zem besser zerstumpfte als schlug. 

Str. 35. Stroom nicht wie die Guten lehren, son- 
dern bei Guten (entsteht Freundschaft) durch blosses 
Sehen, Zusammenkommen. 

Bir.-37. nicht nach oben, sondern von oben 
und auf die Zeit bezogen (bei der Freundschaft) von 
Anfang. 

Str. 40. Die richtige Übersetzung siche bei Str. 
131 des ersten Buches. 

Str. 43. fauex nicht ein Vertrauter, sondern ein Ver- 
trauender wie in der folgenden Str. 

Str. 46. Ist richtiger schon von Max Müller auf- 


255 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


256 




















gefasst worden. aea nicht selbst für viel Schätze, 
sondern selbst bei grossem Vermögen. aza ist elliptisch 
und bedeutet so v. a. sein Ende mit dem Ende von je- 
nem (Vermögen) findend. 

# 112, 2:18:19. gie hütte getreuer durch 
Tiefe der Erkenntuiss, des Verstandes wiedergegeben wer- 
den kónnen. 

Str. 47. Wd" bei Guten ist nicht übersetzt worden. 

8. 113,2. 1. Lies rrr das Schliessen von Freund- 
schaft. 

Str. 50. Genauer: auf keine Weise zeigt Jemand Zu- 

eigung, wenn ihm nicht (zuvor) ein Dienst erwiesen 151. 

Str. 52. im Umsehn so v. a. im Augenblick, aber 
nicht so deutlich und nicht so genau. Wohl besser in 
einen Freund. 

Str. 54. Warum soll durchaus zem odo wer- 


en? 

$.114,Z. 5. a waegta wirft nicht weg, genauer : giebt 
nicht. . 
— Z. 6. Von einer grossen Anzahl Schlingen ist nieht 
die Rede; miqa heisst ausgebreitet, ausgespannt. 

— Z. 17. Man lese qa ET; auch Z. 21 ist 
ag TE ZU lesen. 

— 2,923. rum am Xi wohl einfach anders 
kann ich nicht gehen. 

S. 115, Z. 3. 4. sanies steht nicht am Platz und 
ist daher auch von D. nicht übersetzt worden. 

se. NUTS à 
zu beziehen. Weil die Schildkröte Ort und Zeit kennt, 
daher hält sie die Krähe für eine eer punene Krähe 
und flüchtet sich in den Teich. 


rt bedeutet niemals, wie in den Anmerkungen an- 
gegeben wird, die Länge eines Fingers. B. hat offenbar 
a digit or one sixteenth of the moon's diameter bei Wil- 
son missverstanden. 

S. 115, Z. 18. Itzeg «mm use nicht es ist 


so lange her, dass ich dich nicht gesehen habe, sondern 


da es so lange her ist (nämlich dass wir uns nicht gesehen), 
so habe ich dich nicht erkannt. ; 

— Z. 21. TAN kann nicht ehe sein, es muss 
VE GEL gelesen werden. 

S. 116, Z. 13. 14. B. will mit den Hamburger 





Handschriften Aza statt Frazı lesen; was fangen wir 
aber dann mit dem nachfolgenden mt an? Die von 
Koseg. aufgenommene Lesart ist richtig, nur muss 
man Fit nicht, wie B. in der Zerstreutheit thut, 
trennen. 

2.7; 20! TEEN nach Herzenslust in der Über- 
setzung übergangen. 

S. 117, Z. 6 und 14. age nicht ein trockenes, son- 
dern ein gespaltenes Bambusrohr , mit dem man ein lau- 
teres Gerüusch hervorzubringen vermag. 

— £A. 8. Hm besser zurücktreten (d. i. den Schlägen 
ausweichen) als davongehen. 

— Z. 11. agema ist das Entgegengehen dei Wirthes; 
dme ist Gerundium und nicht Partic. fut. "pa also 
vom Folgenden zu trennen. 

— Z. 12. exa hätte in der Übersetzung hervor- 
gehoben werden müssen. 

— Z. 16. qum gehört zu ugs, nicht zu qz, 
wie B. anzunehmen \ scheint. Die wörtliche Übersetzung 
lautet: du bist von mir genau erkannt als Nichtfreund. 
Das folgende det muss nothwendig mit daher übersetzt 
werden. 

Str. 63. Vgl. zu Buch 1, Str. 283. 

Str. 66. Die Übersetzung hätte — wer- 
den müssen. 

8..118, Z. 14. q ARA UT nicht ich weiss nicht das 


geringste davon, sondern ich weiss es nicht genau. 
ist auf satt: nicht auf rx: | 


Str. 67. emt nicht Herrlichkeit, sondern Energie. Die 
zweite Hälfte besagt gewiss nicht das, was B. darin 


findet. Warum werden uns die Varianten der Berliner 
Handschrift nicht mitgetheilt? 
Str. 58. afen eher eine Art Kampfer als Mondschein. | 


S. 119, Z. 4. Die in der Anmerkung 7 75 aus der 
Hamburger Handschrift angeführte Variante ist man- 


gelhaft mitgetheilt. 


Str. 72. Wenn qggzm auch wirklich das eine Mal 
in NS + Fur zu zerlegen ist, so bedeutet es doch eher 
Fesigeber, als reicher Opferspender. 

Str. 73. Mit Unrecht erstreckt B. die Deet, 
nigkeit auch auf sTum:; doppelsinnig ist nur zm in 
beiden Hälften der Strophe. 

Str. 74. Die von mir ska AR prape 
nimmt B. nicht an; von graphischer Seite lässt sich 


nichts einwenden und zz ist ein so selten gebrauchtes 


257 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


258 : 





Wort, dass Abschreiber und vielleicht auch erst Ko- 
segarten leicht für dasselbe das so häufig vorkom- 
mende uz in der Eile lesen konnten. equite und gaa 
haben einen ganz genügenden Sinn als Epithete von 

«x. Doppelsinnig ist Alles mit Ausnahme von qz und 


au. Ob der Sinn bei meiner Lesart gewinnt, mag | 


der Leser entscheiden. B. übersetzt: Ein Frommer, 


Braver, Strebsamer sinkt ohne Gaben niederwürts; der | 


krumme durchlöcherte Wagbalken (!) steiget durch Gaben 
in die Hök’. Ich übersetze: die Wagschale, obgleich gar 
hübsch (sehr wohl gesittet) und ganz rund (von sehr gu- 
tem Betragen ), sinkt nieder (fährt zur Hölle ), wenn nichts 
(auf die andere Wagschale) gelegt wird (durch Nicht- 
spenden); das Ende des JF agebalkens dagegen, obgleich 
gekrümmt (bucklig ) und mit einem Ohr versehen ( einäugig ), 
steigt aufwärts (zum Himmel), wenn Etwas (auf die an- 
dere Wagschale) gelegt wird (durch Spenden ). 

Str. 76. Ist in dieser Form wohl schwerlich rich- 
tig. agat zzr wird jedenfalls beim Geber, nicht beim 
Empfänger vorausgesetzt. 

Str. 77. Dem fahret(!) Feuer aus dem Kopf. 

S. 120, 2.10. Ein hinter dem Ohr hervor abgeschosse- 
ner Pfeil ist wohl nicht ganz deutlich. Getreuer und 
wohl auch deutlicher: ein (beim Abschiessen) bis zum 
Ohr angezogener Pfeil. 

— Z. 12. az ist nicht mit gesat, sondern mit grg- 
Ter zu verbinden. 

— Z. 23. Nicht welche an die Spitzen des Bogens 
reicht, sondern welche an den Spitzen des Bogens sich 
befindet, befestigt ist. | 

8. 122, Z. 10. Über das unbekannte Wort agfa- 
at geht D. mit Stillschweigen hinweg. 

Str. 85. tee ist wohl Adjectiv und steht im Ge- 
gensatz zu mg; muero nicht von anderm bevorste- 
hend, sondern aus einem andern Kórper, aus einem frü- 
hern Leben stammend, Ich übersetze die erste Hälfte: 
Die blosse Richtung des Willens schon verrüth das frühere 
und spätere Schicksal des Menschen, weil sowohl das Er- 
wünschte als auch das was Schmerz bereitet, aus einem 
frühern Leben stammt. Die zweite Hälfte, wo ich mit 
B. meam: lese, übersetze ich; indem ich far an- 


ders fasse, lern, den jungen, noch nicht | 


durch - nf gekennzeichneten Pfau erkennt man 
Tom 








daran, dass er mit rückwärts gekehrten Schritten vom 
Teiche sich entfernt. 

Str. 86. Statt am lese ich mit Cärüg. Paddh. Fi 
qr und übersetze: Was vermag wohl männliche Kraft 
wenn das Schicksal entgegen ist? 

Str. 87. Die letzte Zeile übersetze ich, indem ich 
faqa: mit mmg: verbinde: welchem Unglück, o weh, ist er 
bei feindlichem Geschick entronnen? 

Str. 88. qaum auf demselben Wege (auf dem die 
Maus gekommen war). 

5. 124, Z. 3 und 8. Aga nicht spottend, sondern 
lachend. 

Str. 89. oam ist hier nicht wegen qz zusam- 
menzuschreiben, sondern einfach deshalb, weil Ko- 
segarten die Prüpositionen stets mit dem Verbum 
finitum verbindet. sedie ist gerade nicht voll An- 
massung. 

5. 124, Z. 17. B. übersetzt, als wenn 
oder teg opge im Texte stände. qui ist übrigens 
nicht Wesen, sondern Mensch; ich vermuthe, dass statt. 
ati wer einfach ise zu lesen ist. 

Str. 93. mamat a fed fa sind nicht das, wonach sie 
heissen; genauer: führen nur den Namen, aber bringen 
nichts hervor. ` 

Str. 96. get stets, genauer: von Haus aus, von An- 
[ang an. : 

Str. 96. = ist nicht mit fm: zu verbinden, son- 
dern mit 474; SET bedeutet Geschöpf. Ich übersetze: 
Der Nutzen eines armen Geschöpfes ist nicht grösser als der 
eines ausgetrockneten, von Würmern dufchgrabenen, über- 
all vom Feuer angebrannten Baumes. 

Str. 97. Nicht vom Hunde selbst, dem blutarmen, wird 
was erwartet, sondern einen Armen, 
selbst wenn er gekommen ist einen Dienst zu erweisen, hält 
man für einen Hund. 

Str. 98. Ich übersetze: Die Wünsche der Armen, 
sie mögen sich noch so hoch erheben, lösen sich am selben 
Ort (wo sie entstanden sind) im Herzen vollständig auf 


wenn er kommt, 


(werden zu Wasser), gerade wie die Brüste einer verwitt- 


weten Frau (diese mögen sich noch so hoch erheben, sie 
verschwinden doch am Ort wo sie entstanden sind, treien 


nicht aus ihrer Verborgenheit hervor]. 
17 


259 


Bulletin de l'Académie Imperiale 





S. 125, Z. 15. Man lese yferg: und setze hinterher 
ein Interpunctionszeichen. 

Str. 101. Sen nicht Ehepaar, sondern Begattung. 

S. 125, Z. 25. Azraai nicht Unbill, sondern Fer- 
höhnung, Verspottung. 

S. 126, Z. 1. Zu dmt vgl. was wir zu S. 27, Z. 5 
bemerkt haben. A 

Str. 108. Die von B. vorgeschlagene Änderung 

drama empfiehlt sich nicht, eher noch die im 
Pet. Wórt. versuchte. 

Str. 110. fm nicht übersetzt. 

Str. 112. B. hat Unrecht gehabt die Strophe nicht 
nach der hier gegebenen Lesart zu übersetzen, da die 
andere Lesart hierher gar nicht passt. Hier soll ja 
das Leben weder für eine Kuh, noch für einen Brah- 
mahnen, noch für seinen Herrn, noch für sein Weib 
oder seine Stadt, wohl aber für einen geraubten Schatz 
eingesetzt werden. 

S.128,Z. 8. 9. taraga. nicht vorn am Schloss her- 
‚abhängend, sondern vom Dache des Schlosses herabh. 

— Z. 18. Man lese Ha a. 

— Z. 22. Man lese ein andrer Gatte, statt kein 
and. G. 

S. 129, Z. 1. Über zusam s. das Pet. Wört. 

— Z. 5. qeaqerme zerlegt D. in ae aqe und über- 
setzt das letzte Wort durch unvorsichtig; ich sehe da- 
rin gu und halte dieses für gleichbedeutend mit 
ZA oben. 

— Z. 16. 17. Lies gift statt Afe. 

S. 130, Z. 25. Lies Sp st. epum. 

5. 131, Z. 3. Es ist wohl SAT zu lesen. 

Str. 118. oct a mna rer bedeutet gewiss 
nicht und pflegt seines Freundes Beste zu aller Zeit, wohl 
aber vielleicht und zu aller Zeit mache man den Besten 
zum Freunde. 

Str. 121. Ich vermuthe, dass in der 2ten Hälfte 
Te famed zu lesen sei; mit affa: weiss ich nichts 
anzufangen. Die Übersetzung von B. genügt dem Sinne 
nach nicht und ist wohl auch sonst nicht zu recht- 
fertigen. 

S. 131, Z. 15. mmm statt maià wird in einem 
Werke wie das Pan'k'atantra wohl kaum richtig sein. 








— Z. 16. Dass gata 
ist nicht zu billigen. 

Str. 122. Nach meinem Gefühle ist omg gar 
nicht so entschieden besser als SHE. 

Str. 123. Es ist ohne Zweifel FETTE zu schrei- 


geschrieben wird, 


‘ben. Dieses Wort ist nach der Analogie von arqac 


gebildet und würde wohl richtiger mit langem zr in der 
ersten Silbe geschrieben werden. Ich glaube über- 
setzen zu dürfen: man sagt, dass. sogar zwischen den 
zum Tode gehenden Mann und den Reichthümern ein auf 
fünf Schrüten ( Worten ) beruhendes Freundschaftsverhält- 
niss bestehe. Man beachte, dass gerade fünf Beiwörter 
zu t: gefügt werden. 

8. 132, Z. 24. Man trenne rant von (Tata, ob- 
gleich dadurch der Stelle noch nicht ganz geholfen 
wird; es scheint Etwas zu fehlen. Offenbar ist gemeint, 
dass er sowohl feine Zeuge verfertigte als auch Zeuge 
färbte. B. übersetzt: mit mannichfachen Zeugzierathen 
gefärbt. 

S. 133, Z. 16. 17. Der Weber sagt der Frau, dass 
sie nicht recht gesprochen habe und fährt doch fort 
ganz in ihrem Sinne weiter zu reden! Man könnte 
zunächst vermuthen, dass 4 vor ques zu streichen 
wäre, aber nach meiner Meinung steckt der Fehler 
tiefer. Ich glaube nämlich, dass die Worte FT az 
fd à gd echt nach Str. 139 einzuschalten 
sind und dass statt gert vor Str. 140 st q zu lesen ist. 

Str. 140. Die erste Hälfte hätte getreuer übersetzt 


| werden kónnen. 


S. 134, Z. 5. eger gehört zu aer, nicht zu eed, 
und dieses ist Stamm, nicht Zweig. 

— Z. 6. gs ist nicht zanken, sondern reden. 

— Z. 12. gang da machte er sich selbst Vorwürfe. 
Dazu hatte er auch nicht die geringste Veranlassung; 
das Wort sagt nichts weiter aus als mit einem Vorwurfe, 
welcher hier offenbar nur gegen das Schicksal gerich- 
tet ist. 

— Z. 13. qmm steht im Gegensatz zu zët und 
bedeutet nicht aus Leichtsinn, welches ja gar nicht hier- 
her passt, sondern wie im Spiele, mit Leichtigkeit, ehe 
ich mich dessen versehen konnte. 

Str. 141. Vollkommen missverstanden. qr 73° ist 


auf keine Weise, wie B. will, in op: zusammenzu- 


261 


des Sciences de Det tant 





ia Cre 
ziehen. Gegen die Lesart am st. zq lässt sich nichts 
einwenden. Ich übersetze: Was nützt ein Glück, wel- 
ches wie ein Eheweib nur Einem ausschliesslich gehört, 
welches nicht, Allen gemein wie eine Buhldirne, auch von 
den (af) ERU Jenn JFanderern genossen wird? 
Liest man mit Cárig. Paddh. q st. 4, so hat man 
die zweite Hälfte zu übersetzen: (ein Glück) aber, wel- 
ches wie eine Buhldirne Allen gemein ist, wird auch von 
vorübergehenden Wanderern genossen. 

Str. 142. pam nicht verkrüppelt (welches nur an 
qu anklingt), sondern geizig; geit nicht ungebildet, 
sondern von unedler Herkunft. ` 

S. 135, Z. 22 und 23. qzram und zur in srt 
om in der Übersetzung nicht wiedergegeben. 

— Z. 24. 25. aqq ist hier nicht sowohl eine 
Insel im Flusse, als vielmehr eine angeschwemmte Sand- 
bank im Flusse (die mit dem Ufer in Verbindung ste- 
hen kann). 

8136, 2- 12. qq fn? ist, nach der Kosegarten'- 
schen Art zu schreiben, durchaus nicht zu verbinden, 
wie B. verlangt. 

Str. 148. Die zweite Hälfte ist wohl zu übersetzen: 
dessen Geist heitert sogar ein bei der Rechnung hinzuge- 
fügter Strich auf d. i. der ist schon mit einem blossen 
Strich auf dem Papiere zufrieden, dem ist es nicht darum 
zu thun, dass er in Wirklichkeit etwas gewinnt. 

Str. 149. qf: ist nicht qst «ru, sondern GER 
qr; über SE s. das Pet. Wort. 

3S 4975 7. 1. pt — A züvörderst — dann. 

Str. 150. Die zweite Hälfte ist überaus ungenau 
übersetzt. 


8. 137, Z. 19. vac at: gta: nicht dawn wähle 


eine (d. i. Lebensweise) von beiden, sondern dann wähle | 


- einen von beiden d. i. dann entscheide dich, welcher von 
beiden du werden willst. 

— Z. 20. spifaa nicht nicht geniessbar, sondern un- 
genossen. Da samen Z. 21 nicht übersetzt wird, hätte 
auch aa hier unübersetzt bleiben müssen. 

8. 138, Z. 2. Die beiden fa hätte man auf diese 
Weise wiedergeben können: darauf wurde zur Essens- 
zeit auch ihm Speise gereicht, obzwar es nur Reste der 
Mahlzeit waren. 

— A. 98, Von otemt sagt B., dass es in dus ihm 


| nicht = 





A. | 1 1 a A "TT at 


itteln fehle; das Wort 
findet SCH aber doch bei Wilson! mt eint nicht 
sogleich, sondern eine Weile, einige Zeit. 
— Z. 17. Man lese nicht qg farq, sondern ge fama. 
— 7.23. (RU nicht einer der das erhält, was 
er geniesst, sondern einer der sein Geld verschenkt und 





geniesst; vgl. Str. 154 und 158. 


Str. 156. far kann doch wohl kaum richtig sein; 
sollte etwa Fr zu lesen sein? 

Str. 160. B. hat amq mit za verwechselt; oam 
bedeutet sich glücklich fühlend. Y 

Str. 161. mm: Wäldelephanten , wilde Elephanten, 
nicht schlechtweg Elephanten; met: durch Früchte, nicht * 
durch Kräuter; sata mra wohl nicht eigentlich er- 
halten sich das Leben ‚sondern bringen die Zeit zu, leben hin. 

Str. 163. 3:3 Tara Tem u. S. w. ein ununterbroche- 
nes Leiden wird dem Menschen zu Theil ist nicht gleich- 
bedeutend mit unendlich unglücklich ( sind ) die Menschen. 

Str. 165. rare ist nicht Genügsamkeit, sondern 
vollkommenes Wohlbefinden des Körpers oder der Seele, 
Zufriedenheit, Behaglichkeit. 

Str. 167. Die treue Übersetzung lautet: Das Stre- 
ben nach Reichthümern bringt auch dem, der dieses eines 
guten Werkes wegen thut, kein Heil; es ist besser einen 
Sumpf von Weitem zu vermeiden als sich darin zu waschen. 

Str. 169. suam so v. a. dessen ganzer Reichthum 
in einem alten Stier besteht. 

Str. 170. 4x4 | gehört dem Sinne und der Stellung 
nach zu afa, nicht zu mt, AE Spielball macht b. 
auf seine Gefahr hin zum Federball. 

S. 140, Z. 17. Es ist gës statt ga zu lesen. 

— Z. 24. gg ist bestürzt und gehört zum fol- 
genden ale, nicht zum vorhergehenden mmer, 

S. 141, Z..2. zm sa u. S. W. hätte übersetzt wer- 
den müssen: dies ist (nichts weiter als) eine Gazelle, 
welche u. S. W. 

mes 10, "em gehört zu gtt: nicht zu sa- 
a:, wie B. übersetzt. 

Str. 174. Es ist wohl qaem ZU lesen. 

S. 141, Z. 16. ger ist schwerlich richtig; q wohl 
aa, wie B. übersetzt, sondern Nom. pl. des 


Demonstrativum. 
x 


263 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


264 





Str. 177. anzmm ist nicht en Wort, sondern ein 
Mal Gesagtes. 

Str. 178. Die Übersetzung fürchtet Liebe schon Ge- 
fahr ist ungenau und kann irrige Vorstellungen er- 
wecken. Liebe ist nicht Subject, sondern der Grund, 
aus dem Böses befürchtet wird. 

S. 142, Z. 10. Man lese faquama statt fur. 

. 8:144, Z. 6. Das sg steht nicht am Platze. 

— Z. 13. gran ist nicht Köcher, sondern Bogen. 

— Ze 16. fast als masc.! 

S. 145, Z. 10. anā soll nach B. in ein Wort zu 
schreiben sein. Ich muss aufrichtig gestehen, dass 
ich nicht begreife, wie er auf diesen Gedanken gekom- 
men ist. Auffallend ist es, dass das danebenstehende 
fr (masc.!) keinen Anstoss erregt hat. 

Str. 191. "uz famem angenehme | Unterhaltung, 
wörtlicher: eine Unterhaltung ohne Unannehmlichkeiten 
d. i. ohne alle Reibungen. 

S. 145, Z. 14. uq ist gewiss nicht richtig. 

Str. 192. Sehr ungenau übersetzt. von MAC 
BROT zu ta: und que: eben so wohl als zu om: 

: nicht das Glück täuscht einen Augenblick, 
sondern Glück bricht nach einem Augenblick zusammen; 
deit: om: nicht Vereinigung sowie Trennung, son- 
dern Vereinigung ist mit T. rennung verbunden. 

Str. 193. Dass statt taf zu lesen sei rate, ist 
doch nicht ganz sicher. 

S. 146, Z. 14. qq RITU heisst nicht im 
Vertrauen auf meinen meine Waffe bildenden Schnabel, 
sondern im Vertrauen auf meine Schläge mit dem Schna- 
bel d. h. im festen Glauben, dass meine Schläge mit dem 
Schnabel nicht auf einem Bikes, einer List beruhen. Und 
in diesem Vertrauen wird der Jäger nicht, wie B. 
übersetzt, die Schildkröte auf die Erde werfen, sondern 
vielmehr die Gazelle für todt halten. 

— Z. 24. Im Original spricht der Jäger die Ver- 
muthung aus, dass die Gazelle unmittelbar nachdem 
sıe das Innere des Waldes erreicht hatte, gestorben sei. 

— Zt 25. Zwei zer nach einander! 

147,28 TANT icht 
seine s affen sind, sondern vermittelst eines Bisses mit den 
Zähnen. 
— 2.6. sam 





Zähnen , welche 


in der Bedeutung von zafamga: 





237.11. fers EU Ti sobald dieser Jüger 
nun so weit als möglich entfernt war, richtiger: sobald 
dieser Jäger gehörig weit fortgegangen war. 


— Z. 15. fadum: zu lesen. 


Zweiter Artikel. 
(Lu le 18 janvier 1861.) 8 
Drittes Buch, 

S. 149, Z. 1. Es ist mit der Berliner Handschrift 
7 9 RAT qe zii zu lesen; bei der Stellung von at 
im Kosegarten'schen Text musste es .nothwendig 
mit zn als Compositum aufgefasst werden, was aber 
in den Zusammenhang nicht passt. B. übersetzt, als 
wenn es ein Compositum wäre, will aber dennoch die 
Wörter getrennt schreiben. Die richtige Übersetzung 
lautet: in der Nacht können wir nicht sehen und am Tage 
erkennen (finden ) wir nicht seine Burg. 

Str. 4. ez der Berliner Handschrift soll nach B. 
besser als "gg sein; nach meiner Meinung nicht, 
weil dadurch eine Tautologie entsteht. 

S. 149, Z. 11. B. nennt den 5ten Minister hier 
und in der Folge fülschlich Ara, 

— Z. 14. Die Ergänzung darum muss man sich mit 
ihm vertragen ist nothwendig, hätte aber auch eine 
Erwähnung in den Anmerkungen verdient. 

. Str. 14. za frat verstösst allerdings gegen das Me- 


trum, aber die ohne Weiteres empfohlene Lesart zal- 


frat giebt keinen Sinn.: Es kann nämlich in dieser 
Verbindung nur grat angenommen werden, da es 
kein oz giebt. 

Str. 18. 19. Warum wird Zar durch Weide, nicht 
durch Rohr übersetzt? Dass das Rohr sich biegt, ist 
ja auch bei uns bekannt. 

Str. 21 entspricht Käm. Nitis. 10, 31, nicht 9, 31, 
wie in den Anmerkk. gedruckt ist. Lesen wir bei 
Koseg. pram statt pma, so stimmt der Kosegar- 
ten'sche Text dem Sinne nach ganz mit dem in Käm. 
Nitis. überein. Die B.'sche Übersetzung ist gar nicht 
zu rechtfertigen. Ich übersetze: Ist man in Krieg ge- 
rathen, der über einen gekommen (den man nicht selbst 


begonnen hat), so suche man ihn durch friedliche Mittel 


beizulegen; da der Sieg unbeständig ( nicht gewiss ) ist, so 


265 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


266 





erhebe man sich nicht (schreite man nicht zum Kampfe ) 
aus Übereilung. | 
S. 150, Z. 24. ATIRTA ist wohl nur Glosse von 


MATAT: 

Str. 23. Vgl. zu Str. 30 im zweiten Buche. . 

Str. 25. Ein falsch-, sorglos-, feig-, unbestündiger ! 

S. 151, Z. 11. Der Nachdruck liegt nicht auf a77, 
sondern auf aqet: 

Str. 26. amag nicht der im Fieber schwitzt, son- 
dern der ein Fieber hat, welches mit Schweissmitteln zu 
behandeln ist. 

$. 151, Z. 17. Nicht wendet man aber ein: 
Feind ist mächtig», so ist auch das wnvernünftig, sondern 
wenn er (der Minister, der vor ihm gesprochen) aber sagt, 
der Feind sei mächtig, so hat dies auch nichts zu bedeuten. 

Str. 28. Ich würde lieber gras: lesen; gär 
ist in ugtzat zu verbessern; statt m geg? würde 
ich nicht, wie B. vorschlägt, amt a mo, sondern ung 
ar? schreiben und übersetzen: wie der Löwe die Ober- 


«der 


herrschaft über die Elephanten erringt (B.: wie d. L. die, 
Allherrschaft von dem Elephanten err.) Hinter thatkräftig 


fehlt bei B. ein Komma, wodurch der Sinn gestört 
wird. 

Str. 29. In Frauentracht hätte zur Verhütung eines 
Missverständnisses unmittelbar nach Bhima gesetzt 
werden müssen. 

Str. 30 ist missverstanden, zunächst in Folge des- | 
sen, dass der Nom. pl. fg: als Gen. sg. aufgefasst 
worden ist. Man übersetze: Einem Könige, der wie der 
Todesgott einen gewaltigen Stab führt (d. i. mit der grössten 
Strenge auftritt), unterwerfen sich die Feinde; einem Gras- 
halm gleich achten ja die Feinde einen mitleidigen (weich- 
herzigen ) König. Statt dessen B.: Wer sich dem Feinde 
ausliefert, der liefert sich dem Gott des Tods; denn einem 
Grashalm gleich gilt dem Feinde, wer um Erbarmen fleht. 

Str. 31. Aafa ist ohne Zweifel mit Asa zu ver- 
binden: qra Aafeden ist — qea sterne: Die 
zweite Hälfte der Str. bedeutet nicht sowohl wozu hat 
der — umsonst geboren! — geraubt der Mutter Jugend- 
glanz, als vielmehr wozu nützt ein solcher umsonst Ge- 
borener, ein Räuber der Jugend der Mutter? 

Str. 32. Fortuna, wenn sie nicht strahlet in den Rosen 
von Feindesblut; nicht übel, aber:nicht indisch. Das 


Original sagt: wenn sie nicht mit des Feindesbluts Safran 
ihre Glieder gesalbt hat. 

Str. 33. m umma s nicht welchen Ruhm hat 
dess Leben eingebracht? sondern wie sollte man dessen 
Lebens lobend gedenken? 

Str. 39. Man lese ant statt a. 

Str. 40. fafa bedeutet nicht Alles, sondern irgend 
Etwas und gehört zu mmer: nicht zu ez. Tomm 
Etwas im Sinne haben, beabsichtigen oder nicht beachten 
(so im Pet. Wört.). 

Str. 53. Sollte statt ert nicht zzi zu lesen sein? 

Str. 55. Gedeiht doch selbst das Reiskorn nicht, ge- 
nauer: gehen doch Reiskórner nicht auf. 

S. 154, Z. 16. moar: Hülfe gegen Misgeschick ; 
es ist wohl das den Krühen schon widerfahrene Miss- 
geschick gemeint. 

Str. 56. Atzzz erscheint auch in Str. 114 des er- 
sten Buches, so wie N. 10, 26. 19, 6. Hariv. 1122. 
5739. Câk. 99. 126. Hit. 24, 12, v. 1. 

S. 154, Z. 20. Genauer: doch ist es "a unum- 
gänglich, dass man nur einem Starken sich anschliesst. 
Auffallend ist graa neutr. Statt qaa ist wohl qat- 

qr ya zu lesen. 

' Str. 57. fp ist nicht stark, sondern dicht neben- 


| einander stehend. Statt grrr: a ist mit Käm. Nitis. und 


Hit. omg zu lesen. 

8:155, Z. 4- zr dem oeaio offenbar ein 
Druckfehler für dem hochbetagten. 

247.12 qni zum kann wohl schwerlich Jemandes 
Habsucht reizen bedeuten, obgleich der Zusammen- 
hang dieses zu fordern scheint. 

Str. 60. Nicht den Husten vermehrt man durch 
Zucker, wohl aber den Schleim, was mer auch bedeutet. 

Str. 61. gavrem einfach, schlicht, offen; warum durch 
nicht zweizüngig übersetzt? In der folgenden Str. steht 
dafür ganz passend treuherzig. 

Str. 62. Man lese gegen seinen (nicht seine) Lehrer. 
Gegen ri lässt sich nichts einwenden; ich würde die- 
ses sogar unbedingt vorziehen. 

S. 155, Z. 22. wr caus. mit zz nicht vernichten, 
sondern verscheuchen. 





Str. 65. qt ist nicht Hülfsmittel, sondern bezeich- 


267 


Bulletin de l'Académie Impériale 





net bestimmte Personen in der nächsten Umgebung des 
Königs; vgl. das Pet. Wört. 

S. 156, Z. 7. dam; in der Bedeutung von 

am fao! 

EA 14 Deae nicht eine brauchbare Sache, son- 
dern der mit einer bestimmten Beschäftigung betraut ist, 
Aa ist wohl kaum richtig, da, wie man aus dem 
folgenden AIT, wohl zu heu berechtigt ist, 
Saak) Adjectiv | BE 

er 17. oa? auch MBh. 14,743. R. Schl. 2, 
91,39. Käm. Nitis. 13,45. — gege würde der 
Etymologie nach eher Steuereinnehmer bedeuten (D. 
der die Versammlungen Bildende), game Verwahrer, 
Aufseher über die Garderobe u. s. w. (B. eid ves hunde 

— Z. 23. Crater Concubine, 
liche Dienerin. 

Str. 67. Re: kann iind versoffene 
Schlangenzähmer heissen; auch : würde 
nur betrunkene, nicht versoffene Schlangen. DEE 





g weib- 


Es sind ohne Zweifel Ce und Verrückte |. 


gemeint. 

S. 157, Z. 1. Man schreibe 7äfri. 

Str. 68. a sf am sù nicht der nur allein, sondern 
wer es auch sei, aber nur der eine. 

Str. 69. Nach meiner Meinung ist am Kosegar- 
ten’schen Text nichts zu ändern, nur ist tata mit 

: zu verbinden: bekanntlich haben Fische 

und "Götter diesen mit einander gemein, dass sie nicht 
mit den Augen blinzen. Unter Nichtblinzenden sind 
aber wohl treue, vom König das Auge nicht abwendende 
Diener gemeint. Auch durch solche treue Diener nun 
kann ein stumpfsinniger König leicht zu Fall gebracht 
werden. 

S. 157, 2. 23. ITI nicht aufhäufen, sondern 
ausstreuen. 

S. 158, Z. 2. San st. zum zu lesen ist wohl nicht 
gerathen. | d 

— Z. 3. Es ist wohl onf zu lesen. 

Str. 79. STATT Schakal, nicht Fuchs. 

Str. 74. rf eigentlich lösen sich auf, werden zu 
Wasser. 

S. 158, Z. 16. 17. Genauer: was bedeutet diese zahl- 
reiche Versammlung und diese überaus grosse Feierlichkeit? 








— Z. 18. Aafa ana nicht ist beschlossen worden 
( der Beschluss gefasst), sondern wird verhandelt. 

Str. 77. a: ist nicht mit qiias sondern mit fail- 
gu zu verbinden. 

Str. 78. Die B’sche geet ist nicht zu recht- 
fertigen, doch vermag ich eine vollkommen befriedi- 
gende Erklärung der ersten Hälfte für den Augen- 
blick auch nicht zu geben. az sfr bedeutet 
wohl aller Wahrscheinlickeit nach: wenn man auch 
den blossen Namen nennt. zort gz. nicht derer die vor- 
her litten, sondern vor Bösen. 

Str. 79. mg meam] nicht durch die Klugheit der 
Hochsinn’gen, sondern durch Hinweisung auf Hochstehende, 
indem man sich auf Hochstehende beruft; utri STAA 
nicht durch eines Hasen Rathschläge, sondern durch Hin- 
weisung auf den Mond, indem man sich auf den Mond 
berief. 

S. 159, Z.16. Das Interpunctionszeichen vor (nicht 
nach, wie B. aus Versehen druckt) zap ist zu streichen. 

— Z. 19. sm gehört doch wohl zu za und ma, 
nicht zu ong, 

— 2. 91. Es ist ohne allen Zweifel quee zu lesen, 
da die Rückkehr nothwendig zu erwähnen war. Tam 
Ra nicht in ferner Gegend, sondern in einer einsamen 
Gen 

Str. 80. Mit dem Athem kann man wohl Jemand 
tödten, aber nicht erschlagen. Unter Lächeln tüdtet der 
König heisst ja ganz etwas Anderes, als was der Dich- 
ter sagen will. Hütte B. doch nur überall das om be- 
rücksichtigt, dann wäre die zutreffende Übersetzung 
von selbst erschienen. Ich übersetze: durch blosse Be- 
rührung schon tödtet der Elephant, die Schlange durch 
blosses Beriechen; der König tödtet schon durch ein Lächeln, 
der Bösewicht schon durch seine Ehrenbezeugung. 

8. 160, Z. 25. aqu nicht sowohl Unterthanen, als 
Schützlinge. 

Str. 84. ist wohl einer der es verschmäht, 
unter seiner Würde hält, sepe des Feindes sich Gedanken 
zu machen. 

S. 161, 2.15.16. Me Patzer 
| fangen, als wenn es sich so von selbst verstände; 
unbedachtem Leichtsinn. 


— Z. 19. Man lese areas st. mar. 


s. Y. a. ganz unbe- 
B.: mit 


269 


des Seiences de Saint-Pétersbourg. 


270 





S. 162, Z. 2. Nicht weil die Rede auf eine Glauben 
einflössende Weise vorgetragen war, sondern einfach: weil 
seine Rede glaubwürdig war. 

— Z. 5. diim wie oben Schützlinge; mq passt 
gar nicht hierher. 

— Z. 7. ifa dum so lautet ihr (doch wohl mein) 
Befehl. 

— Z. 14. Verbessere TI AA :. 

— Z., 15. Nicht zeige mir rasch einen Weg, welchen ich 
einzuschlagen habe, um den Erhabenen zum Verzeihen zu 
bewegen, sondern einfach ohne alle Übertragung: so 
zeige mir denn rasch den Weg, auf welchem ich zu gehen 

. habe um den Erhabenen um Verzeihung zu bitten. 

— Z. 16. gu & extr nicht indem ich ihn dir zeige, 
sondern damit ich ihn dir zeige. 

— Z. 17. 18. aa wäre besser durch ja, wie du siehst 
wiedergegeben worden; geg nicht übersetzt; Tara 
zerquetscht, gequetscht, ‚zerstampft, nicht in Schrecken ge- 
setzt; ETAT: SO V. a. vom Tode gerettet; WWW 
nicht steht und ist gekommen, sondern ist auf seinem 


` Gange hierher stehen geblieben. 


— Z. 20. à gehört bloss zu zsa, nicht auch zu et: 
ILC E vgl. V/A n 
— Z. 24. Tre nicht demüthig, sondern so dass er 
es nicht merkt, wie ja auch der Zusammenhang lehrt. 
8. 163, Z. 2. sem za nicht als ob sie auf einem 
Wagen sässe, sondern als wenn sie auf einer Scheibe sässe. 
— 2.3. nicht schlechtweg sich abwenden, 
sondern sich zu Jemand hin umkehren. 
— 2.6. regen nicht übersetzt. 
— 2.7. undai nicht durch alle mögliche Mit- 
tel, sondern in allen Sachen ohne Ausnahme, 


— Z. 14. quouis kann unmöglich thörichte Fra- 
gen stellend bedeuten, eher dessen Art es ist zu fragen | 


und zu schwatzen. Das Ganze ist wohl eine verdorbene 
Strophe! 

Str. 89. sitt in der Bedeutung Richter kennen 
die Wörterbücher nicht; es bedeutet wohl auch hier 
wie 8. 167, Z. 21 und auch sonst König. 

S. 164, Z. 4. apart utere: besetzte sich in dieser 
Höhle, soll wohl heissen nahm Besitz von dieser Höhle; 
im Original nur: trat in diese Höhle hinein. 

— Z. 10. gra nicht zornig, sondern vorwurfsvoll. 





8..165, 2. 17:48, ert: umm: nicht das Leben 
Täuschung eines Augenblicks, sondern das Leben nach ei- 
nem Augenblick zusammenbrechend. Nach aazam: ist 
das Interpunctionszeichen zu streichen. 

Str. 97. aan nicht übersetzt. 

Str. 98. ist Subject, nicht Object, und da- 
her nicht Schamtheile, sondern das um die Schamthetle 
geschlagene Tuch. 

Str. 101. opp in Bezug auf Andere nicht übersetzt. 

Str. 102. Ich übersetze: Die Kenner der Lebenswets- 
heit rühmen wohl die Festigkeit bei allen Angelegenheiten, 
aber beschleunigt ist der Gang des mit vielen Hindernissen 
verknüpften Rechts. | 

Str, 103. Die zweite Hälfte ist missverstanden; 
ich übersetze: für den Rechtschaffenen — Andern einen 
Dienst zu erweisen, für den Schlechten — Andere zu pei- 
nigen. 

S. 166, Z. 13. ea von thm; bis hierher ist die 
Katze nach dem Geschlecht, den das Wort im Deut- 
schen hat, durch sie bezeichnet worden. 

S. 167, Z. 7. fammi ist nicht Adjectiv zu qat, 


sondern Object von Aaqa. 


Str. 112. Vgl. MBh. 5, 1172: 
"ER op, TA TU TNA | 
ae ER dra + UC aer und 
13, 4987: Treat Me art TN TNA | 
ont zamna as a del Srel NN 
pra widerlich, Ekel — , Widerwillen erregend; B.: ge- 
biert Ingrimm. 

Str. 114. Gratia afara sich denkend dass es 
heilt, getreuer: denkend: ich habe einen. Arzt. 

S. 169, Z. 11. ram sein Haus, genauer: seine Stadt. 
— Z. 14. emt nicht Frostregen, sondern einfach 
Schneefall. 

Str. 118. Die Lesart a: T 
Berührung von Auskehricht und Tsehándála's ist die des 
Hunds, stützt sich auf keine Handschrift und empfiehlt 
sich überhaupt nur dadurch, dass das selten gebrauchte 
zm hierbei beseitigt wird. Die Form UM wird von 


: gleich 





| Cabdaratnáyali erwähnt und findet sich auch an zwei 


Stellen der Vag rasük'i (p. 219 und 222, Cl. 5 und 19), 
die Manu zugeschrieben werden. Nach der Lesart bei 


271 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


272 





Koseg. ist zu übersetzen: die Berührung von Hunden, 
Kehricht und K’ändäla’s gilt für gleich. Gegen TIEREN f- 
gm lässt sich wohl auch nichts einwenden; die Va- 
rianten scheinen auf eine Lesart Ue tauri zurück- 
zugehen. 

S. 169, Z. 25 und S. 170, Z. 4. geg Kalb, nicht 
Kind. ’ 

Str. 119. aan ist ganz richtig; vgl. das Pet. 
Wort. unter 1. NEN 4. 

Str. 120. ĝa kommt häufig vor; s. das Pet. Wort. 

Str. 123. FETTE nicht Muthige, sondern eine Menge, 


Viele vereint; Stiet. nicht in Wuth seiend (trotz seiner |: 


W uth), sondern sich windend, 

S. 171, Z. 3. freqifqaere mr hat bei D. keinen 
Anstoss erregt; es ist zu lesen om a: 

— Z. 7. Nicht nun habe ich hier etwas zu bemerken, 
sondern so habe ich denn hier noch Etwas zu sagen so 
v. a. ich muss hier wieder an das Frühere anknüpfen und 
zu Ende reden. 

— Z. 10. Aafaa: nicht sowohl beschlossen, als in 
Betracht gezogen, vor Augen gehabt. 

— Z. 16. ammi zu ihrer Ermordung, besser zu ihrem 
Tode, zw ihrer Tödtung. 

Str. 126. frt geschätzte, Druckfehler für geschützte; 
anfa nicht ersehnt, sondern gehätschelt. 

Str. 127. Das im Gegensatz zu pgafzaw stehende 
act ist nicht übersetzt worden. \ 

Str. 128 ist wohl schwerlich richtig gefasst. ga 
scheint mir wegen cay am Platze zu stehen, aber ich 
vermag keine befriedigende Übersetzung zu geben. 

S. 172, Z. 13. gt nicht übersetzt. 

Str. 129. om nicht Festigkeit, sondern alles Er- 
forderliche. 

S. 173, 2.16. qug als dies gehört ward ohne alle 
Noth statt als er dies gehört hatte; offenbar um auch 
die Bósewichte zu Mithürern zu machen. 

— 18. wenn, besser sobald als. 

Str. 134. Man lese in der ersten Hälfte 4 ag und 
in der zweiten trenne man qf von Rita; dass er: 
zu lesen sei hat schon D. bemerkt. 

S. 174, Z. 4. JaA a at und es wird auch erzählt, 
passender und näher: und hört man auch sagen wie folgt. 

Str. 135. In der folgenden Erzählung ist wohl von 


i 








einem Scheiterhaufen, aber von keinem Gürtel der 
Schlange die Rede. Ata angezündet ist mit tq glän- 
zend verwechselt worden. Eine Schlange weist auf 
ihre von einem jungen Drahmanen gespaltene Haube 
hin und auf den Scheiterhaufen, der zur Verbrennung 
dieses von ihr wegen jener Verletzung zu Tode ge- 
bissenen Jünglings angezündet wurde. 

$. 174, Z. 10. 11. gez x zunächst nicht mit tr 
zu construiren; aetra} (so trenne ich) 
nicht aus einem Ameisenhügel hervorkriechend, sondern 
auf einem Aneisenhilgel ausgestreckt liegend. 

— Z. 13. 14. Ta sta Ati amar nicht érgendwoher 
Milch holen, sondern von Jemand. Milch erbitten. 

— Z. 15. zur Gebieter des Feldes, genauer: Be- 
schützer des Feldes. 

— Z. 20. Ati aa Wat brachte die Milch , genauer: 
trug die Milch dahin. 

— 445,292, Lies T«r. 

— Z. 25. dta gehört nicht zu Le, sondern zu fam. 

8.175, Z. 9. Wenn Dem der Name des Vogels 
wäre, müsste nothwendig qrq oder ein ähnliches Wort 
folgen; hier ist es einfach Adjectiv golden. 

Lä bei ES qq: kann doch unmöglich richtig sein. 

— Z. 4. SNO gehört j ja zu sæ, nicht zu Aarena: 

— 28. gata kann nicht nothwendigerweise be- 
deuten, wohl aber nach grosser Anstrengung. e 

Str. 139. &a dare: und speist (zwei Mal so 
für speist’) mit ihrem eignen Fleisch, genauer: zum Ge- 
nuss ihres eigenen Fleisches aufforderte, ihr timet Fleisch 
ihm anbot. 

Str. 147. ur ar nicht berührt er den Baum, son- 
dern nachdem er zum Baume gelangt war. 

Str. 149. erst Stamm, nicht Zweig. 

Str. 152 wird im CKDR. u. zs am Ende aufgeführt; 
die zweite Hälfte lautet chier: an fe afga: HAFTEN: 
II 1 (lies qu Zë 1) gen 

Str. 156 auch — = R. : ess 4. Nicht Mutter, son- 
dern Bruder. 

Str. 159. Man lese Sam, 

Str. 163. "qe nicht brav, ponder nicht frech, be- . 
scheiden, demüthig. e 

Str. 166. amama ist keine glückliche Emendation, 


da qmq nicht ein Feuer anzünden bedeutet; eher liesse 





273 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 274 
Br SRE " 
sich noch maama (warf Feuer auf die Erde) recht- Änderung von q&1 in at wird die Stelle auch noch 
fertigen. nicht geheilt. 


Str. 168. ad nicht besitzt, sondern ernährt, wie 
schon aus zig: am Ende der Str. zu ersehen ist. #- 
qaga ist nicht gerade ein Sünder, sondern nur derje- 
nige > der keinen Vorrath von guten Werken eingesammelt hat. 

Str. 176. uenza nicht Musterbild, sondern Gegenbild. 

pur 179: ATA nicht übersetzt. 

Str. 193. 194. rand A afe der Hauptgrund, das 
Hauptmotiv der Verachtung, nicht die Stelle, die ( Mün- 
nern ) die höchste Verachtung zuzieht. Bei den Knochen- 
stücken, die am K 'ándála- Brunnen. aufgehäuft liegen hat 
der Dichter zugleich an den kahlen Schädel der Mün- 
ner gedacht. 

S. 182, Z. 1. Das 4 nach qaq ist störend und ist 
zu streichen oder in 4: umzuändern. . 

— Z. 13. mfa nicht erforderlich, sondern erbeitelt. 

— 7.15. fama à in der Nacht nicht übersetzt. 

= 7. 19. 20. Die Stelle im MBH., in welcher bei 
der Seelenwanderung auch vom Ubati ingeinen 
Brahmaräkshasa gesprochen wird, ist 13, 5445. fg. 

— 7. 92, Stehen SEA, nicht es ist die Stunde, 
wo ich meine sechste Mahlzeit zu mir nehme, sondern ich 
nehme immer nur die sechste Mahlzeit ein d. i. lasse stets 
fünf Mahlzeiten vorübergehen, esse stets erst um den an- 
dern Tag am Abend, habe also in diesem Augenblick ei- 
nen gewaltigen Appetit; vgl. das Pet. Wört. I, 249. 

S. 183, Z. 9. Man lese qatg. statt | 

— Z. 20.21. 
von den auf Ameisenhügeln hausenden , welche sich in sei- 
nem Leibe befand, sondern eine Schlange, welche sich im 
Leibe, als wäre er ein Ameisenhaufe, niedergelassen hatte. 
Dieselbe Stelle ist im Pet. Wört. u. age" am Ende 
gleichfalls unrichtig aufgefasst worden. 

S. 184, Z. 2. Sollte yzrı hier nicht das Hingeben, 

Verheirathen der Tochter bedeuten? 
 — Z. 11. qma übersetzt B. den Kopf aus 
ihrer Haut (viell. Druckfehler für Haube) streckend; es 
ist aber einfach mamm Ferm zu lesen, wodurch alle 
Schwierigkeiten gehoben werden. 

— Z. 16. EG wohl richtig, aber nicht verzau- 
bert, sondern besudeli, verunreinigt. 


— Z. 20. mer ist schwerlich richtig; durch 
Tome III. i 


Im: nicht eine Schlange. 





— Z. 22. fana in der Prosa am Anfange des Satzes 
vor dem Object! 

S. 185, Z. 11. 12. Es sind entweder die Worte q- 
Fat: d oder af ememr mat quie zu streichen. 

Str. 205. sam ist hier gewiss nicht gleichbedeu- 
tend mit der ganzen Delt, sondern eben nur Brahman’s 
Ei, in dem die ganze Welt unentwickelt liegt. Treu über- 
setzt heisst es: Auch was in den Veden und in den Lehr- 
büchern nicht gefunden wird und auch sonst nicht gehört 
worden ist, das Alles kennt diese Welt, auch das was in 
Brahman’s Ei enthalten ist. 

S. 185, Z. 19. dud ist wohl zu streichen. 

ëng A i i A ATEN wäre hier passender durch Unge- 
duld, als durch Sehnsucht wiedergegeben worden. 

Str. 206. zwar ist den vorhergehenden Lo- 
cativen coordinirt, nicht nühere Ortsbestimmung zu 
aie sete. 

S: 186, Z. 6. Zeda nicht vor Wollust, sondern un- 
ter Liebesspiel oder ganz leicht, ohne dass sie es merkten. 

S. 187, Z. 4. gfza nicht in Angst gerathen, sondern 
misstrauisch geworden. 

— Z. 24. Man trenne a sane. 

— Z. 25. ran — da — so. 

S. 188, Z. 9. Statt tar ist fra zu lesen. 

TS. TS. med qa sATA nimm hier diese 
an Tochterstatt an, genauer: nimm diese auf, es ist dir 
eine Tochter geboren. ccr nicht geliebt, sondern ge- 
hätschelt. 

Str. 211. Zra hier nicht sowohl Sünde, als Makel, 
Fehler. 

Str. 212. Se Frömmigkeit, besser Glanz (wie Stenz- 
ler übersetzt) oder Reinheit der Seele (wie ja auch der 
Mond rein und hell erscheint); Tran sündenlos, bes- 
ser fleckenlos, rein (bei Jäg'n’. dafür gel. 

Str. 213. sraa hier und in der folgenden Str. 
nicht Zeichen, sondern das Zeichen der Mannbarkeit, 
die Pubes; ein Mädchen, das diese noch nicht hat, 
heisst eben in Bezug darauf fm nackt. 

Str. 216. aan ist wie ars Subject, g gan und qp 
sind Objecte. Ich übersetze: Es vernichten "die Pubes 
einen Vorangehenden und die Brüste einen Nachfolgen- 

18 


275 


Bulletin de l'Académie Imperiale 





den, der Liebesgenuss ersehnte Welten, die Menses pflegen 
den Vater zu tödten. Alles dieses geschieht in dem 
Fall, wenn-das Mädchen bis dahin nicht verheirathet ist. 

Str. 218. at nicht ausgelassen, sondern niedrig 
stehend, verachtet; sett nicht lasterhaft, sondern eine 
(uüdrá. 

S. 190, Z. 7. ge (so ist zu “ma ett ga ist 
keine Frage. 

— 2.8. TITTEN HEUTE nicht an irgend- 
ein andres mächtiges Wesen, sondern an irgend ein an- 
dres Wesen, welches ee als dieses ist. 
eA 11. 12. Co aure U. s. w. ist keine Frage und 
A ist nicht mit "nim, sondern mit Fon zu ver- 
binden. 

— Z. 15. firi aushalten, besser: halten: zurück- 
halten. 

En M 16, amA AIT ist wieder keine Frage, 
eben so Z. 20. 

— Z. 21. syfa heisst wohl nicht verschönt, son- 
dern ist einfach eine Corruption von zzi"; vgl. 


S. 191, Z. 16. FAT nicht Adjectiv wohlschmeckend, 
sondern Adverb nach Herzenslust, wie es ihnen gut schien. 

S. 192, 2. 16. quias nicht indem er 
in das hohe Thor trat, sondern nachdem er sich auf den 
Bogen des hohen Thores gesetzt hatte. 

— Z. 22. m nicht io sondern reichlich. 

S: 193, Z. 10. T az da muss 
nothwendig. ein Löwe hineingegangn s sein , besser: da 
muss n. ein Löwe darin sein. 

— Z. 11. å arena wie werd’ ich Sicherheit erlan- 
gen? Zweideutig ohne hinzugefügtes darüber. 


— Z. 21. 22. gaaanz sut nicht drum will ich | 


statt ihrer (der Hóhle) rufen, sondern drum will ich ihn (den 
Schakal) anrufen. SERE ETE nicht stiess für sie (die 
Höhle) einen Ruf aus, sondern rief ihm SR Schakal) 
zu, rief ihn herbei. 

S. 194, Z. 13. An GTA um sie (!) zu verbrennen. 

— Z. 17. qd braucht nicht gestrichen zu werden, 
da es, wenn gara mit qme verbunden wird, ganz gut 
zu mia? gezogen werden kann. 

— Z. 21. gmiteen ist der Name einer bestimmten 
Hólle. 





Str. 232. are ist zusammenzuschreiben, da es 
= aan ist; das folgende arq gehört zu AT, 
aus Zorn. über ihn. 

8:398 Z2. X Credere ungestört, genauer: mil 
ruhigem Gemüthe. 

‘Str. 235. Da der Sinn dieser Strophe ist, dass 
man kein Mittel zu scheuen habe, welches zum Heile 


|führt, so wáre dieser Gedanke deutlicher hervorge- 


treten, wenn man übersetzt hätte: Welcher Weg immer 
durch bevorstehende Gefahren zum Herle führt, der mus 
eingeschlagen werden u. s. W. | 

Str. 236. querer nicht für zeitgemäss haltend, 
sondern auf eine andere Zeit d. i. einen günstigen Au- 
genblick wartend. cer nicht wie Donnerschläge 
zu meiden, sondern rauh durch die Donnerkeile seiner 
Rede d. i. harte Worte im Munde führend. 

S. 196, Z. 19. mranraeaazataittam: die davon le- 
ben, dass sie sich auf den blossen Ministertitel berufen ; so 
die treuere Übersetzung. 

Str. 241. B. übersetzt, als wenn ATI = = STI 
wäre; ich schlage vor zu lesen gor? aiana, tst ap 
entfernen von aller Rechtsgemeinschaft. Pratt d ame: 
nicht für immer feig und schlecht, sondern als ein stets 
in Unruhe versetzender gebrandmarkt 

Str. 242. ZUR THAT at stem der Feind legt 
dem Feinde Schlingen, sieht er ihn sorglos oder nicht; 
vielleicht richtiger: Feinde bekämpfen Feinde, sobald sie 
sie nur sorglos erblicken; vgl. das Pet. Wort. u. ZUR®. 

. Str. 245. emat nicht sinnlich, sondern dem Laster 
ergeben; zau nicht unglücklich, sondern geizig. Schon 
Max Müller hat das Richtige. 

Str. 246. Man verbessere Kee) und gr. TAA- 
TA, nicht gewinne sein Ziel, sondern e herauf, 
fördere seine Angelegenheit. 

S. 198, Z. 8. same gewiss fehlerhaft für TTR: 

Str. 248. Statt des sinnlosen En ist RER auf 
Vishnu zu lesen. 

8. 198, Z. 18. Lies? Za HIT. 

— Z. 20. ee nicht vergnügt, sondern in Hast. 

Str. 250. Es ist wohl ohne Zweifel zu lesen 4f- 
tt AR ET, ich sehe eine Weile ruhig zu, ich warte 
die Sache ruhig ab. qq hätte Mer ohne Rücksicht auf 


277 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


278 





8.199, Z. 21 getreu durch geschmolzene Butter, Schmalz 
übersetzt werden kónnen. e 

S. 199, Z. 10. Das von B. vorgeschlagene ufque 
kann wohl richtig sein; wir finden diese Verbindung 
auch Hariv. 4875. 6079. Statt ag ist wohl dnd zu 
lesen. 


— Z. 13. Ara ugue: vor seinen Augen muss in der |: 


Übersetzung vor und machte sich stehen. 

— Z. 15. Parat: qd nicht zu der erhab'nen Góttin, 
sondern für die erh. G. 

S. 200, Z. 8. 9. Die Worte ges, würde 
man gern missen. 

Str. 253. alt: angezündet nicht übersetzt. 

S. 201, Z. 8. qx ist richtig, aber ATX gehört 
dem Sinne und der Stellung nach zu 
cm. Man übersetze demnach:  Blosser Heldenmuth 
bringt wohl eine Angelegenheit zum Schluss, aber nur was 
Weisheit thut, führt zum Siege. ax bildet die Verbin- 


dung und bedeutet so v. a. bei dieser Gelegenheit sei 


es gesagt. 
Str. 257. fma bedeutet hier Gut, Vermögen, nicht 
Stärke. 


Str. 258. Tt ale hätte, nach een s Art| 


zu schreiben, zu einem Worte verbunden werden 


müssen. ft hat ja auch die et Hg Wunsch, Ver- 


langen. 

5.201, 2. 22. Ich will HARAT nicht für sicher 
ausgeben, würde aber auch nicht ohne Weiteres be- 
haupten, dass es keinen Sinn gäbe. 

Str. 260. dz ist nicht Unterwerfung, sondern An- 
schluss. mema: (MIT stolz + per; ehrwürdig) giebt 
einen bessern Sinn als das von B. vorgeschlagene o. 
MU. Der Fürst der Bäume wird gefällt ungeachtet 
aller seiner hohen Eigenschaften, weil er in seinem 
Stolze allein steht, sich nicht in den Schutz andrer 
Bäume begiebt. 

8. 202, Z. 19. : bedeutet 
so v. a. dessen Sonnenschirm und Thron mit oidi 
barem Glücke auf Kinder, Kindeskinder und ferner über- 
gehen mögen. B. hat die zusammengehörigen Theile 
auseinandergerissen und, wie es scheint, übersetzt, 
als wenn ozft; ein Acc. sei, während das Compositum 
ein im Nom. sg. stehendes Adjectiv ist. 


Ge 


- nicht zu 





. H 


 Gesetzt auch dass Satz hier Ketzer wäre, w 


Str. 266. mg ist nicht gerade ein gewöhnlicher 
Kuhschweif, wie in den Anmm. gesagt wird. : 

S. 203, Z. 5. gem nicht Gift der Schlange, son- 
dern eine Schlange. 

Str. 267. Statt mamta inb wie V, 56 erm zu 
lesen. 
Str. 270. gem mit einem prüdicativen Nominativ 
bedeutet sich halten für; vgl. z. B. aa fret TET A- 
eqq die Menschen glauben, dass sie alles werden können, 
Brh. Ar, Up. 1,4,9. geg ga gem 17. In unserer 
Str. ist wertete: Prädicat. Ich übersetze: Die 
(Helden) mit ihren Wagen und ihren vorzüglichen Ele- 
phanten glauben auf Indra’s Thron zu sitzen, Statt 37- 
ge ist jedenfalls grat mit Visarga zu lesen; B. 
übersetzt das Wort durch gehoben, ich dagegen ver- 
muthe, dass ftem: zu lesen ist. 


viertes Buch. 


S. 205, Z. 1. sum Verlust von Erworbenem, wie 
schon früher bemerkt worden ist. 

Str. 3. aqu nicht Stand, sondern Schule. 

Str. 5. Verbessefe RAT. 

Str, 7. om: AAA zem nicht rasch und häufig sd 
zest du auf, sondern meist atmest du rasch. 
oe fufacr nicht locker ist dein Umfassen, wenn den 
Hals du umschlingst, sondern nur selten erfolgt ein Um- 
armen und Umschlingen des Halses. 

8. 207, Z. 6. 7. MATATA nicht ein grosses Fasten, 
sondern das ruhige Abwarten des Todes , indem man sich 
der Nahrung vollständig enthält; später übersetzt B. 
das Wort ganz gut durch sich zu Tode fasten. 

— Z. 19. dig nicht ängstlich, sondern aufgeregt. 

— 4.23.24. Das Compositum qf? ist zunächst in 
drei Adjectiva zu zerlegen: ( die eine auf 
4 Säulen ruhende Halle errichtet hat), Spr rere ( die 
Zeug, Teppiche ausgebreitet hat) und fie. Die beiden 
ersten Adjectiva übersetzt B. mit vier doppelten Fa. 
dern angethan. 

Str. 19. ent T kann auf keinen Fall 
bedeuten wie einen Ketzer soll er meiden solch’ einen Freund, 
was ich nicht 
glaube (eher Weber), so könnten die Worte doch nur 
bedeuten: den Ketzerühnlichen Freund soll er meiden. 

* 


Bulletin de l'Académie Imperiale 





S. 208, Z. 13. Verbessere qq: in go. 

, — Z. 18. gg, von Speisen gesagt, nicht gereinigt, 
sondern zart, weich. 

Str. 14. Vergleiche zu Str. 43 des 2ten echt 

a 209, Z. 8. ferai nicht ein Mörder unter der 
Maske der Freundschaft, sondern einer der das Vertrauen 
missbraucht. 

— Z. 9. nicht geh’ nur 
schleunig unter dem Dschambubaum weg, sondern so 

komm denn rasch unter, den Dsch. Der Sinn ist: dann 
wirst du Etwas sehen, was dir das Wiederkommen 
verleiden wird. 

Str. 15. Vergleiche zu Str. 33 des 2ten Buches. 

Str. 17. Vergleiche zu Str. 381 im Isten Buche. 

S. 210; 2.3. fad ara nicht aus ihrer Höhle |. 
kriechend, sondern in ihre Höhle kriechend. 

— Z. 13. 14. aða zn u.s. w. B. übersetzt: Drum 
bleib! ich hier in der Burg, bis ich weiss, wer es sein wird ; 
die richtige Übersetzung aber lautet: drum will ich 
hier in der Burg selbst bleibend erfahren, wer das ist. 
Von einem einzuschaltenden qraq kann also auch gar 
nicht die Rede sein. 

— Z. 20. Sat ist, wenn ich mich nicht irre, eine in. 
der Prosa des Pankat. sonst nicht er ECH 
Form, daher ich Eco zu lesen vorschlage. 

— Z. 24. 25. RTL infolge von Unglück, ge- 
nauer: weil man mir zu nahe tritt. Eben so ist gie 
S. 211, Z. 3 aufzufassen. 

Str. 22. mat nicht vollständiges Unglück, sondern 
Verlust von Allem. Man verbessere ar in ATTA, 

Str. 24. Die ds Hälfte I ich ohne Beden- 
ken lesen: a fx adi 

3.211; Z. 15. i ame nicht damit wir hin- 
kommen, sondern damit wir hingehen. 

— Z. 25. Von der Anweisung eines Plaizes in der 
Höhle ist im Original nicht die Rede. 

S. 212, 2.5. qme da wie kann ich gehen? 
genauer: wie kann ich dorthin (an meinen alten Pintz) 
gehen? _ 

Str. 31. Es ist nicht, wie B. vorschlägt, ge mit 
dem Folgenden zusammenzuschreiben, sondern ITR- 

ze zu lesen. : 





S. 213, Z. 16. mat ist gerade kein Alligator, der 
wohl schwerlich in einem Brunnen hausen wird. 

S. 214, 2.7. ts nicht zu nat, sondern zu emm. 
em zu ziehen und durch selbst, statt durch von freien 
Stücken zu übersetzen. 
fà 915, 2. 3. Tp? verbindet B. mit KE anstatt 
mit MT. , | 

Str. 35. aa sat depre] nicht welche Seligkeit beut diese, 
sondern dass man nicht schmilzt ist ein Wunder. 

S. 216, Z. 1. Über q s. das Pet. Wort. 

Qe 4 TE 12. du bis ren ist nicht übersetzt 

worden. 

Str. 36. HAT liat SH eine obscöne Nebenbedeu- 
tung. aien nicht übersetzt. 

S. Alt. 4. 20. 21. WHEEL nicht übersetzt. 

— Z. 23. mym, von einer Wunde gesagt, bedeu- 
tet klaffend. 

S. 218, Z. 8. fdan heisst wohl nicht leise, son- 


dern ohne allen Spott, ganz im Ernst. 


Str. 41. faxreq ist kein Schützling, sondern ein Ver- 
trauender. 

$. 220, Z. 1. Die Lippen werden, auch wenn sie 
nicht zittern, einzig wegen ihrer rothen Farbe mit 
jungen Sprossen verglichen. 

S. 221, Z. 15. fà; — gen atat was kann ich dir 
helfen? genauer: was wirst du mit mir anfangen? 

8. 222, Z. 17. aĝa am selbigen Orte gehört zu mÑ- 


RT. 

$8. 223, Z. 4. Es ist "er asume zu le- 
| sen, da ap sonst nicht in act. Bed. gebraucht wird. 

— Z. 12. Nicht antreiben soll, sondern antreibe. — 

Str. 51. sea wird ein Mal durch kommen um, das 
andere Mal durch lassen sich fangen übersetzt. 

Str. 52. Es ist feat zu lesen. \ 

8. 224, Z. 6. 7. geg bis suf am Morgen führt 

ihn der Fürber wieder zu seinem Hause ist nicht übersetzt. 

Ls 0c Iq. matme mmm nicht sprach es fol- 
gende Worte, sondern brach so in Klagen aus. 

8. 225; 2.23. a ungenau durch vielmehr 
übersetzt. š 

8. 226, Z. 6. gett? hier nicht SCH ma- 
chen, sondern Frucht habend, Nutzen habend machen. 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


292 





— Z. 21. me bezeichnet häufig auch ein Mas- 
serthier überhaupt. 

S. 227, Z. 4. un nicht übersetzt. 

S. 228, Z. 4. fa nicht erkannt, sondern ange- 
meldet, vorausgesagt. 

S. 229, Z. 13. Vexbessere mer in qm. 

— Z. 14. qmi qeqramceate so wird: es sicher umge- 
bracht ohne alle ‘Veranlassung statt so wird es sicher 
den Tod finden. 

Str. 73. Nicht so wird von zwei E ine eines 
dir jedenfalls zu Theil, sondern wenn du kämpfst, so stehen 
dir zwei unvergleichliche Vortheile bevor. 


S. 230, Z. 18. Maaza nicht der Reif der Krone, 


sondern der Haarkranz auf dem Kopfe. 
Str. 76. Nach Kosegarten's Art zu schreiben 
hátte 


Acc. pl., nicht Abl. sg. mit assimilirtem Auslaut ist. 


stz ist Muschel, nicht Perle; er hier Pfau, nicht 


Feuer. 

Str. 77. Nicht wo gute Wort’ und auch Gaben nicht 
zu helfen vermögend sind, sondern wo man nicht gute 
JVorte und Gaben machen (d. i. geben) kann. 

S. 231, Z. 10. su nicht wird vernichtet, sondern 
wird gebunden, gefesselt. | 

Str. 78. get nicht von grosser Härte, uer sehr 
rund. 

COSS hy 2. 17. mm nicht vri sondern ganz 
im Geheimen. 

55982, Z. 16. 18. Sollte en Gm zu lesen 
sein? 

Dr Sra R: 5,88,9, wo gleichfalls ve statt 
MAAT gelesen wird. ge bedeutet wohl nicht Vortheil, 
sondern was aus Etwas entsteht, hervorgeht, Product; also 
hier so v. a. Milch. 

EE Przem zt nicht seine Familie ver- 
lassen , Under seiner rer verlustig gehen, die Seini- 
gen verlieren. 


Fünftes Buch. 


Str. 1. Sonst geht es ihm wie dem Barbier; im Ori- 


ginal nur: was von dem Barbier hier gethan worden ist. 
S. 234, Z. 6. afmız ist nicht glänzender Edelstein, 
sondern etwa durch Edelsteine glücklich. 


FATTA, von 7 getrennt werden müssen, da es |. 





Str. 2. zrfaua ist nicht Verträglichkeit, sondern rück- 
sichtsvolles Benehmen. 

Str. 7. erg bedeutet hier wohl geschickt, nicht schwach; 
quist hier nicht Adverb, sondern Acc. pl. von qq Stadt; 
da aber IDEEN nicht mit dem Acc. construirt wird, so 
vermuthe ich, dass Ku zu lesen ist; 

8.235, 7. 11. "HT wohl nicht frühere Seele, son- 
dern (im Pl..gefasst) Vor fahren. 

— 4.14. grasferste nicht bestieg und stellte sich, son- 
dern hinaufgestiegen stand er d.i. er stand auf (dem Rade Je 

Str. 11. ga hier doch gewiss betrunken, nicht 
leichtsinnig; xm: mentem: nicht ein Traum, der keine 
Frucht trägt, sondern ein Traum dessen Früchte hoch 
hinaufreichen so v. a. in's Blaue gehend. | 
S. 235, Z. 21. Lies fatto statt DEG, 

5.236, Z. 2. Ama dara yara nicht suchte er den 
Barbier zu gewinnen und sagte zu ihm, sondern nachdem 
er den Barbier erfreut (d. i. beschenkt) hatte, sagte er zu ihm. 

— £A. 9. trans tat nicht rutschte mit den Knien 
auf der Erde, sondern warf sich auf die Knie. 

Str. 12. Ohne Zweifel ist tg zu verbinden und 
oam als Subject zu dem .unpersünlich gebrauchten 
Sara zu fassen. Über die Bedeutung dieses letz- 
ten Wortes wage ich mich nicht auszusprechen. 

8.236, 2.16.17. gemeet wird wohl nicht schlecht- 
weg einen lieblichen Blumenkranz bezeichnen, eher eine 
Art Rosenkranz. 

— Z. 20. menema wohl nicht der Dienst des 
gegenwärtigen Lebens, viell. der Umgang, das von Haus- 
zu-Haus-Gehen zu bestimmten. Zeiten. 

— 7.21. gesent gehört nicht zu sputaqr, son- 
dern zu rr FA: 

5.2975 Z2. 1. 2. qd bis ameta so thut denn Je- 
denfalls was der Zeit angemessen ist in der Übersetzung 
übergangen. 

Str. 14. Vgl. Bhartr. 3, 90. mima nicht mit dem 
Topf in der Hand (dieses wäre mamm), sondern die 
Hand als Topf gebrauchend. gaart wird geritten wird 


| wohl richtig sein. 


Str. 15. Vgl. MBh. 13, 367. fg. Hariv. 1643. fg. 
Bhartr. 3, 9. 

9.281, 2.10, qaem, nicht lasst uns hineingehn, 
sondern lasst uns hingehen. 


283 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


254 





Str. 16. qzraafea dem: nicht die Reue kommt zu spät, 
sondern später, nachher kommt die Reue. 

Str. 19. Atzz nicht Herzensfreund, sondern Freund- 
schaft; inan übersetze demnach: die Menschen verlangen 
meist nach dem Freundschaftsbündniss mit einem sogar 
guten. Vater oder mit irgend einem Andern nicht in dem 
Grade wie nach dem mit einem Sohne. 

Str. 23. mcd ist nicht todt, sondern ein Sterblicher, 
ein Mensch. 

Str. 24. rein ist mit 35% zu verbinden; Tam 
nicht lange, sondern nach langer Zeit, endlich. 

S. 240, 2. 16. Kal) nicht die Freuden des ino 
thums, sondern Genüge an Geld. 

S. 242, Z. 4. fiv nicht die glühende Sonne, son- 
dern die Sonne im Sommer. 

— Z. 6. Man kann immerhin armen ah TER 
lesen, aber jenes ist doch mit qrq4#tafg zu einem Navia 
positum zu verbinden. 

B. 242, 4. 9. get nicht übersetzt. 

— Z. 18. Sollte eat wirklich den ältesten be- 
zeichnen? 

S. 245, Z. 4. HZA eine grosse Gesellschaft, nicht 
Fromme. 

— Z. 9. 10. qa ange men; vgl. III, 102. 

8. 247, Z. 10. smet fret ta: nicht wurden im 
Netz gehalten und gefangen, sondern wurden im Netz 
gebunden gefangen d. i. wurden mit dem Netz gefangen. 

— Z. 12. Verbessere MES | 

— 2.19. quta 1 ist ein ganz allge- 
mein ausgesprochener Ke EEN darf man 
eines Freundes Wort nicht unbeachtet lassen. 

Str. 47. Hat B. am als ein Wort für Maulthier ge- 
fasst? Der Plural spricht für drei Thiere. 

S. 249, Z. 23. am? nicht #Webestuhl, sondern 
Weber. ; 

S. 250, Z. 5. zımmmat nicht ein ganz que Baum, 
sondern hölzerne Werkzeuge. 

— 4.13. Dann fordre hier ein Kimi: Das 


Wörtchen hier ganz unnöthig hinzugefügt und qrq ist 


nicht Königreich, sondern Königthum, die Würde eines 
Königs; {TS ist Königreich. 
S. 252, Z. 10. mm ist Reismehl, nicht Reisbrei. 





Str. 61. zrama nicht zieht sich schwere Lei- 
den zu, sondern wird angeführt. 

8. 253, Z. 13. ag nicht jung, sondern leicht an 
Gewicht. 

— Z. 16. nicht dies, sondern ihn (den Widder). 

Str. 64. vrg nicht Herrschaft, sondern Kr 
jenes ist 

Str. 66. Haie hätte füglich uiid koia 

Str. 68. Das Causativum hätte in der Übersetzung 
wiedergegeben werden müssen. 

Str. 74. azesmm nicht des Antlitzes Schatten, son- 
dern Gesichtsfarbe. 

Str. 77. HEUTE nicht sowohl gegen alle Vernunft, 
als gegen die gangbare Ordnung der Dinge. i 

Str. 78. AfA wächst; passender zu Tat wäre 
entfaltet sich gewesen. 

S. 261, Z. 13. Die Worte af mi Zoam sind wohl 
mit dem Aquen zu verbinden, da equ SA 


.[uzx: für sich allein hier keinen passenden Sinn giebt, 


S. 262, Z. 16. oi heisst nicht angezündet, son- 
dern brennend, hell lodernd; jenes wäre gzituq. Wes- 
halb soll durchaus Wet statt get gelesen werden? 

S. 264, Z. 2. qa nicht Vergnügen, sondern Satt- 
werden, Sättigung. 

S..255, Z. 1. IT nicht Substantiv, sondern Adele 
tiv (wichtig) zu ta. A noch heute. ` 

— Z. 5. mmm Geld und Z. 8 mamta Geldsack. 


a 


Wende ich beim Schluss den Blick rückwärts, so 
will es mich bedünken, als wenn der entschiedene Ton 
meiner Bemerkungen vielleicht Anlass geben kónnte zu 
glauben, dass ich mich über den von Allen mit Recht . 
hochgeachteten Gelehrten hätte erheben wollen. In die- 
ser Besorgniss drängt es mich zu erklären, dass ich 
diese Form bloss der Kürze wegen gewählt, dass ich 
den Werth der Benfey’schen Übersetzung nicht im . 
Geringsten verkenne; dass ich recht gut weiss, welche 
Schwiérigkeiten ein Vordermann zu überwinden hat, 
und dass ich aus der Benfey’schen Arbeit einen Vor- 





theil gezogen habe und noch ziehen werde, den ich 


nicht niedrig anschlagen darf. Hütte Benfey an seine 


255 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


286 





Übersetzung die letzte Feile angelegt, ich wäre gewiss 
der Mühe überhoben gewesen, so viele Seiten mit 
Bemerkungen dazu zu füllen. Wenn aber an dieser 
Eile bei der Veröffentlichung äussere Verhältnisse 
die Schuld tragen sollten, so müsste ich mein tiefes 
Bedauern darüber aussprechen, dass es einem Manne 
von solehem Geiste, solchen Kenntnissen, solchem 
Wahrheitsdrange und solchem unermüdlichen Fleisse 
vom Schicksal versagt wäre, seinen literärischen Ar- 
beiten mit der zum Gelingen jeglichen Werkes erfor- 
derlichen Ruhe und Musse obliegen Zu können. 


Über ein Doppelsalz aus kohlensaurem- 
Kalk und Chlorcalcium, von J. Fritz- 


sehe. (Lu le 30 novembre 1860). 


Beim Auflösen von krystallisirtem Chlorcalcium, 
welches zu technischen Zwecken in grosser Menge 
dargestellt worden war, blieb eine kleine Menge eines 
sandartigen Pulvers ungelöst, welches, so lange die 
Chlorcaleiumlósung concentrirt war, ein gelbliches 
Ansehen hatte, in verdünnter Lösung aber nach eini- 
ger Zeit blendend weiss wurde. Dem Grunde dieses 
Verhaltens nachforschend, fand ich, dass das fragliche 
Pulver aus Krystallen einer Doppelverbindung von 
Chlorcaleium mit kohlensaurem Kalk bestand, und 
dass die Veründerung seines Ansehens von einer Zer- 
setzung herrührte, welche es durch Wasser erleidet. 
Übergiesst man nämlich die Krystalle auf einer Glas- 
platte mit Wasser, und betrachtet sie unmittelbar 
darauf durch das Mikroskop, so findet man sie in den 
ersten Augenblicken noch vollkommen durchsichtig 
und bemerkt keinerlei Veründerung an ihnen; bald 
äber beginnt auf ihrer Oberfläche zuerst eine Trü- 
bung und dann eine körnige Ausscheidung sichtbar 
zu werden; nach und nach verlieren sie, in Folge der 
allmählichen Auflösung des Chlorcalciums, ihre Durch- 
sichtigkeit gänzlich, und endlich bleiben von ihnen 
nur zusammenhängende,’ der Form und Grösse der 
Krystalle entsprechende Gerippe von kohlensaurem 
Kalk übrig. Bei der Berührung oder durch ge- 
‘linden Druck zerfallen diese Gerippe, und bei der 
Betrachtung ihrer Bruchstücke durch das Mikroskop 
erkennt man, dass sie grösstentheils aus Rinden be- 


stehen, welche durch Aneinanderreihung sehr klei- | > 


ner kugeliger Massen entstanden sind; zwischen 





ihnen finden sich auch einzelne Kugeln und andere. 
kleine Gemengtheile von nicht deutlich erkennbarer 
Form, aber keinerlei deutlich-krystallinische Bildun- 
gen. Aus diesem Verhalten folgt nothwendig, dass 
das Doppelsalz sich als solches aufgelóst haben 
muss, und dass der kohlensaure Kalk sich erst aus 
dieser, unmittelbar nach dem Entstehen sich zersez- 

zenden Auflósung abgeschieden hat; aus der Ku- 

gelform aber, welche er dabei annimmt, ergiebt 

sich, dass seine Ausscheidung in einem, nach G. 

Rose*) der Kreide eigenthümlichen, dritten hetero- 

morphen Zustande stattgefunden hat, welchem der 

Name des amorphen beigelegt worden ist. 

Bei der Beobachtung dieser Zersetzung erkannte 
ich ausserdem noch, dass das fragliche Pulver nicht 
aus reinem Doppelsalze bestand, sondern mehrere 
fremdartige Beimengungen enthielt, namentlich Kór- 
ner von Quarzsand, kleine Krystalle von Gyps, und 
noch andere kleine Krystalle, welche sich ohne Rück- 
stand auflósten und wahrscheinlich aus Kochsalz be- 
standen; die letzteren namentlich waren sehr klein 
und konnten durch die weiter unten beschriebene 
Behandlung grósstentheils entfernt werden. 

Da das Doppelsalz nur in sehr kleiner Menge in 
der ganzen Masse des Chlorcalciums vertheilt, und 
nur selten nesterartig in etwas grösserer Anhäufung 
nüher beisammen sich fand, so gelang es mir nicht, 
es ohne Anwendung von Wasser zu sammeln, um es 
aber in möglichst unzersetztem Zustande zu erhalten, 
verfuhr ich auf folgende Weise. Das grösstentheils 
aus compakten Krystallmassen und nur auf der Ober- 
fläche aus einzelnen Krystallen bestehende Chlorcal- 
eium wurde nach dem Zerschlagen der Flasche, in 
der es sich gebildet hatte, in kleine Stücke zerschla- 
gen, und in einem Porzellangefässe unter beständigem 
Umrühren aus einer Spritzflasche mit. einem feinen 
Wasserstrahle bespritzt; sobald die gebildete Auflö- 
sung das Chlorcaleium beinahe bedeckte, wurde sie 
abgegossen, und so fortgefahren, bis nur noch wenig 
Chlorcaleium ungelöst geblieben war, welches nun 
mechanisch entfernt wurde, indem die Flüssigkeit mit 
dem in ihr enthaltenen Bodensatze durch ein Nessel- 
tuch gescht wurde,” dessen Maschen hinreichend 
gross waren, um den Krystallen des Doppelsalzes den 


*) Pogg. Ann. CXI. p. 156. 


Bulletin de l'Académie Impériale 


29€ 





eine nn 
Durchgang zu, gestatten. Aus der durchgeseihten 
Flüssigkeit setzte sich nun bald eine Schicht des Dop- 
pelsalzes als sandartiges Pulver ab, welches auf ein 
Seihtuch von feinem Nesseltuche gebracht, und auf 
diesem durch mehrmaliges Eintauchen in die abge- 
laufene Flüssigkeit, so wie auch durch Aufgiessen 
neuer Chlorealeiumlösung von allen feineren Ge- 
mengtheilen möglichst getrennt wurde; dann wurde 
das Nesseltuch mit dem darauf zurückgebliebenen 
Doppelsalze so lange zwischen Fliesspapier gepresst, 
bis fast alle ihm anhüngende Flüssigkeit aufgesogen 
worden war, und zuletzt noch das vom Nesseltuche 
abgenommene Doppelsalz durch weiteres Pressen zwi- 
schen mehrmals erneutem Fliesspapiere möglichst von 
aller Mutterlauge befreit. So wurde es endlich in 
ziemlich trockenem Zustande erhalten, in welchem 
ich es zu Analyse I. unmittelbar anwendete, weil ich 
der Meinung war, es müsse hygroskopisch sein; spä- 
ter aber fand ich, dass es im Gegentheile, wenigstens 
in der trockenen Luft unserer geheizten Zimmer, beim 
Liegen an derselben noch etwas Wasser verlor, und 
dann ein vollkommen trockenes Ansehen erhielt. Da 


aber in dieser trockenen Luft krystallisirtes Chlorcal- | 


cium trocken bleibt, und eine Lósung davon zu Kry- 
stallen eintrocknet, so konnte diese Trockenheit kei- 
nen Beweis für die Entfernung alles anhüngenden 
Chlorcaleiums abgeben, und da ferner wegen der Zer- 
setzbarkeit des Doppelsalzes eine weitere Behandlung 
desselben mit Lósungsmitteln zur Entfernung der ihm 
noch anhängenden Mutterlauge nicht angewendet wer- 
den konnte, so war es unmöglich , das Doppelsalz in 
vollkommen reinem Zustande zu erhalten; die Ana- 
lysen desselben konnten daher auch nur annähernde 
Resultate geben, dennoch aber ergiebt sich aus ihnen 
mit Bestimmtheit, dass das Doppelsalz aus 1 At. 
Chlorcaleium,.2 At. kohlensaurem Kalk und 6 At. 
Krystallwasser zusammengesetzt ist. ; 
I. 2,000 Grm. wurden mit Wasser übergossen, und, 
während zuweilen umgerührt wurde, damit so lange 


stehen gelassen, bis die vollständige Zersetzung erfolgt | 
kohlensauren Kalk, welcher sich: ohne Rückstand 


war, worauf der ungelóst gebliebene Rückstand auf 
einem gewogenen Filter gesammelt, bei + 110? C. ge- 
trocknet, und nun gewogen wurde; seine Menge betrug 
0,960 Grm., beim Auflósen in Chlorwasserstoffsäure 
liess er aber einen 0,020 Grm. betragenden, gróssten- 
theils aus Quarzsand bestehenden unlóslichen Rück- 





stand, und es waren also nur 1,980 Grm. Doppelsalz 
angewendet, und nur 0,940 Grm. oder 47,47 p. C. koh- 
lensaurer Kalk erhalten worden. Die von letzterem ab- 
filtrirte Flüssigkeit wurde, mit Schwefelsäure versetzt, 
abgedampft und gab 0,628 Grm. geglühten schwefel- 
sauren Kalk, welche 0,512 Grm. oder 25,86 p.C. 
wasserfreien Chlorcaleiums entsprechen. Als Verlust 
waren demnach 26,67 p. C. Krystallwasser erhal- 
ten worden. 
II. 1,650 Grm. einer anderen Portion verloren 
beim Liegen an*der Luft 0,011 Grm., und die rück- 
ständigen 1,639 Grm. liessen bei der Behandlung 
mit Wasser 0,778 Grm. unlöslichen Rückstand, wo- 
von 0,014 Grm. in Chlorwasserstofisäure unlóslich 
waren; 1,625 Grm. des Doppelsalzes hatten also 
0,764 Grm. oder 47,01 p. C. kohlensauren Kalk ge- - 
geben. Die von letzterem abfiltrirte Flüssigkeit wurde 
mit oxalsaurem Ammoniak gefüllt, und durch gelin- 
des Glühen des erhaltenen Niederschlages 0,395 Grm. 
kohlensaurer Kalk erhalten, welche 0,438 Grm. oder 
26,95 p. C. wasserfreien Chlorcalcium entsprechen. 
Der Verlust an Krystallwasser betrug 26,04 p. C. 


III. 2,710 Grm. einer neuen Portion gaben beim 
Auflósen in Salpetersüure in einem Geissler'schen 
Apparate einen Verlust von 0,544 Grm. Kohlensäure, 
es blieben. aber dabei 0,085 Grm. unlöslicher Rück- 
stand; es waren also nur 2,625 Grm. Doppelsalz 
angewendet, und daher 20,71 p. C. Kohlensäure = 
47,22 p. C. kohlensaurer Kalk erhalten worden. _ 

IV. 1,410 Grm. Doppelsalz wurden in Salpeter- 
säure gelöst, und liessen dabei 0,040 Grm. unlösli- ` 


chen Rückstand; die Lösung der 1,370 Grm. des 


Doppelsalzes wurde mit salpetersaurem Silber gefällt, 
und dadurch 0,910 Grm. geschmolzenes Chlorsilber 
erhalten, welche 0,225 Gr.'oder 16,42 p. C. Chlor 
= 25,75 p, C. Chlorcalcium entsprechen. 

V. 0,420 eines auf die weiter unten anzugebende 
Weise dargestellten Doppelsalzes gaben als in Was- 
löslichen Rückstand 0,201 Grm. oder 47,85 p. ©- 





SUI 


in Chlorwasserstoffsäure löste; aus der wässrigen 
Lösung wurden durch Fällen mit oxalsaurem Am- 
moniak und sorgfältiges Glühen des Niederschlages 
0,098 Grm. kohlensaurer Kalk erhalten, welche 
0,109 Grm. oder 25,95 p. C. Chlorcalcium entspre- 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 





chen. Als Verlust waren also 26,20 p. C. Krystall- 
wasser erhalten worden. 
VI. 1,425 Grm. Doppelsalz verloren beim Erhitzen 


bis + 150? C. im Luftstrome 0,370 Grm. oder 25,96 


p. Wasser, 

Die gelbliche Farbe des Doppelsalzes rührte von 
einem geringen Metallgehalte her, dessen Gegen- 
wart sich durch die dunkle Fürbung zu erkennen 
gab, welche Schwefelwasserstoff in der durch Am- 
moniak neutralisirten Lösung in Chlorwasserstoff- 
säure hervorbrachte; er war aber viel zu unbedeutend, 
um bei der Analyse in Betracht gezogen zu werden, 
und wurde daher nicht weiter berücksichtigt. 

Gefunden: 

Berechnet: I. : « 
1 At. Chlorcalcium 694,931 26,49 25,86 26,95 25,95 25,75 IV. 
2 At. kohlens. Kalk 1253,302 47,78 47,47 47,01 47,85 47,22 III. 
6 At. Wasser 675,000 25,73 26,67 26,04 26,20 25,96 VI. 

2623,233 100,00 100,00 100,00 100,00 





Sehr bemerkenswerth ist die Rolle, welche das Kry- 
stallwasser in dem Doppelsalze spielt, denn auf seine 
Gegenwart ist die Existenz des Doppelsalzes basirt, 
und die beiden übrigen Bestandtheile trennen sich 
von einander, sobald das Krystallwasser ausgetrieben 
wird. Dies erkennt man durch das Mikroskop, und 
zwar daran, dass der kohlensaure Kalk in dem ent- 
wüsserten Salze in einer ganz ühnlichen Form ent- 
halten ist, wie in dem Rückstande von der allmähli- 
chen Zersetzung des Doppelsalzes durch Wasser. Schon 
vor dem Benetzen des entwässerten Salzes mit Was- 
ser kann man dies, an einzelnen Krystallen wenig- 
stens, deutlich wahrnehmen, bei dem Benetzen aber 
findet man, dass das Wasser keine andere Verän- 
derung hervorbringt, als die Ausziehung des Chlorcal- 
ciums aus den schon fertig gebildeten Gerippen von koh- 
lensaurem Kalk. Diese Gerippe zerfallen eben so leicht 
als die bereits bei der Einwirkung des Wassers auf das 
nicht entwässerte Doppelsalz beschriebenen, und wie 
diese bestehen sie aus körnigen, theils kugeligen, theils 
spindelförmigen Gebilden, an denen ich niemals eine 
deutliche Krystallform erkennen konnte; ob die spin- 
delförmigen Körper vielleicht eine Arragonitbildung 
sind, muss ich dahingestellt sein lassen. Die schnel- 
lere oder langsamere Erhitzung beim Austreiben des 
Krystallwassers fand ich von Einfluss auf die Beschaf- 
fenheit der Gerippe; bei einem sehr schnell in einem 

Tome III. 





Platingefässe über freiem Feuer entwässerten Doppel- 
salze zerfiel der kohlensaure Kalk beim Benetzen mit 
Wasser grösstentheils von selbst zu einem feinkör- 
nigen Pulver, während nach langsamem Erhitzen in 
Glasgefässen in einem Luft- oder Flüssigkeitsbade 
die Gerippe beim Benetzen zusammenhängend blie- 
ben, und auch nach dem Zerdrücken die Kugeln we- 
nigstens noch mannichfach aneinander gereiht erschie- 
nen. Alles dies hängt übrigens mit dem Umstande 
zusammen, dass die Krystalle des Doppelsalzes beim 
Entwässern aneinander backen, was nur durch ein 
theilweises Schmelzen des Doppelsalzes in seinem Kry- 
stallwasser geschehen kann; dadurch aber sind in Be- 
zug auf den kohlensauren Kalk dieselben Bedingungen 
gegeben, wie bei der Zersetzung des Doppelsalzes 
durch Wasser. Dieses Zusammenbacken findet schon 
im Wasserbade statt, darin aber geht die Austreibung 
des Krystallwassers nur sehr langsam vor sich, denn 
nach mehr als vierstündigem Erhitzen im Luftstrome 
in einem in siedendem Wasser liegenden Kugelrohre 
war nur etwas mehr als die Hälfte des Wassergehal- 
tes weggegangen; selbst als hierauf ein bei + 125° C. 
kochendes Chlorcaleiumbad angewendet wurde, ging 
der Rest des Krystallwassers fast eben so langsam 
weg, und ich musste zum Luftbade meine Zuflucht 
nehmen, um den Versuch schneller zu beendigen. 
Den Bedingungen nachforschend, unter welchen 
sich das Doppelsalz gebildet hatte, fand ich, dass die- 
selben in dem Umstande lagen, dass die Chlorcalcium- 
lósung zur Ausfüllung metallischer Verunreinigungen 
mit einem Überschusse von Einfachschwefelnatrium 
behandelt worden war. Diese Lósung stammte von 
der Platinreinigung nach einer Methode von Dóbe- 
reiner her, bei welcher die rohe Platinlüsung mit 
Ätzkalk gefüllt, und die vom erhaltenen Nieder- 
schlage abfiltrirte Flüssigkeit zur Trockne einge- 
dampft und bis zur Zerstórung des Platinchlorids ge- 
glüht wird. Die durch Behandlung der geschmolzenen 
Masse mit Wasser erhaltene Lösung war nach dem 
Abscheiden des pulverförmigen Platins zuerst mit 
Ätzkalk so lange versetzt worden, als noch ein Nie- 
derschlag entstand, dann filtrirt und unter Zusatz von 
etwas Einfachschwefelnatrium in einem gusseisernen 
Kessel eingedampft worden, bis ihr Kochpunkt auf 
+ 120? C. gestiegen war. Nun hatte man nochmals 
Schwefelnatrium , und zwar im Überschusse hinzu- 
19 


Bulletin de l'Académie Empériale 





gesetzt, dann wieder filtrirt und die Flüssigkeit in 
grossen Glasflaschen von 60 — 70 Pfund Inhalt der 
Krystallisation überlassen. Dabei nun muss eine An- 
ziehung von Kohlensäure aus der Luft stattgefunden 
und kohlensaurer Kalk sich gebildet haben, dieser 
aber gleich im Entstehungsmomente mit dem Chlor- 
calcium eine Verbindung eingegangen sein. Ob dabei 
vielleicht ein kleiner Gehalt an basischem Chlorcal- 
cium mitgewirkt habe, muss ich dahingestellt sein 
lassen, nothwendig zur Bildung des Doppelsalzes ist 
ein solcher aber nicht, denn ich erhielt es auch, als 
ich eine Lósung von reinem krystallisirtem Chlorcal- 
cium mit einem Zusatze von reinem krystallisirtem 
Einfachschwefelnatrium bis zum Kochpunkte von + 
120° C. verdampfte, und der Krystallisation überliess. 
Andererseits ist aber auch die Gegenwart einer Schwe- 
felverbindung kein nothwendiges Erforderniss zur Dil- 
dung des Doppelsalzes, denn ich erhielt es ebenfalls, 
als ich eine höchst concentrirte, mit Ätzammoniak 
versetzte Lösung von reinem Chlorcaleium an der at- 
mosphärischen Luft stehen liess; das zu Analyse V. 
angewendete Präparat war auf diese Weise gewonnen. 
Durch künstliche Vermehrung des Kohlensäuregehal- 
tes der über einer solchen Lösung stehenden Luft 
kann man die Bildung des Doppelsalzes beschleuni- 
gen, allein dann bilden sich leicht auch kugelige Aus- 
scheidungen von reinem kohlensaurem Kalk. Leitet 
man durch eine solche Lösung einen Strom von Koh- 
lensäure, so bleibt sie einige Zeit hindurch klar, und 
erst später erfolgt-eine Ausscheidung entweder von 
Doppelsalz allein, oder auch gleichzeitig mit ihm von 
kohlensaurem Kalk; beim Erhitzen aber trübt sich 
die klare Lösung sogleich durch Ausscheidung von 
kohlensaurem Kalk in ausserordentlich feinkörnigem 
Zustande. Durch eine Lösung von kohlensaurem Am- 
moniak entsteht in einer höchstconcentrirten Lösung 
von Chlorealeium ein aus hóchstfeinen mikroskopi- 
schen Blättern bestehender Niederschlag, welcher 
wahrscheinlich nichts anderes, als dasin Rede stehende 
Doppelsalz ist; diese Blätter haben aber gewöhnlich 
nur eine geringe Beständigkeit, und zersetzen sich 
unter Ausscheidung von kohlensaurem Kalk, wozu 
vielleicht die bei ihrer Bildung stattfindende Kohlen- 
- sáureentwickelung das ihrige beiträgt. An einem un- 
mittelbar nach der Bildung durch Filtriren und Pres- 
sen zwischen Fliesspapier erhaltenen, unzersetzt ge- 








bliebenen Präparate sah ich beim Behandeln mit 
Wasser eine ganz ähnliche Zersetzung vor sich gehen, 
wie bei dem Doppelsalze, zur Analyse konnte ich mir 
jedoch keine hinreichende Menge eines tauglichen 
Präparates darstellen. 

Was die Krystallform des Doppelsalzes betrifft, so 
muss es, den Beobachtungen zufolge, welche mein 
verehrter College v. Kokscharow an mikroskopi- 
schen, aus ammoniakalischer Chlorcaleiumlösung er- 
haltenen Krystallen angestellt hat, vorläufig unent- 
schieden bleiben, ob sie zum rhombischen oder.zum 
monoklinoédrischen Systeme gehórt. Im ersteren Falle 
bilden die Krystalle lange rhombische Säulen œP, 
deren scharfe Seitenkanten durch eine sehr breite 
Fläche des Brachypinakoids »P» abgestumpft sind, 
und deren Enden durch zwei Flächen eines Makro- ` 
domas, Pee, zugeschärft sind. Im zweiten Falle bilden 
die Krystalle kurze rhombische Prismen mit mehre- 
ren schiefen Endflächen, deren eine sehr breit ist. 


Über das Vorkommen von Lias-Pflanzen im 
Kaukasus und in der Alborus-Kette, von 
ert di Mit- 





Bereits im Jahre 1845 übersandte mir Herr H. 
Abich, der um die Erkenntniss der geognostischen 
Verhältnisse des Kaukasus so hochverdiente Forscher, 
verschiedene dem Anschein nach der Steinkohlenfor- 
mation entsprechende organische Reste, ohne, wie er 
auch ausdrücklich in seinem jüngst erschienenen Werke 
(Vergleichende geologische Grundzüge der Kaukasi- 
schen, Armenischen und Nordpersischen Gebirge als 
Prodromus einer Geologie der Kaukasischen Länder. 
St. Petersburg 1858. 8. 104 u. f) bemerkt, mich 
irgend wie von ihrer Lagerung in Kenntniss zu setzen. 
Sie stammten aus Tquirbul im Kreise Okriba nörd- 


lich von Kutais in Imerethien. Der Distrikt von Ok- 


riba begreift nach Abich die interessante Naturform 
eines weiten und flachen Kesselthales von 20 Werst 
im Durchmesser, welches am Südrande der hohen Kau- 
kasischen Kalkgebirgszone, die Continuitüt der sich 
bis zum Fusse des Gebirges ausdehnenden Kreide- 
kalk-Bildungen total unterbrechend, rings von dem- 
selben umschlossen ist; nur der enge Thalspalt des 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. > 


294 





Rion gewährt den Gewässern von Okriba einen Aus- 
gang nach der Imerethinischen Ebene. 
Das Innere dieses Raumes wird nach Abich von 


einer sehr mächtigen und reich gegliederten Forma- | 


tion von klastischen Gesteinen und vorherrschenden 
thonig-sandigen Schiefermergeln und thonigen Sand- 
steinen eingenommen, die mit Ausnahme wenig man- 
nichfaltiger verkohlter Pflanzenreste durchaus keine 
zur Bestimmung der geologischen Stellung geeigneten 
organischen Reste einschliessen. Auf diese Schiefer 


folgt nun eine aus Kohlensandstein, grobkórnigem Con- . 


glomerat und Kohlen zusammengesetzte Kohlenfor- 
mation mit, nach dem von Abich gegebenen Profil 
in dem Urgebirge am Tserdilitsqual bei Tquirbul an 
47 englische Fuss mächtiger grösstentheils zu techni- 
scher Verwendung befähigter.Kohle. Jedoch erlaub- 
ten die mir aus dieser Formation mitgetheilten Fossi- 
lien keine Schlussfolge auf wahre Steinkohlenforma- 
tion. Weder Calamiten noch Sigillarien, Stigmarien 
oder Lycopodiaceen oder andere Leitpflanzen dersel- 
ben liessen sich darin erkennen, nur aus Cycadeen- 
resten, aus Pterophyllum-Blättchen, erschienen die 
Kohlen Schicht für Schicht zusammengesetzt, was mir 
damals um so interessanter war, als ich in jener Zeit 
eben erst die Zusammensetzung der älteren Steinkohle 
aus noch erkennbaren Pflanzen nachgewiesen hatte 
und hier nun ein Beispiel aus einer jüngeren Forma- 
tion von ähnlichem Verhalten vor mir sah. Von den 
drei Formationen, welche zufolge der im Ganzen nur 
sparsam und in wenig gut erhaltenem Zustande vor- 
liegenden Reste hier in Betracht kommen konnten, 
der Lias, dem braunen Jura und der Wälderformation 
glaubte ich mich mehr für den untern Jura oder Lias 
(Terrain oxfordien inférieur) erklären zu müssen, wo- 
für auch die vergleichenden geognostischen Erfah- 
rungen des Herrn Abich sprechen. Sie zeigten, dass 
auch die der Nordseite derselben Gebirgsseite in Min- 
grelien bei dem Orte Goudau zwischen dem Terek 
und Kuban am Elburus vorkommende Kohlenformation 
wie die in Imerethien ein und demselben geognostischen 
Horizonte angehörten, der mindestens das Terrain ox- 
fordien inférieur berühre und in Folge dessen jene 
unterste Abtheilung der Kaukasischen Schiefer als Aequi- 
valent der untersten Abtheilung des deutschen braunen 
Jura zu betrachten seien. Unter den Pflanzen befand sich 
als best erhaltener Rest ein sehr schönes Pterophyl- 





lum, aus dessen Blättern vorzugsweise die Kohle mitge- 
bildet erschien, welches in der systematischen Reihe 
zwischen Pterophyllum Preslianum (Zama pectinata Br.) 
und Pt. taxinum (beide aus der Oolithformation zu Sto- 


nesfield) steht, aber heute noch von mir für neu ge- 


halten wird, und von mir nicht caucasicum, wie Herr 
Abich meint, sondern Abichianum genannt worden 
ist, also Pt. Abichianum. 

Pt. fronde pinnata, pinnulis integris subpatentibus 
lato-linearibus basi aequalibus approximatis apice ob- 


lique rotündatis 18— 20 nerviis, rhachi latitudine pin- 


nularum. 


Eine zweite Sendung fossiler Pflanzenreste, welche 
Herr Abich im Juli 1848 überschickte, zeichnete sich 
durch Vollständigkeit und Mannichfaltigkeit von der 
früheren wesentlich aus, enthielt auch mehrere durch 
ihr weit verbreitetes Vorkommen als F ormations-Leit- 
pflanzen erkannte Arten, so dass ich mich mit noch 
mehr Bestimmtheit über dieselben aussprechen und 
die in Rede stehenden Pflanzen nicht für die des mitt- 
leren oder braunen Jura sondern nur für die des 
schwarzen Jura oder Lias zu erklären vermochte. Es 
waren nachstehende Arten (s. a. a. O. S. 113) welche 
ich hier begleitet von einigen durch spätere Beobach- 
tungen veranlassten Bemerkungen folgen lasse. 

1. Taeniopteris vittata Brongn.; auch vorkommend 
im Lias bei Fantasie und an der Theta bei Baireuth 
und Veitlahm bei Culmbach in Baiern, Halberstadt, 
zu Wienerbruck, Gaming, Hinterholz in Ober-Östreich, 
Steierdorf im Banat (nach Andrae), im Lias zu Hór in 
Schonen, im unteren Oolith zu Scarborough und auch 
zu Whitby, welcher Fundort von Bronn (dessen Le- 
thaea geognostica 2. Bd. 1851—1851) noch zum Lias, 
jedoch zu der obersten Schicht desselben gezählt wird. 

2. Eine Taeniopteris, welche ich unter den von 
mir im Jahre 1843 von Haidinger mitgetheilten da- 
mals schon von mir für Lias erkannten Fossilien von 
Gaming beobachtet und wegen ihrer gewaltigen Mit- 


telnarben und Stieles, entweder für ein älteres Blatt 


der vorigen oder für eine neue Art erklürte, die ich 
inzwischen crassipes nannte. Inzwischen ist sie von 
C. v. Ettingshausen als C. asplenioides beschrieben 
und auch abgebildet worden (dessen Beitrüge zur Flora 
der Vorwelt. Wien 1851. p. 31. Tab. 1% Fig.1.2. 


295 


Bulletin de l'Académie Imperiale 





Tab. XII. Fig. 1), so dass dieser letztere Namen Gel- 
tung behalten muss. : 

3. Alethopteris whitbiensis Goepp., überaus ver- 
breitet, im Lias in allen bei nro. 1. genannten Fund- 
orten, desgleichen auch zu Lyme Regis und Whitby 
wie auch zu Scarborough in England und nach Mar- 
cou zu Richmond in Virginien. 

4. Equisetites wohl identisch mit der Art, welche 
später C. v. Ettingshausen unter dem Namen E. ga- 
mingensis aus dem Lias von Gaming in Ober-Östreich 
beschrieben hat. 

5. Bı der Blütter einer Nilsonia, N. elon- 
. gata Brongn., die im Lias zu Hör in Schonen und im 
Lias bei Baireuth vorkommt. 

Endlich erschien auch die Kohle von dieser Loca- 
lität der Liaskohle von Gaming und Baireuth im Äus- 
sern überaus ühnlich und zeichnete sieh dieselbe da- 
durch namentlich von der Steinkohle (d. h. der unte- 
ren und oberen Kohlenformation) aus, dass auf den 
Schichtungsflächen die bei letzteren überall vorhan- 
dene sogenannte mineralische Holz- oder Faser- 
kohle vermisst wurde, welche theils Coniferen (Arau- 
carien) theils Calamiteen oder selbst Stigmarien an- 
gehórt. 

Aus dieser Übersicht ergiebt sich, dass auch diese 
Formation unter allen Umstünden der Juraformation an- 
gehórt, und zwar eher dem schwarzen Jura oder dem 
Lias zuzurechnen ist, als dem braunen oder mittleren Jura, 
obschon freilich, wie nicht verschwiegen werden darf, 
Taeniopteris vittata und Alethopteris whitbiensis auch 
in der untersten Schicht des braunen Jura (Terrain 
oxfordien inférieur) bei Scarborough vorkommen. 

Wenn nun auch Herr Abich der Tragweite der 
botanischen Folgerungen für den nórdlichen Abhang 
des Kaukasus, wo die Kohlensandsteinformation aus 
übereinstimmenden stratigraphischen und paläontolo- 


1 +53 .1 





gischen Gründen als Aequivalent des Terrain oxfor- 


dien inferieur angenommen werden müsste, seine An- 
erkennung nicht versagt und es für einen grossen 
Dienst anerkennt, welcher durch unsre Arbeit den 
Geologen des Kaukasus geleistet worden sei, so war 
ihm doch die Wahrscheinlichkeit minder stark, dass 
die Steinkohlen im Daghestan ein und demselben Ho- 
rizont angehören dürften, welcher die Kohlenablage- 
rungen in der nordwestlichen Hälfte des Kaukasischen 
Gebirges aufnimmt. Zu dieser Ansicht nöthigte ihn 


die bis zu diesem Augenblick, wie er sagt, noch schwe- 
bende Unsicherheit über die bathrologische Stellung 
derjenigen Kohlensandsteinformation, auf welcher in 
der ganzen südöstlichen Hälfte des Kaukasus das reich 
und vollständig entwickelte und in allen seinen Theilen 
befriedigend erkannte Kreidegebirge ruhe. Offenbar 


schwankend, ob er ein grösseres Gewicht auf die Re- 


sultate der Untersuchung der fossilen Flora oder der 
der fossilen Fauna legen soll, was ich meinem hoch- 
verehrten Freunde weiter nicht verargen will, weil 
ich die fossile Botanik noch erst die Bedeutung 
erobern soll, welchen ihre Schwester die fossile Fauna 
schon längst einnimmt, fügt er hinzu, dass, wenn nun 
die Untersuchung der Flora der Daghestanischen Stein- 
kohlenformation in Bezug auf ihr wahrscheinliches 
Alter eine Anomalie gegen die Schlüsse einführe, zu 
welchen «die örtlichen Lagerungs- und allgemeinen 
geognostischen Verhältnisse von Daghestan auffor- 
derten, so zeige dieser Umstand nur, wie nothwendig 
und wünschenswerth es sei, durch Vermehrung ver- 
gleichender geognostischer Untersuchungen in Da- 
ghestan, vorzüglich aber im Gebiete der Kaukasischen 
Schieferbildungen, eine schärfer bestimmende geo- 
logische Sonderung in dem Ganzen dieser Formation 
durchzuführen, welche noch so viel Problematisches 
enthalte. Was mich nun betrifft, so bin ich über- 
zeugt, dass, da die oben erwühnten fossilen Pflanzen 
bisher überall in dem untersten Gliede der Jura- 
formation oder im Lias gefunden worden sind, und 
sie sich somit als wahre Charakterpflanzen bewähren, 
die Richtigkeit unseres Ausspruches sich auch noch 
ferner bewähren und somit die fossile Flora ihre 
Ebenbürtigkeit der Fauna gegenüber erhürten wird. 


Eine abermalige Gelegenheit zu einer ähnlichen 
Untersuchung bot sich mir in einer hóchst inte- 
ressanten Mittheilung des Hrn. Dr. Goebel dar. Hr. 
Dr. Goebel der die von der Kaiserlich-Russischen 
Regierung unter der Leitung des wirklichen Staats- 
rathes Dr. Nikolai von Khanykow nach Chorassan 
veranstalteten Expedition in den Jahren 1858 und 
1859 als Geologe begleitete, sandte mir eine Anzahl 
Fossilien die am südóstlichen Theile des Kaspi-Sees 
in der Provinz Astrabad, Ost-Persien, östlich vom 





Dorfe Tasch im Complex der Alborus-Kette zwischen 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 








wechselndem Thon, Kohlenthon, Steinkohlensand- 
steinlagen aus einem dort zu Tage gehenden 2 Fuss 
mächtigen Kohlenschiefer entnommen hatte. Hr. Dr. 
Goebel fügte. seiner Sendung noch brieflich hinzu, 
dass es wohl von grossem Interesse würe, wenn jene 
Kohlenlager wirklich der ächten auf Bergkalk lagern- 
den Steinkohlenformation angehórten, weil Abich 
trotz 10jähriger Forschungen im Kaukasus, mit dessen 
geologischem Bau das nórdliche Persien viel Analoges 
und Gemeinsames habe, dergleichen noch nicht habe 
entdecken kónnen. Nun die Resultate dieser Unter- 
suchung liefern einen neuen Beweis dieser grossen 
Analogie, aber nicht zu Gunsten der Entdeckung der 
wahren Steinkohle, sondern bestätigen nur, jedoch mit 
der Schärfe, wie es die fossile Flora irgend nur zu 
geben vermag, dass auch diese Kohlenlager zu dem- 
selben geognostischen Horizont zu rechnen sind, zu 
welchem die oben beschriebenen von Hrn. Abich in 
Imerethien und Daghestan entdeckten gehören, näm- 
lich zur Juraformation und zwar zu den untersten 
Schichten oder dem schwarzen Jura oder mittlern 
oder braunen Jura, oder Lias, wie sich aus nach- 
folgender Analyse ergeben wird; in welchem Urtheile 
ich mich um so unbefangener bewege, als mir ausser 
der eben erwähnten, die Analogie der geologischen 
Verhältnisse bei den grossen Gebirgszügen betreffen- 
den Äusserung des Hrn. Goebel, anderweitig nicht 
das Geringste von den Lagerungsverhältnissen be- 
kannt geworden ist. 

Die Hauptpflanzen der vorliegenden, oft mit zu- 
weilen fruchtähnlichen rundlichen und länglichen 
Knollen durchsetzten schwärzlich-grauen Schiefer, 
(welche aus dichtem sehr festen Thonmergel be- 
stehende Knollen jedoch entschieden anorganischen 
Ursprunges sind) bildet ein Pterophyllum, welches dem 

üher von mir als Pterophyllum Abichianum aus Ime- 
rethien beschriebenen sehr nahe steht, und sich kaum 
als eigne Art bewähren wird, worüber ich mir aber 
die Entscheidung vorbehalte. Diese Pflanze ist so 
verbreitet, dass sie in jedem Bruchstücke der ganzen 
Sammlung vorkommt, hie und da vermischt mit Blatt- 
fiedern einer Nilsonia, Nils. Sternbergii Goepp., die im 
Lias bei Baireuth angetroffen wird. Eben so wenig 


fehlen Alethopteris whitbiensis, Taeniopteris vittata als 


ächte Liaspflanzen, und als eine wahre Charakter- 
Danze tritt noch die im Kaukasus noch nicht beob- 





achtete schöne Camptopteris Nilsoniana hinzu, welche 
zu Hör in Schonen, eben so bei Halberstadt, bei Co- 
burg, Veitlahm bei Culm und Fantasie bei Baireuth 
in Baiern und jüngst noch von Andrae im Lias bei 
Steyerdorf im Banat gefunden worden ist, sowie 
Zamites distans in einzelnen Fiedern, die eben so wie 
die vorige Art in denselben Localitüten vorkommt. 
Nur aus Hór in Schonen wird sie nicht angegeben, 
doch hat dort seit Hisinger noch Niemand wie- 
der Forschungen angestellt. Ausserdem enthält die 
Sammlung noch einen Farn mit Früchten, einen 
Asplenites und einen Equisetites, die beide neu 
und deswegen abbildungswerth zu erachten sind, 
sonst aber, wie ich mich veranlasst sehe ausdrücklich 
nochmals zu bemerken, auch nicht die entfernteste 
Spur von einem Pflanzenreste, welcher der älteren 
Steinkohlenformation: angehörte. Es ergiebt sich also 
aus dieser Untersuchung, dass die alte oder wahre Stein- 
kohlenformation weder in der Kaukasus- noch Alborus- 
Kette bis jetzt nachgewiesen werden konnte, und die bisher 
darin entdeckten Kohlenlager den Gliedern der Jura- 
formation, den Pflanzen nach, dem untersten oder dem 
Lias angehören. 


Nachstehend einige geschichtliche Notizen über 
die Entwickelung unserer die Liasflora betreffenden 
Kenntnisse. . 

Die ersten Pflanzen aus dem Lias (2 Zamites-Arten) 
bildete de la Beche ab (Transact. geol. soc. ser. 2. 
Vol. I. tab. 7. Fig. 2 und 3). Graf Münster ent- 


deckte eine grössere Zahl an der Theta in der Um- 


gegend von Baireuth, die von Graf C. Sternberg 
und von mir nach den in den Münsterschen Samm- 
lungen vorhandenen Originalen beschrieben und ab- 
gebildet wurden. Prof. Dr. C. W. F. Braun in Bai- 
reuth erweiterte diese Entdeckungen und lieferte 


überhaupt seit jener Zeit bis jetzt die meisten und 


wichtigsten Beiträge zur Begründung einer: selbst- 
ständigen Flora dieser Formation, die sich im Allge- 
meinen durch das Vorwalten von Cycadeen (vielleicht 
mehr als die Hälfte der 120—130 Arten umfassen- 
den Flora gehören dahin) und Farnen mit netzfürmiger 
Verzweigung der Nerven auszeichnet und sich übri- 
gens mehr der des Keuper's als der des mittleren 
Jura nühert. 1843 erkannte ich die Liasflora von 


Bulletin de l'Académie Impériale 





Gaming in O.-Österreich, die später C. v. Ettings- 
hausen veróffentlichte, und die bei Halberstadt und 
Quedlinburg, über welche Germar verhandelte. 
Berger bsschrieb Liaspflanzen aus der Umgegend 
von Coburg, Brongniart und Hisinger von Hör in 
Schonen, Kurr von Württemberg, Heer aus dem 
Aargau, Andrae die zu Steyerdorf im Banat, Buck- 
mann zu Strensham in Worcestershire. Die Pflanzen 
der Steinkohle zu Richmond in Virginien lassen nach 
Jackson und Marcou die Liasformation vermuthen; 
anderweitiges Vorkommen von Liaspflanzen ist mir 
zur Zeit nicht bekannt. 


3 


—  —9 eg 


BULLETIN DES SÉANCES. 


CLASSE PHYSICO-MATEÉMATIQUE. 
Séance pu 14 (26) D£cemere 1860. 


A l'ouverture de la séance le Secrétaire Perpétuel an- 
nonce la nouvelle de la mort de M. Schultén, membre 
correspondant: de l'Académie dans la section mathéma- 
tique, décédé le 5 août (n. st.) 1860, à Åbo, à l’âge de 
66 ans. 

M. Ostrogradski présente et recommande pour le 
Bulletin une note de M. Vychnégradski Sur la positon 
des tirans en fer périphériques des roues hydrauliques. 

M. Bouniakofski met sous les yeux de la Classe le 
modele d'un Parallelographe, instrument qui, à son avis, 
differe de tous ceux qui sont en usage. Il rappelle à cette 
occasion que dans la séance du 2 novembre il a lu un 
article: Sur les Planimétres libres, dans lequel, aprés avoir 
démontré la possibilité théorique des appareils de ce 
genre, il ajoutait qu'il n'avait pas encore entièrement 
écarté quelques complications de mécanisme. Depuis, il en 
a considérablement simplifié la construction, et il espère 
bientót pouvoir présenter une description détaillée du 


planimètre libre, tel qu’il le conçoit actuellement. Em at 


tendant il communique à la Classe un modèle de la partie 
inférieure de l'instrument, partie qui, en elle méme, pré- 
sente peut-étre quelque intérét. Prise séparément, elle se 
réduit à un Parallélographe libre, dont l'idée parait nouvelle. 
Une règle, dont cet appareil est muni, reste constamment 
parallele à elle méme, quelles que soient les positions va- 
riées que l'on fasse prendre à l'instrument dans le plan 
sur lequel il se meut; en sorte que, si une étendue de pays 
pouvait étre congue plane comme un plancher, l'instru- 
ment dont il s'agit, parcourant d'une maniére arbitraire 
ce plan, fonctionnerait comme une boussole, car il indi- 
querait, dans tous les lieux, la direction d'une ligne pa- 
rallèle à une direction primitive qu'on pourrait prendre, 





si l'on veut, pour celle de l'aiguille aimantée. — La par- 
tie supérieure de l'appareil planimétrique libre, non exé- 
cutée, adaptée à la première, déterminerait complètement 
le point de départ, comme on peut s'en assurer par ce 
qui a été dit dans l'article cité plus haut. — M. Bounia- 
kofski ajoute que, quoique le modéle qu'il présente 
laisse beaucoup à désirer sous le rapport de la précision, 
néanmoius il atteste qu un instrument de ce genre, exé- 
cuté avec plus de soin, atteindrait le but d'une manière 
satisfaisante. 

Le Secrétaire Perpétuel annonce que depuis la dernière 
séance, le travail de M. Borszczow, Die pharmaceutisch- 
wichtigen Ferulaceen der aralo-caspischen Wüste (Mémoires 
de l'Acad. VII: Série, T. IIT, N° 8), a été imprimé et mis 
en vente et en distribution. 

M. Kovalefski, Directeur du Département Asiatique, 
transmet une lettre de Mahmoud Bey, astronome de S. A. 
le Vice-roi d’Egypte, datée du Caire le 5 novembre, et ac- 
compagnant l'envoi de son rapport sur l'éclipse totale du 
soleil, observée par lui à Dongolah (Nubie), le 18 juillet 
1860. Renvoi à l'examen de M. O. Struve. 

M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office 
du 10 décembre, informe M. le Président, que M. le 
Gouverneur-Général de la Nouvelle Russie, ayant signalé 
les dévastations produites dans le pays par la sauterelle, 
lui a fait connaître son intention de chercher à com- 
battre ce fléau au moyen de mesures efficaces; mais pour 
cela il importe de faire des recherches nouvelles sur les 
caracteres biologiques de cet insecte, vu que les notions que 
l'on en a actuellement ne sont ni complètes, ni exemptes ` 
de contradictions et d'incertitude. M. le Comte Stroganof 
sollicite done que M. Nordmann, ou bien un des membres 
de l'Académie soit investi de la mission d'aller faire dans 
la Russie Méridionale des études scientifiques sur la sau- 
terelle. M. le Ministre ayant demandé l'avis de M. le Pré- 
sident sur cette question, la Classe, apres avoir délibéré, 
arréte que l'on portera respectueusement à la connaissance 
de M. le Ministre: 1?) que M. Nordmann à qui M. le 
Comte Stroganof voudrait voir confier les recherches ci- 
dessus indiquées, n'est pas au service de l'Académie, et que 
son envoi dans les provinces du midi devrait dépendre de 
lUniversité de Helsingfors, à laquelle il est attaché en 
qualité de professeur; 2°) que l'Académie n'a pas dans son 
sein de représentant spécial pour l'Entomologie, et que par 
cette raison elle n’a pas de membre effectif qui aurait pu étre 
chargé de ladite mission; et 3°) si l'on voulait faire appel 
à la Société Entomologique qui s'est formée il y a peu 
de temps dans cette capitale, on pourrait peut-être sas- 
surer par ce moyen un concours utile de la part de ceux 
des membres de cette Société, qui ont le plus d'expérience 
dans ces sortes de recherches. 

Le Premier Département des Domaines d'Etat, par un 
office du 5 décembre, transmet une description de restes 
de mamout, trouvés ‘dans le gouvernement de Perm, et 


des Sciences de. Saint- Pétersbourg. 





demande un avis de l'Académie sur cette trouvaille. Ren- 
voi à l'examen de M. Brandt. 

M. Fritzsche transmet au nom de M. le Baron Rei- 
chenbach les remerciments pour l'envoi qui lui a été fait 
de deux échantillons de météorites qui se trouvent au Mu- 
sée Minéralogique de l'Académie (v. la séance du 21 sep- 
tembre 1860). Il met en méme temps sous les yeux de la 
Classe un échantillon d'un météorite de Hainholz (West- 
phalie que M. Reichenbach offre à l'Académie, ainsi 
qu'un échantillon de Paraffine pure, préparé par M. Rei- 
chenbach lui méme lors de la premiere decouverte, qu'il 
à faite, de cette substance. M. Fritzsche est chargé d'ex- 
primer à M. Reichenbach les remerciments de l'Acadé- 
mie; et les objets offerts par lui seront placés — le mé- 
téorite au Musée Minéralogique, et la Paraffine — au La- 
boratoire Chimique. | 

M. Baer fait connaître les nouvelles acquisitions du 
Cabinet Craniologique: ce sont: 1°) un crâne de Russe du 
gouvernement de Riazan, offert par M. le Dr. Knoch; 
2°) trois cránes de russe des gouvernements de Moscou, de 
Perm et de Viatka, envoyés par M. Nikitine, prosecteur 
à l'Université de Moscou; 3°) quatre crânes provenant d'une 
caverne du Tchatyr-Dagh (Crimée), probablement d'une 
provenance tatare, et deux cránes provenant des fouilles 
aux environs d'Odessa; ces 6 cránes sont dûs à M. Harder 
qui a accompagné M. Brandt dans son dernier voyage 
dans la Russie méridionale; 4?) quatre cránes, vraisem- 
blablement de Kalmouks, düs à l'Expédition, envoyée dans 
la vallée du Manytch par le Ministére des Domaines. 

La Commission, nommée dans la séance du 16 novembre 
1860 présente un projet de Réglement concernant le prix 
de feu M. Rklitski pour les meilleurs ouvrages consa- 
crés aux recherches anatomiques et microscopiques du 
systeme nerveux central, avec des applications physiolo- 
giques et pathologiques. Le projet de la Commission est 
approuvé, — Le Secrétaire Perpétuel est chargé de publier 
ce réglement par la voie du Bulletin et des journaux du 
pays et de’ l'étranger, et d'en communiquer des exem- 
plaires aux Universités, aux Académies de Médecine etc. 

M. le Dr. Holtermann adresse des observations météo- 
rologiques, faites par lui à Blagovestchensk, (Province de 


l'Amour), depuis le 8 juillet jusqu'au 25 septembre 1860. | 


Elles seront remises à M. Kupffer. 

Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la 
Classe que 1?) le programme du concours pour une place 
Qadjoint pour la Physiologie (v. la séance du 18 mai 
1860) ayant été publié dans la Gazette russe de St. 
Pétersbourg le 5 juin, c'est le 5 décembre que le terme 
d'admission des concurrents est expiré. 2°) Jusqu'à lex- 
piration de ce terme deux savants ont adressé à l'Aca- 
démie leurs demandes de vouloir bien les comprendre 
dans le nombre des candidats pour la place vacante: 
Soyer M.. Iakouboviteh, Professeur ordinaire à l'Aca- 
démie Médico-Chirurgicale de St.-Pétersbourg, et M. Sé- 





tchénof, adjoint à la méme Académie. Ils y ont joint 
leurs ouvrages qu'ils croient pouvoir considérer comme 
des titres aux suffrages de l'Académie. Les ouvrages pré- 
sentés par M. Iakoubovitch sont: 1°) De Saliva. Disser- 
tatio inauguralis physiologica ad gradum doctoris Medici- 
nae obtinendum. Dorp. 1848. 2°) Mieroscopische Untersuchun- 
gen über die Nervenursprünge im Rückenmarke und verlünger- 
ten Marke etc. Extrait du Dull. Phys.-Math. 3?) Mittheilungen 
über die feinere Struktur des Gehirns und Rückenmarks. Bresl. 
1857. 4°) Recherches comparatives sur le système nerveux 
(Extrait des Comptes-Rendus des Séances de l'Académie 
des Sciences de Paris, T. XLVII, Séance des 16 et 30 août 
1858). 5°) Nouveau Procédé pour étudier les éléments de la 
Moëlle épinière et du Cerveau à l’état frais (Extrait des mêmes 
Comptes-Rendus, Tom. XLVII, séance du 11 octobre 1858). 
6°) Ouvrage manuscrit, intitulé: Ueber die Endigungen der 
Nerven an der Peripherie im Allgemeinen, und über solche in 
verschiedenen Organen insbesondere. — Enfin M. Iakou- 
bovitch y joint une copie d'une lettre qu'il a reçue de 
Johannes Müller, du 15 juillet 1857, et un exemplaire du 
rapport sur le concours pour le prix de physiologie expé- 
rimentale pour l'année 1858, fondation M onthyon (extraits 
des Comptes-Rendus de l'Académie de Paris, T. XLVIIT, 
séance du 14 mars 1859). — Les ouvrages présentés par 
M. Sétchénof sont les suivants: 1°) Einiges über die Ver- 
giftung mit Schwefeleyankalium (im Archiv für pathologi- 
sche Anatomie und Physiologie von Virchow. Bd. XIV. 
Heft 3 u. 4).— 2°) Mamepia.wi dan Oyoywei fusiorouu atv- 
K020.1Bnaı0 OnbAHeMiR. J[uccepramis aaa noayyenia crene- 
uu JLokropa. Cap, 1860. — 3°) Beiträge zur Pneumatologie 
des Blutes. Wien 1859.— 4?) Ueber die Fluorescenz der durch- 
sichtigen Augenmedien (im Archiv für Ophthalmologie. Ber- 
lin 1859. Bd. V, Abth. IT). — 5°) Jawunüwia npuaooicenta Kó 
yuendio 0 13325 HCUGOMHAW opiauua Ma (pt, Boenno-Megu- 
HHHCKOMb 3Rypnaat, À. LXXVIIL). M. Sétchénof an- 
nonce en méme temps qu'il a encore achevé des re- 
cherches qui donnent un moyen de déterminer d'une ma- 
niere facile et exacte la pression moyenne du sang dans 
les artères; mais, à son regret, les dessins explicatifs n'ayant 
pu étre achevés par le lithographe, il se voit dans l'im- 
possibilité de présenter son manuscrit. ; 

La Classe arrête que la Section Biologique se consti- 
tuera en commission pour examiner les titres des candi- 
dats. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
Séance pr 21 nécemBre 1860 (2 sanvıer 1861). 


M. Bóhtlingk présente et lit une note contenant des 
remarques sur la traduction du Pan'katantra de M. Ben- 
fey (Bemerkungen zu Benfey’s Uebersetzung des Panka- 
tantra. Erster Artikel.) Elle paraitra dans le Bulletin. 

Le Secrétaire Perpétuel annonce qu'une nouvelle livrai- 
son, contenant les feuilles 41 — 50 du Tome III du Dic- 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


304 





nn 
tionnaire Sanscrit de MM. Böhtlingk et Roth, a parue 
et a été mise en vente et en distribution. 

M. le Comte Stroganof, Président de la Commission 
Archéologique Impériale, par un office du 8 décembre 
1860, fait connaitre à M. le Président que parmi les 
objets trouvés dans les ruines de Sarai, une petite col- 
lection de doubles a été jugée superflue pour la Commis- 
sion Archéologique, tandis qu'elle aurait pu offrir peut- 
étre quelque intérét pour le Musée Ethnographique de 
l'Académie. M. le Comte Stroganof prie done de vouloir 
bien charger quelqu'un de la réception de ladite collec- 
tion pour le compte de ce Musée. M. Radloff, Conserva- 
teur du Musée Ethnographique, est désigné pour recevoir 
les objets et les placer au Musée. 

M. Tolstoi, Adjoint du Ministre des Affaires Etran- 
geres, par un office du 12 décembre courant, transmet 
une lettre de M. Mehren, Professeur de langues orien- 
tales à l'Université de Copenhague, demandant le prét 
du manuscrit arabe que possède le Musée Asiatique 
et qui contient /a Cosmographie de Chems - ed - Din Di- 
maski, et, s'il est possible, de l'édition de cet ouvrage, 
commencée par feu M. Fraehn. M. Tolstoi ajoute en 
méme temps que M. le Baron de Plessen qui lui a re- 
mis ladite lettre, est chargé par le Gouvernement de 
S. M. le Roi de Danemarc d'appuyer la demande de M. 
Mehren. Résolu de mettre à la disposition de l'honorable 
professeur de Copenhague, pour un terme de quatre mois, 
le manuscrit arabe ci-dessus désigné, et pour ce qui est 
de l'édition de Chems-ed-Din Dimaski, commencée par 
M. Fraehn, on renvoie au retour de M. Dorn, Directeur 
du Musée Asiatique, la discussion à ce sujet. 

M. le Prince N. Galitsine envoie une copie d'une lettre 
de Blumentrost au Prince Kourakine du 19 juin 1725. 
Elle sera déposée ad acta. , 

Le Révérend Polissadof qui a été invité par l'Acadé- 
mie à analyser un des ouvrages, envoyés au dernier con- 
cours des prix Démidof, annonce qu'il ne manquera pas 
de fournir l'analyse demandée au terme fixé par le règle- 
ment de ces prix. 

Le Département des Confessions Etrangères du Ministère 
de l'Intérieur, par un office du 19 décembre courant, trans- 
met des listes de lieux habités par des Mahométans dans 
les Gouvernements de Simbirsk, de Samara, de Perm, ainsi 
que dans les terres des Cosaques d'Orenbourg. Elles se- 
ront placées à la Bibliothèque. ` 


BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 


L'Académie a reçu dans ses dernières séances les 
ouvrages dont voici les titres: 
Ipoxozxenia cBojà 3ak0H0BB Pocciückoü llwnepim, n3- 
aasHaro 1857 roxy. Ilpoaorxenie IV. N° 2. Cs 1 
Anptas no 30 Iona 1860 r. 8. 





Toxe, N° 3. Cr 1 Imus no 30 CenTa6ps 1860 r. 
Bomuekas n0CTOËHAA IOBHUHHOCTb BB TJABHLIXB TOCyJap- 
crBax& Esponpi. I Opyccia. II Ppannia. III Ascrpia, 
Beısria u Aurıia. Cn6. 1858. 8. 
Bomuckas noCTOHHAA noBHHHOCTb BB HAPCTBS IIos5ckows. 
6. 18 


I3cxbaosanmis o:cocrosHim pbr6o3oBcTBa BB Pocciu. Ma- 
aansı MunncreperBomp  l'ocygapcrBemmbixs Mur. 
MECTRE. Tomb Il. P516010BCTB0 BB Kacniäckoms 
wopb m pt ero npurokax. OGmie oruerbi A npejuo- 
aoxenis. Cb kapTawH ACTPAXAHCKUXE pbIÓOJOBHbIX'b 
yYACTKOBb M SAKABKASCKUXB DpbIÓHBIXb BOXE. Cn6. 
1860. 4. 

Kparkoe o603pbuie Kuprusckoï crenn BB reorpaeme- 
qeckOM'b, MCTODpHWeckOMP H CTATUCTHYECKOMB OTHO- 
menisxs. B. Crapkona. (Mss Ton, (ep, BE. NN’ 
26, 27, 28, 29, 30 n 31. 1860 r.) ToGoxbckz. 1860. 8. 

S3aumckm Boemno - Tomorpaemueckaro Meno, no Bbicouai- 
mexy Ero Muneparopckaro BexnuaecrBa noBesbHim 
naxauaBia J[upekropowve Boenuo-Tonorpaemueckaro 
Jeno, l'enepays-Maiopors baapaw6epronw'. Tacte 
XXI. Cn6. 1560. 4. 

Kankasckia MHHepaJbHbIS BOABI, BB CTABPONOIECKOË Ty- | 
Gepuim, llarmropekaro ybaga. CR npuioxeniewr 
ABYXb PUCYHKOBB H Kaprbi MECTHOCTH MHHÓDAIbHBIXb 
BOB. 1860. 8 : 

Anonmenpodoria MIN HAYKA O KIbTHATO-BOJOKHHCTBIX'b på- 
craxeniaxe veiopbyeckaro Thad. (Aponeuroses S. fa- 
sciae.) H. Hnkurnna, IIposekropa Mockosckaro Yun- 
pBepcurera. MockBa, 1860. 8. 

Kypes wejuko-eapwamesruueckoit GoTAHHKH, Jlokropa M. 
I IHHıeünena, Ipoæeccopa pt lex. Haer, I. 06- 
maa Gorannka. Ilo mbwenkowy nOAIUHHAKY COCTA- 
Bu À. Dereropt, (CE 18-10 Ta6.ınama pucyHKoB?). 
XappkoB%; 1860. 8. 

Aunannka. Counnenie H. CokoıoBa, Ipoæeccopa Mune- 
paropckaro Xapbkosckaro Y mumepcmrera. HacTb nep- 
Bas. O gBoxenin MarepiaıpHoi Toykm. XApbKOBb. 
1860. 8. 

Toxnynsıii TopxecrBeHHbl AKTB BB liwnepaTopcKowb 
XapbkoBckomp Yunsepcatert, 30-ro ABryCTa 1860 
roga. XapbkoBE. 1860. 8. FA 


CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


M. Hamel a été décoré de l'ordre de St.-Anne 1° 
lasse. 
N E I ete 


Paru le 31 février 1861. 











Envoi de l'Acad. Imp. des sc. de St.-Pétersbourg. 


Königsberg, i 
T. EEE, N° 5. . Sehubert, 
se | 3. ok correspondant. i 








BULLETIN 


DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 


TOME iil. 


( Feuillés 20 — 22.) 


CONTENT: 


A. Nauck, Remarques critiques. II 
J. F. Brandt. Recherches sur la signification zoologique des mots Sdovrorupavvog 

et og des écrivains grecs et TOMOM ne... ENN EE, 335 — 346. 
Büllets des séalices et $0 00808 er RE 346 — 352. 


On s’abonne: chez MM. Eggers & Ce, libraires à St.- Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de 


l'Académie (Komnrers IIpaszegia Unneparopckof Akazeuiu Hayks) et chez M. Léopold Voss 
libraire à Leipzig. 


Le prix ge par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 
3 thalers de Prusse pour l'étranger. 
































BULLETIN 


DE L'ACADÈMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 





Kritische Bemerkungen, von A. Nauck. 
(Lu le 18 janvier 1861.) 


II. 
Hom. Il. A, 85: 

Saponoas para eint Jeonpôrtov © o clos. 
Ausser dieser Stelle lesen wir noch einmal bei Homer 
statt des üblichen Seorportn die neutrale Form Seo- 
recrıov, nämlich Il. Z, 438: 9 roy tés gë moe Seo- 
rooriov gù clws. Es liegt jedoch auf der Hand dass 
dies Zeugniss nichts beweist; man hat nur den Accent 
zu verbessern, um die herrschende Form zu bekom- 
men, Seorporiöv à) eidws. An der ersten Stelle dürfte 
zu schreiben sein: 

Sapotoas para ein! Teonpondov 6 ct ctoSa, 


wie sonst Seonpor.dov dxopsuets (dycpsuev, ayöpeuss) Il. 
À, 109. B, 322. Od. D, 184. 
Von Agamemnon heisst es Il. B, 195 — 97: 

uy ct xoocoquevos Séën xaxov vias Ayay. 

Supóg 8E péyas dor Arotpepéos Doors, 

md D ex Addc dont, pet dé é pinriera Zeug. 
Die Scholien erwähnen, Aristarch lese Atorpepéos pa- 
cikfoc, und damit stimmten die besten Ausgaben über- 
ein, nur Zenodot schreibe Arorpepeov Zoo, Die 
Zenodoteische Lesart ist bei weitem besser verbürgt 
als man nach diesen Angaben glauben sollte. Arorpe- 
o£ov Boegen findet sich auch bei Aristoteles Rhet. IT, 
2 p. 13792 4 (woran F. A. Wolf Prolegom. p. CCIV 
erinnert hat), ferner bei Plutarch de vita Homeri c. 
182. Schol. Il. A, 173. Aristides I p. 396. Libanius 
Epist. 20. Synesius de regno p. 26 B. Diesen Zeug- 
nissen gegenüber werden wir kaum umhin können 
den von Seiten des Sinnes in der allgemeinen Sentenz 
sicherlich zulässigen. Pluralis als die ursprüngliche 
Lesart anzuerkennen, zumal: da es augenscheinlich 
ist dass Aristarch deshalb Atorpepeog Doze: setzte, 
weil das nachfolgende qut èé € umrıera Zeus den 
Singularis zu fordern schien. Wie jedoch pé», viv und 
coé sowohl pluralisch als singularisch gebraucht wer- 


ome 





den, so müssen wir nach dieser Stelle ein gleiches für 
€ voraussetzen, um so mehr da £ für auras steht im 
Hymnus auf Aphrodite V. 267: tepévn dé € xtxhn- 
cxougty AIavarwv, TAG 9 out Bpotol xe(pcuct CLÔTPE, 
wo Thiersch Gramm. $ 204, 5 und andere repevn dé 
ts xıxinoxouctv schreiben wollten. 

Hom. Od. A, 3: 


Seid à gor (äs dotea xai wën Evo. 


Aus den Scholien des Codex Venetus 613 erfahren 
wir dass Zenodot véwov Eyvo las, wogegen das herr- 
schende vcov ZYwe ohne Zweifel Aristarchisch ist. 
Welche von beiden Lesarten den Vorzug verdiene, 
haben die neueren Kritiker unerórtert gelassen, ver- 
muthlich weil sie der weit verbreiteten Ansicht hul- 
digten dass Zenodot als Homerischer Diorthot mit 
bodenloser Willkür verfahren sei, Aristarch dagegen 
immer oder doch fast immer die besten Handschrif- 
ten reprüsentire. Dass ich mit dieser Ansicht mich 
nicht befreunden kann habe ich schon in dem Buche 
über Aristophanes von Byzanz ausgesprochen; neuer- 
dings sind auch andere, wie namentlich C. Wachs- 
muth, mir beigetreten, und so lässt sich wohl hoffen 
dass man endlich einmal anfangen wird den Aristar- 
chischen Lesarten gegenüber sich etwas weniger su- 
perstitiós zu verhalten. Es ist bekannt dass unter 
den Schreibern der Codices diejenigen welche ge- 
dankenlos den ihnen vorliegenden Text, auch wo er 
sinnlos entstellt war, wiederholten, im Allgemeinen 
eine bessere Grundlage für die Kritik bieten als halb- 
unterrichtete Verbesserer, die auf eigne Hand zu hel- 
fen suchten und durch Übertünchung der Fehler die 
Auffindung der ursprünglichen Textesgestalt in den 
meisten Fällen unmöglich machten. Ganz ähnlich ist 
das Verhältniss zwischen Zenodot und Aristarch. Der 
erstere war ohne Frage weniger zweifelsüchtig und 
scrupulós; seine auffallenden Lesarten sind m 
mehrentheils wo nicht richtig, doch vom Richtigen 
nicht allzuweit entfernt. Aristarchs Virtuosität liegt in 
der Sorgfalt, mit welcher er die r pe 


307 


Bulletin dé l'Académie Impériale 


308 











Homerischen Textes beobachtete und bis in die klein- 
sten Details verfolgte. Er stellte mit dem einen Ho- 
mer, an dem er festhielt, ein peinliches Verhör an; 
er forderte dass der Homerische Wortschatz und 
. Sprachgebrauch überall derselbe sei, und suchte eine 
möglichste Gleichmässigkeit herzustellen. Gesetzt 
auch dass man gegen dies Princip an sich nichts ein- 
zuwenden habe — obgleich erhebliche Discrepanzen 
und Verschiedenheiten bei einer Schöpfung verschie- 


dener Dichter aus verschiedenen Jahrhunderten er- 


.klärlich werden, die bei der falschen Voraussetzung 
eines und desselben Verfassers unerklürlich scheinen 
mussten —, die Art wie Aristarch auszugleichen 
suchte, zeigt zur Genüge dass seine Kritik auf der 
Stufe frühester Kindheit stand, dass er wie ein An- 
- fänger regellos und willkürlich verfuhr gleich allen 
seinen Vorgüngern und Zeitgenossen. Daraus kann 
ihm natürlich nicht der leiseste Vorwurf erwachsen; 
denn es würe widersinnig zu fordern dass der Ein- 
zelne um eine Reihe von ungeführ funfzehn Jahrhun- 
‘derten seiner Zeit vorausgeeilt sein sollte; für die 
neueren Kritiker ist es aber höchst wichtig dieses 
Sachverhültniss nach Gebühr zu würdigen und na- 
mentlich da zu beherzigen, wo es gilt zwischen Ze- 
nodot und Aristarch zu wühlen. Wenn Aristarch 
irgend ein für den Homerischen Sprachgebrauch gel- 
tendes Gesetz aufstellte, so konnte es nicht leicht 
fehlen dass einzelne Stellen der Norm sich entzogen, 
sei es weil die Regel gewisse Ausnahmen erlitt, sei 
es weil der bisherige Homerische Text fehlerhaft war. 
Aristareh war nicht so zaghaft um das Resultat einer 
sorgfültigen Beobachtung deshalb zu verwerfen, weil 
einige Stellen demselben widersprachen, und man 
müsste an Wunder glauben, wenn man annehmen 
wollte die besten und zuverlüssigsten Handschriften 
seien immer so willfährig gewesen die von Aristarch 
aufgestellten Gesetze glatt zu bestätigen. Es lässt 
sich, wie ich glaube, für jeden Unbefangenen mit 
völliger Gewissheit darthun, einerseits dass Aristarch 
in seiner Gesetzgebung zu weit ging, d h. dass er 
dem Homer manches absprach was trotz seiner Sel- 
tenheit oder Vereinzelung für vollkommen zulässig 
erachtet werden musste, andrerseits dass er in Folge 
des Mangels an kritischer Reife in der Wahl seiner 
Mittel vielfach fehlgriff. Mindestens muss einstweilen 
die Möglichkeit zugegeben werden dass auch eine 




















Aristarchische Lesart auf Conjectur beruhen könne. 
Diese Möglichkeit wird in dem Falle zur Gewissheit 
werden oder doch einen hohen Grad der Wahr- 
scheinlichkeit erlangen, wenn die entgegenstehende 
Lesart einer Aristarchischen Beobachtung entspricht. 
Dies ist der Fall bei der oben bezeichneten Stelle, 
wo Zenodots vépoy &yvo deshalb von Aristarch ge- 
missbilligt wurde, weil nach Aristarchs Behauptung 
das Wort véucs der Homerischen Poesie unbekannt 
ist). Es ist hiernach wahrscheinlich dass das Zeno- 
doteische vópcv Eyvo lediglich durch eine Conjectur 
des Aristarch verdrüngt wurde. Dass Zenodot mit 
seiner Lesart nicht allein stand, lehrt Scymnus 102: 

auveddvrı D eineiv, oul cr» O8uccéoc 

dvadsEduevos, de pacly ol püder, TALYNY, 

del vig (Ong DE xatapévov svðatpóvos 

ed) póvov Erepöpudov aväpunav Bioy, 

dean Chov DE oser ATTN xol vonoug, 
wo die Beziehung auf den Homerischen Vers unver- 
kennbar ist?). Gegen die Richtigkeit der Aristarchi- 
schen Beobachtung lässt sich allenfalls dies geltend 
machen, dass es Od. P, 487. heisst: dvSporov UBotv 
re xal euvonimv évopôvres, wo Aristarch zu einer 
falschen Interpretation seine Zuflucht nahm, um nicht 
zuzugeben, was unbedingt zugegeben werden musste, 
dass suvonfn ein Derivatum von vöpog ist. Allein 

d. P, 487 gehórt einer jüngeren Zeit an, und wenn 

es somit nicht gerathen sein dürfte aus dieser Stelle 
für die Beurtheilung des entschiedeh ülteren Anfangs 
der Odyssee den Maassstab zu entnehmen, so gab es 
ein weit einfacheres Mittel um Od. A, 3 mit der Ari- 
starchischen Lehre in Einklang zu bringen. Es war 
zu schreiben: 





1) Das Factum erwähnen Hesychius v. vopos. Iosephus c. Apion. 
2, 15 vol. 6 p. 247, 1 ed. Teubn. Cosmas Topograph. Christ. p. 343 A. 
Dass die Beobachtung von Aristarch herrührt lehrt Plut. de vita 
et poesi Hom. e. 175: toU d& relrrıxod Adyov Eyerar xai m Toy 
vn Éxtot iun xat oUdE Taurng Extóc Toy Ounpoy eÜpornev av. el uiv 
ein xat tò Ovop.x Too wu du xaT  GUrOv Ey yprjoet, QUX fort caue 
Sropioasdar. ot piv ydp quoi Zéien ode eivar clota Touvona TOU 
vapou Èv ro eixetv. 

avSpwnev Bpv re xol ebvoninv Epopavres, 
Apiorapyos A nn mv edvonlav slpñodar napd vt eu vencodat. 

2) Auch Horatius scheint wpoy gelesen zu haben, was er sehr 
wohl durch mores hominum wiedergeben konnte. Er sagt Epist. 1, 
2, 18: utile proposuit nobis exemplar Ulixen, qui domitor Troiae mul- 
torum providus urbes et mores hominum inspexit. Epist. 2, 2, 141: 
dic mihi, Musa, virum, captae post tempora Troiae qui mores homi- 
num multorum vidit et urbes. 


- 


309 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





nen 
wein à dySoOnov tòs ATEM xal vop.ov vo. 

Das Wort vonös gebraucht Homer öfters von der 

Weide der Thiere: ich sehe keinen Grund die Über- 

tragung auf die Wohnsitze der Menschen ihm abzu- 

sprechen. 

Hom. Od. A, 10: 

züy dn Zeen ye, Sed, Tuyartep Atos, ehh xal Typi. 
Ein stichhaltiger Grund die Authentie dieses Verses 
anzufechten, wie einige es gethan haben (vgl. Nitzsch 
zu d. St.), lässt sich schwerlich aufbringen, wenngleich 
zugegeben werden muss dass einerseits das sonst bei 
Homer nieht vorkommende &póðev, andrerseits die 
Vernachlässigung des Digamma in eire auffallend ist. 
Aber wer auch der Verfasser des Verses sein mag, 
sicher wird er nicht so geschrieben haben wie man 
jetzt allgemein liest. Das ye nach aud3ey scheint mir 
sinnlos; es versteht sich von selbst dass die Muse, 
wenn sie die Bitte des Sängers erfüllt, von irgend 
einem Punkte ihre Erzählung anheben lassen muss; 
folglich ist die in ye liegende Hervorhebung des Be- 
griffes ap6Sev hier widersinnig. Vermuthlich ist zu 
lesen: 

TÖV A.oSey TL, Deg, Tuyatep Atóc, eine xa Typis. 
Die Würtchen ye und «t werden auch sonst verwech- 
selt, wie z. B. tt durch ye verdrängt ist bei Soph. El. 
1506: Zone néga modooaw ye (tt Nicolaus Rhet. I 
p. 461) tv vépov Séier. 

Hom. 0d. H, 63 — 66: 

Navotäoog 8 Zeenen “Prërvopd T Adxtvoov te. 

zën yy &xoupov édvra Bar Apyupstokos ArcA 

vonolov Ev peydpo, plav olmv naida Arca 

Aedcan - nv 8° ’Adxivoos TOMCAT Gët, 

Das Wort &xcuocv hat schon bei den alten Gramma- 


tikern Anstoss erregt, wie aus folgender Demerkung 
der Scholien hervorgeht: cóv piv &xcugov éóvza.] tco 


Evayticy Toy ÉTIPEROUÉVOV (1.76 erts oogévo) «pud otav. 


Taida Arcvran. Avoto 9. Gv èx tis Mesas" TÒ yap dxov- 
Dev cux éxBexvéov Amada, AAN cox čyovta KOÛpOY, 

iot» ppeva raida. Ähnlich Apollonius Lex. Hon. 
p. 80 und Hesychius v. &xcugov. Dabei haben die neue- 
ren Erklürer sich beruhigt, gewiss mit Unrecht: denn 


- dxoupos ist so viel als dirars, es bezeichnet «kinderlos» 


ohne irgend welche Einschränkung, und wenn Rhexenor 
auch nur eine Tochter hatte, so konnte er unmöglich 


3 ^ 





@xoupos genannt werden. Zuweilen hat das privative 
Alpha einen abschwüchenden Sinn, wie in &yAoooog, 
@ruyos und ähnlichen Wörtern; allein auch damit ist 
für unsere Stelle nichts gewonnen: wenn wir kopflos 
denjenigen nennen der seinen Kopf nicht zu gebrau- 
chen weiss, oder kraftlos denjenigen der wenig Kraft 
besitzt, so wird niemand daraus den Schluss ziehen 
wollen dass der Vater einer einzigen Tochter kin- 

erlos genannt werden könnte. Nach bekanntem Grie- 
chischen Sprachgebrauche konnte Rhexenor date 
appevov céxvov heissen, aber einen derartigen Genetiv 
der Ergänzung zu suppliren ist hier schlechterdings 
nicht möglich. Eben so wenig kann man annehmen 
dass der Dichter um irgend einer Pointe willen den 
Rhexenor trotz seiner Tochter als kinderlos habe be- 
zeichnen wollen, wie dies etwa der Fall ist bei Eur. 
Ale, 735, wo Admet seinem Vater das Kindesverhält- 
niss aufkündigt mit den Worten: éppov vuv autos "9 
Évvoxnonua cot amade matÏ0s Cvxoc, geg Aktor, Yh- 
&oxste. Von einer Variante ist an der Homerischen 
Stelle nichts direct überliefert; indess ist es höchst 
wahrscheinlich dass einer der ältesten Alexandrini- 
schen Kritiker eine andere Lesart vor sich hatte. 
Unter den Bezeichnungen der Übergangsstufe vom 
Jünglings- zum Mannesalter erwähnt der Gramma- 
tiker Aristophanes in dem Capitel seiner Aeg, das 
zeg Svonaotas uv betitelt war, die Glosse @youpos. 
Zu den Aristoph. Byz. Fragm. p. 96 von mir ange- 
führten Stellen (Eust. und Etym. Gud.) kommt ein 
von F. Ritschl Ind. lect. Bonn. 1847 edirtes Lexi- 
kon, vgl. Osann Philol. VI p. 764. Es ist keine 
Frage dass der Grammatiker Aristophanes das Wort 
&yovgos aus einem alten Dichter anführte, und wenn 
ich nicht irre, war es gerade der in Rede stehende 


Homerische Vers, wo er es fand. Wenn &youpoz, wie 


Aristophanes von Byzanz behauptet, wirklich den 
Jüngling oder jungen Mann Gester so ist durch 
die Lesart 


rôv py Gxoupov ddvta Bar’ Apyupörokos A xov 


jeder Anstoss beseitigt. Freilich bleibt es immer be- 
denklich, auf die Autoritüt eines einzigen Grammati- 
kers hin dem Homer ein Wort beizulégen, das sonst 
nur aus Byzantinischen Autoren (vgl Thes. Gr. L.) 
sich nachweisen lässt. Vielleicht ist aus den Varianten 
&xcupov und &yovgoy das richtige durch Käler zu 


311 Bulletin de Aca 


démie Imperiale 312 





gewinnen. Mir scheint das sinngemässeste TOY pi» 
&ogov óvta. Diese Vermuthung ist von palaeogra- 
phischer Seite keineswegs gewaltsam, da AHOPON 
sehr leicht sowohl in AKOPON als in AFOPON über- 
gehen konnte. Das aopos gern gebraucht wird wo 
von einem vor der Zeit eintretenden Tode die Rede 
ist, bedarf keines Nachweises?) Den wesentlichsten 
Inhalt der vorstehenden Auseinandersetzung theilte 
ich vor mehreren Jahren dem neusten Herausgeber, 
des Homer mit; er hat mit der ihm eigenthümlichen 
Kürze sich auf folgende Andeutung beschränkt: «dxcu- 
gov: Ayoupov Aristophanes (&090»?)», woraus wenig- 
stens dies hervorgeht, dass er meiner Vermuthung 
über die Lesart des Grammatikers Aristophanes bei- 
tritt. Da den meisten Gelehrten welche Bekkers 
Homer gebrauchen, diese seine Bemerkung unver- 
ständlich geblieben sein dürfte, so glaube ich mit der 
näheren Begründung meiner Ansicht nichts überflüs- 
siges gethan zu haben. Übrigens fällt, wenn die Quelle 
des Aristophanischen &youpos erkannt ist, Osanns an 
sich schon unwahrscheinliche Vermuthung (Philol. VI 
p. 764), dass bei Aristophanes «yaupoz statt Groupe 
zu lesen sei. 
Sophokles fr. 249 bei Dionysius Hal. A. R. 1, 25: 

"Ivays yewärop, rai Too xonvôv 

rarp0s Uxsouct, péya rpsoßsumv 

"Agen: te uat; Hoa te tayog 

xai Tupomvoisı Heraoyois. 
Schon früher habe ich darauf hingewiesen, dass im 
ersten Verse dieses anapaestischen Systems nicht Tod 
fortgelassen werden durfte, wie man ehemals gethan, 
sondern yewärcp für verderbt zu halten ist. Jetzt 
glaube ich die ursprüngliche Lesart.gefunden zu ha- 
ben, "Ivays zëroe, was so viel bedeutet als "Ivays 3éc- 


Tota. Über das von einigen Grammatikern bezeugte, 


aus der Tragódie bei Euripides (fr. 660, 4. 781, 39) 
bisher nachgewiesene Wort tatoo vgl. meine Bemer- 
kung im Philol. XII p. 643. Meineke schlägt dage- 
gen vor: Ivaye värep, indem er sich auf folgende ver- 
derbte Glosse des Hesychius (vol. 3 p. 141 ed. M. 





3) Ausdrücke wie Savaros äwpos (Eur. Orest. 1030. fr. 392, 4), 
Saveïy awpoug (Eur. Alc. 168) u. ähnl. sind keineswegs selten. 
Corpus Inscr. 4710 vol. 3 p. 851 liest man jetzt: AroAAavıog " Epwros 
— Avxonoleitng, &9006, ÉrtAeUTTOEV TO EBdouw Eter, unvi Tay y 
xx, étüv Ad, Hen e, nuepwv Le. Statt à9oóc, was der Herausgeber 
für eine Nebenform statt des hier nicht einmal passenden a9: i 


B 





Schmidt) stützt: va. cvao£ov: roAUppouv, wo er vatoo: 
béov, rohvppous verbessert nach einer früheren Glosse 
(p. 137) vadıop' 6£ov, TOAUppoUS. 

Sophokles fr. 251 in den Schol. Ar. Av. 1203: 

ag Tis Nds auAnväs "Apxados xuvi. 
So lautet die fehlerhafte Überlieferung dieses Verses, 
der als Beleg für xov im Sinne von zécace; ange- 
führt wird und sich auf die Iris bezieht, welche einen 
Arkadischen Hut als Kopfbedeckung trägt. Die von 
W. Dindorf und anderen gebilligte Vermuthung Toups 
Emend. II p. 465, 

mg tis Nds; xuxhas ’Apxados xuvijc. 
lässt sich durch den sonstigen Gebrauch von xuxXas 
nicht rechtfertigen und kann weder von Seiten des 
Sinnes noch in palaeographischer Hinsicht als wahr- 
scheinlich gelten. In ouAnvas ist meiner Ansicht nach 
nichts anderes enthalten als yuuvas. Somit lese ich 

ovy, Tis Nds unge Apxaðoç mg, 
« Wer ist dies leichtbekleidete Weib? der Hut ist der 
einer Arkaderin». Das Wort yop.vas gebraucht in ähn- 
licher Weise Eurip. El. 311: dvatvopa Ak yupvas ovca 
rapSévous. Tro. 448: xapé cot vexoóv papayyeç opas 
EenBeßinuevnv — Snost Jocovotv 3dcacSos. Aus den 
in meiner Sammlung der tragischen Fragmente an- 
geführten Stellen des Hesychius scheint übrigens her- 
vorzugehen dass statt Aoxados xuvn die alte Variante 
’Aoxas n xuvn existirte. 

Euripides fr. 902 bei Clemens Alex. Strom. IV 
p. 634 preist diejenigen glücklich, welche fern vom 
‘Geräusch des Alltagslebens und unberührt von dem 
Treiben politischer Parteiungen sich in die Beobach- 
tung der ewigen Ordnungen des Weltalls vertiefen: 


rois JE cotcU otc oudÉr ov. aic yov 

Eoyav LLEXETUA TOO ÉEL. 

Dass statt pehétmua hier vielmehr gera durch 
den Sinn geboten ist, wird niemand entgehen der 
den Ursprung und die Anwendung beider Wörter in 
Erwägung zieht. Vgl. Empedocles 353: ayasav pe- 
Aën zue Eoyov. Theognis 789: un nord pot percònpa 
veorepov AAO qayeín gut apetis gogige te. Nauma- 
chius bei Stob. Flor. 68, 5: xaSaooict d del pesòn- 
pact xotoety. 





ansah, ist vielmehr &wpos zu lesen. 


Moschion fr. 8 p. 634 bei Stobaeus Flor. 125, 14: 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


311 





zi xépòos cuxéc OvTas Get vexoous ; 
ré tiy Avandov yatay UBoterv TAdov; 
Der zweite dieser Verse enthält eine unverkennbare 
Nachahmung des Homerischen Verses Il. Q, 54: xopnv 
yag 5n yatay asızier peveatvov. Hieraus ECH her- 
vorzugehen dass wir umstellen müssen: 
ré xépdoc oUXET OVTUS (Beie vexocuc; 
ré sav dvaudov yaiav ax (Get) ée: 
Mit Úpps vexpous vgl. Eur. Phoen. 1663: xaxcivo 
XÉXPLTAL, pn évuBotteoSat vexpous. El. 902: vexpous 
Üßorkewv, pa] pé Tis Q36vo Goin, Es ist klar dass die 
gleich auslautenden und an gleicher Stelle stehenden 
Verba aix(tew und votée in zwei auf einander fol- 
genden Versen sehr leicht vertauscht werden konnten. 
An einem ähnlichen Fehler leidet, wie ich glaube, 
Soph. Ant. 268 f.: Bee dpquxíovag 
yands ugeet NASE XAVAILATE 
xal f$» éxs(vov xal vonous 3tx0xc90y. 
Was yiv &xeivov (nämlich tóv SeGv) 9taoxsóó» bedeu- 
ten soll, ist schwer zu begreifen. Darut hat Schnei- 
dewin 86e» T éxetvov xal vonous OuxcxcbÓv vermu- 
thet. Ich möchte lieber &xe(vov und xvgoocov die Stelle 
wechseln lassen: dotıs auoımiovas vaoüg éxs(vov ASE 
xdvaSmuata xal ví» Tupocoy xal vopoug OuxcxsóQv. 
Dafür spricht der Umstand dass vacog und Exstvov 
am natürlichsten mit einander verbunden werden. 
Philem. Com. 4 p. 60 
ó yipas aiTôy napa Ge a.a ocayet ` 
TÒ yap Toiy Yipas doydcov Tody Yepeı. 
In écyaroy xoAóv liegt durchaus nicht der hier er- 
forderliche Begriff der Leiden, von denen das Alter 
heimgesucht wird. Die einfachste Änderung wäre 
eoyarav tévov yeweı. Doch halte ich es für wahr- 
scheinlicher dass der Dichter schrieb: &oyatov xaxóv 
Yepet. Vgl. Zar Coren xaxx Soph. Phil. 65. 
Tuis yap xaxóy eis Todayarov reoovres Eur. Heracl. 
303. xaxoy à £y Tipi Écyaroy toig goe Hel. 510. 
Écyarov velset xaxov Ion 836 u. à. 
Menander Com. 4 p. 141 bei Stobaeus Flor. 74,11: 
Tous "ls YAUETHS pous Unepßalvers, yuvar, 
mv audlav- Tépus vae ato Supa 
Zeuzéea Yovauxi vevot cix tace * 
TÒ A Emme el; te tijv 080v vgéety 
čte hodopoupévny, xuvés dar’ Zeen, "Dën, 





Nachdem längst andere Gelehrte, wie Dorville Charit. 
p. 2155 darauf hingewiesen hatten dass die zuweilen 
vorl le Schreibweise autos Supa statt audsıos 
Suga fehlerhaft sei, hat neuerdings Cobet eben diese 
Ansicht kanton und darauf die Vermuthung 
gegründet dass die Worte nv auXlav im zweiten Verse 
dieses Fragmentes von einem Interpolator herrühren *). 
Meineke hatte früher auf die Autorität des Moeris p. 88 
hin neben «2Astoz Supa auch avé für zulässig erach- 
tet; neuerdings ist er der Cobetschen Ansicht beige- 
treten. Gewiss ist a3Atog (oder oda) Suoa der älte- 
ren Graecität durchaus fremd, und soweit wir urthei- 
len können, scheint diese Schreibweise nur bei spä- 
teren Byzantinischen Grammatikern wie Hesychius 
und Suidas zulüssig zu sein, die eben durch fehler- 
hafte Handschriften sich täuschen liessen. Dagegen 
hat Phrynichus Bekk. p. 26, 28 sicherlich aÿheta Svga. 
geschrieben, und ebenso muss das ganz unerhörte 
Tiy audalav Svpav Maccab. II, 14, 41 in nv avhetav 
Sypav geändert werden. Was aber die obige Stelle 
des Menander betrifft, so übereilte sich Cobet, wenn 
er behauptete «mala manus allevit zg audlav». Er 
übersah dass cv» auXlav nur auf einer gewaltsamen 
und schon aus palaeographischen Gründen unwahr- 
scheinlichen Vermuthung von Gesner beruht. Statt 
dessen bieten die Handschriften Ara nv audav Mex. 
Es ist klar dass diese sinnlosen und unmetrischen 
Worte nicht auf einer einfachen Interpolation be- 
ruhen, dass sie emendirt werden müssen und dass die 
bisherigen Vorschläge tv aÿAlay, nv adhov, aos atn. 
u. a. nicht genügen können. Ohne Zweifel ist zu ver- 
bessern ŝa thy Aadıav, in Folge deiner Geschwätzig- 
keit. Dies ist, wie die Schlussverse des Fragments 
lehren, vollkommen sinngemäss und palaeographisch 
wenigstens leichter als die bisherigen Vermuthungen. 
Indem man N statt Al las, machte man aus da c7» 
Aa» zunächst Sg my AANAIAN und daraus wieder 
Sta nv (æÿ)hav Mou, An den folgenden Worten, repas 
yap heros Spa éAeuSéom Yuvarxl veröpoT oixtae, 





4) Cobet N. L. p. 76: Glossema irrepsit in Menandri locum apud 
Stob. Floril. LXXIV. 14. toc tf; — oixiac. mala manus allevit mv 
aühtav. Ne dicam frigide admodum et inepte höc vocabulum praemitti, 


` v 


est barbarum. Graeculi tam din et tam'saepe formas in —toe et E 
confuderunt, wt apud istos quidem promiscue ponantur nihilque tribui 
possit libris, quos isti scripserint. 


315 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


316 





scheint niemand Anstoss genommen zu haben; und 
doch ist es ein augenfälliger Unsinn, wenn gesagt 
wird, es sei die &3A&teg Supa oixtas népus &AsuSéoa 
ovoux£.. Soll der Genetiv oixias mit a3Astog Supa ver- 
bunden werden, so ist dies ein nichtssagender Pleo- 
nasmus, téoas an sich aber völlig unbestimmt und 
unverstindlich; nimmt man, wie es nothwendig ist, 
réoas olxias zusammen, so erscheint der Zusatz &Azu- 
Sion yuvarxé als störend und ungereimt. Die œuketos 
Svoæ soll als die Grünze bezeichnet werden, über 
welche die verheirathete Frau nicht schreiten darf, 
innerhalb deren sie sich bewegt, mit andern Worten 
als Gränze ihres ganzen Thuns und Treibens, nicht 
aber als Grünze des Hauses. Statt réous erwartet 
man hier, wo der Begriff des Beschränkenden uner- 
lässlich ist, vielmehr 8905, wie es oben hiess tous «jc 
yansııs pous. Dies mag Cobet gefühlt haben, wenn 
er N. L. p. 178 sagt, «Menander noto loco: Epos yàg 
avhetos Soa dZAeuëéeg yuvarel vevOquc t cixíac», ob- 
gleich die Form der Citation darauf hinzuweisen 
scheint dass Cobet aus dem Gedüchtnisse citirte, wo- 
` nach man zweifeln darf, ob hier absichtlich oder zu- 
fällig Goos statt répas geschrieben ist. Wie im übri- 
gen die Worte des Komikers lauteten, würde sich 
kaum ‚annähernd errathen lassen, wenn nicht eine 
bisher unbeachtet gebliebene Entlehnung bei einem 
späteren Schriftsteller uns zu Statten käme. Dionysius 
Hal. fragm. Vat. 20, 2 sagt von den Lacedaemoniern: 
zën 8b xar olxiav vevopévov (l. yivopévov) cute Tod- 
yoray cüce QUAGxT Emotcüvco, TY aöAsLov Supay éxdc- 
ou (besser éxdoco) Epov elvar ig MeuScplas sei Bien 
vonikovres. Nach Anleitung dieser Stelle ergiebt sich 
für die drei ersten Verse des obigen Bruchstückes 
folgende Fassung: 


` ~ ~ e € y 
TOUS Ce YapeTis Opoug Urceogatvetc, yuyar, 
* * , 
da rm Aoudy * gos yag aoAstog Spa 
$)euSéoq. yuvarel vevópiotat Bien. 


Statt éAeuSéom scheint Dionysius &AevSeoías gelesen 
zu haben; obwohl diese Lesart durchaus nicht un- 
statthaft ist, so wage ich doch nicht Zeuzéeg vue) 
zu verwerfen. Vgl. Philem. Com. 4 p. 45: «uvauxóc 
die"? eheudépas Aéro nëm Sepdmatvay xatériv 
dxoAcuSei» xaknv èx vob IIAacasxco. Men. Com. 4 
p. 245: "ierg, Hanoi, éAeuSéom med mods 
TÓPYNY pay. 








Menander Com. 4 p. 196 bei Clemens Alex. Strom. 
VIp. 743: 
OÙ TAVTAYOÙ TÒ Epdvınov LOLÔTTEL Tcov, 
xal cuypavivar © Zug dei. 
Nachdem bereits andere erkannt haben dass Seneca 
de tranq. an. e. 15, 16: si Graeco poetae credimus, ali- 
quando et insanire jucundum est, sich auf das vorlie- 
gende Fragment bezieht, lässt sich wohl nicht weiter 
bezweifeln dass wir verbessern müssen: xai cuppa- 
vivar à. duer nov. 
Menander Com. 4 p. 262 bei Stobaeus Flor. 77, 2: 
Suydrno niyapos, xay Ans wai» Aadi, 
Sad Too gtoxá nheiota eol acis AÉvet. 
Diese beiden Verse enthalten eine allgemeine Sentenz, 
und darum ist Sueco éréyaucs unpassend: denn von 
einer heirathsfühigen Tochter kann nur geredet wer- 
den in Beziehung auf ihren Vater; hier müsste statt 
Suyarnp vielmehr der Begriff xcon stehen. Sodann 
kann. man von einer stummen Jungfrau schwerlich 
sagen dass sie durch ihr Schweigen masista mept 
avtis Aéqet. Soll etwa das heirathsfähige Alter an 
sich schon zur Empfehlung gereichen? oder in wel- 
chem andern Sinne lassen sich die Worte verstehen? 
Meinef Ansicht nach muss es heissen Svyarno Ert- 
xAnpos, d. h. eine Erbtochter, welche dereinst ihrem 
Manne eine reiche Mitgift zu bringen verspricht. So 
ist Suyarne gerechtfertigt und ein verstündiger Sinn 
gewonnen; die Mitgift ist es, welche für das Mädchen 
redet. Übrigens dürften die Verba Aadeiv und Xéyetv 
ihre Stelle wechseln müssen; der stürkere Begriff 
A«Asi» passt besser zu nielora, wogegen wndèv nur 
mit Aéet», nicht mit AeAetv sich verträgt. Es ist also 
zu lesen: ; | 
Suyarıp Enteinpos, xà» Aoc umdtv AEYN, 
da ToÙ ctor.» relata, Tepl avtis Aat. 
Bato Com. 4 p. 499 bei Ath. IV p. 163 C: 
TÉ Tapyuptov, dySoore, TUUWTELOV 
cautod TeIeıXas d TÉQUXE CH Quost; 
Statt des unerklärlichen cauccó hat Dobree auroö ver- 
muthet, ohne zu bedenken dass dieser Genetiv durch 
das nachfolgende d ripuxs cíj úcet nicht nur über- 
flüssig, sondern geradezu unmöglich gemacht wird. 
Auch der Vorschlag von Herwerden (Com. V p. 
CCCXVI) cvyvó téSexas ist verfehlt: denn cvyvó 


4 


317 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


318 





EE AA V 
würe ein überflüssiger und nur stórender Zusatz; es 
ist tadelnswerth dem Gelde einen hóhern Werth bei- 
zulegen als es hat, nicht einen bei weitem hóhern 
Werth. Seltsam dass niemand gesehen hat was so 
nahe lag; es muss heissen tmotepov oaut céSerxas 
d méguxe TA quoer. Das Wörtchen cavcó ist hier eben 
so unentbehrlich als Com. 4 p. 670: 5 «t pövov n.iv 
noote EdOXAV d Seol, tO» Unvov, TÉ Toüro ToAureiks 
auto TOETS; | 

Men. monost. 182: 

ect xdv xaxcict» NOOVAS TL pEerpov. 
Meineke vermuthet, um das Metrum herzustellen, 
Éveort xay xaxoîoty Hovis pétpov. Statt Eveorı würde 
ich lieber mit H. Jacobi Zog xt schreiben. Aber 
entschieden unrichtig ist métoov. Durch Hovis méroov 
könnte nur bezeichnet werden dass die novy in den 
Leiden nicht unbegränzt, nicht auetoos sei: statt des- 
sen konnte vernünftiger Weise nur gesagt werden 
dass auch in den Leiden eine gewisse nôovn liege. 
Somit ist herzustellen 
oct) TL xa Kaxolaıy novis [LÉDOS. 

Über diese Anwendung von péooz vgl. Men. Com. 4 
p.278: à wi, où yao dm mhciotoy Agypoditng Zeg 
uetéyets pépoç. Soph. Trach. 149: AdBy T Ev vuxri 
ppovt{Sov pépog. 5 
. Men. monost. 535: 

Qo Toérous (vooxs, wr, pioet à Choc. 
Obgleich bei Publius Syrus 20 p. 262 ed. Ribb. die- 
selbe Sentenz wiederkehrt, 

amici mores noveris, non oderis, 
so ist es doch im höchsten Grade unwahrscheinlich 
dass ein so abgeschmackter Gedanke vom ersten Ver- 
fasser des Griechischen Verses herrühre?). Denn dass 
es eine abgeschmackte Ermahnung ist, man solle die 
Sitten seiner Freunde nicht hassen, liegt auf der 
Hand. Sollte darin liegen, was Porphyrio zu Hor. 


Sat. 1, 3, 32 zu finden meinte «sei duldsam gegen | 


———_ 

Di Damit soll natürlich nicht gesagt sein dass alle jene Mono- 
Sichen, welche unter dem Namen des Menander uns erhalten sind, 
der Blüthezeit der Griechischen Poesie angehóren. Schon früher 
habe ich gelegentlich daran erinnert dass diese Verse von verschie- 
denen Verfassern aus verschiedenen Zeiten herrühren. Diese Er- 
innerung hier zu wiederholen veranlasst mich eine Bemerkung von 


- Leutsch, der in den Göttinger gel. Anz. 1859 p. 1649 f. den Vers 


35. Tyne GTakayuôv A goevà» roy dem Menander beilegen 
wollte, weil dieser Vers auch in jenen Monostichen vorkommt. 





die Fehler deiner Freunde», so müsste man dem Autor 
des Verses den Vorwurf machen dass er einen ver- 
nünftigen Gedanken in eine ganz unvernünftige Form 
gekleidet und dadurch bis zur Sinnlosigkeit entstellt 
habe. Darf man aber nicht dem Griechischen Autor 
denselben verkehrten Gedanken zutrauen, den der 
Lateinische Übersetzer getreulich wiederholt hat? ist 
es nothwendig den Autor für verständiger zu halten 
als den. Übersetzer? — In der That sind Autor und 
Übersetzer nicht mit demselben Maasse zu messen; 
der Übersetzer ist minder verantwortlich, weil er 
durch das ihm vorliegende Original irre geleitet wurde, 
wie ich denn überzeugt bin dass von allen Gelehrten 
die an dem citirten Verse bisher ohne Anstoss vor- 
übergegangen sind, keiner einen ähnlichen Unsinn 
jemals ausgesprochen oder gedacht hat. Übrigens 
finden wir in den Griechischen Monostichen noch 
eine andere Fassung, die der oben angeführten latei- 
nischen Übersetzung zu Grunde liegt, V. 742: 

gou toôtous Ylvaoxe, morons 95 og. 
Aus der Verbindung beider Lesarten lüsst sich die 
authentische Gestalt des Verses, wie ich glaube, mit 
völliger Sicherheit wiedergewinnen. Die verschiede- 
nen Versausgänge weisen auf das ursprüngliche pt- 
pyon d un. Las man vn pice: statt pyon, was 
durch die Byzantinische Aussprache sehr nahe gelegt 
war, so sah man sich genóthigt die Negation un am 
Schlusse des Verses fortzuschaffen, d. h. man corrigirte 
mit plumper Hand à pr) in à &Aos. Andrerseits ist die 
Verderbung von pnoy in noden und weng nicht 
im mindesten auffallend. Man hat nunmehr nur eine 
kleine, aber unerlässlich nothwendige Änderung des 
ersten Wortes vorzunehmen, um einen gesunden und 
richtigen Gedanken zu bekommen. Es muss heissen: 

PAUAOY TOOTOUS YOTE, Hien 35 pr. 
Damit lässt sich vergleichen Men. monost. 5: & Yé- 
Yopev Niels, TAŬTA un pegoueSa. 336: puuo Ta CELY, 
un xaxo)e Duc xoórouc, und ähnliches. 

Publius Syrus 264 p. 277 ed. Ribbeck.: 

malae naturae numquam doctore indigent. ` 
Diejenigen welche diese Worte für richtig hielten, 
meinten ohne Zweifel malae naturae bezeichne schlechte 
Charaktere oder mali homines. Griechisch kann man 
in diesem Sinne ai xaxal oUcsi; sagen; im Lateini- 


Bulletin de l'Académie Empériale 


320 





schen dagegen halte ich es für absolut unzulässig. 
Aber wenn man sich auch diesen Graecismus gefallen 
lassen wollte, der Gedanke selbst klingt hóchst selt- 
sam. Der Unterricht mag erfolglos sein gegenüber 
dem schlechten Naturell; darum aber wird niemand 
behaupten wollen dass er entbehrlich sei. Es ist wohl 
zu verbessern 
mali natura numquam doctore indiget. 


«Zum Bósen braucht niemand einen Lehrmeister, das 
Bóse lernt sich von selbst». Statt vieler ühnlichen 
Stellen vgl. Pseudo-Soph. fr. 736, 6: rais 5 à» xa- 
XC» p.» ZC? «t TOTI éníovocat, gue Tag aUTOÙ pay- 
Savov due TOVOU TA Xenioca 8 oò nv tòv Brädoeg- 
Aov AdQ, dpvqpóveucev"). Aus mali natura wurde zu- 
nüchst mala natura, und dies veranlasste die durch 
das Metrum bedingte Correctur malae naturae — in- 
digent. 
Publius Syrus 395 p. 282 ed. Ribbeck.: 
quae vult videri bella nimis, nulli negat. 


Der Gedanke ist unklar, weil man zu negat durchaus 
ein Object vermisst. Ich sehe keine andere Móglich- 
keit als anzunehmen dass das letzte Wort auf falscher 
Ausfülung einer überlieferten Lücke beruht. Man 
erwartet 

quae vult videri bella nimis, nulli placet. 


«Eine gefallsüchtige Dame pflegt keinem zu gefallen». 
Fab. Aesop. 160 p. 80 ed. Halm. : "Hoax; tco- 


peta äs pioppoouvns noratero. Unsere Lexiko- 
graphen haben nicht wohl daran gethan aus dieser 
einen Stelle das Verbum tooSsco aufzunehmen. Sinn 


und Sprachgebrauch lehren dass wir "Hoax; aro- p 


SeoSelg verbessern müssen. 
Fab. Aesop. 231 p. 112: Kuyav zoo droleg: twos 





6) Dass die zwölf Trimeter bei Iohannes Damasc. in Stob. Ecl. 
ed. Gaisf. p. 725, 15 unrichtiger Weise dem Sophocles beigelegt 
werden, glaube ich in den Observ. crit. de trag. Graec. fragm. 

33 f. überzeugend dargethan zu haben. Ich halte es für meine 
Eiche jetzt nachzutragen, was mir ehemals entgangen war, dass 
vor mir schon N. Piccolos die Autorschaft des Sophocles bestritten 
hat. Er sagt in seinem Supplément à l'Anthologie grecque (Pa- 
ris 1853) p. 332 über Soph. fr. 826 der Didotschen Ausgabe: Mirum 
est quod dicam, sed verum, uti spero, atque evidens. Longioris frag- 
menti hujus ne unus quidem versus est Sophoclis. Eben so urtheilt 
Bernhardy Grundr. der Griech. Litt. IT, 2 p. 310 der zweiten Bear- 
beitung, desgleichen W. Dindorf in der 8. Oxforder Ausgabe des 
Sophocles vol.8 p. 173, anders Meineke Stob. Flor. vol. 4 p. XXXIII. 


g Pointe. 
Segel, xal tapa Al éotwpevos Eva xag ccv xà» Seûv | 








énadSeude, Auxou A Emidoapncvros xat Bopa péhovtos 
eget) aurev, detto pù võv adrèv xarasücar. Sicher- 
lich sollte der Hund nicht vom Wolfe geopfert, son- 
dern verspeist oder, was ungefähr dasselbe besagt, 
geschlachtet werden. Dies ist der Sinn des Verbum 
xarasöcat. Das voraufgehende Suoetv streitet mit dem 
Substantivum Qoópa. Es ist zu lesen Boop. pékhovros 
Sngetv aurov. 

Fab. Aesop. 294 p. 144: Wien — «íi yeopyia 


Tpoocéyoyv tolg ¿Slog TOVOLs ovx Noxeito, (Ad. xal tols 


ahhorplors eropõarpðv Setét. Das handschriftliche 


ercosarntkov ist untadelhaft, vgl. Fab. Aesop. 184 
p. 93: norol Bud màcoveiav tolg ot; érop Soo eov- 
res xal zu (ov arspounsvor, wo Halm selbst keinen 
Verdacht äussert. Einige andere Belege giebt der 
Thesaurus Gr. L. | 

Fab. Aesop. 374 p. 183: ëng «oig xuoiv éSotvetze. 
Zur Vertheidigung der Form ¿Soveto lässt sich mei- 
nes Wissens nur xatascıveioSar aus Leo Diaconus 
Hist. p. 12, 13 anführen; aber vermuthlich leiden 
beide Stellen an dem nämlichen Fehler, wie denn für 
Leo Diac. bereits W. Dindorf xarasowaosa: vorge- 
schlagen hat. 

Flor. Monac. 48 bei Meineke Stob. Flor. vol. 4 
p. 271, 1: Avdptadivra pèv To oy ipu, avòpa òè d 9s 
xoouet. Weit angemessener wird der Ausdruck, wenn 
wir schreiben: dvöprdvra piv tò cy p, avdpa òè tò 
Añua sonst, Erst so bekommt die Sentenz eine 
Das Wortspiel mit cxZpa und Ara findet 
sich schon bei Aristophanes Ran. 463: xaS “Hoaxdéa 
Tò oyñpa xat tò Mfg. £yov. In gleicher Weise verband 
man gern cya und Bipa, vgl. Göttling Gesammelte 
Abhandl.I p.295. Nicht unühnlich ist auch Com. IV ` 
336: 

dem ze ppdvrıke, un TË oyyparı 
TÒ CA xOOUOY, LAAL TO qoovipat. 


Theophrast wurde nach Diog. Laert. 5, 41 auf dem 
Sterbebette von seinen um ihn versammelten Schü- 
lern gefragt, was für Aufträge er ihnen zu ertheilen 
habe. Er schloss seine kurzen Paraenesen mit den 
Worten: X duc pi» ouxér xro? Bouksveodu TÉ 
roaxteov, Oste 9 éntoxédjaoSe té rontéov. Wie tpat- 
«ety und roreiv hier einen passenden Gegensatz bilden 
sollen, ist nicht abzusehen. Falls nicht der Fehler 
tiefer liegt, wird zu schreiben sein: dues à émtoxé- 


^ 


321 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





pase ré olmreov. Das m in rormreov scheint eine Wie- 
derholung der voraufgehenden Buchstaben « zu sein. 

Athenaeus VII p. 307 F: tovtov moti AeySéstov 
Gel T xaÀó TOTE Ojo rot dn «tg Eomeptos e- 
ERD Ge: Avdoes Get, pn xol netz vnotelav &yopev 
Geo ëeepiug cv péonv, oct Bega xeotoéov VNGTEUUEV. 
Der Fisch xsocosug wird oft, vermuthlich seiner Ge- 
früssigkeit wegen, voté genannt, und umgekehrt 
werden Hungernde oder Nüchterne mit xeocosig ver- 
glichen; nach Hesychius existirte sogar ein Verbum 
xeorpeuetv, vermuthlich ein scherzhafter Ausdruck 
der Komoedie statt des üblichen vnoteuerv. Hieraus 
erklären sich die letzten Worte der obigen Stelle, 
cn» xeotpéov vnotevonev. Dagegen scheint mir das 
voraufgehende vnotelav dyopev Osoy.opop(ov cT» Zen 
eine Ungereimtheit zu enthalten. Der mittlere Tag 
des Thesmophorienfestes ist bekanntlich die vnorete. 
Vgl. Aleiphr. 3, 39: n vöv éotôca seuvorarn cé Otc- 
popoploy Eoprn. d pèv dv Ayndog xata Cé dem Yé- 
yovev Auepav, n vnotela 86 tò Tipepov evar rap AS- 
valos Eopraistar, TA xandıyeveia A eis my Ertoücav 
Sügovou. Wie darum das Thesmophorienfest über- 
haupt gebraucht wird wo von dem Fasten die Rede 
ist (Ar. Av. 1519: aM oonepet Ocopopoplotg vnotedo- 
pev), so ist es klar dass Athenaeus den mittleren Tag 
der Thesmophorien erwähnt, nicht weil es ihm auf 
dies Fest, sondern weil es hier auf den Begriff vnorev- 
ev ankommt. Statt ynotetav dyouev lässt sich mit einer 
witzigen Wendung sagen @copopoptav cd péonv &yo- 
pev. Wird dagegen, wie es in den obigen Worten 
geschieht, vnoteiav &yopsv Oecuopootoy cy uéonv ver- 
bunden, so wird der Witz verdorben, und die Erwäh- 
nung des mittleren Tages der Thesmophorien erscheint 
als làppisch und ungereimt. Darum ist in der Stelle 
des Athenaeus vnotetay als eine abgeschmackte Inter- 
polation zu tilgen. Zur Bestätigung dieser Vermu- 
thung dient das Zeugniss der Schol. Aristoph. Thesm. 
80: Grcu ye Apwrrougtv, doteibépevor Tv LÉGNv xv 
Beopopoptav "ety pat, ere adın M wmoreia. Aus 
dieser Stelle ergiebt sich, wie es scheint, dass Athe- 
haeus den Witz eines älteren Autors reproducirt, ein 
bei Athenaeus sehr häufiger Fall. 

Clemens Alex. Strom. VI p. 730 f. erzählt, Alexan- 
‚der der Grosse habe zehn Indischen Gymnosophisten 
sewisse verfängliche Fragen vorgelegt. Nachdem vier 
dieser Probleme mitgetheilt sind, heisst es p. 731: ó 

ome IH. . 


| 8% TÉUTTOS épornSels mócvepoy oletat mv ën dean TpO- 
TéQoV N tT» vüxTa yayovevar, erev’ Hué mia, cóv 
Yap dien dpotýceov dvayın xal tac aroxploeis 
amcpovs civar. In dieser Antwort ist Dia völlig sinn- 
los, und ausserdem vermisst man den Witz, der die 
Antwort zu einer &ropog macht. Es wird zu schrei- 
ben sein: strev: d v0E quéoa më. Dafür spricht Diog. 
Laert. 1, 36, obwohl er statt des Indischen Gymno- 
sophisten den Griechischen Philosophen Thales nennt: 
Mög ët muSönevoy TÉ pdrepov Eyayöver, vË Ñ poa ; 
en wE» don «pud Tu. £on rpötepov». Dasselbe ist auch 
enthalten in der jetzt fehlerhaften Stelle des Plutarch 
Alex. c. 64: 6 òè ëng Eowrnsels TÔTEpOV ciecou 
TNY dou d THY oder Tpotépay yeyovevar; «civ du. 
pav» (vielmehr cz» wäer) einev «ńpépa põ». xol 
TpOGETEITEV OÙTOS, Saupacaytos TOÙ Bacthéos, Gert roy 
Gig eur geren dvd (xm xal Ts dToxpisetç drépous 
eiar. Dazu nehme man noch Anecd. Boiss. vol. 1 
p. 145 f.: tòv répnrov peto métepoy Todtepov Eyeverto, 
wE d qu£pa; ó DE tiv uerg Eon Úpépav piav (l. nudom 
u&). Wesentlich alterirt erscheint die Antwort des 
Gymnosophisten bei Pseudo-Callisth. III, 6 p. 100b: 
étépo Bi eimev Te Tpórepov dyéveto, d WERT mea. 
ó 8b einev‘ d wE, xal ydp cu yevópeva gv To axdreı 
Ts yaorpös ugeet, elta etc nv av droxvet 1 
yaoınp TÒ Qoíoos, womit ungefähr übereinstimmt Tu- 
lius Valerius- res gestae Alexandri III, 11 bei Mai 
Class. auct. VII p. 181 f.: quaerit etiam utrumne dies 
an vero noz prius constituta. putaretur? nihilque cunctan- 
tes noctem priorem ordine posuere, cum omnia quoque 
concepta vivendi auspicium in tenebris sortiantur, post vero 
nata in lucis spatia transmigrarent. 

Artemid. V, 1: "E3o&£ oe cet Iloceibóvog — oer 
aryoeı moomdedéo dar. ieocüg éyévero tod Ilocet3Ovog - 
Eder ydp avtov dyöptotov elvat Leed. Dem letzten 
Herausgeber des Artemidor, J. G. Reiff, ist das 
Missgeschick begegnet den Werth der beiden ihm zu 
Gebote stehenden Handschriften falsch zu beurthei- 
len; er hat den Codex Venetus 268 (A) zum Führer 
gewühlt, wührend Codex Venetus 267 (B) entschie- 
den den Vorzug verdient. An der angeführten Stelle 
bietet B nach Reiffs Angabe roostdövos Too v “po 
Th Baorkela guest statt mooe:öövos TÅ Base idee, 
und zu Ende zën ris ispocuvns AXóyov statt iepée. 
Hiernach dürfte zu schreiben sein: "Edo&e res toù Mo- 





gedu: Ev Legd TÅ Bai: djoer rpoodedéo dar. Legede 
21 


Bulletin de l'Académie Impériale 


324 








24éysxo «o3 Hogeräduee ` £e: yap adrèv dyapıorov etyat 
rôv ris lsououvns Épyov. Aus BAABIAI wurde BA 
(c)AEIAL, wie bei Euripides Iphig. Taur. 1097 Ap- 
zen OABIAN in "'Agzsgi» MOXEIAN überging. 
Herodian doucen d xaSokxis moccwdtasp.61,13(p.69, 
19 ed. M. Schmidt.): tà «ig OMOZ Oezegëoiuia pa, mpo- 
magekuveran mepronos divbocp.oc (0 Avp@äng) £83o- 
wos Ocoyoc^ mij» To xapmcóy.oc dotovóp.og ano 
bnpatov auvreievrov. Der neuste Herausgeber M. 
Schmidt‘ der um die Kritik des sogenannten Arcadius 
sich ein sehr hoch anzuschlagendes Verdienst erwor- 
ben, hat übersehen dass &yprovopog in &(9ovop.oc 
zu ändern war. Mehr noch fällt es auf, wenn p. 90, 
15 (p. 104, 1) Aryvoöyos geduldet wird, wo Auyv- 
oöyos so nahe lag: wie ich sehe, ist im Index der 
Schmidtschen Ausgabe stillschweigend das Richtige 
gesetzt. Statt x£xgo) 6 drug p. 95, 1 (p. 108, 17) 
war zu schreiben xépxwb, wie ich bereits im Philol. I 
p. 360 Anm. 20 ausgesprochen habe. Zu p. 99, 15 
(p. 113, 9. 10): tò 8$ bodovıa xal LOVE TEQLEXTIXNY 
rortxny Évvouuv Aaief * xal TO Xerrdovin Sos, be- 
merkt Schmidt, dass Lobeck zu Soph. Ai. p. 119 vi 
coc statt dog «sine caussa» vorgeschlagen habe. Die- 
ser Vorschlag ist jedoch durchaus berechtigt; denn 
ein Demos Chelidonia ist meines Wissens nirgends 
weiter bezeugt, von den Chelidonischen Inseln sagt 
dagegen Eustathius zu Dionys. Perieg. 504: totéov 
8i Ze "Howdtavös Ev ti adieu rpocodix Kekdowat 
dvayıydarsı Guxévog de nupxaiat. Vielleicht ist hier- 
nach der Pluralis X £2430vta( vice herzustellen.P.103, 
3 (p.117, 15) wird die Regel aufgestellt, dass die 


mit einer Prüposition zusammengesetzten Appellativa 


auf H hinsichtlich des Accentes sich nach den Sim- 
plicia richten; als Ausnahmen werden angeführt: tò 
8b dvapgén napekuverar, xato dré x00 Bed: xal TO 
dvadécun dré toð avadeopos. Das letzte Wort ist 
hier unstatthaft; zu dvadéoun muss nothwendig das 
Simplex angegeben werden, von dem es abzuleiten 
ist: folglich werden wir entweder dsopög lesen müssen 
oder, was ich für angemessener halte, sop. Be- 
kanntlich schwankt der Accent in Bong, und zwar ist 
in unsern Handschriften Song überwiegend (vgl. Lo- 
beck Paral. p. 396); Herodian billigte scp nach 
p. 109, 25 (p. 126, 4). Unter allen Umständen ist 
die Präposition in avadeonog oder (nach BO) avade- 
oué unrichtig wiederholt aus dem voraufgehenden 





dvaÿéoun. Fehler dieser Art sind überaus häufig; ich 
erinnere nur an Soph. Ai. 387: 6 Zei rpoyivay mgo- 
rérop (statt mgoyóvov moveo), und an Herod. xa$oA. 
xgocob. p. 124, 8 (p. 143, 4): ra eis EX povoyevi 
roomapouverar Kuvcoapyes, ópaoeg TO Omocup- 
DOVOUV, TEULES TÒ gd, bom aec To MAGOES, WO 
$uocupoovoóv (der codex Havniensis bietet richtig 
suu@ovoöv) durch das voraufgehende Opa oes veran- 
lasst ist: öuagyss selbst, obgleich es bei Theognost 
p. 131,29 wiederkehrt, scheint seinen Ursprung dem 
Kuvécap[ec zu verdanken; ich habe bereits früher 
Philol. V p. 677 öpapes vorgeschlagen. P. 188, 9 
(p. 213, 8): met 86 ópotóvwto, TÒ oy Tod TOVOU — 
Zuchdev fäer «à. A, ddaros ph t don Zu Ti Tapazé- 
eet TÖV venu TAQAMYVIN TÜY Avayvantv, Boayu 
ct «iy eudelav xv "ovv Sage xal TEpLTetvas gie 
sie Zuse Ana TË ÚRAT ër reptoropévns xai 
76 Zuoa Zeil TÒ cixetóveQÓy TE xoà EUPWVOTEHOV pETÉ- 
gas». Der Grammatiker Aristophanes bildete, wie 
hier erzählt wird, aus der Verbindung von Gravis und 
Acutus einen neuen Accent, den Circumfiex. Die Worte 
«iy eUSeia zën yovıöv sind sinnlos; es ist, wie Braune 
in den Jahrb. f. Philol. u. Paedag. LV p. 357 er- 
kannt hat, zu lesen Bpayu te tà» eiert e» yoviav 
xhôsas. Derselbe hat bereits die Verbesserung TÒ 


| övona statt To vonparı occupirt. | 


Zum Lexikon des Hesychius ed. M. Schmidt, Vol.I. 
Der unermüdliche Eifer und der glänzende Erfolg, 
mit welchem der neuste Herausgeber des Hesychius 
seiner dornenvollen, aber äusserst dankenswerthen 
Aufgabe sich unterzieht, wird gewiss von allen welche 
die Wichtigkeit dieses Unternehmens zu schätzen und 
die Schwierigkeiten der Arbeit auch nur annäherungs- 
weise zu beurtheilen vermögen, gebührend anerkannt. 
Um so weniger wird es nöthig sein daran zu erin- 
nern, wie viel M. Schmidt, unterstützt von A. Mei- 
nekes genialer Kraft, durch Gelehrsamkeit und Scharf- 
sinn für die Kritik des Hesychius geleistet hat, wie 
vieles was bisher unlósbar schien, durch seine Aus- 
gabe in einer oft überraschenden Weise erschlossen 
und zur Erweiterung unserer Kenntnisse der Grie- 
chischen Sprache und Litteratur mit glücklicher Com- 
binationsgabe verwendet worden ist. Der Sache selbst _ 
wird besser gedient sein, wenn ein jeder sich beeilt 
zur Vervollkommnung des Buches beizusteuern $0 
viel oder so wenig er eben vermag. In diesem Sinne 


D 


325 


des Sciences de Saint- Petersbourg. 





soo RN 
bitte ich die nachfolgenden Bemerkungen zu beur- 
theilen: es würde mich freuen, wenn das kleine und 
oft auf Kleinigkeiten gerichtete Spicilegium dem Her- 
ausgeber für die am Schlusse des Werkes zu erwar- 
tenden Addenda nieht unwillkommen wáre. — In dem 
Briefe an Eulogius p. 2, 2 verbessert L. Dindorf im 
Thes. Gr. L. vol. 2 p. 1024 € evdorepo statt Ev deu- 
répo. — Pag. 12 gl. 955: AYvaSd»to» ASANG. 
Richtiger wohl AyaSoverov ano. — Pag. 18 gl. 
431: dedo couc* éprgouc. Konres. Seltsam dass M. 
Schmidt an dieser Fassung des Textes noch immer 
festhält. Nach seiner Bemerkung «e(eAaíouz conticien- 
tem Meursium castigant Albertus et Od. Müller, ayéhas 
vote Nauckium reponentem Schoemannus antiq. Gr. I 
p. 305» sollte man meinen, Schoemann hielte dei, 
orcus für richtig. Dies thut Schoemann nicht, son- 
dern er schreibt mit verändertem Accente dysXasrous. 
Auch ich habe nur eine Änderung des Accentes vor- 
genommen, wenn ich eyeA«cccug für eine Verderbung 
von dyéhaotous (d. h. dyas tovc) ansehe, und bei 
meiner Änderung ist es klar was die Absehrejbdr 
bewog von der Überlieferung abzugehen: natürlich 
konnte man das Proparoxytonon æyéaotous nicht 
dulden. Schmidt scheint anzunehmen, die Kreter hät- 
ten vom Nomen ayéňa das Derivatum ayéhaotos ge- 
bildet. Wenn dies die Kreter thaten, so bedienten 
sie sich einer Freiheit, die im ganzen Bereiche der 
Griechischen Wortbildung meines Wissens ohne Bei- 
spiel ist, einer Freiheit die um so auffallender er- 
scheint, da ay&Xaotos bereits in ganz anderem Sinne 
verwendet war, als Derivatum von yeıao. — P. 20 
‘gl. 475: orerpia- pata. Tapavrivo. Die fehler- 
hafte Aécentuation statt .. ayétoræ hat erst der Her- 
ausgeber in den Text gebracht. Derselbe schreibt in 
der Anmerkung zu dieser Stelle unrichtig dparpstota 
statt Upæpétoux. Die Accentuation — da würde ein 
Masculinum auf — «og voraussetzen, — co: weist auf 
die masculinische Form — ng’).  Ungenau ist die 
Angabe «avaæyérota Hesych. suo loco». Denn die Glosse 
dvayetoća (so die Handschrift) steht an falscher Stelle 
D. 170 gl. 4249. Inwiefern die Glosse Upaperpra 
m — 
CR im | Thes. Gr. L. vol. 3 p. 908 B wird zum Femininum dartpıa 

Das Pp M lautet viel- 
i nenas So entsprechen sich Bärrne un d Barıpıa, romtns und 


Totora, vants und meen Bast eurde und Qaxyevutpta, cuxcoav- 
und cuxogxyrota u. dgl. m 





Op. 363 sagt aiSovx Adv, 

















beweisen soll dass aydrpıa und dvæyétotæ aus dvæyoé- 
ta verdorben seien, ist mir nicht verständlich. — 
P.58 gl. 1460: afey&s' adtadsımrov. Wie es scheint, 
fehlerhaft statt a&ny&s. Eben so urtheilt der Heraus- 
geber, wie aus seiner Verweisung (A 435 c 3) her- 
vorgeht; aber eine Äusserung des Verdachtes sucht 
man umsonst. — P. 63 gl. 1563: adeopoc BAdBu* 

de nv vópoz où xeiran. Statt £g Tv musste Ze d ge- 
schrieben werden. — Zu ASnvnotv: &v Adyvarsp. 63 
gl. 1579 einen Gewührsmann anzuführen war sicher- 
lich eine überflüssige Mühe: wenn aber der Heraus- 
geber nach dem Vorgange von Pearson auf Il. B, 549 
verweist, so ist dies Citat unbrauchbar; denn an der 
betreffenden Stelle heisst es xà3 9' du ASnvne eve. — 
P. 75 gl. 1857: aiSepovépov: tôv du über «1» vo- 
nv éxévrov. Die Glosse soll stammen ex anapaestis 
tragoediae, während es auf der Hand liegt dass aiSe- 
eovóp.ov der drei auf einander folgenden Kürzen we- 
gen für das anapaestische Metrum sich nicht eignet. 
— Unter oiznc ménos p. 76 gl. 1860 wird ein 
Fragment des Cratinus in folgender Gestalt ange- 
führt: éxBahAovres tovg aie we mérAcug. Statt dessen 
giebt M. Schmidt im Texte: «(Anno Toy) érifooXovra 
tons alSels néhous». Wie ist es möglich mit einer 
so verwegenen Conjectur, die das Gepräge der Un- 
sicherheit auf der Stirn trägt, den Text eines Schrift- 
stellers zu interpoliren? Gesetzt auch, Cratinus hätte 
genau das geschrieben, was jetzt im Texte steht, 


| welchen Grund haben wir vorauszusetzen, dass He- 


sychius den vollständigen Trimeter angeführt habe? 
— In der bald nachher folgenden Glosse 1873 würde 
ich aiSova nicht in atSor« geändert haben; Hesiod 
Soph. Ai. 222 avépos 
aiSovog ayyeılav, vgl. Dindorf zu letzterer Stelle. Die 
Worte «aiSona series tuxta cum codice suasit» können 
nur auf einer Übereilung beruhen; denn durch die | 
Buchstabenfolge wird das handschriftliche atScv« nicht 
ausgeschlossen. — P. 79 gl 1947: aiparoroÿc: 
aiwa Bhetouous, vermuthlich entlehnt aus Eur. Orest. 
256: tas aipatono)üg xai Öpaxovradsıs opus. We- 
nigstens darf die Glosse nicht mit dem Herausgeber auf 
Herc. F. 933 bezogen werden, a: T de Oocots aipa- 
torons éxBahwv. Abgesehen davon dass ainaroroug 
hier falsch ist, wie sollte die Erklärung «tpa Bherouoas 
für die Stelle des Herc. F. möglich sein? — P. 80 gl. 

1981: aivecavíxtoy tôv ra éxatvou dga. Musurus 

is i 


327 


Bulletin de l'Académie Impériale 


328 





verbesserte alvsra verxslovra ` và Eralvou aga, 
in der Hauptsache gewiss richtig; nur war das ta 
vor ératvou fortzulassen. — Zu atoxooxepdns: ènt- 


Suunris xax» (p. 87 gl. 2152) finden wir bemerkt. 


«Eur. Andromed. teste Bekk. 78, 21». Das Wort atc- 
ygoxspön; findet sich Eur. Andromach. 451, wonach 
man in der bezeichneten Stelle der Bekkerschen Anec- 
dota längst Evperiöng Avôoouayn statt Eugtr (9n Av- 
$oou£da, verbessert hat. — P. 89 gl. 2209: alıba xev: 
sUuSéog av, eine Homerische Glosse aus Il. N, 486. — 
Was p. 96 über gl. 2361 und 2362 unter der Rubrik 
SCR. gesagt wird, steht mit dem unter der Rubrik 
ADNOT. bemerkten in auffallendem Widerspruche. 
Namentlich gilt dies von 2362: oben wird vermuthet 
axndtz, unten wird die Stelle als desperat und ox12ío 
als recepta lectio haud ferenda bezeichnet. — P. 98 
gl. 2400 lautet die Überlieferung: axldorov BéAoc* 
YO ...ordrpou. À dppov, Ent tig xatacxeuñs. Über 
diese Glosse habe ich in den Observ. crit. de trag. 
Graee. fragm. p. 8 bemerkt: «Genuinam scripturam 
dvaxtSwrov (QéXog: yoolg ctówoco, monstrat accentus. 
. Extrema verba 6oyov aro (sic enim leg.) Tis KaTacxsuns 
quo spectent discas ex Anecd. Bekk. p. 371; 24». M. 
Schmidt stimmt mir bei, wenn ich avaxtöorov Béhos 
für das ursprüngliche halte; ebenso adoptirt er still- 
schweigend meine Verbesserung «rd tis xatacxevis. 
Gleichwohl meint er, ich sei mit dem zweiten Theile 
der Glosse, von dem ich sage dass er aus Bekkers 
Anecd. p. 371, 24 Licht bekommt, minus caute ver- 
fahren. Es ist mir durchaus unmóglich zu errathen 
worauf dieser Tadel sich bezieht. Dagegen verfährt 
M. Sehmidt minus caute, wenn er als Quelle der Glosse 
Proverb. XXV, 18 bezeichnet: 6óraAov xai poyouoa. 
xal Togeuna dxibotóv, rus xal goude Ô Xatapapru- 
pn To plou auto mapruptav beudf. — P. 103 gl. 
2532 war xpa: statt dxool zu accentuiren; desglei- 
chen p. 116 gl. 2846 "Hic statt HAldos, p. 120 
gl. 2974 &Ata (statt ah (at) xopóvat, p. 259 gl. 6683 
rapado; statt rapadds, p. 331 gl. 8536 Aéxruwa 
statt Auccuvva, — P. 103 gl. 2537: axpaxıov' axé- 
parov, mpcoparov. Der Herausgeber vermuthet dxa- 


praiov: ich möchte eher dxnodotov für das ursprüng- | 


liche halten. — Statt der fehlerhaften Bildung dro- 
soßnernerov (p. 117 gl. 2878) haben schon Salmasius 
und Is. Voss richtig aroooßntnprov vermuthet. — P. 
126 gl. 3118: adMda ta pév: aA Geo pév, durfte 





nicht auf Il. II, 60 bezogen werden, wo «Ac ta yy 
roorstuydar édoopev steht, also tæ unmöglich als Re- 
lativum genommen werden kann; es war zu citiren A, 
125: aMa tă piv Totoy Efsnpasonsv, Ta Sédaotou, 
— Bald nachher heisst es gl. 3123: «AX £vexa' 
ara "ger, vermuthlich aus Il. A, 94: dAX Evex dpn- 
teos. — P. 128 gl. 3165: &AAov pév xe’ aAdov òr 
«wa, aus Il. E, 244: Zeng pév xev Eyoys Den alsıys- 
verdov. — Dass die Worte & mn Sépts (p. 146 gl. 
3632) auf Eur. Herc. F. 1341 zurückgeführt werden, 
halte ich für unberechtigt; mit mindestens gleichem 
Rechte dürfen wir an Soph. Oed. Col. 1641 denken. 
Eben so wenig ist abzusehen, weshalb yrjpvv p. 429 
gl. 535 aus Eur. fr. 370, 6 entlehnt sein soll: eher 
dürfte die Glosse aus Eur. Tro. 441 entlehnt sein, 
da die Troades zum Lexikon des Hesychius ein sehr 
reiches Contingent geliefert haben. Indess ist es rath- 
sam bei Glossen für welche sich viele Autoren anfüh- 
ren lassen (wie etwa, um ein schlagendes Beispiel 
hervorzuheben, yeyos p. 419 gl. 259, wo der Her- 
ausgeber auf Eur. fr. 93 verweist), auf die Angabe 
einer Autorität überhaupt Verzicht zu leisten. — Die 
Accentuation djatavigat p. 151 gl. 3784 lässt sich 
nicht rechtfertigen; diejenigen welche die vorletzte 
Silbe fälschlich mit Eta schrieben, sahen sich natür- 
lich genóthigt bei der Infinitivform aus dem Paroxy- 
tonon ein Properispomenon zu machen?) — Über 
die Glosse des Sophron due &Antæ oder eigentlich 
anoaınta (p.155 gl. 3896) vgl. meine Bemerkung 
im Philol. IV p. 265. — Die zu av à aoc» (p. 187. 
gl. 4704) angeführte Stelle Od. Z, 253: dv 8 fn oun, 
ist zu ersetzen" durch Íl. A, 143: dv & arm Bnoopev. 
— Um die Schreibung avöpoinp.bia p. 189 zu erklären, 
bedarf man nicht der Annahme dass dem Schreiber die 
Glosse duëcht vorgeschwebt habe: Dinge wie Anp- 
popar, Anuntés u. à. sind in den Handschriften na- 
mentlich der Griechischen Bibel ganz alltäglich; vgl. 
Dorville Charit. p. 469. Sturz de dial. Maced. et Alex. 
p. 130 f. — Was p. 198 gl. 5030 nach Schmidts 
Herstellung, dvéoyov: &voryov, bedeuten soll ist mir 
nicht klar. Sollte avoryoy das Imperfectum sein, so 
musste doch ponentes avöryov oder avoyov geschrie- 








8) Denselben Fehler finden wir bei Phrynichus Bekk. p. 10, 15. 
Pollux 6, 88. Photius Lex. p. 513, 1, wo diesen, &opynoar, gg: 
voa in dhurexiout, Éopyioau, eiss zu ändern ist. Vgl. Philol. V 
p. 552. 





329 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 330 
EE obi 
ben werden. — Zu der Glosse avnpns' avdpwöng, | Stellen nicht so difficil; er bezeichnet z. B. aopLaTUog 


AigyuXog Zarapıvlars (p. 200 gl. 5081) wird die Er- 
läuterung gegeben dass einige Grammatiker dvnpets 
durch dwav3gouc 9 roa "| Tapdévovs erklären, und 
der Herausgeber fügt hinzu: mihi aynpns et viragini 
et viduae percommode tribui posse videtur. Dabei ist ein 
Punkt ganz unerórtert geblieben, die Bildung des 
vermeintlichen Wortes avnons. Ist es irgend wie denk- 
bar, dass aus dem Worte gue ein Adjectivum opge 
gemacht wurde? Die Bemerkung der Grammatiker 
über avnpsıs pradet: sich einzig und allein auf das 
kindische Missy hokleischen Stelle, 
Trach. 460: oùyt yareoas Daga ávije eig Howa 
Zus 9:5; Wir wissen nicht welcher Grammatiker hier 
auf den abenteuerlichen Einfall kam aŭs dvno eis das 
monströse dvngets zu machen °), über welches bereits 
W. Dindorf Schol. Soph. II p. 71 den Stab gebrochen 
hat. Derselbe vermuthet gewiss richtig, dass die Glosse 
avions einem ähnlichen Missverständnisse, zu dem 
eine Stelle in Aesch. ZaAapévo den Anlass bot, ihren 
Ursprung verdanke. — Als fehlerhaft war zu bezeich- 
nen die Form davfXsoSaı p. 205 gl. 5202, wo avià- 
AeoSat gemeint war. — P. 213 gl. 5432 ist, wenn 
ich nicht irre, zu lesen: &» tt ag aC (dıa)Aoyıxzat basis 
à nworiy(Üov Asyöpevar ). — Die Worte Gordon 
yȎat (p. 217 gl. 5546) beziehen sich auf Eur. Rhes. 
118: pn Soauoavtes gau xvdas. — Gegen die 
Vermuthung aroıya iepa p. 222 gl. 5664 macht der 
Herausgeber geltend, sie streite gegen die alphabe- 
tische Folge; er sagt «&otqux codicis scripturam quamvis 
viliosam restitui propter literarum seriem, quae coniectu- 








ram d'rorug respuit». Man kann bei der auf die vnpd- 


ka iso bezüglichen Glosse nur darüber schwanken, 
- ob &oty oder črowa das richtige sei; das eine wie 
das andere verstósst gegen die alphabetische Ord- 
nung; diese fordert dea. was Schmidt selbst für 
fehlerhaft hält. Soll nun vielleicht das fehlerhafte 
dopa so emendirt werden, dass die Buchstabenfolge 
dabei gewahrt wird? Dis hiesse etwas unmögliches 
verlangen. Übrigens ist M. Schmidt an unzähligen 





9) Ganz ähnlich verfuhr man unter andern Il. A, 6, wo man ôa- 
a Ew in ài&. otytyy und den Schluss zog, eri bezeichne 


à: 10) Be habe ich — verbessert zu Soph. El. 1220 in 
er 3, Aufl n 1858. Ebenda habe ich (nicht Be 
Spe forder Ausgabe des Soph. vol. 5 p. 117 
giebt) die En: ge avrilaßei aus Sophokles viele" 





als eine emendatio verissima, trotzdem dass sie gegen 
die alphabetische Folge streitet: er macht gegen die 
Verbesserung achhérous statt &oAAémcug das Alphabet 
nicht geltend, eben so wenig gegen &£ooc statt ad£oog, 
er vermuthet Cogcv statt ãopov, und dies alles auf der 
in Rede stehenden Seite, Vol. Ip. 222. An anderen 
Stellen hat er die alphabetische Folge sogar im Texte 
gestört, wie wenn p. 89 gl. 2188 a(p)ySaAéeccav 
zwischen otpcpos und duzëuat steht oder p. 88 gl. 
2178 Altvala rôdos nach Attvaiov, während an bei- 
den Stellen die handschriftliche Corruptel der Buch- 
stabenfolge genau entspricht). — Nur auf einem 
Druckfehler beruht gl. 6721 p. 260 arotérha(a)tov 
arpoor.eiaorov. Denn aroriniaotov steht bei Alberti, 
ohne dass Schow eine Abweichung der Handschrift 
anführt. Aus Schmidts Bemerkung, [c] delendum vi- 
detur, geht hervor dass er arotirhatos für richtig hält; 
somit wollte er ohne Zweifel: o oc (xa [c] vov: drooc- 
reractov. Denn in eckige Klammern schliesst er die 
zu tilgenden Buchstaben ein, in runde Klammern die 
durch Conjectur ergänzten. Demselben Druckfehler 
begegnen wir p. 395 gl. 1059, wo Beac(ct)xm ge- 
meint war, und p. 455 gl. 104, wo mAde[v] in nASe(v) 
zu ändern ist. — Über atgo e(peto9o3o« und ähnliche 
Redeweisen citirt der Herausgeber p. 307 die Göttin- 
ger Paroemiographen; genauere Nachweisungen habe 
ich im Anhange zu Soph. Oed. Tyr. 795 (p. 160 der 
vierten Auflage von Schneidewin) gegeben. — Die 
Glosse dtap apmore: Zon Ôn note (p. 311 gl. 8011) 
scheint nicht verschieden zu sein von der bald nach- 
her folgenden aa äu rote: day Sn note. Die Quelle 
ist Il. A, 166: atap nv Tote Aoouëe Demo, col tò yé- 
pas Tohu beten, Hiernach wird zu verbessern sein: 
atap dv Tote’ £d» dé Tote. — Zu avpıßarasp. 323 
gl. 8343 wird über das Adverbium «ot gehandelt; 
es konnte hinzugefügt werden dass auch Sophokles 
sich dieses Wortes bedient hat Oed. R. 1089, wo die 





11) Bei dieser Gelegenheit möchte ich mir die Frage — 
nach welchem Principe der Herausgeber verfährt, wenn 

derbte Glossen bald einklammert bald ohne icai eru ad Vo 
solche Glossen, die mit der alphabetischen Ordnung collidiren, bald 
mit Sternen versieht, bald mit Zahlen, welche die ursprüngliche 
Folge andeuten sollen. Es wäre wünschenswerth, wenn über diese 
Dinge eine pes Belehrung gegeben würde noch vor der Vollen- 
dung des Werkes, das trotz seines rüstigen Fortschreitens voraus- 
sichtlich erst qe Ablauf mehrerer Jahre zum Abschlusse kom- 
men wir 


Bulletin de l'Académie Imperiale 





Abschreiber in gleicher Weise wie bei Hesychius das 
ihnen geläufige apto substituirt haben. — P. 339 gl. 
8772: dpocdtotos Soxo Tagout, T» xal dvaypd- 
Qougty" 'Aopobtetos "rage où daxver. Come òè 
“Hotlodos čnhace ta pl tòv Ala xal tiy Io. pocev. 
DOT Über die letzten Worte bemerkt der Her- 
ausgeber: sub verbis Opocev. Qd, latet fortasse fabulae 
de iureiurando Venereo initium. Vielmehr versteckt sich 
hier, wie A. Kirchhoff gesehen hat, ein Citat aus Cal- 
limachus Epigr. 26, 3: onge: dg Adyouaıv dza 
pue Ev ČpOTL Gexoue un Suve ovat Ze dIAVÉT UV. — 
Zu gl. 8860 p. 343 werden die Worte von Lobeck 
angeführt, der Batrachom. 300 statt aysıp&ss vermu- 
thet hat dysíosec, was so viel sein sollte als &yetọeg. 
Die von Lobeck angenommene Epenthesis des Epsi- 
lon scheint mir unmóglich zu sein; an der angeführten 
Stelle der Batrachom. habe ich areipdss verbessert, 
was der neuste Herausgeber A. Baumeister billigt. — 
Die Glosse ab Teo: éxavíco bezieht sich auf Od. A, 
276.— Zu Bapaxaxaıp.359 gl. 227 wird angemerkt: 
«ineptit N Scharschuh in Philol. vol. V p. 257.» Der Mann 
heisst vielmehrSparschuh: die Bemerkung selbst konnte 
ohne Nachtheil fortbleiben, wie man es nur billigen 
kann dass die von einer auffallenden Unkenntniss der 
Griechischen Sprache zeugenden «Erläuterungen zum 
Lexicon des Hesychius» im 5. Bande des Philologus 
mehrentheils die ihnen gebührende Berücksichtigung 
gefunden haben, d. h. mit Stillschweigen übergangen 
worden sind. — Über die dunkle Glosse: Zei dc" eipov 
xal xaraysiacııs (p. 370 gl. 484) wird die Vermu- 
thung ausgesprochen: « Fons huius articuli haud scio an 
Aristophanis Byzantii sint ZA évopactar. Coni. eigmy 
xai ayskacng.» Hiernach soll 8sh&s eine Altersbenen- 


nung sein, welche durch sig» und aysıarnz erklärt 


wird. Aber so lange Seid: uns unverständlich ist, sehe 
ich keinen Grund ab, die Erklärungen eigov und xa- 
rayehuotns anzufechten. Ferner sind die von M. 
Schmidt vorausgesetzten Erklärungen eig» und aye- 
Aarnz dem Sinne nach unter einander wesentlich ver- 
schieden, so dass es geradezu undenkbar ist dass ein 


drittes Wort beide Bedeutungen vereinigen sollte. 


Dazu kommt endlich noch dass eionv und &yshdtns 
ungewöhnliche Wörter sind, die selbst der Erläute- 
rung bedürfen, nicht aber von einem Grammatiker 
als Erläuterungen verwendet werden können. Viel- 
leicht ist &yeXdrnv bei Heraklides zept moXcetóv p. 8, 


| teo moe UYNGTNE &Y 





13 ed. Schneidew. nicht einmal richtig, sondern ein 
Schreibfehler statt aysXaoynv. — P. 402 gl. 1235: 
BouaAxcat mokeuxol. pyntar pev aidoirou "Iguxoc 
xal Zrnotyooos. Ohne Zweifel lautete, wie M. Haupt 
erkannt hat, die hier zu Grunde liegende Dichterstelle 
Bovanıivrar pevedouror. Daher wird zu schreiben sein: 
BouaAAG cat modspixot Gpynotaf. nevedourot. Dass 
die zusammengehórigen Dichterworte durch die ein- 
geschaltete Interpretation getrennt sind, wird man dem 
Hesychius zu gute halten müssen °). — Die fehler- 
hafte Schreibweise yappopc: (p. 414 gl. 123), welche 
dem Euripideischen Verse, ost: 52 revrixovra, y da- 
popor téxvov, ihren Ursprung verdankt, durfte nicht 
in Y čppopo: geändert werden; denn nur aus der fal- 
schen Verbindung von ye und apyopor erklärt sich wie 
es kam dass die Glosse in den Buchstaben Gamma 
aufgenommen wurde. Dasselbe gilt von dara&o(p.453 
gl. 46) aus Eur. Orest. 80: arodsıpSeica ò aid£o ty- 
y*s, wo Schmidt sich ebenfalls für die Trennung à 
alato entschieden hat; und nicht anders steht es mit 
Sahestoy Cvoc p. 457 gl. 151 oder Sauaons p. 457 
gl. 173 oder 8ehedovn p. 472 gl. 586. Ganz analog 
ist der Fall bei der Glosse pud «co» (vol. 3 p. 128) 
aus Eur. Rhes. 498: &orı à aipoAocacov porn O3vc- 
csUc, wo ich die Schreibweise. . muAwotatov wie die 
Anwendung der Klammern für unberechtigt halte. 


Desgleichen bei àA(ocacog* oopwraros (p. 124 gl. 


3060), aus Eur. Cycl. 315: xopıbög yeyyosı xat Mat- 
otaros, wo wir .æhtotatos ohne eckige Klammern 
im Texte finden. Wer selbst ein Wörterbuch verfasst, 
muss natürlich derartige Irrthümer corrigiren; der 
Herausgeber eines alten Lexikon darf nur die Verse- 
hen der Abschreiber, nicht die Gedankenlosigkeit des 
Autors fortschaffen; und man sollte meinen dass ge- ` 
rade bei Hesychius, wo fast jedes Blatt die Fehler 
des Autors zur Schau trägt, über dies Sachverhält- 
niss kein Zweifel obwalten könnte. — Schmidts Ver- 
muthung über Tevvoć ot Tuuvoccotorarf (p.423 gl. 365), 
scheint mir sehr bedenklich; er will T’up.vol oder 





12) Denselben Fall finden wir in folgenden Glossen: (xn 6 
(aus Od. Z, 275). moAveiıxrov moAUxuxAov 
dov (moAu&ltxrov adovay aus Eur. Phoen. 314). raAaupıvov ùro- 


| HOVATEXOV, roApmpcv, moleptorny (aus Il. E, 289). réSptnmoy TE- 


rpatrmo» pua (aus Eur. Suppl. 501). tétp@poy tetparnrov &p po 
(Eur. Alc. 483. Heracl. 860). Einige andere Beispiele giebt Meineke 
Com. 4p. 904. Eben dahin gehört, wie ich glaube, auch rahat zo- 
Ate TO ralamy Apyos (d. h. maiat roAtoröv”Apyos, vermuthlich aus 
Eur. El. 1). : 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


331 





BU 
vo nach Diog. L. 1, 1, «ubt Gymnosophistae Semnother 
audiunt», Bei Diogenes Laert. ist statt ZepvoSeous si- 
cherlich zu lesen Zopavatoug, wie Roeper erkannt hat, 
vgl. Philol. I p. 652 f. III p. 22. — Das überlieferte 
yroai: T yiga p. 429 gl. 516 hat M. Schmidt nach 
Albertis Vorgang in Toc" to ynpai geändert. Viel- 
mehr dürfte es umgekehrt "eat: 76 yiea heissen 
müssen; denn oa: ist die seltnere, dichterische, "gea 
die allgemein übliche Form. — Auf derselben Seite 
gl. 520 die Accentuation ynpävaı zu ändern war kein 
Grund: die alten Grammatiker schwankten ob ynpa- 
yat oder ynpäva: zu betonen sei; die meisten entschie- 
den sich für die letztere Schreibweise, ich denke, mit 
"Recht. Denn sobald zugegeben wird dass wir in die- 
ser Form einen Infinitiv des Aorist, nicht aber des 
Praesens haben, muss auch eingerüumt werden dass 
yneaivar falsch ist, gerade ebenso falsch als etwa Svo 
statt Selva, Soot statt Sodvaz u. à. Gesetzt aber auch 
ynpavaı wäre das richtige, so müsste doch schon das 
ausdrücklich bezeugte Schwanken der Accentuation 
uns von einer Ánderung zurückhalten. — Die zu gl. 
321 p. 429 aus EM. Le, (sollte heissen EM. p. 230, 
53) citirten Worte ynpadvrov avöpöv beziehen sich auf 
Hesiod. fr. 163, 2, wo die Lesart zwischen nBovroy, 
 nodvccv, oStvovrov (so Philoponus de mundi creat. 
VL 2) schwankt. — Was in der Glosse ynpstv Tolorg 
(p. 429 gl. 527) enthalten sei, weiss ich nicht zu sagen. 
Gegen Schmidts Vermuthung, 0v: oc, dürfte dies 
geltend zu machen sein, dass zog im Munde eines 
Grammatikers höchst auffallend ist"). — Zu YAoco- 
apyov p. 436 gl. 690 verweist der Herausgeber auf 
Dio Chrysost. 47, 16: x«Aóg pé ttg Andova Epn TOY 
copia tóv Aeäee gea Bouhdpevoç, Ad oüto epot Ooxsiv 
Zo xol ci» andova YAuccapydv quot» ol moneat. 
Wer sich der Bemerkung von Meineke zu Theocr. p. 
439 f. erinnert, wird es nicht unwahrscheinlich fin- 
den dass an dieser Stelle zweimal ysAıdcva statt an- 
döva zu lesen sei; denn die Schwalbe dient als Bild 
der Geschwützigkeit (ausser den von Meineke ange- 
führten Stellen vgl. Theophr. Charact. 7: ysX36vo; 





13) Wenn O. Schneider meinte, Hesychius habe an einer andern 
Stelle (Yol. 3 p. 27 ed. Schmidt.) geschrieben: Leef dieu: ee 
KE Stoparı potet», so ist dies eben auch nur eine unsichere 
Io Das überlieferte Ae ef dien: xoóc Ypa GTOMATUELV, 

ürfte vielmehr in folgender Weise zu emendiren sein: AcoQ:a- 
Serv” pépos dvdpdc GTOMATL GTUELV. 





Aahotepos); dass die Nachtigall in gleichem Sinne ge- 
braucht worden sei, ist nicht glaublich '‘). Inzwischen 
scheint die Stelle des Hesychius weder auf YAocoap- 
yov &nôdva noch auf yAoocapyov ysX3óvo, zu gehen; 
vielmehr werden wir aus Suidas ergänzen müssen 
YAoccapyov 1506, wie bereits Elmsley zu Eur. Med. 
512 p. 163 erkannt hat. — Das Wort dapapinrews 
p. 457 gl. 174 erwühnt ausser Choeroboscus auch 
Pollux 6, 81: denn so ist statt des handschriftlichen 
anoaplorsos oder aupaptoiotews zu lesen. — Die 
Schreibweise Aaupog (statt Ad äenc) EoSterv p. 461 gl. 
263 möchte ich nicht geduldet sehen (vgl. den Thes. 
Gr. L.), zumal da Schmidt in dem ganz entsprechen- 
den Falle p. 403 gl. 1247 apos doter geschrieben 
hat. — P. 478 gl. 767: 8254 patsvoopev' éxtxc) 
Snrnoopey. Vielmehr à*32& patevoonsy: enl zou 
Enrnoouev, nach ll. =, 110: éyyds ave, où Aug pa- 
eigene, — Das überlieferte Küxovas war p. 482 
gl. 865 beizubehalten, nicht in Kudıxovraz zu än- 
dern: vgl. die von H. Jacobi bei Meineke Com. 5 
p. CCCXXX VIII gegebenen Nachweisungen. — Die 
Glosse Steroucıv p. 508 stammt aus Il. A, 166. — - 
Unter Atop.m8etog dvayxn p. 517 gl. 1890 schreibt 
M. Schmidt: 6.32 mv puxpav Tuasa...... engt, Wo- 
zu bemerkt wird dass Toup ouvSets ergänze. Das An- 
setzen einer Lücke war eben so überflüssig als Toups 
Vorschlag. Wir finden dieselbe Ellipse Schol. Eur. 
Hec. 892: édo n Teoia Gapnóvoz Wie — oc A 
ó vi» puxod» Inada 636g Pätvevros, wo Cobets Be- 
merkung «excidit rocas» unrichtig ist. In gleicher 
Weise ó ta Kuzga Herod. mepi gov. AcE. p. 9, 13. é 
roùc Ethotas Herod. repl pov. AcE. p. 10, 34. Tapa 
46 tous Ethoras p. 26, 28. Assises ó Ta Apyovau- 
«xa, Etym. M. p. 74, 8. 75, 26. nen 6 tas (un: 
qaas Syncellus p. 614, 13 ed. Bonn. oi ta Moinotaxa 
Schol. Parthen. c. 14 p. 18, 30 ed. Herch. und ähn- 
liches sonst. — — | 





14) Ausser etwa bei sehr späten unzurechnungsfähigen Autoren, 
die nun einmal durchgängig eine privilegirte Ausnahmstellung bean- 
spruchen, wie Theodorus Prodromus in Boisson. Anecd. nova p. 379: 
xat Tas Atyupde xai AdAoug amdovas. ; 


335 


Bulletin de l'Académie Impériale 





Untersuchungen über die zoologische Be- 
"deutung des ödovrorupavvos und cx6)16 der al- 
ten griechischen und römischen Sehrift- 
steller, von J. F. Brandt. (Lu le 25 janvier 
1861.) 

Die zoologischen Forschungen, wenn sie nicht bloss 
einseitige Richtungen verfolgen, sondern alle einzel- 
nen Zweige der Thierwissenschaft berücksichtigen 
sollen, kónnen oder dürfen vielmehr auch den Stand- 
punkt nicht übersehen, welchen verschiedene, selbst 
sogar alte Volker, in Bezug auf die Kenntniss einzel- 
ner Gegenstünde einnehmen. Nur auf solchem Wege 
wird es möglich sein, eine gründliche, ja ziemlich 
erschópfende Geschichte über einzelne Gegenstände 
zu gewinnen. Zur Erreichung dieses Zweckes müssen 
deshalb nicht selten; um die Ansichten der alten 
Schriftsteller, namentlich der Griechen und Rómer, 
kennen zu lernen, selbst die Bedeutungen einzelner 
Wörter einer genauen Kritik unterworfen werden, 
wobei eine gewisse philologische Bildung mit den ge- 
nausten zoologischen Kenntnissen sich die Hand zu 
reichen haben. Wie schwierig es aber sei, selbst wenn 
diese beiden Erfordernisse zusammen sich finden, 
auch nur in den meisten Füllen das Rechte zu treffen, 
zeigt die bisherige Deutung des Wortes’Odovrorupavvog. 

Schneider, der zu seiner Zeit den Ruf eines ebenso 
ausgezeichneten Philologen, als geachteten Natur- 
forschers mit vollem Rechte genoss, hat bei der Fest- 
stellung der Bedeutung desselben keineswegs die an- 
derweitig bekundete Befriedigung gewährt; denn in 
seinem, sonst trefflichen, griechischen Wórterbuche er- 
klärt er. das Wort ’Odovrorupavvos, indem er es durch 
Grosszahn übersetzt, für einen im Flusse Indus oder 
Ganges vorkommenden Wurm, und citirt als Belege 
für diese Ansicht Palladius, De Bragmanibus p. 10, 
Vincentii Bellovacensis Specul. hist. V. 60 und 
Aelian, Nat. anim. V. 3. — Im Jahre 1826 erhob 
sich unser trefflicher früherer College Graefe in 
einer in den Memoiren unserer Akademie (Mémoires de 
P Acad. Imp. des Sciences de St. Pétersb. VI. Ser. Scienc. 
polit. etc. T. I. p. 69 — 88) befindlichen Abhandlung 
unter dem Titel «Sub mammonte nostro fabulosum 
antiquorum Odontotyrannum latere conjicitur, additis 
observationibus criticis in Jul. Valerium» gegen die 
Schneider'sche Deutung. Auf Grundlage einer aller- 
dings beachtenswerthen Stelle der zuerst (1817) von 





A. Majo publicirten Schrift des Valerius, De rebus 
gestis Alexandri Macedonis Lib. III c. 33, die Schneider 
nicht kennen konnte, glaubte er nämlich die Vermu- 
thung aussprechen zu dürfen, dass vielleicht der dort 
ausführlicher als anderswo charakterisirte Odontotyran- 
nus das Mammont (Elephas primigenius) sein möchte. 
Der grossartige Eindruck, welchen das riesige Mam- 
mont-Skelet der Akademischen Sammlung auf die 
empfänglichen Beschauer ausübt, bestimmte Graefe 
dazu, eine solche Ansicht aufzustellen. Er blieb in- 
dessen nicht bei der oben angeführten Stelle des Va- 
lerius stehen, sondern bemühte sich zu zeigen, dass 
der in einer Stelle des Chron?con von Georgius Hamar- 
tolus ') ausführlicher erwähnte odontotyrannus eben- 
falls wohl dahin gezogen werden kónne, und dass die 
Beschreibung, welche Palladius (De Bragmanibus p. 
10) und Cedrenus (Collect. Byzant. T. IX p. 153) da- 
von lieferten, ebenso wie die kürzeren Bemerkungen 
des Glycas (Collect. Byzant. T. II p. 142) fast wörtlich 
(Palladius, Cedrenus) oder wenigstens im Wesent- 
lichen (Glycas) mit einander übereinstimmen und, 
ebenso wie die Stelle des Hamartolus, aus einer ge- 
meinsamen Quelle geflossen seien; folglich gleichfalls 
auf das Mammont zu deuten sein móchten. Schliess- 
lich wirft er dann (p. 76) die Frage auf, ob nicht Ae- 
lian (den Schneider unter den Gewährsmännern des 
odcvrorupavvog aufführt) vielleicht einen ganz andern 
68ovcoruoawvos als Julius Valerius beschriebe? Er 
beantwortet dieselbe dahin, dass weder Ctesias noch 
Aelianus, der Ctesias folgte, oder sein Nachtreter 
Manuel Philes (Sect. 66 v. 90) eines odcvrorupævvos 
erwähnen, sondern nur den oxoAn& des Indus schil- 


dern, der aber nicht sein 6doyvrorupavvog wäre. 


Graefe’s Untersuchungen, obgleich sie den Odon- 
totyrannus des Valerius vom oxorn& des Ctesias 
mit Recht unterscheiden und dadurch ein besseres 
Verständniss des Gegenstandes anbahnten, wurden 
indessen selbst nicht einmal von den ausgezeichnete- 
sten Lexicographen beachtet. Sogar in der von Hase 
und den beiden Dindorf besorgten Ausgabe des The- 
saurus graecae linguae von Stephanus (Vol. V Parisiis 
1842 — 46) wird noch, ohne Graefe zu erwühnen, an 
Schneider's ganz unhaltbarer Erklärungsweise fest- 





1) Gräfe verdankte diese Stelle seinem Freunde und Collegen 
Krug, dieser aber Hase, der sie aus einer Pariser Handschrift 
mittheilte 


337 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


338 





nee 
gehalten; denn es steht dort "Odovrorupavvos é, Ver- 
mis species in India. Pallad. De Bragmanibus p. 10; 
Vincentii Specul. Histor. V. 60. cf. Aelian. N. A. 
V. 3 (Schneider) — Valerius, Hamartolus, Ce- 
drenus und Glycas wurden darin nicht einmal ci- 
tirt. — In Forcellini Tot. lat. Lexicon ed. 4ta T. III. 
(1833) sind zwar Graefe's Untersuchungen ebenfalls 
übersehen, jedoch wird der Odontotyrannus, ebenso 
vorsichtig als passend, wenigstens als bestia, nicht als 
vermis, bezeichnet und Jul. Valerius, so wie Ce- 
drenus und Glycas angeführt. 

Bei meinen Studien über das Mammont entstand 
die Frage, mit welchem Rechte man der von Graefe 
ausgesprochenen Ansicht beistimmen könne, dass der 
Odontotyrannus der griechischen Schriftsteller als ein 
vom indischen Elephanten verschiedenes Thier, na- 
mentlich als Mammont zu betrachten wäre? Die Beant- 
wortung derselben bot ein hohes, naturgeschichtliches 
Interesse, nicht bloss ein rein antiquarisches. Denn 
` wäre Graefe’s Ansicht gegründet, so hätten die alten 

Griechen das Mammont als lebendes Thier gekannt. 
Schon beim ersten Durchlesen der Arbeit unseres 
früheren, trefflichen Collegen stiegen indessen gegen 
dieselbe Zweifel bei mir auf, die durch das ihm wider- 
sprechende, wenn auch nicht durch Gründe widerle- 
gende Urtheil von Al. v. Humboldt (Deutsche Vier- 
teljahrs-Schrift.1838 Heft IV. S. 28) und v. Olfers 
(Riesenthiere, Abhandl. d. königl. Akademie d. Wissensch. 
z. Berlin 1839. S. 62) gesteigert und durch palaeon- 
tologische und zoologische Bedenken unterhalten wur- 
den. 


Ich sah mich daher veranlasst, den Gegenstand von 
neuem vorzunehmen, und den von Graefe benutzten 
Schriften noch andere hinzuzufügen. Es ergab sich 
dabei, dass zum Nachweis des wahren Sachverhaltes 
die auf den odontotyrannus bezüglichen alten Schrift- 

Steller je nach ihren übereinstimmenden, aber ver- 
schiedenen Quellen, in vier Hauptgruppen scharf zu 


sondern seien, wovon nur drei Gruppen das Wort 


odontotyrannus wirklich gebrauchen. 

Zur ersten Gruppe rechne ich Jul. Valerius; zur 
ZWeiten einen andern angeblichen Brief Alexanders 
bei Berger de Xivrey; zur dritten gehören Hamar- 
tolus, Pseudo- Callisthenes, Cedrenus, Palla- 
dius und Glycas; zur vierten endlich Ctesias mit 


seinem Nachbeter Aelian. Die vierte Gruppe spricht 
Tome 11I. 





zwar nicht direct von einem Odontotyrannus , son- 
dern beschreibt nur als cxo»*»& ein Thier, welches 
Schneider mit dem éBcvrorusavves des Palladius, 
nicht ohne naturhistorischen Tact, identifizirte, das 
also bei der Untersuchung über die Bedeutung (oder 
richtiger über die Bedeutungen) des Wortes 'O3cvcc- 
Tugævvos bei den alten Griechen wesentlich in Betracht 
zu ziehen ist. 

Ich beginne die nähere Untersuchung mit dem 
Schriftsteller der ersten Gruppe, und zwar mit einer 
Stelle, die im Werke des Julius Valerius De rebus 
Alexandri Macedonis Lib. III c. 33 sich findet, und 
einen Theil des Inhaltes eines angeblich von Alexan- 
der an Aristoteles geschriebenen Briefes bildet. 
Nach Julius Valerius (c. 30 — 32) erzählt der frag- 
liche Brief: Alexander habe, als er in Indien an 
einem kleinen See lagerte, zur Nachtzeit Thiere der 
verschiedensten Art gesehen, welche um zu trinken 
an denselben gekommen seien. Dies habe so lange 
gedauert «donec cum lunae occasu, umbrata tellure 
offusisque tenebris, ad consueta sylvarum refugia om- 
nes illae bestiae remearent (c. 33). Non tamen prius 
memorata saevities animantium receptui consulit, quam 
id animal supervenisset, quod regnum quidem te- 
nere in has bestias dicitur: nomen autem odontoty- 
rannum vocant-eae bestiae: facie elephantus quidem 
est, sed magnitudine etiam hujus animantis longe 
provectus, nec minor etiam saevitudine hominibus, 
egregie saevientibus. Quare cum nostros incesseret, 
ac ferme viginti et sex de occursantibus vitos morti 
dedisset, tandem tamen reliqua multitudine circum- 
vallatur et sternitur. Adhuc tamen saucius Odonto- 
tyrannus cum indidem fugiens aquae fluenta irrupisset, 
ibique exanimavisset, vix trecentorum hominum ma- 
nus nisu extractus de flumine est» ”). 

Graefe, nachdem er in seiner Abhandlung (p. 72) 
die vorstehende Stelle mitgetheilt, deutet mit Recht 
darauf hin, das bei Valerius als Odontotyrannus be- 
zeichnete, riesenhafte Thier sei, wegen seiner Gestalt 
(facte elephantus), seiner Kórpermasse und seines Auf- 
enthaltes, dann weil es nach seiner Verwundung sich 
ins Wasser stürzte, als ein elephantenartiges zu be- 





. 9) Die mitgetheilte Stelle des Valerius ist gegen die Ansicht 
von Letronne (Journ. d. sav. 1818 p. 402) keineswegs eine Über- 
setzung aus dem sogenannten Pseudo-Callisthenes III, ed. 
Car. Müll. p. 105). 

22 


Bulletin de l'Académie Impériale 

















trachten. Die Worte regnum tenere in has bestias, dann 
elephantus quidem est, sed magnitudine etiam hujus ani- 
mantis longe provectus und die eigenthümliche Bezeich- 
nung odontotyrannus liessen ihn indessen nicht an eine 
abweichende, individuelle Form des indischen Ele- 
phanten denken, sondern veranlassten ihn auf den 
Mastodon giganteus oder ohioensis hinzuweisen. Schon 
früher (p. 71) bemerkte er übrigens: «locum (i. e. Va- 
lerii) describere odontotyrannum tanquam animal si- 
millimum Mamonti et universo illi generi, quod ele- 
phantis proximum , Mastodontum nomine complexus 
est Cuvierus». Zur weiteren Begründung seiner An- 
sicht, dass der odontyrannus kein gewöhnlicher indi- 
scher Elephant gewesen sei, erwähnt er, dass vom 
Mammont, wie vom odontolyrannus mit Valerius ge- 
sagt werden könne «regnum in reliquas bestias te- 
nere», ferner deute das Wort odontotyrannus auf grosse 
Zähne, und diese auf Herrschaft; auch solle ja der 
odontotyrannus den Elephanten an Grösse und Wild- 
heit übertreffen. Endlich fügt er hinzu, gruben wohl 
schon die Alten Mammontknochen (p. 74). Alle diese 
schwankenden, an verschiedenen Stellen seines Auf- 
satzes mehr hingeworfenen, als klar aneinander ge- 
reihten, vermeintlichen Gründe reichen indessen durch- 
aus nicht hin den odontotyrannus wirklich für ein 
Mammont (Elephas primigentus) zu erklären. Dass das 
von Alexander gesehene, elephantenartige Thier grös- 
ser als ein gewöhnlicher Elephant war, daher viel 
grössere, kräftiger wirkende Hauer besass, sich fer- 
ner ungewöhnlich wild zeigte, dadurch also auch eine 
Herrschaft oder Übermacht (regnum) über die anderen 
Thiere auszuüben vermochte, und deshalb mit einem 
eigenen Namen (odontotyrannus) nicht geradezu als 
Elephant, bezeichnet wurde, berechtigt uns durchaus 
nicht dasselbe für ein Mastodon oder Mammont zu hal- 
ten). Selbst der Umstand, dass die Alten schon die 
Hauer des Mammont als fossiles Elfenbein kannten 
(Theophrast. De lapidibus p. 218 — Plin. Hist. nat. 
Libr. XXXV. c. 8) ja sogar (in Europa) hie und da 
auch andere Skeletreste davon gesehen haben mógen, 
lässt sich nicht zu Gunsten der Ansicht Graefe's an- 
führen. Keiner der Alten spricht von fossilen Elephan- 





3) Hätte übrigens Alexander's odontotyrannus spiralgewundene 
Hauzähne, einen dicht und lang behaarten Körper und eine Nacken- 
mähne, wie das Mammont, gehabt, so würde er diese auffallenden 
Merkmale sicher nicht verschwiegen haben. 








ten oder fossilen (untergegangenen) Thieren überhaupt, 
obgleich sie sicher ihre Knochen, ja in einem viel bes- 
seren Zustande der Conservation als wir, sahen, jedoch 
nicht zu deuten verstanden, wie dies besonders daraus 
hervorgeht, dass sie glaubten, das fossile Elfenbein sei, 
wie die Steine, in der Erde entstanden. Die Begrün- 
dung einer fossilen Fauna, und die richtige Deutung 
der in Europa und Nordasien häufig gefundenen Ele- 
phantenreste als Mammontreste gehórt überhaupt, wie 
bekannt, der Neuzeit an. Übrigens hat man im Vater- 
lande des Odontotyrannus neuerdings zwar Knochen aus- 
gestorbener Elephanten, die aber von denen des Mam- 
mont und der lebendeh verschieden sind, so wie von 
Mastodonten entdeckt (Falconer and Cautley Fauna 
antiqua. sivalensis und Clift Transact. geolog. soc. II). 
Die Thierarten, denen sie angehörten, lebten aber wohl 
nachweislich zur Zeit Alexanders nicht mehr; was 
vielleicht freilich weniger von den Mammonten gilt. 
Wir müssen also, obgleich wir mit Graefe den fragli- 
chen odontotyrannus als elephantenartiges Thier festhal- 
ten, für ihn eine andere, plausibele Deutung aufsuchen. 
Deshalb brauchen wir indessen nicht zu den unterge- 
gangenen Thieren unsere Zuflucht zu nehmen, da die 
Thierwelt der Jetztzeit ohne Zwang die nöthige Auf- 
klärung verschafft. Dass der odontotyrannus, wie die 
Stelle bei Valerius klar nachweist, und ihr zufolge 
auch Graefe annahm, ein elephantenartiges Thier war, 
ist eine unläugbare Thatsache. Ein solches Thier 
brauchte aber nicht durch besondere Artkennzeichen, 
die man bei Valerius vergebens sucht, vom indischen 
Elephanten.abzuweichen, sondern konnte auch zur 
Zahl jener Elephanten-Individuen gehóren, die, we- 
gen ihrer enormen Grösse, ihrer mächtigen Hauer 
und ihrer excessiven Wildheit, mit einem besonderen 
Namen (von den Griechen mit Sdovrorupavvos) belegt 
wurden. Das aufmerksame Studium der Naturge- 
schichte des indischen Elephanten, die Oken in sei- 
ner reichhaltigen Allgemeinen Naturgeschichte (Bd. 
VII. Abth. 2, Thierreich Bd. IV. Abth. 2, S. 1146 ff.) 
so trefflich zusammengestellt hat, liefert für diese An- 
sicht einen wesentlichen Stützpunkt. Auf der S. 1161 
des genannten Werkes finden wir folgende aus John 
Corse's interessanten Nachrichten (Asiatic Researches 
III 1789) über die Lebensart der indischen Elephan- 
ten entlehnte Mittheilungen: «In der Regel gehen die 
Elephanten heerdenweise mit einander; es giebt aber 


341 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


34? 





a 
auch, und dassind immer (vielleicht brunftige? Brandt) 
Männchen, welche einsam umherirren. Man glaubt, 
sie seien aus Eifersucht ihrer Kameraden von der 
Heerde vertrieben. Sie sind viel gefährlicher als die 
andern und schiessen oft unversehens und ohne alle 
Veranlassung aus dem Walde heraus, gehen auf Men- 
schen los, verwüsten Felder, werfen Hütten um, und 
tödten das Vieh)». Der odontotyrannus kann also, 
wie mir scheint, ohne Zwang als gleichbedeutend mit 
den eben geschilderten, isolirt lebenden (brunftigen?) 
und daher wüthenden Elephanten genommen werden. 
Besitzen nun solche Individuen eine ansehnliche Grósse 
und betrüchtliche Hauer, so müssen sie noch ganz 
besonders auffallen und können Veranlassung zu einer 
eigenen Bezeichnung (odontotyrannus) geben. 

Ganz abweichend von der im vorstehenden, angeb- 
lichen Briefe Alexanders von Valerius mitgetheil- 
ten Schilderung des odontotyrannus lautet die Beschrei- 
bung desselben in einem anderen angeblichen Briefe 
des grossen Macedonischen Königs, welchen uns Ber- 
ger de Xivrey in seinen Traditions tératologiques. 
Paris 1836, p. 269 aus der Schrift De mirabil. Ind. 
Epist. fol. 9. Mss. latin. (Biblioth. Paris.) n. 8519 fol. 38 
verso, mittheilt. Es heisst dort: «Una. praeterea novi 
generis bestia major elephanto apparuit, tribus armata 
in fronte cornibus, quam Indi appellare dentem tyran- 
num soliti sunt, equo simile caput gerens, atri coloris. 
Nec potata aqua, intuens castra in nos subito impe- 
tum dedit. Nec ignium compositis tardabatur ardori- 
bus, ad quam sustinendum cum opposuissem Macedo- 





4) Nach Corse sollen solche Elephanten von den Eingebornen 
Goondah genannt werden, eine Bezeichnung, die wegen der Ahn- 
lichkeit der Namen Ganda und 
das Nashorn bezeichnen, etwas zweifelhaft wird. Dass der Name 
 odontotyrannus auf das Nashorn sich beziehe, kann nicht angenom- 
men werden, da die Worte elephantus est und die Zusammensetzung 
des Namens auf Zähne, nicht auf Hörner, hinweisen. Übrigens kann- 
ten schon die Alten das Rhinoceros. So ist der gehörnte Esel des 
Aristoteles ep Cc» Lib. II c. 2. 9) wohl das Nashorn, welches 
auch von Agatharchides, Plinius und Oppian erwähnt wird, 
Strabo sah in Alexandrien ein lebendes und Aelian (Nat. an. Lib. 
XVII c. 44) spricht davon wie von einem bekannten Thier. — Móg- 
licher Weise könnte aber Corse doch Recht haben und in man- 
chen Theilen Indiens die einzeln lebenden Elephanten als N ashorn- 
Elephanten ( Goondah ) bezeichnet werden, weil sie, wie die Nas- 
hörner, einzeln angetroffen werden. — Auf das Nilpferd, wie es die 
ote 20 zum Worte rrepuyorupavvog bei Hesychius (ed. Albert. 
11 1072) will, kann ebenfalls der odontotyranmws nicht bezogen 
werden, da nur Afrika Nilpferde besitzt. — Der als NTepuyorupavvos 
bei Hesychius erwähnte langflüglige, Alexander geschenkte 
(vermuthlich sehr schöne) noch ungedeutete Vogel könnte übrigens 
ein Phasianus Argus (Argus giganteus) gewesen sein. 





num manum viginti sex occidit: quinquaginta quinque 
calcatos inutiles facit: vixque ipsis militum. defixa 


venabulis extincta est». Ähnliche Mittheilungen ent- 


halten über den odontotyrannus nach Berger de Xi- 
vrey (p. 270) die Handschriften 8501 und 8514 der 
Pariser Bibliothek. Aus der einen oder andern der 
eben citirten oder der oben erwähnten Handschrift n. 
8519 der Pariser Bibliothek schópfte offenbar Vin- 
centius Bellovacensis (Specul. hist. Lib. V. c. 60) 
seine kurze Mittheilung über den odontotyrannws. 
Der durch Berger de Xivrey, so wie schon frü- 
her durch Vincentius a. a. O. bekannt. gewordene 
odontotyrannus kann aber kaum als elephantenartiges 
Thier gedeutet werden. Man kónnte ihn auf ein Nas- 
horn beziehen, wenn nicht die Grósse (major elephanto) 
und die Dreizahl der Hórner, so wie der günzliche 
Mangel drei- ja selbst zweihórniger Nashörner in Ost- 
indien dagegen sprüche. Es konnte allerdings zu 
Alexanders Zeit vielleicht noch das, freilich vierhór- 
nige, Sivatherium leben und von ihm gesehen worden 
sein. Der odontotyrannus der eben genannten Schrif- 
ten kann also nicht sicher gedeutet werden. 

Wir wenden uns jetzt zur dritten der oben ange- 
deuteten Gruppen von Schriftstellern, deren Angaben 
sich auf einen &dovrorupavvos beziehen. Hierher gehört 
die bereits oben erwähnte, von Graefe wörtlich mitge- 
theilte, Stelle aus dem Chronicon des Georg. Hamarto- 
lus. Sie lautet: «v 8$ rorap.ov(i. e. flumen Ganges) act 
duonepalotatoy eivat Šta Toy Aeyópevovy Gdovrorupavvov 
Zõov yap doct» dpplBtov, peyiorov Alav, Ev T road 
Sımıtanevoy, Suvdgevoy iepavıa waranıciv CAoxAnpov, 
Su. env Gerecht red peyédous. «Das hiesse also: der 
Fluss (Ganges) soll wegen des sogenannten odonto- 
tyrannus schwer zu passiren sein; denn dieses Thier 
ist ein sehr grosses Amphibium, welches im Flusse 


sich aufhält und wegen seiner beträchtlichen Grösse 


einen ganzen Elephanten verschlucken kann». Man 
sieht hier ganz deutlich, dass unter odovrorupavvog ein 
grosses Krokodil gemeint sei, vermuthlich der zuwei- 
len 20 Fuss lange Crocodilus biporcatus. An ein ele- 
phantenartiges Thier zu denken ist aus dem Grunde 
unzulässig, weil der Elephant zwar häufig ins Wasser 
geht, aber kein eigentliches Amphibium ist, und über- 
haupt:keine Thiere, noch weniger seines Gleichen, 
verschluckt, wie dies der Fall sein müsste, wenn un- 
ter dem ddovrorupawvos des Hamartolus ein elephan- 
* 


343 


Bulletin de l'Académie Impériale 


344 





tenartiges Thier zu verstehen wäre. Dass Crocodile, 
selbst die gróssten, ganze, wenn auch nur junge, Ele- 
phanten verschlucken sollen, ist freilichauch unzulässig, 
hindert uns aber keineswegs daran, den Sdovrotupmwog 
des Georg. Hamartolus für ein Crocodil zu erklären. 
Grosse Crocodile können möglicherweise auch ganz 
junge Elephanten ergreifen, ins Wasser ziehen und 
dann nach und nach verzehren, aber sicher nicht 
ganz verschlucken. Wir können daher Graefe in der 
von ihm gemachten künstlichen Gruppirung der That- 
sachen, wodurch er auch den ödovrorupavvo; des Ha- 
martolus zu einem elephantenartigen Thiere (einem 
Mammont) machen, und mit dem des Valerius und 
Vincentius identifiziren will, durchaus keinen Bei- 
fall zollen. Die andern hierher gehörigen Schriftsteller 
sind Palladius (De Bragmanibus, Londini MDLXVIII 
4. p. 10), Cedrenus (Collect. Byzant. T. IX, p. 153) 
und Glycas (Collect. Byzant. T. II, p. 142 — 43). 
Die beiden erstgenannten Autoren stimmen über 
den Gdovrorupavwvos fast wörtlich mit Hamartolus 
überein, worauf schon Graefe p. 74 aufmerksam 
machte. Glycas stimmt ebenfalls mit Hamartolus, 
jedoch nicht gerade wörtlich überein. Die Angaben, 
welche Palladius, Cedrenus und Glycas über den 
ödovrorupavvos uns mittheilen, beziehen sich also eben- 
falls auf ein Crocodil, nicht auf einen Elephanten. Das- 
selbe gilt. von denen beim Pseudo- Callisthenes (ed. 
Car. Müll. HI. I'.), die Wort für Wort denen des Pal- 
ladius entsprechen. 

Es bleibt uns noch übrig die Mittheilungen der 
vierten Gruppe von Schriftstellern zu besprechen, die 
sich auf unsern Gegenstand beziehen. Wie schon oben 
angedeutet wurde, findet sich bei ihnen keineswegs 
das Wort Gage sondern nur das mit dem 
Sdovrorupavvos der dritten Gruppe seiner eigentli- 
chen Bedeutung (Crocodil nach identische Wort 
cxóXn$. Das letztere ist aber durch die neuern Lexi- 
cographen so innig mit dem odovrorupavvos: verfloch- 
ten worden, dass auch der sief zur Vervollständi- 
gung und bessern Begründung des mehrsinnigen Wor- 
. tes cdovrorupawvvos in Betracht gezogen werden muss. 

Der erste, der, so viel mir bekannt ist, das Wort 
GXOÀNË zu dorer nes durch Citation von Aelia- 
nus (Nat. anim. V. 3) als Synonym zieht, war Schnei- 
der in der oben bereits angeführten Stelle seines 
Wörterbuches. Da Schneider a. a. O. den ödovrorv- 





oavvos für einen im Flusse Indus oder Ganges leben- 
den Wurm erklärt, so dürfen wir annehmen, dass er 
hauptsächlich auf Aelian, oder richtiger auf Ctesias 
fusst, dem Aelian seine Mittheilungen entlehnte. Da 
nun Aelian nach dem fabelreichen Ctesias ein gros- 
ses Raubthier des Indus als oxwAnË, was, wie bekannt, 
gewóhnlich Wurm (selbst Spulwurm) heisst, eben so 
unpassend beschreibt als bezeichnet, so nahm Schnei- 
der den fraglichen Skolex für einen grossen Wurm, 
wobei ihm vielleicht der Lindwurm vorschwebte. Mit 
diesem (fabelhaften) Wurm identiäcirte er dann das 
im Ganges wohnende, als càcvcoxugavvog und grosses 
Amphibium bezeichnete, bereits oben von mir be- 
sprochene und für ein Crocodil erklärte Thier des 
Palladius, wozu er auch noch den oben von uns als 
unbekanntes Thier angesprochenen odontotyrannus des 
Vincentius zog, der auf einer anders als bei Vale- 
rius lautenden von Berger de Xivrey (s. oben) mit- 
getheilten Stelle eines Alexander vindizirten Brie- 
fes fusst. 

Beim nähern Vergleiche der aus Ctesias (cf. Indic. 
Eclog. ap. Phot. Bibl. LXXII ed. Baehr p. 247 et 255 
c. 27 et p. 334) von Aelian (Nat. anim. N. V.3) mitge- 
theilten Schilderung des cxwhn£°), finden wir über die, 
für die naturhistorische Bestimmung so wichtige, äus- 
sere Gestalt desselben keine genauere Andeutung. Er | 
führt nur an, das Thier sei 7 Ellen lang und so dick, 
dass es ein zehn Jahre alter Knabe mit den Armen 
nicht umfassen kónne; auch giebt er Bemerkungen 
über die Zähne desselben. Es soll nämlich oben und 
unten im Munde je einen viereckigen, sehr kräftigen, 
fast ellenlangen Zahn besitzen, der selbst Steine zer- 
malme. Eine solche Schilderung stimmt so wenig mit ` 
dem Zahnbaue einer der jetzt lebenden Thierarten 
überein, die wir aus Indien oder anders woher ken- 
nen, dass sie offenbar unrichtg sein muss. Dies geht 
besonders aus den Mittheilungen hervor, die er über 





5) Über dasselbe Thier sagt Plin. H. N. IX ed. Hard. Lib. IX c. 
XVII lin. 8. In eodem (Gange) esse, Statius Sebosus haud modico 
miraculo affert, vermes branchiis binis, sex cubitorum, coeruleos, 
qui nomen a facie traxerunt. His tantas esse vires, ut elephantos 
ad potum venientes mordicus comprehensa manu (i e. proboscide) 
eorüm abstrahant. — Philostratus (Vita Apollonii HI. 1) sagt, im 
Hyphasis finde sich ein Inptov öporov gie Acux xo. Auch Mich. 
Philes (Sect. 66. v. 90) erwähnt dasselbe. Bereits Gesner (De aqua- 
tilibus, Tiguri 1563 p. 1228) hält übrigens den oxwAn& des Ctesias, 
Aelian und Philostratus und die vermes bei Plinius für ein 
und dasselbe Thier. 


345 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


346 





die Lebensart und den F'ang des Thieres macht, denn 
diese beweisen ohne Frage, dass unter dem cxoAnë 
des Ctesias und Aelian ein Crocodil zu verstehen 
sei, das freilich, wie bekannt, einen ganz andern Zahn- 
bau bietet, als ihn Ctesias und Aelian schildern. 
Es gilt daher jetzt aus Ctesias und Aelian selbst die 
Beweise zu liefern, dass ihr, wenn auch seinem Ge- 
- bissexnach sehr schlecht von ihnen beschriebener cxa- 
Ing, wirklich ein Crocodil sei. Vom oxoAn& wird von 
ihnen erzühlt, dass er bei Tage auf dem Grunde des 
Flusses im Schlamme ruhe, des Nachts aber ans Land 
gehe, Pferde, Rinder und Esel tödte und in seine 
 Schlupfwinkel ziehe, um dort alle Glieder derselben 
mit Ausnahme des Bauches°) zu verzehren. Übrigens 
beschleiche er auch am Tage, wie Ctesias hinzufügt, 
wenn er Hunger hat, die zur Tränke an das Flussufer 
gekommenen Kameele und Ochsen und ziehe sie in 
seine Sehlupfwinkel hinab. Man finge ihn an Haken, 
woran man ein Lamm oder anderes Anlockungsmittel 
befestige. Dasselbe berichten im Wesentlichen auch 
unsere Naturgeschichten über die Lebensweise und 
den Fang der Crocodile. Sie bestätigen also die obige 
Deutung, die übrigens schon Baehr (Ctesiae relig. 
p. 335), freilich nur als Vermuthung, aufstellte, kei- 
neswegs aber ausführlicher bewies’). 

Fassen wir die Ergebnisse der vorstehenden Unter- 
suchungen in allgemeinen Zügen zusammen, so lassen 
sich folgende Sütze aufstellen. 

1) Das Wort 63ovcorugayvoz fand bei verschiedenen 
Schriftstellern auf drei sehr verschiedene Thierformen 
Anwendung. — Bei einem (Jul. Valerius) ist darun- 
ter ein sehr grosser, bósartiger, einzeln lebender, mit 
grossen Hauern versehener, indischer Elephant zu ver- 
stehen, keineswegs aber ein Mammont.— Der ödovrorv- 
gavos der von Berger de Xivrey mitgetheilten Brief- 
. Stelle Alexanders, worauf Vincentius fusst, lässt 
sich nicht mit Bestimmtheit deuten.— Der odovrorupav- 
E i i h r) Schriftsteller ( der 
des Pseudo-Callisthenes, Hamartolus, Palla- 
dius, Cedrenus und Glycas) kann nicht für ein ele- 
MM 


Pp y d 





ee | 
vos anderer 


6) Dass es den Bauch nicht verzehre, ist unrichtig. 
7) Berger de Xivrey (Traditions tératologiques p. 273 ff.) deutet 
X Erklärung des Scolex sehr ausführlich auf riesige, fabelhafte 
Re und den vermeintlichen Kraken hin, ohne zu be- 
die Selen der Scolex ein Flussbewohner ist und dass überhaupt 
Nat fesses Meerschlangen und Kraken von neuern, zuverlässigen 
wiorschern durchaus nicht constatirt sind. 





phantenartiges Thier oder gar für ein Mammont er- 
klärt werden, sondern bezieht sich auf ein Crocodil. 

2) Der exoX«& des Ctesias und Aelian ist ent- 
schieden ein Crocodil, kein grosser Wurm, wie Schnei- 
der meinte, der ihn zum odovrorupavves zieht, wohin 
er nur insofern gehört, als er (was Schneider frei- 
lich nicht wusste), wie der &doyrorupavvos des Hamar- 
tolus, ebenfalls als Crocodil sich herausstellt. 

3) In den griechischen Wörterbüchern müsste es 
daher heissen: 

"Odovrorupmvvos ó ein durch die Kraft seiner Zähne 
als Wütherich auftretendes Thier, daher 1) ein wüthen- 
der, sehr grosser (indischer) Elephant (J. Valer. De 
reb. gest. Alexandri m. III c. 33. 2) Ein unbekannter, 
grosser Vierfüsser (Alexandri epist. bei Derger de Xi- 
vrey Teratol. p. 268, Vincent. Bellovacens. Specul. hist. 
Libr.V.c. 60); 3) ein im Ganges lebendes Crocodil(Croco- 
dilus biporcatus), siehe Hamartolus Chronic., Palladius 
(De Bragman. p. 10), Cedrenus (Collect. Byzant. T. 
IX p. 153) Glycas (Collect. Byzant. T. IL p. 142—423). 
und Pseudo-Callisthenes (ed. Car. Müller HI. 
p. 105.) ; 

Exon © 1) ein Wurm; 2) ein irriger Weise als 
Wurm beschriebenes Crocodil. Ctesias (Indic. Eclog. 
ap. Phot. Bibl. LXXII. ed. Baehr p. 247 et 255 c. 27 
et p. 334) und Aelian (Nat. anim. V. 3). Plin. (H. N. 
IX c. XVII), Philostrat. (Vita Apollon. III. 1), Mich. 


| Philes (Sect. 66. v. 90). 


BULLETIN DES SÉANCES. 


— CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE. 
Séance pu 11 (23) sanvıer 1861. 


M. Baer présente et lit un mémoire destiné au Bulle- 
tin «Sur l'extinetion des espèces animales au point de vue 
physiologique et non physiologique» (Ueber das Aussterben 
der Thierarten in physiologischer und nicht physiologischer 
Hinsicht.) 

Il présente aussi et recommande pour le méme recueil 
une notice de M. Schmidt, Professeur à Dorpat, intitulée: 
Ueber die chemische Constitution und den Bildungsprocess der 
Lymphe und des Chylus. 

M. Göppert, membre correspondant, adresse de Bres- 
lau, avec une lettre du 24 décembre 1860, une notice, in- 
titulée: Ueber das Vorkommen von Lias-Pflanzen im Kau- 
kasus und in der Elboruskette; elle paraîtra dans le Bulletin. 


347 


Bulletin de l'Académie Impériale 


318 








M. le Général Schubert, membre honoraire, transmet 
une lettre de M. le Professer Maedler, de Dorpat, ac- 
compagnant l'envoi d'un rapport sur les observations 
faites par lui en Espagne, de l'éclipse totale du soleil du 
6/18 juillet 1860. Renvoi à l'examen de MM. Lenz et 


Ca 


lotes, 
nétiques dans la mer n 
M. Kupffer qui en fera l'objet d'un rapport, s'il y a lieu. 

M. Kozlof, auteur d'un mémoire qui a paru en 1856 
à Odessa, sous le titre Prowuente uucAennbuxo ypasnenü no 
cnoco6y Heana Kosaosa, et qui a été examiné par l'Aca- 
démie, en 1857, adresse une nouvelle rédaction de ce mé- 
moire, destinée à en former une seconde édition. L'auteur 
accompagne cet envoi d'explications servant de réponses 
aux observations, faites par les commissaires de l'Acadé- 
mie, qui ont examiné la premiere édition de ce mémoire 
en 1857. — Renvoi à une commission, composée de MM. 
Ostrogradski et Bouniakofski. 4 

M. Ò. Struve donne lecture d'une lettre de M. Agui- 
.ar, Directeur de l'Observatoire Astronomique de Madrid, 
datée du 7 décembre 1860, et accompagnant l'envoi de 
deux exemplaires de photographies de l'éclipse totale du 
soleil du 18 juillet 1860, obtenues en Espagne au Desierto 
de las Palmas par M. Monserrat, Professeur de Chimie 
à PUniversité de Valence. Un de ces exemplaires est 
destiné à l'Observatoire de Poulkova et Pautre est offert 
par M. Aguilar à l'Académie. — M. O.Struve est chargé 

de faire parvenir à l'honorable Directeur de l'Observatoire 
de Madrid les remerciments de l'Académie pour cet envoi. 

M. O. Struve qui, dans la séance du 14 décembre der- 
nier, a été chargé de l'examen d'un mémoire de Mah- 
moud Bey sur les observations de l'éclipse totale du so- 
leil du 18 juillet 1860 (v. sa séance du 14 décembre der- 
nier), en fait un rapport verbal constatant que ce mé- 
moire a déjà paru dans les «Comptes rendus» des séances 
de l'Académie de Paris. Le manuscrit envoyé par Mah- 
moud Bej sera donc placé aux archives de l'Observatoire 
de Poulkova. 

M. Brandt lit un rapport sur une description, trans- 
mise par le Premier Département des Domaines, de restes 
de mamout, trouvés dans le gouvernement de Perm (v. la 
séance du 14 décembre 1860). Il y expose que cette de- 
scription donne une énumération des restes de squelette 
de mamout, trouvés sur les rives d'Ossinofka, Gouverne- 
ment de Perm, district d'Okhansk; elle spécifie l'état de 
leur conservation et les dimensions des différents os. M. 
Brandt observe en terminant que dans le cas actuel il 

d'intéressant que l'indication de l'endroit où la 
trouvaille a été faite. — Le Premier Département des 
Domaines recevra une communication des conclusions de 
ce rapport. . 
Le Secrétaire Perpétuel annonce que depuis la derniere 
séance les ouvrages suivants.ont parus; 1° W. Struve, 
Arc du méridien de 25° 20' entre le Danube et la mer Gla- 
ciale, mesuré depuis 1816 jusqu'en 1855. 2 vol. et un atlas 
de planches. — 2° Helmersen, Die in Angriff genomme- 
nen Steinkohlenlager des Gouvernements Tula: Mém. de l'Aad. 
VII* Série T. III, N° 9. — 3° A. Mugaenaopoa, IIyme- 

D 























wecmie na cwsepa u eocmoks Cu6upu 4. I, ora. I, CE 15 m- 
CTAMA KAPTB, CHEMOKB H IIAHOBP. 
ecture est faite d'une lettre de M. Ruprecht au Se- 


sur son voyage au Daghestan. Il y indique l'itinéraire 


" 


qui, à 


Katzenfamilie, — mémoire, qui a été présenté à la Classe 
dans sa séance du 1 mai 1857; 2? quelques feuillets con- 
tenant des observations météorologiques; 3° une note ma- 
nuscrite portant le tire: Kpamkıü omuems o noxoûr na 
Apaavero-Bocmounoe npuópeotcoe u na Joan Jann auwoii 
1857; et 4? une copie du rapport, en langue russe, dont 
une traduction allemande a déjà été publiée dans le Bul- 
letin (Tome II, pag. 195), sur les observations géologiques, 
faites en 1857 dans la partie occidentale des Steppes des 
Kirghizes par MM. Sévertsof et Borszezow.— La Classe 
arréte le renvoi de la lettre de M. Sévertsof, avec les 
pieces qui y sont annexées, à l'examen de la Section Bio- 


| logique 


M. Stubendorff, Gouverneur Civil à Iakoutsk, adresse 
une notice rédigée par M. Petrof sur l'époque de l'arrivée 
de différentes espèces d'oiseaux, à lakoutsk en 1860, et 
sur d'autres phénomènes périodiques dans le règne ani- 
mal. Cette notice est accompagnée d'une petite collection 
de divers insectes, recueillis à lakoutsk et servant d'éclair- 
cissement à quelques passages de la notice. — M. Brandt 
recevra communication de ces pièces pour en prendre con- 
naissance et donner son avis. 

M. Brandt annonce son intention d'élaborer les divers 
matériaux qu'il a recueillis sur le mamout de Sibérie, et 
soumet une série de questions se rapportant aux grands 
mammiferes du sol gélé de la Sibérie. Des réponses à ces 
questions auralent pu, selon M. Brandt, fournir des ren- 
seignements précieux pour la solution de l'important pro- 
blème. Il propose par conséquent d’adresser ces questions, 
au nom de l'Académie, à la Section Sibérienne de la So- 
ciété Géographique, ainsi qu'au révérend Arguentof. Ap- 
prouvé. 

M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office 
du 15 décembre 1860, communique par ampliation un 
rapport du Gouverneur d'Orenbourg du 31 octobre 1860. 
sur les dévastations produites dans les champs par un 
insecte, et invite l'Académie à déterminer cet insecte 
dont il envoie des échantillons, et à indiquer les moyens 


349 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


350 





BE 1 ————— 
que l'on a pour lexterminer. Renvoi à l'examen de M. 
andt. 
en Goussef, Adjoint du Directeur de l'Observatoire 
Astronomique de Vilna, adresse le premier numéro d' 
journal de Mathématiques qu'il a fondé en cette ville, et 
qui parait en langue russe sous le titre de Bnemnuro Ma- 
mexamuueckudo Hayki. 
Sur une proposition du Secrétaire Perpétuel, la Classe 


3 


cations. 

La Rédaction du Journal d'Artillerie, par un office du 
10 décembre dernier, propose un exemplaire de ce Jour- 
nal pour l'an 1861, en échange contre un exemplaire du 
Bulletin de l'Académie. Accordé; on enverra le Bulletin à 
partir du Tome III. 

Sir Roderick Murchison transmet une liste des publi- 
cations. de l'Académié se trouvant à la Bibliothèque du 
Musée de Géologie pratique à Londres, et sollicite que 


l'Académie veuille bien faire combler les lacunes qui sy 


trouvent. Le Secrétaire Perpétuel est autorisé à faire 
droit à cette demande. Es 2o" 


ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'ACADÉMIE. 
Séance pu 13 (25) sanvıer 1861. 


Le Secrétaire Perpétuel annonce que pour le prochain 
concours Ouvarof (le V*) ont été présentés jusqu'au terme 
fixé par le règlement quatre ouvrages dont trois sont dra- 
matiques et un historique. De plus ont été remis du con- 
cours précédent deux ouvrages dont les analyses n'avaient 
pas été fournies par les Commissaires, l'un dramatique et 
Pautre historique. Lion arrête l'admission de tous ces ou- 
vrages au V* concours Ouvarof à l'exception de l'une des 
piéces dramatiques envoyées, vu que son sujet ne rentre 
pas dans les conditions du règlement, et l'on procède en 
méme temps à l’élection- de deux commissions pour l'ap- 
préciation de ces ouvrages. Au dépouillement du scrutin 
se trouvent élus pour la commission chargée de juger les 
ouvrages dramatiques: MM. Vostokof, Pletniof, Srez- 
nefski, Nikitenko, Grot, Doubrofski et Biliarski 
— et pour la commission des ouvrages historiques: MM. 
Pletniof, Sreznefski, Grot, Biliarski, Oustrialof, 
Kunik, Schiefner et Véliaminof-Zernof. 

M. A. Weltmann de Moscou fait hommage de son ou- 
vrage publié en langue russe Sur les Germains, les Huns et 
les Mongols. On fera parvenir à l'auteur les remerciments 
de l'Académie. | 

Le Secrétaire Perpétuel annonce que le Compte-rendu 

u XXIX* concours Démidof a été imprimé et mis en vente 
et en distribution. 

e méme informe que le Comité Supérieur de la Cen- 
sure ayant demandé la délégation d'un employé de l'Aca- 
démie pour recevoir pour la Bibliothèque de celle-ci les 
publications périodiques de l'année 1859, M. Lambine 
ainé a été chargé de cette mission. 

La Commission chargée de préparer le projet d'un nou- 
er Laboratoire chimique présente son rapport qui, sur 

décision de la Conférence, sera soumis à M. le Président. 





Les Institutions suivantes adressent des remerciments 
pour des publications de l'Académie, qui leur ont 'été en- 
voyées: l'Institution Royale de la Grande Bretagne (15 
novembre 1860), la Société Royale de Londres (4 janvier 
ve et la Société Géologique de Londres (7 novembre 


CLASSE HISTORICO - PRILOLOGIQUE. 
Stance no 18 (30) sanvıer 1861. 

M. Bóhtlingk présente et lit la continuation de ses 
Remarques sur la traduction faite par M. Benfey du 
Pantchatantra (Bemerkungen zu Benfey’s Uebersetzung des 
Pan E atantra. Zweiter Artikel) Ce travail paraîtra dans 
le Bulletin. 

M. Nauck présente et lit un article intitulé: Kritische 
Bemerkungen. Il, qui sera inséré au Bulletin. 

ll fait encore hommage de l'édition qu'il a soignée de 
l’Antigone de Sophocle, faisant partie de la collection de 
Classiques de Haupt et Sauppe. 
éliaminof- Zernof rappelle à la Classe que dans 
la séance du 8 janvier 1858, elle a approuvé la proposi- 
tion faite par lui de publier la vie d'Abdoullah, khan de 
Boukhara, écrite en persan par Hafiz Tanych, sous le 
titre d'Abdoullah-nameh. Une notice sur l'importance de 


texte persan, préparé pour étre imprimé, avait été pré- 
senté dans la, méme séance du 8 janvier. Maintenant M. 
Véliaminof-Zernof met sous les yeux de la Classe une 
traduction russe de l'ouvrage. On arrête que l'on procè- 
dera d'abord à l'impression du texte, aussitót que le nou- 
veau corps de caractères persans, qui se prépare à l'im- 
primerie, sera prêt. Le tirage en est fixé à 300 exem- 
plaires. On passera ensuite à l'impression de la traduction 
russe, sous forme de volume séparé, dont on fera tirer 500 
exemplaires. 

La Commission, composée de MM. Brosset, rapporteur, 
Kunik et Véliaminof-Zernof (v. la séance du 14 jan- 
vier 1859) présente un troisieme rapport sur les manu- 
scrits de feu M. Boutkof. Elle y expose que, depuis son 
premier rapport, présenté dans la séance du 23 septembre, 
Pun des membres de la Commission, M. Brosset, s'est oc- 
cupé, conformément à la décision de la Classe, de faire 
copier les trois volumes, 3*, 3^, 3°, de ces manuscrits dont 
les deux premiers ont été collationnés en entier. Ces trois 
volumes renferment d'abord un récit trés détaillé de l'ex- 
pédition de Pierre-le-Grand contre Derbend et Bakou, et 
les faits de guerre, ainsi que les traités qui en ont été la 
suite, d'abord pour l'occupation et en suite pour la cession 
du littoral de la mer Caspienne, ce qui implique tous les 
rapports de la Russie avec les différents dominateurs de 
la Perse au siecle dernier. 

Un second objet, exposé avee non moins de details, ce 
sont les relations du gouvernement russe avec les princes 
montagnards du Daghestan, avec les Tchétchentses, avec 
les Kabardas, avec les montagnards du Kouban, et par 
suite avec les Turks qui exercaient ici un droit de suze- 
raineté. 

En troisième lieu, l'historien ne pouvait manquer de 
faire connaître Jes rapports de bon voisinage, d'alliance, 


có 


351 


Bulletin de l'Académie Impériale 


332 





d'assistance mutuelle, ayant existé dans ce laps de temps 
entre la Russie et les différents rois ou princes souverains 
de la Géorgie, soit jusqu'au traité de 1783, soit jusqu'à 
l'expédition du comte Valérien Zoubof, en 1796, soit enfin 
jusqu’à l'incorporation de la Géorgie sous les Empereurs 
Paul I et Alexandre I. Généralement l'historien ne cite 
pas les sources auxquelles il a puisé ses renseignements, 
du moins ne les eite-t-il is avec l'esprit de minutie et 
de détails que l'on est en droit d'exiger d'un ouvrage 

savant. Toutefois, pour l'histoire russe et pour celle de 
Perse, il s'en réfère souvent à Golikof, au voyageur Olivier, 
mais surtout aux Oukaz Souverains, aux relations de l'an- 
cienne gazette russe de St.-Pétersbourg, dont de longs 
fragments sont intercalés dans les feuilles de son manu- 
scrit. Pour l'histoire du re estan, des Kabardas et des 
établissements russes sur | e Kouban. il cite des actes nom- 
breux, manuscrits, que sa pee position lui a permis de 
consulter, et dont plusieurs se trouvent réunis dans les vo- 
lumes suivants de ses manuscrits, re enfin un contrôle 
complet er sera pas toujours possi 

Enfin en ce qui concerne la Géorgie, gr âce aux publi- 
€ déjà faites, il a été possible de s'assurer que M. 

Boutkof sy montre historien non moins curieux que con- 
sciencieux et bien instruit. Les événements de cette his- 
plus comme dans les 


sans lien connu avec leur entourage, mais bien comme 
effets en connexion avec les mobiles d'une politique su- 


pé rieure, et en tout cas extérieure au pays qui concourt- 


à leur développement. On trouve Hem ici des Dies 
Miis Mes sur les personnages, m es moins impor- 
tants, qui ont joué un röle. En un vit Thistoire de Géor- 
gie et les circonstances peu connues ou tout-à-fait incon- 
nues de l'état intérieur de la famille royale de ce pays, 
tout cela est exposé avec un soin qui prouve que l'auteur 
ra omis aucun effort pour étre bien informé. Cette sou- 
veraine exactitude de.l'auteur, dans les faits dont la véri- 
fication compléte est possible, fait conclure avec pa 

ines des récits où son autorité est presque u 

à Commission énonce, en terminant, qu alle à a été 
Br pour désirer que la publication. des écrits sus- 
mentionn . Boutkof soit entreprise sous forme et 
en qualité de matériaux, et propose de les faire entrer à 
cet effet dans le recueil qui doit paraitre sous le titre 
Pyceriù Apæues. Cette proposition est approuvée, et M. 
Kunik qui s'est chargé i la direction de ce recueil, est 
invité à aviser aux mesures qu'il trouvera bon de prendre 
pour que la publication desdits matériaux puisse se faire 
He cesta 
ropaeus adresse une lettre par laquelle il de- 
mande la permission de soumettre à l'Académie des ma- 
tériaux qu'il a réunis dans l'intention de prouver l’affinité 
primitive des langues finno- magyares avec les langues 
es m s autres. M. Europaeus affirme en 
emps que 
em bp problems de | l'origine et de la filiation des langues 
en général. Le Secrétaire Perpétuel est chargé de faire sa- 
voir à M. Europaeus que l'Académie ne saura se dispenser 
d'examiner le fruit de ses recherches, pourvu. qu'il lui soit 
présenté sons forme d'un travail entièrement achev 


recherches jettent un jour nouveau 








M. Schiefner communique que M. le Dr. Ahlquist, 
à Helsingfors, étánt occupé à rédiger une grammaire de 
la langue mordvine, dialecte mokcha, désirerait pouvoir 
obtenir pour un court élai un manuscrit du Musée asia- 
tique, intitulé: « Jmnowpadiuuecktn 2ammmru o Mopoden- 
idokwanaxo». On arrête que ce "eu a sera mis à sa 
disposition pour le terme d'un mo 

Le Premier Département des Doi: par un office 
du 12 janvier a ‚envoie un recueil de récits, en 
langue kalmouque, iné à l'usage des écoles de Kal- 
ouks du en d’Astrakhan, et prie l’Académie 
de vouloir bien l'examiner au point de vue de la censure 
et du mérite du contenu. De plus le Département vou- 
drait savoir ce que peut coûter l'impression de ce recueil 
au nombre de 300 exemplaires, tirés sur du papier ordi- 
naire, format du manuscrit original, et broc — M. 
Schiefner se charge de l'examen du ENEE et M. 
Bóhtlingk fournira un devis des frais de publication. 

Le Secrétaire Perpétuel dépose sur le bureau les deux ou- 

vrages couronnés par l'Académie au concours pour le prix 
des sciences den Sie celui de Sugenheim: 
Geschichte der Aufl r Leibeigenschaft und Hörigkeit 
in Europa bis um die Mate da neunzehnten Jahrhunderts, et 
celui de M. le Dr. Hanssen: Die Aufhebung der Leibeigen- 
schaft und die ge der gutsherrlich-bäuerlichen Ver- 
hältnisse überhau den Herzogthümern Schleswig und 
Holstein, et Ge qu'aux termes du programme de ce 
prix l'Académie s'est engagée à publier les mémoires cou- 
ronnés par elle. On arréte que les deux ouvrages préci- 
tés seront imprimés sous forme de volumes séparés, in 8^, 
au nombre de 600 exemplaires, y compris les 50 exem- 
plaires d'auteur. 

e Département Asiatique, par un office du-16 janvier 
courant, envoie les livres en langues arménienne et kourde, 
achetés à Constantinople, conformément au désir de l'Aca- 
démie (v. la séance du 12 octobre 1860). 

Lecture est donnée d'une lettre de M. le prince Obo- 
lenski, du 15 décembre dernier, par laquelle il informe 
M. le Président, que, suivant le désir de l'Académie, il s'est 
empressé de procurer à M. Lazarefski toutes les facilités 
pour étudier à la Bibliothèque des Archives Centrales 
du Ministère des Affaires Etrangeres, à Moseou, les chro- 
nographes slavons manuscrits, qui s'y conservent (v. la 
séance du 9 novembre 1860 

M. Radloff, Conservateur du Musée ethnographique, 
chargé, par une décision de la Classe, du 21 décembre 
1860, de la réception, à la Commission archéologique Im- 
périale, d'une collection d'objets, trouvés dans les ruines de 
Sarai et destinés à étre plaeés au Musée ethnographique, 
adresse un rapport, annoncant quäl s'est acquitté de cette 
mission et y joint Po liste des*objets reçus et déposés 
audit Musée. Recu pour avis 

M. Kóppen fait sas 


z 


le 5 novembre 1860 il a 


été élu memtre honoraire de la Société savante ehsto- 


nienne, de Dorpat 








Paru le 1 mars 1861. 








PHAR INED CDI UM free 


| FRE PER 
Königsberg, 
M. Schubert, 
membre correspondant. 


T. III. N° 6. 














BULLETIN 


DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 





TOME II. 


( Feuilles 25 — 27.) 


CONTENU. 
Page 


me 


A. Kupffer, Note sur une erreur dans la division des alcoometres fabriqués à 
Berlin et poinconnés dans le Bureau de vérification des alcoométres......... 353 — 355. 
€. Schmidt, Recherches chimiques et physiologiques sur la Lymphe et le Chylus 355 — 369. 
K. E. de Baer, Sur l'extinction des espèces animales au point de vue physiolo- 
gique et non-physiologique et particulièrement sur la disparition des espèces 


contemporaines de l’homme............................................ 369 — 395. 
©. Struve, Réponse à M. le Général Schubert concernant une proposition faite ` 
par lui et se rapportant à la mesure de l'arc Scandinavo-Russe ............. 395 — 424. 
Bulletin des SÉANCES... srir ENEE anne ne rer nn ne run. 424 — 431. 
Bulletin bibliographique .................... E n n V ia 431 — 432. 
i 
— pi 


On s’abonne: chez MM. Eggers & Cie, libraires à St. -Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de 
l'Académie (Komnrers IIpaszenis Hx ueparopckoit Axaxewiu Hayk») et chez M. Léopold Voss, 
libraire à Leipzig. 





Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 8 rbl. arg. pour la Russie, 
3 thalers de Prusse pour l'étranger. e: 






























































BULLETIN 


DE L/ACADENIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 





Note sur une erreur dans la division des 
alcoomètres fabriqués à Berlin et poin- 
connés dans le Bureau de vérification 
des aleoometres, par A. Kupffer. (Lu le 
22 février 1861.) 

Il y a quatre ans, à peu prés, que j'ai trouvé par 
la comparaison directe des densités de plusieurs mé- 
langes spiritueux aux indications d'un alcoométre nor- 
mal*), fabriqué par J. G. Greiner à Berlin et poinconné 
par la Commission Royale des vérifications (Normal- 
aichungscommission), que ces dernières étaient sou- 
vent en erreur d'un demi pour cent et quelquefois de 
plus d'un pour cent. ' 

Voici comment ces comparaisons ont été faites. 
Aprés avoir pesé avec beaucoup de soin un flacon de 
verre (à bouchon de verre usé à l'émeri) rempli d'eau 
destillée prise à plusieurs températures trés peu dif- 
förentes de 1274 R. (la température normale de l'al- 
coométre), j'ai déterminé par interpolation le poids 
de l'eau contenue dans ce flacon à la température 
normale. Je n'ai pas besoin de dire, que ces opéra- 
tions ont été faites avec toutes les précautions re- 
quises en pareil cas; les poids dont je me suis servi, 
avaient été vérifiés avec rigueur, mon thermométre 
avait été soigneusement comparé au thermomètre nor- 
mal de l'observatoire, le méme, qui m'a servi dans 
mon travail sur le poids d'un pouce cube d'eau (voyez 
Travaux de la Commission pour fixer les poids et me- 
sures de Russie 1841), et dont les erreurs produites 
par les inégalités dans le diametre du tube capillaire 
ont été déterminées avec une grande exactitude; je 
me suis toujours servi de la méthode des doubles pe- 
sées, la seule, qui puisse étre admise pour l'évalua- 
tion d'un poids considérable qui allait jusqu'à 3 livres 
et demie. Le poids du flacon rempli d'eau pure à la 
température de 1274 R., diminué du poids du flacon, 





ge, Cet instrument est composé de trois alcoomètres, dont le pre- 
mier và de 0%, à 60%, le deuxième de 50%, à 80%, le troisième 


ee de sorte qu'on observe immédiatement les demi- pourcents; 
intervalle entre 999/, et 1009/, est de Bun environ. - 
ome III 





m'a donné le poids de l'eau contenue dans le flacon. 
Ensuite le flacon a été rempli d'un mélange d'alcool 
et d'eau, et le poids de ce mélange a été déterminé 
de la méme manière à la méme température et avec 
la méme précision. 

Le poids du mélange, divisé par le poids de l'eau 
pure, m'a donné la pesanteur spécifique du mélange 
à la température normale. 

Je n'ai pas réduit au vide, parce que Blagden et 
Gilpins, dans leur détermination de la pesanteur spé- 
cifique des différents mélanges d'alcool et d'eau, ont 
negligé cette réduction, qui d'ailleurs, dans nos expé- 
riences, aurait à peine affecté la quatriéme décimale 
de nos chiffres. 

Aprés avoir obtenu ainsi la pesanteur spécifique du 
mélange, il était facile de trouver d'aprés la table 
caleulée par Tralles le nombre des centiémes d'al- 
cool que le mélange devait contenir. 

Ensuite l’alcoomètre qu'il s'agissait de vérifier fut 
plongé dans le mélange à là température normale; 
ses indications devaient correspondre exactement aux 
centièmes d'alcool déterminés par les expériences pré- 
cédentes. 

Voici les différences que mes expériences m'ont 
données. 


Indication de l'alcoométre Veritable contenu 


36,8%, 38,1%, 
46,5 47,3 
56,0 56,8 
66,0 66,5 
75,5 75,9 
83,6 83,9 
91,8 91,9 


Il faut dire, que tous les alcoométres fabriqués par 
Greiner ou par M.Geisler à Berlin s'accordent assez 
bien et donnent tous les mémes résultats; cela ne peut 
donc pas étre une erreur fortuite. L’alcoomètre nor- 
mal, d'aprés lequel'les échelles des alcoométres mis 

23 


355 


Bulletin de l'Académie Impériale 


356 





= en vente ont été vérifiés, doit être affecté des erreurs 
citées tout à l'heure. 
M. Langberg a été, je crois, le premier, qui ait 
donné une explication satisfaisante de cette erreur 
(v. Ann. de Phys. et Chim. de Poggend. 1859. N* 2). 
Il a prouvé que l'adhésion des liquides spiritueux 
à la tige de l'aleoométre exercait une influence no- 
table sur ses indications. Pour éviter dans la gra- 
duation de l'alcoométre l'usage des liquides spiritueux, 
dont il faudrait chaque fois déterminer la pesanteur 
spécifique, à cause des variations, qu'elle est disposée 
à subir par l'évaporation de l'alcool, on se sert ordi- 
nairement de la méthode de Brisson, qui consiste à 
plonger l'alcoométre dans de l'eau pure, en le char- 
geant d'un poids suffisant pour le faire plonger dans 
de l'eau jusqu'au méme trait, auquel il doit plon- 
ger sans ce poids dans le liquide spiritueux. On com- 
prend facilement, que l'adhésion de l'eau n'a aucuue 
influence dans cette méthode, puisqu'elle est partout 
la méme, mais dans les liquides spiritueux les adhé- 
sions varient selon la force des liquides et peuvent 
par conséquent produire des erreurs considérables. 
Je n'entre pas dans plus de détails sur cet objet, et 
je renvoie le lecteur qui pourrait en désirer, au mé- 
moire cité de M. Langberg. ! 


Über die chemische Constitution und den 
Bildungsprocess der „Lymphe* und des 
»Chylus*, von Prof. Dr. C. Schmidt in 
Dorpat. (Lu le 11 janvier 1861.) 

Eine Reihe von Experimentaluntersuchungen über 
die im Thierkórper vorkommenden Transsudations- 
processe, deren Resultate, auf dem Wege der Induc- 
tion verallgemeinert, zur Feststellung ihrer Gesetze 
führten '), hatte mir bereits vor anderthalb Jahrzehn- 
ten die Kenntniss der Lymphe im frischen normalen 
Zustande besonders wünschenswerth gemacht. Sie er- 
schien mir, im Gegensatze zu dem die Darmzotten er- 
fülenden «Chylus», dem Filtrate des Speisebreies 
durch die Capillarnetzwünde der «Chyluskanülchen», 
als selbstständiges, sich innerhalb des halb geschlos- 





l 
1) C. Schmidt, « Ueber die Transsudation im Thierkórper» Wöh- 
ler und Liebig’s Annalen der Chemie, LXVI p. 342 ff. (1848). Aus- 
führlicher erórtert in der als besonderes Werk erschienenen Ab- 
handlung«Charakteristik der epidemischen Cholera, gegenüber verwand- 
ten Transsudationsanomalien». Mitau und Leipzig. 1850. p. 116 ff. 


^ 





senen besondern Gefässsystems langsam fortbewegen- 
des intermediäres normales Transsudat der Blutcapil- 
laren von constanter Zusammensetzung, und den so- 
genannten «Wasserergüssen» oder den «hydropischen 
Transsudaten» gleicher Bildungsweise. Die experi- 
mentale Begründung dieser Ansicht, oder eventuell 
deren Gegenbeweis, hätte zwar sofort an Thieren ge- 
liefert werden können, doch erforderte der erste den 
«Chylus» betreffende Theil der vorliegenden Aufgabe 
eine Reihe experimenteller Vorstudien über die che- 
mische Constitution und Bildungsweise der Darmdrü- 
sensecrete, den Verdauungsprocess und intermediären 
Stoffwechsel. Ich vereinigte mich zu diesem Zwecke 
während einer Reihe von Jahren mit meinem Freunde 
Bidder?) in der Art, dass B. den anatomischen, ich 
den chemischen Theil der Arbeit übernahm, wie es die 
bisherige Richtung unsrer Naturstudien mit sich brach- 
te. Wir haben die vorläufgen Resultate der wissen- 
schaftlichen Welt vorgelegt, sind uns indess wohl be- 
wusst, nur zum Baue der Grundpfeiler eines Baues 
nach Kräften das Unsrige beigetragen zu haben; des- 
sen architektonische Gesetze die Aufgabe ünsrer For- 
schungen waren. Durch unsere akademische Stellung 
zu mehrjähriger Unterbrechung dieser Studien und 
wissenschaftlicher Thätigkeit auf heterogenen Gebieten 
veranlasst, nahmen wir uns vor, uns nichtsdestoweni- 
ger von Zeit zu Zeit zur Weiterführung jener umfas- 
senden Arbeit in geeigneter Weise wieder zu vereini- 
gen. Die vorliegende Untersuchung, über deren me- 
chanischen Theil B. seinerseits die bezüglichen Mit- 
theilungen machen wird, sobald die Resultate spruch- 
reif erscheinen, verdankt dieser erneuten Allianz ih- 
ren Ursprung und vermittelt beide ersterwähnten grös- 
sern Untersuchungsreihen untereinander als nothwen- 
diges Verbindungsglied. | 

Bei einer kürzlich von Dr. Weiss unter Bidder’s 
Leitung über den Seitendruck der Lymphe im rechten 
Halslymphgefüssstamme, und des Chylus im ductus 
thoracicus narcotisirter Pferde ausgeführten Experi- 
mentaluntersuchung?) konnten, nach Beendigung des 
eigentlichen Versuches, so bedeutende Mengen des In- 
halts Beider in reinem Zustande aufgefangen werden, ` 





2) F. Bidder und C.Schmidt, «Die Verdauungssäfte und der 
Stoffwechsel». Mitau nnd Leipzig. 1858. 

3) Die Resultate derselben sind in Hrn. Dr. Weiss's Inaugural- 
dissertation « Experimentelle Untersuchungen über den Lymphstrom» 
Dorpat 1860, niedergelegt. 


357 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





SEMEN 
dass die Gelegenheit zur genaueren chemischen Unter- 
suchung Beider, so wie des zugehórigen Blutes von 
Thieren gleicher Race, Alters, Kórpergewichts und 
Nahrungsweise nicht unbenutzt gelassen werden durfte. 
Herr Dr. Weiss fing am Schlusse der gelungensten 
Versuche zu diesem Behufe das aus der eingeführten 
Canüle hervorströmende reine klare oder schwach 
opalisirende hellgelbe Fluidum in gewogenen kleinen 
Glasballons, binnen stetig aufeinanderfolgender Zeit- 
räume von 10—30 Minuten, mehrere Stunden hinter- 
einander, auf, und stellte mir die so erhaltenen Por- 
tionen mit den dazu gehörigen Angaben über Körper- 
gewicht, Nahrungs- und sonstige wesentliche Ver- 
hältnisse des betreffenden Thieres unmittelbar darauf 
zur Verfügung. Die vorgeschrittene Jahreszeit ge- 
stattete die Untersuchung bei gleichmässig niedriger 
Temperatur, namentlich das Abwarten der vollstän- 
digen Gerinnung Behufs möglichst vollständiger me- 
chanischer Scheidung von Fibringerinnsel, Lymph- 
kórpern und Serum, was meist erst nach 48 Stunden 
beendet war, ohne erhebliche Zersetzung. In den 
Hals jedes gefüllten Ballons wurde nach vorheriger 
Wügung desselben ein beiderseits offenes Glasrohr 
von 18—20 Centimeter Länge und °/, des Innen- 
durchmessers so eingeführt, dass beim nachherigen 
Umstülpen des Ballons über einen Stehcylinder von 
14 Centimetern Hóhe auf 4 Centimeter Durchmesser, 
der umgestülpte Ballon auf dem abgeschliffenen Cy- 
linderrande, der darin im Serum schwimmende Kuchen 
dagegen auf dem obern Rande des Glasrohrs ruhte. 


Das Serum konnte bei dieser einfachen Vorrichtung 
binnen 24 Stunden lüngs der Innen- und Aussen- 
wand des Glasrohrs vollständig abfliessen, ohne dass 
ein erheblicher V erdunstungsverlust stat konnte. 
Nach beendetem Abflusse des Se- 
rum wurde der Ballon vom Glas- 
rohre abgehoben und mit dem 
darin gebliebenen kleinen Ku- 
chen gewogen. Die Gewichtsdif- 
ferenz des frisch gefüllten, des 
nur Kuchen enthaltenden und des 
leeren Ballons, ergab das Ver- 
hältniss und absolute Gewicht von Kuchen und Serum 
der in jedem bestimmten Zeitraume aufgefangenen 
Lymph- oder Chylus- Mengen. 








I a) Lymphe aus dem einfachen rechten Hals- 
lymphstamme eines Füllens bei gleichmüssig guter 
Heufütterung und schwacher Narcotisation des Thiers 
durch Injection von Opiumlósung in die Jugularvene. 


Thiergewicht — 98,3 Kilogr. 

Gewicht des Kopfes und Halses allein — 13,9 Kilogr. 

binnen 100' aufgefangene Lymphmenge — 69,864 
Grammen. 

1 Kilogr. Thier liefert aus diesem rechten Halsgefäss- 
stamme allein binnen.24 Stunden 10,23 Grm. 

I Kilogr. Hals und Kopf derselben Seite binnen 24 

Stunden 144,8 Grm. 





Es wurden aufgefangen: 



































es m Binnen | 

" | Frische Zerfallen in: 1000 gr. Lymphe zerfallen in: | Minute 

re Lymphe.| frisches | frischen | bei 120° trocken | frisches | frischen | bei 120° trocken | frische 
Sr Serum. | Kuchen.| Serum. | Kuchen. | Serum. | Kuchen. | Serum. | Kuchen. Lymphe. 

32° 19,120 | 18,896| 0,224 0,0248 | 988,27 | 11,73 1,30 0,598 |gramm. 

31 27,952 27,645 | 0,307 0,0308 | 989,02 | 10,98 1,10 0,902], » 

LAN 22,792, 22,588| 0,204 0,0250 | 991,05 8,95 1,10 0,616 » 
in 100' | 69,864 |69,129| 0,735 | 2,4393 | 0,0806 | 989,48| 10,52| 34,92| 1,15 0,669 » 








Die Schwankungen in den Mengen binnen gleicher 
Zeiträume aufgefangener Portionen sind von unver- 
meidlichen Muskelbewegungen des Thieres trotz der 
Narcose abzuleiten. Sie gleichen sich bei längerer 
Versuchsdauer aus; der Reduction auf 24 Stunden, 
aufs Gesammtkörpergewicht oder das Gewicht des sie 
hauptsächlich liefernden Körpertheils , der rechten 




















Hälfte des Kopfes und Halses, als Einheit bezogen, 
ist demnach die während der ganzen Dauer des Auf- 
fangens erhaltene Gesammtmenge zu Grunde zu legen. 
Sie reagirt alkalisch, gerinnt, zum Sieden erhitzt, für 
sich sehr unvollständig, auf Zusatz einiger Tropfen 
Essigsäure raschund v g. Diecoagulirten dicken 
Eiweissflocken, Neutralfette und Fettsäuren der Seifen 


11.4: ^ kA 





Bulletin de l'Académie Imperiale 


360 





mit umschliessend, sind leicht vom farblosen, wasser- 


klaren Filtrat trennbar, aus dem daher Schwefelsäure 


oder -Silberoxyd- Nitrat nach starkem Ansäuern mit 
Salpetersäure bestimmt werden können. 


| 


und Chlor leicht durch directes Ausfüllen mit pane 



































1000 Theile enthalten In 1000 | I 
Theilen | Theilen 
Zeng ge 2 dt Summe. | Serum. | Kuchen. 
Wa o. 1 lii 954,56 | 9,37 | 963,93 | 964,71 | 890,4 
j Wasserfreie Stoffe . -> | 34,92 1,15 36,07 | 35,29 | 109,6 
Fibrin d z 
Albumin \ 23,31 23,56 B 
Fette und fette Sáuren ` | 1,05 28,84 100,4 E 
Anderw. organische Stoffe 4,48 4,53 2 
Mineralsalze . . . . .. 7,12 0,10 7,22 7:23 9,2 e à 
Chlornatrium . . . . .. 5,36 | 0,07 5,43 5,42 5,8 ere 
MiB Se. sew HER 147 | 0,02 1,50 1,49 | KS 
e 0,03 0,03 | 0,03 | E 
Schwefelsäure. . . . .. 0,03 0,03 0,03 2,5 S I 
An Alkalien gebundene | E 
Phosphorsäure 0,02 0,02 0,02, = 
Phosphors. Kalk D 
ER 021| 0,01 0,22 | 021 0,9 E 

















I. b) Lymphe aus dem einfachen rechten Hals- 
lymphstamm eines Füllens bei guter, Heufütterung. 
Chloroformnarcose durch Fanfülrubg lockerer mit ch. 
3 Grammen Chloroform getr änkter B 
in die Nüstern 
Thiergewicht — 114,7 Kilogr 
Gewicht des Kopfes und Halses allein — 16,4 Kilogr. 


























binnen 132'aufgefangene Lymphmenge = 107,920Gr. 
1 Kilogr. Thier liefert aus diesem rechten Lymph- 
gefässstamme allein binnen 24 Stunden 10,26 Gr. 
1 Kilogr. Hals und Kopf derselben Seite binnen 24 
Stunden 143,5 Gr. 
Es wurden aufgefangen: 


























































































































g : Zerfallend in: 1000 gr. Lymphe zerfallen in: Binnen 
E Frische inute ; 
ZS |Lymphe |frisches |frischen bei 120? trocken frisches | frischen bei 120? trocken frische 
a ymp 
Se Kuchen | Serum (Kuchen | Fibrin | Serum | Kuchen| Serum |Kuchen | Fibrin | Eymphe 
20° 19,710| 18,758 0,952 | 0,7799 0,0600, 951,70| 48,30 | 39,57 3,04 | 0,985 
21'| 20,165, 18,531| 1,634 | 0,7544 0,0520, 918,97| 81,03 | 37,41 2,58 | 0,960 
56 | 42,998 41,752, 1,246 | 1,8116 0,0700| 971,02! 28,98 | 42,13 1,63 | 0,768 
35 25,047, 24,041| 1,006 | 1,0239 0,0534| 959,84| 40,16 | 40,88 2,13 | 0,716 
132” |107,920|103,082| 4,838 | 4,3698| 0,4497| 0,2354| 955,17| 44,83 | 40,49 | 4,15 | 2,18 | 0,818 
Die physikalischen und chemischen Eigenschaften | Chlornatrium . 5,40| 0,27 | Dën 5,65] 6,07 
des Fluidums sind von denen des ersten Versuchs E bir T er e erg oer 
; X M dr SE MES aus ic ; : : 
nicht verschieden. : Schwefelsäure ... | 0,08 0,09! 0,08| 0,18 
P z An Alkalien gebunde-| | 0,01 { 
1000 Theile enthalt ` 
ees e OP ne Phosphorsáure| 0,02 0,02! 0,02} 0,15 
Serum |Kuchen Summe | Serum | Kuchen | Phosphors. Kalk 049| 0,07| 0,26 0,20! 1,59 
e » Maguedal) , ? , , ` 
Bele o 914,68| 40,68 | 955,36| 957,61| 907,32 ; Ai l 
Foste c Stoffe 40,49| 4,15 | 4464| 42,39| 92,68) Beide Versuchsreihen zeigen in jeder Hinsicht so 
pe ett n ten 2,18 | 2,18 A» 48,66 | viel Übereinstimmung der Resultate, dass sie mit 
e^ et wr er e » a Le â es. e 
Feo und ele unt 154| 3 i| 123 34,36 Sicherheit als Grundlagen für weitere Schlüsse be- 
anderw. organ. Stoffe 1,69 1,78 nutzt werden können. 
Mineralsalze . . .. 7,04| 0,43 7,47| 7,36| 9,66 II. a) Chylus aus dem ductus thoracicus eines Fül- 

























































































361 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 362 
OÍÉe— 
lens aufgefangen,. dis 2 Tage früher zu Untersuchun- | 1000 gr. Chylus enthalten: | In 1000 | In 1000 
| . Se- | gr. Ku- 
gen am rechten Halslymphstamme benutzt worden E del, "DE Bang? Gert 
war, indess trotz des operativen Eingriffs Futter und 
Getrünk zu sich genommen hatte. Durch eine in den Ns Mi ; GN . ae 60| 28,37 | 960,97 iR 906,28 
Halstheil des Brustganges eingebundene Canüle von Waste S v ER Bloas 5,10) Sg Steg Ee 
3 Centimetern Innendurchmesser wurden aufgefangen: | Fette me d.Seifen aite. 0,76 0,79 
Albumin ...... 2.60 23,33 
Fibrin T ! 2,57 nal 83,85 
Grammen Binnen 1' : : Anderw. organ. Stoffe, 5,37 5,54 
Binnen Thiergewicht — 106,5 : ' 
hyl . Chyl : Himaus .2. 4. 0,05 0,05 ,93 
SES ST pee 10gr Mi (incl. 0.10 Eisen) 
í 1 Kilogr: Thier liefert | Mineralsalze (excl.Eisen) — 7,37| 0,22 | — 7,59, 7,61] 6,82 
6 29,380 4,896 binnen 24 Stunden | Chlornatrium. . . . | 5,61| 0,15 | 5,76 5,79) 4,70 
16,5 79,841 4839 MEI uM Ru A 1,26| 0,05 | 131 130) 1,46 
11 45,535 4,140 Schwefelsäure ... | 0,07 0,07 0,07) 0,06 
7 : E 34,265 4,895 An Alkalien gebunde- 
21 d SE SH ne Phosphorsäure 0,01 d nen 0,28 
67 294,158 4,358 
Le de veus 0,43! 0,01| 044 044 032 
» ` Magnesia ar vd 
^ Les ; Aschenmenge durch | | 
Das schwach opalisirende hellgelbröthliche Fluidum |“ pinäscherung . 8,37) 0,24 Seu 864 7,72 
gerinnt erst nach einigen Stunden, wie die Lymphe; | Kohlensäure- Gehalt | 
vollständig erst nach 24 Stunden. Mechanische Er- | derselben 1,001 0,02, 1,02 1,03| 0,76 


schütterung befördert bei beiden sowohl die Gerin- 
nung als die Contraction des hellróthlichen, nach be- 
endetem Absickern des Serums zu einem hochgkin m- 
bedeutenden Gallerthäutchen 

Kuchens. Unter dem Mikroskope zeigen sich neben 
den Lymphkörpern bekannter Form nur sehr spärliche 
freie Fetttropfen, was mit dem Resultate der Analyse 
ganz übereinstimmt. 














II. 5). Chylus aus dem ductus thoracicus eines ge- 
sunden, vorher zu keinem Versuche benutzten Füllens 
bei guter Fütterung. Das Thier hat 3 Stunden vor 
dem Versuche Mehlbrei und Heu gefressen. Opera- 
tion wührend der Chloroformnarcose, deren Wirkun- 
gen während des spätern Auffangens des Chylus un- 
ter Steigerung der erhaltenen Menge aufhóren. Mit- 
telst derselben Canüle von 3 Millimeter Durchmesser 





wurden aufgefangen: 


















































T 11000 gr. Chylus zer- "P 
Min Frischer Zerfallend in: | PII SES Gier 
Laylés Serum Kuchen | Serum | Kuchen x 7 
Go 143,507, 140,163| 3,344 | 976,70 | 23,30 | 1,0172 während der Chloroformwirkung 
60' 205,260 198,815| 6,445 | 968,60 | 31,40 | 1,0166 das DR erwacht aus der Narcose 
60 274,818) 266,458] 8,360 | 969,58 | 30,42 | 1,0159 
60 305,364! 296,743| 8,621 | 971,77 | 28,23 | 1,0159 | laie Ohtssekkännirkeng 
60" 273,415| 264,323! 9,092 | 966,75 eet 1,0167 | hat aufgehört. 
60° | 306,867) 294,460| 12,407 | 959,57 1,0168 
360° |1509,231|1460,962| 48,269 | 968,02 | E m | 1,0165 m 


Thiergewicht — 81,9 Kilogr. 


1 Kilogr. Thier liéfert binnen 24 Stunden 73,71 gr. 
Chylus. 





Physikalische und chemische Beschaffenheit der ein- 
zelnen Portionen gleich den ersten. 


1 
Bulletin de l'Académie Imperiale 
























































363 364 
1000 ) gr. Chylus enthalten: m 1000 | In 1000 11000. gr. Blut zerfallen in: d 1000 | In 1000 
| 32 Eë TB BE | 505,95 | 494,05 r. Se- | gr. Ku- 
Fo un |Kuchen Summe |^ | rum | che | Serin Kuchen | Summe E ram chen 
EUM DuC 927,29] 28,90 | 956,19| 958,50| 887,59 | Chlornatrium. . . 2,90) 1:21 2109 3i EST 
feit Stoffe. | 40,15| 3,66 | 43,81| 41,50| 112,41 | Natron . . . . . .. 0,44 0,37 0,81 0,87) 0,75 
Freies Fett. . ... à 0,48) 0,05 | .0,53| 050° 1,54 | Kali .......- 0,07, .1,58| 1,60) 0,14 3,19 
Fette ibis d Seifen 0,27 0,01 | 0,28. 0,28! . 0,27 | Schwefelsäure . . 0,06 0,06 0,11 
Fig e ue A e + 1,27 | 1,27 38,95 | Àn Alkalien gebunde- 
Albumie 4). 29,85 f 30,85 ne Phosphorsäure 0,65! 085 0,01 1,31 
Zucker und anderw. 2,15 | 34,24! 65,96 FRE Kalk . 0,10! 0,06 0,17| ‚0,211 0,12 
organische Stoffe 2,24 | 2,32 Magnesia 0,02; 0,07] 0,09, 0,05, 0,14 
eg IE 0,06 0,06 2,05 EE eU. 0,01 0,01 0,02 0,01 0,03 
(incl. 0,14 Eisen | Aschenmenge durch e 
Mieres 7,91, 0,18 7,49! - 7,5 MAS Einäscherung 3,89) 5,21 9,101  7,70| 10,55 
EET 5.76 0,08 5,84 5,95 2.30 Kohlensáure -Gehalt 
sie TOUNI M 004| 117| 1,17} 1,39| derAsche....| 0,28 0,9, 20,67 (pp 0,79 
MAR: Hs aa 0,11] 0,02 | 0,13} DUU 0,70 ; : ; 
Schwefelsäure . . . 0,05 0,05! 0,05! 0,01 Der Gegensatz in Vertheilung der Mineralbestand- 
An Alkalien gebunde- theile auf Zelle und Intercellularfluidum, d. h. die 
m Mus mec 0,02, 0,08 | 0,04) 0,02! 0,85 | histologisch geformten und formlos gelösten oder 
Phosphors. Kalk . 0,19| 0,01 0,20 (0,20; 0,25 |.. 3 : 
z Magnesial 0,05 0,05) 0,051 0,03 bis zur Unkenntlichkeit aufgeschwellten Elemente der 
Aschenmenge durch Lymphe, des Chylus und des Blutes, zeigt sich bei bei- 
Einüscherung. . | 811 0,20 | 8,31) 8,38] 6,26 | den erstern weniger entschieden als bei letzterm. Der 
— SR 0.80 002! 082 0.83| 0:60 überwiegende Kali- und Phosphorsäure - Gehalt der 
1 , , H ’ 3 























Ein Blick auf diese Analysen zeigt, dass der Inhalt 
des ductus thoracicus des Pferdes von dem des rech- 
ten grossen Halslymphstammes qualitativ wie quanti- 
tativ fast nur durch einen, von einer Spur Hämatin 
herrührenden geringen Eisengehalt unterschieden ist. 
Der Gehalt an Neutralfetten und fetten Sáuren der 
Seifen ist äusserst gering, //, bis /,, von dem der 
Fleischfresser, und kommt dem des Blutes nahe, des- 
sen Dichtigkeit und entsprechender Gehalt an was- 
serfreier Substanz, histologisch geformter wie unge- 
formter, jedoch mindestens doppelt so hoch ist; wie 
folgende Parallel- Analyse des Blutes eines gesunden 
Füllens gleicher Nahrungsweise und Kórpergrósse zei- 
gen wird: 






































(1000 gr. Blut zerfallen in: re | Tn 
1000 gr.1000 gr. 
E nn Summe | Serum | Kuchen 
Wasser... .... 70,91! 334,58| 805,49| 930,75| 677,21 
Wat Stoffe. | 35,04| 159,47| 194,51| 69,25| 322,79 
Freies Fett... .. SM 1,30 2,63 
P eege Seifen | 0,80| 0,54 134 .157| 1,09 | 
ee 9,31, 8,81 Al 
Haerz dee 28,68 56,69 
Zucker und anderw. 141,19 (en Can 
organische Stoffe ,95 9,85 
Hämatin (incl. Eisen) . 9,18 9,18 7 18,58 
(incl. 0,61| (inel. 0,61 (incl. 1,23 
S Eisen) i Eisen) 
Mineralbestandtheile | | 3,61, 3,95 7,14 8,00 | 
(excl, Eisen) . E | Do sve 




















Blutzellen und Lymphkórper kann, im Gegensatze zum 
fast ausschliesslichen Chlornatrium, und Natron-Ge- 
halt der Intercellularflüssigkeit bei letztern, durch 
den relativ. grossen Fibrin- Gehalt des Lymph- und 
hylus-Kuchens verdeckt, nicht so eclatant, auf den 
ersten Blick überzeugend, hervortreten, ist aber ebenso 
vorhanden. Ein Blick auf die mit der grössten Menge 
Substanz (1'/, Kilogr. Chylus), angestellte, daher zu- 
verlässigste Analyse des Chyluskuchens II 5 zeigt in 
den 2 letzten Columnen rechts diesen Gegensatz aufs 
Entschiedenste. Es ist dabei nicht ausser Acht zu 
lassen, dass bei so geringen Quantitüten zur Analyse 
verwendbarer Substanz — 1, Kilogr. Chylus liefern 
nur 48,8 Grammen Kuchen, wovon 0,27 gr. Mineral- 
bestandtheile — und der Leichtflüchtigkeit des Chlor- 
kaliums beim Glühen unter Luftzutritt, kleine fast 
unvermeidliehe Kali-Verluste sich bei der Reduction 
auf 1 Kilogr. Kuchen enorm vergrössern, so dass die 
mit kleinern Quantititen Lymphe und Chylus ange- 
stellten Bestimmungen I a und b, und II a hinsicht- 
lich der letztern Rubrik: «In 1000 Th. Kuchen» nur 
einen sehr bedingten Werth beanspruchen dürfen. 
Aus den directen Bestimmungen ergiebt sich, dass 
Pferde bei gewöhnlichem Heufutter binnen 24 Stun- 
den 6,6 Procent ihres Kórpergewichts Chylus aus 





dem Milchbrustgange liefern. Bei Fütterung mit 


^ 


365 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 





Milch geben sie das Doppelte, ca 13 Procent, dessel- 
ben. Aus dem rechten Halslymphstamme von Thieren 
gleicher Constitution wird unter gleichen Verhält- 
nissen, auf gleiches Körpergewicht als Einheit bezo- 
gen, 1 Procent des letztern, auf ihre wahrscheinliche 
Quellenregion, die rechte Hälfte von Kopf und Hals, 
als Gewichtseinheit reducirt, 14 Procent dieser er- 


halten. Binnen 24 Stunden strómt demnach eine der. 


kreisenden Gesammtblutmenge gleiche Quantität Chy- 
lus und Lymphe von gleichem Salzgehalte, dagegen 
etwa dem halben Gehalte an organischen Substanzen, 
in die Blutbahn, um aus letzterer zum Theil wieder 











transsudirt, zum Theil durch directe Darmaufsaugung 
in den Chyluszotten wieder ergänzt, Tags darauf den 
gleichen Körperkreislauf durchzumachen. 

Ein Füllen gleicher Constitution bildet, nach di- 
recten Bestimmungen, bei 1,79 Kilogr. Heu und 0,64 
Kilogr. Hafer als Tagesration für 100 Kilogr. Thier- 
gewicht, über den Stoffwechselbedarf hinaus 0,58 Ki- 
logr. Körpermasse, als tägliche Gewichtszunahme. Es 
liefert 0,317 Kilogr. Harn und 3,401 Kilogr. Excre- 
mente und trinkt dabei 3,819 Kilogr. Wasser. Die 
weitere Analyse führt auf folgende Endgleichung des 


| Stoffwechsels für 100 Kilogr. Thiergewicht Füllen. 


Aufgenommen wurden in Grammen: 





















































: : Wasser- u Wasser- |... Sauer- |Mineralbe- 
Nahrungsmittel | Frisch frei Wasser | Kohle stoff Stickstoti io letasdiheilé 
e 1790 | 1543 | 247,0 | 706,8 734 23,1 | 597,1 138,9 
Hafer 640 543,4|. 96,6 | 275.5 34,8 12,0 | 199,4 21,7 

À Summe | 2430 | 2086,4| 343,6 | 982,3 | 111,9 35,1 | 796,5 | 160,6 
Ausscheidungen durch Darm und Nieren in Grammen 
I Wasser- Wasser- Lou Sauer- | Mineralbe- 
Frisch | Wasser frei Kohle stoff Stickstoff) soft -Lafandtheile 
AGUA RE 317. 245,1 TEI 25,9 2,7 9,0 8,1 26,2 
Excremente. .... 3397. | 2559,7| | 837,3| 825,6 |. 42,9 18,5 1 317,2 133,1 
Summe | 3714 | 2804,8| 909,2| 351,5 45,6 | 27,5 | 325,3 159,8 
Incl. Wasser wurden , 
aufgenommen . . | 6250,3| 4162,6| 2087,7| 982,3 | 111,9 351 | 796,5 161,9 
Demnach assimilirt 
und exspirirt . . | 2536,3| 1357,8| 1178,5| 630,8 66,3 7,6 | 471,2 2,6: 
Assimilirt wurden . 580 402,7] 117,31: 78,1 11,4 7,6 17,6 2,6 
Zu exspirirenderRest| 1956,3| 895,1] 1061,2| 552,7 54,9 453,6 











Zur Kohlensüure und Wasserbildung erforderlicher, 
bei der Inspiration zu bindender Sauerstoffzuschuss 
— 1473,9 gr. 

. Exspirirt werden: 
895,1 gr. prüformirtes Wasser, 




















hen, so ergiebt die Differenz der Constitution beider 
nahezu die Zusammensetzung der im Darmrohr auf- 
gesogenen, in Chylus und Blut binnen 24 Stunden 
per 100 Kilogr. Thiergewicht wirklich übergegange- 
nen Nahrungselemente, nämlich: 











494,1 » durch Oxyd. gebild. Wasser, Eod EE 
im Ganzen: 1389,2 gr. Wasserdampf Summe fester Stoffe. . 1250,4)  Albuminoide | andere Stoffe 
2026,6 » Kohlensäure. 103,7 1146,7 
Bei der Oxydation werden gebildet 4,268940 Wär-| mg Sc pee pi pec 
me-Einheiten d. h. die zur Erhitzung von 4268,94 | enthal- Bag 16 6 166 e 
Kilogrammen Wasser um 1° C., oder des dem Thier- tend. oc drétot ` 479,3 23,9 455,4 
gewichte gleichen Wassergewichtes um 42,7? C. über | - Salze 28,8 etse 
die Anfangstemperatur nóthige Würmemenge. MM eR m prisca ; 


Da die festen Excremente fast ausschliesslich aus 
nicht assimilirbaren Bestandtheilen des Futters beste- 








1000 Grammen Chylus enthalten im Mittel 958 
Gr. Wasser, 30,5 Gr. Albuminoide, 7,5 Gr. Mineral- 


Bulletin de l'Académie Impériale 





bestandtheile und 4 Gr. andere Stoffe. Letztere ste- 
hen zu einander nahezu in demselben Verhältnisse 
wie sie im Darmrohre den Nahrungsmitteln entzogen 
wurden: 

103,7 Gr. Albuminoide 


98,8 » Mineralbestandtheile, von 100 Kilogr. 
Thiergewicht binnen 24 Stunden in den 
Kreislauf aufgenommen, bilden demnach 
mit: 
3257,2 » Wasser 
13,6 » andern Stoffen 


3403, ‚3 Grammen Chylus. 


