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Full text of "Bulletin de l?Academie imperiale des sciences de St.?Petersbourg."

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BULLETIN 


DE 


d 


FNAC FA) A Ga À À t^ 


L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES 


DE 


S’-PETERSBOURG. 


TOME SEPTIÈME : 


(Avec 19 Planches et 2 Suppléments.) 


Mo. Bot. Lafen, 
1597. 


Sr.-PÉTERSBOURG, 1864. ~/ 545 


Commissionnaires de PAcadémie Impériale des sciences: 
à St.-Petershourg. à Riga. à Leipzig. 
M. M. Eggers & Comp, M. Samuel Schmidt, M. Léopold Voss. 


Prix du volume: 2 Roub. 70 Kop. d'arg. pour la Russie, 3 Thl. de Prusse pour l'étranger. 


dee 


TABLES DES MATIÈRES. 


A. TABLE SYSTÉMATIQUE. 


(Les chiffres indiquent les pages du volume.) 


SCIENCES MATHÉMATIQUES, PHYSIQUES ET BIOLOGIQUES. 


MATHÉMATIQUES ET ASTRONOMIE. 


— Th. Solution du E Dans un quadrilatère donné 
rire un carré. 177 — 

Gyldén, H. Nouveaux calculs "s la parallaxe de Sirius UE ox les 
observations du Cap de Bonne-Espérance. 365 — 370. 

Savitseh, A. Observations des ber oe à l'Observatoire académique 
de St.-Pétersbourg. 372 — 374. 

Struve, O. Sur le télescope de M. Lassell à Malte. 113 — 136. 
— Observations du satellite de Sirius. 282 — 288 

— Observations de quelques nébuleuses. 353 — 36 

Wagner, A. Sur la marche de la pendule normale de Poulkova. 557. 

568. 


Winnecke, A. Sur la nébuleuse d’Orion. Extrait d’une lettre au Se- 
crétaire perpétuel de l'Académie. 18 — 20. 
— Sur la queue multiple de la grande comète de 1744. (Avec 1 
planche). 81 — 90 


PHYSIQUE ET CHIMIE. 


Borodin, A. Action du sodium sur le valeraldehyde. 463 — 474. 
Fritzche et Jacobi. Note sur l’application du bronze d’aluminium à 
la confection des alcoomètres. 370 — 372. 
— Sur le sel double d’oxalate et de chlorure de calcium. 497 
— 510 
— Sur le ‘dosage de la chaux. 576 — 580, 
— Sur la préparation artificielle du Gay-Lussit. 580 — 
Jacobi, M. H. Notice sur quelques expériences faites avec un mesu- 
reur de liquides. 320 — 322. 
— Recherches sur les alcoomètres du systéme d’Atkins. 438 — 


Leuchtenberg, Son Altesse Imperiale le Duc Nicolas de L. en la 

composition du pyrite magnétique de Bodenmais. 403 — 

-Nósehel, A. Sur un cas intéressant de grêle, observé au Sage? 
(Avec 1 planche). 181 — 183. 

Savitsch, A. Note sur le nivellement barométrique. 484 — 491. 
Sokolof, M. De l'acide 8 ge et de l'action du Six sur 5a 
De, reg: "diana 

u » Notice sur le na ihe TN e. 515 — 518. 
Linine, N. Sur le gute, 61 — 68. f 


MINERALOGIE ET GÉOLOGIE. 


Baer, K. E. Etudes Caspiennes: Sur une loi générale de la forma- 
tion du lit des fleuves. 311 — 320. 


Helmersen, G. Lettre au Secrétaire perpétuel sur les recherches 
géologiques faites par l’auteur dans le bassin houiller de Do- 
nets. 4 

— Sur le puits artésien de St.-Pétersbourg. 145 — 

— A Notices minéralogiques sur le al et le gra- 

4. 


_ KE gz? cristal particulièrement regulier de l’anorthite du 
Vésuve. 326 — 333. 
— Sur le lépolithe. 405 — 407. 
Pouzyrefski, P. Le minerai de fer provenant du puits artésien de 
St.-Pétersbourg. Lettre à M. Helmersen. 474 — 476. 
——À P. et Móller, V. Sur les couches devoniennes supérieures 
la Russie centrale. (Avec 4 planches). 227 — 264. 
ue H. Rapport sur un voyage au lac Ladoga. 510 — 515. 


BOTANIQUE. 


Mereklin, C. Sur le periderme et le liège, et particulièrement sur 
la reproduction o e du boulau (Betula alba). (Avec 1 
planche). 295 — 3 

Ruprecht, F. cnim EE pour servir à éclaircir la question 
de la durée de temps nécessaire pour la formation de la tourbe. 
148 — 158. 

— Sur la formation du tchernozem. 416 — 425. 

— Sur Te du tchernozem au point de vue de la science. 


ZOOLOGIE. 


Baer, K. E. Encore un mot sur le soufflement des cétacées. 333—341. 
Brandt, J. Rapport sur un voyage fait en 1863 à l'étranger. 1— 10. 
— Sur les nouvelles acquisitious du musée zoologique et sur les 
travaux scientifiques exécutés avec l’aide de ce musée. 322 

— 326 


— Découverte de deux mollaires d'élasmotherium au góuverne- 
ment de Saratof. 352 — 353. 
— Sur les restes trouvés jusqu'à présent de l'élasmotherium. 480 


Morawitz, À. Les crabronines des environs de St.-Pétersbourg. 451 
— 463. 


ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE. 


Gruber, W. Sur le Sinus communis et les Valvulae venae cardiacae, 
et sur la duplicité de la Vena cava superior chez l'homme et ` 


les mammifères. (Extrait) 10 — 18. j 
1 


IV 


Ofsiannikof, Ph. Sur le phénomène de la lumière -— par les 
larves du ver luisant (Lampyris noctiluca). 55 

— Recherches sur la moélle épiniére des aes E des mam- 

mifères et résultats des recherches de M. Ko tchine sur la 

moëlle épinière de la Lamprète (Petromyzon "duviatilig. 137 


145. 
— Sur la structure intime du cervelet des poissons. 157 — 166. 


PHILOLOGIE ET HISTOIRE. 


Baer, K. E. Projet concernant des kc crudis archéologiques et 
ethnographiques en Russie. 288 
Brosset, M. Activité littéraire des Gäste et des Arméniens en 
Russie etc. 45 — 48 
— Variétés —À (Avec 1 planche.) 90 — 99. 
— Rapport sur diverses inscriptions, recueillies par MM. J. Kást- 


ner et Ad. Berger. 275 — 281. 
Dorn, B. Une eh de Chirvanchah Minoutcher. 482 — 484. 
— et Ad. Goebel. Sur neuf pierres tumulaires avec inscriptions ` 


hien: nouvellement placées au musée asiatique. 378—391. 

ie: Sin) manuscrit grec de la Bibliothèque Impériale de 

21 

Jäschke, H. Let à M. Schiefner. 183 — 191. 

Kunik, E. Rapport sur un mémoire de M. Zachariae von ne 
thal touchant l'histoire de l'Eglise Bolgare. 341 — 

— Le nom de prince tatare «Tokhtamysch» pouvait - i as en 
usage parmis les Hébreux en Crimée au IH* siècle? 391—403. 


Nauck, A. Sur l'ouvrage de Philodemus rept evoefieius. 191 — 220. 
— Observations additionnelles sur Philodemus mept evoeßeiag. 568 


Neubauer, k Collection Firkowitch: I. Pierres tumulaires de la 
e. (Avec 8 planches.) 374 — 378. 

Kata = Sur les récents travaux de linguistique de M. le ba- 
ron Uslar. 99 — 104. 

Smitt, Th. Rapport sur l'ouvrage de M. le — Erro 
vitch: «Histoire de la guerre de 1813». 519 — 

ihr] le baron P. Sur la vp Rcge géographique A la langue 

ware. Lettre à M. Schie 73 — 275 

Véliaminof- EH PE e € sur un | manuscrit persan du Raouzet- 
et-tahizin. 351 — 

Woepke, F. ‘Sur un tune arabe, appartenant à la Bibliothèque 
Impériale de Paris. (Avec 1 planche.) 220 — 227. 


Suppléments. 


I. dd sur l'ouvrage de M. Konstantinof: «Sur les fusées 
de guerr J 

II. enke pour servir à l'histoire des musées de l’Académie 

: I. Musée — par M. Ru- 

e de Zoologie et 


ce bes e 


B. TABLE ALPHABÉTIQUE. 


(Les chiffres indiquent les pages du volume.) 


Abich adresse un article contenant ses observations préliminaires 
sur la constitution géologique des presqu’iles Kertch et Ta- 
man. 409. 

Académie des sciences de Bavière, v. Stephan 

Adlerberg, le comte, transmet une barré de diorite, "taillée à à l’usine 
de Iékaterinbourg. 7 

— transmet la peau d’un lièvre noir, tué à Minoussinsk. 169. 
— demande, si l'Académie désire obtenir neuf pierres tumulaires, 
apportées de l'Orient par M. Firkovitch. 171. 

ps SE des objets d'histoire naturelle, recueillis à Hako- 
dade, au Japon. 74. 

— v. Ruprecht et Schrenck. 

Album académique de E de Leyde, v. Schiefner. 

Astrolabe arabe, v. Woep 

Atkins, v. Jacobi. 

Avtonomof, v. Spaski- Avtonomof. 

Baer et Ruprecht chargés d'examiner des collections, faites en 1863 
par les officiers de l'expédition de la levée de la mer Caspienne, 
et envoyées par M. Ivachintsof. 70. Rapport 

— ie un travail sur le Volga, faisant suite à ses Etudes 
iennes. 


— Rappoft sur les nouvelles acquisitions du cabinet craniolo- 
gique. 167 
— charge d'examiner plusieurs s inen trouvées ve des ter- 
tres, et envoyées par M. Beckmann. 169. Rapport. 265. 
— Projet concernant on Baur archeologiques et: ethnogra- 
phiques en Russie. 2 
— Etudes caspiennes: em la loi générale de la formation du lit des 
fleuves. 311. 409. 
— Encore un mot sur le soufflement des cétacées. 333. 409. 
— Mémoires publiés à l’occasion de son jubilé. 492. 
— Membre de la ern du prix Rklitzki. 492. 
Bantych - Kamenski, v. Kun 
Barantsof ng un ouvrage de M. Coquilhat. 167. 
Bartholomae e au musée asiatique une monnaie. 493. 
Batiouchkof rotes un exemplaire d’un atlas, composé de cartes 
représentant la répartition de la population des gouvernements 
de ouest u les confessions et les nationalites. 168. 
3 T, V. Jacobi. 
Beckmann, v. "ee et Kokcharof. 
Berger, Ad., v. Brosset. 
Bezborodko, v. 
— obtient une mention honorable au XXXIII* concours des 


of. 
Bibliothèque uge: de rpm prie de lui envoyer quelques 
ublications de l'Académie. 
Bielensteln prune son ouvrage res Die lettische Sprache nach 
ihren Lauten und Formen. 408. 


— Membre de la commission des prix Ouvarof. 170. 
mbre de la commission des prix Démidof. 494, 


Böhtlingk. Gemen pour un travail de M. Iouchkévitch sur 
aire de la langue lithuanienne. 74. 

— et Roth. Dictionnaire sanscrit. 167. 411. 

— Membre de la commisson pour le projet de nouveaux règle- 
ments de l'Académie. 268 

— Indische Sprüche. 410. 

— et Schiefner ires pasigraphi 

eM. Stephanus. 412, or 413. ; 
Bogdanovitch , le rye M un prix Démidof. 495. 
— v. Vessélofski e itt. 
Borodine. Action du dë sur le valeraldehyde. 463. 
v. Zinine. 
Borstschof obtient un prix Démidof. 495. 
Bougaief obtient un prix Démidof. 495. 
Bouniakofski, Commissaire pour un planimètre de M. Volodine. 69. 
— chargé d'examiner une notice de M. Clausen 4. 
— Prösident de la commission pour le projet de nouveaux règle- 
ments de l'Académie. 268. 

— Commissaire pour une note de M. Sibiri iakof. 408. 

Boutkof, qr ren élu membre honoraire. 168. 170. 
Brachet, v. 
Brandt, eng sur un voyage fait en 1863 à l'étranger. 

— présente un compte-rendu sur l'état du musée AC. 
265. 322. 

— offre, an nom de M. Guérin, une collection de divers insectes 
produisant de la soie. 267. 

— offre, au nom de M. Brosset, différents objeets pour le musée 
minéralogique. 269. 

— Découverte de deux mollaires d'élasmotherium au gouvernement 
de Saratof. 352. 411. 

— recommande un travail de M. Morawitz sur les crabronines 
des environs de St.-Pétersbourg. 4 

— dépose sur le bureau un Livret à l'usage des visiteurs du mu- 
sée — 412. ; 

— Sur les restes t "a présent de Vél therium. 480. 492. 

— Membre de la commission du prix Rklitzki. 492. 

— présente un mémoire intitulé: De acipenserum speciebus hucus- 
que in Rossia observatis, et dédié à M. Baer à l'occasion de 
son jubilé. 492 

— Activité littéraire des Géorgiens et des Arméniens en Russie ` 
45. 7 


— Vir riétés arméniennes. 74. 90. 

— prie de Jui obtenir le prêt d’un manuscrit, apparianant à l'é- 
glise de Mkhet. 171. : 

— annonce que M. A. Berger lui a fait parvenir quelques in- 


— annonce qu'il a recu de M. Kästner une copie de l'inscription 
cunéiforme d'Armavir et plusieurs dessins des antiquités ar- 
méniennes. 266. 


VI 


t. Rapport sur diverses inscriptions, recueillies par MM. J. 
Kästner et A. Berger 
— Membre de la commission des prix Démidof. 494. 
— v. Brandt. 
Bruyn, v. Schiefne 
Bureau a v. Kupffer 
Cabinet craniologique. Acquisitions nouvelles. 1 67. 
es eegend romaines de la collection académique. 
Stephan à 
aide dus une notice sur la quadrature du cercle. 73. $ 
Chébiakine obtient une mention honorable au XXXIII® concours de 
prix Démidof. 
Chevalier, M., adresse un ouvrage. 
Clapeyron, membre correspondant, iei 206. 
Claus, membre correspondant, décédé. 
— v. Fritzsche, Jacobi et Slate 
Guo, Th. Solution du problème: Dans un quadrilatere donné in- 
crire un carré. 177. 264. 
Golh chargée d'examiner un travail de M. Iouchkévitch 
sur la grammaire de la Vu lithuanienne: MM. Bóhtlingk, 
iedemann et Schiefner 
— pour le projet de nouveaux gerens de l'Académie: MM. 
Bouniakofski, Lenz, Helmersen, Bóhtlingk, Grot, 
Vessélofski et Behrenck. 2 268. 

— du prix Rklitzki: MM. Baer, Brandt, Schrenck et Ofsian- 
nikof. 492. 

— des prix xp du XXXIII* concours: MM. Vessélofski, 
Kupífer, Jacobi, Brosset, Dorn, Sreznefski, Ru- 
precht, Wiedemann, Sebiefner, Kokcharof, Véliami- 
nof-Zernof, Biliarski, Savitsch, Ofsiannikof et Pé- 


karski. 444. 
— Impériale archéologique, v. Stephani. 
Comité des constructions navales, v. Lenz et Jac 
— central de statistique prie de lui prêter les listes de lieux ha- 
bités du gouvernement de Kharkof. 171. 
— central de statistique, v. Troinitski. 
Gincvurs; v. Commission. 
Conestabile, v. Stephani. 
Consul général de Russie à Corfou. Communication concernant deux 
en T eg den se d’extraire le venin des plais. 267. 
Coquilhat, v sof. 
Dahl élu As nn. 
Danisie élu membre SEH de la Classe de la langue et de 
la littérature russ 
Département a +. Livres en langues orientales. 
Döllen fait hommage d'un exemplaire de l'ouvrage qu'il a publié à 
l'occasion du jubilé de M. W. Struve. 268. 
Donaleitis, v. Schleicher 
Dorn présente au nom dei M. Khanykof un mémoire. 168, 
— et Goebel, Sur re pierres tumulaires avec inscriptions hé- 
braique ement placées au musée asiatique, 378. 411. 
— présente ut une notice de M. Neubauer. 407. 
ie de Chirvanchah-Minoutcher. 482. 492. 
— Pounds une notice de M. Woepke. 265. 
— membre de la commission des prix Démidof. 494 
Edler von bui J., annonce la fondation d'une société de médecins 


de la Styr e. 265. 
fnasmothorium, v. Brandt. 
Engel, v. fer. 


"i de A mer * OMDISMNA, v. Baer et Ruprecht, 
Firkoviteh, v. Adle X 
Fritzsche S Jacobi. Note sur ces du bronze d'aluminium à 
ction des alcoométres. 370 
— "Deg ue pour un ouvrage de M. Pis 410. 
— Sur le sel double d'oxalate et de chlorure de calcium. 493. 495. 
— et Zinine recommandent une note de M. Tuttchef. 493. 


Fritzsche. Sur le dosage de la chaux. 5 
— Sur la préparation aditum du Gay Lssit. 580. 
Gerstfeld, v. rate 
Girgensohn, v. Rupre 
Göbel offre au Musée RE plusieurs objets rapportés de son 
voyage à la mer Caspienne 
— Rapport sur son voyage à la mer Caspienne. 493. 


nes adresse quelques uns de ses articles, publiés dans la ga- 
e Breslau. 267 
Kaeder, ministre de l'instruction eren remercie l'Académie 
es publications qu'elle lui a offert. 169. 
Graff, H. E un manuscrit grec de la Bibliothèque Impériale de Pa- 
ri 


s. 

Grimm, v. nee 

Grot. Membre de ^ commission des prix Ouvarof. 1 

— Membre de la commission pour le projet de aee régle- 
ments de l'Académie. 268. 

Gruber, W. Sur le Sinus communis et Valvulae venae cardiacae et 
sur la duplicité de la Vena cava superior chez l'homme et les 
mammifères. 10. 268. 

Guédéonof, maitre Ae la Cour Impériale, élu membre honoraire. 168. 

Guérin, v. Bran 

Gyldén. Nomai calculs de la parallaxe e: ege d'aprés les obser- 
vations du Cap de Bonne- Espérance. 

Helmersen. Lettre au Secrétaire perpétuel sur ses recherches géolo- 
giques dans le bassin howiller de Donets. 49. 

— fait hommage d'un exemplaire de son mémoire sur l'état actuel 
de la Géologie en Russie. 69. 
— recommande un ouvrage de MM. Móller et Sémionof, 74. 
— Sur le puits artésien de St. SE 145. 169. 
— communique son intention d'exposer 'éten- 


écrit t de peu 
due tout ce qui se rapporte au terrain houiller de la Russie. 
166. 


— Membre de la commission pour le projet de nouveaux règle- 
ments de l'Académie. 268. 
— recommande une notice de feu M. Gerstfeld. 408. 
— recommande un travail de M. H. Struve. 413, 
— communique une lettre, qu’il a reçue de M. Pouzyrefski. 413. 
Henle élu membre correspondant. 168 
Hermite, v. Tchébychef. 
Heuschling adresse une Wues historique sur l’Académie. 171. 
Houilles des monts Karataus, v. Quartier-maitre de l’Etat-Major. 
Iouchkéviteh, v. Commission. 
lvachintsof, v. Baer et Ruprecht. 
Jacobi lit la seconde partie de son rapport sur l'ouvrage de M. 
Konstantinof sur les m" de guerre. 73. 
— et Lenz, commissair r une question proposé par le Co- 
mité des constructions Sedis 73. Rapport. 167. 
— Rapport sur une question, adressée par le P. Starynkévitch, 
concernant la dorure des objets en fer de fonte. 167. 
— Notice Me: quelques expériences faites avec un mesureur de li- 


E e Fritzsche, Note sur l'application du bronze d'aluminium à la 
confection des alcoomètres. 370. 410. 
— et Fritzsche chargés d’examiner un ouvrage de M. Claus. 410. 
— Recherches sur les alcoomètres du système d’Atkins. 410. 438: 
— Commissaire pour une série d'ouvrage de M. Baumhauer sur 
l'aleoométrie. 492. 
— Membre de la commission des 
Jüsehke. Lettre à M. Schiefner. 1 E ee er 
Judeich, A., adresse un ouvrage. Ze 
Julien, Stanislas, fait hommage d’un sg Pa de la traduction du 
roman chinois « Les deux cousines » 
Justi, v. Schiefner. 


VII 


Kästner, v. Brosset. 
Khanykof adresse un exemplaire d'une note, intitulée: Lettre au 
rd du Journal asiatique. 408. 


— Y. 
puso P. illis, décédé. 4 
Sa correspondance est placée x ré bibliothèque. 494 
Köppen, Th., annonce le décès de son père, Pacadémicien P. Köp- 


n. 493. 
Körber obtient une mention honorable au XXXIII* concours des 
prix Démido 
xc Notices minéralogiques sur le paisbergite et le graphite. 


— aies. au nom de M. Beckmann, plusieurs antiquités trou- 
vées dans des tertres. 169. 
— Mesures d’un cristal et épi regulier de l’anorthite de 
Vesuve. 326. 
— Sur le lépolithe. 405. 411 
— Membre de la commission n des prix Démidof. 494. 
Konstantinof, le général, v. Jacobi. 
Korsakof, v. Lenz et Vessélofski. 
Koutchine, v. Ofsiannikof. 
Kozlof, le docteur, tient une médaille au XXXIII* concours des 
p 496. 


Kuhn élu membre correspondant. 169. 
Kunik, membre de la EA des prix Ouvarof. 1 

— Rapport sur un mémoire de M. Zachariae von Lingenthal 
touchant l’histoire de T'Eglise Bolgare. 341. 409. 410. 

— Le nom de Tokhtamysch pouvait- d - = en usage parmis les 
Hébreux en Crimée au III* siècle? 391. 4 

— lit une ue concernant trois ouvrages AEN de Jean Pos- 
sochkof. 407. 

— chargé Tiet itia anciennes monnaies trouvées dans 
le gouvernement de Podolie. 412. 

— offre un manuscrit contenant un article de feu M. Bantych- 
Kamenski sur le séjour de deux derniers petits enfants du tzar 
Ivan Alexéiéwitch en Danemark. 493. 

— présente une série de documents, extraits des Archives d'Etat 
par M. Poloftsof et qui peuvent servir A une biographie du 

prince À. Bezborodko. 493 
Kupfer présente, au nom KP ngel, un ouvrage 74. 
fait hommage des tables, publiées par lui sous le titre: Ta6au- 
wt AR pascuponxu GUNA u cnupma 6s NOAYIAPE. 
— Commissaire pour une note de M. A. bir igi 169. Rapport. 


E Communication verbale concernant le eje d'établissement 
d'un bureau météorologique déstiné à tirer des données pour 
la re des tempötes. 266. 
— présente un mémoire de M. Müller. 411 
— Membre de la commision des prix Démidof. 494. 
Lassel, v. Struve. 
Lenz et Vessélofski, Commissaires pour une notice de M. Korsakof. 
78. 
— et.Jacobi. Commissaires pour une u vente par le Co- 
mité des constructions navales. = Rapport. 167. 
— recommande une note de schel. 24. 
— Membre a la commission be de projet de nouveaux règle- 
ments de l’Académie. 268. 


Leuchtenberg, S. A. I Duc Nicolas de L. cadi composition du 
de Bodenmais. 403. 


— v.Zin 
Listes des ireas habités, v. Comité central de statistique. 
Livres en langues orientales qui se trouvaient au Départament asia- 
tique placés au musée asiatique de PAcadémie. 413. 494. 
Livret à l'usage des egen? “+ musée zoologique. 412. 
Lomer adresse un ouvrage. 
Marcusen. La famille des Mormyres. 408. 


Melgounof obtient une mention honorable au XXXIII* concours des 
. prix Démidof. 496. 
embres correspondants. Listes des places vacantes déposées sur 
e bureau. 71. 73. 
— Sur le periderme et le liège, et particulièrement sur la repro- 
ion de l'écorce du boulau. 295. 
weie v. Ofsiannikof. 
Miquel fait mor de trois premières livraisons de son ouvrage: 
ei botanici Lugduno-batavi 
pres ner rm la suite du manuscrit ‘de son Voyage de Sibé- 


Möller, v. Tid Pie et Sémionof. 
Monnaies trouvées dans le gouvernement de Podolie. v. Kunik. 
Morawitz. Les crabronines des environs de St.-Pétersbourg. 451. 

— v. Brandt. ? 
Müller, v. Kupffer. 
Musées a penser Acquisitions nouvelles. 74. 169. 269. 410. 411. 
Musée rare Livret à l'usage de visiteurs. 412. 

Nauck. Über Philodemus zer evceßeiag. 191. 407. 498. 

— fait Liens de deux volumes de son édition de Sophoc cle. 493 
— ey zu den Bemerkungen über Philodemus repi eueräeie:z. 


"ëch Collection Firkowitch. I. Pierres tumulaires de la Crimée. 
374. 


— v. Dorn. 
ikitenko lit un exposé des travaux de la Classe de la langue et de 
la litterature russe pour l’année 1863. 168 
— Membre de la commission des ag Ouvarof. 170. 
Nivellement barométrique v. Savit 
Nöschel, Sur un cas intéressant ei leo observé au Caucase. 181. 264. 
Observatoire de Milan v. Struv 
eee Sur le phénomène de la omen Lat par les larves du 
er luisant (Lampyris noctiluca). 5 
— Recherches sur la moëlle épinière ge Mëtteg et des mammifères, 
et resultats des recherches de M. Koutchine sur la moëlle épi- 
niére des Lamprètes ge Er 137. 166. 
— Sur la structure intime du p 157. 
— Commissaire pour une notice de Metchnikof. 408. = aug 
410. 


— Micslis de la commission du prix Rklitzki. pe 
— Membre de la commission des prix Démidof. 4 
Ostrofski élu membre er de la Classe de ls langue et de 
la littérature russe. 168 
Oustrialof, Membre de la commission des prix Ouvarof. 1 


— présente le IV® volume de son Histoire du règne ái Pierre le 
Ges? 0 
Ouvarof, v. Pri 


edes emer par l'Académie 73. 74. 75. 167. 169. 170. 266. 268. 
. 408. 409. 410. 411. 412. 413 

— kéen au XXXIII* Bert Démidof. 494. 

Palacky élu membre correspondant. 169. 

Pékarski lit un discours sur l'activité de l’Académie dans ses rap- 

Russie dans la première moitié du XVIII siècle. 168. 

— Membre de la commission des prix Ouvarof. 170. 
— Membre de la commission des prix Démidof. 4 

€ présente la suite de son travail: La théorie des pla- 

411. 


Pierres cb iris v. Adlerberg, Neubauer et Dorn. 

Piper adresse plusieurs de ses ouvrages. 408. 

Plana, membre sauer décédé. 264. 

Poloftsof, v 

Possochkof, v. Ku 

de A segin de fer provenant du puits artésien de St.-Pé- 
bourg. 4 


— v. ee eier? 


VII 


Prix Ouvarof, 170. 
— Démidof, v. Commission. 
— Rklit . Commission. 
Puits artésien de St. -Pétersbourg, v. Hel mersen et Pouzyrefski. 
Quartier-maitre de l'Etat Major Impérial annonce la découverte de 
la houille dans les monts Karataus. 2 
Reutern, ministre des d élu membre correspondant. 168. 170. 
tzki, v. Commissi 
Rose, H., membre eias rs décédé. 264. 
h, öhtlingk | 
Ruprecht et Baer chargés d’examiner des collections faites en 1863 
par les officiers de l’expédition de la levée de la mer Caspienne, 
et envoyées par M. Ivachintsof. 70. 

— Commissaire pour un herbier, envoyé par M.Girgensohn. 70. 
ues données pour servir à éclaircir la question de la durée 
de temps sets Los la formation de la tourbe. 71. 148. 

— présente un compte-rendu sur l'état du musée botanique. 265. 

— et Schrenck tirent attention de l'Académie sur les envois de 
M. Albrec " 

— sa ie une notice de M. Mares. 268. 

— Sur lim du tchernozem au point de vue de la science. 


- Sur la formation du tchernozem. 411. 416. 
— Membre de la commission des prix D&midof. 494. 
Ruscala, v. Veggezi-Ruscala. 
Rybnikof obtient un prix Démidof. 495. 
Savitsch, Observations des planètes à V Observatoire académique de 
411. 


— Membre de la commission des prix Dénidof. 491. 
Schia; v. 0. Struve 


parelli, 


Schiefner présente un mémoire, intitulé: Tschetschenzische Studien. 
. 409. 


— Commissaire pour un travail de M, Iouchkévitch sur la pur 
maire de la langue lithuanienne. 74. 

— Sur les récents travaux de linguistique de M. le baron Wie. 
75. 99. 

— présente des extraits, faits par M. Bruyn de l’album acadé- 
mique de l’université de Leyde, concernant les Russes qui ont 
étudié dans cette université. 75. 

— communique une lettre de M. Jäschke. 266. 

— donne communication d’une lettre de M. le baron Uslar. 407. 

— et Böhtlingk, Commissaires pour les dictionnaires pasigra- 
= RE de M. Stephanus. 412. Rapport. rt. 413. 

éM E EE 413. 

— a une notice sur les cas dans la langue thibétain 

— présente des extraits, faites par M. Justi de e 5s l'uni- 
pai de postes concernant les Russes qui ont étudié à 
cette v 


— Membre = ja commission des prix Démidof. 494. 
Schlechta, le baron, prie de lui d quelques volumes de la Ga- 
zette de St.-Pétersbourg. 2 
gaere: dessen critique et SE du poëte lithuanien Dona- 
is 


— ne le decés de M. Claus, membre correspondant. 409. 
v um rvenir un travail manuscrit de feu M. Claus. 410. 
n prix Démidof. 495. 
ica u pee sp l'attention de l'Académie sur les en- 
vois de M. Albrecht. 265. 
— Membre de la e pour le projet de nouveaux règle- 
ments de l’Académie. 268, 
— Membre de la commission des pt a, 492. 
Schweizer obtient un prix Démidof. 4 
Séance annuelle publique. 1 


T SF 


za ee e te les couches devoniennes supérieures de la 
Russie centrale. 2 

Smitt élu membre correspondant de PAcadémie. 169. 
— obtient une médaille au XXXIII* concours des prix Démidof. 
496. 


— Rapport sur l'ouvrage de M. le général Bogdanovitch: 
SS Gout 1813 100a, 3a nesasucumnoem» Tepmaniu. 519. 
— v. Vessél 5 
Smyslof obtient + un prix Démidof. 495. 
— balneologique russe adresse un exemplaire de ses statuts, 


-= We médecins de la Styrie, v. Edler von Vest 
zn pi^ l'acide B Rp et de Paction du gek sur la solu- 
moniacale. 476. 


Somof présente un mémoire sur les accélérations de divers ordres. 
TE “Aftonomof fait don au musée asiatique de trois monnaies: 


Sremefi Membre de la commission des prix RU 170, 
Membre de la commission des prix Démidof. 
Stackelberg renvoie les listes de lieux habités des pr gouverne- 
ments. 
Starynkeviteh, v. Jacobi. 
Stephani présente, de la part de M. C onstabile, un ouvrage. 71. 
élu membre DEN de Sien # sciences de ae 75. 
— présente, au no M. le e Stro of, le compte-ren- 
du de la Commission Impériale a cy be uot l'année 
:1862. 408. 
-= présente un catalogue des monnaies romaines de la collection 
académique, dressé par M. Grimm 
Stephanus, v. Böhtlingk et Schiefner. 
e v. Stephani. 
- Rapport sur un voyage, fait au lac Ladoga. 493. 510. 


ys 


"E mersen 
Sa 0. FRA verbale sur son voyage à l'étranger. 72. 
— communique quelques détails sur une nouvelle cométe, décou- 
verte par M 
— recommande une notice de M. Winnecke, intitulée: Über den 
vielfachen Schweif des grossen win von 1744. 71. 
— Sur le télescope de M. Lassell. 74. 
— propose, au nom de M. 8c MED l'échange des publica- 
tions de l'Académie contre celles de l'Observatoire de Milan. 


265. 
— er du satellite de Sirius. 268. 282. 
— enn de quelques nébuleuses. 353. 409. 
— re ande une notice de M. Gyldén. 409. 
v Seegen une notice de M. Wagner. 498. 
Struve, Th. Novae Curae in Quinti Smyrnaei Posthomerica. 407. 
Struve, W., v. Döllen. 
Svenske, v. Vessélofski. 
Tehebychef lit un mémoire sur l'interpolation. 
— présente, au nom de l’auteur, 4 ouvrages > M. Hermite. 492. 
Tempel, v. Struve. 
Tikhménef obtient un prix Démidof. 4 
Tikhonravof élu membre correspondant de la Classe de la langue 
et de la littérature russe. 168. 
E mg une médaille A XXXIII concours des prix Démidof. 


"— le général, adresse un ouvrage, 
nse de Sébastopol. 170. 

Tourte ARE membre correspondant, décédé. 169. 

Troinitski, adjoint du ministre de l'intérieur, adresse les tables sta- 


intitulé: Description de la 


— publique pour la lecture du rapport sur la distribution des 
prix Démidof du XXXIII* concours. 494. 


tistiques > l'Empire, publiées par le Comité central de sta- 
isuque 


IX 


Tuttchef wf r^ mention honorable au XXXIII* concours des 
prix Démi 
— Notice sur Le dE Re 515. 
v. Fritzche et Zin 
Université de Leyde, v. Schiefner. 
Université de Marbourg, v. Schiefner. 
Uslar, le baron P. Sur la repartition 
273. 


— obtient un prix Démidof. 495. 
— v. Schiefner. 
Vassilief obtient un prix Démidof. 495. 
Veggezi-Ruscala adresse un ouvrage. 409. 
aree présente une serie de documents qui concernent 
s lettres de franchise, accordées aux Bachkirs 
— Ue de lui obtenir le prét > ge oum neh historiques, 
concervés au archives de 69 
— Membre de la commission en prix Ouvarof. 1 
— Notice sur un manuscrit persan de Raouzet- ^ - tahirin. 362. 


— Membre de la commission des prix Démidof. 494. 
Vers à sois, v. Brandt. 
Yessélago obtient une médaille au XXXIII concours des prix Dé- 
midof. 4 


vete et Lenz. Commissaires pour un travail de M. Korsakof 
ur la direction du vent en Russie. 73. 

— Membre de la commission pour le projet de nouveaux règle- 
ments de l'Academie. 268. 

— présente un travail de M. Svenske. 410. 

— propose d’inserer au Bulletin l'analyse, rédigée par M. Smitt, 
de l'ouvrage de M. Bogdanovitch «Histoire de la guerre de 
1813». 493 

— Président de la commission des prix Démidof. 494. 

Vest, v. Edler v. Vest 
Villarceau, v. Yvon de Villarceau. 


| Vogel von nie offre un ouvrage. 409. 
| Volborth élu membre correspondant. 168. 
Volodine, v. p ere 
Vostokof, membre de la commission des prix Ouvarof. 170. 
Vrolik, membre Vigo n décédé. 169. 
Wagner A. Sur la mar 
— v. Struve. 
Wagner N., obtient un prix Démidof. 4 
Wiedemann présente un E halle: "Versuch über den Werro- 
ehstnischen Dialekt. 
— Commissaire pour un vs 


che de la pendule normale de Poulkova. 557. 


val de M.Iouchk&witch sur la gram- 
maire de la langue lithuanienne. 7 

— Membre de la commission des prix Démidof. 494. 
Winnecke, Sur la nébuleuse d — extrait d'une lettre au Secrétaire 

erpétuel de l'Académie. 18. 6 
— accuse réception des publication de l'Académie, envoyées à 
l’Observatoire-Central-Nicolas 
— Sur la queue multiple de la were comète de 1744. 81. 
— v. Struve. 


Woepke. Sur un astrolabe arabe, appartenant à la Bibliothèque Impé- 


Wreden gäier? une mention honorable au XXXIII® concours des 
prix Dém 5 


Wüstenfeld restitue un manuscrit. 69. 
Yvon de Villarceau adresse deux mémoires. 73. 
Lachariae von Lingenthal, v. Kunik. 
Zernof, v. Véliaminof- dee ^ 
Tinine. Sur le nitrobenzi. 6 
— u une notice de € T si le Duc Nicolas de Leuchten- 
berg. 
— E une notice de M. Borodine. 413 
— et Fritsche recommandent une notice de M. Tuttchef. 493. 
— présente une notice de M. Sokolof. 413 


BULLETIN DES SÉANCES. 


Ss Én Pa — ES 


ASSEMBLÉE GÉNÉRALE. CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE. | CLASSE HISTORICO-PHILOLOGIQUE. 
Page. N age. 
Séance annuelle publique du 29 dé- Séance du 30 octobre(11 novembre)1863. 69 | Séance du 23 octobre (4 novembre) 1863. 69 
cembre 1863 (4 janvier 1864).. 168 » » 18 (25) novembre ........... 71 | - d 6 (18) novembre........... 70 78 
du 10 (22) janvier 1864....... 169 »  » 27 novembre (9 décembre)....74 | ^» » 20 novembre (2 décembre). 24 T 
»...,7:(19) février... sonne: 268 » » 11 (28) décembre........... 166 | » » 4 (16) decembre........ TO 8 
publique du 26 juin (8 juillet), »  » 8 (20) janvier 1864......... 169 | »  » 18 (30) décembre....... ....17 75 
pour la distribution des prix » » 22 janvier (3 fevrier)........ 264! » » 15 (27) janvier 1864......... 171 
Démidof .. 494 » EECH févrigt., es Kees 266 » » 29 janvier (10 février)... .. .265 
» » 11 (23) mars. .408 » o 400 BER nennen . sù s A NE 
» » 1 (13) avril 409 » 5- 15.090) WA ar e aire 
» a ih EE EE 411 » » 8 (20) aih gisua ar. tas ...410 
» » 20 mai (1 juin)....... dn, lul » » 29 avril (11 mai)...... SAMT 
» 5 5 DE NIB... o vis bisisc ADD » » 13 (25) mai...... ee che wx ee 212 
» . » 17(29)juin..i-..:22,.....:.498 | ^ "^x 97 mal Ban) LU 
» » 10 (22) juin . 492 
» » 24 juin (6 juillet). ..........498 


T. VEE, N" KY. 


abs 


= 


* 


DE L’ACADENIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 


TOME VII. 


(Fewilles 1 — 5.) 6 
. CONTENU: 
. Page 

J. F. Brandt, Rapport sur un voyage fait en 1863 à l'étranger ........ ............. 1 — 10 
W. Gruber, Sur le Sinus communis et les Valvulae venae cardiacae, et sur la duplicité de 

la Vena cava superior chez l'homme et les mammifères. (Extrait.)............... 10 — 18 
A. Winnecke, Sur la nébuleuse d'Orion. Extrait d'une lettre au Secrétaire Perpétuel de 

VOISINS an A 18 — 20 
H, Graff, Sur un manuscrit grec de la Bibliothèque Impériale de Paris............... 21 — 45 
M. Brosset, Activité littéraire des Géorgiens et des Arméniens en Russie etc........... 45 — 48 

. G. de Helmersen, Lettre au Secrétaire Perpétuel, sur les recherches géologiques faites par 

l'auteur dans le bassin houiller de Donets .................................. 49 — 55 
Ph. Ofsiannikof, Sur le phénomène de la lumière produite par les larves du ver luisant 

(Lampyris noctiluca)....:..,......,.%:.................,....restesses.e 55 — 61 
N. Zinine, Sur le nitro-benzil.............. EE a ee EN 61 — 68 
Hals EE EE EE EEN EE nee EELER v 69 — 75 


Bulletin bibliographique 


Supplément. — v sec dde sur l'ouvrage ~ de M. Konstantinof «Sur les fusées de 
guerre». Par M. Jaco 


On s’abonne : chez MM. Eggers & Ce, libraires à St.- Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de 


l'Académie (Bounert, IIpagzegis Hwueparopexoi Axazemiu Hays) et chez M. Léopold Voss, 
libraire à Leipzig. 


Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 
8 thalers de Prusse pour l'étranger. 


BULLETIN 


DE L'ACADÈMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. 


Bericht über eine in den Sommermonaten des 
Jahres 1863 unternommene wissenschaftliche 
Reise, von Akad. J. F. Brandt. (Lu le 16 octobre 
1863.) 

Im Mai dieses Jahres ersuchte ich die Conferenz 
mir eine wissenschaftliche Mission ins Ausland zu 
ertheilen, um meine auf die vergleichende Osteologie 
der Sirenien, so wie der Pachydermen bezüglichen 
Materialien durch eigene Anschauung der uns fehlen- 
den zahlreichen fossilen Formen zu vervollständigen. 
Die Conferenz ertheilte diesem Vorschlage ihre Zu- 
stimmung und in Folge der Vorstellung Sr. Erlaucht 
unseres Herrn Präsidenten an Sr. Excellenz den 
Herrn Minister der Volksaufklärung erfolgte die 
hohe Kaiserliche Bestätigung. 

Die Reise wurde am 18. Juni zu Schiffe nach 
Stettin angetreten. Von da begab ich mich über 
Neustadt-Eberswalde, wo ich meinen alten Freund 
und frühern Mitarbeiter, den durch seine zahlreichen 
Werke über Forst-Insekten berühmten Professor 
Ratzeburg besuchte und über mehrere entomolo- 
gische Gegenstände mich mit ihm besprach, nach 
Berlin. 

In Berlin sah ich die unter Reichert, Peters, 
G. Rose und Beyrich stehenden anatomischen, zoo- 
logischen und mineralogischen, sowie paläontologi- 
schen, sehr reichen Sammlungen der Universität und 
die unter Gurlt stehenden, von ihm geschaffenen 
anatomischen Sammlungen der Thierarzneischule , 
nebst dem zoologischen Garten und dem physiologi- 
schen Institute Dubois’s. Im anatomischen Museum 
fesselten, ausser einigen Resten fossiler Pachydermen, 
die bedeutenden Überreste der Zeuglodonten (der Pro- 
totypen der Robben) meine besondere Aufmerksam- 
keit. Die paläontologische Sammlung bot für meine 
Studien ein fast vollständiges Skelet einer fossilen 
Sirenie aus der Gattung Halitherium und zahlreiche 


Knochen von Mastodonten. Bei Dubois zog ein | zu Darmstadt bot als für 


lebender, electrischer Wels (Malapterurus electricus) 


mich besonders an, Da nach den Statuten der Berliner 
Tome VII. 


| 


Akademie ihre auswärtigen Mitglieder und Corre- 
spondenten aufgefordert sind bei ihrer Anwesenheit in 
den Sitzungen derselben zu erscheinen, so benutzte 
ich diese Gelegenheit dazu der Akademie Mitthei- 
lungen über meine neuesten, wissenschaftlichen Be- 
schäftigungen zu geben und hielt einen kleinen Vor- 
trag über die Sirenien und den Zahnbau der Ela- 
smotherien. 

In Halle besichtigte ich, von Professor Giebel ge- 
führt, die zoologische Sammlung sowohl als die ana- 
tomische, deren Hauptbestandtheil, namentlich in Be- 
zug auf vergleichende Anatomie, die berühmte Meckel- 
sche ausmacht, während ich durch Professor Volck- 
mann’s Güte das unter seiner Leitung stehende phy- 
siologische Institut in Augenschein nahm. 

In Göttingen, wo ich die Bekanntschaft mit Henle . 
erneuerte und den trefflichen Keferstein kennen 
lernte (Rud. Wagner war leider schon verreist), zog 
die berühmte craniologische Sammlung nebst dem 
anatomischen und physiologischen Institute meine Auf- 
merksamkeit auf sich. 

Ein sehr kurzer Aufenthalt in Marburg verschaffte 
mir die Bekanntschaft des Prof. Claudius, der mir 
die von ihm gefertigten, ausgezeichneten Abgüsse der 
innern Gehörorgane vieler Säugethiere zeigte. 

In Giessen verkehrte ich, ausser mit meinem 
durch mehrere ausgezeichnete, medizinische Schriften 
berühmten, alten Studiengenossen und Freund, Prof. 
Phoebus, sehr viel mit Prof. Leuckart und nahm 
die dortigen Sammlungen und anatomisch-physiologi- 
schen Institute wiederholt in Augenschein. Im ver- 
gleichend-anatomischen, unter Leuckart stehenden 
Institute, fesselte ein lebender Protopterus meine Auf- 
merksamkeit. Herr Prof. Ecker theilte gütigst seine 
neuen, merkwürdigen Untersuchungen über erectile 
Gewebe mit. 

Das unter Prof. Kaup stehende zoologische Museum 
mich besonders wichtige 
Gegenstände zahlreiche und bedeutende fossile Reste, 
wovon mich, ausser dem, das Berliner noch übertreffen- 

1 


3 


Bulletin de l'Académie Impériale 


4 


den, Skelet vom Halitherium, denen von Mastodon, Rhi- 
noceros, Dorcatherium, Hyotherium, Coenotherium ete., 
die des Dinotherium und ein von Kaup dem Elasmo- 
therium vindizirtes Schulterblatt, so wie die mit ihm 
gepflogenen Discussionen noch spezieller interessiren 
mussten. 

Im ganz artigen Museum zu Wiesbaden konnte ich, 
ausser vielen andern Gegenständen, die Reste vom 
vorweltlichen Sus Meisneri betrachten. 

Die reiche Frankfurter zoologische und osteolo- 
gische Sammlung verschaffte mir Gelegenheit den- 
jenigen Schädel des Dugong zu sehen, worauf Rüp- 
pel’s Angabe, dass derselbe vollständige Nasenbeine 
besitze, gestützt ist. Leider konnte ich aber dem 
ausgezeichneten Reisenden hierin nicht beistimmen. 
Auch streiten die zahlreichen Schädel, die in Berlin, 
Giessen, Paris, Königsberg etc. von mir untersucht 
wurden, gegen das constante Vorkommen von Nasen- 
beinen bei den erwachsenen, ja selbst bei den jün- 
gern Thieren. Nach dem Besuche der Sammlungen 
begaben wir uns in den dortigen, schönen zoologischen 
Garten. 

In Mainz fand ich eine an Säugethieren und Vö- 
geln reiche Sammlung, welche auch manche inte- 
ressante Reste fossiler Thiere enthielt. 

Das von Troschel neu aufgestellte zoologische 
Museum der Universität Bonn gehört zu den reichsten 
Deutschlands. Die durch Troschel’s Vorgänger, den 
durch seine paläontologischen Arbeiten berühmten 
Goldfuss, begründete reiche paläontologische Samm- 
lung der genannten Universität bot eine Menge höchst 
interessanter, zum Theil einzig vorhandener Reste 
fossiler Thiere, selbst aus der Abtheilung der Wirbel- 
thiere. 

Während eines, freilich nur neuntägigen, Aufent- 
haltes in Paris wurden die Menagerie und die Samm- 
lungen des in der Nähe der von mir genommenen 
Wohnung befindlichen Jardin des Plantes täglich 
besucht. In der Menagerie zog, ausser mehreren von 
mir noch nicht lebend gesehenen Säugethieren und 
Vögeln, die von Valéet (ihrem Gardien) trefflich ver- 
pflegte, reiche Sammlung von Reptilien und Amphibien 
meine Aufmerksamkeit auf sich. Die zoologischen, 
vergleichend-anatomischen, botanischen und anthro- 
pologischen Sammlungen fesselten zwar gleichfalls 
meine Aufmerksamkeit, indessen mussten meinen 


wissenschaftlichen Zielen gemäss die paläontologi- 
schen, jetzt unter d'Archiac stehenden, für diesmal am 
meisten in Betracht kommen, da es galt die von mir 
gesammelten Materialien für mehrere Abhandlungen 
zu vervollständigen. Es wurden daher darin die fos- 
silen Reste der Paläotherien, Lophiodonten, Anthra- 
kotherien, Rhinoceroten, Toxodonten, Anisodonten und 
Anoplotherien speziell vorgenommen um meine Kennt- 
nisse über die Entwickelungsstufen der Hufthiere ver- 
schiedener Epochen des Erdlebens zu erweitern. Mit 
besonderem Interesse studirte ich unter andern den hin- 
tern Schädeltheil (Hirnkapsel) eines rhinocerosartigen 
Thieres, welches Duvernoy als Stereoceros beschrie- 
ben hat, Kaup aber, dem ich beistimmen möchte, dem 
Elasmotherium vindizirt. Die nähere Untersuchung 
dieses Fragmentes veranlasste mich der Pariser Aka- 
demie in der während meines Aufenthalts fallenden 
Sitzung (Compt. rend. N° 10. 7 sept. 1863, p. 489) 
eine kurze Mittheilung über Ælasmotherium zu machen 
und in einer zweiten über meine vergleichende Oste- 
ologie der Sirenien, Pachydermen und Cetaceen, die. 
Behufs der genauern Feststellung der Verwandtschaf- 
ten der Sirenien, bei Gelegenheit der speziellen Be- 
schreibung des Knochengerüstes der Steller’schen 
Seekuh, angestellt wurden, einen kurzen Bericht ab- 
zustatten; bei welcher Gelegenheit die das genannte 
Knochengerüst darstellenden Zeichnungen von den . 
Sachkennern (Milne-Edwards, Blanchard, Ser- 
res) mit gespannten Interesse betrachtet wurden. 
Der treffliche Jardin d’Acelimatation im Bois de 
Boulogne und Hrn. Guérin’s beachtenswerthe Pflanz- 
schule der Ailanten- und Eichenseidenspinner in Join- 


ville bei Vincennes empfingen zweimalige Besuche. - 


Im Museum Orfila bewunderte ich eine treffliche 
Sammlung anatomischer Prüparate. Auch konnte ich 
es nicht unterlassen aus dem reichen Naturalien- 
Magazin des Hrn. Verraux eine Anzahl Süugethiere 
und Vógel für unsere Sammlungen zu acquiriren. 
Gern hütte ich auch den nur in London und Paris 
vorhandenen, eine Mittelbildung zwischen Makis und 
Nagethieren darstellenden, berühmten, neuerdings von ` 
Owen ausführlich beschriebenen madagaskarischen' 
Chiromys angekauft. Seine Acquisition würde eine 
wahre Bereicherung und Zierde unserer Süugethier- 
sammlung sein. Sie würde auch aus einem andern 
Grunde wünschenswerth erscheinen. Ich habe nàm- 


5 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 6 


lich nach gedruckten Materialien und den Objecten 
des Pariser Museums über das fragliche Thier zwei 
Abhandlungen geschrieben, wovon eine sogar in un- 
serem Bulletin abgedruckt ist, so dass die Gelehrten 
dasselbe in unsern Sammlungen suchen werden. 

Zu Strasburg, wohin ich mich von Paris aus begab, 
hatte ich das Vergnügen die namhaften zoologischen 
und schönen anatomischen Cabinette in Augenschein 
zu nehmen. 

In Basel zogen die von Rütimeyer gezeigten 
Thierreste der Pfahlbauten meine Aufmerksamkeit auf 
sich. 

Während meines Aufenthaltes in Marseille be- 
suchte ich den dortigen, ganz interessanten, mit Ge- 
 wüchsen wärmerer Himmelsstriche reichlich ausge- 


statteten, durch seine geographische Lage die erfolg- jetzigen Beschäftigungen , die eines von Brocchi 


reiche Anzucht von Thieren wärmerer Gegenden, 
z. B. von Straussen, begünstigenden zoologischen 
Garten. 

Das unter dem bekannten Naturforscher Verany 
stehende Museum der Stadt Nizza, wo ich mich fast 
zwei Wochen aufhielt, enthält bis jetzt als besonders 
beachtenswerthe Gegenstände nur einige sehr seltene 
Fische und eine Zahl Evertebraten des Mittelmeeres 
nebst den Originalien zu Verany's schóner Arbeit 
über Cephalopoden. Ein grosser Saal desselben ist von 
einer Sammlung trefflich in Gyps bossirter Pilze 


eingenommen, die in botanischer Hinsicht ein grosses | 


. Interesse gewühren. Herr Verany nahm mich sehr 
freundlich auf, zeigte seine schönen Zeichnungen zu 
einer Monographie der Doriden des Mittelmeeres, 
theilte mir mehrere interessante Thiere mit, und unter- 
stützte mich mit seinem Rathe bei den zoologischen 
Forschungen und Sammlungen. Von Interesse für mich 
war es ausser vielen andern Seethieren lebende Exem- 
plare von Pelagia und Cassiopea zu beobachten. Der 
Fischmarkt wurde natürlich täglich besucht und viele 
Seethiere gesammelt. 

Das reizende Genua, wohin ich zu Schiffe von 
Nizza aus fuhr, besitzt ein ganz hübsches Museum, 
worin vorzüglich eine namhafte Zahl von seltenen 
Fischen und niedern Thieren des Mittelmeeres Auf- 
merksamkeit erregten. Leider war der mir von früher 
her bekannte Director desselben (Prof. Lessona) 
gerade am Tage meines Aufenthaltes mit Prüfungen 


LI 


so beschüftigt, dass er nicht selbst alle Merkwür- 
digkeiten zeigen konnte. 