Im Mittel der beiden Versuche II a und b lieferten 

100 Kilogr. Thiergewicht binnen 24 Stunden 
6,13 Kilogr. Chylus 

davon stammen aus den Nahrungs- 

mitteln hóchstens 2:40. s» » 
demnach müssen aus der Blutmasse 

unter Zuziehung des Restes im 

Darmkanale aufgesogenen Was- 

sers dazutreten die Elemente 

von mindestens 





2,73 Kilogr. Chylus 


Der Chylificationsprocess gestaltet sich demnach 
folgendermaassen: 

100 Kilogr. Thiergewicht nehmen binnen 24 Stun- 
den aus den Nahrungsmitteln (Heu und Hafer) auf: 


. sep gr $9 9 




















he 330 
Wasser AN organische 5 ER 
| à EST 
Die decine icti lie- 
EOS IN N 1602,9 | 103,7 | 1117,9 | 28,8 
3403, a a Chylus ent- 
peter OU 3257,2 | 108,7 13,6 | 28,8 
Differenz. . — 1654,3 --1104,3 
Die ae min 
RET IV. 1654,3 
iii ae Respi- 
rationsmaterial..... 1104,3 














Behufs der Bildung von 2,73 Kilogr. Chylus müssen 
sich, den Salzgehalt des Intercellularfluidums zur Ba- 
sis genommen, worin 2,73 Gr. Mineralbestandtheile, 
spalten 5,67 Kilogr. Blut in 2,73 Kilogr. abfiltrirten 
Chylus und 2,94 Kilogr. weiter kreisende Blutzellen 
und anhaftende Intercellularflüssigkeit. 

Wird beim Abfliessenlassen des Chylus aus dem 








Milchbrustgange nach Aussen statt des normalen Wie- 
derergusses in die Gesammtblutmenge, der Wasser- 
verlust nicht durch eine entsprechende Mehraufnahme 
reinen Wassers oder wasserreicherer Nahrungsmittel 
von aussen ersetzt, so müssen Blut, Muskeln und in 
letzter Instanz sàmmtliche Kórperbestandtheile um die 
Wassermenge des abfliessenden Chylus wasserürmer, 


concentrirter werden. Ob dieser Wasserverlust dem 


Blute direct oder durch fortdauernde Ausscheidung 
der wasserreichen Darmsecrete, ohne Wiederersatz 
des abgegebenen Wassers durch Rückfluss des aus 
letztern und zugeführten Nahrungsmitteln gebildeten 
Chylus, entzogen wird, ist hinsichtlich des Endresul- 
tats gleichgültig. Die unveränderte Dichtigkeit des 
Chylus nach 6stündigem Abfliessenlassen desselben 
in Versuch II b, beweist, dass 1°, Kilogr. Chylus, wo- 
rin 1,437 Kilogr. Wasser, ohne wesentliche Stórungen 
des Bildungsprocesses aus dem Kreislaufe entfernt 
werden können, während beim Ablassen von Blut in 
gleichem Verhältnisse zum Gesammtkörpergewicht 
eine erhebliche Verminderung des Gehalts an organi- 
schen Stoffen neben entsprechender Steigerung des 
Gehalts an Wasser und Mineralsalzen, namentlich 
Chlornatrium, eintritt. Der Wiederersatz des Chylus : 
erfolgt demnach viel rascher als der des Blutes. 

Wir sehen, dass mindestens die Hälfte der binnen 
24 Stunden oder jedem sonstigen Zeitraum den Milch- ` 
brustgang durchstrómenden Chylus-Menge ihren Ur- 
sprung nicht im Speisebrei findet, vielmehr als Se- 
cret der Gesammtblutmenge anzusehen ist. Man ` 
hat diese als «Lymphe», den direct der Nahrungs- 
aufnahme von aussen her entstammenden Theil als 
«Chylus» zu bezeichnen. Im Milchbrustgange wie in 
den grössern Lymphgefässstäimmen sind beide ge- 
mischt, in den Darmzottenkanälchen ist vorzugsweise 
letzterer, in den sogenannten Lymphdrüsen erstere vor- 
handen. Mindestens die Hälfte der Gesammtblutmenge, 
und zwar deren Intercellularflüssigkeit, spaltet sich 
demnach binnen 24 Stunden in Salzlösung mit halbem 
Eiweissgehalt, die aus dem Blutgefäss- ins Lymphge- 
fäss-System hinein transsudirt, und Blutzellen, nebst 
anhängendem Rest der Intercellularflüssigkeit die 
weitercireulirend durch stetig wiederzuströmenden 
Chylus auf die ursprüngliche typische Normalconsti- 
tution zurück verdünnt werden. Volum und Salzge- 
halt der binnen 24 Stunden den Milchbrustgang durch- 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


370 





EEE i 
strómenden Chylus-Menge ist nahezu gleich dem Ge- 
sammtvolum der im Körper eirculirenden Intercellu- 
larflüssigkeit des Blutes. 

Da diese Processe, Secretion aus und Rückfluss 
des Lymph - Secrets in die Blutmasse in jedem Zeit- 
theilchen stetig neben einander hergehen, so muss die 
Zusammensetzung des Blutes, wie der Lymphe normal 
eonstant bleiben. Das Verhältniss ändert sich bei 
starker Blutentziehung, wo die rückständige Blutmasse 








durch den nachströmenden gemischten Chylus des 
Milchbrustgangs rascher verdünnt wird, als entspre- 
chende Wasserabdunstung durch Lunge und Haut er- 
folgen kann. Dagegen kann bei starker Chylusentzie- 
hung der Wiederersatz nur auf den 2 bisherigen We- 
gen, des «Chylus» aus dem Darmrohre, der «Lymphe» 
aus dem Blute, unverändert weiter erfolgen, er wird 
daher innerhalb ziemlich weiter Gränzen nahezu con- 
stant fortschreiten. 






































ER Fette und Alb nin, Bi- Mineral- 
7 -z 5 tel atin, Zuc S " 
Es enthalten: Wasser jtejeStoffe eite Säu-| Fibrin dere peu 
7. organ. Stofle| d Eisen 
1000 grammen Blut. . .. 805,49 | 194,51 2,64 3,91 150,37 7,56 
485,5 5° ^ Lymphe;s |/461,70°1 9107. 0,68 | 105 | 1629] 901. 
516,7 gr. weiter circulirende| 
_Blutzellen plus Rest der 
Intercellularflüssigkeit 343,79 | 172,94 | 2,01 2,26 134,09 | 3,95 


Bei Transsudation der «Lymphe» aus der Intercel- 
lularflüssigkeit des Blutes wird demnach mit den Sal- 
zen nur 1 des Fibringehalts, die Hälfte des Eiweisses, 
nahezu die Gesammtmenge des Wassers, Zuckers, der 
fetten Sáuren und anderweitiger lóslicher organischer 
Substanzen ins Lymphgefässsystem hinein transsudirt. 
Der Process selbst ist dem bei allen sogenannten hy- 
dropischen Erscheinungen stattfindenden ganz analog; 
ohne Auftreten qualitativ eigenthümlicher Fermente 
oder Spaltungsprodukte, wie in den Darmsecreten. 
Charakteristisch ist für die ganze Gruppe das feste Ver- 
hältniss von Wasser zu Salzen bei der grössten Man- 
nigfaltigkeit im Eiweissgehalt des Transsudats, der, 
im frischen Wundplasma nahezu gleich dem der In- 
tercellularflüssigkeit, im Transsudate des Hirncapillar- 
netzes fast verschwindet. Die «Lymphe» hält normal 
das Mittel zwischen beiden Extremen; ob abnorme 
Druckverhältnisse im Blutgefässsystem ihre Constitu- 
tion wesentlich zu ändern vermögen, müssen directe 
weitere Versuche entscheiden. 


Über das Aussterben der Thierarten in phy- 
siologischer und nicht physiologischer 
Hinsicht überhaupt. und den Untergang 
von Arten, die mit dem Menschen zusam- 
men gelebt haben, insbesondere, von K, 
E. v. Baer. (Lu le 11 janvier 1861.) 

(Erste Hàlfte.) 
. Allgemeine Bemerkungen über das Aufhören der 
Thierarten im Laufe der Zeit. 
Man stösst jetzt nicht selten auf die — als selbst- 
verständlich hingeworfene Behauptung: wie die Indi- 
Tome III. 


nu 








viduen absterben, so müssen auch die Arten oder ge- 
netischen Reihen von Organismen derselben Form ihr 
Ende erreichen. Eine solche Ansicht ist keinesweges 
neu, allein sie scheint jetzt besonders Platz zu grei- 
fen, nachdem man weniger freigebig mit den Revolu- 
tionen der Erdrinde in der Vorzeit umgeht und sich 
bemüht, die geologischen Vorgänge der Gegenwart 
weithin zurück in der Geschichte des Erdkórpers wie- 
der zu erkennen. Auch scheint für den ersten Augen- 
blick die Analogie so gross zu sein, dass man leicht 
glauben kónnte, das Absterben des organischen Indi- 
viduums mache auch das Aussterben der Arten wahr- 
scheinlich oder gar nothwendig. Indessen darf man 
diese Zusammenstellung oder Vergleichung nur ein 
wenig mehr ins Auge fassen, um zu erkennen, dass 
dem Sterben des Individuums eine innere Nothwen- 
digkeit zu Grunde liegt, dass aber für den Untergang 
der Arten eine solche weder empirisch nachgewiesen, 
noch theoretisch wahrscheinlich gemacht scheint. Dass 
das organische Individuum dem Tode entgegen reift 
und dass der organische Lebens-Process also eben so 
gut ein continuirlicher Selbstmord - Process genannt 
werden kann, ist wohl die allerülteste Einsicht, die 
der Mensch überhaupt in diesen Process gewonnen 
hat. Ist auch die Nothwendigkeit des Endes in den 
hóhern Thieren weniger anschaulich, so, springt sie 
doch schon bei vielen Insecten, besonders aber bei 
einjährigen Pflanzen mit terminaler Blüthe und ühn- 
lichen Jahrestrieben (Individuen nach Braun) der aus- 
dauernden Pflanzen in die Augen. Die Stengel- Ent- 
wickelung hat im Pistil und die peripherische in den 
Staubfäden ihr Ziel gefunden. Was könnte aus dem 


Bulletin de l'Académie Impériale 


372 





Stamm-Individuum weiter werden, als dass es Keime 
für neue vorbereitet? 

Suchen wir nun nach einer iid dd: im Lebens- 
Processe selbst liegenden, also rein physiologischen 
Nothwendigkeit des Aufhórens in der Reihenfolge der 
Generationen, so scheint es mir, dass die Beweise 
aus der Erfahrung fehlen und die Analogie keineswe- 
ges gross genug ist, um auf sie einen Schluss zu grün- 
den. Das Leben oder Fortbestehen der Art beruht ja 
auf der Fühigkeit und respectiven Nothwendigkeit des 
individuellen Lebens - Processes auf der Hóhe seiner 
Entwickelung Keime für die Wiederholung dessel- 
ben Lebens-Processes zu entwickeln. In der Pflanzen- 
welt und den niedersten Thieren ist die Entwickelung 
der neuen Keime (oder Sprossen) ein unmittelbarer 
Abschnitt des individuellen Lebens; in den hóhern 
Thierformen sehen wir, dass, bei Absonderung der ge- 
schlechtlichenF unctionen auf verschiedene Individuen, 
bei vollendeter Reife der Keime (Eier) und des be- 


fruchtenden Stoffes im Geschlechts - Triebe sich eine | 


Nöthigung entwickelt, die zur Paarung treibt und da- 
mit die Fortpflanzung zu sichern scheint. 

Ein Aufhören der Propagation aus innern physio- 
logischen Gründen will ich keinesweges von vorn 
herein für undenkbar oder unmöglich erklären. Es 
scheint mir aber, dass man kein Recht hat, vom Auf- 
hören der Arten nach Analogie des Anfhörens der 
Individuen zu sprechen, so lange man nicht ein all- 
mähliches Aussterben einiger Arten aus solchen innern 
Gründen nachweisen kann. Sie könnte sich äussern 
im Schwinden des Geschlechts- Triebes im Laufe der 
Propagation, in Abnahme der Zahl der Nachkommen, 
in allmählicher Verkümmerung derselben oder in wirk- 
lichem Aufhören aller Propagations-Fähigkeit, z. B. 
der Keimbildung. Unsere Hausthiere, bei denen die 
Aufeinanderfolge der Generationen so weit befördert 
wird, als die Natur erlaubt, sind noch keinesweges 
öhfenchtbät geworden, sondern die Zahl der Nachkom- 
men scheint sich unter der Pflege des Menschen da 
vermehrt zu haben, wo wir eine mehr unmittelbare 
Vergleichung anstellen können, wie beim Schwein, 
dem Huhn und anderem Geflügel. Allerdings B 
sich andere Thiere nennen, welche in der Gefangen- 
schaft sich selten oder fast gar nicht fortpflanzen. Der 
Elephant ist schon lange gezähmt, aber er ist nicht 
eigentliches Hausthier geworden, indem er dem Men- 








schen selten oder nie eine neue Generation gibt, aber 


.| entfernt vom Menschen pflanzt er sich fort. Der un- 


gestórte Fortgang der Propagation im Zustande der 
Freiheit lässt vielmehr erkennen, dass der Zustand der 
Gefangenschaft eine Stórung der geschlechtlichen Ent- 
wickelung mit sich bringen muss. Bedenken wir, dass 
von fremdlündischen Vögeln, die eine tüchtige Flug- 
kraft haben, nur wenige in der Gefangenschaft sich 
fortpflanzen, viel besser und häufiger aber die Vögel 
mit geringer Flugkraft, so dürfen wir wohl glauben, : 
dass der Mangel an Bewegung, den die Thiere in der 
Gefangenschaft erleiden, bei vielen die Entwickelung 
der geschlechtlichen Functionen hindert. — Man hat 
oft aus dem Umstande, dass man von noch bestehen- 
den Thierarten im Boden gewisser Gegenden die Reste 
früherer Individuen von einer Grösse findet, welche 
die gewohnten lebenden übertrifft, den Schluss zie- 
hen wollen, dass die Epigonen allmählich verkümmern. 
Allein zuvórderst ist die kórperliche Abnahme der 
Epigonen wohl nicht allgemein, sondern nur bei ei- 
nigen Arten gewöhnlich, dann sehen wir aber auch 
in der Jetzt- Welt, dass wo dieselben Thiere reichli- 
chere Nahrung und das passende Klima haben, sie 
grósser und kráftiger sind als ihre Stammgenossen in 
dürftigern Verhältnissen. Middendorff fand in den 
östlichsten Theilen von Sibirien, wo weder Thiere 
noch Menschen den Bären das Leben verkürzen oder 
sie von den vortheilhaftesten Wohnplätzen verdrän- 
gen, Individuen, die sich mit den Höhlenbären mes- 
sen können. Die grasreichen Ebenen Ungarns und Po- 
doliens ernähren Rinder, welche die aus weniger gras- 
reichen Gegenden an Grösse sehr übertreffen. — Dass 
nicht durch die Reihe der Generationen der Lebens- 
Process unkräftig wird, scheinen die Untersuchungen 
der Schweizerischen Pfahldörfer, der Skandinavischen 
Küchenreste, so wie überhaupt ganz alter Ansiedelun- 
gen der Menschen zu erweisen. Nach allgemeinem 
Urtheil deuten die Reste von Hausthieren, die man 
dort gefunden hat, kleinere Racen an als man jetzt gp: 


| wöhnlich hat. Jene Menschen lebten selbst ärmlich 
‘und werden den Hunden und ähnlichen Thieren selbst 


die Sorge für ihre Nahrung überlassen haben, auch 
wohl die Grasfresser unter ihren Hausthieren bei der 
Unsicherheit der Zeit wahrscheinlich auf sehr be- 
schränktem Raume gehalten haben. — Dass jetzt auch 
die am besten gefütterten Rinder nicht mehr die Grósse 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


374 





des Bos primigenius erreichen, kann leicht in dem Um- 
stande seinen Grund haben, dass so viele Generatio- 
nen hindurch der Mensch die Kühe nur als Milch- 
fabriken behandelt und dem Nachwuchse die Nahrung 
beschrünkt hat. 

Als Analogie und zwar als beweisende Analogie für 
das allmáhliche Aussterben der Arten pflegt man auch 
das Aussterben gewisser Menschenstümme bei naher 
Berührung mit civilisirten Völkern anzuführen und 
sich dann vorzüglich auf das augenscheinliche Schwin- 
den des Amerikanischen Stammes, der Südsee-Insu- 
laner u. s. w. zu berufen. Aber, angenommen auch, 
dass der Amerikanische Menschenstamm naturhisto- 
risch wirklich eine Species wäre, ist doch augenschein- 
lich, dass das Schwinden desselben, wie das der Gu- 
anchen, der Bewohner von Van Diemensland u. a. auf 
ganz andern Gründen beruht als auf innern physiolo- 
gischen. Der civilisirte Mensch beengt dem. uncivili- 
sirten nicht nur den Raum, wovon besonders der Jä- 
ger viel zu seiner Existenz braucht, sondern er bringt 
noch drei verderbliche Gaben mit: Brandtwein, Pocken 
und Lustseuche. Die beiden letztern gibt er gern um- 
sonst, die erstere aber nicht. Diese tauscht er gegen 
die Mittel ein, welche der Wilde früher zu seinem ei- 
genen Lebens-Unterhalte brauchte. Nicht nur erlegt 
der eingewanderte Mensch einen Theil der Jagd-Thiere 
selbst, sondern er verkauft dem Jäger Büchse, Pulver 
und Blei, die dieser bei dem seltener gewordenen Wilde 
nicht mehr entbehren kann — er verkauft sie ihm wie 
den Brandtwein gegen Fleisch und Thierhäute. Der Jä- 
ger muss also, um die Mittel zu erlangen, den seltener 
gewordenen Nahrungsstoff für jetzt noch sich zu ver- 
schaffen, noch mehr vom Vorrath desselben zerstören. 
Wie sollten da nicht Zeiten des Mangels häufig ein- 
treten, und damit das Verkümmern des Nachwuchses? 


Ausserdem bringt der Eingewanderte, für den Fall 


des Kampfes, die tödtlichern Waffen und die bessere 
Kriegskunst mit. Dieses Aussterben ist also eine Ver- 
nichtung durch Kampf oder aushungernde Belagerung, 
oder durch beides zugleich. Es ist was Darwin struggle 
for life, den Kampf um das Leben, nennt. Ziemlich 
auf dieselbe Weise ist die früher gemeine Ratte, Mus 
Rattus L., eine Seltenheit geworden, seitdem die stär- 
kere Wanderratte, Mus decumanus, überall wo ein leb- 
hafter Handel hinreicht, die schwächere Verwandte 
aus den Kornspeichern vertrieben hat und noch ver- 





treibt. Ausserhalb der Speicher war die schwächere 
nicht nur mehr dem Mangel, sondern auch mehr der 
Gefahr von mannigfachen Feinden ausgesetzt. 

Noch weniger darf man sich auf das Verkommen 
von Familien berufen, die sich vorzüglich unter sich 
selbst verheirathen, wie wirklich geschehen ist, um 
das Aufhören der Lebenskraft im Laufe der Zeit wahr- 
scheinlich zu machen. Krankheits-Anlagen müssen sich 
unter diesen Verhältnissen summiren, besonders da man 
eine solche Abstammung fast nur von den am höch- 
sten stehenden Familien kennt, die auch am meisten 
den natürlichen Lebens-Verhältnissen entzogen sind. 
Überhanpt ist die Hypothese von der Schädlichkeit 
der nahen Verwandtschaft der Ältern zu wenig auf 
Reihen von Thatsachen gegründet und die freie Natur 
scheint sie nicht anzuerkennen. Ganz im Gegensatze 
bemühen sich Amerikanische Anthropologen, denen 
freilich daran gelegen ist, eine weite Kluft zwischen den 
weissen, rothen und schwarzen Menschen zu finden, 
nachzuweisen, dass die Geschlechts - Verbindungen 
zwischen ihnen wenige und verkümmernde Nachkom- 
men haben, ganz gegen die historische Erfahrung, 
dass. Mischvölker die kräftigsten zu werden pflegen, 
und Hr. Gobineau hat sogar vier Bände geschrieben, 
um zu zeigen, dass die Staaten zu Grunde gehen, wenn 
die Völker sich mischen. Hat die Geschichte nicht das 
Umgekehrte deutlich genug gezeigt: dass die Staaten 
zu Grunde gehen, wenn sie zu isolirt bleiben? Anthro- 
pologische Fragen erlaubt man sich noch immer nach 
vorgefassten Meinungen zu beurtheilen, wenn auch die 
Folgen zur Ursache werden sollten. Wir müssen diese 
Erörterungen ganz bei Seite lassen. 

Man weiss jetzt von manchen ausgestorbenen Thier- 
formen, die augenscheinlich durch die überlegenen 
Zerstörungsmittel des Menschen vertilgt sind, andere 
Thierarten sieht man täglich aus demselben Grunde 
abnehmen, oder weil ihr Wohngebiet durch die Men- 
schen beengt wird; einige scheinen im gegenseitigen 
Kampf der Thiere unter einander zu Grunde zu ge- 
hen, wie das eben erwähnte Beispiel bei den Ratten 
andeutet, so dass man an ein physiologisch begründe- 
tes Absterben nur denken sollte, wenn die Beweise 
oder wenigstens die Wahrscheinlickeit vorliegt. 

Ein Aussterben durch Veränderung der äussern 
Natur, wodurch die Mittel den individuellen Lebens- 
Process fortzusetzen entzogen werden, ze. noch 


375 


Bulletin de l'Académie Imperiale 





jezt Arten von sehr.geringer Verbreitung zerstóren, 
und in frühern Perioden der Geologie sind solche 
Zerstórungen wohl viel ausgedehnter gewesen. Ei- 
nen Untergang dieser Art kónnte man allerdings auch 
einen physiologischen nennen, weil die Bedingungen 
zur Fortexistenz der Arten nicht mehr genügen. Al- 
lein es würde durchaus nicht auf einen prädestinirten 
Bestand einer organischen Form deuten, da nicht die 
Propagations- Fähigkeit, sondern der Verlauf des in- 
dividuellen Lebens-Processes beengt oder endlich ganz 
unterdrückt würde. Es würe mithin nicht ein inne- 
rer Grund, der die Arten aufhóren liesse, sondern ein 
äusserer — für das Fortbestehen der Art nämlich 
äusserer. Wenn wir wirklich berechtigt wären, innere 
Gründe für das Aussterben der Arten anzuerkennen, 
so müssten wir die vergessene ganz hypothetische 
Zeugungs - Theorie, die unter dem Namen der Prae- 
formation im vorigen Jahrhundert viel erörtert wurde, 
in etwas vergeistigter Form wieder auftreten lassen, 
als eine Praedestination in der Zeit für die einzelnen 
Formen der Thiere und Pflanzen, wofür, wie gesagt, die 
Beweise erst zu suchen wären. Ich gestehe, dass sie 
mir unbekannt sind. Haben aber die vielen ausgestor- 
benen Pflanzen und Thiere nicht durch innere Gründe 
aufgehört, sondern durch äussere, so könnte man sie 
für jene organische Reihen wohl als Zufälligkeiten be- 
trachten, allein sie mögen an sich Nothwendigkeiten 
in einer andern Reihe von Entwickelungen sein, na- 
mentlich des Erdkörpers selbst. Es kann nicht be- 
zweifelt werden, dass wohl die Beschaffenheit des 
Festlandes, des Meeres und des Luftkreises, vor allen 
Dingen aber die allgemeine Temperatur zu der Zeit, 
als zuerst organisches Leben auf unserem Planeten 
sich zeigte, ganz anders waren als jetzt. Auf eine all- 
gemein verbreitete sehr hohe Temperatur weisen alle 
fossilen Reste der alten Formationen hin, auf mehr 
Kalkgehalt im Wasser und mehr Kohlenstoff in der 
Luft lässt die Masse des später abgesetzten Kalkes 
und der Kohlen schliessen. Eine nothwendige Folge 
davon ist, dass keine Thierform der alten Zeit in viel 
späterer Ca konnte, wenn ihr Lebens- Process, 
nicht eine sehr grosse eet besass. Eine sot: 
che Biegsamkeit würe aber nur dadurch möglich, dass 
der Lebens-Process die typische Form des Organis- 
mus allmählich umgebaut hätte. Für jeden einzelnen 
organischen Körper baut sich ja der Lebens-Process 





den Organismus auf, in welchem er seinen Verlauf 
beenden kann. Da ohne Zweifel die frühesten Lebens- 
Processe den damaligen äusseren Lebensbedingungen 
entsprachen, durch welche sie unterhalten werden 
konnten, so ist es fraglich, ob sie Biegsamkeit genug 
besassen zu sehr wesentlichen Umänderungen oder 
nicht. Die Thiere vor der Kreide-Periode sind von 
denen nach dieser Periode sehr verschieden. Es ist 
die herrschende Meinung, dass die neuen Formen 
durch neu aufgetretene Lebens-Processe entstanden 
seien, die den veränderten äusseren Bedingungen ent- 
sprachen, und so auch für die untergeordneten Zeit- 
rüume, in welche die alte, mittlere und neue Periode 
sich wieder theilen lassen. Aber von den Bedingungen, 
welche neue Lebens-Prozesse oder Lebens-Formen 
auftreten lassen, hat die Naturforschung sich noch 
keine Einsicht verschaffen kónnen. Da überdies in 
den nach einander auftretenden Formen gewisse all- 
gemeine Regeln sich nicht verkennen lassen, z. B. dass 
die vollkommneren, mehr beweglichen und mehr gei- 
stig lebendigen Modificationen jedes Haupt-Typus 
später sich zeigen als die unvollkommneren desselben 
Typus, dass in ganz alten Formen, worauf besonders 
Owen aufmerksam gemacht hat, nicht selten eine 
Vereinigung oder richtiger eine Indifferenz zweier in 
späteren Formen mehr gesonderter Typen sich zeigt, 
so ist ein gewisser innerer Zusammenhang oder 
eine zu Grunde liegende Nothwendigkeit in der Reihen- 
folge der Organismen nicht zu verkennen. Man könnte 
nun diesen Zusammenhang auch darin vermuthen, 
dass die neueren Lebens-Processe unmittelbare Con- 
tinuationen der frühesten sind, denen man also eine 
sehr grosse Veründerlichkeit zuschreiben müsste. Be- 
kanntlich hat Darwin in neuester Zeit versucht, diese 
sehr allgemeine Veränderlichkeit zu behaupten, auch 
wohl logisch durchzuführen, indem er.zu zeigen sich 
bemüht, wie man sich dieselben zu denken hat. Da 
er aber es von sich weist, die wirklich erfolgte Um- 
formung empirisch an den fossilen Thierarten nach- 
zuweisen, so darf man wohl bei aller Achtung vor 
dem kühnen Unternehmen sagen, dass der Beweis 
fehlt. Umwandlungen in engeren Bereichen macht 
schon die geographische Verbreitung der Thiere wahr- 
scheinlich und in den engsten, den sogenannten Va- 
rietäten nämlich, liegen sie überall vor Augen. Es 
kann aber nicht fehlen, da die Aufmerksamkeit der 


377 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


378 





ihnen 
Geologen auf diese Frage jetzt mehr gerichtet ist als 
früher, dass bald die Beweise für diese Ansicht er- 
kannnt werden müssen, wenn sie sich finden sollten. 


Es ist nicht meine Absicht auf diese Frage einzu- 
gehen, die meinen Beschäftigungen zu fern liegt und 
über die nur Geologen werden entscheiden können. 
Dagegen habe ich früher, bei zoologischen Beschäfti- 
gungen öfter auf Veränderungen der Thierwelt inner- 
halb der neuesten Zeit hingewiesen und besonders 
auf die Ausrottung einiger Thier- Arten durch die 
Menschen, ganz ohne innere oder äussere physiolo- 
gische Ursachen. Namentlich habe ich zu beweisen 
gesucht, dass noch im 16. Jahrhundert eine Rinder- 
Art lebte, die nicht mehr besteht, und die Vernich- 
tungs-Geschichte der nordischen Seekuh im 18. Jahr- 
hunderte aus den Quellen nachgewiesen. Gegen die 
letzte Darstellung finde ich jetzt einen Widerspruch, 
den ich allerdings nur für einen zufälligen halte. Ge- 
gen die Ansicht vom Bestehen des Ur-Stiers bis in das 
16. Jahrhundert hät schon vor 20 Jahren Professor 
Pusch eine lange Abhandlung mit vielen Citaten ge- 
schrieben, ohne mich zu überzeugen. Ich hatte eine 
. Entgegnung vorbereitet, als ich erfuhr, dass H. Prof. 
Nilson das Skelet eines Ur-Stiers mit deutlicher Ver- 
wundung durch einen Pfeil erhalten, und dass man 
die begonnene Vernarbung erkannt habe. Der Beweis 
des Zusammenlebens mit den Menschen war also ge- 
liefert, und ich hielt die begonnene Entgegnung für 


überflüssig. Später habe ich erfahren, dass man mein 


Schwei ür ei i | g ange- | spe, : E : 
chweigen für einen Beweis der Überzeugung ange | Rondelet, Salviani, zurück, so müssen wir gestehen, 


sehen habe. 


Da Herrn Prof. Steenstrups schöne und erfolg- 
reiche Untersuchungen über die allmähliche Vertilgung 
der Alca impennis grosses Interesse mit Recht erregt 
haben, und allgemein bekannt zu werden verdie- 
nen, da ferner die Untersuchungen über die Spuren 
der ältesten menschlichen Bewohner Europas auch 
über die damalige Thierwelt Belehrungen gegeben 
haben, die nicht umhin können, auf unsere Vorstel- 
lungen von dem Schwinden vieler organischer Formen 
emzuwirken, so will ich versuchen, die Thiere, welche 
mit dem Menschen zugleich gelebt haben, zusammen 
zu stellen, so viel mir davon bekannt geworden ist, 
und einige F ragen über frühere Verhältnisse daran 
knüpfen, da wir es hier mit dem Aufhóren von Thie- 





ren ohne Natur - Nothwendigkeiten, weder inneren 
noch äusseren, zu thun haben werden. 


II. Untergegangene Thiere, deren Zusammensein 
mit dem Menschen historisch documentirt ist. 


Die Zahl der Thier-Arten, deren Aussterben histo- 
risch documentirt werden kann, ist allerdings nicht 
sehr gross, allein sie fällt doch gar sehr ins Gewicht, 
wenn wir bedenken, wie lange es wührte, bis man die 
Thiere so zu beschreiben anfing, dass man sie mit Be- 


stimmtheit wieder erkennen konnte. Die systemati- 


schen Verzeichnisse begannen doch erst mit Linné, 
und die Charakteristik derselben ist in den ersten 
Ausgaben noch so unvollständig, dass man wohl mit 
Recht behaupten kann, erst mit der 12. Ausgabe von 
Linné's Systema naturae und der um diese Zeit (1766) 
geweckten allgemeinen Theilnahme an der systema- 
tischen Naturgeschichte begannen die brauchbaren 
allgemeinen Verzeichnisse, die also noch nicht ein 
Jahrhundert alt sind. Höchstens könnte man bis zur 
10. Ausgabe (1758) zurückgehen, und dann wären 
sie kaum mehr als ein Jahrhundert alt. 

Allerdings waren vorher schon viele Thiere so be- 
schrieben, dass man sie mit Sicherheit erkennen 
konnte , allein meistens sind es doch nur solche, 
welche für den Menschen ein besonderes Interesse 
haben, als Nutzthiere, als Jagdthiere oder durch ihre 
auffallende Form, wenn sie aus fremden Welttheilen 
kamen. Allein, gehen wir auch auf die ersten be- 
schreibenden Zoologen, auf einen Gessner, Belon, 


dass wir die von ihnen gemeinten Thiere in der Re- 
gel doch nur durch die Abbildungen erkennen. Somit 
sind die den Menschen am meisten interessirenden 
Thiere, auch wenn sie beschrieben sind, im Allgemeinen 
erst kenntlich, seitdem Holzschnitt und Kupferstich auf 
die Darstellung der Thiere angewendet wurden, d. h. 
seit wenig mehr als drei Jahrhunderten. Es ist doch 
wahrlich nur ein Zufall, wenn wir in einer früheren 
Nachricht oder Beschreibung. genug Anhaltspunkte 
finden, um eine Species mit einiger Zuversicht zu 
erkennen. Oder dürfte man wirklich behaupten, dass 
in einem Albertus Magnus, Plinius, Aristo- 
teles die Thiere so beschrieben sind, dass man sie 
specifiseh bestimmen könnte? Urtheilen wir nicht 
meist nach der Tradition der Namen? Die Volks-Na- 


379 


Bulletin de l'Académie Impériale 





men aber unterscheiden ähnliche Arten nur dann, 
wenn der Mensch mit ihnen in sehr anhaltendem Ver- 
kehre steht. Aber sie unterscheiden nicht verwandte 
Formen, die man in verschiedenen Gegenden trifft. Er- 
setzt in derselben Gegend eine Thier-Art die andere, 


so geht auch da ohne Umstände der alte Name auf| 


das neue Thier über. Man braucht nicht weit zu su- 
chen, um die Beweise dafür zu finden. In ganz Europa 
hat die eingewanderte neue Ratte den Namen der im 


Verschwinden begriffenen früheren Art geerbt, und | 


wenn Mus minutus, die sich in neueren Zeiten in 
Deutschland gezeigt hat, sich vermehrt und bleibend 
wird, wird sie auch nur «Maus» heissen. Noch viel 
háufiger werden die Namen auf andere Formen an- 
gewendet, wenn der Mensch in eine andere Gegend 
kommt, wo er neue Arten trifft, ja oft werden dann 
die Namen geradezu verwechselt, wenn er von den 
früher so benannten Formen eine unvollständige Er- 
innerung mitbringt, oder diese mit der nächsten 
Generation verloren geht. Als die Deutschen nach 
Esth- und Liefland kamen, nannten sie den Hasen, 
den sie dort vorfanden, ganz einfach einen Hasen, 
und wunderten sich nur, dass er im Winter weiss 
werde, Als sie später auch den viel seltener vorkom- 
menden Hasen bemerkten, der im Winter nicht weiss 
wird, nannten sie diesen «Litthauer», weil sie auf 
ihren Kriegszügen bemerkt hatten, dass diese Form 
in Litthauen viel häufiger war als in Liefland. So 
heissen beide Arten noch jetzt in den genannten Ost- 
seeprovinzen, obgleich der sogenannte Litthauer der 
wahre Hase der Deutschen ist, und das Thier, das 
man jetzt in den Ostseeprovinzen Hase nennt, eine 
andere von den Einwanderern früher nicht gekannte 
Art. — Als die FOR in Nord-Amerika sich aus- 
dehnten, wandten sie den alt hen Namen«Elk, 
Elch» für das Thier, das wir jetzt Elen nennen auf den 
Kanadischen Hirsch, Cervus strongylocerus, an, mussten 
aber nun das wirkliche Elen, das sie auch vorfanden, 
anders benennen, und weil es sumpfiges Gestrüpp 
liebt, gaben sie ihm den Namen Moose-deer. Diese 
Verwerfung kann auffallend scheinen, hat aber doch 
einen ganz einfachen und natürlichen Grund. Als die 
Briten nach Nord-Amerika kamen, war das Elen aus 
dem gróssten Theile von Europa verschwunden, die 
Erinnerung war aber noch geblieben, dass es dem 
Hirsche ähnlich, aber grösser gewesen sei. Die Ein- 











wanderer fanden in Nord-Amerika ausser dem Renn- 
thiere, das nicht verkannt wurde, drei Hirsch- Arten 
vor; die kleinste, Cervus virginianus, hielten sie für 
den Rothhirsch und nannten ihn darnach Deer oder 
auch Red-deer, die grössere Art, Wapiti der Einge- 
borenen, die in der That auch grósser ist als unser 
Hirsch, nannten sie E/k, die Franzosen Elan; nun blieb 
noch die grösste Art übrig, die in Amerika sehr star- 
kes Geweih ansetzt und sehr gross wird; sie musste 
also neu erscheinen und bekam einen neuen Namen, 
Moose-deer bei den Engländern, Orignal bei den Fran- 
zosen. Sie galt auch in der That sehr lange für verschie- 
den von dem Elen, so dass noch Pennant die Iden- 
tität ausführlich beweisen musste. — Ganz ähnlich 
ging es, als der Deutsche Orden nach Masovien (Po- 
len), Preussen und Litthauen kam, und daselbst eine 
grosse und wilde Ochsen-Art noch zahlreich in den 
Wiüldern fand. Die alt-germanischen wilden Rinder, 
Ur, Uor oder Auer und Wisent waren in Deutschland 
vertilgt, die Erinnerung war aber geblieben, und zwar 
mag unter ihnen der Auer der mehr gefeierte Name 
gewesen sein, vielleicht schon wegen des schöneren 
Gehórns. Es war also sehr natürlich, dass das Preus- 
sisch-Polnische Thier Auer genannt wurde, wogegen 
der Wisent als Bison in Amerika für ein kaum ver- 
schiedenes wieder auftauchte. Dasselbe wird aber noch 
háufiger Buffalo nach einem fast ganz haarlosen Thiere 


des südlichen Asiens genannt. — Man darf in der 


That gar nicht versuchen, die Nachweisungen von 
Namen-Übertragungen vollständig zu machen, denn 
man fände kein Ende. Wie viele verschiedene For- 
men hat man Reh genannt, nicht nur Hirsch-Arten, 
sondern Antilopen und sogar ein Schaaf mit mächti- 
gen gewundenen Hórnern, denn der Mouflon wird in 
Sardinien mit dem Namen des Rehs bezeichnet. — 
Wirkliche Naturforscher waren nicht weniger der fal- 
schen Übertragung von Namen ausgesetzt als das 
Volk. Steller, den man doch gewiss für seine Zeit 
einen guten Zoologen nennen muss, und der als sehr 
genauer Beobachter zu allen Zeiten geschätzt zu wer- 
den verdient, hielt die Robben und die Seekuh die 
er beschrieb, für identisch mit Thieren, die aus weit 
entfernten Gegenden und südlichen Breiten ganz ober- 
flächlich beschrieben waren. Es ist eben ein Ver- 
dienst der systematischen Zoologie, dass man nur 
durch sie die verschiedenen Formen genauer unter- 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


382 





een 
scheiden lernte, und dieses Mittel besteht kaum ein 
Jahrhundert. Jetzt wird jeder naturhistorisch gebil- 
dete Mann ein Thier, das er in der Fremde sieht, erst 
lange untersuchen, bevor er es für gleich mit dem va- 
terländischen erklärt. 

- Es wäre durchaus überflüssig, von dem Namen- 
Übergange von einem Thiere auf ein anderes vollstän- 
diger zu sprechen. Jeder Zoologe weiss, dass diese 
Übertragungen von Seiten des Volkes zahllos sind, 
dass man in Amerika Löwen und Tieger wiederzu- 
finden glaubte, dagegen den nordamerikanischen Viel- 
frass und Iltis verkannte und die einheimischen Na- 
men beibehielt. Haben doch die Russen ihren Namen 
für den Biber (Popp), als sie an das Berings-Meer 
gelangten, auf ein Raubthier (Enhydra) und den in ih- 
ren alten Liedern fortlebenden Namen Tur (offenbar 
indogermanischen und gleichen Ursprungs mit Taurus), 
auf ein Thier der Kaukasus-Gipfel von ganz anderem 
Geschlecht und wenig grösser als ein tüchtiges Schaaf, 
übertragen. Der Name war im Gedächtniss des Volks 
und zwar im poetischen Gewande, er hatte aber kein 
Object. Jetzt fand man ein Thier, das sehr schwer 
zu erlegen ist, weil es in der Nähe des ewigen Schnees 
sich aufhält. Schon dieser Umstand gab ihm eine poe- 
tische Weihe. Da fiel ihm sehr natürlich der Name 
Tur zu. Sowohl das Rennthier als der Rothhirsch 
heissen bei den Russen Olen. Nur die Wissenschaft 
unterscheidet sie als nördlichen und südlichen Olen. 
Noch auffallender ist es, dass der Name Beluga (W eiss- 
fisch oder Weissling) zugleich für den weissen Delphin 
(Delphinus Leucas) und für den Hausen (Acipenser Huso) 
gilt und beide keine anderen Namen haben, so ver- 
schieden sie auch sind. Aber auch wenn die Kennt- 
niss eines Thieres ganz allgemein verbreitet und voll- 
ständig lebendig erhalten ist, wird doch der Name 
desselben von dem Volke nicht selten auf ein Thier 
neuer Kenntniss übertragen, meist freilich mit einem 
Beisatze. Die Russen nannten, als sie an das Kas- 
pische Meer kamen und den Flamingo sahen, diesen 
Vogel eine «rothe Gans», obgleich er ausser dem all- 
gemeinen Vogel-Character nur ungefähr in der Grösse 
des Rumpfes an die Gans erinnert. Die Bewohner 
der Südsee haben, als das Pferd bei ihnen eingeführt 
wurde, dasselbe in ihrer Sprache ein «Reit-Schwein» 
5enannt. Sie konnten ja auch nicht anders, wenn sie 
nicht ein Europäisches Wort aufnehmen wollten. Da 





mochten ihnen aber die Laute horse, cheval, cavallo 
bald nach einander entgegentreten oder ihnen zu un- 
gewohnt scheinen. Sie kannten aber vorher nur zwei 
Formen von Säugethieren, den Hund und das Schwein; 
das letztere ist dem Pferde offenbar ähnlicher, und 
musste daher Pathen-Stelle bei ihm vertreten. Das 
Volk kann ja nieht wie ein systematischer Zoolog aus 
Griechischen Brocken einen neuen Namen zusammen- 
setzen. i 

Doch ich muss schliessen mit diesen Namens-Über- 
tragungen durch verschiedene Veranlassung, denen 
ich vielleicht schon zu viel Raum gegónnt habe. Es 
geschah in doppelter Absicht. Zuvórderst um nach- 
zuweisen, wie hóchst übereilt der Einwurf war, den 
Hr. Pusch meinem Nachweise machte, dass der eigent- 
liche Urstier in Polen im 16. Jahrhundert noch ge- 
lebt habe, obgleich der Name auf eine andere Art 
übergegangen war. Die Deutschen würden doch die 
früher gekannte Form nicht vergessen haben, meint 
Prof. Pusch. — Vor allen Dingen wollte ich aber hier 
anschaulich machen, dass wohl in historischer Zeit gar 
manche Arten untergegangen sein mógen, ohne dass 
wir es wissen, weil wir bei der Deutung der alten 
Schriftsteller uns vorzüglich auf die Continuität 
der Namen verlassen müssen und genauere Be- 
schreibungen sehr spät erst anfangen. 

Dennoch ist die Zahl der Arten, deren Aussterben 
in historischer Zeit nachgewiesen werden kann, kei- 
nesweges ganz klein. Im Laufe weniger Jahrhunderte 
wird sie viel ansehnlicher sein, wenn man nicht Vor- 
kehrungen künstlicher Schonung trifft. 

Wir wollen versuchen sie aufzuführen und vorzüg- 
lich berücksichtigen, wodurch ihre Existenz in histo- 
rischer Zeit nachgewiesen ist, und welche Verhältnisse 
ihre Vernichtung herbeigeführt haben mögen. 


a) Die nordische Seekuh (RAytina Stelleri). 


Das merkwürdigste Beispiel dieser Art ist wohl die 
nordische Seekuh € Rhytina Stelleri), da man das Jahr, 
in welcher die Europäische Erwerbsucht mit dieser 
Thier-Art in Berührung kam, so wie das Jahr, in wel- 


‚chem das letzte Opfer fiel, angeben kann und zwischen 


beiden Terminen nur 27 Jahr verliefen. Ja, es war 
nieht einmal eine ansässig gewordene Bevölkerung, 
welche dieses grosse Thier von 80 Centnern Gewicht 
in so kurzer Zeit vertilete, sondern auf einzelnen 


Bulletin de l'Académie Impériale 


384 





Schiffen herangereiste Abenteurer, welehe sich hier 
für weitere Züge verproviantirten. 

Ich habe zwar die Vertilgungs - Geschichte dieses 
Thiers schon einmal erzühlt und, wie ich glaube, sehr 
ausführlich — vielleicht sogar etwas zu ausführlich, 
da es mir darauf ankam bei dem Leser die Überzeu- 
gung zu erwecken, dass ich keine Mühe geschent hatte, 
an alle Quellen zu gehen, welche eine Ausbeute ver- 
sprachen '). An dieser Vertilgungs - Geschichte hat 
mein geehrter College Brandt, als er die Wissen- 
schaft mit der ersten ausführlichen und gründlichen 
Beschreibung des Schädels der Rhytina beschenkte y 
nichts zu ändern gefunden, sondern noch einige Um- 
' stánde hervorgehoben, durch welche sie bestätigt und 
verstärkt wird, und die ich sogleich näher erörtern 
will. Ich kann mich auch nicht beschweren, dass diese 
historische Darstellung nicht gehórig bekannt gewor- 
den wäre. Der wesentlichste Inhalt ist in neuerer Zeit 
in den gangbarsten Büchern über Zoologie und Pa- 
laeontologie zu finden. Ich will nur auf van der Hoe- 
ven’s Handbuch der Zoologie und Bronn’s Geschichte 
der Natur verweisen. Um so auffallender ist es, dass 
in dem neuesten Handbuch der Palaeontologie des be- 
rühmten Hrn. R. Owen, das ohne Zweifel in die mei- 
sten Europäischen Sprachen übersetzt werden und 
instar omnium den Naturforschern lange Zeit als Leit- 
faden dienen wird, die Geschichte der Rhytina so dar- 
gestellt wird, als ob das Aussterben des Thiers nicht 


gewiss, eine besondere Vertilgung nicht nachgewiesen | 


sei, man also das Aussterben, wenn es statt gefunden 
habe, Veründerungen in der physischen Geographie 
zuzuschreiben habe. Das sieht nun freilich so aus, als 
ob der berühmte Verfasser ganz neue Nachrichten 
aufgefunden habe und absichtlich gegen meine Dar- 
stellung sich erkläre. Ich zweifle aber keinen Augen- 
blick, dass bei dem Reichthum an neuem Stoffe, der 
aus allen Weltgegenden dem ersten Palaeontologen 
neuer Zeiten zufliesst und es ihm móglich macht, jühr- 
lich mehrere neue Formen aus der Vorzeit wieder | 
auferstehen zu lassen, ihm eine blosse Vertilgungs- 
Geschichte leicht entgehen konnte, oder nicht beach- 





1) Untersuchungen über die ehemalige Verbreitung und die gänz- 
liche Vertilgung der von Steller beobachteten nordischen Seekuh 


(Rytina Ill). Mémoires de D Acad. de St.-Pétersbourg, vu eie sc. | 


mathématiques, physiques et Ey T. V. 2.53 — 
2) : sirenologicae. p. 1 — 60. Mémoires > e vH. 


tungswerth schien?); aber da seine Darstellung grade 
so aussieht als ob ihm neue Nachrichten zugekommen 
würen, und er sich absichtlich gegen die meinige er- 
klärt, so muss ich ihm schon Rede stehen. Thäte ich 
es nicht, so würde man nothwendig mein Schweigen 
gegen eine solche Autorität als Zugeständniss nehmen. 
Indem ich widerspreche erreiche ich auch vielleicht, 
dass in spätern Auflagen die Darstellung sich ändert, 
oder der Verfasser mit den Gründen für dieselbe, wenn 





3) Es springt in die Augen, dass Herr R. Owen überhaupt der 
in neuester Zeit verschwundenen Thier-Arten nur ganz vorüberge- 
rze und ganz gele- 


TZ 
| schnitt über Rhytina hier vollständig wiederholen und mit einigen 


Anmerkungen begleiten. Ich hoffe, dass der berühmte Forscher, 
dessen Scharfblick, Genauigkeit und Ausdauer, wo er eg un- 
n ich fortdaue 


mein benutzte F en sein wird. 
schäft gern jün n. Ich erwarte vielmehr, da die Palacót 
meisten 


zuändern, von der ES glauben muss, dass sie ganz «obitwary» nie- 
dergeschrieben ist, oder dass, wenn er Gründe zu der abweichen- 
den Ansicht zu haben glaubt, diese Gründe dem Publicum darge- 
legt werden. Sind diese überzeugend, so kündige ich meinen Über- 
tritt schon im Voraus an. Es heisst in der Palaeontology or a syste- 
matic summary of extinct animals and their geological relations. By 
R. Owen. 1860. 8. 


t 
including the alimentary canal 1), 
renian — an amphibious animal like the Manatee, which Cuvier 
classified with Pas herbivorous Cetacea, and called Rytina Stelleri ?), 
after its discoverer. This animal inhabited fhe Siberian shores and 
the mouths of the great rivers there disemboguing?). It is now belie- 
ved te be extinct, and this extinction appears not to have been due to 
any special quest and persecution by man ?). We may discern in this 
fact the operation of changes in physical geography, which have at 
length so affected the conditions of existence of the Siberian manatee 
as to have caused its extinction 5). Such changes had operated, at un 
earlier period, to the extinction of the elephant and rhinoceros of the 
same region and latitudes: a future generation of zoologists may have 
to Pts the final disappearance of the Arctic buffalo (Ovibos mo- 


nins of Elephas primigenius and Rhinoc 

1) Nur Steller hat im vorigen Jahrhunderte die jap beschrieben und zerglie- 
dert; abgebildet hat er aber nur die Kauplatte 

das Thier bloss Stelire, was einige Zoologen als $i teile 
Name Rytina kommt von ander, 
Wi iegmann m Brandt. 
iriens, die nur in ältern Schrif- 
Wallross. 


ertilgung is u gewiss 
recens Ze Eeler eru o dagegen scheint jeder Begrün- 
dung zu gon 





6) Auch diese [A Ee lásst sich bezweifeln. 


385 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


386 





o AME 
sie absichtlich sein sollte, was ich bis jetzt nicht glaube, 
hervortritt. Ich muss um so mehr widersprechen, als 
es mir hier darauf ankommt den mächtigen Einfluss 
der Menschen auf Vertilgung der Thiere — unter be- 
sondern Umständen — nachzuweisen, um diesen Factor 
bei dem Urtheil über das Schwinden der Thierarten, 
wenigstens für die neuern Zeiten, zur Geltung zu 
bringen. — In wenigen Fällen nicht nur, sondern in 
keinem andern Falle, wie es mir scheint; ist dieser 
Einfluss so tollatandig historisch denies 

Es ist ein saures Gescháft, sich selbst abzuschrei- 
ben, oder auch nur zu excerpiren. Man wird es da- 
her auch natürlich finden, dass ich nur die Cardinal- 
punete aufführe, auf denen die Schlussfolgerungen be- 
ruhen‘ und dabei auf die ausführliche Abhandlung zur 
nühern Begründung verweise. Ausführlich wurde da- 
mals der Bericht abgefasst, damit, wie ausdrücklich 
gesagt wird, etwa neu aufgefundene widersprechende 
Nachrichten über die ehemalige Verbreitung um so 
eher zu Tage gefördert werden‘). Ich hatte dabei vor- 
züglich die inselreichen Küsten des nördlichen Ame- 
rikas im Sinne, denn dass diese Seekuh an den Küsten 
Asiens nicht vorkam, hebt schon Pallas (Zoogr. I, p. 
373) mit Nachdruck hervor. 

Ich beginne meinen Nekrolog der Rhytina mit der 
Bemerkung, dass vor dem Jahr 1742 gar keine Nach- 
richt über dieselbe zu finden ist und gebe eine sum- 
marische Entdeckungs-Geschichte des östlichen Theils 
von Sibirien und Kamtschatkas, der Kurilischen und 
Schantarischen Inseln. In keihem Berichte über 
diese Expeditionen fand ich der Seekuh Erwähnung 
auch nicht in den ältern oder neuern Berichten von 
Berings erster Expedition, bei welcher man sich 
lange genug in Kamtschatka aufhielt, überhaupt nicht 
vor der zweiten Beringschen Expedition, die 1740 
in Kamtschatka ankam°). An dieser zweiten Expedi- 
tion hatten zuvörderst Gerh. Fried. Müller als 
Historiker und Joh. Georg Gmelin als Naturfor- 
scher Theil genommen. Beide gaben zwar schon 
in Jakutsk die Weiterreise auf, weil die Expedition 
in ihrer Entwickelung zu langsam fortschritt und 
Müller öfter und andauernd erkrankte. Sie erhielten 
aber als ehemalige Theilnehmer die Berichte über die 
seitlichen Expeditionen nicht nur, sondern auch über 
~ 

4) Mémoires de l’Académie, 1. c. p. 56 oben. 

5) 1. c. p. 56 — 59. 

Tome III. 





die weitere Fortsetzung der Haupt-Expedition mitge- 
theilt und von ihnen ging fast alles aus, was Europa 
davon erfuhr. Gmelin hat grosse Verdienste um die 
Botanik, indem er die erste Flora Sibiriens ausarbei- 
tete und auch die Algen des Berings- Meerés, so viel 
man davon gesammelt hatte, beschrieb. In der Zoo- 
logie hatte er aber so schwache Kenntnisse, dass er 
die neuaufgefundene Seekuh mit dem Wallross, das 
ja oft auch Seekuh genannt wurde, und sogar mit dem 
weissen Delphin / Delph. Leucas ) verwechselte, worüber 
ihn der Historiker Müller belehren musste (Samml. 
R.S. III, S. 254). Durch diese Verwechselungen wur- 
den schon von Gmelin einige falsche Nachrichten 
über das Vorkommen der Seekuh verbreitet. Müller 
bearbeitete speciell die Geschichte Sibiriens und sum- 
marisch auch die Geschichte der Entdeckungsreisen 
dahin, so wie der zweiten Beringschen Reise. Auf 
ihn hat man sich daher zu berufen, wo die Original- 
berichte fehlen, weshalb man in unsrem Nekrolog der 
Rhytina Müller öfter als Autorität genannt findet. 
Da von den der Reise-Unternehmung beigegebenen 
drei Gelehrten Müller und Gmelin über Jakutsk 
nicht hinausgehen mochten, Delisle de la Croyére 
aber als ziemlich unfähig sich erwiesen hatte, so ex- 
pedirten die ersteren wenigstens einen Lehrling, den 
sie unter dem Namen eines Studenten bei sich hatten, 
Stepan Krascheninnikow, nach Kamtschatka, um 
Naturalien zu sammeln und veranlassten, dass ein aus- 
gebildeter Naturforscher aus dem Auslande berufen 
wurde. Die Wahl fiel auf den unterrichteten und un- 
ermüdlichen Steller. Dieser reiste so schnell als mög- 
lich nach Kamtschatka und wurde hier von Bering 
aufgefordert, die Seereise zur Aufsuchung von Amerika 
mitzumachen, obgleich er ursprünglich nur für Kam- 
tschatka bestimmt war; Krascheninnikow blieb aber 
in Kamtschatka. Dieser erhielt später, nach Stellers 


"Tode, den Auftrag, mit Benutzung der Stellerschen 


Papiere ein Werk über Kamtschatka in Russischer 
Sprache auszuarbeiten und die Berichte über alle 
Thiere, die man auf den Inseln beobachtet hatte, mit 
aufzunehmen. Man nannte ja das ganze Meer das 
Kamtschatkische. Überdies ist die Englische und die 


Deutsche Bearbeitung dieses Werkes nur ein Auszug, 
lin welchem manche Verweisungen auf Steller aus- 


geblieben sind. So wurde denn dieses Werk Veran- 


]assung, dass man das neue Manati als einen Anwoh- 
i 25 


Bulletin de l'Académie Impériale 





ner Kamtschatkas, und mit einiger Erweiterung Sibi- 
riens betrachtete. Steller aber sagt ausdrücklich, 
dass es bei Kamtschatka, wo er sich nach der Rück- 
kehr längere Zeit aufhielt, nur zuweilen todt ange- 
trieben und ausgeworfen werde, und dass er das nur 
nach der Rückkehr erfahren habe‘). 

Auf der unglücklichen Seereise (1741— 1742) war 
es, wo Steller dieses Thier zuerst sah, und zwar erst 
auf der unbewohnten Berings-Insel, an welcher das 
Schiff im Herbste 1741 scheiterte. Auch sein aus 
Kamtschatka mitgenommener Kosak kannte dieses 
Thier nicht. Es ist mir daher wahrscheinlich , dass 
die zuweilen todt bei Kamtschatka ausgeworfenen 
Thiere, von denen Steller später hörte, wohl von den 
Individuen waren, welche von der gestrandeten Mann- 
schaft harpunirt waren, sich aber losgerissen hatten. 
Da Thiere'dieser Bildung sehr weite Blutgefässe mit 
zahlreichen Anastomosen haben, so verbluten sie sich 
leicht’). 

Man hatte auf der Borniji Ind so viele Thiere 
dieser Art gesehen, dass nach Stellers Meinung ganz 
Kamtschatka von hier mit Fleisch versehen werden 
könnte. Vielleicht überschätzte Steller die Anzahl, in- 
dem er annahm, dass im ganzen Umfange der Insel 
die Zahl so gross sei als am Wohnort der Mannschaft. 
Aber die See-Säugethiere, wenigstens die hochnor- 
dischen, leben sehr entschieden gesellig. Man kann 
eine ansehnliche Heerde Wallrosse, Robben, Weiss- 
tische (Delphinus Leucas), selbst Wallfische mancher 
Art sehen, würde aber sehr irren, wenn man glaubte, 
das ganze Meer oder die Küste sei mit solchen Heer- 
. den gefüllt. Der Fang der Weissfische bildet einen 
besondern Gewerbszweig im Weissen Meere bis an 
die Küsten von Nowaja-Semlja. Findet eine Expedi- 
tion eine solche Heerde, so ist die gesammte Aus- 
rüstung reichlich vergütet, wenn der Fang glückt, 
selten aber findet eine Expedition mehr als eine Heerde, 
oft gar keine. Der ganze Vorrath dieser Thiere scheint 
sich in wenige Heerden zu sammeln. Wie dem auch 
sein mag, Steller, überhaupt ein Enthusiast, machte 
so glänzende Schilderungen von der Zahl der See- 
kühe an der Berings-Insel und von der Leichtigkeit 
sich daselbst mit gutem Fleisch zu versorgen, um 
daun weiter auf den Fang der See-Ottern und Rob- 


6) 1. c. S. 60 — 62 mit den speciellen ox ROLE 
7) 1. c. 8. 62 — 65. 


—- 





ben nach den ferneren Inseln zu gehen, die Steller 
zu seiner wahren Verzweiflung gerade nur so viel 
gesehen hatte, um sich dahin zu sehnen, — so glän- 
zende Schilderungen, dass die Gewinnsucht der aben- 
teuernden Promyschlenniken, mit denen Kamtschatka 
überschwemmt war (Steller's Kamtschatka, S. 121) 
und der beutelustigen Kosaken stark aufgeregt wurde. 
Man baute sich Schiffe aus dem Stegreif ohne Eisen. 
Ein Kosak damaliger Zeit war Krieger, Jäger, See- 
mann, Zimmermann, Steuer-Einnehmer, vor allen Din- 
gen aber Erwerbsmann in Einer Person. So war denn 
auch ein Kosaken-Unteroffizier, Bassow, im nächsten 
Sommer (1743) schon fertig mit seinem Schitik (wörtlich 
mit seinem genähten Boote) und stach wohlgemuth 
mit einem Kaufmann und einigen Abenteurern ih See, 
um die Berings-Insel als neues Eldorado aufzusuchen, 
wo er überwinterte und dann im Jahre 1744 glück- 
lich nach Kamtschatka zurückkehrte. Leider ist seine 
Ausbeute nicht bekannt geworden, sie muss aber sehr 
befriedigend gewesen sein, da er im folgenden Jahre 
mit einem andern Kaufmanne wieder nach der Be- 
rings-Insel abfuhr, nun aber auch noch auf drei be- 
nachbarte kleine Inseln, unter denen ohne Zweifel die 


| Kupferinsel war, die er auch spáter nochmals besuchte 


und von der er zuerst das Kupfer heimbrachte. Von 


jener zweiten Fahrt brachte sein Boot, ausser 1900 


Fellen von See-Bären, 1670 Felle von See-Ottern 
heim, d. h. mehr als anderthalb mal so viel als die 
Amerikanische Compagnie, welche das ausschliess- 
liche Recht des Pelzthier-Fanges im ganzen Berings- 
Meer besitzt, jetzt durchschnittlich in einem Jahre zu 
Markte bringt. Ich führe diese Zahl hier nachträg- 

lich an, um anschaulich zu machen, wie gründlich 
man südrotéota: Der tapfere Débtos hatte so gut 
unter den See-Ottern aufgeräumt, dass seine nächsten 
Nachfolger schon viel weniger erhielten, der erste 
320, ein folgender 362, ein dritter nur 58 5). Bas- 
sow selbst unternahm noch zwei Reisen, die dritte 


1747 und die vierte 1749. Dass er nicht mehr auf 


der Berings-Insel überwinterte, sondern auf der 
Kupfer-Insel, ist für die vierte Reise gewiss und für 


die dritte hóchst wahrscheinlich, denn von der dritten 
Reise brachte er viel Kupfer dimi Kupfer- Erz mit’). 





8) Siehe die chronologische Tabelle in B erch's Xponoaormueck. 
uctopia OTK. AaeyTck. OCTPOBOBB. 
9) Bepxb. Xpor. ucrop- cr. 4— 6. 


389 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


, 





Eine solche Versetzung des Aufenthaltes auf eine an- 
dere Insel, wo noch gar keine Vorbereitungen zum 
Überwintern getroffen waren, wo die Erdhóhlen in 
denen man wohnte, erst ausgegraben oder auch Hüt- 
ten erbaut werden mussten, würde er schwerlich un- 
ternommen haben, wenn er nicht die Objecte seiner 
Jagd schon auf der Berings-Insel in bedeutender Ab- 
nahme gefunden hätte. Diese Abnahme veranlasste 
denn auch die Expeditionen bald weiter vorzudringen. 
Eine, die 1747 ausging, war schon bis zu den näch- 
sten Aleuten vorgedrungen, zu welchen man jetzt die 
Berings- und Kupfer-Insel nicht mehr rechnet. Es 
ist in den Berichten, so weit wir sie vor uns haben, 
sehr selten von der Seekuh die Rede. Das kommt 
wohl daher, dass die Erlaubniss zu den Expeditionen 
nur unter der Bedingung gegeben wurde, dass der 
` Staat '/, des Jagd- Ergebnisses als Abgabe oder Tri- 
but erhielt. Man gab also nur die Pelz-Thiere, Fisch- 


bein u. s. w. an, sprach aber von den zur Subsistenz | 


verwendeten Thieren gar nicht. Die ersten Berichte 
waren überhaupt nur kurze officielle Rapporte. Erst 
gegen Ende des Jahrhunderts wurden ausführlichere 
Reisebeschreibungen abgefasst, von denen einige ge- 
druckt sind. So kommt es denn, dass auch über das 
Vorkommen der Seekuh an der Kupfer-Insel keine 
bestimmte Angabe von mir aufgefunden ist: Ich zweifle 
dennoch nicht, dass dieses Thier hier lebte, weil diese 
Insel eben so unbewohnt war, als die Berings-Insel, 


weil Bassow, nachdem er diese Insel auf der 2, Reise 


kennen gelernt hatte, wahrscheinlich für die dritte 
und sicher für die vierte sich schon so einrichtete, 


dass er hier überwinterte. Dasselbe thaten in der er- 


‚sten Zeit mehrere seiner-Nachfolger. Doch haben 
- wahrscheinlich auch an der Kupfer-Insel die Seekühe 
sehr bald abgenommen oder ganz aufgehört, wie man 
daraus vermuthen kann, dass eine Beschreibung die- 
ser Insel, welche im Jahre 1755 von Beamten des 
Bergwesens entworfen wurde, allerlei Thiere nennt, 
selbst Vögel, der Seekühe aber nicht erwähnt"). Da 
diese Ausrüstungen zuerst von Kamtschatka, dann 
aber von Ochotsk ausgingen, wo es fast nicht mög- 
lich war, andere Nahrung als gesalzene Fische mit- 
zunehmen, so war es eine Hauptrücksicht unterwegs, 





10) Cu6upexiü Berre 1822, Y. XVIII. Es ist dieselbe, welche 
auch in Pallas n. nord. Beiträge, Bd. IL, sich findet. Hier ist aber 
die Angabe der Thiere ganz weggelassen. 


* 





und zwar recht bald, denn die Reisen begannen meist 
im Herbst, sich mit frischem Fleische zu versehen. 
Nun assen zwar die Unternehmer recht gern auch 
See-Ottern, aber diese nahmen auf den näheren In- 
seln schon sichtlich ab, und sie waren es, welche die 
Abenteurer immer weiter nach Osten lockten. Gutes 
Fleisch um sich für die ganze Reise zu versorgen, 
konnte man aber auf den Commodore-Inseln (Berings- 
und Kupfer- Insel) reichlich erhalten, wenn man See- 
Kühe harpunirte. Ja, es ist nicht unwahrscheinlich, 
dass man sogar Kamtschatka damit versorgte. Wir 
erfahren nümlich, dass in diesen ersten Jahren oft 
auch Kosaken in offenen Bóten oder Baidaren nach 
der Berings-Insel fuhren, von denen manche, wenn 
ein Sturm sie überfiel, verunglückten, andere wieder- 
kehrten ohne dass von mitgebrachtem Pelzwerk die 
Rede ist"). ` d 

Es schien mir überflüssig, in meiner Geschichte 
von der Vertilgung der Seekuh die einzelnen Expe- 
ditionen aufzuführen. Eine solche Aufzählung würde 
hier noch weniger am Orte sein. Bemerken will ich 
nur, dass die Anzahl derselben grösser war als man 


nach dem bekannten Buche von Coxe vermuthen 


könnte, und dass sie allmählich in grösserem Maass- 
stabe durch Handels-Compagnien ausgeführt wurden, 
dass aber die Ausbeutung in eine schonungslose Ver- 


| wüstung überging, wodurch die Regierung sich genö- 


thigt sah, das Recht der Ausbeutung des Berings- 
Meeres einer einzigen Compagnie zu übergeben, da- 
mit diese im eigenen Interesse Schonung einführe. 
Auf die Folgen der Verwüstung und der Schonung 
werde ich weiter unten noch zurückkommen, weshalb ` 
hier nichts mehr davon zu sagen ist. 

In der Vertilgungs-Geschichte ist angegeben, dass 
Sauer, der Secretär des Capt. Billings auf dessen 
Expedition in den Jahren 1789—93, mit Bestimmt- 
heit das Jahr 1768 nennt, in welchem das letzte In- 
dividuum der Rhythima erlegt sei, und dass man in 
der That von derselben später keine Erwähnung mehr 
findet, dass alle Nachfragen schon vor mehr als dreis- 
sig Jahren vergeblich waren, dass die besten Ken- 
ner dieser Gegenden, die einen grossen Theil ihres 
Lebens in ihnen zugebracht hatten, die Herren Berch, 
Kramer, Chlebnikow, versicherten, man zweifle 





11) Bepx». Xpon. ucropia, cT. 16. 


Bulletin de l'Académie Impériale 





jetzt in den Colonien, dass ein solches Thier daselbst 
jemals gelebt habe, und dass auch sie daran zweifel- 
ten, ferner, dass auch die Oberverwalter Wrangell 
und Etholin nichts mehr hatten erfahren kónnen. 
Einen Beweis aber, wie aufmerksam man auf alle Ge- 
genstände dieser Art war, kann man darin finden, dass 
der Admiral Wrangell mir schon damals sagte: «Es 
gehe die Sage, dass man im Boden der Berings-Insel 
zuweilen ganz ungewöhnliche Knochen finde» "). 

Ich kann jetzt zu diesem Nekrologe nur noch hin- 
zufügen, dass auch später die Rhytina sich nirgends 
im Berings-Meer gezeigt hat, obgleich die Akademie 
auf die Proposition meines Collegen Brandt den Con- 
servator des zoologischen Museums Ilja Wosnes- 
senski mehrere Jahre im Berings-Meer hat reisen 
lassen; dass Herr J. Wosnessenski, von den Local- 
Behórden unterstützt, die verschiedensten Gegenden 
der Colonien besucht hat und obgleich er instruirt 
war, die Rhytina besonders im Auge zu haben, nir- 
gends von. diesem Thiere bei den Einwohnern etwas 
erfahren konnte, aber einen Schädel sendete, der auf 
der Beringe-Insel gefunden war ^). Diesen Schädel hat 
bekanntlich H. Brandt ausführlich in den Denkschrif- 
ten der Akademie beschrieben. Allein mein berühm- 
ter College wird noch Gelegenheit haben ein fast voll- 
ständiges Skelet zu beschreiben und so für die Wis- 
senschaft zu benutzen, was von diesem vertilgten 


Thiere noch zu erhalten war. Die Akademie hatte | 


nämlich auf wiederholte Vorschläge von mir, als ich 
noch mit der Direction des zoologischen Museums be- 
traut war, und des jetzigen Directors, H. Brandt, 
' Preise auf. die Auffindung von Resten der Rhytina ge- 
setzt. In Folge derselben ist jetzt ein fast vollständi- 
ges Skelet von der Berings-Insel eingegangen, wel- 
ches nur mit einer dünnen Erdschicht bedeckt war. 
Wahrscheinlich würde man noch mehr dergleichen 
finden können, wenn man eine eigene Expedition nach 
dieser jetzt wenig besuchten Insel ausrüstete, mit dem 
Auftrage, die ganze Insel zu umgehen und insbesondere 
an den Landungsplätzen mit der Schaufel zu graben. 
Schon Steller sah ganze Skelette auf dem Lande, die er 
von hohen Sturmfluthen ausgeworfen vermuthete "). 





12) Mémoires de l’Acad. a. a. O., S. 66 — 75. 
13) Mémoires de l'Acad. T. VII, Llc 


14) fuu — - der Berings- Insel in n. nord. Bei- | 


tráge, II, S. 2 





Es ist mir nur um den Nachweis der ausserordent- 
lich raschen Ausrottung der Steller'schen Seekuh 
zu thun gewesen, keineswegs um ihre Enstehungs- 
Geschichte. Es war daher wohl nicht begründet, wenn 
.H. Schlegel in den «Abhandlungen aus dem Gebiete 
«der Zoologie und vergleichenden Anatomie I, 8. 17 
«sagt: «Aus diesen Beobachtungen folgert nun Herr 
«v. Baer dass der Verbreitungsbezirk der Stellera von 
«jeher auf die beiden genannten Inseln beschrünkt 
«gewesen sei. Wider diese Meinung erlauben wir uns 
«einzuwenden, dass es gegen alle Analogie streitet 
«und an sich selbst sehr unwahrscheinlich ist, voraus- 
«zusetzen, ein so grosses Thier, und zwar ein Seethier, 
«wie die Stellera ist (war), sei für einen so kleinen 
«Punkt unserer Erde geschaffen». Um die Schópfungs- 
Geschichte habe ich mich, wie gesagt, bei meiner Dar- 
stellung nicht gekümmert, es hütte mir wahrlich auch 
nicht viel genützt. Die Worte «von jeher» sind also 
jedenfalls nicht gerechtfertigt. Der berühmte Zoolog 
zu Leiden schliesst nun aus meiner Darstellung, dass 
die Steller'sche Seekuh auf den bewohnten Inseln 
und Küsten eben so schnell vertilgt worden sein 
móchte. Ich habe keine andere Überzeugung gehabt, 
berichtete aber nach glaubwürdigen Urkunden, da ich 
nur die Verbreitungbei Ankunft der Europäer nachwei- 
sen wollte. Mehrere Äusserungen zielen darauf hin. 
| Zuvórderst weise ich auf die Darstellung des Verbrei- 
tungsbezirkes hin, wie er auf der Karte zu der Ab- 
handlung über das Wallross”) noch vor dem Drucke 
des Aufsatzes über die Rhytina verzeichnet ist. Auf 
"der letzten Seite dieser Abhandlung findet sieh eine 
«Erklärung zum Verständniss der Tafel». Hier heisst 
es: «Zugleich habe ich die Gelegenheit wahrgenom- 
«men, den ehemaligen, sehr beschränkten Aufenthalt 
«der Rhytina Jil. mit den Zeichen ** anzudeuten, den 
«ich in einer späteren Abhandlung untersuchen werde. 
«Die punktirte Bogenlinie zeigt die weiteste Ausdeh- 
«nung an, welche die Verbreitung dieser Thiere zur 
«Zeit der Entdeckung haben konnte». Dass hier 
von der Entdeckung durch Europäer oder für die li- 
terärische Kenntniss die Rede ist, versteht sich wohl 
von selbst. Später habe ich meine Meinung nicht 
geündert, sondern ganz eben so wie Herr Schlegel 
schloss ich aüs der documentirten schnellen Vertil- 





15) Mémoires de l’ Acad. de St.- Pétersb. > serie, se. mathémati- 
ques et Tp T. 





des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


394 





gung durch die Russen an den bis dahin unbewohn- 
ten Inseln auf eine vorhergegangene Vertilgung an 
den bewohnten, und sage wórtlich , nachdem von der 
Vertilgung in 27 Jahren die Rede gewesen ist: «Schon 
«aus diesem Grunde ist es wahrscheinlich, dass es 
«(dieses Thier) an den Küsten, welche die Russen seit 
«längerer Zeit bewohnt fanden, nicht mehr lebte, und 
«es lässt sich gar keine Vermuthung darüber aus- 
«sprechen, wie weit es ursprünglich, d.h. vor der An- 
«siedelung von Menschen, verbreitet gewesen sein 
«mag» ^). Das zu sagen war vielleicht überflüssig, in- 
dessen war es deutlich. Docli komme ich noch einmal 
darauf zurück und bemerke auf der folgenden Seite: 
«Da sich nicht urtheilen lässt, wie weit vor sehr lan- 
«ger Zeit die Verbreitung der Rhytina ging, so wäre 
«es vielleicht nicht überflüssig, die Schriften der Chi- 
«nesen und Japanesen in dieser Hinsicht zu durch- 
«suchen, wenn man nur hoffen kónnte, dass die Gat- 
«tung. Halicore von der Rhytina unterschieden worden 
«gei». 

Diese kleine Rechtfertigung, oder Rechthaberei, 
wie man sie vielleicht nennen wird, bitte ich nur dem 
Umstande zuzuschreiben, dass sowohl damals, als be- 
sonders jetzt, es mir vor allen Dingen darauf ankam, 
nachzuweisen, «wie schnell manche Thierform der 
Verfolgung der Menschen erliegt» "). 

Die Aleuten sind sehr geschickte und gewandt 
Verfolger der Seethiere. Mit ihren Pfeilen, die sie 
mit Hülfe eines Wurfstockes werfen oder schiessen, 
wissen sie eine See-Otter zu treffen. Sie verfolgen 
auch Wallfische, die häufig ganz entkommen oder in 
weiter Ferne erst stranden. Es war natürlich, dass 
sie früher auf die Seekuh Jagd machten, und, mit vie- 


len Baidaren sie umstellend, wie es die Beringsche 


Mannschaft zu thun lernte, ans Ufer trieben. Solcher 
Verfolgung mochten die Thiere auch rasch erlegen 
sein. Es wäre wünschenswerth, dass man nachforschte, 
ob nicht Reste dieser Thiere bei ihren Ansiedelungen 
zu entdecken sind. Beachtenswerth ist es aber doch, 
dass dem Admiral Wrangell gerade nur von solchen 
Knochen auf der Berings-Insel erzählt war. 

Länger mag sich das Thier an den Küsten Ameri- 
kas erhalten haben, wenn es dort jemals lebte. Die 
| dortigen Völker nähren sich nicht allein von Seethie- 


16) Mémoires de l’Acad. T. V, p. 78. 
17) Mémoires. de D Acad. T. V, p. 78. 





ren, sondern auch von Thieren des Continentes. Hier 
allein wäre möglich, dass es noch lebte. Ich habe nur 
hervorheben wollen, dass mir sein Vorkommen nicht 
documentirt scheint, denn obgleich Steller es an ver- 
schiedenen Stellen seiner Schriften ausdrücklich sagt, 
es lebe an der Amerikanischen Küste, so muss man 
berücksichtigen, 1) dass er das von ihm beobachtete 
Thier für identisch mit dem an der Ostküste Ameri- 
kas beobachteten Manati hielt; 2) dass er fest über- 
zeugt war, dicht hinter der Inselreihe, die man auf 
der Rückreise sah, liege das Festland von Amerika, 
ja dass er es oft zu sehen glaubte und dahin gesteuert 
haben wollte, worüber er mit den Officieren der Flotte 
zerfiel, die nur nach der Heimath und den ihrer war- 
tenden Belohnungen sich sehnten. Erst wührend der 
unglücklichen Überwinterung, die ihn allein nicht 
beugte, brachte er sich wieder zur Geltung. Seine 
Meinung von der grossen Nühe des Festlandes hat er 
aber bis zu seinem Tode beibehalten. — Bei Erman- 
gelung anderer Nachrichten über das Vorkommen an 
der Küste von Amerika habe ich auf Tilesius An- 
gabe: «Reisende, welche von Californien und Sitka 
«und Adjak (wohl Kadjak) zurückkamen, versicher- 
»ten, dieses Thier auch dort gesehen zu haben» "), 
nicht Rücksicht nehmen kónnen. Die Küste von der 


| Niederlassung Ross nach Sitka und von dort nach 
| Kadjak haben die Pelzjüger der Compagnie viele hun- 


dert mal besucht, überall nach Thieren spähend, und 
doch ist nach dem Haupt-Comptoir keine Kunde von 
Seekühen gekommen. Eher kónnte man weiter nach 
Norden einen Schlupfwinkel für sie vermuthen. Je- 
denfalls scheint es mir sehr unwahrscheinlich, dass 
der Schädel, den A. Fabricius in Grönland gefun- 
den hat, von einem Manati kam, das von Florida nach 
Grönland gespült worden ist, wie Hr. Schlegel ver- 
muthet'?). Von Florida geht der Golfstrom sehr ent- 
schieden nach NO. und nicht nach N., dagegen geht 
durch die Baffinsbai eine continuirliche Strömung nach 
S. Im Becken des Eismeers ist aber eine wenn auch 
nicht so entschiedene, doch sehr vorherrschende Kreis- 
strömung nach O., und da an der Küste von Kam- 
tschatka die Strömung ‚auch vorherrschend in die . 
Berings-Strasse geht, so bringt ein Eisfeld leicht ein 


18) Isis 1835, S. 718. j 
19) Abhandl. aus dem Gebiete der Zool. und vergl. Anatomie, G 
8. 18. 


Bulletin de l'Académie Imperiale 





todtes Thier oder einen Theil desselben von der Be- 
rings-Insel an die Westküste von Grönland und zwar 
durch Regionen, in denen wenig Zersetzung ist. Wie 
von Florida etwas nach Grónland geschwemmt wer- 
den sollte, sehe ich nicht ein. 


Zum Schlusse noch einige Bemerkungen über die | 


Möglichkeit, dass durch geologische Veränderungen 
die Rhytina ihren Untergang gefunden haben möge., 
Bekanntlich sind die Kurilen, Kamtschatka, die Aleu- 
ten-Kette und ein Theil der Nordwestküste von Ame- 
rika vulkanischen Ausbrüchen ausgesetzt. Man könnte 
daher leicht auf die Vermuthung kommen, dass hef 

tige Actionen dieser Art den Seekühen an der Berings- 
Insel den Untergang gebracht hätten. Wäre zum Bei- 
spiel die genannte Insel plötzlich so gehoben, dass der 
ganze Saum von Tangen über die Oberfläche des Mee- 
res gebracht wäre, so würde ein Theil der Thiere 
vernichtet sein und der Rest müsste anders wo Nah- 
rung gesucht haben, bis hier ein neuer Saum dieser 
Art sich hätte bilden können. Allein diese Vermuthung 
wäre ganz unbegründet. Gerade die Gegend der Be- 
rings- und Kupfer - Inseln gehört zu den ruhigsten.. 
Man kennt nur gelinde Erschütterungen, wovon die 
Mittelpunkte weit abliegen müssen. Die Beringsche 
Mannschaft erlebte drei derselben, die nicht einmal 
in den Erdhóhlen, die man bewohnte, merkliche Fol- 
gen hinterliessen, obgleich die Wände so locker wa- 
ren, dass die Decker theilweise ohne äussere Veran- 
lassung einstürzten. So waren Berings Füsse schon 
mit Abfällen dieser Art bedeckt, als er nahe daran 
war dem Skorbute ganz zu erliegen, und dieser Mär- 
tyrer seiner Unternehmung, dessen Schicksal einen 
tief tragischen Character hatte, war schon halb be- 
graben als er endlich seinen Leiden ganz erlag. Über- 
dies war die Berings-Insel vom Herbst 1743 — 1768 
fast ununterbrochen besucht, und wenn in Zwischen- 
. räumen, in denen die Insel ohne Bewohner war, grosse 
Veränderungen vorgegangen wären, so hätten doch 
die später Kommenden die Spuren der Verwüstung 
erkannt haben müssen. Es wird aber nichts davon 
berichtet. Von einer grossen Überfluthung glaubte 
Steller die Spuren zu erkennen, die er mit einer ähn- 
lichen Fluth-Erhebung an der Küste von Kamtschatka | 
(im Jahre 1738) in Verbindung bringt. Allein eine. 
Überfluthung, vielleicht durch ein Erdbeben veranlasst, 





konnte immer nur einige Individuen ans Land werfen, | 


und sicher ging die Fluth nicht über die ganze Insel, 
da man 1741 so viele Eisfüchse vorfand ^) Eine voll- 
ständige Überfluthung hätte alle Eisfüchse ersäuft, 
aber nicht die Seekühe. (Schluss folgt.) 


Über einen vom General Schubert an die 
Akademie gerichteten Antrag, betref- 
fend die Russi e Meri- 
dian-Gradmessung, von Q, Struve. (Lu le 
8 février 1861.) 

Am 4. Mai vergangenen Jahres wurde der physico- 
mathematischen Classe von dem bestündigen Secre- 
tär ein Schreiben des General Schubert vorgelegt, 
in welchem letzterer unter Hinweisung auf einen von 
ihm in den Astronomischen Nachrichten N* 1245 ver- 
öffentlichten Aufsatz: «Sur l'influence des attractions 
locales dans les opérations géodésiques» darauf antrügt, 
die Akademie möge ein sorgfältiges Nivellement der 
Umgegend aller oder wenigstens einiger bestimmt 
bezeichneter astronomischer Stationen der grossen 
Russisch - Scandinavischen Gradmessung vornehmen 
lassen. Nach der Ansicht des General Schubert 
würde nümlich diese Gradmessung, ohne Hinzufügung 
solcher localen Nivellements, nicht dem gegenwärti- 
gen Stande der Wissenschaft entsprechen und dürfe 
nicht als vollendet angesehen werden. 

Da ich zu jener Zeit meine Reise zur bend 
der Sonnenfinsterniss in Spanien bereits angetreten 
hatte, beauftragte die Akademie meinen zeitweiligen 
Stellvertreter an der Hauptsternwarte, Herrn W. Döl- 
len, ihr seine Ansichten über den Antrag des Gene- 
ral Schubert mitzutheilen. Herr Dóllen genügte die- 
sem Auftrage durch ein Schreiben, das in der näch- 
sten Zeng der Classe, am 18. Mai, vorgelegt wurde. 
Die in demselb ]lten Ansich- 
ten erwiesen sich denen des General Schubert als fast 
durchweg diametral entgegenstehend, indem sie sich 
in dem Satze zusammenfassten: dass er (Dóllen) in 
keinem Punkte mit den Behauptungen und darauf ge- 
stützten Antrügen des General Schubert einverstan- 
den sei. Wegen der Wichtigkeit des Gegenstandes, 
so wie auch besonders in Berücksichtigung des geehr- 
ten Antragstellers, der so lange Jahre hindurch an 
| der Spitze der ausgedehnten geodätischen Arbeiten 





ged ränot 








20) Neue nord. Beiträge. II, S. 272. 


397 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





rennes 
des Kaiserlichen Generalstabs gestanden hat, glaubte 
die Akademie diesen Bericht des Herrn Dóllen noch 
nicht als maassgebend für sich ansehen zu dürfen, son- 
dern beschloss, die Entscheidung über diese Frage 


bis zu meiner Rückkehr aus dem Auslande aufzuschie- 


ben. In der Sitzung vom 19. October wurde die Ver- 
handlung wieder aufgenommen, und ich hatte Gele- 
genheit der Akademie zu erklären, dass ich im We- 
sentlichen vollkommen mit Herrn Döllen’s Ansichten 
einverstanden sei, und nur etwa in der Betonung einiger 
Einzelheiten von ihm abwiche. Nachdem hierauf meine 
betreffenden Bemerkungen der Classe vorgelegt waren, 
wurde die Frage noch einmal einer eingehenden Dis- 
cussion unterzogen, in deren Folge die Akademie den 
Beschluss fasste, dass dem Antrage des General Schu- 
bert keine Folge zu geben sei, und zugleich anord- 
nete, dass aus Herrn Dóllen's Bericht und meinen 
nachträglichen Bemerkungen ein zur Publication geeig- 
neter Aufsatz bearbeitet würde, um die Motive zu je- 
nem Beschlusse zur allgemeinen Kenntniss zu bringen. 

Indem wir diesem Auftrage nachkommen, glauben 
wir uns jeder Kritik des anderweitigen Inhalts der 
Eingangs erwühnten in den Astronomischen Nachrich- 
ten publieirten Schrift des General Schubert, als 
nicht direct zur Sache gehórig, enthalten zu müssen, 
und werden uns daher lediglich auf die Beurtheilung 
des eigentlichen, Antrags beschränken. 


Herr von Schubert erklärt ausdrücklich, dass | 


noch vor wenigen Jahren die Russisch-Scandinavische 
Gradmessung, in der Gestalt wie sie jetzt der gelehr- 
ten Welt übergeben wird, wirklich auf den Namen 
einer vollendeten Arbeit hätte Anspruch machen kön- 
‚nen, und dass erst mit dem Erscheinen des Epoche 
machenden Englischen* Werkes') die Sachlage sich 
wesentlich geändert habe Es kommt daher zunächst 
darauf an, festzustellen, worin sich die Sachlage durch 
das Erscheinen jenes Werkes verändert hat. Unstrei- 
tig gehört dasselbe zu den bedeutendsten Erscheinun- 
gen der Neuzeit auf dem Gebiete der. geodätischen | 
Literatur. Die in demselben sowohl auf die Bearbei- | 
tung des für die Vermessung Grossbritanniens wäh- 
rend eines Dreiviertel-J BR gesammelten rei- | 
nn, 


` 1) 0 dnance Trigonometrical ER of Great-Britain and Ireland. | 


citum of the observations and calculätions of the principal trian- 
Pis etc., drawn up by Captain A. R. Clarke under the direc- 
of Colone el H. James. London 1858. 


chen Beobachtungsmaterials, so wie auf die Ableitung 
der Resultate für den Englischen Bogen speciell und 
für die Figur der Erde im Allgemeinen verwandte 
Sorgfalt und Umsicht, geben volles Recht dasselbe 
als ein Musterwerk zu bezeichnen. Als eine wesent-* 
liche Verschiedenheit dieser Arbeit für den Zweck 
der Gradmessung von andern ühnlichen Arbeiten wird 
in dem Werke selbst (p. 742) hervorgehoben, dass 
hier nicht, wie sonst gewöhnlich, ein einzelnes sich 
möglichst nahe der Richtung des,Meridians anschlies- 
sendes Dreiecksnetz für sich allein behandelt ist, son- 
dern dass das vollständige, Grossbritannien und Irland 
bedeckende Hauptdreiecksnetz als ein zusammengehö- 
riges Ganzes bearbeitet worden, und, nach erfolgter 
strenger Ausgleichung, in seiner Gesammtheit zur Ab- 
leitung der Abstünde zwischen den den astronomischen 
Punkten entsprechenden Parallelen gedient hat. Wenn 
nun auch, wie.von dem Verfasser selbst bemerkt wird, 
eine bedeutende Neigung des Dreiecksnetzes gegen 
den Meridian für die Ableitung der Abstünde der Pa- 
rallelen im Allgemeinen nicht zu empfehlen ist, so 
‚schliesst doch im vorliegenden Falle die grosse An- 
zahl der sorgfältig bestimmten Azimute und deren 
innere Harmonie jeden Verdacht aus, dass dadurch 
eine Ungenauigkeit in die Arbeit gebracht sei. An- 
 dererseits bietet diese Art der Bearbeitung den ge- 
wiss sehr hoch anzuschlagenden Vortheil, dass dadurch 
eine bedeutend grössere Anzahl genau bestimmter ` 
Polhöhen in die Berechnung hineingezogen werden 
| konnte, wodurch es geschehen ist, dass, während an- 
| dere Gradmessungen in der Regel nur eine Polhóhe 
auf je zwei Breitengrade aufzuweisen haben, hier sich 
durchschnittlich deren zwei bis drei auf jedem einzel- 
nen Grade finden. Diese grosse Anzahl der in die Be- 
rechnung gezogenen Polhóhen ist es nun, was dem 
Englischen Mer idianbogen für die Ableitung der all- 
gemeinen Figur der Erde ein grösseres Gewicht giebt, 
als demselben sonst, im Vergleich mit anderen Mes- 
sungen, seiner Ausdehnung nach zukäme, indem da- 
durch zugleieh der mögliche Einfluss localer Ablen- 
kungen der Lothlinie und der unvermeidlichen klei- 
men Beobachtungsfehler auf das abzuleitende Resul- 
tat erheblich verringert wird. 

Ausserdem finden wir unsrerseits in dem Englischen 
Werke eine wesentliche Zugabe in dem Umstande, dass 


4 





|hier bei der Ableitung der Figur der Erde aus der 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


400 





Verbindung aller vorhandenen zuverlässigen Gradmes- 
sungen auch gleich die Bedingungsgleichungen hinzu- 
gefügt sind, welche ausdrücken, um wie viel sich die 
abgeleiteten Erddimensionen verändern, wenn das an- 
‚genommene Verhältniss der bei den verschiedenen 
Messungen gebrauchten Maasseinheiten als um ge- 
wisse Grössen fehlerhaft vorausgesetzt wird. Die 
wirkliche Grösse der Fehler in jenen Annahmen 
kann nur durch directe Vergleichung der verschie- 
denen Normalmaasse gefunden werden. Diese Arbeit 
ist für fast alle bekannten Gradmessungen mit grosser 
'Strenge in Pulkowa ausgeführt. Die in die Beschrei- 
bung der Russisch-Scandinavischen Gradmessung auf- 
genommene Tabelle der Resultate jener directen Ver- 
gleichungen, deren Ausführung viel Zeit und Mühe ge- 
kostet hat und deren Bedeutung auch schon durch die 
erwähnte Zugabe der Englischen Geodäten anerkannt 
ist, darf daher gewiss als ein besonderes Verdienst 
der Russischen Arbeit hervorgehoben werden. 

Nach der Meinung des General Schubert besteht 
aber das besondere Verdienst der Englischen Arbeit 
in ganz etwas anderem, als was wir vorstehend ange- 
geben haben. Er findet einen Epoche machenden Fort- 
schritt darin, dass hier zuerst der Versuch gemacht 
ist, einzelne Polhóhen, ehe sie zur Ableitung der Fi- 
gur der Erde verwandt werden, um den Effect der 
unzweifelhaft bestehenden Einwirkung benachbarter 
Terrainungleichheiten auf die Richtung der Lothlinie 
zu corrigiren. Diese Ansicht theilen wir nicht mit ihm, 
ja wir halten sogar die Anbringung jener Correctio- 
nen in Bezug auf den besagten Zweck für nicht ge- 
rechtfertigt. 

Um diese Meinungsverschiedenheit deutlich aus- 
einander zu setzen, müssen wir etwas näher auf das 
Wesen der Hauptaufgabe der Geodäsie, der Bestim- 
mung der Figur der Erde, und auf die Bedeutung der 
Localattractionen bei derselben eingehen. Auf meine 
Aufforderung hat sich Herr Döllen dieser eingehen- 
deren Auseinandersetzung unterzogen, und ich glaube, 


Worte wiederzugeben, da der Aufsatz manche Gedan- 
ken enthält, die selbst erfahrenen Geodäten neu sein 
mögen und ien Beachtung verdienen. Seiner Ausein- 
andersetzung werde ich am Schlusse noch meinerseits 
einige Bemerkungen hinzufügen, um dadurch das von 
ihm Gegebene zu vervollständigen. Herr Döllen sagt: 





Lassen wir die Frage nach den linearen Dimensio- 
nen des Erdkórpers zunächst ausser Betracht, wie das 
der Natur der Sache angemessen ist, so ist die Auf- 
gabe die Figur der Erde zu bestimmen, in dem Sinne 
wie das bei allen Untersuchungen der hóheren Geo- 
däsie einzig und allein beabsichtigt wird, keine andre 
als diese: die Abhängigkeit zu bestimmen der 
Richtung der Schwere von dem Orte' auf der 
Oberfläche der Erde, oder mit andern Worten: das 
Gesetz zu bestimmen, nach welchem die Richtung 
der Schwere sich ändert mit der Änderung des 
Standpunktes auf der Oberfläche der Erde. Es 
ist wesentlich, diese Begriffsbestimmung in ihrer vollen 
Schärfe aufzufassen, und namentlich sich klar zu ma- 
chen und stets gegenwärtig zu erhalten, welches der 
Unterschied ist zwischen dem, was hiernach Figur der 
Erde genannt wird, und dem, was der gewöhnliche 
Sprachgebrauch so nennen würde ; immer 
dass auch bei diesem gewöhnlichen Sprachgebrauche 
schon, wie das ja Jedermann geläufig ist, abgesehn wird 
von den kleinen, gegen das Ganze der Erde verschwin- 
denden, Unebenheiten der Erdoberfläche, die wir Berg 
und Thal nennen. Bleiben wir, um diesen- Unterschied 
zu veranschaulichen, bei dem Einfachsten stehn und 
denken uns zum Beispiel die Erde als eine vollkommne 
Kugel aus homogener aber starrer Masse: so würden 
uns unsre Gradmessungen als die Figur dieser Erde 
eine Kugel nur dann ergeben, wenn dieselbe keine 
Axendrehung hátte. Findet dagegen eine solche Statt, 
so ist im Sinne der Geodäsie die Figur dieser, that- 








süchlich doch immer kugelfórmigen, Erde die eines 


Sphäroids oder Revolutionsellipsoids mit verkürzter ` 
Drehungsaxe. Mit einer Ánderung der Umdrehungs- 
geschwindigkeit würde sich mur das Axenverhältniss 
dieses Sphäroids ändern; eine Änderung aber der bisher 
vorausgesetzten gleichfórmigen Massenvertheilung im 
Innern des Erdkörpers könnte die geodätische Figur 
der Erde auf die mannichfaltigste Weise abändern, 


| trotzdem dass die äussere Begrenzung des Erdkórpers, 
dass es hier um so mehr geeignet ist, seine eigenen 


wir wollen sagen die geometrische Figur, nach wie 

vor die vollkommne Kugelgestalt behielte. Hiernach 
könnte es nun als mindestens sehr unzweckmässig er- 
scheinen, die Bezeichnung Figur der Erde für einen ` 
Begriff zu gebrauchen, der so wesentlich verschieden 
ist von dem, was gewiss den nüchsten Anspruch hat, 
Figur der Erde genannt zu werden. Dieser Schein 


401 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


402 





schwindet jedoch bei näherer Betrachtung. Eine sol- 
che stellt heraus, dass ?n praxi, d. i. auf unsrer Erde 
wie sie ist, jene Verchiedenheit gar nicht oder, genauer 
gesagt, zum grössten Theil nicht vorhanden ist, in 
Folge nämlich der den bei weitem grösseren Theil 
der Erdoberfläche bedeckenden und, was wesentlich 
ist, ein zusammenhängendes Ganze bildenden Flüssig- 
keitsmasse. Für diesen durch Wasser gebildeten Theil 
der Erdoberfläche, den Ocean, fällt, wenn er in Ruhe 
ist, die geodätische Figur vollkommen zusammen 
mit der geometrischen; es ist dies die nothwendige 
Consequenz des Wesens des Flüssigen, seine freie 
Oberfläche stets so zu gestalten, dass dieselbe an je- 
dem Punkte senkrecht ist zu der Resultante sämmt- 
licher in diesem Punkte wirkender Kräfte. Für den 
andern, den starren Theil der Erdoberfläche ist sol- 
ches Zusammenfallen freilich nicht nothwendig; dar- 
aus aber, dass die mittlere Erhebung der Continente 
über den Ocean, soweit unsre bisherige Kenntniss 
reicht, sich in keiner Weise abhängig zeigt von der 


geographischen Lage, folgern wir, dass auch für diese 


Continente das Zusammenfallen der geometrischen Fi- 


gur mit der geodätischen thatsächlich vorhanden ist | 


— ein Lehrsatz in der Physik der Erde, der bekannt- 
lich den Ausgangspunkt bildet zu weiteren Folge- 
rungen über die Entstehung der Erdrinde. Für die 
Geodüsie, die mit ihren Operationen, der Natur der 
Sache nach, wohl für immer auf den starren Theil 
der Erdoberfläche beschränkt ist, folgt hieraus, dass 
sie dessenungeachtet die Figur der ganzen Erde ken- 
nen zu lehren im Stande ist; jedenfalls aber, d. h. 
auch wenn künftig einmal die Figur des Erdstarren 
als gesetzlich abweichend von der des Oceans sollte 
erkannt werden, bliebe diese geodätischen Ergeb- 
nisse doch immer die nicht zu entbehrende Grundlage 
jeder weiteren Forschung. ` ` 

Unsre bisherigen Erfahrungen lassen nun keinen 
Zwtifel mehr übrig, dass die Figur der Erde, in aller 


Schärfe betrachtet, eine ganz und gar unregelmässige | 


ist. Handelt es sich also darum — und gewiss ist das 
auch ein Ziel, das die Geodäsie zu verfolgen hat — 
diese unregelmässige Figur in allen ihren Einzelnhei- 


ten genau zu erkennen: so dürfen wir offenbar nicht | 
anders verfahren, als dass wir die einzelnen auf der 
Erde gemessenen linearen Abstände vergleichen mit |? 


den entsprechenden am Himmel gemessenen Winkel- 
me III. 





gróssen, als durch welche eben wir die Kenntniss er- 
langen über die Quantitit der Veründerung in der 
Richtung der Schwere. Irgend welches Abändern die- 
ser oder jener der durch die unmittelbare Beobach- 
tung erhaltenen Quantitäten wäre hierbei gradezu ohne ' 
Sinn. — Das wissenschaftliche Verlangen aber nach 
dem Erkennen des Gesetzlichen einerseits, so wie an- 
drerseits das praktische Bedürfniss, eine Kenntniss 
von der Figur der Erde zu haben als Ganzes so wie 
an solchen Stellen, wo keine unmittelbaren Messungen 
vorhanden sind, stellt der Geodäsie noch die weitere 
Aufgabe, die ganze Oberfläche der Erde durch eine 
möglichst einfache Formel möglichst genau auszu- 
drücken, d. h. eine Formel zu finden, mittelst welcher 
alle beobachteten Quantitäten möglichst nahe sich dar- 
stellen lassen; wobei wohl kaum zu bemerken nóthig, 
dass, ehe man an die wirkliche Lósung der Aufgabe 


| geht, die Unbestimmtheit der hier gebrauchten Aus- 


drücke móglichst genau und móglichst nahe ihre 
mathematisch strenge Deutung erhalten muss. Die 
durch diese Formel ausgedrückte Figur wollen wir, 
im Gegensatz zu der wirklichen oder órtlichen, 
die mittlere oder allgemeine Figur der Erde nen- 
nen. Bei den Bemühungen um die Erkenntniss die- 
ser allgemeinen Figur der Erde darf dieselbe, so 
wie die Sachen heute stehn, als ein Revolutions- 
kórper, dessen Axe mit der Umdrehungsaxe der 
Erde zusammenfällt, angesehen werden; denn in der 
Gesammtheit der bis jetzt uns zu Gebote stehenden 
Beobachtungen findet sich nicht die geringste Andeu- 
tung, dass diese Annahme einer durch diese Beobach- 
tungen erkennbaren Verbesserung fühig würe?). Da- 





2) Dass auch die entgegenstehende Ansicht von Zeit zu Zeit ihre 


wollten wir die über diesen Gegenstand neuerdings und durch die 
Akademie selbst veröffentlichte Schrift des General Schubert: 
«Essai d'une détermination de la véritable figure de la terre» ganz 
und gar ignoriren. Lediglich aus diesem Grunde also, und durchaus 


Zahlen, wenn ihnen irgend welche Bedeutung beigelegt werden 
dürfte, ein Zeugniss für und nicht gegen die oben von uns aufge- 
stellte Behauptung enthalten würden. Die ganze Schrift scheint 
uns ein recht eindringliches Beispiel, wohin man gelangt, wenn 
man meint auf Zahlen, die der Beobachtung entnommen sind, wei- 
ter bauen zu dürfen, ohne zuvor eine ganz prücise Vorstellung von 
der denselben, ihrer Natur und der Art ihrer Herleitung nach, an- 
aftenden Unsicherheit gewonnen zu haben. Es werden daselbst die 
entscheidenden Schlussfolgerungen gegründet auf das Nichtüber- 
einstimmen von Zahlen, die in Wahrheit nicht nur genügend son- 
26 


403 


Bulletin de l'Académie Empériale 


101 











durch aber vereinfacht die Aufgabe sich wesentlich, 
indem es nunmehr bloss darauf ankommt, die Gleichung 
derjenigen Curve zu finden, durch deren Umdrehung 
wir uns jene allgemeine Figur der Erde erzeugt den- 
' ken sollen. Hier nun könnte die Frage aufgeworfen 
werden, ob es nicht für diesen Zweck, die Ableitung 
nümlich der mittleren Figur der Erde, fórderlich 
würe, die beobachteten astronomischen Bogen zu cor- 
rigiren, entsprechend der Einwirkung sichtbarer Un- 
gleichheiten der Erdoberflüche auf die Richtung der 
Schwere an den Beobachtungspunkten; mindestens hat 
diese Frage hier eine ganz andre Bedeutung als oben, 
wo es sich um die wirkliche Figur der Erde han- 
delte. Die Ansicht nun, die nicht die unsrige ist, stützt 
sich, so weit wir einzusehn vermögen, auf folgende 
Schlussfolgerungen. Unter den vielleicht sehr man- 
nichfachen Ursachen der Abweichung der örtlichen 


Figur der Erde von der mittleren — wir wollen 
diese Abweichungen künftighin kurzweg die Störun- 
gen der mittleren Figur nennen — befindet sich 


jedenfalls auch die in Rede stehende. Man ist im 
Stande, den Betrag ihrer Wirkung, oder doch eines 
Theils derselben, mit annähernder Genauigkeit an- 
zugeben: kann man zweifeln, dass durch Anbringung 
der daraus hervorgehenden Correction die unmittel- 
bar beobachtete Polhöhe näher gebracht wird der mitt- 
leren und dadurch also geeigneter wird zur Ableitung 
eben dieser mittleren Figur der Erde? Dass der auf 
solche Weise in Rechnung getragene störende Einfluss 
eben nur ein Theil ist der ganzen vorhandenen Stö- 
rung — und das in doppelter Beziehung, einmal weil 
nur die an der Oberfläche erkennbare Ungleichförmig- 
keit der Massenvertheilung in Betracht gezogen wird 
und nicht auch die nicht minder wahrscheinliche un- 
ter der Oberfläche, und sodann weil auch von jener 
wiederum nur ein Theil berücksichtigt wird, je nach 
der Ausdehnung, die man dem Nivellement zu geben 
im Stande war — ist freilich zu bedauern, darf aber 
gewiss kein Grund sein, ihn nicht beachten zu wollen; 
und das selbst dann nicht, wenn es sich etwa als sehr 
wahrscheinlich oder sogar als sicher herausstellen 
sollte, dass auf solche Weise immer nur ein verhält- 
nissmässig kleiner Theil der ganzen Störung zu un- 
srer Kenntniss gelangte. Die Sache gewinnt an An- 





dern viel genauer übereinstimmen, als wir irgend erwarten durf- 
ten. 





schaulichkeit, wenn man sich bestimmte Fälle verge- 
genwärtigt. Gesetzt eine Gradmessungsstation liege 
am Fusse der grossen Cheops-Pyramide, wir wollen 
sagen in der Mitte ihrer Südseite. Wir haben diese 
Station nicht selbst gewählt, wir finden sie in dem 
uns zu Gebote stehenden Beobachtungsmaterial, das 
wir zur Bestimmung der mittleren Figur der Erde 
nach Kräften ausnutzen sollen. Kann da ein Zweifel 
sein, ob an die auf dieser Station gemessene Polhöhe 
die Corr. von + 077, die Peters für diesen Fall ge- 
funden hat, angebracht werden soll oder nicht, oder 
ob etwa ein Rechner, der Vorsichts halber diese Pol- 
höhe ganz und gar ausschliesst, im Rechte wäre? 


Wenn nun aber hier die Verbesserung eine augen- 


scheinlich nothwendige ist, ist die Sache eine andre, 
wenn wir statt der Pyramide uns den Schehallien 
denken? oder weiter statt dieses isolirten Bergkegels 
eine ebenso unzweifelhaft vorhandene und in Bezug auf 
ihren Massengehalt wohlerforschte, nur weiter ausge- 
dehnte Terrainungleichheit? Wir wissen hierbei frei- 
lich nicht so gut wie beim einzeln stehenden Berge, 
wie weit hin wir die in Rechnung zu tragenden Stó- 
rungen ausdehnen sollen; einen wesentlichen Unter- 
schied macht das aber nicht. Die Antwort auf die 
Frage wie weit? lautet ganz entschieden: jedenfalls 
so weit als móglich. 10 Meilen weit ist besser als 5, 


5 besser als 1, aber 1 besser als gar nichts. 


Wir sind bemüht gewesen, in den vorstehenden Be- 
trachtungen nach bestem Wissen alles vorzubringen 
und in das rechte Licht zu stellen, was zu Gunsten 
der vom General Sehubert so warm vertretenen An- 
sicht zu sprechen scheint, und wollen gern gestehen, 
dass diesen Gründen in der That eine gewisse Kraft ` 


nicht abzusprechen ist. Wen wir nun dessen ungeach- 
tet uns, nach reiflicher Überlegung, ganz entschieden 


gegen jene Ansicht erklären müssen, so nümlich, dass 
wir, bei dem jetzigen Stande der Sache, nicht nur 
weit entfernt sind, das Ausführen der empfohlenen 
Nivellements für irgend dringlich zu halten, sondern 
im Gegentheil, falls dieselben ausgeführt würen, in 
der Benutzung der daraus abgeleiteten Correctionen 
der Polhöhen geradezu eine Beeinträchtigung, und 
nicht eine Förderung des eigentlichen Zweckes der 


 Gradmessungen sehen würden: so sind wir gewiss 


verpflichtet, solche Meinungsverschiedenheit durch ge- 
wichtige Gründe zu rechtfertigen. Wir wollen im Fol- 


405 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


406 





SMS 
genden dieser Verpflichtung nachkommen, und hoffen, 
dass die Betrachtungen, die für die Bildung unserer 
Meinung maassgebend geworden sind, auch auf den 
unbefangenen Leser ihre Wirkung nicht verfehlen 
werden. 

Unsere Meinung ist nun aber diese: in all den obi- 
gen Betrachtungen ist ein wesentlicher Umstand ganz 
ausser Acht gelassen; es wird in denselben immerfort 
stillschweigend eine Voraussetzung gemacht, die in 
der That ganz nothwendig ist, um jenen Schlussfol- 
gerungen irgend eine Berechtigung zu geben, und die 
gleichwohl ihrerseits jeder Berechtigung entbehrt. Es 
ist dies die Voraussetzung, dass zwischen dem Theile 
der ganzen Stórung, den wir auf die in Rede stehende 
Weise in Betracht zu ziehen vermógen, und jenem an- 
deren Theile, den wir aus Unkenntniss unbeachtet las- 
sen müssen, durchaus kein gesetzlicher Zusammen- 
hang Statt findet. Ist diese Voraussetzung begründet, 
ist wirklich die Gesammtstörung nichts als ein regel- 
loses Aggregat ganz zufällig neben einander bestehen- 
der Einzelwirkungen — dann in der That ist nicht zu 
leugnen, dass die Berücksichtigung irgend welches, 
uns gerade zugänglichen, Theiles derselben eine wirk- 
liche Verbesserung wäre. Ist dagegen diese Voraus- 
setzung nicht statthaft, so fallen auch alle jene Fol- 
gerungen. Dass dem wirklich so ist, d. h. dass bei 
unserem Urtheil über die Zulässigkeit oder Unzulässig- 
keit der Correctionen die bezeichnete Voraussetzung 
das eigentlich Bestimmende ist, wird recht fühlbar, 
wenn wir uns zu den oben aufgeführten Beispielen 
zurückwenden. Die unbedingte Zustimmung zum An- 
wenden der Correction im Falle der Pyramide hat 
ihren wahren Grund lediglich darin, dass wir in die- 
sem Falle mit Bestimmtheit wissen, es ist die in Rech- 
nung zu tragende stórende Masse eine von weitem 


. herbeigeholte, so dass von irgend welchem gesetzli- 


chen Zusammenhange zwischen ihr und der umge- 
benden Masse über oder unter der Erdoberflüche keine 
Rede sein kann. Anders aber in den beiden andern 
Fällen. Abgesehn von den Schwierigkeiten, die hier mit 
der genauen Ermittelung der geometrischen Form und 
der dieselbe erfüllenden Masse der stórenden Terrain- 
ungleichheit verbunden sind, so bedarf es doch ganz 
Ins Besondere des vollen Vertrauens in die Zuverläs- 
Sigkeit der Ergebnisse geologischer Forschung, um 
das Bedenken hinwegzurüumen, ob nicht mit der un- 





leugbaren Wirkung dieser sichtbaren Massenanhäu- 
fungen ganz bestimmte Gegenwirkungen gesetzlich 
verbunden sind. Dieses Bedenken scheint um so be- 
rechtigter, wenn man in Betracht zieht, wie verhält- 
nissmässig geringfügig selbst die bedeutendsten Tie- 
fen sind, bis zu welchen hinab über die Constitution 
der Erdrinde irgend etwas erfahrungsmüssig Begrün- 
detes vorliegt; und beachtet man nun noch, dass auch 
diese spärliche directe Erforschung meist nicht an den 
betreffenden Orten selbst vorgenommen werden kann, 
sondern dass wir in dieser Beziehung fast immer an 
Theorien uns genügen lassen müssen: so wird viel- 
leicht die Meinung nicht mehr befremdend erscheinen, 
dass selbst in Fällen, wie beim Schehallien, und um 
so mehr also bei weit ausgedehnten Terrainungleich- 
heiten unbekannter Entstehung, die Berechtigung der 
bewussten Correction noch erst zu erweisen ist. Da- 
rüber nun, wem die Verpflichtung obliegt, diesen 
Nachweis zu liefern, kann wohl kein Zweifel obwal- 


ten; es ist dies natürlich die Sache dessen, der die 
Behauptung aufstellt, dass durch Nichtberücksichti- 


gung eben dieser Correctionen die Brauchbarkeit der 
beobachteten Polhöhen für den Zweck der Bestim- 
mung der allgemeinen Figur der Erde wesentlich 
beeinträchtigt werde. Unser Wunsch jedoch nach 
möglichst erfolgreicher Verständigung über einen in 
vielfacher Beziehung so wichtigen Gegenstand veran- 
lasst uns, hier näher darauf einzugehen, und unsere 
Ansicht darüber auszusprechen, auf welche Weise 
wohl der verlangte Nachweis in genügender Strenge 
geführt werden könnte. Uns scheint dazu ein dreifa- 
cher Weg offen zu stehen. Erstens giebt es gewiss 
Fälle, in denen der Ursprung der vorhandenen Ter- 
rainungleichheit mit voller Sicherheit festgestellt wer- 
den kann, so weit wenigstens, dass nicht wohl ein 
Zweifel zurück bleibt, es habe dieselbe ganz und gar 
keinen Zusammenhang mit der Massenvertheilung im 
benachbarten Innern der Erde. Um der Vorstellung 
einen festern Anhalt zu gewähren, mag man hierbei, . 
an die durch das Wasser bewirkten allmählichen Ver- 
änderungen der Erdoberflächengestaltung denken. Die 
auf solche Weise angehäuften, oft von weit entlege- 
nen Orten und von sehr ausgedehnten Strecken her 
zusammengeführten Massen befinden sich ganz in dem 
oben angezogenen Falle der Pyramide, und, bei ge- 
höriger Umsicht, können in solchen Fällen für die 
* 


407 


Bulletin de l'Académie Impériale 


408 





Polhöhen benachbarter Punkte Correctionen abgelei- 
tet werden, denen wir, wenn es sich um die Verwen- 
dung dieser Polhöhen zur Ableitung der allgemeinen 
Figur der Erde handelt, die volle Berechtigung zuge- 
stehn dürfen. Oder zweitens, man überzeugt sich 
in dem einzelnen Falle von der thatsächlichen Abwe- 
senheit einer compensirenden Wirkung im Innern der 
Erde; und dies kann dadurch geschehn, dass man 
auf der andern Seite der störenden Masse, wir wollen 
sagen des Berges, die entgegengesetzte, oder richti- 
ger ausgedrückt, die entsprechende Störung der Pol- 
höhe nachweist. Man beachte, dass dieser Weg immer 
offen steht, und keine besonderen und überhaupt ver- 
hältnissmässig wenig Schwierigkeiten darbietet. Sind 
einmal die Arbeiten ausgeführt, die zur Bestimmung 
der Form und Masse des Berges erforderlich sind, so 
bedarf es nur noch der Bestimmung einer zweiten 
Polhöhe und der geodätischen Verbindung beider 
Beobachtungspunkte unter einander und mit dem 
Berge. Erfüllt sich dann die Bedingung, dass die Dif- 
ferenz der beiden beobachteten Polhöhen wirklich grös- 
ser ist, als sie der geodätischen Entfernung nach sein 
müsste, und zwar gerade um so viel, als die Summe 
der störenden Einwirkungen des Berges auf die ein- 
zelnen Polhöhen beträgt, so darf wohl zugegeben wer- 
den, dass im Allgemeinen durch Berücksichtigung 
dieser Einwirkungen die beobachteten Polhöhen näher 
kommen der der mittleren Figur der Erde entspre- 
chenden, und also zur Äbleitung dieser mittleren Fi- 
gur eben dadurch besser geeignet werden. Man be- 
merkt wohl ohne besondere Erinnerung, dass dies ge- 
nau der Fall beim Schehallien ist; und es wird offenbar, 
dass unsere Bereitwilligkeit, die bewusste Correction 
in diesem Falle gelten zu lassen, ihren eigentlichen 
Grund keineswegs in dem Vertrauen aufirgend welche 
der Geologie entlehnte Sätze und Folgerungen hat, 
sondern in der Polhöhe auf der andern Seite des Ber- 
ges, und in der Thatsache, dass als Endergebniss aus 
der ganzen Untersuchung ein richtiger Werth für die 
mittlere Dichtigkeit der Erde hervorgegangen ist; 
dies ist nämlich genau das, was in der oben hinge- 
stellten Bedingung gefordert wurde, nur in umgekehr- 
ter Schlussfolge. Es drängen sich jedoch hierbei zwei 
weitere Bemerkungen auf, die uns der Beachtung 
werth genug scheinen, um den eigentlichen Gedan- 
kengang auf einige Augenblicke zu unterbrechen. In- 





dem wir von einem richtigen Werthe der Dichtig- 
keit der Erde sprechen, setzen wir denselben als von 
anderswoher bekannt voraus, während wir doch sehr 
wohl wissen, nicht nur dass die Bestimmung dessel- 
ben recht eigentlich der Zweck eben dieser Beobach- 
tungen selbst hat sein sollen, sondern dass gerade 
diese Beobachtungen am Schehallien es sind, die uns 
die erste Vorstellung von der Dichtigkeit der Erde 
gegeben haben. Die Sache ist aber die, dass in der 
That doch nur die Bestätigung, die diese Bestimmung 
hinterher durch die entscheidenden Versuche mit der 
Drehwage erhalten hat, uns gestattet, ihr irgend wel- 
che Beweiskraft zuzuerkennen, wie das deutlich wird, 
wenn man sich der ähnlichen Bemühungen am Chim- 
boraco und am Mimet erinnern will. Denn es ist klar, 
dass diese Art, die Dichtigkeit der Erde zu bestim- 
men, genau demselben Einwurfe unterliegt, den wir 
gegen die Berechtigung der Polhöhencorrectionen gel- 
tend machen; ja bei näherer Überlegung findet man 
sogar, dass dieser Einwurf hier noch eine gesteigerte 
Bedeutung hat. Bei den Polhöhen nämlich hätten 
wir schon etwas erreicht, wenn nur im Allgemeinen, 
d. h. im Mittel aus vielen Fällen, auf solche Weise 
eine Verbesserung erzielt würde; wohingegen man hier 
doch in jedem einzelnen Falle eine Bestimmung der 
Dichtigkeit der Erde erlangt zu haben meint. In Wahr- 
heit aber hat man niclits weiter erlangt, als eine Aus- 


kunft darüber, ob oder ob nicht irgend welche uns 


unbekannte Stórungen die Richtung der Schwere auf 
den beiden Beobachtungspunkten verschieden affci- 
ren; und es hat offenbar keinen Sinn, ein stark ab- 
weichendes Resultat als aus solchen Störungen her- 
vorgegangen zu betrachten, dahingegen ein nahezu 
übereinstimmendes als eine wirkliche Bestimmung der 
Dichtigkeit der Erde gelten zu lassen. Im einen wie 
im andern Falle also, am Chimborago wie am Sche- 
hallien, haben diese Untersuchungen, so wie sie bis- 
her angestellt worden, ein ausschliesslich geologisches 
Interesse. Wir müssen aber leider noch hinzufügen, 
dass, auch wenn eine grosse Menge solcher Bestim- 
mungen vorläge, selbst die Gesammtheit derselben 
nichts Sicheres über die mittlere Dichtigkeit der Erde 


lehren könnte; es tritt dann nämlich das wohl be- 


gründete Bedenken einer gesetzlichen Gegenwirkung 
in Kraft. Es bedarf wohl kaum der besonderen Be- 
merkung, dass alles dies in ganz derselben Weise auch 


kä 


409 


des Sciences de Saint- Pétershourg. 


H 


410 





MM. 
von denjenigen Untersuchungen gilt, bei denen nicht 
die Richtung, sondern die Intensität der Schwere zum 
Gegenstand der Beobachtung gewühlt worden; wobei 
freilich einzuräumen ist, dass die Gefahr, die beob- 
achtete Differenz durch die Wirkung fremder Ur- 
sachen gestórt zu finden, desto geringer ist, je nüher 
die Beobachtungsstationen einander liegen. Dagegen 
glauben wir diesen Gegenstand nicht verlassen zu 
dürfen, ohne mit einigen Worten darauf hingewiesen 
zu haben, dass bei einer andern Anordnung der Beob- 
achtungen es wohl gelingen könnte, den in Rede ste- 
henden Einwurf ganz und gar, oder doch zum gróss- 
ten Theile zu beseitigen, und dadurch diesen Bestim- 
mungen eine wesentlich andere Bedeutung zu ver- 
schaffen. Unserer Ansicht nach besteht nämlich das 
übereinstimmend Mangelhafte der bisherigen Unter- 
suchungen darin, dass man immer gemeint hat, mit 
2 Beobachtungsstationen sich begnügen zu dürfen, 
während doch erst durch Vervielfältigung derselben 
ein Urtheil darüber móglich wird, ob wirklich die in 
Rechnung getragene stórende Masse die allein wirk- 
same gewesen ist?) — Die andere Bemerkung, auf 
die wir oben hinwiesen, hat eine mehr unmittelbare 
Beziehung zu dem hier vorliegenden Gegenstande. Es 
- scheint nämlich, dass die zweite Polhöhe, deren Be- 
stimmung wir zur Rechtfertigung der an die erste an- 
zubringenden Correction wegen Localattraction for- 


derten, so sehr das Wesentliche bei der Sache ist, 


dass, während ohne dieselbe jene Correction aller Be- 
gründung entbehrt, durch dieselbe alle weiteren Un- 
tersuchungen, in den bei weitem meisten Fällen, im 
Grunde überflüssig werden. Sehen wir in dieser Bezie- 
hung die Ergebnisse der Untersuchungen über die vom 
Schehallien bewirkten Ablenkungen der Lothlinie etwas 
nüher an. Es ist für diese Ablenkung auf der Nord- 

seite der Werth 11761.9/,, auf der Südseite 9517 .5/, 


3) Wir dürfen nicht verschweigen, dass bei der neuesten Bestim- 
mung dieser Àrt, am Arthur's Seat bei Edinburgh (Ordn. Surv. pag. 
599 sqq.) in der That 3 Beobachtungsstationen sich finden; die eine 
auf dem Gipfel des Berges, die beiden andern am nördlichen und 
südlichen Abhange nahezu im Meridiane des Gipfels. Es scheint 
dies aber weniger Sache bewusster Absicht gewesen zu sein, als 
des glücklichen Umstandes, dass auf dem Gipfel eine trigonome- 
trische Station sich befindet, und jedenfalls ist es nicht geschehn 
lichkeit bloss zweier Stationen. Denn es wird auf diese wesentliche 
Bedeutung einer dritten Station weder mit irgend einem Worte 
hingewiesen, noch ist bei der Ableitung des Resultates das Vor- 
handensein derselben in diesem Sinne ausgebeutet worden. 


in Berücksichti ng der, unsrer Ansicht nach, gänzlichen Unzuläng- 





gefunden worden, wo o und 3 die mittlere Dichtigkeit 
des Berges und der Erde bedeuten. Da nun der Un- 
terschied der beobachteten Polhóhen sich um 11766 
grösser zeigte, als dem geodütischen Abstande der 
beiden Beobachtungspunkte zukam, so wurde daraus 
gefolgert 20,78.5/, — 11766 oder ie = 0,561, woraus 
dann die Ablenkung auf der Nordseite — 6,52, auf 
der Südseite — 5,14 hervorgehen würde. Wir haben 
uns oben mit dem Anbringen der diesen Ablenkungen 
entsprechenden Correctionen — 6,5 und = 5.1 an 
die beobachteten Polhóhen, falls dieselben zur Ablei- 
tung der allgemeinen Figur der Erde benutzt werden 
sollten, einverstanden erklärt, gestützt darauf, dass 
der aus eben diesen Zahlen für die mittlere Dichtig- : 
keit der Erde sich ergebende Werth 4,7 nahe genug 
übereinstimmt mit dem Werthe, den wiederholte und 


‚ganz und gar von einander unabhängige Versuche 


mit der Drehwage ergeben haben: nämlich 5,48 bei 
Cavendish, 5,49 und 5,58 in den beiden Bestim- 
mungen von Reich, 5,66 bei Baily. Wenngleich 
nun aber nicht gezweifelt werden soll, dass durch 
die Anwendung dieser Correctionen die einzelnen 
beobachteten Polhöhen den entsprechenden mittle- 


ren bedeutend näher gebracht würden, so übersieht 


man doch aus den angeführten Zahlen, dass selbst in 


diesem Falle die dabei erreichte Genauigkeit immer 


nur eine mässige bleib Einem Werthe nehmlich à = 
5,5 statt des oben gefundenen 4,7 entsprüche ein ` 
9, — 0,48, und also eine Ablenkung auf der Nord- 
seite — 5/6, auf der Südseite — 474, zusammen nur 
10/0 statt der beobachteten 11:66. Die fehlenden 
1:66 kommen also — nebst den eigentlichen Beob- 
achtungsfehlern — auf Rechnung uns unbekannter 
Störungen; und es ist nicht der geringste Grund vor- 
handen, diese in demselben Verhältnisse wie die At- 
traction des Berges selbst auf die beiden Punkte ver- 
theilen zu wollen, wie wir das doch thun, wenn wir die 
Correctionen — 6/5 und + 5/1 in Anwendung brin- 
gen. Ist nun nicht klar, dass wir für die Ableitung 
der allgemeinen Figur der Erde ebenso viel, und viel- 
leicht noch mehr erreichen, wenn wir einfach stehn 
bleiben bei den unmittelbar beobachteten Polhöhen, 
ohne irgend welche Correction? Und wird das nicht 
immer so sein, wenn nur die beiden Stationen so ge- 
wählt werden, dass sie die störende Masse, um deren 
Berücksichtigung es zu thun ist, ‘zwischen sich haben 


A 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


412 





und nahezu gleiche, aber dem Zeichen nach entge- 
gengesetzte Wirkung durch dieselbe erleiden — eine 
Bedingung, zu deren Erfüllung meist eine ganz all- 
gemeine Kenntniss der in Betracht kommenden Ter- 
rainverhältnisse ausreicht? Von welcher ganz beson- 
dern praktischen Bedeutung aber diese Bemerkung 
ist, braucht wohl nicht weiter ausgeführt zu werden. 

Wenden wir uns jetzt zu den oben unterbrochenen 
Betrachtungen zurück, um auch den dritten, dem 
Anschein nach kürzesten und dabei sichersten, Weg 
namhaft zu machen, auf welchem eine Rechtfertigung 
der bewussten Polhóhencorrectionen zu erlangen wäre. 
Es ist das die Berufung auf die Erfahrung, diesen 
* obersten Richter in allen Dingen der Naturforschung. 
Sollte es gelingen, vor diesem Richterstuhl einen un- 
zweideutigen Ausspruch zu erlangen, so wäre damit 
die Sache in gewisser Beziehung entschieden. In der 
That wäre alle die Mühe, die in den bisherigen Be- 
trachtungen auf die Rechtfertigung des einzelnen Fal- 
les gerichtet war, vergleichungsweise unnütz, wenig- 
stens für den zunächst vorliegenden Zweck, wenn es 
sich herausstellen sollte, dass durch jene Correctionen 
thatsächlich die beobachteten Polhöhen im Allgemei- 
nen den mittleren näher gebracht werden. Denn es 
scheint doch wirklich, als ob einer solchen Thatsache 
gegenüber jedes weitere Bedenken seine Bedeutung 
verliert; ja dass überhaupt erst&durch solch eine That- 
sache ein eigentlicher Anhaltspunkt gewonnen wäre 


für unsre Vorstellungen über die Bildung und Be- 


schaffenheit der Erdkruste statt der im Grunde ganz 


vagen Voraussetzungen und Annahmen, mit denen | 


wir uns bis jetzt begnügen müssen. Hiegegen kann 
noch Einiges eingewandt werden; nichtsdestoweniger 
stehn wir nicht an, die grosse Bedeutung anzuerken- 
nen, die einer solchen Thatsache, wenn sie hinrei- 
chend begründet wäre, zukäme. Wir meinen aber, dass 
es eben darum nun doppelt Pflicht sei, bei der Fest- 
stellung derselben es an der nöthigen Umsicht nicht 
fehlen zu lassen, also erstlich in dem einzelnen Falle 
wirklich alle in Betracht kommenden Umstände ge- 
hörig zu beachten, und sodann aus den vereinzelten 
Fällen nicht vorschnell einen Schluss auf das Allge- 
meine ziehn zu wollen. Damit ein solcher Schluss Be- 
rechtigung habe, ist nicht nur eine sehr beträchtliche 
Zahl einzelner wohlbegründeter Erfahrungen erforder- 
lich, sondern es ist ganz unerlässlich, dass diese Er- 





fahrungen auf Punkte sich beziehen, die möglichst 
weit über die ganze Erdoberfläche verbreitet sind, 
Überschaut man nun aber mit solchen Anforderungen 
die Summe der beim heutigen Stande der Sache uns 
zu Gebote stehenden Thatsachen, so erweist sich lei- 
der, am Erforderlichen gemessen, das Vorhandene als 
gradezu verschwindend; ja das ganz und gar Unzu- 
längliche desselben zu erkennen, bedürfte es gar nicht 
solchen Maassstabes. Wir müssen indess darauf ver- 
zichten, von dem wahren Thatbestand in dieser so wich- 
tigen Angelegenheit hier ein einigermaassen genaues 
Bild geben zu wollen; es wäre das nicht möglich ohne 
eingehende Kritik, als deren Ergebniss schliesslich 
sich zeigen würde, dass selbst die einzelnen That- 
sachen, ungeachtet ihrer Spärlichkeit, meistentheils 
noch lange nicht sicher genug festgestellt sind, um 
auf dieselben irgend welche weitere Schlüsse mit Si- 
cherheit bauen zu dürfen. So zum Beispiel sind wir 
für die Fälle, in denen dem Anschein nach die ent- 
schiedensten Wirkungen zu erwarten wären, für die 
Anziehung nümlich der grossen Gebirgsmassen, fast 
ausschliesslich auf die Ergebnisse der zweiten ostin- 
dischen Gradmessung angewiesen, deren nördlichste 
Stationen dem Himalaya - Gebirge nahe genug kom- 
men, um sehr bedeutende Ablenkungen des Lothes zu 
erwarten. Was Alpen und Pyrenäen in dieser Bezie- 
hung lehren, ist noch nicht genügend erforscht, um 
mehr sagen zu dürfen, als dass daselbst starke Ablen- 
kungen wirklich vorkommen. Dasselbe gilt von den 
Gebirgen am Kap der guten Hoffnung. Über den Kau- 
kasus dürfen wir in den nüchsten Jahren sehr lehrrei- 
ches Material erwarten; für den Augenblick ist es 
aber in der That der Himalaya allein, in Bezug auf 
den etwas Bestimmtes vorliegt. Und doch reicht selbst 
hier das Vorhandene keineswegs hin, ein wirklich deut- 
liches Bild des wahren Sachverhalts zu geben. Der 
Gegenstand ist von verschiedenen Seiten her unter- 
sucht worden, so dass wir nachgrade eine ganze Li- 
teratur über ihn besitzen. Namentlich muss erwähnt 
werden, dass er Veranlassung gegeben hat zu einer 
sehr sinnreichen Hypothese Airy’s, der zufolge in der 
That in gewisser Entfernung von den eigentlichen Ge- 
birgsmassen nicht die Ablenkungen sich zeigen dürf- 
ten, die der scheinbaren Wirkung der Gebirge ent- 
sprächen. Vollständig erledigt ist aber, wie gesagt, 
die Sache keineswegs, und das vornehmlich aus Man- 


413 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


414 





E eM 
gel an einer grüsseren Zahl astronomisch bestimmter 
Punkte. Für unsern Zweck jedoch genügt es wohl, 
die folgende unbestrittene Thatsache hervorzuheben. 
Im Punkte Kaliana, der nórdlichsten Station der er- 
weiterten ostindischen Messung, Breite — 29"30'48; 
bewirkt zufolge der Untersuchungen des Archdeacon 
Pratt‘) die Anziehung der scheinbaren Masse des nord- 
wärts gelegenen Gebirges eine Ablenkung der Lothlinie 
um 27/8; um so viel sollte also, wenn keine andern Stö- 
rungen vorhanden wären, die wirklich beobachtete Pol- 
höhe kleiner sein als die mittlere,aus geodätischer Über- 
tragung von weit entfernten Punkten gefolgerte. Statt 
dessen findet sich für die Polhöhe von Kaliana bei allen, 
mit Rücksicht auf die Gesammtheit der vorhandenen 
Gradmessungen irgend zulässigen, Annahmen über die 
mittlere Figur der Erde als Ganzes, immer nur eine 
verhältnissmässig ganz unbedeutende Correction; in 
den Zusammenstellungen auf Seite 764 und 770 des 
oft eitirten Englischen Werkes nicht volle + 2". Und 
das Entsprechende zeigt sich auf den weiter abliegen- 
den Stationen. Es giebt hier also, darüber kann kein 
Zweifel sein, neben den sehr bedeutenden, unsrer 
Rechnung zugänglichen, wir wollen sagen sichtbaren 
Störungen noch andre, unsichtbare und entgegenwir- 
kende, von nahezu gleichem Betrage. Wollte nun auch 


Jemand zwischen diesen und jenen einen eigentlichen | 


Zusammenhang, einen Causalnexus, nicht gelten las- 
sen, sondern das unleugbare Vorhandensein beider 
neben einander für zufällig erklären: so ist doch je- 
denfalls diese Erfahrung kein Zeugniss für die be- 
wussten Polhóhencorrectionen. Für ein entscheiden- 
des Zeugniss dagegen wollen aber auch wir dieselbe 
keineswegs ausgeben; denn so wenig man, bei einiger 
Überlegung, den gesetzlichen Zusammenhang in die- 
sem Falle wird leugnen wollen, so gern sind wir un- 
srerseits bereit, für diese mächtigen, weithin sich er- 
streckenden, eigentlichen Gebirgsmassen uns Bildungs- 
gesetze und Lagerungsverhältnisse zu denken, hinrei- 
. chend verschieden von denen, die beim Entstehn der 
überall vorkommenden, in unvergleichlich geringeren 


Dimensionen auftretenden, wenn man so sagen soll| 
wellenförmigen Terrainungleichheiten gewaltet haben, | 


um jeden Sehluss von den einen auf die andern zu- 
rückweisen zu dürfen. Demnach sind für diese letz- 





4) Phil. Transact. 1855. 





teren besondre Erfahrungen aufzusuchen. Dass es 
aber auch damit im: gegenwärtigen Augenblick noch 
sehr übel bestellt ist, ist oben schon ausgesprochen. 
Die einzigen Data von hinlänglicher, wenn auch nicht 
überall gleicher, Zuverlüssigkeit sind unsres Wissens 
die im Englischen Werke gegebenen. Section XI jenes 
Werks enthàlt den ins Einzelne gehenden Nachweis 
über das dabei befolgte Verfahren, und die Zusam- 
menstellung äuf p. 664 zeigt für 15 Punkte den Be- 
trag der durch die umgebende Terraingestaltung be- 
wirkten Ablenkung der Lothlinie in der Richtung 
des Meridians. Zu bedauern ist nun aber, dass spä- 
ter (pag. 770) die Vergleichung der beobachteten 
Polhóhen mit den der Gesammtheit aller Gradmes- 
sungen entsprechenden mittleren nur für 9 dieser 
Punkte gegeben ist, und nicht für alle 15, was im- 
merhin hätte geschehn können, auch wenn nicht alle 
diese Polhóhen bei der Ableitung jener besten mitt- 
leren Figur der Erde mit benutzt wurden. Es lag 
nahe, diese Lücke, durch welche das wirklich vor- 
handene Material so namhaft vermindert wird, un- 
srerseits auszufüllen mit Hilfe der im Werke sonst 


mitgetheilten Angaben. Bei näherer Überlegung stan- 


den wir aber von diesem Unternehmen ab, in Erwä- 
gung dessen, dass in einer Sache, für die grade die 
eingehendste Kenntniss aller begleitenden Umstände 
wesentlich ist, es bedgpklich scheint, weiter gehn zu 
wollen, als die Urheber selbst gethan. Wir halten es 
darum für das allein Gerathene, dabei stehn zu blei- 
ben, was in dem Werke selbst als das Ergebniss der 
Untersuchungen hingestellt worden, zumal wenn das 
wiederholt geschehn ist und in so übereinstimmender 
Weise, als wir das hier an verschiedenen Stellen aus- 
gesprochen finden. Diese Ergebnisse lassen sich nun 
in folgende 3 Sütze zusammenfassen: 

1) Corrigirt man die beobachteten Polhóhen um den 
Betrag der aus den Nivellements abgeleiteten Stö- 
rungen, so kommen sie noch keineswegs in voll- 

 stündige Übereinstimmung mit den der mittleren 
Figur der Erde entsprechenden, sondern es blei- 
ben immer noch Abweichungen nach, die viel zu 
'gross sind, als dass sie aus den unvermeidlichen 
Beobachtungsfehlern erklärt werden könnten; 

2) unverkennbar aber ist die Übereinstimmung der 
corrigirten Polhöhen eine bessere, als die der un- 
corrigirten; 


415 


— Bulletin de l'Académie Imperiale 


416 





3) dagegen wird diese Übereinstimmung nicht desto 
besser, je weiter die Nivellements ausgedehnt 
werden. 

Zum Verstündniss dieses letzten Satzes müssen wir 
noch mittheilen, dass — in Veranlassung der oben 
erwühnten Airy'schen Hypothese — für die Mehr- 
zahl der Punkte, um welche herum Nivellements aus- 
geführt worden, bei Berechnung der Ablenkung der 
Lothlinie ein doppelter Werth abgeleitet ist, 4 und B, 
die sich dadurch von einander unterscheiden, dass bei 
B das Nivellement auf bedeutend weitere Abstände 
vom Beobachtungspunkte ausgedehnt worden, als bei 
A. A ist also nur ein Theil von B, und zwar derje- 
nige, der von der Wirkung der zunächst liegenden 
Terrainungleichheiten herrührt. Der dritte Satz be- 
sagt nun, dass die A besser mit den von der mittleren 
Figur geforderten Correctionen der Polhóhen stim- 
men, als die B. 

Dass eine solche Thatsache, wenn sie nur erst die 
gehörige Begründung gefunden hätte, grade für die 
von uns hier zu verhandelnden Fragen von entschei- 
dender Bedeutung wäre, leuchtet ein. Es wäre dadurch 
ein directer Beweis erlangt für das Vorhandensein des 
von uns als móglich hingestellten gesetzlich 
menhanges der sichtbaren Stórungen unter einander 
oder mit unsichtbaren Gegenwirkungen. Die nächste 
Folge davon wäre, dass es nug wesentlich darauf an- 
käme zu bestimmen, wie weit in jedem Falle die Nivelle- 
ments auszudehnen seien; denn auf diese Frage dürfte 
nicht mehr, wie oben geschehn, geantwortet werden: je 
weiter desto besser. Wollte man uns aber entgegenhal- 
ten, dass doch auch die Correctionen B eine Verbes- 
serung der Polhöhen d. h. eine Annäherung zu den 
mittleren bewirken, so ist darauf zu erwiedern, dass 
mit dem Nachweis der Gesetzlichkeit der ins Spiel 
kommenden Wirkungen die ganze Angelegenheit eine 


nZusam- 





. veränderte Gestalt gewinnt, eine Behauptung, auf die 


wir sogleich näher eingehn wollen. Zuvor jedoch muss 
zur Abwehr jedes Missverstehens auf das Entschie- 
denste das ausgesprochen werden, dass für den Au- 
genblick die Sache noch lange nicht so weit ist. Von 
den drei oben aufgestellten Sätzen hat nur der erste 
Anspruch auf allgemeine Geltung, und das freilich 
nicht erst seit gestern; die beiden andern hingegen 
beruhn auf Erfahrungen an einer so geringen Anzahl 
von Orten, dass sie keineswegs als begründet angesehn 





werden dürfen, nicht einmal für das beschränkte Gebiet, 
dem diese Orte angehören, wir wollen sagen Gross- 
britannien. Aber selbst wenn letzteres der Fall wäre, 
so ist dieses ganze Gebiet gegen die Oberfläche der 
Erde gehalten doch etwas so verschwindendes, dass 
ein Blick auf den Erdglobus genügt, um die Unzuläs- 
sigkeit eines Schlusses von solch einem Theile auf das 
Ganze anschaulich zu machen. — Wenn also den in 
dem Englischen Werke dargelegten Erfahrungen irgend 
eine über die einzelnen Thatsachen hinausgehende Be- 
weiskraft zugestanden werden dürfte, so würden sie 
die Gesetzlichkeit der in Rede stehenden Störun- 
gen beweisen. In Wahrheit aber beweisen sie über- 
haupt noch nichts der Art, sondern sind nur der erste, 
sehr anerl erthe Schritt auf dem Wege, der mit 
der Zeit uns gewiss auch zum Erkennen allgemeine- 
rer Wahrheiten auf dem betreffenden Gebiete führen 
wird — ein Ziel, das wahrlich der gróssten Anstren- 
gungen werth ist, dessen Erreichung aber kaum durch 
etwas anderes so erschwert nnd gefährdet werden 
kann, als durch vorschnelle Schlussfolgerungen. Jeden- 
falls liegt dieses Ziel jetzt noch weit vor uns; und 
doch wird erst dann, wenn dasselbe wirklich erreicht 
ist, daran gedacht werden dürfen, die Frage zu ent- 
scheiden über die Zulüssigkeit der vermeintlichen Ver- 
besserung der beobachteten Polhóhen zu dem Zwecke 
móglichst erfolgreicher Ableitung der mittleren Figur 
der Erde. Es hängt dies zusammen mit der oben aus- 
gesprochenen Behauptung, dass durch Nachweis irgend 
welcher Gesetzlichkeit der ins Spiel kommenden Wir- 
kungen die Sache eine wesentlich andre werde, was 
wir jetzt näher dahin bestimmen wollen, dass in sol- 
chem Falle erst von Neuem wieder festgestellt wer- 
den müsste, was unter mittlerer Figur der Erde ver- 
standen werden soll. Um über diesen wichtigen Punkt 
nicht den geringsten Zweifel übrig zu lassen, wollen 
wir hier am Schlusse unsrer Betrachtungen zurück- 
kehren zu dem einfachen Beispiele, durch das wir im 
Anfange derselben anschaulich zu machen suchten, 
was überhaupt geodätische Figur genannt wird; zu- 
gleich ist diese Rückkehr zum Anfang ein Fortschritt, 
insofern als wir uns zu einem neuen Begriffe geführt ` 
sehn. Denken wir uns nehmlich wieder die Erde als 





|homogene starre Kugel; in Folge der Rotation ist, 


wie oben gesagt, die geodätische Figur dieser Kugel 
die eines bestimmten Sphäroids; alle beobachteten 


417 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


418 





nn 
Amplituden und gemessenen geodätischen Entfernun- 


gen kommen dadurch in vollkommenen Einklang; oder 


es können diese aus jenen und jene aus diesen streng 
abgeleitet werden durch Rechhung auf diesem Sphä- 
roid. Denken wir uns nun aber auf der Oberfläche 
dieser Erde die bewussten Nivellements ausgeführt. 
Dieselben würden uns zeigen, dass nur an den Polen 
und unter dem Äquator diese Oberfläche senkrecht steht 
zu der Richtung der Schwere. Jeden andern Punkt 
würde man liegen finden auf einer zum Äquator hin ab- 


fallenden Fläche; dahin nämlich würde ja das Wasser | 


abfliessen, wenn solches vorhanden wäre. Bleiben wir, 
um die Vorstellung zu fixiren, auf der nördlichen He- 
misphäre, so würden wir demnach an jedem Punkte 
einen sichtbaren Überschuss der Masse nach Norden 
hin finden, und daraus also eine Ablenkung des Lothes 
nach Norden hin, das heisst eine positive Correction 
der beobachteten Polhöhe herausrechnen. Führen wir 
dies an jedem Punkte mit Consequenz aus, so würde 
sich ohne Zweifel wieder eine Figur angeben lassen, 
welche alle durch die Beobachtung gebotenen Data, 
die geodätischen Entfernungen nämlich und die cor- 
rigirten Amplituden, streng darstellt; und ohne nöthig 
zu haben, auf die nähere Bestimmung dieser Figur 
hier einzugehn, leuchtet doch wohl so viel ein, dass 
dieselbe eine andre sein würde als die den uncorrigir- 
ten Polhöhen entsprechende. Daraufallein aber kommt 
es hier zunächst an. Es hängt nun ganz von ufs ab, 
welche von beiden wir haben wollen; am liebsten ge- 
wiss alle beide, wenn sie zu haben sind. Bedarf es 
nun aber noch besondrer Auseinandersetzung, um 
die arge Verwirrung klar zu machen, die in die ganze 
Sache gebracht würde, wenn man es sich einfallen 
lassen wollte, hier und da Theilchen dieser Correctio- 
nen anzubringen? 

Wir meinen hier schliessen zu dürfen. Diesen Ge- 
genstand erschöpfen zu wollen, wäre weder unsern 
Kräften angemessen noch durch die vorliegende Ver- 
anlassung geboten. Im Gegentheil sind wir bemüht 
gewesen, die immerwährend sich darbietenden Auf- 
forderungen zu näherem Eingehn oder weiterem Um- 
fassen von uns abzuweisen. Das aber, was wir uns 
'Vorgesetzt hatten, hoffen wir geleistet zu haben. Blik- 
ken wir auf die vorstehenden Betrachtungen zurück, 
80 glauben wir gezeigt zu haben, dass die Ansicht, 
màn dürfe bei der Ableitung der mittleren Figur der 

` Tome III. ; 





Erde die unmittelbar beobachteten Polhóhen ohne wei- 
tere Rechtfertigung um den Betrag der sichtbaren 
Störungen der Lothlinie corrigiren, oder gar es sei 
die Ermittelung dieser Correctionen ein wesentliches 
Erforderniss einer Gradmessung — entweder auf einer 
Begriffsverwirrung beruht, einem Mangel nämlich an 
scharfer Auffassung dessen, was eigentlich gesucht 
wird, oder auf Voraussetzungen, die an und für sich 
höchst unwahrscheinlich, jedenfalls aber unerwiesen 
sind. Zulässig wäre nämlich dieses Corrigiren nur da, 
wo die in Rechnung zu tragenden Störungen als für 
sich bestehende, ganz und gar zufällige erkannt wor- 
den. Zu entscheiden, ob sie das im Allgemeinen sind, 
ist Sache der Erfahrung. Dürfte man den bis auf den 
heutigen Tag vorhandenen Erfahrungen schon irgend 
welches Gewicht beilegen, so würden dieselben ge- 
gen die gerügte Ansicht entscheiden; in Wahrheit 
aber kommt ihnen solches Gewicht noch lange nicht 
zu. Indessen kann der Zweck, dem diese Correctio- 
nen dienen sollten, die Erhöhung nämlich des Wer- 
thes der Gradmessungen für die Ableitung der mitt- 
leren Figur der Erde, mit unvergleichlich geringerer 
Mühe in viel höherem Maasse erreicht werden, und das 
auf gewiss unbestreitbare Weise; man hat eben nur 
mehr Polhöhen zu bestimmen. Es ergab sich dies aus 
unsern Betrachtungen selbst; es ist aber an und für 
sich klar, wenn man nur bedenken will, dass es sich 
um die mittlere er "e genau genommen unre- 
gelmässigen Körpers handelt, die doch immer nur 
durch Beobachtungen an möglichst vielen Punkten 
erkannt werden kann. | 

Unser aus denselben Betrachtungen hervorgegan- 
genes Bedenken gegen gewisse Bestimmungen der 
mittleren Dichtigkeit der Erde, so wie das in der 
Vervielfältigung der Beobachtungsstationen sich dar- 
bietende Auskunftsmittel dagegen, glauben wir weite- 
rer Beachtung empfehlen zu dürfen. 

Wir dürfen endlich nicht unterlassen, uns ausdrück- 
lich gegen die Folgerung zu verwahren, als ob wir die 
vielbesprochenen Nivellements, weil sie für die Ablei- 
tung der mittleren Figur der Erde vor der Hand ohne 
Nutzen sind, deshalb für überhaupt unnütz hielten. 
Dies ist so wenig der Fall, dass wir vielmehr nicht 
anstehn, solche und ähnliche Arbeiten und die Lö- 
sung der damit zusammenhüngenden Fragen unter die 
wichtigsten der der höheren Geodäsie grade jetzt zu- 

27 


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Bulletin de l'Académie Impériale 


420 





nüchst vorliegenden Aufgaben zu záhlen. Irrthümlich 
ist nur die Anwendung, die man schon von verein- 
zelten Thatsachen auf diesem Gebiete machen zu 
dürfen gemeint hat, so wie die daraus hervorgegan- 
gene Ansicht, als seien es vor Allem die Gradmes- 
sungs-Hauptpunkte, um welche herum solche Unter- 
suchungen anzustellen seien. Es würde wiederum zu 
weit führen, wenn wir hier die Ziele näher bezeich- 
nen wollten, die dabei unsrer Ansicht nach die lei- 
tenden sein müssten; dagegen freut es uns, einer hier- 
auf Bezug habenden nicht unwesentlichen Bemerkung 
des General Schubert unsre volle und unbedingte 
Anerkennung zollen zu dürfen — der Bemerkung nám- 
lich, dass man nicht Recht thun würde, sich bei die- 
sen Untersuchungen auf die Stórungen der Lothlinie 
in der Richtung des Meridians zu beschränken, wie 
das in den uns vorliegenden Englischen Arbeiten bis- 
her geschehn ist. 


Der vorstehenden Auseinandersetzung von Döllen 
und den darauf begründeten Schlussfol 
ich mit voller Überzeugung in allen Stücken beistim- 
men zu dürfen. Für unsere zunächst vorliegende Auf- 
gabe, die Beurtheilung des vom General Schubert an 
die Akademie gerichteten Antrags, werden wir somit 
zu dem Schlusse geführt: dass wir, so weit bis jetzt 
Thatsachen vorliegen, kei Fortschritt auf dem 
Felde der Geodäsie aus der Anbringung von Correc- 
tionen an die Polhöhen für berechenbare Localattrac- 
tionen erkennen dürfen, und dass ein unbedingtes An- 
bringen solcher Correctionen gewiss zu ganz irrthüm- 
lichen Folgerungen führen dürfte. Wir protestiren 
daher auf das entschiedenste gegen die vom General 
Schubert ausgesprochene Ansicht, dass die Russisch- 
Scandinavische Gradmessung, weil bei ihr die Umge- 
gend der einzelnen astronomischen Stationen nicht 
detaillirt nivellirt ist, nicht dem gegenwärtigen Stand- 
punkte der Wissenschaft entspricht. 

Ferner stellt Döllen’s Aufsatz recht deutlich her- 
aus, dass überhaupt die besprochenen Nivellements 
für die geodätische Aufgabe der Bestimmung der mitt- 
leren Figur der Erde von ganz untergeordnetem In- 


ınoen olanhe 
c e 





teresse sind, und weist nach, dass die Vermehrung 


der astronomischen Bestiniinsuens ein viel wirksa- 
meres und viel sichereres Mittel bietet, um den Ein- 





fluss localer Störungen der Lothlinie auf das gesuchte 
Resultat unschädlich zu machen. Andererseits aber 
lässt sich gewiss nicht verkennen, dass die in Gross- 
britannien um die astronomischen Punkte herum aus- 
geführten Nivellements von grossem Interesse sind, 
indem sie bestimmte Anhaltspunkte auf dem Wege 
geologischer Forschung bieten. In dieser Beziehung 
räumen wir gern ein, dass die in dem Englischen 
Werke niedergelegten Untersuchungen über Localat- 
tractionen als Epoche machend zu betrachten sind, 
Hätte daher General Schubert darauf angetragen, 
dass auch in Russland ähnliche Arbeiten vorgenom- 
men würden, um die Geodäsie als Dienerin der Geo- 
logie zur Herbeischaffung nützlichen Stoffes für die 
letztere zu verwenden, so hätten wir gewiss nicht an- 
gestanden, dem Antrage freudig beizustimmen. 

Ja es möge hier erwähnt werden, dass bereits seit 
Jahren in Russland in der angegebenen Richtung gear- 
beitet wird, und dass dies zum Theil auf Betrieb der 
Pulkowaer Sternwarte unter specieller Mitwirkung 
gegenwärtiger Berichterstatter geschieht. Über diese 
in Russland vorgenommenen oder angeregten Arbei- 
ten sei es vergönnt, hier einige Worte hinzuzufügen. 

Um geologisches Material zu liefern, ist es offenbar 
nicht erforderlich, dass die Untersuchungen über Lo- 
calattraction gerade an Gradmessungsstationen aus- 
geführt werden. Dass das in Grossbritannien geschehen 
ist, hat lediglich seinen Grund darin, dass dort das 
ganze Land mit dem geodätischen Netze bedeckt ist, 
und dass bei der Art, wie dies Dreiecksnetz bearbei- 
tet ist, auch alle scharf astronomisch bestimmten und 
geodätisch unter einander verbundenen Punkte in die 
Gradmessung hineingezogen sind. Es könnte sogar 
befremden, dass dort dieselben Untersuchungen nicht 
für alle, sondern nur für einige Gradmessungsstatio- 
nen ausgeführt sind. Dies erklärt sich jedoch daraus, 
dass, abgesehen davon, dass hier nur ein Versuch an- 
gestellt werden sollte, die Nivellementsarbeiten in 
Grossbritannien trotz aller auf dieselben verwandten 
Kräfte und Kosten noch nicht so weit vorgeschritten 
sind, um für alle Punkte auch nur in so weit befriedi- 
gende Data über die benachbarten Terrainungleich- 
heiten zu liefern, wie das für die Stationen hat ge- 
schehen können, für welche die Arbeit ausgeführt ist. 
In Russland dagegen gehören bekanntlich die meisten 
Triangulationen nicht zur Gradmessung. Ein jeder 


421 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


422 





En o 2 
Dreieckspunkt, der zugleich scharf astronomisch be- 
stimmt ist, würde sich hier eben so gut zu den für 
den geologischen Zweck anzustellenden Untersuchun- 
gen eignen, wie die Gradmessungsstationen. Hier 
würde sich zunüchst die Frage darbieten, an welchen 
Punkten sollen diese Untersuchungen vorgenommen 
werden? Unserer Meinung nach müsste diese Frage 
dahin beantwortet werden, dass zunächst solche Punkte 
als besonders in geologischer Beziehung interessant 
bearbeitet zu werden verdienten, in denen bereits eine 
bedeutende Localattraction angedeutet ist, oder wo 
die Bodenverhültnisse, also z. B. Bergmassen oder 
Einsenkungen auf gewisse Fragen auch bestimmte 
Auskunft zu geben versprechen. In Bezug auf die 
letztere Kategorie hat bereits Dóllen der Caucasi- 
schen Vermessung Erwähnung gethan. In der That 
dürfen wir hoffen, dass dort durch die unter Leitung 
des General Chodzko in Angriff genommene Trian- 
gulation, welche den Caucasus nahezu in @er Rich- 
tung des Meridians durchschneidend, dazu bestimmt 
ist, die Transcaucasische Vermessung mit der im süd- 
lichen Europäischen Russland ausgeführten in Verbin- 
dung zu bringen, in ein Paar Jahren sehr werthvolles 
Material geliefert werden wird zur Bestätigung oder 
Zurückweisung der von Airy in Folge des fast un- 
merklichen Einflusses des Himalaya auf die Lothlinie 
in Kaliana aufgestellten hypothetischen Erklärung. 
Unter der ersten Kategorie von Punkten, nämlich 
solchen, wo auffallende Localattractionen bereits an- 
gedeutet sind, nimmt in Russland gewiss Moskwa eine 
sehr hervorragende Stelle ein. Eine grössere Reihe 
von Punkten, meist an der Grenze des Moskwaer Gou- 
vernements belegen, geben durch unter einander un- 
abhängige Dreiecksnetze mit der Moskwaer Sternwarte 
verbunden, für letztere geodätisch übertragen eine 
Polhöhe, die im Mittel um 10” von der direct astro- 
nomisch bestimmten abweicht. In einer äusserlich so 
wenig variirenden Gegend, wie die um Moskwa herum, 
ist diese Erscheinung gewiss eine höchst auffallende 
zu nennen; die Quantität der Ablenkung beträgt un- 
sefähr das Vierfache von dem mittleren Werthe der 
Localattraction für einen beliebigen Ort auf der Erd- 
oberfläche, wie er nahezu übereinstimmend früher von 
Bessel und neuerdings von Clarke bei ihren Arbei- 
ten über die Figur der Erde abgeleitet ist. Hier gilt 
es nun zunächst durch möglichst scharfe Messungen 





das Factum selbst genau zu constatiren, den Verlauf 
der Erscheinung in der Umgegend scharf zu verfol- 
gen und dann etwa, durch Hinzufügung ausgedehnter 
Nivellements und damit verbundener Bodenerforschun- 
gen, zu einer Beurtheilung darüber zu gelangen, in 
wie weit die Gestaltung der Erdoberfläche in jener 
Gegend bei dieser Anomalie betheiligt ist. Auf Anre- 
gung seitens der Hauptsternwarte ist der Director 
der Moskwaer Sternwarte, Prof. Schweizer, bereits 
seit mehreren Jahren mit dem ersten Theile jener 


Aufgabe beschäftigt, und wir dürfen binnen Kurzem 


einer Veröffentlichung der bisher erlangten Resultate 
entgegensehen. So viel bekannt, sind die betreffenden 
Arbeiten, obgleich auch so viel Interessantes bietend, 
wegen unzureichender pecuniärer Hülfsmittel nicht 
in dem Maassstabe ausgeführt, wie es wohl die Wich- 
tigkeit des Gegenstandes als wünschenswerth erschei- 
nen lassen könnte, und aus demselben Grunde schrei- 
ten auch die Arbeiten verhältnissmässig langsam vor. 

Eine andere auffallende Abnormität schien vor ein 
Paar Jahren an den Ufern des Ladoga für die Stadt 
Nowaja-Ladoga nachgewiesen zu sein, indem deren 
Länge geodätisch übertragen bedeutend von der astro- 
nomisch bestimmten abwich. Auf diesen nahe gele- 
genen Punkt wandte demzufolge die Pulkowaer Stern- 
warte besonders ihre Aufmerksamkeit. Die neuesten 
von ihr geleiteten Arbeiten haben aber jene Differenz 
sehr bedeutend verringert, indem sie nachwiesen, dass 
die früher als Effect der Localattraction betrachtete 
Quantität grossentheils zufälligen Beobachtungsfeh- 
lern und theilweise sach ‚ Bechnungsiehlern bei der 

t ischen Lä g zugeschrieben Wer- 
den muss. Was jetzt als Localattraction für Nowaja- 
Ladoga nachbleibt, übersteigt allerdings auch noch das 
mittlere Quantum, indem es sich als 0,7 Zeitsecunde 
in Länge, also unter dem 60. Breitengrade beiläufig 
als 5 Secunden des grössten Kreises herausstellt, aber 
doch nicht in dem Grade, dass dadurch Veranlassung 
geboten wäre, auf die specielle Erforschung der Er- 
scheinung in dieser Gegend bedeutende Kräfte zu ver- 
wenden. 

Vorstehend ist von Döllen auch darauf hingewie- 
sen, dass nur dann durch Nivellements etwas zuver- 
lässigere Anhaltspunkte für die Beurtheilung des Zu- 
sammenhangs zwischen Localattractionen und Boden- 
gestaltung gewonnen werden können, wenn dieselben 

* ^ 





Bulletin de l’Académie Impériale 


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auf grosse Länderstrecken ausgedehnt werden. Na- 
mentlich gilt dieses für Russland, wo die einzelnen 
Terrainungleichheiten in der Regel nur sehr unbedeu- 
tend sind, dagegen aber das allmähliche Aufsteigen oder 
Senken des Landes in gewissen Richtungen als von 
erheblicher Wirkung vorausgesetzt werden darf. Wol- 
len wir also in Russland wesentliche Fortschritte auf 
diesem Felde machen, so kommt es wesentlich darauf 
an, das Steigen und Fallen des Landes in möglichst 
grösster Ausdehnung durch zusammenhängende Ni- 
vellements zu ermitteln. Wie der Akademie bekannt, 
ist aus andern, mehr praktische Zwecke ins Auge 
fassenden Gründen, ein solches allgemeines Nivelle- 
ment des Europäischen Russlands von der Hauptstern- 
warte bei der Regierung beantragt, und es sind be- 
reits über die Mittel und Wege zur Ausführung dieses 
Antrags verschiedene Vorstudien gemacht. Kommt 
diese Arbeit, wie wir hoffen, in nüchster Zeit zur Aus- 
führung, so wird damit der geologischen Forschung 
gewiss ein reiches Material geboten sein. 

Indem wir somit unsere Beurtheilung des Schu- 
bert'schen Antrages schliessen, glauben wir doch 
einen Punkt nicht ganz mit Stillschweigen übergehen 
zu dürfen, der zwar nicht direct zur Sache gehórt, 
aber doch zur Vermeidung von Missverstündnissen 
eine Erklärung. fordert. Wir meinen nämlich die so- 
wohl in dem in den astronomischen Nachrichten ver- 
öffentlichten Aufsatze des General Schubert, wie in 
seinem an die Akademie gerichteten Schreiben mehr- 
fach wiederkehrende Behauptung, dass Airy es sei, 
der dadurch die Englische Gradmessung zu einer für 
die Geodäsie Epoche machenden erhoben habe, dass 
er an einzelne Polhóhen die besprochenen Correctio- 
nen angebracht habe. Diese Behauptung scheint durch- 
aus unbegründet zu sein, denn in der Beschreibung 
der Englischen Gradmessung findet sich nichts, was 
als zu Gunsten dieser Behauptung sprechend an- 
gesehen werden kónnte, wohl aber für das Gegen- 
theil. Die einzige Veranlassung bei der in jenem 
Werke Airy's Name mit den Arbeiten über Localat- 
traction in Verbindung gebracht wird, ist die Mitthei- 
lung seiner sinnreichen Speculation, durch welche er 
die Erscheinung, dass der Himalaja keine merkliche 
Einwirkung auf die Lothlinien der nächstbelegenen 
Punkte der Ostindischen Gradmessung ausübt, zu er- 
klären versucht. Diese Speculation allein müsste genü- 





gen, zu constatiren, dass Airy nicht überall und unbe- 
dingt das Anbringen jener Correctionen billigt. Ausser- 
dem aber habe ich Gelegenheit gehabt, theils durch 
brieflichen, theils durch mündlichen Verkehr Airy’s 
Ansichten über diesen Punkt kennen zu lernen, und 
halte mich zu der Mittheilung berechtigt, dass dieser 
berühmte Gelehrte mit mir darin übereinstimmt, dass 
jenes Corrigiren der Polhöhen im Allgemeinen als 
dem geodätischen Zwecke entgegenstehend angesehen 
werden muss, wiewohl auch er gewiss nicht die Be- 
deutung verkennt, welche die betreffenden Untersu- 
chungen für die Geologie habensmüssen. — Wenn 
etwas in dem besprochenen Englischen Werke auf 
den Gedanken bringen könnte, dass Airy direct bei 
demselben mitgewirkt habe, so wäre es die in der 
That meisterhafte, eben so sorgfältige wie umsichtige 
Verarbeitung des geodätischen Materials. Aber auch 
auf dieses Verdienst macht Airy, wie ich das aus sei- 
nem Munde weiss, keinen Anspruch; es gebührt aus- 
schliesslich den auf dem Titel genannten Verfassern 
des Werkes, dem gegenwärtigen Chef der Ordnance 
Survey, Sir Henry James, und seinem ausgezeich- 
neten Mitarbeiter Captain Clarke. 


BULLETIN DES SÉANCES. 


CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE. 
Séance DU 25 JANVIER (6 FÉVRIER) 1861. 


M. Brandt présente et lit un mémoire Sur la significa- 
tion des mots GBovzoxógavvoc et oxang, chez les anciens au- 
teurs grecs et latins. On sait que M. Brandt, en élaborant 
ses monographies, voue toujours une attention particulière 

à la littérature du sujet et surtout aux auteurs de l'anti- 
quité classique. Ses études sur le mastodon et sur le ma- 
mout ont dû aussi l'amener à s'occuper de la question, si 
en effet les anciens par l'expression còovtotúpavvoç Ont 
entendu le mamout, selon l'opinion énoncée par feu M. 
l'Académicien Graefe dans un de ses articles inséré aux 
Mémoires de l'Académie. Cette question offrait d'autant 
plus d'interét que, dans le cas où la réponse en au- 
rait été affirmative, il aurait été prouvé que du temps 
d'Alexandre-le - Grand le genre Mamout existait encore. 
Bien que les recherches de M. Brandt aient abouti à 
une réfutation de cette thèse, il a cependant réussi à con- 

stater au profit des philologues aussi bien que des natu- 
ralistes: 1° que le mot Sdovrorügavvog, littéralement tyran 
aux dents, c.-à-d. bête sauvage aux dents terribles, avait un 
double sens: il signifiait également un éléphant solitaire, 


425 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


426 





Eegenen 

jeux, et le crocodile du Gange; 2° que l'animal de 
PIndus, dont Ctesias et Elien parlent sous le nom de 
sain, est aussi un crocodile et non pas un ver, comme 
fa cru M. Schneider, et comme lont répété, aprés lui, 
les éditeurs du Thesaurus linguae Graecae, MM. Hase et 
Dindorf. 

Le méme Académicien communique à la Classe que 
M. le Général-aide-de-Camp Contre-Amiral Glasenap lui 
a fait parvenir, par M. Brunner, arrivé de Nicolaief, une 
tibia du coté droit d'un animal éléphantoide, mais qui, 
aprés examen, ne s'est pas trouvée étre identique avec la 
partie correspondante du mamout. M. Brandt croit plutót 
que c'est un 08 de mastodon. Cet os a été découvert non 
loin du lieu où se trouvaient les restes du mastodon, dé- 
couverts en 1860 et se trouvant actuellement dans notre 
Musóe. Le méme os pourra servir à compléter notre sque 
lette, auquel il manque précisement une partie des extré- 
mités de derrière. La trouvaille dont il s'agit à été faite 
vers la fin de l'automne dernier et a donné lieu à la nou- 
velle qu'un 
Nieolaief. M. Brandt ajoute encore que des recherches 
soigneuses seront faites sur les lieux au printemps. 

Le Secrétaire Perpétuel annonce que l'impression des 
ouvrages suivants a été achevée: 1° Mélanges physiques 
et chimiques, t. IV, livr. 5 (avec deux planches). 2° Mélanges 
biologiques, t. IH, livr. 4 (avec deux planches). 3? Schrenck, 
Reisen und Forschungen im Amur - Lande, Bd. II, Lief. 2, 
contenant le travail de M. Motschulski sur les Coléop- 
teres (avec 6 planches et une carte). 

M. Titof, Inspecteur des l'écoles de Solvychégodsk, par 
un office du 11 janvier courant, envoie des observations 
météorologiques, faites par lui dans cette ville pendant 
l'année 1860. Elles seront remises à M. Kupffer. 

M. le Dr. E. Lichtenstein adresse, de Berlin, sous la 
date du 16 (28) janvier courant, un numéro d'un journal 
de médecine, contenant un article qu'il y a inséré sur 
l'Ozone. Le but de cet envoi étant le méme que celui de 
ses envois précédents, on en arréte la déposition ad acta. 

M. Joseph Henry, Secrétaire de l'Institution Smith- 
sonienne à Washington, par une lettre datée du 26 dé- 
cembre 1860, accuse reception de diverses publications 
de l'Académie qui manquaient à la Bibliothèque de la 
dite Institution. Il sollicite en même temps l'envoi d'au- 
tres publications de l’Académie, énumérées dans sa lettre, 
pour en combler des lacunes qu’on avait découvertes plus 
tard, et il offre les services réciproques de l'Institution 
Smithsonienne. Le Secrétaire Perpétuel est chargé de 
faire droit à cette demande en tant que faire se pourra. 

M. Lenz annonce qu'il a été invité par M. le Ministre 
de la Guerre, à faire partie d'une commission présidée par 
M. le Général Totleben et chargée d'examiner un nou- 
veau systeme de chauffage et de ventilation, inventé par 
M. de Derschau. Regu pour avis. 


second mastodon aurait été trouvé pres de q 





CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
Séance pu 1 (13) r&vnieR 1861. 

M. Brosset présente et lit une notice: O6sacneue nad- 
nuceü Ha HIbBKOMOPbBLXS APMAHCKUXE u ipyaun CITE opy- 
aciaxó, no nosody nucoxa IM Baproïsomea xo : 
Bpocce, et demande à étre autorisé à la publier dans 
les Mémoires de la Société Archéologique de St.-Péters- 
bourg. Approuvé. 

Le Secrétaire Perpétuel dépose sur le bureau une série 
| de livres et brochures envoyés par S. A. le Prince Louis 
Lucien Bonaparte, Membre honoraire. Ce sont des tra- 
ductions, faites au profit de la philologie comparée, de 
différentes parties de la Bible et nommément: le Cantique 
des Cantiques dans dix divers dialectes anglais et dans 
deux dialectes italiens; l'évangile de S.- Matthieu dans 
trois dialectes italiens; le livre de Ruth dans deux dia- 
lectes italiens et dans un dialecte anglais, enfin la pre- 
mière livraison d’une édition du Vieux-Testament en lan- 
ue Basque et les livres apocryphes dans la méme lan- 
gue. Ces intéressantes publications passeront à la Biblio- 
thèque et le Secrétaire Perpétuel est chargé de faire 
agréer au dopateur les remerciments de l'Académie. 

M. le a Neue à Dorpat, Membre correspon- 
dant, adresse une lettre datée du 13 janvier 1861 et ac- 
compagnant l'envoi d'un exemplaire de son ouvrage: 
Formenlehre der Lateinischen Sprache. Zweiter Theil. Mitau 
1861. La courte preface du livre explique pourquoi la 
deuxieme partie en a paru avant la premiere: c'est que 
lauteur à voulu d'abord traiter les matiéres non com- 
prises dans le tome premier (et unique), publié il y a 
quarante ans, de la grammaire latine de Konrad Leopold 
Schneider. La réception de l'ouvrage sera accusée avec 
des remerciments. 

M. le D' A. Weber de Berlin, par une lettre du 5 fé- 
vrier 1861, accuse réception du diplome de Membre cor- 
respondant et adresse des remerciments pour cette nomi- 
nation. 

M. Kunik fait part, que M. Lazarefski lui a écrit à 
plusieurs reprises sur les progrès des recherches qu'il fait 
à Moscou concernant les Chronographes slavons manu- 
serits, qui s’y conservent (v. les séances du 9 novembre 
1860 et du 18 janvier 1861). Comme M. Lazarefski sa- 
vait déjà assez bien discerner les rédactions anciennes et 
récentes de ces Chronographes, il a rédigé à Moscou méme 
une description de ceux qui offrent moins d'importance, 
et dont des rédactions se trouvent ailleurs. Mais il y en a 
qui exigent une analyse plus approfondie et qui, selon 
M. Lazarefski, mériteraient d'étre imprimés, surtout le 
«Xponorpae Cunojaabgoit bu6aiorekn N°86». M. Laza- 
refski désirant pouvoir, dés son retour, s'occuper dudit 
Chronographe, M. Kunik propose de faire les démarches 
nécessaires, pour que ce manuscrit soit mis à la disposi- 
tion de l'Académie pour quelques mois. La Classe ap- 
| prouve cette proposition. , 





427 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


428 





M. Schiefner prösente son rapport sur la Chrestoma- 
thie en langue Kalmouke, envoyée par le Premier Dépar- 
tement des Domaines (v. la séance du 18 janvier 1861). 
Le Commissaire constate que cette Chrestomathie ne con- 
tient rien de contraire à la moralité, à la religion ou aux 
lois de l'Empire. M. Bóhtlingk de son cóté présente le 
devis des frais de publication. L'avis de M. Schiefner de 
méme que ce devis seront communiqués audit Départe- 
ment. 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
Séance pu 8 (20) Février 1861. 


M. Lenz présente et lit un mémoire sur les observa- 
tions météorologiques faites par M. Schrenck dans l'Océan 
Atlantique et le Grand Océan. Ce travail paraîtra dans le 
Bulletin. 

M. Baer remet au nom de M. le D' W. Gruber un 
mémoire intitulé: Die Oberschulterhaken-Schleimbeutel ( Bur- 
sae mucosae supracoracoideae). Sur la recommandation de 
M. Baer, ce travail est admis dans le recueil des Mé- 
moires de l'Académie. | 

Conformément à une décision de la Classe du 19 oc- 
tobre 1860, M. O. Struve présente une notice, destinée 
au Bulletin, sur les propositions de M. le Général Schu- 
bert concernant la mesure de l'arc Scandinavo-Russe. 

La Commission chargée d'examiner la question de la 
diminution de profondeur de la Mer d'Azof (v. la séance 
des deux Classes réunies, du 28 septembre 1860), pré- 
sente par l'organe de son rapporteur, M. Baer, un ex- 
posé des eonclusions auxquelles la commission s'est ar- 
rétée. Le rapport étant approuvé par la Classe, le Secré- 
taire Perpétuel est chargé de le soumettre à M. le Prési- 
dent et de le faire paraitre dans le Bulletin. 

MM. Lenz et O. Struve remettent leur rapport sur 
les deux notices de M. Prazmowski, envoyées par M. le 
Ministre de l’Instruction Publique et se rapportant à ses 
observations de léclipse totale du soleil du 18 juillet 
1860 (v. la séance du 19 octobre 1860) Les Commis- 
saires sont d'avis que M. Prazmowski a bien fait de 
restreindre ses observations, lors de l'éclipse totale, aux 
phénoménes de la polarisation, puisque les observations 
purement astronomiques ont été suffisamment multi- 
pliées par le grand nombre d'astronomes accourus en 
Espagne de toutes les parties de l'Europe. En se ser- 
vant d'une lunette à polariscope, ingénieusement adap- 
tée par lui à ces sortes d'observations, M. Prazmowski 
est parvenu à mettre hors de doute que la lumière 
de la couronne était polarisée et que son plan de pola- 
risation coincidait avec la normale au contour de la 
Lune — ce qui prouve aussi, comme l'auteur le re- 
marque avec raison, que la lumiére de la couronne était 
réfléchie et qu'elle ne pouvait l'étre que dans l'atmosphère 
du soleil. Pour ce qui est des protubérances rouges du 
soleil, M. Prazmowski les a observées au moyen d'une 











lunette arrangée un peu autrement, et à trouvé qu'elles ne 
nous envoient pas de lumière polarisée, et que par consé- 
quent leur lumière est analogue à celle, qui est réfléchie 
par nos nuages. Quant à l'hypothése avancée par M. Praz- 


mowski, que ces protubérances seraient peut-être des ` 


nuages solaires, les Commissaires pensent que les obser- 
vations de l'auteur ne contredisent pas cette hypothése, 
mais que cependant il faudrait encore d'autres observa- 
tions pour la faire admettre — puisque les résultats ob- 
tenus par M. Prazmowski ne prouvent pas encore l'exis- 
tence de tels nuages, l'absence de polarisation n'étant 
pas une qualité exclusive de la lumière réfléchie par les 
nuages. Les Commissaires terminent leur rapport en dé- 
clarant que M. Prazmowski a rendu un service à la 
science, tant par la censtruction de ses lunettes à pola- 
riscope, que par l'usage heureux qu'il en a fait. Les con- 
clusions de ce rapport étant approuvées, elles seront por- 
tées à la connaissance de M. le Ministre. 

Le Département de l'Instruction Publique, par un office 
du 24 janvier 1861, transmet uh manuscrit contenant des 
annexes au rapport adressé par M. le Prof. Mädler de 
Dorpat à M. le Curateur de l'arrondissement, sur les 
observations de l'éclipse totale-du soleil, faites à Vittoria 
le 6 (18) juillet 1860. Ces annexes seront consignées aux 
Archives de l'Observatoire de Poulkova. 

M. Zaroubine, officier du corps des Pilotes, adresse 
des tableaux dressés par lui d'aprés les indications de 
M. Lenz, et représentant la hauteur des marées. Ces ta- 
bleaux étant destinés à compléter un travail fourni par 
lui antérieurement, l'on en arréte le renvoi aux Commis- 
saires précédemment nommés, MM. Kupffer et Lenz. 

M. le Président, par un office du 5 février courant, 
fait parvenir un échantillon de la houille trouvée par 
un officier de la Marine sur le territoire, cédé derniere- 
ment à la Russie par la Chine. Son Altesse Impériale le 
Grand-Duc Constantin ayant daigné remettre person- 
nellement cet échantillon à M. le Comte Bloudof, celui- 
ci engage l'Académie à en faire faire l'analyse et à lui 
présenter. un rapport. MM. Fritzsche et Zinine sont 
chargés de l'examen. 

M. Nicolas Ivanissof, maitre de langue russe à l'école 
de district de Svénigorod, gouvernement de Moscou, en- 
voie une notice sur la congélation du mercure observée 
par lui dans ladite ville le 5 et le 14 janvier dernier. 

La Direction des écoles du pays des Cosaques de la 
Mer Noire, par un office du 20 janvier 1861, envoie des 
observations météorologiques faites à Iekatérinodar en 
1860. Elles seront remises à M. Kupffer. 

M. Duhamel, membre correspondant, fait'hommage de 
la Note publiée par lui sur /a méthode de Fermat pour la 
détermination des maxima et minima, et son application au 
probléme des tangentes et des centres de gravité (Extrait des 
Comptes rendus des séances de l'Académie des Sciences 
de Paris, tome L, séance du 16 avril 1860) et du Mé- 


429 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


430 





EN S S 
moire sur la méthode des maxima et minima de Fermat 
et sur les méthodes des tangentes de Fermat et Descartes. (Ex- 
trait du tome XXXI des mémoires de la dite Académie.) 

M. Brandt annonce que M. le D' Gruber l'a chargé 
de communiquer à la Classe, que M. Klippstein désire 
vendre sà grande collection d'objets de paléontologie. Le 
Secrétaire Perpétuel est chargé de faire savoir à M, Gru- 


ber, que l'Académie ne possède pas de fonds nécessaires. 


pour une pareille acquisition. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
Séance pu 15 (27) r£vrıer 1861. 

M. Brosset présente et lit une notice destinée au Bul- 
letin et portant le titre: Explication d'une inscription grecque 
sur un manuscrit du mont Athos. 

M. Véliaminof-Zernof présente un ouvrage qu'il vient 
d'achever sur lhistoire des khans de Kassimof (Hemopia Ka- 
cumosckuxs Xanoés) et laccompagne d’explications sur 
l'origine et la portée de ce travail. Sur une proposition 
de M. Véliaminof-Zernof, la Société Archéologique 
avait envoyé à Kassimof, gouvernement de Riazan, le 
Moullah Houssein pour recueillir et copier les restes des 


inscriptions tatares qui s'y trouvent, et elle s'était, adres- 


sée en méme temps à M. Pogodine pour obtenir de lui 
les papiers posthumes de Gaguine, habitant de Kassimof, 
renfermant à ce qu'on disait, beaucoup de renseignements 
sur les Tatares du gouvernement de Riazan. Le Moullah 
Houssein rapporta en automne 1860 un grand nombre de 
copies d'inseriptions, pour la plupart inédites, et M. Po- 
godine voulut bien mettre à la disposition de la Société 
les papiers précités, dont il était le possesseur. Ce fut 
avec ces matériaux et en recueillant les données disper- 
ses dans d'autres sources littéraires, que M. Vélia- 
minof-Zernof se mit à écrire l'histoire du Khanat de 
Kassimof, sur lequel nous ne savions jusqu'ici que fort peu 
de chose. L'auteur qualifie son travail comme premier essai 
d'une histoire de ce Khanat, le manque de documents et de 
matériaux l'ayant empéché d'en élaborer toutes les parties 
avec le méme détail; il croit cependant avoir réussi à ré- 
soudre plusieurs questions de détail qui rentrent dans le 
domaine de l'histoire de Russie et des peuples de la race 
tatare et mongole. Ainsi il a retrouvé la série de tous les 
khans de Kassimof, depuis le premier, nommé Kassim, venu 
en Russie en 1446, jusqu'au dernier, Jacques, dont le pere 
s'était fait chrétien et qui mourut en 1677. De plus, l'au- 
teur a établi la généalogie de tous ces khans — táche 
assez difficile parce qu'ils étaient presque tous issus de 
races différentes; les données qu'il a rassemblées sur l'un 
deux, Ouraz-Mouhammed, Kirguize de naissance, fournis- 
sent la preuve, que les sultans Kirguizes descendent en 
eflet de Tchinguis-Khan, ce qui avait été douteux jus- 
qu'à présent. Enfin l'auteur, par d'autres recherches, est 


 Parvenu à éclaircir plusieurs points de l'histoire de Kazan 


et de l'Asie Centrale. M. Véliaminof- Zernof demande 
D ; 





et obtient l'autorisation de publier son travail dans les 
Mémoires de la Section orientale de la Société Archéolo- 
gique Russe (Tpyów Bocmounaw Omôraenia Hunepamop- 
ckaro Apxeorormueckaw O6wecmoa); il se réserve d'en faire 
insérer plus tard un extrait au Bulletin de l'Académie. 

Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la 
Classe que l'impression des ouvrages suivants est achevée: 
1° Melanges asiatiques, T. IV, liv. 2. 2° Beiträge zur Kennt- 
niss des Russischen Reiches, Bd. XXII. Mit einer Tafel. 3° 
Pycexan Hemopuueckan | Bu6atoipadin. Tr. 1855 n 1856. 
4° [Iepenucka Tpyaunckuxs Hapet es Pocciuerumu Tocyda- 
pamu. Or» 1639 xo 1770. 

Lecture est donnée d'un rescrit de M. le Président du 


|24 janvier 1861, accompagnant l'envoi d'une collection 
d 


e copies de rapports officiels des résidents et autres 
agents diplomatiques des Pays-Bas auprès de la Cour 
de Russie, pendant l'époque de 1614 jusqu'à 1795. Sur 
le désir du Gouvernement Russe, ces documents ont 
été copiés, avec l'autorisation du Gouvernement des Pays- 
Bas, d’après les originaux hollandais conservés aux Archi- 
ves d'État à la Haye; la transcription a été faite sous la 
surveillance de M. Jonghe, préposé aux dites Archives. 
Ces documents offrant un intérét tout particulier pour 
l'histoire de@Russie, Sa Majesté l'Empereur, sur la 
proposition de M. le Comte Bloudof, a daigné ordonner 
le 18 janvier 1861, qu'ils soient remis à l'Académie des 
Sciences, pour que celle-ci, aprés les avoir examinés avec 
soin, en choisit ceux qui. pourraient étre livrés à la publicité 
dans un de ses recueils. La Classe nomme une commission 
composée de MM. Oustrialof, Brosset, Kunik et Ves- 
sélofski et chargée d'examiner de plus prés les docu- 
ments dont il s'agit, et de lui en présenter un rapport. 

M. l'Adjoint du Ministre de l'Instruction Publique, par 
un office du 9 février courant, et en exécution d'un ordre 
Impérial communiqué par M. le Ministre de la Maison Im- 
périale, envoie pour le Musée ethnographique un costume 
complet de Toungouzes. Cet habillement qui avait été 
offert à S. M. l'Empereur par le négociant Tsaritsyne, 
habitant de Tomsk, sera remis à M. Schiefner pour étre 
conservé au dit Musée. 

Le Secrétaire Perpétuel donne lecture de deux lettres 
de MM. Hanssen et Sugenheim, reçues en réponse à 
celles qu'il leur avait adressées pour les informer que l'Aca- 
démie avait couronné leurs ouvrages sur l'affranchissement 
des serfs. Les auteurs y expriment leurs remerciments 
et indiquent quelques points relatifs à l'impression, déjà 
commencée, de leurs ouvrages. 

M. Leopold Ranke de Berlin, par une lettre du 13 fé- 
vrier 1861, adresse ses remerciments pour sa nomination 
comme membre correspondant. À 

M. Defrémery en fait autant par une lettre datée de 
Paris le 17 février 1861. 

M. Stephani, en produisant une lettre qu'il a reçue de 
M. Preller de Weimar, fait part que celui-ci. en expri- 


431 


Bulletin de l'Académie Impériale 


432 





mant sa reconnaissance de ce que l'Académie a bien voulu 
le nommer son membre correspondant, prie M. Stephani 
d'étre aupres d'elle l'interpréte de ses sentiments. - 

M. Pétrof, employé à la Bibliotheque Impériale Pu- 
blique, par une pétition du 15 février courant, sollicite un 
acces aux Archives de l'Académie, pour y compulser les an- 
ciens procès-verbaux dont il aura besoin pour compléter 
ses recherches sur l'histoire de l'art en Russie. Accordé. 

Sur l'invitation du Secrétaire Perpétuel, la Classe, con- 
formément à l'art. XV del'Acte de fondation des prix Dé- 


midof, procède à l'élection, par billets pliés, de trois mem- | 


bres pour la Commission chargée de décerner les prix du 
XXX' concours Démidof. Sont élus MM. Brosset, Wiede- 
mann et Kunik. Cette élection sera soumise à la confir- 
mation du Plönum dans la séance du 10 mars prochain. 








BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 


L'Académie a reçu dans ses dernières séances les 
ouvrages dont voici les titres: 

PykoBoaerBo Kb yuorpeOuenim Amuruiückaro MOpCKATO mÈ- 
CAUOCIOBA, u3BBCTHATO LONG Ha3BaHiew b: Nautical 
Almanac ma 1861 rot, li3zamo upifTuxporpaen- 
geckows JLeuaprawenrb Mopckaro MunucrepcrBa. 
Cn6. 1858. 8. 

Flora okolic Krakowa, przez Feliksa Berdau. W Krakowie 
1859. 8. 


O ptakach drapieznych w królestwie polskiém, pod wzgle- 
dem wplywu, jaki wywieraja na gospodarstwo ogólne. 
Przez Wladyslawa INE Warszawa, 
1860. 8. 

OGosp'bnie npenozxaBania IPeANeToBB BB lImneparopekows 
XapbkoBCKoMBb Yunmnepesrerb, Ha 1860 — 1861-ü 
yue6Onbili rOoJrb. XAPEKOBB. 1860. 4. 

! Mockonckii Bpaueónbiii :xypHaJb, H3LABACMEIË Aekcbewn 

O3yHHHbIM'b, [ogb 1858. Kunuxka VI Mocksa. 
1859. 8. 

lopmbiii xypHpayP , muaxabaewbiü Yyensımp KOMATETOMD 

shoes T'opssıxp Muxeneposes. N° 8 m 9. Cné. 


Da Ma Pda Pyeckaro Dleorpaemueckaro 
Oomecrpa, 1860. N° 10. 

:Kypnaas Mnanerepcrsa Hapozaaro [pocsBmenia. aert, 
oæænniaibaaa. CemTa6pp. 1860. 8. 

Toxe, qacrb meoeemmaabHas. Hoa6ps. 1860. 8. 

Casopis Musea Královstvi Ceského. 1860. Redaktor: Väclav 
Nebensky. XXXIV. Ročnik. Svazek treti. V. Praze. 8. 

Boletin bibliografico Español. Año I. N° 15 — 20. 8. 

Feuilles d'épreuve du catalogue des Russica de la Biblio- 
thèque Impériale Publique de St.-Pétersbourg. Cankr- 
nerepöypre& 1860. 4. 

Delitzsch, Franz. Die akademische Amtstracht und ihre 
Farben. Erlangen 1859. 4. 





| Sacra Universitatis litterariae Fridericae Guilelmae ante 


annos institutae die XV mensis Octobris anni 
MDCCCLX celebranda. Berolini. 4. 
Rudhart, G. Th. v. Erinnerungen an Johann Georg von 
Lori. Eine Rede vorgetragen zur Feier des akade- 
mischen Säcularfestes am 29. März 1859. München 


1859. 4. 

Döderlein, Ludw. er für Hrn. Karl.Fr. v. 
Nägelsbach. Erlangen 1859 

Goettling, Carol.. Vita Johannis "Sedi Thuringi primi - 
et per aliquod tempus unici professoris academiae 
Jenensis. Jenae 1858. 4. 

31 Inaugural- Dissertationen der Würzburger Univerßität 
aus den Jahren 1859 u. 1860. 8. 

Muczkowski, Jos. Statuta nec non liber promotionum 
philosophorum ordinis in Universitate studiorum Ja- 
gellonica ab anno 1402 ad an. 1849. Cracoviae 1849.8. 

Mémoires de l'Académie Impériale des sciences, arts et 
belles lettres de Dijon. Deuxième Série. Tome VII. 
Année 1858 — 59. Dijon et Paris 1859. 8. 

— — de Lyon. Classe des sciences. Tome VIII. IX. 
Classe des lettres. Tome VII. Lyon, Paris 1858. 59. 8. 

Castelnau, Junius. Mémoire historique et biographique 
sur l'ancienne Société royale des sciences de Mont- 
pellier. Précédé de la vie de l'auteur et suivi d'une 
notice historique sur la Société des sciences et belles 

‘lettres de la méme ville par E. Thomas. Montpellier 
1858. 4 

Académie des sciences et lettres de Montpellier. Mémoires 
de la section des lettres. T. I. II. II. fasc. 1. 2. Mont- 
pellier 1847 — 60. 4 

— — — Mémoires de la section des sciences. T. I — 
III. IV. fase. 1 — 3. Montpellier 1847 — 60. 4. 

— — — — Mémoires de la section de pee T LEH 
II. fasc. 1. 2. Montpellier 1849 — 60. 

— — — — Séance publique de l'année id Montpellier 
1847. 4. 

Bonald, V. de, et Thomas, Eug. Rapport présénté à la 
Société archéologique et à PAcadémie des sciences et 
lettres de Montpellier, touchant le projet d'établir, 
dans la salle du Conseil général, une galérie des 
hommes célèbres du département. Montpellier. 4. 

Memorie dell Accademia delle scienze dell’ Istituto di 
Bologna. Tomo VIII. IX. X. 1. Bologna 1857 — 60. 4. 

Rendiconto delle sessioni dell’ Accademia delle scienze 
dell’ Istituto di Bologna anno accademico 1857 — 58 
e 1858 — 59. Bologna 1858 — 59. 8. 

Memorie della reale Accademia delle scienze di Torino. 
Serie seconda. Tomo XVII, XVIII. Torino 1858 — 
59. 4. 








Paru le 31 mars 1861. 
Ba US PME 





* 






Königsberg, 


. TEE. N° 7. 
T M. Schubert, 








membre correspondant. MESS. 





BULLETIN 


DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 


| TOME II. 





| m {Feuilles 28 — 55.) 
CONTENU. 
Page 
C. Vessélofski, Rapport sur le prix des sciences politiques, proposé par l'Aca- 
démie des Sciences en 1857......... eee Ihn nn 433 — 446. 
H. R. Góppert, Remarques sur la houille de Maliofka et de Tavarkova dans le 
Gouvernement de Toula..................................... aida dd 446 — 448. 
*  — — Sur la flore de la formation tertiaire de la région arctique.............. 448 — 461. 
©. Bremer, Nouvelles espèces de lépidoptères recueillis par MM. Radde et 
Maack dans la Sibérie orientale et dans le pays de l'Amour................ 461 — 496. 
A. Schiefner, Sur le mot Sampo dans l'épopée finnoise..................... 497 — 506 
P. de Köppen, Sur les specimens de différents dialectes russes, collectionnés 
atiui.. 0. a DU QN TUQUE. (6959 bü vv (9 MT VOR oed ie oe o 506 — 511. 
Bullétin des séance. coro ss det hes fusca cale EE EE sn 511 — 525. 
Bulletin bibliographique... deet SN EE EE EE 525 — 528 
— f 


On s'abonne: chez MM. Eggers & Cie, libraires à St.-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de 
ñ Axaxewin Hayks) et chez M. Léopold Voss, 


l'Académie (Komurers Ilpasıerin UnnepatopcKo à 
libraire à Leipzig. 


Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 
3 thalers de Prusse pour l'étranger. 
































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BULLETIN 


DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 





Rapport sur le prix de sciences politiques, 
proposé par l’Académie des Sciences en 
1857. (Lu dans la séance solennelle de l'Académie, 
le 29 décembre 1860.) 


L'un des faits les plus marquants dans l’histoire 
moderne des divers états de l'Europe a été l'affran- 
chissement de la population rurale des entraves qui, 
derniers restes des institutions féodales, s'opposaient 
le plus au fonctionnement régulier des forces produc- 
tives de l'agriculture. Abolition du servage et des 
corvées, transition plus ou moins graduée du servage 
à la liberté individuelle et au droit de propriété fon- 
ciére — telles ont été les phases essentielles de cet 
affranchissement. Les réformes tendant à ce but se 
sont opérées de maniéres diverses selon les temps et 
les lieux; et ces différences dans le mode d'exécution 
ont entrainé dans les résultats obtenus des différences 
sensibles tant sous le rapport du bien-étre des culti- 
vateurs et des seigneurs, que sous celui du dévelop- 
pement de l'agriculture, et partant des forces produc- 
tives et de la richesse des états. Aussi est-ce un pro- 
bléme du plus haut intérét pour l'homme d'état et 
pour l'homme de science, de rechercher quels ont 
été en ce point les résultats produits par les législa- 
tions diverses. L'examen de cette question a paru à 
l'Académie des sciences de St.-Pétersbourg digne 
d'étre proposé au concours des historiens et des pu- 
blicistes comme sujet d'un prix extraordinaire. 

Voici quelles étaient les exigences du programme 
publié le 29 décembre 1857: 

L'Académie demande un exposé historique et des re- 
cherches statistiques sur l’affranchissement des paysans 
dans les différents états de l'Europe. L'auteur aura 
surtout en vue le cóté économique de la réforme, sans 
cependant en négliger le cóté juridique et social. C'est 
pourquoi il devra s'attacher à montrer les diverses 
phases des dispositions législatives concernant la libé- 
ration personnelle, le rachat ou la suppression des cor- 
“ces et autres charges auxquelles étaient assujettis 
les Paysans, et enfin le droit d'acquérir la propriété 

ome III. 





territoriale; il devra exposer en détail les calculs qui 
ont servi de base aux divers systömes de rachat; et 
aprés avoir établi un parallèle entre les systèmes sui- 
vis dans différents états, il devra faire ressortir les 
motifs qui ont déterminé cette variété dans les me- 
sures tendant au méme but, et montrer les consö- 
quences qu'elles ont entrainées, tant sous le rapport 
du bien-étre des seigneurs et des paysans que sous 
celui de la force et de la prospérité des états. Toutes 
les déductions et conclusions doivent étre rigoureuse- 
ment établies au moyen d'une étude comparative des 
faits historiques et statistiques, méthode qui a si puis- 
samment contribué aux progrés des sciences d'obser- 
vation, et qui, dans le cas actuel, est indispensable 
pour mettre en garde contre les idées préconcues et 
contre les raisonnements purement théoriques. L'Aca- 
démie désire non une dissertation écrite au profit de 
telle ou telle opinion ou de tel système exclusif, mais 
un examen impartial des faits fournis par l'histoire et 
par la statistique; et cet examen sera d'autant plus 
utile que les faits, sur lesquels il sera établi, seront 
mieux constatés. Un pareil examen permettra à l'au- 
teur d'apprécier à leur juste valeur les différents 
modes d'exécution mis en pratique pour arriver à 
l'affranchissement dont il s'agit. 

On n'est pas rigoureusement tenu de comprendre 
dans les recherehes tous les états de l'Europe oü 
le servage a existé; toutefois, d’après les conditions 
du programme, il est évident que le travail qui em- 
brassera la question dans sa plus grande généralité, 
aura la préférence. 

Le mémoire qui sera jugé répondre aux conditions 
du programme, aura droit au prix fixé à 500 ducats 
de Hollande. 

Les ouvrages qui sans traiter la question d'une ma- 
niere aussi générale, n'exposeront les recherches de- 
mandées que relativement à un ou plusieurs états, 
donneront droit à un prix de 100 à 200 ducats de 
Hollande. 

Le mémoire couronné sera publié par l'Académie, 

28 


435 


Bulletin de l'Académie Impériale 


436 





et l'auteur en aura cinquante exemplaires à sa dispo- 
sition. Les billets des mémoires non couronnés se- 
ront brülés, et les piéces mémes déposées aux Ar- 
chives de l'Académie, : 

En réponse à la question posée il est parvenu à 
l'Académie neuf Mémoires, pour l'examen desquels 
a été instituée une commission, composée des Acadé- 
miciens Oustrialof, Vessélofski, Wiedemann et Kunik, 
et qui a présenté le rapport suivant. 


N. I. 

Dissertation, en langue française, avec cette de- 
vise: «Lorsqu'une réforme est devenue nécessaire, et que 
le moment de accomplir est arrivé, rien ne l'empéche, et 
tout la sert. Heureux alors les hommes, s'ils savaient s'en- 
tendre, si les uns cédaient ce qu'ils ont de trop, si les au- 
tres se contentaient de ce qui leur manque.» (Mignet.) 


N. 2.) 

Cette dissertation est divisée en deux parties, dont 
la premiere contient l'histoire de l'esclavage à Rome, 
sous les empereurs, ainsi que de l'affranchissement 
successif des classes agricoles en Italie, en France, 
en Espagne, en Prusse et en Autriche. Dans la se- 
conde, ayant pour objet des recherches économiques 
et statistiques, sont traitées les.questions de l'éman- 
cipation personnelle — causes générales et locales; 
les effets produits par les diverses législations; les 
différents modes de rachat, tels que le rachat libre 
ou volontaire, et le rachat forcé; l'influence que le 
système de culture exerce sur la condition des paysans; 
le métayage, le fermage, la tenure à maitres-valets; 
l'affranchissement des paysans avec une partie de la 
terre qu'ils occupent, et enfin, par forme de conclu- 
sion, un essai de solution générale du probléme. Par- 
là on voit que l'auteur s'était tracé un programme 
vaste et répondant entièrement aux exigences de la 
question proposée par l'Académie; mais malheureu- 
sement l'exécution n'en est point aussi belle que le 
plan. Renfermant son travail dans des limites tout-à- 
fait restreintes, — seize feuilles de format moyen, l'au- 
teur à présenté non une dissertation basée sur l'étude 
et la comparaison des données historiques et statis- 
tiques indiquées par l’Académie, mais une rapide 
esquisse des faits connus, avec des réflexions géné- 
rales, qui ne peuvent prétendre à l'importance de 
véritables démonstrations. N'ayant pas su résister à 





la tentation d'embrasser dans toute son étendue le 
sujet proposé, il n'a point donné à ses recherches le 
développement que comportait la matiére et a sim- 
plement effleuré beaucoup de questions, sans en épuiser 
une seule. 


N. II. 


Ouvrage en langue française, publié en 1858 à 
Lausanne, par Edouard Sécrétan, sous le titre: « Essai 
sur la féodalité, introduction au droit féodal du pays de 
Vaud,» avec un supplément manuscrit, intitulé: «Cha- 
pitre additionnel, De l'état actuel des institutions féodales 
et des lois abolitives de la féodalité.» (N. 3.) 

Bien que cet ouvrage ait été envoyé par l'auteur 
en réponse à notre question, ce n'est pourtant pas 
une solution du probléme posé par l'Académie, et il 
a été redigé avant que l'auteur eüt eu connaissance 
de notre programme. Le livre de M. Sécrétan, avo- 
cat et ancien professeur de droit à l'Académie de Lau- 
sanne, contient non des recherches sur l'abolition du 
servage, mais l'exposition du systéme féodal et de 
ses institutions, exclusivement au point de vue juri- 
dique. Dans le chapitre additionnel manuscrit, qui y 
est joint, on trouve une courte esquisse, sur 25 feuilles 
écrites à mi-marge, de l'histoire des lois par lesquelles 
ont été modifiées les institutions féodales et quelques- 
unes d'entre elles définitivement abolies, en France, en 
Suisse, en Prusse et en Autriche; mais ici encore 
l'auteur continue à rester dans le domaine des défini- 
tions et dispositions de jurisprudence. Il a donc ab- 
solument passé sous silence tout ce qui concerne di- 
rectement l'affranchissement des serfs et la signifi- 
cation économique de cette réforme. Voici, ses 
propres paroles: «L'auteur ne se dissimule point que 
son travail ne répond pas entiérement aux desiderata 
indiqués par l'Académie. Sur le cóté économique de 
la question si importante qui était proposée, les ren- 
seignements positifs lui on fait défaut. Il a traité le 
sujet au point de vue de ses études et de ses préoccu- 
pations. Dans un champ aussi vaste il y avait place 
pour plusieurs ordres d'investigations. C'est dans cette 
idée que l'auteur a cru pouvoir se présenter au con- 
cours, C'est aussi Cette pensée qui lui à suggeré le 
choix de son épigraphe: Ut desint vires, tamen est lau- 
danda voluntas.» Nous donc, tout en partageant com- 
plétement ces idées, tout en rendant pleine justice 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


438 





ee 
aux louables intentions de l’auteur, nous ne pouvons 
cependant regarder comme solution un livre d’où ont 
été écartés les principaux et essentiels éléments du 
probléme. 

N. III. 


Ouvrage en langue francaise, intitulé: «Etudes sur 
l'affranchissement des serfs en France;» manuscrit, de 
183 p., avec la devise: «Tpyonocm» noie dodaecmeü.» 
(N. 8. | 
Ayant choisi la France pour objet de ses médita- 
tions, l'auteur entre en matiére par des considérations 
générales sur les anciennes sociétés Romaine, Gau- 
loise, et de la Germanie antique (p. 1 — 12); il ex- 
pose ensuite (p. 13 — 30) les bases principales, si 
connues, du systeme féodal, et l'affranchissement suc- 
cessif des communes, au moyen des chartes au XIT’ s. 
(p. 31 — 78), au XIII s. (p. 78— 116), au XIV 
(p. 117 — 145), au XV* s. (p. 145 — 152), au XVI 
(p. 152 — 165), enfin l'abolition complete de ce sy- 
stème, à la fin du XVIII s. (p. 165 — 172). L'au- 
teur parle en terminant des fácheuses conséquences 
des institutions féodales pour l'économie nationale et 
privée; tout son travail roule sur des faits politiques 
bien connus, sans rien ajouter aux notions rendues 
vulgaires par l'immense littérature du sujet; il a perdu 
de vue le sens de notre programme, demandant des 
recherches, non des considérations. Ayant consacré 
un bon nombre de pages, d'un travail peu étendu 


d'ailleurs, à des sujets étrangers, tels que, p. ex., les | 


priviléges de diverses villes, il n'a donné aucune at- 
tention à ce que le sujet présente d'essentiel, et no- 
tamment aux recherches concernant la question éco- 
nomique. Il est vrai que dans le chapitre des conclu- 
sions il traite d'objets de'cette espéce, mais en se 
Contentant de généralités et de lieux communs; nulle 
part il n'y a indication des sources dont l'auteur a 
profité. 


N. IV. 


Dissertation, en allemand, par M. Wilh. Meltzer, 
| menheit erwarten.» (N. 1.) 


manuscrit d'une feuille et demie. (N. 9.) 


Cette dissertation, transmise à l'Académie, comme | 


réponse à la question du concours, suivant le désir et 
après la mort de l’auteur, par M. Badendiek, commis 
d ordre au tribunal de sene. n'a aucun rapport au 





sujet proposé; elle renferme simplement les vues de 
l'auteur sur les dispositions à prendre pour améliorer 
le sort des paysans dans les provinces Baltiques. Ce 
n'est qu'un projet, présenté sans aucun développe- 
ment, et non la solution d'une question scientifique. 


N. V. 


Dissertation, en allemand, sous la devise: « Die Zeit 
wülzt Nationen, Könige und Völker, ohne dass man die 
Gesetze bessert, bis der morsche Tempel stürzt.» (N. 4.) 

Ce travail, formant un manuscrit de quatre feuilles 
en tout, se distingue par une telle incorrection de 
langage et obscurité d'expression, et en général par 
une exposition tellement confuse, par une telle ab- 
sence de connexion, méme éloignée, avec le sujet du 
programme, que probablement il n'a pu étre envoyé 
à l'Académie, que par suite d'un malentendu, comme 
réponse à la question proposée. 


N. VI. 
Dissertation en allemand, par le docteur Zeller, in- 


titulé: «Die Gesetzgebung des Grossherzogthums Hessen 


für Entfesselung der Person und des Grundeigenthums.» 


2 


Ce travail, très court, est un simple article, im- 
primé dans le journal: Zeitschrift des Vereins für deut- 
sche Statistik (2* année), avec un appendice manuscrit, 
de sept feuilles. L'auteur y donne un apercu rapide de 
la législation du grand-duché de Hesse, relativement 
au sujet, et quelques chiffres statistiques, mais sans 
développements qui puissent le faire considérer comme 
une solution du probléme. Par les dimensions et par 
la forme c'est une simple notice de ce qui s'est fait 
en Hesse, et comment les choses s'y sont faites; quant 
aux raisons pourquoi de telle maniére plutót qu'autre- 
ment, et qu'en est-il résulté, ce que demandait le 


| programme, nulles recherches à cet égard. 


N. VII. 


Dissertation, en allemand, avec la devise: «Nur von 
freier, vom Gesetze geschützter Arbeit lässt sich Vollkom- 


Quoique l'auteur ait borné son TT à l'empire 
d'Autriche, une telle restriction, admise d'ailleurs par 
le programme, ne préjuge rien, dans le cas présent, 

contre l'intérét et l'importance de ses vivae. car - 


439 


Bulletin de l'Académie Impériale 


440 





les différences qui se rencontrent dans les diverses 
parties de l'Autriche, à l'égard des nationalités, de 
l’état des cultivateurs et des autres conditions du 
sujet, fournissaient matiére à rapprochements, à 
comparaisons, choses si instruetives dans la question 
dont il s'agit. L'auteur n'a malheureusement pas 
profité de ce qu'avait d'avantageux pour lui ce cóté 
du sujet choisi pour son travail. Aprés quelques 
considérations générales, servant d'introduction, il 
en revient aux essais, fort remarquables du reste, 
dont s'occupa l'administration autrichienne, dans la 
période de temps écoulé entre 1738 et 1783, ayant 
eu pour but, dejà à cette époque, d'augmenter le 
bien-étre des classes inférieures, et par-là, en resser- 
rant les liens qui unissent les diverses parties de l'em- 
pire, de donner plus de solidité au pouvoir central. 
Ces essais qui, par voie législative, amenèrent l'abo- 
lition du servage, et arracherent le paysan à la glèbe, 
l’auteur ne les a traités que trés superficiellement; il 
s'est contenté de citer quelques traits principaux de 
la patente du 1" novembre 1783, sans entrer dans 
un examen approfondi des circonstances de l'époque 
et de la signification particuliére des dispositions lé- 
gislatives dont il sagit. S'il avait pris plus intime 
connaissance seulement des sources que présente la 
littérature du sujet, et surtout des travaux de Beid- 
tel, imprimés dans les comptes-rendus des séances de 
l'Académie de Vienne, depuis 1851, il y aurait puisé 
d'excellentes données pour son livre. La simple es- 
quisse des causes qui ont arrété alors le développe- 
ment promis par de si magnifiques commencements, 
eüt été fort intéressante. De tout cela l'auteur n'a 
pas jugé à propos de parler, et dès la quatrième page 
de son travail il passe à l'époque actuelle, à la pa- 
tente du 7 septembre 1848. La nouvelle législation 
autrichienne, en ce qui concerne l'objet de la ques- 
tion mise au concours, presente‘un tel caractère de 
largeur, tout en comprenant une infinité de menus 
détails, qu'elle aurait pu fournir un bon nombre de 
données pour la solution du probléme, au double 
point de vue de la politique et de l'économie natio- 
nale. Le législateur avait eu l'immense avantage de 
pouvoir profiter de tous les essais tentés jusqu'alors, 
et notamment des réformes prussiennes, exécutées 
dans les premières années du XIX" s.; on pouvait 
donc attendre, au préablable, de la part. des hommes 





CE T 
d'état éminents, entreprenant de pareilles réformes 
en Autriche, une critique approfondie du riche fonds 
d'expériences acquises et la prise en considération de 
chaque circonstance locale sous tous les points de vue, 
pour asseoir leurs projets sur cette base. C'aurait 
été, en tout cas, un mérite signalé, si l'auteur appar- 
tenant, comme il le donne à entendre, à la classe des 
employés autrichiens, avait présenté un apercu bien 
clair de cette législation, en la comparant aux insti- 
tutions antérieures et indiquant les motifs détermi- 
nants pour lesquels de telles mesures et non d'autres 
ont été prises. Nous aurions eu alors un ouvrage 
restant du moins dans le cadre de notre programme; 
mais malheureusement l'auteur n'a pas satisfait à notre 
attente. Le manuscrit qu'il nous a envoyé est presque 
en entier rempli de simples extraits des patentes et 
réglements promulgués depuis 1848 par le gouver- 
nement autrichien, au sujet de l'abolition et du ra- 
chat des redevances personnelles ou en nature des 
paysans, et ce n'est que dans des cas trés rares qu'il 
y intercale, de lui méme, de courtes remarques histo- 
riques, et parfois l'affirmation, que tel ou tel article 
de loi a été sagement congu. Quelque disposés que 
nous soyons à croire à ces énoncés, nous avons le 
droit, cependant, d'exiger dans une réponse à la ques- 
tion posée des démonstrations positives, des recher- 
ches sur ce fait, à quel point les dites mesures légis- 
latives ont-elles été dictées par les circonstances de 
temps et de lieux. Or de pareilles preuves et recher- 
ches il n'y a pas ici la moindre trace; ce sont simple- 
ment des matériaux bruts, non suffisamment complets, 
matériaux, en outre, extraits de sources accessibles 
à chacun, sans addition d'aucune élaboration person- 
nelle. Non-seulement l'auteur ne se livre point à 
l'examen des bases de chaque disposition législa- 
tive, mais encore il ne fournit pas la moindre indica- 
tion sur les conséquences qui se sont produites. Sans 
doutes, depuis l'époque de la promulgation, il s'est 
écoulé trop peu de temps, pour que les résultats en 
aient acquis une évidence absolument palpable, et sur- 


tout dans les circonstances politiques où s'est trouvée 
Autriche depuis lors; on ne saurait néanmoins se 


déclarer satisfait des assertions sans preuves dont s'est 


| contenté l'auteur, affirmant que les réformes effectuées 


ont fortement contribué à l'amélioration de la moralité, 
au développement de la civilisation et du bien-étre. 


411 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


442 





EE 

Ce que nous avons dit suffit, à ce qu’il semble, 
pour motiver la conclusion, que l’ouvrage dont il 
s'agit ne satisfait pas aux conditions du programme. 


N. VIII. 


Dissertation, en allemand, sous le titre: «Geschichte 
der Aufhebung der Leibeigenschaft und Hürigkeitin Europa, 
bis um die Mitte des neunzehnten Jahrhunderts.» Manu- 
serit in-fol., en deux parties, avec la devise: «The poli- 
tical state of a country will power fully affect its agriculture. 
Security and liberty, at a moderate price, are essential to 
the prosperity of agriculture, even more so than to that of 
manufactures or commerce.» (N. 5. 

De toutes les piéces envoyées au concours, celle-ci 
est la plus considérable, tant par le plan que par 
l'étendue, 230 feuilles ou 920 pages d'une fine écri- 
ture. Elle contient l'histoire de l'affranchissement 
des paysans en Espagne, en Portugal, en France, en 
Italie; dans la Grande- Bretagne, l'Irlande comprise, 
et dans divers états de l'Allemagne, ainsi que les por- 
tions de l'Autriche et de la Prusse, placées en dehors 
de la confédération; dans la presqu'ile Scandinave, en 
Danemark, en Hollande, dans Ia Belgique et en Suisse. 
En sus des vastes proportions de ce travail, l'auteur 
y montre de bonnes connaissances en histoire et en 
économie politique; s'il ne frappe point par la nou- 
veauté de conclusions tirées de l'étude des premiéres 
sources, en tout cas il fait preuve de grandes lectures, 
de eirconspeetion et d'une sage critique, qui l'ont 
fait profiter de plusieurs recherches non moins bonnes 
que nouvelles dans le champ des questions complexes 
se rattachant au programme. Nous ne connaissons 
point, dans la littérature européenne, un seul ouvrage 
qui présente un aperçu si complet et rédigé avec un 
fact si sür, des différentes phases par lesquelles a 
passé la situation économique des cultivateurs dans 
l'Europe occidentale, ou, pour parler plus exactement, 
un pareil résumé des travaux exécutés sur ce sujet 
en différents: pays et dispersés dans une quantité de 
livres et de publications périodiques. Cet ouvrage 
pourra, méme dans l'Europe occidentale, servir à 
consolider certaines opinions encore mal assurées, à 
en éclaircir d'autres que tous ne comprennent pas 
Comme il convient. Les faits y sont, en général, heu- 
reusement groupés; si le style n’en est pas constam- 
ment châtié, s’il respire quelquefois une rhétorique 





d’un goût équivoque, toujours est-il que cette rhéto- 
rique ne l’entraîne pas au-delà des bornes de la froide 
raison, n'égare point chez lui la sûreté du coup-d'oeil 
historique. Ses jugements, dans l'appréciation des 
rapports, sujet du programme, se distinguent autant 
par la fermeté des convictions que par un juste tem- 
pérament; il veut la liberté de la personne et du tra- 
vail pour le bien commun de tous les membres de la 
société, et s'efforce à chaque pas de prouver, par des 
données numériques, que ces empires sont les plus 
forts et les plus florissants, oü se manifeste le plus 
large développement de la liberté. 

Hátons-nous, du reste, de remarquer que le cóté 
historico-politique est mieux travaillé que le cóté ju- 
ridique, et encore, que l'ouvrage aurait beaucoup 
gagné, si, à la suite de tous les chapitres consacrés 
aux revues de détail de chaque état européen, l'au- 
teur avait tracé un tableau comparatif, souligné pour 
ainsi dire le total général de ses recherches; mais il 
a abandonné ce soin au lecteur, aprés lui avoir fourni du 
reste le moyen de s'y livrer lui-méme. Si enfin l'auteur 
eüt élaboré la partie économique et statistique de la 
question proposée, conformément aux exigences du 
programme, comme il l'a fait pour la partie politique 
et historique, il eüt été impossible de ne pas recon- 
naître que son travail remplit complètement les con- 
ditions posées pour l'obtention du prix entier. 


N D. 

Dissertation, en allemand, sous le titre: «Die Auf- 
hebung der Leibeigenschaft und die Umgestaltung der guts- 
herrlich-bäuerlichen Verhältnisse überhaupt in den Herzog- 
thümern Schleswig und Holstein;» manuscrit in-fol., de 
415 p., avec la devise: «Mit historischem Rückblicke 
und statistischer Umsicht auf dem Wege der Gerechtigkeit 
und Billigkeit vorwärts.» (N. 6.) 

L'auteur s'est borné dans son travail aux duchés 
de Schleswig et de Holstein, mais aussi il a tracé en 
détail avec une parfaite clarté et connaissance du 
sujet, les rapports réciproques des propriétaires et 
des paysans dans ces contrées. Sa monographie est 
en outre intéressante et instructive à ce point de vue 
spécial, que l’affranchissement des classes agricoles 
s’y est produit sous une forme originale, différant en 
beaucoup de points de ce qui a eu lieu dans d'autres 
parties de l'Allemagne. L'auteur expose en traits 


443 


Bulletin de l'Académie Impériale 


444 





saisissants sa pensée, que parmi les membres de la 
communauté, primitivement libres, égaux en droits, 
copartageants de la terre, les circonstances politiques 
ont fait naitre l'antagonisme au point de vue de la 
propriété territoriale et de l'usufruit; puis, qu'aprés 
l'abolition du systéme féodal, la noblesse tendant à 
arrondir ses domaines, riva à la glébe, à l'aide de 
ses priviléges, les paysans, accablés de corvées et par 
contre enclins à abandonner les terres. Les suites de 
cette injustice historique sont mises en relief, avec 
une clarté satisfaisante. L'emploi forcé de mains ser- 
viles dans l'économie extensive des propriétaires, l'im- 
mixtion de ceux-ci dans les mariages des serfs, ont pro- 
duit la dégénérescence de l'espéce, au point de vue 
physique et de moralité; l'excés du travail des che- 
vaux imposé aux paysans a eu méme pour suite l'a- 
moindrissement de la race chevaline locale; bientót 
par l'effet de l'arbitraire qu'elle pouvait exercer tou- 
jours, en tous lieux et en toute rencontre, le fléau de 
la démoralisation a gagné la classe noble. En retra- 
cant un pareil ordre de choses, l'auteur s'appuie sur 
des faits, entre, autant qu'il était convenable, dans le 
détail des conditions de l'économie locale, et montre 
aussi d'une manière indubitable qu'il possède de so- 
lides connaissances agronomiques. Il n'est pas moins 
logique dans l'exposé détaillé, qui vient ensuite, du 
commencement de la disparition du servage dans la se- 
conde moitié du XVIIT s. On sait que presque nulle 
part, sans en excepter l'Angleterre, la noblesse n'a joui 
et ne jouit encore d'une aussi large autonomie que dans 
le Schleswig et le Holstein; conséquemment l'affaire de 
l'affranchissement des paysans a suivi ici une marche 
toute particuliére; en outre les différents aspects de 
cette réforme, commencée dans les duchés au milieu 
du siècle précédent et non encore définitivement ac- 
complie, offrent un curieux sujet d'études. On trouve 
également ici des termes de comparaison avec les 
contrées oü le gouvernement s'est vu assez fort pour 
faire de l'amélioration des rapports territoriaux dont 
l'urgence perce partout, une question non de droit 
privé, mais d'ordre social. Convaineue par l'exemple 
et par les profitables expériences de quelques-uns de 
ses membres, la noblesse des duchés proclama elle- 
méme l'abolition du servage et la conversion des tra- 
vaux de corvées eu redevance pécuniaire, sous forme 
de contrat à terme. Plus tard l'administration, ayant 





confirmé ces arrangements, se borna à quelques me- 
sures pour la garantie des intéréts des paysans. L'au- 
teur montre ensuite, par des détails authentiques, les 
améliorations économiques produites par la réforme, 
dans les duchés, les causes qui ont enfin convaincu 
la nn e s rentes à termes ne seraient pas 

g pour elle, et le profit qu'elle 
trouverait à introduire le systéme des rentes hérédi- 
taires. Ce qu'il y a de plus curieux et de plus instruc- 
tif, c'est l'analyse faite par l'auteur d'un bon nombre 
de contrats de rentes, qui donnent une idée claire de 
l'état du travail agricole dans les duchés. 

La noblesse a jugé nécessaire de se reserver la ju- 
risdietion patrimoniale, comme aussi la direction des 
affaires des églises, celle des écoles et de la bien- 
faisance publique; elle a regardé tout cela comme 
étant son droit honorifique et comme un moyen de 
haute influence sur les paysans, aprés l'abolition de 
ses anciens rapports obligatoires avec eux. Tout en 
rendant justice à la noblesse, qui, par la résidence dans 
ses domaines et par le soin qu'elle prend de les amé- 
liorer, obtient profit pour elle-méme et de fort bons 
résultats pour les objets énumérés, l'auteur arrive 
néanmoins à ces conclusions finales, que dans les can- 
tons où le propriétaire est maitre unique du sol, et 
oi le reste de la population se compose de gens payant 
rente et d'ouvriers loués, l'organisation régulière des 
affaires communales ne peut se développer comme 
il convient (p. 282); que quelque satisfaisants que 
puissent être les tableaux de vie patriarcale dans 
la majeure partie des propriétés du Holstein, où sont 
en vigueur les rentes à terme, néanmoins les rapports . 
devront changer, avec le progrès du développement 
civil (p. 414); enfin il se montre convaincu, qu'en 
donnant aux paysans la propriété fonciére on aura 
fait un grand pas au point de vue économique, et sur- 
tout pour l'intérét politique et social. Là oü la classe 
des paysans se compose uniquement de gens payant 
rente à terme, là l'économie nationale manque d'une 
base solide, l'éxistence sociale de la population agri- 
cole est privée de germes vitaux, l'état lui-méme 
n'a ni solidité ni force (p. 415); ces paroles de l'au- 
teur font voir qu'il envisage les choses d'un coup- 
d'oeil parfaitement juste, ce qui ne l'empéche pas 
d'exprimer l'espérance qu'au moins dans les duchés 
il sera plutót possible d'atteindre le but au moyen de 





445 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


446 





dispositions volontaires, prises par la noblesse, que 
par l'intervention du pouvoir législatif, dont les avan- 
tages lui paraissent douteux. Quant à la vérification 
d'assertions gratuites de cet ordre, qui se reprodui- 
sent ailleurs encore que dans le RER la méthode 
comparative de recherches fournit une apu cag res- 
source, que rien ne peut remplacer. C'est cette con- 
viction qui a dirigé l'Académie dans la rédaction de 


son programme de concours, et l'auteur, en se restrei- | 


gnant à une seule contrée, s'est privé par-là de tous 
les avantages que donne la comparaison pour la cri- 
tique des résultats. 

Toutefois les qualités incontestables de la présente 
monographie lui méritent un haut degré d'attention. 
Un ton calme, des opinions modérées , circonspection 
et prudence dans les déductions, coup -d'oeil net, 
s'appuyant sur la parfaite connaissance de la littéra- 
ture du sujet, sur l'étude prolongée et attentive des 
sources inédites, contenues dans les archives, et 


sur l'intelligence personnelle de l'état du pays, telles | 


sont les qualités qui distinguent cet ouvrage. Mais 
quoique ce soit une bonne monographie détaillée, 
fournissant des matériaux sürs pour la comparaison 
avec d'autres pays, on n'y trouve pas, malheureuse- 
ment, de bases pour des conclusions tant soit peu gé- 
nérales, parce que l'auteur n'a employé nulle part la 
méthode comparative, qui est si importante. 


Tels étant le contenu et la valeur des ouvrages 
adressés à l'Académie en suite du concours ouvert 
par elle, la Commission à décidé que pas un d'entre 
eux ne réunit toutes les conditions posées par le pro- 
gramme pour l'obtention du prix entier. Elle a trouvé 
toutefois que les manuscrits N. 5 «de l'abolition du 
servage de la glèbe dans divers états européens,» et N. 6 
«sur l'abolition du dit servage dans les duchés de Schles- 
wig et de Holstein,» donnent à leurs auteurs un droit 
incontestable à des accessits. Prenant en considération 
que de ces deux ouvrages le premier l'emporte, comme 
embrassant un plus grand nombre. d'états, et qu'il 
est de beaucoup plus étendu que le second, relatif 


seulement à une contrée peu considérable; d'autre 


part le second travail ayant une importance particu- 
lière, comme fruit d'observations personnelles faites 
par.un auteur en contact immédiat avec le pays, comme 





étude d'archives, de sources qui ne sont pas acces- 
sibles à tous, au lieu que le premier a été composé 
tout entier avec des matériaux déjà livrés au public, 
— la Commission a cru de son devoir de proposer 
pour l'un et pour l'autre l'allocation d'un prix de 
200 ducats de Hollande. 

. Ces conclusions ayant été confirmées par l'Acadé- 
mie le 7 octobre, dans la séance de la Classe Historico- 
Philologique, on a résolu, conformément aux dispo- 
sitions du programme, de proclamer publiquement les 
résultats du concours dans la séance solennelle de 
l'Académie, le 29 décembre, d'y ouvrir les paquets 
cachetés contenant les noms des auteurs des ouvrages 
couronnées, et d'imprimer ceux-ci aux frais de l’Aca- 
démie, en en mettant 50 exemplaires à la disposition 
des auteurs; quant aux autres ouvrages, non jugés 
dignes de récompenses, de les déposer aux archives, 
aprés avoir brülé en séance publique les enveloppes 
cachetées qui y sont jointes. 


— 


A l'ouverture, dans la séance solennelle de l'Aca- 
démie,le 29 décembre, des paquets cachetés annexés 
aux deux ouvrages auxquels des prix ont été adjugés, 
il s'est trouvé que l'auteur de la dissertation sous le 
titre: «Geschichte der Aufhebung der Leibeigenschaft und 
Hörigkeit in Europa, bis um die Mitte des XIX. Jahrhun- 
derts,» et avec la devise: «The political state of a coun- 
try will powerfully affect its agriculture etc.,» est M. Sa- 
muel Sugenheim, vivant à Francfort sur le Main; 
l'auteur du second mémoire: «Die Aufhebung der Leib- 
eigenschaft und die Umgestaltung der gutsherrlich-bäuer- 
lichen Verhältnisse überhaupt in den Herzogthümern 
Schleswig und Holstein,» avec la devise: «Mit histori- 
schem Rückblicke etc.» est le docteur Georg Hanssen, 
ancien professeur de sciences politiques à l'univer- 
sité de Göttingen, aujourd'hui à celle de Berlin. 


Bemerkungen über die Steinkohle zu Ma- 
liowka und Tawarkowa im Gouverne- 
ment Tula. von H. R. Góppert. Corre- 
spondenten der Akademie. (Lu le 8 mars 
1861.) 

Die bräunlichen, an Abdrücken von Stigmaria ficoi- 
des Br. so reichen Schieferkohlen von Maliowka und 

Tawarkowa zeigen unter dem Mikroskop eine Menge 


447 


Bulletin de l'Académie Impériale 


448 





noch ziemlich wohl erhaltener Pflanzentheile, Zellen, 
Sporen u. s. w., die nicht geschwärzt, sondern nur mehr 
oder minder stark gebräunt erscheinen, und in dieser 
Hinsicht, wie mir gleich auffiel, eine unverkennbare 
Ähnlichkeit haben mit der auch in gleicher Forma- 


tion im Kohlenkalk in Schottland lagernden, ebenfalls | 


an Stigmarien reichen, und wie die Kohle von Maliowka 
auch viel Asche, an 20— 30 p. Ct., liefernden Boghead 
Cannel Coal, dem vortrefflichen Materiale zur Gas- 
bereitung, in welcher nach meinen Untersuchungen 
die Pflanzenreste (Bruchstücke von Parenchym- und 
Prosenchymzellen) ebenfalls nur in gebrüuntem Zu- 
stande enthalten sind. 

Diese Schiefer mit ihrem braunen Striche und noch 
braun gefürbten Pflanzentheilen verhalten sich zu der 
wahren durch und durch schwarzen Steinkohle, wie 
die sogenannte Rothkohle (Charbon-roux) der franzó- 
sischen Pulverfabriken zur schwarzen Kohle. Sie sind 
Produkte einer unvollkommenen Verkohlung auf nas- 
sem Wege, wie die Rothkohle ein Produkt unvollkom- 
mener Verkohlung auf trockenem Wege, beide sind 
also keine wirkliche Kohle, beide aber reicher an 
Wasserstoff als wirkliche Holz- und Steinkohle, daher 
. bei gleichem Gewichte von verbrennlicher Substanz 
noch mehr geeignet zur Erzeugung von brennbaren 
Gasen als die letzteren. Wie sich in dieser Hinsicht 
unsere in Rede stehende Kohle verhält, ist mir ge- 
nauer nicht bekannt, ich glaube aber, dass sie meinen 
Vermuthungen über gleiche Verwendbarkeit nicht wi- 
derspricht, da einzelne Sorten derselben sehr reich an 
flüchtigen Bestandtheilen sind, ja von einer, von der 
Kohle von Obidimo, die Herren Auerbach und 
Trautschold geradezu anführen, dass sie noch mehr 
davon enthielte, als die von der schottischen Gas- 
Compagnie in Moskau gebrauchte schottische Bog- 
head-Kohle. 

Ich weiss nicht, ob der Streit über die Natur der 
Boghead-Kohle in England und Schottland noch fort- 
geführt wird, über welche sich bis zum Jahre 1854 
nicht weniger als 78 Forscher ausgesprochen hatten, 
sich aber dennoch nicht zu einigen vermochten, ob 
sie zu den Steinkohlen, zu Mergelschiefern. oder gar 
zu bituminósen Harzen zu rechnen sei. Insofern nun 
der Ursprung der Steinkohle aus Pflanzen ganz un- 
zweifelhaft feststeht und die Erfahrung lehrt, dass der 
Aschengehalt der reinen Steinkohle selten über 5—10 





. Hu ERE o 
pCt. steigt, ein grösserer Aschengehalt, wie er bei der 
Boghead-Kohle vorkommt, aber stets den beigemisch- 
ten Thon- und Sandschichten zuzuschreiben ist, kann 
ich sie nur für einen bituminösen Kohlenschiefer 
halten, in welchem Sinne ich mich auch in einem Gut- 
achten aussprach, welches ich vor einigen Jahren auf 
Veranlassung der Stadt Frankfurt a. M. im Interesse 
einer deutschen Gascompägnie abzugeben veranlasst 
ward (Zeitschrift für das Berg-, Hütten- und Salinen- 
wesen im preussischen Staate V, 1). Der einen der 
dasigen Gasbereitungsanstalten war nämlich eine Con- 
cession auf Steinkohlen, der andern eine solche auf 
Ölgas, welche sie mit höherer Erlaubniss auch auf 
Harzgas ausübte, verliehen worden. Letztere, die so- 
genannte Frankfurter Gesellschaft, hatte seit einiger 
Zeit die Boghead-Kohle bei der Fabrication als Ma- 
terial mit und neben dem Harze benutzt. Die andere 
Gesellschaft, die Imperial Continental Gas Association 
trat nun mit einer Beschwerde wegen Verletzung ihrer 
Rechte gegen die Frankfurter Gesellschaft auf,'in- 
dem sie behauptete, diese Boghead - Kohle sei Stein- 
kohle. Der physikalische Verein in Frankfurt, so wie 
die K. Gewerbe-Deputation in Berlin stimmten mir 
bei, und nach dieser Ansicht hat auch, so viel ich 
weiss, das Bauamt der freien Stadt Frankfurt ent- 
schieden. 


Über die Tertiärflora der Polargegenden, 
von H. R. Goeppert. Correspondenten 
der Akademie. (Lu le 8 mars 1861.) 

Es ist wohl mehr als wahrscheinlich, dass mit dem 
jedesmaligen Beginn einer Erdepoche auch eine Ver- 
änderung des Klimas erfolgte, und selbst in den Ter- 
tiärzeiten in unseren Gegenden eine höhere mittlere 
Temperatur vorhanden war, als wir uns gegenwärtig 
zu erfreuen haben. Wie es sich jedoch damit in ho- 
hen Breiten verhalte, war früherhin noch wenig be- 
sprochen, obschon das Vorkommen bituminösen Hol- 
zes in ansehnlichen Stämmen in Gegenden wie Is- 
land, Grönland, Nordsibirien, wo in der Jetztwelt nur 
strauchartige Vegetation gefunden wird, ganz unbe- 
zweifelt den Schluss auf höhere, dort einst vorhandene 
Temperaturverhältnisse gestattete. Die ersten näheren 
Belege verdankt die Wissenschaft Herrn Adolph Er-. 
man, der bereits im Jahre 1829 in Sedanka in Kam- 


449 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


450 





REND 
tschatka unter dem 59 — 63° N. Br. nicht blos ver- 
steinte Hölzer, sondern auch Blätter, insbesondere an 
der Mündung des Tigils (s. dessen ausgezeichn. Werk, 
Reise um die Erde, 3. Band, Berlin 1848. p. 149) 
in sehr festem Sphärosiderit aus einer sich bei etwa 
63? Breite sehr weit hin an der Küste erstreckenden 
Formation gesammelt hatte, die die Verwandtschaft 
mit der Tertiärflora des mittleren Europa deutlich 
erkennen liessen, und in Juglans-, Carpinus- und Al- 
nus-Arten, letztere ähnlich den in der Miocenflora so 
verbreiteten Alnus Kefersteinii, bestanden. Ein ande- 
res, mir so eben auf mein Gesuch wieder vorgelegtes 
auf Sphärosiderit befindliches Exemplar halte ich für 
Juglans acuminata A. Braun (0. Heer Fl. tertiar. 
Helvet. Tab. 128, Fig. 7), eine in der gesammten 
miocenen, oberen wie unteren, Formation sehr ver- 
breitete Pflanze (in Öningen und in der Schweiz, Salz- 
hausen, jedoch nicht in Schosnitz), da unsere von 
Heer hierher gezogene Arten, wie die Betrachtung 
des Nervenverlanfes lehrt, nicht hierher zu rechnen 
sind, was namentlich von Juglans Sieboldiana gilt, 
zu dem vielleicht pallida als jüngere Form gezählt 
werden kann, während J. salicifolia der Juglans bili- 
nica am nächsten verwandt erscheint. Auf demselben 
Exemplare liegt noch ein zwar nicht vollständiges, 
aber dennoch von allen mir bekannten fossilen Arten 
abweichendes Acer-Blatt, und ein kleines Blättchen 
wahrscheinlich von Taxodium dubium. Später sam- 
melte Herr A. v. Middendorff in gänzlich baum- 
loser Gegend des 74° N. Br. verschiedene fossile, zu 
den Coniferen gehörende Hölzer, die ich im ersten 
Bande seines Reisewerkes über Sibirien beschrieben 
und abgebildet habe, welche aber zum Theil nicht an 
jener Stelle anstehend, sondern von dem Entdecker 
als Treibholz betrachtet werden, obschon wohl auch 
ein grosser Theil des fossilen in der Tundra des nörd- 
lichsten Sibiriens in überaus grosser Menge vorkom- 
menden Holzes als anstehend zu erachten ist, wie un- 
ter andern Figurin an der Lena und A. G. Schrenck 
in der Tundra der Samojeden (dessen Reise nach dem 
Nordosten des europ. Russland 1. Theil 1847, 8. 675) 
es mit Sandsteinschichten wechsellagernd antrafen. 
Hiermit stimmt auch Hr. v. Middendorff im We- 
sentlichen überein, indem er a. a. O. S. 234 sagt, 
dass alle seither im Taimyrlande gefundenen fossilen 
Hólzer und Kohlen «als jüngeren Bildungsperioden 
Tome III. 





unserer Erde zugehórig», angesprochen werden müs- 
sen. Wenn sich dies mit den von mir beschriebenen 
Hölzern so verhält, wären also Pinus Middendor- 
fiana und P. Baeriana diejenigen fossilen Pflanzen, 
welche man am weitesten nach Norden bis jetzt ent- 
deckte. Zu den Treibhölzern dagegen möchten wohl 
viele der sogenannten Noah- oder Adamshólzer Nord- 
Sibiriens zu rechnen sein. Das von Herrn v. Mid- 
dendorff im Taimyrlande am Ufer des Taimyr un- 
ter dem 75? dicht neben einem Mammuth-Skelet her- 
vorgezogene Holz, welches er mir ebenfalls zur Un- 
tersuchung überschickte, war weder versteint, noch 
bituminós, sondern von weissgrauer Farbe und etwas 
leichter wie Holz, welches einige Zeit lang im Wasser 
gelegen und dadurch extrahirt einen grossen Theil 
seines specifischen Gewichtes verloren hat. Zwei Ar- 
ten liessen sich unterscheiden: die Struktur der einen 
zeigte eine unverkennbare Ähnlichkeit mit dem Lär- 
chenbaum, Larix europaea, der sich nach den Struk- 
turverhältnissen von Larix sibirica nicht unterschei- 
den lässt, daher es sehr wohl von der in Sibi- 
rien so verbreiteten, wenn auch nicht bis zum 75^, 
sondern nur etwa bis zum 67 — 68^ erstreckenden 
Larix sibirica stammen kann. Das andere hatte den 
sehr verwandten Typus der Gattung Abies (etwa einer 
Pinus Abies, oder der sibirischen, auch nicht über 
den 69? hinaus reichenden Pinus obovata und Pichta) 
konnte also einer der letzteren Arten angehóren, was 
sich aber mit Gewissheit nicht behaupten liess. Übri- 
gens ist das Vorkommen fossiler oder bituminöser 
Hólzer in jenen hohen Breiten nach der Zusammen- 
stellung von Hrn. v. Helmersen (a. a. O. S. 212) 
eine auf einen ungeheuren Flüchenraum verbreitete geo- 
logische Erscheinung. Ähnliches berichtet auch neuer- 
dings Chitrow in seiner Beschreibung des Landes 
Jiganeck, welches sich an beiden Ufern der Lena, zwi- 
schen dem 65 — 73° nórdl. Breite und 127 und 148 
W. L. erstreckt (Extrait des publications de la Société 
Imperiale géographique de Russie, St.-Pétersb. 1859. 
p.242). In Kamtschatka fand Hr. v. Brevern an 
dem Flüsschen Aiskowo und Tschaibucho Braunkoh- 
len, und unter ihnen bituminóse Hölzer und Bern- 
stein, welche, durch Vermittelung des Hrn. v. Hel- 
mersen, C. E. v. Mercklin untersuchte und in sei- 
nem hóchst ausgezeichneten Werke Palaeodendron rus- 
sicum unter dem Namen Cupressinoxylon Breverni 
29 


451 


Bulletin de l'Académie Impériale 


452 





beschrieb und abbildete. Auf den ebenfalls im 75° n. 
Br. liegenden, Neu-Sibirien genannten Inseln, kom- 
men sie auch vor, wie denn Pschenizyn auf der In- 
sel Kotelnoi ganze Lager versteinerten Holzes und, 
wenn ich nicht irre, auch hier die sogenannten höl- 
zernen Berge entdeckte, grossartige, bis 30 Faden 
hohe Lager, die aus horizontalen Schichten von Sand- 
stein mit bituminösen, auf dem Gipfel der Hügel auf- 
recht stehenden Baumstämmen zusammengesetzt sind, 
und schon in einer Entfernung von 5 Werst gesehen 
werden kónnen. 

Blattabdrücke, die hier zur genaueren Bestimmung 
der Formation noch erforderlich erscheinen, sind mir 
aber bis jetzt aus jenen so weit gegen Norden gelege- 
nen Regionen noch nicht zugekommen, wohl aber der- 
gleichen I) aus dem nördlichen Grönland bei Anonak, 
etwa im 73° dann II) aus Island vom 65° und III) 
von der Halbinsel Aläksa und den benachbarten Aleuten 
oder Fuchsinseln, südlich der Behringsstrasse, etwa vom 
59? n.Br. I) In Grönland befinden sich bis zum 717, 
bis 73° n. Br., selbst bis zu 2000 Fuss Höhe, gross- 
 artige, bereits von Hrn. Rink geschilderte Kohlen- 
lager mit verkohlten und breitgedrückten Stämmen 
von Cupressineen und Abietineen von 2 — 3 F. Durch- 
messer, an manchen Orten wie zu Harsonec auf der 
Haseninsel mit bernsteinartigem Harze, die Hr. Vau- 
pell als Pinites Kinkianus beschrieben hat. (On de 
geographiske Beschaffenhed af de danske Handelsdi- 
stricten i Nordogrónland af H. Rink, Kopenhagen 
1852, p. 62.) Am merkwürdigsten sind nach Hrm. 
Rink insbesondere die sogenannten baumartigen 
Kohlen, welche das von dem Gipfel des Landes bis 
Assakak (71°) in dem Omenaks Fjord herabschiessende 
Eis gleich hinter seiner Oberfläche birgt. Hr. Rink 
vermuthet, dass das Gletschereis diese Kohlen in mehr 
als einer Meile Abstand vom Meere und fast in 3000 
F. Hóhe losbricht und mit sich fortnimmt, und es auch 
hóchst wahrscheinlich erscheine, dass die Büume, de- 
nen sie angehört haben, auf jener Stelle selbst ge- 
wachsen seien und dort einst einen Wald gebildet 
hätten. Von dem Kohlenlager bei Atanekerdluk (70? 
n. Br., 52° w. L. von Gr.) sah ich bei Hrn. Forch- 
hammer in Kopenhagen in 1100 F. Hóhe gesammelte 
Blattabdrücke in einem grauen Thon, unter denen ich 
die Dombeyopsis grandifolia Ung., eine der weit ver- 
breitetsten Pflanzen der europäischen Miocenforma- 





tion, vorkommend bei Bonn, zu Prevali in Kürnthen, 
Bilimi in Böhmen und libobos und Kainberg in Steyer- 
mark, in Öningen im oberen Bruche in Baden, bei 
Lausanne und im nördl. und südl. Elgg in der Schweiz 
bei Grünberg im nördlichen, bei Kreidelwitz, Striese 
und Schmarker im mittleren Schlesien; so wie ferner 
in einem gelblichen, jenem von Kamtschatka ausser- 
ordentlich ähnlichen Sphärosiderit oder Thoneisen- 
stein die Sequoia Langsdorfii Heer, eine im Miocen, im 
oberen, wie im unteren, so allgemein verbreitete Pflanze, 
dass sie kaum irgendwo als fehlend zu betrachten ist, 
wie in Preussen bei Rauschen in Schlesien, Salzhau- 
sen, Westerburg und Dernbach im Nassauischen, Mün- 
zenberg bei Rott und Quigstein bei Bonn, in Kal- 
tennordheim in Thüringen, in Seisen bei Baireuth, im 
Krakauischen bei Sworzowice, in Tallya bei Tokay in 
Ungarn, Wildhut, Koflach, Zillingsdorf in Österreich, 
am Rossberge und Eriz in der Schweiz, in Öningen, 
im Arnothal in Sinigaglia in Italien, nanei auch 
in der Kirgisensteppe (Abich) ind wahrscheinlich 
auch im NW. von Amerika, auf Vancouver, im 58^, 
von woher Lequereux eine nicht geringe Anzahl 
Pflanzen beschrieb, die die Verbreitung der Miocen- 
flora auch in jenen hohen Breiten .ausser Zweifel 
setzte. Die Anwesenheit beider Pflanzen in der ge- 
nannten Localität Nord-Grönlands lässt im Verein mit 
den Holzstämmen schliessen, dass wenigstens dieses, 
wie es scheint vielfach benutzte Kohlenlager der Mio- 
cenformation angehört. Ob dies auch von den andern 
16 gesagt werden kann, welche Herr Rink, jetziger 
Gouverneur von Grönland noch anführt, vermag ich 
nicht zu behaupten. Von demselben empfing ich noch 
von einer andern Gegend, aus dem Kohlenlager bei 
Kook unter dem 70°, schwärzlichen, selbst glimmer- 
haltigen Schiefer mit den von A. Brongniart schon 
beschriebenen Pecopteris borealis, und merkwürdiger 
Weise einen sehr wohlerhaltenen Zamites; ferner eine 
Pinus mit zu 3 stehenden Nadeln, und zugleich auch 
mit einem Blatt, sehr ähnlich dem von Sequoia Langs- 
dorfii, nur dass dieses stumpf ist, so dass ich nicht 


vermag ein sicheres Urtheil über diese Formation zu 


fällen. Ein anderer, von Capitain Inglefield berühr- 
ter Punkt bei Four Island Point scheint Vi Ter 
tiärflanzen zu enthalten '). 





1) Aus einem in einer politischen Zeitung des Jahres 1854 eut- 


453 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


451 





IL In Island kommen nicht minder umfangreiche 
Kohlenlager, Suturbrand genannt, unter ähnlichen Ver- 
hältnissen wie in Nord-Grönland vor, welche schon 
Olafsen (Reise durch Island 1774. S. 219) beschreibt, 
an einzelnen Stellen, seiner Angabe nach, zugleich 
auch mit wohlerhaltenen, noch biegsamen Blättern 
von Eichen, Weiden, Birken, Ulmen, Ahorn, Nadel- 
hölzern, was auch Krug von Nidda (dessen Geo- 
gnostische Darstellung der Insel Island in Karstens 
Archiv 7. Bd. 1834. S. 501) bestätigte. Gliemann 
(Geographische Beschreibung von Island, Altona 1824, 





haltenen Bericht von der Nordpol- giefen upto Capitain In- 
glefield fügen wir hier diese Notiz ausführlich bei 
Bekanntlich soll Capitain In glefield mit ded Regierungs- 


Admiralität gehen lassen, dem wir Folgendes entheben: «Auf einer 
Anhóhe von 1084 Fuss über der Meeresfläche fanden wir grosse 
erreste von versteinerten Bäumen, obschon sie beinahe gänzlich 
im Sandsteinthon gelagert waren. Die Proben, die wir erg 
befanden sich in allen Stadien der Versteinerung und einige waren 


kleines Stück Bernstein wurde aufgefunden, und es gelang mir, ob- 
schon mit grossen Schwierigkeiten, ‚einen Platz an der Ecke der 
Klippe zu erreichen, wo ein Theil e alb Baumes 
noch immer in einem Winkel von reihe 45 Grad gegen Norden 
geneigt dastand, während der Hügel, auf welchem der Wald sich 
befand, seine Fronte nach Süden bot. 

eser Baum war ungefähr mannsdick, und vier Fuss von ihm 
ragten über den Boden hervor. Ich Terzichte auf einen detaillir- 
teren Bericht über die geologische Formation des Landes an die- 
sem Ort, der mehr für ein wissenschaftliches Fachjournal als für 
ein N Schreiben passt. Ich will deshalb bloss hinzufügen, 
ass Anfänge von Grünstein, Sandstein, Schieferthon und Basalt- 
‚ bildungen an einem Platz in kurzer Entfernung von unserem An- 
kergrund deutlich zu Tage kamen, und dass man dort auch Gneis 








Am folgenden Morgen um 7. Uhr lichteten wir die FA eo und 
fuhren durch Waigattet hindurch nach Ritenbenk Rullrud. Beim 
Landen fand ich bald ein Kohlenlager, das sich, soweit meine ei- 
gene Beobachtung ging, mehr als eine Meile an der Küste entlang 
ief and enthält Anthraeit. In Anbe- 


schickte ich alle Seitenboote beider 
ans Ufer, um eine Tour Réng, ps obschon man 
das Gestein vom Ufer SEN, und in die Boote legen musste, 
welche an das Schiff zu fahren hatten, Kass Dritten 
vom Ufer entfernt ankerte, s so bekamen nichts desto weniger 

zwölf Tonnen in vie r Stunden, wobei bos "die Mannschaft der 
Boote an Ve ie des Lagers arbeitete, alsdann selbst 
die Lasten fo und so mit jedem der Boote drei- bis viermal 
die Fahrt er Die Kohle ist seitdem gebraucht und als gut be- 
fanden worden. 





8. p. 8) führt noch Abdrücke von Vogelbeeren an und 
anderen, so gross wie eine Hand, die den Eichen- 
blüttern am nüchsten kommen, vielleicht Dombeyopsis, 
und Ebel (Geographische Naturk., Königsberg 1850. 
8. p. 154) erwühnt sogar eines Blattes ühnlich dem 
von Liriodendron tulipifera, welche Gattung bekannt- 
lich auch in der deutschen, schweizerischen und ita- 
lienischen Miocenflora entdeckt worden ist, und wirk- 
lich auch vorhanden, wie die vorläufige Schilderung 
der reichen Sammlungen Isländischer Tertiärpflanzen 
der Herren Steenstrup und Winkler angiebt, die 
Herrn O. Heer.(dessen Flora tertiaria Helvetiae 7. 
und 8. Lief. S. 316 u. folg.) vorliegen. 

Von den genauer bestimmten 31 Isländer fossilen 
Pflanzen, denen ich noch eine Art hinzuzufügen ver- 
mag, finden sich 16 in der europüischen miocenen 
Flora wieder, unter diesen 13 Holzgewüchse, und 
zwar gerade die Arten, welche in Island am häufig- 
sten waren, und daher voraussichtlich damals die 
Wälder dort werden gebildet haben. Die europäische 
Waldflora reichte also zu jener Zeit in 13 Holzge- 
wächsen bis nach Island, bewahrte aber auch hier 
ihren durchweg nordamerikanischen Charakter. Eine der 
ausgebeuteten Localitäten, Hradavatu im Nordvordal 
im Nordwesten der Insel 64° 40 n. Br. und ungefähr 
3,20 w. L. erscheint nach Heer etwas jünger, ver- 
wandter der Öninger Bildung und der Flora von Schos- 
nitz bei Breslau durch das Vorkommen der an letzte- 
rem Orte häufigen Alnus (Betula) macrophylla und 
Platanus aceroides, also vielleicht obermiocen. Von 
diesem Fundorte, theilte mir Hr. Kjerulf während 
meines Aufenthaltes im August 1859 in Christiania 
zwei Pflanzen mit, die eine ist Jene Alnus macrophylla, 
die andere, für diesen Ort neue, die Planera Ungeri, 
sehr interessant wegen ihrer grossen Verbreitung in 
dem ganzen Miocen. 

Ihre südliche Gränze ist Sinigaglia und am Mon- 
tajone, die östliche bei Tokay und Schosnitz und die 
westliche im Canton Waadt. Der am weitesten über 
das tertiäre Island verbreitete Baum war nach Hrn. 
Heer der grossfrüchtige Ahorn, Acer otopterix m., den 
ich mit Früchten in Striese, einer etwas älteren For- 
mation Schlesiens als Schosnitz, fand, zu welchem, 
wie Heer meint, die unter dem Namen Acer triangu- 
lilobum beschriebenen Blätter von Schosnitz vielleicht 

gehören. Auch im Trappgebirge der Faröer- Inseln, 
* 


455 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


456 





namentlich auf der Suderóe, sollen nach Steenstrup 
Braunkohlen unter ganz ähnlichen Verhältnissen wie 
in Island lagern. Ob die bituminósen und versteinten 
Hölzer auch hierher gehören, die Mac Clure unter 
dem 75? auf der Banks- Insel ee vermag ich 
nicht zu sagen. 

III. Von den Herren Staatsrath v. Pander und 
General v. Hofmann erhielt ich eine ziemlich um- 
fangreiche, leider nur theilweise gut erhaltene Samm- 
lung fossiler Pflanzen im August 1859, "welche der 
Oberst-Lieutenant Hr. v. Doroschin auf der Halbin- 
sel Alüksa, dem westlichsten Ende des russischen Ame- 
rika, und auf den benachbarten Aleutischen Inseln 
Kodjük, Uyak, Atcha und Hudsnoi, etwa 59^ n. Br. ge- 
sammelt hatte. 

Der bei weitem grössere Theil gehört der Tertiär- 
Formation an, ein kleinerer älteren Schichten. 


A. Tertiär-Formation. 


1) Unter N° 10. 4 Stücke in grauem, sehr festem, etwas 
kalkhaltigem schiefrigem Gestein, der Angabe nach aus 
Schichten, die sich mit dem Lignit vermischen, am Meer- 
busen Ugolni, einem Theile des Kenaischen Meerbusens, der 
zur Halbinsel Aläksa gehört. Drei Exemplare von Blät- 
tern, alle nur im mittleren Theile zufälliger Weise 
erhalten, Blätter mit steifen, spitzwinkligen Seitenner- 
ven, wie sie namentlich Carpinus besitzt. Nähere Be- 
stimmung nicht möglich, obschon sie gewiss schon 
bekannten Arten angehören. Das 4. Exemplar, ein 
parallel streifiger Stengel, ähnlich Phragmites oenin- 
gensis Heer, aber ohne Knoten, kann ebenfalls nicht 
genauer bezeichnet werden. 

2) Unter N^ 11. 11 Exemplare in weisslich grauem 
dem von Oeningen und ganz besonders Schosnitz sehr 
ähnlichem weichen zerbrechlichen Thone, aus nach Hrn. 
v. Doroschin sich mit dem Lignit vermischenden 
Schichten vom östlichen Ufer des Kenaischen Meer- 
busens beim Dorfe Neniltchik. 

a. Die Mitte eines Weidenblattes, wohl von Salix 
Wimmeriana, einer Art, die ich nicht, wie Heer 
meint, mit der Salix varians zu vereinigen vermag, 
und die namentlich durch die abgerundete Form ihrer 
Basis vielmehr von S. varians abweicht, als die von 
Heer aufgestellte Salix macrophylla von S. varians, 
die ich in derselben Grösse wie Heer zu Öningen in 
Schosnitz beobachtete, ohne sie deswegen als beson- 





dere Art betrachten zu können. Abgehauene oder ab- 
gebrochene Stämme von Salix caprea sah ich Blätter 
von 6 Zoll Länge und 2'/, Zoll Breite treiben. 

b. Ein Salix-Blatt mit keiner der bekannten Arten 
recht übereinstimmend, am nächsten noch Salix inte- ` 
gra m., die ausser in Schosnitz auch in Öningen vor- 
SE jedoch bei der Veränderlichkeit der Blattform 
der Weidenarten wohl abzubilden, aber kaum als eigne 
Art aufzustellen. 

c. Ein Salix-Blatt, dessen untere, vorliegende Flüche 

mit zahlreichen, feinen die Nerven verdeckenden und 
von ihrer Verbreitung ganz unabhängigen Längsstri- 
chen versehen ist, die ich von Haaren ableite, in wel- 
chem Falle es als neue Art anzusehen ist, da wir bis 
jetzt im fossilen Zustande noch nirgends ein behaartes 
Weidenblatt gefunden haben, S. pilosula m. 
-= d.e.f.g. h. Alnus pseudoglutinosa m., drei aber 
wenig vollständige Exemplare, zwei jedoch mit dem 
abgestumpften Ende mit zwei einzelnen weiblichen 
Kätzchen, die vielleicht dazu gehören. 

i. Caulinia laevis m., ward von mir aus der mio- 
cenen Braunkohlenformation Schlesiens bei Striese be- 
schrieben (Beiträge zur Tertiärflora Schlesiens 1852), 
gehört vielleicht zu Phragmites oeningensis, die ich 


seit der Zeit ganz unzweifelhaft noch bei Grünberg 


in Schlesien ebenfalls im Miocen aufgefunden habe. 
Aus derselben Schicht von N° 2 und derselben Lage, 
aber der Angabe nach benachbart einem sogenannten ` 
Steinkohlenbrande, 2 Exempl. rothgebrannte Thone, 
das eine mit Blüttchen von Taxodium dubium, das an- 
dere mit einem leider nur theilweise erhaltenen, aber 
dennoch abbildungswerthen Abdrucke, etwa ähnlich 
einer immergrünen Eiche, welcher Gattung man sich 
leider genóthigt gesehen hat, und in Ermangelung 
von entscheidenden Blüthen und Fruchttheilen noch 
genöthigt sieht, so manches Blatt zuzurechnen, wel- 
ches gewiss anderen Ursprunges ist. 

Taxodium dubium, dem jetztweltlichen Taxodium 
distichum unendlich nahe stehend, gehört wie Sequoia 
Langsdorfi zu den verbreitetsten Pflanzen der ge 
sammten Miocenformation, wie auf der Vancouvers- 
Insel und Bellingham-Bay im Washington- Territory, 
wahrscheinlich auch in Kamtschatka (siehe oben), in 
Ostpreussen, in Schosnitz in Schlesien, Bilin in Böh- 
men, in Parschlug in Steyermark, in Seesen bei Bai- 
reuth, am hohen Rhonen, Schangnan, Eriz im. Sand- 


457 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


459 





ee 

stein von Ralligen, Lausanne in der Schweiz, Önin- 
gen in Baden, im Arnothal und Sinigaglia in Italien 
und in der Kirgisensteppe. 

3) Vom westlichen Ufer des Kenaischen Meerbusens von 
der Landzunge Taketschek oder Osipnago, in weisslich- 
grauem Schiefer, 5 einzelne Bruchstücke unter N* 15, 
erfüllt mit Sequoia Langsdorfü und einzelnen Blätt- 
chen von Taxodium dubium. 

Ebenfalls von dem westlichen Ufer des Kenaischen 
Meerbusens (die Mitte des Meerbusens Beketinzisna- 
kiknu) unter N’ 26. 2 Exempl. (angeblich Kerne von 
Konglomeraten, zwischen grauem kalkhaltigem Sand- 
stein, mit abgerollter Oberfläche) durch kalkverstei- 
nerte Zweige von Pinites; ein zweites, ebenfalls abge- 
rolltes Holz mit Bohrlöchern, also von dem Charakter 
des Treibholzes. Wohl auf secundärer Lagerstätte. 

4) Vom nordöstlichen Ufer der Halbinsel Aläksa in der 
Katmaischen Bucht unter N* 87; 3 kleine Bruchstück- 
chen mit einzelnen Blättchen von Taxodium dubium. 

5) Vom östlichen Ufer der Halbinsel Aläksa (das süd- 

westliche Ufer des Meerbusens Nukhalilek) in inner- 
halb grauem äusserlich schwach röthlichem Sandstein 
2 Exempl. unter N° 132; das eine ein Zweig von 
Taxodium dubium, das andere nur mit Bruchstücken 
der Blätter und Zweige derselben Pflanze, 

6) Von der Insel Unga an den Ufern von Aläksa (das 
westliche Ufer der Sacharoschen Bucht) aus Schichten die 
sich mit dem Lignit vermischen, unter N’210 u. 223, 
an Eisenoxyd überaus reiche im Äussern dem Thon- 
eisenstein der Steinkohlenformation ähnliche Schiefer, 
ganz erfüllt mit einzelnen getrennten Fiederblättern, 
die an eine Neuropteris erinnern, deren Nervenbrei- 
tung, wie bekannt, unter den lebenden Farn nur mit 
der von Osmunda oder Aneimia und mancher Allosu- 
rus-Arten verglichen werden kann, so dass man an 
die ächte produktive Steinkohlenformation denken 
konnte, wenn nicht die auf derselben Platte vorkom- 
menden Sequoia Langsdorfii sie entschieden als ter- 
tiür bezeichnete. Ich bezeichne sie zu Ehren des Fin- 
ders Osmunda Doroshiana. 

7) Unter No. 213 von dem westlichen Ufer am süd- 
westlichen äussersten Ende der Insel Unga. Bruchstück 
eines versteinten Stammes, äusserlich verwittert weiss- 
lich, innerhalb noch schwarz vom äusseren Ansehen, 
Hölzer der sogenannten Holzopale der ungarischen 
Tertiärformation, von derselben inneren Struktur, 





nicht zu trennen von Pinites pannonicus m., der wie- 
der mit unserem in der gesammten Miocenformation 
Deutschlands so verbreiteten Pinites Protolarix, dem 
ersten überhaupt aus der Braunkohlenformation be- 
schriebenen und in ihr weit verbreiteten Holze, über- 
einstimmt. Auch also ein Zeuge der Verwandtschaft 
jener so weit von uns entlegenen Formation. 

8) Von der Insel Atcha. Unter N* 270 ein verstein- 
tes bituminöses Holz (Pinites) tertiärer Art, durch 
überaus zahlreiche Markstrahlen ausgezeichnet. 

9) Unter No.331. 2 Exemplare sehr schwarzen, festen 
Schiefers von der Insel Hudsnoi unweit der Insel Sitcha. 

a. Auf der einen Seite, die zwar nur theilweise 
erhaltene, aber leicht kenntliche Populus eximia m., 
die von mir auf Taf. IV, Fig. 3 abgebildete Form der 
Tertiärflora von Schosnitz in Schlesien, die Heer 
mit unserer P. balsamoides von derselben Localität 
vereinigte. Durch die gänzlich verschiedene allge- 
meine Form, die Grösse (4 — 5 Zoll lang und 3 — 4 
Zoll breit) und den krenulirten, nicht gesägten, Rand 
auffallend abweichend. Die verwandte Populus balsa- 
moides kommt, ausser in Schosnitz in Schlesien A 
auch noch vor in Lausanne im Sandstein und Mergel 
des Tunnels, bei Neftenbach und ob Rorbac am Jechel, 
ferner am Albis in der Schweiz, und im weissen Mer- 
gel bei Günzburg an der Donau. 





2) Unsere wegen aller dieser posae doppelt merkwürdige 
Flora von Schosnitz war e i ihrer ckung im Jahre 1832 

noch sehr isolirt und ward von mir i a Mes EE derselben 
(Die Flora von Schosnitz in Sehlesiéñ; Görlitz 1855, S. 55; 26 Taf. 
in-4° mit 400 Abbild., Pr. 5 Rthl.) wegen ihrer Verschiedenheit von ` 
allen damals bekannten tertiàren Floren und ihrer grossen Ver- 
wandtschaft mit der der Gegenwart für pliocen erklärt, ist jetzt aber 
nach Publication der ihr überaus analogen von Öningen, Schootzburg 
und einigen Punkten Toskana’s (namentlich Montagone) als ober- 
miocen zu betrachten. Ein im Hangenden der Schosnitzer Abla- 
gerung vor einiger Zeit aufgefundener ee — 
Tuff verspricht noch mehr Aufschluss zu ertheilen. Die Flora des 
bei uns in Schlesien bis jetzt fast durchweg nur im "Diloviun, neu- 
lichst aber erst auch an zwei Orten in 6 und in 16 Fuss Tiefe im 
Braunkohlenthon beobachteten Bernsteins ward von mir einst 
aus ähnlichen Gründen, namentlich wegen ihrer grossen Ähnlich- 
keit mit der jetztweltlichen Flora und wegen Nichtvorhandenseins 
der Bernstein in Substanz enthaltenden Hölzer, in der Braunkohle 
des Samlandes für pliocen gehalten, ist jedoch dieser letzteren zu- 
zurechnen, welche ich allerdings schon im Jahre 1853 (in 
Tertiärflora von Java in der Zusammenstellung aller bis dahin b 
kannten Tertiärpflanzen) für miocen erklärte, ja geht vielleicht bis 
zur Kreideformation hinab, wie aus den neuesten Untersuchungen 
des Hrn. Zaddach hervorzngehen up Dass Glocker im 
deus an pan eges und R n dem von Bóhmen schon 
vor einer Reihe Jahren Bernstein sußdeckten, wollen wir hier 
in Erinnerung weng 


459 


Bulletin de l'Académie Imperiale 





Auf der andern Flüche befindet sich leider auch 
nur ein Blatt-Bruchstück, welches dureh die fast 
rechtwinklig abgehenden, durch senkrechte Venen 
verbundenen Seitennerven an Juglans erinnert, ühn- 
lich Juglans acuminata. 

b. Ein Exemplar mit sehr vollständigen Zweigen 
des Taxodium dubium im jüngeren und älteren Zu- 
stande, eine auffallend stumpfblättrige Form, trotz 
der vielen vorhandenen Abbildungen der Pflanze doch 
noch abbildungswerth. 


B. 


Als nicht in den Bereich der Tertiürformation gehörend 
betrachte ich von der vorliegenden Sammlung N° 94, 
ein grauwackenartiges, ziemlich festes Exemplar, hie 
und da mit parallelstreifigen, aber nicht gegliederten 
Abdrücken mit anthracitischem Überzuge, von dem 
nordöstlichen Ufer der Halbinsel Aläksa nördlich von 
der Landzunge Jaklek, am südlichen Ufer des Flüss- 
chens; dann 6 unter N* 143 geschickte Exemplare, 
wovon 3 ebenfalls in grauwackenartigem Gestein; 2 
ähneln Calamiten, 1 einer entblätterten Farnspindel, 
2 schwarze Schiefer mit talkartig glänzenden Blätt- 
chen, wahrscheinlich Bruchstücke von Sigillarien-Blät- 
tern. Ich halte die Muttergesteine sämmtlich für Grau- 
wacke, obschon mich zu dieser Meinung nicht die 
nur ganz unvollkommen erhaltenen Pflanzen, sondern 
mehr eine durch vieljährige Beschäftigungen mit die- 


ser Formation erworbene empirische Anschauung be- 


wegt, und würde mich gar nicht darüber äussern, 
wenn dieser Wink nicht vielleicht zur wirklichen Auf- 
findung derselben, und dann zur Entdeckung der mit ihr 
so häufig vatümdenen produktiven si cmo tinm e 
führen kónnte. 


Wenn wir nun zu der Tertiärformation der obigen 
Gegenden zurückkehren, so sehen wir, dass zwar 17, 
aber doch unter ihnen nur etwa 12 mit grósserer Ges 
wissheit bestimmbare Pflanzenreste vorliegen, die in 
9 verschiedenen Orten gefunden wurden, deren Ent- 
fernungen von einander mir freilich nicht bekannt 
sind, so dass ich über die Ausdehnung dieser Abla- 
gerung kein Urtheil habe. Inzwischen lüsst sich eine 


Verwandtschaft unter ihnen nicht verkennen, durch 


das fast allen gemeinschaftliche Vorkommen zweier, 





— E 
wegen ihrer weiter oben bereits dargelegten Verbrei- 
tung wohl als Zeitpflanze der Miocenformation anzu- 
sehenden Arten, die Sequoia Langsdorfii und das Taxo- 
dium dubium, welche im Verein der übrigen Arten 
das miocene Alter dieser Ablagerungen ausser Zweifel stel- 
len. Zu einer genaueren Abtheilung reicht das vor- 
liegende Material allerdings nicht aus; inzwischen 
lässt sich von der unter N° 2 aufgeführten, aus 10 
Exemplaren bestehenden Sammlung durch das Vor- 
kommen der Weiden und der anderweitigen der Flora 
von Öningen und Schosnitz nahe stehenden Arten, 
vielleicht sagen, dass sie wohl für etwas jünger als 
die andern zu halten, und vielleicht zu den obermio- 
cenen Schichten zu rechnen sein dürften. 

Endlich erscheint wohl kaum nöthig noch hinzuzu- 
fügen, dass an allen jenen Orten ein noch viel grösse- 
rer Reichthum an fossilen Arten vorhanden ist, und 
durch weitere Nachforschungen die Tertiärflora Russ- 
lands noch erhebliche Vermehrungen erfahren wird. 

JV enn wir nun die ausgedehnte Verbreitung der schon 
jetzt im Polarkreise auf den Aleuten, in Grönland, Island, 
Kamtschatka nachgewiesenen Flora der miocenen Formation 
betrachten, die sich vielleicht auch noch über das nördlichste 
Amerika auf Nord-Sibirien und die Inseln des Eismeeres 
erstreckt, von woher denn wohl die Bruchstücke der 
hie und da selbst mit Bernstein vermischten Braun- 
kohle stammen mögen, die nach Lepechin (dessen 
Reise IV, S. 106) und Georgi (dessen Beschreibung 
des russischen Reiches Th. I, S. 333— 34), Schrenck, 
(a. a. O. 593) an allen Küsten des Eismeeres bis nach 
Sibirien hin vorkommen, so dürfen wir wohl anneh- 
men, dass in jenen jetzt so unwirthlichen Gegenden zur 
Zeit der Miocenperiode ein milderes Klima, etwa eine mitt- 
lere Temperatur von mindestens 8 — 9° dort herrschte, 
um eine Vegetation zu fördern, wie sie gegenwärtig 
im mittleren und südlicheren Nordamerika und Europa 
angetroffen wird, deren Floren, namentlich die Nord- 
amerikas , im eco hinc mit den der Miocenpe 
Wünschenswerth er- 
scheint es, die bereits angedeuteten Lücken hinsicht- 
lich der anstehenden Braunkohlen- und Sandsteinfor- 
mationen von Nord- und Neu-Sibirien ergänzt zu Se 
hen, wozu sich vielleicht Gelegenheit bieten dürfte 
bei den Expeditionen, die, wie ich kürzlich vernom- 
men, von der renean Akademie zur Aufsuchung 
von baiia Quadrupeden in jenen Gegenden unter- 


riode 





461 


462 





, EE 
nommen werden sollen, wie ich mir erlaube dieser 
Abhandlung noch hinzuzufügen. 


Neue Lepidopteren aus Ost-Sibirien und 
Amur-Lande. gesammelt von Radde 
und Maack, beschrieben von Otto Bre- 

mer. (Lu le 22 mars 1861.) 

Abermals erhielt die Akademie der Wissenschaften 
einen bedeutenden Zuwachs zur Fauna von Ost-Sibi- 
rien und besonders des Amur-Landes durch die Her- 
ren Radde und Maack, die beide im Auftrage der 
Kaiserl. Russischen geographischen Gesellschaft jene 
Gegenden bereisten. 

Ost-Sibirien hatte uns bis jetzt fast nur rein nor- 
dische Thier-Formen gegeben, aber wer erstaunt nicht 
über das sonderbare Gemisch von solchen Thieren, 
welche wir bisher nur als ächte Polarformen gekannt 
haben, mit anderen, welche als den Tropen angehórig 
betrachtet wurden und, sobald das Amur-Land betre- 
ten wird, zu finden sind! 

Zunächst die  Lepidopteren berücksichtigend, 
brauche ich nur anzuführen , dass hier die nordische 
Erebia Embla nebst Chionobas Balder und Oeno neben 
Acht tropischen Formen von Papilionen, neben Dia- 
dema, Brahmaea, Tropaea etc. zu finden sind. Doch 
dieses wunderbare Zusammentreffen von nordischen 
und südlichen Formen findet eben sowohl in den hö- 
heren Thierklassen, wie auch bei den Pflanzen statt. 

Die Reise des Hrn. Radde aufnehmend und verfol- 
gend finden wir denselben zuerst im Jahre 1855 sam- 
melnd an den Ufern des Baikal-Sees, von der Mün- 
dung der untern Angara nordostwärts bis zur obern 
Angara, und von hier dem transbaikalischen Ufer 
entlang bis zu den turkinskischen heissen Quellen. 

Im Jahre 1856, von Mitte April bis Ende Mai, 
durchforschte er die Hochsteppen Dauriens, dann die 
reichen subalpinen Waldgebiete bei Zagan-olui. Im 
Juni überschritt er das Apfelgebirge und sammelte 
bis Ende Juli an dessen Ostabhange, so besonders 
am obern Laufe des Onon. 

In dem Jahre 1857 ging er, der Schilka folgend, 


an den Amur und zog diesen Strom abwärts bis zur 


Mündung des Ussuri. 

Das Jahr 1858 wurde det Durchforschung des 
Bureja-Gebirges gewidmet, und diesem Jahre haben 
wir die grösste Ausbeute zu danken. 


pe 


des Sciences de Saint - Petersbourg. 





Im letzten Jahre 1859 wurde Hr. Radde durch 
anderweitige Beschäftigungen im östlichen Sajan-Ge- 
birge leider verhindert bedeutende Ausbeute zu machen. 

Alle die grossen und interessanten Schätze, welche 
Hr. Radde, dieser unermüdliche Forscher im Gebiete 
der Zoologie, zusammengebracht hat, wurden von der 
Akademie der Wissenschaften erworben. 

Hr. Maack, welchem wir schon durch seine erste 
Reise am Amur so vieles Neue und Schätzenswerthe 
zu verdanken haben, zog im Jahre 1859, von An- 
fang Juni bis Anfang August, sammelnd den Ussuri 
aufwärts bis zum See Kengka, und was derselbe in 
dieser kurzen Zeit an Insekten zusammengebracht 
hat, ist wahrhaft zum Erstaunen. Besonders reich- 
haltig sind die Sammlungen an Pyraliden und Geo- 
metriden, Abtheilungen, welche gewöhnlich von den 
Reisenden weniger beachtet werden. 

Seine ganze Ausbeute an Insekten hat Hr. Maack 
der Akademie der Wissenschaften als Geschenk über- 
geben. 

Damit unseren eifrigen Forschern das Verdienst 
der ersten Entdeekung nicht geraubt werde, so ver- 
öffentlichen wir hiermit nur kurz die als neu erkann- 
ten Lepidopteren. Eine ausführlichere Beschreibung 
nebst Abbildungen soll später publicirt werden. Wir 
werden dann auch im Stande sein, aus dem Ta- 
gebuche Radde’s manche interessante Mittheilung 
über die Lebensweise der neuen sowohl, als der schön 
früher veröffentlichten Thiere hinzuzufügen. 


Rhopalocera. 
4. Papillo Raddei. 

Alae supra nigrae viridi-atomosae ciliis albis ; pos- 
ticae dentatae et caudatae. 

Alae anticae supra fascia submarginali flavo-viridi, 
nervis nigris interrupta; angulum interiorem versus 
plaga velutino-atra. Posticae ad marginem anteriorem 
coeruleo-micantes; fascia viridi-micante ab angulo 
exteriore ad angulum analem ducta ; lunulis margina- 
libus viridi-micantibus sex, in cellulis 2da, 4ta et 5ta 
intus rubro-fulvo-marginatis; macula rotunda anguli 
ani rubro-fulva, nigro-pupillata, supra violaceo-ornata. 

Alae subtus nigro-fuscae, flavo-atomosae. 

Alae anticae fascia lata submarginali flava nervis 
nigris interrupta. Alae posticae fascia submarginali 
subarcuata flava; lunulis marginalibus sex rubro-ful- 


Bulletin de l'Académie Impériale 


464 





vis antice lilaceo-marginatis; macula anguli ani ru- 

bro-fulva, nigro-pupillata, antice lilaceo-marginata. 
70 bis 80"". Dem Pap. Maackii nahestehend, doch 

zeigen die sechs Exemplare, welche mir zur Verglei- 


chung vorliegen und welehe unter einander voll-|ist 


kommen gleich sind, folgende Unterschiede: in der 
Grösse weit unter Maacki (welcher durchschnitt- 
lich 110 mm. misst), kaum unsern Machaon errei- 
chend. Der Form nach unterscheiden sich besonders 
die Vorderflügel durch den graden Aussenrand, wel- 
cher bei Maackii convex sich zeigt; die Schwänze der 
Hinterflügel laufen viel schräger nach aussen. Die 
Binde längs des Aussenrandes der Vorderflügel ist 
gelblieher als bei Maack?? und dem Rande näher ge- 
rückt, besonders gegen die Flügelspitze. Auf den 
Hinterflügeln ist die grüne Binde schmäler, grader 
und bestimmter begrenzt, nicht geschweift wie bei 
Maackii und nicht wie bei diesem sich gegen den Aus- 
senrand erweiternd. Die Mondflecke am Aussenrande 
sind nach aussen róthlich begrenzt, welches bei 
Maackii nur bei dem Weibchen der Fall ist. 

Auf der Unterseite ist die gelbe Binde der Vorder- 
flügel dentlicher, die der Hinterflügel scharf begrenzt 
und nicht unbestimmt, verwaschen wie bei Maacki. 

Im Monat Mai von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge 
gefunden. . 


2. Papilio Xuthulus. 


Alae utrinque flavae, nervis late nigro-limbatis; 
posticae dentatae et debi 

Alae anticae supra utrinque prope basin Er 
tae; maculis discalibus tribus margineque posteriore, 
lunulas marginales flavas octo includente, nigris. Alae 
posticae fascia marginali nigra, coeruleo-atomosa, lu- 
nulis marginalibus flavis sex maculaque anguli ani 
fulva interdum nigro-pupillata. 

Alae anticae subtus fascia marginali nigra strigis 


transversis flavis duabus interrupta. Alae posticae | 


fascia dentata submarginali nigra coeruleo -atomosa, 
lunulis marginalibus cellulae 2dae et 3tiae flavis, cete- 
ris magnis, subquadratis, aurantiacis, nigro-marginatis 
necnon macula rotunda anguli ani eodem colore, vix 
nigro-pupillata. ; BE 

63 bis 67"", Dem Pap. Xuthus nahe verwandt, 
doch bedeutend kleiner (Xwthus misst durchschnittlich 
110??), der Aussenrand der Vorderflügel viel gra- 





der, alle schwarzen Zeichnungen viel schmäler, daher 
die gelbe Grundfarbe vorherrschender; den Hinter- 
flügeln fehlt der runde schwarze Fleck am Vorder- 
rande, welcher bei Xuthus s stets sehr ausgesprochen 
, die viel schmälere schwarze Binde des Aussen- 
randes ist mehr blau bestäubt, der runde Fleck am 
Innenwinkel ist tiefer orangefarbig und nur die Mond- 
flecke in Zelle 2 und 3 sind gelb, die übrigen schón 
orangefarbig, wührend dieselben bei Xwthus alle gelb 
erscheinen und nur die letzten, in Zelle 5, 6 und 7, 
zuweilen einen schwachen Anflug von orangegelb haben. 

Von Hrn. Radde im Monat Mai im Bureja-Gebirge 
gefangen. 


3. Parnassius Felderi, 


Alae subhyalinae nervis nigris. 

Alae anticae supra utrinque grisescentes, maculis 
duabus discalibus maculisque, in series tres dispositis, 
albis. Alae posticae albae margine interiore nigro, 
ocellis parvis duabus coccineis nigro-cinctis, lunulis 
marginalibus albis intus grisescente marginatis. 

Alae anticae subtus sicut pagina superior. 

Alae posticae subtus ocellis duabus maculaque lon- 
gitudinali, marginem interiorem versus, coccineis in- 
terne albis, nigro-cinctis; maculis basalibus tribus 
pallido-coccineis nigro-marginatis. 

66 bis "äm. Fast so gross wie Nomion , die Vor- 
derflügel ohne schwarze Flecke, die Grundfarbe der- 
selben grau, wie bei Delphius, mit sehr schwacher 
Bestäubung und drei Reihen weisser Flecke nebst 
Randmonden. Die rothen Augenflecke der Hinterflü- 
gel sind sehr klein im Vergleich mit denen anderer 





Arten; ein Exemplar besitzt noch einen dritten rothen 


Fleck am Innenrande. An der Basis der Hinterflügel, 
auf der Unterseite, stehen nur drei blassrothe Flecke 
mit grossen weissen Kernen. Die Unterseite des Kör- 
pers ist mit citrongelben Haaren besetzt und jedes 
Glied des Abdomen die mit einem eben so git 
ten Ringe. | 

Von Monat Mai bis Juli von Hrn. Radde im Bareja | 
Gebirge gefangen. ; 


4. Pieris Hippia. 


Aad albae, nigro-nervosae; posticae subtus flave- 
scentes, ani basali flava. 
-55 bis 70"", Auf der Oberseite ist die F ärbung 


465 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


466 





vollkommen wie bei Crataegi, doch ist die Form der 
Mittelzellen in beiden Flügeln eine andere. In den 
Vorderflügeln schliesst die Mittelzelle mehr abgerun- 
det als bei Crataegi, und diejenige der Hinterflügel 
ist viel enger. 

Ein Exemplar vom Ussuri hat die Unterseite der 
Hinterflügel nicht gelb gefärbt, sondern grünlich sei- 
denglänzend. 

Von Hrn. Radde von der Dseja bis zum Bureja- 
Gebirge, von Mitte Juni bis Mitte Juli, von Hrn. 
Maack von der Ussuri-Mündung bis zur Mündung 
des Noor gefangen. 


5. Melitaea baikalensis. 


Alae supra fulvae, fusco-reticulatae. 

Alae anticae subtus fulvae characteribus obsoletis- 
sime fuscis, lunulis marginalibus luteis sex. Alae pos- 
ticae nigro-nervosae, fascia basali et discali e maculis, 
marginali e lunulis flavis compositis, nec non macula 
inter fasciam primam et secundam flava; maculis fla- 
vis omnibus tenuiter nigro-cinctis. 

39"". Die Oberseite der Flügel ist der der Parthe- 
nie sehr ähnlich, doch ist die Färbung viel feuriger. 
Die Unterseite der Hinterflügel erinnert an Maturna, 
die Binden sind aber nicht so roth, sondern RL 
ockergelb. 

Im Monat Juni von Bee Radde an der Nordseite 
des Baikal gefangen. 


6. Melitaea Plotina. 


Alae supra fulvae late fusco-reticulatae. 

Alae anticae subtus fulvae, fusco-maculatae et re- 
ticulatae. Alae posticae subtus fascia basali e maculis 
quatuor, fascia media simplici e maculis octo com- 
positis et tandem lunulis marginalibus sex, nec non 
striga anguli ani minuta, luteis. 

28 bis 33"", Auf der Oberseite der Britomartis 
ähnlich, nur kleiner, die Flügel schmäler und mehr in 
die Digo gezogen, die Fransen ockergelb und von 
den schwarzen Adern durchbrochen ; nicht weiss wie 
bei Britomartis. Auf der Unterseite der Vorderflügel 
sind alle Zeichnungen dunkler, breiter und bestimm- 

„ter, als bei Britomartis ; der Eaoptanterschied zeigt 

sich aber auf der Vätse der Hinterflügel: die 

mittlere gelbe Fleckenbinde ist durch keine dunkle 

Linie getheilt, wie es bei fast allen anderen Melitaeen 
ome III. 








der Fall ist. Das kleine Dreieck am Innenwinkel ist 
dunkel mit einem feinen hellen Strich. 

Die Beschreibung ist nach 13, unter sich vollkom- 
men gleichen, Exemplaren gemacht. 

Von Mitte Juni bis Mitte Juli im Bureja - Gebirge 
von Hrn. Radde gefangen, sowie von Hrn. Maack 
am Ussuri, oberhalb der Mündung des Noor. 


7. Melitaea Arcesla. 


Alae supra fuscae, fasciis macularum pallido-fulvis. 

Alae anticae gubtus pallido-fulvae characteribus 
obsoletis serieque macularum nigrarum submarginali. 
Alae posticae pallido-fulvae, fasciis tribus ordinariis 
maculaque inter fasciam primam et secundam flavis. 

30 bis 38"", Der Aurelia am nüchsten stehend, 
doch ist die Oberseite der Flügel dunkler. Alle Zei: 
chen auf der Unterseite der Vorderflügel sind sehr 
fein aber deutlich. Sehr characteristisch ist eine 
schwarze Punktreihe nicht weit vom Aussenrande 
und mit diesem fast parallel laufend. Auf den Hinter- 
flügeln ist der Streifen zwischen den Randmonden und 
den Fransen ockerfarbig, nicht hellgelblich wie bei 
den meisten Melitaeen, und durch schwarze Linien 
eingefasst. Nach 19 unter sich gleichen Exemplaren, 
welche nur in der Grösse variiren. 

Von Hrn. Radde im Norden des Baikal und in 
Daurien, vom 9. Juni bis 1. August, gefangen. 


8. Araschnia burejana, 


Alae dentatae supra fulvo-nigroque-maculatae et 
fasciatae, dimidio basali nigro, fulvo-reticulato, fascia 
communi fulva a medio alarum anticarum ad margi- 
nem interiorem posticarum ducta; margine posteriore 
nigro, strigis fulvis. 

Alae anticae supra maculis costalibus duabus fulvis 
fasciaque submarginali irregulari fulva, in cellula 5ta 
ocellum nigrum albo-pupillatum in cellula 4ta punc- 
tum album includente. Alae posticae fascia submar- 
ginali fulva serieque macularum nigrarum ; margine 
posteriore nigro, strigis coeruleis ornato. 

Alae subtus ferrugineae fascia media communi flava, 
a margine anteriore alarum anticarum ad marginem 
interiorem posticarum ducta; dimidio basali flavo- et 
nigro-reticulato; area postica ferrugineo-fulvoque- 
varia, plagam lillacinam punctosque albos quatuor 
includente; marginibus posterioribus flavo - bilineatis. 


467 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


468 





Alae posticae ante has lineas serie e maculis longi- 
tudinalibus nigro-cinetis, in cellula 1ma, 2da et 3tia 
coeruleis, ceteris flavis, composita. 

35 bis 39"". Unsere neue Species steht der Levana 
zunächst, ist aber grösser; die Oberseite der Vorder- 
flügel hat an der Spitze ein deutliches schwarzes Auge 
mit weisser Pupille auf ockerfarbigem Grunde. Die 
Hinterflügel haben nicht die schwanzartige Verlänge- 
rung der Rippe 4, wie bei Levana. Das Wurzelfeld 
ist breiter schwarz, darin eine breitere gelbe Binde, 
welche sich in einem stumpfen Winkel bis zur Mitte 
des Vorderflügels fortsetzt. L 

Auf der Unterseite läuft vom Vorderrande der Vor- 
derflügel bis zum Innenrande der Hinterflügel eine 
hellgelbe Binde in Form der weissen Binde bei Prorsa. 
Ferner verläuft sich der violette Fleck an der Spitze 
der Vorderflügel allmählich in die Grundfarbe, wäh- 
rend derselbe bei Levana scharf begrenzt ist. 

‚Alle 10 Exemplare, welche ich zur Vergleichung 
vor mir habe, wurden von Hrn. Radde im Bureja- 
Gebirge, von Mitte Mai bis Mitte Juli, gefangen. 


9. Diadema Raddei, 


.Alae utrinque albido-griseae parum albo-ciliatae, 
nervis nigro-fusco-limbatis. 

Alae anticae supra lunula discali obsoleta; margine 
interiore vitta basali late nigra. Alae posticae lunulis 
marginalibus obsoletis grisescentibus, striga nigro- 
fusca in cellula 1* à basi ad marginem posteriorem 
ducta lineaque tenui apud basin, in cellula 4ta angu- 
lum acutum sistente. 

Alae subtus pallidiores interdum subfuscescentes, 
marginibus anterioribus atris; lunula discali alarum 


anticarum lunulisque marginalibus posticarum , pagi-' 


nae superioris distinetioribus; etiam alae anticae lu- 
nulis marginalibus obsoletis grisescentibus. 

60 bis 70"". Im Systeme neben Assimilis und Nama, 
welche wohl füglich mit noch einigen Verwandten von 
den übrigen Diademen getrennt werden kónnten. 

Von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge gefunden. 


10. Erebia tristis. 
Alae supra nigro-fuscae; anticae ocello apicali ni- 
gro, albo-bipupillato, dilutiore cingulato. 
Alae anticae subtus ocello, paginae superioris, flavo- 
cincto; posticae dilutiore irroratae puncto medio albo. 





47". Die Oberseite der Vorderflügel dunkel schwarz. 
braun mit einem doppelt weiss gekernten Auge, gleich 
Cyclopia, doch nicht gelb umzogen, sondern mit einem 
grauen Ringe, welcher sich kaum von der Grundfarbe 
abzeichnet. Das eine der beiden schónen Exemplare, 
welche mir vorliegen , hat am Aussenwinkel der Hin- 
terflügel noch einen grauen Fleck, welcher auch auf 
der Unterseite durchscheint. 

Das Auge der Vorderflügel ist auf der Unterseite 
durch einen gelben, scharf begrenzten, schmalen Ring 
eingefasst. Die Hinterflügel sind mit feinen weisslichen 
Atomen bestreut und führen einen weissen Fleck am 
Schlusse der Mittelzelle, gleich Embla, aber v: 
ter und abgerundeter. 

Von Hrn. Radde, aus dem Bureja-Gebirge, vom 
1. bis 31. Mai. 


11. Erebia Ero. 


Alae supra fusco-brunneae. 

Alae anticae supra serie submarginali e punctis par- 
vis nigris rufo-cinctis composita. 

Alae anticae subtus brunneae fusco-marginatae ; po- 
sticae albido-adspersae, fascia discali obsoletissima, 
puncto medio et punctis parvis submarginalibus qua- 

tuor albis. 

42"^. Diese Species steht mit Disa in einer san 
ist aber kleiner und die Flügel sind abgerundeter. 
Die Vorderflügel haben in der Spitze ein Doppelauge, 
darunter folgen zwei kleinere von hellrothbrauner 
Farbe mit kleinen schwarzen Pupillen. 

Die Unterseite der Vorderflügel ist kastanienbraun, 
nicht in’s Graue übergehend, wie bei Disa, zwei kleine 
weissgekernte Augen, etwas heller als die Grundfarbe 
umzogen, liegen in Zelle 4 und 5, und ein fast un- 
merkliches schwarzes Pünktchen, ebenfalls heller ein- 
gefasst, in Zelle 2 

Die Hinterflügel sind dunkelbraun, weisslich be- 
staubt, aber viel grüber als bei Disa; die Spuren einer 
Mittelbinde sind kaum angedeutet. Am Schlusse der 
Mittelzelle liegt ein greller, weisser Fleck, dahinter 4 
kleinere, wie bei einigen Exemplaren von Edda. — 

Im Apfelgebirge von Hrn. Radde im Monat Juli 
gefangen. 





12. Lasiommata Maackil. 


Alae supra fuscae; anticae fascia dilutiore, punetis 
minimis submarginalibus tribus albis; posticae ocellis 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


470 





SSSR 
nigris quatuor, duabus maximis angulum analem ver- 
sus albo-pupillatis. 

Alae subtus luteo-fuscae, strigis irregularibus dua- 
bus fuscis, dimidio basali liniisque marginalibus dua- 
bus luteis; alae anticae ocellis nigris albo-pupillatis 
et luteo-cinctis tribus, in loco punctorum alborum 
paginae superioris fasciaque ante ocellos paginae supe- 
rioris, distinctiore lutescente; posticae ocellis sex, 
primo, quarto et quinto minoribus. 

45"" Am nächsten wohl der Nemophila Schrencki 
‚ verwandt, mit welcher dieselbe wohl ein eigenes Genus 
bilden könnte. Unsere Species ist aber viel kleiner, 
die Vorderflügel mehr zugespitzt. Auf der Unterseite 
haben die Vorderflügel 3 Augen, Maack?i nur ein ein- 
 ziges; die Zahl der Augen auf den Hinterflügeln ist 
zwar in beiden Species gleich, doch stehen dieselben 
bei Maackii dem Aussenrande näher und sind noch 
mit grauen Ringen umzogen. 

Von Hrn. Maack am Ussuri, zwischen dem Noor 
und der Ema, Ende Juni gefangen. 


13. Amblypodia fusca, 
Bremer Beitr. zur Fauna des nórdl. China's et Catal. Mus. Pl. IV.fig.5. 


Alae anticae maris supra e coerulescente violaceo- 
micantes, subtus fusco-griseae, maculis, fasciis lunu- 
lisque marginalibus fuscis, albido-annulatis. 

32"^. Das früher von mir beschriebene Exemplar 
war ein weibliches; da wir jetzt beide Geschlechter 
- erhalten, so bin ich in den Stand gesetzt die Beschrei- 
bung des Männchens nachzuholen. 


Das Männchen ist viel kleiner als das Weibchen, , 


die Flügel sind spitzer, die Oberseite derselben bläu- 
lich violett glänzend, die Unterseite ist aber vollkom- 
men gleich der des Weibchens gezeichnet und gefärbt. 
Von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge von 5. bis 7. 
Juli und von Hrn. Maack am Ussuri bei Chara und 
oberhalb Kadagon den 2. bis 7. Juli gefangen. 


14. Thecla Attilia. 


Alae supra fuscis ciliis albis, apicem anticarum 
versus fuscis; alae posticae caudatae. 
` Alae subtus e coerulescente albae ` anticae Dëse? 


discali, fascia transversa, fasciis subrnarginnlihns in- | 


terruptis duabus (interiore obsoleta) lineaque ante 
cilia nigris. Alae posticae fascia media erecta (angu- 
lum analem versus angulum acutum referente) fascia 





interrupta submarginali lineaque ante cilia nigris, ma- 
culis duabus anguli ani fulvis, nigro-notatis 

30"". Dieses eigenthümliche Thierchen, welches 
einigen Amblypodia's nahe steht, wurde von Hrn. 
Radde im Bureja-Gebirge im Anfang Juli gefangen. 


15. Thecla smaragdina, 


Alae supra viridi-micantes ciliis albis; anticae mar- _ 
gine posteriore nigro; posticae caudatae, late nigro- 
fusco-marginatae. 

Alae subtus canae striga discali abbreviata fusca 
albo-marginata, striga transversa alba, fusco-marginata 
fasciaque submarginali fusca. Alae posticae striga di- 
scali obsolete fusca albo- marginata, striga transversa 
alba fusco-marginata, apud angulum ani lituram W. 
obtusam referente; lunulis marginalibus albis biseriatis ; 
macula anguli ani fulva nigro-marginata, praeterea 
ocello fulvo nigro-pupillato. 

35 bis 37"". Mit Syla Koll. zu einer Gruppe ge- 
hórig, doch auf der Unterseite durch Fürbung sowohl 
als Zeichnung hinlünglich verschieden. 

Von Hrn. Radde am Ussuri und von Hrn. Maack 
an demselben Flusse eg der Ema- Mündung 
Mitte Juli gefangen. 


16, Thecla Arata, 


. Alae supra aut violaceo- aut argenteo- coeruleo- 
micantes, marginem posteriorem versus obscuriores; 
posticae caudatae angulo anali subrotundato nigro et 


ilvo. | 

Alae subtus albae, anticarum dimidio basali, posti- 
carum dimidio interiori nigricante. Alae omnes macula 
discali elongata, fascia transversa, fascia submarginali 
margineque posteriore nigricantibus; posticae plaga 
magna fulva, prope angulum analem maculas nigras 
quatuor includente, angulo ani subrotundato nigro. 

32"". Dieses schöne Thierchen gehört in eine Gruppe 
mit Battus Cram. und Phaleros Linn. und wurde von 
Hrn. Radde im Bureja-Gebirge, von Hrn. Maack 
zwischen der Ussuri-Mündung und dem Noor von 
Anfang bis zur Mitte Juni gefangen. 


13. Thecla Taxila, 


à oh: supra fuscae ciliis albicantibus ; role bi- 
caudatae, cauda exteriore minutissima. 
Alae subtus fulvescente-canae; anticae striga trans- 


471 


Bulletin de l'Académie Imperiale . 


472 





versa alba basin versus fusco-marginata maculisque 
obsoletis marginalibus fulvis; posticae striga trans- 
versa alba, intus fusco-marginata, lunulis marginalibus 
lineaque marginali albis; macula elongata marginis 
interioris (prope iniu analem) maculaque in cel- 
lula 2% punctum nigrum includente, fulvis, etiam 
puncto anguli ani nigro. 

37"". Dem Lyncaeus ähnlich, auf der Oberseite 
aber dunkler mit weissen Fransen und ohne die gel- 
ben Flecke am Innenwinkel der Hinterflügel; die Rippe 
3 mit einem Zahne oder zweiten kurzen Schwänzchen 
vorpringend. 

Die Unterseite ist wie bei Lyncaeus gefärbt, die 
Querbinde über beide Flügel ist aber ganz grade. Am 
Innenwinkel der Hinterflügel erstreckt sich über dem 
schwarzen Flecke ein gelbrother Wisch längs des In- 
nenrandes, mit diesem durch einen Strich von gleicher 
Farbe verbunden; in Zelle 2 liegt ein anderer gelb- 
rother, schwarzgekernter Fleck; längs des Aussen- 
randes zieht sich eine Reihe weisslicher Halbmonde. 

Von Hrn. Maack am Ussuri oberhalb der Ema- 
Mündung gefangen. 


418. Lycaena Diodorus. 


Alae supra fuscae violaceo-micantes. 

Alae anticae lunula media, punctis seriei externae 
nigris; posticae lunula media, maculis externis par- 
vis longitudinalibus punctisque marginalibus obsoletis 
nigris. 

Alae subtus fuscescente-griseae; anticae lunula me- 
dia, puncto basali punctisque seriei externae grossis 
nigris albo-marginatis, tandem serie lunularum nigra- 
rum ad marginem posteriorem; posticae punctis basa- 
libus duabus, lunula media, punctis duabus ad mar- 
ginem anteriorem punctisque seriei externae nigris 
albo-cinctis, etiam lunulis marginalibus, ante seriem 
marginalem punctorum, nigris. 

25"". Ein ausgezeichnetes Thierchen, durch die 
schwarzen Flecke auf der Oberseite der Flügel, dem 
viel grösseren Arion Erebus etc. ähnlich. Die Unter- 
seite der Flügel hat einige Ähnlichkeit mit dem Weib- 
chen von Alexis, doch fehlen die gelben Flecke. Die 
schwarzen Flecke der Unterseite sind sehr gross, 
besonders diejenigen der Vorderflügel, welche fast 
quadratförmig werden und durch die Rippen getrennt 
sind. : 





Von Hrn. Radde an der Nordseite des Baikal-Sees 
Ende Juli gefangen. 


19. Lycaena Biton, 


Alae supra fuscae viridi- nitente - atomosae ciliis 
albis; posticae lunulis marginalibus fulvis; in altero 
sexu fuscae albo-ciliatae. 

Alae subtus fuscescente-griseae, lunula media, punc- 
tis seriei externae serieique marginalis duplici nigris 
albo-cinctis; posticae basi viridi-nitenti, punctis mar- 
ginalibus duabus, lunula media, punctis seriei externae 
nigris albo-cinctis; lunulis marginalibus fulvis, basin 
versus nigro- et albo-marginatis, serieque punctorum 
ante cilia nitidissime viridium. 

Mas 32, fem. 29"". Die Oberseite der Flügel ist 
ühnlich der von Donzelii, doch ist die grüne Bestau- 
bung spärlicher, aber glänzender grün und verbreitet 
sich über die ganze Oberfläche der Flügel; die gelben 
Randflecke der Hinterflügel zeichnen ihn besonders 
aus, doch sind diese Flecke zuweilen auch rein schwarz, 
durch grüne Ringe eingefasst. Auf der Unterseite sind 


die runden Randflecke der Hinterflügel smaragdgrün 


glänzend; diejenigen des Weibchens ganz schwarz. 

Von Hrn. Radde in Daurien und von Hrn. Maack 
zwischen der Ussuri-Mündung und dem Noor im Mo- 
nat Juni gefangen. 


20. Lycaena C€leobis. 


Alae supra-canescente-coeruleae albo-ciliatae mar- j 
gine late nigro, nervis nigris; in altero sexu fuscae 
albo-ciliatae, canescente- coeruleo-atomosae. 


Alae subtus ant. 


21127 D ou 





anticae lunula media, punctis seriei externae nigris, 
albo-cinctis, serieique duplicis marginalis nigris; lu- 
nulis marginalibus fulvis; posticae punctis basalibus 
quatuor, lunula media, punctis seriei externae serieique 
duplicis marginalis, fasciam fulvam includentis, nigris; 
punctis seriei marginalis saepe viridi-micantibus. 

82 bis 35"". Mit sehr grossen Exemplaren von 
Aegon zu vergleichen, doch ist das Blau ‘der Ober- 
flügel mehr ins Graue übergehend, wie bei Icarius; 
die Adern sind von der Wurzel aus schwarz, der 
schwarze Rand ist viel breiter, sich oft bis über die | 
Hälfte des Flügels verlaufend. Das braune Weibchen ist 
besonders an der Basis der Flügel schwach bläulich 
bestaubt; die Fransen sind rein weiss. Die Unterseite 


473 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


474 





beider Geschlechter wie bei Aegon, die Randflecke 
der Hinterflügel sind bisweilen grün bestaubt, zuweilen 
auch rein schwarz. 

Nach dreizehn unter sich ganz gleichen Exem- 
plaren. l 

Von Hrn. Rad de an der Nordseite des Baikal-Sees, 
in Daurien und dem Bureja-Gebirge, von Hrn. Maack 
zwischen der Ussuri- Mündung und dem Noor gefan- 
gen. Flugzeit vom Monat Juni bis August. 


21. Cyclopides ornatus, 


Alae supra nigro-fuscae ciliis ochraceo-griseis. 

Alae anticae subtus nigrae margine anteriore, apice 
margineque posteriore ochraceis; posticae ochraceae 
striga recta argentea a basi ad marginem posteriorem 
ducta; margine interiore etiam saepe argenteo-micante. 

27 bis 30°”. Auf der Oberseite der Flügel der uni- 
color völlig gleich; auf der Unterseite der Vorderflügel 
sind die gelben Ründer breiter und bestimmter, die 
Hinterflügel mehr rostgelb. Die silberglänzenden Strei- 
fen fehlen der unicolor gänzlich. 

Von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge im Mai und 
Anfang Juni gefangen. 


22. Pyrgus montanus. 


Alae anticae supra grisescente - olivaceae macula 
basali, fasciis duabus obliquis (interiore saepe inter- 
rupta et obsoleta, exteriore sinuato-dentata), lunulis 
marginalibus, seriatim dispositis, olivaceo-fuscis : punc- 
tis marginis anterioris tribus albidis; posticae nigro- 
fuscae lunula vel striga media, maculis seriei externae 
flexuosae serieique marginalis flavis. 

Alae anticae subtus nigro-fuscae , seriebus macu- 
larum flavarum tribus; posticae sicut paginae supe- 
rioris. 

24 bis 37"", Dem nordamerikanischen Brizo sehr 
nahe stehend, doch sind die Binden auf der Oberseite 
der Vorderflügel anders geformt und laufen schrüger; 
die ganze Fürbung ist mehr olivenbraun; die weissen 
Punkte am Vorderrande, zu Anfang der äusseren Binde 
gelegen, fehlen bei Brizo. Auf den Hinterflügeln sind 
die gelben Flecke bei weitem grüsser und deutlicher. 

Von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge gefunden. 


23. Pamphila ochracea. 


Alae supra ochraceae nervis nigris. 
































Alae anticae margine posteriore late fusco vittaque 
transversa fusca a margine anteriore ad marginem 
interiorem ducta; posticae late fusco-marginatae. 

Alae subtus sicut pagina superior, sed dilutiores. 

25"". Kleiner als Sylvanus, alle Zeichnungen auf 
den Vorderflügeln sind dunkler, tiefer braun. Die 
Hinterflügel weichen ganz ab, indem dieselben in der 
Mitte ockerfarbig durchzogen sind, mit breiten dun- 
kelbraunen Rändern. 

Von Hrn. Maack am Ussuri oberhalb der Ema- 
Mündung im Monat Juli gefangen. 


24. Pamphila sylvatica, 


Alae supra ochraceae late fusco-marginatae, nervis 
fuscis; anticae macula media fusca. ! 

Alae subtus ochraceae nervis fuscis, ad basin fus- 
cescentes; anticae macula obsoleta apud angulum inte- 
riorem fuscescente. 

26"". Dem Weibchen von Actaeon sehr ähnlich, aber 
mit viel längeren Antennen, das Gelb auf allen Flü- 
geln mehr ausgebreitet und von schwarzen Adern 
durchzogen. Auch auf der Unterseite sind alle Flügel 


schwarz geadert, welches bei Actaeon nicht der Fall ist. 


Heterocera. 
25. Smerinthus Maackii. 


Thorax supra olivaceo-canus, vitta dorsali fusco- 
olivacea abdomen versus latiore; thorax palpique sub- 


tus ochracei. 


Abdomen supra olivaceo-cinereum, dilutiore-cingu- 
latum; subtus ochraceum cingulis canis. 

Alae eroso-dentatae. | 

Alae anticae supra olivaceo-cinereae fasciis stri- 


| gisque transversis obscurioribus, prope angulum inte- 


riorem macula biloba fusca umbraque apud marginem 
posteriorem fusco-olivacea. Alae posticae ochraceae 
margine interiore grisescente, ad angulum ani fascia 
abbreviata fusca. " 

Alae anticae subtus ochraceae fasciis duabus canis 
fusco-marginatis, in area pallido-cana positis; posticae 
ochraceae strigis fuscis tribus. 

87^". Dieser schöne Smerinthus muss mit Sm. in- 
dicus Boisd., beschrieben von Walker Catal. VII p. 
254, einige Ähnlichkeit in der Zeichnung haben, aber 
weicht sehr in der Farbe ab. Die hoch ockergelben 


475 


Bulletin de l'Académie Impériale 


476 





Hinterflügel zeichnen unsere Species vor allen anderen 
dieser Gruppe aus. 

Von Hrn. Maack am Ussuri, zwischen dem Flüssen 
Noor und Ema, gegen Ende Juni gefangen. 


26. Triptogon dissimilis. 


Corpus fuscum subtus dilutius; striga dorsali a 
fronte ad apicem ani ducta nigra; abdominis segmentis 
margine postico dilutioribus; antennae grisescentes, 
palpi ferruginei. 

Alae dentatae, magis minusve olivaceo-suffusae. 

Alae anticae supra apud marginem anteriorem plaga 
magna subconiformi obscuriore, nigro et albo-cincta; 
apicis dimidio anteriore cano, posteriore fusco; area 
postiea obscuriore et dilutiore olivaceo-nubilosa; ma- 
eula in medio marginis interioris alteraque prope an- 
gulum internum fuscis; posticae fuscae area basali 
strigisque dentatis duabus obscurioribus. 

Alae anticae subtus griseo-brunneae strigis trans- 
versis obscuris quatuor, exteriore dentato-sinuata, ab 
apice ad angulum internum ducta; posticae area basali 


ferrugineo-brunnea, strigis transversis dentatis tribus. 


98"". Dieser schóne Sphingide bietet so viel Eigen- 
thümlichkeiten, dass er wohl verdient, in ein ganz 
neues Genus gestellt zu werden, welches ich auch 
bei der späteren Ausarbeitung dieser vorläufigen Be- 
kanntmachungen nicht unterlassen werde zu thun. Dem 
Flüselbau nach vollkommen Smerinthus, dem Kórper 
und den Antennen nach aber Chaerocampa, setze ich 
denselben nur vorläufig in das von Herrn Ménétriès 
aufgestellte Genus Triptogon. 

Von Hrn. Maack zwischen der Mündung des Us- 
suri und dem Noor in der zweiten Hälfte des Monats 
Juni dx es 

Thorax olivaceo-viridis, vittis lateralibus flavis; 
abdominis segmenta duo primaria olivaceo-viridia, duo 
sequentia atra, ultima olivaceo-viridia fasciculis late- 
ralibus flavis et fasciculo apicali nigro, medio flaves- 
cente. 

Alae hyalinae; anticae basi, margine posteriore lato 
et margine anteriore tenui nigris; posticae margine 
interiore lato, posteriore tenui nigris. 

43™, Diese Species steht der nordamerikanischen 
am nächsten, doch fehlen die braunen Flecke an der 





Spitze der Vorderflügel und dann hat unsere Species 
noch einen durchsichtigen Streifen in dem breiten 
schwarzen Innenrande, welcher allen unseren bekann- 
ten Macroglossen fehlt. 

Von Hrn. Maack aufgefunden, zwischen der Ussuri- 
Mündung und dem Noor, in der letzten Hälfte des 
Juni. 


28. Euchromía octomaculata. 


Caput, antennae pectinatae et thorax coeruleo-mi- 
cantes; abdomen nigrum apice cingulisque coeruleo- 
micantibus. 

Alae anticae supra nigro-fuscae, maculis elongatis 
duabus ad basin maculisque subquadratis duabus mar- 
ginem posteriorem versus flavescentibus, in basi ma- 
cula minuta coeruleo-micante ; posticae "br nigro- 
marginatae. 

19", Dieses hübsche kleine Thierchen, welches 
abermals eine auffallende Erscheinung in so hohen 
Breiten ist, wurde von Hrn. Radde im Bureja-Ge- 
birge erbeutet. 


29. Calligena rosacea. 


Corpus pallido-ochraceum, subtus apice fuscescente. 

Alae anticae pallido-ochraceae margine posteriore 
et anteriore miniaceis, puncto medio punctisque juxta 
marginem posteriorem sex nigris. Alae posticae pal- 
lido-ochraceae marginem posteriorem versus miniaceo- 
suffusae. 

Alae anticae subtus pallide ini basi 

marginis anterioris maculaque magna rotunda apicis 
nigris. 
20"". Kleiner als unsere rosea, die Färbung blasser 
mehr ins fleischfarbige übergehend; die zackige Linie 
in der Mitte der Vorderflügel fehlt unserer Species 
günzlich. Auf der Unterseite der Vorderflügel liegt in 
deren Spitze ein gut begrenzter, runder schwärzlicher 
Fleck. 
A Von Hrn. Maack am Ussuri, oberhalb der Ema- 
Mündung, Mitte Juli gefunden. 


30. Nudaria ochracea. 


Corpus ochraceo-sordidum; antennae pectinatae. 
Alae anticae supra corpori concolores, puncto medio 
punctisque minutis submarginalibus duabus nigris; 


D no nrhra- 
postice ac posteriore vVilllDUMU m 
ceis. 





Hidi cine 
M e 





# 


477 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


478 





Alae subtus nigricantes, macula media obscuriore 
marginibusque ochraceis. 

]8»». In Grösse und Form unserer Senex gleich 
und mit stärker gekrümmten Fühlern. 

Von Hrn. Maack am Ussuri, oberhalb der Ema- 
Mündung, Mitte Juli gefangen. 


f 31. Chelonia flavida. 


Corpus gracile;thorax flavus; abdomen flavum, ro- 
saceo-suffusum, serie triplici punctorum nigrorum. 

Alae anticae supra flavae ciliis rosaceis, vitta media 
longitudinali cervina, saepe rosaceo-suffusa, serieque 
macularum submarginalium , saepe obsoletis, ejusdem 
coloris; — alae posticae pallido-coccineae macula 
media amaculisque submarginalibus nigris. 

- Alae subtus pallido -flavae coccineo-suffusae ; anti- 
cae maculis discalibus duabus, submarginalibus tribus, 
saepe obsoletis, nigris; — posticae lunula media ma- 
culisque submarginalibus nigris magis minusve di- 
stinctis. 

397^. Von zartem schlankem Körperbau wie Rus- 
sula, der Wisch in der Mitte der Vorderflügel endigt 
meistens in einem Flecke von derselben Farbe, zu- 
weilen mehr oder weniger ins rosenfarbige überge- 
hend; die Flecke vor dem Aussenrande verschwinden 
zuweilen fast ganz. 

Die Randflecke der Hinterfügel sind, zuweilen 5 
bis 6 an der Zahl, zu einer Binde vereinigt; dagegen 
hat eines von unseren Exemplaren nur 2 Flecke. Auf 
der Unterseite scheinen nur die beiden Flecke in der 
Mittelzelle der Vorderflügel constant zu sein, die Rand- 
flecke aber variiren ebenso wie auf der Oberseite. 

Von Hrn Radde im Bureja-Gebirge zu Anfang 
des Monats Juli gefangen. 


. Chelonia rubescens Wal k. 


Spilosoma rubescens. Walk. Cat. Lep. Ins. of the 
Brit. Mus. III. p. 677 . Var. amurensis. 

Die Grundfarbe aller Flügel gleich der unserer 
Purpurea, doch variiren die Flecke auf beiden Flü- 
eln ungemein, so dass kaum zwei vollkommen gleiche 
Exemplare zu finden sind. 

Die Vorderflügel des Männchens: sind zuweilen von 
einer oder mehreren regelmässigen Flecken- oder 
auch Punktreihen durchzogen, zuweilen aber schwin- 
den alle Zeichnungen gänzlich und lassen den Flügel 





rein gelb. Die schwarzen Flecke der Hinterflügel blei- 
ben mehr constant und sind in den meisten Exem- 
plaren wie bei Purpurea gestellt. 

Das Weibchen hat selten einige bestimmte Punkte auf 
den Vorderflügeln, dagegen in der Mitte einen unre- 
gelmässigen gelbbraunen Fleck, welcher sich mehr 
oder weniger ausbreitet, oder auch ganz verschwindet; 
die Hinterflügel sind wie bei Purpurea. 

Obgleich dieses Thier bedeutend von Hrn. Wal- 
ker's Beschreibung abweicht, so wage ich es dennoch 
nicht dasselbe von rubescens zu trennen, da unser 
Museum ein Exemplar aus Japan besitzt, welches 
einen Übergang von einigen unserer Varietüten zu 
Walker's rubescens bildet. 

Keinesweges aber gehört unsere Species zu Arctia 
strigula Walk., zu welcher Herr Horsfield in seinem 
Catal. Lep. Ins. of the East India House die rubescens als 
Varietät des Weibchens zieht. Hieraus geht hervor, dass 
Hr. Horsfield das Männchen nicht gekannt hat, mir 
aber liegen über 40 Exemplare vor, darunter an 30 
männliche. ' 

Von Hrn. Maack von der Ussuri-Mündung an bis 
zur Ema und von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge 
gefunden. Flugzeit Ende Juni und Anfang Juli. 


33. Hepialus variabilis. 
[4 


Corpus griseo-brunneum. 

Alae anticae corpori concolores maculis irregula- 
ribus et striga grossa basali, angulum obtusum descri- 
bente, albidis; fascia obliqua pallida fusco-marginata 
ab apice ad marginem interiorem ducta; macula longi- 
tudinali sub-marginali punctisque marginalibus albis. 
Alae posticae fusco-griseae, ochraceo-marginatae. 

Alae subtus fusco-griseae, ochraceo-marginatae. 

26 bis 28°". Etwas grösser als Hectus, in der - 
Zeichnung sehr veränderlich, doch constant sind: der 
weisse Streif, welcher von der Wurzel der Vorder- 
flügel dem Innenrande entlang läuft und sich dann, plótz- 
lich einen stumpfen Winkel bildend, in die Mitte des 
Flügels zieht, so wie die Zeichnungen des Aussen- 
randes, welche denen unserer Velleda ühnlich sind. 

Von Hrn. Maack von der Ussuri-Mündung bis 
zum Noor in der letzten Hälfte des Juni gefangen. 


34. Aroa alba, 


Alba, antennarum ramis, fronte et palparum apice 


479 


Bulletin de l'Académie Impériale 


480 





pallido-testaceis punctoque medio alarum anticarum 
ochraceo, minimo, obsoleto. 

34=m Dieses sehr zart gebaute Thier haben wir 
Hrn. Maack zu verdanken, welcher dasselbe am Ussuri 
oberhalb der Ema-Mündung Mitte Juli gefangen hat. 


35. Aroa flava. 


Ochraceo-flava, alis anticis supra striga obliqua 
atomarum nigrarum interrupta, e medio marginis in- 
terioris ad cellulam mediam ducta, obsoletissima. 

Mas 30, fem. 35™™. Der Helladia Cram. aus Japan 
ühnlich, doch heller gelb, in der Mitte der Vorder- 
flügel ohne schwarzen Punkt; der schwarze Streif, 
welcher sich von der Mitte des Innenrandes schräg 
zur Mittelzelle zieht, viel breiter aber schwächer und 
nur durch weitläuftig zerstreute Atome angedeutet. 

Von Hrn. Maack am Ussuri oberhalb der Ema 
Mitte Juli gefangen. 


36. Artaxa confusa. 


Antennae ochraceae, brunneo - pectinatae ; corpus 
fulvo-brunneum abdomine dilutiore. 

Alae anticae brunneo-fulvoque variae, areae ba- 
salis dimidio anteriore brunneo, interiore ochraceo; 
fascia media obliqua prope marginem anteriorem ochra- 
cea, marginem interiorem versus canescente, saepe lu- 
nulam mediam obscuram includente; fascia obliqua 
brunnea, obscuriore marginata, ab apice ad marginem 
interiorem ducta; extus area canescente; linea mar- 

ginali dentata brunnea punctoque apud angulum inter- 
num nigro. Alae posticae brunnescentes basi dilutiore, 
lunula media fasciisque duabus obsoletis obscurioribus. 

Alae subtus brunnescentes fasciis duabus commu- 
nibus obscurioribus, externa latiore interrupta; alae 
posticae dilutiores macula media brunnea. 

32 bis 35"", Muss der Art. Atomaria Walker, welche 
ich nur aus dessen Beschreibung kenne, in mancher 
Hinsicht nahe stehen, doch von ganz anderer Farben- 
vertheilung sein. 

Von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge und am Ussuri 
von Anfang bis Mitte Juli gefangen. 


33. Odonestis albo-maeculata, 


Ferrugineo-brunnea abdomine dilutiore. 
Alae anticae supra striga basali subobsoleta, striga 
obliqua, ex apice ad mediam marginis interioris ducta, 








extus albido-marginata, strigaque submarginali serrata 
obscurioribus; maculis mediis duabus albis, sericeo- 
micantibus, altero sub altero positis. Alae posticae 
striga transversa obscuriore subobsoleta. 

Alae subtus brunneae, basin versus dilutiores, striga 
transversa obscuriore. Alae anticae feminae macula 
media albida. 

Mas 45, fem. 55"", Unserer europäischen Potatoria 
nahe stehend, doch dunkler gefärbt (wie die dunkeln 
Exemplare von Trifoli) und gegen den Aussenrand 
mit violettem Schiller. 

Der Streifen welcher sich aus der Mitte des Vorder- 
flügels zur Mitte des Innenrandes zieht ist mehr nach 
aussen gebogen; die Streifen im Mittelfelde sind viel 
grösser und glänzend weiss, der untere grössere tropfen- 
fórmig. Männchen und Weibchen sind nur in der 
Grósse verschieden, aber nicht auch in der Farbe wie 
bei Potatoria. Unsere neue Species hat auch viel Ähn- 
lichkeit mit dem Weibchen von Trabula laeta Walker, 
doch steht die Spitze des unteren Silberflecks nach 
aussen und nicht nach oben wie bei Laeta. 

Von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge im Monat Juli 
gefangen. . 


38. Tropaea Artemis. Brem. 


Etud. entom. par Motschulsky p. 64. 

Corpus album, antennis flavescentibus, fascia trans- 
versa prothoracis pedibusque purpurascentibus. 

Alae omnes utrinque subcoeruleo-virides, subpalli- 
dae, basi albo-pilosa, ocello medio flavo, antice nigro- 
marginato, strigam hyalinam includente. . 

Alae anticae margine anteriore purpurascente; po- 
sticae maris longissime caudatae, feminae subcaudatae. 

Mas 108, fem. 114". Diese Species wurde zuerst 
von mir 1853 nach einem unvollständigem Exemplare 
aus Peking beschrieben. Sie steht der Luna aus Nord- 
amerika am nächsten. Die Farbe ist dieselbe wie beim 
Weibchen von Luna; auch in der Form der geschwänz- 
ten Hinterflügel gleicht das Männchen mehr der Luna 
als der Selene von Indien, doch sind die Augenflecke 


| kleiner und länglicher, der durchsichtige Streif durch 


die Mitte des Auges schmäler und der Augenfleck 
nicht durch einen purpurfarbigen Streifen mit dem 
Vorderrande verbunden, sondern ganz getrennt da- 
stehend wie bei Selene. 

Am meisten von allen verwandten Arten unter- 


481 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


482 





scheidet sich aber das Weibchen, bei welchem die 
Schwünze ganz kurz sind und wie abgeschnitten er- 
scheinen. 

Von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge, in der ersten 
Hälfte des Juli, gefangen. 


39. Harpyia Ocypete. 


Corpus griseum antennis dimidio basali pectinatis, 
apicali nudis. 

Alae anticae supra cinereae plaga magna subrotun- 
data nigro-fusca (fasciam nigram includente), extus 
albido-annulata, apicem versus marginis anterioris 
directa, lineaque marginali nigra. Alae posticae albidae 
lituris anguli ani duabus nigris, minimis, lineaque mar- 
ginali tenui nigra. 

Alae anticae subtus cinereae, marginem interiorem 
versus dilutiores ; posticae albidae macula anguli ani 
obsoleta, nigricante. 

45"". Diese Species ist neben Milhauseri zu stellen, 
die Flügel sind aber weit mehr in die Länge gezogen, 
das ganze Thier ist überhaupt schlanker gebaut. Die 
Antennen sind nur bis zur Hälfte gefiedert, dann nackt. 

Von Hrn. Maack zwischen der Ussuri- Mündung 
und dem Noor, in der letzten Hälfte des Juni, gefangen. 

40. Ptilodontis BR | 

Corpus pallide ochraceum capite palpisque cane- 
scentibus, antennis albidis, fusco-pectinatis, segmentis 
abdominis duabus primariis ferrugineis. ^ "^ ~ 

Alae anticae supra griseae, apice pallido canae, ci- 
liis ochraceis, ferrugineo-interruptis; strigis transver- 
sis dentatis duabus, posteriore extus pallido-annulata; 
margine interiore ferrugineo, dente pallido-ochraceo, 
ferrugineo-marginato, brunneo-piloso; — posticae ci- 
nereae fascia transversa dilutiore. 


. Der Palpina zwar nahe verwandt, doch in 
Folgendem auffallend davon abweichend: bedeutend 
grösser als Palpina, die Vorderflügel mehr in die Länge 
gezogen, daher im Verhältniss schmäler, der Aussen- 
rand schräger nach innen gebogen, die Farbe dunkler 
und einfarbiger grau. Hinter der ersten Querlinie 
fehlen die weissen Punkte nebst den schwarzen Längs- 
strichen , wovon dieselben eingefasst sind, die Quer- 
linien laufen überhaupt schräger. Der Zahn am Innen- 
Tome III. 





rande ist hellockergelb mit rostfarbiger Einfassung, 
welche sich bis zu den Fransen fortzieht, die Fransen 
selbst sind ockergelb und rostfarbig durchbrochen. 

Von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge, und von Hrn. 
Maack zwischen der Ussuri-Mündung und dem Noor 
wührend des Monats Juni gefangen. 


4. Pygzaera timoniorum, 


Corpus brunneum antennis albis, brunneo-pectinatis, 
abdomine griseo. 

Alaeranticae margine externo sinuatae, supra gri- 
sescentes, apice brunneo, plaga magna subtriangulari 
(aream mediam occupante), striga dentata submargi- 
nali strigisque duabus basalibus brunneis, pallide gri- 
seo-marginatis; alae posticae griseae fascia transversa 
obscuriore obsoleta. 

Alae anticae subtus brunneo- griseae , apice ferru- 
ginescentes, fascia transversa obscuriore , dilutiore 
marginata; posticae albicantes, brunneo-atomosae, stri- 
gis duabus transversis brunneis. 

27°". Könnte wohl, mit Timon zusammengestellt, 
ein eigenes Genus bilden, welches von Pygaera zu 
trennen wäre. Am Aussenrande der Vorderflügel bil- 
det sich ein Vorsprung zwischen Rippe 4 und 5, wo- 
durch zwischen diesem und der Flügelspitze eine Ein- 
bucht entsteht. In der Anlage der Zeichnungen hat 
unsre Species grosse Ähnlichkeit mit Anastomosis und 


{noch mehr mit der amerikanischen Inclusa. 


~ Von der ersten Querlinie am Vorderrande zieht Sich 
ein schräger Streif nach aussen, die zweite Linie in 
der Mitte durchschneidend und sich am Innenrande 
mit der dritten Querlinie in einen spitzen Winkel ver- 
einigend, wie bei Inclusa (bei Anastomosis beginnt die- 
ser Streif erst an der zweiten Querlinie); dieses Dreieck, 
welches durch die schrägen Streifen, von der dritten 
Querlinie und dem Vorderrande begrenzt wird, ist 
bei unserer Species dunkelbraun ausgefüllt (Anasto- 
mosis hat nur einen dunklen Schatten an der Spitze 
dieses Dreiecks am Innenrande). Die dritte Querlinie 
ist in der Mitte nach aussen gebogen und nicht so 
grade wie bei den beiden Verwandten; der Streifen 
längs des Aussenrandes ist hell auf dunklem Grunde 
und läuft ununterbrochen fort ohne dunkle Flecke 
wie bei Anastomosis und Inclusa. 

Von Hrn. Maack am Ussuri, zwischen der Noor- 
und Ema-Mündung, im Anfang Juli gefangen. 

31 


Bulletin de l’Académie Imperiale 


484 





42, Asteroscopus atrovittatus, 

Corpus canum. 

Alae anticae supra canae, ante cilia late nigro- 
adumbratae, venis nigris; striga transversa postica 
vix ulla, striga basali crassa longitudinali, vittis tribus 
longitudinalibus marginem posteriorem versus (in cel- 
lula 1ma, 2da et 4ta) vittisque duabus obliquis costa- 
libus atris; — alae posticae griseae nervis fuscis, fa- 
scia media dilutiore obsoleta. > 

Alae subtus albidae nervis fuscis, striga arcuata 
communi lunulaque media posticarum fuscis. , 

47°", Diese Species ist kleiner und schlanker als 
Nubeculosa, weicht aber auch in der Zeichnung von den 
übrigen Verwandten ab. 

Von Hrn. Maack zwischen der Ussuri- Mündung 
und dem Noor in der letzten Hälfte des Juni gefangen. 


43. Thyatira trimaculata. 


Thorax pallido-brunneus prothorace albo; abdomen 
albidum. 

Alae anticae supra olivaceo- fuscae maculis tribus 
magnis, subrotundatis, pallide fusco-olivaceis , albo- 
marginatis, maxima in ipsa basi, secunda in angulo 
interno et tertia in apice limbi anterioris positis; ante 
cilia serie e maculis minutis quinque concoloribus com- 
posita; — alae posticae ig uns weien obso- 
leta, linea transversa posteriore fasciaque li 
fuscescentibus. 

Alae anticae subtus fuscescentes, marginem vers, 
riorem versus fusco-conspersae, macula media fa- 
sciaque communi (alarum anticarum obsoleta) fuscis. 

31"^. Dieses schöne Thierchen ist etwas kleiner 
als Batis, die Vorderflügel sind tiefer olivenbraun mit 
nur drei Flecken, der grösste an der Flügelwurzel, 
der mittlere am Aussenrande und der kleinste in der 
Flügelspitze gelegen. Alle drei Flecke sind hell oli- 
venbraun mit weissen Rändern , nicht rosafarbig wie 
bei Batis. Auf den weisslichen Hinterflügeln zeichnen 
sich der Mittelfleck, die dahinter liegende buchtige, 
sowie die äussere Randbinde deutlich ab. 

Von Hrn. Maack zwischen der Ussuri-Mündung 
und dem Noor in der letzten Hälfte des Juni gefangen. 





bo] 


44, Cymatophora albicostata, 


Corpus griseum capite fulvescente-griseo. 
Alae anticae supra griseo-fuscescentes margine 





anteriore late albicante, striga transversa basali fusca, 
lineis ordinariis alteris obsoletis, areae mediae dii 
racteribus pallido-flavescentibus, striola obliqua in 
apice fusca; — alae posticae griseo-fuscescentes ma- 
cula media, fascia arcuata fasciaque lata marginali 
obsolete fuscis, ciliis albidis. 

Alae anticae subtus fusco-grisescentes macula sub- 
triangulari in apice albicanti; posticae albicantes ma- 
cula media fasciisque duabus communis obsoleto -fu- 
scescentibus. 

41"^. Diese Species ist grösser als Or, der Vor- 
derrand breiter weiss mit einem schwachen Anfluge 
von Fleischfarbe, die grauen Vorderflügel sind einfór- 
miger, mit wenigeren und mehr verloschenen Streifen 
durchzogen. Die erste ganze Querlinie fängt mit einem 
dunklen Wische an dem weissen Aussenrande an und 
theilt sich in einen Büschel von vier wellenförmigen 
Linien, welche im rechten Winkel den Innenrand er- 
reichen. Das Mittelfeld, in welchem die Zeichen wie 
bei Or stehen, ist viel breiter und unter dem weissen 
Vorderrande eintöniger grau, die Hinterflügel sind 
heller, daher die Binden deutlicher. 

Von Hrn. Maack zwischen, der Ussuri-Mündung 
und dem Noor in der letzten Hälfte des Juni gefunden. 


45, Acronycta major. 


- Corpus canum. 

Alae anticae canae strigis longitudinalibus tribus 
(prima basali, secunda et tertia prope marginem pos- 
teriorem) nigris, striga transversa submarginali obso- 
leta fusca, intus albido-annulata, maculisque ordina- 
riis vix nigrocinctis; — alae posticae griseae nervis, 
macula media strigaque exteriore sinuata fuscis. 

Alae omnes subtus albidae ; anticae apud marginem 
anteriorem obscuriores nervis, macula media strigaque 
communi fuscis. 

57"^. Die Färbung ist noch heller als bei unserer 
Psi, die Zeichnungen auf den Flügeln unbestimmter, 
die beiden Makeln viel weiter von einander entfernt 
wie bei der amerikanischen Lobelia, deren Grösse sie ` 
auch erreicht. 

Von Hrn. Maack am Ussuri, ‚oberhalb der Ema, 
Mitte Juli gefangen. 


46. Leucania radtata. 


Corpus flavescente-testaceum. 


485 


des Seiences de Saint - Pétersbourg. 


486 





Alae anticae supra flavescente-testaceae vena me- 
diana pallide rufescente-adumbrata , apice pallido-ru- 
fescente, vitta obliqua flavescente-testacea punctisque 
duabus nigris distinctis, ad marginem posteriorem in 
vena secunda et quinta; — alae posticae canescen- 
tes, ante marginem posteriorem albidae. 

Alae anticae subtus flavescente-albae , posticae al- 
bae; alae omnes margine anteriore fusco-atomosae, 
puncto medio punctisque ante cilia nigris. 

29"". Die Grundfarbe dieser Leucania ist gelblicher 
als bei Pallens, längs der Mittelrippe läuft ein röthli- 
licher Streif; das Feld an der Flügelspitze ist röthlich 
und durch einen gelblichen Wisch getheilt, welcher 
aus der Flügelspitze selbst ausgehend, gegen die Mitte 
des Flügels sich herunterzieht; die röthlichen Stellen 
sind von feinen, gelblichen Linien durchzogen; gegen 
den Aussenrand liegen zwei schwarze Punkte und 
eine Reihe sehr kleiner schwarzer Punkte vor den 
Fransen. 

Von Hrn. Maack am Ussuri, zwischen dem Noor 
und Ema, Ende Juni und Anfang Juli, gefangen. 


4% Caradrina tristis, 


Alae anticae subtus cinereae puncto minuto, ma- 


cula majore , in loco stigmatibus ordinariis , anne, 


undulata obsoletissima fuscis; alae posticae dilutiores 
griseae puncto medio nigro. 

Alae subtus grineae; posticae dilutiores macula me- 
dia minuta. 

25"". Zu Lenta und Uliginosa gehörig, doch sind 
die Vorderflügel ohne alle Querlinien, nur die gewäs- 
serte Linie ist sebr undeutlich und kaum zu erkennen. 

Von Hrn. Maack am Ussuri, oberhalb der Ema- 
Mündung, Mitte Juli gefunden. 


' 48, Caradrina montana. 

Corpus griseum. 

Alae anticae supra cinereae punctis costalibus ni- 
gris quatuor, macula renali distincta (macula orbi- 
Culari nulla) fusco-cincta, lineis ordinariis et linea 
transversa media fuscis; — alae posticae albicantes 
macula media margineque posteriore canescentibus. 

Alae anticae subtus griseae, marginem interiorem 
versus dilutiores; — posticae albidae, fusco-atoinosae, 
margine posteriore griseo; — alae omnes linea arcuata 
communi punctoque medio (anticarum obsoleto) fu- 
scescentibus, 





31™, Diese Species ist grösser als Cubicularis, mehr 
aschgrau, die zweite Querlinie und die Wellenlinie 
werden aus sehr kleinen Pfeilstrichen gebildet, ohne 
hell gerandet zu sein. 

Die Hinterflügel haben einen grauen Mittelfleck 
und sind nicht so weiss wie bei Cubicularis. 

Von Hrn. Radde im Apfelgebirge, im Juli, gefangen. 


$ 49, Agrotis ononensis. 


Thorax brunnescens ; abdomen griseum. 

Alae anticae supra griseo-cinereae linea longitudi- 
nali basali et macula pyramidali, maculas ordinarias 
includente , nigerrimis ; linea transversa posteriore et 
serie sagittarum ante marginem posteriorem obsoleto- 
fuscis; — alae posticae cinereae, basin versus dilutiores. 

Alae anticae subtus griseae; — posticae albidae, 
ante marginem anteriorem fusco-conspersae. 

33"". Diese Species ist einigermaassen der Obeliska 
Var. Villiersit vergleichbar, doch ohne Zapfenmakel, 
die runde Makel sowie die Nierenmakel sind viel 
kleiner, der Pyramidalfleck ist linger und beginnt 
schon vor den Makeln und schliesst erst hinter den- 
selben; eine Reihe Keilflecke liegt längs des Aussen- 
randes. 

Von Hrn. Radde am Onon, am 2. Juli, gefangen. 


50. Noctua speciosa. 


Corpus griseum. 

Alae anticae suprafuscae, canescente-suffusae, lineis 
transversis maculisque ordinariis distinctis albido-ca- 
nis, macula areae basalis obscura, area media ad mar- 

inem interiorem canescente, linea undulata areae. 
posticae obscura, extus canescente-marginata; — alae 
posticae griseae, marginem posteriorem versus obscu- 
riores. 

Alae subtus griseae umbra transversa obscuriore. 

40"^, Dieses schöne Thier erinnert in der Färbung 
an Kollari, weicht aber in der Zeichnung bedeutend 
ab. Die Vorderflügel haben einen starken Seidenglanz; 
alle Querlinien zeichnen sich hellgrau auf dunklem 
Grunde sehr deutlich ab, sowie die hell gerandeten 
Makeln. Einen eigenthümlichen Lauf nimmt die äus- 
sere Querlinie, indem dieselbe, von der Nierenmakel 
ungewühnlich weit entfernt, vom Vorderrande einen 
starken Bogen nach aussen beschreibt und fast die 
sehr gebuchtete Wellenlinie berührt und dann schräg 

+ 


487 e 


Bulletin de l'Académie Impériale 


ELI 





in fast grader Linie den Innenrand erreicht; der Raum 
zwischen diesen beiden letzten Linien ist sehr dunkel, 
aber ausserhalb der Wellenlinie hell grau. . 

Von Hrn. Radde am Ussuri, Ende Juli, gefangen. 


51. Noctua fuscostigma, 


Thorax brunneus; abdomen flavescente-griseum. 

Alae anticae supra brunneae punctis costalibus sep- 
tem nigris, septimo prope apicem distinctiore ; striga 
apicali elongata nigra; dimidio areae mediae marginem 
anteriorem versus obscuriore, maculas ordinarias fusco- 
nigras includente; lineis ordinariis obsoletis; striga 
fusca inter lineam transversam posteriorem et undu- 
latam distincta; — posticae sordido-flavescentes lu- 
nula media obsoleta fasciaque marginali lata fuscis. 

Alae anticae subtus fuscescentes, juxta marginem 
anteriorem dilutiores; — posticae flavescentes, mar- 
gine anteriore brunneo conspersae. 

35" Diese Art ist dunklen Varietäten von Baja 
vergleichbar, doch in Folgendem davon unterschie- 
den: beide dunkelgrauen Makeln liegen in einem tief 
schwarz-braunem Felde, die innere Querlinie ist ein- 
fach und läuft viel schräger nach aussen, die äussere 
Querlinie ist grader, dahinter fehlen die weissen Pünkt- 
chen, sowie die schwarzen Streifen, worauf sie liegen, 
gänzlich. Die Wellenlinie beginnt mit einem schwar- 
zen Fleck am Vorderrande und endigt mit einem 
zweiten am Iunenwinkel. 

Die Hinterflügel sind schmutzig gelblich, mit dun- 
kelgrauer Randbinde. | 

Von Hrn. Maack am Kengka-See, zu Anfang des 
. Monats August, gefangen. 


52, Noctua descripta. 


Thorax griseo-fulvus; abdomen grisescens apice 
fulvo. 
. Alae anticae cano- et brunneo-mixtae, linea trans- 
versa basali distincta, maculis ordinariis canis nigro- 
cinetis, macula brunnea inter illas, umbra transversa 
media, linea transversa posteriore arcuata lineaque 
undulata brunneis; — alae posticae flavescente-cine- 
reae, marginem posteriorem versus obscuriores, lunula 
media obsoleta. 

Alae subtus griseo-fuscae lunula media strigaque 
arcuata communi obsoleto-fuscis; — posticae prope 
marginem anteriorem brunneo-conspersae. 











32 bis 34"". Der Dahlii und Festiva am nächsten 
stehend, die Vorderflügel sind aber kürzer, daher im 
Verhältniss breiter, dunkler braun gefärbt, die äussere 
Querlinie ist nicht gezähnt wie bei den beiden genann- 
ten, auch liegen keine weissen Pünktchen hinter der- 
selben, die dunkle Wellenlinie mit starken Buchten 
fast im Zickzack laufend, hat keinen hellen Rand. 

Von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge, Mitte Juli, 
gefangen. 


53. Xanthia flavostigma. 


Corpus grisescente-flavescens. 

Alae anticae supra flavescentes plaga media ferru- 
ginescente, maculas ordinarias flavas includente; vitta 
apicali obliqua ferruginea, in plagam mediam con- 
fluente; linea transversa posteriore obsoletissima ; se- 
rie punctorum nigrorum submarginali et maculis ni- . 
gris marginalibus in cellulis; — alae posticae nigri- 
cantes, apud marginem anteriorem albidae. 

Alae subtus linea arcuata communi obsoleta pune- 
tisque marginalibus nigris; anticae fuscescentes ma- 
culis ordinariis paginae superioris obsoletis, area pos- 
tica pallido-lutescente; posticae albidae fusco-con- 
spersae. 

30"". Dieses hübsche Thierchen, welches meines 
Wissens keiner bekannten Art in der Zeichnung nahe 
steht, wurde von Hrn. Maack zwischen der Ussuri- 
Mündung und dem Noor, in der letzten Hälfte des 
Monats Juni, gefangen. 


54, Miselia viridi-mixta, 


Corpus griseum thorace fusco-piloso. 

Alae anticae supra pallido-canae, nigrescente- et vi- 
ridi-variae, dimidio anteriore areae basalis nigricante, 
lineis transversis basalibus duabus nigris; macula or- 
biculari cana, interne virescente; macula renali magna 
indistincta; macula tertia, in medio marginis interioris 
posita, subrotundata cana; inter maculas ordinarias 
fascia lata nigricante, ad marginem interiorem ducta, 
strigis nigris marginata et maculam viridem prope 
maculam renalem, alteram prope angulum posticum 
includente ; area postica in apice nigricante, viridi-in- 
termixta; lineis ordinariis apud marginem anteriorem 
distinctis, marginem interiorem versus obsoletis; — 
alae posticae canae lituris anguli ani nigris, viridi- 
atomosis. 


489 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


490 





ee 

Alae anticae subtus griseae maculis costalibus tri- 
bus nigris; posticae albidae. 

sg, Unsre Species hat die Grösse von Bimaculosa, 
die Vorderflügel sind aber schmäler und der Aussen- 
rand derselben schräger nach innen gezogen. Der 
Mittelschatten läuft sehr schräg vom Vorderrande 
nach dem Innenwinkel; die Wellenlinie beginnt mit 
einem weissen Flecke und beschreibt in der Mitte 
einen starken Winkel nach aussen, so dass dieselbe 
einen doppelten Bogen beschreibt. 

Von Hrn. Maack zwischen der, Ussuri- Mündung 
und dem Noor, in der letzten Hälfte des Juni, gefangen. 


55. Cloantha intermediata. 


Thorax olivaceus lateribus albis ; abdomen canescens. 

Alae anticae supra cano- et albido-radiatae margine 
anteriore obscuro-griseo , macula renali pallido-oliva- 
cea, albo-cineta et strigulam albam includente ; vitta 
media olivacea, marginem posteriorem versus latissima, 
maculam renalem dimidiatim includente; punctis quin- 
que, in loco lineae transversae posterioris, nigris; stri- 
gis longitudinalibus tribus atris: prima a basi ad 
mediam alae ducta (vittam olivaceam determinante), 
secunda apud marginem interiorem, tertia (supra albo- 
marginata) a macula renali marginem posteriorem ver- 
sus ducta; maculis sagittatis quatuor atris ante mar- 
ginem posteriorem; ciliis olivaceis, dentibus elongatis 
sex albis interruptis; — alae posticae cinereae lunula 
media margineque posteriore, albido-ciliato, nigris. 

Alae anticae subtus fuscae, posticae albidae macula 
media nigra; alae omnes serie punctorum nigrorum 
(in loco lineae arcuatae), a punctis his ad marginem 
posteriorem rufae. 

39"" Neben Perspicillaris stehend ist unsere Species 
doch von derselben auffallend verschieden. Der Vor- 
derrand ist von der Wurzel aus breit hellgrau einge- 
fasst, am Rande selbst in's Dunkelgraue übergehend 
und die halbe Nierenmakel bedeckend, aber nicht pur- 


purfarbig übergossen wie bei Perspicillaris, der schwarze | 


Längsstreif der Basis biegt sich nicht vor der Nieren- 
makel nach dem Innenrande zu, sondern läuft ganz 
gerade, wodurch der dunkle Zahn vor dieser Makel 
eine ganz andre Form erhält, viel kleiner und be- 
stimmter begrenzt ist; der schwarze, nach oben weiss 
eingefasste Längsstrich, welcher von der Nierenmakel 
nach aussen läuft, ist von dem dunklen Felde einge- 





schlossen, bei Perspicillaris aber begrenzt er dieses 
Feld; ausserhalb der Nierenmakel, gegen den Vor- 
derrand, liegen drei schwarze Punkte, bei Perspicil- 
laris nur einer, gegen den Innenrand zu aber zwei wie 
bei Perspicillaris. Am Aussenrande hat unsere Spe- 
cies oben zwei, in der Mitte drei weisse Zühne, Per- 
spicillaris nur zwei. Der weisse, dunkel eingefasste 
Zahn am Innenrande an der Basis fehlt hingegen un- 
srer Species günzlich. 

Von Hrn. Maack am Kengka-See, Anfang August, 
gefangen. 

56. Cucullia perforata. 

Corpus griseum abdomine dilutiore. 

Alae anticae supra cinereae, fuscescente-variae, linea 
basali longitudinali maculaque ante maculam orbicu- 
larem nigris; maculis ordinariis fuscis albido-cingu- 
latis; macula cana in area media; linea transversa 
exteriore undulata; area postica cana striolis in cel- 
lula prima, quarta, sexta et septima, lunulisque mar- 
ginalibus parvis nigris; — alae posticae albido-cinereae 
margine exteriore late nigricante, ciliis albidis. 

Alae anticae subtus. nigricantes; posticae sicut pa- 
gina superior. 

38"". Diese Species steht dem Weibchen von Gna- 
phalii am nächsten, doch ist die runde Makel fast 
viereckig, vor derselben liegt ein schwarzer Fleck; 
von diesem Flecke aus beschreibt die erste Querlinie 
zwei scharfe einfache Zühne (nicht doppelte wie bei 
Gnaphalii, der erste Zahn ist durch einen weissen 
Keilfleck nach aussen eingefasst, ähnlich wie bei Abro- 
tani W. V. Hinter der àusseren Querlinie am Vorder- 
rande ein Paar schwarze Striche, ähnlich wie bei Abro- 
tani. Das Saumfeld ist ganz hellgrau und schliesst 
nur die schwarzen Längsstreifchen ein, aber keinen 
weiteren Schatten vor den Fransen, wie es fast bei 
allen übrigen Cucullien der Fall ist. 

Von Hrn. Maack am Ussuri oberhalb der Ema, 
Mitte Juli, gefangen. 


53. Acontia albonitens, 


Corpus niveum apice palparum nigricante. 

Alae omnes utrinque albidissimo-nitescentes ; an- 
ticae punctis 3—7 nigris ante cilia, magis minusve 
obsoletis. 

96 bis 30"", Dieses Thierchen weiss ich keinem ` 
anderen an die Seite zu stellen, es ist vom schónsten 


491 


Bulletin de l'Académie Empériale 


492 





weissen Atlasglanz, die schwarzen Punkte am Aussen- 
rande sind mit unbewaffnetem Auge kaum zu bemerken. 

Von Hrn. Maack am Ussuri oberhalb der Ema, 
Mitte Juli, gefangen. 


58. Glaphyra atomosa. 


Corpus albidum. 

Alae supra albae, magis minusve fuscescente-con- 
spersae. 

Alae anticae supra lineis ordinariis fuscis indi- 
stinctis; posticae macula media obsoleta. 

Alae anticae subtus fuscescentes ciliis albis; 
posticae albae, marginem anteriorem versus fusco-con- 
spersae maculaque media fusca. 

5 bis mn. Gewissen Acidalien nicht unähnlich, mehr 
oder weniger brüunlich bestaubt, wodurch die innere 
und äussere Querlinie auch mehr oder weniger deut- 
lich hervortritt, doch ist die äussere stets sichtbar 
so wie auch die Wellenlinie. 

Von Hrn. Maack am Ussuri oberhalb der Ema, 
Mitte Juli, gefangen. 


59. Toxocampa maxima. 


Thorax griseus collari atro-brunneo; abdomen fla- 
vescente-cinereum. 

Alae anticae supra griseae, strigulis brunneis con- 
spersae, puncto minutissimo, in loco maculae orbicu- 
laris, et macula renali atris; lineis transversis ordina- 
riis brunneis: basali dimidiata, anteriore subrecta et 
exteriore obsoleta; umbra media extus angulum de- 
scribente et maculam renalem attingente; spatio sub- 
marginali obscuriore nervis dilutioribus; linea trans- 
versa distincta, pallido-cinerea; macula marginis ante- 
rioris magna brunnea, inter hanc lineam et lineam 
transversam exteriorem posita, serieque macularum 

‚nigrarum ante cilia; — alae posticae flavescente-sor- 
didae fascia marginali lata nigra serieque lunularum 
nigrarum ante cilia. 

Alae subtus flavidae fascia submarginali communi 
atra; anticae in medio fuscescentes; posticae puncto 
medio nigro. 

Mas 48, fem. 547™. Diese Species ist weit grösser 
als alle europäischen, in der Färbung ähnlich unserer 
Lusoria, die Linien dunkler und deutlicher ausge- 
sprochen, die halbe Linie, so wie die erste ganze vom 
Vorderrande ziehen sich fast grade herunter. Das 





Saumfeld ist braun, nach dem Innenrande zu heller, 
die Wellenlinie suben sich auf dem dunklen Grunde 
sehr deutlich ab und ist ganz anders geschwungen 
als bei Lusoria. Die Randbinde der Hinterflügel ist 
breiter und schwärzer. 

Die Unterseite der Flügel ist gelber als bei Lusoria 
und auch hier sind die Binden sowohl breiter als 
schwärzer. 

Von Hrn. Radde bei Blagoweschtschensk und am 
Ussuri, von Hrn. Maack am Ussuri oberhalb der Ema 
bis zum Kengka See gefangen. Flugzeit von Mitte 
Juli bis August. 


60. Bolina flavomaculata, 


Thorax flavescente-cinereus; abdomen griseum. 

Alae anticae supra fuscae, cano-variae, area basali 
fusco-nigra, in ipsa basi plaga maculaque in margine 
interiore canis; fascia a margine anteriore ad marginem 
interiorem ducta et in cellula media punctum nigrum, 
loco maculae orbicularis, includente, canescente; ma- 
cula renali maxima, grisea in area nigro-fusca mar- 
gineque posteriore canescente. — Alae posticae nigro- 
fuscae plaga media magna maculaque anguli anterioris 
subrotunda flavis, vitta anguli ani sordide flava. 

Alae anticae subtus flavae margine anteriore et 
posteriore sordido-fuscis, fascia media nigro-fusca; 
posticae fuscescentes plaga magna paginae supandn 
sordide flava. 

45"". [n der Grösse und Färbung der Darceta hes- 
perica H. Sch. ähnlich, aber doch zu Bolina gehörig. 
In der Zeichnung der Vorderflügel ist grosse Über- 
einstimmung mit Caylino, doch ist die Querlinie, welche 


das Basalfeld abschliesst, stärker gebuchtet und dop- 


pelt, die darauf folgende hellgraue Binde schliesst 
einen schwarzen Punkt ein, welcher die Ringmakel 
anzeigt, der äussere Saum dieser grauen Binde gegen 
den Innenrand mehr nach aussen laufend, als bei Cay- 
lino, die Wellenlinie trägt in der Mitte einen vor- 
springenden Zahn nach aussen. Wie die Diagnose 
zeigt, so weichen die Hinterflügel ganz ab in der Farbe 
von der anderer Bolinen und sind denen der Hespe- 
rica ühnlich. 

Dieses schóne Thier wurde uns von Hrn. Maxi- 
mowicz, Reisenden des botanischen Gartens in St. 
Petersburg, eingesandt, welcher dasselbe am Amur 
oberhalb Kusnezowka am 19. Juni gefunden hat. 


des Seiences de Saint-Petersbourg. 


494 








61, Catocala Dula. 


Thorax nigricante-griseus, abdomen cinereum. 

Alae anticae supra nigricante-griseae, viridescente- 
suffusae, macula renali obsoletissima, macula subrenali 
distinctiore nigro-cincta, lineis ordinariis distinctis 
serieque marginali punctorum, extus albidorum intus 
nigrorum. 

Alae posticae coccineae, prope marginem anterio- 
rem flavescentes, fascia trisinuata fasciaque marginali 
lata, intus bisinuata, nigris, ciliis albis nigro-interruptis 
vittaque anguli antici alba, non interrupta. 

Alae anticae subtus nigrae fasciis duabus albis: 
prima obliquá, abbreviata; posticae nigrae margine 
interiore coccineo, basi alba, cano-suffusa, lunulam ni- 
gram includente, fasciaque posteriore alba, in marginem 
interiorem confluente; ciliae sicut pagina superior. 

64"^, Unsere neue Art steht der Sponsa am näch- 
sten, die Oberseite der Vorderflügel ist aber dunkler, 
von einem olivengrünen Schimmer ganz überzogen, 


die Nierenmakel ist ganz verloschen; auf den Hinter. 


flügeln ist das Roth brennender mit einer Beimischung 


von Carmin und gegen den Vorderrand in's Gelbliche 


übergehend. Der grósste Unterschied von Sponsa zeigt 
sich aber auf der Unterseite der Flügel, hier stehen 
die viel breiteren, rein weissen Binden der Vorderflügel 
auf schwarzem Grunde; die Hinterflügel sind an der 
Wurzel mit bläulich-grauem Anfluge, in diesem Felde 
liegt der schwarze Halbmond, welcher von der darauf 
folgenden schwarzen Binde durch einen weissen Fleck 
getrennt ist. Der rothe Innenrand ist viel schmäler als 
bei Sponsa, die Mittelbinde rein weiss und breiter als 
bei Sponsa, und vereinigt sich am Innenwinkel mit 
dem rothen Innenrande. 

Von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge, Ende Juli, 
gefunden. 


. Catocala Lara. 


Corpus supra thorace cano, abdomine cinereo, sub- 
tus flavescente-album. 

Alae anticae supra canae, nigrescente-nubilosae, 
olivaceo - -intermixtae, striga transversa interiore et 
posteriore distinctis, striga undulata saepe obsoleta, 
umbra media lata nigra, maculam renalem includente, 
lunulisque ante cilia nigra extus albo-marginatis; — 
alae posticae nigrae, basi cinereo-fusco-pilosae, fascia 





media, macula oblonga anguli anterioris ciliisque ni- 
gro-intertuptis, flavescente-albis. 

Alae anticae subtus nigrae flavescente-albo-bifascia- 
tae; — posticae flavescente-albae, fascia media et mar- 
ginali nigris, macula anguli anterioris ciliisque nigro- 
interruptis, flavescente-albis. 

60 bis 80"", Diese Species ist der nordamerikani- 
schen Cerogama sehr nahe verwandt, doch sind die 
Vorderflügel nicht so gelblich, wie bei dieser, sondern 
mehr weisslich- grau, die üussere Querlinie ist ganz 
anders gezahnt; bei Cerogama ist dieselbe gleich der 
von Fraxini, bei unserer Species aber nach dem her- 
vorspringenden Doppelzahn tief nach innen gebogen, 
noch tiefer als selbst bei Electa. Die Hinterflügel sind 
an der Wurzel aschgrau behaart, aber nicht gelblich 
wie bei Cerogama, ebenso ist die Mittelbinde, so wie 
der Fleck am Aussenwinkel viel breiter und nicht so 
gelb, sondern fast weiss. 

Auf der Unterseite ist die äussere Binde der Vor- 
derflügel gleichfalls breiter und heller, als bei der 
amerikanischen Species, die schwarze Dinde der Hin- 
terflügel schmäler, erreicht den Innenrand nicht (wie 
es bei Cerogama der Fall ist) und findet sich auf einer 
viel helleren Grundflüche. 

Von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge, Ende Juli 
und Anfang August, gefangen. 


ep, Catocala dissimilis, 


Corpus griseum. 

Alae anticae supra fusco-griseae umbra media ob- 
liqua, maculam renalem includente, in area albida 
posita, linea transversa posteriore distincta, alteris 
obsoletis; — alae posticae nigrae, fascia media subdi- 
lutiore maculaque anguli antici alba. 

Alae subtus nigrae; anticae fasciis duabus (anteriore 
abrupta) apiceque ultimo, posticae fascia media an- 
guloque antico albis. 

47"". Diese eigenthümliche Catocala ist schwer mit 


‚einer der bekannten zu vergleichen. Die Oberseite der 


Vorderflügel ist dunkelgrau; in der Mitte des Flügels, 
den Vorderrand berührend, liegt ein grosses weiss- 
liches Feld, dadurch zieht sich ein grauer Schatten 
schräg bis zur äusseren Querlinie, welcher die Nieren- 
makel einschliesst ; die äussere Querlinie ist allein 
deutlich und wie bei Conversa gezahnt. Die schwar- 
zen Hinterflügel führen eine ganz verloschene Mittel- 


495 Bulletin de l’Académie Impériale 496 





binde, welche sich kaum von der Grundfarbe abzeich- 
net und einen grossen, weissen Fleck am Aussenwinkel 
besitzt. 

Die Unterseite der Flügel ist schwarz mit der ge- 
wöhnlichen halben und ganzen weissen Binde der 
Catocalen und einem weissen Flecke an der Flügel- 
spitze. Auf den Hinterflügeln ist die verloschene Binde 
der Oberseite deutlich und weiss, der grosse weisse 
Fleck am Aussenwinkel ist auch hier vorhanden. 

Von Hrn. Radde aus dem Bureja-Gebirge. 


64. Agnomonia juvenilis. 


Alae nigrae fascia et ciliorum dimidio anteriore 
albis; fascia alarum anticarum obliqua ab angulo in- 
terno ad marginem anteriorem, posticarum abbreviata 
ab angulo ani angulum anteriorem versus ducta. 

35"". Dieses einfach gefärbte Thier steht unstrei- 
tig zunächst Anilis aus Nord-Amerika. Auf schwar- 


zem Grunde führt jeder Flügel eine weisse Binde, die |, ackige Querlinie. Das graue Saumfeld wird, wie bei 


der Vorderflügel fängt etwas hinter der Mitte des Vor- 
derrandes schmal an, erweitert sich aber bald, in- 
dem sie nach aussen einen Winkel bildet, und läuft 
dann, sich allmählich wieder verjüngend, bis zum In- 
nenwinkel. Die Binde der Hinterflügel beginnt am 
Innenwinkel und läuft, sich etwas erweiternd, grade 
gegen den Aussenwinkel, bricht aber auf der Mitte 
des Weges plötzlich ab. | 

Von Hrn. Radde im Bureja-Gebirge, und von Hrn. 
Maack zwischen der Ussuri-Mündung und dem Noor 
gefangen. Flugzeit Mitte Mai bis Ende Juni. 

65. Remigia ussuriensis, 

Corpus cinereum. 

Alae griseae, pallido-fasciatae et fusco-striatae. 

Alae anticae supra fascia transversa basali pallido- 
cinerea, strigis fuscis marginata; puncto submedio 
nigro, umbra media recta a margine ànteriore ad mar- 
ginem interiorem ducta; fascia lata pallide flavescente- 
cinerea lineam transversam exteriorem includente; 
striga submarginali arcuata, griseo- flava ab apice ad 
angulum internum ducta, intus linea nigra serieque 
punctorum nigrorum ante cilia; — alae posticae 
striga media obsoleta strigaque pallida submarginali. 

Alae subtus griseae, anticae punctis nigris duabus 
altero post alterum positis, basin versus, fasciisque 
duabus dimidii exterioris pallidis, fuscis marginatis; 
— posticae strigis arcuatis tribus fuscis. 


40"7, Unsere Species unterscheidet sich von den 
verwandten Arten sehr gut, so dass kaum nöthig ist 
eine Vergleichung mit diesen anzustellen. 

Die Grundfarbe aller Flügel ist grau, nicht weit 
von der Wurzel zieht sich, auf den Vorderflügeln, die 
erste, helle Binde ziemlich grade vom Vorder- zum 
Innenrande, welche durch dunkle Linien eingefasst 
ist; dann folgt ein schwarzer Punkt in der Mittelzelle 
und dann ein dunkler Schatten ungefähr durch die 
Mitte des Flügels laufend und beide Ränder verbin- 
dend. Die darauf folgende helle, gelblich-graue Binde 
nimmt die ganze äussere Hälfte des Vorderrandes ein 
und verjüngt sich stark nach dem Innenrande, wo sie, 
das dritte Viertel desselben einnehmend, endigt. Diese 
Binde ist nach innen ganz grade durch den erwähn- 
ten Querschatten begrenzt, nach aussen aber ist die- 
selbe sehr stark ausgezackt; in dieser Binde liegen am 
Vorderrande drei dunkle Fleckchen und die äussere 


den meisten übrigen Gattungsgenossen, von einem hel- 
len, gelblichen Streifen durchzogen, welcher von der 
Flügelspitze zum Innenwinkel laufend, zwei flache 
Bogen bildet und nach innen durch eine schwarze 


Linie begrenzt ist; am Aussenrande befindet sich die 


| 





gewühnliche schwarze Punktreihe. 

Die grauen Hinterflügel sind an der Wurzel am 
dunkelsten, als Fortsetzung der äussern Querlinie der 
Vorderflügel sind dieselben von einer, kaum bemerk- 
baren, wellenförmigen Linie durchzogen; gegen den 
Aussenrand durchläuft die Flügel ein hellgrauer Quer- 


streif, welcher den Aussenwinkel mit dem Innenwin- 


kel fast in gerader Linie verbindet. 

Die Unterseite der Flügel ist grau, die Vorderflügel 
sind mit zwei schwarzen Punkten besetzt, wovon der 
erste nicht weit von der Wurzel steht, der äussere 
dem Punkte auf der Oberseite entsprechend. Die äus- 
sere Hälfte der Flügel wird von zwei hellen Binden 
durchzogen, von denen die innere, breitere von fast 
geraden Linien, die äussere von dunklen Wellenlinien 
eingefasst wird. Durch die Hinterflügel laufen drei, 
nach innen kleine Bogen bildende, dunkle Linien. 

Von Hrn. Maack am Ussuri, oberhalb der Ema- 
Mündung, Mitte Juli, gefangen. 


(Fortsetzung folgt.) 


497 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


19% 








Über das Wort «Sampo» im finnischen Epos, 
von A. Schiefner. (Lu le 15 mars 1861). 
Eine genauere Betrachtung der verschiedenen Ele- 

mente, welche der ehstnischen Sage vom Kalewi-poeg 

zu Grunde liegen, führt zu dem Resultat, dass wir 
es hauptsächlich mit mehr oder minder treu erhalte- 
nen Zügen altnordischer Mythologie zu thun haben. 

Hauptsächlich sind es Thör-Mythen, welche sich um 

die sagenhafte Gestalt des Kalewi-poeg gelagert ha- 

ben, daneben finden wir aber auch einzelnes, was in 
naher Beziehung zu Odhinn steht. Eine gróssere Man- 
nigfaltigkeit von einzelnen Personen bietet uns die Ka- 
levala. Die drei Hauptgestalten, welche in derselben 
auftreten, Wäinämöinen, Ilmarinen und Lemminkäinen 
theilen sich in die verschiedenen Rollen, welche der 
ehstnische Kalewi-poeg allein übernehmen muss. Es 
sind aber die einzelnen Functionen, welche jedem 
der drei Brüder zuertheilt werden, nicht allzusehr an 
ihren Namen gebunden, sondern, wie bereits Lönn- 
rot in der Vorrede zur zweiten Ausgabe der Kalevala 
$ 2 bemerkt, singt einer das von Wäinämöinen, was 
ein anderer dem Ilmarinen, ein dritter dem Lemmin- 
käinen zuschreibt; und ebenso erzählt einer das von 

Lemminkäinen, was ein anderer dem Kullervo oder 

dem Joukahainen beilegt. Man sieht also, dass der 

Name nicht allzuviel zur Sache thut. Und auch die 

Sache ist mannigfachen Umgestaltungen und Aus- 

schmückungen ausgesetzt. Als einen ziemlich ge- 

sicherten Ausgangspunkt werden wir aber festzuhal- 
ten haben, dass die westlichen Zweige des finnischen 

Stammes keine ausgebildete Götterlehre aus ihrer fer- 

ner- oder näherliegenden Heimath in ihre jetzigen 

Wohnsitze mitbrachten, sondern eine solche erst ken- 

nen lernten und schon fertig aufnahmen, als sie mit 

einzelnen ihnen in der Cultur vorausgeeilten Völkern 
des indogermanischen Stammes in nähere Berührung 
kamen. Was die finnischen Völker vorher besassen, 
wird sich nicht viel über den Schamanismus erhoben, 
oder höchstens auf eine Anzahl von elementaren We- 
sen beschränkt haben. Die neue, von dem benach- 
barten Culturvolke aufgenommene Lehre wurde aber 
mit einer Treue festgehalten, welche uns gewiss jetzt 
noch manchen Zug altnordischer Mythe, der längst 
in Scandinavien und der schriftlich erhaltenen Litte- 
ratur untergegangen ist, aufbewahrt hat. So wenig 


aber eine ona sich in einem DUNEN Zustande 
Tome III 





erhalten lässt, so bildsam und umgestaltbar sind auch 
die Mythen, sie büssen einzelne Bestandtheile ein und 
nehmen im Laufe der Zeit fremde Elemente in sich 
auf. Herrscht irgend eine Ähnlichkeit zwischen ge- 
wissen Mythen, so ist ihrer Verschmelzung kein Hin- 
derniss in den Weg zu legen, und so erlebt man es, 
dass ein Mythus auf den andern gepfropft wird. Neue 
Nahrung fliesst dem Mythus auch aus einer andern 
Quelle zu. Es ist die Mär von grossen Helden und 
deren Thaten, und dann die Wunderwelt des Mär- 
chens, welche den erlöschenden Funken des Mythus 
frisch beleben. Wie es anderswo in dieser Hinsicht 
gegangen ist, dürfen wir die Sache auch im finnischen 
Norden annehmen. In Ermangelung mächtiger Ereig- 
nisse und gewaltiger Helden hat hier natürlich die 
Märchenwelt ein grösseres Recht behauptet. 

Im Jahre 1858 habe ich in einem Aufsatze über 
den Mythengehalt der finnischen Märchen (Bull. hist. 
phil. T. XII, N’ 23, 24 — Mélanges russes T. II, S. 
599 — 624) auf verschiedene Punkte in den finni- 
schen Mürchen aufmerksam gemacht, durch die wir 
an einzelne Züge in den Kalevala-Runen erinnert wer- 
den, zugleich aber auch darauf hingewiesen, wie rück- 


sichtlich des Stoffes Lied und Märchen bei einander 


zu Borg gegangen sind. Eine noch tiefere Einsicht 
in diese Verhältnisse erhalten wir, wenn wir nun 
noch die neueren Sammlungen russischer Márchen mit 
in das Bereich unserer Forschung ziehen. Dann er- 
sehen wir, dass so mancher Zug, den man bisher aus 
den Runen in die Märchen gewandert glaubte, viel- 
mehr den umgekehrten Weg zurückgelegt hat. Ja, es 
hat den Anschein, als wenn sogar einige sehr wesent- 
liche Punkte in der Kalevala ihre Entstehung erst 
den Märchenkreisen verdanken. Vornehmlich ist es 
mir immer aufgefallen, dass die Wirthin von Pohjola 
das der Heimath der Heldenbrüder feindliche Princip 
ausmacht, während der Wirth von Pohjola, gegen den 
zwar Lemminkäinen kämpft, und ihn sogar im Zwei- 
kampftödtet, eine ziemlich untergeordnete Rolle spielt. 
Es erinnert Louhi, des Nordlands Wirthin, uns zu 
sehr an die bösen Frauen der russischen Märchen, 
deren Stelle in den litthauischen Märchen die Lau- 
me’s, bei den Finnen Syöjätär (d. h. die Fresserin) 
einnimmt. Sie tragen im Russischen den Namen Babä 
Jagä, in Weissrussland Baba Juhä, fahren in einem 
eisernen Mörser durch die Luft, schwingen dabei den 
32 


499 


Bulletin de l'Académie Impériale 


500 





Stóssel und verwischen ihre Spuren mit dem Besen '). 
Auffallend ist es, dass Louhi's Tochter, der Gegen- 
stand, um den sich Wäinämöinen, Ilmarinen und Lem- 
minkäinen bewerben, keinen Namen trägt, gerade so 
wie im Märchen nur schlechthin von einer Königs- 
tochter ohne Namen die Rede ist. Auch das Auf- 
treten der drei Brüder Wäinämöinen, Ilmarinen und 
Lemminkäinen ist ungefähr so wie in manchen Mär- 
chen. Lemminkäinen, der jüngste der Brüder, hat die 
Verwegenheit, welche dem jüngsten Bruder vieler 
Märchen eigen zu sein pflegt. Auch sein Schicksal ist 
ein solches, wie es oft die Helden verschiedener Mär- 
chen haben. Seine Zerstückelung und Wiederbele- 
bung geschieht auf eine Weise, wie sie dem Märchen 
geläufig ist; sein Zug nach Pohjola und sein Zwei- 
kampf mit dem Wirth von Pohjola erinnert lebhaft an 
verschiedene Züge einiger russischer Märchen. Auf 
dem Hofe von Pohjola findet Lemminkäinen alle Pfo- 
sten bis auf einen einzigen mit Menschenköpfen be- 
setzt: gerade ebenso sehen wir in einem finnischen 
Märchen aus dem russischen Karelien um eine Burg 
einen Zaun aus lauter Knochen und auf jedem Pfo- 
sten, mit Ausnahme eines einzigen, einen Menschen- 
kopf?). Die Art und Weise, wie Lemminkäinen in 
der 26. Rune den ihm auf dem Wege nach Pohjola 


begegnenden Gefahren Trotz bietet, indem er aus, 


einer Handvoll Birkhuhnfedern einen ganzen Schwarm 
Birkhühner, aus einigen Wollflocken eine ganze Läm- 
merheerde zaubert, brauche ich wohl nicht besonders 
zu besprechen. Bei dem Zweikampfe mit dem Poh- 
jolawirth wendet Lemminküinen dann eine List an, 
um ihn zu vermógen, dass er sich umsehe. Densel- 
ben Zug finden wir in mehreren finnischen Märchen 
wieder; s. Bull. hist.-phil. T. XII, S. 345 — Mé- 
langes russes S. 621. Ähnlicher Weise bringt in 
einem kleinrussischen Märchen der Held Pakatsiga- 
roschak (Rollerbschen) in der Sammlung von Afa- 
nasjew III, S. 18 u. f. der 2. Ausgabe den neun- 
köpfigen Drachen dazu, sich mit dem letzten ihm ge- 
bliebenen Kopfe umzusehen. — In einem russischen 
Märchen aus dem Permschen Gouvernement (A fanas- 





1) Aeanacbes s, Hapozasın pyccria crasku. Zweite Ausgabe, Mos- 
kau 1858 T. I, S. 80 folg. 83. Vergl. Fürst Wladimir und dessen Ta- 
felrunde. Altrussische Heldenlieder, Leipzig 1819, S. 109. 

2) In der auf Kosten der finnischen Litteraturgesellschaft 1852 
und 54 zu Helsingfors von Eero Salmelainen (Erik Rudbeck) her- 
ausgegebenen Sammlung Bd. II, S. 72. 





jew II, S. 66) lässt der jüngste von drei Königssöh- 
nen, als er gegen ein Ungethüm zieht, aus dem klei- 
nen Finger Blut in ein Glas fliessen und sagt, als er 
es den Brüdern übergiebt: « Wenn das Blut im Glase 
schwarz wird, so wartet nicht auf mich, es ist ein 
Zeichen meines Todes»?) Bereits Afanasjew (B.II,' 
S. 174 folg.) hat in seinen Anmerkungen darauf hin- 
gewiesen, wie zu dieser Stelle ein ühnlicher Zug in 
der Kalevala vorhanden sei. Bevor Lemminkäinen 
nach dem Nordland zieht, wirft er seine Bürste an 
die Wand und giebt folgende Weisung (Rune XII, 
209 ff.): 
Silloin on hukka Lemminkäistä, 
Tuho poikoa pätöistä, 
Kun suka verin valuvi, 
Harja hurmehin loruvi. 
D. h. 
Dann trifft Unglück Lemminkäinen, 
Schaden dann den wackern Knaben, 
Wenn die Bürste Blut vergiesset, 
Aus derselben roth es fliesset. 
Noch näher schliesst sich hieran ein Zug aus einem 
kleinrussischen Märchen (B. II, S. 100), dessen Held, 
der jüngste von drei Brüdern, Iwan Pópjalow (Hans 
Aschenputtel) seine Handschuhe aufhängt und dabei 
seinen Brüdern sagt: «Wenn aus meinen Handschuhen 
Blut fliesst, so eilet mir zu Hülfe». Es würde zu weit 
führen, wollten wir alle einzelnen Züge in Lemmin- 
käinen’s Auftreten mit ähnlichen in Märchen vorkom- 
menden vergleichen. Es genügt nur noch an die Auf- 
gaben zu erinnern, welche ihm von der Wirthin des 
Nordlands gestellt werden, und bei deren Ausführung 
er seinen Tod auf eine Weise findet, welche an den 
Tod Balders erinnert hat. Offenbar hat Lemminkái- 
nen etwas von Balder an sich, wie auch schon sein 
Name durchaus mit lempi Gen. lemmen, Milde, Liebe 
zusammenhängt. Anderer Seits aber berechtigt der 
Kampf, den er gegen das Nordland und dessen Zau- 
berer unternimmt, sowie sein Zusammentreffen mit 
dem von der Nordlandwirthin gesendeten Frost (Pak- 





3) In einem Märchen aus dem Gouvernement Rjasan bei Chudja- 
kow Beuıukopycckin ckaakm, Mocksa 1860, Liefer. 1, S. 86, findet 
auch Zerstückelung und Wiederbelebung des Helden (Iwan Zare- 
witsch) statt; bevor er an den Ort der Abenteuer kommt, tauscht 
er seine goldenen Ringe mit den Schwestern aus; sobald diese dun- 
kel und schwarz werden, ist es ein Zeichen, dass er in Gefahr gera- 
then und umgekommen ist. b 


501 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


502 





kanen) an eine Anlehnung an Thór-Mythen zu den- 
ken. Mehr Züge aus letzteren finden wir bei den bei- 
den älteren Brüdern, Wäinämöinen und Ilmarinen, 
obwohl letzterer eigentlich das meiste Recht hat mit 
Thör zusammengestellt zu werden. Beide müssen es 
sich aber auch gefallen lassen verschiedene Dinge zu 
übernehmen, die in Märchen gar gewöhnlich sind. 
Schon der Umstand, dass die Wirthin von Pohjola die 
Hand ihrer Tochter von der Schmiedung des Sampo 
abhängig macht, sowie auch die gefahrvollen Aufga- 
ben, welche später Ilmarinen zu lösen hat, um in den 
Besitz der Tochter zu gelangen, sind durchaus nicht 
von ähnlichen Bedingungen und Aufgaben, welche 
sowohl in andern Märchen, als auch besonders in rus- 
sischen und finnischen vorkommen, zu trennen. Be- 
sonders zu beachten ist es, dass des Nordlands Jung- 
frau selbst, wie einst Medea dem Jason, dem besorg- 
ten Ilmarinen mit ihrem Rath zur Seite steht, und es 
ihm so möglich wird nicht nur das Schlangenfeld zu 
pflügen, sondern auch zweitens den Bär Tuoni’s und 
den Wolf Manala’s, drittens den furchtbaren Hecht 
aus dem Strome des Todtenreichs zu fangen. Ein 
Märchen, das die Freierfahrt IImarinen's behandelt‘), 
hat die Namenlosigkeit des Mädchens unerträglich ge- 
funden, und ihr den Namen Katrina verliehen, statt 
des Sampo begegnet uns aber eine Kiste mit dem 
Heirathsgute der schönen Katrina. Diese Kiste war 
am Strande im Sande vergraben, sowie der Sampo in 
einem Berge eingeschlossen war. ` - 
Um nun näher auf den Sampo einzugehen, ist es 
sehr zu beachten, dass bereits Castrén in seinen Vor- 
lesungen über die finnische Mythologie S. 261 den 
Gesängen vom Sampo kein sehr hohes Alter zuschrei- 
ben wollte, weil sich dergleichen bei den Stammver- 
wandten nicht vorfände. Der diesen Gesängen zu 
Grunde liegende Mythus jedoch dürfte in ein sehr 
hohes Alter hinaufreichen. Dass derselbe einer sin- 
nigen Auffassung grossartiger Naturerscheinungen sei- 
nen Ursprung verdanke, wird wohl nicht leicht mehr 
bezweifelt werden. Nach der von mir im J. 1850 im 
Bullet. historico-philologique T. VIII, N° 5 (Mélanges 
russes T. I, p. 591—598) versuchten Deutung hat 
Mannhardt in seinen Germanischen Mythen (Berlin 
1858)8. 400 im Sampo «die Wolke» erkennen wollen, 





4) Bull. hist.-phil. T. XII, S. 372 = Mélanges russes T. II, p. 603. 





A. Kuhn dagegen in seiner reichhaltigen Schrift: Die 
Herabkunft des Feuers und des Góttertranks, Berlin 
1859, S. 114 folg. die Auffassung als Tagesgestirn 
festgehalten. Nicht gehörig begründet erscheint mir 
die von F. L. W. Schwartz, Der Ursprung der My- 
thologie (Berlin 1860) S. 118, 235 versuchte Deu- 
tung als Gürtel (— Regenbogen). Offenbar ist dieser 
Mythus aber dem scandinavischen Norden entlehnt 
und sicher nicht von der wunderbaren Mühle des Kö- 
nigs Frodhi zu trennen. Mit Recht haben Asbjórnsen 
und Moe, Norske Folkeeventyr, 2. Ausg., Christia- 
nia 1852, S. 488 ein norwegisches Mürchen, das von 
einer Wunschmühle handelt, mit dem Sampo vergli- 
chen. Ja, es schien sogar der Name Sampo germani- 
schen Ursprungs zu sein, und im J. 1850 versuchte 
ich es ihn auf das schwedische stamp, Stampfe, zu- 
rückzuführen. Diese Herleitung hat zwar den Bei- 
fall einiger Forscher gefunden, in Finnland aber 
durchaus nicht gefallen wollen, und sowohl Castrén, 
als neuerdings Lönnrot”) nicht befriedigt. Vollkom- 
men beruhigt war ich durch meinen Herleitungsver- 
such auch nicht. Obwohl das Wort stamp sowohl bei 
Germanen als Slawen^) vorkommt, ist doch trotz der von 
mir gegebenen Beispiele von dem Ausfallen des zwei- 
ten Anlautsconsonanten, im Finnischen wie im Ehstni- 
schen der Abfall des ersten gewöhnlicher, wie wir denn 
auch schon aus dem genannten schwedischen stamp oder 
vielmehr alinardischen stampr im Finnischen nM im 
Ehstnisch A ist 
dieses Wort aber wirklich zu nüchtern, um einer poeti- 
schen Auffassung von Natur- und Wunderdingen zu 
genügen. Bedenken wir, dass der Sampo, anders als 
Grotti, welche von den beiden Riesenmädchen Fenja 
und Menja in Bewegung gesetzt wurde, selbst mahlte, 
so wird es nichts Befremdliches haben, wenn wir an- 
nehmen, dass der Name sich an die Benennungen ver- 
schiedener Wunderdinge in den russischen Märchen 
anlehnt. Es kommt nämlich in letzteren eine ganze 
Anzahl von solchen Dingen vor, welche gleichsam mit 
einer Seele begabt alle von selbst das schaffen, was 
ihr Besitzer wünscht. So giebt es einen Teppich, der 





A 


EMA 


entstehen sehen. 











5) Castrén, Vorles. über finn. Mythologie S. 264, Lónnrot in 
Tidning fór medborgerlig bildning 1859 J anuar, in deutscher Ueber- 
geg, im Inland Jahrgang 1859 N° E rei Worte von und aus 

tfinnischen Liedern», namentlich S. 2 

6) Der Mórser heisst russisch ci n Te. polnisch stepa, 
(stepka). k 


503 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


504 





selbst durch die Luft fliegt (kogepp camo.AET%), ein 
Tischtuch, das sich von selbst entfaltet (ckareprb ca- 


moBeprka) oder sich selbst schmückt (— camo6pauka),- 


ein Schwert, das von selbst schneidet (w5us camo- 
cbk»), eine Axt, die von selbst haut (ronop? camo- 
py6%), Schuhe oder Stiefel, die von selbst gehen 
(Gammaku, canora caMo xoJbr), einen Schlitten, der von 
selbst einhergleitet (cauxu cawokarkm), eine Zither, 
die von selbst tönt (rycası camoryabi), ein Beutel, der 
von selbst Geld herausschüttelt (Komeueks Camo- 
Tpécs), eine Flinte, die von selbst schiesst (pyxbe 
caMocrpfBus). Solch ein Wunderding, das von selbst 
mahlte, war auch der Sampo. Ob in bisher noch nicht 
h gegel ischen Märchen das von manchem 
hier erwartete Wort camomoıp vorkommt, kann uns 
nicht so wichtig sein. Soviel scheint auf der Hand zu 
liegen, dass wir auf jeden Fall den ersten Bestand- 
theil der genannten Composita festhalten müssen. Die- 
sen hatten auch schon die ersten Deuter des Sampo 
richtig gefunden, wollten jedoch, da sie an das Ju- 
mala-Bild der Bjarmier dachten, das Wort als cam» 
orb (selbst Gott) auffassen "). Vielleicht haben, wir 
in demselben die Verstümmelung eines Compositums. 
Denn wie das Finnische einsilbige Fremdwörter in zwei- 
silbige umgestaltet, z. B. aus scheed, hatt, Hut, hattu, 
aus kam, Kamm, kampa macht (vrgl. Kellgren, Grund- 
züge der finnischen Sprache, Berlin 1847, p. 6), so 
kürzt es andererseits mehrsilbige, z. B. lampo statt 
lampwoti, vom schwed. landbonde, Landbauer. 

Eine Verunstaltung oder Verstümmelung des frem- 
den Namens von solchen Wunderdingen des Mürchens 
darf uns nicht befremden. In dieser Beziehung ist eine 
Mittheilung interessant, welche mir Prof. Lónnrot 
im J. 1855 machte und die ich bereits 1857 im 
«Inland» p. 828 abgedruckt habe. Bei der geringen 
Verbreitung dieser Zeitschrift im In- und Auslande 
darf ich die Worte Lónnrot's wohl hier wiederholen. 
Er schrieb mir: «Als ich einst einen Finnen, an der 
lappischen Grenze fragte, woher er so viele Märchen 
gelernt habe, antwortete er, dass er eine Reihe von 
Jahren bald bei russischen, bald bei norwegischen 
Fischern an den Ufern des Eismeeres im Dienst ge- 
wesen sei und dass man, wenn man durch Sturm vom 
Fischfang abgehalten worden, nichts anderes zu thun 








7) Castrén und Lönnrot a. a. O. 





gehabt habe, als sich einander Märchen und allerlei 
Geschichten zu erzählen. Manches Wort und manche 
Stelle habe er zwar nicht verstanden oder miss- 
verstanden, aber doch den Hauptinhalt jedes Mär- 
chens aufgefasst, den er dann mit Hülfe seiner eigenen 
Phantasie wiederzugeben versuche, wenn er daheim 
an langen Winterabenden oder in sonstigen Musse- 
stunden andern Leuten Märchen erzähle.» 
Namentlich in den nördlichen Theilen seines Va- 
terlandes, besonders im Gouvernement Archangel, 
scheint der Russe sehr märchenreich zu sein. Gern 
hört und erzählt er das Gehörte weiter. Aus dem 
Munde meines geehrten Collegen Hrn. v. Baer weiss 
ich, mit welcher Andacht auf Seefahrten im Weissen 
und Eismeere die im Boot Befindlichen den Worten 
des Erzählers lauschen und dabei leicht der Gefahren, 
die ihnen durch Klippen drohen, vergessen. Aus die- 
sen Gegenden kann ich denn auch gleich ein Märchen 
anführen, das ganz ausgezeichnet in den Sampo-Kreis 
passt. «Es pflanzt ein Bauer einen Kohlkopf?) im Keller, 
der Kohlkopf wächst empor, so dass der Bauer für 
denselben ein Loch in den Fussboden, in die Zimmer- 
decke und in’s Dach schlagen muss, der Kohlkopf 


aber zuletzt bis an den Himmel hinanragt. Da klettert 


der Bauer an dem Strunk empor bis er an den Him- 
mel kommt, dann haut er sich ein Loch in denselben 
und kriecht durch. Was sieht er dort? Es steht eine 
Handmühle?) da. Diese dreht sich und fertig ist ein 
Weizenkuchen, fertig ein Butter- und Quarkkuchen, 
ausserdem noch ein Topf mit Brei. Der Bauer geniesst 
die Gaben, trinkt und isst sich satt und schläft aus. 
Dann kehrt er auf die Erde zurück. Als er aber auch 
sein Weib mit hinaufnehmen will und sie in einem 
Sack, den er mit seinen Zähnen hält, hinaufschafit, 
fällt ihm der Sack aus den Zähnen, während er auf eine 
Frage seines Weibes antworten muss (Afanasjew 


IV, S. 32 folg.). In einem grossrussischen Märchen bei 


Chudjakow (Beuukopyeckis ckasku) Lief. 2, S. 108 
scharrt ein Hahn unter dem Fenster einer Hütte eine 
goldene Handmühle hervor, auf der alle Welt mah- 





8) Eine Variante bietet eine Erbse, eine andere eine Bohne, wo- 
durch wir an eine Stelle aus Schleicher’s Lit. Märchen S. 38 
erinnert werden. 

9) HRöpHoBusI = :xepuosa, Handmühle, eig. Mühlsteine wie im 
Litth. girnos. Sowohl Litthauer als Letten fassen die Krebssteine 
als Mühlsteine auf: wézio girnos, wehschu dsirni; dasselbe bedeutet 
das russische xepnoskn. 





505 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


506 





EE LL m 
len kommt, das Mehl aber dort lässt, wodurch die 
armen Besitzer sehr reich werden. 

Wie diese Märchen einer Seits einen Zug enthalten, 
der uns für den Sampo willkommen ist, so muss uns 
anderer Seits das Emporklettern an dem Kohlstrunk 
an die List Wäinämöinen’s erinnern, mit der er Ilma- 
rinen veranlasst auf den Wipfel der Fichte zu klettern, 
um den Mond und den grossen Bären herabzuholen 
(Kalevala X, 113 ff.). Nun macht sich Wäinämöinen in 
seiner Odhin- Natur geltend, indem er einen Sturm 
hervorsingt, der seinen Bruder nach Pohjola trägt. 
Hiebei ist weder das Ross, noch der Wunschmantel ') 
thätig, wie auch Heinrich der Löwe ohne diese durch 
die Luft kommt (vrgl. Simrock, Deutsche Mythologie 
S. 220). 

Was ich in Vorliegendem in Betreff des Wortes 
Sampo nachgewiesen zu haben glaube, dürfte nicht 
vereinzelt stehen: in viélen Stücken berühren sich fin- 
nische und russische Sagen. Wenn es von Wäinämöinen 
heisst, dass er dreissig Jahre im Leibe seiner Mutter 
durch die Wogen wandert (Kalevala I, 289 folg.), so 
muss man unwillkürlich an Ilja von Murom denken, 
der dreissig Jahre in einem fort sass, bevor er sich 
auf seine Fahrten aufmachte. Als treuen Verbündeten 
Wäinämöinen’s finden wir Samsa Pellervoinen, bei 
welchem Namen wir an einen Zeitgenossen Ilja’s er- 
innert werden. In einem alten Heldenliede, das im 
_ Altaischen Bergbezirk, in dem Susunschen Bergwerke 
aufgezeichnet worden ist "), finden wir fünf Helden, 
welche am Rande des blauen Meeres Wache halten 
und weder Mann noch Ross, noch irgend ein lebendes 
Wesen durchlassen: 

uepBoit — Napa Mypomens, 

BrOpoi — Boma, cpi DIpagosmus, 
Tperiii — Cawcoms Bacnubesmus, 
dérBepTbri — Jlo6phins HukurmWP MAR, 
à Dm — Axëma Ilonosuyn. . . 


In einem andern Liede in der Sammlung von Kire- 
an a N 


0 è 

11) Beilage zu den Hapkcria II-ro Orabaenis Akax. Haerz, (Ma- 
XSTHHER M oëpaann HAPOLHATO A3BIKA M CıoBecHocTu) B. II, S.161; 
auch in: IT5emn co6pamrag II. B. Kn phesckum», Mockna 1860 8. 7. 














jewskij I, S. 45, Vers 144, kommt geradezu vor: 
Cawcom 6oratsıps Koubrsagosmws. Wir sehen also 
eine nahe Beziehung des Samson zu Kolywan, worin 
ich keinen Anstand nehme Anklünge an Kaleva und 
Kalewi-poeg zu vermuthen DL, In einem Liede aus dem 
Luga'schen Kreise des St. Petersburgischen Gouver- 
nements (bei Kfrejevskij p. 58) kommt Samson nicht 
in so enger Verbindung mit Iwan Kolywanowitsch ®) 
vor, allein dieses Lied hat gerade vielfach spätere Ele- 
mente in sich. Wie neulich M üllenhoffinHaupt'sZeit- 
schrift B. XII, S. 348 ff. das Vordringen des russischen 
Helden Ilja von Murom in die scandinavische Sage 
nachgewiesen hat, dürfte es interessant sein nun auch 
den auf finnischem und ehstnischem Boden gefeierten 
Namen in russischen Sagen zu sehen. Fortgesetzte 
Forschungen werden noch mehr aufdecken. Wahr- 
scheinlich ist auch so mancher Zug der deutschen und 
scandinavischen Heldensage in den epischen Liedern 
und in den Märchen und Sagen der Finnen und Ehsten 
nachzuweisen. Wie wäre es z.B. wenn der Name von 
Lemminkäinen’s Kampfgenossen Tiera, welcher frei- 
lich jetzt wie ein ächt finnisches Wort aussieht und 
durch das synonyme Kuura bisher zu anderer Auf- 
fassung berechtigte‘), sich ursprünglich an Dietrich 
von Bern anlehnen würde? j 


Über die von P. v. Köppen gesammelten 
russischen Sprachproben !) (Lu le 15 mars 
1861.) | 
Wundern Sie sich nicht, mein geehrter Herr College, 

dass ich Ihre Anfrage in Betreff meiner Dialekten- 

Sammlung nicht mit umgehender Post beantwortet 

habe. Da Sie solche nun einmal berücksichtigen wol- 

len, so lag mir daran Ihnen etwas Befriedigendes in 





12) Vgl. Bulletin de l’Académie T. II, p. 294 — Mélanges russes 
T. IV, p. 157. : 

13) Mir kommt es sehr wahrscheinlich vor, dass in dem nach Bro- 
nizyn von Afanasjew B. II, S. 135 mitgetheilten Märchen der 
einfältige Bauer Golj Wojanskij (C'o35 Bosncexiii), der es allen Hel- 
den zuvorthut, noch eine Spur desselben Namens ist; in einer Va- 
riante aus dem Gouv. Perm ist es freilich der dumme Hans, der 
diese Rolle übernommen hat (Afanasjew H, S. 8); bei Neus, 
Revals sämmtliche Namen (Reval 1849) S. 66 finden wir Tomas 
sogar als Scheltwort: «armseliger Mensch». 

14) Bull. hist. phil. VIII, pag. 75. — Mél. russes, T. I, p. 596. 

1) Der obige in Form eines Schreibens an den Hrn. Akademiker 
Kunik gerichtete Aufsatz wurde von diesem der historisch - philo- 
logischen Classe mitgetheilt, die es für zweckmässig hielt, die ‚darin 
vorkommenden Nachrichten in weiteren Kreisen zu verbreiten. 


507 


Bulletin de l'Académie Impériale 


508 





dieser Hinsicht mitzutheilen. Um dies aber zu kón- 
nen, fand ich mich bewogen die ganze Sammlung durch- 
zusehen, was, obschon zeitraubend, mir doch eine 
recht angenehme Beschäftigung gewährte. Es frägt 
sich nun aber, ob mein detaillirter Bericht Sie nicht 
langweilen wird. Auf Kosten Ihrer Geduld fange ich 
denn ab ovo an. 

In einer ee zum Briefe von Leibnitz an 
Peter den Grossen, aus Wien, vom 26. Oct. 1713, 
— den Sie in der Vorrede zu meines Behwisgeinätebs 
Adelung Schrift «Catharinens der Grossen Verdienste 
um die vergleichende Sprachenkunde» (St. Petersb. 
1815. 4.7?) finden, — heisst es: 

«Noch hat die Linguistik des auch in dieser Hin- 
«sicht so ausserordentlichen Reichs keinen besondern 
«Bearbeiter gefunden. Vielleicht bin ich einst so glück- 
«lich ein Werk ausarbeiten zu kónnen, zu welchem ich 
«seit mehreren Jahren schon die Materialien sammle, 
«nümlich einen linguistischen Atlas des Russi- 
«schen Reichs. Keine Nation hat bis jetzt ein ähn- 
«liches aufzuweisen, keine kónnte es reicher ausge- 
«stattet liefern, als die Russische. Dies Unternehmen 
«kónnte jedoch nur durch Vereinigung mit mehreren 
«Liebhabern ähnlicher Forschungen bewerkstelligt 
«werden. ‚Als ich den ersten Plan dazu entwarf, ver- 
«sprach mir der unvergessliche Lehrberg seine Theil- 
«nahme für die ültere Geographie und Vólkerkunde 
«Russlands °). » 

Die im Jahre 1820 erschienene «Übersicht aller 
bekannten Sprachen und ihrer Dialekte von Fr. Ade- 
lung» gab mir Gelegenheit darauf' aufmerksam zu 
machen, wie wünschenswerth es in linguistischer und 
ethnographischer Beziehung sei, für genaue Baier: 
schung aller im russischen Reiche gel 
chen und ihrer verschiedenen Dialekte zu sorgen da 
Besonders bedauerte ich den Mangel an Kenntniss 
der existirenden Mundarten der Russischen Sprache. 

Mich selbst interessirte der Gegenstand so sehr, 
dass ich mich damals schon mit mehreren Personen 








2) [Vgl. die literarischen Nachweisungen in der Vorrede (S. XI) 
zu den «Briefen von Christian Wolff aus den Jahren 1719 — 1753. 
St. Pet. 1860.»] 

3) Eine Russische Überse rsetzung dieser in sprachlicher Hinsicht 
merkwürdigen Stelle gab ich im J. 1818 in der Anzeige der oben 
genannten Schrift. S. die Tpyası Bricouaïñme yrBepoxxenmaro 06- 
Ie CTBÀ Geert Pocciñcroñ Caosecnoern. Th. II, S. 279, in der 
Anmerk 

4) S. ebeudanelbet Th. X, SS. 210 £., 214. 





von denen Belehrung zu erwarten war, in dieser Hin- 
sicht in Berührung setzte. Besonders war es der hoch- 
verdiente Metropolit von Kijew, Eugenij (Bolcho- 
witinow), mit dem ich darüber correspondirte, und 
der mir im Jahre 1820 brieflich seine Meinung wegen 
Classification der Russischen Dialekte mittheilte. Dass 
ich bei meinen vielfachen Reisen in Russland den 
sprachlichen Verhältnissen stets ein Ohr lieh, versteht 
sich daher von selbst. 

Im J. 1821 machte ich den ersten Versuch eine 
ethnographische Karte des Russischen Reichs zu ent- 
werfen, indem ich auf dem Übersichtsblatte (C6opssnü 
aacr®) der Opermann'schen Karte (Iloıpo6naa Kapra 
Poccin) die Gränzen der Esten, der Letten und Li- 
tauer, gleich wie der Sprachgebiete des Litauisch- oder 
Schwarz-Russischen (JInroscko-Pyceroe, Hepno-Pyc- 
ckoe) und des Roth- oder Karpatho-Russischen (Hep- 
mno-Pycexoe, Rapnaro-Pycckoe) bezeichnete. Von den 
Gränzen des Weissrussischen, die bis auf den heuti- 
gen Tag noch nicht vollständig angegeben werden 
kónnen, durfte nur Weniges angedeutet werden. 

Diese Karte begleitete mich im Auslande (1822 — 
1824), wo ich unter andern gelehrten Sprachforschern 
auch — am 22. Juni (4. Juli) 1822 — zu Peterwar- 
dein unsern Freund P. J. Schafarik kennen lernte. 

Wie ich in Galizien die westliche Grünze der Roth- 
russen oder sogenannten Russniaken (Russinen, Ru- 
thenen) zu bestimmen suchte, so lag mir daran in Ost- 
preussen die Verbreitung der Litauer kennen zu ler- 
nen. Auch Polens ethnographische Verhältnisse in- 
teressirten mich wohl, und als am 24. Juni (6. Juli) 
1823, in Warschau, der damalige Minister des óffent- 
lichen Unterrichts, Graf Grabowski, mich fragte, ob 
ich nicht eine Professur, oder sonst einen Dienst, im 
Zarthum annehmen würde, erklürte ich mich nur in 
dem Falle dazu bereit, wenn ich dabei während 2 oder 
3 Jahren das Land bereisen kónnte. 

Im Auslande, wo ich mich meist mit Antiquitäten 


, | beschäftigte, habe ich natürlich wenig Beiträge zur 


Kenntniss russischer Dialekte einsammeln können. 
Ganz leer bin ich aber auch da nicht ausgegangen, 
denn sowol aus Wien als aus Hermannstadt gelang es 
mir Einiges mitzubringen. 

Schon meine Bibliographischen Blätter vom J. 1825 
zeigen, dass ich nach meiner Rückkehr aus der Fremde 
die Forschungen über russische Dialekte nicht fallen 


509 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


510 





liess, und wie ich bei früheren Reisen diesem Gegen- 

stande stets Aufmerksamkeit schenkte, so geschah dies 

immerfort auch später, wie unter Anderm aus meiner 

im J. 1852 von der Akademie der Wissenschaften 

veröffentlichten statistischen Reise, ins Land der Do- 

nischen Kosaken zu ersehen ist. 

Meine im J. 1827 erfolgte Versetzung nach Sym- 
pheropol, als Gehülfe des General-Inspectors für Sei- 
den-, Wein- und Gartenbau hinderte mich nicht in den 
Forschungen dieser Art fortzufahren, und da ich zu- 
gleich dem Ministerium des óffentlichen Unterrichts 
zugezühlt verblieb, mit dem Auftrage eine historisch- 
statistische Übersicht des Schulwesens in Russland aus- 
zuarbeiten, und allen dem Minister untergeordneten 
Verwaltungen der Befehl zugegangen war, mich in 
dieser Hinsicht zu unterstützen und meinen Forde- 
rungen Genüge zu leisten, so benutzte ich diese Ge- 
legenheit dazu, um durch die Geistlichkeit aus den in 
Litauen befindlichen Kirchspielen Nachrichten von den 
Bewohnern derselben nebst Sprachproben zu erhalten. 
Auf diese Weise sammelten sich bei mir bis zum J. 
1829 nicht unbeachtungswerthe Berichte aus 277 
Kirchspielen an, namentlich: 

Aus 4 Kreisen des Gouv. Wilna von 101 Kirchspie- 
len, bestehend aus 2151 bewohnten Orten mit 
113,750 Bew. EN 

Aus 1 Kreise des Gouv. Kowno von 1 Kirchsp., be- 

stehend aus 22 Ortsch. mit 246 Bew. 

Aus 1 Kreise des Gouv. Kurland von 5 Kirchsp., be- 
stehend aus 157 Ortsch. mit 1756 Bew. 

Aus 4 Kreisen des Gouv. Minsk von 170 Kirchsp., 
bestehend aus 1941 Ortsch. mit 180,791 Bew. 

Überhaupt also: ! 


Àus 10 Kreisen, von 277 Kirchspielen, bestehend aus 
4271 Ortschaften mit 296,543 Bewohnern. 

Dass ich mich mit Untersuchungen über die ver- 
schiedenen Dialekte des Russischen beschüftigte, wurde 
schon von Jemand in der Revue bibliographique des Pays- 
Bas et de P Étranger (Nov. 1826, S. 346) verrathen. 

Was ich in Jahrbüchern, in Urkunden und im Ka- 
Tamsin, in statistischen Werken wie in Reisebeschrei- 
bungen, in den Revisions- Berichten über die Reichs- 
Domänen und Kronsbauern, gleich wie in den sowohl 
der Akademie der Wissenschaften als dem scientifi- 
schen Comité des Ministeriums der Reichs-Domänen 

















zugegangenen Handschriften über Verschiedenheit der 
Bewohner und ihre Sprache vorfand, wurde von mir 
sorgfältig notirt. Besonderen Werth aber legte ich 
auf die Nachrichten von Übersiedelungen, wie dies 
unter Anderm die dritte Beilage zu meiner Reise ins 
Land der Donischen Kosaken zeigt. Freiwillig, noth- 
gedrungen oder durch herrschaftliche Willkühr aus 
einer Gegend in die andere versetzt, bringt der Über- 
siedeler seine Sprache mit sich, und, während er durch 
Verhältnisse genöthigt wird sich Wörter und Aus- 
drücke seiner neuen Nachbarn anzueignen, bleibt auch 
sein grösserer oder geringerer Einfluss auf seine Um- 
gebung nicht aus. 

Da, wo die Geschichte schweigt, deutet bisweilen 
die Identität der Local-Benennungen auf gleichartigen 
Ursprung, denn der Übersiedeler prägt gern seinem 
neuen Wohnorte und dessen Umgebung die Namen 
seines Stammortes auf. Wie würde es sonst wohl zu- 
gehen, dass wir im Europäischen Russland drei von 
einander weit entfernte Städte Peresslaw (oder Pe- 
resslawl), an Trubesh genannten Gewässern vorfin- 
den: namentlich Peresslaw im Gouvernement Poltawa, 


Peresslawl Rjasanskij (das jetzige Rjasan') und Peres- 


slawl-Saljesskij im Wladimirschen. ` 

Unterstützt durch freundliche Mittheilungen vo 
Bereshanin, Berlinskij, Loboiko, Chlendow- 
ski, Chodakowski, Korbelezkij, Pawlowskij, 
Sosnowskij u.a., wuchsen allmählich meine Sammlun- 
gen, denen denn auch, wo es möglich war, Separat- 
Abdrücke von Aufsätzen über Dialekte (wie die von 
Kalajdowitsch und Nadeshdin) beigefügt wurden. 
So kamen denn auch Archangel'sche, Kleinrussisclie, 
Smolenskische und Ssibirische Wörtersammlungen 
hinzu. 

Es finden sich nun in meinem, den russischen Mund- 
arten gewidmeten Carton, folgende Convolute vor: 


1) Über Russische Dialekte überhaupt). 

2) Grossrussisch. 

3) Weiss- und Sehwarz- (oder Litauisch-) Russisch. 
4) Roth- (oder Karpatho-) Russisch. 








5) Einzelne Andeutungen über die Gränzen der russischen Volks- 
zweige kommen in den drei existirenden Exempheren meines eth- 
nographischen Atlas des Europäischen Russlands vor. — Von die- 
sen drei Exemplaren befindet sich das erste in der Privat- Biblio- 
thek S. M. des Kaisers, das zweite in der 2ten Abth. der Akad. 
Bibliothek, und das dritte in der Kaiserl. Russ. Geographischen 
Gesellschaft. 


511 


Bulletin de l'Académie Impériale 


512 





5) Kleinrussisch. 
6) Übersiedelungen. 
Gegenstand der einzelnen Notizen bilden: 

Nachrichten über das Sprachgebiet (worunter ein 
von Sosnowskij mitgetheiltes Kürtchen über die 
Sprachgrünzen im vormaligen Bjelostokschen Ge- 
biete). 

Sprachformen. 

Wörtersammlungen nebst Provincialismen und Idio- 
tismen. 

Grössere Sprachproben in Versen und in Prosa. 

Geschichtliches. À 

Übersiedelungen. 

Literatur. 


Es würde zu weit führen, wenn ich hier den Inhalt 
der einzelnen Convolute nüher angeben wollte. Ich 
muss nur noch hinzufügen, dass ein reiches Mate- 
rial für den russischen Ethnographen sich unter den 
Schützen unserer Akademie der Wissenschaften be- 
findet, namentlich in den tausenden auf meinen Vor- 
schlag uns aus allen Kirchspielen des Reiches zuge- 
kommenen Nachrichten über bewohnte Orte und deren 
Insassen. Leider haben die Berichterstatter mehrmals 
unnütze Weisheit an den Tag legen wollen, woher sie 
denn, statt gewünschter einfacher Angabe der Natio- 
nalität, sich gelehrt klingender Worte bedienten, wie 
z. B.: «Slawischer Race»; Slaweno-Russen»; «Slawi- 
scher Race des alten Sseweriens»; «Kleinrussen weis- 
ser Race, zu der alle Europäer gehören»; «Kaukasi- 
scher Race» etc.5). Doch gab es glücklicher Weise 
der Hyperklugen nicht gar viele. 

Karabagh, an der Süd-Küste der taurischen Halbinsel, 

den 17. Februar 1861. 


BULLETIN DES SÉANCES. 


CLASSE PHTSICO- MATEÉMATIQUE. 
Séance DU 22 FEVRIER (6 mars) 1861. 
M. Kupffer lit une Note sur une erreur dans la division 
des alcoometres fabriqués à Berlin et poinçonnés au Bureau 
de vérification des alcoomètres. Elle paraîtra dans le Bulletin. 





6) S. meine Vorrede zum Geogr. Nomenclator des Tulaschen | 


Gouvernements: l'opoza n cezenia Tyasckoii ry6. 1857 r. Cn6. 1858, 
in-8. Cep IX x X. 








M. Baer fait une communication qu'à l'occasion de Pn. 
auguration de la Société Entomologique Russe, dont il a 
été élu président, il a préparé un discours sous le titre: 
Welche Auffassung der Natur ist die richtige und wie sollte 
sie der Entomologie als Richtschnur dienen? Il annonce qu’il 
désire publier ce discours dans les mémoires de cette So- 

i 


M. Belanger adresse de Paris une note lithographiée, 
intitulée: Théorie de l'engrenage hyperboloide. M. Jacobi est 
invité à en prendre connaissance, pour voir si elle n'est 
pas de nature à devenir l'objet d'un rapport. 

MM. Fritzsche et Zinine exposent, dans un rapport, 
les résultats des analyses faites par eux sur un échantil- 
lon de houille trouvée sur le territoire que la Chine a 
cédé dans le dernier temps à la Russie. Cet échantillon 
fut transmis par M. le Président, dans la séance du 8 fé- 
vrier courant. Voici les résultats que MM. Fritzsche et 
Zinine ont obtenus: pesanteur spécifique de cette houille 
— 1,299; la houille a donné 55,69%, de coke bien collant, 
et après la combustion complete elle a laissé 11,07%, de 
cendre. Les gaz qu'elle fournit donnent une flamme bril- 
lante. La houille contient en quelques endroits des py- 
rites, mais la quantité en est trop iusignifiante pour 


porter atteinte à la valeur de la houille. L'analyse élé- 


mentaire a donné: 
Carbone..... 559,48°/, 


Hydrogene.... 5,20 
RS PTS ut 2,19 
Cendre....... 11,07 


Oxygène etc...22,06 

Le pouvoir calorigène, déterminé par la réduction du 
plomb, a été trouvé égal à 5887. Comme ce pouvoir sert 
ordinairement de base pour l'évaluation comparative des 
différentes sortes de houilles, les commissaires établissent 
à ce point de vue une comparaison de l'echantillon exa- 
miné par eux, avec les houilles les plus connues de l'étran- 
ger et de la Russie, en empruntant les élémens d'une telle 
comparaison à la Chimie Technologique de M. le professeur 
Ilienkof, et concluent que l'échantillon examiné par eux 
est, quant au pouvoir calorigene, de qualité médiocre. 

M. Baer fait hommage du t. III du recueil publié par 
le Ministère des Domaines sous le titre: Hacamdosanın 0 
cocmoaniu puborosemea 65 Pocciu. Ce volume contient la 
description, faite par M. J. Danilefski, membre de l'ex- 
pédition Caspienne, des pécheries de l'Oural. 

M. Alexandre Komarof, par une lettre datée de Paris 
le 12 février courant, transmet 1? une lettre de M. Léon 
Foucault, accusant réception du diplóme de membre 
correspondant et exprimant ses remerciments pour cette 
marque de distinction, et 2° une brochure, dont lauteur, 
M. J. Barral, fait hommage à l'Académie et qui porte le 
titre: De l'influence exercée par l'atmosphére sur la végéta- 
tion. Leçon professée à la Société chimique de Paris le 4 mat 
1860. 


513 


des Sciences de Saint - Petersbourg. 


314 





> 

M. Jacobi dépose sur le bureau deux brochures, of- 
fertes à l'Académie par les auteurs, savoir: 1° 3. C10- 
unuckiii, Onucanie cnocoda nepedauu ders pasAuuubico 
Üeneus u 65 moore ca.woe epexa npiema dere Opymas de- 
neus no odnomy u moAMyorce nposodnury. Cup, 1859. et 
9° Marié Davy, Résumé des recherches sur l'électricité. Pa- 
ris 1861. En méme temps M. Jacobi donne lecture d'une 
lettre que lui a adressée l'auteur de cette dernière bro- 
chure, et dans laquelle il indique, comme dernier but de 
ses recherches, l'emploi de l'électricité comme force mo- 
trice. M. Jacobi, aprés avoir donné quelques explica- 
tions verbales sur les deux brochures en question, sé ré- 
serve d'en faire plus tard l'objet d'un rapport, s'il y a lieu. 

Le Département des Manufactures et du Commerce 
intérieur, par un office du 8 février courant, adresse un 
modele et une description d'un abaque pour lequel l'inven- 
teur, M. le Conseiller de collége Namanski, sollicite un 
brevet d'invention, exempt de taxe. Conséquemment ledit 
Département invite l'Académie à vouloir bien porter un 
jugement tant sur la nouveauté de cette invention que 
sur l'utilité qu'on pourrait en attendre. Renvoi à l'exa- 
men de MM. Bouniakofski et Pérévostchikof. 

M. le Ministre des Finances, par un office du 16 février 
courant, adresse à M. le Président un rapport présenté 
par M. Kupffer, à son retour de Bradford, concernant les 
mesures proposées par lui pour l'introduction en Russie 
du systéme métrique francais, et prie de le faire examiner 
par les membres compétents de l'Académie. Renvoi 
l'examen d'une Commission, composée de MM. Kupffer, 
Ostrogradski, Lenz, Jacobi, O. Struve et Pérévo- 
stehikof. MM. Oustrialof et Kunik sont également in- 
vités à faire partie de cette Commission. 

M. le D' Holtermann envoie de Blagovestchensk, sous 
la date du 20 décembre 1860, des observations météoro- 
logiques, faites par lui dans cette ville du 26 septembre 
Jusquau 10 décembre 1860. Elles seront remises à M. 
Kupffer. e 

La direction des écoles du gouvernement de Tambof, 
par un office du 12 février courant, envoie des observa- 
tions météorologiques, faites en 1860 à Tambof, à Mor- 
chansk et à Temnikof. Elles seront également remises à 
M. Kupffer. 

Sur l'invitation du Secrétaire Perpétuel la Classe pro- 
cède à l'élection, par billets plies, de membres pour la 
Commission des prix Démidof du XXX* concours. Sont 
élus MM. Brandt, Lenz et Bouniakofski. 

M. Helmersen annonce qu'il a été élu membre hono- 
raire de la Société Impériale Russe de Géographie (14 dé- 
cembre 1860). Le Comité Administratif en recevra avis. 


a- 


CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE. 
Stance pu 1 (13) mars 1861. 
Le Secrétaire Perpétuel donne lecture d'une lettre que 


M. Dorn lui a adressée de Bakou, le 18 janvier 1861, et 
Tome III. 





où cet Académicien annonce qu'il a fait dans le Guilan 
des acquisitions importantes pour le Musée Asiatique et 
qu'il continuera son voyage au Caucase au retour de la 
belle saison. 

M. Stanislas Julien, par une lettre, datée de Paris le 
23 février 1861, fait hommage d'un ouvrage qu'il vient 
de publier sous le titre: Méthode pour déchiffrer et tran- 
scrire les noms sanscrits, qui se rencontrent dans les livres 
chinois. Paris 1861. 

M. Du Mesnil-Marigny adresse de Paris, sous la date 
du 1 février 1861, une lettre où il prie l'Académie d'agréer 
l'hommage d'un livre qu'il a publié sous le titre: Les Libre- 
échangistes et les Protectionistes concilies (2° édition). Ce- 
pendant cet ouvrage n'est pas encore parvenu à l'Académie. 

M. le Gouverneur de Penza, par un office du 31 janvier 
1861, envoie deux anciennes monnaies orientales, trouvées 
aux environs du village Novaia Tolkofka. M. Véliami- 
nof-Zernof se charge de l'examen. 

M. Lehrs, élu dernièrement membre correspondant, 
accuse réception du diplóme et exprime ses remerciments. 


CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE. 
SÉANCE Du 8 (20) mars 1861. 


M. Baer présente une série de rapports, adressés à la 
Société Géographique de Russie par M. Radde, sur les 
résultats de ses voyages faits pendant les années 1855 — 
1859 dans les parties méridionales de la Sibérie orientale. 
Comme la Société Géographique n'en a publié en russe 
que des extraits, l'auteur voudrait voir paraitre ces rap- 
ports, en langue allemande et dans leur intégralité, dans 
le Recueil Beiträge zur Kenntniss des Russischen Reichs. M. 
Baer ajoute de son cóté, que la peinture animée que M. 
Radde y fait des contrées visitées par lui, ainsi que ses 
observations sur la distribution et les caractères biolo- 
giques des animaux et des végétaux donnent à ce travail 
un intérét durable: il n'hésite donc pas à en recommander 
la publication sous le titre général de Berichte über Reisen 
im Süden von Ost-Sibirien, im Auftrage der Kaiserlichen Geo- 
graphischen Gesellschaft ausgeführt in den Jahren 1855 — 
1859, et propose d'en former le tome 23 du recueil sus- 
mentionné. Il est indispensable d'y joindre une carte re- 
présentant les limites géographiques de la distribution des 
diverses espéces d'animaux et de végétaux, et M. Peter- 
mann veut bien la fournir gratis. Enfin M. Baer désire 
être autorisé à y annexer quelques planches lithographiées 
d'aprés des dessins faits par M. Radde et donnant une 
idée de la nature du pays auquel l'ouvrage se rapporte. 
Approuvé. 

M. Góppert, membre correspondant, adresse, avec une 
lettre datée de Breslau le 25 février 1861, un mémoire 
intitulé: Ueber die Tertiärflora der Polargegenden. Sur la re- 
commandation de M. Helmersen qui en a pris connais- 
sance, ce travail est admis dans le Bulletin de l'Académie. 

33 


515 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


516 





M. Helmersen présente une note qu'il a recue de M. 
Góppert: Bemerkungen über die Steinkohle zu Maliowka und 
Tawarowa im Gouvernement Tula, et en recommande l'in- 
sertion au Bulletin. 

M. O. Struve dépose sur le Bureau le manuscrit com- 
plet de la seconde partie du Catalogue d'étoiles de M. 
Weisse, de Cracovie, et prie la Classe d'en vouloir or- 
donner l'impression conformément à la décision du 5 oc- 
tobre 1860. Approuvé. 

M. Fritzsche transmet au nom de M. Abich un exem- 
plaire de la traduction russe, publiée dans les Mémoires 


de la Section Caucasienne de la Société Géographique | 


Impériale, de son mémoire sur les tremblements de terre 
ressentis à Chemakha et à Erzéroum au mois de mai 
1859. L'ouvrage sera placé à la Bibliothèque. 

Lecture est donnée d'un rescrit du 27 février dernier, 
par lequel Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand- 
Duc Constantin remercie l'Académie pour le travail fait 
par la commission qui était chargée des recherches sur 
les causes de la diminution de profondeur de la Mer 
d'Azof. Son Altesse y joint l'assurance que les avis émis 
dans cette question par les membres de la commission se- 
ront pris en considération par le Gouvernement. 

M. Daubrée, Ingénieur en Chef des Mines et doyen de 
la Faculté des sciences de Strasbourg, adresse une lettre 
datée de Strasbourg, le 18 février dernier, par laquelle il 
prie l'Académie d'agréer l'hommage de plusieurs ouvrages 
qu’il a publiés: savoir: 1° Etudes et expériences synthétiques 
sur le metamorphisme. Paris. 1860, in-4°; 2° Observations 
sur le métamorphisme et recherches expérimentales sur quel- 
ques uns des agents qui ont pu le produire. Paris. 1858; 3° 
Recherches expérimentales sur le striage des Roches, dá au 


phenomene erratique. Paris 1858. et 4° Mémoire sur la re- 


lation des sources thermales de Plombieres avec les filons mé- 
talliferes, et sur la formation contemporaine des zéolithes. 
Paris. 1858. Les trois derniers de ces mémoires sont ex- 
traits des Annales des Mines des années 1857 et 1858. 

La Société physique et économique de Königsberg en- 
voie le premier cahier, paru en 1860, d'une nouvelle 
série de mémoires que cette Société publiera sous le 
titre de Schriften der Königl. Physikalisch - Oekonomischen 
Gesellschaft zu Königsberg, ainsi qu'un mémoire de M. El- 
ditt: Die Metamorphose des Caryoborus (Bruchus) gonagra, 
et demande à étre portée sur la liste des institutions 
avec lesquelles l'Académie échange ses publications. — 
On fera parvenir à ladite Société le Bulletin de l'Académie; 

M. Luis Gallardo-Bastan adresse de Barcelone une 
note sur les aërolithes. M. Helmersen est invité à en 
prendre connaissance. | : 

M. Nicolas Kovalefski, habitant de St. - Pétersbourg, 
soumet une notice sur un appareil qu'il a imaginé et qu'il 
donne comme solution du probléme du mouvement perpé- 
tuel On fera savoir à l'auteur qu'en vertu d'une décision 





nenn... 
déjà ancienne l'Académie considere comme non avenue 
toute communication relative à cette question. i 
M. Graham, lieutenant -colonel à l'armée des 
Etats-Unis, adresse une lettre datée de Chicago, Illinois, 
le 16 février 1861, et accompagnant l'envoi d'un mé. 
moire que l'auteur a communiqué à la Société Philoso- 
phique Américaine sur une découverte qu'il a faite de 
l'existence du phénoméne du flux et du reflux dans le lac 
de Michigan. M. Lenz est invité à prendre connaissance 
de ce mémoire et d'en faire l'objet d'un rapport, s'il y a 
lieu. 
M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office 
du 4 mars c., communique ampliation d'un ordre de Sa 
Majesté Impériale, par lequel M. Smyslof, Capitaine- 


| en-second du Corps des Topographes, est confirmé en qua- 


lité d'Astronome-Adjoint à l'Observatoire Central-Nicolas. 


ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'ACADÉMIE. 
Séance pu 10 (22) mars 1861. 


Lecture est donnée d'un office de M. le Ministre de la 
Maison Impériale du 26 février dernier, informant M. le 
Président que le Directeur de la Bibliothéque Impériale 
Publique a proposé l'aequisition de deux collections de 
manuscrits et de livres, dont l'une, appartenant aux Ka- 
raites Abraham et Gabriel Fircovitch, contient de rares 
manuscrits hébreux d'une haute importance pour l'histoire 
et la philologie de l'Orient, et l'autre, celle du marchand 
russe Karataief, se compose d'anciennes et rares publi- 
cations en langue Slavonne, ainsi que d'un recueil assez 
complet de livres imprimés en Russie et en Hollande sous 
le régne et par ordre de Pierre-le-Grand. M. le Comte 
Adlerberg ajoute que, sur sa proposition, Sa Majesté 
l'Empereur a daigné ordonner 1? de faire examiner, 
sans délai, par l'Académie des sciences la collection 
Karataief et d'en faire l'achat, si l'Académie en porte 
un jugement favorable; 2? de faire également examiner 
par l'Académie la collection Fircovitch et si l'Académie 
se prononce favorablement, d'en faire l'acquisition aprés 
s'étre concerté avec les possesseurs sur les conditions 
de la vente. Le Secrétaire Perpétuel de son cóté rap- 
porte que la Classe Historico-Philologique, dans sa séance 
du 1 mars dernier, à nommé deux commissions, l'une 
composée de MM. Oustrialof, Kunik et Sreznefski 
et chargée de faire l'inspection de la Bibliothéque Kara- 
taief — l'autre composée de MM. Brosset, Véliaminof- 
Zernof et Sreznefski et chargée d'examiner la col- 
lection Fircovitch. La premiere de ces deux commis- 
sions, ayant déjà rempli sa táche, présente son rapport 
dont les conclusions portent qu'on ne saurait contester 
la haute importance de la collection Karataief, puis- 
qu'elle renferme beaucoup de livres extrémement rares, et 
qu'il aurait été trés désirable de la voir passer des mains 
d'un particulier au domaine publie. L'Assemblée générale 


des Sciences de Saint - Petersbourg. 


318 





O TS 
en approuvant les conclusions de ce rapport arrête que 
Yon en fera parvenir une copie à M. le Comte Adler- 
berg en l'informant que, pour ce qui est de la collection 
Fircovitch, la Commission qui a été chargée de son 
examen s’est déjà mise à l'oeuvre, mais qu'elle n'a pas 
encore pu présenter un rapport, vu que la variété et Pim- 
portance particuliere des documents, aussi bien que le 
prix considérable demandé par les possesseurs, imposent à 
l'Académie le devoir de procéder avec le soin le plus mi- 
nutieux, et en se procurant aussi l'assistance de plusieurs 
spécialistes. 

Les Classes ayant nommé, en vertu de l'art. XV de 
lActe de Fondation des prix Démidof, chacune trois 
membres qui sous la présidence du Secrétaire Perpétuel 
devront former la Commission chargée de décerner les 
prix, ces élections sont confirmées par le Plénum. Consé- 
quemment cette Commission est proclamée constituée et 
autorisée à agir au nom de l'Académie. 


Lecture est donnée d'un office de M. le Ministre de l'In- | 


térieur du 6 mars dernier, communiquant que la muni- 
cipalité de la ville de St. - Pétersbourg a sollicité lintro- 
duction de mesures spéciales pour la vente de la chaux, 
de l'albátre, de l'argile et du sable, matiéres dont la vente 
en gros se fait à present par sajènes et la vente en détail 
par charretées ou par sacs. En conséquence le conserva- 
teur savant des étalons de poids et mesures, M. l'Acadé- 
micien Kupffer, a rédigé un projet d'instruction pour la 
fabrication et le poinconnage des mesures en question et 
comme M. le Ministre a l'intention de faire légaliser cette 
instruction pour toutes les villes de l'Empire, il en donne 
communication préalable à l'Académie, conformément à 
un article du Code des lois. L'examen de ladite instruc- 
tion est confié à une Commission composée de MM. Ostro- 
gradski, Jacobi et Lenz, et à laquelle M. Kupffer 
prendra part comme auteur du projet. 

` Le Secrétaire Perpétuel fait part qu'il a recu, le 24 fé- 
vrier passé, par le Département des relations intérieures 
du Ministère des Affaires Etrangères, pour être remis à 
M. Sreznefski, trois manuscrits de la Bibliothèque de 


- Copenhague, dont cet Académicien se trouve avoir besoin 


pour ses études. Ce sont 1° II&brumkz, 8°, N° 21 Coll. nov., 
2° Co6panie 1pesmmxs pykouuceii, 4°, N. C. N° 533 et 3° 
Cnuoncacs, fol. N° 147. Ladite Bibliothèque en a accordé 

x prêt sous condition qu'ils soient renvoyés avant la fin 
'avril. 


— Le Recteur de l'Université de Berlin, en remerciant 
pour la missive congratulative reçue de l'Académie à Poc- 


casion du jubilé sémiséculaire de ladite Université, envoie | 


un exemplaire des diverses publications consacrées à cette 
solennité, ainsi que de la médaille frappée en mémoire de 
l'événement. Les livres passeront à la Bibliothéque et la 

médaille sera placée au Cabinet numismatique. 
Les sociétés, institutions et personnes nommées ci-après 
nt des remerciments pour des envois de publica- 





tions de l'Académie: 1° l'Institut Ossolinski à Lemberg 
(3 octobre 1860), 2? la Société des physiciens à Franc- 
fort-sur-le-Main (4 décembre 1860), 3° la Société géo- 
logique de Londres (21 novembre 1860), 4? la Société 
Royale de Londres (24 mai 1860), 5° l'Académie des 
sciences de la Nouvelle Orléans (19 janvier 1861), 6? le 
Conseil de l'Université Impériale de St.-Pétersbourg (9 mars 
1861), 7^ M. le Directeur de l'Institut agricole à Gorygo- 
retsk (1 mars 1861) et 8° M. le Vice-Président de la So- 
ciété de Géographie russe (7 mars 1861). 





^ # 
CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
Séance Du 15 (27) mars 1861. 


M. Schiefner présente et lit une notice, intitulée: 
Ueber das Wort Sampo im finnischen Epos. Elle paraitra 
dans le Bulletin. _ 

M. Kunik présente un rapport de M. Lazarefski sur 
les résultats des études qu'il a faites des chronographes 
slavons dans les bibliothéques du Synode et de quelques 
couvents de Moscou. Ce rapport est destiné à paraitre 
dans le recueil Pyccxit Apæues. 

M. Schiefner dépose sur le Bureau une traduction, 
faite par M. Radloff et revue par M. Biliarski, du texte 
danois de l'ouvrage de M. Worsaae Nordiske Oldsagen, et 
propose de la faire imprimer au nombre de 600 exem- 
plaires. M. Baer la fera précéder d'une courte préface. 

Lecture est faite d'une lettre de M. Kóppen à M. Ku- 
nik sur les specimens de différents dialectes russes qu'il 
a collectionnés. Cette lettre sera insérée au Bulletin. 

Le Secrétaire Perpétuel annonce que l'impression de la 


3° livraison du T. II des Mélanges greco-romains ‘a été 


achevée. 

M. Véliaminof-Zernof lit un rapport dans lequel il 
annonce que M. Pletniof lui a transmis, pour étre com- 
muniquée à l'Académie, une lettre de M. Charmoy, membre 
correspondant, datée de Toulon le 16 (28) février 1861. 
Dans cette lettre M. Charmoy expose qu'ayant repris, 
il y a dix-sept ans, aprés une longue et grave maladie, 
ses travaux sur l'Orient, il a été péniblement désappointé 
en voyant publier par MM. Dorn et Véliaminof-Zer- 
nof les textes persans qu'il avait été à méme de com- 
pulser pendant son séjour à St.-Pétersbourg. M. Char- 
moy ajoute qu'il se consolerait encore facilement de cette 
déception, si ces Messieurs voulaient au moins lui céder 
lhonneur de pouvoir publier la traduction de ces mémes 
ouvrages, qui est encore inédite, sous les auspices et aux 
frais de l'Académie. — M. Dorn étant absent, la question 
ne peut pour le moment rouler que sur le Scheref-nameh 
dont. M. Véliaminof- Zernof a entrepris l'édition, et il 
donne là-dessus les explications suivantes. En 1829 M. 
Charmoy, alors professeur à l'Institut des langues orien- 
tales à St.-Pétersbourg, fit connaitre, par "ees de M. 


519 


Bulletin de l'Académie Imperiale 





Fraehn, son intention d'entreprendre la publication et la 
traduction du Scheref-nameh. En 1842 M. Fraehn déclara 
que par raisons de santé M. Charmoy s'est vu forcé d'a- 
bandonner cette entreprise, pour laquelle il avait déjà 
fait beaucoup de travaux préparatoires. Cependant en 1845 
M. Charmoy écrivit à M. Fraehn: «Une fois fixé dans le 
Dauphiné, je remettrai sur le champ la main à l'oeuvre 
pour publier enfin, dés que j'en aurai les moyens, mon 
histoire des Kourdes, qui est fort avancée.» M. Vélia- 
minof-Zernof pense qu'il s'agissait ici peut-étre de la 
traduction du Scheref-nameh et rappelle qu'il a mentionné 
les faits sus- indiqués dans la préface de son édition de 
l'Histoire des Kourdes, p. 14. Depuis l'année 1845 on n'en- 
tendit plus parler dans le monde savant ni des travaux 
de M. Charmoy en général, ni de son intention de pu- 
blier ou de traduire le Scheref- nameh. A son entrée à 
l'Académie, M. Véliaminof-Zernof entreprit l'édition 
du Scheref-nameh, persuadé que M. Charmoy avait 
renoncé à ce travail et convaincu en méme temps qu'une 
bonne édition de cet ouvrage n'était possible qu'à St.- 
Pétersbourg, puisque la Russie en possede un exem- 
plaire, revu par l'auteur lui-méme, et d'autres bons 
exemplaires dont le meilleur, celui de M. Khanykof, n'a 
été reçu à St.-Pétersbourg qu’apres le départ de M. Char- 
moy. On sait que M. Véliaminof-Zernof a déjà publié le 
premier volume du Scheref-nameh, eontenant la première 
partie du texte persan; le second volume, contenant la fin 
du texte et les variantes, paraitra sous peu et l'éditeur 


comptait mettre sous presse en automne le troisieme vo- | 


lume qui devait contenir la traduction, actuellement presque 


terminée, de la première partie du texte et les notes qui | 


Sr rapportent. 


Maintenant on apprend que M. Charmoy n'a pas aban- 
donné le projet de publier l'histoire des Kourdes et qu'il 
a achevé la traduction du Scheref-nameh. Or ne voulant 

' pas que cet orientaliste distingué, qui jadis a rendu de 
grands services à l'étude de l'Orient en Russie, perdit le 
fruit d'un travail de longue haleine, M. Véliaminof-Zer- 
nof se déclare prét à faire le sacrifice de sa traduction 
qui n'est écrite qu 'en partie. En cas que l'Académie ac- 
cepte la proposition de M. Charmoy, M. Véliaminof- 
Zernof envisagerait sa täche comme accomplie et ne fe- 
rait paraitre que la fin du texte (vol. 2) et un régistre 
alphabétique qui, à cause de son étendue, devra former 
un cahier à part. Le sacrifice qu'il fait, M. Véliaminof- 
Zernof l'accomplit avec d'autant plus de plaisir, qu'il 
lui tient à coeur de prouver par là qu'il n'a jamais eu 
l'intention de se mettre en travers des travaux de M. 
Charmoy et qu'il était loin de vouloir disputer à ce sa- 
vant le droit de priorité sur la traduction de l'histoire 
des Kourdes, n'ayant commencé la sienne que parce qu'il 
avait la ferme conviction, que M. Charmoy y avait re- 
noncé depuis longtemps. Toutefois le droit de priorité ne 
saurait s'étendre au texte du Scheref-nameh, car M. Char- 





moy qui s'était proposé de publier ce texte d'aprés les 
manuscrits de St.-Pétersbourg, les seuls qui soient bons 
et corrects, s'était dédit de son droit par le fait méme 
de son départ de la Russie. Des manuscrits qui se con- 
servent ici, M. Charmoy ne pouvait avoir que des copies 
et quant au manuscrit de M. Khanykof, il n'en pouvait 
pas profiter du tout. 

Audition faite de cet exposé, la Classe accepte l'offre iis 
son membre de se désister de sa traduction du Scheref- 
nameh et arréte, que M. Charmoy sera invité à envoyer 
le manuscrit de la sienne, pour qu'elle puisse étre publiée, 
m son désir, aux frais et sous les auspices de l'Aca- 
dém 

L'administration ecclésiastique de Iakoutsk, par un of- 
fice du 18 janvier 1861, envoie des listes de lieux habités 
des douze paroisses de Peparchie Kamtchatka. Elles se- 
ront placées à la Bibliothèque. 

M. Véliaminof-Zernof donne lecture d'une lettre que 
lui a adressée M. Dorn de Bakou, le 15 février 1861, et 
se rapportant à la demande de M. le Professeur Mehren 
relative à l'édition, commencée par feu M. Frähn, de 
Chems-ed-Din Dimaski (v. la séance du 21 décembre 
1860). La Classe aprés avoir entendu la lettre de M. 


Dorn et aprés avoir débattu le fond de la question, ar- 


réte que l'on mettra à la disposition de M. Mehren les 
feuilles imprimées par M. Frähn de l’auteur sus -men- 
tionné, mais on l’informera en méme temps des motifs 
qui ont déterminé M. Fràhn à en suspendre l'impression. 


CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE. 
SÉANCE Du 22 Mans (3 avrıı) 1861. 

M. Baer présente la seconde partie — partie anatomique 
— de son mémoire consacré aux recherches anatomiques 
et zoologiques sur le morse. Ce travail était achevé il y 
a bon nombre d'années, mais l'auteur en différait lim- 
pression dans l'espoir de pouvoir le compléter, en se pro- 


| curant un second exemplaire complet de jeune morse. 
.Mais cette espérance ne s'est pas réalisée. Du reste 


Baer a recu quelques parties de l'animal et en a profité 
pour compléter ses recherches antérieures. Il met en méme 
temps sous les yeux de la Classe une série de dessins 
faits par lui et se rapportant à l'anatomie du morse, et 
exprime le désir d’être autorisé à en faire un*choix de 
5 planches, qui devront étre annexées au mémoire et qu'il 
faudrait pour cela faire dessiner par un artiste habile. 
Approuvé. 

M. Lenz lit un extrait d'une lettre de M. Lapchine, 
Professeur à Kharkof, sur la partie chimique des expé- 
riences faites avec une batterie galvanique. Cet extrait 
sera publié dans le Bulletin. 

M. Brandt présente et recommande pour le Bulletin 
un travail de M. Bremer contenant une description de 
65 nouvelles espèces de lépidoptères, recueillis par MM. 


521 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


322 





ee H 
Radde et Maack dans la Sibérie orientale et dans le 
pays de l'Amour. 

M. Baer lit un rapport sur un travail de M. le Dr. 
Knoch, qu'il dépose sur le bureau et qui contient ses 
recherches sur le Bothriocephalus latus. L'auteur désirant 
encore continuer ses recherches avant de les publier, M. 
Baer reprend le manuscrit aprés la séance. 

Voici le contenu du rapport de M. Baer: M. Knoch 
ne donne pas seulement un résumé complet de tout ce 
qu'on savait jusqu'ici sur la Taenia lata, mais en partant 
des expériences nouvelles et des conclusions auxquelles 
on est arrivé sur la vie et la propagation des cestoides, 
il a cru nécessaire de faire des recherches particulieres 
sur lespéce indigéne de Russie. Aprés avoir consacré 
à cette táche plusieurs années de travail, il soumet à 
l'Académie une étude approfondie et accompagnée de 
nombreux dessins. L'ouvrage de M. Knoch devant pa- 
raitre sous peu, M. Baer ne croit pas nécessaire d'en 
faire un rapport circonstancié Mais comme il est d'un 
intérêt particulier de connaître la voie par laquelle la 
Taenia lata s’introduit dans le corps humain, et qu'il 
est desirable que les vues de M. Knoch.soient ou 
confirmées ou rectifiées par d'autres observations, M. 
Baer eroit à propos de citer cette partie des résultats 
obtenus par M. Knoch avec les paroles de Pauteur 
méme. «Les oeufs du Bothriocephalus latus, dit M. Knoch, 
se trouvent dans l'eau douce des fleuves et des lacs, 
où ils sont transportés, pour la plupart indirectement, 
avec les proglottides en automne et au printemps. Les 
embryons de ces oeufs ressemblent aux infusoires, se dé- 


veloppent lentement et n'en sortent qu'au bout de quelques 


mois par un trou qui se fait à l'un des póles de la cap- 
sule, Ces embryons se distinguent essentiellement de ceux 
des autres cestoides en ce que la surface de leur enveloppe 
est toute couverte de longs cils subtils et vibratiles, à 
l'aide desquels ils nagent avec vivacité plusieurs jours, 
mais sans qu'on aperçoive un mouvement du corps de 


l'embryon méme. Cependant ces embryons ciliés ne peu- | 


Vent pas continuer leur migration dans l'eau au delà de 
SIX jours: aprés ce terme l'enveloppe crève par suite de 
l'accroissement de son volume, dû à la diffusion de l'eau. 
Toute motion spontanée cesse alors et l'embryon, privé 
de son enveloppe protectrice, doit périr dans l'élement 
hostile. Donc pour atteindre son développement ultérieur, 
il faut que l'embryon soit introduit dans le corps de son 
hôte futur à l'état où la motion spontanée dure encore et 
méme avant que l'enveloppe n'ait subi une altération 
queleonque, Or quant aux animaux qui habitent l'eau 
douce, le scolex du Taenia lata n'a pu étre tracé chez eux 
avec certitude ni en suite d'une intromission expérimen- 
telle ni par des essais de nourriture. Il est certain seu- 
lement que ni les scolex bothriocephales ni leurs états 
Cystoides, qui se trouvent chez les poissons, ne forment 
"n développement ultérieur du Taenia lata, Encore est il 





prouvé par des expériences, que les embryons vivants du 
Bothriocephalus latus ne peuvent pas se transformer en 
scolex dans les organes, où les embryons des autres 
cestoïdes entrent, et même si, introduits sous la peau, ils 
prennent un développement cystoide, ils restent ce qu'on 
appelle acéphalocystes, sans arriver à l’état de scolex. De 
méme les expériences de nourriture avec les germes bo- 
thriocephales, faites sur les mammiferes terrestres, comme 
sur les rongeurs herbivores et sur les chats, n'ont eu que 
des résultats négatifs. Ce n'est que chez le chien, que l'on 
obtient des résultats positifs, tant par l'introduction des 
oeufs entiers que surtout par les embryons déjà éclos et 

avalés par l'animal avec l'eau fluviatile. Quand on con- 

sidére que les embryons de Taenia lata sortent de leurs 

oeufs dans l'eau douce et y font des migrations sponta- 

nées, et qu'il n'est pas probable que les oeufs entiers puis- 

sent entrer dans les organes digestifs de l'homme, il ne 

reste qu'à adopter l'hypothése que les embryons s'intro- 

duisent dans les intestins de l'homme avec l'eau fluvia- 

tile — hypothése à l'appui de laquelle se présente encore 

le fait, que l'homme est molesté trés rarement par la 

Taenia lata là où l'on boit de préférence l'eau des sources, . 
comme par exemple à Moscou. Par contre cette espéce 

des cestoides se trouve trés souvent chez les habitants 

des villes oü l'on ne boit presque que l'eau des fleuves, 

comme c'est le cas à St.-Pétersbourg, Dorpat, Riga. 

Les chiens qui avaient bu de l'eau, contenant des em- 
bryons éclos de Taenia lata, en livraient, aprés avoir été 
tués, plusieurs exemplaires. Ce cestoide se développa chez 
eux au milieu du méme intestin et arrivait à sa puberté 
au bout de deux mois. Le scolex ne possédait pas, comme 
la plupart des cysticerques du taenia, une queue cystoide 
mais plutót un appendice rubanaire. Avec chaque selle 
les oeufs et les restes génitaux du cestoide sortent avec 
d'autres fragments plus grands en forme d'un sable fin. 
Le meilleur remède contre le Taenia lata est l'extr. filicis 
maris. 

Il y a deux espèces de Taenia lata anatomiquement dif- 
férentes. Les parties génitales en sont encore aussi peu 
connues que la signification des deux canaux longitudi- 
naux intérieurs. Outre ceux-ci ce cestoide possède encore, 
immédiatement sous sa peau, un systeme de tubes anasto- 
mosés et trés subtilement maillés, à l'instar du système 
des vases capillaires chez les animaux vertébrés. Dans le 
dit systeme oscillent des cils isolés en forme de tirebou- 
chons, qui meuvent des granules dans un fluide transpa- 
rent. Il existe un rapport anatomique entre ce systeme 
tubulaire de la surface et les canaux longitudinaux de 
l'intérieur.» 

M. Helmersen annonce que sur une proposition faite 
par lui, M. le Ministre des Finances vient d'ordonner le 
sondage d'un puits artésien prés du nouveau bátiment 
de l'Expédition des billets de Banque et des fonds publics. 
Cette Expédition a besoin de 96,000 pieds cubes d'eau 


Bulletin de l'Académie Imperiale 





en 24 heures et cette quantité pourra étre fournie par 
le puits artésien, si l'on. réussit à en tirer de l'eau mon- 
tant jusqu'à la surface. La proposition de M. Helmer- 
sen se basait sur le fait, que le puits artésien de la 
batterie de l'ouest à Réval est percé dans des couches 
identiques à celles qui portent St.-Pétersbourg, et donne 
une quantité abondante de bonne eau. MM. le Capitaine 


Romanofski et le Lieutenant Nikolski, officiers du. 


Corps des Mines, ont été chargés de lexécution du son- 
dage en question. 
Le méme Académicien communique encore qu'il avait 


envoyé à M. le Directeur en chef des ponts et chaussées | 
un exemplaire de son travail sur le bassin de la Narova | 


et sur l'ensablement de son embouchure, afin de faire 
connaitre à M. le Général Tchefkine le projet, proposé 
dans le dit travail pour mettre un terme aux progres de 
cet ensablement. Ensuite de cela M. le Général Tchef- 


kine a bien voulu informer M. Helmersen par écrit, 


qu’il a pris connaissance du travail en question, que Pen- 
sablement de la Narova occupe déjà depuis quelque temps 
les ingénieurs de son ressort et que des explorations, faites 
sur les lieux, donnent la certitude que le projet de M. 
Helmersen est praticable. Ce projet consiste, comme on 
se rappelle, à détourner, au moyen d'un canal, le cours 
de la Rossona, en lui donnant une embouchure directe 
dans la mer et en l'empéchant par là de déposer ses 
sables sur la rade de la Narova. M. le Général Tchef- 
kine fait aussi savoir à M. Helmersen que l'on dresse 
maintenant un plan d'un tel canal au premier arrondisse- 
ment des ponts et chaussées, et que les données fournies 
par M. Helmersen seront prises en considération quand 
il s'agira de juger ce plan. ; 

M. Brandt annonce que le Musée zoologique a recu 


cinq oeufs de l'Ampelis garrula, pris par feu le naturaliste- | 


voyageur anglais John Wolley en Finlande, le 16 juin 
1858, et transmis selon la volonté du défunt par son 


ami et héritier M. Alfred Newton. On sait combien il est | 


difficile de s'emparer des oeufs de cet oiseau, vu que le 
jeune comte Hofmansegg a parcouru dans ce but, mais 
sans succés, la Finlande et le gouvernement d'Arkhangel. 
Feu M. Wolley a légué à chacun des grands Musées du 
monde civilisé quelques uns de ces oeufs, en mémoire de 
la persévérance qu'il a mis à les recueillir. 

M. Helmersen remet la note de M. Gallardo Bastan 
sur les aérolithes en déclarant qu'elle ne donne pas lieu 
à un rapport. (V. la dernière séance.) 

La Direction des écoles du pays des Cosaques du Don, 
par un office du 28 février 1861, adresse les observations 
météorologiques faites à Aksaisk en 1860. Elles seront re- 
mises à M. Kupffer. 

M. Brandt produit un diplóme de la Société zoologique 
de Londres, qui l'a admis au nombre de ses membres 
étrangers, le 7 (19) février 1861. 





CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE. 
Séance pu 29 Mans (10 Aen) 1861. 

M. Kunik désirant avoir quelques renseignements se 
rapportant aux anciennes Archives des Patriarches à Con- 
stantinople, propose d'adresser au révérend père Antonin, 
attaché à l'Ambassade russe à Constantinople, les questions 
suivantes: 

1^ Jusqu'à quelle époque remontent les Archives des 
Patriarches de Constantinople? 

2° Ces Archives contiennent-elles des documents remar- 
quables ayant trait à l'histoire de Russie avant Pierre- 
le-Grand, et se trouve-t-il parmi eux des actes sur le sy- 
node de 1561, qui conféra le titre de Tsar à Ivan Vas- 


| silievitch? 


3° Existe-t-il à Constantinople une collection manu- 
scrite de sermons et lettres du patriarche Photius et con- 
tient-elle les deux sermons faits par lui en 865 à locca- 
sion de l'invasion des Russes? 

4? Y-a-t-il à Constantinople, parmi les manuscrits du 


| Patriarchat de Jérusalem, quelques uns qui aient de l'im- 


portance pour l'histoire russe? De quelle nature est nom- 
mément la description du voyage d'ambassade entrepris 
par le Grec moldave Nicolas Spatharios (Hukozait Craoea- 
piä) en 1675 de Tobolsk à Peking? Est-ce que Vinfolio: 
«llocaania uau nucrma Hampiapxoes» contient des docu- 
ments se rapportant à la Russie? 

La proposition de M. Kunik est approuvée. 

M. Véliaminof-Zernof, ayant examiné les deux mon- 
naies trouvées nouvellement aux environs du village No- 
vaia Tolkofka (v. la séance du 1 mars 1861), déclare que 
ce sont des monnaies Djoutchides, frappées en 1345 et en 
1370 de notre ére et nullement rares; des exemplaires 
pareils ont déjà été décrits par M. Frähn. L'avis de M. 
Véliaminof-Zernof sera communiqué à M. le Gouver- 
neur de Penza. 

M. Schiefner dépose sur le Bureau l'ouvrage de M. 
Haldeman, Professeur au, Delaware College, intitulé: 
Analytic Orthography: an investigation of the sounds of the 
voice and their alphabetic notation; including the mechanism 
of speech and its bearing upon etymology. Philadelphia 1860. 
4°. L'auteur en fait hommage à l'Académie et exprime le 
désir d'avoir en échange un exemplaire du calendrier al- 
lemand publié par l'Académie pour 1860, contenant un 
article de M. Wiedemann sur la classification des langues 
parlées dans l'empire de Russie. Accordé. 

M. Renan, par une lettre adressée au Secrétaire Per- 
pétuel et datée de Sour, le 8 mars 1561, remercie pour 
sa nomination de membre correspondant et communique 
quelques renseignements sur la mission scientifique dont 
il est chargé. Voici ce qu'il en dit: 

«Je manquerais à mes devoirs de correspondant, si je 
ne Vous disais quelques mots des résultats de ma mission 
pour l'exploration de la Phénicie. Des quatre campagnes de 
fouilles dont cette mission doit se composer, j'ai achevé 





i 
1 


525 





des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


326 





celle de Djébeil (Byblos); celle de Sidon est fort avancée, 
et jai commencé ces jours-ci celle de Tyr; dans un mois 
jouvrirai celle de Tortose et de Ruad (Aradus et Antara- 
dus). Pour l'épigraphie phénicienne les résultats sont restés 
au-dessous de mon attente; les seuls textes nouveaux que 
je possède, sont une inscription, malheureusement très- 


iiio, de Byblos et les graffiti de la grotte d'Astarté | 


prés de Tyr. Mais pour l'histoire de l'art, j'apporterai, je 
crois, des résultats importants. Djébeil et une localité ob- 
scure des bords du fleuve Adonis, nommée Maschnaka, 
m'ont fourni des monuments que je crois vraiment phéni- 
ciens. Saida nous a donné 7 magnifiques sarcophages à 
téte sculptée et à gaine, de dimensions colossales, d'un 
style également original. Sour et ses environs immédiats 
sont assez stériles; mais dans un rayon de 3 ou 4 lieues 
se trouvent des localités fort importantes, telles que Oumm 
el-Aämed, sur lesquelles je compte faire porter mes efforts. 
Le Liban m'a offert une moisson considérable d'inscrip- 
tions grecques, qui jetteront beaucoup de jour sur l'état 
religieux de la Phénicie dans les premiers siöcles de notre 
ére. J'ose croire que les questions, en particulier, soule- 
vées par l'ouvrage singulier de Philon de Byblos, seront 
à peu prés résolues par ces textes nouveaux. J 'espére que 
ces recherches oü l'on a pu ne tenir aucun compte de la 
frivolité du publie, et où l'on n’a eu en vue que le pur 
intérét de la science, porteront quelque fruit. On n'a pu 
Songer à épuiser une matiére qui exigerait des généra- 
tions de travailleurs; mais il était urgent de savoir ce que 
l'on peut espérer d'un terrain jusqu'ici inexploré.» 

Le Secrétaire Perpétuel annonce quil a recu de M. 
Brosset, Directeur intérimaire du Musée asiatique, 1? un 
exemplaire des feuilles imprimées par M. Frähn de l'on- 
vrage de Schems-ed-Din Dimaski et 2? les remarques 
de M. Frähn pour cette édition, consignées dans un cahier 
portant le titre: Adnotationes in N ochbet-üd, dehri, auct. 
Schems-ed-Din Abu-Abdallah-Muhammed el-Dimeschki. 
Ces deux ‚pieces étant destinées à étre envoyées à M. 
Mehren à Copenhague (v. la séance du 15 mars 1861), 
on les lui fera parvenir par voie officielle, en l'invitant 
à vouloir bien les restituer par la méme voie dans un 
délai de quatre mois. Il pourra également retenir, jus- 
qu'à l'échéance de ce terme, s'il le juge nécessaire, le ma- 
nuscrit de Schems-ed-Din el-Dimeschki, envoyé antérieu- 
rement (v. la séance du 21 décembre 1860). 





. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 


L'Académie a reçu dans ses dernières séances les 
ouvrages dont voici les titres: 
Atti dell I. R. Istituto Veneto di scienze, lettere ed arti. 


Tome V, serie terza, dispensa 5 — 8. Venezia 1859 
— 60. 8, 

















Atti del r. Istituto Lombardo di scienze, lettere ed arti. 
Vol. I. fase. XVII. XVIII. Vol. II. fasc. I— III. Mi- 
lano 1860, 4. 

Memorie del r. Istituto Lombardo di scienze, lettere ed 
arti. Vol. VIII. della Serie II. fasc. II. Milano 1860. 4. 

Sitzungsberichte der k. bayer. Akademie der Wissenschaf- 
ten zu München. 1860. N° I. II. München. 8. 

Berichte über die Verhandlungen der k. süchsischen Ge- 
sellschaft der Wissenschaften zu Leipzig. Mathema- 
tisch-physicalische Classe. 1859. N* III. IV. und phi- 
lologisch-historische Classe. 1859. N° III. IV. u. 1860. 
N° I. II. 


Fechner, G. Th. Über einige Verhältnisse des binocula- 
ren Sehens. Leipzig 1860. 8. (Abh. d. math.- phys. 
Classe d. k. sächs. Ges. d. Wiss. Bd. VII. Bog. 22—36.) 

Mettenius, G. Zwei Abhandlungen. 1) Beiträge zur Ana- 
tomie der Cycadeen. 2) Über Seitenknospen bei Far- 
nen. Leipzig 1860. 8. (Abh. d. k. süchs. Ges. d. Wiss. 
Bd. VII. Bog. 37 — 39.) 

Flügel, G. Die Classen der hanefitischen Rechtsgelehr- 
ten. Leipzig 1860. (Aus dem 8ten Bande der Abh. 
der k. sáchs. Ges. d. Wiss.) 8. 

Jahresbericht der fürstlich Jablonowskischen Gesellschaft. 
Leipzig im Márz 1860. 8. 2 Ex. 

Gabelentz, H. C. v. der. Die melanesischen Sprachen nach 
ihrem grammatischen Bau und ihrer Verwandtschaft 
unter sich und mit den malaiisch-polynesischen Spra- 
chen. Leipzig 1860. (Abh. d. k. sächs. Ges. d. Wiss, 
Bd. VII.) 8. 

Zeitschrift des Ferdinandeums für Tirol und Vorarlberg. 
3te Folge. Heft 8. 9. Innsbruck 1860. 8. 

Ferdinandeum. 28ster Bericht des Verwaltungs-Ausschus- 
ses über die Jahre 1857 — 59. Innsbruck 1860. 8. 

Hoffmann, Franz. Akademische Festrede zur Feier des 
hundertjährigen Geburtstages Friedrich Schillers ge- 
halten am 10. November 1859 im akademischen Mu- 
Siksaale zu Würzburg. Würzburg. 4. 

Jahrbücher der k. Akademie gemeinnütziger Wissenschaf- 
ten zu Erfurt. Neue Folge. Heft 1. Erfurt 1860. 
37ster Jahresbericht der schlesischen Gesellschaft für va- 
terländische Cultur. Arbeiten und Veränderungen der 

Gesellschaft im Jahre 1859. Breslau. 4. 

Annales academici. MDCGCLVI— MDCCCLVII. Lugduni 
Batavorum 1860. 4. i 

Mémoires couronnés et autres mémoires, publiés par l'A- 
cadémie royale des sciences, des lettres et des beaux- 
arts de Belgique. Collection in-8. Tome IX. Bruxelles 

9, 8 


1859. 8. 

Annuaire de l'Académie royale des sciences, des lettres et 
des beaux-arts de Belgique. 1860. Vingt-sixiéme an- 
née. Bruxelles 1860. 12. 

Bulletins de l'Académie royale des sciences, des lettres 
et des beaux-arts de Belgique. 28* année, 2"* série. 
T. VII. VIII. Bruxelles 1859. 8. 


327 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


328 





Memoirs of the literary and philosophical society of Man- 
chester. Vol. I. II. (second edition) IV. V. London 
se — 98. Second series. Vol. I — XV. London 1805 


SC 

ee of the literary and Bien society of 
Manchester. 1857 — 59. N* 1— 14. 

Transactions of the royal Society of ur. of the Uni- 
ted Kingdom. Second series. Vol. VI. part. I — III. 
London 1859. 8. 

The journal of the royal Asiatic Society of Great-Britain 
and Ireland. Vol. XVIII. p. 1. London 1860. 8. 
Oversigt over det k. danske Videnskabernes Selskabs For- 
handlinger og dets Medlemmers Arbeider i aaret 1858, 
1859. S Rus Secretair G. Forchhammer. Kjö- 

benhav 

Det k. redit tant Selskabs Skrifter. Femte 
raekke. Naturvidenskabelig og mathematisk afdeling. 
Fjerde binds andet hefte og femte binds forste hefte. 
Kjóbenhavn. 1859. 4. 

Ärsskrift utgifven af kongl. Vetenskaps - Societeten i Up- 
sala. Fórsta ärgängen. Upsala 1860. 8. 

Nova acta regiae societatis scientiarum Upsaliensis. Seriei 
tertiae Vol. II fascicul. II. Upsaliae 1858. 4. 

Durand, Elias. Memoir of the late Thomas Nuttall 8. 
(From the proceed. of the Am. phil. soc.) 

Transactions of the american philosophical society held at 


Philadelphia for promoting useful knowledge. Vol. XI | 


p. III. New series. Philadelphia 1860. 4. 

Proceedings of the American Prot society. Vol. 
VII. January — June 1860. N° 63. 

Laws and regulations of the American Gett society 
held at Philadelphia for promoting useful knowledge 
together with the charter of the Society and a list of. 
its members. Philadelphia 1860. 8. 

Proceedings of the American association for the advance- 
ment of science. Thirteenth meeting, held at Spring- 
field, Massachusetts, August 1859. Cambridge 1860. 8. 

The American Journal of science and arts. Vol. XXVIII 
N° 83, Vol. XXIX N° 85 —87. New Haven 1859 — | 
60. 8. 

The transactions of the Academy = Science of St. Louis. 
Vol. I. N° 3. St. Louis 1859. 

none: contributions to oid Vol. XI. City of 
Washington 1860. 4. 

Journal of the American oriental Society. Sixth Vol. N° II. 
New Haven 1860. 8. 

Transactions of the American Institute of the City of New 
York for the years 1855— 58. Albany 1855 — 59. 8. 

Der neuen Preussischen Provinzial-Blätter dritte Folge. 
Band VI. Heft 1. 2. Königsberg 1860. 8. 

Revue orientale et américaine, Troisième année. N° 22. 
Paris 1860. 8. 

Zeitschrift der deutschen Morgenlündischen Gesellschaft. 
l4ter Bd. IVtes Heft. Leipzig 1860. 8 


Das Inland 1860 N? 
| Journal d'Odessa 1860 N° 77 — 135. 


rr 

Abhandlungen für die Kunde des Morgenlandes. Bd. II 
N° 1: Hermae pastor. Aethiopice primum edidit et 
Aethiopica latine vertit Ant. D'Abbadie. Leipz. 1860. 8. 

Baltische Monatsschrift. Zweiten Bandes 3tes u. 4tes Heft. 
August 1860, 

Archiv für wissenschaftliche Kunde von Russland. Heraus- 
gegeben von A. Erman. 19ter Band, 4tes Heft. Berlin 
1860. 8 

30 — 47. 


Mahjas weesis N^ 31 — 47. 

Casopis Musea Království českého. 1860. XXXIV ročnik. 
Svazek 2. 3. v Praze 

Johansson, J. Fabula Aeschylea, quae Persae inscribi- 
tur, in suethicum conversa cum prooemio commenta- 
riisque. Upsaliae 1860. 8. 

ar amem e ops Frid. Quaestiones Aeschyleae. Erlan- 
gae 1 

Lófstedt, ow In illa Demosthenis et Aeschinis de 
Philocratea pace contentione uter vota melioribus 
rationibus impugnaverit. Upsaliae 186 

Hegesippi qui dicitur de bello J m. a III. b., ed. 
Car. Fr. Weber. Marburgi 1859. 

Zeller, Ed. De Hermodoro Ephesio et d Plato- 
nico. Marburgi 1859. 4. 

Sophokles erklärt von F. W. Schneidewin. 1stes Bänd- 
chen. 4te Auflage, besorgt von August Nauck. Berlin 
1860. 8. 

| Incerti auctoris carmen panegyricum in Calpurnium Piso- 
nem cum adnotatione critica. Marburgi 1859. 4. 

Alexandri Magni iter ad Paradisum. Ex codd. mss. latinis 
primus ed. Jul. Zacher. Regimonti Pr. 1859. 8. 

Engstrand, Car. Jo. Henr. De libris Ciceronis academi- 
cis. Upsaliae 1860. 8. 

Grasberger, Laur. De usu Pliniano. Wirceburgi 1860. 8. 

Bujak, G. De Sileno scriptore Hannibalis. Regimonti Pr. 

8 


1859. 8. e 
Östling, Nicol. De Albii Tibulli vita et carminibus quae- 
stiones. Upsaliae 1860. 8. 
gger, E. Notions élémentaires de grammaire comparée 


pour servir à l'étude des trois langues classiques. - 
T. 1X 


' Cinquième édition. Paris 1856 — 

Zethraeus, Aug. Gerh. Om användandet af Participium 
i Engelskan. Stockholm 1860. 8 

Petersson, Anders Magnus. Om betydelsen och bruket 
af tempora i nyfranska spräket med särskildt afse- 
ende pä Latinet. Upsala 1860. 8. 

Xoucoféevc, T. Avépuxra T] d prAodoyuxar "uge xoi ag- 
yatoloYuxal rapampissıs xat èniotacian Eu Kov- 
gtavtivouroher 1860. 8 








Paru le 20 avril 1861. 











sberg, 
E Schubert, 
membre correspondant, 




















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KE BULLETIN 
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DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 
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| TOME MI. 
h ( Feuilles 54 — 36*.) ; 
| 
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| 2 
| CONTENU: CS 
; age 
1 T N. Zinine, Sur l'introduction de l'hydrogène dans des combinaisons organiques... 529 — 531. 
| Victor Langlois. Etude sur les sources de l'Histoire d'Arménie de Moïse de 
nn 
| Chronique du personnel... ..... EE, cs din Ee ch 5 584. 
ET] | | 
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| ` Ci - joint le titre et les tables des matières du Tome III. du Bulletin. | 
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On s’abonne: chez MM. Eggers & Cie, libraires à St.-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de 
Code (Komurer» IIpaszenis Wwneparopcexoit Axaxemiu Haerz) et chez M. Léopold Voss, 
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.Le p d'abonnement, par volume compté ‘de 36 feuilles, est de 3 rbi. arg. pour à 
Sen de Prusse por enc 








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BULLETIN 


DE L'ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOTRG. 





Über die Einführung von Wasserstoff in 
organische Verbindungen, von X. Zinin. 
(Lu le 19 avril 1861.) 


Am 16. November des vorigen Jahres hatte ich die 
Ehre der Akademie eine Arbeit über das Benzil vor- 
zulegen, welche in dem am 31. December ausgegebe- 
nen Bulletin erschienen und daraus in N? 12 des Che- 
mischen Centralblattes vom 13. März abgedruckt ist; 
in ihr wird die directe. Einführung von Wasserstoff 
in organische Kórper bei der Umwandlung des Ben- 
zils in Benzoin durch Hilfe von Chlorwasserstoffsäure 
und Zink als reine Reaction beschrieben. Weder die 
Idee noch das Factum einer solchen Einführung ist 
neu, denn z. B. die Verwandlung von Azobenzid in 
Benzidin und von Acetylen in ölbildendes Gas sind 
solche Reactionen. Jetzt nun lese ich in dem eben 
erhaltenen, am 3. April ausgegebenen Aprilhefte der 
Annalen der Chemie und Pharmacie pag. 122, eine 
«briefliche Mittheilung» von Professor Kolbe, in 
welcher er anzeigt, dass er seit Kurzem mit einer 
neuen Versuchsreihe beschäftigt sei, welche die 
directe Einführung von Wasserstoff in wasser- 
stoffarme organische Verbindungen vermittelst Salz- 
säure und Natriumamalgams bezwecke. In dieser 
Mittheilung ist noch kein concreter Fall von einer 
directen Einführung von Wasserstoff in organische 
Verbindungen angeführt , es wird aber die Wir- 
kung der Salzsäure und des Natriums auf Ben- 
zoesäure besprochen, und dies nöthigt mich, der Aka- 
demie eine noch unvollendete Arbeit über die Ein- 
führung von Wasserstoff in das aus Benzil durch die- 
selbe Reaction gebildete Benzoin, so wie auch über 
die Einwirkung von Salzsäure und Zink auf das Bit- 
termandelöl vorzulegen. In meiner letzten Arbeit (Bul- 
latin T. III, pag. 68 — 74) ist angeführt, dass bei 
der Einwirkung von Chlorwasserstoffsäure und Zink 
auf eine alkoholische Benzillösung Benzoin heraus- 
krystallisirt, wenn die Reaction nicht zu weit 
"geführt worden war; lässt man aber die Reac- 


tion weiter gehen, also auch auf das gebildete Ben- 
Tome III. 





zoin sich erstrecken, so verwandelt sich das letztere 
in eine neue Substanz. Sehr leicht gelang mir diese 
Operation, wenn ich einer kochendheissen Auflösung 
von 1 Th). Benzoin in ungefähr 3— 4 Thl. 75 pro- 
centigen Alkohols 1 Thl. 85 procentigen mit salzsau- 
rem Gase gesättigten Alkohols zusetzte und nun all- 
mählich 7, Thl. fein zertheiltes Zink eintrug. Wenn 
die dadurch hervorgerufene stürmische Reaction vor- 
bei war, setzte ich noch /, Thl. des mit Chlorwasser- 
stoff gesättigten Alkohols hinzu und kochte die Flüs- 
sigkeit bis zur Hälfte ein, goss sie darauf von dem 
ungelöst gebliebenen Zink ab und vermischte sie mit 
Wasser, wodurch ein ölartiger Körper gefällt wurde, . 
welcher bald zu einer krystallinischen Masse erstarrte. 
Durch Umkrystallisiren aus Alkohol erhält man den 
Körper in reinem Zustande; die Ausbeute beträgt 
wenigstens eben so viel als das angewendete Benzoin. 
Der neue Körper kann in kleinen Quantitäten (unge- 
fähr bis zu 8 Grm. auf einmal) überdestillirt werden, 
ohne dass dabei eine erhebliche Quantität zersetzt 
wird, und man kann sich daher der Destillation zur 
Reinigung bedienen. In kochendem starken Alkohol 
ist der Körper fast in jedem Verhältnisse löslich; in 
Äther ist er ebenfalls sehr leicht löslich, in Wasser . 
aber unlöslich. Aus Alkohol krystallisirt er in rhom- 
bischen Tafeln; bei 55°C. schmilzt er. In der Zusam- 
mensetzung unterscheidet er sich vom Benzoin durch 
einen grösseren Wasserstoffgehalt, durch die Elemen- 
tar-Analyse ist es aber ungemein schwierig die Zahl 
der eingeführten Wasserstoffmoleküle auszumitteln, 
und ich muss daher zur Untersuchung der Umwand- 
lungsprodukte meine Zuflucht nehmen. Bis jetzt habe 
ich gefunden, dass durch die Einwirkung von Salpe- 
tersäure zwei Produkte entstehen, ein weisser, in 
Wasser löslicher, blättrigkrystallinischer Körper, und 
ein in Wasser unlöslicher, aus Alkohol in feinen gel- 
ben Nadeln krystallisirender. Mit einem Überschusse 
von Brom behandelt giebt das hydrogenisirte Benzoin 
einen krystallinischen Körper. 

Löst man Bittermandelöl in mit salzsaurem Gase 

34 


331 


Bulletin de l'Académie Impériale 


332 





gesättigtem Alkohol, fügt Zink hinzu und kocht das 
Gemisch, nachdem die stürmische Reaction vorüber 
ist, so sondert sich auf dem Boden des Gefässes ein 
schwerer ölartiger Körper ab, welcher beim Erkalten 
fest wird und eine harzartige Beschaffenheit annimmt. 
In Alkohol ist er fast unlöslich, in Äther dagegen sehr 
leicht löslich, und aus dieser Lösung setzt sich beim 
freiwilligen Verdampfen ein Theil desselben in farblo- 
sen Krystallgruppen ab, deren einzelne Individuen 
dreikantig zugespitzt erscheinen; der Rest scheidet 
sich als ölartige Masse aus, in welcher mit der Zeit 
ebenfalls dieselben Krystalle entstehen. Diese Reaction 
ist demnach ganz ähnlich der von Hrn. Kolbe be- 
schriebenen, allein mein Produkt enthielt nichts von 


der in wässriger Kalilauge löslichen Substanz, welche 


den grössten Theil des von Hrn. Kolbe durch die 
Einwirkung von Natrium und Salzsäure auf Benzoe- 
säure erhaltenen Produktes ausmachte. 


Etude sur les sources de l'Histoire d’Arme- 
nie de Moïse de Khoren, par Victor 
Langlois. (Lu le 12 avril 1861.) 


Contenu du présent mémoire. 


i et iino du sujet. 
$ 1. ; Sa vie, ses ouvrages, ses tendan 
$2. Rig oü à parie Moïse: sources grecques, écrivains profa- 
nes, écrivains chrétiens. 
$ 3. Sources chaldéennes ou nabatéennes; considérations générales. 
Age et importance du livre de Mar Apas Gadina. Sources sy- 
iaques. 
' 84. Sources arménidfines; les chants et les tráditions populaires. 

Sources renfermées dans les anciennes archives de l'orient. 
Conclusion. 

Au moment où Moïse de Khorën tontribasit si 
puissamment par ses lumières aux progrès de la lit- 
térature nationale en Arménie, une violente réaction 
s'opérait, parmi les lettrés de ce pays, contre la cul- 
ture du syriaque, et un engouement extraordinaire, 
qui, chaque jour, prenait des développements plus ra- 
pides, se manifestait en faveur des écrits profanes et 
religieux des Grees. 

Dans un Mémoire précédent), nous avons essayé 
de prouver qu'avant les premières années du V* siècle, 
la langue arménienne ne fut jamais employée autre- 
ment que comme idióme vulgaire, et que le peuple 





1) Mémoire sur les origines de la culture des lettres en Arménie 
(Journal asiatique, 1861). 





qui la parlait se servait pour écrire d'idiómes étran- 
gers, soit araméens, soit ariens, comme le chaldéen 
ou nabatéen, — dont le prolongement devint à l'époque 
chrétienne le syriaque; — le pehlvi et le grec. Les 
plus anciens écrivains de l'Arménie, et entre autres 
Moise de Khorén, le disent formellement. C'est au 
surplus ce qui explique l'absence d'un alphabet appro- 
prié à la langue arménienne, antérieurement à son ap- 
parition et à son développement comme idiôme savant, 
dans les premières années du V° siècle. 

Durant le temps qui s'écoula entre l'adoption de 
la religion chrétienne par les Arméniens et l'appari- 
tion des premiers livres écrits en langue arménienne, 
tous les ouvrages qu'on attribue, soit à des étrangers 
fixés dans les contrées où la race d'Haig était éta- 
blie, soit à des Arméniens proprement dits, furent pri- 
mitivement composés en chaldéen, en syriaque et en 
grec. L'époque oü florissaient ces écrivains, leurs 
noms et les indications que l'on peut tirer de leurs 
ouvrages, prouvent, d'une part, qu'ils composerent 
leurs livres dans des idiómes étrangers à l'Arménie, 
puisque Parménien n'était alors qu'un langage exclu- 
sivement vulgaire et totalement else D signes 
graphiques; d'autre part ces différ 
donnent à penser que ces écrivains n'étaient pas ori- 
ginaires de l'Arménie, sauf de rares exceptions, et que 
l'influence d'une culture araméenne semble se faire 
jour dans leurs compositions, c'est à dire qu'ils n'é- 
taient pas étrangers à ce développement que les dé- 
couvertes récentes des savants ont démontré avoir 
eu son point de départ dans l’antique littérature de 
la-Chaldée. 

Dans le Mémoire précité, nous avons démontré: 1* 
que Mar Apas Catina avait écrit son Histoire d'Armé- 
nie, laquelle nous est parvenue en grande partie dans 
le livre principal de Moise de Khorén, dans les deux 
idiómes, grec et syriaque; 2? que Lérupna (Ghéroupna) 
et Bardesane, appartenant tous deux à l’école d’Edesse, 
composèrent également leurs livres en syriaque, idióme 
savant des chrétiens de la Mésopotamie et de la Sy- 
rie; 3^ que le pontife grec Olympius (Oughioup) et 





Khorohpoud, Perse de naissance et secrétaire du roi 


Sassanide Sapor II (Schapour) rédigèrent leurs an- 
nales en langue hellénique. Tous ces écrivains vécu- 
rent antérieurement au IN" siècle de notre ère. 

Les mémes circonstances se reproduisent pendant 





333 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


334 








le siècle suivant. Ce sont encore des écrivains étran- 
gers à l'Arménie qui composérent en grande partie 
des ouvrages ayant trait à l'histoire de ce pays, et 
chose remarquable, ces ouvrages furent aussi écrits 
en grec et en syriaque. En premiére ligne figurent 
Agathange (AyaSayyehos) secrétaire du roi d'Armé- 
nie Dertad (Tiridate) et son continuateur Faustus de 
Byzance (Pavotos), dont les noms révèlent une ori- 
gine hellénique, et dont les livres, de l'aveu méme des 
Arméniens, furent d'abord composés et écrits en grec, 
avant d'étre traduits en arménien dans le courant du 
V* siècle”). Ensuite apparaît Zénob de Klag, l'un 
des évéques syriens qui allérent propager la foi évan- 
gelique au coeur méme- de l'Arménie et secondérent 
avec un zèle si admirable S. Grégoire-I'Illuminateur 
([p-mm-nphz), premier patriarche de la nation armé- 
nienne. L'histoire de Zénob, écrite d'abord en sy- 
riaque, fut traduite aussi en arménien dés les‘ pre 
mieres années du V* siécle. | 
Les autres écrivains du IN" siècle appartiennent à 
l'Arménie: ce sont S. Grégoire-I'Illuminateur et S. 
Jacques de Nisibe; S. Nersés-le-Grand et S. Isaac 
lé Parthe, enfin S. Mesrob, l'inventeur de l'alphabet 
arménien et le promoteur de la culture de l'idióme 
national parmi ses compatriotes. Il ne parait pas pos- 
sible d'admettre, et cela d'aprés les raisons que nous 
avons données dans un Mémoire précédent, et qui sont 
résumées ici, que les écrits qui nous sont parvenus 
sous leurs noms aient été originairement composés 
en arménien. Tout nous porte à croire que ces écrits, 
traitant de matiöres purement religieuses, furent re- 
digés d'abord en syriaque, idióme qui, dans les pre- 
miers temps du christianisme, était commun aux Ar- 
méniens et aux Syriens. Et en effet on sait positive- 
ment que les Arméniens, aussitót aprés leur conver- 
sion, se servirent d'abord de bibles syriaques ?): que 
ce furent des prétres syriens qui portérent les pre- 
miers les lumières de la religion du Christ dans les 
contrées de D Arménie, et que les premiers monasteres 
fondés dans ce pays furent occupés par des moines 
venus de la Syrie et régis par des évéques originaires 
à 
, ?) Sukias de Somal, Quadro della storia lett. di armenia, p. 10. — 
Storia di Agatangelo (Venise, 1843, in-89), p. IX et suiv. ui 
. 9) Gorioun, dans Lazare de Pharbe, Hist. d'Arménie (Venise, 1793, 
n rM 25 — 26. — Saint- Martin, Mém. sur l'Arménie, t. I, p. 





de cette contrée. Toutefois on peut croire que S. 
Mesrob qui avait doté la langue arménienne de ca- 
ractéres graphiques, fut le premier à donner les ver- 
sions de ses propres écrits, et que cette innovation 
qui flattait l'amour-propre national, en élevant la 
langue arménienne au rang des idiómes savants, con- 
tribua beaucoup à déterminer l'école religieuse qui 
s'était formée dans les centres principaux de l'Armé- 
nie, à entreprendre les nombreuses traductions exé- 
cutées à partir des premières années du V° siècle. 

C'est au surplus ce genre de travail qui amena 
parmi les Arméniens un goüt prononcé pour la culture 
des lettres, et contribua au développement si rapide et 
si extraordinaire de la littérature nationale qui, tout- 
à-coup, sans précédents appréciables, vint se placer 
presqu'à la hauteur du rang occupé depuis longtemps 
déjà par d'autres littératures, dont la formation et 
les développements avaient exigé une pratique de 
plusieurs siécles. | 

Nous avons exposé ailleurs les causes de ce mou- 
vement extraordinaire, dont l'apparition ne se mani- 
festa au plus tót que dans la seconde moitié du IV^ 
siècle, Nous avons démontré aussi comment l'idióme 
arménien, aprés sa transformation de langue vulgaire. 
en langue savante, contribua par son développement 
à amener une réaction des plus violentes contre la 
eulture du syriaque et en méme temps contre l'école 
chrétienne d'Edesse, réaction dont les effets eurent 
pour résultat de précipiter la langue et la littérature 
syriaques dans une décadence telle que, malgré les 
efforts des lettrés de la Mésopotamie qui les culti- 
vaient, l'araméen chrétien de ce dernier pays ne put 
jamais se relever du coup terrible, qui lui avait été 
porté. ; 

Il sortirait trop de notre cadre, de développer le 
sujet que nous venons d'indiquer ici sommairement; 
les détails en sont du reste consignés dans les remar- 
quables travaux des savants de l'école orientale mo- 
derne. Il suffit de dire que cette question a été trai- 
tée par d'éminents et habiles critiques dont les noms 
font autorité en pareille matiére; nous voulons parler 
de MM. W. Cureton et Ernest Renan. Le Mémoire 
que nous avons publié dans le Journal Asiatique ré- 
sume au surplus les données contenues dans les ouvra- 
ges de ces savants orientalistes, et peut au besoin 





servir d'entrée en matiére à la présente ne 


Bulletin de l'Académie Impériale 


336 





$1. 


Moise de Khorén appartient à cette classe de let- 
trés arméniens auxquels on a donné l’épithète de 
saints traducteurs, et qui s'étaient imposé la noble 
et glorieuse mission de faire passer dans l'idióme na- 
tional, jusqu'alors exclusivement concentré dans le 
domaine du vulgaire, les productions les plus remar- 
quables de la littérature syriaque et de celle de la 
Grèce. ^) 

Moise fut un des nombreux disciples que Mesrob 
chargea de traduire les livres de l'Ancien-Testament 
sur le texte grec des Septante. Pendant une grande 
partie de sa vie, Moise se livra avec ardeur à ce tra- 
vail, et ce fut seulement vers l'année 433 de notre 
ère que l'oeuvre, à la fois religieuse et nationale, dont 
Mesrob avait concu le plan, fut entièrement achevée. 
Moise s'était du reste préparé de longue main à con- 
tribuer, pour une bonne part, à la version de la Bible; 
dès ses jeunes années, il avait entrepris de longs | 
voyages dans l'intention de se perfectionner sous d'ha- 
biles maitres, dans l'étude des langues syriaque et 
grecque. Travailleur infatigable, il avait exploré les 
bibliothöques et les archives des principales villes de 
la Syrie, de l'Egypte et de la Gréce?). Versé dans 
la connaissance des sciences profanes aussi bien que 
religieuses, il avait fini par acquérir une vaste et pro- 
fonde érudition. L'antiquité paienne et profane, telle 
qu'on l'envisageait de son temps, lui était familiere; 
il s'était en outre élevé au-dessus de l'esprit de son 
siécle avec cette intelligence supérieure dont les chré- 
tiens lettrés des premiers siécles, et notamment les 
pères de l’église orientale, nous ont donné tant de 
preuves. A la fois, théologien, historien, rhétoricien, 
géographe et panégyriste"), on voit tour-à-tour Moïse 
exerçant sur différentes matières son esprit ardent et 
le pliant à toutes les exigences des sujets qu'il traita. 

Lorsque Moise eut achevé, avec ses compagnons, 
la traduction de la Bible, il entreprit de faire passer 
dans lidióme arménien plusieurs ouvrages. On lui 





4) Sukias de Somal, Quadro delle opere di vari autori anticamente 
trad. in armeno (Venise, 1825, 8°}. 
5) Moise de Khorén, Histoire d'Arm., liv. III, ch. 61, 62. 


6) Cf. les oeuvres complètes de Moise de Khorén publiées à Ve-| 


nise, sous le titre: Uren Soph dE nn Usu bart 
Tugan damb bug pa Pfr P (1843, 8°). 





attribue la traduction de la Chronique d’Eusèbe”), 
celle de la Vie d’Alexandre°) et de quelques autres 
écrits?). Toutefois, on ne saurait affirmer d'une ma- 
niere certaine que c'est à lui qu'il faut reporter le 
mérite de la version de la Chronique de l'évéque de 
Césarée, et le passage de son histoire, qui le donne à 
entendre, ne parait pas décisif. ") 

Quoi qu'il en soit, ce fut sans aucun doute la lec- 
ture des livres de l’antiquité profane qui fit naître 
dans l'esprit de Moïse la pensée de composer l'His- 
toire d'Arménie, et si l'on peut émettre une conjec- 
ture à ce sujet, il est probable que ce fut surtout la 
Chronique d'Eusébe, qui lui inspira l'idée d'entre- 
prendre, selon le voeu d'Isaac Pacradouni, le récit 
des anciens temps; car on voit que Moise fit à ce li- 
vre des emprunts considérables, et qu'il répéte à plu- 
sieurs reprises dans son Histoire que c'est aux sources 
grecques qu'il a puisé tous ses renseignements. Mais 
avant de parler des ouvrages de l'Hérodote arménien, 
nous allons donner quelques détails sur sa vie, détails 
malheureusement fort incomplets, puisque sur un point 
capital, la durée de son existence, les historiens ne 
sont pas d'accord, et qu'on ignore et la date de sa - 
naissance et celle de sa mort. 

Moise naquit dans le bourg de Khorni ou Khorén, 


dans le eanton de Daron, province de Douroupéran. 


C'est du lieu de sa naissance que Moise a été appelé 


| Khorénatzi (furphtwyh). Comme tous les hommes let- 


trés de son époque, il appartenait à l'ordre ecclésias- 
tique. S. Isaac (Sahag) et S. Mesrob, qui avaient re- 
connu en lui d'éminentes qualités et une intelligence 
trés élevée, l’engagèrent à entreprendre de longs 
voyages pour se Rn dans la culture des let- 
tres grecques et syriaques"). Pour ce but, Moïse vi- 
sita successivement Edesse, Jérusalem, Alexandrie, 
Constantinople, Athénes et Rome, qui possédaient des 
écoles oü accouraient de toutes parts de nombreux 
disciples, avides de s'instruire à la source des sciences ` 
profanes et religieuses et d'étre initiés à l'étude de la 
philosophie qui alors était trés florissante. 

Aprés avoir séjourné à Edesse pendant quelque 





7) Sukias de Somal, ouv. cité, p. 9 

8) Storia di Mos é Corenese, pg. IX Gees 1850, 2* éd.). 
9) Moise de Khorén, liv. III, ch. 6 
10) Moïse de Khozén. liv. II, ch. v 
11) Moise de Khorén, liv. III, ch. 62. 


MOUSE TE r 


537 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


338 





—————— 
temps et compilé, dans les archives et dans les biblio- 
thöques de cette ville, les trésors littéraires, que l'on 
y conservait, Moise fit voile pour Alexandrie où il se 
perfectionna dans l'étude de la langue grecque et puisa 
les premières netions de la philosophie. On ne sait 
rien de ses différents séjours à Athénes, à Constan- 
tinople et à Rome. 

Il serait très difficile de se faire une idée exacte 
du caractère de Moïse et de ses tendances, si parfois, 
dans le cours de ses récits, on ne découvrait les sen- 
timents qui l'animaient, et si lui même ne s'interrom- 
pait de temps à autre, pour laisser tomber de son ca- 
lam une pensée ou une parole que le lecteur saisit 
avec empressement, et qui lui permet de s'identifier 
autant que possible avec l'auteur et d'apprécier les 
généreux élans de son coeur. 

Dans tous ses écrits Moise nous apparait comme 
un homme d'une piété exemplaire, d'un esprit élevé 
et d'une humilité toute chrétienne. Aussi ses contem- 
porains professaient-ils pour lui une sincére estime, 
et le prince Bagratide Isaac, qui fut plus tard marzban 
d'Arménie et chef de ses compatriotes révoltés contre 
les Perses, ne s'adresse-t-il à lui qu'en employant les 
marques d'un profond respect et en lui donnant le 
titre de ministre des grandeurs du Christ. 

Si l'on s'en rapportait au témoignage de l'histo- 
rien Thomas Ardzrouni ") et du chronographe Samuel 
d'Ani, Moise aurait vécu prés de cent-vingt ans; mais 
la critique, tout en accordant à ce personnage une 
vie assez longue, se refuse à admettre que Moise ait 
prolongé son existence au-delà de quatre-vingts ans 
à-peu-près ^). L’historien de l'Arménie eut une vieil- 
lesse pénible "), et c'est aux fatigues dues à ses longs 
voyages qu'il faut sans doute en attribuer la cause. 
Vers la fin de sa vie, en l'année 450, Moise fut élevé 
à la dignité d'évéque ") et mourut dans le pays de 
Pakrévant, dans la province d'Airarat, au siége de 
son diocése. i 

Moise, outre les traductions qui lui sont attribuées, 
composa différents ouvrages religieux et profanes. 
On lui doit un traité des cérémonies de l'église d'Ar- 

ménie, dont on trouve des fragments rapportés dans 





12) Thomas Ardzr., liv. I. 

13) Saint-Martin, Mém. sur l'Arm., t. II, p. 301 et 302. 
14) Moise de Khoren, liv. III, ch. 65. 

15) S.-Martin, Mém. sur l'Arménie, t. II, p. 302. 





l'Histoire de Thomas Ardzrouni, des Hynines et des 
Panégyriques "). Mais les travaux les plus importants 
que nous a laissés Moise sont ses livres historiques 
et géographiques"). On a la preuve qu'il composa 
une histoire des événements qui suivirent la destruc- 
tion de l'empire de l'Arménie, histoire aujourd'hui 
perdue, ainsi que les écrits philosophiques signalés 
par Guiragos de Kantzag. Moise fit aussi un traité 
de réthorique, doublement précieux pour les règles 
qu'il renferme et pour le fragment des Péliades d'Eu- 
ripide qui y est rapporté"). On attribue encore à 
Moise des préceptes de grammaire, dont Jean d'Er- 
zinga a reproduit des passages, ainsi que les frag- 
ments d'une autre rhétorique, mais il parait que ces 
derniers appartiennent plus vraisemblablement à un 
personnage du méme nom, qui vécut dans le courant 
du VIII siècle. Enfin on sait que Moïse est l'auteur 
d'un livre de géographie, qui renferme des détails 
précieux sur la division politique de l'Arménie au V* 
siécle, et qu'il composa à l'aide des livres de Pto- 
lémée et de Pappus"). Pendant longtemps on a cru 
que cet ouvrage était postérieur à Moïse, parce que 
lon n'avait pas reconnu les interpolations qui sont 
l'oeuvre d'un copiste versé dans la connaissance des 
sciences naturelles, et qui a ajouté de son crû diffé- 
rents renseignements relatifs aux productions des di- 
verses contrées du monde connu des anciens *). Au- 
jourd’hui le doute à cessé, et en tenant compte des 
interpolations du copiste anonyme dont nous venons 
de parler, on voit que le texte de la géographie qui 
nous est parvenue sous le nom de Moise de Khorén, 
appartient sans nul doute à cet écrivain. 

Mais le principal ouvrage de Moise, son oeuvre ca 
pitale, est l'Histoire d’ Arménie, Qend Pht Lung. 
qu'il composa à la prière d’Isaac Pacradouni”'). C'est 
dans ce livre surtout que l'on saisit avec le plus de 
facilité le caractére de Moise, et que l'on voit percer 
son amour pour son pays, son esprit de nationalité, 
sa haine pour l'étranger, son admiration pour les let- 


16) Cf. les oeuvres compl. de Moise, publiées à Venise, p. 283. 

17) Id. ibid. — S.-Martin, ouvr. cité, t. II, p. 312. 

18) Ce traité de rhétorique a été imprimé à Venise, en 1796 et en 
8 


41. 

19) Oeuvres de Moise (Venise, 1843), p. 585. 

20) S.-Martin, ouv. cit., t. II, p. 802 suiv. 

21) 1re Edit., à Amsterdam (1696); puis à Londres, par les Fr. 
Whiston (1736); à Venise (1767, 1827, 1842, 1850); à Paris, Levail- 
lant de Florival (1836 et 1841). 


539 


Bulletin de l'Académie Empériale 


340 





tres grecques, son opposition contre la culture du sy- 
riaque et ses aspirations politiques. Il veut l'Armé- 
nie forte”) et signale sans déguisement les cótés faibles 
de sa nation; il réprimande avec sévérité les princes ?) 
et les hommes qui, par leur conduite et leurs actions, 
ont été la cause des malheurs arrivés au pays”). Il 
prophétise les événements qui doivent s'accomplir et 
prévoit avec une grande lucidité les malheurs qui vont 
fondre sur sa patrie. Historien honnéte et sincére, 
il ne cherche pas à dissimuler les fautes des princes; 
critique parfois trés judicieux, il repousse les fables 
que d'autres ont débitées sur les origines nationales, et 
ne se laisse point persuader par les récits merveilleux 
qu'une tradition altérée a propagés parmi ses com- 
patriotes”). Si parfois il enrégistre des faits qui ne 
lui inspirent qu'une médiocre confiance, il les signale 
pour mémoire, les intercale dans ses récits, sous forme 
d'appendice, et prévient le lecteur de se tenir en 
garde. On sent que Moise, en rapportant des faits 
douteux, a voulu satisfaire la curiosité d’Isaac et 
prouver en méme temps qu'il avait fait usage de toutes 
les sources, et qu'il n'en repoussait aucune de parti 
pris”). Moïse enrégistre les opinions de chaque au- 
teur, quand il ne se sent pas assez convaincu pour 
choisir celle qui lui semble la meilleure *). Il puise de 
préférence aux sources grecques *), mais il ne laisse 
pas de cóté les chroniques et les chronologies rédi- 
gées par des étrangers, et il a aussi quelquefois re- 
cours aux archives”). Si les documents nationaux 
lui font défaut, il entreprend, mais rarement toute- 
fois, le dépouillement des archives des villes, des vil- 
lages et des particuliers”). Moïse aurait donc pu 
dire, comme Montaigne, au début de ses Essais: 
«C'est icy un livre de bonne foy.» | 
Moise de Khorén est, sans contredit, le plus grand 
historien de sa nation, et ne fut jamais dépassé par 
ceux qui, à son exemple, entreprirent de recueillir les 
annales de l'Arménie. Guiragos de Kantzag prétend 
que c'était un homme aux conceptions hardies, et 


orén, liv. III, ch. 68. : 

25) Moise de Khorén, liv. I, ch. 30, 31 et II, ch. 8, 70. 
26) Moïse de Khorén, liv. I, ch. 6. 

27) Moïse de Khorën, liv. I, ch. A 

98) Moise de Khorén, liv. I, ch. 2. 

29) Moise de Khorén, liv. I, ch. 6. 

30) Moïse de Khorén, liv. I, ch. 3. 





e Eee d 
Thomas Ardzrouni dit qu'il était le plus docte de tous 
les Arméniens ^. Assoghig le proclame un grand doc- 
teur, et Samuel d'Ani le qualifie d'historien très vé- 
ridique. 

Si quelques éminents critiques ont mis en doute la 
bonne foi et la véracité de Moïse de Khorén, c’est 
qu'ils n'ont point essayé de comparer ses récits avec 
ceux de Lazare de Pharbe, son contemporain, qui ra- 
conte plusieurs faits mentionnés par Moise, sans que 
ces deux écrivains se soient jamais consultés?) et 
qu'ils n'ont point cherché à mettre en parallöle les 
données que nous fournit l'Hérodote de l'Arménie 
avec celles que nous trouvons consignées dans les 
écrits des Grecs et des Latins. Ses compatriotes qui 
ont été plus à méme de le juger, et qui à toutes les 
époques ont eu recours à son livre, comme au seul 
recueil historique national qui offrit à leurs yeux les 
garanties les plus complétes de sincérité et d'exacti- 
tude, ont toujours dósigné Moise comme le pére de 
leur histoire; S.-Nersès le Gracieux, ehnpSuib, le prit 
pour guide lorsqu'il composa en vers l'histoire d'Ar- 
ménie ^), et Jean VI Catholicos résuma dans la pre- 
miére partie de ses annales le livre de Moise de Kho- 
ren. ?^ EE 

Nous avons fait observer que Moise avait toujours 


témoigné une préférence marquée pour la littérature 


grecque, et qu'il s'efforca, autant qu'il le put, de 
combattre l'influence de la culture du syriaque parmi 
ses compatriotes. Son style se ressent beaucoup de 
la lecture des livres grecs, et il parait tout-à-fait op- 
posé à cette rhétorique pompeuse et de mauvais goüt 
qui appartient en propre au génie araméen. Si, à de 
rares intervalles, Moise laisse échapper des compa- 


‘raisons bizarres, comme, par exemple, celle de la ville 


d'Erouantaguerd avec les yeux et la bouche d'une 
jeune fille?); cette autre, où il assimile l'enseigne- 
ment à l'effusion des rayons célestes, et enfin ses re- 


cherches dans les archives à une navigation sur.des 


abimes ”), on doit croire qu'il s'inspirait des réminis- 
cences des poésies nationales, ou qu'il était sous Pin- 





31) Thomas Ardzr., liv. I, ch. 14 et liv. II, à la fin. 
32) Moise de Khorén, liv. III, ch. 53. — Cf. Storia di Mosé Cor., 


p. XIII. 
33) Sukias de Somal, Quadro, p. 84. 
34) Jean Cathol. Hist. d'Arm., ch. 1, à 10. 
35) Moise de Khorén, liv, IT, ch. 42. 
36) Moise de Khorén, liv. III, ch. 62. 


DE EE, ek Uer 


541 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


5042 





——— e 

Auence d'une grande exaltation poétique; car on ne 
pourrait admettre que l'homme qui avait le premier 
posé les régles d'une rhétorique presque hellénique, 
eùt semé son langage de fleurs vulgaires, dont le par- 
fum eût répugné à son goût délicat, formé à la cul- 
ture des lettres grecques. 

Le style de Moise est concis sans étre aride, et il 
est rare de rencontrer chez lui des phrases obscures, 
des périodes embarrassées, des expressions hazardées 
ou impropres, dont il s’excuse lui-même en disant que 
le temps lui a manqué pour faire un choix des mots 
et un entploi rigoureux des termes. ?") 

Si l'on en croit Thomas Ardzrouni, l'Histoire d'Ar- 
ménie de Moise de Khorén formait autrefois quatre 
livres, dont les trois premiers seulement nous sont 
parvenus. Dans le premier, Moise discute la succes- 
sion des héros et des rois de la premiere dynastie is- 
sue de Haig, qu'il rattache aux généalogies bibliques, 
et s'arréte à l'avénement du premier monarque de la 
dynastie Arsacide d'Arménie. Le second livre com- 
mence au régne de Vagharschag (Valarsarce) et se ter- 


mine à la mort de Dertad, le premier roi chrétien du 


pays. Le troisieme comprend la série des événements 
accomplis depuis Chosroés II (Khosrow) jusqu'à la 
mort des SS. Isaac et Mesrob, survenue en 441 de 
notre ère. Quant au quatrième livre, dont il ne reste 
aucun fragment, on sait qu'il contenait la relation des 
événements qui amenèrent la destruction du royaume 
des Arsacides et la série des faits accomplis en Ar- 
ménie jusqu'au régne. de l'empereur Zénon; c'est du 
moins ee que constate Tomas Ardzrouni dans son 
Histoire. Toutefois on doit croire que Moise ne pro- 
longea point ses récits jusqu'à cette époque, et il pa- 
rait plus naturel de supposer que le dernier livre de 
notre historien fut laissé inachevé, ou bien qu'un de 
ses disciples se chargea de le terminer et dépassa le 
cadre que Moise s'était tracé. Cette hypothése s'ex- 
pliquerait, au surplus, par la perte de ce quatrieme 
livre; qu'à une époque ancienne déjà les Arméniens 
auraient regardé comme apocryph e, puisqu'ils auraient 
négligé de le transcrire, soit que la rédaction fût in- 
férieure à celle des premiers livres, soit que la fin de 
l'oeuvre de Moïse ne présentát pas d'éléments suf- 
fisants pour être utilement mis en lumière. 

ne CI t, 

37) Moise de Khoren, liv. III, ch. 65. 





Quoi qu'il en soit, la perte du quatrième livre de 
l'Histoire de Moise, n'est pas aussi regrettable qu'on 
pourrait le croire, puisque nous trouvons dans les 
oeuvres des historiens postérieurs de quoi suppléer 
à la lacune que signalent les bibliographes arméniens, 
et qu'il est fort probable que les notes de Moise ou 
la continuation de son Histoire, par un de ses disciples, 
ont été sans aucun doute mises à profit par les écri- 
vains des siécles qui suivirent la grande époque de 
la littérature nationale. 


8.2. 

C'est aux sources grecques que Moise de Khorén 
puisa de préférence les éléments de son Histoire, si 
l'on s'en rapporte à son témoignage?) Quand les 
écrivains grecs lui faisaient défaut, ou lorsqu'il ne 
trouvait à leur emprunter aucun fait relatif aux an- 
nales de l'Arménie, il avait alors recours à d'autres 
sources. Cependant, à part quelques rares citations 
prises dans les chants populaires de la nation, et qui 
s'étaient conservés par la tradition, à part aussi les 
précieux renseignements contenus dans un ouvrage 
chaldéen dont Mar Apas Gadina avait extrait les anna- 
les antiques du royaume fondé par les dynastes hai- 
giens, Moise n'a consulté que des autorités hellé- 
niques. A plusieurs reprises il insiste sur ce fait en 
disant, que c'est aux sources grecques qu'il a eu prin- 
cipalement recours, voire méme aux versions grecques 
des ouvrages écrits d'abord dans d'autres idiómes. 
Cette préférence de Moise pour la littérature des 
Grecs s'explique du reste facilement: on sait que le 
pére de l'histoire d'Arménie appartenait à l'école sa- 
vante qui contribua surtout à répandre parmi les Ar- 


| méniens le goüt des lettres grecques, et qu'il fut aussi 


un des plus zélés adversaires de la littérature syriaque 
et le promoteur le plus actif de la réaction qui 
s’opera au V* siécle contre les Syriens. 

Il résulte de l’aveu même de Moïse de Khorén qu'il fit 
usage des cinq sources suivantes: 1? des sources grec- 
ques profanes, d'une facon toute particuliere; 2° des 
sources chaldéennes profanes et paiennes, d’après des 
versions grecques; 3? des sources syriaques, d'aprés 
des traductions grecques qui existaient en grand nombre 





88) Moise de Khorén, liv. I, ch. 2. 
39) Moïse de Khorën, liv. III, ch. 64. — Renan, Hist. des langues 
sémit., liv. III, ch. IV, p. 279. 


543 


Bulletin de l’Académie Impériale 


5414 





de son temps; 4° des chants traditionnels que le peu- 
ple arménien conservait de mémoire, et 5° enfin des 
documents renfermés dans les archives d'Edesse. 

Nous étudierons chacune des sources où notre au- 
teur a puisé les éléments de son Histoire, et nous es- 
sayerons de démontrer combien a été grand le ser- 
vice que Moise a rendu en compilant les annales 
des peuples de l'Asie, qu'il a consultées; combien en- 
fin son livre est précieux à tous égards, puisqu'il nous 

à conservé le souvenir de faits restés inconnus aux 
écrivains de l'antiquité classique, et qu'il nous a trans- 
mis des fragments d'ouvrages chaldéens et grecs per- 
dus, dont la réunion pourra un jour servir à donner 
un supplément au travail, si consciencieusement éla- 
boré, de M. Ch. Muller. ^) 

Nous avons dit précédemment que Moise, qu'on re- 
garde assez généralement comme l'auteur de la ver- 
sion arménienne de la Chronique d'Eusébe, s'était sans 
doute inspiré de la lecture de cet ouvrage pour écrire 
les origines de l'histoire de sa patrie. Moise vivait en 
effet à une époque oü les idées étaient tournées vers 
un syncrétisme assez grossier, qui explique comment 
les anciens annalistes chrétiens résolurent le difficile 
probléme, de rattacher aux filiations bibliques les gé- 
néalogies nationales et de faire remonter à une source 
commune ces longues générations demi-heroiques, de- 
mi- 23 2:2 7 dont les traditions avaient consacré 
l'existence. *’) 

Tous les peuples chrétiens de l'Asie, qui se trou- 
vérent en présence de cette difficulté font remonter 
leurs origines au patriarche Noé, et c'est à l'un de ses 
trois fils que se rattachent les descendances nationales. 
Les Arméniens font descendre l'éponyme de leur race, 
Haig, de Japhet, qu'ils réunissent par un lien de pa- 
renté fort difficile à saisir. Moise lui méme constate 
l'existence d'un personnage dont la mention ne se 
rencontre nulle part dans la Bible, et ne peut s'em- 
pécher de remarquer que c'est sur la foi d'un savant 
Syrien qu'il a dressé sa généalogie des patriarches de 
la nation arménienne. 

Cette méthode synerötique qui permettait de tran- 
cher une aussi grave question que celle des origines 





40) Fragmenta histor. graecor. (4 vol. gr. in 8°, Didot 
41) Renan, Mémoire 

des Inscr. et Belles-Lettres, t. XXIII (1858), p. 327. 
42) Moise de Khorén, liv. I, ch. 5. 


) 
sur Sanchoniathon, dans les Mém. de l'Acad. 





des peuples, bien qu'elle ait été sanctionnée par la 
croyance des siécles, a subi, dans les derniers temps 
surtout, le contrôle de la critique, et l’exégèse s'est 
efforcée de discuter, piéce à piéce, chacune de ces 
généalogies mixtes oü l'élément biblique, au moyen 
d'un procédé artificiel, venait se confondre dans l'élé- 
ment profane et donnait naissance à une théorie, in- 
génieuse sans doute, mais nullement en rapport avec 
les données que là critique a admises, en se fondant 
sur les grands principes de la science philosophique, 
contrólés par les découvertes philologiques modernes. 
Moise, d'une part, se trouvait en présence de la 
généalogie contenue dans le X° chapitre de la Genèse, 
et d'autre part il avait en face de lui les traditions 
nationales. D’après les idées professées de son temps, 
il lui fallait rattacher la succession des héros et des 
rois de la race de Haig à la descendance de Noé et de 
Japhet. On peut voir dans les premiers chapitres de 
son Histoire le procédé qu'il employa ^) et l'autorité 
qu'il invoque pour intercaler, entre Gomer et Thor- 
gom, un personnage mythique, Thiras, que la Genése 
ne nomme pas, et qui sert de trait d'union entre les 
fils de Noé et Haig, l'éponyme de l'Arménie. 
Assurément Moise, en combinant ainsi l'arbre gé- 
néalogique de l'Arménie, ne fit que reproduire des 
traditions antérieures, et en serutant dans lhis- 
toire, aux sources oü il eut recours pour arriver à 
dresser le tableau des descendances nationales, on voit 
bien vite quelle fut l'influence exercée par Eusèbe 
sur ses déterminations. Moise l'a avoué: les origines 
de sa patrie ont été pour lui une source d'embarras, 
l'eclectisme le plus illogique lui a semblé le seul Ge 
de sortir de la difficulté oü il se trouvait enfermé ^). 
Sa connaissance des livres profanes, sa foi dans les 
récits des livres saints, l'impossibilité de contróler les 
sources, les influences d'une école religieuse dont les 
principes étaient arrétés depuis un certain temps déjà, 
le forcaient à ne pas s'écarter de la ligne tracée 
par les écrits des premiers pères de l'église. Il fallait 
prendre un parti: Eusebe lui servit de guide. «Je com- 
mencerai, dit-il, par où ont commencé les autres histo- 
riens, selon le Christ et selon l'église^).» N'est-ce pas 
là la preuve évidente que Moise avait sous les yeux le 





48) Moise de Khorén, liv. I, ch. 4 et 5. 
44) Moise de Khorén, liv. I, ch. 3 et 4. 
45) Moïse de Khorén, liv. I, ch. 3. 


des Seiences de Saint-Pétersbourg. 


546 





545 

d'un ouvrage composé par un chrétien, et que 
les écrits des auteurs profanes qu'il invoque plus tard, 
il ne les a consultés que parce qu'Eusèbe lui-même 
en avait fait usage? Voici en effet un nouveau té- 
moignage: «Je regarde, dit Moise, comme superflu 
de répéter les fables des auteurs profanes au sujet 
du commencement, et ne reproduis que (les renseigne- 
ments relatifs aux temps postérieurs et aux person- 
nages tomas, ees se rapportent les divines écri- 
5).» Cependant Moïse, poursuivant sa 
narration, ne cite point d'auteurs chrétiens pour les 
temps primitifs, et au contraire il mentionne Bérose, 
Alexandre Polyhistor, Abydéne et Céphaliom, dont les 
écrits lui fournirent, ainsi que nous le verrons, l'occa- 
sion de discuter de graves questions et de mettre en 
paralléle les données contenues dans la Bible et celles 
qui se trouvent dans les écrits de l'antiquité paienne. 


Les noms de Bérose et des autres historiens que 
nous venons de rappeler, que Moise a consignés dans 
son livre, viennent confirmer d'une maniére formelle 
l'opinion que nous émettons relativement à l'usage 
que fit cet auteur, de la Chronique de l'évéque de Cé- 
sarée. En effet ce sont les mémes autorités qu'in- 
voque Eusèbe dans la première partie de son livre *). 
Il ne faut donc pas prendre à la lettre ce que dit 
Moise, relativement aux recherches qu'il aurait faites 
dans chacun des historiens profanes qu'il a invo- 
qués ^), et à ce propos, nous ferons observer qu'il est 
trés vraisemblable qu'il s'en rapporta au témoignage 
d'Eusèbe, qui avait traité la question des origines des 
peuples dans un sens analogue à celui que Moise 
adopta plus tard; car déjà au temps oü vivait l'Héro- 
dote arménien, beaucoup des livres consultés par 
Eusèbe, tels que les écrits de Bérose et un traité 
d'Abydene, n'existaient plus ^). Nous savons du reste 
que l’évêque de Césarée ne consulta des écrits de Bé- 
rose que les fragments qu'avait transcrits Alexandre 
Polyhistor®®), et Moïse dit lui même, en parlant d'Aby- 


dene, que le premier recueil de généalogies détaillées | 


de cet écrivain a été anéanti: & quyu diq V,pb- 25. 
bnu Jbepsc vom an Bin" wpiwbuludfı h duin ug, 





46) Moïse de Khorén, liv. 
47) qub. Chronique, t. TS Acher Venise 1818), p. 10 et suiv. 
48) Moi horén, liv. I, ch 
49) Moise d Khorën, liv. I, ch 5 
50) SC a hron., t. I, p. 1 
Tome 





pulni Abd wuh gap mun ni phili JEn mbar p pur. 
342"). Nous ne prétendons pas cependant affirmer 
que Moïse ne recourut jamais aux sources originales 
consultées par Eusébe; car nous avons la preuve qu'en 
dehors de Bérose et d’Abydöne, l'historien arménien 
vérifia au texte méme de plusieurs écrivains, puisqu'il 
cite des passages des ouvrages de plusieurs auteurs 
que l'auteur de la Chronique n'a pas rapportés. 
Toutefois, il parait certain que c'est dans l'ouvrage 
d'Eusébe que Moise s'est inspiré pour. écrire les sept 
premiers chapitres de son histoire; puis il a consulté 
quelques-uns des auteurs cités par l’évêque de Cé- 
sarée, et il en a extrait certains passages qu'on ne ` 
trouve rapportés que dans son propre livre. 


Mais ici se présente une grave question: on se de- 
mande pourquoi Moise, écrivain loyal et sincére, ne 
cite pas une seule fois Eusébe dans ses sept premiers 
chapitres, et ne prononce son nom que plus tard, 
alors que son récit nous a transportés déjà à une 
époque fort éloignée des origines du monde et des 
migrations des peuples "); pourquoi enfin il mentionne 
Bérose, le Polyhistor, Abydéne et Céphalion, dont 
Eusébe lui révéla le premier les ouvrages, ct semble 
vouloir laisser ignorer qu'il a fait usage de la Chro- 
nique de l’évêque de Césarée. Des critiques sévères 
n'hésiteraient pas sur ce point à accuser la bonne foi 
de Moise; mais nous croyons plutót qu'il y a eu oubli 
involontaire de sa part. Qui sait méme si un copiste 
n'a point, par mégarde, omis quelques lignes en tran- 


scrivant le manuscrit qu'il avait sous les yeux? qui 


pourrait affirmer que le texte de Moise, s'il a subi 
iei par exemple une mutilation, n'a point été grossi 
ailleurs par quelques additions? On sait que la Géo- 
graphie de Moïse fut remaniée par un homme versé 
dans l'étude et là connaissance des sciences natu- 
relles ?): rien n'empéche done de supposer que son 
histoire a pu aussi étre altérée en quelques parties 
par un copiste, dans une intention qu'il nous est im- 
possible d'apprécier ! 

Si les preuves que nous avons réunies à l'appui de 
la thése que nous soutenons, relativement aux em- 
prunts faits par Moise de Khorén à Eusébe, parais- 





51) Moise de Khorén, liv. I 
52) Moise de Khorén, liv. Ii, gr 
53) Saint Martin, Mém. sur l'Arm., e II, p. 305. 


547 


Bulletin de l'Académie Impériale 


548 





saient insuffisantes, il en est une qui fera cesser tous 
les doutes. Moïse, dans un passage de son histoire, 
n'a point cherché à dissimuler les emprunts qu'il a 
faits à la Chronique de l’évêque de Césarée; car il re- 
produit textuellement, d'aprés la version arménienne 
de cet ouvrage, les phrases, les tournures et les ex- 
pressions mémes dont s'est servi le traducteur d’Eusöbe: 
d'op l’on peut conclure, que Moïse ne travailla point 








sur le texte grec de la Chronique, mais sur la version 
méme, dont on le croit l'auteur. 

Dans la version arménienne dé la Chronique d’En- 
sébe, que nous mettons en paralléle avec le texte de 
Moise, on remarquera qu'il s'agit d'un passage d'Aby- 
dène, relatif à Alorus, passage dont le Syncelle nous a 
aussi conservé la teneur, et qui est extrait du cha- 
pitre qui traite du premier empire des Chaldéens: 


Texte de Syncelle, p. 30. 


Version d’Eusebe (éd. Aucher, p. 46-47). 

ah qua dead plaut wib bu fu bus 
m$ baam fefe gu Pugeecopkeng 
zp” d: L mb SEA, bh os, wel 


Texte de Moise de Khoren, I, 4. 


l qu wib bu futi ind kung $n. 
l inae Papy dngnipi b wi. 
Puwgquunpbwg Caron empe mus 
ub, np LP pb unl, p Ephunii L da 


{be 





Aopo ... 


OTL quy re Ach Kom, 


va ó Seóg anodctéat. Boocheüoa A 
gapous t. 





Soter. 

'Nous n'insisterons pas d'avantage sur ce point dont 
la conclusion nous a paru décisive. 

Nous allons maintenant passer en revue la liste des 
auteurs grecs, que Moise a mentionnés dans son His- 
toire, en signalant les passages qui n'ont point été re- 
cueillis par les compilateurs, et dont le texte ne se 
trouve que chez notre historien qui en a donné une 
version arménienne. En méme temps, nous rappelle- 
rons les noms des écrivains grecs aujourd'hui perdus, 
dont Moise a aussi compulsé les ouvrages, et dont il 
n'a rapporté aucun fragment. On sera étonné, en par- 
courant la liste de ces noms, de voir que plusieurs 
d'entre eux sont tout-à-fait inconnus aujourd'hui. 

' Parmi les écrivains profanes cités par Moïse, d’après 
la Chronique d'Eusébe, figure Bérose, ou plutôt son 
compilateur Alexandre Polyhistor qui vivait dans le 
premier siècle avant notre ére ^), et dont les nom- 
breux ouvrages sont en grande partie perdus "). Les 
livres du Polyhistor jouissaient dans l'antiquité d'une 
grande faveur, et les anciens nous en ont transmis 
des passages fort précieux ?), provenant en grande 
partie des XeA83aix& ou Acovotaxæ, et de son traité 
sel egen Moise n'en a rapporté aucun frag- 
ment. ) 

: L’historien de | l'Arménie cite Josèphe à differentes 


reprises et parait avoir parfaitement connu les oeuvres | 


de cet écrivain”). Il signale, entre autres détails: 1° 





54) Ch. Muller, me. hist. gr., t. II, p. 206. 

55) Id. ibid., p. 207 

56) Id. ibid., p. 210 — 

57) Moise de Khorén, lle L ch. 4 

58) Moise de Khorén, liv. É ch. 4; liv. II, ch. 10, 15. 





les colonnes dont la tradition attribuait l'érection à 
Seth, en vue des événements futurs”); 2° l'autorité 
de Joséphe, confirmant les récits contenus dans le 5* 
livre de la chronologie de Jules l'Africain ^), et 3° 
enfin, il donne un fragment composé de quelques mots 
seulement, qui attestent l'exactitude d'un passage de 
l'historien juif, relativement à la mort de Mithridate, 
que Pompée apprit auprès de Jéricho. Pi 

C'est encore d’après l'autorité d’Eusebe que Moïse 
cite l'histoire de Céphalion®”), au texte duquel il eut 
recours ensuite à-propos d'un passage qu'il rapporte, 
passage que ni Eusèbe, ni Jean Malala, ni le Syncelle, 
n'ont reproduit dans leurs ouvrages). Il est vrai- 
semblable que le passage que Moise a intercalé dans 
ses récits est le commencement méme de l'Introduc- 
tion des Iorogia: àv Bier éwvéa, qui précédait le cha- 
pitre intitulé KAe:ó, du nom de la premiere Muse m 

Hait ` guef Bebe jfulgewb depa wojounone. 
Phubu van p qpky quqqupubn BA 3 ab. 
Sei wppmeih. uyy wm Sput A Pugurrpug 
oque, quii oubhg L aug wpwäg TE Singh al. 
zumal, k qpk, dene qpupu L qfiannnm-tn le qu 
zlwwpSubupu Sehäbs, L dp guigh qdanlutul 
dip Sui, . L quiu t 





59) Josèphe, Ant. jud., liv. I, et det Hist. univ. (en arménien). 
60) Moise de Khorén, liv. II, ch. 1 
61) Moise de Khorén; liv. II, ch. Th — Josèphe, Bell. judaic., 
liv. 
62) ot Photius, cod. 68 Biblioth. (éd. Bekk.) p. 34, et Eusèbe, ` 
Chr., t. I, p. 89, notë. 
63) Ct. Muller, Fragm., t. III, p. 625 — 631. 
64) Moïse de Khorén, liv. I, ch. 5 


549 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





… «A l'origine de notre entreprise, nous avions 
commencé à écrire toutes les généalogies, méme 
celles d'individus ordinaires, d'aprés les archives roya- 
les; mais nous avons recu ordre des rois, de laisser 
de cóté la mémoire de ces hommes sans importance, 
comme sans valeur dans les temps antiques; d'inscrire 
seulement (les noms) des hommes généreux, des sages, 
des conquérants, et de ne pas dépenser notre temps 
en pure perte, etc.» 

Dans un autre chapitre, Moise a fait usage aussi 
des écrits de Céphalion, qu'il cite %) à-propos de l'his- 
toire de Sémiramis et de la guerre qu'elle aurait 
entreprise dans les Indes”). Il doute méme de leur 
exactitude, et pour ne pas préter à rire, dit-il, il pré- 
fere s'en rapporter aux documents recueillis par Mar 
Apas Gadina, et qui lui paraissent plus certains. 

Moise parle, dans ses récits, des Sibylles, et tout 
en rattachant à Bérose celle dont les oracles étaient 
parvenus à sa connaissance sous le nom de Sibylle Bé- 
rosienne, il donne à entendre que cette source de do- 
cuments était plus süre que les assertions de beaucoup 
d'historiens.") Eusèbe avait aussi puisé aux mêmes 
sources et cite aussi la Sibylle Bérosienne daprès le 
Polyhistor ®); mais on voit, par le passage de Moise, 
qu'il avait recouru au texte méme des oracles sibyl- 
lins, puisque le fragment qu'il nous a transmis differe 
essentiellement de celui rapporté par Eusébe. Il s'a- 
git, dans le texte de Moise, de Zérouan, de Titan et 
de Japhet, et de la guerre que ces derniers intenterent 
à Zérouan qui prétendait s'ériger en maitre et domi- 
ner le monde. | 

On sait toute l'importance que les anciens atta- 
chaient aux prophéties des Sibylles, et avec quel soin 
ils recueillaient les réponses souvent énigmatiques des 
oracles répandus sur tous les points de la Gréce, de 
l'Asie et de l'Egypte. Du temps de Varron on comp- 
tait plus de dix Sibylles, dont les oracles, transcrits 
sur des régistres, étaient conservés dans les temples 
de Rome et sont en partie venus jusqu'à nous*). 
Parmi les dix Sibylles mentionnées par Varron, la 
Sibylle de Perse ou de Chaldée, qui était la premiere, 
était rattachée à Noé. On ne peut douter que la 
65) Moïse de Khorën, liv. I, ch. 17. | 
66) Cf. le Syncelle, p.167a, et Muller, Fragm., t. II, p. 625 et suiv. 
67) Moise de Khoren, liv. I, ch. 8, e 


68) Eusèbe, Chron., liv. I, p.. 38 — 39. 
» 69) Ch. Alexandre, Oracula sibyllina (éd. Didot). 








légende qui entourait le mythe de cette Sibylle chal- 
déenne ne soit un emprunt fait aux anciennes tradi- 
tions de la Babylonie, et ne date de l'époque syncré- 
tique qui précéda immédiatement notre ére, époque 
durant laquelle on s'était appliqué à combiner, avec 
les généalogies bibliques, les fabuleuses descendances 
imaginées par les Chaldéens. M. Renan a démontré 
que toute la science babylonienne, par suite d'une dé- 
cadence à laquelle le développement de la littérature 
grecque en orient ne fut pas étrangère, a été la cause, 
dans les premiers siècles de notre ère, de la création 
de légendes chimériques, d'ouvrages empreints de fol- 
les extravagances, qui ont amené plus tard le gnosti- 
cisme et la cabale ™). Les oracles sibyllins de la Chal- 
dée sont peut-étre un des produits de la littéra- 
ture chaldéenne, entrée dans sa période de décadence. 
On peut méme supposer que c'est durant cette pé- 
riode, que l'on a attribué à des personnages histo- 
riques des légendes fabuleuses, et mis sur le compte 
d'un méme écrivain toutes les antiques productions 
intellectuelles d'une grande époque oubliée. 

Les témoignages invoqués par Moise de Khorén, 
aprés le régne d'Arschag I", sont empruntés à des 
écrivains grecs, dont les noms seulement nous sont 
parvenus, et dont les écrits sont en grande partie per- 
dus, sauf quelques-uns, dont les livres ont survécu au 
temps, et qui nous ont été conservés par les compila- 
teurs des premiers siècles de notre ère. 

En première ligne, Moïse cite Hippolyte, wu. 
q [orm j^), écrivain sur lequel nous n'avons aucun ren- 
seignement, et dont le nom seul nous a été transmis 
avec ceux de Josèphe et de Jules l'Africain. M. Ch. 
Muller a ignoré complétement jusqu'au nom de ce 
personnage, dont les écrits furent anéantis vraisem- 
blablement à une époque voisine du temps oü vivait 
Moise; car nous ne croyons pas que l'historien de 
l'Arménie ait voulu parler ici des écrits de S. Hippo- 
lyte, dont Photius nous a conservé une partie. ^) 

Moise cite ensuite Manéthon, à-propos de Necta- 
nébo, qu'il dit être le père d'Alexandre-le-Grand"). 
Il est probable que cette tradition qui se trouve chez le 








70) Renan, Mémoire sur l’âge du livre intitulé: Agriculture Na- 
batéenne, dans les Mém. de l’Acnd. des In:cr. et Bell.-Lettr., t. 24, 
Le partie (1859). 

71) Moise de Khorén, liv. II, ch. 10. 

72) Photius, Bibl. 

* 78) Moïse de Khoren, liv. II, ch. 13. 


551 


Bulletin de l'Académie Empériale 





Pseudo-Callisthènes et chez les écrivains de cette école, 
ne provient pas du fait de Manéthon, comme le sup- 
pose Moise; mais on peut croire que cet écrivain, sur 
la foi d'une autorité sans valeur, ou par inadvertance, 
aura attribué cette fausse origine à l'auteur des At- 
vortex. "H 

Les opinions des anciens différaient relativement 
à la guerre que Cyrus fit.à Crésus, et Moise cite à 
ce propos des fragments de plusieurs historiens grecs, 
que les compilateurs n'ont pas recueillis”). Selon 
certains historiens consultés par Moise, ce serait non 

pas Cyrus, mais Ardaschés, roi d'Arménie, qui aurait 
mis à mort le roi de Lydie, et à ce sujet Phistorien 
de l'Arménie invoque le temoignage de Polycrate, 
d'Evagre, de Camadrus et d'un quatrieme historien 
qu'il appelle Phlédon, bat asbkan, mais qui ne doit 
étre autre que l'écrivain Phlégon dont le nom a été 
dénaturé par un copiste. 

Polycrate, *l]ejblpursel5o , est un de ces écrivains 
dont il ne reste pour ainsi dire que le nom. Athénée 
nous a transmis le passage d'un livre de cet historien 
qui composa vraisemblablement plusieurs ouvrages"). 
Le fragment conservé par Athénée est extrait des 
Aaxowxd&, tandis que celui de Moïse parait appar- 
tenir à une autre histoire ") qui devait principalement 
relater les événements accomplis en Asie depuis une 
époque fort ancienne. Voici le passage de Polycrate, 
tel que Moïse nous l'a conservé dans le texte arménien: 

QES HR nesche pope pu got qnfomeg 
Cet, qb ppm] ge pr P nolmp$po, bolibug 
hb gu l upk oup. bk Hn pb Ubre ga urban 
uhr mmus qgope, le, Ate: qopsun. 
b Aen. put Ao] Somme qb 
pupagkgucs (piq pulnnpe. dea PE p bpo. 
[bw l n TEE à ierant ut bp dck utu, : 

« Ardaschös le Parthe me parait supérieur à Alexan- 
dre de Macédoine, parce que tout en restant dans 
son pays, il commanda à Thébes et à Babylone; sans 
traverser le fleuve Halys, il tailla en pièces les troupes 
Iydiennes et fit Crésus prisonnier; avant son arrivée 
en Asie, son nom était connu et publié dans l Attique. 





74) Muller, Fragm., t. II, p. 597. 
75) Moïse de Khoren, Hy. T Ch. 13. 
76) Athénée, Op., t. IV, p. 139. 
77) Moise de Khorén, He H; ch. 18. 








Malheur à sa destinée; si du moins il était mort sur 
le tróne et non pas aprés une défaite!» 

Evagrus, Lrwgwpnu, est sans doute le nom al- 
téré d'Evagoras, |»ceq»pav, qu'une transposition de 
voyelles a dénaturé ^), et l'on peut croire qu'il s'agit 
de cet Evagoras qui composa une Histoire des Egyp- 
tiens, dont parle Suidas, et dont les nombreux ouvrages 
furent mis à profit par Pline. Moise en rapporte un 
assez long fragment, que voici : 

prer Tabëeäark l Pupbsf opm pigi um 
Lrosztaft pappara]. putaf Loguyh ng TWAA 
dar pip Epl En I" mn pb 9l urit, mu um Swähkuy 
gura dt gert nb 1 qe 
Sudpwewpkp ‚peggengs Boqbu, ot li gPugwinps 
bn ol qUpbe- on» A wwupul} Spwdaybug hujm gab) : 
q. wub mas cnin L vr ne {up qain imnncuipuirg m gp TR. 
dod p A iin buhi bncumne [dht fb8- gutk nd. dach 
qb b qPrengb Laag lup! pwgdm Pbudp qopugh, 
dis; gb rey vp Da e CR 
[bg en o; Ser ei upinde E 
LU eun dm aan wbgun.npf D 

«La guerre d'Alexandre et de Darius est peu de 
chose comparativement à celles que fit Ardasches; 
car la premiére, soulevée par la marche d'Alexandre 
et de Darius, obscurcissait la clarté du jour; mais 
Ardaschés déroba la vue du soleil par la multitude 
des fléches qu'il lanca, et produisit les ténébres, fai- 
sant ainsi, par l'oeuvre des mains de l'homme, la nuit 
au milieu du jour. Il ne laisse pas un seul des Lydiens 
fuir et porter la nouvelle de leur défaite; il fait mettre 
leur roi Crésus dans une chaudiére de fer. A cause 
d’Ardasches les torrents ne grossirent pas le fleuve; 
les eaux, absorbées en grande partie par les soldats, 
étaient descendues au point de décroissance où elles 
arrivent en hiver. Ardaschés rendit impuissante la 
valeur des chiffres devant la multitude de ses troupes, 
au point qu'il fallut avoir recours aux mesures plutót 
qu'aux nombres. Loin de se glorifier de tout cela, 
Ardaschés gémissait en disant : «O mW, ma gloire 
est passagere!» 

Camadrus, Yarkurpnu ^), dont l'Histoire est, aussi 
perdue, avait composé un ouvrage relatif aux annales 





78) Moïse de Khorén, liv. II, ch. 18. 
79) Moise de Khorén, liv. II, ch. 13, 


- 5583 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 554 








de l'Asie. Moïse ne dit rien de cet écrivain dont les 
classiques et les bibliographes n'ont point méme rap- 
porté le nom. Il en cite un passage, toujours relatif 
-à la guerre d'Ardaschés contre Crésus : 

jueghsbp ` (RER Supupmugk nyi p pegis, 
lp pecho Qh Dog opo Ma apri ons my. Wr 
amu wügbw| ph V eme gen pulus qholuutne, 
pu el sepa "gemis mg A geg jio A 
pent. pesqh Gerber quor sr Pet (rit, 


Spunhayburn zeckt JEphwDE Et mangah: bech Yope, 


ech Abt. dech Uagchk wPklmyun, wol ghep 
primb. (d oso? Urart, abkakabkh pwppwnkgwp, 
ap bpubk; quupkpulonnc boh open, dighe gu 
phut: |p pbwy np lepra, rer yfi pana 
etet, EDE qinp e: wunmuwd Yupquy Urbeuou, h 
gPwgku; V,pmwohof, $pudugEmg wk, hh Set. 
bu; b moku, DE obt: E np unuqulbugh, Sp, 
digan] bbpby qunut Bush : 

«Dans leur orgueil, les Lydiens se laisserent trom- 
per par la réponse de l'oracle pythéen à Crésus: «Cré- 
sus, en passant le fleuve Halys, brisera la puissance!» 
Crésus entendait la puissance des ennemis, il se brise 
lui-même ; fait captif par Ardaschés le Parthe, il est 
jeté dans une chaudiere de fer. Alors Crésus, se rap- 
pelant les paroles de Solon l’Athénien, dit en sa langue: 


«Solon, Solon, tu avais bien raison de ne pas vouloir 


proclamer qu'un homme est heureux avant de con- 


naitre sa fin.» Ce que les plus rapprochés d'entre les 
Spectateurs ayant entendu, ils allèrent rapporter à 


Ardaschés que Crésus invoquait quelque nouveau dieu. 

Ardaschès, touché de compassion, se fit amener le cap- 

tif, l’interrogea, et ayant appris ce que signifiait son 

appel, il suspendit les tourments et ordonna qu'on les 
t cesser.» 

Phlédon, ou plus vraisemblablement Phlégon, d^. 
gehen, doit être l'historien natif de Tralles, dont 
Suidas, Etienne de Byzance, Jules l' Africain, cité par 
Eusèbe , Photius, Origéne, le Syncelle, Constantin 
Porphyrogenète in Evagrius ®) nous ont conservé des 
fragments*". Le passage relatif à Ardaschés, rapporté 
par Moïse de Khorön”), est complètement neuf, et 
appartient probablement au livre des Olympiades : 





80) Hist. Eccl., I, 20. 
81) Muller, Fragm. t. III, p. 602 et suiv. 
82) Moise de Khorén, im, T, ch. 13, 





VUerwebu, k ng eat qy þpepogpu dubbi b alpha. 
unu lanh , OL Jl ıbuugabınnu L A (publ gem 
ehpwgb dek gen Ph. Snfwgiug pp. Eplifip 
gpl L bep, L pin ond Shinbrwbkyng! . Phantqu, 
gengi neiem bied, [A Sunlpun i Shwynegwbkp q$5,. 
Lingus Uapdwibug qyulbgklatwgfu, flug 
qıfohkwgfu, ged hpwof,p bunn pp Fabi, plenus 
b rmm unnm. gwbbp quh 1 On ijn p dunfubur. 
nugu lb. pn pha Ywu pr Pu wink puude pni] , 
ug ugushub Abr: Artan uns $ ohp Pugngi 
up pt um, bk ng loda bcobo JEPnJarugfu . fre. pr L 
Beh p popi JU mmy) gopn Ep}, B» in ingu 
epi bk abore, sde, Iba wp LE ME fu. 
ys V Jb-pog gepaak ketbegk 

«Le Parthe Ardaschès, le plus puissant de tous les 
rois, non-seulement défit les Lydiens, fit prisonnier 
Crésus, mais encore dans l’Hellespont, dans la Thrace, 
il changea la nature des éléments: sur terre il voguait 
à pleines voiles, sur mer il marchait à pied. Il me- 
naca la Thessalie, et le bruit de son nom remplit toute 
la Gréce d'étonnement. Il défit les Lacédémoniens, 
mit en fuite les Phocéens; les Locriens se donnérent à 
lui, et les Béotiens firent partie de ses peuples; la Hel- 
lade tout entiere tremblait devant lui, et peu aprés 
il fut assailli par les plus grands de Las les malheurs. 
Cyrus, en combattant contre les Massagètes, Darius 
chez les Scythes, Cambyse chez les Ethiopiens, n'éprou- 
vérent jamais tant d'infortunes. Xerxés, dans son 
expédition de Gréce, abandonnant ses tentes et ses 


trésors, échappe au moins sain et sauf; mais lui [Ar- 


Aaschés|, si fier de ses grandes victoires, est assassiné 
par ses propres soldats.» 

La critique aurait facilement raison des renseigne- 
ments renfermés dans les textes que nous venons de 
produire, mais il n’entre pas dans notre cadre d’en- 
treprendre ce travail. Nous avons seulement voulu 
signaler des fragments d’auteurs grecs perdus, dont 
les hellénistes n’ont pas eu connaissance, et dont jus- 
qu'à-présent ils n'ont point fait usage. 

Moïse raconte, à-propos du règne du dernier Ar- 
daschés, le troisiéme du nom, qu'il a puisé ses ren- 
seignements dans l'Histoire des temples, d’Olympius (?) 


kd 


355 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


‚356 





(aka, prêtre d'Ani”). Cet ouvrage qui était pro- 
bablement l'oeuvre d'un Grec, est totalement perdu. 
Un historien grec, Ariston de Pella, pf Ey, 
quip, dont Moïse a consulté l'ouvrage, et dont il donne 
un assez long résumé, touchant la révolte des Juifs et 
la mort d'Ardaschés III”), avait déjà été mis à profit 
par Eusèbe”) qui en a reproduit un fragment”). C'est 
le méme fragment abrégé que Moise a résumé ét au- 
quel il a ajouté les détails de la mort d’Ardasches. 

Dés que Moise de Khorén arrive dans ses récits à 
l’histoire du renversement de la dynastie des Parthes 
et à l'avénement des Sassanides sur le tróne de Perse, 
il a recours à d'autres sources. Seulement il semble 

ici ne pas avoir fait usage des principales autorités 
grecques, car il déclare qu'il a principalement consulté 
le livre du Perse Khorohpoud. Toutefois, il cite quel- 
ques noms d'historiens grecs peu connus, Palaepha- 
tus, ‚Porphyre et Philémon.") 

Palaephatus, jugé puuwmnu, est mentionné par Sui- 
das et par Etienne de Byzance. Cependant on suppose 
qu'il y eut plusieurs personnages du méme nom. 
M. Muller en distingue trois?). Il est probable que 
le Palaephatus cité par Moïse est l'auteur des Tpwixa. 

Porphyre, "l»p4pb-p, est l'historien natif de Tyr, 
dont on possède des fragments assez considérables.) 

Philémon, dfykdaë, est totalement inconnu. On 
peut méme affirmer qu'il est différent d'un autre écri- 
vain du méme nom, cité par Pline. *) 

Dés le commencement de son Histoire, Moise ra- 
conte qu'il a eu entre les mains les annales des sa- 
trapies d'Arménie, rédigées par quelques écrivains 
grecs"). Il est difficile, dans l'état actuel de nos con- 
naissances , de reconnaitre si Moise a fait usage de 
livres t à la littérature grecque proprement 
dite, ou s il a consulté des versions d'ouvrages rédi- 
gés d'abord en chaldéen. On pourrait supposer, sans 
trop de témérité, que Moise a peut-étre voulu parler 
de l'histoire de Mar Apas Gadina, qui traite en effet 
des satrapies dans le chapitre relatif à l'organisation 








83) Moise de Khorén, liv. II, ch. 48. 

84) Moise de Khorén, liv. IL, ch. 60. 

85) Eusèbe, Hist. eccl., IV, 6. 

86) Muller, Fragm., t. IV, p. 328. 

87) Moise de Khorén, liv. II, ch. 69. 

88) Muller, Fragm., t. III, p. 338 et suiv. 

89) Muller, Fragm. t. IM, p. 688 et suiv. 

90) Pline, Hist. nat., IV, S. 27; XXXVII, S. 11, $ 1. 
91) Moise de Khorén, liv. I, ch. 1 





du royaume sous Valarschag, et alors on aurait la 
preuve que cette histoire existait en grec, comme 
Moïse l'affirme”)? Peut-être aussi Moïse a-t-il voulu 
parler des histoires particulières de chacune des sa- 
trapies d'Arménie, analogues à celle que composa 
Zenob de Klag pour le pays de Daron, et qui fut con- 
tinuée dans la suite par Jean Mamigonien?”) 

On le voit, les sources grecques consultées par 
Moise, bien que considérables, ont une bien autre 
importance que s'il eüt fait usage des livres des grands 
historiens classiques dont les oeuvres nous sont parve- 
nues. Les faits qu'il rapporte, les auteurs qu'il cite 
et les fragments qu'il a intercalés dans ses récits, 
offrent des apercus tout nouveaux, que les récits d'Hé- 
rodote, de Thucydide, de Xénophon, de Polybe, d'Ap- 
pien, de Plutarque , d'Arrien et d'autres encore, ne 
nous auraient point fait connaitre. Moïse dit qu'il 
n'a pas consulté Diodore de Sicile”), parce que les 
écrits de cet auteur n'étaient pas à sa disposition. 
Doit-on regretter cette circonstance? Nous ne le 
croyons pas, d'autant plus que ce qu'en aurait dit 
Moise ne nous aurait rien appris de nouveau, puisque 
l'original grec de Diodore est parvenu jusqu'à nous. 
Assurément les extraits que nous avons rapportés, 
bien que fort courts, comblent une lacune, et ils 
pourront servir à compléter cet immense corpus des 
fragments d'historiens grecs, dont M. Muller a doté 
récemment la science. Espérons qu'un jour quelque 
zélé orientaliste entreprendra la publication des frag- 
ments des historiens grecs, extraits des livres de la 
littérature arménienne, et donnera un cinquième vo- 
lume supplémentaire aux fragmenta du savant hellé- 
niste allemand. 

Moise n'a pas fait d'emprunts importants aux his- 
toriens grecs chrétiens, si l'on excepte Eusébe, dont 
nous avons déjà parlé. Ce que Moise a emprunté à 
la Chronographie de Jules l'Africain, il l'a trouvé 
dans les écrits d'Eusébe, et bien qu'il fasse spéciale- 
ment mention du cinquième livre de cet historien, on 
peut croire qu'il en fit peu usage”), car il n'en donne 
aucun extrait. 

La comparaison que Moïse emprunte à Epiphane, 





92) Moise de Khoren, liv. I, ch. 9. 
93) Sukias de Somal, Quadro della st. lett, di arm., p. 12, 40 wei 
94) Moise de Khorën, liv. III, ch. 1. 

. 95) Moïse de Khorén, liv. H, ch; 10. 


Ki 
+ 


557 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


558 





évéque de Constance en Chypre, n'est pas textuelle- 
ment rendue, et on la chercherait vainement dans les 
oeuvres de ce père de l'église. Toutefois on en trouve 
le sens dans plusieurs passages de son exposé de la 
foi de l'église. 9) 

C'est encore Eusèbe qui fournit à Moïse l'indica- 
tion des oeuvres de S. Firmilien, évéque de Césarée 
en Cappadoce”). Cet écrivain avait composé plusieurs 
ouvrages, entre autres une histoire des persécutions 
exercées contre les chrétiens sous Maximien, Trajan- 
Dèce et Dioclétien”). On n’a de lui aujourd'hui 
qu'une lettre qu'il adressa à S. Cyprien. 

Mais il est une source dont Moise appréciait toute 
l'importance, c'est l'ouvrage du Grec Agathange, dont 
nous avons parlé plus haut. Cette Histoire, écrite 
d'abord en grec, fut traduite en Arménien dés le V* 
siécle; elle traite de la conversion de Dertad (Tiri- 
date), roi d'Arménie, et de la prédication de S. Gré- 
goire-l'Illuminateur. Moïse, qui renvoie plusieurs fois 
à ce livre”), a développé cependant plusieurs points 
qu'Agathange avait négligé de traiter à fond, en sorte 
que, gráce aux deux récits de Moise et d'Agathange, 
on connait, dans tous leurs détails, les événements 


accomplis lors de la prédication et de l'introduction. 


du christianisme en Arménie. 

Moise cite encore d'autres historiens dans son His- 
toire, mais il n'est pas possible de savoir au juste 
si les personnages qu'il nomme sont grecs ou armé- 


niens. Leurs noms semblent indiquer des chrétiens, E 


Korki , “ynpgf, David et Panan, (ww, peut-être 
Iavavios "im. Moïse nous apprend que ces différents 
auteurs avaient recueilli les discours des sages de la 
Grèce et principalement ceux d'Olympiodore, qui au- 
rait été à la fois philosophe et historien ™'), et qui n'a 
du reste aucune relation avec le personnage du méme 
nom, dont on conservait jadis vingt-deux livres d'his- 
toires, dont les fragments ont été recueillis par 
Photius. "2 
$3. 


Outre les sources grecques que nous venons de pas- 
abs 





ser en revue, il est une autre mine bien autrement 
riche en faits historiques, que Moïse de Khorën a 
exploitée, et dont les résultats sont inappréciables 
pour la science: nous voulons parler des sources four- 
nies par cette littérature araméenne qui, à l'époque 
paienne, était désignée par le nom de littérature chal- 
déenne ou nabatéenne et se transforma, pour devenir 
le syriaque, à l'époque chrétienne. '®) 

Les récentes découvertes faites par l'école mo- 
derne, gráce au concours que lui a prété l'étude de 
la philologie comparée, sont pour nous la preuve que 
la plupart des livres qui nous sont parvenus sous les 
noms de Bérose, de Sanchoniathon, de Kouthami et 
d'autres encore, dont les fragments sont épars dans des 
compositions d'une époque plus moderne , appartien- 
nent à des littératures araméennes anciennes, de la 
Chaldée et de la Phénicie. MM. Quatremére"^), Chwol- 
son ^^, Kunik "^, Larsow '") et Renan), ont parfaite- 
ment reconnu que cette littérature n'est autre que le 
développement intellectuel qui se manifesta dans la 
Chaldée, antérieurement à l'ére chrétienne, et dont 
les monuments ont en grande partie disparu. Par 
suite de rapprochements fort habilement présentés, 
M. Ernest Renan a prouvé en outre, que la langue 
nabatéenne, en se transformant, était devenue le sy- 
riaque, et que ce développement avait son centre prin- 
cipalement à Edesse et à Nisibe, et n'était que le pro- 
longement chrétien de l'idióme nabatéen. "?) 
Cependant il est difficile de comprendre pourquoi 
on remarque entre ces deux littératures chaldéenne 
et syriaque une lacune de plusieurs siècles, et comment 
jusqu'à-présent on n'a point trouvé de traces de la 
culture intermédiaire qui dut exister entre Bérose, 
type principal de la littérature profane et paienne de 
la Chaldée Tt. et Bardesane qui ouvre la série des 
auteurs syriaques de l'école chrétienne d'Edesse''). 

104) Quatremére, Mém. sur les Nabatéens (Journ. rer ws %: 

105) Chwolson, Die Ssabier und der Ssabismus (Pet. 1856). — Über 
die Überreste der altbabyl. Literatur, etc. up de St. Pét.), t. VIII, 

1859). 


106) Kunik, Mél. asiat. de St. Pét. t. I, Analyse, ete., passim. 
107) Larsow, De dial. ling. syr., rel. (Benl. 1 
suiv. — Mém. sur l’âge 


108) Renan, ibid., liv. III, ch. 2, p. 236 
du livre intitulé: Agricultare nabatéenne. 

109) Renan, ibid., liv. III, ch. 3, p. 253, 254, 256. 

110) Renan, ibid., liv. III, ch. 2, p. 243, : 

111) Renan, ibid., liv. IH, ch. 3, p. 255. — A. Leilene, , École 
chrét. d'Édesse, p. 24. 





103) Renan, Hist. des langues sémit., liv. III, ch. 3, p 


D 


Bulietin de l'Académie Empériale 


560 





La critique se OPER à admettre que pendant plusieurs 
siècles il ne se soit produit aucun mouvement intel- 
lectuel en Chaldée et en Mésopotamie, et qu'un mu- 
tisme profond ait régné parmi des populations dont 
les précédents nous avaient révélé une portée d'es- 
prit d'autant plus appréciable, que la race sémitique, 
à laquelle elles appartenaient, n'a fourni que de trés 
rares exemples d'une aptitude particuliére à la race 
arienne, notamment celle de se préter à des cultures 
qui s'éloignaient d'une manière assez sensible de l'idée 
religieuse'?), organe principal du développement de 
toutes les littératures engendrées par les peuples sé- 
mitiques. '' 

Les deux points extrémes que nous venons d'indi- 
quer, entre une littérature paienne et profane qui 
s'éteignit assez brusquement, et une culture chrétienne 
qui se manifesta d'une façon très subite, exigent ce- 
pendant une transition qui permette de comprendre, 
autrement que par la pensée, le mouvement produit 
durant l'espace intermédiaire qui sépare ces deux 
cultures. 

Nous essayerons de démontrer plus loin que c’est 
dans les livres des Arméniens, ces infatigables tra- 
ducteurs des ouvrages des Grecs et des Syriens, des 
époques païenne et chrétienne, que doit se rencontrer 
le trait d'union qui relie ces deux littératures ariennes, 
représentées, l’une par l’élément chaldéen ou naba- 
téen, l’autre par l’élément syriaque. 

Mais avant d'entreprendre cette discussion, reve- 
nons au texte même de Moïse de Khorën, et voyons 
d’abord quelles sont les sources chaldéennes où il a 
puisé une partie de son histoire des temps primitifs 
de l’Arménie. 

Nous avons dit que Moïse avait surtout fait usage 
des sources grecques, nous avons vu aussi qu'il avait 
de préférence consulté les versions helléniques des 

livres chaldéens, nous savons encore que de son temps 
ces versions étaient considérables '"), et que c'est 
grâce à elles que nous connaissons quelques-uns des 
fragments de cette vaste littérature araméenne, qui 
jeta tant d’éclat à des époques fort anciennes, puisque |: 





112) Renan, ibid., liv. III, ch. 2, Md 238 et suiv. 

118) Renan, ibid., liv. I, ch. 1 — Nouvelles consid. sur le 
caract. des peuples sémit. et leur. wee au monothéisme (Journ. 
asiat. 1859). 


bus Sukias de Somal, Quadro delle opere ant. trad. in arm., p. 8 | 





les textes que l'on considère comme les plus récents} 
échappent presque à notre analyse et sont en ce mo- 
ment l'objet de graves contestations, relativement à 
leur âge. TI 

La personnalité autour de laquelle semble s'étre 
groupée une partie de cette littérature paienne, est 
Bérose; du moins c'est à ce personnage que les Grecs 
attribuaient en grande partie les ouvrages de la litté- 
rature chaldéenne dont la connaissance était parvenue 
jusqu’à eux. Les écrits de Bérose sont le premier 
témoignage historique qu'invoque Moise'"), et bien 
que nous ayons l'intime conviction qu'il n'eut jamais 
entre les mains les recueils qui passaient sous le nom 
de cet historien, et que ce qu'il en connaissait, il 
l'avait su par Eusèbe, qui lui-même l'avait emprunté 
à Alexandre Polyhistor, il n'en est pas moins vrai 
que, déjà au V* siécle, le nom de Bérose et les ou- 
vrages qu'on lui attribuait étaient enveloppés d'une 
légende. Il arrive, de rencontrer dans les littéra- 
tures ariennes et araméennes de semblables phéno- 
ménes, et de voir rattacher au nom d'un personnage 
historique ou méme héroique toute üne antique cul- 
ture dont les éléments, de provenances différentes, 
passent sur le compte d'un auteur célèbre. 

Pour ceux qui ont étudié dans quelques-uns de ses 
détails la personnalité et les écrits de Bérose, il pa- 
rait évident que ce personnage est un étre réel, ap- 
partenant à une époque savante, trés voisine de celle 
d'Alexandre, et que l'on a rattaché à la légende fa- 
buleuse d'une Sibylle, par cette seule raison que Bé- 
rose avait vraisemblablement recouru trés souvent 
dans ses écrits aux livres et aux oracles sibyllins.'^) 

Plusieurs critiques avaient prétendu que le nom de 
Bérose est une appellation chaldéenne ou juive, for- 
mée des mots yt 12), ou NDN 72, ou RER) 
ou encore Wy 72; mais M. Renan a prouvé que ce 





115) Renan, Sur l’âge du livre intitulé Agriculture nabatéenne, 
p. 14 et passim. 
116) Chwolson, Über die Überreste der altbabyl. Literatur in 
a Übersetzungen (dans les Mém. de l'Acad. de St. Pét., t. 
59). — Renan, Sur l'àge du livre etc., p. 14. 
dd meet de Khorén, liv. I. ch. 2. 
118) Renan, Mém. sur Sanchoniathon, p. 801, dans les Mém. de 
l'Acad. pt Inscr. et Delle Etre t Atia (1858). 
119) Scaliger, Thes. temp., p. 408, n 
120) Wahlius, Ed ri v. hos t. I, p 
121) Semler, Misc. lect., fasc. I, p. 27. — Cf. ausi "Males Fragm. 
t. IT, p. 495, note 1. 


561 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


562 





nom n'est autre que celui de Firouz, 5, .5'?), dont 
les Grecs avaient altéré la forme en le transcrivant. 
C'est surtout dans les fragments de Bérose, ras- 
semblés par M. Muller, que l'on trouve la preuve for- 
melle de ce que nous avons dit relativement à l'attri- 
bution par les Grecs, à ce personnage, de beaücoup 
d'ouvrages de la culture ancienne de la Chaldée. En 
effet, selon les traditions helléniques, Bérose aurait 
non-seulement composé des livres historiques, comme 
par exemple les Bafulowaxa ou Xaddaixd, mais en- 
core des traités d'astronomie et d'astrologie"*). Pour 
les Grecs et les Romains, Bérose était le représentant 
de la littérature chaldéenne, et bien que ceux qui 
écrivirent sa biographie, vécussent à une époque peu 
éloignée de celle oü il florissait, ils grossirent leurs 
récits de légendes fabuleuses et de fictions gros- 
siéres"^. Au surplus, on sait que l'orient a été de 
tout temps le pays par excellence oü les légendes se 
sont formées avec le plus de facilité, gt il n'est pas 
rare, à toutes les époques, de voir des personnages 
réels qui, aussitót aprés leur mort, quelquefois aussi 
de leur vivant, sont en partie dépouillés de leur vé- 
ritable histoire, et obtiennent les honneurs d'une lé- 
gende. Ainsi Bérose, bien longtemps avant Moïse de 
Khorén, avait sa légende”), qui était populaire à 
l'époque de cet historien ‘*), tout comme Orphée était 
devenu, pour les anciens, l'individualité qui centralisa 
autour d'elle toute la science primitive, et fut trans- 
formée plus tard, méme par les mystiques et les néo- 
platoniciens, en un mythe surchargé de subtilités et 
de réveries dignes de figurer dans la Cabale. De nos 
jours, enfin, n'a-t-on pas vu les Kourdes écrire une 
histoire tout à fait légendaire de la captivité du comte 
Jaubert"”), que beaucoup de nos contemporains ont 
Connu personnellement, histoire digne de figurer à 
côté des légendes d'Alexandre et de Napoléon, qui 
ont cours en orient, et qui semblent comme autant de 
pages détachées des romans de la Table-Ronde. 
Abydéne, que l'on range habituellement parmi les 


u 





122) Renan, Hist. des langues. ri liv. III, ch. 2, p. 243, note 6. 
123) Muller, Fragm., t. II, p. 495 et 509. 
. 124) Josèphe, Ant. ode, I, = 6. — Tatian, Orat. adv. Græcos, 
€: 58. — Le Syncelle, p. 28 

vas Pausanias, A, n E ss Eusèbe, Chron. I, 38, 39. — Suidas, 
H vr 

126) Mois Bt bo! I, ch. 6, 

127) Jaba, Hist. des Kourdes, 38* récit, p. 98. 

Tome III. 





historiens grecs, est peut-étre aussi un des représen- 
tants de la littérature chaldéenne antique. Niebuhr 
avait le premier reconnu l'origine orientale de ce per- 
sonnage, et s'était efforcé d'identifier la forme Aßusn- 
vós, Aßudtvos avec le nom sémitique Abd ou Ebed Hei- 
mah^*). Sans rien affirmer, nous ne serions pas très 
éloigné de croire que ce nom cache une forme du 
genre de celle d’Obeyd, sme, ou d’Abou-eddin, o» ail 
tout comme le nom de Sohéme renferme sans aucun 
doute les éléments de l'appellation im 

Dés le commencement de son Histoire, Moise, nous 
l'avons dit, cite Bérose, qui avait traduit en grec les 
livres diüddééts "TL Ici ce n'est pas un écrivain spé- 


cial qui traite un sujet, c'est un simple traducteur 


qui, par l'ordre des rois, fait passer en grec les ar- 
chives des temples et celles des souverains, en un 
mot, Bérose devient le représentant principal d'un 
cycle de traducteurs qui s’imposèrent la tâche de faire 
passer dans l'idióme hellénique toute la littérature re- 
ligieuse et profane de la Chaldée. Plus loin, Moise 
vante la sagésse des institutions humaines, les régle- * 
ments des villes, consignés dans le récit des Chaldéens 
et des Assyriens, voire même " — et des 
Grecs. °") | 

Si Moise n'a pas fait un plus id usage des sources 
chaldéennes, c'est, comme il l'a dit lui-méme, parce 
qu'il préfère s'en rapporter au témoignage des Grecs. 


C’est à cette circonstance, du reste, que l'on doit la 


connaissance d'un ancien livre de cette littérature de 
la Chaldée, qui avait été traduit en grec à une époque 
voisine des conquétes d'Alexandre en Asie, livre dont 


nous allons maintenant nous occuper. 


On a vu précédemment que nous avons insisté sur. 
ce point capital, à savoir qu'il existe un intervalle 
assez considérable entre l'anéantissement de la culture 
des lettres paiennes en Chaldée et la littérature sy- 
riaque chrétienne, et nous avons essayé de démontrer 
que cette lacune peut étre en partie comblée au moyen 
des livres arméniens, oü se trouvent enrégistrés des 
fragments d'une culture mixte, représentant l'élément 





128) Niebuhr, Kleine Schriften, p. 187, n 

129) Renan, Sur quelques noms ara in, KS le Bull. archéol. 
(sept. 1856). — Le méme, Nouvelles consider. sur le caract. general 
des peuples sémit. (Journ. asiat. 1859). 

130) Moise de Khorén. liv. I, ch. 2 et 6. 


|. 181) Moïse de Khorén, liv. L ch. 3. 


Bulletin de l'Académie Empériale 


564 





chaldéen, disparaissant et se transformant pour deve- 
nir le syriaque. C’est encore Moïse de Khorén qui 
va nous fournir la preuve du fait que nous avançons. 
Une fois que Moïse a essayé d'établir les origines 
du monde, et qu'il a rattaché aux filiations bibliques 
les héros éponymiques de l'Arménie, l'historien dit 
qu'il va entreprendre de raconter les faits relatifs à 
l'histoire nationale, en montrant oü il a puisé ses élé- 
ments. D'aprés ce qu'il avance, Valarschag, fonda- 
teur de la dynastie Arsacide de l'Arménie, aurait 
chargé un Syrien, versé dans la connaissance des lan- 
gues de la Chaldée et de la Gréce, d'une mission ayant 
pour but de recueillir dans les archives de la Perse 
tous les documents nécessaires pour écrire une his- 
toire de l'Arménie et des anciens monarques, ses pré- 
décesseurs, dont jusqu'alors on avait négligé de faire 
transcrire les annales. Mar Apas Gadina, tel est le 
nom de l'envoyé de Valarschag, se rendit à Ninive(?), 
au dire de Moise". et dès qu’Arsace, son frère, qui 
régnait sur les Parthes, eut pris connaissance des 
lettres qui accréditaient Mar Apas Gadina auprès de 
sa cour”), il donna l'ordre d'ouvrir ses archives et 
de communiquer toutes les richesses qu'elles renfer- 
maient au lettré syrien. Mar Apas Gadina, en exa- 
minant les dossiers qui lui furent présentés, décou- 
vrit, entre autres choses, un livre sur lequel son 
attention fut bien vite dirigée. Celui-ci, dit Moise de 
Khorén, portait pour suscription ces mots"): 


Vibe? At, : gu dins Ph pawterpp p 
Furrbugerg puppua finjoba A yotb, amii 

gpnch a ny L. gbwfubkugd puru : 

« Commencement du livre. Ce livre fut, par l'ordre 
d'Alexandre, traduit du chaldéen en grec ; il contient 
l'histoire des anciens et des ancêtres.» 

Dans cet ouvrage se trouvait développée l’histoire 
de l'Arménie, gen l'origine du monde selon les 
idées du meine! 9, jusqu'à la conquéte macédo- 
nienne"^. Une longue suite de rois, dont les plus 
anciens se trouvaient rattachés aux filiations consi- 
gnées dans les plus antiques traditions, formait comme 
les anneaux réunis d'une immense chaine, s’etendant 





132) Moise de Khorén, liv. I, ch. 8. 
133) Moïse de Khorën, liv. I, ch. 9, 
134) Moise de Khorën, liv. I; ch. a 
135) Moise de Khorén, liv. I, ch. 9. 
136) Moise de Khorén, liv. I, ch. 31. 





depuis le déluge jusqu'à Vahé, le: dernier représen- 
tant de la dynastie haicienne, renversé de son tróne 
par l'un des lieutenants d' Alexandre. 

Mar Apas Gadina laisse soupconner que le livre où 
il découvrit cette histoire comprenait aussi celles 
d'autres nations; mais il se contenta de transcrire la 
partie relative aux annales d' Arménie, dont il copia le 
texte grec, qu'il accompagna d'une traduction en 
langue syrienne "^. Etant retourné en Arménie, Mar 
Apas Gadina remit à Valarschag la copie qu'il avait 
faite et la traduction qui l'accompagnait, et le roi , pé- 
nétré de l'importance de ce monument, en fit graver 
sur la pierre les principaux traits, es que chacun 
püt apprendre à connaitre les Drees et l'histoire 
de la nation. "5) 

Tel est le récit de Moïse de Khorén, récit qui parait 
invraisemblable si l'on prend à la lettre les expressions 
dont l'historien s'est servi, et surtout si l'on ne dégage 
pas la forme tout-à-fait fabuleuse de cette narration, 
évidemment empreinte d'anachronismes grossiers, tels 
qu'on en rencontre chez les écrivains de cette époque 
de syncrétisme des littératures ariennes et araméennes, 
oü les idées chaldéennes et grecques se faisaient en- 
core jour à travers les récits des chrétiens. 

De tous les écrivains qui depuis Fréret '?) ont con- 
testé non-seulement la réalité de l'Histoire d’ Arménie 
de Mar Apas Gadina, mais encore l'existence de cet 
écrivain, M. Quatremére est à coup sûr le plus hos- 
tile ^). Il est vrai que l’école scientifique arménienne, 
représentée par les savants vartabieds de l’Académie 
de S.-Lazare de Venise, fondée par Mékhithar, ont re- 
fusé de se prêter à la propagation de l'opinion émise 
par le docte académicien français, et depuis lors M. 
Dulaurier s’est aussi élevé contre les assertions de M. 
Quatremére et a réfuté l'imputation d'imposture que 
ce savant avait fait planer sur les récits de Moise. 
Sans adopter en aucune facon les idées par trop ab- 
solues de M. Quatremére et sans admettre non plus, 
dans tous ses détails, le récit de Moise, nous eroyons 
qu'il est un terrain sur lequel on peut se placer et 
qui corrige les deux opinions exprimées, d'une part 
par l'historien de l'Arménie et par M. Dulaurier, et de 


137) Moise de Khoren, liv. I, ch. 9. 

138) Moise de Khorén, liv. I, ch. 9 

139) Mém. de l'Acad. des I. et B. CH E .n p. 98 et suiv. 
140) Journal des savants (1850), p. 364, 365 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


566 





Pautre par M. Quatremére. Cet éclectisme a pour 
but de nous maintenir dans la voie qui se rapproche le 
plus de la vérité, et de ne pas nous exposer à dévier 
sur le terrain toujours glissant des hypothéses. 

Si l'on se rappelle ce que nous avons dit plus haut, 
touchant la période de développement intermédiaire 
qui sépare les deux littératures chaldéenne et sy- 
riaque, période de transformation, dont l'existence 
n’a été jusqu'à-présent établie par aucun texte, les 
conjectures que nous allons proposer paraitront peut- 
étre plus faciles à admettre qu'on ne pourrait le croire 
à premiére vue. 

Selon M. Quatremére, Ninive, et sur ce point nous 
sommes d'accord avec lui, Ninive n’existait plus de- 
puis longtemps, et il n'est guére croyable qu'à l'é- 
poque ou les Parthes se révoltérent contre les Séleu- 
cides, les Assyriens eussent' un roi de leur nation, et 
que Ninive füt redevenue en si peu de temps la ca- 

pitale d’un nouvel empire. En second lieu, le méme 
savant dit qu'Alexandre n'a pas eu le temps ni la vo- 
lonté de faire traduire du chaldéen en grec un livre 
historique; enfin que le nom de Mar Apas Gadina 
n'appartient pas à l'époque d'Arsace, car les mots 
dont il se compose ne figurent chez les Syriens qu'à 
l’époque du christianisme. De tout ceci, le savant 
orientaliste conclut que le récit de Moise de Khorén 
repose sur une imposture, et que le prétendu livre tra- 
duit en grec est peut-étre un exemplaire de l'ouvrage 
de Bérose. M. Renan, qui s'est rangé de l'avis de M. 
Quatremére, a précisé davantage la question et sup- 
pose que le livre de Mar Apas Gadina est l'ouvrage 
antidaté de quelque Syrien de l'école d'Edesse. De 
son cóté, M. Dulaurier regarde au contraire le livre 
de Mar ER Gadina comme écrit au temps de Va- 
larschag, et il ne trouve rien d'impossible à ce que les 
archives de Ninive aient passé des mains des Séleu- 
cides dans celles des rois Parthes, où elles se trou- 
vaient quand le lettré Syrien vint les consulter. Enfin, 


pour démontrer que le nom de Mar Apas peut bien: 


avoir été usité antérieurement à l'ére chrétienne, M. 
Dulaurier cite un personnage du nom de Mar Ihap, 
up bar, qui vivait du temps d'Abgar et de Jé- 
sus-Christ. ^ ! 

Sans doute ces raison paraissent concluantes; mais 





141) Moise de Khorén, liv. II, ch. 30. 


il est cependant bien difficile d'admettre que la langue 
syriaque füt déjà formée dans le courant du 2* siécle 
avant notre ére, comme Moise tendrait à le faire 
‘croire, puisque nous savons que cette langue ne prit 
sa véritable forme qu'à l'époque chrétienne. Selon nous 
Mar Apas Gadina, dont le nom indique une origine sy- 


rienne '^, Ki ig >, ne peut être qu'un person- 
nage appartenant à l'école naissante de la littérature 
qui se développa dans les premiers siécles de notre 
ère, sous le nom de syriaque. Ce n'était pas non plus 
un chrétien, comme penche à le croire M. Renan; car 
rien, dans les fragments que nous a conservés Moise, 
n'indique la moindre pensée chrétienne. On ne trouve 
méme pas dans tout le récit une seule réminiscence 
biblique; au contraire, on y voit dominer le sentiment 
d'une époque paienne, particulièrement les idées du 
Mazdeisme. D'aprés le livre compilé par Mar Apas 
Gadina et résumé par Moise, la terre a commencé par 
être occupée par des êtres fabuleux, des géants, en ` 
lutte ouverte avec les dieux, qui confondent leur or- 
gueil en renversant la tour au moyen de laquelle ils 
voulaient tenter l'escalade des cieux. On sent là déjà 
qu'un syncrétisme trés marqué s'est produit dans l'es- 
prit de l'auteur du livre résumé par Moise, et c'est 
pour nous la preuve que ce livre ne fut pas écrit 
longtemps avant l'ére chrétienne. En effet Mar Apas 
Gadina nomme les géants Zérouan, Titan et Japétos, 
personnages fort en vogue à l'époque du développe- 
ment des idées syncrétiques en orient '^), et qui sont 
de création moderne, relativement au temps que 
Moise assigne dans son Histoire au livre chaldéen 
traduit en grec par ordre d'Alexandre. Si Mar Apas 
Gadina avait appartenu à l'école chrétienne d'Edesse, 
il n'eüt pas manqué, au sujet de ces étres fabuleux, 
de faire le rapprochement que Moise n’a eu garde 
d'oublier, lorsqu'il décrit la filiation de Japhet: «Ja- 
phet, Mérod, Sirat; Taghlat; c'est-à-dire Japhet, Go- 
mer, Thiras et Thorgom.» 

Que faut-il donc voir dans la fable de l'envoyé de 
Valarschag se rendant à Ninive pour compulser les 
Archives? Nous croyons qu'il s'agit d'un simple rap- 
prochement imaginé par Moise et pour un but que 
l'on va comprendre tout de suite. Comme tous les écri- 





142) Ce nom veut dire en syriaque Seigneur Iba le Subtil (Quatre- 
mére, Journal des Sav., 1850, p. 364 — 365). 





143) Renan, Hist. des langues sémit., liv. I, ch. e p. 239 — 240. 


567 


Bulletin de l'Académie Impériale 


568 





vains de son école et de son siècle, Moïse, quelque- 
fois crédule, il faut le reconnaître, se plaisait à enré- 
gistrer des faits et des données d’une authenticité 
parfois contestable, et à opérer des rapprochements 
artificiels, qui ne trouvent leur excuse que dans l'ab- 
sence de critique qui est le propre des écrivains an- 
ciens. Personne ne met plus en doute la fausseté des 
lettres soi-disant échangées entre Abgar et le Christ, 
et les théologiens les repoussent comme des docu- 
ments apocryphes "^, qui ne sont autre chose que 
l'oeuvre de ces sectaires des premiers siécles, aux- 
quels on doit encore le testament d’Adam '^) et autres 
écrits singuliers, regardés par les Sabiens actuels 
comme des livres sacrés. Moise, qui vivait à une 
époque oü ces écrits jouissaient d'une certaine faveur, 
et qui ne discute pas toujours avec bonheur quelques- 
uns des rapprochements qu'il a faits dans son Histoire, 
à commis, peut-étre sur la foi d'une tradition popu- 
laire fort accréditée de son temps, l'anachronisme qui 
l'a fait si sévérement taxer d'imposture. Ce que nous 
voyons dans la prétendue relation de l'ambassade 
scientifique envoyée par Valarschag auprés de son 
frére Arsace, c'est tout simplement une flatterie 
adressée à Isaac Pacradouni, à qui Moise de Kho- 
rén avait dédié son livre. Il le compare à Valarschag, 
qui aurait chargé un Syrien lettré de composer une 
Histoire de l'Arménie, lui (Isaac) qui vient aussi 
d'engager Moise a rédiger les annales de la nation. 
Le fait est on ne peut plus naturel, et c'est là que 
réside, selon nous, l'explication de toute cette légende 
imaginée par Moise, si toutefois on ne veut pas ad- 
mettre qu'il fut dupe d’une tradition mensongère. 

La question ainsi tranchée donne gain de cause à 
l'opinion exprimée par M. Renan, que le livre de Mar 
Apas Gadina est antidat&"®); avec cette réserve 
toutefois, qu'au lieu d'étre l'oeuvre d'un chrétien, c'est 
l'ouvrage d'un païen qui vivait vers Pé époque du Christ 
et écrivait dans un idióme qui était, sans aucun doute, 
cette langue de transition que nous avons dit avoir pris 
place entre le chaldéen et le syriaque. 

C’est donc un fait très curieux dans l'étude des lan- 





= E -Lavigerie, 
120 e 
14 poke fragm. du livre gnostique intitulé: Testament d’Adam 
Minen as., 1854). — Langues sémit., liv. IIT, ch. "y 248. 
46) Renan, Langues sémitiques, He. II, ch. 8,2 


Essai sur l'Ecole chrét. d'Edesse, p. 








gues et des littératures de l'Aramée, que celui d'un 
idióme mixte servant de point de jonction entre l'élé- 
ment chaldéen et l'élément syriaque, et reliant ainsi 
l'époque paienne à l'époque chrétienne. Aussi avons- 
nous eu quelque raison d’avancer que c'est dans la 
littérature arménienne que doit se trouver le trait 
d'union qui unit les deux cultures. 

Le livre de Mar Apas Gadina, dont Moïse nous a 
conservé la substance, et dont les fragments n'existent 
plus que dans son Histoire, fut, à ce qu'il parait, eon- 
sulté aussi par S. Jeróme TL Ce livre est divisé en 
deux parties: la premiére est l'extrait méme d'un 
livre chaldéen traitant de questions historiques orien- 
tales, et dont il existait une version grecque, faite dans 
le siécle qui précéda immédiatement l'ére chrétienne. 
Cette histoire comprenait le récit des événements ac- 
complis depuis les temps héroiques jusqu'au renver- 
sement de Vahé. La seconde partie est l'oeuvre 
personnelle de Mar Apas Gadina, et formait le complé- 
ment de cette histoire depuis l'avénement de Valar- 
schag jusqu'au régne d'Ardaschés I*, vers l'an 114 
avant notre ére. Le moment méme oü se termine cette 
histoire fut sans doute une des raisons qui engagea 
Moise à supposer que Mar Apas Gadina était con- 
temporain de Valarschag. 

Les extraits que Moïse de Khorén a faits de l’his- 
toire de Mar Apas Gadina occupent toute la fin du 
premier livre de son ouvrage, depuis le chapitre 9 
jusqu'au 31° inclusivement, et se continuent au livre 
second, depuis le chapitre premier jusques et y com- 
pris le 9°. Ainsi que nous l'avons dit, la premiere 
partie de l'ouvrage de Mar Apas Gadina embrasse 
toute la succession des Haigiens; la seconde partie 
traite des commencements de la dynastie Arsacide 
d'Arménie. On remarque, dans cette seconde partie, 
un chapitre d'un interét immense pour l'histoire, c'est 
le tableau du systéme politique et administratif de 
l'Arménie sous les rois Arsacides Im. et ce qui rend 
ce tableau plus curieux encore, c'est que tout nous 
porte à croire qu'il ne fait que reproduire le mode 
d'organisation politique existant dans la Perse, et 


que les Arsacides avaient emprunté aux plus anciennes 


monarchies de l'orient. 





147) S. Jéróme, t. IV, p. 332 (éd. ^m 
148) Moise de Khorën, liv. II, c 
149) Essai sur la const. soc. et Sie ss l'Arm. sous les Roupéniers, 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


570 





EE —— 

Il nous reste encore à parler des autres sources 
araméennes consultées par Moise de Khorén. Celles-ci 
sont en petit nombre: ce sont quelques citations d'ou- 
vrages Dages composés par des chrétiens, appar- 
tenant à l'école d'Edesse. Sans doute, Moise aurait 
pu trouver dans cette littérature de précieux ren- 
seignements; il ne l'a pas voulu, par esprit de parti, 
et afin de ne point s'écarter de la ligne qu'il s'était 
tragée, à savoir de recourir presque toujours aux 
sources et aux traductions grecques. On a vu ce que 
nous avons dit de la réaction contre le syriaque, dont 
Moise fut un des plus zélés promoteurs, et l'on com- 
prend dés-lors pourquoi il cite à-peine les ouvrages 
écrits en cette langue, et pourquoi aussi il n'a pas 
cherché à tirer grand profit des archives d'Edesse, 
dont cependant il fait mention à différentes reprises. 


Les plus anciens monuments qui nous soient par- 
venus de la litérature syriaque sont düs à des Chal- 
déens vivant à l'époque de la domination des Sassa- 
mnides"^. Le premier écrivain syriaque dont Je" nom 
soit rapporté par Moise de Khorén est Lérubna, fils 
de l'écrivain Apchatar, d Fpseptuy npk (perp. 
puy”), qui composa une histoire des événements ac- 
complis à l'époque d’Abgar et de Sanadroug. Suivant 
une opinion admise généralement, Lérubna serait un 
des disciples de Bardesane. "*) 


Moise cite aussi Bardesane, est 52, fruupqudut, 
dont il consulta l’histoire, que celui-ci avait composée 
d'après les données contenues dans l'histoire des 

temples et des rois. Il traduisit en syriaque cet ou- 
vrage qui, nous l'avons vu précédemment, avait été 
écrit par Olympius, pontife grec d'Ani. Cette his. 
toire, dont le texte primitif était perdu, fut traduite 
plus tard en grec sur la version syriaque. C'est cette 
seconde version que consulta Moise. Bardesane, qui 
vivait dans la seconde moitié du second siécle de notre 
ère, fut l'un des hommes les plus célèbres de son 
époque. D'abord fidéle aux dogmes de la véritable 
eglise"®), il combattit à outrance avec sa puissante 





dans les Mém. de l'Acad. Impér. des sciences de S. -Pétersb. (1860), 
Série VII, t. III, N* 8, Partie I, $ 2. 
150) ssémani, B Bibl ioth. orient., t. I, cf. Prooemium. 
151) Moise de Khorén, liv. II, c. : 
.152) A „Lavigerie, Essi sur l'école ht. d'Edesse , p. 86. — Re- 
nan, Langues sémit., liv. III, ch. 3 
153) Damasc., De hassen p- 295. 





éloquence, tant vantée par S. Jérôme), par S. Nicé- 
phore"®) et S. Augustin”), les hérésies, qui étaient 
nombreuses en Syrie de son temps. Mais il fut en- 
trainé dans l'erreur sur la fin de sa carrière et devint 
l'auteur d'une hérésie distincte de celle des Valenti- 
niens, et à laquelle il donna son nom. 

Moise de Khorén parle encore d'autres auteurs 
syriens, mais sans donner leurs noms"), et cite une 
seule, fois un certain Barsoma , bai, (punc dog. 
qui avait été le compagnon de captivité du Perse 
Khorohpoud, ]uens$pocw, secrétaire de Schapour, 
roi de Perse, et fait prisonnier par Julienl’Apostat ^). 
Ce Khorohpoud, qui était devenu chrétien à Constan- 
tinople et avait pris le nom d'Éléazar, php, 
avait composé en grec une Histoire des faits et gestes 
de Schapour et de Julien, et traduit dans la méme 
langue l'histoire de Barsoma, relative aux premiers 
âges du monde. Moïse nous uid que Darsoma 
est appelé par les Perses Rasdsohoun, (peun a t"), 

Une observation générale sur les sources syriaques, 
mises à profit par Moïse de Khorén, terminera ce que 
nous avons à dire touchant les renseignements extraits 
des litteratures araméennes, qui sont contenus daus 
son Histoire. Bien que, dans plusieurs passages de 
son livre, Moise ait donné à entendre qu'il existait 
une culture syriaque antérieure à Bardesane et à Lé- 
rubna,-et que le livre de Mar Apas Gadina appartenait 
à cette culture, en tant que composé dans le courant 
du Ur siècle avant notre ère, comme il le suppose, 
nous devons croire que le témoignage de Hérodote 
arménien est ici de peu de valeur au point de vue de 
la critique philologique. Mar Apas Gadina, écrivain 
paien, ainsi que nous avons essayé de le démontrer, 
avait mis à profit les documents renfermés dans des 
archives anciennes, antérieures à l'époque chrétienne; 
Moise semble avoir fait aussi quelques recherches 
dans des dépôts ideñtiques, et bien qu'il donne aux 
documents qu'il a consultés personnellement le nom 
d'archives chaldéennes, tout nous porte à croire 
qu'il s’agit de documents relativement modernes, et 





154) S. Jéróme, Ep. de scr. eccl., t. IV, p. 111. 
155) S. Nicéph., Hist. eccl., liv. iv, ch. 11. 
156) S. Aug., Oeuvres, t. VI, p 

157) Moise de Khorén, liv. de Gë 24. 

153) Moise de Khorén, liv. II, ch. 70. 

159) Moise de SÉ liv. II, ch. 70. 


571 


Bulletin de l’Académie Impériale 


572 





qu’il aura antidatés. On ne saurait accepter sans un 
contrôle sévère ce que Moïse avance sur les archives 
d'Édesse et sur les pièces antérieures à notre ère, et 
qui portent avec elles le caractère de la fable. '®) 

En résumé on peut affirmer, et cela d'accord avec 
M. Renan, que ce que Moise de Khorén et les Grecs 
appelaient langue , science et littérature chaldéennes, 
n'était autre chose que ce que les Arabes nous ont 
transmis sous le nom des Nabatéens; on peut 
dire aussi que les livres chaldéens cités par Barde- 


sane", par Moïse de Khorén'*), et que S. Éphrem 


a si vivement réfutés'?), sont des livres nabatéens. 
Enfin les sources chaldéennes oü puisa Bérose, les 
ouvrages astronomiques et astrologiques qui lui sont 
attribués, les documents renfermés jadis dans les ar- 
chives de l'Asie occidentale et principalement dans 
la Mésopotamie et la Chaldée, appartiennent à la 
méme culture'^. Quand la littérature chaldéenne ou 
nabatéenne se transforma en devenant chrétienne, elle 
ne cessa point d'exister, puisque le liyre de Mar Apas 
Gadina appartient à l'époque de transition qui unit 
les deux cultures, paienne et chrétienne, de l'Aramée. 
On peut juger par les débris de la littérature chal- 
déenne, qui nous sont parvenus, combien le dévelop- 
pement intellectuel de cette culture fut florissant, et 
combien aussi le syriaque acquit d'importance tUe 
les premiers siecles de notre ére, gráce au mouvement 
imprimé à l'école d'Édesse par les illustres écrivains 
dont Assémani et, de nos jours, MM. W. Cureton et 
E. Renan nous ont tracé un tableau si complet. Mais 
si la littérature chaldéenne eut pour se développer 
un long espace de siécles, la littérature syriaque au 
contraire n'eut qu'une trés courte existence, car sa 
décadence et sa chute suivirent de pres oss de 
sa grandeur. Ce serait sortir de notre cadre que d'en- 
trer dans les détails qu'exige un pareil sujet, aussi 
nous ne nous y arréterons pas d'avantage. 


$ 4. 
Nous avons exposé dans les chapitres précédents 
disk des sources grecques et chaldéennes, 


160) Moise de Khorén, liv. I, ch. 10, 26 à 

= W. Cureton, Spicil. syr., p. 24. — deri asiat. dimer p. 296 
et sui 

169) Moise de Khorén, ye y ge: 

163) Assemani, t. I, p. 

164) Renan, Langues dr div. In, ch. 2, p. 241—944, 








dont s'est servi Moise de Khorén pour composer son 
Histoire; il nous reste maintenant à examiner le parti 
que cet écrivain a tiré des sources arméniennes et 
des renseignements puisés dans les archives. Les pre- 
miéres, bien qu'en petit nombre, ont une véritable 
importance, puisqu'elles indigni une culture nais- 
sante, de laquelle découle une série de révélations 
sur les institutions religieuses et civiles des peuples 
de la haute Asie, dans les temps antiques. 

Nous avons démontré dans un autre travail que, 
dans la période de temps écoulé jusqu'à l'ouverture 
du V*siécle de notre ère, la langue arménienne n'avait 
été qwun idiôme exclusivement vulgaire, dénué de 
caractères graphiques et ne s'étant jamais élevé à la 
hauteur d'une culture savante. Cependant cette langue 
nous a laissé quelques lambeaux d'une culture peu 
développée, il est vrai, qui se manifesta à plusieurs 
reprises sous la forme de poésies populaires conser- 
vées par tradition. 

Ce phénoméne n'a rien du reste qui doive nous 
étonner; car tous les peuples d'origine arienne ou 
araméenne ont possédé une culture archaique peu 
développée dans leur enfance, et qui n'est autre que 
l'expression d'une langue plus ancienne, à l'état de 
formation, et ne se pliant pas aux exigences qu'une 
culture plus développée subit dans la suite. La poé- 
sie est le propre des peuples primitifs; c'ést le pre- 
mier élan de leur génie, qui se manifeste en langage 
cadencé, et destiné à étre chanté soit dans les fétes 
publiques, soit dans les cérémonies religieuses. L'Ar- 
ménie, dans les temps anciens, avait une littérature 
populaire trés restreinte; cette littérature se bornait 
à de simples chants, composés par les bardes natio- 
naux, et qui se conservaient par tradition, jusqu'au - 
moment oü le christianisme fit oublier ces antiques 
compositions des áges antérieurs, en donnant nais- 
sance à des poésies nouvelles, dont les recueils, con- 
nus sous le nom de zwpwhmd ou Livre des hymnes 
de l'église arménienne, nous sont parvenus. «C'est 
dans ces recueils, dit M .Dulaurier'?), dont plusieurs 
piéces remontent aux premiers temps de la propaga- 
tion du christianisme parmi les descendants de Haig, 
dans les III* et IN" siècles, que nous pouvons nous 
former une idée de ce qu'a pu étre, dans l'antiquité, 





€ Chants ER de l'Arménie, p. 22, extr. du Journ. asiat. 
(1852 


578 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


574 





la poésie arménienne. Fécondée par l'inspiration chré- 
tienne, comme elle le fut autrefois par des souvenirs 
d'un ordre bien différent, mais d'un caractére émi- 
nemment national, tantót elle s'y montre à nous pleine 
de fraicheur et de gräce, tantót elle éclate en accents 
pathétiques ou sublimes.» 

La plupart des morceaux de poésie ancienne qui 
nous sont parvenus dans le livre de Moise de Khorén, 
paraissent avoir été retouchés à des époques relative- 
ment modernes; mais les obscurités qu'on y rencontre, 
les faits qui y sont relatés, les appellations qu'ils con- 
tiennent, et la couleur abrupte de leur style, suffisent 
pour distinguer ces morceaux antiques des poésies 
composées avec réflexion. Les livres saints nous of- 
frent de semblables fragments de poésies fort anciennes, 
des sortes de cantiques destinés à étre appris par 
coeur”), et qui sont l'expression d'une langue ar- 
chaique antérieure à celle que les livres écrits nous 
ont transmise. "7) 

C'est en lisant les premiers livres de l'histoire de 
Moise de Khorén, qu'on voit le parti que cet écrivain 
a su tirer de ces sortes de documents, soit pour nous 
faire connaitre des faits dont le souvenir n'existait 
nulle part ailleurs, soit pour contrôler les récits des 
écrivains étrangers, dont il invoque le témoignage. 
Plusieurs fragments de ces anciennes poésies sont 
donnés pat Moise, fragments malheureusement fort 
peu étendus, que pendant longtemps les éditeurs 
des oeuvres de cet écrivain n'avaient point su distin- 
guer du texte méme de l'auteur, et qui avaient été 
confondus dans la prose de notre historien. 

C'est seulement dans ces derniers temps que les 
RR. PP. Mékhitharistes de Venise ont laissé soupcon- 
ner que le texte de Moise renfermait des traces d'an- 
tiques poésies nationales, et que M. Meguerdich Émin, 
savant Arménien, attaché à l'enseignement de l'insti- 
tut Lazareff de Moscou, a déterminé avec beaucoup 
de pénétration et de islas dans un travail publié 
dans l'idióme arménien, la Rodt l'origine et la na- 
ture | ces poésies mechten ou chants tradition- 
nels. 55) 

Quelques années après l'apparition du livre de M. 

; M. Dulaurier reprit en sous-oeuvre le travail 


EN omo ora Gum SEP NA 
166) Ewald, Gesch. des Volks Israel, LI p. a. 
167) Cf. Renan, Langues paih liv.*Il, ch 12 
168) Emin, d Fa KG er d. 1850). 





du docte Arménien russe, et rendit accessible pour 
tous les savants l'examen des chants populaires de 
l'Arménie, dans une notice rédigée en francais, et qui 
parut dans le Journal asiatique”). Le travail de M. 
Dulaurier renferme des considérations nouvelles et 
des apercus ingénieux, sur les textes que M. Émin et 
les PP. Mékhitharistes avaient signalés les premiers à 
l'attention des orientalistes. 

Il n'entre pas dans notre sujet d'examiner les dif- 
férents genres de poésies qui furent usités ancienne- 
ment chez les Arméniens, et les travaux de MM. Émin 
et Dulaurier ont eu un assez grand retentissement 
dans le monde savant pour qu'il nous soit permis de 
n'y pas revenir. Qu'on sache seulement que la valeur 
des différentes expressions qui servaient à désigner 
ces chants populaires, religieux et traditionnels , est 
aujourd'hui parfaitement déterminée, gráce au travail 
du savant arméniste francais, auquel le lecteur, cu- 
rieux d'étudier à fond cette question, pourra recourir. 

Les chants historiques de l'ancienne Arménie, sur 
lesquels Moïse s'est plus d'une fois appuyé dans le 
cours de ses récits, commencent à l'époque héroique 
de l'histoire nationale et ne s'arrétent que vers l'an- 
née 130 de notre ére environ, c'est-à-dire sous le 
régne du 2° Arsacide. 

Parmi ces chants et ces poésies, plusieurs appar- 
tiennent à une époque fort reculée ; les autres sont 
plus modernes et se récitaient encore, au son des 
instruments de musique, dans certaines contrées de 
gie, du — même de Moïse, qui les a en- 
tendus. ” 

La plus ancienne tradition dont le père de l’his- 
toire d'Arménie nous ait conservé le souvenir est 
une épopée, qu'il a résumée dans son ouvrage"), et 
qui nous représente Sémiramis, la reine magnifique 
de l'Assyrie, éprise d'amour pour Ara le Beau, fils 
d'Aram, l'un des héros de la race de Haig. Dans cette 
tradition il est fait mention de dieux, dont la mis- 
sion consistait à lécher les plaies et les blessures des 
guerriers, et à les rappeler à la vie. Ces dieux, ap- 
pelés ,pw;j54 ou encore 52/54, démontrent la rela- 
tion qui, à une époque fort ancienne, rattachait le 
systéme religieux des Arméniens à celüi des asy 





169) Dulaurier, Chants emt de sm (1852). - 
170) Moise de Khorén, liv. I, ch. 30, 
171) Moise de Khorén, liv. L ch. we 


375 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


376 





riens. La reine Sémiramis est encore célébre dans 
d'autres chants traditionnels, et sa mort était devenue, 
pour les bardes d'Arménie ; le thème d’une légende 
nationale. "?) 

Quand on arrive à homes historique, et que les 
temps héroiques sont déjà dépassés depuis une longue 
suite d'années, on voit le génie arménien s'attaquer, 
non plus à des légendes anciennes et à des traditions 
surannées, mais à des personnages réels; peindre avec 
les couleurs de la poésie des hommes que leurs ac- 
tions avaient fait ranger parmi les dieux, bien que 
leur existence füt constatée par les historiens les plus 
véridiques. Ainsi les bardes arméniens célébrèrent 
dans leurs chants la naissance de Vahakén, fils de Ti- 
grane I”, et assimilerent ce monarque à l'Hercule 
grec et à Harpocrate sortant du calice d'un lotus. 
Le fragment relatif à la naissance fabuleuse de Vaha- 
ken est fort curieux; il se compose de quelques vers 
seulement, extraits d'un chant cosmogonique que Moïse 
avait entendu réciter au san du pampirn dans le can- 
ton de Koghtén, oü les traditions paiennes s'étaient 
maintenues longtemps engore après la propagation. du 
christianisme en Arménie: ©) 


Lese Epi b bphbp, 
deed L dpi dm]. 
hh Šmfn i nc Ar 
Trl o] S-A 
f EZ Eghqui por doch b wb; p. 
Le eeu por pag Fräie: 
LE ergab aped ht Jungle, 
1 d amb $Ep nt. iE. 
rar HE pP. Bur GE 
«Le eiel et la t SR t dans Jis biis de l'enfant 
La mer, aux reflets de pourpre, était aussi en travail; 
Du sein des eaux naquit 
Un petit roseau vermeil; 
Du tube de ce roseau sortait de la fumée, 
Du tube de ce roseau jaillissait de la flamme; 
De cette flamme s ‘élançait un petit enfant; es 
Il avait une chevelure de feu; i 
Une barbe de flammes; 
Et ses petits yeux étaient Se soleils:»" E 











172) Moise de Khorén, liv. I, ch. 17, 18. 
175) Moïse de Khorén, liv. I, c d 


174) P. Arséne, Traité dë verdiiie. franç., p. 580. Ema, d Zap: | 


p. 26. — Dulaurier, Chants popul., p. 41. 


Les emprunts que Moise a faits aux chants tradi- 
tionnels de l'antiquité suffisent pour montrer le parti 
que cet historien a su tirer des traditions orales de 
sa patrie, et combien il aurait pu pénétrer plus avant ` 
dans la connaissance des temps antérieurs, s'il eüt 
fait un plus grand usage de ces poésies qui redisaient 
les mysteres des cultes nationaux et relataient, sous 
une forme poétique, les événements du passé et les 
régnes des monarques d'une dynastie éteinte. Il lui 
aurait été bien facile de faire plus souvent appel à la 
mémoire de ses compatriotes et surtout des habitants 
du Koghtén, qui conservérent, plus longtemps que 
les autres Arméniens, les chants traditionnels, et réci- 
taient avec wegen ces souvenirs transmis par là bouche 
de leurs pères. ' 

La dissertation de M. Émin est l'oeuvre d'un esprit 
critique et méthodique; elle nous montre aussi que 
son auteur est un savant parfaitement au courant des 
progrès de la linguistique et de l'érudition. S'il n'eüt 
été précédé dans ses appréciations par les PP. Mékhi- 
tharistes de. Venise, qui ont les premiers reconnu le 
caractére véritable de ces fragments antiques, M. 
Émin eüt mérité le titre de créateur. Toutefois on 
doit dire que, quelle que soit du reste l'idée qui, la 
premiére, mit en relief ces débris poétiques des pre- 
miers äges de l'Arménie, c'est à M. Émin surtout que 
revient l'honneur d'en avoir tiré un parti sérieux, en 
relevant, comme il le dit lui méme, l'admirable édi- 
fice, depuis longtemps e ruines, des chants historiques 
de la vieille Arménie. "*) 

Le travail de M. Dulaurier présente à tous égards 
le caractère de cette critique scrupuleuse qui est le 
propre de l'école orientale moderne , et dans son mé- 
moire, le savant arméniste a fait preuve d'une éru- 


-|dition solide et d'une connaissance très profonde de 


]a langue, de la littérature et de la métrique armé- 
niennes. Sans doute, M. Dulaurier a été mis sur la 
| voie du sujet qu'il a traité par les écrits des PP. Mé- 


|khitharistes et de M. Émin, mais il a eu le mérite in- 


contestable de le faire sortir des limites d'une publi- 
cité restreinte, où l'avait circonserit parmi nous. la 


| — dans laquelle ces savants s'étaient exprimés. ' E) 


On doit regretter que la EPPEN nhe en ed 


| on Moise de Khorën, liv. I, ch. 30. 





176) Émin, d &uy.p> p. 93, 94. 
177) Dulaurier, Chants, p. 54. -. 


- 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


578 





de se perpétuer parmi les Arméniens, à l'époque du 
christianisme, ait amené la perte de ces trésors du 
vieux langage national, et que l'absence de l'alphabet, 
dans les temps qui précédérent Mesrob, ait été la 
cause de l'anéantissement de ces poésies et de ces 
chants de l'Armenie paienne, dont les moindres frag- 
ments auraient aujourd'hui pour nous tant de prix. 
C'était en effet dans ces chants qu'il aurait fallu cher- 
cher l'histoire véritable, que l'on aurait facilement 
dégagée des mythes crées par l'imagination des poétes; 
c'était là aussi que se trouvaient les histoires des dieux 
nationaux, des héros prédécesseurs des souverains 
haigiens; de ces hommes-dieux que l'Evhémérisme 
créa aux époques anciennes, et qui furent la base sur 
laquelle reposait l'édifice des cultes et des religions 
d'autrefois. 

Il nous reste à parler d'une derniére source con- 
sultée par Moise, et dont les résultats eussent été fé- 
conds pour l’histoire, si l'Hérodote arménien avait 
compris l'importance des documents renfermés dans 
les archives de l'orient, qui de son temps possédaient 
d'innombrables dossiers, aujourd'hui anéantis. ll est 
vrai que Moïse était déjà fort avancé en âge, quand il 
entreprit d'écrire les annales de sa patrie, et qu'il ne 
put ni recommencer des voyages lointains et difficiles, 
ni prendre le temps de consulter les nombreux dos- 
siers renfermés dans les dépóts qu'il avait visités 
anciennement. Entouré seulement de quelques livres, 
bien insuffisants pour rédiger une histoire aussi con- 
sidérable que celle dont il avait concu le plan, Moise 
écrivit son livre, sans trop s'inquiéter du choix des 
Sources qu'il consultait. Nous avons dit plus haut 
quil ne connut aucun des ouvrages composés par 
Diodore de Sicile, Arrien, Plutarque et autres, et l'on 
à vu, par la liste des auteurs qu'il a cités, combien 
tient insuffisants les éléments qu'il a mis à profit 
dans son Histoire. 

On sait, de source certaine, que les peuples de l’an- 
tiquité ont toujours attaché une grande valeur aux 
pieces de toute nature que l'on désigne sous le nom 
générique d'archives, et que les rois de l'Asie avaient 
près de leurs palais de grandes constructions, affectées 
à la réunion des dossiers et des pièces qui constituaient, 
à ces époques reculées, les trésors intellectuels et 
historiques des nations. On sait aussi qu'il existait 


Une administration présidant au classement de ces 
Tome III, 








piéces, et Moise nous apprend que les rois char- 
geaient des officiers publies de réunir ces matériaux 
et de les conserver. Moise leur donne le nom d'in- 
specteurs des mémoriaux , Abde eus i| 5 pap 
a m.p, ke a 

Les modernes explorateurs des contrées oü s'éle- 
vérent jadis les puissantes monarchies de la Chaldée, 
de l'Assyrie et de la Perse, ont découvert parmi les 
ruines des cités détruites, qui étaient autrefois le siége 
d'une civilisation fort avancée, les restes d'édifices con- 
sacrés à recevoir des dépôts d'archives"). Nous savons 
par le témoignage des livres saints qu'il existait autre- 
fois dans ces contrées des dépóts considérables d'ar- 
chives ^). C’est là, sans aucun doute, que Bérose, 
Abydène, Mar Apas Gadiva et tant d'autres écrivains, 
puisérent les éléments destinés à mettre en lumière 
l'histoire des anciens temps. 


A part quelques renseignements assez rares, on ne 
sait que fort peu de chose du contenu de ces dépôts, 
On en est même réduit à des conjectures touchant les 
matières qui servaient à conserver l'écriture, et les 
savants ne sont pas d'accord sur la nature même des 
documents qui étaient renfermés dans les dépôts. M. 
Oppert assure avoir découvert que des grammaires 
et des dictionnaires avaient été gravés à la pointe sur 
des briques d’argile, et l’on conserve, tant au Musée 
britannique de Londres qu'au Musée du Louvre, à 
Paris, des lingots d'or, d'argent et de fer, lesquels 
sont couverts de signes cunéiformes et semblent, se- 
lon toute apparence, contenir les textes de décrets ou 
de traités du genre de ceux que l'on a transcrits au 
moyen-áge sur le parchemin, et que les Grecs et les 
Romains gravaient sur le marbre oü sur la pierre. Si 
l'on s'en rapporte au témoignage des savants versés 
dans la connaissance des langues antiques de la Chal- 
dée et de l’Assyrie, et habiles à déchiffrer les légendes 
cunéiformes, on doit croire que les briques en terre 
séche, couvertes de signes en forme de coins ou de 
points de fléches, sont des monuments analogues à ces 
tessons en terre cuite qui, à l'époque romaine, en 





178) Moise de Khorén, liv. I, ch. 21. 
179) Layard, Ruines de Ninive. 
180) Esther, II, 23. — Cf. les Duou dtpSépar consultées par 
Ctésias.— Renan, Langues sém., liy. III, ch. 2, p. 282. 
const. soc. et pol. de l'Arménie ete; Prolégon., p. 3 dans 
de l'Acad. des sc. de S.-Pét., VII* s., t. IH, n° 8 (18 DS, 
36 


579 


Bulletin de l’Académie Impériale 


580 





Egypte, servaient aux scribes pour rédiger les actes 
' privés et publics. ^!) 

Quoi qu'il en soit, il est certain que dés la plus 
haute antiquité, l'orient et principalement les empires 
des bords du Tigre avaient des dépôts d'archives. 
Moise de Khorén fait trés souvent mention, dans son 
Histoire, des archives royales de l'Arménie et des 
pays étrangers; il constate l'existence de riches dé- 
póts oü se trouvaient rassemblés des documents his- 
toriques de toute sorte,; des piéces relatives à l'ad- 
ministration, à la justice, aux propriétés, etc., vaste 
répertoire oü les savants étaient admis à puiser les 
renseignements concernant des époques oubliées, et qui 
ont servi aussi bien aux Chaldéens et aux Syriens 
qu'aux Grecs et aux Egyptiens, à composer ces pré- 
cieux écrits qui ne nous sont malheureusement par- 
venus que par fragments, dans des compilations pos- 
térieures. i 

Dans les premiers chapitres de son livre, Moïse 
mentionne les archives des nations étrangères et dis- 
tingue celles des rois, ou politiques, et celle des tem- 
ples, ou religieuses ^), où, dit-il, Bérose alla cher- 
cher les documents de son histoire, qu'il traduisit en 
grec, afin de rendre son livre accessible à tout le 
monde. Ces archives renfermaient, à ce que nous 
apprend le méme historien, «des régistres oü étaient 
constatés les intéréts particuliers des villages, des 
cantons et méme de chaque maison; les différends et 
les traités généraux se trouvent en grand nombre 
chez nous, surtout les régistres relatifs à la succes- 
sion des satrapies» "®). On le voit, bien longtemps 
avant que les Arméniens eussent une langue écrite; il 
existait chez eux des archives, dont les documents 
étaient rédigés dans des langues étrangéres, et qui 
renfermaient des richesses inappréciables. 

Quand, plus haut, nous avons signalé l'anachro- 
nisme que commet Moise, relativement à l'époque oü 
vécut Mar Apas Gadina, qui, selon cet historien, aurait 
été à Ninive par ordre de Valarschag, afin de re- 
chercher dans les archives de l'antique royaume d'As- 
syrie les documents nécessaires pour écrire l'histoire 
des temps primitifs de l'Arménie, nous n'avons pas 
pour cela révoqué en doute l'existence d'anciennes 





181) Oppert, Expéd. de la Mésopotamie, t. II, passim. 
182) Moïse de Khorén, liv. I, ch. 2, 
183) Moise de Khorén, lív. I, ch. 3. 


archives en Perse. Et en effet, il est évident pour nous 
que Mar Apas Gadina fit usage de textes déposés 
dans des archives anciennes, qui avaient pu étre con- 
servées par les Séleucides et étaient ensuite passées 
aux mains des Arsacides, à l'époque de la séparation 
de la Parthie d'avec le royaume de Syrie, sous An- 
tigchus Théos. | 

Quel que soit le mobile qui ait décidé Mar Apas 
Gadina à écrire une histoire d'Arménie, on sait que 
ce personnage, originaire de la Syrie ou de la Méso- 
potamie, vivait à-peu-prés à l'époque du Christ, c'est- 
à-dire au moment oü Edesse, centre d'une culture 
qui tendait chaque jour à acquérir de rapides déve- 
loppements, était possédée par les descendants des 
Arsacides d'Arménie, par cette famille des Abgar, 
demi-arménienne, demi-syrienne, dont la toparchie 
originairement héréditaire devint, par la suite, un état 
dont Rome avait la suzeraineté et s'était arrogé le - 
droit de nommer les souverains. 

Mar Apas Gadina, agit-il sous l'inspiration de l'un 
des Abgar arméniens, ou entreprit-il d'écrire son his- 
toire sans y avoir été engagé par personne; alla-t-il 
visiter les archives de la Perse, ou se contenta-t-il 
seulement de compulser les archives d'Edesse, gros- 
sies par les richesses qu'Abgar avait apportées de 
Medzpin? telles sont les questions que l'on se fait de 
prime abord, et dont la solution est impossible à don- 


ner. Tout ce que l'on peut supposer, c'est que c'est 


dans un dépót d'archives que ce savant Syrien décou- 
vrit le manuscrit chaldéen, traduit en grec, qui lui 
servit à composer la premiére partie de son histoire. 

On pourrait peut-étre supposer que Mar Apas Ga- 
dina, originaire de la Syrie ou de la Mésopotamie, ne 
quitta point sa patrie et se contenta d'explorer les 
dossiers des archives de l'Osrhoéne, archives vérita- 
blement d'une richesse inappréciable puisque l'on y 
trouvait, outre les documents qui composent générale- 
ment ces sortes de dépóts, des livres traitant de diffé- 
rentes matières, et qui étaient à la fois des archives 
et des bibliothèques. 

Moise de Khorén ne parait pas en effet distinguer 
dans son Histoire les archives des bibliothèques, et 
c'est ce que prouve la découverte méme d'un manu- 
serit historique parmi les dossiers renfermés dans le 
dépôt que Mar Apas visita ^^. De plus il raconte que 








184) Moïse de Khorën, liv. I, ch. 9. 


x 


581 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


382 





dans les archives existaient des recueils de chants 
populaires. '® 

Quand Moise a épuisé la compilation de Mar Apas 
Gadina, il cite de temps à autre les archives. Mais il 
est surtout un passage d'une grande valeur historique, 
et qui prouve à quel point les anciens attachaient 
d'importance à ces sorts de dépóts, et l'ordre admi- 
rable qui régnait dans les classements. Le passage 
de Moïse est formel à cet égard, et méme il indique 
de quelle maniére chaque dossier et chaque piéce 
étaient catalogués. Il s'agit de l’histoire d'Edesse 
depuis les derniers rois Arsacides, jusqu'à Abgar et 
à Erouant. 9) 

bënbr zent $ rper ip pojaran die 
iban , L qengbu. yurm fi Swgbkpgm [kuih Jerkg 
weubkpupz Raft, af dea Jets qpeuipü 
EL Eau qopòng ne ppu Paugura magh dE puy 
dek gerer, L qurt: 

«Cherche à Kéghakhouni, dans la province de Siou- 
nikh, et tu trouveras, premier dossier, N° 13, lassu- 
rance que, dans les archives d'Edesse existe l'his- 
toire de tous les faits et gestes de nos derniers rois 
jusqu'à Abgar, etc.» 

De ceci on peut conclure que le classement des 
archives, dans l'antiquité, ne le cédait en rien à celui 
que des ordonnances souveraines ont décrété dans le 
cours de notre siècle; car si l'on compare le système 
qui fut suivi dans les archives d'Édesse avec celui 
qui a été mis en pratique dans les dépóts de nos 
grandes administrations de Paris et des départements, 
on verra que le principe est identiquement le méme. 

Les archives d' Édesse étaient divisées: 1" par pro- 
vinces; 2° par cantons; 3° par villages et satrapies; 
4" les archives de chaque village étaient réparties en 
dossiers, et 5° enfin chaque dossier se composait de 
plus ou moins de pieces. 

Ainsi, en admettant que les archives d'Édesse exis- 
tassent encore, et qu'un érudit eüt voulu vérifier par 
lui-méme lassertion de Moise de Khorén, qui écrivait 
il y a maintenant quatorze siecles, il aurait trouvé 
sans peine, d’après les indications si précises de l'his- 


torien arménien, la pièce n° 13 du dossier I“ du can- 


ton de Kéghakhouni, rangé dans les archives de la 
province de Siounikh, et nul doute qu'il n'aurait dé- 
ms 


185) Moïse de Khorén, liv. I, ch. 1 
186) Moise de Khorén, liv. II, ch. e 





couvert, à l'endroit indiqué, une piéce relative à la 
succession des rois qui précédèrent et suivirent l'Ab- 
gar dont il est question chez Moise de Khorén. 

L'antiquité, qui possédait des trésors si considéra- 
bles, ne nous a transmis que des fragments insigni- 
fiants des innombrables documents qui étaient renfer- 
més dans les centres intellectuels de l'Asie. Si Moise 
de Khorén avait profité de quelques-uns de ces tré- 
sors, si d'autres écrivains n'avaient point été si sobres 
de citations et d'extraits, aujourd’hui le monde paien, 
qui est l'objet des plus sérieuses investigations, repa- 
raitrait dans toute sa vérité. On peut faire aux écri- 
vains de l'antiquité et à ceux des premiers siècles de 
notre ére le grave reproche, d'avoir laissé perdre les 
richesses qu'ils étaient à méme de recueillir et de nous 
transmettre, et, disons-le, si les écrivains du moyen- 
äge, au lieu de nous livrer cette prodigieuse quantité 
d'écrits médiocres et sans valeur, qui forment la por- 
tion la plus notable des productions des littératures 
orientales et occidentales, comprises entre le V* siécle 
de notre ère et le XV*, eussent employé les dix siècles 
qu'il ont mis à composer des livres de théologie, de 
scolastique, de polémique futile et d'élucubrations de 
toute sorte, à transcrire les chefs-d'oeuvre de l'anti- 
quité, l'humanité serait peut-étre à l'heure qu'il est 
en avance de plusieurs siécles, et la barbarie mu- 
sulmane aurait accepté, déjà depuis de longues an- 
nées, la civilisation et les lumiéres que nous com- 
mencons seulement à répandre chez elle, et dont elle 
s'obstine à méconnaitre les bienfaits! 


Nous avons essayé, dans la mesure de nos forces, 
de prouver quelle place glorieuse Moise de Khorén 
occupe dans l’histoire littéraire de l'orient, le rôle 
éminent qu'il a joué parmi ses compatriotes lettrés, 
durant le grand siécle de la culture intellectuelle de 
l'idióme arménien, et nous avons démontré quels ser- 
vices il a rendus à l'histoire, en nous transmettant 
quelques-uns de ces fragments des anciennes littéra- 
tures de la Chaldée, de la Syrie et de la Gréce, qui 
jetérent tant d'éclat pendant les siécles qui précé- 
dèrent et suivirent l'ére chrétienne. - 

Nous avons prouvé quel prix on doit attacher à 
son livre, et nous avons réfuté les opinions des cri- 
tiques qui ont taxé Moise d'imposture et ont cherché 


Bulletin de l'Académie Impériale 


384 





à diminuer le mérite de l'ouvrage capital qu'il nous 
a transmis. Sans doute, l’histoire que composa l’ Hé- 
rodote arménien n'est pas exempte de fautes, et cet 
auteur a eu le tort de vouloir combiner les témoignages 
des livres saints avec les données que lui ont fournies 
les livres de la Chaldée et de la Gréce, par des pro- 
cédés artificiels, dépourvus de tout sentiment de cri- 
tique; mais qu'on se reporte au temps oü écrivait cet 
illustre historien, et l'on verra que Moise s'est tou- 
jours maintenu au-dessus des idées de son temps, des 
préjugés de son siécle, et qu'il a fait faire un pas im- 
mense aux études historiques de sa patrie. 

En terminant, qu'on nous permette de rappeler ici 
ce qu'un vénérable prélat arménien nous dit un jour, 
à propos des critiques sévères qui s'efforcent de ra- 
baisser le mérite de Moise de Khorén : «Un jour l'Eu- 
rope savante le proclamera grand, pour l'époque oü 
il vécut; un jour viendra, où ceux qui l'ont calomnié 
lui rendront justice; car lorsqu'ils auront bien étudié 
notre Khorénatzi, ils reconnaitront sa sincérité, et ils 
finiront par lui accorder le titre de pére de l'histoire 


d'Arménie, que nos aïeux lui ont toujours décerné!» 


Paris, 15 février 1861. 


i — 9 —— — — 
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 


L'Académie a reçu dans ses dernières séances les 
ouvrages dont voici les titres: - 


Geitlin, Joh. Gabr. Periculum syntaxin latinam fennice 
proponendi. Helsingforsiae 1860. 8. 

Dietrich, Franc. Historia declinationis M tg prima- 
riae e fontibus describitur. Marburgi 1859. 4. 

Maerlant, Jacob von. Der Naturem Bloeme, met Inlei- 
ding, Varianten van HSS., Anteekeningen en Glossa- 


rium voor de eerste mael uitgegeven door J. H. Bor- |. 


mans. lte Deel. Brussel 1857. 8. 

Rymbybel van Jacob van Maerlant, met Vorrede, Varian- 
ten van HSS., Anteekeningen en Glossarium voor de 
eerste mael uitgegeven door J. David. Deel 1 — 3. 
Brussel 1858 — 59. 8. | 

Cederstróm, K. R. H. Fórsók till tolkning och fórkla- 
ring af Hákonar-Mál. Uppsala 1860. 8. 


Lundgren, Jakob. Skeireins aivaggeljons pairh Johan-| 


nen. Uppsala 1860 8 
Hazelius, A. Imm. Inledning till Hávamál eller Odens 
sáng. Uppsala 1860. 8. 





Al-Mufassal, opus de re grammatica Arabicum, auctore 
Abu I-Käsim Mahmüd bin "Omar Zamahéario, ed. J. P. 
Broch. " Christianiae 1859. 8. 

Grunert, Joh. Aug. Archiv der Mathematik und Physik, 
35ster Theil, 1stes bis 3tes Heft. Greifswald 1860. 8, 

The astronomical journal N° 135 — 140. (Vol. VI. N° 15 

— 20.) 4. 


Memoirs of the Royal Astronomical Society. Vol. XXVIII 
London 1860. 4. 
Plana, Jean. Mémoire sur la théorie des nombres. Turin 


Schwarz, Fr. Seb. Herm. De affectione curvarum addi- 
tamenta quaedam. Halis 1856. 4. 

Translation of the Sárya-Siddhánta, a text-book of Hindu 
Astronomy. By Rev. Ebenezer Burgess. New Haven 
1860. 8. 


Luther, Ed. Deciinationes stellarum fundamentalium no- 
vae ex ultimis ill. Bessel observationibus derivatae. 
Regiomonti 1859. 4. 

Hessel, J. F. C. Die merkwürdigen arithmetischen Eigen- 
schaften der wichtigsten Náherungsreihe für die Son- 
nenabstände der Planeten. Marburg 1859. 4. 

Quetelet, E. Observations de la lune et des étoiles de la 
méme culmination faites en 1859. (Extr. des Bulle- 
tins de l'Acad. r. de Belgique, 2° sér., tome IX N° 2.) 8. 

Plana, Jean. Réflexions sur les objections soulevées par 
Arago contre la priorité de Galilée pour la double 
découverte des taches solaires noires et de la rota- 
tion uniforme du globe du soleil. Turin 1860. 4. 

Littrow, Karl von. Über das Mikrometer mit lichten Li- 
nien bei den Wiener Meridian -Instrumenten. Wien 
1860. 8 

Quetelet, A. Annuaire de l'Observatoire royal de Bru- 
xelles. 1860, 27* année. Bruxelles 1859. 24. 

Annalen der k. k. Sternwarte in Wien. Herausg. v. Carl 
v. Littrow. gäe Folge 9ter Band. Jahrgang 1859. 
Wien 1860. 

Almindelig Nord Huus-Kalender med Primstaw og Mer- 
kedage. Christiania 1859. 12. 

Encke, J. F. Sur la différence de longitude des observa- 

toires de Bruxelles et de Berlin, determinée en 1857, 

par des signaux galvaniques. (Extrait des annales de 

l'observatoire royal de Druxelles.) 4. 


CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


Ont été décorés: M. Helmersen de l'ordre de St.-Vla- 
dimir 2% classe et M. Kunik de l'ordre de St.-Anne 2* 
classe. 


ae EEE DIR e c 


Paru le 17 mai 1861. 
Bain RUNS UENIRE Te 








BULLETIN 


DE 


EACADEMIE DIPERIALE DES SCIENCES 


DE 


S'-PETERSBOURG. 


TOME QUATRIEME. 


(Avec 2 Planches.) 


Sr. -PÉTERSBOURG , 1862. 


Commissionnaires de l'Académie Impériale des sciences: 
à 94.-Pétersbourg à Riga à Leipzig 
MM. Eggers & Comp., M. Samuel Schmidt, M. Léopold Voss. 





Prix du volume: 2 Roub. 70 Kop. d'arg. pour la Russie, 3 Thl. de Prusse pour l'étranger. 


S 
kn 
SE 


red, Et 
e 


m 








TABLES DES MATIÈRES. 





A. TABLE SYSTÉMATIQUE. 


(Les chiffres indiquent les pages du volume.) 


SCIENCES MATHÉMATIQUES, PHYSIQUES ET BIOLOGIQUES. 
MATHÉMATIQUES. 


Boldt, G. Considérations sur la recherche des intégrales rcd 
v équations différentielles partielles du second ordre. — 
215. 


Tehebychef, P. Sur une modification du parallélogramme articulé 
de Watt. 433—4838. 
e PHYSIQUE. 
Lapchine. Extrait d'une lettre à M. Lenz. 81—88. 
Lenz, E. Observations météorologiques faites par M. L. Schrenck 
dans l'Océan nn et l'Océan nein pendant les an- 
nées 1853—1854. 96—11 


CHIMIE. 
Chichkof, M. Notice préalable sur le formöne tétranitré. 194—196. 
— Notice enee sur l'acétonitrile binitré. 196—197. 
aus, C. Nouvelles recherches sur les métaux qui accompagnent 
le platine. aoni ara 453—483. 
e Edouard. Sur les en produites par l’action 
u Strychnine sur le Bromäthylène. 570—5 
un Essai d'une théorie sur les ras des combinaisons 
N 245—250. 
- A. Sur les produits de la réduction du nitroazoxyben- 
Mie. 312—323 


Schm 


MINÉRALOGIE ET GÉOLOGIE. 
Helmersen, G. de. Note supplémentaire sur la houille du gouver- 
nement de Toula. 449—453. 
Kokcharof, N. Notices minéralogiques. 563—570. 
Korovaeft, Th. Le Kichtim-parisit, nouveau minéral. 401—408. 
Sévertsof. L'Oust-Ourt est-il une continuation des monts Oural? 
483—487 
epes é des résultats obtenus au Laboratoire du Corps 
des s Mines, concernant les qualités des différentes espéces de 
houille provenant du gees de la partie an de 
l'Océan pacifique. 337— 


voran 
Maximowiez. Golo owninia, un veau genre de la famille des 
Gentianeae; avec Ne Bean de M. Regel. (Avec une 
Planche.) 250—965 


noui ET ANATOMIE COMPARÉE. 

Baer, K. E. de. un nouveau projet concernant l'établissement 
de bancs Didia sur les côtes Russes de la Baltique et sur le 
nds de salure de cette mer dans divers endroits. 17 — 117. 

119— 149. 














eme K. E. de. Un mot sur un poisson aveugle. 215—220. 
randt, F. Sur un mémoire qui, en traitant de l'ostéologie compa- 
rée de la Rhytine, forme la seconde ms des Symbolae Sire- 
nologicae de l'auteur. 304—305. 

Grube, Ed. Description des nouvelles espéces d'Aranéides, recueil- 
lies par MM. Schrenck, Maack et S S mar dans le pays de 
l'Amour et dans la Sibérie orientale. —180. 

Radde, G. Sur RE nouvelles da de mammiféres de la 
Sibérie orientale. 47—55. 

Schrenck , L, de. Novvelled communications de M. Maximowicz 
concernant la Faune de l'Oussouri et de la cóte méridionale de 
la Mandjourie. 180—194. 

— Les Diagnoses de Gerd? nouvelles espéces de mollusques, 
trouvées dans le détroit de Tartarie et dans la mer de Japon. 
408—413. 

— Remarques sur la Faune du Sakhaline et T iles Kouriles. 
413—433. 

Weisse, Dr. J. F. Remarques additionnelles sur les diatomacées du 
limon des eaux minérales de Staraia-Roussa. 305—306. 

— Des sources végétales d'infusoires (qui datés ne le sont pas). 

311. 


VOYAGES. 
hrenck, L. de. Nouvelles de la rivière m, d'aprés des notes 
bani de M. Maximo wiez. 225—245 


PHILOLOGIE ET HISTOIRE. 


Baer et Schiefner. Remarques préliminaires concernant une édi- 
tion russe de pe de M. Worsaae, intitulé: Nordiske 
Oldsager. 

Brosset, M. Bsjlicátion de quelques Eesen photographiées 
par r M. Sévastianof, au mont Athos. 1—16. 

— Examen critique de quelques passages de la Description de la 
Grande - meng du P. L. Alichan, relatifs à la topographie 
d'Ani. 255—269 

— Listes cce des princes et métropolites de la Siounie, 
jusqu'à la fin du XIII* siécle. 497—562. 

Dorn, B. Rapport sur un voyage au Caucase et aux cótes méridio- 
nales de la mer Caspienne. 344—393. 

2 M. Bro — sur la succession des rois 
tie de Roupé 


Langlois, Victor. Lettre 


Schlofner, A. Sur quelques légendes héroiques russes. 
— v. Baer. 
Stephani, L. Parerga m... XXV. 55—62. 
Wiedemann, F. J. Pre apport sur son voyage en Esthonie et 
en Livonie, e en vue de l'étude de la langue esthe. 
299—303. 


—_—— 


B. TABLE ALPHABÉTIQUE. 


(Les chiffres indiquent les pages du volume.) 


Abich mita un travail sur la géologie du Daghestan. 62. 
— Lettre concernant son SEEN au Nord du Caucase, et l'acqui- 
sition d'un aérolithe. 4 
Aérolithe, v. Abich. 
Ahlquist, v. ‚Wieden ann et Schiefne 
Albrecht, Don d'une collection d'objets d'histoire naturelle. 493. 


arches à Constantinople. 272. 
envoie ttres de Mélétius Péga. 488. 

ee ss l'Académie et Archives russes, v. Kunik. 

Associat m oM 2 l'introduction d'un système uni- 
"seg SED aies, de poids et de mesures. Communication du 
Conseil de Co Société é Impériale Géographique de Russie. 151. 
St. Aulaire et Groeneveldt, Homma, un ouvrage. 488. 
n nouveau projet concernant l'établissement de 


— PSS des photographies qu’il a fait exécuter d’après quelques 
e la collection de l'Académie. 62 
— pania concernant des photographies rapportées par 
M. Sévertsof de son voyage. 62. 
— élu associé étranger de PAcadémie des sciences de Berlin. 
68. 


— Communication concernant une récente découverte ra M. 
Kühne, relative à la connaissance du système nerveux. 70. 

— Sur un projet de M. 'Hignet, concernant eben: ar- 
tificiel de ken s dites sur les cótes de la Baltique. 72. 

t Brandt. es pour l'appréciation 7 premier vo- 
— du zeng: de M. Radde. 71. Rapport 

— présente au nom de M. Rüdinger la ri ai livraison d'un 
ouvrage publié par lui sous le titre: Atlas du syst&me nerveux 
périphérique du corps humain. 

— Sur un moule en plátre d'un crâne de la période dite de 
ai, offert par M. Thomsen. 76. 

— met sous les yeux de la Classe ] la quatriéme partie du Recueil 
de rapports sur aus Caspienne et fait l'éloge du dessi- 
nateur M. Nikitine. 78. 

— et A. Schiefner. Pii préliminaires 
tion russe de l'owrage de M. Worsaae, intitulé: Nordiske Old- 
sager. 89. 

— Un mot sur un m aveugle. 2 

— recommande u 
du Btéricorphabes latus 

-— ees membre externe de la Société des Naturalistes de Batavia. 


concernant une édi- 


mémoire de M. mE sur l'histoire naturelle 
ra 





Baer, K. > Gë obtient l'autorisation de faire un voyage à l'étran- 
r. 


— Le d sur son voyage et sur l'acquisition de giae anti- 
siet recueillies ser les habitations lacustres. 393. 
— adresse un compte rendu, rédigé par lui, des WE, du con- 
grés d'anthropologues tenu à Góttingue. 493. 
Baranof, vy. Garéline. 
et, iioi accompagnaut l’envoi d'un de ses ouvrages. 272. 
Bernauer renvoie trois manuscrits. 67. 
Bibliothèque peram sz Moscou. 326. 
en: v. Fritzsche. 
ielenstein obtient un er Démidof. 155. 272. 
Bogdanoviteh obtient un prix Démidof. 155. 
Bóhtlingk élu membre de la Société historique de Pennsylvanie. 272. 
— Proposition relative à la publication d’un recueil de sentences 
indiennes. 324. 
— Proposition relative à ch par M. Radloff de la langue 
kaloche (Tlinkit). 327. 4 
— obtient le prét de trois Get sanscrits appartenant à la Bi- 
bliothéque de l'Université de Tubingue. 396. 
— Membre de la Commission chargée d'examiner le règlement 
des prix Ouvarof. 492. 
Boldt, G. Considérations sur la recherche des pres premières des 
équations différentielles partielles du second or 
ormann obtient un prix Démidof. 1 
Bornat, v. Jacobi et dod idee id 
Bothriocephalus latus, v. Ba 
Bouniak ofsk i ec zk ‘Tordre de St.-Anne Ire classe avec la 
couronne Impéria 
— chargé de a due note de M. Charoubine. 158. Rap- 
port. 221. Cf. 270. 
— présente et lit un mémoire intitulé: Recherches sur quelques 
fonctions numériques. 438. 441. ; 
— et O. Struve, recommandent pour les Mémoires un travail de 
Minding, intitulé: Beitrüge zur Integration der Differential- 
gleichungen erster Ordnung zwischen zwei verschiedenen Grüssen. 
4 a 


— Membre de la Commission des mesures spéciales pour la vente 
de la chaux, de Pargile et du sable. 442. cf. 491. 
— Membre de la Commission chargée d'examiner le règlement 
des prix Ouvarof. 491. 
Brandt. Gemeen concernant l'exhumation d'un mastodon trouvé 
prés de Nicolai l. 
— et Baer. pano dee + l'appréciation du premier volume 
du Voyage de M. Radde. Rapport. 
— chargé d'examiner une erum d'ossements fossiles, faite par 
M. Stcheglof. 224. 


Brandt, F. Sur un mémoire qui, en traitant de l'ostéologie comparée 
de la Rhytine, forme la seconde partie des Symbolae Sirenologi- 
cae de l'auteur. 

— annonce là seconde partie de ses Symbolae "engen |. 
324. 439. 

»- posent un rapport de M. Murawitz sur un insecte dévasta- 

s’est produit dans le gouvernement peau 491. 
cM. Explication de quel 1 grap p 

M. oeuf au mont Athos. 1. 
— recommande un mémoire de M. Victor Langlois, iig 
Etude sur les sources de UHistoire d'Arménie de Mois 





Khoren. 
— Commissaire De l'examen de quelqu ues pp djoutchides, 
ises par M. lo Lese: Tchefkine. 75. Rapport. 150. 
ut ung pour men d'un miroir métallique e avec inscrip- 
tion coufique, trouvé ds un tertre prés de Kolobofstchino. 75. 
Rapport. 
— Examen SCH de quelques passages de la Description de l 
Ems: Arménie du P. L. Alichan, relatifs à la Unocisphia 
d'Ani. 255. 
SER présente et lit la Description des couvents de la Siounie, et no- 
t de Noravank et de Tathev , d'aprés le P. Sargis Dchala- 
mae 
_ Commissaire pour une demande adressée par M. Lé de 
Rosny concernant son apport sur le Dictionnaire japonais de 
M. Gochkévitch. 272. 325. 
— Communication relative à des traductions TENES arméniens, 
faites par M. Kérobé Patcanian. 327. 
— demande, au nom de M. Langlois, le prét bias manuscrit ar- 
ménien. 441. 
— Membre de la erg chargée d'examiner le réglement 
des o Ouvarof. 4 
— recommande un ede de M. Victor Langlois, intitulé: Ez- 
trait à. la Chronique de Sempad, Seigneur de Babaron, Conné- 
table d' Arménie, etc. 492. 
— Listes chronologiques des princes et métropolites de la Siounie, 
ee la fin du a AH siècle. 497. 
Cabinet anatomique, Acquisitions nouvelles. 324. 
Calfa, Ambroise, fait hate de son dictionnaire arménien-fran- 
çais. 493. _ 
Carus, Hommage d'un ouvrage. 324. 
€as tératologique e Ze re au gouvt. de Riasan. 324. 
Chaïtanof, v. Wiede 
Charmoy. Lettre relate l à i^ papes de sa traduction du Sché- 
ref-Nameh. 69. 
bine adresse deux notes sur la trisection de l'angle. 270. 324. 
— v. Bouniakofski. 
ère soumet un mémoire sur le traitement nouveau des né- 
vralgies et des douleurs rhumatismales. 491. 
Chichkof. Notice préalable sur le forméne tétranitré. 194. 
"S e ve sur l'acétonitrile binitré. 196. 
laus, C. Nouvelles enr sur les métaux qui accompagnent le 
St? Dontiention, 4 
lection eranioiogique. Acquisitions Ee 76. 78. 271. 
Collection Firkoviteh, v. Commission Firkovitch. 
Colonne Alexandre, v. Holmes 
Commission chargée de l'examen de la collection Firkovitch 
demande la confection d'un Catalogue exact de cette collection. 
151. 325. 492, 
— Chargée d'examiner le projet de M. Kupffer concernant l'in- 
troduction en Russie du systéme frangais des poids et mesures. 
pport. 440. 
— chargée d'examiner un projet de M. Kupffer concernant l’é- 
tablissement de mesures spéciales pour la vente de la chaux, 
de l'argile et du sable. MM M. Lenz, Jacobi et puis M. Bou- 
niakofski. 442. Rapport. 491. 





y. 


Commission chargée de discuter un projet de changements à in- ^ 
trodu uire dans le réglement des prix du comte Ouvarof. MM. 


Derjavine, rot. 
en v. 0. Struve 
Fé ouvrage. 79. 
«rm Prolongation # terme de sa mission scientifique au Daghes- 
tan. 


— Communication préalable sur son n à Kubätschi et sur la 

déco e de la tombe de Gmelin 

— élu ven étranger de l'Académie die sciences de Munic. 
272. 


— Proposition relative à la Bibliothéque municipale établie à Ba- 
kou. 272. à 
— Commissaire vo. le «Calendrier hébreu» de M. Stchourof. 
ort. 3 


— Rapport sur un voyage au Caucase et aux côtes méridionales de 
la mer Caspienne. 34 

— élu membre meng de la Société numismatique de Berlin. 
519. 


——Á v. Schiefner et Gomboief. 
Dschalaliants, v. Brosset. 
Ai. Y. wen tski. 
ie el, v. 
Engel bt tient une mention honorable. 155. 
nero, Abraham et Gabriel, envoient un gere ep de leur col- 
lection de manuscrits et d'antiquités. 492 
— v. Commission. 
Freytag, membre correspondant, décédé. 578. 
Fritzsche. are verbale des "me mi son nouveau 
travail sur les semences du Peganum Har 
— invité par le comité té de l'Exposition Indie à prendre part 
aux occupations des ras vl d'experts. 
— demande un congé de 28 jours. 271. 
— présente un échantillon de rine de Rubidium, recu de M. 
unsen pour la collection chimique l'Académie. 442. 
Gabelentz, von der, obtient le prét d'une édition du Chou-King. 
578. 


Garéline et Baranof, v. Prix 
Geoffroy -Saint- Hilaire, membre correspondant, décédé. 493. 
Géologie du Daghestan, v. Abich. 
Girgensohn dein un prix Démidof. 155. 224. 
Gloger, v. Jél 
Gmelin, Découverte de sa tombe, v. Dorn. 
— v. Plienin 
Gochkéviteh € remercié ar? un envoi d'objets d'histoire natu- 
relle. 439. - =s ros 
Goebel, v. Helm 
Gomboïef est cri à publier texte kalmouque de la Biographie 
de Dsaya Pandita 
Goriounof adresse de notices sur la trisection de l'angle. 65. 442. 
Gou Tchébychef. 
Grigorief. Sur la vie et les travaux de Paul Savélief: ouvrage 
présenté par M. oe Zernof. 325. 
ee v. St.- Aula 
risé à étudier aux Archive d’Etat les documents relatifs 
à ts vie de Derjavine. 1 
— Membre de la commission dad. d'examiner le réglement des 
prix Ouvarof. 492. 
Grube, Ed. Description des nouvelles espèces d'Aranéides, recueillies 
par MM. Schrenck, Maack et Dittmar dans le pays de l' Amour et 
dans la Sibérie orientale. 
Guyon envoie différents objets pour les musées de l'Académie. 153. 


VI 


Habitations lacustres, v. Baer et Schiefner. 

Hahn, Hommage d'un ouvrage. 396. 

Hamartole, v. Oundolski. 

Hamel. Prolongation du du terme de sa mission à Bromes 396. 

Haüy, V. demande SCH Lee 

. propos mmer M. Goebel à une pes de conser- 

ur du deg aurato 68. 

-— ks de faire un voyage KEE aux bords supérieurs de 
la Narova et au lac de Peipus 

— Lettre au Secrétaire perpétuel sur ia marche de ses recherches 
geologiques. 327. 

— promu au grade de MALAM BERNER: 329 

— Membre d’une Commission etablie par ordre Impérial et chargée 
d'examiner les fentes qui as sont faites à la Colonne Alexandre. 
396. 


— présente une nouvelle carte géologique de la Russie d'Eu- 
rope. 

— Note Fee "E sur la houille du gouvernement de Toula. 
449. 


— Communication relative à des échantillons de roches, envoyés 
par M. Maximovicz 


Hignet er. 

Houille de Toula, v. Helmersen. 

Humboldt. e fondation Humboldt. 74. 

— v. Roqu 

Jaba. Lettre edid à son vocabulaire kourde et français. 154. 

Jacobi invité par le Comité de l'Exposition Industrielle à prendre 
part aux occupations des commissions d'experts. 79. 

— et Pérévostehikof. Commissaires pour un vis de M. Bor- 
nat. 270. 

— Recherches sur le degré exactitude que présentent les alcoho- 
lomètres fabriqués à Berlin et poingonnés par la Commission 
royale des vérifications. 327. 394. 

— Membre de la Commission des mesures Spi o pour la vente 
de la chaux, de l'argile g be sable. 442. cf. 491. 

Jal. Hommage d'un ouvrage. 

Jéleznof recommande un he de M. Regel, intitulé: Tentamen 
florae Ussuriensis sive Enumeratio plantarum quas in regione 
Ussuriensi collegit Cl. R. Maack. 153. 

— Communication relative à une traduction russe de l'opuscule de 
M. Gloger; intitulé: Kleine Ermahnungen zum Schutze nütz- 
licher Thiere als naturgemässer Abwehr von Ungezieferschüden 
und Mäusefrass. 

— nommé directeur de l'Académie agronomique de gs avec 
conservation du titre y surnuméraire. 329. 

Kaloche, Langue, v. Böhtlingk. 

Kluk-Kiuezyeki adresse un ouvrage. 79. 

Knoch, v. Baer. 


'henh v. Lenz. on 
Köppen nommé membre córrespondant de la Société statistique de 
Paris. 328. 


Kokcharof. Sur le monazite russe et l'aeschynite. 
— décoré de la croix de commandeur de me de Frangois- 
Joseph. 491. 
— Notices minéralogiques. 56 
Konstantinof. Lectures sur Ge SS de guerre, ouvrage adressé à 
l’Académie par ordre de S. A. I. Msgr. le Grand- Due Michel. 
439. 


Korff, le baron M., communication concernant l'inscription phéni- 
cienne dEchmounazar, reçue à la Bibliothèque Impériale Pu- 


blique. 
— prie dee ae Bibliothéque egen Impériale quelques ouvrages 
publiés par l'Aeadémie. 151 


— adresse la share de M. 1e Comte Spe gern) ubliée par 
lui sous le titre: Kasus Ipasa Cnepanexaro 
Korovaeff, Le kichtim - parisit, nouveau minéral. pow 





Kostomarof obtient une médaille. 156. 326. 
Koulikof envoie une description des ossements fossiles trouvé 
de la ville d'Ouglitch. 153. 
Kubätschi, v. Dorn. 
Kühne, v. vB 
Kunik. Proposition concernant deux homélies du Patriarche Pho- 
tius, photographiées par M. Sévastianof. 
— publiera, dans > «Archives Russes» le journal du prince A. 
Menchikof. 
— autorisé à faire keku pour les Mr CI une revue 
littéraire et historique des oeuvres de P . 269. 
— recommande un mémoire de M. Schroll, "m les médailles mi- 
litaires de Pierre-le-Gtand. 269. cf. 5 dë 
— Une copie de l'office du prince Lobanof- Rostofski, relatif 
aux archives des Patriarches à Dossiere: lui est remise, 
272. 


8 prés 


— Proposition UNE les archives de l'ancienne Chancellerie 
de l'Académie. 328. 

— annonce son dütendn de faire faire par M. Engel un régistre 
chronologique de la collection que possède l'Académie de copies 
de documents officiels, écrits par les agents diplomatiques 
des Pays-Bas auprés de la Cour de Russie depuis 1614 jus- 
qu'à 1795. 397. 

— Membre de la commission chargée d'examiner le règlement 
des prix Ouvarof. 492. 

— prèpare une monographie sur les médailles militaires de Pierre- 
le-Grand. 578. 

Kupffer autorisé à faire un voyage à l'étranger. 271. 

— Son alcoholométre apprécié par M. Jacobi. 395 

— présente un exemplaire des comptes rendus de l'Observatoire 
zn central pour les années 1859 et 1860. 438. 

— Exa e son projet concernant l’&tablissement de mesures 
eeler pour la vente de la chaux, de l'argile et du sable. 
42. 491. 


Langlois, V. Lettre à M. Brosset, sur la succession des rois d' Arménie 
de la dynastie de Roupen et de la maison de Lusignan, d’apres les 
sources orientales et occidentales, 285. 

— v. Brosset. 
Lapchine. Extrait d'une lettre à M. Lenz. 81. 

Lenz, E. Une feuille de l'Atlas de la mer Baltique, envoyée par le 
Département Hydrographique, lui est remise. 68. 

— eye; pour trois mémoires Ge par M. Knochen: 
auer. 72. Rapport. 78. 


— Doku, météorologiques faites par M. L. Schrenck dans ro- 
céan Atlantique et l'Océan Pacifique pendant les années 1858 — 
1854. 96. 


— Membre de la Commission des mesures nerian, pour la vente 
de la chaux, de l'argile et du sable. 442. 

Leo. Observations sur la houille de Toula. e 

Liapounof. Observations de la grande nébuleuse d'Orion, faites d 
Cazan. 

Listes de lieux ssa en Russie, envoyées. 154. 492. 

Lóhle, v. Schie 

Lorens produit un ad) pa Pain pi de sa construction. 271. 

Lorentz, membre corres HAMA décédé. 

Loukomsk 

Loven remercie pour sa BD à une piece de correspon- 
dant. 66. 


Maack, v. Jéleznof. 
Makari, le Rév. Père, obtient une mention honorable. 155. 
Manuscrits, prêtés et empruntés. 67. 76. 154. 396. 441. Acquisi- 
tions nouvelles. 325. 
Maximowiez. Golowninia, un nouveau genre de la famille des Gentia- 
neae, avec une introduction de M. Regel. 250. 
— v. Helmersen, Schrenck. 


VII 


Mayer, Nicolas, adresse un ouvrage manuscrit sur la sténographie. 
66. 


Mélétius Péga, v. Anto 
Membres ne ‘Préparation des listes de candidats. 
. 443. 


of, prince A., v. Ku 
oit membre eegene? décédé. 68, 
ménétries, Ed. Sur les combinaisons produites par l'action du Strych- 
nine sur le Bromäthylene. 570. 
Menndéléeff, Essai d'une théorie sur les limites des combinaisons or- 
ganiques. 245. 
Minding obtient un prix Démidof. 155. 
— v. Bouniakofski. 
Mokscha, Langue, v. Wiedemann et Schiefner. 


Murawitz, V 
Murchison, Hommage de quelques ouvrages. 393. 
Musée asiatique. Manuscrits renvoyés par M. Bernauer. 67. Ac- 


“Hi nouvelles. 3 

— botaniqu equiaitidas mois 158. 270. 

dis B que. Acquisitions nouvelles. 153. 325. 326. 393. 

zoologique. Acquisitions nouvelles. 153. 439. 493. 

Nauck chargé de la sen du texte grec de deux homélies de 
Photius. 66. 154 

— proposé au grade d'Académicien ordinaire. 67. élu par la 
Classe. 70. par le Plénum. 152. confirmé par S. M. l'Empe 


— 


reur. 439. 

— fait hommage de deux ouvrages. 150. 

— élu membre correspondant de eer"? des sciences de Ber- 
lin. 272. 

— pha une analyse de = troisième édition de Sophocle, soi- 


gnée par M. Dindorf. 4 
Nehuleuse d Orion y. O. fe 
Nikitine, v. Bae Fi 


Nordmann obtient un prix Démidof. 155. 
Nylander offre au nom de la ehe pro Fauna et Flora Fennica 
deux volumes publiés par elle. 
at ologiques ee 74. 271. 
t astronomique de Vilna. Nouvelle direction donnée 
aux travaux de cet institut. 222. 
“ie décoré de l'ordre de Ste.-Anne 1'° classe avec la cou- 
ronne Impériale. 8 
dski, D. Lettre relative à la maladie de son père, Aca- 
démicien 
ki. Arrêt relatif au prix goa qui lui avait été décerné 
pour son travail sur Hamartole. 
Ouvrages achevés à Imprimerie. e 68. 69. 72. 75. 154. 221. 269. 
270. 272. 324. 327. 896. 440. 488. 492. 
BREY chargé de diriger exhumation d'un squelette de mastodon. 


nn v. Brosset. 

Peganum Harmala, v. Fritzsche. 

Pekarski obtient un prix Démidof. 1 

Pérévostehikof et Jacobi, Commissaires pour un mémoire de M. 
Bornat. 2 

— offre à l'Académie le t. III de sa traduction des Notices bio- 
graphiques de M. Arago. 439. 

— Membre de la asian chargée. d'examiner le règlement 
des prix Ouvarof. 492. 

Philaréte, Monseigneur le Métropolitain de Moscou, envoie le 
Chronographe manuscrit N? 86 de la Bibliothéque Synodale. 


adul + . Kunik, Nauc 

Posi a. adresse u nen de l'ouvrage publié par lui sous 
les auspices de l'Aca adémie et portant le titre: J. G. Gmelini 
Reliquiae 


quae supersunt commercii epistolici etc. 78. 


Pogorelski, y. Tchébychef. 





Popka obtient une sera honorable. 155. 
Popof, v. Wiedeman 
Preller, membre toss PR décédé. 269. 
Prix de MM. Garéline et Baranof. 325. 
— Démidof, XXX* concours. Nombre des piéces de concours; 
répartition entre les Classes. 491. 
— du Comte Ouvarof. Proposition faite par 7 membres relativement 
à la modification de certains paragraphes du röglement. 491. 
Radde, G. Sur quelques nouvelles espèces de mammifères de la Sibé- 
rie orientale. 47. Cf. Baer et Brandt. 


vente un manuscrit de feu son mari, sa- 

une «Flore red 395. 

water Sa carte ethnographique du gouvernement de Penza, en- 
Marke par le Département de l'Etat- Major du Ministöre de la 


d fait don de Mii. n de plantes. 270. 
éleznof, Maxim 
Sege, v. Brandt. 
Ritter, C., v. Weigel 
Röber annonce l'envoi d'un ouvrage posthume de son pére. 224. 
Roquette, de la, fait hommage de deux opuscules biographiques 
et annonce son — de — la correspondance scientifique 
e A. de Hu 
Rosny, Léon re y. ^c 
Rubidium, y, Fritzsche. 
Rüdinger, v. Baer. 
Ruprecht envoie un mémoire gu cob Ueber Acclimatisation und 
Vorschläge für den Kaukasus. 220 
annonce son un one 490. 
Sabler, y. O. Stru 
tt it Ziele f. 
r. Hommage de trois brochures. 79. 


H 


ques légendes héroiques russes. 273. 

— propose l'acquisition d'une collection, offerte par M. Lóhle, 
d'antiquités trouvées dans les habitations lacustres au lac de 
Constance. 325. 

— est dispensé de l'engagement qu'il avait pris par rapport à la 
biographie kalmouke de Dsaya-Pandita. 488. 

— v. Baer, Wiedemann. 

Sichirren envoie miére livraison de son ouvrage: Verzeichniss 
livlündischer Geschichtsquellen in schwedischen Archiven und 
Bibliotheken. 154. 

Schmidt, x: 2 Sur les produits de la réduction du nitroazoxyben- 
zide. 3 

Gegen Hommage du t. III de son Atlas historique et pitto- 
resque. 

Schrenck, E. E Nouvelles communications de M. Maximowicz 
concernant la faune de l'Oussouri et de la côte méridionale de la 
Mandjourie, 180 

— Nouvelles de la rivière Soungari, d'après des notes reçues de 
M. Maximo wicz. 225. 

— Les diagnoses de quelques Wes especes de mollusques, trou- 
vées dans le détroit de Tarta dans la mer de Japon. 408. 

— Remarques sur la faune du Mat et des iles Kouriles. 413, 

Schroll, v. Kunik. 

Schubert, : général, adresse une liste alphabétique de tous les 
noms des lieux, dont les positions sont consignées dans son 
Exposé ds rima en. ro et GEAR en Russie. 70. 

Schweizer, v. O. Struve 

Sdekauer, v. Zdekan 

Section Caucasienae de * Société Géographique de Russie, en- 
voie cinq crânes. 

Sentences indiennes, v. „ Böhtlingk. 

Sévastianof, v. Kunik. 


VIII 


zung dari est il une continuation des monts Oural? 483. 


. Ba 
société Impériale Rn de St.-Pétersbourg. Echange de 
publication 
— p Fauna ei ium Fennica, v. Nylander. 
Sociétés savantes diverses. Remerciments pour des envois de 
publications de l'Académie. 152, 326. 440. 492. 


Solovief se déclare prét à faire, aux Archives d'Etat de Moscou, 
> — de documents relatifs à la vie du chancelier 
e Bezborodko et au règne de Cathérine II en géné- 


Sophocle, édition de Dindorf, v. Nauck. 

Siperanski, v. Korit. 

Sreznefski. Membre de la Commission chargée d'examiner le rè- 
glement des prix Ouvarof. 491 

Stassof obtient une médaille. 156. 


Steinmann obtient une médaille. 156. 
Stephani, L. Parerga archaeologica. XXV. 55. 
— Auteur du texte explicatif annexé au Compte Rendu de la Com- 
mission Impériale Archéologique pour l'année 1859. 75. 
Stilling adresse un ouvrage pour le faire admettre au concours 
Rklitski. 270. 

, M. le Comte, adresse par l'entremise de M. Stephani 
un exemplaire de l'ouvrage intitulé: Compte-Rendu de Gs Com- 
mission Impériale Archéologique pour l'année 1859. 7 

Struve, H. Exposé des résultats obtenus au Laboratoire du ce des 
Mines, concernant les qualités des différentes espèces de houille 
gen du littoral de la partie septentrionale de l Océan paci- 
fique. 3 

Struve, O. A hrs relative aux recherches de M.Schwei 
zer sur la deviation locale SC "gest du fil à plomb dis 
les environs de Moscou. 62. Cf. 2 

— proposé au grade d'Académicien a. Le élu par la 
Classe 68. par le Plénum 152. Confirmé par S. M. l'Empereur. 


439. 
— propose de charger M. Wagn er, qui désire uos un voyage à 
l'étranger, de différentes missions scientifique 
-— Fieber sided sur une nouvelle cométe, bein à Poulkova 
par M. Dóllen 
— Propositions pelalives à un plan, soumis par M. pene des 
travaux de l'Observatoire Astronomique de Vilna. 
Struve, O. présente et lit un mémoire intitulé: ae de la 
ande nébuleuse d’Orion, faites a Cazan et à Poulkova. 489. 
— cf. Bouniakofski. 
. demande sa démission du service. 490. 














Syphilis. Traitement du syphilis par la vaccination, v. Zablotski 
Tehebychef chargé de l'examen d'un appareil inventé par M. Po- 
gorelski. 153. Rapport. 221. 
— Rapport sur le journal de mathématiques, publié par M. Gous- 
sef à Vilna. 393. 
— Sur une modification du nn er sage de Watt. 433, 
een obtient une mention honorable. 156. 
Thom v. Baer 
Tiesenhausen sollicite la permission de prendre à 
monnaies du Musée asiatique. 579 
Tlinkit, Linji. v. Böhtlin 
Uhde. Vente publique de sa collection d'antiquités Mexicaines. 492, 
vassilief chargé de conduire les travaux d'exhumation d'un sque- 
lette de mastodon. 71. 
Véliaminof-Zernof promu au rang de conseiller de collége. 329. 
— proposé au grade 'ücad cis ed extraordinaire. 441. élu. 489. 
v. Grigorief. 
M élu membre du Comité administratif. 3 
— élu membre Se Comité statistique du Der erc? de St.- Pé- 
Seege 
— Membre de e Commission chargée d'examiner le règlement 
des prix Ouvarof. 
— Don de quatre monnaies vemm . 493. 
Vigneaux, Felix, annonce qu'il aurait à ao des faits nou- 
veaux sur la physiologie de T mein hum 
Wagner. géologiques des bid esq de Kazan et de 
Simbir h 
Wagner, v. SC? Struve 
Weigel. Circulaire relative aux manuscrits posthumes de C. Ritter. 
224 


domicile des 


weisse, J. F. Remarques additionnelles sur les diatomacées du limon 
des eaux minérales de Staraia Roussa. 305. 
— Des sources végétales d'infusoires (qui pourtant ne le sont pas). 


Wiedemann et Schiefner. Proposition relative à la publication 
par l'Académie du traité de M. Ahlqu uist sur le mokscha. 69. 
— Premier rapport sur son voyage en Esthonie et en Livonle, entre- 
pris en vue de l'étude de la langue esthe. 299 
— chargé de l’examen de quelques ouvrages manuscrits, ayant trait 
à la langue zyraine et composés par M. Chaïtanof et MM. 
Popof. 579. 
v. Baer et Schiefner. 
Sept) re sur deux ouvrages parvenus à l'Académie, con- 
nt le traitement du syphilis par la vaccination, l'un de M. 
gere im us l'autre de M. Eltsinski. 39. 
Zdekauer obtient une médaille. 156. Remerciments. 440. 
Zinine lit un article sur EE de l'hydrogène dans des com- 
binaisons organiques 
Zyraine, Langue, v. cone VETERE 


BULLETIN DES SÉANCES. 











ASSEMBLÉE GÉNÉRALE. 
: age. 
Séance du 2 (14) juin 1861 .151 
» » 1 (13) sept....... 326 
» » 6 (18) oct it 439 
ET 491. 





CLASSE PHYSICO-MATHEMATIQUE. 
Pa 


» 





























ge. 

Séance du 5 (17) avril 1861. 62. 
19 avril (1 mai) 67. 
10 CUI RT C BM i coe PERDE 70. 
24 mai (5 juin) 76. 
7 (19) juin .152, 
21 juin (8 juillet)........... 220. 
SÉ (14) août 270 
16 (28) août 898 
6 (18) sept 326 
20 sept. (2 oct.)...... Ser) 
4 (16) 00$... 5. nennen .438. 
18 (30) oct 441 
1 (13) nov *489 
15 (27) nov. 493 


v 9$ 9» 5 SS vr » 5» v v 








CLASSE HISTORICO-PRILOLOGIQUE. 
age. 


Séance du 12 (24) avril 1861......... . 66. 
» » ETW. oo e eei 68. 
» » 17 (29) mai 74. 
» » 31 mai (12 juin). 150 
» » 14 (20) WË ner nenn ern 154. 
» » 28 juin (10 juillet).......... 269. 
» BB SM. nen 272. 
» 5.28 aobt.(4 Sept en ee a eng 324. 
» A 19 (25) sept... ooo 327 
» s ar SpA. (9 oct)... 396 
» BEI WB BER NG e 440. 
» » 25 oct. (6 nov.)........,... 487. 
» » CM DON. users sons us 492. 











Séance publique de l'Académie du 16 (28) juin 1861 (Distribution des prix Démidof) p. 155. 





uw r— 


Königsberg, 
M. Schubert, 
membre correspondant. 














BULLETIN 


DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. — 


TOME IV. 


( Feuilles 1 — 5.) 


CONTENU. 


M. Brosset. Explication de quelques inscriptions, photographiées par M. Sévastianof, [ 
au mont: Athos. EN TERN déni E aures Rn n | 1— 16. 
K. de Baer, Sur un nouveau projet concernant l'établissement de bancs d'huitres sur 
les cótes Russes de la Baltique et sur le degré de salure de cette mer dans di- 


vers eudrolia- ideo exa sans à verme) e ro ti Ni Ur E 17 — 47. | 
G. Radde, Sur quelques nouvelles espèces de mammifères de la Sibérie orientale... 47 — 55. | 
L. Stephani, Parerga archaeologica. XXV..................... arena ran 55 — 62. ! 
Baden dos DEE EEN Reihe 62 — 79. es 
Bulletig bibliographique. ee 79 — 80. 
Chronique du EE EA 80. 
NET EE EE Ak — 


On s'abonne: chez MM. Eggers & Cie, libraires à St-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de 
l'Académie (Kowwrer I paspzenin Umneparopekoä Akaxemiu Hayks) et chez M. Léopold Voss, 
libraire à Leipzig. 











Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 
3 thalers de Prusse pour l'étranger. 


V— 














BULLETIN  - 


DE L’ACADENIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 








Explication de quelques inscriptions, pho- 
tographiées par M. Sévastianof, au mont 
Athos, par M. Brosset. (Lu les 15 février et 
12 mars 1861.) 