Das schóne, moderne Turin erfreut sich bei weitem 
noch reicherer zoologischer, vergleichend - anatomi- 
scher und paläontologischer Sammlungen als Genua, 
wovon die erstgenannten unter dem ausgezeichneten, 
mir durch seinen vorjährigen Aufenthalt in Peters- 
burg bereits bekannten Professor Filippo de Filippi 
stehen, der so gütig war mir als Führer zu dienen. 
Die ausgestopften Gegenstünde zeichnen sich durch 
gelungene Prüparation aus. Ausser vielen seltenen 
Bewohnern des Mittelmeeres betrachtete ich die ana- 
tomischen Präparate der Weichtheile mit Interesse. 
In der palüontologischen Abtheilung zogen die Ske- 
lete des Megatheriwm und fossilen Riesengürtelthieres, 
ganz besonders aber noch, nach Maassgabe meiner 


beschriebenen fossilen sirenenartigen Thieres die Auf- 
merksamkeit auf sich. Das fragliche Thier dürfte nàm- 
lich nach meiner Ansicht, wenn auch gerade keine be- 
sondere Gattung, wie Brocchi meint, doch wenigstens 
eine Untergattung der fossilen Gattung Halitherium 
bilden. (Siehe meine Symbolae). Es verdient dasselbe 
aber, nach meiner Meinung, von Seiten der Paläonto- 
logen Russlands eine um so grüssere Beachtung, da die 
schmalen, dicken Rippen desselben’ eine täuschende 
Ähnlichkeit mit den im südlichen Russland gefun- 
denen sogenannten Manati-Rippen bieten. — In den 
Sammlungen des neu errichteten dortigen techno- 
logischen Institutes, wohin Hr. Prof. Filippi mich 
führte, zeigte mir Prof. Gastaldi die von ihm kürz- 
lich beschriebenen Reste des Anthracotherium ma- 
gnum, worunter ein ganzer Unterkiefer sich befand, 
Der letztere bestätigte meine, auch von Gastaldi 
getheilte Ansicht, dass die Anthracotherien keine be- 
sondere Familie bilden können, sondern als Abtheilung 
der Schweine zu betrachten sind. Die Reste von 
Schweinen wären also als diejenigen Pachydermen- 
reste anzusehen, welche in ältern Schichten als die 
anderer Pachydermen bis jetzt in West-Europa ge- 
funden wurden. Ausser den Anthracotherien-Resten 
sah ich dort auch viele Gegenstände aus den im 
Modenesischen aufgefundenen Pfahlbauten. Unter 
denselben befanden sich zwei menschliche Schádel 
und eine Schádeldecke. Der eine Schädel gehört der 
kurzkópfigen Form an und bietet keinen oben stark 
jr 


7 


Bulletin de l'Académie Impériale 


vorragenden Oberkiefer, der beim andern, ebenfalls 
kurzköpfigen, sehr bedeutend vortritt. Die Schädel- 
decke weist entschieden auf einen langköpfigen Schä- 
del hin. Endlich zog ein schöner, fossiler Walfisch- 
schädel der genannten Sammlung meine Aufmerksam- 
keit aufsich. Er zeigt eine täuschende Aehnlichkeit mit 
dem von Balaenoptera (Pterobalaena) minor und ge- 
hört dem von Cuvier beschriebenen Cortesi’schen 
Thiere an, wovon das Mailänder Museum zwei Skelete 
besitzt. Das Cortesi’sche Thier ist also, wie ich früher 
glaubte, kein Cetotherium; ja könnte der, ehedem viel- 
leicht auch im Mittelmeer vorgekommenen, Balaeno- 
ptera minor, oder einer ihr sehr nahen Art, angehört 
haben. i 

Im naturhistorischen Museum der Stadt Mailand, 
das sich in einem, im herrlichen Giardino pubblico be- 
findlichen, schónen, eigenen, durch Anbau in Vergrós- 
serung begriffenen Gebäude befindet, führte mich der 
Director desselben, Hr. Prof. Jan, herum. Die zoolo- 
gische Sammlung, welche zu den reichern Europa's 
gehórt, enthält zahlreiche Repräsentanten aus allen 
Thierklassen. Die Amphibien sind ganz besonders 
stark vertreten, was namentlich von den Schlangen 
gilt, deren Artenzahl die jeder andern Sammlung über- 
steigt. Es erklürt sich dies daraus, dass Jan die Am- 
phibien, namentfich die Schlangen, wovon er gegen 
tausend Arten kennt, zum Gegenstande seiner beson- 
dern Studien gemacht hat. Bereits sind von ihm meh- 
rere darauf bezügliche Arbeiten erschienen, zu andern 
sind zahlreiche Beschreibungen und Zeichnungen, wo- 
von ich einen Theil sah, bereits vorhanden. — Die 
paläontologische Abtheilung bot mir, ausser anderen 
Gegenständen, die bereits oben erwähnten Skelete der 
Cortesi'schen Balaenoptera, die ich in Bezug auf Ba- 
laenoptera minor nàher betrachtete, wobei sich her- 
ausstellte, dass mein Cetotheriwm Rathki ein ganz ver- 
schiedenes Thier gewesen ist. 

Venedig, wo ich den durch viele naturhistorische 
Schriften bekannten Doctor Dominico Nardo kennen 
lernte, besitzt bis jetzt eine erst im Werden begrif- 
fene Sammlung seines Landesgebietes, die aber doch, 
besonders unter den Fischen, manche beachtens- 
werthe Stücke enthält. Ich sah dort namentlich die 
im adriatischen Meere vorkommenden Stóre durch 
grössere, die Artkennzeichen deutlich aussprechende 
Exemplare vertreten. Ich bin dadurch zweifelhaft 


geworden, ob der dortige Huso und Sturio wirklich 
zu diesen Arten gehóren. Die dritte mir gezeigte Art 
(Acipenser Nakarii) ist entschieden eine eigenthüm- 
liche. 

Wien, wohin ich direkt von Venedig aus reiste, 
konnte, da die Zeit drängte, nur ein einziger Tag ge- 
widmet werden, so dass es sogar nicht einmal móg- 
lich wurde das von mir früher schon wiederholentlich 
besuchte Hofnaturalien - Cabinet in Augenschein zu 
nehmen. Den Vormittag und Abend verbrachte ich 
in der geistreichen und lehrreichen Gesellschaft un- 
seres dortigen Correspondenten Prof. Hyrtl, der die 
Güte hatte, ausser der von ihm begründeten verglei- 
chend-anatomischen Sammlung der Universität, auch 
seine zum Verkauf ausstehende, viele Seltenheiten 
bergende Privatsammlung zu zeigen. Der Nachmittag 
wurde dem Besuche des unter Dr. Jäger’s Leitung 
stehenden zoologischen Gartens gewidmet. ` ` 

In Prag sah ich das anatomische Cabinet der 
Universität, welches manche schöne, interessante Prä- 
parate enthält, sowie das Böhmische National- Mu- 


seum. In letzterem konnte ich durch die Güte des 


Herrn Conservator Fritsch die vor zehn Jahren 
ausgegrabenen, aber noch immer nicht beschriebenen 
Skeletreste eines Dinotherium näher betrachten, jenes 
merkwürdigen, riesenhaften Thieres, über dessen ver- 
wandtschaftliche Stellung die Naturforscher noch jetzt 
sehr getheilter Meinung sind. Die Reste bestehen ` 
aus dem charakteristischen Unterkiefer, dem Atlas, 
vielen Fussknochen, dann vielen Fragmenten von 
Wirbeln und Bruchstücken der Schulterblätter, sowie 
der Schenkelknochen, so dass ein kundiger Osteolog 


bald dazu gelangt die Stelle des Thieres im System 
zu bestimmen. Sie bestütigten die von mir bereits 
aus dem Studium des Schádels nach einem Gypsabgusse 
des hiesigen Bergcorps und dem ebendaselbst befind- 
lichen Modell des Oberschenkels gewonnene, in einer 
der Akademie im vorigen Jahre vorgelegten Abhand- 
lung von mir vorgetragene, Ansicht: dass das Dino- 
theriwm ein elephantenartiges, den Mastodonten zu- 
nüchst stehendes, aber zu den Tapiren neigendes Thier 
gewesen sei. Die bis jetzt noch nicht gedruckte, er- 
wähnte Abhandlung wird also wesentliche Zusätze er- 
halten und dürfte wohl den Abschluss des Streites 
über die Stellung des Dinotherium herbeiführen. Ob- 
gleich mich die Dinotherienfrage in Prag ernstlich 


9 des Sciences de Saint- Petersbourg. 10 


beschäftigte,'so verabsäumte ich doch nicht dem aus- 
gezeichneten Physiologen Purkinje, den ich seit 
mehr als dreissig Jahren nicht gesehen hatte, einen 
Besuch abzustatten. Der freundliche Nestor der Phy- 
siologen zeigte mir sein trefflich eingerichtetes phy- 
siologisches Institut. 

Die zoologischen Sammlungen Dresdens, wo ich 
leider aus Zeitmangel nur Carus und Reichenbach 
sehen konnte, zeichnen sich vor allen anderen durch 
die reichste Sammlung von Nestern und Eiern der 
Vögel aus, die hauptsächlich‘ durch den Ankauf der 
ungemein reichen Sammlung des bekannten verstor- 
benen Oologen Thienemann gewonnen wurde. Be- 
merkenswerth erscheint mir noch, dass in der zoolo- 
gischen Sammlung Dresdens Aquarien eigener Art 
aufgestellt sind. Es sind 16 mit Wasser gefüllte, glä- 
serne Schüsseln, worin sich aus Glas von Herrn Leop. 
Blaschka, unter Reichenbach’s Leitung, angefer- 
tigte, die Natur täuschend nachahmende Seeanemo- 
nen (Actinien) befinden, die durch ihre blumenähn- 
liche Gestalt und oft herrlichen Farben die Augen 
der Beschauer wahrhaft zu fesseln und auf den ersten 
Blick zu täuschen vermögen. Ich habe einige Pro- 
ben davon acquirirt. 

Mit Königsberg, wo mich Prof. Zaddach im zoo- 
logischen und Prof. Müller im anatomischen Museum 
herumführten, enden die anatomisch-zoologischen und 
paläontologischen Studien und Wahrnehmungen, da 
die Zeit zur Rückkehr ernstlich mahnte. | 


Auf meinen Reisen beschränkte ich mich indessen 


nicht auf die Beobachtungen von lebenden Thieren 
oder Theilen derselben, um meine Kenntnisse zu er- 
weitern, sondern ich war auch bestrebt drei andere 
Aufträge zu erfüllen, deren Ziel ein praktisches, zum 
Theil allgemein nützliches war. 

Die medizinische Akademie wünschte, dass ich 
Seethiere zur Anfertigung von Präparaten oder zur 
Aufstellung für ihr Museum sammeln möchte. Der 
Aufenthalt in Nizza und Villafranca begünstigte die 
Erfüllung dieses Wunsches, wobei auch manche für 
das Museum unserer Akademie geeignete Stücke er- 
worben wurden. 

Ebenso musste der medizinischen Akademie, wo 
jetzt unter meiner Leitung praktische, zootomische 
Übungen angestellt werden sollen, daran liegen, dass 
ich von den dahin einschlagenden Instituten Kennt- 


niss nähme. Durch den Besuch von Halle, Göttingen, 
Giessen, Bonn und Prag wurde auch dieser zweite 
Wunsch befriedigt. 

Endlich fand auch eine praktisch -zoologische und 
allgemein industrielle Angelegenheit die öglichst 
Erledigung. Der Herr Minister der Reichsdomänen 
hatte mich nämlich beauftragt einen ausführlichen 
Bericht über den Standpunkt des Seidenbaues, na- 
mentlich über die Ergebnisse und Vortheile der Zucht 
des von den Blättern der Aüantus glandulosa sich 
nährenden Seidenwurmes Bombyx Cynthia abzustatten. 
Die in und bei Berlin, dann in Paris und Joinville 
desfalls angestellten Nachforschungen verschafiten 
mir hinreichende Materialien zur Lösung dieser Auf- 
gabe. In Joinville wurde ich namentlich durch Gué- 
rin- Méneville's Freundlichkeit wesentlich unter- 
stützt. —— Überdies habe ich, obgleich dies nicht zu 
meiner eigentlichen Aufgabe gehörte, in Deutschland 
mehrfache Notizen über die erspriessliche, weite, in 
der neueren Zeit erfolgte Ausbreitung der Cultur der 
Maulbeerseidenraupe gewonnen, da die Mittheilung 
derselben anregend für Russland wirken könnte. 


Über den Sinus communis und die Valvulae der 
Venae cardiacae, und über die Duplicitát der 
Vena cava superior bei dem Menschen und 
den Säugethieren, von Prof. W. Gruber. (Ex- 
trait.) (Lu le 16 octobre 1863.) 


Die Abhandlung zerfällt in vier Abtheilungen. 
In der 1. habe ich den Sinus communis venarum car- 
diacarum, in der 2. die Valvulae venarum cardiaca- 
rum, in der 3. die Entwickelung und Bedeutung des 
Sinus communis mit der Pericardialfalte zur Auf- 
nahme des Restes der mittleren Portion der Vena 
cava superior sinistra primitiva, in der 4. endlich die 
Duplicität der Vena cava superior bei dem Menschen 
und den Säugethieren abgehandelt. 

Die Abhandlung stützt sich auf eine enorme An- 
zahl Untersuchungen, welche ich an 130 Herzen oder 
Leichen des Menschen vom viermonatlichen Em- 
bryo aufwärts und an mehr als 80 Herzen oder Lei- 
chen von 31 Säugethier-Genera, die entweder 
Duplicität der Vena cava superior aufweisen oder 


Bulletin de l’Académie Impériale 


nur eine einfache Vena cava superior besitzen, vor- 
genommen habe. In der Unterabtheilung — Dupli- 
cität der Vena cava superior beim Menschen — 
habe ich der Geschichte aller mir in der Literatur 
zugänglichen und seit 1654 von Anderen und mir 
veröffentlichten Fälle die ausführliche Beschrei- 
bung 3 neuer merkwürdiger Beobachtungen fol- 
gen lassen. 

John Reid — The Cyclopaedia of anatomy and 
physiology. Vol. Il. London 1839. — Heart — p. 597 
— hat nachgewiesen, dass im hinteren linken Theile 
des Sulcus atrioventricularis des Herzens ein verschie- 
den grosser venóser Kanal mit musculósen Wän- 
den existire, welcher am Ostium der Vena coronaria 
magna auct. in das Atrium dextrum münde. John 
Marshall — On the development of the great an- 
terior veins in Man and Mammalia etc. Philos. Trans- 
act. of the Royal Society. London 1850. Part 1. 4° 
p. 133 — entdeckte 11 Jahre später, dass dieser Ka- 
nal der offene Rest der Vena cava superior sinistra 
primitiva sei, welcher im Sulcus atrioventricularis des 
Herzens liegt. 

Reid und Marshall behaupten, der Kanal be- 
ginne beim Menschen immer, oder doch in der Re- 
gel, plótzlich dilatirt. Diese Behauptung ist nach mei- 
nen Untersuchungen unrichtig. Ich fand den Sinus 
communis beim Menschen überhaupt nur in 7, d. F. 
wirklich abgegränzt. Davon habe ei die Abgränzung 
von der Vena coronaria magna an '/, d. F. durch eine 
plótzlich auftretende Dilatation geringeren Grades, 
an 7, d. F. durch eine furchenartige Einschnürung 
herbeigeführt gefunden. Bei den Sáugethieren fand 
ich die Abgränzung des Sinus communis von der Vena 
coronaria magna durch eine Einschnürung allein nur 
selten, durch eine plötzlich auftretende Dilatation ge- 
ringeren Grades, oder sogar auffallenden Grades, 
welche letztere Art beim Menschen nur ausnahms- 
weise vorkommt, häufig. Wegen der Dilatation nen- 
nen Reid und Marshall den Kanal Sinus und zwar 
Sinus venae coronariae magnae. Ich halte diese Be- 
nennung für unpassend und schlage dafür: Sinus com- 
munis venarum cardiacarum vor, weil dieser der Vena 
coronaria magna nicht allein, sondern allen Venae 
cardiacae angehórt, die sich nieht unmittelbar in das 
Atrium dextrum ergiessen, dann nicht als Dilatation 
einer der Venae posteriores ventriculorum cordis, 


| ventriculi attri 


also auch nicht als eine solche der Vena coronaria 
magna zu nehmen ist. 


Der Sinus communis ist beim Menschen nicht 
genug allseitig und vollständig, bei den Säugethie- 
ren, bei welchen er sich in so mancher Hinsicht von 
dem des Menschen verschieden verhält, bis jetzt 
eigentlich gar nicht näher beschrieben worden. Dies 
gilt auch von manchen Venae cardiacae, namentlich 
von jenen der Sáugethiere, welche sich in diesen 
Sinus münden. Ich fand es deshalb für nóthig den 
Sinus bei dem Menschen und den Säugethieren ge- 
nauer abzuhandeln und über die Mündungen der Ve- 
nae cardiacae in denselben etc. bestimmtere Angaben 
zu liefern. Ausnahmsweise fand ich beim Menschen, 
Simia sp.?, Equus caballus, namentlich aber bei Phoca 
vitulina einen wirklichen Sinus proprius venae me- 
diae, ferner beim Menschen und Sus scropha eine Art 
Sinus proprius venae coronariae magnae sens. strict.; 
und endlich beim Menschen noch eine Art Sinus pro- 
prius venae posterioris et marginalis ventriculi sinis- 
tri. Der merkwürdige Sinus proprius venae mediae, 
den ich in einem Falle bei Phoca vitulina gesehen 
habe, mündete durch 8 spaltförmige Ostia in den Bi- 
nus communis venarum cardiacarum. 


Beim Menschen nimmt der Sinus communis un- 
mittelbar auf: constant die Vena coronaria magna; 
constant die Vena posterior atrii sinistri, wenn sie 
vorhanden ist; fast constant die Vena media; in der 
Regel die Vena posterior ventriculi sinistri, biswei- 
len die Vena marginalis ventriculi AH. in der. 
Mehrzahl der Fälle mit Vorkommen der anomalen Vena 
coronaria parva s. dextra diese Vene; endlich eine un- 
beständige Anzahl Venae accessoriae und Venae aus 
der Tiefe der Herzenssubstanz. Bei den Sáugethie- 
ren nimmt der Sinus communis oder der ihm ent- 


sprechende venöse Kanal unmittelbar auf: bei allen 


die Vena coronaria magna, bei allen die Vena poste- — 
rior atrii sinistri, wenn sie zugegen ist; bei den mei- . 
sten die Vena hetia! bei einigen die Vena posterior * 
ventriculi sinistri; bei einigen die Vena marginalis 5 
bei einem die Vena coronaria 
parva s. dextra; bei einigen die Vena tere 
endlich kleine Bh constante Venen. 


Beim Menschen ist die Valvula Thebesii am 
Ostium des Sinus communis in das Atrium dextrum, 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


LE) 


so wie die Valvula am Ostium der Vena media in 
denselben allerdings Jängst bekannt. Auch hat Vieus- 
sens — Traité nouveau de la structure et des causes 
du mouvement naturel du coeur. Toulouse 1715, 4° 
p. 56 — schon vor 148 Jahren eine Valvula be- 
schrieben, welche J. Reid— Loc. cit. — vor 24 Jah- 
ren wieder entdeckte und an das Ostium der Vena 
coronaria magna in seinen Sinus venae coronariae = 
unserem Sinus communis venarum cardiacarum ver- 
legte. Eben so hat J. B. Morgagni — Epist. anat. 
Bassani 1764. Fol., XV, No. 22, p. 292 — vor 99 
Jahren der Valvulae an den Ostia noch anderer Ve- 
nae cardiacae, welche Marshall — Op. eit. p. 134. 
147.— vor 13 Jahren der Vergessenheit entriss, er- 
wühnt. Allein die Angaben álterer Zergliederer über 
die Valvula Thebesii und die Valvula an der Vena 
media sind nicht immer richtig; die Angaben neue- 
rer Zergliederer über die Valvula Vieussenii am Os- 
tium der Vena coronaria magna in den Sinus com- 
munis sind nicht genug allseitig und auch nicht un- 
zweifelhaft richtig, weil sie ja mit einander gerade- 
zu im Widerspruche stehen. Die Valvulae an den 
Ostia der Venae posteriores ventriculi sinistri sind 
fast nur obenhin erwühnt. Bei dem Menschen habe 
ich die Valvula Thebesii in "5, d. F. und nur ein- 
fach; die Valvula der Vena media in 7, d. F. und 
viel häufiger einfach als paarig und mehrfach; die 
Valvula der Vena coronaria parva s. dextra in %, d. 
F. einfach; die Valvula Vieussenii in VÀ der Fälle und 
nicht viel häufiger einfach als paarig; die Valvula der 
Vena posterior ventriculi sinistri, bei deren Vorkom- 
men als grösseres Gefäss und bei ihrer Einmündung 
in den Sinus communis, in + /,d. F. und meistens ein- 
fach; die Valvula der Vena marginalis ventriculi si- 
nistri, bei deren Vorkommen als grösseres Gefäss 
und Ihrer Einmündung in den Sinus communis oder 
in die Vena coronaria magna, in — '/ d. F. meistens 
einfach; und niemals eine Valvula am Ostium der 
Vena posterior atrii sinistri gesehen. In den Fällen 
des Vorkommens eines Sinus proprius der Vena me- 
dia sah ich an ihrer Einmündung in ersteren immer 
eine einfache oder paarige oder aus 3 Segmenten be- 
stehende Valvula. Im Verlaufe des Sinus communis 
und in den Stämmen der Venae cardiacae vermisste 
ich wie Andere Valvulae. Bei den Säugethieren 
ist über die Valvulae der Venae cardiacae (abgesehen 


von der Valvula Thebesii) nur sehr wenig bekannt. 
Ich habe ausser den Valvulae, welche an den Ostia 
der Venae cardiacae posteriores in das Atrium dex- 
trum, oder in den Sinus communis, oder in die Vena 
coronaria magna sens. striet., so weit diese im hinte- 
ren Theile des Sulcus atrioventricularis liegt, ähnlich 
wie beim Menschen vorkommen, auch Valvulae an 


den Ostia mancher Äste der noch übrigen Portion 


der Vena coronaria magna, der Vena media und so- 
gar der Vena posterior atrii sinistri bei Sus scropha, 
Equus caballus, Camelus dromedarius, Bos und Phoca 
vitulina entdeckt, die beim Menschen fehlen. Aus- 
ser den Valvulae terminales giebt es bei den Säuge- 
thieren auch Valvulae in den Stämmen der Venae 
cardiacae selbst, welche beim Menschen vermisst 
werden. Nur Reid — Loc. cit. Note — hat der Exi- 
stenz von Valvulae im Stamme der Vena coronaria 
magna bei Equus caballus et asinus erwäbnt. Ich 
habe dieselben nicht nur bei Equus caballus, sondern 
auch bei 5 anderen Genera aus den Ordnungen der 
‚arnivora, Bisulca und Pinnipedia d. i. bei Ursus arctos, 
Hyaena striata et crocuta, Camelus dromedarius, Au- 
chenia Lama und Phoca vitulina und unter den Säu- 
gethieren mit einer doppelten Vena cava superior 
bei einem Genus aus den Pachydermata d. i. bei Ele- 
phas wie Vulpian et Philipeaux vorgefunden. Ich 
habe sie nicht nur im Stamme der Vena coronaria 
magna, sondern auch im Stamme der Vena media, ja 
sogar in den Stämmen der Vena posterior ventriculi 
sinistri und in dem Stamme der Vena marginalis ven- 
triculi sinistri angetroffen. Ich fand es somit für noth- 
wendig, die Anatomie der Valvulae venarum cardia- 
carum ebenfalls zu liefern. 

Ich habe nach den von Marshall entdeckten offe- 
nen und verschlossenen Resten der Vena cava supe- 
rior sinistra primitiva bei dem Menschen und den 
Süugethieren geforscht. Bei dem Menschen habe 
ich sie ungefähr so gefunden, wie sie Marshall be- 
schrieben hat, abgesehen von dem offenen Endreste, 
d. i. von der Vena posterior atrii sinistri und dem 
Sinus communis venarum cardiacarum. Aber ich habe 
bei einem 50jährigen Manne die mittlere Portion der 
obliterirten Vene sogar als ein wirkliches platt rund- 
liches Ligament vorkommen sehen, was bis jetzt 
noch nieht beobachtet worden war. Bei den Sáuge- 
thieren fand ich besonders Cavia durch die Mannig- 


15 


Bulletin de l’Académie Impériale 


16 


om 
faltigkeit der regressiven Metamorphose ihrer Vena 
cava superior sinistra primitiva ausgezeichnet. Unter 
9 Exemplaren von diesem Thiere existirte an einem 
diese Vene rudimentär; an einem anderen hatte sich 
der Abschnitt der Vene, welcher der Vena jugularis 
primitiva angehört, zu einem Faden, und der Ab- 
schnitt, welcher dem Ductus Cuvieri sinister entspricht, 
zum Endstücke der Vena hemiazyga oder Vena inter- 
costalis superior und zum Sinus communis venarum 
cardiacarum metamorphosirt; an einem dritten war 
die Vene an jenem ersten Abschnitte völlig vergangen, 
am anderen Abschnitte wie am zweiten Exemplare be- 
schaffen; an anderen vier hatte sich die Vene an ih- 
rer der Vena jugularis primitiva zukommenden Portion 
in das Endstück der Vena intercostalis superior si- 
nistra oder Vena hemiazyga bei deren Einmündung in 
die Vena anonyma sinistra, die im Sulcus atrioven- 
tricularis liegende Portion in den Sinus communis 
venarum cardiacarum, und die mittlere Portion in 
einen Faden umgebildet; an noch zwei anderen 
hatte sich die obere Portion der Vene so wie bei den 
früheren vier Exemplaren metamorphosirt, die am 
Herzen liegende Portion aber in die Vena posterior 
atrii sinistri und in den Sinus communis venarum car- 
diacarum, die noch übrige mittlere Portion in einen 
Faden verwandelt. 

Die Pericardialfalte, welche den Rest der mitt- 
leren Portion der Vena cava superior sinistra primi- 
tiva nach Marshall's Entdeckung enthált, durch diese 
Beziehung eine Bedeutung erhält und zu jenem Reste 
so sich verhält, wie das Ligamentum suspensorium 
hepatis zur obliterirten Vena umbilicalis, hat Mar- 
shall nicht entdeckt. Sie war schon 9 Jahre vor ihm 
von Fr. W. Theile erwähnt worden. Beim Men- 
schen kommt die Falte keineswegs ganz so constant 
vor, wie Marshall meint. Ich habe sie auch auf eine 
Leiste reducirt vorgefunden, oder sogar ganz ver- 
misst. Unter den Säugethieren fand ich sie nur bei 
Simia ühnlich beschaffen wie beim Menschen und wie 
bei diesem zwischen der Theilungsstelle der Arteria 
pulmonalis communis und dem Atrium sinistrum aus- 
gespannt gelagert. Bei anderen Thieren fand ich sie 
bald vor, bald vermisste ich sie. Wo sie vorkam stieg 
sie als eine schmale Falte vor der Arteria pulmona- 
lis sinistra herab, war aber nicht zwischen die Arte- 
ria pulmonalis und das Atrium sinistrum eingescho- 


ben. Wo sie mangelte, war sie bald ganz verwischt, 
bald an einer Leiste noch erkennbar. 

Ich habe von den Fällen der Duplicität der Vena 
cava superior beim Menschen 32 sichere und 4 
zweifelhafte in der Literatur auffinden und zusammen- 
stellen können, abgesehen von jenen, welche bei Dop- 
pelmissbildungen vorkamen. Zu diesen bereits ver- 
öffentlichten Fällen, wovon zwei mir angehören, ge- 


sellte ich noch 3 neue merkwürdige Fälle. Den 


einen Fall: «Hygromata cystica congenita occipitis, 


cervicis, thoracis; Duplicität der Vena cava superior $ 


und transversaler Communicationsast zwischen den 
Venae cavae superiores —» fand ich bei einem weib- 
lichen Embryo im 5. Monate vor; den anderen Fall: 


— «Vena cava superior dextra und ihre Äste die Vena ` 


anonyma dextra und sinistra wie die Vena cava su- 
perior und die Venae anonymae normaler Fälle ent- 
wickelt; schwache Vena cava superior sinistra» — 
traf ich bei einem männlichen neugeborenen Kinde 
an; den dritten Fall endlich: — «Duplicität der Vena 
cava superior; linkseitige Vena azyga und rechtsei- 
tige Vena hemiazyga media» — beobachtete ich be 
einem 25 — 30jährigen Manne. Das Individuum des 
ersten Falles ist das jüngste aller bis jetzt bekann- 
ten Fälle; der zweite Fall ist ein Unicum, in welchem 
trotz der Metamorphose des transversalen Astes der 


Venae jugulares primitivae zur völlig ausgebildeten — 
Vena anonyma sinistra, die Vena cava superior si- M 
nistra in Folge der Hemmung ihrer regressiven Me- ` 


tamorphose in schwachem Zustande persistirte; der 


M 


dritte Fall endlich ist durch das Verhalten der Ve- — 


nae azygae bemerkbar. 


a 


Aus den bis jetzt bekannten Fällen der Duplicitàt 


der Vena cava superior beim Menschen konnte ich. 


ausser anderen Schlüssen auch folgende ziehen. 
MIS RE 


1. DieDuplicitüt der Vena cava superior ist hóchst i | 


wahrscheinlich seit mehr als 200 Jahren bekannt. : 


Trotzdem und selbst bei Mitrechnung der zweifelhaf- ; | 
ten Fälle und bei Zuschlag einer Summe für die in — 
der Literatur vielleicht noch verzeichneten, mir aber — 


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unzugänglichen Fälle, dürfte die Zahl der bis jetzt 
vorgekommenen und veröffentlichten doch kaum ein 


halbes Hundert überschreiten. 


2. Dieselbe kommt häufiger bei wohlgebildeten Hd 


als bei monströsen Körpern, wohl auch häufiger bei 


A 
À 


i 


17 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


dem männlichen als bei dem weiblichen Geschlechte 
vor. 

3. Dieselbe tritt öfters mit sehr seltenen oder doch 

ungewöhnlichen Bildungen auf. 
. 4. Bei derselben persistirt bisweilen der transver- 
sale Ast der Venae jugulares primitivae als transver- 
saler Communicationsast zwischen den Venae cavae 
superiores. 

5. Dieselbe tritt mit Duplicität der Vena azyga; 
oder mit einer Vena azyga dextra und einer Vena 
hemiazyga sinistra; oder mit einer Vena azyga sinis- 
tra und Vena hemiazyga dextra; oder mit einer Vena 
azyga sinistra und Vena hemiazyga dextra media auf. 

6. Die im Sulcus atrioventricularis des Herzens 
gelagerte Portiog der Vena cava superior sinistra 
entspricht dem Sinus communis venarum cardiacarum 
der Fälle mit einfacher Vena cava superior. Erstere 
nimmt dieselben Venae cardiacae auf wie letzterer. 
Die in die Vena cava superior sinistra mündenden 
Venae cardiacae sind an ihren Ostia mit ähnlichen 
Valvulae versehen, wie dieselben Venen bei ihrer 
Einmündung in den Sinus communis venarum cardia- 
carum. ` : 

- VondenSäugethieren, welche eine doppelte Vena 
cava superior besitzen, habe ich von 30 Exemplaren 
aus 11 Genera die bis jetzt fehlende nähere Beschrei- 
bung der in die Vena cava superior sinistra mündenden 
Venae cardiacae geliefert. Beim Elephanten habe 
ich die Venae cardiacae nicht direct in die Vena cava 
superior sinistra, sondern zuvor in zwei Sinus pro- 
prii münden gesehen. Ebenso habe ich die bis jetzt 
unberücksichtigt gebliebenen Valvulae, welche an den 
Ostia der Venae cardiacae in die Vena cava superior 
sinistra vorkommen, beschrieben. Über den Apparat 
der Valvulae an den Ostia der 3 Venae cavae habe 
ich das Bekannte zusammengestellt und Neues mit- 
getheilt. Unter anderen Valvulae habe ich bei Eri- 
naceus eine merkwürdige spiralfórmige Val- 
vula entdeckt, die zu den Ostia aller 3 Venae cavae 
in Beziehung steht. Dieselbe Valvula habe ich auch 
beim Elephanten ausgezeichnet-entwickelt vorge- 
funden, aber auf eine andere Weise angeordnet ge- 
sehen als sie G. Cuvier, Vulpian et Philipeaux 
beschrieben haben. Bei dem von mir untersuchten 
25 Jahre alten männlichen Thiere war die Valvula 
14 Zoll lang. 

Tome VII. 


Von den Säugethieren, welche eine einfache 
Vena cava superior besitzen, kennt man bis jetzt nur 
drei, bei welchen ebenso wie beim Menschen ano- 
maler Weise Duplicität dieser Vene vorkommen kann, 
d. i. Canis familiaris nach einer Beobachtung von 
Bardeleben, Cavia nach einer eigenen Beobach- 
tung und vielleicht auch nach Beobachtungen von 
Meckel, und Felis domestica nach einer eigenen 
Beobachtung. 

Die Wände der Vena cava superior sinistra bei 
dem Menschen und den Sáugethieren fand ich in 
allen jenen Fällen, in welchen ich ihren Bau unter- 
suchte, bald an dem ganzen intrapericardialen Ab- 
schnitte der Vene, bald nur an der im Sulcus atrio- 
ventricularis des Herzens gelagerten Portion dersel- 
ben deutlich musculós. Die Muskelhaut dieser 
Vene an der letzteren Portion bestand bei Elephas 
sogar aus drei Schichten, d. i. aus einer äusseren 
longitudinalen, aus einer mittleren ringfórmi- 
gen und aus einer inneren longitudinalen Schicht. 
Die áussere longitudinale Schicht beschränkte sich 
nur auf die hintere Wand des Venenrohres und kam 
der Vena cava superior sinistra und beiden Atria des 
Herzens gemeinschaftlich zu; die beiden anderen 
Schichten aber umgaben den ganzen Umfang des Ve- 
nenrohres und waren der Vena cava superior sinistra 
eigenthümlich. | 


Über den Nebelfleck des Orion. Auszug aus ei- 
nem Schreiben an den beständigen Secretair 
der Akademie der Wissenschaften, von A. 
Winnecke. (Lu le 30 octobre 1863.) 


Schon in den Jahren 1852 und 1853 sind von 
Lassell mit einem von ihm selbst verfertigten grossen 
Spiegeltelescope, dessen Öffnung zwei Fuss beträgt, in 
Malta sehr wichtige Beobachtungen über die so 
schwierig wahrzunehmenden Satelliten von Uranus 
und Neptun, sowie über einige Nebelflecke, ange- 
stellt. In neuerer Zeit ist es Lassell gelungen, ein 
noch bei weitem grösseres Telescop anzufertigen — 
die Öffnung desselben beträgt vier Fuss — mit dem 
er im verflossenen Jahre wiederum nach Malta über- 
gesiedelt ist, um unter dem schönen dortigen Klima 
einige Jahre der Erforschung des gestirnten Himmels 


mit diesem Instrumente zu weihen. 
2 


Bulletin de l'Académie Impériale 


Ein Hauptzweck der visseuscka leben Reise O. 
Struve's besteht in der Vergleichung der Leistungen | 9 
dieses neuen Reflectors mit denen des Pulkowaer Re- 
fractors. Um eine solche Vergleichung móglichst sicher 
zu machen, habe ich es für angemessen gehalten, 
gleichzeitig einige schwierige Objecte am Pulkowaer 
Refractor zu beobachten, von denen eine Variabilität 
der Helligkeit mehr oder weniger wahrscheinlich ist. 

In dem vergangenes Jahr publicirten Memoire: 
«Observations de la grande nébuleuse d'Orion» hat O. 
Struve pag. 118 ff einen Generalcatalog aller derje- 
nigen im Orionnebel von verschiedenen Astronomen 
verzeichneten Sterne gegeben, deren Existenz im hie- 
sigen Refractor von 15 Zoll Öffnung sicher constatirt 
ist. Bei Bestimmung der relativen Helligkeit von 
schwachen Sternen in der Nàhe des Trapezes, deren 
Variabilitit nach der Beobachtung von O. Struve 
kaum einem Zweifel unterliegt, bemerkte ich am 8ten 
Oct. einen nicht im Verzeichnisse aufgeführten schwa- 
chen Stern in der Nähe von N° (81). Durch eine 
Verwechselung, die mich einen Druckfehler auf der 
Karte vermuthen liess, beachtete ich in jener Nacht 
den Stern nicht weiter. Am 11ten Oct. hingegen, 
nachdem ich mich überzeugt hatte, dass der Stern 
wirklich nicht im Verzeichnisse vorhanden war, be- 
stimmte ich seinen Ort. Durch Anschluss an (81) 
fand sich: 

Abstand 24"3 1 Beob. 
Richtung = 10724 3 » 

Bei nun vorgenommener genauer Durchmusterung 
der Umgegend des Trapezes entdeckte ich an jenem 
Abende noch vier andere, nicht im erwühnten Ver- 
zeichnisse enthaltene Sterne. Der eine befindet sich 
ganz in der Nähe von (54); seine Helligkeit war etwa 
gleich der des am 8ten Oct. bemerkten. Die Lage im 
Nebel ist bestimmt durch: 


Richtung nach (50) — 29523 2 Beob. 
3) u- 499.7. 2 

Bei dem Sterne (75), welcher von O. Struve so 
háufig als Vergleichstern für die Sterne oberhalb des 
Trapezes benutzt ist, zeigte sich ein von ihm nicht 
notirter, schwacher Begleiter, dessen Positionswinkel 
àn (75) sich aus drei gut übereinstimmenden Messun- 
gen zu 3398 ergab. Die Distanz liess sich nicht hin- 
reichend sicher messen; ich schátzte sie gleich der 


— 


» D 


Entfernung des Sternes À von B im Trapeze, also zn 
9". (Bezeichnung nach W. Struve Mens. micr. pag. 
249.) | 
In noch grósserer Nähe zum Trapeze wurden zwei 
neue Sternchen bemerkt, von denen nur eine Messung 
ihrer gegenseitigen Lage gelang, welche den Rich- 
tungswinkel zu 91? ergab. Es war wegen ihrer gros- 
sen Schwäche nicht möglich, sie micrometrisch an die 
helleren Sterne des Trapezes anzuschliessen. Aus den 
am llten Oct. gemachten, recht sicheren Schätzun- 
gen ihres Ortes, ergeben sich die Coordinaten gegen C: 


Au = — 21" A8 = + 24 
und Aa = — 15’ A8 — + 281" 

Dr. Gyldén, welcher an den m Theil 
nahm, sah alle diese Sterne -ebenfalls auf das Be- 
stimmteste. Ein von ihm bemerktes Object, welchem 
die Coordinaten: 

åa = 0: AS = + 40”: Bez 
zukommen und das anfänglich für einen Stern gehalten 
wurde, erwies sich bei sorgsamer Betrachtung als ein 
Nebelknoten. In der Umgegend desselben schienen 
übrigens bisweilen sehr schwache Sternchen aufzu- 
blitzen, so dass dort móglicher Weise ein Haufen äus- 
serst feiner Sterne vorhanden ist. 

Dass von O. Struve die oben.erwühnten fünf 
Sterne, deren micrometrische Messung mit erleuchte- 
ten Fäden am Refractor jetzt móglich ist, und welche 
spüter, zum Theil mehrfach, von mir wieder wahrge- 


Hos aire 


nommen sind, nur TEE wären, wird nach den 
vielen Proben. die O. Struve von geg Schärfe seines - 
Auges E hat, Niemandem glaublich sein. Die ` 


Veränderlichkeit es Lichtes dieser Sterne dürfte 


nur dadurch etwas zweifelhaft erscheinen, dass sie - 
sich auf den von Lassell und Bond gegebenen Zeich- - 
nungen des Orionnebels befinden, ein Umstand, der f 


mir, als ich dieselben bemerkte, nicht bekannt war. 


Der merkwürdige Hind’sche variabele Nebel im — 
Stier erschien im Oct. d. J. nicht heller als im Dec. - 
1861 und März 1862, war jedoch unzweifelhaft sicht- | 


bar. Von dem Chacornac'schen Nebel bei & zn 
zeigte sich am 8ten Oct. keine Spur. ` 


ee o rel 


Mis 


PORTES PEN VO ORC Tt Zuse REL ERR 


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21 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


# 
22 


Mittheilung aus einer Pariser Handschrift, von 
Hermann Graff. (Lu le 28 aoüt 1863.) 


In einer Handschrift der Päriser Bibliothek Nr. 
2422, welche die Astrologie des sogenannten Astram- 
psychus enthält, findet sich am Schlusse pag. 143 — 
149 ein astronomisches und physikalisches Fragment 
eines Anonymus, das bisher, so viel ich weiss, noch 
nicht bekannt gemacht worden. 

Ducange hat es benutzt, wie aus einer Anführung 
in der Appendix zum Glossarium mediae et infimae 
Graccitatis pag. 181 unter ow@Anvapıov hervorgeht: 
« Astronomus Ms. ex cod. Reg. 2732. fol. 191. v. èva- 
roxkelon Ev coAnvapio ypucoüv, xai pope? efc.» Eine 
andere Stelle unseres Anonymus führt Salmasius 
Plin. exerc. in Solini Polyh. pag. 64 F an: Sbravög 
ASO pias où Alay, AAA UTOXAOPOG, euptomdnevog ev 
TÅ Zeg, dc xal nicca xadeitar Ad To rrpoaTaßepe- 
yo» autóv copy Topeiv ICONS — TOLOULÉVOS, und 
nennt ihn einen incertus auctor de lapidibus nondum 
editus. 

Die Handschrift ist ziemlich jung, auf Papier durch- 
aus leserlich geschrieben, vermuthlich im XVI. Saec. 
Die Überschriften und Initialen sind roth, offenbar, 
wie gewöhnlich, später ausgefüllt, daher Cap. III Z. 67 
das `I vor y5)v vergessen worden. Die beiden Vocale 
ı und v sind, wo sie nicht im Doppellaute stehen, mei- 
stens, aber doch nicht consequent, mit zwei Puncten 
(t und 9) versehen. An drei Stellen, Cap. II Z. 1, 
Cap. III Z. 67 und 75, sind Schreibfehler durch un- 
tergestellte Puncte kenntlich gemacht und die Correc- 
tur von derselben Hand an den Rand geschrieben. 
Abkürzungen kommen nur an einigen wenigen Stel- 
len vor. 

Ich habe die dem Sinne nach zusammenhängenden 
Stücke als Capitel bezeichnet und der Bequemlichkeit 
wegen die einzelnen Abschnitte innerhalb desselben 
Capitels numerirt, davon findet sich natürlich im Ma- 
bg nichts. 
gen get Cap. 1 
IE Ses | 
Biereng PA ylvovraı xopfTaL. 

1. "leegen zt ars Enpäs ava Suptacsog yivovtat di xo- 
pra uno yde ths (Bac Seppörntos Zënsen gung badlos 
éx tõv Umoxsinevav olov dxtivaç AYaATÉpTEt mQóg Ta 


Cap. I. 1. soptea | 2. 3. xopítat | 3. and tac | éEanrouévns | 4. 
xat olov 


avo’ TÒ yap Tüp avu méQuxs géocoSat taz 0b axrivag 5 
To) ravros aotépos xóa atvar ven eur, 2.018: Muda- 
Yopıxol TOUg Ehe TALVOLÉVELS GUYXATNEÉIOUY xata. 
WAxods AVAXVXAGGELG yoovov Äere GAY qatvoj.évoue, 
Eva todtov Unoridéevor xata TA Bópeta ÉxTOS TOÙ Çw- 
BLaxoù Öpwpevov. xal rei aurd Ayrırlzrer ourtz ` 10 
rois yàp mAavntars dptopévos Tros Zoch ó Ladung 
xüxAog: 6 òè ÉEwSev toù Lwdtaxod patvéueves oux Av tt 
ein có» rhavopévov. 3. Oè Ileostöwvuos apynv yevéceus 
not "ei XOLNTES ÉXEL, TAV TL TOÙ däers TAJULEDÉGTE- 
pov eig Toy aiségu ExSMBEY Ev cÉ red aidépos divy Èv- 15 
Scd, elta pos mhelova dÙvoy Erıpgeodang tis SA al- 
Eop.evot Enıpalvavraz ` dea xal pelkovaz gies gid 
6pdoSat xal Bronge, Og Ay TOTÈ piv Sieten érudTAoU- 
ons augen sat, xoti A8 Asınovong auoteiieotar, codcm 
yolv xal cot; dro uvlotac Sat Berg TOTO, Eva, 20 
nayupi xal erun due dorivo dip’ xad òè Tas pav- 
ceis oder xal nahy dradvasız oor de yiveo Zar re aépos 
Die TE, xal £x TOY évavctovy Rayôaous om Beeuc xa- 
TA gu Brgiuemg aUTOV YÉVEG I, äre 87 Wi TUOTA- 
ceog ode Ev dën yevouévne . GmeQ xal ó Apatos 25 
Ayet, adyuov aðtoùç oúpßoha rapadBods Umapyovraz, 
Ac yav. 
Cap. II. 


Deel tõv aotépov tà» xaAcupévov Burvtóvcov xal 
tis EE auty ogetocsoc. 

1: o aito aqóðpa gorl Stdrupos* den SE Uno zë 
Zen, virze è tav Enpas AvaSupidgets SeEnras, Engs 
Qv xal a) cóc xal TUPON, TUXVOULEVOS ATOTÉPLTELTWES 5 
Zensen ontvS ous. Tayraz Unovoodaıv Govépov elvat Šta- 
Boop." oùx giel Dé: où yap dotépss Exdpounv motoboty, 
add oizée Zeg 6 de otBndóvas Tas Tuportdels 
reurov. 80 xal Ce Sradpapoücaı TAVOVTAL QUOTE 
ren a.i 5égoe deck ruxvoats. 2." 0Sev di auto al ‚Endpo- 10 
pai palvovrat, gien Sel tv auty 680» To mveÿ- 
pa éoyópevov ` otov day ano TOY Bogstov TAS "pe TOt- 
Grat, Bopéas Tvet, day A ATO TÖV yorioy, votos * OTAV 
d& èx — TOTOY XLVOVTAL OÙ per ped 


ypovav | &AXov | 9. ToUTwy ÜnrortSémevoy xal xara popeta 

10. Sptouévouc | 1. Sptapévoc | 42. 13. avruin To ant 4 d 
14. xopirus | Gray va ren eo gépog | Ad. Te eic | Ep | 15. 16. Toû 
dépos duvet évôoSein, etre | 89vet | 17. an en | adta | 19. iot- 
rovong | 21. XATA TE TAG QUcete | 23. xata Toy &vxvziov | 
24. 28. aucracewc zen iy | 25. dopuros | 26. cuj ova 

Cap. IL. 1. dtarovu im Texte, am Rande von derselben Hand at- 


tóv | 6. Srovooðpev TT. oùx elot 9£ fehlt d ot ydo | 42. 13. toroyrar | 
E! 


14. xıyoUy rar 


2% 


5 
23 


Bulletin de l’Académie Impériale 


x 


15 GVÉLOY XÉVNOLY Bnhcüouw * ei 85 And tv Teocdpwv nEpÖv 
xiycüvcat, onpalvougı ravrolous Xeınavas pLÉYOL Boovcov 
xal dorparay xal Toy votoUtQy. 036» Araäzenol doté- 
Qo» Schal xal ruxval yevópevat, VEOp zc xal Avspoz 
dere dvxóg TROY NLEpOY. 


Cap. II. 


"Ocot zën AGov eig avaxoynv Gains xal Totxumias 
Sakasons. 
1. AvSoaË xal xapymdovios ano radio popoumevos 
vavæynaavtas orcopouytous aux dë yevéc do. 2. Aðdpas 
s xal ó Yhaüxos xakoupevos 6 Ev Maxedovix mept tò Dër, 
yarov Epos, Ce yahdgy Écuxev, ATOTPOTALOS LEYT TOV XAV- 
Imvos xal tupõvos’ Ta pcia 95 duvaraı xal 6 maa, Iv- 
Betz cúproxópevoç, 0 TO Elder Tuppos xal apyupoerðns ` 
xos(ogow òè ó arönpikav. 3. Brovhhos 6 Aaurge xal 
10 Aapımpös, ó Sakacodypous * "(AugéoSo Ev avt Ilooe:v 
ép aopart drone (QeQnxOc xal tols Ad Goidogne 
Gëedeuerg armpoy Ev tais tapayais Zecat, 4. Apucb XC 
Sog ie TÒ pécov Aeuxó» Appcker xal autos Toûs cù- 
Tota. 5. Kcugatog ouy dépuartt ode eis To xapynar- 
15 09 re mÀc(cU HEPLATTOMEVOS AVTITAOYEL Avepoıs xal 
xXu000t xal anatactanlars mavrolars bdarav. 6. Ootc- 
xorhos A(Sog Yıvansvos Ev volg dosor ts Alyuncou dro 
ev Enurö gola; deboomévas, xaSdmso Opsoc xohla 
toUTov Zen ttg £y, dxívBuvog Ev garn Sahaogns òta- 
20 puhaySyoetar, 7. Opavòs AScs péhas où Aay, dX 
ÿréx hugo, euptoxcpevog Ev cp Pouyia xai Taratia, ce 
xal nigga xaeîtat dia TÒ Tocutefcuevcy or Cou 
Mapeysıy Tloans' Ate dE dert gpolueuee tois XATA 
SANATTAY xal KoTAUOUS TÜY. Tropelav Torsup£vers. 


25 "Ex zou Aayoo oaov. 


8. ge Gong ordap émi popas xat Tree xal 
ÉQUaITE A TOY érupehés ` Tj 86 hard yelo avti t Sid 
zc waodvrog üroceSeloa beis ergo weg gro: 
Seit n 8i dehın arvos Unvov Neen ÉTAYEL" Tapt- 
30 eiert òè xal geint TEGL TNV Gë rca pXdyov- 
rot: Apıarov dE dreet toüs — TOY yetoOy tT» 
Sécu. 
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9. "Oct TO Sépuart the poxng Giäd er dv Coste 
35 xepauvós ` dyéAet yoy xal d Mera xapyıara zën vnàvy 
19. éxrèc 
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Èv toic | 12. èv fehlt | £oxo | 14. 18. yoXxvjotov | 20. p rage où May | 


26. otur Pepas | Ceci | 27. épronekadtov | 30. 31. drnpBAnvovrar | 
34. Enısunpn | 35. & Aéyerur 


rapextoenet. 11. Ot: el nuxya dLatonous TÒ Séppa The 


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éxe(vQ xà yooío xarioücav yarabav AVLYKN TOUS Yelto- 
vas urodéyeo Sat. 12." Oct Ev axıalvn Aldor puovtat duo, 
Qv» 6 pèv Bebe tan dat Adysraı ta Berg dySo ToU xe- 


Qoi, và, dE aprorepa ó apıorepög. 13." Oct Adloxeral so 


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tig Xoyog dv SahdcoN „erpnens, TÜP | òè xadeltat dy- 
Sownou xetol dou, Gros $0901, où "| oap& xaSe- 


nseioa, date, xatéyer x6 0009 dvSpurou wett xal po- 


vm, xal Jusen xol pavias graiidrcet vocoüvcag. 
14. "Oe vo sarpamov TEQIATTOLEVEY yaovol Novamóg si 
XUcUG'; QUAÀGGGEL adc "ru eig TOY doaioy Tó- 


xov” réiert dE xal Toxov quvauxóg év Gôtotv. 15. Ou — 


Ae ébnSeis ÉyTpous eis otAlav ouvanter. 16. Oct xin- 
pou aipa yotoSiy Ta vega xai diesen dS o TOV sis 
Deco émehapouvetat. 17." Ott xUxvov draiode veot- 60 


Tous halo EC dxog veUgotg roroÜvrar Rëm, i 


18. Oxtarouy aledoau et Sets, AaBay xAaDous halas 
dm ox o£q.agov etc Tv Dages, GOTOV xenpyós doru À al- 
yards Sakdoons ergin, xal Zoet dv dot Gun zg: 
govtat Tols khadots, où A8 gderde avaoracov. 19. 65 
'IxSvag du "agoen deu JEANNE... o els Eva TETOY 
CUVAYAYE . . . KUDTNV XUXAEUEL. . Rp NEE Tap- 
Toha. 20. 'TyS3v Ev Sakdrrn xetwevov el Seherg dv Bo- | 
pat kapein, raßav Kei ode "gie xal beide sen ĝo- 


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vos Tod óovécu cà» TO éen an toO dovícu...... Evaro- — 
zeien ev sormvapio Xpuaodv xol popÿ, où BAaprjcevat. 


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36. toraðe | 37. Auro" | 39. raidac | éxpuery | 43. xaraÿanës | 


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51. 52, RER | 56. atc | 37. čo | 89. amaddg KA RE 
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pol | 73. xa spins Too age tod | rues et | 
Eug von derselben Hand am Rande vest 


Lë 


Een Mech, EA RETRO 


hé EENEG Së WEE EL M 


25 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 26 


và» Efetg, ddv Afen zegoen éneypdbas dun: èv Tij 
oixia. apia appvE. 
Cap. I. 


1. Der erste Satz, die Erklärung der Entstehung 
der Kometen enthaltend, findet sich in den sogenann- 
ten Theonischen *) Scholien zu Arat. Diosem. v. 359 
als Ansicht eines gewissen Iropog. Es heisst dort: 
Enégs dé ost» ot 1, Enpa gugzupiagte Enpäs Tis Yis 
xal ning: TUYXAVCUCNS; avadıdop£vn, TOLEITAL XO- 
pitas aotépas xaAoupévoug ` ur yap re Lige Seppó- 
TATOS Gorze bgdios, ex TAY Uroxetuévov otov aG- 
Rm N axrivas dvaTépTet meos TÒ AVO * TÒ 1e (ell 
Ayo mequxe ofpeosar, Tas 5 dxtivag cet TAVTOS AGTÉ- 
005 xópaç elvar vonlkovaıv. 