. S 
I] m'est tombé derniérement entre les mains une 
photolithographie, exécutée à Paris, dans l'établisse- 

ment de Lemercier, d'aprés un dessin ou sous la di- 

. rection de M. S. Poitevin, car les noms de ces deux 

artistes se trouvent au bas de la Planche. C'est la 

reproduction d'une de ces belles photographies rele- 
vées par M. Sévastianof dans les couvents du mont 

Athos, que j'avais pu voir, il y a deux ans, seulement 

en passant, chez ce zélé photographe, lors de son pre- 

mier séjour à S.-Pétersbourg, dans un de ces courts 

moments qu'il accordait au commun des curieux. J'y 

avais déjà reconnu une reliure en argent, du genre de 

celle qui recouvre, à la Bibliothéque Impériale pu- 
blique, le bel Evangile grec du IX* s., de l'impératrice 

Théodora. Celle-ci, de grandeur naturelle, renfermait 

un Evangile grec, du XI° s., suivant M. Sévastianof, 

appartenant au couvent Ibérien du mont Athos, Evan- 
gile qui a huit centimètres de hauteur, sur un peu plus 
de 6 de largeur, et de 3 en épaisseur. De tels livres, 
en langue géorgienne, se rencontrent fréquemment en 

Iméreth et surtout dans les églises principales de la 

Mingrélie, comme en général dans les églises du rit 

grec, — oü on les nomme HaJnpecToJbHbis — «déposés 

sur l’autel,» car ils y demeurent continuellement, hors 
le temps du saint "sacrifice. Ils portent presque invaria- 
blement un mémento, faisant foi qu'ils ont été écrits 
par Giorgi Mthatsmidel, i. e. de la Montagne- Sainte, 
ce traducteur qui succéda à S. Euthyme dans le gou- 
vernement du couvent des Ibériens, au mont Athos, 
et qui compléta ou refit à nouveau la traduction d'une 
bonne partie des livres saints, ainsi qu'on le voit dans 
la longue liste de ses oeuvres. Non sans doute que le 
saint moine géorgien ait eu le temps de faire toutes 
les copies qui lui sont attribuées, mais parce que, 


comme je le suppose, toutes ces copies sont censées, 
Tome IV. 





pour plus d'authenticité, exécutées d'aprés le méme 
original, à la fin duquel se trouvait le mémento en 
question, qui.a été transcrit avec le reste. Nótre 
Musée asiatique posséde plusieurs manuscrits géor- 
giens, avec de pareilles mentions, que les dates prou- 
vent avoir été simplement transcrites, sans que les 
copistes aient daigné faire attention aux anachro- 
nismes qui en résultent. 

` Quoi qu'il en soit, la photolithographie objet de 
cette notice, me fut communiquée il y a quelques se- 
maines par M. Destounis, comme pouvant m'intéres- 
ser, à cause de certaines légendes géorgiennes, sans 
que son attention eût été attirée, à ce qu'il semble, 
par des restes à-peine perceptibles d'une inscription 
grecque, gravée en creux, excessivement fine et peu 
lisible. 

Voici d'abord quelques détails sur cette reliure. 
L'un des plats représente le crucifiment, indiqué par 
ces deux mots géorgiens, inscrits tout en haut et bien 
lisibles PPL GFR «Le crucifiment.» Le Christ 
est attaché à la croix; à sa gauche une sainte femme 
debout, pieds nus, la téte nimbée et penchée dans 
l'attitude de la douleur, une main appuyée sur la 
croix, l'autre pendante; derrière elle, trois hommes ` 
debout aussi, dont un ayant des bottes aux pieds, 
peut-étre un soldat, S. Longin, tourné vers le Sau- 
veur; à droite, trois saintes femmes, dans la méme 
attitude et la tête nimbée, et derrière-elles un qua- 
triéme personnage. Les ombres accusent un fort relief. 

L'autre plat représente Jésus-Christ assis, la téte 
portant sur une croix nimbée, tenant de la main 
gauche un vieillard, qui semble sortir d'un tombeau, 
dont les dalles s'apercoivent en bas, et qui est age- 
nouillé. Derrière cet homme un personnage debout, 
que rien ne caractérise, et qui tend les deux mains 
vers le Christ. Tout en bas du tableau, on voit un 
squelette encore inanimé, couché par terre ‘); dans le 





1) Une scene de résurrection analogue à celle-ci se voit dans le 
bel ouvrage de H. Schultz, Die Kunst des Mittelalters... Dresde, 
1 


3 Bulletin de l'Académie Impériale 4 





haut, deux personnages nimbés et un troisiéme qui ne 
l'est pas; enfin, à la droite du Christ, trois person- 
nages nimbés, coiffés de bonnets carrés qui ressem- 
blent à ceux que l'on voit dans certains tableaux an- 
ciens sur les tétes des Juifs. Comme c'est ici une 
scéne de résurrection, on voudrait reconnaitre dans 
plusieurs caractéres géorgiens placés sous la bordure 
supérieure du cadre le mot LNSNOHAR «la résur- 
rection;» mais les traits en sont si faibles que cette 
lecture reste douteuse. 

Sur la lame d'argent à charnière, destinée à couvrir 
la tranche du livre dans le sens de la longueur, on 
voit quatre médaillons, renfermant des bustes de 
saints, nimbés, auprès desquels on lit, à partir du 
haut: PO tic]. i Ed Tb. Nistibieu l'óvai- 
géliste ,» distribués en trois lignes. Au-dessous, RO 
d&kd 50,51 REP IL TD «S. Mare l'évangé- 
liste». Plus bas: PO DRE. LED IL TT «S. Luc 
lévangéliste,» enfin PO YI.ALE$J4TB1 «S. 
Jean l'évangéliste.» 

La lame couvrant par en haut la tranche du livre 
est aussi ornée de trois médaillons: au centre, le buste 
du Sauveur, sur la croix nimbée, tenant de la gauche 
le livre des Evangiles et bénissant de la droite, sans 
légende visible; à droite, un buste de saint, dont la lé- 
gende n'est pas lisible; à gauche, un autre buste, prés 
duquel on peut lire seulement RE(P'bab. Ci Ta; ba 
et, en suppléant au commencement PO YTI... on a 
«S. Jean-Baptiste.» 

Jusqu’ici il ne s'agit que d'un produit curieux, 
mais assez vulgaire, de l'art du relieur en métal, ap- 
paremment de fabrication grecque, mais qui n'a rien de 
remarquable comme sujet, comme exécution, ni comme 
conservation. .L'intérét principal de cette pièce ré- 
sulte pour nous d'une inscription grecque, à-peine 
perceptible à l'oeil nu, gravée sur la plaque destinée 
à recouvrir par en bas la tranche du livre. Cette in- 
scription, en huit lignes, de caractères extrêmement 
menus, n’a pu que difficilement être tracée telle que 
nous la voyons sur la Planche photographiée. En tout 
cas le métal présente de telles inégalités, ou la pho- 
tographie a été prise dans des conditions si désavan- 
tageuses, qu'une bonne partie des Wës échappe méme 
à une forte loupe. 





1860, Pl. XXIII, avec le mot grec ANAZTAZIS; cathédrale de 
Trani et Ravello. 





Le style de l'écriture, dans les parties les mieux 
conservées, est d'une bonne main cursive, et de la 
forme généralement usitée dans les manuscrits grecs 
soignés. N'étaient l’itacisme, les imperfections de la 
langue et de la photographie, il n'y aurait pas à se 
plaindre. 

Faute d'une reproduction lithographiée de ce texte, 
qui présenterait d'énormes difficultés, pour peu de 
profit réel, je vais en donner la lectute; fruit des 
efforts réunis de M. Nauck et de moi: il n'y a pas 
plus de deux ou trois accents indiqués. 


Aeuctg ng vmepeßAoyoupevis Oeo coty- 
tg Cu BEXOU KAL ŒULOÂUVTOU .... 
LNTOOS TNE KUDUS TNE TOPT- 

AUTUTAS VTO XUQOU TOU GEN TOU YE- 
Got adıavou TNE pnvapmdtas duva- 
Gt eu TO Ayvo EVAYYEANO : TOUTO ;. 

Ge roe ec ^) xat uxectes Te Maupas 
TNE Gute 

La seconde ligne, la plus maltraitée de toutes, et 
le commencement de la troisième, sont restitués par 
des conjectures trés hazardées, dont le risque me re- 
vient à moi seul; à la 4^, je voulais lire «uxo tou òa- 
@opou tou» par l'excellent, au lieu. de VTO Xugou AG- 
esvrou. Pour le reste, voici les notes que m’a remises 
obligeamment mon savant collègue: 

«V. 1. Certum videtur uxepeBhoyoumews, i. e. urep- 
euAcycupevre. Vocabuli Ssonows extremae litterae legi 
non possunt. V. 3. Certum puto apSevrou, item y. 5 
et 6 Aacıay tig Musee: duvası ev To ao syay- 
velo. Quae sequuntur non intelligo. Extrema verba 
significant, nisi fallor, mosopetaus xal ixegiats Ce ya- 
QUTLOG NS.» ` 

De ces remarques il résulte que les principales 


ARARAT 


différences entrè la lecture de M. Nätick et la mienne 


sont dans le mot agosvreu, que je lis Stæpopou; dans le 
cas attribué au mot dadıayo, que je lis dadtavon, et . 
dans les derniers mots, que je lis A«upas ns Gutts: 
Je traduis: «Prière à la souveraine bénie entre 
toutes, à la vénérable mére de Dieu, à la mére im- 
maculée, à la dame Portaitissa (de la porte), par Ter: 
cellent Géorgi-Dadian, dynaste de Mingrélie. Il y à 


* 





2) Seite deprecationes, Thes. l. graec. ; mpeoßetov, rid ho- 
norifique 


5 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 





dans ce saint Evangile les messages et requétes de la 
laure du Sinai.» 

Il n'y a donc aucune espéce de doute que le livre 
renfermé dans notre reliure n'ait, été un Evangile 
grec suivant M. Sévastianof, qui l'a eu entre les mains, 
offert par un dadian du nom de Giorgi, à N.-D. d'Ibé- 
rie, connue sous le nom de Portaitissa, «npusparnuna, 
de la porte,» par ce qu'elle était exposée en effet au- 
dessus de la porte du couvent fondé au mont Athos 
par S. Athanasé, Géorgien, au X* s., agrandi et enri- 
chi par d'autres Georgiens, S. Thornic, S. Ioané et 
son fils Euthyme, aprés l'an 976, — image dont on 
voit quantité de copies en Russie: p. ex aux Nicol- 
skia vorota du Kremlin et dans l'église de N.-D. d'Ibé- 
rie, dans la Ville-Chinoise, ainsi que dans un oratoire 
au bas de la tour de Soukharef, à Moscou, enfin au 
monastere de Valdai. 

Il serait hors de propos et trop long de rapporter 
iei toute la série des fondations dues aux rois, aux 
dynastes et méme aux simples particuliers géorgiens, 
dans les saints lieux de Jérusalem, dans l'ile de Chy- 
pre, au mont Sinai et dans les divers monastéres du 
mont Athos. Je me contenterai de renvoyer le lecteur 
curieux à l'Hist. de Géorgie, p. 303, 337, 374, 464; 
aux Addit. et éclairciss. p. 189. L'archimandrite russe 
Porphyri, qui visitait le mont Sinaï dans ces dernières 
années, y a recueili de nombreux et incontestables 
témoignages de la dévotion des Géorgiens pour ce saint 
asyle. Ainsi les faits sont démontrés par des preuves 
authentiques, de diverses époques. A-propos du cou- 
vent du mont Sinai, le t. IV du Corpus inscr. graec., 
N° 8634, p. 297 du texte et Pl. XII, renferme une 
inscription grecque, trés intéressante, oü la fondation 
de ce saint asyle est attribuée à l'empereur Justinien, 
en l'an 6021 du monde, 527 de J.-C, et l'achévement 
du travail à la 30* année de cet empereur, i. e. en 557. 

Le savant éditeur dit que l'annéé du monde est 

donnée suivant l’ère alexandrine de Panodore, ce 
| Qui west pas complètement exact, car l'ére de Pano- 
dore place la naissance du Christ en 5490. Ce n'est 
Pas non plus exactement l'ére mondaine d’Antioche, 
qui fixe la naissance de J.-C. en 5492, c’est quelque- 
chose d'intermédiaire, qui reporte l'ére chrétienne à 
l'an 5494. Sur ces variations, je renvoie le lecteur 
au t. III des Etudes hitteriques du savant professeur 
francais Daunon. 





En ce qui touche spécialement les dadians de Min- 
grélie, l'archevéque de Karthli Timothé, qui fit en 1755 
et 56 le pélerinage du mont Athos et de Jérusalem, 


‚ne nomme aucun dadian parmi les bienfaiteurs du 


couvent géorgien du mont Athos, mais il parle d'un 
couvent de S.-Georges, à Jérusalem, construit par 
les dadians, dans la rue des Juifs, et des portraits du 
dadian avec son épouse, qui se voient là méme, au 
couvent de la Croix. Comme la relation de Timothé 
a été imprimée à Tiflis, en 1852, par les soins de M. 
Pl. Iosélian, on peut voir ces notices p. 157, 159. 
Il est à ma connaissance que les couvents de Jérusa- 
lem possédent encore en Mingrélie de bonnes méto- 
ques ou dépendances, notamment à Koskher, lieu vi- 
sité en 1659 par Dosithée, patriarche de Jérusalem, 
et dont j'ai fait mention dans mon Voyage, 9* Rapp: 
p. 2 sqq | 

Maintenant il serait intéressant de fixer l’époque 
du dadian Giorgi, mentionné dans notre inscription, 
comme ayant adressé ses hommages et prières à N.- 
D. de la Porte et à la laure du mont Sinaï, si mon 
déchiffrement est exact. Les listes généalogiques don- 
nent trois dadians du nom qui nous occupe: Giorgi 
1°, le premier des dadians indépendants, mourut en 
1323; le second régna de 1345 à 1384; le troisiéme, 
de 1572 à 1582. Je crois, eu égard à l'homonymie, 


| que le couvent de S.-Georges, à Jérusalem, doit avoir 


été fondé par l'un de ces trois princes: non toutefois 
par le dernier, dont le régne a été trop agité, à ce 
qu'il me semble, pour qu'il ait pu penser à de pareil- 
les affaires; non peut-étre par le premier, dont nous 
ne savons absolument que le nom présumé de son 
pére et la date de sa mort; mais bien plus probable- 
ment le second, sur lequel les renseignements ne sont 
pas moins pauvres, mais dont le long régne put lui 
permettre de s'occuper plus à loisir d'établissements 
lointains. Ainsi, suivant moi, la reliure à laquelle est 
consacrée cette notice et l'inscription grecque pour- 
raient remonter au XIV* s., et plus spécialement au 
temps du dadian Giorgi II. C'est tout ce que je puis 
dire, n'ayant point vu le manuscrit, qui probablement 
fournirait des renseignements plus positifs et plus cir- 
constanciés. 

Tel était le résultat de mon travail, non entièrement 
satisfaisant, si ce n'est en ce qui touche N.-D. Por- 
taitissa et le dadian Giorgi, dont les noms Essen au- 


T Bulletin de l'Académie Imperiale e 





cun doute, quand le 27 mars je trouvai à la Société 
Impériale archéologique l'original méme de la photo- 
lithographie dont j'ai parlé, piéce supérieurement 
exécutée, dont l'étude a singulièrement modifié ma 
premiere lecture. Cette Planche est de grandeur natu- 
relle, la méme que celle de la photolithographie, toute 
dorée et semée de 17 rubis, de 7 saphirs et d'une 
améthyste: deux pierres sont tombées de leurs cha- 
tons. Au bas de la croix on distingue trés bien une 
téte de mort (calvaria); les inscriptions géorgiennes, 
telles que je les ai déchiffrées, sont parfaitement lisi- 
bles. Quant à celles des trois médaillons couvrant la 
plaque destinée à protéger la tranche d'en haut, on 
lit sans peine: G'I6t (lO, la Mère de Dieu; Jd 
FI], Jésus-Christ; YI R&(P!'b3b HG11HTb1 Jean- 
Baptiste. Reste la grande inscription grecque, non 
moins nettement tracée: 





Asuca .. tio Unespefhoymmews Aecrcoty- 

LT VLOV 0XCU s XOL 0,9 T:0.00£ VCU ... 

HAQUAG + TLO Xt + TLO TORTH- 

TUCAT „UTOROU TOY APTÉY a Tou Te- 

eot Aadavou ctc. unveoninaa. Suva- 

SIG EY TO AYVO EVAYYEAND.. TOUTO » 

dot pense xal VXNTLEG TO yapn- 

Tio Ouen» 

Le lecteur attentif apercevra du premier coup-d'oeil 
les différences de ce texte rectifié, comparativement 
au précédent, et les modifications du sens qui en ré- 
sultent: 

«Priere à notre toute-bénie souveraine, Mére de 
Dieu et toujours vierge Marie, la dame Portaktisse, 
par moi le seigneur Giorgi-Dadian, maitre de la Min- 
grelie. Dans ce saint Evangile sont des hommages et 
supplications pour obtenir gräce. Amen.» 

Les plus fortes déviations des régles de la langue 
et de l'orthographe se voient à l'avant-derniére ligne, 
dans les mots rpsoßneo et uxmotsc pour mosostat et 





Geo, et yapnrıo pour xaptros. Ce dernier mot, avec 
le suivant et l'interprétation que j'y donne, me pa- 
raissent seuls douteux. Il ne peut plus, du reste, avec 
cette lecture, étre mention du couvent gréco-géorgien 
du mont Sinai. 


§ 2. 


Je parlerai maintenant, dans l'ordre oü les maté- 
riaux sont venus à ma connaissance, d'une belle Planche 
photographiée que m'a remise M. Sévastianof le 23 
mars de cette année. C'est également la reliure en 
argent d'un manuscrit grec des quatre Evangiles, daté 
suivant lui de l'an 1323, mais dont je n'ai pas de 
spécimen. Ce volume a une épaisseur de prés de 4 cen- 
timétres, et les plats, d'un peu plus de 14 centimétres 
de long, sur presque 10 de large, sont divisés chacun 
en quatre tableaux. Celui de dessus représente à 
droite trois anges, avec l'auréole, tenant un báton de 
pélerin, dont deux assis, et le 3° debout, la téte envi- 
ronnée du nimbe avec la croix, auprés d'une table cou- 
verte de mets. Une inscription géorgienne... bA TAR 
«la. . . Trinité,» nous avertit que c'est ici la visite des 
trois anges chez Abraham; Gen ch. XVIII; le nimbe 
avec la croix qualifie le Verbe incarné, auprés duquel 
se tiennent deux personnages, le vieil Abraham et 
Sara, son épouse. A gauche, dans un autre compar- 
timent, deux personnages nimbés, tenant, l'un un rou- 
leau, l'autre un livre, et supportant un petit temple, 
au milieu duquel se voit la croix dans un calice, sont 
marqués des noms à-peine lisibles, BO "U'T, S. Pierre, 

O WILL S. Paul. En bas, à droite; la Vierge, assise 
sur ce fauteuil bien connu de ceux qui ont manié des 
monnaies byzantines, et les pieds sur un coussin, l'en- 
fant Jésus sur les genoux, dans l'attitude de bénir; 
vis-à-vis d'eux, à genoux, un homme d'áge respectable, 
portant un turban, d’où sort un bonnet pointu, et de- 
vant lui, un enfant coiffé d'un turban énorme. M. Sé- 
vastianof m'a dit que ces costumes sont moldaves. Au- 
dessus d'eux, sur une corniche HRS bR'Y PODY ` 
Jd EID din «Chermazan Teholagachwili; son 
fils.» Ce sont, comme on le verra plus bas, les noms 
des personnes qui ont offert le présent essen au 
couvent des Ibériens. 

Sur l'autre plat de la couverture, le premier ta- 
bleau en haut, à droite, représente un enfant nimbé, 
au berceau, et prés de lui un personnage assis, tenant 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 








sous son bras gauche une sorte de fourche, à trois 
dents, liées par un ruban, dans sa main droite une 
sorte de quenouille. Plus haut, à gauche, la Vierge 
nimbée, assise sur une estrade drapée, prés d'une 
table chargée de mets, derrière laquelle deux hommes | 
se dirigent vers la divine mère, l'un d'eux tenant un 
drapeau. Derrière eux un personnage nimbé, que je 
crois être S. Joseph, et tout en haut, dans le ciel, le 
buste d'un personnage nimbé, donnant sa bénédiction. 
Je pense que c'est ici l'adoration des bergers, instruits 
par une voix céleste de la naissance du Sauveur. Sous 
ce tableau, une autre scéne me párait représenter 
l'adoration des mages, prés de l'enfant Dieu au ber- 
ceau. Tout vis-à-vis, un troisiéme tableau retrace, 
autant que je puis le deviner, la S* Vierge et S. Jo- 
seph retrouvant J.-C. au temple, parmi les docteurs. 
Un quatriéme tableau, en haut, à gauche, est resté 
énigmatique pour moi. Devant un personnage nimbé, 
debout dans une grande chaise à dossier et portant 
une croix ordinaire, avec le support pour les pieds 





du crucifié, se tiennent debout cinq personnages, dont |. 


deux semblent être des membres du clergé; derrière la 
chaise, quatre autres personnages debout, dont un clerc, 
à bonnet carré, et un autre tenant un grand cierge. 





Un autre cierge, posé sur un autel, éclaire aussi la 
scene. Malheureusement aucune inscription n'explique 
ces quatre tableaux. 

Naturellement je n'ai parlé que des personnages 
représentés, sans m'étendre sur la description archi- 
tectonique, absolument dépourvue de perspective, des 
lieux oü les faits décrits s'accomplissent. 

La plaque métallique recouvrant la tranche du 
livre, dans la longueur, porte quatre médaillons, avec 
les noms PO YI OO U, S. Jean Chrysos- 
tome; BO “DDI, S. Basile; FO LAIL, s. 
Grégoire; PO ERR (sic), S. Nicolas. Sur la lame 
recouvrant la tranche d'en haut, trois médaillons avec 
des figures de saints, analogues à celle de S. Georges 
sur là monnaie russe bien connue de Iaroslaf, tenant 
tous une croix, et les noms BO 141, sa Georges; 
FO SHE], S. Démétrius; FO (PT, S. Théo- 
dore; seul, S. Georges porte une croix longue, de sa ` 
main droite levée. Les deux autres ont de petites 
croix et les deux mains sur la poitrine. 

La partie la plus intéressahte de notre reliure est 


la plaque couvrant par en bas la tranche du livre, oü 
est tracée, en trés belles 
tion suivante. 


lettres grecques, l'inscrip- 





X TO TTAPON OEI KAI TEPON TETPAEBATTEAION . EKOMIOI TTAPA TOY EN 
AOZOTATOY APXTOC KYPOY CAPMAZANI BEZEIPI €IOY TOY PEBAZ . Al 
ACYNAPOMEI . KYPOY FABPIHA . IEPOMONAXOY . TOY CS AOHN 


Ayant examiné ces lignes avec M. Nauck, nous 
n'avons trouvé de difficultés et d'imperfections que 


dans les abréviations oer pour estoy, €KOMIOI pour 


5xouo*n, APXTOC pour doyóvcoz, et GYNAPOMEI 
pour cuy3ocu.me. 





Le sens est donc: «Le présent, divin et sacré vo- | 


lume des quatre Evangiles, a été offert de la part du 
trés glorieux commandant Kyr Sarmazani, visir, fils 
de Réwaz, avec la coopération de Kyr Gavriil hiéro- 
monaque d'Athos.» 

Conséquemment, nul doute que le manuscrit dont 
il s'agit n'ait été envoyé au monastère Ibérien par le ` 
vizir Sarmazan, fils de Réwaz, qui aura fait les frais 


Bulletin de l'Académie Impériale ` 





de la reliure, puisque nous l'y voyons figurer avec 
son fils dans le quatriéme tableau du plat supérieur. 
Les mots éxoutoin vapa font comprendre que le ma- 
nuscrit a été envoyé de la part de Sarmazan, et la suite, 
que ce fut par l'entremise du hiéromonaque Gavriil. 
La beauté de la reliure, la bonne conservation et 
l'air moderne des lettres de l'inscription, permettent 
de chercher dans des temps rapprochés de nous le 
donateur de notre manuscrit. Or, précisément au com- 
mencement du XVII’ s., l’histoire du royaume de Ca- 
kheth mentionne un Chermazan Tcholagachwili, auquel 
Kéthéwan, femme du roi David II, mort en 1603 °), 
aprés six mois de régne, confia son fils Théimouraz, 
pour le conduire en Perse et obtenir de Chah- Abas 
la survivance du titre royal aux dépens de son beau- 
frere Giorgi, à qui le roi Alexandré II destinait le 
trône. Le roi Artchil, dans ses poésies 5, relate le méme 
fait, et qualifie Chermazan de sakhlth-khoutzési, dignité 
de cour qui répond à celle de grand-maitre ou grand- 
maréchal du palais, proprement «l'ancien de la maı- 
son.» Cet emploi, à la cour des monarques géorgiens, 
était le signe de la plus haute confiance et donnait à 


celui qui l’exergait l'autorité -de premier ministre: 


c'est là ce que notre inscription grecque rend par les 
mots «arkhon, vizir.» Iskender Mounchi, dans son 
histoire des Sofis?), mentionne aussi deux fois Cher- 
mazan, comme ayant principalement influé, en 1613, 
sur la détermination prise par les deux rois Théimou- 
raz 1" et Louarsab II, de résister aux empiétements 
de Chah- Abas. Comme je ne connais ni la vie ni la 
date de la mort de Chermazan, je ne puis préciser 
l'époque du présent fait par lui au couvent Ibérien; 
mais il me paraît peu contestable que ce fut ou entre 
les années 1605 et 1616, les premieres du regne de 
Théimouraz, avant sa premiere expulsion par les Per- 
sans, ou mieux peut-étre, lorsqu'en 1619 ce prince 
vint à Constantinople et recut des religieux de la Ste- 
Montagne des secours pécuniaires pour quitter la 
Turquie et rentrer dans ses états ĉ). Dans ce dernier 
cas, il me semble que le présent offert par Chermazan 
doit avoir été en relation queleonque avec le prét 
dont parle l'historien. ma 





3) Hist. mod. de Ja Gé. t. I, p. 157. | 

Ed. Tiflis, 1853, $ 39, 48. 
5) Hist. mod. de la Gé. t. I, p. 474, 476. - 
6) Mém. de l'Acad. Viz ser. sc. pol. t. V, p. 274, 





ER 


J'ai à parler en troisieme lieu d'une croix prove- 
nant de la méme collection; «elle est en or, suivant 
M. Sévastianof, et représente à l'aide d'une mosaique 
en pierres précieuses, de diverses couleurs, séparées 
par des cloisons, Jésus crucifié; elle est ornée d'émail 
et posée sur un coussin d'époque plus récente, avec fili- 
grane d'argent. On y voit une inscription géorgienne.» 

Pour compléter cette description, je dois dire que 
ce monument se compose de trois parties: la croix 
méme, son coussin et la plaque d'argent où est l'in- 
scription. La croix est d'or, de la forme la plus ordi- 
naire, les bras plus courts que le corps, et creuse en- 
dessous. Le Sauveur, la téte posée sur le nimbe cru- 
cigere, barbue et penchant sur le bras droit, le bas 
du corps couvert d'un linge descendant à mi-cuisses, 
les pieds séparés et posés sur un support, au-dessous ` 
duquel est un crâne (calvaria): le tout en mosaïque de 
pierres précieuses, de diverses couleurs, séparées par 
des cloisons, d’un travail très soigné et entouré de 
festons bien exécutés. C’est là ce qui fait le mérite 
de ce genre d'ouvrage, dans lequel excellaient les ar- 
tistes byzantins, et qui doit étre d'une assez grande 
antiquité. Au-dessus de la téte du Sauveur, on lit en 
trois lignes de beaux caracteres grecs: IC XC | OBA- 
CIA€C | THC AOZHC «J.-C., le roi de gloire.» 
Ainsi exécutée, la croix est déposée dans une alvéole 
remplie d'un mastic noir, auquel elle n'adhére plus, 
cantonnée, dans les intervalles des 4 divisions, de fili- 
grane et de quatre pierres précieuses, C'est là ce qui 
forme le coussin de M. Sévastianof, aux angles élé- 
gamment arrondis, et enrichi de jolis fleurons aux 
quatre extrémités de l'alvéole. 

Vu la beauté et l'antiquité du monument, entré au 
couvent Ibérien à une époque inconnue, un Géorgien, 
peut-être celui qui l'y a apporté, l'a garni par der- 
riere d'une plaque d'argent et, je ne dirai pas orné, 
mais chargé d'une inscription géorgienne cursive, du 
caractère le plus grossier, et presque indéchiffrable. 
Ceux qui ont vu, dans mon édition du texte de la 
Chronique géorgienne, les inscriptions d’un Synaxaire 
de N.-D. de Tirsel ou Tirsau, recueillies sous le titre 
de Paléographie, comme aussi quelques-unes des épi- 
taphes copiées par M. Bartholomaei, Bull. hist.-phil. 
t. XL, N' 16, 17, pourront seuls se faire une idée de 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


14 





cet affreux gribouillage, qui forme 7 lignes; j'ai es- 
sayé de les déchiffrer et ne donne pour certaine et 
intelligible que la lecture de la 1" ligne, de la moitié 
de là seconde, celle de la 4* et d'une moitié de la 5*. 





l. d de. bs3o X95 « Celui qui espére en 
2 ^... E Uu. T. 
3. gos Jobs 
4. s@jodsbgeo ge ^ — l'archimandrite: 
5. Die» Jab Nicoloz 
6. zs e e e OQO vj 
7. Qe... .sbosb 
8 4. 


M. Sévastianof a encore déposé à la Société I. ar- 

léologique quatre magnifiques Planches, photogra- 
phiées et coloriées, provenant d'un Evangile grec sur 
parchemin, du couvent Ibérien, également relié en 
argent doré, et qu'il assure être du XI* s. La pre- 
miére feuille représente, à gauche, un ange à moitié 
esquissé, à moitié enluminé, et volant, à droite; un 
fleuron, composé de quatre demi-cercles, au milieu 
duquel était une belle inscription en capitales grec- 
ques, qui a été lavée, et que je désespère de déchiffrer. 
La 2° feuille représente d'un côté S. Matthieu écri- 
` vant son Evangile, et de l'autre le commencement du- 

















dit livre, sous le titre: KYPIAKH TIPO THC XY 
FENNHCE — TWN ATTOWN, dans un ornement 
en miniature. En bas deux lignes d'écriture, dont la 
1^, à moitié lavée, se termine par les mots .. . .Nrıs 
éÉapi auto | va ex Anpäs tis noptiatnoaç: signature 
qui prouve que le manuscfit appartenait au couvent 
Ibérien, et qu'il était défendu de l'emporter. 

Sur la 3° on voit à gauche S. Mare, écrivant; à 
droite, le titre: xupraxn too Toy dru, et plus bas les 
premiers versets de l'Evangile de S. Marc. Plus loin, 
sur là plaque destinée à recouvrir la tranche du livre, 
dans sa longueur, quatre médaillons, dont tous les 
personnages avec leurs inscriptions sont tournés à 
gauche, comme si c’étaient de.simples négatifs; auprès 
d'eux on lit: PO OI AREROJ ATDI, Po 
Abba RÉEL IL Tb... i. e. S. Matthieu, 
S. Mare, S. Lue, S. Jean évangéliste. i: 

Sur la 4^, à gauche, S. Jean écrivant le commen- 
cement de son Evangile; à droite, cj ayla xal poyadan 
xvptaxn Tou Tasya, et plus loin les mêmes médail- 
lons que sur la 3°, également à rebours, ainsi que les 
noms des évangelistes. Au-dessous, les premières 
lignes de l'Evangile selon S. Jean. 

L'écriture du manuscrit est remarquablement, nette 
et ferme. 

S 5. 


Je dois encore parler d'une pièce qui, pour n'avoir 
qu'un mérite matériel, celui de l'extréme ténuité de 
l'écriture, fait pourtant grand honneur à M. Sévastia- 
nof au point de vue de l'exécution de la photographie, 
et intéressera les amateurs des monuments de la lit- 
térature orientale. C'est un petit Evangile, de six 
centimètres de long et de 5 de large, sur 3'/, d'épais- 
seur. Cet Evangile microscopique «attribué à S. Eu- 
thyme, est en caractéres géorgiens ecclésiastiques, du 
XI’ s., et appartient aussi au couvent Ibérien.» Il est 
renfermé dans une boite en bois, de dimensions pro- 
portionnées au volume, dont la fermeture porte, à 
l’intérieur, cette inscription en caractères géorgiens 
vulgaires: 
Bd Jasta ogles, dje ggnolse 
do gsey G(egzoæ)o Auge 3353e^- 
rh, de gene 3; gg- 
à93*»3 s3 Vsbsó3ool J3- 

62) Zeen Jecke abigegen 
D 9360 0e (haben 


D 


15 


Bulletin de l'Académie Impériale 





«Christ-Jésus, fils de Dieu, aie pitié du pécheur, 
le moine Vénédicton; j'ai fait faire") cette boite pour 
cet Evangile °) Christ, aie pitié du hiéro- 
monaque Vénédicté.» 

Onze planches ont été consacrées par le photo- 
graphe à ce curieux manuscrit. La 1" le représente 
fermé, posé debout sur sa boîte ouverte et laissant 
voir l’inscription. Sur la seconde Planche, le livre 
ouvert, montre à gauche cette légende grecque: Icp... 
‘Tepodtaxo | ves "Ißnp; à droite, le titre de l'Evangile 
de S. Mathieu, précédé d'une introduction analytique. 
Une troisième, prise au hasard, laisse lire en bas: 43 
da 390395550 «Christ, aie pitié de Vénédican,» troi- 

sième variante du nom précédent. Au bas de la 4°, 
des caractéres grecs imperceptibles laissent à-peine 
lire: "py po Iehen mh «Le pécheur Eustathé, 

l'écrivain; amen.» Une sixième porte, à gauche, la 
figure au trait de S. Marc, dont l'Evangile commence 
àla page suivante. La 9* offre, à gauche, la figure au 
trait de S. Jean, dont l'Evangile commence à l'autre 
page. 

Chaque page du manuscrit est divisée en deux cp- 
lonnes, encadrées et séparées*l'une de l'autre par 
une bordüre de quatre traits, et comportant chacune 
17 lignes, de moins d'un demi pouce de longueur, 
excepté les deux dernières pages ou Table des matières, 
oü les lignes sont pleines. 

Quant aux deux religieux, Vénédicté et Ilarion, 
mentionnés en divers lieux du manuscrit, ce sont, au 
dire de M. Sévastianof, deux personnages de haute 
vertu, vivant au couvent Ibérien, l'un dans une cel- 
lule dépendant du monastère, l'autre dans la laure 
elle-même. A cela je puis ajouter que le P. Ilarion, 
autrefois attaché à la reine Mariam Catzievna, épouse 
du roi d'Iméreth Solomon II, se retira après la mort 
de sa souveraine, en 1836, en mont Athos, et qu'il 
a rédigé, de concert avec le P. Vénédicté, un catalogue 
des manuscrits géorgiens du couvent Ibérien; j'en pos- 
séde deux copies, ne contenant malheureusement que 
des livres de religion et d'hagiographie, qui devraient 
étre examinés avec soin Marin pouvoir étre appréciés 
convenablement. 


Seege eg 





7) Ou peut-étre «j'ai fait,» car la forme du verbe est transitive, 
mais incompléte. Il faudrait ou 833979 OU 35553995 Baba. 





8) Il y a ici un mot, que je crois avoir bien lu, mais dont le vus 
m'échappe entièrement. 


Que signifie maintenant la tradition attribuant notre 
Evangile à S. Euthyme, sujvant l'assertion de M. Sé- 
vastianof, qui en est pour nous le garant? Le saint 
l'aurait-il écrit lui-même, ou est-il simplement l'au- 
teur de la traduction? Comme il n'est point douteux 
que S. Euthyme n'ait traduit les Evangiles, entre les 
années 976 et 1028, époque de sa mort, la tradition 
qui lui attribue la version contenue dans notre manu- 
'serit, quoique non susceptible de démonstration, prou- 
verait du moins que ce n'est point ici une ancienne 
traduction, antérieure à la fin du X° s.; car on sait, 
par PEvangiliaire du couvent de Djroudch en liés 
reth, daté des années 936 et 940, qu’il en existait 
une telle. Reste à savoir si le manuscrit est de la main 
du saint interprète. Or la signature ci-dessus men- 
tionnée , ‘JT, que je lis régulièrement E(wstath)É, 
prête à une pareille conjecture, car ce nom pourrait 
aussi être E(wthym)É ; mais je n'ai jamais vu pareille 
abréviation. Le nom d'Ewthymé est moins cbmmun 
que l'autre, et, que je sache, ne s'abrége jamais de 
a sorte. Peut-étre un examen détaillé de chaque 
page donnerait-il le moyen de résoudre définitive- 
ment la question restée ici douteuse; peut-être y 
trouverait-on quelque mémento, confirmant ou réfu- 
tant d'une manière irréfragable la tradition reçue. 
En l'absence de preuves de cette espéce nous nous 


|renfermerons dans un doute prudent. 


Ce qui n'est pas douteux, c'est que les pieux Géor- 
giens sont trés amateurs de ces livres en miniatures, 
pour lesquels les princes, les rois, ou de riches per- 
sonnages ont pu seuls payer des sommes considérables. 
J'en ai vu, depuis tantót 40 ans, une bonne douzaine, 
toujours entre les mains de gens considérables, qui 
les conservent avec un soin jaloux et les montrent 
avec peine aux étrangers. Toutefois celui-ci surpasse 
tout ce que j'ai vu en petitesse de format et en fin 
d'écriture, qui finit méme par manquer d'élégance et 
de netteté, sans cesser d'étre parfaitement lisible à 
la loupe. 





des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


ie 








Über ein neues Project, Austern-Bänke an 
der Russischen Ostsee-Küste anzulegen 
und über den Salz-Goehalt der Ostsee 
in verschiedenen Gegenden. von K. v. 
Baer. (Lu le 19 avril 1861.) 

(Mit einer Karte, welche den Salz-Gehalt der Ostse& in verschie- 

denen Gegenden anzeigt.) 
Es ist wieder bei hochgestellten Personen die Pro- 

* position gemacht worden, eine Austernzucht bei Libau 

oder an einer andern beliebigen Stelle der Russischen 

Ostseeküste anzulegen. Dieser Vorschlag ist von einem 

professeur de pisciculture ausgegangen, der sich auf die 

neuesten Ergebnisse der Unternehmungen des Herrn 

Coste beruft, die Austern-Bünke an der Küste Frank- 

reichs zu reinigen und neu zu bepflanzen. Um meine 

Meinung über die Wahrscheinlichkeit des Erfolges 

befragt, habe ich nicht umhin können, sehr entschie- 

den gegen eine solche Wahrscheinlichkeit mich aus- 
zusprechen. Schon um dem Verdachte einer Gleich- 
gültigkeit gegen die Wohlthat, Austern aus der Nähe 
beziehen zu können und das Geld dafür im Lande zu 
behalten, zu begegnen, muss ich die Veröffentlichung 
der Gründe meines Gutachtens wünschen. Eine solche 

Veröffentlichung könnte aber auch dazu beitragen, dass 

die Gründe, wenn sie irrig befunden werden, ihre Wi- 

derlegung finden, und dass, so lange eine solche Wider- 
legung ausbleibt, die Ausiern-Pflanzer sich nach Gegen- 
den wenden, die empfänglicher sind als unsre Küsten. 

Es ist dieselbe Frage über den Erfolg einer Austern- 

Zucht an unsern Küsten allerdings schon einmal im 

Bulletin der Akademie vor 9 Jahren von unsrem Col- 

legen Hamel beantwortet worden Ki Allein da unsrem 

Collegen die sehr speciellen Nachrichten des Natur- 

forschers Krüyer über das Vorkommen der Austern 


an den Dänischen Küsten nicht bekannt geworden 


Waren, und die merkwürdigen Nachweise, dass auch 
an den Dänischen Küsten die Austern in einer weit 
entlegenen Vorzeit der Ostsee näher vorkamen als 
Jetzt, in der Ostsee selbst aber auch zu jener Zeit 


nicht lebten, erst kürzlich von Herrn Steenstrup auf- 


gefunden sind, so wird eine neue Erörterung dieser 
Frage durchaus nicht überflüssig scheinen. Da über- 
dies neue Analysen:des Wassers aus verschiedenen 
t a EEE ia. 


1) Hamel : Über das Project: Austern, wie auch Hummern, See- 


krebse, Krabben und Meermuscheln im Finnischen Meerbusen zu 
ziehen. Bull. phys.-math., T. X, p. 307. 
Tome IV. 





Gegenden der Ostsee und.des Kattegattes vor Kurzem 
durch Herrn Prof. Forchhammer publieirt sind, und 
Herr Heinrich Struve die Güte gehabt hat, auf meine 
Bitte Wasser aus einigen andern Gegenden der Ost- 
see chemisch zu untersuchen, so kann nicht nur jetzt 
eine vollständigere Übersicht des Salz-Gehaltes der 
Ostsee gegeben werden als bisher, sondern man hat 
in der That erst in dieser bedeutenden Reihe von 
Analysen ein genügendes Material für die Kenntniss 
der Abnahme des Salzgehaltes in diesem Becken von 
Westen nach Osten zu. Auch für andere Zwecke wird 
eine solche Übersicht wünschenswerth sein. 

Ich glaube dahér, dass man eine zweite Erürterung 
der Frage über die Möglichkeit der Austernzucht in 
der Ostsee in den laufenden Nummern des Bulletins 
nicht überflüssig finden wird. 


I. Geographische Verbreitung der Austern. 


Überhaupt soll hier nur von der ächten Auster 
(Ostrea edulis) und von dieser Auster im essbaren Zu- 
stande die Rede sein. Von der Möglichkeit der Ver- 
kümmerung später einige Worte. 

Die ächte Auster kommt vor im Mittelländischen 
und Atlantischen Meere, und zwar an beiden Seiten 
desselben, da man die Amerikanische Auster für die- 
selbe Art erklärt hat, und in der Nordsee. Wie weit 
nach Norden im Atlantischen Meere die Austern vor- 


kommen mögen, kann ich nicht angeben. Auch kommt 


es hierauf für uns wenig an. In der Nordsee geht sie 
sehr weit nach Norden. «Die ganze Norwegische Küste, 
von der Schwedischen Gränze bis Helgeland, ist reich 
an guten Austern» sagt Blom, also bis über den 
60sten Grad nördl. Breite. Lovén scheint die Aus- 
ter bis Tränen, unter 65 /, Grad n. B. beobachtet zu 
haben, denn er giebt in seinem Index Molluscorum die 
Verbreitung von Bohus-Län bis Tränen an^) Sehr 
wichtig aber ist für uns zu wissen, wie sie an den 
Dänischen Küsten und namentlich im Skagerak und 
Kattegat vorkommen. Darüber giebt uns der Natur- 
forscher Kröyer, der die Dänischen Austernbänke in 
administrativer Hinsicht bereist hat, die vollständigste 
Auskunft in einem besonderen Werkchen?). Die zahl- 
reichsten Dänischen Austernbänke und zugleich dieje- 





2) G. P. Blom. Das Königreich Norwegen statistisch beschrie- 
ben, Th I, S. 173. 
3) Öfversigt af K. Vetensk. Akad. förhandlingar, 1846, p. 184. 
2 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


20 





nigen, welche die beliebtesten Austern liefern, liegen 
auf der Westseite von Schleswig, der Küstenstrecke 
von Tondern und Husum gegenüber, zwischen den In- 
seln Sylt, Amrom, Föhr, Pelworm, Nordstrand u. s. W., 
wo tiefe Wasserrinnen den flachen Meeresboden durch- 
ziehen. Sie gehören der Dänischen Krone und werden 
verpachtet. Ihre Zahl beträgt 53, doch sind einige 
theils versandet, theils so ausgebeutet, dass zur Zeit 
von Kröyer’s Besuch nur 40 verpachtet wurden. 
Auf der Westküste von Jütland kommen allerdings 
auch Austern vor, aber nicht in reichen Bänken, wie 


es scheint; wenigstens wurden sie 1837 nicht ver-. 


pachtet und nicht regelmässig ausgebeutet^. Dage- 
gen finden sich an der Ostseite der schmalen Halb- 
insel oder Landzunge Skagen wieder ausgedehnte 
Bänke, von der äussersten Spitze dieser Landzunge 
bis Hirtsholm, in drei Gruppen oder Hauptbänke ge- 
theilt. Sie heissen Fladstranske banker. Die letzten 
regelmässig ausgebeuteten Bänke sind an der Insel 
Läessöe und sollen sich von dieser Insel gegen die In- 
sel Anholt hinziehen, ohne, wie es scheint, diese Insel 
zu erreichen. Ich finde nämlich in einer ganz neuen 
Schrift, welche zwar von einem Schweizer, aber un- 
ter Theilnahme und Beihülfe von Kopenhagener Ge- 
lehrten abgefasst ist, die Behauptung, dass jetzt die 
Austernbänke bei Lüessóe für Kopenhagen die näch- 
sten benutzten sind?) Weiter nach Süden findet 
man allerdings auch noch Austern, allein sie sind 
mehr vereinzelt und, wie es scheint, von schlechterer 
Qualität. Selbst die von Läessoe werden zwar nach 
Kopenhagen gebracht und dort als eine geringere 
Qualität verkauft, an dem Grosshandel scheinen sie 
aber nicht merklichen Theil zu nehmen). Dagegen 
sind die Austern von der Westküste ein Gegenstand 





4) De Danske Ostersbaner, et Bidrag til kundskab om Danmarks 
Fiskerier. Kjóbenhavn, 1837, 8. Auszug davon in Wie gmann's Ar- 
chiv für Naturgeschichte, 1839, S. 358— 
soph. journal, 1840 Juli; in der Biblioth. universelle de Genève, nouv, 
p's Neue Notizen, Bd. XVII 


halte nach gleich und Übersetzungen von einander. V; : 
nutzt ist die Kröyersche A biadh auch in E 
kon, Artikel Austern. Ich kann leider wegen Unkenntniss der 
Dänischen Sprache nur die Auszüge benutzen. 

5) In der ersten Hälfte des vorigen Jahrhunderts beschrieb je- 
a iai een e — ischerei bei Rinkjöbing, auf der 

estküste von Jütland belege s sehr wichtig. Pont. 7 
M RS gen, als sehr wichtig. Pont. Theatrum 

6) Morlot: Etudes géologico-archéologiques in Bulletin de la so- 
ciété Vadoise des sciences naturelles, T. VI. 





des Grosshandels nicht nur nach Kopenhagen, son- 
dern auch in fremde Länder, wo sie nach den Ab- 
gangs-Orten verschiedene Namen erhalten. Bei uns 
heissen sie Flensburger Austern, weil sie vorzüglich 
vom Flensburger Hafen hierher gebracht werden. Um 
aber in Flensburg verladen zu werden, müssen sie vor- 
her von der Westküste erst nach Flensburg transpor- 
tirt werden. Das geht nicht nur aus Kröyer’s Dar- 
stellung vom Vorkommen der Austernbänke hervor, 
sondern ich habe auch die schriftliche Erklärung 
eines hiesigen mit Austern handelnden Kaufmannes 
vor mir, dass der Transport zu Lande geschieht. 
Diese Benennung der «Flensburger Austern» hat den 
Antrag-Steller wohl veranlasst zu glauben, dass bei 
Flensburg selbst, also im westlichen Theile der Ost- 
see gute Austern gedeihen, und ihm den menschen- 
freundlichen Gedanken eingegeben, sie auch im öst- 
lichen Theile dieses Meeres zu ziehen. Dieselben 
Austern, welche wir «Flensburger» nennen, heissen in 
Berlin und in Norddeutschland überhaupt « Holstei- 
nische Austern», wahrscheinlich, weil es Holsteinische 
Schiffe sind, die sie für die Deutschen Mürkte abho- 
len. In Kopenhagen scheinen sie dagegen «Tondern- 
sche Austern», nach der Stadt Tondern, zu heissen. 
Wenigstens nannte sie Pontoppidan’) im vorigen 
Jahrhunderte so. Ob sie noch denselben Namen füh- 
ren, weiss ich nicht. Die beste Sorte dieser Schles- 
wigschen Austern führt in Dünemark und vielleicht 
auch in der nüchsten Umgebung den Namen der «De- 
putat-Austern», was daher kommt, dass die Austern- 
Pächter verpflichtet waren (und wahrscheinlich noch 
sind), nicht nur 25 Tonnen der besten Austern àn 
die kónigliche Küche, sondern an 70 Tonnen an hó- 
here Beamte der verschiedenen Canzleien abzuliefern, 
und Kröyer berichtet, dass einem Pächter die Pacht 
nicht verlängert wurde, weil er schlechte Deputat- 
Austern nach Kopenhagen geliefert hatte. 

Der Name «Flensburger Austern», der, indem ich 
dieses niederschreibe, schon wieder auf hiesigen An- 
kündigungen häufig zu lesen ist, bevor noch das Fahr- 
wasser ‚bei Kronstadt offen ist, darf also nicht zu 
der Meinung verleiten, dass die Austern, von denen 
St. Petersburg, Riga und Reval eine bedeutende An- 
zahl in jedem Frühling und Herbste verzehren, in 





7) Eine kleine Quantität dieser Austern soll doch auch hierher 
kommen, wie mir ein Austernhändler sagen lässt. 





des Sciences de Saint - Pétersbourg. 





der Flensburger Bucht gefangen werden. Diese Bucht 
liegt bekanntlich im westlichsten Theile der Ostsee. 
Króyer nennt aber gar keine Austernbünke aus der 
Ostsee; diejenige Bank, welche von Läessöe bis gegen 
Anholt sich hinzieht, scheint nach ihm die letzte und 
auch diese wird nicht mehr verpachtet. Sie sind wahr- 
scheinlich auch klein, denn nach Pontoppidan sind 
selbst die Fladstrandischen oder Skagenschen nur 
halb so gross als die Norwegischen?). 

Wir erhalten bei dieser Gelegenheit noch manche 
Belehrung über das Vorkommen und Gedeihen der 
Austern durch den leider zu früh verstorbenen Krö- 
yer. Es ist nicht nóthig, dass die Austern an Felsen 
sitzen, doch ist ihnen ein fester Boden gedeihlicher 
als ein beweglicher und veränderlicher. Auf dem 
Sande sind die Austern ganz lose, jedoch sitzen dann 
nicht selten mehrere auf einander, so dass die Schaale 
der einen Auster anderen als Felsen dient, an den 
sie sich ansetzen. Selbst wenn der Boden schlammig 
ist, sollen lose Austern auf ihm vorkommen kónnen, 
sagen die Auszüge, die ich vor mir habe. Ich E 
in Bezug auf diesen Punkt sehr das Original nicht 
vergleichen zu kónnen, denn ich bezweifle, dass auf 
einem schlammigen Boden, der vom Wasser leicht 
aufgerührt werden kann, Austern gedeihen, wenn sie 
nicht durch besondere Verhältnisse, namentlich durch 
Erhöhungen, davor geschützt sind, vom Schlamm 
überdeckt zu werden, wenn dieser SC einer heftigen 
Bewegung des Wassers sich setzt. Ich habe selbst in 
einer sehr schlammigen Bucht bei Muggia , südlich 
von Triest, eine Austernzucht gesehen — aber das 
waren sogenannte Pfahlaustern. Man steckt nämlich 
hier so wie auch in anderen Seebuchten, wo der Bo- 
den ganz weich ist, rohe Stangen oder vielmehr Baum- 
äste in den Boden und bestreicht sie entweder künst- 
lich mit Austern-Laich, oder wartet bis die im Wasser 
umherschwimmende Brut sich selbst anheftet. Ob- 
gleich in'solchen Buchten das Wasser zur Zeit eines 
Sturmes, der in die Bucht hinein weht , sehr trübe 
werden muss, so gedeihen die Austern am Stocke 
doch recht gut. Wahrscheinlich schliessen sie die 
Schaalen wührend des Sturmes, und wenn sich dieser 
legt, senken sich auch die stürksten Sedimente und 
die Auster mag die feinsten schwebenden Thon-Theile 
———— 


8) Pontoppidan: Versuch einer natürlichen Historie von Nor- 
wegen, Bd. 2, S. 305. 





ertragen kónnen, wie auch sehr viele Fische. Jeden- 
falls kann sie wicht vom Sediment überdeckt werden, 
wie nothwendig geschehen muss, wenn die Auster 
auf dem Boden liegt. Der Mangel an Felsen ist an 
der West-Küste von Schleswig sogar Regel. Der feste 
Seeboden, der von tieferen Rinnen durchzogen wird, 
dient den Anita als Lager-Platz; die abhängigen 
Wände und der Boden dieser Rinnen bildet hier vor- 
züglich üie Austernbünke. Die vorliegenden Inseln 
verhüten wahrscheinlich durch Brechung der Wo- 
gen ein tiefes Aufwühlen des Bodens. An der nicht 
geschützten Küste von Jütland ist wohl deshalb wenig 
Gedeihen für die Austern, weil der Boden zu beweg- 
lich sein wird. Es zeigt nämlich das gewöhnliche 
Vorkommen der Austern in anderen Gegenden, dass 
feste Felswände den natürlichsten Anheftungspunkt 
derselben bilden. Die ganz kleine Auster, die eben 
ihre Eihülle verlassen hat, ist mit einem klebrigen 
Überzuge bekleidet, mit dem sie an festen Kör- 
pern hängen bleibt. Deswegen besetzt man künst- 
liehe Austernbänke mit Faschinen, Brettern, Pfähl- 
werk, Felsstücken oder dergleichen, wie noch neuer- 
lich die Französische Marine bei Anlage der Austern- 
Parks auf der Insel Rein der Nähe von Rochelle gethan 
hat”). Auf sehr beweglichem Boden, besonders wo 
dieser thonig oder schlammig ist, werden die Austern 
ohne solche Hülfsmittel wohl nur gedeihen können, 
wenn durch vorliegende Inseln der Meeresboden ge- 
gen starkes Aufwühlen gesichert ist. 

In Bezug auf die Tiefe, in welcher die Austern 
gedeihen, bemerkt Kröyer, dass eine Tiefe von 5 
bis 15 Klafter ihnen am meisten zuträglich scheine, 
dass sie aber auch der Oberfläche näher vorkommen, 
ja selbst an solchen Stellen, welche zuweilen zur Zeit 
der Ebbe vom Wasser ganz entblósst sind, wenn näm- 
lich mit der Ebbe Winde eintreten, die den Wasser- 
spiegel senken. Indessen sollen so oberflüchlich lie- 
gende Bünke sehr von kalten Wintern leiden. So 
berichtet man, dass auf der Bank von Hunke oder 
Huntje, östlich von Sylt,.in dem strengen Winter 
1829— 1830 nicht weniger als 10,000 Tonnen Aus- 
tern oder ungeführ 8 Millionen Individuen zu Grunde 
gegangen seien. — Nach Krüyer's Erfahrung ist 
kein Grund zu der Meinung vorhanden, dass die Aus- 





9) Comptes-rendus de l' Académie de Paris, 1861. 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


21 





tern besonders gut gedeihen, wo Flüsse sich ausmün- 
den. Die entgegengesetzte Behauptung wird jedoch 
von manchen Gegenden, namentlich von England, 
nachdrücklich und ziemlich allgemein wiederholt"). 
Sollte die Wahrheit nicht in der Mitte, oder vielmehr 
in der Vereinigung beider Ansichten liegen. Ohne 
Zweifel wird ein grósserer Fluss nicht günstig wirken, 
wo er das Seewasser merklich versüsst, da wir weiter 
unten ausführlich nachweisen werden, dass ein be- 
deutender Salzgehalt erfordert wird, damit die Aus- 
tern gedeihen können. Indessen kann in Gegenden, 
wo das Seewasser stark gesalzen ist, der Erguss eines 
kleinen und besonders eines seichten Flüsschens wohl 
dadurch günstig wirken, dass er der Austernbank fort- 
während Nahrung zuführt. Kommt ein solches Flüss- 
chen aus flachen Teichen, so ist die Masse des in 
solchen Wassern gebildeten und durch den Fluss ent- 
führten organischen Stoffes sehr bedeutend. In Italien 
scheint das mit Flusswasser gemischte Seewasser den 
Austern besonders gedeihlich zu sein. Selbst in Eng- 
land sind zahlreiche und die vorzüglichsten Bänke 
an der Seite der Einmündung grosser Flüsse, nament- 
lich der Themse, oder vor der Mündung ganz kleiner. 
Dass die Austern im Sommer weder unschmackhaft 
noch ungesund sind, ist ein Ausspruch Kröy er’s, der 
nur den Bewohnern des Binnen-Landes unerwartet 
war und einigen Zoologen. Man verführt nämlich im 
Sommer nicht gern Austern in grössere Entfernun- 
gen, weil sie zu leicht verderben, also schlecht wer- 
den, nicht weil sie schlecht sind. Die Uferbewohner 
solcher Küsten, wo Austern sich finden, essen sie das 
ganze Jahr hindurch, z. B. die Pfahl- Austern bei 
Triest; wenn ich nicht irre, auch die Italienischen Aus- 
tern bei Neapel und in ganz Italien. In Frankreich 
und England speist man sie auch das ganze Jahr 
hindurch, aber im Sommer nur aus den Parks, weil 
es verboten ist in den heissen Monaten auf den Bän- 
ken zu fischen. An manchen Küsten besteht aber 
doch dieselbe Meinung von dem schlechten Geschmack 
und der Schädlichkeit der Austern im Sommer. Sollte 
diese Meinung sich nicht aus der gelehrten Welt da- 
hin verbreitet haben, oder darauf beruhen, dass nach 
dem Abgange des Laichs die Auster mager ist? - 
Dagegen war es ausserhalb Dänemark wohl ziemlich 





10) Um nur eine ganz neue Schrift zu nennen, eic ich auf 
Eyton: A history of the oysters and the oyster  fisherie 


9 





unerwartet zu erfahren, dass die meisten Austernbänke 
der Dünischen Küsten an Ergiebigkeit abnehmen, und 
dass Kröyer voraussieht, es werde dieses Schaalthier 
in nicht allzu ferner Zeit aufhören ein Ausführ-Artikel 
für Dànemark zu sein. Von 53 Bünken, welche die 
Regierung als Regale behandelt, waren im Jahre 1837 
13 schon so unergiebig geworden, dass sie keine 
Pächter mehr fanden. Die Abnahme der Pachten hatte 
die Frage veranlasst, ob es nicht besser sei die Aus- 
tern-Fischerei Jedermann freizugeben, und in Folge 
dieser Frage war Króy er zur Untersuchung der Aus- 
ternbänke abgesendet. Er fand unerwartet geringen 
Nachwuchs und ist geneist diesen Umstand einer Ver- 
mehrung der Austern-Feinde, welche entweder die jun- 
gen Austern verzehren oder die Schaalen der erwach- 
senen anbohren und dadurch auch dem Thiere Scha- 
den bringen, zuzuschreiben. Es scheint ihm aber auch 
fraglich, ob das Dünische Gesetz, dass man die leeren 
Schaalen, die man aufzieht, in das Meer zurück wer- 
fen muss, ein nützliches ist. Ohne aus eigener Unter- 
suchung ein festes Urtheil sich bilden zu kónnen, kann 
man sich der Vermuthung nicht enthalten, dass bei 
flachliegenden Bänken eine heftige Bewegung des Was- 
sers diese Schaalen umherwerfen, zerbrechen und zer- 
reiben muss, was der Entwickelung der Brut nicht 
günstig sein kann. Das Fangen der Austern mit dem 
Eisen- Rahmen ( Traal) muss ohne Zweifel auch viele 
junge Brut vernichten. Deswegen hat man auch an 
vielen Orten gefunden, dass wenn man Austernbünke, 
deren Ergiebigkeit in entschiedener Abnahme begrif- 
fen ist, einige Jahre nicht ausbeutet, sie wieder reich 
besetzt werden. Jedenfalls kann aber die Masse von 
Trümmern und die Zersetzung von Austern, die zer- 
quetscht oder von den Trümmern, Sand oder Lehm 
erstickt werden, nicht umhin schüdlich zu sein, und 
Hrn. Coste's Rath, als gewisse Austernbänke an der 
Franzósischen Küste unergiebig geworden waren, den 


Boden vor allen Dingen zu reinigen, war gewiss ein 
sehr passender. 


2. Bedingungen für die Verbreitung der Austern. 


Fragt man sich nun, an welche physische Verhält- 
nisse das Gedeihen der Austern gebunden ist, SO 
springt vor allen Dingen in die Augen, dass ein nicht 
ganz geringer Salz-Gehalt des Meerwassers dazu er- 
fordert wird. Sie werden von keinem Schriftsteller, 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





so viel mir bekannt ist, als Bewohner der Ostsee ge- 
nannt, weder von Króyer in der angeführten Schrift, 
noch von Boll, der vor einigen Jahren eine natur- 
historische Schilderung der Ostsee geliefert und in 
derselben auch die thierischen Bewohner derselben auf- 
geführt hat’), noch von Cattean-Calleville") oder 
andern ältern Schriftstellern über die Ostsee, die ich 
habe vergleichen kónnen, auch von Pontoppidan in 
seiner Naturgeschichte Dänemarks nicht. Nun steht 
aber die Ostsee durch drei Meerengen mit dem Kat- 
tegat in Verbindung, von denen besonders die mitt- 
lere, der grosse Belt, weit genug geöffnet ist. Da die 
Auster hermaphroditisch ist, jedes Individuum also 
zeugungsfühig wird und eine sehr grosse Menge Eier 
hervorbringt, bis zu einer Million und mehr ), aus 
denen die ausgekrochenen Embryonen, durch den 
Wellenschlag verbreitet, sich ansetzen und gedeihen, 
wo sie passende Verháltnisse finden, so muss wohl 
ein Hinderniss bestehen, welches die Verbreitung bis 
in die Ostsee nicht erlaubt hat. Es ist jetzt sogar der 
südliche Theil des Kattegat ohne Austern, wenigstens 
ohne brauchbare, in der nördlichen Hälfte des Katte- 
gat sind sie schon besser, und diese Bänke werden 
ausgebeutet. Jenseit der Spitze Skagen, wo das Ver- 
bindungsglied des Kattegat mit der Nordsee, nämlich 
das Skagerak beginnt, sind sie noch besser, im nörd- 
lichsten Theile von Bohuslän (der westlichen Küste 


Schwedens), der an das Skagerak stösst, sollen die 


Austern schon sehr gut sein. Besser und grösser aber 
doch, als an der Südküste Norwegens (am Skagerak) 
sind sie an der Westküste dieses Landes und Schles- 
wigs, so wie überhaupt in der ganzen Nordsee. 

Da in umgekehrter Ordnung der Salzgehalt des 
Seewassers von der Nordsee durch das Skagerak in 
das Kattegat und innerhalb des letztern von Norden 
nach Süden’ abnimmt, noch mehr in der Ostsee, und 
Zwar um so mehr, je mehr man von den drei Aus- 
mündungen dieses Wasserbeckens sich entfernt, so 
dass die letzten Enden des Finnischen wie des Dot- 
nischen Meerbusens völlig See Wasser enthal- 








11) Archiv des E der: Freunde der Naturgeschichte in Mek- 
lenburg. Heft I, S. 89., 

*12) «Im Kattegat giebt es Austern- Bäuke, aber nicht in der Ost- 
a Cattean- Calleville: Gemälde der Ostsee, übers. von Weyland, 


13) Neuerlich noch hat Eyton in einer grossen Auster 1 ‚300,000 
Junge berechnet. Eyton: A history of the oyster. 





ten, so springt in die Augen, dass mit Abnahme des 
Salz: Gehaltes die Austern verkümmern und deshalb 
ganz aufhören, bevor sie die Communications-Meeren- 
gen erreichen. Die Ostsee erhält nämlich mehr Zu- 
fluss von süssem Wasser (durch die grossen und zahl- 
reichen Flüsse Schwedens, das wasserreiche Finnland, 
das mächtige Neva-Gebiet, die bedeutenden Flüsse 
Narowa, Düna, Niemen, Pregel, Weichsel und Oder) als 
sie durch Verdunstung verliert, die in diesen Breiten 
sehr mässig ist. Es muss also vorherrschend das 
Ostsee- Wasser in das Kattegat abfliessen. Die Ostsee 
würde wahrscheinlich völlig süsses Wasser haben, wie 
ein Landsee, was sie ihrem Wesen nach auch im 
gróssten Theile ihres Umfanges ist, wenn nicht in je- 
nen drei Ausmündungen das Wasser sich mischte, 
häufig auch die Winde und Niveau-Schwankungen das 
oberflächliche Wasser aus dem Kattegat durch die- 
selben in die Ostsee triebe, und ausserdem in der 
Tiefe fast beständig eine Unterströmung aus dem Kat- 
tegat in die Ostsee ginge “), veranlasst durch die grös- 
sere Schwere des salzreichen Wassers. Nach Forch- 
hammers Untersuchungen floss das obere Wasser 
vom 17. April bis zum 11. September an 86 Tagen 
aus der Ostsee, an 24 Tagen in dieselbe "), und an 
24 Tagen war keine Strömung bemerklich. 

Wir werden sogleich die speciellen Nachweisungen 
von der Abnahme des Salz-Gehaltes von der Nordsee 
bis zum óstlichsten Theile der Ostsee geben, und be- 
merken nur noch, dass die andern Bedingungen zum 
Gedeihen der Austern in der Ostsee, überhaupt ge- 
nommen, nicht fehlen kónnen. Felsige Küsten bieten 
Schweden und Finland mit den Älandsinseln in gröss- 
ter Mannigfaltigkeit. Sie fehlen auch in andern Ge- 
genden nfcht. An Nahrung würde es wenigstens im 
westlichen Theile der Ostsee auch nicht fehlen. In. 
Bezug auf die Temperatur wäre die Kieler Bucht 
wohl mehr begünstigt als die Buchten Norwegens, 
wenn nicht in Seltenen Fällen auch der westliche Theil 
der Ostsee sich weit hin mit Eis bedeckte. Das würde 
aber wohl nicht geschehen, wenn nicht der geringe 
Salz-Gehalt das Gefrieren sehr begünstigte. Jeden- 





14) Eine anhaltende nach S gerichtete Unter-Srómung im Sunde 
hatte man schon lange anerkannt. Sie ist später wieder bezweifelt. 
Forchhammer hat nicht nur gefunden, dass die Unter-Strömung 
fast beständig ist, sondern auch ihren grössern Salz-Gehalt erwiesen. 

15) Oversigt over det K. d. Vidensk. Selsk. Forhandl. 1858, p. 62. 


27 


Bulletin de l'Académie Impériale 


28 





falls kommen wir also wieder auf den Salz-Gehalt zu- 
rück als wesentlichste Bedingung, welche der Ver- 
breitung der Austern Grünzen setzt. Das Fehlen der- 
selben im südlichen Theile des Kattegat scheint es 
ausser Zweifel zu setzen, dass es der abnehmende Salz- 
Gehalt ist, der die weitere Verbreitung dieser Schaal- 
thiere hindert, denn das einstrómende Wasser der 
Ostsee mindert den Salz-Gehalt in der Nähe der drei 
Meerengen. An der Nordküste von Seeland hat man 
im, vorigen Jahrhunderte anhaltend versucht Austern 
zu pflanzen, aber ohne Erfolg’). Um so auffallender 
ist es, dass in einer entfernten Vergangenheit gute 
Austern bis an die Nordküste von Seeland und Fünen 
vorkamen, und häufig waren. Davon später. 


3. Salz-Gehalt des Mittelländischen und des Atlan- 
tischen Meeres, der Nordsee, des Skagerak und des 
. Kattegat. ` 


Um zu finden, welcher Salz-Gehalt des Seewassers 
für die Austern nothwendig ist, um zu bestehen, und 
bei welchem sie am besten gedeihen, können wir jetzt 
glücklicher Weise die Resultate der zahlreichen und 
umsichtigen Forschungen Forchhammers aus den 
betreffenden Meeren geben "). Leider ist das wichtige 
Werk nur denen ganz zugänglich, die der Dänischen 
Sprache müchtig sind, da eine Übersetzung in eine 
mehr verbreitete Sprache bis jetzt zu fehlen scheint. 

Das Mittelländische Meer ist unter allen, welche 
die essbare Auster ernähren, das salzreichste, und-es 
steht in dieser Beziehung überhaupt nur dem Rothen 
Meere, das gar keine namhaften Flüsse aufnimmt, 
‘nach. In diesem letztern hat man 39 bis 40 und bei 
Suez sogar 41 Theile 
gefunden) 

Im Mittellàndischen Meere wollen einige ältere 
Beobachter stellenweise auch einen Salzgehalt von 
40 pro mille gefunden haben. Ohne die Richtigkeit 
dieser Angaben prüfen zu wollen, bleiben wir bei den 
Untersuchungen von Forchhammer stehen. Leider 
finden sich hier nur drei Analysen vom Wasser aus 





16) Pontoppidan: Kurzgefasste Nachrichten, die Naturhistorie 
in Dänemark betreffend, S. 195, Anmerk. 12. 

17) Om Sövandets Bestanddele og deres Fordeling i Havet af G. 
Forchhammer. Kjóbnhavn 1859. 4. i 

18) Maury: Die physische Geographie des Meeres, S. 118 nach 
Bd. IX einer Zeitschrift (Transactions?) der geograph. Gesellschaft 
in Bombay. , ; 


Salz in 1000 Theilen Wasser 
k i i. 





—— 7 
dem Becken des Mittelmeeres vor, und von diesen 
glaube ich die aus dem Canale von Corfu auslassen 
zu müssen, da sie einen so schwachen Salz-Gehalt 
(weniger als 30 pro mille) nachweist, dass man noth- 
wendig eine Beimischung von süssem Wasser anneh- 
men muss. Die beiden andern Portionen Seewasser, 
aus dem grossen Becken dieses Meeres gaben, aus der 
Mitte der westlichen Hälfte 37,655, und bei Malta 
37,177. Nach dem Mittel von beiden wäre also der 
Salzgehalt des Mittelländischen Meeres 37 ‚416, oder 
nicht ganz 377, pro mille. Eine Analyse des Meer- 
wassers bei Cette von Msiglio, die Herr Heinrich 
Struve mir gefälligst mittheilt, giebt auch einen Salz- 
Gehalt von 37,655, genau wie die Forchhammer- 
sche aus dem westlichen Becken dieses Meeres. Nimmt 
man diese Analyse mit auf, um die Mittelzahl zu fin- 
den, so erhält man mehr als 37'/, pro mille. 


Aus dem Atlantischen Meere hat Forchhammer 
sehr viele Wasser-Proben untersucht. Aus diesen 
Analysen geht hervor, dass das Atlantische Meer vom 
Äquator bis zu dem 30. Grade nördlicher Breite 
durchschnittlich 36,169, von 30? nördl. Breite bis zu 
einer Linie, die man von der "Nordspitze Schottlands 
bis zur Nordspitze von Newfoundland sich denkt, 
durchschnittlich 35,946, und von der bezeichneten 
Linie bis zur Süd-Spitze von Grónland 35,356 pro 
mille Salz-Gehalt besitzt. 


Die Analysen aus der Nordsee hat Herr Professor 
Forchhammer mit denen aus dem Skagerak verbun- 
den. Trennen wir sie, so springt es in die Augen, wie 
in dem letzteren der Salz- Gehalt schon merklich ab- 
nimmt, vor allen Dingen aber mehr schwankt als im 
Mittel-Becken der Nordsee. 


Aus der Nordsee finden wir auf der Karte | 34,383 
notirt, westlich von Belgien und den | 34,944 
Niederlanden, also gegen den Kanal hin } 35,041 

Zwischen Stavanger und den Orkney-Inseln 34,302 

Westlich von Egersund (in der Nähe des Ska- ` 
Xu SE lu pc M M. ce 33,294 

Bei Helgoland (unter Einfluss der Elbe und ` 

ddl soo REX uso ct ode qe 100 


| Im Mittel also 33,749 
In der Mitte des Beckens ist überall mehr als 


D 


94 p. mille. 


ki 


H 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 





Aus dem Skagerak finde ich 3 Analysen bei Forch- 
hammer: 
Eine vom Eingange, 11 Meilen westlich von 
Whois Regen e E et 
Eine aus der Mitte des Skagerak, der Nor- 
wegischen Küste genähert, 58? n. Br. a. 
9° 30' östl. L. von Greenwich (27° 10' 
unserer Karte) 
Eine zwischen Skagen und Hirisholm, also 
vom Übergang in das Kattegat. ....... 32,674 
Im Mittel 32,756 


Auffallen kónnte es, dass in der Mitte ein merklich 
grüsserer Salz- Gehalt gefunden ist, als im Ausgange 
und Eingange. Allein wir sind hier schon in den Be- 
reich der Wasserbecken gekommen, in denen auffal- 
lende Schwankungen des Salz-Gehaltes sich finden, 
die davon abhüngen, ob der Zufluss des Ostsee- Was- 
sers eine Zeit lang vermindert oder vermehrt war. 

Im Kattegat sind die Schwankungen noch grósser. 
80 wird man in den nachfolgenden Angaben, die ich 
ebenfalls aus Forchhammers Schrift nehme, für die 
Gegend nördlich vom Vorgebirge Kullen, zwei Noti- 
rungen finden, die um 6 p. m. verschieden sind. Im 
Allgemeinen ist aber eine sehr rasche Abnahme des 
Salzgehaltes im Kattegatt unverkennbar. Bestimmter 
noch als die Analysen, in welchen seltene Ausnahmen 
vorkommen können, zeigt sich diese Veränderung des 
Salzgehaltes in der Flora und Fauna des Meeres, Das 
Vorgebirge Kullen, das von der Westküste Schwedens, 
einige Meilen nördlich vom Sunde vortritt, bildet eine 
sehr merkliche Gränze für beide Reiche. See-Pflanzen 
und Thiere, die empfindlicher gegen die Abnahme des 
Salzgehaltes sind, zeigen sich nicht südlich von Kullen. 


31,095 


34,533 


wv €» vw $ "B5." 9.4 9 9 8 





Am Eingange zwischen Skagen und 
Hirisholm (die oben schon angeführte 


We 32,674 p. m. 
Im Kattegat ohne genauere Angabe 
E ood ori we 19,940 
Nördlich von Anholt ............ 17,955 
Nördlich von Kullen ...:........ 17,254 
OA EUR RENNER ERROR 11,341 
Im Sunde bei Helsingör ist grosse 
Schwankung des Salzgehaltes in den 
obern Schichten .............. von 8,010 


bis 23,774 








von 8,911 p. m. 
bis 23,309. 


Eine Mittelzahl aus diesen Bestimmungen zu zie- 
hen, würde ganz unpassend sein, denn man wüsste 
nicht, für welche Gegend sie Gültigkeit haben sollte. 
Man müsste vielmehr für jede Gegend eine Mittelzahl 
suchen, wenn eine hinlängliche Zahl von Beobach- 
tungen vorläge. Besonders bedauerlich ist für unsern 
Zweck, dass gar keine Beobachtungen aus der Gegend 
von Läessöe, der letzten regelmässig ausgebeuteten 
Austern-Bank, vorliegen. Eben so bedaure ich, dass 
ich nicht genauer angegeben finde, wie sich die Au- 
stern an der Westküste von Schweden verhalten. 
Dass im nördlichsten Winkel von Bohus-Län, wo diese 
Provinz an Norwegen anstösst, gute Austern vorkom- 
men, wird bestimmt gesagt, wo und wie sie aber ge- 
gen den Sund hin verkümmern oder ganz verschwin- 
den, mag in speciellen Localnachrichten bemerkt sein, 
die ich nicht aufzufinden weiss. Es ist merkwürdig, 
wie wortkarg besonders die frühern Schriftsteller in 
Bezug auf die Verbreitungs-Bezirke waren. Linné 
sagt in der Fauna Svecica nur, dass die essbare Au- 
ster an der Westküste von Schweden sich finde und 
O. F. Müller nennt in seiner Fauna Dania sogar nur 
das Thier, obgleich der Bezirk seiner Fauna von der 
Eider bis zur nördlichsten Kolonie von Grönland 
reicht. 


in der untern Strömung 





3. Nähere Bestimmung des Salz-Gehaltes im See- 
wasser, das für das Gedeihen der Austern erfor- 
derlich ist. 


Dennoch kann man aus den mitgetheilten Angaben 
vom Salzgehalt des Meeres und einigen andern, die 
wir gelegentlich beibringen werden, schliessen, dass 
die gewöhnliche Auster nicht mehr gut gedeihen kann, 
wenn der Salz-Gehalz des Meeres bedeutend unter 
2 p. c. oder 20 pro mille sinkt. Die äusserste Grünze, 
welche die Austern noch vertragen kónnen, scheint 
um 17 pro mille zu liegen. Man findet sie nämlich 
noch an der Südküste der Krym, im Busen von Sewa- 
stopol und an andern Stellen. Es sollen auch sonst 
noch Austern hie und da an der Nordküste des Pontus 
vorkommen. Nach Goebels Untersuchungen enthält 
dies Wasser in der Nühe von der Südküste der Krym 
(bei Feodosia ausserhalb der Quarantaine geschöpft) 


Bulletin de l'Académie Impériale 





17,66 pro mille Salz"). In einer Wasserprobe, die 
viel südlicher, 50 Engl. Meilen nördl. vom Bosporus ge- 
schöpft war, fand Forchhammer 18,46. Aus dem 
Asowschen Meere, das noch bedeutend weniger ge- 
salzen ist als das Schwarze, sind keine Austern be- 
kannt. Auch die Krymischen sind nur klein, beson- 
ders aber bei Feodosia”), dünnschalig, flach und nicht 
rundlich, sondern dreieckig, wobei das Schloss an der 
einen Ecke sitzt und seitlich etwas vorgezogen ist. 
Man hat sie daher auch wohl als eigene Art betrach- 
tet, und da Lamarck die Lagunen-Austern Venedigs 
unter dem Namen Ostrea Adriatica mit der Diagnose: 
testa oblique ovato-subrostrata, exalbida, superne plana; 
membranis appressis, intus uni latere denticulata als be- 
sondere Art aufstellt, so hat man auch die Krymische 
Ostrea Adriatica benennen zu müssen geglaubt. Die 
Lamarckische Diagnose passt auch sehr gut. Indessen 
findet sich die in dieser Diagnose erwühnte Reihe 
Spitzen (dentes) häufig auch bei der Auster der Schles- 
wigschen Bànke und wahrscheinlich auch bei andern, 
die zu vergleichen ich nicht Gelegenheit habe, und 
zwar bald auf der einen, bald auf der andern Seite 
und nicht selten auf beiden. Diese Spitzen können 
also keinen Unterschied begründen. Die Form aber 
ist in den gewöhnlichen Austern so wechselnd, dass 
man auf die dreieckige Gestalt nicht füglich eine ei- 
gene Art gründen kann. Die Krymische Auster möchte 
vielmehr als eine verkümmerte Form zu betrachten 
sein. Dieser Ansicht scheinen jetzt auch die meisten 
Zoologen zugethan. 


Dass der Salzgehalt des Wassers an der Südküste 


der Krym der Gränze des Bedarfs der Austern nahe 
sein muss, scheint auch aus Versuchen hervor- 
zugehen, welche Lechevrel, ein Arzt in Havre, im 
Jahre 1816 anstellte. Er war Mitglied einer Com- 
mission, welche untersuchen sollte, warum eine Quan- 
tität Austern, die aus einem Park bei Havre gekom- 
men waren, sehr verderbliche Wirkungen bei den 
Consumenten in Paris verursacht hatte. Er wollte 
deswegen versuchen, unter welchen Verhältnissen die 
Austern am lüngsten sich lebend erhalten und unter 





19) Góbel's Reise in die Steppen des südlichen Russlands, i 
Seite 90. iss $ ; 
20) Pallas, der die Austern aus verschiedenen Gegenden der 


Krym vergleichen konnte, bezeichnet die von Feodosia als beson- 
ders klein. t: ii t 





—— 
welchen sie am schnellsten absterben. In ganz rei- 
nem Flusswasser starben alle (2 Dutzend) in den er- 
sten 24 Stunden. Wenn er Seewasser und süsses 
Wasser zu gleichen Theilen mischte, und Austern in 
die Mischung legte, so waren von diesen (auch 2 
Dutzend) die letzten früher abgestorben, als in drei 
andern Versuchen, in denen er die Austern auf ver- 
schiedene Bodenarten ohne alles Wasser gelegt hatte. 
Das süsse Wasser scheint also geradezu schädlich ge- 
wirkt.zu haben. Von dem Wasser bei Havre theilt 
mir H. Struve eine chemische Analyse von Riegel 
mit, die einen Salzgehalt von 31,525 p. m., also 
merklich weniger als der allgemeine Gehalt des Atlan- 
tischen Meeres, ergab, was ohne Zweifel dem Zufluss 
aus der Seine zuzuschreiben ist”'). Hatte Lechevrel 
von diesem Wasser genommen und eben so viel rei- 
nes Wasser dazu gethan, so hatte sein Gemisch noch 
nicht 16 p. m. Die Abwesenheit alles Wassers war, 
wie gesagt, weniger schädlich als der Zutritt dieses 
Wassers SL Auch ist es bekannt, dass wenn in einen 
Austern-Park in Folge eines heftigen Regengusses 
viel süsses Wasser einströmt, die Austern darin ab- 
sterben, wenn man nicht schleunig Seewasser ein- 
strömen lässt. Die entgegengesetzte Gränze, wo der 
Salzgehalt zu gross wird, lässt sich weniger bestim- 
men, da nicht bemerkt wird, ob irgend wo im Mittel- 
meer die Austern wegen zu grossen Salzgehaltes nicht 
mehr vorkommen. Nach Philippi findet sich Ostrea 
edulis gar nicht lebend an den Küsten von Sicilien 
und Neapel, sondern nur àndere Arten derselben Gat- 
tung”). Wir stossen hier auf die kitzliche Frage, durch 


welche Kennzeichen eine Art, und besonders eine von: 


wechselnder Form, wie die Auster, bestimmt wird. 
Wir können daher nicht umhin, in den Austern Sici- 
liens nur Varietäten zu vermuthen, erzeugt durch 
den starken Salzgehalt des Meeres. 

Dagegen scheint es aus einer Menge einzelner An- 
gaben hervorzugehen, dass ein so bedeutender Salz- 
gehalt dem Wohlgeschmacke der Austern schadet. Man 
findet sie zu fest, zu hart sagen die Feinschmecker. 
In Italien unterscheidet man allgemein die Austern 
aus Lagunen (ostriche di laguna) und Austern aus dem 
offenen Meere (ostriche di mare). Die erstern sind die 





21) Liebig's Jahresbericht, 1851, S. 650. 
22) Pasquier: Essai médical sur les huitres, p. 51. 
23) Philippi: Fauna mollusc. utriusque Siciliae. 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


34 





mehr gesuchten. Lagunen sind überhaupt flache See- 
buchten, mit mehr oder weniger Zufluss von süssem 
Wasser. Die besten Lagunen-Austern hat Venedig, 
besonders.im Becken des Arsenals. Allein diese be- 
‘rühmten Arsenal- Austern sollen an Zahl und Güte 
abgenommen haben, seitdem die Franz@sen diesem 
Becken einen zweiten Ausgang gegeben haben, wo- 
durch das Seewasser mehr Zu- und Durchgang hat. 
Zu den Lagunen-Austern gehören auch die des Mare 
morto, eines kleinen flachen Beckens mit einigem Zu- 
fluss von süssem Wasser, westlich von Neapel. Es ist 
der berühmte Lacus Lucrinus der Rómer. Ganz ühnlich 
ist der Mare piccolo bei Tarent. Auch die Austern 
von Brindisi waren schon bei den Alten berühmt. Hier 
ist auch ein enger Busen. Ich sehe auf meiner Karte 
zwar kein Flüsschen in dasselbe münden, doch wer- 
den speciellere es vielleicht nachweisen "). Die Austern 
von Fusaro, wo man solche hält, die man aus deñ Meere 
dahin gebracht hat, werden auch wohl eines ge- 
milderten Wassers sich erfreuen. — Auch an den 
Küsten des Atlantischen Meeres und der Nordsee fin- 
den sich die beliebtesten Austern an Stellen, wo der 
Salzgehalt des Meerwassers entweder durch einen 
gróssern Fluss, der ins offene Meer geht, oder durch 
kleine Flüsse, die sich in eine Bucht ergiessen, ge- 
mildert wird, so die Austern von Havre, im Cancale- 
Busen, bei der Insel Ré, bei Rochelle, an den Küsten 
der Grafschaft Kent, im Bekeich des Themse Waage, 
bei Colchester, Ostende. Dass in dem gemilderten Was- 
ser die Austern selbst sich besser befinden, soll damit 
nicht behauptet werden. Die Austern an der West-Küste 
von Norwegen, wo so wenig Zufluss von süssem Wasser 
ist,- werden als besonders gross beschrieben, finden 
also sehr gutes Gedeihen, aber sie müssen keinen 
Ruf bei den Gastronomen erhalten haben, da sie im 
Gross-Handel keine Rolle spielen. — Die spätern 
Römer, die der Gastronomie so sehr huldigten, dass 
eine Missachtung derselben als Mangel an Urbanität 
galt, holten sich die Austern aus den verschiedensten 
Weltgegenden und setzten sie in die Zucrinische Bucht, 
die damals wohl l weniger ausgefüllt war als jetzt, oder in 
andere kün bene Behälter, deren es in der 
spätern Zeit viele gab. An und für sich aber galten 
die Britannischen Austern für sehr gut. Plinius er- 
mZ—— 
24) Martens: Italien, II, S. 441. 
Tome IV. 











klärt aber die Circaeischen für die besten *). Andere 
Scheinen sie von anderen Gegenden vorgezogen zu 
haben und Juvenal versichert, dass ein Feinschmecker 
auf den ersten Biss erkennen konnte, von wo die Au- 
stern kamen *), Lassen wir die viele Äusserungen 
der Alten über die Feinschmeckerei und Schlemmerei 
in Bezug auf die Austern ganz bei Seite, so bleibt 
immer beachtungswerth, dass Plinius, der sich 
auf solche Dinge verstand, die Austern aus der offe- 
nen See für klein und schlecht erklärt, und für gute 
Austern den Zufluss von süssem Wasser für nöthig 
hält. Man könnte aus allen diesen Daten schliessen, 
dass ein mässiger Salzgehalt von 30 bis 20 p. m. für 
wohlschmeckende Austern am zuträglichsten ist. Das 
Meerwasser der Lagunen hat nach Calamai auch 
nur einen Salzgehalt von 29,11 p. m.?). 

Zu berücksichtigen bleibt allerdings auch, dass in 
solchen flachen Becken die mikroskopischen Pflan- 
zen und Thiere sich rascher vermehren, also ein 
reichlicher Nahrungsstoff sich bildet, besonders wenn 
ein Zufluss von süssem Wasser besteht. Darauf be- 
ruht auch die Erziehung der grünen Austern, welche 
unter den Franzosen so viele Liebhaber finden. Um 
diese zu erhalten, werden die Austern-Parks mit ei- 
ner geringen Schicht Seewasser bedeckt, in welchem 
zur warmen Zeit grüne mikroskopische Infusorien, 
Diatomaceen, sich rasch vermehren und den Austern 
reichliche Nahrung gewähren, die von derselben selbst 


sich grün färben. Damit diese Infusorien sich nicht 


ins Meer zerstreuen können, lässt man diesem nur 
selten Zutritt zu solchen Parks. ' 

Die Austern, welche die Römer in ihre Bassins 
setzten, genossen also nicht allein eines gemilderten 
Seewassers, sondern wahrscheinlich auch einer reich- 
lichern Nahrung. 

Recapitulirt man den Inhalt dieses Abschnittes, 
dass die Austern von der einen Seite bei dem vollen 
Salzgehalte des Mittellàndischen Meeres (über 37 
p. m.) zu leiden scheinen ünd klein bleiben, bei einem 
gemässigten Meerwasser von 30— 20 p. m., wenn 
auch nicht am gróssten, doch am wohlschmeckendsten 
und, wie man sagt, am fettesten sind, zwischen 18 und 
17 p. m. aber verkümmern und unter 16 p. m. viel- 





25) Plin. XXXI, 21. 
26) Juv. sat. 4. 
27) Journ. für pr. Chemie Bd. 45, S. 235. 


Bulletin de l'Académie Imperiale 





leicht nicht bestehen können *), so sollte man kaum 
denken, dass eine Veränderung in dem Verbreitungs- 
Bezirke derselben seit dem Bestehen des Menschen- 
geschlechts nachgewiesen werden kónnte. Doch ist 
dem wirklich so; es ist kein Zweifel, dass einst die 
Austern und zwar gute unverkümmerte Austern der 
Ostsee nüher kamen als jetzt. Wir müssen die Beweise 
dafür näher ins Auge fassen, weil sie uns noch auf 
eine andere Bedingung für die Existenz der Austern 
aufmerksam machen. 


4. Verbreitung der Austern im Kattegat zur Zeit 
der ersten Bewohner des Landes. 


Diese in einer weit entlegenen Vergangenheit, aber 
doch noch zu einer Zeit, in welcher Dänemark schon 
von Menschen bewohnt war, gute Austern weiter 
gegen die Ostsee hin verbreitet waren, hat man 
erst vor wenigen Jahren durch antiquarische For- 
schungen, denen die Zoologie die Leuchte vortrug, 
erfahren. 

Man kannte seit längerer Zeit schon auf den Kü- 
sten Jütlands und der grössern Dänischen Inseln 
Haufen von Seemuscheln, die man-für ausgeworfen 
durch hohen Seegang annahm. Eine nähere sehr 
gründliche Untersuchung durch die Herren Steen- 
strup, Forchhammer und Worsaae angestellt, ha- 
ben zu ganz andern Resultaten geführt. Der Umstand, 
dass es nur wenige und zwar essbare Arten von Mu- 
scheln sind, deren Schaalen sich hier in grosser Zahl 
von erwachsenen Individuen, fast ohne Beimischung 
von junger Brut vorfinden, musste Bedenken erregen. 
Da bei näherer Untersuchung aber unter den Schaa- 
len auch Knochen von inländischen Landthieren sich 
fanden, und da diese Knochen an den Enden benagt, 
solche, die eine Markhöhle enthalten, aber der Länge 
nach aufgespalten waren, so blieb kein Zweifel mehr, 


dass man hier die Reste von alten Mahlzeiten vor sich. 


habe. Steenstrup nannte sie daher Kjoekkenmoeddin- 
ger, Küchenabfälle oder Küchenkehrigt. Im Deutchen 
würde der Ausdruck Küchen-Reste für diese Denkmale 





28 Teh haha nh h b Mons. 





rerkt, ei einem künstlichen Versuche, in 
welchem das Wasser weniger als 16 p. m. Salz enthielt, die Austern 
schnell abstarben. Ich will aber nicht unbemerkt lassen, dass einige 
Austern-Züchter behaupten, wenn man ganz lich ite. 
kónne man die Austern an geringeren Salz-Gehalt des Wassers ge- 
wöhnen. Die Ostsee spricht nicht für diese Meinung. 




















o o er LL 
der Vorzéit, die für die Geschichte der Menschheit 
eine grosse Wichtigkeit erlangt haben, vielleicht am 
passendsten sein. Diese Küchen-Reste sind als Denk- 
male anhaltenden Aufenthaltes oder sehr häufiger 
Wiederkehr von einer Anzahl Menschen zu betrach- 
ten, da eilige von ihnen bis 10 Fuss Höhe und 
über 1000 Fuss Länge, bei 100—200 Fuss Breite 
haben. Die meisten freilich sind bedeutend kleiner. 
Ausser den Schaalen von Austern (Ostrea edulis), die 
den Haupt-Bestandtheil bilden, und andern Muscheln 
und Schnecken, die noch jetzt gegessen werden, Car- 
duna edule, Mytilus edulis, Littorina littorea, kommen 
seltener die Schaalen von Venus palustra, Buccinum 
reticulatum und undatum in diesen Küchen-Resten vor. 
Von Säugethieren sind die Knochen vom Hirsch, Reh 
und Schwein häufig, von einer Ochsen-Art, dem Bi- 
ber und einer Robbe, dem Wolf, Fuchs, Luchs, Mar- 
der, dér Katze und Fischotter seltener. Ausserdem 
finden sich viele Fischknochen und einige von Vógeln 
vor, unter denen aber das Huhn fehlt. Am wichtig- 
sten für uns ist der Umstand, dass man in diesen 
Küchen-Resten grobgearbeitetes Thongeschirr, sehr 
einfache Stein - Werkzeuge und bearbeitete Knochen, 
aber gar keine Arbeiten von Metall gefunden hat. Dar- 
aus muss man schliessen, dass diese Küchen-Reste zu 
einer Zeit angehüuft wurden, in der man entweder 
überhaupt nicht, oder wenigstens in diesen Gegenden 
nicht den Gebrauch der Metalle kannte. Sie gehóren 
der sogenannten Stein-Periode der Menschheit an. 

Dieser Umstand lehrt uns, dass in einer fernen 
Vergangenheit, die freilich nicht genau bestimmt wer- 
den kann, aber sicher über 2000 Jahr reichen muss, 
gute Austern-Bünke der Ostsee bedeutend näher ka- 
men als jetzt. Ich spreche diese Zahl nur aus als die 
möglichst geringe, weil Caesar, so weit er auch kam, 
Metall-Arbeiten schon in langem und sehr verbreite- 
tem Gebrauche fand. Dünemark wurde zwar von den 
Rómischen Heeren nicht erreicht, aber einige Kennt- 
niss von der Cimbrischen Halbinsel war doch nach 
Rom gedrungen, und es ist nicht glaublich, dass vom 
Süden nicht Metallarbeiten bis dahin sollten vorge- 
drungen gewesen sein. Ja es scheint aus andern Grün- 
den, dass schon die vorhistorische, jedenfalls lange 
vor Caesar erfolgte Einwanderung der Kelten in Eu- 
ropa die Kunst, Metalle zu bearbeiten, mitbrachte. 
Es könnten daher wohl seit der Zeit, in welcher diese 


.- 


des Sciences de Saint -Pétersbourg. 





Küchen-Reste aufgehäuft wurden, drei, vier oder noch 
mehr Jahrtausende verflossen sein. 
Die Fundorte dieser Küchen-Reste sind für unsre 
Zwecke wichtig, da es sich nicht annehmen lüsst, dass 
jene Menschen, die auf der ersten Stufe der Cultur 
standen, die Schaalthiere aus weiter Ferne herbei- 
schleppten. Man hat sie auf der Nordküste von See- 
land, besonders um den /sefjord, auf den Inseln Fünen, 
Samsöe und Romsóe gefunden, ferner an den Küsten. 
von Jütland, namentlich am Horsensfjord (Samsóe ge- 
genüber), am Kolindsund, am Randersfjord, Mariager- 
fjord und am Ziimfjord. Dass man sie vorherrschend 
an Buchten und besonders an engen Einbachten (Fjor- 
den) findet, nicht aber an offenen Küsten, lässt ver- 
 muthen, dass sie hier vom Meere weggespült sind, 
wie dennsüberhaupt die graden Küsten Dänemarks 
noch jetzt vom Meere benagt werden. Es ist also 
höchst wahrscheinlich, dass die Zahl dieser Küchen- 
Reste sehr viel grösser gewesen ist, und dass nur die- 
jenigen sich erhalten haben, auf welche die zerstö- 
rende Kraft des Meeres weniger wirken konnte"). 
Wo man diese Haufen etwas entfernt von dem 
jetzigen Meeres-Ufer findet, da ist es deutlich, dass 
das Land durch Anspülungen entweder aus Flüssen 
oder aus dem Meere — in den Fjorden nämlich — 
zugenommen hat. Tiefer im Innern des Landes kom- 
men sie aber gar nicht vor. Es ist also auch nicht 
daran zu denken, dass die Austern etwa von der 
Westseite herübergebracht sein kónnten. Sicher fing 
man diese Thiere in der nächsten Nähe. In manchen 
Gegenden, namentlich an der Nordküste von Seeland, 
findet man auch noch die alten Bünke, wahrscheinlich 
auch an andern, worüber ich aber keine besondern 
Anzeigen vorfinde. Von diesen Austern der Küchen- 
Reste sah ich eine bedeutende Anzahl im antiquari- 
schen Museum zu Kopenhagen. Sie sind keinesfeges 
——— e 

.29) Leider stosse ich hier so oft auf die Schwierigkeiten, welche 
die Polyglottie Literatur I bringt. Der Dänischen Sprach 
nicht máchtig, muss ich mich besonders auf Morlots: Etudes géolo- 
gico-archéologiques verlassen. In diesem wird die Insel Möen ge- 
nannt, In dem speciellen Berichte Oeversigt af k. d. Videns. fórh. 
1854, p. 192 werden aber von dem Funde bei Möen nur Muschel- 
Schaalen aber nicht Auster-Schaalen genannt. Ich glaube in Dä- 
nemark von competenten Personen gehört zu haben, dass die Au- 


stern auch damals nicht bis in die Ostsee reichten. Sind auf Möen 
nicht Austern, sondern nur an 





dere Muscheln gefunden, so gehen 


die Beweise von dem ehemaligen Vorkommen der Austern grade | 


bis an die drei Ausgänge,der Ostsee. Romsüe liegt mitten im gros- 
sen Belt und ist der südlichste Punct. 





dürftig zu nennen, sondern völlig ausgebildet und von 
mittlerer Grösse. 

Austern lebten also damals im ganzen Kattegat, 
bis an die Ausgänge der Ostsee, ja wenn es richtig 
wäre, dass man auch auf Möen dieselben Reste ge- 
funden hat, sogar noch jenseits des grossen Belts; 
indessen werden bei Móen nur Muscheln, nicht aus- 
drücklich Austern genannt. 

Eine Veränderung muss hervorgegangen sein; aber 
welche? ist schwer zu entscheiden. 

Dass die Austern selbst ihre Natur so weit verän- 
dert hätten, um andere Lebensbedürfnisse für ihr Be- 
stehen zu haben als vor einigen Jahrtausenden, wäre 
eine Vermuthung, die sich durch nichts begründen 
liesse. 

Es bleibt daher nichts übrig als eine Veründerung 
des Wohngebiets dieser Schaalthiere anzunehmen. 

Da tritt denn zuvórderst die Frage uns entgegen: 
Hat nicht der Salzgehalt im südlichen Theil des Kat- 
tegat seit Ankunft der ersten Menschen sich wesent- 
lich verändert? Ohne Zweifel ist das Baltische Meer 
als ein Landsee zu betrachten, der mehr Zufluss von 
Wasser erhält, als er durch Verdunstung verliert, der 
also steigen musste bis er irgend wo einen Durch- 
bruch in das allgemeine Meer sich bewirkte. Allein 
ein Durchbruch dieser Art musste ziemlich bald, nach- 
dem das umgebende Land aus den allgemeinen Flu- 
then sich erhoben hatte, sich gebildet haben. Es ist 
schwer glaublich, dass vor dem Durchbruche Men- 
schen hier schon angesiedelt waren und viele Gene- 
rationen hindurch lebten, wofür die zahlreichen Kü- 
chen-Reste Zeugniss geben, und wobei die viel zahl- 
reichern vom Meere zerstórten in Anschlag gebracht 
werden müssen. Boll berechnet, dass, wenn man das 
Ostsee- Becken als gefüllt annimmt, der fortgehende 
Zufluss den es erhält, in 16 Jahren hinreichen würde, 
die Dänische Küstenlinie, die nur 50 Fuss mittlere 
Höhe hat; zu durchbrechen ^. Diese Berechnung ist 
offenbar ganz unsicher, da man weder die Quantität 
des zufliessenden Wassers, noch der Verdunstung 
kennt, bei einer hemmenden Barriere es auch nicht 
auf die mittlere, sondern auf die geringste Hóhe an- 
kommt. Allein es ist auch gleichgültig, ob 16 oder 
160 Jahre dazu erforderlich wären. Der Augenschein 
30) Archiv des Vereins der Freunde der Naturgeschichte in 
Mecklenburg. Heft 1, S. 36. 








* 


Bulletin de l'Académie Impériale 


40 





lehrt, dass der Zeitraum nur ein kurzer sein konnte, 
und darin liegt die Unwahrscheinlichkeit, dass Men- 
schen vor dem ersten Durchbruche hier angesiedelt 
waren. 

Allein es wáre móglich, dass das Baltische Becken 
früher einen andern Erguss gehabt hätte als jetzt. 
Anffallend genug ist es, dass die ältesten histori- 
schen Nachrichten, die wir von der Cimbrischen 
Halbinsel haben, von einer grossen Fluth sprechen. 
Diese Nachrichten sind freilich sehr dunkel und un- 
bestimmt und es ist nicht richtig, dass diese Fluth 
Veranlassung zu der Wanderung derjenigen Cimbern 
gab, welche von Marius im Jahre 101 v. Chr. be- 
siegt wurden, wie Florus 2 Jahrhundert spüter 
meint. Entweder erfolgte damals ein neuer Angriff 
des Meeres auf das Land, oder Florus hat mit Un- 
recht die ültern Nachrichten auf diese Wanderung 
bezogen. Strabo nämlich berichtet, dass schon Eph o- 
rus, der zur Zeit Alexanders des Grossen lebte, 
von dieser Fluth spricht. Leider haben sich die Schrif- 
ten des Ephorus nicht erhalten. Es müsste aber ein 
gewaltiges Ereigniss gewesen sein, um die Kunde da- 
mals bis nach Griechenland gelangen zu lassen. 

Aber wenn dieser Durchbruch auch längere Zeit 
vor Ephorus sich ereignet haben sollte, kann man 
ihn doch nicht für ganz alt halten, wenn eine Nach- 
richt davon nach Griechenland kommen konnte, und 
leichter wäre es zu vermuthen, dass bis dahin die 
Ostsee einen andern Abfluss gehabt habe. Nun hat 
man wohl darauf hingewiesen, dass vom Finnischen 
Meerbusen nach dem Weissen Meere hin nicht nur 
sehr grosse Seen, der Ladoga und Onega und der 
kleine #odla liegen und überhaupt nur niedriges Land 
bis zum Weissen Meere sich findet, dass also hier ein 
flacher Landstrich ist, der vielleicht einst die Ostsee 
mit dem Weissen Meere verbunden hat. Die geringe 
Erhebung dieses Landstriches mag im Allgemeinen 
richtig seins wenn man nämlich nur an den Südufern 
der grossen Landseen fortgeht, aber östlich vom Onega 
hat Herr von Helmersen bedeutend erhöhte Granit- 
Rücken gefunden und überhaupt sind bestimmtere An- 
haltspunkte für die Annahme einer frühern Verbin- 
dung mit dem Weissen Meere mir nicht bekannt, und 
noch weniger irgend ein Anzeichen der Art, wie eine 
solche Verbindung, wenn sie bestanden haben sollte, 
aufgehoben wäre. Der silurische Kalk geht an der 








Südgrenze des Ladoga Sees zu Tage und liegt so ho- 
rizontal, dass er aus der langen Zeit seines Bestehens 
keine Hebung nachweist. Da nun für eine Hemmung 
der vermutheten Communication keine Anzeichen be- 
kannt sind, so bewegt man sich in blossen Vermu- 
thungen, wenn man eine solche ehemalige Verbindung 
annimmt. : , 
Dagegen sind auf der entgegengesetzten Seite der 
Ostsee, wo die jetzige Ansicht des Landes viel weni- 
ger eine Verbindung derselben mit dem Ocean ver- 
muthen lässt, mancherlei Beweise, dass nördlich von 
Gothenburg die Ostsee und das Skagerak ehemals 
einander viel nüher kamen als jetzt, vielleicht sogar 
sich verbanden. Auf diese Anzeichen ist man viel 
früher schon aufmerksam gewesen, als der Austern- 
fang der alten Bewohner Dänemarks eine«Efklärung 
verlangte. Bekanntlich haben schon vor mehr als ei- 
nem Jahrhunderte Celsius, Linn& und Kalm ein 
Sinken des Meeres an den Schwedischen Küsten be- 
hauptet, andere und besonders L. v. Buch haben im 
Anfange dieses Jahrhunderts erwiesen, dass nicht das 
Meer abnimmt, sondern die Skandinavische Halbinsel 
sich erhebt. In Folge der langen darauf gegründeten 
Untersuchungen, besonders von Ly ell?*, hat sich ge- 
funden, dass die Erhebung ungleich ist, und eine Ge- 
gend nórdlich von Gothenburg besonders stark sich 
erhoben haben muss, und sich noch erhebt. Bei Udde- 
walla und Orust, nicht weit von der Norwegischen 
Grenze, findet man grosse Lager von Schaalen solcher 
Muscheln, wie sie noch jetzt im Skagerak und in der 
Nordsee vorkommen, in gut erhaltenem Zustande bis 
nördlich vom Wener-See und bis zu Höhen von mehr 
als 200 Fuss. über dem Meere, d. h. bedeutend höher 
als die Oberfläche des Wener-Sees, die nur 154 Schwed. 


Fuss und einige Zoll über dem Meere steht. Auf der 


andePn Seite hat man Ostsee- Muscheln auch weit 
Lande gefunden, z. B. 15 Meilen nach WSW. von im 
Stockholm an der südwestlichen Seite des Mälar-Sees. 
Ähnliche Lager sind bei Stockholm, Gefle und 
am Bottnischen Meerbusen gefunden. Man kann also 
kaum bezweifeln, dass einst der Wener-See einen Theil 
der Nordsee und der Mälar-See einen Theil der Ost- 
see ausmachten. Worin auch der Grund dieser Erhe- 
bung des Landes liegen mag, so muss er mit theil- 


n DH à 
31) Principles of geology. Deutsch: Grundzüge der Geologie. 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


42 











weisen Senkungen gewechselt haben, denn man stiess | solche nähere Communication der Ost- und Nordsee 


beim Graben des Kanals von Södertelje aus dem Mälar- 
See grade in die Ostsee (südlich von Stockholm), in 
einer Tiefe von 60 Fuss und unterhalb maritimer 
Schichten, auf ein verfallenes hölzernes Häuschen, 
vermuthlich eine Fischerhütte mit den Spuren eines 
Heerdes und auf Reste von Böten. Hier scheint also 
der Boden seit der Ansiedelung von Menschen sich 
um mehr als 60 Fuss gesenkt und dann wieder erho- 
ben zu haben. Im Allgemeinen findet aber doch eine 
Erhebung statt, denn diese ist an vielen Punkten, be- 
sonders zwischen dem 58. und 60. Breiten-Grade 
nachgewiesen, geht aber am Bottnischen Busen wei- 
ter nach Norden. Schonen dagegen senkt sich nach 
Nilson’s Beobachtungen. Es scheint daher keines- 
weges eine gewagte Vermuthung, dass in vorhistori- 
scher Zeit hier eine Verbindung beider Meere be- 
stand. Nachgewiesen ist eine solche, so viel ich weiss, 
zwischen beiden genannten Seen noch nicht, aber auf- 
fallend bleibt, dass schon beim Auftauchen der nor- 
dischen Geschichte hier eine Völkerscheide bestanden 
zu haben scheint, und dass die ältesten Nachrichten, 
Scandia oder Scanzia, das jetzige Schonen, mit den 
angrenzenden Provinzen, als Insel darstellen. Ptole- 
maeus hat‘ bekanntlich in seiner. geographischen 
Übersicht überall Längen und Breiten angegeben, die 
zwar nicht beweisend sind, da sie nicht auf wirklichen 
Beobachtungen, sondern ohne Zweifel auf den Karten 

ruhten, die er vor sich hatte. Wenn man nach sei- 


nen Angaben die von ihm genannten Länder und In- 


seln zeichnet, so erscheint Scandia als ansehnliche 
Insel, östlich von der Cimbrischen Halbinsel, zwi- 
schen beiden sind drei kleinere Inseln”). Ergoss sich 
ehemals die Ostsee nördlich von Gothenburg un- 
mittelbar in den Skagerak, so war die Verbindung 
mit der Nordsee unmittelbarer und das Wasser konnte 
nicht so in seinem Salzgehalte diluirt werden als jetzt 
im untern Theile des Kattegat, der damals dem Ab- 
flusse mehr zur Seite geblieben wäre. Wurde aber 
` der Abfluss in der Gegend des Wener-Sees gemindert 


oder ganz gehemmt, durch Aufsteigen des Bodens, 


so wurden Durchbrüche in der Gegend wo jetzt die 
Dänischen Inseln sind, die vielleicht einst ein Conti- 
nuum bildeten, nothwendig. — Aber wann mag eine 
nn M A ne 


32) Vergl. z. B. Tabulae geographicae Claudii Ptolemaei ad 
mentem autoris restitutae et emendatae per Gerardum Mercatorem. 


- 














bestanden haben? Aus den neuesten Vorgüngen hat 
Lyell geschlossen, dass bei Uddewalla die Erhóhung 
des Bodens jetzt ungeführ vier Fuss in einem Jahr- 
hunderte betrügt. Nimmt man an, dass diese Verün- 
derung eine gleichmässige war, so wären 5000 Jahre 
nóthig gewesen, um die am meisten gehobenen Mu- 
scheln auf die Hóhe zu bringen, auf der sie sich jetzt 
befinden. Eine solche Gleichmässigkeit ist aber durch- 
aus nicht nothwendig, sondern hóchst unwahrschein- 
lich. Derselbe Grund, der die Erhebung des Landes 
zwischen 58 und 60? noch bewirkt, vielleicht irgend 
eine Veründerung in den innern Temperatur-V erhált- 
nissen des Erdkörpers, wird früher stärker gewirkt 
haben als jetzt. Ein eigenthümlicher Umstand, der 
darin besteht, dass im Wener-See das ganze Jahr 
hindurch Lachse leben, lässt mich vermuthen, dass, 
einmal wenigstens, die Erhebung des Bodens hier sehr 
rasch in bedeutendem Maassstabe erfolgte. Diese Fi- 
sche pflegen immer vor der Laichzeit gegen den Strom 
zu ziehen, so weit sie können, nach dem Laichen aber 
mit dem Strome zu gehen, oder von ihm sich treiben 
zu lassen bis ins Meer, wo sie den Winter zubringen. 
Ist im Flusse ein Wasserfall, den sie im Aufsteigen 
nicht überwinden können, so drängen sie zwar gegen 
ihn an, aber wenn er zu bedeutend ist, um übersprun- 
gen werden zu können, so finden sich auch oben nie 
Lachse. Von dieser ganz allgemeinen Regel macht 
der Wener-See eine Ausnahme. Dieser See hat seinen 
Abfluss durch die Gótha-Elf, in welchem der mäch- 
tige Trolhätta-Fall sich befindet, den sicher kein Fisch 
überwinden kann und den auch kein grösserer Fisch 
ohne zerschlagen zu werden, herabgehen könnte, denn 
das Wasser bricht sich in mehreren Absätzen fürch- 
terlich an den Felsen. Es ist mir daher wahrscheinlich, 
dass die Landeserhebung, welche den Wasserfall er- 
zeugte, nicht ganz langsam sich gebildet hat, sondern 
sehr rasch zu einer Zeit als die Lachse sich in den 
obern Zuflüssen des Sees befanden; dass sie sich nun 
vom Meere abgeschnitten sahen und an das süsse Was- 
ser des Sees auch im Winter gewöhnt haben *). 





.83) Die Erhebung Skandinaviens wird jetzt in allen geologischen 
Werken besprochen. Die Darstellung L yell’s zeichnet sich immer 
noch durch Reichthum und Gedrängtheit der Thatsachen aus, wenn 
auch Einzelnes durch neuere Beobachtungen sich etwas anders ge- 
stalten sollte. So machen die Untersuchungen im nördlichen Nor- 
wegen die Erhebung in höheren Breiten, von Drontheim an, mehr 


Bulletin de l'Académie Impériale 


44 





Waren zuweilen raschere und stärkere Erhebun- 
gen, so ist auch kein Grund, die Muschel-Schaalen, 
die in der bezeichneten Gegend auf dem Trocknen 
und in bedeutenden Hóhen liegen, für so alt zu hal- 
ten, als sie sein müssten, wenn die Erhebung des Bo- 
dens gleichmässig 4 Fuss in einem Jahrhunderte be- 
tragen hätte. In der That haben diese Muscheln, von 
denen ich eine bedeutende Anzahl besitze, nicht das 
Ansehen, als ob sie 5000 Jahre der Verwitterung 
ausgesetzt gewesen würen. 

Indessen ist es nur ein Versuch, den ehemaligen 
grósseren Salz-Gehalt des Kattegats zu erklüren, wenn 
wir es als möglich oder wahrscheinlich zu erweisen 





i zweifelhaft, und lassen sie wenigstens als höchst Weer eren 
m Verlaufe mehrerer Jahrhunderte ersche ifen. Es wird dadurch 


einer ehem maligen 
Verbindung beider Meere durch den Mälar- und Wener-See ist mir 
nichts bekannt, da aber nach Zeitungsnachrichten eine Eisenbahn 
n Örebro Se? Westen angelegt werden soll, so wird sich bald 
Gelegenheit zu Durchschnitten in den obersten Schichten finden, 
und zu beobachten, ob sie irgend Anzeichen einer solchen Verbin- 
an zeigen. Die Uberzeuguug, dass das Vorkommen der Lachse 
ener-See eine sohr rasche > Erhebung Ee macht, wo- 
grosse entstanden wäre, 
habe ich ganz zu verantworten. Sie gründet sich auf Bifahrungen, 
die zu beweisen scheinen, dass zurückkehrende Lachse Wasserfälle 
scheuen und, um sie zu vermeiden, i im süssen Wasser bleiben. Auf 
das Verbleiben der Lachse im Wener-See fussend schlug ich der 
Regierung vor, den Versuch zu machen, Lach, Arten in den Peipus- 
See zu versetzen. „Der Peipus-See hat seinen Abfluss durch die Na- 
Ass in = Finnischen Meerbusen. Die Narowa bildet aber ober- 
halb Narwa einen Wasserfall, den die Lachse nicht ere 
konnen, Es kam auf den Versuch an, ob sie ihn auch er Heim- 
kehr ins Meer vermeiden würden. Im Herbst 1852 vH dis An- 
se, wie sie in der Ostsee gewöhnlich sind, und eine zweite 
kleinere Art ohne rothe Flecken, die ich für S. Trutta L. halte, ob- 
Cire man jetzt, nachdem Nilsson erklärt hat, dass er nicht wisse, 
was S. L. sei, gar nicht mehr weiss, wie me an die Lachse be- 





nenn l Leider sind von beiden Arten, trotz ergangenen Ver- 
botes, bed Individuen weggefischt, worüber re Nachrichten 
vorliegen. Aber diese Nachrichten d dass die 

chse wenigstens bis ins 4te Jahr 
haben sie sich auch fortgepflanzt, Sorba ich jedoch keine zuver- 
pee iion habe. Sicher ist aber, dass die kleinere Art, also 

eimisch geworden ist und sich bedeutend vermehrt 

haie ed gn ferner, dass von den Serie Lachsen mehrere 
einige Jahre im See geblieben waren. us nicht 
a. dass sie nicht wie Holzblöcke er dem Laichen vom 

asser sich treiben lassen, sondern die Gefahr des Wasserfalls 
vnde Woran sie ihn erkenne: n mügen, bevor sie von ihm er- 
griffen werden, ist mir ein Rüthsel 

Die Nachrichten der Phônicier : vom  Bernsteinlande .kbonen 


türlich nicht als Beweis dienen, dass eine oder mehrere der pred 
Sie hátten durch 


gen Einfahrten in die Ostsee damals bestanden. 

den Wener-See eingefahren sein können. Allein Sehóning findet 
es überhaupt wahrscheinlicher, dass sie nur in Britannien vom 
Berstein-Lande hórten, und dort den Berustein eintauschten. 





"meega 
suchten, dass ehemals viel hóher im Norden eine un- 
mittelbare Verbindung der Ostsee mit der Nordsee 
bestand. Erwiesen ist nur, dass der Mälar-See zum 
Bereiche der Ostsee und idi Wener-See zum Bereiche 
der Nordsee gehörte. Zwischen ihnen würden, bei der 
angenommenen Verbindung, die Wasser sich gemischt 
haben, und das Kattegat konnte salzreicher sein. 
Die Verbindung, wenn sie bestand, ist nicht durch den 
Weiter-See zu suchen, dessen Wasser-Spiegel jetzt 308 
Schwed. Fuss über dem Meere steht. Zwischen Ore- 
bro und dem Wener-See, wo jetzt eine Eisenbahn an- 
gelegt wird, würde man die Bestütigung oder Wider- 
legung dieser hypothetischen Verbindung zu suchen 
haben. Ich habe überhaupt nur auf die Möglichkeit 
hinweisen wollen, bin aber weit davon entfernt, diese 
geologische Veründerung für erwiesen anzunehmen, 
Auch springt in die Augen, dass die Karten des Pto- 
lemaeus für eine solche Vermuthung nicht erweisend 
sind, grade weil sie beiderlei Durchgünge anzeigen. 
Man müsste denn annehmen, dass die geringe Aus- 
dehnung von Scandia nach Norden zu einer Zeit ge- 
zeichnet wäre, als der frühere Ausfluss bestand, und 
dass nachher die neuen Durchbrüche dazu gezeichnet 
wären — eine etwas gezwungene Erklärung. Auch 
ist die Sage von der Cimbrischen Fluth sehr unsicher. 
Zu dieser Überzeugung bringt mich nicht etwa 
Strabo, der die Sage, eine Meeres-Fluth habe die 
Cimbern vertrieben, lächerlich findet, da die Meeres- 
Fluth im Ocean regelmässig 2 Mal tüglich eintrete. 
Mir scheint vielmehr die Ansicht Strab o's lächerlich, 
da er meint, dass die Flucht eines Küstenvolkes vor 
Meeres-Einbrüchen auf die regelmässige Fluth zu be- 
ziehen sei. Aber wichtig scheint mir die Meinung, 
die der gelehrte Schóning in seiner Kritik der Nach- 
richten der Griechen und Rómer vom Norden vor- 
trägt. Da die älteren Nachrichten nur sagen, dass 
die Cimbern nórdlich von der Elbe wohnten, so meint 
Schóning, könne das Meer gegen den Winkel zwi- 
schen Dänemark und der Elbe vorgedrungen sein, 
wo in der That das Meer bis jetzt noch Fortschritte 
macht, und die Inseln nur Reste früher viel ausge- 


„| dehnterer Länder-Massen sind?*. Helgoland sowohl 


als die Inseln an der Westküste Sehleswigs haben s0- 





34) Deutsch findet sich Schöst ings en = gründlic che e 


beit e caca À in Schl praris Allgemeine nordische keram 
1771. ` 


45 





des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


46 





ger in den letzten Jahrhunderten bedeutend an Um- 
fang verloren. 


Die Boden-Schwankungen dieser Gegenden lassen 
aber noch eine andere Erklärung des frühern grössern 
Salz-Gehaltes im Kattegat zu, ohne Annahme einer 
mehr nordischen Verbindung mit der Ostsee. Nach 
den Beobachtungen des Herrn Professor Forchham- 
mer, der seinem Vaterlande so viele und lehrreiche 
Untersuchungen gewidmet hat, scheint es, dass ein 
Theil Jütlands und der Dänischen Inseln sich langsam 
etwas erhebt, namentlich das Land, das nördlich von 
einer Linie liegt, die westlich vom Missenfjord be- 
ginnt und südöstlich bis zur Südspitze von Möen ver- 
läuft. Man findet nördlich von dieser Gegend Moore, 
deren Boden aus Strand-Grus mit Meeres- Muscheln 
besteht. Man hat sogar in einem Moore bei Eskjän, 
weit im Lande Anker und ein Boot gefunden. Nach 
diesen Andeutungen könnte der Liimfjord ehemals die 
Grenze des Landes gewesen sein, die Verbindung des 
Kattegat mit der Nordsee wäre eine breitere gewesen, 
der Salz-Gehalt also ein grösserer und die Einwir- 
kung der Ostsee weniger merklich. 


Eine dritte Erklärung für den grösseren Salz-Ge- 
halt des Kattegat zur Zeit seiner ersten Anwohner, 
könnte man darin suchen, dass die Ostsee früher salz- 
reicher war, also auch das Wasser des Kattegat we- 
niger diluirte. In der That kann man kaum bezweifeln, 
dass alle grösseren Wasserbecken nach der Erhebung 
des umgebenden Landes mit Meerwasser gefüllt wa- 
ren, das nur allmählich mit süssem Wasser ersetzt 
wurde, wenn sie starken Zu- und Abfluss von frischem 
Wasser hatten und gleichsam ausgesüsst wurden. 
Noch neuerlichst hat Babinet diese Ansicht in der 
Pariser Akademie verfochten, und ich gestehe, dass 
sie mir sehr begründet scheint. Es ist zwar be- 
denklich anzunehmen, dass zur Zeit der Ansiedelung 
Von Menschen auf den Dänischen Inseln die Ost- 
See noch mit sehr starkem Salz-Gehalt ausströmte, 
wenn die Ausmündungen ganz die jetzigen waren. 
Allein bedenkt man, dass die Zuflüsse der Ostsee nach 
dem Auftauchen aus dem Meere noch Jahrhunderte, 
vielleicht Jahrtausende hindurch, wohl selbst salzhal- 
tig waren, dass überhaupt der Ausfluss des gemisch- 
ten Wassers nur gering ist, so wird man es nicht 
ganz unwahrscheinlich finden, dass ein sehr langer 














Zeitraum vergehen musste, bis der jetzige Zustand 
sich entwickelt hatte. 

Allein es wäre endlich auch möglich, dass nicht 
die Abnahme des Salz-Gehaltes im Wasser, sondern 
eine andere Veränderung entweder für sich allein, 
oder vielleicht in Verbindung mit andern Verän- 
derungen das Gedeihen der Austern im südlichen 
Theile des Kattegat gehemmt hätte, — etwa die Ab- 
nahme der Wärme. Man kann sich nicht mehr der 
Überzeugung entziehen, wie ich glaube, dass auch in 
der Tertiärzeit, ganz abgesehen also von sehr alten 
Perioden, wie etwa der Kohlenperiode, die Wärme in 
den nördlichen Gegenden abgenommen hat und noch 
abnimmt, wenn auch so langsam, dass unsere Ther- 
mometer-Messungen, die kaum 150 Jahre alt sind, 
sie nicht mit Bestimmtheit nachweisen. Herr Prof. 
Goeppert, der gründliche Kenner der vorweltlichen 
Vegetation, hat ganz neuerlich unserer Akademie eine 
Abhandlung «Über die Tertiär-Flora der Polar-Ge- 
genden» eingesendet, in der er aus vielen arktischen 
Gegenden das ehemalige Gedeihen von Pflanzenformen 
wärmerer Gegenden nachweist. Diese Nachweisung 
ist keinesweges ganz neu, wofür der Verfasser sie auch 
nicht ausgiebt, die fossilen Thiere haben dasselbe 
schon lange bezeugt. Allein diese Zeugnisse scheinen 
zu unserer Zeit besonders beachtenswerth, weil man 
wenigstens die Formationen, die man Diluvium nennt, 
nicht mehr vor die Existenz des Menschengeschlechts 
setzen kann. Der Mensch hat also einen nicht unbe- 
deutenden Theil des Abkühlung-Processes erlebt. Da 
müssen wir uns denn wohl sagen, die ersten Bewoh- 
ner Dänemarks fanden vor mehreren Jahrtausenden 
ein wärmeres Klima vor. Jetzt bedecken sich, zwar 
nur ‚selten, aber doch zuweilen, die drei Ausgänge 
der Ostsee mit Eis, und auch ein Theil des Kattegat. 
Der Jsefjord hat, wie man vermuthen muss, doch 
wohl seinen Namen daher, dass er sich gewóhnlich 
mit Eis bedeckt. Kam das auch vor, als in der Stein- 
Periode die ersten Ansiedler hier Austern suchten? 
Welchen Einfluss ein breiter Eisrand auf die Austern 
hat, wissen wir nicht. Jedenfalls beschwert er das 
Athmen. Fische halten lüngere Zeit unter einer Eis- 
decke aus, allein so wie ein Loch in die Eisdecke ge- 
hauen ist, so sieht man sie dahin ziehen, wo jetzt 
erneuter Luftwechsel ist. Steht bei geringem Wasser- 
vorrath die Eisdecke lange, so ersticken die Fische. 


47 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


48 





Man pflegt dann zu sagen sie seien ausgefroren. Un- 
sere nordischen Süsswasser-Mollusken verkriechen. 
sich, so viel ich weiss, in den Schlamm, und werden 
da im Winterschlafe der Athmung wenig bedürfen. 
Die Auster kann sich nieht verkriechen wie unsere 
Unionen und Anodonten, kann auch nicht, wie die 
Fische, entfliehen und eine bessere Stelle suchen, 
wenn das Wasser am Orte ihres Aufenthaltes mit 
Kohlensáure überfüllt ist. 
(Schluss und Karte folgen.) 


Neue Säugethier-Arten aus Ost-Sibirien. 

von Gustav Radde. (Lu le 10 mai 1861.) 

Die Materialien, welche im Süden von Ost-Sibirien 
gesammelt wurden, woselbst ich im Auftrage der Kai- 
serlichen Geographischen Gesellschaft von 1855 an 
bis 1859 incl. naturhistorische Reisen machte, sind 
seit meiner Rückkehr nach Petersburg bereits ganz, 
oder doch theilweise einer genauen, wissenschaftlichen 
Untersuchung und Bestimmung unterworfen worden, 
und werden die Resultate dieser Arbeiten nach und 
nach in einem umfassenderen Reisewerke der Öffent- 
lichkeit übergeben werden. — Da die Herausgabe 
dieses Werkes aber nur langsam vor sich gehen kann, 
so wird es ebensowohl im Interesse der Sache, wie 
in dem des Autors liegen, die als neu erkannten 
Thiere und Pflanzen hier in aller Kürze zu bespre- 
chen, sie mit Diagnosen und kurzen Beschreibungen, 
sowie auch mit Namen zu versehen und auf diese 
Weise den Vertausch der Doubletten ohne Nachtheil 
für die Kaiserliche Akademie der Wissenschaften und 
ohne Zurücksetzung der Priorität des Son zu er- 
möglichen. 

Indem ich also in Ee alle von mir erbeu- 
teten Säugethiere Ost-Sibiriens nenne, und zugleich 
diejenigen (deren Namen in Cursiv- Schrift gedruckt) 


aufnehme, über welche ich nur erkundigen konnte, dass | 


sie im Süden Sibiriens nicht vorkümen; gehe ich bei 


den wenigen neuen Arten specieller auf eine kurze 


Charakteristik ein, füge daran eine gedrängte Be- 
schreibung, sowie einige Daten über das Vorkommen, 
verweise aber, was die detaillirte Behandlung dersel- 
ben ütbélangk: auf mein Reisewerk dessen erster 
Band gegen das Ende dieses Jahres die geg ver- 
lässt. 





E. Carnivora. em. 
1. Ursus arctos L. 

2. Ursus tibetanus Fr. Cuv. 
Wagner. 

Meles Taxus Schreb. 

Gulo borealis Nilss. 
Mustela flavigula Bodd. 
Mustela Zibellina L. 
Mustela Putorius L. vart. Eversmannii Licht. 
Mustela sibirica Pall. 

. Mustela alpina Gebl. 

10. Mustela Erminea L. 

11. Mustela vulgaris Briss. 

12. Lutra vulgaris Erxl. 

13. Canis Lupus L. 

14. Canis alpinus Pall. 

15. Canis Vulpes L. 

16. Canis Corsac L. 

17. Canis procyonoides Gray. 

18. Canis familiaris vart. 

19. Felis Lynx L. 

20. Felis Tigris L. 

21. Felis Irbis Müll. — 2. 

22. Felis Manul Pall. 

23. Felis undata Desm. ')— F. minuta Tem. = Felis 
javanensis Horsf. — F. sumatrana Horsf. 

Felis domestica Briss. 


Ursus torquatus 


änt Se 


eo 


24. 
IX. Insectivora., 


25. 
26. 
27. 
28. 
29. 
30. 
31. 


Talpa europaea L. i] | 
Talpa Wogura Temm’). " 
Erinaceus europaeus L. 

Erinaceus auritus Pall. 

Sorex (Crossopus) fodiens Pall. 

Sorex vulgaris L. ` 

Sorex pygmaeus Laxm. 


DR. Chiroptera. 


Plecotus auritus b. 
Vesperugo borealis Nilss. 
Vespertilio Daubentonii Leisl. 


32. 
33. 
34. 





1) Diese Art wurde duh Herrn D' Holtermann aus Konstan- 
tinofka (unterhalb der Dseja-Mündung) der Akademie zugesendet, 
und bereits in diesem Bulletin von Herrn L. v. Schrenck be- 
PS en. 

2) Durch Herrn s MIR vom | obern Ussuri eingesendet; 
vergl. dieses Bulletin S. 545 — 


49 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


50 





35. Vespertilio mystacinus Leisl. 

36. Vespertilio Nattereri Kuhl: aus dem óstlichen Sa- 
jan, war bis jetzt aus Sibirien noch nicht bekannt 
geworden. 


IV. Glires, 


37. Pteromys volans L. 

38. Sciurus vulgaris L. 

39. Tamias striatus L. 

40. Spermophilus Eversmanni Brandt. 

41. Sp phi i 
pra concolor, cinereo-flavescens, fusco-adspersus; 
subtus pallide flavicans, gutture albo, cauda plan- 
tis duplo longiore, plana, subdisticha, apice fere 
cristata unguibus nigris mediocribus. 





Diese Art wurde von Pallas, wie auch andere 
Zieselmáuse, nur als eine Farbenvarietüt seiner Mus 
‚Citillus erwähnt, zugleich aber ihr Vorkommen sehr 
genau (Novae spec. Quadrp. e. glir. ordine p. 123) 
angegeben. Auf die wenigen Worte hin, welche Pal- 
las über sie an citirter Stelle notirte, trennte sie H. 
Akad. v. Brandt in seinen: Observations sur les dif- 
férentes espéces de Sousliks de Russie, suivies de re- 
marques sur l'arrangement et la distribution géogra- 
phique .du genre Spermophilus etc. Bulletin de la 
Classe phys.-math. de l'Académie Impériale des scien- 
ces de St.-Pétersb. T. II, p. 379 von Spermophilus 
Citillus und stellte sie unter dem Namen Sp. dauri- 
, Cus, als eine fragliche, russische Art auf. Eine Suite 
von 9 Exemplaren, welche ich aus der hohen Gobi, 
südlich vom Tarei-nor mitbrachte, bestätigt die art- 
liche Selbstständigkeit dieser Thiere und wurde der 
von Herrn v. Brandt bereits gewählte Name den- 
selben gelassen. Sp. dauricus Brandt ist ein Hoch- 
steppenthier, welches entschieden von der Fauna des 
waldbedeckten Dauriens, wie auch von der Baikal- 
und Amur-Fauna auszuschliessen ist. Dieser Ziesel 
kommt nicht häufig vor, wenigstens ist er in den 
mongolischen Gränzländern Sibiriens noch recht sel- 
ten. — Die Mongolen nennen ihn Urké. 


12. Spermophilus sp.? Bei Irkutsk einmal erlegt, 
aber nicht mitgebracht, hatte mit der gemeinen 
Zieselmaus (S. Citillus) grosse Ähnlichkeit. 

43. Arctomys Bobac Schreb. 

44. Arctomys sp. : 

Tome IV. - 


Mo. Bot. Garden, 


189 Is 


Brandt. Sp. su- | 





Wurde mir einmal aus den Bauntischen Gebirgen 


| lebendig gebracht, leider aber nicht erhandelt; da 


ich später selbst diese Gebirge zu besuchen gedachte, 
dies aber unterbleiben musste. Soll dort ein alpiner 
Bewohner sein, und hatte mit dem Bobac nur gleiche 
Grösse, in der Färbung wich er durch den Mangel 
der dunklen Scheitelfläche und durch das gleichför- 
mige Grau seiner Körperhaare vom Bobac ganz ab. 
45. Dipus Jaculus Pall. vart. mongolica. 

Diese Varietät stammt aus der hohen Gobi, steht 
dem .D. decumanus Licht. am fernsten, durch die 
Körpergrösse nähert er sich dem Dip. spiculum Licht., 
durch die Ohrenlänge dem Dip. vexillaris Eversm. 
Die Vertheilung von weiss und schwarz auf der Be- 
haarung des'Schwanzendes ist sehr variabel. Übri- 
gens erklürt Herr v. Brandt nach umfassenden Ma- 
terialien alle 3 Arten nur für Spielarten des Dipus 
Jaculus. 

46. Sminthus vagus Pall. 
47. Cricetus songarus Pall. 
48. Cricetus furunculus Pall. 
49. Mus decumanus Pall. 
50. Mus Caraco Pall. 
51. Mus musculus L. 
. Mus sylvaticus L. 
. Mus agrarius Pall. 
. Mus minutus Pall. 
5. Arvicola amphibius L. 
. Arvicola rufocanus Sund. 
Arvicola rutilus Pall. 
. Arvicola (Hypudaeus) russatus n. sp. 
Arv. (Hyp.) magnitudine muris musculi, capite 
. dorsoque intense rufescente-fulvis. Cauda tenui, 
dense pilosa, tertiam partem corporis subaequante, 
supra tota fulva, pilis albis intermixtis, infra di- 
lute ochraeacea. ; 

Nach einem Exemplar ih Spiritus aus dem östli- 
chen Sajan aufgestellt. Die kleinste der sibirischen 
Wühlmäuse. Im Gebisse unterscheidet der letzte Bak- 
kenzahn im Oberkiefer diese Art am prägnantesten 
von den nahestehenden Ar. rutilus Pall. und Ar. ru- 
focanus Sund. Die Schmelzründer dieses Zahnes bil- 
den spitze Sicheln und sind so gestellt, dass ihre 
Concavitäten nicht zum Rachengrunde, sondern zum 


vorderen Mundrande gekehrt sind. 
4 


51 


Bulletin de l’Académie Impériale 


- 


22 





59. Arvicola oeconomus Pall. 

60. Arvicola obscurus Eversm. 

61. Arvicola gregalis Pall. 

62. Arvicola arvalis Pall. 

63. Arvicola mongolicus n. sp. 
Arv. magnitudine supra Arv. arvalem, auriculis 
majusculis, fere nudis, dorso fusco, pilis nigris 
intermixtis, lateribus saturate flavicante-brunneis; 
subtus cinero-flavescens, cauda corporis partem 
tertiam subaequante, tenui, praeter tractum su- 
pra fuscum, flavo-albida. 


Nach einem Exemplare vom Tarei-nor pufpestelli 
Steht dem áusseren Baue nach, wie namentlich auch 
durch das Gebiss, nahe zur Arv. saxatilis Pall. und 
Arv. campestris Blas., differirt aber zu stark in der 
Schwanzlänge. Diese beträgt nicht ganz '⁄, der Kör- 
perlänge, überragt den gestreckten Hinterfuss nicht 
ganz um eine Sohlenlänge. 

64. Arvicola macrotis n. sp. 

Arv. auriculis longitudine capitis dimidia, rotun- 
datis, latis, vellere densissimo, dorso cinereo-fla- 
vescente, pilis longioribus nigris intermixtis; ven- 
tre albo. Cauda cylindrica, brevis, apice obtusa, 
corporis partem quartem subaequans, alba; pilis 
ita vestita, ut annuli non appareant. Mystacés 
albi, capite longiores. 


Ist ein alpiner Bewohner des óstlichen Sajan, der 
sich durch grosse Ohren und kurzen stumpfen Schwanz 
und de Jangen weissen Schnurrborsten auszeichnet, 
im Colorit der Hausmaus recht nahe kommt, aber 
einen sehr dichten, hohen Pelz trägt. Im Gebisse 
fällt die stumpf-dreieckige vorderste Schmelzschlinge 
des ersten unteren Backenzahnes auf, die seitlich 
mehr oder weniger stark zu einer stumpfen Zacke 
‚ausgezogen ist. — Der auffallend kurze Schwanz lässt 
es nicht zu, diese Art der Mus alliarius Pall. zu ver- 
einen, mit welcher sie im Übrigen manches Überein- 
stimmende besitzt. Wurdé nach 2 Exempl. in Spiri- 
tus, die bei den Graphitwerken des Herrn Alibert 
in einer Hóhe von 7350' über dem Meere gefangen 
sind, aufgestellt. 


65. Arvicola (Hypudaeus) Brandtii n. sp. 


Arv.(H yp.) auriculis vellere paululum longiori- 
bus, palmis pentadactylis, plantis nudis; supra fla- 





ees a 
vicans, leviter cinereo-indutus, pilis nigris, elon- 
gatis intermixtis, cauda brevi. 


Das oberflächliche, erste Ansehen dieser Art, 
welche ganz ausschliesslich der hohen Gobi angehört, 
dürfte sie leicht mit dem Hypudaeus migratorius Licht. 
Georychus luteus Eversm. verwechseln lassen, von 
welcher sie jedoch ganz verschieden ist. Die haupt- 
sächlichen Differenzen beider Wühlmäuse, von denen 
der Hyp. migratorius Licht. die westlich asiatische 
Steppenform, der Hyp. Brandtii aber die entspre- 
chende ostasiatische Steppenform zu sein scheint, lie- 
gen in der Spaltung der Oberlippe, in der Form und 
Entwickelung des äusseren Ohres, in den Knorpelge- 
schwülsten und der Behaarung der Fusssohlen, sowie 
in der relativen Schwanzlänge. Der Eversmann’sche 
Georychus luteus ist seinem Fussbau nach ein Lem- 
ming, unsere Species steht zumal in der Sohlenbehaa- 
rung den Wühlmäusen nahe. Die Oberlippe des H. 
Brandtii ist bis zur Nase gespalten, bei dem H. migra- 
torius Licht. hingegen bleibt '/, — Lë ihrer Hóhe un- 
ter der Nase verwachsen. Das Ohr des H. migrato- 
rius ist ganz kurz, so dass sein niedriger Rand wenig 
die Kórperhaut überragt und vom Pelze ganz ver- 
deckt wird, auch ist es fast kreisrund. Bei unserer 
Art hingegen erreicht das Ohr eine doppelt so grosse 
Hóhe, als am H. migratorius, ist elliptisch, am Grunde 
zusammengezogen und besitzt eine Klappe, die den 
Gehórgang nicht ganz verschliesst. Im Gebisse wei- 
chen beide Arten in der letzten Schlinge des hinter- 
sten, oberen Backenzahnes ab, welche bei H. Brandtii 
3 Zackungen, bei H. migratorins nur 2 besitzt. 

Hyp. Brandtii ist eine den kahlen Hochsteppen der 
hohen Gobi nur angehórende Species, deren gemein- 
same Wanderungen in so grossartiger Weise zu ge- 
wissen Zeiten stattfinden , dass sie den Mongolen 
durchweg bekannt ist und von ihnen den Namen Obi 
erhalten hat. 

Diese Art wurde nach 31 Bälgen und 3 Exempla- 
ren in Spiritus aufgestellt, die alle am Südende des 
Tarei-nor im Jahre 1856 erbeutet wurden. 


66. Siphneus Aspalax Pall. 

67. Castor Fiber L. — 

68. Lepus variabilis Pall. 

69. Lepus Tolai Pall. 

70. Lepus mandshurieus n. sp. 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


54 





Lep. aestate hiemeque colore invariabili, magni- 
tudine Leporis Tolai, sed cauda minore, supra 
griseo -flavescente, subtus pallide cinereo- flaves- 
cente, auriculis capite brevioribus, latis, apicibus 
rotundatis, nigris; demidia pars externa densis- 
sime pilis elongatis cinnamomeis tecta; vellere 
dorsi plus minusve nigro-variegato, pilis durius- 
culis flavo-nigroque annulatis, apicibus nigris; 
ventre, abdomineque albo. Pectus pallide cine- 
reo-flavescens, mentum sordide albicans, nucha 
et fascia longitudinalis in medio colli dilute cin- 
namomea. 

Dieser Hase gehórt dem mittleren Amurlaufe und 
dem Ussuri-Gebiete (wenigstens einem Theile dessel- 
ben) an, und wurde im Winter 1857 — 58 von mir 
im Bureja-Gebirge erbeutet. Die spätern, vervollstän- 
digenden Materialien, welche durch die Herren Ma- 
ximowicz und Maack der Akademie zugestellt wur- 
den, erlaubten ein besseres Eingehen in die artlichen 
Unterschiede dieses Thieres. Es ist dieses derjenige 
Hase, über welchen Herr L. v. Schrenck im Bulletin 
der phys.-mathemat. Classe der Akademie (Bd. II, 
p. 597 u. f.) bereits Mittheilungen machte, und ihn 
bis auf Weiteres (da die Sammlung des Herrn Maxi. 
mowicz noch nicht angelangt war) zum Lep. bra- 
chyurus Temm. zog; da dieser die nächste östliche 


Hasenart ist, welche auf Japan lebt, und es somit vom | 


z00l.-geogr. Standpunkte aus wahrscheinlich war, dass 
diese Art, wie andere japanische, auch auf dem Con- 
tinente vorkomme. — Indessen bieten die mir vorlie- 
genden Thiere so viel Abweichendes nicht allein von 
dieser japanischen, noch sehr ungenügend gekann- 
ten Art, sondern sie weichen auch von den aus In- 
dien uns bekannt gewordenen Hasenspecies (L. his- 
pidus Pears., L. sinensis Gray, L. tibetanus Watr., 

L. macrotus Boim, L. ruficaudatus Is. Geoff. md 
L. nigricollis Fr. Cur.) ganz ab, und nur der ame- 
rikanische Lep. Audubonii Baird steht ihnen nahe. 
Die äusseren Charaktere sind in der Diagnose genug- 
sam angedeutet, schwerer ist es im Schädelbau durch- 
greifende Unterscheidungsmerkmale zu finden. Im 
Schädelbau schliesst sich Lep. mandshuricus zunächst 
an Lep. Tolai, hat aber einen viel stärkeren Unter- 


kiefer. Die Paproci Fortsütze sind stark ver- | 


schmälert und etwas aufgetrieben. Vergleichende 
Maasse werden im grösseren Werke von dieser, wie 





| von den meisten andern dort besprochenen Arten ge- 


geben werden. Dieser Hase wählt sich gern die hoh- 
len, umgestürzten Stämme zum Aufenthaltsorte, und 
ist ein Waldbewohner. 


71. Lagomys alpinus Pall. ` 
72. Lagomys Ogotona Pall. Liegt in 35 Exempl. vom 
Tarei-nor (Hohe Gobi) vor. 


73. Lagomys hyperboreus Pall. 


V. Pachidermata, 
74. Sus scrofa L. 
VI. Ruminantia, 


. Camelus bactrianus L. 

. Aegoceros (Ovis) Argali Pall. 

7. Aegoceros (Ovis) montanus Desm. 

78. Aegoceros (Ovis) aries L. 

. Aegoceros (Capra) sibiricus Meyer, wurde in 11 
Exempl. mitgebracht, welche die verschiedenen 
Altersstadien und die damit im Zusammenhange 
stehenden Kleiderabänderungen repräsentiren, 
ausserdem enthielt diese Suite auch die Verschie- 
denheiten der Kleider, welche durch die Jahres- 
zeiten bedingt werden. 

80. Capra hircus L. 

. Antilope gutturosa Pall. 

. Antilope (Caprina) crispa Tem. 

. Bos taurus L 

. Bos grunniens L. 

5. Moschus moschiferus L. r 

. Cervus Capreolus L. 

. Cervus Elaphus L. 

. Cervus Axis Erxl.? Wiederum durch die Bemü- 
hungen des Herrn Maximowicz erhielt Herr L. v. 
Schrenck brieflich die Nachricht von dem Vor- 
kommen einer gefleckten Hirschari am obern 
Ussuri. Die Angaben über diesen Hirsch lassen 
fürs Erste nur die Vermuthung aussprechen, 
es sei C. Axis Erxl, welcher dort lebt. Herr 
L. v. Schrenck wird in nächster Zeit darüber 
vollstindigere Mittheilungen in diesem Bulletin ` 
machen, sowie denn auch der spätere Empfang 
zweier von Herrn Maximo wicz erworbenen Felle 
dieser Hirschart in Aussicht gestellt wird. 


89. Cervus Tarandus L. 


55 


Bulletin de l’Académie Impériale 


56 





90. Cervus Alces L. 

91. Equus Caballus L. 

92. Equus asinus L. 

93. Equus hemionus Pall. 

94. Phoca annellata Nilss. Aus den Untersuchungen 
und Vergleichen ebensowohl der Felle, als na- 
mentlich des Schádels vom baikalischen Seehunde 
mit Phoca vitulina L., P. annellata Nilss und Ph. 
caspica Nilss. ergiebt sich, dass er der hochnor- 
dischen P. annellata Nilss. entspricht, und nur 
in der einfarbig grauen Varietät im Baikal vor- 
kommt. 


Parerga archaeologica, von Ludolf Ste- 


ani 
XXV. 
(Lu le 31 mai 1861.) 

So eben erhielt ich Wieseler's, mir von dem Ver- 
fasser selbst zugeschickte Schrift: «Der Apollon 
«Stroganoff und der Apollon vom Belvedere; Góttin- 
«gen, 1861», worin der Versuch gemacht wird, fast 
jeden Satz meiner Schrift über Apollon Boédromios 
zurückzuweisen. Ich kann das Erscheinen dieser Ar- 
beit nur lebhaft beklagen. Wie kommt es, dass Wie- 
seler, der doch sonst so Erspriessliches für die Wis- 
senschaft geleistet hat und sich gewiss nicht beklagen 
kann, dass diese Leistungen von meiner Seite nicht 
die verdiente Anerkennung gefunden hütten, mir hier 
nichts als Behauptungen und Folgerungen entgegen- 
zusetzen hat, deren vüllige Nichtigkeit dem unge- 
trübten Auge auf den ersten Blick einleuchtet? Wie 
kommt es, dass er seine verwerfende Kritik selbst auf 
meine Nebenbemerkungen ausdehnt, die für die Be- 
antwortung der Frage, um die es sich handelt, vóllig 
gleichgültig sind; ja dass er diese zum Theil durch 
einfache Machtsprüche beseitigt, ohne Angabe irgend 
eines Grundes? Wie kommt es, dass er mich nicht 
einmal mit einer Kleinmeisterei verschont, von wel- 
cher folgendes Beispiel genügen móge? Am Ende 
meiner Schrift, wo ich die in Betracht kommenden 
Beinamen Apollons bespreche, berücksichtige ich auch 
die betreffenden Monats-Namen. Da man nun früher 
auch einen Delphischen Monat Arotoérioc annahm, 
so glaubte ich für die, welche etwa demnach auch 
dessen Erwähnung erwarten sollten, in einer Note 
p. 51 die Worte hinzufügen zu müssen: «Ueber den 





na 
« Delphischen Monat Arorpérios siehe C. Fr. Hermann: 
«Ueber griechische Monatskunde S. 75.» Hierüber be- 
merkt Wieseler S. 32 seiner Schrift: «Den Delphi- 
«schen Monat Arorpörıos durfte Stephani auf S. 51 in 
«A. 6, wo die Stellen über den A." Arorporaros gesammelt 
«sind, nicht nach C. Fr. Hermann «Ueber griech. Monats- 
«kunde» S. 75 veranschlagen, da Hermann schon in der 
«ersten Auflage seines Lehrbuchs der gottesdienstl. Alter- 
«thümer Bergk’s Ansicht, dass es sich vielmehr um einen 
«Monat Horrportos—= Ipostpöntog handele, gebilligt hat, 
«Dieselbe Ansicht hatte ich schon vor Erscheinen der 
«Bergk’schen Beiträge gegen meinen verewigien Collegen 
«mündlich ausgesprochen.» Nun lauten aber die Worte 
Hermanns an der von mir eitirten Stelle: «Ilorrgéros 
«in Delphi nach Curtius, nach C. I. n. 1709 ' Anorperıog 
«oder eigentlich Anorteérios, woraus ich de anno Delphico 
«p. 9 die richtige Lesart Ilorredrtog, d. h. roocroériee, 
«supplicatorius, ermittelt zu haben glaube. Nach Etym. M. 
«p. 678 würden wir freilich schon in der überlieferten 
«Form die Präposition erkennen dürfen: rot rap’ "Ap- 
«v&(otg avti Tod noté, dpapéaer Tod T, sita ouvédo, 
«wo selbst H. Ahrens nach brieflicher Mittheilung auf die 
«de dial. p. 364 empfohlene Emendation rt jetzt ver- 
«zichten will; inzwischen kann ich mich von so unorgani- 
«scher Ausstossung einer wurzelhaften tenuis noch nicht 
«überzeugen.» In dem Lehrbuch der gottesdienstl. 
Alterth. $. 64, 3 aber sagt derselbe Gelehrte: «IIot- 
«tgóritoc — v ooccoóorttoc , vergl. Monatsk. S. 75 und Bergk 
«Beitr. S. 62, dem ich jetzt auch die überlieferte Form 
«gern zugebe.» Also nicht nur das, worauf es hier ein- 
zig und allein ankam, dass es nämlich keinen Monat 
"Arorpörtog gegeben hat, war an der von mir citirten 
Stelle vollständig nachgewiesen, sondern auch, was 
an dessen Stelle zu setzen sei, bis auf das Zugestünd- 
niss einer dialektischen Eigenthümlichkeit, an dem 
hier auch nicht das Entfernteste gelegen sein konnte. 
Wieseler aber konnte nicht einmal eine solche Ge- 
legenheit, mich zu meistern, unbenutzt vorübergehen 
lassen und scheute zu diesem Zwecke selbst nicht den 
Schein, sich ein Verdienst beimessen zu wollen, wel- 
ches ihm gar nicht gebührt. 

Eine eingehende Antwort auf diese Schrift wird 
wohl Niemand von mir erwarten. Nicht nur sind die 
darin vorgetragenen Behauptungen fast ohne Aus- 
nahme der Art, dass sie gar keiner Widerlegung be- 
dürfen; sondern das Ganze ist auch so verworren, dass 


57 


des Sciences de Saint- Pétersb ourg. 


58 














man mehrfach über des Verfassers letzte Meinung 
ganz im Unklaren bleibt. Am wenigsten kónnte es 
mir einfallen, über den zweiten Theil der Schrift, 
worin zu beweisen gesucht wird, dass die beiden frag- 
lichen Statuen den Apollon als Marsyas-Schinder dar- 
stellen, auch nur ein Wort zu verlieren. "Wenn ich 
einen solchen Gedanken, den übrigens Wieseler nur 
einem franzósischen Dilettanten abgeborgt hat, auch 
nur einer Widerlegung werth erachten wollte,- so 
würde ich schon dadurch meinem Kunstsinn ein gar 
zu trauriges Zeugniss auszustellen befürchten. 

Aber auch in dem ersten Theile des Buchs, wel- 
cher meine Auffassung der beiden Statuen unter der 
Voraussetzung bekümpft, dass die Aegis richtig von 
mir erkannt worden sei, kann ich nur einen einzigen 
Gedanken finden, der einer Gegenbemerkung werth 
Zu sein scheint. Da wird nämlich zu erweisen ge- 
Sucht, dass Apollon Apotropaeos, Paean, Alexikakos, 
Patroos oder Etwas dieser Art (denn genau lässt 
sich die Meinung des Verfassers nicht feststellen) 
gemeint sei, und als Haupt-Argument gegen meine 
Annahme des Boédromios wird geltend gemacht, dass 
der in der Schlacht hülfreiche Apollon die Aegis nur 
von Zeus entlehne, weil er in dessen Auftrag handle 
und dass wir dafür nur ein einziges Beispiel (im 
funfzehnten Buch der Iliade) hátten. Dafür, dass 
Apollon die Aegis von Athena entlehne, haben wir 
zwar nicht einmal ein Beispiel; allein, dass er sie in 
den beiden in Rede stehenden Statuen dennoch in 
diesem Sinne führe, ist nach Wieseler’s Ansicht 
darum ungleich wahrscheinlicher, weil er in Athen in 
naher Beziehung zu dieser Góttin gestanden habe. 

Nun haben wir zwar bekanntlich nicht nur ein Bei- 
spiel dafür, dass der seinen Schutzbefohlenen im Krieg 
zu Hülfe eilende Apollon sich der Aegis bedient, son- 
dern auch noch ein zweites, im vier und zwanzigsten 
Buche der Iliade. Allein damit wird Wieseler leicht 
fertig. Obgleich er noch vor nicht langer Zeit (Bull. 
dell’ Inst. arch. 1852, S. 184) so wenig, als irgend 
ein Anderer daran gezweifelt hat, dass da von der 
allbekannten Aegis die Rede ist, so macht er doch 


Jetzt, weil er sonst nicht im Stande sein würde, meine, 


Auffassung zu bestreiten, schnell die Entdeckung, dass 
da eine ganz andere Aegis gemeint sei. Die Gründe, 
mit denen er diese merkwürdige Behauptung zu un- 
terstützen Sucht, mag man bei ihm selbst S. 20 nach- 





lesen. Eine Widerlegung derselben wird wohl Niemand 
nóthig finden. Wie aber nun, wenn sich etwa noch wei- 
tere deutliche Spuren davon nachweisen liessen, dass 
der seinen Schutzbefohlenen in der Schlacht zu Hülfe 
kommende Apollon nicht nur in Gemeinschaft mit 
Zeus handle, sondern sich dabei auch eben jener Na- 
turerscheinungen bediene, welche die Alten in der 
Aegis symbolisirten? . e 

Ich hoffe von meinem Freund Preller Verzeihung 
zu erhalten, wenn ich eine in dieser Beziehung über- 
aus wichtige Stelle aus einem Briefe hieher setze, den 
er am 12. Febr. dieses Jahrs an mich schrieb. Da 
heisst es in Bezug auf meine Schrift über Apollon Boé- 
dromios: «Ich bin von der Richtigkeit Ihrer Ergänzung 
«und der Beweisführung vollkommen überzeugt, nur dass 
«ich diesen Apollon nicht Boëdromios, sondern etwa Soter 
«genannt haben würde; doch kommt das auf Eins hinaus. 
«Ich denke mir ihn nämlich in allgemeinerem Sinne als 
«Retter in der "Schlacht und Helfer gegen die National- 
«feinde von Griechenland; wobei ich mir erlaube Sie auf 
«eine neuerdings bekannt gewordene Inschrift aufmerksam 
«zu machen: 'Ertypagal EXinmxat avexdorcr, PuAhdè. 
«1. 1860. S. 30. N° 75. mit den dort citirten Stellen, 
«Es geht daraus hervor, dass auf Beschluss des zën 
«AtzoAÓv zur Feier des Sieges über die Galater ein Agon 
«in Delphi gefeiert wurde, bei dem auch Athen und andere 
«Hellenen betheiligt waren, die Zornpıa zu Ehren des Zeus 
«Soter und des Apollon Pythios, welcher also bei dieser Ge- 
«legenheit ganz der Gott war, welcher mit der von Zeus 
«entlehnten Aegis, wie in der Ilias, die Barbaren nieder- 
«gestreckt hatte. Eine ähnliche Auffassung und Veranlas- 
«sung der späteren Zeit und von allgemein hellenischem 
«Charakter scheint mir auch bei der Bronze des Grafen 
«Stroganoff und dem Apollon von Belvedere zu Grunde 
«zu liegen, da die Legenden vom Apollon Boëdromios doch 
«sehr entschieden auf das höhere Alterthum und auf die 
«ionische Stammsage zurückweisen», 

Die von Preller citirte Inschrift lautet: "Elei Io- 
Ausuxtou Apyovrog, del ris Alynidos Evang moll[v] 
ravélaz, 1 KXarpeoöv Apysorparcu KegaXiSev Zuel 
[up]dreuev, Ehapnfolôves évarn per einddas, rouaxel| 
[cz] ege rpuravetas, Edckev t Sina: Kugsowe Kl 
[05] (cu Ampoucios elnev: dredy tò sende tò sën Aix] 
| 
| 








oA] óv Arodernvunevov Thv dc ee Secdc eUcégeta» || 
eb mpıstar tov dyGva có» tà» Zarnplav opgoen [7]6 
Alli t6] Zorio xal të Arsov të Hoo, oxópynpa 








59 


Bulletin de l’Académie Impériale 





"ills plage ie yevanduns mods tovs BapBapous Tous 
éruol[rloaretouvras èni te zoue "EXXwva xal tò «60 
AröNovos ie||oóv cé xotvóv có» "Erinvov, de os xal 
ó duos éEéreulblel[v] vous Te érihéxtous xal tous tr- 
weis cuvayoweuév||[ou]e UTÈD TS xoti; cocinas, 
xal Tegl retro cé xot|[vèv] cov AitoXóv xai ó oTpa- 
rmyès Xapfkevos aneorarxl[ev eis Asnvals th] Toes- 
Betav nv Brohebom Zug OTOS æ.. 
In dem von den Herausgebern hinzugefügten Com- 
mentar werden von Inschriften noch die im Corp. 
Inser. Gr. N* 1587. 1683 (soll heissen: 1693) und 
von Rangabé: Ant. Hellén. N* 968. 692 mitgetheil- 
ten citirt. Dieselben sind mit Ausnahme der letzten 
auch in den in meiner Schrift S. 49 Note 1 gegebe- 
nen Citaten enthalten, die zugleich noch andere, hier 
übersehene, bieten. Ausserdem wird in jenem Com- 
mentar auf Paus. X, 19 — 23 verwiesen. Ich setze 
zunächst zwei andere Stellen desselben Schriftstellers 
hierher. Man liest bei ihm (I, 4,4) dif Worte: Aer. 
wer Bb xal duvanız Atroign: tO do Altadıxov geet, 
yev den veótntos Tov yoóvov toðtov. “Qs ài és yeipag 
Guten, dyradSa xepauvol te épéocvxo de tous Tadd- 
taç xal amoppaysioar Tétat toO llaovaco0, deinara 
re Avdoes dplotavto emicat tols Bapßapcrs. An einem 
andern Orte (VIII, 10, 9) sagt er: "Exônicrata òè 6 
Tahatõv otpatès CET Se AsAgofe Und Too Geet xal 
vapyös ro Savov. Endlich an dem zuerst genann- 
ten Orte (X, 23, 3 fi.) lesen wir: Bpéwo òè xal tñ 
atatt zën e Eug d de Aehgede dSporsdévrec 
avretagavro, xal tz Bapßapııs avreomuarvs Ta die rod 
Geet tayy xe xal Ov lopev puwepurara. "H re yap ij 
räoa, Sony xareiyev n tà» Tararav arparın, Balog 
xal éxl «isto» ¿celesto tis nuéous, Ppovral te xal 
xsgæuvoi Guest: Eytvovro“ xal ot pèv EEerintrov Te 
Tous Kern xal Syso Sar rois ool ta TagayyeAhópeva 
Exahuov, Ta 9b èx too each ein de Ovctya, atawi- 
Var póvov, Ama xal code ses xal aUToÙs ópolwç 
xal tà rha kinte. Ta te zën jedov Thy Ud. Get, 
om èpávn popat, ó Ynépoyoc xal ó Auddoxds te xal 
IIvppos * ci DE xai Tétagrov c6» Dudaxov Erıyapıov Ae), 
pois drapdpoðow Toon. — — — — Torovrarg uev of 
BapBagor Tago räcay vy tion Tazypaci Te xal 
der Adfer cuvs(yovvo ` td Bà dy TÄ woer) Tog coûc 


Euehhev adyeivdtepa erher Sa: biyös te yap lo yupbv 


xal woetig gu Oo TË bës, TÉTQAL TE (ioo Sd youcat 
tod Ilagvacoó peyahar xal xongvol Karappmyvuicvor 























get TOUS Bapfoigous Sieg, xal oecte où xatd Zog 
N Sie, ara XATO Tptamovra xal čte mielocw, de Exa- 
got ÈY TO UT Qocupcüvtec À xa var avopevor teren, 
dSoóot; Y, drgierg Eyevero Und Ts ën Boing cóv xoTu- 
vv. — — kal ci pèv Eorparonedsucavre Asa 
N wE xatehduBavey dvæyogoŭvtaç * ev òè T vuxtl pd- 
Boc oœioiv Eurinter Tavxös' Ta yap and altias oùÿe- 
paç detpata Ex toutou pact yéveodou. ’Evérecs dE 
de 70 Grëéremga n Tagai Tepl BaSeiay cT» ën deen, 
xal oAlyor To xac ege éévovco oi rapaySévrec éx 
Too vod, ÉDOÉREGY TE euro XTUTOU TE éRehauvopéVOy in- 
TOV XAL ‚Epodou Too aloIaveosar* meta, dE où Toy 
xal ds dravrac Sedo N avoa. Avahafévres eg Ta 
oTa xai Buxa cives à ÉxTetvdv te GATNOUS xal dya pépog 
ÉXTELVOYTO, OUTE Pasong Ts émtyopícu auvtévtec, ccs 
TAS dog poppas OUdÈ Toy Supcóv rap Ta 
oynpara ` dia apporéquts tas takeo Guolws Und 
"ijs Ev TO Tapóvte avolas ol ce avÔpes ci ANSETTNKOTES 
eva GELY "Enves xal autoi xal cd. oria Gefoer 
xai EAAd8o. dipıdvar Tiv qoi», N Te £x Tod Geet pavia 
TAciotov éÉctpydoato úm dAXQAow tois Tahata cv 
due, — — — — IDXifsog òè tò dv ti Poxidı gien 
dyaAoSév, Goto pèv Efaxıoyıklov dhdocoves d Ev taig 
pocas, oi òè Ev ti xetpsoío dapõapévteç vuxtl xal 
Ugtepov où à» cé Ilawxó Mess éyévovto umbo toU; 
pupéous, voccücot Jè Oct xal vmo cet me, ASmvaíov 
òè avdpes Entoxeröpevor piv dpéxovro ta Ev AeAgoig: 
Tore Bb éravmxovres Ta Te dO Zeie ónroia aupße- 
Bist rois Bapßaipors, xal Ta Ex tod Jeo xarethnpo Ta. 
Hierzu füge ich die Schilderung, welche Justin 
XXIV, 8 von demselben Ereigniss giebt. Wir lesen 
da: ch hoc partium certamine repente universorum tem- 
«plorum antistites, simul et ipsi vates sparsis crinibus cum 
«insignibus atque infulis pavidi vecordesque in primam 
«pugnantium aciem procurrunt. Advenisse Deum clamant 
«eumque se vidisse desilientem in templum per culminis 
«aperta fastigia. Dum omnes opem Dei suppliciter implo- 
«rant, juvenem supra humanum modum insignis pulchri- 
«tudinis comitesque ei duas armatas virgines ex propin- 
«quis duabus Dianae Minervaeque aedibus occurrisse; nec 
«oculis tantum haec se perspexisse, audisse etiam stridorem 
«arcus ac strepitum. armorum. Proinde ne cunctarentur 
«diis antesignanis hostem caedere et vietoriae deorum so- 
«cios se adjungere summis obsecrationibus monebant. 
« Quibus vocibus incensi omnes certatim in proelium pro- 
«siliunt, Praesentiam Dei et ipsi statim sensere, Nam et 





des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





«terrae motu portio montis abrupta Gallorum stravit exer- | 


«citum et confertissimi cunei non sine vulneribus hostium 
«dissipati ruebant. Insecuta deinde tempestas est, quae 
«grandine et frigore saucios ex vulneribus absumsit.» 3 
Dies Alles in seinem Zusammenhang ist so schla- 
gend, dass jeder Commentar überflüssig sein würde. 
Nur das Eine will ich hinzufügen, dass es mir hier- 


Bezieg Great, mAdxapor ÖL éxatépuSey xatd co) 
auyevos waepKavtes tol; Selos arepvarg érorupælvout- 
RCÔNENS Tréin, hipa, toov oVdapcü, perdıöy ó Sec, 
aide Tig pavreuay nv drouxlay toig” Ioc:. 

Möge Wieseler wieder zu der früheren gewissen- 
haften Forschung zurückkehren; so wird seinen Lei- 
stungen auch die frühere Anerkennung nicht fehlen. 


nach fasteben so glaublich erscheint, dass das der Vati- | 


canischen und der Stroganoffschen Statue zu Grunde 
liegende Original erst durch das von Pausanias so 
ausführlich geschilderte Ereigniss veranlasst, aber na- 
türlich zugleich mit Rücksicht auf die Homer ’ische 
Stelle componirt, als dass es schon nach dem Persi- 
schen Einfall geschaffen worden sei. Die Kunst befand 
sich,zwar um jene späte Zeit schon nicht mehr auf 
ihrem Gipfelpunkt; allein es ist schwer zu behaupten, 
dass sie schon damals zu Schöpfungen von solcher 
Vortrefflichkeit ganz unfähig gewesen sei. So erhält 
auch der von Preller vorgeschlagene Beiname: So- 
ter eine nicht zu übersehende Berechtigung, wenn- 
gleich ich darum den von mir gebrauchten Namen: 
 Boédromios nicht ganz aufgeben möchte. Denn, ab- 
. gesehen davon, dass dieser zugleich das künstlerische 
Motiv so trefflich zeichnet, müsste doch auch der von 
Pausanias IX, 17, 2 in Theben gesehene Apollon 
Boédromios noch immer in dieselbe Kategorie ver- 
wiesen werden. e 

Zum Schluss noch eine Bemerkung. Wieseler 
spricht sehr viel von Apollon Patroos und construirt 
sich nach eigenem Gutdünken mehr als eine Form 
desselben. Er hat aber ganz übersehen, dass die Form, 
unter welcher sich die Alten diesen Gott zu denken 
pflegten, schon von Preller: Griech. Mythol. Th. I. 
S. 227, 2. Ausg. nachgewiesen war. Es kommt nüm- 
lich darauf an, sich der bekannten Worte Platon’s: 
Euthyd. 302, D.: Asian rarpsog did c)» co) loves 
Teo, zu erinnern und damit eine Stelle des Hime- 
riós: Or. 10 in Verbindung zu bringen: Taya pe xoi 
Boaduräteg Yedibeose, Sol TOY TÖV TATÉQOY Bavetauevor 
per, ôv zeg Tc doyiag ELO Te (xay, yaapnv aTay- 
Yelslte xar Zeg zm xal ÉywXwga, Be piro Toi 
Mots ù Unäs uerg dl Tv ratépa Toy Iovoc. Pepe 
SV yodo xal roûtey piv có Mo xal m dxonv 9j.» 
Tpost cic Sege, Kén piv auto xouci mepl 
PR nn EEE 


"d ur ergleichen kann man auch die Schilderung, welche Herodot 
III, 36—89 von dem Angriff der Perser auf Delphi giebt. 





ui u HEUS 
BULLETIN DES SÉANCES. 


CLASSE PEYSICO- MATEÉMATIQUE. 
Séance pv 5 (17) avrit 1861. 

M. Fritzsche, pour s'acquitter de son tour de lecture, 
fait la communication verbale des résultats de son nou- 
veau travail sur les semences du Peganum Harmala, tra- 
vail qui a pour objet un nouvel alcaloide, dérivé de la 
Harmine et nommé Bichloroharmine, M. Fritzsche se re- 
serve de présefiter plus tard un mémoire à ce sujet, qui 
formera la 7* continuation de ses recherches antérieures 
sur le Peganum Harmala. 

M. Fritzsche transmet encore, de la part de M. Abich, 
un travail sur la géologie du Daghestan, qui paraitra dans 
les Mémoires de l'Académie. 

M. Baer met sous les yeux de la Classe des photogra- 
phies, faites sous la direction de M. Sévertsof et repré- 
sentant des Kirguizes et des Tatares, habitant dans les 
Steppes de l'Oural, et attire l'attention de ses collögues 
sur la méthode que l'on y a appliquée et qui assure 
à ces représentations une utilité réelle pour les études 
anthropologiques. Chaque figure y est représentée en 
profil et en face, la téte découverte et les cheveux ra- 
sés; de sorte que l'on peut y faire la mesure des trois 
dimensions principales du eráne. Comme il est plus fa- 

cile de photographier un grand nombre d'individus vi- 
vants que de réunir autant de cránes authentiques, il 
s'ensuit que de telles photographies donneraient un bon 
moyen pour arriver à la détermination de moyennes des 
proportions, et à celle des limites de variation d'un type 
donné. M. Baer croit donc utile de recommander cette 
méthode à l'attention des voyageurs-naturalistes. I] met 
encore à cette occasion sous les yeux de la Classe des 
photographies qu'il a fait exécuter d'aprés quelques cránes 
de la collection de l'Académie et qu'il se propose de pu- 
blier. Il se reserve de soumettre plus tard le plan de cette 
publication. 

M. O. Struve fait une communication verbale concer- 

nant les premiers résultats des recherches de M. Schwei- 
zer, directeur de l'Observatoire de Moscou, sur la dé- 
viation locale extraordinaire du fil à plomb dans les en- 
virons de cette capitale. 


63 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


64 





La triangulation du gouvernement de Moscou a été exé- 
cutée dans les années 1833 à 1840. A cette occasion la 
latitude a été déterminée aux 8 stations réparties assez 
symétriquement sur l'aréal du dit gouvernement. Sept de 
ces latitudes réduites l'une sur l'autre avec des données 
fournies par, la triangulation et les dimensions générales 
de la Terre, s'accordent à assigner à la huitième latitude, 
celle de Moscou, une différence de 11" entre la valeur 
déduite des observations astronomiques faites sur le lieu et 
la valeur obtenue par le transfort géodésique des autres 
latitudes. Cette différence, dans un pays oü les inégalités 
extérieures du terrain ne sont d'aucune importance et qui 
surpasse de 4 fois la valeur moyenne des attractions lo- 
cales, ne pouvait manquer d'exciter une attention particu- 
lière. Sur l'invitation de l'Observatoire central, M. Sch wei- 
zer s'est occupé depuis 1848 de recherches spéciales con- 
cernant ce phénomène extraordinaire. Grâce à la protec- 
tion éclairée de M. le Ministre des Domaines et Chef du 
Corps des arpenteurs, M. Schweizer a déterminé, dans 
les environs de Moscou, avec l'assistance des officiers et 
des éléves de l'Institut des arpenteurs, la latitude d'un 
grand nombre de points dont les relations géodésiques 
étaient connues par la levée trigonométrique du gouver- 
nement. Ces points se groupent assez régulierement autour 
de Moscou sur des péripheries de cercles triq ont 
les rayons augmentent successivement d'environ 5 verstes. 

En discutant toutes les données fournies jusqu'à présent 
par l'observation, M. Schweizer est arrivé aux conclu- 
sions suivantes: 


1) que l'origine de la différence ne peut pas étre attri- 
buée à des erreurs ni dans les opérations géodésiques, 
ni dans les déterminations astronomiques. 

2) que par conséquent il existe à Moscou ou dans son 
voisinage une cause qui fait dévier le fil à plomb de 
la direction que lui assigne la figure générale de la 
Terre. Cette déviation est dirigée à Moscou vers le 
nord et sa valeur doit étre estimé au moins à 8”, 

3) qu'au nord de Moscou la différence décroit graduelle- 
ment, de sorte qu'elle disparait entierement à la di- 
stance d'environ 20 verstes. x 

4) qu'au contraire vers le sud la différence, aprés avoir 

i la distance de 12 verstes, change de signe 
et augmente de nouveau jusqu’à 11” dans le sens op- 
posé pour des stations situées à 25 verstes de distance 
de Moscou. Il y a donc ici, sur une distance de 25 
verstes, une différence d'à peu près 19" entre l'arc 
géodésique et l'arc astronomique. Plus loin vers le 
sud la différence parait diminuer graduellement. 

5) que dans le sens des paralléles les mémes différences 
se montrent encore à distances égales de la. ligne de 
zéro jusqu'à une étendue d'au moins 15 verstes vers 








DUL ULIUIGD v 


lest et l'ouest. Cette ligne de zéro passe le méri- 


dien de Moscou à une distance de 12 verstes vers le 
sud en ayant une petite inclinaison, par rapport au 

















en... | 
parallele, du cóté ouest vers le sud et du cóté est 
vers le nord. Il y a lieu de supposer une étendue 
encore plus considérable de la zóne oü l'effet de la 
cause perturbatrice sera encore trés sensible. 


Ces phénoménes peuvent s'expliquer si l'on Suppose au 
sud de Moscou sous la zóne de zéro des cavernes Souster- 
raines de grandes dimensions ou des couches trés éten- 


dues de matiéres moins denses que le reste de la croüte 


de la Terre, ou en général un défaut relatif de matière, 
Il est donc du plus haut intérêt pour la géologie d'étudier 
ce phénomène extraordinaire dans tous ses détails, et la 
géodésie en profitera également. M. Struve pense que 
dans ce but il est à désirer: 


a. que des déterminations de latitudes soient étendues 
de tous cótés jusqu'aux limites oü l'effet de la cause 
perturbatrice cesse d'étre sensible. 

d. qu'on ajoute des déterminations nombreuses de longi- 
tudes ou d'azimuts, afin de contróler et de mieux pré- 
ciser les résultats offerts par les latitudes, par l'effet 
que la cause perturbatrice doit exercer également sur 
la direction du fil à plomb dans le plan du premier 
vertical. 

. qu'également de nombreuses expériences de pendule 

soient instituées sur un grand nombre de points ré- 

partis sur le terrain en question. 

que de petites opérations trigonométriques soient 

exécutées, pour contróler les positions des points 

de troisième classe de la triangulation du gouverne- 
ment, ainsi que pour ajouter d'autres points dont les 
positions exactes ne sont pas connues. 

qu'un nivellement général et détaillé de tout le ter- 

rain soit exécuté pour pouvoir prendre en considéra- 

tion les petites déviations du fil à plomb, dues à 

l'action des inégalités extérieures du terrain. 


Par ces moyens on parviendra sans doute à fixer plus 
précisement l'endroit oü se trouve la cause perturbatrice 
et méme sa nature. i 

Jusqu'à présent les observations de M. Schweizer con- 
cernant cet objet, avaient en méme temps pour but de 
fournir aux élèves de l'Institut des arpenteurs l'occasion 
de s’exercer pratiquement dans les déterminations astro- 
nomiques des positions géographiques. C'est pourquoi ces 
travaux n'ont avancé que trés lentement. En considérant 
maintenant toute l'importance qui s'attache, pour la géo- 
logie et la géodésie, à une étude approfondie de ce 
phénomène, il est bien à désirer que dorénavant les 
travaux qui Sy rapportent fussent exécutés avec' plus 


e 


a 


> 


d'énergie. M. Schweizer s'est déclaré disposé à entre- 


prendre les travaux indiqués, si les moyens nécessaires 
lui sont accordés, et à condition qul obtienne le con- 
sentement de ses supérieurs. Quant aux instruments, M. 
Struve déclare que l'Observatoire de Poulkova s'empres- 
sera d'assister M, Schweizer de tous les moyens dont 


65 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 














cet établissement peut disposer, et qu’il y a lieu d'at- 
tendre que la Société Impériale de Géographie ne refusera 
pas non plus sa coopération. 


Audition faite de l'exposé de M. Struve, la Classe re- 
connaît qu'il est du plus haut intérêt de procéder à une 
investigation détaillée du phénomène dans toutes les di- 
rections, et arrête de porter à la connaissance de M. le 
Ministre de l'Instruction publique les résultats des tra- 
vaux exécutés jusqu'à présent par M. Schweizer, avec la 
prière de vouloir bien lui procurer les moyens nécessaires 
à l'exécution des travaux indiqués. On exprimera en méme 
temps à M. le Ministre que c'est gráce à la protection 
bienveillante de M. le Ministre des Domaines que M. 
Schweizer a pu faire les recherches préalables et que 
par conséquent il y aurait peut-étre lieu de se concerter 
avec M. Mouraviof dans le but de trouver les moyens 
pour achever le travail. ` 


M. de la Roquette fait hommage à l'Académie de 
deux opuscules dont l'un porte le titre: Notice sur la vie 
et les travaux de M. le Baron A. de Humboldt. Paris 
1861, et l'autre: Notice sur la vie et les travaux de M. 
Pierre Daussy. Paris 1861. Dans la lettre d'envoi datée 
de Paris,le 27 mars 1861, l'auteur signale le projet qu'il 
à concu de publier, en corps d'ouvrage, le plus grand 
nombre possible des principales lettres scientifiques, écrites 
par Humboldt, soit aux personnes avec lesquelles il était 
en relation, soit à des Académies et Sociétés savantes. 
Déjà M. la Roquette a pu obtenir, gráce au concours 
bienveillant et empressé de plusieurs des correspondants 
francais et étrangers de Humboldt, des copies de lettres 
assez nombreuses pour former avec celles qu'il a recues 
lui-même, un volume in-8? qu'il compte faire paraître 
dans le courant de cette année. Il n'est pas de jour, dit- 
il, qu'il ne lui en parvienne de nouvelles, ou qu'il ne re- 
çoive la promesse qu'on va lui en envoyer, et il espère 
que ceux des membres de l'Académie qui possedent de 
semblables lettres, auront la bonté de l'aider à compléter 
son oeuvre. 

M. Alexandre Goriounof, sous-lieutenant au régiment 
de Velikoloutsk, adresse une lettre, accompagnée d'une 
note manuscrite qui S'oceupe du problème de la trisection 
de l'angle. M. Bouniakofski ayant, séance tenante, pris 
connaissance de la note, déclare que la solution donnée 
par l’auteur est exacte, mais qu'elle est purement méca- 
nique et non géométrique, L'auteur se sert, pour arriver à 
son but, d'un instrument particulier qu'il nomme diviseur 
d'angle (yra0z5a2) — tandis que la solution géométrique 
du probléme n'admet que l'usage du compas et de la 
régle. Les solutions mécaniques du probléme en question 
existent en assez grand nombre, et n'ont été jamais cen- 
sées être impossibles ni méme offrir aucune difficulté. On 
en informera l'auteur. 

M. Lovén, par une lettre de Stockholm, du 28 mars 

V "d 


Tome IV. 





1861, adresse des remerciments pour sa nomination à une 
place de correspondant. 

Lecture est faite d'une proposition signée par MM. 
Ostrogradski, Lenz, Bouniakofski et Jacobi, et rela- 
tive à la promotion de M. Otto Struve au grade d'Aca- 
démicien ordinaire pour la place vacante d'Astronomie. 
Les signataires ajoutent que M. le Président y a déjà 
donné son consentement et qu'ils déposeront sur le Bureau, 
à la séance prochaine, les titres du candidat. On procé- 
dera au ballottement dans la séance du 19 avril courant. 





CLASSE HISTORICO - PRILOLOGIQUE. 
Séance pu 12 (24) aveit 1861. 


M. Brosset présente et recommande pour le Bulletin 
un mémoire de M. Victor Langlois, intitulé: Etude sur les 
sources de l Histoire d'Arménie de Moïse de Khorÿn. 

Le Secrétaire Perpétuel annonce que l'impression du 
N° 10 du T. III des Mémoires est achevée; ce numéro 
contient le travail de M. Radloff, intitulé: Ueber die 
Sprache der Tschuktschen und ihr Verhültniss zum Korjaki- 


sc . 

M. Nicolas Mayer, ancien sténographe ‘et lithographe, 
adresse un ouvrage manuscrit contenant un essai de la com- 
binaison de la sténographie avec l'écriture ordinaire, et 
prie l'Académie de vouloir bien examiner cet ouvrage et 
de le publier sous ses auspices, s'il en est reconnu digne. 
On fera savoir à l'auteur que l'examen et la publication 
d'ouvrages de ce genre n'entrent pas dans les attributions 
de l'Académie. 

M. Kunik communique à la Classe qu'il a reçu de M. 
Sévastianof un fac-simile photographié de deux homélies 
eig thv &podov cà» "Póc, prononcées en 865 par le Pa- 
triarche Photius lors de l'incursion des Russes. On sait 
que les trois manuscrits des sermons de Photius, qui, à 
cause de ces deux morceaux relatifs à l'histoire russe, 
avaient éveillé au 17° siècle l'intérêt du monde savant, 
avaient disparu depuis. Pour en retrouver la trace, M. 
Kunik s'était adressé entre autres a l'Archimandrite Por- 
pbyrius, connu par ses voyages en Orient, et c'est lui 
qui a indiqué à M. Sévastianof, lors du voyage qu'il fit 
au mont Athos, les deux homélies du Patriarche de Con- 
stantinople, qui se trouvent parmi les manuscrits du mo- 
nastere ibérien. M. Sévastianof en a fait des copies 
photographiques, qu'il met à la disposition de l'Académie 
pour étre publiées par celle-ci, et M. Kunik propose de 
les faire imprimer dans les «Archives Russes». M. Nauck 
se chargera de la publieation du texte grec de ces homé- 
lies, et M. Kunik y joindra une traduction russe et une 
introduction historique. 

Audition faite de cette communication, la Classe charge 
le Secrétaire Perpétuel de faire parvenir à M. Sévastia- 
nof les remerciments de l'Académie. 

M. le Baron Korff, par une lettre du 7 avril 1861, 

b 


67 


Bulletin de l'Académie. Imperiale 


6s 





informe le Secrétaire Perpétuel, que M. Adrien Long- 
périer, conservateur des antiquités au Musée du Lou- 
vre, a fait don à la Bibliotheque Impériale Publique, 
d'une empreinte moulée en plátre, de la fameuse inscrip- 
tion phénicienne d'Echmounazar, remarquable non seule- 
ment sous le rapport de la haute antiquité du texte, mais 
encore sous le rapport de la torme des lettres qui peu- 
vent servir de modèle pour le tracé des caractères phéni- 
ciens. M. le Baron Korff demande si l'Académie désire 
en profiter pour faire faire, pour son imprimerie, un corps 
de caractères, et laisser exécuter à cet effet une copie de 
cette inscription. Dans ce cas il aurait été plus aisé de 
faire une pareille copie maintenant, avant que l'inscrip- 
tion ne soit attachée d'une maniére immobile au mur d'une 
des salles de la Bibliothéque. Le Secrétaire Perpétuel est 
chargé d'exprimer à M. le Baron Korff les remerciments 
de l'Académie et de l’informer que pour le moment elle 
n'a pas le projet de faire faire à son imprimerie un corps 
de caractéres phéniciens. 

Le Département des relations intérieures du Ministère 
des Affaires Etrangères, par un office du 28 mars dernier, 
renvoie trois manuscrits arabes, appartenant au Musée 
asiatique, et dont M. le D' Bernauer avait obtenu le 
prét en 1858 par l'entremise de l'Ambassade d'Autriche 
prés de la Cour de St.-Pétersbourg. Le Département trans- 
met en méme temps les remerciments du gouvernement 
autrichien. Les manucrits en question seront remis à M. 
Brosset, Directeur intérimaire du Musée asiatique. 

. Lecture est donnée d'une proposition signée par MM. 
Brosset, Bóhtlingk et Stephani et relative à la pro- 
motion de M. Nauck au grade d'Académicien ordinaire 
pour la place vacante de Philologie classique. Les titres 
du candidat étant énumérés dans cette proposition et M. 
le Président y ayant donné son consentement, on procé- 
dera au ballottement dans la séance prochaine (du 3 mai). 


CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE. 
Séance pu 19 avriu (1 MAI) 1861. 


M. Baer présente et lit la premiére partie d'un mé- 
moire intitulé: Sur wn nouveau projet concernant Détablis- 
sement de bancs d'hwitres sur les côtes Russes de la Baltique 
et sur le degré de salure de cette mer dans divers endroits. 
Avec une carte. (Über ein neues Project Austernbänke an 
der Russischen Ostsee-Küste anzulegen und über den SAlz- 
gehalt der Ostsee in verschiedenen Gegenden. Mit einer 
Karte, welche den Salzgehalt der Ostsee in verschiedenen 
Gegenden darstellt). Ce mémoire sera publié dans le Bul- 
etin. 


M. Zinine donne lecture d'un article, destiné au Bulle- | 


tin, «sur l'introduction de l'hydrogéne dans des combinaisons 


organiques». (Über die Einführung des Wasserstoffs in or- 
ganische Verbindungen). 





r T ANR 

Le Secrétaire Perpétuel annonce que l'impression de la 
3° livraison du t. III des Mélanges mathématiques et astro- 
nomiques (avec deux planches) est achevée. 

M. O. Struve apprend à la Classe que M. Wagner, 
Astronome de l'Observatoire Central, demande une auto- 
risation de faire en été un voyage de deux mois en Alle- 
magne. M. Struve trouve utile de profiter de cette occa- 
sion pour charger M. Wagner de différentes missions 
scientifiques se rapportant aux besoins de l'Observatoire 
de Poulkova. Ainsi, il devrait étudier tout ce qui regarde 
les régistrateurs galvaniques introduits récemment à Gotha 
ét à Altona, faire l'inspection de l'Observatoire nouvelle- 
ment construit à Leipsic, et enfin faire des acquisitions 
nécessaires pour compléter la Bibliotheque de Poulkova. 
Les propositions de M. Struve sont approuvées. 

Le Département Hydrographique, par un office du 8 
avril courant, envoie une feuille de l'Atlas de la mer Bal- 
tique représentant la rade de l'ile de Jussary et de Han- 
göoud. Cette carte sera remise à M. Lenz, sur la prière 
duquel on s'était adressé audit Département pour en ob- 
tenir ]e prét. 

M. Helmersen propose de nommer à la place vacante 
de Conservateur du cabinet minéralogique M. Goebel, 
maître-ès-arts, avantageusement connu par la part qu'il a 
prise à l'expédition de Chorassan en qualité de géologue 
et de chimiste. La Classe y ayant donné son adhésion, 
on en fera la communication au Comité Administratif. 

M. Brandt rappelle à la Classe que par la mort de 
M. Ménétriès, membre correspondant de l'Académie 
dans la Section Biologique depuis 1855, décédé le 10 
avril courant, la science a fait une perte bien regrettable, 
ainsi que le Musée Zoologique, dont il était un des con- 
servateurs. M. Brandt se réserve de présenter plus tard 
un candidat qui pourra remplacer le défunt dans sa charge 
de conservateur du Musée, surtout pour la branche ento- 
mologique. 

M. Baer fait la communication que l'Académie des 
Sciences de Berlin l'a élu associé étranger. Le Comité Ad- 
ministratif en recevra avis. e 

Le Secrétaire Perpétuel donne lecture d'un exposé, signé 
par MM. Ostrogradski, Bouniakofski, Jacobi et 
Lenz, rapporteur, des titres qui justifient la promotion 
de M. O. Struve au grade d'Académicien ordinaire pour 
la place vacante d'Astronomie. Conformément à la déci- 
sion prise par la Classe dans la séance du 5 avril, on 
procéde au ballottement d'usage. Au dépouillement du 
scrutin le candidat se trouve être élu. Cette élection sera 
soumise à l'approbation du Plénum. 


CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE. 
Stance pu 3 (15) mar 1861. 


MM. Wiedemann et Schiefner donnent lecture d'un 
rapport dans lequel ils appellent l'attention de la Classe 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


70 








sur les travaux de linguistique entrepris par M. le Dr. A. 
Ahlquist à Helsingfors, auteur de plusieurs articles in- 
sérés au Bulletin. Occupé à mettre en oeuvre les nom- 
breux matériaux qu'il a recueillis pour l'étude des langues 
Finnoises de l'Est et de la langue des Tchouvaches, il a 
conduit son travail au point de pouvoir. procéder à la 
publication successive des résultats de ses recherches. Il 
avait méme commencé à imprimer à Helsingfors un traité, 
en suédois, sur le mokscha, dialecte de la langue mord- 
vine, mais les feuilles livrées par son imprimeur étaient 
si mal réussies, qu'il a dû renoncer à en continuer l'im- 
pression. Or ses propres moyens ne lui permettant pas de 
faire un second essai, il désirerait publier le travail en 
question sous les auspices de l'Académie, et en allemand, 
pour le rendre plus accessible au monde savant. Les sig- 
nataires du rapport n'hésitent pas à appuyer la demande 
d'un philologue aussi habile et consciencieux que M. 
Ahlquist, et qui pendant plusieurs années a fait des 
voyages consacrés à l'étude des langues finnoises. Ils pro- 
posent donc de publier aux frais de l'Académie le traité 
sur le mokscha, sous forme d'un ouvrage séparé, in 8^, 
et en faisant usage de l'alphabet universel de Lepsius, et 
ils s'offrent à en soigner eux-mêmes la rédaction alle- 
mande. Le traité sur le mokscha embrasse la grammaire, 
des textes et un vocabulaire et formera de 12 à 15 feuilles 
d'impression; l'édition serait de 300 ou 400 exemplaires 
dont 50 seraient mis à la disposition de l'auteur. En ter- 
minant, les signataires du rapport expriment le voeu que 
l'Académie puisse également publier sous ses auspices les 
travaux subséquents de M. Ahlquist, qui ne laisseront 
pas de jeter un nouveau jour sur plusieurs dialectes en- 
core peu étudiés, surtout ceux des Wogoules et des Tchou- 
vaches. La Classe, audition faite de ce rapport, accueille 
la proposition et arréte la publication du traité sur le 
mokscha, en forme de volume séparé, au nombre de 300 
exemplaires. 

Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la 
Classe que l'ouvrage intitulé: «Hemopia Arwans Moûcen 
Kaanramasawu, nucamean. X emka», est imprimé et a été 
mis en vente et en distribution. 

M. Charmoy adresse de Toulon, sous la date du 9 (21) 
avril 1861, une lettre servant de réponse à la communi- 
cation qui lui a été faite par le Secrétaire Perpétuel de 
la décision de la Classe du 15 mars dernier, relativement 
à la publication de sa traduction du Schéref-Nameb, et y 
fait en méme temps la demande d'étre autorisé à livrer 
le Manuscrit de sa version aux presses orientales de l'Im- 
primerie Impériale de Paris. La Classe, considérant les 


difficultés. qui pourraient surgir pour l'Académie par suite |. 


de l'adoption d'un pareil mode de publication, charge le 
Secrétaire Perpétuel d'informer M. Charmoy, que l'Aca- 
démie né saurait se départir dans cette occasion de la 
régle suivie par elle d'imprimer les ouvrages paraissant 
sous ses auspices à sa propre imprimerie. On invitera 





donc M. Charmoy à vouloir bien faire parvenir au plutót 
son manuscrit au secrétariat, en l'avertissant en méme 
temps, que, si le manuscrit n'en est pas livré dans le 
délai d'un an ou deux, M. Véliaminof-Zernof sera en 
droit de se tenir quitte de son engagement de ne pas 
publier la traduction qu'il a déjà préparée. 

M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office 
du 15 avril dernier, transmet une suite de monnaies du 
À VIT siècle, trouvées dans le district de Vilna par des en- 
fants de paysans, et demande un avis de l'Académie si 
elle juge utile d'en faire l'acquisition pour son Cabinet 
numismatique, en accordant une rémuneration à ceux qui 
les ont trouvées. Renvoi à l'examen de M. Kunik. 

Conformément à la décision prise par la Classe dans sa 
dernière séance on procède au ballottement de M. Nauck, 
proposé au grade d'Académicien ordinaire pour la place 
vacante de Philologie classique. Au dépouillement du 
scrutin il se trouve qu'il est élu à l'unanimité des voix. 
Cette élection sera, conformément aux réglements, sou- 
mise à l'approbation du Plénum. 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
Séance pu 10 (22) mar 1860. 


M. Brandt présente et recommande pour le Bulletin 
une notice de M. Radde sur quelques nouvelles espèces 
de mammifères de la Sibérie orientale. 

M. Baer fait une Communication verbale d’une récente - 
découverte de M. Kühne touchant à un des problèmes 
les plus difficiles comme aussi des plus importants pour la 
connaissance du système nerveux. Il a réussi nommément 
à découvrir la manière dont se terminent les nerfs dans 
les muscles et à préciser de la sorte la nature des nerfs 
de mouvement. Jusqu'à présent on n’a pu parvenir, mal- 
gré tous les efforts, à voir distinctement la terminaison 
de ces nerfs, et cependant une théorie bien fondée des 
nerfs n'est pas possible sans une connaissance exacte de 
cette circonstance. Suivant M. Kühne, les fibrilles simples 
se divisent en plusieurs branches dont celle du milieu est 
la plus courte et les latérales sont plus longues. Chacune 
de ces branches se termine en un bourgeon nerveux cy- 
lindrique sans nucléole. Ainsi le nerf agit sur la sub- 
stance des muscles par son gonflement nerveux. Cette 
terminaison est trés analogue à celle des fibrilles des nerfs 
de sensibilité, telle que M. Krause a rendue trés pro- 
bable aprés de nombreuses observations antérieures des 
autres physiologues sur les corpuscules de Vater ou de 
Pacini, sur les corpuscules tactiles, et d'autres. 

M. le Général Schubert, conformément à un désir ex- 
primé par l'Aeadémie (v. la séance de la Classe du 13 mai 
1859, et celle du 10 juin méme année), adresse une liste 
alphabétique de tous les noms des lieux dont les posi- 


tions sont consignées dans son ouvrage, publié par l'Aca- 
démie en 1858 sous le titre: des travaux astrono- 


GO 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


72 





miques et géodésiques en Russie. Cette liste sera imprimée 
sous forme de deuxiéme supplément audit ouvrage. 

Le Secrétaire Perpétuel donne lecture d'une lettre que 
lui a adressée M. Radde, sous la date du 8 de ce mois, 
et dans laquelle il soumet au jugement de l'Académie 
le manuscrit achevé qu'il envoie également, du premier 
volume de la relation de son voyage, fait par ordre et aux 
frais de la Société Géographique Impériale de Russie; il 
prie l'Académie de vouloir bien prendre sous ses auspices 
la publication de tout l'ouvrage qui se composera de 4 
volumes et d'un grand nombre de cartes et de dessins. Au 
cas oü l'Académie se verrait dans l'impossibilité, à cause 
de l'exiguité de ses ressources pécuniaires, de subvenir 
aux frais de cette publication, M. Radde la prie au moins 
de vouloir bien user de son crédit, afin de lui procurer les 
moyens nécessaires pour faire paraitre le fruit de ses 
voyages et de son travail de plusieurs années. — Renvoi 
à l'examen de MM. Baer et Brandt, auxquels le manu- 
Scrit de l'ouvrage est remis. 

M. Baer présente au nom de M. le D' Rüdinger, pro- 
fesseur à Munich, la premiere livraison de l'ouvrage qu'il 
a entrepris de faire paraitre sous le titre: Atlas du systeme 
nerveux periphérique du corps humain, Munich 1861, in-f°. 
Cet atlas, composé de photographies de grandeur natu- 
relle, faites d'aprés des préparations anatomiques, est 
destiné, suivant l'opinion de M. Baer, à devenir l'objet 
d'une attention particulière dans le monde savant, — et 

témoigne en méme temps du haut degré de perfection au- 
quel l'art photographique est arrivé à Munich, ainsi que 
de la perfection des préparations anatomiques, qui ont, 
permis d'obtenir des empreintes aussi nettes que précises. 

M. Brandt, se référant à la communication quil a 
faite dans la séance du 25 janvier 1861, concernant un 
second mastodon, trouvé prés de Nikolaief , annonce 
que, suivant les renseignements qu'il doit à l'obligeance 
de M. Général- aide - de - Camp Vice- Amiral Glasenap, 
des fouilles ultérieures instituées à l'endroit de cette dé- 
couverte, y ont constaté l'existence d'un squelette de 
mastodon. Comme cette nouvelle trouvaille offre à plus 
d'un titre un intérét particulier, et pourrait peut-étre 
donner le moyen de compléter les parties manquant à 
lexemplaire du Musée Zoologique, M. Brandt propose 
de prendre des mesures nécessaires afin que ce nouveau 

squelette soit retiré de la terre et envoyé à l'Académie. 
M. Papkof, maitre de gymnase à Odessa, et le Chirur- 
gien Vassilief à Nikolaief, pourraient étre chargés du 
soin de conduire des travaux de l'exhumation, et M. Gla- 
senap a bien voulu très obligeamment promettre son ap- 
pui et coopération dans cette entreprise. M. Brandt 
évalue les frais probables de l'exhumation et du transport 
de ces os jusqu'à St.-Pétersbourg, à 300 roubles au plus. 
La Classe approuve la proposition et arréte que les frais 
Seront portés sur le compte des deniers économiques, 
article XV du budget de 1861, jusqu'à la concurrence 





de 300 roubles, et que, si les dépenses excèdent ce chiffre, 
le surplus sera prélevé sur les sommes d'état du Musée 
Zoologique. Pour tout ce qui regarde les travaux d'exhu- 
mation et le transport des os, M. Brandt est autorisé à se 
mettre en rapport avec MM. Glasenap et Papkof. 

Son Altesse Grand-Ducale Monseigneur le Duc George 
de Mecklenbourg-Strélitz à fait transmettre à l'Académie 
une lettre, adressée à celle-ci par M. Knochenhauer et 
accompagnant l'envoi de trois de ses mémoires publiés 
dans les comptes-rendus des séances de l'Académie de 
Vienne, sous le titre: 1? Ueber das elektrische Luftthermo- 
meter; 2° Ueber den Gebrauch des Luftthermometers, et 3° 
Ueber die Theilung des elektrischen Stroms. L’auteur en ayant 
appelé au jugement de l'Académie sur la valeur de ces 
mémoires, Son Altesse Grand-Ducale a fait connaitre son 
désir que le rapport qui en sera fait soit placé sous ses 
yeux. M. Lenz se charge de l'examen 

M. Scheerer, de Freiberg, fait hommage de deux no- 
tices qu'il a publiées l’une dans le Journal Annalen der 
Chemie und. Pharmacie Bd. CXVI, Heft 2, sous le titre: Ver- 
suche über die Menge der Kohlensüure, welche bei hüherer 
Temperatur aus kohlensauren Alkalien durch Kieselsäure und 
andere Oxyde ausgetrieben wird, nebst Folgerungen hinsicht- 
lich der atomistischen Zusammensetzung der Kieselsäure, et 
l'autre dans les Nachrichten der Gesellschaft der Wissen- 
schaften zu Göttingen (1861, N? 3), sous le titre: Ueber die 
chemische Constitution krystallinischer Silicat- Gesteine , mit 
besonderer Beziehung auf den Freiberger grauen und rothen 
Gneis. Dans la lettre dont l'auteur accompagne cet envoi, 
il résume les conclusions auxquellés il est arrivé dans la 
première de ces notices, et annonce que la seconde n’est 
qu'une communication préalable et qu'elle sera suivie pro- 
chainement d'un travail plus étendu dans lequel il s’ap- 
plique à montrer qu'il existe des roches crystallines sili- 
ceuses, dont la constitution chimique est soumise à des 
loix précises et constantes, comme la constitution de chaque 
espéce minérale, et que cette constitution reguliere de ces 
roches est intimement liée au mode et à l'époque de leur 
formation géologique. 

Le Secrétaire Perpétuel annonce que le mémoire de M. 
le D" Gruber: Die Oberschulterhakenschleimbeutel etc. (Mé- 
moires de l'Académie Tome III, N? 11) et la livraison 6 
du Tome IV des Melanges physiques et chimiques, sont im- 
primés et mis en vente et en distribution. 

Lecture est faite d'un office de M. le Ministre de l'In- 
struction Publique, du 3 mai courant, coté N° 684, fai- 
sant connaitre que M. Hignet, professeur à Varsovie, à 
placé sous les yeux de son Altesse Impériale Monseigneur 
le Grand-Due Constantin, une note sur l'utilité et la 
possibilité de l'établissement artificiel de bancs d'huitres 
sur les cótes de la Baltique, prés de Libau et dans d'autres 
localités du voisinage de ce port; cette note a été exa- 
minée par le Conseil dé l'Université de Dorpat, qui à la 
suite de cet examen a formulé la conclusion qu'il est 


73 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


74 





nécessaipe de s'assurer, au moyen de recherches à faire 
sur les lieux-mémes, si les localités désignées dans la note 
offrent les conditions nécessaires au succès d'une pareille 
entreprise. M. le Ministre désire connaître si M. l'Acadé- 
micien Baer n'est pas disposé à prendre part à ces re- 
cherches. M. Baer déclare à cette occasion qu'il y a 
quelque temps il a été invité par M. le Prince Souvorof, 
Gouverneur- Général des Provinces Baltiques, à donner 
son avis sur la question de savoir si des essais d'établisse- 
ment de bancs d'huitres peuvent promettre quelque suc- 
cés sur les cótes de la Daltique; et qu'il y a répondu par 
un exposé des raisons qui le portent à considérer comme 
parfaitement douteuse toute réussite d'essais de ce genre. 
M. Baer rappelle de plus qu'il a traité cet objet au long 
dans un mémoire qu'il a présenté à la Classe dans sa séance 
du 19 avril dernier (Ueber ein meues Project Austerbünke 
an der Russischen Ostseeküste anzulegen und über den Salz- 
gehalt der Ostsee in verschiedenen Gegenden), et qui est 
maintenant sous presse. Les raisons sur lesquelles M. Baer 
fonde sa conviction se résument ainsi. Les huitres vien- 
nent dans la Méditerranée, dans l'Océan Atlantique, dans 
la mer du Nord et dans les parties septentrionales du Kat- 
tegat. Mais elles ne viennent plus dans les parties méri- 
 dionales de ce détroit, sur les côtes des iles du Danemarc. 
Elles ne viennent non plus dans la Baltique, pas méme 
dans ses parties occidentales. Les huitres qui sont con- 
sommées à St.-Pétersbourg sous le nom de celles de 
Flensbourg, proviennent des cótes occidentales du Schles- 
wig, donc de la mer du Nord, et ne sont réputées sous le 
nom de celles de Flensbourg que parce qu'elles nous arri- 
vent avec des bátiments venant de ce port, dans lequel 
elles sont apportées par voie de terre. Comme la Bal- 
tique communique avec le Kattegat par trois détroits, le 
Sund, le grand et le petit Belt, il faut qu'il y ait dans 
cette mer méme une cause qui s'y oppose à la propaga- 
tion des huitres. On sait que les huitres déposent leurs 
oeufs en quantités immenses. Quoique le courant des eaux 
aille le plus souvent de la Baltique dans le Kattegat par 
les trois détroits, il arrive cependant qu'il se dirige aussi 
dans le sens contraire. Les oeufs d’huitres auraient dü par 
conséquent pénétrer avec le temps dans la Baltique, et 
Sy développer, s'ils pouvaient trouver dans cette met les 
conditions nécessaires à leur éclosion et à leur existence. 
La cause qui s'y oppose, consiste indubitablement dans 
le trop faible degré de salure de la mer Baltique. L'eau 
de la Méditerranée contient 3,7%, de sel; celle de Po- 
céan Atlantique et de la mer du Nord de 3,0 à 3,5%; 
dans la partie septentrionale du Kattegat l'eau en a 
encore de 1,8 jusqu'à 2,0%, de sel. Dans la Baltique, 
c’est la portion la plus occidentale, prés de Kiel, qui se 
distingue par le degré le plus grand de salure, et la quan- 
tité de sel n'y dépasse cependant pas le chiffre de 1,754. 
Plus on avance de là à lorient, plus le degré de salure 
diminue; surles cótes Russes de la mer il n'atteint nulle 














part le chiffre de 0,8%, de sel. Les eaux les moins salées, qui 
produisent encore des huitres, quoique fort chétives déjà, 
sont celles de Théodosie en Crimée, et cependant le con- 
tenu de sel s'élève ici à plus de 1,7%,; il est donc deux 
fois plus fort que sur les cótes russes de la Baltique. La 
cause de la trop faible quantité de sel dans l'eau de cette 
mer est évidemment celle que le grand nombre de rivieres 
qui s’y jettent, y déversent plus d'eau qu'il n'en est enlevé 

par l’évaporation et que par conséquent la Baltique 

épanche par le Kattegat plus d'eau qu'elle n'en recoit en 

retour. De plus, on a déjà fait des essais de la culture des 

huîtres dans la Baltique, et le mauvais succès qu'ils ont 

eu prouve également l'impossibilité d'y introduire cette 

industrie. Encore sous le regne de l'Impératice Elisabeth 

on avait concu le projet de transplanter des huitres dans 

la Baltique, et des vaisseaux ont été à cet effet envoyés 

à Flensbourg, mais on a abandonné l'entreprise en appre- 

nant que les huitres devaient étre apportées pour cela de 

la cóte opposée du Schleswig. A l'ile de Rugen un essai a 

été tenté il y a environ 25 ans, et n'a eu aucun succès. 

Le feldmaréchal prince Blucher a fait, à ce qu'on dit, 

sur les cótes de Meklenbourg un essai qui a eu le méme 

sort. Enfin le plus concluant sont des tentatives infruc- 

tueuses faites à plusieures reprises sur les cótes septen- 

trionales de Seeland, dans la partie méridionale du Kat- 

tegat. — Audition faite de cet exposé, la Classe arréte que 

l'on portera à la connaissance de M. le Ministre ces con- , 
sidérations qui ne permettent pas à l'Académie de recon- 

naitre l'utilité de recherches que l'on propose de faire 

pour vérifier les suppositions de M. Hignet. 

M. le D' Holtermann envoie des observations météo- 
rologiques, faites par lui à Blagovéstchensk (sur l'Amour) 
depuis le 11 décembre 1860 jusqu'au 27 février 1861. 
Elles seront remises à M. Kupffer. 

Le comité de la fondation Humboldt envoie une circu- 
laire imprimée, faisant connaitre l'état présent du capital 
de cette fondation (s'élevant à 39,123 thalers), ainsi qu'un 
exemplaire des Statuts de cette fondation. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
Séance pu 17 (29) mar 1861. 

Le Secrétaire Perpétuel produit le numéro de la Ga- 
zette Allemande de St.-Pétersbourg, du 7 mai 1861, N° 
99, qui contient la nouvelle de la mort de M. le D' Lo- 
rentz, membre correspondant de l'Académie dans la sec- 
tion historico-politique depuis 1840, décedé à Bonn le 28 
avril (10 mai). 

M. Kunik annonce à la Classe, qu'il a l'intention de 
publier dans le recueil qui va paraitre sous le titre de 
«Pyeckiii Apxass», le journal du prince A. Menchikof, 
(Iozemnbia sauucku kuasa Aaekcagrpa Jaunıosuga Menb- 
mmkoBa). Ce journal ne s'est pas conservé complet, il en 
manque quelques volumes qui semblent étre perdus, et 


75 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


76 





d'autres sont en partie endommagés. M. Kunik dépose 
sur le Bureau une copie des trois premières années 
(1716 — 1718), faite sous la surveillance de M. Iessipof. 
Quoique ce journal ne soit pas d'un intérét égal, puisqu'il 
contient aussi beaucoup de choses peu importantes, il 
comptera néanmoins, selon M. Kunik, parmi les meilleures 
sources pour la biographie de Menchikof et ses rapports 
avec les contemporains pendant le temps de 1716 à 1727, 
surtout sous le rapport chonologique. Comme M. Kunik 
s'est convaincu par un essai, fait en commun avec M. 
Iessipof, qu'on ne saurait abréger ce journal sans ris- 
quer d'en diminuer l'utilité pour les biographes futurs 
des différentes personnes qui y sont mentionnées, il pro- 
pose d'en faire imprimer in extenso les trois premieres 
années, sauf de faire des restrictions dans les années sub- 
séquentes, si cela est jugé convenable. M. Iessipof s'est 
déclaré prét à lire une épreuve d'aprés l'original, à rédi- 
ger les index nécessaires et à ajouter à la fin de chaque 
année une série de lettres et documents, tirés des archives 
de l'Empire et ayant trait aux personnes dont le journal 
fait mention. 

La Classe, en adhérant aux propositions de M. Kunik, 
arréte l'impression des années 1716 — 1718 dudit jour- 
nal au nombre de 600 exemplaires dont 25 seront mis à 
la disposition de M. Iessipof. 

M. Stephani présente au nom de M. le comte Stro- 
ganof, Président de la Commission Impériale archéolo- 
gique, un exemplaire de l'ouvrage intitulé: Compte- Rendu 
de la Commission Imperiale Archéologique pour l'année 1859. 
Avec un Atlas. St.-Pétersbourg 1860. Le texte explicatif 
y a été rédigé par M. Stephani. On exprimera à M. le 
comte Stroganof les remereiments de l'Académie et l'ou- 
vrage passera à la Bibliothèque. 

Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la 
Classe, que l'impression de l'ouvrage suivant est achevée: 
Hanssen, D' Georg, Die Aufhebung der Leibeigenschaft und 
die Umgestaltung der guisherrlich-bäuerlichen Verhältnisse 
überhaupt in den Herzogthümern Schleswig und Holstein, 

M. le Général Tchefkine, par une lettre adressée au 
Secrétaire Perpétuel sous la date du 8 mai courant, 
met à la disposition de l'Académie une série d'an- 
ciennes monnaies Tatares, reques par lui du marchand 
Afanasi Vassilief, habitant de la ville de Zarevo au gou- 
vernement d'Astrakhan. M. Brosset se charge de les exa- 
miner et d'en faire l'objet d'un rapport. 

Le premier Département du Ministére des Domaines, 
par un office du 5 mai courant, transmet un miroir mé- 
tallique oriental, trouvé dans un tertre dit de Mamai 
aux environs du village Kolobofstchina, gouvernement 
d'Astrakhan, par des paysans ressQrtissant audit Mi- 
nistere. Sur cette piece sont représenté deux animaux et 

elle est munie d'une inscription arabe, dont M. Kholmo- 
gorof a fait une traduction qui est également annexée 
audit office. Le Département précité désirant connaitre 














l'avis de l'Académie sur cette trouvaille, 
charge de l'examen. 

M. Schnitzler, par une lettre datée de Strasbourg, le 
10 mai courant, fait hommage du t. III et dernier de son 
Atlas historique et pittoresque, dont il annonce l'envoi par 
lentremise de l'Ambassade Russe à Paris, et donne en 
méme temps des renseignements sur les travaux Scienti- 
fiques, dont il s'occupe maintenant, savoir le second vo- 
lume de «l’Empire des Tsars», comprenant la Statistique 
et l'Ethnographie; une Histoire de la diplomatie russe au 
XIX" siècle et un ouvrage sur les relations de la Russie 
avec l'Asie. 

Le Département des relations intérieures du Ministère 
des Affaires étrangères, par un office du 13 mai courant, 
transmet l'ouvrage intitulé: «La flotte de César», dont son 
auteur, M. Jal, fait hommage à l'Académie. 

Son Eminence Monseigneur le Métropolitain de Mos- 
cou, par un office du 4 mai courant, envoie le Chro- 
nographe manuscrit N° 86, appartenant à la Biblio- 
theque Synodale et dont l'Académie avait sollicité le 
prêt pour le mettre entre les mains de M. Lazarefski. 
Le manuscrit en question a été remis à M. Kunik qui 
fait part que M. Lazarefski a été forcé d'entreprendre 
un voyage de trois ou quatre mois pour rétablir sa santé 
et que par conséquent la restitution du manuscrit doit 
éprouver un retard considérable. M. Kunik prie donc de 
relever cette circonstance dans la lettre qui sera expediée 
au Métropolitain Philaréte pour accuser réception dudit 
Chronographe. 


M. Brosset se 


CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE. 
Séance Du 24 mai (5 avi) 1861. 

M. Baer annonce que M. Thomsen, Directeur du Mu- 
sée des Antiquités du Nord à Copenhague, a eu l'obli- 
geance de lui envoyer pour la collection craniologique de 
l'Académie un moule en plâtre d'un crâne de la période 
dite de bronze; il y a joint la remarque que des cránes 
complets provenant de cette période sont extrémement 
rares dans le nord, puisque dans ce temps là on avait 
coutume de brüler les cadavres; les cránes ne pouvaient donc 
échapper à cette destruction que dans des cas trés rares 
et tout à fait exceptionnels. M. Baer de son coté fait ob- 
server que le moule reçu ressemble presque exactement 
à un cräne de la collection de Schwerin, qu'il a fait pho- 
tographier sous tous les aspects en 1859, parce qu'on 
croyait posséder dans ce cráne le seul qui füt resté des 
anciens Vendes de ce pays. M. Baer ne s'était pas rangé 
à cette opinion, car aprés un examen attentif de la struc- 
ture du cráne il croyait avoir lieu de le considérer plutót 
comme un représentant du type celte. Il est bien constaté 
maintenant que ce cráne est parfaitement identique aux 
crânes de la période de bronze, trouvés en Danemarc; il ne 
sera donc plus permis, selon M. Baer, d'attribuer aux 
Vendes les sépulcres du Meklenbourg, qui ne renferment 


77 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


Sa 





pas d'autres objets que de la période de bronze, et il 
faudra alors d'autres preuves pour pouvoir admettre l'ori- 
gine slave de quelques uns de ces sépulcres. Vu l'intérét 
historique de cette question, M. Baer désire publier dans 
le Bulletin un article à ce sujet et le faire accompagner 
d'une reproduction lithographique des photographies du 
crâne de Schwerin. 


MM. Baer et Brandt présentent leur rapport sur le 
premier volume du voyage de M. Radde (v. la séance 
précédente). Ils y constatent que le manuscrit examiné 
par eux est d'environ mille pages et se rapporte aux 
mammiferes du pays de l'Amour et de la Mongolie. L'in- 
troduction contient des explications. intéressantes sur Piti- 
néraire qu'a suivi le voyageur, ainsi qu'un tableau phy- 
sique des contrées qu'il a parcourues. Vient ensujte 
la description des mammiferes, qui embrasse 92 espéces; 
si d'un coté il n'y en a que cinq à signaler comme nou- 
velles, M. Radde a d'un autre coté réussi à 
pour des espéces déjà connues une série de faits nou- 
veaux et intéressants. Le volume est terminé par de 
bonnes remarques sur le caractére de la faune des con- 
trées visitées par le voyageur, comparée à celles de l'Eu- 
rope, de la Sibérie, du Japon et de la partie Nord-Est de 
l'Asie, ainsi que sur les conditions du sol et du climat, qui 
influent sur ce caractére. Le travail est accompagné 
de 13 planches et 3 cartes, dessinées par M. Radde et 
représentant la distribution géographique de plusieurs 
especes animales. Si l'on pouvait présumer jusqu'ici, que 
par les recherches consciencieuses et étendues de M. Leo- 
pold Schrenck sur la Faune du pays de l'Amour ce su- 
jet ait été presqu'épuisé, il faut convenir maintenant, se- 
lon les Commissaires, que le travail de M. Radde vient 
y ajouter un supplément indispensable, apportant un grand 
nombre de faits nouveaux d'une valeur scientifique incon- 
testable. Il faut dire encore que le présent volume ne 
forme qu'un. tiers de l'ouvrage, auquel M. Radde travaille 
actuellement; un second volume doit contenir les oiseaux 
et un troisieme les autres classes du régne animal. Les 
Commissaires declarent en terminant qu'ils regarderaient 
comme une véritable perte pour la science, si les résul- 
tats obtenus par M. Radde par tant d'efforts, devaient 
rester inconnus au monde savant, et qu'il y aurait incon- 
vénient, si l'auteur était réduit à chercher à l'étranger un 
éditeur pour son ouvrage. Les Commissaires évaluent à 
environ 6000 roubles la somme nécessaire à la publica- 
tion de tout l'ouvrage. 


Les ressources pécuniaires de l'Académie étant trop 
restreintes pour pouvoir faire face à une pareille dépense, 
les Commissaires proposent d'intercéder aupres des hautes 
autorités, pour procurer à M. Radde, s'il est possible, la 
subvention dont il a besoin pour pouvoir publier son 
voyage. | 


Les conclusions de ce rapport sont adoptées par la 


a constater | 





Classe et le Secrétaire Perpétuel est chargé de soumettre 
cette affaire à l'agrément de M. le Président. 

M. Lenz remet le rapport dont il avait été chargé dans 
la derniere séance sur trois mémoires de M. Knochen- 
hauer. La teneur du rapport ayant été approuvée par la 
Classe, on en placera une copie sous les yeux de Son 
Altesse Grand-Ducale Monseigneur le Duc George de 
Mecklenbourg-Strelitz. 

M. Baer met sous les yeux de la Classe la quatrieme 
partie du Recueil de rapports sur l'expédition Caspienne, 
dont il avait la direction. Cette partie est formée d'un 
Atlas représentant les différents outils employés à la péche; 
en rendant pleine justice au soin et au dévouement avec 
lesquels M. Nikitine en a exécuté les dessins, M. Baer 
croit pourtant devoir décliner toute responsabilité des 
fautes qui s'y sont glissées, vu que le Ministere des Do- 
maines n'a pas cru nécessaire le concours de M. Baer dans 
la publication de cet Atlas. 

M. Helmersen communique que M. le Ministre des 
Finances, avec l'autorisation de S. M. l'Empereur, l'a 
chargé de faire cet été un voyage pour visiter les bords 
supérieurs de la Narova et les rivages du lac de Peipus. 
Les recherches géologiques, qu'il doit y instituer, seront 
du genre de celles qu'il a faites sur les bords inférieurs 
et à l'embouchure du méme fleuve et qui ont été publiées 
dans le Bulletin de l'Académie, t. III, p. 12 — 49. Le but 
en est de résoudre les deux questions suivantes: 

1) Quelles sont les difficultés ou obstacles géologiques 
et physiques, qui pourraient entraver des travaux entre- 
pris pour l'amélioration du chenal de la Narova supé- 


rieure? 

2) Quelles difficultés ou obstacles géologiques et autres 
pourraient s'opposer au projet qui a été conqu pour l'a- 
baissement du niveau du lac de Peipus, de tant de pieds 
qu’il faudrait pour empêcher le rivage occidental du lac 
de se convertir entièrement en marais? A quel endroit 
faudrait il creuser le canal de décharge, quel en serait le 
meilleur point de départ au lac de Peipus et oü devrait 
il se rallier à la Narova? 

M. Baer fait part que, sur sa requéte, M. le Professeur 
Sokolof à Moscou a eu l'obligeance de lui faire parvenir 
pour la collection craniologique 14 cránes de Russes, de 
différents gouvernements, savoir de ceux de Moscou, de 
Tver, de Smolensk, de Iaroslaf, d'Orel, de Kalouga, de 
Koursk, de Tambof, de Voronéje et de Varsovie. Ces crá- 
nes, réunis à ceux qui l'année passée ont été fournis par 
MM. Knoch et Nikitine, constituent une série suffisante 
pour la comparaison du type des habitants de la Grande 
et de la Petite Russie; il est seulement à désirer qu'on 
puisse aussi acquérir des cränes de la Russie Blanche. 

M. Plieninger, par une lettre du 30 janvier 1861, 
transmet un exemplaire de l'ouvrage, publié par lui sous 
les auspices et aux frais de l'Académie et portant le titre: 
J. G. Gmelini Reliquiae quae supersunt commercii episto- 


79 


Bulletin de l'Académie Imperiale so 





liei cum C. Linnaeo, A. Hallero, G. Stellero et al. Stutt- 
gartiae 1861. 8°. L'ouvrage sera mis en vente et en dis- 
tribution. 

M. V. Haüy fait hommage d'un mémoire publié par lui 
à St.-Pétersbourg en 1860 sous le titre de: Télégraphie. 
Instructions pratiques sur la construction des lignes, l'instal- 
lation extérieure des stations et l'application des appareils. 
Il en sera remercié. 

M. Doengingk, de Kichinef, adresse trois exemplaires 
de son mémoire sur la sauterelle et les dévastations causées 
par elle en 1860. 

M. Felix Vigneaux, Ingénieur-Architecte à Bordeaux, 
par une lettre datée du 22 mai courant, annonce qu'il 
aurait à communiquer des faits nouveaux sur la physiolo- 
gie de l'ovule humain. 
= M. Kluk-Kluczycki adresse une lettre qu'il fait ac- 
compagner d'un exemplaire d'un mémoire intitulé: Auflö- 
- sung des Verhältnisses der Quadratur in den Kreis, als eines 
einzelnen Falles des allgemeinen mathematischen Grundgesetzes 
in formellen Körpersistemen und Krafteigenheiten den Natur- 
erschemungen. Populär dargestellt. Wien, 1861. 

M. Schaffner, des Etats-Unis de l'Amérique, fait hom- 
mage de trois brochures différentes parues à Londres en 
1861 et ayant trait à la construction d'un télégraphe 
sousmarin, destiné à etablir une jonction des deux hémi- 
spheres au moyen du fil électrique, en allant par les Isles 
Faroe, l'Islande et le Groénland. 

MM. Jacobi et Fritzsche annoncent que, sur une 
autorisation de M. le Ministre des Finances, le Comité de 
lExposition Industrielle qui va s'ouvrir dans cette capi- 
tale les a invités à prendre part aux occupations des com- 
missions d'experts. Recu pour avis. 


BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 


L'Académie a recu dans ses derniéres séances les 
ouvrages dont voici les titres: 


Vignoles, Charles. Observations to accompany the map 


of the Shadowpath thrown by the total eclipse of the 


sun on the 18th July 1860, across the north-eastern 
part of Spain. London 1860. 8. 

Apelt, E. F. Parmenidis et qose doctrina de mundi 
structura. Jenae 1857. 

Weiss, Adolf J. G. ladies à aus der Natur. Nach — 
Forschungen. 2te Ausgabe. Troppau 1860. 

Annales de la Société Linnéenne de Lyon. Ame 1858 
— 59. Nouvelle série. T. V. VI. Lyon. 

Réglement de la Société Linnéenne de Lyon. zeg 1860. 8. 

Mémoires de la Société Impériale des sciences naturelles 
de Cherbourg. Tome VIL 1859. Paris et Cherbourg 
1860. 8. 4 





N DU E e i 

Verhandlungen des naturhistorisch- medicinischen Vereins 
zu Heidelberg. Band II, N° II. 

Jahrbücher des Vereins für Naterksudé im Herzogthume 
Nassau, 12tes u. 13tes Heft. Wiesbaden 1857 — 58. 8. 

Erster Bericht des Offenbacher Vereins für Naturkunde 
über seine Thätigkeit von seiner Gründung am 10. 
Mürz 1859 bis zum 13. Mai 1860. Offenb. a. M. 1860. 

Jahresbericht der Naturforschenden Gesellschaft Graubün- 
dens. Neue DT öter, 4ter u. 5ter Jahrgang. Chur 
1858 — 60. 

Magnétisme il dire et aurore boréale. (Extrait des Bul- 
letins de l'Académie royale de Belgique) 8. 

Magnétisme terrestre. (Extrait des Bulletins y l'Acadé- 
mie royale de Belgique, 2° série, t. IX, N? 

Murchison, Sir Rod. Imp. Address to the iden 
and ethnological section of the British Association at 
the Oxford meeting of 1860. Oxford. 8. 

Bulletin de la Société Impériale des Naturalistes de Mos- 
cou. Année 1860, N? II. Moscou 1860. 8 

Nouveaux mémoires de la Société Impériale des Natura- 
listes de Moscou. T. XIII, Livr. I. Moscou 1860. 4. 

Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Phi- 
ladelphia. 1859, sheet 20 — 27; 1860, sheet 1 — 6. 
Philadelphia. 8. 

Journal of the Academy of Natural Sciences of Philadel- 
phia. New series vol. IV, p. III. Philadelphia 1860. 4. 

Annals of the Lyceum of natural history of New York. 
Vol. VII, N° 1 —3. New York 1859. 8. 

Boston Journal of Natural History. Vol. VII, N° I. Boston 


Proceedings of the Hox Society of Natural History. Vol. 
VII, sheet 10— 1 

Boletin de la Tum ‘de Naturalistas Neo - Granadinos. 
Feuilles 1. 2. Bogotá, Londres 1860. 

Weiss, Dr. Ad., u. Weiss, Edm. Untersuchungen über den 
Zusammenhang in den Ánderungen der Dichten und 
Brechungs-Exponenten in Gemengen von' Flüssigkei- 
ten. Wien 1858. 8. 

Kupffer, A. T. Recherches expérimentales sur l'élasticité 
des métaux, faites à l'observatoire physique central 
de Russie. T. I. St.-Pétersbourg 1860. 4 


CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


MM. Ostrogradski et Bouniakofski ont été décorés 
de l'ordre de St.-Anne 1* classe, avec la couronne Impé- 
riale. 


RECTIFICATION. 


Page 28, ligne 12, lisez: Usiglio au lieu de Msiglio. 
Sal AL 


Paru le 17 juin 1861. 





EE e 








Königsberg, 
T. IV. N° 2. M. Sehubert, 
BE. Bones crc 
L 
C f ) 


BULLETIN 


DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 





TOME IV. 


( Feuilles 6 — 10. ) 


CONTENU. 
Page 

| Lapchine, Extrait d'une lettre à M. Lenz....................,...,..,..,.. 81 — 88. 
| K. E. de Baer et A. Schiefner. Remarques préliminaires concernant une édi- 
| tion russe de l'ouvrage de M. Worsaae, intitulé: Nordiscke Oldsager......... 89 — 96. 

E. Lenz. Calcul des observations météorologiques faites par M. L. Schrenck dans 
| l'Océan Atlantique et l'Océan Pacifique pendant les années 1853 — 1854 ..... 96 — 118. 
| K. E. de Baer, Sur un nouveau projet concernant l'établissement de bancs d'hui- 
| tres sur les cötes Russes de la Baltique, et sur le degré de salure de cette mer 
| dans divers endroits. (Fin.) (Avec une carte.)............................. 119 — 149. 
| Bulletin des séanpés...:.:.... nase nenne dns innen sus rennen EE nee 150 — 156. 
| Bulletin bibliographique. .......... REUS RUE RR oL VU CUP APTUM new 156 — 160. 

Rectifications................. Es uui vl A M PURE PARUS 160. 


| On s’abonne : chez MM. Eggers & Cie, libraires à St.- Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de 
l'Académie (Konurere IIpaszenis WHwueparopexoii Akaxemin HayK) et chez M. Léopold Voss, 
| libraire à Leipzig. 
i 
| Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 8 rbl. arg. pour la Russie, 
3 thalers de Prusse pour l'étranger 


























DULLETIN 


DE D'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSPOLRG. 





Auszug aus einem Brief des Herrn Prof. 
Lapschin in Charhow an den Akade- 
miker Lenz. (Lu le 22 mars 1861.) 

Vorbemerkung. 


Die nachfolgenden Versuche wurden von den Professoren 
Lapschin und Tichanowitsch in Charkow angestellt, 
als sie zu ihrer Disposition eine galvanische Batterie von 
1000 Elementen Bunsenscher Paare hatten. Sie sind 


die folgenden chemischen Resultate, weil sie, als neu, auch 
für das gelehrte Ausland von Interesse sein dürften. Dieser 
chemische Theil ist von Herrn Tichanowitsch unter- 
schrieben. E. Lenz. 


Chemischer Theil der galvanischen Versuche. 


Alle zu untersuchenden Substanzen waren chemisch 
rein. Was die festen Körper betrifft, so überzeugte 
ich mich von deren reinem Zustande durch die Be- 
ständigkeit der Krystallform und der Schmelztempe- 
ratur, so wie auch durch verschiedene Reagenzmittel. 
In Bezug auf die Flüssigkeiten wurden der Kochpunkt 
und das specifische Gewicht bestimmt. Von der Wirk- 
samkeit des galvanischen Stromes überzeugte ich mich 
durch den Multiplicator, durch das Erscheinen der 
Funken am Commutator und durch wellenförmige Be- 
wegung einiger Flüssigkeiten zwischen den Elektroden. 

Es muss bemerkt werden, dass wir uns bei allen 
unsern Operationen mit dem galvanischem Strome 
des Dujardinschen Commutators bedienten. 

4. Salicin, 

Es wurden 215 Grm. Salicin genommen und in 
460 C. C. destillirten Wassers aufgelóst. Ich füllte da- 
mit einen Thoncylinder, der in die Mitte eines mit 
derselben Flüssigkeit gefüllten glüsernen Gefüsses ge- 
stellt wurde. Die von der Kohle ausgehende Platin- 
elektrode tauchte in den Thoncylinder, die vom Zink- 
elemente in das gläserne Gefäss. Als der Strom von 
400 Elementen geschlossen war, so zeigte sich, dass 
die Flüssigkeit von dem positiven zum negativen Pole 

Tome IV. 











wie ausgepresst und der Thoncylinder entleert wurde. 
Natürlicherweise konnte man auf solche Weise keine 
Producte der Zerlegung erhalten. Ich goss daher die 
Flüssigkeit in ein Gefäss, in welches beide Elektro- 
den eintauchten. Da die Flüssigkeit sich durch den 
Strom erwärmte, so wurde das Gefäss mit Eis umlegt. 
Es äusserte sich eine rotirende Bewegung der Flüs- 
sigkeit um den positiven Pol. Unglücklicher Weise 
platzte das Gefäss von der Erkältung. Es wurde eine 
neue bei gewöhnlicher Temperatur gesättigte Auflö- 
sung des Salicins genommen und der Wirkung des 
Stromes von 400 Elementen unterworfen. Der zweite 
Versuch fing um 2 Uhr Nachmittags an. Gegen 3 
Uhr war die Flüssigkeit dunkelbraun geworden; um 
4 Uhr zeigte sie eine gelblich-rothe Farbe; später 
keine Veränderung. Anfangs war die Absonderung 
der Gase kaum merklich, obgleich die Flüssigkeit 
warm geworden war; nachher ging die Zerlegung am 
Zinkpole von Statten. Am Kohlenpole war sie von 
Zeit zu Zeit wahrnehmbar, im Allgemeinen Jedoch 
sehr schwach. 

Als die Absonderung der Gase aufhörte, so war 
die Operation zu Ende um 57, Uhr. Während des 
Versuchs verbreitete sich der Geruch der salicyligen 
Säure (hydrure de salicyle). 

Analyse. Die erwähnte gelblich-rothe Flüssigkeit 
wurde in eine Retorte gegossen und der Destillation 
unterworfen; der Recipient gehörig mit Eis umschla- 
gen. In diesem Recipienten erhielt ich eine klare Flüs- 
sigkeit von aromatischem Geruch, dem des bittern 
Mandelöls ähnlich. Mit Eisenoxydsalzen nahm sie 
eine dunkelviolette Farbe an. Hieraus konnte man 
schliessen, dass man mit salicyliger Säure zu thun 
habe. Ein Theil der festen Masse, die nach der De- 
stillation in der Retorte war, wurde in Wasser aufge- 
löst. Die Trommersche Probe zeigte in dieser wäs- 
serigen Auflösung die Anwesenheit von Glykose'). 
Der übrige Theil jener Masse wurde kalt durch ab- 





1) Das reine Salicin zeigte nichts mit der Trommerschen Probe, 
sogar bei anhaltendem Kochen. 
6 


$:3 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


$4 





solut reinen Aether behandelt. Auf dem Boden setz- 
ten sich unauflösliche Substanzen; oben zeigte sich 
eine Schichte ätherischer Flüssigkeit. Ich liess den 
abgegossenen Äther frei evaporiren. Dabei erhielt 
man eine heterogene Substanz; in der braunen Masse 
konnte man zweierlei Art Krystalle, nämlich nadel- 
förmige und rhomboédrische (klein und farblos) un- 
terscheiden. Einige von diesen rhomboödrischen Kry- 
stallen, mit Hülfe der Loupe abgesondert, und mit con- 
centrirter Schwefelsäure behandelt, nahmen eine rothe 
Farbe, ähnlich dem Salicin, an. Sie lösten sich sehr 
leicht in Alkohol und Äther, eben so wie im heissen 
Wasser auf. Eisenoxydsalze brachten in der wässeri- 
gen Auflósung dieser Krystalle eine starke Indigo- 
Farbe hervor. Diese Eigenschaften führten mich auf 
die Idee, dass ich es hier mit dem Saligenin zu thun 
habe. 

Die Nadelkrystalle, die sich zusammen mit den 
rhomboédrischen Krystallen in der braunen Masse 
befanden, wurden mit kaltem Wasser gewaschen; da- 
durch konnte ich die braune Substanz und die übri- 
gen Krystalle absondern. Nachdem das Filtrum, auf 
welchem eine bedeutende Quantität nadelförmiger Kry- 
stalle geblieben war, abgetrocknet worden, goss ich 
kochendes Wasser darauf, welches die Krystalle 
auflóste. Es sonderte sich aus der erkaltenden Auf- 
lösung eine krystallinische Masse folgender Beschaffen- 
heit ab: die wässerige Auflösung färbt Lackmuspapier; 
die kleinen Krystalle lösen sich in Äther sehr leicht 
bei gewöhnlicher Temperatur auf; durch Fliesspapier 
abgetrocknet, sublimiren sie sich ebenfalls bei ge- 
wöhnlicher Temperatur sehr rasch. Die wässerige 
Auflösung der Krystalle bringt mit kohlensauren 
Alkalien ein Aufbrausen hervor; die alkalinische Auf- 
lösung nimmt nach einiger Zeit an der Luft eine gelb- 
liche Farbe an, nachher wird die Masse braun. Je- 
doch als bestes Reagens dient ein Eisensalz. Die wäs- 
serige Auflösung der Krystalle mit der neutralen 
Auflösung der Eisenoxydsalze gemischt, giebt eine 
blutrothe Farbe, die sich durch Salzsäure in eine gelbe 
verwandelt. Darauf mich stützend, musste ich glauben, 
dass ich mit Salicylsäure zu thun habe. Dies sind 
die. Hauptproducte der Zerlegung. 

Nach dem Bearbeiten durch Äther blieb noch eine 
braune Masse übrig, die beständig das: Saligenin und 
die Salicylsäure begleitete. Was für eine Substanz 





diese braune, nicht krystallinische Masse war, wurde 
nicht untersucht. Auf diese Weise hatten wir durch die 
Wirkung des galvanischen Stromes von 400 Ele- 
menten hauptsächlich folgende Substanzen erhalten: 
Glykose, salicylige Sáure, Saligenin und Sa- 
licylsäure. : 

Die Gase, die sich auf dem Zinkpol entwickelten, 
wurden nicht gesammelt. Später gebrauchte ich einen 
anderen Apparat, um die Gase besser sammeln zu 
kónnen. 

Wollen wir jetzt untersuchen, worin die Wirkung 
des galvanischen Stromes auf das Salicin besteht. 
Gleich im Anfange der genannten Wirkung zeigten 
sich Glykose und Saligenin. Es war also dasselbe, als 
wenn eine verdünnte Schwefelsäure, oder Salzsäure 
auf das Salicin wirkte. In der That zeigt die Trom- 
mersche Probe schon nach Verlauf von 5 oder 10 
Minuten der Wirkung des Stromes, sowohl auf das 
reine, behutsam geschmolzene Salicin, als auf seine 
Auflósung, die Anwesenheit von Glykose. Bei der 
nachfolgenden Wirkung des Stromes geht, wie es 
scheint, die Zerlegung des Wassers vor sich. Der 
Sauerstoff (in statu nascente) oxydirt das Saligenin und 
verwandelt es in die salicylige Säure. Dadurch erklärt 
sich die schwache Gasabsonderung am Kohlenpol und 
der Geruch der erwähnten Säure. Dieselben Beob- 
achtungen zeigen, dass die Absonderung der Gase am 
Kohlenpole zuletzt gänzlich aufgehört hatte; folglich 
wurde der Sauerstoff absorbirt und es bildete sich die 
Salicylsáure aus dem Saligenin. Ich kann also auf 
folgende Weise die ganze Wirkung des Stromes for- 
muliren: 


1. Moment: 
SalicinC,H,0,--H0— C,H,,0,-i- C;H,O, 
Glykose + Saligenin. 
2. Moment: 
Saligenin C,H,O, 4-0 = C, H,O, 4- H,Osalicylige 
Säure. 
3. Moment: 
Salicylige Säure C,H,O, + 0 = C,H,O, = 
| Salicylsäure. 


Es versteht sich von selbst, dass dabei noch andere 
Producte auftraten, was die Anwesenheit der brau- 
nen Masse anzeigt. Die Hauptelemente waren die 
obenerwähnten. 


SA 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


*6 





Anmerkung. Die durch den galvanischen Strom be- | 
wirkte heftige Wallung der Flüssigkeit erschwerte 
das Sammeln der sich entwickelnden Gase. Später 
ist es mir gelungen, einen Apparat zu construiren, den 
ich sehr bequem und zweckmässig auch bei der Wir- 
kung einer Batterie von 950 Elementen gefunden habe. 

Der Apparat besteht aus einem Gefässe (4), worin 
zwei gläserne, oben und unten offene Cylinder (B und 
B’) befestigt werden. In das Gefäss A giesst man Queck- 
silber und darauf die zu untersuchende Flüssigkeit 
ein. In die oberen offenen Enden der Cylinder (B 
und B) werden Gasleitungsröhren (D und D’) einge- 
steckt; von unten aber Platindrüthe, die in feinen 
Glasróhrchen eingeschmolzen sind. Diehervorragenden 
Enden der Platindrüthe dienen als Elektroden und 
befinden sich in der zu untersuchenden Flüssigkeit, 
die anderen, aber stehen mittelst des Commutators in 
Verbindung mit der Batterie. 

Dieser Apparat war in der Hinsicht bequem, dass 
man die Produkte der Zerlegung besonders erhalten 
konnte, die gasfórmigen durch die Ansatzróhren D 
und D' in die Recipienten abgeleitet, die flüssigen 
bleiben in den Cylindern B und B'. 

In den Fällen, wo auf die Flüssigkeiten keine beson- 
dere Aufmerksamkeit gerichtet war, gebrauchte ich 
ein Glasgefüss mit zwei einfachen Sammelröhren, 
worin die in den Glasróhrchen eingeschmolzenen Pla- 
tinelektroden steckten. Diesen letzten Apparat ge- 
brauchte ich auch in den Fällen, wo die zu untersu- 
chenden Substanzen auf das Quecksilber reagirten. 


3. Picrotoxin. 


Das im Wasser aufgelóste und der Wirkung von 
950 Elementen unterworfene Picrotoxin ist un- 
verändert geblieben. Die an dem positiven und an 
dem negativen Pole gesammelten Gase waren nichts 
weiter, als Sauerstoff und Wasserstoff. Es ist freilich 
merkwürdig, dass dieses Glykosid sich nicht bei der 
mehr als doppelten Anzahl der Elemente zerlegt. 


3. Krystallisirte Essigsäure. 


Bei der Wirkung von 900 Elementen auf die Es- 
sigsäure wird eine starke Entwickelung von Gas an 
dem Kohlenpole bemerkt, an dem Zinkpole aber eine 
langsame Absonderung. Ausserdem setzte sich an 





demselben eine amorphe verästelte Kohlenmasse an. 


Die Gase an dem anderen Pole waren Kohlensäure 
und Kohlenoxydgas. Die Gase des Zinkpols konnten 
leider nicht untersucht werden, weil die mit Mühe ge- 
sammelten Gase durch Unvorsichtigkeit eines an- 
wesenden Herrn aus den Röhren herausgelassen 
wurden. °) 

4. Aethyl-Alkohol. 

Auf Weingeist von 98? wirkt der galvanische 
Strom von 100 Elementen energisch; auf den was- 
serfreien aber sogar der von 950 Elementen kaum 
merklich. Es findet an dem Kohlenpole eine sehr 
schwache Absonderung eines Gases statt, an dem 
Zinkpole gar keine. Ungeachtet die Batterie von 12 
bis 7 Uhr in Thätigkeit war, so war doch die Quan- 
tität der gesammelten Gase so gering, dass wir keine 
Möglichkeit hatten, sie einer Analyse zu unterwerfen. 
Noch ist zu bemerken, dass sich im Anfange keine 
Wirkung des Stromes auf den absoluten Alkohol 
zeigte, obgleich sich die Elektroden sehrnahe von einan- 
der befanden; Später, nachdem der Alkohol einige Zeit ' 
an der Luft gestanden und folglich daraus Feuchtig- 
keit angezogen hatte, zeigte sich eine Wirkung. Man 
darf also annehmen, dass er kein absoluter Alkohol 
mehr gewesen sei. Es lässt sich also behaupten, dass. 
absoluter Alkohol dem galvanischen Strome einen un- 
überwindlichen Widerstand entgegensetzt. 





5. Ather, 


Keine merkliche Wirkung des Stromes von 900 
Elementen, bei 20"" Entfernung zwischen den Elek- 
troden. Nur sieht man dazwischen eine wellenförmige 
Bewegung vom Kohlen- zum Zinkpol. Dasselbe war 
auch bei 1"" Entfernung der Elektrode der Fall. 
Keine Gasentwickelung an den Polen. Der Kochpunkt 
der Flüssigkeit blieb derselbe nach dem Versuch, wie 
vor ihm. i 

6. Amyl-Alk ohol, 

900 Elemente. Die Elektroden in der Entfernung 
von 1^". Man sieht dazwischen eine wellenfórmige 
Bewegung vom Kohlenpol zum Zinkpol. Der Multi- 
plicator steht auf 20^. Es zeigte sich spüter an dem 
Zinkpol ein gelber Anflug und etwas ähnliches wie 
Gasentwickelung. Das Mikroskop zeigte eine sehr 





2) Kolbe machte ähnliche Versuche mit der wässerigen Auflö- 
sung des essigsauren Kali und erhielt an dem negativen Pole 
Wasserstoff, an dem positiven Methyl und Kohlensäure. ^. 


57 


Bulletin de l'Académie Impériale 





feine pulverige Masse von schmutziger Farbe. Man 
kann also annehmen, dass eine Zerlegung stattfand; 
sie war aber ausserordentlich schwach und langsam, 
so dass es unmöglich war, die Gase zu sammeln. Als 
man später die Elektroden, in der Voraussetzung die 
Wirkung zu beschleunigen, noch näher an einander 
brachte, schmolzen sie zusammen; die Flüssigkeit 
wurde stark erwärmt und es sonderte sich Koh- 
lenpulver, als eine braune Masse, ab. Es bleibt un- 
gewiss, wodurch die Flüssigkeit verändert wurde; ob 
durch den Funken, der sich zwischen den Elektroden 
zeigte, oder durch den Strom? — 

Aus Mangel an Flüssigkeit konnte der Versuch 
nicht wiederholt werden. 


3. Valerian-Süure. 


900 Elemente keine Wirkung. 

Kolbe nahm eine concentrirte neutrale Auflösung 
des valeriansauren Kalis bei 0°, und liess einen Strom 
von 6 Bunsenschen Elementen hindurchgehen. Er 
erhielt: Wasserstoff, Kohlensäure, und Tetrilen (C, H); 


im flüssigen Zustande eine butterähnliche Substanz, - 


die aus Tetril (C,,H,,) und valeriansaurem Tetril be 
stand. Es blieb &uisótdm in der Auflósung neutra- 
les und saures kohlensaures Kali übrig. 


S. Terpentinöl 


bot dem Strome einen unüberwindlichen Wider- 
stand dar. Die Entfernung zwischen den Elektro- 
den US. 
Mineral-Substanzen. 
9. Normal-borid, Anhydrid-Borsäure, 


Die Batterie von 950 Elementen von neuem gela- 
den; keine Wirkung auf geschmolzenes Boranhydrid. 
Der Multiplicator steht auf 0?. 


10. Schwefel-Kohlenstoff. 


950 Elemente; keine Wirkung der frisch geladenen 
Batterie. Galvanometer 0°. Die Flüssigkeit wurde 
sehr lange Zeit kalt gehalten; Am inngechiet ging 
der Strom nicht durch. 

Mit 800 Elementen, womit die Versuche in der 
Artillerie-Akademie im Jake 1858 angestellt worden 
waren, gelangte man zu demselb tiven Resultate. 

Man kann nicht umhin die Frage zu stellen, wie 




















— 
es Herrn Desprez (Comp. Rendus 1849 T. XLIX) 
mit viel geringeren Mitteln gelungen ist, das Diamant- 
pulver zu bekommen? 


11. Normalsilicid. 


Normalsilicid, in einem Thontiegel erwärmt, wurde 
im ulerlömnigen Zustande dem galvanischen Strome, 
bei der Entfernung von 1"" zwischen den Elektroden, 
unterworfen. Anfangs bemerkte man keine Wirkung: 
nachher verpuffte die ganze Masse; der Boden des 
Tiegels wurde auf der Seite des Zinkpols durchbohrt ; 
es bildete sich ein Platinkügelchen. Die Analyse 
zeigte, dass die zusammengeschmolzene Platinmasse 
eine bedeutende Quantität von Silicium enthielt. Man 
kann also annehmen, dass eine galvanische Zerlegung 
stattgefunden hatte. 


12. Antimon-Oxyd. 


- Von 300 Elementen auf ganz trockenes Antimon- 
oxyd keine Wirkung. 
| 13. Zinkoxyd. 

370 Elemente. Das Zinkoxyd ganz trocken genom- 
men und stark erwürmt. Die Wirkung sehr bedeu- 
tend; die Zersetzung ging energisch vor sich; das re- 
ducirte Zink entflammte sich. Die Zerlegung ging 
auch bei 60 Elementen von Statten. Bei 20 Elemen- 
ten war die Wirkung ziemlich schwach. 


14. Schwefel-Antimon, 


40 Elemente wirken stark; 10 Elemente ebenso, 
jedoch nur auf die erhitzte Masse. Der Schwefel son- i 
derte sich am Kohlenpole ab und entflammte sich. 
Auf den Wänden des Gefüsses sah man einen Anflug 
von Antimonoxyd. 

15. Realzar. 

Die Zersetzung fing nur bei der Wirkung von 260 
El. an. Die Erwärmung begünstigte die Wirkung. 
Die Producte der Zersetzung, Schwefel und Arsenik, 
brannten gleich nach dem Erscheinen, und verwan- 
delten sich in schweflige und arsenige Säure. 

Antimon-Chloroxyd. 

370 Elemente. Keine Wirkung. 


Tichanowitsch. 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 








Ankündigung einer Ausgabe des Werkes 
von Prof. Worsaae: Nordiske Oldsager (Nor- 
dische Alterthümer). mit russischem Text. 
(Lu le 31 mai 1861). 

Nur ganz rohe Vólker sind gleichgültig gegen ihre 
Vergangenheit, der Kampf um die Existenz in der 
Gegenwart umfasst alle ihre Interessen. Je mehr da- 
gegen ein Volk in der Civilisation fortschreitet, um 
so mehr wüchst seine Theilnahme an seiner eigenen 
Vergangenheit. Es geht ihm darin wie dem einzelnen 
Menschen, der im gereiften Alter gern auf seine 
Jugend zurückblickt und über dieselbe sich belehren 
lässt. Aber so wie der einzelne Mensch eine volle 
Kenntniss von sich nur aus der Zeit haben kann, in 
der Bewusstsein und Gedächtniss vollständig entwik- 
kelt waren, über seine frühesten Jugendjahre aber 
nur durch Verwandte und andere ältere Personen, die 
in seinem Hause Verkehr hatten, Bruchstücke erfah- 
ren kann, so hat ein Volk eine vollständige Geschichte 
erst von der Zeit an, in welcher es selbst Notirungen 
machen konnte; seine frühern rohen Zustünde lernt 
es nur aus vereinzelten Berichten anderer Völker ken- 
nen, die mit ihm in Berührung kamen, selbst aber 
schon weiter vorgeschritten waren, und die Kunst ver- 
standen, die Begebenheiten, die sie erlebten, oder von 
denen sie hórten, niederzuschreiben. Von der Schrei- 
bekunst hängt also die urkundliche Geschichte ab. Wo 
diese in einem Volke fehlt, und auch bei seinen Nach- 
barn nicht einheimisch ist, da fehlt eine vollständige 
Geschichte, ja es müsste alle Kenntniss von den frü- 
hern Zuständen fehlen, wenn man nicht Urkunden an- 
derer Art auffinden kónnte. Es ist aber die Schreibe- 
kunst selbst eine späte Erfindung und eine Erfindung, 
die sehr langsam vor sich gegangen ist. Sie hat ihre 
eigene Entstehungs- Geschichte, eben weil sie nur all- 
mählich vor sich ging, nicht aufzeichnen können, aber 
es hat sich doch so viel erhalten, dass wir sie mit 
einiger Sicherheit verfolgen können. Als die Israeli- 
ten aus Ägypten zogen, konnten sie schon schreiben, 
und die Griechen und die übrigen Vólker Europas 
erlernten diese Kunst, wie sie selbst angeben, zwar 
nicht grade von den Israeliten, doch von verwandten 
Semitischen Völkern. Hatten diese die Schreibekunst 
ursprünglich erfunden? Es scheint nicht. Sie ahmten 
ohne Zweifel nur die Ägypter nach. An den Bauwer- 
ken dieser letztern sehen wir, dass sie sehr früh auf 


EU. 





ihren Tempeln Gegenstünde, denen sie eine hóhere 
Bedeutung beilegten, abbildeten, und allmählich dahin 
geführt wurden, die Abbildungen für die Anfangslaute 
der Wörter, mit denen sie die Gegenstände bezeich- 
neten, zu gebrauchen. So entstand ohne Zweifel die 
Buchstaben-Schrift der Ägypter, welche die Israeli- 
ten für ihre Sprache nachahmten. Auch die Begriffs- 


Schrift der Chinesen scheint auf ähnliche Art, obgleich 


ganz selbstständig, aus Abbildungen entstanden zu 
sein, die man allmählich verkürzte und als Symbole 
gebrauchte. Das weiter zu verfolgen gehört nicht hier- 
her. Wir haben nur darauf hinweisen wollen, dass 
für historische Nachrichten doch auch andere Docu- 
mente bestehen können als geschriebene, obgleich sie 
weniger vollständig sind und nur in allgemeinen Um- 
rissen sprechen. Die Pyramiden der Ägypter und über- 
haupt ihre grossen Bauwerke gehen weit über die 
ausgebildete Schreibekunst zurück. Ihre Bilder und 
Sculpturen zeigen uns den Uranfang der Schreibe- 
kunst, welche über ihre eigene Entwickelung nicht 
berichten konnte. Aber wo keine grossen Bauwerke 
und keine Sculpturen sich erhalten haben, sind da die 
Menschen ganz spurlos vorübergegangen ? Oder kommt 
es nur darauf an, diese Spuren mit Ausdauer aufzu- 
suchen und zu deuten? 

Lange hat man in der That geglaubt, man könne 
gar nichts Bestimmtes über die Zustände der gesamm- 
ten Menschheit vor Erfindung der Schreibekunst er- 
fahren, namentlich was das nördliche Europa betrifft, 
wo diese Kunst erst sehr spät einwanderte. Nur 
die verschiedenen Zustände roher Völker, die man 
abgesondert von dem Verkehr mit gebildeten in ver- 
schiedenen Gegenden der Erdoberfläche gefunden hat, 
liessen vermuthen, dass auch die Vorfahren derjeni- 
gen Völker, welche jetzt alle Vortheile der Civilisa- 
tion und mannigfacher Künste geniessen, einst in eben 
so rohen Zuständen sich befanden. Dass diese Ver- 
muthung gegründet war, ergab sich aus zufälligen 
Funden in der Erde, die man in verschiedenen Län- 
dern Europas machte. Man fand Gräber, in denen die 
Waffen aus einem Gemisch von Kupfer mit einem an- 
dern Metalle bestanden, Schmucksachen und Werk- 
zeuge aus demselben Gemisch, aber gar nichts von 
bearbeitetem Eisen. Man schloss daraus, dass sie aus 
einem Zeitalter stammen müssten, in welchem man 
nicht verstand das Eisen zu bearbeiten, so wie man 


Bulletin de l'Académie Empériale 





in ganz Amerika die Bearbeitung des Eisens nicht 
kannte, als es von den Europäern entdeckt wurde, 
obgleich man in vielen Gegenden dieses Welttheils 
Kupfer und Gold bearbeitete. In andern Grübern fan- 
den sich nur Werkzeuge von Stein und Knochen, wie 
man bei den Wilden im Innern Brasiliens, den Bewoh- 
nern von Neu-Guinea, Neu-Holland und den meisten 


Bewohnern der weiten Südsee vor der Entdeckung 


durch die Europäer keinen Gebrauch der Metalle fand. 
Es ist bekannt, wie theuer noch Cook ein eisernes 
Beil oder eiserne Nügel vertauschte. 

Diese zufälligen Funde gaben aber nur vereinzelte, 
nicht zusammenhüngende Winke. Eine mehr zusam- 
menhängende Einsicht in die Urzustände der Euro- 
püischen Vólker hat man erst zu gewinnen angefan- 
gen, als man sehr viele Funde aus den vorhistorischen 
Zeiten an einzelnen Orten vereinigte, und indem man 
nicht allein die gefundenen Gegenstände, und selbst die 
menschlichen Knochen, aufhob, sondern auch alle Ver- 
hältnisse, unter denen sie gefunden waren, genau be- 
obachtete und aufzeichnete. Nur dadurch wurde man 
in den Stand gesetzt, die einzelnen Arten von Grä- 
bern zu unterscheiden, und zu erkennen, dass sie ver- 
schiedenen Völkern angehört haben, die einander ge- 
folgt sind, denn die Form der Schüdel ist oft sehr 
verschieden. Jetzt erst konnte man sich auch die 
Fragen stellen: Durch welche Mittel haben die Bewoh- 
ner Europas, und namentlich des nórdlichen, sich er- 
halten? In welchen Zuständen hat man sich bloss von 
den Producten der Natur genährt und in welchen 
Viehzucht und Ackerbau gekannt? Welche Völker 
brachten die Kunst leicht schmelzbare Metalle, und 
welche die Kunst das Eisen zu bearbeiten mit? Man 
wird sich leicht denken, dass man in Beantwortung 
dieser Fragen nur sehr langsam fortschreiten konnte, 
da man nur stumme Zeugen zu vernehmen hatte, und 
auch diese nur abgebrochene Aussagen geben konn- 
ten, denn Alles, was nicht sehr fest war, hat die Zeit 
zerstört. 

Am eifrigsten und unter Theilnahme sehr vieler 
Gebildeten hat man diese Unternehmung in Dänemark 
und Schweden, nächstdem auch in Mecklenburg be- 
trieben. In Kopenhagen hat man unter der eifrigen 
Leitung des Conferenz-Rathes Thomsen und unter 
Theilnahme fast aller Gebildeten ein grosses Museum 
einheimischer Alterthümer gesammelt, wo man die 
Geschichte dieser Gegenden gleichsam an sich vor- 
übergehen lässt, wenn man die zahlreichen Räume 
durchwandert, in denen alles aufgehoben ist, was von 
Werkzeugen und Lebensbedürfnissen oder Resten des 























Haushaltes von den frühesten Zeiten bis an die Kunst- 
werke des Mittelalters sich erhalten hat. In Dänemark 
sowohl als in Schweden hat man sich überzeugt, dass 
die vorhistorische Zeit dieser Lànder in drei Haupt- 
perioden zerfállt, welche man das Stein- Alter, das 
Bronze-Alter und das Eisen-Alter genannt hat, weil 
man in der ersten nur Werkzeuge von Stein und 
Knochen, mit Zuthaten von Holz oder Bast oder Rie- 
men anwenden konnte, in der zweiten die leichter zu 
bearbeitenden Metalle, namentlich Gold, das aber im- 
mer selten und kostbar war und Kupfer mit einer 
Zuthat von andern Metallen, in Dänemark namentlich 
von Zinn, was man insbesondere Bronze nennt (in 
andern Gegenden von Zink), in der dritten Haupt- 
Periode aber Eisen, das bald seiner Härte wegen in 
Waffen, Messern, Beilen und ähnlichen Gegenständen 
die Bronze verdrängt hat. Diese schon vor mehr als 
einem Viertel - Jahrhundert aufgestellten Perioden 
gelten auch jetzt noch, obgleich man später sich über- 
zeugt hat, dass sie nicht so scharf von einander ge- 
trennt waren, wie man Anfangs zu glauben geneigt 
war, da natürlich in der ersten Zeit der Metalle diese 
noch selten und kostbar waren und man die Steinwerk- 
zeuge nicht sogleich bei Seite legte. Von der andern 
Seite hat man sich aber auch überzeugt, dass die 
grössern Perioden in Unterabtheilungen sich bringen 
lassen. So kamen zugeschliffene Steinwerkzeuge viel 
später in Gebrauch als roh behauene, wozu man 
in den frühesten Zeiten besonders den Feuerstein 
benutzte. 

Von wo aber die Künste, die verschiedenen Me- | 
talle zu bearbeiten, eingewandert sind, von wo die 
verschiedenen Kornarten, die gezühmten Thiere ein- 
geführt sind, darüber lässt sich in einzelnen Ländern 
nicht viel entscheiden. Die vorsichtigen Dänen’ und 


Schweden sind nicht geneigt, diese Fortschritte den 


ersten Bewohnern ihres Landes zuzuschreiben, son- 
dern spätern Einwanderungen. Dass die spätern Cul- 
turzustände aus Asien einwanderten, ist das Ergeb- 
niss linguistischer und historischer Forschung und 
wird von den Gräber-Funden durchaus bestätigt. Von 
wo aber und wie die Einwanderungen kamen, wird 
sich erst bestimmen lassen, wenn man in anderen 
Gegenden die Reste der Vergangenheit eben so voll- 
ständig und sorgfältig untersucht haben wird, als im 
Skandinavischen Norden. Man hat daher auch in an- 
dern Gegenden dieselben Aufgaben eifrig zu verfol- 
gen angefangen, besonders in Grossbrittanien, in der 
Schweiz, in Frankreich und Deutschland. Russland, 
wo man seit Karamsin so eifrig und unter allgemel- 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


94 








ner Theilnahme mit der documentirten Geschichte des 
Vaterlandes sich bescháftigt, stand bisher noch sehr 
zurück in Bezug auf das Interesse für die früheste 
Zeit, welche von schriftlichen Urkunden nicht erreicht 
wird. Obgleich man viele Kurgane im Russischen 
Reiche geóffnet und auch vielfache Berichte dar- 
über publicirt hat, so sind doch diese Berichte noch 
nicht unter gemeinschaftliche Gesichtspuncte gebracht 
und es besteht noch kein grósserer allgemeiner Sam- 
melpunet für alle Arten der aufgefundenen vorhisto- 
rischen Gegenstände. Solche Gegenstände, wenn sie 
nicht aus edlen Metallen bestehen, werden auch häu- 
fig gar nicht aufgehoben oder wenigstens nicht einer 
öffentlichen Sammlung einverleibt. Vor allen Dingen 
weiss man aber die einzelnen Gegenstände nicht zu 
benennen. Doch sehnen sich die Auslünder, welche 
sich ernstlich mit der Aufgabe beschäftigen, die frü- 
heste Geschichte des menschlichen Geschlechtes aufzu- 
hellen, grade sehr nach recht vollstándigen Nachrich- 
ten aus Russland, weil sich hier viele Strassen der 
Einwanderung der frühesten Cultur-Zustünde finden 
müssen. Es leuchtet ein, dass alle Einwanderungen 
aus Asien nach Europa, die nicht über den Griechi- 
schen Archipel oder über den Hellespont und die 
Dardanellen gingen, was nur auf Bóten geschehen 
konnte, durch die Lündermasse gehen mussten, welche 
jetzt zum Russischen Reiche gehórt. Auch ist man 
ja bei uns, um nur Eins zu erwähnen, seit lange dar- 
auf aufmerksam, dass in den alten sogenannten Tschu- 
den-Schürfen und Tschuden-Gräbern Sibiriens Metall- 
Arbeiten aus einer frühen Zeit sich erhalten haben; 
aber wie diese mit der Einführung der Metalle in 
West-Europa zusammenhügen, so wie die Zeit der 
Tschuden-Schürfe wird sich erst bestimmen lassen, 
wenn man Reihen von Funden dieser Art zusammen- 
stellen kann. Wie sehr die Beobachtungen im weiten 
Gebiete des Russischen Reiches die West-Europäischen 
belehren können, davon nur ein Beispiel. Man hat 
häufig in keltischen Gräbern ein Werkzeug aus Bronze 
gefunden, das die Form eines ganz kleinen Spatens 
hat und über dessen Gebrauch man vielerlei Meinun- 
gen ausgesprochen hat, ohne sich einigen zu können. 
Man hat dieses zweifelhafte. Werkzeug Kelt genannt. 
Solche Kelte kommen auch in den Tschudengräbern 
vor, sind hier aber nicht aus gegossener Bronze, son- 
dern aus gehämmertem Kupfer. Wir erfahren jetzt 
von unserm eifrigen Reisenden, Herrn Radde, dass 
weit im Osten Sibiriens dasselbe Werkzeug noch jetzt 
gebraucht wird, um Lilien-Zwiebeln damit auszu- 
graben. _ 





Es ist daher eine Ehrenschuld, welche Russland 
abzutragen hat, seitdem es zu den Staaten wissen- 
schaftlicher Kultur gehört, dass es seinen ältesten 
Alterthümern ein gründliches Studium widmet. Es 
wird aber auch das Interesse an seiner ältesten Ver- 
gangenheit, obgleich dieses nicht mehr ein nationales 
ist, sondern ein allgemein menschliches, sicher ge- 
weckt und allgemein werden, wenn nur die Resultate 
der Unternehmungen anderer Völker auf demselben 
Felde mehr bekannt und die Classificirung und Be- 
nennung der Gegenstände, die sich im Lande finden, 
erleichtert wird. 

Aus diesen Gründen hat die Akademie es passend 
gefunden, das Dänische Werk des berühmten Alter- 
thums-Forschers Worsaae, in welchem er die wich- 
tigsten Formen der Gegenstände des Museums der 
nordischen Alterthümer in Kopenhagen abbildet und 
benennt, mit russischer Übersetzung versehen für 
einen billigen Preis verkäuflich zu machen. Man findet 
in demselben über 600 Gegenstände getreu abgebil- 
det. Es war Anfangs die Absicht, die Abbildungen der 
Kunstgegenstände aus dem christlichen Mittelalter 
nicht mit zu publiciren, danach Skandinavien die Kunst 
mit dem Christenthume aus Rom eingewandert ist, 
nach Russland aber aus Griechenland, bei uns also 
wohl andere Formen vorkommen werden als dort. 
Aber da der Verleger des Dänischen Werkes die 
ganze Reihe der dort angefertigten Abdrücke für einen 
Preis überlassen hat, für den man hier nicht die 
Hälfte neu zeichnen und abdrucken lassen könnte, so 
wurde es schliesslich vorgezogen, das ganze Werk 
vollständig herauszugeben. Die Käufer werden hof- 
fentlich zufrieden sein mit der Gewissheit, das Werk 
über die nordischen Alterthümer des Kopenhagener 
Museums vollständig zu besitzen, wenn auch das 
letzte Drittheil weniger Anwendung auf Russland fin- 
det, als die beiden andern. 

Die Akademie ist weiter gegangen. Sie hat den 
Conservator ihres ethnographischen Museums, Herrn 
Collegienrath Radloff, der sich lebhaft für diesen 
Gegenstand interessirt, im vorigen Jahre nach Schwe- 
den und Dänemark reisen lassen, um, unterstützt 
von den Herren Thomsen und Worsaae, die nor- 
dischen Alterthümer zu studiren. Herr Radloff hat 
nicht nur den dortigen Sammlungen viel Fleiss ge- 
widmet, sondern auch die nordischen Sprachen und 
insbesondere das Dänische eifrig studirt, um die vie- 
len Special-Arbeiten, die sehr zerstreut und mannig- 
fach in diesen Ländern schon erschienen sind, voll- 
ständig verstehen zu können. Er wird hoffentlich im 


95 


Bulletin de l'Académie Impériale 





Laufe der Zeit das Wichtigste aus denselben durch 
allgemeine Übersichten dem Russischen Publikum zu- 
gänglich machen. 


Die Akademie besitzt in ihrem ethnographischen 
Museum schon einen recht hübschen Anfang einer 
Sammlung von vorhistorischen Alterthümern, theils 
aus Skandinavien, theils aus verschiedenen Gegenden 
des Russischen Reiches. s 


Sehr zu wünschen wäre es freilich, dass ein allge- 
meines Reichs- Museum für die Alterthümer, die in 
Russland sich finden, vom Staate errichtet werde, 
gleich denen in Kopenhagen, Stockholm, Berlin und 
Schwerin. Es ist für ein solches grósseres Museum 
schon einige Hoffnung erregt. Bis dahin ist aber zu 
besorgen, dass Gegenstünde dieser Art sehr zerstreut 
werden, wenn sie nicht einen Sammelpunkt finden. 
Sehr zerstreut können sie aber unmöglich so beleh- 
rend sein, als wenn viele zusammen kommen, und 
man, was durchaus nothwendig ist, den Fundort und 
die Art des Vorkommens für immer notirt. Die Aka- 
demie bietet daher, so beschrünkt auch der Raum für 
ihr ethnographisches Museum ist, dieses für die 
Aufnahme von Funden dieser Art an. Man hat hier 
den Vortheil, einen gut unterrichteten Conservator 
zu finden, und die mitgegebenen Notizen werden hier 
nicht verloren gehen. Wollen die Besitzer oder die 
Finder solcher Alterthümer andere Sammlungen zur 
Einlieferung wählen, etwa die der R. geographischen, 
der archaeologischen, oder irgend einer andern Sorg- 
fältig verwalteten Gesellschaft, so wird die Akademie 
sich auch darüber freuen. Die Akademie geht mit 
obiger Proposition nicht aus auf Bereicherungen, son- 
dern würde am liebsten ihr ganzes ethnographisches 
Museum, in welchem von den verschiedenen Bewoh- 
nern des Russischen Reiches Geräthschaften, Werk- 
zeuge, Kunstproducte und Kleider aufgehoben wer- 
den, von denen sehr bald viele auch historisch sein 
und zu den grössten Seltenheiten gehören werden, 
einem allgemeinen Reichs-Museum abgeben. Die Aka- 
demie bedauert es nur im Interesse der vaterlündi- 
schen Alterthumskunde und der wissenschaftlichen 
Ehre des Russischen Reiches, wenn Liebhaber sol- 
che Alterthümer, wie sie hier besprochen und in 
dem vorliegenden Werke abgebildet sind, óhne schrift- 
lichen Nachweis über die Örtlichkeit und Art des 
Fundes lange bei sich verwahren. Nach dem Tode 
des ersten Besitzers weiss in der Regel Niemand mehr 
wo die Gegenstände her sind; sie dienen dann eine 
Zeit wohl als Spielzeug der Kinder und werden zer- 








streut. Werden sie dann wieder einmal aufgefunden 
so geben sie nur falsche Zeugnisse ab. 
Es scheint aber auch jetzt grade dringend noth- 
wendig, das Interesse der Bewohner des Russischen 
Reiches für die hier in unserm Boden verborgenen 
Reste eines frühen Alterthums zu wecken. Die aus- 
gedehnten Erdarbeiten, welche zur Herstellung der 
Eisenbahnen im ganzen Reiche ausgeführt werden, 
müssen auf manche alten Gräber stossen und auch 
wohl andere Reste des Alterthums auffinden lassen. Es 
wäre sehr zu bedauern, wenn diese nicht für die Kennt- 
niss der Vorzeit in diesen Ländern benutzt würden. 
Im Auftrage der Akademie Baer. Schiefner, 


Meteorologische Beobachtungen auf dem 
Atlantischen und grossen Oceane in 
den Jahren 1853 — 54, angestellt vom 
Dr. L. Schrenck. berechnet von E. 
Lenz. (Lu le 8 février 1861.) 

In einer Arbeit, welche ich der Akademie vor làn- 
ger als zwei Jahren vorgelegt habe, und die bereits im 
Bulletin erschienen ist, habe ich die Thermometer- 
beobachtungen der Herren Ed. Lenz und Schrenck in 
den Tropen einer Berechnung unterworfen und daraus 
das unerwartete Resultat hergeleitet, dass in den tropi- 
schen Meeren das Maximum 'der tüglichen Tempera- 
tur bereits vor dem wahren Mittag eintrete, ein Re- 
sultat, das die Beobachtungsreihen beider Beobachter 
durch ihre überraschende Übereinstimmung ausser 
Zweifel setzen. ') 

Beide Beobachter haben aber das Thermometer 
nicht blos in den Tropen, sondern auch ausserhalb 
derselben, sowie das Barometer und Hygrometer, mehr- 
mals täglich beobachtet und die Sorgfalt ihrer Beob- 
achtungen, die sich so schón in den tropischen Beob- 
achtungen bewährt hat, scheint mir eine Bekanntma- 


1) Ich benutze diese Gelegenheit um einen Fehler in meiner da- 
maligen Abhandlung zu corrigiren, auf den mich Hr. Döllen, As- 
tronom von Pulkowa, aufmerksam gemacht hat. In der Beobach- 
tungsreihe des Dr. Lenz, welche ich mit A (L) bezeichnet habe, ist 
nàmlich, durch einen mir jetzt nicht mehr erinnerlichen Umstand, 
bei Ableitung der Maxim. und Minim. aus der periodischen Function 

tn — 19,95 + 0,3913. sin (159. n -+ 63°45/8) 

— 0,16604 sin (30°.n — 4448/9) + 0,009433 sin (45°. n + 57^59.7) 
das 4te, mit dem Coefficienten 0,009433 multiplicirte, Glied über- 
sehen worden; dadurch ist ein kleiner Fehler entstanden, nàmlich 

statt des Maximum 23^43' müsste stehen 2347.96 
» » Minimum 15/21! » en 15^218. 
Man sieht, dass durch diesen kleinen Fehler, bei Bestimmung der 
Zeit des Maxim. und Minim., das Resultat im Ganzen wenig geän- 
dert wird. In den andern Ableitungen der Max. und Min. ist dieser 
Fehler nicht vorhanden. 


^ 


97 


des Sciences de Saint -Pétersbourg. 


9s 








chung und Berechnung sämmtlicher Beobachtungen 
zur Pflicht zu machen. Ich gebe nun in dieser Ab- 
handlung zuvörderst die Zusammenstellung und Bear- 
beitung der Sclirenck'schen Beobachtungen, indem 
ich das Beobachtungsjournal des Dr. Lenz für eine 
nüchste Mittheilung aufspare. 

Hr. Schrenck hat die Temperatur der Luft und 
den Barometerstand anfangs, d. h. bis zur Ankunft in 
Rio de Janeiro, 6 Mal tüglich in Zwischenrüumen von 
4 Stunden beobachtet, namentlich um. die meteorolo- 
gischen Stunden 16, 20, 0, 4, 8 und 12; von Rio de 
Janeiro an aber sind die Beobachtungen 8 Mal tüg- 
lich, nàmlich um 15, 18, 21, 0, 3, 6, 9, 12 angestellt 
worden. Die Beobachtung des Thermometers geschah 
auf dem Verdeck des Schiffs an Thermometern, deren 
Richtigkeit ich schon in der früheren Abhandlung 
nachgewiesen habe. Das Barometer war ein Schiffs- 
barometer und wurde in der Cajüte abgelesen, wobei 
die Temperatur zwar nicht bei jeder Beobachtung, 
aber doch mehrmals am Tage angegeben wurde; da 
die Temperaturen.hier im Laufe des Tages nur wenig 
variirten, so habe ich aus den Beobachtungen dessel- 
ben Tages das Mittel genommen und als mittlere Tem- 
peratur des Quecksilbers des Barometers an diesem 
Tage dem mittleren Barometerstande hinzugefügt. — 
Da das Barometer mit keinem Normalbarometer ver- 
glichen worden ist, so kann man seine Anzeigen zwar 
nicht für absolut richtig ansehen, aber die relativen 
Höhen desselben behalten ihre volle Brauchbarkeit. 
Ferner hat Hr. Schrenck bis Rio de Janeiro 3 Mal 
täglich, von dort an aber 4 Mal täglich, nämlich um 
11°, 0^, 3^. 6^. die Temperatur des Meerwassers an der 
Oberfläche bestimmt. Zu dem Zwecke wurde ein Eimer 
Wasser heraufgezogen und die Temperatur sogleich ge- 
messen. Endlich ist 2 Mal täglich, um 20^ und 4", das 
Psychrometer beobachtet worden. Das Instrument war 
von Girgensohn construirt, dessen Name mit Recht 


die Bürgschaft für die Genauigkeit seiner Apparate 


giebt. Die Berechnungen der Spannung des Dampfes 
und der Feuchtigkeit sind mittelst der Tabellen von 
Kupffer ausgeführt worden; die Beobachtungen wur- 
den auf dem Verdeck gemacht; welcher Coefficient, 
nach Regnaults Bemerkungen, hier angebracht wer- 
den müsste, konnte natürlich nachtrüglich nicht be- 
stimmt werden; seine Vernachlüssigung wird aber für 
unsern Fall, wo es weniger auf absolute, als auf rela- 
tive Angaben ankommt, von wenig Bedeutung sein. 
Die Thermometerangaben sind nach Reaumur; die 
Angaben der Spannung in englischen Linien (10 auf 
den Zoll) gegeben. : 
Tome IV. 





Die Schrenck'schen Originalbeobachtungen sind 
nun zuvörderst in den Tabellen I und II gegeben, zu 
deren besserem Verstündniss ich nur das Folgende 
bemerke: Tabelle I enthält zuvórderst das Datum der 
Beobachtung nach neuem Styl, dann die Breite und 
Länge, letztere auf Greenwich, beide aber immer auf 
den Mittag oder 0^ des Beobachtungstages bezogen; 
dann folgen die beobachteten Temperaturen der Luft 
zu den bezeichneten meteorologischen Stunden und 
die täglichen Mittel aus ihnen, dann die Temperatu- 
ren des Wassers und ihre tüglichen Mittel, endlich 
die Barometerbeobachtungen in englischen Zollen 
nebst ihren tüglichen Mitteln, endlich sind letzteren 
die Mitteltemperaturen des Quecksilbers im Barome- 
ter, wie sie das Thermometer am Barometer gab, hin- 
zugefügt um das Barometer auf 0? reduciren zu kón- 
nen. — Sümmtliche Beobachtungen sind durch hori- 
zontale Absütze in Gruppen getheilt, so dass die Be- 
obachtungen einer jeden Gruppe zwischen 5 Breiten- 
grade fallen, z. B. zwischen 30 und 25, 25 und 20 etc. 
Zahlen mit kleinerer Schrift in diesen Tabellen sind 
nicht beobachtet, sondern interpolirt. 

Die Tabelle II enthält die Psychrometerbeobach- 
tungen in folgender Ordnung: Zuerst das Datum des 
Beobachtungstages und die Breite des Beobachtungs- 
ortes; die Länge ist fortgelassen, wenn jemand sie zu 
haben wünscht, so findet er sie in Tab. I bei dem ent- 
sprechenden Datum. Dann folgen 5 Colymnen, welche 
sich auf die Psychrometerbeobachtungen am Morgen 
beziehen, dann eben solche für den Nachmittag. Auch. 
hier sind die Beobachtungen durch horizontale Ab- 
stánde in Gruppen getheilt, wo jede die Beobachtung 
zwischen 5 Breitengraden enthält. 

Aus diesen Tabellen I und II, welche sümmtliche 
Beobachtungen Schrencks für die beiden grossen 
Oceane enthalten, wie sie in seinen Tagebüchern mit- 
getheilt werden, habe ich nun zuvörderst die Tabellen 
III und IV abgeleitet, in welchen ich die Mittel aus 
den so eben angedeuteten Gruppen zwischen 5° u. 5° 
gezogen habe. Tab. III enthält, ausser den Beobach- 
tungstagen, die Mittel für die Temperatur der Luft 
und fürs Barometer für jede Stunde, für die Tempe- 
ratur des Wassers aber nur die Mittel jedes Tages. 
Tab. IV giebt die ähnlichen Mittel zwischen 5° u. 5° 
für die Spannung der Dämpfe am Morgen und Nach- 
mittag, ihren Unterschied und das Mittel aus ihnen 
für jeden Tag; endlich dieselben Angaben auch für 
die Feuchtigkeit. Die Beobachtungstage sind hier weg- 
gelassen; erforderlichen Falls kónnen sie aus Tab. 
III entlehnt werden. 

7 


^ 





























































































































Rio de Janeiro. 

































































99 Bulletin de l'Académie Imperiale 100 
lu nM EE. LL 
Tabelle X... 
Schrenck's Beobachtungen des Thermometers und des Barometers. 
| —— 
ls Temperatur der Luft. Temp. d. Wassers. Barometer. 
Breite. Länge. E T ; RE FE EE 
Tag. 16^ | 20^ | o^ | 4^ | 8% | 12^ |Mittel| 20^ | 0% | 4^ | wit. | 16% | 20^ | 0% | 4^ | ab | 10% | Miter (Therm. 
el. d. Bar 
Dec. 8| 50914 20 Aw. 6,5 60| 61| 6,1 85| &7| 8,6 30,20 30,26| 30, 
1853. 9| 4940 | 527 | 65| 65| 6,2 70| 67| 7| 66] an a ag 9, 30,50 30,37! 30,40 30,36| 30:35 
10 | 47 43 9 28 75| 70| 70| 65| 65| 52| 66] 9,0! 90| ag 9,5 | 30,19! 30,14| 30,10 30,01! 29/97 
11/4657 |11 1 52] 57|.78| 70) 70! 72] 67 9,9| 10,0) 10,0 | 29,88. 2986| 29,82 29,76| 29/74 
12 | 44 13 38 80| 9,0! 92| 89! 87| 85| 87110, 5 10,5 10,7) 10,6 | 29,47. 29,35, 29,32! 20,37 29,37 29 
13 | 4417 |1510 | 87| 89| 86| ail 90| 87| 88]|10, 10.0] 10,5| 10,3 | 29,28 29,23 29,28 29,36, 29,41 
14|42 32 | 16 20 7,7! 9,5 110,0 | 9,7 | 10,0 | 9,0 9,3 [10,5 10,5| 10,5) 10,5 | 29,64| 29,74| 29,79 29,81, 29,85 112 
15 | 4133 | 16 45 9,4 | 10,0 10,2) 98| 9,7| 9,4 9,7 H1, 11,0] 11,0] 11,0 | 29,84) 29,88| 29/85) 29,71| 29.82] 2 112 
16 | 39 24 |1839 Ion 11,2 | 12,0 | 11,6 | 11,7 | 11,7 | 11,4 | 12,0! 12,0] 12,2] 12,1 | 29,81! 29,86! 29,88! 29,86! 29,83 125 
17 | 35 25 |1950 |11,2| 12,9 | 13,0 | 12,4 | 11,5 | 11,2 | 12,2 | 12,5 12,5 12,5| 12,5 | 29,80 29,80 29,80 29,80 29,88 29,830 | 14,0 
18/36 14. |2146 [|112| 1,1 | 11,5 | 11,1 | 11,1 | 1,1 | 112 | 12,5 125 12,5 | 29,95| 30,07| 30,12, 30,14 30,21) 30,21, 30,283 | 138 
191334 24 5 ]120|121 130 | 12,5 | 12,5 | 128 | 12,5 | 145| 14,5 14,5] 14,5 | 30,21] 30,26 30,25| 30,26| 30,25| 30,24| 30,245 | 13,3 
20 | 3051 |25 12,7 | 13,6 | 14,2 | 14,3 | 13,9 | 14,0 | 13,8 | 15,5) 15,5] 15,5) 15,5 | 30,19| 30,22) 30,20) 30,16, 30,17| 30,17| 30,185 | 155 
2112811 2631 |140 | 14,2 | 15,0 | 15,0 | 15,0 | 14,5 | 14,6 | 16,0] 16,2] 16,4] 16,2 30,13) 30,17] 30,16| 30,10, 30,11] 30,14] 30,135 | 15,0 
22 | 26 26 |27 6 |145 14,9 | 16,0 | 15,2 | 14,8 | 14,8 | 15,2 | 16,7 16,7| 16,8] 16,7 | 30,10, 30,16 30,15 30,12) 30,16| 30,161 30,142 | 156 
23 | 25 13 |2724 |148 | 15,8 | 16,0 | 16,2 | 15,9 | 16,0 | 15,8 | 16,9 17,1] 16,9) 17,1 | 30,16, 30,17) 30,15, 30,14 30,16 30,15| 30,155 | 162 
” 24/2427 |2823 [15,8 |16,5 | 18,0 | 17,0 | 16,8 | 16,8 | 16,8 | 17,2 17,5] 17,5| 17,4 | 30,13] 30,14] 30,12] 30,06! 30,07| 30,031 30,093 | 171 
25 58 2731 [168/170 | 18,2 | 17,2 | 17,4 | 17,0 | 17,3 | 17,2, 17,2] 17,2 17,2 | 30,00! 30,01| 29,95! 29,90 29,91| 29,93| 29,950 | 180 
26 | 22 26 2728 ]170,171|174 | 17,8 | 17,2 | 17,0 | 17,2 |17,8 17,8) 17,8| 17,8 | 29,90! 29,95| 29,96| 29,92| 30,01| 30,01) 29,958 | 18,0 
27 2026 27 3 ][169,|174|175|184|172 | 170 | 17,4 | 17,8) 18,0| 18,0| 17,9 | 30,01! 30,06, 30,02) 30,01, 30,07| 30,08| 30,042 | 18,3 
28 | 1847 12651 17,0 17,4 | 17,6 | 17,8 | 17,5 | 17,1 | 17,4 | 17,5| 17,8| 18,0| 17,8 | 30,05, 30,09, 30,07! 30,05! 30,08! 30,08) 30,070 | 182 
29 | 16 15 |26 36 j 16,9 | 17,5 | 18,3 | 18,0 | 17,8 | 17,8 | 17,7 | 18,0| 18,5| 18,5| 18,3 | 30,05, 30,08! 30,07, 30,04| 30,05, 30,05| 30,057 | 18,4 
30/1410 2556 [17,9 | 18,3 | 18,9 | 18,6 | 18,4 | 18,3 | 18,4 | 19,4 19,4) 19,5| 19,4 | 30,03| 30,08! 30,04! 30,00! 30,02] 30,0 
31 | 1248 |2435 ]185 18,8 19,7 | 19,0 | 19.0 | 18,8 | 19,0 |19,0| 19,5| 19,4| 19,3 | 30,00! 30,05! 30,01! 29,98 30,03! 30,0 
Jan. 1,1 5 |2242 1194| 19,4 | 20,0 19,8 | 198 | 19,8 | 19,7 |20,0| 20,3] 20,0| 20,1 | 30,01, 30,04| 30,03| 30,02! 30,04| 30,0 
“2| 847 |2122 [19,9 20,5 | 20,8 | 20,8 | 20,6 | 202 | 20,5 | 20,7| 21,0| 21,0| 20,9 | 30,02 30,02 29,97! 29,95! 30,00! 30 
3| 656 |2010 [20,2] 20,8 | 21,2 | 21,2 | 21,0 | 20,6 | 20,8 | 21,2 21,4  21,4| 21,4 | 29,97| 30,01 29.94 29.92] 29,96| 29 
4| 558 |1925 120,6 | 21,2 | 21,9 |21,8 | 210 | 21,0 | 21,2 21,2 21,5| 21 al 21,4 | 29,97, 29,98 29/94| 29:99! 29/93| 29,9 
5| 5 2 |1849 |20,4 | 20,5 | 20,8 | 20,6 | 20,3 20,6 | 21,6! 21,6| 21,6) 21,6 | 29,92| 29,97| 29.93| 29.91| 29,97| 29,97 
6, 429 |1857 |20,5 | 21,5 | 22,3 | 21,2 | 21,0 | 21,0 | 21,1 [21,7 21,7| 21,7 21,7 | 29,97] 30,00| 29,96| 29,92, 29,98] 29, 
7| 824 |1924 [20,8 | 21,9 | 22,0 | 21,3 | 20,9 | 20,8 | 21,3 [21,7 21,7, 21, 29,95 30,00) 29,94| 29,90! 29,96! 29,98 
8| 217 |2051 |205 | 21,3 | 21,8 | 21,2 | 20,8 | 20,5 | 21,0 | 2122) 211 29,96 30,00! 29,96| 29,90! 29,99| 30. 
9| 127 |22 2 [20,9 | 21,4 | 22,2 | 21,3 | 21,0 | 20,8 | 21,1 [20.8 21.21 2 29,92 30,00! 29,99| 29,93| 29,98 
10| 043 |2241 |20,9 | 20,7 | 21,5 | 21,0 | 20,5 | 204 20,8 | 21,0! 21,0 29,93, 29,98| 29,94! 29,91! 29,93 
17, 0 5 |2248 [20,2 | 21,0 | 21,2 | 20,7 | 20,3 | 20,1 | 20,6 | 20,4 20,41 : ‚94| 29,96| 29,92) 29,88 29,94| 29 
12 | 02058. 23 42 |20,0 | 20,8 | 21,3 | 20,9 | 20,3 | 20,3 | 20,6 [20,3 29,94| 29,94, 29,94| 29,90! 29,93 
13 | 239 |2446 ]|204 | 21,1 |212 | 208 | 203 | 20,1 | 20.6 | 20,6| 20,7 29,92 29,98 29,98| 29,91| 29,98 
14| 444 2540 119,8 | 210 | 21,3 | 20,8 | 20,5 | 20,3 | 20.6-] 20,5 20, 29,96, 30,00! 29,99| 29,97| 30, 
n : 2 34 [20,1 20,9 | 21,0 | 20,8 | 20,3 | 20,2 | 20,5 | 20,5 20,5 29,97 29,98) 30,01| 29,95| 29,99 
23 [20.0 | 20,6 | 21,0 | 20,4 | 20,2 | 20,0 | 20,2 | 20.6 20,6 29.99! 30,03 30,02| 29,95 29,96 
‘17/1140 |28 2 [19,6 20,7 | 21,0 204 | 20, 0 | 20,2 | 20,7 20,5 29,95 29,99. 30,00| 29,95| 29,98 
e se 41 ^ 5 19,9 | 20,7 | 21,4 | 30,9 | 20,0 | 19,9 | 20,5 | 20,5| 20,7 30,00! 30,05, 30,03, 30,00! 30,00 
1 0 19,5 | 20,8 | 21, 20,1 | 20,0 | 20,5 | 20,5| 20,5| 2 5 | 29,99| 30,04, 30,06, 30,03| 30,04, 30 
20|1840 |3037 [19,7 | 20,7 | 21,5 | 28,1 | 20,9 | 20,3 | 20,9 | 20,6 208 30,04| 30,07| 30,08| 30,05 30,07 
21 | 19 45 46 (19,1 | 21,8 | 23,2 | 29,9 | 21,1 | 20,3 | 2,4 | 20,7 211 30,04] 30.08 30,09 30,07, 30,08 
22 2029 |3232 |19,9 | 219 | 22,5 | 19,8 | 180 1872011206 20.6 130,03! 30,05! 30,04! 30,02! 30,04 
23 | 21 27 343 [19,3 | 19,3 | 21,6 | 19,0 | 186 | 17,8 | 19.1 | 200,202 30,00! 30,03 20,08 30.02) 30,04 ‘ 
24 | 21 58 | 35 28 | 18,3 | 19,4 | 20,9 | 20,3 | 20,0 | 19,2 | 19,7 | 20.0 19,7 30,03 30,06| 30,08 03,07, 30,08, 30,10| 30,070 | 20,5 
25 22 48 | 37 58 | 19,0 | 19,8 | 21,1 | 20,2 | 20,0 | 19,9 | 20.0 120,0 20; 0130,08 30.12 siis 30,13| 30,16) 30,15] 30,118 lbs 
26 | 23 14 | 40 21 [19,1 | 21,2 | 20,7 | 20,1 | 199 | 193 | 20,1 120,1 20,2 Fe 11| 30,18 30,19) 30,12 30,10 30,08) 30,127 | #0, 
27 | 28 18 | 42 42 (nä 19,8 | 20,6 | 19,1 19,0) 17,0) 30,03 9906 Vni i 





dom Tab. I (Forts). des Sciences de Saint- Pétersbourg. 102 



























































































































































o Temperatur der Luft. Temp. d. Wassers. Barometer. 
ánge. : 
15^ h h h h h Mit- e 
18h21 als eh | 9^ |12 t 21^] o^ | s^ | e^ wit] 15^ | 18% | 21% | oh | gà | 6h | 9^ | 12^ [wine oe 
230" W. 21,221,120,9/20,9,:20,820,9| — [19,720,8/20,7/20,4, | | | 21,3 
43 28 |20,6/20,7/21,1/21,2 21,2 20,8/20,2 20,0/20,7]20,01 
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103 Tab. I (Forts) Bulletin de l'Académie Impériale 104 






















































































































































































































































































































































































































































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14 351 |123 18 ]1,021,3 23,0 22,6124,0[21,9121,9121.5 22, 122,0 22,4|23,0 22 2109 4129.96 29/94129/99l99 98 29/0219 94/30,00/3 gr 2961) 221 
15| 447 [2337 [196 2,4122,5:22,4/20,8 20,9 21,0 21,2]22,2 22,2/22.3 22.2 22312998 29. ,98/29,93/29,94/30,00/30, nil "p 
16| 6 30 |123 55 |21,1/21 rare 32,7/21,1/21,0221,2 21,8]22,0/22,2/22 2 22.1/22 1 20,94 29 95 29,99 29, 96 29.91/29,93/29,9829.98 29. 
18 à 3 128 E 20,5 20,8120,7122.0122,8122,121,721,2.21,5]21,8 22,1 22/1 22,1 22,029.92 29,90/29,99 29.96 29902992 29 98 2» 23% " : 
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90 9 5 |124 32 aosan 0. 2 re bog doo 2s aa aaa ‚98130, ‚97|29,99 30, poss 23 
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19,0 18,8 19.4129.92 29,93 29,98/29,98 29.95 29,96 30,00|30,01.29,966 
2414 34 |138 40 19,419,7/19,9 20,0 19,5119,2118,9 18,8 19,4196 19,3 18,8 19, 19,2]29,97 30,00|30,0430,04|30.00 30,04 30,08 08130.09 30,032 206 
SA 5 1 u 18,6/18,6/19,2 EE ele GEN 18,9/18,7/18,7 18, 30,03/29,98/30,09/30,09/30,05/30,04/30,13/30,12/30,066| 19,9 
18,918, 8 18 8 18,6/18,8|(20,10),30,12/30,16/30. SER ind 0,13 30, 16/30,19 30, 20 30, 151 197 
28123 = Tu e? E 18,0118,2 18,5/118,7/18,5 18, 5 30:20 30,17/30,22/30 20/30, ‚1630,16 30,21'30,22/30,186| 19,2 
ge an »3/17,3/17,7/17,8/18,0/18,5/18,6 18.2]3 | /25,30,25/30,995| 18,7 
1 17,017,1182192 17 17, 17516 417, 17,817,917 | GEN 
-30l26 25 |157 0 , ,9/18,1/17, 30,21 30,23 30,24 30,23 30,19 30,20 50,33|50,2380,220| 18,7 
= 176 179 ‚17,5117.3117, 2 163 u IE 17,717 se 218,0 ros 30, 19 30,21|30,24|30,22 30.20 30,20 30,23130,23130,215| 183 
. , ai , 
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ich 18,319,8/18,5|18,0/17,3|17,1/17, 17,117,417,9/17,3/17,4]30,16/30,19/30,20/30, 18/30,14/0,14/30,14]30,14,30,161| 186 — 
69 14 18,8/16,9/17,0/17,5/16,7|17,4]17,0 Dan: 
16,917,07,417,1 B 30,08/30,08|3 | 8 
4 + P. = 49 15,8115,416,6/17,7/18,3/16,316,2 16,7 16,6|17,017,2]17,5 17.111 5 20100 02190 Co e o a ora éi 10 Ser fi 1 Me en 
6132 34 |173 35 Eeer 16,3 16,5/16,6 16,5 1609010 30,13 301718018 30,1 DEN 730,22/30,20/30,168 180 
34 3 117422 hei 152/157 15:6 15:4 15.0 VETE s ehe 16,5 16,5 16,3130, 17/30,20/30,21/30,20/30,16|30,14,30,16/30,10,30,168| 17,9 
835 28 |177 28 hu ^ z ,0114,2/14,4[30,08/30,0830,08/30,06 30,05/30,05/30,08/30,08/30,070| 17,1 
95.50. RS La 6180188 13,7113,412,9.12,7:13,6/13,5/13,6/13,7/13,7/13,6[30,04 30,06 30,08,30,10/30,09/80,08|30,09/30,07/30,076| 16,0 
1087 12 [nm 13,9114,3114,0113,5112,0 11,7 13, 13,0113,2]12,6 12,712, 30,01/99,98/29,95/29,92/29,88/29,86 29,88,29,90,29,918| 16,0 
s 7 92 E 9,9/12,0]12,311,9|11,3 11,2 11,7]29.8 84/29,87|29.87 29,86 29.82129.80 29,81/29,7829,831| 14,1 
12138 177 6 88 97110,8 11.0 11210; 10,0/29,80 29,81/29,84|29,86 29,83|29,90/29,97 30,00 29,862 127 
13139 12 177 35 ere Beat? 9/10,6/10,7/10,6/10,6/10, 30,02/30,09/30,13/30,16/30, 1710, 8/30.21/30,20 30,145) 125 
14139 42 |179 35 59110,7110, b - 10,6 10,6 10,7 10,7 9^ ne ,18/30,13/30,15|30,12|30,06|29,93/29,76,29, 3 30,000 Td 
d ‚310, d ;8[29,64 29,69 29,71/29,72|29,73/29,73|29,73 29,65 29,700 
2 |181 30 : 
1642 15 |182 96 : 102 25 90 87| 8,8 89[29,5729,16/29,50/29,58/20,63/29,65 29,65/29,6229,582. 180 
17149 31 Wen 18 RE 2 8,1| 8,1| Su 8,1/29,60 66 29,65 29,62 29,60/29,61/29,65/29,65/29,630| 11,8 
35 |182 27 19! 7,7| 7,7. 7,6, 7,7/29,70/29,78/29,85/29,90/29.95/30,00| 30, 29,915| 102 
85. P 7,31 7,3) 7,4| 7,3| 7,1} 7,3/30,07/30,08/30,10/30,06/29,99/29,93/29,89/29,86/29,997| 10,1 
2045 22 |186 20 MG 7,1| 7,2) 7,5) 7,3. 7,3129,74/29,70 29,68|29,65 29.63 29.6529,65|29,65 29,669] 108 
2145 48 186 52 sel 5| 5.8 5| EE EE SECH ti 
45 7 |88 2 272] 9,7] 9,9; 9,9! 9,9| 0,9! 9,0529, 77/99,7 76/29,76/29,80/29,87|29 
9345 50 |188 11 | os 6 ec Pad ad Ba d 30,01/30,07/80,10/30,10/30,10/0,11/30,11/30,071| 93 
2446 39 |188 53 5 ^ GT 6,7] 59] 5,7] 6,7130,10130,10/30,09 ‚04/30,02/30,01 ‚osıl 64 
25147 36 |189 48 sel sol 43 "i 2 4,6! 4,6129,96 29,97|29,96 29,94/29,91,29,90/29,90 29,8 29,929) 9,7 
2648 35 |192 51 dai 4| 42) 42| 40 e ,88/29,86/29,93,29,93/29,77/129,840| 99 
6| 4,3] 42] 4,2) A0 40| 41 ‚70 29,67 29,59129,53|29,47|29,43|29,47 29,47]29,541, 9 











105  TabI(Fors) ` des Sciences de Saint- Pétersbourg. 106 





















































































































































Jahr Temperatur der Luft. Temp. d. Wassers. | ` Barometer. 
u. Breite. Länge. ; ; Mii 
3 115% | 18h an o^ | s^ | eh | oh [ih o z| o^ | ^ | ^ Mitt. 15 | 18h | 21% | on | ah | 6% | 9^ | 19% [mittet | par 
| : y. 
Jun.27150924' N.\197°18’W.| 4,6) 4,7| 5,0! 5,7| 4,9| 4,6| 4,5| 4,3| 4,8| 4,0! 4,0| 4,0| 4,2 29,04 3,00 22/0820 Seen e res 88 
28/51 29 !200 21 2| 44| 49| 6,2| 6,1] 6.2) 5,8] 5.9] 5,5| 4,9| 5,0 58| 5.8 5, 29,84/29,88/29,90/29,91/29,91/29,91 
2952 1 1200 54 6,2] 6,2] 83| 9,8| 9,4| 8,2| BA 85| 8,1] 5,5| 7,0| 6.4] 59 6 29/9020:95 129/98 29,98/29:9 80/00 (moi 29:962 101 
30| Bai von Awatscha. | 8,9| 7,5| 8,7| 8,81 9,9111,0 9,0] 6,5! 7,0| 8,4 
Jul. 18 Vor d. Pai v. Awatscha. 10,9/11,5/10,5| 9,5| 9,3 8,5/10,0| 9,8/10,7/10,4 (29, 0 la, ral 79/2080 09,86 29,739 124 
5  |200 37 7,0| 7,5| 7,8| 7,8| 8,2| 8,0] 8,0! 7,8 zg 7,4| 7, 29,88|99,90/29,91/99,91/29 /29,914| 15,0 
de 50 |201 3 7,0 8,8! 9,0 9,9| 9,3| 9,0 7,7| 87| 7,4, 8,1| 8,3| 84| 8 2994/29/99 29/02 2992299229921299 29,924 14,2 
18/50 53 |198 52 75| 758, 7,8| 80| 8,0| 82) 67 78| 72| za) 7,3| 71 29,91/99,91/29,91/29,93/29,94/29,94|29,94 
1948 44 |198 15 7,0| 7,8| 7,8| 7,8| 7,8| 8,0 65 7,5| 6,6! 6,5| 6,7| 6, 29,9429,94/29,94|29,94 ndn rna nam UT 
20146 52 |162 11 9,0| 9,8/10,0/10,4/10,5/10,0/10,0 10,0| 7,9| 8,0! 825! 9, 29,91/99,90/29,89 99,89 29,89/29,90/29,91/ 29,89 
2146 55 |162 2 9,5/10,0/10,2/10,7/10,0/10,0/10,5 10,1] 9,6| 9,9| 9,8 (10,4) 29,91/99,92/29,999,95/29 i 30,08 90/04 29, 064 144 
2944 56 |160 45 10,5]11,7/111,5/11,1/10,5]10,5/10,0 10,8/11,0/11,0/10,2| 9,3/10,4 30,05/30,08/30,06/30,04/30 30,02 29; 93 30, on 188 
3845 42 |159 4 9,5|10,0| 9,0| 88| 8,8| 8,0| 7,7| 8,8] 8,3| 7,9| 8,0f 7,9| 8 39,82/29,81/29,81/29,80 2,0 
94145 51 |158 28 7,5| 9,0) 9,0! 9,3! 9,0 oi 80 a Y 80| 8,1 e 8,1 29,80/29,81/29,80/99,78|29,78 29 SEN F. 
9546 3  |147 48 7,0| 8,01 8,2| 8,5| 8,5| 8,0| 8,5| 8, 29,70 29,71 120,74 29,73/99,73/29,79/29,78 29,739| 12,4 
2646 13  |157 31 (8/)| 8,3| Bäi 9,11($3)] 7,5) 85 83 79 7,9 sale 8, ,78|29,77|29,79 29,86/29,87/29,814| 13,5 
9745 7  |155 55 (9,3) 9,9110,0/10,4| 9,6110,0| 9,0! 9,7] 8,2) 8/4] 8,3| 7, 29 77/29/78 29,71/29,7199, T9294 29,732 12,8 
9846 15 [152 32 (9,2)| DA 9,5| 8,5) SO 5,8| BU 7,71 6,3] 6,1! 5,2] 4,0! 29,72|29,72 29,71 29,70)29,7 29,710 1 
29146 48 |150 48 d 6,5| 7,0| 7,8, 7,0) 6,8| 7,0) 6,9| 5,0| 4,6| 5,2| 4,8. 29,71 272 2972 2979 29,78 207 29,730 101 
3047 12 |149 54 4| (58) 8,2] 8,2] 85| 9,2] 7,0, 8,2 Säi 8,3! 7,5 8 29,75 29,83 29,75.29.776| 13,0 
31146 21 |146 40 e )10,6/10,9(103)11,8/11,5/10,7/11,1]102,10,5| ` Was 29,70/29,52 29,52|29,45 29,548 120 
Aug. 1 (194)10,2| 9,8110,8110,0| 9,0 ge hängen 29,54|29,54|29,58129,60|29,60 29,62/29,580| 1 
Tabelle IE. 
Psychrometer - Beobachtungen. 
8 Uhr Morgens. ` 4 Uhr Nachmittags. 8 Uhr Morgens. 4 Uhr Nachmittags. 
x mie | H big Bo ele GL ée $ a .|2.|s |od $.i2.|8l-5s|s 
‚Datum. | Breite. $8 $g| 5 2 2.2588 5 | 58 |2 | Dhim. | Breite. 3828 $ ECH 2.|2E|3B 5 lé ls 
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eS Aci E [m | 5 [de [m CEET loale a a €x 
Dec. 20 |30951'N. 145| 11,0) 3,5 |3760| 61%, | Jan. 17 | 11740 S. 20,8 17,4 3,4 6/52 | 68%, | 20,4 17,8 2,6 | 6798 | 75% 
= 28 11 |144|11,6 2,8 | 4"01 | 690/ | 15,1| 12,0| 3,1 | 4,08 | 66 18 |14 41 20,8 17,8! 3,0 | 6,83 |72 | 20,9] 17,9| 3,0 | 6,89 |72 
26 26 |15,1) 12,4) 2,7 | 435 |70 15,0 13,2 1,8 | 490 19 |17 0 121,0118,3| 2,7 | 7,21 |75 |21,1| 18,2) 2,9 | 7,09 | 73 
23 |25 18 |16,3]13,5| 28 | 476 | 71..| 16,4 13,7| 2,7 | 4,88 20 208 180 28 | 700174 |22,2,19,0, 3,2 | 7,50 71 
24 |24 97 |16,7 14,4 2,3 | 529 |75 |17,1/14,2| 2,9 | 5,03 | 70 21 |19 45 |21,8,190 2,8 | 7,60 74 |22,9| 19,3) 3,6 | 7,57 | 68 
25 |22 58 |17,2| 14,9) 2,3 | 5,552 |76 |17,4| 15,4 2.0 5,83 | 79 22 |20 29 ]21,9|18,8 8,1 | 7,40 | 71 el ein feiner Regen. 
26 |22 26  |17,3|15,3|. 2,0 | 5,79 |79 17,9] 14,8 3,1 | 5,26 | 69 23 |21 27 |19,6 16,8 2,8 | 6,34 |72 | 19,0! 17,6] 1,4 | 7,14 E 
27 |20 26 |17,0(14,7 29 | 5,26 |71 |18,6| 15,0 3,6 | 5,23 | 65 = a 2 ^ p 2,1 Gét M nt 179 Ze E | e 
28 |18 47 |17,6114,7| 29 | 5,26 |71 |17,6) 14,7] 29 | 5,26 | 71 2814 |m4 19,2 22 787 79 20,8 184 19 | 7,47 |81 
29 |16 15 [179147 32 |519 |68 | 17,9| 15,4| 2,5 | 5,70 |74 d , el 37, 
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10 | 044 |20,9 19,3| L6 | 8,09 | 85 212 19 d o 1798 81. 20! 37 59 Je 125 $ | 128 Ai | Zu starkes Schach, ` 
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197 Tab. II (Forts.) Bulletin de l'Académie Impériale 














































































































108 
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11|55 15 | 29 1,0 | 1,87 |80 | 80| 20| 10| 1,88 | 80 16| 638 |22,9| 20,0! 2,9 | 820174 |227| 198| ag 
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5134 0 14011212 ele 36 0 |19,9|18, 91 
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| 2, | ‚11 | 36 74 3 | Juli 1 |Awatseha | 18,4| 11/2] 2,2 | 4,01 |74 
























































































































































109 Tab. II (Forts) des Sciences de Saint- Pétersbourg. 110 
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17|51 50 | 9,5,8,8,0,7|3,00|90 || 9,8| 8,8| 1,0 | 3,52 | 86 : 
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19|48 44 | 78| 7,6| 0,2 | 8,58 |97. | 78| 7,7 0,1 | 3,43 | 98 
90146 52 | 9,8| 9,6! 0,2 | 3.99 197 10,4 1053 0,1 | 423 | 99 4| 109| 9,4| 1,5 | 3,58 |80 |12,1| 10,8] 1,3 | 411 | 84 
21|46 55 |10,0| 9,8 0,2 | 4,05 [97 | 10,7] 10,4 0,3 | 4.22 | 96 5 sua a rg eT 
22 |44 56 |117|11,4| 0,3 | 458 |96 | 10,9 10,8] 0,1 | 4.40 | 99 6 11,0 10,3| 0,7 | 4,08 | 
23 |45 42 Dichter starker Nebel. Nebel. 7 | 12,4 11, 16 08 | 4,53 p | ST zap 0,9 |.4,66 | 88 
94|45 51 | 9,0| 8,5|0,5 3,56193 | 9,5| 9,2] 0,3 | 3,82 | 96 i 
25 |46 ` 7,4| 7,3| 0,1 3,32 |98 
26 |46 13 | 8,2) 7,8 0,4 3,39 194 | 9,0| 8,21 0,8 | 3,40 | 88 
37 |45 92 88/0, 3,68|94 | 9,8| 9,2 0, | 3/75 | 91 
2814615 | 900| 8,5| 0,5 3,56|98 | 7,5| 7,0 0,5 | 3,15 | 92 
29 |46 48 | 6,2| 5,8104 2,85 198 | 7,8 7,0 0,8 | 3,06 | 88 
30 |47 12 8,4| 7,8! 0,6 | 3,34 | 91 
31146 21 |10,6|10,1| 0,5 4,07 | 98 Starker Regen. 
Tabelle EIE. 
Atlantischer Ocean. 
Temperatur der Luft. E E Barometer - Beobachtungen. 
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30- 3Dec.45-40 |15 | 8,5| 9,4| aal 9,4| 9,4 8,9 10,60[29,557/99,550|29,560 99,562 29,619 29,635 29,835|11,0/29,76 
4-6 — 40-35 Jon l11,011712211711,4/11,8 11,55]12,37]29, ac? 29,882 /29,933 29,983 29,973 29,980 ,986/13,4/29,89 
-8 30 |25  |12/3112,8113,6113,4113,2113,4 2240/30,225|30,210/30,21 30,215|14,4130,12 
9-11 80-95 |27  |144|15,0115,7|15,5 15,9/15,1 15.15116,6710, 180 30,167/30,153/30,120/30,143 30. m ,14415,6/30,04 
12-15 (25-20 |28  |16,8117,0117,8117,6117,1117,0 17,22117,59[30,010/30,040,30,012/29,972,30,015 30,010/18,0/29,89 
16-17 (20-15 |27  |17,0]117,418,0117,9|17,8 17,4 0,085 0/30, , , 30,063/18,3/29,94 
18-20 — 115-10 |18  |18,8/19,5]19,1/19,1/19,0/19,0] 19,08119,60]30, IS 30,057|30,027|30,000/30,030|30,027 30,026/19,6/29,89 
21-24 10-5 [20  |90,3.20,821,2|21,1/20,7/20,6 20.08121,32]29,970 29.995/29,945 29,942 29,965 29,988 129,967|21,2/29, 
25-30 5- 0 |21  |20,6/21,1/21,8/21,1/20,6/20,6 20,97]21,13]29,945|29,990 29,952 29,907 29, w 29,973 |29,955/22,029, 
31- 1Jan| 0- 5 |95  |90,091, a, 3/20,8|20,4|20,2 20.69]20,56]29.940/29,973 29,970 29,927 29,9 70) 29.996 9,963/21,529,81 
- 5-10 !27  |20,0/20:7/21,0/20,6/20,2/20, 45[20,55129,980|30,005|30,015|29,950 29,975 30,005 29.992 20,8/29,85 
5-6 10-15 |29  |19,720,7 212 20,6120,0 20,0 20,37[20,60[29,975|30,020 n “à m A 990190, eg 29,991/20,8/29,85 
7- 9 15-20 |31  |19,4/21,1/22,2/22,0/20,4/20,2 20,77 80, 023/30,063/30,077 v 3,30 I ,059/21,4/29,90 
10-14 {20-25 |36 |18,9/20,3/21,6/19,9/19,8/19,0 19,83 012180 050 10 088 30 098 30 072 30'080 30.006 30,067 20,6/29,93 
15^ | 18^ |o1^| o^ | gh | o^ | għ 15^ | 19^ | 21^ AEN a | o^ ES 9h | 19^ 
1- 8Fbr.25-30 |44  |90,0920,321,1/20,9/21,5,20,8/19,9/19,7,20,8 [19,7 129,953 29,963|29,983 29 3559029 967/29,960 29,963 29,980 29,969/21,5/29,82 
- 6 30-35 |47  |18,418,5/19,4118,9119,4118,3117,9117,8118,6 [18,7 [29,957 29.947 29,930 29 ‚987129, e F3 pao 29, E? 29,963 29,966 30,2/29.82 
7-11 435-40 |49 114,8114,715,2116,4115,9115,1114,4113,9115,0 [15,7 129,960 29,972/29,998/99, 9709.9 29,934 4129.954115,9 29,84 
12-14 — 40-45 49 11.911,711,9198212211,611,2]11, 111,7 big 129,560 29,587 » en 29,620 99, 593 29. 570 + se 29.576.29,585 14,5129,49 
15-22 ae 51 8, 7 8, 6 8 8, 8,5 8, 80 7 8, 4 9,7 129,881 29,804 29 54/29, 841129, ‚366/29, ‚37429, 891/29, 905 29, 997 11 0 29,92 
23-27 -55 jop | 4,9| 48| 4,9| 5,0! 5,1| 4,8] 4,7] 4, 48 | 5.2 129.672129,666 29, Ge 29,662 /29,640/29,622 29,606 29,5 on 29.641| 8.929,58 
28- 1Mrz|55-60 71 aal 38| 40| 41| 42| A0 3,9] 3, 40 | 44 [29,611 29/621 29,637|29.643|29,662 29,662 29,668/29,666 29,646| 7,0/29,61 
Grosser Ocean 
13-14 55-50 |86 | 6,8] 6,0| 6,4! 6,5] 6,6! 6,7] 6,5| 6,7] 6,5 | 6,1 [29,955/29,980]30,010/30,025/30,015]0,010/80,015 80,004, 8,4/29,94 
15-17  |50 88 | 81! &1| zg &4| 88 84 83 3 | &2 129.793|29.757|29,767|29.783 29.783|29,787|29,787|29,753 29,776 10,3 29,71 
18-20 45-40 183 | 8,5| 8,7 9,8/10,2/10,0/10,0/10,0| 9,6 [11,1 [50,017 30,067 30,093 30,118 30,106 30,103 30,070 30; 09 ` 0,083,10,5/50,01 
21-23 140-835 82  112,5113,1/13,5/14,0/14,3/13,5113,2]13,2]18,4 [13,5 |29,953/29,937/29,937/29,9372 29,920/29,937/29,953/29,997 14 a ai 
24-95 — |35-30 |78 |13,7/13,8/14,1114,8/14,6/13,8/13,8/13,7/14.0 [14,3 [80,082 30,105 30,145/30,155/30,185/30,130/0,14 155 0,132/14,6 30,03 
26-27 -25 |78 |13,7/18,8/14,9/15,1 150 14,5/14,4114,0114,4 [15,1 [80,115,30,140/30,170/30,160/30,115/30,105/30,12 30,131/14,8,30,08 
28-99 — |95-20 |78  |14,8 4,8 15,9 15,8 15,8 15,5 15,5]15,5 15,4 [16,1 [30,085 /30,09030,120/30, 115/30,065 30,055/30,06: 80085116,1129,97 
30 20-15 |7 17,0 17, 116,9 [17, 7 130.030 30,070 30,120| 30,100 30,050 30,020 30,060 0 30,060/16,4 29,95 
15 |7 te re 2 18 9r 11 
31- 2Apr.|15-10 ‚950|29,976|30,013|29.980|29,927|29,927|29,970 29,999/18,5/29,87 























77  |15,2/15,4/16,1/16,616,1/15,5| 15,115, 15,6 {15,0 
Callao. 





















































NEN Tab. III (Forts.). Bulletin de l'Académie Imperiale 


nn... 
d Barometer - Beobachtungen. 
15^ | 18% où | s^ | gh | 9% | 19^ 


379 30,019/80, 024) 
: 29 c 29,970/30,014|80 ,018 
8-29 11 20, 4/20,7/21,9122,0]2 012 21,0 29,950/29,960/30,015 30,00€ 29,935|29,94 5/80, ‚005129. pe 

30= 3 Mail 0- 5N.122 90,9 20,9/22,4/22,2|22,5/21 ,4(21,2]21,0| 21,5 | 22,1 29,948|29,955 30,010|30,000|29,930 29,935129,995 99. ,988 
4- 8 5-10 |124 120,5 20, 821 7 22, 0 99. 2121 4 21,2/21,0| 21,3 | 22,0 [29,954 29,958|30,002 29,978/29,922 29,944.29 ‚996 SE 968 92.3 29,81 
9-12 10-15 |132 |20,0/20:1 20,6 21,1/20,5 20,1119,8 19,6 20,2 | 20,2 |29,930|29,950/29,997/29,990/99,93529,950| 30,002 30 29,970/21,3/29 82 
5/30, 2 





Temperatur der Luft. 











21% 


ittlere 


Mitt. | a À 91h à | eh | or h 
Bin) 18% |21^| oh | gh Gh | 9h 119 


Tages- 


m © © [Tenper. 





Zeit. | Breite. 


























~ 








Vym IN 
HOw 


Apr.15-2  |15-108.| 91w.17,8/18,1/19,1/19,8/19,1/18,5/18,4/18,3 19,2 [29,980 30,000/80,059 30,043 |29,979/29, 
23-27 0-5 7 


ee 
c 
Dez 
c 
> 
ND 
—À 
SEH 
— 
KI 
Kë 
B 
e 
e 
ex 
Kë 
e 
m 
Kë 
© 
Kn 
Vë 



























































































































































































































b 
13-14 (15-20 |143 |18,6118,4|19,0 19,5[19,0 18,3118.3118,0) 18,6 18,8 [30,06 0,125/30,120|30,090/30,100/30,160 3016 ‘30,108/19,8/29/07 
15-16 [20-25 |149 |17,617,4/181118;7 18, 0117,8/17,6 17,5 17,8 | 18,3 [30,175/30,1900,935|30,220 3x ,18030,180/30,230/30,235/30,905/19,0/90.07 
17-21 [25-30 |160 |16,6/16,8]18,019,0117,8|17,5/17,1]16 6 17,4 | 17,6 [30,198/30,218/80,234/80,2203€ ,194180,196/30,216 30,214 930,211 18,4 80,08 
22-26 80-35 |172 |16,3116,2.16,7 17,1|16 sales 16,2/16,1| 16,5 | 16,3 30,090 30,1 ‚120 30,1 ,090/30,116/0,09830,103/18,0 99 98 
27- 2Jun.|35-40 |177 [11,1111,2111,6 12,1111,8111.2110,7 10,6 11,3 | 11,3 29,953 29,947 /29,961/29,963/29,947 29.926 29.921|29.8 29,936.13.9 9.34 
3- 7 40-45 |182 | 7,9| 7,7| 82| 8, 7,9| 7,6| 7,4) &0| 7,9 |29,736/29,736 29,756 29, vem 29,760 29,768 29,778 29,774 29,758 11,2129,68 
8-14 45-50 |188 | 5,6| 5,7 6,2, 6,6| 65| 6,0| 5,6. 5. 6,0| 5,3 [29,859/29,570/29,87729.864 2€ ,847/29,839/29,856,29,851/29,858| 9,8129,79 
15-17 150-55 1200 | 5,7| 5,8| 6,1| 7,2| 6,8| 6,31 6,2, 6.21 6,3| 52 29,794 29,924 9, 1846 29,867 29,879/29,906 29,906 29,884 11,729.80 
Juli 4- 6  |50-55 |200 72, 80| 82| 8,5| 85| 8/4] 7.51 811 7.4 29,794 29.824|29.846 29,867|29,879|29.906 29. ‚906 29,884|11,7 29,80 
7-20  |50-45 |158 84| 9,2! 9,2] 9,4 9.2] 88| 84] &8| 83 29,884|29,831|29.884 29,876 29,879 29,889 29,883 29,790 19,5/29 70 
Auf Sachalin. 
è Tabelle IV. 
Atlantischer Ocean. Grosser Ocean. 
Spannung des Dampfes. Feuchtigkeit. | Spannung des Dampfes. Feuchtigkeit. 
Breite. Breite. | 
AN Differenz. | Mittel.| 20% | 4h Differenz.| Mittel. | 204 4^ Differenz, | Mittel. | 20% 4^ |Differenz.| Mittel 
30—25°N.| 4,87 | 4,61 | +0,24 | 449 | 70 | 69 —1 | 69,5 |55—50^8. 2,85 | 289 | +0,04 | 2,87 | 91 | 91 | — o | 910 
25 —90 5,46 | 5,34 | —0,12 | 5,40 | 75 70 —5 | 72,5 |50—45 3,15 | 8,29 | +0,14 | 3,22 || 90 — 4 |880 
20—15 |5,22 | 5,48 | +0,26 | 5,35 | 69 72 +3 | 705 |45—40 | 2,71 | 2,72 | +0,01 | 2,71 | 67 | 64 | —8 |655 
15—10. | 6,53 | 6,55 | +0,02 | 6,54 3 75 —8 | 765 35 |450 | 505 | +0,55 | 477 | 79 | 87 | +7 | 880 
10— 7,44 | 7,74 | 4- 0,30 | 7,59 ; 75 —1 | 755 [35-30 |401 | 3,63 | — 0,38 | 3,82 | 70 | 60 | — 9 | 650 
us ,24 | 800 | — 0,24 | 8,12 ) 1 —1 | 81,5 [30—25 [401 | 412 | +0,11 | 406 | 66 | 67 | --1 | 665 
0— 5 $.| 7,53 | 7, + 0,13 | 7,60 ; 30 +4 | 780 | 25— 4,52 | 455 | +0,08 | 4,5 69 | +1 |685 
5—10 |7,07 | 710 | +0,08 | 7,08 | 73 | 76 +53 | 745 |20—15 |5,52 | 5,35 | — 0,17 | 548 | 88 | 78 | —5 |805 
10—15, | 6,67 | 6,91 | +0,24 | 6,79 | 70 | 73 +3 | 71,5 [15—10 |4,48 | 436 | — 0,12 | 442 | 54 | 58 | +4 |560 
15—20... | 7,27 | 7,39 | +0,12 | 7,388 | 74 | 70 —4 | 720 - 3,90 | 3,87 | — 0,03 | 3,88 | 39 | 40 | +1 |8395 
20—95 | 7,31 | 7,83 ‚02 | 7,32 | 78 | 80 +2 | 790 | 5— 5,82 | 5,50 | +0,18 | 5,41 | 51 | 56 | +5 | 585 
25—80 |841 | 8,12 | — 0,29 | 8,26 | 82 | t —1 | 815 | 0— 5 Ni 644 | 671 | +0,27 | 6,57 | 60 | 62 | +2 |610 
30—35.. | 7,08 | 6,95 | — 0,13 | 7,01 | 82 ) O DEO I 5T) ,72 | 819 | — 0,53 | 845 | 80 | 74 | —6 | 70 
35—40 |421 | 455 0,34 | 488 | 64 +8 | 680 |10—15 17,1 | 7,49 | — 0,02 | 7,50 | 80 | 80 0 |800 
E 3,47 | 3,68 | — 0,21 | 3,57 | 72 | 75 +3 | 73,5 |15—20 |6,10 | 6,28 | +0,18 | 6,19 | 73 | 75 | +2 | 740 
45—50 2,60 | — 0,12 | 2,66 | 75 l —1 | 745 |20—2 07 | 5,79 | — 0,28 | 5,98 | 78 | 74 | — 4 | 760 
50—55 12,43 | 2,30 | +0,13 | 286 | 83 | 77 = 6 ‚0 [25—30 | 5,58 | 5,65 | 4-007 | 5,61 | 72 | 75 | +3 |735 
55—60 | 2,03 | 2,07 | +0,04 | 205 | 80 | 80 —0 | 800 |30—35 | 6,40 | 6,36 0,04 |'6, 91 | +1 |995 
35—40 | 8,62 | 3,95 | +0,33 | 3,78 | 81 | 79 | — 2 |800 
um 294 |289 | —005|291 | 81 | 79 | — : en 
` 45— 2,67 | 2,50 | — 0,17 | 25 a 
Fahrt von Kamtschatka zum Amur, 50—55 |293 | 273 | — 020 | 283 | 81 | 79 | — 2 | 800 
55—50 | 3,60 | 344 | — 0,16 | 352 | 92 | 90 [| —2 | 910 
50—45 8391 | 3,68 | +0,37 | 3,50 | 95 | 94 | —1. | 945 
Sachalin. | 3,97 | 411 | +0,13 | 404 | 85 | 88 | _2 | 840 
. : Resultate aus den Beobachtungen. 


1. Temperaturen, 


Da ich die Veränderungen der Temperatur der Luft | turen in den verschiedenen Breiten und in beiden 
im Laufe des Tages, in der oben citirten Abhandlung, | Oceanen mit einander zu vergleichen. Zu dem Zwecke 
schon besonders und ausführlich betrachtet habe, so | dient folgende Zusammenstellung, welche aus der Tab. 
bleibt mir hier nur übrig die mittleren Tagestempera- III entlehnt ist: 





—- 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


114 
































113 
Temperaturen des Wassers 
Temperaturen der Luft. ix det DE RER 
| Nördliche Südliche | Nördliche | Südliche 
| mid "Halbkugel. | Halbkugel. | Halbkugel. 
Breiten. | ant. |Grosser, Atlant. |Grosser| Atlant. |Grosser! Allant. |Grosser 
Gen Ocean. | Ocean. | Ocean. | Ocean. | Ocean. | Ocean. | Ocean. 
60—55 .. 4,0 4,4 
825550 ].2.... 6,8 4,8 0654. 7154 5,2 5,2 | 6,1 
50—45 | 6,5 | 6, 8,4 | 8, 2 | 53| 97| 82 
45—40 9,2 8,0 | 11,7 6 0,6 7*9] 11,9 1811,1 
40-35 | 11,5 | 11,3 | 150 | 134] 124 | 113 | 15,7 | 185 
85—30 | 13.1 | 16,5 | 186 | 14,0 | 15,0 | 16,8 | 187 | 14,3 
30-25 | 15,1 | 17,4 | 208 | 140] 167 | 17,6 | 197 | 15, 
95—90 | 17,2 | 17,8 | 198 | 154 | 17,6 | 183 | 202 | 16,1 
90—15 | 17,5 | 186 | 209 | 169 | 180 | 188 | 20,8 | 17,7 
15—10 | 19,1 | 202 | 20,4 | 17,0 | 196 | 20,2 | 206 | 17,1 
10— 5| 20,1 | 21,3 | 204 | 20,6 | 21,3 | 220 | 20,5 | 20,7 
5— 0| 21,0 | 20,6 | 20,6 | 21,1 | 21,1 | 22,1 | 20,6 | 21,0 


























Aus dieser Zusammenstellung lassen iuh nun fol- 
gende Schlüsse ziehen. 

1) Vergleicht man zuvörderst die Temperaturen der 
Luft beider Oceane in der nördlichen Halbkugel, so 
findet man dieselben auf dem grossen Ocean in den 
Breiten von 10? — 35° beträchtlich grösser als auf 
dem Atlantischen Ocean; sie beträgt im Mittel auf 
dem Grossen Ocean 1871, auf dem Atlantischen nur 
16,4. Der Uuterschied rührt offenbar daher, dass die 
Beobachtungen auf dem Atlantischen Ocean im De- 
cember und Januar, also im Winter der nördlichen 
Halbkugel, auf dem Grossen Ocean aber in den Mo- 
naten Mai und Juni, also im Anfang des Sommers 
angestellt worden; der Unterschied ist dennoch nicht 
einmal 2°. In dem Tropengürtel zwischen 0 und 10° 
haben die Jahreszeiten offenbar gar keinen Einfluss 
mehr. 

2) Auf der südlichen Halbkugel findet sich zwi- 
schen 10°und 45° Breite ebenfalls ein grosser Unter- 
schied zwischen den Temperaturen beider Oceane, in- 
dem für den Atlant. Ocean sich für diese Zone eine 
mittlere Temperatur von 18°2, für den Grossen Ocean 
aber eine mittlere Temperatur von 1473 findet, also 
fast 4° Unterschied. Die Beobachtungen im Atlanti- 
schen Ocean wurden im Januar und Februar, also im 


Sommer gemacht, die im Grossen Ocean im April und | 


"Anfang Mai, also im Herbst der südlichen Halbkugel. 


Offenbar ist hier der Unterschied der Jahreszeiten nicht : 
im Stande den grossen Temperaturunterschied zu er- 


klüren, da er zwischen Sommer und Winter, wie wir 
eben geschen haben, nur 2? betrügt, also zwischen 
er und Herbst offenbar viel geringer erwartet 


werden müsste, wührend er hier zweimal so gross ist. 


Tome IV. 





Es ist dieser grosse Unterschied ohne Zweifel eine 
Wirkung der arctischen Strömung von Süd nach Nord, 
deren Dasein an der Westküste Südamerika’s bereits 
nachgewiesen ist und welche das kalte Wasser des 


— | südlichen Polarmeeres weit nach Norden hinauftreibt. 


Der Lauf des Schiffs war ein solcher, dass die Beob- 
achtungen im Grossen Ocean gerade innerhalb dieser 
Peruanischen Strömung fallen. Wir finden daher eben- 
falls einen bedeutenden Unterschied in demselben Sinne 
zwischen der Temperatur des Meerwassers hier im 
Grossen Ocean und im Atlantischen; zwischen 10? und 
40° ist die mittlere Temperatur des südlichen Atlan- 
tischen Oceans 19,3, wührend sie zwischen denselben 
Breiten des Grossen Oceans nur 1556 beträgt. 

3) Das Wasser der Oberflüche des Oceans zeigt iif 
seinen Temperaturen im Allgemeinen dasselbe Ver- 
halten wie die Luft; wir haben dieses so eben gesehn 
bei Betrachtung des Einflusses der Peruanischen Stró- 
mung. Die Beobachtungen im Atlantischen Ocean, die 
einzigen im Winter angestellten, geben eine entschie- 
den hóhere Temperatur des Wassers als die der Luft 
an; die mittlere Temperatur des Wassers giebt für 
diese Breiten 1479, wührend die mittlere Temperatur 
der Luft nur 13,7 beträgt. In den tropischen Breiten 
von 0 — 10° verschwindet dieser Unterschied. Die 
Vergleichungen der Temperaturen der Luft und des 
Wassers, wie sie in den übrigen Jahreszeiten ange- 
stellt wurden, geben keinen entschiedenen Unterschied. 
Es folgt also in dieser Beziehung, dass in den ausser- 
tropischen Meeren, bis 50° Breite hinauf, das Wasser 


im Winter würmer ist als die Luft, in den übrigen 


Jahreszeiten aber kein bedeutender Unterschied zwi- 
schen ihnen nachgewiesen werden kann. Dieses Re- 
sultat ist ganz in Übereinstimmung damit, dass die 
charakteristische Eigenthümlichkeit des Seeklimas, im 
Gegensatz zum Continentalklima, nümlich die hóhere 
Wintertemperatur, durch den Einfluss des langsamern 
Erkaltens des Meerwassers bewirkt wird. 


+ 


DR, Barometerbeobachtungen, 


Das Gesetz der Veränderung der Barometerhöhe 
im Laufe des Tages lässt sich besonders aus den Be- 
obachtungen in den Tropen des Grossen Oceans her- 
leiten, da diese Beobachtungen regelmässig 8 Mal 
täglich angestellt wurden, während sie im Atlanti- 
schen Ocean nur '6 Mal "täglich Se? wurden. 


115 Bulletin de l'Académie Imperiale 116 





Meere er TERT TUE ann 
Schon ein Blick auf die Tabelle III zeigt deutlich das | Betrachten wir die absoluten Barometerhöhen, wie 
Vorhandensein der bekannten täglichen Doppel- Pe- | sie, sämmtlich auf 0? reducirt, sich in der letzten ver- 
riode in den Barometerschwankungen ; eine vorläu- | ticalen Spalte der Tafel III, als Mittel aus je 5 Brei- 
fige Berechnung zeigt, dass diese Periode auch der | tengraden, vorfinden, so schen wir, dass die grösste 
Grösse nach fast gleich ist zwischen 15° nördlicher | Barometerhöhe im Atlantischen Ocean sich zwischen 
und 10° südlicher Breite. Es schien mir daher der | 25° und 35° nördlicher Breite vorfindet, während auf 
Mühe lohnend, die tägliche Periode der Barometer- | der südlichen Halbkugel kein solches Maximum deut- 
schwankungen in dieser Zone einer strengern Prüfung | lich hervortritt. — Dagegen finden wir im Grossen 
zu unterwerfen. Zu dem Zwecke nahm ich aus den | Ocean ein Maximum sowohl auf der nórdlichen Halb- 
Angaben der Tabelle III im Grossen Ocean das Mittel kugel (zwischen 20 und 30), als auch auf der südlichen 
für jede der 8 Beobachtungsstunden zwischen .den | (zwischen 25 und 35). Die Barometerhöhe auf dem 
Breiten 15° N. und 1078. und erhielt dabei folgende | Aequator ist um 2” geringer als an den Orten der 

Werthe Maxima. 
ei RC Ang á * 9 Dieses ist eine Bestütigung der von Herschel 
"Bar-Hóhe 29,963 29,976 30,027 30,006 29,944 20,950 30,000 29,999 | zuerst nachgewiesenen grössten Barometerhöhe an 

u den äussern Grenzen der Tropen. | 
. Darauf berechnete ich aus diesen Beobachtungen | Die in der Tafel IV mitgetheilten Spannungen der 
die Coefficienten der bekannten, nach den Sinus der Dàmpfe für je 5 Breitengrade machen es möglich, die 
vielfachen Winkel fortschreitenden, Interpellationsfor- beobachteten Barometerhóhen von' dem Drucke zu 
mel und erhielt | befreien, welchen die Dümpfe auf das Barometer aus- 
bn = 29,983 + 0,016701 sin (15n -+ 16905,6) +- üben; wir erhalten auf diese Art folgende Elasticitäten 
0,03576 sin (30n + 146038,5) + 0,0001664 sin (45n + 1680291) der trocknen Luft: 


wo 5, die Barometerhöhe für die Stunde n bedeutet. | 
Wegen Kleinheit des Coefficienten kann das letzte Druck der trocknen Atmosphäre. : 









































Glied dieser Summe vernachlässigt werden und so Breite. Atlantischer Ocean. Grosser Ocean. 
bleibt eine aus 3 Gliedern bestehende Formel übrig. Nördliehe | Südliche Nördliche I Südliche 
Berechne ich aus derselben die Barometerhöhen für Halbkugel. | Halbkugel | Halbkugel. | Halbkugel. 
ie Beobachtunesstunden, so erhalte ich: 00 c BE olo uL Ld V 21,56. die enint la 
| buo S : | DR Lo l.i 27,99 26,29 27,07 
Stunden. 15 18 21 0 3 V 37^ p 00456 CEET js 27,26 an == 
b 29/962 29,980 30,027 30,006 29,944 29,947 29,969 29,999 | 15—40 | Her ace e M 
Dit. v.d. 8-39. EE 22,81 23,60 26,21 
RC 1 40,004 t — —U.001 OO! 17777 9U  Ieeesses enee E 
> Beob 900 +0,004 0,000 0,000 0,000 —0,003—0,001 0,000 s ZS 5 x 2s n not 
Die Kleinheit dieser Differenzen, deren hóchste| 30—15 . 94,59 92.57 23,78 24,52 
: MARS FREMDE : : 15 — 10 23,35 23,06 22,32 24,1 
nicht 4$, Linien übersteigt, also nicht mehr beob-| ie 22/23 92,77 21.36 25.98 
achtet werden konnte, berechtigt uns die obige For-| 5— 0 A 21,68 22,21 23,52 _ 24,41 

















mel, als sehr gut die Veränderung des Barometers : | | 
ausdrückend, zu betrachten. Der Druck der» eigentlichen trocknen Luft- Atmo- 

Aus dieser Formel ergeben sich nun, bis auf 1 sphäre nimmt im Allgemeinen von den Polen nach 
Minute genau, die Maxima und Minima der Barome- dem Äquator hin allmählich ab, der Druck der Dampf- 


terhöhen folgendermassen: —— Atmosphäre dagegen nimmt nach derselben Richtung ° 
1 Max um 22^ 22....— 30,032) |... — | hin zu, es sind also die Maxima des Barometerdrucks 
lMin » 4 26... 139,954) Amlt. LE an den Gränzen der Tropen eine Folge des Zusam- 











2M. » 10 32... cn 92 5 "n iss : or in des da 
T T .»  » Nachts—0,049 | menwirkens dieser beiden Erscheinungen, inden 
i » or id -— > Annäherung an die Tropen, vom Pol aus, die Zunahme 

Es ist also die Tagesamplitude sehr nahe — 1 Linie | des Dampfdrucks die Abnahme des Drucks der trock- 


engl. = 171 Paris. = 2,5 Millimeter. nén Atmosphäre überwiegt, 


117 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





——— 


h HE h4 
5 





D ka 4 
isytul ULICLCI 


Die Tabelle IV giebt uns die Psychrometerbeob- 
achtungen, ebenso wie die Beobachtung des Thermo- 
meters und Barometers, aus den Beobachtungen von 
5 zu 5° in Gruppen vereinigt. 

. Aus dieser Tabelle muss uns zuerst der Umstand 
frappiren, dass die Vergleichung der Elasticität des 
Wasserdampfs in der Luft, Morgens um 8 und Abends 
um 4 Uhr desselben Tages, keineswegs, wie man er- 
warten sollte, ein Steigen des Drucks der Dampf-At- 
mosphäre mit dem Steigen der Temperatur anzeigt, 
sondern eben so oft findet von 8 bis 4 ein Sinken 
als ein Steigen des Dampfgehaltes statt. Dieses ersieht 
man am besten aus der 5ten verticalen Columne unserer 
Tabelle, welche mit «Differenz der Spannung des Dam- 
pfes» bezeichnet ist und in welcher die Unterschiede des 
Dampfgehalts am Morgen und Abend angegeben sind, 
und zwar so, dass das Zeichen +- einem Wachsen der 
Elasticität, das Zeichen — aber einer Abnahme der- 
selben im Lauf des Tages entspricht. Man sieht, dass 
die Zeichen -+ und — ganz unregelmässig wechseln. 
Man kann sich die Ursache hiervon nicht wohl anders 
denken, als dass der sich durch Verdunstung bildende 
. Wasserdampf rasch in die Höhe steigt und dort wie- 
der zu Nebelbläschen niedergeschlagen wird, welche 
keine Elasticität mehr ausüben und die Atmosphäre 
nur weniger durchsichtig machen. 

Dass auch” die Feuchtigkeit Nachmittags bald hö- 
her bald tiefer ist, als am Morgen, wie solches die Ste 
Columne unter der Aufschrift «Differenz der Feuch- 
tigkeit» zeigt, liess sich erwarten, da die Feuchtig- 
keit durch das Zusammenwirken der Veränderungen 
der Temperatur und der Elasticität bedingt wird. 

Betrachtet man die Spannung der Dàmpfe, in der 
5ten verticalen Columne, je nach der Verschiedenheit 
der Breite, so findet man natürlich ein Steigen mit 
der Annäherung an die Tropen; in den Tropen ist die 
mittlere Spannung etwa 7’ ausserhalb der Tropen 
sinkt sie in der Breite von 50— 60° bis gegen 2" 
herab. — Die Feuchtigkeit an der Oberfläche des 
Meeres ist in allen Breiten ziemlich unverändert; auf 
dem Atlantischen Ocean ist sie nahezu 76%, im Gros- 
sen Ocean 79%; sie steigt im Maximum bis auf 91% 
und sinkt bis 65%, herab. 


chen Halbkugel des Grossen Oceans, als sich das Schiff 
von der Küste Perus, in der Breite Callao’s, entfernte; 
hier finden sich folgende Spannungen des Dampfes und 
Feuchtigkeitsangaben, im Mittel aus den Beobach- 
tungen um 10^ Morgens und 4^ Nachmittags (Taf. II). 


















































Se ; ; |*$|2 
= Ssg #18 der att 
= Salim! 2.5 apas 

A o CBE 
e oe Ge 
1 6795] 9 | 5°11" S.| 116°] 5,10 | 50% 
2 233 | 10 | 3 26° |119 | 5,18 |58 
3 29 | 11|100 |121 |5,54 155 
4 84 | 12] 1 00. |122 |5,57 | 54 
5 80 | 18|2 10 |128 | 5,65 | 54 
6 86 | 14 |400 1123 |6,78|58 
7 40 | 15|4 54 |128 | 8,99 |78 
8 42 | 16 |6388 |124 |818|74 

Die Ursache dieser so ganz aussergewöhnlichen 


Trockenheit kann nur in der Nähe der Westküste des 
südlichen Amerikas gesucht werden, wo bekanntlich 
die Luft eine so grosse Trockenheit besitzt, dass es 
daselbst fast nie regnet. Dieser Einfluss der Küste 
wird noch dadurch gesteigert, dass der Südost- 
passat die Luft gerade vom Lande ins Meer treibt und 
so. bemerken wir seine austrockende Eigenschaft bis 
auf eine Entfernung von nahezu 30 Lüngengraden und 
bis zum Aequator hinauf, denn selbst die Beobach- 
tungen vom 14ten Mai bei 4? nórdlicher Breite geben 
noch einen geringern Dampfgehalt und eine geringere 
Feuchtigkeit, als sie sonst diesen Breiten zukommt. 
Erst am 15. Mai, bei nahezu 5° nórdl. Breite, tritt 
die Normalfeuchtigkeit der Tropen ein. 

Zum Schluss führe ich noch aus dem Tagebuche 
von Schrenck an, dass sich in Bezug auf die Passat- 
grünzen folgende Angaben entlehnen lassen: 


Im Atlantischen Ocean: 
NO-Passat: a... Gränze 190 5’ n. SN u. "i am 28. Dec. 1853 
» 6 50 


8. Jan. 1854 
SO-Passat : min 4 m n. 19 (d'y 75 
äussere » .1158-& 80 18. » » 
Im Grossen Ocean: 
SO-Passat: vorige Gränze 32 00 s. 78 rs April » 
0 n. 194 17.Mai » 


(nórdlich vom Aequator sehr ae bg: ; 
NO-Passat: ze ee Mr. 
äussere NE ^, 2 


» 98 19 n. met 





Nur eine Ausnahme hiervon findet sich in der südli- 


Bulletin de l'Académie Impériale 





Über ein neues Project. Austern-Bänke an denen Zeiten. 


der Russischen Ostsee-Küste anzulegen 
und über den Salz- Gehalt der Ostsee 
in verschiedenen Gegenden, von K. v. 
Baer. 

(Fortsetzung.) 


Salz-Gehalt und andere Verhältnisse der Ostsee 
in versehiedenen Gegenden. 


ah 


Der Salz-Gehalt des Wassers in der Ostsee ist auf- 
fallend geringer als in der benachbarten, nicht völlig 
geschiedenen Nordsee. Auch spricht die Flora und 
Fauna jenes Wasserbeckens in seinem östlichen und 
nördlichen Theile vielmehr den Character eines Land- 
sees aus als den eines Meeres. 

Man kann das Becken der Ostsee in Bezug auf den 
Salz-Gehalt und die davon abhängige Pflanzen- und 
Thierwelt, in drei Regionen theilen: 1) die östlichen und 
nördlichen Eingänge, nämlich den Bottnischen, den Fin- 
nischen und den Rigischen Busen, 2) das grosse oder 
mittlere Becken von diesen Eingängen bis zu der Veren- 
gung zwischen Schonen (der Süd-Spitze von Schwe- 
den) und der Deutschen Küste, 3) die westliche Extre- 
mitát von dieser Verengerungbis zu den drei Ausgüngen. 
Wir wollen diese drei Abschnitte einzeln durchgehen, 
aber in umgekehrter Ordnung, da wir früher das Kat- 
tegat besprochen haben. 

Die westliche Extremität, nördlich begränzt von 
den Dänischen Inseln, westlich von Schleswig, süd- 
lich von Holstein und Mecklenburg kann man sub- 
marın nennen. Der Salz-Gehalt ist sehr wechselnd, 
je nachdem, das Kattegat stärker gegen die Ost- 
see oder diese gegen das ,Kattegat sich ergiesst, 
doch ist der Salz-Gehalt selten unter 10, und selten 
über 20 p. m. Beide Extreme zeigen sich im Sunde, 
an der Südküste kommen sie schwerlich vor, und in 
den Belten wird der Salz-Gehalt von weniger als 10 
p. m. wohl nie vorkommen, dagegen mag der von 
mehr.als 20 p. m. dort häufig sein. Leider hat Herr 
Prof. Forchhammer, der die Natur- Verhültnisse 


seines Vaterlandes auf das Genaueste zu untersuchen 


pflegt, und eben dadurch so belehrend wird, gar keine 
Analysen aus den beiden Belten mitgetheilt, von wo 
er Wasserproben so leicht hätte haben können. Man 
darf wohl voraussetzen, dass es deswegen nicht ge- 
schehen ist, weil einzelne Analysen auch wenig Be- 
lehrung geben, sondern nur zahlreiche aus verschie- 


mE 
Die grossen Variationen im Salz-Ge- 
halte des Wassers im Oeresund, den wir in Deutscher 
Sprache schlechtweg den Sund zu nennen pflegen, hat 
dagegen Forchhammer durch eine Reihe. von Pro. 
ben, die vom 17. April bis zum 11 September bej 
Helsingör an der Oberfläche täglich, und in der Tiefe 
wöchentlich geschöpft wurden, ausführlich erwiesen, 
— nicht in dem Werke, das den Salz- Gehalt des 
Meerwassers überhaupt behandelt, sondern in einem 
Programm: Bidrag till skildringen af Danmarks geogra- 
phiske Forhold..... und in einem Berichte an die 
Akademie”). In den 134 Tagen der Beobachtung 
ging, wie wir oben schon anzeigten, die Strömung an 
86 Tagen ins Kattegat, an 24 Tagen aber in die Ost- 
see und eben so oft war keine merkliche Strömung. 
Man kann kaum zweifeln, dass im Winter das Ver- 
hältniss der Ausströmung aus der Ostsee noch anhal- 
tender ist, da die Verdunstung in dieser Zeit sehr ge- 
ring sein muss, im Sommer aber bedeutend. Den 
Salz - Gehalt des obern Wassers gibt der Verfasser 
übersichtlich so an: 
itt. Max. Minim. 
Bei der Strömung nachNorden (24 Tage) 15,994 23,771 10,032 
- Süden (86 » ) 11,801 19,352 8,010 
(24 » ) 11,342 17,842 8,664 


— Strom-Stille 


Die Unterströmung wurde fast beständig in die | 
Ostsee gehend gefunden. Sie gab im Mittel 19,002 
Salz - Gehalt, wechselte aber zwischen 23,309 und 
8,911 p. m. Bei Kopenhagen wurden vom 3. März 
bis zum 28. April zwischen der Stadt und Christians- 
hafen einmal wöchentlich Beobachtungen gemacht. 
Es fanden sich an der Oberfläche im Mittel 15,845 
p. m. fester Bestandtheile, in der Tiefe 17,546. Herr à 
Forchhammer schliesst daraus, dass wenigstens in 
dieser Zeit des Jahres die Unter-Strömung von Hel- 
singör bis Kopenhagen noch nicht vollständig mit 
dem obern Wasser sich gemischt hat. Auch war 
im März die Unter-Strömung bei Helsingór um 1 bis 
2 Grad wärmer als das oberflächliche Wasser. Ich 
zweifle nicht, dass im Sommer das Verhältniss der 
Temperatur sich umkehrt, denn im Verlauf des Som- 
mers erwärmt sich das Wasser in der Ostsee noch 
mehr als im Kattegat, wogegen es Am Winter kälter 
ist. — Welche Eisbildung in dieser westlichen Extre- 


35) Oversigt over det Kong. dansk. Videnskab. Selskabs Forhandlin- 
ger. 1858, P. 63. 2 à i 








des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





mitit Regel ist, finde ich nirgends mit einiger Voll- 
ständigkeit angegeben. Nur in sehr strengen und an- 
haltenden Wintern bedeckt sich ein grosser Theil die- 
ser Wasserflüche mit Eis, das zuweilen so fest wird, 
dass man von Kopenhagen nach Mecklenburg über das 
Eis gehen kann. Solche Fälle werden als grosse 
Merkwürdigkeiten, besonders aus dem 14. Jahrhun- 
dert in den Chroniken notirt. Häufiger bedeckt sich 
der Sund mit Eis, aber dass alle Ausgünge der Ost- 
see mit einer festen Eislage sich bedecken, scheint 
doch nur selten, da man es als besondere Merkwürdig- 
keit anzusehen pflegt, dass Karl X. im Winter 1658 
mit einer Armee und Artillerie aus Jütland nach See- 
land kommen konnte. 


Die Fauna kann man hóchstens eine submarine 
nennen; denn es zeigen sich allerdings ganz maritime 
Formen, wie Haie, Rochen, Seesterne in' einzelnen In- 
dividuen, aber sie scheinen mehr zufällige Gäste aus 
der Nordsee als heimisch in diesem Gebiet; die un- 
beweglichen oder fast unbeweglichen, wie Seeigel, 
fehlen ganz. Ausser den Rochen und Haien kommen 
einzeln auch einige andere Seefische hier vor, die man 
im grossen Becken schwerlich findet. Der Häring ist 
in dieser Extrewität auch noch ganz gross, obgleich 
er dem Norwegischen sehr an Grösse nachsteht. Von 
Schaalthieren will man hier noch Buccinum undatum 
und reticulatum, Littorina littorea, Mya truncata, gefun- 
den haben, die, wenn den Angaben nicht Irrungen 
zu Grunde liegen, wenigstens nicht weiter verbreitet 
sind. Von Tangen zählt Boll ziemlich viele Formen 
auf, von denen die meisten nicht über` dieses Becken 
hinaus gehen. Auch das Leuchten des Meeres ist, so 
viel ich weiss, nur in dieser westlichen Extremität 
beobachtet aia und lässt vermuthen, dass von 
den kleinsten Seben oeri viele hier noch vorkom- 
men, dem grossen Becken aber fehlen. 


2) Das grosse oder mittlere Becken, von der Ver- 
engerung zwischen Rügen und der Südküste von Scho- 
nen bis zu der Kette der Aland-Inseln und den West- 
Ufern von Oesel und Dagö, so wie von hier nach dem 
gegenüber liegenden Cap Hangö in Finnland hat den 
Charakter eines wahren und gleichmässigen Brak- 
wassers. Der Salz-Gehalt ist viel constanter als in 
der westlichen Extremität und schwankt nach den 
Localitäten zwischen 6 und 11 p. m. Die Fauna ist 


Kä 





eine durchaus gemischte. An den Flussmündungen und 
überhaupt an den Küsten ist die Anzahl der Süss- 
wasser-Fische, und zwar solcher, die man Brakwasser- 
Fische nennen kann, weil sie ein schwach gesalzenes 
Wasser nicht fürchten, ansehnlich. Dazu kommen 
Geschlechter, welche den Aufenthalt wechseln, zur 
Zeit der Propagation in die Flüsse aufsteigen und dann 
ins Meer zurückzukehren pflegen, wie die Lachs-Ar- 
ten und die Stóre. Auch die Zahl der Arten, welche 
nicht in die süssen Wasser steigen, sondern in dem 
brakischen Meere bleiben, ist nicht gering, aber sie 
scheinen nur verkümmerte Varietüten von solchen 
Arten zu sein, welche die Nordsee bewohnen, denn 
sie nehmen sehr auffallend an Grósse ab, je mehr sie 
sich den Seiten. Busen nähern, und verändern damit 
oft auch ihre Benennung. So wurde der sogenannte 
Strömling von Linné für eine vom Häring verschie- 
dene Art gehalten. Aber dieser Strómling, der bei 
Stockholm und an der Pommerschen Küste noch eine 
mittlere Grósse hat, ist an der Preussischen Küste 
viel kleiner und im Finnischen und Bottnischen Meer- 
busen noch viel mehr, ohne ihre äussersten Enden, wo 
der Salz-Gehalt fast schwindet, ganz zu erreichen. 
Da er überdies durch wesentliche Unterschiede, vom 
Häring sich nicht unterscheidet, so sehen die Zoolo- 
gen jetzt keinen Grund, ihn vom Häringe zu trennen. 
Indessen kann man nicht sagen, dass die Localität 
genau die Grösse bestimmte, denn ich sah an der 
südöstlichen Küste Schwedens häufig unter Fischen 
mittlerer Grösse, die man grosse Strömlinge benennen 
muss, noch viel grössere und dickere, die man nicht 
umhin konnte, Häringe zu nennen. Ob man diese als 
von Westen kürzlich eingewandert betrachten soll, 
oder ob nicht vielmehr zweierlei Stämme hier neben 
einander wohnen, würde man nur nach langer Beob- 

achtung und zwar in den verschiedenen Jahreszeiten 
entscheiden können. Jedenfalls fehlt es nicht an Wan- 
derungen zu gewissen Zeiten, denn selbst noch tief 
im Finnischen Meerbusen, westlich von der Narowa- 
Mündung sind die Strömlinge, die man gleich nach 
dem Eisgange findet, auffallend grösser als die, welche 
man das übrige Jahr hindurch fängt. Man nennt sie 
auch mit besonderem Namen Eis-Strömlinge. Es scheint 
daher, dass Strömlinge, deren Sommer-Aufenthalt 


mehr westlich ist, im Winter oder im ersten Frühlinge 


weiter östlich ziehen und später wieder zurückwan- 


Bulletin de l’Académie Impériale 


124 





dern. Es haben daher schon mehrere Zoologen ver- 
muthet, dass man eine Menge Species oder Subspecies 
von Háringen zu unterscheiden habe, wührend andere, 
wegen Mangel unterscheidender Merkmale, lieber alle 
vereinigen wollen. Eine genaue und mehrere Jahre 
durchgeführte Vergleichung dieser Thiere im Katte- 


gat und in verschiedenen Gegenden der Ostsee könnte 


unsere Vorstellungen von Arten sehr berichtigen oder 
das Ungenügende derselben anschaulich machen. Was 
von den Strömlingen gilt, das gilt, wie es scheint, 
. auch vom Dorsch. Linné, der ihn aus den grossen 
Becken der Ostsee kannte, stand nicht an, ihn für 
verschieden vom Kabliau zu halten. Aber auch der 
Dorsch wird kleiner mit der Abnahme des Salzes. Er 
ist viel kleiner bei Reval' als bei Königsberg und geht 
nicht weit über Reval hinaus. Er wird auch wohl 
weiter nach Westen bedeutend grósser sein, als bei 
Kónigsberg, worüber mir zwar eigene Erfahrungen 
fehlen, woran ich aber nicht zweifle, seitdem auch 
Nilsson den Dorsch (Gad. Callarias L.) für identisch 
mit dem Kabliau (Gad. Morrhwa L.) hált??). Dieses 
Kleinerwerden nach Osten zu gilt von den meisten 
Fischen, welche nicht zeitweise im süssen Wasser le- 
ben. So habe ich bei Kónigsberg sehr oft den Cy- 
clopterus Lumpus, Esox Bellone, Cottus Scorpius und 
ähnliche Fische, die nicht gegessen werden, ins Mu- 
seum erhalten, aber immer sehr viel kleiner als sie 
` in der Nordsee vorkommen und auch kleiner als in 
der westlichen Extremität der Ostsee. Cyclopterus 
Lumpus war meist 3 Zoll oder noch weniger lang, ein 
Exemplar von 4 Zoll, eine sehr grosse Seltenheit. 
Cottus Scorpius hatte meist eine Länge von 7, selten 
bis 9 Zoll, im westlichen Theile soll er einen Fuss und 
an der Küste von Norwegen 4 Fuss lang werden”), 
also wohl das 80fache Gewicht erlangen. Dieselbe Ab- 
nahme kann man aber von solchen Fischen nicht be- 
haupten, welche im süssen Wasser gut gedeihen kün- 
nen auch nicht von solchen Fischen, welche weite 
Reisen machen, also nicht Generationen hindurch den 
Einfluss des Brakwassers und der veründerten Nah- 
rung erfahren. Dahin gehört z. B. der Schwerdtfisch, 
der sich dann und wann zeigt und der die gewóhn- 
liche Grösse zu haben scheint, weshalb man alle 





36) Nilsson, Skandinavisk Fauna, 4 Delen: Fiskarna. 1855. * 
37) Boll, Archiv des Vereins der Freunde der Naturg. in Meck- 
lenburg. Heft I. S. 56. 





solche Fische für verirrte halten kann, so gut wie 
die Wallfische, die sich zwar viel seltener, doch 
von Zeit zu Zeit an der Südküste zeigen und von 
denen einer vor wenigen Jahren in den Finnischen 
Meerbusen sich verlief und nach Reval eingebracht 
wurde. 

Was von den Fischen gilt, gilt ebenso entschieden 
von den Mollusken, wie schon Middendorff in sei- 
nem Reisewerke nachgewiesen hat. Es gibt keine ei- 
genthümlichen Arten der Ostsee. Sie sind entweder 
Bewohner des süssen Wassers und kommen dann in 
den benachbarten Flüssen und Seen auch vor, was 
auch von der Dreissena polymorpha gilt, die vortreff- 
lich und in sehr grosser Menge im Kurischen Haff 
gedeiht, und etwas ins Brakwasser geht; oder sie 
leben auch in der Nordsee. Diese letztern verkümmern 
aber noch mehr als die Fische. Cardium edule, das 
in der Nordsee die Grósse eines kleinen Apfels er- 
reicht, Gnd Ach an der Küste von Schweden, südlich | 
von Stockholm, ausser dem Bereich des süssen Wassers 
aus dem Mälar und der Strömung aus dem Bottni- 
schen Busen, noch bis zu der Grösse einer Wallnuss, 
aber nur in bedeutender Tiefe, in der Nähe des Ufers 
waren die ausgeworfenen alle kleiner. Bei Königs- 
berg pflegen sie nur die Grösse von guten Hasel- 
nüssen zu erreichen, bei Reval aber kann man sie 
nur mit kleinen Haselnüssen oder mit grauen Erbsen 
vergleichen, die grösser als die gewöhnlichen gelben 
Erbsen zu sein pflegen. Noch mehr ist Mytilus edulis 
bei Reval verkümmert und niemand kann daran den- 
ken, sie zu essen. Dieselbe Art dient in der westli- 
chen Extremität der Ostsee noch als Speise. Da die- 
ses Schaalthier festsitzt, so gibt es mehr als die an- 
dern den Beweis, dass man im westlichen Theil des 
Finnischen Busens nicht etwa Junge vor sich hat. 
Sie müssen nothwendig hier sich fortpflanzen. Nur 
in einer Hinsicht scheint das Verhältniss der Schaal- 
thiere von dem der Fische verschieden. Die Süss- 


wasser-Mollusken, wenigstens die Schnecken unter 


ihnen, verkümmern im Brakwasser, ebenso wie die 
Seeschnecken mit der Abnahme des Salz-Gehalts, 
was bei den Fischen mir wenigstens nicht deutlich 
geworden ist. So fand ich in den schmalen Durchfahrten 


| der Âlands-Inseln und zwar an Stellen, wo kein Aus- 


fluss von süssem Wasser aus den Inseln zu erkennen 
war, Limnaeen (L. ovatus und andere) von einer Klein- 


- 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





heit, welche die Stammform kaum erkennen liess. 
Sollten die vielen kleinen Limnaeen, die man in neuern 
Zeiten als eigene Arten aus dem Innern Deutschlands 
aufgestellt hat, nicht auch Verkümmerungen sein, die 
auf starken: Beimischungen des Wassers, in dem sie 
leben, beruhen? 


Von Tangen enthält das grosse Becken nur sehr 
wenige Arten. Sie nehmen bei vermehrtém Salz-Ge- 
halte auffallend an Grósse zu. Südlich von Stockholm, 
sobald man ausser dem Einfluss des süssen Wassers 
ist, fand ich sie merklich grósser und mehr gedrängt 
als ich von Königsberg, Reval und den Älands-Inseln 
gewohnt war, aber bei Åhus (55? 58' n. Br.) die ge- 


` wohnten Arten, Fucus vesicul. Polysiphonia, schon meh- 


D 


rere Fuss lang und den Meeres Boden wie mit einem 
Walde bedeckend. Der Felsboden Schwedens ist in 
Bezug auf die Dichtigkeit der Tange sehr bevorzugt 
gegen den Sandboden mit vereinzelten Steinen an den 
Küsten Preussens. 


Das grosse Becken der Ostsee bekommt in jedem 
Winter einen Eisrand, dessen Breite und Dauer nach 
den Gegenden-und der Strenge des Winters, beson- 
ders der stillen kalten Tage, verschieden ist. Nicht 
selten verbindet eine Eisbrücke die Älands-Inseln mit 
dem Festlande. In sehr seltenen Fällen soll das Eis 
von Schweden bis Gothland reichen, also das ganze 
Becken oder den gróssten Theil desselben überziehen. 
Dagegen steigt die Temperatur an der Oberfläche 
im Sommer bis auf 15 — 20°, in der westlichen Ex- 
tremität steigt sie noch viel höher auf 22—24°, wo- 
Segen sie im Kattegat unter dem Einflusse der N ordsee 
nur 16,2 beträgt. 


3) Die drei Eingänge .der Ostsee, der Bottnische, 
der Finnische und der Rigische Meerbusen, enthalten 
zuvörderst.in ihren Anfängen nur süsses Wasser, das 
weiterhin brakisch wird. Aus dem Bottnischen Meer- 
busen kenne ich keine Analysen, allein es ist wohl 
kaum zu bezweifeln, dass er noch weniger Salztheile 
enthält als der Mound Ich. erinnere mich aus zu- 
verlüssiger Quelle, die ich jetzt nicht näher angeben 

‘ann, erfahren zu haben, dass bis zu der Verengerung 
Quarken, wo beide Ufer sich nähern und überdiess 
Inseln von beiden Seiten die Fläche noch mehr been- 
gen, das Wasser getrunken werde. Das stimmt ganz 
mit Middendorff's Beobachtung, dass bei Karleby 





nur Süsswasser-Muscheln vorkommen *). Dass im fer- 
nern Verlauf dieses weiten Busens der Salz-Gehalt 
sich langsamer mehrt als im Finnischen, lehrt die un- 
ten anzuführende Analyse des Wassers bei Degerby, 
die nicht einmal 6 p. m. gab, und ist auch ganz ver- 
ständlich durch den starken Zufluss von süssem Wasser, 
womit die beständig nach S. und zuletzt nach SSW. 
gerichtete Strömung harmonirt. Degerby gehört zwar 
zur Gruppe der Älands-Inseln, tritt aber aus dieser 

ruppe am weitesten nach Süden vor und das Wasser 
von Degerby gehört also schon dem Nordrande des gros- 
sen Beckens an. Nördlich von der Inselkette wird das 
Wasser des Bottnischen Busens wohl nur bis 5 p. m. 
oder sehr wenig darüber steigen. 

Im Finnischen Busen gilt das Wasser von der Newa- 
Mündung bis Kronstadt für völlig süss, d. h., es hat 
nur so viel aufgelöste Salz-Theile als überhaupt das 
Wasser von Flüssen und namentlich das der Newa zu 
enthalten pflegt. Erst hinter. Kronstadt, namentlich 
von Oranienbaum an, bemerkt man etwas mehr Sättj- 
gung als der Anwohner der Newa gewohnt ist, und 
man schöpft es nicht mehr für den Gebrauch besserer 
Küchen. Es wird aber nicht nur vom Vieh, sondern 
auch von den arbeitenden Klassen der Ufer-Bewohner 
getrunken bis nach Hogland, wie ich aus eigener Er- 
fahrung bezeugen kann. Mir war der Geschmack des- 
selben bei Hogland schon sehr zuwider. Nach Forch- 
hammer’s Analyse enthält das Wasser bei Hogland 
schon 4,7 p. m.™). In dieser Gegend beginnen auch 





38) Middendorff’s Reise in dem äussersten Norden und Osten 
Sibiriens. Bd. IL, Th. I., S. 317. 

39) Die Wasserprobe zu reed Analyse war indessen SW. von 
Hogland geschópft und e ur asser an der Ostküste der 
Insel, das man trinkt. yos prie es nur die Bewohner von Hoglanc 
welche sich gem mn dieses Wasser an ihrer Küste, wenn sie 
fischen u. s. w., zu . Die Bewohner des Festlandes pflegen 
Flusswasser mis unehmen, wenn sie nach Hogland fahren. — Wie 

sehr sich der Mensch an salzhaltiges Wasser gewóhnen kann, habe 
ich mit Verwunderung am Kaspischen Meere erfahren. Bei Baku 
gilt das Wasser aus dem Chanischen Brunnen für ganz rein, und 
da es verhältnissmässig kühl ist, schien es auch mir erquickeud. 
Denhoch wird es, wenn man eine Auflósung von salpeters. Silber 
eintröpfelt, nicht etwa blos KE getrübt, sondern ganz weiss. 
Noch schlechter ist das Trinkwasser bei Nowo- Petrowsk (Mangi- 
schlak) an der Ostküste des Kasp. Meeres, wo man die Beimischung 
von Bittersalz deutlich schmeckt. Auch dieses Wasser vertragen die 
Erwachsenen noch ziemlich gut, aber die Kinder sterben oft an anhal- 
tenden —n koe Pferde sind schwer zu : das Rind» 
vieh verträgt das und auch salzhaltige Pflanzen etwas besser, 
doch schmeckt nicht dn die Milch salzig. Die Kamele gedeihen 
sehr gut, und die Schaafe vortrefflich, wenn sie Wermuth in Menge in 
den Steppen vorfinden, was bei Mangischlak nicht der Fall ist. 


127 


Bulletin de l'Académie Impériale 


128 





die brakischen Seemuscheln in verkümmerten Exem- 
plaren, zuerst Tellina Baltica und verkümmerte Tange, 
besonders Fucus vesiculorus, der noch bei Reval kaum 
die Hóhe einer Spanne hat, und nur vereinzelt vor- 
kommt, beim Übergange in das grosse Becken auf 
felsigen Stellen aber schon Polster oder Wiesen im 
Wasser bildet. Im Finnischen Busen und wahrschein- 
lich auch in den andern, wenigstens im Rigischen ist 
übrigens der Salz-Gehalt viel wechselnder, als er im 
grossen Becken zu sein pflegt, weil ein anhaltender 
Wind in der Richtung des Busens denselben bald mit 
mehr oder weniger diluirtem Salz-Gehalt übergiesst. 
Als St. Petersburg im Nov. 1824 nach anhaltenden 
Westwinden überschwemmt wurde, hat man bei Kron- 
stadt das Wasser noch am Tage - nach der Ueber- 
schwemmung salzig befunden. 


Diese drei Eingánge der Ostsee bedecken sich in 
jedem Winter weit hin mit Eis, ohne in jedem Winter 
ganz überbrückt zu werden. Im Finnischen Meerbusen 
kann man bei Hogland häufig, ich glaube in den mei- 
sten Wintern, von Esthland über das Eis bis nach 
Finnland fahren. Nur in strengen Wintern kann man 
von Reval eben so nach dem gegenüberliegenden 
Helsingfors über das Eis reisen. Im verflossenen 
. strengen Winter (1860— 61) hielt diese Eisfahrt bis 
in den Februar an. | 


Über die Productionsfähigkeit dieser Gegenden soll 
im letzten Abschnitte (8) etwas gesagt werden. 


— 


Bevor ich eine Übersicht der mir bekannt gewor- 
denen Analysen des Wassers der Ostsee aus verschie- 


denen Gegenden summarisch zusammenstelle, scheint | 


es nothwendig, über die Analysen, welche Herr Heinr. 
Struve, Chemiker des Berg- Departements, ausge- 
führt hat, ein Wort zu sagen, und sie in ihren Resul- 
taten vollständig mitzutheilen. 


Im Jahre 1852 hatte ich im Auftrage der Regie- 
rung eine Reise nach Schweden gemacht, um die dor- 
tige Gesetzgebung für die Fischerei kennen zu ler- 
nen, da man wusste, dass für diesen Staat eine neue 
Fischerei-Ordnung ausgearbeitet werde. Ich benutzte 








diese Gelegenheit, um verschiedene Punkte der Ost- 
see zu besuchen, theils um den Zustand der Fische- 


rei in ihr überhaupt zu übersehen, und sie mit 


der an den Küsten Liv- und Esthlands verglei- - 


chen zu können, theils um aus verschiedenen Ge- 
genden Wasser-Proben zu sammeln und die Produc- 
tionen der See in diesen Gegenden wenigstens hie 
und da anzusehen. Leider konnte, mit Ausnahme von 
Stockholm, der Aufenthalt überall nur ganz kurz sein, 
Herr H. Struve hatte die Gefälligkeit, auf meine 
Bitte, die mitgebrachten Wasser- Proben zu untersu- 
chen, und da die Analyse auch die Quantitüten der ver- 
Schiedenen chemischen Bestandtheile bestimmt hat, so 
fühle ich mich verpflichtet, sie vollständig der wissen- 
schaftlichen Welt vorzulegen. 


Ich bemerke noch für eine künftige vollständigere 
Vergleichung des Wassers aus verschiedenen Gegen- 
den der Ostsee, welche ohne Zweifel auch auf die 
Zeiten Rücksicht nehmen wird, dass die Proben im 
Bar-Sund, bei Degerby und im Furu-Sund in der zweiten 
Hälfte des August nach neuem Styl, die übrigen 


aber auf der Rückreise von Gothenburg im Septem- 


ber geschópft worden sind. 


Die beiden auf der Westseite von Schonen bei 
Malmö und Landskrona geschöpften Proben geben 
einen ungewóhnlich starken Salz-Gehalt. Zwei Tage 
vor dem Schópfen war heftiger Sturm aus SW. und 
am Tage vorher noch scharfer Wind aus derselben 
Richtung gewesen. Dadurch musste das Kattegat auf- ` 
gestaut, mit Wasser aus dem offenen Meere über- 
fluthet und stark in die Ostsee gedrungen sein. Das 
Wasser war, obgleich bei Windstille geschöpft, doch , 
von dem nun wieder zurück nach Norden fliessenden. 
Es scheint mir aus diesem Beispiele, dass bei Unter- 
suchungen von Wasser aus Gegenden, wo es in Bezug 
auf den Salz-Gehalt veründerlich ist, es nothwendi- 
ger wird, die Strómung, wie sie am Tage vorher war, 
als die augenblickliche zu notiren. Bei Landskrona 
wurde am Morgen früh und bei Malmö am Nachmit- 
tage des ersten stillen Tages geschöpft. Es scheint, 


dass diese Einströmung aus dem Kattegat noch kennt- ` 


lich war, als das Dampfschiff nach Karlskrona kam. 





des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





H. Struve’s Analysen vom Wasser der Ostsee. 











































































































* Ez 2| Chem. a ante 
EX. asd SIS PIG E 
; ; SABRE 
Localitäten, an denen die Wasser- 3 SE « 2,3 SR 
o [ o|co|e9|EI!Ss 
proben geschópft waren. ass EE RIS E =. 
s|ı.eISs/2le/2|/°15 
a Be 8 | S.|œ | € : 
e el = 
EIGBISIB|IU |? 

Bar-Sund, Durchfahrt in den 51 918181818181 
Sküren, zwischen Helsingfors und Si = 2 = S - = & 
Åbo, 59°50 n. Br., 41°15’ öst. L. 

Nach anhaltend stillem Wetter ge- 
schöpft. . 

Degerby, zur Gruppe d. Älands- 3 2151312151. 8 
Inseln gehörig, südöstl. von der $| CIS S S ® & 
grossen Insel, 60° n. Br., 38° öst. e 
L. von Ferro. ; 

Nach anhaltend stillem Wetter ge- 
schópft. j 

* — et 

Furu-Sund, Durchfahrt durch 2| 2 S8 818| © 
die Stockholmer Sküren , circa & S eis Si S| 3 
59°30' n. Br., 36?40' óstl. L. un- e 
ter Einfluss des Wassers aus dem 
Mälar-See. 

Nach anhaltend stillem Wetter ge- 
schôpit. =: 

Auf der Höhe von Nyköping in Z| $ |$8|2|$ S elg 

o e6!0j|»-1liux S L| 2| 
ziemlich offener See, 59? n. Br., 291888) $85 
35° östl. L. 

Nach anhaltend stillem Wetter ge- 

nr À e 

PER 

Bei Weteraik, 57940 n. Br) Z| 2| S8] 8| S e 

34230' óstl. L. Sl 28s 53 2 
Vë si leie a 

Nach mässigem West. 

- Bei she je 56°10' n. Br. 31% 2181 S1213|% 

o 518191 9] Fi RI #7 
33?10' östl. L. $i € INPI D Ela) a 

Nach mässigem West. 

o ple-il€-ololeol c 

Westlich von en: 55° 301515151 DETE 

o oo e| ec 
n. Br., 30?45' óstl. L Sle 855 2 

Bei Windstille en aber noch 
unter dem Ausfluss des vorher einge- 
triebenen Wassers; vgl. folg. N°. 

| > 

„Bei ,Landskrona = Sundel = | $ |5] £ E E im 

o o El & | oa : 


Bei Windstille ite nachdem 
früher zwei LN i ang heftiger Sturm 
s SW ann noch einen Tag ` 
"idc Wind in derselben Richtung i 
geherrscht hatte. i Së: 


+ 




















Tome IV. 


Als dieser Bogen in die Druckerei ging, und die 
Hälfte des Aufsatzes bereits abgesetzt war, erhielt 
ich durch Gefälligkeit des Herrn Mag. A. Goebel, 
Sohn des verstorbenen Professors zu Dorpat, noch 
folgende von ihm gemachte Analysen von Ostsee- 
Wassern, von denen besonders die beiden letzten von 
der Westseite von Dagö (Dagden) und Ösel sehr will- 
kommen sein werden. Wir erhalten durch sie, im 
Verein mit den Analysen von Forchhammer, erst 
jetzt eine Einsicht in ‚den Salz- Gehalt des Mittel- 
Beckens, die bisher ganz fehlte. 


«Ostseewasser-Analysen 


«sind, wie ersichtlich, zu verschiedenen Zeiten von 
«mir angestellt worden. Die gróssere oder geringere. 
«Vollständigkeit der Analyse war abhängig von der 
«Quantität des mir zu Gebote stehenden Wassers. So 
«hatte ich zur Verfügung von I und III je eine grosse 
«Flasche, von II 2 Flaschen und von IV 3 Flaschen. 


Seewasser des Rigischen Meerbusens. Geschöpft 
vom Unterzeichneten am Strande zwischen Kau- 
gern und Carlsbad c. 150 Schritt vom Ufer am 
28. August n. St. 1854 Vormittags, um ES Uhr 
bei frischem Westwinde. 


«I. 


«II. Seewasser aus der Bucht von Hapsal. Geschöpft 
(von einer sehr gewissenhaften Dame nach mei- 
ner Instruction) Vormittags am 24. Juli 1860, 
in der Nähe einer der Badehäuser bei leisem 


SW-Winde und 17^ R. Wassertemperatur. 


«III. Seewasser aus dem westlichen Theile der Strasse 
zwischen Ösel und Dagden (Soela Sund), eine 
halbe Stunde seewürts vom Vorgebirge Ninnas- 
Pank, geschöpft vom Unterzeichneten, Abends am 
20. Juni 1855 bei stillem Wetter. 


«IV. Seewasser der hohen Ostsee, 47/7, Werst jenseits 
des Teufelsgrundes, westlich der Waigatinseln 
(Klippenkranz im Westen von Gross-Filsand, das 
westlich von Ösel liegt). Geschöpft von mir um 
Mittagszeit am 23. Juli 1855, bei unruhig wo- 

gender See und leichter SO-Brise, ein Fuss un- 
ter der Wasseroberflüche, bei 11 Faden Meeres- 
tiefe. Temperatur des Wassers um Mittagszeit 
+ 20? R., der Luft + 23° R> 






































131 Bulletin de l'Académie Empériale 132 
Ein Liter (1000 Cub. C.) Seewasser enthielten: eg d Gë Salze 
I II IH IV IV III II I 
Oblornatriunf. dest eere " | 4,4643, 4,3771 | | | 76,314 | 74,460 | 
Magie Ze e, 0,0316 || 4912/5 5,2841 77049) ^9 537|] 77147 
CORRE Nee $,0822 0,0767 | 0,1337| 0,1159 1,690 1,875 1,304 1,420 e 
Chlormagnesium.. i.. .. s... 0,5011| 0,7239 | 0,7817| 0,8002| 11,668) 10,967| 12,314| 8,659 
Schwefelsaure Magnesia ...... 0,2394| 0,3186 | 0,3873| 0,2832|  4,129| 5,434, 5,419| 4,137 
Schwefelsaurer Kalk ........ 0,3509| 0,2806 | 0,3282| 0,4020| 5,862, 4,605) 4,773] 6,064 
Kohlensaurer Kalk.......... 0.0473) 0000947 EE EE ser 0,5001 0,817 
Kohlensaure Magnesia ....... DOS HONORÉ aa ceci e] vero 0,685| 1,275 
Kohlensaures SEH 0,0067]. Bungee Bere au Spur 0,116 
NT RR TEEN EEN 0,0211| 0,0005 | 0,0050, 0,0230] 0,337 ...... 0,008| 0,365 
Organische Substanx. unis Spur | Spur Spu Spur 
5,7868 | 5,8787 | 7,1271, 6,8685] 100,000! 100,000! 100,000! 100,000 
Den 4. Juni 1861. eres Ad. Goebel. 


In der nachfolgenden Zusammenstellung der mir 
bekannt gewordenen Analysen vom Ostsee- Wasser 
gebe ich wieder nur die Summe des Salzgehaltes, weil 
eines Theiles die Variation in den Verhältnissen der 
einzelnen Salze doch nicht sehr gross ist, und, auch 
wo sie augenscheinlich wird, ihre Wirkung uns noch 
entgeht. Goebel sen. bemerkt ausdrücklich, dass im 
Finnischen Meerbusen das relative Verhältniss der 
Kalk-Salze und der Kali-Salze grösser ist als in der 
westlichen Extremität, wo dagegen ein grösserer Ge- 
halt an Talkerde-Salzen sich zeigt“). Nichts desto- 





weniger sind alle Schaalenbildungen im Finnischen 
Meerbusen viel geringer, doch wohl weil die absolute 
Quantität der Kalk-Salze eine geringe ist, und über- 
haupt das Leben der marinen Formen im Finnischen 
Meerbusen auf ein Minimum herabsinkt und im Osten 
ganz aufhört. Die vollständigen Analysen kann man 
in den unten angegebenen Quellen finden *'). Die Zeit- 
Angaben sind nach neuem Styl. 

In die Karte sind nur diejenigen Zahlen eingetra- 
gen, welche dem mittleren Salzgehalte nahe zu kom- 
men scheinen. 


Salz- sehen des Wassers der Ostsee aus verschiedenen Gegenden und zu verschiedenen Zeiten. 
In 1000 Theilen ne 





Localitäten, aus denen das Wasser geschöpft 
wurde. 


| Umstände, unter denen es en 
wurde. 


Se Beobachter. 


ehalt. 








A. Aus der westlichen Extremität. 
1) Im Swnde bei Helsingör. 


* Vom 17. April bis zum 11. Sept. 
X) bei der Strömung aus dem 
Kattegat nach 24 Beobach- 


tungen 


a) An der Oberflüche...... | 








40) Goebel: Das Seebad bei Pernau. S. 53. 


Im Mittel 
B) bei we Strömung aus del ` 
h 86 Beob. 


*"»-222922525299 95 


ee 23,8 
10,0 


16,0 


ons e 


Forchhammer (Oversigt 
> over det d. Vidensk. Selsk. 
Forhandl. 1858, p. 62). 


ss sg 9» * 9? * 9 * 9 * * 
zess 9 9 9 » * 9 9 e 


CR S E E r 











41) Die früheren Analysen von Marcet, Pfaff, Link, Lichten- 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


























ità denen d z x 
Localitäten, aus pen a 5 Mores geschöpft [Umstände , We es geschópft Tres Beobachter. 
b) In der Unterströmung.....in u. nach 19 Beob. i3 Forchhammer. (Oversigt 
PERLE gs y * over det d, Vidensk, Selsk. 
ADDERE Lr oh. 8,9 Forhandl. 1858 6 
im Mittel ioci o, 19,0 Sen, 1868, p. 62). 
2) Bei Kopenhagen .. ......... EN 4. Qotoberii. ege dä dot à 10,9 Forchhammer. 
, Se? Forchhammer (Oversigt 
a) an der Oberfläche...... Vom 3. bis 20. October im Mittel| 15,8 } ser dac Vi Ps Sa, 
Ze ^x -= Tiefë sjaa í : suh ud In derselben Zeit im Mittel.. .| 17,5 Forhandl. 1858, p. 62). 
3) Bei Landskrona im südl. Theile n 18.9 H Struve. 
des Sundes, an der Schwed. Küste. "€ eilt sr 
4) otis vor Hé der Süd- West- tegat geschöpft im Sept. 17,4 H Struve. 
5) Bei Düsterbrook a. Pj Kieler Bochi, c... a 4o esie ehh nas 17,1 |Pfaff. 
6) Hel meeega EEN eere oS hm EA nt ue 16,4 |Marcet. 
7) Bei Dobberan in Mecklenburg... Nk SE ENEE 16,8 Link. 
B. Aus dem grossen Becken. 
9) Bei Zappet unweit Danzig. An is obe 6i nhan n slo nes 7,5 ‚Lichtenberg. 
9) Zwischen Hammerhuus auf Born-|Am 29. Juni, AS ica der Wind| 7,5 Forchhammer. 
holm u. Sandhammar (auf Scho-| zwei Tage aus NNO. geweht 
nen). atte. 
10) Bei Karlskrona an der HüdbüuipiSepnE «io reos e end ow nnn? 11,0 H Struve. 
: von Schweden i 
11) Bei Westerwik i In Schweden cirea DOP E 7,7 |H. Struve. 
57°45’ Br. 
12) Bei Nico in FORTS aus- Aug. .... Rx CR ky 4.151: 7,4 TEL Btrave. 
serhalb der Skär ' 
13) Zwischen Oeland ud Gothland . Am ^. Juli nach starker Brise 7,3 |Forchl er. 
von O. 
. *14) Aus der Mitte des grossen Beckens Am 21. Mai.......... „....| 7,1 Forchhammer. 
unter 58°27’ Br. u. 37?40' L. | 
15) Aus dem grossen Becken westl..Am 23. Juli, bei wogender See 6,9 Goebel jun. 
von Oesel und d. Filsands-Inseln.| und leichtem SO. 
16) Zwischen eee und Dagö, südl|Am 20. Juni bei stillem Wetter.| 7,1 Goebel jun. 
von D : 
17) Vor dem Eine Eingange in den Finni- Am 15. Juli, starke Brise von) 6,9 |Forehhammer. 
schen Busen, NW. von Dagerort.| NNO. 
. 18) Bei Pernau in Livland...... ..|Àm 15. Aug., bei starkem SW. 6,2 Goebel sen. 
(Daher der Einfluss des Rigi- 
e à schen Busens und des Pernau- 
Flusses gemindert.) 
19) Bei Degerby, der südlichsten derIm Aug. nach langer Stille....| 5,9 |H. Struve. 
bewohnten Älands-Inseln. 
20) Im Furu - "b Einfahrt gegen Im Aug., etwas tief im Sunde| 4,8 |H. Struve. 
Stockholm. unter Einfluss d.Mälar-Wassers.| 
berg und Seetzen für Düsterbrook, Travemünde, Dobberan, Zoppot | über 15 p. m. Salz-Gehalt, und zwar unter dem Einflusse des Oder- 
und — findet man in Goebel's inhaltsreicher Schrift «Das | Wassers. Sollte hier nicht eine Irrung sich eingeschlichen haben? 
ei Pernau an der Ostsee, Dorpat und Leipzig 1858. 8.» | Ich finde einen Ort Dievenow nur auf der Insel Wollin, also nicht - 


nebst Za eigenen des Wassers bei Pernau, Hapsal und Soss mit 
Diese Ta- 


von Rs es aus einer Quelle (Beiträge zur Kunde Pommerns, 
Heft 12), welche zu vergleichen ich nicht Gelegenheit aed was 
ich um so mehr bedauere, da die Salz-Menge hier ganz un 
gross angegeben wird, nämlich 1 120,2 Gr. in 16 Unzen. Das. gübe 


er 





gar weit von Zoppot. Sollte es noch einen Ort dieses Namens west- 
lich von Rügen geben, so wäre dieser Salz-Gehalt nicht so auffälli 
Ist aber der Ort auf Wollin gemeint, so müsste 

langer Einströmung von Westen her geschöpft sein. Da ich das 
Original nicht vergleichen kann, habe ich die Analyse lieber ganz 


‚weggelassen. Die Analysen Forchhammers finden sich, wo kein 


weiterer eeneg gegeben ist, in seinem oben à genannten 
Buche St CR Str uve's und Ad. Goebel's Ana- 


lysen emp wir soeben uiti s 


Bulletin de l'Académie Impériale 








136 
Localitäten, aus denen das Wasser geschópft |Umstände, unter denen es geschöpft | Salz- TEN 
wurde. wurde. Gehalt. ; 
C. Aus dem Rigischen Meerbusen. 
21) Bei Dubbeln, zwischen Biel... Ee ENN A 5,7 Seetzen. 

Mitau am Strande, circa 41?32'L. 
22) Etwas weiter westlich, zwischen Am 6. Aug. bei frischem W...| 5,8 |Goebel jun. 

Kaugern und Karlsbad 

D. Aus dem Finnischen Busen. 

23) Bei Hapsal in Esthland....... Am 8. temen xp starkem) 6,4 Goebel sen. 

; ` nächtl. NW.-Stu 

ee e Am 24. Juli bei teilen SW...| 5,9 Goebel jun. 


24) Im Bar-Sund an der FinnischenIm Aug. nach anhaltend. Stille.| 6,7 


Küste, westl. UP ONE circa 
59951' Br. u. 41?15' 


26) Zwischen Hogland u. Kl.-Tütters, 
circa 59°55 Br. und 44°40 L. 


27) Bei Chudleigh in Ehstland, circa Im Sommer, fast res arae 80 
45?20' L. fe 


uss vom 


28) Zwischen Nervö und Seskár.... 
29) !/, Meile westl. von Kronstadt.. 
30) Kauffahrtei-Hafen von Kronstadt 


Ee 





'6. Qualification der Russischen Küsten an der Ost- 
see für die Austern-Zucht. 


Wir haben in dem vorhergehenden Abschnitte eine 
Übersicht des Salz-Gehaltes des Ostsee- Wassers in 
verschiedenen Gegenden so vollständig mitgetheilt 

die bekannt gewordenen oder mir gefälligst un- 
mittelbar mitgetheilten Analysen erlaubten. Wir ha- 
ben auch Winke über die allgemeine Productivität des 
Meeres in verschiedenen Gegenden und die Eisbil- 
dung in demselben gegeben, um jetzt desto kürzer 
die Qualification der Russischen Küsten für die Austern- 
Zucht zu besprechen. 


Was zuvórderst den Salz- Gehalt anlangt, den die 
Auster zu ihrer Existenz braucht, so haben wir ge- 
hört, dass an der Küste der Krym mit etwas mehr als 
17 pA p. m. die Auster noch besteht, aber in verküm- 
mertem Zustande. Darnach kónnte man glauben, dass 
in der westlichen Extremität der Ostsee noch Austern 
vorkommen müssten, da man im Wasser der Kieler 
Bucht 17,1 p. m. Salz gefunden hat und gegen die 
Belte hin der Salz-Gehalt wohl zunehmen wird. Den- 
noch habe ich nirgends die Anzeige finden können, 
dass auch nur in verkümmertem Zustande und für 
die Feinschmecker ungeniessbare Austern dort leben. 


Am 17. Aug. bei frischem NO. 
Am 4. Juli, Wind NW. + W.. 





H. Struve. 


6,25|Goebel sen. 
4,76 Forchhammer. 


4,44 Prof. Schmidt (Archiv f. d. Na- 
turkunde Liv-, Ehst- u. Kur- 
lands. 1ste Serie, Bd.1, 8.107). 
3,55 Forchhammer. 
0,74 Forchhammer. 
0,61 Forchhammer. 


Ss 9 » 9 9 * $ 9 9 * c 








Allerdings haben die Dänischen Naturforscher in die- 
sem Winkel viel weniger Untersuchungen angestellt, 

als im Sunde (Oersted) und in der Nordsee. Allein 
Austern zu finden ist auch jeder Fischer befähigt. Die 
Auster scheint überhaupt viel weniger sich ungünsti- 


' gen Verhältnissen anpassen zu können, als manche 


andere Schaalthiere, z. B. die Herzmuschel und die 
Miessmuschel, von welchen die erstere an flachen 
Stellen der Ostküste des Kaspischen Meeres bei gros- 
sem Übermaass von Bittersalz gedeiht, und im Fin- ` 
nischen Meerbusen zuletzt die Grüsse einer gewühn- 
lichen Erbse hat, und die letztere so klein wie ein 
Cedernüsschen ist. Noch veränderlicher in der Grösse 
fand ich eine andere Muschel des Kaspischen Meeres, 
Cardium trigonum. Da nun die Dänischen Berichte 
übereinstimmend angeben, dass die Auster zu e, 
rer Zeit noch vor den drei Ausmündungen der Os 

see aufhóre, so muss man sich fragen, worin der 
Grund liegt; dass sie nicht weiter geht. Der mittlere 
Salz-Gehalt wird in den Belten wohl nicht unter 177, 
p. m. sein, und im Sunde hat die Unterströmung 
durchschnittlich 19?. Es scheint offenbar, dass der 
Grund ganz einfach im Wechsel des Salz-Gehaltes zu 
suchen ist. So wie es einem Thiere nichts helfen 
kann, dass der durchschnittliche Gehalt der Luft 





des Sciences de Saint- Pétersbourg. ” 





an Sauerstoffgas und Kohlensäure in einer Localität 
vollkommen genügend ist sein Leben zu erhalten, es 
aber doch ersticken muss, wenn auch nur zu Zeiten 
die Kohlensäure sich bedeutend mehrt und das freie 
Sauerstofigas abnimmt; so muss es auch den Thieren 
gehen, welche zu ihrem Lebens-Processe einen gewis- 
sen Salz- Gehalt in dem Wasser nóthig haben um zu 
leben. Das Absterben wird nur etwas langsamer er- 
folgen. Nun haben wir durch Forchhammer erfah- 
ren, dass im Sunde in den oberflächlichen Schichten 
der Salz-Gehalt zuweilen bis 8 p. m., und selbst in 
den tiefern Schichten bis 9 p. m. sinkt, wobei die 
Austern nicht bestehen können. |  . 

Das es in dieser westlichen Extremität an Nah- 
rungs-Stoff für die Austern fehlen sollte, ist mir durch- 
aus unwahrscheinlich. Schon das phosphorescirende 
Leuchten lässt eine grosse Anzahl kleiner Thierchen 
vermuthen, die auch zum Theil bekannt sind, und bei 
der Mannigfaltigkeit der thierischen Bewohner dieser 
Gegend kann es nicht an vielfacher Brut fehlen, 
welche den Austern zur Nahrung dienen könnte. Ob 
solehe Brut zu jeder Jahreszeit zu haben ist, weiss 
ich nieht, aber da andere Schaalthiere gut gedeihen 
und gross werden, die doch im Allgemeineh dieselbe 
Nahrung consumiren, kann ich im Mangel der Nah- 
rung kein Hemmniss in der Verbreitung der Austern 
in diese Gegend vermuthen. | 

Eher könnte der Eisrand im Winter ein Hinder- 
niss sein, besonders da er zu Zeiten, wenn auch sel- 
ten, sehr breit wird. 

Im grossen Becken der Ostsee ist schon der Salz- 
Gehalt so gering, dass man auf kein Gedeihen der 
Austern, die jedenfalls wenig Adaptions-Fähigkeit be- 
sitzen , rechnen kann. Hier erwarte ich aber auch 
eme genügende Production organischer Stoffe in Form 
kleiner Organismen nur da, wo ein verhältnissmässig 
reichlicher Stand von Tangen ist, von deren Secretion 
Wieder kleine Thiere leben, wie an der felsigen Küste 
Schwedens, und vielleicht Rügens, das ich gar nicht 
kenne. An sandigen Küsten habe ich eine starke Re- 
Production der organischen Stoffe nur an ganz flachen 
und also erwärmten Stellen bemerkt. Aber sehr flache 
Stellen sind in diesen Gegenden für Austern nicht 
brauchbar, weil sie von der Eisbildung ganz ergriffen 
werden. Es scheint, dass die felsigen Küsten Schwe- 
dens, an denen die Tiefe schnell zunimmt, noch am 





meisten Aussicht auf Ernährung der Austern gewähr- 
ten, wenn der geringe Salz-Gehalt des Wassers nicht 
ein Hinderniss wäre. Es ist auch wohl nicht zu be- 
zweifeln, dass hie und da an diesen Küsten der Ver- 
such schon gemacht ist, Austern zu pflanzen. Man 
pflegt nur von solchen Versuchen, wenn sie misslin- 
gen, zu schweigen. Weiss ich doch aus eigener Er- 
fahrung, dass im Jahre 1825 ein Königsberger Arzt, 
als Berichte aus England vom Verpflanzen der Aus- 
tern in See-Buchten sprachen, und diese in der Deut- 
schen Übersetzung ungeschickt nur «Seen» genannt 
wurden, in einen ihm gehörigen Land-See Austern 
setzen liess, die ohne Zweifel in wenig Stunden todt 
waren. Ich zweifle also gar nicht, dass man auch an 
der Ostküste Schwedens schon Versuche gemacht ha- 
ben wird, Austern zu verpflanzen. Da aber keine 
Austern da sind, werden sie nicht gelungen sein. In 
der Akademie zu Stockholm ist diese Frage im Jahre 
1743 öffentlich verhandelt worden. 

Von Libau, dem westlichsten Punkte des Russischen 
Reiches, kenne ich zwar keine Wasser-Analyse, aber 
da das Wasser des nach SW von Libau gelegenen 
Zoppot nur 7”, p. m. Salz-Gehalt gezeigt hat, damit 
übereinstimmend die Analysen des Wassers zwischen 
Öland und Gothland und aus der Mitte des grossen 
Beckens noch weniger gegeben haben, so kann man 
überzeugt sein, dass der Salz-Gehalt des Wassers bei 
Libau auch nur wenig mehr als 7 p. m. sein kann. 
Dazu kommt noch der ungünstige Sandboden. Auf 
Sandboden kónnen Austern allerdings leben, und 
wenn man feste Objecte künstlich einpflanzt, sich 
reichlich vermehren. Aber damit bei Stürmen nicht 
alle diese Gegenstände losgerissen und die Austern 
von Sand überschwemmt werden, muss eine schützende 
Insel die Austernbank decken. Eine solche fehlt bei 
Libau ganz. 

Es ist nicht nöthig, nachzuweisen, dass die Seiten- 
Buchten, die Finnische u. s. w., für die gewöhnliche 
Pflege der Austern noch weniger geeignet sind, da der 
Gehalt an Salztheilen nicht nur geringer, sondern 
auch wechselnder ist als im grossen Becken. 


7. Ein Wortüber Austern-Pflege überhaupt. 


Die Versuche, die man neuerlich in Frankreich ge- 
macht hat, erschöpfte Austern-Bänke zu reinigen, oder 
in andern Gegenden den Austern bessere Ansatz- 


* 


Bulletin de l'Académie Impériale 


140 





punkte zu schaffen oder sie zu verpflanzen, scheinen 
bei uns einen Eindruck gemacht zu haben, als ob die 
Austern-Pflege — so wollen wir überhaupt die Sorge 
für das Gedeihen der Austern benennen — eine neue 
Kunst würe, und eine weitere Ausbildung der Me- 
thode der künstlichen Befruchtung der Fische. Es ist 
daher wohl nicht überflüssig, mit einigen Worten zu 
bemerken, dass die gewóhnliche Austern-Zucht, oder 
Austern-Pflege ungemein alt ist, sehr allgemein an- 
gewendet wurde und noch wird, nicht etwa so wie 
die künstliche Fisch- Zucht, die fast vor einem Jahr- 
hunderte begann, und an einigen Orten, z. D. in Baiern, 
zwar fortgesetzt wurde, aber in so kleinem Maass- 
stabe und mit so wenig Aufsehen, dass die neueren 
Versuche in Frankreich längere Zeit als erste und 
nicht erhörte vom grossen Publicum angestaunt wur- 
den, während die künstliche Befruchtung an Fröschen 
seit einem Jahrhundert vielleicht von jedem Natur- 
forscher, der die Entwickelung dieser Thiere beob- 
achten wollte, und in neuerer Zeit auch die Befruch- 
tung der Fischeier nicht selten von Naturforschern 
vorgenommen war, z. B. von Rusconi und Vogt für 
ihre Untersuchungen. 

Eine künstliche Befruchtung ist bei den Austern 
gar nicht erforderlich, und könnte nur zerstörend 
wirken, denn die Austern sind hermaphroditisch. 

Die Austern-Pflege ist aber schon 2 Jahrtausende 
alt. Plinius sagt sehr bestimmt, dass Sergius Orata, 
ein Mann, der vor dem Marsischen Kriege (also wohl 
ein Jahrhundert vor Christo) lebte, die ersten Au- 
stern-Bassins angelegt habe, und zwar in grossem 
Maasstabe, um sich zu bereichern. Sie wurden bald 
ganz allgemein, da die spätern Römer den Tafelfreu- 
den sehr ergeben waren und die See-Austern an den 
Küsten Italiens, wie wir oben berichteten, weniger 
schmackhaft sind als Austern aus einem mehr gemil- 
derten Wasser. Es wäre möglich, dass die Austern- 
zucht noch älter ist, denn schon in den Werken des 
Aristoteles wird einer Versetzung von Austern er- 
wähnt, wie einer bekannten Erfahrung, doch ohne 
darauf Gewicht zu legen, und nur im Vorbeigehen ^). 





42) Plinius, H N., LIX, c. 79. — Einige Schriftsteller behaup- 
ten, dass die künstliche Austern-Zucht in Aristoteles Schriften 
vorkomme, ohne die Stelle zu citiren. Ich kann nur in dem Buche 
de generatione animalium, III, am Schlusse, eine unbestimmte Ander. 
tung finden. 


Dagegen war in der Zeit der Rómischen Kaiser die 
Austern-Zucht ein wichtiger und vielbesprochener 
Gegenstand der Oekonomie. 

Seit den Zeiten der Rómer ist die Austern-Zucht 
wahrscheinlich nie verloren gegangen, obgleich wir 
aus dem Mittelalter wenige Nachrichten darüber ha- 
ben. Das kommt nur daher, dass die Naturwissen- 
schaften sehr vernachlässiget wurden und man nur 
etwa von grossen Jagdthieren gelegentlich sprach. 
Die Schriftsteller waren zum grossen Theile Geist- 
liche, welche ausser den Schicksalen der Kirche auch 
die Thaten der Fürsten oder einbrechender Feinde 
beschrieben. -Aber die Mönche waren dabei sehr 
eifrige Verpflanzer von Thieren, welche zur Fasten- 
zeit als Nahrung dienen konnten. Das hat man ihnen 
in neuester Zeit in Bezug auf die grössern Land- 
schnecken und auf viele Fische, z. B. Karpfen nach- 
gewiesen. Auch das sogenannte «Säen der Austern», 
oder das Aussetzen junger Brut an Stellen, wo sie 
vorher fehlten, muss nicht aufgehört haben, denn 
Pontoppidan berichtet, es gehe in Dänemark die 
Sage, die Austern-Bänke an der Westküste Schles- 
wigs seien im Jahre 1040 künstlich bepflanzt. Ob- 
gleich diese Sage wohl nicht begründet sein mag, 
denn die Austern konnten sich ganz natürlich hierher 
verbreiten, da wir mit Sicherheit wissen, dass in viel 
älterer Zeit Austern an den Dänischen Küsten waren, 
so lehrt doch die Sage, dass dem Volke die Vorstel- 
lung von künstlicher Austernverpflanzung keineswe- 
ges fremd war. Im Hellespont und um Konstantinopel 
«säete» man nach den Berichten mehrerer Reisenden 
des vorigen Jahrhunderts Austern. Die Türken haben 
diese Sitte sicher nicht eingeführt. Sie wird also wohl : 
noch von der Zeit der Byzantiner sich erhalten haben. 
Auch sagt Petrus Gyllius, ein Schriftsteller des 
16. Jahrhunderts, der eine ausführliche Beschreibung 
des Bosporus Thracicus herausgegeben hat, dass màn 
dort seit unbekannten Zeiten Austern pflanze. 

Dass die Austern-Zucht im Westen nie ganz auf- 
gehórt habe, geht aus einem Gesetze hervor, das im 
| Jahre 1375 unter Eduard III. gegeben wurde, und 
welches verbot, Austern-Brut zu jeder andern Zeit zu 
sammeln und zu versetzen als im Mai. Zu jeder an- 
dern Zeit durfte man nur solche Austern ablösen, 
die gross genug waren, dass ein Schilling in den 
Schaalen klappern konnte. | ITA 








EDU en a ER 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


142 





141 


wieder erweckt wurde, und besonders als man anfing, 
nieht allein die alten Schriftsteller zu copiren, son- 
dern die Vorkommnisse in der eignen Umgebung zu 
beschreiben, dass fast überall, wo Austern gedei- 
hen und ihr Fang einen Gegenstand des Gewerbes 
bildete, man auch mehr oder weniger Sorgfalt auf 


Verpflanzung, Hegung und Erziehung verwendete. 


Am meisten geschah das, wie es scheint, in England, 
wenigstens lassen sich aus England am meisten Nach- 
richten. darüber sammeln. Die stark anwachsende 
Hauptstadt, in welcher sich aus allen Meeren die 
Geldmittel sammelten und der Luxus sich entwickelte, 
hatte bald den Austern einen so guten Absatz ver- 
schafft, dass man darauf bedacht war, in der Nähe 


immer einen gehórigen Vorrath zu haben, sie aus | 


weiterer Ferne brachte und zur Seite der Themse- 


Mündungen künstliche Bänke von ihnen anlegte. Da 


es sich nun fand, dass bei einer Milderung des See- 
wassers durch mässigen Zutritt von Flusswasser die 
Austern bei den Kennern noch beliebter wurden, so 
wird diese Art halbkünstlicher Austern-Zucht, deren 
Ursprung man nicht sicher anzugeben welss, obgleich 
die Austern-Fischer von Kent und Sussex behaupten, 
dass ihre Vorfahren um ‘das Jahr 1700 diese künst- 
lichen Bänke angelegt haben, jetzt in sehr grossem 
Maasstabe getrieben. Man bringt die Austern aus dem 
Süden und aus den Norden in die Nähe der Mün- 
dungen der Themse und des Medway, um sie auf den 
künstlichen Bänken einige Zeit zu mästen. Allein aus 
dem Meerbusen, an welchem Edinburg liegt, aus dem 
Frith of Forth, bringt man jetzt, wie Johnston“) be- 


“ richtet, 30 Ladungen, jede zu 320 Fässern und jedes. 


Fass mit 1200 verkäuflichen Austern, also 11,520,000 
St. in diese künstlichen Fütterungsanstalten. Wie viele 
mögen von den Inseln Guernsey und Jersey kommen, 
wo der Fang am ergiebigsten ist?) Forbes meint, 
der Bedarf für London komme grösstentheils von die- 
sen künstlichen Betten. Um zu erfahren, wie gross 
die jährliche Zufuhr nach London sei, stellte er Er- 
u An 


44) An diesen Inseln fängt man jährlich wenigstens 800,000 Ton- 


ëmge 

Veberhaupt ist diese Gegend des Kanals, um die genannten Inseln 
Mr Bucht Cancale für die Austern-Fischerei am ergiebig- 
* Forbes, history of British Mollusca, II, p. 317. 


Man fand daher, als die naturhistorische Literatur : 








kundigungen an. Die Abschützungeh fielen ziemlich 
übereinstimmend auf das Quantum von 130,000 bushels 
(22,515 Tschetwert, d. i. über 80,000 Berl. Scheffel) 
wovon etwa '/ weiter ins Land oder ausser London 
verschickt, und °/, von den Bewohnern Londons ver- 
zehrt wird‘). 

In den Jahren 1774—1777 sollen die Engländer 
eine grossartige Versetzung Französischer Austern nach 
der Englischen Küste und zwar nach der Insel Wight 
und dem gegenüberliegenden Ufer unternommen ha- 
ben, die aber nicht den Erwartungen entsprach ^). 
Schon früher aber und zwar um das Jahr 1700 soll 
man Austern in den Kanal, der zwischen der Insel 
Man und dem nördl. Wales sich befindet, versetzt ha- 
ben, und dort, wo früher keine Austern gewesen sein 
sollen, ist jetzt ein ziemlich ansehnlicher Fang. 

Noch weniger war in Frankreich das Anlegen von 
Austern-Bänken unbekannt vor Coste. Bory de St. 
Vincent hielt im J. 1845 in der Pariser Akademie 
einen Vortrag über die Nothwendigkeit neue Bänke 
anzulegen. Er versichert, dass er selbst unerschópf- 
liche Bänke angelegt habe. Vor ihm hatte ein Herr 
Carbonnel ein Patent erhalten für eine neue und ein- 
fache Methode Austern- Bünke an der Franzósischen 
Küste anzulegen. Er soll dieses Patent einer Gesell- 
schaft für 100,000 fr. verkauft haben "). Die Parks 
waren lange vorher im Gebrauch. 

Von diesen durch Versetzung angelegten Bünken 
sind die Parks zu unterscheiden, kleine künstlich an- 
gelegte flache Bassins, die verschieden gebaut sein 
kónnen, denen man aber gern einen in der Mitte rin- 
nenförmig vertieften und zu beiden Seiten geneigten 
Boden giebt, damit der Schleim, den die Austern ab- 
sondern, nach der Mitte abfliessen kann. Auf die ge- 
neigten Seiten des Bodens werden die gefangenen Au- 
stern gelegt, und mit wenigem Seewasser überdeckt 
gehalten, um sie leicht bei vorkommender Gelegen- 
heit fassen zu können. Das Ende der Parks ist gegen 
das Meer abgeschlossen, aber so, dass man durch eine 
Schleuse das Meerwasser einlassen kann, was entwe- 
der täglich, oder nur ein Paar mal im Monat ge- 
schieht; letzteres namentlich, wenn man grüne Au- 
stern ziehen will, die in Frankreich"immer. noch sehr 





45) Forbes, p. 316. 
46) Pasquier. 
47) Comptes rendus de l'Académie, XXI, p. 377. 


143 


Bulletin de l'Académie Impériale 


144 





beliebt sind, in England aber nicht mehr, wie Eyton 
versichert. 

Man würde sehr irren, wenn man glaubte, dass die 
Austern, welche man in Paris und London zu jeder 
Jahreszeit speisen kann, unmittelbar aus dem Meere 
kommen. Sowohl in Frankreich als in England ist es 
verboten in den Monaten Mai, Juni, Juli und August 
die allgemeinen Austernbünke zu befischen und man 
soll streng auf die Beobachtung dieses Gesetzes hal- 
ten, damit die junge Brut Zeit hat heranzuwachsen, 
ohne gestórt zu werden so lange die Schaale noch 
dünn ist. Man hat also künstliche Parks angelegt, 
welche man vor der verbotenen Zeit mit Austern 
füllt und aus denen man von Zeit zu Zeit Sendungen 
nach Paris und andern Stüdten macht. Diese Parks 
sind an den Küsten Frankreichs sehr zahlreich und 
bilden einen eigenen Industriezweig. Ähnliche Parks 
sind auch in vielen Gegenden Englands. Ausserdem 
besetzt man kleine Seebuchten als Privat-Besitz für 
die Austern-Zucht. In Holland wurden die aus dem 
Meer kommenden Austern in den Zirik-See verpflanzt, 
aber jetzt sollen auch in diesem Lande viele künst- 
liche Parks bestehen. Sie werden überhaupt jetzt 
ziemlich allgemein verbreitet sein, denn ich finde, dass 
sie auch in Corsika nicht fehlen. Dass zwischen die- 
sen kleinen künstlich ausgegrabenen Parks und den 
im Meere künstlich angelegten Bänken eine Menge 
Abstufungen sind, lässt sich leicht errathen. Wo See- 
buchten von der Natur schon mehr abgesondert vom 
Meere sind, wird diese Absonderung in England gern 
zur Austern-Zucht benutzt. 

Auch an polizeilichen Maasregeln hat es nicht ge- 
fehlt, da sie sich als nothwendig herausstellten, weil 
die unbeschränkte Befischung jede’ Bank zu leicht 
ruiniren muss. Die Vermehrung ist zwar übergross, 
aber wenn man auf den seichten Bänken unausgesetzt 
fischt oder vielmehr dragt, d. h. eiserne Rahmen mit 
einem Netze darüber hinzieht, so können sich die 
jungen Austern nicht entwickeln. Eine Auster muss 


aber wenigstens vier Jahr alt werden, auf manchen | 


Bänken 5—7, um gut verkäufliche Austern zu geben. 
Man hat daher sowohl in England als in Frankreich 
schon lange dieNothwendigkeit eingesehen, wenig- 
stens von der Zeit an, in welcher das Laichen be- 
ginnt, das Draggen zü verbieten, damit die Jungen 

nicht sogleich zerquetscht werden. In England begann 














die verbotene Zeit früher vom 12. April und hörte 
im Laufe des Augusts wieder auf. Man hat sich aber 
jetzt durch einen internationalen Act mit Frankreich 
geeinigt, während der vier Monate Mai, Juni, Juli und 
August, jede Störung der Austern-Bänke zu verbieten. 
Ganz abgesehen von dieser permanenten Maassregel 
hat man in Frankreich solche Austern-Bänke, die 
stark erschöpft waren, ein oder 2 Jahre unberührt ` 
gelassen und gefunden, dass sie sich wieder gut be- 
völkerten. 

So wenig Wahrscheinlichkeit vorhanden ist, dass 
an irgend einem Puncte der. Russischen Ostseeküste 
die Austern-Pflege gelingen werde, so könnte doch 
vielleicht ein ganz anderer Küstenstrich des Russi- 
schen Reiches dazu geeignet sein, — nur fehlt hier 
die Nähe einer grossen Stadt. Ich meine das Weisse 
Meer. Der Salz-Gehalt wird, entfernt von der Bucht 
von Archangel, sicher hinlänglich sein, denn im 
nördlichen Theile des Weissen Meeres sieht man See- 
sterne und mancherlei andere Thiere, die einen be- 
deutenden Salz-Gehalt nachweisen. Analysen des 
Wassers sind nicht gemacht. Ein Bedenken aber 
kann die bfeite und andauernde Eisdecke erregen. 
Wir haben oben gesehen, dass man noch nicht weiss, 
in wie weit eine solche Eisdecke hindern kann. Es 
wäre aber auch nicht räthlich den Versuch im südli- 
chen Theile des Weissen Meeres zu machen, wo die 
Eisdecke, wegen der Beimischung des Wassers aus 
der Dwina, sehr breit ist. Aber bei Tri Ostrowa, an 
der Ausmündung des Meeres in den nördlichen Ocean, 
wo Fluth und Ebbe ungemein stark wirken, wird diese 
Decke weder breit noch anhaltend sein. Ueberdies 
ist hier der Grund felsig, und die reiche Vegetation 
von Tangen daselbst ist auch von zahlreichen Thieren 
aller Art bewohnt. An Nahrung würde es also wohl 
nicht fehlen, wenigstens in der wärmern Jahreszeit 
nicht. Aber wer soll die Austern verzehren, um den 
Versuch lohnend zu machen? Nach Archangel wür- 
den sie freilich völlig lebendig ankommen, aber diese 
Stadt hat nur wenig begüterte Bewohner und die an- 
dern Städte am Weissen Meere sind gar nicht in An- 
schlag zu bringen. Es küme auf den Versuch an, wie 
weit man die Austern im Winter in Schnee verpackt 
verführen kann. Noch vor der Existenz der Eisen- 
bahnen brachte man aus Triest Austern in Schnee 
verpackt nach Wien in grosser Zahl. In Italien Wi" 





des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


146 





00 aaea 
das Versenden in Schnee schon zur Zeit der Rómer 
in Gebrauch. Es wird sogar berichtet, dass der grosse 
Küchen-Künstler Apicius dem Kaiser Trajan nach 
Mesopotamien Austern in frischem Zustande in künst- 
lich dazu vorgerichteten Gefüssen geschickt habe. So 
erzählt Athenäus. Allein dazu würde eine solche 
Masse Eis und umhüllender schlechter Wärmeleiter 
erforderlich sein, dass man dieser Angabe wohl nicht 
Glauben schenken darf. Die luftdichte Absperrung 





könnte die Verderbniss wohl sehr aufhalten, aber 
schwerlich ganz hindern. Es würde in den Schaalen | 
immer eine Quantität Luft bleiben, die eine Zersetzung | 
einleiten würde. Ich habe in Triest einige Muscheln 
mit Seewasser in ein Blechgefäss hermetisch verschlies- 
sen lassen, allein sie kamen hier in voller Zersetzung 
an. Ausgekocht war das Wasser freilich nicht, wie man 
es mit den hermetisch verschlossenen Speisen macht. 


8. Wahre künstliche Austern-Zucht. 


Nach den mehrfach wiederholten Aeusserungen bin 
ich nicht in Zweifel, dass eine gewöhnliche Austern- 
Pflege im offenen Meere an unsren Ostsee-Küsten nicht 
gelingen kann. Dennoch halte ich es gar nicht für un- 
möglich, dass wir unsre Austern selbst ziehen könnten, 
und zwar an den Küsten der Ostsee, denn der Haupt- 
Absatz würde sich doch immer in Petersburg und an 
den Orten finden, die durch Eisenbahnen mit dieser 





Hauptstadt in Verbindung stehen. Wir müssten es 
aber so machen, wie mit der künstlichen Zucht von 
Pfirsichen und Apricosen oder Wein, das heisst, man 
müsste die Verhältnisse, welche die Auster für ihr 
Gedeihen nöthig hat, künstlich erzeugen. Allerdings 
weiss ich nicht, ob irgend wo ein Versuch dieser Art 
gemacht ist, allein dass er sich machen lässt, springt 
in die Augen, in einigen Gegenden leichter, in an- 
deren schwerer und deshalb mit grösseren Kosten, 
die vielleicht sich so hoch belaufen können, dass eine 
solche Zucht sich nicht belohnen würde. An der Küste 
des Sch Meeres z. B. müsste es, wie ich glaube, 
nicht sehr schwierig sein, grössere und fettere Aus- 
tern zu ziehen, als das Meer da giebt, und Odessa 
würde die Kosten wohl gut bezahlt machen. Man 





darf sich mit Recht wundern, dass der Versuch noch 


nicht unternommen ist. : 
‘ Fassen wir die einzelnen Bedürfnisse ins Auge, 


und zwar in Bezug auf unsere Ostsee, so wird sich 


Tome IV. 





freilich finden, dass hier das Unternehmen sehr viel 
schwieriger würe, besonders da noch nicht alle Be- 
dürfnisse der Austern gehórig bekannt sind. 

Was zuförderst den nothwendigen Salz- Gehalt des 
Wassers anlangt, so ist dieser leicht zu beschaffen; 
zwar mit nicht unbedeutenden Kosten für die erste 
Anlage, aber mit sehr geringen für den ferneren Be- 
trieb. Auf dieselbe Weise, wie man eine schwache 
Salzsoole concentrirt und sogar zum Krystallisiren 
bringt, kann man auch das Meerwasser salzreicher 
machen, durch Verdunstung nämlich. Man gräbt also 
ein Paar flache Bassins, und lässt in das erste Meer- 
wasser im Frühling einströmen, und wenn es die nö- 
thige Concentration erlangt hat, lässt man es in das 


zweite Bassin ab, in welchem die Austern gehalten 


werden. Wenn in Folge eines warmen Sommers das 
Wasser in diesem zweiten Bassin zu salzreich würde, 
könnte man es immer durch Zufluss aus dem ersten 
in der passenden Concentration halten. ; 
Bis dahin scheint die Sache nicht eben schwierig, 
und hätten wir immer Sommer, so würde ich sie in 
der That für leicht halten, aber unser nasser Herbst 
und schneereicher Winter würden das concentrirte 
Seewasser des Bassins sehr diluiren. Damit das me- 
teorische Wasser nicht aus der Nachbarschaft zusam- 
menfliesse, müssten die Bassins erhöhte Ränder ha- 
ben und allenfalls auch umgebende Gräben, das zu- 
sammenfliessende Wasser aufzufangen. Auf die nor- 
male Masse des Niederschlages in unsern Breiten kä- 
men wir doch nicht, denn unsere liebenswürdigen 
Schneetreiben im Winter würden in unsern Austern- 
Parks, wenn sie nicht überdeckt sind, doch mehr Schnee 
sammeln, als durchschnittlich niederfüllt. Ich würde 
rathen, entweder noch ein drittes Bassin mit sehr 
salzreichem Wasser von 5 bis 10 Proc. Salz-Gehalt 
anzulegen, um aus diesem, wenn das Wasser im Aus- 
tern-Bassin zu sehr diluirt ist, es verstärken zu kön- 
nen, oder was wohl viel leichter wäre, eine Quantität 
See-Salz vorrüthig zu halten, um im Augenblicke des 
Bedarfs durch Zuthat davon das Wasser in die nö- 
thige Stärke zu bringen. Überhaupt wird man, schon 
wegen der Verdunstung im Sommer, ein Araeometer 
zur Messung des Salz- Gehaltes nicht entbehren kön- 
nen. — In den südlichen Provinzen des Russischen 
Reiches macht man die Salz- Teiche, in denen man 
eine schwache Soole zuletzt zum Krystallisiren bringt, 
10 


147 


Bulletin de l'Académie Impériale 


148 





sehr einfach indem man ihnen Ränder von Lehm giebt, 
und diese einreisst, wenn die Soole aus einem Teiche 
in einen andern fliessen soll. Man hat aber den Vor- 
theil, dass die Soole ursprünglich immer höher liegt. 
Das Meerwasser liegt dagegen an sich schon tief, man 
wird also die Austern-Parks noch tiefer graben müssen, 
oder man wird das Meerwasser durch eine Pumpe 
oder ein Schöpfrad heben müssen, was auch nicht 
sehr schwierig oder kostbar ist, da es nur selten zu 
geschehen braucht. Bewässert man doch auf diese 
Weise in Astrachan alle Weingärten im Sommer täg- 
lich, wobei mehrere tausend Fuss Kanäle sich füllen. 

Ernster noch ist die Schwierigkeit wegen der Eis- 
bildung. Sicherlich würde man das Eis den ganzen 
— Winter hindurch nicht stehen lassen dürfen, schon 
deswegen nicht, weil unter der Eisdecke das Wasser 
zu sehr concentrirt würde. Wie oft die Eisdecke noth- 
wendig zerstórt werden müsste, würde erst die Er- 
fahrung lehren kónnen. Bis dahin würde man doch 
gut thun, es wenigstens in jeder Woche im Winter 
zu brechen. Aber wenn man auch von Zeit zu Zeit 
das Eis durchbricht, bleibt doch der Übelstand, dass 
das Wasser sehr erkalten würde. Leider wissen wir 
noch nicht, welche Abkühlung des Wassers die Auster 
noch aushalten kann. Dass sie vom Eise nicht erfasst 
werden darf, ist sicher, aber da die Austern an der 
Westküste von Schleswig sogar von der Kälte leiden 
sollen, so ist zu fürchten, dass eine Temperatur, 
welche nur wenige Grade über O steht, ihnen auch 
verderblich ist. Das scheint mir der übelste Umstand 
für eine Austern-Zucht in unsern Breiten. Ich wüsste 
kein anderes Mittel zur Erwärmung des Austern- 
Bassins vorzuschlagen, als dasselbe für den Winter 
zu überdecken, das Dach wo es den Boden berührt 
mit Dünger zu umhüllen und hóher oben mit Stroh 


dick zu belegen, welches bekanntlich die Kälte lange | 


abhält. Bringt man dann noch eine Vorrichtung an, 
durch welche man die Überdachung oder den Boden 
unter derselben im Winter dann und wann durch Luft- 
heizung erwürmt, so scheint es, dass man seine Pfleg- 
linge vor dem TS Een wohl bewahren könnte. Eine 
Treibhaus-Wärme braucht man ja nicht. Die Über- 
dachung würde noch den Schnee abhalten. Die Über- 
dachung müsste aber im Sommer entfernt werden 
können, denn sobald man gegen starke Fröste ge- 
sichert ist, wäre sie nur hinderlich. 








Aber würde man den Austern gehórige Nahrung 
geben kónnen? Ich gestehe, dass mich diese Frage 
weniger beunrühigt, als die wegen der Einwirkung 
der Kälte. Auch in unsern Breiten ist die Production 
der Diatomaceen und Entomostraceen an flachen Stel- 
len sehr stark. Für die Nahrung dieser Geschöpfe 
selbst würde sich eine Production von marinen und 
submarinen Vegetabilien wohl auch nach einigen Ver- 
suchen erzielen lassen. Die starke Fisch- Production 
des Peipus-Sees beruht zuletzt auf Diatomaceen und 
einer nicht zu berechnenden Menge von Entomostra- 
ceen, welche ihrer Seits wieder von den vegetabili- 
schen Abfällen sich nähren, die die Flüsse zuführen. 
Von den flachen Stellen unserer See-Küsten gilt un- 
gefähr dasselbe, nur dass hier auch eine grosse Menge 
von kleinen Krebschen (Gammarus) sich einfindet, die 
für die Austern aber eine zu massive Nahrung wären, 
also nur schädliche Kostgänger sein würden. Im Win- 
ter würde die Production der kleinen Organismen 
allerdings ziemlich aufhören. Allein eines Theiles 
können Thiere wie die Austern lange hungern, und 
andern Theiles zweifle ich nicht, dass man bald die 
Mittel finden würde, die Austern im Winter mit pul- 
verisirten oder flüssigen organischen Stoffen künstlich 
zu füttern. In den Französischen Parks soll man die 
Austern mit den Abgängen aus den Schlachthöfen 
mästen. 


Kostspielig würde eine solche Unternehmung, be- 
sonders bei den ersten Versuchen, wohl sein, allein 
wenn man für das Vergnügen Ananas und Apricosen 
zu speisen, bedeutende Summen verwendet, warum 
nicht auch für Austern? Bei den bedeutenden Sum- 
men, welche für die letztern jährlich ausgegeben wer- 
den, könnte es auch wohl möglich sein, dass sich die 
wahre künstliche Austern-Zucht gut bezahlt machte, 
wenn man nur die erfolgreichste Art durch Versuche 
kennen gelernt hat, denn, ich wiederhole zum Schlusse, 
dass eine wirkliche künstliche Austern-Zucht, bei 
welcher man für die Nahrung dieser Thiere sorgte, 
und sie vor dem Einflusse des Winters schützte, noch 
nirgends versucht ist, so viel man weiss. 


Die passendste Gegend für einen solchen Versuch, 
wenn man ihn in dem Russischen Antheile der Ostsee 
machen will, scheint die Insel Ösel zu sein, weil hier 
der Winter sehr viel milder sein wird, als in andern 





149 


des Sciences de Saint - Petersbourg. 


150 





in 
Gegenden, und der Salz-Gehalt bei Libau nur unbedeu- 
tend grösser sein kann, als an der Westküste von Ösel. 


Speciellere Vorschläge zu machen scheint über- 
flüssig, da so viel von den speciellen Verhältnissen 
der Localität abhängt, die gewählt würde. Nur eine 
Bemerkung mag ich nicht unterdrücken. Man darf 
nicht darauf rechnen, hier so viele Austern in ein 
Bassin zu bringen, wie in den Austern-Parks in Frank- 
reich, weil man bei uns zugleich die Brut und die halb- 
wüchsigen Austern mehrere Jahre hindurch ernühren 
müsste. Legt man aber für die jungen Austern beson- 
dere Parks an, so werden die Kosten dadurch sehr 
vermehrt. Es würe wohl eine interessante und, wie 
ich glaube, würdige Unternehmung für einen rei- 
chen Mann, die ersten Versuche dieser Art zu ma- 
chen. — Aber eine solche künstliche Austern - Zucht 
möchte ich nicht als Mittel zur Hebung des National- 
Reichthums empfehlen, wenn ich es auch nicht für 
unmöglich halte, dass einzelne Personen, so bald erst 
die besten Mittel erprobt sind, sich bereichern könn- 
ten. Dass auf solche Weise mit Kunst unterhaltene 
Austern schlechter wären, als die im offenen Meere 
natürlich aufwachsenden, ist nicht. nothwendig. 
Die Züchtung veredelt im Laufe der Zeit manches 
Product des Thier- und Pflanzenreiches. Der Wein 
aus wilden Trauben ist nirgends so gut als der aus 
veredelten. Künstliche Mästung überbietet die natür- 
liche Ernährung, und es wäre nicht unmöglich, dass 
auch für die Austern die rum e 
gefunden würde. 


Ehemals kamen hierher fast nur Dänische Austerh. 
Seit Einführung der Dampfschifffahrt erhalten wir sie 
auch aus England, Holland und Frankreich. Doch soll 
die Quantität, welche nach St. Petersburg kommt, nicht 
Sehr gross sein. Man schätzt sie mit Einschluss der- 
jenigen, welche über Reval ganz früh und ganz spät 
im Jahre gebracht wird, auf 700 bis 750 Tonnen im 
Jahre, die Tonne zu 1000 Stück. Sollte diese Schätzung 
nicht zu gering sein? 





BULLETIN DES SEANGES. 


CLASSE RISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
Séance pv 31 mar (12 suin) 1861. 


M. Stephani présente et lit une notice destinée au 
Bulletin et faisant suite de la série d'études archéolo- 
giques, qu'il publie sous le titre Parerga archaeologica et 
dont la présente note formera le N° XXV. 

M. Schiefner présente au nom de M. Baer un article 
quil a redigé sous le titre Ankündigung des Werks vom 
Prof. Worsaae: Nordiske Oldsagen, mit russischem Text. Cet 
article paraitra dans le Bulletin, et une traduction russe 
en sera imprimée en guise d'introduction à la description 
des antiquités du nord, qui est sous presse. 

M. Nauck fait hommage de deux volumes qu'il vient 
de terminer: 1^ Sophokles, Oedipus Tyrannos, formant 
une suite de la Collection des auteurs grecs et latins de 
Haupt et Sauppe; et 2° Porphyrii philosophi platonici 
opuscula tria, publié chez M. Teubner à Leipsic. 

M. Brosset, chargé dans la séance du 17 mai d'exa- 
miner un miroir métallique avec inscription coufique, 
trouvé dans le Kourgan Mamai, prés du village Kolo- 
bofstchino, au gouvernement d'Astrakhan, lit un rapport, 
dans lequel il expose que le village de Kolobofstchino, 
à 7 verstes de Tsarévo, lancien Sérai, résidence des 
khans de la Horde d'Or, à déjà fourni une quantité 
de précieux objets, en or et en argent, et de mon- 
naies djoutchides, dont les plus riches, aujourd'hui ex- 
posés à l'Ermitage, sont le produit des fouilles de notre 
correspondant M. Grigorief, exécutées en 1847 et années 
suivantes. Quant au miroir dont il s’agit, c'est un nouvel 
exemplaire d'un objet connu par un mémoire de M. 
Fraehn, inséré au tome VIII des Mémoires de l'Acadé- 
mie, pour 1822, p. 557 et planche XV; un autre exem- 
plaire existe au Musée de Tsarskoié Sélo (v. Mapek. Cezber. 
Myseü, 1860, p. 77), ainsi que beaucoup d'autres, avec 
ou sans le dessin, mais avec la méme inscription qu'ici, à 
l'Ermitage Impérial et au Musée Asiatique; M. Reinaud 
en a publié un tout semblable dans les Monuments du 
cabinet du due de Blacas, t. IT, Pl. VIII. — Celui-ci pèse 
36 zol. 66 d. d'un métal mélangé. — On communiquera 
ces renseignements au Premier Département du Ministère 
des Domaines, avec demande si le miroir doit lui étre 
renvoyé ou bien s'il doit passer au Musée Asiatique de 
l'Académie. 

M. Brosset annonce encore que les anciennes monnaies 
offertes à l'Académie par M. le Général Tchefkine (v. la 
séance du 17 mai 1861), sont des monnaies djoutchides, 
dont dix en argent, de Djani-Bek et de Khizr-Khan, sont 
mal conservées et sans intérêt pour l'Académie; il en est 
de méme de 7 piéces en cuivre; quant aux 5 autres, éga- 
lement en cuivre, elles offrent des types curieux, dont un 

10* 


151 


Bulletin de l'Académie Impériale 


152 





notamment, l'aigle à deux tétes, sans date. — On en in- 
formera M. Tchefkine, en le remerciant au nom de 
l'Académie. 


ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’AGADEMIE. 
Séance pu 2 (14) suin 1861. 


La Commission, nommée dans la séance du 10 mars 
1861 pour examiner les manuscrits et autres antiquités 
offertes en vente par Abraham et Gabriel Fircovitch 
(v. Bulletin T. III, p. 516), rend compte de l'état où se 
trouve l'affaire dont elle a été chargée. Après avoir con- 
sacré beaucoup de temps à un examen préalable de cette 
collection, aussi nombreuse que variée, la Commission a 
acquis la conviction que, pour pouvoir formuler des con- 
clusions définitives sur sa valeur, il est urgent qu'elle ait 
entre ses mains un catalogue 'exact de cette collection, 
signé par ses propriétaires, et donnant une indication pré- 
cise des objets qu'ils offrent pour la vente. On en infor- 
mera M. le Ministre de la Maison Impériale. 

Lecture est faite d'un office de M. Tolstoi, Adjoint de 
M. le Ministre des Affaires Etrangeres, annoncant que Sa 
Majesté Impériale a daigné accorder à M. Grot l'autori- 
sation d'étudier les documents des Archives d'Etat, afin 
d'en extraire des renseignements nécessaires pour une bio- 
graphie de Derjavine, à laquelle M. Grot travaille. 

M. le Baron Korff, Directeur de la Bibliothèque Pu- 
blique Impériale, par une lettre du 29 mai, communique 
une liste d'ouvrages publiés par l'Académie et qui man- 
quent à la Bibliothèque. L'Académie, jalouse de contri- 
buer, en tant qu'elle le peut, à l'enrichissement de ce pré- 
cieux dépót qui doit son état florissant au zele et aux 
soins éclairés de son Directeur actuel, s'empresse d’auto- 
riser le Secrétaire Perpétuel à faire parvenir à la Biblio- 
théque les ouvrages désignés dans ladite liste. 

Lecture est faite d'une lettre du Secrétaire de la Société 
Impériale Géographique de Russie, de la teneur suivante. 
L'Académie avait communiqué à cette Société, le 11 mai 

1860, invitation de la Section Britannique de l'Associa- 
tion Internationale pour l'introduction d'un systeme uni- 
forme de monnaies, de poids et de mesures, à vouloir bien 
coopérer à la réalisation du but que s'est proposé l'Asso- 
ciation. Le conseil de la Société Géographique a renvoyé 
cette communication à l'examen du Comité d'Economie 
Politique qui, à la suite des débats qui ont eu lieu dans 
son sein à ce sujet, a formulé ses conclusions de la ma- 
niere suivante: 1° Le but que s'est proposé l'Association 
Internationale mérite toutes les sympathies du Comité 
d'Economie Politique. 2° Nous pouvons coopérer à la réa- 
lisation de ce but non pas par la création d'une Branche 
Russe de cette Association, puisqu'un pareil mode d'action 
n'est pas dans nos coutumes et usages, mais bien par des 
mesures, propres à attirer l'attention de notre presse pé- 
riodique sur différentes questions qui se rattachent à l'in- 








troduction d'un systeme uniforme de monnaies, de poids 
et mesures. Sous ce rapport, le Comité d'Economie Poli- 
tique peut lui-méme se charger de la mission que s'est 
donnée en Angleterre la Branche Britannique, savoir de 
provoquer la discussion, soit dans son sein, soit dans la 
presse, sur les différentes faces de la question. — Le con- 
seil de la Société a appreuvé ces conclusions, et de plus, 
pour donner suite à cette affaire, il a fait imprimer dans 
les Mémoires de la Société un exposé de l'état actuel de 
la question, et l'adressera aux Rédacteurs des divers re- 
cueils périodiques en Russie, avec la priére de lui don- 
ner le plus de publicité possible. 

La Société des Physiciens à Berlin, l'Académie des 
Sciences de Madrid, la Société Royale d'Edimbourg, la 
Société Royale des Sciences à Londres, la Société savante 
de Góttingue, et l'Institut des Sciences à Milan remer- 
cient pour différents envois qu'ils ont recus, des publica- 
tions de l'Académie. 

Conformément à une décision prise dans la derniere 
séance, on procede à l'élection des candidats proposés par 
les Classes pour les places vacantes d'Académiciens Ordi- 
naires, savoir, M. Otto Struve pour l'astronomie et M. 
Nauck pour la philologie classique. Les titres des candi- 
dats proposés sont discutés. Le dépouillement du scrutin 
donne à l'un et à l'autre la majorité légale; ils sont donc 
proclamés élus et leur élection sera soumise à la sanc- 
tion de sa Majesté Impériale. 


CLASSE PEYSICO- MATEÉMATIQUE. 
Séance pu 7 (19) svin 1861. 


M. Bouniakofski présente et recommande pour le Bul- 
letin un mémoire de M. G. Boldt, intitulé: Considérations 
sur la recherche des intégrales premières des équations dif- 
férentielles partielles du second ordre. 

M. Brandt porte à la connaissance de la Classe que 
M. Maximowicz, voyageur du Jardin Impérial Botanique, 
ayant fait parvenir au Musée Zoologique de l'Académie 
quelques envois intéressants d'animaux de l'Oussouri et 
de la Mandjourie, M. le D' Schrenck en a profité d'une 
partie, savoir des mammiferes et des oiseaux, pour com- 
pléter la partie. zoologique de la relation de son voyage 
au pays de l'Amour; il en a rédigé en même temps une 
description que M. Brandt présente, et qui a pour titre: 
Zoologische Nachrichten vom Ussuri und der Südküste der 
Mandschurei, nach Sammlungen und brieflichen Mittheilungen 
des Hrn. Maximowicz; elle sera insérée au Bulletin. 

M. Fritzsche présente deux notices de M. Chichkof, 
qu'il recommande pour le Bulletin et dont l'une est in- 
titulée: Vorläufige Notiz über das wierfach nitrirte Formen 
(oder vierfach Nitrokohlenstoff), et l'autre: Vorläufige Notiz 
über das zweifach nitrirte Acetonitryl. 

M. Brandt présente au nom de M. le Professeur Ed. 
Grube un travail contenant une description des nouvelles 


. 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


154 





espèces d'Aranéides, recueillies par MM. Schrenck, 
Maack et Dittmar dans le pays de l'Amour et dans la 
Sibérie orientale. Ce travail paraitra dans le Bulletin. 

Le méme Académicien donne communication d'une lettre 
de M. Maximowiez à M. Schrenck, contenant des ren- 
seignements intéressants sur le fleuve de Soungari. Un 
extrait en sera publié dans le Bulletin. 

M. Jéleznof présente un travail de M. Regel, inti- 
tulé Tentamen florae Ussuriensis sive Enumeratio plantarum 
quas in regione Ussuriensi collegit Cl. R. Maack, et en re- 
commande l'admission dans le recueil des Mémoires de 
l'Académie. 

M. Charoubine adresse une note sur laquelle il dé- 
sire connaitre le jugement de l'Académie et qui a pour 
objet la duplication du cube. Renvoi à l'examen de M. 
Bouniakofski. 


Lecture est faite d'une lettre de M. Pogorelski, ingé- 


nieur-mécanicien, accompagnant l'envoi: 1° d'un mémoire 
manuscrit sur un appareil, inventé par l'auteur et destiné 
à régulariser le travail des machines à vapeur des pyro- 
scaphes et à diminuer par là l'effet désavantageux du 
roulis sur ces machines; .2? du jugement qui en a été 
porté par le Comité scientifique de la Marine, et 3? des 
objections de l'auteur aux remarques faites par ce Comité. 
L'avis de ce Comité n'étant pas favorable au projet, 
M. Pogorelski en appelle à l'Académie qu'il prie de 
prononcer sur les principes théoriques sur lesquels son 
projet est basé. Renvoi à l'examen de M. Tchébychef. 

M. Koulikof, inspecteur des écoles à Ouglitch, sur 
une invitation qui lui a été faite au nom de l'Académie 
(v. la séance du 22 mars 1861), envoie une description des 
ossements fossiles trouvés prés de cette ville. Une copie 
en sera remise à M. Brandt pour la communiquer à M. 
Rauch. ; 

M. Brandt annonce que, sur un ordre de M. le Ministre 
de la Maison Impériale, le Préparateur Ivanof avait été 
envoyé, l'automne dernier, à la Bielovejskaia Poustcha, avec 
mission d'y préparer ceux des animaux, tués à la chasse 
Impériale, qui pouvaient offrir de l'intérêt pour le Musée 


Zoologique de l'Académie. Ensuite de cela le Musée à |- 


déjà reçu 13 pièces, savoir 3 exemplaires du Bos Urus, 
2 exemplaires du Lepus timidus, et 1 exemplaire de cha- 
cune des espèces suivantes: Cervus Alces, C. Dama, C. ca- 
Preolus, Sus Scrofa, Canis lupus, C. vulpes, Meles vulg., 
Lepus variabilis. 

Le méme Académicien porte encore à la connaissance 
de la Classe que M. Gille, Directeur de la 1° Section du 
Musée de l'Ermitage Impérial, lui a transmis au nom de 
M. Guyon, pour les Musées de l'Académie: 1? quatre 
exemplaires de Cerastes aegyptiacus, provenant d'Alger; 
+ quelques feuilles et fruits de la Hippomane Mancinella, 
amsi que des specimens du bois et de la résine de cet 
arbre; 3° un magma de couleurs antiques, trouvé par M. 





Guyon dans les ruines de Carthage. Le donateur sera 
remercié. 

M. Jéleznof fait une communication concernant une 
traduction que, sur la recommandation de l’Académie, le 
Comité Scientifique du Ministère des Domaines a fait faire 
de l’opuscule de M. le D' Gloger, intitulé: Kleine Er- 
mahnung zum Schutze nützlicher Thiere, als naturgemüsser 
Abwehr von Ungezieferschüden und Müusefrass. Cette tra- 
duction va bientót paraitre. 


* 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
Séance pu 14 (26) svin 1861. 


M. Brosset présente et lit un mémoire intitulé: Exa- 
men de quelques passages de la Description de la Grande Ar- 
ménie du P. L. Alichan, relatifs à la topographie d'An: il 
paraitra dans le Bulletin. 

M. Schiefner lit un article qu'il destine au Bulletin 
et qui a pour titre: Zur Russischen Heldensage. 

Le Secrétaire Perpétuel annonce qu'une nouvelle. livrai- 
son, contenant les feuilles 51 — 60, du tome III du Dic- 
tionnaire sanscrit a paru. 

M. Nauck adresse un rapport dans lequel il propose 
à l'Académie de faire des demarches nécessaires pour se 
procurer des copies exactes des homélies de Photius qui 
se trouvent au couvent ibérien du mont Athos. M. Kunik 
prend sur lui de se mettre en rapport avec M. Sévas- 
tianof pour négocier avec les possesseurs de ces manu- 
scrits l'achat ou le prét des originaux des dites homélies. 

M. Troinitski, chef du Bureau de Statistique au Mi- 
nistere de l'Intérieur, envoie des listes publiées par ce 
Bureau, des lieux habités aux gouvernements d'Arkhan- 
guelsk et d'Astrakhan. Ces livres passeront à la Biblio- 
théque. : 

M. Schirren, membre correspondant de l'Académie et 

président de la Société Savante Estonienne, envoie la 
premiere livraison du tome premier de l'ouvrage rédigé 
par lui et publié par cette Société sous le titre: Verzeich- 
niss livlündischer Geschichts- Quellen in Schwedischen Archi- 
ven und Bibliotheken. 
Le Departement des Relations intérieures au Ministere 
des Affaires Etrangeres, par un office du 8 juin, trans- 
met le manuscrit sanscrit du Vinayapatra, appartenant à 
la Société Asiatique de Paris; il est remis à M. Schief- 
ner qui en avait sollicité le prét. 

Lecture est donnée d'une lettre par laquelle M. Jaba, 
consul russe à Erzeroum, accuse réception de la commu- 
nication qui lui a été faite de la décision de la Classe du 
22 juin 1860 au sujet de son vocabulaire kourde et fran- 
cais, et fait connaitre en méme temps son intention de 
remanier et de compléter son travail. 


155 


Bulletin de l'Académie Impériale 


156 





SÉANCE PUBLIQUE DE L'ACADÉMIE DU 16 (28) surn 1861. 
Distribution des prix Démidof, 


Le 16 juin, à une heure de l'aprés midi, M. le Comte 
Bloudof, Président, a ouvert la séance à laquelle le public 
a été invité par des billets de convocation; envoyés à do- 
micile aux membres honoraires et aux correspondants 
de l'Académie, et par des invitations insérées dans les 
journaux. Le Secrétaire Perpétuel a lu, au nom de la 
Commission dés prix Démidof, un rapport sur le XXX 
concours de ces prix. La Commission se composait de MM. 
Brandt, Lenz, Bouniakofski, Brosset, Helmersen, 
Fritzsche, Sreznefski, Bóhtlingk, Grot, Wiede- 
mann, Kunik, Schiefner, Véliaminof- Zernof et 
Biliarski. 

Deux grands prix (de 1428 roubles chacun) ont été dé- 
cernés, l'un à un ouvrage manuscrit de M. Pekarski, in- 
titulé Hayka u Aumepamypa 65 Pocciu 60 epema Lempa 
Beauraro (La science et la littérature en Russie au temps 
de Pierre-le-Grand), et l'autre à l'Histoire de la guerre de 
1812 de M. le général Bogdanovitch. L'Académie a 
de plus voté à M. Pekarski une subvention de 1000 r. 
pour les frais de publication de son manuscrit, puisque, 
d’après les Règlements des prix Démidof, il ne pourra 
toucher le montant du prix que quand son ouvrage aura 
été imprimé. DE 


Des accessits (de 714 r. chacun) ont été décernés: 


1° à M. Minding, Professeur à Dorpat, pour un mé- 
moire manuscrit, en langue russe, sur l'intégration des équa- 
tions différentielles de premier ordre avec deux variables; 
2° à M. Girgensohn, pour l'ouvrage qu’il a publié 
sous le titre: Naturgeschichte der Laub- und Lebermoose 
— Liv-, Ehst- und Kurlands; ` 
3° à M. Nordmann, Professeur à Helsingfors, pour son 
bel ouvrage: Palaeontologie Süd-Russlands, Helsingf. 1858 
— 1860; in-4°, avec atlas; . 
4° à M. Bormann, pour un travail manuscrit et en 
langue russe sur l'enseignement aux sourds -muets de la 
. parole parlée; : 
et 5° à M. le Pasteur Bielenstein, pour un ouvrage, 
non publié encore, sur la langue lett. L'auteur aura de 
plus une subvention de 428 r. pour frais de publication. 
Des mentions honorables ont été votées: ` 


1° Au révérend P. Makari, pour son ouvrage consacré 
à une description archéologique des antiquités qui se sont 
conservées dans les églises de Novgorod et de ses environs; 

2° à M. Sokolof, Professeur à Kharkof, pour son traité 
de Dynamique; 

3" à M. Engelmann, Professeur à Dorpat, pour sa 
dissertation intitulée: O mpie6pmmeniw npasa coGcmaen- 
nocmu na 3emaio no Pycckowy npasy; ` 

4° à M. Popka, pour son ouvrage sur les Cosaques de 
la mer Noire; 





et 5° à M. Tchernopiatof, pour un manuel qu'il à 
publié d'irrigation de terrains consacrés aux différentes cul- 
tures. 

Des médailles destinées à étre distribuées aux savants 
qui ont partagé avec l'Académie le travail de l'apprécia- 
tion des pièces de concours, ont été décernées: a) de 1° 
classe, à M. le D' Sdekauer, Professeur à l'Académie de 
Médecine de St.-Pétersbourg, et à M. Stassof, et 5) de 
2* classe, à MM. les Professeurs Kostomarof et Stein- 
mann. _ 

Le Secrétaire Perpétuel a annoncé en terminant que 
M. Oundolski, auteur d'un travail manuscrit sur Hamar- 
tole, qui en 1856 a remporté un accessit, n'ayant pas im- 
primé son ouvrage conformément aux Réglements des 
prix Démidof, est reconnu déchu du droit à cet accessit; 
mais il lui est reservé de faire concourir par la suite son 
travail sous forme d'ouvrage imprimé. 


BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 


me | 


L'Académie a recu dans ses dernières séances les 
ouvrages dont voici les titres: 


Adrian, Adolph. Über Diffusionsgeschwindigkeiten und 


Diffusionsäquivalente bei getrockneten Membranen. 
Giessen 1860. 

Chevreul, E. Cercles chromatiques, reproduits au moyen 
de la chromocalcographie par R. H. Digeon. Paris 


1855. 4. 

Neumann, Carol. Explicare tentatur quomodo fiat ut lu- 
cis planum polarisationis per vires electricas vel 
magneticas declinetur. Halis Saxonum 1858. 4. 

Lindemann, Henr. Frid. De sensu caloris. Halis 1857. 8. 

Dalton, John. A new system of chemical philosophy. Part I 
(Second edition), Part II and Part I of vol. II. Man- 
chester 1810 — 42. 8. 

Werther, Gust. Experimenta quaedam de acido quod ope 

acidi nitrici e salicino trahit originem. Regimonti Pr. 
1859. 4. 


Fabre, D. Mémoire sur les altérations frauduleuses de la 
garance. Avignon 1860. 2 Ex. 

Ferrel, W. The motions of fluids and solids, relative to 
. the earth's surface. New York, London 1860. 8. 
Quetelet, A. Observations des phénomènes périodiques. 

(Extrait du tome XXXII des mémoires de l'Académie 
royale de Belgique.) 4. i 
Henry, C. L. Essai sur la théorie de la variation diurne 
barométrique, sur la constitution de l'éther et sur 
l'analogie de ce fluide avec le fluide électrique. Troyes 


. 1860. 8. 
Dalton, John. Meteorological observations and essays. 
Second edition. Manchester 1834. 8. 


157 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


158 





Berti, Ant. Sul clima di Venezia. Venezia 1860. 8. 

Correspondance météorologique. Publication annuelle de 
administration des mines de Russie, rédigée par 
A. T. Kupffer. Année 1858. St.-Pétersbourg. 1860. 4. 

Annales de l'Observatoire physique centrale de Russie, 
publiées par A. T. Kupffer. Année 1857. St.-Péters- 
bourg 1860. 4. 

Meteorologische Beobachtungen an der k. k. Sternwarte 
in Wien von 1775 bis 1855. Herausgegeben von Carl 
von Littrow und Carl Hornstein. 1ster Band. Wien 


1860. 8. 

Observations météorologiques faites à Nijné-Taguilsk. An- 
née 1857. Paris 1860. 

Die k. k. Geologische Reichsanstalt in der Sitzung des 
hohen k. k. verstärkten Reichsrathes am 14. Septem- 
ber 1860. 8. 

Foetterle, Franz, und Hauer, Franz Ritter v., Die Ge- 
schäfts-Gebarung der k. k. Geologischen Reichsanstalt. 
Wien. 4. 

Neues Jahrbuch für Mineralogie, Geognosie, Geologie und 
Petrefactenkunde, herausgegeben von K. C. von Leon- 
hard und H. G. Bronn. Jahrgang 1860, Heft 1 — 4. 
Stuttgart 1860. 8. 

Jahrbuch der k. k. Geologischen Reichsanstalt. 1860. XI. 
Jahrgang. N* 1. Wien. 8. 

Zeitschrift der deutschen geologischen Gesellschaft. XI. 
Band, Heft 4.. XII. Band, Heft 1. Berlin 1859. 8. 
The quarterly journal of the Geological Society. Vol. VI, 

part 3. N° 63. London. 8 

Haughton, Sam. Notes of Irish Mines. N° III. Mines of 
Kenmare valley, county of Kerry. Dublin 1855. 8. 

— On the Iron ores of Carnarvonshire. Dublin 1854. 8. 

— On the evidence afforded by fossil plants as to the 
boundary line between the devonian and carbonife- 
rous rocks. Dublin 1855. 8 

— Experimental researches on the granites of Ireland. 
(From the Qu. J ournal of the Geol. Soc. for Aug. 
1858.) 8. 


— On the chemical composition of the granites of the | 


South-East of Ireland. (From the Phil. Mag. for July 
1855.) 8 

— On the lower carboniferous beds of the peninsula of 
Hook, County of Wexford. 8. 

— On the Black Mica of the Granite of Leinster and 
E and its probable identity with Lepidome- 


— On the Felspar and Mica of the granite of Canton. 
(From the Philos. Mag. for April 1859.) 8. 
— On serpentines and is dns (From the Phil. Mag. 
for October 1855.) 8 
some rocks and minerals from central India. (From 
the Philos. Mag. for January 1859.) 8. 


Schmid, E. E. esee 2 de Coelestino Jenensi. Je- 


nae 1858. 





Weiss, Ad. Die Krystallformen einiger chemischen Ver- 
bindungen. Wien 1859. 8. 

Jobert, A. C. G. The philosophy of geology. Second edi- 
tion. London 1847. 16. 

Murchison, Rod. Nouvelle classification des anciennes 
roches du nord de l'Ecosse. Paris 1860. 

Murchison, R. J. Supplemental observations on the or- 
der of the ancient stratified rocks of the North of 
Seotland. (From the Quarterly Journal of the Geolo- 
gical Society for August 1860.) 8. 

Kokscharow, Nik. v. Materialien zur Mineralogie Russ- 
lands. Bd. III (Schlussheft). St. Petersburg 1860. 
Trautschold, H. Bemerkungen über die stratigraphischen 
Verhältnisse des Gouv. Kaluga. Moskau 1860. 8. 
Annual report of the superintendent of the geological sur- 
vey of India and pol of the geological Museum. 

Calcutta 1858 — 59. 

Swallow, G. C. Gu report of the country along 
the line of the South-western branch of the Pacific 
railroad, State of Missouri. St. Louis 1859. 8. 2 Ex. 

— The first and second annual reports of the geological 
survey of Missouri, Jefferson City 1855. 8. 

— Fourth report of progress of the geological survey of 
Missouri. Jefferson City 1859. 8 à; 

— and Hawn, F. The rocks of Kansas, with descriptions 
of new Dose fossils, by G. C. Swallow. St. Louis 

58. 


Pander, Chr. Heinr. Über die QU MR des devo- 
nischen Systems. St. Petersburg 1858. 4. 

Shumard, B. F., and Swallow, G. C. Qu of 
new fossils from the coal measures of Missouri and 
Kansas. St. Louis 1858. 8. (Extr. from Trans. Acad. 
Sc. St. Louis I. 2.) 

Pander, Chr. Heinr. Über die Saurodipterinen, Dendro- 
denten, Glyptolepiden und Cheirolepiden des devoni- 
schen Systems. St. Petersburg 1860. 4. 

Heller, Camill. Über neue fossile Stelleriden. Wien 1858. 8. 

Gegenbaur, Carolus. De animalium plantarumque regni 
terminis et differentiis. Lipsiae 1860. 4. 

Weiss, Ad. J., u. Werner, Jul. Vorläufige Notiz über die 
directe Nachweisung zu Eisens in den Zellen der 
Pflanzen. Wien 1860. 

— Beiträge zur Kenntniss ^ Spaltöffnungen. Wien 1857. 8. 

— Über ein neues Vorkommen der Spaltöffnungen und ei- 
nige andere Bemerkungen über dieselben. Wien 1857.8. 

— Über die Entwickelungsgeschichte und den anatomi- 
schen Bau der handförmigen Auswüchse an den Blät- 
tern und Stengeln von Gireondia manicata Klotzsch. 
Wien 1858. 8. 

Gartenflora. August, September, Oetober 1860. Erlangen. 

Nederlandsch kruidkundig archief, onder redactie von 
W. H. de Vriese, W; F. R. Suringar en S. Knuttel. 
Vijfde deel. Eerste stuk. Amsterdam 1860. 8. 


159 


Bulletin de l'Académie Impériale 





Troilius, Ad. Magnus. Om Westerástrakten i botaniskt 
afseende. Stockholm 1860. 8 

Jaschke, Rob. De rebus in arboribus inclusis. Vratisla- 
viae 1859. 8. 

Durand, E. A sketch of the botany of the basin of the 
great salt lake of Utah. 4. 

Catalogus plantarum quae in horto Aksakoviano coluntur, 
autore Doctore E. Regel. Petropoli 1860. 

Berdau, Felice. Flora Cracoviensis. Cracoviae 1859. 8. 
Laestadius, Carl Petter. Bidrag til kännedomen om 
växtligheten i Torneå Lappmark. Upsala 1860. 8. 
Botanische Gärten. II. Artikel. Die Botanischen Gärten 

: zu Breslau, St. Petersburg und Kew. 8. 
The proceedings of the zoological et of London. 1859, 
Part. II. III, 1860. Part. I. II. 
Danielssen, D. C. Beretning om en zoologisk Reise i 
Sommeren 1858. Throndhjem. 4. 
Heller, Camill. Zur Fauna der Adria. (Aus den Schriften 
des zoologisch-botanischen Vereins in Wien 1856.) 8. 
Instructions in reference sn collecting nests and eggs of 
North American bi < 
Morris, John G. Catalogue of the described Lepidoptera 
of North America. Washington 1860. 8. 
Heller, Gamill. Beiträge zur Österreichischen Grotten- 
Fauna. Wien 1858. 8. 
Friesen, Joh. Otto von. Öfversigt af Sveriges Ornitholo- 
^ giska Literatur. Stockholm 1860. 8. 
Richter, Berth. Commentatio de favo ejusque fungo. Vra- 
tislaviae 1860. 8. 
Heller, Camill. Beiträge zur Kenntniss der Siphonosto- 
men. Wien 1857. 8. 
Kirschbaum, C. L. Die Athysanus-Arten der Gegend von 
. Wiesbaden. Wiesbaden 1858. 4. 
Horsfield, Thomas, and Moore, Fred. A catalogue of the 
lepidopterous insects in the Museum of Natural hi- 
“story at the East-India House. Vol. II. Lond. 1858 — 


59. 8. 
Binney, W. G. Check list of the shells of North America. 
Terrestrial Gasteropoda. Second edition. 8. 
Kólliker, Alb. Über das Ende der Wirbelsäule der Ga- 
 noiden und einiger Teleostier. Leipzig 1860. 4. 
— Über den Ántheil der Chordascheide an der Bildung | 
des Schádelgrundes der Squalidae. 8. 
— Über den Inhalt der Schleimsücke der Myxinoiden 
und die Epidermis der Neunaugen. 8. 


.— Über die Beziehungen der Chorda dorsalis zur Bil-| 


dung der Wirbel der Selachier und einiger anderen 
Fische. Würzburg 1860. 8. 

Heller, Camill. Zur Anatomie von Argas Persicus. Wien 
1858. 8. 

Malmborg, B. G. J. Anatomisk beskrifniug af blodkürl- 
systemet hos dufvan (Columba I Helsing- 
fors 1860. 8. 


ERG mE I . 

Volkmann, Rich. Observationes anatomicae et chirurgi- 
cae quatuor. Lipsiae 1857. 

— Alfr. Guil. Commentatio de elasticitate musculorum, 
Halis 1856. 4. 

D'Ammon, F. A. Histoire du développement de l'oeil hu- 
main. Trad. de l'Allemand par A. van Biervliet, Bru- 
xelles 1860. 8. 

Lag er, Frid. Guil. De vhántesikalle nervi optici. Ha- 
lis Saxonum 1857. 8. 

Classen, Aug. Untersuchung über die Histologie der 
Hornhaut. Rostock 1858. 8 

Graefe, Alfr. De signis ophthalmoscopicis quorundam 
amblyopiae generum quae ad retinae morbos refe- 
renda sunt. Halis Saxonum 1858. 4. 

Bischoff, Theod. De nova methodo sanguinem chemice 
investigandi quam Emilius Harless Monachensis pro- 
posuit. Jenae 1856. 8. 

Heidenhain, Rud. P. Henr. Disquisitiones criticae et 
experimentales de sanguinis quantitate in mamma- 
lium corpore exstantis. Halis 1857. 4. 

Franque, Dr. Otto v. Der Vorfall der Gebärmutter in 
anatomischer und klinischer Beziehung. Würzburg 
1860. 4 

Momberger, H. Untersuchungen über Sitz, Gestalt und 
Färbung der Brustwarze. Giessen 1860. 8. 

Kort veiledning i det Vë Gage Museum af C. L. 
Steinhauer. Kjóbenhavn 1859. 8. 

Langlois, Victor. Essai de dlashification des suites mo- 
nétaires de la M depuis l'antiquité jusqu'à nos 
jours. Paris 1860. 

Erdmannsdórffer, or De commereio quod inter 
Venetos et Germaniae civitates aevo medio intercessit. 
Lipsiae 1858. 8. 

The journal of the royal geographical Society. Vol. 28. 
and 29. London 1858 — 59. 8. 

Proceedings of the royal geographical society of London. 
iow e N° VI, Vol. IV, N^ I— III. London 1859 — 


nen des Frankfurter Vereins für Geographie und 
Statistik. 23. Jahrg. 1858 — 59. 


VERBESSERUNGEN. 


Spalte 18 — a die Citate zu berichtigen. 
28 Usiglio statt Msiglio. 
33 das Citat 24 oben zuzusetzen, 
85 hat statt haben. 
96 cardium statt carduna. 


unten wegzustreichen. 


S SS SS S 


41 Schonen ohne Comma. 
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Paru le 10 juillet 1861. 














Bulletin de l'Acad: Imp. d. sc. TI" 


Salxgehalt. der Ostsee in 1000 Theilen Wasser. 


Baer, Austern Danke 





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Lit. v. A. Münster. 

















On sg'abonne: chez MM. Eggers & C'e, libraires à St.- Péte 


Königsberg, 
M. Schubert, 
membre correspondant. 





BULLETIN 


DE L'ACADÉMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 


TOME IV. 


( Feuilles 11 — 14.) 


CONTENU. 
: : Page 

Ed. Grube, Description des nouvelles especes d'Aranéides, recueillies par MM. Schrenck, 

Maack et Dittmar dans le pays de l'Amour et dans la Sibérie orientale..... 161 — 180. 
L. de Schrenck, Nouvelles communications de M. Maximowicz concernant la faune 

de l'Oussouri et de la cóte méridionale de la Mandjourie................... 180 — 194. 
M. Chichkof, Notice préalable sur le formène RE Ne se 194 — 196. 
— — — Notice préalable sur l'acétonitrile ENT LL NE Ee 196 — 197. 
G, Boldt, Considérations sur la recherche des intégrales premieres des équations diffé- 

rentielles partielles du second ordre, ee t t Án 0t 006 ts66 nn 198 — 215. 
K. E. de Baer, Un mot sur un poisson ee DIN EEN 215 — 220. 
Bale WEE nen quu od De IE 290 — 224. 


l'Académie (Komurer® IIpaszenis Hwneparope Koii Akaxexin Hayk») et chez M. Léopold Voss, 
libraire à Leipzig. 


Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 
3 thalers de Prusse pour l'étranger. 


rsbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de 








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BULLETIN 


DE L’ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 





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Beschreibungen neuer, von den Herren L. 
v.Schrenck, Maack, C. v. Ditmar u.a. 
im Amurlande und in Ostsibirien gesam- 
melter Araneiden. von Professor Dr. Ed. 
Grube. (Lu le 7 juin 1861). 


Die Zahl der bisher im Amurgebiet und in Ostsi- 
birien, namentlich am Stanowoigebirge gesammelten 
und von mir durchgesehenen Araneiden beläuft sich 
auf 135 Arten. Aus ihrer Untersuchung hat sich das 
interessante Resultat ergeben, dass fast 7/, derselben 
europüisch sind, namentlich solche, die in den nórd- 
lich von den Alpen gelegenen Theilen leben. Ganze 
Gläser voll Spinnen von der Amurexpedition hätten 
mir eben so gut aus den Ostseeprovinzen zugestellt 
sein kónnen. Dagegen vermisste ich einige ganz, die 
in Europa zu den verbreitetsten gehóren, vor allen: 
Epeira diadema, Linyphia montana Cl., Theridium redi- 
mitum, Tegenaria civilis und domestica, Hahnia montana 
Blackw. (= silvicola Sund.),.Segestria senoculata und 
Heliophanus cupreus. Von Gattungen, die man dem 
Obigen nach erwarten konnte, fehlten überhaupt in 
dieser Ausbeute: Mithras, Episinus, Hahnia, Anyphaena, 
Segestria, Sparassus, einiger anderer nicht zu geden- 
ken, welche manche nur als Untergattungen betrach- 
ten. Aber den meisten unserer Epeiren, unserer Dras- 
siden und Lycosiden begegnen wir auch noch im 
Amurlande, unsere Argyroneta aquatica, Theridium lu- 
natum Cl. und Euophrys pubescens findet sich am mitt- 
leren Amur, Epeira marmorea, quadrata, pyramidata, 
Miranda cucurbitina, Pardosa monticola, Dolomedes fim- 
briatus, Thomisus calycinus, Philodromus (Thanatus ) 
trilineatus, Attus falcatus u. a. gehen bis in die Gegend 
von Nikolajevsk. 36 Arten, deren Beschreibungen 
ich hier gebe, halte ich für neu. Unter ihnen nehmen 
die erste Stelle die Springspinnen ein mit 13 Arten, 
dann folgen die Therididen (9 Arten), während die 
andern Familien sich nur mit 1 bis 4 einstellen, und 
doch habe ich 22 Species Lycosiden, 17 Species 
Thomisiden und eben so viel Epeiriden unter Händen 
gehabt, Am Ussuri, bei Nikolajevsk und an der Bai 

ome IV. 








de Castries sind fast die interessantesten und schón- 
sten Araneiden gefunden worden, aber fast alle diese 
neuen Arten nur in einzelnen Exemplaren. 


I. TETRAGNATHA Walck. 


1. T. conica Gr. 


i 


2 Scutum dorsuale, ut pedes et organa oris, corneo- 
brunneum, impressionibus 2 mediis longitudinalibus 
fuscis, lunatis, extus convexis. Oculi arcus 2 postice 
CONCAVOS, anteriores minus concavum, paulo latiorem, 
medii trapezium componentes, anteriores eorum inter 
se diametrum 1, a posterioribus d. 2, a lateralibus d. 
3 distantes; o. laterales utrinque inter se magis quam 
medii distantes, anteriores lateralium ceteris minores. 
Abdomen gracile, elongatum, apice longe acuminato, 
insertionem textricum '/, longitudinis abdominis exce- 
dente, nunc quidem argenteo-albidum, subtiliter reti- 
culatum, parte media dorsi paulo fusciore. Pedes paris 
4" longitudine corporis, 2" (brevissimi) paene dimi- 
dio breviores, 1" dupla corporis longitudine '/ bre- 
viores. Maxillae oblongae, rectangulae, marginibus 
nigropilosis, externo paulo concavo, sutura nigra dia- 
gonali ab angulo postico interno oreunte; palpi lon- 
gitudine scuti dorsualis, dimidia fere femoris 1™ cras- 
situdine; labium transversum, dimidio brevius quam 
latum, antice leniter rotundatum; mandibulae diver- 
gentes, dupla maxillarum, dimidia fere scuti dorsualis - 
longitudine, dentibus sulci unguicularis utrinque 6. 
Textrices brevissimae. 

Longitudo cephalothoracis 3 mill., abdominis 1 2 mill. 

Ad flumen Amur, inter ostia fluminum Gorin et 
Chungar, et supra ostium Ussuri (Ditmar, L. 
Schrenck); 22. 


II. EPEIRA Walck. 
2. E. Schrenckii Gr. 


3 Scutum dorsuale, ut sternale, castaneo-brunneum, 
parte capitali antice satis attenuata, pilis raris albis ob- 


tecta. Oculi medii 1 fere diametrum inter se distantes, 
11 


163 


Bulletin de l'Académie Impériale 





anteriores paulo majores; o. laterales sese tangentes, 
callo insidentes, anteriores eorum cum posterioribus 
mediorum eandem paene lineam tenentes, diametros 
fere 2 ab iis distantes. Abdomen ovatum, supra nigrum, 
vitta angusta pallide murina laciniis magnis utrinque 
5 triangulis, magnitudine decrescentibus pinnata, utris- 
que striam mediam nigram continentibus, subtus vitta 
latissima fusca, utrinque pallide ochraceo limbata, late- 
ribus pallide umbrinis, oblique nigro lineatis. Pedes 
castaneo-brunnei, ochraceo fasciati, tibiis aculeis tene- 
ris longioribus armatis; p. paris 1"' longissimi, dupla 
fere corporis longitudine, 2" longiores quam 4", 3" bre- 
vissimi. Maxillae breves, trapezoideae, margine ante- 
riore latiore truncato; labium brevius, latum, antice 
curvatum ; mandibulae breves, ut illa palpique casta- 
neo-brunneae. 

Long. 4,75 mill., cephalothoracis plus 2 mill., ab- 
dominis (antice incumbentis) 3 mill. 

Ad sinum de Castries (L. Schrenck); 1 4. 


3. E. ochracea Gr. 


9 Scutum dorsuale haud ita latum, ex ochraceo brun- 
neum, fusco latius marginatum ; parte capitali satis 
distincta, striis 2 marginis posterioris fuscis cum ma- 
cula media parva confluentibus, maculis sublanceola- 
tis 2 parallelis inter oculos medios et laterales inci- 
pientibus; sc. sternale fuscum, rotundato triangulum, 
aequilaterum. Oculi anteriores minores, lineam leniter 
curvatam, posteriores magis curvatam , medii rectangu- 
lum componentes, posteriores eorum inter se diame- 
trum 1, a lateralibus d. 1'/, distantes. Abdomen ovale, 
„supra ex ochraceo flavum, subtiliter reticulatum, vena 
media longitudinali, extremitates haud attingente, 
punctis impressis 4, 2 ante 2 pone medium sitis, ar- 
cubus transversis linearibus fuscis 4, pone posterio- 
res incipientibus, deinceps positis, subtus area rectan- 
gula fusca, utrinque flavo limbata, lateribus ochraceis, 
oblique fuscius striolatis. Pedes fulvescentes, brunneo 
fasciati, paris 4" corpore '/, longiores, 1"' iis paulo 
breviores, 3" brevissimi. Mazillae breves, orbiculato- 
quadratae; labium brevissimum, transversum, ut illae 
ochraceum, parte basilari fusca; mandibulae ut textri- 
ces brunneae. cb do cud 

Long. 57, mill. 

In montibus Stanowojanis; 12. 














4. E. (Miranda) aeronotus Gr. 


2 Scutum dorsuale pallide. ochraceum, pilis albidis 
sparsis, sternale paulo fuscius. Oculi medii quadratum 
componentes, inter se fere diametrum 1, anteriores a 
margine frontis inferiore '/, d. distantes; o. laterales 
mediis minores, sese tangentes, sessiles, anteriores eo- 
rum paulo ante lineam posteriorum mediorum siti, 3 
fere diametros ab iis distantes, posteriores paulo ex- 
teriores. Abdomen deorsum visum rotundato -triangu- 
lum, elongatum, parte posteriore dorsi acuminata tex- 
tricum insertionem longe excedente, a latere visum 
trapezoideum, margine dorsuali dupla ventralis longi- 
tudine, (animalis alcohole conservati) ex luteo albidum, 
subtiliter reticulatum, supra punctis impressis fuscis 
4 trapezium componentibus singulisque 2 anterioribus 
munitum, subtus area quadrata grisea, albo marginata, 
lateribus altis, macula magna brunnea ornatis. Pedes pal- 
lide ochracei, paris 4" longitudine corporis, 2" iis 
paulo, 1" '/ longiores, 3" brevissimi. Mazillae paulo 
longiores quam latae, antice truncatae, basi valde at- 
tenuata; labium multo brevius, transversum, pentago- 
num, ut illae album, basi brunnea. Scapus epigynes 
brevis, subspathulatus, postice maxime dilatatus. Tex- 
trices paene in media longitudine abdominis sitae. 

Long. corp. paene 6 mill., cephalothoracis 2 mill., 
abdominis (antice incumbentis) 4'/, mill. 

Ad flumen Amur (Ditmar); 1 9 . 


III. THERIDIUM Walck. 
5. Th. (Steatoda) rhombiferum Gr. 


3 Scutum dorsuale albidum, stria media bis incras- 
sata, inter oculos incipiente, vittaque juxta marginem 
lateralem decurrente angusta nigris, sternale paulo 
longius quam latum, triangulum, album, utrinque late 
nigro marginatum. Oculi anteriores lineam leniter cur- 
vatam, posteriores rectam componentes, posteriores me 
diorum anterioribus majores, diametrum 1 inter se, à 
lateralibus paulo: minus distantes, laterales sese We 
gentes. Abdomen late ovale, alte fornicatum, postice 
haud acuminatum, albidum, supra reticulatum, Venà 
media grisea deinceps maculis trapezoideis 3 dilatata; 
serie macularum utrinque 1, maculis 5 anterioribus 
majoribus, rhomboideis, fuscis, angulo interno nigri: 
ramulo cum illis mediis conjunctis, posterioribus 3 
minoribus, nigris, ante textrices demum desinentibus, 


BS eben. Soe? We 


| 





en EEE à 





165 


des Sciences de Saint -Pétersbourg. 


166 





subtus area nigra triangula ad basin, striola transversa 
laterali ad medium marginem, posticaque 1 latiore 
ante textrices sita ornatum. Pedes albidi, annulo fe- 
moris tibiaeque mediae et extremi genu lineari nigro, 
paris 2" et 4" longitudine corporis, 3" '/ breviores, 
(p. 1™ deerant). Mazllae anguste triangulae, ut palpi, 
labium et mandibulae albidae; labium triangulum, paulo 
latius quam altum, iis multo brevius. Textrices brun- 
neae. 

Long. corporis 3 mill., cephalothoracis 1 mill., ab- 
dominis 2 mill. 

Ad flumen Wilui (Maack); 14. 


6. Th. (Steatoda) ancora Gr. 


d Scutum dorsuale pallide brunneum, fusco margina- 
tum, vitta media fusca utrinque dilatata, antice ocu- 
los continente, sternale triangulum, paulo longius quam 
latum, utrinque fusco late marginatum. Oculi similiter 
atque in Th. rhombifero collocati, laterales callo minuto 
insidentes, med? posteriorum haud majores. Abdomen 
ovale, alte et aequaliter fornicatum, postice haud acu- 
minatum, vix longius quam altum, a latere compres- 
sum, sordide cretaceum, subreticulatum, hic illic um- 
brino nebulosum, vitta media brunnea ad margines 
fusciore, subarticulata, initio utrinque arcum latera- 
lem emittente, posteriora versus in vittas 2 angulatim 
flexuosas, sub textricibus confluentes discedente, strio- 
lis transversis brunneis arcuatis utrinque 2 juxta vit- 
tam mediam positis. Pedes flaveoli, anguste fusco 
fasciati, paris 1" longissimi, toto corpore dimidio lon- 
giores, 3" brevissimi, eo paulo breviores. Maxillae 


oblique lanceolatae, ut mandibulae brunnescentes, in 


bium nigricans latius triangulum incumbentes ; man- 
dibulae stria fusca dorsuali ornatae. 

Longitudo corporis 3 mill. 

In montibus Stanowojanis; 1 4. 


IV. LINYPHIA Walck. 
7. L. (Bolyphantes) sibirica Gr. 


* Bolyphanti alpestri Koch similis. Scutum dorsuale 
pallide ochraceum, anguste nigro marginatum, stria 
media latiore, Anat ex rotundato triangulum, lon- 
gius quam latii postice longe acuminatum, latissime 
fusco limbatum. Oculi posteriores lineam rectam, ante- 
riores leniter curvatam efficientes; mediorum gerunt 





vix diametrum 1, anteriores minores ab iis haud lon- 
gius, inter se minus distantes; laterales sese tangentes, 
a posterioribus mediis diametro 1 magis distantes. 
Abdomen ovale, animalis alcohole servati pallide gri- 
seum, supra seriebus 3 striolarum nigricantium nota- 
tum, striolis brevibus, modo rectis modo curvatis, sub- 
tus fuscius marmoratum, serie macularum fuscarum cir- 
cumscriptum, lateribus seriebus striolarum obliquis dis- 
tinctum. Pedes pallide ochracei, subtus fuscius fasciati, 
paris 4" longissimi, quadrupla cephalothoracis longi- 
tudine, 1" longiores quam 2“, 3" brevissimi. Mazil- 
lae ut labium brunneae, chéiicatne, oblongae, ex tra- 
pezoideo pentagonae, parallelae; labium brevissimum, 
transversum, truncatum; mandibulae ochraceo-brun- 
neae. 
Ad flumen Wilui (Maack); 12. 


S. L. sagittata Gr. 


9 Scutum dorsuale ex ochraceo brunneum, subfusco 
radiatum, parte capitali lucidiore, sternale fusco casta- 
neum, rotundato triangulum, postice breviter acumi- 
natum. Oculi medii posteriorum diametrum 1, a poste- 
rioribus lateralibus paene d. 2, ab anterioribus mediis 
paulo minus distantes. Abdomen cinereum, pilis longis te- 
nerrimis obsitum, swpra serie macularum nigrarum 4 
notatum, macula anteriore (paene media) et proxima ` 
direia sagittatis, posterioribus transversis lineari- 
bus, subtus striis longitudinalibus nigris 2 postice acu- 
minatis, antice divergentibus, opercula pulmonalia late 
ambeuntibus; operculis albis, nigro cinctis; scapo epi- 
gynes longo, extremitate incrassata; lateribus taenia 
longitudinali nigra, hic illic dentata, postice tricuspide 
ornatis. Pedes fulvescentes, paris 1?' longissimi, 4 pla 
cephalothoracis longitudine, 4" iis paulo breviores, 
3 brevissimi. Mandibulae eodem colore, margine 
sulei uncum recipientis posteriore dentibus 3 validis 
armato; maxillae labiumque eadem qua in L. albomacu- 
lata specie. 

Longitudo corporis 4'/, mill. 

Prope Nikolajevsk (L. Schrenck); 12. 


9. L. albomaculata Gr. 
g Scutum dorsuale pallide ochraceum, haud nigro - 





 marginatum , sternale subeirculare, antice late trunca- 


tum, postice obtusangulum, castaneo-fuscum. Oculi 
medii posteriorum inter se diametrum 1, a lateralibus 
11* 


167 


Bulletin de l'Académie Impériale 





paulo magis, a mediis anterioribus minus distantes. 
Abdomen ex olivaceo griseo brunneum, supra fasciarum 
vel macularum transversarum albarum 5 notatum, 
fasciis anterioribus 3 medio plus minus interruptis, 
maculis sequentibus multo minus latis, striis trans- 
versis postremis 2 linearibus, subtus unicolor, lineis 
longitudinalibus albis 2. Pedes pallide ochracei, haud 
annulati, paris 1™ longissimi, 4" duplam corporis lon- 
gitudinem paulo excedentes, oi iis longiores. Maxil- 
lae eodem colore, oblongae, trapezoideae, parallelae, 
margine antico obliquo; labium transversum, brevissi- 
mum, brunneum ; mandibulae paulo fusciores , unco 
brunneo, paulo divergentes, validae. Textrices sub- 
brunneae. 

Longit. corp. fere 3,5 mill. 

Ad sinum de Castries (L. Schrenck); 12. 


10. L. melanopleuros Gr. 


9 Scutum dorsuale pallide ochraceum, subtiliter ni- 
gro marginatum, radiis fuscis adumbratis, sternale 
fusco castaneum, rotundato-triangulum, haud longius 
quam latum. Oculi solito paulo magis congesti, ante- 
riores lineam curvatam, posteriores rectam componen- 
tes, medii eorum inter se '/ diametrum, a lateralibus 
vix magis, a mediis anticis d. 1 distantes. Abdomen 
 oblonge ovatum, alte fornicatum, supra pallide gri- 
seum, linea media fusca interrupta adumbrata, punctis 
albis utrinque hic illic adspersum, ventre fuseo, late- 
ribus instita latissima sinuosa fusca ornatis, antice de- 
flexa, in aream ventralem transeunte; scapo epigynes 
brevi, clavaeformi (postice excavato). Pedes pallide 
ochracei, unicolores, paris 1"' longissimi, 6-pla fere 
cephalothoracis longitudine, 4" iis breviores, 2" inter- 
medii. Mazillae oblongae, rectangulae, basi angustiore, 
ut mandibulae pallidius brunneae; labium brevissimum, 
fuscum, transversum. 

Long. corporis 3'/, mill., cephalothoracis 1”, mill., 
abdominis 2 mill. | 

Ad sinum de Castries (L. Schrenck); 1 9. 

V. MICRYPHANTES Koch. 
11. M. miniatus Gr. 

9 Cephalothorax ex miniaceo pallide sanguineum; 
scutum dorsuale paulo longius quam latum, margine la- 
terali satis sinuato, parte capitali producta, dimidia 
partis posterioris latitudine, lineolis rubris 5 a serie 











oculorum posteriorum ortis per longitudinem decur- 
rentibus, pariete frontali humillimo, altitudine diame- 
trum oculorum mediorum anteriorum aequante. Oculi 
minimi: anteriores lineam curvatam, posteriores rectam 
efficientes, laterales sese tangentes; medii trapezium 
componentes, anteriores eorum ceteris majores, vix 
'/, diametrum, posteriores inter se 14, ab his 1 d. 
distantes. Abdomen permagnum, ovale, alte fornica- 
tum, 3pla cephalothoracis longitudine, animalis alco- 
hole servati pallide roseum; textricibus ab extremi- 
tate remotis. Pedes colore cephalothoracis, tarsis et 
metatarsis pallide flavis, paris 1" longissimi, longitu- 
dine corporis, 4" vix, 2" paulo breviores, 3" //, bre- 
viores. Maxillae lanceolatae, in labium subtriangulum 
aequilaterum inclinatae, ut mandibulae labiumque co- 
lore pedum. : 

Long. corp. (cum mandibulis) 27, mill., cephalo- 
thoracis %, mill., abdominis (antice incumbentis) 2 mill. 

Apud Nikolajevsk (L. Schrenck); 1 2. 


12. M. dentisetis Gr. 


& Cephalothorazx fuscius, ex brunneo ruber; scutum 
dorsuale antrorsum sensim attenuatum, marginibus la- 
teralibus vix sinuatis, pariete frontali alto, umbone 
oculigero haud ita seposito. Oculi posteriores diametrum 
1 distantes, lineam rectam, anteriores curvatam Com- 
ponentes, medii eorum ut laterales sese tangentes, 
anteriores lateralium a mediis diametrum 1 distantes. 
Abdomen nigrum. Pedes colore scuti dorsualis, paris 
1" corpore ", fere longiores, 2" iis paulo breviores, 
35 longitudine fere corporis (4" ex parte tantum COn- 
servati) Mandibulae altitudinem frontis paulo supe- 
rantes ; labium brevissimum, transversum, rectangulum; 
mazillae ut illa colore pedum, triangulae, apice ob- 
tuso, marginibus interioribus subparallelis. Palpi us- 
que ad genu pedum primorum pertinentes, clava ma- 
xime composita, articulo extremo trianguli angusti 
specie, subtus arcuati, apice setis pluribus fortibus 
vel spinis bidentibus vel tricuspidibus armato. 

Long. corp. 5 mill, cephalothoracis paene 2,5 
mill. (Abdomen exarescendo corrugatum). 

Apud Irkutsk (Maack); 1 d. 


13. M. ferrum equinum Cr. 


3 Cephalothoraz ut pedes et organa oris ex ochra- 
ceo rutilans; scutum dorsuale ovatum, gibbere quas! 





des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


170 





Em  —— 
ferrum equinum imitante pone oculos posteriores in- 
eipiente, in medio scuto fere desinente ornatum. Oculi 
medii trapezium componentes, anteriores eorum (ut 
laterales) sese tangentes, posteriores obliqui, postice 
fere 1'/, diametros inter se distantes, areae transverse 
ovali leniter fornicatae insidentes; oc. anteriores lineam 
lenius curvatam, posteriores magis curvatam efficien- 
tes. Abdomen ex isabellino griseum (nune quidem 
exarescendo maxime corrugatum). Pedes paris 1™ lon- 
gissimi, 4pla cephalothoracis longitudine, 4" proximi, 
3! brevissimi. Mazillae subpentagonae, oblongae, con- 
vergentes; labium brevissimum, transverse rectangu- 
lum. 

Longitudo cephalothoracis 1'/ mill. 

9 Similis, scuto dorsuali antice haud acuminato, 
late rotundato, gibbere nullo, oculis mediorum poste- 
rioribus areae nulli insidentibus, haud obliquis. 

Longit. corporis 3 mill. 

Ad flumen Wilui (Maack); 1 2, 1 9. 


VI. AGELENA Walck. 
AA. A. bistriata Gr. 


9 Scutum dorsuale corneo rufescens, margine ra- 
diisque 8 nigricantibus, vittis longitudinalibus nullis, 
sternale colore dorsualis. Oculi aeque magni, ut in A. 
labyrinthica collocati. Abdomen supra pallide griseo 
brunneum, vittis latis longitudinalibus 2, latitudine 
sua distantibus, antice confluentibus, intra eas ordi- 
nibus striolarum punctorumque helvorum 2 ornatum. 
Striolae paris 1™ longiores, per quadrantem abdomi- 
nis primum decurrentes, paris 2" breves, obliquae, 
posteriora versus diversae, paria punctorum 3 ut hae 
ad marginem vittarum interiorem sita. Abdomen sub- 
tus helvolum, striis longitudinalibus fuscis 2, latitu- 
dine sua minus distantibus, lateribus pallide cinereis, 
unicoloribus. Pedes pallide helvoli, genu, tibia, meta- 
tarso fuscius exeuntibus, paris 4" longissimi, 1" pro- 
ximi, 3" brevissimi, 3pla cephalothoracis longitudine. 
Mandibulae, labium, maxillae cum A. /abyrinthica con- 
gruentes. 

Longitudo cephalothoracis 4 mill., abdominis 4% 
mill., textrieum 1Y, mill — 

Ad flumen Amur inter ostia fluminum Chungar et 
Ussuri (L. Schrenck); 1 9. 


VII. DRASSUS Walck. 
15. Dr. (Pythonissa K.) adspersus Gr. 


Scutum dorsuale antice angustatum, fornicatum, ex 
ochraceo brunneum, pilis adjacentibus lurido -griseis, 
sulcis radiantibus plus minus obsoletis, parte capitali 
postice satis seposita. Oculorum series anterior paene 
recta, posterior, paene alterum tantum latior, postice 
paulo concava; anteriorum medii lateralibus minores, 





inter se et ab his diametrum 1 distantes, posteriorum 
medii obliqui, inter se diametrum 1, laterales ab his 
ut a lateralibus anterioribus plus diametros 2 distan- 
tes, 0. medii paene quadratum componentes. Scutum 
sternale triangulum, marginibus lateralibus convexis, 
paene aeque latum ac longum, ex ochraceo brunneum, 
longe pilosum. Abdomen minus depressum, (punctis im- 
pressis 4), nigrum, saepius subolivaceum, colore murino 
punctatum, pilis brevioribus murinis adjacentibus, lon- 
gioribus nigris, sparsis, crassioribus curvatis, subtus 
lineis 2 longitudinalibus pallidis; epigyne ovali, brun- 
nea, splendente, excavata, antice medio repleta. Pedes 
colore cephalothoracis, unicolores, pilosi; p. paris 4" 
longissimi, quadrupla fere longitudine ejus , paris I^ 
longitudine proximi, 3" brevissimi, paene 1, brevio- 
res. Mandibulae magnitudine coxae pedum anterio- 
rum, maxillae reniformes, oblique truncatae; palpi ar- 
ticulo extremo nigricante, labium anguste triangulum. 
Textrices supremae infimis multo magis prominentes, 
dimidio paene tenuiores, 2-articulae. 

Longitudo corporis 10 — 12 mill. 

d 9 Ad flumen Amur inter Kidsi et Nikolajevsk, 
interque ostia fluminum Gorin et Chungar (L.Schrenck), 
ad montes Stanowojanos, ad flumen Wilui (Maack). 
Specimina numerosa. 

Pythonissae lugubri Koch collocatione oculorum for- 
maque scuti dorsualis similis. 


VIII. DRASSINA Gr. 


Pedes longi, unguiculis 3 pectinatis armati. Oculi 
8 collecti, seriebus transversis 2: anteriores parieti 
frontali affixi, posteriores ad marginem anticum super- 
ficiei dorsualis siti, medii eorum haud obliqui. Maæil- 
lae semiovales, margine externo convexo, interno 





recto; labium brevius, rotundato-quadratum. Scutum 
| sternale triangulum, marginibus lateralibus curvatis. 


Bulletin de l'Académie Impériale 


172 





16. Dr. oehracea Gr. 


d Scutum dorsuale ut sternale ochraceum, parte ca- 
pitali radiisque dorsi fuscius ferrugineis. Oculi paene 
aeque magni, anteriores sese paene tangentes, posterio- 
res diametrum 1 inter se distantes, seriem paulo la- 
tiorem, postice leniter convexam componentes; oc. 
medii fere quadrati instar collocati, posteriores (deorsum 
visi) majores, oc. laterales sese tangentes, posteriores 
a margine laterali haud minus quam inter se distan- 
tes. Abdomen cephalothorace haud longius, pallide 
flavum, pilis nieris longioribus, haud ita confertis ob- 
situm. Pedes ochracei, pilosi, coxa, trochantere, fe- 
more paulo fuscius ferrugineis, paris 3" brevissimi, 
jam paene dupla corporis longitudine, p. 4" longis- 
simi, illis '/, longiores, 1"' longitudine proximi. Man- 
dibulae longitudine femoris palporum. Textrices supe- 
riores prominulae, distincte biarticulae. 

Longitudo corporis (mamillis textoriis omissis) 8 
mill., pedum paris 4" 20 mill. 

Apud Irkutsk (Maack); 1 d. 


IX. CINIFLO Blackw. (AMAUROBIUS Koch). 
17. €. Iunigera Gr. 


2 Scutum dorsuale ochraceo-brunneum,'paulo ni- 
gricans, postice minus dilatatum, lateribus vix sinua- 
tis, sternale ex olivaceo ochraceum , nigro pilosum. 
Ocul medii trapezii instar collocati, anteriores eorum 
ut o. laterales sese paene tangentes, posteriores me- 
diorum his paulo majores. Abdomen supra pallide lu- 
tescens, vittis maculisque fusco griseis ornatum: vittae 
2 laterales, antice convergentes, in dorso medio de- 
sinentes, maculae transversae lunatae a medio inci- 
pientes, series longitudinales 2 componentes, utrinque 
5, subtus vitta latissima media grisea, punctis albis in- 
termixtis reticulata. Pedes lutei, paris 1" et 4" aeque 
longi, corpore paulo longiores, 3" brevissimi. Labium 
rotundatum, basi constrictum; maxillae tetragonae, 
oblongae, margine anteriore obliquo, in labium incli- 
natae, ut labium luteae; mandibulae fusciores. Textri- 
ces laterales aeque breves: superiores inferioribus dimi- 
dio tenuiores. 

Longitudo corporis fere 5%, mill. 
Apud Nikolajevsk (L. Schrenck); 1 9 . 


1 





——— 


18. C. flavovittata Gr. 


9 Cephalothorax castaneo-brunneus, splendens. Scu- 
tum dorsuale truncato pyriforme, lateribus antice exea- 
vatis, parte capitali lucidiore, lineis longitudinalibus 
fuscioribus 4 obsoletis, sternale triangulum, margine 
antico late truncato, lateralibus convexis. Oculi paene 
aeque magni, medii fere quadratum componentes, la- 
terales sese paene tangentes, callo minimo nigro insi- 
dentes, oc. anteriores diametro minus, posteriores paulo 
longius distantes, illi arcum antice, hi arcum postice 
leniter convexum efficientes. Abdomen oblongo-ovale, 
castaneo-brunneum , pilosum, supra vittis 2 longitudi- 
nalibus flavis ornatum, latissimis, pone medium in- 
terrupte confluentibus, subtws angustis 2, latius inter 
se distantibus. Waxillae oblongae rectangulae, postice 
oblique truncatae; labium plus ^ brevius, trapezoi- 
deum, antice angustius, utraque brunnea; mandibulue 
fusciores, perpendiculares, pilis brevibus nigris dense 
obsitae. Pedes palpique (longius pilosi) ochraceo-fulvi, 
p. paris 4" longissimi, plus tripla cephalothoracis lon- 
gitudine, 1^ ^/ breviores, corpore vix longiores, 3" 
brevissimi. Textrices breves, brunneae. 

Longitudo corporis 5'/, mill. 

Ad medium fluminis Amur decursum (Maack); 1 2 . 


X. THOMISUS Walck. 
19. Th. fuscus Gr. 


2 Corpus brunneum, fusco variegatum quasi pulve- 
rulentum. Scutum dorsuale subcordiforme, vittis fuscis 
longitudinalibus 5, impari fusiformi inter oculos an- 
teriores incipiente, ceteris postice sensim dilatatis, 
in margine scuti postico deflexis, sternale fuscius lim- 
batum, maculis pallidis minutis 4 , anterioribus 2 lu- 
natis. Oculi laterales majores, callis sese tangentibus 
inserti. Abdomen subglobosum, antice attenuatum trun- 
catum, microscopio adhibito pilis brevissimis clavae- 
formibus obsitum, lente simplici quasi granulosum, 
fuscum, animalis alcohole immersi supra brunneum, 
faseiis transversis 5 mediaque longitudinali, postre- 
mam haud attingente, lineam pallidam continente, illis 
puncta pallida includentibus, intervallis fusco adsper- 
sis, subtus lineis vel seriebus punctorum pallidiorum 
concentricis distinctum. Pedes brunnei, pilis clavae- 
formibus obsiti, extremitatibus articulorum plus mi- 





| 
À 
E 
| 
à 
| 


173 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


174 





E — 
nus fuscioribus, membrana articulari candida, paris 
1" et 2" longitudine fere corporis, ceteri '/ fere bre- 
viores. Maxillae oblongae, marginibus lateralibus pa- 
rallelis, antico obliquo; labium subtriangulum, angu- 
stum, marginibus lateralibus curvatis, longius quam 
latum. Textrices paene in medio ventre sitae. 

Longitudo corporis fere 4,5 mill. 

Ex Sibiria orientali; 12. 


20. Th. coronatus Gr. 


9 Corpus flavum, vittis brunneis ornatum. Scutum 
dorsuale suborbiculatum, antice et postice late trunca- 
tum, alutaceum, vittis brunneis latis 2 prope margi- 
nem lateralem decurrentibus, postice vitta transversa 
conjunctis, sternale alutaceum. Oculi albido cincti, 
medi 4 quadratum paulo latum exhibentes, laterales 
calis truncato conicis insidentes, posteriores eorum 
dupla, anteriores tripla fere mediorum diametro. Ab- 
domen late ovatum, postice acuminatum, flavum, supra 
utrinque vitta posteriore brunnea, marginem lateralem 
sequente, e maculis triangulis 3 constante et ad api- 
cem striis transversis imparibus 3 notatum, subtus ad 
latera arcubus concentricis 2 vel 3, et seriebus longi- 
tudinalibus 2 punctorum brunneorum distinctum. Pe- 
des ut organa oris pallide alutacei, pilis nonnullis lon- 
gioribus instructi, anteriores paulo crassiores, dupla 
fere corporis longitudine, p. paris 3" brevissimi, cor- 
pore vix longiores. Labium angustum, subpentagonum; 
maxillae haud ita longiores, antice latiores, rotunda- 
tae, pone medium paulo coarctatae. 

Longitudo corporis 3'/, mill. 

Ad medium fluminis Amur decursum (Maack); 1 2 , 


21. Th. arciger Gr. 


2 Scutum dorsuale suborbiculatum ut sternale, alu- 
taceum, area oculari ex coeruleo albicante, postice in 
triangulum producta. Oculi aeque parvi, laterales cal- 
lis humilibus sese tangentibus inserti, medi? trapezium 
postice latius componentes, posteriores inter se diame- 
tros fere 4, a lateralibus fere 3 distantes. Abdomen 
oblongo pentagonum, pone medium latissimum, nunc 
quidem albidum, supra vitta postica arcuata, margines 
posteriores sequente, extremitatibus anticis introrsum 

exis, subtus unicolor. Pedes alutacei, anteriores multo 
longiores, paene dupla corporis longitudine, p. paris 
3 bre revissimi, longitudine corporis. Labium oblonge 





hexagonum, mazillae paene dupla longitudine, pone 
medium paulo coarctatae. 

Longitudo corpori$ 5 mill. 

d Simili modo pictus, minor, pedibus anterioribus 
(ratione corporis habita) longioribus. 

Longitudo corporis 3 mill. 

Ad flumen Ussuri (L. Schrenck). 


XI. LYCOSA Walck. 
22. L. (Tarantula) albostriata Gr. 


9 junior: Cephalothorax badius; scutum dorsuale ova- 
tum, antice productum, truncatum, vittis latis fuscio- 
ribus 2, pone oculos posteriores incipientibus media- 
que lucidiore, antice latiore, pilis albis obsita. Oculi 
majores trapezium componentes, 2-ni utrinque ma- 
cula oblonga inclusi, aeque magni, anteriores a poste- 
rioribus et inter se diametros 2/5, posteriores inter 
se fere d. 4 distantes, serie oculorum minorum trans- 
versa antico trapezii latere haud latiore. Abdomen ex 
olivaceo badium, supra stria media longitudinali di- 
stinetissima, dense albo pilosa, maculas 4 vel 5 nigras 
dividente, macula anteriore angusta, oblonge-triangula, 
ceteris transversis, vel paene vittis, aeque distantibus, 
subtus unicolor, lateribus albo pilosis. Pedes pallide 

ochracei, gieler paris 4^ quadrupla fere cepha- 
race longitediss, ceteri breviores, inter se haud 
ita differentes, 3" brevissimi. Mandibulae cephalotho- 
racis, maxillae labiumque pedum colore. 

Long. corp. 6,1 mill., cephalothoracis 3,1 mill. 

Color adultorum fuscior, femora distinctius fusco 
vittata, coxae et trochanteres fusci. 

Ad flumen Wilui (Maack); 1 9. ` 


23. L. (Tarantula) sagittata Gr. 


d 9 Cephalothorax colore castaneo; scutum dorsuale 
oblonge ovatum, antice-productum, angustius trunca- 
tum, fuscius, vitta longitudinali pallidiore antice lata, 
oculos includente, medium versus sensim attenuata, 
inde angusta. Series oculorum minorum transversa 
latere trapezii a ceteris compositi anteriore paulo la- 
tior, anteriores horum posterioribus haud majores. Ab- 
domen animalis alcohole servati supra ochraceo brun- 
neum, siccati fere olivaceum, macula anteriore angu- 
lum imitante vittaque longitudinali ante medium inci- 
piente, utrinque dentata, pallidioribus ornatum, subtus 
unicolor, lateribus pallidius subtiliter guttatis. Pedes 


175 


Bulletin de l'Académie Impériale 


176 





Te T RM 
rufo brunnei, femoribus fuscius vittatis, paris 4* ]on- | 


gitudine 3/,pla cephalothoracis, ceteri breviores, haud 
ita inter se differentes, 3“ brevissimi, illis '/, fere bre- 
viores. Mandibulae, labium, maxillae colore scuti 
dorsualis. 

Longit. corp. 9 mill., cephalothoracis 4 mill. 

Ad flumen Wilui (Maack); 1 4,2 2. 

XII. ATTUS Walck. 
24. A. quadrifasciatus Gr. 

9 Cephalothoraz ex nigro fuscum, pilis albis intermix- 
tis; scutum dorsuale postice nigrum, latius rotundatum, 
area oculari viridi-splendente, pilis longioribus nigris 
obsita. Abdomen supra fusco nigrum, fasciis transversis 
pilorum alborum 4,1" initium abdominis tenente, 2 
ante medium, 3* pone medium sita, cum illa et cum 
An, extrema, arcu laterali conjuncta, areas 2 compo- 
nente, area anteriore maculam albam minutam 1, po- 
steriore maculas 2 (unam pone alteram positam) conti- 
nente; abdomen subtus album, textricibus fuscis. Pedes 
paris 2% brevissimi, 4" et 3" paulo longiores quam 1”, 
longitudinem corporis paulo superantes: coxae et 
trochanteres albi, femora subtus alba, genua, tibiae, 
metatarsi fusca, supra striis longitudinalibus pallidio- 


albidi. 
Longitudo corporis 3 mill., latitudo scuti dorsua- 
lis 1,5 mill. 
Ad flumen Wilui (Maack); 1 2. 
25. A. lineolatus Gr. 

d Atto terebrato similis, corpore nigro, pileolis aura- 
tis et argenteis variegato. Scutwm dorsuale nigrum, 
striola postica longitudinali alba, area oculari pileolis 
auratis obtecta, splendore coerulescente. Abdomen ni- 
grum, supra ante medium pileolis auratis dense obsi- 
tum, pone medium stris pileolorum argenteorum 
transversis linearibus 5, latitudine decrescentibus, an- 
teriore crassiore, anteriora versus paulo excavata, ce- 
teris inversis, subtws ut scutum sternale pilis albis 
dense obsitum. Pedes nigricantes, coxa, trochantere, 
initio femoris subtus albo pilosis, tarsis corneo russu- 
lis, paris 4" longissimi, corpore */, longiores, paris 1” 
illis paulo breviores, (2" haud conservati). 

Longitudo corporis 4 mil. ` 
Ad flumen Wilui (Maack); 1 d. 








26. A. fusconotatus Gr. 


d Scutum dorsuale postice paulo dilatatum, rotun- 
datum, nigricans, area oculari nigra, margine frontali 
stria transversa anteriore pilorum alborum, posteriore 
nigrorum ornata. Oculi paris 3" ante medium areae 
positi, paris postremi lateralibus anteriorum paulo ma- 
gis distantes. Abdomen subovale, cephalothorace vix 
longius, ex brunneo ochraceum, swpra fusco macula- 
tum, seriebus longitudinalibus macularum 3, maculis 


| mediis rotundatis 5, cum lateralibus alternantibus, la- 


teralibus utrinque 4 sigmoideis, antice attenuatis, obli- 
quis, subtus linea media fusciore notatum. Pedes fusco 
ochracei, pallidius annulati, paris 1™' corpore ceteris- 
que longiores, femoribus incrassatis, 4^ paulo brevio- 
res, 2% et 3" aeque longi, longitudine fere corporis. 
Mandibulae, maxillae, labium nigro brunnea. 

Longitudo corporis 5,3 mill., scuti dorsualis ut ab- 
dominis (ei incumbentis) 3 mill. 

Ad medium fluminis Amur decursum (Maack); 1 4 ; 


27. A. vulpes Gr. 


2 Scutum dorsuale nigrum, pilis griseis, inter ocu- 
los medios et laterales vulpino-rufis obsitum, sternale 


ribus 2 ornata, tarsi ex brunneo albidi. Mandibulae TE", griseo longe pilosum. Abdomen ovale, supra 


brunneae, maxillae labiumque albida, fusco cincta, palpi- : e : Be 
2 ; oma | margine antico ravo-ochraceo, lateribus striis obliquis 


| pallide ochraceis utrinque 5 ornatis, a dorso ad mar- 


vulpino-rufum, pilis nigris longioribus intermixtis, 


ginem descendentibus, subtus griseo- pilosum. Pedes 
ochracei, parte inferiore femoris, genu et tibiae paulo 
nigricante, paris 4" longissimi, corpore longiores, 3" 
et 1" iis paulo breviores, 2° longitudinem corporis 
adaequantes. Mandibulae, maxillae, labium fusco-brun- 
nea, palpi pilis longis griseis muniti. 

Longitudo corporis 6,25 mill. 

Apud Irkutsk (Maack); 1 9. 


28. A. ignifrons Gr. 


9 Corpus nigrum. Scutum dorsuale oblongum, 
postice attenuatum, margine antico supra oculos albo- 
piloso, pariete frontali infra oculos cinnabarino, area 
oculari transversa, oculis postremis longe ante Me 
dium scuti dorsualis sitis. Abdomen ovatum, illo lon- 
gius, supra stria media longitudinali striisque obliquis 
utrinque 3 albis, posteriora versus descendentibus, 
aeque inter se distantibus, mediam minime tangenti- 
bus, stria media a medio demum incipiente, articulata, 


TORNEO ERO REM EH "7 





177 des Sciences de Saint- Petersbourg. 


178 





nie 
subtus fuscum, seriebus strivlarum punctorumve albo- 
rum longitudinalibus distinetum, 2 mediis, lateralibus 
utrinque fere 5. Pedes nigri, articulis ad extremita- 
tem lineari-albo annulatis, tarsis et metatarsis pallide 
ochraceis, paris 4" et 3" longissimi, corpore vix lon- 
giores, 2° brevissimi, eo paene / breviores. Mandi- 
bulae breves, maxillae ovales, labium nigrum, palporum 
articuli extremi pallide ochracei. 

Longitudo corporis 6,5 ad 8,3 mill. 

Ex Sibiria orientali, specimen majus ad fl. Wilui re- 
pertum (Maack); 22. 

29. A. melanotarsus Gr. 

d Scutum dorsuale oblonge quadrangulum, postice 
paulo dilatatum, lateribus curvatis, ut sternale, nigrum, 
pilis albis, areae ocularis chalybeiis singulisque ni- 
gris longioribus munitum. Medii oculorum anteriorum 
maximi, in pariete frontali paulo humilius affixi, deor- 
sum spectanti haud conspicui. Abdomen haud longius 
quam latum, late ovatum, cephalothorace brevius, su- 
pra nigrum, pilis albis obsitum, subtus pallide testa- 
ceum, pilis albis quasi tomentosis. Pedes corneo-brun- 
nescentes, fasciis annulisve fuscioribus nullis, subtus 
pilis albis densius obsiti, coxis et trochanteribus su- 
pra nigris, tarso paris gä tarsoque et metatarso paris 
1™ nigris; pedes paris 4" longissimi, 3" paulo brevio- 
res, 1" et 2% brevissimi, longitudinem corporis paulo 
excedentes. Clava palporum nigra. 

Longitudo corporis 67, mill., abdominis (antice in- 
cumbentis) paene 3 mill. 

Ex Sibiria orientali; 1 g. 

30. A. striatipes Gr. 

d Cephalothorax fuscus, dense albo pilosus; scu- 
tum dorsuale postice paulo attenuatum, rotundatum, 
maculis 2 (utrinque 1) subquadratis brunneis pone ocu- 
los posteriores sitis, vitta angusta alba separatis. Oculi 
postremi lateralibus anteriorum paulo minus distantes. 
Abdomen ovatum, cephalothoracis longitudine, nigri- 
cans, dense albo pilosum, supra vittis transversis ob- 
liquis ex pilis nigris et ochraceis constantibus, 
posteriora versus descendentibus, maculaque media 
postica similis coloris notatum. Pedes corneo-brun- 
nei, paris 1" longissimi, stria femoris lata nigra di- 
stincti, longitudinem corporis paulo excedentes, 4" eam 
aequantes, p. 2% brevissimi, abdomine paulo longiores. 
Organa oris Ween albo pilosa. 


Tome IV 





Longitudo corporis 7 mill., abdominis 3,5 mill. 

Apud Nikolajevsk (L. Schrenck); 1 4 . 

Animalis in alcohol immersi abdomen nigricans, 
ochraceo punctatum, ad angulos anticos macula ochra- 
cea obliqua notatum, vitta media longitudinali ejus- 
dem coloris, ramis brevibus obliquis pinnata. 


31. A. fuscostriatus Gr. 


$ Scutum dorsuale corneo-ochraceum, antice et 
postice aeque latum, margine laterali vittaque media 
antice bifurca fuscis, hac in aream ocularem nigram 
transeunte. Abdomen ovale, longe pedunculatum, illo 
alterum tantum longius et latius, pallide griseum, 
striis dorsi longitudinalibus 3 zonaque marginali fu- 
scis, hac cum stria media antice et postice confluente, 
subtus striis longitudinalibus 2 obsoletis annuloque 
textrices ambeunte fuscis. Pedes graciles, ex brunne- 
scente albidi, anteriores annulis angustis nigris 4, po- 
steriores 5 ornati, illis longiores, corpore fere '/, bre- 
viores. Palpi haud annulati, mandibulae breves;, ut 
maxillae labiumque Brentgter 
Longitudo corporis 3 mill. 
Ad flumen Amur supra ostium Ussuri (Schlippen- 
bach); 197 ^ 
| 32. A. arenicolor Gr. 


9 Sculum dorsuale ex ochraceo arenicolor, angulis 
ostieis rotundatis, late nigricantibus, area oculari ni- 

gra, stria longitudinali flava bipartita, sternale areni- 
color, margine nigricante, paribus macularum nigri- 
cantium obsoletarum 3. Abdomen cephalothorace paulo 
longius, ovale, isabellinum, supra stria longitudinali 
anteriore utrinque acuminata et breviore postrema 
vittisque lateralibus 2 paulo sinuosis, per totam lon- 
gitudinem patentibus nigris, punctato clathratis, po- 
stice ramos 2 extrorsum emittentibus, subtus stria me- 
dia longitudinali ornatum vel unicolor. Organa oris 
pedesque isabellina, paris 4" ceteris et corpore longio- 
res, 3 paene longitudine corporis, 1" paulo brevio- 
res, puncto femoris tibiaeque nigro distincti, 24 bre- 
vissimi. 

Longitudo corporis 5,3 sul. 

d Similis, pedibus paris 1" stria femoris nigra 
latiore et puncto genu tibiaeque nigro ornatis, area 
oculari vix nigricante, abdomine breviore. 


Longitudo corporis 3 mill. 
ix 12 


179 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


180 





Ad flumen Amur (Ditmar), inter ostia fluminum 
Ussuri et Chungar (L. Schrenck); 14,29. 


33. A. castriesianus Gr. 


2 Corpus, pedes, organa oris, textrices ex ochraceo 
isabellina.” Scutum dorsuale postice leniter attenuatum, 
vittis latis nigricantibus 2 ad marginem decurrenti- 
bus quasi ex maculis rotundatis compositis, antice sese 
fere tangentibus, oculos continentibus, postice angu- 
stioribus, sternale unicolor. Oculi posteriores circulis 
nigris circumdati. Abdomen cephalothorace paulo lon- 
gius, haud latius, anguste ovatum, lateribus nigro strio- 
latis, tractibus striolarum obliquis utrinque 5, supra 
stria anteriore, postice acuminata, usque ad medium 
patente, in seriem macularum continuata, maculis ni- 
gris transversis 5, subtus linea media hinc illinc flexa, 
ante medium incipiente, punctisque aliquot lateralibus 
distinctum. Pedes unicolores, paris A7 longissimi, cor- 
pore breviores, 3" iis haud ita breviores, 1™ et 2% bre- 
viores et crassiores. 

Longitudo corporis 3,5 mill. 

Ad sinum de Castries (L. Schrenck); 12. 


34. A. flavo-ater Gr. 


d Corpus atrum, nitore violaceo, scutum dorsuale 
rectangulum, ER posticis rotundatis area oculari 
polita splendidissima. Palpi, tarsi pedum anteriorum, 
pedes posteriores toti (trochantere coxaque exceptis) 
flavi, pedes paris A" longissimi, corpore dimidio lon- 
giores, 2" brevissimi, longitudine ejus, p. 1" paulo 
longiores, scopulis pilori densis, margini genu, ti- 
biae et metatarsi anteriori affixis See paris 3" illis 
longiores. Mandibulae brunneae, maxillae paene orbi- 
culares labiumque nigra, albo limbata. Abdomen sub- 
cylindratum , scuto dorsuali paulo ng 

Longitudo corporis 4 mill. 

Apud Nikolajevsk (L. Schrenck); 14. 

35. A. dimidiatus Gr. 

Corpus, maxime abdomen, elongatum. Scutum 
dorsuale ochraceo-corneum, stria longitudinali inter 
oculos postremos incipiente vittaque marginali nigris, 
sternale flavo albidum. Abdomen illo angustius, dimi- 
dio longius, cinereum, supra nigro adspersum, linea 
longitudinali nigra omnino dimidiatum, vittis margi- 
nalibus 2 flavis, nigro punctatis, bes linea fusca a 





medio inciplente ornatum. Pedes ut organa oris pal- 
pique flavi, paris 1™ ceteris crassiores, pari An vix 
longiores, corpore breviores, supra punctis nigris 3 
inter Bini et unguiculos mess distincti, p. 3" bre- 
vissimi. Mandibulae perbreves, palpi ut pedes paris 1" 
punctis nigris 3 muniti. 

Longitudo corporis 4,3 mill., abdominis fere 3 mill. 

Ad flumen Amur supra ostium Ussuri (Schlippen- 
bach); 12. 

36. A. nobilis Gr. 


& Corpus, maxime abdomen, elongatum, nigrum, 
aureo-viridi pilosum, supra paribus macularum albarum 
paene aeque longe distantibus, 2 vel 3 scuti dorsualis, 4 
abdominis ornatum. Maculae parium priorum 2 ova- 
les, obliquae, ante et post oculos postremos positae, pa- 
ris 3* minores, interdum evanidae; maculae abdomi- 

nis vittaeformes, nigro limbatae, a margine laterali 

paene usque ad lineam mediam adscendentes. Abdo- 
men cephalothorace angustius, alterum tantum lon- 
gius, postice sensim attenuatum, subtus striis albis 
longitudinalibus 2 munitum. Pedum coxae, trochan- 
teres, femora nigra, ceteri articuli corneo ochracei, 
paris 1" ex rufo brunnei. Pedes paris 1"' corporis 
longitudinem paulo excedentes, ceteris multo longio- 
res, erassiores, p. 2% et 3" aeque longi, pari 4^ paulo 
breviores. Mandibulae haud productae, dimidia fere 
palporum longitudine, fuscae. Palpi fusci, femur pe- 
dum paris 1" haud excedentes; maxillae labiumque ob- 
longa, subrectangula, nigra, flavo marginata. 

Longitudo corporis 9 mill., abdominis 6 mill. 

Ad flumen Ussuri (L. Schrenck); 2 4 . 


Zoologische Nachrichten vom Ussuri und 
von der. Südküste der Mandshurei, nach ` 

n Mittheilun- 

gen des Hrn. Maximo wicz zusammen- 
gestellt von Dr. Leop. v. Schrenek. (Lu 
le 7 juin 1861.) | 





Gegen Ende des vorigen Jahres ward es mir ver- 
gönnt, einige naturhistorische und in 's Besondere auch 
zoologische Nachrichten, die der Reisende des Kaiserl. 
botanischen Gartens, Hr. Maximo wicz, im südlichen. 
Amur-Lande und speciell am unteren und mittleren 
Laufe des Ussuri ermittelt hatte, mit dessen eignen 





des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





Worten der Öffentlichkeit zu übergeben’). Leider je- 
doch hatte unser Museum damals die von Hrn. Maxi- 
mowicz gesammelten und demselben zugedachten 
zoologischen Gegenstände noch nicht zugeschickt erhal- 
ten, so dass manche von den Thierarten, auf die sich 
jene Nachrichten bezogen, vor der Hand noch nicht 
oder nur vermuthungsweise mit den systematischen 
Namen bezeichnet werden konnten. Da uns nun mitt- 
lerweile diese Sammlungen zugekommen sind, so halte 
ich mich für verpflichtet, hier einige Ergünzungen 
zu dem früher Mitgetheilten nachzutragen, zugleich 
aber auch einigen ferneren, in späteren Briefen des 
Hrn. Maximowicz au mich zerstreut enthaltenen 
zoologischen Nachrichten Raum zu geben. Zwar sind 
dieser letzteren nicht viele, allein da sie sich zum 
Theil auf dieselben, zum Theil auf die unmittelbar 
angränzenden und in zoologischer Hinsicht noch vól- 
lig unbekannten Gegenden, ich meine auf den oberen 
Lauf des Ussuri, den oberen Ssungari und die Küsten- 
strecke der Mandshurei gleich nördlich von Korea 
beziehen, so dürfte eine jede dieser Nachrichten in 
zoologisch-geographischer Hinsicht von Interesse sein. 
Auch glaube ich durch Mittheilungen solcher Art, 
so kurz sie auch sein mögen, etwaigen späteren, um- 
fassenderen Arbeiten über die Fauna des Amur-Lan- 
des durch Bereicherung des zu benutzenden Materials 
in die Hand zu arbeiten. 

Halten wir uns an die in der Abhandlung über die 
Säugethiere des Amur-Landes von mir beobachtete 
Reihenfolge, so ist zunächst zu erwähnen, dass die 
vom Igel uns zugeschickten Belegstücke, aus meh- 
reren Fellen und einem Skelet bestehend, den fer- 
. neren Beweis liefern, dass der am Amur und Ussuri 
verbreitete Igel in der That nichts weiter als Erina- 
ceus europaeus in einer etwas dunkleren Varietät ist, 
wie ich Solches bereits auf Grundlage eines vom süd- 


lichen Amur von mir erhaltenen Exemplares ausge- |. 


Sprochen habe’). Die Verbreitung dieser bisher für 
ausschliesslich europäisch und südwestasiatisch ge- 
haltenen Form im äussersten Osten Asiens unterliegt 
also keinem Zweifel. 

Umgekehrt müssen wir eine von Hrn. Maximo- 
Wicz am Ussuri ses Thierart, die se aus 
rl 


Ad Bull. de l'Acad, Imp. Ro met ds tea detente. T. Il, 


er Reisen und Forschungen im Amur-Lande. Bd. I, p. 100. 





zoologisch-geographischen Gründen leicht für euro- 
päisch halten liesse, nach dem uns zugegangenen 
Exemplare für fremdländisch erklären. Wir meinen 
den am Ussuri recht häufig vorkommenden Maulwurf’). 
Je näher es liegen dürfte, auch im Amur-Lande die 
nach Pallas‘) durch ganz Sibirien bis an die Lena 
verbreitete und in Ostsibirien noch durch besondere 
Grösse ausgezeichnete, so wie andrerseits auch in In- 
dien nachgewiesene’) Talpa europaea L. zu erwarten, 
um so überraschender ist es, am Ussuri die durch 
scharfe specifische Charaktere und namentlich durch 
eine geringere Anzahl von Schneidezühnen im Unter- 
kiefer (6 statt 8) unterschiedene, bisher nur aus Ja- 
pan bekannte Talpa Wogura Temm.*) zu finden. Das 
betreffende Exemplar, den Schädel nebst einem Theil 
vom Fell und Skelet aufweisend, wurde bei Tscho- 
borko am mittleren Ussuri am 4. (16.) März erhal- 
ten; das Fell ist etwas dunkler als bei den in unserem 
Museum vorhandenen japanischen Exemplaren, oben 
schwärzlich-graubraun, unten heller, gelblich -grau- 
braun. Aus dem Vorkommen der Talpa Wogura am 
Ussuri lässt sich mit Gewissheit schliessen, dass 
dieselbe Art auch in Korea und China verbreitet 
sei, von wo sie in das südliche Amur-Land vor- 
dringt. Hier lernen wir also einerseits wiederum eine 
für die Fauna des Amur- Landes der sibirischen ge- 
genüber sehr charakteristische, in dieselbe Kategorie 
mit Mustela flavigula, Canis procyonoides, Felis minuta 
und Antilope crispa zu stellende, südostasiatische Form, 
so wie andererseits ein neues die Fauna des japani- 
schen Insellandes mit derjenigen des Continentes ver- 
bindendes Glied kennen. 

Von den Eichhórnchen-Arten Sibiriens und des 
Amur-Landes traf Hr. Maximowicz Sciurus vulgaris 
und Tamias striatus auch an der Südküste der Man- 
dshurei wieder. Von ersterem beobachtete und erlegte 
er im Hafen Deans-Dundas (Eugenie-Archipel) am 31. 
August (12. Sept.) ein paar Exemplare, die im vollen, 
schwarzen Sommerkleide standen und dem beim Ma- 
riinskischen Posten im November 1856 erlegten und 





= Maximowicz, Nachrichten vom Vil mi Le 


Se Zoogr. Rosso-Asiat. I, p. 197. 

- i Wagner, Die Sàugethiere von Schreber. Suppibd. IL, 
p.1 

E Siebold, Fauna Japon. Mamm alia, elabor. Temminck et Schle- 
gel. p. 19. Tab. IV, fig. 1—5. (Auf der Tafel: T. — 


Bulletin de l'Académie Impériale 


184 





ausführlicher von mir beschriebenen Exemplare”) ganz 
gleich waren. Tamias striatus war auch in der Bai 
Vietoria, in etwa 43° n. Br., häufig, wie wir denn 
dieses Thierchen in ganz unveränderter Färbung auch 
aus Japan kennen’). 
Sehr interessant sind die Aufklärungen, die uns die 
zugeschickten zoologischen Gegenstände über die am 
Ussuri vorkommenden Hasen-Arten geben. Aus ihnen 
ersehen wir nämlich, dass der von Hrn. Maximowicz 
in seinem Briefe ausführlicher besprochene®), kleinere 
und dunkelfarbigere Hase, der borto gormacho der 
Golde, in dem man leicht den Lepus brachyurus T emm. 
vermuthen konnte, dieselbe Art ist, welche Hr. Radde 
im Bureja-Gebirge entdeckt und als neue Art unter 
dem Namen L. mandshuricus unlängst bekannt gemacht 
hat'°). Ausserdem aber begegnen uns am Ussuri noch 2 
Hasen: einmal der in ganz Sibirien gewóhnliche, auch 
am Ussuri noch ganz typisch sich verhaltende, im 
Winter bis auf den Ohrenrand ganz weisse L. varia- 
bilis Pall., und dann der L. canescens Nilss. Ersterer 
soll jedoch am mittleren Ussuri viel seltner als L. 
mandshuricus sein und dürfte dort jedenfalls nahe der 
Äquatorialgränze seiner Verbreitung stehen, die ver- 
muthlich mit der Südküste der Maädshurei, in etwa 
43? n. Br. erreicht wird und somit im Vergleich mit 
Europa, wo sie in eontinuirlichem Verlaufe nicht unter 
den 50ten Breitengrad hinabsinkt, eine ausnehmend 
tiefe Senkung nach Süden erfährt. L. canescens stimmt in 
einem am 3. (15.) März an der Muren-Mündung (Sta- 
niza Ssadownikowa) geschossenen Exemplare vollstän- 
dig mit dem in unserem Museum aus Livland vorhande- 
nen Individuum, das Hrn. v. Middendorff zu einer 
führlicheren Besprechung der russi Hasen-Ar- 
ten veranlasste"), so wie auch mit den von Nilsson") 
und anderen schwedischen Naturforschern") entwor- 
fenen Beschreibungen und Abbildungen überein. Bis- 





* 








7) Reisen und Forsch. I, p. 121. — ° 

8) Reisen und Forsch. I, p.125. — 

9) le.p.560.  - exa ) 

10) Bull. de l'Acad. Imp. des sciences de St.-Pétersb. T. IV, p. 52. 

11) Über die als Bastarde angesprochenen Mittelformen zwischen 
Lep.europaeus P all. und L. variabilis P 411. s. Bull. de la Classe phys.- 
math. de l'Acad. des sciences de St.-Pétersb. T. IX, No. 14— 
. Desselben Skand. 
uppl. ia del. Däggdjuren. Lund 1847. p. 433. e Sa 

13) Ekström, Har-jagt. s. Tidskr. für Jägare och Naturforsk. 3dje 
Ärgäng. p. 980 nebst Tafel. "i 


Fauna. Andra 














her ist er uns aber nur aus den baltischen Küstenländern 
Europas (so wie als L. hibernicus Thomps. aus Irland) 
bekannt gewesen, so dass sein Vorkommen im äusser- 
sten Osten Asiens eine hóchst interessante thiergeogra- 
phische Thatsache abgiebt. Und genau wie in den balti- 
schen Ländern treffen wir ihn auch am Ussuri an der 
Südgränze des L. variabilis, wo diese in ihrer südlichen 
Senkung ein Küstenklima erreicht, wührend er im ge- 
sammten zwischenliegenden, mit continentalem Klima 
versehenen Russland und Sibirien entschieden zu feh- 
len scheint. Es dürfte daher diese Thatsache in ho- 
hem Grade zur Bestätigung der von Middendorff 
geäusserten Ansicht dienen, nach welcher L. canescens 
nur als eine südliche, durch litorales Klima bedingte 
Varietät von L. variabilis zu betrachten wäre, die sich 
zu diesem wie L. europaeus Pall. (timidus autor.) zu 
L. medius Nilss. (hybridus Pall.) verhält. Bemer- 
kenswerth ist aber dabei und für die klimatischen 
Verhältnisse des Amur-Landes sehr bezeichnend, dass 
L. canescens im litoralen Osten Asiens, im Einklange 
mit der erwähnten starken Senkung der Südgränze 
des L. variabilis, erst in denjenigen Breiten auftritt, 
die in Europa schon südwärts von seiner Äquatorial- 
gränze zu liegen kommen. Denn während er in Schwe- 
den, nach Nilsson, ausnahmsweise bis nach Norr- 
land und Jemtland, also beinahe bis zum Polarkreise 
hinaufgeht, südwärts aber in der Umgegend von Stock- 
holm, im 59ten Breitengrade, so häufig ist, dass auf 
5 — 6 Individuen von L.» variabilis je ein L. canescens 
gezühlt wird, ferner im gesammten Góthaland den L. 
variabilis an Zahl übertrifft, ja in Schonen und auf 
der Insel Hven im Sunde im Sommer sogar die ein- 
zige Hasenart ist, und auf Seeland endlich, in 55° 
n. Br., schon seine Äquatorialgränze erreicht, tritt 
er im Amur-Lande, von Norden gegangen, wie es 
scheint, erst mit dem Ussuri, frühestens also mit dem 
49sten Breitengrade auf und wird in der Gegend der 
Muren-Mündung, in 46 °n. Br., noch vom L. variabilis ` 
an Zahl übertroffen. So tritt hier also die parallele 
Erscheinung in der Verbreitung der Hasen um mehr 
als 10 Breitengrade südlicher als in Europa em. ` 
Ferner erhalten wir durch Hrn. Maximowiezemig® 


nähere, das Frühere zum Theil bestätigende und zum 


Theil berichtigende Nachrichten über die Antilope crispa 
Temm.,auf deren Vorkommen im Amur-Lande ich nur 
nach ein paar von den Eingeborenen, nebst manchen 





185 


des Sciences de Saint- Petersbourg. 


186 





o PNE 
Aussagen, erhaltenen Hörnern schliessen konnte "^. 
Dass diese Antilope ausser dem unmittelbaren Küsten- 
gebirge auch die westlich vom Ussuri und vom Kengka- 
See gelegenen, den oberen Ssungari und dessen Zu- 
flüsse begleitenden Gebirge, bei Girin, Ninguta u. s. w. 
bewohne, ist schon im mehrfach erwähnten Briefe 
des Hrn. Maximowicz vom Ussuri bemerkt worden. 
Das Thier selbst oder auch nur irgend welche Fell- 
oder Knochenbruchstücke von demselben bekam der 
Reisende, ungeachtet seines vielfachen Verkehres mit 
den Eingeborenen, am Ussuri nicht zu Gesichte. Da- 
gegen schickte er uns schon im Jahre 1859 einen 
mit den Hörnern versehenen Schädel dieser Antilope 
zu, der von einem im Bureja-Gebirge, in der Nähe 
der Mündung des Dshawyn-Flusses in den Amur er- 
beuteten Individuum herrührte. Dieses war im Mai 
jenes Jahres von den Kosaken des Orts am Fusse eines 
Felsens, von dessen Höhe es gestürzt war, todt und 
mit zerschmetterter Hüfte, jedoch noch warm ange- 
troffen worden. Auch den Balg dieses Thieres bekam 
Hr. Maximowicz zu Gesichte, allein ohne ihn acqui- 
riren zu können. Das erwähnte Schädelstück nun so- 
wie ein mittlerweile durch Hrn. Radde aus demsel- 
ben Gebirge mitgebrachtes vollständiges Fellexemplar 
bestätigen unsre Ansicht, dass es die japanische An- 
tilope erispa sei, vollkommen. Genaueres über das Ver- 
halten derselben im Amur-Lande steht von Hrn. Radde 
zu erwarten, hier sei uns nur die Bemerkung erlaubt, 
dass den erwähnten Nachrichten und Belegstücken 
zufolge Antil. crispa nicht, wie wir anfangs glaubten, 
auf das unmittelbare Küstengebirge des Amur-Landes 
beschränkt bleibt, sondern auch die westlicheren Theile 
desselben bewohnt, immerhin aber im Vergleiche mit 
anderen Arten nur eine litorale Form des östlichen 
Asiens zu sein scheint. 

Ausführlicher muss ich mich endlich über eine für 
die Säugethierfauna des Amur-Landes jedenfalls neue, 
von Hrn. Maximowicz in der südlichen Mandshurei 
ermittelte, im nördlichen Amur-Lande dagegen von 
uns nicht angetroffene und sicherlich wohl auch nicht 


vorkommende Thierart auslassen. Es ist dies eine 


dem Dammhirsch genäherte, stark weisslich gefleckte 
rschart , die sich sehr wahrscheinlich als Cervus 
Axis Erxl erweisen dürfte. Die Nachricht, die uns 





14) Reisen und Forsch. I, p. 158. 














der Reisende über dieses Thier giebt, ist folgende. 
«Dieser (Damm-) Hirsch» schreibt er «ist um die 
Bai Victoria und am Seifun-Fluss ein recht häu- 
figes Thier; in den Häfen Bruce und May brachten 
die Chinesen viele Felle desselben zum Verkauf. Es 
ist ein zimmtbraunes Fell mit häufigen hellen, gelb- 
lichen Flecken. In einzelnen, sehr seltnen Individuen 
verirrt er sich, wie ich am Ussuri vielfach hórte, bis 
an den Südrand des Kengka-See's, erreicht aber den 
Ussuri nirgends. Dagegen scheint er sich óstlich von 
der Victoria-Bai am Litorale noch eine Strecke weit, 
vielleicht sogar bis zur Bai Olga zu verbreiten; we- 
nigstens brachten Chinesen an letzterem Orte Felle 
desselben zum Verkaufe, die sie, ich will es nicht 
läugnen, vielleicht auch südlicher haben erhalten kön- 
nen. Dass das Südufer des Kengka-See's seine Nord- 
grünze ist, steht für mich so fest, als Erkundigungen bei 
Eingeborenen feststellen können. Bei Girin am Ssungari 
soll er ein sehr häufiges Thier sein. Die Chinesen, 
die ihn chod-lu nennen, schätzen sein Geweih als Arz- 
neimittel weit hóher als dasjenige des Edelhirsches 
( Cerv. Elaphus ), den sie mit dem Namen ma-lu (Pferde- 
Hirsch) bezeichnen. Der Preis eines alten, vielsprossi- 
gen Geweihes des choa-lu soll bis auf den Werth von 
200 Rbl. in Silbergewicht steigen können(?), während 
Fleisch und Fell sehr billig sind. Die Chinesen haben 
das Vorurtheil, dass das choa-lu-Geweih für Männer, 
dasjenige des ma-lu hingegen mehr für Weiber ein Con- 
fortativ sei. Der goldische Name für diesen Hirsch ist 
ssung-bozza; ihm wird Cerv. Elaphus als na-bozza ent- 
gegengesetzt. Ich bemerke, dass ssung das chinesi- 
sche Wort für Kiefer und hier wahrscheinlich in der- 
selben Bedeutung gebraucht ist, da die Golde am 
mittleren und unteren Ussuri bereits viel Chinesisch 
in ihre Sprache aufgenommen zu haben scheinen. 
Nach den Golde kommt die ssung-bozza in sehr ver- 
wachsenen Wäldern vor. Der hohen Preise des Ge- 
weihes wegen, welche für ein ganz junges, fingerhohes, 
mit der ersten Spur einer Sprosse versehenes schon 
40 Jan (etwa 80 Rub.), für ein fusshohes mit 4—5 
Sprossen gegen 300 Jan betragen sollen, machen 
sich zuweilen Ssungari-Golde in kleinen Partieen zu 
Pferde nach dem Seifun, auf die Jagd dieses Hirsches 
auf und bleiben bis 2 Jahre von Hause weg. Die 
Höhe der ssung-bozza beträgt etwa 1'/, Arschin (ge- 
gen 3), die Länge 2 Arschin (4/7); das Haar ist im 


197 


Bulletin de l'Académie Impériale 





Winter gelblich, im Sommer róthlieh mit zahlreichen 
Flecken, in der Art wie sie das Hirschkalb der na- 
bozza auch haben soll». 

Da nun der europäische Dammhirsch ( €. Dama L.) 
bekanntlich keine so óstliche Verbreitung hat"), so 
bleibt uns wohl nichts Anderes übrig, als in der ssung- 
bozza der Golde oder dem choa-lu der Chinesen, nach 
dem stark gefleckten Felle, den in Ostindien, Bengalen 
und, nach Ham. Smith, besonders in den waldigen 
Districten von Dacca und Rohilla einheimischen und 
wahrscheinlich auch durch China verbreiteten") C. Axis 
Erxl. zu vermuthen. Zwar scheinen zwei in den Wor- 
ten unsres Reisenden erwähnte Umstände auf den er- 
sten Blick dagegen zu sprechen: es sind dies der im 
Winter stattfindende Farbenwechsel, der bei C. Axis bis- 
her nicht beobachtet worden ist, und die auf einen re- 
gelmässigen Sechsender nicht wohl anwendbare Angabe 
über die Endenzahl der Geweihe; allein bei genauerer 
Betrachtung glauben wir beide Differenzen hinlänglich 
erklären zu können. Aus physiologischen Gründen 
und nach vielen Analogieen im Thierreiche dürfte es 
uns nämlich nicht im Geringsten Wunder nehmen, wenn 
C. Axis, der im gleichmässigen Klima tropischer und sub- 
tropischer Gegenden das ganze Jahr über dieselbe Farbe 
des Felles behált, in nórdlicheren Breiten, an der Po- 
largränze seiner Verbreitung, wo er auf eine starke 
klimatische Differenz der Jahreszeiten stósst, gleich 
vielen Thieren dieser Breiten im Winter ein helleres 
Fell als im Sommer bekäme. Zudem scheint aus 
der erwähnten Angabe von Maximowicz hervor- 
zugehen, dass dieser winterliche Farbenwechsel bei 





15) Die mehrfach wiederholte Angabe, dass der europäische 
Dammhirsch bis nach China verbreitet sei (s. Pennant, Synops. of 
Quadr. Chester 1771. p. 48; Zimmermann, Geogr. Gesch. des 
Menschen und der allgem. verbr. vierfüss. Säugethiere. Leipz. 1778. 
II, p. 24; Schreber, Die Säugeth. Erlang. 1836. V, p. 1084 u. a. m.), 
dürfte nach Ham. Smith (s. Griffith, Anim. Kingd. Lond. 1827. 
IV, p- 86) durch Verwechselung mit dem in Indien, China und Per- 
sien vorkommenden Cerv. Avis veranl in. 

16) Den noch immer problematischen ungefleckten chinesichen 
Dammhirsch (Daim chinois), dessen Buffon (Hist. nat. génér. et 
partic. Nouv. édit. Amsterd. 1778. Suppl. T. IV, p. 56) zuerst er- 
wähnt, war er selbst geneigt für eine ungefleckte Varietät von C. 
Axis zu halten. d ! 

17) S. die Abbild. bei Buffon 1. c. T. XI. Tab. XXXVIII und 
XXXIX; Schreber, l. c. Tab. CCL; Geoffr. St. Hilaire et Fr. 

Cuvier, Hist. nat. des Mammif. Bélon hat zwar zuerst den Pli- 
nius'schen Namen Axis auf diese Hirschart bezogen und Buffon 
(l.c. T. XI, p. 170) ihn wiederholt, allein bei Erxleben (Syst. regni 
mammal. Lips. 1777. p. 312) findet man ihn zuerst in binàrer Nomen- 
clatur gebraucht. 





C. Axis doch nur auf den Grundfarbenton, nicht wie 
beim Dammhirsch zugleich auch auf die Zeichnung 
des Felles sich beziehe, die vielmehr bei €. Axis auch 
am Winterfell eine weisslich gefleckte bleibe. Eben so 
wenig dürfte es uns wundern, wenn C. Axis, der in 
den tropischen und subtropischen Gegenden nicht über 
ein sechsendiges Geweih trägt, in den mit starker 
klimatischer Differenz der Jahreszeiten versehenen 
Breiten der südlichen Mandshurei, in Folge grósserer 
Periodicität und kräftigerer Äusserung der Brunst 
und der Geweihbildung, auch ein stärkeres, über die 
in tropischen Breiten gewöhnliche Endenzahl hinaus- 
gehendes Geweih aufsetzte'). Letzteres wäre freilich 
nur im höheren Alter und bei besonders kräftigen In- 
dividuen zu erwarten, während das sechsendige Ge- 
weih das mittlere und gewöhnliche bliebe. Und in 
diesem Sinne müssen wir uns auch die oben ange- 
führten Angaben der Eingeborenen in der Mitthei- 
lung des Hrn. Maximowicz deuten. Um den Preis 
der Geweihe je nach ihrer Grösse zu bezeichnen, 
wird uns nämlich einerseits das nur wenig geschätzte 
des noch ganz jungen Thieres — nur fingerhohe, mit 
der ersten Spur einer Sprosse versehene Spiesse, eine 
Form, die wir in genau entsprechender Weise bei Cu- 
vier ?) abgebildet finden — und andrerseits das jeder- 
seits mit 4—5 Sprossen versehene, also acht- und zehn- - 
endige Geweih genannt, das offenbar nur selten und 
daher von so ausnehmend hohem Werthe bei Golde 
‘und Chinesen ist. Zwischen beiden muss das mittlere 
und gewöhnliche sechsendige Geweih liegen. Endlich 
muss ich bemerken, dass es für das Vorkommen eines 
mehr als sechsendigen Geweihes bei €. Axis auch 
schon ältere Beobachtungen giebt. Namentlich findet 
man eine solche bei dem in der Naturgeschichte der 
jagdbaren Thiere so vielerfahrenen Döbel”), der von 
den in Thiergärten gehaltenen «indianischen Hirschen», 
in welchen man der Beschreibung zufolge, mit Schre- 
ber?) u. a., €. Axis erkennen muss, ausdrücklich an- 
führt, dass sie, gleich den Rothhirschen auch sechs-, 
acht- und zehnendige Geweihe aufsetzten. Dass übri- 
gens solche Beobachtungen nicht zahlreicher sind, 


darf uns nicht wundern, wenn wir bedenken, dass alle 





18) S. Brandt und Wiegmann, Abbild. und Beschreib. merk- 
würdiger Säugethiere. 2te Lief. p. 76 ff. | 
19) Rech. sur les ossem. foss. Paris 1823. T. IV. Tab. V, fig. 24. 
20) Jäger-Practica. Leipz. 1746. I. Thl., p. 25. 
21) 1. c. p. 1094. 





des Sciences de Saint - Pétersbourg. 





bisherigen Beschreibungen von €. Axis entweder nur 
nach in der Gefangenschaft gehaltenen Thieren, die 
ein mehr als sechsendiges Geweih doch nur unter 
gewissen und seltnen Umständen aufsetzen mögen, 
oder aber nach tropischen, ostindischen Individuen 
entworfen worden sind, bei denen das sechsendige 
Geweih das Äusserste bilden dürfte. Der erste Fall 
eines Vorkommens dieser Hirschart in nórdlicheren 
Breiten wäre eben der erwähnte in der südlichen 
Mandshurei, im 43 — 45ten Breitengrade, vorausge- 
setzt natürlich, dass unsere Deutung der durch Hrn. 
Maximowicz erhaltenen Nachrichten eine richtige ist. 
Gehen wir zu den Vögeln über, so sind zunächst 
einige Worte über das hinsichtlich seines Vorkom- 
mens am Amur und Ussuri von Hrn. Maximo wicz 
näher besprochene ?) und nunmehr auch in Bälgen uns 
vorliegende Birkhuhn nachzutragen. Hahn und Henne, 
ersterer am 20. Februar (3. März) an der Poor-Mün- 
dung, letztere am 3. (15.) März an der Muren-Mün- 
dung am Ussuri erlegt, verhalten sich ganz typisch 
und stimmen mit unseren russisch-europàischen Exem- 
plaren vollkommen überein. Es bleibt uns daher nur 
übrig, das früher”) über die Verbreitung des Tetrao 
Tetriz im Amur-Lande muthmasslich Geäusserte nach 
diesen Belegen zu berichtigen. Da mir das Birkhuhn 
an den Ufern des unteren Amur-Stromes niemals be- 
gegnet war und ich auch von den Eingeborenen keine 
Auskunft über dasselbe erhalten konnte, so glaubte 
ich annehmen zu dürfen, dass es nur im oberen Theile 
des Amur-Landes, oberhalb des Bureja-Gebirges, wo 
ich es selbst gesehen, verbreitet sei, was mir um so 
wahrscheinlicher vorkam, als es fabh Middendorff’s 
rfahrungen auch im Küstengebiete des Ochotskischen 
Meeres fehlen sollte. Gegenwärtig müssen wir ihm 
jedoch eine weiter östliche Verbreitung zuschreiben, 
da es am Ussuri von Maximowicz direet erwiesen 
worden ist, am Amur aber, laut den durch ihn ein- 
gezogenen Nachrichten, zum wenigsten bis nach Yrri, 
nahe der Chelasso-Mündung, vorkommen soll. Es 
bleibt also nur noch sein Vorkommen im eigentlichen, 
dem Küstengebiete des Ochotskischen Meeres in viel- 
facher Beziehung und namentlich auch durch seine 
ausgedehnte und wenig unterbrochene Nadelwaldbe- 
re nen Mündungstheile des Amur- 
22) Bull. 1. c. c. p. 56 
23) Reisen und ec? im Amur-Lande. I, p. 398. 





Stromes noch problematisch. Dass uns das Birkhuhn 
im unteren Amur-Lande trotz vielfacher Jagden ent- 
gehen konnte, erklürt sich übrigens aus dem Um- 
stande, dass es, wie Hr. Maximowicz berichtet, an 
die Amur-Ufer selbst (an denen wir hauptsüchlich un- 
sere Erfahrungen sammelten) nur sehr selten kommen, 
vielmehr im Winter auf den schneeentblóssten , den 
Strom begleitenden Gebirgen sich aufhalten, im Som- 
mer dagegen an die u und Sümpfe des Innern 
sich begeben soll. 

Unter den übrigen vom Ussuri durch Hrn. Maxi- 
mowicz uns zugekommenen Vögeln findet sich nur 
eine für die Fauna des Amur-Landes neue Art. Es 
ist dies die Bombyeilla phoenicoptera Temm., die bisher 
bloss aus Japan bekannt war. Das bei Bussewa am 
Ussuri am 16. (28.) April geschossene Exemplar, ein 
Weibchen, stimmt mit den japanischen Exemplaren 
unsres Museums so wie mit den Beschreibungen und 
Abbildungen in den Planches coloriées*) und in der 
Fauna japonica”) im Wesentlichen ganz überein, nur 
ist zu bemerken, dass bei ihm die sonst weissen Spitzen 
der grossen Schwingen, namentlich der 5ten bis Sten 
und in ganz schwacher Andeutung auch der 4ten, an 
der Aussenfahne ein rothes Fleckchen tragen. Tem- 
minck und Schlegel accentuiren zur Unterscheidung 
der Bombycilla- Arten auch die angeblich verschiede- 
nen Schwingenverhältnisse, indem bei B. phoenicoptera, 
gleich wie bei der amerikanischen B. carolinensis Briss. 


(cedrorum V ieill.), die erste Schwinge, bei B. Garrula 


dagegen die 2te und 3te (unter einander gleich langen) 
am längsten sein sollen. Wir können jedoch dem nicht 
beistimmen, da die Schwingenverhältnisse der Bom- 
bycilla-Arten, nach unseren Exemplaren zu urtheilen, 
sehr variabel sind, indem sowohl bei B. phoenicoptera 
als bei B. Garrula bald die 1ste, bald die 2te Schwinge 
die längste, die 3te aber bei beiden beständig kürzer 
als die 1ste oder 2te ist. 

Vom zoologisch-geographischen Gesichtspunkte hal- 
ten wir es endlich von Interesse, auch die übrigen 
vom mittleren Ussuri durch Hrn. Maximo wicz uns 
zugeschickten Vögel, ob es auch dieselben Arten sind, 
die wir bereits aus anderen, nórdlicheren Theilen des 
Amur-Landes kennen gelernt haben, hier kurz zu er- 


24) Vol.II. Tab. 450 nebst Text, wo übrigens a Weibchen für 
das Männchen gehalten worden ist. 
25) Aves. p. 84. Tab. 


191 


Bulletin de l'Académie Impériale 








wühnen. Der Fundort fast aller von ihnen ist der rus- 
sische Wachtposten Bussewa am Ussuri, nur wenig un- 
terhalb der Ssungatsche-Mündung, in ungefähr 4577 
n. B. gelegen, wo der Reisende das Frühjahr 1860 
zubrachte. Nur wenige Arten, deren Fundort im Fol- 
genden speciell erwähnt werden soll, rühren von an- 
deren Theilen des Stromes her. Aus dem jedesmal ver- 
zeichneten Datum, wann ein Vogel geschossen worden, 
wird man auch einen Blick in die ungefähre Ankunfts- 
zeit der Vögel in jenem südlichen Theile des Amur- 
Landes thun können. Im Übrigen verweise ich, wenn 
keine besonderen Bemerkungen über Farbe, Zeich- 
nung u. s. w. hinzugefügt worden, auf das in meiner 
Abhandlung über die Vögel des Amur-Landes hin- 
sichtlich jeder einzelnen Art ausführlicher Mitgetheilte. 
Folgendes sind nun die übrigen durch Hrn. Maxi- 
mowiez vom mittleren Ussuri uns zugestellten Vögel: 
Jynx Torquilla L. &. 8. April”). Selten. 


Picus canus Gm. 2 . 15. März. 

— Martius L. 9 . 20. April. 

Alcedo ispida L. Var. bengalensis Gm. 4 . 29. April. 

Upupa Epops L. 4 . 22. März. Im Lespedeza-Gebüsch ; 
selten. 

Alauda arvensis L. 4 . 22. März, die ersten gesehenen 
Exemplare. Ich konnte diese Art zwar nicht direct 
aus dem Amur-Lande, sondern nur aus dem Uda- 
Thale in Transbaikalien anführen; allein da sie 

uns andrerseits durch Middendorff”) auch von 
` den Küsten des Ochotskischen Meeres und den 
Gegenden nórdlich vom Stanowoi-Gebirge bekannt 
war, so war ihr Vorkommen im Amur-Lande so 
gut wie gewiss und wird gegenwärtig in der That 
ausser Zweifel gestellt. Das Ussuri-Exemplar ge- 
hört, gleich denjenigen aus dem Uda-Thale und 
vom Ochotskischen Meere, zur typischen Alauda 
arvensis, von der es weder nach der Gesammt- 
färbung, noch nach der Zeichnung der beiden 
äussersten Steuerfedern im Entferntesten unter- 
schieden werden kann. Ja die Maasse sind noch 
etwas bedeutender als diejenigen der Uda-Exem- 
plare und stehen also denjenigen der A. japonica 
Temm. et Schleg. ferner. Übrigens sind es, wie 
wir bereits dargethan haben"), auch nur die Maasse 





26) Nach altem Stil, wie alle folgenden Angaben. 
27) Sibir. Reise. II. Bd., 2. Thl., p. 134. i 
28) Reisen und Forsch. I, p. 275. 











der Schwanz- und Flügellänge, auf die man zur 
Unterscheidung der, nach unserer Überzeugung 
unhaltbaren, A. japonica sich stützen dürfte, und 
die wir daher für das Ussuri- Exemplar näher 
angeben: Länge des Flügels 4” 5”, Länge des 
Schwanzes 2’ 11”. 

Emberiza aureola Pall. 2. 27. April. 

— rustica Pall. $ . 21. März. Paarweise auf Dünger- 
haufen im Dorfe. 

— cioides Brandt. 9 . 20. März. 

— spodocephala Pall. 3 und 2. 6. und 15. April. Im 
Grase am Boden häufig. 

Pyrrhula sibirica Pall. Zwei 4 und ein 2 . 20. und 29. 
Mürz. Paarweise im Artemisia-Gestrüpp. 

— rosea Pall. Zweig. 22. März und 14. April. Einzeln. 

Fringilla linaria L. Männchen mit ansehnlicher rother 
Kopfplatte und schön rosenfarbenem Anfluge auf 
Kehle, Oberbrust und Bürzel. 

— Montifringilla L. Zwei 3 und ein 2 . 13.—23.April. 
Häufig, zu 10—20 Stück beisammen. 

Parus caudatus L. 1. März. Staniza Blagodatnaja, we- 
nig unterhalb der Einmündung des Ema-Flusses 
in den Ussuri. Von ganz typischer Grösse, gleich 
den Exemplaren vom oberen und unteren Amur. 

— cyanus Pall. 11. April. Altes Männchen von schöner 
Färbung und mit stark angeschwollenen Testikeln. 

— palustris L. Var. borealis Selys. d . 18. März. Nach 
Färbung und Grösse mit den Amur-Exemplaren 
übereinstimmend. 

Corvus Monedula L. Var. dáurica Pall. 21. März. Al- 
tes Männchen von der gewöhnlichen Färbung die- 
ser Varietät, der Tafel XLI. in der Fauna Japon. 
ganz entsprechend, nur mit weniger reinem, etwas 
grau angeflogenem Weiss am Halse und auf der 
Unterseite. 

Sturnus eineraceus Temm. 7. und 17. April. Zwei alte 
Männchen, davon eines der Abbildung in der Fauna 
Japon. (Tab. XLV.) entsprechend, das andere mit 
stärkerer Einmischung von Weiss im Gefieder 30- 
wohl des Oberkopfes, als auch des Kinnes und der 
Kehle. Selten. | | 

Certhia familiaris L. & . 18. März. 

Anthus arboreus Bechst. 9. 14. April. | d 

Motacilla alba L. Var. paradoxa Schrenck. Zwei d 
und ein 2. 14.—27. April. Genau von der Zeich- 
nung, die ich an Exemplaren vom südlichen Amur 





des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


194 





E 
und von Nertschinsk beschrieben habe; die erste- 
ren ebenfalls mit ganz schwarzem, das letztere mit 
grauem, theilweise schwarz ef ech Rücken; 
das schwarze Kropfband von verschiedener Breite. 

Motacilla sulphurea Bechst. Ganz typisch. 

— [lava L. 11. April. Altes Männchen mit grauem 
Oberkopf, aber ohne weissen Augenbrauenstreifen. 

Turdus chrysolaus Temm. 7. 15. April. Ebenfalls mit 
vorherrschend grauer Oberseite, wie das am un- 
teren Ussuri von mir erlegte Exemplar. 

— ruficollis Pall. Ein 4 und zwei 9. 13. und 15. April. 
Schon durch Pallas war uns diese Drossel aus 
dem Quelllande des Amur-Stromes, und namentlich 
als besonders häufig an der Konda, bekannt. Am 
selben Datum mit den Ussuri-Exemplaren beobach- 

tete sie Middendorff in Amginskaja Sloboda, 
nördlich vom Stanowoi-Gebirge. 

Turdus fuscatus Pall. Drei Z . 11. und 16. April. 

Lusciola kamtschatkensis Gm. 6. und 29. April. Ein altes 
Männchen und ein jüngerer Vogel mit dem Ge- 
fieder des Weibchens, aber mit lebhafter roth- 
braunem Schwanze. 

Phyllopneuste superciliosa Gm. 4 . 7. April. Zog in gros- 
sem Schwarme durch. 

Regulus cristatus Briss. 2. 20. April. 

Scolopax Gallinago L. 9 . 8. April. Von BC typischer 
Färbung, allein mit 18 Steuerfedern dee davon die 
äussersten ansehnlich verschmälert sind ‚und von 

. einer, wie die folgenden Maasse lehren, sehr be- 
enden Grösse: 


‚Länge des zusammengelegten eck 5" 2" 
RR id 


—. des Schwanzes. ....-.* "^ | 

— des Schnabels ............ 2,407 
Höhe des Schnabels an der Basis... » 4” 
Breite ebendaselbst ............. 5h 
Libge deg Laufen canon tern nl 1 qi” 


— der Mittelzehe ohne Nagel. is ais A" 
0 des Tee an der Mittelzehe. ». 3^ 
Anser grandis G m. 
Anas galericulata L. 6. April. Spam denn 

Hochzeitskleide. Ziemlich selten. - 
e 28. be Imm 


"ne Naumann (Naturgesch. der Vögel Deutschl. Leipz. 1836. 
II, p. 317) hat ein Exemplar mit 18 und ein anderes mit 26 Steuer- | 
rn beobachtet. 
Tome IV. 





Anas Crecca L. ġ . ! Bei Bussewa am Ussuri die 
— Fuligula L. 3 . 5. April. häufigsten Entenarten. 
Mergus Merganser L. 2 . 2. April. 

— serrator L. 2 . 29. März. Staniza Dobrossowestnaja 
am Ussuri. 

Podiceps suberistatus Jacq. 27. April. Altes Männ- 
chen von noch etwas ansehnlicherer Grösse als 
die von mir vermessenen Amur-Exemplare und 
somit ebenfalls zur Var. major gehörig. Selten. 

Ohne Zweifel wird man für manche der hier auf- 

gezühlten Vógel, wie z. B. für Jynz Torquilla, Alauda 
arvensis, Emberiza rustica, E. cioides, E. spodocephala, 
Sturnus cineraceus, Motacilla flava, Phyllopneuste super- 
ciliosa, Scolopax Gallinago, Anas galericulata, u. a. m., 
das Datum, wann sie erlegt worden, auch als die un- 
gefähre Zeit ihrer Ankunft am mittleren Ussuri be- 
trachten können. Vergleicht man daher diese Zeit mit 
derjenigen im untersten Laufe des Amur-Stromes, wir 
meinen hauptsüchlich in der Umgegend von Mariinsk 
und Nikolajevsk, so ergiebt sich für den mittleren 
Ussuri eine Verfrühung um etwa 3—4 Wochen oder 
einen Monat. Dennoch muss uns auch diese Ankunfts- 
zeit der Vögel im südlichen Amur-Lande, wenn wir 
an dieselben Breitengrade in Europa denken, als eine 
verhältnissmässig späte erscheinen, wie sich Solches 
sowohl in Berücksichtigung der klimatischen Verhält- 
nisse des südlichen Amur-Landes, und namentlich sei- 
nes Schneereichthums und späten Wiedererwachens 
der Natur im Frühjahr, als auch aus dem Umstande 
einer im Süden vom Ussuri und Ssungari verlaufen- 
den hohen Gebirgskette, des Shan-alin, bereits erwar- 
ten liess”). 


Vorläufige Notiz über das vierfach-nitrirte 
Formen (oder Vierfach - Ritrokohlen- 
stoff), von L. Schischkoff. (Lu le 7 juin 
1861.) 

Man weiss, dass das Trinitroacetonitryl, indem 
dasselbe die Elemente des Wassers bindet, sich in 
Kohlensäure, Ammoniak und Nitroform (Syn. drei- 
fach-nitrirtes Formen) verwandelt (Compt. rend. XLV. 
144). 

C EECH Lass ce, NH mg 











30) Gë eh Beisen und Forsch. im pare ds 4 Bd. L p. 568. 
*) 2, He 1. X = NO, = 46. 
13 


195 


Bulletin de l’Académie Impériale 





Das Nitroform ist eine starke Säure; sein Atom 
Wasserstoff lässt sich leicht durch Metalle, als: Ka- 
lium, Natrium, Ammonium, Zink, Quecksilber, Silber 
u. à. ersetzen, wodurch wahre Salze erhalten werden. 

Andererseits kann derselbe Wasserstoff durch Brom 
und die Gruppe NO, ersetzt werden. Im ersten Falle 
wird Nitroform mit Brom, einige Tage hindurch, dem 
Einflusse des Sonnenlichts ausgesetzt; die Mischung 
entfärbt sich nach und nach, indem sich Bromwasser- 
stoff bildet und sich theilweise entwickelt. Nach been- 
digter Reaction wird der erhaltene ólartige Kórper 
mit Wasser ausgewaschen. | 

Der auf diese Weise erhaltene Kórper ist in Wasser 
etwas löslich, farblos, bis + 12? flüssig, jedoch unter 
dieser Temperatur erstarrt er zu einer weissen kry- 
stallinischen Masse. Für sich erhitzt, 
einer Temperatur von nahe 140° zersetzt; mit Was- 
ser, oder in einem Luftstrome kann er unzersetzt 
destillirt werden. 

Noch leichter kann dieser Körper erhalten werden, 
wenn eine wässerige Lösung des Quecksilbersalzes, 
CX,Hg, mit Brom behandelt wird. Die so erhaltene 
Bromverbindung hat folgende Zusammensetzung: 


CX, Br. 


Da es mir gelungen war, den im Nitroform enthal- 
tenen Wasserstoff durch Brom zu ersetzen, so er- 
wartete ich, dass derselbe Wasserstoff durch die 
Gruppe NO, zu ersetzen sei. 

In der That wurde dieses Resultat sehr leicht er- 
zielt, indem ich einen Strom Luft durch eine Mischung 
von rauchender Salpetersäure mit starker Schwefel- 
süure und Nitroform leitete, und die Mischung auf 
100° erhitzte. Es -destillirte. hierbei eine Flüssigkeit 
über, welehe beim Verdünnen mit Wasser einen in 
letzterem unlöslichen ölartigen Körper ausschied. Die 
darüber stehende saure Flüssigkeit wurde abgegossen 
und der ölartige Körper so lange mit Wasser ge- 
waschen, bis alle saure Reaction verschwunden war. 

Der so erhaltene Körper kocht bei einer Tempera- 
tur von 126°, ohne sich dabei zu zersetzen. Er wurde 
, über Chlorcalci til ihn zu trocknen. 

Dieser neue Körper ist arbos! bei gewöhnlicher 
Temperatur flüssig, leichtbeweglich, und erstarrt bei 

+ 13? zu einer weissen krystallinischen Masse. Er 





wird er bei 





ist in Wasser unlóslich, dagegen leichtlóslich in Wein- 
geist und Äther. 

Die Analyse ergab für diesen Körper folgende Zu- 
sammensetzung: 

CA. 

Dieser Körper ist merkwürdigerweise viel bestän- 
diger als Nitroform, da letzteres sich nicht ohne Zer- 
setzung destilliren lässt. 

Beim raschen Erhitzen des vierfach-nitrirten For- 
mèns, explodirt dasselbe nicht, zersetzt sich jedoch 
unter Entwickelung einer grossen Menge salpetriger ' 
Dämpfe. 

Die neue Verbindung entzündet sich nicht bei Be- 
rührung mit einer Flamme; sobald jedoch eine glim- 
mende Kohle damit übergossen wird, so verbrennt 
die Kohle mit grossem Glanze. 


Vorläufige Notiz über das zweifach-nitrirte 

Acetonitryl. von L. Schischkoff. (Lu le 

7 juin 1861.) 

Es ist bereits früher von mir gezeigt worden, dass 
das Trinitroacetonitryl beim Behandeln mit Schwe- 
felwasserstoff, nach folgender Gleichung Binitroam- 
monyl bildet (Annal. de Chim. et de Phys. BL T 


XLIX, p. 310): 
C, X, N + 4H, 8 = C, X, (NH) N a- 48 + 2H, 0.*) 


Se 
Trinitroacetonitryl. 
Bei weiterer Untersuchung gelangte ich zu folgen- 
den Resultaten: 
Das Binitroammonyl ist nichts anderes, als ein Am- 
moniaksalz einer neuen Säure, nämlich des Binitro- 
acetonitryls: 


Binitroammonyl. 


C,X, HN. 


Diese Säure. wird. erhalten, indem man eine wäss- 
rige Lösung des Binitroammonyls, welche mit einer 
aequivalenten Menge Schwefelsäure versetzt war, mit 
Äther schüttelt. Nachdem die ätherische Schicht. ab- 
gegossen, wurde der Äther abgedampit, wobei eine 
dickflüssige, syrupartige Flüssigkeit nachblieb , 1n 


welcher sich nach und nach farblose, durchsichtige, 


voluminöse Tafeln ausschieden. Diese Krystalle ent- 





* C= 12. H= L $— 32. X — NO, — 46. 


197 
Die 


des Sciences de Saint - Petersbourg. 





“halten, nach den Ergebnissen einiger Analysen, Kry- 
stallwasser. 

Es ist mir noch nicht gelungen, die Säure in rei- 
nem Zustande zu erhalten, jedoch regenerirte ich 
daraus das Binitroammonyl mittelst Ammoniak. An- 
dererseits stellte ich aus dieser Säure das Kalium- 
und Silbersalz dar, welche analysirt wurden. 

Beide Salze sind in Wasser löslich, krystallisirbar 
und haben folgende Zusammensetzung: 

C,X,KN. 
C, X, Ag N. 

Beim Behandeln des Binitroacetonitryls, oder eines 
der Salze, mit rauchender Salpetersäure, wird leicht 
das Trinitroacetonitryl regenerirt. 

Alle diese Thatsachen beweisen die Existenz des 
Binitroacetonitryls und stellen seinen entschiedenen 
Säurecharakter fest. 

Das Silbersalz explodirte unter dem Hammer hef- 
tig, ohne jedoch entfernt die Empfindlichkeit des 
Knallsilbers in dieser Beziehung zu äussern. 

Bei Einwirkung des Broms auf das Silbersalz des 
Binitroacetonitryls, in Gegenwart von Wasser, bildet 
sich Bromsilber und ein ólartiges Product, welches 
wahrscheinlich nach folgender Formel zusammenge- 
setzt ist: 

] C, X, BrN. 

Ich beabsichtige weitere Untersuchungen über die- 
sen Gegenstand bald anzustellen, glaube indessen nach- 
stehenden Schluss hier anführen zu dürfen: 

Wenn man im Acetonitryl, oder auch im Sumpf- 
gas, auf indirectem Wege einen Theil des Wasser- 
stofis durch die Gruppe NO, ersetzt, so ertheilt man 
den übrigen Atomen Wasserstoff einen metallischen 
Charakter, ohne dass dadurch seine metaleptischen 
Charaktere merklich verlöscht werden. 

Die Gesammtheit dieser neuen Thatsachen und 
besonders die Entdeckung des Binitroacetonitryls 
Sind, nach meiner Meinung, wichtige Stützen für die 
Annalime der rationellen Formel der Knallsäure, 
welche schon längst von Gerhardt vorgeschlagen und 
neuerdings von Kekulé vertheidigt wurde. 











Considérations sur la recherche des inté- 
grales premières des équations différen- 
tielles partielles du second ordre. par 
&. Boldt. (Lu le 7 juin 1861.) 

1. La méthode la plus naturelle pour intégrer les 
équations différentielles partielles du second ordre 
est de ramener l'équation donnée, par une premiere 
intégration, à une équation différentielle partielle du 
premier ordre, et puis de ramener celle-ci, par une 
seconde intégration, à une équation primitive entre 
les variables. Cette méthode exige done qu'il existe 
une intégrale premiére, ce qui, comme on sait, n'a 
pas toujours lieu; l'on est done naturellement forcé 
de recourir à la recherche immédiate de l'équation 
primitive entre les variables toutes les fois que l'inté- 
grale premiere n'existe pas. Mais la méthode qui a 
été donnée à cet effet par Ampere ne peut pas non 
plus toujours étre employée, parce qu'elle exige qu'on 
puisse déterminer deux facteurs p et y de manière à 
rendre une équation de la forme 


dp 4- adq + bd - p(dy— cd) + » (dz — pdx—qdy) = 0 


intégrable; ce qui n'est possible que sous certaines 
conditions, non parce que cela surpasse les forces de 
l'analyse dans son état actuel, mais parce que la dé- 
termination de y. et v est souvent contraire à la na- 
ture des choses. Certaines conditions doivent donc 
étre remplies, pour que la méthede d'Ampére puisse 
étre employée. Mais, pour le but qu'il s'était pro- 
posé, il n'a pas eru nécessaire de chercher à quels 
signes on pourrait reconnaître, d’après l'équation 
donnée, dans quels cas elles ont lieu ou non. Les 
présentes recherches auront, par cette raison, pour 
objet de déterminer les conditions nécessaires pour 
lexistence d'une premiere intégrale, comme celles 
qui doivent avoir lieu pour que l'emploi de la méthode 
d'Ampére soit possible. 
L 
9. Soit donnée l'équation du second ordre: 
H— Saut lr — | 
où R, S, T et W sont des fonctions quelconques de 
x, y, z, p et q, désignant par p et d les différentielles 
partielles du premier ordre de z suivant e et y. 
Pour avoir l'intégrale premiere Mr SS équation, 


Bulletin de l'Académie Imperiale 





Monge a le premier démontré, que si l'on peut inté- 
grer un des deux systémes 


T rl uri (D 
Rdp — (Rm — S) dq + JH dx = 0 | 

das = Q) 
(S — Tn) dp + Tdq + Way = 0 


en y ajoutant la condition dz = pdx + gdy, m et n dé- 
signant les racines des équations 


Rm — $m -- T— 0; Ti! — Sn R — 0, 


et qu'on obtienne par l'intégration M — a, N — b, oü 
M et N sont fonction de x, y, z, p, q, et a et b deux 
constantes arbitraires, l'intégrale premiere de l'équa- 
tion donnée sera: M — oN, o désignant une fonction 
arbitraire. 

Les deux systémes (1) et (2) sont de méme nature, 
mais dans des cas particuliers il peut arriver que l'un 
des deux systémes peut étre intégré tandis que l'autre 
ne peut pas l'étre. 

Ainsi, pour savoir si l'équation donnée admet 
une premiere intégrale, il faudra s'assurer s'il existe 
deux équations primitives de la forme M= a, N =b 
qui vérifient l'un des deux systèmes (1) ou (2). Mais, 
avant d'entreprendre cette recherche, on peut se poser 
la question: s’il n'existe pas d'autres systèmes, outre 
les deux (1) et (2), dont l'intégrale pourrait servir, 
de méme que (1) et (2), à donner l'intégrale premiere 
de la forme M —9N. Car, Monge ayant démontré 
synthétiquement qu'il existe une premiére intégrale 
lorsque un des deux systèmes (1) ou (2) admet l’inté- 
gration sous la forme M— a, N — b, on ne saurait 
dans le eas contraire, conclure qu'il n'en existe au- 
cune de la forme M = oN, avant d'avoir trouvé tous 
les systémes qui déterminent M et N. Il est donc né- 
cessaire de traiter la question analytiquement, afin de 
trouver pour N et M tous les systèmes possibles, et 


puis de reconnaitre si parmi ces systèmes il en existe |. 


un qui soit intégrable. 
3. Supposons que l'intégrale premiere à une fonc- 


tion arbitraire existe, et qu'elle soit M — ọN. Mais, | 


au lieu d'admettre que M — a et N — b satisfont à l'un 
des systémes (1) ou (2), il faudra déterminer M — oN 
de manière qu’on retombe, par l'élimination de la 
fonction arbitraire o, sur p équation proposée. De 
plus, admettons que les différentielles de Met N sont: 


2 | (6 — Biel VE B acd NU A a F) a | 





dM = Adz + Bdy—+ Cdz + Edp + Fdg... .(3) 
dN = adx + bdy + cdz + edp + fdq...... (4) 


Si, au lieu des différentielles totales de z, p et q sui- 


vant z et y, on substitue 


dz = pdx + qdy; dp = rdx + sdy; dq = sde + tdy; 
on aura: ^ 
dM—(A+Cp-+ Er + Fs) de + (B Ca Es + Fi) dy 
AN = (a+ cp + er + fs) dz + (b + eq + es + ft) dy 
et en différentiant M — oN d'abord suivant x et puis 
suivant y, on aura les deux équations: 
(A + Cp > Er + Fs) = (a + cp + er + fs) 9 N), 
(B + Cq + Es + Fi) = (b + cq + es + ft) o’N). 
En posant pour plus de simplicité : 
A+ €p — Aij a cep =a; B+ Cq— B, 
et b+ cq — b, on aura: 
A, + Er > Fs = (a, + er = f) o N 
B,+ Es + Fl = (b, + es + fi) 9 N. 
En éliminant maintenant ọ'N de ces deux équations, 
on obtient: 


0E — eB.) r a- (b, F — fB - eA, + a, E) s + 


(fA, — a,F)t + (fE — eF) st + (eF — EIS + 
(6,4, REM a,B d | 

En divisant cette équation par eE, supposant que 
ni e ni E ne sont EX on obtient (en dénotant 


4 2 i l et È par a; 4; 0; B; f et F') 


..6) 


u 
0.0... ue $ eme D 


(f'— F^st-- (F'— f) $ A (V. hog /B — 0, 2 


‚qui doit être, aprés l'avoir divisé par b'— B’, iden- 


tique avec l'équation donnée: 
CERA UN 
rtz titg S. 
Il faut donc qu'on ait, supposant que R n'est pas nul, 








KR ER +40 58 
EEN = Grosso. OO) 
fA = ar T 
MN — B’ TR neo 000. .. ass (8) 
KA —a B Ww i 
CR da B JE (FRE NO 
ALES Cu WOO ot (10) 








des Sciences de Saint -Pétersbourg. 











202 
d’où il suit: T 
f—F—0 Leet PP oe ii (15) 
pap si ia Les équations (14) et (15) montrent que 4’ et F 
V—E ge. i. uu (11) | sont indépendants de a’ et f; on obtiendra donc de la 
Ad pr e méme manière : 
a, D VA A reped ce (uS RR (16) 
—a Ww 

CICHMT TE ace do aie m ati 18 get 

IN T. (13) | et p E ETT (17) 


4. Les trois derniéres équations contiennent cinq 
inconnues, dont on pourra déterminer trois, laissant 
deux indéterminées. En &liminant à cet effet F’ des 
équations (11) et (12), on aura: 














b T- A'—a S 
Lag d Sn Gs Pont 
A' — a'A3 A Ig 
ou (gx) —S(y5)+T= 0. 


Eliminant ’ de cette équation et de (1 3), il résultera: 
A WẸ A' WA: :à 

Si l’on fait D XH — m, m dépendra de l'équation 

Rm! — Sm + T — 0, | 


et la relation entre 4’ et B’ sera exprimée par 


Pour avoir F; on a les deux équations: 
RUE at p) 1-0. 








Des DR 
et Rm? — Sm + T — 0, 
N e ipis Ta 
qui donnent ya —m 


et cette valeur introduite dans (12) donne 


AM El dp + 7, dq + Vdy + [X — (V+ Ng) m — Np] da + Ndz | 
dN —e | dp- za dq a- V'dy + [5 —(V 4- Ng) m—XN'p] da + N'az | (N) 


où V et Vj N et N’, E et e sont arbitraires. 

.9. Ces formules ne peuvent pas étre employées 
lorsque R est nul. Dans ce cas, supposant que S n'est 
Pas nul en méme temps que A, il faudra remplacer 
les équations (7), (8), (9) et (10) par les suivantes : 


= b aie B' iden 0 
VF-fB-a4—a 











Les expressions de E et f’ introduites dans (3) et 
(4) donnent : 


t T B A C 
AM = E| dp + „ng + den Cds] 
T b 
AN = e| dp + 7 dg + day + © dx + tds] 
ou 
a C ' 
dM=E| dn dg+(B'—$ 9) dy 4- (A -Ep de ds | 
T 
AN — e | dp-e 7 dq (0 — 7 9) dy + (d — 5 p) dz + © ds | 
vu que 
B p 4 RE | E ic Uv 
"e VALE EA 
b A 


LD ads Mio clou a ahi E 
RE -150 a 277 4 TS ^ ef: 


En remplaçant A’ et a’ par les expressions (14) et 
(16) on aura: 
T C Ww C C 
dM=E| dr Zelt Sal dy ( zB m—tp)dz-- cds | 
r ie 71i Ww € 
dN—e| dp+ ndg+(b 4) dc) Gm p) dz ds |; 
actuellement, si au lieu de $ et =, qui sont arbi- 
traires, on met Net N et V et E an lieu de P — <q 
et b — tg, qui sont également arbitraires, on aura, 


en observant que V -- Nq et V' 4- N'q remplaceront 
B' et b; 


n (18) 





fA —aF à 
OFEREA aa S 

paani uw 
UF—fB--A—a S. 





CES à ET ET das 
: W , k 
d’où l'on a facilement N — B' = S, et f es ÄR = 


A' et a’ restant indéterminés; donc: 


203 Bulletin de l'Académie Impériale 204 





T Ww C ! € c | , C € ^ ! c 
AM-E| dp--542-(5—5 q) dy+(4'—$p) dæ-+$dz | | A best Sg —gP par V, z par N; a —-p par 
, et — par N, on aura: 
aN=el dp-i-zda -( 5 M q )dy + (d — $p )dz + Eds | e P 


D 








dM — E| dp +5 44 + (5 — Na) dy + Vdz + Ndz |... Gm) 
dN —e | dp + 2 dq + ($—N4) dy + Cie N'd: | an (21) 


Si S était nul en méme temps que R, il faudrait | pas étre nuls en mérhe temps que E et e, (car autre- 
diviser l'équation donnée par T, et comparer les coef- | ment M = oN ne contiendrait ni p ni q, et ne pour- 
ficients de r, s, t avec les coefficients correspondants | rait donc représenter une intégrale première) on pourra 
de l'équation (6), après l'avoir divisée par FA —a'F.. | toujours dans ce cas diviser l'équation (5) par fF. Par 
Ces nouvelles équations ne peuvent cependant pas | cette division on obtient au lieu de l'équation (6), Pé- 
déterminer dM et dN, puisque F et f deviennent infinis. | quation suivante : 


6. Les deux systèmes (a) et (B) sont donc les seuls (0. E'—e B’) r+ (b. — B'2- € A—34 E) sa- (4 — a) ta- 
qui déterminent dN et dM, dans la supposition que ni (E — ed) st + (V — E) s + (FA — a B) ...... es 3 
E ni e ne deviennent nuls. Mais comme il faut ad- | 
DD AM bs ^ A Q9 Aj bi B, e E kx b Gdisi a 

mettre la possibilité pour E et e de se réduire à Zéro, (ayant dénoté PP; et p par. a, A, b, B, e, et ` 
on ne pourra dans ce cas diviser l'équation (5) par E); et il n'est pas difficile de concevoir qu'on ob- 
Ee, comme il a été fait au n° 3. On pourra cepen- | tient dM et dN en changeant dans les formules pré- 
dant la diviser par le produit de deux autres quanti- | cédentes E en F, R en T, dp en dq, dx en dy et réci- 
tés qui ne sont pas nuls; et comme F et f ne Bei proquement, d’oü il résulte, lorsque T n'est pas nul: 











dM = F | dg + $; dp + Vde + D — (V Np)m — Ng] dy a Nds |... .. (22) 
aN = f [dq + dp + V'dz + [7 — (V N p)m— N e] dy Ndz |... ei er E 
et lorsque T= 0, S n'étant Das nul: 
i dM = F| dg + 2 dp + Lë — Np) de + Vdy + Nas ]..... (24) 
dN — [f [dq zt: $ dp + ($— Np) dx + V'dy + Ns |. dee e — e 


Les quatre systèmes (a), (8), (y) et (3) dont dépend | degré et du premier ordre à plus de deux variables 
la détermination de M et N, sont donc les seuls pos- | puisse étre rendue une différentielle exacte, sans au- 
sibles. Ils sont au fond les mémes que les deux sys- | cune relation entre les variables, il faut qu'elle satis- 
tèmes (1) et (2), quoique, dans des cas particuliers, | fasse à certaines conditions. Les seconds membres 
présentés sous une forme plus générale. contenant cinq variables, il faut, qu'à l'aide des indé- ` 

IL terminées qu'ils contiennent, ils satisfassent à six équa- 

: : ; tions de condition, ce qui, dans le cas présent, n'est 

7. Aprés avoir trouvé les formules pour détermi- | pas toujours possible, vu qu'on n'a, dans chacun des 

ner dM et dN, il reste maintenant à savoir: quand | seconds membres, à disposer que $ deux indéter- 
les seconds membres des systèmes (o), (8), (y) et (3) | minées. | e 

peuvent être intégrés, en regardant E et e, F et f| Pour ne pas avoir besoin de chercher différentes 

comme des facteurs propres à les rendre des différen- | formules pour l'intégrabilité de chacun des quatre 


tielles pact - i i systèmes, nous les représenterons tous sous la même 
Pour qu'une expression différentielle du premier | forme. 











205 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


» 





A l'égard du système (y), il n'est pas difficile de 
voir qu'on peut lui donner la méme forme qu'au sys- 
tème (x), en échangeant dans l'équation donnée 

Rr + Ss+ Tt W= 0, 


z en y, pen q, ren t et réciproquement, d'oü l'on aura: 


dM — F| dp + 5; 


dN = f [ dp - pep dg V'dy + [I — 4 Ng) | — Np] de Nas |. 


Quant aux deux autres systémes (8) et (3), ils se- 
ront expliqués plus tard. 





7044 Vdy + [Z — (v + Ng)m — Np| dz + Nas |... 





R't a- sis Tr -—- B9" — 0 


en dénotant par R', S', T' et W’, ce que deviennent 
R, S, T et W par l'échange de z et y, p et q; et le 
systeme (y) se transformera en: 


. (26) 
.- (21) 


Pour abréger, écrivons au lieu des équations (18) 
et (19) les deux suivantes: 


dM = E [dp + adq + Vdy > [b — (V + qN) m — pN] dx + Ndz]....... (28) 


AN = e [dp + adq + V'dy + [b — (V' + qN) m —pN'] dz + N'dz].. 


op l'on à 
a = ou PY 
mR’ BET 
W Ww 
et E T? ou b = at 


suivant que ces deux équations représentent soit le 
système (o), soit (£). : 

Comme les indéterminées V’ et N’ entrent dans dN 
de la méme manière que V et N dans dM, il s'ensuit 
que les conditions d'intégrabilité sont les mémes pour 
les deux équations, et on n'aura donc à en examiner 
qu'une quelconque d'entre elles, par exemple la pre- 
` mière (28). 

8. Les six équations de condition pour que le se- 
cond membre de (28) soit intégrable sans aucune re- 





..(29) ) 


lation entre les variables sont, si pour un moment on 
dénote [b — (V + qN) m — pN] par V,: 





av av da 
darin VE EE 
ay, da dV, ` da 
er ae uj. 0. 
åN da  àN da 
ay, ay, av da ... 
e DV + Vias aiy + Oae V ao = 0. 
aN dV aN d 
Va NZ — N, No. 
dy dz \ 
e dr aN dY, a Jin 
Vm Na N E Net. 


En introduisant dans ces équations au lieu de V, sa 
valeur A — (V + qN) m — pN, on aura les six équa- 
tions de condition: 





ao^ ay Ch da 
scr aes a ota V a». scoot ER Wa! éd kms Gib d Ales UR M o ess b ere. SN o den. (30) 
| dr ar an an dm dm da 
E (ass — ax) + (mq +) LI E (a dp d H m ap) À | eg 8 GD 
d db. db de da 
+ [q(a $025) _ Mel n pi : 
aN- aN da da 
a A d: HMM MM diet rimes nl Ve Keen p. ËCH à 0 + (32) 
[6— (mg - p) N]| 2 —a (n + tS come] 
| [2-5 mi — (eam D —( tm — 91, | ie (33) 
| Coe —0 am ina = 0. dum 
NE Dodson Exe Le coda EM ME | cs MD 
dy dz 


Bulletin de l'Académie Impériale 





dN 


aN 


dY db nå db d 
— [b — (mq p Na — [a —(Q Ns IN —(V--qNT- =o 


Pour obtenir les relations qui doivent avoir lieu 
entre les quantités données, la voie la plus naturelle 
serait bien d'intégrer ces équations et puis d'éliminer 
N et V; mais ce serait, en général, s'imposer une 
täche impossible. Il y a cependant un autre moyen 
d'y parvenir, quoique il ne se présente pas du pre- 
mier abord. Si l'on regarde V et N, ainsi que leurs 
dérivées partielles suivant z, y, z, p et q comme douze 
inconnues de six équations, on en peut toujours éli- 
miner cinq inconnues, et parvenir à une équation à 











V — (mg + p) 2^ mie N+ NT — 








sept inconnues. Mais, si l’on examine les six équations 
de condition avec attention, on remarquera que par la 
nature de ces équations il est possible d'éliminer N 
ainsi que toutes ses dérivées et de parvenir à cinq 
équations à une seule inconnue V avec ses dérivées, 
et c'est cette circonstance qui facilite la solution de 
la question. 


aes dr av i 
9. En éliminant a gei des équations (27) et 


(28), on aura: 


dN aN dm dm dm dm da 
(mq =+ p) (a — a) + (ar — 3) V + la es — F) o +p) +a—m |N de 
db a) ab Ans 0 & 
ie Rire olea 
En éliminant a — a de cette équation et de l'équation (32), on obtient: 
dm dm dm dm db db 
[a CR NE (ee) de NEE (3) 
da} da da da SS 0 Seege eg ae ge 
+5 a aa Zeg Are) Rose à 
d’oü, en dénotant: on aura N=F-+GV, 
[a s S = ++ m + (mq + p) = | lorsque les coefficients de N et V de l'équation (37) 
[ m) = a—m par F | ne sont pas nuls à la fois. (Voir la remarque p. 212.) 
1 "xu Supposant donc que les coefficients de V et N ne 
[ on | sont pas nuls à la fois, on aura, en introduisant la 
et eg Se par G, valeur obtenue pour N dans les équations de condi- 
[a (FE) --a—n)| .| tion, les six équations suivantes : 
dY av 
a d; + 579 een .. sv... B . (98) 
av av 
Ta t asp 9225292929259 ss e D "92259 es ares ssse s (OU) 
av dr | 
ap q + Us =0 v» 4$ vo rte ee 6 Fes 6.6.0 de 0 6 6 6 € .. eO (40) (0) 
dV ` d sees) 
[^ — (mg +p) F] 7 — E (mq + p) OI — az + U,—0.... (41) 
dr av av ; 
ee a U RSE N. | 


av NC | 1 
da OG + mE) — [b — (mq 4- p) F] + Uo rev 


ayant dénoté la somme des termes qui ne contiennent 
pas les dérivées de V par U,, U,, U, U, U,, U,, et 
dont les trois premiers U,, U,, U, sont du premier 
degré par rapport à V et les trois derniers du se- 
cond degré. 





-.(43) | 


Il est clair qu'une des trois premiéres équations 
est une suite des deux autres; et on n'aura donc pro- 
prement que cinq équations, comme cela doit natu- 
rellement étre, puisque ayant éliminé une inconnue 
de six équations, il en doit rester cinq. 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 





Regardant par cette raison l'équation (40) comme 
une suite de (38) et (39), la premiere condition pour 
que les cinq autres équations puissent exister conjoin- 
tement est évidemment: 

U, — U, — 
et comme U, et U, sont du premier degré par rapport 
à V, c.-à-d. de la forme: 

aV 4-8 eta Vp; 


(a — a) V -- 8—8 = 0; 


H 


on aura 


d’où il suit qu'on a: 





SE 6) 
8—g—0 TR 3 
ou H = rw 


Si cette valeur de V vérifie les cinq équations, il 
s'ensuit que l'équation (28) du systeme (C) est inté- 
grable; mais comme il n'y à qu'une seule racine pour 
V, il est clair que l'autre &quation (29) du méme sys- 
teme ne pourra pas étre intégrée, et qu'il n'existe 
pas une premiére intégrale. Il faut donc, pour l'exis- 
tence d'une première intégrale, que les deux équa- 
tions (S) aient lieu; et il ne restera à examiner que 
les trois autres équations (41), (42), (43) et une quel- 
conque des deux équations (38) ou (39), p. ex. (38). 

En éliminant M de (38) et (42), on obtient: 
FT cav am uU, 0 PPS (44) 

En éliminant m de cette derniére équation et de 
(41), on aura: 


dY dY rn MY 
Fit (0G --mF) SE —[b— (mq-p) FI U,—0. (45) 
Combinant cette derniere équation avec (43) on aura: 
U U, D, 


et comme U, et U, sont du second degré par rapport 
à V, c.-à-d. de la forme p Hatz et p Vy Vr, 
il s’ensuit: 

a > 0; .. (46) 


d'où il faut qu'on ait les trois conditions: 





(u — yp’ Ta (y —»)V-- x 


Ep —0, y—y = 0 et r—r—0, 


Ou bien, si ces conditions n'ont pas lieu, que les deux 
Tome IV 








racines de cette dernière équation (46) vérifient les 
équations de condition (L). 


10. Il faut donc pour l'existence d'une intégrale 
premiere que chacune des deux racines de l'équation 
(46) vérifie les cinq équations de condition (t) ou que 
ces cinq équations aient lieu: 


a— x sz DH 
SCH 
Rss, (x) 
y— y = 

TE = 


11. Jusqu'à présent nous n'avons examiné que le 
système (5) qui représente les deux systèmes (a) et (s), 
suivant les différentes valeurs de a et b; et il reste 
encore à examiner les systèmes (8) et (3), c.-à-d. à 
transformer le système (5) en (8) et (è). Posant à cet 
effet a — Ge m = 0, EE) et changeant en méme 
temps dx en dy et réciproquement, le système (2) se 
transformera en: 


dM — E | dp $ dq + ($—N) dæ + Vdy a- N, às | 
aN = e| dp-+ $dg + (FN?) des- Vdya-N/ dz] 
ou en 

dM — El dp + $ dg - ($— N, p) dz + Vdy + Ndz | 
aN = e| dp + tdg + ($— N,p) de Vdya- A 


ayant fait „ dz — dz, et remplaçant "E par z ou z 
par 15 et ayant dénoté par T, S; IV’ ce que devien- 
nent T, S, J7 par ce dernier changement. Mais comme 
z est une variable indépendante, z' ou 5: doit aussi 
étre regardé comme telle; et pour ne pas regarder A 
introduit par le changement de z en 73 comme va- 
riable, on pourra remplacer z par 7 et restituer 7. 
au lieu en aprés les différentiations faites. 

Quant au système (à), il peut d'abord être mis sous 
la forme de (8) en changeant x en y, p en g, r en t et 
réciproquement, comme cela a été fait au n° 7 avec 
le systéme (y), et ensuite on pourra entreprendre la 
derniére transformation qu'on vient de faire avec le 


systeme (9). n 


Bulletin de l'Académie Impériale 


212 





12. Il faut observer que lorsque a = 0, on ne 
pourra pas, par l'élimination de e des équations (38) 
et (42), obtenir l'équation (44), pas plus que les équa- 
tions de condition (y). Mais dans ce cas on peut, au 
lieu des équations (el, prendre les suivantes : 


gu ru 

s u e= 0. 

D cem et Re EH 
EE E EE ag — VI = 0. 
a ana ta an 0. 
nvi Y VS — Nac VAT = 0 


1 dy 

En remplaçant V, par [b—(V—-qN)m— pN], faisant 
a = 0 et éliminant z et E des trois premiéres équa- 
tions, on obtient une équation du premier degré par 
rapport à V et N, que nous représenterons par AN = 
i- kV, ou s 
N= f 2- gV ). 

Cette valeur de N, étant introduite dans les six 
équations de condition, donne six équations dela forme: 


m Te CT TEN (41) 
rel... Bun (48) 
d Omen sed pev e Fin (49) 
[b — mgp) -mmg +, = 0. (90) 
[Ae ooo ne LU BED Aë KA («i (9b) 
ar 09- mf bN E=. (2) 


Comme (49) est une suite de (47) et (48), il ne reste 
que cinq équations; 


&—0, 8-0. 


Cette condition remplie, il ne restera que les quatre 


équations (47), (50), (51) et (52). 
En éliminant ` F de (50) et (51), on aura: 





1) Supposant que À et k ne sont pas nuls à la fois. 


| coefficients de Ze" à 


et la premiére condition sera 
u, = 0; et comme u, est de la forme «V =+ 8, on aura: | 








mr) - [ 5 — [9 — (mq + p) f] Er = 0. 
Cette équation combinée avec (52), donne: 
, u, — u = 0, 

d’où l'on obtient, u, et u, étant de la forme p. Hit 
et y V^ y V a- m; 

(p. — g’) V + —) V-a- x —=0; 
il faut donc que les deux racines de cette équation 
vérifient les équations de condition, ou que: 
rr. =. 


0, »—y EH 


A ces équations de Neu det il faut ajouter que les 
sd "di dy et ` — Y des équations (50), (51) 

ir s 2) ne contiennent pas e eir l'équation (47) donne 
^s STE 

Remarque. Lorsque les coefficients de N et V de 
l'équation (37) sont nuls à la fois, on n'obtiendra plus 
l'équation 

N= F+ GYV, 

ni par conséquent les résultats fondés sur l'existence 
de cette équation. Pour avoir les équations de con- 
dition dans ce cas, examinons premièrement l'équa- 
tion (37). 

On voit que lorsqu'on a en méme temps: 

q (a —%) +a— m= l et (e — 7) 2-0; 


lon doit aussi avoir: a — m = 0, et comme on à 


T 
U: mR (n° 1} 
on aura: 
T 2 
m= — ou Rm—T—=0. 
MR 
On a aussi: 


Rm — $m + T=0 (n° 4) 
d’où il suit que S" — 4 RT — 0, et que les racines de 
Rm? — Sm + T sont égales. 
Ayant NY ges yT ot a == yt (car a — m = 0), 


l'équation a“ u T= ez 0, étant amos donne: 


T=] ` 
d étant une sid egen 


Il faut donc que = T soit fonction de f yz —p| 
et que les racines de Rm? — Sm + T — 0, soient 


213 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 214 





égales, pour que les coefficients de V et N de l'équa- dP | 4L am 

am (37) puissent être nuls à la fois. Il ne faut st | RE Para a 0 69 

qu'altérer une de ces conditions pour ramener le cas | LV— (Pp + Li—M)T + (Pp fresh 

présent au cas où les coefficients ne sont pas nuls à ap a£ oc gie d e 

la fois. On pourra à cet effet ajouter à R une con- | — (Paz eat =) 0+07 ‚= 0. 

stante k, sans rien changer à T, et aprés avoir obtenu 

les équations de condition (y), faire k — 0. 

13. Pour donner un exemple simple, examinons 

l'équation connue: | 
d?z 
dady 





(95) 





En éliminant ` —- ~ de (53) et (54), on obtient: 








dL dM 
— POV +- Mr ie 


et en combinant cette öquation avec (55), on obtient: 





dz 
a PT Quy * Ls — M—0. 


où P, Q, L et M sont des fonctions de x et y. dQ 

Les deux systèmes (a) et (y) pas é her PO S i 
y es (a) et (y) ne peuvent pas être dy 

employés, puisque R et T sont nuls; mais les deux | d’où l'on a l'équation de condition : 

systèmes (8) et (3) donnent, si l'on dénote : 


p L— bü. Se 0 PRESS (56) 
Lz — M 
Be Ba ech e por fs Si l'on prend l'autre système (p), on trouvera de la 
dM = E [dp + (W — Ny dy + Vdz + Ndz] h même manière la condition : 
AN — e[dp 4- (JY — N'g) dy + Var Nas] KAP = One en (57) 


el et comme les systèmes (À) et (p) sont les seuls qui 
dM = F [dg + (JF. — Np) dz + Vdy + Ndz] déterminent M et N, il s’ensuit que l'équation donnée 
aN — f [dg + (W — N'p) dx + V'dy + N'dz alo -*(9 | n’admet une intégrale premiere que lorsqu'une des 


conditions (56) ou (57) est remplie. 
Les équations de condition pour que le premier de itions (56) ou (57) p 





ces systèmes soit intégrable sont : III. 
EST 
"s 14. Aprés avoir trouvé les équations de condition 
Y0. | pour déterminer si une öquation différentielle partielle 
p du second ordre a une intégrale premiere ou non, il 
Y tr SATTA 1% = 0, ne sera pas difficile de trouver les conditions qui doi- 

a Nei uA RE vent avoir lieu pour que la méthode d'Ampére puisse 

i ^ nta étre employée. 

2 les détails, nous remarquerons 
aci ee oem dX Ar. Sans entrer dans i q 
EZ nn as ay À que l'intégrale de l'équation 
an 
FS artt (rm — (IF — Ng) E + Rr + Ss + Tt a- W = 0 
4- (Jr — NL y (Ft N) = 0. dépend, d’après la méthode d'Ampère, du système 
d des trois équations: 
La première et la troisième de ces équations — | dp + adq + bdx — 0 
; N=% =Q. dy — mdz = 0 
En introduisant cette valeur dans les trois dernieres dz — pda + qdy 
équations et pour 9 sa valeur Pp = Qq + L — M, loa Pon a a — 5 — m) et à — T, m étant une des 
oí | | Jeu 
aura les équations suivantes: racines de l'équation 
M UM. 53 à Dod 
dp d ta Ne 0 0 ew» wA es renens ..(53) Rm — $m 4- T — 0; 


14* 


e 


- 


Bulletin de l'Académie Imperiale 





et l'emploi de cette méthode suppose la possibilité de 
former de ces trois équations une combinaison inté- 
grable, résultante de la somme de trois produits, for- 
més chacun d'une de ces trois équations, multipliées 
par des facteurs convenablement choisis. 

Nommant à, œ, v ces trois facteurs, la combinaison 
sera représentée par 
A(dp3-adq-4-bda))-4- y. (dy—mpz) A- v (dz—pdz—qdy) = 0, 
où il faudra déterminer 2, y. et y de manière que cette 
équation soit intégrable?), ce qui exige six équations 
de condition, lesquelles ne peuvent pas toujours étre 
remplies, puisque l'équation ne contient que trois 
indéterminées. 

Si, après avoir divisé par À, on développe les cro- 
chets et qu'on dénote À, + et M—qN par M, N et V, 
on aurá: 
dp adq- Vdy-+[b— (V+gN)m—pN]dx-+ Ndz — 0, 
qui est la méme que l'équation (28), et les conditions 
sont donc les mémes, avec cette extension que la mé- 
thode d'Ampére peut encore étre employée toutes 
les fois que les équations (1) n'admettent qu'une seule 
racine commune, puisque il n’y à qu'une seule équa- 
tion à intégrer, tandis que pour l'existence d'une in- 


.tégrale première il fallait au moins deux racines. 


Ein Wort über einen blinden Fiseh — als 
Bildungs-Hemmung. von K. E. v. Baer. 
(Lu le 21 juin 1861.) 

Vor einigen Tagen brachte mir ein hiesiger Kauf- 
mann, Herr James Dunsterville Barnes, einen 
blinden Fisch mit der Frage: ob er einiges physiologi- 
sche Interesse habe? Da ich noch nie einen blinden 
Fisch gesehen hatte, schien er mir doch einer Un- 
tersuchung werth. 

Es war ein hier gewöhnlicher Fisch, der häufig mit 
der Karausche verwechselt wird, Cyprinus Gibelio, 
noch ziemlich klein, 4 Zoll lang mit der Schwanz- 
flosse, sehr dunkel gefärbt. Der Kopf war ganz wohl- 
gebildet, aber Augen waren nicht zu sehen, obgleich 
eine seichte Vertiefung in der Gegend, in welcher 
die Augen sein sollten, nicht zu verkennen war. Eine 





2) Voir le Journal de l'école RR dix- huitiéme ca- 


. hier Tome XI. pag. 107, 112 et 1 








stark mit Pigment gefürbte Haut überzog diese flache 
Grube. Nach Entfernung dieser Haut fand sich in 
der Augenhóhle dennoch ein rudimentürer Bulbus von 
der Grósse eines Mohnkorns, da aber in der Pig- 
mentlage keine Lücke sich gebildet hatte, so kann 
dieser Fisch kaum eine schwache Lichtempfindung 
gehabt haben, gewiss hat er nicht deutliche Bilder 
von der Aussenwelt erhalten, also nicht sehen können. 

Eine gänzliche Abwesenheit oder mangelhafte Ent- 
wickelung des Augapfels, bei übrigens normaler Bil- 
dung, ist schon an Neugebornen des Menschenge- 
schlechtes sehr selten beobachtet, obgleich für diese 
alle Abweichungen aufgezeichnet werden; bei Fi- 
schen, denen nicht der ganze Kopf verbildet ist, und 
deren Augen im Embryonen-Zustande so gross sind, 
ist sie vielleicht noch gar nicht beobachtet. Aber die- 
ser Umstand ist es nicht, der mich veranlasst, die 
Aufmerksamkeit der Klasse auf einige Augenblicke 
in Anspruch zu nehmen, sondern das genetische 
Verhältniss. 

Dieser Fisch kommt aus einem kleinen sehr schlamm- 
reichen und verhältnissmässig tiefen Teiche bei Kolo- 
mäga. Obgleich andere Individuen mit gut entwickel- 
ten Augen in demselben Teiche gefangen sind, die 
ich leider nicht gesehen habe, so kann man doch 
nicht umhin sich zu fragen, ob der Mangel an Licht 


nicht an der gehemmten Entwickelung der Augen 
Antheil habe? Das Auge ist eine so frühzeitige Bil- 


dung in der Entwickelung eines Wirbelthiers, dass 
ein vollständiges Fehlen desselben ohne ganz allge- 
meine Verbildung und Verkümmerung des Kopfes nicht 
gut gedacht werden kann. Auch war hier ein klei- 
ner Bulbus da. Ohne Zweifel war also das Hervortre- 
ten desselben aus den Seiten der Schädelhöhle er- 
folgt, und auch bei den menschlichen Embryonen 
und Neugebornen, die man bei übrigens regelrechter 
Bildung des Kopfes und der Augenhóhle blind fand, 
zeigte sich an Stelle des Bulbus ein runder Kórper 
in ein unbestimmtes Bindegewebe umgewandelt — 
also wohl ein durch krankhafte Bildung verdorbener 
Augapfel. 

Der Bulbus unsers Fisches ist aber nicht in ein 
Bindegewebe umgebildet, sondern gleicht dem ver- 


| kümmerten Bulbus eines Maulwurfs. Man kann sich 
also die Frage stellen: Ist hier nicht später eine Bil- 


dungs-Hemmung in Bezug auf den Augapfel einge- 


217 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





treten — durch Mangel an Function desselben? Die 
Cyprinus-Arten dieser Abtheilung, C. Carassius und 
C. Gibelio, leben überhaupt viel im Schlamme, wo sie 
ihre Nahrung finden. Auch die Embryonen kónnen 
hier sich ernähren von Entomostraceen, die an abster- 
benden Pflanzentheilen sitzen. Würde nicht, möchte 
ich fragen, das was hier vorläufig nur einzelne Ab- 
weichung ist, zur Norm werden können, wenn dieser 
Teich einen Abzug in eine unterirdische Höhle hätte, 
welche Nahrung genug enthielte, um einige Fische 
dieser Art das ganze Leben hindurch zu ernähren, so 
dass sie sich hier fortpflanzen und Generationen hin- 
durch erhalten könnten, wie in manchen unterirdi- 
schen Höhlen wirklich geschieht. Dass Abweichun- 
gen, welche zuvörderst individuell sind, erblich wer- 
den können, wissen wir von den 6fingerigen Men- 
schen und den sogenannten Stachelschwein-Menschen. 
In Hinterindien ist in einigen Familien die starke Be- 
haarung selbst des Gesichtes erblich. Ist auch die 
Krustenbildung der porcupine -men eine wirkliche 
Krankheit zu nennen, die sich forterbt, so darf man 
die starke Behaarung und die überzühligen Finger 
doch nur àls Abweichung von der gewóhnlichen Norm 
ansehen, da sie bei voller Gesundheit bestehen kónnen. 





Die haarige Julia Pastrana, das Urbild menschlicher | 


Hässlichkeit, war eine gesunde und derbgebaute Per- 
son. Von den Thieren wissen wir, dass vierhörnige 
Schafe und andere Eigenthümlichkeiten, besonders 
an Hausthieren sich fortpflanzen, und überhaupt ha- 
ben wir ja von der Entstehung der Varietäten keine 
andere Vorstellung. Eine weniger gekannte erblich 
gewordene Abnormität, die erst kürzlich sich ge- 
bildet zu haben scheint, wenigstens vor kurzer Zeit 
erst die Aufmerksamkeit der Naturforscher erregt 
hat, ist das Buccinum undatum, in gewissen Buch- 
ten Englands, das statt Eines vollständigen Deckels 
zwei unvollständige hat. Es war vor einigen Wochen 
ein Conchylien-Händler nach St. Petersburg gekom- 
men, der mehrere Exemplare dieser Abweichung be- 
Sass und sie zu exorbitanten Preisen ausbot. 

Diese erblich gewordenen Abweichungen, deren 
Aufzühlung uns viel zu weit abführen würde, verdie- 
nen jetzt eine grössere Berücksichtigung, damit man 
Darwin's Ansichten von der Umbildung der organi- 
schen Formen weder vorschnell ganz verwerfe, noch 
als vollständig begründet betrachte. Sie werden auf 








ihr gehóriges Maass zurückzuführen sein, was nicht 
die Aufgabe gelegentlicher Bemerkungen sein kann. 

Was mich veranlasst, diese Frage überhaupt iu 
Anregung zu bringen, ist der Umstand, dass ich an 
dem von Herrn Barnes gefälligst prüsentirten Fische 
ausser der Verkümmerung des Augapfels noch einige 
andere Abweichungen finde. 

Zuvörderst ist die Seitenlinie nicht vollständig aus- 
gebildet, sondern nur auf 7, der Körperlänge sich 
ausdehnend, die nachfolgenden Schuppen sind völ- 
lig undurchbohrt. Das erinnert mich an manche 
kleine Gewässer der Steppe, die nach der Schnee- 
schmelze zwar einen reichlichen Vorrath von Wasser 
haben, von dem Anfange des Sommers an aber fast 
nur einen Schlamm enthalten, der durch eine Pflanzen- 
decke schwebend erhalten wird, unter derselben aber 
noch einen Vorrath von Wasser behält, so dass ein 
Mensch, der sich rasch zu bewegen sucht, darüber 
wegkommen kann, Pferde aber tief einsinken und 
ebenso Wagen, mit denen man durchfahren muss. In 
diesen ganz kleinen Flüsschen, die doch nie ganz 
trocken werden, fand ich einzelne Fische verschiede- 
ner Art, deren Seitenlinie nicht ganz vollständig war. 
Umbra Kramer: Fitz. (Cyprinodon umbra Cuv.) in den Süm- 
pfen des Neusiedler-Sees und in unterirdischen Hóhlen 
Österreichs lebend, ist ganz ohne ausgebildete Seiten- 
linie '). Auffallend ist an unserm Fische auch die sehr 
dunkle, ja völlig schwarze Farbe des Rückens. Sie er- 
innert mich an eine Karpfen-Varietät, die ich im Ma- 
nytsch-Thale erhielt. Der Manytsch ist bekanntlich eine 
tiefe Rinne, welche nur während der Schneeschmelze 
mit reichlichem Wasser gefüllt wird. Nachdem dieses 
Wasser sich verlaufen hat, bleiben einige Seeähnliche, 
zum Theil ganz ansehnliche Erweiterungen zurück. 
Eine solche hat sich am Einfluss des Kalaus gebildet 
und heisst: Schara Chalussum. Als ich am Manytsch war 
— im Mai — war eine offene Wasserfläche nur noch 
im westlichen weitern Theile dieses Beckens, im öst- 
lichen schmalen aber längern Abschnitte sah man nur 
noch einen Sumpf mit ganz kleinen Wasserlöchern 
von 1 bis höchstens 2 Fuss Durchmesser. In diesen 
Wasserlöchern fand ich einige Personen mit der son- 
derbarsten Art von Fischerei beschäftigt, die ich je- 
mals gesehen habe. Sie griffen die Fische mit Händen 





1)Heckel und Kner: Die Süsswasserfische der Oesterreichi- 
schen Monarchie, S. 291 — 295. 


a 


Bulletin de l’Académie Émpériale 


220 





Be ie 
und brachten zum Theil ganz grosse Fische ans Licht 
— nämlich eine Art Karpfen. Ich ging nun selbst in 
den Sumpf, oder auf den Sumpf, denn ich überzeugte 
mich, dass eine diehte Pflanzendecke aus Rohr und 
andern Sumpfpflanzen gebildet, eine zwar nicht be: 
deutende.aber doch zusammenhüngende Schicht Was- | 
ser bedeckte. In diesem überdeckten, also gewisser- | 
massen unterirdischen Wasser schienen ziemlich viele | 
Fische zu sein, die sich immer nach den Lóchern 
drängten, um hier besser athmen zu können, oder | 
weil die Bewegungen auf der schwebenden Wasser- | 
decke sie zu sehr in ihrem geringen Wasservorrathe 
beunruhigten. Die Fischenden standen in den Lóchern 
nur etwas über den halben Leib im Wasser — ein 
Beweis, dass dieses nicht tief war, und griffen die Fi- 
sche, die von allen Seiten herbeischwammen, ohne 
von der Oberfläche gesehen zu werden. — Die Kar- 
pfen, die man auf diese Weise herauszog, liessen 
mich lange zweifelhaft, ob ich sie für eine besondere | 
Art erklären sollte oder nicht. Sie hatten die Zahl. 
der Flossen-Strahlen gewöhnlicher Karpfen, auch 
eine Abweichung in den Schuppenreihen habe ich 
nicht bemerkt, dagegen hatten sie eine viel mehr ge- 
streckte Form, erschienen daher mit gewóhnlichen 
Karpfen verglichen mehr rundlich, das Auge schien 
mir kleiner, doch war es noch lange nicht unterdrückt, 
und die Haut darüber völlig durchsichtig, vor allen 
Dingen war aber der Rücken vóllig schwarz, was ge- 
gen die Goldfarbe der Karpfen im Kaspischen Meere | 
sehr abstach. Ich konnte sie damals nur mit Cypr. 
regina Ch. Bonap. vergleichen. Vielleicht stimmen sie 
noch mehr mit Cyp. hungaricus Heckel. aus dem sum- 
pfigen Neusiedler-See. Ich zweifle aber nicht, dass 
sie aus dem Kaspischen Meere oder dem Don stam- 
men und nur eine durch die äussern Verhältnisse ent- 
standene Varietät sind. 

Ob die allgemeine Regel, dass bei Thieren, welche 
ohne Licht leben, das Pigment in der Haut schwindet, 
bei den Fischen nicht gilt’), oder ob nur Cyprinus- 
Arten in sumpfigem Wasser dunkler werden, weiss 
ich nicht, noch weniger kann ich mir die Beziehung 
klar machen, welche die Seitenlinie des Fisches zu 
dem Licht-Einfluss haben mag. Aber dass für die vielen 
unter der Erdoberfläche lebenden Thiere, mit ver- 











| 








2) Pimelodes Cyclopum ist hell gefärbt. 


kümmerten oder mit Fell überzogenen Augen (Spalaz), 
die wir jetzt aus der Klasse der Säugethiere, der Am- 
phibien, Fische und in grosser Anzahl aus der In- 
sectenwelt kennen, die Verhältnisse allmählich erst 
durch ihren Aufenthaltsort hervorgebracht sind und 
nicht etwa die bildende Hand der Natur, weil diese 
Thiere die Augen doch nicht brauchen würden, sich 
die Mühe ersparte, sie zu formen — scheint mir ein- 
leuchtend. Zu der bezeichneten teleologischen An- 
sicht kónnte ich mich wenigstens nicht bequemen. 


BULLETIN DES SÉANCES. 


CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE. 
Séance pu 21 surn (3 sviLteT) 1861. 


M. Baer présente et lit une note sur un poisson 
aveugle (Cyprinus Gibelio), trouvé par M. Barnes dans 
un étang bourbeux des environs de St.-Pétersbourg. M. 
Baer considère ce poisson comme une preuve des trans- 
formations qwéprouvent dans le cours du temps les ani- 
maux par suite d'habitation souterraine. - 

Le méme Académicien présente un mémoire de M. le 
D' Knoch sur l'histoire naturelle du Bothriocephalus latus. 
C'est le fruit.des recherches que l'auteur a faites à l'aide 
d'une subvention votée par la Classe dans sa séance du 
14 octobre 1859, et dont les principaux résultats ont été 
lobjet d'une communication verbale de M. Baer dans la 
séance du 22 mars 1861. Ce travail est admis dans le 
recueil des Mémoires de l’Académie. ` 

M. Ruprecht envoie un mémoire intitulé: Ueber Accli- 
matisation und Vorschläge für den Kaukasus, et l'accom- 
pagne d'explications suivantes sur son origine. M. le Baron 
Nicolai, Président de la Société caucasienne d'économie 
rurale, avait demandé l'avis de M. Ruprecht sur un pro- 
jet de fondation au Caucase d'une succursale de la Société 
d'acclimatation de Moscou. L'importance de cet objet 
pour le Caucase inspira à M. Ruprecht l'idée d'exposer 
ses pensées sur l'acclimatation en général et de faire 
des propositions relatives à ce pays en particulier. Cet 
écrit, adressé au conseil de la Société caucasienne d'éco- 
nomie rurale, le 5 janvier 1861, sera publié en langue 
russe dans les Mémoires de cette Société. M. Ruprecht 
en envoie à l'Académie sa premiere rédaction, en langue 
allemande, dans le but de la faire paraitre dans le Bulle- 
tin. Comme M. Ruprecht annonce en méme temps Son 
prochain retour à St.-Pétersbourg, on attendra l'arrivée de 
l'auteur, pour livrer son mémoire à l'impression. 

M. O. Struve fait une communication verbale sur une 
nouvelle comète observée à Poulkova le 19 juin et jours 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





suivants. C'est M. Dóllen qui l'a remarqué le premier. 

e 19, à minuit, la cométe se voyait au nord, à 25? au 
dessus de l'horizon, sur les confims des constellations du 
Lynx et de la Grande Ourse. L’intensité de la lumière du 
noyau surpassait celle des étoiles de premiere grandeur. 
Dans les contrées plus méridionales la comète offre cer- 
tainement un phenomene trés brillant, peut-étre non 
moins brillant que là cométe de 1858 pendant son plus 
grand éclat. Sous notre latitude la lumière de la comète 
est sensiblement diminuée par l'effet des crépuscules; mais 
la circonstance qu'à Poulkova on a pu distinguer les 
traces d'une queue d'au moins 3 dégrés, fait présumer que 
dans les pays oü les nuits sont maintenant obscures, la 
queue doit avoir une étendue considérable. On ne peut 
encore dire rien de certain si la cométe sera longtemps 
visible et quelle est son orbite. Dans la nuit du 19/20 
juin, le déplacement diurne de la cométe correspondait 
à 12? en ascension droite et à 8? en déclinaison vers 
le nord. Ce mouvement rapide vers le nord explique 
pourquoi la cométe n'a pas été vue ici avant. Elle n'a pu 
étre observée dans notre hemisphére boréale que depuis 
peu de jours, et dans les dernieres nuits le ciel était cou- 
vert chez nous. La grande rapidité du mouvement de la 
cométe et son éclat font conclure à une grande proximité 
de la cométe à la terre. Ce qu'il y a d'intéressant à cette 
cométe, c'est la forme spirale des ramifications qui entou- 
rent son noyau. ! 

Le Secrétaire Perpétuel annonce que le mémoire de M. 
Pérévostchikof «Bnrossa sosnywenin cemu 6oxvuuxs 
naauemo» (Mém. de l'Acad: VII série T. III, N° 12 et 
dernier) est imprimé et mis en vente et en distribution. 

M. Bouniakofski, chargé dans la séance du 7 juin 
1861 de prendre connaissance d'une note présentée par 
M. Charoubine, contenant une solution géométrique ap- 
prochée du Probleme Déliaque, rapporte que la construc- 
tion de l'auteur est trés simple, et donne la valeur du 
cóté du cube cherché à un millieme pres. Le rapporteur 
observe en méme te ue M. Cha i i 


ne porte pas atteinte à la construction qu'il donne dans 
sa note. M. Bouniakofski ajoute qu'en tout cas, la solu- 
tion du probléme de la duplication du cube, considérée 
sous le rapport pratique, n'offre pas, comme on le sait, 
beaucoup d'utilité. On en informera l'auteur. 

M. Tchébychef lit un rapport sur un projet d'appa- 
reil, imaginé par M. Pogorelski et destiné à régulariser 
le travail des machines sur les pyroscaphes (v. la séance 
du 7 juin 1864). Il y conclut que le projet péche par sa 
base et que l'on ne saurait en attendre aucun résultat 
heureux. On communiquera une copie de ce rapport à 
l'auteur. 

: Moukhanof, par un office du 7 juin c., demande des 
indications plus détaillées sur les mesures qu'il s'agirait 
€ prendre pour donner à M. Schweizer les moyens de 
compléter, selon les propositions de l'Académie (v. la 
séance du 5 avril 1861), ses recherches antérieures sur 
la déviation locale extraordinaire du plomb dans les 
environs de Moscou. M. Struve, auquel le papier a été 
communiqué au préalable, spécifie les moyens dont i] fau- 








drait disposer pour faire les travaux susmentionnés, et 
termine en déclarant qu'avant toutes choses il est utile 
que M. Schweizer présente un plan détaillé des opéra- 
tions à exécuter, et ce plan servira de base au devis des 
frais. A cet effet il est nécessaire que M. Schweizer 
vienne à Poulkova pour discuter avec le Directeur de 
l'Observatoire central les détails des opérations. — Cette 
conclusion étant approuvée, on la portera à la connais- 
sance de M. Moukhanof, 

M. O. Struve présente au nom de M. Sabler, Direc- 
teur de l'Observatoire Astronomique de Vilna, un plan 
motivé de la direction qu'il est utile de donner à l'avenir 
aux travaux de cet observatoire, — et l'accompagne de 
considérations suivantes. Les bátiments et les instruments 
de l'Observatoire de Vilna ne répondent plus actuellement 
aux besoins de là science et cette circonstance paralyse 
depuis environ un quart de siécle l'activité de cet éta- 
blissement. Ceci a suggéré aux Astronomes de Vilna l'in- 
tention de proposer la construction d'un nouvel Observa- 
toire de troisieme ordre. M. Struve a cru devoir com- 
battre ce projet, dont la réalisation nécessiterait des dé- 

nses idérables (savoir, environ 50,000 roubles, malgré 
que les dimensions que les Astronomes de Vilna assignent 
au nouvel édifice, soient trés modestes), et ne saurait ce- 
pendant promettre une utilité réelle pour la science. On 
a en Russie, à peu prés sous la méme latitude, les Obser- 
vatoires de Moscou et de Kazan, et à l'étranger, à peu 
de distance de Vilna, celui de Kónigsberg; tous ces ob- 
servatoires poursuivent, avec plus ou moins d'activité et 





vs 
D 


dont les Astronomes de Vilna auraient pu s'occuper. Dans 
n'y aurait aucune utilité pour la 
science à multiplier des observations qui ne se distin- 
gueraient pas par une valeur intrinsèque supérieure. 
D'un autre cóté il est désirable que l'Observatoire de Vilna 
sorte de l'état d'inactivité auquel il est, pour ainsi dire, 
condamné par les conditions actuelles. de son emplace- 


‚| ment et des instruments dont il dispose. L'unique moyen 


pour cela est celui de restreindre les travaux de cet étab- 
lissement à des objets particuliers de recherches, en en sub- 
ordonnant le choix à l'étendue des ressources qui sont à la 
disposition de l'Observatoire. Le plan soumis par M. Sab- 
ler à l'Académie, indique ces objets: ce sont les recherches 
sur la constitution physique du soleil, et la photométrie des 
étoiles fixes. M. Struve approuve parfaitement ce choix 
et ajoute de son côté que pour faire avancer la science 
il ne suffit pas d'accumuler des observations, il faut en- 
core les soumettre à une discussion minutieuse qui peut 
étre faite le mieux par les observateurs eux-mémes. M. 
Struve se plait à reconnaitre que le personnel de l'Ob- 
servatoire de Vilna offre des garanties suffisantes, pour en 
attendre non seulement de bonnes observations concer- 
nant les deux objets susmentionnés, mais encore une ( 

eussion savante de ces observations. Quant à la publica- 
tion des résultats de leurs travaux, elle pourra se faire le 
mieux sous forme de eomptes-rendus annuels que l'Ob- 
servatoire serait tenu d'adresser à l'Académie. A cet effet 
M. Struve propose d'engager M. le Directeur de cet 
établissement à présenter dorénavant à l'Académie au 


moins une fois par an un rapport détaillé sur l'activité 


Bulletin de l'Académie Impériale 


224 





scientifique de l'Observatoire; ce rapport devrait contenir 
un résumé général des observations qui y seraient faites, 
ainsi qu'un exposé des principaux résultats que l'on peut 
en déduire. 

M. Sabler expose dans son rapport, qu'arrivé à Poul- 
kova, en vertu d'un arrété de la Classe du 19 avril 1861, 
M. O. Struve les moyens de ra- 


des choses le meilleur parti à prendre est celui de di- 
riger l'activité de l'établissement sur des objets d'études 
particuliers qui se recommandent par leur importance 
et pour lesquels les observations peuvent se faire avec 
des appareils qui n'ont pas besoin d'un emplacement par- 
faitement immuable. Apres une discussion soigneuse des 
diverses branches qui rentrent dans cette catégorie, MM. 
Sabler et O. Struve se sont arrêtés sur celles qui ont 
pour objet l'étude de la constitution physique du soleil. 
De tous les instruments qui sont employés actuellement à 
cet effet, le Photohéliographe que M. de la Rue a con- 
struit pour l'Observatoire de Kew d’apres les idées de 
Herschel, est sans doute l'appareil qui promet les plus 
beaux résultats. L'opération photographique au moyen de 
cet appareil ne demande qu'une petite fraction d'une se- 
conde et par conséquent l'immuabilité parfaite de l'empla- 
cement n'est pas ici une condition indispensable. 

M. dela Rue s'est déclaré prét à fournir un Photohé- 
liographe de dimensions pareilles à celui de Kew, dans 
un délai de 6 mois, au prix de 300 livr. sterl. (environ 
2000 r.). Il faudra ajouter à cette somme les frais de 
transport et de montage de l'appareil, ainsi que les dé- 
penses pour l'achat de divers appareils et substances em- 
ployés dans les opérations photographiques et pour l'acqui- 
sition de plusieurs ouvrages se rapportant à cet objet. Il 
est difficile de dresser d'avance un devis exact de toutes 
ces dépenses; M. Sabler pense cependant qu'elles ne dé- 
passeront pas un total de 2000 r. Si l'Académie approuve 
le projet de consacrer l'activité de l'Observatoire de Vilna 
aux études sur le soleil, il serait utile de doter encore 
cet établissement de quelques autres appareils de phy- 
sique et d'optique. M. Sabler se réserve dans ce cas 
de faire plus tard des propositions complémentaires. Toute- 
fois les fonds qui forment le capital de l'Observatoire sont 
amplement suffisants pour faire face à ces dépenses. 

Le second objet d'études pour l'Observatoire de Vilna 
serait la photométrie des étoiles fixes. Dans le dernier 
temps les travaux de Schwerd et de Seidel ont jeté un 
jour nouveau sur cet objet. Il paraît que l'appareil, ima- 
giné et construit par M. Schwerd, répond d'une ma- 
nière tout-à-fait satisfaisante à sa destination. M. Sab- 
ler désire donc, aprés que l'Observatoire sera pourvu de 
tous les appareils nécessaires à l'étude du soleil, de pou- 
voir employer les reliquats des sommes de cet établisse- 
ment à l'acquisition du photomètre de Schwerd. 

La Classe approuve complétement le plan de M. Sab- 
ler et les propositions de M. O. Struve et arréte 1^ que 

















le Directeur de l'Observatoire de Vilna sera autorisé à 
mettre son plan à exécution; 2? qu'il sera engagé à adresser 
à l'Académie un compte-rendu annuel de l'activité scien- 
tique de l'établissement qu'il dirige; 3° que omité 
Administratif sera invité à tenir à la disposition de l'Ob- 
servatoire les sommes nécessaires à l'acquisition des ap- 
pareils ci-dessus désignés, en portant ces dépemses sur les 
fonds de cet établissement; il sera requis en méme temps 
de faire connaitre à M. Sabler l'état actuel de ces fonds. 

L'Inspecteur des écoles à Ardatof, gouvernement de 
Nijni-Novgorod, par un office du 1 juin c., envoie des 
ossements fossiles, trouvés par le diacre Stcheglof, ainsi 
qu'une lettre dans laquelle celui-ci décrit la localité oü 
a été faite la trouvaille et prie de le charger officielle- 
ment de la mission de continuer des fouilles paléontolo- 
giques dans cette localité. Renvoi à l'examen de M. 

ran 

M. Girgensohn qui au dernier concours des prix Dé- 
midof, a obtenu un accessit de 714 roubles, accuse récep- 
tion de cette somme et exprime ses remerciments. 

M. Róber, de Drösde, par une lettre dy 22 juin nouv. 
st., annonce l'envoi prochain d'un ouvrage qu'il a publié, 
de son peres sous le titre: Elementar- Beiträge zur Bestim- 
mung des .Naturgesetzes*der Gestaltung und des Widerstandes, 
und Anwendung dieser Beiträge auf Natur und alte Kunst- 
gestaltung, von F. G. Röber, ehemaligem Königl. Süchs. Pro- 
fessor der Baukunst. Nach seinem Tode herausgegeben von 
dessen Sohne Fr. Rüber. 

M. Weigel, libraire à Leipsie, fait connaitre, par une 
circulaire, que des manuscrits et des collections de notes. 
restés après la mort de Charles Ritter, se trouvent entre 
ses mains et se composent: 1° de 434 volumes in-4° et de 
50 volumes in-S° de notes, extraits et opuscules imprimés, 
rangés par matières et se rapportant à la géographie des 
différentes contrées; 2? de quatre cartons de divers mé- 
moires de Ritter, et de relations de plusieurs voyages ce- 
lébres; un carton renfermant un travail inédit du Professeur 

orkel sur le voyage de Marco Polo; et de deux grands 
cartons, contenant la succession littéraire de M. Schulz, 
Consul à Jérusalem; 3° d'un exemplaire complet de l'ou- 
vrage de Ch. Ritter Erdkunde, avec des notes et des cor- 
rections de la main de l'auteur; 4? d'un exemplaire des 
tomes 2, 3, 4 et 6 du méme ouvrage avec des corrections 
de la main du Professeur Ideler; et enfin 5° d'une série 
considérable de lettres (plus de 1000), adressées à Ritter 
par divers savants, et dans leur nombre plusieurs cen- 
taines sont de A. Humboldt. Le détenteur de toute cette 
succession littéraire de Ritter désire la céder, daus toute 
son intégralité, à un établissement public qui puisse la 
faire valoir conformément aux idées du grand géographe. 
Recu pour avis. 

. Baer annonce qu'il a été élu membre externe de la 
Société des Naturalistes de Batavia — Naturkundige Veree- 
niging in Nederlandsk Indie. On en informera le Comité 
Administratif. 








Paru le 16 aoüt 1861. 


an UP a Enz ae RO 








Kónigsberg, 
T. IV, N° 4. M. Sehubert, 
membre correspondant. 








BULLETIN 


DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 


TOME IV. 


( Feuilles 15 — 17.) 











CONTENU: 
Page 
L, de Schrenck, Nouvelles de la rivière Soungari, d’après des notes reçues de = 
MAREIBOMICE EE E Ee e un VS US CUS SOUS VUS P 225 — 245 
D. Menndéléeff, Essai d'une théorie sur les limites des combinaisons ongida P. 245 — 250. 
C. Maximowiez, Golowninia, un nouveau genre de la famille Gentianeae; avec une in- 
troduction de M. Regel. (Avec une Planche.)............................ 250 — 255. 
M. Brosset, Examen critique de quelques passages de la Description de la Grande- | 
Arménie, du P. L. Alichan, relatifs à la topographie d’Ani................. 255 — 269. | 
AE des PORC: EE EE a honora mm os 269 — 272. | 
— i 


On s'abonne: chez MM. Eggers & Ce, libraires à St.- Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de 
FAR (Komurers Ilpasserin HwMuepavopekoi Akaxemin Hayk®) et chez M. Léopold Voss, 
libraire à Leipzig. 


Le prix d'abonnement, par volume composé de 86 feuilles, est de 8 rbl. arg. pour la Russie, 
8 thalers de Prusse pour l'étranger. 





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29 


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BULLETIN 


DE L'ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 





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Nachrichten vom Ssungari-Fluss, aus einer 
brieflichen Mittheilung des Hrn. Maxi- 
mowicz an Hrn. Leop. v. Schrenck!). 
(Lu le 7 juin 1861.) 

Bei meiner Abreise aus St. Petersburg war es meine 
Absicht, im Sommer dieses Jahres (1859) einen der 
zwei südlichen Hauptzuflüsse des Amur, den Ssungari 
oder Ussuri, so weit als möglich hinaufzugehen und 
erst im Spätherbst den Amur abwärts nach Nikolajefsk 
zu reisen. Beide Ströme waren fast gleich unbekannt, 
und versprach der Ssungari auch ein interessanteres 
Feld der Beobachtung. nicht allein wegen seiner dich- 
teren, hauptsächlich mandshurisch-chinesischen länd- 
lichen und städtischen Bevölkerung, deren Treiben 
bisher noch von keinem Europäer ausführlicher be- 
schrieben worden, sondern auch hauptsächlich wegen 
seiner grösseren Erstreckung in südlichere Breiten 
hinein und der Resultate, die in diesen Gegenden für 
naturwissenschaftliche Forschungen erwartet werden 
konnten; so war hier doch die Wahrscheinlichkeit des 
Erfolges, bei der bekannten Art, wie die chinesische 
Regierung ihre Tractate zu halten pflegt, eine viel 
geringere als bei dem zwar in beiden genannten Be- 
ziehungen unbedeutenderen Ussuri, der aber jetzt als 
russischer Fluss für jeden russischen Naturforscher 
Interesse haben muss, für mich speciell aber noch be- 
sonders so, da er sich der an eigenthümlichen Pflan- 
zenformen reicheren Litoralflora näher befindet als 
der continentaler gelegene Ssungari. Gegen einen Be- 
Such des Ussuri sprach aber andrerseits die Erwä- 
gung, dass sich bereits ein Naturforscher (Hr. Maack) 
an demselben befindet, und es, in einem immer noch 





1) Obgleich dieser Brief viel früher geschrieben worden und auch 
einen früheren Reiseabschnitt des Hrn. Maximowicz als der- 
jenige vom Ussuri (s. Bullet. de l'Acad. Imp. des Sc. de St. Pétersb. 

p- 545) abhandelt, so ist er uns doch in Folge mehrerer Um- 
stände, deren Erörterung wir übergehen, erst jetzt zugekommen, 
eine Verzögerung, die jedoch dem Interesse desselben keineswegs 
Abbruch thut, da die Gegenden über welche er handelt, der un- 
tere Lauf des Ssungari- Flusses, später von keinem Reisenden be- 
sucht worden sind. Schr. 











so unbekannten Lande wie die Mandshurei, im In- 
teresse der Wissenschaft liegt, wenn jeder Reisende 
sich bestrebt, seine eigenen, von Vorgüngern noch 
unbetretenen Wege zu gehen. Die Entscheidung zu 
Gunsten des einen oder andern Flusses musste ich 
natürlich so lange aufschieben, bis ich erfahren, wie 
die mandshurische Regierung den die freie Schifffahrt 
auf dem Ssungari betreffenden Artikel des Aigunschen 
Vertrages halten würde. Einstweilen musste ich es 
mir angelegen sein lassen, so früh an Ort und Stelle zu 
sein, als die Reisevorbereitungen nur zulassen wür- 
den, um, in welchen Fluss ich auch ginge, so wenig 
als möglich vom Sommer auf die Reise dahin und so 
viel als móglich davon auf das Studium des Flusses 
selbst verwenden zu kónnen. Ich glaubte aus Peters- 
burg am 13. März früh genug abgereist und in Ir- 
kutsk am 5. April früh genug angekommen zu sein, 
um in den ersten Tagen des Mai meine Amur-Fahrt 
beginnen zu können, jedoch hier traf mich schon die 
erste Enttäuschung. Die Schilka-Gegend, wo sich 
jetzt alles concentrirt, was auf den Bau und die Aus- 
rüstung der jährlich den Amur abwärts ziehenden 
Barken-Karavanen der Krone Bezug hat, ist noch so 
dünn bevölkert und lag bis vor Kurzem noch so sehr 
im äussersten, von Industrie und Handel unberührten 
Winkel Sibiriens, dass die wenigen Jahre, seitdem der 
Amur von den Russen befahren wird, noch lange 
nicht hingereicht haben, um im Volke selbst eine 
kräftigere Betheiligung an der Beschiffung des Amur 
hervorzurufen. Womit nicht die Kronsmagazine aus- 
helfen können, muss der Reisende sich aus Irkutsk 
ünd anderen Städten herbeiholen, und selbst die ein- 


| fachsten, für ein Boot nöthigen Gegenstände, die man 


sonst in jedem Dorfe Russlands haben kann (z. B. 
Theer und Leinwand) machen oft eine Reise noth- 
wendig, um sie herbeizuschaffen. So erlaubten denn 
auch mir meine Vorbereitungen, in so kleinem Maass- 
stabe sie auch waren, erst am 7. Juni aufzubrechen 
und am 13. Juni bei Ust-Strelka in den Amur ein- 


zutreten. 
15 


227 


Bulletin de l’Académie Impériale | 


228 





Den Amur fand ich seit 1856 sehr zu seinem Vor- 
theil verändert. Damals fanden wir von Ust-Strelka 
bis zur Dseja-Mündung blos 2 interimistische Kosa- 
ken-Pikets, jetzt ist die ganze Strecke bis hierher 
und noch weiter bis zur Ussuri-Mündung in Zwischen- 
räumen von nicht über 40 Werst mit Dörfern (Sta- 
nizen von Infanterie- und Kavallerie-Kosaken) be- 
setzt, und wo an der Dseja-Mündung Seiskoi Piket 
stand, liegt jetzt die Stadt Blagowestschensk. Die 
Dörfer lassen übrigens noch deutlich in ihrem Äus- 
seren das Jahr ihres Alters erkennen. Die ältesten, 
die von 1857, haben fertige Häuser, umzäunte Höfe 
und Küchengärten und besitzen Äcker, wo schon das 
Korn wogt; zwischen ihnen liegen die von 1858, noch 
ohne Kornfelder, meist auch wohl ohne Zäune, aber 
mit fertigen Häusern, und endlich sind die Zwischen- 
räume zwischen den beiden vorigen erst in diesem 
Sommer besiedelt worden, wo ich denn die Einwoh- 
ner noch in Rindenzelten wohnend antraf. Grössere 
Bevölkerungscentra sind am unteren Ende des Bureja- 
Gebirges (Jekaterino-Nikolsk), gegenüber der Ssun- 
gari-Mündung (Michailo-Ssemjonofsk) und 35 Werst 
unterhalb der Ussuri- Mündung (Chabarofka) ange- 
legt; unterhalb Chabarofka und bis nach Mariinsk 
endlich giebt es nur erst Poststationen. Bei der Ju- 
gend aller dieser Niederlassungen versteht es sich 
von selbst, dass der Reisende nicht darauf rechnen 
darf, Lebensmittel und dergleichen in denselben zu 
erhalten, sondern alles Nöthige mit sich führen muss 
und sogar von den Einwohnern selbst um Manches 
angegangen wird. 

Auch in Blagowestscheusk, dem Bette der 
Amur-Provinz, zu der auch das dem Ssungari gegen- 
überliegende Gebiet gehórt, konnte ich nichts Siche- 
res über die Ssungari-Schifffahrt erfahren. Man be- 
stätigte mir nur das bis nach Petersburg gelangte Ge- 
rücht von der Ssungari-Fahrt des Kaufmanns Tsche- 
botaref aus Nikolajefsk im vorigen Jahre, fügte aber 
hinzu, dass er sich den Zugang zum Strom beim chi- 
nesischen Wachtposten an der Mündung nur durch 
Drohen mit Waffen in der Hand erzwungen und in 
diesem Frühjahre die Absicht gehabt habe, die Reise 
nach Ssan-ssin?) zu wiederholen, wusste aber noch 
nicht, ob er dieselbe angetreten. Da sich aber zur 





2) Genauer müsste es Ssjang-ssing geschrieben werden, indess 





Zeit meiner Anwesenheit in Blagowestschensk die 
neugegründete Amur- Compagnie entschlossen hatte, 
trotz mancher Anzeichen einer unfreundlichen Ge- 
sinnung der mandshurischen Regierung, versuchs- 
weise einen Commis mit einem Boote voll Waaren 
zur Ssungari-Mündung zu schicken, so erbat auch 
ich mir von unserer hiesigen Regierung einen rus- 
sisch und mandshurisch geschriebenen Geleitbrief in 
derselben Art, wie jener Commis ihn erhalten hatte, 
um mit ihm gleichzeitig den Versuch einer Ssungari- 
Fahrt zu machen, falls er aber fehlschlüge den Einlass 
nicht mit den Waffen in der Hand zu erzwingen, son- 
dern ohne Zeitverlust in den Ussuri zu gehen. 

Am 2. Juli reiste ich von Blagowestschensk ab 
und war, ohne mich unterwegs viel aufzuhalten, am 
13. Juli an der Ssungari-Mündung. Ich hielt mich, 
um nicht an ihr vorbeizugehen, hart am rechten Amur- 
Ufer; es ist hier niedrige Schwemmwiese,, der ein- 
zelne Inseln und Sandbänke vorliegen. Hat man die 
letzte Sandbank passirt, so liegt vor Einem das andere 
Mündungsufer des Ssungari, ein hügeliges Waldland 
mit dem Dorfe und Wachtposten Dshang-dshu-gere, 
und das Boot tritt so plótzlich aus dem schwarzen 
Amur- Wasser in das weisslichbraune des Ssungari 
hinein, dass meine Leute besorgt die Tiefe massen, 
in der Meinung, wir seien einer Schlammbank zu nahe 
gekommen. Das Wasser ist in der That so trübe, dass 
selbst ein kleines Quantum auf dem Boden eines Gla- 
ses noch ganz neblig aussieht; an der Gränze spielt der 
Ssungari in kleinen Wölkchen in dem Amur-Wasser, 
und sie ist so scharf, dass man bei hineingehaltener 
Hand die Finger in dem einen und die Handfläche im 
andern Strome haben kann. Mit einem schmutzigen 
Keile schiebt sich der Ssungari in den Amur hinein; 
und bei der Entfernung des linken Amur-Ufers scheint 
es, als ob er den Amur vollkommen verdränge und 
verschlinge. Die überraschende Farbenverschieden- 
heit der Stróme wurde noch besonders hervorgeho- 
ben durch den Wind und den Schatten von einer 
schweren Gewitterwolke, die sich über dem andern 
Ssungari-Ufer entlud und feine Wellen auf dem Wasser 
schlug, während auf meiner Seite die helle Mittags- 
sonne in den Amur hineinbrannte; auch mag der 
Ssungari schmutziger als gewöhnlich gewesen sein, 





kommt nahe derselbe Laut heraus, wenn man erstere Lesart fran- 
zósisch ausspricht. 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





da er, wie ich bald erfuhr, jetzt eben seinen hóchsten 
Wasserstand erreicht hatte. 

Am Dorfe und W gere stand 
das lange vor mir angekommene russische Handels- 
boot, und ich eilte, sobald ich in der Nähe des Pos- 
tens gelandet war, zu meinem Schicksalsgeführten, 
um Erkundigungen einzuziehen. Kurz vor dem Dorfe 
kam er mir entgegen, umringt von mehreren Mandshu 
und von einem Boote begleitet, in dem ein Beamter 
sass. Der Kaufmann erzählte mir dasselbe was der 
Beamte, dass man uns nämlich unter keiner Bedin- 
gung durchlassen wolle, ohne indess für dieses Ver- 
bot irgend einen Grund anzugeben, und als ich den 
Mandshu-Beamten, der darauf zu meinem Boote ge- 
eilt war, um es nach dem Dorfe zu bringen, ein- 
holte, ihm meinen Geleitbrief vorzeigte, mich auf den 
Tractat berief und erklärte, mich nicht von einem 
Beamten widergesetzlich abweisen lassen, sondern 
die Reise antreten zu wollen, lud er mich zurück 
ins Dorf ein, um den Geleitbrief einem höheren 
Beamten vorzulegen, der die Erlaubniss zur Reise 
ertheilen oder aber letztere auch ganz verbieten 
könne. Ich glaubte darauf nicht eingehen zu dürfen, 
da ich damit die Competenz dieses Beamten, mir den 
Durchlass zu verweigern, anerkannt hätte, sondern 
bat, demselben den Inhalt meines Geleitbriefs zur 
Kenntniss zu bringen, und bestieg mein Boot. .Man 
drohte mir zwar, ich würde bei einem Kriegslager, 
das sich unweit von hier befinden sollte, mit Schüssen 
empfangen werden, und musste das Seil, mit dem das 
Boot am Ufer befestigt war, mit Gewalt unter den Füs- 
sen der Mandshu hervorgezogen werden, allein es 
wurden sonst durchaus keine Anstalten gemacht, Ge- 
walt gegen mich anzuwenden.-Nach mir stiess auch 
das Handelsboot ab, dieses ohne die geringsten Hin- 
dernisse erfahren zu haben, und zwar deswegen, weil 
die Mandshu glaubten, ich sei derjenige, der ihm die 
Befehle zur Abreise überbracht habe. Da die ganze 
Verhandlung so friedlich abgelaufen war, so sah ich 
meine Ssungari-Reise als gesichert und das Gebahren 
der Mandshu nur als einen Versuch an, die freie 
Schiftfahrt auf dem Ssungari durch Drohung und Ver- 
weigerung des Durchlasses so viel als möglich zu 
verhindern, ohne dass ihre Instructionen ihnen Ge- 
walt anzuwenden erlaubten. Dass sie die diesjährige 
Ssungari-Reise des Kaufmanns Tschebotaref hart- 





ht + ists 2.3 
X 





näckig läugneten, obgleich ich mich unterdess vom 
Gegentheil überzeugt hatte, schien mir diese Ansicht 
nur zu bestätigen. 

Bald nachdem man das Dorf Dshangdshu hinter 
sich hat, wird der Ssungari, der an der Mündung ein 
einziges Bette von etwa 1 A Werst Breite besitzt, 
inselreich und viel breiter. Sein linkes Ufer ist und 
bleibt, so weit ich es kenne, niedriges Wiesenland. 
Das ticbifs das ich fast ausschliesslich verfolgte, 
wird Alaah von den Ausläufern des Hügelzuges von 
Dshangdshu eingenommen, die zuletzt in nackten stei- 
len Thonabhängen zum Flusse abstürzen. Der bei 
Dshangdshu dichte Wald wird bald lichter und ver- 
schwindet darauf ganz, um erst beim nächsten Dorfe, 
Nelbu (20 Werst weiter), auf einer kurzen Strecke 
wieder aufzutreten. Die ersten 40 Werst geht es 
in südwestlicher Richtung, danach aber gegen 150 
Werst in westsüdwestlicher, bis zum Dorfe Wale-ho- 
ton. Auf dieser ganzen bedeutenden Strecke herrscht 
die grösste Einfórmigkeit. In wenigen flachen Schlin- 
gen windet sich der Strom durch zahlreiche niedrige 
Inseln durch und an niedrigen Ufern vorbei, die sich 
kaum von den Inseln in ihrem Äeussern unterschei- 


den. So tief der Strom, zumal an seinem linken Ufer, 


ist, so setzt er doch zahlreiche Bänke an, die an aus- 
tretenden Flussknieen oft wohl eine Werst weit in den 
Strom sich hineinerstrecken und bei niedrigem Was- 
serstande sich entblössen sollen. Wer den Amur in 
seiner ganzen Länge befahren hat, überzeugt sich am 
Ssungari sehr bald, dass es dieser letztere Strom ist, 
der dem unteren Amur einen so verschiedenen Cha- 
rakter von dem oberen verleiht: die Masse weichen, 
lehmigen Niederschlags, die er ihm zuführt, übergiesst 
die Bänke, Inseln und Ufer im Amur und giebt ihnen 
mit der ähnlichen Beschaffenheit auch zugleich eine 
ähnliche Vegetation. Nur hat man am Amur nirgends 
eine so grossartige Einförmigkeit, wie sie hier dem 
Reisenden fort und fort vor Augen ist. Zwei hundert 
Werst weit fährt man immer nur durch dieselbe 
niedrige Ebene, welche überall mit menschenhohem 
Grase (Calamagrostis) bedeckt ist, und auf welcher an 
trockneren Stellen kleine Espengehölze, eut den nasse- 
ren und zum Ufer hin W che sich ansiedeln 
oder 10 Fuss hohe Schilfwälder stehen, die sich vor 
dem Winde mit scharfem Geraschel schaukeln. Es zeigt 
sich wohl am Horizonte von Zeit zu s n ohne 





Bulletin de l'Académie Impériale 


232 





jedoch bis ans Ufer zu kommen, es tauchen in gros- 
sen Zwischenräumen einzelne Höhenzüge auf, z. B. 
am linken Ufer Vorberge des Bureja-Gebirges (Chadda- 
Gebirge der Golde und Mandshu) und mehrere nie- 
drige Hügelketten am 'rechten Ufer, jedoch tritt nur 
eine einzige der letzteren, und noch unweit (40 Werst) 
von der Ssungari-Mündung, in eine grössere Nähe, 
so dass man die Strauchvegetation auf den sanftge- 
rundeten Gipfeln und die Wiese am Fusse der Ab- 
hänge unterscheiden kann. Erst nach nahe 200 
Werst, bei Wale-hoton, sieht man den ersten Hügel- 
rücken bis an den Strom selbst vortreten und zu ihm 
stellenweise in Felsblócken von poróser schwarzer 
Lava abfallen. Sein Laubwald ist in seiner Zusam- 
mensetzung schon recht bedeutend von dem zuletzt 
gesehenen an der Mündung verschieden. Kaum an- 
ders als durch den sie bedeckenden Wald kenntliche 
Ausläufer dieses Hügelzuges treten auch noch 20 
Werst höher und bei Ssussu (40 W. oberhalb Wale- 
hoton) in die Nähe des Stromes. Dieser schlägt hier 
wieder eine südwestliche Richtung ein, beschreibt 
steilere Krümmen als vorher, besitzt weniger Inseln, 
und seine Ufer werden allmählich höher und trockner. 
In Süd erscheint eine entfernte Bergkette, die mit 
ihren theils abgerundeten, theils stumpfspitzigen 
Gipfeln bald fast den ganzen südwestlichen Horizont 
einnimmt, 90 Werst oberhalb Wale-hoton in die Nähe 
des rechten Ufers tritt, mit ein paar steilen, glat- 
ten, felsigen Abhängen von röthlicher Farbe und por- 
phyrartigem Ansehen zu demselben abfällt und den 
Fluss zu einem steilen Knie nach Süden und Südsüd- 
osten zwingt, wonach sie sich von demselben entfernt 
und jener seine frühere südwestliche Richtung wieder 
einzuschlagen und bis zur Stadt Ssan-ssin beizubehal- 
ten scheint, zu welcher hin am Horizonte abermals 
ein, jedoch viel niedrigerer Höhenzug am rechten 
Ufer dahinstreicht, und auch am linken schwache ge- 
radrückige Höhen sichtbar werden, wahrscheinlich 
blos die Abfälle einer Be die es erhóhten 
Landfläche. 

In der Nähe der Beh angekommen, werden beide 
Stromufer zur hohen, trocknen Prairie, die in thoni- 
gen, unter was Abhängen von meistens gelb- 
brauner Farbe zum Flusse abfällt, und die Inseln ver- 
schwinden beinahe ganz. Da nach den Aussagen der 
Einwohner der Fluss oberhalb der Stadt immer 


‘hat, den Wald zu studiren, 





bergigere Ufer bekommt, so scheint es beinahe, 
als ob man seinen unteren Lauf hiemit hinter sich 
hat und in den mittleren eintritt. Doch bleibt sich 
die Strömung von der Mündung an ziemlich gleich 
und beträgt bei dem jetzigen höchsten Wasserstande 
an den raschesten Stellen nicht über vier Werst 
stündlich, sinkt aber in schmalen Flussarmen bis 
auf Ui Werst herab. 

Ich erwähnte schon oben, dass der Laubwald im 
Süden (bei Wale-hoton) sich bedeutend von dem des 
südlichen Amur unterscheidet. Das Land ist freilich 
so wesentlich Prairieland, dass man kaum Gelegenheit 
indess mischen sich zu 
den Eichen- und Ulmenwäldchen, die man bisweilen 
antrifft, zahlreiche Apfelbäume (Pyrus ussuriensis), 
zwei verschiedene Rhamnus-Arten, und bei Wale-ho- 
ton ist ein Aprikosenbaum sehr häufig, der mit seinen 
mehr als fussdicken Stämmen, breiten Kronen und den 
zahlreichen gelbrothen Früchten viel zum Schmucke 
der Landschaft beiträgt; dagegen fehlen die meisten 
Baumarten der dichteren Amur-Wälder am Flussufer 
ganz und sollen sich erst auf den entfernteren Gebir- 
gen einfinden, wie z. B. die Wallnuss, Linde, Esche, 
von der Weissbirke und sämmtlichen Nadelhölzern 
gar nicht zu reden. Das Unterholz ist dasselbe, wie 
man es auch am Amur sieht, doch sind mir solche 
natürliche Weinlauben und solche Festons von Vitis und 
Dioscorea, wie sie hier von Wipfel zu Wipfel sich aus- 
spanner, am Amur nirgends vorgekommen, und manche 
Sträucher (Panax und Evonymus alatus) erreichen 
hier eine Hóhe von 20 Fuss. Auch auf die Kraut- 
vegetation äussert die mildere Breite, in der man 
sich befindet, ihren Einfluss. Das einfórmige Grün 
der Schwemmwiese, das stellenweise von Artemisien 
grau, stellenweise von Wicken und Mulgedium blau 
angelaufen erscheint, bleibt zwar unveründert, allein 
die nach Süden zunehmenden Schlingpflanzen senden 
auch in diese einige Repräsentanten hinein (z.e B 
eine Cuscuta und eine neue Leguminose). Solche Stel- 
len, die je weiter je häufiger werden, sehen sehr ein- 
ladend und eigenthümlich aus, allein schon nach we- 
nigen Schritten schlagen die verstrickten Grasmassen 
über dem Kopfe des Wanderers zusammen und lassen 
ihn weder vor- noch rückwärts. Auch die Artemisia- 
Gestrüppe um die Dörfer werden hier durch Aristolo- 
chia, Thladiantha, Metaplexis u. s. w. noch enger als 


des Sciences de Saint - Petersbourg. 


234 





am Amur durch den japanischen Hopfen umschlun- 
gen. Am wenigsten verändert erscheinen die trocknen 
Prairieen oder Steppen, denn hier herrschen noch die 
nämlichen Hauptpflanzen wie weiter im Norden und 
nur einzelne neue Kräuter werden beobachtet, die 
aber dafür bald eben so häufig sind wie die anderen; 
ich nenne blos die reizende rosenrothe Barnardia scil- 
loides aus China und eine Scrophularia. 