Dieser Sporus lässt sich, so viel ich weiss, nur als 


Commentator des Aratus nachweisen, In den Scho- 


lien zu den Phaenom. v. 541 tritt er mit einer nicht 
ungeschickten physikalischen Erklärung auf, und Leon- 
tius mechan. De sphaera Aratea (Lon. I, pg. 258 ed. 
Buhle) nennt ihn: nerta 92, öte xal cu TPOS TÒ op: 
Bis, Os Qoi Zmépog 6 Umopvmpatto trs, LAAL THOS TÒ 
Xo u.c» ots vaurıhlopevors TAŬTA oÙTUS DLAYÉTEAT cau. 
Sachlich schliesst sich die Erklärung des Sporus dem 
Aristoteles an. Dieser scheidet Meteorol. I, 7 so: Oé 
xeta yap quiv—eiva dvaSumiacty Enpav xal Jeppy. 
Und de mundo 4 am Anfange: tovtov à (avatunıd- 
gewy) n pé» gott Enpa xal xam vos, ATÒ tis VAS 
aroppéouca, ý A votepa xal CA QUES ATÒ "ie veas 
dva utogévm puaeus. yivayraz Ôn amo piv tege 
pihat xal Spocct xal Tayoy Còca, véQm TE xat "ën 
xal yıovas xal yaratar, dré òè ths Enpäs avenol ve 
xal Tvsupatoy Stapopal, Bpovral Te xat aotourai xol 
TONITÜRES xal xepauvol xal taara d Bd toutos dol 
guppuXa. Dazu fügt er später die andere Scheidung: 

guAANBONY A Toy du a Ger Garson Ta nët ÉGTL XAT 
ao, a òè xas Drégtaauv, xa čupas» pèv ot- 
ões xat dëi sol Ta zogen, XAS Unooracıy AN CENA 
TE XAL ddrrovres xal XOLÑTAL HAL TA -TOUTOS TAPA- 


| Tora. Die ganze Ansicht des Aristoteles aber über 


die Entstehung. der in Frage stehenden Erscheinun- 

gen ist kurz zusammengefasst bei Plutarch. De pla- 

cit. phil. III, 2 und Stob. Ecl. phys. I, 28, 1: Agteze- 

réhns TÄS Enpäs Ex Vis dvaSuwacsus FLarupov aucta- 
16. &xv ët eig Aldov | &ye 


*) Im Codex Mosquensis fehlt diese Stelle. 


om: xountas òè, otav Ent en eapo xal «9o; 
Te (ova, Aan ug Xpovov, toU {Liv AOTÉPOS DALVOILÉVOU xa- 
tasey, Tis Aë xung dyoSey TALVE. 

Die Übéreinstimmung unseres Anonymus und des 
Schol. Arat. ist nur theilweise eine wörtliche; darum 
kann ich nicht glauben dass unser Anonymus aus die- 
sen Scholien schópfte; wohl aber können beide eine 
gemeinsame Quelle benutzt haben. Die Worte tò yap 
Tõp avo méQuxe pépeoda finden sich auch bei Aris- 
toteles Probl. XXIV, 14: réquxe òè tò rip dwo pé- 
pecat, ähnlich wie Meteorol. I, 4, 10: xata quot» ye 
TO Seopóv Ava méQuxe pépeodo nv, was Seneca Nat. 
quaest. VII, 22 so ausdrückt: ignis — it quo ilum 
natura sua ducit, it est, sursum. 

Die Änderungen Ad yap rüs — éÉanromévn statt 
ano tij; — ééantouévns Z. 3 und die Weglassung des 
xal vor otov Z. 4 gründen sich auf die Schol. Arat. 

2. Dieser Satz ist fast würtlich wieder zu finden 
in dem oben genannten Scholion zu Arat. Diosem. v. 
359 (auch ebenso im Cod. Mosq.): seu: xountaz. d 
MuSayspıxot vois rAavopevors cu [xatmo(Sycuv, xad 
Laxpds dyaxuxkrcsts ypovov dore AAAY Tpopatvopé- 
vous, Eva Toûroy UmctiSépevot xata Ta Bierg, ÉXTOS 
oo Lodtaxe xal zy parvopévov. ole TO ToÛro AVT- 
minter. Tolg yap Thavitars Gptopévos tomo dariv 6 
todtaxos XuxAog, outos Ab cUx av ein Tüv gg 
éxxôs toutou Tod torov pœvepevos. Ähnlich Plutarch. 
Plac. phil. III, 2 und Stob. Ecl. phys. I, 28, 1: Töv 
IvSayopstov tivès uiv dovéoa. paoiv elvat Toy Ser 
TOV cx del èy qauvogévov, Sui. Dé uge Buwpropévou yoó- 
vou r:eotc8tx c avateikcvrav, — der dieses wie das nach- 
folgende Lemma über die Ansicht des Anaxagoras 
und Democritus aus Aristoteles geschópft zu haben 
scheint. Aristot. Meteorol. I, 6, 1: Avafaycpaz piv 
cuv xal Anuoxpırös pasty elvat rode KopnTas CUg.QaGty 
có» Thavntuy dotipov, Stay Oui To moto» ÉXSE 
Ad Buet Seyyavaı aMdmdav. 2. zu à "Iradıxöv rıvas xal 
xahoupévov IuSayopelov Eva Aéougt» avtòy eivat TOY 
TAAVÝTOY dato», gie Sul ToAhoð TE XQOvcU ei que 
raciay mico) elvat xal mv UreoBchny emt puxpov, ense 
cop pavet xal reel iv toU Eppoð dotéga ' dia yap Tò 
uxo Zravaßatveı mods éxeéret get, wor: da 
odvou oafverat moXAcó. Darauf setzt Aristoteles die 
den pythagoreischen Ansichten nahe kommende Lehre 
des Chiers Hippocrates und seiner Schüler, unter de- 
nen besonders Aeschylus genannt wird, auseinander 


27 


Bulletin de l’Académie Impériale 


und fährt fort: 6. zëe 8& toutos Ta Ey Soit Tup- 
minter Adem dôvvata, ta DE xol Xwpis. Sp Wy 
ein toig héyouatv Gr TÜV Thavopévoy atly ets Aurepwv 
Ô XOUNTNS ol yap TÀavOpevot TAVTEÇ dy' «à xUuxAo 
ÜncAs(moyrat zé tO» Lodlov, xotta 6 model Opgé- 
vor eiolv ko toù xuxhou. eita xal mhstous évóg Apa 
yeydvnvrar Todes. Und dann weiter: 8. gg pyy 
oudè ToŬTO ana, OTt Ev TO pe Gre TERO here 
xopnTng póvov — 6 Te Ya LLÉYAS XOUNTNS o vevopevoc 
Tepl tòv Ev Ayala. cetoq.óy x. t. À. 

Hieraus ist ersichtlich, dass weder der Schol. Arat. 
noch der Anonymus die Ansicht der Pythagoreer 
richtig aufgefasst hat, besser schon Stob. Ecl. phys., 
denn die Pythagoreer nahmen, wie aus Aristoteles 
deutlich erhellt, an, der Komet sei einer aus der Zahl 
der Planeten, wogegen Aristoteles ausdrücklich an- 
führt, dass zu derselben Zeit mehrere zugleich wären 
zu sehen gewesen. 

Z. 8 ist éiere &hhous offenbar falsch; æAdote 
dàn boten die Schol. Arat..Z. 9 war éva tovtov in 
£va toöroy zu ändern, da nicht nur die Schol. Arat. 
so haben, sondern auch aus Aristot. Meteorol. I, 6, 2 
Eva Méouct» avtov stat av thawtoy, die richtige 
Lesart hervorgeht. Unmittelbar darauf ist UroriSépe- 
vov ein Schreibfehler für YrorıIepevor der Schol. Arat. 
Nachher ist das xoi, welches die Schol. nicht haben, 
auch dem Sinne zuwider und, wenn irgend wo móg- 
lich, nach xata 8óoet« zu setzen; statt x nach den 
Schol. éxtos (bei Aristot. steht ŝo tod xuxAcv). Z. 12. 
13 ovx avrıein offenbar aus ovx av tes ein entstanden, 
in den Schol. ous av ein. Z. 13 të thavogéve ver- 
dorben aus tv thavoyévov, Schol. tav rAavntov. 

3. Die Ansicht des Posidonius ist uns auch beim 
Schol. Arat. Diosem. v. 359 aufbewahrt: e òè Moser- 
Bovtos apynv "evécsog quot» ioystv ^) ode SH, 
Ota» TL TCU déges Tayupepeorepov eis. Toy déga 
Ge Muäbn eis Tov depa: Th rei dépas ivn., dyäeng, eita 
Toos Thslova divoy Erippsouang Ts GUITEODÈS. Qéoov- 
rat: ÉySa,") aire xal ueltovas auty?) doi Su xoi 
rouge, Gg Av, WOTÈ pi» Erruöndlovong‘) Th auarpo- 
Qj; av: Tat, or òè AsıroVgn; GugréAÄeo IAL. Tac 
Yc9» xal eis TOY ŒOKTLKOV cJ cuviorasSat | } panata To- 


o 
~ 


TOV, AAA. Evi Ve Se xal ramupeogne ÈST 0 ANP- 


5 - ` , N 
XATO ài Tas Gage AUTOY xal vd ÕLAAYTELS TEO- 
ras ylveosar ounßalver?) Tod d£oog auyuous te, xal 
èx Toy évavtloy baydalous uhoous xata Busty yi- 


yeda atty, ate Ôn Ev dégt TÄS CUOTAGENS AUTÈV 
qwopévas ` Ömep xai 0 Agaros Aéqet, Gu aûtole 
cupBoha napmdıdoug Undpyovras. 

So der Mosquensis, welcher ungeachtet na 
Verderbniss die Spuren des Bessern enthält. Die Ab- 
weichungen der sogenannten Theonischen Scholien 
sind übrigens nicht bedeutend: ^) toye omoi. P) eig 
zòv dépa fehlt an dieser Stelle. ^) 3.6 ouyfaives statt 
Sa. $) avrov. *) Bekker Ertdıdovong. N où euvécay- 
tar, Bekker où ouvioravrar. 9) oupfatvet yiveoSar. Dass 
im Scholion zu Anfange Einiges verderbt ist, liegt auf 
der Hand. Zunächst ist nach éxSMBèy das eig Tov dépa 


eine falsche Wiederholung des eben Vorhergegange- 


nen. Weiter hat schon Bake in seiner Bearbeitung der 
reliquiae Posidonii Lugd. Bat. 1810, pag. 79 erkannt, 
dass eis toy géng vor éx3Xug£v verändert werden müsse 
in eis toy alSeoa, mit Berufung auf Diog. Laert. VII, 
152: xepyras òè xol royov{as xal Aauradlas Tuga 
civar Vocctôta, rayéos dépos elg v0» aldepWön "Ge 
dvevexSévros. Was nun durch unsern Anonymus be- 
stätigt wird. Die weiteren Worte aber sowohl der 
Scholien als des Anonymus ri toù dépos Bien évdedf] 
enthalten jedenfalls etwas Ungereimtes, denn die Aus- 
stossungen der dichteren Lufttheile in den Aether 
können nicht durch den Wirbel der Luft festgehal- 
ten werden; es ist klar, dass dies der Wirbel des 
Äthers sein muss, wie such Bake I. 1. pag. 79 tÑ 
toU atSepos déyn vermuthet hat. Dass jener Stoff pe- 
taku yis xal run Écyartoy aotpov, den Aristoteles Weg 
roy aroryeiov nennt (Meteorol. I, 3, 2), der Äther, in 


ewiger Bewegung gedacht wurde, ist bekannt. Der- [ 
selbe Arrian, welcher über Meninrclagie geschrieben 


und bei Stob. Ecl. phys. I, 28, 2 die Kometen aeos 
mta arodMBópeva genannt hat, redet ebenda- 
selbst I, 29, 2 von der 36v aitéoos. I, 28, 1 referirt 


Stobaeus, dass über die Kometen. unter den Chaldäern 
Einige so gedacht: où à ux dyépoy 1 SuÉAANS- gu: 1 


oso Sa tva (0B) eis zën dvo dépa dëi Soco, xal Tab: 
Ta Ex rupoSévca, xal eic cr» Bom dureeducg, Toù aidés 


pos Eupmeptvooteiv T zoucl éml yoóvov, Zrercg (mm à 
vahoSévra Toûs Too muoóg doavi xaS(cragSat: xal ` 

' , ' 4 V 
TOUS XOPNTAS ðn xahoupévous dotépaç TaÛTE eat, Da 


haben wir eine ähnliche Auffassung wie die des Po- 
sidonius, nur bezweifele ich, dass derselbe gesagt: gie 
Toy oda deii vj Ted aidépos Bug eved viele. 
mehr möchte es gehiessen haben: ei; zöy aiSéga èx- 


HE er de iio 


AAA EE " 


Mere get 


a Madiin 
* 


"Cil e e AE EUG Eu 


yit bte ie 


SPP ouai Perg 


ww 


Y 


Er 


NETT Latz > an lune hit up: ën En Kl a nn 


29 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 30 


SBv Ti toutou Sn dvbcti, und eine das toutou er- 
klärende Glosse toð alSepos in den Text übergegan- 
gen sein. 

An einer anderen Stelle aber noch ist das Fragment 
des Posidonius im Schol. Arat. aus unserem Anonymus 
zu corrigiren. Im Schol. heisst es: Tauın 09» xal etc 
Toy doxcixóv OÙ GUVÉTTAVTEL paota torov. Damit, 
meint Bake, stimme die Äusserung Seneca’s Quaest. 
nat. VII, 21: «placet ergo nostris, cometas — denso 
aere creari, ideo circa sipian ORE frequentissime ap- 
parent, quia illic plurimum est aeris pigri», nicht gut 
zusammen, und somit scheinen ihm weniger des Scho- 
liasten als Seneca’s Worte verdorben. Im Gegentheil, 
Seneca hat Recht, und wenn wir nach Anleitung un- 
seres Anonymus das ed weglassen, ist die Überein- 
stimmung nicht nur zwischen Seneca und Posidonius, 
sondern auch zwischen diesen und den nachfolgenden 
Worten des letzteren vorhanden. Denn wie würde 
dazu sonst passen das èva reriAnpnEvos xal Tayup- 
ons Zong ó amp, da doch aus solcher Luft, wie am 
Anfange angegeben, sich der Stoff zu den Kometen 
schied und die Beobachtung schon zeitig und auch 
von den Pythagoreern gemacht war, dass gerade im 
Norden Kometen zu erscheinen pflegten. Arrian bei 
Stob. Ecl. phys. I, 28, 2: Zëgioce xal Ott Tps dox- 
TOG Pay Ti " ai yopa Euvíotavtat TOÙ “cupavoÿ, 
xal tosto čte oct pépet Zog rode TE ó dng põ- 
Ae x. t. A. Seneca Nat. quaest. VII, 11: lud prae- 
sumendum est, cometas non in una parte coeli adspici, 
— frequentissime tamen circa septentrionem. Übrigens 
ist die Ansicht der Stoiker über die Kometen ausführ- 
lich dargelegt von Seneca Nat. quaest. VIT, 19 — 22. 

Wenn es bei unserem Anonymus Z. 18 und 19 
heisst, ou aç notè pi» mheîoy Emiöndovong oufeozo, 
motè Bb hetmouons auor@ideodar, so ist es unmöglich 
aus diesen Worten, so wie sie sind, einen Sinn her- 
auszubringon. Das zu ézi«Acue"; wie zu Asırouong 
fehlende Substantivum geben uns die Schol. Arat.: 
ROTÈ piv dëaiheiege Tic ouorpopis adÉec dat, notè òè 
Aeurouons cuocéAAecta.. Wir werden also tij; cv- 
oTeophs vor au&soSar hinzusetzen müssen, in demsel- 
ben Sinne wie Aristot. De mundo 4 sagt: vépos à Earl 
ge ATUOE guvectoagqkévov, yovınov Dates, und 
Clemens Alexandr. Strom. II, 20, 115: crep yap 
al dyaSupudcet al ce YiSev al te zen gro elc ou'yhas 
cuv(gcavcat xal vepeA@dets œuatpcpas — Groe X. T. À. 


Dann wäre der Gedanke folgender: die Kometen er- 
scheinen bald grösser, bald kleiner; sie wachsen, wenn 
die verdichtete Masse zunimmt, und schrumpfen zu- 
sammen, wenn sie abnimmt. Denn statt értôrhouons 
müssen wir ein Verbum erwarten, welches «zuneh- 
men» bedeutet und den Gegensatz zu Asırovong bildet. 
Das kann kaum etwas anderes sein als das von Bek- 
ker in den Schol. Arat. gesetzte értdtBoÿons. 

guide — bayôatous uhpous. Die Kometen als 
Anzeichen von Trockenheit, weil sie ja aus den ver- 
dichteten Aushauchungen, die somit nicht zu Nie- 
derschlägen werden konnten, entstanden gedacht 
wurden, finden sich -vielfach genannt. So Aristot 
Meteorol. I, 7, 9: tav mèv oùv muxvol xal rhsous 
patvayrar, xaSanep Aéyopev, Enpoi xal mweupato- 
ders yévovtra ot doaurcl énos, und später 10: xal 
Tepl tòv péyav dbtépa có» sm Énpôc T © yet- 
pov, Ebendaselbst I, 7, 8: anpatvouor yivouevor thctous 
rveUpata xal avymous. Dagegen musste andererseits 
ihre Zertheilung die Atmosphäre mit Dünsten füllen, 
die zu reichlichen Regengüssen Veranlassung gaben. 
Seneca Nat. quaest. VII, 28: Aristoteles ait cometas 
significare tempestatem et ventorum intemperantiam at- 
que imbrium. Und weiter: hoc ut scias ita esse, mon 
statim cometes ortus ventos et pluvias minatur, ut Aris- 
toteles ait, sed annum totum suspectum facit. So sagt 
denn auch Theophr. De sign. aquar. frgm. VI, 4, 57 
ed. Wimmer: eg: òè xountas Alyurrıor Aéyouou ou 
wóvov cd mQoetompéva (nveumara xal Udara) onpal- 
voucty, ETAY oatvoycat, AAAA xai (Uy. 

än To dépos nayumepéotepéy te elg tov aiSépa 
ëxSauey Z. 14. 15 habe ich nach den Schol. Arat. in 
rt TOD dépos mayumepéorepov eis Tov aidépæ Ex SMPEV 
verändert, da der Accusativ hier unmöglich eine Stelle 
finden konnte. Z. 15. 16 Biver EvdoSstn nach Anleitung 
des Schol. in Bun évdsSÿ; ete in efta; mpös meleva 
Syver in mpóg mhelova Bivov, wie divog auch in Aristot. 
Meteorol. häufig neben Ston gebraucht ist. 

Z. 17 aire: «otov» nach den Schol. Arat. für ad- 
ode girën, Vielleicht ist indess avrüv ganz zu tilgen. 
Z. 21 war xatd te nach den Schol. in xata òè zu 
verändern, as post aus derselben Quelle in, täs 
œavosts, das auch in den Schol. Zu Arat. Diosem. 
v. 1 vorkommt, bei Aristot. Meteorol. paseız. Z. 25 
rôv à» déer nach den Schol. in air èv d. Ebenda 
ist dsparros, wie leicht erkenntlich, verschrieben für 


31 


Bulletin de l’Académie Impériale 


"Aparos, was die Schol. haben. Z. 27 weist Xéyov da- 
rauf hin, dass ursprünglich eine Stelle des Arat. an- 
geführt war, und zwar Diosem. 361: moXXd yap 
xopóocty dr axyynoó ÉMAUTS. 


Cap. II. 


In den Scholien zu Arat. Diosem. findet sich zu 
v. 194 eine ähnliche Stelle: ô aime opóðpa goti Šta- 
TURC ; 656v xai Guchag cat Tapa tÒ aldo. Eorı d& öte 
xal dng TOD Alov Enpas dvaSuptacels deysraı ATÒ TÄS 
vhs xol Engòs ov xal "uëdëne, TUXVOULEVOS GTOTép- 
met TLVAS DOTE cms que, TAUTAS Grererëter ?) doté- 
pov civar Bra äecn de" oudÈ yag dotéges P) xuvodvræ, AAAG 
ori\Bnècvas rupodets*) Grous ó aishe. 9:0 xal 
9A vov Bro ieancäoot mavevrat, Oc xal ci omivëigpee, 
Qocte ze a ségos doch page TO cotoUvo dedeya 
gv dwetvors gief xal d» vuxrt òè? ré roi TOY uw 
Bassız Cora dotéges ?)* erg yap doct TÒ aíccoo: 
tapoéa' Zmoëer 8b aU ol Ohxo! opze Zare, 
rooTdonäv det avtois tolg darpanı TH adi 686v èp- 
enden x00 egen acecl L otov éav à; ét Ta Bees! 
tas roude TOLGYTEL, Bopéaç Tvevostar' day 95 oc ènt ta 
vera), virge, xata TY TOY Kotpav popay”?. D, Weiter 
zu v. 197: éav 32 xal Aor dÉ aov pepy, Tnxadta 
qukdooov Tepl“) ravrolwv dvépov, ofrivec us Tveov- 
res!) Grace xat a6 pto ot elot, xal TVEougtv CL čv- 
Sev xAXEÏSEV, Gore pÅ daxpiveodat. 

So-der Mosquensis, die Abweichungen von den an- 
ation Scholien sind folgende: ^) oùs 8& Urovoodatv. 
D eise elol Ai: où var où aotépes. ^) ox nBóves Tup- 
Serg elolv, Qs, Oc fm, anoreprer. 7) TUXVOGIS TO TOL- 
oùto. dv vuxtl oùv, protv, xav. *) d dorépec. |) rveu- 
prog ohne toù. 9) otov day ano tv Bopeiov. ^) av òè 
dai có» vortav. °) an Stelle von qood» haben andere 
Codd. xévnow. *) ohne «egi. |) dvanvéovres für ápa 
TVEOVTEG. 

1. Schon Anaxagoras hatte den Aether für etwas 
Feuerähnliches erklärt nach Aristoteles Meteorol. I, 
3,4:6 yap Aeóp.evoc atono Trata einge "iv mp00- 
nyoplav, nv Auberge: eh TÓ a TAUTOY iroa- 
codal por oxe? omnalverv‘ za TE yap dvo den ups 
elvat, éisen cr» exet duvanıy ode wadelv Evanıcev, 
Vrgl. Plutarch. Plaeit. phil. II, 13. Es sieht so aus 
als habe auch Anaxagoras, gleich vielen Späteren, 
eine etymologische Verwandschaft zwischen «So und 
also angenommen, während Aristoteles mit Plato das 


Wort von del Séo herleitet. Nach seiner Überzeu- 
gung ist nun die Ansicht des Anaxagoras von der 
feuerähnlichen Natur des Aethers bedeutend einzu- 
schränken. Meteorol. I, 3, 21: ompeiov à ixavov Ser 6 
avo toroç ein dort Seppòç oiä Extenupmp.evog, xal al 
Bra Been ol tóv dotépov' éxet pi yap eu yivovtat, xato 
ôs. Vrgl. ebenda I, 4, 10. 13 


Die Stoiker theilten jene Anschauung des Anaxa- | 


goras, wie sie in der Sonne ein oôpa tup@des (Stob. 
Ecl. phys. I, 24) oder eiXtxpivesg x90 (Diog. Laert. 
VII, 144) sahen, das von den Ausdünstungen des 
Oceans genührt werde (Plut. Placit. phil. IT, 23, Stob. 
Ecl. phys. I, 25,3: Kieaving duanng vorpov To x Sa- 
Adrcge tov jo»). Da nun die Sonne nach Empedocles 
zu den &cco« gehörte, welche vUotva. x toù rupudous, 
Orco ó aloo Ev éautó mepieyov EEanvekapıbev get eké- 
daube xata cn» roc» Brgeptorg, und ähnlich die Stoi- 
ker (Posidonius) lehrten (Stob. Ecl. phys. I, 24 init. 
et fine), so wäre der Ausdruck im Anonymus © aio 
codèoa doc) Buxrcopoc, čott DE doe xov Ttov wohl ver- 
ständlich, der Zusatz aber hinzugefügt um das Agen, 
eos zu motiviren. Wenn nun aber im Scholion steht: 
den 8b Orte xal und Toù dieu Enpas dvaSujıdasız dé- 
exa: ano vis äer xal Enpös di xal nupwöng U. S. W., 
und wir dazu vergleichen Aristot. Meteorol. I, 4, 2: 


Seppavopiévne yap TÄS vis ÚTÒ Tod 3 on, TAY desolé E: 


ow dvayratov ylvoda pi arXiv, de rives olovrar, dM 
SX iv *), so ist leicht ersichtlich, dass jenem Scholion 
ein diesem ähnlicher Gedankengang zu Grunde gele- 


gen haben muss und darnach auch der Anonymus m 


verbessern sein móchte. 

In dem dya rye: tyds doneo orwSipaç finden wir 
eine alte Anschauung wieder. Plut. Placit. phil. IIT, 2 
und Stob. Ecl. phys. I, 28, 1: Avaķayópaç roue xa- 
Aoupévyoug Štattovtaç gd rod aiSépos arıyanpov Seng 


Sëreertec sa, Bé xal tapavtixa opewuoSat, und ähn- - 
lich Aristot. örav piv olov arcorıvanpiin dn zë: 4 


Deeg, 


In Z. 7 war ol ydo in ou yàp, wie in der bal | 
chen Phrase der Schol. steht, zu verändern, was schon ` 


aus dem nachfolgenden Gegensatze dd 6 aino Zem 
hervorgeht. Vor où yap aotépss waren die Worte ovx 


*) Zwiefach, sofern einerseits eine Ausdünstung des Fenchten in 
und auf der Erde Statt findet, andererseits eine Aushauc 
trockenen Erde, von der die in Rede stehenden errem 


geleitet werden. Eine ühnliche Ansicht über eine doppelte dvadu- : 


piaoız hatte nach Seneca Nat. quaest. VII, 4 Epigenes. 


daddy EE 


Wegener CES 


TEEN 


era eu AECH 


PETITE M SRE 


ak ese: 
Mën n 


ung der 


RETRO 


33 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 34 


tot dé aus den Schol. Arat. einzuschalten; ohne einen 
derartigen Zusatz ist yap unmöglich. Statt Unovooöp.ev 
Z. 6 war, ebenfalls mit den Schol. Arat., 9rcvocügtv 
vorzuziehen. 

2."QSszy 85 avrôv ai éxSooual palvovtat, Toocdoxdy 
Bet tv auınv 089v To deg épyouevov. Diese verbrei- 
tete Ansicht finden wir wieder in Aristot. Probl. 
XXVI, 23: dq où dv deu pépuvrat ol aatépes, Zu 
route xal TÒ Tyeŭpa yeta. Ebenso Theophrast. De 
sign. aq. frgm. VI, 2, 13 ed. Wimmer: aotepeg mohol 
Budrrovtes VÕATOG Ü TVEVLATOG, xal CIEV Av DLÉTTOOLV, 
évredSev TO reng xal To Oëug, ibid. 37: Szen dv 
aortépes Buer moAol, Avepoy évrelSev (eo Sa on- 
waivovow), und ähnlich De vent. fragm. V, 6, 36. 
Dionys. Uticens. in Geopon. I, 11, 9: aotépes Šat- 
Toyrss OTOU Tpemovrat, deet yon TÒ nveüpe Tpoodéye- 
cSat. Arat. Diosem. v. 194 sqq.: 


` 
xal dix voxta pékauvay GT dotépes décowot 
tappea, col à Greng buuol Unoheuxaivovrat, 
DadéyTat xelvots grut 686v éoyopévoto 
TVEULATOS. - 
Seneca Nat. quaest. I, 1: argumentum tempestatis nau- 
tae putant, cum multae transvolant stellae, und I, 14: 
ventum autem significat eiusmodi lapsus et quidem ab 
ea parte, qua erumpit. Verg. Georg. I, 365 sqq.: 
~ saepe etiam stellas, vente inpendente, videbis 
. praecipitis coelo lali, noctisque per umbram ` 
flammarum longos a tergo albescere tractus. 

. Dem otav SL èx Zagcpm ; TÓTOY XLVOVTOL ol ES 
KEE Breodeegeg dvépoy xévnatv dnkodcıv unseres Tex- 
tes entsprechen. des Aratus Dios. 197 sqq.: 

un & Bé xey d'Ae évavréov alsawaıv. 

Ev eE alloy pegéov, cote Sm regiAa£o 
—Raycoloy dvépov, cic Axpırol tot uto ca. 
880p. TOAD xal Getze, So Theophrast. De vent. 
frgm. V, 6, 36: xowa òè xal tà tormüra (sc. singen 
xal depot) mwAetóvov otov dotégov Te ÖLaTTovrov xal 
Tagen ze xal ditopdipavas 7 bts xal el t 

rag ies 

In Z. 13 und 14 waren die Ween ToLÔVTaL 
und xıyövrar herzustellen, Z. 19 war éxrèe offen- 
barer Schreibfehler für gege, Über die Construc- 
tion Aaen al Toat xal ruxvat yevopevaı statt ta- 
Spopöv TohAGY xal Fu geren vgl. unten Cap. 
III, 8 13. 

Tome VII. 


Cap. II. 

1. AySoaË, der carbunculus der Römer, unser Ru- 
bin. Aus Plin. Hist. nat. XXXVII, 7 (25) geht her- 
vor, dass eine Art des carbunculus Carchedonius hiess: 
horum genera Indici et Garamantici, quos et Carchedo- 
nios vocavere propter opulentiam Carthaginis magnae. 
Und später: Carchedonios multo minores esse. — Ar- 
chelaus Carchedonios nigrioris aspectus esse, sed igni 
vel. sole et inclinatione acrius quam ceteros excitari. Da- 
rum war das yæ\xndwvtos der Handschrift in wapymdgveog 
zu ändern. Über den &vSpa& vgl. Theophrast. De la- 
pid. frgm. II, 3, 18, der von ihm sagt &yeco; 5i 
oŭtoç éx Kapynõóvoç, und Psellus De lapid. bei Ideler, 
Physici et medici Graeci minores, vol. I, pg. 244. 

2. ASapas. Der hier erwähnte Macedonische Dia- 
mant, der dem Hagelkorn gleichen soll, wird von 
Plin. Hist. nat. XXXVII, 4, (15) so beschrieben: 


| alterum Macedonium in Philippico auro repertum, hic 


est cucumis semini par. Das Philippicum aurum halte 
ich für die Goldgrube bei Philippi, wie Plin. Hist. 
nat. XXXIII, 3, (12) auch campi Philippici nennt, 
und nicht, wie es gewóhnlich erklärt wird, für ein 
Bergwerk, das dem Philipp gehórt habe. Daraus 
ist denn auch ersichtlich, was das raytov Goes im 
Anonymus sein soll, nichts Anderes als das bekannte 
Ilayyarov $oog. Herodot. VII, 112: «o Hayyarv où- 
pos — òv péya te xol udjqAóv, Ev TO youcsd te xal 
doyúpea Zu étahha, wo die Lage des auch sonst häu- 
fig genannten Gebirges genauer beschrieben wird. In 
den Worten ddanas xol ó YAndxos xaAcoopsvoc, welche 
nur bedeuten kónnen «der Diamant und der soge- 
nannte yàaðxoç», liegt offenbar ein Fehler. Ein Stein 
vhadxos ist nicht bekannt, und der Zusammenhang 
lehrt dass die Worte dëng: — Tupôvos vom Mace- 
donischen Diamant zu verstehen sind, dem nachher 
der Indische Diamant gegenüber tritt. Vermuthlich 
ist xal zu tilgen, yhaôxos aber in yhavxos zu ändern. 
Ge qaot Zosen, Derselbe Stein scheint gemeint 
zu sein bei Plin. Hist. nat. XXXVII, 11 (73): chala- 
zias grandinum et candorem et figuram. habet, adaman- 
tinae duritiae, ut narrent in ignis etiam additae manere 
suum frigus, und XXXVI, 22 (43), wo er kurz den 
chalazius erwähnt. Als magisches Mittel, wenn auch 
nicht gegen Seesturm, so doch gegen Hagelschlag, 
wird ein Aeg yadaklıng erwähnt in. den Geopon. I, 
ëss ET A(Sov yadadirmv; exe“ xal -— dns cx» 


35 


Bulletin de l’Académie e Séien 


iata», xocücow gien peta oräget dré, xal 
ATOOTOAPTITETEL. 
ó mapa ‘’Ivôcis eüproxöpevos. Diesen nennt Plin. 
Hist. nat. XXXVII, 4, (15) zuerst unter den sechs 
Arten, die er angiebt: nunc primum genera eius sex 
noscuntur: Indici non in auro nascentes et quadam cry- 
stalli cognatione, siquidem et colore tralucido non diffe- 
runt, cet. Wenn der Anonymus von diesem sagt, er 
sei &pyupostöng, so stimmt das nicht mit Plinius, wel- 
cher, nachdem er von den beiden ersten Arten, dem 
Indischen und Arabischen gesprochen, fortfährt: cete- 
ris pallor argenti. Das fehlerhafte rugôs musste Tup- 
cóc lauten. “O orönpt&ov ist wohl der, welchen Plinius 
am angeführten Orte als den sechsten nennt: post 
hunc siderites ferrei splendoris, pondere ante ceteros, 
sed natura dissimilis. Mit dem lediglich von der Farbe 
zu verstehenden otànotéov lässt sich vergleichen Tog- 
ovpttoy, varikov, doYuoitov, youc(;ov und ähnliches: 
von einem dapas vr» yporav aeptéwv redet Epipha- 
nius De duodecim gemmis T. II, p. 231 A. 

3. Vom (mouXAes sagt Plin. Hist. nat. XXXVII, 
5, (20) : probatissimi ex iis sunt, qui viriditatem maris 
puri imitantur. Das stimmt mit dem SaAasaoypoug 
unseres Anonymus, wie mit der Angabe des Psellus 
De lapid. 7 bei Ideler Physiei et med. Gr. min. vol. I, 
p. 245: «sig Sè tovtov toU A(Scu poppas. xal © uiv 
aurov Maodaprs dott TV xpaav , ó òè Sararıy 
mpooeotnag, 6 òè Ampırpög Tas auyas xal popunis 
xal Ano» noppwSev. Derselbe Psellus redet von der 
Anwendung des Beryll gegen Krankheiten; dass man 
ihn als Amulet getragen habe, um sich vor Gefahren 
zu schützen, erwähnt er aber nicht. 

Am Ende dieses Abschnittes ist die Präposition èv 
an eine falsche Stelle gerathen; statt èv reis dıa Sa- 
Adoons 68sucucty gud tais Tapayais war zu lesen 
rois da Doidoogge 6Ocucucty grou Ev tais Tagaynis. 
Schliesslich steht durch. einen Schreibfehler £c«o statt 
£g tau. 

Der Ausdruck arnpov in dem Sinne von «Schaden 
verhütend, Nachtheil abwehrend» findet sich schon in 
den Homerischen Gedichten: =, 164. e, 268. u, 167. 

4. Apvob; über diesen Stein habe ich nichts auffin- 
den kónnen. Es scheint, da die Steine nach ihren 
Anfangsbuchstaben aufgeführt werden und die Buch- 
stabenfolge nur an dieser Stelle unterbrochen ist, ur- 
sprünglich ein anderer Name gestanden zu haben. 


Welcher Dushtihs statt des durch einen Fehler dés 
Rubricators eingedrungenen A gestanden habe, weiss 


ich nicht zu sagen. Am nächsten läge, an A zu den- « 


ken; Souob aber als Bezeichnung eines Steines ist mir 
bisher nicht vorgekommen. Aeutcge findet sich ge- 


nannt bei Plin. Hist. nat. XXXVII, 11 (73): dryilis 


truncis arborum (similis est), quae et ligni modo ardet. 
5. Über den xovoæes vgl. Theophr. De lapid. fr.II,6 


und Plin. Hist. nat. XXXII, 2, (11). Letzterer spricht « 


von den Fundorten der Korallen und der Art, wie sie 
gefischt werden, und fügt hinzu: haruspices eorum 


(Indorum) vatesque inprimis religiosum id gestamen — 


amoliendis periculis. arbitrantur. Weiter erzühlt er 


dass man den Kindern Korallenäste umhing zur Ab 1 


wehr von Gefahren. 


Das 9£op.o. qox" spielt als Ableiter gegen den Blitz, 
an den oberen Theil des Mastbaums gehängt, auch —— 


im neunten Stück dieses Cap. eine Rolle; darnach 
war hier Z. 14 statt yahenotoy zu lesen xapynatov. - 

6. 'Oqtóxonoc. Der Stein ist sonst nicht bekannt, 
wenn nicht vielleicht in dem Ophicardelos bei Plin. 


Hist. nat. XXXVII, 10, (65): Ophicardelon barbari vo- 


cant migrum colorem binis liniis albis intercludentibus, 
etwas derartiges steckt. Die Codices geben dazu 


keine Variante. Doch möchte das zu beachten sein, — 
dass in dem Werke, welches Plinius bei der Stelle ` 
benutzte, offenbar auch gleich darauf vom obsianus | 


lapis die Rede war, da er die nühere Besprechung 
desselben an diesem Orte mit den Worten zurück- 
weist: de obsiano lapide diximus superiore libro. ` 


Über qoas vgl. Eust. comment. ad Dionys. Pe- 
rieg. 443: Geo A Gt TÒ polis Ent ò psoas Steg, Oé - | 


AT do Oder rouegen, 


7. Über den édravès XGos giebt eine Stelle aus. pe 
Periplus maris Erythraei, der gewöhnlich unter Ar- ` 
rians Namen geht, cap. 5 (Geogr. min. ed. Müller, 
vol. 1, p. 261) Aufschluss: xal ano Craäien ocel òx- — 
raxoo (QV XGAT OS Erepos BaSiraros, oi xata ray gif, 
Xi» Ev Beet: dppos dort Toiy xeyupévr, xay de ët 
Baer xexmopévos eüploxerar ó opravòç ADoc, du exel 


vn Torixôs yeworevos. Wenn hier dieser Ort allein 
als Fundort angegeben wird, so erweitert sich nach 
späteren Nachrichten schon die Zahl der Örtlichkei- 


ten. Plin. Hist. nat. XXXVI, 26, (67): Xenocrates l 


obsianum lapidem in India et in Faas Italiae et ad 


Oceanum in Hispania tradit nasci. Da ist es denn : 


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des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


38 


nicht unmöglich, dass man auch in Phrygien und Ga- 


latien ihn gefunden. Was bei unserem Anonymus von 
seiner Farbe gesagt wird, er sei 9x6yAogoc, hellgrün- 
lich, stimmt freilich nicht ganz mit dem, was Plin. 1.1. 
sagt: in genere vitri et obsiana mumerantur ad simili- 
tudinem lapidis, quem in Aethiopia invenit. Obsius , ni- 
gerrimi coloris, aliquando et tralucido, crassiore visu 
atque in speculis parietum pro imagine umbras reddente. 
Doch giebt er ja selbst zu, die sehr dunkle Farbe sei 
nicht immer vorhanden. Weil péyas où Mag, GAY ug: 
y^oooc keinen Gegensatz giebt und nach der Beschrei- 
bung des Plinius der Obsian meistens schwarz war, so 
musste péyas in p.£Aac geändert werden; und paç 
findet sich schon bei Salmasius in Solin. p. 64. Was 
Plinius von den grossen Stücken des Obsian erzáhlt, 
aus denen man ganze Statuen gemacht habe, braucht 
gar nicht auf den Stein, sondern kann auf die Nach- 
ahmung desselben aus Glasmasse gehen, von der er 
ebendaselbst spricht. Die Geschichte vom ersten Fin- 
der Obsius, der dem Steine den Namen gegeben, sieht 
nach einer etymologischen Erklürung aus. Auch in 
den sogenannten Orphischen Lith. 282 kommt der 
Obsian vor: 
xal T(cuog 8uxoucct Alou pévos Obuavoto 
|. xal opupvnv piye eioäeg xal ooXdecotv 
|... doyuoéotv Aenıdwrov AnootiiBovra zesin. 


Was sich mit dem obigen toootofcpeves dopny rapéyet 
"mco; und xícca xaheîrar zusammenstellen lässt. 
Diese Stelle aus unserem Anonymus war schon 
-früher bekannt durch das Citat des Salmasius zum 
Solin. pag. 64. Diesem Citate verdanken wir die rich- 
tige Lesart péhas statt péyas, wogegen ropetv statt 
nagéyev unzulässig ist und die Auslassung der Worte 
xai Doiaczieg vielleicht auf einem blossen Versehen 
beim Citiren beruht. 
8. "Ex zën Aapootpatov. Esi ist nicht unwahrschein- 
ri: hier derselbe Damostratus gemeint ist, von 


“dem Suidas s. v. sagt: Aapdorparos locoptxóg dev- | 


eg Ev Dä: X, xal reel tç évUdpou payrix Ts xal 
Etega oupnmerg éyóyevo, ioropias. Aelian De nat. ani- 
mal. XIII, 21 führt ihn an mit den Worten: Xéyer Ab 
Anpéoteur oc Ev Aoyors hueurixoïs Ev Tavayoa Seaca- 
o Sat «dotyov Titova’ und nun erzählt er, dieser Tri- 
ton sei vor Alter ganz unkenntlich gewesen, er habe 


abgefallen, ein anderer habe aus Wissbegierde etwas 
vom Fett abgenommen und aufs Feuer gelegt, das 
habe durch seinen schlimmen Geruch die Nasen der 
Umstehenden gar sehr verletzt. Der Untersucher sei 
bald darauf umgekommen, indem er in einem kleinen 
Fahrzeug ein unansehnliches Wasser überschiflen 
wollte. Die Tanagräer hätten erklärt, das sei ihm ge- 
schehen da av eis xóv Toftova naéBnsev, und den Be- 
weis hätten sie daher genommen, dass aus dem Kör- 
per des Verstorbenen eine Flüssigkeit geflossen, von 
demselben Geruche, wie ihn das ins Feuer geworfene 
Hautstück des Triton verbreitet hatte. Es ist leicht 
ersichtlich, dass, wenn in den oyot axteurıxoi solche 
Geschichten standen, auch unser Fragment dort hat 
Platz finden können. — An einer anderen Stelle De 
nat. animal. XV, 4 sagt derselbe Aelian: Arer òè An- 
éctoutos, gute d'Meuse COPIAS Emtec» val pa. 
Aia xal Eppumvsücaı yonotos, und erzählt nach ihm es 
gebe einen Fisch osAnvn geheissen, der dann beschrie- 
ben wird; er fügt hinzu Anpoorpoitou D xal oùtos 6 
Acyos: wenn Vollmond sei und man diesen Fisch fange, 
dann sei er selbst gefüllt und fülle die Bäume, an 
welche man ihn hänge (rAnpoupévns piv "fe aernvng 
ey (ySUv ToVde Ypnpevov neninpucdal re avtov xal 
apen xal Ta JévSpa, Zë TOUT TpOTapTNaNS QéQOY 
aurcv), wenn der Mond aber abnehme*), werde er 
leer und schmächtig, und die Pflanzen, an welche 
man ihn brächte, vertrockneten. Ferner, wenn man 
bei zunehmendem Monde diesen Fisch in das Wasser 
eines gegrabenen Brunnens werfe, so sei dasselbe 
immer fliessend und gehe nimmer aus, thäte man 
ein gleiches bei abnehmendem Monde, so werde das 
Wasser schwinden, und werfe man den Fisch in 
einen fliessenden Quell, so werde dieser in derselben 
Weise entweder wasserreich oder leer werden. Auch 
dieses Beispiel der aevttxn cogía des Demostratus 
lehrt, dass unser Fragment in seinen Adteurixa nicht 
geradezu auffällig gewesen sein würde. 

In demselben Buche Cap. 9 wird er erwähnt: A7- 
pécToatos, coUe cU» xal Gaarde Bahn dree, 
Es wird gesagt, er behaupte selbst den yepavos (ySuc 


*) Welchen Einfluss dis Alterthum auch in dieser Beziehung 
dem wechselnden Monde zuschrieb, dafür noch ein Beispiel. Plin. 
Hist. nat. II, 41: miretur hoc qui non observet lunari potestate ostre- 
arum ‚onehyliorungue et concharum omnium —— augeri et rursus 


ihn angefasst und da seien rauhe und harte Schuppen | minui 


3* 


wi $ 


Bulletin de l’Académie Impériale 


1 
: 
i 


40 


gesehen zu haben, auch habe er ihn zerlegen lassen 
und dabei viel Wunderbares gefunden, der Stein so- 
gar, auf den die Galle gelegt, sei erweicht worden. 
Cap. 19 wird von ihm gesagt: Anndorparos, ane 
tÓv éx is Popatov Beuige qevópevog (xal où tÉ Tov 
81d. todro NN Texumpiöca: ixavos, Soxst dé por ento] 
uns tis Gheutixis Ze dxpov Ékdoat xal coa Eyvo el- 
TEIV Mët: el òE ré où ado Édroudaotar ToÙdE co- 
Bagoreoov, xal copius ig Tepl gu buynv roocébau- 
oey, oùx dy Savpdoant). Darauf wird eine abenteu- 
erliche Ansicht dieses Demostratus angeführt über 
den Grund, warum die weiblichen Schildkröten sich 
ungern zur Begattung verständen. Denselben Demo- 
stratus nennt ferner Phot. Bibl. ed. Imm. Bekker, 
pg. 104: čt. 85 xal vel yuvarzav PAVTIXÕY dvaypamet, 
rives te xal OSev ol xaAcUpevat Zola. xal Tata 
piv oz dro tõv PoUgcu: cuyrerrar 8b auto xal éx tõv 
Aoaneecggecn aleutixdv Seutépou Adr, Weiter er- 
wähnt Plinius Hist. nat. XXXVII, 2, (11) einen De- 
mostratus unter den Autoren, die über Bernstein ge- 
handelt. Die ihm hier zugeschriebene Ansicht, De- 
mostratus Lyncurium vocat et fieri ex urina lyncum be- 
stiarum, e maribus fulvom et igneum, e feminis langui- 
dius et candidum, trägt dasselbe Geprüge wie die 
oben mitgetheilten, darum stehe ich nicht an mit We- 


stermann (ad G. I. Vossii De hist. Graec. pg. 428) 


den bei Plinius genannten Demostratus mit dem des 
Aelian für dieselbe Person zu halten. Noch an einer 
anderen Stelle des Plin. H. n. XXXVII, 6, (23) wird 
er zwei Mal erwähnt, bei Gelegenheit der Abhandlung 
über den Sardonyx: primus autem Romanorum sardo- 
nyche usus est Africanus prior, ut tradit Demostratus, 
et inde Romanis gemmae huius auctoritas, und später 
in Betreff desselben Edelsteins zusammen mit Zeno- 
themis und Sotacus. Wobei zu bemerken, dass auch 
in jener oben angeführten Stelle des Plinius H. n. 
XXXVII, 2, (11) gleich nach der Ansicht des Demo- 
stratus die des Zenothemis und dann unmittelbar die 
des Sotacus aufgeführt wird. 

Der Genetiv dea: xal éprytov xal dpuctreAd cov 
(denn so ist statt &orntov xal eptorreidtov zu schrei- 
ben) kann wohl nicht von éxoosXé; regiert werden; 
daher habe ich Z. 26 ert statt £oco« geschrieben. Z. 30 
war ornuddinvovrar in arapBdiyvovrar zu verändern. 

9. TıpoSeov. Dass wir es hier mit einem Auszug 
aus einem Werke des Timotheus von Gaza zu thun 


haben, lehrt die Vergleichung mit den Excerpten aus . 
dem Cod. Barocc. 50 fol. 350 in Cramer's Anecdota - 
Oxon. vol. IV, pag. 263 sqq. Von ihm sagt Suidas: ; 
TrudSeos lataiog ypappatxiç, yeyovas Ent Avastas 
clou Baothéos, sig 6v xal toayodlav Zretuges rep! ze ` 
Innootou toÿ xakoupévou ypugapyupou. čypape 8b xal 1 
erınös Tepl (gov terpancdov Snpioy Tôv rap "Ivboig — 
xo Apapı xal Aîyurtiots xa ooa toéget AtgUm, xat — 
Tepl dpvéov Éévoy te xal dhhox TOY xat Cpewv BEI | 
Tzetzes” Chil. IX, 128 erwähnt ihn als Zeitgenossen 
des Anastasius, und ausserdem wird er von spätern — 
Schriftstellern zuweilen eitirt. Vgl. die Anmerkung 
in Bernhardy's Ausgabe des Suidas II, 2 pag. 1142. . 
Der Glaube, dass das Fell des Seehundes nicht vom … 
Blitz getroffen werde, veranlasste, dass man vielfach. — 
dasselbe als arorporarov an verschiedene Gegenstände — 
heftete oder mit sich trug. Plin. H. n. II, 55 (56): 
ideo pavidi altiores specus tutissimos putant, aut taber- [ 
nacula pellibus beluarum , quas vitulos appellant, quo- — 
niam hoc solum animal ex marinis non percutiat (ul: — 
men). Suet. Aug. 90: tonitrua et fulgura paulo mfir- 
mius expavescebat, ut semper et ubique pellem vituli ma- | 
rini circumferret pro remedio. Theophan. Nonn. Epi- . 
tome de morb. curat. 260: caca dmoxgérougt sep: 
vovg" xal Boapol ANG UOV XEREVOL, d one 9éopa, m | 
yaris ` toutov òè zën gg Tas Sopas repipépouor xat ` A 
ta tà» aÿroxpatépov thoix. (Ähnlichen Dienst sollte ` 4 
das Fell des Flusspferdes thun, nach Geoponic. I, 16.) $ 
Plutarch. Symp. EV;:2: Bodge — Suede: TV He à 
pauvéy - — &yov iva avrai, xaSdmeo À aux xai à 
To Bop tis pozne xal To tie alne, ots TA [7 : à 
xà» iocíov oi vaux got xaradınsepoüatw. V, 9: zët 
YAE TououTo où Boxcücty émtSryyaverv d xepæuvol, sg 
neg oùde Tis puxns Too dépuares UE vij; aive. = 
Statt per Z. 36 sollte man depper erwarten; doch — 
kommt die Schreibung mit einfachem e auch sonst wer 
wie Etym. Gud. p. 136, 59 und Zon. Lex. p. 480. 
xal yarata òè — mepuanpare. Entsprechend Philosträß® 
tus in Geopon. I, 14: xai and Sépuaros ouxns ipay- 
TOS draptyiévtos ex Wës "is TEQLPAVOUS duréhou, o0 
yivarar Bag, dré yahaëns, oc ioropet Dudaroutos EN ` Lj 
75 'Ioxopuxó. In demselben Capitel werden viele der” — 
artige Mittel zur Abwehr des Hagelschlages anem- ` : 
pfohlen. Hiermit sind zu vergleichen die ähnlichen ` 
Stellen des Palladius De re rust. I, 35, 14: SCH 
creditur obviare, si quis crocodili pellem vel hyaenae 


ER "US 


RENTE 


d 


BC ger e) 


4 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 42 


marini vituli per spatia possessionis circumferat et in 
villae aut cortis suspendat ingressu, cum malum viderit 
imminere. Und ebendaselbst 15: item vituli marini pel- 
lis in medio vinearum loco uni superiecta viticulae cre- 
ditur contra imminens malum totius vineae membra 


10. Das ungrammatische raidas cdcvrov Expueıv 
Z. 39 habe ich mit leichter Änderung in tatôtous 63ov- 
tov éxovoty verwandelt. 

11. xaraBalov in Z. 43 musste xaxaaAov heissen. 

Z. 46. 47. avayın ele e(covac unodeysoSar. Wie 
man durch Zaubersprüche und magische Veranstaltun- 
gen die Früchte von den Feldern und Pflanzungen des 
Nachbarn auf die eigenen ziehen zu kónnen meinte, 
so soll hier der Hagelschlag auf die Felder der Nach- 
barn gelenkt werden. Für jenen ersten Aberglauben 
erinnere ich an die Formel der XII tabb., qui fruges 
excantassit, Plin. H. n. XXVIII, 2, (4), Tibull. I, 8, 19: 
cantus vicinis fruges traducit ab agris, und Verg. Ecl. 
VIII, 99: atque satas alio vidi traducere messes. 

12. Die oxíawa war ein Meerfisch, von dem schon 
Aristot.. De anim. hist. VIII, 19 erzählt, er habe ei- 
nen Stein im Kopfe: padtora òè Kette ey Tolg Lë 
Hogg ol Eyovres Aldov Ev TH eenig, otov XPS, had- 
Bpak, oxéaiva, paypos’ Sa yap Tov MSov une. tod Yy- 
Xovs xatannyvuvror xol éxmiérrouou. Vgl. Aelian. De 
nat. animal. IX, 7. Genannt wird der Name des Fi- 
sches noch bei Plin. H. n. XXXII, 11, (53) und bei 
Athenaeus VII, 121 aus Epicharmus und Numenius. 


-13. no 8b saihefrat avspwrou ystol Zeg: coto 


éyoUc'. Das kann wohl nur so zu verstehen sein, dass 
die Muschel, welche x99 genannt wurde, einer Men- 
schenhand glich , welche eben die Finger so ausein- 
anderhielt, dass sie dabei einige Ähnlichkeit mit der 
Muschel hatte. Auf die hier gemeinte Muschel bezieht 
Sich, wie ich glaube, die Notiz bei Plin. H. n. IX, 
61, (87): conchorum e genere sunt dactyli ab humano- 
guium similitudine appellati . his natura in te- 
nebris remoto lumine alio fulgere claro, et quanto magis 
umorem habeant lucere in ore mandentium, lucere in 
manibus atque etiam in solo ac veste decidentibus guttis, 
ut: gn ocul dubio pateat suci illam naturam esse, quam 
miraremur etiam: in corpore. . 

2.51.52. où ý ado% xaSedmssiso. (wie zu verändern 
war) 93at, giebt uns einen Nominativus absolutus in 
der reinsten und unzweideutigsten Form. Wir würden 


den Sinn so fassen müssen: wenn deren Fleisch im 
Wasser gekocht ist, so lässt dieses Wasser die Kran- 
ken nicht in Phantasien und Rasereien verfallen. Die- 
selbe Construction in Cap. II, 2, Z. 17: 0%ey dtadpo- 
pal aotépoy Toal xal ruxval yavcnevar, VOP TOÀ) 
xal avepos Zon, Eine reichliche Ausbeute an Bei- 
spielen solcher Construction bietet Pseudo-Callisthe- 
nes. II, 33: ER "mg rANolov AUTO vevopévm, Og TE- 
oratpamels eldev Tv, xateg Set Nekaro. Und wei- 
ter: Où ö& gratta cau erıöpapcvreg, Ux Eppövrıoe TO 
guvehoy zeg aurav. Gleich darauf: eig òè «óv otpa- 
TWTÖY TE Bear TOŬTOV TEC, XATAMTOV TT XÉENV 
muSavi &xosys. III, 21: dzg Ab eig yopay ayplov 
avSpurov, étaviotavro ÈT dn TANIN Tod x. T. À. 
So noch an vielen andern Stellen, z. B. I, 24 in der 
Erzählung, wie Cod. C sie bietet. I, 26 Cod. C. Ei- 
niges über den absoluten Nominat. giebt E. Wentzel, 
Über die sogenannte absolute Participialconstruction 
der griechischen Sprache (Glogau 1857) pg. 31 ff. 