Mit der grossen Einförmigkeit der Pflanzenwelt 
ganz übereinstimmend verhält sich auch die Thierwelt. 
Eigentlich die Insektenwelt, denn der Juli ist nicht 
der geeignete Zeitpunkt, um viel Säugethiere und 
Vögel zu sehen. Allein auch diese reducirt sich auf 
wenige Arten. An Tagen, wie ich sie hier so häufig 
hatte, wo die Sonne mit besonderer Gluth durch die 
dicken Regenwolken brennt, welche sich inmitten ei- 
ner drückenden Stille ansammeln, sind es am Tage 
Bremsen von verschiedenen Arten, von der Grösse 
eines Viertel- bis zu der eines Zolles, und mikrosko- 
pische Schnaken, die sich um jedes lebende Wesen, 
das sich in die Wiese hineinwagt, in erschreckender 
Menge ansammeln, und zahllose Heuschrecken und 
Grashüpfer begleiten das Gesumme der erstern mit 
lautem Gezirpe. Gegen Abend verschwinden die Brem- 
sen allmählich, die Tags im Grase versteckten Mücken 
erheben sich in solchen Schaaren, dass die Luft wie 
von schwarzem Staube erfüllt erscheint, dass man sie 
beim Athmen in Mund und Nase bekommt und sie 
Einem in die Augen und Ohren hineingerathen, und 
noch lange nach Sonnenuntergang verschwimmt der 
feine Gesang der einzelnen Mücken zu einem leisen, 
ununterbrochenen und gleichmässigen Getöne, das 
stundenlang in der warmen Abendluft gehört wird. 
Alle übrigen Insekten, da ich mit diesen begonnen, 
sind verhältnissmässig selten, und die wenigen Käfer 
und Schmetterlinge, die ich bemerkte, gehörten, wie 
es scheint, auch am Amur vorkommenden Arten an; 
ein feuchtes Jahr wie das heurige ist nicht geeignet, 
sie zahlreich hervorzurufen. Vögel waren nur wenige 
zu sehen. Ausser den Emberizen und Rohrsängern 
in Wiese und Weidengebüsch waren nur Elstern und 
Krähen häufige Erscheinungen; der kleine graue, 
grünschnäbelige Reiher, der auch am Amur in wei- 
denumsäu: Armen vorkommt‘), flog hier häufig vor 





—————— 
3) Ardea virescens L. Var. scapularis mie, s. meine Reisen und 
Forsch. im Amur-Lande. I. p. 437. Schr. 


dem Boote auf; dagegen waren der gemeine grosse Rei- 
her (Ardea cinerea), der Storch (Ciconia alba), der Kra- 
nich und die verschiedenen Strandläufer nur sehr sel- 
ten zu sehen, ohne Zweifel weil das Wasser alle Sand- 
bänke überdeckt hatte; Enten und Gänse sassen mit 
ihren Jungen in den überschwemmten Grasflächen 
versteckt, doch bemerkte ich unter ihnen einzelne mir 
unbekannte Formen, wie z. B. eine grosse, sehr bunte, 
schöne Ente mit vorherrschendem Orange im Gefieder. 
Wenn ich noch anführe, dass das Reh fast jeden Abend 
sein trompetenähnliches Geschrei hören liess, so habe 
ich das Verzeichniss der unterwegs beobachteten Thiere 
nahezu erschöpft, denn für Reptilien war die Locali- 
tät ungünstig, und die Fische waren bei dem Hoch- 
wasser in die Wiesen gegangen und wurden sehr spar- 
sam erbeutet. Von jagdbaren Säugethieren nannten 
mir die Golde als häufig den Fuchs, doch nur in der 
rothen Varietät (der schwarze ist so selten, dass man 
ihn in manchen Dörfern ganz läugnete, im Revier von 
Ssussu ist blos ein Exemplar in den letzten 28 Jahren 
erlegt worden), Canis procyonoides, dessen Fell an die 
Stüdter zu Pelzen verkauft wird, den Bär, Mustela si- 
birica und den Wolf, der namentlich in den Steppen 
des Südens sich in grosser Menge umhertreibt, aber 
dem Vieh wenig Schaden thut und sich vor den Hun- 
den fürchtet; er wird viel gejagt. Der Zobel kommt, 
wie zu erwarten, erst in den entfernteren Gebirgen 
vor. Es sei beiläufig bemerkt, dass die Ssungari-Golde 
ihn nicht in Fallen und Selbstschüssen fangen, son- 
dern vor dem Hunde mit der Kugel schiessen oder 
räuchern. Zu den seltensten Thieren der entferntesten 
unwirthbaren Gebirge zum Meere hin werden der Ir- 
bis und der Bergwolf (Canis alpinus) gerechnet. Der 
Tiger aber zieht sich zwar im Sommer in die Gebirge 
zurück, bewohnt jedoch im Frühjahr zur Brunstzeit 
häufig die Inseln des Stromes und stellt im Winter den 
Pferden und Hunden um die Dörfer nach. 

Der Ssungari ist auf der von mir besuchten Strecke 
von 3 Völkerschaften bewohnt. Seinen unteren Theil 
bewohnen ausschliesslich Golde auf einer Strecke 
von etwa 240 Werst, d. h. bis dahin ungeführ, wo 
er hóhere Ufer bekommt und inselfrei zu werden be- 
ginnt, den übrigen Theil Chinesen und. Mandshu. 
Jedoch ist zu bemerken, dass bis zur Stadt Ssan-ssin 





das linke Ufer, bis auf ein einziges, schon ganz in 
| der Nühe der Stadt gelegenes Dorf (Wada), vollkom- 


235 


Bulletin de l'Académie Impériale 





men unbewohnt ist und, wenigstens von den Golde, 
auch nicht bewohnt werden darf. 

Das Golde- Gebiet ist nur wenig bevölkert: man 
zühlt, Dshangdshu nicht eingerechnet, blos 13 Dórfer, 
und auch diese beleben die Flussufer nur sehr wenig, 
theils weil sie, fast alle auf niedrigem Lande und im 
Weidengebüsch gelegen, vom Flusse aus kaum be- 
merkt werden, theils weil sie sehr ungleich vertheilt 
sind, so dass man Tage lang reist ohne ein einziges 
zu erblicken, während wieder an anderen Stellen vier 
oder fünf ganz nahe beisammen liegen ^). 

Obgleich viele der Ssungari-Golde vom Amur hier- 
hergewandert sind und noch gegenwürtig, durch 
Nahrungsmangel von ihren alten Sitzen getrieben und 
durch die Nühe der sie mit allem Nóthigen versor- 
genden Stadt angelockt, von so weit als z. B. Ssoja 
hierherkommen, so finden sie doch hier in Vielem so 
abweichende Verhältnisse, dass sich ihr Leben und 
Treiben je mehr flussaufwürts, desto mehr von dem 
der Amur-Golde unterscheidet. Vor Allem macht 
sich der Mangel an Holz fühlbar. Häuser mit blossen 
Eckbalken aus Espenholz und Wänden aus lehmbe- 
worfenem Weidenflechtwerk findet man wohl stellen- 
weise auch am südlichen Amur, allein neu war es 
mir, die Leute kleine Reisen zu Boot unternehmen 
zu Ham um sich ‚von irgend einer Weideninsel Holz 
zu fällen, das sie in der Umgebung ihres Dorfes schon 
längst zum Brennen verbraucht hatten. Das Fehlen 
der Weissbirke am Ssungari, deren Rinde sich die 
unterhalb Wohnenden noch zum Theil viele Tagerei- 
sen weit aus dem Gebirge holen, zwingt sie auf das 
leichte Rindencanot, das dem Amur-Anwohner beinahe 
das ist, was dem Steppenmenschen das Pferd, so wie 
auf die Anfertigung der mancherlei Geräthschaften 
daraus zu verzichten und sich letztere fertig in der 
Stadt zu kaufen. Noch fühlbarer ist der Mangel an 
jedem Nadelholz, wodurch der hiesige Golde gezwun- 
gen wird, seine Böte, ja sein hölzernes Hausgeräth 
sich ferüg von den Bestesin Chihedon zu erstehen, 
die das Kiefern- und Zirbelholz dazu von weit ober- 
halb am Ssungari herliolen.' So wird er mehr und 





4) Es sind folgende: Nelbu, ein we grosses Dorf, Züske (mit 8 
Häusern), darauf die Gruppe: Kjaure, Hotton-gerin (9 de gege 
— (4 H.) und Futjche, darauf nach f 
hama (13 H.), dann mit kürzeren Intervallen : Wale- ré (7 HA 
Gett 126 H.), Dóucha (7 H.), und endlich. dieht forame die 
kleinen Dörfer: Emmake (8 H), Mongol: (2 H.) und Indamo. M.. 











"mmm 
mehr von den Chinesen abhängig, die Mittel aber, 
um all die vermehrten Bedürfnisse zu befriedigen, 
fliessen ihm, je weiter er flussaufwärts wohnt, d. h., 
je leiden er wird, desto spärlicher. Der Golde 
am unteren Ssungari ernährt sich nämlich noch einen 
grossen Theil des Sommers am fischreichen Ssachali 
(Amur), zum Winter zieht er auf die Jagd in das. 
Bureja-Gebirge oder in die am Ussuri, ja jenseits des- 
selben, am Meere gelegenen Bergketten und bringt 
von dort vortreffliches Pelzwerk, vor Allem viele und 
gute Zobel mit, dieer in der Stadt vortheilhaft verkau- 
fen kann. In der neuesten Zeit eröffnet sich ihm auch 
ein erwünschter Handel mit den russischen Ansiedlern 
am Amur, von denen er während seiner Winterzüge 
schon zahlreiche Gesprächsbrocken an den Ssungari 
mitgebracht hat. In Folge von all dem sind die un- 
teren Ssungari- Dórfer wohlhabend, und diese Wohl- 
habenheit macht ihre Einwohner unabhüngiger, freier 
im Betragen. Für die oberhalb Wohnenden sind jene 
Jagdreisen in das Bureja- und andere nórdliche Gebirge 
zu weit, der fischreichere Ssachali zu entfernt, ihre 
Jagdzüge zum Kengka-See und zu den umliegenden 
Bergen geben ihnen nur eine precärere und weniger 
werthvolle Ausbeute (nur noch wenige und schlech- 
tere Zobel), werden daher auch nicht mehr so regel- 
mässig unternommen, und der hiesige Golde eignet 
sich vielmehr von seinen Nachbarn, den Mandshu- 
Chinesen, mehr und mehr den baste an, zuerst 
indem er i seinem Küchengarten alle móglichen Ge- 
müse in grósseren Quantitüten baut, und dann indem 
er, in den letzten Dórfern, sein Feld regelrecht mit 
Hirse, Gerste, Sorghum, Soja und Tabak im Grossen 
bestellt und schon durch die Sorge um seine Àcker von 
dem fischenden und jagenden Nomadenleben zurück- 
gehalten wird. So ist es denn nur erst der zuoberst 
wohnende Golde, der sich dem Ackerbau vollkommen 
in die Arme geworfen hat, und sich in der That kaum 
durch was Anderes alsdurch die Sprache und den grós- 
seren Schmutz, in dem er lebt, von den Mandshu-Chi- 
nesen unterscheidet; das Volk zunächst unterhalb be- 


findet sich auf einer Übergangsstufe vom Urzustande 


zum Ackerbau und trägt alle die Übelstände, die eine 


| solche wohl immer mit sich führt, Armuth, Gedrückt- 
Kalk- | heit und Abhängigkeit von den reicheren Nachbarn. — 


Aus dem Vorigen ergiebt sich ein anderer Umstand, 
der den Ssungari-Golde von seinem Vetter am Amur 


237 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





unterscheidet, es ist die weit mannigfaltigere Nahrung 
desselben. Wenn man auch im Flusse noch häufige Weh- 
ren sieht und im Herbste Jukkola (getrockneter Fisch) 
bereitet werden soll, so lässt doch schon der Umstand, 
dass in den hiesigen Dórfern weit weniger Netze gese- 
hen werden und lange nicht von der gewohnten Man- 
nigfaltigkeit, auf eine weit grössere Armuth des Ssun- 
gari an Fischen schliessen, welcher nun der fast überall 
verbreitete Gartenbau und, wo noch kein Feld vorhan- 
den, der Einkauf von Nahrungsmitteln in der Stadt ab- 
helfen muss. Die Viehzucht dagegen ist noch sehr we- 
nig entwickelt. Ausser Hunden und Katzen sieht man 
in den Dörfern häufig nur noch Schweine und Hüh- 
ner. Die Pferde, welche sich jeder Ssungari- Golde 
hält und davon der Heichere bis 15 Stück besitzt, 
sind draussen in der Prairie, suchen sich am Tage, 
so gut es geht, vor den Bremsen zu verstecken und 
werden nur Nachts gesehen oder gehórt. Die grós- 
sere Unabhängigkeit der Bewohner vom Flusse spie- 
gelt sich sogar in der Bauart der Dórfer. Am Amur 
baut sich Jeder so nahe als móglich zum Wasser an, 
und das Dorf bildet eine dem Ufer parallele Strasse, 
hier dagegen liegen die Häuser in der malerischesten 
Unordnung durcheinander, und ihre Lage scheint durch 
die Lage von Garten oder Feld bestimmt. 

Wenn es die bittere Noth ist, die den Golde zwingt, 
die Lebensweise seiner Väter mit der mandshurisch- 
chinesischen zu vertauschen, sich in Grund und Bo- 
den zu civilisiren — den Ackerbau nämlich als die 
Grundlage aller Civilisation angenommen — so ist es 
dagegen freier Wille, Folge der Achtung eines jeden 
Urmenschen vor dem civilisirten, wenn er demselben 
sein Äusseres so viel Als möglich anpasst, die Klei- 
dung und Gebräuche desselben annimmt, seine Sprache 
lernt u. s. w., und manche dieser Äusserlichkeiten 
sind ja bekanntlich längst in die entferntesten Gegen- 
den gedrungen, bis wohin sich chinesischer Einfluss 
und Handel erstreckte. Von der Amur-Mündung an 
stromaufwärts gehend, findet man ein Bestreben sich 
immer mehr und mehr dem chinesischen Ideal zu nä- 
hern, und am Ssungari ist diese Annäherung nahezu 
vollbracht. Die Männer sind im Äussern von den ge- 
meinen Mandshu oder Chinesen durchaus nicht zu un- 
terscheiden, die Weiber handhaben fleissig den Kamm, 
um sich den complieirten chinesischen Haarputz mit 
der langen Nadel und den Blumen herzustellen, Stock- 





rosen, Malven und Mohn säet man zu diesem Zwecke 
in den Gärten, die Kleider sind nicht allein dem 
Schnitte, sondern auch dem Stoffe nach die der chi- 
nesischen Frauen, es herrscht gróssere Reinlichkeit, 
im Hause erscheinen der erhöhte chinesische Heerd, 

das chinesische Kohlenbecken, das Gitterwerk an 

Thür und Fenster, in der Nühe des Dorfes steht der 

buntbemalte chinesische Tempel mit den Halbgóttern 

in colorirtem Holzschnitte, Papier- und Räucher- 

opfern auf dem Altare und aufgereihten Schweins- 

schädeln vor der Thüre. All diese Eleganz, ja den 

für den Golde fast unnützen Luxus mandshurischen 

Lesens und Schreibens, mit dem vor mir zu prunken 

jeder gelehrte Golde mir meinen Geleitbrief zum 

Durchlesen abzwang, findet man da wo die grósste 

Wohlhabenheit herrscht, nämlich in den unteren Dór- 

fern, Nelbu etc., die Ackerbauer oben haben dagegen 

ihre Noth, sich das Unumgängliche zu verschaffen, 

und müssen auf diese angenehmen Flitter der Civili- 

sation verzichten. 

Die Reihe der Besprechung käme jetzt an die chi- 
nesisch-mandshurische Bevölkerung. Bevor ich aber 
das Wenige mittheile, was ich darüber erfahren, muss 
ich einiger Umstände erwähnen, die meine Rückkehr 
bewirkten, ohne dass ich sogar die Stadt Ssan-ssin 
erreicht hatte. i i 

Bereits in Nelbu begegnete mir ein bekannter 
mandshurischer Kaufmann aus Aicho, der mich sehr 
vor der Fortsetzung meiner Reise warnte und mich 
dadurch zur Umkehr zu bewegen suchte, dass er mir 
erzühlte, der Kaufmann Tschebotaref sei in Ssan- 
ssin ermordet worden und mich kónne vielleicht das- 
selbe Schicksal treffen, jedenfalls aber würde ich den 
(vorgeschützten) Zweck meiner Fahrt nicht erreichen, 
da es von seiner Regierung den Kaufleuten in Ssan- 
ssin bei Todesstrafe verboten sei, mit den Russen 
zu handeln. Von all dem glaubte ich ihm damals 
nicht ein Wort, weil er selbst ein Mandshu war, und 
ebenso dachte auch mein Reisegeführte, dessen Boot 
mich bald darauf überholte und den ich seitdem nicht 
wiedergesehen habe. Allmählich aber musste ich sei- 
nen Worten mehr und mehr Glauben schenken. So 
vorsichtig sich nämlich die Golde (auf Befehl der Man- 
dshu, wie sie selbst sagten) über alles die russischen 
Ssungari-Reisen Betreffende ausliessen, so sind sie doch 
ein zu einfältiges Völkchen, um sich nicht zuweilen zu 





239 Bulletin de l'Académie Impériale 240 
verplaudern, wenn sie einmal Zutrauen gefasst haben. | sahen. Die folgend ans brachte ich am linken 


Und dies haben sie mehr oder weniger zu jedem Rus- 
“en; baten sie doch, wir móchten bald an den Ssungari 
kommen und uns Dórfer bauen, damit sie weniger 
von den Mandshu heimgesucht würden! So erfuhr ich 
denn nach und nach, dass der höhere Beamte im 
Wachtposten, zu dem zu gehen ich mich geweigert 
hatte, der Gouverneur von Ssan-ssin selbst war, der 
an den Amur gekommen sei, um den Grafen Mura- 
wjof bei seiner Durchreise zu sprechen; ferner ga- 
ben sie an, dass Tschebotaref gefangen sitze, und 
um ihre Tauschartikel an mich desto eher los zu wer- 
den, bestätigten sie das, was der Mandshu-Kaufmann 
über das Handelsverbot in Ssan-ssin gesagt hatte. 
Da ich endlich nun nach mehr als zwei Jahren wie- 
der zuerst am Ssungari goldisch sprach und es An- 
fangs damit nichts weniger als gelàufig ging, so un- 
terredeten sich die Leute, in der Meinung ich würde 
das Gesagte nicht verstehen kónnen, ohne sich viel 
vor mir zu geniren; dabei wurde ich denn mehrfach 
den Hinzukommenden als der russische Beamte be- 
zeichnet, der sich für einen Kaufmann ausgebe, und 
gegen den ein Verhaftsbefehl in allen Dórfern ver- 
lesen worden sei, selbst die Couriere wurden be- 
zeichnet, die denselben überbracht, und die Golde, die 
sie geführt, wurden namhaft gemacht. Endlich ge- 
stand einer dem Tungusen, der als Ruderer bei mir 
diente und den er als einen halben Landsmann be- 
trachtete, dass Tschebotaref Anfangs gefangen ge- 
halten, später aber, als er einen Fluchtversuch machte, 
von chinesischen Landleuten eingeholt und, als er 
sich zur Wehr setzte, niedergemacht worden sei, 
dass die Mandshu die Folgen dieser That fürchteten 
und deshalb’alle nach Ssan-ssin kommenden Russen 
zurückzuhalten gedüchten, damit der Mord nicht an- 
ders der russischen Regierung bekannt werde, als 
durch den Gouverneur von Ssan-ssin, der es Mu - 
rawjof selbst mittheilen wolle. In Folge dieser 
Nachrichten liess ich in den letzten Golde-Dörfern, in 
deren manchem: ein Mandshu-Soldat in Garnison 
lag, der die Einwohner möglicher Weise gegen mich 
hätte aufbieten können, Nachts Wache stehen. Allein 
erst beim zweiten Chinesen - Dorf machten fünfzehn 
Mann den Versuch meine zwei, das Boot an der 
Leine ziehenden Kosaken zu binden, zogen sich aber 
rasch zurück, als sie eine Doppelflinte im Boote liegen 





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Jfer unter fortwä Lär 





gen meiner Wache 
zu: die Ursache war bald eine Heerde Pferde, bald 
eine Heerde Ochsen, die Anfangs friedlich in einiger 
Entfernung grasten und alsdann plötzlich und von 
allen Seiten sich gegen uns in Galopp setzten und 
auseinander getrieben werden mussten. Am nächsten 
Tage, den 28. Juli, als ich bereits das achte oder 
neunte Chinesen-Dorf passirte, setzten mir vier Bewaff- 
nete nach und machten zweimal den Versuch, meine 
an der Leine gehenden Leute zu überfallen, so dass 
ich diese mehrere Werst weit am Ufer escortiren 
musste und zuletzt genóthigt war, meinen im Gürtel 
unter dem Rocke steckenden Revolver sehen zu las- 
sen. Allein auch dann riefen sie vorüberfahrende 
Golde - Bóte um Hülfe an, schickten dieselben, ab- 
schlägig beschieden, mit der Bitte um Verstärkung 
in ihr Dorf und liessen endlich nur ab, als sie sahen, 
dass sich das Volk am anderen Ufer, das sich An- 
fangs allerdings zu den Böten begab, zu einem Über- 
falle auf bewaffnete Leute nicht entschliessen konnte. 
Dies Alles war geeignet, um meine letzten Zweifel an 
der Wahrheit des Gehó:ten niederzuschlagen, und 
wenn ich auch mit meinen vier Ruderern und bewaft- 
net, wie ich mit zwei Flinten und einer Pistole war, 
einem Überfalle am Tage, zumal bei der Feigheit die- 
ses Volkes, unterwegs vollkommen gewachsen zu sein 
glaubte, so konnte ich doch in der Stadt nichts Anderes 
als eine sichere Gefangennehmung erwarten, bis dahin 
aber weder Excursionen ins Land anstellen, wo sich 
Dorf an Dorf reiht, noch, selbst wenn ich mich auf 
die Beobachtung der Ufer n wollte, die Reise 
— vorausgesetzt ich passirte die Stadt — sehr weit 


fortsetzen, da meine geringe Mannschaft die unum- 


gänglichen Nachtwachen auf die Dauer nicht aushalten 
konnte. Daher gab ich denn mit dem gróssten Leidwe- 
sen, gerade als sich ein interessanter Theil des Stromes 
vor mir zu eröffnen begonnen hatte, das weitere Vor- 
dringen auf und entschloss mich zur Rückreise, die 
ich denn auch, ohne etwas Anderes als blosse Anstalten 
zur Verfolgung zu bemerken, unangefochten ins Werk 
setzte. 

Wegen der feindlichen Stimmung der Einwohner 
kann ich nun über die Mandshu-Chinesen wenig mehr 
mittheilen, als was ich selbst bei flüchtiger Durchreise 
von ihnen sah. Ein anderes Hinderniss zur Erkennt- 


241 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


242 





niss ihrer Lebensweise war auch meine Unkenntniss 
ihrer Sprache, obwohl mir letztere, glaube ich, nicht 
viel genützt hätte, da die wenigen Mandshu, welche 
goldisch verstanden, mir über die unwichtigsten Dinge 
die widersprechendsten Lügen auftischten. 

Das letzte Golde-Dorf, Indamo, und das erste Man- 
dshu-Dorf, Dljamssa, liegen nur 1—2 Werst auseinan- 
der; nach einem Zwischenraume von etwa 7 Werst 
beginnt alsdann eine so dichte Bevólkerung, dass man 
immer von einem Dorfe ein anderes oder mehrere, vom 
linken Ufer aus aber bis acht Dórfer auf einmal se- 
hen kann, bis dann kurz vor der Stadt abermals etwas 
grössere Zwischenräume zwischen denselben einzutre- 
ten scheinen. Diese Dórfer heissen, soweit mir die 
Golde mittheilten, wie folgt: Dljamssa, Wo-pà, Heitun, 
Focholo, Gyddile, Auke, Dabko, Zing-ssa (das unlängst 
zu einer Stadt erhoben worden sein soll), Mussjtu, Dal- 
ga, Ssjan-wo-cha, Atscha Wada (klein Wada), Dai Wada 
(am linken Ufer) und Ssuljcha, wo man denn schon aus 
den Namen derselben auf ein Vorherrschen der man- 
dshurischen oder chinesischen Bevólkerung in einem 
jeden schliessen kann; in manchen scheint auch, wie 
bei Aicho, immer nur eine einzige Nationalität bei- 
sammen zu sein. Fast alle Dörfer sind sehr gross, 
ziehen sich gewóhnlieh längs dem Ufer hin, oder sind 
auch (seltner) in einer schmalen Reihe vom Flusse aus 
landeinwärts gebaut, die einzelnen Häuser von hoch- 
umzäunten Höfen und Küchengürten umgeben und des- 
halb von unten, vom Flusse her, nicht viel sichtbar. 


Im Dorfe selbst oder in der nächsten Nähe desselben 


sieht man gewöhnlich eine Gruppe schöner alter Bäume 
oder auch ein ganzes Wäldchen von Espen, Ulmen 
und andern Bäumen stehen, die des Schattens wegen 
sorgfältig geschont werden, — eine hübsche, -das 
Dorf sehr zierende Sitte, die auch bei Aicho zu se- 
hen ist und die jetzt die Amur-Kosaken brummend 
nachahmen müssen. Die ausgedehnten Felder liegen 
nicht immer in der Nähe um das Dorf herum, sondern 
zuweilen recht weit landeinwürts, wenn sich dort 
feuchtere Lagen befinden, und tragen, sovielich davon 
sah, die schon oben aufgezühlten Culturpflanzen. Das 
zahlreiche Vieh, hübsche grosse Ochsen und niedrige, 
starkknochige, den transbaikalischen ühnliche Pferde, 
werden meist um die Dórfer nicht gelitten, da die 
Felder uneingezüunt stehen, sondern auf den Inseln 
oder unter Aufsicht besonderer Hirten am linken Ufer 
Tome IV. 





gehalten. Ich habe nirgends Heu machen sehen, und 
es könnte, nach der verhältnissmässig geringen Schnee- 
menge in diesen Gegenden, leicht der Fall sein, dass 
das Vieh sich sein Futter das runde Jahr hindurch 
auf der Steppe suchen muss. Die Einwohner selbst sind 
ein kräftiger, wohlgenührter Schlag Menschen, und na- 
mentlich die Mandshu sind meist grossgewachsene, 
starkknochige und fleischige Gesellen. Fast alle ha- 
ben ein munteres, gesundes Aussehen, und dies, so 
wie auch das ganze Ansehen des Landes, scheint auf 
ein gesundes Klima zu deuten. Dagegen kann man 
vom Golde-Gebiete nicht dasselbe sagen. An einigen 
Stellen zeigt die Bevölkerung ganzer Dörfer ein krank- 
haftes Aussehen, und Fieber und Schwindsucht sind 





jan manchen Orten sehr verbreitet (z. B. in Dóucha) 


— wohl eine Folge der weiten, im Frühjahr über- 
schwemmten oder sumpfigen Niederungen, die hier so 
häufig sind. Eine andere Krankheit dagegen, die Krätze, 
die ich sonst bei den Golde wenig bemerkt habe, die 
hier aber, wie sie selbst sagen, fast Niemand ver- 
schont, allein nach Jahresdauer etwa von selbst ver- 
schwinden soll, ist wahrscheinlich ein chinesisches Ge- 
schenk, das unter den Golde einen fruchtbaren Boden 
gefunden hat. 


` Ebenso wie das Chinesen- Gebiet gesunder.zu sein 
scheint, so ist es auch für den Ackerbau offenbar viel 
geeigneter. Der harte bráunliche Thonboden, den 
man hier auf der Steppe findet, scheint, wohl mit 
Hülfe des Düngers, den Kornfrüchten, nach dem Aus- 
sehen der Felder zu urtheilen, vortrefflich zu bekom- 
men, während man am unteren Ssungari nur auf die 
höheren, in der Nähe von Wäldchen gelegenen Stellen 
wird rechnen können, deren es, wie wir gesehen ha- 
ben, nur sehr wenige giebt. 


Die offenbare Wohlhabenheit, in der sich die hie- 
sige mandshurisch chinesische Bevölkerung befindet, 
wird wohl einzig und allein durch den vortheilhaften 
Absatz ihrer Produkte bewirkt. Ssan-ssin, eine so 
unbedeutende Stadt sie auch sein soll, kaum grósser 
als Aicho, eine Lehmstadt, wie sie ein weitgereister 
Golde verüchtlich nannte, ist doch das Centrum eines 
ausgebreiteten Handels. Denn sämmtliche Eingebore- 
nen des unteren Amur-Landes, selbst die hoch am. 
Ussuri eingerechnet, strómen hierher, als nach dem 
einzigen ihnen gesetzlich gestatteten Handelsorte, 

16 


2413 


Bulletin de l'Académie Empériale 


244 





um sowohl ihren Tribut abzuliefern, als auch für ihr 
Pelzwerk, ihre Felle u. a. Produkte sich vegetabili- 
sche Nahrungsmittel verschiedener Art, Branntwein, 
Tabak, Zeuge, Thon- und Glasgeschirre, ja, wie schon 
oben erwühnt, Meubeln und Bóte, d. h. lauter Pro- 
dukte der Stadt und ihrer nüchsten Umgebung, ein- 
zutauschen. Und zwar scheint es, als ob dies kein 
blosser Tauschhandel mehr, sondern ein wahrer, durch 
Geld vermittelter Handel ist, indem der Eingeborene 
(wenigstens der Ssungari-Golde) von dem Kaufmanne 
baares Geld oder Assignaten erhült und erst für diese 
bei einem anderen Handelsmanne sich seine Bedürf- 
nisse einkauft. Daher bei den Ssungari-Golde, ja selbst 
noch bedeutend Amur-abwürts, die bei ihren sonsti- 
gen Lebensverhältnissen überraschende Kenntniss der 


Curse von Silber- und Messinggeld und für ersteres | 


sogar eine Waage, auf der der Golde das erhaltene 
Silberstück aufs peinlichste zu wägen nie unterlässt. 
Der Zeitpunkt für diesen Handel ist hauptsächlich 
der Frühsommer, und, mit Ausnahme der Golde vom 
oberen Ussuri, die hierher den Noor-Fluss aufwärts 
in Böten schiffen und dann zu Pferde kommen, dient 
für alle Übrigen der Ssungari als Handelsstrasse. Mir 
begegneten häufig bereits auf der Rückreise begriffene 
Flottillen von Böten, die, 15 — 20 Stück beisammen 
und oft mit Gesang langsam rudernd, abwürts trie- 
ben und ausnehmend zur Belebung des sonst so 
einfórmigen Strombildes beitrugen. Am stattlichsten 
machten sich unter ihnen die Giljaken, deren Natio- 
nalität sich mir bereits durch den Birkenrindenhut 
und noch mehr durch verschiedene, halb giljakische, 
halb russische Anrufe, die zu mir herüberschallten, 
ausser Zweifel stellte. Nagelneu in zwei verschieden- 
farbige , ungleichlange, oft dunkelblaue und rothe 
Röcke gekleidet, steht der Steuermann am Ruder; 
bescheidener macht sich der malerisch durcheinander 
gelagerte Haufen der faulen Ruderer; hochgethürmt 
liegen die Graupensäcke ; stehen die Branntweinge- 
fässe, und weithin in die Ferne leuchtet von den 
Böten der Reichsten ein scharlachrother, goldverzier- 
ter Kasten, der zu Hause den Neid der Nachbarn 
erregen soll. 

Da meinen Gewährsleuten, den Golde, jenseit Ssan- 
ssin der Ssungari verschlossen ist, so konnte ich über 
das Land oberhalb auch keine Nachrichten einziehen. 
Das Einzige, was sie von den Chinesen wussten, war, 




















dass der Strom oberhalb der Stadt bergige Ufer be- 
kommt. Auch wussten sie durchaus nichts von ihren 
Landsleuten am Churga (Chulcha)-Flusse, von denen 
Ritter erzählt, obgleich sie ihren chinesischen Namen 
Ju-pi-tä-dse sehr wohl kannten, — vielleicht weil jene 
erst am Oberlauf des Churga zu treffen sind. Dagegen 
mag hier eine kurze Nachricht Platz finden, die ich über 
den Nonni (Naun)-Fluss von einem Golde aus Sser- 
guza am Ussuri erfuhr. Bevor sich noch die Russen 
am Ussuri niedergelassen, erzühlte er, kamen zuwei- 
len Ssolonen dahin, und mit einer Partie derselben 
machte er sich noch als ganz junger Mann auf, indem 
er mit ihnen Anfangs den Ussuri bis zum Ema hinauf- 
ging, von dort zum Ssungari hinüberkreuzte, den er 
unterhalb Ssan-ssin erreichte, und alsdann quer über 
Land, der Hirschjagd obliegend, am Naun- Mangu 
(Naun-Strom) oberhalb Tsitsikar ankam. Tsitsikar, wo- 
hin er einen Abstecher machte, um seine Beute an 
Hirschgeweihen zu verkaufen (bekanntlich spielen diese 
eine grosse Rolle in dem chinesischen Arzneischatze, 
wahrscheinlich als Aphrodisiacum), schilderte er als 
eine sehr grosse Stadt, strich sie als eine von Holz 
aufgebaute vor der Lehmstadt Ilan -hala (Ssan - ssin) 
besonders heraus und rühmte ihre Büchsenmacher, 
deren Flinten bei den Mongolen und Tungusen eifrige 
Käufer finden und sogar, bei vorheriger schriftlicher 
Abmachung, nach Jahresfrist vom Meister zurückge- 
nommen werden müssen, wenn der Käufer an densel- 
ben irgend einen Fehler entdeckt. Von Tsitsikar ging 
er einen Monat lang den oberen Naun hinauf, dann 
quer über die Steppe zum Ärgone (Argunj), von dessen 
Bergen er am andern Ufer deutlich die Dörfer der 
Russen, sie selbst und ihr Vieh unterscheiden konnte, 
und kehrte endlich ziemlich auf demselben Wege nach 
Hause zurück. Das Land am Naun-Mangu, meinte er, 
sei ebenes, kurzbegrastes und mit zahlreichen Salzefflo- 
rescenzen bedecktes Steppenland, ohne Berge, und an 
Bäumen sollen dort Weiss- und Schwarzbirken, Ulmen, 
Kiefern, Linden wachsen, aber keine Eschen. Das rechte 
Naun-Ufer sei Mongolenland; eine Strecke oberhalb 
Tsitsikar liegen Dörfer ackerbauender Dauren, und 


| oberhalb am Naun streifen überall Orotschonen (Tun- 


gusen) umher. — Es ist der einzige weitgereiste 
Golde, den ich unter den vielen Hunderten derselben, 
mit denen ich verkehrte, angetroffen habe; auch war 
er nicht wenig stolz auf seine abenteuerlichen weiten 


245 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


246 





Fahrten, über die des Breiteren auszufragen er mir 
aber leider keine Zeit liess. 

Am 31. Juli traf ich wieder an der Ssungari-Mün- 
dung ein. Mein Erscheinen im Wachtposten, da man 
mich wahrscheinlich in Ilan-hala wohl aufgehoben 
wühnte, rief einen komischen Schrecken unter den 
hiesigen Mandshu-Soldaten hervor: sie bestiegen, 
was sie sonst tief unter ihrer Würde halten, Rinden- 
canots, eilten mir nach, indem sie sich für Golde aus- 
gaben, und suchten auf alle Weise über das, was ich 
am Ssungari erfahren, in's Klare zu kommen, und als 
ich gar am Posten zur Nacht anhielt, hatte ich 
die Ehre, von vier Soldaten in ehrfurchtsvoller Ent- 
fernung bewacht zu werden. Ich füge hinzu, dass 
kurze Zeit darauf der Körper des unglücklichen Kauf- 
manns, seine beiden Ruderer, so wie eine gut ausge- 
dachte Lesart über seinen Tod den russischen Be- 
hórden überliefert wurden. — Von Dshangdshu ging 
ich nach Michailo-Ssemjonofskoje, und als ich darauf 
vom linken Amur-Ufer wiederum zu dem Bergrücken 
von Öttu hinüberruderte, bemerkte ich, dass hier, 
etwa 70 Werst unterhalb der Ssungari-Mündung, in 
der Nähe des linken Ufers ein dunklerer Wasserstrei- 
fen zu sehen ist, der sich noch recht scharf von dem 
hellen Ssungari- Wasser, das etwa *, der ganzen 
Strombreite einnehmen mag, unterscheidet, und wahr- 
scheinlich fliessen Ssachali und Ssungari, Dank sei es 
hauptsächlich dem starken Arme des ersteren, der sich 
vor der Ssungari-Mündung von dem Hauptstrome ab- 
theilt, noch eine bedeutende Strecke weiter erkennbar 
neben einander fort. 


Essai d'une théorie sur les limites des com- 
binaisons organiques, par D. Mennde- 
léeff. (Lu le 2 août 1861.) 


On sait que les réactions dans lesquelles les corps 
entrent en combinaisons par addition directe n'ont 
pu, du moins dans tous les cas, étre expliquées ou 
prévues par la théorie des types. Prenons pour exem- 
ple les cas les plus simples. Tandis que la benzine et 
la naphtaline se combinent directement avec les ha- 
loides, nous voyons que le gaz des marais, analogue 


aux hydrocarbures précédents, est dépourvu de cette | 
propriété. De méme l'allyle Cê H" et l'iodure d'allyle | 


C'H*J se combinent facilement avec du brome et de 





l'iode et forment les combinaisons C^H"J^ et C° H*Br?, 
tandis que l'éthyle C H” et l'iodure d'éthyle C? H5 J 
n'ont pas cette propriété. 

En mettant en paralléle la composition moléculaire 
des corps avec leur pouvoir de se compliquer par ad- 
dition directe, nous remarquons, que tous ceux qui ont 
pour formule générale l'expression C” X" +? sont tota- 
lement dépourvus de la propriété de se combiner directe- 
ment avec du chlore, du brome, de l'hydrogéne, de 
l'acide chlorhydrique. .. ou généralement avec X°. 

On doit comprendre sous la lettre X les atomes 
d’hydrogene, de chlore, de brome, de ses analogues et 
du groupe [HO], équivalant à un atome de chlore XK 
X" peut être aussi égal à O ou à S, mais seulement dans 
le cas où cet oxygène ou ce soufre font partie du ra- 
dical. Ce que nous avançons ici pour les combinaisons 
du carbone avec les corps compris sous l'expression 
A, a été dejà remarqué par M. Frankland et déve- 
loppé par M. Cahours, pour les combinaisons métal- 
liques et métallo-organiques. L'arsénique p. ex. forme 
des combinaisons appartenant aux séries As X? (trés 
stables), As X* (moins stables) et As X" (très peu sta- 
bles): X= Me (= CH’), H, CI, [HO] etc. Pour la série 
AsX" p. ex. on connaît les termes suivants: As Me Cr, 
As Me CP, As Mei CI*, As Mei CI, As Mei [HO], 
As MeO[HOT', As MeiO [HO] etc. Les combinaisons 
qui n'ont pas atteint la limite As X? (p. ex. le caco- 
dyle) ou la limite As X" (p. ex. As Me) ont la pro- 
priété de se combiner directement avec O, CI, HCI, 
MeJ etc. et sont des radicaux métallo-organiques. 

Quant aux combinaisons appartenant à la série li- 
mite C^ X***, on peut citer pour exemple les corps 
suivants: 

a) Hydrocarbures, homologues au gaz des marais 
C^ H™+? et leurs dérivés par substitution. 

b) Les homologues d'éthyle et de méthyle (C*H*»*** 
— C" H^"** et leurs dérivés. 

c) Les alcools homologues à l'esprit'de bois 


C H?*'[HO]. 


En comparant les alcools avec leurs hydrocarbures 
correspondants, on voit que ce passage se fait par 





1) Chlorure d'acétyle C?H3OCI et acide acétique C?H30[HO), gly- 
cérine C?H*(HO]?, monochlorhydrine C*H*(HOJ*C], bichlohydrine 
C*H5(HO]CP? et trichlorhydrine C*H*CI? ete. e on le voit, le 
groupe (HO] n'est autre chose que le résidu du type H*0 =H [H0]. 

16* 


247 


Bulletin de l'Académie Impériale 


248 





le remplacement de l’hydrogène par le groupe [HO]. 
Quoique l'aleool differe de l'hydrocarbure par O en 
plus, on ne doit pourtant pas comprendre cet oxygene 
dans lexpression X, car il forme dans ce cas avec 
l'hydrogène un groupe entier [HO], qui est = X, 
comme H méme. Ce groupe détermine, comme on le 
sait (d’après M. Wurtz), l'atomicité du corps (des 
hydrates: alcools, acides etc.), c’est-à-dire, il ex- 
prime le nombre des atomes d'hydrogéne aux dépens 
duquel se forment les anhydrides, chloranhydrides, 


éthers, amides etc. Il n'en est pas ainsi de l’oxygene | = 


contenu dans le radical d'un corps. Cet oxygéne dé- 
termine seulement la basicité des acides, il est équi- 
valent à H?, donc à X". Enfin, pour rie pas confondre 
dans les cas des anhydrides l'oxygéne typique avec 
celui du radical, nous désignerons le premier en le met- 
tant entre des parenthèses [O], parce qu'il est — 
[HOT — HO. Cela veut dire, qu'il ne faut pas le 
compter, en formant l'exposant de l'expression X; 
p. ex.: l'éther éthylique sera désigné par la fornite 
(C’H°)’[O], de méme l'anhydride acétique (C7 HO [0] 
= C'H'O'[O]. Tous les deux appartiennent d’après 
cela à la série C" X^? 

d) Les glycols C" ph [HOŸ, leurs chloranhydrides 
CH? [HO]CI et C"H"CF, éthers p. ex C'-H(C*HPy [OT 
= OHIO, L'oxyde d'éthyléne C°H‘[0] et ses ho- 
mologues appartiennent à la série C^ X”. 

e) La glycérine CH [HO] et ses dérivés, ayant 
pour formule C? H° X? 

f) La mannite C* p (HO. 

g) Les acides monobasiques de la formule générale: 

C^ H*-*0 [HO]. 
En faisant p — 1 nous aurons les acides gras 
C" H*^-'0 [HO]; si p= 2, on aura l'acide glycolique 
C^H*0 [HO] et ses homologues si p — 3, l'acide gly- 
cérique C? H* O [HOP et ses homologues etc. 

^) Les acides bibasiques, qui appartiennent à la 

série limite, ont pour formule générale 
C'H?-0* [HO]; 
p. ex. °) l'acide oxalique CO (HO. l'aeide malique 





2) Dans cette expression p ne saurait étre égal à 1, car dans 
tous les cas connus le nombre d'atomes d'oxygène contenus dans le ra- 
dical (des acides) ne surpasse pas le nombre exprimant l’atomicite 
du corps c.-à-d. le nombre du groupe [HO] ou d'oxygène typique [0]. 





C'H*0* [HOT', l'acide tartrique C'H'O"[HO]', l'acide 
mucique C^ Hi O° [HO et leurs homologues. 

i) Les acides tribasiques C" H?»-?-* 0? [HO], p. ex. 
l'acide citrique C^ H* 0? [HO]. 

Tous les corps appartenant aux séries (limites) pré- 
cédemment nommées sont, comme nous venons de le 
dire, dépourvus de la propriété d'entrer en combi- 
naisons directes avec les groupes compris sous l'expres- 
sion X, ils ne subissent de transformations que par 
décomposition en parties intégrales, p. ex. C"H*"*' [H0] 

C'H"4-H'O, ou par un remplacement de X par 

X" quelconque, p. ex.: C H'[HO] se transforme par 
oxydation en C'H'OTHO], C'H*O[HOJ' etc. Tous les 
corps appartenant aux séries CN. (Q^ Vis? 
C" X77, séries inférieures à or CE outre qu'ils pré- 
sentent les réactions de déconinostifoi et de rem- 
placement, ils peuvent se combiner directement avec 
X^, X’. . . inr? et par cela méme ils tendent à s’appro- 
diis ou d'atteindre la limite C” X*"*? des séries des corps 
or ganiques. 

A la série C^X?' appartiennent les corps suivants: 

a) L'éthyléne C^H' et ses homologues C"H?. En 
effet l'éthyléne (et ses homologues) présente une ten- 
dence bien marquée à se combiner avec X°, savoir: CF, 
Br’, J’, HJ, H[HO]. .. Dans tous ces cas on obtient 
dés corps appartenant à la série limite C^ Zär. 

b) L'alcool allylique C? H^ [HO], ses dérivés ayant 
pour formule C'H?X et leurs homologues. Ces corps 
peuvent se combiner avec X^; p. ex. C^H?J se trans- 
forme, comme on le sait, en C'HPBr?, C’H’Hg?J ete. 

c) Les anhydrides des glycols, p. ex. l'oxyde d'é- 
thyléne C'H'[O]. Les anhydrides des acides bibasiques, 
p. ex. l'anhydride succinique C'H'O"[O], sont dans le 
méme cas. 

d) Peut-étre les aldéhydes des acides Wen Äre 
à la série limite. 

e) Les acides monobasiques C^H?7-?0 [HOF, p 
ex. l'acide acrylique C'H^O[HO] et ses homologues. 
Les acides glyoxylique CO [HOF (?), pyruvique 
C'H"O[HOF, ricinolique C*H*O[HO]' etc. sont dans 
le méme cas et peuvent étre envisagés comme les al- 
déhydes des acides: oxalique, ni e etc. 

f) Les acides bibasiques CH? Q'[HO] p. ex. 
l'acide fumarique C'H*O'[HO]', l'acide itaconique 
C’H’O?[HOP, l'acide camphorique C^H'^O'[HOJ" etc. 
Les expériences de M. Kekulé viennent de démontrer 


Sg ege 





249 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


250 





tout récemment de la manière la plus éclatante avec 
quelle facilité l'acide fumarique se combine avec X’— 
Br’, H’, HBr?) et se transforme en acide succinique 
et ses dérivés, qui sont les corps limites. 

g) Les acides tribasiques, p. ex. l'acide aconitique 
C'H*O' [HO]. 

Les corps appartenant à la série C"X?7?, p. ex. 
l'allyle C'H”, l'acétyléne CH", le camphol C"H"[HO], 
l'acide sorbique C-H'O[HO], l'acide mellique C'O' [HO], 
peuvent se combiner avec X” ou avec X*. 

Aux corps de la série C" X?'7* appartient l'essence 
de térébenthine CYH", qui se combine, comme on le 
sait, avec X^, X’ et méme avec X*. Les acides pyro- 
mucique C H'O[HOJ, chélidonique C'HO'[HOP,, mé- 
conique C'O'(HO]', coménique C?HO'(HOT et pyro- 
méconique C H'O[HOT, sont aussi les termes de la 
série C^ X?—, 

A la série C"X?'7* appartient la plus grande partie 
des corps ordinairement connus sous le nom d'aroma- 
tiques, p. ex. la benzine C°H°, le benzoöne CH". le 
chlorobenzoéne C'H’ CI, l'aleool benzoique C’H’[HO]; 
les acides: benzoique C H' O(HO], chlorobenzoique 
CH'CIO[HO], salycique C'H'O[HOJ', gallique 
C’H?O[HO]‘, phtalique C! H*O' [HOF , vératrique 
C'H'O[HOF, cholalique C™H* O [HOJ]', oxyphénique 
C°H' [HOF etc. La faculté de ces corps, de se com- 
biner avec X^, X‘, X° et X^, n'a été jusqu'à- présent 
bien démontrée que pour la benzine. 

Faisons ici encore la remarque, que les corps peu- 
vent atteindre ou s'approcher de la limite C" X^*? non- 
seulement en fixant X”, mais encore par l'élimi- 
nation d'une partie du carbone. Par ex. l'éthyléne 
chauffé à une haute température élimine la moitié de 
son carbone et se transforme en CH'-corps limite. De 
méme la naphthaline, appartenant à une série trés basse 
C*X?-?^ se transforme par oxydation en acides oxa- 
lique et phtalique. Le premier est un corps limite, 
l’autre s'en est considérablement rapproché, car il 
appartient à la série COX, 

On voit, d’après tout ce qui précède, qu’en se ba- 
sant sur la théorie des limites des séries organiques, 
on peut dans bien des cas prévoir les affinités dont les 
corps sont douées pour tel ou tel autre composé. 








3) En observant ce qui a été dit dans la note 2, on peut prévoir 
que l'acide fumarique etc. ne saurait, à l'instar de l'acide glyoxy- 
lique, atteindre la limite par une fixation d'oxygéne au radical: 





Quant à l'influence que peut exercer l'azote sur la 
limite des composés organiques, je dois remettre le 
développement de ce sujet pour une autre fois. 


Golowninia, eine neue Gattung der Gentia- 
neen, von C. Maximo wiez. (Lu le 2 août 
iis. (Mit 1 Tafel.) 

1) Die Gattungen Crawfurdia, Tripterospermum, 

Pterygocalyx und Defi sbb: 

Der Reisende des Kaiserlichen Botanischen Gar- 
tens, Hr. C. Maximowiez, beobachtete, als er im 
Herbste 1860 nach Hakodate auf der Insel Jeso 
(Japan) kam, in den Wäldern an dem Fusse des Vul- 
kans Kamugotani, eine windende Pflanze aus der 
Familie der Gentianeen, welche eine nahe Verwandt- 
schaft mit der früher von Hrn. Maximowicz (Primi- 
tiae florae amurensis pag. 188) aufgestellten Gattung 
Pterygocaly& zeigte. Auch von den Charakteren der 
zunächst verwandten Gattungen Crawfurdia und Tripte- 
rospermum, zeigte diese Gentianee wesentliche Abwei- 
chungen, so dass Hr. Maximowicz, dem leider seine 
Bücher grossentheils verloren gegangen waren, zu 
dem Schlusse kam, die von ihm aufgefundene Pflanze 
sei eine noch unbeschriebene Art und neue Gattung. 
Da derselbe den Unterzeichneten jedoch ersucht hatte, 
die betreffende Literatur zu vergleichen und von dem 
eingesendeten Manuscripte nur das zu veróffentlichen, 
was dazu nach vorgenommener Vergleichung zur Ver- 
öffentlichung geeignet erscheine, so geben wir zu- 
nächst das Resultat unserer Untersuchung und reihen 
daran die vom Hrn. Maximowicz eingesandte Arbeit, 
soweit diese die Beschreibung der neuen Gattung und 
der diese bildenden Art betrifft. 

Die Gattungen Pterygocalyx, Crawfurdia und Tripte- 
rospermum bilden eine natürliche Gruppe unter den 
Gattungen der Gentianeen, die sich durch windenden 
Stengel auszeichnen. Die vom Hrn. Maximowicz be- 
obachtete Pflanze ist vollkommen identisch mit Craw- 
furdia japonica Sieb. et Zucc., weicht aber in den 
Gattungs- Charakteren wesentlich ab, so dass die 
Aufstellung einer neuen Gattung die gleiche Berech- 
tigung hat, wie die Aufstellung der Gattungen Tripte- 
rospermum und Pterygocalyx. 

Wir bilden zunächst aus den Gentianeen mit win- 
denden Stengeln eine kleine Untergruppe, die je 


251 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


252 





nach der Auffassung des Begriffs einer Gattung als 
Section der Familie oder als Gattung mit Untergat- 
tungen betrachtet werden mag, und die wir Crawfur- 
dieae nennen. Die kurze Charakterisirung derselben, 
sowie der vier Gattungen lassen wir folgen, wobei wir 
jedoch bemerken, dass uns von den Gattungen Craw- 
furdia und Tripterospermum keine Exemplare zur Un- 
tersuchung vorlagen. 


Crawfurdieae, 


Flores 4 — 5 meri. Calyx tubulosus, 4 — 5 fidus. 
Corolla tubulosa, marcescens, intus nuda; limbo 4—5 
dentato vel 4 — 5 fido. Stamina tubo corollae in- 
serta, antheris erectis vel medio affixis. Capsula 
stipitata, 1-locularis, bivalvis vel: baccata. 

Herbae volubiles in Asia media et australi crescen- 
tes. 

A. Capsula bivalvis, 


1) Crawfurdia Wall. Flores pentameri. Calyx 5-fidus v. 
5-dentatus. Corollae limbus 5-partitus, plicis ex- 
sertis auctus. Antherae erectae. Ovarium disco hy- 
pogyno 5-lobato basi cinctum. Stylus: persistens, 
stigmatibus binis oblongis revolutis. Wall. tent. fl. nep. 
pag. 63. tab. 47. et 48. Griseb. in D. C. prodr. 
IX pag. 120. 


2) Pterygocalyz Maxim. Flores tetrameri. Calyx 5-ala- 
tus. Corolla 4-fida. Antherae medio dorso affızae, 
basi hastatae. Stylus persistens, stigmatibus binis 
orbiculatis, reflexis. 

Maxim. pr. fl. am. pag. 198 tab. 9. 


B. Capsula haccata, 


3) Tripterospermum Blume. Flores pentameri. Calyx 
tubulosus S-fidus. Corolla limbo Ó-fido. Antherae 
sagittatae. Ovarium basi urceolo brevi cinctum. Sty- 
lus filiformis, stigmate bifido, revoluto. Bacca pla- 
centis tribus parietalibus. Semina cristata. 

Blume Bijdrag. pag. 849. Grisb. 1. c. pag. 121. 

4) Golowninia Maxim. Flores pentameri. Calyx tubulo- 
sus Ó- fidus, 5-alatus. Corolla limbo 5-dentato, plicis 
exsertis aucto. Antherae subsagittatae. Ovarium basi 
urceolo brevi cinctum. Stylus filiformis, stigmatibus 
binis filiformibus patentibus. Bacca placentis 4, sutura- 
libus. Semina compressa, marginata, 


























— 
Sieboldund Zuccarini Sahen hóchst wahrschein- 

lich von ihrer hierher gehörigen Crawfurdia keine rei- 

fen Früchte. E. Regel. 


2) Beschreibung der Gattung Golowninia 
von C. Maximowiez. 


Golowninia Maxim. 


Calyx tubulosus 5-fidus, 5-nervius, nervis dorso in 
alam protractis in laginias calycis lanceolato -lineares 
a latere plano compressas abeuntem. Corolla tubulosa,- 
marcescens, intus nuda, limbo 5-dentato, plicis ex- 
sertis aucto, dentibus deltoideis acuminatis. Stamina 
5, inclusa, infra medium tubi inserta, filamentis pla- 
nis lineari-subulatis, antheris subsagittatis, Ovarium 
urceolo brevi basi cinctum, stipitatum, 1-loeulare, bi- 
valve, placentis 4 per paria secus carpellorum mar- 
gines dispositis. Stylus filiformis cum stigmatibus bi- 
nis filiformibus patentibus persistens. Ovula placentis 
suturalibus inserta, numerosa, anatropa. Capsula bac- 
cata, stipitata, 1-locularis, placentis 4 suturalibus. Se- 
mina numerosa, compressa, margine carina prope hi- 
lum duplici circumcirca marginata. Embryo cylindri- 
cus, minutus, in cavitate albuminis carnosi prope 
hilum locatus. 

Herba boreali-japonica, volubilis, glabra, foliis op- 
positis leviter cordato-ovatis acuminatis trinerviis, pe- 
dunculis axillaribus brevissimis 1- (rarius 2-) floris, 
pluribracteatis, floribus pallide coeruleis (?). 

Dicta in memoriam navarchi rossici Golownin, qui, 
ex autopsia primus, de Jeso insula ejusque climate 
commentarios optimos concinnavit. 

Genus propositum a Tripterospermo, cui sane pro- 
ximum, differre videtur: calyce alato, corolla 5-den- 
tata plicis adaucta, placentis 4 juxta suturas carpel- 
lorum dispositis. 

Pterygocalyx, quocum calyce alato convenit, distinc- 
tus videtur calyce semiquadrifido, corolla 4-fida epli- 
cata, stigmate, atque fructu capsulari. 

Golowninia japonica Sieb. et Zucc.; volubilis glabra, 
foliis oppositis breviter petiolatis ovatis basi distincte 
cordatis apice acuminatis trinerviis, pedunculis axil- 
laribus 1- (rarius 2-4) floris brevissimis pluribractea- 
tis. Crawfurdia japonica Sieb. et Zucc. fl. jap. in Abh. 
d. K. Ak. zu München 1846. pag. 160. 


253 


des Sciences de Saint- Pétershourg. 


254 








Habitat in sylvaticis montosis circa oppidum Hako- 
date insulae Jeso sat frequens. Lecta cum fructu ma- 
turo initio Novembris 1860 *). 

Tota glabra, volubilis; subsimplex vel in parte in- 
feriore parce ramosa, ramis elongatis cauli conformi- 
bus. Caulis 2 — 3 pedes usque altus, lineis a petiolo- 
rum insertione decurrentibus notatus, ceterum teres, 
penna corvina tenuior. Folia omnia opposita, integer- 
rima, trinervia, glabra, illa ad basin caulis vel ramo- 
rum sita ad squamas oblongas reducta, dein elliptica 
vel orbiculato - elliptica, acutiuscula, basi in petiolum 
lamina breviorem attenuata, parva (lamina 6 — 7 mil- 
lim. longa, 5 mill. lata); cetera caulina omnia ovata 
vel summa ovato- oblonga, basi leviter sed distincte 
cordata, in petiolum brevem attenuata, apice acumi- 
nata, inferiora internodia sua aequantia vel paullo su- 
perantia, basi latiora, apice brevius acuminata, peti- 
olum 4-plo superantia, petiolo 7 mill. circiter; lamina 
30 mill. longa; media internodio parum vel valde 
(usque duplo) breviora, petiolo multo longiora, e la- 
tiore basi sensim apicem versus attenuata apiceque 
longius acuminata, nervis tribus utrinque prominulis 
apicem usque atque marginalibus binis e nervo late- 
rali ortis percursa, petiolo 10 mill. usque, lamina us- 
que 70 mill. longa, 30 mill. lata; summa mediis con- 
formia vel angustiora ovato-oblonga. Pedunculi cau- 
lem ramosque terminantes brevissimi 2-bracteati, ce- 
teri ex axillis foliorum omnium praeter infima orti, 
brevissimi (3—4 mill), 1-flori, bractearum paribus 3 
instructi, vel in speciminibus nonnullis 2-, rarius 3-, 
imo gie tunc bractearum pari uno alterove vel 
omnibus (si lores 4) pedicellum singulum brevissimum 
vel melius florem subsessilem, iterum bibracteolatum, 
proferentibus, ita ut inflorescentiam axillarem deter- 
minatam racemiformem, vulgo ad florem terminalem 
reductam, rarius floribus lateralibus alternatim abor- 
tientibus ideoque 2-bracteatis instructam habeamus, 
ubi vulgo florum lateralium unus alterve fructum non 
maturat. Bracteae a basi versus apicem pedunculi 
magnitudine accrescentes, infimae et mediae 2—3 mill. 
longae, oblongae, acutiusculae, superiores in petioli 
vestigium attenuatae acuminatae, florem involucran- 
tes; in pedunculis plus quam unifloris bracteae me- 
diae interdum foliiformes majores, ellipticae, acutae, 


- .. *) Uns liegen auch aus Fischers und Ledebour's Sammlung 
Exemplare vor,jedoch ohne Angabe des Standortes. E. R. 











distincte petiolatae, 1% cent. usque longae. Flos 25 
mill. longus, erectus, in fructu nutans. Calyx 14 mill. 
longus, tubulosus, apicem versus paullo latior, scari- 
osus, truncatus, 5-nervius, dorso secus nervos 5-ala- 
tus, ala Ten basi res superne supra caly- 
cis marginem protracta, parte libera tubum calyci- 
num aequante, interstitiis tubi scariosis fere aequi- 
lata, apicem versus subulata, a medio tubo 1-nervia 
(üórvo tubi in illam abeunte). Corolla 25 mill. longa, 

ni fallor pallide coerulea, marcescens, plicata, tubu- 
losa, apicem versus paullo latior, 5- dents: inter den- 
tes plicis 5 adaucta. Tubus 15-nervius, nervis 5 dis- 
tinctioribus, inter filamenta positis, in dentes corollae 
excurrentibus, ceteris a loco insertione staminum e 
bifurcatione ortis, versus dentium margines tenden- 
tibus ibique cum nervo principali et inter se anasto- 
mosantibus. Dentes deltoidei, subaequilati ac longi, 

subito acuminati, integri, aestivatione secus nervum 
medium plicati Miss dextrorsum (sinistrorsum DC.) 
convoluti, plicas margine subcrenulatas aestivatione 
complicatas atque sinistrorsum contortas tegentes. Sta- 
mina 5, infra medium tubi inserta, inclusa, stigmatum 
altitudinem attingentia. Filamenta plana lineari-subu- 
lata 1-nervia, secus nervum corollae in parte infe- 
riore adnata, ceterum libera. Antherae minutae, sub- 
sagittatae, cometio distincto instructae, rimis lon- 
gitudinalibus introrsum dehiscentes. Ovarium basi ur- 
ceolo minuto integerrimo cinctum, stipitatum, Stipes 
ovario aequilongus. Ovarium anguste oblongum, bi- 
valve, 1-loculare, placentis 4 filiformibus juxta carpel- 
lorum suturas sitis instructum, ovulis numerosis ho- 
rizontalibus anatropis. Stylus ovarium dimidium ae- 
quans ab illoque distinctus, bipartibilis, in stigmata 
duo.stylo sublongiora patentia divisus. Capsula bac- 
cata polysperma, e corolla marcescente vix vel saepius 
tota vel usque ad stipitis partem superiorem exserta, 
cum stipite styloque persistente obscure sanguinea, 
epicarpio tenui colorato facile soluto, endocarpio spon- 
gioso-carnoso candido gustu mucoso cum dulcedine. 
Stipes capsula ovato-elliptica apice obtusa 177, 2-plo 
vel imo 2'/,-plo longior ab illaque distinctus. Semina 
numerosa, placentis 4 suturalibus a pariete subindis- 
tinctis inserta, horizontalia, suborbiculata, planocom- 
pressa, versus hilum crassiora, circumcirca crista an- 
gustissima acuta, secus funiculum duplici, marginata, 
obsolete punctulata, profunde castanea. Embryo mi- 


255 


Bulletin de l’Académie Impériale 


256 





nutus cylindricus albus, in cavitate albuminis sordide 
albidi prope hilum locatus. 

Tab. expl. 1) Pars superior plantae fructiferae, a. fol. 
caulina infima. 2) Pedunculus biflorus cum bracteis, 
quarum 2 foliaceae. 3) Bracteae, a. infima, b. media, 
c. summa, magn. parum auct. ut rel. fig. 4) Calyx fis- 
sus, a. à facie externa, b. tubus a facie interna, ut cur- 
sus nervorum melius intelligatur. 5) Corolla fissa. 6) Ead. 
statu gemmaceo transversim secta atque paullum expli- 
cata, ut aestivatio melius in conspectum veniat. 7) Sta- 
minis pars superior, a. a ventre. 8) Ovarium cum ur- 
ceolo. 9) Id. ad suturam unam apertum, ut placenta- 
rum atque ovulorum distributionem videas, sutura al- 
tera apice basique etiam paullo rupta est. 10) Cap- 
sula baccata e normalibus et e brevissimis, m. n. uti seq. 
11) Ead. transversim secta. 12) Ead. demtis semini- 
bus, semina abortiva relicta placentarum situm indi- 
cant. 13) a. semen, b. id. magn. auct. ut seq. c. id. 
longitudinaliter secus lineam ff dissectum, d. id. a ven- 
tre visum, cum crista duplici, e. id. longitudinaliter 
compressioni parallele dissectum , apparet albumen et 
embryo. Fig. 10 — 12 ad vivum delineatae. 

Hakodate, den 1. (13.) Februar 1861. 


Examen critique de quelques passages de 
la Description de la Grande - Arménie, 
du P. L. Alichan, relatifs à la topo- 
graphie d'Ani. par M. Brosset. (Lu le 14 
juin 1861.) | 
Depuis que je me suis livré à l'étude des antiqui- 

tés de la ville d'Ani, j'ai entretenu de fréquents rap- 

ports avec les RR. PP. Mékhitharistes de S.- Lazare, 
car je savais que l'un d'entre eux, le P. Nerses Sar- 
gisian, visitant l'orient en 1846, 7, y a recueilli 
beaucoup d’inseriptions et de renseignements, dont 
malheureusement rien n’a encore été publié. Par 
l'entremise du P. Barnaba d’Isaia, bibliothécaire de 

S.-Lazare, le P. Nersés et le P. Ghévond Alichan, 

aujourd'hui directeur du collége arménien de Moorat, 

à Paris, ont bien voulu me transmettre, à diverses 

reprises, d'excellentes informations, que j'ai fait en- 

trer sur-le-champ dans mon Mémoire sur Les ruines 
"Ani. 
Le P. Alichan, auteur, entre autres, d’un grand ou- 

vrage de Géographie universelle, Venise 1854, 4°, a 





encore publié en 1855, sous le titre de Description 
de la Grande- Arménie, un volume in 4* de 105 p., 
avec une belle carte d'Arménie et beaucoup de poly- 
typages, dont un exemplaire n'est parvenu que depuis 
peu de temps au Musée asiatique. Là une dixaine de 
pages, 26 — 36, sont consacrées à Ani et à ses envi- 
rons et offrent, dans 9 polytypages, deux tours d'Ani, 
p. 27; la cathédrale, vue de lO. et du S., et un plan, 
p. 28, 29, 30; l'église du S.-Illuminateur (notre église 
Grecque), p. 31; la porte principale d'Ani, p. 34; 
celle de Técor (Digor), p. 35: le tout d'aprés les 
dessins de M. Texier et de mon Voyage archéologique. 
Le respectable auteur n'a pas, que je sache, visité 
personnellement Ani, mais il a profité des matériaux 
du P. Nersés et naturellement déterminé d'aprés ses 
récits une foule de questions restées douteuses pour 
celui qui n'a que la ressource des livres. 

Ani, comme toutes les ruines attirant les pélerins 
antiquaires, a été jusqu'à présent exploité par les 
cicerone, plus ou moins instruits, ayant chacun leur 
système d'interprétation et leur nomenclature, que 
devront maintenant modifier la description du P. Sar- 
gis Dchalaliants, Tiflis 1858, celle du P. Alichan et, 
tel quel, mon travail sur le méme sujet, qui fournis- 
sent des matériaux positifs à l'appréciation des con- . 
naisseurs. J'ai essayé de comprendre l'Album et les 
notes topographiques de M. Kästner et de les appli- 
quer sur le terrain, au moyen des renseignements 
donnés par les inscriptions et par les récits de quel- 
ques voyageurs m'inspirant la plus grande confiance. 
N'étant pas toujours tombé en repére avec le P. Ali- 
chan, je lui ai soumis par écrit mes observations, et 
j'ai recu de lui tout récemment plusieurs lettres fort 
obligeantes, oü il admet quelques-unes de mes re- 
marques en rejetant les autres. 

La présente note est destinée à faire connaitre ce 
que le travail du P. Alichan ajoute de nouveau à mes 
recherches, à montrer en quoi lui et moi nous diffé- 
rons de sentiment sur la nomenclature et la topogra- 
phie d'Ani et à discuter les points sur lesquels nous 
n'avons pu nous mettre d'accord. Je citerai textuelle- 
ment l'ouvrage de mon savant correspondant, mes 
réflexions et les repliques contenues dans sa lettre 
du 15 (27) juin de cette année. J’indiquerai par la 
lettre A et par des guillemets les citations textuelles 
de la Description de la Grande-Arménie, et mes ob- 


257 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


258 





servations par la lettre B. J'aime à croire que mes 
remarques n'offenseront pas celui auquel elles s'a- 
dressent, et que les lecteurs me sauront gré d'avoir 
cherché la vérité jusque dans les plus minucieux dé- 
tails de mon sujet: du reste, je supprimerai les répé- 
titions. 

A. $ 39, p. 26. «Ani est construit à 20 milles à 
lE. de Cars, sur la droite de l'Akhourian, sur un 
plateau de rochers, à 4380 pieds au-dessus du niveau 
de la mer, dans le triangle d'une presqu'ile formée à 
VE. par les pentes abruptes d'une vallée contournée 
par la riviére, venant du N.; au S., par le ravin que 
traverse l'Akhourian, à 200, 300 pieds de profondeur, 
faisant un coude vers l'O., et de ce dernier cóté il 
est défendu par la vallée séche et profonde de Dzagh- 
cotsats ou Dsaghcotsadzor; au N., il aboutit à une 
plaine, oü finit le triangle de la ville. Comme il n'y 
a de ce cóté ni vallée ni riviére, on l'a fortifié par 
une bonne et double muraille. L'ensemble du triangle 
a un pharsakh d'étendue ou 4100 métres francais. 
La longueur de la ville, au SO., est d'un mille ou 
d'un quart-d’heure de marche; la largeur, d'un peu 
moins de la moitié.» 

— D'après le calendrier du Caucase pour 1853, 4, 
6, 7,8, la hauteur d'Amt, fixée barométriquement par 
M. Abich, est de 4668 pieds anglais, qui différent 
peu de la mesure exprimée ici en pieds francais. 

Quant à la muraille d'Ani, double seulement dans 
le tiers environ de sa longueur, elle court non au N., 
mais du NO. au SE., ce que le P. Alichan a re- 
connu depuis, m'écrit-il, comme étant exact. 

La circonférence de la ville entiére, un pharsakh 
ou parasange, équivaut à un peu moins de 6 verstes. B. 

A. p. 27. «Sembat Tiézéracal, continuant l'oeuvre de 
son pére (le roi Achot III), fortifia de nouveau Ani 
et fit un double mur, bien entendu à partir de l'angle 
NE. (lis. SE.), jusqu'à l'entrée de la vallée de Dzag- 
cotsadzor ‘), au lieu où, jusqu'à-présent, on voit en- 
core les murailles les plus solides, à environ 30 pieds 
de distance du premier et élevé de 20 à 30 pieds. 
Le mur intérieur a des tours plus nombreuses que 
l'extérieur, à 150 pieds de distance réciproque, ron- 
des, carrées, polygones, quelques-unes báties par les 
rois, plusieurs par des habitants de la ville, à l'épo- 





1) Le Plan fait voir la vraie étendue de la partie double du 
mur extérieur. B 
Tome IV. 





que de Zakaré, le généralissime, et des rois de Géor- 
gie; il y en a d'un étage, de deux et méme de trois 
étages, toutes en pierres brunes et autres du meilleur 
choix, avec voütes..; la muraille extérieure a deux 
portes et l'intérieur cinq: une à PE., une à PO., celle 
de Dzageotsadourhn, et trois au N., dont une, la 
porte principale, portant à l'extérieur la figure d'un 
lion ou d'une panthére marchant. En entrant par-là, 
on à sur-le-champ la vue affligeante d'une ville à 
moitié détruite, à moitié debout, et d'un péle - méle 
de décombres, de pieces de terre, de prairies et d'en- 
viron 20 édifices plus ou moins conservés, dont les 
principaux sont des églises.» 

— C'est le P. Nersés qui compte cinq portes dans 
le mur intérieur; mais le Plan montre en effet deux 
portes pratiquées dans le double mur, dont l'une, 
celle des Tours- Noires; en outre, M. Abich compte 
quatre portes dans le mur intérieur, qui va du SE. 
au NO., et de plus celle dite d'Erivan, au droit du 
pont, une autre ruinée, à PO. de celle-ci; une à l'O. 
de la citadelle, qui paraît être la porte de Dzaghcots 
du moins la position porte à le croire, bien que Pin- 
dication de Matthieu d'Edesse se rapporte mieux à 
la porte d'Erivan (v. p. 10 de notre Description), ou 
à sa voisine, enfin celle dans la muraille longeant la 
vallée de l'Aladja-Tchai: en tout neuf portes. B. 

A. p. 27, 28. «Au SO. (lis. au NO.), entre les val- 
lées de Dzaghcots et de l'Akhourian, sont les ruines 
d'un palais royal, sur un roc élevé, dans une situation 
dominante, avec des murailles fortes et épaisses, dont 
la circonférence est de 5 minutes de marche. Des 
rocs formant le sol s'élévent les murs du N. et de 
O., dont les premiers seuls sont debut, ceux du 8. 
sont entièrement écroulés. Sur ceux du N. on voit 
sculptée la figure d'un guerrier, dont la tête manque, 
et qui parait tenir à la main la figure d'une ville, fon- 
dée par lui. La porte de UE. est de forme sarrazine 
et composée de pierres noires et rougeätres, avec un 
grand balcon par en haut, tout couvert de ciselures 
et de croix monumentales, d'un trés joli aspect. La 
chambre intérieure du palais, grandiose et superbe, 
subsiste encore.» t 

— (es détails semblent se rapporter au Palais aux 
croix ou des Pahlavides, notamment ceux qui concer- 
nent la porte E., son balcon et cette profusion de 
croix, qui se remarquent sur nos Pl. XIX, XXI; mais 

17 


259 


Bulletin de l'Académie Imperiale 





dans ce qui suit l'auteur a certainement en vue le 
Palais se trouvant dans la forteresse, et dont l'exis- 
tence distincte d'avec le précédent est attestée par 
notre Pl. XIV. 

A. ibid. «La ville entiére semble composée de sou- 
terrains et comme à double étage, l'un pour l'été, 
l'autre pour l'hiver, à ce que l'on raconte. Jusqu'à 
présent on y voit un admirable tunnel, comme celui 
de la Tamise, à Londres, passant sous l'Akhourian, 
au S. de la ville, et débouchant, à deux heures de là, 
du cóté de Thalin?). Il est à moitié engorgé et hommé 
par le vulgaire Gider-Gelmek °). Au S. du Palais, sur 
la rive rocheuse du fleuve, est la ruine de la forteresse 
du Milieu, dont il ne reste que les fondements des 
murs et d'une église. On y remarque des traces con- 
duisant à d'énormes tours, à l'extrémité SO. de la 
ville. Au N. du Palais, sur la pente de Dzaghcotsa- 
dzor,‘) la roche de tuf est toute percée de maisons et 
de boutiques, que les uns prennent pour des tombes, 
d'autres pour des habitations. On y distingue des 
creux ou cachettes, avec des passages de communi- 
cation. 

«Des nombreuses églises et chapelles de la ville, 
dont une quarantaine étaient visibles au commence- 
ment de ce siécle, à-peine quinze se remarquent à- 
présent, encore ne sont-elles qu'à moitié conservées. 
La premiére en beauté, en grandeur, est la Cathé- 
drale, au SE. d'Ani, fondée par Sembat II et termi- 
née par la reine Catramidé en 1008, 9°), ayant la 
forme d'un quadrangle, long de 110 pieds par-dehors 
et large de 72, tout en pierres noires et jaunátres, 
dressées et assemblées fortement. Elle porte sur un 
soubassement de cinq degrés, de la largeur d'un pied. 
La forme intérieure et les gracieuses proportions des 
parties en font un des plus beaux monuments de l'ar- 
chitecture arménienne, et le plan en fait grand hon- 
neur à l'habile architecte Trdat D. Quatre piliers, 
hauts et solides, en forme de eroix, à retraits et an- 





2) ES du Plan de M. Abich. Le nom vulgaire signifie, en 
turk... J ou, UPOXOXB, IIpoxoXuTb, passage, passer. 

3) Thalin, au SE. d'Ani, dans le district de Chouragel; sur ce 
lieu v. Chahkhathounof, Descr. d'Edehmiadzin, t. II, p. 49, 52. B. 

4) Au-de là de la vallée. B. : 

5) En 1012, date qui se réduit à 1010, v. p. 24 de la Description. 

6) C'est l'historien Asolic, 1. III, ch. II, qui donne le nom de 
l'architecte, nom qui m'avait échappé dans ma Description, mais qui 
s’y trouve mentionné p. 44, dans l'inscription mystérieuse de Sourb- 
Grigor. B. : 








gles nombreux, et formés de pierres de diverses cou- 
leurs, supportent des arcades hardies; les extrémités 
de celles-ci atteignent six piliers engagés dans le mur, 
sur lesquels portent d’autres arcades, où repose la 
merveilleuse coupole, haute de 92 pieds au-dessus du 
pavé, et dont le diamètre mesure 28 pieds.... Celle- 
ci s'est écroulée il y a 20 ans, mais le reste de l'édi- 
fice est sur pied, avec 10 enfoncements sémi-circu- 
laires, d'un joli effet, deux chapelles ou oratoires à 
double étage, à droite et à gauche, et trois portes.» 

— Les dix enfoncements dont parle notre auteur 


sont pratiqués dans l'hémicycle du sanctuaire; on en . 


voit 11 sur notre Pl. IX, sans que l'on puisse en de- 
viner l'usage réel, sinon comme moyen de rompre 
l'uniformité d'une muraille plane.. Le Plan de M. 
Grimm n'en donne aussi que dix qui, au lieu d'étre 
entiérement arrondis, comme sur mon plan et sur ce- 
lui du P. Alichan, sont formés de retraits anguleux 
aboutissant à un demi-cercle. B. 

A. p. 29. «A environ 500 pieds à FE. de la Ca- 
thédrale, est la ruine d'une église de la Mére de Dieu, 
ou peut-être de S°-Rhipsime, que les historiens pla- 
cent au voisinage. Au SE. de celle-ci est la superbe 
église ronde du Sauveur, offrant à l'intérieur huit hé- 
micycles, séparés l'un de l'autre par une colonne et 
recouverts d'un toit, au-dessus duquel s'éléve le cy- 
lindre, rond comme un anneau, d'une coupole aigüe, 
avec 12 fenétres et, dans les trumeaux de celles-ci, 
sont des figures peintes, mais fort endommagées. Cette 
église à 40 pieds de diamétre, un ambon en pierre, 
avec des degrés conduisant, par lintérieur du mur, 
au-dessus de la porte du S., et de-là jusqu'en haut du 
toit. C'est Apel-Kharib, frère du père de Grigor-Ma- 
gistros, qui a construit l’église en 1037.» . 

— C’est ici une des plus grandes difficultés que 
jaie rencontrées dans mon travail sur Ani, et ce se- 
rait le sujet d'un dissentiment trés marqué avec le 
P. Alichan, si à la p. 21 de ma Description, je n'a- 
vais exprimé un doute prudent. 

1°. En ce qui concerne la soi-disant église de la 
Mère de Dieu ou de $° Rhiphsime, au voisinage de la 
Cathédrale, l'incertitude est telle, que M. Texier et 
moi (v. p. 22 et 57 de la Description), nous n'avons 
pu fixer la nature d'une ruine qui se trouve là, et 
que, comme on le voit, les Arméniens ne sont pas 
moins embarrassés de déterminer. 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





2°. Quant à l'édifice que M. Kästner qualifie «église 
Ronde, de S.-Pierre, Tour ronde;» M. Abich «église 
Icosagone,» à cause de la forme de sa partie supé- 
rieure, et le P. Sargis Dchalaliants «église de Sourb- 
Arhakial ou du Saint-Apótre,» on voit que le P. Ali- 
chan la nomme «Sourb-Phrkitch ou Saint-Sauveur.» 


Je constate d'abord que la description donnée par 
le P. Alichan s'applique sans aucun doute à notre 
église ronde ou Icosagone, à celle que M. Kästner 
place sous l'invocation de S. Pierre, et que le P. Sar- 
gis, t. II de son voyage, p. 9, appelle «Sourb-Arha- 
kial, située auprès de la Cathédrale.» 

La bonne foi me fait aussi un devoir de reconnaitre 
que, dans les inscriptions recueillies sur cet édifice 
par M. Kästner, et qui se voient dans ma Description, 
p. 20, 21, Sourb-Phrkitch est nommé trois fois, sans 
qu'on en sache la raison; mais aussi, dans les in- 
scriptions du P. Sargis on retrouve deux fois le nom 
de Sourb-Arhakial. Aussi, faute de renseignements po- 
sitifs, ai-je dü refuser d'expliquer un sei incompré- 
ER pour moi. 

. Le P. Alichan reconnait bien, dans sa lettre, 
in s'agit ici de l'église Icosagone de M. Abich, mais 
il assure trés affirmativement et à plusieurs reprises 
que c'est Sourb-Phrkitch. En outre, il doit avoir eu 
des renseignements qui me sont inconnus, pour poser 
comme il le fait qu'elle a été construite en 1037. Or 
cette date, en chiffres arabes, qui se lit dans son livre, 
p. 29, doit étre une erreur typographique; car dans 
sa lettre il me dit que la date de la construction de 
cet édifice est „al; (485 = 
483 — 1034, que porte une inscription publiée par 
moi, et qui doit être lue, suivant lui, et — 1035, 
se rapporte non à la construction mais à un fait par- 
ticulier. Toujours est-il que le texte de l'inscription 
dont il s'agit constate précisément l'achévement de l'é- 
glise en l'année indiquée et par le personnage nommé là, 
i.e. en 1034. B. 

A. ibid. «Il existe une autre petite église, sem- 
blable à celle-ci, mais octogone, à l'O. dela ville, prés 
de la citadelle du milieu, ayant 28 pieds de diamètre 
et une coupole, avec 14 fenétres, aussi simple à l'inté- 
rieur qu'ornée par-dehors. 

«Il y en a une autre, Dodécagone par-dehors, avec 
six hémicycles en dedans, et de 38 pieds de diamétre, 


1036), et que celle de 





du côté de O. et près de la muraille de la ville qui 
regarde la vallée de Dzagheotsadzor. 

«Au bord du précipice de cette vallée, au N. du 
palais royal’), est une jolie église, restée intacte, ap- 
pelée Sourb - Grigor, bátie sur un lieu élevé en 995, 
par Grigor, fils d'Apoughamr, avec la permission de 
Gagic.» 

— Le N. 7 du Plan de M. Abich indique en effet 
une église Octogone au SO. de la citadelle, mais le 
dessin de cet édifice nous manque, et en outre celle 
que signale notre Pl. XIII, p. 32 du texte, prés de ` 
la citadelle, n'étant pas octogone, ne répond pas à la 
description du P. Alichan. 

Pour l'église Dodécagone, de Sourb-Grigor ou du 
Bazar, N. 5 du Plan, v. notre Pl. XVIII et p. 36 du 
texte, op l'on a, par malheur, imprimé «dix arcades» 
au lieu de six. Le P. Alichan reconnait avec bonne 
foi, dans sa lettre, qu'il l'a, par suite d'une méprise, 
distinguée de la suivante, avec laquelle elle ne fait 
qu'un. Il soutient cependant, non sans apparence de 
raison, qu'elle existait avant l'an 1040, puisqu'on y 

voit des inscriptions au nom de la princesse Chou- 
chan, mais il s'appuie pour cela sur une inscription 
de l'an 444—995, qui ne nous est pas connue, tandis 
qu'un témoignage positif nous fait savoir qu'elle a 
été réellement achevée en l'an 1000; v. Description, 
p. 36 et 105. L'inscription de l'an 1040, ib. p. 37, 
se rapporte sans doute uniquement à la sépulture de 
Grigor, pére d'Apel-Kharib. B. 

A. ibid. «A l'E. de Sourb - Grigor, au milieu de 
l'endroit le plus resserré de la ville et des deux val- 
lées de Dzaghcots et de l'Akhourian, il y a des restes 
de deux merveilleuses chapelles écroulées. Vis- 
à-vis et tout auprès est l'église des Apótres, sans 
coupole, couverte d'un toit. Le sanctuaire n'en est pas 
sur un ambon élevé, mais au niveau du sol; elle n'a 
pas été construite plus tard que l'an 1033. Il y a en- 
core des restes d'une trés jolie église, auprès de 
celle de l'Apótre.» 





7) I. e. suivant notre auteur, du Palais qui est dans la citadelle 
Intérieure; or, dans sa lettre, le P. Alichan dit qu'il a «indiqué par 
mégarde le palais royal au SO. de la ville, au lieu du NO.,» celui 
que je nomme Palais des Pahlavides. Il y a donc ici quelque con- 
fusion, et notre auteur ne connait qu'un palais, celui du N., qu'i 
croit avoir été plus prés de l'église Dodécagone qu'il n'est montré 
sur le Plan. Il passe donc tout-à-fait sous silence le second Pa- 
lais, ou celui de la citadelle, qui est réellement au SO. du pré- 
cédent. B 

M 


Bulletin de l'Académie Impériale 


264 





— On verra plus bas ce que notre auteur com- 
prend sous le nom d'église des Apótres ou de l'Apótre; 
quant aux autres ruines, nous manquons de données 
pour en déterminer la position. V. pourtant le N. 
10 du Plan, au SO. de Sourb-Grigor. B. 

A. ib. «Au SE., à partir de là, tout prés de la 
berge du fleuve, sont le monastère ruiné de l'Illumi- 
nateur et une église encore debout, plus moderne que 
les autres, ayant été construite en 1215. C'est une 
croix longue, à coupole, avec mosaïque variée, repré- 
sentant divers ornements et figures, ce qui la fait 
nommer Nagchel-Kilisé ê. On croit qu'elle a été 
peinte par des Grecs, parce qu'elle porte des inscrip- 
tions en langue hellénique; il y en a aussi de géor- 
giennes, mais précédemment il se trouvait ici une 
église nommée, d'aprés une inscription, «la Mére de 
Dieu de la chapelle.» Dans cet édifice est cachée 
l'entrée du chemin souterrain mentionné plus haut. 

— Toutes ces indications conviennent parfaitement 
à l'édifice nommé par les voyageurs «Eglise grecque,» 
et dont les vrais noms, ancien et nouveau, sont conte- 
nus dans l'inscription, p. 145 de mon texte, dont j'ai 
dû la communication au P. Nersès. Quand au tunnel, 
le Plan de M. Abich, N. 31, place un peu plus loin 
vers l'E. l’entrée des galeries dites «ville souter- 
raine,» que je crois étre le conduit méme passant 
sous le fleuve. Si l'entrée de ces galeries se 
trouve dans l'église méme, ce doit étre dans ce petit 
édifice carré figuré dans la partie NO., et dont au- 
cun voyageur (excepté M. Abich) ne parle ni ne 
donne le Plan. B. 

A. p.30. «Du cóté del’E. on trouve un chemin dallé 
et voüté, descendant par degrés jusqu'au fleuve, et à 
l'extrémité une petite église à deux chapelles, intacte, 
mais sans inscriptions, construite, d'aprés la tradition, 
pour une reine, dont l'habitation en ruines est au 
voisinage.» 

— Ici s'éléve une nouvelle difficulté. Comme notre 
auteur ne donne pas expressément la description du 
couvent de Sourb-Grigor, le «Petit monastöre» du 
Plan, N. 13, mais que pourtant dans sa lettre il en 
reconnait l'existence, puisqu'il dit que «le Cháteau de 
plaisance» de M. Kästner est précisément le couvent 
dont je parle, il a quelque raison de dire que son 





8) T. Ur dessin, peinture, «Eglise à peinture.» B. 





escalier voûté est à PE. dudit monastère; car le Plan 
indique, au N. 29, un large escalier de cette sorte, 
dont j'ai parlé p. 12 de la Description, et qui est tout- 
à-fait different du tunnel subfluvial, à l'angle SE, de 
la ville. 

Les autres indications, fournies par le P. Alichan, 
sont nouvelles pour nous. B 

A. ibid. «Au N. de la ville, dans l'espace entre la 
porte principale et l'église Dodécagone, est une église 
— de la croix? — quadrangulaire, en forme de croix 
à l'extérieur, carrée à l'intérieur et en forme de croix 
aux extrémités arrondies, avec coupole, mais sans pi- 
liers. A TO. elle a un porche, sur piliers: nous ne 
pouvons dire l'époque de sa fondation.» 

— C’est bien l'église du Sauveur N. 2 du Plan, re- 
connue aussi par le P. Sargis, p. 7, pour celle de 
«Sourb-Phrkitch, située au voisinage de la grande,» 
et dont il rapporte deux inscriptions; v. ma Descrip- 
tion, p. 28 et 29. Dans toutes les deux est mention- 
née l'église de Sourb- Phrkitch, comme ayant recu di- 
verses donations, mais j'en ai attribué une à Sourb- 
Arhakial, pour me conformer aux indications topo- 
graphiques de M. Kästner. 

Le P. Alichan, dans sa lettre, dit au contraire: «Je 
n'accepte pas comme telle (comme église de Sourb- 
Phrkitch) le N. 2 du Plan, que j'ai supposé porter 
le titre de S^- Croix, suivant l'indication des dessins 
de M. Abich. Maintenant je suis à-peu-prés convaincu 
que ce N. 2 est l'église des Saints- Apótres, que les 
voyageurs confondent de nom avec l'Icosagone, et de 
fait avec le Palais méme. Toutes ces inscriptions dont 
vous parlez et discutez dans vos Ruines d'Ani, p. 44 
— 53, se trouvent dans cette église des Apótres, 
comme les a indiquées l'archevéque Djalalian, et 
comme indique notre P. Nersés. La Kreutzhalle de 
M. Abich n'est autre chose que sa Kreutzkirche, et 
cette derniére la méme que les Saints-Apótres. Je ne 
m'explique pas comment ces messieurs voyageurs ont 
confondu l'église avec le Palais, mais je tiendrais 
comme miraculeux si de telles inscriptions se pou- 
vaient trouver dans un palais...» 

— Jusqu'à plus ample informé je me contente d'avoir 
mis sous les yeux des lecteurs les pièces du procès. B. 

A. ibid. «A PE. de la mosquée et au N. de la Cathé 
drale, presque au point central de la ville, se dresse 
une autre tour octogone, en forme de minaret, dont le 


265 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 





sommet s'est écroulé. Elle a 84 degrés en pierre, jus- 
qu'au couronnement, et semble avoir été bátie en 
guise d'observatoire.» Notre auteur fait la méme ré- 
flexion au sujet du minaret de la Mosquée, dont il a 
parlé précédemment, dans un passage que j'ai omis. 

«Les bains, dans l'angle SE. de la ville, au S. de 
l'église du Sauveur”), auprès desquels sont accumu- 
lés des monceaux de débris, sont un quadrangle al- 
longé, de 58 pieds en longueur, sur 44 en largeur. 
Un cóté de la largeur est divisé en deux chambres 
étroites; le cóté long forme 5 piéces rondes, dont 4 
aux angles, et celle du milieu, plus grande et à cou- 
pole, avec laquelle les autres communiquent par des 
portes. On voit encore les creux ou bassins ayant 
servi aux baigneurs. 

«Hormis cela il n'y a pas d'autre édifice remar- 
quable, si ce n'est les tétes d'un pont, à l'extrémité 
SO. de la ville, sur l'Akhourian, et un large escalier 
voüté, allant vers le fleuve, au S. de la Cathédrale.» 

— Ce chemin voüté est mentionné par l'auteur 
pour la seconde fois, v. sup. p. 263. 

A. p. 31. «... En 1319 la ville fut abimée par un 
grand tremblement de terre, et les habitants prirent 
la fuite, suivant la tradition. Pourtant l'église des 
Apótres") porte-t-elle des inscriptions des années 
769 — 1320 et 797 — 1348, prouvant que, jusqu'à 
la moitié du XIV* s., elle n'était pas abandonnée, 
bien que depuis longtemps beaucoup d'habitants se 
fussent dispersés en Arménie....» 

— On trouve en effet ici, non il est vrai sur l'église 
indiquée par le P. Alichan, qui a ses matériaux par- 
ticuliers, deux inscriptions de l'an 1320, sur le pont, 
Pl. XXXVIII de notre Atlas et p. 12 du texte, et sur 
le Palais des Pahlavides, p. 50 du texte; pour 1348, 
on a aussi deux inscriptions du méme monument. Dans 
le sommaire de la Descr. d'Ani, p. IV, on lit 1352, 
par erreur, au lieu de 1302, qui est dans le texte, 
p. 52. En tout cas, c'est assez de preuves pour mon- 
trer qu'Ani n'a pas été abandonné dés l'an 1319. 


Quoique ce qui suit ne se rapporte pas directement 


à notre sujet, je profiterai de l'occasion pour en faire | ° 
quelques extraits, qui auront aussi leur importance. 
U—— 


9) I. e. de l'Icosagone, suivant le système du P. Alichan. B. 
10) Notre Sourb-Phrkitch. B. 





A. 8 40, p. 32, 33. «A une heure environ, au NE. 
de la ville, sur le bord de l'Akhourian, est le couvent 
d'Horhomosivank, le plus remarquable édifice’ des 
environs, nommé aussi Khochavank, à cause de deux 
édifices carrés, en forme de tours, nommés Khochoun ') 
et construits on ne sait pourquoi auprés du couvent. 
Il est trés vaste, enceint d'un mur, et, par sa magni- 
ficence, digne d'étre la résidence d'un roi. L'église, 
ornée d'une haute coupole, a été bátie en 1038 par 
le roi Hovhannés") et est presque égale en longueur 
à la Cathédrale d'Ani, mais plus étroite et divisée en 
un beau porche, portant sur des piliers, et en un vais- 
seau sans piliers, tous deux à coupole. 

«C'est aussi un merveilleux édifice que le Dépót 
de reliques, consistant en trois chambres en pierre, 
dont celle du milieu est divisée en 12 retraits, sépa- 
rés par autant de colonnes, et tout orné de fines ci- 
selures. La coupole en est écroulée; il a été báti en 
1209 et porte de nombreuses inscriptions"). Il y a 
aussi un beau mausolée, d'une splendide architecture, 
en pierre, avec des croix de méme, et décoré de trois 
chapelles. Et encore, au voisinage et à distance, il y 
a des chapelles et une maison pour les pélerins, en- 
ceinte de murailles, mais ruinée. Ce couvent a été 
restauré en 1685 et en 1788, puis encore aban- 
donné, mais on à entrepris de le restaurer en l'année 
passée, 1852. 

«A quelque distance au N., est l'église de Sourb- 
Géorg, joli édifice, avec une tegen de Gagic 1", 
et tout auprés une petite église, avec une haute cou- 
pole, sans piliers, oü se voit une inscription de l'an 
4835 — 986. Il y a aussi des chapelles et églises en 
ruines, que l'on regarde comme des monuments funé- 
raires des rois, parce qu'au chevet de Sourb-Géorg 
est une tombe portant: «Le roi Achot,» et tout au- 
prés une tombe sans inscription.» 

= Ici méme, p. 34, le P. Alichan donne une gravure 


11) Turk: 95 et y g voisin. B. 

12) C'est ken l'église de S.-Jean, à RR (adi à 
a été construite par le roi et à l'époque indiquée, comme le x m 
une inscription rapportée par le P. Sargis, , p. 19; mais peut- 
jr le roi Jean-Sembat n’en fut-il que le le: puisqu’il 

xiste sur le mur O. de cette église une inscription de l'an 629 — 
1180; ibid. p. 33. B. 

13) D'aprés une ee Aue) Leges par le P. Sargis, t. 
82, il a été construit e 229, par un. certain Vatché, a de 
Sargis, et par sa teilt Nana hou, fille d’Abouser, sous le su- 
périeur Barsegh, fils d'Amir-Ercath. B 





267 


Bulletin de l'Académie Impériale 





intitulée: «Sourb-Géorg, prés d'Ani; chapelle aux tom- | 


beaux des rois d'Ani.» Comme cette gravure est com- 
plétement identique à la Pl. 23 de M. Texier, inti- 
tulée «Chapelle sépulcrale,» qui est un édifice d'Ani; 
(v. ma description, p. 3 et 12, et Pl. III, qui est le «Pe- 
tit monastere,» N. 13 du Plan de M. Abich, le «Chá- 
teau de plaisance de M. Kästner, enfin le couvent 
de femmes de Sourb-Grigor, de M. Mouravief), — tout 
cela me fait craindre qu'il n'y ait eu ici quelque con- 
fusion et méprise. 

Je ne doute pas, du reste, que plusieurs rois d'Ani 
n'aient été enterrés à Gochavank, puisque le roi 
Jean-Sembat, dans l'inscription que j'ai rapportée 
p. 62 de mon texte, parle de ce couvent comme étant 
«notre sépulture royale;» mais je m'étonne beaucoup 
de la ressemblance parfaite de deux édifices placés à 
une si petite distance l'un de l'autre. Quant à la sé- 
pulture du roi Achot, on voit, p. 61 de mon texte, 
qu'aucune note de M. Kästner n'a pu m'aider à en 
fixer la vraie situation. B. 

A. p. 33. «A une légère distance, au NE., est le 
village de Tailar, environné de trois côtés par l'Akhou- 
rian et fermé de l'autre par une muraille. Sur la porte 
de son antique église sont figurés des aigles, avec un 
lièvre entre eux. B.") 

$ 41. «A une heure à DO. d’Ani est le village de 
Ghozlidja, l'antique Bagnair, oü reste debout une trés 
merveilleuse et charmante église, avec coupole, sans 
piliers, couverte d'une infinité d'inscriptions et de 
sculptures, construite par Sembat magistros, en 1010. 
Au $. de celle-ci sont de petites chapelles réunies, 
l'une du S.-Iluminateur, l'autre funéraire et sans in 
scription. B.) | 

«A une demi-heure au 8. de Ghozlidja est le village 
d'Aladja ou Ardchai- Arhidj, renfermant les débris 
d'un monastère et d'une église pareille à celle de Bagn- 
aïr, ainsi que des chapelles, écroulées il y a dix ou 
douze ans....... » 





un de les inscr. de cette localité chez le P. Sargis, t. II, p. 26 
15) Sur le couvent de Bagnair, v. Sargis, t. II, p. 36 — 45. D'a- 
près le P. Tchamitch, dans son Hist. d’Armenie, t. II, p. 847, il a 
été construit en 976, par Sembat magistros, sans doute un Bagra- 
tide. Pour le moment je n'ai pas d'autres détails du fait. Parmi les 
nombreuses inscriptions de ce couvent, plusieurs sont au nom de 
princes de la famille Pahlavide, dont la généalogie est très difficile 
rminer, et que j'ai fait entrer, à titre de renseignements, dans 

mon Tableau, p. 55 des Ruines d'Ani. B. : 





— Aprés avoir parlé du village de Mrhen ou Kara- 
bagh, situéà une heureau N. de Ghozlidja, oü se trouve 
une église bátie en 614 par David Saharouni; de Baga- 
ran, au S. de Mrhen, sur l'Akhourian; d'Alim ou 
Alaman, à TO. de Mrhen, dont l'église à coupole a 
été bätie en 637, sous Héraclius, notre auteur ajoute : 
«A lO. de ce lieu, au sein des montagnes, est Técor ou 
Ticor (Digor), village qui possède une trés ancienne 
église, dont la forme différe de l'ordinaire. La cou- 
pole en est écrasée et large, et les chapelles, à deux 
étages, font sailie par dehors. Elle est longue de 
68 et large de 56 pieds, et fut construite par Sahal 
Saharhouni, au milieu du VI’ s., à ce que l'on croit.» 


— L'église de Digor est elle- méme basse et écra- 
sée, soutenue du cóté de l'O. par quatre contreforts. 
Les murs N. et S. sont décorés de colonnes engagées, 
avec deux niches au droit de la coupole. Celle-ci re- 
pose sur un mur carré, avec deux transsepts saillants, 
pour épaulements, et les deux chapelles flanquant 
l’abside ressortent sur les murs capitaux, qu'elles 
dépassent en largeur; v. le Plan, ici-méme, p. 35, 
et chez Luigi Canina, Ricerche sull architettura 
più propria dei tempji christiani, Pl. CXIV, p. 141 
du texte, qui loue beaucoup l'architecture de cet 
édifice. Elle porte des inscriptions des années 971, 
989, 1006; v. Sargis, t. II, p. 50, 51. 


L'auteur décrit ensuite Agarac ou Egrac, à une 
demi-heure au SO. de Ticor; Khndzcouk ou Pech-Ki- 
lisa, dont la principale église est de l'an 1033; les vil- 
lages de Dzpni et de Nakhdjavan; $ 42 Thekhniz, à 
une heure au N. d'Ani; Argin, Mévrec, au SO. d'Ar- 
gin; un autre Mévrec-Nakhdjavan, à l'O. de Ghozlidja, 
deux villages oü existent des constructions dües à 
l'empereur Maurice, Arménien d'origine; Ozoughlou, 
Ouzoghli; Kiourouk-Déré, au NO. de Mévrec, célèbre 
par la victoire des Russes sur les Turks, en 1854, et 
quelques autres villages qui n'ont aucun rapport à 
l'histoire d' Ani. 


Ainsi, en résumé: il y a dissentiment sur la déno- 
mination la plus exacte à donner aux églises Icosa- 
gone et N. 2 du Plan de M. Abich; 

sur l'existence de deux palais, l'un au NO., l'autre 
dans la citadelle Intérieure ; 


sur la détermination des édifices désignés par les 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


270 





noms de Kreutzhalle et Kreutzkirche, dans les notes 
de nos prédécesseurs; 

sur l'existence méme du couvent de femmes dit 
Sourb-Grigor, prés de la porte d'Erivan, confondu 
avec celui de Sourb-Géorg, à Gochavank. 

Tels sont les points principaux qui devront étre 
éclaircis par de futurs explorateurs. B. 


-p 


BULLETIN DES SÉANCES. 


CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE. 
SÉANCE DU 28 Jurn (10 mus 1861. 

A louverture de la séance là triste nouvelle est an- 
noncée du décés de M. Preller, membre correspondant 
de l'Académie dans la Section d'Archéologie classique. 
La perte de ce savant distingué est d'autant plus doulou- 
reuse, que la mort l'a frappé dans la fleur de l’âge, et 
qu'elle a emporté avec lui de riches espérances. 

M. Kunik présente et recommande pour le Bulletin un 
mémoire de M. Schroll, Sur les médailles militaires de 
Pierre-le-Grand, formant la collection de l'auteur. M. Ku- 

nik y a joint un supplément 

Lecture est faite de l'ordre de jour du 13 juin 1861, 
par lequel la mission scientifique de M. Dorn au Daghe- 
stan est prolongée de 29 jours en sus du terme qui y a 
été primitivement fixé. 

M. Kunik rend compte de l'état oü se trouve l'impres- 
sion du Recueil Pycexit Apxues, et en annonçant son in- 
tention de soumettre chaque fois à la Classe des articles 
de quelque étendue, destinés à ce Recueil, il demande à 

 étre autorisé à ne pas observer cette formalité à l'égard 
d'articles de peu d'étendue. Il demande encore à étre au- 
torisé à faire faire, sous sa direction, une revue littéraire 
et historique des écrits de Photius, pour insérer ce tra- 
vail au dit recueil. 

Le Secrétaire Perpétuel annonce que l'impression de la 
seconde partie de l'ouvrage de M. Brosset: Les Ruines 
d' Ani, est achevée. 

Lecture est faite d'un rapport de M. Dorn daté de 
Derbend le 24 mai 1861, contenant une communication 
préalable sur le voyage de M. Dorn à Kubätschi, et sur 
la découverte de la tombe de Gmelin, dans le village 
de Kaïakent. M. Dorn y ajoute de vive voix, qu'un ra 
port officiel et plus détaillé des autorités locales, concer- 
nant cette dernière découverte, a déjà été expédié et 
Sera sous peu entre les mains du Président de l'Acadé- 
mie. La Classe arréte que l'on attendra la réception de 
ce rapport plus détaillé, et que tous les renseignements 
concernant la tombe de Gmelin seront exposés devant 
l'Assemblée Générale de l'Académie. 





CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
Séance pu 2 (14) aoùr 1861. 

MM. Fritzsche et Zinine présentent et recomman- 
dent pour le Bulletin une notice de M. Menndéléef, por- 
tant le titre: Essai d'une théorie sur les limites des combi- 
naisons organiques. 

Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la 
Classe que depuis sa derniere séance ont été publiés: 
1° le mémoire de M. O. Struve: Beobachtung der totalen 

Sonnenfinsterniss vom 18 (6) Juli 1860 (Mém. de l'Acad. 
Série VII, Tom. IV, N^ 1) et 2° Tabulae quantitatum. Bes- 
selíanaruni quibus apparentes stellarum positiones in medias 
convertuntur etc. pro annis 1840 ad 1864. Edidit Otto 
Struve. 

M. Bornat, licencié-ès-sciences, maître répétiteur au 
Lycée Napoléon (Paris), par une lettre du 18 juillet, en- 
voie un mémoire manuscrit intitulé: De Tunite dans les 
sciences physiques, et prie que l'Académie veuille bien 
l'examiner. — MM. Jacobi et Pérévostchikof se char- 
gent de prendre connaissance du mémoire et de présenter 
un rapport. 

M. le Dr. Stilling adresse de Cassel, en date du 10 
juillet, une lettre, par laquelle il demande que son ou- 
vrage: Neue Untersuchungen über den Bau des Rückenmarks, 
Cassel 1859, avec atlas in-fol, soit admis au concours 
pour le prix Rklitzki. — Il sera porté sur la liste des 
pieces de concours, pour étre examiné en son temps. 

M. Charoubine soumet à l'Académie une notice don- 
nant, à son avis, une solution exacte du probléme de la 
trisection de l'angle. 

M. Nylander, président de la Société pro Fauna et 
Flora Fennica, offre à l'Académie au nom de cette Société 
deux volumes parus du recueil que la compagnie publie 
sous le titre de Notiser ur Süllskapets pro Fauna et Flora 
Fennica förhandlingar; et il informe en méme temps que 
ce recueil sera dorénavant édité par la Société elle méme, 
et non plus, comme par le passé, par la EE des 
Sciences de Finlande. 

M. Regel par une lettre du 23 juin transmet, au nom 
de M. Asa Gray, un mémoire de M. Grisebach, publié 
dans les Mémoires de l'Académie des sciences Américaine, 
sous le titre de Plantae Wrightianae e Cuba Oriental. 
Pars 1, ainsi qu'une notice de M. Maximowicz contenant 
une description du genre Golowninia, et à laquelle 
M. Regel a ajouté quelques remarques. La notice de 
M. Maximowicz et les remarques de M. Regel parai- 
tront dans le Dulletin. 

Par une autre lettre du 21 juin, M. Regel offre à l'Aca- 
démie, pour son Musée Botanique, les collections suivantes 
de plantes: 1° Flora Petropolitana 41 spec., recueillies 
par M. Regel lui-méme; 2° une continuation des plantes 
rapportées de la Sungarie par M. Schrenck et décrites 
par M. Trautvetter, 159 espèces, et 3° des plantes col- 
leetionnées par MM. Radde, Maack, Stubendorff, 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


272 





Rieder (Ranunculaceae, Cruciferae), et décrites par M. 
Regel, 250 especes. — Ces diverses collections seront 
placées au Musée, et le donateur sera remercié. 
. M.le D' Holtermann envoie des observations météo- 
rologiques faites à Blagovestchensk du 28 février au 14 
mai 1861. Elles seront remises à M. Kupffer. 

Le Département de Instruction Publique, par un of- 
fice du 18 juillet, informe le Secrétaire Perpétuel que 
M. Wagner, professeur à l'Université de Kazan, occupé 
depuis 1852 à préparer un atlas géologique des gouverne- 
ments formant l'arrondissement Universitaire de Kazan, 
vient d'achever les cartes géologiques des gouvernements 
de Kazan et de Simbirsk; elles ont été lithographiées chez 
M. Beggrof, à St.-Pétersbourg; M. Wagner y a joint un 
texte explicatif, imprimé à Kazan. Les cartes et le texte 
sont mises en vente, au prix de 5 roubles l'exemplaire, à 
la librairie du Département de l'Instruction Publique. 

La Section Caucasienne de la Société Géographique de 
Russie, par un office du 20 juin, envoie cinq cränes de peu- 
plades, habitant le district de Noukha, ainsi que deux 
rapports du chef de ce district du 9 et du 22 décembre 
1860. La réception en sera accusée avec des remerci- 
ments. 


Lecture est faite de l'ordre de jour du 13 juin, par le- 
quel Sa Majesté Impériale daigne autoriser le voyage 
de M. Baer à l'étranger pour quatre mois. 

M. le Ministre de l'Instruction Publique par un office 
du 6 juillet, informe M. le Président, que sur un rapport 
de M. le Ministre des Finances, Sa Majesté Impériale 
a daigné accorder la permission à un voyage de M. Kupffer 
à l'étranger pour trois mois. - 

Le Secrétaire Perpétuel annonce à la Classe que M. 
Fritzsche a adressé à M. le Président une demande d'un 
congé de 28 jours, motivée par des affaires de famille, et 


une fois recouverte d'une couche de collodium joduré, 
ne sort plus de la chambre obscure jusqu'au moment oi 
l'image s'y est produite. La plaque est alors introduite, 
par un mécanisme particulier, dans une espèce d'auge com- 
posée de deux verres de couleur et y subit les opérations 
. nécessaires au développement de l'image. Cet appareil offre 
donc un double avantage 1? de conserver à la plaque prépa- 
rée un plus grand degré de sensibilité, et 2? de permettre 


au photographe de se passer d'un laboratoire obscur, en. 


facilitant par là les travaux hors de l'atelier. M. Lorens, 
après avoir montré son appareil dans ses détails, s’en est 
servi pour prendre une vue de la rive gauche de la Néva, 
ce qui a permis aux membres de la Classe de s'assurer 
de l'exactitude de toutes les opérations produites au 
moyen de cet instrument, d'une construction aussi simple 
qu'ingénieuse. Les Académiciens félicitèrent done M. Lo- 
rens de son heureuse invention qui, en simplifiant les 


- 








opérations photographiques, ne manquera pas de contri- 
buer à multiplier les applications utiles de la photographie. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
Séance Du 9 (21) aoür 1861. 


Le Secrétaire Perpétuel annonce que l'impression de 
l'ouvrage de M. Köppen intitulé: Aponozomuecrit Yrasa- 
mea Mamepiaroes dan Hemopiu Hnopoduees Esponeñcroi 
Pocciu est achevée, et que le volume est déjà mis en 
vente et en distribution. 

rince Lobanof-Rostofski, envoyé extraordi- 
naire et ministre plénipotentiaire à Constantinople, par 
un office du 4 juillet, fait connaître le résultat des dé- 
marches qu’il a faites pour obtenir au révérend père 
Antonin, conformément au désir de l'Académie (v. la 
séance du 29 mars 1861), la permission d'étudier les ar- 
chives des patriarches à Constantinople. Une copie de cet 
office et de ses annexes sera remise à M. Kunik. 

M. Léon de Rosny, par une lettre datée de Paris le 
2 aoüt, adresse une copie de son rapport sur le Diction- 
naire japonais de M. Gochkévitch (concours des prix 
Demidof), et au cas op l'Académie ne jugerait plus à-pro- 
pos de publier ce rapport, il demande la permission de 
le faire paraître dans la Revue orientäle et américaine qui 

irige. M. Brosset se charge de prendre connaissance du 
rapport, pour faire ensuite une proposition à la Classe. 

M. Bassaget adresse de Paris, sous la date du 19 
juillet, une lettre, dont on peut conclure qu'il a l'intention 
de soumettre à l'Académie un de ses ouvrages. L'ouvrage 
méme n'est cependant pas parvenu au Secrétariat. 

M. Dielenstein, auteur d'un ouvrage sur la langue 
lette, qui au dernier concours pour les prix Démidof a 
obtenu un second prix, exprime ses remerciments et ap- 
prend qu'il profitera des remarques faites par les commis- 
saires, pour remanier son travail. 

Sur une proposition par écrit de M. Dorn, on arréte 
que l'on offrira à la Bibliothèque municipale nouvellement 
établie à Bakou, un choix de livres publiés par l’Acade- 
mie, en y faisant entrer de préférence tous les ouvrages 
qui offrent un intérét particulier pour le Caucase, tels 
que les voyages de Pallas, de Güldenstüdt, de Gmé- 
lin, les oeuvres de MM. Sjógren, Brosset, Abich, 
Baer etc. 

M. Dorn communique que l'Académie des sciences de 
Munic se l'est agrégé, le 16 (28) juillet 1860, en qualité 
d'Associé étranger. 

M. Bóhtlingk annonce qu'il a été élu le 8 juillet 
membre de la Société historique de Pennsylvania, ayant 
son siege à Philadelphie. ; 

M. Nauck produit le diplome qu'il vient de recevoir 
de membre correspondant de l'Académie des sciences de 
Berlin, et qui porte la date du 30 mai 1861. 


rtis dat UAM UI a 





— Paru le 4 septembre 1861. 


Rd 














Bulletin de l'Acad. Imp de TI 





Golowninia 


Imp. Lith. A. Atunater 


japonica n. gm 


Maxim fee. 








T. EV. N° 5. Königsberg, 
M. Schubert, 
Be — > membre correspondant. c» 









BULLETIN 


DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 





TOME IV. 


( Feuilles 18 — 21. ) | 


CONTENU: 


Page 
A. Schiefner, Sur quelques légendes heroiques russes . .......................... 273 — 285. 
Vietor Langlois, Lettre à M. Brosset, sur la succession des rois d'Arménie de la dy- 
nastie de Roupén et de la maison de Lusignan, d'aprés les sources orientales 





et occidentales. C24... c ceo nisse ensure 285 — 299. 
F, J. Wiedemaün, Premier rapport sur son voyage en Esthonie et en Livonie, entrepris 
en vue de l'étude de la langue esthe...........- eerie nnn nnnm 299 — 303. 
F. Brandt, Sur un mémoire qui, en traitant de l'ostéologie comparée de la Rhytine, 
forme la seconde partie des Symbolae Sirenologicae de l'auteur. ............ 304 — 305. 
Dr. J. F. Weisse, Remarques additionnelles sur les diatomacées du limon des eaux mi- 
nérales de Staraia-Roussa........ enn hh hh nn nns 305 — 306. 
Les éléments végétaux des infusoires...............-................ 306 — 311. 
G. A. Schmidt, Sur les produits de la réduction du RER Ww VII ico 912 — 328. 
Bulletin des séances....... R e siehe Theron Eé 323 — 328. 
Chronique du personnel... user sans nennen erserreentiese : 
Bulletin bibliographique.. :- -iiss dE EELER 329 — 336. 
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l'Académie (Komurer® IIpaszenis Hwueparo pcxoü Akaxeuiu HayK) et chez M. Léopold Voss, 
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Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 
3 thalers de Prusse pour l'étranger. 

















BULLETIN 


DE L'ACADEMIE INPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 





Zur russischen Heldensage, von A. Schief- 
ner. (Lu le 14 juin 1861.) 


Als ich im vorigen Sommer einige Tage in Tübin- 
gen zubrachte, erfuhr ich aus dem Munde des hoch- 
gefeierten Ludwig Uhland, dass bereits vor làngerer 
Zeit Professor Moritz Rapp die 1818 in Moskau von 
Kalaidowitsch vollstindiger herausgegebene Samm- 
lung altrussischer Dichtungen des Kirscha Danilow 
in's Deutsche übertragen hätte, die Handschrift aber 
nach ihrer Absendung nach Leipzig spurlos verschwun- 
den sei. Soweit ich mich erinnere, hatte Prof. Rapp 
diese Übersetzung von Uhland didi aufgemuntert 
unternommen, und es. war mir eine wahre Freude zu 
sehen, mit welchen Interesse der edle Freund der 
. Volksdichtung nachforschte, was für neuere Leistun- 
gen auf diesem Gebiete Russland aufzuweisen hätte. 
Unmittelbar nach der Zeit meines Besuchs in Tübin- 
gen scheint die erste Lieferung der von P. W. Ki- 
rejewsky unternommenen Liedersammlung (IIbcum 
eo6pauupıa II. B. Kupbesckuw», Mocksa 1860) den 
. Druck verlassen zu haben, in welcher uns die auf Ilja 
von Murom bezüglichen Lieder und Sagen vorliegen. 
Einige Monate später folgte die zweite Lieferung mit 
den auf Dobrynja Nikititsch , Aljoscha Popowitsch 
u. s. w. bezüglichen Liedern. War ein Theil dersel- 
ben auch schon durch die Bemühungen der zweiten 
Classe der Akademie ') bekannt geworden, so hat sich 
doch die Gesellschaft der Liebhaber der russ. Littera- 
tur zu Moskau durch Veróffentlichung dieser Samm- 
lung ein grosses Verdienst erworben. Aber eine noch 
. Brüssere Anerkennung dürfte der vor einigen Mona- 
ten von derselben Gesellschaft herausgegebenen Lie- 
dersammlung Rybnikow's zu Theil werden. Der erste 
bisher erschienene Band (II5emu co6panabia Il. H. 
Pbı6nnKoBbım&. acts I. Hapoanbi GBIINHBI, CTApHHBI 
H noóbiBaJbmunbr. MockBa 1861) umfasst auf 488 
Octavseiten 88 Lieder, welche die Herausgeber in vier 


1) IIpuaszenis x» Ha eriamh II Orxbaenis Akanewiu Haerz 
(Hauarsusu u o6pasuer Hapoxmaro A3BIKa n CIOBECHOCTH Pycckux? 
à 3anàiubXx? CiasaxB. (CII6. 1852 — 1856) _ 

Tome IV 





Gruppen getheilt haben, deren erste die Helden vor 
Wladimir und die Helden Kiews zur Zeit Wladimirs, 
die zweite die Nowgorodschen Recken, die dritte die 
Zeiten des Moskowischen Zaarenthums und die vierte 
verschiedene Zeiten und Begebenheiten zum Gegen- 
stande hat. Nicht wollen wir üntersuchen, wie be- 
rechtigt eine solche Eintheilung sei; besonders noth- 
wendig ist sie nicht, denn das Volkslied kennt einen 
solchen Unterschied der Zeiten nicht. Es ist die Ver- 
gangenheit überhaupt, welche es besingt, und diese 
Vergangenheit richtet sich nicht nach den Vorschrif- 
ten der Chronologen. Deshalb kann eine wunderbare 
Heldenthat eben so gut zur Zeit Wladimirs als fünf 
oder sechs Jahrhundert später ausgeführt sein; sie 
wird bald an diesen, bald an jenen berühmten Namen 


geknüpft, und wie sonst kann man auch hier sagen, 


dass der Name nicht viel oder nichts zur Sache thue. 
Diese 88 Lieder sind zwar zum Theil nur Varianten, 
aber gerade die Mittheilung der verschiedensten Ge- 
staltungen eines und desselben Liedes hat ihr grosses 
Verdienst. Eine zu Ende der Sammlung hinzugefügte 
Übersicht giebt die Quellen und Fundorte der einzelnen 
Lieder an. Sie stammen aus verschiedenen Gegenden 


‚des Olonetzischen Gouvernements und sind meist von 


Rybnikow aufgezeichnet oder ihm von andern Samm- 
lern zur Verfügung gestellt worden. Es kann meine 
Absicht nicht sein den ganzen Inhalt dieser Sammlung 
hier besprechen zu wollen; nur durch Vorführung 
einiger der vielen interessanten Stücke hoffe ich die 
Freunde der Sagen- und Mythenforschung auf ihren 
hohen Werth aufmerksam zu machen, und stehe nicht 
an zu behaupten, dass der von Müllenhoff unlüngst 
in H aupt's Zeitschrift für Deutsches Alterthum B. XII, 
S. 354 ausgesprochene Wunsch, «dass man sich 
«bald in Russland mit gleicher Liebe der hei- 
«mischen nationalen Sage und Dichtung an- 
«nehme, wie der finnischen, ehstnischen und 
«tatarischen, und vor allem den Bestand der 
«Überlieferung den Anforderungen der heuti- 

«gen Wissenschaft gemäss darlege und allge- 

18 


275 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


276 





«mein zugänglich mache», von den an diese Samm- 
lung zu knüpfenden Forschungen am ehesten seine 
Erfüllung zu hoffen habe. 

_ Auf S. 32 ff. treffen wir die auf den Helden Swja- 
togor bezüglichen Stücke. Der Held reitet aus und 
weiss sich vor Kraft nicht zu lassen. Er möchte, 
ginge es, die ganze Erde aufheben. Da stösst er auf 
der Steppe auf einen kleinen Quersack, den er weder 
mit der Peitsche, noch mit dem Finger und der Hand 
in Bewegung setzen kann. Er muss vom Rosse stei- 
gen. Als er den Quersack mit beiden Händen packt 
und ihn bis über seine Kniee erhebt, sinkt er selbst 
bis an die Kniee in die Erde; es rinnen ihm nicht 
Thrünen, sondern Blut von dem Gesicht, er kann sich 
nicht mehr vom Fleck rühren, sondern findet dort 
seinen Tod. Ein zweites Stück führt ihn uns vor 
mit seinem jüngern Zeitgenossen Ilja von Murom. 
Letzterer hatte dreissig Jahre in einem fort gesessen 
ohne Arme und Deine rühren zu kónnen. Da treten 
in Abwesenheit der Eltern zwei wandernde Krüppel 
ans Fenster der Hütte und bitten um Einlass. Plótz- 
lich bekommt er den Gebrauch der Arme und Beine 
wieder, die Krüppel reichen ihm einen Honigtrank, 
der ihm grosse Heldenkraft verleiht, und verkünden 
ihm, dass er seinen Tod nicht im Kampfe finden werde. 
Nur warnen sie ihn vor einigen Helden, mit denen er 
sich in keinen Kampf einlassen solle. Oben an steht 
Swjatogor, den die Erde ohnehin mit Mühe zu tragen 
vermag, ihm zunächst der Held Samson, der sieben 
Engelhaare auf dem Haupt hat. Nachdem Ilja auf 
die von den Krüppeln vorgeschriebene Weise zu einem 
Rosse gekommen ist, begiebt er sich in die Welt hin- 
aus. Auf einem freien Felde stósst er unter einer 
grossen Eiche auf ein weisses Zelt mit einem gewal- 
tigen Heldenbett von zehn Klaftern Länge und sechs 
Klaftern Breite. In dieses legt er sich auf drei Tage 
und drei Nächte schlafen, wird aber am dritten Tage 
von seinem Rosse mit Mühe geweckt. Das Ross mel- 
det ihm das Nahen Swjatogors und giebt ihm den 
Rath, auf die Eiche zu steigen. Swjatogor überragt auf à 
dem Rosse sitzend den Wald und reicht mit dem Kopfe 
bis an das Gewólk, auf seinen Schultern aber trägt 
er einen Krystallschrein. Zur Eiche gelangt, nimmt 
er den Schrein von den Schultern, óffnet ihn mit 
einem goldenen Schüssel und heraus tritt eine Hel- 





denfrau von der gróssten Schónheit mit Falkenaugen 


und Brauen schwarz wie der Zobel. Sie richtet dem 
Helden die Mahlzeit an. Nach genossenem Mahl be- 
giebt sich der Held mit der Frau ins Zelt um ver- 
schiedener Kurzweil obzuliegen und versinkt dann in 
Schlaf. Die Schöne aber lustwandelt indessen auf dem 
freien Felde, erblickt Ilja auf dem Baume und zwingt 
ihn mit ihr der Liebe zu pflegen, da sie im Fall der 
Weigerung Swjatogor wecken wolle. Nachdem Ilja 
ihrem Geheiss gewillfahrt hat, wird er von ihr in 
Swjatogors tiefe Tasche gesteckt. Als letzterer er- 
wacht und sich, nachdem er die Schóne wiederum in 
den Krystallschrein gesperrt hat, auf dem Rosse zu 
den «heiligen Bergen» (ko CaaTbiw» ropaws) auf- 
macht, stolpert das Ross und entschuldigt sein Stol- 
pern durch die hinzugekommene Last. Da holt Swja- 
togor den Ilja aus der Tasche hervor und erfährt von 
ihm die ganze Wahrheit. Er tödtet die Schöne, 
tauscht sein Kreuz mit Ilja aus und nennt ihn seinen 
jübgeren Bruder. Von ihm lernt Ilja das Heldenhand- 
werk. Zusammen kommen sie zu dem. Nordgebirge 
und stossen auf einen grossen Sarg mit einer Inschrift 
des Inhalts, dass derjenige, dem der Sarg bestimmt 
sei, sich in denselben legen solle. Zuerst legt Ilja 
sich hinein, der Sarg ist ihm aber zu gross und zu 
breit. Dagegen passt Swjatogor ganz in denselben 
und bedeckt sich mit dem Deckel. Diesen kann er 
aber weder selbst noch Ilja wieder abheben. Ilja soll 
ihn mit dem Heldenschwerte Swjatogors zerschlagen. 
Doch vermag er nicht einmal das Schwert aufzuhe- 
ben. Erst nachdem Swjatogor durch eine Ritze des 
Sarges ihn mit seinem Heldenathem angehaucht hat, 
bekommt er die Kraft dazu, wohin er aber mit dem 
Heldenschwert schlägt, ersteht eine neue Eisenschicht. 
Endlich will Swjatogor, der sein Ende herankommen 
sieht, seine ganze Heldenkraft auf Ilja ausathmen. 
Es antwortet ihm Ilja: «Ich habe, Bruder, nun schon “ 
Kraft genug, es móchte mich sonst die Erde nicht 
ertragen». «Du hast gut daran gethan», sprach dar- 
auf Swjatogor, «dass du meinem letzten Geheiss nicht 
nachgekommen bist, ich hätte dich mit dem Todes- , 
odem angehaucht und du wärest todt hingefallen an 
meiner Seite. Lebe wohl und behalte mein Helden- 
schwert, mein gutes Heldenross aber binde an meinen 
Sarg. Niemand ausser mir kann dieses Rosses Herr 
werden». ; 

Schon der Name Swjatogor (Heiligenberg) dürfte 


277 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


278 








eine Andeutung enthalten, dass wir es hier mit einem 
Bergriesen der gewaltigsten Art zu thun haben. Ihm 
zur Seite aber hat Ilja eine Stellung wie Thörr zum 
Skrymir. Doch indem ich die Zusammenstellung der 
einzelnen Züge skandinavischer Mythen mit den hier 
vorliegenden Sagen bei Seite lasse, meine ich nicht 
unrecht zu thun, wenn ich auch die Erzählung von 
Swjatogors Heirath folgen lasse. 

Swjatogor reitet auf einem weiten Wege einher 
und erblickt einen Wandersmann. Er lenkt sein Ross 
auf ihn, kann ihn aber durchaus nicht einholen: er 
reitet im Galopp, der Wandersmann ist ihm voraus, 
er reitet im Trabe, der Wandersmann ist immer vor- 
aus. Da spricht der Held solche Worte: «He, Wan- 
dersmann, bleib ein wenig stehen, ich kann dich auf 
meinem guten Rosse nicht einholen». Der Wanders- 
mann bleibt stehen, nimmt seinen Quersack von der 
Schulter und wirft ihn auf die Erde. Spricht der Held 
Swjatogor: «Was hast du im Quersack»? — ««Hebe 
ihn auf, so wirst du es sehen»»! — Swjatogor stieg 
vom Ross, packte den Quersack mit der Hand, konnte 
ihn jedoch nicht in Bewegung setzen; er fing an ihn 
mit beiden Händen aufzuheben, versank aber selbst 
bis an die Kniee in die Erde. Da spricht der Held 
solche Worte: «Was hast du denn in diesen Sack ge- 
than. An Kraft fehlt es mir sicher nicht, und doch 
kann ich den Sack nicht aufheben». — ««In dem 
Sack habe ich die Schwere der Erde»». — «Wer 
bist du aber selbst, welchen Namen hast du und wie 
benennt man dich nach deinem Vater»? — ««Ich bin 
Mikuluschka Seljaninowitsch»». — «Sage mir, Miku- 
luschka, wie kann ich mein. Schicksal erfahren?» — 
««Reite gerade aus bis zum Scheidewege, wende dann 
links und lass dein Ross darauf mit voller Kraft lau- 
fen, so kommst du zu dem Nordgebirge. Dort steht 
unter einem grossen Baume eine Schmiede. Bei dem 


Schmied kannst du dein Schicksal erfahren»». — Es | 


ritt Swjatogor gerade aus, lenkte am Scheidewege 
links ab, liess sein Ross mit voller Kraft laufen; sein 
Ross stürzte einher über Flüsse und Meere und setzte 
über weite Thäler. Drei Tage ritt Held Swjatogor 
und gelangte zu dem Nordgebirge, zu dem grossen 
Baume und zur Schmiede. In der Schmiede schmie- 
det der Schmied zwei dünne Haare. Es spricht der 
Held solche Worte: « Was schmiedest du, o Schmied»? 
— Es antwortet der Schmied: ««Ich schmiede das Ge- 





schick, welches Weib welchem Manne zu Theil werden 
soll»». — «Wer wird denn mir zu Theil werden»? — 
««Deine Braut ist im Land am Meeresstrand (eigent. 
BB HapCTBE ITovopekows, im Pommernreiche), im Kö- 
nigssitz und liegt 30 Jahre auf dem Misthaufen»». — 
Es steht der Held und denkt nach: «Wohlan ich reite 
ins Land am Meeresstrand und tödte diese Braut». 
Er gelangt ins Land am Meeresstrand, zum Königs- 
sitz, zum ärmlichen Häuschen, tritt ein: es ist Nie- 
mand zu Hause, nur liegt ein Mädchen auf dem Mist- 
haufen, ihr Körper sieht aus wie Tannenrinde. Swja- 
togor holt 500 Rubel aus der Tasche, wirft sie auf 
den Tisch, ergreift sein starkes Schwert und schlägt 
das Mädchen auf die weisse Brust, dann aber reitet 
er fort aus dem Land am Meeresstrand. Es erwacht 
das Mädchen, blickt empor: es ist als wenn Tannen- 
rinde ihr vom Leibe gefallen wäre, auf dem Tische aber 
liegen fünfhundert Rubel; sie wurde aber schön, eine 
solche Schönheit hat man weder in der Welt gesehen, 
noch von einer solchen gehört. Mit diesem Gelde fing 
sie einen Handel an und erwarb sich eine unermess- 
liche goldene Casse, baute sich Schiffe, belud sie 
mit kostbaren Waaren und fuhr auf dem blauen Meere 
einher. Sie gelangte zu der grossen Stadt an den hei- 
ligen Bergen und fing an die kostbaren Waaren zu 
verkaufen. Der Ruf ihrer Schönheit verbreitete sich 
in der ganzen Stadt und im ganzen Lande. Auch Held 
Swjatogor kam um die Schönheit anzusehen, und sie 
gefiel ihm. Er freite um sie und sie ward seine Frau. 
Als die Hochzeit vorüber war und sie zu Bett gingen, 
sah er eine Narbe auf ihrer weissen Brust und fragte 
sie: «Was hast du für eine Narbe auf der weissen 
Brust»? Es antwortete ihm jene: «In unser Land 
am Meeresstrand kam ein unbekannter Mann, liess in 
unserer Hütte 500 Rubel, ich aber lag in tiefem 
Schlafe. Als ich erwachte, war diese Narbe auf mei- 
ner weissen Brust und es war mir, als wäre mir Tan- 
nenrinde vom weissen Leibe gefallen; bis dahin aber 
lag ich ganze dreissig Jahre auf dem Misthaufen». 
Da erkannte der Held Swjatogor, dass man nirgends 
dem Geschick entrinnen könne. 

Zu den berühmtesten Werken Ilja’s gehört die 
Bändigung des Räubers Solowei (Nachtigall), der, wie 
es S. 47 Vers 100 heisst, auf sieben Eichen sitzt 
und sieben Werst weit packt; seine Stimme ist wie 
die eines wilden Thiers, er pfeift wie v Nachti- 

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Bulletin de l'Académie Imperiale 


280 








gall und winselt wie ein Hund. Dass wir in dem Räu- 
ber einen Sturmriesen wieder zu erkennen haben, 
dürfte schwerlich zu bezweifeln sein, namentlich wenn 
man bedenkt, dass wenn er pfeift, Wälder umsinken 
und was es an Menschen giebt zu Boden fällt. 

Ob durch ähnlichen Anlaut die auf germanischem 
Boden verbreitete Hildebrandssage auf Ilja übertra- 
gen worden sei, wäre der Untersuchung werth. Die 
Lieder und Sagen lassen bald einen Sohn, bald eine 
Tochter Ilja’s mit dem ihnen unbekannten Vater zu- 
sammentreffen. Beide messen sich, und als sie einan- 
der nicht bezwingen können, erfolgt Erkennung. S. 65 
ist es der Sohn, Boriska, den Ilja von der Heldin 
Awdotja Goryntschanka hat, und der ihn im Schlafe 
tödten will; im nächstfolgenden Stücke aber eine 
Tochter von einer Semmelbäckerin in Litthauen. We- 
der Aljoscha Popowitsch noch Dobrynja Nikititsch 
wagt es ihr entgegen zu treten. Als Ilja sich mit der 
Tochter erkennt und sich dann im Zelt zur Ruhe bege- 
ben hat, will sie, da Dja ihre Mutter und sie beschimpft 
hat, ihn im Schlafe tüdten, doch wird er durch das 
Kreuz, das er auf der Brust hat, gerettet; worauf er 
die Heldin zerreisst. In einer der folgenden Varianten 
ist es wieder ein Sohn Ilja's, Solownikow, dem dieser 

Jntergang zu Theil wird. Hier sieht man deutlich, dass 
der Name eine Reminiscenz an den Räuber Solowei 
enthält, während in einem andern Liede, das nichts 
von einem Verwandtschaftsverhältniss Iljaà's mit dem 
Feinde annehmen lässt, der Held nach einem andern 
Vogel, dem Falken (cokoap), den Namen Sokoljnik 
führt 





Le. 


Nächst Ilja von Murom nimmt wohl Dobrynja Ni- 
kititsch den bedeutendsten Platz unter den Helden 
ein. Er ist berühmt durch seinen Kampf mit dem 
Drachen, aus dessen Gewalt er eine Prinzessin be- 
freit. Der Drache kommt über ihn, als er gegen das 
Geheiss seiner Mutter sich im Strudel-Flusse (Ily- 
yaü-pbka) badet. Am meisten besungen wird jedoch 
seine unverhoftte Wiederkehr, als seine daheimgeblie- 
bene Gattin gerade im Begriff steht denjenigen zu 
heirathen, den sie, selbst nach Verlauf der von Do- 

brynja ihr gestellten Frist, durchaus nicht zum Manne 
nehmen sollte — den Aljoscha Popowitsch. Es 
schliesst sich diese Erzählung an die namentlich auf 
deutschem Boden sehr verbreitete Sage vom Ritter 
Braunschweig, von Heinrich dem Lówen, Thedel von 





Walmoden und dem edlen Móringer an, über welche 
man namentlich Schambach und Müller, Niedersüch- 
sische Sagen und Märchen, S. 389 ff. vergleiche; auf 
slawischem Boden aber begegnen wir ihr ebenfalls; 
s. Feifalik «Zwei bóhmische Volksbücher zur Sage 
von Reinfrit von Braunschweig» in den Sitzungsbe- 
richten der Wiener Akademie, philos.-histor. Classe 
XXIX. Bd., Jahrg. 1858 p. 83 ff. und den Nachtrag, 
XXXII Bd., Jahrg. 1859 S. 322 ff., wo er nach Py- 
pins Auseinandersetzung über eine russische Recen- 
sion dieser Sage Nachricht giebt. Mir will es schei- 
nen, als wäre auch hier der Name die Brücke ge- 
wesen, über welche die Fortpflanzung der Sage 
stattgefunden hat. Es ist das Element bryn im Namen 
zu beachten. Bekannt dürfte es aber sein, wie oft 
Sylben, welche den Laut von Präpositionen haben, 
für solche gehalten werden, umgekehrt aber auch 
Präpositionen ihre Bedeutung verlieren und mit Na- 
men verschmelzen °). Mag diese Vermuthung Anklang 
finden oder nicht, so viel steht fest, dass die Gestalt, 
in welcher das russische Lied uns die Heimkehr des 
Helden meldet, sich durch ihre Einfachheit besonders 
empfiehlt. Dem bei Byzanz weilenden Helden stol- 
pert das Ross und wird. vom Helden ausgescholten. 
Es antwortet ihm mit menschlicher Stimme und mel- 
det ihm, dass seine geliebte Anastasia dem kühnen 
Aljoscha Popowitsch vermählt werden soll, und dass 
das Gelage schon drei Tage dauere. Es ist hier na- 
mentlich zu beachten, dass das Ross selbst ohne Bei- 
hülfe einer andern Macht den Helden in die Heimath 
zurückbringt. Es fügt sich also hier auch alles um so 
besser, wenn wir diese Heimkehrsgeschichte mit 
Odhin’s Verbannung und Wiederkehr in Zusammen- 
hang zu bringen haben. Es erleidet dann keinen Zwei- 
fel, dass wir in Aljoscha Popowitsch, der anderswo 
auch Aljoschal tiewitsel itsch heisst, 








fi. , 
UFLIS VLC 





2) Um nur bei Beispielen auf russischem Boden stehen zu blei- 
ben, führen wir Kaóm statt Åbo an, ferner Kymesanaa statt des 
Sees Suvanto, s. Sjógren's Abhandlungen über den finnisch-russi- 
schen Norden, S. 126, Kaxowckoe oaepo statt Donty, ebendaselbst 
S. 237; vergleiche ferner Neus, Reval's sämmtliche Namen (Reval 
1849) S. 55 ff. Wenn die nördliche Dwina ursprünglich bei den Fin- 
nen Wiena, syrjänisch Wyna hiess, so möchte das vorgetretene D 
auch wohl aus einer Prüposition entstanden sein, vergl. Sjógren 
S. 318. Heisst ja doch auch der Dnjepr in vorliegender Lieder- 
sammlung Hup» (z. B. S. 150), und ebendaselbst finden wir BP 
Kiam» mope ray6okoe, worin man leicht das ursprüngliche Okeam? 
heraustindet; vergl. S. 369 Vers 66 OgisHb mope. 


- 


251 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


282 





den Uller oder Ollerus des Saxo Grammaticus wie- 
derzuerkennen haben. Letzterer wird nach Saxo's 
Erzühlung von den in Byzanz wohnenden Góttern an 
die Stelle des von ihnen verstossenen Othin gesetzt 
und mit dessen Namen bekleidet, muss aber dem zu- 
rückkehrenden Othin weichen; vgl. Simrock, Mytho- 
logie S. 332, 336, der gute Gerhard S. 164 ff. Lieb- 
recht in Ebert's Jahrbuch für romanische und eng- 
lische Litteratur III, S. 147 ff. 

Zum Sarazenenkönig Butejan Butejanowitsch ge- 
sandt, um in Gemeinschaft mit Wasily Kasimiro- 
witsch den schuldigen Tribut zu überbringen, besiegt 
Dobrynja den König im Schachspiel, dann schiesst er 
mit seinem eigenen Bogen, da des Königs Bogen ihm 
alle zu schlecht sind, einen Pfeil so auf eine Messer- 
schneide los, dass er in zwei gleiche Hälften zertheilt 
durch einen silbernen Ring fliegt, und besiegt auch 
so den König, wie er endlich auch im Ringkampfe 
mit den auf ihn eindringenden «Tataren» fertig wird. 
(S. 146 — 162). 

Als Wladimir den Dunai Iwanowitsch nach Lit- 
thauen absenden will, um die Kónigstochter Opraksa 
abzuholen, erbittet er sich Dobrynja zum Begleiter. 
Wührend dieser die Königstochter nach Kiew bringt, 
geräth Dunai an ihre ältere Schwester Nastasia, wel- 
cher er in Kiew vermählt wird. „Auf dem Hochzeits- 
schmause rühmt sich Dunai über die Maassen, wird 
aber von Nastasia zurechtgewiesen, da in andern 
Stücken andere berühmt seien, im Schiessen aber sie 
selbst. Darauf vollführt sie einen Schuss wie der 
oben beschriebene. Dunai, der es ihr nicht nachthun 
kann, zielt auf ihre Brust und lässt sich nicht erwei- 
chen, obwohl Nastasia ihm ankündigt, dass sie nach 
drei Monaten einen Knaben austragen würde, dessen 
Beine bis zu den Knieen silbern, die Arme aber bis 
zum Ellbogen golden würen. Er tódtet sie und findet 
den Knaben in ihrem Leibe, worauf er sich selbst den 
` Tod giebt. Wo sein Haupt hinfiel, daher strömt jetzt 
der Fluss Dunai (Donau) (S. 178 — 194). In einer 
Variante S. 193 ist der Schuss durch den Ring da- 
durch noch gefährlicher, dass Anastasia denselben 
auf das Haupt des Dunai stellt, und dreimal durch 
ihn schiesst ohne ihn herabzustossen. Wer denkt hie- 
bei nicht an den Schuss des Tell? Ein anderes Lied 
S. 194 stellt die Königstochter Njepra, d. h. Dnjepra, 
als geschickte Schützin dar, welche durch den Don 





Iwanowitsch ihren Tod findet. Die Stelle, wo Don in 
seinen eigenen Dolch stürzt, ist die Quelle des gleich- 
namigen Flusses, der aus seinem Blute entspringt. 

Iwan Godinowitsch, einer von Wladimirs Helden, 
holt sich die dem Fürsten Koschtschei?) Tripeto- 
witsch verlobte Maria Dmitrejewitschna, wird aber 
von Koschtschei auf der Zurückfahrt eingeholt, mit 
Hülfe der Maria gebändigt und an einen Eich- 
baum gebunden. Während Koschtschei sich mit der 
untreuen Frau im weissen Zelt der Lust hingiebt, 
kündet ein Rabe, der sich auf die Eiche setzt, dass 
Maria nicht dem Koschtschei, sondern dem Iwan Go- 
dinowitsch gehören werde. Koschtschei sendet einen 
Pfeil nach dem Raben ab, der Pfeil kehrt aber zurück 
und trifft sein eigenes Haupt. Maria will nun den 
Iwan tödten, lässt sich aber bereden, bindet ihn los 
und wird von ihm bestraft durch Abschneidung der 
Arme, Beine und Lippen, weil diese mit dem ver- 
fluchten «Tataren» in Berührung gewesen (S. 197 — 
201). In einer Variante reist Iwan Godinowitsch in 
die goldene Horde um Nastasja Mitrijewitschna zu 
heirathen, wobei der litthauische Fürstensohn Fedor 
Iwanowitsch sein Rival ist. Da Iwan seinen treuen 
Begleiter Wasiljuschka Samorskij zu Wladimir vor- 
ausgesandt hat, wird er auf die obige Weise bewültigt. 
Als Fedor auf Nastasia's Geheiss einen von drei da- 
hinfliegenden Schwänen tódten will, fällt der Pfeil auf 
ihn selbst zurück (S. 202 — 205) ?. 

Michaila Potyk Iwanowitsch erblickt in einem 
Strom einen Schwan, der, als er auf ihn anlegt, sich 
in eine Jungfrau verwandelt und als Maria der weisse 
Schwan seine Gattin wird. Während er von Hause 
weilt, erscheint aus Litthauen der Fürstensohn Fedor 
und wird ihr Gatte. Von Ilja von Murom davon be- 
nachrichtigt, kehrt Fedor heim und wird reichlich 
mit Speise und Trank bewirthet. Als er nach dem 
Mahle eingeschlafen ist, schleppt man ihn in einen 





8) Vergl. über diesen Namen Afanasjew, Russ. Märchen 
Lief. 2, N° 24, Anmerk. zu S. 173. 

4) In der mir während des Drucks dieses Bogens zukommenden 
dritten Lieferung der Kirej ewsky’schen Samml befindet sich 
eine Variante, der zufolge sich zwei Tauben auf der Eiche nieder- 
lassen; Awdotja, der weisse Schwan, welche früher bereits durch 
ihren Vater, den Fürsten von Tschernigow, dem Odolischtsche 
(Oxoxume = Haoanme) verlobt war, fordert letztern auf eine der 
beiden Tauben zu schiessen, weil sie nach Taubenfleisch Verlangen 
trage. Über diesen Übergang der Schwäne in Gg sg Sim- 
rock, Mythologie S. 420, der pne Gerhard S. 122, 13 


283 


Bulletin de l'Académie Impériale 


284 





tiefen Keller, wo man ihn an die Wand nagelt; es 
befreit ihn Fedors leibliche Schwester Anna, welche 
er heirathet und sowohl Fedor als Maria tódtet (S. 
205 — 212). 

Unter dem Namen Anastasia der weisse Schwan 
tritt diese Gattin in einem andern Liede auf; sie wird 
dort des Fürsten Lichodjei (des Übelgesinnten) Toch- 
ter genannt. Als der Mann von Hause abwesend beim 
Fürsten Naljet Naljetowitsch um dessen Schatz spielt, 
fliegen ein Täuberich und eine Taube ans Fenster und 
melden den Tod der Frau?). Auf Michaila's Geheiss 
trägt das Ross ihn in drei Stunden nach Kiew heim. 
Dort angelangt lässt er einen Sarg zimmern, in wel- 
chem zwei sowohl sitzen, als schlafen und stehen 
können. In diesen Sarg steigt er, nimmt Brot, Zan- 
gen und eiserne Gerten mit, und lebt nun bei dem 


. Leichnam seiner Frau drei volle Monate. Als die. 


unterirdische Schlange herbeikommt und den Sarg 
durchnagt, um an dem Leichname zu saugen, zwickt 
er sie mit der Zange und schlägt sie mit den 
eisernen Gerten. So zwingt er sie Lebenswasser her- 
beizubringen, mit dem er seine Gattin wieder zum 
Leben bringt (S. 212 — 220). Von dieser Heldenfrau 
erschallte die Mär in allen Landen, es kamen vierzig 


Könige und Königssöhne, die sie verlangten. Als Mi- 


chaila auszieht um sie zu bekämpfen, wird ihm die 
Gattin vom König Wachramei Wachramejewitsch nach 
Volhynien entführt. Michaila eilt ihr nach, erhält von 
ihr einen Lethe-Trank, worauf er, nachdem sie ihn 
über sich geworfen hat, in einen Stein verwandelt 
wird. Es kommen darauf seine Gefährten in Gestalt 
wandernder Krüppel zum Fürsten Wachramei und 
bitten um eine Gabe. Weder Ilja von Murom noch 
Dobrynja vermögen es den Stein zu heben, was einem 
Greise , der sich unterwegs zu ihnen gesellt hat, 
gelingt, worauf Michaila zum Leben erwacht, 
aber nochmals in die Gewalt seiner Gattin ge- 
rüth. Er wird an die Wand genagelt, aber von des 
Königs Tochter befreit. Anastasia der weisse Schwan 
findet den Tod, indem sie von sieben Hengsten, an 
deren Schweife sie gebunden wird, zerrissen wird. 
(S. 220 — 227). = : 

Endlich erscheint Michail Potyk Iwanowitsch noch 





5) Auf solche Weise wird in einem Liede S. 113 auch Dobrynja 
von der bevorstehenden Heirath seiner Frau mit Aljoscha benach- 
richtigt. : 





in der Schaar von 40 wandernden Krüppeln, welche 
eine Wallfahrt nach Jerusalem unternehmen. In Kiew 
werden sie von Wladimirs Gattin Opraksija (!) bewir- 
thet. Als dieselbe von Liebe gegen Michaila entbrennt 
und ihn bei Seite nimmt, erklürt ihr Michaila, die 
Pilger hätten das Übereinkommen getroffen, dass dem- 
jenigen, der sich Diebstahl oder eine andere Sünde 
zu Schulden kommen liesse, die Zunge ausgerissen 
und die Augen ausgestochen werden sollen. Da lässt 
die verschmähte Fürstin den Becher Wladimirs in 
den Sammetranzen Michaila’s stecken und sendet den 
Pilgern Boten nach. Michaila verliert Zunge und ` 
Augen, erhält sie aber wieder, nachdem er auf Ge- 
heiss eines Paradiesvogels sich mit «Thau von seide- 
nem Grase» gewaschen hat (S. 237 — 240). 

In der Variante bei Kirscha Danilow p. 226 — 
241 ist es Kassian Micha owitsch, welcher die Rol- 
len Josephs und Benjamins in sich vereinigt, von den 
übrigen Pilgern bis an die Schultern eingegraben, bei 
der Rückkehr aus Jerusalem aber unversehrt ange- 
troffen wird. 

Im Gegensatz zu Iwan Godinowitsch’s untreuer 
Gattin steht die kluge Frau des Stavr Godinowitsch, 
Wasilista (Wasilissa) Mikulitschna. Als sich ihr Gatte 
rühmt, dass sie alle Fürsten betrügen und auch Wladi- ` 
mir von Sinnen bringen werde, lässt dieser ihn in einen 
kalten Keller werfen. Sobald die treue Gattin dies 
erfährt, lässt sie sich ihr.Haar kürzen, wirft sich in 
männliche Tracht und erscheint bei Wladimir als Bot- 
schafter, um die Hand der Tochter werbend. Die 
Tochter will in dem Botschafter ein Weib erkennen, 
aber weder in dem Bade gelingt es Wladimir hinter 
ihr Geschlecht zu kommen, noch will es mit den übri- 
gen Versuchen glücken. Im Ringkampf wird sie der 
Gegner Herr und überwindet sie auch im Schiessen. 
Endlich verlangt sie, dass man Stavr herbeihole, da- 
mit er auf der Zither spiele; nach einer andern Re- 
cension, dass er mit ihr ringe, und Wladimir wagt es 
nicht dem Botschafter diese Bitte abzuschlagen. Da 
ergiebt es sich, dass Stavr Godinowitsch sich mit 
Recht der Klugheit seiner Frau gerühmt hatte‘). In 
der bei Kirscha Danilow S. 123 — 134 mitgetheilten 





6) In der Sammlung russischer Märchen von Afanasjew Lief. 1 
N°7 finden wir die Tochter des Pfarrers Wasilij — Wasilissa, welche 
in männlicher Tracht vor dem Fürsten Barchat (Sammet) erscheint 
und von diesem nicht in ihrem wahren Geschlecht erkannt wird; 


i vergl. die Bemerkungen Afanasjews $.104 ff. der zweiten Ausgabe. 


283 


des Sciences de Saint- Petersbourg. 


286 








Recension des Liedes ist es nicht die Frau, deren 
sich Stavr rühmt, sondern die Grösse und Festigkeit 
seines Hofes und die prachtvolle Ausstattung dessel- 
ben, für welche Prahlerei Fürst Wladimir ihn in Ket- 
ten werfen heisst. 

Es würde mich zu weit führen, wollte ich die ganze 
Reihe der Lieder ihrem Inhalte nach aufführen. Das 
Beigebrachte dürfte genügen, um auf die Wichtigkeit 
der Sammlung aufmerksam zu machen. Es sei mir 
jedoch vergönnt noch einen Zug aus der Abtheilung: 


«Nowgorodsche Recken» hervorzuheben. Der Kauf-. 


herr Sadko, der reiche Gast, dessen Schiff auf dem 
Meere stehen bleibt, muss, durch das Loos dazu er- 
lesen, in die Fluth hinabsteigen, wo er einen Streit 
zwischen dem Wasserfürsten und seiner Frau ent- 
scheidet, nach anderer Recension aber auf der Zither 
spielen muss. Er spielt einen Tag und auch den zwei- 
ten vom Morgen bis zum Abend; der Wasserfürst 
hüpft und seine Gattin tanzt fortwührend; in der 
Nacht tritt aber im Traum ein Greis vor Sadko, der 
ihn bittet dem Spiel Einhalt zu thun, da von seinem 
teuflischen Spiel und jenem unehrsamen Tanze der 
Ocean in Wallung sei, die Schiffe zerschellen und die 
Menschen alle in der Fluth umkommen (S. 369). Ein 
anderes Lied (S. 570) lässt ihn auf dem Ilmen- See 
spielen; auf Geheiss des Wasserkónigs wettet er mit 
den Nowgorodern, dass im Ilmen-See drei Fische mit 
goldenen Flossen seien. Drei Kaufherren Nowgorods, 
welche ihre drei Laden schöner Waare verpfändet 
hatten, verlieren sie an Sadko, der nun durch Han- 
del reich wird, und Sonne, Mond und Sterne in sei- 
nen Gemächern wie am Himmel glänzen lässt. 


Lettre à M. l'aeadémicien Brosset. sur la 
succession des rois d'Arménie de la dy- 
nastie de Roupen et de la maison de Lu- 
signan. d'aprés les sources orientales et 
occidentales, par Victor Langlois. (Lu 
le 23 aoüt 1861.) 


Monsieur, 

La dynastie des Roupéniens, qui gouverna la Cilicie 
arménienne pendant près de trois siècles, a fourni une 
suite de vingt-quatre princes et rois, dont les premiers, 
issus de l'antique race des Pacradouni, se sont per- 
pétués presque sans interruption jusqu'au règne de 





Léon V. Une branche de cette famille, par suite d'une 
alliance contractée avec les Lusignan de Chypre, suc- 
céda aux princes Roupéniens, dont elle continua la 
dynastie sous la dénomination de rois de la maison 
de Lusignan. Cette branche, qui compte cinq souve- 
rains, s'éteignit en la personne de Léon VI qui, dé- 
possédé de ses états en 1375, alla mourir en France, 
oü il était venu chercher un asyle. 

Pendant assez longtemps, le canon royal de la dy- 
nastie des Roupéniens et des Lusignan d'Arménie 
était dressé d'une maniére fort incompléte et sou- 
vent fautive. Le savant Du Cange, qui, dans son ou- 
vrage encore inédit des Familles d'outremer, avait donné 
une liste des rois d'Arménie, dont les bénédictins, 
auteurs de l'Art de vérifier les dates, reproduisirent le 
texte in extenso, avait seulement fait usage pour cette 
généalogie de sources occidentales et spécialement du 
livre des Lignages d'outremer. Ce document, précieux 
à plus d'un titre, était insuffisant, puisqu'il s'arrétait 
au regne de Léon IV inclusivement. Du Cange, qui 
n'avait pas à sa disposition les documents arméniens 
que, gráce aux découvertes modernes, la science à 
acquis dans ces dernières années, a été, jusqu’au mo- 
ment oü S.-Martin donna une impulsion nouvelle 
aux études arméniennes par la publication de ses Me- 
moires sur l Arménie, le seul guide qu'aient suivi tous 
ceux qui se livrérent à l'étude des généalogies des 
princes de l'orient aux croisades. 

Aujourd'hui la science a fait un grand pas en avant, 
et gráce à vous, Monsieur, les trésors de la biblio- 
théque d'Edchmiadzin ont été signalés et mis à profit 
par une pleiade d'écrivains avides de pénétrer les se- 
crets de cette histoire du moyen-áge de l'Arménie, qui 
se lie si intimement à notre histoire nationale à l'é- 
poque des guerres saintes. 

Les sources arméniennes sont beaucoup plus con- 
sidérables que celles dont Du Cange et ses compila- 
teurs avaient fait usage, et sans parler ici des chro- 
niqueurs nationaux, comme Matthieu d'Edesse et son 
continuateur Grégoire le prétre, Guiragos, Vartan de 
Pardzerpert, Mékhitar d'Airivank, Vahram d'Edesse, 
Sempad, S. Nersés Schnorhali (le Gracieux) et d'au- 
tres, qui ont relaté dans leurs écrits les événements 
accomplis sous les régnes des princes roupéniens et 


‘ont donné des détails généalogiques sur quelques- 


uns d'entre eux, sur leur ascendance, leur postérité 


287 


Bulletin de l’Académie Impériale 


28S 





et leurs alliances, il en est d'autres qui ont dressé 
des tables généalogiques, des listes de succession qui 
laissent de beaucoup en arrière les sources consultées 
par les écrivains du dernier siècle. 


Le plus ancien document qui relate la descendance 
des premiers Roupéniens est une inscription malheu- 


reusement mutilée, que j'ai fait connaitre le premier; 


et dont j'ai estampé les parties encore subsistantes 
lors de mon séjour à Anazarbe, oü je l'ai trouvée. 
Cette inscription qui fait le tour d'une petite chapelle, 
située dans le cháteau de cette ville, contient la liste 
généalogique des fils et descendants de Roupén, fon- 
dateur de la dynastie à laquelle il donna son nom. 
Malheureusement ce texte mutilé ne donne aucun ren- 
seignement au-delà de la troisiéme génération, et les 
parties qui sont détruites permettent de supposer que 
l'absence des noms qui y étaient mentionnés laissera 
toujours incompléte la liste des fils des premiers 
barons, qu'on ne pouvait trouver que là. 

Un autre document connu déjà depuis de longues 
années, et qui a été publié dans les exemplaires des 
anciennes Bibles arméniennes d'Amsterdam et de Ve- 
nise, a une véritable importance pour l'étude du ca- 
non d'Arménie: c'est le poéme composé par le roi 
Héthoum II, sur la succession des rois ses ancétres. 
Il fut rédigé par le fils aîné de Léon III, en l'année 
1296. Il comprend la liste de tous les princes qui 
gouvernerent l'Arménie depuis Haig, et se termine 
au régne du roi-poéte qui le composa. 

Le troisiéme document est plus complet que celui 
que nous a laissé Héthoum II. C'est un Tableau ré- 
digé par le prétre Romanos, continuateur de la Chro- 
nique de Sempad, et qui comprend la liste des Rou- 
péniens depuis le fondateur de la dynastie jusques et 
y compris Léon V. L'auteur de ce Tableau, en donnant 
le nom des princes qui occuperent le tróne, indique 
aussi le nombre d'années de chacun des régnes. D'a- 
prés ce qu'on peut conjecturer, cette liste précieuse fut 
composée sous le régne de Léon V, contemporain du 
chroniqueur Romanos Eretz. 

Le quatriéme Tableau généalogique que la littéra- 
ture historique arménienne nous ait légué est un do- 
cument complètement inédit, et qui fait partie des ri- 


chesses conservées dans la bibliothèque du monastère. 


arménien de S.-Lazare de Venise. Tchamitch le con- 





—_ 
sulta et le cite & plusieurs reprises dans son Histoire. 
L'auteur, le vartabed Mardiros, originaire de Théo- 
dosie (Caffa) en Crimée, composa ce Tableau, en vers, 
dans l'année 1672. Le pére Barnaba d'Isaia qui vou- 
lut bien, à ma priére, m'en adresser une copie faite 
sur l'unique manuscrit jusqu'à-présent connu de Mar- 
diros, me signale les différences que ce po&me pré- 
sente quelquefois avec les autres documents généa- 
logiques du méme genre, et en effet, on verra qu'il men- 
tionne l'existence de deux personnages princiers, dont 
il n'est question nulle part ailleurs, et dont nous étu- 
dierons le róle en discutant les textes que nous pu- 
blierons tout-à-l'heure. Le poéme de Mardiros com- 
mence à Haig et se termine au régne du dernier Lu- 
signan. On ne sait que fort peu de chose relativement 
à la vie de Mardiros qui, ainsi que je l'ai déjà dit, 
était natif de Théodosie; seulement l’histoire nous 
apprend que ce vartabed, qui jouissait d'une certaine 
considération parmi ses compatriotes, assista au con- 
cile de Florence, et prit part aux délibérations des 
péres assemblés pour discuter dans cette assemblée. 
Enfin le dernier document qu'il nous reste à men- 
tionner n'appartient pas, comme les précédents que 
nous avons indiqués, à la littérature arménienne; il fut 
rédigé en francais par un auteur anonyme, dans les 
premières années du XIV* siècle, vraisemblablement 
en orient, et fait partie des Lignages d'outremer. Sous 
la rubrique du dit des rois d' Erménie, on trouve la liste 
des princes et rois d'Arménie, depuis Thoros II (1141 
— 1166) jusqu'à Léon IV. Mais ce qui rend surtout. 
trés précieux ce document, c'est que l'auteur a donné 
non-seulement les noms des princes et princesses is- 


‚sus du sang royal d'Arménie, mais il a mentionné 


encore les alliances que ces derniers contractérent 
avec les membres des familles chrétiennes établies en 
orient aux croisades. Si Du Cange, qui s'est surtout 
aidé de ce précieux document pour faire l'historique 
dela succession des rois d' Arménie, eüt pu le contróler 
par le moyen des textes arméniens dont nous allons 
donner ci-aprés la traduction, sans nul doute il n'eüt 
pas commis les erreurs qu'on remarque dans son livre, 
du reste trés remarquable, et il n'aurait pas introduit 
dans son canon d'Arménie des personnages fabuleux, 
dont le nom méme est incompatible avec ce que les 
sources originales de l’histoire d'Arménie nous révè- 
lent de plus certain. 


289 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 





X. 


Inscription arménienne en caractères enchevétrés, gravée en 
une seule ligne sur les quatre cótés de la chapelle du chá- 
teau d' Anazarbe, à la hauteur du toit. 


La trés sainte Trinité 
u Theodore (Thoros) fils de Constantin fils de 
Roupén ........ pour le salut de mes enfants, pour la 
mémoire del mes parents et la vie de mes enfants..... 
par l'intercession — C'est une mémoire 
pour Ochin, fils de Théodore fils de Constantin; dans 
vos saintes prieres en J.-C. notre Seigneur. Amen.» 

Dans mon Recueil des inscriptions de la Cilicie (p. 14 
et suiv.), j'ai discuté les points principaux qui me sem- 
blaient le plus ressortir des données fournies par ce 
texte, et j'ai démontré que les personnages qui s'y 


«C'est une mémoire......... 


trouvent mentionnés sont: 1* Théodore (Thoros), troi- 


siéme successeur de Roupén, et 9? Ochin, neveu 
de Léon I” dont l'histoire ne parle pas, et qui mou- 
rut jeune. Cet Ochin était donc frére d'Arda, femme 
de Beaudoin I", comte d'Edesse. 


Extrait du poème du roi Héthoum II, sur la succession des 


rois d'Arménie, composé en 1996 et publié à la suite des 
Bibles armeniennes d? Amsterdam et de Venise. (Années 1080 
à 1296.) Traduetion de l'arménien vers pour vers. 


«Ce que j'écris se termine lorsque le nombre de mes 
années s'accomplit, 
en l'an [sept] cent quarante et quatre 
de l'ére des Arméniens. 
Dans ce temps, nous avons vu tant d'événements mé- 
morables 
que nous les prenons dés l'origine 
en les abrégeant pour vous. 
De notre race issue d'Haig, 
l'antique et grande puissance 
fut condamnée à l'esclavage par les étrangers, 
et le pays fut bouleversé de toutes parts. 
Roupen échappa à ce déluge, 
lui qui était de la race de Kakig, 
comme [jadis] Parche de Noé, 
et il conquit ce pays (la Cilicie) pour y établir notre 
race. 2 
Ce prince eut un fils appelé Constantin, 
IV. 


Tome 


qui fut pére de Théodore (Thoros) et de Léon (Lévon). 
Le père et les fils ont régné successivement. 
Aprés Constantin, Théodore gouverna, 

puis [ensuite] Léon hérita du pouvoir. 

Ce Léon eut trois fils: 

Thoros, Etienne (Stéphané) et Léon, 

qui naquirent de lui, 

et se sont succédé l'un aprés l'autre. 
Etienne engendra deux fils: 

Roupén l'ainé, qui régna le premier, 

puis Léon qui lui succéda. 

Celui-ci ayant renouvelé l'antique diadème 
en faveur de notre race, 





— comme [jadis] Barouir, que l’on glorifie, — 

régna avec bravoure et valeur. | 

Sa fille, la princesse Isabeau (Zabel), gouverna apres 
lui 


ui. 
Elle était femme du roi Héthoum, 
dont est issu mon père le roi Léon, 
qui, par amour de notre nation et du pays, 
se sacrifia et fut emmené en esclavage, 
où il fut maltraité, comme l'avaient été les Israëlites. 
Cependant il s'échappa de l'étreinte des Egyptiens. 
Dans ce temps de troubles incessants, 
notre pays était ravagé par les étrangers, 
et principal t et barbare Egyptien 


c 




















t princi arl ill 
ont l'empire touchait au nótre. 

Il ruina la grande cité d'Antioche, 

se rendit maitre de plusieurs forteresses, 

et massacra les chrétiens. 

Il fit des incursions dans notre pays, 

et les renouvela par trois fois; 

mais mon père rivalisa d'efforts, pour conserver 

| la nation et le pays qu'il m'a transmis.» 


| 
| 
| 





INE. 
Extrait de la continuation de la Chronique du connétable 
Sempad, par le prétre Romanos, d’apres l'édition donnée 
à Moscou, en 1856, par M. Osgan Der Kéorkian Ohan- 
nésiantz. — (Années 1080 à 1331.) Traduction de l'ar- ` 
ménien. 
«Aprés la mort de Kakig, roi d'Arménie, les fils 
des grands princes, le baron Roupén et le baron Con- 
stantin vinrent de l'orient dans la Cilicie et s'établi- 


| rent dans le château de Vahga. Le baron Constantin 


gouverna quatorze ans; son fils Théodore (Thoros), 
19 i 


Bulletin de l'Académie Empériale 





vingt-neuf ans; son frére le baron Léon, dix ans. En- 
suite l'empereur [Jean Comnéne] Porphyrogénète se 
rendit maitre du pays; mais Mélik Ahmed s'en empara 
[à son tour] et y resta trois ans, jusqu'à l'arrivée du 
baron Théodore, qui reprit Vahga. Le baron Théo- 
dore fils de Léon [gouverna] vingt-six ans; le baron 
Roupén fils de Léon, un an; le baron Mleh, frére de 
Thoros, sept ans; le baron Hon fils d’Etienne (Sté- 
phané), douze ans; le roi Léon fils d' Etienne, vingt deux 
ans; Philippe [d' Antioche], quatre ans; le roi Héthoum, 
quarante-cinq ans; le roi Léon, dix-neuf ans; le baron 
Héthoum, huit ans; le roi Sempad, deux ans; le ba- 
ron Constantin, un an; puis il y eut quatre mois d'in- 
terrégne jusqu'à [avènement] du roi Léon, qui régna 
trois ans; le roi Ochin, treize ans. Que Dieu conserve 
le roi Léon jusqu’à cent ans!» 

La Chronique de Sempad, continuée par Romanos 
Eretz, se termine en 1331, époque du second mariage 
de Léon V avec la fille de Frédéric, roi de Sicile. 
L'extrait que nous venons de donner offre cette par- 
ticularité, curieuse à signaler, qu'elle nous fait con- 
naitre avec assez d’exactitude le nombre des années 
des règnes de chaque souverain. Dans le tableau gé- 
néalogique annexé à cette lettre, je rectifierai d'aprés 
des textes plus certains les erreurs de chiffres con- 
tenus dans ce passage de la chronique de Romanos. 


AV. 


Extrait de l'histoire rimée des barons et rois d Arménie, 

composée par le vartabed Martiros en 1672, sous le titre 

de: Succession des rois d'Arménie, d'aprés la copie d'un 

manuscrit inédit. de Venise (Bibl. des Mékhitaristes de S.- 

Lazare.) — (Année 1080 à 1375). Traduction de l'armé- 
nien vers pour vers. 


« Aprés la mort du grand Kakig, 

la couronne de nos rois fut enlevée; 

leur tróne fut privé de ses souverains, 

tröne qui, ainsi qu'on le raconte, était à Ani. 

Le baron Roupén, de la race de Kakig, 

qui conservait la nationalité, 

partit d'Amt avec ses compagnons, ` 

et vint dans le pays de Cilicie, ` 

Il se rendit maitre de la plate forte d'un prince, 

et en chassa les Grecs, pour venger Kakig. 
Vingt ans aprés, il mourut, 





brave et valeureux, et monta au ciel. 

Son fils Constantin [lui succéda], 

puis le noble et courageux Théodore (Thoros), 

enfin son fils Constantin. 

Aprés Thoros, son frére 

Léon hérita de la principauté. 

Le fils de Léon, Thoros second, 

et son frère Etienne (Stephané), 

et le baron Mleh, 

tous trois fils de Léon [gouvernerent]. 

Aprés eux, l'héritier de la couronne 

fut Roupén, fils d'Etienne. 

Léon, le lion, fils de Roupén, 

lui succéda sur le trône, 

et reçut la couronne royale, 

avec laquelle il surpassa tous [les autres]. 

Philippe, son gendre, vint après lui, 

mais son règne fut de courte durée. 

Le grand Héthoum monta ensuite sur le trône; 

en épousant sa fille Isabeau (Zabel) 

Léon, fils d'Héthoum, 

que les Egyptiens avaient emmené en captivité 

et qui recouvra sa liberté [lui succéda]. 

Son fils ainé, Héthoum [obtint le tróne] aprés lui. 

Le brave Héthoum était, dit-on, trés-pieux; 

tourmenté par [l’ambition de] ses frères, 

il abandonna. volontairement le tróne, 

et Sempad, son frére, lui succéda; 

puis vint son autre frére, Constantin, 

et enfin Ochin, qui était aussi son frére. 

Ces événements jetérent du trouble parmi la nation: 

le grand Héthoum fut forcé à remonter sur le tróne, 

mais deux ans aprés, le malheureux prince mourut. 

Lévon, un des grands d' Arménie, lui succéda, 

puis le frére de ce prince, nommé Constantin. 

Enfin Léon, fils d'Ochin, monta sur le tróne. 

Tous ces princes se succédèrent l'un après l'autre. 

Le baron Jean, fils de la tante 

de Léon, dont il a été question, 

ensuite [Guy] frére de Jean, 

[héritérent de la Couronne], mais leur régne fut de 
courte durée: 

leurs troupes, qui les haissaient, 

les firent mourir. 


: Un certain Constantin, de la famille de Léon, 


fut nommé roi. 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


294 








Aprés Constantin, qui fut le dernier, 

vint le malheureux roi Léon, 

qui régna onze mois, 

et perdit sa couronne et son tróne. 

Le sultan d'Egypte fit prisonnier 

le baron et tous ceux qui étaient avec lui, 
ainsi que la princesse sa belle-mére; 

toutefois le barbare eut pitié d'elle, 

et lui laissa la liberté, | 

en lui disant d'aller oü elle voudrait. 

La princesse partit pour la Palestine, 

et mourut daus la ville sainte de Jérusalem. 
Elle fut enterrée sous la colonne du temple vénéré 
oü est établi le tróne pontifical des Arméniens. 
L'an huit-cent 

et vingt-cinq en plus, 

la cruelle race des Agaréniens (Arabes) 

a fait boire aux Arméniens la coupe amére.» 

Si le po&me de Martiros n'offre pas de grands dé- 
tails généalogiques, du moins, il relate certains évé- 
nements curieux à mentionner. Le plus important 
passage de son poème est certainement celui où il 
raconte brièvement les révolutions successives qui pla- 
cèrent sur le trône tous les fils de Léon III, et notam- 
ment celle qui fit arriver au pouvoir deux personnages 
inconnus dans l'histoire: Lévon, grand d'Arménie, et 
son frére Constantin. Si le fait s'est passé comme Mar- 
tiros le raconte, nous avons là la preuve qu’apres la 
mort d'Ochin, il y aurait eu pendant quelque temps 
de sourdes menées à la cour de Sis, et que des barons 
ambitieux auraient usurpé le pouvoir. Le fait n'est 
pas improbable; car nous savons que Léon V, lors- 
qu'il succéda à son père, fut mis par les barons sous 
la tutelle de deux personnages de la cour, appelés le 
baron Héthoum sénéchal et le baron Héthoum cham- 
bellan. Ceux-ci, forts de l'appui des grands, gouver- 
nérent pour le jeune monarque, qui devait être le der- 
nier Roupénien. Toutefois on peut croire aussi que 
Martiros a pu confondre les événements et introduire 
dans sa liste chronologique des personnages imagi- 
naires, dont les noms lui auraient été fournis sur de 
fausses indications, et que son manque de critique ne 
lui aura pas permis de distinguer facilement des vé- 
ritables souverains de la Cilicie. 

Enfin notre poète historien, en parlant de la belle- 
mére de Léon VI, se trompe formellement; car il en- 





tend dire ici la femme du dernier Lusignan, qui mou- 
rut en effet au couvent de S.-Jacques à Jérusalem, oü 
elle s'était retirée, lorsque son mari eut obtenu la 
liberté de quitter l'Egypte et de venir en Europe. 


V. 


Extrait de la généalogie des barons et des rois d' Arménie, 
d’apres le Lignage d’Outremer, Ch. IV (éd. des Assises 
de Jérusalem, du C* Beugnot, T. Il; p. 445). — (Année 
1141 à 1307). 
«Ci dit des rois d'Erménie. 

«Thoros de la montaigne fu sire d'Erménie et moru 
sans heir, et escheut Erménie au Melih (Mleh) son 
frére, le quel Melih ot deus fis, Rupin et Sanon (lisez 
Lévon). Rupin esposa Isabeau, la fille Hanffroy dou 
Thoron, et orent deus filles, Aalis et Phelippe. Aalis 
esposa le prinse Beimont (Reimond) et orent un fis 
qui ot nom Rupin, que lon appelloit le prince Rupin, 
et esposa Helvis, la fille dou roy Emeri (Amaury) de 
Chipre, si comme est dit, et orent deus filles, Eschive 
et Marie. Eschive moru; marie’ esposa Phelippe de 
Monfort, sire de Sur. Phelippe, l'autre fille Rupin 
de la montaigne, esposa Pacre (Théodore Lascaris) et 
orent un fis Constans qui moru. Puis la mort de Ru- 
pin de la montaigne, Livon son frére se saisit de la 
terre, et se fit coroner a roy et fu le premier roy 
d'Erménie, et esposa Sebille la fille dou roi Eimeri 
de Chipre et de la royne Isabeau, et orent une fille 
qui ot nom Isabeau. Aprés la mort dou roy Livon, 
la dite Isabeau sa fille espousa Phelippe le fis dou 
prince borgne, le quel valut mont poi, et le tuerent 
li baron d'Erménie; puis esposa la royne Isabeau 
d'Erménie, Heiton (Héthoum) le fis Constans qui 


estoit conestable et baill d'Erménie et orent deus fis 


et cinq filles: Livon, Thoros, Sebille, Fémie, Ritta, 
Isabeau et Marie. Sebille esposa le prince Beimont 
d'Antioche; Fémie esposa Julien le sire de Saiette, 
Ritta esposa le siré de la Roche, Marie esposa Gui 
de Ibelin, Isabeau moru, Thoros fu occis de Sarazins. 
Livon fu roy aprés la mort de son pére et esposa 
Guiran (Kyria Anna) la fille au seignour de Lambron 
(Lampron) et orent sept fils et trois filles: Heitom, 
Thoros, Semblat (Sempad), Constans, Horses (Ner- 
sös?), Rupin que ils nomérent Alinah, Oissim (Ochin), 
Isabeau, Ritta et Tefanon (Théophano). Puis la mort 
du roy Livon, Heiton son fils ot la seignorie et ne se 
19* 


295 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


296 





vost coroner, ains vesti abit de menours (frére mi- 
neur) et dona la seignorie à Toros son frére; puis li 
toli, et la dona à Semblant (Sempad) son autre frère 
et fu coroné dou royaume d'Erménie. Thoros esposa 
Marguerite la fille dou roy Hugue de Chipre et ot un 
fis Livon. Isabeau esposa Amauri, le fis dou roy Hu- 
gue de Chipre, si com vos avez oy; Ritta esposa le 
fis de l'empereur de Constantinoble; Téfanon moru. 
Le dessus dit Semblat fit tuer Thoros son frére; puis 
Heiton le fit prendre, et dona la seignorie à Constans 
son frére; puis il fit prendre Constans et manda Sem- 
blat et Constans en Constantinoble; là morut Con- 
stans, et il dona la seignorie à Livon son nevou qui 
fu fis Thoros et de Marguerite la fille du roy Hugue 
de Chipre, com a esté dessus dit.» 

Bien que l'on remarque quelques erreurs dans cette 
généalogie, il faut cependant reconnaitre que ce do- 
cument renferme des détails fort curieux. Nous ne 
nous arréterons pas à discuter point par point les 
passages erronés du Dit des rois d Erménie, ce qui nous 





—_ 
conduirait trop loin; on trouvera ces erreurs corrigées 
dans les Tableaux généalogiques joints à la présente 
lettre. 

Pour compléter l'ensemble des documents qui, outre 
les chroniqueurs arméniens et occidentaux, fournis- 
sent des détails sur les généalogies et les alliances de 
la maison royale des Roupéniens et de celle des Lu- 
signan, il serait nécessaire de donner aussi quelques 
traductions de memoranda, appelés en arménien icha- 
dagaran, et qui renferment de précieuses indications 
sur ce sujet. J'ai réuni plus de cinquante de ces mé- 
moranda, qui m'ont permis de rendre aussi complete 
que possible la Table généalogique que je publie au- 
jourd'hui. Si l'on ajoute à toutes ces données plu- 
sieurs passages de la chronique de Guillaume de Ma- 
chaut, intitulée la Prise d' Alexandrie, et relatifs à l’é- 
lection de Pierre de Lusignan, comme roi d'Arménie, 
on aura la certitude que je n'ai négligé aucun des 
textes qui pouvaient rendre ce travail aussi parfait 
qu'on peut le désirer. 


TABLEAU A. 
BARONS DE LA FAMILLE DE ROUPÉN N'AYANT PAS PORTÉ LE TITRE DE ROI. 


4. BOUPER I, parent de Kakig II (1080 -+ 1099). 1) 
| . : 








. CONSTANTIN I Taphnuz. 2) N. femme de Beaudoin, frére de 
(1092 =+ 1100). Godefroy de Bouillon. ?) 
3. THOROS I 4. LEON I (1129 + SE zu 1° la fille d’Isaac N. femme de 
(1100-1129). r de set 7; comte d'Edes 


Comnéne, vies de l'em 
ar 


soeur dé eaddiin d’Edes 





||| En 
Ochin Arda, femme de Beaudoin I, 
mort. A dp Zen 5), répudiée, 
e retire au couv. de 

Eé Gate à Jérusalem.) 


Constan- 
tin. °) 


 Roupén 


5. TH 
$à Cple. (1 d — 1166). 


6. ROUPEN II (1168 + 1169) N. femme d'Héthoum II, 
à rar rn la tutelle fille d’Ochin II, gr de 
om 


OROS II rt 164), 
ép. R 


Josselin le jeune. *) 


7. MLEH K0DOBON 3) N. mère de 
(1169-- 1175.) Thomas. !?) 


N. femme de 
lle de Basile De- 
B gha. 13) 


0 
| 





ee A E TETT 
9. LEON II (1185, roi 11984-1219), 


ARR MT SRE ADR” DE TRE KC 
8. ROUPEN III (1175 — 1185 Doleta, 
+- 1187), ép. Zabel, fille femme de . 1? Isabeau d’Antioche, 2° Si- 
d'Honfroy, Sr de Toron Bertrand de bille, fille d'Amaury, roi de 
et de Krac. !5) Gibelet. 16) wu GE 





Alisée, fiancée à Héthoum Philippine, ép. Théodore Ritta, de sa Estéphémie Zabel, fiancée à André, fils 
S" de Sasoun!”), ép. eg? '. Lascaris, em 1'e femme (2° lit) ép. Jean du roi de Hongrie?9); ép. 1° 
s de 


mond III, Sr d'Antioch 





is, emp. de Constan- 
tinopl 


sabelle. de Brienne, roi 


e Jérusalem. 19) LR 


Raimond Rupin, prince d'An- Constantin Lascaris, é 
tioche, ép. Hel vis, le SE Aë ` mort.... N. fils mort en Const «a GA (219—180). 
ry, roi de Chypre. bas-àge. 


| 
Marie, dame de Toron, 
ép. ya de Montfort, 
"d 3 





Elvis, morte . .. 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 





TABLEAU B. 


ROIS ROUPÉNIENS DE LA CILICIE. 





LÉON II, roi (1198 +- 1218), 


9. 
épouse Sibille, fille d'Amaury roi de Chypre, 


et d'Isabeau Plantagenet, reine de Jérusalem. 





en, bonn Jean de e prenne, 
lem 


(e DA (Isabeau), é ouse: 











Ritta 
de sa 1'* femm Jérusa ° 40. PHILIPPE D'ANTIOCHE, 24 
Isabelle. ge | fils de Raimond IV fils de Constantin, seigneur de Pardzerpert et ré ^x Ce 
, Un fils mort en bas-âge. (f 1121); royaume. (1296 -+-28 Md 1270.) (V. le Tabl. 
| 
12. LEON III, 'Thoro Ochin. geg ya & Euphé Ritta, l I i 3 t i 
ép. Guiran (tué en 1266.) (1253.) 21) émond Iv ép. le ras H wg de Si mea? dis de Zeen) ahnt 
(Kyria A Roupén. 22) piv Saïette. Roch Chypre. 
fille du baron 
(3804. 1100. ~ Balian, ép. Mar . Johan, ; Marguerite. Thoros, ép. Sibille, Isabeau, ép. Héthoum, 
fille du : St de Gibelet. noyé en Arménie fille d'Othon de la Roche. prince de Gorigos. 










































Fémie, ép. Héthoum, Isabeau, Tivo, Ria © 240 VK au © 
fils d'Ochin, daria l ou S Es a B5 B 
d'Arm uw, mn 
13.HETEOUM II 14. THOROS III, 45. SEMPAD, TEWSEM Almeck. Ali oma ép: 1° Za- Isabeau.?) Rita  Stéphano 
(1289-1307). ép. Margue-  ép.une femme TIN II, S S' de Tarse. bel. 2? Jeanne, fille où (Théophano). 
Se fait moine rite, fille tatare. ?4) Gaban. 2) (f 1310). 26) de Philippe de Ta- Marie. 
sous le nom d'Hugues III, rente. 29) 
de Jean. roi de Chypre (1808 — 1320.) ?7) 
17. LEON n An Kul Ochin. N. fille de 19. LEON V, né en 1311 (1320 + 1843), Georges. "Sr eg e wee >» 
ép. Mari Sempad, ép. ép. 1° la fille d'Ochin, comte de G = ` PME UNES 
gues Iii. ki e? Ghazan Khan. rigos. 2° Constance, fille du prince de 5 3 4. Eod EK 
Chypre: 30) Tarente, veuye du roi Hugues II 2 ES d 
Be) (Voir le Tabl. D.) 
GENEALOGIE DES ANCETRES D’HETHOUM I, MARI DE ZABEL, FILLE DE LÉON Il. 
baron Héthoum 
chambellan (fab de 1a Grand e Arménie. 
PH RER PEN. 
Le baron Constantin, S" de —--- Le baron Djoufre. 
épouse la fille d'Héthoum, 
baron de Lampron. 
beweege 
Le baron Héthoum 1, roi d'Arménie, Ligos. Le baron Sempad, Ochin, Jean Rapoun, Léon. N. femme N. femme de 
Parsegh (Basile) épouse Zabel, fille de Léon Il. nnét. d'Arménie Sr de Gorigos. archevêque d’Henry, roi Jean d'Ibelin, 
abbé de Trazarg. (Voir le "Tableau BJ: ge? chroniqueur. de Sis. de Chypre. Sf de Jaffa. 





1) Matthieu her — Guiragos — Sempad — 
H hel-le-Syrien. 
ag e Guillaume u Tyr, X, ch. L 


4) Des. ds la chapelle d'Anazarbe. Cf. Inscr. 
a Ci 

5) Guill; de Tyr, L X, ch. I 

de Tyr, 1. IL, ch. I. — Bernard, Trésor, 


liv. X 


Guill. d 
7) ch. 92, 
oulpharadj, Chr. syr. p. 315, de la vers. lat. 
8) Guill. de Tyr, 1. XIV. ch. 3. 
9) Sempad, I 
10) Sempad, i 





| 11) Héthoum, Tables Chronol. 







e baron Léon. Deux filles. 





| 
PS ER EEE DE ars CUAL VGL 
Le baron Hethoum, 

Sr de Gorigos. 
(Le moine Aython 
12) Sempad, Chr. — Guill. de Tyr, liv. LX, ch. 28. 

18) Genie Chr. syr., p. 323. 
ne empad, C 

5) Sempad — "Guill. de E -T Sas ch. 13. 
D ei? Cod. dipl., t. I, p. 5 


18) Lett de Amen IX, P4 XIV. Lett. 218. — 





aynaldi, ann. 1 
19) Paoli, cont. de Gall! e Tri XXXI, ch. 9. 
20) Laporte du Theil, R. L. 54. — Lettre 'd'An- 
dré II à Honorius, dans oder Gesta -—— 
r Francos, p. 1192 — 1193. 
2 Go: Voy. 
pad, Chr. — Tchamitch, III, p. 196. — 





Le baron Léon, 
connétable d'Arménie. 


Grégoire. 


Vahram Rapoun, Chr. p. 48 de la trad, de M. 
"o 


Neum 
23) Sem d, Chr. 
+ Gpoadaxus, an 1294, $ VIII. 

25) - pad, Chr. 


26) S mpa ad. 
27) ons di, 1317, mal 
28) Meet du 
V à l'év. 


131 
res Le pr Lett. d'Honor. 


Bulletin de l’Académie Impériale 








TABLEAU D. 
GÉNÉALOGIE DES LUSIGNAN D'ARMÉNIE. 


S SABEAU, fille de pion I 


me d'Amaury 


régent 


ppr de "em 


20. Jean (appelé CONSTANTIN III), 


Hugues. 
de Lusignan (1341 + 1342). 


21. Guy (appelé COVIDON) de Lusignan, 
— + une princesse Cantacuzène, 
o la fille de Sir Jannès. 





Boémond. Henry. Agnès. 


N., mariée à Manuel, 
fils de l'empereur Jean 


b) BAUDOIN, maréchal d'Arménie. 


Cantacuzène. 


e) 23. PIERRE I, roi de Chypre, 
élu roi d'Arménie aprés Constantin IV. - 


92. CONSTANTIN IV (1345 — 1362), 


épouse une princesse grecque. 
| 





08 VI 


p— TUE DAR MI. 
eux dépossédé de ses états en 1375-+ en 1393, à Paris), 
e de Tarente, empereur titu- 


e Marie, fille du 


Ochin. 


aire de Constantinople et parente de Louis, 





Pinna, épouse Schahan, Le bàt 


Plusieurs enfants 
comte de Gorigos. légitimes. 


ard Guy, 


NS, UAR de Brie 
chanoine de Soissons. 


NB. Les MN Tableaux PE T. plus teme et plus ant dd indication de sources, que celui imprimé dans 
I 


le Mémoire du méme auteur. p. 62 des 


m. de l'Acad. Im 


c., imprimé en 1860, oü s "étaient glissées, malheu- 


reusement de mon fait, quelques erreurs ne notamment à Geck? de Zabel, fille de Léon IL Le tout est rectifié 


aujourd'hui. 


Je saisis cette occasion pour vous renouveler, Monsieur, l'assurance des sentiments avec lesquels je 


suis votre trés humble et trés devoué serviteur. 


Erster Bericht über eine zu linguistischen 
Zwecken unternommene Reise in Ehst- 
und Livland, von F. J. Wiedemann. 
(Lu le 13 septembre 1861.) 


Der Zweck meiner während dieses Sommers in 
dem Gebiete der revalehstnischen Sprache gemach- 
ten Reise war ein doppelter: eines Theils mein Ma- 
terial für das Wörterbuch, so viel sich Gelegenheit 
bieten würde, zu bereichern und zu berichtigen, an- 
deren Theils über die Dialektverschiedenheiten eine 
eigene Anschauung zu gewinnen. Zur Erreichung 
des letzten Zweckes hat man zwischen zwei Wegen 
zu wählen, entweder die Wörter und Wortformen, 
auf welche es ankommt, an den einzelnen Stellen, wo 
man eine Untersuchung anzustellen gedenkt, zu er- 
fragen, oder so lange sich daselbst aufzuhalten, bis 


sie sich von selbst dem Ohre darbieten. Der letzte. 





Victor Langlois. . 


ist freilich der, welcher eigentlich allein absolute Ge- 
wissheit geben kann, allein um auf diesem zum Ziele 
zu gelangen, würe vielleicht ein jahrelanger Aufent- 
halt an jeder Stelle nóthig gewesen, und so verbot er 
sich von selbst. Es blieb mir also nur der erst ge- 
nannte Weg übrig, gegen welchen freilich der Ein- 
wand erhoben werden kann und auch erhoben wor- 
den ist, dass man von den befragten Personen móg- 
licher Weise nicht das Richtige erfährt, indem sie 
entweder auf die Sprechweise des Fragenden einge- 
hen und sich ihm dadurch gefällig erweisen wollen, 
dass sie ihre Antworten so einrichten, wie sie etwa 
vermuthen, dass er es wünschen oder erwarten dürfte, 
oder indem sie als Schriftkundige die Abweichungen 
der Volkssprache ihrer Gegend von der kirchlichen 
Büchersprache für Fehler halten, die sie in ihren 
Antworten müssten zu vermeiden suchen. Diese Be- 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





denken sind allerdings nicht ungegründet, sie lassen 
sich jedoch in der Praxis so ziemlich beseitigen, die 
zu befürchtende Gefälligkeit der Befragten z. B. da- 
durch, dass man seine Frage nie so stellt, ob in die- 
ser Gegend so oder so gesprochen werde, worauf man 
fast immer die Antwort erhalten wird, dass man beide 
Sprechweisen gebrauchen könne. Die von mir einge- 
haltene Methode bestand darin, dass ich mir einen 
oder mehrere Ehsten verschaffte, welche an. dem 
Orte geboren und aufgewachsen waren und zugleich 
Deutsch genug verstanden, um die ihnen vorgelegten 
ganz einfachen deutschen Phrasen ehstnisch wieder- 
geben zu können, worin die Wörter oder Wortfor- 
men, dieich zu haben wünschte, vorkommen mussten. 
Dann und wann fanden sich auch wohl Ehsten, welche 
intelligent genug waren, um selbst über die Abwei- 
chung ihres Dialekts von der kirchlichen Bücher- 
sprache zum Bewusstsein zu kommen und sich Re- 
chenschaft darüber zu geben, und bei solchen konnte 
ich dann auch durch directe Fragen mich unterrich- 
ten und die auf dem vorhin beschriebenen Wege er- 
langten Resultate controlliren und bestätigen. Für die 
Zuverlässigkeit dieser Resultate scheint mir auch fol- 
gender Umstand noch zu sprechen. Die Sprechweise 
im Volke ist zwar so mannichfaltig, dass nicht nur 
die Bewohner verschiedener Kirchspiele, sondern 
grossentheils auch die der einzelnen Güter von den 
Eingeborenen leicht daran unterschieden werden kön- 
nen. Der grösste Theil dieser Unterschiede ist indes- 
sen von der Art, dass wohl das Ohr des Eingebore- 
nen sie wahrnimmt, dass es aber unausführbar wäre, 
sie alle in der Schrift zu bezeichnen, und unnöthig, 
sie in der Grammatik alle zu berücksichtigen. Als 
die Extreme unter dieser Mannichfaltigkeit erscheinen 
die am stärksten erweichte Sprachform, welche Ah- 
rens in die Schrift einführte, und die am wenigsten 
erweichte, welche bis zum Erscheinen der Ahrens- 
schen Grammatik herrschende Schriftsprache. war. 
Die letzte ist, wie mir früher im Allgemeinen bekannt 
war, im Westen und zum Theil im Süden des Sprach- 
gebiets zu Hause, die erste war also im Norden und 
Osten zu erwarten; und so habe ich es in der That 
gefunden. Auf der ganzen Ostseite, von Jewe bis 
Dorpat fand ich fast durchaus die weiche Sprachform 
herrschend, und daraus geht hervor, dass die befrag- 
ten Individuen, obgleich sämmtlich Schriftkundige, 





dennoch nicht die Formen der kirchlichen Schriften 
statt der einheimischen gaben, und wenn es auch 
nicht absolut unmöglich ist, dass sie sonst Unrich- 
tiges statt des Wirklichen gegeben hätten, so ist doch 
durchaus kein Grund vorhanden, dies vorauszusetzen, 
und bei dem Mangel an Verabredung bliebe dann die 
grosse Übereinstimmung auf einer so weiten Strecke 
ganz unbegreiflich. Nachdem ich auf diesem Theil 
meiner Reise so die Überzeugung gewonnen hatte, 
dass ich bei der von mir gewählten Methode den ge- 
wonnenen Resultaten allerdings einige Zuverlässigkeit 
beiméssen könne, so habe ich auch, als ich auf der 
Reise längs der Südgränze mich dem Westen des 
Sprachgebiets näherte, und von Fellin an schon die 
härteren Sprachformen erschienen, diese nicht ge- 
meint einer falschen Angabe von Seiten der Befragten 
zuschreiben zu müssen. 

Dadurch, dass ich nach einem vorher entworfenen 
Plane schon alle Wörter und Wortformen, auf die es 
mir ankam, schriftlich zurecht gelegt hatte, konnte 
aller unnöthige durch Umhersuchen erwachsende Zeit- 
verlust vermieden werden, und so wurde es mir mög- 
lich an funfzehn Stellen die beabsichtigte Untersu- 
chung über die Sprache anzustellen in den Kirchspielen 
Jewe, Torma, Lais, Marien-Magdalenen, Eeks, Hel- 
met, Tarwast, Paistel, Fellin, Gross St. Johannis, 
Fennern, Jörden, Turgel, Oberpahlen. Die von der 
Akademie mir gewährten Mittel würden wohl gestat- 
tet haben, diese Untersuchungen noch etwas weiter 
auszudehnen, wenn ich mir nicht erlaubt hätte, einen 
Theil derselben zu einer Reise nach Dorpat und Werro 
und einem längeren Aufenthalt daselbst zu verwenden. 

Diese Orte liegen zwar ausserhalb des revalehstni- 
schen Sprachgebiets, aber die Reise dahin versprach 
mir für meinen anderen Zweck, Bereicherung und 
Berichtigung des lexikalischen Materials, so förder- 
lich zu werden, dass ich sie nicht unterlassen mochte. 
In Dorpat war mir nämlich in Aussicht gestellt wor- 
den die Durchsicht eines von dem verstorbenen Pastor 
Ackermann hinterlassenen sehr umfangreichen, hand- 
schriftlichen ehstnischen Wörterbuches, und es war 
möglich, dass dies so viel Eigenthümliches, in den 
mir zugänglichen Quellen nicht Vorhandenes enthielt, 
dass es werth gewesen wäre, der Akademie zum An- 
kauf für die Bibliothek vorgeschlagen zu werden. 
Leider konnte ich aber dazu nicht gelangen. Der 


Bulletin de l'Académie Impériale 


304 





Bruder des Verstorbenen hatte sich früher gegen 
mich bereit erklärt, das in seinem Verwahr befind- 
liche Manuscript mir zur Durchsicht zu geben, er 
war aber nicht in der Stadt anwesend, ein sogleich an 
ihn abgesandter Brief hatte ihn Anfangs verfehlt, und 
so fügte es sich, dass er erst ankam, als ich nach 
einem einwóchentlichen Warten endlich meine Ab- 
reise schon auf den folgenden Tag festgesetzt hatte 
und meinen Aufenthalt nun nicht weiter verlüngern 
mochte. Es musste also die Durchsicht dieses Werkes 
einer spáteren Zeit und Gelegenheit aufbehalten blei- 
ben, so wie auch die des gegenwärtig in den Händen 
des Herrn Consuls Rodde in Pernau befindlichen, auf 
ehstnische Lexikographie bezüglichen Nachlasses von 
dem Pastor Rosenplänter. 
Ungemein förderlich für das ehstnische Lexikon 
war mir mein Aufenthalt in Werro. Der Dr. Kreutz- 
wald daselbst beherrscht die Sprache, wie wohl kein 
Anderer, und war so gefällig mir nicht nur den gan- 
zen grossen Schatz seiner Wörterkenntniss zur Ver- 
fügung zu stellen, sondern auch alle von Amtsge- 
schäften freie Zeit. Von ihm konnte ich zunächst die 
Bedeutung vieler mir unbekannten Wörter in dem 
von ihm herausgegebenen Kalewi poeg erfahren, die 
noch in keiner gedruckten oder handschriftlichen 
Wörtersammlung zu finden sind; ferner konnte er mir 
Auskunft geben über Wörter aus älteren Sammlun- 
gen, deren eigentlicher Laut aus der damaligen Or- 
thographie nicht zu erkennen ist, so wie über das 
Vorkommen vieler Wörter auch im Revalehstnischen, 
von denen bishef angenommen wurde, dass sie dem 
Dörptehstnischen allein eigen wären, und endlich ka- 
men bei dem längeren Verkehr, in welchem selten 
vor Anderem als von ehstnischer Sprache die Rede 


war, eine Menge Wörter und eigenthümlicher Aus- 


drücke und Wendungen zur Sprache , Zu denen ich 
sonst vielleicht gar nicht gelangt wäre, da sie grossen- 
theils der Art sind, dass ein Fremder nicht einmal 
darauf verfallen würde, einen Ehsten darnach zu fra- 
gen. Dahin gehören namentlich die Umschreibungen 
und bildlichen Ausdrücke, an welchen die ehstnische 
Sprache so reich ist, und welche oft so bezeichnend 
sind für Charakter und Anschauungsweise des Volkes. 








Rapport sur un mémoire qui, en traitant 
l'ostéologi parée de la Rhytine,con- 
stitue la seconde partie de mes Symbolae 
Sirenologicae. par F. Brandt. (Lu le 6 
septembre 1861.) 





Dans mon mémoire sur l'histoire naturelle de la 
Rhytine, publié sous le titre de Symbolae Sirenologi- 
cae dans les mémoires de notre Académie (Sc. nat. 
T. V, p. 1 sqq.) je wai pu donner que la description 
d'un cráne incomplet, auquel manquaient plusieurs 
os et méme la máchoire inférieure. Peu de temps 
aprés la publication de mon mémoire le Musée de 
l'Académie recut, par son zélé voyageur M. Vos- 
nessenski, un cräne complet d'une grandeur con- 
sidérable, ainsi que deux fragments de l’occiput et 
plusieurs cótes, dont l'une a été trouvée pres de 
l'ile d’Attu, appartenante au groupe des îles Andria- 
nof. Outre cela nous avons obtenu par l'intermédiaire 


de la Compagnie Russe-Américaine une quantité de 


cótes, trois os de l'occiput, une mandibule, une ver- 
tébre pectorale et deux omoplates incomplétes. Quel- 
ques années aprés la réception des os mentionnés 
l'Académie, par suite des prix proposés, également 
par l'intermédiaire de la compagnie Américaine, a 
fait l'acquisition d'un squelette, auquel manquent 
seulement quelques vertébres de la queue, les os du 
carpe, du métacarpe et des doigts, ainsi que le bassin 
et plusieurs processus spinosi inferiores de la queue. 
Ces riches et importantes acquisitions m'ont mis en 
état de compléter considérablement mes recherches 
antérieures sur l'ostéologie de la Rhytine, d'autant 
plus que j'ai eu occasion de comparer, gräce à la 
bienveillance de la Compagnie Russe- Américaine, un 
autre squelette, en général moins complet que le 
nótre, ainsi que plusieurs os de Rhytine appartenant 
à M. Simachko. 

Encore les squelettes d'un Lamantin et d'un Du- 
gong qui manquaient au Musée de l'Académie à l'é- 
poque oü je publiais mon premier mémoire sur la 
vache marine de Steller, m'ont fourni des matériaux 
précieux pour l'anatomie comparée de tous les genres 
de Cétacés herbivores. De cette maniere j'ai pu com- 
poser, comme complément de mes recherches anté- 
rieures, un mémoire qui donne non seulement des 
suppléments considérables sur la structure du cráne 
de la Rhytine, mais qui contient en méme temps une 


305 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 306 








description trés détaillée de l'épine, des cótes, du 
sternum et des extrémités de cet animal intéressant. 

La comparaison, pas encore faite jusqu'ici, des 
squelettes et des cránes complets de tous les trois 
genres de Cétacés Herbivores, devait naturellement 
offrir plusieurs faits nouveaux sur les affinités réci- 
proques des différents genres de l'ordre des mammi- 
féres en question, quoique en général mes vues expo- 
sées antérieurement à ce sujet, s'en trouvent trés peu 
changées. 

Selon mon opinion la Rhytine, sous le rapport 
ostéologique, forme un genre qui se distingue autant 
par ses caractéres particuliers qu'il en offre de com- 





muns avec les Manatis et les Dugongs. C'est surtout 
par la forme de la partie cérébrale, mais aussi de la 
partie faciale du cráne, ainsi que par la forme du 
sternum et des cótes que la Rhytine ressemble aux 
Lamantins, tandis que l'organisation des arques zygo- 
matiques, celle de l'orbite et des vertébres, surtout 
des vertébres caudales, et des os des extrémités rap- 
pelle au contraire les Dugongs. Un assez grand nombre 
de caractéres propres à la Rhytine semble lui indi- 
quer une place intermédiaire entre les Dugongs et les 
Lamantins. 

Outre cela la Rhytine se rapproche sous quelques 
rapports plutót des vrais Cetacés que les autres genres 
des Cetacés herbivores. 


Nachträgliche Bemerkungen in Betreff der 





Diatomaceen, welche sich im so genann- 
ten Mineralschlamme von Staraja Russa 
befinden, von Dr. J. F. Weisse. (Lu le 16 
aoüt 1861.) 

(Vergl. Bulletin, 1860. Tom. I. pag. 550.) 

Bei einem Ausfluge nach dem in unserer Nähe ge- 
legenen Soolebad Staraja Russa hatte ich in diesem 
Sommer Gelegenheit, den dortigen Badeschlamm in 
frischem Zustande mikroskopisch zu untersuchen. Ich 
fand dieselben kieselschaaligen Organismen, welche 











ich früher in dem eingetrockneten Schlamme beobach- 
tet hatte, nur mit dem Unterschiede, dass ich die mei- | 
sten derselben jetzt noch in lebendem Zustande, d. h. 


häufig stiess ich auf Fragilaria rhabdosoma in kürze- 
ren und Jängeren Bändern, was bei dem eingetrock- 
neten Schlamme nicht der Fall gewesen. Im reinen 
Soolwasser, der Quelle unmittelbar entnommen, war 
ausser einigen wenigen vegetabilischen Fragmenten 
nichts zu entdecken. 

In meinem früheren Aufsatze habe ich der hüb- 
schen Amphiprora alata als einer rein maritimen Form 
erwähnt, weil ich sie im Seebadeschlamm, nicht aber 
in dem Badeschlamme von Staraja Russa gefunden 
hatte, und weil Kützing als Fundorte Wangerooge, 
Triest uud die Elbmündung bei Cuxhaven angibt, Ra- 
benhorst ihrer aber gar nicht in seinem Werke über 
die Süsswasser - Diatomaceen gedenkt. Jetzt habe ich 
sie jedoch sehr häufig auch in Staraja Russa angetrof- 
fen, aber nicht in dem dortigen Badeschlamme, son- 
dern in salzigem Wasser, welches ich am Fusse der Gra- 
dierhäuser schöpfte, und welches auch die meisten in 
jenem Schlamme vorkommenden Organismen enthielt. 
Sie war im Innern mit einer goldgelben Masse erfüllt, 
welche aber die beiderseitigen Flügel nicht berührte. 
Dieser Beobachtung zu Folge kann sie nicht aus- 
schliesslich als Bewohnerin des Meeres, sondern muss 
als in salzigem Wasser überhaupt vorkommend be- 
trachtet werden. 

Als ich vorliegende Notiz bereits beendigt hatte, 
fand ich zufällig in der botanischen Zeitung von 
Mohl und Schlechtendal. 16ter Jahrg. 1858. 
N° 2. pag. 20 die Anzeige eines in der schlesischen 
Zeitung von 1857 befindlichen Aufsatzes von Cohn: 
«Über Meeresorganismen im Binnenlande». Unter 
mehreren marinen kieselschaaligen Organismen, wel- 
che er in der Salzlache bei Sonderhausen beobachtet 
hat, nennt er auch die Amphiprora alata. 


Vegetabilische Quellen von Infusorien, von 
Dr. J. F. Weisse. (Lu le 6 septembre 1861.) 


Erste Quelle. 
Fig. 1 und 2. 
Bei meinen mikroskopischen Untersuchungen in 


im Innern mit der den Diatomaceen eigenthümlichen | diesem Sommer, welche besonders auf die Eier der 

gelben Masse erfüllt antraf. Mehrere unter ihnen führ- | Räderthiere gerichtet waren, kam mir in den letzten 

ten auch ziemlich rasche Bewegungen aus. Besonders | Tagen des Juli das unter Fig. 1 dargestellte Gebilde 
30 


Tome IV. 


307 


Bulletin de l'Académie Empériale 





unter das Mikroskop ". Nachdem ich dasselbe eine 
halbe Stunde lang betrachtet hatte, sah ich an beiden 
Enden von unten her einen sich zu einer Kugel grup- 
pirenden Haufen monadenartiger Körperchen hervor- 
quellen. Diese begannen sich alsbald zu bewegen und 
rissen sich nach wenigen Secunden von einander los, 
um nach verschiedenen Richtungen hastig davon zu 
eilen, keine Spur ihres Dagewesenseins hinterlassend. 
Bald darauf óffneten sich auch schnell nacheinander 
drei von den in der Abbildung angegebenen zapfen- 
artigen Ausstülpungen und entliessen stossweise eben 
solche Kórperchen, welche sich ohne zusammenhal- 
tende Membran in kugeligen Haufen vor den Öffnun- 
gen jener Ausstülpungen lagerten, so wie es in Fig. 2 
dargestellt ist. Auch diese zerstreuten sich bald eben 
so wie die vorigen nach allen Richtungen hin. 






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Fig. 1. 
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Nach V erlauf von wenigen Minuten quollen abermals 
zwei solcher Haufen an beiden Seiten von unten hervor 
und gleichzeitig entleerte sich auch die vierte sicht- 
bare zapfenfórmige Ausstülpung. Diese in der That 
hóchst überraschende Erscheinung erinnerte mich 
‚sogleich an Stein's Cysten der Vorticella microstoma °). 
Ob das Gebilde aber, welches ich beobachtete, eine 
solche Cyste gewesen, kann ich nicht eg weil 
ich ihren Ursprung nicht kenne. Jedenfalls habe ich 
dasselbe Phänomen wie Stein beobachtet. Auch Cien- 
kowsky?) hat dasselbe gesehen, aber mit der Nassula 





1) Die beiden kugeligen Haufen waren nicht im Anfange da; | 


ich habe sie nur hier Gage, mit dargestellt, um die Zahl der Ab- 
bildungen zu verrin 

2) Die Inusionahiee auf ihre Entwickelungsgeschichte unter- 
sucht. Taf. 1V. — 

3) In seiner Dette; HH3HIHXb BOLOPOCIAXB U HuHoy30- 
part, 1856, pag. 47; er giebt auch auf tab. VIII in fig. 5 eine Ab- 





ambigua St. in Verbindung gebracht. Da jedoch Stein 
selbst, ein so umsichtiger Beobachter, dieser Erschei- 
nung bei der von ihm entdeckten neuen Nassula- Art 
nicht erwühnt, so glaube ich, dass Cienkowsky sich 
geirrt habe, wenn er dieselbe von dem genannten In- 
fusorium herleitet. Aber auch gegen Stein's Annah- 
me kann ich einen leisen Zweifel nicht unterdrücken, 
da er selbst S. 203 seines angezogenen Werkes sagt: 
«Stammen die Cysten mit Tochterblasen wirklich von 
der Vort. microstoma ab, wie mir kaum zweifelhaft 
erscheint u. s. w.» Ich habe in dem Wasser, welches 
mit Ceratophyllum erfüllt war, weder die Vort. mi- 
crostoma noch die genannte Nassula gefunden, und 
bin deshalb der Meinung, dass wir alle drei eine Er- 
scheinung aus dem Kreise der Saprolegnieen vor uns 
gehabt haben. 

Da in meinem Falle jede der Ka re Bla- 
sen der Muttercyste 30 bis 40 monadenartige Wesen 
entleerte, wobei sie selbst als eine zusammenschrum- 
pfende Membran zurückblieb, so betrug die Gesammt- 
zahl der in kurzer Zeit geborenen Individuen wohl 
an 300. Auch ich konnte wegen ihrer Kleinheit und 
ihres so raschen Dahineilens eben so wenig wie Stein 
wahrnehmen, ob sie mit einer Cilie versehen waren. 

Die Abbildungen, welche Stein geliefert, weichen 
in mancher Hinsicht von dem was ich gesehen ab. 
Das mir entgegen getretene Gebilde war nämlich nicht 
so rund, sondern etwas eifórmig und höckerig, und 
die geg welche die kleinen Wesen ent- ` 
leerten, waren nicht so lang gedehnt, sondern bilde- 
ten nur kleine zapfenförmige Erhöhungen. Endlich 
will ich nicht unerwähnt lassen, dass sich in dem Mut- 
terkörper ausser den blasenfórmigen Blindsäcken noch 
ein kugelrunder Kórper befand, welcher grosse Ähn- 
lichkeit mit dem bei Stein in Fig. 49 als Kern der 
Vort. microstoma gedeuteten hatte. Er erhielt sich noch 
viele Stunden lang unverändert, während das Übrige 
immer mehr und mehr isehhumpfie: Man findet ihn 
in meinen Abbildungen mit x bezeichnet. 

Zweite Quelle. 
' Fig. 3 bis 9. 
Als ich am 9. August abermals nach Räderthier- 





| bildung dieses Vorganges, und erinnert in dem Texte an die gleiche 


Erscheinung bei der Achlya prolifera. Auch in seinen Bemerkun- 
gen über Stein's Acineten- Lehre (Mélanges biologiques. Ton. II. 
pag. 268. Anm. 4) erwähnt Cienkowsky dieser Erscheinung. 


309 








des Sciences de Saint- Pétershourg. 





Eiern suchte, traf ich auf einen sehr dunkeln eiformi- : 
gen Körper, welchen ich aber wegen der an seiner | 


Peripherie sich zeigenden Ausbuchtungen und auch 
wegen der ganzen inneren Beschaffenheit nicht für 
ein solches Ei halten konnte. Die so deutlich sich 
darstellende äussere Contour (Fig. 3) bewog mich in- 
dessen, denselben eine Zeitlang zu beobachten. Nach- 
dem solches bis spät Abends geschehen war und ich 
keine wesentliche Veränderung bemerken konnte, 
war ich schon Willens ihn zu beseitigen. Da ich in- 
dessen nichts weiter unter dem Mikroskope hatte, 
‚entschloss ich mich, ihn bis zum anderen Tage unter 
einem Deckglase aufzuheben. Diesem Umstande ver- 
danke ich nachstehende interessante Beobachtung. 
Am Morgen des folgenden Tages fand ich nämlich, 
dass mit demselben eine grosse Veränderung vorge- 
gangen war. Nicht nur dass er in allen seinen Theilen 
bedeutend aufgehellt war, es zeigten sich im Innern 
auch mehrere deutlich umschriebene und von einander 
abgesonderte blindsackartige Taschen (fig. 4). Nach 
Verlauf von etwa zwei Stunden bildete die üussere 
Contour hie und da buckelige Ausbuchtungen, so dass 
ich das Zerplatzen des Ganzen erwartete. Statt dessen 
jedoch zeigten sich plótzlich linkerseits unten zwei 
helle Fortsätze (Fig. 4. a und by, welche die grösste 
Ähnlichkeit mit den bekannten veränderlichen Fort- 
sätzen der Arcella hatten, so dass ich mich im ersten 
Augenblicke auch nach einer solchen umsah. Bald 
wurde ich indessen enttäuscht, indem noch an anderen 
Stellen dergleichen Fortsätze hervorsprossten, während 
die beiden zuerst erschienenen sich augenscheinlich, 
mannichfach gebogen, verlängerten. In Zeit von einer 
Stunde waren ihrer zehn —neun auf der linken und nur 
einer auf der rechten Seite — unter meinen Augen 
entstanden. Ich habe ihre Reihenfolge in Fig. 5, deren 
Inneres nur skizirt ist, durch die beigesetzten Buch- 
staben angegeben. 


Fig. 8. 











Fig. 5. 





Unterdessen hatte der mit a bezeichnete schon eine an- 
sehnliche Länge gewonnen, ward an seinem freien Ende 
kolbig und bildete sich sofort an der Spitze in eine 
kleine Kugel in Gestalt eines Stecknadelkopfes aus 
(Fig. 6), welche sich trübte — unmittelbar darauf ent- 
stand eine rasche Körner-Strömung von dem Mutter- 
körper aus durch den Schlauch nach der gekugelten 
Spitze hin, welche sich dabei immer mehr und mehr 
zu einer Funden Blase ausdennte, bis nichts mehr aus 
dem vollkommen aufgehellt floss (Fig.7). 
Fast augenblicklich sonderte sich die in die kugelige 
Blase eingestrómte Masse in mehrere einzelne Zellen 
ab, von der Peripherie beginnend und nach dem Cen- 
trum fortschreitend, wodurch das Innere seine glatte 
Rundung einbüsste, aber immer noch von einer überaus 
zarten Membran wie von einem Ringe umspannt blieb 
(Fig. 8. Schon nach wenigen Minuten fingen die 
immer deutlicher von einander abgesonderten Zell- 
chen an, sich in der schwankenden Kugel hin und 
her zu schieben und hatten sich endlich — es moch- 
ten kaum zehn Minuten verflossen gewesen sein — 
nach einigen krüftigen Bewegungen und Zerreissung 
jener Membran von einander losgemacht und schwam- 
men behende davon. Bei ihrem Abziehen war jede 
Spur der erwähnten Membran verschwunden und man 
sah deutlich das geöffnete Ende des Schlauches. 

In Zeit von einer Stunde konnte ich diesen inter- 
essanten Vorgang an fünf Schläuchen, einmal sogar 
an zweien zu gleicher Zeit, verfolgen. In jeder Kugel 
zählte ich 12 bis 14 Individuen, welche bald nieren- 





| förmig, bald länglich und etwas zugespizt erschienen. 


Wären mir diese Wesen, welche in Fig. 9 bei 340- 

facher Vergrósserung gezeichnet worden, vorgekom- 

men, ohne dass ich ihre Geburtsstätte gekannt hätte, 
$ 


ich würde mich bemüht haben, sie in das System der 
Infusorien einzureihen. 





Es ist wohl keinem Zweifel unterworfen, dass ich 
Pringsheim's Pythium entophytum vor mir gehabt. 
In seiner Beschreibung dieser von ihm neu aufgestell- 
ten Gattung der Saprolegnieen (im ersten Bande der 
Jahrbücher für wissenschaftliche Botanik. Berlin 1 858) 
bleibt es aber ungewiss, ob die die Kugel umhüllende 
zarte Membran von der undurchrissenen innersten La- 
melle der Sporangium- Membran herrühre, welche 
wachsend über die Öffnung des Sporangium hinaus 
sich ausgedehnt hat, oder ob sie in Folge einer Neu- 

bildung im Augenblick des Hervortretens der Proto- 
plasmamasse an deren Umfange entstand. Mir hat sich 
Ersteres auf's Deutlichste ergeben, indem ich von 
Anfange an, als die Spitze kolbig ward, sah, wie sich 
eine nadelkopffórmige Blase bildete, welche sich bei'm 
Andringen der Protoplasmamasse immer mehr und 
mehr kugelfórmig ausdehnte, bis sie platzte. 

Die Aufschrift meines vorliegenden Aufsatzes kónnte 
vielleicht zu der Meinung Veranlassung geben, als ob 
ich mit Kützing und Anderen anzunehmen geneigt 
sei, dass Pflanzen in Thiere überzugehen vermögen. 
Dagegen muss ich mich ausdrücklich verwahren. Ich 
will mit den hier mitgetheilten Beobachtungen nur 
darauf hinweisen, dass unter den kleineren Infusorien, 
namentlich unter den Monaden, so manche vegetabi- 
lische Elemente versteckt sein mógen, welche bisher 
für Thiere gehalten worden sind. 





Bulletin de l'Académie Impériale 















































Über die Reductionsprodukte des Nitroazo- 
xybenzid's. von G. A. Schmidt. (Lu le 6 
septembre 1861.) 

Prof. Zinin hat in seiner Abhandlung: «Über einige 
Derivate des Azoxybenzid’s», ') einer Base Erwähnung 
gethan, die man durch Reduction des Nitroazoxyben- 
zid's vermittelst Schwefelammonium erhält; die nähere 
Untersuchung dieser Base wurde mir überlassen. 

Es hat sich nun herausgestellt dass bei der Reduc- 
tion des Nitroazoxybenzid’s, ausser der vom Verfas- 
ser in seiner Abhandlung angeführten, in Wasser leicht- 
löslichen Verbindung zugleich noch eine zweite, in 
Wasser schwerlósliche Base gebildet wird, welche sich 
in ihrem physikalischen Eigenschaften von der ersteren 
unterscheidet. Es scheint somit die hierbei stattfin- 
dende Reaction verschieden zu sein von der bei Re- 
duction der Mehrzahl der übrigen Mono-Nitrokórper 
durch Schwefelammonium erfolgenden, nämlich: Aus- 


tritt zweier Volume Sauerstoff und Substitution der- 


selben durch zwei Volume Wasserstoff, unter Bildung 
von Wasser. Die Reduction des Nitroazoxybenzid's ist 
also entweder von einer Spaltung desselben begleitet, 
oder die sich bildende Base zerfällt nachträglich in 
zwei neue Verbindungen. 

Es ist ohne Zweifel unmöglich sich von der Bil- 
gsweise dieser beiden Körper genaue Rechenschaft 
zu geben, so lange noch die Zusammensetzung jedes 
derselben nicht bekannt ist. Ich habe bisher nur die 
eine der Basen, nämlich die in Wasser leichtlösliche, 
einer genaueren Untersuchung unterwerfen können, 
enthalte mich daher vorläufig eines bestimmten Ur- 
theils über die Entstehungsweise derselben und muss 
dieses späteren Mittheilungen vorbehalten. 

Das Material zu meinen Untersuchungen wurde 
nach der von Prof. Zinin?) angegebenen Methode be- 
reitet, und gewöhnlich in dem Zustande der Reinheit 
verwandt, wie es nach mehrmaligem Auskochen mit 
starkem Alkohol (behufs der Trennung desselben vom 
Isonitroazoxybenzid) erhalten wird. 

Die Reductionsproducte des Nitroazoxybenzid's 
wurden auf folgende Weise dargestellt. 

1 Theil Nitroazoxybenzid wurde in einer Retorte 
mit 7 — 8 Theilen starken, mit Ammoniakgas gesät- 






1) Bull. phys.- math. de l'Acad. des sc. de St.- Pétersbourg, T. L 
pag. 418 — 425. 1859. 
2) a. a. O. 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


311 





tigten Weingeistes übergossen, und Schwefelwasser- 
stoff bis zur Sättigung eingeleitet. Die Flüssigkeit er- 
hitzt sich während des Einleitens ziemlich stark, und 
nimmt eine dunkelbraune Fürbung an, wobei etwas Ni- 
troazoxybenzid in Lósung übergeht, grósstentheils aber 
ungelóst bleibt. Nun wurde, unter fortwährendem Ein- 
leiten von Schwefel stoffgas, die Flüssigkeit zum 
Sieden erhitzt, und dieses so lange fortgesetzt bis alles 
Nitroazoxybenzid gelóst war. Darauf wurde das aus 
Schwefelammonium bestehende Destillat aus der Vor- 
lage in die Retorte zurückgegossen und das Sieden 
und Einleiten von Schwefelwasserstoff fortgesetzt, wo- 
bei sich eine bedeutende Quantität Schwefel absetzte. 
Das Einleiten von Schwefelwasserstoff ist eigentlich 
jetzt unnöthig, da die Flüssigkeit schon damit gesät- 
tist ist, ich thue es aber desshalb weil das Sieden, we- 
gen des sich abscheidenden Schwefelniederschlages 
von heftigem Stossen begleitet ist, was durch den Gas- 
strom bedeutend vermindert wird. Die Reaction ist 
als beendet zu betrachten sobald die Flüssigkeit eine 
hellere Färbung angenommen hat, dabei stark nach 
Schwefelammonium riecht und der Schwefelnieder- 
schlag sich nicht mehr vermehrt. Die weingeistige Ló- 
sung, welche die beiden Basen enthält, wird nun vom 
Schwefel abfiltrirt, der Rückstand auf dem Filter mit 
etwas Weingeist nachgewaschen, die Waschflüssigkeit 
mit dem ersten Filtrat zusammengegossen und von den 
vereinigten Flüssigkeiten so viel Alkohol abdestillirt, 
bis der Rückstand in der Retorte nicht mehr nach 
Schwefelammonium riecht. 

Die Reduction geht ziemlich rasch von Statten, bei 
etwa 30 grm. in Arbeit genommenen Nitroazoxyben- 
zid’s und einem starken Schwefelwasserstoffstrom war 
sie in 3 Stunden beendet. 

Es verdient noch bemerkt zu werden dass die Re- 
duction ohne Unterbrechung zu Ende geführt werden 
muss, indem widrigenfalls die Basen in weingeistiger 
Lösung bei längerem Stehen eine Zersetzung erleiden, 
welche zu Verunreinigungen Veranlassung giebt, von 
denen sie später schwer zu befreien sind. 

Zur Trennung der beiden Basen von einander be- 
nutzte ich die verschiedene Löslichkeit derselben in 
Wasser. Zudiesem Zweck wurde die nach dem Abde- 
stilliren des Alkohols in der Retorte gebliebene, 
schwach weingeistige Lösung mit soviel Wasser ver- 
setzt, bis die anfangs stattfindende starke Trübung 








durch ferneren Wasserzusatz nicht mehr vermehrt 
wurde. Es schied sich hierbei am Boden des Gefässes 
entweder eine dicke, schwarzbraune Flüssigkeit aus, 
welche bald zu einer festen Masse erstarrte, oder es 
fiel sogleich eine flockige, je nach der Reinheit des in 
Arbeit genommenen Nitroazoxybenzid’s, gelb oder 
grünlichbraun gefärbte, Substanz nieder, die sehr 
bald krystallinisch wird. Heftiges Schütteln beschleu- 
nigt sowohl das Festwerden der öligen Flüssigkeit, _ 
als auch die Aggregation des flockigen Niederschlages 
zu Krystallen. 

Nachdem das Ganze eine Zeitlang der Ruhe über- 
lassen war, wonach sich der Niederschlag noch ver- 
mehrte, wurde letzterer auf einem Filter gesammelt, 
mit etwas Wasser nachgewaschen und getrocknet, und 
stellt so die eine der Basen, nämlich die in Wasser 
schwerlösliche, im unreinen Zustande dar. Ist dieselbe 
gelb gefärbt so genügt ein einmaliges Umkrystallisi- 
ren aus starkem Weingeist, um sie von etwas beige- 
mischtem Schwefel zu befreien und in gelben, zuwei- 
len ziemlich grossen rhombischen Blättchen zu erhal- 
ten. Wurde aber unreines Nitroazoxybenzid zur Re- 
duction verwandt, so ist diese Base gewöhnlich dun- 
kelbraun oder sogar schwarz gefärbt; in diesem Falle 
muss sie in das oxalsaure oder schwefelsaure überge- 
führt, diese durch Thierkohle entfärbt und mit Ätz- 
kalk zersetzt werden, worauf sie dann aus Weingeist 
ebenfalls rein erhalten werden kann. 

Die leichtlösliche Base ist in der von der schwer- 
löslichen, nach deren Fällung mit Wasser abfiltrirten, 
grüngelb gefärbten Flüssigkeit enthalten; sie bildet mit 
Schwefelsäure eine in Wasser und besonders in Al- 
kohol schwerlösliche Verbindung, was ein gutes Mit- 
tel abgiebt dieselbe aus der wässrigen Lösung in viel 
reinerem Zustande abzuscheiden, als es durch Abdam- ` 
pfen geschehen könnte, wobei die Base theilweise zer- 
setzt würde. 

Man fügt also zum Filtrate Schwefelsäure in klei- 
nen Portionen, am besten tropfenweise, bis es eine 
schwach saure Reaction angenommen hat; wenn zum 
Niederschlagen der schwerlöslichen Base nicht zu viel 
Wasser angewandt war, so erstarrt die Flüssigkeit 
durch die Ausscheidung des schwefelsauren Salzes 
sogleich zu einem dicken Brei von hellgelber Farbe, 
welchen man zur Trennung von der Mutterlauge auf 
ein Filter bringt, und nachdem die Flüssigkeit abge- ' 


315 


Bulletin de l'Académie Imperiale 





laufen, mehrmals mit Alkohol nachwüscht. Obwohl 
dieses Salz in Wasser schwerlöslich ist, löst es sich 
doch leicht in verdünnter Schwefelsäure, wesshalb ein 
Überschuss der Säure beim Niederschlagen wohl zu 
vermeiden ist. Der auf dem Filter bleibende Salzbrei 
hält sehr hartnäckig eine grosse Menge Waschflüssig- 
keit zurück, muss deshalb mehrmals zwischen Fliess- 
papier stark ausgepresst und schliesslich bei gelinder 
Wärme getrocknet werden. 

So dargestellt bildet das schwefelsaure Salz eine zu- 
sammenhängende, leichte Masse von gelblicher Fär- 
bung, wenn beim Auswaschen der Alkohol nicht ge- 
schont wurde. 

Bei dem so eben beschriebenen Reductionsverfah- 
ren erhielt ich in der Regel von 100 Theilen des in Ar- 
beit genommenen Nitroazoxybenzid's ungefähr 19% 
der in Wasser schwerlöslichen Base, und 68%, schwe- 
felsaures Salz der leichtlöslichen, entsprechend 37%, 
wasserfreier Base. Schwefel schied sich auf 100 Thle 
Nitroazoxybenzid gegen 63 Theile aus. Gewöhnlich 
stimmt die erhaltene Quantität des schwefelsauren Sal- 
zes nicht ganz mit der hier angegebenen, weil ein ge- 
ringer Antheil in der Mutterlauge bleibt, welchen zu 
gewinnen aber nicht der Mühe lohnt. 

Da, wie schon oben bemerkt, das Nitroazoxybenzid 
in dem Zustande zur Reduction gebraucht wurde, wie 
es durch wiederholtes Auskochen der, beim Behan- 
deln des Azoxybenzid's mit Salpetersáure, sich bil- 
denden Nitrokörper erhalten wird, so lag die Frage 
nahe, ob nicht irgend eine Verunreinigung des Nitro- 
azoxybenzid's die Ursache der Bildung zweier verschie- 
dener Basen sei. Um mir in dieser Hinsicht Gewiss- 
heit zu verschaffen, unterwarf ich vollkommen reines, 
aus kochender Salpetersüure von 1,33 spec. Gew. und 
darauf aus Benzol umkrystallisirtes Nitroazoxybenzid 
der Reduction. Es ergab sich hierbei dass dieses die- 
selben Producte, nur in verhältnissmässig grösserer 
Reinheit, liefert, und es somit keinem Zweifel unter- 
liegt dass die beiden Basen Reductionsabkömmlinge 
des Nitroazoxyb. sind. | 

Aus der schwefelsauren Verbindung liess sich die 
Base am besten mittelst Âtzkali abscheiden. Ich ver- 
fahre dabei so, dass ich das feinzerriebene Salz in móg- 
lichst wenig Wasser suspendire, das Gemenge zum 
Sieden erhitze und allmählich, bis zur stark alkali- 
schen Reaction concentrirte Kalilauge oder Kalistück- 





chen hinzufüge. Die dunkelgefärbte, trübe Lósung 
nimmt, nachdem die letzten Ätzkaliportionen zuge- 
setzt worden, einen deutlichen Anilingeruch an, und 
wird dieselbe einige Zeit der Ruhe überlassen, so sam- 
melt sich auf der Oberfläche eine dünne ölige Flüssig- 
keitsschicht an. Da sich das Anilin sehr leicht mit 
Wasserdämpfen verflüchtigen lässt, so destillirte ich, 
um etwa vorhandenes Anilin abzuscheiden, von der 
Lösung einen Theil des Wassers ab, bis die im Re- 
tortenhalse sich condensirenden Tropfen nicht mehr 
milchig getrübt, sondern wasserhell erschienen, und 
die in der Retorte rückständige Flüssigkeit ihren Ani- 
lingeruch verloren hatte. In der Vorlage sammelte 
sich eine nicht unbedeutende Quantität eines in Was- 
ser untersinkenden, farblosen, an der Luft braunwer- 
denden Öles an, das alle Eigenschaften des Anilins 
besass. 

Zur weiteren Bestätigung der Identität dieses Öles 
mit Anilin, stellte ich das schwefelsaure Salz desselben 
dar, das in seinen physikalischen Eigenschaften voll- 
kommen mit dem schwefelsauren Anilin überein- 
stimmte. 

Die Analyse dieses Salzes ergab 34,46”, Schwefel- 
säure; das schwefels. Anilin erfordert 34,50% Schwe- 
fels. 

Wird die oben erwühnte, nach Ausfüllung des schwe- 
fels. Salzes der leichtlóslichen Base erhaltene, Mutter- 
lauge im Wasserbade zur Trockene verdampft und der 
Rückstand mit Kalilauge destillirt, so erhält man eine 
noch grössere Quantität Anilin. Die Gesammtmenge 
des bei der Reduction des Nitroazoxybenzid’s mit 
Schwefelammonium auftretenden Anilins beträgt un- 
gefähr 12%, des Nitrokörpers. Mithin muss bei dieser 
Reduction eine ziemlich complicirte Reaction stattfin- 
den, indem ausser den beiden angeführten Dasen noch 
eine ansehnliche Menge Anilin gebildet wird. 

Nach dem Abdestilliren des Anilins von der bei Zer- 
setzung des schwefels. Salzes der leichtlóslichen Base 
erhaltenen alkalischen Flüssigkeit, und schon wührend 
der Destillation, scheidet sich eine ziemlich bedeutende 
Menge schwefelsauren Kali's ab, welche man noch von 
der heissen Lósung abfiltrirt; beim Erkalten krystalli- 
siren aus letzterer, nebst etwas schwefels. Kali, fast 
farblose rhombische Tafeln der leichtlöslichen Base. 
Aus der Mutterlauge kann man durch wiederholtes Ein- 
dampfen noch mehrere Krystallisationen der Base er- 


317 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


318 








halten, natürlich immer mit schwefels. Kali gemengt. 
In mässig concentrirter. Kalilauge ist sie viel schwe- 
rer löslich als in reinem Wasser, wesshalb es rath- 
sam ist bei der Zersetzung des schwefels. Salzes ei- 
nen bedeutenden Überschuss von Alkali anzuwenden. 
Die erste Portion der auskrystallisirenden Base wird 
oft fast farblos erhalten, die darauf folgenden Krystal- 
lisationen sind aber immer roth gefärbt und zwar um 
so mehr, je länger die Lösung gekocht und der Luft 
ausgesetzt wurde. 

Die Trennung der Base vom schwefelsauren Kali 
konnte weder mittelst Alkohol noch mit Äther bewerk- 
stelligt werden, in welchen dieselbe wohl löslich ist, 
sich aber in diesen Lösungen äusserst leicht verändert 
und nicht rein daraus erhalten werden konnte. Ich 
versuchte desshalb die Trennung mit Benzol zu be- 
wirken, welches diesem Zweck auch vollkommen ent- 
sprach. 

Das zwischen Fliesspapier gepresste und bei gelin- 
der Wärme oder über Schwefels. getrocknete Krystall- 
gemenge, wird in einem langhalsigen Kolben, um das 
allzurasche Verdampfen des Benzols zu vermeiden, 
mit einer nicht zu grossen Menge des letzteren aus- 
gekocht, die Lösung vom Ungelösten klar abgegossen 
und durch ein, auf einem erhitzten Trichter befindli- 
ches Filter filtrirt. Das nach dem Erkalten Auskry- 
stallisirte wird von der Mutterlauge getrennt, und das 
im Kolben rückständige Krystallgemenge nochmals mit 
letzterer ausgekocht; dies wird so lange fortgesetzt bis 
das Benzol nichts mehr löst, also reines schwefelsaures 
Kali hinterbleibt. In Ermangelung von Benzol kann 
man auch ebenso gut den bei etwa 130° siedenden 
Antheil des Steinöles anwenden. 

Wird die aus Benzol oder Steinöl krystallisirte Base 
in heissem Wasser gelöst, so scheidet sie sich beim 
Erkalten in Form von durchsichtigen, mehr oder we- 


niger braunroth gefärbten, dicken rhombischen Tafeln 


aus, die nicht selten beim langsamen Erkalten der nicht 
zu concentrirten Lösung, Zolllänge erreichen und mit 
ihren schmalen Seitenflächen treppenartig verwachsen 
sind. Beim Liegen: a an der Lan werden diese Krystalle 
durch W asserverl tlich schnell trübe und 
undurchsichtig; nach dreitägigem Stehen im luftver- 
dünnten Raum über — verloren sie 25,46°/, 
Krystallwasser. 

100 Theile Wasser lósen bei 21? C. 4,97, bei 24^ C. 








5,97 Theile der wasserfreien Base, in siedendem Was- 
ser ist sie ungemein leicht lóslich, da sie sogar in ih- 
rem eigenen Krystallwasser schmilzt. In Benzol und 
Steinöl löst sie sich viel schwieriger als in Wasser, und 
krystallisirt aus der heiss gesättigten Lösung in wasser- 
freien rhombischen Blättchen, die aber nie eine solche 
Grösse erreichen wie die wasserhaltigen Krystalle. In 
Alkohol ist die Base ziemlich leicht löslich, schwieri- 
ger in Äther, beide Lösungen verändern sich aber, 
wie schon oben bemerkt, äusserst schnell und nehmen 
eine dunkel rothbraune, zuletzt fast schwarze Fär- 
bung an. 

Es ist sehr schwierig die Base durch Krystallisi- 
renlassen im Zustande vollkommener Reinheit, näm- 
lich farblos zu erhalten; es gelang mir dieses nur 
indem ich die, beim Zersetzen des schwefelsauren 
Salzes mit Ätzkali zuerst erhaltenen, ziemlich reinen 
Krystalle über Schwefelsäure entwässerte und sodann, 
zur Trennung vom schwefelsauren Kali, in kochendem, 
wasserfreiem Benzol lóste, woraus sie sich beim Er- 
kalten in farblosen Krystallen' ausschied. Diese Kry- 
stalle halten sich an der Luft ziemlich gut, beim wie- 
derholten Umkrystallisiren aber, besonders aus Wasser, 
färben sie sich mehr und mehr braunroth. 

Beim Erhitzen im Röhrchen fängt der Körper schon 
bei etwa 70° C. an zu sublimiren, bei 138? schmilzt er 
zu einer braunen Flüssigkeit, die beim Erkalten kry- 
stallinisch erstarrt. Längere Zeit bei der Temperatur 
des Schmelzpunktes erhalten, sublimirt der grósste 
Theil der Base unverändert über, ünd hinterlässt 
ungefähr 12%, eines braunen, beim Erkalten harzartig 
erstarrenden Rückstandes, der nicht in Wasser und 
Alkohol, wohl aber in Salzsäure vollständig löslich ist. 
Je niedriger die Temperatur bei der Sublimation ge- 
halten wurde, desto weniger erhält man von diesem 
braunen Rückstande. 

Das Sublimat bildet blendend weisse rhombische 
Krystallblättchen, mit Abstumpfung der spitzen Winkel 
des Rhombus; in Masse betrachtet ist es der subli- 
mirten Benzoësäure ähnlich. 

Die leichte Sublimirbarkeit dieser Base giebt ein 
gutes Mittel zur Reindarstellung derselben ab. Zu 
diesem Zweck erhitzt man die aus Benzol oder Wasser 
erhaltenen, im letzteren Falle vom Krystallwasser be- 
freiten Krystalle, in einem Bechergläschen das mit 
einem Uhrglase bedeckt ist, im Sand- oder Ölbade, 


Eulletin de l'Académie Empériale 


LA 











bis zum Schmelzpunkte, vermeide jedoch zu starkes 
Erhitzen. Sobald sich das Uhrglas und die Wände des 
Bechergläschens mit Krystallen bedeckt haben, lässt 
man das Ganze erkalten, bis die am Boden befindliche, 
geschmolzene Masse erstarrt, entfernt das Sublimat 
und wiederholt diese Procedur so oft als sich noch 
Krystalle am Uhrglase ansetzen. Die letzten Portio- 
nen müssen aber besonders gesammelt werden, indem 
sie gewöhnlich etwas gefärbt sind. 

Die Analyse der aus Benzol krystallisirten, über 
Schwefelsäure im luftverdümten Raum getrockneten 
Base ergab folgende Resultate. 


0,4878 grm. gaben 1,1992 grm. Kohlensäure und 
0,3380 Wasser, entsprechend 67 ‚03°/, Kohlenstoff 
und 7,68%, Wasserstoff. 

0,3140 grm. gaben 0,7793 Kohlensäure und0,2176 
Wasser, entsprechend 67,67, Kohlenstoff und 7,7 0%, 
Wasserstoff. * 

0,3611 grm. gaben 64,27 C. c. Stickstoff bei 0° 
und 760 Mm. Barometerstand, entsprechend 22,347), 
Stickstoff. 

Bei der Analyse der sublimirten, über Schwefel- 
säure im verdünnten Raum getrockneten Base wurden 
folgende Werthe erhalten. 

0,3495 grm. gaben 0,8570 grm. Kohlensáure und 
0,2294 grm. Wasser, entsprechend 66,86^/ Kohlen- 
stoff und 7,29%, Wasserstoff. 

0,3335 grm. gaben 0,8176 grm. Kohlensáure und 
0,2344 Wasser, entsprechend 66,86'/, Kohlenstoff 
und 7,80%, Wasserstoff. 

0,3137 grm. gaben 56,51 C. c. Stickstoff bei 0° 
und 760 Mm. Barometerstand, entsprechend 22,64”, 
‚Stickstoff. 


Wie aus den Ergebnissen der Analysen ersichtlich, 
sind die aus Benzol krystallisirte und die durch Su- 
blimation gereinigte Base der Zusammensetzung nach 
identisch. Was die geringe Differenz im Kohlenstoff- 
gehalt anbelangt, so mag sie wohl auf Rechnung der 
nicht vollständigen Reinheit der ersteren zu bringen 
sein, indem die zur Analyse verwandte Substanz eine 
schwach röthliche Färbung besass. ^ 

. Die sublimirten Krystalle sind selbstverstündlich 
wasserfrei und beständiger als die aus Wasser und 
Benzol erhaltenen. In geringer Quantität längere Zeit 
erhitzt, verflüchtigen sie sich noch unter 100^ voll- 





ständig; im Übrigen stimmen sie mit den Eigenschaften 
der letzteren vollkommen überein. 

Eine concentrirte Ätzkalilösung ist selbst beim 
Kochen ohne Einwirkung auf diese Base, es entwickelt 
sich dabei weder Ammoniak noch Anilin. 

Geróthetes Lackmuspapier wird von der Lósung 
derselben stark gebläut; dem Fichtenholz ertheilt sie 
eine intensiv róthe Farbe. 


Schwefelsäure und Oxalsäure geben, besonders in 
der weingeistigen Lósung, einen weissen krystallini- 
schen Niederschlag der entsprechenden Salzverbin- 
dungen. | 

In Salpetersäure ist die Base leicht löslich;, das 
salpetersaure Salz krystallisirt beim Sättigen der con- 
centrirten weingeistigen Lösung mit verdünnter Sal- 
petersäure in langen, stark glänzenden, nadelfórmigen 
Krystallen. | 

Chlorwasser erzeugt in der wüssrigen Lósung einen 
gelben, flockigen, in Wasser unlöslichen Niederschlag, 
der getrocknet und in starkem, kochendem Weingeist 
gelöst, beim Erkalten in langen, gelben Nadeln an- 
schiesst, die ich aber bis jetzt noch nicht näher unter- 
sucht habe. 

Ich stelle vorläufig noch keine Formel für die leicht- 
lösliche Base auf, bis ich die schwerlösliche Verbin- 
dung und die Wirkung des Zinks und der Salzsäure 
auf die weingeistige Lósung des Nitroazoxybenzid's 
genauer studirt habe, eine Reaction bei der sich wohl 
das leichtlósliche, aber kein schwerlösliches Product 
zu bilden scheint. | 

Die schwefelsaure Verbindung der leichtlós- 
lichen Base erhält man durch directes Neutralisiren 
der weingeistigen Lösung derselben mit verdünnter 
Schwefelsäure, wobei jedoch, wie bereits oben bemerkt, 
ein Überschuss der Säure zu vermeiden ist. War die 
angewandte Base rein, so erhält man das Salz als farb- 
losen, aus silberglänzenden Blättchen bestehenden Nie- 
derschlag, der auf einem Filter gesammelt, mit etwas 
starkem W eingeist nachgewaschen und zwischen Fliess- 
papier getrocknet, eine zusammenhängende, dem Ben- 
zidin ähnliche Masse bildet. In kaltem Weingeist und 
Aether sowohl als in heissem ist dasselbe sehr schwer- 
löslich, Wasser, besonders kochendes, nimmt viel mehr 
davon auf. Sättigt man eine verdünnte, heisse Lösung 
der Base in schwachem Weingeist mit Schwefelsäure, 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





so erhält man beim Erkalten, schon mit blossem Auge 
kenntliche rhombische Blättchen. 

Diese so wie auch das in der Kälte aus wässrigen 
Lösungen gefällte Salz enthalten kein Krystallwasser. 

Das reine schwefelsaure Salz verändert sich an der 
Luft nicht, die Lösung desselben aber nimmt allmählich 
eine violettrothe Färbung an. 

Zur Analyse wurden reine, bei 110° getrocknete 
Krystalle verwandt. 


0,396 grm. gaben 0,439 grm. schwefelsauren Baryt, 
entsprechend 46,64°/, Schwefelsäure. 

0,5820 grm. gaben 0,5732 grm. schwefelsauren 
Baryt, entsprechend 45,85%, Schwefelsäure. 

0,480 grm. gaben 0,531 grm. schwefelsauren Ba- 
ryt, entsprechend 46,45°/, Schwefelsäure. 


Das oxalsaure Salz wird erhalten, indem man zu 
der in starkem Weingeist (807, R.) gelösten Base, 
eine ebenfalls weingeistige concentrirte Lösung von 
reiner Oxalsáure so lange hinzufügt, als dadurch noch 
ein Niederschlag entsteht. War die angewandte Base 
farblos, so erhält man die oxalsaure Verbindung als 
schneeweissen, pulverigen Niederschlag, der auf ein 
Filter gebracht und mit starkem Weingeist so lange 
gewaschen wird, bis die ablaufende Flüssigkeit nicht 
mehr sauer reagirt. Wurde aber zur Darstellung des 
Salzes die rothe Base genommen, so geht die rothe 
Färbung auch in den Niederschlag über, und letzterer 
ist weder durch Waschen noch durch Umkrystallisiren 
farblos zu erhalten. In starkem Alkohol und Aether 
ist das oxals. Salz fast unlöslich, siedendes Wasser 
lóst ziemlich viel davon auf und beim Erkalten scheidet 
sich ein grosser Theil desselben in büschelfórmig ver- 
einigten, nadelfórmigen Krystallen aus, die ebenfalls 
kein Krystallwasser enthalten. 

Bei längerer Berührung mit der Luft färbt sich die 
Lösung violettroth, die trockenen Krystalle sind aber 
viel beständiger. | 

Beim Erhitzen fängt es sich etwa bei 130° an zu 
bräunen, gegen 200° schmilzt es zu einer braunen 
Flüssigkeit und erleidet bei gesteigerter Temperatur 
eine Zersetzung; es destillirt ein farbloses, im Halse 
der Retorte zu einer weissen krystallinischen Masse 
erstarrendes Öl über, in der Retorte hinterbleibt ein 
lockerer kohliger Rückstand. 

Zur Elementaranalyse wurde vollkommen reines, 

Tome IV, 





aus Wasser umkrystallisirtes Salz fein zerrieben und 
bei 110° getrocknet. Sie gab folgende Resultate. 

0,4080 grm. gaben 0,727 grm. Kohlensäure und 
0,197 grm. Wasser, entsprechend 48,59%, Kohlen- 
stoff und 5,36%, Wasserstoff. 

0,5270 grm. gaben 0,9366 grm. Kohlensäure und 
0,2532 Wasser, entsprechend 48,46%, Kohlenstoff 
und 5,33%, Wasserstoff. 

0,8184 grm. gaben 84,41 C. c. Stickstoff bei 0? 
und 760 Mm. Barometerstand, entsprechend 12,95%, 
Stickstoff. 

0,8748 grm. gaben 90,96 C. c. Stickstoff bei 0? 
und 760 Mm. Barometerstand, entsprechend 13,05% 
Stickstoff. 

Das chlorwasserstoffsaure Salz ist in Wasser 
sehr leicht lóslich, viel schwerer in Alkohol und 
Aether. Man erhält es, indem man eine concentrirte 
Lösung der Base in starkem (90%, R.) Weingeist, 
tropfenweise, bis zur schwach sauern Reaction, mit 
Salzsüure versetzt. Es bildet sich sogleich ein kry- 
stallinischer Niederschlag, der auf einem Filter mit 
90% tigen Weingeist nachgewaschen und getrocknet 
wird. Aus der rothen, aus Benzol oder Wasser um- 
krystallisirten Base gewonnen, hat das Salz eine gelb- 
lichgraue Farbe, die beim Trocknen an der Luft noch 
dunkler wird; aus der reinen, sublimirten Base be- 
reitet, ist es weiss mit einem Stich ins Róthliche. 

Die heiss gesättigte Lösung desselben in 70 ,tigem 
Weingeist, scheidet das Salz beim Erkalten in grossen 
rhombischen Tafeln aus, die in ihrer Mitte eine Ver- 
tiefung zeigen. Die Mutterlauge färbt sich an der 
Luft sehr bald veilchenblau, in dickerer Schicht be- 
trachtet, roth, verliert aber diese Färbung beim Auf- 
kochen wieder vollstándig. 

Über Schwefelsäure im luftverdünnten Raum ver- 
loren die Krystalle des Salzes kein Wasser, desgleichen 
konnten sie ohne merklichen Wasserverlust bis 120* 
erhitzt werden; bei etwa 150° fangen sie an zu subli- 
miren und kónnen, wenn die Temperatur nicht zu hoch 
gesteigert wird, ohne Rückstand verflüchtigt werden. 
Bei schnellem starkem Erhitzen sublimiren sie nur 
theilweise, hinterlassen ziemlich viel eines kohligen 
Rückstandes, und gegen das Ende der Sublimation 
entweicht Salzsäure. Das Sublimat ist aber nur im 
Anfange rein weiss, beim weiteren Verlauf de? Subli- 
mation erscheint es gewöhnlich gelb oder violett ge- 

21 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


324 





färbt, so dass letztere nicht gut als Reinigungsmethode 
des Salzes anwendbar ist. 

In dem aus Weingeist krystallisirten und über 
Schwefelsäure getrockneten Salz wurde der Chlorge- 
halt bestimmt; die Analyse ergab folgende Zahlen: 

0,412 grm. gaben 0,641 grm. Chlorsilber, entspre- 
chend 38,34%, Chlor. 

0,485 grm. gaben 0,761 grm. Chlorsilber, entspre- 
chend 38,94°/, Chlor. 

Das Chloroplatinat der Base lässt sich nur schwie- 
rig durch directes Zusammenbringen des Chlorwas- 
serstoffsauren Salzes mit Platinchlorid darstellen, in- 
dem es sich hierbei äusserst schnell zersetzt. Weit 
leichter wird es erhalten, wenn man eine concentrirte 
Lösung der sublimirten Base in starkem Weingeist 
(90% R.) mit einer ebenfalls concentrirten weingei- 
stigen Lösung von zweifach Chlorplatin mischt, die 
mit Salzsäure stark angesäuert ist. Es entsteht sogleich 
ein hellgelber, pulveriger Niederschlag, der schnell 
auf ein Filter gebracht und mit einem Gemisch von 
9 Vol. Alkohol und 1 Vol. Äther nachgewaschen 
und getrocknet werden muss. Die Mutterlauge färbt 
sich sehr bald dunkelbraun, der Niederschlag ist aber 
ziemlich beständig. 

Zu bemerken ist hier, dass die Lösung der Base und 
des Platinchlorid’s bei möglichst niedriger Temperatur 
gemischt werden müssen, widrigenfalls man einen 
schwarzbraunen Niederschlag erhält. 

Es war mir daher auch nicht möglich diese Ver- 
bindung umzukrystallisiren, indem sie beim Lösungs- 
versuch in Wasser oder Alkohol, sich augenblicklich 
unter Braunfärbung zersetzte. 

Die Platinbestimmung in der über Schwefelsäure 
getrockneten Doppelverbindung ergab folgende Re- 
sultate: 

ier grm. gaben 0,207 grm., entsprechend 35,68°% 
tin. 


0,3365 grm. gaben 0,1205 grm., entsprechend 
35,80% Platin. | 


BULLETIN DES SÉANCES, 


CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE. 
Séance pu 16 (28) aoûr 1861. 
M. Brandt présente et recommande pour le Bulletin 
.une notice de M. le D' Weisse, contenant des remarques 





additionnelles sur les Diatomacées du limon des eaux mi. 
nérales à Staraia Roussa. 

Le méme académicien présente, au nom de M. Carus, 
un mémoire publié par celui-ci sous le titre: Zur verglei- 
chenden Symbolik zwischen Menschen- und Affen - Skelet. 
Jena. 1861. in-fol. — M. Brandt fait observer de plus que 
cet illustre savant va féter, le 20 décembre prochain, la 
50*"* anniversaire de son doctorat, et que lui, M. Brandt, 
désire publier à cette occasion un opuscule, sous le 
titre: Symbolae Sirenologicae, Pars II. De Rhytinae Sceleto, 
et orné d'une dédicace à M. Carus; il pourrait étre im- 
primé sous forme de Mémoires de l'Académie, et serait 
enrichi de trois planches lithographiées. M. Brandt dé- 
sire pouvoir commencer l'impression du texte dés les pre- 
miers jours du mois de septembre. Approuvé. ` è 

Le Secrétaire perpétuel annonce que l'impression des 
livraisons 5* et 6* du tome III des Mélanges biologiques 
est achevée. 

M. Charoubine ädresse une seconde note sur la tri- 
section de l'angle. En vertu d'une décision déjà ancienne, 
elle sera considérée comme non avenue. 

Le Département médical du Ministère de l’intérieur, 
par un office du 7 aoüt, fait connaitre un cas tératologique 

ui s'est produit au gouvernement de Riasan, et demande 
si l'Académie désire en faire l'acquisition, en prenant sur 
elle les frais d'emballage et de transport. Audition faite 
d'une description de ce cas, annexée à l'office, on arrête 
de demander l'envoi de cette monstruosité, pour le Ca- 
binet anatomique de l'Académie. 


CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE. 

|. SÉANCE DU 23 AOÛT (4 SEPTEMBRE) 1861. 

M. Brosset présente et lit la Description des couvents 
de la Siounie, et notamment de Noravank et de Tathev, d'a- 
près le P. Sargis Dehalaliants (t. II du «Voyage dans la 
Grande Arménie»). Ce travail est accompagné de tables 
généalogiques, entierement inédites, des princes de Siounie, 
depuis le IV° jusqu'au XII? s. inclusivement, critiquées au 
moyen des historiens arméniens. L'auteur y à joint une 
liste critiquée des évêques du méme pays. — Cet ouvrage 
paraitra daus les Mémoires de l'Académie. 

M. Bóhtlingk lit un passage de la Préface destinée à 
étre placée en téte du tome III du Dictionnaire san- 
scrit, et dans laquelle il fait voir l'utilité de la publica- 
tion d'un recueil de sentences indiennes, rangées par ordre 
alphabétique, avec une traduction et avec indications des 
variantes. Il demande en méme temps à être autorisé à 
mettre sous presse un pareil recueil, pour lequel il a déjà 
fait beaucoup de travaux préparatoires. L'impression de 
ce recueil ne peut marcher que trés lentement, vu que 
M. Böhtlingk désire que la publication du Dictionnaire 
ne souffre pas de retard pour cette raison. — Le projet 
de M. Bóhtlingk est approuvé, et le tirage du recueil 
est fixé à 400 exemplaires. 


325 





des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





M. Brosset présente et recommande pour le Bulletin 
une lettre que lui a écrite M. Victor Langlois sur la 
succession des rois d' Arménie de la dynastie de Roup?n et de 
la maison de Lusignan, d'aprés les sources orientales et occi- 
dentales. 

Le méme académicien, chargé dans la derniere séance 
de prendre connaissance d'un rapport de M. Léon de 
Rosny sur le Dictionnaire japonais de M. Gochkévitch, 
dépose sur le bureau ce rapport et déclare, qu'à son avis, 
il n'y a pas lieu d'en désirer l'insertion dans le Bulletin, 
lauteur pouvant étre autorisé, selon son désir, à le pu- 
blier dans la Revue orientale et américaine, ou ailleurs. 
Approuvé. 

Le Secrétaire perpétuel annonce que jusqu'à ce jour 
aucun mémoire n'a été envoyé à l'Académie pour le con- 
cours au prix de MM. Garéline et Baranof (Histoire 
du Grand-Duché de Vladimir), dont le programme, publié 
en 1858, fixait pour terme d'admission des pieces de con- 
cours le 4 juillet 1861. — On arréte que l'on demandera 
aux fondateurs du prix s'ils veulent renouveler ce méme 
concours ou bien le considérer comme clos, et disposer 
autrement de leur argent. 

Lecture est faite: 1^ d'un office de M. le Ministre de 
la Cour Impériale du 6 août 1861, accompagnant l'envoi 
d'une "déclaration signée par Abraham et Gabriel Firko- 
vitch, du 4 juillet dernier, portant qu'ils possedent un 
catalogue complet de la collection de manuscrits offerts 
par eux en vente et 2° d'un rapport de la commission 
composée de MM. Brosset, rapporteur, Kunik et Schief- 
ner. Les commissaires y exposent toute la marche de la 
question relative à ce catalogue et prient l'Académie d'ob- 
tenir du catalogue hébraique de MM. Firkovitch une 
copie signée d'eux, qui devra rester au dossier. Le Secré- 
taire perpétuel annonce en méme temps qu'il en a déjà 
fait la demande à MM. Firkovitch, par un office du 
2 aoüt. 

M. Véliaminof-Zernof présente, pour le Musée asia- 
tique, un exemplaire de l'ouvrage récemment publié par 
la Société Impériale d'archéologie sur la vie et les travaux 
de Paul Savélief (Kusno u Tpydu II. C. Capeabena). 
L'ouvrage a M. Grigorief pour auteur, et MM. Srez- 
nefski et Véliaminof-Zernof en ont soigné l’impres- 
sion. 

M. Stchourof, par une lettre datée de Moscou le 5 
août c. soumet au jugement de l'Académie un ouvrage 
écrit en russe sur le Calendrier hébreu; Pauteur exprime 
le désir que l'Académie publie cet ouvrage, si elle l'ap- 
prouve, et il y met la seule condition d'obtenir 50 exem- 
plaires de l'ouvrage. M. Dorn se charge de l'examen. 

M. Schiefner communique à la Classe que M. Caspar 
Lóhle, agronome à Wangen (grand-duché de Bade), 
s’est adressé à St.-Pétersbourg avec une offre de céder sa 
collection d'antiquités, trouvées dans les habitations la- 
custres prés de Wangen, au lac de Constance. Le prix de 





cette collection, composée de 21 objets divers, est de 80 
francs. M. Schiefner demande à être autorisé à en faire 
l'acquisition pour le Musée ethnographique et à porter le 
montant de cette somme au livre des menues dépenses du 
Musée qu'il dirige. Approuvé. 

Conformément au $ 136 du procès-verbal de la dernière 
séance, la Classe procède à l'élection par billets pliés d'un 
délégué qui doit siéger pour elle au Comité administra- 
tif. M. Vessélofski, ayant réuni la majorité des voix, est 
declaré élu. 


ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'ACADÉMIE. 
Séance pu 1 (13) serremere 1861. 


Le Curateur de l’arrondissement Universitaire de Mos- 
cou, par un office du 9 août, annonce que par suite de la 
translation du Musée Roumiantsof à Moscou, une Biblio- 
thèque publique sera établie dans cette ville; de plus, des 
cabinets de minéralogie, de zoologie, de numismatique et 
des beaux-arts, seront joints à cette bibliothèque. En fai- 
sant cette communication, M. Issakof en appelle à la li- 
béralité de l'Académie et la prie de vouloir bien faire don 
de ses publications ainsi que d'autres objets qu'elle peut 
avoir de trop dans ses propres musées. — L'académie sai- 
sit avec empressement cette occasion de contribuer, par 
les moyens dont elle dispose, au bien public, en secondant 
une institution aussi utile qu'une bibliothèque publique 
à Moscou, et arréte 1° de porter cette bibliotheque sur la 
liste des institutions, auxquelles sont envoyées toutes les 
publications de l'Académie; 2? de faire parvenir à M. le 
curateur le catalogue des livres de fond de l'Académie, 
avec invitation d'y marquer ceux qui manquent au Musée 
Roumiantsof et dans d'autres collections formant le noyau 
de la Bibliothèque publique de Moscou, afin de les lui en- 
voyer également; 3° d'engager les directeurs des divers 
musées de l'Académie à faire dans les collections, confiées 
à leurs soins un choix de doubles qui pourraient étre mis 
à la disposition des musées de Moscou. 

M. Kostomarof, professeur à St.-Pétersbourg, adresse 
ses remerciments pour une médaille d'or que l'Académie 
lui à décerné à l'occasion du dernier concours des prix 

Démidof. 

La Société des naturalistes de Hambourg remercie pour 

des envois qu'elle a recu, de publications de l'Académie. 


CLASSE PEYSICO-MATEÉMATIQUE. 
Séance pu 6 (18) SEPTEMBRE 1861. 

M. Brandt donne un aperçu sommaire d'un mémoire 
qu'il prépare et qui traite de l'ostéologie comparée de la 
Rhytine; ce mémoire formera la seconde partie des Sym- 
bolae Sirenologicae de l'auteur. 

Le méme académicien présente au nom de M. le D* 
Weisse un mémoire intitulé: Vegetabilische en von 
Infusorien, et le recommande pour le Bulletin. 

21* 


327 


Bulletin de l’Académie Impériale 


328 





M. Zinine présente et recommande pour le méme re- 
cueil, un travail de M. A. G. Sehmidt sur les produits 
de la réduction du nitroazoxybenzid. 

M. Jacobi produit un tableau contenant les résultats 
d'un examen fait récemment par lui, sur l'invitation du 
Département des impóts du Ministere des Finances, con- 
cernant le degré d'exactitude, que présentent les alcoho- 
lométres fabriqués à Berlin et poinçonnés par la Commis- 
sion royale des vérifications. Cet examen devant étre 
étendu à un alcoholométre normal de la méme prove- 
nance, que M. Jacobi vient de recevoir aujourd'hui méme, 
il rendra compte de ces expériences avec plus de détails 
à la séance prochaine. 

Le Secrétaire perpétuel annonce que la 3° livraison du 


tom. IV de l'édition allemande du Voyage de M. Midden- 
tée. 


dorff, ainsi que la 2* livraison de l'édition russe de ce 
Voyage, ont été imprimées et mises en vente et en distri- 
ution. 


Lecture est faite d'une lettre que M. Helmersen a 
écrite au Secrétaire perpétuel, de Narva, le 28 aoüt, et 
dans laquelle il donne des nouvelles sur la marche des 
recherches géologiques, qui l'ont occupé pendant cet été. 


CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE. 
Séance pu 13 (25) sertemsre 1861. 
M. Dorn présente et lit un rapport sur le voyage qu'il 
a fait au Caucase, ainsi qu'au Mazanderan et au Guilan. 
Ce rapport paraitra dans le Bulletin. 

. Wiedemann rend compte des résultats du voyage 
qu’il a fait cette année en vue de l'étude de la langue 
esthe. Le rapport qu'il lit à cette fin sera inseré au Bul- 
letin. 


M. Brosset annonce que M. Kérobé Patcanian, de 
retour d'un voyage à l'étranger, se déclare prét à conti- 
nuer l'impression des traductions d'auteurs arméniens 
faites par l'ordre de l'Académie. Ce sont: 


1° Ghévond, historien du VIII siècle, l'Histoire de | 


Mahomet et des khalifes ses successeurs. 

2^ Sébéos, historien du VII? siècle, Les campagnes 

d'Héraclius en Perse. 

Le tout pourra donner de 25 à 30 feuilles in 8? de tra- 
duction russe, qui est toute préte. 

La Classe arréte que les deux historiens susmention- 
nés seront publiés sous forme de volume séparé, du méme 
format que l'histoire des Aghovans, et au méme nombre 
d'exemplaires. 

M. Bóhtlingk communique à la Classe, que dans ce 
moment il se trouve à St.- Pétersbourg, par suite d'une 
disposition de la Compagnie Russe-Américaine, un Kaloche 
(Tlinkit), qui, outre sa langue, connait le näs ou tzamysch, 
dialecte parlé sur le continent de l'Amérique du nord, à la 
frontière des possessions russes et anglaises. M. Radloff, 

d 





conservateur du Musée ethnographique, qui depuis long- 
temps a fait une étude spéciale des langues de l'Amérique 
septentrionale, s'est mis en rapport avec ce chef indien et se 
déclare prét à profiter de cette rare occasion pour étudier 
la langue tlinkite, trés peu connue jusqu'ici et dont un 
examen approfondi serait trés utile sous plus d'un rapport. 

Pour mettre M. Radloff à méme de bien remplir cette 
táche, il est bon, que le séjour du Kaloche à St.-Pétersbourg 
soit prolongé de quelques mois. M. Bóhtlingk propose 
done de s'adresser à cet effet à la Compagnie Russe- 
Américaine pour la prier de retenir ici, si cela se peut, le 
Kaloche jusqu'au mois de mai, et dans ce cas l'Académie 
devrait se charger des frais de son entretien pour le temps 
indiqué. 
La proposition de M. Bóhtlingk est ballotée et adop- 

M. Dorn lit son rapport sur le calendrier hébreu de 
M. Stchourof (v. la séance précédente). M. Dorn trouve 
que c'est un travail utile, mais que l’auteur doit y faire 
quelques changements avant l'impression. La Classe est 
d'avis qu'avant toute discussion de la question si l'Aca- 
démie se charge de la publication de ce travail, il est iu- 
dispensable de faire examiner le manuscrit par les Astro- 
nomes de Poulkova; et arréte par conséquent que M. O. 
Struve sera invité à confier la vérification dudit calen- 
drier à celui des Astronomes qui s'est plus particuliere- 
ment occupé de cette partie. 

M. Kunik fait une proposition concernant les mesures 
quil trouve utile, de prendre pour préparer la publica- 
tion de documents relatifs à l'histoire de l'Académie. Il 
y a longtemps que l'on en sentait le besoin, et M. Kunik, 
lui-méme, n'attendait, pour faire sa proposition, que l'oc- 
casion de pouvoir confier à une personne laborieuse et 
intelligente le travail fatigant de parcourir les dossiers 
conservés aux archives de l'ancienne Chancellerie de 
l'Académie, pour y faire le choix de documents qui offrent 
de l'intérét pour l'histoire, de surveiller ensuite le ti- 
rage des copies de ces documents et de les collationner. 
Maintenant M. Pétrof, connu par ses travaux sur l'histoire 
de l'art en Russie, et le méme qui pour ce but a déjà 
compulsé les archives en question, vient offrir ses services. 
Il sengage à faire la recherche des documents les plus 
importants, à collationner les copies qui en auront été 
faites et à lire les épreuves en cas que quelques-uns 
de ces documents soient destinés à être imprimés. M. Ku- 
nik n'hésite pas à recommander vivement M. Pétrof dont 
il connaît l'habileté et l'activité. La proposition de M. Ku- 
nik est ballotée et adoptée. 

M. Kóppen par une lettre, datée de Karabagh le 15 
aoüt 1861, fait part que la Société statistique de Paris 
vient de le nommer membre correspondant. 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


330 





CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


Ont été promus: M. Helmersen au rang de Lieutenant- 
général, M. Jéleznof au rang de Conseiller d'état actuel 
et M. Véliaminof-Zernof au rang de Conseiller de 
college. 

M. Jéleznof a été nommé directeur de l'Académie 
agronomique de Moscou, avec conservation du titre d'aca- 
démicien surnuméraire. 


BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 


L'Académie a recu dans ses derniéres séances les 
ouvrages dout voici les titres: 


Bricouaitnre yrBepxennbia Ero Miwneparopekmws Dem. 
4eCTBOMB 19 espasa 1861 roja llozo:xenia o 
KpecTbaHaX' b, BbIIIeJIIMX'b U3b kpbnocrHol aaBHcm- 
wocrH. Cn6. 1861. in-fol. 

Iloınoe Co6panie 3akonoss Pocciiickoii Umuepin. Coópa- 
Hie BTopoe. T. XXXIII. "Migne I, II a III. 3a- 
KOHbI 1858 roxa. Cnó. 1860 

IIpogouxenie CBo1a 3akonoBs Kee Munepin, n3- 
AaHHaro BB 1857 r. Ilponoaxenie IV. N° 4. CE 1 
Oxraôpa no 31 JLeka6pa 1860 r. Cn6. 1861. 8. 

Mesue waTepiaubi MIA Apesubümeü mcropiu CIABAHE BO- 
oöme n CaaBano-Pyccos 10 PropukoBckaro ppewenu 
Bb OcoÓeHHOCTH, Cb JerkHMb OYEPKOMB mcropiu 
Pyccop& 10 Poxzecrsa Xpucrosa. Hauanie JLokropa 
duiocosiu a Marncrpa Masmnbixe Hayrt Crar. Co- 
BbrHuuka Eropa Kaaccena. Mockea. 1861. 8. 

Marepiaıpı Jua reorpaæin m cTarncruku Poccim, co6pau- 
Hbie Oænnepaun l'egepaiegaro Illra6a. Pasanckan 
ry6epnHis. Cocr. M. bapauoBmuu'. Cn6. 1860. 8. 

Ma3cxbgosanis o cocrosBim pri6o3oBcTBa BB Poccim. Ha, 
AanbI MunucreperBows T'ocyxzaperBenHbixs  lIwy- 
nrecrB». T. IIl. Onncanie Ypaabckaro pbi6oa30BcTBa. 
Up, ra61mmer pmcyHkoB». Cn6. 1860. 4. 

Marepiassı aıa meropinu pyeckmx' 3aceleHiä no Öeperam% 
Bocroumaro Okeana. Drun 1— 4. (Ilpmuosxenie KB 
Mopex. CGopanxy N° 1— 5. 1861 r.) Cn6. 1861. 8. 

OG6wexbnie Asonckaro mopa. (Ilpuaoxemie rr, Mopckowy 
Côopanxy N° 5. 1861). Cn6. 1861. 8. 

Hope Kiopbe n 9rbems Hosepya Cents-Haepr. (Pusi- 
oJormueckiii ouepk). Pub, nponsuecennaa 5 Hoa- 
6pa 1860 r. Ha TOPKECTBEHHOME AKTÈ KA3aHCKaro 
Yuugepeurera AJPOBKTOME Huxozaems Barse- 
pow. Kasaub. 1860. 8. 

O xbücreiu aurwraınna ma geuswbmenmbii yeropbueckiü 
OpraHH3MT, npeuMyniecTBeHHO Xe o BJisüHim ero Ha 

KOJHYJECTBO HM COCTABP MOuH. Papmako - dusiouorn- 
"éCK0e paacyxyreHie, OCHOBAHHOe Hà OIIBITAX'b HALB 





COÓCTBeHHbJMb OpràHH3MOMP M HAHHCaHHOe AJA 10- 
iyueuia cTememH JONCHTA. ne Meyummnbi 
B. T. Craxiosont. KieBs. 1861. 8. 

O xbiücrBim cbpnoü kue10rb1 Ha OBIKOBUHHLIA BeMecTRa. 
Pascyxaenie, nammcagHoe Asekcanıpong Iles»e- 
POME, Jus noayyenig cirenean Jlokropa Megmnunbi. 
Kies. 1861. 8. 

llaro10roamarowmueckia macrbgonamis o pasmmrim m crpo- 
enim HaxioBoBbIX' rpauyisuiii u 06% mawbneniu MAT- 
KOÏ 060109KH MOSTA BB OCTPOMB nocmaiegiu es. 
Pascyxenmie npexcraBiennoe Jia mouyuenis 3BaHiA 
AoneHra Ho xKaseapb maTouJormueckoiü aBATOMIN u 
narouormseckoii enajo1orim JLokropowe Meanunnnı 
N. Crankesnuem. Kies. 1861. 8 

O npmammaxs napmkosnHol omyxoum Bem npmjarka (Vari- 
cocele). Incceprania, manmcagHas 119 moxyuenis 
crenenu /okropa Megumnmgb: Opaunaropows Crabpo- 
nobckaro  Boemmaro Tlocuurasa KonmcTagTHBOM 
Tpa6osckume. Kiest. 1861. 8, 

Aıreöpanyeckiü amaimsb. "acrb nepsas. Teopia unc- 
JeHHbIXP ypasneniit Hat, 1ekniii Ajpinkra E. Aun- 
niegcekaro. Kasagp. 1860. 8. 

Onncanie cnoco6a nepejaumu AByXb PA3IHYHLIXB Appen, 

BB camoe BpemA npiewa ABYXb JIpyruxtb 
genemb Ho OAHOMy A TOMyzxe IPOBOAHURKY. 3. Cao- 
HuMckaro. C» 2 ueprezkaun. Cn6. 1859. 8. 

Orger» Onecckaro OóncrBa Heropin m /Lpemnocreii, cv 
14 noa6pa 1859 no 14 nosóps 1860 roja. (Tarano 
7. AuBapa 1861 r.) Onecca. 1861. 8. 

Oruer» liwmueparopcekoii IlyGananoï Bnôxiorekn 3a 1860 
TOR, mpegcraBJennbili r. Mnancrpy Hngeparopckaro 
Xsopa /Impekropows buó6uioreku, Haeuow» DocyAap- 
Crpenparo Cogbra, Crarcs-Cekperapews BapoHonT 
Kopæomr. Cn6. 1861. 8. 

Tooauunsıü Top:xecTBeHHbii akTb pt lMwneparopckows 
XapbKOBCKOMb A pnpepcnterk, 30 Asrycra 1860 r. 
XapbkoB?. 1860. 8 


LoamuHbii TopzecrBeBHbi AKTE pt liwnepaTOpckowb 


C. Ilerep6yprckows EE BmI 8 Pe- 
Bpaza 1861 roga. Cn6. ee 

O6BaB1eHie o rry61ur4nows npeuogasangim Dart, pt, Hnnep. 
C. Herep6. Yuunepeurerb, ma 1860-1861 akagewu- 
qeckiüi rog. Cn6. 1861. 12. 

O6o3phaie mpeuorasaniit BB Mmneparopckoms Kasanckomb 

nuBepeurerb Ha 1860 — 1861 yue6nbii roam. Ka- 
3aHb. 1860. 8. 

Unger, Pocciiickaro wopckaro npaBa cocraBJeHHbili Hà 
ocHOBaHiu TpeTbeii kHHrH CBOAA TOpTOBBIXb dui 
BOBB, Cb npnwbneniewn KB norpeóHocrasw» ban 
ckaro Mopernasanis. ([Ipuroxenie x» Mopckowy E» 
muky). Cn6. 1861.8. — 

Orser» o abii o Jenapra- 
MEHTA Mopcraro ne 3a 1860 rot, Oper, 





Bulletin de l'Académie Imperiale 





craBJeuHbii Komrps- Aawmparow» BoeBoaAckum®. 
(IIpmaoxenie kp Mopcromy Cóopnuky). Cn6. 1861. 8. 

Vaensia 3aumcku, na1aBaemsıa liwneparopekmw» Kasak- 
ckmwn YauBepcureromB. 1860. kg. III u IV. Kaaanr. 
1860. 8. 

Mopexoï Côopanx?, musgasaewbit Mopckump Yuexbime 
Kownrerows. 1861 r. N° 1— 7. 

iRypmare Munmucreperba Hapoauaro IIpoes'buregis. Hacrb 
geooemuiaubHas. JLekaôpb, 1860 r. flmsapp — Maii. 
1861. 8. 

— — — — acre oeemniaibHas. Pespaıp — Auphas. 


1861. 8. 

Bherunk liwueparopekaro THEN l'eorpaemaeckaro 06- 
mecrBa. 1860. N° 11 n 

lopnbüt xypHaJb, d Yyeusımp Konnterong 
Kopuyca l'oparixe Maxeneposs 1860 r. N° 10 — 12 
u 1861 r. N° 1— 3. Cn6. 8. 

Bhbernuks Pocciickaro Oëmecrpa CaxosozcrBa BE C. Me- 
Tep6yprb. 1860. N° 11 m 12. 

Bb5ermuke Marenarnyeckux® Haykp 1861 r. N° 1 — 13. 
Buabno. 4. 

Axanwarnsanis. Exembcaunoe mazanie. T.I. Bun X—XI 
n T IL Born. I— IIT. Mockga. 1860 — 1861. 8. 
Ustawy Zakladu narodowego imienia Ossolinskich. Lwow. 

1857. 8 

Sprawozdania z czynno$ci Zakladu narodowego imienia 
Ossolińskich od 1 lipca 1851 do 12 października 1856 
r. przez Maurycego Hr. Dzieduszyckiego, zaslepce 
Kuratora tegoz Zakladu. Lwow. 1857. 8. 

— — za rok. 1857, 1858, 1859. Lwow. 8. 

Slovnik iezyka Polskiego przez M.S ilaLinde 
Wydanie drugie, poprawne i pomnozone staraniem i 
nakładem Zakładu narodowego imienia Ossolińskich. 

- Tom. I. A — F. Tom. II. G — L. Tom. III. M — O. 
Tom. IV. P. Tom. V. R—T. Lwow. 1854, 1856, 1857, 
1858, 1859. 4. 

Karten zu Gatterers Geographie. (Offert par M. le Dr. 
Weisse). 

Kane, des Kent. Astronomical observations in the arctic 

Washington City 1860. 4. 

Gerlach Fr. Dor. Commentatio de rerum Romanarum 
primordiis. Basileae 1860. 4. 

Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie. Deu- 
xieme série. T. 3 — 7. Amiens et Paris 1854 — 60. 8. 

Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie. T. VI 
(1856 — 58). Paris et Amiens 1859. 8. 





Boucher de Perthes: Antiquités antédiluviennes. Ré-| 


ponse à MM. les antiquaires et géologues présents 
aux assises archéologiques de Laon. Amiens 1859. 8. 
Frosterus, Joh. Gust. Ludvig XI och Frankrikes sociala 
fórhállanden i hans tid. Helsingfors 1860. 8. 
Merkel, Joh. Commentatio qua juris Siculi sive assisa- 
rum regum regni Siciliae fragmenta ex codicibus ma- 
nuscriptis proponuntur. Halis 1856. 4. 





Frisiae septentrionalis vetus jus aggerale, rec. notis instr. 
A. L. J. Michelsen. Jenae 1859. 4. 

Boretius, A. E. De jure bellorum privatorum ex legibus 
imperii Romano-Germanici. Halae 1858.. 8. 

Jahr, Jul. Frid. Paul. De jure bellorum privatorum sae- 
culis XII — XVI in Germania vigente. Halae Sax. 
1858. 8. i 

Laspeyres, Ern. Henr. Rich. De debitis conjugum ex li- 
berarum Germaniae civitatum Hanseaticarum jure 
commentatio. Halae 1857. 4. 

Beiträge zur Statistik der freien Stadt Frankfurt, heraus- 
gegeben von der statistischen Abtheilung des Frank- 
furter Vereins für -— M und Statistik. Bd. I 
2. Heft. Frankfurt a. M. 

Statistische Mittheilungen S dn uad der freien 
Stadt Frankfurt und ihrer Landgemeinden in den 
Jahren 1858 und 1859. 4. 

Hamburgische Rath- und Bürgerschlüsse vom Jahre 1859. 
Hamburg 1860. 4. 

Stoetzer, Ferd. Chronici Reichersbergensis Geet 
critica. Pars prior. Halis Saxonum 1859. 

Die Landtafel des Markgrafthums Mähren. List XV — 
XVIII. Brünn 1860. 4. 

Berghe, C. M. J. van den. De Joanne primo, Lotharin- 
giae, Brabantiae et Limburgi duce. Lovanii 1857. 8. 

Karlamagnus Saga ok kappa hans. Fortaellinger om Kei- 
ser Karl Magnus og hans jaevninger, i norsk bear- 
beidelse fra det trettende NEN Udgivet af 
C. R. Unger. Heft 1. Christiania 1859. 8. 

Saga Olafs Konungs Ens Helga. Udförligere saga om Kong 
Olaf den Hellige efter det aeldste folstaendige perga- 
ments haandskrift i det store ee bibliothek i 
Stockholm. Christiania 1853. 

Lagus, Gabr. Gustaf den tredje ve tidehwarf upp- 
fattade af poesin. Helsingfors 1860. 

Foreningen til Norske zeen bevaring. Aars- 
beretning for 1858. Christiania 1859. 8. 

Throndhjems Domkirke. Udgivet efter Foranstaltning af 

. den Norske Regjering. Text af Professor T. A. Munch. 
Tegninger af Architect H. E. Schirmer. Christiania 
1859. Fol. 

geän xin Den norske Kirkes Historie under Katholi- 

. Bind I. I 1 — 3. Christiania 1856 — 58. 8. 

Statistiske Tabeller for Kongeriget Norge, udgivne efter 
Foranstaltning af Departementet for det Indre. At- 
tende Raekke, indeholdende Tabeller vedkommende 
Norges Handel og Skibsfart i Aaret 1857. Christiania 
1858. 4. 

Sundt, Eilert. Fortsat Beretning om Fantefolket. Chri- 
stiania 1859. 8. ^ 

— Om — Tilstanden i Norge. Christiania 
1859. 

Beretning om Bodsfaengslets Virksamhed i Aaret 1858. 
Christiania 1859. 8. 


& 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


334 








Personalier oplaeste ved Hans Majestaet Kong Oscar den Ps 
Begravelse i eph decurio den 8. August 1859. 
Christiania 1859. 

In beatos manes Olia I. pie planxit Academia Upsa- 
liensis. Upsaliae 1859. 4. 

Schnitzler, J. H. La mission de l'Empereur Alexandre II 
et le général Rostoftsof. Paris 1860. 8. 

Waaranen, Joh. Es. Öfversigt af Finlands ear: i bór- 
jan af sjuttonde seklet. Helsingfors 1860. 

Zilliacus, Henric Wilh. Joh. Om ägande- och vie 
till fiskevatten i Finland. Helsingfors 1860. 

Eichhoff, F. G. Poésie héroique des Indiens. Pad. 1860. 8. 

Stenzler, A. F. Commentationis de domesticis Indorum 
ritibus particula. Vratislaviae 1860. 4. 

13. Jahresbericht der Ohio Staats-Landbaubehórde, mit 
einem Auszuge der Verhandlungen der County Acker- 
bau-Gesellschaften. Für das Jahr 1858. Columbus 
Ohio 1859. 8. 

Report of the commissioner of patents for the year 1858. 
Arts and manufactures in three vol, Agriculture in 
1 vol. Washington 1859. 8. 

-— — — — 1859. Agriculture. Washington 1860. 8. 

Reports of explorations and surveys, to ascertain the most 
praticable and economical route for a railroad from 
the Mississippi river to the Pacific Ocean. 1853—6. 
Vol. XI. Washington 1855. 4. 

Quetelet, A. De la statistique considérée sous le rap- 
port du physique, du moral et de li eges de 
l'homme. 1* mémoire, Bruxelles 1860. 

— Table de mortalité d'aprés le aeu adipe de 1856. 4. 

Bolin, Andr. W. Familjebegreppets utveckling ända till 
reformationen. Helsingfors 1860. 8. 

Bassewitz, Ferd. de. De Romanorum fiducia ejusque ve- 
stigiis in libris juris civilis addita Germanorum juris 

. pignoraticii adumbratione. Halae 1858. 8. 

Rapport de la Société Impériale d'Agriculture de Moscou 
pour l'année 1859. Moscou 1860. 8. 

Hegt The KATROXEUNS TÖV OUTO edel veel meobópuoy TOY 
Turn, Aatop suyypapeica und toU Basthéwg TAC 
Aœviag Pordepixov «oU '\uerapouoSeion òè Und Ioco 
Aer) ia, "Ev parier 1860. 8. 

Swallow, G. C., Chape culture in Missouri. St. Louis 
eq 8. (Ext. from Trans. Acad. Scs., St. Louis Vol. I, 

2). 


Monumenti ed annali pubblicati dall Instituto di Corri- 
spondenza archeologica nel 1856. Lipsia. Fol. 

Monumenti inediti pubblicati dall' Instituto di Corrispon- 
denza archeologica. T. VI, tav. 13 — 24. Fol. maj. 

Annali dell Instituto di Corrispondenza archeologica. Vo- 
lume trigesimo. Roma 1858. 

Bullettino dell Instituto di Corrispondenza archeologica 
per l'anno 1856 e 1858. Roma 1858. 8. 

Repertorio universale delle opere dell’ Instituto archeolo- 





gico ben anno 1844 .— 53. KE e quinto lustro 

Rom D8; 

Annales de ee ae d Belgique. T. XVIII. 

3* livr. Anvers 1860. 

Eric iain Lud. Me de nominibus claro- 
rum artificum frequentatis partes I et II. Regimonti 
Borussorum 1859. 4. 

Die Eröffnung des archäologischen Museums zu Erlangen 
am 9. Dec. 1857, eingeleitet durch zwei Vorträge des 
Prof. Dr. Heyder und des Privatdocenten Dr. Friede- 
richs. Erlangen 1857. 4. 

Mueller, Joh. Über Alterthümer des Ostindischen Ar- 
chipels. Berlin 1859. 8 

Stephani, Ludolf. Apollon Boödromios, Bronze-Statue im 
Besitz Sr. Erlaucht des Grafen Sergei Stroganoff. 
St. Petersburg 1860. 4. 

Recueil de gravures sur bois imprimées dans divers ou- 
vrages polonais au 16* et au 17* siecle dont les 
planches sont conservées à la bibliothéque de l'Uni- 
versité de Jagellon. Cracovie 1849. Fol. 

Doederlein, Lud. De aliquot deorum Homericorum no- 
minibus et cognomentis. Erlangae 1859. 4. 

Bótticher, Carl. Der Omphalos des Zeus zu Delphi. Ber- 
lin 1859. 4. 

Stickel, Joh. Gust. De Dianae Persicae monumento Graech- 
wyliano commentatio. Jenae 1856. 4. 

La estória de los siete infantes de Lara. Aus der chrónica 
general de España herausgegeben von Wilhelm Lud- 
wig Holland. Tübingen 1850. 8. 

Barlow, H. C. Letteratura Dantesca. Remarks on the 
reading of the 114% verse of the VII^ canto of the 
paradise of the divina commedia. London 1857. 8. 

— Francesca da Rimini, her lament and vindication with 
a brief notice of the Malatesti. London 1859. 8. 

— La divina commedia. Remarks ei the reading of the 
fifth canto. of the Inferno. 1850. 

Ode sulle comete scritta e comentata dad presidente com- 
mendatore Fenieia. Napoli 1860. 8. | 

Leo, Henr. Quae de se ipso Cynevulfus (sive Cenevulfus, 
sive Coenevulfus) poeta anglosaxonicus tradiderit. 
Halis 1857. 4. 

Lucae, Carolus. De Parzivalis poematis Wolframi Eschen- 
bacensis locis aliquot difficilioribus. Halis Saxonum 
1859. 8. 

Hupfeld, H. De anni sabbathici Jobelei ratione. Halis. 
Saxonum 1858. 8. 

Oratio legati Lotharingici ad Sixtum Pontificem Maximum. 
Edidit Joh. Gust. Droysen. Jenae 1856. 4. — 

Rossmann, Guil. De externo concilii Constantiensis ap- 
paratu. Jenae 1856. 8. 

Tischendorf, A. F. C. Notitia editionis codieis bibliorum 
sinaitici auspiciis Imperatoris Alexandri II susceptae. 
Accedit Catalogus codicum nuper ex oriente Petro- 


* 


335 


Bulletin de l'Académie Impériale 





polin perlatorum item Origenis Scholia in proverbia 
Salomonis partim nunc primum, partim secundum at- 
que emendatius edita cum duabus tabulis lapidi in- 
cisis. Lipsiae 1860. 4. 

Hähl, Joh. Fred. Nonnullae de libro, qui inscribitur zs, 
commentationes. Upsaliae 1860. 8 

Linnarsson, N. J. De illo codicis sacri libro qui Kohe- 
leth inscribitur quaestiones. Upsaliae 1860. 8. 

Frank, Gust, De Matthiae Flacci Illyrici in libros sa- 
cros meritis. Lipsiae. 

Commentarii Theodori episcopi Mopsuesteni de epistolis 
Pauli Apostoli minoribus pars III. Epistolae Colos- 
sensis capp. II, III, IV. Halis 1858. 4. 

Moll, Carol. Bernh. Christologiae in epistola ad Hebraeos 
scripta propositae particula III. Jesus Messias filius 
Dei super angelos elevatus. Halis 1859. 4. 

Hornborg, A. J. Den finska kyrkans Barndopsritual, hi- 
storiskt och kritiskt skärskädad. Helsingfors 1860. 8. 

Richter, Arthur. De immortalitate, quatenus tum in po- 
pulorum fide, tum in philosophorum placitis patefacta 
sit. Pars prior. Tilsae 1859. 8. 

Krause, Ant. De philosophia Hebraeorum. Vratislaviae 
1860. 8. 


Jobert, Ant. Claude Gabriel. Ideas, or outlines of a new 
system of philosophy. Essay the first and second. 
London 1848 — 49. 16. 

Fischer, Cuno. Clavis Kantiana. Qua via ee) Kant 
philosophiae elementa invenerit. Jenae 1858. 4. 
Granville, A. B. The sumbul: a new Me pue of 

great power. London 1859. 8. 

Berti, Ant. Sulle relazioni del cholera in Venézia colle 
vicende meteorologiche e col calendario religioso e ci- 
vile. Venezia 1859. 8. 

Mann, Frid. Alex. ee Cappadocis therapia. Halis Sa- 
xonum 1858. 

Gerhard, eds Der Stand des Diaphragma's. Tübingen 
1860 

Auot is "e i^ EX érugarobone ara. TÒ Ségoc 
&uxdoclac cà» Bpspuv. Zuyypageica Ad 'loc"jo Tod 
Asxıyarda. Ev “Eououréhe. 1860. 8. 

Granville, A. B. Sudden death. London 1854. 8. 

Zimmermann, Emil. Über den Thatbestand des Kindes- 
mordes. Marburg 1858. 8 

Osann, Gustav. Beiträge zur Lehre vom Fischgift. Giessen 


Collignon, Ed. Ponts métalliques à seh droites con- 
tinues. St.-Pétersbourg et Paris 1860. 

VII. Zuwachsverzeichniss der k. ee zu 
Tübingen. 1859—60. 4. 

Catalogus codicum manuscriptorum Bibliothecae regiae et 


Universitatis Regimontanae. Fasc. I. Regim. 1861. 4. 


Boletin bibliografico espanol. Ano II. N° 1—12. 8. 
A Catalogue of the valuable library of the College of ad- 





vocates, Doctors commons, London, which will be 
sold by auction. London 1861. 8. 

Roquette, M. dela. Notice sur la vie et les travaux de 
M. Pierre Daussy (Extrait du Bulletin de la société 
s ot ie Novembre et Décembre 1861). Paris 


ug Carl Fr. Phil. v. Denkrede auf Alexander v. 
Humboldt. München 1860. 4. 

Roquette, M. de la. Notice sur la vie et les travaux de 
M. le Baron A. de Humboldt. Paris 1860. 4. 

Rudhart, Georg Thomas v. Rede auf Sir Thomas Ba- 
bington Macaulay, deu Essayisten und Geschicht- 
schreiber Englands. München 1860. 4. 

Witte, J. de. Notice sur Charles Lenormant. Bruxelles 
1861. 8. 

Biografia del Cavaliere Andrea Mustoxidi, scritta e pub- 
blicata da E. Tipaldo, annotata e continuata da A. 
Papadopulo Vreto. Atene 1860. 8. 

Yates, James. Memorials of Dr. Priestley. 8 

Thomas, Georg Martin. Gedächtnissrede auf Friedrich von 
Thiersch. München 1860. 4. 


| Nachrichten von der Georg- Augusts- Universität und der 


k. Gesellschaft der Wissenschaften zu Góttingen. Vom 
Jahre 1860. Göttingen. 8. 

Tübinger Universitätsschriften aus dem Jahre 1860. Tü- 
bingen 1861. 4. 

Des publications des Universités de Gottingue pour les 
années 1859—61, de Marbourg, Rostock, Bâle et de 
Lund pour les années 1859—60, de Halle, Erlangue 
et Königsberg pour l'année 1860, de Jena pour les 
années 1860—61 

Sacra Universitatis litterariae Fridericae Guilelmae ante 

annos institutae die XV mensis Octobris anni 
MDCCCLX celebranda indicunt Rector et Senatus. 
Berolini 4. 

Kópke, Rudolf Die Gründung der k. Friedrich- Wilhelms- 

Universität zu Berlin. Berlin 1860. 4. 


Maercker, F. A. Prolog zur ersten fünfzigjährigen Jubel- ` 


feier der k. Friedrich-Wilhelms-Universität zu Berlin. 
Berlin 1860. 4. 

Verzeichniss der Personen, welche sich als Theilnehmer 
an der fünfzigjährigen Jubelfeier der Universität 
Berlin eingezeichnet haben, nach der Reihenfólge der 
Einzeichnung geordnet. Berlin 1860. 8. 

Wilms, G. L. Zur Geschichte des Gymnasiums zu Min- 
den. istes Heft. Minden 1860. 8. 

Arndt, E. L. F. Bruchstücke der ültern Geschichte der 
Domschule zu Ratzeburg. Ratzeburg 1821. 4. 

Vischer, Prof Dr. Wilh. Geschichte der Universität Ba- 
sel von der Gründung 1460 bis zur Reformation 1529. 
Basel 1860. 8. 








Paru le 7 octobre 1861. 








Königsberg, 
T. IV. N° 6. M. Sehubert, 
A EN os - membre correspondant. ‘CECAK 


BULLETIN 


DE L'ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 


TOME IV. 


( Feuilles 22 — 25.) 





CONTENU: | 

Page | 

H. Struve, Exposé des résultats obtenus au Laboratoire du Corps des Mines concer- | 

nant les qualités des différentes especes de houille provenant du littoral de la | 

partie septentrionale de l'Océan pacifique................................ 337 — 344, | 

B. Dorn, Rapport sur un voyage au Caucase et aux côtes möridionales de la mer | 

Caspienne..... rue core eine vo sonne wann E EES eh Be 344 — 393 | 
Bulletin des séances. ........ EE EE eier 393 — 397 
Bullen later nenne dun ERE dise ets Ce 397 — 400 

ifm 





On s'abonne: chez MM. Eggers & C'e, libraires à St.- Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de 
l'Académie (Kowurer» IIpas1enis Hwueparopekoi Akanemin Hayk») et chez M. Léopold Voss, 
libraire à Leipzig. 


Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 
3 thalers de Prusse pour l'étranger. 














Bein. 
EM 
E 








BULLETIN 


DE L'ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. 





\ 
Zusammensteliung einiger Untersuchun- 
gen von Steinkohlen aus dem Küsten- 
gebiet des nördlichen Theils des Stil- 
len Oceans. mitgetheilt von Heinrich 
Struve. (Lu le 20 septembre 1861.) 


Seit den letzten Jahren, in welchen die russischen 
Besitzungen an den Ufern des Stillen Oceans immer 
mehr an Bedeutung gewonnen haben, sind auf Ver- 
anlassung der Regierung im Laboratorium des Berg- 
Departements verschiedene Proben von Steinkohlen 
aus jenen entfernten Gegenden untersucht worden. 
Die allgemeine Wichtigkeit solcher Untersuchungen 
bedarf meiner Ansicht nach keiner weiteren Erör- 
terung. 

Da aber die Resultate dieser Arbeiten bis jetzt ganz 
zerstreut in den verschiedenen Berichten des Labo- 
ratoriums angetroffen und hierdurch nur von einem 
kleinen Publicum gekannt werden, so glaube ich, 
dass die folgende Zusammenstellung dieser Unter- 
suchungen nicht ohne Interesse aufgenommen wer- 
den wird. 

Die Aufmerksamkeit der russischen Regierung rich- 
tete sich vorzüglich auf die Insel Saghaljen und von 
dorther stammen auch die meisten und besten Proben 
von Kohlen. 

Die ersten vier Proben wurden im Mai 1858 aus 
dem Berg-Departement dem Laboratorium zur Un- 
tersuchung überschickt. Da dieselben nicht mit ge- 
naueren Angaben versehen, sondern nur einzelne 
Stücke waren, so wurden dieselben nur gleichsam zu 
vorláufigen Untersuchungen benutzt, um so im Allge- 
meinen die technischen Werthe der dortigen Kohlen 
festzustellen. Diese Arbeit, ausgeführt von Hrn. Ka- 
rawajew, lieferte folgende Resultate: 

Die erste Probe bestand in einem nicht grossen 
Stück Kohle, die fester als die übrigen, mit starkem 
Glanz und muscheligem Bruch und von einer schwar- 























Glühen im Platintiegel lieferte sie eine unbedeutende 
Quantität Gas, die nicht brannte, wührend die einzel- 
nen Kohlenstücke ihre ursprüngliche Form behielten; 
nur einzelne grosse Stücke zersprangen in kleinere. 
Nach dem vollständigen Verbrennen der Kohle blieb 
eine weisse, viel Kieselerde haltende Asche nach. 
Nach einem quantitativen Versuch bestand diese 
Kohle aus ; 


i flüchtigen Substanzen ......... 4,4%, 
Be LA Kohle. nissan diit 9,5 
EE aaa dei 6,1 
100 


Die übrigen drei Proben zeigten keine so grosse 
Festigkeit mit deutlichen Schichtungen, zwischen 
welchen dünne Einlagerungen von Sand und Schwe- 
felkies zu bemerken waren. Farbe schwarz. Beim 
Glühen lieferten. sie brennbare Gase in reichlicher 
Masse, die stark russten, und einen schönen Coaks. 
Sie bestanden aus 














E II. II. Mittel. 
flüchtigen Substanzen 38,4 87,2 85,9 37,1% 
able d an, 60,6 59,9 58,5 58,1 
Asche ... 10 2,9 10,6 4,8 
100 100 100 100 


Im December desselben Jahres erhielt das Labo- 
ratorium zwei neue Proben Kohlen von Saghaljen aus 
dem Stabe der Berg-Ingenieure zugeschickt, Diese 
Proben waren vom Kapitain Nossow, der von Seiten 
der Regierung zur genauen Untersuchung des Vor- 
kommens der Steinkohlen auf Saghaljen hingeschickt 
war, dort eigenhändig eingesammelt und hierher ein- 
geschickt worden. Die Untersuchung dieser Proben 
wurde mit grósster Sorgfalt vom Lieutenant Lissenko 
ausgeführt. 

Kohle (N* 1. L.) bildete eine feste, gleichförmige 
Masse von schwachem Glanz mit muscheligem Bruch. 
Beim Glühen entweichen Gase, die mit stark russen- 
der Flamme brennen; sie giebt als Rückstand einen 


zen Farbe war. Sie zeigte ein deutliches schichten- | guten, zusammenbackenden Coaks. | 


fürmiges Gefüge. Ihren äusseren Eigenschaften nach | 
musste sie zum Anthrazit gerechnet werden. Beim 


Tome IV. 


Kohle (N* 2. L.) ist von dunkel schwarzer Farbe 
mit starkem Glanz, brüchig und auf den frischen 
: 22 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


340 





Bruchflächen sind leichte Anflüge von Bergarten zu 
bemerken. Sie lässt sich schwer entzünden; beim Glü- 
hen in geschlossenem Tiegel entweichen Gase, die 
ziemlich hell mit russender Flamme brennen; hierbei 
hinterbleibt im Tiegel ein nicht zusammenbackender 
Coaks. In der Kohle sind hin und wieder Spuren von 
Schwefeleisen zu beobachten. 

Was die chemische Zusammensetzung dieser beiden 
Proben anbelangt, so ist dieselbe in der weiter unten 
folgenden Tabelle aufgenommen, um dadurch Wieder- 
holungen zu vermeiden. 

Nachdem Hr. Kapitain Nossow fast zwei Jahre auf 
Saghaljen und in der dortigen Umgegend zugebracht 
hatte, kehrte er hierher zurück und brachte andere 
sieben Proben Steinkohlen von dorther mit. Diese 
Proben wurden dem Laboratorium nach einer Vor- 
schrift aus dem Stabe der Berg-Ingenieure aus dem 
Museum des Bergcorps im Sommer 1860 übergeben 
und sind darauf von mir untersucht worden. Diese 
Kohlen waren mit einem vom Hrn. Kapitain Nossow 
eigenhändig aufgezeichneten Katalog begleitet, den 
ich hier wórtlich wiedergebe. 


Steinkohlenproben von der Insel Saghaljen unweit 
des Duiskischen Postens, aus der Bucht Jonkier. 


N° 1. Steinkohle aus einer 1 Arschin mächtigen 
Schicht, die durch einen Stollen gefórdert wird. Das 
Hangende dieser Kohle besteht aus einem Sandstein, 
das Liegende aus einem Thonschiefer. Diese Kohle 
besitzt eine schwarze, glänzende Farbe, brócklich, 
liefert beim Glühen im geschlossenen Platintiegel einen 
backenden Coaks, wührend die entweichenden Gase 
mit stark russender Flamme brennen. 


N° 2. Steinkohle aus einer 1/, Arschin mächtigen 
Schicht, wird durch Tagegánge gewonnen. Das Han- 
gende und Liegende dieser Kohle ist im Thonschiefer. 
Tritt auf in bedeutenden Nestern. Sie ist fest, mit 
muscheligem Bruch und mattem Glanz, liefert beim 
Glühen viele Gase, die mit stark russender Flamme 
brennen, und hinterlässt einen backenden Coaks. 


N* 3. Diese Kohle tritt in einer 4 Arschin müch- 
tigen Schicht.auf und wird durch Stollenarbeit geför- 
dert. Das Hangende und Liegende derselben bildet 
Thonschiefer. Die áusseren Eigenschaften dieser Kohle 
stimmen sehr mit denen von N° 1. überein, nur mit 





dem Unterschiede, das hier kein backender Coaks er- 
halten wird. 

N° 4. wird in einer 17/, Arschin mächtigen Schicht 
angetroffen und theils durch Stollen, theils durch Ta- 
gearbeit gefórdert. Das Hangende dieser Kohle ist ein 
geschichteter Sandstein, das Liegende Thonschiefer. 
Die üusseren Eigenschaften dieser Kohle sind über- 
einstimmend mit denen von N° 1. 

N° 5. Diese Kohle wird in einer Mächtigkeit von 
IA Arschin angetroffen und theils durch Stollen, theils 
durch Tagebauten gewonnen. Das Hangende und Lie- 
gende sind Thonschiefer. Die äusseren Eigenschaften 
übereinstimmend mit N* 3. 

N° 6. besitzt eine Mächtigkeit von 2 Arschin, wird 
durch Stollenarbeit gewonnen und liegt zwischen Thon- 
schiefer. Die Eigenschaften dieser Kohle sind über- 
einstimmend mit denen von N’ 2. 

N° 7. Diese Kohle lagert zwischen Thonschiefer in 
einer Mächtigkeit von 27, Arschin und wird durch 
Stollenarbeit gefördert. Die äusseren Eigenschaften 
gleich denen von N’ 3. 

Von diesen sieben Proben, von welchen ein Theil 
in den Sammlungen des Museums des Bergcorps auf- 
gehoben wird, bestimmte ich zuerst die Quantität 


1 Coaks und die der Asche nach vollständiger Verbren- 


nung. Nachdem so der relative Werth dieser Proben 
festgestellt war, wählte ich die besten Sorten aus 
und unterwarf dieselben der vollständigen Elementar- 
Analyse. 

In folgender Tabelle sind alle Analysen zusammen- 
gestellt und zwar zuerst die vom Hrn. Lieutenant Li- 
ssenko und dann die meinigen. 
































on D D . 

o o H SO E s : ET 
$2|$3|3 | £g |es| 8 | 
Bmieox 2213 a | E |Coaks.| Asche. 
2512851 85. 3 |33]|-F | 3 
EE EE z 
N®1.L.| 1,20 | 73,70 | 6,64 | 13,83 | 0,85 52,70 | 4,98 
N*2.L.| 1,33 | 84,87 8 | 5,02 | 1,12 74,10 | 6,81 
N°1. | 1,304 | 70,70 | 4,71 | 18,14 | 1,90 | 0,51 | 73,70 | 4,04 
N°2. | 1,218 | 76,73 | 6,93 | 8,99 | 0,90 | 0,68 | 46,55 | 5,67 
N°3. 0,14 | 16,22 
> 4. 69,66 1242 

?5. 70,10 | 6,7 
N°6. | 1,214 | 83,96 | 7,48 | 2,98 | 0,63 | 0,38 | 53.09 | 4,67 
N°7. 69,14 | 10,25 

Fassen wir alle Resultate zusammen, so müssen 


wir zuerst die Kohle (N° 1. K.) ganz getrennt von al- 


341 


342 





len anderen hinstellen, da dieselbe sich sowohl ihren 
üusseren Eigenschaften nach, als auch nach der che- 
mischen Untersuchung von den anderen sehr unter- 
scheidet. Diese Probe nähert sich sehr der Zusam- 
mensetzung nach dem Anthrazit aus dem Gebiet des 
Donetz, von welcher wir drei Analysen D vom Oberst 
N. v. Iwanow besitzen. Im Mittel aus jenen Bestim- 
mungen soll der Anthrazit enthalten in 100 Theilen 





flüchtige Substanzen .......... 11,5% 
bli: ei Venu reti 86,2 
Dr A T REG RE E T S E 2,3 
100 


Da sich somit die Kohlenprobe (N° 1. K.) von allen 
anderen Proben von der Insel Saghaljen bedeutend 
unterscheidet, so kann man unwillkührlich den Gedan- 
ken nicht unterdrücken, ob diese Probe nicht durch 
irgend welchen Zufall zu den anderen gekommen war 
und somit von einer ganz anderen Gegend herstammt. 

Die übrigen Kohlenproben zeigen eine mehr oder 
weniger grosse Übereinstimmung, und nimmt man sie 
alle zusammen, so ergiebt sich im Mittel aus 12 Be- 
stimmungen, dass eine Steinkohle von der Insel Sa- 
ghaljen 63,97%, Coaks mit einem Aschengehalt von 
7,487, per Kohle geben musste. Nimmt man dagegen 
nur die fünf vollständigen Analysen in Betracht, so 
führen dieselben zu folgender mittleren Zusammen- 
setzung, nämlich in 100 Theilen Kohle 








Kohlenstoff u uscito dis 77,9994, 

LT Et Lii eis siue 5,59 

Stickstoff und Sauerstoff...... 9,78 

Wasser 1,08 

ET E 5,56 
100 


Eine solche Kohle hält unter allen Verhältnissen 


jeden Vergleich mit den ersten Sorten englischer oder 
schottländischer Steinkohlen aus und sie kann mit 
srösstem Vortheil sowohl zur Heizung von Dampf- 
maschinen als auch an Stelle der gewöhnlichen Holz- 
kohlen bei allen metallurgischen Processen benutzt 
werden. Alles hängt jetzt nur davon ab, welche Wege 
und Mittel von Seiten der Regierung und vorzüglich 
vom Seeministerium ergriffen werden, um diese un- 
schätzbaren unterirdischen Reichthümer exploitiren 
zu lassen, damit sie auf leichteste Weise dem nach 
Kohlen anlandenden Schiffer gereicht werden können. 





—— 


1) Topusıh HKypnaız 1842. Y. 2, erp. 312. 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 























An diese Untersuchungen schliesst sich zuerst die 
einer Steinkohle von der Insel Jezo an. Diese Kohle, 
unweit Hakotade gewonnen, besitzt eine schwarze 
Farbe mit ziemlich starkem Glanze. Beim Glühen im 
Tiegel entweichen in grosser Menge Gase, die mit 
stark russender Flamme brennen. Als Rückstand er- 
hält man einen nicht backenden Coaks. Nach der 
Untersuchung des Hrn. Titow besteht diese Kohle 
in 100 Theilen aus 











flüchtigen Substanzen........ 40,46%, 
BONO Kai Sege 37,68 
BO In ann main 21,56 


100 
und gehört somit zu den Kohlen niedrigster Güte. 
Ob diese Kohlen auf der Insel Jezo in irgend welcher 
Hinsicht eine technische Bedeutung haben, darüber 
sind leider gar keine Mittheilungen bekannt. 

Von dieser Insel müssen wir uns wieder mehr nach 
Norden hinwenden und treffen dort auf dem festen 
Lande eine Braunkohle an, nämlich in der Gizichin- 
skischen Bucht. Von dieser Kohle waren dem Labo- 
ratorium zwei verschiedene Proben eingeschickt, und 
zwar folgende: 

N° 1. bildete eine Braunkohle mit deutlicher Schich- 
tung; beim Glühen entwichen viele Gase und ein nicht 
backender Coaks blieb nach. 

N'2. war von dunklerer Farbe und enthielt im In- 
nern kleine Bernsteinstücke, eingeschlossen; Coaks 
nicht backend. 

Nach Versuchen’) bestehen diese Kohlen aus 








N* 1. N° 2. 
flüchtigen Substanzen ... 47,78%, 56,849, 
Kohle 27, E 
Asche 24,82 10,67 
100 100 


Die erste Braunkohle nähert sich ihrer Zusammen- 
setzung nach sehr der Kohle aus Hakotade, während 
die zweite Probe viel besser ist, doch kann auf kei- 
nen Fall diese irgend welche Bedeutung für den Ge- 
brauch bei Dampfmaschinen haben. 

Von der Halbinsel Kamtschatka sind mir keine 
Steinkohlen bekannt, doch dafür treffen wir weiterhin, 
im Gebiete der russisch-amerikanischen Kolonien ver- 
schiedene Braunkohlen an. Die Proben von diesen 
Kohlen sind vom Berg-Ingenieur Kapitain Doroshin 





2) ee und alle folgenden Untersuchungen sind von Hrn. Tito w 
führt. 


ausg 
22* 


313 


Bulletin de l'Académie Impériale 


344 








mitgebracht worden und schon vor fünf Jahren im 
Laboratorium?) geprüft worden. 

N° 1. Eine Kohle vom östlichen Ufer der Halb- 
insel Aljaska aus dem Meerbusen Kanikaglak, nórd- 
lich vom Meerbusen Katmai. Diese Kohle besitzt eine 
reine schwarze Farbe, glatten, glänzenden Bruch und 
geschichtetes Gefüge. Beim Glühen reichliche Destil- 
lations-Produkte, die mit russender Flamme brennen, 
während ein backender Coaks nachbleibt. In der Kohle 
sind Spuren von Schwefelkies unregelmässig einge- 
sprengt. In 100 Theilen enthält diese.Kohle an 


flüchtigen Substanzen........ 34,45%, 

Kill. SEAN Ze 52,44 

Abd. ee 13,11 
100 


N: 9. Kohle vom südwestlichen Ufer derselben 
Halbinsel, aus dem óstlichen Ufer des Meerbusens 
Moller. Sie besitzt eine braune Farbe mit deutlichem 
Blätterdurchgange, sehr fest, Bruch muschelig, Coaks 
nieht backend. Da zwei verschiedene Proben von 
demselben Fundorte eingeschickt waren, so wurden 
dieselben getrennt geprüft und in 100 Theilen gefunden 








a. b. 
flüchtige Substanz. .....- 61,57%, 50,73% 
Se Ee 37,18 39,74 
Asche .... 1,25 9,58 \ 
100 100 


N°3. bildete eine feste Braunkohle vom südöstli- 
chen Ufer des Meerbusens Kenay, aus der Bucht Ka- 
tschemak. Sie lieferte nach dem Glühen keinen backen- 
den Coaks. In 100 Theilen sind enthalten an 





flüchtigen Substanzen ........ 48,530), 

Kohle. Ze 8,91 

TE e EU E 12,56 
100 


N° 4. Diese Kohle von der Insel Atcha, aus dem 
Korowinskischen Busen, zeigte eine braune Farbe, 
fest, Bruch muschelig, glànzend, Coaks nicht backend. 
In 100 Theilen sind enthalten an 








rei Substanzen ........ 52,4107, 
45,96 
pest vie 2,58 
100 


N° 5. Braunkohle von der Insel Chiznan in der 
Nachbarschaft von Sitka, aus dem Busen der Niederlas- 
sung Chiznan. Im Innern entbält sie ps ice 





8) Oruere o SaHATIAXE PASTOR. Aenaprannma TOPHEIXE M 
COXS4HbIX'b X bob 3a 1855 u 1856, crp. 2 











eingeschlossen; Coaks nicht backend. In 100 Theilen 
sind enthalten 


flüchtige Substanzen ......... 88,089/, 

le eeh, eet 0,73 

DET N IIIA eu de seri Pa 11,19 
100 


Aus diesen gewiss nur vorläufigen Versuchen lässt 
sich folgern, dass wenn die russisch-amerikanischen 
Kolonien auch keine Steinkohlen für die Dampfschiff- 
fahrt liefern können, man doch mit Vortheil die Draun- 
kohlen N° 2. und N° 4. dazu benutzen kann, da der 
Gehalt derselben an Asche sehr unbedeutend ist. 


Bericht über eine wissenschaftliche Reise 
in dem Kaukasus und den südlichen Kü- 
stenländern des kaspischen Meeres, von 
B. Dorn. (Lu le 13 septembre 1861.) 

Meine Beschäftigungen mit der Geschichte und Geo- 
graphie des Kaukasus und später der südlichen Kü- 
stenländer des kaspischen Meeres hatten schon lange 
den Wunsch in mir rege gemacht, die erwähnten Län- 
der selbst bereisen zu kónnen. Ich sehnte mich nach 
deren Besuch eben so wie sich der Bearbeiter des 
classischen Alterthums nach dem Besuche Italiens und 
Griechenlands sehnt. Dort lagen für mich Rom und 
Athen. Dort musste sich von vielen Dunkelheiten wel- 
che sich hier nicht aufklären liessen, der Schleier lüf- 
ten lassen, mussten viele Zweifel verschwinden und 
scheinbar unaufosliche Räthsel doch ihre endliche 
Lósung finden. 

Es war für mich daher eben so erfreulich als schmei- 
chelhaft als im Mai des Jahres 1858 der Patron der 
kaukasischen Abtheilung der Kaiserl. geographischen 
Gesellschaft, S. D. der Statthalter des Kaukasus Fürst 
Barjätinsky die Akademie davon in Kenntniss setzte, 
dass auf Antrag des Hrn. v. Chanykov die Comität 
der genannten Gesellschaft, am 15. März beschlossen 
habe die Akademie zu ersuchen, mir zum Behufe der 
Erforschung der im Kaukasus gesprochenen Sprachen 


iranischen Ursprunges eine wissenschaftliche Sendung 


dahin anzuvertrauen. Diese Zuschrift wurde in der 
historisch-philologischen Classe der Akademie am 21. 
Mai (2. Juni) verlesen und mir aufgetragen der Classe 
über meinen Entschluss Bericht abzustatten. 

Damals war ich mit begonnenen Arbeiten so be- 
schüftigt, dass ich meinen übrigens schon festen Ent- 


345 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


316 








schluss dem Antrage nachzukommen, nicht sogleich 
aussprechen konnte. Zudem erkannte ich die Nothwen- 
digkeit dass zu einer solchen mir unerwartet dargebo- 
tenen Reise noch besondere Vorbereitungen nöthig wa- 
ren. Namentlich schien es mir im hóchsten Grade wün- 
schenswerth, vorerst die bisher noch nicht in meinem 
Besitze befindlichen Nachrichten morgenlündischer 
Schriftsteller über die zu bereisenden Länder, welche 
sich noch in den Handschriftensammlungen des Aus- 
landes finden konnten, zu meiner Verfügung zu haben. 
Und da solches nicht leicht durch fremde Hände be- 
werkstelligt werden konnte, so unternahm ich im J. 
1859 eine viermonatliche Reise ins Ausland und kam 
mit der gewünschten Ausbeute für meine Zwecke zu- 
rück (s. Bericht u. s. w. Bullet. T. XVI, p. 456). 
Nachdem ich die mitgebrachten Materialien geord- 
net hatte, benachrichtigte ich die Classe im Januar 
1860 von meiner Bereitwilligkeit die Reise in den 
Kaukasus anzutreten. Ich gab dabei zugleich meine 
Absicht kund auch noch die für Russland in verschie- 
dener Hinsicht wichtigen südlichen Küstenlünder des 
kaspischen Meeres, Masanderan und Gilan zu” besu- 


chen, um die dasigen persischen Mundarten, welche | 
sich an die in den kaukasischen Gegenden gesproche- | 


nen mehr oder minder anschliessen, aus eigener Er- 
fahrung kennen zu lernen und überdiess auch noch 
solche geographische und archäologische Untersuchun- 
gen anzustellen, wie sie mir bei meinen Arbeiten der 
Art wünschenswerth und nöthig erschienen waren. 
8. E. der Präsident der Akademie, Graf Bludov ge- 
nehmigte die von der Akademie rücksichlieh der Reise 
gemachten Vorschläge und die Allerhóchste Bestä- 
tigung erfolgte am 14. April 1860. 
Nachdem ich die gehörigen Vorbereitungen zu der 
- vorläufig auf zehn Monate berechneten Reise getroffen 
und auch die Herausgabe des ersten Theiles der «Bei- 
träge zur Kenntniss der iranischen Sprachen I. Ma- 
sanderanische Sprache» beendigt hatte, verliess ich am 
17. August St. Petersburg, um mich in Twer nach 
Astrachan und Baku einzuschiffen. Ich war begleitet 
von dem Candidaten der orientalischen Sprachen der 
hiesigen Universität, Spassky-Avtonomov, welcher 
mir von Seiten der kaukasischen Comität zukommandirt 
worden war. 
Die Reise auf der Wolga ging ohne Schwierigkeit 
und ohne besonderen Aufenthalt vor sich. Ich benutzte 








A 1: 





die Gelegenheit an den hied I 
um die von mir früher noch nicht besuchten Städte 
und deren Merkwürdigkeiten, z. B. Uglitsch, Rybinsk, 
Kostroma, Nischny-Novgorod, Samara u. s. w., soviel 
es die Zeit erlaubte, zu besehen. Am 30. Aug. kam ich 
in Astrachan an, und stieg in der Agentur der trans- 
kaspischen Handelsgesellschaft ab, wo ich die freund- 
lichste Aufnahme fand. Der Aufenthalt von zwei Ta- 
gen erlaubte mir die Stadt und deren Umgegend ken- 
nen zu lernen; ich besuchte eine in der Nähe liegende 
Kalmücken-Niederlassung u. s. w. Die bedeutende An- 
zahl der hier weilenden Asiaten verschiedener Lünder, 
erlaubt einem bisweilen sich schon zum Theil nach 
Asien selbst versetzt zu glauben. 

Am 2. Sept. verliess ich Astrachan. Da das Dampf- 
boot bei Birjutschaja Kosa anhielt, so gab ich gern der 
Aufforderung des Capitünes nach mich ans Land zu 
begeben, wo ich ausser Anderem wiederum einige 
Kalmücken- Kibitken besuchen konnte. Am 3. Sept. 
bestieg ich den nach Baku bestimmten der Gesellschaft 
«Kavkas i Merkurii» angehórigen Schooner Kama. 
Zwar hatte derselbe eigentlieh keinen besondern für 
Passagiere eingerichteten Platz, aber der Capitän Ge- 
deonov verstand es den Reisenden die gewünschten 
Bequemlichkeiten zu verschaffen und gab ein schönes 
Beispiel der Liebenswürdigkeit, durch welche sich die 
Seeoffiziere des kaspischen Meeres, mit welchen ich 
in nähere Berührung gekommen bin, auszeichnen. 

Am 4. Sept. wurde der Anker gelichtet und am 6. 
gegen sechs Uhr abends langten wir nach einer glück- 
lichen Fahrt in dem seit alter Zeit berühmten Baku 
an (s. Beil. IV. N° 1—8). Ich befand mich so in dem 
ehemaligen Reiche der Schirwanschahe und nament- 
lich in der Stadt, wo früher mehrere derselben und 
später die Chane gewohnt hatten. Ich stieg in dem 
gastfreundlichen Hause des damaligen Directors des 
bakuischen Zollamtes, St.-R. Spassky-Avtonomov 
ab, welcher einen grossen Theil des Kaukasus selbst 
bereist hat und sich für alle wissenschaftliche Unter- 
nehmungen lebhaft interessirt. 

Es galt nun die nóthigen Maassregeln zur Erfüllung 
meiner Aufgaben zu nehmen. Die letzteren schienen 
mir zu sein: 

I. Für die geographische Gesellschaft in n Tiflis, wel- 
cher ich, wie angegeben, für den ursprünglichen 

. Vorschlag und ausserdem für eine genügende Un- 


347 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


318 





terstützung zur Reise verbunden bin: die Er- 
forschung der im Kaukasus gesprochenen Sprachen 
iranischen Ursprunges. 

. Für die Akademie: Geographische und archäolo- 
gische Untersuchungen, Abdrücke von Inschriften, 
Erwerbung von Handschriften, Münzen und an- 
dern asiatischen Seltenheiten u. s. w. 

III. Für die Kaiserl. óffentliche Bibliothek: Sammlung 
von näheren Nachrichten, namentlich über die von 
mir in dem zweiten noch ungedruckten Theile 
des «Catalogue» beschriebenen morgenländischen 
Handschriften. 

Nachdem ich die geeigneten Vorkehrungen getrof- 
fen hatte, dass die von mir gewünschten Arbeiten 
über die gilanische, Talysch- und Tat- Sprache in den 
betreffenden Ländern und namentlich in den Städten 
Rescht, Lenkoran und Baku selbst begonnen wurden, 
damit ich sie später mit den Bearbeitern selbst durch- 
gehen könne, trat ich am 10. Sept. die Weiterreise 
nach Tiflis an. Mein Weg führte mich durch Schirwan 
und Scheki. Dieses Mal verweilte ich nur kurze Zeit 
in Schemacha, wohin ich später noch einmal zu kom- 
men mir vorgenommen hatte, aber dem in morgenlän- 
dischen und europäischen Schriftstellern oft erwähnten 
Gandscha (Elisabethpol), dem Geburtsort des persischen 
Dichters Nisamy, und später der Residenz eigener 
Chane, konnte ich einen ganzen Tag widmen um die 
noch aus der musulmanischen Zeit da übrig gebliebe- 
. nen Denkmale zu besichtigen. 

Am 16. Sept. traf ich in Tiflis ein. 

Der Zweck dieser Reise war mich S. D. dem Statt- 
halter des Kaukasus, welcher aber unterdessen ver- 
reist war, vorzustellen und die nóthigen Anordnungen 
für meine ferneren Reisen nach Persien und in dem 
Kaukasus selbst zu treffen. Ich wandte mich daher un- 


— 
— 


gesäumt an die betreffenden Behörden. S. E. der da- 


malige Präsident der geographischen Gesellschaft, der 
General- Adjutant Miljutin kam mir mit der grös- 
sten Zuvorkommenheit entgegen und gab die nöthigen 
Befehle zur Erfüliung der von mir ausgesprochenen 
Wünsche, während S. E. Hr. v. Krusenstern mit 
Zustimmung des Hrn. v. Tengoborsky die Anord- 
nung traf, dass mich der Beamte der diplomatischen 
Canzellei des Statthalters, Melgunov, welcher die 
südlichen Küstenländer des kaspischen Meeres schon 
aus eigener Anschauung kannte, auf meinen Reisen 





dahin begleiten konnte. Die von Geschäftsgängen freie 
Zeit wandte ich dazu an, die Hauptstadt Georgiens 
näher kennen zu lernen. Ich hatte überdiess Gelegen- 
heit die orientalischen Seltenheiten in dem Museum 
der geographischen Gesellschaft, so wie einige andere 
Münzsammlungen an- und durchzusehen, und über 
die dasigen Hebräer nähere Erkundigungen einzuzie- 
hen. Es lag nämlich in meinem Plane auch die Zu- 
stände der im Kaukasus lebenden Hebräer in den Be- 
reich meiner Untersuchungen zu ziehen. 

Am 24. Sept. verliess ich Tiflis um nach Baku zu- 
rückzukehren. Unterweges unterliess ich nicht an den 
sehr häufig an der Strasse liegenden musulmanischen 
Gottesäckern anzuhalten und etwa merkwürdig schei- 
nende Inschriften abzuschreiben. In Schamkor suchte 
ich vergebens nach Inschriften oder sonstigen Merk- 
würdigkeiten. Es war früher eine nicht unbedeutende 
Stadt gewesen, welche schon in Istachry’s arabisch 
geschriebener Geographie (um 915 — 921) erwähnt 
wird. Selbst von dem Minaret mit einer arabischen 
Inschrift, welches noch etwa vor zwanzig Jahren da 
stand, ist jetzt nichts mehr sichtbar als der mit ver- 
schiedenem Gestein bedeckte Grund. — Der General 
v. Bartholomäi fand da später doch eine Münze 
von dem Seldschuken Toghrul- Beg, von J. 441 = 
1049, welche aus der Zeit des Einfalles des Alp- 
Arslan oder Melikschah herrühren wird. Der Fin- 
der hat dieselbe für das asiat. Museum zu schicken 
versprochen. In Schemacha besah ich die Moscheen 
und eine Sammlung von morgenländischen Handschrif- 
ten welche als die bedeutendste der Stadt galt. 

Am 28. Sept. traf ich wieder in Baku ein. Die Tage 
bis zur Abfahrt nach Masanderan wandte ich an um 
die Merkwürdigkeiten der Stadt und die sogenannten 
ewigen Feuer in Ateschgah (jetzt gewöhnlich Surchaneh , 
genannt) zu sehen, zu welchen bekanntlich schon seit 
langen Zeiten Indier wallfahrten, um da ihre Tage zu 
beschliessen. Sie verrichteten in meiner Gegenwart 
ihren Gottesdienst. Jetzt sind deren nur fünf da (s. 
Beil. IV, N* 9). Früher war ihre Anzahl weit bedeu- 
tender und sie theilten sich nach der Angabe eines 
bakuischen Persers in vier Secten. Die eine verbrannte 
ihre Todten ganz fateschy), die zweite warf die Asche 
in den Wind (bady), die dritte ins Wasser (aby), die 
vierte begrub die Todten in die Erde /chaky). Merk- 
würdiger aber und erbaulicher ist die grossartige von 


340 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


350 





Baron Tornauw daselbst angelegte Fabrikanstalt, in 
welcher sonst gebräuchliche Heizungsstoffe durch das 
«ewige Feuer» ersetzt werden. Da, wo früher in der 
Einóde nur ein festungsartiges Mauerwerk stand, in 


dessen inneren Räumen braune Indier ein müssiges 


Leben verbrachten, erheben sich jetzt schlossühnliche 
Gebäude, in den der europäische Unternehmungs- 
geist eine Kraft und Thätigkeit entwickelt, wie man 
sie gerade da früher nicht für móglich gehalten hätte. 

Als die gehörigen Einrichtungen zur Reise nach 
Persien getroffen waren und ich den auch sonst be- 
kannten bakuischen Perser Mirsa Abdurrahim, ehe- 
maligen Lehrer der muhammedanischen Glaubenslehre 
an der Kreisschule zu Baku, beauftragt hatte, die in 
und um Baku gangbaren Volkssagen und andere ge- 
schichtliche Nachrichten in der Tat- Sprache nebst 
persischer Übersetzung zusammenzustellen, während 
sein Sohn, Sain el-Abidin, Übersetzer beim bakui- 
schen Zollamt, es übernahm, die von mir persisch und 
masanderanisch herausgegebenen Erzühlungen ins Tat 
zu übersetzen, bestieg ich nach Anordnung des dama- 
ligen Chefsdes liaknischés Hafens, v. Freygang,dessen 
immer f keit auch bei anderen Fahr- 
ten auf dem kaspischen Meere dankbare Erwähnung 
verdient, am 5. Oct. das Dampfschiff Lenkoran (Capit. 
Lewizky), um nach der Insel Aschuradeh abzugehen. 
Dasselbe war mit Asiaten und namentlich Persern über- 
füllt, unter denen sich unter Anderen auch zwei Ver- 
treter der persischen Civilisation befanden, ein Der- 
wisch Hadschi Semsem und der persische Dichter 
Adschib; selbst Afghanen und Turkmenen fehlten 
nicht. Am 6. abends kamen wir vor Lenkoran an. Ich 
benutzte den kurzen Aufenthalt um ans Land zu fahren 
und mit Hrn. Kosizky, welcher sich der Mühe 
unterzogen hatte für die Talysch-Übersetzung der von 
mir gelieferten Texte zu sorgen, das Nähere zu ver- 
abreden. Am nächsten Tage, dem 7. Oct. gegen y4 12 
Uhr lagen wir Enseli gegenüber, von wo aus wir nach 
etwa sechs Stunden unsere Reise fortsetzten. Am 9. 
Oct. gegen 11 Uhr befanden wir uns am Gäs-Ufer im 
astrabadschen Meerbusen, gegen 7 Uhr abends in 
Aschuradeh, Auch hier, so wie früher in Astrachan und 
später in Barfurusch und Rescht, fanden wir auf An- 
ordnung des Barons Tornauw in dem Hause der 
transkaspischen Handelsgesellschaft eine freundliche 
Aufnahme und der damals da anwesende Agent in 











Schahrud, Besmjenov, versprach von den an einem 
Thurm in Radegan befindlichen Inschriften getreue 
Abbildungen zu liefern, was er auch schon zum Theil 
ausgeführt hat. 


Von besonderer Wichtigkeit für mich war die ge- 
fällige Zuvorkommenheit des Chefs der Seestation in 
Aschuradeh, Rudakov. Er traf die nöthigen Anstal- 
ten, dass ich für jetzt an das masanderanische Ufer, 
und später zur See von Meschhedi-Ser nach Enseli 
und von da nach Baku gebracht wurde. 


Àm 12. Oct. verliess ich Aschuradeh. Eine Barke 
(Capit. Ladyschinsky) und später ein turkmenisches 
Boot führten uns in die Nähe des Ufers, wo uns ein 
ausgehöhlter Baumstamm (Kwlass) durch den Fluss 
Atrek in der Nühe von Karatepeh ans Land brachte. 
Karatepeh (Schwarzhügel) liegt auf einer Anhöhe, 
welche von fern schwarz aussieht, daher der Name. 
Es ist zum Theil von Afghanen bewohnt, welche 
Nadirschah aus Kandahar hierher versetzte. Nach 
dessen Tode verliessen sie dasselbe theils um nach 
Kandahar zurückzukehren, theils um sich in der Umge- 
gend von Astrabad in der Nähe des Turkmenen-Stam- 
mes der Goklan niederzulassen. Aka Muhammed- 
Chan aber versetzte sie wieder nach Karatepeh und 
zum Theil nach Sari. Sie sind Sunniten, haben ihre 
Muttersprache, die afghanische ganz vergessen und 
sprechen vornehmlich turkmenisch. Aus diesen Grün- 
den werden sie von den ráuberischen Turkmenen nie 
beunruhigt. Sie kommen häufig in Handelsangelegeu- 
heiten nach Aschuradeh. Ein Bewohner von Karatepeh 
aber nicht Afghane, Mir Baba hatte die nóthige An- 
zahl Pferde besorgt. Nach einigen Stunden Rittes 
waren wir in dem durch das von Schah Abbas I. 
im Jahre 1612 angelegte Lustschloss berühmten 
Aschref. Dasselbe ist jetzt in günzlichem Verfalle 
und wir hatten Mühe in dem nach einer Inschrift 
von Nadirschah im Jahre 1144 — 1731 erneuerten 
Gebäude Tschihil-situn einen zum Übernachten taugli- 
chen Raum ausfindig zu machen. Kaum war ein 
solcher aufgefunden, als ich in den reizenden Garten 
hinabstieg und die auch in ihrem Verfall gross- 
artigen und zum Theil bezaubernden Anlagen so wie 
die Ruinen der zerfallenen Paläste zu besehen eilte. 
Der Abend bot mir erwünschte Gelegenheit von an- 
wesenden Persern nühere Erkundigungen über Aschref 


351 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


352 





überhaupt, und die umliegenden Gegenden insbeson- 
dere einzuziehen (s. Beil. IV, N* 45 u. 46). 

Es wäre sehr schwer, ja fast unmöglich gewesen, 
von meiner Seite allein den Anforderungen hinsicht- 
lich der Sprachforschung, Geographie und Archäologie 
zu genügen, welche man an mich zu machen sich für 
berechtigt gehalten haben móchte. Um daher meine 
vorzügliche Aufmerksamkeit dem ersteren Gegen- 
stande zuwenden zu kónnen, übernahm Melgunov 
die geographische, Spassky die archäologische Partie 
und namentlich das Abnehmen von Inschriften. 

Am 15. Oct. verliessen wir Aschref und ritten auf 
dem von Schah Abbas angelegten, jetzt aber auch 
in Verfall gerathenen Steinweg (Chiaban) nach der 
schon in der alten Geschichte Persiens bekannten und 
später als der Hauptsitzeines Zweiges d 
schen Seyide berühmten Stadt Sari. Unser Weg hatte 
uns über die Nikah- Brücke (Pul-i-Nikah), so wie nicht 
ohne Gefahr für mich über die grossartige von Aka 
Muhammed-Chan gebaute Brücke über den Te- 
dschenrud geführt. Nach Sehir-eddin, dessen Ge- 
schichte von Tabaristan, Rujan und Masanderan wir 
beständig zum Behufe der Vergleichung in Händen 
hatten, war sie von dem Isfehbed Ferchan dem 
Grossen neu erbaut und nach seinem Sohne Sarujeh 
benannt worden. Wir stiegen in der Karawanserai des 
Meschhedy Ahmed ab, welcher auch in St. Peters- 
burg gewesen war und, wie er mit sichtbarer Ge- 
nugthuung erzählte, das Glück gehabt hatte, der Be- 
achtung Sr. M. des Kaisers Nikolai I. gewürdigt 
zu werden. Trotz des bösen Regenwetters besuchten 
wir am nächsten Tage die Stadt und Umgegend. 
Leider fanden wir von dem berühmten nach Sehir- 
eddin's Angabe von Minutschehr erbauten Thurm 

des Selm und Tur, Gumbäs-i- Selmu- Tur oder 
seh gumbäs d. i. Drei- Grabstätte genannt, weil da 
die drei Söhne Feridun’s, Selm, Iredsch und Tur 
begraben sein sollen, keine Spur mehr — er ist durch 
ein Erdbeben von Grund aus zerstört. Aber wir be- 
suchten unter Anderem die der Aussage nach zur 
Zeit Harun el-Raschid’s von Jahja ben Jahja 
begonnene und von Masiar ben Karen beendigte 
alte Moschee, welche früher ein Feuertempel gewesen 
und unter deren Hauptthor nach der Versicherung 
der Bewohner von Sari, Feridun begraben sein soll: 
Alte Inschriften fanden wir nicht. Sie werden wie die 





Da WY ALI UUM 


| Perser selbst erzählen, von den heutigen Mullas gern 
| zerstört und namentlich sind die Jahreszahlen (Tarich) 
| der beliebte Gegenstand ihres Vernichtens. Jedes Jahr 
verschwinden solche Inschriften, welche von den Einge- 
: borenen nur selten verstanden werden und Reisende, 
welche nach ein paar Jahrzehenden oder noch früher 
| Masanderan und Gilan besuchen, werden derselben 
nur wenige mehr erhalten finden. So wurde auch das 
Grabdenkmal (Gumbäs) des Husam-eddaula vor 
etwa fünfzig Jahren von dem Mulk-ará Muhammed- 
Kuli Mirsa zerstórt und die Steine wurden zum 
Häuserbau verwendet. 

Am 17. October verliessen wir Sari und kamen 
abendsin Barfurusch an. Wir wurden wiederum in der 
Factorei der transkaspischen Handelsgesellschaft herz- 
lich willkommen genannt. Ich muss das um so mehr 
mit Dank hervorheben als die Gesellschaft in Masan- 
deran und Gilan in hoher Achtung steht und ich be- 
schlossen hatte in Barfurusch einen ganzen Monat zu 
bleiben, um meine Forschungen namentlich über 
die masanderanische Sprache nachdrücklich durchzu- 
führen. Ich nahm sogleich zwei Bewohner von Barfu- 
rusch, Muhammed Ssadik und Kerbelai Hamsa 
an um täglich zu mir zu kommen und mit ihnen die 
Landessprache zu studiren, aber ausser ihnen wurden 
auch noch viele andere Masanderaner z. B. ein hun- 
dertjähriger Greis Aly Merdun aus dem Dorfe Dersi- 
Kela, welcher durch das Absingen der Gedichte des 
Emir Pasewary den Augen der Zuhörer Thränen 
entlockte, zu Rathe gezogen. Mit ihnen ging ich das 
bisher über die masanderanische Sprache Veróffent- 
lichte Wort für Wort durch und verbesserte das nach 
ihrer Aussage Fehlerhafte oder liess das Dunkele 
aufklären, legte ein Wórterverzeichniss an, stellte eine 
Grammatik zusammen und sammelte Texte, so dass 
ich diese von mir erworbenen Hülfsmittel bis zu einem 
gewissen Grade genügend nennen zu kónnen glaube. 

' Es sind die folgenden: 

1) Ein von mir angelegtes Glossarium. 

2) Ein persisch - masanderanisches Glossarium, wel- 
ches in den Schulen gebraucht wird. | 

3) Eine Grammatik der masanderanischen Sprache. 

4— 5) Zwei persische Übersetzungen der von mir 
herausgegebenen Gedichte des Emir Pasewary. 

6) Einundvierzig bis jetzt nicht bekannte Gedichte 
desselben. 























353 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


354 





7) Eine Sammlung von den Gedichten desselben, 
einem Diwan des Hafis beigeschrieben (vergl. 
Beil. V, N°6). 

8) Eine Übersetzung der Abschnitte aus Sehir- 
eddin's Geschichte über die Erbauung von Amul 
und Sari, von Muhammed Ssadik. 
Gedichte. von Talib und Baba Tahir, welche 
noch als masanderanische Dichter angeführt 
werden. Niedergeschrieben finden sie sich nicht 
und nicht einmal alle Masanderaner kennen sie. 
Ich habe sie nach dem Vorsagen des Kerbelai 
Hamsa zu Papier gebracht. 

Verschiedene andere Gedichte von Melgunov 

ans dem Munde verschiedener Masanderaner ge- 
sammelt. 

11) Geschichte der Babisten in Barfurusch. Masan- 
deranisch und Persisch. 

12) Masauderanische Gespräche. 

13) Ein persisch geschriebener Commentar zu den 
Gedichten des Emir Pasewary. 

Es versteht sich von selbst, dass ich Barfurusch 
und die Umgegend mehr als einmal forschend durch- 
wanderte und deren Merkwürdigkeiten, z. B. die vor- 
mals vom Staat unterhaltene Zuckerfabrik, für welche 
Hadschi Mirsa Muhammed- Chan und Hadschi 
Sain el- Abidin die nóthigen Geräthschaften aus 
Moskau gebracht haben, den schahischen Garten 
(Baghi-schahy), die Moscheen, das von Hebräern be- 
wohnte Stadtviertel (Jehudy mahalle), wo ich in dem 
Garten eines Hebräers einen Palmbaum fand, u. s. w. 
besuchte und keine Gelegenheit vorbeiliess um Hand- 
schriften, Münzen u. s. w. zu erwerben. Von beson- 
derem Interesse war für mich die Münze. In einem 
kleinen Hofraume wurden eben 4000 Tumane mit der 
Inschrift: «im Reichssitz von Tabaristan» geprägt, 
aber mit einer solchen Einfachheit, wie man es wohl 
in andern Ländern kaum finden dürfte. 

Während ich, wie angegeben, beschäftigt war, 
wandte Melgunov seine Zeit vorzüglich dem Ein- 
sammeln geographischer Nachrichten zu und Spassky 
begab sich auf meine Verfügung zu den Grabstätten 
des MuhammedTahir, des Imam sadeh Ibrahim 
in Meschhedi- Ser, und nach Bendepai und Meschkende- 
rus, um die da befindlichen Inschriften abzunehmen 
oder wenigstens darüber zu berichten (s. Beil. II, N° 
6 — 21). Solche Inschriften aber, welche es aus be- 

Tome IV. 


eo 
— 


1 


© 
x 





sonderen Gründen für uns Europäer abzunehmen nicht 
gerathen oder geradezu unmöglich war, wurden uns 
von dienstwilligen Eingebornen selbst in getreuen Ab- 
drücken geliefert. Dasselbe war auch später in Gilan 
der Fall. Freilich ging dabei mancher Ducaten «in den 
Wind». Hr. Spassky hat überdiess noch eine Anzahl 
von in den Grabstätten befindlichen siaretnameh abge- 
schrieben (s. Beil. III). | 
Dieberühmte H tadtdes alten Tabaristan war das 
nach der Aussage der Einwohner von Dschemschid 
gegründete Amul. Noch jetzt zeigte man uns als Über- 
bleibsel der Burg Dschemschid's einen tiefen Graben. 
Ihr Name wird in der alten und mittleren Geschichte 
der südlichen Küstenländer des kaspischen Meeres 
sehr häufig erwähnt. Sie war der Hauptsitz eines 
Zweiges der Isfehbede, der arabischen Statthalter, 
wo auch wahrscheinlich die.meisten der sogenannten 
Isfehbed-Münzen geprägt wurden, und dann der hasa- 
nischen und kawam-eddinschen Seyide, deren Ahn- 
herr, Seyid Kawam-eddin, genannt Mir Busurg, 
da begraben ist. Eine bedeutende Anzahl von Ge- 
lehrten, z. B. der berühmte Geschichtsschreiber Ta- 
bary ging aus ihr hervor, u.s. w. Ich hatte mir daher 
vorgenommen, Masanderan nicht zu verlassen ohne 
die ehemalige Hauptstadt Tabaristan's, deren Grün- 
dung und Namen eine andere Sage auf die schóne 
Amula zurückführt, besucht zu haben, obgleich sie 
jetzt kaum mehr als ein grosses verfallenes Dorf ist. 

Am 25. October bestieg ich daher ein Pferd um 
meinen längst gehegten Wunsch auszuführen. Nach- 
dem wir den in der Geschichte Tabaristan's wohl be- 
kannten Babul-Fluss in der Nähe von Barfurusch auf 
einer merkwürdigen Brücke überschritten hatten, 
kamen wir noch an demselben Tage in Amul an und 
kehrten jenseits der grossen Brücke über den Heras 
in einer dem Flusse nahe gelegenen Karawanserai ein. 
Der uns angewiesene über dem Pferdestall befindliche 
Raum hatte zwar fürs Erste keinen zusammenhän- 
genden Fussboden, aber ein paar in der Eile zusam- 
mengesuchte und nach Erforderniss gelegte Bretter 
liessen uns bei vorsichtigem Auftreten und Liegen 
hoffen, vor besonderen Unfällen bewahrt zu bleiben. 
Der Darogha oder das Polizei- und Stadtoberhaupt von 
Amul, Asadullah so wie dessen Gehülfe Meschhedy 
Hasan stellten sich zu meinen Diensten, führten uns 
selbst in der Stadt und der Umgegend herum und 

23 





355 


Bulletin de l’Académie Impériale 


356 





zeigten uns alle Überreste aus der alten Zeit, z. B. 
das Grabdenkmal des Mir Busurg, die verschiedenen 
Grabstätten (Gumbäs) anderer berühmten Männer, 
die Moscheen u. s. w. Und als ich an den Ufern des 
Heras spazieren ging und die reizende Landschaft 
mich entzückte, da verstand ich erst das Gedicht, in 
welchem der tabaristanische Seyid Said ben Mu- 
hammed während seiner Gefangenschaft in Buchara 
seine Sehnsucht nach diesen wonnevollen Gegenden 
ausspricht (s. Sehir-eddin, p. 301). Und so wie die 
Erinnerung an Amul nie aus meinem Gedächtnisse ent- 
schwinden wird, eben so wird ein von da in verschie- 
dener Hinsicht merkwürdiger mitgebrachter Grabstein 
mit einer arabischen Inschrift vom Jahre 514 —1120 
für immer ein Kleinod des asiatischen. Museums 
bleiben. 

Ich verliess Barfurusch am 15. November mit einer 
reichen wissenschaftlichen Ausbeute. Der gefällige 
Agent der Factorei, Hr. Rudakov schloss sich 
meiner Begleitung an. Dem Ufer des Babul entlang 
erreichten wir Meschhedi- Ser, die Rhede von Masan- 
deran, an der Mündung des genannten Flusses, ritten 
aber nach kurzer Erholung zu dem etwa drei Werst 
entlegenen Grabdenkmal (Astaneh) des Ibrahim Abu 
Dschewab und der Bibi Sukaina, um die da be- 
findlichen Inschriften abzunehmen. Und als wir am 
nächsten Tage eben die nochmalige Vergleichung 
dieser zahlreichen Inschriften geendigt hatten, wurde 
ich benachrichtigt dass das nach mir gekommene 
Dampfschiff Chiwinez (Capt. Brylkin) vor Anker 
liege. Ich begab mich ungesäumt auf dasselbe, nach- 
dem ich nicht ohne Rührung dem Wunderlande Ma- 
sanderan und dessen freundlichen Bewohnern ein herz- 
liches Lebewohl gesagt hatte und wir steuerten Gilan 
zu. Am 17. November landeten wir in Enseli, wo ich in 
dem Hause des Mirsa Ssalih, eines im Dienste des 
russischen Consulats zu Rescht stehenden Persers 
abstieg. Am nächsten Tage, d. 18. gelangten wir in 
einem grossen Boote (Keredschi) über den See /Murdab) 
und durch den Pirebasarfluss nach Pirebasar und 
von da zu Pferde auf dem bekannten schlechten Wege 
nach Rescht, wo wir wieder in dem Hause der Handels- 
Gesellschaft unsere. Wohnung aufschlugen. Wir hatten 
uns überdiess eines überaus freundlichen Entgegen- 
kommens von Seiten des russischen Consuls Hrn. 
Sinovjev zu erfreuen. 





Mein Aufenthalt in Rescht war nicht minder er- 
giebig als es der in Barfurusch gewesen war. Ich 
hatte da Gelegenheit die gilanische Sprache zu stu- 
diren und es war namentlich Mirsa Ibrahim welcher 
mir bei dieser Beschäftigung die wesentlichsten Dienste 
leistete. Die Erforschung der gilanischen Sprache, 
welche auch in Gilan mehr als die Sprache des nie- 
deren Volkes angesehen wird, war mit mehr Schwie- 
rigkeiten verbunden als die der masanderanischen, 
welche in Masanderan gern und viel auch von hóheren 
Stünden gesprochen wird. Indessen gelang es mir doch 
folgende Hülfsmittel zu sammeln. 

1) Grundzüge einer Grammatik der gilanischen Spra- 
che nach der in Rescht und Lahidschan gebräuchli- 
chen Mundart. 

2) Ein Glossarium. 

3) Ein persisch-gilanisches Glossarium mir von dem 
damaligen englischen Consul Mackenzie über- 
sandt. 

4) Die Übersetzung der «Erzáhlungen», von Mirsa 
Ibrahim. 

5) Ein gilanisches Gedicht von demselben mitgetheilt. 

6) Die Gründung Amul’s nach Sehir-eddin, von 
demselben übersetzt. 

7) Gedichte des Seyid Scherefschah, mit persi- 
scher Übersetzung von Mirsa Ibrahim. 

8) Scherzgedichte (heselijat) von Mirsa Abid Fu- 


meny. 
9) Antwort darauf von Mulla Risa ibn Mulla 
Rustem Fumeny. 
10) Scherzgedichte von Mirsa Bakir Leschten- 
schahy (in lahidschan. Mundart). 
11) Antwort darauf. 

N°7 — 11 verdanke ich ebenfalls dem genannten 
Mirsa. 

12) Volkslieder, von Melgunov gesammelt und über- 
setzt. 

Meine sprachlichen Beschäftigungen so wie das 
anhaltend schlechte Wetter machten weitere Ausflüge 
unmöglich. Indessen wollte ich doch die ehemaligen 
beiden Häuptstädte Gilan’s, Lahidschan und Fumen 
nicht unbesucht lassen. Während daher Spassky in 
meinem Auftrage nach Lahidschan, der ehemaligen 


Hauptstadt von Baiä-pisch und Residenz des Sultan 


Muhammed (um 1470) reiste und viele schóne In- 


357 


des Sciences de Saint -Pétersbourg. 


358 





schriften von da zurückbrachte (vgl. Beil. II, N° 30—52), 
besuchte ich selbst die ehemalige Hauptstadt von Baiä- 
pes und Residenz früher (von 660 — 758) der Beni 
Dabujeh, d. i. des Dabujeh, Ferchan, Dadburs- 
mihr, Sarujeh und Churschid und später (1470) 
des Sultan Ala-eddin Dibadsch, Fumen, ein jetzt 
verfallener Ort, der keine Spuren seiner ehemaligen 
Grösse bewahrt. 

Nachdem ich mehrere merkwürdige Münzen und 
ein Siegel mit einer Pehlewy-Inschrift erworben und 
mit einem gelehrten Perser weitere Verabredungen 
zur Erwerbung von geschichtlichen Werken überhaupt 
und einer ausführlichen Beschreibung der südlichen 
Küstenländer des kaspischen Meeres insbesondere ge- 
troffen hatte (s. Beil. V, N° 9 — 11), verliess ich Rescht 
am 15. December. Ich blieb bis zum 17. in Enseli, des- 
sen Umgebungen ich besuchte. Die sogenannte Bastion 
setzt durch ihre Einfachheit in Erstaunen. Von grös- 
serem Nutzen wird, wenn fertig, der angefangene 
Leuchtthurm sein und den Fahrzeugen ein langes, oft 
durch die Verzógerung geführliches Suchen nach der 
Rhede ersparen. Am 17. früh ertónte der Signalschuss 


des aus Aschuradeh nach mir geschickten Dampf- 


 Schiffes Bucharez (Capt. Tawaststjern) und am 19. 
Dec. kam ich wieder in Baku an. 

Mir aber war hinsichtlich der Sprache, Geschichte 
und Geographie Masanderan's und Gilan's ein neues 
Licht aufgegangen. Räthsel, welche früher trotz aller 
Nachforschungen ungelóst geblieben waren — sie 
hörten auf solche zu sein und das was früher in tiefes 
Dunkel gehüllt war, zeigte sich jetzt in voller Klar- 
heit. Ich glaubte im Jahre 1858 mit dem vierten Theile 
der «Muhammedanischen Quellen», dieses Sammel- 
werk beendigt zu haben. Aber in Folge meiner Reise 
nach Deutschland, England und Holland im Jahre1859 
und der nach Masanderan und Gilan in dem vergan- 
genen Jahre werde ich zum wenigsten noch einen 
fünften Theil Texte herauszugeben haben und selbst 
die Übersetzungen werden von einem gewissen morgen- 
ländischen, von Ort und Stelle selbst herhauchenden 
. Duft angeweht sein. 

Der Winter war ungewöhnlich streng und verhin- 
derte wissenschaftliche Reisen in dem Kaukasus zu 
unternehmen. Überdiess hatte ich auch in Baku genug 
zu thun. Ich war mit der Anordnung meiner Papiere 
und der mitgebrachten Materialien und ganz vorzüg- 





lich der Erforschung der Tat-Sprache beschäftigt, zu 
welchem letzteren Zwecke Mirsa Abdurrahim eine 
Zeitlang täglich zu mir kam. | 
Das Tat hat keine schriftlichen Denkmale, es muss 
aus dem Munde der Eingebornen erlernt werden. 
Ich habe folgende Materialien zusammengebracht. 


1) Grundzüge einer Grammatik. 

2) Ein Glossarium. 

3) Die Übersetzung der «Erzühlungen». 
4) Volkssagen, Tat und persisch. 

5) Gesprüche. 


Ausserdem habe ich aus der Bibliothek der geogra- 
phischen Gesellschaft zu Tiflis noch ein vom Junker 
Askar-Beg und dem Lieutenant Mehdy-Kuli-Beg 
Haschembegov verfasstes Wörterverzeichniss der 
Tat-Sprache, wie sie in verschiedenen Dörfern des 
kubaischen Bezirkes gesprochen wird, zur freien Be- 
nutzung mitbekommen. ; 

Proben von der Sprache der Hebräer in Kuba und 
Derbend, welche sie selbst als Tat bezeichnen, habe 
ich später in den sogenannten Städten selbst gesam- 
melt. 

Als nicht zu verschmähende Beiträge zur Geschichte 
von Schirwan erwähne ich noch während dieses Auf- 
enthaltes in Baku fünf persische und zwei türkische 
Firmane aus der Moschee der Begräbnissstätte des 
Schaich Abu Said Abul-Chair (t 440 = 1049) in 
Baku und fünfzehn persische aus Bibi Haibet, welche 
ich von Mirsa Abdurrahim habe abschreiben lassen. 

Ich hatte mir vorgenommen sogleich beim Eintritt 
besseren Wetters nach Derbend zu gehen, als ich 
durch eine Zuschrift von Seiten der geographischen 
Gesellschaft zu Tiflis die Einladung erhielt, nach Tiflis 
zu kommen. 

Am 16. Febr. 1861 fuhr ich mit Spassky aus Baku 
aus. Wir unterliessen nicht auf dem Wege wie- 
der verschiedene Grabinschriften die uns in irgend 
einer Rücksicht bemerkenswerth schienen, abzuschrei- 
ben. Am 17. kam ich nach Schemacha, wo mir der 
Kreischef Mamikonov mit ungemeiner Freund- 
lichkeit seine thätige Beihülfe zur Ausführung meiner 
Wünsche bei meiner Rückreise anbot. Unterdessen 
versprach er mir Verzeichnisse von den in Schemacha 
befindlichen morgenlündischen Handschriften zu be- 
sorgen. Am 21. Febr. war ich in Tiflis. Fürs Erste 

23* 


359 


Bulletin de l'Académie Impériale 





hatte ich die Ehre von S. D. dem Fürsten Statthalter | 
empfangen zu werden. Dann studirte ich — was mir 
früher wegen Abwesenheit des Besitzers versagt war 
— mit dem General v. Bartholomäi seine in ihrer 
Art einzige Sammlung von Sasaniden-Münzen, welche 
allein schon eine Reise nach Tiflis werth gewesen wäre, 
und er hatte die Güte mir eine sehr beträchtliche An- 
zahl von Abdrücken der merkwürdigsten Münzen nebst 
seinen Bemerkungen, deren Ankunft ich jeden Tag 
entgegensehe, zu beliebiger Benutzung mitzutheilen. 
Ich zweifele nicht dass wenn diese Bemerkungen ver- 
öffentlicht werden, die Sasaniden - Münzkunde einen 
sehr bedeutenden Schritt vorwürts machen wird. Aus 
einer sehr seltenen persischen Übersetzung des Dio- 
skorides im Besitze des Hrn. Staatsrathes Graf liess 
ich mehrere Auszüge zum Behufe fernerer Untersu- 
chungen machen. Überdiess benutzte ich die Anwe- 
senheit des Ibrahim-Beg aus Talysch, um mit ihm 
die Grundzüge einer Grammatik des Talysch zusam- 
menzustellen. Er selbst legte ein russisch- talyschisches 
Wörterverzeichniss an. 

Da meie Abreise aus Tiflis aus besonderen Grün- 
den nicht wohl vor Anfang Aprils Statt finden konnte, 
so entschloss ich mich zu einem Ausfluge nach Kar- 
talinien, welcher mir unter Anderem auch Gelegen- 
heit darbieten konnte, mehrere Hebräer-Gemeinden zu 
besuchen. | 

Am 22. März fuhr ich aus Tiflis aus. Mein erster 
Aufenthalt war in der ehemals berühmten Hauptstadt 
Georgiens und Grabstätte der georgischen Könige, 
Mzchetha. Ich schrieb da die auf dem Grabstein der 
Königin Tamar befindliche arabische Inschrift ab und 
traf die gehörigen Anordnungen zur Erwerbung von 
Abschriften von siebenundzwanzig persischen und tür- 
kischen in der Kirchenbibliothek aufbewahrten Firma- 
nen, welche für die Geschichte Georgiens nicht ohne 
Interesse sein dürften. Von Gori fuhr ich nach Zchin- 
wal, wo ich unter Anderem auch eine Synagoge fand 
und eine Anzahl von Münzen zu erwerben Gelegenheit 
hatte. Dasselbe war in Suram der Fall. 

Nachdem ich auf dem Rückwege die merkwürdige 
Felsenfestung Uphlis - tsiche in der Nähe von Gori be- 
sucht hatte, traf ich am 27. März wieder in Tiflis ein. 

Am 12. April fuhr ich mit dem General v. Bar- 
tholomäi, welcher mich auf einen Theil meiner Rei- 

















sen in Karabagh und Schirwan zu begleiten den Ent- 





schluss gefasst hatte, aus Tiflis aus. Ich brauche nicht 
hinzuzufügen, von welchem Vortheile für mich die Be- 
gleitung dieses gelehrten Numismatikers und Archaeo- 
logen sein musste. Wir hatten den Beschluss gefasst, 
kein sich auf dem Wege darbietendes, namentlich mu- 
sulmanisches Denkmal ununtersucht zu lassen und 
ich glaube, wir haben ihn ausgeführt. 

Unser erstes Hauptziel war der Besuch der ehe- 
mals berühmten Hauptstadt von Arran, Berdaa, wo 
sich nach gewissen Angaben noch bedeutende Über- 
reste der alten Grösse entdecken lassen sollten. In 
der älteren russischen Geschichte ist Berdaa bekannt 
durch zwei Feldzüge, welche die Russen in den Jah- 
ren 914u. 944 dahin unternommen haben, und deren ` 
einen Nisamy aus Gandscha in einem Gedichte ver- 
ewigt hat. Unser Weg führte uns vor der Grabstätte 
des Adigüsel und seiner Familie vorbei. Seine Ge- 
schichte von Karabagh befindet sich in dem asiatischen 
Museum der Akademie. Aus diesem Grunde und weil 
überhaupt der Verstorbene eine merkwürdige Per- 
sónlichkeit war, hielt ich es nicht für uninteressant, 
die dort befindlichen Grabinschriften zu besitzen. Sie 
waren bald von mir und Spassky abgeschrieben. 

Am 16. April trafen wir in Berdaa ein. Einer der 
jetzigen Besitzer, Husain Aly-Beg nahm uns mit 
grosser Freundlichkeit auf und führte uns in den Ört- 
lichkeiten der jetzt verschwundenen Hauptstadt Ar- 
ran’s herum. Das vorzüglichste Überbleibsel ist ein alter 
Thurm aus dem achten Jahrhundert der -muhamme- 
danischen Zeitrechnung. Wir nahmen die an ihm be- 


findlichen auch schon fast ganz verloschenen Inschrif- 


ten nach Móglichkeit ab. Eine Abzeichnung wird we- 
nigstens dieses Denkmal, welches schnell seinem gánz- 
lichen Verfalle entgegenzugehen scheint, so wie es 
sich bis jetzt erhalten hat, in bildlicher Darstellung 
(s. Beil. IV, N° 11) der Nachwelt erhalten. ` 

Bei unserer Ankunft in Schemacha am 20. April 
fand ich die versprochenen Verzeichnisse von mor- 
genländischen Handschriften vor. Das Abnehmen ver- 
schiedener Inschriften, z. B. aus der Grabstátte des 
Pir Mikail, von den bisher fälschlich von Einigen 
für Denkmale der Schirwanschahe gehaltenen Grab- 
steinen u. s. w. übertrug ich Spassky, und fuhr mit 
dem Gen. Bartholomäi nach dem Malakanen- 
Dorf Marasy, welches früher eine bedeutende Ört- 
lichkeit gewesen sein muss, nicht allein um die in 


361 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


362 





ihm selbst befindlichen Insehriften abzunehmen, son- 
dern namentlich und vorzüglich um ein in der Nähe 
gelegenes aus der Zeit der Schirwanschahe herstam- 
mendes Baudenkmal (angeblich das Grabmal des 
Pir Baba), dessen wunderschöne Inschrift Bartho- 
lomäi zuerst richtig zu würdigen verstanden hatte, 
näher zu untersuchen. Durch einen glücklichen Zu- 
fall konnte sich der Architect Hippius aus Baku un- 
serer Gesellschaft anschliessen. Nachdem wir die Lage 
und Bauweise des merkwürdigen in einer Thalschlucht 
an Felsen angelehnten Baudenkmales so wie dessen 
schöne Inschrift bewundert hatten, wurden die Ar- 
beiten begonnen. Eine Inschrift von dem Schirwan- 
schah Schaich Ibrahim I. vom Jahr 805 — 1402 
im verjüngten Maassstab von Hrn. v. Bartholomäi 
gezeichnet, nebst einer Probe in natürlicher Grósse, 
so wie eine schöne Ansicht des übrigens schon von 
Olearius dargestellten Gebäudes, von Hippius ab- 
genommen (s. Beil. IV, N° 12), imd überdiess mehrere 
andere Inschriften aus Marasy selbst waren die Re 
dieses erfolgreichen Ausfluges. 

Am 22. April verliessen wir Schemacha. Auf dem 
Wege etwa vierzehn Werst weit, fanden wir in Pir 
Merdekan (s. Beil. IV, N° 17), ausser mehreren an- 
dern Inschriften, eine bisher, wie ich glaube, unbe- 
kannt gebliebene von dem Schirwanschah Ferruch- 
sad ben Minutschehr. 

Um unserem zweiten Hauptziel, einem ehemaligen 
Schlosse der Schirwanschahe, Chanekah, welches Hr. 
v. Bartholomäi schon im J. 1858 besucht hatte 
(s. Beil. L), näher zu sein, übernachteten wir bei den 
Nomaden Chlä zwischen den Poststationen Pascha- 
linskaja und Hadschikabulskaja. Während der Fahrt 
nach Chanekah sahen wir ganze Strecken mit jungen 
Heuschrecken bedeckt, aber auch wolkenartige Züge 
von Staaren, persischmurgsar, armenisch sariak (Sturnus 
roseus oder Pastor roseus), welche die Heuschrecken 
vernichten. Der Vogel, welcher hier mit Vereh- 
rung angesehen wird, kommt nach Bartholomäi’s 
scharfsinniger Erklärung schon im Sendawesta vor als 
Vernichter der Diwe, d. i. der Heuschrecken. Unsere 
Begleiter erzählten uns von dem Entsetzen, welches 
die Eingeborenen und alle Gläubigen vor einigen Jah- 
ren gehabt hatten, als, wie sie sagten‘, ein Franzose 
trotz aller Gegenvorstellungen eine Anzahl jener so- 
gar durch das canonische Recht (schariat) schon seit 





Jahrhunderten geheiligten Vögel schoss und mit Wohl- 
geschmack verzehrte. Nachdem wir über den reissen- 
den Pirsagat zu Pferde gesetzt waren, kamen wir 
nach einem kurzen Gange in Chanekah an. Wir gin- 
gen von einem Erstaunen zum andern über. Es ist 
in der That als ob die Wechselfälle der Zeit dieses 
Gebäude wenn auch nur in Ruinen bis jetzt, wo es 
seine Würdiger findet, hätten erhalten wollen, um von 
dem ehemals blühenden Zustande des Reiches der 
Schirwanschahe ein unwiderlegliches Zeugniss abzu- 
legen. Die innere Ausstattung der Grabstätte des Pir 
Husain Rewanan vom Jahre 684 — 1285 dürfte an 
Schónheit kaum ihres Gleichen finden und die Inschrif- 
ten mit den Namen der Schirwanschahe Feriburs 
ibn Gerschasib (641— 1243, 4); Achsitan IL ibn 
Feramurs (654 — 1256); Ferruchsad II. ibn Ach- 
sitan II. (665— 1266); Melik Kaikabus(?) (Gusch- 
tasib?) ben Achsitan (693 — 1294); und Chalil- 
ullah I. (823 — 1420) geben die erwünschtesten 
Beiträge zur Bestimmung der Regierungsjahre dieser 
Herrscher. Man sieht, der Ort war ein beliebter Auf- 
enthaltsort der Schirwanschahe, zumal da nach der 
Angabe der Bewohner des umliegenden Landstriches 
die ganze Gegend ehemals eine reich bebaute und 
reizende gewesen sein soll. Jetzt freilich bietet sie 
das Bild einer Einöde dar (s. Beil. I u. IV, N° 15). 


Nach mehreren Jahren würden wahrscheinlich 
manche jener geradezu kostbaren Inschriften ver- 
schwunden sein, da der ganze Bau in sichtbarem 
Verfall ist, wenn nieht der Fürst Statthalter Hrn. v. 
Bartholomäi beauftragt hätte für die Erhaltung 
dieser unschätzbaren Denkmale auf eine Weise zu 
sorgen, welche, wenn ausgeführt, ein dauerndes Zeug- 
niss seiner Wissenschaftsliebe bleiben, und der Stadt, 
für welehe sie bestimmt sind, eine neue in ihrer x 
einzige Zierde verleihen Viri. 


Nach zwei Tagen Arbeit verliessen wir Chanekah 
und kamen nach der Station Karatschalinskaja. Eine 
dasige Brücke ist fastnur aus Steinen mit arabischen 
Grabinschriften gebaut. Ich verfehlte nicht die merk- 
würdigsten derselben in mein Tagebuch einzutragen. 

Am 25. April fuhren wir zu dem etwa sieben Werst 
entfernten Berg Kursengi, welchen man fälschlich als 
den Ort der ehemals bedeutenden Stadt Keschtasifi — so 
sprechen es die Bewohner der Gegend aus — ansehen zu 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


364 





können glaubte, und wo man der Aussage nach auf eine 
bedeutende Ausbeute von Alterthümern, namentlich 
Steinen mit Inschriften, hoffen konnte. Aber wir fan- 
den da nur wenig Zweckdienliches. Die Steine, welche 
vielleicht merkwürdige Inschriften enthielten, sind alle 
schonin verschiedene Gegenden entführt worden, wosie 
zu Bauten verwendet werden. Auch die Steine der eben 
erwähnten Brücke sind von da genommen. Von einem 
merkwürdigen Grabsteine indessen vom Jahre 863 — 
1458, 9 nahm Hr. Hippius eine sehr gelungene Zeich- 
nung ab (s. Beil. IV, N* 16) und einige andere Steine mit 
Inschriften gehóren jetzt dem asiatischen Museum an. 

Während der Gen. Bartholomäi und Hip pius ihre 
Rückreise nach Schemacha antraten, setzte ich meine 
Reise mit Spassky nach Lenkoran fort. Am 25. 
April gelangten wir nach Salian, wo uns der Kreis- 
assessor Mehdy-Beg selbst in dem Orte herumführte 
und uns das etwa Merkwürdige zeigte. 

Am 27. April kamen wir in Lenkoran an. Ich 
säumte hier nicht meine Beschäftigungen mit der 
Talysch-Sprache fortzusetzen. Die schöne Arbeit des 
leider zu früh verstorbenen Riess über diese Sprache 
ist bekannt. Aber ich habe doch noch mehrere neue 
Hülfsmittel erworben, so dass die Sammlung derselben 
Folgendes enthält: 


1) Eine Übersetzung der «Erzählungen» von Mulla 
Asadullah. 
2) Tálysch-Gedichte von Mulla Ismail. 


OX A 1 


3) nach Ibrahim-Beg. 


e 


4) Ein Wórterverzeichniss von demselben. 


Unterdessen hatte der überaus gefällige Kreischef 
Melik Schahnasarov die nóthigen Anordnungen 
zu einem Ausfluge getroffen, welcher mir Gelegenheit 
geben sollte, mehrere von den dortigen Muhamme- 
danern hochgehaltene Grabstütten zu besuchen. So 
stand ich an den Grabstütten des Schaich Sahid, 
des Schach Dschemal und Sultan-Schäh, und des 
SultanMuhammedMaschichan. Ich hatte Sach auf 
diesem Ausfluge mich der gastfreundlichsten Aufnahme 
und Mitwirkung von Seiten des allgemein verehrten 
Greises Mir Abbas-Beg zu erfreuen, und kehrte 
sehr befriedigt nach Lenkoran zurück. (s. Beil. II 
N’ 118 — 119). 

Am 4. Mai verliess ich Lenkoran und kam am 5 
in Salian an. Ich erhielt da von Mehdy-Beg einen am 











Ausflusse des Kur gefundenen Stein mit alter ara- 
bischer Inschrift und auf seine Veranlassung, die Ab- 
schrift eines persischen Firmanes vom Schirwanschah 
Ferruch Jessar vom J.879—1474, in welchem der- 
selbe seinem Sohne Muhammed Ghasi die Lande 
von Keschtasif und Salian verleiht. Dann begleitete 
mich Mehdy-Beg zu der sieben Werst von Salian 
entfernten Örtlichkeit der ehemaligen Stadt Keschtasif. 
Dieselbe war der Sage nach von Guschtasp ben 
Lohrasp gegründet und ihr Gebiet war ein sehr be- 
deutendes und reiches. Sie wurde von den Mongolen 
im J..656— 1258 zerstört und ihre Bewohner siedel- 
ten sich in die Stadt Mahmudabad über, so dass sie 
günzlich in Verfall gerieth. Mahmudabad aber kann 
nicht von Ghasan gegründet sein, da es schon in frü- 
heren Schriftstellern z. B. der «Oriental Geography » 
erwühnt wird. Jetzt bezeugen nur noch zahlreiche 
bunte Scherben und Ziegelsteine ihr ehemaliges Da- 
sein. Ich habe davon mehrere für das asiat. Museum 
mitgebracht. An der Richtigkeit der von Hamdullah 
Kaswiny gegebenen Beschreibung des Gebietes von 
Keschtasifi aber, welches durch Canäle aus den Flüssen 
Kur und Aras bewässert wurde, könnten blos Uner- 
fahrene zweifeln. 

Auf dem Rückwege nach Daku, dem Ufer des kas-, 
pischen Meeres entlang, ohne Zweifel der ehemaligen 
Strasse von Derbend und Baku nach Salian, Lenko- 
ran u. s. w. hatte ich Gelegenheit die Inschriften 
verschiedener zur Zeit der Schirwanschahe erbauten 
Karawanseraien abzunehmen (vgl. Beil. II, N° 120 — 
121). Am 6. Mai war ich wieder in Baku. 


Am dritten Tage nach meiner Ankunft setzte ich 


‚meine Reise nach Derbend fort. Dieses Mal war ich 


begleitet vom Hrn. Architecten Hippius aus Baku. 
Der Kriegsgouverneur von Baku, Fürst C.D. Tar- 
chan-Mouravov, dessen freundliche Zuvorkommen- 
heit und Mitwirkung zur erfolgreichen Ausführung 
meiner Untersuchungen namentlich in dem bakuischen 
Gouvernement, ich nicht genug rühmen kann, hatte 
Hrn. Hippius aufmeine Bitte michzu begleiten erlaubt. 


Wir unterliessen nicht die sich auf dem Wege uns 


, | darbietenden alten Denkmale näher zu untersuchen 


und die Inschriften abzunehmen. Überdiess zeichnete 


. | mein Begleiter die merkwürdigsten der ersteren ab (vgl. 


Beil. IV, N° 19 — 21, 26). 


365 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





Am 10. Mai waren wir in Kuba, wo ich dessen 
Merkwürdigkeiten, Moscheen u. s. w. besah und Ge- 
legenheit hatte über die dasigen Hebrüer und deren 
Sprache Näheres zu erfahren. 

Auch der Weg von Kuba nach Derbend blieb nicht 
ohne Ausbeute. Wir gewannen verschiedene Inschrif- 
ten und Zeichnungen, z. B. in Achbil Piri u. s. w. 
(s. Beilage II, 125 — 27). 

Am 13. Mai kamen wir in der am Chasaren-Meere 
gelegenen, nach Einigen von Nuschirewan dem Gerech- 
ten erbauten Stadt Derbend an, an welche sich von dem 
genannten grossen persischen Herrscher an bis zu 
Peter dem Grossen herab die verschiedenartigsten 
geschichtlichen Erinnerungen knüpfen (s. Beil. IV, 
N* 22 — 25). 

Es würde in diesem gedrängten Berichte, welcher 
nur die allgemeinen Umrisse meiner Reise angeben 
kann, zu weit führen, wollte ich in die Einzelheiten 
meines Aufenthaltes in Derbend eingehen. Dank den 
Anordnungen des Stadtoberhauptes und Militairchefs 
des südlichen Daghestan G.-M. Loris-Melikov, habe 
ichdie Merkwürdigkeiten derStadt und ihrer Umgebung 
nach-Wunsch kennen gelernt, Inschriften abgenom- 
men, selbst abgeschrieben oder abgeschrieben erhalten. 
Auf meinen Ausflügen war ich meistens begleitet ent- 
weder von dem Hrn. Polizeimeister Sawitsch oder 
dem Verfasser des neuen Derbendnameh, Mirsa Ke- 
rim, welche meine Aufmerksamkeit auf Vieles richte- 
ien, was mir sonst entgangen sein würde. 

Das merkwürdige Volk der Kubätschi, welches sei- 
nen Ursprung selbst von den Frengi d. i. Europäern 
herleitet, war bisher ein Räthsel für die Geschichts- 
forscher gewesen, wie man das Nähere aus Fraehn's 
vortrefflicher Abhandlung über dieselben ersehen kann 
(Bullet. scient. T. IV, N* 75). Man sprach von dort 
befindlichen seltsamen Inschriften und hieroglyphischen 
Vorstellungen und einige Abdrücke von Inschriften 
und Nachzeichnungen, welche z. B. früher in das asi- 
atische Museum gekommen waren, waren mehr ge- 
eignet die Neugierde zu erregen als zu befriedigen. 
Ich hatte mir daher fest vorgenommen mich durch ei- 
gene Anschauung von dem Sachbestand zu überzeugen. 


Ein europäischer Reisender war zum Behufe wissen- 


schaftlicher Untersuchungen noch nicht dahin gekom- 
men. Es warnicht die Wissenschaft gewesen, welche die 


zwei Herrnhuter Grabsch und Grahl (1782) dahin. 





geführthatte. Der Militairchef von Daghestan, Gen.- 
Lieut. Fürst Melikov, hatte in Tiflis meine Bitte, die 
Abnahme der Inschriften in Kubätschi anzuordnen, mit 
augenblicklicher Zusage aufgenommen und mir sogar 
die Möglichkeit in Aussicht gestellt, das merkwürdige 
Völkchen selbst besuchen zu können, 

Ausserdem hatte ich nach meiner Rückkehr aus Per- 
sien den Entschluss gefasst, bei meiner Anwesenheit in 
Derbend mich in das etwa 50 Werst entfernte nie- 
derkaitakische Dorf Kajakent zu begeben, um die 
Grabstätte des im J. 1774 da begrabenen Akademi- 
kers Gmelin aufzusuchen. Ich war in Tiflis in meiner 
Absicht bestärkt worden durch Hrn. Akademiker Ru- 
precht, welcher dieselbe Absicht vielleicht schon frü- 
her gehegt hatte. Wir waren übereingekommen im 
Falle des Gelingens vorläufig ein bescheidenes Denk- 
mal ausHolz oder Stein setzen zu lassen und das Wei- 
tere der Akademie selbst anheimzustellen. Da Hrn. 
Ruprecht aber seine anderweitigen Reisen verhinder- 
ten naeh Kajakent zu gehen, so nahm ich die Sache auf 
mich. Ich glaubte meine Reisen mit einem glücklichen 
Ereignisse beendigt, wenn es mir gelänge, auf das Grab 
des hochverdienten Mannes, welcher in den Jahren 
1768 — 1774 fast dieselben Länder besucht hatte, 
wie ich in diesem und dem. vergangenen Jahre, aber 
der Wissenschaft zum Opfer gefallen war, ein Denk- 
mal zu setzen. 

Der Gen.-M.Loris Melikov in Derbend nahm diese 
meine Pläne mit d l dsten Freundlichkeit 
auf und seinen hochherzigen Anordnungen allein ver- 
danke ich die erfolgreiche Ausführung derselben. Der 
stellvertr. Gehülfe des kaitago-tabaseranischen Kreis- 
chefs, Artillerie-Lieut. Pjetuchov aus Jersi, welcher 
eben mit mehreren abgenommenen Inschriften aus Ku- 
bätschi zurückgekommen war, so wie der Junker Mis- 
kinov aus Derbend wurden mir zur Begleitung mit- 
gegeben. Ich fuhr aus Derbend am 15. Mai aus. In 
Welikent bestiegen wir Pferde und kamen am Abend in 
Madschalis an, wo wir jetzt so wie auch später bei un- 
serer Rückkehr bei dem Besitzer desselben, Ahmed- 
Chan-Beg die gastfreundlichste Aufnahme fanden. 
Am 16. Mai waren wir in Kubätschi. In der Wohnung 
desHasanSchabainy Muhammed-Ogly ging für uns 
das Feuer nicht aus. Wir begannen die Arbeiten un- 
gesiumt. Die HH. Pjetuchov und Miskinov waren 
im Abnehmen der Inschriften, Hr. Hippius im Ab- 





367 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


368 








zeichnen der Reliefs u. s. w. unermüdet (vgl. Beil. IV, 
N° 33—41). Die Kubätschi selbst beeiferten sich uns 
in jeder Hinsicht behülflich zu sein. Die Abende wur- 
den auf die Einziehung näherer Nachrichten über die 
Bewohner, ihre Zustände, Sprache u. s. w. verwendet. 
Wir konnten am 19. Mai in jeder Hinsicht befriedigt 
diese zuthätigen Bergbewohner verlassen. Nicht nur 
sorgsame Abdrücke von den merkwürdigsten Inschrif- 
ten, welche insgesammt arabische sind und nicht über 
das neunte Jahrhundert der Flucht zurückgehen, und 
Abzeichnungen der zahlreichen an den Gebäuden be- 
findlichen Reliefs, sondern auch Proben der Kubätschi- 
Sprache gehören jetzt dem asiatischen Museum an. 
Die Geschichte der Kubätschi dürfte durch diese Er- 
werbungen erwünschte Beleuchtungen erhalten. So 
z.B. wäre es schon nach den an Ort und Stelle ein- 
gezogenen Erkundigungen kaum einem Zweifel unter- 
worfen, dass der ihnen von Fraehn l. c. p. 42 zu- 
geschriebene Rubel nicht von ihnen herrühren kann. 
Wenn Hr. Pjetuchov seine Absicht ausführt, auch 


fernerhin seine Aufmerksamkeit den Kubätschi zu- 


zuwenden, so wird er sich dadurch ein ganz vorzüg- 
liches Verdienst erwerben. 

Auf dem Rückwege übernachteten wir in dem kai- 
takischen Bergschloss Kala-Kuraisch, bisweilen auch 
Karakuraisch und fälschlich Kirisch genannt, s. Bullet. 
l. e. pag. 37. Es war nach Mehdy- Chan's Geschichte 
im Anfange des Jahres 1735 und dann noch einmal 
im Frühling 1742 von Nadirschah eingenommen 
worden. «Die Hohlwege machten den Zugang sehr 
beschwerlich, die Seiten waren mit Wäldern und 
Hölzungen bedeckt, und nur ein einziger Fusssteig 
fand sich, der aber so enge war dass man sich kaum 


darauf halten konnte». Früher wurden da die Usmey | 


beigesetzt und ich stand an den Grabstätten des Ah- 
med-Chan, Muhammed-Chan ben Ahmed Sultan, 
Emir Hamsa Usmey ben Chan Muhammed ben 
Ahmed-Chan Usmey und Raszi Usmey ben Emir 
Hamsa Usmey ben Chan Muhammed auf dem offe- 
nen Begräbnissplatze und an der eines ehemaligen Herrn 
des Schlosses, welcher in der Moschee selbst beigesetzt 
ist. Es waren hier wiederum die Herren Pjetuchov 
und Miskinov, welche von allen diesen und andern 
Inschriften sehr gelungene Abdrücke besorgten (s. Beil. 


II. N’ 166— 171). Eine schöne Ansicht der Burg hat. 


Hr. Hippius geliefert (s. Beil. IV, N* 29). 




















Am 20. Mai waren wir wieder in Madschalis. Ich 
hatte da unter Anderem auch Gelegenheit, die dortige 
Hebräer-Gemeinde zu besuchen und eine freilich neuere 
hebrüische Inschrift an der Synagoge abschreiben zu 


| lassen. Ich konnte mich der reizenden Lage des Ortes, 


wo Gmelin i. J. 1774 herbe Tage verlebt hat, in vol- 
lem Maasse erfreuen. 

Am 21. Mai kamen wir in Welikent an. Während die 
Herren Pjetuchov und Hippius nach Kajakent ge- 
fahren waren, um die Auffindung des Grabes von 
Gmelin zuversuchen, wanderte ich mit unserem Haus- 
wirth Musstafa Hadschi-Ogly und Miskinov in We- 
likent umher und schrieb mehrere Inschriften auf dem 
Gottesacker ab. Die Inschrift an der Moschee ist leider 
zum Theil zerstórt, weil die Leute der Umgegend 
glauben, dass wenn Jemand von einem tollen Hunde 
gebissen wird und von einer solchen Inschrift etwas 
abkratzt und das Abgekratzte trinkt, er genese. Vor 
kurzer Zeit war ein solcher Fall eingetreten und so 
ein Theil der Inschrift und namentlich die Jahreszahl 
verloren gegangen. 

Am 22. Mai erhielt ich die Nachricht, dass die bei- 
den oben genannten Herren das Grab G melin's wirk- 
lich aufgefunden hatten. Ich fuhr mit dem Junker Mis- 
kinov ungesüumt selbst dahin. Jetzt ziert das Grab 


ein hölzernes Kreuz mit der von uns vieren einge- 


schnittenen Inschrift: Akademiker. Gmelin T 27 


Jun. 1774. (Akageuuks l mesnu y 27 Inn. 1774). 


(s. Beil. II, N° 31; St. Petersb. Zeit. N° 166; C. Il. 
Bba0voecru N° 179 u. KarkazB N° 68.) 

Noch an demselben Tage kamen wir nach Derbend 
zurück, welches ich einige Tage darauf mit den ange- 


nehmsten Erinnerungen verliess. 


Während meines zweiten Aufenthaltes in Kuba hatte 
ich Gelegenheit den Gen.-Maj. Dschafar-Kuli- Aga, 
den Bruder des verstorbenen Abbas-Kuli- Aga zu 
sehen, von welchem ich die freundlichsten Verspre- 
chungen hinsichtlieh eines von seinem Bruder hinter- 
lassenen handschriftlichen Werkes über die Geschichte 
des Kaukasus (s. Bullet. hist. phil. T. VII, S. 46), und 
der von demselben besessenen Sammlung von morgen- 
ländischen Handschriften erhielt. 

Am 30. Mai traf ich wieder in Baku ein, wo 
Spassky während meiner Abwesenheit sich mit dem 
Abnehmen muhammedanischer Inschriften beschäftigt 
hatte, während Hr. Dr. Kirsten genaue Abdrücke von 


369 





des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


370 





fünfzehn in Ateschgah befindlichen indischen Inschriften 
besorgte. Ich aber fuhr mit Hippius nach dem Dorfe 
Schichaly, etwa sieben Werst von Baku, nach der Grab- 
stätte der Bibi Haibet, wo wir die an den dasigen Ge- 
báuden befindlichen Inschriften abnahmen (s. Beil. II. 
N° 96—98) und mein Begleiter eine schöne Ansicht des 
Ortes zeichnete (s. Beil. IV, N* 10). Die Geschichte 
der Bibi Haibet (Tat und persisch) ist in den von Mirsa 
Abdurrahim zusammengestellten Volkssagen mit- 
getheilt. Die zwei letzten Tage meines Aufent- 
haltes in der gastfreundlichen Hafenstadt benutzte 
ich unter Anderem dazu, um die Münzsammlung des 
Hrn. Sliwizky noch einmal durchzusehen, welche 
um so merkwürdiger ist, als ihr ganzer Bestand aus 
in Transkaukasien selbst gefundenen Münzen zusam- 
mengesetzt ist, welche schon allein von dem Dasein 
der verschiedenen früheren Dynastien von den Sasa- 
niden an bis auf neuere Zeiten herab unwiderlegliche 
Zeugnisse ablegen würden. Sie würden geradezu er- 
lauben den Abriss einer Geschichte des Kaukasus nach 
den verschiedenen Herrscherfamilien zusammenzustel- 
len. Zwei«goldene Chalifen vom J. 79 eröffnen würdig 
die Reihe der musulmanischen Münzen. Eine Gold- 
münze des Chalifen Mustain, Sermenra’ a. 251 be- 
findet sich im Besitze der Bar. v. Tornauw. 

Am 5. Juni bestieg ich den der Gesellschaft «Kav- 
kas i Merkurii» angehörigen Schooner Tamara (Capt. 
Müller), um nach Astrachan abzugehen, wo ich am 
11. Juni ankam. Von der Tamara gilt dasselbe, was 
ich früher von der Kama, welche mich von Astrachan 
nach Baku gebracht hatte, gesagt habe. Vorher hatte 
ich noch Gelegenheit gehabt, das prachtvolle, dersel- 
ben Gesellschaft angehörige Dampfschiff «Barjätinsky» 

.zu besehen, welches neben anderen zu regelmässigen 
Reisen auf dem kaspischen Meere bestimmt ist. In 
der That wird sich die genannte Gesellschaft ein un- 
schätzbares Verdienst durch die Unterhaltung einer 
regelmässigen Dampfschifffahrt erwerben. Es war frü- 
` her vorgekommen, dass Reisende und Güter Wochen, 

. ja Monate lang vergebens auf eine sichere Beförde- 

rung gewartet hatten. Ich brauche nicht zu erinnern, 
welchen schädlichen Einfluss dieser Umstand auf Han- 
del und Wandel ausüben musste. Und doch ist das 
kaspische Meer von unberechenbarer Wichtigkeit für 

Russland und verdient einer um so ernsteren Beach- 

tung, als ein in Persien lebender Beamter einer euro- 
Tome IV. 





päischen Grossmacht offen die Ansicht ausgesprochen 
hat, dass mit dem Besitze von Enseli die Herrschaft 
über das ganze kaspische Meer eng verbunden sei. 

Am 14. Juni fuhr ich auf dem Dampfschiff Kupez 
nach Nishnij-Novgorod ab. Ich stieg da am 21. Juni 
aus mit warmem Danke für die mir von Seiten jener 
Gesellschaft im Interesse der Wissenschaft zu Theil 
gewordenen Gefälligkeiten. Am 26. Juni kam ich auf 
den Dampfschiffen des «Samolet» in Twer, am 27. mit 
der Eisenbahn in St. Petersburg an, nach einer Ab- 
wesenheit von zehn Monaten und zehn Tagen. 

Ich hatte mich wührend der ganzen, nicht durch- 
gängig gefahrlosen, oft mühevollen Reise der verbind- 
lichsten Zuvorkommenheit und Unterstützung von Sei- 
ten der hohen Behörden und wohlthuendsten Gast- 
freundschaft und Dienstfertigkeit der übrigen Bewoh- 
ner jeglichen Standes und jeglichen Glaubens, Christen 
und Musulmanen u. s. w. zu erfreuen gehabt, und wenn 
vielleicht der römische Dichter zu seiner Zeit Recht 
hatte, den Kaukasus inhospitalis zu nennen, so habe 
ich gerade das Gegentheil gefunden. Selbst das sonst 
durch seine Stürme.verrufene kaspische Meer schien 
sich mir gefällig erweisen zu wollen. Auch die Be- 
wohner Masanderan's und Gilan's, welche in mir doch 
nur den russischen Beamten erblickten, der keines- 
weges blos der Wissenschaft wegen gekommen sei 
— denn welcher Nicht-Derwisch wird der Wissenschaft 
(ilm) wegen eine so weite, beschwerliche, oft gefahr- 
volle und kostspielige Reise unternehmen? — zeigten 
sich im Allgemeinen von einer von mir nicht erwar- 
teten Gefälligkeit und Dienstwilligkeit und die Beweg- 
gründe dazu waren gewiss nicht die blanken Ducaten 
allein, obgleich sie auch dort, wie überall, einen be- 
sonderen Reiz haben. Und alle diese Umstände zu- 
sammengenommen haben wesentlich dazu beigetra- 
gen, dass ich den mir obliegenden Pflichten, soweit es 
Zeit und Mittel erlaubten, bis zu einem gewissen 
Grade habe nachkommen können. ` 

Die Geschichte und Geographie des Kaukasus wa- 
ren schon seit Jahren eines meiner Lieblingsstudien 
gewesen. Ich habe auf dieser Reise Gelegenheit ge- 
habt, das darüber von Anderen und mir Herausgege- 
bene an Ort und Stelle zu prüfen, z. B. in Schemacha, 
Berdaa, Baku, Derbend, Tiflis, Guschtasfi, Gandscha, 
Kubätschi u. s. w., zu ergänzen, zu berichtigen. Die 
Manen der Schirwanschahe schienen mit besonderer 

24 


371 


Bulletin de l'Académie Impériale 


372 





Huld über mir zu walten. Eine zweite Ausgabe des 
«Versuchs einer Geschichte der Schirwanschahe » 
würde von dem eben Gesagten Zeugniss ablegen. 
Auch die «Geschichte Schirwan’s unter den Statthal- 
tern und Chanen» würde nicht leer ausgehen. Das- 
selbe gilt, wie schon oben angedeutet, auch hinsicht- 
lich der Geschichte und Geographie Masanderan’s 
und Gilan’s. Ausser den in meinen Tagebüchern nie- 
dergelegten Bemerkungen der verschiedensten Art 
führe ich als besondere Ergebnisse und Erwerbungen 
meiner Reise an: 

I. a) Fürs Erste genügende Hülfsmittel zur Kenntniss 
der masanderanischen, gilanischen, Talysch- und Tat- 
Sprache. 

: Die masanderanische Sprache oder vielmehr die in 
Masanderan gesprochenen Mundarten sind freilich 
durch diese meine Erwerbungen nicht erschöpft. In 
mehreren Gegenden und Dörfern sollen noch abwei- 
chende Sprachen oder Mundarten zu hören sein, so 
auch, wenngleich in geringerem Maasse in Gilan, z.B 
in Rudbar. Aber zu einer erschöpfenden Arbeit dar- 
über sind voraussichtlich Jahre nöthig, da Klima und 
andere Verhältnisse beständig hindernd und hemmend 
in den Weg treten können. Wer so etwas unternähme, 
. könnte leicht in den Fall kommen, dass ihm, wie 
Gmelin, nach einer Reihe von Jahren von einem 
glücklicheren Reisenden ein Denkmal auf sein Grab ge- 
setzt würde. Eingeborenen aber, welchen man mit 
wenigen Ausnahmen nur schwer, wenn überhaupt, 
begreiflich machen kann, was z. B. der Infinitivus sei, 
können zu solchen Forschungen kaum mit Erfolg ge- 
braucht werden. 


b) Proben der Sprache der Hebräer in Kuba und 
Derbend. 

c) Eine Probe von der Sprache der Kubátschi. 

d) Declinationen und Conjugationen der kankani- 
schen Sprache, welche in dem ehemaligen freien 
Tabaseran und dem etenischen Bezirk des süd- 
lichen Tabaseran gesprochen wird. (Fpamwaru- 
yeckig npaBmJa 4acteï m gacrmmb phun Kanran- 
CKATO A3bIKa (KaHkaHCKHM' A3BIKONb TOBOPATL 
KuTe.in ÖbIBMeü bo15noit Ta6asapann u Irenckaro 
moraıa umrHel Taóacapamm.) Eine Darbringung 
des derbendischen Polizeimeisters, Hrn. Sa- 
witsch. 





II. a) Eine geographische Beschreibung der südlichen 
Küstenstriche des kaspischen Meeres: «Bemer- 
kungen über das südliche Ufer des kaspischen 
Meeres (nebst Karte) von Melgunov». 3ambua. 
uis o 1;&HOM'b Geperb Kacniäckaro mopa. l'pa- 
ropis MezxbryHoBa. 


b) Eine ausführliche Beschreibung der Provinzen 
Asterabad , Masanderan, Gilan u. s. w. Persisch (s. 
Beil. V, N 11). 


Beide Schriften zusammengenommen geben — ich 
glaube es ohne Übertreibung sagen zu kónnen — ein 
geographisches Bild dieser Länder, wie wir es bis 
jetzt noch nicht gehabt haben. Eine richtige Karte 
fehlte durchaus; die schóne von Riess angelegte ist 
leider noch nicht veróffentlicht. Kurz, im Ganzen galt 
immer noch das was Fraehn i. J. 1829 in seinen 
«Untersuchungen zur Aufhellung der Geschichte Taba- 
ristan's» u. s. w. gesagt hat: 

«Die südlichen Küstenländer des Kaspischen Meeres, 
Masanderan und Gilan nebst den hinter ihnen an und 
im Gebirge gelegenen Taberistan und Deilem gehóren 
zu den Gegenden Asiens, welche dem Freunde und ` 
Forscher des Alterthums ein vielseitiges Interesse 
darbieten. Sie sind ein classischer Boden für die Alt- 
Persische Sagengeschichte, in ihnen ist der Schau- 
platz von einer Menge Scenen, welche Ferdausy in 
seinem Schahname schildert, in ihnen war der Lieb- 
lingssitz der gewaltigen Diwen; zwischen den ‘unzu- 
günglichen Bergen zeigt man noch jetzt ihre ehema- 
ligen Behausungen, und noch jetzt will man die gi- 
gantische Tochter des Diwi sefid oder weissen Dämons, 
den Rostem verfolgte, dort sehen. Diese Länder sind 
überdiess für die Geschichte des Zoroastrismus nicht . 
minder als für die des Muhammedanismus interessant, 
und höchst auffallend die ee, welche von bei- 
den dort sichtbar wurden. 

Aber diese Länder sind uns bisher in geographischer 
sowohl als bistorischer Hinsicht mehr, als man glau- 
ben mögte, unbekannt geblieben. Die geographischen 
Notizen über sie, welche wir bei ältern Muhammeda- 
nern finden, sind in einem hohen Grade unbefriedigend, 
und die, welche uns neuere Europäische Reisende 
Olearius, Hanway, Gmelin, Forster, Trezel, 
Morier, Ouseley und zuletzt Fraser geliefert, be- 
treffen nur den Küstenstrich und die durch denselben 


373 


des Seiences de Saint- Pétersbourg. 


374 





laufende Heerstrasse Abbas des Grossen, von den Ge- 
birgsgegenden im Süden hingegen fast nur ein Paar 
durch selbige sich windende Engpisse.» 

Die Geschichte der in Rede stehenden Länder hat 
zwar seitdem einen Riesenschritt vorwürts gemacht, 
nicht aber so die Geographie trotz der vortrefflichen 
Arbeiten des unsterblichen Ritter. Durch die beiden 
genannten Schriften werden jedenfalls bedeutende 
Lücken ausgefüllt werden. 


Notizen über Naphtha, Kirr und Gasquellen auf der 
Halbinsel Apscheron und deren Benutzung von 
D. Kirsten. 


III. Eine grosse Anzahl in meine Tagebücher einge- 
tragener literar-historischer Notizen über mor- 
genländische Werke und deren Verfasser. 

IV. a) 156 Abdrücke von 136 arabischen, 19 persi- 
schen und 1 arab.-pers. Inschrift aus Masanderan, 
Gilan, Talysch, Baku, Derbend, Kubütschi, Kala- 
Kuraisch u. s. w. (s. Beil. II). 


In dine serie? welche sich zum Theil durch 

ichnen, liegt ein reicher Schatz 
von Eslàaterungeri und Aufklärungen zur Geschichte 
Masanderan’s, Gilan’s, der Schirwanschahe, der schirwa- 
nischen Statthalter und Chane, der Sefiden, der Kubä- 
ischi, der kaitakischen Chane oder Usmey u. s. w. und des 
Musulmanismus auf dem Kaukasus überhaupt. Frähn 
und Chanykov,deren hohe Verdienste namentlich hin- 
sichtlich der musulmanischen Archäologie des Kauka- 
sus meiner Erwähnung nicht bedürfen, haben bewiesen, 
von welchem Werthe solche Inschriften sein können. Ich 
darf es aber nicht mit Stillschweigen übergehen, dass 
sich trotz der vielen von dem zuletzt genannten Ge- 
lehrten und mir in den kaukasischen Landen gesam- 
melten Inschriften noch eine bedeutende Anzahl auffin- 
den lässt, welche ungeachtet der Sorge, welche jetzt von 
Seiten der Behörden der Erhaltung derselben zugewen- 
det werden dürfte, doch früher oder später durch die 
Unbill des Wetters und andere Ursachen verschwin- 
den werden, wie das z. B. schon in Berdaa, Schamkor, 
Marasy, Schemacha, Baku, Derbend u. s. w. geschehen 
ist.. Der von Chanykov in den Verhandlungen der 





Q(QUUODUAI 


orientalischen Abtheilung der Kaiserl. archäologischen 


Gesellschaft(Tpyası socrounaro ora baenia Hur. Apxeoi. 





O6mecrsa. Hacre IT, sun Li. C. II. 1855) S. 168 folgg. 
beschriebene merkwürdige Grabstein vom J. 469 
(= 1076 —7) war bei meiner Anwesenheit in Der- 
bend in einem Brunnen vermauert, unzugünglich. Auch 
der jetzt im asiatischen Musa geborgene ‘grosse 
Stein — er wiegt über 24 Pud — 960 Pfund — aus 
Buzowna hatte, als ich ihn in Empfang nahm, schon 
einzelne Theile der schónen Inschrift verloren und 
namentlich kann es bis auf weiteres zweifelhaft sein, 
ob die Jahrzahl 653 oder 753 sein soll. Es ist im 
Interesse der Wissenschaft zu wünschen, dass solche 
Inschriften wenigstens in getreuen Abdrücken für die 
Wissenschaft erhalten bleiben und solches würde we- 
der mit allzu grossem Zeitaufwand noch übermüssigen 
Kosten zu bewerkstelligen sein. Ich kann diese Ange- 
legenheit der Akademie nicht genug ans Herz legen. 

Ein besonderes Verzeichniss der mitgebrachten In- 
schriften mit den nóthigen geschichtlichen und geo- 
graphischen Erläuterungen u. s. w., so wie einen Be- 
richt über seine in meinem Auftrage unternommenen 
Reisen zum Behuf des Abnehmens derselben hat Spas- 
sky verfasst. 


b) Neun abgeschriebene hebräische Inschriften (aus 
neuerer Zeit) aus Zchinwal, Derbend und Madschalis. 

c) 15 indische Inschriften aus Ateschgah bei Baku, 
von Hrn. Dr. Kirsten, damals in Baku, abge- 
nommen (nebst Bericht). 

V. Zu näherer Erläuterung dieser Inschriften so wie 
zur Topographie und Ethnographie des Kaukasus 
dienen die von Hippius verfertigten Zeichnun- 
gen (s. Beilage IV). 


Dem asiatischen Museum sind an Handschriften, 
Münzen, Steinen und anderen Gegenständen zuge- 
kommen: 

A. Handschriften. 

1 arabische, 12 persische, 1 tatarische, 1 indische. (s. Bei- 
lage V.) 

Bruchstück eines kufischen Koranes (Sur. VI, 93 — 
VII, 68), Geschenk des Mirsa Kerim in Der- 
bend. 

Zwei Nachzeichnungen aus kufischen Koranen, von 


Mirsa Ibrahim in Rescht. is 


375 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


376 





50 persische und türkische Documente aus Mzchetha, 
Baku, Bibi Haibet, Salian und Maschichan. 

Verzeichnisse von morgenländischen Handschriften in 
Schemacha. 


` Eine tatar. Notiz über Schaich Mikail in Schemacha. 


Eine persische Notiz über Keladsch- Meschhed in Bar- 
furusch, von Muhammed Ssadik. 

Auszüge aus einer persischen Übersetzung des Dios- 

| korides. 

Die Geschichte der Stadt Guschtasfi, auf Verlangen des 
salianischen Kreisassessors Mehdy-Beg zusam- 
mengestellt von dem alidischen Schaich-ul-Islam 
Achund Ahmed Husainsadeh. Russische Über- 
setzung. Das eine Exemplar wurde mir von Meh- 
dy-Beg selbst, das andere von dem Gehülfen des 
lenkoranschen Kreischefs, Zeralov übergeben. 

3 neusyrishe Papiere mit persischer Übersetzung. 


B. Münzen. 


47 musulmanische 9 Kupf., 32 Silb. und 6 goldene. 
Letztere sind vom 1) Buwaihiden Rukn-eddaula 
a. 343 — 954. 2) Samaniden Nuh b. Manssur, 
Nischapur, a. 367 = 977. 3) Ghasnewiden 
Masud. 4) Seldschuken Abu Schidscha Alp- 
Arslan, Ahwas, 456 — 1064. 5) eine indische 
aus Lucknau, a. 1268 — 1851, 2. 6) ein per- 
sischer Tuman von dem jetzigen Schah Nassir- 
eddin, in meiner Gegenwart «in dem Reichsitz 
von Tabaristan», d. i. Barfurusch a. 1277 — 1860 
geprägt. 
Die übrigen sind Chalifen, Ilchane, 1 Owaiside, Sel- 
dschuken, neupersische etc. 


18 Sasaniden: Kuwad, Chosrau I. und IL, Jesde- 
gird I. und IL, Walagesch, und 2 gegossene, 
also nachgemachte (in Messing und Silber). 

17 tabaristanische: F erchan, Churschid, dieStatthal- 
ter: Dscherir, Said, Sulaiman (3 Exempl.) und 
mehrere ohne Namen des Prügherrn. 

1 gegossene Silbermünze von einem Perserkönig zur 
Zeit der ersten Sasaniden mit semitischer Inschrift. 
Geschenk des Hrn. v. Bartholomäi. 

2 georgische. 

19 nicht muhammedanische: Arsaciden u. s. w., wel- 
che in das allgemeine Münzcabinet übergehen. 





Diese Münzen sind theils angekauft, theils ge- 
schenkt. Die Namen der Geber sind: 1) in Barfu- 
rusch: Rudakov 1 gold. 2) Rescht: Vlasto 10 (3 
gold.); Mirsa Ibrahim 2. 3) Salian: Mehdy-Beg 3. 
4) Baku: Bar. Tornauw jun. 1; Dr. Kirsten, Kap- 
kov, Rajevsky, je 1. 5) Tiflis: Gen. Bartholo- 
mäi 2; Melgunov 3; S. Al. Nadeschin 1. 6) Der- 
bend : Polizeimeister Sawitsch 13; Mirsa Kerim 1; 
Moschenevsky 1. 7) Lenkoran: Mir Abbas-Beg 
2; Ibrahim- Beg 1. 8) Berdaa: Mir Aly-Beg 1. 


C. Steine, Ziegelsteine und Scherben. 


mit und ohne Inschriften aus: 1) Aschref 2. 2) Amul: 
Grabstein des Abul- Kasim b. Abul- Mahasin el- 
Rujany mit einer Inschrift vom J. 514— 1120, Ge- 
schenk des Hrn. Melgunov, nebst Bericht. 3) Mesch- 
hedi-Ser (mit Inschr.) 3. 4) Kursengi (it.) 4. Einer der- 
selben, so wie ein anderer grosser Stein mit arabi- 
scher Inschrift (Schahmelik-Salar) a. 653 (?) aus 
5) Buzowna auf der apscheronschen Halbinsel, nebst 
Berichten über beide, sind Geschenke des Staatsrathes 
Spassky, welcher den zuletzt genannten Stein auf 
Anrathen Chanykov's nach Baku hatte bringen las- 
sen. 6) Salian (mit Inschr.), Geschenk des Mehdy- 
Beg. 7) Chanekah (mit Inschriften). 8) Guschtasfi. 9) 
Schamkor. 


26 Mosaiksteine aus der Kuppel der Sophienmoschee 
in Constantinopel. Geschenk des Stabscapitains 
Ogranowitsch in Tiflis. 

24 Carneole und a. mit theils eingeschnittenen, theils 
aufgeschriebenen arabischen Inschriften. 

3 Carneole mit verschiedenen Darstellungen und einer 
mit einer arabischen Inschrift. Geschenk des Hrn. 
Melgunov. 

1 Amulet mit dem Namen der zwölf Imame. Geschenk 
des Mir Aly-Beg in Berdaa. 

Staniolabdrücke von 6 (3 mit pehlewy und 3 mit 
arabischen Inschriften) aus Hamadan herrühren- 
den, jetzt in einem Armbande der Frau Baronin 
v. Tornauw in Baku befindlichen Steinen. 


D. Andere Seltenheiten, 


6 bronzene Alterthümer aus Hamadan. Geschenk des 
Hrn. v. Bartholomäi. 


377 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


378 





1 «Gui» genannter Brustschmuck der Jüdinnen in 
Kuba. 

1 Rami, d. i. Instrument zum Errathen verborgener 
Dinge. 


Ich bringe dem asiatischen Museum Folgendes dar: 


1) Verschiedene Frauenzierathen und Instrumente 
aus Masanderan, z. B. ein Beil (Tabar), von des- 
sen häufigem Gebrauche nach Einigen Tabaristan 
den Namen erhalten haben soll. Und in der That 
fiel es mir sogleich bei meinem Eintritt in Ma- 
sanderan, d. i. Tabaristan auf, wie fast kein Land- 
mann ohne jenes Werkzeug zu sehen war. Wenn 
man mich damals gefragt hätte, wie man das Land 
nennen solle, so würde ich wahrscheinlich ohne 
weiteres geantwortet haben: das Land der Beile, 
Tabaristan. 

2) Zwei Glasfläschchen und zwei kleine Glasröhren, 
beim Bau einer armenischen Kirche in Derbend 
gefunden. Geschenk des G.-M. Loris-Melikov 
an mich. 

. 3) Drei persische Briefe von Mirsa-Ibrahim in 
Rescht an mich. 

4) Zwei Empfehlungsschreiben für mich nach Fumen, 
der eine von Nassrullah Massum, der zweite 
vom Rukn-eddaula, d. i. Schahsadeh Arde- 
schir Mirsa, Gouverneur von Gilan. 

5) Eine persische Kaside an mich von Mirsa Nassr- 
ullah in Barfurusch. 

6) Zwei arabische Zuschriften an mich von den Schü- 
lern der Schule und dem Suchta Isa in Kubätschi. 

7) Eine desgl. aus Kala-Kuraisch. | 

8) Abschrift von zwei arabischen Briefen, in meinem 
Namen an die Kubätschi und Ahmed Chan-Beg 
in Madschalis gesandt. 

9) Eine persische Karawanserai-Rechnung. 

10) Eine russisch-persische Vorschrift von Seiten des 
lenkoranschen Kreischefs Melik Schahnasarov 
für meine Reise von Lenkoran nach Salian. 

11) Persische Erklärung von Seiten Nikol. Alex. No- 
vosselsky's, Chefs der Gesellschaft Kavkas ı Mer- 
kurii hinsichtlich der Beförderung von Passagie- 
ren und Waaren (gedruckt). 

12) Zuschrift von Mirsa Abdurrahim in Baku an 
den Schaich Dschawad in Bibi Haibet. 


en 





BEILAGE I. 


(Extrait d'une lettre de M. de Bartholomüiécrite en 1858.) 


Ayant toujours en vue vos recommandations con- 
cernant les monuments et les inscriptions qui peuvent 
encore ajouter à la somme de nos connaissances sur 
l’histoire des Schirvanschahs, j'ai profité de mon 
dernier voyage dans le Schirvan (aoüt 1858) pour 
visiter quelques localités de cette province qui, à ce 
qu’il me semble, n'avaient pas encore été explorées 
par nos voyageurs archéologues. Les renseignements 
sur ces localités m'ont été données à Schamakha par 
M. Slivitzky [actuellement à Bakou D.], employé 
civil attaché à la personne du gouverneur et ama- 
teur zélé de la numismatique, comme aussi des autres 
antiquités locales. 

M. Slivitzky me montra quelques copies d'inscrip- 
tions faites par les moullas, et je fus aussitót frappé 
d'y reconnaitre des noms connus de Schirvanschahs; 
mais me méfiant toujours des copies qui sont prises 
par les moullas, je les examinai fort attentivement, et 
cet examen me prouva qu'il était indispensable de 
vérifier les inscriptions sur les lieux puisqu'il était 
fait mention, entre autres, d'un personnage tout-à-fait 
imaginaire, d'un prétendu Schirvanschah Djélal-ed- 
din, fils de Scheikh Ibrahim, avec le date 150 H. 
(vergl. Beil. II, N° 93). Néanmoins les renseignements 
sur les localités op sont situées ces ruines historiques 
étaient précieux pour moi, et je m'empressai de les 
mettre à profit. 

La plus importante, comme aussi la plus riche en 
inscriptions, se nomme Khanékah [elöls]. Elle est 
située assez loin de toute espéce de route et à une 
centaine de verstes de Schamakha, à l'est de la route 
qui mène à Salian; pour y parvenir, il faut quitter la 
grande route à la 4™° station, nommée Hadji Kaboul, 
d’oü on traverse une gorge de monticules pour arriver 
à une quinzaine de verstes dans la direction de l'est 
au grand village Nijni-Navahi; jusque-là on peut en- 
core aller sur roues, mais de Navahi à Khanékah il 
faut aller à franc étrier à travers champs, une quin- 
zaine de verstes dans la direction NO. On doit 
franchir, tous les !00 ou 200 pas, des canaux d'ir- 
rigation assez larges et profonds, ce qui retarde consi- 
dérablement la course; les ondulations du terrain sont 


379 


Bulletin de l'Académie Impériale 





telles qu'on ne peut apercevoir les ruines, ni méme 
ie minaret de Khanékah, que lorsqu'on y est arrivé. 
Mais alors elles se présentent subitement à la vue, et 
pour donner une idée de l'aspect d'ensemble de ces 
ruines, j'en ai crayonné une esquisse faite bien à la 
háte, à cause de la chaleur, qui était intolérable dans 
cette vallée brûlée par le soleil d'aoüt. 

Toute la vallée depuis Navahi jusqu'à Khanékah 
est garantie des vents du nord, de l'est et de l'ouest, 
par de petites chaines de hauteurs, et les ruines mémes 
sont dominées par une montagne qu'on nomme Hé- 
rami-Kouh ou Kouh Hérami, à cause des fréquents 
brigandages qui s'y commettaient dit-on dans le siècle 
passé. La vallée est fertilisée par une irrigation trés 
copieuse, et la végétation y prospère dans les endroits 
cultivés, mais les ruines présentent un aspect des plus 
tristes, auquel contribue encore un immense cimetiére 
qui les entoure de tous les cotés; par son étendue et 
par le nombre prodigieux de pierres tumulaires qui 
couvrent tous les environs, on peut juger combien 
cette contrée était jadis peuplée. 

Les ruines sont entourées d'une tranchée enceinte, 
percée de meurtrières. Une grande partie de cette en- 
ceinte, comme aussi des édifices qu'elle enclavait, ne 
présentent plus qu'un amas de décombres; cependant 
quelques édifices sont encore conservés, entre autres 
le minaret, la grande mosquée en forme de salle basse et 
un appartement qui renferme le tombeau d'un saint 
personnage; le reste des constructions est dans un si 
triste état de conservation qu'il est méme difficile d'en 
déterminer au juste la destination primitive; cepen- 
dant il y a des vestiges d'une grande salle d'audience 
(divankhané), d'une assez grande écurie et des apparte- 
ments intérieurs ou de l'endéroun. Tous ces édifices 
étaient séparés par de petites ruelles, qui sont entié- 
rement encombrées de débris. 

Le minaret semble étre la partie la plus ancienne 
de toutes ces constructions. Il est d'une forme lourde 
et peu élégante, mais les murs ont conservé le plus 
grand nombre des inscriptions. La mosquée n'a au- 
cune apparence du dehors, et on y entre par une porte 
basse, mais elle est d'une richesse d'ornementation 
remarquable à l'intérieur; le mur qui indique la blé 
est tout couvert de moulures badigeonnées à la chaux, 
mais formées de gros caractères koufiques enchevé- 
trés; ces moulures colossales servent d'encadrement 





























à une espèce de niche haute de trois archines et large 
de deux, toute recouverte en mosaique de fayence, 
des couleurs les plus vives et avec des dorures. L’es- 
pèce d'ornement qui prédomine dans toutes ces ara- 
besques est une étoile hexagone, formée de deux 
triangles équilatéraux entrelacés, dont les lignes con- 
tiennent des inscriptions pieuses tirées du Koran et 
en caractéres aussi fins que dans les manucrits. Ces 
ouvrages de briques emaillées sont les plus beaux 
qu'il me soit arrivé de voir dans ce genre méme dans 
les mosquées de Kazbin et de Soultanié. 

Le goumbaz est placé tout prés de la mosquée et 
on y entre par un petit couloir voüté; au milieu on 
voit le tombeau du saint, mais il a été profané, comme 
l'attestent les pierres et les dalles amoncelées en bas 
et pour la plupart brisées: tous les murs comme la 
voüte sont recouverts intérieurement de briques faien- 
cées, où le vert clair et le violet foncé prédominent. 
Les ornements sont moins riches que dans la mosquée, 
mais une longue inscription fait le tour de cet ap- 
partement, comme une ceinture à hauteur d'appui; la 
lumière entre par une seule petite fénétre étroite et 
placée assez haut pour donner à ce crépuscule un ca- 
ractère mystérieux. Le tombeau formait au milieu de 
cette chambre une élévation carrée, et il était tout re- 
couvert de briques faiencées d'une richesse et d'une 
finesse remarquable etc. 

Der Weg, den wir dieses Mal nach Chanekah ein- 
geschlagen hatten, war ein anderer als der früher von 
dem gelehrten Archäologen gewählte. Von den schö- 
nen Porcellansteinen gehören jetzt einige dem asiat. 
Museum an, und sind wohl geeignet eine allgemeine 
Vorstellung von der Pracht des Ganzen zu geben. Die 
von Hrn. Hippius gelieferte Ansicht von Chanekah ist 
vollkommen gelungen (s. Beil. IV, 16). Den obigen 
Auszug aus dem Briefe des Hrn. v. Barth olomäi aber 
habe ich deshalb mitgetheilt, weil vielleicht bald von 
Chanekah und dessen Inschriften an andern Orten die 
Rede sein dürfte. 


———— 


BEILAGE Il. 


Inschriften in natürlieher Grósse. 


A. Masanderan, 
I. Barfurusch. 


1) Von Keladsch - Meschhed, mit den Namen der 12 


3851 


des Sciences de Saint -Pétersbourg. 


382 





Imame. Name: Muhammed Neddschar (der 
- Zimmermann). 

2) Baumeister: Husain ben Ustad Ahmed Ned- 
dschar. Muharrem a. 890 — Dec. 1484, Jan. 
1485. 

3) Seyid Aly ibn Seyid Kemal-eddin el-Amuly. 

4) Aus dem Koran LXI, 13. 

5) Persische Inschrift in der Karawanserai der trans- 
kasp. H. Gesellsch. a. 1114 — 1702. 

II. Grabstátte des Imamsadeh Sultan Muham- 
med Tahir. 

6) Grosse persische Inschrift von J. 875 — 1470. 
Namen: a) Tahir ibn Imam Musa Kasim. b) 
Emir Murtesza el-Husainy [ben Seyid Aly, 
Enkel des Seyid Kemal-eddin, welcher in Sari 
herrschte und Grossenkel des berühmten Seyid 
Kawam-eddin I., genannt Mir Busurg, des 
Ahnherrn der meisten masanderanischen Seyide]. 
c) Emir Muhammed el-Husainy Sohn u. Nach- 
folger des Seyid Murtesza. d) dessen Sóhne: Emir 
Abdulkerim u. Emir Abdurrahim. e) Seyid 
Raszi-eddin el-Husainy. f) Baumeister: Mau- 
lana Schems-eddin ben Nassrullah el-Mu- 
tahhery. 


III. Grabstätte des Seyid Mir Keram in Bendepæ. 
i 7) Aus dem Koran II, 256 u. s. w. 
IV. Lamsu- Kela. 

8) Aus der Grabstätte des Imamsadeh Muslim. 


Namen: Derwisch Schems-eddin (Muham- 
med?) Galisch. Baumeister: Aly Ahmed. 


V. Ablei Hasan- Kela. 


9) Aus der Grabstätte des Imamsadeh Muham- 

med. Sur II, 256. 

10) Persische Sea 

11) Erneuerer: Muhammed Kasim. Schreiber: Ab- 
dulasim Mehdy. Baumeister: Muhammed Ta- 
ky ibn Muhammed Jusuf Masanderany. 

12) Überlieferung (hadis). 

13) Gebet über Muhammed. 


VI. Meschhedi-Ser. 


Inschriften aus dem Grabgebäude (Astaneh) des 
Imamsadeh Ibrahim Abu Dschewab, Sohnes 
des Imam Musa Kasim. 





14) Namen: Seyid Asis ben Seyid Schems-ed- 
din Babulgan..Baumeister: Ustad Muhammed 
ben Ustad Aly el- Neddschar el-Rasy. Mu- 
harrem 841 — Juli 1437. 

15) Schreiber: Taky el-Amuly. Meister: Aly ibn 
Ustad Ismail Neddscharel-Amuly,el-Rasy. 

16) Monat Dschemad-ul-ewwel 858— Apr. Mai 1454. 
Namen: Seyid Schems-eddin ibn Seyid Abdul- 
asis Babulgan. Baumeister: Ustad Muhammed 
ben Ustad Aly Neddschar Rasy. 

17) Monat Sulhiddsche 857 — Dec. 1453. Namen wie 
in N* 16. 

18) a. 905 — 1499, 1500: Namen: Bibi Fiszet- 
Chatun, Tochter des Emir Ssaid. Baumeister: 
Hasan ibn Ustad Bajasid Neddschar. 

19) Monat Muharrem 906 — Jul. Aug. 1500. Namen: 
Bibi Fiszet-Chatun, Tochter des Emir Ssaid, 
hier als Gattin des Sultan Emir Schems-eddin 
bezeichnet. Meister: Aly ibn Ustad Fachr-eddin 
ben Ustad Aly. Schreiber: Ahmed ben Hu- 
sain. 

20) An der Grabstütte der Bibi Sukaina. Jahr 
893 — 1488. Namen: Seyid (Chudscheste 
ben??) Seyid Fachr-eddin Babulgan. Baumei- 
ster: Schems-eddin ibn Ustad Ahmed Ned- 


dschar. 
21) a. 911 = 1505. Derselbe Meister. 
B. Gilan. 
VII. Rescht. 


22) Grabstätte Dw- Braran (Zwei-Brüder), d. i. des 
Seyid Ismail und Seyid Abbas. Namen: Se- 
yid Ismail u. Seyid Abbas. Schreiber: Abdul- 
lah ben Muhammed Mumin Sufredschy Ba- 
schi [und?] Aly ben Musa a. 1243— 1827. 
Reschty. 

23) Persische Verse. 

VIII. Sulaimandareh. 

24) Sulhiddsche a. 953 — Dec. 1545 — Jan. 1546. 
Namen des Erbauers: Serefras Sultan (Feld- 
herr des Chan Ahmed Chan, des Beherrschers 
von Baiüpisch). Schaich Sulaiman Dareny el- 

25) Aus dem Koran, Sur. XXXVI. ` 

26) it. II, 256—59. a. 1245—1829. Schreiber: Ab- 
dullah. 

27) Gebete u. s. a. a. 1245 — 1828. 








393 Bulletin de l’Académie Impériale 384 
28) Idem. 49) An der Grabstätte dess. Kor XXXVI, 1 — 19. 
29) Persische Verse. , 50) ibid. Name: Ustad Abdullah. 


IX. Moschee Sulfikar in Kaisem. 

30) An der Grabstátte des Seyid Husain-Kia, aus 
dem Koran, Sur. XXXVI, 1 — 14. 

31) Name: Ustad Abdullah ben Mahmud. 

X. Dorf Tidscheneh-Kuka , Sendschil-Astaneh, Grabstätte 
des ‚Seyid Aly, Sohnes des Imam Dschafar 
Ssadik. 

32) An der Grabstätte: a. 871 = 1466. Namen: 
Aly ben Muhammed el-Husainy u. Ustad 
Muhammed (ben? we?) Jadigar ben Ha- 
dschi Musafir Tebrisy. 

33) Aus dem Koran, XXXVI, 1— 14. 

34) Persische Verse. 

35) it. 

36) Pers. Inschrift. Anfang Rebi II. 1006? — 1597. 
Name: Bibi Fatima. 


XI. Lahidschan. 


37) Grabstätte (Buka) Tschehar padischah d. i. der 
vier Herrscher, (d. i. Aly-Kia, Ibrahim-Kia, 
Musaffer-Kia u. Churrem-Kia). Name: Mu- 
hammed Kaszi Chan. Schreiber: Muhammed 
ibn... Kia. Schah Abbas I. a. 1015 = 1606. 

38) Geschlechtstafel des Seyid Churrem-Kia. 

39) Namen der 12 Imame. 

40) Pers. Verse. 

41) Aus dem «Takieh» des Mir Schahid, Grab- 
stättedesSeyidAgaAbdullaha.1129=1717. 
Pers. Verse. - 

42) Aus der Grabstätte (Buka) des Seyid Risza-Kia 
ben Seyid el-Imam Aly-Kia. 829 — 1425, 6. 

43) Dessen Geschlechtstafel. 

44) a. 791—1389. Name: el-Hadsch Chuadscheh 
Hadschi Sengischah (?) el-Nasir d. i. der 
Aufseher. 

45 — 46) Aus dem Koran, XXXVI, 1 — 19. 


XII. Schaich Hanewer zwischen Lahidschan und Lengerud. 


47) Grabstütte (Astaneh) des Seyid Aly Risza a. 
885 — 1480. Namen: Ustad Jadigar duruger 
d. i. Zimmermann. 

48) An der Thür eines Anbaues, wo der «Schaich 
Sahid» begraben liegt. Angabe des Sterbejahres 
i. M. Rebi II 911 — Sept. 1505. 









































51) Koran, XXXVI, 1 — 19. 
52) a. 822 — 1419. Namen: Seyid Mehdy el-Ha- 
sany. Ustad Ahmed. 


XIII. Dorf Turbet in Talysch-Dulab. 


53) Bei der Grabstätte des Seyid Scheref-eddin 
— Scherefschah + 577 = 1181. a. 1024 = 
- 1615. Persische Inschrift. 


C. Kaukasus. 


XIV. Baku. 


54) An der chanschen Moschee. a 839 —1455. 
Name: el - Schirwanschah Nussret-eddin 
Chalilullah I. | 

55) Eingang zum Audienzzimmer (Diwanchaneh) Kor. 


X, 126. 
56) Sternartige Figur aus e All Y zusammengesetzt. 
57) Gilek-Moschee. Sulhidsche a. 708 — Mai — Jun. 
1309. Name: Emir-eddin ben Abi- Bekr. 
58) ebenda. Name: Sultan ibn el-Sultan (?). 
59) Hadschi- Bani- Moschee a. 818 = 1415. Namen: 
Sultan Schaich Ibrahim und Chuadscheh 
Emir Schah ibn Chuadscheh Hadschi Ja- 


kub. 

60) Südliches Festungsthor. Nahme: Seyid Saadul- 
lah ibn Seyid Dschemal-eddin (s. Beil.IV, 2). 

61) ebenda. Monat Redscheb a. 7 86 = (?) Aug. Sept. 
1384. Name: Achi ben Ramaszan el-Schir- 
wany. 

62) Nördl. Festungsthor. a. 1017 = 1608. Name: 
Sulfikar-Chan während der Regierung Schah 
Abbas I. 

63) Syngala- Moschee (s. Beil. IV,3). a. 471 = 1078. 
Name: Muhammed ben el -Kerim(?). 


64) Über dem Eingang zum Wasserbehälter (Abdan) 


dem Zollhaus gegenüber. a. 1025 — 1616. Re- . 
gierüngszeit: Schah Abbas I. Name: Hadschi 
Murschid Tebrisy. 

65) Südseite der Hauptmoschee (Dschuma-Mesdschid): 
Redscheb 707 = Dec. 1308, 9. Name: Mir 
Scheref-eddin Mahmud ben Fachr-eddin 
Melik (). 

66) Nords. Persische Inschrift. 

67) ebenda. a. 904 = 1498. Namen: Schah Su- 
laiman el-Ssefewy el-Husainy el-MusewY, 


385 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





Muhammede Beg Teherany und Aly - Kuli- 
Chan Beglerbegi Schirwan. 
68) Ebenda. Sehr verwischte grosse Inschrift. a. 
. 1024 = 1615. Name des Baumeisters: Ustad 
Tahir.... Badkuy. 

69) Benchifück: 

70) Mulla Nassirullah- Moschee in der Nähe des chan- 
schen Palastes, Muharrem a. 777 = Jun., Jul. 
1375. Schreiber: Muhammed el-Arif. 

7 1) Schafiullah- Moschee. Name: a. 7.. Nassir-eddin 
Guschtasib ben Hasan Hadschib. Baumei- 
ster: Ustad Mahmud ben Masud. 

72) An der Südwand der Mulla Fathullah- oder Had- 
scht Aga- maali- Moschee. 3 Ramaszan 748 = 7 
Dec. 1347. Name: Maulana Ahmed ibn Mu- 
hammed. 

73) Bassas-Moschee. Verwischte Inschr. 

74) Südseite des Müdchenthurms ( Kys - kala). Name: 
Masudben Davud. s. Chanykov; in d. Ver- 
handl. (Tpyapi) der oriental. Abtheilung der Kais. 
archäol. Gesellschaft. C. II. 1855, p. 173. 

75) Mulla-Mirsa-Moschee. Arab.-Pers. Inschr. Regie- 
rung Schah Abbas II. 

76) Ebenda. Persische Inschrift. Rabi II. a. 1056 = 
Mai — Juni 1645. Derselbe Name. 


XV. Ateschgah. ` 


77 — 92) Fünfzehn indische Inschriften, von Dr. 
Kirsten abgenommen. 


XVI. Marasy. 


93) Probe der schónen Inschrift von Schaich Ibra- 
him, a. 805 = 1402 (s. Beil. IV, N°12 — 13). 

94) An dee Station. a. 1027 — 1618. Namen: Schah 
Abbas I. Schaich Schaichidschan ben Schaich 
Schehab (?)- eddin. 

95) Bauernhaus. a. 1022 — 1613. Schah Abbas 
u.Muhammed Scherif el-Schirwany (wahr- 
scheinlich der ehemaligen Karawanserai entnom- 
men). Baba Schaichidschan. 

XVII. Bibi Haibet (Dorf Schichaly). 

96) Hadschi - Mirsa- Moschee. a. 977 — 1569. Name: 
Schah Tahmasib und Seyid Faszl ibn Seyid 
el-Latif Nischapury. 

97) Anbau der Hauptmoschee. a. 1028 — 1619. Bau- 


herr: Schaich Scherif ibn Schaich Abid. 
Tome IV. 





98) Am Thorweg. a. 1028— 1619 u. 1046 = 1636. 
Regierungdes Schah Abbasl. Bauherr: Schaich 
Scherif. 

XVII. Schemacha. 

99) Beim Glockenhäuschen der russischen Hauptkir- 
che: Grabsteine a): a. 1141 = 1728. 

100) b): a. 1241 — 1825. 

101) 0:87.71 17 = 1705. 

102) Grabstätte des Imamsadeh Muhammed am 
Anbau der grossen schiitischen Moschee. Name: 
Ferruch ben Abdullah. 

103) Auf einem Grabstein des Piri Schirwan a. 
761 = 1359, 60. Namen: Achund Schaich 
Mikail ben Seyid Dschabrail und Schaich 
Ssefi-eddin ben Seyid Dschabrail ben 
Schaich Kutb-eddin ben Schaich Ssalih. 

104) Unleserliche Inschrift. 

XIX. Tiflis. 

105) Schutische Moschee. 
==1718: 

XX. Berdaa. 

106) Ende einer kufischen Inschrift an dem Thurm. 

107) Zwei Bruchstücke von ebenda. 

XXI. Piri Merdekan. 

108) Grabschrift des Schaich Ssaïd (?). 

109) Name: Ferruchsad ben Minutschehr. 

110) Bruchstücke einer Inschrift vom Grab des Schai- 
ches. 

111) Desgl. aus dem anstossenden Raume. 

XXII. Chanekah. ; 

112) An dem Eingang zum Empfangzimmer (Diwan- 
chaneh) Redscheb 641 — Dec. Jan. 1243 — 4. 
Namen: Schirwanschah Feriburs ben Ger- 
schasib ben Ferruchsad ben Minutschehr 
u. Hasan ben Muhammed ben Hasan el- 
Bawedy(?) genannt Hesarwesak. 

113) Persische Inschrift am Minaret, noch unerklärt. 
Namen: Schaich Pir Husain. Chanekah. 

114) Ebenda. Muharrem 654 — Jan. Febr. 1256. 
Name: Schirwanschah Achsitan ben Fera- 
murs. 

115) Probe von der Inschrift rund an der Wand her- 
um in der Grabstätte des Pir Husain Rewa- 
nan. a. 684 — 1285. 


Persische Inschrift a. 1130 


25 


387 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


388 





116) Grabinschrift des Schaich Dschemal- eddin 
(a. 1049 = 1639). 

117) Inschrift mit den Namen des Baumeisters 
Schaichsadeh Habibullah ben Schaich Mu- 
hammed Hadschi. 

XXIII. Maschichan. 

118) Persische Grabinschrift. a. 876 — 1471. Name: 
Sultan Ahmed ben Kerim. 

XXIV. Budaser. 

119) Marmorstein bei der Grabstätte des Seyid 
Dschemal. 20 Ramaszan 821 — 22 Oct. 1418. 
Name: Chudawend Chatun, Tochter des Is- 
fehbed Husain. 

XXV. Karawanserai Sengitschal. 

120) a. 848 — 1439. (Name: Schirwanschah Cha- 
lilullah). 

. XXVI. Karawanserai Jengi. 

121) a. 878— 1473 (Name: Schirwanschah Schi- 
ranschah ben Chalilullah). 

XXVII. Von der apscheronschen Halbinsel. 

122) Name: Ustad Omar ben Ahmed a. 1206 — 

43791. 

123) Verwischte Inschrift. 

124) a. 1206 — 1791. 

XXVIII. Achbil Piri. 

125) a. 850(?) — 1446. Baumeister: Ustad Tadsch- 
eddin. 

126) a. 940—1533. Namen: Chalilullah. Schaich 
Mesid ibn Ssufy Rafi -eddin. 

127) a. 940. Koran XXXIX, 54. Namen: Chalilul- 
lah II. u. Schah Murad ibn el-Schaich Me- 
sid ibn Chuadscheh ibn el-Schaich Jesid. 

XXIX. Kuba. 

128) Moschee. 17 Rebi I. 1247 — 27. Aug. 1831. 

129) Persische Verse. 

XXX. Derbend (südliche Mauer). 

130) Persische Inschrift. Name: Mugaira. 

131) a. 850 — 1446. Name: Chalilullah und ein 
anderer schwer zu entziffernder. 

XXXL Kubütschi. 

132 — 164) Drei und dreissig verschiedene arabi- 
sche Inschriften von den Moscheen, der Schule, 





dem Gottesacker und von einem Helm mit den 
Jahren 807—1404;881—1476;1151—1738. 
Namen: Mahmud ben Ahmed. Muhammed 
ibn Omar. Tahir ibn Muhammed. Aly ibn 
Muhammed. Ejjub ibn Ssaba(?). Abu Bekr 
ibn Muhammed. Ahmed ibn Muhammed. 
Muhammed ibn Ahmed. Gul-Muhammed. 

XXXII. Dalaila- Kab, Brunnen auf dem Wege von 

Madschalis nach Kubátschi. 

165) a. 1258 — 1842. 

XXXIII. Kala-Kuraisch. 

166 — 171) Sechs Inschriften, deren älteste an einem 
Wohnhause vom J. 826 — 1423, die jüngste 
vom J. 1218 — 1803 (s. die Namen oben). 


Das obige Verzeichniss ist von Spassky verfasst, 
Hier konnten die Angaben nur ganz allgemein sein. 
Die vollständige Erklärung der Inschriften wird ein 
eigenes Werk erfordern, in welchem natürlich auch 
angegeben werden wird, welche von ihnen schon be- 
kannt waren. 

Ausser diesen Abdrücken in natürlicher Grösse 
habe ich, die in meine Tagebücher eingetragenen In- 
schriften aus Amul, Mzchetha, Madschalis, Kubätschi, We- 
likent u. s. w. nicht gerechnet, noch eine bedeutende 
Anzahl in kleinerem Maassstabe nachgezeichneter oder 
von Andern abgeschriebener Inschriften mitgebracht, 

z. D. aus: 

1) Radegan (Besmjenov). 

2) Chanekah mit den Namen: a) Abul- Fath Fer- 
fuchsad ibn Achsitan ibn Feriburs ibn Ger- 
schasf a. 665? — 1266, 7. b) Melik Kaikabus 
oder Guschtasib(??) ben Achsitan, Redscheb 
693—Juni1294. c) Schems-eddin Muhammed 
ben Abul-Abbas und Mahmud ibn Ibrahim. d) 
Sultan Chalilullah ben Schaich Ibrahim. 
Rebi I. 823 — Mürz — Apr: 1420; und eine noch 
nicht völlig klare (Hippius). 

a Derbend: 1) eine kaum erklärbare (Hippius); 2 
— 5) von der grossen schiitischen Moschee vier, 
zwei persische und zwei arabische: a) mit den 
Namen Schaichaly-Chan und Abd-ul-Selim, 
b) a. 879 — 1474. Name: SultanSchiranschah. 
c) Schewwal 1141 — Mai 1729. d) a. 1208 — 
1793. Name: Schaichaly-Chan (von einem Mulla 
abgeschrieben); 6) Namen : Schirwanschah Sul- 


359 


des Sciences de Saint- Pötersbourg. 








tan Chalilullah a. 842 — 1438. Baumeister: 
Ustad Hadschi Ahmed. 7) Namen: Chalilul- 
lah. Bauherr: Mesid ben Emir-eddin, a. 805 
— 1402. 8) Baumeister: Ustad Tadsch-eddin 
ibn Musa aus Baku. 9) a. 824— 1421. Namen: 
Emir Isfendiar. Chuadscheh Rukn-eddin 
ibn Chuadscheh Iss-eddin (Mirsa Kerim). 

4) Schemacha: a) Namen: Dschafar-Kuli- Chan. 
Musstafa-Chan. 1261— 1841. b) Namen: Ah- 
med Aka, Aly Assghar und Abd -ul-Asis a. 
1250 — 1834, 5 (Spassky). | 

5) Sari: a) Name: Mirsa Hasan Nury und b) eine 
wahrscheinlich talismanische Inschrift, welche der 
Abschreiber Schah-Derwisch junany (griechisch) 
nannte. 

6) Gandscha: Name: Mulla Abdullah (M. Mehdy). 

7) Grabstütte des Scheich Tabrisy in Masanderan 
(vom dortigen Mulla). 

8) Gumbäsi seh ten in Amul. Name: Seyid Asis ben 
Seyid Beha-eddin Amuly. 


9) Marasy. a. 805 — 1402. Name: Schaich Ibra- | 


him-Chan (Bartholomäi). 

10) Grabstätte des Schaich Dursun bei Aksu. Name: 
Schaich Dursun ben Ahmed Padar. a. 681 = 
1282. (id.) 

11)Berdaa: a. 1258 = 1842. Name: Hadschi Hu- 
sain Aly (von einem Mulla abgeschrieben). 

12) Bibi Haibet a..... Ferruchsad ben Achsitan ben 
Feriburs. 


13) Baku: die Inschriften von einigen Steinen, welche 


man an der Stelle der jetzt im Meere befindlichen 
Ruinen (Bail) gefunden hat (Hippius). 

Neun hebräische Inschriften neuerer Zeit aus Zchinwal, 
Derbend und Madschalis. 





BEILAGE Ill. 


Gebete Siaretnameh genannt, welche von den Be- 
suchern der heiligen Grabstätten gelesen und horgosagt | 
werden und gewöhnlich an dem Grabe. hängen, Sie 
sind sämmtlich von Spassky abgeschrieben. 

A. Masanderan. 
1) Siaretnameh in der Grabstätte des Muhammed 


2) — des Imamsadeh Ibrahim Abu Dschewab 
in Meschhedi-Ser. 
3) — der Bibi Sukaina, ebenda. 


B. Gilan, 


4) —desSeyid Sulaiman ben Aly, in Sulaimandareh 
bei Rescht. 

5) — Seyid Abbas u. Seyid Ismail in Rescht. 

6) — der Schwester des Imam Risza, Tochter des 
Musa Kasim, ebenda. 

7) — des Seyid Abu Dschafar, ebenda. 

8) — des Seyid Aly, Nachkommen des Imam Musa 
Kasim, in Tidscheneh-kuka. 

9) — des Seyid .... Abdullah in Lahidschan. 

10) — Seyid isti; Nachkommen des Imam 
Musa Kasim, im Dorfe Schaich Hanewer. 

11)— des Imamsadeh Ssalih Sohnes des Musa 

Kasim. 


C. Kaukasus, 


12) — der Bibi Haibet, Tochter des Imam Musa 
Kasim, im Dorfe Schichaly bei Baku, 
13) Duai-isn, das Eintrittsgebet in Bibi Haibet. 


—— 


BEILAGE IV. 


Zeichnungen. 


1) Baku vom Meere aus. 

2) Festung von Baku, von der Vorstadt aus. 

3) Syngala-Moschee in Baku. 

4) Wolfsthor bei Baku auf dem Uferweg nach Salian. 
5) Tatarinnen aus Baku (color.) 

6) Bakuische Bajadere (color.) 

7) Tatarin (color. reiches Costum.) 

8) Eselreiter aus Baku (color.) 

9) Indier aus Ateschgah. (color.) 
10) Bibi Haibet (Dorf Schichaly). 
11) Thurm in Berdaa. 

12 — 13) Grabdenkmal bei Marasy (eolor.) Dasselbe 

photographirt. 

14) Grabdenkmal des Schaich Dursun bei Aksu. 
15) Chanekah. T 

16) Grabstein auf Kursengi. 





Schehrasehub im Dorfe Dinschirsewar. 


17) Pir Merdekan. | 
95* 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


392 





18) Station Kulary auf dem Wege von Derbend nach 
Kuba. 

19 — 20) Zwei Grabdenkmale zwischen der achten 
und neunten Werst von Kuba nach Derbend. 

21) Karawanserai auf der Strasse von Sumgait nach 
Kjäläsi. 

22) Derbend. 

23) Der Kirchlar genannte Gottesacker in Derbend. 

24) Das Ruhehäuschen Peter I. in Derbend. 

25) Grabstein der Freundin Marlinsky's, Nesterzowa, 
bei Derbend. 

26) Grabdenkmal auf der neunten Werst von Der- 
bend nach Kuba. 

27) Grabsteine auf dem Wege von Madschalis nach 
Kubátschi. 

28) Madschalis. 

29) Kala-Kuraisch. 

30) Kajakent. Gmelin's Grab. 

31) Kubátschi. (s. die Lithographie in dem russischen 


in den Verhandl. der archäol. Gesellsch. gedruck- 


ten Bericht.) 
32) Verfallender Thurm in Kubätschi. 
33 — 41) 39 verschiedene Reliefs aus Kubätschi. 
42) Der Brunnen Hüpro-kulagh auf dem Wege zwi- 
schen Madschalis und Kubätschi. 
43) Jüdin aus Kuba (color.) 
44) Ein Turkmene (color.) 
45) Plan von Aschref. 


46) Plan des schahischen Gartens (Baghi - schahy) in 
Sari, von Schah-Derwisch entworfen. 


Mit Ausnahme der Photographie (N* 13) und des 
letzten Planes (N* 46) sind die Zeichnungen insge- 
sammt von der Hand des Hrn. Hippius. 


BEILAGE V. 
Han der 


PS Chor, 


ou. tbe. ; Hall Jr In der Einlei- 
tung nennt sich der Verfasser Al ur». Nach 
der Endbemerkung war das Buch unter dem Titel: 





mL} dnte, ind] Zu pe LJ anal] JL. JI be- 
kannt. Die Abschrift ist vom 13. Muharrem 741 
— 9. Juli 1340 (s. de Sacy, Not. et Extr. T. IV, 
p. 107). 
B. Persische. 
1) eil! > d von Muhammed Bakir b. Mu- 
hammed Taky. 


2) "eli. Allgemeine Geschichte: ala», Asa) 51, J 


ex Ldi olp) SES, von Muhammed Rafi 
3, ef, Abschrift vom Jahre 1243 = 1828 
(2 Ex.). 
5) (sus Te e, Persisches Wörterbuch. Ab- 
schrift vom Jahre 1103 — 1692. 
6) Eine Handschrift enthaltend : 

a) den Diwan des Hafis mit vielen später ein- 
geschriebenen masanderanischen Gedichten des 
Emir Pasewary. 

b) Al ge | „~, ein ethisches Werk, von Ibn Schems- 
eddin Muhammed, Abschrift vom Jahre 1024 
ss 1615. 

c) ii 5,2 HEUS 

e) Über die KE und den Gebrauch des 
Tabak's, Kaffee's und Thee's, von Ibn Muham- 
med el-Husainy Ata-Ullah. Abschr. vom J. 
1251. — 1836. 

7) Eine astrologische Abhandlung. 

8) Auszug aus dem Iskendernameh. Geschenk des Hrn. 
Melgunov. 

9) Über den Seh Gumbäs genannten (jetzt verschwun- 
denen) Bau in RA von Schah - Derwisch. 


11) bé, i PP» Las >i o2] ; phl EA 
12) oll 35 E aub AU. oll AR LUF 
opts. 
C. Tatarische. 


Das Derbendnameh von Mirsa Kerim, Geschenk des 
Verfassers. 


/ 


des Sciences de Saint- Pétershourg. 


394 





Während des Druckes habe ich von Melgunov 
noch Bemerkungen über die Verschiedenheit der ma- 
sanderanischen und gilanischen Sprache, so wie einige 
gilanische Gesänge und Gespräche mit persischer und 
französischer Übersetzung erhalten. Überdiess ver- 
spricht er in Kurzem noch eine Anzahl von Briefen 
in turkmenischer Sprache, nebst persischer, franzósi- 
scher und russischer Übersetzung einzusenden. 


D. Indische, 


Eine von Hrn. Dr. Kirsten besorgte Copie einer 
Handschrift im Besitze der Indier in Ateschgah oder 
Surchaneh bei Baku. Sie beginnt nach Bóhtlingk's 
Angabe mit Gebeten in einem neueren Dialecte; 
dann folgen die sogenannten fünf Perlen des Ma- 
hábhárata: 1) Bhagavadgitá, 2) die tausend Namen 
Vischnu's, 3) Bhishmastavaräga, 4) Anusmrti, 5) Ga- 
gendramokshana. 

St. Petersburg, den 7. (19.) October 1861. 
Dorn. 
-apea 


BULLETIN DES SÉANCES. 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
SÉANCE DU 20 SEPTEMBRE (2 OCTOBRE) 1861. 

M. Kokcharof présente et recommande pour le Bul- 
letin: 1° une notice de M. Karovaief sur les résultats 
d'une analyse chimique, qu'il a faite d'un nouveau minéral 
offrant de l'analogie avec le Parisit et auquel il a donné 
le nom de Kichtyme- Parisit, d'après la localité, où ce 
nouveau minéral à été trouvé; et 2' une notice de M. 
Heinrich Struve contenant un exposé des résultats ob- 
tenus au Laboratoire du Corps des Mines concernant les 
qualités des différentes espéces de houille provenant du 
littoral de la partie septentrionale de l'Océan pacifique. 

M. Murchison fait hommage de trois de ses écrits ré- 
cemment publiés, savoir: 1° Address to the Geological Section 
of the British Association, at Manchester, september 5, 1861; 
2% Address at the anniversary meeting of the Royal Geogra- 
phical Society, 27 may 1861; et 3° First Sketch of a new 
geological map of Scotland. 

Lecture est faite de la lettre, datée de Zurich, le 3 (15) 
septembre, par laquelle M. Baer donne des nouvelles de 
son voyage à l'étranger et annonce qu'il a eu occasion de 
faire en Suisse, pour le Musée ethnographique de l'Aca- 
démie, l'acquisition de quelques antiquités, recueillies dans 
les habitations lacustres. | 

M. Tehébychef, chargé, dans la séance du 2 août der- 


nier, de prendre connaissance des numéros parus du Jour- 
nal de mathématiques que publie M Goussef à Vilna, 
présente un rapport dans lequel il relève l'utilité de ce 
recueil, comme unique publication périodique en langue 
russe, consacrée aux sciences mathématiques, et il conclut 
que l'entreprise de M. Goussef mérite d'étre encouragée. 
La Classe arréte que l'on placera une copie de ce rapport 
sous les yeux de M. le Ministre de l'Instruction publique, 
en y joignant l'intercession de l'Académie pour obtenir 
à M. Goussef une exemption du port de son Journal. 


En se référant au procès-verbal de la séance pré- 
cédente, M. Jacobi rapporte que les expériences men- 
tionnées dans cet article ont été faites par lui avec six 
alcoholomètres confectionnés par M. Ch. J. Geissler à 
Berlin et pourvus de certificats de vérification. Pour con- 
stater le degré d'exactitude de ces instruments, on avait 
préparé 13 différents mélanges alcooliques, dont les poids 
spécifiques ont été mesurés au moyen d'une balance très- 
sensible et d'un plongeur en verre suspendu à la balance 
au moyen d'un crin de cheval. Les volumes de ce plon- 
geur et de deux autres plongeurs pareils ayant dü servir 
de contróle, ils ont été déterminés avec toutes les précau- 
tions prescrites par la science. M. Robert Lenz, maitre 
de physique à l'Institut technologique, a bien voulu se 
charger de ces determinations et des pesées nécessaires, 
et les a executé avec toute la précision désirable. On 
s’est convaincu en effet par des essais de contrôle, que 
les poids spécifiques contenus dans le tableau des expé- 
riences, peuvent être garantis jusqu'à l'unité, dans la 
quatrieme décimale. Il résulte de ces expériences que 
tous les alcoholomètres soumis à l'essai, sont parfaite- 
ment d'accord entre eux à une seule exception prés — et 
donnent les forces des mélanges alcooliques plus faibles qu'elles 
ne le sont en réalité. Les différences étant toujours du 
même signe, sont environ d’un pour-cent pour les esprits 
de 25%, à 50%, et diminuent de là graduellement jusqu'à 
ce que pour les alcools de 80 au 85%, elles atteignent la 
limite de l'erreur d'un !/,°/, admise par le gouvernement 
prussien. Au dessus de ee terme de 85%, les différences 
tombent dans la limite des erreurs d'observation. Tout 
porte à eroire qu'il ne s'agit pas ici de fautes de con- 
struction accidentelles, mais bien de fautes de l'acoholo- 
mètre normal, qui sert à la vérification des aleoholo- 
mètres de commerce. — Une seconde série d'expériences 
a été faite avec un alcoholomètre non poinconné que le 
méme fabricant avait confectionné, comme il écrit, avee 
le plus grand soin d'aprés des poids spécifiques déter- 
minés par lui-méme. Cet instrument dont l'échelle ne va 
que de 50%, à 100% présente un accord beaucoup plus 
parfait avec la force réelle. Il est vrai que de 50%, à 65%, 
les erreurs de l'échelle dépassent eneore tant soit peu 
la limite des erreurs permises; mais au delà d'environ 





65%, jusqu'à 91%, les différences ne dépassent pas les 
erreurs d'observation ou quelques dix milliemes. 


395 





Bulletin de l'Académie Imperiale 





Un alcoholomètre en cuivre doré avec une échelle allant 
de 30%, à 95%, présenté par M. Kupffer au Départe- 
ment des impóts, a été examiné par M. Jacobi à la méme 
occasion et donna, comme de raison, un accord parfait 
avec la véritable force des mélanges, déterminée par leur 
poids spécifique. 

M"* Radojitsky, veuve de général-major d'artillerie, 
par une lettre datée de Voronèje, offre de céder à l'Aca- 
démie, pour la somme de 1000 roub., un ouvrage manu- 
scrit de botanique écrit par feu son mari: c'est une flore 
universelle, en 15 volumes, accompagnés de 739 feuilles 
de dessins, représentant 1609 especes de végétaux. Pour 
donner une idée de l'ouvrage, M"* Radojitsky envoie un 
volume du manuscrit et 20 feuilles de dessins, et termine 
sa lettre en déclarant que son mari avait le projet de 
présenter cet ouvrage au concours des prix Démidof. On 
arréte que l'ouvrage sera renvoyé à l'examen de M. Ru- 
precht quand il sera de retour de son voyage, et que l'on 
fera parvenir à M"* Radojitsky un exemplaire de l'acte 
de fondation des prix Démidof, auquel elle doit se con- 
former si elle veut faire entrer cet ouvrage au concours. 

L'Académie médico-chirurgicale, par un office du 15 
septembre 1861, transmet copie d'un rapport de M. le 
professeur Zablotski sur deux ouvrages parvenus à 
lAcadémie, concernant le traitement du syphilis par 
la vaccination. Dans la séance du 28 mai 1858, la Classe 
physico-mathématique avait reçu de M. Loukomski, 
lieutenant-capitaine du Corps des forestiers à Odessa, 
un mémoire manuscrit sur le traitement du syphilis 
par la vaccination, et l'a transmis à l'Académie mé- 
dico-chirurgicale. Deux ans aprés, nommément dans sa 
séance du 30 mars 1860, la Classe a requ de M. Elt- 
sinski, médecin attaché à l'hópital de clinique de l'Uni- 
versité de Moscou, un ouvrage qu'il a publié sur le méme 
objet. Ayant appris à cette époque que M. le professeur 
Zablotski a été chargé par l'Académie médico-chirurgi- 
cale de l'examen de la question, traitée par M. Eltsin- 
Ski, la Classe avait arrété que cette Académie sera priée 

de vouloir bien faire connaitre à l'Académie des sciences, 
en temps opportun, les résultats de cet examen. Les 
questions soulevées par ces deux ouvrages forment l'objet 
du présent rapport de M. Zablotski, qui se fondant sur 
ses propres expériences, faites sur 24 syphilitiques au 2* 
Hópital militaire, déclare qu'il n'est nullement convaincu 
de l'éfficacité de la vaccination comme remède radical 
contre le syphilis M. Eltsinski n'a expérimenté que 
pendant huit mois, et ce laps de temps est évidemment 
trop court pour pouvoir justifier ses conclusions trop dé- 
cisives en faveur de cette méthode curative. On ne sau- 
rait révoquer en doute que par l'effet de la vaccination 
les symptomes syphilitiques disparaissent, mais seulement 


quelquefois, et non pas toujours. Il est un fait acquis de- 


puis longtemps à la science, que les phenomenes syphili- 
tiques, primitifs et secondaires, disparaissent parfois com- 


plétement pour quelques mois, et méme pour un am et 
plus, par l'effet d'une érysipéle ou du développement d'un 
état typhoidal; mais dans ces cas le syphilis reparait en- 
suite d'ordinaire sous des formes plus graves. La dispari- 
tion temporaire des affections syphilitiques est alors très 
probablement produite par l'effet d'une forte réaction dans 
lorganisme. La méme explication s'applique aussi à la 
suppression temporaire des affections syphilitiques par 
suite de la vaccination. — Ces conclusions de M. Zablot- 
ski ont été approuvées par la Conférence de l'Académie 
médico-chirurgicale. — Audition faite de ce rapport on 
arréte que des copies en seront communiquées à MM. 
Loukomski et Eltsinski. 

M. Helmersen annonce qu'il a été invité par le Mi- 
nistere de la cour Impériale, à faire partie d'une Com- 
mission, établie par ordre Impérial et chargée d'examiner 
les fentes qui se sont faites à la Colonne Alexandre, et de 
proposer les moyens d'arréter la dégradation ultérieure 
du monolithe. 

Lecture est faite de l'ordre de jour, dans le ressort du 
Ministere de l'Instruction publique, du 1 septembre, par 
lequel la mission de M. Hamel à l'étranger est prolon- 
gée jusqu'à la fin de l'exposition universelle qui doit avoir 
lieu à Londres en 1862. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
Séance DU 27 SEPTEMBRE (9 ocrosnE) 1861. 


Le Secrétaire perpétuel annonce que la 21° livraison du 
Dictionnaire sanscrit, ainsi que le 1° volume des Oeuvres 
de M. Sjógren, ont été imprimés et mis en vente et en 
distribution. 

M. Ozérof, envoyé extraordinaire et ministre plénipo- 
tentiaire de la Cour de Russie à Athenes, par une lettre 
du 15 (27) aoüt, transmet au nom de M. Hahn, Consul au- 
trichien dans la Gréce orientale, un exemplaire de l'ou- 
vrage qu'il vient de publier sous le titre: Reise von Belgrad 
nach Salonik, et qui fait partie du Tom. XI des Mémoires 
de la Classe philosophique et historique de l'Académie des 
Sciences de Vienne. La réception en sera accusée avec 
remerciments. 

Le Département de l'Etat-Major du Ministere de la 
Guerre adresse une carte ethnographique du gouverne- 
ment de Penza, avec un texte explicatif, dressée par M. 
Ratitsef, lieutenant - colonel, et publiée par le Départe- 
ment de l'Etat-Major. 

Le Secrétaire perpétuel annonce qu'à la suite d'une 
demande de M. Bóhtlingk qui a désiré avoir trois ou- 
vrages sanscrits appartenant à la Bibliothèque de l'Uni- 
versité de Tubingue, savoir 1" une édition lithographiée 
à Bombay, de Bhartrihari, Nîti et Vairágya, 2° un manu- 
serit du Gäntigataka, et 3° un manuscrit du Çriñgârati- 
laka, — il s'est adressé à cet effet, au nom de l'Académie, 





|au Recteur de ladite Université, qui s'est empressé. d'ob- 


397 


des Sciences de Saint- Pötersbourg. 





tempérer à cette demande, en envoyant les ouvrages sus- 
mentionnés par l'entremise de la Mission russe à Stutt- 
gard. Les ouvrages mêmes sont remis à M. Bühtlingk. 
La réception en sera notifiée à M. le Recteur de l'Univer- 
sité de Tubingue, avec remerciments. 

M. Kunik fait part à la Classe que M. le professeür 
S. Solovief s'est déclaré prét à faire, aux Archives d'Etat 
de Moscou, la recherche de documents relatifs à la vie 
privée et politique du chancelier prince Bezborodko, et 
à fournir à M. Kunik, pour le recueil Pyccritt Apaues, 
d'autres documents, tirés des archives et se rapportant 
au règne de limpératrice Catherine IL La Classe ac- 
cueille avec reconnaissance l'offre obligeante de M. So- 
lovief. 

M. Kunik, jugeant utile de publier dans le Pyceriù 
Apzwes une liste chronologique complete de la collection 
que possede l'Académie de copies de lettres et de rapports 
officiels des résidents et autres agents diplomatiques des 
Pays-Bas auprés de la Cour de Russie, depuis 1614 jus- 
quà 1795 (v. la séance du 15 février 1861), annonce son 
intention de faire préparer une pareille liste par M. En- 
gel, attaché en qualité de translateur au Comité scienti- 
fique du Ministére de la Marine. Approuvé. 

M. Vessélofski produit une lettre officielle du 16 sep- 
tembre c., par laquelle M. le comte Bobrinski, gouver- 
neur civil de St.-Pétersbourg, l’informe que le Comité 
statistique du gouvernement de St.-Pétersbourg l'a élu 
membfe effectif. 


BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 


L'Académie a reçu dans ses dernières séances les 
ouvrages dont voici les titres: 


Société littéraire de l'Université ehe de Louvain. 
Choix de mémoires. Vol. VII. VIII. Louvain 1860. 8. 

Annuaire de l'Université catholique de Louvain. 1860. 
Louvain. 

Wal, J. de. Programma certaminis poetici ab Academia 
regia disciplinarum Nederlandica ex legato Hoeufftiano 
propositi a. MDCCCLXT. 4. 

Annuaire de l'Institut des provinces, des sociétés savantes 
et des congrès scientifiques. II° série. 3° vol. Paris, Caen 


Mémoires de l'Académie Impériale des sciences, inscri 
tions et belles-lettres de Toulouse. 5'série. Tome IV. | 
Toulouse 1860. 8. : 

Atti dell’ Imp. reg. Istituto Veneto di scienze, lettere ed 
arti. Tomo V, Dispensa 9, 10. Tomo VI, Dispensa 
1-3. Venezia 1860. 8. 

Memorie dell’ I. R. Istituto Veneto di scienze, lettere ed 
arti. Vol. VIII p. IL vol. IX p. I, II. Venezia 1860— 
61. 4. 





Atti del reale Istituto Lombardo di scienze, lettere ed arti. 
Vol. II, fasc. 4—11. Milano 1860—61 

Memorie del reale Istituto Lombardo di scienze, lettere ed 
arti. Vol. VIII. a della serie IT) fasc. III. IV. V. 
Milano 1860— 61. 

Atti dell' Accademia ode de' nuovi Lincei. Tomo XIII 
(1859— 60) Sessione 1*. Roma 1860. 4. 

Monatsberichte der k. preuss. Akademie der Wissenschaften 
zu Berlin. Aus dem Jahre 1860. Berlin 1861. 8. 

Register für die Monatsberichte der k. preuss. Akademie 
der Wissenschaften zu Berlin vom Jahre 1836 bis 
1858. Berlin 1860. 8. 

Abhandlungen der philosophisch-philologischen Classe der 
k. bayerischen Akademie der Wissenschaften. Bd. IX, 
Abth. 1. München 1860. 4 

— der historischen Classe der k. bayerischen Akademie 
der Wissenschaften. Band VIII, Abth. 3. München 
1860. 4. 


— der math. physikalischen Classe der k. bayerischen 
Akademie der Wissenschaften. Bd. VII. Abth. 3. 
München 1860. 4. 

Sitzungsberichte der k. bayer. Akademie der Wissenschaf- 
ten zu München 1860. Heft III— V. Münch. 1860. 8. 

Verzeichniss der Mitglieder Es k. Fours Akademie der 
Wissenschaften, 1860. 

Müller, Marcus Jos. Einleitende "Worte zur Feier des 
Allerhóchsten Geburtsfestes Sr. Majestüt des Kónigs 
Maximilian II, gesprochen in d. öffentlichen Sitzung 
der k. Akademie der Bees am 28. Nov. 
1859. München 1859. 

Liebig, Justus Freiherr v., "Tanleitende Worte zur Feier 
des Allerhóchsten Geburtsfestes des Königs Maximi- 
lian II, gesprochen in d. öffentl. Sitzung der k. Aka- 
demie der Wissenschaften am 28 Nov. 1860. Mün- 
chen. 

Berichte über die Verhandlungen der k. sächsischen Ge- 
sellschaft der Wissenschaften zu Leipzig. Philol.-hi- 
stor. Classe II, ers pner ding ppm Classe II. HI. 
Leipzig. 1858—59 

Denkschriften der k. veriti d. Wissenschaften. Math.- 
naturw. Classe. E Bd., philosoph.-histor. Classe, 10. 
Bd. Wien 1860. 

Sitzungsberiehte der = Akademie der Wissenschaften. 
Philosoph.-histor. Classe. Band XXXIII, Heft 2,—Bd. 
XXXV Heft 2 

h haftliche Classe. 
Band XXXIX. N° 6, Bd. XLN T= #4; Bd. XLI N° 
13—23. Wien 1860—61. 8. 

Almanach der k. Akademie der Wissenschaften. 10. Jahrg. 
1860. Wien. kl.-8. 

Neues Lausitzisches Magazin, im Auftrage der Oberlausi- 
tzischen Gesellschaft der Wissenschaften herausgege- 
ben von Gottlob Traugott Leberecht Hirche. 37. Bd., 
1. u. 2. Doppelheft. Görlitz 1860. 8. 

i 





Bulletin de l'Académie Imperiale 


400 





Mémoires de l'Académie royale des sciences, des lettres et 
des beaux-arts de Belgique. Tome XXXII. Bruxelles 


1861. 4. 

Bulletins de l'Académie royale des sciences, des lettres et 
des beaux-arts de Belgique. 29* année, 2"* série. T. 
IX. X. Bruxelles 1860. 8. 
Aunuaire de l'Académie royale des sciences, des lettres et 
des beaux-arts de Belgique. Bruxelles 1861. 12. 
Mémoires couronnés et autres mémoires publiés par l'Aca- 
démie royale des sciences, des lettres et des beaux- 
arts de Belgique. Collection in 8. Tome X. Bruxelles 
1860. 

— de la Société royale des sciences de Liége. Tome XV. 
Liége 1860. 8. 

Philosophical Transactions of the royal Society of London 
for the year MDCCCLIX. Vol. 149. part I. II. Lon- 
don 1859 —60. 4. 

Proceedings of the royal Society. Vol. X. N° 37,38,41. 8. 

Notices of the proceedings at the meetings of the mem- 
bers of the royal Institution of Great Britain. Part. X. 
Nov. 1859— July 1860. London 1860. 8. 

Transactions of the r. Society of Edinburgh. Vol. XXII, 

IL 4 i 


Supplement to Vol. XXII. of the Transactions of the royal 
society of Edinburgh, cóhtaining the Makerstoun mag- 
netical and meteorological observations from 1847 to 
1855" Edinburgh 1860. 4. 

Proceedings of the royal Society of Edinburgh. Session 
1859—1860. 8. — 

The Transactions of the royal Irish Academy. Vol. XXIV. 

art I. Science. 4. : 

The Journal of the royal Dublin Society. N° XVII, XIX. 

. July — October 1860. 

Öfversigt af kongl. Vetenskaps- Akad 

- Sextonde Ärgängen. 1859. Stockholm 1860. 8. 

Kongliga svenska Vetenskaps-Akademiens Handlingar. Ny 
följd. Andra bandet, andra häftet 1858. 4. 

Journal of the asiatic society of Bengal, edited by the se- 
cretaries N° III. IV. 1860, Calcutta. 8. 


Des A Et: 





Gelehrte Anzeigen. Herausgegeben v. Mitgliedern der k. | 


bayer. Akademie der Wissenschaften. Bd. 48 — 50. 
München. 4 

Vischer, Wilhelm. Ueber die Prometheustragódien des 
Aeschylos. Basel 1859. 4. 

Porphyrii philosophi platonici opuscula tria rec. Aug. 
Nauck. Lipsiae 1860. 8. 

Sophokles erklärt v. F. W. Schneidewin. 2. Bdchen: Oedi- 
pus Tyrannos. 3. Bändchen: Antigone. 4. Auflage, be- 
sorgt v. August Nauck. Berlin 1860—61. 8. 

Koch, H A. Emendationes Livianae. Brandenburgi 1860. 4. 

Haldeman, S. S. Analytic-Orthography: au investiga- 
tion of the sounds of the voice, and their alphabetic 
notation; including the mechanism of speech, and its 
bearing upon Etymology. Philadelphia 1860. 4. 


Schleicher, Aug. Die Deutsche Sprache. Stuttg. 1860. 8. 

Maerlant, Jacob van. Alexanders geesten, met inleiding, 

Varianten van HSS. etc. voor de eerste maal uitge- 

geven door F. A. Snellaert. 1. deel. Brussel 1860. 8. 

Glossarium op Maerlants Rymbybel. Vervolg en slot van 
' het derde deel, door J. David. Brussel 1861. 8. 

Die Isländische Edda. Das ist: Die geheime Gottes Lehre, 
in die Hochteutsche Sprache übersetzt von Jacob 
Schimmelmann. Stettin 1777. 4. 

Verhandlungen der gelehrten Estnischen Gesellschaft zu 
Dorpat. 5. Bd. 1. Heft. Dorpat 1860. 8. 

Müller, Joh. Georg. Wer sind denn die Semiten? Und 
mit welchem Rechte spricht man von semitischen 
Sprachen? Basel 1860. 4. 

Freytag, G. W. Einleitung in das Studium der Arabischen 
Sprache bis Mohammed und zum Theil später. Bonn 
1861. 8. 

Reinaud: Notices sur les dietionnaires géographiques 


chez les peuples de race berbere. Paris 1861. 8. 

Specimen e literis orientalibus, exhibens Kitàbo'l -boldàn 
sive librum regionum, auctore Ahmed ibn äbi Ja: 
güb, noto nomine ÀAl-Jàqübii, nunc primum arabice 
edidit Abr. Wilh. Theod. Juynboll. Lugduni-Batavo- 
rum. 1861. 8. 

Goeje, M. J. de. Specimen e literis orientalibus exhibens 
descriptionem Al-Magribi, sumptam e libro regionum 
Al-Jaqubii. Lugduni Bat. 1860. 8. 

Brockhaus, Herm. Die Sage von Nala und Damayanti. 
Nach der Bearbeitung des Somadeva. Leipzig 1859.4. 

Bibliotheca indica. N^ 149—158. 

The Sanhitá of the black Yajurveda, fasc. 9. 10. 

The Taittiriya Brahmana of the black Yajurveda, fasc, 
A dictionary of the technical terms used in the sciences 
- ofthe Musulmans. Part II fasc. 12,13. Calcutta 1859—60. 

Julien, Stanislas. Méthode pour déchiffrer et transcrire 
les noms sanscrits qui se rencontrent dans les livres 
chinois. Paris 1861. 8. 

Cours d'Hindoustani à l'École impériale et spéciale des 
langues orientales vivantes. Discours de M. Garcin 
de Tassy. 8. 

P’ing-chan-ling-yen. Les deux jeunes filles lettrées. Roman 
chinois trad. par Stanislas Julien. T. I. II. Paris 1860. 8. 

Annuaire oriental et américain, publié avec le concours 
et sous les auspices de la Société d'Ethnographie 
américaine et orientale par Léon de Rosny. Paris 











La 


Revue orientale et américaine, 3° année N° 25, 26. Paris 
1860. 8. 


Du P QUT M MEE EL 


Paru le 19 octobre 1861. 











arabes, et sur le système primitif de la numération ` 








Envoi je l'Acad. Imp. des sc. de St.-Pétersbourg. 


Königsberg, 
de —— 2. M. Schubert, nn —— 
membre correspondant. 








BULLETIN 


DE L'ACADÈMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 


TOME IV. 


(Feuilles 26 —28. ) 


CONTENU, 
Page 

Th. Korovaeff, Le kichtim-parisit, nouveau minéral............................. 401 — 408. 

L, de Schrenck, Les Diagnoses de quelques nouvelles espèces de mollusques, trouvées 
dans le détroit de Tartarie et dans la mer de Japon....................... 408 — 413. 
Remarques sur la faune du Sakhaline et des îles Kouriles...... ToU 413 — 433. 
P. Tehébychef, Sur une modification du parallélogramme articulé BE AE an 433 — 438. 
Bulletin des Ré 2 0 Diu EEN ahnen 438 — 443. 
Bulletin BIDON RSR en esti eene nenn er 0. 443 — 448. 

Zn 








* à i 
On s'abonne: chez MM. Eggers & Cie, libraires à St.- Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de 
l'Académie (Komurers IIpaszemis Unneparopcroü Aranenin Dames) et chez M. Léopold Voss, 
libraire à Leipzig. 


Le prix d'abonnement, par nn. composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 
thalers de Prusse pour l'étranger. 7 














T 
er 
A 





BULLETIN 


DE L'ACADEMIE INPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. 





Der Kischtim - Parisit, ein neues Mineral. 
untersucht von Th. Korovaeff. (Lu le 20 
septembre 1861.) 

Dieses Mineral wurde in den Goldwäschen am Flusse 
Borsowka im Kreise der Kischtimskischen Werke, am 
Ural gefunden und durch Herrn Odinzow ins Museum 
des Bergcorps gebracht. Auf den Wunsch des Herrn 
Obrist Nefedieff wurde die chemische Analyse die- 
ses bis dahin unbekannten Minerals von mir im Labo- 
ratorium des Berg-Departements ausgeführt. 

Das zur Analyse übergebene Mineral war nicht kry- 
stallisirt, zeigte eine dunkel-braun-gelbe Farbe, im 
Pulver viel heller, Bruch kleinmuschelig, Glanz zwi- 
schen Fett- und Glasglanz, leicht bröcklicht und in 
kleinen Stücken durchsichtig. Specifisches Gewicht 
desselben — 4,784. 

Beim Glühen vor dem Lóthrohre verliert es schon 
bei gelinder Hitze seinen Glanz und wird matt, opal- 
artig von gelber Farbe; bei stárkerem Glühen leuchtet 
es und besitzt dann nach dem Erkalten einen star- 
ken Glanz und eine ziegelrothe Farbe. In Flussmitteln 
löst es sich auf. Mit Borax bildet es in der äusseren 
Flamme ein gelbrothes Glas, das nach der Abkühlung 
nur schwach-gelblich gefärbt ist; in der innern Flamme 
nimmt das Glas eine schwach - gelbe Farbe an, die 
beim Erkalten gänzlich verschwindet. Mit dem Phos- 
phorsalz treten dieselben Erscheinungen ein, nur mit 
dem Unterschiede, dass die Perlen nach dem Erkalten 
immer farblos werden. Beim Glühen in einer am un- 
tern Ende zugeschmolzenen Glasröhre nimmt das Mi- 
neral eine dunklere Farbe an und verliert dabei Was- 
ser. Das Pulver, mit Schwefelsäure übergossen, giebt 
eine deutliche Reaction auf Fluor durch Ätzen vom 
Glase. In concentrirter Salzsäure löst sich das Mi- 
neral beim Erwürmen auf, wobei sich Kohlensäure 
und Spuren von Chlor entwickeln. In der sauren Auf- 
lösung giebt Schwefelwasserstoffgas keinen Nieder- 
schlag; in der neutralen Lösung erhält man durch 
Schwefelammonium einen farblosen voluminösen Nie- 
derschlag, der unlöslich in Ätzkali ist, dagegen in einem 

ome IV. 











Überschuss von kohlensaurem Ammoniak vollständig 
auflöslich, ein Beweis, dass man es hier mit den Oxy- 
den der Cergruppe zu thun hat. Die von dem Schwefel- 
ammonium-N iederschlage abfiltrirte Lösung hinterlässt 
nach dem Abdampfen auf einem Platinblech gar keinen 
Rückstand, somit sind in diesem Mineral keine alka- 
lischen Erden und keine Alkalien zu suchen. 

Um die Oxyde der Cergruppe näher zu bestimmen, 
wurde das Pulver des Minerals mit saurem schwefel- 
saurem Kali geschmolzen. Die geschmolzene Masse 
darauf mit einer gesättigten Lösung von schwefelsau- 
rem Kali in der Siedhitze ausgelaugt, wodurch ein kry- 
stallinischer Rückstand von eitronengelber Farbe (Ge- 
genwart des Ceroxyds) erhalten wurde, der unlöslich 
in kaltem Wasser (als Zeichen der Abwesenheit von 
Thonerde), aber leichtlöslich in verdünnter Salzsäure 
war (Zeichen der Abwesenheit von Zirkonerde). 

In der salzsauren Auflösung des Minerals giebt Am- 
moniak einen farblosen voluminösen Niederschlag, der 
beim Sammeln auf dem Filter eine schwache violette 
Färbung annahm, die nachher in eine gelbliche über- 
ging, bedingt durch die Umänderung von Ceroxydul ` 
in Ceroxyd. Dieser mit Wasser sorgfältig ausgewa- 
schene Niederschlag wurde nach dem Glühen mit ver- 
dünnter Salpetersäure behandelt, wodurch ein gelber 
Rückstand von Ceroxyd blieb, der sich nach dem Glü- 
hen in concentrirter Salzsäure auflöste. In der vom 
Ceroxyde abfiltrirten salpetersauren Auflösung wurde 
durch Ammoniak ein weisser flockiger Niederschlag 
von Lanthanoxyd hervorgebracht, der nach dem Glü- 
hen eine dunkelziegelrothe Farbe annahm und hier- 
durch die Gegenwart des Didymoxyds darlegte. ` 

In der Lósung, nach dem Schmelzen des Minerals 
mit saurem schwefelsaurem Kali und nach dem Ab- 
filtriren des Ceroxyds, brachte Ammoniak nur einen 
unbedeutenden Niederschlag hervor, der sich durch 
seine Farbe als aus Ceroxyd bestehend zu erkennen 
gab, und deswegen wurde Yttererde, die in dieser 
Lösung enthalten sein könnte, nicht weiter gesucht. 

Dieselbe Erscheinung trat ein, als die Flüssigkeit, 

26 


403 


Bulletin de l'Académie Impériale 


404 








die bei der Bearbeitung des citronengelben Nieder- 
schlages mit kaltem Wasser erhalten wurde, durch 
Ammoniak gefüllt wurde. Dieser Niederschlag hatte 
auch alle Eigenschaften des Ceroxyds, nämlich, er 


veründerte auf dem Filter seine Farbe, nach dem Glü- 


hen lóste er sich nicht in verdünnter Salpetersáure auf 
und beim Schmelzen mit saurem schwefelsaurem Kali 
ertheilte er der Masse eine gelbliche Färbung. 

Nach dieser qualitativen Analyse besteht somit die- 
ses Mineral aus Wasser, Fluor, Kohlensáure, Ceroxyd, 
Lanthanoxyd und Didymoxyd, welche Bestandtheile 
nun quantitativ bestimmt wurden, und zwar in fol- 
gender Weise: 

I. 1,175 Grm. des fein gepulverten Minerals, das 

über Schwefelsäure getrocknet war, wurden in einem 
Platinnachen in einer Porcellanróhre geglüht, wobei sie 
0,237 Grm. oder 20, 17”, verloren und zwar an Koh- 
lensäure 0,202 Grm. oder 17,19%, die in dem Liebig- 
schen Apparat nach Art der organischen Analysen auf- 
gesammelt wurde, und an Wasser 0,026 Grm. oder 
2,20°/,, das in einer Chlorcalciumróhre verdichtet wur- 
de. Nach diesen Bestimmungen der Kohlensäure und 
des Wassers musste der Gesammtverlust des Minerals 
19,39°), betragen, während die unmittelbare Wägung 
des Rückstandes, wie eben angemerkt, einen Verlust 
von 20,17%, gab. Der Unterschied zwischen diesen 
Werthen lässt sich dadurch erklären, dass das im 
Mineral vorhandene Ceroxyd beim Glühen in Cer- 
oxydul überging, so dass der Unterschied durch einen 
Verlust an Sauerstoff erklärt werden kann. 

Die geglühte Masse wurde darauf in einem Platin- 
tiegel im Muffelofen mit kohlensaurem Natron ge- 
schmolzen und dann die Masse mit kochendem Wasser 
ausgezogen. Die Flüssigkeit, abfiltrirt von dem un- 
löslichen Rückstande, wurde darauf während länge- 
rer Zeit unter Zusatz eines Überschusses von essig- 
saurem Ammoniak gekocht, um dadurch die kohlen- 
sauren Salze in essigsaure überzuführen, während sich 
kohlensaurer Ammoniak verflüchtigte. Aus der so er- 
haltenen farblosen und neutralen Lösung wurde nun 
durch eine Chlorcaleiumlösung das Fluor als Fluor- 
calcium niedergeschlagen und dieser Niederschlag nach 
dem Kochen auf einem F ilter g 
und dem Gewichte nach = 0, 143 Grm. bestimmt. in 
Filtrat wurde abgedampft , die trockne Salzmasse in 
einer Platinschale zur Verflüchtigung der Ammoniak- 








salze geglüht, darauf wieder mit Wasser behandelt, 

wodurch noch eine Quantität von 0,0055 Grm. Fluor- 

calcium erhalten wurde. Somit betrug die ganze Quan- 

titàt Fluorcaleium — 0,1485 Grm., die einem Gehalt 

von 0,072 Grm. oder 6,12%, Fluor entsprechen. Das: 
so erhaltene Fluorcalcium wurde zur Prüfung in einem 

Platintiegel mit Schwefelsäure behandelt, geglüht und 

gab mit Wasser eine vollständige Lösung, wodurch 

die Abwesenheit von Phosphorsäure wieder belegt 

wurde. 

Der nach dem Schmelzen mit kohlensaurem Natron 
unlösliche Rückstand wurde nach dem Auswaschen in 
einem Platintiegel unter Befeuchtung mit Salpeter- 
säure geglüht und betrug dem Gewichte nach 0,9185 
Grm. oder 78,17. 

Dieses Gemenge der Oxyde wurde nun bei gelinder 
Wärme mit verdünnter Salpetersäure behandelt und 
zwar in 3 verschiedenen Operationen, bis das Gewicht 
des nachbleibenden Ceroxyds sich nicht mehr verän- 
derte. Hierbei ist zu bemerken, dass das Ceroxyd im- 
mer mit einer verdünnten Lösung von salpetersaurem 
Ammoniumoxyd ausgewaschen werden musste, da das 
Oxyd, so wie man diese Vorsicht unterliess, trübe, wie 
Titansäure, durch’s Filter ging. An Ceroxyd wurde 
0,393 Grm. oder 33,19%, Ce,C;) gefunden, diese ent- 
sprechen 0,317 Grm. oder 26,78°/, Cerium. 

Das geglühte Ceroxyd hatte eine gelbliche Farbe, 
löste sich in verdünnter Salpetersäure nicht auf, in 
concentrirter dagegen erst nach längerer Digestion. Aus 
dieser Lösung schied sich beim Abdampfen ein gelber 
Niederschlag aus, der sehr fest an den Wänden des 
Glases anhaftete. 

Aus den vom Ceroxyd abfiltrirten salpetersauren Ló- 
sungen wurde nach dem Abdampfen das Lanthanoxyd 
durch Oxalsäure und Ammoniak gefällt, und so nach 
dem Glühen 0,515 Grm. oder 43,82%, Lanthanoxyd er- 
halten. Dieses war aber nicht rein, was schon die zie- 
gelrothe Farbe anzeigte und auf einen Gehalt an Di- 
dymoxyd hinzeigte, dessen Trennung aber weiter nicht 
unternommen wurde, da gegenwärtig keine guten Tren- 
nungs-Methoden vorliegen. Dieses Oxyd löste sich voll- 
ständig in verdünnter Salpetersäure auf, und gab beim 
Abdampfen mit Schwefelsäure theils farblose, theils 





1) Herrmann hat gezeigt, dass das Ceroxyd nach dem Glühen 
eine solche Zusammensetzung besitzt. een der Chemie 
1859, Seite 136. 


405 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





violett gefärbte Krystalle. Indem ich bei der folgenden 
Berechnung auf das Vorhandensein von Didym weiter 
keine Rücksicht nahm, so folgt daraus dass im Mi- 
neral 0,440 Grm. oder 37,46%, Lanthan enthalten sind. 

II) Diese Analyse wurde ebenso wie die erste aus- 
geführt, so dass ich hier nur die Zahlen anzuführen 
habe. 


Aus 0,982 Grm. des getrockneten Minerals wurden | & 
0,193 Grm. oder 19,65°/, Kohlensäure und Wasser er- | Fluor 


halten. An Fluorcaleium wurden 0,121 Grm. gefun- 
den, die 0,059 Grm. oder 5,9777, Fluor entsprechen, 
an Ceroxyd (Ce, O,) 0,351 Grm. = 35,74%, ent- 
sprechend 28,84"/, Cermetall und 0,4095 Grm. oder 
41,72%, Lanthanoxyd, entsprechend 35,66°/ Metall. 
Bei dieser Analyse ist nur zu bemerken, dass das Cer- 
oxyd eine ziegelrothe Färbung nach dem Glühen zeigte, 
wahrscheinlich durch einen Gehalt an Didymoxyd, da- 
für aber das Lanthanoxyd von hellerer Farbe war. 
Hieraus erklären sich auch die Unterschiede in den 
Zahlenwerthen dieser und der ersten Analyse. 

III) Der Gehalt an Fluor im Mineral wurde noch 
in folgender Weise bestimmt. Eine bestimmte Quanti- 
tät des Pulvers wurde, nach dem Glühen, mit einer ge- 
wogenen Quantität geschmolzenen phosphorsauren Na- 
trons zusammengeschmolzen und aus dem hierbei ein- 
tretenden Verlust unter Berücksichtigung des an Stelle 
des Fluors eintretenden Sauerstoffs der Gehalt an Fluor 
berechnet. 

a) 0,570 Grm. des Minerals verloren beim Glühen 
0,110 Grm. oder 19,3% an Wasser und Kohlensäure. 
Von diesem Rückstande verloren 0,4425 Grm. beim Glü- 
hen mit dem Phosphorsalz 0,0225 Grm., die einem Ver- 
lust von 4,10% im nicht geglühten Mineral entsprechen, 
hieraus folgt ein Fluorgehalt”) — (Fr = zs DIU. 

b) 0,3105 Grm. gaben nach dem Glühen 0, 2505 Grm., 
verloren somit 0,060 Grm. oder 19,32%, Wasser nd 
Kohlensäure. Von diesen verloren 0, 246 Grm. beim 
Schmelzen mit einer gewogenen Quantität Phosphor- 
salz 0,012 Grm. oder 3,93. Dieser Verlust ent- 
spricht einem Fluorgehalt von 6 ‚82°/, im ungeglühten 
Mineral. 

Das Mittel aus beiden Bestimmungen ergab somit 
folgende Werthe: 








2) 235,7 = Fl. 





406 
Wasser und Kohlensàure...... 19,31% 
OR BEE wie ceris 76,67 
Phor Vene 6,96 


Aus diesen Bestimmungen folgt, dass in 100 Thei- 
len des Minerals enthalten sind: 





I. IL. III. Mittel. 
Kohlensäure ......... 17,199; 17,190/ 
MBOR. ciblé eie edil 2,20 pus. 0070, 19007 2.20 js 
Leg 37,46 35,06 36,56 
ER RAN 26,78 28,84 27,81 
EUER 6,12 5,97 6,96 6,85 
Sauerstoff (als Verlust). 9,89 
100 
Hieraus ergiebt sich folgendes Äquivalent-Verhält- 
niss der einzelnen Bestandtheile, nümlich: 
Kohlensàure............. WO = 0,0629 6 
Nasen cd ne (2. = 000105 2 
Ee PEZ T S ed = 0,0620 6 
cr SR ek su. = 0,0469 4 
Fluor n2. = 0,0295 3 
"TTT WEE M = 0,0989 9 


Hieraus ergiebt sich folgende Formel: 
6 LaO CO, + (Ce,0, + Ce;Fl, + 2 HO) oder 
6LaO CO, + (Ce fn) + H0) 
3 
oder 3LaO CO, + Ce, (Fl, Of + HO. 


Berechnet man nach dieser Formel die Zusammen- 
setzung des Minerals, so hat man 





8 Aeq. CO? — 825,0 17,58%, 
1:43 3/7 BO £s 119,5 2,40 
8.» La = 1616 37,67 
2 » Ce = 11842 25,23 
H p Fl 73885 7,52 
4 » 0 = 450,0 9,60 
4692.8 100 


Diese berechneten Zahlen stimmen so genau, wie man 
nur erwarten konnte, mit den aus den Versuchen ab- 
geleiteten überein; der Unterschied beim Lanthan und 
Cer sind durch die mangelhaften Scheidungsmethoden 
dieser Metalle von einander zu erklären. 

Dieses Mineral gehört somit zu denjenigen, die über- 
haupt selten gefunden werden und zumal in Russland 
bisher noch wenig bekannt sind. Es lässt sich aber 
vermuthen, dass dieses Mineral am Ural, der durch 
seinen mannigfaltigen Mineral - Reichthum so ausge- 
zeichnet ist, gewiss häufiger vorkommt, doch bis jetzt 
nicht bemerkt worden war. ` Be 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


408 





Den physikalischen Eigenschaften nach, mit Aus- 
nahme der Krystallisation, nähert sich dieses Mineral 
sehr dem Parisit aus den Smaragdgruben des Musso- 
thales in Neu-Granada, der von Bunsen analysirt 
worden ist. Unterscheidet sich aber von diesem durch 
die Abwesenheit von Kalkerde, durch das andere Ver- 
hältniss in welchem die einzelnen Bestandtheile auf- 
treten und durch das Vorkommen von Ceroxyd. Dieses 
zeigt sich bei der Behandlung des Minerals mit Salz- 
säure, wobei sich Chlor?) entwickelt, das man sowohl 
durch den Geruch als auch, und noch besser, durch die 
Einwirkung auf eine Indigolósung beobachten kann, 
indem diese entfärbt wird. 

Die Zusammensetzung des Parisits veranschaulicht 
uns Bunsen ^ durch folgende Formel: 


LaO 
CaF1+ 3 co) CO, + HO 
DiO 


und danach berechnet sich folgende procentische Zu- 
sammensetzung 


E tiven 5,49%), 
eg aider Didym:...:.... 50,78 
Calcium. si dire rnnt 8,29 
Beh... sl ooo er rt 9,55 
Kohlensäure ........ RE eus 23,51 
KEE ie des e 2,38 





Der Parisit ist löslich in Salzsäure, doch ohne Chlor- 
entwickelung. Specifisches Gewicht desselben — 4,35. 

Aus dieser Zusammenstellung glaube ich folgern zu 
kónnen, dass das von mir untersuchte Mineral zum 
Parisit in naher Beziehung steht, sich von demselben 
aber sowohl durch die Abwesenheit der Kalkerde, als 
auch durch das andere Verhältniss, in welchem die Be- 
standtheile mit einander verbunden sind, aufs Be- 
stimmteste unterscheidet und desswegen schlage ich 
vor dieses Mineral Kischtim-Parisit zu nennen, in- 





3) Hierbei muss ich aber bemerken, dass wenn man schon an und 
für sich eine Ceroxydlösung, wie schwefelsaures Ceroxyd, mit einer 
Indigolösung kocht, diese entfärbt wird, indem sich das Ceroxyd 
zu Oxydul reducirt und der frei werdende Sauerstoff auf die Indigo- 
lösung seine Wirknng ausübt. Bei der Behandlung dieses —. 
mit Schwefelsäure und Indigolösung trat auch diese Reaction ei 


mit reinen Ceroxydlösungen haben die Thatsache auf’s Bestimmteste 


dargethan. 
4) Rammelsberg, Handbuch der Mineralchemie, 1860, S. 246. 





dem durch diesen Namen sowohl der Ort des Auftre- 
tens als auch die Beziehung zum Parisit bezeichnet 
wird. 


Vorläufige Diagnosen einiger neuer Mol- 
luskenarten aus der Meerenge der Tar. ` 
tarei und. dem Nordjapanischen Meere, 
von Dr. Leop. v. Sehrenek. (Lu le 4 oc- 
tobre 1861.) 


Bei Bearbeitung der malakozoologischen Ausbeute 
meiner Reisen im Amur-Lande sind mir unter vielen 
bekannten auch einige bisher noch unbekannte Mollus- 
kenarten begegnet, die ich an diesem Orte durch die 
nachstehenden Diagnosen vorläufig anzeigen will und 
deren ausführlichere Beschreibungen und Abbildungen 
im 2ten Bande meines Reisewerks in kurzer Zeit nach- 
folgen werden. Und zwar sollen hier zunächst nur 
die neuen Meeresmollusken zur Sprache kommen, die 
in der Meerenge (dem ehemaligen Golf) der Tartarei 
gesammelt worden sind und denen ich auch einige von 
etwas südlicherem Fundorte, nämlich von der Küste 
Jesso's und aus der Sangar-Strasse, hinzufügen will. 
Zwar dürften diese letzteren, obschon aus demselben 
Meeresbecken herrührend, doch nicht unmittelbar zur 
Litoralfauna des Amur- Landes gerechnet werden, 
allein da sie ohne Zweifel auch an der gegenüberlie- 
genden Küste der Mandshurei sich finden werden, so 
habe ich sie hier mit in Betracht ziehen zu müssen 
geglaubt. Für die Ordnung, in welcher die nachste- 
henden Diagnosen auf einander folgen, muss ich auf 
Middendorffs Beitrüge zu einer Malacozoologia Ros- 
sica in den Mémoires de l'Académie Imp. des Sciences de 
St.- Pétersb., T. VI. verweisen. 


I GASTROPODA. 
1. Chiton Middendorffii m. 


Testa externa, elevata, circ. 115°; tegmentum 
areis lateralibus distinctis, radiatim scrobiculatum, 
albidum, fusco-rubro fasciatum; re subsemi- 
orbicularis; valvae quintae ratio DSL us 
'| linearum lateralium 130°; ‚apophyses terminales 7; 
limbus setosus, mediocris, Longitudo totius 
animalis 14 millim. 

Patria: Sinus de Castries. 





T. d UA 


des Sciences de Saint- Pétershourg. 


410 





2. Patella Lamanonii i 


Testa subovata, alta, suberecto-conica, solida, 
extus et intus ex albido flavescente, concentrice ics 
et striis confertis exarata, radiatim inaequaliter costata, 
costis obsolete plicato-tuberculatis, majoribus, ab ipso 
vertice excurrentibus 20, minoribus, irregulariter in- 
termixtis circ. 60; vertice recto, subcentrali vel ad A 
long. sito; aperturae margine leviter undato. Long. 40, 
lat. 33, alt. 24 millim., clivi antici angulus 60? clivi 
lat. postici ang. 45°. 

Patria: Litus occidentale insulae Sachalin prope 
Tyk. 

3. Truncatella tatarica m. 

Testa subrimata, adulta truncata, subcylindrica, 
sursum paulo attenuata, tenui, nitidula, laevigata, e 
fulvo viridescente, pellucida; spira plus minus erosa; 
sutura mediocri, recta; anfractibus superstit. 3//, — 4, 
convexiusculis, ultimo magno, basi rotundato; aper- 
tura subverticali, magna, ovata, basi subeffusa; peri- 
stomate continuo, fusco-nigro, recto, labio subreflexo; 
operculo immerso, plano, tenui, pellucido, subspi- 
rato. Long. specim. maximi 7, lat. 27/, apert. alt. 
27/,, apert. lat. 2 millim., angulus apicalis 15°. 

Patria: Sinus de Castries. 


4. Litorina mandshurica m. 


Testa brevi, depresso-conica, apice acuta, tenui, 
incrementi striis obliquis carinisque longitudinalibus 
in anfractu ultimo tribus, in anfractibus superiori- 
bus una sculpta, griseo vel violaceo -fusca, conco- 
lore, basi interdum fusco et albido fasciata; aper- 
tura suborbiculari, basi subeffusa; columella basi di- 
latata, planata, subconcava, ex albido violacea; fauci- 
bus fuscis, zona basali albida; operculo suborbiculari, 
corneo, fusco, tri-ad quadrispiro, nucleo subcentrali. 
Long. adulti 13, lat. 12, apert. alt. 9, apert. lat. 7 
millim., angulus apicalis 90°. 

Patria: Sinus de Castries. 


5. Turbo sangarensis m. 


Testa parva, conoidea, apice acuta, imperforata, 
fusca seu rubra, costulis spiralibus 7 — 8 striisque 
incrementi obliquis confertis sculpta; anfractibus con- 
vexis, sutura profunda erg ultimo angulato; 
basi convexo-plana, c tri ;apertura subor- 








biculari, margaritacea, alba, fusco seu rubro margi- 
nata; Feed calcareo, paucispiro, plano, subcon- 
cavo, albido, fusco marginato. Long. specim. maximi 
Di lat. 6, apert. alt. 4, apert.lat. 3'/, millim., angul. 
apic. 85°. 

Patria: Fretum Sangaricum prope litus insulae 
Jesso (Maximowicz). 


6. Turbo pumilo m. 


Testa minima, conoidea, perforata, apice acuta, te- 
nui, lineis elevatis longitudinalibus cincta, rufescente- 
cinerea seu schisticolore, periomphalo lutescente; an- 
fractibus convexis, sutura profunda imo canaliculata 
distinctis, ultimo magno, subangulato, basi convexius- 
culo; apertura suborbiculari, margaritacea, alba; 
peristomate subcontinuo; columella basi subproducta ; 
umbilico lamellula columellari semiclauso; operculo 
caleareo, orbiculari, paucispiro, subconcavo, albido. 
Long. 275, lat. 27/, apert. alt. 1%, apert. lat. 1", 
millim., angul. apic. 95°. 

Patria: Fretum Sangaricum prope litus insulae 
Jesso (Maximo wicz). 


7. Liotia semiclathratula m. 


Testa parva, orbiculato-conoidea, apice obtusa, 
umbilicata, albida, longitudinaliter costata, costis in 
anfractibus superioribus 3, in anfractu ultimo 6, 
supra leviter tuberculatis, infra laevigatis, transversim 
praeter basim laevigatam costulis plus minus obsole- 
tis clathrata; anfractibus convexiusculis, sutura cana- 
liculata distinctis; apertura orbiculari, margaritacea, 
alba; peristomate continuo, subreflexo; labro extus 
marginato, tuberculato, basi umbilicum versus pro- 
ducto; umbilico amplo, pervio, intus bicarinato, trans- 
versim costulato, margine crenulato; operculo orbi- 
culari, extus concavo, calcareo, concentrice tesselato- 
striato, intus convexo, corneo, nitido, concentrice 
multoties annulato, margine fimbriato. Long. 5", 
lat. 6'/, apert. alt. et lat. 3'/, millim., angul. apic. 

128°. 


Patria: Fretum ons prope litus insulae 
Jesso (Maximo wicz). 
` $. Pleurotoma (Clavatula) erosa m. 


Testa fusiformi-turrita, apice acuta, dilute corneo- 
fusca, basi plerumque fusco-rubescente, intus ex albido 


411 


Bulletin de l'Académie Impériale 


412 





violacea, prope suturam et ad basin rufo-fusco obso- 
lete zonata; anfractibus convexiusculis, longitudinaliter 
striatis, transversim plicato-costulatis, superioribus plus 
minus erosis, ultimo basi lineis elevatiusculis cincto; 
sutura linea plicato-costulata instructa; apertura ob- 
longa, labro simplici, tenui, acuto, infra lineam sutura- 
lem inciso-sinuato, columella laevi; canali perbrevi. 
Long. spec. adulti et maximi 16, lat. 6, apert. alt. 7, 
apert.'lat. 3 millim., angul. apic. 35° 
Patria: Sinus de Castries. 


9. Tritonium (Fusus) submuricatum m. 


Testa parva, fusiformi, rufo-fusca, apice retusa, trans- 
versim plicato-costulata, longitudinaliter in anfracti- 
bus superioribus bi- et tri-, in anfractu ultimo decem- 
carinata; anfractibus sutura canalieulata distinctis, ul- 
timo superne angulato, ventricoso, transversim de- 
cemeostato, costis basim versus evanescentibus; aper- 
tura (excluso canali) ovata, labio simplici, labro intus 
subcrenulato; canali brevi, angusto. Long. 10, lat. 5, 
apert. alt. 6, apert. lat. 3 millim., angul. apie. 55". 
Canalis longitudo aperturae latitudine paulo minor, 
'ejusque latitudo aperturae latitudinis dimidiam partem 
aequat. 

Patria: Fretum Sangaricum prope litus insulae 
Jesso (Maximo wicz). 


IL CONCHIFERA. 
10. Ostrea Laperousii m. 


Testa alta, brevi, solida, ex albido virescente, la- 
mellosa, radiatim plus minus distincte costata, mar- 
gine undato-plicata; valva sinistra (inferiore, affixa) 
convexiore, apice elongata, reflexa; valva dextra pla- 
nulata vel convexiuscula ; pagina interna alba, im- 
pressione musculari violacea, excentrica, postica, re- 
niformi. Alt. spec. max. 152, long. 78, lat. (seu cras- 
sities) 38, ligamenti long. 32 millim. 

Patria: Sinus de Castries, sinus Taba. 

11. Pecten Brandtii m. 

Testa suborbiculari, inaequivalvi, aequilaterali, ae- 
quiauriculata, solida, incrementi vestigiis concentrice 
striata, radiis 21 — 23 costata, costis rotundatis, lae- 
vigatis; valva sinistra subplanulata, umbones versus 
elevata, convexiuscula, violaceo-fusca, costis angustis, 

















interstitiis latis, striato -scrobiculatis; valva dextra 
convexiore, alba, costis latis, interstitiis angustis, ob- 
solete concentrice striatis; auriculis parvis, rectangu- 
lis vel obtusangulis, obsolete quadricostatis; auricula 
antica valvae dextrae inferne leviter sinuata, sinu 
edentulo; pagina interna ut impressione musculari 
albis. Alt. 112, Jong. 107, lat. 28, long. lineae car- 
dinalis 40 millim., angul. apic. 110^. 

Patria: Litus Acte insulae Sachalin pes 
Wjachtu (Weyrich). 

12. Tellina venulosa m. 

Testa oblongo-ovata, solida, compressiuscula, sub- 
aequivalvi, inaequilaterali, calcarea, albida vel pal- 
lide rosea, basim versus lutescente venulisque radia- 
libus rubris picta; margine ventrali convexo, postice 
sursum acclivi, dorsali antice subconvexiusculo pau- 
lumquedeclivi, postice subrecto, decliviore; extremitate 
antica longiore, rotundata, postica attenuata; obtuse 
angulata; area postica distincta; natibus parvis, re- 
trorsum inclinatis; dente laterali (in valva dextra) an- 
tico distincto, postico nullo; ligamento magno, pro- 
minente ; sinu palliari mediocri, congruo. Alt. 34, long. 
55, lat. 12, ligam. long. 14 millim.; vertice a parte 
antica ad circiter 7/, (31 mill.) longitudinis sito. 

Patria: Litus occidentale insulae Sachalin inter 
Wjachtu et Choji. 

13. Mactra sachalinensis m. 

Testa magna, solida, ovato-rotundata, tumida, sub- 
aequilaterali, concentrice striata, e fulvo albida, epi- 
dermide juventute albido-straminea, adulta aetate cor- 
neo-fusca vestita; natibus prominulis, approximatis, in- 
curvis, antrorsum inclinatis; extremitatibus rotundatis, 
antica breviore, postica altiore; area postica lanceolata, 
labiis elevatis cireumdata ; lunula minus distincta, sub- 
cordiformi; dente complicato cardinali mediocri, late- 
ralibus magnis, elevatis, transversim sulcatis; impres- 
sionibus muscularibus profundis; sinu palliari brevi, 
impressioni musculari posticae subaequali. Alt. adulti 
71,long. 86, lat. 44 millim.; vertice a parte antica ad 
circ. ?/, (36 mill.) longitudinis sito. 

Patria: Litus occidentale insulae Sachalin inter 
Wjachtu et Choji. 

14. Corbula amurensis m. 

Testa ovata, tumidiuscula, inaequilaterali, antice 

rotundata, postice subangulata, subtruncata; valvis 


413 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


414 








inaequalibus, dextra altiore, margine ventrali convexo, 
producto, sinistra margine subrecto; dentibus cardi- 
nalibus magnis, dente valvae sinistrae apice bifido; 
area postica carina umbonali in valva sinistra distincta, 
in valva dextra obsoleta circumdata; lunula subnulla; 
pagina externa incrementi vestigiis concentrice stri- 
ata, epidermide rufescente seu fuscescente-cornea ve- 
stita, natibus plus minus erosis; pagina interna alba; 
sinu palliari perparvo. Alt. 10, long. 14, lat. 6 millim.; 
vertice a parte antica ad circ. '/, (6 mill.) long. sito. 

Patria: Litus insulae Uisut, ad ostium fluminis Amur. 


Bemerkungen über die Säugethierfauna 
Süd-Sachalin’s und der südlichen Kuri- 
len: auf Veranlassung brieflicher Mit- 
theilungen des Hrn. Fr. Schmidt, von Dr. 
Leop. v. Schrenck. (Lu le 4 octobre 1861.) 


Hr. Fr. Schmidt, der gegenwürtig im Auftrage der 
Russischen Geographischen Gesellschaft das Amur- 
Land und die Insel Sachalin bereist, theilt mir in einem 
vom 20. April dieses Jahres aus Nikolajevsk datirten 
Schreiben einige zoologische Nachrichten mit, die er 
mit Bezugnahme auf den ersten, im Jahre 1858 er- 
schienenen, die Säugethiere des Amur-Landes und der 
Insel Sachalin abhandelnden Theil meines Reisewerks 
als «Nachträge zur Säugethierkunde Sachalin's, ins- 
besondere des südlichen» bezeichnet, und die mich 
beim zoologisch-geographischen Interesse, das sie dar- 
bieten dürften, zu den nachstehenden Mittheilungen 
veranlassen. 

. Was wir bisher über die Sáugethierfauna der Insel 
Sachalin wissen, ist nicht nur bei Weitem nicht erschóp- 
fend, sondern bezieht sich auch fast nur auf den nórd- 
lichen, von Giljaken bewohnten Theil dieser Insel, wo 
es mir auf zwei in den Jahren 1855 und 56 ausge- 
führten Winterreisen einige Nachrichten und Erfah- 
rungen zu sammeln vergónnt war. Nur in wenigen Fäl- 
len erstrecken sich diese Nachrichten auch über den 
südlichen, vor, Aino und stellenweise auch von Japane- 
sen bewohnten Theil der Insel, und alsdann sind es auch 
nur Nachrichten, die ich theils den Angaben der Sa- 
Chalin - Giljaken und theils den Mittheilungen einiger 
zu der Zeit im Dienste der russisch - amerikanischen 
Compagnie gewesener See- und Handelsleute verdanke, 
die den Winter 1853 auf 54 in dem damals begrün- 





deten, später (im Mai 1854) wieder aufgehobenen Mu- 
rawjovschen Posten in der Bai Aniwa am Südende Sa- 
chalin’s zugebracht hatten. Ähnlicher Art sind auch 
alle früheren, immer nur sehr spärlichen Nachrichten, 
die man über die Säugethiere des südlichen Sachalin’s 
hatte: so das Wenige was Langsdorff, der Begleiter 
Krusenstern’s, während eines kurzen Besuches in der 
Bai Aniwa aus den Angaben der Aino entnehmen, oder 
was Siebold bei längerem Aufenthalte in Japan durch 
Vermittelungder Japanesen gelegentlich auch über ihre 
nördlichen Neben- und Schutzländer, Jesso, Sachalin 
(Krafto) und die anstossenden südlichen Kurilen, in 
Erfahrung bringen konnte. Den erwähnten, äusserst 
kurzen Besuch Langsdorff's in Aniwa abgerechnet, 
sind also diese Nachrichten meist auch nicht von den 
Eingeborenen Süd-Sachalin's selbst, den Aino, sondern 
nur von ihren nórdlichen oder südlichen Grünznach- 
barn geschópft worden. Es geht ihnen daher auch der 
meiste Werth, den sonst die auf Angaben der mit den 
Produkten ihres eignen Landes in der Regel nahe 
vertrauten Naturvólker begründeten Nachrichten ha- 
ben können — vorausgesetzt natürlich, das diese An- 
gaben mit der erforderlichen Vorsicht und namentlich 
tniss und richtiger Deutung 
der localen Thiernamen benutzt werden — mehr oder 
weniger ab. Zudem erstrecken sich Nachrichten sol- 
cher Art meist nicht über die nutzbaren oder doch 
grösseren und auffallenderen Thierformen des Landes 
hinaus, die auch die Aufmerksamkeit des Naturmen- 
schen auf sich ziehen, während die kleineren, unschein- 
baren und für seine Haushaltung werthlosen Formen 
von ihm in der Regel nicht weiter bemerkt, oder doch 
wenigstens nicht scharf und bestimmt genug unter- 
schieden werden. Endlich bedürfen die solcherweise 
geschöpften Nachrichten auch im günstigsten Falle, 
um einen definitiven Bestandtheil unsrer Kenntniss von 
der Thierverbreitung zu bilden, immer noch einer 
durch competente Reisende an Ort und Stelle ausge- 
führten Verificirung und Bestätigung. Das Gesagte wird 
genügen, um den Werth der durch Hrn. Schmidt 
über die Säugethierfauna des südlichen Sachalin’s uns 
zugegangenen Nachrichten, so kurz und wenig erschöp- 
fend sie auch sein mögen, in das rechte Licht zu stel- 
len. Hr. Schmidt, der seit dem Jahre 1859 mit Be- 
reisung des Amur- Landes, vorzüglich in geognosti- 
schen Zwecken beschäftigt ist, brachte auf der Insel 


H 





mit g 


415 


Bulletin de l'Académie Impériale 


416 





Sachalin beinahe ein volles Jahr, vom Mai 1860 bis 
Februar 61, zu und hatte während dieser Zeit Gelegen- 
heit, im Sommer eine Küstenfahrt längs dem Westufer 
der Insel bis zur Südspitze derselben und im Winter 
eine Reise auf Hunden von Kussjunai an der Westküste 
quer über die Insel nach dem Golf der Geduld und dem 
Ty-Flusse, so wie an diesem letzteren hinauf zu den 
Tymy Quellen und von dort nach Nikolajevsk auszu- 
führen. Mit Ausnahme dieses letzteren Theiles, beweg- 
ten sich also seine Reisen auf Sachalin hauptsächlich 
in dem von Aino bevölkerten, südlichen Theile der 
Insel, der uns zur Zeit meines Aufenthaltes im Amur- 
Lande, einen nur mehrstündigen Besuch in der Bai 
Aniwa im Jahre 1854 abgerechnet, noch so gut wie 
ganz verschlossen war. Die auf diesen Reisen gesam- 
melten Nachrichten schliessen sich somit unmittelbar 
an das im nórdlichen Theile der Insel von mir Ermit- 
telte an, und es gereicht mir zu nicht geringer Befrie- 
digung, durch meine Arbeit über die Säugethierfauna 
des Amur-Landes und der Insel Sachalin, die Hrn. 
Schmidt auf seinen Reisen hogtoitote und die auf die 
Lücken in unsrer tl ischen Kenntniss dieser 
Insel wiederholentlich: hinwies, die Aufmerksamkeit 
des Reisenden diesem Gotensticáde specieller, als sonst 
vielleicht geschehen würe, zugewendet zu haben. Um 
so mehr aber halte ich mich auch zu unverzüglicher 
Bekanntmachung der erhaltenen Nachrichten ver- 
pflichtet. 

Um nun gleich mit einer Bemerkung über den Ge- 
sammtcharakter der Säugethierfauna Sachalin’s zu be- 
ginnen, hebe ich hervor, dass es Hrn. Schmidt nicht 
gelungen ist, im Süden der Insel irgend eine Form 
nachzuweisen, die nicht auch im Norden derselben vor- 
handen wäre, während der umgekehrte Fall, dass 
nämlich im nördlichen Theile vorkommende Thierarten 
nicht bis an das Südende der Insel sich verbreiten, al- 
lerdings und mehr als einmal statt hat. Freilich lässt 
sich bei der Vorsicht, mit welcher solche negative Re- 
sultate aufzunehmen sind, immer noch der Vermuthung 
Raum geben, dass b haltenderer und genauerer Un- 
tersuchung im Süden Sachalin’s vielleicht dennoch eine 

ere südliche „namentlich 
unter den weniger auffallenden Micromammalien, den 
Nagern und Fledermäusen, sich auffinden dürfte, die 
nach Norden bald ihre Polargränze erreichte. Allein 
wenn dies auch statt fände, so wären es doch nur unbe- 














deutende Züge im Faunencharakter, während es im 
Grossen und Ganzen unverkennbar bleibt, dass der Sü- 
den der Insel dieselbe, nur durch grössere Verarmung 
ausgezeichnete Säugethierfauna wie der Norden be- 
sitzt. Erwägt man nun, dass Nord-Sachalin, einige ihm 
fehlende Formen abgerechnet, dieselbe Säugethier- 
fauna wie die Gegenden der Amur-Mündung oder das 
nórdliche Amur-Land überhaupt hat, d. h. eine Fauna, 
die man schlechtweg die sibirische nennen kann, da 
ihr noch sowohl die südlicheren, durch das ganze ge- 
mässigte Europa und Asien verbreiteten Formen, wie 
Reh, Edelhirsch, Wildschwein u. dgl. m., als auch die 
für das übrige Amur-Land so charakteristischen süd- 
ostasiatischen Züge, wie Mustela flavigula, Canis procyo- 
noides, Felis minuta, Talpa Wogura u. s. w. abgehen; so 
folgt daraus, dass auch der Süden Sachalin's, trotz sei- 
ner Erstreckung bis zum 46. Breitengrade und seiner 
Nähe zum japanischen Archipel, doch keine japani- 
sche, sondern nur eine verarmte sibirische Sáuge- 
thierfauna hat. Und dies ist um so auffallender und 
praegnanter, als es nicht von derselben Erscheinung in 
der Pflanzenwelt begleitet wird, da in dieser vielmehr, 
nach Hrn. Beluidtn Zeugniss, auf Süd-Sachalin dem 
den eine entschiedene Bereicherung statt 
Rodet, indem dort, entsprechend dem im Vergleich mit 
dem mittleren und nördlichen Theile der Insel bedeutend 
milderen Klima, auch viele südlichere, mit Japan ge- 
meinsame Baum- und Straucharten sich einstellen. In 
der Säugethierfauna Sachalin's sind diese Erscheinun- 
gen, die nach Süden statthabende Verarmung und die 
Erstreckung mancher hochnordischer Formen bis in 
verhältnissmässig sehr südliche Breiten, so auffallend, 
dass ich sie schon aus den von mir gesammelten Nach- 
richten, die sich doch nur sehr theilweise auch über den 
Süden der Insel erstreckten, folgern durfte und zum 
Theil auch zu erklären versucht habe"). Gegenwärtig 
daher, wo uns durch Hrn. Schmidt’s Erfahrungen 
noch manche Thatsachen mehr bekannt werden, be- 
gnüge ich mich, auf jene Erklärungen verweisend, nur 
anzuführen, dass wir den Grund dieser Erscheinungen 
ohne Zweifel in der grossen Nähe des nördlichen Thei- 
les von Sachalin zum Continente zu suchen haben, zu- 
mal sich dort allwinterlich durch das Gefrieren des 
Amur-Limanes eine feste und ununterbrochene Ver- 


7 








1) Reisen und Forsch. im Amur-Lande. I. p. 194 — 202. 


417 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


418 





bindung zwischen der Insel und dem Festlande herstellt, 
eine Verbindung, wie sie südlich vom Amur- Limane 
nicht mehr statt hat. Wir dürfen also die Insel Sachalin 
hinsichtlich der Zusammensetzung und des Charakters 
ihrer Säugethierfauna nicht sowohl als das letzte End- 
glied der in Meridianrichtung südlich von ihr gelegenen 
japanischen Inselkette, sondern vielmehr als eine vom 
nördlichen Amur-Lande, von der Amur-Mündung süd- 
wärts auslaufende Halbinsel betrachten, die je näher 
zum Heerde ihrer Säugethierbelebung, dem sibirischen 
Festlande, um so reicher an ihr überkommenen Thier- 
arten ist, je weiter aber von demselben ab, um so är- 
mer wird, indem sie alsdann manche von den nördli- 
chen Arten einbüsst, ohne dass neue, südlichere For- 
men hinzukämen. 

Gehen wir nun an die Besprechung der einzelnen 
aus dem südlichen Sachalin durch Hrn. Schmidt uns 
zugegangenen Nachrichten, indem wir uns dabei an 
die bei Abhandlung der Säugethiere des Amur-Landes 
von mir beobachtete Reihenfolge halten wollen. 

Sehr häufig ist im Süden Sachalin’s der Bär, Ursus 
arctos L., bei den Aino issó genannt’), und überall, 
sowohl an der nackten Meeresküste, wie im hohen Grase 
und Gebüsche sind seine Spuren zu finden. Wir móch- 
ten dafür halten, dass er dort sogar häufiger als auf 
dem Continente in der Gegend der Amur - Mündung 
und im unteren Amur-Lande überhaupt sei, da schon 
Krusenstern?) und Langsdorff ^) ausdrücklich be- 
merken, dass in allen Aino-Häusern der Bai Aniwa, die 
sie oder die Officiere ihres Schiffes besuchten, stets 
ein junger Bár anzutreffen war, der von den Hausbe- 
wohnern auferzogen wurde, um dereinst getódtet und 
verspeist zu werden, wührend ich im Amur-Lande bei 
den Giljaken und Mangunen, bei denen dieselbe Sitte 
herrscht und die ausserordentlich lecker nach Büren- 
fleisch sind, so wie andererseits auch eine grosse Ge- 
schicklichkeit im Einfangen dieses Raubthieres be- 
Sitzen, doch lange nicht so viel Bären sah, und ein 





vor. 
3) Reise um die Welt. St. Petersburg 1811. II. p. 79. 
4) L c. I. p. 285. 
Tome IV. 





gefangener Bür bei ihnen immer für einen Gegenstand 
von sehr hohem Preise gilt. Die Ursache dieser grós- 
seren Häufigkeit der Bären im südlichen Sachalin 
dürfte aber vielleicht in dem grósseren Überflusse 
an Nahrung als auf dem Continente liegen; denn 
vermuthlich nimmt der Bür auf Sachalin ebenso wie 
in Kamtschatka seine meiste N ahrung aus dem Fisch- 
reiche und namentlich von den verschiedenen Lachs- 
arten, an denen die Meeresküste wie die Gebirgs- 
flüsse und Bäche des südlichen Sachalin's überaus 
reich sind. Bekanntlich ist es der Fischreichthum, 
der die Japanesen jührlich in grosser Zahl nach der 
Bai Aniwa und der angränzenden Westküste Sachalin's 
lockt und der sie hauptsächlich auch zur Besitznahme 
dieser Gegenden veranlasst hat. Nach Krusenstern 
ist die Dai Aniwa so fischreich, dass die im Dienste 
der Japanesen befindlichen, sehr zahlreichen Aino zur 
Zeit der Ebbe die Fische nicht mehr mit Netzen zu 
fangen,sondern mit Eimern zu schöpfen pflegen °). Ähn- 
liche Mengen von Lachsen fand La Pérouse allent- 
halben, wo er an der Westküste Sachalin's landete, so 
in den Baien de Langle, d'Estaing, de la Joncquière, 
am Lachsflusse (Torrent des Saumons) u. s. w.*). Hier 
ist also auch für die ichthyophagen Bären jederzeit 
eine reichliche Tafel gedeckt. 

Ganz anders verhält es sich mit dem Vielfrass, 
Gulo borealis Nilss. Zwar bestätigt sich meine Ver- 
muthung, dass er, dem Rennthiere nachgehend, bis in 
den Süden der Insel sich verbreite, allein er ist dort 
nur sehr selten. Die Aino nennen ihn kützi. Für die 
kurilischen Inseln stellt ihn Pallas") bekanntlich in 
Abrede. 

Ein sehr háufiges Thier auch im südlichen Sacha- 
lin ist der Zobel, Mustela zibellina L., bei den Aino choinu 
genannt). Ausführlicheres über sein Verhalten auf die- 
ser Insel, sein local verändertes Aussehen und die Be- 
deutung der Zobelfelle im Handel der Japanesen fin- 
det man in meinem Reisewerke. £n | 





5) Krusenstern, l.c. p.71. Bekanntlich erhielt auch die Bucht 
im Grunde des Aniwa-Golfes von dem Holländer Vries, der sie im 
Jahre 1643 entdeckte, ihres Lachsreichthums wegen den Namen 
Zalm-Bay. : 
6) La Pérouse, Voyage autour du monde, rédigé par Millet- 
i u. a. i 


7) Zoogr. Rosso-Asiat. I. p. 74. c Eos 
8) Nach des Japanesen Mamia Rinso Angaben (s. Siebold, 
Nippon. VII, p. 174 u. 182): foi hoinu; in meinen Reisen 
und Forsch. im Amur-Lande. I. p. 27: goinw, jedoth nur fraglich, ` 
weil nach Angabe der Sachalin-Giljaken. Tu e 


419 


Bulletin de l'Académie Empériale 


420 





Nicht minder häufig ist die Fischotter, Lutra vul- 
garis Erxl., bei den Aino jessamán^), deren Fell nächst 
demjenigen des Zobels von den Japanesen am meisten 
gesucht und geschätzt wird. Auch ihr kommt natür- 
lich der oben erwühnte Fischreichthum der Insel sehr 
zu gute, wie sie denn dort auch entschieden häufiger 
als auf dem Continente und von besonderer Güte des 
Felles ist. 

Dagegen soll die Seeotter, Enhydris marina Schreb., 
den Aino von Sachalin nur dem Namen nach bekannt 
sein. Wir erinnern, dass Steller sie nicht über die 
3te Kurilische Insel südwärts gehen liess"); schon 
Pallas konnte sie jedoch nach den Berichten russi- 
scher Seefahrer fast von jeder der Kurilen bis nach 
den nórdlich von Urup in der Strasse der Boussole 
gelegenen kleinen Tschirpoi-Inseln nennen"), und Sie- 
bolderzählt sogar von einzelnen Fällen ihres Erschei- 
nens an der Nordküste von Jesso und Nippon, wo sie 
jedoch, wenn jemals regelmässig verbreitet, den Nach- 
stellungen der Jäger hat weichen müssen "). Dennoch 
kommt sie auch gegenwärtig noch südlicher als Pal- 
las angab vor, da Hr. Schmidt von ihrem Vorkom- 
men bei Iturup erfuhr. Dass sie ehemals auch an den 
Küsten von Sachalin nicht unbekannt, wenn auch nur 
sehr selten war, dafür spricht die vom Japanesen 
Mamia Rinso uns überlieferte Bemerkung, dass die 
Bewohner von Sachalin ihre Tributsgeschenke an die 
Mandshu-Beamten in Deren am Amur vorzüglich in 
schwarzen Seeotterfellen (rakko) zu entrichten hatten, 
statt deren aber freilich auch gewöhnliche Flussotter- 
und Fuchsfelle genommen wurden "). Gegenwärtig je- 
doch geben sich, wie ich schon an einem anderen 
Orte angeführt habe", weder die Giljaken noch die 
Aino von Sachalin mit der Jagd auf Seeottern ab, 
was wohl den besten Beweis dafür liefern dürfte, dass 
wenn sich noch Seeottern an den Küsten Sachalin's 
sehen lassen sollten, dies nur als seltner Ausnahme- 
fall betrachtet werden miens womit sich denn auch 





i p. 386. 
selben Ausführl. Beschr. von sonderbaren Ee Halle 1788. 
. p. 191. 


russ. Original.) s. Neue nord. Beitr. IV. p. 119 
12) Fauna Japon. Mammalia. Dec. 2. p. 36. 
13) Siebold, Nippon. VII. p. 180 u. 187. 
14) Reisen und Forsch. im Amur-Lande. I. p. 44. 


p. 
11) Neue Beschreibung der Kurilischen Inseln duse einem 








die oben angeführte Nachricht unseres Reisenden in 
Übereinstimmung bringen lässt. — Die Bezeichnung 
der Seeotter bei den Aino von Sachalin lautet nach 
Hrn. Schmidt tráchko, was sowohl mit den von Pal- 
las 5, Klaproth 5) und Siebold") angeführten Na- 
men (rakw und rakko), als auch mit demjenigen, den 
ich bei den mit der Seeotter nur durch die Aino be- 
kannten Mangunen des Amurlandes hórte (takko), ziem- 
lich nahe übereinstimmt, ja zum Theil eine Vermitte- 
lung zwischen beiden ist. 

Vom Canis-Geschlechte nennt uns Hr. Schmidt 
für das südliche Sachalin — den Haushund abgerech- 
net — seine beiden am weitesten verbreiteten Reprä- 
sentanten, den Wolf, C. lupus L., und den Fuchs, C. 
vulpes L., von denen der erstere, bei den Aino horokéo 
genannt ^), nur selten, der letztere dagegen, bei den 
Aino ssümari ”), sehr häufig sein soll. Dass ausser dic- 
sen beiden noch eine dritte Canis- Art im südlichen 
Sachalin und auf den japanischen Kurilen vorkommt, 
werde ich weiter unten nachzuweisen versuchen. 

Unzweifelhaft auch für das südliche Sachalin ist 
das Vorkommen des Luchses, Felis Lynx L., obschon 
er dort nur sehr selten sein soll; ja, ob er die Süd- 
spitze der Insel erreiche, muss noch dahingestellt 
bleiben. Hr. Schmidt erfuhr seinen Aino-Namen, 
ssínokoi, im Aino-Dorfe Porokotan (Pilja- wo, d. i. 
«grosses Dorf» der Giljaken), das an der Westküste 
von Sachalin in etwa 50? n. Br., nahe der nördlichen 
Grünze der Aino-Bevölkerung liegt. 

Sehr interessant ist es uns eine fernere Nachricht 
über das Vorkommen des Tigers, Felis Tigris L., auf 
Sachalin zu erhalten. Sie bestätigt das von mir dar- 
über in Erfahrung Gebrachte vollstándig. Sowohl die 
Sachalin-Giljaken, wie die Oroken fand Hr. Schmidt 
mit dem Tiger bekannt: die ersteren bezeichneten ihn 





15) Zoogr. I. p. 100. Pallas giebt übrigens die Bezeichnung 
rakko und eine andre, káiku, als kurilisch u. japanisch zugleich an. 

16) S. Langsdorff, l. c. I. p. 301. Für die Seeotter auf den 
Kurilischen Inseln ist hier die Bezeichnung kjakko angeführt, wel- 
che mit der zweiten Pallas'schen nahe übereinkommt. 

17) Nippon. VII. p. 182; nach Mamia Rinso. 

18) Bei den Aino der Joris und des südlichen Kamtschatka’s 
nach Pallas (Zoogr. I. p. 36.) u. Klaproth (s. Langsdorff 1. c. 


302.): orgiú. 

19) Nach Klaproth (l. c.): schumari u. schiumari; nach Ma- 
mia Rinso (Siebold l. c.): tsironop, wofür sich auch unter den 
kurilischen Bezeichnungen bei Pallas und Langsdorff nichts 
Ähnliches findet. Sollte es vielleicht eine der zahlreichen Farben- 

varietäten von C. vulpes bezeichnen? 


421 





des Sciences de Saint -Petersbourg. 


422 





mit dem auch am Amur bisweilen gebräuchlichen Na- 
men kluntsch, die letzteren mit demselben Namen wie 
ihre Stammverwandten, die Mangunen am Amur, näm- 
lich dussä, und beide bekräftigten, dass er zuweilen, 
wenn auch selten, an den Quellen der Flüsse Ty und 
Tymy sich senen lasse. Im südlichen Theile der Insel 
fehlt er dagegen ganz, und den Aino ist er auch dem 
Namen nach nicht bekannt. Es unterliegt also kei- 
nem Zweifel, dass er, wie ich es darzuthun versucht 
habe”), nur als seltner Gast vom Festlande nach 
der Insel hinüber schweift, und zwar indem er dazu 
die natürliche Brücke benutzt, die sich im Winter 
durch das Gefrieren des Amur-Limanes bis zum Cap 
Lasarev herstellt. Gewiss aber beweist diese Erschei- 
nung in der prägnantesten Weise die oben erörterte 
Abhängigkeit der Säugethierbelebung der Insel von 
dem ihr im Norden nahe gelegenen Continente, da 
wir hier sogar eine ihrem Gepräge nach südliche 
Thierart nur im nördlichen, ausserordentlich rauhen 
und nicht mehr im milderen südlichen Theile der In- 
sel antreffen. 

Hinsichtlich der kleinen, immer schwer zu erlangen- 
den Chiropteren lassen sich natürlich nicht viel Nach- 
richten erwarten. Indéssen ist es Hrn. Schmidt doch 
gelungen, zwei Arten Fledermäuse im südlichen Sa- 
chalin zu erbeuten, von denen er die eine als Pleco- 
tus auritus L. bezeichnet, bei den Aino kippuchténka 
— ein Name, der aber vermuthlich, wie es mit sol- 
chen kleinen, den Eingeborenen nutzlosen Thieren 
meistens zu gehen pflegt, nur genereller Natur ist und 
auch für andere Fledermausarten gilt. 

Dass es der Insel Sachalin an waldbewohnenden 
Nagern aus der Gruppe der Eichhórnchen nicht fehle, 
habe ich besonders im Gegensatze zur Fauna der 
Halbinsel Kamtschatka hervorgehoben, auf welcher 
in Folge der waldlosen Strecken, die sie im Norden 
von der sibirischen Waldung trennen, diese Thierarten 
sämmtlich ausbleiben ?'. Auffallenderweise gedenkt 
Hr. Schmidt des gemeinen Eichhörnchens, Seiurus 
vulgaris L., für das südliche Sachalin gar nicht, da es 
doch im mittleren und nórdlichen Theile der Insel 


das fliegende Eichhörnchen, Pteromys volans L., bei 
den Aino tsiügo, als stellenweise häufig und Tamias 
striatus L., bei den Aino atáchniki, als selten an. 

Von Mäusen wurden drei Arten erbeutet, doch 
erfahren wir weder welche Arten, noch ob es über- 
haupt Mus- oder Arvicola- Arten seien. Den für die- 
selben bei den Aino von Sachalin (offenbar nur generell) 
gebräuchlichen Namen éremu?) findet man bei Pal- 
las”) fast unverändert (aermu) als Bezeichnung der 
Kurilenbewohner fur Mus musculus L. wieder, was 
jedoch keineswegs gegen die Möglichkeit seiner etwai- 
gen Geltung auch für die Feld-, ja sogar für die in 
den Augen des gemeinen Mannes nicht wesentlich 
verschiedenen Spitzmäuse spricht. Dass übrigens Mus 
musculus L. und M. decumanus Pall. im Süden Sacha- 
lin's vorkommen, lässt sich bei dem langjährigen und 
häufigen Verkehre dieser Insel mit Japan, wo diese 
Thiere allgemein verbreitet sind‘), kaum bezweifeln. 

Der Hase, bei den Aino óssuki, ist auf Süd-Sachalin 
häufig. Es ist ohne Zweifel der auch im nördlichen 
Theil der Insel verbreitete Lepus variabilis Pall. Er- 
wägt man jedoch, dass er am Südende Sachalin's in- 
mitten eines milderen Küstenklima's und jedenfalls . 
nahe der Äquatorialgränze seiner Verbreitung steht, 
so liegt die Vermuthung nahe, dass sich dort dieselbe 
Erscheinung wie in gleichen Breitengraden auf dem 
anstossenden Festlande, wir meinen am mittleren 
Ussuri, wiederholen dürfte, wo wir neben dem ganz 
typischen L. variabilis auch die bisher nur aus den balti- 
schen Küstenländern bekannte Form, den L. canescens 
Nilss., auftreten sahen ^). Bei der unzweifelhaften 
Abhängigkeit, welche die Sáugethierfauna Sachalin's 
vom nördlichen Amur-Lande verräth, wo L. canescens 
fehlt, wäre die Entscheidung dieser Frage von ganz 
besonderem Interesse, da das Vorkommen dieses Ha- 
sen im südlichen Sachalin einen sprechenden Beweis 
mehr dafür abgäbe, dass man ihn nur als südliche, li- 
torale Varietät von L. variabilis zu betrachten habe. 

Über die Verbreitung des Moschusthieres, Moschus 





22) Nach Klaproth (s. Langsdorff, l. c) bei den Aino deg 
Süd-Sachalin und Jesso: irimo, bei Geier eg von wo 


recht häufig ist und, so viel ich erfahren konnte, auch | ka: ermu. 


bis an das Südende derselben geht. Dagegen führt er 
wohl seine beiden Geschlechtsverwandten, und zwar 


20) Reisen und Forsch. im Amur-Lande. I. p. 95. 
21) Reisen und Forsch. im Amur-Lande. e p. 118 u. 200. 





p. 183. Mél. biolog. T. HI. p. 692. 


23) Zoogr. I. p. 1 

24) Fauna Japon. RE Dec. 1. p. 6. — Tun 
Arch. für Naturgeschichte. Jahrg. V. 1839. IL. p. 

25) Zool. Nachrichten vom Ussuri und von paga Südküste der 
Mandshurei, s. Bullet. de gengt des Sc. - St.-Pétersb. T. IV. 


97* 


423 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


424 





moschiferus L., bis nach dem südlichen Sachalin konnte 
ich schon in den Jahren 1855 und 56 zuverläs- 
sige Nachrichten einziehen”). Nach Hrn. Schmidt 
kommt es dort aber nur sehr vereinzelt — offenbar in 
den gebirgigsten Partieen des Innern — vor und trágt 
bei den Aino den Namen óppokai ^). 

Ähnlich verhält es sich auch mit dem Rennthier, 
Cervus Tarandus L., bei den Aino tünnakaı”). Zwar 
geht es bis nach der Bai Aniwa hinunter, allein im 
südlichen Theile der Insel sind es doch nur einzelne 
Strecken, auf denen es angetroffen wird; so z. B. am 
Traiziska - See ?), am Cap Notoro nördlich (?) von 
Notosama, an der Tentoga (?) in der Aniwa- Dai, so 
wie an dem zum Naibu mündenden Flüsschen Takoi”) 
u. s. w. Dagegen fehlt es der Ostküste des Aino- 
Landes, ist auch im Golfe der Geduld nicht zahlreich 
und wird erst weiter nördlich von demselben häufiger. 
Dort sollen die Rennthiere namentlich im Winter aus 
dem Norden nach den mit krüppeliger Lärchenwal- 
dung bewachsenen Niederungen an der Westküste bei 
Tyk und Poghobi ziehen, wo man sie alsdann in grösster 
Zahl findet und wo ich in der That während meiner 
beiden Reisen fast täglich auf grössere oder kleinere 
Rudel derselben gestossen bin, und im Sommer dage- 
gen wiederum höher im Norden häufiger sein. Jedenfalls 
also steigt das hochnordische Rennthier— und in sei- 
nem Gefolge auch der Vielfrass — auf der Insel Sa- 
chalin bis zu dem Südende, d. i. also bis zu der Breite 
von Astrachan, der Krym, Triest, Mailand oder Lyon 
herah. Bezeichnendere Züge für die klimatischen Ver- 
hältnisse dieser Insel und zugleich auch des nörd- 
lichen litoralen Ostasiens überhaupt lassen sich wohl 
kaum finden. 

Hinsichtlich der Meeressáugethiere, der Pinnipe- 





nn Reisen und Forsch. im Amur-Lande. I. p. 1 
27) Nach Mamia Rinso (Siebold, Nippon. wm p. 182 und 
E likunkamoi. 

28) Nach Mamia Rinso (l. c.): tonakai. Auf seinen Reisen im 
Meer Sachalin lernte M. R. auch den Gebrauch des Rennthiers 
bei den Oroken kennen. 

29) Auf den japanischen Karten der Insel Krafto von Mogami 
Tokunai und Mamia Rinso (s. Siebold, Atlas von Land- un 
Seekarten vom Japan. Reich. N*3.): Raitsi ska, welches auch der 
Aino- (u. japanische) Name für den Pic Lamanon von Lapérouse 


En e 


ist, den angeblich hóchsten Berg von Süd-Sachalin, i in etwa 49^ n. Br. 


Diese letztere Angabe verdanke ich einer Mittheilung des 
Hrn. Lieut. Rudanofski, der den Winter 1853 — 54 in der Bai 
Aniwa zugebracht und in dieser Zeit auch mehrere Reisen im süd- 
lichen Sachalin ausgeführt hat. 





dien und Cetaceen, in den Gewässern Süd - Sachalin's 
sind die Nachrichten unseres Reisenden spärlicher 
und unbestimmter. Da er die meiste Zeit seiner Rei- 
sen an der Westküste von Sachalin zugebracht hat und 
auch lüngs dieser letzteren zur Südspitze der Insel 
hinabgegangen ist, so beziehen sich seine Erfahrungen 
in dieser Hinsicht speciell auf den südlichen Theil der 
Meerenge der Tartarei. 

Zunächst erhalten wir von zwei Robben Kunde, 
denen die Aino die Namen pakwí und ónne beilegen. 
In der ersteren, deren Fell mit kleinen schwarzen 
Flecken auf gelbbraunem Grunde gezeichnet ist, lässt 
sich mit grosser Wahrscheinlichkeit die nach Sieb old's 
Erfahrungen?" an den Küsten Japan's und nach den 
meinigen °”) in der Meerenge der Tartarei wie im Amur- 
Limane häufig verbreitete, ja auch im Amur-Strome 
noch weit hinaufgehende Phoca nummularıs Schleg. 
erwarten. Dafür scheint mir ausser der erwähnten 
Zeichnung des Felles auch der Umstand zu sprechen, 
dass das erwachsene Thier dieser Art, welches sich 
ausschliesslicher an der Meeresküste aufhält, das süsse 
Wasser des Amur-Limanes und Stromes aber nur 
wenig berührt und jedenfalls an den Aino-Küsten Sa- 
chalin’s häufiger und heimischer als an denjenigen 
der Giljaken ist, bei letzteren eine dem Aino-Namen 
sehr ähnliche, ja vielleicht sogar demselben entlehnte 
Bezeichnung trägt. Die erwachsene Robbe dieser Art 
heisst nämlich bei den Continental - Giljaken pyghi, 
was in dem meistens das y in a umsetzenden Dialekte 
der Sachalin-Giljaken paghi und also dem pakui der 
Aino sehr ähnlich lauten dürfte. 

Was den andern Aino-Namen (ónne) betrifft, so bin 
ich geneigt, denselben nicht sowohl auf eine Phoca im 
engeren Sinn, als vielmehr aufden Steller’schen See- 
bären, die Otaria ursina L. zu beziehen, da sich für die- 
se bei Pallas?) die kurilische Bezeichnung onnep findet. 
Und zwar dürfte dies die Bezeichnung für das erwach- 
sene Thier sein, da uns das jüngere (kótik der Russen) 
von Hrn. Schmidt ausdrücklich unter dem Aino- 
Namen térga angegeben wird. Dies ist auch die Be- 
zeichnung, die mir die Mangunen so häufig für das- 
selbe Thier anführten, das sie aber freilich ebenso oft 
auch mit der Bedottar (takko) verwechselten. Offenbar 





31) Fauna Jap. Mammal. Dec. 8. p. 8 
32) Reisen und Forsch. im Amur-Lande. I. p. 180. 
33) Zoogr. I. p. 103. 


425 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


426 








haben sie also jenen Namen von den Aino entlehnt, 
durch deren Vermittelung sie dieses Thier hauptsäch- 
lich kennen, wáhrend sie es in ihrer eigenen Sprache 
nur durch Umschreibung, als mu-nyghty, d. i. Wasser- 
wildschwein, zu bezeichnen wissen. 

Häufiger jedoch als die Otaria ursina scheint in den 
Gewüssern Sachalin's, und namentlich im südlichen 
Theile der Meerenge der Tartarei eine 2te Ohrrobbe, 
der Steller'sche Seelówe, Otaria Stelleri Less. (Phoca 
leonina Pall., ssiwütsch der Russen) zu sein, der die Aino 
den Namen dent geben ?*. Schon Steller kannte die 
Verbreitung derselben längs den Kurilen bis nach Jesso, 
ja er hielt sogar ihre Zahl dort für eine besonders 
grosse, indem er eine der Ursachen, warum die See- 
ottern nach Süden nicht über die 3te Kurilische Insel 
hinaus gingen, in dem Umstande suchte, dass die süd- 
licher gelegenen Inseln überaus reich an Seelówen und 
Seebüren seien, die den Ottern nachzustellen und sie 
zu verzehren pflegten ?). Auch die späteren Reisenden, 
wie Krusenstern und Langsdorff, erwähnen der 
Seelówen in den Gewässern Süd-Sachalin's wiederho- 
lentlich®®), und Letzterer erzählt namentlich von einem 
fürchterlichen Gebrüll und Getöse, das sie in der Nähe 
der Felsklippe la Dangereuse, südlich vom Cap Crillon, 
hörten und das von einer unbeschreiblichen Menge 
theils auf dem Felsen lagernder und theils um densel- 
ben schwimmender Seelöwen und Seehunde herrühr- 
te”). Dass wir es aber hinsichtlich dieser Seelöwen 
in der That mit der O. Stelleri zu thun haben, beweist 
Schlegel’s sehr genaue und ausführliche Untersu- 
chung der aus Japan erhaltenen Individuen, der wir 
auch vorzügliche Abbildungen des ganzen Thieres wie 
seines Skeletes verdanken *). Die grosse Zahl der See- 
löwen am südlichen Sachalin wird uns nun auch durch 
Hrn. Schmidt bestätigt: «bei stillem Wetter, schreibt 
er, umgaben uns die Seelöwen in Schaaren». Auch Hr. 
Rudanofski erzählte mir, dass er auf seinen Winter- 
reisen im südlichen Sachalin an beiden Küsten und 
vorzüglich an der westlichen sehr oft auf Reste von 
der See ausgeworfener Seelöwen und Seehunde ge- 

34) Bei den Bewohnern der Kurilen nach Pallas (Zoogr. I. p. 
04): etaspe. 

35) Novi Comment. Acad. Sc. Petrop. II. p. 388. Ausführl. Be- 
schreibung von sonderbar. Meerthieren. p. 193. 

36) Krusenstern, Reise um die Welt. II. p. 89 

en Langsdorff, Bemetk. auf einer Reise um die Welt. I. p. 


38) Fauna Japon. Mammal. Dec. 8. p. 10—12. Tab. XXI—XXIII. 





stossen sei, deren Fleisch bisweilen noch so frisch und 
wohlerhalten war, dass die ihn begleitenden Aino nicht 
umhin konnten, Halt zu machen und sich zugleich 
mit ihren Hunden an demselben zu laben. 

An Cetaceen endlich sah Hr. Schmidt in der Meer- 
enge der Tartarei recht zahlreiche Walfische, die die 
Aino hümpe nannten; doch liess sich die Art, der sie 
angehórten, nicht ermitteln, und wagen wir es auch 
nicht, bei den mehrfachen Arten, die uns theils aus 
denselben und theils aus den angrünzenden Gewüssern, 
dem Japanischen und Ochotskischen Meere bekannt 
sind, eine Vermuthung darüber auszusprechen. 

Zum Schlusse theilt uns der Reisende noch eine 
kurze, unbestimmte, den Angaben eines Japanesen auf 
Sachalin entnommene Nachricht mit, die uns aber nach 
der Deutung, die wir ihr geben zu müssen glauben, 
eine für die Fauna der Kurilischen Inseln jedenfalls 
neue Sáugethierart aufdeckt und daher ausführlicher 
besprochen zu werden verdient. Ein Japanese erzählte 
ihm nàmlich, «dass es im nórdlichen Theile von Jesso, 
so wie auf den Inseln Kunaschir und Iturup einen 
wilden Waldhund gebe, der kleiner aber stürker als 
der Wolf und von gelblichweisser Farbe sei; die Ja- 
panesen nennen ihn oenu, die Aino ükami». Offenbar 
ist es dasselbe Thier, von welchem sich auch in der 
Fauna Japonica eine Nachricht findet. Dort heisst 
es”): «Les Japonais font encore mention dans leurs 
écrits d'un chien sauvage qu'ils nomment Ookame (chien 
de montagne) ^); c'est disent ils une espèce intermé- 
diaire entre le chien de chasse et le loup ou Jamatnu. 
Cet Ookame, selon le naturaliste japonais Onolansan, 
est un animal d'un gris brun, pourvu d'une longue queue 
griseàfloconblanc, et dont les joues sont également blan- 
ches. Les pieds ont des doigts pourvus de membranes, 
aussi nage-t-il parfaitement et on le voit poursuivre 
sa proie sur les eaux comme à terre. L'Ookame aban- 
donne rarement les contrées élevées; lorsque les fri- 
mats règnent sur ces chaines montagneuses, il descend 
dans les vallées, et devient alors dangereux pour les 





unsre 
ist) dot poene jamainu RE den oho kami oder ookame aber 


unerklärt lässt. 


427 


Bulletin de l'Académie Empériale 


428 





habitants des hameaux.» Demnach scheinen nun, was 
zunächst den Namen betrifft, die Japanesen dieses Thier 
ebenso wie die Aino zu nennen, was wir um so eher 
glauben möchten, als die von Hrn. Schmidt ange- 
führte japanische Bezeichnung oenu nur eine gene- 
relle zu sein scheint, indem inu nach Pallas" und 
Siebold?) der japanische Name für den Haushund 
oder den Hund schlechtweg ist und sich auch in den 
zusammengesetzten Bezeichnungen der verschiedenen 
Haushundracen findet ^), Woher aber diese gleiche Be- 
zeichnung bei Aino und Japanesen herrühren mag, ob 
vielleicht, wie es den Anschein hat, daher, dass es für 
Japan eben nur ein nordisches, ausschliesslich im Ge- 
biete der Aino, nämlich im nördlichen Jesso und auf 
den südlichen Kurilen vorkommendes Thier ist, das 
den Japanesen zuerst durch Vermittelung der Aino be- 
kannt geworden sein mag, oder aber aus andern Grün- 
den, vermógen wir nicht zu entscheiden. 

Es fragt sich nun, was unter dieser Bezeichnung für 
ein Thier gemeint sein könne? Die oberflächlichste Er- 
wügung der angeführten Nachrichten genügt, um den 
Gedanken fern zu halten, dass es der Eis- oder Polar- 
fuchs, Canis lagopus L. sei. Auch erwähnen wir des- 
sen nur aus dem Grunde, weil die Ansicht, dass die 
Kurilischen Inseln vom Eisfuchse bewohnt seien, zu 
wiederholten Malen und neuerdings noch durch Sie- 
bold “) ausgesprochen worden ist. Dass gleichwohl 
Pallas nicht als Gewährsmann für diese Ansicht ge- 
nannt werden dürfe, hat Hr. Akad. v. Baer ^) ausführ- 
lich dargethan, indem ein Pallas Neuen Nordischen 
Beitrágen ^^) mitgeth g der Kurilischen 
Inseln zwar für mehrere derselben, und namentlich für 
die 15te (Ketoi) und die 18te (Urup), auser den rothen 
Füchsen auch «weisser und weisslicher» erwähnt, allein 
ohne darunter mehr als blosse Varietüten von Canis 
vulpes zu verstehen. Das geht sowohl aus Pallas 
Zoographia Rosso-Asiatica, in der man wohl eine ku- 
rilische Bezeichnung für C. vulpes, nicht aber für C. la- 
gopus findet, als auch aus einer russischen, in Sche- 








41) Zoogr. I. p. 58. 

42) Nippon. III. p. 108., VI. p. 31. 

43) So kari-inu auch obi (Feldhund), bawa-inw auch muku- 
ef Mee kai-inu (Küstenhund); s. Fauna Ja apon. Mamm. 

st. 2. p.87. 

44) Fauna Japon. Mamm. Dec. 2. p. 40. 

45) Bulletin Scientif. publ. par l'Acad. mp. des Sc. de St.-Pé- 
tersbourg. + D. 

46) Bd. IV. p. 112 — 141. 











lechov's Reisebeschreibung befindlichen und mit je- 
nem Aufsatze in Pallas' Nordischen Beitrügen fast 
wörtlich übereinstimmenden Schilderung der Kurilen 
hervor, in welcher die weissen Füchse dieser Inseln 
unter dem russischen Namen /issíza (C. vulpes), nicht 
aber pesséz (C. lagopus) angeführt werden). Da aber die 
erwähnte Beschreibung der Kurilen in Pallas’ Beiträ- 
gen nach Originalberichten russischer Seefahrer ent- 
worfen ist, die selbst alle jene Inseln bis nach Jesso be- 
sucht hatten, so müssen wir ihren Angaben mehr Glau- 


ben schenken, als der nur beiläufig in der Fauna Ja- 


ponica gemachten Bemerkuug, dass es auf den Kuri- 
lischen Inseln auch Eisfüchse gebe, und die Richtigkeit 
dieser letzteren Angabe daher entschieden in Zweifel 
ziehen. Übrigens stellt auch die Fauna Japonica den 
vermeintlichen Eisfuchs der Kurilen nicht in Bezie- 
hung zum ookame der Japanesen. Diesen handelt sie ` 
vielmehr nicht unter den Füchsen, sondern, wie die ja- 
panische Nachricht an die Hand giebt, zwischen Hund 
und Wolf ab. Und darin stimmen wir ihr vollkommen 
bei, da nach unserer Ansicht der ukami oder ookame 
nichts Anderes als der Alpenwolf, Canis alpinus Pall., 
sein dürfte. 

Dafür sprechen zunächst die Angaben über die Grös- 
se und Gestalt dieses Thieres, dass es nämlich kleiner 
als der Wolf, die Mitte zwischen diesem und dem ja- 
panischen Jagdhunde haltend, und mit langem buschi- 
gem Schwanze versehen sei. Ferner lassen sich auch 
die Angaben über die Fürbung, welche übrigens àus 
den Aussagen der Eingeborenen immer nur annä- 
hernd entnommen werden dürfen, recht wohl auf C. 





47) Tpur. Hlesexosa nepnoe crpancrsosanie c» 1783 no 1787 
TOXb H3 add no Bocroumowy Okeauy rt Amepux. 6eperawb 
D ' Cs. IIerpa. 1793. p. 111 u. 119. Bei der erwähnten, 
fast Wegen Übereinstimmung des auf die Kurilen bezüglichen 
Capitels in Schelechov's Reise mit der Beschreibung dieser In- 

seln in Pallas' Nordischen Beiträgen glaubte Hr. v. Baer in dem- 
selben die Quelle gefunden zu haben, aus welcher der letztere 
Aufsatz vorzüglich geschópft worden sei. Allein da der bezügliche 
Band der Pallas'schen Beiträge in demselben Jahre erschien, in 
welchem Schelechov seine Reise von Ochotsk aus Barren (1788), 
so sind wir vielmehr der Ansicht, dass Letzterer selbst seine Be- 
schreibung der Kurilen aus jenem russischen Originalaufsatze ge- 

nommen habe, den Pallas für seine Beitrüge übersetzt un 
Anmerkungen versehen hat. Auch ist Sch elech ov’s Beschreibung 


ein sehr au 


lichst ten, an denen seine Reise von Ochotsk nach Amerika und zu- 
rück vorüberführte. 


429 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 





alpinus deuten. Zwar wäre «gelblichweiss», wie es in | dürfnisse für den Aufenthalt des Alpenwolfes, Wald 
Hrn. Schmidt’s Nachricht heisst, für die Gesammt- | und Gebirge, gegenüber dem gemeinen Wolfe, dem 


farbe des Alpenwolfes, mit dem von mir beschriebe- 
nen und abgebildeten Amur- Exemplare^) verglichen, 
zu hell; es dürfte nur auf die Unterseite des Thieres 
passen. Allein das Amur-Exemplar ist vielleicht auch 
von ausnahmsweise dunkler Färbung; wenigstens steht 
ihm in unserem Museum ein altaisches zur Seite, das 
sehr viel heller und zwar im Allgemeinen oben nur fahl- 
gelb, unten weiss ist. Dabei ist das Wollhaar bei bei- 
den hellgelblichgrau oder schmutzig gelblich und der 
Basaltheil der Contourhaare immer nur weisslich (was 
mitunter auch für das ganze Haar gilt), so dass ein 
nur einigermassen verwühltes Fell ein sehr viel hel- 
leres Ansehen hat. Das muss aber natürlich um so 
mehr der Fall sein, je länger die Behaarung ist, am 
meisten daher am Schwanze, woraus sich denn auch 
die in der Fauna Japonica befindliche Angabe eines 
grauen, weisszipfligen Schwanzes hinlänglich erklären 
lässt. Übrigens giebt diese letztere Nachricht dem ooka- 
me auch insgesammt eine dunklere Färbung als die er- 
stere, indem sie die Hauptfarbe als braungrau bezeich- 
net, das Weiss aber nur an den Wangen hervorhebt. 
Endlich mag hinsichtlich der Färbung des C. alpinus 
noch bemerkt werden, dass sie gegenüber den mit 
vielem Schwarz versehenen Wolfsfellen, wie sie im öst- 
lichen Sibirien und dem Amur-Lande nicht selten sind 
und wie sich welche ohne Zweifel auch in Japan (vor- 
ausgesetzt, dass €. hodophilax, wie wir es darzuthun 
versucht haben ^), identisch mit C. lupus sei), so wie 
auf Sachalin und den Kurilen finden mógen, immer 
nur eine viel hellere, sei es róthlich-, sei es gelblich- 
weisse erscheinen müsse, 

Mehr aber noch als die Färbung spricht für unsere 
Deutung des wkami der in beiden Nachrichten ange- 
gebene Aufenthalt dieses Thieres. Die erstere Nach- 
richt nennt ihn einen Waldhund, die letztere noch 
bezeichnender einen Alpenhund, der die Gebirgs- 
gegenden nur selten verlasse; nur wenn die Nebel 
im Gebirge herrschend werden, steigt er in die Thä- 
ler hinab und wird dann den Dorfbewohnern geführ- 
lich. Dies stimmt so -vortrefflich mit Allem, was ich 
im Amur-Lande über das Vorkommen des C. alpinus 
erfahren habe, überein und hebt die wesentlichen Be- 
48) Reisen und Forsch. im Amur-Lande. I. p. 48. Taf. II. 
49) Reisen und Forsch. im Amur-Lande. I. p. 46. 





H 






































grade umgekehrt am meisten ebene, niedrige, offene 
oder doch nur theilweise bewaldete Gegenden zusa- 
gen, so prügnant hervor, dass es uns auf den ersten 
Blick, und ehe wir noch die Angaben über Gestalt und 
Fürbung des wkami genauer erwügen konnten, auf €. 
alpinus hinwies. Freilich führt der japanische Natur- 
forscher, dem die Nachricht in der Fauna J aponica 
entnommen ist, zugleich an, dass man den ookame seine 
Beute ebensogut im Wasser wie auf dem Lande habe 
verfolgen sehen, da er ein vortrefflicher Schwimmer sei 
und zu dem Zwecke auch Schwimmhäute an den Zehen 
habe; allein hier wird man der Phantasie des Japani- 
schen Berichterstatters jedenfalls einige Rechnung tra- 
gen und vielleicht nur so viel gelten lassen müssen, 
dass der ookame zuweilen seine Beute auch aus dem 
Wasser hole, wozu ihm namentlich die in den Gebirgs- 
bächen Jesso’s und der südlichen Kurilen sehr häufigen 
Lachsarten Gelegenheit bieten dürften. Sehen wir doch 
auch seinen nächsten Verwandten, den gemeinen Wolf, 
so wie den Fuchs, den Bären, ja sogar den Zobel, der 
doch im Übrigen ein baumkletterndes Waldthier ist, ihre 
Nahrung unter Umständen mehr oder weniger auch aus 
dem Fischreiche nehmen. Warum sollte es daher €. 
alpinus, zumal in der Zeit, wo es in den Gebirgsbächen 
seiner Heimath an verschiedenartigen, aus dem Meere 
aufsteigenden Lachsen wimmeln mag, nicht ebenfalls 
thun? Übrigens darf man gefasst sein, in den Erzäh- 
lungen der Eingeborenen über den Alpenwolf auch in 
diesem Theile seines Verbreitungsgebietes manches 
Übertriebene und Fabelhafte zu hören, gleich wie es 
uns unter den Giljaken, Mangunen und Golde im Amur- 
Lande zu wiederholten Malen begegnet ist, wozu na- 
türlich der Aufenthalt dieses Thieres in den entlege- 
neren, wildesten Gebirgsgegenden und sein seltnes, 
wohl nur durch stärkeren Hunger veranlasstes und dar- 
um auch besonders gefährliches Erscheinen in der 
Nähe bewohnter Orte das Meiste beitragen mögen. 
Daher denn auch hier, genau wie bei den Eingebore- 
nen des Amur-Landes, eine besondere Furcht vor die- 
sem Thiere und die gangbare Vorstellung, dass es ein 
dem Wolfe an Grösse zwar nachstehendes, an Stärke 
aber überlegenes Thier ei. — ^ ^ 

So sehr jedoch alles Angeführte auf €. alpinus 
hinweisen mag, so hätten wir uns doch nicht so be- 


431 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


432 





stimmt dahin auszusprechen gewagt, wenn uns nicht 
auch von Seiten der geographischen Verbreitung die- 
ses Thieres bestimmende Gründe vorlägen. Denn wie 
bereits bekannt”), ist C. alpinus über das gesammte 
Amur-Land, vom Stanowoi-Gebirge herab bis zu dem 
oberen Ussuri und seinen Zuflüssen, so weit esan den 
erforderlichen Bedingungen zu seinem Vorkommen, 
wir meinen an Wald und Gebirge, nicht fehlt, über- 
all verbreitet; ja er geht auch auf die wald- und ge- 
birgsreiche Insel Sachalin hinüber, wo er den Gilja- 
ken unter dem von der Bezeichnung ihrer Vettern 
am Amur nur wenig abweichenden Namen tschchó- 
damlatsch allgemein bekannt ist und, ihren Aussa- 
gen gemäss, bis nach dem Südende der Insel sich 
verbreitet. Auf ihn möchten wir daher auch den von 
Klaproth°') vom südlichen Sachalin für den Wolf 
(schlechtweg) angeführten Aino- Namen uschi kamor 
beziehen, da dieser Name von der Bezeichnung des 
C. lupus, sowohl wie sie Hr. Schmidt im südlichen 
Sachalin hörte”), als auch wie sie Pallas für die Ku- 
rilen angiebt, ganz verschieden ist und dagegen mit 
dem ukami nahe übereinstimmt. Und so ist uns denn 
C. alpinus bereits bis zur unmittelbaren Gränze des- 
jenigen Gebietes bekannt, für welches die Erzählun- 
gen der Japanesen den ukami nennen, nämlich das nörd- 
liche Jesso und die anstossenden Kurilen, Kunaschir 
und Iturup. Fügt man noch hinzu, dass C. alpinus wahr- 
scheinlich nur ein Bewohner des Nordens von Japan ist 
und südlich von Jesso wohl nicht mehr vorkommen 
dürfte, so bleibt die Insel Sachalin auch als die Brücke 
zu betrachten, die ihn vom Festlande Asien's bis nach 
den bereits mit halb oceanischem Charakter versehe- 
nen Kurilischen Inseln hinübergeleitet hat. 

Ist nun unsere Deutung des ukami richtig und dür- 
fen wir ihr zufolge C. alpinus als Bewohner der Ku- 
rilen betrachten, so lernen wir damit in der an Land- 
säugethieren nur sehr armen Fauna dieser Inseln 
einen wesentlichen Zug mehr kennen. Soweit man 
nämlich diese Fauna bisher kennt, ist sie nur aus mehr 
oder miuder kosmopolitischen Formen zusammenge- 





50) Middendorff, Reise in den àuss. Norden u. Osten Sibir. 
II. 2. p. 71. Schrenck, Reisen u. Forsch. im Amur-Lande. I. p. 50 
Maximowicz, Nachrichten vom Ussuri-Fluss, s. Bullet. de l'Acad. 
des Sc. de St.-Pétersb. II. p. 560. Desselben Nachrichten vom Ssun- 
gari-Fluss, Bullet. IV. p. 234. 

51) S. Langsdorff, l. c. p. 302. 

52) Siehe oben. 





setzt, Formen, die entweder über die nórdlichen und 
gemässigten Breiten beider Welten verbreitet sind, 
wie namentlich der Wolf, der Fuchs und in viel ge- 
ringerem Grade auch der Zobel), oder aber wenig- 
stens in der alten Welt eine vom Atlantischen bis 
zum Stillen Ocean ausgedehnte Heimath haben, wie 
Flussotter, Wiesel”), Hermelin u. s. w. Diesen kos- 
mopolitischen Formen steht nun C. alpinus in der Ku- 
rilenfauna als eine eingeschränktere, specifisch mittel- 
asiatische gegenüber. Wir dürfen ihn daher als die 
prügnanteste, continentalste Form dieser Inselfauna 
bezeichnen, als dasjenige Glied derselben, durch wel- 
ches sie mit der Fauna des asiatischen Festlandes in 
mittleren Breiten specifisch verbunden wird. 

Allein dieser continentalere Zug in der Sáugethier- 
fauna der Kurilen kommt lange nicht allen Gliedern 
dieser Inselkette zu. Die japanische Nachricht, auf 
welche wir fussen, nennt ihn vielmehr bloss für die 
südlichsten derselben, für Kunaschir und Iturup. Dies 
sind aber freilich auch die einzigen noch zum japani- 
schen Reiche gehórigen Kurilen, und es liesse sich 
daher die Vermuthung aussprechen, dass der Grund, 
weshalb uns die Japanesen den C. alpinus nicht aüch 
über Iturup hinaus angeben, vielleicht nur in der auf 
die Gränzen ihres Reiches beschränkten Kenntniss 
derselben liege. Gleichwohl dürfte uns diese Ver- 
muthung nieht weit führen. Denn auf den beiden 
von den genannten japanischen Kurilen zunächst nach 
Nord gelegenen Inseln, Urup und Ssimuschir, hat die 
russisch - amerikanische Compagnie zeitweise kleine 
Factoreien gehabt und hat sie zum Theil noch, und 
dennoch findet sich in den Listen der ihr zugegange- 
nen Felle €. alpinus niemals genannt”). Die nórd- 
lichsten Kurilen bis nach der 12ten (Matua) dürften 
aber schon aus dem Grunde von der Verbreitung des 





53) Über die Identität des asiatischen und amerikanischen Zo- 
bels s. Brandt, Beitráge zur nüheren Kenntniss der Sáugethiere 
Russlands. St. Petersb. 1855. p. 16, in den Mém. de l'Acad. Imp. des 
Sc. de St.-Pétersb. T. VII. Desgl. meine Reisen und Forsch. im 
Amur-Lande. I. p. 31. 

4) Wenn das amerikanische gemeine Wiesel, Mustela pusilla De 
Kay, in der That eine selbstàndige Art und nicht viel mehr, wie 
Richardson (Fauna boreali americ. I. p. 45.) u. a. annehmen un 
wie gewiss viel wahrscheinlicher ist, mit M. vulgaris Briss. iden- 
tisch sein sollte. 

55) Wrangell, Nachrichten über die russischen Besitzungen 
in Amerika, s. Baer u. Hel mersen, Beitr. zur Kenntn. des Russ. 
Reichs. I. p. 23. Oruers Pocc. Auen. Boun. 3a 1856 r. CTP- 28. 
Ilpniox. 2 u 3. 





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433 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 431 





C. alpinus ausgeschlossen bleiben, weil es auf densel- 
ben, nach den Berichten der Seefahrer, keine gute, 
hohe Waldung, sondern nur Laubgestrüppe oder nie- 
driges Krummholz giebt. So scheint also €. alpinus in 
der That nicht über Iturup hinaus zu gehen, und je- 


denfalls ist er nur eine Form der südlichen, nicht auch | 


der nördlichen Kurilen. Dasselbe dürfte aber in Folge 
der erwähnten Differenz in der Bewaldung der nörd- 
lichen und südlichen Kurilen auch mit mancher an- 
deren Thierart, wie z. B. mit dem Zobel der Fall 
sein. Gewiss wird man daher schon jetzt den Schluss 
ziehen dürfen, dass die Säugethierfauna der südlichen 
Kurilen reicher als diejenige der nördlichen sei. Und 
dies Resultat wird uns, nach den erwähnten vegetativen 
Verhältnissen und den, wenn auch nicht grossen, doch 
jedenfalls statthabenden klimatischen Differenzen auf 
diesen Inseln, nicht weiter befremden, wenn wir nicht 
zugleich erwägen wollen, dass die nördlichen Ku- 
rilen unmittelbar an das hinsichtlich der Säugethier- 
fauna in der Regel reichere Festland, die südlichen 
dagegen nur wiederum an-eine in dieser Beziehung 
immer schon mehr oder weniger verarmte Inselwelt 
sich anschliessen. Hier aber bleibt uns nur zu be- 
merken übrig, dass derjenige Theil des Festlandes, 
an den sich das Nordende der ei irren anschliesst, 
die Halbinsel Kamtschatka, aus Gründen die wir be- 
reits oben angegeben haben *), selbst eine ärmere, den 
gleichen Breitengraden Sibirien's gegenüber gewisser- 
maassen nur insulare Säugethierfauna besitzt, wäh- 
rend die Insel Sachalin, die über Jesso hinüber die Ver- 
mittelung nach den südlichen Kurilen abgiebt, hin- 
sichtlich ihrer Säugethierfauna viel reicher ist und ge- 
wissermaassen wie eine mit dem Festlande in den Brei- 
ten der Amur-Mündung verbundene Halbinsel sich 
verhält. Dadurch dürfte also die auf der Inselkette 
der Kurilen nach Norden statthabende Verarmung in 
der Säugethierfauna, auch insofern sie nicht bloss 
eine Äusserung des allgemeinen Gesetzes organischer 
Verarmung in der Richtung nach den Polen wäre, 
eine hinlängliche Erklärung finden. 


Sur une modification du parallélogramme 
articulé de Watt. par P. Tchébychef. 
(Lu le 18 octobre 1861.) . 

Le mécanisme connu sous le nom du parallélo- 
gramme articulé de Watt présente une solution de 
cette question importante pour la pratique dans cer- 
tains cas: 

56) Vergl. auch meine Reisen und Forsch. im Amur- Lande. I. 
P. 118 u. 200. 

Tome IV. 








Par une combinaison des mowvements circulaires pro- 
duire, avec une approximation suffisante, le mouvement 
rectiligne. 

Tout avantageux que soit ce mécanisme dans la 
pratique, on conçoit que, sous le rapport de la préci- 
sion de son jeu et vû sa complication, il laisse encore 
beaucoup à désirer. Pour s'en assurer on n'a qu'à 
remarquer que le parallélogramme de Watt produit 
le méme mouvement que le mécanisme à fléau, quoique 
dans sa composition il contienne deux verges de plus, 
et que dans les mécanismes de ce genre chaque nouvel 
élément apporte, évidemment, de nouvelles ressources 
pour donner plus de précision à leur jeu. En cher- 
chant à reproduire le plus exactement possible le 
mouvement rectiligne, soit au moyen du mécanisme 
à fléau, soit au moyen du parallélogramme de Watt, 
on n'atteint que le mouvement ovale qui s'approche du 
rectiligne cherché seulement au point d'avóir avec 
lui, tout au plus, cinq éléments communs. Or, un tel 
degré d'approximation est sans doute bien peu de 
chose pour un mécanisme aussi compliqué que le pa- 
rallélogramme de Watt, qui se compose de quatre 
piéces dont on est maitre de disposer, et dont cha- 
cune, dans la eomposition du mécanisme, présente 
deux paramétres arbitraires, savoir: la longeur et la 
direction. En ayant égard à ce que les paramötres 
arbitraires sont ici au nombre de 8, on voit qu'il y 
a lieu de chercher à composer un mécanisme de méme 
complexité que le parallélogramme de Watt, capable 
de fournir un mouvement qui soit bien plus proche 
du mouvement rectiligne cherché, et qui ait, nom- 
mément, au lieu de cinq, huit éléments communs avec 
celui-ci. 

C'est ce que nous avons cherché à faire, et nous 
avons reconnu qu'on y parvient, en articulant entre 
elles et avec le balancier les quatre verges du paral- 
lélogramme de Watt de la maniére suivante: 


Fig. 1. 








435 


Bulletin de l'Académie Impériale 


436 





Dans cette figure AB est le demi-balancier sur lequel 
il s'agit de construire un mécanisme qui produise sen- 
siblement un mouvement rectiligne suivant la verticale 
VV' passant par l'extrémité B du balancier dans sa 
position horizontale; BC, DE, CF, FG quatre verges 
qui composent ce mécanisme, € est le point qui four- 
nit le mouvement en question, G l'axe immobile de 
la verge FG présentant, comme dans le parallélo- 
gramme de Watt, un contre-balancier. Toutes ces 
verges sont articulées avec le balancier et entre elles 
de la méme maniere que dans le parallélogramme de 
Watt, avec cette seule différence que les verges DE 
et FC ne sont plus liées entre elles, mais assemblées 
à charnière avec le contre-balancier FG dans deux 
différents points £ et F. En composant ce mécanisme, 
on ferra les verges CF et FG égales à zt AB, et 


les distances BD et EG égales à Ze AB , en vertu 
de quoi la ligne BD représentera une moyenne pro- 
portionnelle entre toute la ligne AB et sa partie AD, 
et la ligne EF sera la moitié de AD. Aux verges BC 
et DE on donnera une méme longeur qui peut étre choi- 
sie arbitrairement, pourvu qu'elle ne surpasse pas 
sensiblement la demi-course du point €. Quant au 
point G, centre d'oscillation du contre-balancier FG, 
on le placera de maniére que, dans la position hori- 
zontale du balancier, les verges BC et DE soient ver- 
ticales, et les verges CF et FG prennent la méme 
direction horizontale, comme on le voit sur la figure 2. 











Fig. 2. 

y 

| 

| 

| 

pene d 
CG 

F ss | 
| 

| 

| 

Ar 


Telle est la composition du mécanisme qui, avec les 
mémes pieces que le parallélogramme de Watt, don- 
nera un mouvement qui s'approchera du rectiligne au 








point d'avoir avec lui huit éléments communs. C’est 
ce dont on s'assure trés aisément, en déterminant 
les distances du point € de la verticale VV' (fig. 1) 
en fonction de l'inclinaison du balancier*); car par 
là on voit sur le champ que la courbe décrite par le 
point C, dans le point correspondant à la position 
horizontale du balancier, a pour tangente la verticale 
VV' avec laquelle elle a, dans le voisinage de ce point, 
7 éléments communs, et que cette courbe coupe la 
méme verticale à une distance de G moindre que BC, 
ce qui entraine encore un élément commun entre ces 
lignes dans l'étendue de la course du point €. 
D'aprés cela on voit aussi avec quelle extréme ra- 
pidité les déviations du point € de la verticale VV' 
(fig. 1) s’accroissent à mesure que l'amplitude d'oscilla- 
tion du balancier diminue, và que ces distances, par 
rapport à l'inclinaison du balancier sont du 7"^ ordre. 
Quant aux cas ordinaires de la pratique oü l'inclinai- 
son du balancier ne présente jamais des angles d'une 
valeur considérable, on trouve que le jeu de ce mé- 
canisme, sous le rapport de la précision, l'emporterait 
trés notablement sur le parallélogramme de Watt. 
Ainsi, par exemple, si l'on considére le cas traité par 
Prony dans sa Nöte connue: Sur le parallelogramme 
du balancier de la machine à feu (Annales des mines, 
tome XII), où la longeur du demi-balancier AB est 
2,515 mètres, la verge BC est 0,762 de mètre et la 
limite de l'inclinaison du balancier est 17?35 30; on 
trouve que, dans ces circonstances, le mécanisme dont 
il s'agit ne présenterait que des déviations de la ver- 





*) Ces distances, comme il est facile de le voir, s'expriment par 


la formule — AB (cosy — cosp), où 9, sont des angles qui, - 





en fonction de «, inclinaison du balancier, se déterminent par ces 
deux équations: 

















1 3—Y5 V5=1, . WV 
mcg MUS 2 PR. + 
BC S X5 re ee 
V5+l V5+1 \2 
(1 — cos a + Ze cos) Si 
BC. unc Fil. KEE | 20 
(25 — sina+ tt sin e + sing) — t 


D'oü, pour l'expression approximative de ces distances, on tire 
cette série: 


7—8Y5 AB? 7 _ Y5—2 AR s 
n^ pct 19: gea t 


seg gp $ 


437 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


438 





ticale inférieures à 0,05 de millimétre. Mais dans ce 
cas, suivant Prony, le parallélogramme de Watt pré- 
sente les déviations qui vont jusqu'à une valeur 40 
fois plus grande, savoir 2 millimètres, et qui est loin 
d'étre négligeable dans le jeu d'un pareil mécanisme. 

Jusqu'à présent, en cherchant à s'approcher le 
plus prés possible du mouvement vertical, nous n'avons 
pris en considération que le nombre des éléments 
communs entre la verticale et la courbe décrite par le 
point C, tandis que le rapprochement de ces lignes et 
conséquemment la précision du jeu du mécanisme dont 
il s'agit dépend notablement de la position de ces 
éléments. Cette question a été l'objet de nos recher- 
ches dans la 1" partie du Mémoire sous le titre: 
Théorie des mécanismes connus sous le nom des parallélo- 
grammes (Mém. des savants étrangers, tome VII), oü 
nous avons proposé des méthodes pour rendre un tel 
rapprochement le plus parfait possible. Or, si l'on 
. applique ces méthodes à notre cas actuel, on pourra 
trouver les petits changements qu'on doit faire dans 
les valeurs des paramétres du mécanisme pour ren- 
dre son jeu le plus précis possible. Au moyen de ces 


corrections, les déviations du point € de la ligne ver- | _ 


ticale seront réduites à peu prés en proportion de 1 
à 2” (8 5 du Mémoire cité), et comme nous venons de 
voir que, dans les cas ordinaires de la pratique, ces 
déviations elles mémes présentent des valeurs trés pe- 
tites, nnmmément, des centiémes parties du millimétre, 
on concoit que, dans ces cas, par les corrections des 
éléments, la précision du jeu du mécanisme pourra 
étre portée jusqu'à une limite inaccessible aux moyens 
techniques de la construction des mécanismes. On 
est done certain qu'il n'y a aucune raison, pour les 
cas ordinaires de la pratique, de rechercher un méca- 
nisme qui serait capable de donner le mouvement 
rectiligne avec une précision encore plus grande. Et 
comme, conformément à ce que nous venons de mon- 
trer, on parvient à ce degré de précision par un mé- 
eanisme composé des mömes pieces que le parallélo- 
gramme de Watt, usité maintenant, et dont les de- 
fauts du jeu se font souvent sentir dans la pratique, 
on concoit que notre mécanisme modifié est digne 
d'une attention partieuliere. 

Remarquons encore que, si dans les valeurs RE 
plus haut des éléments de ce mécanisme on change le 
signe du radical V 5, on parvient à cette nouvelle forme: 


DN 





Fig. 3. 
A 





o 
E 


CF = FG — 5 AB, 


BD= EG —- AB. 


Meer 
2 
Pour cette nouvelle forme le degré de précision du 
jeu de ce mécanisme reste le même; seulement, pour 
sa construction, on sera obligé de prolonger le ba- 
lancier ou delà du point B d'un longeur égale à BD 
+. AB, ce qui présente de grands inconvénients 

pratiques. 
— sp — — 


BULLETIN DES SÉANCES. 


ae rdi tik 
Séance pv 4 (16) ocrosre 1861. 


M. Kupffer, pour s'acquitter de son tour de lecture, 
présente un exemplaire des comptes-rendus qu'il a adres- 
sés, en qualité de Directeur de l'Observatoire physique 
central, à M. le Ministre des Finances pour les années 
1859 et 1860. 

M. Bouniakofski présente et lit la premiere partie 
d'un Mémoire sur une classe trés étendue de fonctions 
numériques qui se rapportent en grande partie aux divi- 
seurs des entiers et jouent un róle important dans la 
Théorie des nombres. Les procédés que M. Bouniakofski 
donne, et qui sont fondés sur l'emploi de séries d'une cer- 
taine espèce, ont beaucoup de généralité, et conduisent à 
de nombreuses relations, en partie nouvelles, entre ces 
sortes de fonctions. M. Liouville, dans ces dernières an- 
nées, s'est beaucoup occupé du méme genre de recherches; 
il a donné un grand nombre de résultats, remarquables 
par leur généralité et leur élégance; mais ` pa pas tou- 


439 


Bulletin de l’Académie Empériale 


410 





jours publié les méthodes qu'il a suivies pour y parve- 
nir. M. Bouniakofski fait voir, dans son mémoire, entre 
autres choses, que plusieurs des résultats du célébre géo- 
mötre francais peuvent étre facilement démontrés à l'aide 
de l'analyse que lui, M. Bouuiakofski, expose. — Dans 
la seconde partie de son travail, dont il s’occupe dans ce 
moment, il s'est proposé de développer les mémes prin- 
cipes que dans la premiere, mais à un point de vue un 
peu différent et en méme temps plus général. 

MM. Bouniakofski et O. Struve présentent et recom- 
mandent pour les Mémoires de l'Académie un travail de 
M. le professeur Minding, intitulé Beiträge zur Integra- 
tion der Differentialgleichungen erster Ordnung zwischen zwei 
veränderlichen Grössen. 

M. Brandt présente et recommande pour le Bulletin 
deux notices de M. Léopold Schrenck, dont l'une a pour 
titre: Diagnosen einiger neuer Molluskenarten aus der Meer- 
enge der Tartarei und dem Nordjapanischen Meere, et l'autre: 
Bemerkungen über die Süugethierfauna Süd - Sachalin's und 

der südlichen Kurilen, auf Veranlassung brieflicher Mithei- 
a des Hrn. Fr. Schmidt. 

M. Brandt annonce que la seconde partie de ses Sym- 
bolae Sirenologicae est déjà avancée au point qu'il peut 
en commencer l'impression dans le courant de la semaine 
prochaine. 

M. Pérévostchikof fait hommage à l'Académie du 
tome III et dernier de sa traduction des Notices biogra- 
phiques de M. Arago. 

M. le général Iakimakh adresse à l'Académie, par 
ordre de Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand- 
Duc Michel, un exemplaire de l'ouvrage publié avec 
lautorisation de Sa Majesté Impériale, par M. Kon- 
stantinof, sous le titre: Lectures sur les fusées de guerre, 
faites en 1860 à l’Académie Impériale Michel d Artilerie, 
Paris 1861. In-8° avec atlas. 

M. Brandt communique à la Classe que M. Gochké- 
vitch, consul russe au Japon, à fait parvenir pour les 
Musées de l'Académie, par l'entremise d'un officier de la 
marine revenu de ces parages, un envoi précieux, consis- 
tant en amphibies et poissons (44 exemplaires), ainsi qu'en 
plantes (200 espéces) recueillies aux environs de Khako- 
daté. La Classe vote des remerciments à M. Gochké- 
vitch, que le Secrétaire perpétuel est chargé de lui faire 
agréer, en les faisant accompagner de quelques désiderata 
que M. Brandt prend sur lui de formuler. 


ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ACADEMIE. 


Séance Du 6 (18) ocrosnE 1861. 


M. le Ministre de l'Instruction Publique informe que, | 


sur un arrété du Comité des Ministres, Sa Majesté Im- 
périale a daigné confirmer M. O. Struve en qualité 
d'académicien ordinaire pour l'Astronomie et M. Nauck 


en qualité d'académicien ordinaire pour la Philologie ! 








classique, avec ege depuis le 2 juin, jour de leur 
élection par la Conférenc 

La Commission DESCH de MM. Ostrogradski, 
Lenz, Jacobi, O. Struve, Pérévostchikof, Oustria- 
lof et Kunik, présente un rapport sur les propositions 
exposées par M. Kupffer dans un mémoire qu'il a adressé 
à M. le Ministre des Finances, concernant l'introduction 
du systeme métrique francais des poids et mesures. In- 
dépendamment de ce rapport général, MM. Jacobi, O. 
Struve et Kunik, ne partageant pas l'opinion de la 
majorité de la Commission, ont présenté par écrit leurs 
idées, dans des notes séparées. Audition faite de ces piéces, 
on arrête, vu l'importance de la question, que ces pièces 
seront imprimées et distribuées aux membres de la Con- 
férence avant la séance prochaine, à la quelle est renvoyée 
la discussion ultérieure sur cet objet. 

La Société Impériale archéologique de St.-Pétersbourg, 
par l'organe de son Secrétaire, M. Véliaminof- Zernof, 
propose un échange de ses publications contre le Bulletin 
et les Mémoires de l'Académie, et les recueils publiés par 
la Classe de la langue et de la littérature russes. Approuvé. 

M. le Baron Korff, Directeur de la Bibliothèque Im- 
périale publique, envoie pour la Bibliotheque de l'Acadé- 
mie, l'ouvrage publié avec l'autorisation de Sa Majesté 
Impériale sous le titre: Musano Tpapa Cnepauckaw 
(Biographie de M. le Comte Speranski) Le Secrétaire 
perpétuel est chargé de faire agréer à M. Korff les re- 
merciments de l'Académie pour l'envoi de cet important 
ouvrage. 

M. le professeur Zdekauer, par une lettre du 13 sep- 
tembre, remercie l'Académie pour une médaille d'or, qui 
lui a été décerné à l'occasion du dernier concours des 
prix Démidof. 

La Société des antiquaires de Londres, les Observa- 
toires de Vienne et de Paris, la Société des naturalistes 
de Francfort, la Société philosophique et littéraire de 
Manchester et l'Observatoire d'Altona remercient pour di- 
vers envois reçus par eux, des publications de l'Académie. 


CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE. 
Séance op 11 (23) ocrosre 1861. 


M. Brosset annonce que les ouvrages suivants ont été 
imprimés et mis en vente et en distribution: 
J. A. Sjógren's gesammelte Schriften, Bd. II, Thl. 1. 
Livische Grammatik nebst Sprachproben, Bd. Il, 
Thl. 2. Livisch-deutsches und deutsch-livisches Wörter- 
buch. 1861. 

Le remplacant dn Secrétaire perpétuel dépose sur le 
bureau une liste des membres correspendants de l'Acadé- 
mie, avec indication des changements qui ont eu lieu dans 
le courant de l'année. La Classe arréte que les Sections 
se constitueront en commissions, pour préparer, suivant 


% 


Jii 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


REI 





` 


les règlements, des listes de candidats à proposer aux 
places vacantes de correspondants. 

M. Brosset communique et appuie une demande de 
M. V. Langlois, priant la Conférence de lui confier le 
manuscrit arménien de l’historien Oukhtanès, pour faire 
la révision de la copie de cet ouvrage qui se trouve à 
Paris, et que le P. Chahnazarian désire faire entrer 
dans sa Galerie des historiens arméniens. On fera parve- 
nir à M. Langlois le manuscrit susmentionné, par la 
voie officielle. _ 

Lecture est donnée d'une proposition signée par MM. 
Brosset, Dorn et Bóhtlingk et relative à la promotion 
de M. Véliaminof-Zernof au grade d'Académicien ex- 
traordinaire. Le ballottement est renvoyé à la séance pro- 
chaine. 


CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE. 
Séance DU 18 (30) ocro8re 1861. 

M. Bouniakofski présente et lit la seconde partie de 
son mémoire intitulé: Recherches sur quelques fonctions nu- 
mériques. Ce travail paraitra dans le recueil des Mémoires 
de l'Académie. 

M. Tchébychef présente et lit une notice, destinée au 


Bulletin, Sur une modification du parallélogramme articulé 


de Watt. 

M. Fritzsche donne communication d'une lettre qu'il 
a recue de M. le professeur Claus, de Dorpat, et qui ac- 
compagne l'envoi d'un mémoire intitulé: Neue Beiträge zur 
Chemie der Platinmetalle. Fortsetzung. Sur la recomman- 
dation de M. Fritzsche, ce travail sera inséré au Bulletin. 

M. Helmersen met sous les yeux de la Classe une 
nouvelle carte géologique de la Russie d'Europe, qu'il a 
dressée et dont la partie géographique est déjà gravée et 
achevée. M. Helmersen a publié en 1841 la premiere 
carte géologique du pays, fort imparfaite, faute de don- 
nées suffisantes qui ont pu à cette époque servir de bases 
à un pareil travail. Cette méme petite carte, enrichie de 
quelques découvertes géologiques nouvelles, a été repro- 
duite peu de temps après dans un des tomes de l'Annuaire 
du Journal des mines de Russie, que M. A. Démidof 
publiait à Paris. En 1845 a paru la Carte qui fait partie 
du bel ouvrage de MM. Murchison, Verneuil et du Comte 
Keyserling: Geology of Russia in Europe and the Ural 
mountains. En 1849 M. Osersky a publié une traduction 
en langue russe de la Carte de M. Murchison, qu’il a 
complété par les résultats de toutes les explorations géo- 
logiques faites en Russie de 1845 jusqu'à 1849. 

Comme depuis cette époque de nombreuses recherches 
géologiques ont été faites dans différentes parties de la 

ussie, M. Helmersen a entrepris son travail d'abord 
pour faire entrer dans le tableau géologique du pays toutes 


les nouvelles découvertes, et puis pour rectifier des erreurs 


ou des données peu précises, qui s'étaient glissées dans 
les cartes précédentes. 








Pour atteindre ce but de la maniére la plus süre et 
la plus compléte, il s'est adressé à tous les géologues du 
pays, qui avaient exploré les différents terrains de la 
Russie, en les priant de lui fournir des cartes géologiques 
des contrées visitées par eux. 

Grâce à la coopération que ces savants donnèrent au 
travail de M. Helmersen, il eut une riche recolte. M. 
Abich lui a fourni une belle carte du Caucase, M. Auer- 
bach une carte du gouvernement de Moscou, M. Féofi- 
laktof une carte du gouvernement de Kief et des con- 
trées adjacentes, M. Grewingk une carte des provinces 
baltiques. M. Holmberg lui a communiqué des données 
sur la géologie de la Finlande. 

Outre ces cartes, M. Helmersen mit à profit toutes les 
cartes géologiques parues depuis 1849 en Russie, ainsi 
que toutes les données nouvelles, consignées dans diffé- 
rents ouvrages géologiques. Il a pu de plus profiter des 
recherches géologiques, que M. Pander avait faites en 
1861 sur les versants de l'Oural, recherches tellement 
importantes qu'elles ont tout à fait changé l'idée que 
jusque là ont se faisait sur l’âge relatif de certains dépôts 
de grès dans le district d'Artinsk, et qu'on avait pris pour 
le grès du terrain carbonifère, tandis que, d’après les in- 
vestigations de M. Pander, ce grès appartient, tout en- 
tier, au terrain Permien. 

Quant à l'Oural, M. Helmersen espère que le tableau 
géologique qu'il va donner, de cette chaine, sera beaucoup 
plus exact et plus complet que les travaux précédents 
sur cet objet; dans cette partie du travail il a été obli- 
geamment secondé par les renseignements que MM. Hof- 
mann, Antipof 2, Barbot de Marny lui ont commu- 
niqués sur la constitution géologique des différentes ré- 
gions de cette vaste chaine méridionale. 

M. Fritzsche rapporte à la Classe que pendant son 
voyage il a eu occasion de voir à Heidelberg toutes les 
belles expériences sur l'analyse spectrale de MM. Bunsen 
et Kirchhoff, et que M. Bunsen lui a offert un échan- 
tillon de chlorure de Rubidium, nouveau métal découvert 
au moyen de cette analyse. En présentant le dit échan- 
tillon à la Classe, M. Fritzsche ajoute qu'il l'a accepté 
pour la collection chimique de l'Académie et qu'il a déjà 
vivement remercié le savant donateur. 

M. Goriounof adresse de Belsk, gouvernement de 
Grodno, une lettre, accompagnée d'une notice sur le pro- 
bléme de la trisection de l'angle. En vertu d'une décision 
déjà ancienne, elle sera considérée comme non avenue. - 

La Commission, composée de MM. Ostrogradski, 
Lenz et Jacobi, et chargée d'examiner un projet de 
M. Kupffer concernant l'établissement de mesures spé- 
ciales pour la vente de la chaux, de l'argile et du sable, 


-propose que M. Bouniakofski soit invité par la Classe 


à s'adjoindre à cette Commission, en remplacement de M. 
Ostrogradski, absent. — M. Bouniakofski accepte cette 
invitation, et reçoit, séance tenante, communication des 


3813 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


444 





pièces de correspondance servant à l'éclaircissement des 
points prineipaux, sur lesquels la Commission doit se pro- 
noncer. 

Le Secrétaire perpétuel dépose sur le Bureau une liste 
de membres correspondants de l'Académie avec indication 
de ceux qui sont morts dans le courant de l'année. La 
Classe invite les Sections à se constituer en commissions 
pour préparer les listes des candidats pour les places va- 
cantes de correspondants. 





BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 


L'Académie a recu dans ses dernières séances les 
ouvrages dont voici les titres: 


Evangeliarium epistolarium et lectionarium Aztecum sive 
Mexicanum ex antiquo codice mexicano nuper reperto 
depromptum cum praefatione interpretatione adnota- 
tionibus glossario ed. Bern. Biondelli. Mediolani 1858. 4 

Revue africaine. V^ année. Numéro 26. Alger. 

Grunert, Joh. Aug. Archiv der Mathematik u. Physik. 
35. Theil 4. Heft u. 36. Thl. 1.—3. Heft. Greifswald 
1860—61. 8. : 

The astronomical journal N° 141. (Vol. VI N° 21.) 

Todhunter, J. A history of the progress of the Calculus 
of variations during the nineteenth century. Cambridge 


Plana, Jean. Réflexions nouvelles sur deux mémoires de 
Lagrange publiés en 1769 dans le tome IV. des 
miscellanea. Taurinensia. Turin 1859. 4. 

Plana, Jean. Mémoire sur l'intégration des équations diffé- 
rentielles relatives au mouvement des cométes, éta- 
blies suivant l'hypothese de la force répulsive définie 
par M. Faye et suivant l'hypothese d'un milieu résistant 
dans l'espace. Turin 1861. 4. 

Duhamel. Mémoire sur la méthode des Maxima et 
Minima de Fermat et sur les méthodes des tangentes 
de Fermat et Descartes. Paris 1860. 4. 

— J. M. C. Note sur la méthode de Fermat pour la 
détermination des Maxima et Minima, et son applica- 
tion au probléme des tangentes et des centres de 
gravité. 4. 

Collignon, Ed. Essai sur la théorie des paralleles. 
St.-Pétersbourg 1861. 8. 

Littrow, M. Karl v. Über Herrn M. Eble's graphische 
Methoden der Auflösung sphärischer Dreiecke mit 
besonderer Rücksicht auf sein neuestes, «Stunden- 
zeiger» oder «Horoskop» genanntes Instrument. 8. 

Kluk, V. P. Auflösung des Verhältnisses der Quadratur 

in den Kreis. Wien 1861. 8. 

Fechner, G. T. Über ein wichtiges psychophysisches 
Grundgesetz und dessen Beziehung zur Schätzung 
der Sterngrössen. Leipzig 1858. (A.d. Abhandlungen 











der math. phys. Classe der k. Sächsischen Ges. d. 
Wissenschaften.) 

Robinson, T. R. Places of 5,345 stars observed from 
1828 to 1854, at the Armagh Observatory. Dublin 
1859. 8. 

Plana, Jean. Sur la théorie de la lune. Lettres à M. 
John W. Lubbock. Turin 1860. 4. 

Delaunay, Ch. Théorie du mouvement de la lune. Tome 
1. Paris 1860. 4. 

Paula Marquez, Francisco de. Memoria sobre el eclipse 
de sol de 18 de Julio de 1860. Madrid 1861. 8. 
Annalen der k. Sternwarte bei München, auf óffentliche 
Kosten herausgegeben v. Dr. J. Lamont. München 

1860. 8. 

Magnetische und meteorologische Beobachtungen zu Prag. 
Auf öffentliche Kosten herausgegeben von Dr. Jos. G. 
Bóhm u. Franz Karlinski. 21. Jahrgang. 1860. Prag. 4. 

Plantamour, E. Observation de l'éclipse totale de soleil 
du 18 Juillet 1860 à Castellon de la Plana. 8. (Tiré 
des archives des sciences de la Bibliotheque univer- 
selle. Aoüt 1860.) 

— Observations astronomiques faites à l'observatoire de 
Genéve dans les années 1855 et 1856. XV* et XVI 
séries. Genéve 1860. 4. 

Astronomical and magnetical and meteorological observa- 
tions made at the royal observatory, Greenwich, in 
the year 1858. London 1860. 4. 

Cooper, Edw. J. Observations of Donati's comet, 1858. 4. 

Annuaire de l'observatoire royal de Bruxelles. 28° année. 
Bruxelles 1860. 24. 

Everest. Rectification of logarithmic errors in the measu- 
rements of two sections of the meridional arc of 
India. 8. 

Plantamour, E. Mesures hypsométriques dans les Alpes 
exécutées à l'aide du baromètre. Genève 1860. 4. 

Peters, C. A. F. Über die Bestimmung des Längenunter- 
schiedes zwischen Altona und Schwerin. Altona 
1861. 4. 

Almanaque näutico para el ano 1862, caleulado en el 
Observatorio de Marina de la Ciudad de.S. Fernan- 
do. Cadiz 1860. 8. 

Würzburger naturwissenschaftliche Zeitschrift, herausge- 
geben v. d. physikalisch-medicinischen Gesellschait, 
redigirt v. H. Müller, A. Schenk, R. Wagner. Bd. I. 
Heft 2— 4, Bd. II. Heft 1. Würzburg 1860—61. 8. 

Würzburger medicinische Zeitschrift, herausgegeben v. d. 
physikalisch-medicinischen Gesellschaft, redigirt v. H. 
Bamberger, A. Förster, v. Scanzoni. Bd. I. Heft. 2— 6, 
II Heft. 1. 2. Würzburg 1860—61. 8. 

Verhandlungen der k. k. zoologisch-botanischen Gesell 
schaft in Wien. Herausgegeben v. d. Gesellschaft. ` 
Jahrgang 1860. 10. Band. Wien 1860. 8. 


TWEUVUVVAWIANDS " 





rncammte 
Eure 


445 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


416 





Naturkunde zu Hanau über die Gesellschaftsjahre 
1858—1859 u. 1859—1860. Hanau 1861. 8. 

Jahrbücher des Vereins für Naturkunde im Herzogthum 
Nassau. 14. Heft. Wiesbaden 1859. 8. 

Schriften der k. physikalisch- ókonomischen Gesellschaft 
zu Königsberg. 1. Jahrg. 1. 2. Abth. Königsberg 
1860--61. 4 

Bericht über die Thätigkeit der St.-Gallischen naturwis- 
senschaftlichen Gesellschaft während der Vereinsjahre 
1858—60. St. Gallen 1860. 8. 

Verhandlungen der naturforschenden Gesellschaft in Ba- 
sel. 2. Theil, 4. Heft. Basel 1860 

Mémoires de la Société de physique et d'histoire naturelle 
de Genève. T. XV, p. 2. Genève et Paris 1860. 4. 

Bulletin de la Société Vaudoise des sciences naturelles. 
Tome VI. Bulletin N° 47. Lausanne 1860. 8. 

Natuurkundige Verhandelingen van de Hollandsche Maat- 
schappij der Wetenschappen te Haarlem. 144 Deel, 
Stuck 1. 2, 15% Deel. Haarlem 1858—61. 4. 

Notiser ur Süllskapets pro Fauna et Flora Fennica fór- 
handlingar. Ny Serie, 2 och 3 Häftet. Helsingfors 
1861. 

Archiv für die Naturkunde Liv-Ehst. u. Kurlands. Heraus- 
gegeben v. d. Dorpater Naturforscher-Gesellschaft. 2. 
Serie. Bd. 2. 3. Dorpat 1860. 8. 

Sitzungsberichte der Naturforscher-Gesellschaft zu Dorpat 
in den Jahren 1853 bis 1860. Redigirt v. Dr. Alx. 
Gust. v. Schrenck. Dorpat 1861. 8. 

Correspondenzblatt des Neen Vereins zu 
Riga. XII. Jahrg. N° 4 

Bulletin de la Société lad des Naturalistes de Moscou. 
Année 1860. N° III. IV. Moscou 1860. 8. 

Nouveaux mémoires de la Société Impériale des Natura- 
listes de Moscou. Tome XIII, livr. II. Moscou 1861. 4. 

Natuurkundig Tijdschrift voor Nederlandsch Indië, uitge- 
geven door de k. Naturkundige Vereeniging in Ne- 
derlandsch Indië. Deel 20. Aflevering 4—6, 21, 22 
Aflev. 1. 2. Batavia 1860. 8. 

Lenglet. Notice cosmologique avec planche lithographiée. 
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Die Fortschritte der Physik im Jahre 1858. Dargestellt 
von der physikalischen Gesellschaft zu Berlin. XIV. 
Jahrgang, redigirt v. Dr. O. Hagen. Abth. 1. 2. Ber- 
lin 1860. 8. 

Ramsing. H. M. Mémoire pour servir de correction et 
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vement des fluides. Copenhague 1861. 8. 

Weisbach, Jul. Lehrbuch der Ingenieur- und Maschinen- 
Mechanik. 3. Thl. 9—15- Lief. Braunschweig 1860. 8. 

Verzeichniss- physikalischer u. chemischer Instrumente, 
Apparate u. Maschinen, welche bei Christ. Ludw. 
Oechsle in Pforzheim verfertigt werden. Braunschweig 
1855. & 

Zöllner, C. F. Photometrische Untersuchungen insbeson- 








dere über die PREP EEE galvanisch glühender 
Platindrähte. Basel 1859. 8. 

Knochenhauer, K. W. Über das elektrische Luftthermo- 
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— Über s gesoet? des Luftthermometers. 
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Davy, Mc Résumé des recherches sur l'électricité. 
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Spiller, Ph. Neue Theorie der Elektrizitit und des Ma- 
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pedition of 1859. 2° Preliminary reports of the sur- 
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Royal geographical society of Great Britain, January 
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Ellipse donnant les inclinaisons, les déclinaisons et les in- 
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Zeitschrift für Chemie und Pharmacie, herausgegeben v. 
Dr. E. Erlenmeyer u. Dr. G. ee. III. Jahrg. 
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Scheerer, Th. Über die chemische sis krystalli- 
nischer Silicat-Gesteine, mit besonderer Beziehung 
auf den Freiberger grauen und rothen Gneus. 8 

— Versuche über die Menge der Kohlensüure, welche 
bei hóherer Temperatur aus kohlensauren Alkalien 
seg Kieselsäure u. andere Oxyde ausgetrieben 


Wien 


wird. 

Schmidt, a F. Jul. Beiträge zur reger Geogra- 
phie von Griechenland. Athen 1861. 4. 

Daubrée, Mémoire sur la relation dn sources thermales 
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417 


Bulletin de l'Académie Impériale 


448 





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Observations made at the magnetical and meteorological 
observatory at St.-Helena. Vol. II. 1844 to 1849. 
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Neues Jahrbuch für Mineralogie, Geognosie, Geologie und 
Petrefactenkunde, herausgegeben v. V. C. von Leon- 
hard u. H. G. Bronn. Jahrg. 1860, Heft 6 u. 1861. 
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Haidinger, Wilh. Ansprache, gehalten in der Jahres- 
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The Quarterly journal of the Geological Society. Vol. 
XVII. p. I. II. London 1861. 8. 

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Sella, Quintino. Sulle forme cristalline di alcuni sali de- 
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Naumann, Dr. Carl Friedr. Lehrbuch der Geognosie. Bd. 
II. Abth. 1. 2te verm. u. verb. Auflage. Leipzig 1860.8. 

Daubrée, Etudes et expériences synthétiques sur le mé- 
tamorphisme et sur la formation des roches cristalli- 
nes. Paris 1860. 4. 

— Observations sur le métamorphisme et recherches ex- 
périmentales sur quelques-uns des agents qui ont pu 
le produire. Paris 1858. 8. 

— Recherches expérimentales sur le striage des roches 
dû au phénomène erratique, sur la formation des ga- 
lets, des sables et du limon. Paris 1858. 8. 

Goeppert, H. R. Über die angeblich in dem sogenannten 
Übergangs - oder Grauwackengebirge Schlesiens vor- 
handenen Kohlenlager. 4. 

Serope, G. Poullet. Mémoire sur le mode de formation 
des cônes volcaniques et des cratères. Trad. de l'an- 
glais par E. Pierraggi. Paris 1860. 8. 

Haughton, Sam. On the fossils brought from the arctic 
regions in 1859 by Captain Sir F. L. M’. Clintock. 8. 

— On Cyclostigma, a new genus of fossil plants from 
the old red sandstone of Kiltorcan, Co. Kilkenny. 8. 

Prestwich, Jos. On the occurence of flint-implements 
associated with the remains of animals of extinct 
species in beds of a late geological period. London 
1861. 4. 


Carus, Carl Gust. Zur vergleichenden Symbolik zwischen 
Menschen- und Affen-Skelet. Jena 1861. Fol. 

Gartenflora 1860, November und December. 1861, Januar 

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‘Barral, J. A. De l'influence exercée par l'atmosphère 
sur la végétation. Paris 1860. 8. 

Hofmeister, W. Neue Beiträge zur Kenntniss der Em- 








bryobildung der Phanerogamen. Abth. 1. Leipzig 
1859. (A. d. Abhandl. d. math.-phys. Cl. d. k. Sächsi- 
schen Gesellschaft der Wissenschaften). | 

Riemschneider. Die officinellen und technisch wichtigen 
Pflanzen des botanischen Gartens der Veterinär-Schule 
zu Dorpat. Dorpat 1861. 8. 

Sendtner, Otto. Die Vegetations-Verhältnisse des Baye- 
rischen Waldes nach den Grundsätzen der Pflanzen- 
geographie. Nach dem Manuscripte des Verfassers 
vollendet von W. Gümbel u. L. Radlkofer. München 


Eaton, Daniel C. Filices Wrightianae et Fendlerianae, 
nempe Wrightianae Cubenses et Fendlerianae Vene- 
zuelanae, enumeratae novaeque descriptae. Cantabri- 
giae 1860. 4. 

Entomologische Zeitung. Herausgegeben von dem Ento- 
mologischen Vereine zu Stettin. 21. Jahrgang. Stettin 
1860. 8. 

Linnaea entomologica. Zeitschrift herausgegeben von dem 
Entomologischen Vereine in Stettin. 14. Band. Leip- 
zig 1860. 8. 

Bijdragen tot de Dierkunde uitgegeven door het k. zoolo- 
gisch Genootschap Natura artis magistra te Amster- 
dam. Achtste aflevering. 1859. 4. 

Huxley, Thom. Henry. The oceanic hydrozoa;a descrip- 
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ved during the voyage of H. M. S. Rattlesnake in 
the years 1846—1850. London 1859. 4. 

Gloger, C. W. L. Kleine Ermahnung zum Schutze nütz- 
licher Thiere, als naturgemässer Abwehr von Unge- 
zieferschäden u. Mäusefrass. 2. Ausg. Berlin 1858. 8. 

— Die nützlichsten Freunde der Land- u. Forstwirth- 
schaft unter den Thieren. 2. Auflage. Berlin 1858.8. 

Westwood, John Obadiah. Catalogue of orthopterous 
insects in the collection of the British Museum. Part 
I. Phasmidae. London 1859. 4. 

Doengingk, Al. Die Wanderheuschrecke (Gryllus mi- 
gratorius Lin.) und ihre Verheerungen im Jahre 1860. 
Moskau 1861. 8. 

Stabile, Ab. Gius. Prospetto sistematico-statistico dei 
molluschi terrestri e fluviali viventi nel territorio di 
Lugano. Milano 1859. 8. 

Harless, E. Grenzen und Grenzgebiete der physiologi- 
schen Forschung. München .1860. 4. 

Martins, Charles. Nouvelle comparaison des membres 
pelviens et thoraciques chez l'homme et chez les 
mammiferes. Montpellier 1857. 4. 

— Neue Vergleichung der Becken- und Brustglieder 
des Menschen und der Säugethiere. Giessen 1860. 8. 


NEA TS te ro 





Paru le 8 novembre 1861. 


EE Ee? 





Königsberg, | 


T. IV. N°5, ) M. Sehubert, 


lr pes add Sie membre correspondant. Lt me 
SS 
RO 


1 . 


BULLETIN 


DE L’ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 














TOME IV. 


( Feuilles 29—531.) 


CONTENU: 


G. de Helmersen, Note supplémentaire sur la houille du gouvernement de Toula..... 449 — 453. 





ITI a E Fare p dM Hr CLIE: 453 — 483 
M. Sévertsof, L'Oust-Ourt est-il une continuation des monts Oural?............... 483 — 487 | 
Bullbtin dés 8Ó8UCOR. D, nenn EE 487 — 494 | 
Bulletin bibliographique... ..............4......,...........,..se.+sse.ssse 494 — 496 


On s'abonne : chez MM. Eggers & Cie, libraires à St-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de 
l'Académie (Komuters Ilpassenin Hwneparopexkoi Araremin HayK») et chez M. Léopold Voss, 
libraire à Leipzig. 








Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 8 rbl. arg. pour la Russie, 
^ 8 thalers de Prusse pour l'étranger. 











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BULLETIN. 


DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 





Noch ein Wort über die Tulaer Steinkohle, 

von G. v. Helmersen. (Lu le 1 novembre 1861.) 

Hr. Emil Leo, Verwalter der gräflich Bobrinsky- 
schen Steinkohlengrube zu Malöwka, im Tulaer Gou- 
vernement, hat mich durch neue Beobachtungen über 
das Vorkommen der dortigen Kohlenlager in den Stand 
gesetzt, meinen in den Memoiren, Band 3 N° 9 (1860), 
gedruckten Aufsatz: «Die in Angriff genommenen 
Steinkohlenlager des Gouvernements Tula», zu 
ergänzen. 

In einem 94 Fuss 6 Zoll tiefen Brunnen, welchen 
Hr. Leo 4 Werst nördlich von der Stadt Bogorodizk 
(südlich von Tula) abteufen liess, lagen die horizon- 
talen, völlig ungestörten Schichten in folgender Ord- 
nung: 

1) Schwarze Erde 
2) Diluviallehm 2 

3) Gelber, glimmerhaltiger Sand .. 60 » 8 » 
4) Thoneisenstein 


Sw A PS TWO 8-4 E W Vu. P 


5) Poröser und fester Kalkstein .. 5 » 10 » 
6) Weisser Sand ohne Glimmer... 7 » — » 
TUnuredna Kohl |... 0,2 — » 1%,» 
G) Graner Thon 1... a. » 1%,» 


9) Schwimmender Sand mit Thon. 3 » 6 » 
10) Plastischer weisser Thon. .... — 
11) Fester Sandstein, wie solcher 

unter dem Bogorodizker Schlos- 
Se zu Tape ansteht, . .. .—.. 7 
94 Fuss 6 Zoll. 


Die unter N° 5 angeführten Kalksteine, von denen 
Hr. Leo mir Proben geschickt hat, sind zweierlei 
Art. Ein gelblicher, weicher, poröser Kalkstein, aus 
vielen Muschelfragmenten und kalkigem Bindemittel 
bestehend, saugt begierig das Wasser ein und enthält 
Produetus striatus Fischer und Steinkerne von Belle- 
rophon; er riecht nach Thon und lässt sich mit dem 
Messer schneiden. i 

Der andere Kalkstein ist hellgrau, fest, dicht, an 
einigen Stellen kórnig und schliesst Productus gigas ein. 

Tome IV. 


Pp — » 























Beide Kalksteine gehören mithin der untern Berg- 
kalkformation an und da sie über der Kohle lie- 
gen, so ist nun auch hier wie an so vielen andern 
Stellen der Beweis für das gróssere Alter der letzte- 
ren geliefert. 

Das von Hrn. Leo beobachtete Schichtenprofil er- 
hebt aber, wenigstens für mich, die Vermuthung zur 
Gewissheit, dass die Steinkohle von Tawarkowa vom 
untern Bergkalke überlagert werde. 

Diese auf pag. 15 der erwähnten Abhandlung aus- 
gesprochene Vermuthung war darauf begründet, dass 
ich in der Nähe der Tawarkowaer Kohlengrube, und 
in einem bedeutend höhern Niveau als das in Betrieb 
stehende Kohlenflötz, die zertrümmerten Ausgehenden 
eines horizontal gelagerten Kalksteins mit Productus 
gigas gefunden hatte. à 

Tawarkowa liegt nur wenige Werst südlich von 
Bogorodizk, der obenerwähnte Brunnen 4 Werst nörd- 
lich davon, und beide Orte bieten offenbar eine und 


| dieselbe Erscheinung dar. 


Wenn man nun noch hinzufügt, dass Hr. Leo un- 
längst in der Umgegend Tula's, 7 Werst westlich von 
der Stadt an der Kijewer Chaussee, das Ausgehende 
eines 1 Fuss und 9 Zoll mächtigen Kohlenflötzes 
unter regelmässiger Auflagerung einer 7 Fuss 
dicken Bergkalkschicht als Dachgebirge aufgefunden 
hat, und dass 1 Werst südöstlich von der Malówkaer 
Kohlengrube, und von solcher nur durch das Thal 
des Malówkabaches getrennt, in einem Steinbruche 
Kohle unter Kalkstein entdeckt wurde, der sicher- 
lich der Bergkalkformation angehórt — wer kónnte 
da noch im Zweifel darüber bleiben, dass die Tulaer 
Steinkohle ihre Stellung immer zwischen dem untern 
Bergkalke und dem devonischen Kalkstein jener Ge- 
gend hat? Damit soll nicht gesàgt sein, dass die mit- 
telrussische Kohle immer von Bergkalk bedeckt sein 
müsse — an vielen Orten liegt sie ja fast frei zu 
Tage, nur vom Diluvium bedeckt. Das aber kann of- 
fenbar nur zwei Ursachen haben: entweder wur- 
den solche Flótze durch Bodenschwankungen der Be- 

29 


3 


451 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


452 





deckung durchs Bergkalkmeer entzogen oder das Berg- 
kalkdach solcher Flótze ward spáger zerstört und fort- 
genommen. Wer solche Zerstórungen bezweifelt, der 
betrachte die horizontalen Silurschichten am Nord- 
ufer Estlands, wo ihre senkrecht abgebrochenen Lager 
200 Fuss hohe Felswände bilden. Der blaue Thon, 
der die Basis dieses Profils bildet, tritt vom Ufer, auf 
dem Meeresboden, weit in das Meer hervor. Denkt 
man sich nun auch ein noch so schnelles Auskeilen 
dieser Kalkstein- und Sandsteinschichten nach Nord, 
so müssen sie in dieser Richtung doch einst mehrere 
Meilen weit vorhanden gewesen sein. Und da sie es 
jetzt nicht mehr sind, so müssen sie zerstórt sein. 
Wer wird nun aber behaupten wollen, der blaue Thon 
sei jünger als der Ungulitensandstein und der siluri- 
sche Vaginatenkalk der Küste, weil er an manchen 
Stellen von letzterem nicht bedeckt ist. Und wer 
kennt denn nicht die grossartigen Zerstórungen durch 
Wellenschlag, welche das Kreideufer Englands alljähr- 
lich erführt? 

Ein Regensturz riss im August 1861 in der Nähe 
des Gutes Koporje (etwa 60 Werst westlich von St. 
Petersburg unweit des Meeres) in wenigen Stunden 
in den anstehenden aber zerklüfteten silurischen Kalk- 
stein so bedeutend ein, dass Tausende von losgelösten 
Felsplatten weit weggeschleppt wurden und eine thal- 
förmige, freilich nicht sehr tiefe Lücke hinterliessen. 
Es ist also nicht befremdend, sondern motivirt und 
natürlich anzunehmen, dass solche Vorgänge auch in 
früherer, vorhistorischer Zeit stattgefunden haben, und 
es wäre wunderbar, wenn der Bergkalk ihnen solite 
entgangen sein, dena auch er hat die Wirkung der 
Diluvialfluthen erfahren, auch er ist von vielen Flüs- 
sen durchschnitten und seine Zerstörung durch Schnee- 
und Regenfluthen geht langsam aber sicher und un- 
aufhaltsam vor sich. | 

Bisher mangelte die genauere Kenntniss der palä- 
ontologischen Kennzeichen der devonischen Schich- 
ten, welche in Malöwka selbst unter dem Kohlenflötze 
liegen. Hr. Leo hat aber auch über diesen Gegen- 


stand durch eine Sendung von Petrefacten Aufschluss | 


gegeben, welche aus den tiefen Wasserstellen daselbst 
herstammen, in welchen der devonische Kalkstein 
durch gering - mächtige Schichten von Thon, Sand, 
Thoneisenstein und Mergel von der überliäsenden 
Kohle geschieden ist. 





Hr. v. Pander hat die Güte gehabt diese Petre- 
facten zu bestimmen; es sind folgende Arten: 


Chonetes sarcinulata, 

Terebratula Puschiana, 

Eine gewisse Form von Spirifer glaber, wie sie in 
grosser Menge in devonischen Schichten vorkommt. 

Productus intermedius, dem devonischen Prod. seabri- 
culus nahe stehend. 

Productus praelongus, sehr nahe der Leptaena praelonga 
Sow. 

Productus fallax (früher für Prod. Flemingü und Prod. 
subaculeatus gehalten. Pander kannte ihn schon 
lange aus den devonischen Schichten Mittelruss- 
lands. (Siehe meine Abhandlung, pag. 21.) 

Anodontopsis deltoidea M’Coy. Cypricardia deltoidea Phill. 
Pet. 

Bairdia. 


Hr. Leo hat mir auch Pflanzenreste aus der Ma- 
löwkaer Kohle gesandt. Hr. Professor Goeppert, 
dem ich sie zu gütiger Bestimmung mittheilte, hat 
ein junges Exemplar von Sigillaria elegans erkannt; 
ein Beweis, wie er sagt, dass an der Bildung der 
Tulaer Kohle nicht nur Stigmaria und Lepidodendron 
Theil nehmen, sondern auch Sigillarien. 

Man hat mehr und mehr Veranlassung, unsere 
mittelrussische und Nowgorodsche Kohle der west- 
europüischen gegenüber für ein anomales Vorkommen 
zu halten. Dieselben Pflanzen, sogar dieselben Arten, 
wie z. B. Stigmaria ficoides, lebten in Mittelrussland 
früher als in England und Belgien, weil die aus ih- 
nen gebildete Kohle bei uns unter dem ältesten Berg- 
kalke liegt, während sie in jenen Ländern aus der ei- 
gentlichen, obern Steinkohlenetage (terrain houiller) 
nur ausnahmsweise bis in die mittlern Regionen des 
Bergkalks und nie bis unter denselben hinabsteigt. 

Im Nowgoroder Gouvernement ist es ebenso wie in 
Tula und Kaluga. Man kann das nicht nur an der oft 
citirten Prikscha sehen, wo Kohlenflötze unter dem 
älteren Bergkalke liegen, sondern auch an der Msta, 
zwei Werst oberhalb der Stadt Borowitschi. Bei der 
Stadt selbst fand ich 1839 zwei geringe Kohlenflötze 
unter dem Diluvio. Sie sind nur wenige Werschok 


mächtig und durch eine 1'/, Arschin dicke Schicht 


von grauem Thon getrennt. 
Verfolgt man diese Flótze aber flussaufwürts, etwa 


453 


des Sciences de Saint- Pötersbourg. 


454 





2 Werst, so nehmen sie an Dicke zu bis 1 7, Fuss 
und es stellt sich über denselben eine Kalkstein- 
schicht ein, die anfangs nur ein Paar Fuss mächtig ist, 
weiterhin aber zu 6 Arschin Dicke anwächst. Dieser 
Stein wird in mehreren Steinbrüchen auegebeutet und 
ist der alte wohlbekannte Kalk mit Productus gigas. 

Schliesslich mag hier noch zweier wichtigen That- 
sachen Erwähnung geschehen, welche Pander in die- 
sem Jahre auf seiner Uralreise feststellte: 

Am Ostabhange des Ural, namentlich im Kamen- 
sker Bergreviere, kommt die Steinkohle wie in Tula 
und Kaluga unter dem älteren Bergkalke vor. Am 
Westabhange fand Pander sie immer in einem Sand- 
steingebilde, das zwischen dem obern und untern 
Bergkalk eingelagert ist. Hier also ist die Kohle 
jünger als am Ostabhange, gehört aber immer noch 
der Bergkalkformation und nicht etwa dem jüngeren 
Kohlengebilde, dem terrain houiller an. 

Den Sandstein von Artinsk aber, welchen man ge- 
neigt war für einen Repräsentanten des Milstonegrit oder 
des terrain houiller zu halten, haben Pander's Bobach- 
tungen diesem Horizonte entrissen und ihn bestimmt 
als Permischen Alters erkannt. Damit aber ist die 
Hoffnung zerstórt, bei Artinsk Steinkohlen in bau- 
würdiger Tiefe zu erbohren. 


Neue Beitrüge zur Chemie der Platinme- 
talle, von Dr. €. Claus. (Lu le 18 octobre 
1861.) 

(Fortsetzung.) 
A. Über die ammoniakhaltigen Ruthenbasen. 


In meiner Abhandlung über die Ruthenhypersäure 
hatte ich versprochen, in nüchster Zeit meine Unter- 
suchungen über die neu aufgefundene ammoniakhal- 
tige Ruthenbase weiter auszudehnen. Erst nach Ver- 
lauf von zwei Jahren, nachdem ich vergebens auf die 
von Genth und Gibbs.versprochene Osmiumbase ge- 
wartet habe, theile ich die Ergebnisse meiner Unter- 
suchungen über diese merkwürdig starke Base mit. 

Je mehr ich mich mit derartigen Körpern beschäf- 
tige, um so eindringlicher wird mir die Überzeugung, 
dass sie nicht dem Ammoniaktypus zugezählt werden 
können, sondern dem Wassertypus angehören, dass 
sie copulirte Ammoniakverbindungen sind, in welchen 
das Metall seine gewöhnliche Rolle des Radicals ei- 
m 





ner Dase spielt, von dem die Süttigungscapacitüt der- 
selben bedingt wird, wührend das Ammoniak, die Co- 
pula, auf jene Sättigungscapacität keinen Einfluss aus- 
übt, und nur in sofern thätig ist, dass es das unlösliche 
Metalloxyd zu einer lóslichen und zugleich sehr kràf- 
tigen Base macht. Diese Anschauungsweise ist schein- 
bar im Widerspruche mit den neuesten Ansichten in 
unserer Wissenschaft, und daher denn auch von nur 
wenigen Chemikern adoptirt worden. Aber diese we- 
nigen Chemiker sind gerade die, welehe durch Selbst- 
anschauung diese Körper genauer studirt haben; ih- 
nen ist es wie mir ergangen: die augenscheinlichen 
Thatsachen haben die Analogie dieser Körper mit 
dem Ammoniak zurückgewiesen und unabweisbar auf 
die Analogie mit den Metalloxyden hingedeutet. Sie 
fügen sich nicht in den theoretisch für sie bestimm- 
ten Ammoniaktypus. Weder Reiset noch Fremy, 
noch weniger Genth und Gibbs, welche in neuester 
Zeit die grösste Anzahl dieser Körper darstellten, ha- 
ben sich entschliessen können, sie dem Ammoniak- 


‘typus zuzuzühlen; nur Gerhardt, welcher in dieser 


Beziehung auch eine grosse Autorität durch Selbst- 
anschauung dieser Körper geworden war, hat sie ent- 
schieden dem Ammoniaktypus beigezählt. Aber er ist 
der Begründer der neuen Typentheorie, und als sol- 
chem war es ihm nicht zuzumuthen anders zu verfah- 


ren. Zugleich haben die schönen Arbeiten von Hoff- 


mann, obgleich diese sich in einer ganz andern Re- 
gion bewegen, auf die Anschauungsweise der Chemi- 
ker in Beziehung der chemischen Constitution dieser 
Körper influirt und es so weit gebracht, dass, als neue 
Thatsachen von Basen mit 3, 5 und 6 Äq. Ammoniak 
in einem Moleküle Base vorlagen, man mit wahrer 
chinesischer Willkühr sie Ammoniak zu sein zwang. 
Doch ich begebe mich der weiteren Polemik über 
diesen Gegenstand, da ich doch in der Minorität 
bleibe und erwarte die Entscheidung von der Macht 
der Thatsachen, welche die Zukunft darbieten wird. 
Es ist aber nothwendig, dass ich meiner Anschauungs- 
weise in Sprache und Formeln den bestimmten Aus- 
druck gebe. Daher werde ich die Radicale dieser 
Basen Ammiake nennen, um sie von Ammoniaken und 
Amminen zu unterscheiden; die Verbin | 
moniaks mit einem Metall zu einem zusammengesetz- 
ten Radicale eine Copula, um diese von dem für die 
Paarung in der organischen Chemie: Besten 





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Bulletin de l'Académie Imperiale 


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Ausdrucke zu sondern. Z. B. die Radicale, welche den 
Ruthenbasen zu Grunde liegen, werde ich Ruthen- 
monammiak und Ruthenbiammiak nennen und 
mit NH,Ru und 2 NH,Ru bezeichnen, die Basen selbst; 
Ruthenmonammiakoxydul — NH,Ru, O und Ruthen- 
biammiakoxydul — 2NH,Ru, O.; die Chlorverbin- 
Sue TOOL EN AE zs 2NH, Ru, CI; Rho- 
squioxydul — 5 NH, |, Rh, ‚0, etc. 

Wie ich iion d in meiner früheren handlung an- 
geführt habe, eignet sich nur das Ammoniumruthen- 
chlorid = NH,CI, RuCl, zur Darstellung der Ruthen- 
base und die Hauptschwierigkeit lag bisher in der 
Gewinnung dieses Salzes; diese Schwierigkeit fällt 
gegenwärtig weg, da es mir vor kurzem gelungen ist, 
eine Darstellungsmethode aufzufinden , mittelst der 
man gleich anfangs beim Aufschliessen des ruthenhal- 
tigen Osmium-Iridiums ohne viel Mühe und Zeitver- 
lust stets sicher das Salz gewinnen kann. Die Dar- 
stellungsweise soll die zweite Abtheilung dieses Ar- 
tikels bilden, 


Ruthenbiammiakchlorür— 2NH,Ru, Cl + 3HO. 





Dieses Salz ist die Hauptverbindung der Ruthen- 
base, aus der alle übrigen gewonnen werden kónnen; 
sie ist schon früher von mir beschrieben und infert 
worden. Man erhält sie sehr leicht aus jenem rothen 
Ruthensalze auf folgende Weise: 16 Grammes dieses 
Salzes werden i in A Litre Wasser gelóst, '/, Litre of- 
ficineller Ä igkeit und 16 gr. kohlensau- 
res Ammoniak hinzugethan und in einem Setzkolben 
eine Stunde hindurch oder länger beim Kochen er- 
hitzt, bis die anfangs tief dunkelkirschrothe Lósung 
eine hellgelbe Goldfarbe angenommen hat. Dann wird 
sie in einer Porcellanschale im Wasserbade zur 
Trockene abgedampft. Die trockene krystallinische 
Salzmasse wird fein zerrieben, mit 16 Grammes Was- 
ser übergossen und einige Zeit stehen gelassen, wo- 
bei vorzugsweise Salmiak gelóst wird. Das Ganze 
bringt man auf ein Filtrum und wäscht mit schwachem 
Weingeist aus, bis aller freie Salmiak entfernt ist. 
Nach dem Trocknen reinigt man das Salz durch Um- 
krystallisiren. Man lóst das Ganze in 60 gr. Wasser 
unter Hinzufügen eines kleinen Stückes kohlensauren 
Ammoniaks unter Kochen und filtrirt schnell die ko- 
chendheisse Lósung. Nach dem Erkalten schiesst das 
Salz in sehr schónen Krystallen an; es ist nun voll- 








kommen rein. Aus der Mutterlauge gewinnt man durch 
Abdampfen noch den Rest des gelósten Salzes im rei- 
nen Zustande. 

Das Salz bildet durchsichtige schief rhombische 
flache Prismer von goldgelber, dem Platinsalmiak ähn- 
licher Farbe, welche in gróssern Krystallen einen 
Strich ins Orangenfarbene haben; sie geben zerrieben 
ein sehr hellgelbes Pulver; sie sind geruchlos und 
haben einen bittersalzigen Geschmack wie Chlorka- 
lium, nicht aber den scharfsalzigen des Chlorammo- 
niums; sie sind nicht ganz leichtlöslich in kaltem Was- 
ser, leichtlöslich in siedendem Wasser und krystalli- 
siren sehr leicht und rasch aus der Lósung. Alkohol 
löst das Salz nicht, schwacher Weingeist nur sehr 
wenig. Das Salz enthält 3 Äq. Wasser, verliert dieses 
aber nicht, selbst beim Erhitzen bis zu 120° C. Erst 
beim stärkern Erhitzen entweicht Wasser, wobei aber 
zugleich Zersetzung, Entwickelung von Ammoniak 
und Chlorammonium eintritt, während endlich sehr 
schöner, fast silberweisser, leichter poröser Ruthen- 


"| schwamm, dessen Volumen das des angewendeten 


Salzes um ein Vielfaches übertrifft, zurückbleibt. Die 
Lósung dieses Salzes hat grosse Neigung mit den Ló- 
sungen anderer Metallsalze schwerlösliche Doppel- 
verbindungen zu bilden und daher in ihnen Nieder- 
schläge zu erzeugen, nicht allein mit den Chloriden, 
sondern auch Sauerstoffsalzen der schweren Metalle; 
so z. B. wird Platinchloridlösung sogleich gefällt, fer- 
nerQuecksilberchloridlösung, Kupferoxydlösungen etc. 
Es liesse sich eine grosse Anzahl solcher Doppelsalze 
darstellen, aber der Mangel an gehöriger Menge die- 
ses seltenen und kostspieligen Salzes lässt ein weite- 
res Verfolgen dieses Gegenstandes nicht zu. Ätzkali- 
lösung entwickelt aus diesem Salze bei gewöhnlicher 
Temperatur und beim schwachen Erhitzen kein Am- 
moniak, sogleich aber entsteht der Geruch nach die- 
sem, wenn die Salzlösung mit Schwefelleberlösung ge- 
mischt wird. Auf diese Weise lässt sich das Ammoniak 
aus diesen Verbindungen auf nassem Wege am leich- 
testen und schnellsten für analytische Zwecke gewin- 
nen. Mischt man die Lösung dieses Salzes mit frisch 
dargestelltem noch feuchten Silberoxyde, so entsteht 
Chlorsilber und die Sauerstoffverbindung des Radicals 
geht als Base in Lösung; diese Lösung hat die mei- 





'sten Eigenschaften mit Kali gemeinsam, nicht die des 


Ammoniaks. 


457 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


458 





Bei der Bildung dieses Salzes aus dem Ammonium- 
Rutheniumchloride muss durch den Einfluss des Am- 
moniaks ohne Zweifel eine Reduction des Ruthenchlo- 
rids zu Ruthenchlorür gleichzeitig mit der Verbindung 
mit Ammoniak stattgefunden haben, dean das Ruthen- 
basechlorür entspricht den Oxydulsalzen. 

Die Analyse des Salzes wurde nach dem von mir 
schon oft angegebenen Verfahren bewerkstelligt. 


1,000 gr.!) Salz gaben 0,8575 gr. Ru, 0,24 gr. Cl u. 0,2225 € 
0,356 gr. » 0,24gr. » » 0,2205 


1,000 gr. » » 


Die Formel 2N H;Ru, CI + 3 HO erfordert 








in 100 Thl. nàch einer Analyse . 
berechnet. im Jahr 1861) im Jahr 1859. 
BE. 35,01. 35,75 35,60. 
op E 3,91. 24,00 24,00. 
2 Ammoniak 22,90. 22,22 22,08. 
3 Wasser... 18,18. 18,03 18,32. 
100,00. 100,00. 100,00. 


D ammisk: Chlorür-Platinchlorid 
— 2 NH] Ru, C1-+- POL, 

Diese Verbindung fällt sogleich aus der Chlorver- 
bindung der Ruthenbase heraus, wenn man zu der 
Lósung Platinchlorid giesst. Der Niederschlag sieht 
ganz so wie Kaliumplatinchlorid aus, ist sehr schwer- 
löslich und verhält sich auch im allgemeinen wie die- 
ses, nur ist die Form verschieden; es erscheint näm- 
lich, unter das Mikroskop gebracht, in Form von Na- 
deln, also prismatisch, während das Kaliumplatinchlo- 
rid octaédrisch ist. 

Bei der Analyse wurde nur das Chlor und das Me- 
tall bestimmt, die Trennung des Platins von Ruthen 
geschah durch Digestion des Metallgemenges, anfäng- 
lich mit sehr verdünntem Kónigswasser bei gewóhn- 
licher Temperatur, dann mit stärkerem Königswasser 
und endlich mit starkem Kónigswasser beim Erhitzen. 
Man würde im Irrthume sein zu glauben, dass durch 
schwaches Königswasser, selbst bei sehr langanhal- 
tender Digestion, alles Platin entzogen werde; selbst 
starkes Königswasser zieht bei gewöhnlicher Tempe- 
rutur nicht alles Platin aus, ja, selbst beim Kochen, 
wo sich auch etwas Ruthen löst (durch Catalyse) Metz 
ben noch Spuren Platins beim Ruthen. Daher sind 
diese Trennungen nie ganz genau, aber die Resultate 
der Analysen in ihren Zahlen sind befriedigend, weil 


1) Es raie zur Analyse nicht immer ein gr. Salz angewendet; 
ich habe der Anschaulichkeit wegen die een. Quautitäten 
nach den Resultaten auf ein gr. berechnet 








die geringe Menge Ruthen, welche in Lósung geht, 
und die des ungelósten Platins sich gegenseitig com- 
pensirt. 


Analyse: 1,014 gr. des Salzes gaben 0,178 gr. Ruthen, 0,345 gr. 
Platin und 0,368 gr. CI. 


Die Formel 2NH,Ru, Cl 4- PtCl, fand 
in 100 Thl. nach Rechnung. in 100 Thl. gefunden. 
33,85. 


Pt 8 Pt... 34,08. 

Ro... 17,87. Ru.. 17,55. 

3Cl... 86,60. Cl... 36,90. 

2NH,. 11,68. 
100,00. 


Sauerstoffsdlze der Base. 


Sie lassen sich im Kleinen durch sehr nette Ope- 
rationen gewinnen, welche gewissermaassen indirecte 
Analysen sind und zur Controle der directen dienen 
kónnen. Man würde sie nicht zu analysiren brauchen, 
ihre Zusammensetzung ergiebt sich von selbst aus 
dem Resultate des vollkommen reinen und glatten 
Zersetzungsactes, wenn nicht die Bestimmung des 


Wassergehaltes, der nicht immer durch blosses Er- 


hitzen festgestellt werden kann, eine directe Analvse 
nothwendig machen würde. Diese Darstellungsweise 
ist die durch Doppelzersetzung des Ruthenbiammiak- 
chlorürs durch die Silbersalze der respectiven Sáuren. 
Hat man von jedem der auf einander einzuwirkenden 
Salze Antheile, welche ihrem Atomgewichte entspre- 
chen, genau abgewogen und sie dann mit Wasser 
einige Zeit schwach erhitzt, so bildet sich vollkom- 
men reines Chlorsilber und das Sauerstoffsalz der 
Base geht in Lósung. Diese Lósung zeigt dann mit 
Silberlösung keine Spur von Chlor, und mit Salzsäure 
keine Beimengung von Silbersalz an. Selten aber ge- 
lingt der Versuch so vollkommen, aber doch immer 
gut genug, so dass durch ein paar Tropfen einer ver- 
dünnten Silberlósung oder Salzsäurelösung das Salz 
von der einen oder anderen Seite von geringen Bei- 
mengungen unzersetzter Salze befreit werden kann. 
Diese Salze ähneln an Farbe und Form dem Chlorür, 
sind alle wie die Kalisalze in Wasser lóslich, gróssten- 
theils unlóslich in Alkohol. Ges 
Schwefelsaures the ag 
2NH [, RuO, SO, + 4H0. 

Es krystallisirt in schón goldgelben, grossen Fioni- 
bischen Tafeln; sie sind vollkommen durchsichtig, 
verlieren aber an der Luft einen Antheil Wasser und 


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Bulletin de l'Académie Impériale 


460 





werden undurchsichtig, porcellanartig und sind dann 
besonders schón, hellgoldgelb von Farbe mit metalli- 
schem Glanze, ähnlich den glänzenden Krystallen sehr 
reiner Chrysophansáure; sie sind ziemlich leichtlós- 
lich in Wasser, unlóslich in Alkohol. 

In der Analyse war nur das Metall und die Schwe- 
felsäure zu bestimmen, da der Ammoniakgehalt aus 
dem angewendeten Salze bekannt war, ja auch alle 
übrigen Bestandtheile konnten in keinem anderen 
Verhältnisse als in dem ihrer Componeuten vorhan- 
den sein. 

1,012 gr. des Salzes gaben» 0,306 gr. Ru 0,234 80, 
1,040 gr. — 0,320 gr. Ru 0,246 


Die Formel 2N H But, 80, + 4 HO erfordert 


in 100 Thl.nach Rechnung. gefunden. gefunden. 
Bu us 30,59. d 30,77. 
Bi 4,70. 
2NH,... 20, | 
RE SN 23,58 23,12. 23,65. 
AHO .... 21,18 
100,00 


Das Salz wurde erhalten durch Erhitzen eines Àq. 
schwefelsauren Silberoxydes mit der Lösung eines Äq. 
von Ruthenbiammiakchlorür, Absondern des gebilde- 
ten Chlorsilbers und Abdampfen der Lösung bei ge- 
wöhnlicher Temperatur über SO,. 


Salpetersaures Ruthenbiammiakoxydul 
= 2 NH,Ru0, NO5 + 2 HO: 


Ein Äquivalent der Chlorverbindung der Base wurde 
in Wasser gelöst und mit einer Lösung eines Äquiva- 
lentes salpetersauren Silberoxydes erwärmt, dann von 
dem gebildeten reinen Chlorsilber getrennt und im 
Vacuo über SO, getrocknet. 

Das Salz erscheint i in kleinen schwefelgelben rhom- 
bischen Prismen von starkem Glanze; es ist leichtlös- 
lich in heissem Wasser, etwas schwerlóslich in kaltem 


Wasser, unlóslieh in Weingeist; es hat einen kühlend 


salzigen salpeterühnlichen Geschmack. Beim Erhitzen 
schmilzt es und zersetzt sich hierauf unter Verglim- 
men, Funkensprühen, schwachem uem und Her- 
umschleudern des Ruthens. — — 

Die Analyse des Salzes wurde auf eine eigenthüm- 
liche Weise bewerkstelligt, daher ich das Verfahren 
mittheile. Die Lósung des abgewogenen Salzes wurde 
in einem Kólbchen, welches vermittelst Róhrenverbin- 





dung mit mehreren kleinen Recipienten communicirte, 
mit Baryumsulphhydrat (aus reinem Ätzbaryt und HS 
frisch dargestellt), eine Stunde lang in lebhaftem Sie- 
den erhalten, bis die Base vollkommen zersetzt und alles 
Ammoniak in gie mit sehr verdünnter Salzsäure gefüll- 
ten Recipienten übergegangen war. Dabei hatte sich al- 
les Ruthen als schwarzes Sulphuret ausgeschieden, und 
die Salpetersäure an Baryt gebunden blieb in der 
Lösung. Diese wurde auf's Filtrum gegeben und das 
zurückgebliebene Ruthensulphuret gut ausgewaschen. 
Durch die durchgeseihte Flüssigkeit wurde längere 
Zeit Kohlensäure hindurchgeleitet, bis alles über- 
schüssige Sulphhydrat zersetzt war, dann erhitzte man, 
filtrirte abermals und fällte den Baryt des Filtrates 
mit Schwefelsäure. Die Menge des erhaltenen schwe- 
felsauren Baryts auf salpetersauren Baryt berechnet, 
gab die Menge der an der Base gebundenen Salpeter- 
säure an. Das gewonnene Schwefelruthen (es konnte 
etwas kohlensauren Baryt enthalten) wurde so lange 
mit verdünnter Salzsäure gewaschen, bis in dem Wasch- 
wasser kein Baryt mehr nachzuweisen war, dann ge- 
trocknet und mittelst NO5 in schwefelsaures Ruthen- 
oxyd umgewandelt, welches geglüht wasserleeres Ru- 
thenoxyd zurückliess, dessen Gewicht bestimmt wurde; 
oder man reducirte dieses Oxyd und bestimmte das 
Gewicht des Metalls. Ich hatte hier Gelegenheit das 
wasserleere Ruthenoxyd von einer anderen Modifica- 
tion als das von Fremy dargestellte braune Oxyd in 
Krystallen, ein Oxyd, das ich bereits vor 14 Jahren 
dargestellt und analysirt hatte, nochmals zu untersu- 
chen. Es ist porös metallisch, von grauer ins Bläuliche 
spielender Farbe und enthält stets 23,5%, Sauerstoff. 
Es ist mühsamer aus dem Schwefelruthen direct das 
Ruthen zu bestimmen, weil es beim Erhitzen schwach 
verpufft. Das Ammoniak in den Recipienten bestimmt 
man auf die gewöhnliche Weise mit Hülfe von Platin- 
chlorid. Diese Analysirmethode giebt bei gehöriger 
Umsicht recht befriedigende Resultate; sie kann als 
eine allgemeine bei Analysen salpetersaurer Salze 
der schweren Metalloxyde mit Sicherheit angewendet 
werden. 





L 1 gr. Salz gab 0,314 gr. Ru; 2,686 NCL, PtC1,=0,205 gr. NH; 
und 0,715 gr. Ba, SO, = 0,3309 gr. NO 
II. 1 gr. Salz gab 0,318 gr. Ru; 0,710 gr. Ba0, S0, — 0,329 gr. NO, 


Die Formel 2 NH,RuO, NO5 + 2H0 fordert 


461 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 462 





in 100 i er oe Samui 2  Silberoxyd anwenden, bis alles Chlor der Lösung ent- 
. 3 ege a L y . $ $ Li E? 
D e ES 5 fernt ist und bis eine Probe derselben mit salpeter- 
ne ei Bae saurem Silberoxyde geprüft, braunes Silberoxyd her- 
5589582: 052.71 NO :.950£ 32,90. " : n . e 
2H0.. "wan Ho ausfällt, das sich ohne Trübung in Salpetersäure auf- 
löst. Diese Base kann nicht in fester Form erhalten 





100,00. | See 
werden, weil'sie unter Verlust der Hälfte ihres Am- 


 moniakgehaltes in eine andere nicht minder starke 
== 2NH,Ra0, C0, -1- 5 HO. ‚Base von gleichen Äquivalenten Metall, Sauerstoff 

Man erhitzt die Chlorverbindung der Ruthenbase | und Ammoniak übergeht. Man kann daher die Eigen- 
in Lösung so lange mit einem Überschuss von koh- | schaften dieser Biammiakbase nur in ihrer Lósung 
lensaurem Silberoxyde, bis eine abfiltrirte Probe mit | untersuchen, welche sich übrigens ganz so wie eine 
salpetersaurem Silberoxyde geprüft, einen weissen | Kalilösung verhält. Sie ist gelb von ‚Farbe, wie ihre 
Niederschlag von kohlensaurem Silberoxyde giebt, | Salze, hat eine stark alkalische Reaction und schmeckt 
welcher sich ohne die geringste Trübung in Salpeter- | Selbst in diesem verdünnten Zustande stark ätzend 
säure löst. Man filtrirt die Lösung und nachdem | und etwas zusammenziehend. Man muss beim Schmek- 
man einige Zeit Kohlensäuregas hat hindurchgehen | ken sehr vorsichtig sein, weil selbst die verdünnte Ló- 
lassen, überlässt man die noch stark alkalisch reagi- | sung beim öfteren Probiren eine lange andauernde, sehr 
rende Flüssigkeit der freiwilligen Verdunstung. | schmerzhafte Zungenkrankheit nach sich zieht, was 
Das Salz bildet hellgelbe rhombische Prismen von | andeutet, dass das Ruthen vielleicht in Zakaioft in 
alkalisch zusammenziehendem Geschmack und stark | Kräftiges Arzneimittel werden könnte. Der Geruch 
alkalischer Reaction. Es ist leichtlöslich in kaltem | der Lösung ist ebenfalls dem der Kalilösung ähnlich 
Wasser, unlöslich in Alkohol, es ist luftbeständig und | und sie schäumt wie diese beim Schütteln. Sie zieht 
zerfliesst nicht; es braust mit Süuren stark auf. sehr begierig Kohlensáure aus der Luft an, ohne da- 
Bei der Analyse wurde die Kohlensäure im Apparate | bei ihre alkalische Reaction zu verlieren; sie treibt 
von Fresenius durch Verlust bestimmt, indem die | nicht allein das Ammoniak aus seinen Verbindungen 
CO? durch Salzsäure ausgetrieben ae Dadurch | aus, sondern auch die stärksten Basen, und namentlich 
ging das kohlensaure Salz wieder in die ursprüngliche | die, welche das Kali auszutreiben vermag. Daher 
Chlorverbindung der Base über, aus der mit Vernach- worde alle Metalloxyde von ihr aus ihren Lösungen 


lässigung des Ammoniaks das Metall bestimmt wurde. gefällt, und in einem Überschuss der Base gelöst, 
wenn sie in Kali löslich sind, wie z. B. Thonerde. Die 


in Ammoniak löslichen Metalloxyde, wie Kupferoxyd 
und Silberoxyd löst sie nicht. Das von der Base ge- 
fällte Kupferoxyd wird bei Zusatz von Traubenzucker 


Kohlensaures Ruthenbiammiakoxydul 








LX gramms Salz e " en CO, und 0,320 E Ru. 
II. 0,868 » 116 » » 0,280 » 


Die Formel 2N H, RvO, T = 5 HO fordert 


219 a EN ae A ES . [gelöst und giebt beim Erwärmen und bei längerem 
Gg 4,97. Dar Stehen ohne Erwärmung die Trommersche Probe- 
COn.» «13,66. Chase En PV Reduction des Kupferoxydes. Man erkennt an dem 
2NH,..21,12. 2NH,.. : 2 EN, 
5HO...27,95. SO... ganzen Verhalten der Base ihre grosse Ahnlichkeit 

100,00. mit dem Kali und den günzlichen Mangel irgend ei- 

BER ner Analogie mit dem Ammoniak, was ein bedeutender 

Bis (rele. Base. A Grund mehr ist, von meiner Seite bei der von mir 

Ruthenbiammiakoxydul 2NH,RuO. aufgestellten Ansicht über die Zusammensetzung sol- 
Behandelt man, wie gesagt, die Lösung des Ruthen- | cher ammoniakalischer Metallbasen zu verharren. 

biammiakchlorür mit frisch gefälltem Silberoxyde, so!  DasRuthenmona mmiakoxydul NH,RuO-+-5HO 





erhält man die freie Base in Lösung. Man muss das | erhält man aus der Lösung der eben beschriebenen 
Silberoxyd nach und nach zur warmen Lösung hinzu- | Base durchs Abdampfen i im Vacuo über 80, bis zur 
fügen, tüchtig umschütteln und einen Überschuss an Trockene. Diese Base erscheint als  dunkeigebe ins 





463 


Bulletin: de l'Académie Impériale 


464 





Braune spielende porös schwammige, sehr leichte vo- 
luminóse trockene Masse (durch Ammoniakverlust po- 
rös geworden), welche aus kleinen schuppigen Kry- 
stallen besteht. Sie ist ungemein hygroskopisch und 
zerfliesst sogleich beim Herausnehmen aus der Glocke 
der Luftpumpe zu einer braunen dickflüssigen Masse, 
welche nicht nach Ammoniak, sondern nach einer con- 
centrirten Ätzkalilösung riecht. Im Übrigen verhält 
sie sich wie das beschriebene Biammiakoxydul. Eine 
Spur davon auf die Zunge gebracht, bewirkt einen 
heftigeren Reiz als ein Stück Ätzkali und die unmit- 
telbare Folge davon ist eine unausbleibliche und sehr 
schmerzhafte langandauernde Zungenkrankheit, welche 
in ihrem Hóhenpunkte dem Essen und Trinken hin- 
 derlich ist. Höllenstein scheint das einzige Mittel zu 
sein, das freilich sehr langsam die Heilung bewirkt. 
Durch Sättigen der Base mit Säuren lassen sich 
ihre Salze darstellen, welche den Biammiaksalzen 
ähnlich, nur dunkler von Farbe sind. Ich habe nur 
einige wenige dieser Salze in sehr kleiner Menge dar- 
gestellt, welche nicht hinreichte sie genauer zu stu- 
. diren und sie der Analyse zu unterwerfen; aber die 
Zusammensetzung derselben ergiebt sich aus der Ana- 
lyse der Base von selbst. Es war mir endlich das Ma- 
terial, die dargestellte Chlorverbindung, ausgegangen. 
Da die Base ungemein hygroskopisch ist, so musste 
sie unter besonderen Vorsichtsmaassregeln zur Ana- 
lyse abgewogen werden, nämlich ein Antheil davon 
in ein Platinschiffchen gethan, dann in ein verschliess- 
bares Probierröhrchen gesteckt, wurde im Vacuo gut 
ausgetrocknet und beim Herausnehmen rasch ver- 
korkt und nun abgewogen. Die Analyse erfolgte in 
einer Röhre von ähnlicher Construction wie die, wel- 
che ich zur Analyse des Ruthenoxydhydrates in An- 
wendung gebracht hatte”), mittelst Wasserstoffgas. 
Die Zersetzung ging anfangs ruhig von statten, aber 
gegen das Ende der Operation erfolgte unter Erglü- 
hen das Herumschleudern des reducirten Ruthens. 
‚Der Apparat schützte vor Verlust. 
I. 0,877 gr. Base gaben 0,373 Ru und 1,601 gr. NH,Cl, PtCl, = 
0,1219 gr. NH}. 


IT. 0,603 gr. Base gaben 0,258 Ru und 1,116 gr. NH,CI, PtCl, = 
0,088 gr. NH}. | $ 





2) Die Beschreibung der Röhre befindet sich in meinen neuen 
Beiträgen, im Bulletin de l'Académie Impériale des sciences de 
St.-Pétersbourg, Tome I, page 97 — 124. 














in 100 Thl. nach Rechnung. nach Versuch I. II. 
Bü. R 


2,62. u.....42,58. 42,18. 
sois 6,56. bog 
NH,...18,94. NH,...13,90. 14,42. 
5HO. ..36,88. 5HO... 
100.00. 


Dieses Hydrat der Base ist in Beziehung des Was- 
sergehalts, wie man sieht, dem krystallisirten Kali- 
hydrate KO, HO + 4HO ähnlich zusammengesetzt; 
man sieht ferner, dass die Salze beider Basen des 
Ruthens den Salzen der beiden von Reiset entdeck- 
ten, amoniakhaltigen Platinbasen entsprechen, dass 
sie mit Ammoniak copulirte Ruthenoxydulsalze sind. 
Der Nachweis dieser Oxydulverbindungen ist für die 
Lehre über das Ruthen von einiger Wichtigkeit, weil 
er die Existenz eines Ruthenoxyduls beweist, zudem 
auch die Möglichkeit von anderen Verbindungen, wel- 
che dem Oxydule entsprechen, namentlich des Chlo- 
rüres, Cyanüres etc. Von diesen eben angeführten 
Verbindungen sind alle bereits von mir dargestellt 
worden und die Existenz der einen ist eine Stütze für 
die Annahme der anderen. Von den Platinmetallen, 
deren Oxydule Chlorüre und Cyanüre bereits bekannt 
sind, haben wir auch die den Oxydulen entsprechen- 
den Ammiakbasen, wie vom Platin und Palladium. 
Von dem Iridium kennen wir aber das Chlorür noch 
nicht, eben so wenig das Cyanür, denn was uns 
Berzelius für Iridiumchlorür mitgetheilt hat, ist 
entschieden nicht dieses, sondern Sesquichlorür ge- 
wesen; dessen ungeachtet besitzen wir von Skobli- 
kow dargestellte Iridiumoxydulammiakbasen; dazu 
kommen noch die schon vor längerer Zeit von mir 
dargestellten schwefligsauren complieirten Iridium- 
oxydulsalze, welche die Möglichkeit von Chlorür und 
Cyanür des Iridiums vermuthen lassen. Aber diè erst 
später erkannte Isomorphie des Iridiums mit dem 
Rhodium, von dem ebenfalls weder ein Cyanür, noch 
Chlorür, auch keine ammoniakhaltigen Oxydulbasen 
bekannt sind, und welche ungeachtet aller Mühe 
mir darzustellen nicht gelungen ist, macht mir die 
Existenz jener Iridiumoxydulsalze zweifelhaft und 
mich misstrauisch gegen die Resultate meiner dama- 
ligen Analysen. Daher werde ich meine frühere Ar- 
beit über die schwefligsauren Iridiumoxyduldoppelsalze 
von neuem wieder aufnehmen und sie zugleich mit 
Skoblikow’s Basen controliren, was in meiner näch- 
sten Arbeit, welche ich bereits begonnen habe, Zu 


A65 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


466 








Endscheidung kommen wird. Und so werde ich mich 
denn bald dem Ende meiner langjührigen Untersuchun- 
gennähern. Die Arbeit über Ruthenium und Rhodium 
habe ich bereits geschlossen, über das Iridium ist be- 
reits mehreres aufgeklürt worden, es fehlen nur noch 
die eben erwähnten Verbindungen und einige andere 
als Vergleichungsmomente mit dem Rhodium und die 
ganze Reihe der von Berzelius angeführten Osmium- 
verbindungen, welche die schwierigste Aufgabe der 
ganzen Arbeit ist. Als Schlussstein des Ganzen móchte 
ich noch die gepaarten Verbindungen, wenigstens ei- 
nes der Platinmetalle mit den Alkoholradikalen, dar- 
stellen, wozu sich wahrscheinlich das Osmium am 
besten eignen wird. Wenn auf diese Weise das Stu- 
dium der Platinmetalle zu einem einigermaassen prá- 
liminären Abschlusse gekommen sein wird, werden 
wir ohne Zweifel ein sehr reiches Material zur Zu- 
sammenstellung einer Monographie besitzen, welche, 
nach Absonderung aller unbrauchbaren Schlacken, 
ein abgerundetes Ganze bilden wird, das in seinen 
einzelnen Theilen nicht minder ausführlich bearbeitet 
sein wird, als die Lehre der ältesten aller Metalle, 
des Goldes und Silbers, wohl werth die Zeit so vie- 
ler Chemiker in Anspruch genommen und in letzter 
Zeit drei franzósischen Chemikern vier und mir fast 
achtzehn Jahre unausgesetzter Arbeit gekostet zu 
haben. 