14. "Ot: tò dorpaxov reprantönsvov. Diesen Gebrauch 
vermag ich nicht anderweitig nachzuweisen, einen 
andern medicinischen giebt Plin. H. n. XXXI, 6, (21) 
an: testae ostreorum cinis uvam sedat et tonsillas ad- 
mixto melle, eodem modo parotidas, panos mammarum- 
que duritias, capitumque ulcera ex aqua, cutemque mu- 
lierum extendit cet. 

15. £j war herzustellen aus £c. Die Schreibung 
mit einem à neben Z)àoj ist häufig, an einigen Stel- 
len auch durch das Metrum gesichert. Bei Plin. H. n. 
XXXII, 11 (54) findet sich helops, aber IX, 54 (79) 
und IX, 17, (27) elops. Schol. in Nicandr. Ther. 490: 
enge, rouréomiy doSeviis Goetz etc., dagegen Schol. 
in Oppian. Halieut. II, 658: iesse Vas . £AXo- 
res où nie xal govis ÉAAstmÓQevot" dipovot yap où ix- 
Syss xal avandcı etc. cf. Nicand. Alexiph. v. 481. Ein 
bestimmter Fisch dagegen so bezeichnet Marcell. Si- 
det. Medicina ex pisc. v.,12. 

16. xérocv alpa. Dass dieser Vogel ein Bild der 
Leichtigkeit war und man so von seinen Eigenschaf- 
ten einige auf die menschlichen Glieder übertragen 
zu kónnen glaubte, ist nach dem, was wir von ihm 
erfahren, nicht zu verwundern. Fc Crameri Anec- 
dot. Paris. I, pg. 39: xénpov òè Erapov dpvecv Ex Cf 
XOUPOTNTOS d dheis Cochäteug ` zò ydp “dup axpov 
rois noolv énerpéyet, xal ebe rois adızöary ertru- 
yia. Sıuarpidougt ud dy! dustvous Toy iy Ivo dow ayé- 


43 


Bulletin de l’Académie Impériale 


at, xal piota tolg Suvvors Enrovtat, ott zoue Boa yy- 
Tépous eco xatatépvovtes Tois Gëoderg (y Suas, Gage 
zıyds, als ol XÉTQUL TOÉPOVTAL, Sorten ev tol; 
Zäaet, xal por» xai 8eXoioty dxoAouSoUot, Kik Tò al- 
pa TotoUjkevot TÜV (ySUovy, ee Ay doxcetvocty OÙ ðe- 
oies. xal army 9b tiy tic Sakaoons Ayvnv ÉcSlou- 
et, xal oùx Av tig TOUS Xér.QoUg dpyoüvrag N Soe: 
Sovras oUt Ent tc yis badlos oùt En tis Sahaocons 
Sjedaauto, AR À Saséom À rérovrat x. t. À. und Schol. 
Arati Diosem. v. 184: 6 8E xénpos tò dpveov xà» Atro- 
cdoxov Zort: ocpóðpa yap atv éntAsiTet T] odë. xal 
doen doxéov póvov oyeðòv xal ntepa. čate A Nov TÒ 
Čoveov layvov, del 8b pAnDoOU TO Apps. roürov yap xal 
oureitar Tepl ta Vata avaotpepopevov, de xai Nixav- 
pos (Alex. 170) «Snpevov dopočo vény xAUd& Acvxai- 
veugag, » Über den hier beschriebenen Vogel, dessen 
Name auch %apos war, ist zu vergleichen A. Nauck 
Aristoph. Byz. frgm. p. 171, Anm. 20. 

17. ataiòç war in &maAoUs , xateWnoavtes in xas- 
ednoavtes zu ändern. 

18. 'Oxtarouv. So benannten die Griechen den Po- 
lypen xat’ &£oyyv. Thes. Gr. 1. vol. V pg. 1861. Da- 
zu noch ein Beispiel: Oppian. Hal. II, 389 sqq. er- 
zählt, wie der roÿkunos dem x&oogoz auflauere und 
ihn fange, der Schol. zu v. 406 erklärt: Zyst "de Tó- 
pous Aentoug xal otet ó xopafos, 9t O doter ayrov ó 
éxramous. Er setzt also den rouluros und éxrarouc 
gleich. 

Der Polyp war ein Lieblingsgericht der Athener 
(Bergk Comment. de rel. com. Att. antiq. pg. 396), 
daher für die Fischer eine lohnende méga sie 
zu fangen. 

In derselben Weise ^ wie hier erzählt Oppian. Ha- 
lieut. IV, 300 sqq. den Fang der Polypen, nachdem 
er deren Vorliebe für die Zweige des Oelbaums er- 
wähnt : ; 


‚TO In py xal £goos Dev Scdas, de gs 

D Super Salou yap ópoð Onoavres dhame 

OTTE bäi ,guéas, pOMBoy pégoy Cordon, 

&x 8’ axatou aupouaty 6 8° ein dé NnTE voñca 
mouAumoe, oO zë xal Doreen Etatpous 

Trop Sous" c08' dr Emerta xal éhxopevós mep dg à ANEY 
eapo, Toza Avinaıv, Bu: Évroode yévntat 


mas’ 0 9 cUx gue xal SXAUUEVÉS Tep éhainy 


"Oxrarous hiess auch der Skorpion, daher das 


mentreiben und mit Reusen umgeben, dann kann man 


Au 


x 


Sprüchwort oxopriov òxtamouvy aveyelpets Suid. s, v, H 
und Apostol. paroem. XV, 55 (Corp. paroemiogr. Gr, « 


ed. Leutsch vol. II pg. 643); dass von dessen Fang 
hier nicht die Rede sein kann, ist ersichtlich. Eher 


könnte es auf die Krebse gehen, welche auch diesen 
Namen führen. Anthol. Gr. VI, 196, 2 wird der ro « 
youpos dxrarous genannt, also ein Meerkrebs, bei 


Nicand. Ther. v. 605 cxrancôns xapxtvos. Welches 


Thier bei Pollux Onom.: II, 195 xai Sénous xal gt 
mous xal Ta Epebic, Qv póvov ó xTémous giän 
éxpépeta, gemeint sei, ist nicht ersichtlich. I 
Z. 63 habe ich ouuniawmoovrar in ouu.riaxnoovra ` 
verändert: auoér}eËéev gebraucht Oppian an der "me 


führten Stelle. 


^" 
19. ei Eva torov war in etg Eva «orov zu riad ; 


und in doxggcmg das Wort xuprn oder suerge, die - 
Fischreuse, zu erkennen und herzustellen. Am Schlusse — 
könnte man vor gra lan Buerg caqeoXAa. etwa Sum 
ergänzen; doch ist damit nicht viel gewonnen, da die — 


Worte xuprnv xuxAeJet» offenbar aus dem Zusammen ` 
hang mehrerer fortgefallener Worte gerissen sind. | 
Wie vorher und nachher, war wohl auch in diesem = 
Abschnitte ursprünglich nicht eine gewöhnliche Art - 


des Fischfanges bezeichnet , 


magische Besonderheit gehabt. Da wäre es denn nicht ` 
genug aus den übrig gebliebenen Worten einen sol ` 


chen Gedanken herzustellen: wenn man Fische im 
Meere fangen will, muss man sie an einen Ort zusam- ` 


sehr viele fangen. Vermuthlich sind Weg vor eig fg 


trov mehrere Worte ausgefallen. Unter solchen Um- - 
ständen eine Restitution zu versuchen scheint miss- — 


lich. Aus anderen Stellen, wo von der Anwendung ` 
der Reusen beim Fischfange gesprochen wird, geht 


hervor, dass man in dieselben noch eine Lockspeise | 
IV, 221 ff. Hal. DL. 3988 ` 


legte. (Cep Cyneg. 
IV, 374 ff. 


20. Din Art des Fischfanges wird auch von.Op- | 


pian. Hal. IV, 617—684 beschrieben. Die Fischer, 
sagt er, treiben erst, indem sie mit Stangen und Ru 
dern das Wasser See die Fische an einen Ort, 


sondern eine, die ihre - 


* 


* 


4 


EE site 


der den Fischen in den Felsen Höhlen und Schlupf- À 
winkel zum Verstecken bietet, zusammen undi ziehen 1 


rings um die Stelle, wo die zusa tri 


der Fische ist, feste Netze. Darauf kneten gie aus 1 


Thon und einer Wurzel, welche die Ärzte HG 


q Schaar t. 


45 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


nennen, Kuchen und ins Wasser springend bestrei- 
chen sie damit die Schlupfwinkel der Fische. Das 
Wasser wird nun so von dem Gifte erfüllt, dass die 
Fische aus ihren Schlupfwinkeln hervorkommen und 
vom Geruche betäubt oder getödtet in Masse von den 
Fischern aus dem Wasser gezogen werden. Beachten 
wir was Theophr. Hist. plant. IX, 11, 5 über das 
hier empfohlene Mittel sagt: auvovumor Aë xat of 
orpuyvor xal où cSupoDÀot — und weiter 7 có» à tt- 
Supd)Ao» Ó pi» rode xoAcUpsvog KOKXOS HTÉ., SO 
wird jeder in solchen Sachen nicht ganz Unkundige 
leicht erkennen, dass auch heutzutage, wenngleich 
verboten, der Fischfang mit diesen Mitteln nicht auf- 
gehórt hat. 

21. Die Stelle ist am Anfange lückenhaft und, wie 
der Sinn zeigt, sind es nicht nur wenige Worte, welche 
fehlen. Zeile 74 war oopfj herzustellen. Die Worte 
évaroxhe{on — vogei citirt, wie oben bemerkt wurde, 
Ducange App. Gloss. pg. 181 aus einem Astronomus 
MS. ex cod. Reg. 2732 fol. 191 v. 

Z. 75 habe ich reprantwv in reptantoy verändert, 
wodurch das Object zu Bet: gewonnen wird; Z. 76 
habe ich das 3% eig nach éav getilgt, und de statt 
£yst geschrieben. 

Der xepavvros Sos scheint die gemma ceraunia zu 
sein, von der Plin. H. n. XXXVII, 9,(51. 52) spricht: 
est inter candidas et quae ceraunia vocatur — faciunt 
et aliam raram admodum magorum studiis expetitam, 
quoniam. non aliubi inveniatur quam in loco fulmine 
+ Die anempfohlene, sonst meines Wissens nicht 
nachweisbare Aufschrift aola gouf scheint gleich an- 
deren derartigen voces "een sich der Deutung zu 
entziehen. 


usas littéraire des Géorgiens et des Armé- 
niens, en Russie, en Transcaucasie et dans la 
. Crimée, par M. Brosset. (Lule6 novembre 1863.) 


Seu Re I $. TK Langue géorgienne, 

1. Abécédaire en langues géorgienne et osse, ca- 
ractères ecclésiastiques géorgiens; 8°, sans titre ni 
date, ni lieu d'impression. 

2. Abécédaire géorgien et livre de lecture, par I. 
K. (Ioané Kérésélidzé), en caractéres géorgiens vul- 
gaires. A la fin on trouve la série compléte de la no- 


tation arithmétique particulière à la Géorgie, dont 
l'unité est le denier, base du touman persan, qui en 
renferme 10,000; v. l'Introd. à l'Hist. de Gé., p. 
CLXXXV, et Marsden, Num. or. t. II, p. 454. 

3. NN. octobre— décembre 1862 du périodique 
mensuel l'Aurore. Janvier — avril 1863, 7* année 
du méme. 

On remarque, p. 39, dans le N. de janvier, la Lé- 
gende du poéte Rousthwel et de sa femme, par Ant. 
Phourtzéladzé; p. 57, une piéce intéressante et tex- 
tuellement inédite, bien que connue, le Testament de 
David-le-Réparateur. Malheureusement cette der- 
nière pièce n'est qu'une retraduction du russe, faite 
en 1822, comme si l'original n'avait pu étre trouvé 
en Géorgie; p. 239, N. de février, une piéce non 
moins intéressante pour l'histoire, le Concile tenu 
sous David-le-Réparateur, document inédit, mais 
connu, qui donne de trés curieuses indications. 

Il serait à désirer que l'Aurore imprimát souvent 
des articles de ce genre. 

4. Ainsi que je l'ai annoncé précédemment, Tiflis 
s'est enrichi d'un second périodique, le Nouvelliste 
de la Géorgie, rédigé par I. Dchawdchawadzé. ` 

N.1—4 1863. On y remarque déjà une série 
d'articles d'érudition et de critique sur l'histoire de 
la Géorgie, par le prince Soulkhan Barathachwili, an- 
cien éléve du corps de Paul, qui s'est beaucoup oc- 
cupé des antiquités de sa patrie. 

Dans le N. de mars, un long article renferme des 
matériaux pour servir à la rédaction d'une Grammaire 
géorgienne. L'auteur de ces lignes n'y est guère mé- 
nagé, p. 85, par M. D. Qiphiani, qui du moins ap- 
précie convenablement le mérite de la Grammaire 
géorgienne, en russe, de M. D. Tchoubinof. Du reste, 
il est permis de douter que les philologues approu- 
vent le voeu du rédacteur, concernant la suppression, 
dans le riche alphabet géorgien, de certaines lettres 
dont la génération actuelle a oublié la valeur, et 
surtout que les Géorgiens bien élevés consentent, 
suivant son désir et son exemple, à écrire dans le bas 
langage du peuple; mais enfin les tendances critiques 
de M. Qiphiani méritent d’être encouragées. ; 

5. La Quéte, par le tsarévitch Ioané, Tiflis 1862, 
8°. Ce sont les pensées dialoguées d’un pére quéteur, 
discourant sur toute sorte de dms méme sur la 
grammaire. | po 


47 


Bulletin de l'Académie Impériale 


as 


Ce livre n’est pas encore parvenu à notre Musée. 

6. Calendrier arméno-russo-géorgien pour 1863, 
en langue géorgienne, traduit par S. Mdiwanof, d'un 
original arménien, dont je vais parler. 


$ 2. Langue arménienne. 


1. Indicateur des jours, pour l'année 1863, 1312 
_ de l'ére arménienne. Ce calendrier donne les fêtes 
des saints suivant les rites arménien et russe, quelques 
fêtes des saints géorgiens et toutes celles de la famille 
Impériale. 

En outre, on y rencontre par intervalles des indi- 
cations de l'état de la température, dans le genre des 
prédictions du double-liégeois, qui semblent dépla- 
cées dans un livre sérieux, comme celui-ci, telles que: 
7 mars, temps trouble; 15 mars, vent et pluie; 2 
aoüt, air pur; 7 octobre, alternatives de beau temps 
et de pluie.. On trouve pourtant ici quelques indi- 
cations curieuses, telles que celle-ci: l'espace entre 
le 25 février et le 4 mars, sept jours et huit nuits, 
est désigné sous le nom de «hiver des vieillards.» 

Je remarque que la fête de David-le-Réparateur 
est marquée ici le 26 janvier, — le 25 dans le calen- 
drier à la suite de la Bible. ` 

La féte de S. Vahan, de Goghthn, est indiquée au 
30 juillet; c'est le 28 mars, dans la Vie des SS. ar- 
méniens. 

Le concile de Nicée, le 7 PRE peN x — d’après le 
nouveau style, comme au reste plusieurs autres com- 
mémorations, communes aux églises orientale et occi- 
dentale; — en effet ce concile dura du 19 juin au 25 
août. 

La fête de Se. Chouchanie 24 septembre, — 28 
aoùt dans le Calendrier géorgien de Tiflis, pour 1841; 
25 décembre dans le Dehachots ou liturgie ag 
nienne. 

À la fin de chaque mois, à la fin du livre, dans le 
géorgien, on trouve de bons articles historiques sur 
certaines fêtes, rédigés en arménien par G. T. A., 
et traduites, comme on l’a vu plus haut, par M. Mdi- 
wanof. Une erreur chronologique a pourtant échappé 
au rédacteur, p. 73: là il est dit qu’en l’an 431 il se 


rassembla un concile à C. P., au temps de Théodose- | 


le-Grand; — lisez en 381. C’est le concile d’Ephöse, 


qui sera mentionné plus bas, p. 93, au mois d'août, | 


qui eut lieu en 431. 


> 82, apparition de la croix (7 mai) 362; is H 


= 


e la fin du Calendrier arménien, une douzaine de 1 
pages sont consacrées à des indications chronologiques, « 
statistiques et bibliographiques; notamment on y trouve « 
la liste des écrits théologiques du catholicos — 4 
actuellement siégeant. «1 

2. Nouvel abécédaire arménien-russe, par Geif £ 
Msériants; Moscou, 1863, in-18°. 1 

3. Manuel de langue russe, pour les jeunes Armé- 
niens, par Ter Hacobiants; Tiflis, un fort volume gd 1 
1863. 

4. Examen de la vérité du S. évangile, par le ca- 
tholicos Matthéos; Tiflis 1863, 8°. ER 

5. Réfutation par l’archevêque Abel de weien 
opinions d'Haeob Caréniants, sur un de ses ge t 
intitulé Anouchavan; Moscou, 1863, 8°. à : 

6. Eghiché, Guerre des mto mis en ar- - 
ménien vulgaire, par Martiros Siméoniants; we 


WEE 


1863, in 18°. | 
Dans le précédent article j’ai fait connaître dei 1 
nouvelles éditions en arménien littéral de ce De 
véritablement classique. F 
7. Libretto arm.-russe, du ballet en trois "e , 
de Chouchanic, fille de Nada le-Grand, par Mich. F 
Wegen Tiflis, 1863, 8°. E à 
.. 8. Guillaume Tell, ou l’affranchissement de la Suisse, ` | 
de Florian, trad. du français, par M. rmm 3 
Mis 1863, a d 
. L'Aurore boréale, 5° a. N. 12, Moscou 1862. | : 
^t La Grue de Wee Sen 3° a. ; octobre- dés $ 
bre, 1862; 4° a. janvier-avril. 3 1 d 
11. Le Nouvelliste russe, en arm., journal parais- 1 
sant tous les 15 jours, NN. 4 47 — 48, Moscou 186: 
12. L'Abeille de l'Arménie, 5* a., un N. par 
maine, NN. 45— 52, Tiflis 1862; 6° a. , paraissa 
tous les 10 jours, NN. 1— 12, Tiflis 1863. l 
13. Le Nord, nouveau journal arménien, rédig 
par M. Paiennian, N. 1 — 3, 1863. Aucune annonce. 
ne fait connaître les conditions de cette pu | 
— le prix, 10 r. a. | 


al, dis i d 
TET NE , 
r4 


ménie, 8° a., deux N. par mois; janvier— vi 183 | 
Übel J ournal illustré. 


49 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


50 


Brief des Akademikers G. v. Helmersen an den 
Herrn bestándigen Secretair der Kaiserlichen 
Akademie der Wissenschaften. (Lu le 2 octobre 

: 1863.) Bachmut den 15. September 1863, 
Meine von dem Herrn Finanzminister angeordneten 

Untersuchungen im Donezkischen Steinkohlengebirge 
und den angrenzenden Gegenden gehn ihrem Ende 
entgegen, und ich erlaube mir Ihnen vorläufig über 
den Gang derselben Folgendes zur Mittheilung an die 
physicalisch - mathematische Classe der Akademie zu 
berichten: 

Nachdem ich in der zweiten Hälfte des Juni in Lu- 
ganskoi Sawod eingetroffen war, besuchte ich die Um- 
gegend desselben und die berühmte Steinkohlengrube 
' von Lissitschansk, in welcher jetzt keine Kohlenförde- 
rung stattfindet, weil der Hauptschacht eine neue 
Zimmerung erhält, Mittelst eines instrumental aufge- 
nommenen geologischen Detailplanes von Lissitschansk, 
den man dem Bergingenieur, Capitain Wagner, ver- 
dankt, konnte ich mich über die scheinbar verwickel- 
ten, sehr interessanten Lagerungsverhältnisse der 
Kohle an diesem Orte schnell und sicher orientiren. 

Nach Lugan zurückgekehrt, begab ich mich, von 
dem Lieutenant Nossow begleitet, nach den Anthra- 
citlagern an der Gruschewka, diesem ebenfalls bekann- 
ten Orte im Lande der Donischen Kosaken, dessen 
industrielle Wichtigkeit man für gross genug gehalten 
hat, um von ihm eine Eisenbahn nach Nowo-Tscherkask 
und von hier bis Aksaiskaja Staniza am Don, zu bauen. 
Dass diese Bahn bereits befahren worden ist, werden 
Sie in den Zeitungen gelesen haben. Ohne mich hier 
über die Gegenwart und die Zukunft der Gruschewkaer 
Steinkohlengruben und über den Nutzen der Eisen- 
bahn auszusprechen, möchte ich nur darauf aufmerk- 
sam machen, dass es die höchste Zeit war, hier einen 
rationellen Musterbergbau anzulegen, was im Auftrage 
der Gesellschaft für Dampfschifffahrt uud Handel auf 
dem Schwarzen Meere, durch eben den Bergofficier 
Wagner geschieht, dessen ich oben erwähnte. Die 
bisherige Gewinnung des Anthracits war grössten- 
theils mangelhaft, weil auf die Grundsätze des soge- 
nannten Raubbaues begründet, wozu noch eine höchst 
schädliche Parcellirung der Anthracitlager kam, auf 
denen man jedem dazu berechtigten Kosaken ein Areal 
von etwa einer halben Dessätine zum Abbau anwies. 


Daher zählt man an der Gruschewka gegen 400 
Tome VII. 


Mo. Bot. Garden, 


Schachte, die alle einzeln abgesenkt sind, ohne unter- 
irdisch mit einander verbunden zu sein. Diesem Übel 
soll nun durch neue Einrichtungen gründlich abge- 
holfen werden, wozu um so mehr Hoffnung da ist, da 
man einen, auch der Akademie bekannten, sehr tüch- 
tigen Bergofficier, Antipow 2 zum Inspektor sämmt- 
licher Kohlengruben im Lande der Donischen Kosa- 
ken ernannt hat. 

Von der Gruschewka kehrte ich über Nowo-Tscher- 
kask nach Lugan zurück, und lernte auf diesem Wege 
das angrenzende Tertiärterrain und einen Theil des 
kohlenreichen Miusser Bezirkes kennen, und begab 
mich sodann nach kurzem Aufenthalt über Iwanowka 
nach der neuangelegten Eisenhütte Petrowskoi. Sie 
liegt am Westrande des Donezkischen Gebirges, 45 
Werst südlich von Bachmut und ist von den schönsten 
Steinkohlen- und Eisenerzlagern umgeben. Es giebt 
hier Orte, wo man wie in Belgien, England und Schott- 
land, Kohle und Erz aus ein und demselben Schachte, 
und in geringster Entfernung von ihm auch den als 
Zuschlag nöthigen Kalkstein erhalten könnte. Wie 
sollte es da nicht möglich werden, Südrussland einst 
mit wohlfeilerem Eisen zu versorgen als das Uralsche, 
das hier nicht selten mit 2 Rubel 50 Kop., ja sogar 
mit 3 Rubeln das Pud bezahlt wird. 

Aus Petrowskoi Sawod reiste ich längs einer Gruppe 
von Steinkohlengruben an die Südgrenze des Gebir- 
ges und von hier nach Mariupolj und Berdänsk, wo 


ich die angekündigte Ankunft des Generalgouverneurs 


von Neurussland, Generaladjutanten Kotzebue ab- 
warten wollte; ich hatte den Auftrag, mich bei ihm 
zu melden und ihm über die Resultate meiner Unter- 
suchungen Bericht zu erstatten. Da aber die Nach- 
richt ankam, dass er auf seiner Reise Berdänsk 
nicht berühren werde, ging ich über Melitopolj und 
Alexandrowsk nach Jekaterinoslaw, lernte so ein Stück 
der Dneprgranitformation kennen, und untersuchte 
dann das Land zwischen Jekaterinoslaw und Bachmut, 
das, wie ich später zeigen werde, besondere Aufmerk- 
samkeit verdient. In Bachmut erhielt ich die tele- 
graphische Mittheilung, dass der General Kotzebue 
mich in Jalta in der Krymm erwarte. Ich reiste daher 
unverzüglich in den letzten Tagen des August nach 
Jalta und traf daselbst am 1 September ein. Nach 
einem Aufenthalte von wenigen Tagen begab ich mich 
über Taganrog zum dritten Male nach Lugan, wo- 
4 


51 


Bulletin de l'Académie Impériale 


ei SE 


nm 


selbst der Director des Bergdepartements, General- 
Major Rachette, am 10 September eintreffen sollte. 
Als er am 12 September Lugan verlassen hatte, begab 
ich mich wieder nach Bachmut. 

Wenn ich Ihnen die Hauptresultate meiner Beob- 
achtungen mittheilen soll, so würde ungefähr Folgen- 
des zu sagen sein: 

1) Ich habe in dem Donezkischen Schichtensy- 
steme, das bekanntlich der untern Steinkohlenperiode 
“oder der Bergkalkformation angehört, nicht zwei bis 
drei, dem Alter und der Lagerung nach verschiedene 
Abtheilungen erkennen können, wie einige Geologen, 
die dasselbe vor mir gesehen haben. Da die Gesteins- 
beschaffenheit und die Petrefacten in allen Gegenden 
des Gebirges dieselben sind, so kann ich keinen hin- 
länglichen Grund zu jener Gliederung finden, und 
glaube vielmehr annehmen zu können, dass das Ganze 
eine einzige, gleichzeitig entstandene Bildung ist, die 
allerdings ihre einzelnen Unterabtheilungen hat. Die 
Schichten dieser Bildung sind aber so vielfältig ge- 
hoben, gebogen, gefältelt und von Sprüngen durch- 
setzt, dass sie scheinbar in viel grösserer Zahl vor- 
handen sind, als in der That der Fall ist. Nur eine 
detaillirte, geologisch - geodätische Aufnahme und 
Kartirung wäre im Stande in dieser auch praktisch 
wichtigen Sache klaren und definitiven Aufschluss zu 
geben. Eine solche Aufnahme halte ich im Interesse 
der industriellen Zukunft dieses Landes für uner- 
lässlich. 

2) Seit der Demidowschen Expedition und der geo- 


logischen Beschreibung des Donezer Gebirges durch 


Leplay, sind hier so viele neue Entdeckungen an 
Steinkohlenlagern und Eisenerzen gemacht, dass der 
Reichthum an beiden Mineralien, besonders an guten 
und sogar besten Kohlen, wirklich erstaunlich ist, und 
ich glaube nicht zu viel zu sagen, wenn ich behaupte, 
dass das Donezer Gebirge weder in der Quantität 
noch der Qualität seiner beiden werthvollen Produkte, 
Belgien und dem nórdlichen Frankreich nachstehe. 


Uralsches Gusseisen, fast 2000 Werst her, nach Im 
gan zu bringen, um diese Hütte in Thätigkeit zu er- 
halten. 

3) Bekanntlich ist das Vorkommen der Steinkohlen 
und der sie begleitenden Sandsteine, Schieferthone 
und Kalksteine nicht auf das Gebirge allein beschränkt, 


| lenlagern vollkommen gesichert, deren ich schon obet — 
am Westrande des Donezer Gebirges erwähnte. Sie . 


skoi, setzt sich aber dann nach Süd Südwe 
Jedenfalls wird man fortan nicht mehr nóthig haben, ruinas 


sondern erscheinen dieselben auch noch westlich und ` 
nordwestlich vom Westrande desselben, namentlich — 
in der Richtung von Bachmut nach Pawlograd und ` 
Poltawa bis zu einer Entfernung von 90 Werst von « 
Bachmut. Sie kommen aber hier nur inselartig, auf spo- | ] 
radisch vertheilten Punkten, unter einer Bedeckung 1 
von Sandsteinen der untern Kreideformation vor. Ich 1 
habe auf zwei solchen Inseln zwischen Bachmut und $ 
Pawlograd schöne, ergiebige Steinkohlenlager gesehn, | 
von denen eins, bei dem Domainendorfe Nowoekono- 
mitscheskoje, abgebaut wird. Das andere liegt wei- 
ter im Westen bei Sawidowo, einem Besitz des Für- - 
sten Kudaschew, und ist auf eine Länge von drei ` 
Werst bereits erschürft. Die bedeckenden Sandsteipe - 
der Kreideperiode fand ich so. wenig mächtig, dass 
ich vollkommen überzeugt bin, man kënne hier mit 
Bohrlóchern in geringer Tiefe unter der Erdober — 
fläche, etwa 100 bis 200 Fuss, unter jenen jünger i 
Gaiideteas die Schichten der Kohlenperiode, und 
im glücklichen Falle Kohlenlager erbohren. Wenn man 
bedenkt, dass die Gegenden, von denen ich rede, nur ; 
140 bis 150 Werst von der bereits durch die Regie- | 
rung bestätigten Sewastopoler Eisenbahnlinie liegen, 1 
so wird man die Wichtigkeit solcher Bohrarbeiten | 1 
begreifen, wie ich sie der Oberbehórde des Bergwe- | 
sens bereits vorgeschlagen habe. Es müsste aber den- : 
selben eine geologisch- geodätische Specialaufnahme À 
aller in jener Gegend vorkommenden Inseln der Koh- Lj 
lenperiode den Bohrungen vorangehn, um letztern 
eine mathematisch sichere Grundlage zu geben. amm ; : 

4) Sollten aber diese Bemühungen ohne günstigen 
Erfolg bleiben, so ist der Betrieb der Sewastopolet ` 1 
Bahn durch jene ausgedehnte Gruppe von Steinkoh- — 


beginnt 20 Werst südwestlich von Bachmut, T 
Schtscherbinowka und zieht sich von hier zuerst 
Werst nach Südost bis zu der neuen Eisenhütte weie" 1 


über 35 Werst weit fort bis über die Besitzung | 
Fürsten Paul Lieven, Alexandrowka, hinaus. ' Man ` 
wird vor dieser Grippe Respekt bekeegg wenn ich T 
sage, dass mehrere Steinkohlenlager derselben dé 
von Schtscherbinowka über Saizowo, Schelesnoje ` 
Petrowskoi Sawod über 35 Werst weit von geriet: 
nach Südost, wie ich sicher annehmen kann, — de 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


54 


Unterbrechung, d. h. kontinuirlich erstrecken. Schon 
Leplay gab dieser Zone eine Länge von 20 Werst; 
ich kann derselben noch mindestens 15 hinzufügen, 
die erst in neuerer Zeit bekannt geworden sind. 

Die in eben dieser Gegend so häufig vorkommenden 
Erze, Brauneisenstein und Thoneisenstein, bilden, 
wie ich mich bald überzeugen konnte, bedeutende 
Lager, die dasselbe Streichen und Fallen haben wie 
die übrigen Glieder der Formation, und in denen das 
Erz nesterweise in einer Umhüllung von Sand und Thon 
vorkommt. Es ist mithin ein ähnliches Vorkommen wie 
das der Olonezschen Eisenerze in den ‘dortigen Berg- 
kalke, das ich in den Schriften der Akademie beschrie- 
ben habe; es erinnert aber noch mehr an die Verhält- 
nisse, unter denen dieselben Erze und in derselben 
Formation in Belgien und im französischen Hennegau 
auftreten. 

Aus dieser Gegend könnte nicht nur die zu erbau- 
ende Sewastopoler Bahn einst ihren Vorrath an Kohle 
und Eisen beziehen, sondern es könnte auch im Falle 
der Noth Odessa und seine bereits entstehende Bahn 
mit Kohle versorgt werden. Ich sage im Falle der Noth, 
denn Odessa erhält bisjetzt Steinkohle aus England 
zu billigeren Preisen als aus dem Donezer Gebirge, 
weil die britannischen Segler und Dampfer sie als Bal- 
last nach den Häfen des Schwarzen Meeres bringen. 
Die Noth in Odessa würde aber, wie es 1855 geschah, 
mit einer erneuerten Blokade, und mit dieser die 
Nothwendigkeit eintreten, einheimische Kohle zu brau- 
chen. Um dieses möglich zu machen, müsste die 
Odessa-Kijewer Bahn an geeigneter Stelle mit der 
Sewastopoler verbunden werden. 

5) In Berdänsk und Taganrog hatte ich Gelegen- 
heit einige Beobachtungen zu machen, die zu der so 
lebhaft angeregten Frage über ein Seichterwerden 
des Asowschen Meeres in naher Beziehung stehn. Zu 
meinem Bedauern mangelte esmir an Zeit, diese Beob- 
achtungen auch auf andere Küstenpunkte auszudeh- 
nen. Indessen glaube ich zwei Dinge mit Sicherheit 
erkannt zu haben: | 

Erstens, dass die schnelle Versandung des Meeres 
bei Taganrog ihren Grund mehr in dem Abspülen und 
Herabstürzen der benachbarten aus lockerem Lehm 
bestehenden Steilufer, als in dem Niedersinken des 
durch den Don herbeigeschwemmten feinen Detritus 
hat. Es besteht nämlich das 250 Fuss hohe Ufer bei 


Taganrog, wie fast am ganzen nördlichen Gestade, 
nicht aus Steppenkalk, wie man gewöhnlich glaubt, 
sondern aus einem über ihm liegenden Lehm, dessen 
steile, oft senkrechte dem Meere zugewendete Abfälle 
von denWellen gewaltig benagt werden. Der Steppen- 
kalk liegt bei Taganrog 6 Fuss dick, ganz unten am 
Ufer, im Niveau des Meeres, und kann also zur Ver- 
schlàmmung des letztern nur wenig Material liefern. 
Erdstürze sind hier daher sehr häufig und bei Ta- 
ganrog ist erst von drei Jahren ein gar gewaltiger 
unweit des alten Hafens geschehen. Die herabgestürz- 
ten Massen werden von der Brandung vollends zer- 
stórt und der Detritus bleibt an geschützten Stellen, 
wie z. B. in der seichten Bucht von Taganrog, liegen, 
ohne von Strómungen weitergeführt zu werden. 
Ferner habe ich mich davon überzeugt, dass die 


merkwürdigen, alle nach einer Richtung gehenden 


Landzungen des nördlichen Ufers, die Kocw, rein ma- 
ritimen Ursprungs sind, und dass die in ihrer Nähe 
mündenden Steppenflüsse sich an deren Bildung gar 
nicht betheiligt haben, oder doch nur in einem ver- 
schwindend kleinen Maasse. Die Asowschen Kossy 
bestehn aus Meeressand und Schalen von Meeres- 
muscheln, und sind nichts weiter als lange Dünen auf 
thonigem Untergrunde, zunächst durch die Meeres- 
wellen aufgeworfen, und sodann durch die hier so 
häufig eintretende starke Ostwestströmung allmählich 
in ihre gegenwärtige Gestalt gebracht. Wo diese durch 
die hier vorherrschenden Ostwinde veranlasste Strö- 
mung am Nordufer einen bedeutenden Vorsprung, 
ein Cap antrifft, drängt sie mit vermehrter Kraft an 
die Südostseite desselben, nimmt einen Theil des 
lockern Ufersandes und der Muschelschalen mit und 
bildet im Verein mit den Wellen aus ihnen einen lan- 
gen, nach Südwest gebogenen Schweif, der an der 
Südspitze des Cap zu beginnen pflegt. Ein flüchtiger 
Blick auf eine Specialkarte des Asowschen Meeres 
zeigt deutlich, dass jede der Landzungen an ein sol- 
ches Promontorium angeknüpft ist. Ich habe über diese 
Verhältnisse dem Vicepräsidenten der Geographischen 
Gesellschaft, Admiral Lütke, ausführlicher geschrie- 
ben, und ihm mitgetheilt, dass ein in Berdänsk mit 
dem Bau eines Dammes beschäftigter, sehr kenntniss- 
reicher Officier der Wegekommunikation, Van Desen, 
sich erboten hat, auf der Berdänsker Landzunge Ver- 
messungen über deren gegenwärtige Länge und Breite, 
4* 


55 


Bulletin de l'Académie Impériale 


so wie über die Häufigkeit und Stärke der Meeres- 
strömungen anzustellen, um dadurch für künftige Zeit 
sichere Anhaltspunkte für die Beurtheilung der erfolg- 
ten Veränderungen zu erhalten. Ich werde sowohl 
der Akademie als auch der Geographischen Gesell- 
schaft über diese Dinge später specielle Berichte vor- 
legen. Gegenwärtig nimmt die Abfassung eines aus- 
führlichen Berichts über meine Reise und deren Re- 
sultate an den Herrn Finanzminister meine Zeit in 
Anspruch. 


Über das Leuchten der Larven der Lampyris 
noctiluca, von Ph. Ofsiannikof. (Lu le 30 
octobre 1863.) 


Das Leuchten der Thiere hat von jeher die grösste 
Aufmerksamkeit der Physiologen auf sich gezogen. 
Die Ursachen einer so interessanten Erscheinung zu 
ermitteln, ist aber höchst schwierig; daher besitzen 
wir bis jetzt nur sehr vereinzelte Untersuchungen über 
diesen Gegenstand. Man findet selbst Widersprüche 
in Beziehung darauf, wie sich das Leuchten zu den 
verschiedenen Stoffen und Gasen verhält. So sagen 
Einige, dass dasJohanniswürmchen in Öl nicht leuchte, 
Andere behaupten das Gegentheil. Manche Förscher 
meinen, die Kohlensäure habe einen nachtheiligen Ein- 
fluss auf das Leuchten, was wieder Andere vernei- 
nen. Um auf den Grund dieser Widersprüche zu kom- 
men, stellte ich einige Untersuchungen an den Larven 
der Lampyris noctiluca an. Ich fand dieselben in gros- 
ser Anzahl in der Nähe von Kasan in den Monaten 
August und September. Den ganzen Winter über be- 
wahrte ich sie in grossen anatomischen Gläsern auf, 
die bis zu einem Fünftel mit trocknen Blättern ge- 
füllt waren. Auf die Gläser legte ich einen Deckel, um 
das Trockenwerden der Blätter zu verhüten; von Zeit 
zu Zeit nahm ich ihn jedoch ab, um den Zutritt der 
freien Luft zu gestatten. Waren Se Blätter zu trocken, 
so besprengte ich sie mit Wasser. Zu grosse Nässe 
bringt Schimmel hervor und ist den Thieren nach- 
theilig. Bei einer solchen Behandlung lebten die Lar- 
ven den ganzen Winter über, ohne dass auch nur 
eine umgekommen wäre. Einigen schnitt ich den Theil 
des Hinterleibes, in welchem sich die Leuchtorgane 
befinden, ab; die Schnittwunde heilte, und die Lar- 
ven blieben ebenfalls den ganzen Winter hindurch am 
Leben. 


men ausgebildeten Insect, corn vas das Licht nur am « 


Die Beobachtungen, die ich hier mitzutheilen beab- « 
sichtige, habe ich im August des Jahres 1859 ange- — 
fangen, und seit der Zeit ist es mir nicht gelungen, 
dieselben wieder aufzunehmen. So sehe ich mich denn | 
genöthigt, die Resultate so weit zu veröffentlichen, 
als die Untersuchungen damals gediehen sind. pit | 
Gegenstand ist von allgemeinem und hohem Interesse 
und kónnte vielleicht von Anderen wieder e | i 
men werden. | 

Alle Larven, welche ich damals bekam, so va i 
sie auch waren, besassen das Vermögen des Leuch- | 
tens. Die kleinsten, die ich fand, waren 5 mm. fe: 
grössten 10 — 15 mm. lang. 


Die grösseren Larven gaben ein intensiveres Licht | 
von sich als die kleinen. Das rührt davon her, dass f 
mit dem Wachsen der Larven auch die einzelnen 1 
Theile derselben, ebenso wie die Leuchtorgane, sich 
mehr entwickeln. Das Leuchten ist nicht fortdauernd. 
Man sieht dasselbe bald im vollen Glanze, bald schei, | 
cher werden, bald ganz verschwinden; auch ist es. 
von der de des. Kórpers Rees Wenn die E 
Larve sich bewegt und ihren Körper möglichst aus- 
streckt, so ist das Leuchten hell und schön; zieht. sie i 
sich zusammen, so erlischt das Licht. s. i 

Ferner ist zu bemerken, dass bei der Larve nieht. i 
der ganze Unterleib leuchtet, wie bei dem vollkom- E] 


3ten Gliede des Abdomens, von hinten gerechnet, 
erscheint. Und zwar tritt es an der unteren seitlichen ” 
Fläche des Hinterleibes in Form von zwei gesonder- 
ten hellleuchtenden Punkten hervor. Die Farbe. we 
Lichtes ist eine bläuliche. 
Forschen wir nach der Ursache des Intermiti E) 
des Lichtes, warum das Insect zuweilen leuchtet und … 
zuweilen nicht, so ergiebt sich Folgendes. e 


Das Leuchten rührt von zwei kleinen Sückchen - 
her, welche im Innern des Thieres symmetrisch auf | 
beiden Werth des Kórpers liegen. Diese Sückche 
nähern sich der äusseren, unteren Fläche, wenn das 
Thier seinen Körper ausstreckt, und wir sehen sie als — 
dann leuchten. Zieht sich ZS das Insect zusammel, - 
so werden auch die Säckchen in das Innere des Thie- | 
res zurückgezogen und durch die Eingeweide un! 
andere Theile bedeckt, wodurch das Leuchten natür- 
licher Weise unseren Augen sich entziehen muss. l | 


57 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 58 


Dieses erklärt auch, warum Peters!) bei der Lam- 
pyris italica das Leuchten nach Enthauptung des Thie- 
res sogleich hat verschwinden sehen. Der Umstand, 
dass die Thiere die Leuchtsäcke bald der unteren 
Fläche nähern und bald nach innen zurückziehen, ver- 
dient die grösste Beachtung. Fast alle Versuche, welche 
mit der Lampyris noctiluca gemacht worden sind, um 
z. B. ihr Leuchtvermögen in verschiedenen Gasen und 
zu verschiedenen Flüssigkeiten festzustellen, wurden 
an ausgebildeten, unversehrten Thieren angestellt. 
Zu meinen Versuchen haben, wie ich schon oben er- 
wähnte, ausschliesslich Larven gedient, weil ich in 
Kasan zu selten Gelegenheit hatte, vollkommene 
Thiere zu bekommen. Dennoch habe ich auch an die- 
sen Thieren das Verschwinden des Leuchtens auf eine 
Zeit lang gesehen, was mich veranlasst zu glauben, 
dass die an Larven gewonnenen Resultate auch auf 
das entwickelte Insect anzuwenden sind. Bringen wir 
eine Larve von der Lampyris noctiluca oder ein aus- 
gebildetes Insect in irgend ein Gas oder eine Flüssig- 
keit und das Insect verbirgt seine Leuchtorgane, so 
könnten wir, wie es mit manchen Beobachtern ge- 
schehen ist, zu dem irrigen Schlusse kommen, das 
Insect leuchte nicht, weil die Stoffe, in die wir es 
gethan haben, dem Leuchten nachtheilig seien. 

Um von dieser Seite jedem Fehler auszuweichen, 
zergliederte ich das Insect mit feinen Nadeln, nahm 
die leuchtenden Säckchen heraus, um mit denselben 
die Versuche anzustellen. Es war hóchst interessant 
zu sehen, dass die Säckchen, aus dem lebenden Orga- 
nismus entfernt, làngere Zeit sehr intensiv zu leuch- 
ten fortfuhren. Ihr Leuchtvermögen hing hauptsäch- 
lich von dem Grade der Feuchtigkeit ab. Da sie sehr 
klein sind, so trocknen sie an der freien Luft ziem- 
lich schnell ein, und dann verschwindet das Leuch- 
ten. Wurden sie aber etwas mit Wasser angefeuch- 
tet, so dauerte das Licht 2, 3, ja zuweilen auch 
4 Stunden und mehr fort. 

Alle Versuche wurden natürlich in einem vollkom- 
men dunklen Zimmer angestellt. 

Ein solches Säckchen legte ich auf ein Objectiv- 
glas, zerriss es mit feinen Nadeln in kleine Theile 
und bedeckte es mit einem Glasplättchen. Darauf un- 
tersuchte ich es mit dem Microscop in einem dun- 


1) Archiv für Anatomie und aen herausgeg. von Johan- 
nes Müller. Jahrgang 1841, p. 


klen Zimmer. Die einzelnen Stückchen gaben noch 
so viel Licht, dass sie mit dem Instrumente deutlich 
gesehen werden konnten. Bei dieser Untersuchung 
bemerkte ich, dass die Säckchen aus einer Haut und 
einer in derselben sich befindenden Flüssigkeit be- 
standen. Die Flüssigkeit presste ich zuweilen aus 
dem Säckchen heraus: das Licht haftete nicht an ihr, 
sondern an der Haut des Säckchens. Einige leuch- 
tende Säckchen legte ich in Oel, andere in Wasser: 
beide Flüssigkeiten hatten keine nachtheilige Wir- 
kung auf das Leuchten. 

Bei Behandlung der oben beschriebenen Leuchtor- 
gane mit starken Säuren oder Alcalien hörte das Leuch- 
ten augenblicklich auf. 

Merkwürdig war es, dass durch die Einwirkung 
eines Tropfens Glycerins das Leuchten aufhörte. Allein 
bei Behandlung desselben Organes mit Wasser, wo- 
durch das Glycerin entfernt wurde, begann das Leuch- 
ten von neuem. Blieb aber das Sückchen einige Mi- 
nuten lang in Glycerin, so konnte das Leuchten nicht 
mehr hervorgerufen werden. 

Nun unternahm ich eine Reihe von Versuchen, 
um die Einwirkung der Gase auf die Leuchtorgane 
zu prüfen. Um zu zeigen, wie vorsichtig man bei 
solchen Versuchen sein und wie sehr man dabei auf 
alle Nebenverhültnisse achten muss, führe ich hier an, 
dass auch meine ersten Versuche die gróssten Wider- 
sprüche lieferten. Bald zeigte sich, dass die Leucht- 
organe in Kohlensáure eben so hell leuchteten wie in 
Sauerstoff, bald leuchteten sie in Wasserstoff recht 
hell, bald hórte das Leuchten auf u. s. w. Bei strenger 
Durchmusterung der Methoden, deren ich mich bei 
meinen Experimenten bediente, stieg mir die Vermu- 
thung auf, erstens dass die bereiteten Gase nicht voll- 
kommen chemisch rein seien, und zweitens dass ich, 
indem ich die Baurhsäckchen in die Gase brachte, zu- 
gleich auch den Zutritt der atmosphärischen Luft ge- 
stattete. Diese Vermuthung hat sich bestätigt. 

Die folgenden Versuche stellte ich gemeinschaft- 
lich mit Hrn. Prof. Bolzani in seinem physikalischen 
Cabinet an, wo er mir zugleich seine Instrumente mit 
der grössten Bereitwilligkeit zur Verfügung stellte. 
Auch suchten wirjeden Fehler móglichst zu vermeiden. 

Zunächst war es von hóchstem Interesse, zu beob- 
achten, wie sich das Leuchten der genannten Sück- 
chen in einem Inftleeren Raume verhalten dürfte. Ein 


59 


Bulletin de l’Académie Impériale 


paar Bauchsäckchen wurden herauspräparirt, mit 
einem Tropfen Wasser angefeuchtet, um ihr Eintrock- 
nen zu verhüten, und unter die Glasglocke einer sehr 
guten Luftpumpe gebracht. Alle Vorsichtsmaassre- 
geln wurden getroffen, um das Eindringen der atmo- 
sphärischen Luft unter die Glasglocke zu verhüten. 
Die Luft wurde alsdann aus der Glasglocke allmäh- 
lich ausgepumpt. Anfangs blieb das Leuchten eben so 
hell wie an der Luft. Allmählich aber, je mehr man 
die Luft auspumpte, verschwand das Licht, bis es 
endlich nach einiger Zeit so matt wurde, dass es bei- 
nahe ganz verlosch. Wenn aber der Hahn geöffnet 
wurde und eine auch nur sehr geringe Quantität at- 
mosphärischer Luft hineindrang, so glühte das Bläs- 
chen augenblicklich wieder mit sehr hellem Lichte 
auf. Diesen Versuch wiederholten wir einige mal und 
er ergab immer dieselben Resultate. 

Aus dem Angeführten können wir zwei Schlüsse 
ziehen: erstens, dass das Leuchten ohne atmosphäri- 
sche Luft durchaus nicht bestehen kann; und zwei- 
tens, dass die Intensität des Lichtes in einem gewis- 
sen Verhältnisse zur Dichtigkeit der Luft steht. Je 
dünner die atmosphärische Luft, desto matter das 
Licht y 
 Alsdann prüften wir den Einfluss der Kohlensäure 
auf die Leuchtorgane. Diesen Versuch führten wir 
mit möglichster Sorgfalt aus. Die Kohlensäure be- 
reiteten wir, indem wir in einem Glasgefässe Kreide 
mit Schwefelsäure übergossen. Anfangs wurde die 
Luft verdrängt, dann endlich, als reine Kohlensäure 
ausgeschieden war, wurde sie durch eine Kautschuk- 
röhre in ein ziemlich grosses Gasometer geleitet. Das 
Gasometer setzten wir mit der Glasglocke einer Luft- 
pumpe in Verbindung. Aus dieser pumpten wir die 
Luft langsam, aber anhaltend aus. Während ein Theil 
der Kohlensäure durch Pumpen aus der Glocke ent- 
fernt wurde, wurde dieselbe sogleich durch neue aus 
dem Gasometer ersetzt. Auf diese Weise befanden 
sich die Leuchtorgane fortwährend in reiner Kohlen- 
säure. 

Es zeigte sich bei diesen Versuchen, dass das 
Leuchten der Bläschen in reiner Kohlensäure sehr 
matt wurde, jedoch niemals bis zu dem Grade wie 
beim vorigen Versuche, als wir die Luft aus der Glocke 
entfernten. Wurde aber zu der Kohlensäure auch nur 
eine sehr unbeträchtliche Quantität atmosphärische 


Luft zugelassen, so leuchteten die Bläschen augen- 
blicklich wieder hell und normal auf. 

Diesen Versuch wiederholten wir einige mal und 
immer mit denselben Resultaten. Versuche mit an- 
deren Gasen anzustellen, verhinderte uns leider der 
Mangel an Material. Aus demselben Grunde war es 
uns ferner unmöglich, die Ursache des Leuchtens ge- 
nauer zu studiren. Einige Forscher schreiben die Ur- 
sache des Leuchtens dem Phosphor zu, andere gal- 
vano-electrischen Processen. Beide Ansichten sind nur 
Vermuthungen, welche keineswegs auf streng wissen- 


schaftlichen Experimenten beruhen. Diese letztere. 


Ansicht ist aus Versuchen hervorgegangen, die man 
mit einem empfindlichen Multiplicator an den Johan- 
niswürmchen anstellte; eine oberflàchliche Betrach- 
tung dieser Versuche zeigt jedoch hinlänglich, dass 
dieselben nieht exact genug ausgeführt worden sind. 
Wer sich mit Versuchen am Multiplicator beschäftigt 
hat, wird gewiss unsere Ansicht theilen. 

Es ist möglich, dass bei verschiedenen Thieren 
auch verschiedene Ursachen dem Leuchten zu Grunde 
liegen. Ich habe in Kasan Gelegenheit gehabt, das 
Leuchten der kleinen Annelide Enchytraeus albidus’) 
zu untersuchen. Ihr Licht ist sehr schwach. Es ist 
nicht an bestimmte Organe gebunden, sondern flackert 
hin und her. Bald leuchtet der ganze Wurm, bald 
nur der Kopf, bald nur der Schwanz. An den Fin- 
gern, mit denen man den Wurm hält, bleibt zuweilen 
ein sehwaches, blaues Licht zurück. Noch ganz an- 
ders nimmt sich das Licht bei der Miliaria noctiluc 
aus, die ich auf der Insel Fóhr untersucht habe. Die- 
ses Thierchen ist bekanntlich sehr klein, durchsich- 
tig und besitzt die Form eines Blüschens, an dem ein 


Ich habe dort oft Seewasser genommen, in welchem 
in der Dunkelheit leuchtende Punkte wahrgenommen 
werden konnten. Jedesmal wenn ich die Punkte iso- 
lirte, war die Ursache des Leuchtens die Miliaria no- 
ctiluca. Ich will übrigens damit nicht gesagt haben, dass 


2) Dieses Thierchen hat Henle als eine neue Anneliden-Gat- 
tung in Müller's Archiv, 1837, p. 74, recht genau beschrieben, 
ohne jedoch des Leuchtens zu erwähnen. Bei anderen Forschern, 
die diesem Thiere einen andern Namen geben, finden wir ebenfalls 
einige Notizen über dasselbe; so bei Eversmann, in den Gelehrten 
Nachrichten der Kasan’schen Universität vom J. 1838, unter dem 


"amen Lumbricus noctilucus: ferner in Lich i 
vom J. 1781. z n Lic tenhargy Magazin 


fadenfórmiger, quergestreifter Fortsatz sich befindet. 


Le id ni i Spr 


ms 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


dort nicht auch andere leuchtende Thiere vorkom- 
men, sondern nur darauf aufmerksam machen, dass 
die Zahl der leuchtenden Infusorien geringer ist, als 
man gewöhnlich anzunehmen geneigt ist. Die Unter- 
suchung mit dem Microscope wies öfters eine Ver- 
schiedenheit der inneren Structur in den einzelnen 
Exemplaren der Miliaria noctiluca nach. Es konnte 
aber in keinem ein besonderes Leuchtorgan entdeckt 
werden, trotz dem dass alle Thiere ohne Ausnahme 
leuchteten. Es leuchtete das ganze Thier. Merkwür- 
- dig ist aber die Erscheinung, dass die Miliaria no- 
ctiluca, nachdem sie geleuchtet hat, für eine Zeit lang 
ihr Licht verliert. Man kann sich davon auf folgende 
Weise überzeugen. Man thut 10— 20 Exemplare der 
Miliaria noctiluca in eine Schale mit Wasser, bringt 
sie in ein dunkles Zimmer und setzt das Wasser, nach- 
dem es etwas gestanden hat, auf irgend eine Weise 
in Bewegung. Augenblicklich sieht man so viel leuch- 
tende Punkte, als da Thiere waren. Nachdem diese 
aber einmal geleuchtet haben; kann man das Wasser 
umrühren, so viel man will, und wird keine Licht- 
erscheinung mehr sehen. Hat es aber wieder eine 
Zeit lang, etwa 10 — 20 Minuten, gestanden und 
setzt man es dann wieder in Bewegung, so sieht man 
die früheren Lichtpunkte von neuem. Es ist jeden- 
falls ein hóchst interessantes Phünomen, welches von 
dem bei den Larven der Johanniswürmchen sehr ab- 
weicht. 

— Fragen wir schliesslich nach dem Zwecke des 
Leuchtens bei den Johanniswürmchen, so müssen wir 
gestehen, dass diese Frage in der letzten Zeit keines- 
wegs ihrer Lósung näher gerückt ist. Früher hat 
man vermuthet, dass das Leuchten die Annäherung 
der Geschlechter zur Zeit der Begattung begünstige. 
Jetzt glaube ich, nachdem ich die Leuchtorgane auch 
bei sehr kleinen Larven gesehen habe, dass eine sol- 
che Vermuthung nicht mehr stichhaltig ist. 


Über das Nitrobenzil von N. Zinin. (Lu le 27 no- 
.. vembre 1863.) 

— Wenn man auf einen Gewichttheil Desoxybenzoin 
acht Gewichttheile Salpetersäure von ungefähr 1,2 
sp. Gew. einwirken lässt, so schmilzt dasselbe bei 
schwachem Erwärmen zu einer ólartigen Flüssigkeit, 
welche beim Kochen bald zu Boden sinkt, es entwi- 


ckeln sich viel rothe Dämpfe, und wenn das Kochen 
lange fortgesetzt wird, bis ungeführ die Hülfte ver- 
dampft ist, so lóst sich alles auf, Giesst man nun den 
Rückstand in sein 20 faches Volumen Wasser, kocht 
ihn damit und giesst die Auflösung vom Bodensatze ab, 
so bleibt ein gelber schmelzbarer, aber in der kochen- 
den Auflösung unlöslicher Körper zurück. Wir wissen, 
dass die Auflösung eine der Nitrobenzoesäuren ent- 
hält; von dem gelben Körper erhielt ich jederzeit 
fast zwei Theile aus drei Thelen Desoxybenzoin. 
Zugleich mit ihm und der Nitrobenzoesäure bildet 
sich gewöhnlich etwas Benzil. 

Denselben gelben Körper erhält man durch Ein- 
wirkung von Salpetersäure von 1,5 sp. Gew. auf Ben- 
zoin. Am vortheilhaftesten ist es 1 Theil Benzoin auf 
3 Theile Säure zu nehmen und nicht mehr als 10 
Grm. Benzoin auf einmal in Arbeit zu nehmen. Wenn 
man das Benzoin in die auf 0°C. erkältete Säure ein- 
trügt, so schmilzt es sogleich und lóst sich beim Um- 
schütteln ohne Entwickelung rother Dümpfe zu einer 
braungelben Flüssigkeit auf; bald aber füngt diese an 
sich zu erwürmen und rothe Dümpfe auszustossen, 
worauf eine heftige Reaction eintritt, begleitet von 
heftiger Erwärmung, Kochen und Entwickelung einer 
grossen Menge rother Dämpfe. Bis zu dieser Reaction 
darf man es nicht kommen lassen, sondern die Flüssig- 
keit, sobald das Benzoin sich aufgelóst hat, schon 
nach wenigen Secunden in kaltes Wasser giessen, 
welches man stark umschüttelt. Man erhält nun auf 
dem Boden des Gefässes eine dicke ölartige Flüs- 
sigkeit, welche nach dem Auswaschen, zuerst mit kal- 
tem und dann mit heissem Wasser, in der Külte und 
sogar bei einer Temperatur von ungefähr 10°C., ziem- 
lich hart und fast farblos ist, und sich leicht in der 
gleichen Gewichtsmenge Aether auflöst. 4 Theile 
Benzoin geben ungefähr 6 Theile des ölartigen Kör- 
pers. Aus der aetherischen Lösung setzt sich bald 
eine grosse Menge eines schwefelgelben Körpers in 
Form von Kórnern ab, welche aus Blättchien oder 
flachen Nadeln bestehen. Einmal ausgeschieden löst 
sich der Körper nicht mehr, sogar in einer viel grösse- 
ren Menge kochenden Aethers, er ist jedoch immer 
in Aether noch leicht löslicher als in Weingeist. In 
72%, Weingeist schmilzt er nicht beim Kochen und 
aus der Lösung darin krystallisirt er beim Erkalten 
in sehr kleinen flachen Nadeln oder Blättchen, wobei 


Bulletin de l'Académie Impériale 


die Flüssigkeit, selbst wenn sie nur wenig aufgelöst 
enthält, ganz gesteht; in Wasser ist er unlöslich. 
Man erhält von dem gelben Körper gewöhnlich etwas 
mehr als die Hälfte des angewandten Benzoins; neben 
ihm bildet sich noch ein anderer, ölartiger Nitrokörper, 
welcher in der aetherischen oder alkoholischen Lö- 
sung zurückbleibt. Um den gelben Körper, vollständiger 
aus der aetherischen Lösung auszuscheiden, ist es gut, 
dieser Lösung ihr gleiches Volum 85 bis 907 Alkohol 
zuzusetzen. Umkrystallisiren kann man ihn entweder 
aus Alkohol oder auch aus starker Salpetersäure, in 
welcher er sich beim Kochen ohne Veränderung auf- 
löst; Aether anzuwenden ist deshalb nicht vortheil- 
haft, weil in ihm selbst in der Kälte noch viel gelöst 
bleibt. Auch in starker, kochender Essigsäure löst 
sich der gelbe Körper, aber nicht so leicht als in Sal- 
petersäure. Der durch wiederholtes Umkrystallisi- 
ren zuerst aus Aether und Alkohol, dann aus Salpe- 
tersäure und endlich aus reinem Alkohol gereinigte 
Körper schmilzt in dünnen Schichten bei +110°C.; 
bei stärkerem Erhitzen destillirt er zwar grössten- 
theils über, aber nicht ganz ohne Zersetzung und er 
kann daher durch Destillation nicht gereinigt werden. 
Ein Theil des reinen Körpers erfordert zu seiner Auf- 
lösung 30 Theile kochenden Alkohols von 85° und 
27 Theile von 92°,,, aus letzterer Lösung scheidet 
sich beim Erkalten 85°, des gelösten Körpers aus. — 
Der Körper enthält Stickstoff und ist ein Nitrokörper; 
seine Analysen haben folgende Resultate gegeben: 

0,407 gaben 0,981 Kohlensäure und 0,138 Was- 
ser, folglich 65,67%, Kohlenstoff und 3,76°/, Wasser- 
stoff. 

0,430 gaben 1,040 Kohlensäure und 0,145 Was- 
ser, folglich 65,96%, Kohlenstoff und 3,74%, Wasser- 
stoff. 

0,485 Grm. gaben beim Verbrennen nach der Me- 
thode von Dumas 25CC. Stickstoff bei --20°C. und 
0”,748 B. St., folglich 5,79%, Stickstoff. 

0,531 Grm. gaben nach demselben Verfahren 27CC. 
Stickstoff bei + 23°C und 0",748 B St., folglich 
5,63°/, Stickstoff. 

Diese Resultate entsprechen der Formel C; H,NO.. 


berechnet gefunden 
Cia 65,88 65,67 96 
H, 9,58 3,76 3.74 
N 5,49 5,79 5,63 


Der Körper ist also seiner Zusammensetzung nach 
Nitrobenzil, ich bemerke aber, dass ich durch die 
Einwirkung von Salpetersäure von 1,51 sp. Gew. 


auf Benzil nicht diesen Körper, sondern einen ande- 


ren erhalten habe, welchen ich später beschreiben 

werde. 
Beachtung verdient das Zerfallen des Nitrobenzils 

bei der Einwirkung von Aetzkali in alkoholischer Lö- 


sung. Wenn man einer gesättigten heissen Lösung 


des Körpers in 85 bis 907, Alkohol eine alkoholische 


Aetzkalilösung zusetzt, so fängt das Gemisch an zu 
kochen, nimmt eine blau- oder schmutzig- grüne Farbe: 


an, welche bald verschwindet und in eine braungelbe 
übergeht, und die Flüssigkeit trübt sich durch Aus- 
scheidung sehr feiner, nadelförmiger Krystalle. Wenn 


man mit dem Zusetzen der Kalilösung aufhört, sobald 
eine bleibende, schwache, alkalische Reaktion einge- 


treten ist, und nun erkalten lässt, so wird die über 
den Krystallen stehende Flüssigkeit nur schwach ge- 


färbt erscheinen, der init starkem Alkohol ausgewa- 


schene Niederschlag aber ganz farblos sein. — 

10 Grm. des gelben Kórpers in 400 Grm. 90 pro- 
centigen Alkohols durch Kochen gelóst und bis zur 
anfangenden Krystallisation erkaltet bedurften bis 


zum Eintreten einer schwachen, aber nicht mehr ver- 
schwindenden alkalischen Reaction 90CC. Kalilósung, 
welche 4,5 Grm. KHO enthielt, und daraus wurden 
6,4 bis 6,6 Grm. der feinen nadelfórmigen Krystalle 
erhalten. Diese Krystalle sind ein Kalisalz, welches 


sich leicht in kochendem Wasser löst (1 Theil in 2% 
Theil; — beim Erkalten erfüllt sich diese Lüsung 


mit seidenglänzenden, nadelfórmigen Krystallen, beim 
Kochen aber, besonders wenn sie alkalisch ist, bräunt 
sie sich leicht an der Luft *). In starkem Alkohol ist 
das Salz ganz unlóslich und aus seiner wüssrigen Ló- 
sung wird es durch Alkohol gefällt; aus der heissen 
Lósung in schwachem Weingeiste krystallisirt es beim 
Erkalten in mit unbewaffnetem Auge erkennbaren Na- 
deln. Es enthält kein Krystallwasser. Durch Zusatz 
von Säuren wird aus dem Salze die Säure in gelati- 
nósen Flocken ausgeschieden, welche in Aether, Al- 


kohol und sowohl kaltem als kochendem Wasser gánz- ` 


lich unlóslich sind; beim Kochen mit Wasser fällt 
der gelatinôse Niederschlag gleichsam zusammen und 


*) In starker Kalilósung ist das Salz fast unlóslich. - 


| 


65 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 66 


setzt sich nun leichter zu Boden. In den wässrigen 
Lösungen der Alkalien löst sich die Säure leicht 
auf. Das Ammoniaksalz ist dem Kalisalze ähnlich, 
aber es krystallisirt besser aus der wässrigen Lösung, 
man erhält es immer gelblich gefärbt, und es ist in 
Alkohol ziemlich leicht löslich. Beim Vermischen ei- 
ner verdünnten heissen Lösung des Kalisalzes mit 
einer heissen Lösung von Chlorbaryum in stöchio- 
metrischen Verhältnissen oder mit einem kleinen Über- 
schusse des letzteren, trübt sich die Flüssigkeit bald 
durch das sich als krystallinischer Niederschlag aus- 
scheidende Baryumsalz. — Das Silbersalz, welches in 
Wasser unlöslich ^ scheidet sich beim Vermischen 
der Lósung des Kalisalzes mit einer Silberlósung als 
pulverfórmiger Niederschlag aus; in Ammoniak ist es 
sehr leicht lóslich. Bei der trockenen Destillation giebt 
das Kalisalz ein Destillat, welches Anilin enthält und 
beim Erhitzen bis zur Verkohlung blähet es sich sehr 
stark auf, so dass man zum Verbrennen des Salzes 
verhültnissmüssig grosse Tiegel anwenden muss; die 
sehr poróse kohlige Masse brennt sich leicht weiss. 
Das Baryumsalz brennt wie Zunder und verpufit nur 
wenig. Das Silbersalz fängt beim Erhitzen an der Luft 
mit einer leichten Verpuffung an zu glimmen, ent- 
wickelt viel gelbbraune Dämpfe, welche nach Azoben- 
zid und Anilin riechen und sich an kalten Körpern 
als Flocken verdichten, und es bleibt mit dem Silber 
viel Kohle zurück, welche jedoch leicht wegbrennt. 

0,355 Grm. vollkommen reinen, bei + 120°C. ge- 
trockneten Kalisalzes gaben beim Verbrennen, Be- 
feuchten des Rückstandes mit Schwefelsäure und Glü- 
hen 0,177 Grm. Kaliumsalz der Schwefelsäure, also 
22,35%, Kalium. 

0,604 Grm. desselben Salzes gaben 1,002 Kohlen- 
säure und 0,132 Wasser, folglich 45,24%, Kohlen- 
stoff und 2,42'/, Wasserstoff. 

0,507 Grm. des Salzes gaben nach der Methode 
von Dumas 35CC. Stickstoff bei + 20°C. und 
07,7545 B. St., folglich 7,867, Stickstoff. 

Diese Resultate entsprechen der Formel: C, H;NKO, 


berechnet gefunden 
C, 45,08 45,24 
H, 2,81 2,42 
8,09 7,86 
K 22,54 22,85 
0, _— — 


Das Baryumsalz erhielt ich immer von schwach 
Tome VII. 


gelblicher Farbe. Aus der Lösung des reinen Kali- 
salzes, welche durch einen Tropfen Ammoniak kaum 
alkalisch gemacht war, niedergeschlagen, gut ausge- 
waschen und bei +- 120°C. getrocknet, gab es folgende 
Resultate: 

0,344 Grm. gaben 0,166 Baryumsalz der Kohlen- 
säure, folglich 33,55°/, Baryum. 

0,378 Grm. von einer anderen Bereitung hinter- 
liessen nach der Verbrennung 0,182 Baryumsalz der 
Kohlensäure, folglich 33,497, Baryum. 

0,690 Grm. gaben 0,971 Kohlensäure und 0,135 
Wasser, folglich 38,87%, Kohlenstoff und 2,17%, Was- 
serstoff. 

0,821 Grm. gaben nach der Methode von Dumas 
52 CC. Stickstoff bei + 20°C. und 0",756 B. St., folg- 
lich 7,20%, Stickstoff. 

Diese Resultate entsprechen der Formel: CCH;NB,O, 


berechnet gefunden 
C, 88,51 88,87 
H, 1,97 2,17 
N 6,91 7,20 
Ba 83,82 33,55 — 33,49 


0, — - 

Das Baryumsalz bildet sich auch bei der Einwir- 
kung von Barytwasser auf eine weingeistige Lósung 
von Nitrobenzil, allein wegen der ungünstigen Löslich- 
keitsverhältnisse der in dieser-Reaktion theilnehmen- 
den Körper kann auf sie keine bequeme und vortheil- 
hafte Darstellungsmethode basirt werden. 

Das Silbersalz bietet sowohl wegen seiner eigenen 
als auch wegen der Eigenschaften der Säure keine 
hinreichende Garantie der Reinheit dar; ich habe 
aber doch bei zwei Portionen von verschiedener Be- 
reitung, welche aus möglichst neutralen Lösungen er- 
halten waren, den Silbergehalt bestimmt und zufrie- 
denstellende Resultate erhalten: 

0,317 Grm. Silbersalz gaben bei der Verbrennung 
0,139 Grm. oder 44,16, Silber. 

0,412 Grm. gaben 0,181 Grm. oder 43,93%, Silber. 

Die Formel C, H, N A, O, verlangt 44,62, Silber. 

Die aus einer erwürmten verdünnten Lösung des 
Kaliumsalzes durch verdünnte Salpetersüure gefüllte, 
mit kaltem Wasser gut ausgewaschene und zuerst un- 
ter der Luftpumpe über Schwefelsüure, dann aber bei 
+ 120°C. getrocknete Säure hatte das Ansehen einer 
zusammengebackenen, gelblichen Masse, welche ein 
fast farbloses Pulver gab; in trockenem — ver- 


67 


Bulletin de l'Académie Impériale 


ändert sie sich beim Aufbewahren nicht. Die frisch- 
gefällte Säure nimmt nach dem Trocknen ein viel 
kleineres Volumen ein, ähnlich wie dies bei allen ge- 
latinösen Niederschlägen geschieht. Bei der Analyse 
gab die Säure folgende Resultate: 

0,312 Grm. gaben 0,709 Kohlensäure und 0,108 
Grm. Wasser, folglich 61,97, Kohlenstoff und 3,847, 
Wasserstoff. 

0,411 Grm. gaben nach der Methode von Dumas 
40 CC. Stickstoff bei + 19°C. und 0",748 B. St., fol- 
glich 11,00%, Stickstoff. 

Daraus berechnet sich die Formel C,H, N O, wel- 
che verlangt. 


berechnet gefunden 
E 62,22 61,97 
H; 3,70 3,84 
N 10,37 11,00 
0, 23,70 s 


Die neue Säure, welche man ihrer Zusammensetzung 
nach Azobenzoesäure nennen kann, zeichnet sich durch 
ihre Unlöslichkeit aus. Nur starke Salpetersäure löst 
sie beim Kochen auf und giebt damit eine neue Säure, 
welche in Wasser unlöslich, in heissem Alkohol See 
leicht löslich ist und daraus beim Erkalten gut kry- 
stallisirt. 

Die gelbe oder bräunliche alkoholische Flüssigkeit, 
welche bei der Bereitung des Kaliumsalzes der Azo- 
benzoesäure aus Nitrobenzil von diesem Salze abge- 
gossen worden war, enthält ein in Wasser und Alko- 
hol leicht lösliches Kaliumsalz einer besonderen Säure. 
Die Auflösung dieses Salzes bräunt sich leicht und 
schnell beim Abdampfen; selbst wenn man bei seiner 
Bereitung einen Überschuss von Aetzkali so sehr ver- 
mieden hat, dass nach dem Verdampfen des Wein- 
geistes und dem Vermischen mit Wasser noch etwas 
unverändertes Nitrobenzil sich absetzt, so ist dennoch 
der salzige Rückstand sowohl, als auch seine Auflö- 


sung in Wasser sehr braun. Aus der letzteren schei- | 


den Säuren beim vorsichtigen Zusetzen zuerst braune 
Flocken aus, wodurch die Farbe der Flüssigkeit hel- 
ler wird und nun bei neuem Zusatze von Säure einen 
weniger gefärbten Niederschlag giebt. Durch fractio- 
nirtes Fällen mit verdünnter Salpetersäure kann man 
eine ziemlich reine Säure erhalten, welche bei Um- 
krystallisiren aus der heissen wässrigen, mit Thier- 
kohle behandelten Lösung sich in vollkommen farb- 


losen, aus feinen sternfórmig zusammengewachsen 


Nadeln bestehenden Kórnern ausscheidet. Die Sáure 
ist ziemlich leicht in kaltem, viel leichter aber noch 
in heissem Wasser lóslich; sie enthält keinen Stickstoff. 


Das Ammoniaksalz, so wie auch das Kaliumsalz sind 
| sehr leicht löslich; auch das Baryumsalz ist in Alkohol _ 


und Wasser leicht löslich, und krystallisirt aus letzte- 
rem bei der Verdampfung in Schuppen. Das Silber- 
salz erhält man beim Vermischen einer Lösung eines 
der drei eben genannten Salze mit einer Silberlósung 
als weissen pulverfórmigen Niederschlag; es ist in 
kaltem Wasser unlóslich oder doch sehr schwer lös- 
lich, in kochendem brüunt es sich, der grósste Theil 
davon löst sich auf und aus det Lösung setzen sich 
beim Erkalten blüttrige Krystalle in erheblicher Menge 
ab. Wegen der Schwierigkeit der Reinigung habe ich 
noch nicht hinreichendes Material zur genaueren Un- 
tersuchung dieser Sáure bereiten kónnen, aber die 
Analyse des Silbersalzes gab folgende Resultate: 

0,284 Grm. des bei + 110°C. getrockneten Sal- 


zes liessen bei der Verbrennung 0,126 Grm. oder 


44,367, Silber zurück. 
0 953 Grm. desselben Salzes gaben ferner beim 


WEE 0,322 Kohlensäure und 0,053 Wasser, E 


folglich 34,715, Kohlenstoff und 2,32*/ Wasserstoff. 


berechnet gefunden ^ 
C, ^ 84928 34,71 
H, 2,04 2,82 
Ae 4408 44,36 
0, mx — 


Dieses Resultat lässt den Schluss zu, dass die bei der 


Einwirkung von Aetzkali auf das Et auftre- 
tende zweite Säure gleiche Zusammensetzung mit der 
Oxybenzoesäure hat, und giebt die Möglichkeit das 
Zerfallen des Nitiobensils in dieser Reaktion durch 
folgende Gleichung auszudrücken 


C, H, N 0,+2KH0—C, H,NKO, Ko H, KO, "T 1 


Und in der That, die mentionnent : 


der bei der Reaktion gebildeten Körper, die Menge 
des in die Reaktion eintretenden Kali und die Menge 


des dabei erhaltenen Kaliumsalzes der Azobenzoesäure 


entsprechen der aufgestellten Klee, 


EE EK rU etn 


69 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 70 


BULLETIN DES SÉANCES. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
SÉANCE DU 23 OCTOBRE (4 NOVEMBRE) 1863. 


. M. Véliaminof-Zernof présente une série de docu- 
ments qu'il a extrait des archives et qui concernent les 
lettres de franchise, accordées aux Bachkirs par les sou- 
verains russes. Ces documents, ainsi qu'une notice rédigée 
par M. Véliaminof-Zernof, pour leur servir de préface, 
seront publiés dans le recueil russe.de l'Académie. 

M. Troinitski, adjoint du Ministre de l'Intérieur, 


- adresse pour la bibliothèque de l'Académie les Tables sta- 


tistiques de T Empire de Russie, publiées par ordre de M. 
le Ministre de l'Intérieur par le Comité central de statis- 
tique. La réception en sera accusée avec remerciments. 

M. Albört Judeich, employé du gouvernement du 
Royaume de Saxe, à Dresde, fait hommage à l'Académie de 
l'ouvrage qu'il vient de publier sous le titre: Die Grund- 
entlastung in Deutschland. — La réception en sera accusée 
avec remerciments. 

M. Véliaminof-Zernof, ayant besoin pour ses travaux 
sur le khanat de Kassimof de quelques documents histo- 
riques, conservés aux archives de Moscou, ressortissant au 
Ministère de la Justice, prie d'en demander l'envoi pour 
un terme de quatre mois. — Approuvé. 

Le Département des relations intérieures, renvoie le 
manuscrit de Mossoul de Yakout, appartenant à l'Académie 
et qui avait été mis à la disposition de M. Wüstenfeld. 
— Le manuscrit est remis à M. Dorn. 

M. Stackelberg renvoie les listes de lieux habités des 
gouvernements de Livonie, de Courlande, d'Esthonie, de 


lékatérinoslaf et d'Olonets, et prie de lui communiquer 


pour un court délai des listes pareilles du Pays des Co- 
saques du Don. — Accordé. 


, 


- CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
SÉANCE DU 30 OCTOBRE (11 NOVEMBRE) 1863. 


ML Ofsiannikof présente et lit un mémoire, intitulé: 
en der Larven der Lampyris noctiluca; on 

l'imprimera dans le Bulletin. | 
- M. Winnecke, dans une lettre au Secrétaire perpétuel, 
communique quelques observations qu'il a faites sur la né- 
buleuse d'Orion. Cette lettre sera insérée dans le Bulletin. 
M. Helmersen dépose sur le bureau un exemplaire du 
mémoire qu'il a publié en langue russe, dans le Journal 
des Mines Sur l'état actuel de la Géologie ew Russie. (Co- 
Bpewennoe cocTosnie l'eo30riu BB Pocciu. Hat 6-it kumkn 


. lopraro ;Kypsaza). 


M. Bouniakofski, chargé das la séance précédente 
d'examiner un planimétre inventé par M. Volodine pré- 


sente un rapport, dans lequel il conclu que l'appareil 
de M. Volodine, sans être un planimètre dans l'acception 
propre du mot, peut cependant étre utile entre les mains 
des arpenteurs, privés des moyens de se procurer des ap- 
pareils plus couteux. Le Département des Manufactures 
recevra communication du rapport de M. Bouniakofski. 

M. le comte Adlerberg, ministre de la Cour Impériale, 
transmet une barre de diorite, taillée à l'usine de Iékaté- 
rinbourg, et complétant la série de barres pareilles, envoyées 
antérieurement et destinées aux recherches sur la con- 
ductibilité des différentes roches pour la chaleur, — La 
barre sera remise à M. Helmersen, pour les recherches 
projetées, et M. le comte Adlerberg recevra les remer- 
ciments de l’Académie. 

M. Girgensohn, maître-supérieur émérite à Dorpat, 
adresse une lettre, accompagnant l'envoi d'un herbier, 
composé de 320 espèces de mousses trouvées dans les 
provinces baltiques.—Renvoi à l'examen de M. Ruprecht. 

M. Ivachintsof, chef de l'expédition de la levée de la 

mer Caspienne, adresse à l'Académie des collections, faites en 
1863 par les officiers de l'expédition: 1° de spécimens d'eau 
pris dans différentes parties de la mer; 2" de substances re- 
tirées du fond de la mer; 3? de divers objets du regne orga- 
nique, pouvant servir à faire connaître la vie animale de la 
mer Caspienne. Enfin un herbier de plantes recueillies sur la 
cóte orientale de cette mer par M. le fieutenant Mikhai- 
lof, compléte ces collections variées et intéressantes. — 
Les collections susmentionnées, ainsi qu'un catalogue qui 
les accompagne, seront renvoyés à l'examen de M. Daer, et 
l'herbier sera remis à M. Ruprecht qui en fera l'objet 
d'un rapport. Le Secrétaire perpétuel est chargé de faire 
parvenir à M. Ivachintsof les remerciments de l'Aca- 
mie. 
La Société balnéologique russe, récemment établie à Pia- 
tigorsk, adresse un exemplaire de ses statuts, et prie l'Aca- 
démie de lui accorder son appui. — On portera cette So- 
ciété sur la liste des institutions qui reçoivent le recueil 
russe de l'Académie (3annckn). 

Le Directeur de l'Observatoire-Central-Nicolas ayant 
signalé des lacunes qui existaient dans la série des publi- 
cations de l'Académie appartenant à la Bibliothèque de 
l'Observatoire, le Secrétaire perpétuel s'est empressé de 
faire des dispositions pour combler ces lacunes. M. Win- 
necke, vice-directeur de l'Observatoire, accuse réception 
des publications qui ont été recu par suite de cela à l'Ob- 
servatoire, et exprime des remerciments. 


pm 
CD 


CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE. — —— 
SÉANCE DU 6 (18) NOVEMBRE 1863. 
M. Schiefner présente et lit un mémoire intitulé Tsche- 
tschengische Studien. Ce travail paraîtra dans le recueil des 
Mémoires de l'Académie. O 


71 


Bulletin de l'Académie Impériale 


M. Stanislas Julien, membre correspondant, fait hom- 
mage à l'Académie de l'ouvrage qu'il vient de publier sous 
le titre: Les deux cousines. Roman Chinois, traduction nou- 
velle accompagnée d'un commentaire philologique et historique. 
Paris 2 vol. 

M. Stephani présente, au nom de M. Conestabile, 
conservateur des antiques au Musée de Pérouse, l'ouvrage 
publié par lüi sous le titre: Second spieilegium de quelques 
monuments écrits ow épigraphes des Etrusques. Paris. 1863. 

M. Brosset présente une note, destinée au Bulletin, sur 
l'activité littéraire des géorgiens et des arméniens en Russie, 
en Transcaucasie et dans la Crimée. 

La Direction de la bibliothèque publique de Hambourg 
signale quelques lacunes dans l'envoi qui lui a été fait des 
publications de l'Académie. — Le Secrétaire perpétuel est 
chargé de prendre des mesures afin de combler ces lacunes. 

Le Secrétaire perpétuel dépose sur le bureau une liste 
des membres correspondants de l'Académie, avec indication 
du nombre des places vacantes. Les sections de la Classe 
sont invitées à se constituer en commissions, pour propo- 

ser, s’il y a lieu, des candidäts à ces Places, 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
SÉANCE DU 13 (25) NOVEMBRE 1863. 


M. Ruprecht présente et lit un mémoire intitulé: Ein 
Beitrag zur Frage über die Zeitdauer, welche zur Sumpf- 
und Torfbildung nothwendig ist. On l'imprimera dans le 
Bulletin. 

M. Tchébychef présente et lit un mémoire sur Vinter- 
polation; conformément au désir de l’auteur, ce travail 
sera publié dans le recueil russe de l'Académie (3anucku). 

M. Struve présente et recommande pour le Bulletin 
une notice de M. Winnecke, intitulée: Über den vielfa- 
chen Schweif des grossen Cometen von 1744. — On sait que 
la cométe de 1744 a fait époque dans les annales de l'as- 
tronomie, par les phénoménes extraordinaires offerts par 
son noyau; ces phénomènes ont été le plus soigneusement 
observés et décrits par Heinsius, ancien membre de 
notre Académie. Au commencement du mois de mars 
1744 le noyau en était si brillant qu'on pouvait l'aperce- 
voir en plein jour à une petite distance du soleil, dont 
l'éclat effacait cependant toutes les traces de la queue. 
Mais un astronome de Lausanne, Loys de Chéseaux, a 
cru apercevoir, le 7 et le 8 mars, quelque temps avant le 
lever presque simultané du soleil et de la cométe, à une 
petite élévation au dessus de l'horizon, la queue qui se 
composait de six rayons différents, séparés entre eux par 
des intervalles obscurs. Ces observations isolées, pour 
lesquelles la science n’offrait rien d'analogue, ont été ré- 
voquées en doute par plusieurs astronomes distingués, qui 
les ont attribuées soit à une illusion de la part de De Ché- 


seaux, soit à une méprise qui lui aurait fait prendre une 
aurore boréale pour des extremités d'une queue de cométe, 
Mais déjà en 1859 M. Winnecke, ayant fait une étude 
attentive de l'ouvrage de De Chéseaux, avait émis l'opi- 
nion que cette explication n'était pas admissible et qu'il 
n'y avait point lieu de supposer aucune méprise de la part de 


l'astronome de Lausanne. Cette opinion reçoit maintenant ` 


une confirmation éclatante. En étudiant, à la bibliothèque 
de Poulkova, les manuscrits inédits de Joseph De l'Isle, 
premier astronome de l'Académie de St.-Pétersbourg, M. 
Winnecke y a trouvé un cahier contenant des observa- 
tions sur cette comète, faites à l'Observatoire de l'Acadé- 
mie: ces observations prouvent que la queue multiple de 
la comète a été aperçue par De l'Isle et ses collabora- 
teurs le 5 et le 6 mars. En tenant compte du mouvement 
de la cométe et des effets produits par la différence des 
horizons des deux villes, M. Winnecke s'est assuré de 
l'accord parfait qui existe entre les observatiens des as- 
tronomes de St.-Pétersbourg et celles de De Chéseaux, 
et cet accord est tel, qu'il met hors de doute Ja multipli- 
cité de la queue de la cométe. 

La notice de M. Winnecke sur cet objet sera publiée 
dans le Bulletin, ainsi qu'un extrait du journal des obser- 
vations de De l'Isle. 


M. Struve communique quelques détails sur une nou- — 


velle cométe, découverte le 4 novembre (23 octobre) par 
M. Tempel, à Marseille, et qui a été vue ces jours der- 
niers à l'oeil nu, à Poulkova, un peu avant le lever du 


soleil. D'aprés les élémens de son orbite, calculés par M. 1 


Victor Fuss, à Poulkova, la cométe a passé par son pé 


rihélie le 9 novembre (28 octobre) et depuis quelques jours | 
s'éloigner de la terre. Son éclat qui - 
égalait le 6 (18) MAX celui d'une étoile de troisième — 
grandeur, diminuera donc rapidement et dans peu de jours « 
la comète ne sera probablement visible qu'à l'aide de lu- | 


À 


commence aussi 


nettes assez fortes. Les élémens paraboliques, calculés par 


M. Fuss, ne permettent pas de conclure,à l'identité de | 


cette comète avec l'une des cométes antérieures. 
M. Struve fait à la Classe une communication verbale 


sur le voyage qu'il a fait cette année à l'étranger. Etant —— 
à la fin du mois d'août à Heidelberg, il y a assisté aux — 
Sacs du congrès des astronomes, et a été élu un des — 
membres-directeurs de la Société astronomique qui s'est | 
nouvellement constituée. M. Struve donne des détails sur, - 
l'organisation de cette société et sur le but qu'elle s'est pro — | 


posé. — A la fin de septembre, il s'est rendu à Malte pour 
examiner le télescope gigantesque, nouvellement établi par 


M. Lassell prés de Valetta. Le beau climat de l'île ayant — | 


permis à M. Struve de faire un nombre suffisant d'ob- 
servations pour formuler un jugement sur les qualités de 


l'instrument, il se réserve de soumettre à la Classe, dans — 
une des séances prochaines, une notice détaillée sur cet | 
objet. — En se rendant À Malte, M. Struve a eu occasion — 
de visiter les observatoires de Milan, de Turin, de Palèrme, 


EE 


Temm j 


rc 


ae eg 


73 des Sciences de Saint - Petersbourg. 74 


de Naples, de Rome, de Florence, de Bologne, de Modène 
et de Padoue, et sur son retour il a encore visité l’obser- 
vatoire de Vienne et le nouvel observatoire de Leipsic. 

M. Baer lit un rapport sur les différentes collections 
faites en 1863 sur la mer Caspienne par les officiers de 
la marine, et envoyées à l’Académie par M. Ivachintsof 
(v. la séance du 30 octobre 1863). — On donnera com- 
munication de ce rapport à M. Ivachintsof et on l'im- 
primera dans le recueil russe de l'Académie. 

M. Jacobi lit la seconde partie de son rapport sur 
louvrage de M. Konstantinof sur les fusées de guerre 
(v. la séance du 16 octobre 1863). — Ce rapport sera im- 
primé séparément, sous forme de supplément au Bulletin, 
et sera communiqué à l'auteur. 

M. le Général Rode, président du Comité des Construc- 
tions navales, adresse au Secrétaire perpétuel une lettre 
pour le prier de soumettre à l'Académie la question de 
savoir s'il y a lieu d'établir des paratonnerres au dessus 
d'un magazin à poudre, construit dans le port de St.-Pé- 
tersbourg. Deux feuilles de dessins, représentant les dé- 
tails de cette construction, sont annexées à la lettre de M. 
Rode. — Renvoi à l'examen de MM. Lenz et Jacobi. 


M. Lenz présente au nom de M. Korsakof un travail 


sur la direction du vent en Russie. — MM. Lenz et Ves- 
sélofski sont chargés de l'examen. 

Le Secrétaire perpétuel annonce que depuis la derniere 

séance les ouvrages suivants ont été mis en vente et en 
distribution: Mémoires de l'Académie VII* série, tom. VI, 
. N° 10: Über die feinere Structur des Kopfganglions bei den 
Krebsen; von P. Ofsiannikof; — N° 11: Opposition des 
Mars im Jahre 1862; von A. Sawitsch. 
. Le Département de l'Instruction publique, par un office 
du 30 octobre, transmet les trois premiéres livraisons 
parues du tome 1' de l'ouvrage publié par le Profes- 
seur Miquel, sous le titre Annales Musei botanici , Lug- 
duno-batavi. Cet ouvrage, envoyé par M. l'Envoyé Extra- 
ordinaire et Ministre Plénipotentiaire de Russie à la Cour 
de la Haye, est offert à l'Académie par l'auteur. — La ré- 
ception en sera accusée avec des remerciments. 

M. Yvon Villarceau, membre correspondant, fait hom- 
mage à l'Académie de deux mémoires qu'il a publiés dans 
le tom. VII des Annales de l'Observatoire Impérial de Pa- 
ris, savoir: 1° Etude du mouvement de rotation de la lunette 
méridienne et 2° Recherches sur le mouvement et la compen- 
sation des Chronométres. 

M. Charoubine assesseur de collège, domicilié à Peter- 
hof, adresse une notice sur la quadrature du cercle; elle 
sera considérée comme non avenue. 

Le Secrétaire perpétuel dépose sur le bureau une liste 
des membres correspondants de l'Académie, avec indication 
du nombre des places vacantes. Les sections de la Classe 
sont invitées à se constituer en commissions pour proposer, 
s'il y a lieu, des candidats à ces places. 


M. Albrecht adresse à l'Académie deux caisses et un 
paquet, contenant des objets zoologiques, minéralogiques 
et botaniques recueillis par lui à Hakodade, au Japon. 
Ces objets seront remis aux Directeurs des Musées res- 
pectifs. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
SÉANCE DU 20 NOVEMBRE (2 DÉCEMBRE) 1863. 


M. Brosset présente et lit une note intitulée: Variétés 
arméniennes, et dans laquelle il a réuni des renseigne- 
ments relatifs à divers objets, tels que: 1° Cryptographie 
arménienne; 2° Quelques inscriptions; 3° Examen et cri- 
tique de deux ouvrages dont: s'est enrichie, cette année, 
la littérature arménienne: a) histoire synoptique des Sas- 
sanides, par M. Patkanian, et 5) Cartulaire de la Chancel- 
lerie royale des Roupéniens, par V. Langlois. — Cette 
note sera publiée dans le Bulletin. 

Le Secrétaire perpétuel annonce que depuis la dernière 
séance ont été publiées et mises en vente et en distribu- 
tion les livraisons 5 et 6 du tom. IV des Mélanges asia- 
tiques. 

La Commission, composée de MM. Bühtlingk, Wiede- 
mann et Schiefner et chargée d'examiner un travail 
de M. Iouchkévitch sur la grammaire de la langue li- 
thuanienne (v. la séance du 9 octobre 1863), présente un 
rapport, dans lequel elle porte un jugement général sur 
la valeur de l'ouvrage et fait des remarques de détails 
sur différents points. — Le rapport de la Commission sera 
communiqué à l'auteur. 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
SÉANCE DU 27 NOVEMBRE (9 DÉCEMBRE) 1863. 


M. Pérévostchikof présente et lit la seconde partie 
de son travail sur la théorie des planétes; elle sera publiée 
dans le recueil russe de l'Académie. 

M. Zinine présente et lit un mémoire sur le mitrobenzil, 
qui sera inséré dans le Bulletin. 

M. Struve présente et lit une notice destinée au Bulle- 
tin, sur le télescope établi par M. Lassell à Malta (Über 
das von Herrn W. Lassell in Malta aufgestellte Spiegelte- 
lescop). l P 

Ve T re présente et recommande pour le Bul- 
letin un travail de MM. Möller et Sémionof sur les pé- 
trifications des couches devoniennes des gouvernements, de 
Toula et de Riasan. t E 

M. Kupffer fait hommage à l'Académie des tables qu'il 
vient de publier sous le titre: Taga das pascmponru 
suna u cnupma 6» nompap». CH6. 8°, — Il présente en méme 


75 


Bulletin de l’Académie Impériale 


temps au nom de M. Engel, directeur du Bureau royal de 
Statistique à Berlin, la publication officielle faite par lui 
en français et en allemand, sous le titre: Le Congrès inter- 
national de Statistique à Berlin. Avant-projet adressé à la 


Commission préparatoire de la V° session du Congrès sur 


les matières à l'ordre du jour. Berlin 1863. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
SÉANCE DU 4 (16) DÉCEMBRE 1863. 


M. Wiedemapn présente et lit un travail intitulé: 
Versuch über den werro-ehstnischen Dialekt. Erste Hälfte. 
— On le publiera, dans le recueil des Mémoires de l'Académie. 

M. Schiefner présente et lit une notice sur les récentes 
recherches de M. le Baron Uslar concernant les langues 
du Daghestan (Über Baron Uslar's mewere linguistische 
Forschungen). — Cette notice sera imprimée dans le Bulletin. 

Le Secrétaire perpétuel annonce que depuis la dernière 
séance les ouvrages suivants ont été imprimés et mis en 
vente et en distribution: 1? M. Schiefner, Ausführlicher 
Bericht über des Generals Baron Peter von U slar Abchasische 
Studien, N° 12 et dernier du tome VI des Mém. de D Acad.; 
et 2? liv. 3 du tome IV des Mélanges russes. 

M. Schiefner met sous les yeux de la Classe des ex- 
traits faits par- M. Bruyn, de l'Album académique de 
l'Université de Leyde, concernant les Russes qui ont étu- 
dié dans cette Université depuis sa fondation. 

. Stephani annonce qu'il a été élu membre étran- 
ger de l'Académie des sciences de Baviere. 


* 


BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 


L'Académie a reçu dans ses dernières séances les 
ouvrages dont voie) les titres: 


Moulart, Ferd. Jos. De sepultura et coemeteriis. Lova- 
nii 1862. 8 
Justi, Karl Nic. Heinr. Die aesthetischen Elemente in der 
= Platonisehen Philosophie. Marburg 1859. 8 
Newton et Leibnitz. Pau 1863. Fol. 
be M Annales de l'électrothérapie. 1863 N° 1. 2, 


Pari 
Gazette médicale d'Orient publiée par la Société Impé- 
ə riale de Médecine de Constantinople. VI"* année 
1861 N° 2, 8. VII” année 1863 N° 1 — 6. 
Bulletin de l'Académie royale de médecine de Belgique 
- année 1861. 1862. Deuxième série T. IV N° 2 T. V 
N'1— 7. Bruxelles. 8. 


Mémoires de l'Académie Impériale de Médecine. T. XXIV, 
1. 2. XXV, 1. Paris 1860 — 61. 4 


— des concours et des savants étrangers publiés par Aca- ` 


démie royale de Médecine de Belgique. 3° et 4° fasci- 
cules du tome V. Bruxelles 1862 — 63. 4. 
Irroxparng. IIegtobuxó» Gn YEAR a TOY larpınav. èn- 
Grau, Suyrasgönevov xol éxBübóp.evov xata piya 
Aa? IL. KaXMBoÿpoov. "En Aäouac 1862. Teöxog y. 
Boeck, W. Recherches sur la syphilis appuyées de ta- 


bleaux de statistique tirés des archives des hôpitaux 


de Christiania. Christiania 1862. Fol. 

Faye, F. C. Sygdomme forekomne paa det kliniske Børne- 
hospital i Christiania i 4 Aars Tidsrummet 1858 — 
1862. Christiania 1862. 8. e 

Jahresbericht über die Verwaltung des Medicinalwesens, 
die Krankenanstalten und die öffentlichen Gesund- 
heitsverhältnisse der freien Stadt Frankfurt. IV. Jahr- 
gang. 1860. Frankfurt a. M. 1863. 8. 

Haughton, Sam. On the use of Nicotine in Tetanus, am 
cases of poisoning by Strychnin. Dublin 1862. 8. 
Demarquay. De la glycérine, de ses applications à la 

Chirurgie et à la Médecine. Paris 1863. 8. 

Unterberger, Alex. Historische Zusammenstellung der 
in der Veterinair-Chirurgie bei Fracturen gebreaer 
ten Verbandmethoden. Dorpat 1862. 8. 

Desprès, Armand. Traité de l'Erysipéle. Paris 1862. 8. 


Tróltsch, Dr. v. Die Anatomie des Ohres in ihrer An | 


wendung auf die Praxis und die Krankheiten des - 
hórorganes. Würzburg 1860. 8. 

Leuckart, Rud. Die menschlichen Parasiten und die von 
ihnen herrührenden Krankheiten. Band I Lief. 1. 2. 
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Rover Nosocomii PONDUS urbani. 


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caustischen Ammoniaks zu chirurgischen Zwecken. 
Leipzig 1862. 8. 


Bruns, Victor v. Die erste M. eines Folypen, in E 
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Caire, en février 1849. Paris 1862, 8. 


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Bibliothèque de M. le Baron de Stassart, léguée à l'Aca- 
+ démie royale de Belgique. Bruxelles 1863. 8. 
Aleuni scritti inediti di Michelangiolo Poggioli, voie 
per cura di Giuseppe Avv. Poggioli. Roma 1862. 8 


E 


"Masque à 


bod 


KA PS SAUT en 


77 des Sclences de Saint - Pétersbourg. : 7* 


Det kongelige Frederiks Universitets Halvhundredaars-fest. 
September 1861. Christiania 1862. 

Det kongelige Norske Frederiks Universitets Aarsberet- 
ning for Aaret 1861. Christiania 1862. 8. 

Monatsbericht der k. preuss. Akademie der Wissenschaf- 
ten in Berlin 1862 Nov., Dec., 1863 Jan. — Juli 8. 

Ferdinandeum. Rechnungs-Ausweis und Personalstand am 
1. Jänner 1863. Innsbruck 1863. 8. 

Zeitschrift des Ferdinandeums für Tirol und Marie nid 
2te Folge, 11tes Heft. Innsbruck 1863. 

Annuaire de l'Académie royale des sciences, e lettres et 
des beaux-arts de Belgique. 1863. Bruxelles. 12. 
Mémoires couronnés et autres mémoires, publiés par l'Aca- 
démie royale des sciences, des lettres et des beaux- 
arts de Belgique. Collection in-8', T. XIII. XIV. Bru- 

xelles 1862. 

Bulletins de l'Académie royale des sciences, des lettres et 
des beaux-arts de Belgique. 31" année, T. XIII. XIV. 
Bruxelles 1862. 8. 

E a Se royal Society of London. Vol. XII. 
N° 


Kongl. Vitterhets Historie och Antiqvitets Akademiens 
Handlingar. Tjugondetredje delen. Ny följd. Tredje 
delen. Stockholm 1863. 8. 
Forhandlinger i Videnskabs-Selskabet i Christiania aar 
1862. Christiania 1863. 8. 
. Proceedings of the See GE, arts and sciences. 
Vol. V. f. 49 — 57.. . f. 1— 10. 
Memoirs of the American EE ot arts and sciences. 
New series. Vol. VIII. p. II. Cambridge and Boston 
| 1863. 4. 
l La science pour tous. Journal illustré paraissant tous les 
jeudis. Red. J. Collonge. 8° année N° 1 — 8. 1862. 4. 
| Europaeus, D. E. D. Der Urstamm der indoeuropäi- 
; schen Sprachenfamilie und seine vor-indoeuropäischen 
` Abzweigungen, namentlich die finnisch-ungarische. 
Helsingfors 1863. 
Maerlant, Jac. van. Alexanders geesten. Tweede deel. 
. Brussel 1861. 8. 
Öffentliche Versammlung der gelehrten estnischen Gesell- 
| schaft zur Feier ihres 25jährigen Bestehens am 18. 
| Januar 1863. 8. 
Schriften der er estnischen Gesellschaft N°2, 8. 
- Dorpat 1863. 
Sitzungsberichte SN gelehrten estnischen Gesellschaft zu 
. Dorpat, 1861. October — December, 1862, 1863 Ja- 
nuar — Juni. 
Cpö6ckiä J'éronncer 1861. 1. niae marana cpôcxa, l'oxuna 
XXXV. kabura 103. Comp XXXVI. Kkabura 104, 
. 105. 1282. 1. Y Byaywy 1862. 1863. 
: Zeitschrift der deutschen a ge Gesellschaft 
ed Liter Band. 3tes u. 4tes Heft. ` 


il of the royal asiatic Society of Great Britain and | 


reg Vol XIX p. 4 Vol. XX p. 1. 2. London 1862 


J onrnal or de asiatic society of tn. er CCLXXXVIIT. 
CCXC. 1862. Calcutta 1862 — 63. 

Indische Studien, vt p von A. Weber. "ier Band 
tes Heft. Berlin 1863. 

Revue africaine. Journal des Ae de la société histo- 
rg u VII” année. N’ 37 — 39. Alger 
1863 

Grunert. e der Mathematik und Physik. 40ster 
Theil, 2tes Heft. Greifswald 1863. 8, 

Jaenisch, C. F. de. Traité des applications de l'analyse 
mathématique au jeu des échecs. Tome III". St..Pé- 
tersbourg 1863. 8. 

Hind, J. R. Errata in Hansen's lunar tables. 1862, 8. 

Libros del saber de Astronomía del Rey D. Alfonso X de 
Castilla, copilados, anotados y comentados por Don 
Manuel Rico y Sinobas. Tomo I. Madrid 1863. Fol. 

Annales de l'Observatoire royal de Bruxelles, publiées par 
le Directeur A. Quetelet. Tome XV. Bruxelles 1862. 4. 

Annuaire de l'Observatoire royal de Bruxelles. 30* année. 
Bruxelles 1832. 12. 

Jahresbericht am 14 Juni 1863 dem Comité der Nicolai- 
Hauptsternwarte abgestattet vom Director der Stern- 
warte. St. Petersburg 1863. 8. 

18ter u. 19ter Jahresbericht der Pollichia, eines naturwis- 
senschaftlichen Vereins der Rheinpfalz. Neustadt a. d. 
H. 1861. 8. 

Jahresbericht der Naturforschenden Gesellschaft Grau- 
bündens. Neue Folge VIII Jahrgang. Chur 1863. 

Proceedings of the Natural History Society of Dublin for, 
the sessions 1860 — 62. Vol. III p. I. IL. 

Correspondenzblatt = Naturforschenden Vereins zu Riga. 
XIV Jahrga 

Bulletin de la tr Impériale des Naturalistes de Mos- 
cou. Année 1863. N° 1 

Nyt magazin for ci ss li 1 ai Tolvte Binde, første 
andet og tredie Hefte. Christiania 1863. 8. 

Roch Constant. Mémoire sur l'histoire de la création au 
sein de notre sphère universelle. Paris 1863. 8. 
Colnet d'Huart. Détermination de la relation qui existe 
entre la chaleur rayonnante, la chaleur de conducti- 
bilité et la chaleur latente. Luxembourg 1863. 8. ` 

Berthelot et Péan de Saint-Gilles, Recherches sur les 

. affini De s formation et dee découpsiti SE 

. - éthers. 3° et 4° parties. Paris 1863. 8. me 

Herschel, John. Sur les nébuleuses. Sur l'bygrométtie 
Sur les variations périodiques de l'atmosphère. (Extr. 
des Bull. de l'Acad. r. de Belg. XIT.) ` 

Resultate magnetischer, astronomischer und  meteorolo- 
gischer Beobachtungen auf einer Reise. nach dem óst- 

lichen Sibirien in den Jahren 1828 — 30 von Prof. 
Christoph Hansteen und wood Due Christia- 
nia 1863. 4 


Bulletin de l'Académie Impériale 


so 


EN D FETTE TEEN ` Wee a 
Abbott, Francis. Abstract of meteorological observations Worsaae, J. J. A. Om en ny Deling af Steen-og Bronceal- 


taken in Tasmania during the six mouths ending 
June 1862. Fol. unic. 

Neues Jahrbuch für Mineralogie, Geologie und Palaeon- 
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p. 7, Vol. V p. 1. 2. London 1862 —63. 4. , 
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part I — III. London 1861 — 62. 
Lovén, S$. Om några i Vettern och Venern funna Crusta- 


Geer, 8. 

The anthropological review, and Journal of the anthropo- 

. logical Society of London. N° 1. 2. London. 8. 

The journal of the royal geographical Society. Vol. XXXI. 
1861. London.  . 

Proceedings of the royal geographical Society of London. 
Vol. VI N° III— V, VII N° I—II. Lond. 1862— 63. 

— of the American Geographical and Statistical Society 
of New York. 1862— 63. Vol. I N° 1— 4. 8. 

Diplomatarium Norvegicum. Samlede og udgivne af C. R. 
Unger og H. J. Huitfeldt. Sjette samling. Første 
halvdel. Christiania 1863. 8. ; 

Svenska Sigiller från medeltiden. Utgifna af Bror Emil 
Hildebrand. Förste Häftet. Stockholm 1862. 4. 

Minnespenningar öfver enskilda svenska män och qvinnor, 

 beskrifna af Bror Emil Hildebrand. Stockh. 1860. 8. 

Worsaae, J. J. A. Minder fra Valdemar den Stores Tid, 
især i Ringsted — og Sorë-Egnen. Kjöbenhavn 1856. 8. 

— Gjensvar paa Hr. Prof. Steenstrups yderligere Bemærk- 
ninger imod Tvedelingen af Steenalderen. Kjöbenhavn. 

2-548602. E 

— Om Jernalderen i Danmark. Kjöbenhavn 1858. 8. 

— Kong Christian den Vtes Testamenter som tillaeg til 
Kongeloven. Kjöbenhavn 1860. 8. 

— Fund af en metalarbeiders forraad fra broncealderen, 
tilhörende Hans Majestæt Kongen. Kjöbenhavn 1854.8. 


deren. Kjöbenhavn 1860. 8. 


— Om Danmarks tidligste Bebyggelse. Kjöbenhavn 1861 8. 
— Beretning om Udgravningen af en Jættestue paa Hjelm 


Mark ved Stege. 8. 


— Zur Alterthumskunde des Nordens. Leipzig 1847. 4. 


— Om Tvedelingen af Steenalderen. Kjöbenhavn 1862. 8, 
Kongegravene i Ringsted kirke. Kjöbenhavn 1858. Fol. 


Erman, A. Archiv für wissenschaftliche Kunde von Russ- 


land. 22ster Band 3tes Heft. Berlin. 1863. 8. 

Baltische Monatschrift.7ter Bd. Heft 4 — 6. 8ter Bd. Heft 
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Das Inland. 1863 N° 21 — 33. 35 — 42. 

United States exploring expedition during the years 1838 
— 1842 under the command of Ch. Wilkes. U. S. N. 
Atlas. Mollusca and shells by Aug. A. Gould. Phila- 
delphia 1856. Fol. 

Traforo delle Alpi tra Bardonné che e Modane. Relazione 
della direzione technica alla direzione generale delle 
strade ferrate dello stato. Torino 1863. 4. 