B. Über die Darstellung des rothen Ruthensalzes 
= NH,CI, RuCl, und über die verschiedenen Metho- 
den des Aufschliessens des Osmium-Iridiums. 


Die Darstellung dieses Salzes lehnt sich unmittel- 
bar an das Aufschliessungsverfahren des Osmium-Iri- 
diums an, des einzigen Platinerzes, aus welchem man 
das seltene Ruthenium gewinnen kann. Über diese 
Aufschliessungsmethoden besitzen wir sehr viele An- 
gaben, aber keine gehörige Motivirung über die Vor- 
züge, welche die eine vor der andern verdienen könnte. 
Noch vor Kurzem haben uns Sainte-Claire Deville 
und Debray mit einem neuen Verfahren der Art be- 
schenkt. Es wäre nun wohl an der Zeit und zwar im 
Interesse solcher Chemiker, welche in Zukunft sich 
mit diesem Gegenstande beschäftigen wollen, einen 
kritischen Blick auf diese verschiedenen Methoden zu 
werfen, um zu entscheiden, welche unter ihnen die 
zweckmässigste sei. Offenbar musste die empfehlens- 

Tome IV 





wertheste die Methode sein, welche mit dem gering- 
sten Aufwande an Zeit und Kosten die grösste Aus- 
beute an reinen Metallen oder einigen ihrer wichtigsten 
Verbindungen liefern würde. Das an und für sich schon 
bedeutend complieirte Verfahren, die löslich gemach- 
ten Metalle des Erzes von einander zu trennen, macht 
es wünschenswerth, dass beim anfänglichen Aufschlies- 
sen mindestens kein complicirtes Verfahren eingehal- 
ten und dadurch Zeit und Arbeit erspart würden. 
Schon in meinen Beiträgen zur Chemie der Platin- 
metalle von 1854 habe ich diesen Rücksichten Rech- 
nung getragen, wenn gleich ich mich damals nicht 
darüber ausgesprochen habe. Jetzt aber, da durch 
die ausgezeichneten Arbeiten von Sainte-Claire 
Deville und Debray eine neue, scheinbar ausge- 
zeichnete Methode zum Aufschliessen jener Erze bei 
den Chemikern Anklang finden könnte, jetzt halte ich 
es für meine Pflicht auf einige Übelstünde jener Me- 
thode aufmerksam zu machen, zugleich aber auch auf 
einige Irrthümer, welche sich in die in anderweitiger 
Beziehung vortreffliche Abhandlung der franzósischen 
Chemiker?) eingeschlichen haben. Meine Absicht ist 
dabei durchaus keine unfreundliche, ich will nur be- 
zwecken, dass nicht durch die wohlverdiente Autorität 
Sainte-Claire Deville's Irrthümliches auf jahre- 
lang sich in die Wissenschaft einbürgere, und nicht 
bereits bewährte Thatsachen anderer Chemiker, welche 
nicht so glücklich sind wie er, in der Wissenschaft 
klangvolle Namen zu haben, in den Hintergrund ge- 
drüngt und der Vergessenheit übergeben werden. 
Doch diesen Gegenstand werde ich Gelegenheit ha- 
ben später zu besprechen und gehe daher zu meinem 
Hauptthema über. 

Die älteste Aufschliessungsmethode des Osmium- 
Iridiums, die Schmelzung desselben mit Salpeter rührt 
von Vauquelin her; sie ist mit gutem Erfolge von 
Berzelius benutzt worden. Einer anderen Methode, 
des Schmelzens mit Ätzkali, hat sich Wollaston be- 
dient, sie ist aber minder zweckmässig als die erste, 
aber beide Methoden vereint, nämlich das Erz mit 
Ätzkali und Salpeter zugleich , im Verhältnisse von 
einem Theile des ersteren mit zwei Theilen des an- 
dern gegen ein Theil Erz, haben mir stets die besten 





3) Du platine et des métaux qui pirap iyis par 
Claire Deville et Debray. Annales de Ee et de physique, 
Troisième série, tome LVI, p. 386. P 


MM. Sainte-, à 


ké 


* 


467 


Bulletin de l’Académie Impériale 


468 





Dienste geleistet, und ich habe zureichenden Grund, 
wie die Folge lehren wird, sie für die beste, welche 
bisher zur Anwendung gekommen, zu empfehlen, 
wenngleich die von Herrn Fritzsche an Stelle des 
Salpeters chlorsaures Kali anzuwenden, unter Um- 
ständen ihre Vorzüge haben mag‘). Die Methode 
von Persoz, das Schmelzen des Erzes mit Schwe- 
fel und Natron ist wohl die am wenigsten zu empfeh- 
lende, weil diese Agentien das Erz nur wenig stark 
angreifen und die Umwandlung der Metalle in Sulphide 
ihre Trennung von einander sehr complieirt macht 
und bedeutend erschwert. Die Methode von Woeh- 
ler, darin bestehend, das feingepulverte Erz mit Koch- 
salz zu mischen und in Röhren beim angehenden Glü- 
hen mit feuchtem Chlorgase zu behandeln, würde die 
ausgezeichnetste sein, wenn nicht das vorher zu un- 
ternehmende Pulvern des Erzes eine penible, zeitrau- 
bende Arbeit wäre. Für pulverförmige Rückstände, 
besonders wenn es sich um die Gewinnung des Rho- 
diums handelt, ist sie unstreitig die beste und empfeh- 
lenswertheste Methode. Endlich haben die französi- 
schen Chemiker, die Verfasser der neuesten Arbeit über 
die Platinmetalle, das Osmium - Iridium mit Baryum- 
hyperoxyd und salpertersaurem Baryt aufgeschlos- 
sen. Alle diese Methoden, mit Ausnahme der Woeh- 
lers'chen, gründen sich auf die energische Wirkung 
der Alkalien bei Mithülfe von Oxydationsmitteln, auf 
das in anderen Lósungsmitteln unlósliche Erz. Diese 
Oxydationsmittel oxydiren die Metalle des Erzes theils 
zu Oxyden, welche in Sáuren und Alkalien unlóslich 
sind, wie Platin und Rhodium, theils zu in Säuren 
löslichen Oxyden, wie das Iridium, theils in Säuren 
und Alkalien zugleich lóslichen Oxydationsstufen, wie 
die des Osmiums und Ruthens. Diese Oxydation kann 
durch das Hydratwasser des Ätzkali erfolgen und 
pulverfórmige Platinmetalle, wie Iridium und Osmium, 
schliessen sich ziemlich leicht mit Ätzkali allein auf, 
besonders aber leieht pulverfórmiges Ruthen, schon 
beim nicht sehr starken Erhitzen mit der einfachen 





4) Als bereits dieser mein Aufsatz niedergeschrieben war, erhielt 
ich aus New-York von Herrn Professor Wolcott Gibbs einen Se- 
paratabdruck seiner Abhandlung freundlichst zugeschickt, in wel- 
cher er denselben Gegenstand bespricht, den ich mir hier zur Auf- 
gabe gestellt habe. Auch er kommt zu dem Endresultate, dass die 


„ von mir empfohlene Aufschliessungsmethode die vorzüglichere sei. 


Researches on the platinium metals. From the American Journal 
of Science and Arts, 2nd Series. Vol. XXXI, Jan. 1861. 





Weingeistlampe (freilich nur im Kleinen); aber das 
compacte Erz wird nur schwaeh und zwar nur ober- 
flächlich davon angegriffen. Salpeter und Ätzkali wir- 
ken unter allen Agentien am kräftigsten auf das Erz 
ein, so dass ein zwei-, höchstens ein dreimaliges 
Schmelzen hinreicht, das rohe Erz, ohne vorheriges 
Pulvern, fast vollständig aufzuschliessen. Der Salpeter 
hat deswegen einen Vorzug vor anderen Oxydations- 
mitteln, weil er in der Glühhitze, wo die Einwirkung 
der Agentien auf das Erz am grössten ist, nur lang- 
sam seinen Sauerstoff verliert und weil er eine leicht- 
flüssige Schmelze bildet, welche die aufgeschlossenen 
Antheile des Erzes abspült und so das unangegriffene - 
Erz der Einwirkung der Agentien blosslegt; auch kann 
die leichtflüssige Schmelze mit grosser Bequemlichkeit 
durch's Ausgiessen ohne Verlust aus dem Tiegel ent- 
fernt werden; man läuft ferner keine Gefahr, wie beim 
chlorsauren Kali, durch zu heftiges Aufschüumen 
Verluste am kostspieligen Materiale zu erleiden. Das 
chlorsaure Kali zudem, wie Baryumhyperoxyd und 
der salpetersaure Baryt verlieren zu leicht ihren Sauer- 
stoff, viel früher bevor in starker Glühhitze die ener- 
gische Aufschliessung durch Oxydation beginnt. Die 
franzósischen Chemiker motiviren die Anwendung des 
Baryt mit dem Grundsatze: man müsse bei guten Ana- 
lysen nur solche Agentien anwenden, welche entweder 
durch ihre Flüchtigkeit oder durch ihre Fähigkeit 
schwerlósliche Verbindungen bilden zu kónnen, aus 
dem Untersuchungsobject entfernt werden könnten, 
damit dem analysirten Kórper nicht durch das Ver- 
fahren selbst etwas Fremdartiges mitgetheilt werde. 
Aber die Herren Autoren haben den Baryt nicht nur 
bei Analysen, sondern auch beim Aufschliessen, für 
die Darstellung der Metalle in grüsserer Menge, in 
Anwendung gebracht und nicht in Erwügung gezogen, 
dass das Kali eben so gut wie der Baryt ihrem Zwecke 
genügt hätte, denn ist nicht das Kali eben so leicht 
von den Platinmetallen zu trennen als der Baryt? ich 
glaube um Vieles leichter, denn die Anwendung des 
Baryts macht die ganze Operation complicirter und 
zeitraubender. Man muss zuvörderst das Erz in Pul- 
verform bringen, dann erst schreitet man zum Auf- 
schliessen mit Baryt, darauf muss das Ganze in Säu- 
ren gelöst und der Baryt mittelst SO, weggeschafft 
werden und endlich müssen die aus der Lösung dar- 
gestellten Metalle zur Gewinnung des Ruthens zum 


469 


des Sciences de Sainí-Pétersbourg. 


470 





zweiten Male aufgeschlossen und zwar mit Kali und 
Salpeter geglüht werden. Hier hat man vier leicht zu 
vermeidende Operationen nóthig, während bei meiner 
Methode nur eine erforderlich ist: ich beginne näm- 
lich damit, womit die franzósischen Chemiker ihre 
Hauptoperationen schliessen. Ich sehe nicht ein, wel- 
chen Vortheil der Baryt vor dem Kali gewührt, wohl 
aber kenne ich seine Nachtheile. Der Baryt darf 
überhaupt bei guten Analysen gar nicht zur Anwen- 
dung kommen, weil man dabei sehr leicht Verlüste 
an Platinmetallen erleiden kann. Hat man nämlich 
neben gelösten Platinmetallen auch zugleich Baryt in 
Lösung, so fällt beim Fällen des letzteren durch 
Schwefelsäure ein Antheil von den Platinmetallen in 
Verbindung mit dem schwefelsauren Baryt aus der 
Lösung heraus, ein Umstand auf welchen schon Ber- 
zelius aufmerksam gemacht hat und der auch von 
mir bei meinen Analysen bemerkt worden”). Es ist 
daher kein Grund vorhanden, die ältere, einfachere 
und sichere Methode zu verlassen und sie durch eine 
complicirte unsichere zu ersetzen, welche nur durch 
ihre Neuheit frappirt und auch mich anfangs veran- 
lasst hat, sie für eine Bereicherung zu halten. 

Ich gehe nun zur Beschreibung meines Verfahrens 
mit allen seinen Einzelnheiten, besonders aber mit 
Berücksichtigung der Darstellung des rothen Ruthen- 
salzes NH,CI + RuCl, über. Von der hohen Regie- 
rung hatte ich 420 gr. des auserlesensten Osmium- 
Iridium's in Schuppenform zu meinen Arbeiten erhal- 
ten. 90 gr. Erz wurden mit 180 gr. Salpeter und 90 
gr. Ätzkali in einem silbernen Tiegel von einem 
Litre Capacität ein bis anderthalb Stunden hindurch 
einer starken Rothglühhitze ausgesetzt. Um den Tie- 





5) Der Grund dieses Niederfallens von Platinverbindungen aus 


lósliche Doppelsalze zu bilden, un 
Chlorverbindungen, sondern auch als Sauerstoffsalze. Ich will hier 
hier nur einen Fall aus meiner Erfahrung erwähnen. Ich hatte in 
dem Salze 3KO, SO, + IrO 280, die schweflige Säure zu bestimmen 
und versuchte einen kurzen Weg der Analyse, nümlich den, das 
Salz zu lösen, mit chlorsaurem Kali und Salzsäure zu oxydiren un 
dann durch Chlorbariumlösung die SO, zu fällen. Der gewonnene 
schwefelsaure Baryt war zwar weiss, aber er enthielt dennoch be- 
deutende Antheile von Iridium, denn er wurde beim Erhitzen grau 
und betrug an Gewicht bedeutend mehr als ein schwefelsaurer 
Baryt, welcher aus einer gleichen Quantität Salz nach einer siche- 
reren Analysirmethode gewonnen wurde. Oft sind solche Nieder- 
schläge so reich an Platinverbindungen, dass sie gefärbt erscheinen. 
Man muss daher bei allen Analysen, wo Schwefelsäure durch Baryt 
zu bestimmen ist, zuvor das Platinmetall aus der Lösung entfernen. 


E 





gel vor dem Schmelzen zu schützen, wurde er in einen 
anderen grósseren hessischen Tiegel gethan, dessen 
Boden einen halben Zoll hoch mit Magnesia über- 
deckt war. Die glühend schmelzende Flüssigkeit wurde 
vorsichtig von dem unangegriffenen Erze, dessen Menge 
bedeutend abgenommen hatte, in eine Schale von 
Eisenblech ausgegossen. Der Tiegel wurde abermals 
mit der oben angegebenen Menge Erz uud Schmelz- 
mitteln beschickt und die Operation so oft wiederholt, 
bis alles Erz zur Anwendung gekommen war. Nach 
fünf Schmelzungen war das so weit, beendigt, aber es 
blieb dabei ein namhafter Rest unaufgeschossenen 
Erzes übrig, welcher nach zwei bis drei Schmelzun- 
gen, mit der angegebenen Quantität der Agentien be- 
handelt, einen nicht sehr ansehnlichen Rest von we- 
niger als 30 gr. unaufgeschossen zurück liess, welcher 
nicht mehr bearbeitet, sondern für spätere Operatio- 
nen aufbewahrt wurde. Die Schmelzkuchen wurden 
durch einen starken Schlag aus den Schalen geschla- 
gen, gróblich gepulvert und in einer verschliessbaren 
Flasche mit 14 Litres destillirten Wassers tüchtig bis 
zum Auflósen geschüttelt und an einen dunkeln Ort 
zum Abklären hingestellt. Nach Verlauf von vier 
Stunden wurde die geklürte Lósung mittelst eines 
Glashebers von dem schwarzen pulverfürmigen Bo- 
densatze abgehoben. Der Bodensatz wurde mit Was- 
ser gemischt auf einen Glastrichter gegeben, dessen 
Róhre mit einem Asbestpfropf versehen war, und gut 
ausgesüsst. 

Auf diese Weise wurde eine Lösung A und ein 
schwarzes Pulver B, die aufgeschlossenen Oxyde der 
verschiedenen Platinmetalle, erhalten. 

A war sehr stark gefárbt, tief orangefarben, in 
dicken Schichten fast undurchsichtig, roch nur schwach 
nach Osmiumsüure und enthielt freies Kali, salpetrig- 
saures, osmigsaures, ruthensaures und salpetersaures 
Kali, etwas freie Osmiumsäure und sonst keine Spur 
anderweitiger Platinmetalle. Diese Lösung wurde, 
wie später gezeigt werden soll, zur Darstellung der 
Ruthenverbindungen und der Osmiumsäure benutzt. 

B war sammetschwarz, pulverförmig, etwas krystal- 
linisch und bestand der grössten Masse nach aus Iri- 
diumoxyd und saurem iridiumsauren Kali, mit An- 
theilen von Ruthensesquioxydul und Dtmsumeryd, 
Eisenoxyd, Spuren von Kupferoxyd und Palladium- 
oxyd, welche sämmtlich in Säuren löslich sind, fer- 

30* 


471 


Bulletin de l'Académie Impériale 


472 





ner aus einem in Säuren unlöslichen Reste von Oxy- 
den des Iridiums, Platins und Rhodiums und endlich 
aus geringen Antheilen unaufgeschlossenen Erzes. Es 
wird B einer nochmaligen Schmelzung unterworfen, 
um das Ruthen auszuziehen, und zwar das Oxydge- 
menge und die Schmelzmittel wieder in dem oben 
angegebenen Verhältnisse. Mit vier Schmelzungen 
reicht man hier aus. Man erhält nun auf diese Weise 
wieder eine Lösung A, welche in Beziehung ihres 
Concentrationszustandes, der Intensität der Farbe und 
ihres Gehaltes an, Ruthen dem ersten Auszuge nur 
wenig nachgiebt, und den früheren schwarzen Rest B, 
welcher noch nicht von allem Ruthen erschöpft ist, 
sondern ungefähr den vierten Theil der im Erze ent- 
haltenen Menge desselben zurückhält; aber es ist nicht 
rathsam ihm zum dritten Male durch Schmelzmittel 
das Ruthen entziehen zu wollen. 

Die Ruthenlösung A wird mit sehr verdünnter NO, 
vorsichtig neutralisirt, wobei, besonders zuletzt, ein 
starkes Aufbrausen neben Entwicklung von Stick- 
oxydgas aus dem salpetrigsauren Kali sich einstellt. 
Hierbei fällt ein reichlicher sammetschwarzer Nieder- 
schlag heraus und ein starker Geruch nach Osmium- 
säure macht die Operation, besonders bei so grossen 
Quantitäten, höchst unangenehm. Nach dem Klären 
wird die Flüssigkeit, welche wir a nennen wollen, 
abgegossen und der schwarze Niederschlag b auf einem 
Filter gesammelt und ausgewaschen. Dieser Nieder- 
schlag besteht grösstentheils aus Osmiumoxydhydrat 
0s0,, 2HO, welches ungefähr 15— 20%, Ruthenses- 
quioxydul enthält. Die Sache verhält sich nämlich auf 
folgende Weise: anfangs enthält A viel Osmiumsäure 
an Kali nur schwach gebunden, diese wird jedoch 
bald durch das salpetrigsaure Kali zu osmiger Säure 
reducirt und osmigsaures Kali gebildet; dieses zerfällt 
bei der Einwirkung der freien Salpetersäure in freie 
Osmiumsäure und Osmiumoxyd (aus 20s0, entstehen 
OsO, und OsO,), denn das Niederfallen ‚einer so gros- 


sen Menge von Osmiumoxyd kann seine Entstehung 


nur dieser Zersetzung verdanken. Man könnte viel- 
leicht auf den Gedanken verfallen, dass der Nieder- 
schlag aus osmigsaurem Rutheniumsesquioxydule be- 
stände, das ist aber nicht der Fall, denn der Nieder- 
schlag verhült sich gegen Salzsüure wie ein Oxyd, 
auch ist die Menge des Osmiums viel zu bedeutend 
gegen das Ruthen, um als osmiumsaures Salz ange- 





sehen werden zu kónnen. Das in der Lósung vorkom- 
mende ruthensaure Kali wird zum Theil auf ühnliche 
Weise durch Säuren wie das osmigsaure Kali zersetzt, 
nümlich 2RuO, geben RuO, und RuO, Diese wird 
durch die geringste reducirende Veranlassung in Ru,O, 
umgewandelt, nicht so das sehr constante RuO,. Es 
finden sich demnach in der Flüssigkeit, nachdem der 
Niederschlag erfolgt ist, ausser freier Osmiumsäure 
noch Ruthenhypersäure und stets Ruthenoxyd. Die 
Ruthenhypersäure kann man zwar nicht in der an OsO, 
so reichen Flüssigkeit nachweisen, aber sie muss vor- 
handen sein, denn schliesst man reines osmiumfreies 
Ruthen auf ähnliche Weise auf und zerlegt man das 
gebildete ruthensaure Kali durch Salpetersäure, so 
enthält immer die Mutterlauge namhafte Mengen Ru- ` 
thenoxydes und nachweisbar Rutenhypersäure; der 
grösste Theil des Ruthens jedoch fällt aus der Lösung 
des ruthensauren Kali als Ruthensesquioxydul heraus. 

Aus dem Niederschlage b lässt sich mit wenig Mühe 
das schóne rothe Ruthensalz darstellen. Meine ganze 
Ausbeute an b betrug an 240 gr., worin etwas mehr 
als 30 gr. Ruthensesquioxydulhydrat vorhanden war. 
Dieser Niederschlag wird mit 2 Pfund Salzsäure und 
3 Pfund Salpetersäure in einer Retorte mit möglichst 
grosser Vorlage, welche mit Thierblase lutirt wird, 
der Destillation unterworfen. Die Operation ist am 
besten im Winter vorzunehmen, um mit Schnee gut 
abkühlen zu können. Die Anwendung eines Güttling”- 
schen Kühlapparats(Liebig’scher Kühlapparat genannt) 
ist nicht anzurathen, weil die anfangs in bedeutender 
Menge auftretende feste Osmiumsäure die Kühlröhre 
leicht verstopfen könnte. Man destillirt langsam und 
vorsichtig bis der Rest in der Retorte dickflüssig ge- 
worden und die meiste Säure überdestillirt ist. Dieser 
Rest besteht grösstentheils aus Ruthenchlorid RuCl, 
mit geringen Antheilen von Ru,Cl,, er kann aber noch 
Spuren von Osmiumchlorid enthalten, wenngleich er 
nicht nach Osmiumsäure riecht. Daher ist es nothwen- 
dig sich von der Abwesenheit des Osmiums zu über- 
zeugen. Man erhitzt eine Probe der Ruthenverbindung 
in einem Platinlóffelchen und hält den geglühten Rest 
der Probe alternatim in den oxydirenden und nicht- 
oxydirenden Theil der Weingeistflamme. Zeigt sich 
keine wahrnehmbare Erscheinung und hat die Probe 
keinen Geruch, so ist das Ruthensalz frei von Osmium, 
zeigt sich aber ein momentanes, sehr starkes Leuch- 


473 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


4741 





ten in der Oxydationsflamme, so ist Osmium vorhan- | 


den und das Salz muss abermals mit etwas Salzsäure | 
und viel Salpetersäure der Destillation unterworfen | 


werden, und diese Operation nöthigenfalls so oft wie- | 


derholt werden, bis die Probe rein von Osmium ist. 


Man hat nicht zu fürchten, dass man einen Verlust 


an Ruthen in Form von Ruthenhypersäure erleide. 
Das Ruthen wird nicht auf diese Weise in die Hyper- 
säure übergeführt. Niemals konnte im Destillate eine 
Spur dieser Hypersäure aufgefunden werden. Würde 
sie sich dabei bilden, so müsste alle bisher untersuchte 
Osmiumsäure Ruthenhypersäure enthalten haben. Man 
löst nun das osmiumfreie Ruthenchlorid in der Retorte 
in möglichst geringer Menge siedenden Wassers, thut 
etwas Salmiak hinzu und lässt erkalten. Nach länge- 
rem Stehen scheidet sich das allenfalls noch vorhan- 
dene Ruthensesquichlorür in Form des schwerlösli- 
chen braunen Doppelsalzes 2NH,Cl =- Ru,CI, aus, 


während das Chlorid mit tief kirschrother Farbe ge- | 


lóst bleibt. Nach Absonderung des braunen Salzes 
lóst man viel Salmiakpulver in der erhitzten Chlorid- 
lösung und lässt erkalten, wobei sich ein tief rothes 
Krystallpulver abscheidet. Die Mutterlauge enthält 
auch viel Salz, das sich aber beim raschen Abdampfen 
derselben schon in der Siedhitze grösstentheils als 
Krystallmehl aus der concentrirten Salmiaklösung ab- 
scheidet. Das Ganze wird auf einem Filtrum gesam- 
melt und durch Auswaschen mit Weingeist von Sal- 
miak befreit. Es ist nun schon so rein, dass es zur 
Darstellung der Base benutzt werden kann; es kann 
nur Spuren des braunen Salzes enthalten, welche für 
diesen Zweck nicht nachtheilig sind. Will man das 
Salz ganz rein erhalten, so übergiesst man es mit we- 
nigem Wasser, so dass noch ein geringer Antheil un- 
gelöst zurückbleibt und lässt längere Zeit stehen, dann 
giesst man die sehr concentrirte Lósung ab und unter- 
wirft sie der freiwilligen Verdunstung, wobei man 
grössere tief dunkelkirschrothe oktaädrische Krystalle 
erhält, während das Krystallmehl aus prismatischen 
Krystallen besteht. Es ist dem rothen Rhodiumsalze 
3NH, Cl + Rh, CL, wie schon öfter erwähnt, zum 
Verwechseln ähnlich, besonders in seiner prismati- 
schen, Form. Geglüht giebt es das schönste reinste 
Ruthenium in Form eines sehr lockeren, leichten, 
silberweissen Ruthenschwammes. Ich erhielt auf diese 
Weise mehr als 30 gr. ganz reinen Salzes. 


Die Flüssigkeit a, aus der das Gemenge von Ost), 
und Ru,O, als Miedagsehino b gefällt worden war, ist 
| fast farblos und hat nur einen Strich in's Gelbliche, 
und man sollte nicht vermuthen, dass noch so viel 
Ruthen darin vorkommt; dieses aber befindet sich 
darin theils als Ruthenoxyd, theils als Ruthenhyper- 
| säure neben grösseren Quantitäten freier Osmiumsüure. 
Man thut zu der Lósung ungeführ ein paar Pfund 
Salzsäure und unterwirft sie der Destillation, bis alle 
Osmiumsäure überdestillirt ist und die Lauge in der 
Retorte eine rosenrothe Farbe angenommen hat. Es 
verhält sich hier mit dem Ruthenoxyde ganz so wie 
mit dem Rhodiumsesquioxydule; seine Lósung in Salz- 
säure ist anfangs gelb gefärbt und erst später beim 
Concentriren bildet sich das rothe Ruthenchlorid. Da 
diese rothe Lauge ungemein viel Salpeter enthült, so 
ist es schwer daraus das rothe Salz zu gewinnen, um 
so mehr, da es eben so leicht lóslich als der Salpeter 
ist. Man thut daher wohl, die Lauge mehr zu con- 
| centriren, den meisten Salpeter durch Krystallisiren 
| zu entfernen, die concentrirte Lósung zur Entfernung 
der Säure zur Trockene abzudampfen, das trockene 
Salz wieder zu lósen und das Ruthen daraus durch 
Schwefelammon zu fällen, indem man etwas freie Säure 
hinzuthut. Das Schwefelruthen kann dann durch 
Glühen in Ruthenoxyd oder durch NO, in schwefel- 
saures Ruthenoxyd umgewandelt werden. Das Mitge- 
theilte schliesst die Bearbeitung des ursprünglichen 
Ruthenauszuges zur Gewinnung des Ruthens in sich. 
Das gleichzeitig dabei gewonnene Osmium als Osmium- 
säure kann auf verschiedene Weise bearbeitet werden. 
Auf alle Fälle thut man wohl, alle durch Destillation 
gewonnenen osmiumsäurereichen , viel Salpeter und" 
Salzsäure enthaltenden Flüssigkeiten der Destillation 
zu unterwerfen, um die Osmiumsäure von den ande- 
ren Säuren zu trennen. Jene nämlich geht früher über 
als diese und man erhält im Destillate eine concen- 
trirte Lösung von OsO,, welche nur sehr wenig von 
den angewendeten anderen Säuren enthält. Es ist 
ganz unzweckmässig die Osmiumsäure bei ihrer an- 
fünglichen Abtrennung durch Destillation in Ätzam- 
moniakflüssigkeit aufzufangen; man braucht sehr viel 
davon und erhält eine grosse Menge Ammoniaksalze, 
aus deren Lösung das Osmium nur sehr schwer fäll- 
bar ist, wührend aus der auf angegebene Weise er- 
| haltenen Osmiumsüure-Lósung alles Osmium sehr 








A75 


Bulletin de l'Académie Impériale 


476 





leicht und schnell als Osmiumoxysulphid durch Schwe- 
felhydrogen gefällt werden kann, und dieses Schwe- 
felosmium zur Darstellung der meisten Osmiumver- 
bindungen und des Metalls anzuwenden ist. Oder man 
kann die Osmiumsäure-Lösung mit Ätzkali versetzen, 
etwas Alkohol hinzuthun, damit sich osmigsaüres Kali 
bilde, und dann Salmiakpulver hinzuthun, wobei das 
meiste Osmium als isabellgelbes Osmamid - Chloram- 
monium (die Chlorverbindung der Osmiumbase) her- 
ausgefüllt wird. Diese schóne Methode rührt von Herrn 
Fremy her. 

Es bleibt mir noch übrig ein paar Worte über die 
Bildung des rothen Salzes zu sagen; es bildet sich 
nämlich aus dem braunen Sesquichlorür des Ru- 
thens Ru,Cl, durch Oxydation mittelst NO,, aber 
diese erfolgt beim reinen Ruthen nur áusserst schwie- 
rie und langsam; sie wird begünstigt durch katalyti- 
schen Einfluss, durch die Gegenwart des Osmiumoxy- 
des, eine Wirkungsweise, welche man beim Studium 
der Platinmetalle sehr oft zu beobachten Gelegenheit 
hat, und auf welche ich schon öfter aufmerksam ge- 
macht habe; dessen ungeachtet bin ich, wie man sieht, 
erst sehr spät auf diese leichte Methode das rothe 
Salz darzustellen gestossen. Ich habe ferner noch 
zu bemerken, dass man bei dem oben beschriebenen 
Schmelzungsverfahren keine Gefahr läuft, in der alka- 
lischen Ruthenlösung Iridium mit aufzulösen, was auf 
dem Umstande beruht, dass ruthen- und osmiumreiche 
Erze kein Iridium als basisch iridiumsaures Kali dem 
Schmelzproducte mittheilen, während Erze, welche 
wenig Osmium und Ruthen enthalten, namentlich die 
körnigen, bei gleicher Behandlungsweise grünliche, 
ja sogar tief blaue Lösungen geben können, welche 
viel Iridium als iridiumsaures Kali gelöst enthalten. 
Daher ist es auch nicht rathsam das aufgeschlossene 
schwarze Pulver B noch zum dritten Male zur Aus- 
ziehung des Ruthens mit Schmelzmitteln zu behandeln, 
weil man Gefahr laufen würde, Iridium in die Lösung 
zu bringen, da ein grosser Theil des Osmiums und 
des Ruthens bereits ausgezogen und der ungelóste 
Rest von Iridiumoxyden an jenen Metallen ärmer ge- 
worden ist. | 

Dessen ungeachtet enthält dieser iridiumreiche Rest, 
das schwarze Pulver B, noch eine namhafte Menge 
jener Metalle, welche auf folgende Weise daraus ge- 

wonnen werden können. Man unterwirft nämlich B 





mit einem Überschuss von Königswasser der Destil- 
lation, wobei das Meiste gelöst wird, mit Ausnahme 
jener unlöslichen Verbindung von Oxyden des Rho- 
diums, Platins und Antheilen Iridiumoxydes, so wie 
eines geringen Restes unaufgeschlossenen Erzes. Das 
Osmium destillirt als Osmiumsäure über und die Flüs- 
sigkeit in der Retorte, wenn sie nicht mehr nach die- 
ser Säure riecht, wird in Porcellanschalen ausgegos- 
sen, stark eingeengt und auf einige Zeit zum Erkalten 
und Krystallisiren hingestellt. Es krystallisirt dabei 
das meiste Iridium als schwarzes Krystallpulver, als 
schwerlösliches Kalium - Iridiumchlorid KCl 4- IrCI,, 
weil in dem Reste P ein bedeutender Antheil Kali als 
saures iridiumsaures Kali enthalten ist. Die concen- 
trirte Mutterlauge wird von dem Iridiumsalze durch 
Filtriren getrennt und derselben etwas Salmiakpulver 
hinzugethan; nun fällt gewöhnlich der letzte Rest des 
Iridiums als schwerlösliches krystallinisches Pulver, 
als Ammonium-Iridiumchlorid heraus, während in der 
Lösung das Ruthensalz zurückbleibt. Man lässt nun 
längere Zeit stehen, um möglichst alles Iridium sich 
absetzen zu lassen und filtrirt dann abermals. Zu die- 
ser letzten Mutterlauge setzt man viel Salmiakpulver 
und nach einiger Zeit gesteht alles zu einem braunen 
Brei von Krystallmehl, das auf einem Filtrum gesam- 
melt erst mit Salmiaklösung, dann mit schwachem 
Weingeist ausgewaschen wird. Es ist fast reines brau- 
nes Ruthensalz 2NH,Cl-- Ru,Cl. Auf diese Weise 
habe ich aus dem Reste B noch 30 gr. dieses Salzes 
gewonnen. Meine ganze Ausbeute an Ruthenpräpa- 
raten dieses und des rothen Salzes nebst Schwefelru- 
then entsprach 61%, metallischen Ruthens von dem 
zur Anwendung gekommenen Erze. 

Das hierbei gewonnene Iridiumsalz bildet die grösste 
Ausbeute; ich hatte 450 gr. davon erhalten; es ent- 
hält noch etwas Ruthensalz, welches durch fractionirte 
Lösung davon getrennt werden kann, ferner etwas 
Platin. Was seine Reinigung anlangt, verweise ich 
auf meine früheren Mittheilungen. 

Ich habe hier noch Einiges über die rhodiumreichen 
Rückstände, nämlich über das schwarze Metallpulver, 
welches aus den Mutterlaugen der bearbeiteten Pla- 
tinerzlösungen durch Fällen mit Eisen gewonnen 
wird, zu erwähnen, und zwar im Hinblick auf die 
von den französischen Chemikern empfohlene Dar- 

















| stellungsweise des Rhodiums. Sie reinigen zuvörderst 


477 


des Sciences de Saint- Petersbourg. 


478 





diese Rückstände durch Schmelzen mit Blei und 
Bleiglätte, wobei alle anderweitigen Mineralkörper in 
die Bleischlacke gehen, während die Platinmetalle 
sich mit Blei legiren und das Blei durch verdünnte 
NO, ausgezogen wird. Diese sinnreiche, vortreffliche 
Reinigungsmethode ist sehr zu empfehlen, da ein mög- 
lichst reiner und pulverförmiger Zustand des Rück- 
standes zur Gewinnung des Rhodiums eine conditio sine 
qua non ist; sie ist meiner Reinigungsmethode, welche 
ich in meinen Beiträgen mitgetheilt habe, bei weitem 
vorzuziehen. Aber ihre Aufschliessungsmethode mit 
Baryumhyperoxyd und mit salpetersaurem Baryt er- 
scheint mir gänzlich unpraktisch und im Principe ver- 
fehlt, da das Rhodium zwar auf diese Weise oxydirt 
wird, dieses Oxyd aber in Säuren vollkommen unlös- 
lich ist, ein Factum, das von Berzelius und mir 
constatirt worden. Wenn die Herren Sainte-Claire 
Deville und Debray dessen ungeachtet aus ihren 
Lósungen Rhodium erhielten, so war das nicht abhün- 
gig von der Vorzüglichkeit ihrer Methode vor den 
bisher üblichen, als vielmehr von dem von mir nach- 
gewiesenen Umstande, dass bei Gegenwart von Iridium 
das Rhodium sich anders verhält als im reinen Zu- 
stande; ein Theil des durch Schmelzen mit Oxyda- 
tionsmitteln gebildeten Rhodiumoxydes wird durch 
Katalyse des Iridiums in Sáuren lóslich gemacht, der 
andere Theil bleibt aber dennoch unlöslich. Hätten 
die Herren Autoren ihre gereinigten Rückstünde nach 
Wöhler’s Methode aufgeschlossen und nach meiner 
Methode die Trennung der Metalle versucht, so wür- 
den sie ohne Zweifel bei grösserer Ausbeute günsti- 
gere Resultate erzielt haben; sie hätten von Hause 
aus ein reines Rhodiumsalz 3NH,CI + Rh,O, gewon- 
nen und würden nicht in die Nothwendigkeit versetzt 
worden sein, zur Reinigung ihrer Rhodiumverbindun- 
gen bei namhaftem Verluste diese in die Chlorverbin- 
dung der ammoniakhaltigen Rhodiumbase umzuwan- 
deln. Diese Methode von Herrn Wóhler empfehle 
ich nicht nur weil sie mir stets vortreffliche Dienste 
geleistet hat, sondern weil sie sich auch den Eigen- 
schaften des Rhodiums anpasst. Unter allen Platin- 
metallen nàmlich wird das feinzertheilte Rhodium von 
Chlor in schwacher Glühhitze am leichtesten ange- 
griffen, viel leichter als Iridium. Hat man daher ein 
Gemenge von viel Iridium mit wenig Rhodium, wie 
namentlich in den auf Rhodium zu bearbeitenden 





Rückständen, so erhält man bei Anwendung des Wöh- 
lerschen Verfahrens eine an Rhodium reichere Lösung 
als dem gegenseitigen Mengenverhältnisse beider Me- 
talle in den Rückständen entspricht. Ein an Rhodium 
10procentiger Rückstand kann eine 30procentige Ló- 
sung geben, weil vorzugsweise das Rhodium von Chlor 
leicht aufgeschlossen wird. Bei Bearbeitung rhodium- 
armer Rückstände durch Schmelzmittel lässt sich gar 
kein Rhodium auffinden, während dieselben Rückstände 
mit Chlor aufgeschlossen Rhodium liefern. Ich habe 
für dieses unumstössliche Factum eine grosse Anzahl 
von Erfahrungen. Bei dem Wöhlerschen Verfahren 
sind einige Cautelen einzuhalten. Grössere Porcellan- 
röhren sind am zweckmässigsten; man lasse einen ra- 
schen Strom feuchten Chlorgases bei nicht zu starker 
Hitze einwirken, denn das Gemenge von Kochsalz und 
Metallpulver darf nicht zu Anfange der Operation 
schmelzen, widrigenfalls senkt sich das Metall zu Bo- 
den und entzieht sich der Einwirkung des Chlors. 
Man muss ferner die gewonnenen Lósungen mit etwas 
NO, erhitzen um Iridiumsesquichlorür in Chlorid zu 
verwandeln, denn nur dieses lässt sich leicht von dem 
Rhodiumsalze trennen, nicht jenes, das mit dem Rho- 
diumsalze isomorph ist. Man muss endlich das Iri- 
diumsalz von dem des Rhodiums durch fractionirte 
Fällung mittelstS lver trennen, nicht durch 
Lósung des zur Trockene abgedampften Salz- 
gemenges in Salmiaklauge, wie es die Herren Ver- 
fasser gethan haben, denn hat sich einmal das Rho- 
diumsalz krystallisirt, so wird es bedeutend schwerer 
löslich in Salmiakwasser und haftet auch dem Iridium- 
salze stärker an. Man braucht dabei grosse Mengen 
von Salmiak, welehe bei der andern Methode vermie- 
den werden kónnen. 

Ich muss den Leser meiner detaillirten Auseinan- 
dersetzung wegen um Entschuldigung bitten, da ich 
aber hier wahrscheinlich das letzte Wort über diesen 
Gegenstand gesprochen habe, so wollte ich im Inte- 
resse der Chemiker, welche die Chemie der Platinme- 
talle interessirt, hier eine genaue Anleitung zur be- 
arbeitung dieser Erze geben, damit man eine klare 
Anschauung von dem ganzen Hergange gewinne und 
allenfalls, wenn Verbesserungen anzubringen sind. 
diese mit Umsicht und auf Grundlage des chemischen 
Verhaltens dieser Metallgruppe in Anwendung bringe. 

Ich komme jetzt zu den in der Abhandlung der Her- 





479 


Bulletin de l'Académie Impériale 


480 











ren Verfasser vorkommenden Gegenständen, über wel- 
che ich mit ihnen nicht gleicher Meinung bin und die ich 
daher für Irrthümer halte. So haben sie ein Ruthen- 
salz dargestellt, welches sie sel rose de M" Claus nen- 
nen; sie vergleichen es mit dem rothen Rhodiumsalze 
2 KCl, Rh,CI, und jeder Leser muss glauben, dass sie 
das von mir dargestellte rothe Kaliumruthenium- 
chlorid KCI-+- RuCl, unter Händen gehabt haben; 
wirft man aber einen Blick auf ihre Formel und die 
Zahlen ihrer Analysen, so ist man überzeugt, dass sie 
das von mir zuerst dargestellte braune Sesquichlo- 
rürsalz, welches ich zur Bestimmung des Äquivalent- 
gewichts des Ruthens benutzt habe, analysirt haben. 
Dieses Salz hat nach meiner Analyse die Formel 
2KCl + Ru,Cl, und enthält 29,5°/, Ruthen. Densel- 
ben Metallgehalt und dieselbe Formel führen die 
Verfasser von dem rosenrothen Salze an, während 
mein rothes Salz die Formel KClI+ RuCl, hat und 
26,3%, Ruthen enthält. Wie es sich damit verhalten 
mag ist mir völlig unklar. Ist etwa der Ausdruck 
sel rose ein Druckfehler? Er könnte es sein, wenn er 
nicht so oft vorkäme. 

Die Herren Autoren legen ferner ein grosses Ge- 
wicht auf die Feststellung der Dichtigkeit des Ruthens, 
worin ihnen gewiss jeder beistimmen wird; wenn sie 
aber diese Dichtigkeit als das vorzüglichste Merkmal, 
ja, als das einzige sichere Kriterium um es zu erken- 
nen und seine Reinheit zu beurtheilen, in den Vorder- 
grund stellen, so werden ihnen wohl nur Wenige bei- 
pflichten können, besonders wenn man die Gründe 
erwägt, welche sie zu dieser Annahme veranlasst ha- 
ben. Sie meinen nämlich, dass das Ruthen keine an- 
derweitigen charakteristischen Eigenschaften besitze, 
welche es genugsam von den übrigen unterscheiden, 
während doch bekanntlich das Ruthen das am leich- 
testen erkennbare Glied dieser Metallgruppe ist. Die 
Herren Autoren selbst haben eine andere Eigenschaft 
desselben dazu benutzt, um es rein darzustellen und 
die Überzeugung zu gewinnen, dass das von ihnen 
bestimmte specifische Gewicht des Ruthens auch ei- 
nen bleibenden Werth behalte. Diese Eigenschaft 
ist die Löslichkeit des Ruthens in alkalischen 
Schmelzmitteln, die Orangenfarbe der Lösung 
und der schwarze Niederschlag, welcher sich 
durch Zusatz von Säuren in dieser Lösung bil- 
det. Wozu würde auch die Dichtigkeitsbestimmung 





allein ohne Hinzuziehung anderer Merkmale dienen 
können, da Palladium, Rhodium und Blei nahezu ein 
ähnliches specifisches Gewicht haben und aus ihnen 
und leichteren Metallen Legierungen dargestellt wer- 
den können, welche genau das specifische Gewicht 
des Ruthens haben. Zudem ist die Dichtigkeitsbe- 
stimmung des Ruthens eine so schwierige Sache, dass 
es nur der grossen Geschicklichkeit der Verfasser ge- 
lungen ist, das Metall in den Zustand zu bringen, in 
welchem diese Bestimmung möglich wird, also ein 
andern Chemikern schwer zugängliches Kriterium. Es 
mangeln uns keinesweges andere leicht anzuwendende 
Mittel, das Ruthen zu erkennen und auf seine Rein- 
heit zu prüfen, und ich halte es für überflüssig das 
darüber Bekannte hier nochmals zu wiederholen. 
Die Verfasser wollen das angeführte Merkmal, 
die Löslichkeit des Ruthens in alkalischen Schmelz- 
mitteln nicht für gültig anerkennen, weil auch Iridium 
von ihnen gelöst wird, aber diese Lösung ist dunkel- 
blau, die des Ruthens pomeranzenfarben. Auch löst 
sich das Iridium nicht in Kali allein ohne Mithülfe 
von Oxydationsmitteln, während sich das Ruthen 
leicht löst. Jene blaue Lösung halten die Verfasser 
für eine Verbindung von Kali mit einem Oxyde des 
Iridiums, welches vier Äquivalente Sauerstoff enthal- 
ten soll = IrO,, also der Osmiumsäure und der Ru- 
thenhypersäure gleich zusammengesetst. Dieser Vor- 
aussetzung mangelt jede Analogie. Wir haben nur an 
den Säuren jener beiden Metalle diese ungewöhnli- 
che Zusammensetzung, verbunden mit einer grossen 
Flüchtigkeit; nichts der Art hat sich beim Iridium 
bemerkbar gemacht. Man würde viel consequenter 
verfahren, dieser blauen Verbindung die Formel IrO, 
zu geben; dafür sprechen Analogieen und analytische 
Thatsachen. So wie Mangan, Eisen, Chrom, Ruthenium 
und Osmium mit Salpeter geschmolzen Metallsäuren 
geben, welche drei Äquiv. Sauerstoff enthalten, eben 
so kann Iridium móglicherweise sich auch verhalten. 


Dass dem so ist, beweist das von mir analysirte saure 


iridiumsaure Kali — KO + 21rO,, das man erhált, 
wenn pulverförmiges Iridium zu wiederholten Malen 
mit Kali und Salpeter geglüht wird. Der mit Wasser 
ausgezogene, darin unlösliche Rest der Schmelze, 
löst sich mit blauer Farbe in Salzsäure und nimmt 
unter Chlorentwickelung anfangs eine chromgrüne, 
spüter eine roth braune Farbe an, indem er zu Iri- 


481 





des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


482 





diumchlorid IrCl, wird. Dieses Verhalten beweist, 
unabhängig von der Analyse des iridiumsauren Kali, 
dass hier das Iridium mehr als zwei Äq. Sauerstoff 
enthalten haben muss. Die blaue Lósung des mit 
Kali und Salpeter geglühten Iridiums muss daher 
basisch iridiumsaures Kali enthalten. 

Die Herren Autoren vergleichen das Ruthen mit 
Zinn und finden grosse Ähnlichkeitsverhältnisse bei 
ihnen, indem sie als Belege auf die Isomorphie des 
Ruthenoxydes mit dem Zinnoxyde hindeuten; aber 
mit Ausnahme dieser einzigen zufälligen Ähnlichkeit 
weichen die beiden Metalle in ihrem übrigen Verhal- 
ten so sehr von einander ab, dass jede anderweitige 
Analogie wegfällt. Es müsste demnach auch das Os- 
mium dem Zinn an die Seite gestellt werden, da, wie 
ich gezeigt habe, das Ruthen gleichsam ein alterum 
osmium ist. 

Das Rhodium scheint den Verfassern gleichsam 
verwaist, ohne Verwandte dazustehen, aber ich habe 
in meinen Beiträgen, welche ihnen bekannt waren, 
 genugsam nachgewiesen, dass das Rhodium gleichsam 
ein Zwillingsbruder des Iridiums ist, dass bei beiden 
mit der Isomorphie vieler Verbindungen auch ander- 
weitige Ähnlichkeitsverhältnisse obwalten. 

Das Palladium vergleichen die Verfaser mit dem 
Silber, allein aus der genauen Kenntniss dieses Me- 
talls und seiner Verbindungen geht unzweifelhaft eine 
grössere Verwandtschaftmit dem Platin, als mit jenem 
Metall hervor. Das wären die wenigen aber nicht un- 
wesentlichen Gegenstände, über welche ich an der 
vortrefflichen Abhandlung der französischen Chemiker, 
im Interesse der Wahrheit, Ausstellungen zu machen 
genöthigt war; aber schliesslich komme ich noch zu ei- 
nem allgemeinen Irrthume der Herren Autoren in der 
Auffassungsweise über die chemische Geschichte der 
Platinmetalle, nämlich zu der Meinung, als sei durch 
die ausgezeichnete Arbeit von Berzelius die Chemie 
dieser Körper bereits so erschöpft, dass den Nachfol- 
gern dieses grossen Chemikers nur wenig zu thun 
übrig geblieben ist. Hören wir aber den Meister 
selbst an, was er als der competenteste Richter seiner 
eigenen Arbeit darüber sagt, so müssen wir zu einer 
den Autoren ganz entgegengesetzten Ansicht kommen. 
Er bemerkt nämlich am Schlusse seiner Originalab- 
handlung Folgendes: «Diese Versuche haben so Man- 
ches über die Platinmetalle aufgeklärt, aber dennoch 

Tome IV. 











darf man sie 


nur als die ersten Umrisse zur chemi- 
t Ib Auch von mei- 
ner Arbeit über das Ruthen haben die Herren Autoren 
etwas Ähnliches gesagt und mir eine ehrenvolle An- 
erkennung zu Theil werden lassen, wofür ich ihnen 
hier óffentlich meinen Dank abstatte; aber auch ich 
muss bekennen, dass meine bisherigen Arbeiten nur 
Versuche sind, in diese bisher verwiekelte und noch 
dunkle Partie der Metallchemie etwas mehr Ordnuug 
und Licht hineinzubringen. Die ausgezeichneten Ver- 
fasser der neuesten grossen Abhandlung über die Pla- 
tinmetalle, unstreitig der wichtigste nach der grossen 
Arbeit von Berzelius, sind daher in dieser Dezie- 
hung im Irrthume gewesen, aber dieser glückliche 
Irrthum ist die Veranlassung zu ihrer ausgezeichne- 
ten schwierigen Arbeit geworden, einer Arbeit, welche 
das bisher Mangelhafte in dieser Lehre, die hóchst 
wichtige metallurgische Seite, auf eine so glünzende 
Weise beseitigt hat. 


ebe da, n ancoahian nt», 





LV bs 


C. Ein Paar Worte über die Cyanverbindungen der 
Platinmetalle, welche von Dr. Martius dargestellt 
worden, namentlich über das Osmiocyankalium. 


In den Annalen der Chemie und Pharmacie von 
Woehler undLiebig Bd. CXVII S. 357 — 382 hat 
Dr. C. A. Martius eine dankenswerthe Bereicherung 
der Kenntnisse über die Cyanverbindungen der Pla- 
tinmetalle mitgetheilt, über welche ich mir Folgendes 
zu bemerken erlaube: Die Darstellung jener Cyan- 
verbindungen bei Anwendung von Ferrocyankalium 
bleibt immer eine missliche Sache und namentlich 
wenn die zu gewinnenden Verbindungen mit jenem 
Salze isomorph sind. Die Arbeit des Herrn Martius 
hat den Beweis zu meinem Ausspruche geliefert. Sein 
Osmiocyankalium als Hauptverbindung, aus der er die 
übrigen darstellte, ist eisenhaltig gewesen, weil er es 
durch Zusammenschmelzen von Osmium und Blut- 
laugensalz gewonnen hat. Dass das Salz Beimengun- 
gen von Ferrocyankalium enthalten haben musste, 
geht nicht allein aus der Darstellungsart, sondern 
auch aus der Beschreibung, welche der Verfasser 
davon giebt, unzweideutig hervor. Er giebt an, dass 
sein Salzgelb von Farbe und in quadratischen kleinen 
Schüppchen krystallisirt gewesen sei. Ein ganz ähn- 
liches Salz habe ich erhalten, als ich, unbekannt mit 
der Isomorphie des Osmiums mit dem Eisen, das erste 

: ; i 81 


483 


Bulletin de l'Académie Impériale 


484 











Mal mein Osmiocyankalium aufähnliche Weise, wie der 
Herr Verfasser, darstellte. Später, als ich das Salz 
aus Cyankalium und Ammoniumosmiumchlorid ge- 
wann, erhielt ich es frei von Eisen, in schönen gros- 
sen farblosen quadratischen dicken Tafeln, deren 
Kanten durch die Oktaöderflächen abgestumpft waren. 
Ganz so verhält es sich mit dem Rutheniocyankalium; 
stellt man es mittelst Blutlaugensalz dar, so erhält 
man es von gelber Farbe, wendet man aber Cyanka- | 
lium an, so erhált man es farblos und rein. Die Farb- | 
losigkeit ist das Hauptmerkmal, das die Cyanverbin- 
dungen des Osmiums und Ruthens von dem ihnen 
zum Verwechseln ähnlichen Ferrocyankalium unter- 
scheidet. 


Est der Ust-Urt eine Fortsetzung des Ural- 
gebirges? von Ssewerzow. (Lu le 15 no- 
vembre 1861.) 


Diese Frage wurde von Humboldt gestellt (Asie 
centrale) und nach dem damals (1843) bekannten That- 
bestand schien ihm eine bejahende Antwort wahr- 
scheinlich, da erstens der Ust-Urt sich über alle um- 
gebenden Steppen als steil umrandetes Hochplateau 
erhebt, und zweitens die grösste Ausdehnung des Ust- 
Urt, von N. nach S., genau im Meridian des Mugo- 
dschagebirges liegt, das mit dem Ural durch Hügel- 
reihen plutonischer Felsarten verbunden ist, und zwar 
genau derselben, aus denen der Ural besteht. Auch 
bemerkte Humboldt in seiner kurzen Beschreibung 

` des Ust- Urt (am angeführten Orte), dass dort Nie- 
mand andere Gesteine gefunden habe, als horizontale, 
ächt neptunische, versteinerungsführende. Weitere 
Weiten mussten eine bestimmtere Antwort ge- 

n. 

Als ich vor meiner Steppenreise die Ehre hatte, 
mich in Berlin dem jetzt von der Wissenschaft be- 
trauerten Manne vorzustellen, und mit ihm diese Reise 
zu besprechen, erhielt ich von ihm selbst den Auftrag, 
die noch unbekannte Strecke zwisch n Mugodsch 
ren und dem Ust-Urt zu besuchen: was auch später 
die Akademie wünschte. 

Dieser Auftrag wurde erfüllt: aber die Resultate 
meiner Beobachtungen hatte Humboldt's Scharfsinn 


en 





wii 


schon im voraus errathen und im angeführten Werke | 


nach den damaligen mangelhaften Angaben ausge- 


an E 





|sprochen, und meine vollständigeren Beobachtungen 
' können nur seine Vermuthung sicherer begründen. 

| Orographisch ist der Ust-Urt eine Fortsetzung des 
| Uralgebirges, mit dem er durch einen ununter- 
| brochenen Hóhenzug verbunden ist: aber im geo- 
| gnostischen Sinne ist der Ust- Urt selbstständig, und 
| dabei ist die Beschaffenheit des Bodens so, dass sich 
ein gewisser Zusammenhang (aber kein unmittelbarer) 
mit den Mugodscharen ziemlich wahrscheinlich ver- 
muthen, aber nicht sicher nachweisen lüsst: was aus 
nächstfolgender Beschreibung deutlich wird. 

Die Mugodscharen sind, wie bekannt, eine Fort- 
setzung des Uralgebirges, mit dem sie auch durch 
eine fortlaufende Reihe eruptiver und metamorphischer 
Gesteine verbunden sind, und zwar immer derselben, 
Jaspis, Granit, Dioritschiefer und andere, deren Be- 
stimmung später erfolgen wird ^. 

Südwärts vom Uralflusse bilden diese Felsarten eine 
Wasserscheide zwischen dem Or, Zufluss des Ural, 
einerseits, den Zuflüssen des Tobol und des Irgis an- 
dererseits, und zwar anfangs eine ganz flache Erhe- 
bung, die ich nicht untersuchte, sondern bloss im Win- 
ter auf dem jetzigen Postwege von Karabutak nach 
Orskaia durchreiste; aber Hr. Nöschel hat sie schon 
früher geognostisch untersucht. Sie setzt auch süd- 
lich von Karabutak fort, längs dem Irgis, und wird 
von den Flüssen Dscharsya und Dschaman Kairakty 
durchbrochen; sie bleibt immer flach und bildet we- 
der Berge noch Hügel, wohl aber felsige Ränder von 
Flussthälern °’). 

Die eigentlichen Mugodscharen bilden den West- 
rand dieses plutonischen Plateau’s. Ihre Orographie ist 
merkwürdig genug. Es sind zwei Hauptrücken, beide 
von N. nach S., beide erst 130 Werst grade südlich 
von Orskaia auftretend ; jedoch erstreckt sich bis zum 
Uralfluss, westlich vom Or, die flache nórdliche Fort- 
setzung der Mugodscharen. Aber 130 Werst südlich 
von Orskaia wird diese Hóhe vom Or durchbrochen, 
der hier von SW. nach NO. fliesst, und weiter unten 





1) Diese Bestimmung hat Hr. v. Helmersen gefälligst über- 
nommen; für diesen Aufsatz ist sie ganz unwesentlich, da ich hier 
bloss die Topographie der neptunischen, plutonischen und meta- 
morphischen Felsarten überhaupt in diesem Theil der Steppe 
beschreibe, . us 

2) Baer und Helmersen, Beiträge XVIII, S. 156 — 158. Die 
dort erwähnten Granitblöcke im Irgis, Felsen am Jakschi - Kairakty 





| und Karabutak habe ich alle gesehen. 


485 





des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


486 





von S. nach N.; endlich von O. nach W.; südlich vom 
Durchbruche, fangen die eigentlichen Berge an; nórd- 
lich geht bloss eine flache Erhebung. 

Von den beiden Längsketten der Mugodscharen ist 
die westliche die hóhere. Zwischen ihnen ist kein 
Längenthal , sondern viele Kesselthäler, von kurzen 
Bergrücken gebildet, die theils in der Richtung von 
NW. — 50., theils von NO. — SW. die zwei Haupt- 
rücken verbinden. Dieselbe Richtung haben kleine, 
mauerfórmige, hóchstens klafterhohe und ebenso breite 
Felsdämme, die den Westrücken charakterisiren: an 
den sich jedoch südlich vom Flusse Tirisbutak, einem 
Quellenflusse des Or, noch westlichere Vorberge an- 
lehnen. Aber dieser Rücken mit seinen Felsdämmen 
ist der Hauptrücken. Ausser diesen Dümmen bietet 
er keine Felsentblóssungen dar und ist mit Gras be- 
wachsen. Dieser Hauptrücken wird durch die west- 
lich von ihm auftretende Massenerhebung des Airuk 
unterbrochen, in deren Nähe ihn ein Chaos wilder, 
obgleich nicht hoher Klippen ersetzt, sämmtlich 
eruptiv und metamorphisch aus Jaspis, Hornstein, 
Mandelsteinartigem Gestein und dichten Dioriten. 
Aber auch diese Klippen bilden Wälle von NNO. nach 
SSW. und von NNW. nach SSO., die sich kreuzen, 
mit Kesselthälern dazwischen — und werden sämmt- 
lich vom unbedeutenden Flüsschen Akty-kandy durch- 
brochen. 

Südlich vom Airuk setzt sich der Hauptrücken fort 
und wieder mit demselben bloss auf eine kurze Strecke 
um den Airuk gestörten Charakter, mit denselben ge- 
rundeten Kuppenformen, mit denselben Dämmen, und 
so geht er bis zum Berge Jamantau, mit welchem er 
schroff endigt. Südlich vom Jamantau bis zum Ust- 
Urt und auf diesem gehen keine plutonischen Bildun- 
gen mehr zu Tage; die flache Wasserscheide, die vom 
Jamantau zum Ust-Urt geht, besteht aus denselben 
horizontalen Flötzen von Sandstein und grauem Mer- 
gel, die ich am Westfusse der Mugodscharen beob- 
achtet habe, westlich vom Airuk. 

Sowohl Sandstein als Mergel, ersterer unten, beide 
. horizontal geschichtet, beide zur Grü If 
gehörig, bilden den Berg Kosdürt-kul, westlich von 
obengenannter Wasserscheide, und den Berg Ak-dürt- 
kul auf derselben, beim Anfange des Ust-Urt. 

Aber zwischen Jamantau und Ak-dürt-kul ist auf 
der Wasserscheide kein Mergel; er ist abgewaschen 


mation 





* 





| und weiter westsüdwestlich zwischen den Bergen Ba- 
| kyr-tau und Ali-tau angeschwemmt. Der Sandstein 
| selbst ist theils fest, theils locker, in geschichteten 
Sand übergehend. Der feste ist geblieben; er bildet 
flache, rundliche, einzeln stehende Kuppen. Der lockere 
ist spüter als der Mergel abgewaschen, da er unter 
ihm lag; er hat vielleicht, wie wir gleich sehen wer- 
den, die Sandstrecke Ulu-Barsuk gebildet. Die Spu- 
ren dieses Abwaschens sind ziemlich deutlich: eine 
Menge Gerölle von Mugodscharen-Jaspis, Brauneisen- 
stein (dessen Knollen im anstehenden Sandstein vor- 
kommen) und Belemniten. Dieselben Gerólle, ausser 
den Belemniten, nur meist viel kleiner, finden sich in 
den Sandhügeln Ulu-Barsuk. 

Die Strecke zwischen Jamantau und Akdürt - kul 
ist eine Wasserscheide, eine von W. nach O. im Quer- 
schnitte gewölbte Höhe, aber der Lüngendurchschnitt 
von N. — S. ist sattelfórmig, doch die niedrigste Stelle 
nicht in der Mitte, sondern dem Jamantau näher. 

So gehen, gleich vom Südende der Mugodscharen 
an, durch den ganzen Ust-Urt horizontal geschichtete 
Flótze in ganz ungestórter Lagerung. Vielleicht ha- 
ben sie auch im Ust-Urt, südlich von den Mugodscha- 
ren, eine eben solche flache plutonische Anschwellung 
bedeckt, wie die, welche nórdlich und óstlich von den 
Mugodscharen zu Tage geht — aber vielleicht auch 
nicht; vielleicht bedecken sie andere Gesteine. Eine 
solche Vermuthung, den eben gennanten Thatsachen 
gegenüber, ist ungenügend, um den Ust-Urt als süd- 
lichste Fortsetzung des Uralgebirges zu betrachten: 
um so mehr da eine westlich vom Ust-Urt auftretende 
plutonische Bergkette in derselben Beziehung zu ihm 
steht, wie die Mugodscharen, nämlich die Kette Kara- 
tau auf der Halbinsel Mangyschlak, die aber zu der 
Richtung der Mugodscharen rechtwinklig streicht, von 
W. — O.?) Vielleicht hat die Kreuzung dieser Er- 
hebungsachsen eine flache Anschwellung gebildet, an 
und auf welche sich die horizontalen Schichten des 
Ust- Urt lagerten, dessen grösste Länge genau in die 
Richtung der Mugodschuren, die grósste Breite in die 
des Kara-tau fällt. je 

In Orenburg hörte ich vom Bergingenieur Hrn. An- 
tipow, er habe in der Nähe des Südendes der Mugo- 





3) Die steil abfallenden Schiefer des Karatau deuten auf eine 
Gebirgserhebung , aber plutonische Gesteine gehen im Karatau 
nicht zu Tage (v. Helmersen, Bull. scientif. ae VII, 10). 





487 


Bulletin de l'Académie Impériale 


158 





dscharen gehobene und zerworfene Flötze gesehen. 
Ich habe sie auch gesehen, nur nicht in unmittelbarer 
Nähe, sondern zwischen den Bergen Ali und Bakyr, 
in angeschwemmtem Mergel, der hier dünenartige 
Hügel bildet, aus welchen die aufgerichteten Sand- 
steinschichten dammförmig hervortreten. Mir schien 
es derselbe Sandstein, der, dem Jamantau viel näher, 
in den Hügeln der Wasserscheide, im Kos - dürt - kul 
und Ak-dürt-kul, horizontal liegt. Ich sah solche dyke- 
ähnlich aufgerichtete Sandsteinschichten auch im Thale 
des Tschagan, und auf Hügelu am linken Emba - Ufer, 
in der Nähe von Kandaral. Diese localen Verwerfun- 
gen von Sandsteinschichten lassen sich wohl nicht der 
Hebung der Mugodscharen zuschreiben: da in deren 
. Nähe eben derselbe Sandstein horizontal liegt. Ich 
sehe darin die Spuren einstiger Erdbeben *) oder son- 
stiger vulkanischer Erscheinungen, um so mehr, da 
noch jetzt Naphthaquellen zwischen der Emba und 
dem Ust-Urt vorhanden sind, bei Manaili und Kara- 
tschungul. 

Diese Naphthaquellen befinden sich auf einer Linie 
die von N. — S. verläuft. Weiter nördlich trifft diese 
Linie noch Naphthaquellen, am Flusse Saghys, dessen 
Name Pech bedeutet, und der der Emba parallel fliesst. 
Weiter südlich — die Naphthaquellen und Salsen von 
Tscheleken, und noch südlichere an der turkmenischen 


Küste, in der Nähe der Mündung des Atrek. Bei Tsche® 


leken trifft diese Linie eine andere vulkanische, die 
Caucasische, zu welcher, wie bekannt, die Salsen und 
Naphthaquellen von Baku gehören. Zu bemerken ist 
‚noch, dass die vulkanische Linie vom Saghys nach 
Tscheleken der mittleren Erhebungslinie des Urals und 
der Mugodscharen so ziemlich parallel läuft. 
id 


BULLETIN DES SÉANCES. 


CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE. 
Séance Du 25 ocrosne (6 novemere) 1861. 
M. Nauck présente une analyse, qu'il a rédigée, de la 
troisieme édition de Sophocle, soignée par M. Dindorf 





4) die aber diesen festen Sandstein wohl bloss zerspalteten. 
Aber beim Auswaschen der unter diesem festen Sandstein liegen- 
genden lockeren Schichten mag ersterer zusammengestürzt sein 
und Schichtenfragmente wurden aufgerichtet; und von diesem Aus- 
waschen fehlt es nicht an den deutlichsten Spuren längs dem NW.- 
Absturze (Tschink) des Ust-Urt. | 





et parue à Oxford en 1860, en 8 voll in-8*. M. Nauck - 
désire insérer cet article dans le journal de philologie 
fondé par M. Jahn. La nouvelle édition du tragique grec 
est remarquable surtout par l'exactitude scrupuleuse avec 
laquelle le meilleur manuscrit de Sophocle, le codex Lau- 
rentianus A de Florence, y est comparé aux autres manu- 
scrits connus jusqu'ici. M. Nauck annonce en méme temps 
son intention de faire paraitre plus tard, quand il aura 
achevé ses études sur Euripide, un travail plus étendu 
concernant la critique du texte de Sophocle, qu'il se ré- 
servé de publier dans les Mémoires de l'Académie. M. 
Nauck est autorisé à publier l'analyse susmentionnée 
dans les Neue Jahrbücher für Philologie und Pädagogik, ré- 
diges par MM. Dietsch et Fleckeisen. 

Le Secrétaire perpétuel porte à la connaissance de la 
Classe que les ouvrages suivants ont été imprimés et mis 
en vente et en distribution: 1° Mélanges russes, T. IV, livr. 2; 
2° Mélanges asiatiques, T. IV, livr. 3, et 3° Cwosepnira dpee- 
nocmu Kopoaescran Myscn 65 Konenarenn, ssiöpannsın u 
o6sacnennsA Îlpodeccopous Bopco. 

M. Schiefner rappelle à la Classe que dans la séance 
du 11 février 1859 il a été autorisé à faire imprimer dans 
les Mémoires de l'Académie la biographie kalmouque de 
Dsaya Pandita, avec une traduction allemande et une 


' | introduction littéraire. Mais en parcourant les ouvrages 


tibétains de ce savant bouddhistique, il a rencontré des 
difficultés chronologiques, qui l'ont déterminé à suspendre 
pour le moment ses recherches sur cet objet, et il prie la 
Classe de vouloir bien le dispenser de l'engagement qu'il 
avait pris, et de permettre au Lama Gomboief de publier, 
indépendamment de l'Académie, le texte dudit ouvrage. 
Approuvé. 

M. le prince Lobanof, envoyé extraordinaire et mi- 
nistre plénipotentiaire à Constantinople, par un office du 
26 septembre 1861, transmet au nom du P. Antonin une 
collection de lettres de Mélétius Péga, célèbre patriarche 
d'Alexandrie et de Constantinople. Cette collection, trou- 
vée par le révérend père dans une bibliothèque de l'ile 
de Khalki, se compose de 320 lettres (de 1583 — 1601), 


dont il s'est procuré une copie qu'il offre à l'Académie. 


Cette copie sera remise à M. Kunik qui en fera l'objet 
d'un rappor 

La Compagnie Russe-Américaine, par un office du 11 
octobre courant, informe qu'elle consent à faire prolonger 
le séjour ici, jusqu'au mois de mai prochain, du Kaloche 
qui doit mettre M. Radloff à méme d'étudier quelques 
dialectes américains. (V. la séance du 13 septembre 1861.) 

Le Département des relations intérieures du Ministere 
des Affaires Etrangeres, par un office du 21 octobre cou- 
rant, transmet. pour la bibliothéque de l'Académie un 
exemplaire de l'ouvrage de MM. de St.-Aulaire et Groe- 
neveldt: A Manual of Chinese running- handwriting espec- 
tally as it is used in Japan. Amsterd. 1861. 4. La réception 
en sera accusée avec des remerciments. 


489 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


490 





Conformément à la décision prise dans la séance pré- | méme objet, sous un ciel plus favorable que le nótre à 


cédente, la Classe procede au ballottement de M. Vélia- 
minof-Zernof au grade d’académicien extraordinaire. 
Au dépouillement du scrutin le candidat se trouve étre 
élu. Cette élection sera soumise à l'approbation du Plénum. 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
Séance pu 1 (13) novemere 1861. 
M. O. Struve présente et lit un mémoire intitulé: Ob- 


servations de la grande nébuleuse d'Orion, faites à Cazan et 
à Poulkova. 1* partie: Mémoire de M. Liapounof sur les 


observations de Cazan. 2° partie: Additions de M. O. Struve | 


au mémoire de M. Liapounof, et Observations de Poulkova. 
A cette occasion M. Struve fait remarquer que, lorsqu'en 
1853 il a présenté à la Classe, dans sa séance du 2 dé- 
cembre, le mémoire de M. Liapounof, il a espéré pou- 
voir achever en peu de jours la rédaction des notes 
supplémentaires et l'exposé de ses propres observations, 
qu'il avait l'intention d'annexer à ce mémoire. Mais 
des circonstances imprévues et des travaux plus pres- 
sants ont jusqu'à présent retardé la réalisation de ce 
projet. Depuis, M. Struve n'a pas cessé d'observer la 
nébuleuse d'Orion à toutes les occasions favorables, et 
ces observations l'ont de plus en plus conürmé dans sa 
supposition primitive que les parties centrales de cette 
nébuleuse se trouvent dans un état d'agitation continuelle. 
. Cependant, comme des déceptions dans des observations 
de ce genre ne sont que trop fréquentes, le témoignage 
d'un seul observateur ne saurait suffire à établir un fait, 
jusqu'à ce qu'on ne soit parvenu à constater des change- 
ments, réglés par une certaine loi. Dans tous les cas, la 
variabilité de l'éclat de plusieurs petites étoiles, situées 
prés du centre de la nébuleuse, parait étre mise hors de 
doute par les observations de M. Struve, et cela seul 
suffirait déjà pour donner de l'importance à son. mémoire. 
M. Struve ajoute de plus, que s'il ne voulait consulter 
que ses propres sentiments, il aurait préféré remettre 
encore la publieation de ce travail jusqu'à l'époque oü 
des observations plus nombreuses eussent confirmé d'une 
maniere plus positive les changements dans la matiere 
nébuleuse. Mais d'un côté il aurait de cette manière fait 
tort à M. Liapounof, dont le mémoire se trouve entre 
ses mains depuis prés de huit ans; d'un autre cóté, la 
nouvelle contenue dans le dernier rapport de M. Bond 
au Bureau des inspecteurs de l'Observatoire de Cam- 
bridge, en Amérique, que cet astronome prépare éga- 
lement un mémoire sur la méme nébuleuse, a déterminé 
M Struve à publier sans délai son travail, afin de ne 
pas étre influencé dans ses conclusions par les résultats, 
obtenus par l'astronome américain. M. Struve espère en- 
fin qu'en publiant son mémoire, il engagera par là d'au- 
res astronomes à entreprendre des observations sur le 





E 




















ce genre de recherches. 

M. Kokcharof présente et lit un mémoire sur le mo- 
nazite russe et l'aeschynite; il paraîtra dans le recueil des 
Mémoires de l'Académie. 

M. Helmersen lit une notice sur les observations que 
lui a envoyées M. Leo, directeur des houilléres du comte 
Bobrinski au gouvernement de Toula, et qui tendent 
à prouver que la houille de Toula forme, par rapport 
aux houilles de l'Angleterre et de la Belgique, une ano- 
malie, en ce que, quoique produite par les mémes espèces 
végétales, elle est plus ancienne, géologiquement parlant, 
que les houilles de l'Europe occidentale. Cette notice sera 
insérée au Bulletin. 

M. Fritzsche présente et recommande pour ce méme 
recueil une notice de M. Ed. Ménétriés, sous le titre: 
Ueber die bei der Einwirkung von Bromüthylen auf Strychnin 
entstehenden Verbindungen. 

M. Helmersen annonce que M. Maximowicz, qui 
voyage maintenant dans le pays de l'Amour, lui a envoyé 
des échantillons de roches, recueillis aux bords de l'Ous- 
souri, entre l'embouchure de la Noot et le village Bas- 
sova. — Une description de ces roches a été communiquée 

ar M. Maximowicz à M. Schrenck, afin qu'elle puisse 
étre utilisée pour un travail plus étendu sur la géologie 
du pays de l'Amour. 

Lecture est faite d'une communication de M. W. Struve, 
par laquelle il annonce qu'il a remis entre les mains du 
Président sa demande de démission du service, et adresse 
des adieux à ses collégues. La Classe accueille avec le 
plus vif regret cette déclaration. 

Le Secrétaire perpétuel donne lecture d'une lettre, qu'il 
a reçue de M. B. Ostrogradski, fils de l'académicien, 
faisant part de la pénible et cruelle maladie, qui retient 
son pére à Poltava. — Aprés y avoir subi plusieurs opé- 
rations, le malade se sent soulagé dans ses souffrances; 
mais il est encore impossible de dire combien de temps 
il lui faudra pour reprendre les forces nécessaires et pou- 
voir se mettre en route, pour revenir à St.-Pétersbourg. 

M. Ruprecht, par une lettre datée de Koutais le 26 
septembre, mande qu'ayant terminé ses recherches au 
Caucase, il fait ses préparatifs de départ et sera dans peu 
de temps de retour à St.-Pétersbourg. 

M. Abich adresse de Tiflis, sous la date du 9 octobre, 
une lettre, dans laquelle il relate que, revenu depuis 
quelques jours seulement d'un voyage de trois mois, con- 
sacré à une exploration géologique de la partie septen- 
trionale du Caucase, il se réserve de rendre compte plus 
tard des résultats de ses travaux de cette année. Il an- 
nonce en attendant qu'il vient d'obtenir, pour le Musée 
minéralogique de PAcadémie, un aérolithe trés remar- 
quable et assez volumineux, qui faisait partie d'une masse 
météorique, éclatée en tombant au milieu d'une stanitsa 


* 


491 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


492 





sur les bords du Terek, non loin de la forteresse Groz- 
naia, au mois de mai de cette année. 

M. Brandt, chargé, dans la séance du 11 janvier 1861, 
d'examiner des échantillons d'un insecte dévastateur, qui 
s'est produit dans le gouvernement d'Orenbourg, lit un 
rapport, fait à ce sujet et sur son invitation, par M. Mu- 
rawitz. La teneur de ce rapport sera communiquée au 
Ministére de l'Instruction Publique. 

M. le docteur Charriére, directeur de l'asile des aliénés 
de St.-Remy (Bouches du Rhóne), soumet au jugement 
de l'Académie un mémoire sur le traitement nouveau des 
névralgies et des douleurs rhumatismales. On en arrête le 
renvoi à l'Académie Impériale Médico-Chirurgicale. 

La Commission composée de MM. Bouniakofski, Lenz 
et Jacobi, présente un rapport sur un projet de M. 
Kupffer concernant l'établissement de mesures spéciales 
pour la vente de la chaux, de l'argile et du sable (v. la 
séance du 18 octobre 1861). La Commission approuve, 
dans le projet de M. Kupffer, les dispositions qui y sont 
proposées pour assurer la solidité des mesures, ainsi que 
leur vérification et leur poinconnage; mais elle propose 
pour ces mesures, des dimensions différentes de celles 
que leur donne M. Kupffer. Le rapport de la Commis- 
sion étant approuvé par la Classe, on en communiquera 
copie à M. le Ministre de l'Intérieur, en réponse à son 
office du 6 mars 1861. 

M. Kokcharof annonce qu'il a recu l'autorisation de 
Sa Majesté Impériale d'accepter et de porter la croix 
de commandeur de l'ordre de Francois-Joseph, dont Sa 
Majesté l'Empereur d'Autriche à bien voulu le décorer. 


E) 


ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'ACADÉMIE. 
Séance pr 3 (15) novemsre 1861. 

: Le Secrétaire perpétuel annonce que le terme d’admis- 
sion des pièces de concours pour les prix Démidof étant 
fixé par les Règlements au 1° novembre, l'Académie a 
recu cette année jusqu'à l'expiration de ce terme, 27 ou- 
vrages, envoyés par les auteurs; de plus à l'égard de 2 ou- 
vrages les membres de l'Académie ont manifesté leur in- 
tention de les faire comprendre dans ce concours; enfin 
6 ouvrages ont été remis du concours précédent. Le total 
des pieces du XXXI° concours des prix Démidof se monte 
donc à 35. Lecture est faite de la liste de ces ouvrages 
apres quoi ceux-ci sont repartis entre les Classes qui nom- 
meront des commissaires pour leur examen. 

MM. Oustrialof, Sreznefski, Grot, Vessélofski 
Kunik, Schiefner, Doubrofski, Véliaminof-Zernof 
et Biliarski, soumettent par écrit un exposé des motifs 
qui les portent à proposer certains changements dans le 
Reglement des prix du Comte Ouvarof. La Conference 
reconnaissant qu'il a lieu de désirer une modification de 
quelques paragraphés de ce Reglement, nomme une com- 
mission, composé de MM. Bouniakofski, Brosset, Srez- 





nefski, Bóhtlingk, Grot, Kunik, Pérévostchikof et 
Kokcharof, et chargée de discuter, avec l'assistance du 
Secrétaire perpétuel, le projet des changements à intro- 
duire dans ce Reglement. 

Lecture est faite du proces-verbal de la séance de la 
Classe historico - philologique du 25 octobre, constatant 
que M. Véliaminof-Zernof, adjoint, a été élu par cette 
Classe au grade d'académicien extraordinaire. Conformé- 
ment aux règlements, le ballottage du candidat se fera au 
Plénum à la séance prochaine. 

La Société Impériale Géographique de Russie, le Bu- 
reau des Longitudes, l'Institut Géologique de Vienne et 
la Société Royale de Londres adressent leurs remerci- 
ments pour des envois qu'ils ont reçu des diverses publi- 
cations de l'Académie. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
Séance pu 8 (20) novemere 1861. 


M. Brosset présente, et recommande pour le recueil 
des Mémoires de l'Académie, un travail de M. Victor 
Langlois, intitulé: Extrait de la Chronique de Sempad, 
Seigneur de Babaron, Connétable d'Arménie; suivi de celle 
de son continuateur, comprenant l'histoire des temps écoulés 
depuis l'établissement des Roupéniens en Cilicie, jusqu'à Tor: 
tinction de cette dynastie. Traduit pour la. premiere fois de 
l'arménien sur les éditions de Moscou et de Paris. 

Le Secrétaire perpétuel annonce que l'ouvrage de M. le | 
D" Auguste Ahlquist: Versuch einer Mokscha - mordwini- 
schen Grammatik, nebst Texten und Wörterverzeichniss, a été 
imprimé et mis en vente et en distribution. 

M. Titof, envoyé extraordinaire et ministre plénipo- 
tentiaire à Stuttgart, par une lettre du 25 octobre (6 no- 
vembre) 1861, informe M. le Président que le 2 (14) dé- 
cembre prochain doit avoir lieu à Handschuhsheim, pres 
de Heidelberg, une vente publique de la collection d'an- 
tiquités mexicaines, appartenant aux héritiers de M. Uhde 
qui a été pendant une longue suite d'années consul géné- 
ral de Württemberg au Mexique. En joignant à sa lettre 
une annonce imprimée de cette vente, M. Titof ajoute de 
plus, que des annonces semblables ont été envoyées par 
les héritiers de M. Uhde dans toutes les villes princi- 
pales de l'Europe. — Reçu pour avis. 

Le Département des Confessions Etrangères du Ministère 
de l'Intérieur, par un office du 31 octobre, transmet des 
listes de lieux habités de quelques localités du district 
d’Irkoutsk; elles seront placées à la Bibliotheque. 

Abraham et Gabriel Firkowitch adressent au Secré- 
taire perpétuel une lettre, du 3 novembre, accompagnant 
l'envoi d'un catalogue de leur collection de manuscrits et 
d'antiquités. Une partie de ce catalogue, contenant les 
manuscrits bibliques et les empreintes d'inscriptions, est 
rédigée en langue russe; et l'autre partie, renfermant les 
manuscrits post-bibliques, est en hébreu. Enfin les Fir- 


493 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


494 





kowitch y ont joint encore trois cahiers d'extraits de di- 
vers documents qui se trouvent dans leur collection et 
se rapportent à l'histoire des Caraites de la Crimée et de 
la Lithuanie, et à celle des Rabbinistes. — Le catalogue, 
ainsi que ces extraits sont remis à M. Brosset. 

M. Ambroise Calfa, ancien directeur du College na- 
tional arménien et membre de l'Institut historique à Paris, 
par une lettre, du 25 octobre, fait hommage à l'Académie 
du Dictionnaire Arménien- français, qu'il vient de publier. 
La réception en sera accusée avec des remerciments. 

M. Vessélofski offre pour le Musée asiatique de l'Aca- 
démie quatre monnaies japonaises, dont deux en argent, et 
deux en cuivre. I] en est remercié par la Classe. 


CLASSE PHYSICO-MATEÉMATIQUE. 
SÉANCE Du 15 (27) NOVEMBRE 1861. 


A l'ouverture de la séance, le Secrétaire perpétuel an- 
nonce la perte que vient de faire l'Académie dans la per- 
sonne d'un de ses membres correspondants, M. Isidore 
Geoffroy -Saint-Hilaire, décédé à Paris, le 10 no- 
vembre (nouv. st.). 

M. Kokcharof présente et lit une notice qu'il a inti- 
tulée Mineralogische Notizen et dans laquelle il communique 
quelques nouvelles observations sur le chrysobéryl, l'eu- 
clase, le zircon, le monazite, le routile, le chiastolithe et 
le kokcharovite. — La notice sera insérée au Bulletin. 

M. Helmersen présente et recommande pour le méme 
recueil une note de M. Sévertsof, intitulée: Jst der Ust- 
urt eine Fortsetzung des Uralgebirges? 

M. Baer adresse de Berlin, sous la date du 4 (16) no- 
vembre, un rapport dans lequel il énonce que sur une in- 
vitation de M. le professeur R. Wagner et la sienne, une 
réunion de plusieurs anatomes a eu lieu cette année à 
Góttingue, le 12 — 14 (24 — 26) septembre; le but de 
cette réunion était de discuter un système uniforme de 
descriptions et de mesures, ainsi qu'un mode général de 
représentations graphiques et plastiques, qu'il serait utile 
d'adopter pour assurer les progrés de l'anthropologie com- 
parée. M. Baer s'est chargé de rédiger un compte rendu 
de ces discussions pour le publier en son nom et celui de 
M. Wagner. On a d'abord voulu le faire imprimer simul- 
tanément à St.-Pétersbourg, à Góttingue et à Francfort, 
mais on est ensuite revenu de cette idée, et l'on est con- 
venu de choisir M. Voss, à Leipzic, pour éditeur de cet 
écrit. M. Baer envoie en méme temps un exemplaire ma- 
nuscrit de son compte rendu, et exprime le désir d'en 
donner, à son retour à St.-Pétersbourg, un extrait dans le 
Bulletin. 

M. Brandt communique à la Classe, que M. le Dr. Al- 
brecht, médecin attaché au Consulat russe à Hakodade, 
au Japon, a fait parvenir à l'Académie, par l'entremise de 
M. le Dr. Rosenberger, un envoi précieux, composé 
d'une collection conchyliologique, de quelques crustacés, 


* 








de coraux, d'éponges, ainsi que de quelques minéraux, 
trouvés dans un volcan, prés de Hakodade. La collection 
conchyliologique compte 230 espéces, et dans ce nombre, 
35 conchiferes, 5 brachiopodes et 190 gastropodes; plu- 
sieurs de ces espéces sont représentées par un grand 
nombre d'exemplaires. — Le golfe de Hakodade et l'ile 
de Jesso étant peu connus sous le rapport malacozoolo- 
gique, les espéces de mollusques qui proviennent de ces 
parages et qui sont au nombre de 85, offrent par cela 
méme un intérét particulier. M. Brandt rappelle de plus 
que l'Académie avait déjà requ antérieurement de M. 
Albrecht une collection intéressante d'insectes recueillis 
au Japon. La Classe, sur la proposition de M. Brandt, 
vote des remerciments à M. Albrecht, que le Secrétaire 
perpétuel est chargé de lui faire parvenir par M. le Dr. 
Rosenberger. 


— — pT 
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 


L'Académie a reçu dans ses dernières séances les 
ouvrages dont voici les titres: 


Wagner, Rud. Vorstudien zu einer wissenschaftlichen 
Morphologie und Physiologie des menschlichen Ge- 
hirns als Seelenorgan. 1. Abth. mit 6 Kupfertafeln. 
Góttingen 1860. 4 

Rüdinger, Dr. Atlas des peripherischen Nervensystems 
des menschlichen Körpers. 1. Lieferung. München 
1861. Fol 


Pettigrew, James. On the arrangement of the muscular 


fibres of the ventricular portion of the heart of the 
mammal. (From the proceedings of the Royal Society, 
April 1860.) 8. 

Laurence, John Z. Some observations on the sensibility 
of the eye to colour. Glasgow 1861. 8. 

Granville, A. B. On certain phenomena, facts and calcula- 
tions, incidental to or connected with the power and 
act of propagation in females of the industrial classes 
in the metropolis. London 1860. 8. 

Lenormant, Francois. eue de Balscha III, prince de 
Monténégro et de Zeuta. 

Rosny, Léon de. L’Orient. ja à la séance publ. de la 
Société d'Ethnographie américaine et orientale le 26 
déc. 1859. Paris 1860. 8. 

Bulletin de la Société de Géographie rédigé par la Sec- 
tion de publication et MM. V. A. Malte-Brun et V 
A. Barbie du Bocage. Quatrieme serie. Tome XX. 
Paris 1860. 8. 

L'Investigateur, journal de l'Institut historique. Tome I. 

série. Livr. 314, 315. Paris 1861. 8. 

Atlas historique et pittoresque, ou histoire universelle dis- 

posée en tableaux synoptiques embrassant à la fois les 


* 


495 


Bulletin de l'Académie Impériale 


406 





faits politiques, religieux, littéraires et artistiques, et 
illustrée de cartes et de planches. Ouvrage fondé 
par J. Baquol, continué par M. J. H. Schnitzler. Tome 
III. Strasbourg 1860. Fol. 

Langlois, Victor. Considérations sur les rapports de 
l'Arménie avec la France au moyen-áge. (Extr. de la 
Revue de l'Orient). 8 

Kongliga svenska fregatten Eugenies resa omkring jorden 
under befäl af C. A. Virgin 1851— 53. Zoologi IV. 4. 

Reise der Oesterreichischen Fregatte Novara um die Erde, 
in den Jahren 1857—59 unter den Befehlen des 
Commodore B. v. Wüllerstorf-Urbair. Bd. I. Wien 
1861. 8. 

Langlois, Victor. Voyage dans a RE et dans les 
montagnes du Taurus. Paris 1 

Zander, C. L. E. Beiträge zur AR der Insel Kos. 
Hamburg 1831. 4. 

Zeitschrift des k. preuss. Statistischen Bureaus, redigirt v. 
Dr. E. Engel. Berlin 1861 N° 6 

Wiedemann, Dr. Theod. Johann Turmair, genannt 
Aventinus, Geschichtschreiber des bayerischen Volkes. 
Freising 1858. 8. 

Mittheilungen des historischen Vereins zu Osnabrück 5. 6. 
Band. Osnabrück. 1858—60. 8. 

Mooyer, E. F. Heinrich I, Bischof von Hildesheim (1247 — 
1257) Cassel 1859. 8. 

— Zur Chronologie schleswigscher Bischöfe. 8. 

— Beiträge zur Genealogie und Geschichte der erlo- 
schenen Grafen von Sternberg. Hannover 1858. 8. 

Annalen des historischen Vereins für den Niederrhein, 
insbesondere die alte Erzdiöcese Köln. 8. Heft. Köln 
1860. 


Archiv für Kunde österreich. Geschichts- Quellen. Heraus- | 


gegeben von der zur Pflege vaterländischer Geschichte 
aufgestellten Commission der k. Akademie der Wis- 
senschaften. 24. und 25. Band. Wien 1860. 8. 

Fontes rerum Austriacarum. II. Abth. Diplomataria et 
acta. XX Band. Wien 1860. 8. 

Mooyer, E. F. Zur Feststellung der Reihenfolge der älte- 
ren Bischöfe des Hochstifts Basel. Basel 1860. 8. 

Erman, A. Archiv für wissenschaftliche Kunde von Russ- 
land. 20. Bd. 1. 2. Heft. Berlin 1860—61. 8. 

Schirren, C. Verzeichniss livländischer Geschichts-Quel- 
len in schwedischen Archiven u. Bibliotheken. 1. Heft. 
Dorpat 1861. 4. 

Baltische Aes II. Heft 5. 6. u. Band III. 
Heft 1. 2. Riga 18 

Mittheilungen aus dem Lë der Geschichte Liv- Ehst- 
und Kurlands. 9. Band. Schlussheft. Riga 1860. 8. 

Das Inland 1860 N° 48—52. 1861 N° 1—238. 

Wuttkii, Henr. Specimina II et IIL codicis diplomatici 
urbium magni Ducatus Posnaniensis. Lipsiae 1861. 4. 

Mooyer, E. F. Okleveli adalékok Magyarország régibb 
tórténetéhez. Pest 1859. 8. 





Quetelet, Ad. Sur le congrés international de Statistique, 
tenu à Londres le 16 juillet 1860 pp. 4. 

Fitting, Herm. Heinr. Über das Alter der Schriften Römi- 
scher Juristen von Hadrian bis Alexander. Basel 1860. 4. 

Freese, Jul. Recht und Rechtspflege in Preussen, be- 
trachtet an einem Beispiele. Berlin 1858. 8. 

we ng au Senat sur nn de M. Libri avec 

ote à l'appui. Paris 1861. 

Mittheilungen der k.k. Mährisch- Schlesischen Gesellschaft 
zur Beförderung des Ackerbaues, der Natur- u. Lan- 
deskunde in Brünn. Interim. Hauptredacteur Heinr. 
C. Weber. 1860. Brünn 4. 

— der kais. freien ókonomischen Gesellschaft zu St. Pe- 
tersburg. 1860. 6. Heft. 8. 

Zeller, Dr. C. Die neueren wichtigern Gesetze und Ver- 
ordnungen im Gebiete der Landwirthschaft von 
Deutschland, England, Frankreich und Belgien. 
Darmstadt 1853. 8. 

Annales de l'Académie d'Archéologie de Belgique. Tome 
XVII. 4. livr. Anvers 1860. 8 i 

Compte-rendu de la commission Impériale archéologique 
pour l'année 1859. St.-Pétersbourg 1860. 4. Avec un 
atlas fol. 

Jal, Auguste. La flotte de César; le ustov vaup.ayov 
d'Homére; Virgilius nauticus: études sur la marine 
antique. Paris 1861. 8. 

Weber, Dr. Albrecht. Indische Studien. Beiträge für die 
Kunde des indischen Alterthums. 5. Band. 1. Heft. 
Berlin 1861. 8. 

Lassen, Christian. Indische Alterthumskunde. 4. Bandes. 
1. Hälite. Leipzig 1861. 8 

Wackernagel, Wilhelm. Ensa rrepoevia. Ein Beitrag zur 
vergleichenden Mythologie. Dasel 1860. 4. 

Portrait de Goethe. Lith. de C. Motte. Paris Fol. 

Hagenbach, K. R. Die theologische Schule Basels und 
ihre Lehrer von Stiftung der Hochschule 1460 bis zu 
De Wette’s Tod 1849. Basel 1860. 4 

Stähelin, J. J. Zur Einleitung in die Psalmen. Basel 
1859. 4 

Lioy, Paolo. La vita nell' universo. Venezia. Estratto. 8. 


Hoffmann, Frz. Über die Gottesidee des Anaxagoras, des 


. Sokrates und des Platon, im Zusammenhange ihrer 
Lehren von der Welt und dem Menschen. Würzburg 
0. 4. 


Recueil des discours prononcés à la chambre des repré- 
sentants et au sénat, dans la discussion de la loi sur 
l'enseignement supérieur. 1849. Bruxelles 1850. 8. 

Lichtenstein, E. Über die Fortschritte der neuesten 
Heilkunde oder zum Verständniss der ärztl. Partei- 
ungen der Gegenwart. Breslau 1856. 8. 





Paru le 7 décembre 1861. 

















T. IV. X" 9 et dernier Königsberg . 








. M. Schubert, 
membre correspondant. 





BULLETIN 


DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSDOURG. 


TOME IV. 


(Feuilles 52 —56**, ) 


CONTENU: 
Page 

M. Brosset, Listes chronologiques des princes et métropolites de la Siounie, jusqu’à la 

fin du KIT s. (Extrait d'un Mémoire présenté à l'Académie)............... 497 — 562. 
N, Kokcharof; Nolious minéralogiduk. 2.0... E ie nu ou 563 — 570. 
Ed. Ménétriès, Sur les combinaisons produites par l'action du Bromaethylene sur le 

gGiryelihbie E dE er C DERE 570 — 578 
Bullets d ee IR Ens Saad onn Foto dp a lan Ra : 578 — 579 
Bulls biblieiglique. 2 0 IE ad hun ion ern aia nn. 579 — 580 





Ci-joint le titre et les tables des matiéres du Tome IV. du Bulletin. 





On g'abonne : chez MM. Eggers & Cie, libraires à St.- Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de 
l'Académie (Komurers IIpaszenia Huneparopekoñ Akaxexiu Dasz) et chez M. Leopoli Voss, 
libraire à Leipzig. 


Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 
3 thalers de Prusse pour l'étranger. 

















De 


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BULLETIN 


DE L’ACADENIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURC. 





Listes chronologiques des princes et mé- 
tropolites de la Siounie, jusqu'à la fin du 
XII. s. — (Extrait d'un Mémoire présen- 
té à la séance du 23 août 1861): par M. 
Brosset. (Lu le 22 novembre 1861.) ; 

Le triangle formé par le lac Goghtcha, par le Kour 
et l'Araxe, jusqu'à leur jonction, à Djavat, renfermait 
autrefois les provinces d'Artsakh, d'Outi et de Phai- 
tacaran, situées sur la rive méridionale du Kour, de 
PO. à PE., et celle de Siounie, au S., appartenant 
toutes les quatre à la Grande- Arménie, au temps de 
la dynastie Arsacide. Dans ce vaste territoire, d'en- 
viron quatre degrós en longitnde E., 63? — 66?, et 
de deux degrés en latitude N., 39? — 40°, à la base, 
du cóté du Goghtcha, il s'était établi des principau- 
tés dont plusieurs sont mentionnées chez Constantin 
Porphyrogénéte, De cærim: aul. byz., t. I, pag. 397, 
‚qui énumère les princes ou arkhons tou cuvme, cou 
Baitéop, tou yatbtevnc, ns aldavıas, ng Lavaptas, 
i. e. «de Siounie, de Vaïo-Tzor, de Khatchen, d’Agho- 
vanie et de Tzanarie: le Sarvan ou Chirwan était si- 
tué entre l’Alanie et la Tzanarie, suivant le dire du 
royal écrivain. Les noms moins connus, de Pharhi- 
sos, de Capan, de Baghk, d'Haband et de Géghakouni, 
le Gélakoun des Géorgiens, ne sont le plus Souvent, 
chez les auteurs arméniens, que des synonymes mal 
définis de ces mémes appellations. 

L'histoire des principautés dont il s'agit n'est con- 
nue, d'une maniére un peu suivie et avec quelques 
détails, que par les récits des Arméniens; car chez les au- 
teurs étrangers elles disparaissent sous les noms d'Ar- 
han, de Qarabagh, de Chirwan, de khanat de Choucha. 
Sous la domination russe, ce sont des portions des 
gouvernements d'Elisavetpol et de Chamakha, oü se 
trouvent les cantons d’Elisavetpol et de Djivanchir; 
de Goghtcha, de Tchélabourt et de Kébürli; de Da- 
ralagez, de Zangiazour et de Varandin; de Nakhdché- 
van, d'Ordoubad et de Méghri: les neuf derniers ap- 
partiennent à l'ancienne Siounie. Cette province était 
elle- méme divisée en 12 cantons, dont la position 

Tome IV. 





n'est pas toujours facile à déterminer, d'aprés les au- 
teurs seuls, les noms antiques étant remplacés par 
ceux que je viens d'énumérer. 

Avec la petite carte jointe à l'Histoire d'Arménie 
par Tchamitch, et avec celle du grand Atlas arménien, 
publié il y a quelques années, on peut se faire une 
idée approximative des positions de la Siounie et de 
ses divisions; mais avec celle si bien gravée et cal- 
culée, faisant partie de la Description de la Grande- 
Arménie, du P. Alichan, toute petite qu'elle est, on 
acquerra sur ce sujet des notions plus exactes. La 
belle carte de l'Arménie, en deux feuilles, par Kie- 
pert, nous fait connaitre le relief du pays et les hau- 
teurs des montagnes; toutefois elle est un guide moins 
sür pour la distribution des cantons, et l'on ne sait 
d'ailleurs à quelle source ont été puisés les noms des 
localités dont elle est couverte. Quant à la carte russe 
de l'Etat-Major de Tiflis, 1847, si elle le cède en 
quelque chose à la précédente sous le rapport du tracé 
artistique, elle l'emporte par la grandeur de l'échelle, 
et les indications de localités sont tirées de sources 
officielles, du genre de la description et des listes in- 
sérées dans le Calendrier du Caucase pour 1856, p. 
270 sqq. Des descriptions plus on moins complétes 
de la Siounie se voient d'abord chez S.-Martin, Mém. 
sur l'Arménie, t. I, p. 142, puis dans l'Arménie an- 
cienne du P. Indjidj, p. 229, et dans l'Arm. moderne 
du méme, p. 269; chez le P. Chahnazarian, I" éd. de 
l'Hist. de la Siounie (en arm.), t. I, Préface, et sur- 
tout chez le P. Alichan, Description de la Grande- 
Arménie, $ 168 sqq.; dans le Calendrier du Caucase 
déjà cité, et dans le t. II du Voyage du P. Sargis 
Dchalal dans la Grande-Arménie. 

La Siounie fut, dans la haute antiquité, l'apanage 
de Sisac, fils de Gégham, le 5° successeur de Haic, 
fondateur de la nationalité arménienne; cent cinquante 
ans avant J.-C., elle devint l'une des quinze pro- 
vinces de la monarchie Arsacide, et la famille qui y 
dominait regut, à diverses époques, les prérogatives 
et emplois les plus élevés: le nakharar ou satrape de 

: 32 


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Bulletin de l'Académie Imperiale 


500 





Siounie occupait le second rang aprés le roi, com- 
mandait les troupes orientales de la monarchie, avait 
le cachet au sanglier") et comptait parmi les plus 
honorés, à la cour et dans l'état. A Byzance, le dy- 
naste de Siounie, ainsi qu'il a été dit plus haut, était 
connu sous le nom de apyoy tou auyns, Tou Batctog. 
Au point de vue de la hiérarchie ecclésiastique, la 
Siounie n'était pas moins bien partagée. Seul entre 
tous les pasteurs spirituels de sa nation, celui de cette 
contrée portait le titre de métropolite, avec le droit 
de conférer la consécration épiscopale, dans le ressort 
du moins de sa juridiction, qui, d'aprés certaines indi- 
cations, parait avoir été organisée pour 12 évéques, 
bien que deux chorévéques seulement soient mention- 
nés dans l'histoire, durant plus de 1000 ans. En tout 
cas, le métropolite siounien jouissait de grandes pré- 
rogatives et priviléges et tenait le premier rang aprés 
le catholicos d'Arménie, dont il était protofrontés, 
i. e. premier suffragant, rpwrog Spovos. 

Il serait téméraire d'affirmer quelque chose sur 
l'origine des noms de Sisacan et de Siounik: l'un, qui 
est l'adjectif dérivé de Sisac, remonte aux premiers 
siécles des traditions arméniennes, et est devenu chez 
les Persans modernes Sisan, Sisian; l'autre, sous la 
forme plurielle, marquée en arménien par le k final, 
signifie «les Siouniens,» nom qui parait certainement 
n'avoir qu'une analogie fortuite avec le mot arménien 
sbb sioun «colonne,» mais qui pourrait bien étre, 
comme Sisian; une TER de Sisacan; car on a pu 
dire Sisacouni, Sisiouni, Siouni: ceci soit dit sans 
aucune prétention à une démonstration positive. Au 
mot Siounik se rattachent les adjectifs ethniques, 
Siouni , Siounien, employé exclusivement pour les 
membres de la famille princiére, et Siounetsi, de Siou- 

nie, pour toutes les autres personnes originaires de 
la contrée. 

Quoi qu'il en soit de ces di tion aucun ren- 
seignement, aucun nom propre de personnage appar- 
tenant à la famille de Siounie, ne nous sont parvenus 
jusqu'au milieu du II^ s. de notre ère. A partir de la 
moitié du IV* jusqu'à la fin du VII s., nous possé- 
dons une liste de 22 personigi prinsiem dont 20 





1) L'historien Sébéos mentionne souvent les eel ets da js. 


Sassanides, et entre autres celui au sanglier: c'est une bonne ex- 
plication des pierres gravées Sassanides, avec empreintes d'animaux 
et autres objets, qui avaient, à ce qu'il semble, une valeur officielle. 





s’etant succédé, dit-on, de pére en fils, avec une lé- 
gere interruption de deux régnes, si l'on peut se ser- 
vir d'un tel mot: l'un étranger à la famille dominante, 
l'autre s'y rattachant à titre de collatéral. Pour cette 
premiere époque, sur laquelle du reste on n'a pas de 
détails suivis, mais par intervalles de trés bons syn- 
chronismes, la Siounie obéissait à un seul prince, vas- 
sal des Sassanides, sujet des musulmans depuis là 
chute d'Iezdédjerd III. Aprés un laps de temps de 
plus d'un siècle, où l’histoire, du moins arménienne, 
est complétement muette, les princes de la Siounie 
reparaissent sur la scene, et leur famille se divise 
presque aussitót en deux grandes branches: l'orien- 
tale, ou les Haicazniens proprement dits, i. e. issus 
de Haic, Sisacans, Siouniens, seigneurs de Gégha- 
kouni; l’occidentale, les Siouniens ou Sisacans par 
excellence, ayant leur résidence dans l'ancien canton 
de Vaio-Tzor et possédant, outre l'église de Chaghat, 
celle de Tathev, qui fut plus tard métropolitaine, plus 
une infinité de petits apanages, dévolus temporaire- 
ment à des membres isolés des deux branches. Dans 
les premières années du X° s., Vasac, chef des Siou- 
niens, prit le titre de roi, en méme temps, comme 
l'assure l'Histoire de Siounie, que les dynastes ibé- 
rien, aghovan et ardzrounien. 

Depuis lors, au temps d'Ildigouz, la Siounie passa 
aux mains des sultans seldjoukides de Perse, puis 
des familles géorgiennes Mkhargrdzélidzé et Orbé- 
liane: ici s'arrétent les historiens nationaux. Depuis 
le XV* s. les Timourides, les Thathars Akh- et Qara- 
Qoinlous, puis les Séfis et autres dominateurs de la 
Perse ont occupé ces contrées jusqu'à l'établissement 
des Russes au-delà du Kour: 

Comme le canton de Taron, comme l’Aghovanie et 
le Vaspouracan ou royaume des Ardzrouniens, comme 
le Tzoroget ou royaume des Bagratides, comme la Pe- 
tite-Arménie ou la monarchie Roupénide, comme enfin 
la principauté des Orbélians, en Géorgie et ailleurs, la 
Siounie a eu son historien. Stéphanos Orbélian, mé- 
tropolite de Siounie en 1287, a recueilli avec un soin 
particulier les traditions historiques de sa vaste juri- 
diction, toutes les légendes et histoires des couvents et 

églises, des saints et des princes nationaux. Il a tra- 
vaillé sur les documents les plus anciens, vus par lui 
ou par des témoins dignes de foi et en rapporte 
textuellement, pour le IX* s. et pour les suivants, un 


~ 


501 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


50? 





nombre considérable, qui portent en eux-mêmes un 
cachet respectable d’authenticité. Avec ces docu- 
ments il a pu établir l’histoire des princes et des mé- 
tropolites, en signalant les interrègnes et les vacances, 
faire connaitre un bon nombre de cognats de la fa- 
mille princiére, dont la parenté n'est pas toujours 
définie, mais dont les synchronismes sont sürs, et 
sans le retour fréquent des mémes noms dans les di- 
verses branches de la famille, surtout avec moins de 
rareté dans les dates, on n'éprouverait pas trop de 
difficulté pour la rédaction des listes chronologiques, 
travail qui n'a pas été entrepris jusqu'à - présent. 
Pourtant on rencontre chez Stéphanos de graves ana- 
chronismes, que j'aurai soin de relever. Au reste, il 
n'est pas le seul chez lequel on puisse se renseigner 
sur la Siounie. 


Gráce aux fréquents rapports de cette contrée 
avec Byzance, avec la Perse et Bagdad, avec l'Agho- 
vanie et la Géorgie, avec les rois d’Ani et les au- 
tres états arméniens, ainsi qu'avec les catholicos 
d'Aghovanie et d'Arménie, pour les besoins du culte, 
une vingtaine d'historiens, tant imprimés que manu- 
scrits, fournissent durant dix siécles de nombreuses 
données pour contróler les récits de Stéphanos. 


Ce travail ne devant renfermer qu'un aperçu gé- 
néral, non la description ou une histoire détaillée de 
la principauté de Siounie, je vais maintenant donner 
les listes et Tableaux généalogiques des princes et 
métropolites, qui forment naturellement la trame du 
récit, et plus loin, comme pieces justificatives, dans 
un ordre chronologique, toutes les notices concernant 
chaque personnage, que j'ai pu recueillir chez les 
historiens arméniens dont les noms suivent. 


1) Agathange, IV* s., Venise, 1855, et trad. ital. 
par Tommaseo, ib. 1843. 

2) Fauste de Byzance, IV* s., Venise, 1832. 

3) Moise de Khoren, avec trad. fr. 2 vol., Venise, 
1841. 

4) Corioun, IV* s., Venise, 1833. 

5) Zénob Glac, IV* s., Venise, 1832. 

6) Lazar de Pharbe, V* s., Venise, 1793. 

7) Eghiché, Guerre des Vardanians, V* s., Venise, 
1838; trad. francaise et russe. 

8) Jean Mamiconian, VII* s., Venise, 1832. 

9) Sébéos, VIT s., Gonetaninanik 1851. 





10) Ghévond, VIII? s., Hist. des khalifes, Paris, 
1857, et trad. Deeg (trad. russe, sous presse). 

11) Jean catholicos, X* s., Mo&ebtt 1853, et trad. 
française par S. -Martin, Paris; 1841. 

12) Oukhthanès, X* s. Minst du Mus. asiatique. 

13) Mosé Caghancatovatái, X" s., Hist. d'Aghova- 
nie, Paris, 1860, 2 vol.; Moscou, 1860; trad. russe. 

14) Thomas Áiduguni, X's. , Constantinople, 1853. 

15) Asolic, XT s. ës, 1859. 

16) A ristakès, Xr s., Venise, 1844. 

17) Matthieu d'Edesse, XII” s., trad. francaise, Pa- 
ris, 1858. 

18) Kiracos, XIII" s., Moscou, 1858. 

19) Vardan, XIII s., Moscou, 1861, et trad. russe. 

20) Mkhithar d' Axrivank, XIIT 8. Menco 1861. 

21) La principale source à consulter; pour le sujet 
qui nous occupe, c'est l'Histoire de la bloque, âchevée 
en 1299 par le métropolite Stéphanos Orbélian, déjà 
souvent citée, et qui le sera à chaque moment dans 
ce travail. sait reçu en 1840, de M. Kotzébou, un 
excellent manuscrit de cet ouvrage, le premier qui 
soit tombé entre les mains d’un arméniste européen, 
j'en ai donné autrefois une notice, dans le Bull. scien- 
tifique de l'Académie, t. VIII p. 182, et publié les titres 
des chapitres. C’est alors aussi que j'ai pu me con- 
vaincre que l'Histoire de la noble famille des Orbé- 
lians, dont la publication et surtout le savant com- 
mentaire ont fondé la réputation de M. S. - Martin, 
t. II de ses Mém. sur l'Arménie, n'est autre chose 
que la 66° section de ce précieux monument de la 
littérature arménienne. Ce chapitre, ainsi que je l'ai 
dit ailleurs, a été imprimé deux fois séparément, à 
Madras et à Moscou. L'Histoire de Siounie elle-méme 
a vu aussi deux fois le jour: à Paris, en 1859, par 
les soins du P. Chahnazarian, 2 v. in-12°, et de nou- 
veau à Moscou, en 1861, gräce à M. Emin, 1 v. 8*. 
Les deux éditions se distinguent par la correction du 
texte; si la seconde l'emporte au point de vue typo- 
graphique, par la beauté du papier et par l'élégance 
des caractéres, et fournit des variantes, non toutefois 
fort nombreuses, la premiére est surtout riche en 
notes, la plupart fort utiles à consulter. L'édition de 
Moscou n'a que 73 chapitres; celle de Paris, comme 
mon manuscrit, en contient 75, dont le dernier est un 
supplément moderne, manquant à l'éd. de Moscou; 
mais indépendamment de cela, l'éditeur de Paris a 

32* 


303 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


304 





divisé en deux le ch. II, de l'ouvrage; d'oü il résulte 
un défaut de concordance entre les deux publications. 
Si je cite toujours l'édition de Paris, c'est que celle 
de Moscou ne m'est parvenue qu'aprés l'entiére ré- 
daction de ces notices. 

Pour la critique des indications données par les 
auteurs arméniens, l'histoire musulmane abonde en 
synchronismes, qui me paraissent suffisamment établis 
dans les notices détachées formant la partie princi- 
pale de ce travail, et dont le développement exigerait 
un mémoire fort considérable. Au reste l'Histoire de 
Géorgie les a déjà mises à contribution, et les Addit. 
et éclaircissements présentent un résumé de ce que 
les auteurs musulmans traduits contiennent de plus 
important. Les orientalistes sauront bien contróler 
nos nouveaux matériaux par ceux qu'ils ont à leur 
disposition, notamment depuis la publication par M. 
G. Weil de son grand ouvrage, intitulé: Geschichte 
der Khalifen. 


Histoire politique. 
I. Dynastie des princes de Siounie; 4° époque.) 
0 





0 


d 
1) ANDOK ou Antiok, 
prince au ous Thé Chapouh II, Sassanide; + en dréie patrice des 
patrices, en édose 1°, avant l'an 895; 'Stéph. Orb. I, m 69, 76, 
était marié à une princesse mamiconienn 


| 


VAGHINAC, 
vivant au IV® s. 





n Arsace III ; : 
me, 138 ans geg Père wé: 
nenne, 3) 





$) VASAG, 39 ans; so: 
7) TAAG, 90 ans; sous le Dara, fils; () mariée à SAM Gn 


3) thou- 
roi Vah ran, ae Ts de Archac IV, nian, chambellan 
contemporain du roi ar- Khoren, roid'Armé- de Babic, 1 an. 
ménien Vrham-Chapouh t. II, p. 106. pow M.de 4) VAGBINAC, de 1 
vM -— Si trahit E Khor. II race Sisacane, 

es gu 10 9 ans; contempo- 
res du roi Iezdédjerd II II, rain de S. Seet 
au milieu du V? s.; Sté- Stéph. I, 90, 95. 
phanos I, 90, 98, 148; 
+ 452. 
6) mariée à VABAZ-! Babic ou P Atrnerseh. 


qui fut le 6? prince, 5 ans. RE 





2) Cette liste et la suivante ne — 
ceptions prés, que les indications fournies par Stéphanos 

3) Synchronismes faux pour la plupart; car Chapouh II régna 
310 +68 — 378; Khosro III, 387 +2 = 389; 2° millénaire, 248 + 
124 — 372; ére arménienne, 553 — 188 = 415. 5. Stéphanos insiste 


à très peu d’e 
Orbélian. 











7) GDIBON m &DEHON p du po Hazd, martyrisé en 482; 
St. I, 107. 


EN ; tué par amiconia 
n 483; Stéph. X 92, 104. 
8) VBHAM, 7 ans; — interrégne 1 an. 


9) VASAG, 11 ans. 
10) ATCHIR, 9 a. — interrégne 3 ans. 
11) BABGES , 10 a. — interrègne 11 a., rempli par un certain Chapouh. 
12) KORAN, 18 a. 
13) Tackoven, 1 a. 
14) GRIGOR, 10 a. 
15) MIHR-ARTACHIR, 23 a., au VI? s. — interrègne 5 ans. *) 


16) PIRAN, 1 a. — interrègne 2 a. 





17) SARGIS, 2 a. 

18) SAHAG, 10 a. fin du VI? s. — interrègne 13 a.) 0 

19) GRIGOR-NOVIRAC, 16 a.; ép. une fille de Khosro-Parvis; Philippos 
óph. I, 93 * 596. 

20) AT, 16 a. 

21) BOTE, 27 a. 

22) et aprés cela deux ou trois princes inconnus 


KOURD, 18 a., 

(Stéph. II, 39), puis VASAC, le chef de la dynastie, à la 2° 
époque. ê 

C'est tout ce que Stéphanos Orb. rapporte de la 
1™° époque des princes de Siounie, t. I, p. 92, disant 
que de Babic N. 2), à Kourd, il y a eu 20 princes, 
de pére en fils, durant 332 ans; or, dans ce laps de 
temps, les années comptées forment un total de 306 


" |a, seulement; comment arriver aux 332 a. indiqués; 


comment surtout atteindre le Vasac de la seconde 
époque; comment concilier ce que dit l'auteur, que 
ces princes étaient de race Arsacide ou Pahlavide, 
avec le titre d’Haicaznien «issu de Haic,» qui WT est 


attribué par tous les historiens? 
a 





spécialement sur le synchronisme du 2° millén., qu’il dit «avoir ap- 
pris avec certitude.» La = forte erreur est dans le chiffre anté- 
rieur à l'ère arménienne, où il manque au moins 43 ans. 

4) Suivant Stéph. I, "e il assistait au concile de Dovin, en 551, 
pour la réforme du calendrier, avec le métropolite Vrthanès. 

5) Il vivait sous le roi ihi: Parvis; sous Sembat, marzpan 
d'Hyrcanie; sous l’empereur Justinien (Justin II, ou plutöt sous 
Maurice, 582 — 600 de J.-C.); sous Vrthanés, vic du siege pa- 
triarcal ame à l'époque du IV® concile de Dovin (596); Stéph. 
L 242. 7 

et KOURD, princes de Siounie au temps du catholicos 
arménien David 1°" (729 — 741 de J.-C.), font élire métropolite de 


Siounie, aprés Ter Hovhan, Stéphanos 1°, qui + en 785; Stéph. I, 
| 182. 


505 _ des Sciences de Saint- Pétersbourg. 506 





II. Dynastie des princes et rois de la Siounie; 2° époque. 
Stéph. I, 218—228 (branche collatérale); 252, 3, 263 8qq.; II, 39 — 61 (ch. 55, 59). 
Branche principale. VASAC, grand prince de Siounie. Branche collaterale. 





A T GET Gr, 
Babgen; 1) PHILIPE, en Siounie, cos esr timc Atrnerseh, viv. en 867; ; Stéph.I, 4) SAHAG, sous le catholicos David (8 (806 — 833), 
Stéph. I, en288— 839, 293—844 ariée à Hrahat; 264, 265; fils de Vasac et prince et sous Sembat B Bagratide, à Géghakouni; + en 
212. rh I, 2 250, 251 ; + en Oe? I, 263; légitime de Siounie, ib. 88, 250, dr en l'émir Hol, sous le khalife Mamoun 
2 = ; ib. 256. veuve en 867. en 839; prince abren ib. Stéph. I, 211, 250, 252; II, 40, 41, 61. 
4, | 


Re TE TE T (EEE nn 

2) BABGER; 3)! peine 4) ACHOT, Bun àChouchan Vasac, Achot, Gri- 2) GRIGOR-SOUPHAN, Hrahat, ` Gage, gon hi 

Stéph.I, 40. .en 858, sous (viv. en 912 ; Steph. I, 235; gor et Sahac, ne- tué par Ba abgen; viv.en frère de suprême de 
| Bo quide Stéph. I, =+ 914, ib. 236); vivait en veux deKouphghi- Stéph. II. 213: "v "E I Beier et Siounie, dine 
Vahan. 19,249; +- ap. 885. 90 6, € 276, 280; + avant — doukht; I, 275. — en844;I I, 252,25 de H 
| Sembat-le- -Martyr,au temps Fils d'Atrnerseh? j| at; c 
Philipé,à Haband; d’Housouf; enterré à Ta- 219; II, 889; 291, 2, 

L, 221; II, 11, en thev; I, 229, 281. 41. en 844. 

392 — 943. | 





De 
— 
£z 

. "m 
A 
e 
ot. 
"S 
£e 
= 
D 








5) SEMBAT, dans le Vaio-Tzor; ép. Sahac, épouse rz Vasac, + aprés 3) VASAC- -GABOURE, cp. M ép. Mariam, fille du Hrahat, 

Sophi, fille du roiArdzrounien Dé- ..... fille du en Siou- Grigor; Eis I, roi Achot-le-Grand Se av. 914), sous viv. en 881; 

rénic; v en = - er I, bdechkh de a et à 231,233. Tuéen le khal. Djafar-Mohtaz m; + jeune, nr rigen Mariam viv. 
; 


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ini 
Cp 
~J 
ES 
g 


Go ous : 23—874, en 890, 

is en914, 1,237); tre les musul- Stöph.I, 214,216. De son temps meurt en910; 1,219 232,233. 
10. Sophi viv. en 914, ib. I, 237. ib. 230. mans; J. cath.  l'émir Abousadj, Bougha vient (850). » mort, 

167, en 922. terré rg 

6) VASAC, 7) SEMBAT, 1°" roi de Siounie (sic); Stéph. II, a GRIGOR-SOUPHAN, 5) SAHAC, viv. en Achot; 6) VASAG, jeune en 909; Stéph. 

se fait 61; viv. en 963; ép. Chahandoukht, fille à Gégham o u Géla- 881,Stéph.L225, Tcham. 1,231; S. Dchalal. II, 270: ép. 

roi,auX® de Sév vada, prince d'Aghov es ib. 32 2, 43; een en 906, sous 238; +923,en- II, 676; la fille de Gourgen, bdechkh 

$.; Stéph. S. Dchalal, II, 273 (+ avant 455 — 1006, Achot N. 4); tué par terré à Nora- -+ 896, mmn ib. 239; viv. en 914, 

IL, 42, 43. ER II , 46); + avant998, enterré à Tathev; Housouf, en 909, en- touc; J. cath. ib. 721. en 922 ; J. cath., p. 165; nom- 


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Dchalal, II, 137, en 890, fils de Vasac. terré à Sourb-Chi- pde n mé d'abord vasi, Teham. u, 
monia; II, 232. 676. 
8) VASAC, viv. en 958; II, 27, 62; ee Sévada, viv. S 455—1006;  () mariée à MM prince des princes, 
Stéph. I, 4 fami 


lors de la mort de son pére (2), viv p 6. d'une autre branche de la lle Si- 
core en 1019, ib. 38, 44, 49. : 





Cadramité, II, 43; mariée au roi Gagic 9) SEMBAT, enterré à D on" 10) GRIGOR, prince des princes, Sisacan. 

x en 6 = 1020); fille de 6 E na-Vank; Stéph. II, 62. Epouse Chahandoukht, fille de Sé vada,. 

ardan, p. e E orgie d qui se fait dM eme et 
Matth. d'Ed. p ` Grands Achotians; TI, 61 n 565— 1116; ib. 62, 64, 7 








—— Ó— I E bës n 
11) SENÉKERIM, prince d’Aghovanie (sous Mélik-Chah, II, 63); viv. en 1084, 1089, Chahandoukht, é épouse de Cata, se fait religieuse; 
1091; II, 68, 72, 76; 4- vers 1105, II, 79, 92; enterré au couvent de Vahan „I, 64. Grigor N. 10). U, 66. 

1 


Lar rmn S """("——————— — a, 
12) GRIGOR, prince en 1105, + rg Sembat, + 615—1166. ^ Sévada. Q flle. 
éph. Ii 63, 67, 76, 79. 
Cata cete Hasan Meinen de Khatchen; À frs 
Matth. d'E d.n e parmi les rois de Capan Taghin-Sévado, fils de 
Philipé; Sénékérim, fils de Alta et Grigor, son contemporain, fils 
de Sénékérim; ch. CXXVI; cf. Tcham. t. IT, p. 1042—1046. 





Ill. Princes Siouniens et Sisacans, parents des vu 
deux familles, à des degrés inconnus. SEE Auge, va 208. ee Be. 


Arouman et Grigor, fils de .... (Souphan 1*?),| 54 de aite Pagi Kat do Deech 


D e » e D . prinei ipale.. 
princes Haicazniens, résidant en Siounie, dans les 
cantons de Covsacan et de Cachounik; Stéph. 1, 253, er 
en 844. Salac, seigneur de Siounie. 
0 marié à Hamazaspouhi. K : 
= EE A AN cuateiUR NNUS m EA 
Géorg, mari marié à. 8 du seigneur de Sio vente Dehévancher. Arouman. ` 
asac, fils de Phili é PN D 2 ) de la 2 y époque ranche pos e S pow | a 
du métropolite jipe N D 1% et du catholicos d'Arménie Georg ` Tigran; Stéph. L 261, en 871. 


(192 — 795); Stéph. LT 





Bulletin de l'Académie Impériale 


308 





Vasac. 


Grigor. 


D hat 
princes de Siounie, seigneurs de Khot, en 881; Stéph. I, 260. 


évancher, 
en 904, sous le prince Achot d 4) de la branche principale. 


Tza 
Stéph. II, 15, 16, en 906; en 925; cA le métropolite Ter Hacob 
(921 — 962). 'Il me peut keng le rx Py. ions son homonyme, qui 
tre nom 
ji 





^ Dchévancher, Vas 
en 925; Stéph. II, 15, 16. 


Tzaghic, à Baghk; 
Sté ph. I, 984. Vivait sous l’ évéque Horhannds, fondateur de l'église 
de S.-Pierre et S. -Paul, à Tathev, et sous le prince Achot N. 4), ci- 
dessus mentionné; Stéph. L 2 268, 244, 5; en 906, I, 276, et encore 











Vahan, moine, bátit Hohanna- ou Vaha- 
aou-Vank, auprès de Baghaberd, sépul- 
s rois d'Aghovanie (en 360—911); 
S 


Dchévancher, 
en 958; Stéph. II, 28. 


Vahan,métropolite de Siou- 
nie; catholicos d'Arménie, 
en n 965 —970; Stéph. II, 27. 


Tzaghic. 
Pharadch; Stéph. III, 38, au commencement du X® s. 


— 


Grigor, prince de Khatchen, 
au temps E ege cipe (v. ci-dessus), et d'Anania, catholi- 
s d'Arménie, vers 949; hen IL, 21, 25, 26. 


Sembat, au temps du roi D MERE. N. 11). 
Vasac, possesseur de l'Arménie et de la Géorgie? 


eg mere ES SEENEN UEM UNS Pra Per vm (rer IR | 
Sembat, Gagic; Stéph. II, 73. 


IV. Notices sur les princes de Siounie portés dans- 


les listes précédentes et sur quelques autres, 
d'aprés les historiens arméniens. 


Bacour, chef de la maison de Siounie sous le roi 
Arsacide arménien Tiran 1"; Moise de Khoren, I, 
296; cf. Tchamitch, Hist. Arm. CE p.955, en 
l'an 153 de J.-C. 

Un prince de Siounie est mentionné, sans étre 
nommé, par Zénob Glac, p. 26 — 35, comme ayant 
pris part aux combats livrés à un chef idolátre, 
nommé Artzan, au pays de Taron, et p. 43—48, à 
ceux du roi Trdat-le-Grand contre Gédréhon, roi du 
N., dans lesquels il se distingua par sa bravoure, en 





302 et 320, suivant la chronologie de Tchamitch, 
t. II, p. 392, 413. 

Vaghinac, prince de Siounie "1. se montra fidèle 
au roi Khosro II d'Arménie (316 — 325 de J.-C.), 
lors de la révolte de Bacour, prince d'Aghtznik, l'un 
des 4 principaux bdéachkhs ou gouverneurs d'Armé- 
nie. En récompense de ses services, il recut, avec les 
propriétés du rebelle, la main de sa fille et le titre 
de bdéachkh; Fauste de Byzance, p. 21. Sous le roi 
Tiran II, il fut créé général de l'armée orientale et 
périt en 370, à l'instigation de la princesse Pharhan- 
tzem, qui le fit remplacer par son propre pére Andoc 
(ou Antiok), suivant l'orthographe de Moise de Kh. 
t. II, p. 38, 54. D'aprés Eghiché, p. 118, ce Vaghi- 
nac était l'oncle paternel d'Andoc. 

Andoc, Andovce ou Antiok, prince de Siounie, N. 1) 
de la 1™° époque, et chef de la famille princiere de ce 
pays, avait épousé une princesse mamiconienne, au 
temps du catholicos arménien Vrthanés (314—330); 
il participa à l'élection du catholicos Pharhen ou 
Pharhnerseh (336 — 340 de J.-C.), fut envoyé en 
députation à C. P., devint l'un des gouverneurs de 
l'Arménie, puis il participa à l'élection du catholicos 
Nerseh, en 340. Sa fille Pharhantzem fut mariée au 
prince Gnel, neveu du roi Arsace III, puis à ce der- 
nier. Ces renseignements sont tirés de Fauste de By- 
zance, p. 29 — 72, qui, quoiqu'il connüt trés bien 
l'origine et la qualité d'Andoc, dit pourtant, p. 133, 
en parlant de Pharhantzem «fille d'un certain Andove.» 
Moise de Khoren, t. II, p. 57, 65, parle aussi de ce 
prince, qu'il nomme Antiok. Mosé Caghancatovatsi, 
p. 82 sqq., rapporte, comme Stéphanos Orb., et peut- 
étre en ayant puisé à la méme source que lui, l'his- 
toire d'un banquet qui eut lieu en Perse, sous Cha- 
pouh II, où seulement la quatorzième place fut assignée 
à Andoc. La prise et le pillage de Ctésiphon par ce 
prince, mécontent d'un traitement si peu honorable, 
suivant lui, et les malheurs qui en résultérent durant 
25 ans, pour la Siounie, sont racontés chez Fauste de 


| Byz. p. 177. Moise de Khoren, presque contempo- 


rain, a omis ces faits, mais il s'accorde, t. II, p. 64, 
avec son prédécesseur, en ce qui concerne le mas- 
sacre de la famille de Siounie, en 372, lorsque le 





7) J'ai fait en sorte de conserver partout exactement les quali- 
fications données par l'historien cité à chaque personnage, et de 
traduire régulièrement le mot f »Juurt prince, bp seigneur. 


509 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


510 





prince Andoc refusa à Chapouh l'entrée de la ville de 
Tigranakert; cf. Tchamitch, II, 452. 

Babic, N. 2), fils d'Andoc, prince de Siounie, du 
vivant de son pére. Mosé Caghanc., p. 84, raconte 
l’histoire de ce prince dans les mêmes termes que 
Stéphanos, son copiste sans doute. Fauste de Byz. 
p. 280, 253, dit que trois jeunes enfants, Babic, Sam 
et Vaghinac, de la maison de Siounie, échappérent 
seuls à l'extermination de leur famille, et reparurent 
en Arménie auprès du généralissime Manouel Mami- 
conian. Babic fut reconnu par lui chef de la Siounie, 
vers l'an 380, aussi défendit-il son protecteur dans 
un combat, qu'il soutint contre Mehroujan Ardzrou- 
nian, en 382, et oü celui-ci perdit la vie. 

Une fille de Babic, qui était le chef de la famille 
de Siounie, épousa le roi d'Arménie Archac IV, en 
382; il eut aussi un fils, nommé Dara, qui resta fidéle 
au roi, son beau-frére; Moise de Kh. II, 100, 106. 

Nam, N. 3), qui survécut avec Babic au massacre 
des princes Siouniens, est le méme qui fut son suc- 
cesseur; il appartenait à la famille Genthouni. 

Vaghinac, N. 4), successeur de Sam, est mentionné 
par Moise de Khoren, II, 116, comme ayant aidé 
S. Mesrob à convertir au christianisme la Siounie, 
dont il était prince: cela dut avoir lieu vers l'an 410. 
Corioun, dans la Vie de S. Mesrob, p. 14, 18, dit 
aussi que le prince Vaghinac recut avec une pieuse 
soumission S. Mesrob, qui installa Anania évéque de 
Siounie"). Du pays sauvage de Sisacan le saint mis- 
sionnaire passa en Aghovanie, oü Béniamin, Aghovan 
de nation, l'aida à créer un alphabet pour ses compa- 
triotes; il alla encore chez les barbares(?) de la Géor- 
gie, dont le roi Bacour, ou plutót Varaz- Bakar et 
l'évéque Movsés l'aidérent dans une entreprise de ce 
genre. Je dois faire remarquer en passant, ainsi qu'il 
a déjà été dit dans l'Hist. de Gé. p. 141, que la fin 
du règne de Varaz - Bakar, marquée par Wakhoucht 
en 393 de J. C., ne coincide pas avec les dates de la 
Vie de S. Mesrob. Toutefois cet anachronisme men- 
tame pas la vérité du fait raconté par Corioun et par 
M. de Khoren; car les dates calculées par l'historien 





P PEF D A 





8) La phrase de Cori ü 
dpi zb ? bnynıby [^ A fait iria 
inl uni gu "nét > npn uini ln st, ep Ut Bhu ; ; lis. 

butbulnapu: nb un: 5 , au singulier. 


de la Géorgie laissent toujours une certaine latitude, 
pour les temps anciens, et ne peuvent rivaliser, pour 
l'exactitude, avec les histoires de l'Arménie. 
Vasae, N. 5), homme prudent et plein de la sagesse 
de Dieu’), suivant Corioun, p. 15, parvint au pouvoir 
dans le temps que S. Mosel se trouvait en Siounie, 
et l'aida à mettre fin à ses travaux. Ce fut lui qui, 
jeune alors, suivant M. de Khoren, II, 140, envoya 
Déniamin à S. Mesrob, par Pehtremise de l'évêque 
Anania. Il est mentionné chez Lazar de Parbe, p. 75, 
au premier rang des seigneurs arméniens assistant 
au concile d'Artachat, en 450. Ce fut aussi lui qui 
mit le premier son sceau à la lettre adressée par les 
princes arméniens à Théodose-le-Jeune, en 449. 
Eghiché, p. 35 —120, et aprés lui Inder de Parbe, 











p. 80— 147, racontent Set au long l'histoire de Va- 
sac, qui fut d'abord nommé par Iezdédjerd II marz- 
pan d'Ibérie, i. e. de la partie de la Géorgie située 
au S. de la Khram, et qui, comme prince de Siounie, 
participa avec les Arméniens et les Ibériens au sou- 
lévement de ses compatriotes contre la Perse. En- 
voyé à Théodose II pour lui demander du secours, il 
revint sans avoir rien obtenu, parce que Marcien, qui 
venait de monter sur le tróne, refusa son assistance 
aux chrétiens. Il trahit ses coréligionaires plusieurs 
fois, notamment sur le champ de bataille où périt 





Vardan Mamiconian, en 451; puis les Perses, dont 
il livra les secrets aux Arméniens, lors de leur expé- 
dition contre Derbend, en la méme année; fut enfin 
démasqué, dégradé de ses emplois et honneurs, par 
Iezdédjerd, en 452, et mourut en prison, en la 14° 
année de ce prince, suivant Eghiché, p. 120, mais 
seulement quelques années aprés sa condamnation, 
au dire de Lazar de Parbe, p. 147, atteint d'une ma- 
ladie vermiculaire. Il parait donc qu'il mourut sous 
le principat de son gendre. V. au sujet de Vasac, 
Mosé Caghanc., p. 87, 89, et Thomas Ardzrouni, p. 87, 
sur la manière dont il se conduisit au combat de l'an 
451; Lebeau, Hist. du Bas-Emp. 1. XXXIII, nouv. éd., 





9) Cette expression, à l'égard d'un prince jemon décrié pour 
son apostasie et pour ses trahisons, a de quoi eut- être 
était-elle juste à l'époque où écrivait Carioti: qui mourut gäier 
ment avant d'avoir été témoin de ses crimes. Du reste, Thomas de 
Medzop, au XV® s., rape presque les mémes termes en parlant 
du roi Bagrat V, lors. du stratagème dont il usa pour T Ta- 
merlan; Hist. de Gé. p. 654. geg p. 76, nous apprend 
fut fortement excité par son gendre Varaz-Vaghian à yécicutor les. 





chrétiens. Serait-ce là la cause de som apostasie? 


511 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


512 





au sujet de Vasac et des guerres d'Iezdédjerd II. Les 
auteurs arméniens postérieurs ne qualifient jamais Va- 
sac que «l'apostat.» 

Varaz-Vahan, Vaghan, Vaghian, N. 5), noble Siou- 
nien, gendre de Vasac, lui succéda par l'ordre d'Iez- 
dédjerd II, suivant le témoignage d'Eghiché, p. 119, 
et de Lazar de Parbe, p. 146. Ce dernier auteur et 
Vardan, p. 76, ajoutent, qu'il était l'objet de la haine 
et des persécutions de son beau-pére, à cause de la 
mésintelligence qui régnait entre lui et sa femme, et 
mourut aprés plusieurs années de principat. Vardan 
ajoute qu'il fut un des instigateurs de la guerre faite 
aux chrétiens par Iezdédjerd, et, p. 78, qu'il mourut 
impénitent (vers l'an 472), au méme temps que Vaz- 
gen, l'époux de S° Chouchan, vénérée par les Géor- 
giens comme martyre. à 

Babgen et Bacour, Siouniens, i. e. de la famille prin- 
cière de Siounie — Bacour n'est pas autrement con- 
nu — s'étaient livrés volontairement à Iezdédjerd, en 
la derniere année de son régne, soit l'an 457, sui- 
vant Tchamitch, vers 460 suivant les calculs les plus 
ordinaires. Ils restèrent captifs en Perse aprés la 
destitution de Vasac, et ne revinrent dans leur patrie 
qu'en la 1" année d'Ormizdas; Eghiché, p. 166; La- 
zar de Parbe, p. 148, 186. Babgen ou Babic était 
fils de Vasac, comme on le voit par le Tableau. 

Gdéhon ou Gdihon, N. 7), fils de Varaz-Vahan? doit 
lui avoir succédé vers l'an 460, sous Ormizdas III, 
peut-être sous Péroz, et s'étre rangé immédiatement 
dans le parti des Perses; car Babgen Siounien, sans 
doute celui dont je viens de parler, était regardé 
pour le moment, par les Arméniens, comme le vrai 
prince de nie; ainsi que le dit Lazar de Parbe, 
p. 212, et Tehamitch, t. II, p. 165. Babgen se trou- 

vait à cóté du généralissime Vasac Mamiconian, dans 
une bataille livrée aux Perses, en 481, prés du bourg |. 
de Nakhdchévan, à la limite de la Siounie. Gdéhon 
échappa alors à la mort, gráce à la reconnaissance de 
Babgen pour d'anciens services; Laz. de Parbe, p.216. 

Plus tard on fit eourir le faux bruit de la mort de 
Babgen et de Vasac, dans une autre bataille; ib. p.218. 

Gdéhon, seigneur de Siounie, était alors dans les rangs 
des Perses, conduits par le général Atrnerseh. Le 
brave abeng comme le qualifie Lazar de Parbe, as- 
sista réellement au combat oü périt Vasac, en 482, 

et fut sauvé de la mort par le nouveau généralissime, 




















Vahan Mamiconian; ib. p. 235. L'année suivante, 
Gdéhon accompagnait, dans la poursuite de Vahan, 
le général perse Zahrmihr- Hazaravoukht; il alla 
également avec lui en Géorgie, faire la guerre au roi 
Wakhtang (Gourgaslan), se remit de nouveau à la pour- 
suite de Vahan, et périt enfin, en 487, dans une ba- 
taille, au village de Chtia, canton d'Archarounik. Son 
corps fut emporté par ses serviteurs dans la Siounie; 
L. de Parbe, p. 266; Tchamitch, II, 169, 173, 191, 
194. L'auteur arménien, tout en traitant Gdéhon d'a- 
postat, ne peut s'empécher, p. 237, de rendre hom- 
mage à sa bravoure, par la bouche du général perse 
Mihran, dans son rapport au roi Sassanide Balach. 

Vasac, Varaz-Vahan et Gdéhon, n'étaient pas chré- 
tiens, mais renégats pyrolátres; Stéph. I, 92. 

Sahakia, femme de .... prince de Siounie, au temps 
du catholicos arménien Mouché (502 — 510); Stéph. 
I, 114. 

Hazd, noble Siounien, oss Ube A, fut fait pri- 
sonnier dans la bataille op périt Vasac Mamiconian, 
en 482, et bientót mis à mort par le général Mihran 
(Laz. de Parbe, p. 236, 245; Vardan, p. 79), le 16 
du mois de horhi, à Bagavan, canton de Bagrévand, 
dans une gorge du mont Npat, auprés d'une chapelle 
dédiée à S. Grégoire. Una est le titre dont se sert 
l'historien Lazar, en parlant de Vasac et de Vahan 
Mamiconians et de bien d'autres nakharars ou grands 
seigneurs, aussi élevés que ceux-là. Hazd était frére 
de Gdéhon; Laz. p. 241; Stéph. I, 107. 

De Gdéhon au prince Hohan, N. 12), Stéphanos 
compte 53 ans, qui nous amèneraient à l'année 536, 
et il ajoute que l'interrégne de 11 ans, avant Hohan 
«fut occupé par un autre Chapouh;» pèy dë 11 ud, 
gap Jhıu €. qunm Hui jun ; dit-il: c'est ainsi que 
porte mon manuscrit ; l'édition de Moscou, p. 36: 

-qop ho Qnam dpuu...; mais celle de Paris, 
1, 92: … qe # © ent dheu Ate, Gn$wt 18 
ml; ce be de phrase ne signifie rien ou semble 
e comprendre que Hovhan, qui fut prince durant 
18 ans, avait été nommé par Chapouh. Or à cette 
époque il n'y avait de roi Chapouh ni en Perse, ni 
en Arménie. 

De Hovhan à Mihr-Artachir, l'historien compte 29 
ans, qui nous reporteraient à l'année 565, nonobstant 
le témoignage de la présence du prince Mihr-Artachir 


‚| au concile de Dovin, en 551, dont on parlera plus bas. 


>13 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


911 





Tchamitch, t. II, p. 232, 238, d'aprés la seule au- 
torité des recueils dits djarentirs, mentionne parmi les 
Arméniens illustres, au temps du roi Vatchagan 
d'Aghovanie, Mouché, évéque de Siounie, successeur 
de Stéphanos, et surtout Pétros Kerthogh, successeur 
de Mouché, le méme qui, en 527, assistait à un con- 
cile de Dovin, sous le catholicos arménien Nerseh II; 
or nos listes des métropolites de Siounie ne donnent 
pas de Stéphanos pour cette époque, et Pétros avait 
succédé à Macar, d’après l'autorité de l'historien de la 
Siounie. Quant au roi Vatchagan, autant qu'on peut 
le savoir, il régna en 488 et mourut à la fin du V* s. 
ou au commencement du VI’. On a de lui, chez 
Mosé Caghancat., p. 48, 69, des lettres adressées aux 
membres du clergé, mais non à Pétros, sur des ques- 
tions théologiques. 

Aucun des plus anciens auteurs arméniens, tels 
que Jean catholicos, Thomas Ardzrouni, Mosé Caghan- 
catovatsi, ne parlent ni de Pétros Kerthogh, métro- 
polite siounien, ni du prince Mihr-Artachir, comme 
ayant participé en 551 à la réunion pour la fixation 
du calendrier arménien. Parmi les plus modernes, 
Mkhithar d'Airivank et Kirakos se taisent aussi à ce 
sujet. Asolic, p. 83, et Vardan, p. 81 (cf. Tehamitch, 
II, 510), nomment au contraire Pétros Kerthogh, 
comme assistant audit concile. Mais l'historien de la 
Siounie, t. I, p. 139, mentionne le prince Mihr-Arta- 
chir et le métropolite Vrdanés; le méme, t. II, p. 201, 
dans la lettre dogmatique de Stéphanos au catholi- 
cos Grigor, répéte que Ter Pétros participa au con- 
cile de Dovin, oü fut fixé le calendrier. C'est un point 
d'histoire et de chronologie fort difficile à éclaircir, 
et dont il sera de nouveau question dans la liste des 
métropolites de Siounie. On verra au N. 11 de l'ar- 
ticle consacré aux métropolites ce qu'il faut penser 
de ces questions. 

Vahan, prince du pays de Siounie, est mentionné 
par Sébéos, p. 48, comme s'étant séparé des Armé- 
niens avant l'an 41 du roi Sassanide Khosro I”, i. e. 
avant la révolte de Vardan Mamiconian, dit le Petit, 
vers l'an 571. Il demanda au roi de Perse que le 
divan du pays de Siounie füt transporté de Dovin 
dans la ville de Phaitacaran, et qu'une ville füt bátie 
à Chahrmar (?), dans l'Aderbidjan, afin que les Siou- 
niens ne fussent plus nommés Arméniens: ce qui fut 
exécuté. Ce Vahan, qui vivait en 571, a été omis par 

Tome IV. 





l’historien de la Siounie et paraît devoir être placé 
après Mihr-Artachir, peut-être dans l’un des inter- 
règnes signalés là. 

Philippos, seigneur de Siounie, est nommé par le 
méme Sébéos, p. 53, comme le 3° des généraux perses 
qui furent envoyés en Arménie aprés la révolte de 
Vardan, qui vient d'étre nommé, et qui y resta sept 
ans. Il livra deux batailles, l'une aux gens de Kha- 
ghamakh — une plaine de ce nom est mentionnée à 
la p. 48 du méme auteur, et chez J. catholicos, p. 37 
— et l'autre prés du bourg d'Outhmous, au pays de 
Vanand. Il fut battu chaque fois. 

Stephanos, Siounien, fut l'un des premiers seigneurs 


qui se présentérent à l'offücier envoyé par Khosro- 


Parvis en Arménie, au temps de l'empereur Maurice, 
pour prendre des renseignements sur l'état des es- 
prits et pour distribuer des présents parmi les princes 
arméniens Son projet, qui était d'assurer l'indépen- 
dance de la Siounie entre les Grecs et les Perses, ne 
put se réaliser. Maurice se plaignit au roi de Perse 
de l'insubordination des Arméniens; Stéphanos se sou- 
mit et fut envoyé à Ispahan, avec les autres seigneurs. 
Mais comme il disputait la qualité de tanouter, i. e. 
de chef de la famille et de seigneur du pays à son 
oncle paternel Sahae, celui-ci le dénonca dans un écrit 
scellé de son sceau et de celui des évéques et des 
autres princes de la Siounie, et il eut la téte coupée 
le samedi avant Páques; Sébéos, p. 81, 92, 95: c'é- 
tait en la 6° année de Khosro - Parvis, done en 596 
ou 597. Sahac, oncle paternel de Stéphanos, est donc 
le N. 18) de la premiére époque, comme il est permis 
de le supposer, quoique ce prince ne soit pas nommé 
chez l’historien de la Siounie. 

Jean Mamiconian, p. 57, fait une simple mention 
d'un prince de Siounie, vers l'an 620. Avant l'arrivée 
d'Héraclius en Perse, Tiran, fils de Vahan Mamico- 
nian, alla auprès de Khosro-Parvis, par l'ordre de: 
Vachdéan ou Vachden, prince d'Ibérie, et de son père 
Vahan. Le roi de Perse le traita comme un fils et le 
reconnut marzpan d'Arménie. Accusé d'intelligence 
avec les Grecs, il fut remplacé par Dchodchie, fils de 
Vachden; le prince de Siounie eut aussi les mains cou- 
pées, comme traître. Cependant Vachden écrivit à Ti- 
ran une lettre, oü il lui annoncait qu'ayant recu des 
renforts de Perse, il irait s'entendre avec lui sur ce - 
qu'il aurait à faire. Le méme jour Tiran recevait une 

33 


515 


Bulletin de l'Académie Impériale 


516 





autre lettre de Hamam, fils de la soeur de Vachden, 
où on lui disait de se mettre en garde contre ce der- 
nier. Vachden, furieux, fit couper les mains et les 
pieds à son neveu, et mit à feu et à sang sa ville de 
Tampour, sise au-delà du Dchorokh. Magnos, évêque 
de la ville, l'ayant excommunié pour ce fait, il fit mas- 
sacrer tous les prétres dans l'église de Sion, l'évéque 
lui-méme fut mis à mort le jour de la Pentecóte. Le 


lendemain Vachden fut tu& par la foudre. La ville 


fut rebátié plus tard, sous le nom d'Hamamachen. 
Cependant Héraclius, étant venu en Perse, établit 
Tiran marzpan d'Arménie. Huit ans aprés, Abd-Ra- 
him"), «fils de la soeur de Mahomet,» s'empara de 
l'Arménie, Tiran voulut marcher contre lui, mais 
Dehodchie empécha les Arméniens de s’enröler sous 
ses drapeaux. Tiran succomba dans une bataille contre 
les musulmans et fut enseveli avec les siens dans un 
lieu qui s'appelait, au temps de l'historien, «Sourb- 
Banae,» le saint-camp. Pour Abd-Rahim, il passa 
dans les cantons de Hark, de Basen, en Ibérie, dans 
le Djavakheth et dans les pays de Vanand; cf. Hist. 
de Gé., p. 245. Ce curieux passage méritait d'étre 
cité, puis qu'il nous fait connaitre plusieurs lieux et 
personnages dont aucun auteur ne parle, tels que 
Vachden et sa famille, Abd-Rahim, soi-disant neveu, 
de Mahomet, la ville de Tampour... 

Biouragh, princesse de Siounie, au temps des cam- 
pagnes d'Héraclius en Asie, obtint de lui un morceau 
de la vraie eroix, qui devint la croix de Hatsounik; 
Indjidj. Antiq. de l'Arménie, II, 127, et le 3* Rap- 
port sur mon voyage, p. 58. 

Mosé Caghaneat., p. 160, dit que le roi du sud, 
i.e. le khalife, soumit le ER ou, suivant 
d'autres manuscrits, le Siounastan, Bioinidscih la Siou- 
nie, à Dehevancher, prince d’Aghovanie, célébre par 
ses exploits contre les Khazars, contre les Perses et 
méme contre les musulmans, dans la seconde moitié 
du VII s. Sur ce prince, v. Addit. et éclairciss., 
p. 476, 7. Malheureusement nous ne pouvons donner 
des dates positives. Comme synchronismes, on sait 
seulement que le prince Dchévancher fut en bons 
rapports avec le prince de Géorgie Adarnásé I”, qui 
mourut en 639, et avec l'empereur Constant IL, fils 





10) S.-Martin, Mém. I, 336; Abd-er-Rahim, un des compagnons du 
prophéte, entra dans le pays de Taron, en 635; il était, à ce qu'on 
croit, fils d'Abou-Bekr. 





d'Héraclius- Constantin. Enfin il fut contemporain de 
Grigor Mamiconian, généralissime d'Arménie, nommé 
par le khalife Moaviah (651—680), et d'Oukhthanés, 
catholicos d'Aghovanie, sacré par le catholicos ar- 
ménien Comitas (617—625). A ces renseignements 
on peut ajouter, d’après Sébéos, p. 215—218, que 
les Arméniens s'étant détachés des Grecs dans les 
derniers temps de la dynastie Sassanide, l'empereur 
Constant II fit une expédition en Arménie. Iezdé- 
djerd III fut tué en là 20* année de son régne (651), 
en la 11* de l'empereur grec ici nommé, en la 19* 
sic de l'Hégyre. L'année suivante Théodore Rhech- 
tounian fut privé par Constant II de son comman- 
dement en Arménie. Comme les Aghovans et les 
Siouniens avaient embrassé son parti, l'empereur fit 
ravager ces contrées, ainsi que la Géorgie; mais aprés 
son départ, Moaviah replaca la Géorgie, l'Aghovanie 
et la Siounie, sous le commandement de Théodore. 
Aprés la prise de Carin ou Erzroum, dont on ne 
peut fixer la date qu'approximativement, les musul- 
mans ravagerent de nouveau la Siounie; ibid. 219, 
224, 234; Théodore T en 654; Tcham. II, 354; 
3.-Martin, Mém. II, 337. 

Chouchan; Ghévond, p. 46, raconte que les musul- 
mans ayant été vaincus, en la 18° année du khalife 
Abd-al-Mélik, donc vers l'an 701 de J.-C., par Sem- 
bat Bagratide, fils d’Achot, à Vardanakert, sur le bord 
de l'Araxe, dans la province d'Airarat, les débris de 
leur armée se réfugièrent chez la dame »p4pt Chou- 
chan, que le traducteur francais, dans une note de la 
p. 24, croit étre une princesse de Siounie. Le titre 
arménien qui lui est donné indique en effet une per- 
sonne de haut rang, inférieur toutefois à celui de 
reine, [wqn Sh, mais convient trés bien à la femme 
d'un prince comme ceux que le traducteur a en vue. 
Chouchan était peut-étre l'épouse de l'un de ces der- 
niers princes nommés dans notre liste de la 1" époque, 
aprés Grigor-Novirac N. 19). ") 

Jean catholicos, qui parle briévement, mais en 
termes trés énergiques, de la victoire de Vardanakert, 
nomme le général arménien «Sembat, fils de Sembat,» 





11) Suivant la bonne remarque de M. Emin, traduction de Var- 
dan, Note 124, le mot 02717 07 indique «une dame d’äge, de haute 
considération,» et est précisément le correspondant de bp 5 

7 


sch op, b A 


517 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


318 











p. 55, et dit que le general musulman Abd-Allah avait 
été envoyé par un khalife du nom de Mohammed; 
Asolic, au eontraire, p. 103, nomme Sembat, «fils 
d'Achot;» mais le P. Tchamitch, t. II, p. 376,8, sans 
nommer le khalife qui envoya Abd-Allah en Arménie, 
désigne le généralissime arménien sous le nom de 
«Diouratian,» fils de Biourat: il était donc frére 
d'Achot, comme je l'ai dit dans les Addit. et éclair- 
ciss. p. 157. On voit par ces variantes combien il 
est difficile de préciser ces petits faits. Du reste le 
P. Tchamiteh raconte la bataille de Vardanakert en 
695; cf. Mosé Caghanc. p. 257. Cet auteur fait allu- 
sion au lieu de la bataille; il dit que Mahomet II sic 
étant entré en Arménie, les chrétiens réussirent à lui 
tuer 62,000 hommes. Je ne reléverai pas les va- 
riantes du nombre, données par les auteurs, mais je 
me contente de dire que cette indication coïncide 
avec les paroles de Jean Cath., disant que la défaite 
de Vardanakert était passée en légende chez les mu- 
sulmans et chez les habitants de Dovin. Suivant Mosé, 
cette affaire eut lieu au plus tót en 146 arm, — 697.") 

Vasac, chef de la dynastie à la 2° époque? D’après 
Mosé Caghanc., p. 267, en 270 arm. — 821, — les 
deux éditions donnent la méme date — un chef mu- 
sulman, Sévada, surnommé en arménien Avaranchan 
Cespubouw «précurseur de pillage,» ravagea l'Agho- 
vanie, passa delà en Siounie et s’y fixa dans le bourg 
fortifié de Chaghat, au canton de Dzghouc. Vasac, 
seigneur des seigneurs fofwwtws fofukyng, de Siou- 
nie (Stéph. I, 202), le battit, avec l'assistance du Per- 
san Baban, qui épousa sa fille, aprés sa mort, arrivée 
la méme année. Voici ce que dit sur ces faits et per- 
sonnages, l'historien Vardan, p. 108, 9. « Un certain 
Sévada, de la maison de Dchahap ^) — M. Emin écrit 
Dchahasp — fit la guerre avec 4000 hommes à Achot 
Bagratide et à son frére Chapouh, qui périt dans un 
combat. Achot étant mort deux ans aprés, son fils 
Sembat lui succéda et, s’&tant chargé de la tutelle des 
fils de Chapouh, les établit sürement à Ani. Il fit la 
paix avec Sévada. Dans ces jours-là, i. e. an temps 
de Sembat, un certain Persan, nommé Bab 4 sorti 
de Bagdad, passa une foule d’Ismaélites au fil de l’é- 





Je fais observer que dans l'éd. de M. Emin les ch. XVI et 
XVII de la III° Partie de l'Hist. des Aghovans, répondent aux ch. 
XVII et XVI de la traduction russe, et que M. Emin donne pour la 
bataille la date 145 arm. — 696. 





pée, et fit quantité de prisonniers. Il se disait im- 
mortel et massacra en une seule fois 30,000 Ismaé- 
lites. Etant allé dans le canton de Géghakouni, il y 
tua les petits et les grands. Mamoun était en Gréce, 
où il resta sept ans et prit la forte citadelle de Lou- 
lou, aprés quoi il revint en Mésopotamie, et Manouel vi 
de son cóté, rentra en Gréce. Mamoun étant mort 
(en 840), son frére Apou-Sahac lui succéda et en- 
voya l'ostican Afchin en Arménie, avec des troupes, 
contre Baban, dont lui-méme il avait anéanti l'ar- 
mée. Sahl, fils de Sembat, se saisit de Baban et recut 
d'Afchin un présent de mille fois mille piéces d'ar- 
gent, puis encore 100,000 pièces. On coupa les pieds 
et les mains à Baban, aprés quoi il fut mis à une po- 
tence. Dans ces jours-là un certain Apel-Herth, de 
la maison de Dehahap "), étant entré avec 400 hommes 
au pays de Siounie, Babgen marcha contre lui avec 
200 hommes, et l'extermina entièrement. 

On voit que la chronologie de Vardan, sans avoir 
rien de précis, marche par synchronismes; les noms 
du khalife Mamoun et de quelques princes Bagratides, 
connus d'ailleurs, ne permettent pas d'hésiter. Tcha- 
mitch, II, 449, en 822 et 825, parle de Sévada comme 
étant de la race des Caisics^) et ayant épousé une 
princesse Dagratide, Arousiac, ce qui l'avait mis en 
état de s'emparer d'une partie de l'Arménie. Ce Sé- 
vada est bien celui dont parlent Mosé Caghancatovatsi 
et Vardan. Tchamitch, ib. p. 441, 2, continue de ra- 
conter ce qui concerne Daban, en 839, 840, à-peu- 
prés dans les mémes termes que Vardan; toutefois 
il a eu à sa disposition d'autres sources, qui me 
manquent. 

Si les dates indiquées sont exactes, il y a grande 
probabilité que Vasac, dont parle Mosé Cagh., est le 
prince qui ouvre la vede époque des maitres de 
la Siounie, bien que je ne lui aie pas attribué de N°. 
Pour Sévada, il est encore mentionné chez Jean cath. 
p. 64, comme s'étant mis en révolte contre l'ostican 
Houl, dont il sera reparlé plus bas; gráce à ses bons 
rapports avec le généralissime arménien Sembat, Houl 
était devenu maitre d'une bonne partie du pays con- 
quis par les musulmans. Tant de témoignages me pa- 
raissent ne laisser aucun doute sur les dates. Mais 





13) C'était un lieutenant d'Afchin; v. Journ. asiat. 4° série, t. IX, 
p. 410, dans un article de M. Defrémery, s sur la famille des Sadjides. 
Là il est nommé Hareih. 2 
33 


519 


Bulletin de l’Académie Impériale 


320 





Stéphanos Orb., t. I, p. 201, 2, raconte en 176 arm. 
— 727 l'invasion de la Siounie par le maudit Mour- 
van — à cette date ce serait certainement le Mour- 
wan-Qrou des Géorgiens, le dernier des khalifes om- 
miades — la résistance et la mort de Vasac, la 
venue de Baban et son mariage. Laquelle des deux 
autorités suivre? Mosé, Jean catholicos et Vardan 
sont les plus anciennes, les plus voisines du fait et 
concordent avec les témoignages de l'histoire musul- 
mane, mais d’oü Stéphanos a-t-il tiré ses renseigne: 
ments: il me parait que ce sera un anachronisme à 
ajouter à ceux justement imputés à Stéphanos. 

Quant à Babgen, le vainqueur de l’ostican Apel- 
Herth, ce doit étre le prince N. 1) de la seconde époque, 
fils de Vasac, vainqueur de Sévada. 

Voici maintenant quelques notices sur divers per- 
sonnages mentionnés dans le récit de Vardan. 

a) Sur Dchahap l'Ismaélien, Vardan, p. 105, 109, 
dit qu'il avait épousé une fille de Mouchegh Mami- 
conian, et que du chef de sa femme il pretendit s'em- 
parer du canton d'Archarounik, dans la province 
d'Airarat. Etant entré de force dans Dovin, avec 
son fils Abd- Allah, il y réunit bientót un parti de 
5000 hommes. Sévada appartenait à cette famille, 
ainsi qu'Apel-Heth, Apel-Herth, ou Hareth, succes- 
seur de l’ostican Apouseth, qui fut battu dans la 
Siounie, en 849, par le prince Babgen. Ce dernier 
ostican est nommé Apou-Seth par Jean cathol. p. 67 
(Abou-Saad, dans la trad. fr. p. 105); par Asolic, 
L II, ch. II; par Vardan, p. 110; Apousadj, par Stéph. 
Orbél. t. I, p. 213, et dans mon manuscrit, p. 137; 
par Tchamitch, t. II, p. 444, 5 (Apousedjth dans la 
T. des matières); Abou-Saad, par S.-Martin, Mém. t. I, 
p. 345, 417. Il s'appelait aussi Mohammed, fils 
d’Iousouf, de Mérou. Les Byzantins le HT 
Aposatas: il fut tué en 848, et son fils Iousouf en 
851, dansle Taron. C'est, je crois; le méme qu'Abou- 
Said, général musulman en Cilicie, en 841, collégue de 
Béchir, qui fut pris par les Grees en 842; Hist. du 
Bas-Emp. t. XIII; p. 150. i 

b) Bab est une variante fortuite du nom de Baban, 
se trouvant dans l'édition de Vardan par M. Emin et 
dans le manuscrit du Musée Roumiantzof. Elle s'ex- 
plique par une allittération qui a dérouté les copistes: 
(wp. wint pour fpe wit. Le vrai nom, Baban, 
se voit plus bas. S.-Martin, Mém. t. I, p. 344, nomme 





ce Persan Babec; cf. Hist. du Bas-Emp. nouv. éd. 
t. XIII, p. 96. Il est nommé Baber-el-Horrémi, Ghé- 
vond, tr. fr. p. 58, n. 3. et indiqué là comme l'auteur 
d'une secte, celle des Harrurs, vivant au temps de 
Léon-lIsaurien (lis. L'Arménien, 201 Hég. — 816 
de J.-C). Cf. d'Herbelot, Bibl. or. au mot Babek; or, 
d'aprés les renseignements qui se trouvent là, Babek 
le sectaire, notre Baban, est postérieur de plus d'un 
siècle à Léon-l'Isaurien et à Omar II; il ne peut done 
étre question de lui dans la lettre dogmatique de Léon- 
l'Isaurien, rapportée en entier par l'historien Ghévond. 

c) Sur l'expédition de Mamoun en Gréce, v. Hist. 
du Bas-Emp. t. XIII, p. 91, 92. Loulou est une cita- 
delle prés de Tarse, qui fut prise en 831. Manouel, 
prince Mamiconian, était, à ce qu'on croit, frére du 
pére de Théodora, femme del'empereur grec Théophile, 
et l'un de ses principaux généraux. Sur ce Manouel, 
v. Vardan, p. 107. 

d) Il sera reparlé plus bas des Caisies, à l'article du 
prince Sahac. 

Nerseh, fils de Philipe, tua en 821 le prince agho- 
van Varaz-Trdat, fils de Stephanos, le huitieme 
descendant de Varaz-Grigor, de la famille Mihracane. 
Au méme temps le Persan Baban ravagea le pays de 
Baghk, qui lui refusait obéissance et, en 276 arm. 
— 827, le canton de Géghakouni, ainsi que le beau 
couvent de Makénik, métropole de cette contrée. 
Stéphanos raconte ces faits à la suite de l'invasion 
de Mourvan, ci-dessus nommé, et de la venue de 
Baban, donc, suivant son système, un siècle plus tôt 
que Mosé Caghanc. et Vardan. Baban exerca encore 
bien d'autres déprédations en différentes parties de 
le Siounie et de l'Aghovanie, aprés quoi il seretira 
dans son gouvernement d'Aderbidjan, laissant un cer- 
tain Rostom pour contenir l'Aghovanie; Mosé Cagh. 
p. 263. 

Un peu plus loin, p. 272, le méme auteur ajoute 
que Stéphanos , fils de Varaz-Trdat, fut tué en méme 
temps que son pére, par Nerseh, qui était son parent, 
dans la vallée de Dado. La veuve de Varaz - Trdat 
maria sa fille Sprham à Atrnerseh, fils de Sahl, 
seigneur de Siounie, qui résidait à Tohac ^), et s'était 


emparé par force du pays de Géghakouni. Aprés 





14) Ce trait se trouve dans le texte de M. Emin, p. 272, et dans 
celui de Paris; t + p. 69, mais il a été omis dans la trad. de M. 
Patcanian, p. 278. 


* 


521 


des Sciences de Saint- Petersbourg. 


522 





avoir été u temps prisonnier en Perse, Atrnerseh 
revint dans son pays et mourut peu apres. Or la serie 
des princes de Siounie fournie par Stephanos ne 
donne pas de Nerseh, fils de Philipé, car c'est ainsi 
qu’il faut le qualifier, d’après les E philo- 
logiques suivantes. Mosé Cagh. dit: 4, pel $ % ab. 
bwb, éd. Emin, p. 263; % Musis, p'2725 T 
fibi bepal wt (nn), éd. de Paris, II, 54; WEpuks 
flbi bopaqhut, ib. p. 69; Stéph. t. I, p. 202, écrit 
nettement "pEpsk$ [bbb opob dh, boat, 

Nous ne connaissons pas non plus cet Atrnerseh, 
. fils de Sahl, qui épousa la princesse Aghovane Sprham: 
je crois que ces personnages étaient des Aghovans, 
ayant profité de quelque bonne occasion pour se ca- 
ser en Siounie. 

Quant à Varaz-Trdat, ce prince d'Aghovanie tué 
par Nerseh, son parent, v. la Table généalogique que 
j'ai dressée dans les Add. et éclairciss., p. 480. Je 
dois reconnaitre que j'ai fait une grave erreur en 
mettant ce personnage sous Stéphanos, fils du premier 
Varaz-Trdat, au lieu de lui assigner pour pére Sté- 
phanos, fils de Gagic, ce qui le place, conformément 
au texte de Mosé Caghanc., au huitiéme rang ou à la 
huitieme génération aprés Varaz-Grigor. De plus, 
j'aurais dà mentionner Harouthioun, femme de Varaz- 
Trdat, et sa fille Sprham, mariée à Atrnerseh. Voici 
donc comme doit étre rectifiée cette partie de mon 


Tableau: 
Gagic. 
| 





Stephanos. Aprsam, fille. 
| 
-Trdat, 

marié à Harouthioun. 
k 





Sprham, épouse Atrnerseh, 


Stéphanos. 
fils de Sahl, prince de Géghakouni. 


Sahac, seigneur de Siounie, s'associa avec Sévada, 
ci-dessus mentionné, et avec le généralissime Sembat 
Bagratide, pour faire la guerre à l'ostican Hol ou Houl, 
envoyé en Arménie par le khalife Mamoun. Hol, qui 
résidait à Dovin, et qui était un homme pacifique, 
n'ayant pu par négociation les ramener à l'obéissance, 
leur livra bataille sur le bord du fleuve Hourazdan, 
la Zanga d'aujourd'hui. Sahac périt et fut enterré 
avec honneur, par les soins du eatholicos arménien 
David. Son fils Grigor, dit Souphan, lui succéda; 


Jean cath. p. 64, 65. Tchamitch, II, 429, place ce : 








fait en 825. Vardan, moins exact, raconte p. 109 la 
venue de Hol «au temps du catholicos David,» et la 
mort de «Sembat» et de Sahac, prince de Siounie, 
dans un combat contre lui. Dans la trad. fr. de Jeam 
cathol., p. 102, il est dit que Sembat périt aussi ce 
jour-là; mais c'est une erreur, que le texte n'autorise 
pas, et que M. S.-Martin n'a pas commise dans ses 
Mém. t. I, p. 343. Vardan, p. 108, dit que Sévada 
était «de la maison de Dchahap,» tandis que Jean 
cath. p. 64, le dit «de la race des Caïsics,» tribu mu- 
sulmane, dont Thomas Ardzrouni parle en ces termes, 
p. 276: «Dans ce temps-là Sembat, roi d'Arménie, se 
porta au pays d’Apahounik; car les fils d’Abderrahman, 
dits Caïsics, s'étaient révoltés et refusaient de payer 
l'impôt.» J'avoue n'étre pas entièrement satisfait des 
notices sur les Caisics, fils d’Abderrahman, ni sur la 
maison de Dchahap, dont faisait partie Mohammed, 
de Mérou. 

En tout cas notre Sahac est certainement le N. 1) 
de la branche collatérale de la famille de Siounie. 

Grigor-Souphan, seigneur de Siounie, premier du 
nom, s'entremit en 841 pour faire rendre justice au 
catholicos d'Arménie Jean V, qui avait été desservi 
auprés de Dagrat, administrateur du pays pour les 
musulmans, et du généralissime Sembat; Jean cathol. 
p. 65, 6. La discorde s'étant mise entre lui et Bab- 
gen, N. 2) de la branche principale, chef de la famille 
Sisacane, il fut tué dans une bataille, et son fils Vasac- 
Gabourk lui succéda. Cela eut lieu en 849, d’après 
Tehamitch, t. II, p. 445, 676. Suivant Stéphanos, I, 
246, Babgen lui-méme mourut misérablement, plus 
tard, à une date inconnue, victime de son ambition. 
Vasac + en 887; Tcham. ib., p. 705. 

Cependant Jean cath., p. 75, dit que dans ce temps- 
là le prince Bagratide Achot, fils de Sembat-le- Con- 
fesseur créa prince de Siounie Vasac-Gabourh, Hai- 
caznien, qui se trouva dès-lors «gouverneur de toute 
la maison de Sisacan:» ce fut donc aprés la mort de 
Sembat, arrivée en 859. Toutefois, l' Histoire de Siou- 
nie ne permet pas de croire que ce Vasac ait été re- 
connu supérieur à tous les princes de sa famille, et 
Jean cath. lui-méme semble étre de cet avis, car il 
dit plus bas, p. 76, que «le grand prince de Siounie» 
Vasac-Ichkhanic, N. 3, de la branche principale, était 
en trés bons rapports avec Achot I", alors seulement 
prince des princes d'Arménie. Sa mort est aussi ra- 


523 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


>24 





contée, sans date, p. 79 (en 887, comme celle de 
Vasac-Gabourh; Tcham., II, 705). Son frére Achot, 
N. 4), lui succéda. On sait d'ailleurs que Vasac- Ich- 
khanic et Grigor-Souphan I” contribuèrent, en 885, 
à l'exaltation d'Achot-le- Grand au rang supréme; 
Stéph. I, 219. Dans la trad. franc. de Jean cath. Vasac- 
Gabourh est constamment nommé Bagour, lecture qui 
ne se trouve pas dans le texte. 

Ici le P. Tchamitch déclare que désormais il ap- 
pellera Sisacans les descendants de Babgen, et Siou- 
niens ceux de Gabourh: il me serait aisé de prouver 
que le contraire est plutót fondé en raison, mais qu'en 
tout cas de nombreux passages de Stéphanos dé- 
montrent d'une manière certaine, que les deux quali- 
fications sont indifféremment employées pour les deux 
branches de la famille. 

Les émirs Abouseth, Abousedj, Abousedjth ou 
Abousaad, fils de Iousouf, de la famille de Dchahap, et 
ensuite Iousouf ayant été tués par les Arméniens, l'un 
au pays de Sasoun, en 849, l'autre dans le Taron, en 
851, le khalife Motazem envoya en Arménie l'ostican 
Bougha ou Boukha. Celui-ci, d'aprés ses instructions, 
s'empara des princes Sisacans Vasac et Achot, son 
frère N. 3) et 4), — Stéphanos ajoute, et de leur 
mère — ainsi que d'Atrnerseh, grand prince de Kha- 
tchen, le méme, à ce que je crois, qui a été nommé 
ci-dessus, avant Sahac, et de Ctridj, prince aghovan 
de Gardman, qui avait livré à Bougha le prince Vasac, 
réfugié chez lui; Stéph. I, 215; cf. Tcham. Il, 451: 
tous furent envoyés à Dovin. Jean cath., p. 67, ne 
nomme pas les princes faits prisonniers, mais leurs 
noms se trouvent chez Vardan, p. 110, ainsi que chez 
Stéphanos, I, 213, 219, qui entre dans de grands dé- 
tails. Vasac s'échappa aprés la mort de Sembat-le- 
Confesseur, maitre de l'Arménie, qui eut lieu en 859. 
Thomas Ardzrouni, p. 214, nomme les princes enle- 
vés par Bougha: Sembat, généralissime d'Arménie ; 
Grigor, seigneur de Siounie; Vasac-Ichkhanacan, notre 
Vasac-Ichkhanic, seigneur de Vaio- Tzor; Philipé, 
seigneur de Siounie, ainsi qu'Atrnerseh, prince d'A- 
ghovanie. Asolic, p. 109, ne nomme que le prince 
Vasae, de la famille de Siounie, et dit que les captifs 
furent envoyés à Samara (ville auprés de Bagdad, 
plus exactement Serramenrai), fondée par le khalife 
Motazem, en 829, aprés la prise de la ville grecque 
d'Amorium. Ce prince y avait fait aussi transporter 





quarante-deux prisonniers chrétiens de distinction, qui 
y furent mis à mort en 848; Hist. du Bas- Emp. t. XIII, 
p. 144 — 147. Le P. Indjidj, Antiq. de l'Arménie, 
t. II, p. 125, citant le passage de Jean cath. relatif 
à la mort de Grigor- Souphan, dit que Vasac - Ga- 
bourh fut établi prince de Siounie par son beau-pére 
Achot, qui lui attribua cet honneur «par ordre de la 
cour de Perse,» i. e. du khalife, car lui-méme n'é- 
tait encore que prince des princes, et non roi. Je crois 
que c'est forcer le sens des mots ,jppnctscum: wn. 
je ul «en lui conférant cet honneur de la part 
du monarque, de la cour.» Si Achot était assez puis- 
sant pour créer un prince de Siounie, on peut bien 
dire que Vasac reçut cet honneur de la cour du géné- 
ralissime, chef de la maison Dagratide. 

Vasac et Achot, mentionnés dans cette notice, sont 
évidemment les NN. 3) et 4) de la liste de la famille 
principale des princes siouniens. Quant à Philipé et 
à Grigor, dont parle Thomas Ardzrouni, j'ose à-peine 
essayer de les déterminer; le premier pourrait étre 
le N. 1) dela branche principale, qui mourut en ef- 
fet en 848; l'autre, ce prince d'une branche collaté- 
rale que l'on voit sur le Tableau, comme contempo- 
rain de Grigor-Souphan I*. 

Le retour successif des princes captifs dans leurs 
domaines est indiqué vaguement par Jean cath., p. 75, 
avant l'élévation de Vasac-Gabourh au rang de maitre 
de toute la Siounie. Mais Asolic, p. 112, dit que les 


princes revinrent «quelques années aprés» leur dé- 


part, à l'exception de Sembat et de Stéphanos Con, 
prince Aghovan, qui furent martyrisés à Samara. Tho- 
mas Ardzrouni fixe la date positive sous cette forme, 
qui ne manque pas d'originalité, p. 226: «Quand fut 
accomplie la 6* année de la captivité des Arméniens, 
en l'an 306 du comput de l'ére arménienne, il y avait 
six jubilés,... olympiades, et... indictions; en la 3° 
année du catholicos Zakaria; au commencement de la 
7° année depuis le séjour des princes dans la capitale, 
par suite de la révolution septénaire des temps;» aprés 
ce préambule, il raconte, p. 234, le retour de chacun 
des princes arméniens dans ses domaines, mais sans 
nommer directement les princes de la Siounie, et à 
partir de la p. 236, il mentionne l'un aprés l'autre 
ceux du Vaspouracan. Ce fut donc en 857 que com- 
menca la délivrance des prisonniers de Bougha. 
Achot Haicaznien, prince de Géghakouni — fils de 


525 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


526 





Souphan? — meurt dans une bataille contre l'émir 
Ahmed, ostican de Mésopotamie, livrée par le roi 
Sembat-le-Martyr, du cóté du lac de Beznouni, ou de 
Van, dans le canton d'Apahounik. Atrnerseh, prince 
de Géorgie, combattait dans les rangs des Arméniens; 
Thomas Azdzrouni, p. 207. Cela eut lieu en 896. 
Achot Siounien, fils de la soeur du roi Sembat, est 
mentionné chez Tchamitch, t. II, p. 721; cf. p. 676. 
La bataille eut lieu au village de Though; le bel Achot, 
fils de la soeur du roi, qui était un grand personnage, 
succomba; Jean cath., p. 97. 

Sembat, prince de Siounie, se révolta en 352 arm. 
— 903 contre le roi d'Arménie Sembat-le-Martyr et 
refusa d'abord de lui payer tribut, suivant le récit de 
Thomas Ardzrouni, p. 277, 8: il avait mis sur pied 
10,000 hommes et s'était fortifié dans les places du 
canton de Vaio-Tzor. Le roi, qui venait de réduire, 
l'année précédente, les Caisics du canton d'Apthounik 
à se soumettre et à acquitter leurs redevances, marcha 
contre lui, traversa l’Araxe à Charour, et par pró- 
messes, par le cadeau de la ville de Nakhdchévan, en- 
levée aux Caïsics, il l'amena à soumission, grâce à 
l'entremise d'Achot, prince de Vaspouracan. Sahac, 
frére de Sembat, vint apporter au roi d'Arménie le 
tribut ordinaire. Le don de Nakhdchévan à Sembat 
est confirmé par Jean cath., p. 115, qui ajoute néan- 
moins, que le prince de Vaspouracan ayant réclamé 
cette ville, comme ancienne possession de ses père et 
aieul, le roi refusa de la lui restituer. C'est du prince 
Sembat, N. 5) de la liste de la famille principale, et 
de son frére, qu'il s'agit ici. i 

Grigor - Souphan, 2° du nom, succéda à son père, 
qui fut déposé dans la sépulture de ses aïeux (en 887); 
Jean cath. p. 76. Il n'est dit nulle part, que je sache, 
oü était cette sépulture. 

Souphan, prince souverain et unique Jhungkın de la 
Siounie, suivant l'expression de Jean cath., p. 117, 
123, fut battu le jour de Páques de l'an 358 — 909, 
par l’ostican Housouf, qui avait fait une incursion à 
Nakhdchévan et dans les environs. Il se rendit au 
chef arabe, à Dovin, douze jours aprés sa défaite. Son 
frère Vasae, qui était encore jeune, se soumit lui-même 
bientót aprés et resta un an prisonnier à Dovin. Pour 
Souphan, il fut empoisonné et son corps porté à 
Sourb-Chimonia, couvent fondé par lui. Sa mort arriva 
avant celle du roi Sembat, probablement peu de temps 





aprés sa défaite. Il s’agit ici de Grigor-Souphan, II 
du nom, N. 4) de la branche collatérale. 

Vasac, fils d'Achot, prince souverain de Siounie, 
qui s'était livré également à Housouf, d'aprés Jean 
cath., p. 124, et qui était un tout jeune homme, trouva 
le moyen d'échapper de sa prison, vers le méme temps 
oü mourut Souphan. C'était un fils d'Achot N. 4) de 
la branche principale. Quoiqu'il n'ait pas exereé le 
pouvoir, l'historien le qualifie de quSbkpky «primat, 
souverain,» tout comme Souphan II, ce qui prouve 
qu'il ne faut pas trop presser le sens des pompeuses 
expressions dont se servent les auteurs orientaux. 

Sahac et Vasae, frères de Souphan II, s’schappe- 
rent à leur tour et se retirérent dans l'ile de Sévan 
(Jean cath., p. 125), oü leur mére était religieuse, et 
où se trouvaient leurs femmes et enfants, ainsi que 
leurs nobles. Comme ces deux personnages moururent 
sans postérité, il ne faut pas prendre au pied de la 
lettre ce qui vient d'étre dit, du moins en ce qui les 
concerne; car il s'agit ici, en général, des familles de 
la noblesse arménienne, réfugiées au sein du lac Gogh- 
tcha. Les deux princes firent bonne défense, puis 
réussirent à s'enfuir dans le canton de Miaphor, oü 
leur mère, sœur du roi Sembat, ne tarda pas à mou- 
rir; pour eux, ils rentrérent plus tard dans leur prin- 
eipaute. Ce récit a été copié presque mot pour mot 
par Stéphanos; seulement Jean cath. nomme Chagha- 
gha, et Stéphanos, Chaghavat, le lieu de la sépulture 
de la reine. 

Sembat, grand prince de Siounie, d’après Jean cath. 
p. 159, se rendit dans le Vaspouracan, auprès d’Achot, 
fils et héritier du roi Sembat-le-Martyr, avec le grand 
prince Haicaznien Vasat, frère de Grigor-(Souphan ID; 
v. les détails, chez Stéphanos, I, 237. Dans la trad. 
francaise de Jean cath., p. 225, Vasac est qualifié «frère 
cadet de Grigor;» c’est, quoique vrai, une fausse 
traduction des mots deg pan. bo |uwbpb. Ypbgopn. 
signifiant «du prince Grigor, privé d'enfants,» mots 
qui ont été mis là pour faire comprendre pourquoi 
Vasae avait succédé à son frère. Le prince Achot les 
recut fort affectueusement et les combla l'un et l'autre 
de marques d'honneur. Le méme auteur nous apprend, 
p. 161, que «le bon prince de Siounie» se háta d'aller 
au-devant de ses frères Sahae, seigneur de Siounie, 
Babgen et Vasac, tout nouvellement rentrés dans leur 
principauté, aprés étre sortis des fers de l'ostican 


327 


4 
Bulletin de l’Académie Impériale 


328 








Housouf, et que les quatre freres, qui étaient fort unis 
entre eux, ne songerent plus qu'à bien administrer le 
pays. Il en était de méme des princes Haicazniens 
Sahac et Vasac, de la branche collatérale, maîtres des 
pays confinant à la mer de Gégham, oü ils venaient 
également de rentrer. Le P. Tchamitch, t. IT, p. 786, 
place ces faits en 921, et ajoute à cela des détails 
fort. intéressants. Il dit, t. II, p. 759, que Housouf 
avait fait prisonnières, avant la mort du roi Sembat, 
les femmes des princes Siouniens Sembat et Vasac, 
que cet acte de cruauté poussa à la révolte contre les 
musulmans. P. 762, en 915, la division éclata entre 
Sembat, seigneur de Sioumie, et son beau-frère Gagic, 
prince du Vaspouracan, au sujet de la ville de Nakh- 
dchévan, que celui-ci voulait lui enlever; p. 774, en 
919, Housouf ayant voulu ouvrir les hostilités contre 
Gagic, les seigneurs arméniens et entre autres Sem- 
bat se rangèrent de son côté; p. 785, en 921, les 
princes Vasac et Achot Genthounians, gouverneurs de 
la province de Gougark, ayant profité du malheur des 
temps pour se révolter contre le roi d'Arménie Achot, 
Sembat prit également le parti du roi, et ce fut seu- 
lement aprés une victoire remportée par ce monarque, 
à Samchwildé, qui pacifia la contrée, que Sembat le 
quitta pour aller rejoindre ses fréres, ainsi qu'il a été 
dit plus haut. Il se montra encore fidéle au roi Achot 
dans une révolte de Movsés, prince de la province 
d'Outi. Enfin, au dire de Jean cath., p. 167, en 922, 
Sembat et ses trois fréres résolurent de reconquérir 
le canton de Goghthen et la place d'Erndchac, oü 
Vasac fut tué par ses propres soldats, formant un 
bataillon dit «des Gabaonatsik;» son corps fut déposé 
dans la sépulture de ses péres. On ne sait plus ce 
que devint-le prince Sembat. 

Suivant Jean cath., p. 130, 132, Housouf, s'étant 
emparé du fort d'Erndchac, oü s'était réfugiées la 
mère de notre Sembat, sa femme, sœur du roi Gagie, 
de Vaspouracan, et celle de Vasac, frére de Sembat, 
les avait fait conduire et détenir à Dovin. En outre, 
la princesse Sophi, épouse de Sembat, avait un en- 
fant à la mamelle; Stéph. I, 230, 235, 236; elle mou- 
rut bientót, avec son jeune fils, et tous deux furent 
enterrés dans l'église de S.-Sargis, à Dovin. Les deux 
autres dames furent conduites en Perse et ne revinrent 
que plus tard. Ces indications sont sans doute en rap- 
port avec l'expédition des Arméniens contre Erndchac. 





Sahac, seigneur du canton de Géghakouni et frère 
de Grigor-Souphan II, mourut peu aprés Vasac, de 
qui il vient d'étre parlé, environ l'an 923; Jean cath. 
p.163: il laissait un tout jeune fils, circonstance omise 
par Stéphanos. 


Vasac, seigneur de Géghakouni et frére de Sahac, 


ci-dessus nommé, fut soupçonné de complicité dans 


une entreprise des Arméniens contre la vie du roi 
Achot, à Erazghavors; le complot échoua, mais Va- 
sac fut arrété et ne dut sa liberté qu'au catholicos- 
historien Jean VI; p. 165 de son ouvrage. Cela eut 
également lieu en 922. Tehamitch, II, 791, 795, qua- 
lifie ce Vasac «fils de la sœur du père du roi Achot,» 
ce qui est exact et empéche de le confondre avec 
l'autre Vasac, son contemporain, frére de Sembat N. 5) 
de la lignée principale. 

Babgen, frere de Sembat, prince de Sisacan, con- 
voitait la possession de l'autorité, et espérait y arriver 
aux dépens de son frère Sahac, monarque de la con- 
tree, par la protection de Nasr, dit Sbouc, l’un des 
serviteurs de l'ostican Housouf, et que celui-ci avait 
envoyé comme son lieutenant en Arménie. Etant venu 
à Nakhdchévan, Nasr attira aupres de lui Babgen, 
par de fausses promesses, et invita également Sahac, 
seigneur de la Siounie. Quand il les eut entre ses 
mains, il les déclara prisonniers et les retint à Dovin. 
La trad. fr., p. 339, dit par erreur qu'il les trompa 
«tous les trois.» Ceux qui lisent l'arménien verront 
bien aisément la cause de cette méprise. Ces faits sont 
tirés de Jean cath., p. 179, 181, 191, et se passérent 
en 923, d’après Tchamitch, II, 806. 

On voit qu'il s'agit ici des deux fréres, alors sur- 
vivants, de Sembat N. 5), dont la mort n'a pourtant 
pas été racontée. 

Je profiterai de l'occasion pour redresser ici une 
grave erreur qui s'est glissée dans les deux éditions 
de l’historien Jean cath., p. 254, éd. de Jérusalem, et 
189 de celle de Moscou, ainsi que 382 de la trad. 
francaise. Là l'historien raconte les horreurs de la 
prise de la forteresse de Biouracan par les troupes 
de l'ostican Nasr, et dit que cela eut lieu en 332 de 
l'ére arménienne, le 10 du mois d'ahec: ce serait donc 
en l'an 883. Le P. Tchamitch, au contraire, t. II, p. 
810, place avec raison ce fait en 372 — 923. Il est 
étonnant que tous les manuscrits aient donné une 


2520 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


530 





telle leçon, formant un anachronisme de 40 années, 
et fächeux que les éditeurs ne l'aient pas relevée. 

Ter Vahanic, fils de Dchévancher, prince de Baghk, 
succéda au catholicos arménien Ter Anania, en 414 
arm. — 965; Asolic, p. 168, 9. Voyez là l’histoire et 
les causes de la destitution de ce personnage; cf. Tcham. 
II, 840, 1016; Kirakos, p. 47, 48, parle aussi tres lon- 
guement de Vahan, archevéque de Siounie, puis ca- 
tholicos d'Arménie; il entre dans beaucoup de détails 
intéressants pour l'histoire religieuse du dogme, de 
la hiérarchie et des rites dans ces contrées. Enfin 
Matth. d'Edesse, p. 15 et 29, a fait confusion pour 
l'époque et pour la durée du pontificat de Vahan; v. 
les notes judicieuses du trad. francais à ce sujet, p. 
381, 386. L'historien Vardan, p. 121, attribue à ce 
Vahan, fils de Dchévancher, et depuis catholicos, la con- 
struction du couvent d'Hohanna-Vank; c'est une er- 
reur, ou du moins ce couvent eut pour fondateur un 
autre Vahan, frére de Dchévancher, et conséquemment 
oncle du catholicos, s'il faut s'en rapporter à l'histo- 
rien de la Siounie, t. I, p. 184. 

Sénékérim; voici la généalogie de ce roi de Siounie, 
telle que la donne Mosé Caghanc., p. 279; je mettrai 
entre parenthése les indications fournies par d'autres 
sources. 

Atrnerseh, marié à la princesse Mihracane Sprham, 
vers l'an 821. 




















Grigor. Abouseth. 
Aboulis. ^ Trois autres fils. Sahac ou Sévada. 
| 
(Chahandoukht, mariée à Grigor. ( fille (mariée au roi David. 
Sembat, N. 7) de la lignée agratide Achot- 
principale, roi de Siou- Ercath; Tcham. II, 
nie.) 787, en 922). 
Sévad, dit Ichkhan ee Atrnerseh. 
à Sophi; Stéph. I, 67). 
| 
Ioan Grigor.  Atrnerseh.  Philipé. Chahandoukht 
ou Sénékérim, (épouse Grigor 
roi de Siounie. Sisacan, N. 10). 


Matth. d'Edesse, p. 194, 424, dit que Sévada, père 
de Sénékérim, était fils de Taghin-Philippé; le traduc- 
teur francais reléve avec raison ce qu'il y a d'inco- 
hérent dans ses récits; cf. Tcham. II, 1042 — 1046. 

Asolie, p. 275,1. III, ch. 48, dit, qu'en 452 arm. 
— 1003 disparurent par la mort les princes de Pha- 
rhisos, de race Haicaznienne, qui avaient subsisté 
jusqu'à Sénékérim et à Grigor. Leur pays fut partagé 


ome IV. " 








ou avait été partagé par ses ennemis, le roi d'Armé- 
nie Gagic I” et Phatloun, émir de Gantzac. Mon ma- 
nuscrit donne la méme date. Le méme auteur avait 
dit, p. 185, que la mére d'Abas, second roi de Cars, 
était soeur de Sénékérim et de Grigor, rois de Pha- 
rhisos, qu'elle s'était consacrée à Dieu dans le couvent 
de Thrin-Vank, oü sont des églises blanches, creusées 
dans le rocher. 

De son cóté Vardan, p. 134, 137, s'exprime ainsi: 
«En 523 en toutes lettres (1074 de J.-C.), Phatloun, 
émir de Gantzac, envoya Vasac Pahlavide, fils de 
Grigor- Magistros, avec toutes ses troupes, contre 
l'imprenable citadelle de Baghk et de Capan. Il y 
pénétra par ruse et tua le roi Sénékérim Haikian; car 
les rois de ce pays étaient Haikians, i. e. issus de 
Haic, et la royauté n'y avait jamais été détruite jus- 
qu'à ce que deux fréres sans enfants, Sembat et Grigor, 
adopterent le roi Sénékérim Haikian et le firent héri- 
tier de leur royauté. Mais celui-ci ayant été tué par 
l'ordre de Phatloun, le flambeau de la royauté s’étei- 
gnit, et les Persans furent les maitres.» Le méme his- 
torien, p. 167, dit encore: «Au méme temps, i.e. en 617 
arm.— 1168, les derniers châteaux de Capan: Grham, 
Géghi et Cakavaberd, tombérent aux mains des infi- 
deles, à cause de la multitude de nos péchés.» On a vu 
précédemment l'opinion de Matth. d'Edesse sur les 
derniers souverains de la Siounie: il reste à criti- 
quer le tout, au moyen du texte de Stéphanos. 

Disons avant tout, qu'un exemplaire de Vardan, 
dont a fait usage le P. Tchamitch, t. II, p. 1044, porte: 
«En 543 — 1094,» et que la méme date se lit dans le 
manuscrit du Musée Roumiantzof. Toutefois ce $ 
n'est pas là à sa place, venant aprés 521 — 1072 et 
avant 525 — 1076. En écriture arménienne la date 
contestée serait of 4 523, et zug 543, ce qui fait, 
dans l'écriture, une très légère différence, surtout en 
caractères cursifs, où le } 20 et le fe 40 sont très 
aisés à confondre. 

L'émir Phatloun, Cheddadian, ici mentionné, est 
celui qui, au dire de Vardan, loco cù., acheta Ani 
d’Alp-Arslan; v. Ruines d'Ani, p. 126, ma note sur 
ce sujet. 

Or il faut bien distinguer, dans les récits des histo- 
riens arméniens, plusieurs royaumes ou principautés 
ayant fait partie de la Siounie et des provinces envi- 


ronnantes : 
34 


Bulletin de l’Académie Impériale 


532 





1°. Dzanark, dans le Daghistan, au S. du Chirvan, 
et Pharhisos dans l'Artsakh. Sur ces Dzanariens, qui 
parlaient géorgien, je me contente de rappeler un pas- 
sage de Vardan, p. 134, cité par Tcham. II, 1045, et 
surtout Thomas Ardzrouni, p. 196 — 208. 

2°. Baghk, Capan, Haband, dans la Siounie orien- 


e; 

3°. Khatchen et Gardman, dans l’Artsakh et dans 
l'Outi, appartenant aux Aghovans; c'est à ces princi- 
pautés, jusqu'au milieu du X° s., qu'est consacré en 
grande partie l'ouvrage de Mosé Caghancat.; Kiracos, 
p. 111, donne également un précis de leur histoire. 

4*. Siounie, Sisacan, Géghakouni, formant deux 
apanages dans la Siounie proprement dite. Les prin- 
cipautés d'Aghovanie et de Siounie se fondirent en- 
semble, lorsque les princes Sisacans Sembat et Grigor, 
NN. 9) et 10) de la lignée principale, eurent adopté 
Sénékérim, frère de la femme du second d'entre eux. 
La ville de Capan, capitale de la principauté de Baghk, 
fut prise en effet, par Tchortman, général du sultan 
Barkiarokh, en 552 — 1003, et deux ans aprés, plu- 
sieurs places: entre autres Orotn et Bghen; en 575 
— 1126, la forteresse de Cakavaberd tomba aux mains 
de l'émir Haron, ainsi que le rocher de Baghacou- 
vank; Vardan, p. 168, dit: «Au méme temps (en 617 
— 1168).» Evidemment il y a erreur d'un cóté ou de 
l'autre. En 1151 Chlorotn, en 1157 Méghri et d'autres 
forteresses du méme pays furent encore prises par les 
Turks, et en dernier lieu Baghaberd, en 1170. Pour 
Sembat et Grigor, fils de Sénékérim, ils moururent 
l'un et l'autre en 615 — 1166: c'est à ce que raconte 
Stéphanos, t. II, p. 76 — 81, et c'est ainsi que s'é- 
teignirent les deux principautés d'Aghovanie et de 
Siounie, ne laissant que des princes de branches col- 
latérales, sans possessions ni influence. 

Le méme Stéphanos, dans une élégie que je n'ai 
jamais vue, mais qui est citée par Tchamitch, t. II, 
p. 1043, dit encore que la royauté de Baghk subsista 
120 ans aprés celle des Bagratides (1045 =+ 120 = 
1165); que les derniers rois furent Sénékérim et son 
fils Grigor, supprimé au temps d’Eldigouz, en 615 — 
1166: tout cela confirme les Ae précédentes et 
prouve qu'il y a erreur de chiffr 
chez Vardan. 

En conséquence il me paraît que le ch. 48 de la 
IIT Partie de l'Histoire d’Asolie aura été ajouté 





e 





aprés lui; car cet auteur ne pouvait avoir connais- 
sance du roi Sénékérim et de son fils Grigor, qui 
n'avaient pas encore vécu au moment oü il terminait 
son livre, en 1004. Si l'on m’accorde cette interpo- 
lation, consentira-t-on également à en voir une dans 
le passage qui termine le 17° ch. de la méme Partie, 
dont les indications s'étendent jusqu'à l'année 1002? 
Cependant cette conséquence est rigoureuse; car, à 
moins de supposer qu'Asolic, dont au reste la mort 
n'est pas connue, ait vécu fort avant dans le XT' s., 
et qu'il ait intercalé lui- méme les passages dont il 
s'agit, il en résulterait ce fait impossible et par consé- 
quent absurde, un historien racontant ce qui s'est 
passé aprés lui. 

Admettre, avec le P. Tchamitch, II, 1043, une 
extinction et une restauration subséquente du royaume 
de Baghk et de Siounie, n'est pas moins impossible, 
en présence de la continuité des témoignages qui cor- 
roborent l'Histoire de la Siounie, telle que la présente 
Stéphanos Orbélian. 

Nous n'avons pas non plus à nous préoccuper 
beaucoup de déterminer quel Phatloun était émir de 
Gantzac lors de la ruine du royaume de Baghk. Que 
ce soit donc en 1103 ou 1166 que l'on fasse des 
recherches, car 1003 et 1074 sont des dates évidem- 
ment erronées, le Tableau généalogique des Béni- 
Cheddad prouve qu’à l’une et à l'autre époque un per- 
sonnage de ce nom a pu profiter de l'extinction de 
la principauté dont il s'agit; v. Hist. de Gé. p. 342, 
et Bull. Hist.-Philolog. t. VI, p. 195. 

Il resterait encore à se rendre compte de ce fait, 
énoncé par Vardan, qu'un certain Vasac Pahlavide, 
fils de Grigor-Magistros, aurait prété son concours à 
Phatloun pour anéantir leroyaume de Baghk; or des 
deux Pahlavides du nom de Vasac, connus historique- 
ment, le premier était déjà mort en 1029, à une 
époque oü rien ne prouve que la famille des Béni- 
Cheddad ait fait des entreprises contre la Siounie et 
l'Aghovanie. Le second, qui fut duc d'Antioche, 
mourut en 1077 et aurait pu, chronologiquement par- 
lant, se voir forcé d'obéir, pour quelque expédition 
contre les Arméniens, à un Phazl ou méme à Phatloun 
I”, mais il n'existe pas de témoignage direct de ce 
fait, surtout si on le rapporte à l'année 1003; tout 
au plus en 1094, si l'on admet la correction du ma- 
nuscrit de Vardan consulté par Tchamitch, et en 


533 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


534 





tout cas il ne pouvait coopérer à la soumission de 
Baghk en 1105 ni en 1166. 

Voici, du reste, à ce sujet, un nouveau témoignage; 
Stéphanos, t. IT, p. 63, 4, donc antérieurement au 
passage allégué plus haut «sur la ruine de Capan et 
du royaume de Baghk,» ainsi que sur l'extinction de 
la famille de Siounie, s'exprime ainsi: «Aprés la mort 
de Mélik-Chah (en 1091), chacun s'arrogeait le pou- 
voir, en ce moment d'anarchie, et, suivant qu'il en 
avait la faculté, ravageait le pays et y faisait régner 
la servitude et la dévastation. Les maudits Ismaélites, 
poussés par la cupidité, regardaient comme quelque 
chose d'important pour eux les belles et fortes cita- 
delles du royaume de Baghk. En conséquence l'émir 
de Barda, du Rhan et de Gantzac, vint avec beaucoup 
de troupes attaquer Sénékérim. Prés de lui se trou- 
vait Grigor Apiratian, prince de Chirac. Informé de 
cela, Sénékérim mit en état de défense toutes les for- 
teresses du pays. Le maudit émir vint, et voyant que 
c'était une chose au - dessus du pouvoir de l'homme, 
chargea Grigor, prince d'Ani, qui était auprés de lui 
pour certaines affaires, d'aller trouver le roi Séné- 
kérim et lui dit: «Persuade-le par des serments de 
venir prés de moi, afin que nous fassions amitié en- 
semble. Je le renverrai avec de grands présents. Si 
tu nele décides pas, je te couperai à toi-méme la 
téte.» Grigor partit donc avec cette mauvaise com- 
mission et persuada si bien Sénékérim, par des ser- 
ments solennels, qu'il vint auprés de l'émir, et que 
la rencontre eut lieu. Voyant cela, la béte au venin 
funeste faussa son serment, et se jetant sur le roi, en 
rugissant, le fit périr, aprés quoi il s'en-alla chez lui. 
Les grands et les fils du mort le porterent au saint 
couvent de Vahanou-Vank et le déposèrent prés des 
autres rois. Son fils Grigor régna aprés lui, obscur 
et méprisé.» 

En complétant par ce texte celui que j'ai cité plus 
haut, on a les circonstances et à-peu-près la date de 
la mort de Sénékérim. Toutefois on ne posséde pas 
de renseignements pour reconnaître positivement le 
Grigor, fils d'Apirat, qui coopéra au désastre du 
prince Siounien, et de plus on voit qu'il ne s'agit pas 
clairement de Phatloun, mais pour sür d'un émir quel- 
conque de sa race, qui acheva la destruction du 
royaume de Siounie. La mort de Sénékérim, qui fut 
le commencement de la catastrophe, eut lieu aprés 











l'an 1091, et un prince Pahlavide servit d'instrument 
à ce crime. Ce sont d'autres inductions qui reculent 
les faits de plusieurs années. 

Précisément entre 540 arm. — 1091 et 544 arm. 
— 1095, Vardan, p. 145, mentionne un guerrier turk, 
inconnu d'ailleurs, fils d'El-Khazi, dont le frère fut tué 
sous les murs d'Ani par Grigor, fils de Vasac et petit- 
fils d'Apirat, martyrisé plus tard à Gaghzovan, aprés 
avoir sauvé de la mort dont il était menacé Manou- 
tché, émir d’Ani. Le frère du catholicos Barsegh et 
Manoutché accompagnèrent la dépouille mortelle de 
Grigor à Kétcharous. Le défunt, si c'est de lui que 
parle Stéphanos, se retrouve dans le Tableau généa- 
logique des Pahlavides, Ruines d'Ani, p. 54, et mou- 
rut en 1099; cf. Aristakés de Lastiverd, p. 47 «In- 
vasion des Turks, funeste à la maison de Sisac et à 
toute l'Arménie, en 497 arm. — 1048.» 

Malheureusement les indications se contredisent en 
ce qui concerne le Pahlavide qui se mit au service de 
Phatloun: Vardan le nomme Vasac, fils de Grigor- 
Magistros, et Stéphanos le qualifie Grigor, fils d'Api- 
rat; or un certain Apirat, le fondateur du couvent de 
Kétcharous, suivant Vardan, p. 131, et d’après les in- 
scriptions, Bull. Hist. -Philolog. t. X, p. 341, refusa 
de faire périr le roi Bagratide Sembat-Hohannés, à la 
priére de son frére Achot, vers l'an 1030, mais on 
ne lui connaît pas de fils du nom de Grigor, qui aurait 
pu s'entendre avec l'émir Cheddadian. 

Pour achever ce qui concerne l'histoire de la prin- 
cipauté de Siounie jusqu'au XIV" s., disons que, sui- 
vant Vardan, p. 184, en 663 arm. — 1214, les sei- 
gneurs d'Hatherk, dans le Khatchen, donnérent cette 
place à Ivané Mkhargrdzélidzé; car Vakhtanc, maître 
de la contrée, était mort avant le temps, ainsi que ses 
fils et un autre Vakhtanc Sacrhiants, beau-frère d'Ivané. 
Celui-ci était maitre du Khatchen-Intérieur et laissait 
seulement deux jeunes fils, Hasan Dchalaldolé et Za- 
karé Nasreddolé, qu'Ivané protégeait, ainsi que leur 
mère Khorichah, sa soeur; cette dernière alla mourir 
à Jérusalem, dans une vieillesse avancée. Ivané donc 
s'empara de Tcharek, de Chamkor et de tout le pays 
environnant, qu'il donna à un de ses parents, nommé 
Vahram, fils de Blou-Zakaré, et qui est connu dans 
l'histoire sous le nom de Wahram-Gagel; v. mon Ad- 
dition XIX, sur les divers princes du nom de Vakh- 
tanc et sur les conquétes des Mkhargrdzélidzé dans 

34* 


535 


Bulletin de l’Académie Impériale 


536 





cette partie de l'Arménie, qu'ils cédèrent plus tard 
aux Orbélians de la 3° époque, en échange de leurs 
domaines en Géorgie. 

Le dernier prince de Siounie sur lequel nos auteurs 
fournissent des renseignements est Sévada. fils du 
grand prince Grigor, + au siége de Miafarékin, en 
709 — 1260; Vardan, p. 199. 

Les Tableaux et notices dont se compose ce travail 
mentionnent donc une centaine de princes et prin- 
cesses de Siounie, ainsi que d'émirs et d'osticans ayant 
eu des rapports avec eux, et dont la série forme le 
fonds de l'histoir politique d'une contrée jusqu'à 
présent peu étudiée des savants européens: ces notices 
n'avaient point encore été recueillies, et les vicissitudes 
du royaume siounien n'avaient attiré que superficiel- 
lement l'attention des Arméniens les plus érudits. 


Histoire religieuse. 
Liste des évéques, archevéques et métropolites 
de Siounie. ”) 


L'historien de la Siounie a dressé une liste des 
évéques, archevéques et métropolites de cette contrée, 
dans le ch. 72 de son ouvrage"). Cette liste ne contient 


qu'un N* d'ordre, le nom du personnage et la durée de |. 


son pontificat. Le P. Indjidj, dans son Arménie ancienne, 
p. 250, donne une liste du méme genre, en y ajou- 
tant par-ci par-là quelques indications, dont je profite- 
rai en les citant; mais comme il n'avait pas de manu- 
serit complet de l'Histoire de Siounie, son travail 
offre une grande lacune. Enfin le P. Sargis Dchalal, 
dans le t. II, p. 286 de son Voyage dans la Grande- 
Arménie, donne aussi une pareille liste, où il a ajouté 
beaucoup du sien, et qui servira de fonds à mon travail. 
Seulement je joindrai à chaque article mes propres 
recherches, pour établir et fixer autant que possible 
la chronologie, et pour former, avec les Tableaux 
de l’histoire politique, le canevas Sea des notions 
d'ensemble sur la Siounie. 





15) Je dois dire en commana que, ER le cours de son ou- 
vrage, Stéphanos Orbélian ne qualifie, pour la plupart du temps, les 
premiers pontifes siouniens que du titre d'évéques: ceux d' ish. 
véque et de métropolite, qui leur appartiennent depuis la plus haute 
antiquité, ne leur sont donnés officiellement que dans les actes au- 
thentiques. Pour moi, sauf ce dernier cas, je les qualifierai "o 
de métropolites. 

16) 71 de l'éd. de Moscou. 





1) Ter Grigor ou Grigoris, disciple de S.-Grégoire- 
l’Illuminateur, reçut le titre d'archevéque de Siounie 
dans une extréme vieillesse, du grand Nersés Arsa- 
cide. — 41 ans. 

— Nersés-le-Grand, arrière petit-fils de S. Gré- 
goire-l'Illuminateur, siégea 364 — 384 de J.-C. 
Stéph., t. I, p. 65, 68, dit que l’évêque Grigor l'ayant 
accompagné dans son voyage à Césarée, en 364, 
avec Andoc, prince de Siounie, fut pour cela élevé 
au rang de métropolite, avec l'évéque de Géorgie; 
or le métropolite est immédiatement au-dessous de 
larchevéque, dans la hiérarchie cléricale. Il fut 
aussi regardé.comme protofrontes ou premier 
suffragant du catholicos d'Arménie; il T peu après 
son retour de Césarée. B. 


2) Ter Machtots, consacré par Nerses-le- Grand (à 
la priére du prince Andoc; Stéph. I, 67). Aprés lui 
la Siounie resta 25 ans sans pasteur spirituel, à cause 
des incursions du roi de Perse Chapouh. — Quelques 
années. : 

— On sait que le régne et la vie du roi Sassanide 

Chapouh II se terminérent en 378 ou 380. B. 


3) Ter Tirot, établi par le prince Babic (N. 2 de 
la 1" époque). 

— Ce Tirot n'était pas évéque. Stéphanos, I, 
84, dit seulement qu'il fut établi desservant de 
l'église de Chaghat, dans le canton de Dzghouc, 
alors église principale de la Siounie. B. 


4) Ter Hovacim I. 

— Il fut aussi établi par le prince Babic; Steph. 
I, 88; ilest mentionné là comme évêque de Chaghat 
et ee de Siounie; cependant St&phanos ne 
Va pas inscrit, non plus que son prédécesseur, dans 
la liste générale. B. 


5) Ter Anania I, 42 ans. Disciple de S. Mesrob, 
il fut consacré par S. Sahac-le-Parthe et établit une 
école au pays de Siounie, dont il confia la direction à 
son condisciple Béniamin. Puis, par l'ordre de son 
maitre, il passa à Barda, au temps du roi d'Aghovanie 
Esvaghen et, avec l'assistance de S. Mesrob, régla 
l'écriture aghovane. Il reçut du roi, comme marque 
de son affection, un ruban brodé d'or, pour mettre au 
haut de la croix pastorale, assista au concile de Cha- 
hapivan, tenu sous Hovhan Mandacouni et sous le 


537 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 338 





catholicos Hovseph, afin de répondre au roi de Perse | fait mention nulle autre part des lettres aghovanes, 
Hazkert ou Iezdédjerd II. et l'on ne connait aucun manuscrit oü elles aient 


— L'édition de Paris, I, 97, donne 22 ans de 
pontificat à Ter Anania, mais toutes les autres 
listes imprimées et mon manuscrit donnent 42. Ce 
métropolite est mentionné chez Corioun, Vie de 
S.-Mesrob, p. 14, comme ayant été établi en Siou- 
nie par ce saint homme; chez Lazar de Parbe, 
p. 23, eomme ayant assisté au concile d'Artachat, 
en 450; Eghiché, p. 23 le mentionne au 12° rang 
des évéques de cette assemblée; mais Lazar, p. 
75, le nomme avant tous les autres, ce qui était, 
au reste, une des- prérogatives des métropolites 
de la Siounie. Stéph. Il, 201, dit: «Le savant 
métropolite Anania participa au concile de Chaha- 
pivan,» en 447 de J.-C. 

Depuis la révolte du prince Andoc contre Cha- 
pouh II, dit Stéph., I, 96, l'église de Siounie avait 
été sans pasteur. Par-là l'historien semble faire 
comprendre que Tirot et méme Hovacim I n'avaient 
pas étendu leur influence sur tout le pays: aussi 
leurs noms ne sont-ils portés dans aucune liste, 
excepté celle du P. Sargis. 

Esvaghen, roi d’Aghovanie, était fils d'une soeur 
duroi Sassanide Chapouh III, que Stéphanos, I, 97, 
qualifie Artachrian, i. e. fils, disons plutót descen- 
dant d’Artachir, car son père était Chapouhll. Voici, 
du reste, les détails intéressants qu'il fournit, au 
ch. XIH sur les Sassanides: «Chapouh (Sapor IT) 
T après un règne de 72 ans; son fils et successeur 
Artachir OI" du nom), 3 ans; Krman ou Vrham 
(Vahraran IV), 11 ans; Hazkert (lezdedjerd 1”), 
11 ans; Chapouh (Sapor III), successeur d'Artachir 
II, est omis dans cette énumération, méme dans 
mon manuscrit. 

Quant à l'alphabet, ou ce que l'on croit être 
l'alphabet des Aghovans, imaginé par Mesrob, de 
concert avec Anania, M. Eugene Boré a cru le re- 
trouver et l'à publié dans ses Corresp. et Mémoires, 
t. II, p. 50. L'Académie possède une copie parfaite- 
ment identique dece soi-disant alphabet aghovan, oü 
ilest impossible de ne pas reconnaitre des lettres 
arméniennes ordinaires, mais d'un style de fantaisie. 
La série en est formée de 38 signes, dont quelques- 


uns paraissent étre des ligatures, analogues aux 38 | 


qui composent l'alphabet arménien. Du reste il n'est 


* 





été employées. 

Chahapivan etait une résidence royale, dans le 
canton de Dzaghcotn, province d'Airarat, à PO. 
des sources de l'Euphrate, il s’y tint en effet un 
concileen 447; Tcham. II, 16, 25. Comme les dis- 
cussions des Arméniens avec Iezdédjerd II et la 
polémique de leurs évéques avec les mages, au 
sujet de la religion, durérent au moins jusqu'en 
450, il faut que l'épiscopat d'Anania se soit pro- 
longé jusqu'à cette époque. B. 

6) Noun, 8 ans. 
7) Ter Gaghat, homme vertueux et bon, 18 ans. 
8) Ter Mouché, 36 ans. 

— Avant Mouché, le P. Tchamitch, II, 232, 
238, et surtout I, 780, place un Stéphanos, dont 
celui-ci aurait été le successeur. Pour cela il s'ap- 
puie sur des passages des Aismavourks ou méno- 
loges, que je discuterai plus bas, au N. 24. B. 


9) Ter Eritsac, du couvent d'Eritsou-Vank, dans le 
canton de Kachounik, aujourd'hui Bargouchat, au 
pays de Baghk: homme saint et vertueux, contempo- 
rain du roi Sassanide Cavat ou Kobad (492 — 532). 

— La légende porte qu'Eritsac fut un jour trans- 
porté de Jérusalem à son couvent, en Siounie, par 
une sorcière, au moyen d'un vase plein d'eau 

qu'elle lui fit regarder; Stéph. I, 120. B. 


10) Ter Macar. 28 ans. 

11) Ter Pétros, le Grammairien; va à Constantinople, 
avec les autres disciples de S. Mesrob: Mambré, 
Eznac, Corioun, David; à son retour, il écrit des dis- 
cours et commentaires savants, répond à des questions 
difficiles du roi d'Aghovanie Vatchagan; est élu évéque, 
assiste au concile tenu à Dovin contre les adhérents 
de Nestor. Siége 10 ans. 

— Pétros est mentionné plusieurs fois par Sté- 
phanos, comme disciple de Mosé Kerthoghahair ou 
le père-grammairien, i. e. de Moïse de Khoren, qui 
mourut environ l'an 493 (t. I, p. 78, 79, 87), et 
uide auteur d'un Panégyrique du prince Babic, 

N. 2) du Tableau de la I° époque des princes de 

Siounie. Ce Panégyrique n'est pas parvenu jusqu'à 

nous. Il fut envoyé à Constantinople pour étudier 

les lettres grecques, en 434, et revint en 441, as- 


Bulletin de l'Académie Imperiale 540 





sista au concile de Chalcédoine en 451 et discuta 
vivement les doctrines qui y furent proclamées; 
ib. 132. Sacré par le catholicos Nersés d'Achtarac, 
comme neuvième évêque de Siounie, ce qui fait voir 
que Tirot et Hovacim ne sont pas comptés par 
Stéphanos, il arriva à cette haute dignité sous le 
marzpanat de Vahan Mamiconian; ib. 131. 

Pétros assista, suivant Stéphanos (I, 132), au 
premier ou plutót au 2* concile de Dovin, tenu en 
527 contre les partisans de Nestor, qui s'étaient 
réunis au couvent de Grigor Manadjihr Rhamic; 
puis au concile de l'an 551, pour l'organisation du 
calendrier arménien (Stéph. II, 201), assertion qui 
est répétée par Vardan, p. 81. 

Or ces données sont inconciliables entre elles et 
en opposition avec d'autres, non moins affirmatives 
et plus sûres. En effet le catholicos Nersès d’Ach- 
tarac siégea en 524 — 533, et Vahan Mamiconian 
fut au pouvoir en 485 — 511. Vardan, p. 77, 
dit que nul Arménien ne fut invité à participer au 
concile de Chalcédoine, à cause de la guerre que 
le pays soutenait contre lezdedjerd II, et Tcha- 
mitch, t. IL, p. 662,se range au méme avis; Vardan 
ajoute seulement, qu'aprés le concile plusieurs doc- 
teurs arméniens se rendirent en Gréce et y dispu- 
terent victorieusement contre les doctrines procla- 
mées à Chalcédoine. 

De plus, pour étre envoyé en Gréce en 434, 
. Pétros devait bien avoir alors au moins une dixaine 
d'années, donc 26 ans en 451, 102 ans en 527, 126 
. ans en 551. Et encore, bien qu'il n'ait siégé que 

10 ans, comme il est censé avoir vu la division du 
 catholicat arménien sous l'empereur Maurice, en 
591 ou méme en 600, ce serait 170 ans de vie 
attribués à ce personnage. Il suffit d'un pareil 
énoncé pour démontrer qu'il y a là une erreur ou 
un malentendu, non le seul, du reste, dont soit 
entachée la liste de Stéphanos. L’assistance de 
Pétros au concile de l'an 551 contredit d'ailleurs 
l'assertion de Stéphanos, I, 139, qu'à cette réu- 
nion se trouvaient le prince Mihr-Artachir et le 
métropolite Vrthanès, N° 13, plus bas. Cf. liste des 
princes, pour la 1™ époque, N° 15. 
‚On sait que Ter Pétros, quel qu'il soit, a 
avant l’an 600, puisqu’il est mentionné comme 
mort dans une lettre du catholicos Jean III, élu 





en cette année, à Ter Vrthanés, métropolite de 
Siounie, infrà, N° 13, et à Mihr-Artachir, seigneur 
de Siounie; Stéph. I, 135. Mosé Caghanc., p. 217, 
219, dit aussi que ce fut par le conseil du vertueux 
Pétros que les Siouniens durent se soumettre au 
catholicos d'Aghovanie, jusqu'à la réunion de 
l'Arménie sous,un seul pasteur, et que plus tard 
Vrthanés fut sacré évéque parle catholicos aghovan 
Zakaria. 

Je suppose, sans avoir toutefois de preuves 
positives, que l'historien de la Siounie aura mis 
sur le compte du métropolite Pétros, vivant au V* s. 
ce qui doit se répartir sur plusieurs personnages 
homonymes; car, notamment, un certain vartabied 
Pétros, vivant à la fin du VI^ s., est mentionné 
par Vardan, p. 84, comme ayant servi d'inter- 
médiaire entre le catholicos Abraham et Curion, 
lors de la sécession de celui-ci et de ses Géorgiens, 
an point de vue des dogmes et de la hiérarchie. B. 


12) Ter Gigan, 3 ans. 

13) Ter Vrthanés ou Vrdanés, 23 ans. Il fut sacré 
en Aghovanie, parce qu'il y avait scission entre les 
catholicos arméniens. 

— ]l eut pour consécrateur Ter Zakaria, catho- 
licos d'Aghovanie; Stéph. I, 133. Or iLy a eu deux 
catholicos aghovans du nom de Zakaria: l'un, anté- 
rieur à la venue de S. Mesrob et à Ter Abas, sié- 
geant lors de l'établissement de l'ére arménienne; 
Add. et éclairciss. p. 482; l'autre, vers le milieu 
du VII s., et qui est positivement désigné comme 
ayant consacré Ter Vrthanès, ib. p. 483; cf. Mose 
Caghanc. p. 217. Ces dates sont inconciliables avec 
les indications de Stéphanos. 

A cette époque, i. e. vers la fin du VI* s., les 
Grecs et les Perses avaient établi chacun un catho- 
licos d'Arménie, ce qui fait que le P. Chahkhathou- 
nof, dans sa bonne liste des catholicos arméniens, 
ne compte pas Hovhanès III, de Bagaran, siégeant 
dans l'Arménie grecque. D'ailleurs Ter Pétros, quel 
qu'il soit, avait fortement recommandé aux siens 
de se tenir à l'écart de ces dissensions; Stéph. I, 
133. La scission dura jusqu'au moment ou le ca- 
tholicos Abraham fut seul reconnu, en 616. Le P. 
Tchamitch, IL, 306, place l'installation du catholi- 
cos Hohannés en-600; Asolic, p. 87, ne donne pas 


541 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


542 





de date, mais il dit que ce personnage fut nommé 
par l'empereur Maurice; d'autre part, Jean cath. 
p. 42, place également le fait sous Maurice et men- 
tionne Hohan de Bagaran. Enfin Mosé Caghanc., p. 
212, dit que «Hovhan, de Siounie, fut installé au 
temps de Mosés II, cath. d'Arménie.» 

Cf. Indjidj, Antiq. de l'Arm. t. III, p. 279, 
281, qui fait ressortir les contradictions entre les 
témoignages cités ici. 

Suivant Stéphanos, I, 139, Ter Vrthanés assista 
au 3* concile de Dovin, en 551, pour la réforme du 
calendrier , avec le prince Mihr- Artachir. Vardan 
ne parle pas d'eux, mais d'un Ter Pétros. B. 


14) Ter Grigor II, 15 ans. Sacré en Aghovanie. 
15) Ter Kristaphor, 10 ans. Sacré en Aghovanie. 
Lorsque finit la scission entre les catholicos d'Armé- 
nie, et qu'Abraham eut été élu unique catholicos, Kris- 
taphor se réunit à lui. 

— Stéphanos, I, 143. Par ce qui précéde on a 
vu que Ter Pétros dut mourir avant l'an 600 et 
méme avant 594. Or le catholicos Hovhan III, 
établi en 600 par les Grecs, adressa une lettre au 
métropolite Ter Vrthanés, qui mourut avant méme 
l'élection d'Abraham en 594; car Ter Kristaphor 
se réunit aussitót à lui et prit part au IV* concile 
de Dovin, en l'an 596, rassemblé à l'occasion de 
la sécession de Curion d'avec les Arméniens. Ces 
synchronismes sont d'autant plus difficiles à conci- 
lier, que Ter Kristaphor assista à l'élection d'A- 
braham; Arm. anc. p. 250. Voici encore ce que 
dit Stéphanos, I, 143: «Sous le principat de Sem- 
bat, sous le vicariat de Vrthanés, sous le seigneur 
Sahac, prince de Siounie, par l'ordre de Sembat et 
du consentement des autres princes d'Arménie, les 
évéques de ce pays se réunirent à Dovin. Ayant 
fait venir ceux qui étaient dans la portion grecque 
de l'Arménie, et qui faisaient de l'opposition, dont 
les chefs étaient Manasé, évéque de Basen, et 
Kristaphor, de Siounie ...;» cela prouve que Kris- 
taphor était déjà métropolite en 594, et à plus 
forte raison en 596. | 

Toute cette partie de l'histoire d'Arménie offre 
les plus grandes difficultés. Hovhannés III, soi- 
disant institué catholicos de l'Arménie grecque 
en l'an 600, doit étre antérieur de beaucoup au 





partage de l'Arménie entre Maurice et Khosro- 
Parvis, puisqu'il écrivit comme tel une lettre à 
Ter Vrdanés, métropolite de Siounie, Stéph., I, 
131; celui-ci, d'autre part, a dà mourir bien avant 
594, ayant eu pour successenrs Ter;Grigor II, pen- 
dant 15 ans, et Ter Kristaphor qui, aprés avoir 
participé à l’élection d'Abraham, en cette méme 
année, lui fit dès-lors sa soumission; Stéph. I, 140. 

Il est donc évident que, si la division matérielle 
de l'Arménie entre les Perses et les Grecs a com- 
mencé seulement tout à la fin du VI* s., si Jean III 
a été élu seulement en 600 — car les années d'é- 
piscopat de Vrdanés et de Grigor IT, avec quelques- 
unes des dix de Kristaphor, nous donnent au moins 
40 ans avant l'an 594, année, dit-on de l'élection 
d'Abraham — du moins il y avait scission reli- 
gieuse, sinon hiérarchique, entre les deux portions 
de l'Arménie, bien avant cette époque. Ce «dit- 
on,» répond à un autre doute que fait naitre Oukh- 
thanés, placant l'élection d'Abraham en la 17° an- 
née de Khosro- Parvis, donc au plus tôt en 607; 
Add. et écl. p. 114. Les PP. Tchamitch et Chah- 
khathounof n'admettent pas cet élément de calcul, 
je n'ai pas besoin de le dire, mais je ne crois pas 
qu'on doive n'en pas tenir compte, vu l'époque du 
témoin, qui vivait au X° s. 

Jean cath., antérieur de 200 ans, aurait pu dire 
quelque chose de plus exact; mais il raconte en 
deux mots l'élection d'Abraham, sans aucun détail, 
p. 41. Vardan l'a copié et n'est pas plus explicite, 
p. 84. Mosé Caghanc., antérieur également à Oukh- 
thanés, ne dit rien à ce sujet, mais il parle d’Abra- 
ham catholicos, p. 216, et rapporte, p. 221, une 
lettre de ce personnage, signée, entre autres, de 
David, évéque de Siounie, à Mkhithar, évéque 
d'Amarhas. Asolic, p. 86, 7, n'est pas moins con- 
cis à l'égard d'Abraham, et parle de Jean III 
comme ses prédécesseurs. L'essentiel est que Sté- 
phanos, I, 140, 143, en commençant le récit de 
l'élection d' Abraham, d'aprés le témoignage d'Oukh- 
thanés de Sébaste, comme il le qualifie, et de Solo- 
mon, supérieur du couvent de Makénik, affirme la 
soumission de Kristaphor au nouveau catholicos 
d'Arménie. Il dit méme qu'avant l'élection Krista- 
phor s'était engagé par écrit à cet égard envers 
Sembat, marzpan d'Hyrcanie. Stéphanos dit en- 


343 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


544 





core formellement que l'élection fut faite au temps 
de Khosro, roi de Perse, de Sembat Bagratide, du 
vicaire Vrthanès d'Arménie (le siége étant vacant), 
du seigneur Sahac, prince de Siounie, le N. 18) de 

_ Ja liste de la 1* époque; Manasé, évêque de Basen, 
et Kristaphor de Siounie, avaient été jusque-là à 

` la tête des opposants, vivant dans l'Arménie 
grecque. B. 


16) Ter David I, 27 ans. Il assista au concile du 
catholicos Abraham, où fut renouvelée l'institution 
des neuf ordres ecclésiastiques. On conféra le patriar- 
cat au catholicos d'Arménie, l’archiépiscopat aux 
Aghovans, le métropolitat aux Géorgiens, qui, fâchés 
de se voir au-dessous des Aghovans, se détachèrent 
des Arméniens et passèrent aux Grecs. 

— Ter David fut sacré par le catholicos Abra- 
ham et assista au concile dont il est question ici, 
comme président et supérieur aux autres évéques; 
Stéph. I, 145, 148, 9. Il fut aussi reconnu métro- 
polite et protofrontés ou premier suffragant du ca- 
tholicos. On se rappelle que le roi Aghovan Es- 
vaghen avait pour la premiere fois reconnu au chef 
du clergé de la Siounie le droit à ces distinctions; 
v. sup. N. 5. 

Il n’est pas facile d'expliquer comment David 


put, à son tour, assister au concile de Dovin, tenu |. 


en 596, et auquel avaient, dit-on, participé Ter 
Vrthanés et Ter Kristaphor. Cela ne peut se com- 
. prendre que par l'existence simultanée de plusieurs 
évéques en Siounie, dont, au reste, on verra des 
exemples aux XI et XIII” s. Ter David est men- 
 tionné, comme 3° signataire de la lettre adressée 
à Mkhithar, évéque d'Amarhas, par le catholicos 
Abraham, et qui est, malheureusement, sans date ; 
Mosé Caghanc., p. 210. B. 


17) Ter Mathousagha, grammairien et philosophe; 
18 ans. Il est établi inspecteur supréme des ordres 
du clergé; invité par le catholicos Ezr à venir au 
concile de Carin, et n'ayant pu s'y rendre, il envoya 
en sa place son disciple Théodoros, fils de la soeur 
du catholicos Comitas. Quand Ezr revint du concile, 
Mathousagha se rendit prés de lui et, par son ordre, 
écrivit une lettre à l'empereur Héraclius. ` 
— Ce métropolite est mentionné chez Mosé 
Caghanc., p. 22, au temps de Grigor, prince de 





Siounie, N. 19) de la 1" époque, et sous Iezdé- 
djerd III. 

Le concile de Carin eut lieu en 629, pour en- 
gager les Arméniens à se rallier au concile de 
Chalcédoine. Ezr se montra assez accommodant, 
mais son clergé, fortement stimulé par Mathousagha 
et par Jean Mairagométsi, polémiste très exalté, 
refusa de le suivre dans son adhésion. Ce fut aprés 
avoir écrit la lettre dogmatique dont il est parlé 
ici, qu'il consentit à recevoir la consécration épis- 
copale; Stéph. I, 161. Le P. Sargis Dchalal a 


transerit en entier cette lettre, occupant plus de 


six pages, t..II, p. 287 — 294 du Voyage dans 
la Grande-Arménie; mais je ne crois pas devoir la 
reproduire. Elle est tirée d'un recueil inconnu, in- 
titulé Tananamat, et se trouve en entier chez Sté- 
phanos, I, 162. On remarque que, dans l'intitulé, 
Mathousagha se nomme le 3° aprés le catholicos 
Ezra et l'évéque Mardpétacan, ou de Nakhdchévan 
(Arm. anc. p. 220, 221), qui avait en apparence ` 
le second rang, dans le clergé arménien, mais qui 
dans le fait n'y exercait aucune autorité. B. 

18) Ter Abraham, 30 ans. 

— Aprés Mathousagha le siége de Siounie eut 
une vacance de 8 années, à cause des incursions 
des musulmans, des Grecs et des Huns; Stéph. I, 
173; II, 246. C'était l'époque des premières ex- 
péditions des sectateurs de Mahomet dans la Perse, 
qui amenèrent la destruction des Sassanides; cf. 
Hist. de la Gé. p. 245. B. 


19) Ter Hovseph I, 19 ans. 
20) Ter Hovhan I, 22 ans. 
21) Ter Movses I, 7 ans. 

— Il fùt le maître de Stéphanos I”, N: 24, plus 
bas; Arm. anc. p. 240, 251; Stéph. I, 176. Sui- 
vant Kiracos, p. 17, 40, 41, c'est de Moise de 
Khoren que Stéphanos prit les leçons : opinion 
tellement hazardée, qu'elle ne souffre pas un in- 
stant d'examen; j'en reparlerai tout-à-l'heure plus 
en détail. V. sur ce Movsés, Tchamitch, II, 267. 
C'était un habile grammairien, auquel certains au- 
teurs attribuent, comme à Moise de Khoren, le 
titre de Kerthoghahair, ou pere-grammairien; on 
a méme voulu lui faire honneur du traité de rhéto- 
rique intitulé pp «pun, qui est bien réelle- 


545 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


546 





ment l’ouvrage de son homonyme et a été imprimé 
dans les oeuvres complètes de celui-ci. B. 


22) Ter Anania II, 5 ans. 
23) Ter Hovhan H. 9 ans. 

— Il était mort lorsque Ter Stéphanos, qui fut 
son successeur, revint de ses voyages en occident, 
en 729. B. 


24) Ter Stéphanos I”, un an; selon certains auteurs, 
8 ans; Arm. anc. p. 251. Il était de la ville de Do- 
vin et fut élevé dans la maison du catholicos. Etant 
allé au couvent de Makénik, qui jouit d'une si belle 
renommée, ils s'instruisit auprès de Mathousagha "), 
dans la pépinière des vartabieds, se forma dans les 
sciences latines et grecques, à Constantinople, et re- 
vint en Arménie avec de bonnes connaissances. ll 
rédigea de bons et lumineux commentaires sur les 
saints livres, mit en ordre, avec une admirable intel- 
ligence, des hymnes sur les huittons, pour les princi- 
pales fétes, et un discours en guise d'explication, pour 
le mystère de la consécration des églises. Devenu 
évéque de Siounie, il périt victime d'une femme im- 
pudique, nommée Hératouc, comme autre fois Jean- 
Daptiste par le fait d'Hérodiade. 

— Vu la haute importance de ce métropolite et 
de la chronologie de ses actes, je vais examiner 
les détails de sa biographie. Aussitót aprés la mort 
de S. Mesrob, en 441, le P. Tchamitch, II, 535 sqq. 
donne une liste fort intéressante de 27 disciples 
de ce saint homme, accompagnée de curieuses no- 
tices sur chacun d'eux. A la page 539, il parle 
notamment d'un Stéphanos qui fut, dit-il, évéque 
de Siounie aprés Anania, son condisciple, et le pre- 
mier de ce nom. Ce Stéphanos écrivit huit hymnes 
sur la résurrection du Sauveur, dont la musique fut 
plus tard rectifiée par Nersès Chnorhali. Mais à 
la p. 780 il revient à Stéphanos et cite un passage 
des Aismavourks ou ménologes arméniens, 17 sep- 
tembre, oü un certain Stéphanos Asoghnic est 
nommé parmi les principaux disciples des S8. Sahac 
et Mam. Un s ipae; du 29 novembre, 
nomme é Asoghnic, l’historien,» 
parmi les disciples envoyés à Athönes, et qui re- 
vinrent en Arménie aprés la mort de itur maître. 








17) I. e. dans le lieu de sa sépulture, comme il sera dit plus bas. 
Tome IV. 





Il cite également un texte de Kiracos, p. 17, oü 
«le grand Stéphanos, évêque de Siounie,» est nom- 
mé avec 16 autres disciples ^) des deux saints in- 
terprétes, et comme auteur de plusieurs commen- 
taires sur les livres saints, ainsi que de belles 
hymnes et d'une réponse à une épitre de Germa- 
nos, patriarche de Constantinople. 

Il est bien vrai que Kiracos, en parlant de Sté- 
phanos, dit: k kun Ikon «et aprés eux 
Stéphanos;» mais n'oublions pas que S. Mesrob 
mourut en 441, et que ce aprés eux laisse une 
grande marge, presque 300 ans, jusqu'à la vraie 
date de la mort de notre Stéphanos. Un autre 
passage de Kiracos, p. 40, 41, omis par Tcha- 
mitch, mentionne en 222 arm. — 773, Stéphanos, 
prétre dela cour, qui arriva à la perfection des 
connaissances humaines, grammairien consommé, 
homme plein de vertus; puis, le Grand Stéphanos, 
disciple de Movsé, mentionné plus haut, dit-il, tra- 
ducteur et commentateur, auteur d’hymnes ... 
«Thomas de Medzob (auteur du XV* s.), continue 
Tchamitch, range aussi Asolic parmi les interprètes, 
disciples de -S. Mesrob. Ghazar Djahoukétsi ^) 
ajoute que Stéphanos prit les lecons de Mosé Ker- 
thoghahair, i. e. de Moise de Khoren, et lui attri- 
bue les hymnes composées par celui-ci. 

À ce propos l'historien de l'Arménie ajoute avec 
raison qu'il y a bien des Stéphanos de Siounie: 
1°. celui qui fut prédécesseur de Mouché, notre 
N. 8), et de Ter Pétros, notre N. 11); 2*. celui con- 
temporain de Jean catholicos le Philosophe, V° du 
nom, qui fut consacré par David d'Aramonk, comme 
le dit Kiracos: c'est notre N. 24), dont il s'agit ici. 
«ll était disciple de Ter Movsés Kerthogh, de Siou- 
nie, et non de Movsés Khorénatsi, l'historien.» 
Pour n'aller pas plus loin, remarquons que du moins 
Tehamitch ne fait point de Stéphanos vivant aux 
VIF et VIII s. un disciple de S. Mesrob, et qu'il 





18) Vardan, p.71, ne mentionne pas Stéphanos, VE disciples 
dont il parle là. Cf. la note 191 de l'éditeur, dans la tr. 
19) Cet auteur, que le P. Tchamitch cite pides fois dans 
son Histoire, est le catholicos qui siégea en 1737 et en 1749. Il a 
écrit un livre de controverse religieuse, émaillé de renseignements 
plutôt légendaires m son livre a été imprimé à la 
fin du dernier siecle 
du P. Somal n'en RE pas mention. Je tiens ces renseignements de 
l'obligeance. ker M. V. eie car je livre ne m'est jamais tombé 
entre les mai 





Uau U 


35 


547 


Bulletin de l’Académie Impériale 


548 





sait discerner le second de ces Stéphanos, comme 
auteur de la réponse au patriarche Germanos. Bien 
qu'il se permette d'ajouter à la liste des évéques 
de Siounie, sur la foi des Aismavourks et de Kira- 
cos, un personnage inconnu de l'historien de la 
Siounie, il reconnaît cependant très bien que l'on 
a à tort donné le titre d'Asolic à un soi-disant 
Stéphanos disciple de S. Mesrob; car le vartabied 
historien Stéphanos Asolic, de Taron, vivant aux 
X° et XI° s., n'a rien de commun avec les évêques 
de Siounie. 

De tous les historiens arméniens anciens, celui 
qui s'est exprimé avec le plus d'exactitude sur Sté- 
phanos, c’est Mosé Caghancatovatsi, qui lui a con- 
sacré tout le chapitre XVII de la II^ partie de 
son Histoire des Aghovans. «Dans ce temps-là, 
dit-il, vivait Stéphanos de Siounie, encore jeune;» 
or il vient de raconter des faits de l'année 180 
arm. — 731. Mais dans l'Ed. de Moscou, ce cha- 
pitre est le XVI° et vient aprés la mort de Con- 
stant II, arrivée en 668; or à cette époque Stépha- 
nos n'était pas né; le mot «dans ce temps-là» n'a 
donc pas de valeur précise. Du reste, pas de dates, 
mais Stéphanos Orbélian a tiré de ses prédéces- 

seurs une partie des renseignements que l'on va 
lire. : 

Ayant élagué les notions fausses ou incompletes 
sur Stéphanos, 1” du nom, évéque de Siounie, réu- 
nissons maintenant, d'apres l'historien Stéphanos, 
les traits principaux de sa biographie. 

Notre Stéphanos était fils du prétre principal de 
Dovin, alors résidence du catholicos arménien, et 
acheva son éducation au couvent de Makénik, «aux 
pieds de Mathousagha,» comme le dit le P. Sargis 
Dehalal, ce qui est bien intelligible; car entre Ma- 
thousagha et Stéphanos il y a un intervalle de 92 
ans. Quant au couvent de Makénik, ou Makénots- 
Vank, le premier entre tous dans le Géghakouni, v. 
Arm. anc. p. 270. En 150 arm. — 701, notre Sté- 
phanos composa de belles hymnes pour les fétes du 
Seigneur et des martyrs. Il passa ensuite au sémi- 
naire de Siounie et prit des lecons de Ter Movsés, 
qui le chargea en mourant de la gestion de l'évé- 
ché, mais il fit élire Ter Anania et continua à s'oc- 
cuper de la lecture des saints livres. Ayant en un 
jour du dessous dans une discussion avec Sembat 


! 





Bagratide, chevalier d'Arménie, il alla à C. P., pour 
s’instruire dans les littératures étrangéres, mais il 
fut dénoncé par Sembat, à l'empereur Léon-l'Isau- 
rien, comme un hérétique. Ayant désarmé l'empe- 
reur par ses réponses, à l'instigation de David Hy- 
patos et du cellérier impérial, il traduisit le beau 
livre de Denys (l'Aréopagite) et un ouvrage de 
S. Grégoire de Nysse, ce qui le fit connaitre du 
patriarche Germanos et de l'empereur, qui lui con- 
seilla d'aller à Rome, chercher certains livres de con- 
troverse religieuse. Là il trouva les écrits de S. Cy- 
rille, de S. Athanase d' Alexandrie et de S. Epiphane, 
et avec ce trésor il revint en Arménie, oà David 
d'Aramonk était alors catholicos. Il lui remit une 
lettre de Germanos, à laquelle on le chargea de ré- 
pondre. Comme Ter Hovhan, métropolite de Siounie, 
était mort, le catholicos David lui donna pour suc- 
cesseur notre Stéphanos, à la demande des princes 
Babgen et Kourd, le reconnut chef des évêques, et 
l'évéché de Siounie supérieur à tous les autres, ex- 
cepté l'arehevéché d'Aghovanie. Le métropolite 
Stéphanos a écrit beaucoup de livres d’exégèse, de 
sermons et d'hymnes, dont la musique fut compo- 
sée par sa soeur Sahacdoukht. Cette soeur étant 
morte, il se mit à visiter son diocése, et fut tué au 
village de Mozan, dans le Vaio-Tzor, par une femme 
de vie irrégulière, qui ne revint à de meilleures 
moeurs qu'àprés son trépas. Il avait siégé un an 
ou, selon d'autres, huit; car sa mort arriva le 15 du 
mois de hrotits, répondant au 21 juillet de l'an ` 
184 — 735, jour où se célèbre la mémoire de S°. 
Marguerite et de Siméon-le-Simple. Son corps fut 
porté d'abord dans un couvent du mont Sion, puis 
au village d’Arcazan, et enfin au couvent de Tha- 
nahatk, oü fut construite, pour le recouvrir, une 
petite chapelle, en 728 arm. — 1279 (mon manu- 
scrit porte en 729); Stéph. I, 174 — 187. 

Une narration aussi détaillée que celle -là porte 
avec elle son contröle et ses preuves. Pour avoir 
écrit de si belles hymnes en 701, notre Stéphanos 


devait bien avoir alors une vingtaine*d'années et 


étre né vers l'an 680; en outre, si on lui Po HERE 
déjà l'épiscopat avant son départ pour C. P., 

avait sans doute atteint l’âge mür; car aucune rai- 
son ne portait à faire pour lui ce qui fut fait plus 
tard pour deux catholicos Pahlavides, élevés dans 


549 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 550 





25) Ter Hovseph Il, 17 ans — + 752, c'est moi qui 
ajoute ce chiffre, en prenant pour base la mort con- 
nue de Stéphanos 1". B. 


la premiére jeunesse à cette haute dignité. En outre 
Léon-l'Isaurien régna de 717 à 741, et Germanos 
fut patriarche de 715 à 730; sin: le catholicos 


David, consécrateur de Bhépdnaios, siégea lui-méme 
729—741; il parait donc que Stéphanos fut long- 
temps iint de sa patrie et n'y rentra au plus tót 
qu'en 729, Ter Hovhan II étant déjà mort à cette 
époque. Quant à la date, si précise, de sa mort, 
— il pouvait doir, en 735, de 55 à 60 ans — 
nous n'avons aucun moyen d'en contróler les élé- 
ments arméniens. 

Pour terminer, le P. Tchamitch, II, 399, donne 
d'intéressants détails, tant sur la lettre dogmatique 
du patriarche Germanos, adressée au clergé armé- 
nien, que sur la réponse de Stéphanos, qui n’arriva 
à C. P. qu'aprés la destitution du patriarche, en 
730. Il dit là que Stéphanos avait été ordonné 
prétre par Eghia, catholicos d'Arménie, et qu'il vint 
à C. P. en 162 — 713. La lettre de Germanos est 
rappelée avec éloge dans un message du clergé ar- 
ménien à Manuel Comnéne, qui, comme on le sait, 
travailla avec ardeur à la réunion des deux églises, 
ainsi que dans les Aismavourks, 12 mai et 24 juillet. 
Pour le reste, Tchamitch est d'accord avec l'histo- 
rien de la Siounie, non cité toutefois parmi les 
autorités consultées par lui. 

Pour la curiosité du fait, je ne puis m'empécher 
de citer ici une prophétie rapportée par l'historien 
de la Siounie, I, 97, attribuée à S. Méthode, évéque 
de Patras, et qui fut traduite par le métropolite 
Stéphanos. Il y est mentionné 22 peuples qui vien- 
dront ravager l'orient: 


1. Gog, 13. 
2. Magog, 13. Téthghéatsik, 
9. Anig, 14. Zarmétatsik, 

4. Agig, 15. Cakhouatsik, 
5. Akiaz, ` 16. Amazartk, 

6. Diphor, 17. Garmadatsik, 
7. Phorinatsik, 18. Antropophages, 
8 

9 

0 

1 


Sarmates, 


. Aghrénatsik, 19. Tharphatsik, 
. Hons, 20. Alains, 
10. Pharziatsik, 21. Phascghincatsik, 
11. Décghimatsik, 22. Argnéatsik. 
Ces 22 peuples avaient été emprisonnés dans le 
N. par Alexandre, au moyen de portes. B. 





26) Ter Hovacim Il, 17 ans. — + 769. 
27) Ter Sadoc, 32 ans. — + 801. 

— Il assista au concile de Barda, en 768, avec 
Sion, catholicos d'Arménie, indication qui donne 
une légère différence par rapport à la date calculée 
de la mort de son prédécesseur. B. 

28) Ter Hovhannes I, 2 ans. — + 803. 

bien que les noms Hovhan et Hovhannés répon- 
dent l'un et l'autre au nom européen Jean , J'ai dû 
respecter les formes adoptées par notre hito dé: B. 
29) Ter Saghomon I, 7 ans. — + 810. 
30) Ter Eghia, 8 ans. — + 818. 
31) Ter Théodoros, 18 ans. — + 836. 
32) Ter Georg I, 30 ans, — + 866 (lisez 8 ans, 


t 844). 


— Il y a ici une erreur typographique chez le 
P. Sargis, la lettre , ayant été mise pour p; Stéph. 
I, 206; II, 247, ainsi que mon manuscrit et l'Arm. 
ancienne, p. 251, donnent tous le chiffre 8. B. 


33) David II, 17 ans. — 7 861. Ce fut lui qui,-le 


premier, donna l'exemple de résider à Tathev. 


— Je rappelle qu'on a un acte de Ter David, daté 
de l'an 288 arm. — 839, oü il prend le titre «d'é- 
véque de Siounie;» Stéph. I, 249; sans compter 
d'autres actes passés de son temps, en 844 et 848, 
avec mention de son titre: ainsi les chiffres précé- 
dents, calculés d'aprés l'indication de la durée des 
pontificats, ne sont pas entiérement exacts. Ce Da- 
vid siégeait au temps de Grigor, prince supréme 
de Siounie, de Grigor-Souphan 1°, prince de Gé- 
ghakouni, et de Philipé, fils de Vasac, l'ancétre de 
la 2° époque; Stéph. I, 249, 251, en 839,844. Ter 
David + aprés l'an 297 — 848, v. Stéph. I, 259. 
Quel est ce Grigor, différent de Grigor-Souphan Ir"? 
C'est ce que nous n'avons aucun moyen de pre- 
ciser. B. 

34) Ter Hovhannes Il, 10 ans. — + 871. 
35) Ter Saghomon Il, 17 ans. — + 888. 

— Cet évéque fut consacré par Zakaria, catho- 
licos d'Arménie, siégeant 864 — 876; Arm. anc. p. 
251. Il vivait sous le prince Vasac-Ichkhanie, N. 3) 
de la 2° époque. Il existe un acte adressé à Ter 

85* 


351 


Bulletin de l'Académie Impériale 


352 





Saghomon, par la princesse Kouphghidoukht, en 
316 arm. — 867, oü elle lui dit: «Tu es maintenant 
le maitre, toi Ter Saghomon;» Stéph. I, 263. Ainsi 
son épiscopat commenca plus tót que ne l'indique 
le caleul des années. Un autre acte de lui est daté 
330 arm. — 881; Stéph. I, 261. B. 


36) Ter Hovhannés Ill, 33 ans. — 1921 ou 926. 
Il fonda le grand couvent ou la grande église de Ta- 
 thev, sous l'invocation des apôtres Pierre et Paul, en 
343 — 894 (sic), sur l'emplacement d'une ancienne 
chapelle. 
— Mon manuscrit et les deux éditions portent 
- le chiffre de 33 ans dans la liste des évêques, au 
ch. 71 ou 72 de l'Histoire de Siounie; mais on lit 
38 ans dans le texte, ch. 34 ou 35, dans les deux 
éditions; I, 206 éd. de Paris. L'avénement et la 
mort d'Hovhannés ne sont pas indiqués exactement 
par le calcul, en 888, et 921 ou 926, puisque, sui- 
vant Stéphanos, I, 269, ce personnage jeta le fon- 
dement de l'église des EES -Apötres, à Tathev, en 
895, et l'acheva en 11 ans, donc en 906, année 
oü fut dressé l'acte des limites de ce couvent; Stéph. 
I, 276. Quant à sa mort, Stéphanos dit positivement, 
"I, 298, qu'elle eut lieu en 367 — 918, — date qui 
doit désormais servir de base — et que Ter Hacob I 
lui succéda. On a un acte de lui, signé en 915; 
Stéph. I, 291. 
~- Ber Hovhannäg‘ ‘concourut à à l'élévation d'Achot- 
le-Grand au titre royal, consentie par le khalife 
Ahmed Motéwekkel, avant 885; Stéph. L 219. 
Il concourut aussi au couronnement de Seulat. le- 
Martyr, en 890; ib. 220. La fondation du couvent 
d'Hohannou- ou Vahanou- Vank eut lieu en 911; 
Stéph. I, 285. B. ` 


37) Ter Hacob I, 41 ans. Il s'entendit avec les 
catholicos d'Aghovanie Sahac et Gagic, et se détacha 
deux fois du siége du saint Illuminateur. S'étant re- 
penti une première fois, il obtint le pardon d’Anania, 
catholieos d'Arménie (943 — 965); pour la seconde 
fois il persévéra sans retour dans sa détermination, se 
fiant à l'assistance des princes de Siounie. Il s’éloigna 
donc du catholicos, en l'insultant par ses propos, ce 
qui fit que les insignes du métropolitat furent enlevés 
à la maison de Siounie, à savoir, la croix portée en 
avant du métropolite, et le coussin. 





— Ter Hacob fut sacré par le catholicos d'Armé- 
nie Jean VI, Phistorien; Stéph. I, 298. Comme 
Jean VI mourut en 924, il faut prendre cette date 
en considération pour l’avenement d'Hacob. On a 
de ce métropolite un acte daté de 381 arm. — 
932; mais déjà en 379 arm. — 930 il avait fait la 
dédicace de la grande église de Tathev, à la suite 
de vastes travaux exécutés par ses soins; Stéph. I, 
300, 303. Il parait aussi en 378 — 929, comme 
fondateur d'une autre église, ib. 304; en 369 — 
920, en 374 — 925, en 392 — 943; Stéph. II, 
10, 11, 16. Enfin l’historien dit positivement, II, 
26, que Ter Hacob j-en 407 — 958, la méme 
année que Gagic, catholicos d' Aghovanie, sans ajou- 
ter là combien d'années il avait siégé. Le chiffre 
de 41 ans ne se voit que dans la liste des évéques, 
t. II, p. 247, et dans mon manuscrit, méme liste; il 
manque dans celle de l'Arm. anc. p. 251. 


Sur le différends entre Hacob et le catholicos 
Anania, v. Kiracos, p. 47, 48, et Tchamitch, II, 
828; Stéph. II, 18, 26, en 947, 949, 958. Ce 
que je sais du catholicos aghovan Gagic, c'est que 
la 4* année de son pontificat tombe en l'année ar- 
ménienne 400 — 951, et qu'il mourut réellement 
en 958, comme Ter Hacob. B. 


38) Ter Vahan, 6 ans. Fils de Dchévancher, prince 
de Baghk, il mit en ordre le couvent de Tathev; fut 
élu catholicos d'Arménie, puis destitué pour cause 
d’innovations, et mourut au couvent de Tzoroget. 


— Arm. anc. p. 251, ce pontife, — que d'au- 
tres nomment Vahanic, le petit Vahan, sans doute 
par dérision, — fut le premier qui porta le titre d’ar- 
chevéque; or, aucun acte que je connaisse ne 
donne cette qualité aux premiers pontifes de la 
Siounie jusqu'à Hovhannés V, que nous verrons 
ainsi qualifié dans un document de l'an 1026. 
Toutefois Kiracos, p. 47, 48, dit en effet qu’apres 
la mort d'Hacob ceux de Siounie s'étant soumis au 
catholicos Anania, celui-ci «leur consacra un ar- 
chevéque de leur pays, tandis que précédemment le 
‚siege de Siounie était épiscopal, et permit de por- 

— ter la croix devant lui. Vardan, p. 121, nomme aussi 
Vahan (p. 153, Vahanic) archevéque. 


Il avait été consacré par Anania, cath. d'Armé- 


553 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


554 





nie”), auquel il succéda en 965, et fut déposé en 
970, pour avoir fléchi du côté des doctrines de 
Chalcédoine, et pour avoir introduit dans les églises 
des images du genre de celles adoptées par les 
Grecs et par les Géorgiens; v. Tchamitch II, 840, 
1016. Un acte, de l'an 963, oü il est traité de 
«seigneur spirituel, honoré de Dieu,» ce qui est la 
formule des pontifes suprémes, lui est adressé par 
le roi de Siounie Sembat, fils de Sahac, N. 7) de 
la 2* époque; Stéph. II, 32. V. Stéph. I, 284, en 
911, et 286, au sujet de la famille de Vahan: 
là il est dit que c'est un autre Vahan, frère du père 
de Dchévancher, qni construisit Vahanou- Vank, 
tandis que Vardan, p. 113, attribue au catholicos 
méme la fondation de ce magnifique monastére, au 
pays de Baghk. 

Vardan, p. 153, et note 572 de la traduction, 
dit que Vahan T en 979; Chahkhathounof, Deser. de 
l'Airarat, I, 194, dit que ce fut en 980. Quant au 
lieu de retraite de ce pontife, Tzorovank et non 
Tzoroget est un couvent prés de Bercri, dans le 
canton de Tosp, province de Vaspouracan; c'était, 
au temps de l'évéque Hacob, la résidence des ca- 
tholicos arméniens; Stéph. I, 286; II, 18. 

Le savant auteur de l'Arm. anc., p. 251, dit que 
le manuscrit de l'Histoire de Siounie se trouvant 
à Venise en 1822 ne contenait pas le ch. 54 de 
cet ouvrage, où sont indiquées les successions épi- 
scopales N. 39 — 44 de nos notices: aussi n’a-t-il 
pu fournir de renseignements particuliers pour 
cette époque. En 1847, mon manuscrit a été copié 
à Venise, et celui du couvent de S.- Lazare 
complété. B. 

39) Ter Achot, 17 ans, jusque vers l'an 982. 

— C'était, par cas exeptionnel, un simple 

prétre et non un moine; Stéph. I, 33. B. 


40) Ter Hohannés IV, fils d'Achot, 6 ans et demi. 
— 1 vers la moitié de l'an 989. 
— Il était fils d'Achot, qui se démit en sa fa- 
veur. B. 


41) Ter Achot, de nouveau, une demi-année. 





20) Dans le texte de Vardan, p. 121, trad. p. 113, il y a une 
omission, que je vais souligner: «le catholicos Eghiché, 7 ans, puis 
Anania, 24 ans (au lieu de 22 ans);» cette omission fait croire que 
les faits suivants doivent étre attribués à Eghiché, au lieu d'Anania. 














— Il siégea pour la seconde fois 5 ans et demi; 
Stéph. II, enis 247. Mon manuscrit donne les mémes 
chiffres. 

42) Ter nd 9 ans. — + vers 998. 

— L’éd. de Paris, t. II, p. 34 du texte, lui as- 
signe cinq ans de pontificat; celle de Moscou, 
porte trois en toutes lettres, avec indication de la 
variante. B. 

43) Ter Hacob, H, 

— On a un acte adressé à ce métropolite par 
la reine Chahandoukht, veuve de Sembat, N. 7) 
de la 2* époque et premier roi de Siounie, daté 
de l'an 998; Stéph. II, 37. Sembat était mort de 
son temps; ib. p. 34. On ne sait positivement ni 
la date ni la durée de $on pontificat, mais comme 
Sembat était déjà mort de son temps, à l'époque 
indiquée, on peut conjecturer avec assez de certi- 
tude qu'il a siégé vers l'an 997. Stéphanos, II, 237, 
dit qu'il vécut, sans doute comme métropolite, 
peu d'années. B. 


44) Ter Grigor Ill. 

— Il siégea peu de temps, dit l'historien de la 
Siounie, IT, 38. On a un acte de donation par 
Pharhadch, fils du prince Dzaghic, non moins in- 
connu que lui, qui lui est adressé, malheureusement 
sans date, et qui paraît être des premières années 
du XI s. B 


45) Ter Hohannes V, 52 ans. Il fut consacré à Ani, 
par Sargis, catholicos d'Arménie, gráce à l'interven- 
tion du roi Gagic 1* et de la reine Cadramité, fille de 
Vasac, prince de Siounie, et recut de nouveau les in- 
signes du métropolitat: le tróne, la croix et le coussin, 
qui avaient été enlevés à la maison de Siounie par le 
catholicos Anania, au temps de Hacob 1”, N. 37). 

— Arm. anc. p. 252, il est dit que plusieurs 
lettres du célèbre écrivain Grigor-Magistros sont 
adressées à ce personnage. Suivant Stéph. IL, 60, 
il mourut en 407 — 1058, aprés 50 ans de pon- 
tificat, deux ans de moins que n'indique la liste. 
Pourtant ces chiffres se retrouvent, avec la variante, 
dans mon manuscrit. De son temps la population 
du couvent de Tathev se monta à 1000 religieux, 
et la Siounie jouit de 50 ans de paix, qui ne furent 
troublés que par les invasions des Seldjoukides (v. 
Ruines d'Ani, p. 122), ou du moins des musul- 


555 


Bulletin de l’Académie Empériale 


556 





mans de l'Aderbidjan, suivant Stéphanos, II, 55 — 
61. Le catholicos Sargis siégea 992 — 1019; le 
roi Gagic 1" régna entre 989 et 1020: ainsi la 
limite extréme de l'intronisation d'Hohannés serait 
entre 1000 et 1020; or il existe une bulle du ca- 
tholicos Sargis, réglant le nouvel état et la cir- 
conscription du diocése de Tathev, signée en l'an 
455 — 1006 et probablement rédigée immédiate- 
ment aprés l’avenement dont nous cherchons la 
date: ainsi, ce serait en 1006 que Ter Hohannés V 
devint métropolite de Siounie. On a de lui une 
inscription, tracée sur une croix, en 466 — 1017. 
Il mourut, ainsi qu'il a été dit en 1058, ce qui 
donne juste les 52 ans de son pontificat. 

Pour la rareté du fait, voici la circulaire de Ter 
Sargis, concernant la jurisdiction de la Siounie; 
Stéphanos, II, 52, sqq. «Par la gráce de Dieu le 
Pére tout-puissant, par la miséricorde de son Fils 
unique, par la providence de l’Esprit-Saint libéra- 
teur, ceci est un écrit de commandement et béné- 
diction, de moi, l'humble serviteur de Dieu, Ter 
Sargis, par sa miséricorde catholicos de toute 
l'Arménie, lettre circulaire, de notre part, à toi 
maison de Siounie, souveraine et agrandie CH par 
Dieu, à toi Vasac, roi couronné de Dieu, à vous 
protégés de Dieu, Sévada et Achot, et autres nobles, 
et à toute la communauté des 12 crosses consti- 
tuées”). Recevez d'abord la bénédiction et pro- 
tection du siége de S.-Grégoire, des autres saints, 
présents et rassemblés devant Dieu, et la nótre, 
qui vous sauve de tous accidents et catastrophes! 

«Sachez, mes fils spirityels, que sous les catho- 
licos antérieurs à nous, de Ter Théodoros à Ter 
Anania”), certaines causes ont ébranlé le siége de 
Siounie, et que la jurisdiction de son báton pasto- 
ralaété fractionnée et déchirée; mais nous, quand 
s'est présenté l'homme de Dieu Boxes, nous 
l'avons consacré métropolite de Siounie, comme 
les anciens pontifes de cette contrée; nous avons 
de nouveau confirmé la jurisdiction des 12 crosses, 
en faveur de ce siége supréme de la maison de 
Siounie et de Tathev, entre les mains du saint et 
trés a. évéque TerH 





3 E v 





agréé de Dieu, et nous avons réintégré en ses mains 
leurs anciens insignes, lacroix et le coussin. Nous 
l'avons fait, non du droit d'un supérieur, mais par- 
ceque tu nous as apporté les magnifiques patentes 
et décisions définitives, de la main des anciens pon- 
tifes de l'Arménie,depuis Saint Grégoire, depuis ses 
fils et petits-fils, patentes qui, jusqu'à S.Sahac, étaient 
rédigées en grec, avec apposition de leur sceau, 
en plomb, en arménien depuis lors jusqu'à Anania; 
toutefois, d'Anania jusqu'à nous, il n'y avait 
d'écrits que de lui seul”), encore ce dernier avait- 
il écrit en faveur de l'évéque Vahan, mais non 
suivant la formule ancienne. En tout il y avait 55 
patentes ^^ ou lettres circulaires, avec le sceau de 
chaque patriarche. En longues périodes, avec 
d'affreux anathémes, il y était dit que nul n'osát 
diminuer la jurisdietion qui y était décrite, ni ra- 
baisser ou supprimer les honneurs et le rang at- 
tribués à la Siounie. 

«Nous donc, pénétrés de frayeur devant cet 
ordre apostolique, et de respect pour ce siége an- 
tique, vénérable par sa durée, nous lui avons resti- 
tué toutes les limites de son diocése et avons de 
nouveau confirmé ses insignes reconnus, à savoir 
la croix, le coussin et le bâton pastoral. Tels 
sont les territoires assignés à son troupeau: la 
Siounie, Baghk, la maison d'Arévik, Erndchac, 
Nakhidchavan, la partie de Dehougha séparée par 
le fleuve Araxe, Djahouc; le Vaio-Tzor, avec le 
ravin d'Eréroun; le Géghakouni, avec Grhzabac, 
Erichat; Dchaghatza-Tzor, avec tout Phorac, qui a 
causé bien des contestations, mais que les catholi- 
cos ont reconnu, sous peine de très graves anathèmes. 
Il atteint aussi le ravin de Rhembi, limite des 
Aghovans; le canton de Dzar; Aghahedj, traversé 
par la riviére d'Aghouk, jusqu'au pont de Karavaz; 
le canton d'Haband ^; Bati-Tzor, limite d'Erndchac, 
qu'avaient usurpé autrefois ceux de Goghthen; 
Vanand et tout le Goghthen, qui avait eu son 





23) GE Gene EN Théodore, Eghiché,.... Etienne et 
te plus Anania et Vahan, n'avaient pas 


atchic 
déli eg de “bulles "l'installation à six métropolites de Siounie, NN 
8 


24) Dans la liste des catholicos dressée par M. S.-Martin, Mém. 
t I, à la fin, on trouve, de S. Grégoire à Sargis, 66 catholicos; le 


21) i e. les 12 cantons de la Siounie, ayant iis leur chef P. Chahkhatounof en mier 57; le P. Tchamitch 60, et de plus 3 
ecclésiastique intrus: ainsi cette indication ne peut mener à aucun résultat. 
Dit de 926 à 965. . 25) Dans le manuscrit, Hanband, 





357 


des Sciences de Saint -Petersbourg. 558 





évéque, mais pour peu de temps, et qui était sou- 
. mis à la Siounie. 

«Maintenant vous, cantons du Sisacan, soumettez- 
vous avec pleine sincérité au siége de Siounie, 
recevez l'évéque Ter Hohannés, que nous vous en- 
voyons, comme l'image de Dieu et comme un homme 
apostolique: servez-le en toute obéissance, comme 
Dieu méme. Si quelqu'un fait opposition à ce siége 
et devient une cause de désordre à l'égard des li- 
mites tracées par notre rescrit patriarcal, des hon- 
neurs, circonscription et héritages ecclésiastiques, 
il héritera de terribles et ineffables anathémes, 
portés par les anciens saints pontifes, et que nous 
avons redoublés nous-méme; mais ceux qui accom- 
pliront cet ordre seront bénis du Dieu tout- puis- 
sant, de nous et du siége de S. Grégoire. 

« Maintenant cet ordre a été écrit de notre main, 
en lannée arménienne 455 (— 1006), et pour 
plus d'authenticité, nous l'avons scellé de notre 
sceau ordinaire, pour la gloire de Dieu, qui est 
béni dans l'éternité. Amen.» B. 


46) Ter Grigor IV, 58 ans. — t1116. 

— Il fut nommé par le roi de Siounie Sembat, 
fils d'Achot, N. 9) de la 2? époque; il est men- 
tionné dans un acte de l'an 533 ou 534 arm. — 
1084 ou 1085 (Stéph. II, 68, 75), et jusqu'en 
1091; ce dernier document est trés intéressant 
pour l’histoire du roi Sénékérim. Il y a également 
de lui une inscription, datée 1057; S. Dchalal, II, 
303. Suivant l'Arm. anc. p. 252, il mourut en 
577 arm. — 1128, mais cette date, dont la source 
est inconnue, ne concorde pas avec celle, positi- 
vementindiquée, de la mort de son prédécesseur Hov- 
hannés, ni avec le nombre d'années de pontificat 
que lui attribue l'historien. B. 

47) Ter Stéphanos Il, 47 ans. — 1 1163 (ou plutôt 


27 ans, 1143; Stéph. II, 85, 248). 
— Arm. anc. p. 252, il assista au concile de 


Hrhomcla, et signa comme archevêque. Il y a eu 


deux conciles de Hrhomcla, en 1178 et 1179; or 
comme ce métropolite siégea seulement 27 ans, 
suivant l'historien de la Siounie, il est impossible 
qu'il ait pris part à ces réunions: il doit donc y 
avoir iei quelque méprise, et il s'agit chez le P. 
Indjidj, de Stéphanos III, N. 50). 





Et encore, au temps de ce pontife eut lieu le 
tremblement de terre de Gantzac, en 1139, cé- 
lébre par l'enlévement des portes de la ville, par 
le roi Démétré I de Géorgie, qui les fit transporter 
à Gélath; Stéph. II, 65; Kiracos, p. 65, 116; Hist. 
de Gé. p. 369. B. i 


48) Ter Barsegh, 5 ans. — 1 1148. 

— Il se noya dans l'Araxe, prés d'Astapat, lieu 
de la sépulture des saints vardanians, non loin de 
Djoulfa; Stéph. II, 85, note 8. 


49) Ter Grigor V, 20 ans. — 71168. 

— Il fut installé par le catholicos Ter Grigoris, 
frére de Nersés Chnorhali, et résida à Noravank, 
car Tathev avait été ruiné par les musulmans; 
Stéph. II, 80, 86. 

50) Ter Stéphanos HE, fils du précédent, qui était 
d'abord un simple prétre de Méghri (v. Tehamitch, 
11, 190); il siéga 46 ans, à Noravank. — + 1214, 
enterré en 1216 à Noravank. 

— Ce métropolite vécut au temps de latabek 
Ildigouz, et de ses fils (Stéph. II, 87), de Thamar 
et de Giorgi- Lacha; cf. S. Dchalal, II, 191. I 
signa au 9* rang, en 1179, la lettre des PP. de 
Hrhomcla au clergé grec; Tchamitch, II, 132. 

Stéphanos Orbél., t. II, p. 87, dit que Ter Sté- 
phanos «conféra l'épiscopat de Haghbat à Ter Gri- 
goris, fils de la soeur de Zakaré et d'Ivané» Mkhar- 
grdzels. Comme j'ai toujours mentionné ce Grigoris, 
fils de la princesse Doph ou Chouchan Mkhargrdzel, 
avec le titre de vartabied de Sanahin, je me suis 
de nouveau assuré que, dans une inscriptien de 
ce couvent, la 5* du manuscrit arm. in-fo. N^ 6 
du Musée asiatique, il est dit: «En 627 arm., moi 
Grigor vartabied, fils de la soeur des princes; ....» 
Or il s'agit ici, bien certainement, de Grigor Dou- 
phiants, de celui que Tchamitch mentionne, t. III, 
p. 185, 218; de celui de qui l'historien Kiracos, 
p. 255 (p. 43 du manuscrit du Mus. asiat.) dit, qu'il 
était «parent des princes Zakaré et Ivané,» et qu'il 
qualifie de «Saint Grigoris,» épithéte malencon- 
treuse, manquant à notre manuscrit. Daus ma Gé- 
néalogie de sa famille, Addit. et écl., p. 362, j'ai 
fait, faute de renseignements, deux personnages de 
Grigor vartabied et de Grigoris évéque. Quant à 
la date de l'inseription citée, l'an 627 arm. répond 


559 


Bulletin de l’Académie Impériale 


360 





à l'année chrétienne 1178, et n'a rien d’insoute- 
nable; car Doph pouvait bien, à cette époque, avoir 
un fils en áge d'étre vartabied, puisque à-peine 
6 ans aprés, son frére Zakaré devenait généralis- 
sime de la Géorgie. Je crois donc que l'estimable 
auteur de l'Arm. anc. p. 346, a eu tort de dire que 
l'évéque Grigor, qui succéda à Barsegh dans l'évé- 
ché de Haghpat, était «Grigor, fils de Touté.» Le 
passage de Kiracos que nous avons allégué est trop 
positif pour admettre cette interprétation. Quant 
à la date de l'intronisation de Grigoris, elle n'est 
pas autrement connue, mais on sait qu'il fut désigné 
par Coriké III, roi de Lori; Add. et écl. p. 278; 
Tehamitch, III, 186. Il résulte clairement de l'in- 
seription de Sanahin, qui du reste manque à la col- 
lection de Schilling, m'appartenant, et dans celles 
qu'a recueillies le P. Dchalaliants, qu'en 1178 Gri- 
goris était, comme vartabied, dans ce couvent, et 
que delà il fut élevé à l’évêché de Haghbat, où il 
se trouvait en 1204. 

On a, de Grigor fils de Touté, Khatchénétst, var- 
tabied de Sanahin, deux inscriptions, datées 633 — 
1184, 646 — 1197. En consultant Tchamitch, 
Hist. d'Arménie, on voit dans l'Index, au mot 
«Grigor Toutéordi,» que, suivant cet historien, il 
devint supérieur de Haghbat, «aprés l'avoir été de 
«Sanahin.» Or, 1^ parmi les inscriptions de Sana- 
hin oü est nommé ce Grigor, une seule, — et cela 
suffit — celle publiée par le P. Sargis, t. I de son 
Voyage, p. 30, et datée de l'an 632 — 1183, lui 
donne le titre de supérieur, un Dat, de ce cou- 
vent. 2° Quant à Haghbat, aucun témoignage ne 

confirme sa translation, et comme on a vu le P. In- 
djidj, cité plus haut, donner pour successeur à Bar- 
segh, dans Pévêché de Haghbat, Grigor soi-disant 
fils de Touté, qui n'est autre que le neveu des 
princes Zakaré et Ivané, mentionné en cette qua- 
lité par Stéphanos Orbélian et par Kiracos, j'en 
conclus qu'il faut corriger dans ce sens en 
de la Table des matieres du P. Tchamitch, répétée 
au t. III de son Histoire, p. 181; car Grigor, fils 
de Touté, ne peut en aucune facon étre confondu 
avec le fils de Qara-Grigor et de Doph Mkhargrdzel. 
Kiracos, chez qui Tchamitch s'est renseigné, pour 
le chap. 24 de son livre V, dit simplement: «Gri- 
goris, évêque de Haghbat, qui était son parent (de 





Zakaré);» et plus bas, méme p. 99; «Grigor, qu'on 
appelait fils de Touta.» 

C'est donc bien Grigor Douphiants qui devint 
évéque de Haghbat et fut sacré par le métropolite 
Stéphanos III. B. 

51) Hohannés VI, 38 ans. — + 1252 (en 700 — 
1251; Stéph. IT, 88). 

— Ter Stéphanos avait choisi pour successeur, 
de son vivant, Ter Sargis, son neveu, sur la recom- 
mandation de son oncle maternel, le catholicos 
d'Aghovanie; mais un autre de ses neveux, notre 
Hohannés, réussit à se faire nommer évéque de 
Tathev, par le catholicos d'Aghthamar. Ter Sargis 
dut se contenter de l'évéché de Noravank, qui de- 
vint un siége à part, jusqu'à l'élection de l'histo- 
rien de la Siounie, Stéphanos, fils de l'Orbélian Tar- 
saidj. Pourtant Hohannés mourut et fut enterré à 
Noravank. B. 

52, 53) Ter Hairapet I, fils d'un frére d'Hohan- 
nes, et Ter Saghomon HE, 20 ans. 

— Ter Saghomon mourut le premier, puis Ter 
Hairapet. Stéph. II, 90, dit dans son texte que 
Ter Hairapet vécut 40 ans, en chiffres arabes; les 
deux éditions sont conformes, mon manuscrit porte 
le chiffre 20 E. que les éditeurs paraissent avoir 
lu [» 40. Dans la liste des évêques de Siounie, 
Steph. II, 248, on voit les noms des deux person- 
nages ainsi disposés: ` 

50) Ter Hairapet et^?) 
51) Ter Saghomon II, 20 ans, 
ensemble 4 


A vrai dire, dans mon manuscrit, p. 319 et 470, 
le crochet du f 20 est fortement tremblé et peut 
trés bien se lire [v 40: on a déjà vu une erreur ana- 
logue à celle-ci, dans notre précédente notice sur les 
princes de Siounie. Dans le texte imprimé, au con- 
traire, t. II, p. 90, on lit: & Sta lu A db. 
umb, Zeche ilia ibn Yrgo win b. Lk wen 
VIOLENT nbn Zuypungkın win 40; mon manuscrit 
porte, mieux: mbp Zuypwigkın Akabkat wda fr ....; 
ce qu'il faut traduire «Pour eux, ayant vécu en- 
semble, Ter Saghomon mourut d'abord là (à Nora- 
vank), puis Ter Hairapet, ayant vécu 40 ans.» 





Hairapet 20 ans, 
Saghomon 40 — 


26) L'éd. de Moscou omet ce et, et porte: 


561 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 8 


362 





Ainsi, suivant un système d'interprétation, les 
deux évéques seraient morts, l'un aprés l'autre, 
en 1272 — chiffre inexact, — aprés 20 ans d'é- 
piscopat. Suivant un autre qui, en défiuitive, paraît 
fort admissible, Saghomon serait mort en 1272 et 
Hairapet en 1292; car il reste, pour appuyer ce 
dernier arrangement, à rappeler, qu'en 1282, sous 
les évêques Hairapet et. Hohannès, le roi de Cili- 
cie Léon III s'affilia au couvent de Tathev, auquel 
il fit de riches présents, et adressa un mémento, de 
12 vers, rapportés par Stéphanos, II, 182. 

54) Ter Hohannes VII, neveu de Ter Hairapet et 
consacré par lui, sa vie durant; 24 ans. 

— C'est le P. Sargis qui donne le chiffre de 24 
ans, tiré de je ne sais quelle source, car Stépha- 
nos, IL, 90 et 248, ainsi que dans mon manuscrit, 
ne porte que 3 ans, ce qui est bien peu pour at- 
teindre à Stéphanos Orbélian, métropolite et histo- 
rien de la Siounie, qui ne fut sacré qu'en 1287. 
Si done on savait sur quoi se fonde l'assertion du 
P. Sargis, elle n'aurait rien d'improbable, puisque 
Ter Hair apet s'était associé son neveu. B. 
Evéques ayant siégé à Noravank, et partagé le mé- 

tropolitat de Siounie, d'aprés Stéph. II, 248. 

1) Ter Hohannés VIII, de Capan. 

2) — Stephanos IV, fils de Ter Grigor. 

3) — Sargis I, 20 ans. 


4) — Stéphanos V, 20 ans. 
5) — Grigor VI, 1 an. 
6) — Sargis II, 24 ans. ") 


— Voici, en peu de mots la chronologie de ces 
personnages: 

Hohannés, évéque de Capan, fut établi à Nora- 
vank par l’atabek Ildigouz et f en 1154; il 
vivait done au temps du métropolite Grigor 
IV, N. 46). 

Sköpkänen, fils du métropolite Grigor V, puis mé- 
tropolite lui-même, fut reconnu par l'atabek, 
du vivant d’Hohannes, s'installa à Noravank, 
parce que Tathev avait été incendié par les mu- 
sulmans, et + en 1216, comme il a été dit. 

Sargis, fils de Vahram, religieux, frère du précé- 





27) Les épitaphes de quelques-uns de ces évêques de Siounie, 
dans une des églises de Noravank, portent les dates suivantes; N. 
en 709 — 1260; 5) en 718 —1264; 6) en 747 — 1298; S. Dchalal, II, 180. 

Tome IV. 


dent, fit la dédicace d'une nouvelle église à 
Noravank, et T aprés 1261. 

Stéphanos, fut confirmé à Noravank par le catho- 
licos Costantin I" (1220 — 1268). 

Sur Grigor et sur Sargis, je n'ai que de faibles 
renseignements B. 


», 
55) Ter Stéphanos VI du nom, évêque de Siounie 
et de Noravank. 

— C’est ainsi que notre historien se qualifie et 
se numérote lui-méme, II, 248, reconnaissant par- 
là comme légitime la succession rivale des évéques 
de Noravank, bien qu'il les compte en dehors de 
la liste des métropolites. Toutefois rien de ce que 
nous apprennent les renseignements précédents ne 
justifie le N. VII pris par notre Stéphanos: car 
Stéphanos IV et V comptant à la fois dans la liste 
des métropolites et dans celle des évéques de No- 
ravank, on ne trouve dans toute la série que cinq 
personnages du nom de Stéphanos. La liste serait- 
elle incompléte? Quoi qu'il en soit, Stéphanos 
Orbélian était le second fils du prince Tarsaidj, ata- 
bek de Géorgie et seigneur d'une partie de la Siou- 
nie, et de sa première femme Mina-Khathoun. Il fut 
sacré métropolite en 1287, siégea pendant plusieurs 
années concurremment avec Hairapet et Hohannès 
VIL, et mourut en 1304. Sa biographie complète 
et l'indication de ses divers ouvrages se trouve dans. 
l'Introduction du second volume des Mémoires sur 
l'Arménie de M. S.- Martin. C'est lui qui a com- 
posé l'Histoire de Siounie, achevée en 1299. 

Depuis lors la Siounie continua d'avoir des mé- 
tropolites *), dont la liste a été dressée par les 

. moines de Tathev et continuée par le P. Chahna- 
zarian jusqu'en 1830. Cette liste a sans doute son 
mérite, mais n'est presque qu'une simple nomen- 
clature, accompagnée seulement de quelques lignes 
pour.chaque personnage, sans détails sur l'histoire 
du temps. D'ailleurs la Siounie, depuis l'époque 
mongole, n’eut plus d'existence particuliere et ne 
conserva de son passé que sa hiérarchie religieuse: 
ainsi elle n'offre rien de Pe interessant 
pour les lecteurs. B. 








28) J'ai cru devoir conserver dans le présent travail la forme 
russe de ce titre ecclésiastique. 


Bulletin de l'Académie Emperiale 


564 





Mineralogische Notizen, von N. v. Kok- 
seharo w. (Lu le 15 novembre 1861.) 


1) Chrysoberyll. 


In einigen Goldseifen des südlichen Urals, die im 
Lande der Orenburgischen Kosaken in der Nähe des 
Flusses Sanarka liegen, begegnet man, zusammen mit 
Euklas, kleinen Geröllen eines Minerals, das bis jetzt 
noch nicht bestimmt war. Diese Gerölle zeichnen 
sich besonders durch ihre schóne gelbe Farbe aus, 
die fast ebenso lebhaft ist, wie die des gediegenen 
Schwefels aus Girgenti in Sicilien. Der Güte der 
Herren Berg- Ingenieure, Oberst - Lieutenant P. v. 
Miklaschewsky und N. Barbot de Marny, ver- 
danke ich einige Gerölle und zwei kleine durchschei- 
nende Krystallchen des oben erwähnten Minerals. 
Nach näherer Untersuchung erkannte ich gleich, dass 
dasselbe nichts anders als Chrysoberyll ist. Seine 
Härte ist etwas grösser als die des Topases, sein spe- 
cifisches Gewicht — 3,835 ') und seine Krystallisation 
ist ganz dieselbe wie die des Chrysoberylis aus Bra- 
silien. Die beiden von mir untersuchten Krystalle 
sind einfache und bieten folgende Combination dar: 


Ps. SE “Ps. SER. MP 


d. A sie V die E des ae Prismas 
a = »P2, dessen scharfe und stumpfe Kanten durch 
die Flächen des Brachy- und Makropinakoids a = »P» 
-und b = xPw sehr stark abgestumpft, dessen Enden 

durch die Flüchen des Brachyd i=P~z 





VILL WW 


EECH 
und endlich dessen Combinationskanten ` — durch die 
Mee Flächen des Prismas r = »P3 abgestumpft 
sind 

Es ist zu teen dass in denselben Goldseifen 
auch eine andere Varietät des Chrysoberylls, eben- 
falls in Geróllen und Krystallen, aber von grasgrüner 
Farbe vorkommt. Die Krystalle dieser letzten Varie- 
tüt sind oft Drillinge und bieten daher eine grosse 
Ähnlichkeit mit den Alexandrit- -Krystallen dar. Das 





1) Zur Bestimmung des specifischen Gewichtes ebrauchte ich 
mehrere kleine Gerölle und zwei Krystallch. en, die m. en 


wogen. 
2) Ich behalte hier dieselbe Grundform und dieselben Buchsta- 
ben für die Flächen bei, welche Brooke und Miller in ihrem 


Werke angenommen haben. (An Elementary Introduction to Miner- 


alogy, London, 1852, p. 267.) 





Bruchstück eines solchen kleinen Drillings verdanke 
ich der Güte des Chefs vom Ural, Hrn. General-Lieu- 
tenant T. v. Vólkner. 


2) Euklas. 


Wie es schon zu erwarten war, fangen einzelne 
Exemplare von russischen lialdisiKrystellen hin und 
wieder zu erscheinen an. Neuerdings habe ich von 
dem Hrn. General-Major des Berg-Corps A. v. Strol- 
mann einen ausgezeichnet schönen und grossen Eu- 
klas- Krystall erhalten, der, wie die früher gefunde- 
nen, aus den Goldseifen des Kaufmanns Bakakin 
(in der Umgegend des Flusses Sanarka, Gouvernement 
Orenburg) stammt. Für ein so schätzbares und für 
mich so werthvolles Geschenk halte ich es für meine 
Pflicht, hier meinen innigsten Dank dem Hrn. v. 
Strolmaun óffentlich auszusprechen.. Der Krystall 
hat ungefähr 3 Centimeter in der Richtung der Ver- 
ticalaxe und ungefähr 1'/, Centimeter in der Richtung 
der Orthodiagonalaxe. Er ist ganz durchsichtig, aber 





Ge ia Ee 1 
< 
A 
X 
D 
d 
i 





























365 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


566 





etwas auf der Oberfläche abgerollt, wie alle bis jetzt 
bekannten russischen Euklas-Krystalle. Seine Farbe 
ist grünlichweiss und bloss an seinem oberen Ende 
bemerkt man einen leichten Anflug von dunkel grün- 
lichblauer Farbe. Die hier beigefügten vier Figuren 
bieten den Krystall in schiefer und horizontaler Pro- 
jection dar, nämlich in natürlicher Grösse und 3 Mal 
vergróssert. 

Der Krystall ist, wie man aus den Figuren ersieht, 
sehr reich an Flüchen und bietet folgende Combina- 
tion dar: 

+ (3P3).(3P3). — P . — (2P2).(P»). 
f e r u n 


(2P»).-+ 1P».»P.(»P2).(»P). 
0 g N 8 T 


Die Flächen n, o, g und f sind sehr glatt und glän- 
zend, die Flächen r und u sind weniger glänzend und 
endlich die Flächen s und N sind glänzend, aber, wie 
gewöhnlich, vertical gestreift. 

Aus dem Ural habe ich die Nachricht erhalten, 
dass sich auch in der Sammlung des Hrn. Obrist-Lieu- 
tenant K. v. Romanowsky ein russischer Euklas- 
Krystall befindet. 


3) Zirkon. 


Unter den Mineralien, die in den Goldseifen des süd- 
lichen Urals den Euklas begleiten, begegnet man auch 
diamantähnlichen Kórnern und Krystallchen, deren 
Natur bisher noch nicht mit Sicherheit ermittelt wor- 
. den war. Die Grósse dieser Kórner und Krystallchen 
variirt gewöhnlich von der eines Stecknadelkopfes bis 
zu 2 Millimeter im gróssten Durchmesser; sie sind 
. fast alle durchsichtig und von bräunlichweisser Farbe, 
einige sogar ganz wasserhell. Messungen mit dem 
Reflexionsgoniometer überzeugten mich vollkommen, 
dass diese Gerólle zum Zirkon gehóren. Die Krystalle 
sind bisweilen sehr reich an Flächen und bieten fol- 
gende Combination dar: 

P.3P3.»xP.xP». 
M a 


D x 
4) Monazit. 
Unter den Begleitern des CERES in » den Goldsei- 


fen des südlichen Urals, habe ich einige sehr schóne, 
halbdurchsichtige Krystalle von Monazit gefunden. | 








Bis jetzt war der Monazit in dieser Gegend noch nicht | gang 1860. 


bekannt. Die Krystalle haben eine sehr schöne röth- 
lichbraune Farbe und zeichnen sich besonders dadurch 
aus, dass sie sehr reich an Flächen sind und dass ei- 
nige unter ihnen Zwillinge sind, was für den Monazit 
eine neue Thatsache ist. Die Zwillingsebene ist die 
Fläche der zweiten vollkommenen Spaltbarkeit des 
Minerals »Px. Eine ausführliche Beschreibung die- 
ser Krystalle habe ich in meiner Abhandlung «Über 
den russischen Monazit» gegeben, welche in den 
Memoiren der Kaiserlichen Akademie der Wissen- 
schaften zu St. Petersburg gedruckt wird. 


9) Rutil. 


Es ist bekannt, dass die Flüche des basischen Pi- 
nakoids c — oP an den Rutil- Krystallen bis jetzt als 
grosse Seltenheit betrachtet wurde. Mein hochver- 
ehrter Freund, Director der K. K. Geologischen Reichs- 
anstalt zu Wien, Hr. Wilhelm Haidinger drückt sich, 
bei der Beschreibung seiner Entdeckung einer beson- 
deren Art von Hemiédrie an den Rutil-Krystallen aus 
Graves Mount in Lincoln County des Staates Georgia, 
welche auch die Fläche des basischen Pinakoids 
c — oP zeigen, über diesen Gegenstand mit folgenden 
Worten aus?): | 

«Die Krystallfläche c, die Basis, ist an Rutil-Kry- 
«stallen sehr selten. Ich hatte sie früher niemals ge- 
«sehen. Auch Hr. Dauber, vom K. K. Hof-Minera- 
«lien- Cabinete, nicht, der doch viele Jahre hindurch 
«die Krantz'schen reichen Sammlungen vor sich hat- 
«te, doch liess er sie nach Hrn. Professor Miller's 
«Angabe für das K. K. Mineralien- Cabinet in Holz 
«schneiden, an einem der Zwillinge vom St. Gotthard.» 

Bisher war auch an den russischen Rutil- Krystal- 
len die Fläche des basischen Pinakoids c = oP unbe- 
kannt, aber neuerdings habe ich sie an mehreren Ru- 
til-Krystallen gefunden, die den Euklas in den Gold- 
seifen der Umgegend des Flusses Sanarka begleiten. 
Diese Fläche ist an den erwähnten Krystallen sehr 
gut ausgebildet und oft so glänzend, wie ein Spiegel. 
Einige Krystalle zeigen an ihren Enden bloss die ein- 
zige Fläche des basischen Pinakoids Ge BE ohne ir- 
gend andere Flüchen. 





3) Sitzungsberichte der mathem.-naturw. Classe der vani 
Akademie der Wissenschaften zu m Bd. XXXIX, 8. 5, Jahr- 


36* 


367 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


368 





6) Chiastolith. 

Nach den Exemplaren zu urtheilen, die ich der 
Güte meines verehrten Freundes, Hrn. Capitain des 
Berg-Corps, Julius v. Eichwald verdanke, kommen 
in der Nähe des Dorfes Mankowa, in der Berg-Distanz 
Akatuewsk (Nertschinsk, Transbaikalien) sehr schöne 
Chiastolith-Krystalle vor. Dieselben haben eine bräun- 
lichweisse zum Theil in das schmutzig röthlichweisse 
ziehende Farbe und sind an den Kanten stark durch- 
scheinend. Jeder Krystall ist ein Zwilling und zeigt 
in seinem Querschnitte die wohl bekannte kreuzför- 
mige Figur. Die Zwillingsbildung ist so deutlich, dass 
in einigen Krystallen alle vier PD Med Winkel 
vorhanden sind. ` 


7) Kokseharowit. 


Ich habe mehrere kleine Krystalle und Spaltungs- 
stücke dieses Minerals gemessen. Unter ersteren be- 
fanden sich zwei an einem Ende zugespitzte Krystalle, 
die mich in den Stand setzten das Krystallsystem der- 
selben ziemlich vollständig zu bestimmen. Meine Un- 
tersuchungen haben mich überzeugt, dass die Kok- 
scharowit-Krystalle ganz dieselben Combinationen und 
fast dieselben Winkel wie die EE be- 
sitzen. 

In den Combinationen der beiden oben erwühnten 
zugespitzten Krystalle, treten folgende Formen ein: 

Nach Weiss. Nach Naumann. 
Ponur monoklinoëdrische Grundpyramide. 


Paule (RDC) oss. + 
Rhombisches Prisma. 
Moins (nd :Db 20) 3% œP 
Basisches Pinakoid 
E e a oP 
 Klinopinakoid. 
D... dh cbe). e... (Pc) 


. Die beiden Krystalle sind hier i in nick und ho- 
rizontaler Projection dargestellt. 

Meine Messungen wurden theils mit Hilfe des Mit- 
scherlich'schen Reflexionsgoniometers, welches mit 
einem Fernrohre versehen war, theils mit Hilfe des 
gewöhnlichen Wollaston’schen Reflexionsgoniome- 
ters ausgeführt. Folgendes sind die erhaltenen Resul- 
tate: An 












































Für die Neigung der Flächen des Prismas 
M = «P in den klinodiagonalen und or- 
thodiagonalen Kanten. 


Am Kryställ N’ 1 = 124?5' 


» n N°2 = 124°3/ 
» » N° 7 = 124?0' 
» n N9212455 





Mittel = 124°3/ (Complement = 55°57)). 
Am Krystall N° 3 = 55255 
N° '8 = 55954' 
N°10 = 55?55' 
Mittel = 55°55 (Complement — 124°5)). 

Also der mittelste Werth aus 124°3 und 124°5’ 

beträgt: 124? 4' 
| 55°56". 

Diese Neigung ist an der eigentlichen Hornblende 
= 124?30'*) und am Pargasit, nach Nordenskiöld 
= 124710; und nach Miller = 124?0', 

Für P:M. 

Am Krystall tie 103730 
 16?27' (Complement = 103?33^. 


Vgl. An Elementary Introduction to Mineralogy by Brooke 
Ge Miller, London 1852, p. 297. 


» » 


» » 


M:M-— 





569 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


570 





Der mittlere Werth aus diesen zwei Messungen be- 

trágt also: vieni | 103?39' 
Cer C 7028, 

Diese Neigung ist in den Hornblende - Krystallen 
— 103^12' 

Am gie N* 4 wurde von mir die Neigung r: M 
gemessen und — 111°33’ gefunden, aber wegen Un- 
vollkommenheit der Flüche r ist die Messung zu 
Schlecht, um sie weiter in Rücksicht zu nehmen. In 
den Krystallen der Hornblende ist dieser Winkel — 
111°13. 

8) Topas. 


Das Entfärben oder sogar Verschwinden der Farbe 
einiger harten und durchsichtigen Steine (Edelsteine) 
durch die Wirkung des gewöhnlichen Tageslichtes ist 
wirklich eine Thatsache, die eine besondere Aufmerk- 
samkeit verdient. 

Schon vor langer Zeit habe ich die Bemerkung ge- 
macht, dass die Topas-Krystalle aus den Bergen des 
Filiai Urulga (Transbaikalien) ihre schöne dunkel 
weingelbe Farbe verlieren, wenn man sie einige Mo- 
nate dem gewöhnlichen Tañedichte aussetzt. Nun theilt 
mir mein hochverehrter Freund P. A. v. Kotschubey 
mit, dass sein grosser und schöner. Topas - Krystall, 
nachdem er ungefähr ein Jahr dem Lichte ausgesetzt 
war, seine dunkel weingelbe Farbe ganz verloren, oder, 
um richtiger zu sagen, gegen eine etwas schmutzig 
bläulichweisse Farbe verwechselt hat, so dass meine 
Beschreibung jetzt für diesen Krystall?) nicht mehr 
ganz richtig ist. . 

Ebenso hat ein Topas - Krystall aus derselben Ge- 
gend, der auf Seite 209 Bd. III. (Fig. 64, Taf. 


XXXVIII,) meines Werkes «Materialien zur Minera- 


logie Russlands» beschrieben worden ist, und der sich 
jetzt im Museum des Berg - Instituts befindet, seine 
schöne honiggelbe Farbe, nachdem er drei oder vier 
Monate ebenfalls dem Tageslichte ausgesetzt war, 
fast ganz verloren. Man bemerkt auch schon den 
Anfang der Entfärbung an dem prachtvollen Topas- 





5) Dieser Krystal] wurde von mir auf S. 228, Bd. II. (Fig. A 
Taf. XXXVIII) «Mat z. Min. Russlands» als dem Grafen L. A. 
Perowsky gehórig beschrieben. Jetzt befindet sich derselbe im 
Besitz des Hrn. P. A. v. Kotschuboy, der nach dem Tode des 
Grafen L. A. v. Perowsky die ganze ausgezeichnete Sammlung 
gekauft hat. 


Exemplare, das Seine Majestüt der Kaiser dem Mu- 
seum des Berg-Instituts geschenkt hat). 


Über die bei der Einwirkung von Brom- 
äthylen auf Strychnin entstehenden Ver- . 
bindungen, von Ed. Menetries. (Lu le 

1 novembre 1861.) 

Strychnin und Bromäthylen in einer Glasróhre ein- 
geschmolzen und eine viertel Stunde lang im Wasser- 
bade bis auf 100° erhitzt, liefert beim Erkalten eine 
seidenglänzende weisse Masse, die bei einem Über- 
schusse von Bromüthylen eine breiartige Beschaffen- 
heit hat; es ist nóthig Bromäthylen im Überschusse 
anzuwenden oder auch ein wenig Weingeist, welcher 
die Verbindung theilweise auflóst und somit ein Zu- 
sammenballen der Masse verhindert, durch welches 
‘ein Theil des Strychnins der Einwirkung des Brom- 
äthylen’s entzogen werden könnte. Nach beendigter 
Reaction bringt man den ganzen Inhalt der Glasróhre 
in einen Kolben und destillirt davon das Bromäthy- 
len und den angewandten Weingeist ab; der zu einer 





weissen Masse eingetrocknete Rückstand wird mit 
| Wasser bis zum Sieden erhitzt, wobei sich die Ver- 
bindung zu einer wasserklaren Flüssigkeit auflöst. 
Beim Erkalten krystallisirt schon ein grosser Theil 
heraus; beim Verdunsten aber erhült man grosse viel- 
fach verwachsene Krystallblüttchen. 

Diese Krystalle sind ein wasserfreies Salz, wenig 
lóslich in kaltem, leicht lóslich in heissem Wasser und 
in Weingeist. Durch Ammoniak oder fixe Alkalien 
wird seine Lósung nicht gefüllt; mit saurem chrom- 
saurem Kali und Schwefelsäure zusammengebracht 
zeigt es dieselbe eigenthümliche Färbung wie das 
reine Strychnin. Mit saurem chromsaurem Kali, Pla- 
tinchlorid und Quecksilberehlorid giebt es Nieder- 
schläge der entsprechenden Doppelsalze. Mit salpe- 
tersaurem Silberoxyd giebt es einen Niederschlag von 
Bromsilber; aus der Analyse ergab sich aber, dass auf 
diesem Naro nur die Hälfte des in der Verbindung 
enthaltenden Brom's ausgefüllt werden konnte, dass 
aber die andere Hälfte latent gebunden set, und nur 
durch Digeriren mit feuchtem en entfernt 
'| werden könne. 














6) Vergl. seine Beschreibung in meinen «Mat. z. Min. Russ- 
lands» Bd. III, S. 8 





571 


Bulletin de l'Académie Impériale 


372 





I. 0,4689 Grm. der bei 100° getrockneten Ver- 
bindung gaben mit salpetersaurem Silberoxyd gefällt 
0,171 Grm. Bromsilber entspr. 15,48 p. C. Brom. 

II. 0,4671 Grm. gaben beim Kochen mit frischge- 
fälltem Silberoxyd und Behandeln des Niederschlages 
mit verdünnter Salpetersäure 0,3394 Grm. Bromsil- 
ber, entspr. 30,9 p. C. Brom. 

III. 0,6472 Grm. der durch Einwirkung von Brom- 
äthylen auf Strychnin erhaltenen Verbindung gaben 
mit Kupferoxyd und einer Vorlage von Kupferdreh- 
spänen verbrannt: 

1,2477 Grm. M RE run a 58 p. C. Kohlenstoff, 
0,2943 »  Wass ‚06 » Wasserstoff. 
IV. 0,3528 Grm. derselben Substanz gaben: 


0,6827 Grm. Kohlensäure, Mel 52,78 p. C. Kohlenstoff, 
5,08 





0,1593 » Wasser » Wasserstoff. 
Dies entspricht folgender Zusammensetzung: ? 
gefunden 
berechnet 1. ir. nb oo IV 
28 At. Kohlenstoff 276. 52,97. 52,58. 52,78, 
96 » Wasserstoff 26. 4,98. 5,06. — 5,08. 
2 » Stickstoff.. 28. 5,96. 
2 » Sauerstoff.. 32. 6,13. 
1 » Brom...... 80. 15,33. 15,48. 
la» Brom... 80. 158 j 999. 
522. 100,00. 


Daraus ergiebt sich folgende empirische Formel: 
€, H,,N,O.Br, ‘) und vergleicht man diese Verbindung 
mit der von A. W. Hofmann dargestellten durch 
Einwirkung von Bromäthylen auf Trimethylamin, so 
findet man, dass das Strychnin gleich dem Trimethyl- 
amin sich mit Bromäthylen zu gleichen Molecülen 
vereinigt. Fernere Untersuchungen deuteten entschie- 
den darauf hin, dass das Bromäthylen als Bromäthyl 
den Wasserstoff i in dem entstandenen Bromammonium 
vertritt, und somit würde die rationelle Formel ähn- 
lich der von A. W. Hofmann für das Trimethylamin 
aufgestellten sein: ` 


sm o ` Methylverbindung 5. 
i vc (€H ak 
| p CH n) N, des c TOMBE 


und die CS würde mit Recht Strych- 
Ra rc mare genannt werden können. 


| N-Br 





1) 6=12, Q =16, $ =32. 
2) Jahresbericht der Chemie, 1849, S. 384. 





Behandelt man eine Lösung der eben erwähnten 
Verbindung mit salpetersaurem Silberoxyd und ent- 
fernt durch vorsichtiges Zusetzen von Salzsäure das 
überschüssige Silber, so erhält man im Filtrat eine 
neue Verbindung, ein salpetersaures Salz, welches 
nur noch das latent gebundene Brom enthält. Es kry- 
stallisirt in weissen feinen Nadeln, ist leicht löslich 
in siedendem Wasser, schwerer in kaltem und seine 
Lösung giebt weder mit Ammoniak noch Kalilauge 
einen Niederschlag. Mit saurem chromsaurem Kali 
und Schwefelsäure giebt es die Strychninreaction. 

0,4171 Grm. getrocknete Substanz gaben mit 
Kupferoxyd verbrannt 0,8352 Grm. Kohlensäure, ent- 
sprechend 54,62 p. C. Kohlenstoff, und 0,198 Grm. 
Wasser entsprechend 5,27 p. C. Wasserstoff. 





berechnet gefunden 

23 At. Kohlenstoff. ..276. 54,76 54,62. 

26 » Wasserstoff... 26. 5,16 5,27. 
5 » Sauerstofl..... 80. 15,87. 
3 » Stickstoff..... 42. 8,34. 
Lo Bros... 80. 15,87 
504 100,00 


Dies entspricht folgender Formel: 


| GRO. 
R GH a N: N, 

und das Salz ist also salpetersaures Strychninbrom- 
äthyl. Auf dieselbe Weise stellt man das schwefel- 
saure Strychninbromäthyl dar, indem man eine Lösung 
der primitiven Verbindung, des Strychninbromäthyl- 
bromürs mit schwefelsaurem Silberoxyd behandelt 
und den Überschuss des letzteren durch vorsichtiges 
Zusetzen von'Salzsáure entfernt. Das so erhaltene 
Salz entspricht der Formel: 


€,,4,,9, 


21 22 


GH 


Aus diesem diea nun stellt man leicht das salz- 
saure Salz dar, indem man eine Auflósung desselben 
mit Barytwasser versetzt und den entstandenen Nie- 
derschlag von schwefelsaurem Baryt abfiltrirt; das 
Filtrat erhitzt man bis zum Sieden, während man ei- 
nen Strom Kohlensáuregas hineinleitet, um den Über- 
schuss des Baryt's als kohlensauren Baryt auszufüllen ; 
die darauf filtrirte wasserhelle, alkalisch reagirende 
Flüssigkeit neutralisirt man mit Salzsäure und erhält 
so ein schwer krystallisirbares salzsaures Strychnin- 


DÄ SHO, 


. aes 


des Sciences de Saints Pétersbourg. 


374 





bromäthzi welches mit Platinchlorid einen hell orange- ger Verbindung herrühren, indem man nicht lange 


gelben Niederschlag des Platindoppelsalzes giebt. 
I. 0,5831 Grm. Platinsalz gaben 0,0887 Grm. Platin, entspr. 15,23 


p. €. in. 
II. 0,3648 Grm. Platinsalz gaben 0,0556 Grm. Platin, entspr. 15,24 
p. C. Platin. 





berechnet gefunden 
I II 

23 At. Kohlenstoff... .276. 42,64. 
26 » Wasserstoff.... 26. 4,02. 
2 » Sauerstoff...... 32. 4,94. 
2 » Stickstoff....... 28. 4,33. 
1 » Platin 98,7. 15,25 15,23. 15,24. 
S^» OR 106,5. 16,46 
li» Bam... aae 80,0. 12,36 

647,2 100,00 


Dies entspricht der Formel: 
€48,40, N (p piel, 
C,H Br’ 
Aus den Analysen des Platindoppelsalzes ersieht 


man, dass die von dem kohlensauren Baryt abfiltrirte 
alkalische Losung eine ea HM, das Strych- 





ninbr \ dhydr lrat von folgender Zu- 
sammensetzung enthält: 
€, H,N,9, 
GH Br} O 
H 


Ich bemühte mich nun zwar auch die isolirte Basis 
in krystallisirtem Zustande zu erhalten, aber erfolglos, 
denn selbst unter der Luftpumpe über Schwefelsäure 
troknete sie zu einer harzähnlichen Masse ein. 

"Digerm man eine Lösung des primitiven Strych- 
ürs einige Zeit in der 
Wärme mit frisch gefälltem Silberoxyde, so färbt sich 
die Flüssigkeit plótzlich weinroth, und sie reagirt 
dann stark alkalisch; weiteren Untersuchungen zu- 
folge ist anzunehmen, dass das Radical Äthyl sich in 
Vinyl umgesetzt hat, und demnach enthält die stark 
alkalisch bip doo weinrothe Flüssigkeit. ne Am- 


moniumbase: Stry ydhydrat: 
€, H N, o, 


2 22 2 








o 


K St 

H À 
Dampft man die weinrothe Lósung der bromfreien 
Basis ein, so erhält man eine weisse Salzmasse; manch- 
mal bilden sich Krystalle, deren Untersuchung aber 
gezeigt hat, dass sie noch von unzersetzter bromhalti- 





genug und nicht mit einer genügenden Menge Silber- 
oxyd digerirt hatte. Die bromfreie Basis ist leicht- 
löslich in Wasser; mit Schwefelsäure und chromsaurem 
Kali giebt sie vorübergehend eine violette Fürbung. Die 
Basis wird aus ihrer Lösung weder durch Ammoniak 
noch durch Kalilauge gefällt; mit saurem chromsaurem 
Kali giebt sie einen gelben ‚Niederschlag sie saurem 
chromsaurem Strychni 
G,,B,,9, 


21 € 





LJ v 


TR .Cr, HO, 


I. 0,5763 Grm. Substanz gaben 1,2205 Grm. Koh- 
lensäure, entspr. 57,74 p. C. Kohlenstoff und 0,306 
Grm. Wasser, entspr. 5,90 p. C. Wasser. 

II. 0 2615 derselben Substanz im Platintiegel ge- 
glüht gaben 0,0837 Grm. Chromoxyd, entspr. 20,96 
DU re 





23 At. Kohlenstoff..... 276. 57,57. 57,74. 

26 » Wasserstoff..... 26. 5,42. 5,90. 

9 » Sauerstoff....... 1 10,01. 

2 » Stickstoff. ...... 28, ‚85. 

1 Molecül Chromsäure. 101,4. 21,15. 20,96. 
| 479,4. 100,00. 


Die weinrothe Lósung der Basis giebt mit Queck- 
silberchlorid einen Niederschlag, der sich beim Er- 
wärmen löst und beim Erkalten als weisses krystalli- 
nisches Pulver ausscheidet; mit Jodkalium giebt sie 


einen weissen Niederschlag, der sich nicht löst; mit 


Zinnchlorür giebt sie auch einen weissen Niederschlag, 
der sich schon bei gewöhnlicher Temperatur in einem’ 
Überschusse des Reagens auflöst. 

Durch Sáuren oder Einleiten von Chlor verschwin- 
det die weinrothe Färbung. Die Lösung der Base 
mit Salzsäure gessättigt liefert ein leicht lösliches - 
salzsaures Salz von der Formel: 


0,1076 Grm. Substanz gaben 0 ,0396. Chlorsilber, 
welches 9,10 p. C. Chlor entspricht: 











» At. Kohlenstoff...276. - 69,61. 

» Wasserstoff... 25. 26,81. 

4 » Sauerstoff..... 32. 8,07. 

2 » Stickstoff...... 28. 7,06. 
1 » Chlor . 95,5. 8,95. 9,10. 

896,5. 100,00. 


375. 


Bulletin de l’Académie Impériale 


376 





Dieses salzsaure Salz giebt mit Platinchlorid einen 
hellorangegelben Niederschlag des Platinsalzes, wel- 
ches den Analysen zufolge folgender Formel entspricht: 


"des 
IL" Cl . PtCI, 


I. 0,2131 Grm. ars gaben beim Glühen 
0,0373 Grm. Platin, entspr. 17,50 p. C. 
II. 0,3865 Grm. gaben mit Kupferoxyd verbrannt 


0,6875 Grm. Kohlensäure, entspr. 48,51 p. C. Kohlen- |. 


stoff und 0,1572 Grm. Wasser, entspr. 4,50 p. C. Was- 
serstoff. 

III. 0,2537 Grm. auf dieselbe Art verbrannt gaben 
0,453 Grm. Kohlensáure, entspr. 48,67 p. C. Kohlen- 
stoff und 0,099 Grm. Wasser, entspr. 4,33 p .C. Was- 
serstoff. 








berechnet gefunden 
rn gr 
I IL. IIT. 
23 At. Kohlenstoff . . .276. 48,75. 48,51. 48,67 
25 » Wasserstoff... 25. 4,41. 4,5. 4,33. 
2 » Sauerstoff..... 32. 5,65. 
2 » Stickstofl...... 28. 4,95. 
3 3 Uhor........ 106,5. 18,81. 
1 » Platin 98,7. 17,43 17,50. 
566,2. 100,60 


Die weinrothe Lösung des Strychninvinylammo- 
niumoxyds mit Schwefelsäure neutralisirt und dazu 


noch eben so viel Säure hinzugesetzt, liefert beim 


Verdunsten Krystalle des sauren schwefelsauren Sal- 
zes von der Formel: 
G,,H,,9, 
N,.SHO, 
€, 


E 


0,2630 Grm. disies Salzes gaben 0,1421 Grm. 


schwefelsauren Baryt, entspr. 0,0547 cii. Schwefel- | s 


3 — nach der obenbe 
; nannte 
Formel berechnet gefunden 
1 Meet. dein ehr = 20,96. 20,79 p. C. 

Ich füge nun noch einige Notizen über die Sub- 
stitutionsproduete der oben erwühnten Verbindungen 
hinzu. 

Das reine Strychnin?) bildet, wie bekannt, mit con- 
centrirter Salpetersäure übergossen, einen in dieser 
Säure löslichen Körper, der durch Wasser ausgeschie- 
den wird, und in siedendem Alkohol löslich ist; von 
Alkalien wird die Lösung braun gefärbt. Wie schon 
Gerhardt bemerkte, so zersetzt sich der Körper beim 








3) Handw. d. reinen u. ve dre oe von Liebig, Poggen- 
dorff und Wóhler, Bd. VIII, S. 





Erhitzen im trocknen Zustande plótzlich mit Explosion. 
Nicholson und Abel führen diesen Kórper als sal- 
petersaures Nitrostrychnin an, doch sind nähere Nach- 
weise oder Analysen nicht gegeben. Dasselbe Prä- 
parat stellte ich dar, indem ich Strychnin in starker 
Salpetersäure erwärmte und rasch eindampfte, wo- 
durch ich büschelförmig verwachsene, orangefarbige 
Krystallnadeln erhielt, welche beim Erhitzen sich 
plötzlich mit schwacher Explosion und unter Abschei- 
dung salpetrigen Dampfes zersetzten. Auf ähnliche 
Weise behandelte ich nun die obenbeschriebenen Ver- 
bindungen und erhielt: 

1) Aus er gon Bonus, nämlich aus 
dem Strychni ür durch Be- 
handeln mit Salpetersäure eine orangefarbige Ver- 
bindung, welche beim Erhitzen dieselben Erscheinun- 
gen darbot, und sonach ein salpetersaures Nitrostrych- 
ninäthylbromür sein dürfte. 

2) Erhielt ich eine Nitroverbindung, indem ich 
eine Lösung von salpetersaurem Strychninbromäthyl- 
ammoniumoxyd mit einem Überschusse von Salpeter- 
süure stark eindampfte, wobei ein hellgelbes Salz in 
feinen Nadeln herauskrystallisirte. Aus den Analysen 
(die nie einen beständigen Gehalt an Kohlenstoff gaben, 
sondern von 10 bis 15 p. C. variirten) erwies sich, 
dass es nicht das ursprüngliche salpetersaure Strych- 
ninsalz sei; beim Erhitzen verpuffte es nicht, son- 
dern die Masse blähte sich nur stark auf, unter Zu- 
rücklassung einer glänzenden Kohle. 

3) endlich erhielt ich eine Nitroverbindung von 
der bromireien Base, indem ich zu einer Lósung von 





trychni ydhydrat Salpetersäure zu- 
setzte; es fiel sogleich oder nach kurzer Zeit, je 
nachdem die Lósung mehr oder weniger concentrirt 
war, ein weisses krystallinisches Pulver zu Boden, 
adds: sich nur in concentrirter Säure löste, und 
durch Wasser wieder gefällt wurde, in Salpetersäure 
gelóst und stark eingedampft aber einen orangerothen 
Kórper lieferte, welcher beim Erhitzen sich unter 
Explosion zersetzte. Die Einwirkung der Salpetersäure 





| He etwa durch folgendes Schema zu verdeutlichen. 


De H,,O,N, 
€, H,}O-+2NHO =€ H, (NO. )O,N, 


H € H,,0+ 2H,0 
NO. 


977: 


des Sciences de Saint - Petersbourg. 


378 





Die Elementaranalyse dieser complexeren Verbin- 
dung wurde ausgeführt, und gab der Formel entspre- 
chende Resultate. 

0,1566 Grm. Substanz gaben bei der Verbren- 
nung mit Kupferoxyd und einer Vorlage von Kupfer- 
spänen 0,3378 Grm. Kohlensäure, entsprechend 
58,74 p. C. Kohlenstoff und 0,0747 Grm. Wasser, ent- 
sprechend 5,30 p. C. Wasserstoff. ! 


berechnet gefunden 
23 At. Kohlenstoff. . .276. 58,97. 58,74. 
24 » Wasserstoff... 24. 5,18. 5,30. 
4 » Stickstoff..... 56. 11,97. 
7 » Sauerstoff ....112. 23,98. 
468. 100,00. 


Mit Chlor giebt das Strychnin, wie Pelletier^) 
gezeigt hat, Substitutionsproducte und ebenso stellte 
ich ein Trichlorostrychninvinyl dar: 


€, H RE, 


i) 


2-8 


Dieser Kórper bildet sich, wenn man Chlorgas in 
die weinrothe Lósung des Strychninvinylammonium- 
oxydes leitet; es überkleidet sich dann jede Blase 
von Chlor mit einem weissen Körper, der beim Ent- 
weichen des Gases in der Flüssigkeit aufgeschwämmt 
wird, zugleich entfürbt sich die Lósung und reagirt 
sauer. Dieser weisse Kórper lóst sich nicht in Was- 
ser, leicht aber in Alkohol und Áther. Bei 160? zer- 
setzt er sich, wird schwarz und verkohlt unter Ent- 
weichung von Chlorwasserstoft. 

Die Lösung, in welche Chlorgas geleitet worden 
war, hatte sich entfärbt; durch Filtration von dem 
weissen Kórper getrennt, wurde sie eingedampft und 
erhielt dabei ihre weinrothe Farbe wieder; die Ana- 
lyse eines daraus gefällten Platindoppelsalzes ent- 
sprach nicht der Zusammensetzung eines salzsauren 
Salzes und daher vermuthe ich, dass sich in der Ló- 
sung vielleicht ein Chlorstrychninvinyl gebildet hat: 


0, H, CIN 9, 
CH 


2 3 


Laurent’) erhielt ein Chlorstrychnin, indem er eine 
heisse Lósung von salzsaurem Strychnin mit Chlorgas 
behandelte; dabei bemerkte er, dass die Lósung sich 





4) Ann. d. Chem. u. Pharm., Bd. XXIX, S. 49. 
5) Ann. d. chim. et phys. T. XXIV, p. 313. 








roth fürbte und nach einiger Zeit eine harzartige 
Substanz absetzte. 

Durch Umstände bin ich augenblicklich verhindert, 
sowohl diese interessanten Substitutionsproducte 
nüher zu studiren, als auch meine Untersuchungen 
über neue bei der Einwirkung von Chloroform auf 
reines Strychnin erhaltene Verbindungen zu vollenden; 
ich behalte mir jedoch die Bearbeitung derselben vor 
und gedenke bald Näheres berichten zu können. 


BULLETIN DES SEANCES. 


CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE. 
Séance DU 22 NOVEMBRE (4 péÉcemsrRe) 1861. 


A louverture de la séance la nouvelle est annoncée de 
la mort de M. Freytag, membre correspondant de l'Aca- 
démie dans la Section des lettres orientales depuis 1831. 

M. Brosset présente un extrait d'un Mémoire qu'il 
avait lu à la séance du 23 aoüt 1861. Cet extrait, destiné 
au Bulletin, porte le titre: Listes chronologiques des princes 
et métropolites de la Siounie, jusqu'à la fin du XIII siècle. 

M. Kunik rappelle à la Classe, qu'elle l'avait autorisé 
à faire imprimer dans le Bulletin un Mémoire de M. 
Schroll, accompagné de planches, sur les médailles mili- 
taires de Pierre-le-Grand (v. la séance du 28 juin 1861). 
Depuis lors M. Kunik a eu occasion de donner plus d'éten- 
due à sa courte introduction au dit mémoire: il a réussi 
à constater que sous Pierre-le-Grand un changement 
s’est opéré dans le mode de frapper différentes monnaies 
en or, pour étre distribuées parmi l'armée, quand elle 
avait remporté une victoire. Suivant l'ancienne coutume 
byzantine, de telles monnaies ne portaient ni la date ni 
la représentation de l'événement auquel elles devaient 
leur origine; ce fut Pierre-le-Grand qui introduisit 
l'usage européen de frapper au lieu de simples monnaies 
des médailles commémoratives. Ainsi l'introduction de M. 
Kunik a pris les dimensions d'une monographie quii 
désire publier en russe et en francais, sous forme d'un ou- 
vrage séparé. Pour pouvoir achever cette monographie il 
a encore besoin de quelques renseignements puisés aux 
archives. 

M. Schiefner transmet la priere de M. Conon von 
der Gabelentz, à Poschwitz, prés Altenbourg, de mettre 
à sa disposition pour un court délai le Chou-King, édition 
mändchou-chinoise en 4 cahiers (Bibliotheque du Musée 
asiatique, Classe IV, N° 30?) et de plus un roman quelconque 
traduit en mandjou. M. Schiefner est autorisé par la 
Classe à envoyer à M. Conon von der Gabelentz, pour 
un terme de trois mois, d'abord le Chou-King susmention- 

36** 


379 


Bulletin de l'Académie Impériale 


550 





né, et à le faire suivre plus tard de l'envoi d'un roman 
choisi parmi ceux que possede le Musée asiatique. 

M. Vladimir Tiesenhausen, membre correspondant 
de la Société archéologique, par une lettre du 20 no- 
vembre courant, sollicite la permission de prendre à do- 
micile quelques monnaies du Musée asiatique, dont il dé- 
sire joindre des dessins à un ouvrage qu'il prépare sur les 
monnaies des khalifes. Le Secrétaire perpétuel est chargé 
d'informer M. Tiesenhausen, que l'Académie ne saurait 
se départir de la règle générale suivie par elle, savoir 
que des monnaies ne doivent pas sortir du Musée pour 
étre prétées à qui que ce soit; qu'au reste M. le Directeur 
du Musée asiatique donnera à M. Tiesenhausen toutes 
les facilités possibles, qui ne lui ont jamais été refusées 
et qui sont en usage à l'égard des savants fréquentant les 
établissements scientifiques de l'Académie. 

Le Premier Département des Domaines, par un office 
du 12 novembre courant, envoie à l'examen de l'Académie 
trois ouvrages manuscrits, destinés à faciliter aux Zyraines 
l'étude de la langue russe, et vice-versa. Ce sont: 1? Chai- 
tanof, Glossaire zyraino-russe; 2^ Popof, membre du 
tribunal d'Oustsyssolsk, Manuel de la langue zyraine; et 
3^ André Popof, Abécédaire pour les enfants zyraines. 
M. Wiedemann est chargé de l'examen. 

M. Dorn fait part que la Société numismatique de Ber- 
lin l'a nommé membre honoraire le 28 novembre 1860. 


——Z— 9 — — 
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 


L’ Académie a reçu dans ses dernières séances les 
ouvrages dont voici les titres: 


Miescher, Prof. Dr. Fr. Die medizinische Facultüt in 
Basel und ihr Ee unter F. Plater und C. 
Bauhin. Basel 1860. 

Lebert. Hermann. Klinik = acuten Gelenkrheumatismus. 
Erlangen 1860. 8. : 


Lichtendteke, Ed. Neuer Beitrag zur Cholera. Berlin 


1860. 8. 

Lambl. Aus dem Franz-Josef-Kinder-Spitale in Prag. 1. 
Theil. Beobachtungen u. Studien a. d. Gebiete der 
pathologischen Anatomie u. Histologie. Prag 1860. 8. 

Boletin bibliográfico espanol. Año II. Ne 13 — 18. 

Catalogue des livres relatifs à la Chine qui se trouvent à 
la librairie de Benjamin Duprat. Paris 1861. 8. ` 

— des publications de la Bibliotheque Impériale Dire 
de St.-Pétersb., depuis sa fondation jusq 

Fauriel, C. C. History of Provençal poetry. Tiviklated 

* from the French by G. J. Adler. New York 1860. 8. 





François de Bourgogne. Opuscules ier E par | 


Fred. Laur. Hoffmann. Bruxelles 1861, 


em 








Memorias de la real Academia de ciencias morales y po- 
liticas.. Tomo I, parte I*. Madrid 1861. 8. 

Sanz y Lafuente, D. Miguel. Discursos pronunciados en 
la real Academia de ciencias morales y politicas. 
Madrid 1860. 8. 

Mémoires de l'Académie Impériale des sciences, inscriptions 
et belles-lettres de Toulouse. Cinquième série. Tome V. 
Toulouse 1861. 8. 

— de l'Académie Impériale des sciences, arts et belles- 
lettres de Dijon. Ae série. Tome VIII. Année 
1860. Dijon 1861. 

Denkschriften: der rien Akademie der Wissenschaf- 
ten. Mathematisch - naturwissenschaftl. Classe. XIX 
Bd. Wien 1861. 4. 

— — — — Philosophisch-historische Classe. XI Bd. Wien 
1861. 4. 


Sitzungsberichte der kaiserlichen Akademie der Wissen- 
schaften. Mathematisch-naturwissenschaftliche Classe. 
XLII Bd. N* 24 — 28. XLIII Bd. Erste u. zweite 
Abth. Heft 1 — 3. Wien 1861. 8. 

— — — — Philosophisch-historische Classe. XXXV Bd. 
Heft 3— 5. XXXVI Bd. Heft 1. Wien 1861. 8. 
Almanach der kaiserl. Akademie der Wissenschaften. 11ter 

Jahrgang. 1861. Wien. 8 
Proceedings of the Royal Society. Vol. X. N° 39, 40. Vol 
N? 42743. 

The ara of the Royal Asiatic Society of Great Britain 
and Ireland. Vol. XVIII. p. 2. London 1861. 

Verhandlungen der gelehrten Estnischen Gesellschaft zu 
Dorpat. 5ter Bd, 2tes u. 3tes Heft. Kalewipoeg, ver- 
deutscht von Bertram, 6te u. 7te Lief. Dorp. 1861. 8. 

Monats-Sitzung der gelehrten Estnischen Gesellschaft zu 
Dorpat vom Januar bis December 1861. 8. 

Journal of the Asiatic Society of Bengal. 1860 N’ 2— 4, 
1861 N° I. Calcutta. 8. 

Revue de l'Orient, de l'Algérie et des colonies. 18° année. 
N° V — XI. 19° année. N° I. II. Paris 1860. 8. 
Grunert, Joh. Aug. Archiv der Mathematik "E Physik. 

36ster Theil. 4tes Heft. Greifswald 1861. 

The astronomical Journal. N° 144. Vol. VI. gr 24. 

The Radcliffe Catalogue of 6317 stars, reduced to the 
epoch 1845. Oxford 1860.78. 

Wolf, Rud. Mittheilungen seal die Sonnenflecken. IX — 
XII. Zürich 1856 — 60. 


RECTIFICATIONS. 


xe 269 ligne 9 d'en haut lisez: Classe historico-philologique. 
«au delà» et SEN longueur». 





Paru le 11 janvier 1862.