Rougé, Vicomte E. de. Inscription historique du roi Pi- 
anchi-Mériamoun. Paris 8. . 

Franck, Car. Herm. Henr. De Bodmeria secundum jus 
per se nec non secundum jus germanicum, hanseati- 
cum, suecicum, italicum, hispanicum, lusitanicum, bra- 
silicum romanumque. Lubecae 1862. 8. 

Delesse. Carte agronomique des environs de Paris. (Ex- 
trait) 8. $ LS 

Mittheilungen der k. k. Mährisch-Schlesischen Gesellschaft 
zur Beförderung des Ackerbaues, der Natur- und 
Landeskunde in Brünn. 1862. Brünn. 4 


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Mittheilungen der Kais. freien ókonomischen Gesellschaft 


zu St. Petersbourg. 1863. 3tes Heft. 8. 


Vita Vicmanni Episcopi Magdeburgensis diplomatibus, num- | 


misque rarioribus illustrata. Manuscript. 

Bóhme, Jacob. Beschreibung der drey Principien 
ches Wesens. Amsterd. 1682. 8. 

— Hohe u. tieffe Gründe von dem dreyfachen Leben de 
Menschen, nach dem Geheimniss der dreyen Princi- 
pien göttlicher Offenbahrung. Amsterd. 1862. — 

Schmidt, Eduard. Über das Absolute und das Bedingte. 
Parchim 1833. 8. " 

Mémoires de l'Académie Impériale de Médecine. Tome 
XXV. 2° partie. Paris 1862. 4. nire 

Storer, Hor. R. On artificial dilatation of the os and cer- 
vix uteri by fluid pressure from above. Boston 1863. 8. 

Leuckart, Rud. Die menschlichen Parasiten und die vol 
ihnen herrührenden Krankheiten 1ster Bd. 3te Lt 
Leipzig 1863. 8. 


Göttli 


Paru le 4 janvier 1864. 


Bulletin de l Académie. 


Supplément. 


| RAPPORT 
FAIT À LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L'ACADÉMIE IMPERIALE DES SCIENCES 


DE ST.-PÉTERSBOURG 


LE 16 OCTOBRE ET LE 13 NOVEMBRE 1863 


SUR 


L’OUVRAGE DE M. LE GÉNÉRAL KONSTANTINOFF 


SUR LES FUSEES DE GUERRE 


PAR ME. H. JACOBI. 


Quoique d'aprés ses réglements l'Académie ne soit 
pas tenue d'examiner les ouvrages imprimés présen- 
tés à elle par leurs auteurs, l'intérét particulier qu'of- 
fre l'ouvrage de M. Konstantinoff sur «les Fusées 
de Guerre,» décida le sous-signé de prendre à táche 
de faire un rapport sur le dit ouvrage.. Il s'y décida 
d'autant plus volontiers que des occupations aux- 
quelles il avait eu jadis l'occasion de se livrer, l'avai- 
ent mis en contact avec l'objet traité dans l'ouvrage 
en question. Cependant il ne s'en cache pas qu'il 
risque par ce rapport d'entrer en lice avec tous les 
organes de publicité tant littéraires que plus ou 
moins scientifiques et spéciaux, qui se sont empres- 
sés de réclamer l'attention du public et des autori- 
tés en faveur de cet ouvrage. Il est à regretter, que 
les nombreuses commissions scientifiques militaires, 
chargées dans tous les pays de contribuer par leurs 
lumières au perfectionnement des armes et du ma- 
tériel de guerre, et qui certainement ont jugé l'ou- 
vrage de M. Konstantinoff digne d'étre soumis à un 


examen sérieux, que ces commissions — dis-je — 
n'aient pas encore pris l'habitude de publier leurs 
jugements sur les objets sur lesquels elles sont ap- 
pelées de se prononcer. On aurait pu alors apprécier 
plus facilement le véritable succés de cet ouvrage 
et son influence sur le perfectionnement de l'arme 
en question dans les autres pays. Il est probable que 
les puissances d'une certaine importance militaire 
sont entrées à l'heure qu'il est, ou entreront tôt ou 
tard dans la voie ouverte par notre auteur, toutefois 
en tant que leurs moyens leur auraient permis de 
s'imposer les sacrifices considérables, mais indispen- 
sables pour parvenir à ce but. De maintenir à tout 
prix les préjugés d'une ancienne pratique, et de ne 
considérer les fusées de guerre que comme une arme 
accessoire, sans aucune justesse daus le tir et ne 
produisant que des effets accidentels et faibles, ceci 
ne peut appartenir qu'à des idées arriérées, devenues 
impossibles par des expériences récentes, et ajoutons, 
par l'ouvrage de M. Konstantinoff. 

Cet ouvrage présenté à l'Académie dans un volume 
accompagné d’un atlas de 32 feuilles — 


— 2 


tes gravures, contient plusieurs piéces détachées, éc- 
rites et publiées à différentes époques. La première 
pièce a pour titre «Mémoire sur les Fusées de Guerre 
présénté en 1857 à LL. AA. II. le Grand-Duc Con- 
stantin et le Grand-Duc Michel». Ce Mémoire, im- 
primé en 1858, a pour épigraphe le passage suivant 
tiré d'un ouvrage de l'empereur Napoléon III. 

«Les inventions trop au dessus de leur époque restent 
inutiles jusqu'au moment où le niveau des connaissances 
générales est parvenu à les atteindre.» 

Dans les sciences pures et appliquées nous avons 
mainte fois occasion de reconnaitre la justesse de ces 
paroles. Appliquées aux fusées de guerre, elles man- 
quent d’äpropos. En effect, les fusées, comme beau- 
coup d'autres choses inventées depuis longtemps, sont 
susceptibles d'étre perfectionnées et ne sont nullement 
trop au dessus de leur époque; elles sont devenues 
au contraire utiles dés à présent et élargiront, comme 
beaucoup d'autres choses, le cadre de leur emploi, en 
tant que dans leur confection on saura profiter de 
tous les progrés faits dans le domaine des sciences et 
de la technique. 

Le Mémoire en question parait avoir été provoqué 
par un article imprimé par M. leGénéralKrijanowsky 
dans le cinquième numéro du Journal de P Artillerie, 
année 1861, sons le titre: «Visite au camp des alliés 
sur les hauteurs de Feduchine». Dans cet article Vau- 
teur développe entre autres quelques considérations 
sur les effets des fusées tirées contre Sébastopol et ex- 
pose ses convictions concernant les fusées à la Con- 
gréve, convictions basées sur des résultats qu'il a per- 
sonnellement constatés pendant la dernière guerre et au 
Caucase. Le jugement porté par cet officier-général 
n'est pas favorableà ce projectile. Dans son entretien 
avec les officiers français, ces derniers lui avouèrent 
qu'ils ne s'étaient servis des fusées pendant le siège 
de Sébastopol que pour en utiliser le trés grand 
nombre qu'on leur avait expédié de France, et que 
dans cette occasion de jeu n'en valait pas la chan- 
delle.» L'officier russe apprit à son grand étonnement 
que la plupart des fusées tombées pendant si long- 
temps sur le côté du nord, étaient destinées au fort 
du Nord. 

En effet M. Krijanowsky constate que «le jeu 
wen valait pas la chandelle.» Sur le très grand nombre 
de fusées lancées presque journellement par les alliés, 


une seule contusionna un officier et deux commis 
d'administration, une autre tua une femme et en 
outre deux ou trois soldats furent aussi blessés. Plus 
tard à la suite de leur occupation du cóté du sud, 
les alliés se servirent de fusées avec plus de succès 
en les dirigeant contre les dépôts de vivres occu- — 
pant un grand espace sur le côté nord et ils réus- ` 
sirent à incendier quelques-uns d'entre eux: «De 
«tout ce que j'ai vu, dit M. Krijanowsky, dans le 
«courant de la dernière guerre et au Caucase, j'en 
«suis venu à l'égard des fusées de guerre de toute 


«espèce à la conviction suivante: Les fusées de cam- — 


«pagne peuvent étre employées avec avantage dans 
«a guerre de montagne, mais non pas en bataille 
«rangée dans les rencontres des troupes européennes. 
«En conséquence on ne saurait avoir avec profit dans 
«une armée européenne plus de deux batteries de fu- 
«sées organisées ep batteries à cheval, pas autrement 
«et surtout avec d'autres báts que ceux qu'on a in- 
«troduits chez nous. Ces batteries peuvent étre don- 
«nées aux détachements de partisans et convens 
«meut utilisées dans les montagnes.» 

Avouons que dans cet article il y a bien de quoi 
contrarier celui qui consacre tant d’études à cette 
arme, qui s’identifie avec elle, qui connait le mieux 
ses avantages et ses faiblesses et qui enfin sait par- 
faitement apprécier la sphère et les limites de son — 
emploi utile. Aux raisonnements de M. Krijanowsky, | 
M.Konstantinoff oppose des faits soigneusement re- — 
cueillis où ce projectile a rendu de véritables servi- 
ces, mais surtout il lui oppose une communication du 
Colonel Pestitch, de l’Artillerie de la Marine, sur 
les effets des fosées: contre Sébastopol, communication 
annexée au Mémoire et qu'on lira avec le plus grand 
intérêt, quoiqu'elle n'ait aucun caractère officiel. Je 
regrette de ne pas pouvoir donner cette note i» extens0, 
mais je ne puis me passer de lire un passage conte- 
nant le récit (p. 83) d'un accident rempli de péripé- 
ties, et qui rend un témoignage des plus honorables, 
non seulement à la justesse du tir des fusées francai- 
ses, mais surtout au sang-froid, au dévouement et à 
l'intrépidité de cet officier et de ses subordonnés: 

«Au dernier bombardement les fusées reparurent; la 
«journée du 26 août (7 septembre) et la nuit qui précéda 
«le dernier assaut furent surtout remarquables par le 
«nombre prodigieux de projectiles tirés contre les bat- 


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«teries et la ville. Cette date du 26 août (7 septembre) 
«reste aussi particulièrement mémorable pour moi: j'é- 
«tais ce jour-là de service au port de Grafskoi au prin- 
«cipal dépôt de l'artillerie de la marine, pour veiller à 
da distribution des munitions, que réclamaient con- 
«stamment les batteries, et malgré le tir renforcé di- 
«rigé vers ce point, tout se passa d’abord assez heu- 
«reusement. À cent cinquante pas au plus de cet en- 
«droit, dans la partie arrondie du fort Nicolas se trou- 
«vait le magasin à poudre le plus important à Séba- 
sstopol; devant son entrée principale était construite 
«une bonnette en pierre d'une grande solidité, blindée 
«par le haut, et dont l'issue était tournée selon une 
«direction qui permettait de la croire à l'abri des 
«projectiles ennemis; le magasin à poudre paraissait 
«done hors de toute atteinte; mais à six heures du 
«soir, comme je quittais le magasin à poudre pour 
«regagner le port de Grafskoi, aprés avoir donné les 
«ordres nécessaires pour une distribution de poudre 
«au quatrième bastion, j'entendis tout-à-coup un sif- 
lement au dessus de ma tête: je, me retourne et j'aper- 


«çois de l'agitation et du désordre autour du maga- 


«sin à poudre. J'y reviens en toute hâte; l'incendie 
«y avait déjà éclaté, une fusée incendiaire en donnant 
«sous un angle aigu contre le pourtour intérieur du 
dort Nicolas, avait fait ricochet, était revenue en 
«arrière, et était entrée dans la bonnette, où elle 
«avait enfoncé la porte de la galerie qui servait de 
«sortie au magasin. Le plancher en bois de cette ga- 
derie et les tonneaux à poudre vides qui y étaient 
«rangés commençaient à brûler. Le lieu de l'incendie 
«étant séparé de la porte de la casemate qui renfer- 
«nait la poudre, par toute une portion de galerie que 
«la flamme n'avait pas encore atteinte, le danger n'au- 
«rait pas été trés imminent, si l'entrée de la casemate 
«eüt été fermée; mais au moment oü la fusée arrivait, 
«des hommes transportaient précisément dans des 


«caisses, du magasin dans la cour; la poudre destinée 


«au quatrième bastion. Il y avait à choisir entre deux 
«partis, présentant l'un et l'autre les plus grands pé- 
«rils: fermer au plus vite la porte du magasin, mais 
«on laissait alors la poudre déjà sortie auprés de la 
«fusée en ignition; ou rentrer d'abord la poudre, mais 
«pour cela il fallait que la porte du magasin en fut 
«ouverte. Tout ce qui brülait autour de la fusée füt 
«d'abord éteint au moyen de l'eau; mais pour celle-ci 


«l'eau fut inutile; il y a plus, elle augmentait la fumée 
«à un tel point qu'on ne voyait plus rien. J'ordonnai 
«d'apporter de la boue; il y en avait en quantité au- 
«tour du magasiu; oü l'on arrosait constamment par 
«mesure de précaution; ce moyen réussit sinon à étein- 
«dre complétement le feu, du moins à l'étouffer, la 
«fusée en effet recouverte d'une couche épaisse de 
«boue, continua bien à bruler sourdement, mais elle 
»ne jeta plus ni flammes ni étincelles. 

«Pendant qu'elle se consumait ainsi, les tonneaux 
«de poudre les plus rapprochés sont rentrés dans le 
«magasin, dont la porte fut fermée; quelques caisses 
«de poudre dürent cependant étre transportées par- 
«dessus les flammes. Le magasin contenait environ 
«deux mille pouds de poudre (32,000 kilogrammes), 
«l'explosion aurait détruit non seulement le magasin, 
«mais encore le fort Nicolas, oü était installée l'am- 
«bulance, et qui renfermait en outre un grand nombre 
«de personnes, parmi lesquelles on comptait plusieurs 
«chefs de garnison. Sans insister sur ce fait qui m'é- 
«carte du but principal de mon recit, je ne puis ce- 
«pendant m'empécher d'ajouter que si le danger a été 
«éloigné, nous en sommes redevables au dévouement 
«et à l'intrépidité des hommes qui se trouvaient dans 
«le magasin; plusieurs d'entre eux, en couvrant la 
«fusée de boue se brülaient les mains et n'y prenaient 
«méme pas garde. Je dois surtout signaler l'enseigne 
«Jamnitchenko de l'artillerie de la marine, qui fut 
«le premier à porter une partie de la poudre à travers 
des flammes, et à faire rentrer tranquillement le reste 
«dans le magasin, sans s'inquiéter ni du feu ni des 
«étincelles. 

«Il est à remarquer que les fusées dont je viens de 
«signaler les effets désastreux avaient une justesse 
«étonnante. Aprés un trajet de 1500 sagénes, avec 
«un vent trés fort qui ce jour-là soufflait de cóté en 
«venant de la mer, les déviations latérales et longitu- 
«dinales étaient insignifiantes. Une partie de ces fusées 
«étaient incendiaires, les autres étaient armées de gre- 
«nades. 

«En revenant au port Grafskoi, je trouyai égale- 
«ment plusieurs hommes blessés par une des fusées 
«tirées de la méme batterie. Mais ce n’est pas tout; 
«aprés ce qui venait de se passer, et dans la crainte 
«de la reproduction du méme fait, j'avais suspendu la 
«distribution de la poudre au magasin, et Leg deux 


«barques au côté du Nord, afin d’y faire l’approvi- 
«sionnement nécessaire à la consommation des batte- 
«ries. Ces barques étaient revenues chargées, et avaient 
«abordé au quai de Grafskoi, quelques caisses de 
«poudre étaient méme déjà placées sur des chariots 
«pour étre conduites au cinquiéme bastion, quand à 
«onze heures de la nuit, une fusée de cette batterie 
«française qui s'était si particulièrement signalée pour 
«ous, tomba sur une barque contenant 180 pouds 
«de poudre. L’explosion fut terrible; le quai du port 
«de Grafskoï fut littéralement détruit, des canons de 
«36, déposés sur le quai, fürent jétés sur la troisième 
«terrasse et quelques-uns d’entre eux brisés en trois 
«parties; des boutons de culasse et des tourillons ar- 
«rachés de ces canons volèrent sur la place Nicolas. 
«La perte d'hommes causée par cette explosion fut 
«considérable: les barques et plusieurs chaloupes ré- 
«pandues dans la baie portaient des troupes et des 
«ouvriers militaires; les uns fürent tués, d’autres, 
«parmi lesquels le lieutenant de vaisseau prince Ke- 
«quatoff furent mis en pièces et un grand nombre 
«fut blessé plus ou moins grièvement. L'explosion fit 
«écrouler deux corps de garde dont les pièrres et les 
«débris atteignirent beaucoup de monde. J'étais dans 
«l'un d'eux, et quand je parvins à sortir du milieu des 
«décombres du plafond sous lesquels j'étais enseveli, 
«je vis encore la fusée tombée sur la barque et qui 
«avait été également rejetée par l'explosion, achever 
«de brûler derrière la collonade du quai, d’où je con- 
, «Clus que c'était une fusée à chapiteau incendiaire.» 


IX. 


Dans les choses militaires l'initiative étant res- 
treinte dans les limites trés-étroites et la responsabi- 
lité y étant plus sérieuse, la routine et les préjugés 
se font valoir plus qu'ailleurs et tout ce qu'y porte 
atteinte n'est pas regardé d'un oeil favorable. En 
effet tant que la confection des fusées avait souffert 
de beaucoup d'imperfections, leur service n'était rien 
moins que recherché, d'autant plus que l'administra- 
tion supérieure de l'artillerie considérait ce projectile 
comme n'ayant pas d'avenir pour des perfectionne- 
ments ultérieurs et par conséquent inutile à cause sur- 
tout de son peu de justesse dans le tir. Cependant 
dit M. Konstantinoff (pag. 64): «tandis que l'ad- 
«ministration supérieure et centrale avait presqu'en- 


E an. 


«tièrement retiré sa confiance aux fusées, les de- 
«mandes pour en avoir de la part des chefs des trou- 
«pes aux prises avec l'ennemi allaient toujours en 
»augmentant. On n'en refusait à personne pour ne 
«pas s'engager dans la responsabilité d'un refus. J'ai 
«bien présent à l'esprit, continue M. Konstantinoff, 
«que ces demandes s'expliquaient de toutes maniéres, 
«mais jamais par la supposition d'une utilité réelle, 
«on en concluait que les chefs des armées actives 
diniraient par se lasser de ce projectile, que les de- 
«mandes pour en avoir cesseraient ainsi et qu'alors 
«ce projectile mourrait de sa propre mort.» 

Votre rapporteur souscrit en toute sincerité à ces 
paroles. Lui aussi a présent à l'esprit d'avoir entendu 
porter des plaintes pareilles par un des fauteurs les 
plus ardents des fusées et qui n'avait pas peu contri- 
bué à les arracher de leur prostration, à une époque où 
ce projectile ne comptait que des détracteurs. — Il 
y a encore d'autres faits de cette nature rapportés 
par l'auteur, qui seraient incroyables, s'ils n'étaient 
pas vrais. Le récit des succés obtenus par les fusées 
en mainte occasions aussi bien chez nous qu'a l'étran- 
ger est une lecture des plus attrayantes. L'énuméra- 
tion des succés qu'elles auraient pu avoir et les occa- 
sions qui ne leur auraient pas manquées, si elles 
n'avaient pas manqué aux occasions, implique une 
lecon qui certainement ne sera pas perdue, quelque 
grandes que soient les forces de l'inértie, des préju- 
gés du métier, des partis pris d'avance. vp TERM 


Fric 


Le Mémoire de M. Konstantinoff a pour but non 
seulement de réfuter et de rectifier le jugement porté 
par M. Krijanowsky, mais encore de faire valoir 
son projectile de prédilection aux yeux du Gouverne- 
ment. Rendons justice à l'auteur qu'il le fait avec dis- 
crétion, qu'il est loin d'exagérer l'utilité des fussées de 
guerre, qu'il n'en est pas le ‘partisan fanatique, et 
qu'il restreint judicieusement le cadre de leur appli- 
cation utile"). S'il rapporte des faits qui servent plu- 


1) Voir Lectures p. 44, . . ., «Quoiqu'il en soit, on pense que la 
«fusée de guerre est un artifice non pas indispensable, ni qui puisse 
«Jamais remplacer le canon, mais on la considère comme un acces- 
«soire utile, qu'on regrettera toujours de n'avoir pas à sa disposi- 
«tion.» Eh bien, dit l'auteur, quelle que soit la sévérité du jugement 
que nous venons de reproduire, nous n'en repoussons aucunement 
la conclusion; tout au contraire nous serions entièrement satisfaits, 


bg Age de Chiots Gt pos dé de 


prc E 


ARTT PVP T 


PIEVI seine TRS GS Sd dd 


BESSE ET D EECH M 


tôt d’affaiblissement que de corroboration à ses opi- 
nions, cela s’excuse par la chaleur de son plaidoyer. 
Du reste les choses militaires de tous les pays ont un 


type particulier, incompatible avec la manière de rai- 


sonner dans les sciences exactes. Dans la guerre les 
moyens qu’on emploie et les effets qu’on produit sont 
en grande partie des quantités incommensurables. 
Effectivement, une planche du vaisseau «le Grand Duc 
Constantin», pénétrée par une des nombreuses fusées 
lancées à Sebastopol par l’ennemi contre nos vais- 
seaux placés en position à travers la rade; la petite 
ville de Lovisa en Finlande, ouverte et sans aucune 
défense et par rapport à la quelle il y a incertitude, 
si elle est devenue la proie d’un incendie par les fusées 
à la Congrève lancées contre elle, ou par les 100 An- 
glais débarqués en même temps et exercés à l’emploi 
des tourteaux goudronnés; des paysannes finoises fuyant 
vers une forêt voisine et atteintes, d’après le Journal de 
St-Pétersbourg, par les deux uniques fusées anglaises 
lancées contre elles et dont une blessa une des fugitives 
au-dessus du genou, et dont la seconde broya le pied 
à une autre de ces malheureuses; deux chevaux d’un 
canon français de trente, effrayés par une fusée russe 
et tournant brusquement en brisant le timon du pre- 
mier porte-corps ?) etc. etc. 

"Tout ca et bien d'autres faits encore sont des ré- 
sultats qu'en termes vulgaires on signalerait comme 
insignifiants, mais qui, sous le point de vue militaire, 
ont une certaine importance. Décompter sur des pro- 
jectiles égarés, ceci n'entrerait pas dans notre calcul. 
Du reste ce n'est pas dit seulement à l'endroit des fusées 
de Congréve. Dans la mise en scène de tous les engins 
de guerre, quelque formidables qu'ils paraissent et 
quelque précis qu'ils soient, les effets accidentels en- 
trent pour beaucoup en ligne de compte. Quelle im- 
mense disproportion existe entre les moyens employés 


que notre artillerie et surtout notre armée eüssent accepté cette 


maniére de voir, que les fusées sont un accessoire utile qu'on re- 
grettera toujours de n'avoir pas à sa disposition. 

2) L'auteur observe à cette occasion (Lectures p. 45): «Ainsi une 
«fusée égarée arréta le convoi, dont le cheminement ne pouvait étre 
«interrompu, ni par les projectiles explosifs, ni par les balles des 

armes à main. Les Frangais durent dételer leurs chevaux, les abri- 
«ter dans la tranchée la plus proche et s'en retourner au parc pour 
«y chercher des chevaux de renfort, un eric et un autre avant-train, 
«ce qui demanda plus d'une heure, de telle sorte que les piéces ne 
«purent étre aménées à destination la nuit méme, ainsi qu'il en avait 
«été décidé et que ce n'est que la nuit suivante qu'elles purent étre 
"placées en batterie.» i 


navan 


et les effets produits ! Et si dans les effets des projectiles 
on tenait seulement compte des effets voulus, des buts 
atteints, la disproportion deviendrait assez prodigieuse 
pour pouvoir prouver par le caleul des probabilités, 
qu'il y a des dangers dont nous sommes entourés jour- 
nellement et dont les chances de péril ne le cèdent guère 
à celles des combats, toutefois en ne tenant pas compte, 
comme nous l'avons dit, des balles et des fusées égarées, 
des accidents de toute espèce, des fatigues, des priva- 
tions, des maladies et des hópitaux. L'invention récente 
des armes de précision et de longue portée semble étre 
destinée à diminuer cette disproportion et à établir 
le sort des batailles sur des bases plus solides. Il va 
sans dire qu'avant tout il s'agit de rendre la partie 
égale en ce qui concerne les armes et de ne laisser 
sous ce rapport aucun avantage à l'ennemi. Ilest sou- 
vent difficile et bien coüteux d'y parvenir, surtout 
dans des conditions d'une industrie technique trop 
peu développée; mais il n'y a pas moyen d'échapper 
à cette «conditio sine qua non», elle doit être rem- 
plie coûte que coûte. Il serait curieux, non pas d'exa- 
miner si les armes perfectionnées ont rendu les ba- 
tailles plus sanglantes ou plus décisives, parce qu'un 
pareil examen dépend des circonstances trés compli- 
quées; mais de comparer le nombre d'hommes mis 
hors de combat, avec le nombre et le poids des pro- 
jectiles employés, avant et aprés l'introduction de ces 
armes. Quant aux résultats obtenus dans les exer- 
cices du tir au polygone avec les anciennes armes et 
avec les armes perfectionnées, il est probable que la 
proportion entre ces deux résultats est bien moins 
avantageuse pour les armes de précision, lorsqu'il 
s’agit de leur emploi sérieux dans les batailles. En 
effet personne ne pourra affirmer que le moral des 
combattants et leur sang-froid — éléments essentiels 
de la justesse du,tir — augmente dans les mémes 
proportions que la précision des armes. On atteindra 
donc bientót une certaine limite dans la proportion 
entre le nombre des tués et blessés et la quantité de 
projectiles lancés, limite qui ne pourra pas étre dépas- 
sée, quelque précision qu'on donne aux armes et quel- 
que soit l'aceroissement que l'on donne à leur portée. 
Quoiqu'il en soit, il parait que déjà en decà de cette 
limite, les fusils et les canons rayés, les balles et les 
boulets coniques ou cylindriques, les mires de toutes 
espèces, enfin les dimensions prodigieuses des projec- 


tiles, l'emportent sur le prestige militaire. Le sort 
‘des batailles se décide dans les laboratoires, les ate- 
liers, les usines. Le forgeron reprend sa place sur le 
piédestal qu’il avait occupé dans les temps mythiques 
des anciens Normands. 

H serait d’un grand intérêt de pouvoir exprimer 
les éléments dont nous avons parlé plus haut par des 
grandeurs géométriques, ou par une équation dans 
laquelle l'inconnue: le sang-froid ou le moral de la 
troupe, pourrait étre déterminée, en connaissant le 
nombre des tués et blessés, le nombre des projectiles 
lancés et la justesse du tir au polygone. Dans la der- 
nière guerre de Crimée, l'avantage des armes ayant 
été tout à fait du cóté de l'ennemi, il aurait été né- 
cessaire d'introduire encore cette circonstance comme 
élément dans notre équation. On aurait obtenu de 
cette maniére une juste appréciation du sang-froid 
de nos troupes et du moral auquel elles se sont éle- 
vées et maintenues. Il viendra un jour où de pareils 
calculs se feront; op le pouvoir de la science sera 
düment reconnu; oü tout acte humain se subor- 
donnera à ses arrêts; où on ne laissera passer aucune 
occasion pour explorer le vaste domaine de la réalité, 
tant morale que physique, afin d'y recueillir les don- 
nées indispensables à la science pour accomplir sa 
tâche, en agrandissant le module de l'intelligence 
humaine. i 

IV. u 


Mais revenons à nos fusées dont la trajectoire se 
dessine dans les airs par des trainées de fumée ou des 
gerbes de feu. C’est cette trajectoire dont il est un des 
problèmes les plus difficiles et compliqués de la Méca- 
nique analytique appliquée aux phénomènes physiques, 
de déterminer la loi. L'importance de cette loi et la 
conpaissance de toutes les circonstances dont elle dé- 
pend, est assez grande pour avoir donné lieu à la créa- 
tion d'une science à-part, la Balistique. A part l'in- 
fluence que la disposition de l’atmosphère exerce sur 
la forme de cette trajectoire et sur la justesse du tir, 
la détermination de cette courbe devient infiniment plus 
compliquée encore, quand il s’agit du vol des fusées. 
Dans les bouches à feu de toute espèce la force mo- 
trice de la poudre à canon s’exerce sur le projectile 
pendant tout le temps qu’ih se trouve enfermé dans 
l'âme du canon. Une fois libre, le projectile poursuit son 


chemin dans une courbe, par rapport à laquelle il est 
connu queda direction et la vitesse initiale sont les élé- 
ments principaux. La fusée au contraire porte avec elle 
sa force motrice’, qui commence à se développer dès 


| l'ignition de la charge et continue son action pendant 


que la fusée parcourt une partie de sa trajectoire. La 
force motrice et le centre de gravité de la fusée chan- 
geant à chaque instant, et en outre sa vitesse initiale 
c.-à-d. sa vitesse au moment de quitter son point 
d'appui, étant trés petite et sa vitesse maximum étant 
loin d'atteindre celle des projectiles lancés par des 
bouches à feu à pleine charge, les influences exté- 
rieures se font valoir d'autant plus que la forme de 
ce projectile est compliquée et donne lieu à une ré- 
sistance de l'air trés considérable. Si les considéra- 
tions théoriques ont peut-être quelque chance de par- 
venir un jour à se rendre véritablement utiles dans la 
solution des problèmes de balistiqne, toutes les finesses 
de l'analyse s'émoussent devant les complications 


qui se présentent dans le tir des fusées. Aussi ne : 


pouvons-nous qu'approuver la voie poursuivie par M. 
Konstantinoff pour donner à l'arme en question 
la plus haute. perfection. possible. Les circonstances 
dont nous venons de parler rendent difficile aux fu- 
sées de rivaliser, dans le tir au polygone, avec les 
bouches à feu de précision. La différence entre ces 
deux armes deviendra moins signifiante dans leur em- 
ploi sérieux, oü il faut tenir compte, comme nous 
l'avons développé plus haut, d'un élément moral et oü 
les fusées peuvent se prévaloir des avantages qu'elles 
possèdent incontestablement par leurs qualités incen- 
diaires et leur pouvoir éclairant, par leur grande por- 
tée, par la facilité de leur transport, par leur utilité 
dans les terrains coupés, enfin parce que ce projectile, 
n'étant géné par aucun attirail dans l'angle du tir, 
admet le tir perpendiculaire plongeant, aussi bien que 
le tir rasant ou à fleur d'eau, et le tir vertical. Voilà 
comment, à l'occasion de sa note sur les fortifications 
de Paris, notre illustre confrére défunt, M. Arago 
s'exprime sur les fusées à la Congréve: «Cette arme, 
«dit il (T. VI. p. 246), quand les Anglais s'en servi- 


«rent pour incendier Copenhague, quand ils Pem- 


«ployérent à Leipsic, était encore imparfaite. Depuis 
«qu'on place la baguette de direction sur le prolon- 
«gement mathématique de l'axe de la cartouche de 
«tóle laminé, le tir de la fusée dans les circonstances 


«ordinaires, le cède à peine en justesse à celui du 
«canon. Or les fusées que nos voisins d’outre mer 
«appellent carcas rockets, ces fusées qui répandent 
«chacune, dans le bâtiment où elles pénètrent, 18 li- 
«vres de matière incendiaire, portent à plus de 3500 
«yards (3 verstes)» etc. etc. 


V. 


En terminant le Mémoire dont nous avons donné 
plus haut le titre et une analyse succincte et qui con- 
tient avec les notes et le supplément 145 pages im- 
primées, M. Konstantinoff reproduit un article 
imprimé dans le Moniteur de l'Armée du 8 Juillet 


.1858. L'auteur de cet article fait un éloge et une 


juste appréciation des mérites du Mémoire de M. 
Konstantinoff, «aussi riche de faits qu'élégamment 
écrit» et dont il recommande la lecture aux militaires 
sérieux. En méme temps cet auteur reléve «le goüt 
et le tact parfaits» de l'épigraphe dont nous avons 
parlé plus haut, et sous lequel M. Konstantinoff 
a placé son Mémoire. 

Dans l’article mentionné, on lit entre autres un 
passage curieux, duquel il résulte: qu'encore dans la 
deuxième moitié du 16. siècle, trois cents ans aprés 
l'apparition des premières armes à feu, Montaigne 
dans «ses Essais» conteste tout avenir aux armes à 
feu. De ce que Montaigne s'est trompé à l'égard des 
armes à feu, l'auteur de l'article conclut implicite- 
ment, que les personnes qui actuellement encore ré- 
voquent en doute l'avenir des fusées de guerre, se 
trompent aussi, Nous n'acceptons pas la responsabi- 
lité d'une pareille logique, en nous rapelant que tout 
inventeur qui ne se croit pas düment apprécié, se 
console avec Foulton, dont la proposition de construire 
des bateanx à vapeur n'avait pas été acceptée par 
l'Empereur Napoléon I., en suite, dit-on, d'un juge- 
ment défavorable, prononcé sur cette invention par 
l'Académie Impériale des Sciences de France. 

— Le Mémoire de M. Konstantinoff est suivi de ses 
« Lectures sur les Fusées de Guerre faites au commence- 
«ment de l'année 1860 à l'Académie Impériale Michel 
«d Artillerie, devant les officiers d’Artillerie à St.-Péters- 
«bourg». C’est sans contredit la partie la plus essen- 
tielle de l'ouvrage: «Ces lectures, dit l’auteur dans 
«sa préface, n'étaient pas un traité complet sur la 
«matière; elles eurent pour principal objet de réunir 


«quelques faits à l'appui de l'utilité des fusées de . 
«guerre; d'exposer l'ensemble des procédés de fabri- 
«cation des fusées actuellement en usage en Russie 
«et des procédés employés en Autriche et en France 
«d’après ce que nous pümes en apprendre en Autriche 
«en 1852 et en France en 1858, afin de justifier le 
«projet de l'outillage d'une nouvelle fabrique de fu- 
«sées en Russie, basée en majeure partie sur des 
«principes qui nous sont personnels; d'exposer les 
«progrés dans la construction des fusées de guerre 
«que nous a révelés la guerre d'Orient, — et enfin 
«de communiquer quelques perfectionnements réalisés 
«dans ces derniers temps en matière de fusées, à la 
«fabrique de St. Pétersbourg.» 


VI. 


Les lectures de M.Konstantinoff sont inaugurées 
par un article sur «l'opportunité des fusées comme arme 
de guerre». Nous y trouvons d’abord des discussions 
analogues à celles contenues dans le Mémoire, mais 
dont le terrain est cette fois transporté de Crimée en 
Italie. Ici deux armées se trouvent en présence qui 
dans les derniers temps ont fait faire le plus de pro- 
grès à cette arme. Un vaste champ à l'emploi des 
fusées étant donné, on s’attendait à obtenir à cette 
occasion des résultats décisifs. Cependant d’après les 
rélations françaises cette épreuve n’a fourni qu’un 
résultat nul, ou plütot de nature à compromettre l’ave- 
nir des fusées. M. Konstantinoff ne peut pas se 
rendre à cet arrêt; mais son apologie devient d’autant 
plus difficile que les Autrichiens sont restés muets et 
n’ont rien publié sur le profit qu’ils ont tiré de leurs 
nombreuses batteries de fusées. Disons que la portée 
extrême de ces fusées n'étant que de 900 mètres et le 
tir de leur artillerie de campagne ne dépassant pas 
alors 1000 mètres, ces deux armes ont également été 
frappées d'impuissance vis-à-vis de l'artillerie fran- 
caise avec la prépondérance de portée et de justesse 
dans le tir que leur assuraient le canon de l’Empe- 
reur et le canon rayé. De la part des Francais il est 
constaté que leurs fusées n'ont pas été employées du 
tout, leur arrivée d'Afrique n'ayant eu lieu que trois 
jours après la bataille de Solferino. Il y avait cepen- 
dant, dit l'auteur, des occasions quoique rares où les 
distances sont devenues plus accessibles aux projec- 
tiles autrichiens. Voilà ce qu'a pu se produire à ces 


occasions: Les fusées autrichiennes sont armées d’obus 
sphériques qui s’en détachent au moment où la fusée 
a atteint son maximum de vitesse. Munie d’une espo- 
lette en ignition, l’obus poursuit sa route comme tout 
autre projectile laucé d’un canon et devance même sa 
fusée qui reste en arrière à cause d'une plus grande 
résistance de l'air qu'elle éprouve. Cette fusée cepen- 
dant frappe le plus l'attention du spectateur par sa 
trainée de fumée ou sa gerbe de feu qui se prolonge 
jusqu’à ce que la composition incendiaire qui forme 
son massif soit entièrement consumée. Les obus de 
leur côté arrivant à leur but par des ricochets, les 
ennemis peuvent se croire victimes du canon: «sans 
se douter que les obus qui éclatent au milieu d'eux étaient 
les émissaires de ces mêmes fusées dont le vol ne leur 
avait inspiré que de minimes préoccupations.» Cette 
hypothèse par laquelle l’auteur appuie sa réclame en 
faveur des fusées, ne peut être ni rejettée ni prouvée, 
d'autant plus qu'elle a trouvé auprès des militaires 
français beaucoup d'incertitude (disons plutôt d'incré- 
dulité), comme le dit l'auteur lui-même dans une note 
(p. 7). D'aprés notre sentiment, on aurait du en rester 
là, d'autant plus que faute de moyens d'expérimen- 
tation la décision de cette question parait, au moins 
pour le moment, impossible. Nous n'approuvons pas 
l'auteur qui, ne pouvant pas apporter de preuve di- 
recte que les Francais aient été blessés par des éclats 
d'obus de provenance fuséenne, s'attaque aux obus de 
l'artillerie dont il cherche à constater le peu d’effica- 


cité. Nous ne suivrons pas l'auteur sur ce terrain épi- | 


neux et tout spécial. Si (p. 9) dans la campagne de 
Lombardie la plupart des projectiles tirés des canons 
rayés n'ont point éclaté, ça n'a pas été seulement au 
profit des vendeurs de souvenirs de Magenta et de 
Solferino, comme dit l'auteur, mais aussi, ajouterons- 
nous, au profit de l'humanité qui en tire la consola- 
lation, qu'il y a encore parfois des balles et des bou- 
lets, voire méme des fusées, qui ne frappent que dans 
le vide, malgré toute la perfection des armes à feu et 
les sacrifices inouis que les états modernes s'imposent 
pour la porter encore plus loin. x | 


VII. 


Tout le monde sait que presque dans tous les js 
la fabrication des fusées est tenue très secrète.. et 
que méme les personnes chargées de leur fabrication 


8 


- 


RR 


—— 


sont liées par des serments solennels de ne pas e 
divulguer le secret. Nous-mêmes nous avons comm 
un Anglais qui pour avoir révélé le secret des ste 
de Congrève, n’a jamais voulu retourner dans Sa pè 
trie de peur d’être pendu pour sa trahison, M. Kon- 
stantinoff dans une discussion assaisonnée d'anecis. 
tes intérressantes et qui se lit fort bien, proteste contre 
toute cachotterie concernant les objets de guerre d 
contre ces mystérieuses recettes que presque touts 
les artilleries ont au fond de leur sac. L'auteur vent 
à cet égard une publicité complète et développe sa pro: 
fession de foi depuis la p. 25 jusqu'à la p. 31. Now 
n’y souscrivons qu’en faisant nos reserves. Nous ne 
pouvons ne pas être partisan zélé du principe de lape, | 
blicité. Nous nous réjouissons qt par la publication 
de l'ouvrage de M. Konstantinoff, les autorités mili: M 
taires aient fourni la preuve qu'elles sont décidéesh. 
persévérer dans la voie ouverte à ce principe et dot « 
le Recueil de la Marine et le Journal de D Artillerie où | 
été les premiers organes. Dans le cas actuel, ménes ” 
M. Konstantinoff, par la publicité donnée à ses tri 
vaux, n'avait, voulu que s'acquitter en partie en 
l'étranger de l'instruction qu'il y a puisée p 
partie, à l'occasion des fréquentes missions que. 
Gouvernement lui avait confiées et qui avai 
buts militaires, méme dans ce cas, dis-je, la 
tion du présent ouvrage doit être signalée co 
progrès dont on ne manquera certainement 
recueillir les fruits. 
Votre rapporteur ne peut pas laisser pass 
occasion sans exprimer ses regrets. De pare 
cipes de publicité adoptés une dixaine op un 
taine d'années plus-tót, il n'aurait pas été fra 
mutisme à l'égard de beaucoup de travaux quel 
démie ne connait pas et d'autres que l'Académie t: 7 
nait, mais qui par le développement rapide des 07 7 
ces appliquées ont déjà perdu le mérite de l'à p! 
Nous avons dit plus haut que nous faisons ! 
serves. Il nous semble que les choses militai 
mettent pas cette publicité illimitée que Te 
développement des sciences pures et appliquées F 
lesquelles la publicité est une condition vitale: ^* 
la technologie militaire, il suffit dans beaucoup €^ 
des traditions de bouche à bouche. Les décoU 
faites dans ce domaine ne sont pas de nature 
mettre, par le secret dont elles s'enveloppent, 4% 


je bien-être public, d’un autre le développement des 
sciences. Il n'y a done pas de raison pour que les 
artilleries ne gardent pas pour elles quelque petit 
secret ou quelque procédé perfectionné qu'elles se 
sont apropriés et qui en effet pourrait assurer à leur 
arme une certaine supériorité sur l'arme de l'ennemi, 
ne füt-elle que passagère. Si p. e. M. Konstantinoff 
perfectionnait un jour ses fusées d'une maniére inat- 
tendue, serait-ce prudent de mettre le plus grand em- 
pressement à communiquer ces perfectionnements aux 
autres puissances, qui demain l'emploieraient à notre 
détriment? M. Konstantinoff serait certainement 
un des premiers à faire tout son possible pour dé- 
jouer «/es reconnaissances de la paix» dont ces per- 
fectionnements seraient le but. — Dans les choses 
pratiques il faut s’accommoder aux circonstances; les 
principes abstraits n'y sont pas toujours à leur place. 


S'il y a des abus sous ce rapport et si le charla- 
tanisme réussit à exploiter à son profit la prédilec- 
tion des administrations, non seulement militaires, 
pour les secrets de cette nature, cela tient pour la 
plupart à la légéreté blämable avec laquelle on choisit 
sans aucun discernement des juges dans ces affaires, 
des juges incapables d'apprécier ces questions à leur 
juste valeur, ou trop accessibles à des illusions, ou 
manquant d'indépendance et d'impartialité ou peut- 
être de probité. Si notre auteur écrit un jour le cha- 
pitre curieux «sur les secrets destinés à la guerre» dont 
il parle (p. 24), il saura trouver sans indication ulté- 
Neure où faire la plus riche récolte des faits ser- 
vant à cette histoire. ; o : 


VIKI. 


Nous passons sur le reste de l’article «sur loppor- 
unité des fusées comme arme de guerre», où l’auteur, ne 
nous fait grâce d'aucune fusée lancée dont il ait pu 
Prendre connaissance, d'aucune discussion sur le pour 
etle contre, d'aucune opinion prononcée sur cette arme 
Par quelqu'autorité que ce fut. Ces pages sont certaine- 
Dent d'un grand intérêt pour les militaires de profes- 
“ion, et nous donnent occasion, d'admirer la mémoire 
et la lecture de M. Konstantinoff et d'exprimer le 
Sinis wg l'avenir voudra justifier ce plaidoyer dont 
. .comprenons parfaitement l'opiniátreté, mais dont 
nous-ne reconnaitrions l'opportunité que dans le cas 


oü l'utilité des fusées de guerre füt encore révoquée 
en doute. i 

Le second chapitre des «Lectures» traite de la «Fa- 
brication des fusées de guerre». Des considérations gé- 
nérales servent d'introduction à ce chapitre, L'auteur 
en essayant d'expliquer les raisons pour lesquelles les 
fusées sont encore si peu perfectionnées dans notre ar- 
tillerie, nous donne un abrégé historique, non pas de leur 
fabrication, mais des circonstances administratives qui 
se sont fait valoir à cette occasion. Nous connaissons 
nous-méme, nous ne disons pas l'état déplorable, mais 
certainement peu satisfaisant dans lequel cette arme 
s'est trouvée jusqu'à la fin de la premiére moitié de 
ce siécle et méme, comme dit l'auteur, jusqu'à 1856. 
Nous rencontrons dans cette partie historique beau- 
coup de personnes avec lesquelles nous étions jadis 
en relation de service, et nous n'avons pas oublié la 
maniére dont alors on faisait les expériences sur cette 
arme. Il s'agissait un jour de tirer avec des fusées 
contre une assez grande cible représentant un navire 
de ligne, établie dans le chenal du nord de Cronstadt. . 
Votre rapporteur avait assisté en 1840 au tir des fusées 
à Woolwich et avait été trés satisfait non seulement de 
la justesse du tir, mais aussi du mode d'expérimen- 
tation. Dans nos expériences la première fusée n'ayant 
pas atteint le but, on en lanca une seconde en changeant 
en méme temps la direction, l'élevation et méme le 
calibre, et ainsi de suite à chaque nouvel essai, toutes 
les conditions du tir furent changées. Si toutefois 
parmi les fusées lancées il y en avait qui atteignaient 


le but, le nombre en était fort-petit. Cependant la 


conclusion du rapport officiel sur ces expériences fut: 
que les fusées peuvent étre appliquées avec grand 
avantage contre une ville ou contre un port de mer, 
c'est-à-dire qu'une cible de trés grandes dimensions 
étant donnée, les fusées l'atteindront quelque part. 
Je m'applaudis aujourd'hui encore de n'avoir pas suivi 
mon premier mouvement qui fut de protester contre 
une conclusion aussi vague; les fusées présentées alors 
sous un jour trop peu favorable, on aurait saisi cette 
Occasion avec empressement pour donner à ses pré- 
jugés une nouvelle légitimation en l'appuyant sur le 
jugement d'une Commission. Dans cette pensée nous 


ne pouvons que féliciter M. Konstantinoff de 


ce que les fusées aussi participeront à la nouvelle 


. a T i AET WT 
ère qui s’est ouverte pour les progrès en général et 
.9 


ac AR e 


dont les perfectionnements de la technologie militaire 
ne manqueront pas de profiter. En effet nous appre- 
nons avec bonheur que déjà Sa Majesté 'Empereur 
a daigné ordonner l'établissement d'une fabrique de 
fusées de guerre oü doivent étre réunis tous les 
moyens pour confectionner les fusées avec la plus 
grande perfection possible. 


IX. 


En quoi consiste done le secret de la fabrication 
des fusées de guerre? 

«Le plus souvent, dit M. Konstantinoff, ceux qui 
«nous posent cette question ne le font que pour étre 
«confirmés dans l'idée préconçue que c'est la recette 
«de la composition motrice des fusées qui constitue 
«tout le secret.» 

—«Qontrairement à cette opinion généralement re- 
«pandue, il faut dire que le secret de la fabrication 
«des fusées de guerre git d'abord dans la possession 
«des procédés de fabrication donnant des résultats 
«identiques, et cela non seulement pour les mesures 
«des differentes parties des fusées, mais aussi pour 
«les propriétés physiques et chimiques des matériaux 
«dont ces parties sont formées, et ensuite dans la fa- 
«cilité de faire de nombreuses expériences, dans le 
«courant de la fabrication; ‘sans perte de — à 
«mesure que le besoin s'en présente.» 

` «Quand on peut aujourd'hui fabriquer une fusée 
«rigoureusement pareille à celle qui a été fabriquée 
«hier, et qu'on a un champ d'épreuves suffisant à sa 
«disposition, on n'éprouve plus de difficultés à déter- 
«miner, par Ja voie de l'expérience, la meilleure di- 


«mension des différentes parties des fusées, le meilleur 


«dosage de la composition, et l'on arrive facilement 
«à fixer ainsi tous les détails de la meilleure con- 
«struction des fusées.» En pyrotechnie, pour que les 
procédés de fabrication produisent des résultats iden- 
tiques, il faut un outillage convenable, en majeure 


partie automatique, et un personnel d'ouvriers habiles 


et consciencieux. Ceci conduit l'auteur à examiner, 
quel genre de travail est préférable pour les travaux 
de pyrotechnie: celui des ouvriers libres travaillant 
àlatáche ou à la journée, ou bien le travail obligatoire 
fourni par les hommes au service militaire. L'auteur 
se décide, comme de raison, en faveur de ce dernier 
genre, mais il propose de ne former le personnel des 


établissements de pyrotechnie que de militaires de 
bonne volonté, auxquels il ne serait que trop juste 
de prodiguer des encouragements pour les dangers 
imminents que l'on court dans ces établissements et 
qu'on ne peut jamais en écarter complètement. i 

Pour attirer à ce service, dit l’auteur, des vo- 
lontaires, une simple augmentation de salaité ou de 
bien-être ne suffirait pas; il faudrait assimiler le tra- 
vail dans les établissements de pyrotechnie et dans 
les fabriques de fusées de guerre pour les avantages 
matériels et honorifiques, au service effective en cam- 
pagne. 

Le premier besoin de la fabrication des wee 
l'outillage et le personnel convenables étant donnés, 
il faut encore deux conditions, dont l'une est, d'a- 
voir à proximité de la fabrique, un. polygone suf 


fisamment vaste et se trouvant dans des conditions de 


comfort et de salubrité convenables pour y pouvoir 
faire, pendant la maiore partie de l'année, des essais ` 
indispensables. "oe 
La seconde condition consiste dans le We 
multané des hommes techniques qui fabriquent les 
fusées et des hommes de guerre qui les emploient, 
d 

" 


C'est de cette manière seulement qu'on pourra fixerle ` 


matériel et le calibre les plus convenables pour en 
tirer parti dans les différentes occasions. «Pour 


«guerre; afin de recueillir les données qui puiss 
«guider dans les confections ultérieures.» ` 


X. 


réintégré cette arme dans les armées européennes 6$ 


h de C L 


meux b 


en 1807 où les 


glais lancèrent sous la direction de Congrève Jui mène 


40,000 fusées, étaient principalement incendiaires, 


Les Danois, à la suite de ce triste événement, TP d 
connurent la nécessité d'introduire les fusées dans ^ m 
du célèbre astronome, fut chargé de ce sin 


armée. Schumacher, aide-de-camp du roi 


lisa à cette occasion pour ce projectile un 


| me 

vn Weiten dn ce ER ne permi des 
gnaler que les faits principaux relatifs à l'invention des e 
fusées de guerre. Il est connu que l'honneur d'avoir À 


dû au célèbre Congrève. Les fusées mises en "m 
par les Anglais contre Boulogne en 1803 (?) et au ie d 


NS 


u des sbb dagegen, ferdeg Age A al in u Lan Sigg TRE bn CU EE dd à 
e 


«que les fusées soient inoffensives à l'encontre de ceux 1 | 
«qui s'en servent, il faut tacher de les employer H : 


"WESTER, ET S 


"TE 


RAS LS BT T- AT 


—— nie 


tionnement très important dont nous avons déjà parlé 
plus haut à l'occasion des fusées autrichiennes em- 
ployées comme moyen de jet d’un projectile d’artil- 
Jerie qui s’en détache au moment où la fusée a acquis 
sa plus grande vitesse. L'idée de Schumacher a 
servi de point de départ au système des fusées autri- 
chiennes que l’auteur propose de nommer «fusées 
Schumacher - Augustin» d’après le nom du premier 
inventeur du principe et de celui qui en a développé 
l'application. Jusque là les fusées n'avaient que des 
baguettes latérales. En 1819 Congréve inventa les 
fusées à baguettes centrales, dans lesquelles la ba- 
guette est soutenue dans le prolongement de l’axe du 
cartouche au moyen d'un culot en fer soudé dans le 


cartouche et munie d'évents à sa circonférence. 


Ces deux systèmes, le système autrichien à ba- 
guettes latérales et le systéme anglais à baguettes 
centrales sont bien différents quant à leur effet. Pour 
les fusées du premier systéme, grande vitesse initiale, 
courte durée de la force motrice, grande justesse de 
tir, qui pour le tir élevé peut méme rivaliser avec le 
tir élevé des projectiles d'artillerie spheriques non 
centrés, et lancés au moyen de pièces à âme lisse — 
pour les fusées du second système, faible vitesse ini- 
tiale, action de la force motrice plus prolongée, réali- 
sation des portées qui jusqu'aux derniers temps étaient 
Mmaccessibles à l'artillerie ordinaire et le sont encore 
aux projectiles sphèriques tirés par des pièces sans 
Tayure, ; | 
—. Un troisième système, le système prussien occupe 
le milieu entre les deux systèmes nommés. La ba- 
Suette se trouvant de méme dans le prolongement 


e 3 " D P 
de l'axe, est fixée au cartouche au moyen de trois 


branches en fer de la longueur de deux calibres. 
Système permet pour l'écoulement du gaz une 


| Ouverture presque égale à la section transversale 


: 1 cartouche. et convient également aux maxima de 
Justesse et de portée, — | 


Ca 


-— avoir donné la description illustrée par 

xcellentes gravures des fusées autrichiennes et 
a , l'auteur, faute d'autres données précises, 
Tassemble dans un tableau les résultats authentiques 


du tir de 120 fusées prussiennes de deux pouces de 


étre, lancées à différentes élévations de 10° à 45°. 


Il construit d’après ces données une espèce de tra- 
jectoire par des coordonnées polaires, dont les rayons 
vecteurs expriment la portée correspondante aux élé- 
vations ou plütot correspondant à l'angle de 45°—-«; 
a. étant l'élévation. Cette courbe est assez régulière 
pour justifier l’espoir de parvenir un jour à trou- 
ver des règles ou des formules empiriques pour dé- 
terminer le mouvement des fusées aussi approxima- 
tivement, qu'on le fait à l'heure qu'il est à l'égard 
des projectiles lancés par des pièces d'artillerie. 

Les fusées du système anglais sont employées en 
France, en Russie et en Prusse: celles du système 
autrichien sont employées en Bavière, dansle Wurtem- 
berg et en Suisse, outre les pays qui donnèrent lieu à 
la création de ces systèmes. Chacun de ces systèmes 
offrant des avantages particuliers, l’auteur est d'avis que 
l’on ne doit pas s’assujettir à l’usage exclusif d’un seul 
de ces systèmes et que dans une organisation complète- 
ment développée de cette arme, il serait utile d’in- 
troduire les deux systèmes. Les faits cités par l’au- 
teur et qui se rapportent aux propriétés balistiques 
de ces deux systèmes ne sont que les résultats de 
l'observation, nous dirons plutôt d'un aperçu, mais 
ils dénotent, dit-il, la possibilité d’une théorie mathé- 
matique de la construction et du tir des fusées, en un 
mot d'une balistique des fusées. Cependant il ajoute 
qu'on se tromperait fort en supposant qu’une pareille 
théorie soit l'unique chemin à prendre ou le plus . 
avantageux pour parvenir au perfectionnement de ce 
projeetile. C'est plutót, dit l'auteur, par la voie expé- 
rimentale étayée par le caleul comme d'un moyen auxi- 
liaire qu'il faut s'astreindre de perfectionner les fusées 
de guerre. Quant à cette voie expérimentale, votre 
rapporteur croit qu'il ne faut non plus se faire des 
illusions sur son efficacité. Cette voie est parsemée de 
tant de difficultés que la vie d'un homme, quelqu'ac- 
tif qu'il soit et quelques moyens qu'il ait à sa dis- 
position, ne suffit pas pour parvenir, nous ne disons 
pas, au but, mais à des progrés essentiels. Dans cet 
ordre d'idées il faut faire abstraction. de toute intui- 
tion heureuse,.de toute idée nouvelle qui pourrait 
bouleverser un jour de fond en comble le systéme des 
fusées actuellement en usage. Ce que nous entendons 
par perfectionnement c'est, d'abord, de faire cesser 
toute incertitude sur la construction en général, sur 


Ja composition de la charge, sur la disposition, les 
9* | 


n ` a 


dimensions, le poids de toutes les parties consti- 
tuahtes d'une fusée destinée à produire un effet donné 
ou à parcourir une trajectoire déterminée. Cette con- 
dition remplie, il s'agit ensuite d'une fabrication iden- 
tique de toutes ces parties. Quant aux influences 
extérieures et accidentelles, elles n'entrent pas en 
ligne de compte. 

Le probléme étant défini de cette maniére, les dif- 
ficultés qu'il présente sont beaucoup plus grandes que 
celles qu'on rencontre dans la Mécanique industrielle. 
Dans les machines de cette nature, pourvu qu'elles 


soient établies dans de bonnes conditions, il est rare- 


ment urgent que tous les détails de leur organisation 
soient fixés rigoureusement; il peut méme exister sous 
ce rapport une latitude assez grande, sans que l'effet 

*utile et moins encore l'effet industriel en souffre sensi- 
blement. Avec les problémes de balistique on n'en est 
pas quitte à si bon marché, par la raison qu'il s'y agit de 
mouvements libres dans l'espace et de forces motrices 
dont il est d'autant plus difficile de déterminer les 
lois, que ces forces se développent presqu'instantané- 
ment. Dans les machines industrielles au contraire, les 
mouvements se font sur des chemins prescrits et les 
forces se laissent plus facilement mesurer et sou- 
mettre au calcul. 

Quelque désespérant que soient les he de 
balistique, par les difficultés dont ils sont entourés, 
ces problèmes sont cependant dignes des plus üoblés 
efforts. Leur solution compléte entrainera indubita- 
blement avec elle la cessation des applications pra- 
tiques de ces problémes. L'humanité ne faisant que 
des progrés insensibles sous le rapport du moral, ce 
n'est que par la science que l'utopie d'une paix uni- 
verselle pourra se réaliser un jour. 


XE — 


La composition motrice des fusées est formée des 


mêmes ingrédients que la poudre. Le dosage en varie 


d'aprés l'emploi auquel les fusées sont destinées. Une 
plus grande proportion de charbon donne plus de gaz 
et accélére la combustion; une plus grande proportion 
de soufre la ralentit. La fabrication de la composition 
est analogue à celle de la poudre jusqu'à la produe- 
tion de la galette. Le salpétre et le souffre peuvent 


facilement être obtenus chimiquement purs, c'est la 


fabrication du charbon qui exige les plus grands soins. 


Dans nos poudreries on se livre actuellement aux re: 
cherches pour perfectionner cette fabrication. 

Lors de la construction d'une nouvelle fabrique de 
fusées, M, Konstantinoff se propose de profiter de 
ces recherches et de préparer le charbon dans la 
fabrique méme où la compositien motrice sera pré- 
parée par le mélange direct de ses éléments. Actuel. - 
lement l'établissement des fusées de St. Pétersbourg 
emploie à cet effet le pulverin fourni tout préparé à 
la fabrique d'Ochta en y ajoutant 10% de charbon: 
Ce mélange, travail dangereux comme on sait, se - 
faisait dans des tonneaux, dans des conditions très 
défavorables pour les ouvriers occupés à les tourner, 
Aprés son entrée dans la fabrique des fusées, M. 
Konstantinoff recut l'autorisation. de placer ces 
ouvriers dans une construction chauffée et éloignée 
des tonneaux, dans laquelle ils ont eu à tourner des 
volants, dont le mouvement fut communiqué aux ton- 
neaux par des organes de transmission. Pour plus de 
sûreté encore on a établi un parapet de terre entre la. 
baraque contenant les tonneaux et l’édifice abritant, 
les ouvriers. M. Konstantinoff ne s'en est pas tenu 
là. Homme de moyens, comme nous le connaissons, il - 
a muni les tonneaux de compteurs, en transportant ` 
l'indication des nombres des tours accomplis par les. | 
tonueaux, dans la salle des ouvriers méme. lla 
placé là sous leurs yeux une pendule qui conjointe- ` 
ment avec les compteurs les guident pour ne pas donner - 
aux tonneaux une trop grande vitesse de rotation ` 
Ces mesures de précaution n'ont cependant pas pu ` 
empécher l'explosion presque simultanée des. tone 
neaux au nombre de quatre, qui se fit en 1854 pres- 
qu'à la fin de l'ouvrage au bout de plusieurs milliers ` 
de tours accomplis. C'était à une époque où ces OCH 
neaux avaient travaillé sans relâche. Quant aux ot- ` 
vriers qui mettaient les tonneaux en mouvement, 


l'explosion ne leur a pas fait le moindre mal. En suite ` 


de cet accident M. Konstantinoff fit construire des - 
tonneaux mélangeoires, dont l'axe géometrique forme 
un angle avec l'axe de rotation. Dans ces tonnes 


le mélange se fait plutót par le déplacement des balls ` 


d'un fond à l'autre, que par la chûte et le choc fé 
quent des balles. m elles, comme cela a lieu dam -— 
des tonneaux dont l'axe de rotation coincide avec l'axe 
géometrique. L’expérience ayant montré qu'avec les — 
nouveaux tonneaux inclinés, il ne faut que Ia moitié 


w 


cr: ` 


du temps pour produire le même travail, ces tonneaux 
ont été introduits dans nos trois poudreries de l'état, 
pendant la guerre d'Orient, pour accélérer la fabrica- 
tion de la poudre. 

Dans la nouvelle fabrique des fusées il y aura deux 
espéces de ces tonneaux inclinés, les uns en cuivre 
pour pulvériser les matières, les autres en bois, dou- 
blés intérieurement de peaux épaisses pour en opérer 
le mélange. Comme il y aura dans cette fabrique une 
machine à vapeur comme moteur, le compteur dont 
chaque tonneau sera muni, servira en méme temps pour 
mettre en mouvement un levier d'embrayage, destiné 
à arréter la rotation du tonneau, au moment oü le 
nombre de tours déterminé d'avance sera accompli. 
Üette disposition ingénieuse est reproduite sur la 
planche XXIII de l'atlas. 


XIII. 


Aprés nous avoir fait connaitre le dosage de la 
composition des fusées autrichiennes, russes et fran- 
çaises et aprés avoir discuté l'influence du dosage 
sur les diverses modifications de la force motrice, 
quant à son intensité et sa durée, M. Konstantinoff 
arrive au chapitre de la fabrication des pièces mé- 
talliques des fusées de guerre. 

Le cartouche, cylindre en tôle de fer, et le culot en 
fer forgé avec la douille pour fixer la baguette cen- 
trale, sont les pièces métalliques les plus importantes 
des fusées. Ces pièces doivent être confectionnées 
avec une précision, égale à celle qui est employée 
dans les instruments de physique et d'astronomie. 

Bien que l’industrie privée ait fait des progrès im- 
menses dans la confection des outils automatiques, 
destinés à augmenter la précision et la rapidité d’exé- 
cution des travaux, la technologie militaire n'a com- 
-— que dans les derniers temps à profiter de ces 
us Il y a bien dans la fabrique des fusées de 
: -Pétersbourg quelques machines- outils pour faci- 
liter le travail manuel, mais elles sont bien loin de con- 

Mr um outillage automatique complet. Parmi ces 
twin ends y en avait une, qui était destinée à 
petz vets, servant à réunir les deux bords de la 

e 
on machine un ouvrier ne pouvait 
gange n; = | S es rivets en 12 heures. id ^ 
notre auteur remplaca ce procédé primi- 


de tôle de fer roulée préalablement en cylindre. 


tif par une machine à rivets, au moyen de laquelle trois 
hommes produisent 3800 rivets dans le même temps. 
Nous avons insisté sur la précision nécessaire à la con- 
fection des cartouches, mais un tuyeau de tôle de fer, 
dont les deux bords sont rivés l’un sur l'autre, n'est 
pas un cylindre et l'enveloppe n'est pas en équilibre 
autour de son axe géometrique. Aussi n'emploie-t-on 
les cartouches rivés que dans les fusées à baguettes 
latérales où ce manque d'équilibre ne présente pas d'in- 
convenients. Dans les fusées à baguettes centrales les 
bords du tuyeau sont soudés à la soudure forte, mais 
limés d'abord en chanfrein de maniére que l'épaisseur 
des parois n'en est pas sensiblement augmentée. Dans 
les chaudières tubulaires on emploie des tubes sou- 
dés et étirés, dont les dimensions ne différent pas trop 
de celles des cartouches des fusées.. Nous avons été 
étonnés d'apprendre que des essais faits en France 
et en Russie pour se servir de ces tubes comme car- 
touches, n'ont pas donné de bons résultats, mais nous 
avouons que l'explication de cet insuccés ne nous a 
guére satisfait. : | 
Dans la nouvelle fabrique des fusées, les cartouche 
aussi bien que les culots, seront confectionnés, par 
des machines et des outils automatiques, qui seront 
au niveau des progrés les plus récents. Nous sommes 
convaincus que l'auteur ne fera pas seulement le 
meilleur-choix de ces outiles automatiques, mais que 
son esprit inventif lui suggérera l'idée de bien d'au- 
tres encore. 


XIV, i 

Le chargement des fusées se faisait au commence- 
ment de ce siécle, au moyen du mouton.. Ce procédé 
bien que simple et primitif, fut bientót abandonné à 
cause de son irrégularité et de ses dangers, pour étre 
remplacé par le chargement àu moyen d'une pression 
graduelle. Pour charger les fusées d'une composition 
séche, il faut que cette pression s'éléve au moins à 


1500 pouds par pouce carré. Les presses actuelles. 


ne donnent au maximum que 80 pouds. - 


Outre la condition que la pression soit puissante, 


le chargement des fusées exige encore, que la com- 


pression de chaque charge soitde méme durée et 


constante, que l'effet de la pression soit indépendant 
des ouvriers dont le nombre doit étre aussi restreint 
que possible, par prévision des accidents. Br pee 


Les fusées de guerre se chargent de deux manières: 


ic `" aa \ 


sur une broche pour produire l’âme de la fusée, ainsi 
qu'on le fait dans les fusées d'artifice, ou sans âme, 
c'est à dire massif. Dans ce dernier cas, qui est pré- 
ferable à cause de son plus de régularité, on obtient 
le vide de l'àme par le forage. Quant aux détails de ces 
procédés et aux descriptions trés instructives des 
presses employées en Autriche et de celles employées 
en France que l'auteur nous fait connaitre, nous sommes 
obligés de renvoyer à l'ouvrage méme. Disons seule- 
ment que comme de raison, presque partout, l'humec- 
tage de la composition dont l'auteur signale les incon- 
venients est supprimé, quoique le chargement d'une 
composition humide n'exige que des pressions moins 
fortes. Dans la nouvelle fabrique, le chargement des 
fusées se fera avec la composition séche et des pres- 
ses suffisamment.puissantes. M. Konstantinoff aprés 
avoir soigneusement étudié la "construction des pres- 
ses en usage en Russie, en Autriche en France, est 
parvenu à réaliser une nouvellle presse hydraulique 
exempte autant que possible, des défauts particuliers 
aux autres systèmes. Ces presses sont susceptibles 
d'exercer une pression de 24000 pouds, mesurée 
sur la section transversale du piston de la presse. 
Sous la direction de l'auteur trois de ces presses ont 
été exécutées dans l'établissement de M. F arcot et fils. 
Ces presses, par leur parfaite exécution, ont réalisé 
les prévisions de l'auteur, et ontété essayées au maxi- 
mum de pression de 400,000 kilogrammes, pression 
invariablement maintenue pendant une heure de suite. 

- Nous regrettons de ne pas pouvoir donner, sans 
recourir aux dessins, la description de ces presses et 
des dispositions ingénieuses par lesquelles l'auteur a 
réussi d’accomplir la tâche qu'il s'était proposée. Il 
s'agissait de résoudre le difficile probléme de rendre 
la compression de chaque lanterne de composition, 
non seulement constante, mais toujours d'égale durée, 
et de pouvoir régler cette compression à volonté, dans 
de certaines limites, tant sous le rapport de son in- 
tensité que de sa durée. Il s'agissait en outre d'ac- 
célérer par des dispositions particulières, les opé- 
rations du chargement et de diminuer en même temps 
le nombre d'ouvriews auprès de la presse. Nous ren- 
voyons donc à l’ouvrage même et nous ne doutons 
pas que parmi ses lecteurs, il y en aura qui profite- 
ront des dispositions de cette presse, aen les — 
en d'autres industries encore. 


- 


XV. 


Il n'est pas avantageux de procéder à l’achèvement 
des fusées immédiatement après leur chargement. En 
Autriche on les laisse reposer un mois entier, temps 
indiqué par l'expérience, pour que la composition 
comprimée se mette en équilibre par rapport à la 
tension du cartouche et cesse d'augmenter de volume, 
En effet au bout de quelques heures, aprés quela ` 
compression a cessé, le diamètre du cartouche est | 
augmenté à ne plus être replacé dans le moule; aussi 
la composition présentant d'abord une surface plane, 
prend une forme sensiblement convexe. Nous citons 
ce fait curieux, qui du reste se produit dans tous les ` 
cas de forte compression; méme Jes monnaies ou mé- 
dailles de différents métaux frappées au même coin, - 
sont de dimensions différentes, comme l'a prouvé M. 
Dove, à Berlin, par une expérience fort Bëchtee ` 
faite au moyen du stéréoscope. 

L'ancienne machine destinée à forer l’äme dans 
les fusées ayant été défectueuse, M. Konstantinoff 
a établi une nouvelle machine à forer (voir pl. Xx) - 
dans laquelle la fusée se fixe verticalement dans un 
châssis en fonte, auquel un mouvement de rotation 
est imprimé au moyen d'un volant à manivelle 
deux hommes font tourner. Au-dessous de la fus 
trouve le foret qui recoit un mouvement ascensio 
au moyen d'une roue tournée par un homme. 
mouvement circulaire continu de cette roue est trans 
formé en mouvement rectiligne par me: e 
coniques et par un vis vertical. 4 

Pour guider les hommes dans la vitesse de ol SR 
qu’ils doivent imprimer au volant, M. Konstantinoll 
a eu recours à un régulateur acoustisque muni de 
deux sonnettes de timbre différent. L'une de ces sr 
neries se fait entendre, quand la vitesse de rotation 
est insuffisante, et l'autre quand elle est trop grande 
il faut done que le volant se meuve, sans qu'on 
tende la sonnerie. Le dispositif de ce régulateur est! 
présenté de même sur la pl. xxx. L'auteur dit | 
ouvriers acquièrent bientôt l'habitude de modifier 
tement leurs efforts, conformément aux indicatio 
sonnettes, de manière qu’on peut rapprocher les 
tes des vitesses à tel point que les différences 
elles ne sont guère TUA un perunt de M ar 
de volant. +. d cac) c AR ad 


en 


C'est un x 
ur aci memen asco dé 
de 5 p d eti le foret — des | tio 
affütáge gtt Risus en are : rl lont pmi 
réce en aurait alté e refaire à e forage e. Du re pas voul 
ge mment un Marion altéré les di à neuf, car u le fait, la fus ste on ne peut u négliger cett 
yé avec succè er de Genè imensio an | faire ée auc pas pla e cire 
Bag for uccès le di enève M. L ns. Tout la correcti entre d'osci cer, com cons- 
ures d amant noi .Lech fusée ection à oscillati me laut 
dans le ans les grè noir du Brési ot a em- au cen mentionné ion du eur 
percem grès très résil po de cet tre ‚de: mae? née. L pendule, s 
ee; ent des tun durs qu’ ur faire | d EE gravité, di e placem ‚sans 
wu iamant noi nels. S'il étai on renc e tenir ction dd Ispense ent de ] 
are OS crevé Me tr da ren seulement 
les pne sam de-cette — fusées I bustion de 1 BS iere? Gang nécessité 
Il pites assent parait [us er une en | Pour la : composition. occasionné | popu 
yés T s encore bien nn dé de E connaitre ae ar geg vg par la com- 
int s la fabricati autres outi ven rapport a éveloppem scopo, diio 
érét trop : tion des f x ls spécia comb u temps ent de l st essenti 
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ns le cad e r que le sont d M. K usée jusqu’ mmence e par 
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vail de la résistance de ce corps étant égal à 13 livres- | 
pieds par seconde, le travail moteur d'une fusée sera | 
suffisant pour faire parcourir au corps flottant un. 
chemin de * — 163 pieds ou de 23, 3 sagènes 
avec une paie de 2 pieds par seconde. Il faudra donc | 
employer -e — 42 fusées pour produire une lo- 


comotion de deux verstes par heure. Ce résultat se 
modifie cependant considérablement par la circon- 
stance que la combustion de ces 42 fusées sera ache- 
vée en moins de deux minutes, tandis que le corps 
flottant mettera une heure à parcourir le chemin 
de 2 verstes. Pour se mettre dans de bonnes condi- 
tions, il faudrait avoir des organes mécaniques pour em- 
magasiner la force motrice de la fusée, ou des moyens 
chimiques pour étendre sur un temps 30 fois plus 
grand la combustion de la composition. Ce sont encore 
des inventions à faire, et jusque-là il faudra renoncer 
à de pareils projets. En employant les fusées direc- 
tement, il en faudra 1334 pièces, brulées l’une après 
l'autre pour produire un travail moteur de 60,702 
pouds-pieds par heure. Or, nous avons calculé que 
ce travail moteur ne fera parcourir à notre corps 
flottant, de 15 pieds carrés de section, qu'un chemin 
de 8 vertes dans le même temps. Cette espèce de lo- 
comotion ne se recommenderait donc pas par son 
éçonomie. 

Pour fixer les idées sur cette question, nous nous 
sommes permis de la traiter d’une autre manière que 
ue l’a fait l’auteur dans ses lectures p. 191—194. 


XVIII. 


Nous avons déjà eu occasion de parler de l'arme- 
ment des fusées avec des obus. Ces fusées sont destinées 
au tir rasant. Pour le tir élevé les fusées se garnis- 
sent souvent de projectiles sphériques d'artillerie, qui 
ne quittent pas ces fusées pendant leur vol. Aux dis- 
tances rapprochées, on les garnit aussi d’un obus à 
balles ou d’un paquet de mitraille; il y a dans ces 
cas une petite charge, qui au moment opportun brise 
l'enveloppe et dégage ainsi les balles. 

Une applicatien trés essentielle des fusées est de 
s'en servir comme moyen incendiaire. C'est par leur 
propre gerbe de feu ou par l'explosion du projectile 
qu'elles portent, que cette application des fusées se 

réalise fort souvent d'elle-méme. Outre cela il y a 


| in fusées incendiaires spéciales, construites de diffé- 
rentes manières et dont la garniture est remplie d'une 

| composition incendiaire. M. Konstantinoff parleà 
cette occasion des avantages qu'on pourrait tirer à 
cet effet des propriétés incendiaires de la dissolu- 
tion connue du phosphore dans du sulfure de carbone, 
Notamment à la défense des places fortes, l'emploi 
| de ce liquide donnerait bien d'ennuis à l'ennemi, Il 
suffirait d'enfermer ce liquide dans des bouteilles à 
champagne bouchées par des bouchons de liége et de — 
les fixer à l'extrémité des cartouches des fusées. Les 
matières servant à la préparation de ce liquide ne 
sont pas bien coüteuses et se trouvent à chaque fa- 
brique de produits chimiques, et il n'y aura non plus 
manque de bouteilles à champagne méme dans ii 
places assiégées. 
Dans l'application de ce lande il ne s’agit pas e 
lement de ses propriétés incendiaires, on aurait encore 
le bénéfice d'un effet trés meurtrier contre les hommes. 
Des éclaboussures de phosphore tombées sur les par. 
ties découvertes du corps et méme sur les habits, pro- 
duiraient de terribles brûlures pour la plupart mortelles, i 
A la question, s'il n’y a pas félonie ou cruauté à se ser 
vir de pareils moyens à la guerre, M. Konstantinoff s 
répond: «que la guerre par elle-même est une des plus. 
«grandes calamités , qu'elle est contraire à tout sels 
«timent d'humanité, mais une fois inévitable, elle ne 
«peut être ni un jugement de Dieu, un duel d’après 
«les traditions du point d'honneur, S une lutte cour- ` 
«toise, un tournoi avec des armes de convention.. I lle 


ed Une fois que l’on est à ce moyen extrême ei 
«faut en subir toutes les conséquences , et on s 
«trouve dans la nécessité de chercher à Ka 
«par tous les moyens les forces de son ennemi ( i el E 
«annuler les moyens d'attaque et de résistance. avec 
«le moins de perte et de frais possibles pour soi. 
«Dans ces conditions l’on ne peut faire la part aus S 
«sentiments d'humanité, qu’ en éloignant autant ju an 
«se peut de ceux qui ne participent pas à la lutte, 188 ` 
«conséquences des calamités de la guerre, et en. allé E 
«gant autant que possible le sort des victimes, gt ` 
«core malheureusement, ne peut-on laisser un. entier E 
«cours à ces sentiments d'humanité que tant que ^ 
«ne compromettra pas les succès des opération 
Dans des circonstances entourées de toute espè - 


Te SC 


de difficultés, votre rapporteur avait établi, lors du 
blocus de Cronstadt en 1854 et 1855, des mines gal- 
vaniques sous-marines pour la défense de cette place 

i n'était alors que trés faiblement armée. Ce qui 
avait transpiré dans le public de ce nouveau moyen 
de défense, a fourni à la presse étrangére l'oceasion 
delancer d'odieuses insinuations contre notre Gouver- 
nement pour avoir employé de pareils moyens, con- 
traires, a-t-on dit, à tout droit des gens. Votre rap- 
porteur en particulier a été accusé d'abuser de sa 
science en se faisant l'instrument de cette félonie. 
Les circonstances d'alors ne lui ont permis aucune 
réplique de sa part. Cependant le temps s'est chargé de 
sa justification; son exemple a trouvé des imitateurs; 
à l'heure qu'il est des mines galvaniques sous-marines 
sont employées avec succés, dit-on, à la défense de 
Charlestown, bien que le systéme de ces mines soit 
beaucoup inférieur au systéme inauguré par votre rap- 
porteur à l'occasion mentionnée. 


XIX, 


On a reconnu que les fusées sont infiniment pré- 
férables à toute autre pièce d'artillerie, quand il s’agit de 
lancer des projectiles éclairants. Aussi est-il admis en 

ie, de ne lancer les projectiles éclairants de l’ar- 
tillerie, emmagasinés en grande quantité dans les 
places fortes, qu’au moyen des fusées, et une fois ces 
projectiles épuisés, de n'en préparer que du système 
Spécialement destiné aux fusées. 

Il y a encore une application des fusées où elle 
Peuvent incontestablement rendre de très grands 
Services. O’ 
tirer à plein fouet ou à grande élévation, selon les 
Mrconstances, contre les batteries de brêche et en 
&énéral contre les constructions défensives et les tra- 
vaux rapprochés de l'attaque. L'auteur cite à cette 
: n les beaux résultats obtenus à Coblentz en 
1856 RES det eäpfetencen faites avec les fusées à 

"FTS: lancées à 100 jusqu'à 150 mètres avec 
Une charge de 20 livres de poudre et à 160 à 200 
mètres avec une charge de 14 livres, les fougasses 
agissant dans ces deux cas comme des mines. 

TS ne voulons pas à cette occasion nous rendre 
Sea d'un oubli commis par l'auteur. Outre 

. - rapporteur, il y a encore bien de personnes en 
"ie, qui ont été témoins des expériences faites par feu 


est de les munir de fougasses et de les: 


le général Schilder, avec des fusées à fougasses, ex- 
périences couronnées d’un plein succès et qui plus tard 
encore ont été continuées sans lui, pendant les travaux 
d'instruction du génie militaire exécutés annuellement 
à Krasnoé-Selo et à Babygone. Des rapports officiels 
sur ces travaux doivent se trouver sans aucun doute 
dans les archives. Nous sommes trop peu initiés à l’his- 
toire militaire pour pouvoir insister afin que l’honneur 
de cette application soit dévolu à l’homme de génie 
que nous venons de nommer et dont le souvenir ne 
s’effacera pas de sitôt des traditions du génie militaire. 
Quoiqu'il en soit, nous saisissons cette occasion pour 
rendre à la mémoire du général Schilder les hom- 
mages mérités. Ceux de ses contemporains qui l'ont 
intimement connu, ne lui refuseront certainement 
ipas le témoignage d'avoir été, jusqu'à sa fin glo- 
rieuse, un homme plein d’initiative et un guerrier 
plein de courage; qui dans les difficultés puisait 
l'énergie et les moyens de les vaincre et qui possédait 
également ce courage moral bien rare de nos temps 
qui ne recule devant aucune responsabilité. 


XX. 


Dans le courant de ses lectures, M. Konstantinoff, 
en exposant la fabrication des fusées de guerre, fait 
plusieurs propositions, qu'il ne tardera pas à mettre 
düment à l'étude expérimentale, dés que les circon- 
stances le lui permettront. Nous nous contentons d'é- 
numérer ces propositions qui sont: l'emploi de l'élec- 
tricité pour régulariser l'effet des presses, destinées 
à charger les fusées, un liquide incendiaire pour être 
projeté par les fusées, le coton-poudre pour remplacer 
les charges d'explosions des fougasses, l'application de 
la galvanoplastie à la fabrication des fusées, enfin l'em- 
ploi de la tóle cannelée pour la confection des ba- 
guettes des fusées. 

Le chapitre sur le matériel de tir et de transport est 
divisé en deux sections, dont l'une traite des batteries 
de fusées et l'autre contieut quelques données sur 
le transport des chevalets et des fusées dans les 
batteries de campagne. Nous ne méconnaissons pas 
l'importance de cette partie qui regarde de plus prés 
l'organisation militaire et qui est à considérer comme 
une question vitale, dés qu'il s'agit des applications 
pratiques et sérieuses des fusées. Cependant il n'entre 
pas dans le cadre de notre relation sur l'ouvrage de 

3 


mE ` de 


M. Konstantinoff de nous occuper de cette partie, 
dont nous recommandons la lecture aux militaires de 
profession qui y trouveront une foule de renseigne- 
ments utiles, illustrés par d'excellents desseins. 

Nous renvoyons également à l’ouvrage pour ce qui 
concerne la description des fusées, employées dans 
la guerre d'Orient par les Anglais et les Français. 
Ce sont particulièrement les fusées françaises dont 
l’auteur a donné la description la plus circonstanciée 
et dont il a discuté les avantages et les inconvénients 
avec le plus de détail. 

Nous nous sommes souvent demandés, pourquoi ne 
cherche-t-on pas à donner aux fusées un mouvement 
rotatif, à l'instar des balles de fusil et des boulets de 
canon. L'introduction des rayures qui donnent à ces 


projectiles un mouvement de rotation leur a valu un 


beau succès quant à la justesse du tir et à la portée. 
En analysant toutes les tentatives faites à cet égard 
en différents temps et dans différents pays, l’auteur sig- 
pale les inconvénients d’une application aux fusées 
d’un système de rotation, tant au point de vue théo- 
rique que sous le rapport pratique. Il est d'avis qu’à 
l'exception peut-être de quelques cas particuliers, les 
systèmes de baguettes de direction méritent sous tous 
les rapports d'étre conservés. 


XXI. 


Nous touchons à la fin de l'ouvrage. Mais au risque 
de fatiguer l'attention de notre auditoire, nous ne pou- 
vons nous dispenser d'ajouter encore quelques mots 
sur les perfectionnements réalisés par l'auteur dans 
la fabrique des fusées à St. Pétersbourg. Nous pas- 
sons sur la fabrication et le placement des culots et 
sur les espolettes de süreté, inventées par l'auteur, 
pour nous arréter un moment au moyen indiqué par 
lui pour donner au tir des fusées une plus grande 
précision. Ce n'est pas un fait nouveau qu'une fusée 
dont le cartouche est rempli d'un cylindre massif de 
composition, ne produit presqu'aucune force motrice. 
Une pareille force est engendrée uniquement par la 
tension des gaz, qui se dégagent dans les fusées, à la 
surface de l'ame, instantanémeut aprés qu'on y a mis 
le feu. Cette force motrice continue à se développer 
jusqu'à la combustion compléte de la section transver- 
sale de l'ame et de la partie du massif, égale en épais- 
seur aux parois de l'ame. La combustion ultérieure de 


# 


ce massif, qui sert de bouchon à l'ouverture opposée à 
la sortie des gaz, n'ajoute non seulement plus rien à 
l'effet utile, mais c'est justement au moment où cette 
combustion commence, que les irrégularités dans ]g 


trajectoire des fusées se produisent. Si on remplace … 


une partie du combustible par un bouchon en matière 
incombustible, la trajectoire prend la forme d'une 
courbe continue dont la courbure varie trés graduel- 
lement et les zig-zags qui auparavant se produisaient 
souvent dans le vol des fusées, disparaissent entière: 
ment. De plus, on ne remarque pas de diminution 
sensible de portée. La matiére incombustible dont on 
forme le bouchon consiste en terre glaise séche en 
poudre trés fine, mêlée de 4 de colophone en poudre. 
Pour donner plus de solidité:à ce bourrage, les lan- 
ternes de terre glaise, aprés leur compression sont hu- 
mectées au pinceau, d'huile volatile de térébinthe dont 
on enduit aussi l'intérieur du cartouche. L’auta 
dit qu'à l'étranger on paraît avoir reconnu que la 
composition fusante n'augmente pas sensiblement la 
portée. Nous trouvons en effet que dans son excel- 
lent ouvrage sur la Pyrotechnie (Berlin 1840), Mo- 
ritz Meyer, capitaine d'artillerie de Prusse, dit pos 
tivément $ 445: que la combustion du massif n 
doit pas durer plus longtemps que celle des parois d 1 
lame, puisqu'une combustion ultérieure donne 1 | 
à des irrégularités dans la trajectoire, sans ajouter 
quelque chose à la force motrice. Et 8 448 le net 
auteur parle d'un bouchon en terre glaise m 
donne une hauteur égale au diamétre du cartouch 
L'introduction d'un bouchon incombustible donn 
l'auteur occasion de proposer un bouchon de plot mo 
égal en poids au massif de composition ou au bou : 
chon de terre glaise. En augmentant en méme temps 
la profondeur de l'ame, l'auteur est parvenu à] 
duire dans nos fusées une augmentation de la jus 
tesse et de la portée, sans ajouter quelque chose à 
leurs dimensions ou à leur poids. Les expé rien 
faites par l’auteur, bien qu Jusufnsantes, ont pie 
ment confirmé ses rrisibiis E 
Dans le même chapitre sur les perfectionne enis 
etc, nous apprenons un fait bien digne d'attentio 5 
C'est que sur 4020 fusées de 2 pouces et de 2/, char 
gées de la composition reglömentaire, tirées dans 1 
dix dernières années sur le polygone du comité dar 
tillerie, il n'y a eu que 6 fusées qui ont éclaté ge 


sS. 


| 


B Fus 


core dans des conditions de tir qui ne furent pas 
normales. Outre cela 1955 fusées de 2, de 2'/ et de 
4 pouces furent lancées dans le méme laps de temps 
pour concourir aux travaux d'instruction du génie 
militaire, et pas une seule d'entre elles n'a éclatée. 
Ces faits constatent bien positivement que les fu- 
sées confectionnées actuellement à la fabrique de 
St. Pétersbourg pour l’usage du service, si elles sont 
fraichement préparées et tirées d’après les procédés 
habituels, n’éclatent pas. Mais conservent elles indé- 
finiment cette propriété? M.Konstantinoff y répond, 
qu'il n'en est pas ainsi, et que toutes les fusées de 
quelque systéme qu'elles soient, en vieillisant perdent 
deleurs qualités et deviennent surtout d'un usage moins 
sür. Le réglement russe admet, qu'aprés quatre ans 
d'existence, nos fusées sont au début de leur declin. 
M. Konstantinoff espère qu'après l'introduction 
d'une fabrication plus soignée que celle d'aujourd'hui, 
nos fusées pourront atteindre la longevité des fusées 


autrichiennes, qui aprés avoir été gardées 15 ans dans 


les dépôts sont encore aussi bonnes — dit-on — que 
lles qui sont sorties la veille des ateliers. 

En revanche du dédain avec lequel les artilleurs 
regardent souvent les fusées, M. Konstantinoff 
Jette un coup d'oeil sur ce qui s'est passé en fait d'é- 
datement des canons en fonte et méme des piéces 
en fer forgé depuis 1854 au polygone du comité 
d'Artillerie de St. Pétersbourg. Dans l'énumération 
des éclatements il ne parle que des pièces réglémen- 
taires servant d'étude au tir et non des éclatements 
qu'il ne connait pas et qui avaient eu lieu pendant 

essais. de réception des piéces. En prenant en 
considération tous les faits authentiques parvenus 
pi Connaissance sur le peu de garantie de durée 
Qu ofrent les pièces en fonte, l’auteur affirme, que le 
ür au moyen des fusées des plus gros projectiles à 
poa munies d’espolettes de sûreté, offre moins 
1 dangers, méme avec des fusées avariées, que le tir 
es pièces en fonte de fer des plus savants tracés et 

 Provenances les plus renommées. 
eii reproduisons les paroles suivantes adressées 
- Te autres par l'auteur à ses auditeurs à la clotüre 
| ses lectures: «Ce n’est donc pas une vaine espé- 


«rance que j'émets lorsque je manifeste ma conviction, 
«qu'il nous est possible d'augmenter la justesse de 
«nos fusées; aussi, messieurs, je réclame de vous de 
d’impartialité et un peu de patience: vous admettrez, 
«d'accord avec nous que la fusée, cette artillerie por- 
«tative, si toutefois vous voulez accepter pour elle 
«cette dénomination, est une arme qui peut-étre utile 
«à la guerre, méme dans son état actuel et, en outre, 
«qu'elle est susceptible de perfectionnements qui l'ap- 
«pelleront à rendre des services importants à la force 
«militairé de notre pays». 

L'étendue de ce rapport vous présente déjà une 
certaine garantie que l'ouvrage de M. Konstanti- 
noff n'est pas sans valeur. Votre rapporteur ne se 
serait pas imposé le sacrifice de son temps, s'il ne 
s'était pas trouvé en présence d'un ouvrage auquel 
il reconnaissait des mérites incontestables; d'un ou- 
vrage qui fait autant d'honneur aux officiers d'ar- 
tillerie russes, qu'il contribue à maintenir la con- 
sidération et la bonne opinion que ces officiers ont 
acquises par leurs connaissances et leur éducation 
scientifique, non seulement dans leur pays mais aussi 
à l'étranger. Cet ouvrage n'est cependant pas tout- 
à-fait exempt de défauts. Son étude ne nous à pas 
été facile, d'abord parce que la vivacité d'esprit de 
l’auteur ne lui a pas permis de suivre dans ses lec- 
tures la marche méthodique à laquelle nous sommes 
habitués dans les ouvrages purement scientifiques , et 
ensuite, parce qu'en plusieurs endroits nous nous 
sommes trouvés dans un certain état d'hésitation. 
Nous n'avions ni le loisir, ni la vocation de nous 
occuper de la littérature militaire sur cette matière; 
nous laissons à l'auteur la responsabilité des faits spé- 
ciaux allégués par lui et nous nous tenons en déhors 
de toute question de priorité qui pourrait surgir à 
l’occassion de cet ouvrage. Nous avions désiré déjà 
l'année passée de présenter l'ouvrage de M. Kon- 
stantinoff au concours pour les prix de Démidoff, 
unique moyen dont l’Académie dispose pour ex- 
primer son approbation aux ouvrages imprimés. Il 
est à regretter que cet ouvrage étant écrit en francais, 
les termes précis du réglement des prix de Démidoff 
se sont opposés à son admission. 


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RS 


T. VII, N° 2. 


^ 


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ON" - SENSU 
V GESELLSCHAFT 


BULLETIN <== 


DE L'ACADÈMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 


TOME VII. 


(Feuilles 6 — 11.) 


CONTENU: 
Page 
A, Winnecke, Sur la queue multiple de la grande comète de 1744. (Avec une Planche.) 81 — 90 
M. Brosset, Variétés arméniennes. (Avec une Planche)............................ 90 — 99 
A, Schiefner, Sur les récents travaux de linguistique, de M. le baron Uslar......... 99 — 104 
N. Kokcharof, Notices minéralogiques sur le paisbergit et le graphit................ 104 — 114 
0. Struve, Sur le telescope de M. Lassell à Malte............................., 113 — 136 
Ph. Ofsiannikof, Recherches sur la moëlle épinière des poissons et des mammifères et 
résultats des recherches de M. Koutchine sur la moélle épinière de la Lam- 
prote (Petromyzon fluviatilis). ve e dee 08. GE ee cd 137 — 145 
6. de Helmersen, Sur le puit artésien de St. Gét EE 145 — 148 
F. Ruprecht, Quelques données pour servir à éclaircir la question de la durée de temps 
nécessaire pour la formation de la tourbe.........:,.....,,..sssceesuse e 148 — 158 
Ph. OfSiannikof, Sur la structure intime du cervelet des poissons .................. 157 — 166 
nenn naeh ee 166 — 171 
nn uu ouo teet hne 171 — 176 


On ue: chez MM. Eggers & Cie, libraires à St-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de 
l'Académie (Komurers Ipasrenia Hnnueparopckoü Axaxemiu HayK) et E M. Léopold Voss, 
libraire à Leipzig. 


Le prix RER, par volume compos& de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 
8 thalers de Prusse pour l'étranger. 


BULLETIN 


DE L’ACADENIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. 


Über den vielfachen Schweif des grossen Co- 
meten von 1744, von A. Winnecke. (Lu le 13 
novembre 1863.) 

(Mit einer lithogr. Karte.) 

Nach der Erzählung von Loys de Chéseaux hat 
der Comet von 1744, dem an Helligkeit und Pracht 
der Erscheinung kaum ein anderer der registrirten 
Cometen gleichkommt, in den Nächten des 7ten und 
8ten Mürz 1744 einen sechsfachen Schweif gezeigt. 
Aber keiner der Astronomen, welche in Deutschland, 
England, Frankreich und Italien den Cometen damals 
verfolgten, erwähnt dieses höchst wichtigen Umstandes. 
Hierin liegt wohl hauptsächlich der Grund, weshalb 
gegen die Erzählung des Lausanner Astronomen Zwei- 
fel erhoben sind: Zweifel, deren Berechtigung von 
mir in der Schrift über den Cometen von 1858 aus 
Gründen in Abrede gestellt wird, welche mehr subjec- 
liver Natur sind, als es bei dem Interesse, welches eine 
sümerkwürdige Thatsache für sich in Anspruch nimmt, 
wWünschenswerth ist. 

Ich bin jetzt im Stande durch das unabhängige 
Zeugniss eines Beobachters in Russland meine Mei- 
"ung von der völligen Glaubwürdigkeit des Lau- 
Sanner Berichtes zu bekräftigen. Das reiche, von 
del’Isle in den Jahren 1726— 1747 auf der Peters- 
burger Sternwarte gesammelte, jetzt in Pulkowa auf- 
bewahrte Material, dessen nicht rechtzeitige Veröf- 
fentlichung als ein grosser Verlust für die Wissen- 
schaft anzusehen ist, enthält auch Beobachtungen 
dieses Cometen und darunter die Wahrnehmung des 
vielfachen Schweifes am 5ten und 6ten März 1744. 
Da Chéseaux's vortreffliche Schrift: «Traité de la Co- 
Eis qui a paru en décembre 1743 et en janvier, fé- 
SCH et mars 1744 etc.» selten ist, so führe ich hier 
qu den vielfachen Schweif bezügliche Stelle (pag. 

qq.) vollständig an: 

- "Le ciel fut extrêmement couvert depuis le 1 mars 

SES au 7. Ce jour là il se découvrit et nous donna 

à espérance de voir la queué. Je me pröparois 


à vo , x s; ; $ 
T IT sous l'apparence que j'avois conjecturée 
ome VIT, 


le 14. Je descendis avec un ami sur les 4 heures du 
matin dans un jardin, d'op on découvroit l'orient. 
Cet ami marchoit le prémier et me suprit fort en me 
disant, qu'au lieu de deux queués il en voyoit cinq. 
Je ne pouvois le croire, lorsqu'aprés avoir passé 
quelques bátimens qui m'avoient caché l'orient, je 
découvris en effet cinq grandes queués, en forme de 
rayons blanchátres, qui s'élevoient les unes plus, les 
autres moins obliquement sur l'horison jusques à la 
hauteur de 22° et en occupant autant en amplitude. 
Ces rayons avoient environ 4? de largeur, mais ils 
s'étrécissoient un peu parle bas. Leurs bords étoient 
assez distincts et rectilignes: chacun d'eux étoit com- 
posé de trois bandes; celle du milieu étoit plus obs- 
cure et le double plus large que celles des bords. 
Celles-ci étoient précisément de la couleur des en- 
droits les plus brillants de la voye lactée, qui sont 
entre Antinous et le Sagittaire et le Serpentaire et le 
Scorpion. L’entre-deux des rayons étoit sombre 
comme le reste du ciel: Cependant dans le bas il y 
avoit une lumière semblable à celle de l'extrémité de 
ces Rayons, comme si elle eût été l'extrémité d'autres 
Rayons plus courts. Outre ces cinq queués bordées de 
bandes blanches, il y en avoit une sixième fort courte, 
dans laquelle on ne remarquoit point de bandes, peut- 
être parcequ'elle étoit fort basse. Cette sixieme, jointe 
aux dix bandes plus éclatantes des autres, formoit 
l'apparence d'onze rayons. Le bord méridional de la 
queué plus courte et plus méridionale se terminoit à 
l'étoile e d'Aquarius et son milieu passoit par l'étoile 
x, en allant un peu au delà; ce qui donne sa Longi- 
tude 7^ 55' zs et sa Latitude 9° 0 Bor. La quatrième 
queué se terminoit à une ligne qui passoit par a Aqui- 
lae et Delphini. Son milieu ou son axe passoit préci- 
sément par celui d'Equuleus: ce qui donne la Longitude 
de son extrémité 19° 55' z et sa Latitude 34° 15' Bor. 
L'extrémité supérieure de la bande gauche de cette 
queué paraissoit un peu détachée du reste dela bande 
et plus large, ayant la forme d'un lozange. La Lon- 
gitude de l'extrémité de la dernière SS était envi- 


s3 


Bulletin de l'Académie Impériale 


SO 


ron 5° 45’ X et sa Latitude de 34° 0. Ce Phéno- 
mène suivoit parfaitement le mouvement des étoiles 
fixes, à l'égard desquelles il me parut parfaitement 
immobile; car je l’observais non seulement cette pre- 
mière nuit de 7 au 8 Mars, depuis 4 jusques à 5a, 
mais encore la suivante du 8 au 9 depuis les 27; 
quelle commencoit de se lever jusques à 4'/; sans 
aucun changement. Son plus grand éclat étoit sur les 
An, Il a été và ici à Lausanne de 18 personnes et à 
Berne par M. Kónig et quelques uns de ses amis: 
mais on ne l'a vu ni à Geneve ni à Paris, à cause 
du mauvais tems, qui depuis ce jour là m'a empéché 
aussi d'en revoir rien d'avantage. 

Que les astronomes jugent aprés cela si ce Phéno- 
mène n'apartient pas au système des corps célestes et 
s’il eût été possible qu’un Phénomène aërien eut gardé 
si constamment pendant vingt-quatre heures la même 
disposition dans toutes ses parties, la même gran- 
deur, la méme couleur, la même position apparente 
à l'égard des Etoiles fixes et eût participé exactement 
à leur mouvement diurne, comme il le fit trés sen- 
siblement depuis les 21/^ jusques à Ah de la nuit du 
8 au 9, ayant monté avec elles parallelement à l'Equa- 
teur de plus de 30°. NB. que pendant les deux nuits 
que ce Phénoméne a paru, le ciel étoit trés serein et 
qu'il n'y avoit pas le moindre nuage ni le moindre 
brouillard et que le Soleil et la Lune auxquels seuls 
on pourrait attribuer la cause d'un pareil phéno- 
mène par la réflexion de leurs rayons, étoient fort 
éloignés du point de convergence de ces queués et 
du point opposé. Mais si ce Phénoméne est un Phé- 
nomène céleste, quoi de plus vraisemblable que de 
le prendre pour la queué d'une Cométe qui avoit 
commencé dés le milieu de Février à se diviser et 
depuis plus longtemps encore, à dériver de la direction 
des rayons du Soleil, et qui par les mêmes causes phy- 
siques devoit le faire de plus en plus en s'aprochant 
de cet Astre. Il est surtout remarquable que ces 
rayons étaient dirigés à un point sous l'horison, tel 
à peu prés, que celui où devoit être la Cométe à ces 
heures là, selon la Théorie de son Cours.» 

Man ersieht aus Vorstehendem, dass Loys de Ché- 
seaux seine Ansicht über die von ihm am 7. und 
8. März beobachteten weisslichen Streifen nicht mit 
vólliger Bestimmtheit auszusprechen wagt, sondern, 
nach umständlicher Erzählung des Thatbestandes, 


dem Leser das Urtheil über die Erscheinung ugs | 
giebt. Dass er übrigens selbst der Ueberzeugung g 
wesen, es gehörten wirklich die Streifen zum Schweiß à 
des grossen, damals mehrfach am hellen Tage ni | 
blossen Augen wahrgenommenen Cometen, zeigen diẹ 
seinem Werke beigegebenen Kupfertafeln, auf dee à 
die unter dem Horizonte liegenden Partien des Schwei- 
fes ebenfalls gezeichnet sind, ein Umstand, de, 
wie man befürchten kann, der Exactheit in der Ud. 
lieferung der Erscheinung nicht eben förderlich gewe 
sen ist. Aus diesem Grunde habe ich für die gegen- 
würtigem Aufsatze beigelegte Figur, welche die Ché © 
seaux'schen Streifen ihrer Lage nach wiedergeben 
soll, mich möglichst an den Text gehalten, da derselbe 
auch sonst von der Zeichnung an mehreren Stelle 
abweicht. So ist, Beispiels halber, auf Tafel V de 
«Traité sur la Cométe etc.» der sechste kurze Schwäl £ 
gleich den übrigen fünf, mit einem dunklern Streits 
in der Mitte gezeichnet, was den ausdrücklichen Wor- € 
ten des Textes widerspricht. E 

Ich wende mich jetzt zu den Petersburger Wahr 
nehmungen. Die Beobachtungen, welche Heinsi 
angestellt hat über diesen Cometen mit einem vo 
trefflichen Short'schen Spiegeltelescope, welches iha t 
durch den Petersburger Kaufmann Wolf zur Vars 
gung gestellt wurde, sind damals von der Abde: 
veröffentlicht und gehören zu dem Besten, was Hex 
die physische Beschaffenheit der Cometen vorhana” 
ist. Der letzte Tag, an welchem Heinsius nach dtt 


st 


Cometen, der am Morgenhimmel verschwand, 
schaute, war der 25. Febr. st. vet. Seine Wat: 
ten: «Nachdem der bisher trübe gewesene Him 
sich gestern Abends aufgeklärt hatte, s0 sahen # | 
uns heute Morgen nicht lange nach 4 Uhr (also Min t 
6 16^) nach dem Cometen um, an dessen Statt wir” | 
der östlichen Gegend des Horizontes bei schon de i 
merklicher Dämmerung ein Stück eines Modert": 
mit häufig aufsteigenden kurzen Säulen erblickte» ` 
Folgendes ist der Wortlaut der Aufzeichnung? | 

von de l'Isle. ge 
La nuit du 6 au 7 Mars. p | 
Les nuées m'avoient empéché d'observer e j 
mète au matin depuis le 29 février, mais le ^ *. | 
été découvert pour la première fois le SCH) 
à l'heure et à l'endroit du lever de là Comite een | 
Soleil; c'est-à-dire à l'Est j'ay regardé depuis E 


Ss 


$5 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


86 


jusqu'à 5 h. passées si je ne verrois pas la Comète 
ce que je n'ay pu faire, mais j'ay remarqué plusieurs 
traits lumineux en forme de queues de Comète qui 
se levoient au dessus de l'horison, dirigés de la bouche 
du Pegase et du petit Cheval vers le Cigne, ils avoient 
15 à 20 degrez de longueur. Je n'y ay pas fait grande 
attention ce matin (du 6) à cause de quelques nuées 
qui étaient aux environs: ayant regardé ces appa- 
rences comme des Phaenoménes aériens composant 
une espèce d'aurore Boreale; mais aujourd' huy 7 
mars au matin ces apparences s'étant encore fait voir 
par un ciel fort serein j'ay cru y devoir faire plus d'at- 
tention; j'en ay remarqué 4: dont la plus marquée s'est 
conservée pendant plus d'une heure dans la situation 
marquée sur la figure à l'égard de l'étoile e de la 
bouche du Pegase et la petite étoile e informe qui est 
entre là bouche de Pegase et l'aisle meridionale du 
Cigne. Ce Phaenoméne a duré depuis 4 heures que 
je me suis levé et que j'ay commencé à l'apercevoir 
jusqu'à ce que la grande lumière. du crepuscule la 
fait disparoitre un peu aprés 5 heures du matin. 
Le 8 Mars. 

Le ciel couvert ce matin m'a empéché de verifier 
la réalité du Phaenoméne observé les deux matins 
precedents à l’occasion de la Cométe. 

Le 9 Mars. 


Le ciel a encore été couvert ce matin ce qui m'a 
empêché d'examiner si le Phaenomène observé le 6 
*t 7 au matin subsiste encore. 

Le 18 Mars. | 

Au matin. Le ciel ayant été fort serein toute cette 
aut; jay regardé à différents temps depuis trois 

ures du matin jusqu'au lever du © si je n'aperce- 
"rols pas le Phaenoméne que j'avois remarqué le 6 
wël de ce mois, mais je n'ay pü rien voir aujourdhuy 
qui y ait du rapport, ni teste de Cométe. 

Auf der dieser Notiz beigegebenen Tafel habe ich 
à Figur, auf welche de l'Isle sich bezieht, so getreu 
möglich, wiedergegeben. Die von ihm wahrgenom- 
u Streifen sind dieihrer Lüngenaxe parallel schraf- 
= während die Schraffirung bei den Chéseaux- 
senkrecht zur Längenaxe steht. Ich muss aber 
M. Mtem machen, dass de l'Isle nur die 
€ € Pegasi und 9 Flamst. Peg. (sein Stern 


seh 


d 


» So dass also nur die Einzeichnung für | 


den westlichsten Strahl Anspruch auf einige Genauig- 
keit hat. 

Die Lage des Horizontes für St. Petersburg ist 
durch die ausgezogene, die für Lausanne gültige, durch 
die punktirte Linie für 47, Uhr Morgens angegeben. 

Wie man sieht, fallen zwei der von Chéseaux und 
de l'Isle beobachteten Streifen zusammen. Dass die 
Coincidenz nicht schärfer ist, findet seine Erklärung 
in dem Umstande, dass de l'Isle am 6., Chéseaux 
aber am 7. und 8. März beobachtete und dass ferner, 
wie zur Genüge aus dem vorstehenden Wortlaute der 
Beobachtungen erhellt, die Schätzung der Lage dieser 
Streifen nur sehr beiläufig gemacht ist. 

Die beiden óstlicheren Petersburger Streifen finden 
sich bei Chéseaux nicht; sie waren für ihn dem Ho- 
rizonte sehr nahe und der östlichste beim Anfange 
seiner Beobachtungen noch nicht aufgegangen. 

Aus analogem Grunde hat del'Isle die beiden west- 
lichsten Lausanner nicht wahrnehmen können. Die 
anderen beiden aber hätte er wohl kaum übersehen 
können, falls sie am 6. März schon so auffällig waren, 
wie in den beiden folgenden Nächten, es sei denn, 
dass seine Aussicht nach Südost beschränkt gewesen 
wäre. 

Die Uebereinstimmung der Lage der von den bei- 
den so weit von einander entfernten Beobachtern 
bemerkten Streifen beweist, in Verbindung mit den 
übrigen Umständen, die kosmische Natur des Phaeno- 
mens, und die in neuerer Zeit bemerkten wunderbaren 
Schichtungen und Zerspaltungen im oberen Theile des 
Schweifes vom Donati’schen Cometen, zusammenge- 
halten mit der Lage der Streifen zum Kopfe des Co- 
meten von 1744 (vergl. die Tafel, wo die Lage des 
Kopfes unterhalb der Sternkarte angegeben ist), lässt 
keinen Zweifel übrig, dass damals wirklich der in viele 
einzelne Bündel getrennte Schweif des Cometen beob- 
achtet ist. Der Schweif ist also zufolge der Beobach- 
tung in Lausanne und Petersburg mindestens ein acht- 
facher gewesen und hat die bislang unerhörte Breite 
von 25° bis 30° am obern Ende gehabt. 

Was die Heinsius'sche Beobachtung anbetrifft, so 
wird von «häufig aufsteigenden kurzen Säulen» ge- 
sprochen und die Erscheinung für ein Nordlicht «in 
der östlichen Gegend» des Himmels gehalten. Weder 
Chéseaux noch de l'Isle, deren letzterer mit Nord- 
lichterscheinungen sehr vertraut war, nennen aber das 
S 6* 


s7 


Bulletin de l’Académie Impériale 


Phänomen ein Nordlicht und doch wandten beide der 
Erscheinung, wie ihre Berichte zeigen, eine weit 
grössere Anfnierksamiteit zu, als Heinsius, der sie 
nur an einem Tage «bei Ka? etwas merklicher Däm- 
merung» sah.. Ich muss dabei noch erinnern, dass 
vorüberziehende Dünste der Luft, welche dem Auge 
gänzlich entgehen, nicht selten bei Cometenschweifen 
ein nordlichtartiges Verlängern und Verkürzen her- 
vorbringen, worüber z. B. die Wahrnehmungeu von 
Schröter verglichen werden können. 

Es dürfte nicht unangemessen sein, bei dieser Ge- 
legenheit im Auszuge das Wesentlichste desjenigen 
mitzutheilen, was de l'Isle über die Grösse und das 
Aussehen des Cometen, sowie über die Entwickelung 
seines Schweifes notirt hat. 

Le 16 Janvier. 

J'ay commencé à apercevoir ce soir une Cométe as- 
sez considérable et située assez exactement dans la ligne 
de l'extremité de l'aisle du Pegase, nommé Algenib et 
de la teste d’Andromède. Ces deux étoiles sont de la 
deuxiéme grandeur, quoyque celle d'Androméde soit 
un peu plus lumineuse. La Comete paroissoit aussi 
à peu prés de la méme lumiére, mais plus grosse à 
cause de sa Chevelure, qui étoit assez lumineuse de 
méme qu'une partie de sa queue, la plus voisine de la 
tête ... La direction de la queue de la Cométe étoit 
presque parallèle à celle des étoiles y # (marquez sur 
les Cartes de Mr. Flamsted). La Longueur étoit égale 
à la distance y u des mêmes étoiles, qui est de deux 
degrés 22' environ. 

Die hinzugefügte Skizze giebt die Nuit des 
Schweifes gegen die Verbindungslinie beider Sterne 
159, Südost, also Positionswinkel des Schweifes 
25:49; 

Le 24 Janvier. 

. Elle m'a paru plus lumineuse que l'extremité 
de l'aisle du Pegase et méme que la téte d'Andro- 
mède de sorte qu'elle approchoit de la lumière d'une 
étoile de la première grandeur, mais elle était plus 
large. 

Le 4 Févr. 

Au soir.... Elle était encore plus grosse que les 
étoiles de première grandeur, mais pas si éclatante 
que Sirius et la Lyre. La queue étoit dirigée aux 2 
Etoiles ò, e d'Androméde, elle se terminoit en pointe, 
environ vers un point oü se formoit l'angle droit d'un 


triangle isocéle rectangle fait aux étoiles de la tête ` 
(a) d'Andromède et d du Pegase, de sorte qu'elle 
était longue de 10 Degrez. 

Positionswinkel des Schweifes hiernach 50°, 

Le 5 Févr. 

Par le reste des observations faites ce soir sur la 
Cométe l'on a remarqué que la queue étoit dirigée de 
méme qu'hier aux deux étoiles ò et e d'Androméde et 
qu'elle s'étendoit presque jusqu'à ces étoiles de sorte 
qu'elle avait environ 17° de longueur, mais il étoit 
bien difficile de juger de son terme à cause qu'à son 
extremité sa lumière étoit extrémement foible. Je ge 
lavois hier estimé que 10^, mais je crois que cela 
vient de ce que le ciel étoit aujourdhuy plus serein 
qu'hier. 

Le 6 Févr. 

La queue de la Cométe paroissoit de méme lon- 
gueur qu'hier dirigée aux mêmes étoiles à et e d'An 
droméde. 

Le 7 Févr. 

La queue étoit dirigée entre la tête et l'étoile à ` 
d'Androméde et elle s'étendoit jusqu'à l'étoile e d'An- ` 
droméde (ou vis à vis) de sorte qu'elle étoit longum 5 
d'environ 177,°. 3 

Hieraus Positionswinkel des Schweifes 46°, u 
sicher. 

Le 9 Févr. j 

La Cométe paroissoit àla vue un peu diminuée D 
ce qu’elle étoit les deux jours précedents et la queue 
ne s'étendoit que d'un degré environ au delà de hc ; 
tête d'Androméde de sorte que cette queue n'avoit 
qu'environ .... degrez de longueur. 

Die — der Grade, welche diese Schätzung für 
die Schweiflänge ergiebt, ist nicht angegeben; ich 
finde 15°, so dass also eine bedeutende Verminderung 
gegen die früheren Tage eingetreten ist, wie man 
folge des Textes vermuthen sollte. ; 

Le 10 Févr E 
. nous l'avons trouvé aujourd'hui encore un pe - 
ER elle paroissoit à la vue simple presque 
à la luisante de la Lyre et à Rigel, mais moindre qi 
Sirius en éclat. Sa queue qui étoit fort large à 
extremité paroissoit se terminer en 2 pointes fort ite 
égales en longueur. La plus septentrionale et la pus | 
longue s'étendoit au delà de l'Etoile d vers la tes 
d'Androméde et paroissoit aller un peu au delà A 


SE 


—— 


d \ 


MU 


E SE 


= PY d Le Wa Kei 2% 
Ba a Eer SE 


E o 


des Sciences de Saint- Petersbourg. 


90 


l'Etoile 85 Flamst. de sorte qu’elle avoit au plus 12° 

de longueur. L’autre extremité de cette queue étoit 

beaucoup plus petite, sçavoir d'environ 7 degrez ne 

s'étendant que jusqu'à l'étoile v. La largeur de la 

queue vis à vis de cette étoile était d'environ 17/9. 
Le 11 Févr. 

Ce soir la Cométe paroissoit encore fort brillante 
et méme plus que la veille; elle égaloit et méme sur- 
passoit la Luisante de la Lyre, mais elle étoit inférieure 
à Sirius en vivacité de lumiére, quoique beaucoup 
plus grosse. La queue était aussi beaucoup plus lon- 
gne qu'hier et assez large. Sa pointe septentrionale 
s'étendoit à la vue simple (quoique trés foiblement) 
presque vis-à-vis de e d'Androméde de sorte qu'elle 
avoit encore 17'/, de longueur; je dis vis à vis parce 
que cette queue n'étoit plus dirigée à ces étoiles 
comme ei devant; mais beaucoup plus prés de la teste 
d'Androméde, qu'elle rasoit par son bord septen- 
trional. 

Positionswinkel des làngeren Schweifes 40°. 

ce 18 Févr. 

La queue de la Cométe paroissoit exactement diri- 
gée à la teste d'Androméde au moins dans sa plus 
longue direction, l'Extremité paroissoit à la vue sim- 
ple s'etendre jusques vis à vis l'Etoile e d'Androméde 
et par consequence elle avoit environ .... dans sa 
plus grande longueur. La Lumiére de la Cométe pa- 
roissoit à la vue simple entre celle de la Luisante de 
la Lyre et Sirius. 

Positionswinkel des Schweifes 43°. 

Le 15 Févr. 

Pour ce qui est de la queue elle étoit dirigée un 
peu à l’occident de la teste d'Androméde et la pas- 
Soit un peu, de sorte qu'elle avoit environ 17 à 18 
degrez de longueur. La lumière de la Comète étoit 
plus grande que celle de la Luisante de la Lyre, mais 
moindre que de Sirius. 

Le 18 Févr. 
ve Bei de la Cométe paroissoit s'etendre par 
We. "ës Jusqu'aux petites étoiles c, o, c qui 
int sa e bras gauche d'Androméde de sorte qu'elle 
sess "em ce sens là prés de 26 Degrez de Longueur; 
N "mg étoit moins longue à gauche ou du 
ER en où elle paroissoit se courber à peu 

, Je on voit dans la figure ci contre. 

e Figur I der beigefügten Tafel enthält eine Co- 


pie der Zeichnung, auf welche sich de l'Isle bezieht. 
Die Sternpositionen sind aus Argelanders Uranome- 
tria nova eingetragen und der Ort des Cometenkopfes 
nach einer Beobachtung desselben Tages von Maraldi 
angenommen. Auf dem Originale ist der Cometen- 
kopf ziemlich fehlerhaft eingetragen, wodurch, in Ver- 
bindung mit dem Umstande, dass die Zeichnung so 
wenig Sterne enthält, das Gewicht der Figur sich be- 
deutend verringert. 
Le 20 Fevr. 

J’ay oublié de marquer que les jours précédents la 
teste de la comète paroissoit aux lunettes entourée 
d’un espace marqué sur la figure ci jointe (vergl. 
Fig. II der Tafel) par les lettres A, B, C, lequel étoit 
plus claire que le reste de la queue ce qui approche 
assez de la figure que Mr. de la Hyre a observé dans 
la Comète de 1682. 

Le 28 Févr. 

J’oubliois de dire que dans le temps du passage de 
la Comète par les verticaux susdits la queue de la 
Comète étoit presque verticale. 

Die Beobachtungen an den Verticalen gehen von 
1643" bis 16450" Sternz. Der Ort des Cometen 
für das Mittel dieser Zeiten (Febr. 27 18^17" Mtl. 
Zt. Pet.) ist ag = 22^14" 5 % = + 0? 49", wo- 
nach also der Positionswinkel des Schweifes (ohne 
Zweifel in dem Kerne sehr nahe gelegenen Punkten) 
330? betragen hat. Diese Beobachtung bestátigt eine 
Schützung der Anfangsrichtung des Schweifes, welche 
Chéseaux an jenem Tage gemacht hat, vollkommen. 
Die von jenem Astronomen bestimmte Endrichtung 
des Schweifes ist aber 25?, so dass eine ungeheuere 
Rückbeugung des Schweifes sich ergiebt. 


Variétés arméniennes, par M. Brosset. (Lu le 20 
novembre 1863.) 


(Avec une planche.) 


Je me propose de réunir dans là présente note des 
renseignements relatifs à divers objets, tels que: 1° la 
cryptographie arménienne; 2° quelques inscriptions; 
3? l'examen et la critique de deux bons ouvrages dont 
s'est enrichie, cette année, la littérature arménienne; 
a) Ouvre mcropiu aunacrin CaccaHmAoBb, TO cBbab- 
ning, COOÖINEHHLIMb APMAHCKEMN NUCATCIAMH; COCTA- 


Bulletin de l'Académie Impériale 


eus K. Hareantagt., histoire synoptique des Sassa- | Bosopawpo. Kanra 3Ta mpmHaAJezuTP CTAPOMY Moeny 


nides, d’après les matériaux arméniens; b) Le Tré- 
sor des chartes d'Arménie, ou Cartulaire de la chan- 
cellerie royale des Roupéniens..., par V. Langlois. 


8 1. 

Les Géorgiens avaient autrefois leur cryptogra- 
phie, consistant, pour la plupart, autant que nous la 
connaissons, en des renversements d'alphabets, dont 
nous possédons jusqu'à 19 spécimens, copiés dans 
un manuscrit de la Bibl. Imp. de Paris; c'étaient en 
outre des signes de convention, dont une seule série 
compléte nous est connue, avec la clé, ainsi que 
quelques mots, inscrits en marge d'un ancien Nomo- 
canon géorgien manuscrit, du Musée asiatique, et du 
manuscrit des Annales, appartenant au Musée Rou- 
miantzof. De ces dernières notes, composées seule- 
ment de quelques mots, je n'ai pu rien tirer de sa- 
tisfaisant. 

Quant aux Arméniens, différents journaux, de Con- 
stantinople et de Venise, ont publié, dans ces der- 
nières années, un spécimen d'écriture secrète, que 
j'ai reproduit dans les Ruines d'Ani p. 39, avec le 
déchiffrement, par deux vartabieds; ce travail, s’il 


n'est pas entièrement exact, a du moins exigé de la | 


part des auteurs une énorme dépense d'esprit divi- 
natoire, et de la Table des lettres numérales-armé- 
niennes, Op. cit., p. 40, avec les diverses valeurs qui 
peuvent leur étre attribuées, il résulte la possibilité 
de combinaisons curieuses, qui paraissent avoir eu 
cours autrefois en Arménie. Je rappelle également 
ici au lecteur les énigmes chronologiques et litté- 
, raires citées dans mon Voyage archéologique, 3* 
Rapp., p. 31,56. M. Patcanian croit avoir découvert 
la clé du second, qui serait HS 

C'est là un des motifs qui m'ont engagé à donner 
quelque attention à un nouveau spécimen d'écriture 
secréte arménienne, remontant, comme celui d'Ani, 
au AT" s., mais infiniment plus compliqué. A ce sujet 
l'honorable M. Berger, employé dans la Transcauca- 
sie, à qui nous devons la présente communication, 
exprime comme il suit, dans une lettre du 5 juillet, 
M. l'académicien Schiefner: 
«Ha npomermeä gebak mub nonag0cb BB pykui Apes- 
nee Esanreuie, mucauHoe B» 1561 roay mbkiuws 3a- 
xapiews m3» Dama, Ha APMAHCKOME s3bIKb, nogepkoMb 


g? 
d, 


auakowny Daer DllupwasagisHy, CR KOTOPHIME g 
Bcrpbrmgces eme Bb 1853 rogy B» Terepant. Uap- 
Ma3AHİAND OITO WAID BB Ilepciu u npioopturp ynows- 
uyroe Egauredie, pp qucxB Apyraxt pykonmceii, po 
Bpema myremecrBis CB0ero Hat, Menarann pt Xamaya. 


«IlepeuuerbmBas Esanrenie A HATKHYICA BD HEMD Ha 
kakie TO OcOoÓeHHble 3HAKH, CB NOACTPOYRBIMH APMAH- 
ckumnu caopamn. Iloago6Hbix» 3HAKOBB MH nurab me 
npuxoauaocs Berpbuarb. 3abmmie o6pasoBaHHble Ap- 
MAHE, Mexz1y Koropprui IIupwasamismp 3AHNMACT 010 
got, nepBbIXb Mert, CTAPAINCE Menn YOPBAUTE, YTO 
JTO YAuUHCKie 3HAKH, M MTO OHH COXDAHHJHCb TOJbKO BB 
Apesuuxs apuasckux? PYKonncaxt. He pbmanch onpe- 
EINTE CreneHb CnpaBeJjJHBOCTH TAKHX'b HOK332Hiil, A 
rm? ge wembe cnbmy 3aasıtp Bamp o nacronmews 
COMHUMENHOMS Omupwmw MOEMB KOTOPOE, ÖbITb M0- 
ETD, OKAKETCA HPOCTOI CHIOTe3010. 

 «YHOMSHyTbIe 3HAKU OKà3àJHCb Bb Tpexb pası- 
HBIXb MbcTaxp Esanrenia. JL Ooubmeit BÉpHOCTE, A 
Donan, cusrie nxb axbmueñ eororpaeim npu Tene- 
paubHows INTAOË KABKA3CKOË apwim. CHUMEN yb 
KaKB HeJb34 Jyune. Tloacrpoyusıa aPMAHCKIA Op) 
qHTAIOTC4 Get, BCAKATO 3aTpyAHeHis.» 

Quand M. Schiefner m'eut communiqué la lettre 
ci-dessus et les fac-similés qu'elle renfermait, je me 
trouvai fort embarrassé. Ne croyant pas à une écri- 
ture propre à la province arménienne d'Outi et voyant 
dans les trois fac-similés des signes bizarres, avec ul 
grand nombre de variantes, je désespérais d'obtenir 
des résultats de quelque valeur. Je montrai cepen- 

ant les photographies à M. Patcanian, professeur 
d'arménien à l'Université de S.-Pétersbourg, qui, avec 
une incroyable vivacité et netteté de conception, par 
vint en une demi-heure à se rendre maître des mé 
thodes eryptographiques imaginées par l'écrivain. 

Les piéces du procés sont sous les yeux du lec- 
teur, dans la Planche ci-jointe, sous les lettres A, B, 
C, avec le déchiffrement interlinéaire, probablement 


contemporain, les lignes du chiffre ou caractère SÉ ` 


cret étant seules numérotées. 

Comme les mots sont séparés par des zéros, Ol 
faciles à isoler mentalement, puisqu'ils sont écrits ` 
dans des systèmes particuliers, je commence, $35 
autre préambule. itd 


"TS 


— 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


94 


ass 

1" ligne, 1" mot, qu.pwpuy Zakarie; en chiffres, 
6, 1, 9000, 1,5000, 1,300. 

A. Les sept lettres de ce nom sont représentées 
par les chiffres arabes, plus ou moins défigurés, qui 
en expriment la valeur numérale: 6, 1, 9 avec trois 
points, 1, 5 avec trois points, 1, 3 avec deux points. 
En effet 4 vaut 6, w vaut 1, .p 9000, p 5000, y 300; 
d’où nous concluons que les trois points sur un chiffre 
arabe signifient 1000, les deux points 100; plus bas 
nous verrons que le simple point est l'indicateur des 
dixaines. Cf. Journ. as. VI^ ser. t. I, p. 245, 509. 

B, C. Le méme systéme de points est employé 
dans les deux autres photographies, mais sur des 
chiffres d'autres formes, dont les analogues n'ont pas 
été retrouvés. 

9° mot, génge, moi l'écrivain; en chiffres: 3, 50, 
600, 90, 2000. 

A. Les cinq lettres sont représentées par des 
chiffres arabes de formes semblables à celles des fi- 
gures B, C, du mot précédent: 3, 5 avec un point, 
6 avec deux points, 9 (par erreur) sans le point qui 
marque les dixaines, car 4 vaut 90; 2 avec trois 
points. 

B, C; 3, 5 avec un point, 6 arabe avec deux points, 
9 avec un point, 2 avec trois points. 

2° ligne, 3° et 4° mots, Jh pkpwt unanimement, 
continuellement; en chiffres, 200, 20, 2, 5, 5000, 1, 
400, sept lettres, représentées par des chiffres arabes. 

A. 2 avec deux points, 2 avec un point, 2, 5, 5 
avec deux points, au lieu de trois, 1, 4 avec deux 
points. 

B. Le chiffre de la lettre %, laquelle vaüt 400, 
porte à tort trois points au lieu de deux seulement, 
comme on le voit en A. 

C. La méme lettre ? est figurée par 4 3,au lieu de 
t 4, avec deux points. 


3° ligne, 5° mot; ykekuy souviens-toi; en chiffres, 


300, 20, 500, 5, 1, 300. Ces lettres sont représen- 
tées d’après un nouveau systéme. 

A, B, C, trois lignes perpendiculaires, avec deux 
a 300; deux lignes et un point, 20; trois lignes 
br s 500; une ligne et quatre points, 5; 
ep "im l; trois lignes et deux points, 300. Dans 
"Th eh etdans les suivants le signe numéral compte 
make une unité de l’espèce voulue, chaque point 

une unité de la même catégorie. 


6° mot, L et; en chiffres, 5, 7000. 

A. op, deux lettres numérales arméniennes, 3, 2, 
soit 5, valeur de k; £5, 7000, valeur de x. 

B, C. La lettre w 1, avec quatre points, soit 5; 
1000 et six points, 7000. 

A partir de ce mot, nous aurons deux rédactions 
différentes du texte chiffré. 

4° ligne, 7° mot 4»-, toi; en chiffres, 4, 600, 7000. 

A. pg, 2 et 2, 4; qX, 600; Ee, 7000. 

8°, 9°, et 10° mots, "basket jbühu b, tu seras men- 
tionné par. 

Ici commence un 4^ systéme de transcription, oü 
chaque lettre est remplacée par une de celles qui la 
suit ou la précède, dans l'ordre de l’alphabet. 

X et deux points, soit y, qui vient la seconde après 2. 

d, soit Kb qui vient immédiatement après. 

X et quatre points, soit >, la 5° lettre aprés celle-là. 

w et quatre points, soit & la 4° » » » » 

w, au naturel, à ce qu'il semble, car l'écrivain a 

hésité. 

d et deux points, soit |, la 2° lettre après à. 

f pour , , qui suit immédiatement, dans l'alphabet. 

L pour h, qui le précède immédiatement. 


J pour 2, » » » » 
L pour b. » X » » 
d pour u, » » » D 


L pour b, » » 
Ce système mélangé et inconséquent est le moins 


‘rationnel et offre le plus de difficultés au déchiffre- 


ment. S 

6° ligne, 11° mot, p5 abrégé, par le Christ; en 
chiffres, 9000, 2000, 7. 

A. Quatre ronds, valant 1000, suivis de huit points, 
soit 9000. 

Quatre ronds, valant 1000, suivis d’un point, 2000. 

Un rond, valant une unité, avec six points, 7. 

Autre rédaction, à partir du 6° mot, ainsi qu'il a 
été dit précédemment. 

B, C. Après le 6° mot, wë, Dieu; deux lettres, fi- 
gurées par = au naturel, à et quatre points, dont un 
superflu, soit la 3° lettre aprés 2, qui est à. 

8° et 9° mots, q.pFq ybekuy (sic), se souviendra 
de toi; en chiffres, 6, 9000, 5, 6, 300, 20, 500, 5, 
1, 300. 

B. œ et cinq points, 6, 4. 

a. et huit points, 9000, p. 


95 


Bulletin de l'Académie Impériale 96 


piste, et Dieu se souviendra de toi — lors de sa se- 
conde venue; amen.» 
C. La même chose, jusqu'à — 


w et cinq points, au lieu de quatre, 5, 5. 
m et cinq points, 6, 4: 


44, 300, y. 

dd, 20. Cette phrase est notée: | 

EX, 500, 2- 1. En chiffres arabes, plus ou moins exacts, choisis 

bg, 5, b. d'aprés la valeur numérale de la lettre arménienne 

in, qu'ils représentent, et exprimant les dixaines et les 

43, 300, J- mille, par un, deux, trois points placés en-dessus, 
C. 4, 6, t 9. En chiffres arabes, d'une forme tout-à-fait in- 

P#, 9000, .p. connue, ponctués comme i.d. 

p, 5, b. 3. En signes de fantaisie, avec points latéraux. 

qu 6, 4: 4. En lettres arméniennes: non ponctuées, expri- 

$ pour y, qui le précède immédiatement dans | mant la valeur numérale de la lettre à représenter; . 

Valphabet. ponctuées, pour indiquer & combien de places au- 


dessus du chiffre il faut chercher celle qui est néces- 
saire. 

5. En lettres mises l’une pour l’autre. 

6. En signes de fantaisie, ponctués, un rond repré- 
sentant les unités, .... quatre ronds les mille. 

7. Enfin par un rond avec un appendice pour les 
unités, deux appendices pour les dixaines, trois pour - 
les centaines, 4 pour les mille, et ponctués comme | 
N° 4. ) 
La trés légére valeur intrinséque des pièces que 
je viens d'analyser, n’a rien à voir dans la phrase gt: | 
ménienne chiffrée par notre Zakara ni dans la puérile ` 
complication des énigmes de son invention; mais l'im- - 
portance réelle est dans la date 1060, combinée avet ` 
l'emploi de chiffres arabes, de formes primitives, dont 
quelques-unes peu ou point connues. SEN 
Les plus récentes recherches sur les chiffres ara 
bes ont démontré que les formes en ont passé de 
l'Inde chez les néoplatoniciens d' Alexandrie, aux Dé. 


d pour h, qui le suit. 
» pour e, qui le précède. 
q pour E, CAM » 
ppoure, » » » 
$poury, » » » 

6° ligne, 10°, 11° et 12° mots, $ dpru wiquul pour 
la seconde fois. ! 

B. Chaque lettre est représentée par celle qui la 
suit ou la précède immédiatement dans l’ordre de 
l'alphabet: (34 54 ey re? Ce système mêlé et in- 
conséquent est fort sujet à erreur. 

Ici la pièce B seule se termine par une 7° ligne, 
formée par un autre système de figures de fantaisie: 
` Je mot guter seh, la venue (en chiffres, 3, 1, 50, 600, 
7000, 2000, 4000, 400), suivi d’amen, est rendu par: 

un signe d'unité suivi de deux points, 3, 4. 

même signe, seul, 1, w. 

sigue de dixaine, avec deux points, 30, 4. 

» «centaines, » cing » 600, =. 


» » mille, » Six » 7000, x. miers siècles de notre ère; puis au VIII’ s., en 773,00 
ee SS » un » . 2000, ». les Arabes et notamment chez les musulmans d'Espagne - 
» Jia » trois » 4000, m. de qui Gerbert et Fibonacchi ont pu les apprendre, 

»  » centaine, » » » ..400,% X° et au XIII? s. Mais on ne trouve ces € 


arabes, sur aucun monument musulman antérieur H 
ut s., et la première monnaie connue, avec date 

chiffrée, est d’un prince ortokide d’Amid, datée 6r 
H.— 1218; v. Reinaud, Cabinet de Blacas, 


E 

La date, placée seulement en A, tout à la fin: 
gpkgun b (ht PUES, ceci à été écrit en l’année 
1060. Suivent les trois lettres qp , annulées par un 
signe de convention, placé en-dessus. 

En résumé, tout le texte arménien signifie: 

A. «Souviens-toi assidüment de moi Zakara, le co- 
piste, et tu seras en mémoire auprés du Christ. Ecrit 
en 1060.» 

B. «Souviens-toi assidüment de moi Zakara, le co- 


Phakhr-ed-din, postérieur d'au moins 62 ans que 


ov leg 000 596 000% h oo x ; ww i ui dh 9049 à. UN 
THE op Zi à Ld Ug 
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| 
| 
| 
| 


97 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


98 


ME 

Cependant un fait a échappé aux savants qui s'oc- 
cupent de ces matières, et dernièrement à M. Wöpke, 
auteur d'un remarquable travail, inséré dans le Journ. 
asiat. de Paris, VI^ sér., t. I, p.442.., 1863: ce sont trois 
inscriptions géorgiennes, dont deux laissent encore 
quelque doute, à Wéré et à Tswimoeth, soit 221 et 
992 du cycle pascal, 1001, 1002 de J.-C.'), la der- 
nière incontestable, sur la cathédrale de Kouthaïs, 
l'an 223 du cycle, 1003 de J.-C.) 

Ces trois inscriptions, qui prouvent d'une maniére 
palpable que les Géorgiens ont fait usage des chiffres 
arabes dès l'origine du XI^ s., sous le règne mémo- 
rable de Bagrat III, ont été perdues de vue par les 
érudits. Chez les Géorgiens la forme des chiffres dont 
il s’agit approche fort de celle usitée dans l'Inde, 333, 
comme le prouve le fac-similé de M. Dubois de Mont- 
péreux, que j'ai vérifié moi-méme sur place. 

Pour les chiffres employés dans notre Mit. armé- 
nien, le copiste se rapproche plus de la forme euro- 
péenne vulgaire; tels sont notamment le I, le 2, le 
5,le 9; quelques-uns aussi, comme le 2, le 3, sont 
arabo-indiens; un 5 a la forme népalaise;.un 9 est 
dévanagari-népalais; le mille, rendu par quatre pe- 
tits ronds rapprochés en carré, se retrouve dans le 
tableau des anciennes formes indiennes, chez Prin- 
sep, Indian antiquities, t. II, p. 72, PI. XL (v. la 
Planche ci-jointe, lettre D). 

Le point marquant les dixaines, les deux points 
pour les centaines, les trois points pour les mille sont 


Xn procédé usité dans les plus anciens Mts. arabes. 


Üutre cela les musulmans ont leurs chiffres secrets, 
nommés diwanis, coptes et syaks, mais dont les for- 
mes n'ont rien de commun avec ceux dont nous par- 
lons iei. Enfin, dans la série des apices numéraux 
de Boèce, vivant au vr s., série tirée d'un Mit. du 
XI e, de la Bibliothèque de Chartres, et dans le Ta- 
u des plus anciennes formes des chiffres indiens 
et arabes, on trouve de nombreuses analogies avec 
les chifires employés par notre Zakara. 
- Ainsi les spécimens de cryptographie et de chiffres 
arabes connus en Arménie au XI° s. offrent un véri- 
table intérêt, non-seulement comme curiosité paléo- 
Sraphique, mais surtout comme nouveaux éléments 
xiij ul LR 


ull. histor.-philol. t. VI, p. 79, 167. 


DB 
mm PAc. VIe s. Se. Hist. et Pol. t. IV, p. 346, et PI. I, 


Tome VII. 


pour la solution du probléme de l'introduction des 
chiffres indiens parmi les nations de l'Asie occiden- 
tale et de l'Europe. 


Les lecteurs attentifs, ceux surtout qui connaissent 
la notation chronologique arménienne, trouveront 
peut-étre que j'ai été trop hardi en prenant la date 
1060 pour une date chrétienne, au lieu d'une année 
du comput arménien, qui répondrait à 1611. A cela 
je réponds que je n'ai pas vu le Mit. d'oà sont tirées 
les photographies, objet de ce travail; que suivant 
M. Berger lui- méme le Mit. serait de l'année 1561; 
que d'ailleurs, si méme le Mit. n'est pas du XP s., 
mes remarques perdront de leur valeur seulement en 
ce qui concerne l'usage des chiffres arabes en Armé- 
nie à une époque reculée, mais la conservent tout 
entiére à l'égard des formes de ces chiffres et du pro- 
cédé de la ponctuation pour les élever à la puissance 
décuple, centuple et millénaire. 


Comme la question de l'introduction des chiffres. 
arabes en Europe pourrait intéresser quelques lec- 
teurs curieux, je joins ici l'indieation de plusieurs 
sources, dont j'ai pris note depuis une vingtaine d'an- 
nées. 

Montfaucon, Paléographie grecque, p. 122, 132, 
tableau des chiffres; Nouv. traité de diplomatique, 
t. III, p. 511 — 537, sur les chiffres arabes et leurs 
origines: on commence à s'en servir en 1549 sur les 
monnaies de France; Richer, moine de S.-Rémy, his- 
toire de Gerbert, à la fin du X* s., dans les Hist. Germ. 
monumenta, de Pertz, 1839, t. III, p. 57 1; Renaud, Cabi- 
net de Blacas, t. I, p. 87; Revue archéol. 13°a., 1856, 
p. 509, 588, Recherches nouvelles sur notre systéme 
de numération écrite, par T. H. Martin; Institut 1" 
Pie., 1860, t. XXVIII, p. 244 suiv., sur la machine 
à compter chinoise, sur l'abacus, sur les sources et 
systémes de numératien, origine grecque et non in- 
doue des chiffres..; Pihan, Exposé des signes de numé- 
ration..., Paris, 1860; Revué germ.-francaise, 1862, 
t. XX, p. 357, Travaux modernes, et particuliére- 
ment d'Al de Humboldt, sur l'histoire de la numé- 
ration; Magasin pittor. 1849, p. 142, 144, 191, en- 
tretien sur l'origine des chiffres, tableau des apices 
de Boèce et des chiffres arabes; Paléographie par N. 

7 


Bulletin de l’Académie Impériale 


de Wailly, t. II, Pl. VII, chiffres arabes et apices; 
Journal asiat., mai 1837, p. 471, sur les chiffres in- 
diens en Géorgie; 1863, janvier — avril, Mémoire 
sur la propogation des chiffres indiens, par M. Wöpke; 
p. 442, 472, 527. Les chiffres indiens ont été trans- 
mis aux néoplatoniciens, puis connus des Arabes vers 
l'an 773, des Byzantins et des autres chrétiens en 
Europe, au XIV* s.; Prinsep Indian antiquities, t. II, 
p. 72, Tableau des formes indiennes des chiffres. 


Über Baron Uslar’s neuere linguistische For- 
schungen, von A. Schiefner. (Lu le 4 décem- 
bre 1863.) 


In meinem soeben erschienenen ausführlichen Be- 
richt über des Generals Baron Peter v. Uslar Ab- 
chasische Studien habe ich auf die Verdienstlichkeit und 
Wichtigkeit der Bemühungen des eben so talentvollen 
als unverdrossenen Sprachforschers aufmerksam ge- 
macht und zugleich angedeutet, dass er sich wiederum 
nach Daghestan begeben habe, um die daselbst nur 
noch von geringen Völker Sprach 
kennen zu lernen. Wie ein mir vor wenigen Tagen 
zugekommener Brief aus Derbent vom 19. October 
meldet, hat Baron Uslar den Sommer in Gunib, dem 
Centralpunkte des mittleren Daghestan, zugebracht 
und daselbst Gelegenheit gehabt mit Repräsentanten 
der verschiedensten Stämme der Ma’arul, d. h. Berg- 
bewohner, zu verkehren. Diesen Namen móchte Ba- 
ron Uslar auf den Sprachencomplex angewandt wis- 
sen, als dessen Repräsentanten wir das Awarische 
kennen, welches an Ort und Stelle unter dem Namen 
Hunderil mac bekannt ist. In den Sprachen von Dargo 
heisst awar oder auar «unruhig, streitsüchtig», und es 
scheint, dass daher der Name zu den Kumüken und 
Tataren gelangt ist; die Kasikumüken nennen alle mit 
den Awaren verwandte Stämme, d. h. alle Ma'arul, 
mit dem noch unerklürten Namen Jarusa. 

Baron Uslar hat die Zeit seines Aufenthalts be- 
nutzt, um dasjenige, was ich in meinem Versuch über 
das Awarische angefangen habe, weiter zu führen. 
Er ist dabei zu dem Resultat gekommen, dass in mei- 
nem Material manche Beimischung der Mundart der 
Andalal anzutreffen ist, ausserdem aber manche laut- 
liche Verschiedenheiten unaufgezeichnet geblieben 
sind. Ich habe schon in dem obengenannten Bericht 


S. IV mein Bedauern darüber ausgesprochen, dass 
ich, während ich hieselbst mit den Awaren verkehrte, 
noch nicht mit der höchst zweckmässigen Methode 
Baron Uslar's, d. h. nicht das eigne Ohr, sondern das 
der Eingeborenen als Kriterium zu benutzen, bekannt 
war. So behauptet Baron Uslar jetzt ausser den von 
mir aufgestellten beiden Zischlauten 6 und 6 noch 
zwei zwischen denselben fallende gefunden zu haben, 
so wie auch noch zwei andere zwischen e und c; von 
den Mischlauten aus 1 und t konnte ich nur + und 1 
unterscheiden, während Baron Uslar nun auch hier 
noch zwei neue Nüancen aufgefunden hat. Wir wol- 
len hoffen, dass Baron Uslar bald Zeit finden werde, 
seine zu einer genaueren Erforschung dieser inte- 
ressanten Sprache führenden Untersuchungen zu ver- 
öffentlichen. Nachdem die Kälte Baron Uslar aus 
dem Gebirge verscheucht hat, ist er gesonnen den 
ganzen Winter in Derbent zuzubringen, um dorthin 
geeignete Dolmetscher der einzelnen Sprachen kom- 
men zu lassen. Zunächst will er sich dem Kasiku- 
mükischen zuwenden, dann einige Wochen der Ar- 
tschi-Sprache widmen, und sich endlich mit den Dargo- 
Sprachen beschäftigen. Unter diesen steht das Ura- 
klinsche als die reinste Mundart da, ausserdem nennt 
man das Ususchinsche, das Aquscha oder Tsudachar- 
sche, das Gebirgs-Kaitagsche und das Kubatschin- 
sche, von dessen Hierhergehörigkeit Baron Uslar je- 
doch nicht überzeugt ist. Im südlichen Daghestan 
herrschen die Kürä-Sprachen, und wie man versichert, 
sollen die Sprachen des Kubinschen Kreises ebenda- 
hin gehören, namentlich das Budug, Chinalug u.s.w. 
Seinem Briefe vom 19ten October hat Baron Us- 
lar einige Notizen über das Dorf Artschi und die 
Sprache seiner Bewohner beigefügt, welche ich, da 
man bisher ausserhalb Daghestans davon gar nichts 
gewusst hat, den Freunden der kaukasischen For- 
schung nicht vorenthalten will. | 
«Im Kasikumükschen Bezirk, etwa 30 Werst süd- 
westlich von Kumuch, liegt das Dorf Artschi, dessen 
Bewohner eine den Nachbarn unverständliche Sprache 
haben. Ich theile hier einige Aufzeichnungen mit, 
welche ich im Laufe eines Morgens, den ich mit den 
Bewohnern von Artschi zubrachte, gemacht habe». 
«Es sind diese Bewohner eifrige Muselmanen; 
durch ihre Lebensweise, ihre Kleidung, Sitten si 
sie durchaus nicht von den ihnen benachbarten Ka- 


101 des Sciences de Sainí- Pétersbourg. 


nen 
Lymüken zu unterscheiden, treten aber nie in ver- 
wandtschaftliche Beziehungen zu letzteren so wenig 
wie zu den Ma’arul. Es soll im Ganzen nur einmal 
eine solche Ehe vorgekommen sein und diese einen 
ungeheuren Anstossin Artschi verursacht haben. Diese 
Isolirung trägt zur Erhaltung der Artschi-Sprache 
bei. Über ihren Ursprung wissen die Artschi-Bewoh- 
ner nichts, sind aber stolz auf ihre Isolirung, und be- 
haupten, dass ihre Sprache nie die Gränzen ihres 
Dorfes überschritten habe. Über den Ursprung der 
Sprache haben sie eine sonderbare Sage. Als Gott 
die Völker und Sprachen schuf, schuf er weit weni- 
ger Sprachen als Völker, so dass mehrere Völker zu- 
sammen nur eine Sprache erhielten, alle aber sagten 
sich los von der allerschwersten Sprache, welche dem 
kleinsten Volke auf Erden, den Bewohnern von Ar- 
tschi, zu Theil wurde». 

«Diejenigen Individuen, mit welchen ich bekannt 
wurde, waren grossen Wuchses, sehr ansehnlich, blond, 
mit Adlernasen und länglichen Gesichtern. Sie schie- 
nen unter sich Familienähnlichkeit zu haben, was sich 
leicht durch ihre Zurückgezogenheit von den Nach- 


barn erklären lässt. Die Zahl der Bewohner beider- | 


lei Geschlechts beläuft sich auf 500 Seelen; übri- 
gens sind hierüber noch genauere Nachrichten ein- 
zuholen». 

«Es versteht sich von selbst, dass ich kein einiger- 
maassen genügendes Bild von den Lautverhältnissen 
der Sprache geben kann. Wie es mir vorkommt, nä- 
hert sie sich sehr den Ma’arul-Sprachen, oder gehört 
vielleicht zu denselben. Man hört mehrere k-Laute, 
so auch verschiedene t, é, c u. s. w. Da ich meinem 
eigenen Ohr nicht traue, habe ich diese Nüancen aufs 
Gerathewohl ausgedrückt, später hoffe ich darüber in’s 
Reine zu kommen». 

«dia, Vater, bua, Mutter, lo, Sohn, tenetur-lo, Toch- 


Ier (wohl — Weibchen-Sohn), noq, Haus, nos, Pferd, 


usdu, Bruder, dosdur, Schwester, cahan, Baum». 
«Die Declination scheint nach den beifolgenden 
Beispielen sehr mannigfaltig zu sein: 


Singular. 
Nom. A Zare Schwesterdia, Vaterbua Mutter 
Ablat. us dosmi iamu — buamu 
Dat. nd dosmis dias buas 
Gen. usmun dosmin dian buan 
Loc. usmudix dosmidix diadix  buadix 


-= 


102 
Plural. 
Nom. osob doérul od. dosow diattu  buattu 
Ablat. osobcai dosruléai diattai  buattai 
Dat.  o$obées dosrulées diattes — buattes 
Gen. osobéen dosruléen diatten buatten 
Loc. osobéedix  dosruléedix diattedix buattedix 
e 
Sing. Plur. Sing. Plur. 
Nom. nos Pferd nosor cahan Baum  eahanmur 
Ablat. nesi no$oréai cahani cahanmuréai 
Dat.  nesis no$orées  cahanis cahanmurées 
Genit. ne$in no$oréen cahanin cahanmuréen 
Loc.  nesidix no$oréedix cahanidix cahanmuréedix» 


«Man unterscheidet vier Geschlechter oder Katego- 
rien: 1) das Masculinum vernünftiger Wesen; 2) das 
Femininum vernünftiger Wesen; 3) belebte aber un- 
vernünftige, 4) leblose Gegenstände, z. B. dia ui der 
Vater ist, bua di die Mutter ist, nos bi das Pferd ist, 
cahan i der Baum ist; im Plural ist bi für vernünf- 
tige Wesen, i für unvernünftige und leblose; z. B. 
diattu bi die Väter sind, buattu bi die Mütter sind, no- 
$or i die Pferde sind, cahanmur i die Bäume sind». 

«Die Adjective verändern ihre Endungen nach dem 
Geschlecht der Substantive, erleiden aber keine De- 
clination: z. B. dia ui haibattu, der Vater ist gut; bua 
di haibattu, die Mutter ist gut; nos bi haibattub, das Pferd 
ist gut; cahan i haibattui(d), der Baum ist gut; diattu bi 
haibattib, die Väter sind gut; buattu bi haibattib, die Müt- 
ter sind gut; nosor i haibattib, die Pferde sind gut; ca- 
hanmur i haibattib, die Bäume sind gut; dozuu usdu, der 
grosse Bruder; dazysdib osob, die grossen Brüder; do- 
zur dosdur, die grosse Schwester; dazysdib dosrul, die 
grossen Schwestern; dazub nos, das grosse Pferd; da- 
zysdib nosor, die grossen Pferde; dozui(d) cahan, der 
grosse Baum; dazysdib cahanmur, die grossen Bäume. 
Der Genitiv lautet dozuu usmun, des grossen Bruders 
u. 8. W.» 

«Die Personalpronomina sind: 

Nom. zonich un du tau er iorsie*) nen wir zuenihr tebsie 


Ablat.zaris un iaumu tormi nen uen teimai 
Dat. ez uas  iaumusiormis el gei taimes 
Gen. is uit  iaumuntormin olo uis  iaimen 
Loc. zadix uadix taumu-tormidix ladix — £oadix taime- 

dix » 


dix 
+) Für belebte unvernünfüge Wesen tob, für leblose Gegeu- 
T 


Bulletin de l'Académie Impériale 


«Possessivpronomina bildet man, indem man vor den 
Genitiv des Personalpronomens den Geschlechtscha- 
rakter treten lässt: uis lo, mein Sohn; dis teneturlo, 


meine Tochter; bis nos, mein Pferd; is cahan, mein | 


Baum; bis lobur, meine Söhne; bis tenedib lobur, meine 
Töchter; is nosor, meine Pferde; is cahanmur, meine 
Bäume; aber im Rlural lawu dia, unser Vater; uis la- 
han teneturlo, meines Sohnes Tochter; dis tenetur lahan 
lo, meiner Tochter Sohn; uis dian noq, meines Vaters 
Haus; uit dian noq, deines Vaters Haus». 

«Die Zahlen haben entfernte Verwandtschaft mit 
den Ma'arulschen, werden aber sehr unregelmässig 
gebildet. Gewöhnlich haben die Cardinalzahlen die 
Endung tu, welche aber beim Zählen fortfällt. Nach- 
stehende Liste dürfte nicht ganz ohne Fehler sein, 
da ich nicht Zeit genug hatte, die richtige Ausspra- 
che zu ermitteln. 

1 os, 2 Kue (Kuelu), 3 tew (tewetu, tibatu), 4 ewq (eb- 
qatu), 5 ho (hueitu), 6 dit (diitatu), 7 uik (uiktatu), 8 mege 
(meqleilu), 9 ué (uéatu), 10 uie (uicatu), 11 mocor seitu, 
12 mocor Kuelu, 20 gailu, 21 qottor seitu, 30 tibiitu, 40 
bugiitu, 50 bubiilu, 60 ditiitu, 70 Kuitu, 80 tiimiitu, 90 
çuiitu, 100 besattu, 1000 izarattu». 

«Vom Zeitwort sein konnte ich den Infinitiv nicht 
ermitteln. 


Praes. 1 zon ui ich (der Mann) bin ; zon di ich (die Frau)bin 
unuidu »  »  bistundi du » » bist 
iauuier » » jet tordi » » ist 

iob bi, tot i 

dia ewdi, der Vater war; bua erdi, die Mutter 
war; noś ebdi, das Pferd war; cahan edi, der 
Baum war; diattu ebdi, die Váter waren; bu- 
attu ebdi, die Mütter waren; nosor edi, die 
Pferde waren; cahanmur edi, die Bäume waren. 
dia ewdaki, der Vater wird sein; bua erdaki, 
die Mutter wird sein; no$ ebdaki, das Pferd 
wird sein; eahan edaki, der Baum wird sein; 
diattu ebdaki, buattu ebdaki, nosor edaki, cahan- 
mur edaki». 


Praet. 


Futur. 


«Wie es scheint, haben die Verba dieselbe Natur 
wie im Awarischen und Tschetschenzischen, wie nach- 
stehende Beispiele vermuthen lassen: 


stände lot, die obliquen Casus sind durch Versehen nicht notirt | 
den. 


worden 


zaris xor, ich gebe; un xor, du giebst; taumu xor, er 
giebt; nen xor, wir geben; uen xor, ihr gebet; ieimai 
xor, sie geben; zaris xo, ich gab». 

«diamu no$ boxo bez, mein Vater gab das Pferd mir 
(man bemerke hier das nach abchasischer Art präfi- 
girte b, das auch vor das Pronomen ez mir tritt); dia- 
mu no$ boxo lahas, der Vater gab das Pferd dem Sohne; 
laha no$ boxo dias, der Sohn gab das Pferd dem Vater; 
diamu no$ boxo teneturlahas, der Vater gab das Pferd 
der Tochter; diattai nosor xo lowurées, die Väter gaben 
die Pferde den Sóhnen; diattai no$ boxo lowurées, die 
Väter gaben das Pferd den Sóhnen; laha no$ boxo buas, 
der Sohn gab das Pferd der Mutter; zari$ teneturlo do- 
xor, ich gebe die Tochter; zari$ nosor xor, ich gebe die 
Pferde; zaris dosow boxor, ich gebe die Tóchter; usmu 
dosdur doxor, der Bruder giebt die Schwester; dosmi 
usdu xur(?), die Schwester giebt den Bruder: osobéai 
dosrul boxor, die Brüder geben die Schwestern; zaris 
noś boxor taumus, ich gebe das Pferd ihm; zaris no$ bo- 
xor tormis, ich gebe das Pferd ihr». 


Mineralogische Notizen über den Pajsbergit und 
Graphit, von N. v. Kokscharow. (Lu le 11 dé- 
cembre 1863.) 

: 1) Pajsbergit. 

Die Pajsbergitkrystalle aus der Eisengrube Pajs- 
berg bei Fillipstadt in Schweden wurden zum ersten 
Mal, wie es bekannt ist, mit grösster Sorgfalt und Ge- 
nauigkeit von dem leider so früh durch den Tod ent- 


rissenen Dauber untersucht und gemessen ‘). In Folge 


hat auch R. P. Greg die Resultate seiner Untersu- 
chungen und Messungen der Pajsbergitkrystalle gege- 
ben *); dieselben stimmen jedoch nicht ganz mit denen 
von Dauber überein, was Kenngott Veranlassung 
gegeben hat unter anderem zu sagen:» wahrscheinlich 
werden weitere Messungen diese Differenzen lösen °)». 
Es wird daher vielleicht nicht überflüssig sein, hier 


die Resultate meiner eigenen Untersuchungen mi 


Messungen zu veröffentlichen. 
Ich habe nämlich 5 Krystalle ziemlich genau ge- 
messen va noch einige andere annäherungsweise un- 


1) Poggendorff’s D 1855, Bd. XCIV. 8. 398. 
2) Philos. Mag. XI, S. 1 


3) A. Kenngott. Übersicht ew ee PARAT 


in den Jahren 1856 und 1857. S. 1 


Y = 
RE ER RUE e ce te ll en E 


105 


des Sciences de Saint- Petersbourg. 


106 


tersucht, und bin vollkommen zu denselben Resulta- 
ten, wie Dauber gelangt. Der an Flächen reichste 
Pajsbergitkrystall aus meiner Sammlung ist hier in 
schiefer und horizontaler Projection dargestellt. 


Die Formen, die in diesem Krystalle in Combina- 
tion treten, sind folgende: 


In den Figuren. Nach Weiss. Nach Naumann. 
Basopinakoid. 
ES Ania (2-a:cb:ec). ...... oP 
Brachypinakoid 
E (a : + b:€)....... wPo 
Makropinakoid. 
E. (9a:eb:--60)....... es Poo 
Verticales Hemiprisma. 
ee Babe sr: œP 
Makrodiagonale Hemidomen. 
ees (+ a:xb:+0c). ...... Po 
Eo (4-ma:eb:--6)...... m’P’» 
Ns (—a:xb:+c)....... Dee 
Brachydiagonales Hemidoma 
E. (4-a:4-b:e). ...... Pss 


Unter diesen Formen ist das makrodiagonale He- 
midoma t —m'P'» für das Mineral neu; leider konnte 
ich es aber nicht nüher bestimmen, denn ungeachtet 
dass es am Krystalle sehr deutlich ausgebildet ist, so 
besitzt es doch eine ganz matte Oberfläche, welche 
jede Messung unmóglich macht. Die Flüchen des Ma- 
kropinakoids b—P erscheinen in diesem Krystalle, 
so wie in einigen anderen (aus der Sammlung des 
Herrn Fródman) wie ziemlich schmale Abstum- 
pfungsflächen der Kante Ze Dagegen erscheinen die- 
selben Flächen im grössten Theil der anderen Krys- 
talle, die in der Richtung der Kante = sehr ausge- 
dehnt sind, wie ziemlich breite Abstumpfungsflächen 
der Kanten s wie dies auf den zwei hier beigefüg- 
ten Figuren, die einen Pajsbergitkrystall aus der Samm- 
lung des Herrn P. v. Kotschubey darstellen, ge- 
zeigt ist. 


Die Flächen c — oP sind in dem oben angeführten 
Krystalle sehr eben und sehr glünzend; die Flüchen 
k Da sind ebenso glänzend, aber etwas parallel 


der Combinationskante © gestreift; die Flüchen s — 


Bulletin de l'Académie Impériale 


— P sind glänzend, aber parallel der Combina- 
tionskante + sehr schwach gestreift; die Flächen a = 


xPx,b—»P» und o = P'» sind sehr eben und ob- 
gleich ziemlich glänzend, so doch etwas weniger, als 
die Flächen c; endlich sind die Flächen n = ~P" und 
t = mP'> ganz matt, und dabei erstere etwas paral- 
lel mit der Combinationskante + gestreift. Die sehr 
vollkommene Spaltbarkeit ist bemerkbar in allen Kry- 
stallen nach c = oP und b = »P»; Dauber hat auch 
die kaum bemerkbare Spaltbarkeit nach o = P'œ und 


s= P » beobachtet. Die gemessenen Krystalle werde 
ich durch N° 1, 2, 3, 4, 5 und 6 bezeichnen. Die 
Messungen wurden mit Hilfe des Mitscherlich'schen 
Reflexionsgoniometers ausgeführt, welches mit eimem 
Fernrohre versehen war; folgendes sind die erhalte- 


nen Resultate: b: o (über o). 


N°4—87°39 0” 
» 6—87 38 30 
Mittel = 87° 38' 45" 

Dauber hat, als Mittel aus 8 an verschiedenen 
Krystallen oder verschiedenen Kanten eines und des- 
selben Krystalls angestellten Messungen *) gefunden 

"ESST SES 
Greg hat erhalten = 87? 20' 0". 
b': c (über s). 
N* 1 — 92? 22' 40" 
„2932219 
Mittel — 92° 21 50" 


Dauber hat, aus 10 Messungen, gefunden = 92° 
22 0° 


o 


a : c (oder a :c/). 
N° 1 = 93° 27’ 15" 
» 4== 03 27.30 
Mittel — 93°27 28" 
Dauber hat, aus 18 Messungen, gefunden — 93° 
28° 30”. 

4) Weiter unten werden wir, der Kürze wegen; bloss die 
Anzahl der von Dauber ausgeführten Messungen geben, ohne wei- 
tere Erklárung; man muss dabei jedoch nimmer vergessen, dass diese 
Zahlen den Messungen angehóren, die an verschiedenen Krystallen 


oder an verschiedenen Kanten eines und desselben Krystalls ausge- 
wurden. 


a’.c (über k). 
N*1—86?31'30" 
a : b (über n’). 
N° 1 = 68? 54' 30" 
» 4—68 40 0 
Mittel = 68? 47' 15" 


Dauber hat, aus 16 Messungen, gefunden = 68° 
51' 30 
kic: 
N° 1 = 148° 47' 0 
Andere Kante — 148 46 0 
Andere Kante = 148 45 0 
N'2=1})148:47: 0 
p4—148 44: 0 


Mittel = 148° 45’ 48" 


Dauber hat, aus 26 Messungen, gefunden — 148° 
47' 30". 
Greg hat erhalten = 148° 42’ 0". 
KM. 
N° 1-117 4635. 
Andere Kante — 117 47 0 
N'4=117 47 30 
Mittel — 117° 46’ 55" 
Dauber hat, aus 17 Messungen, gefunden = 117° 
45' 30". 
k:b (auf der Figur, die oben rechts liegende Fläche 
k zur vorderen Flüche b). 
N°1=76 56 0 
Dauber hat aus 5 Messungen gefunden = 77° 2 0. 
k:b’ (auf der Figur, die oben rechts liegende Fläche 
k zur hinteren Fläche b’). 
N* 4 2- 103? 0-0" 
Dauber hat, aus 13 Messungen, gefunden = 103° 
1 0 


k: o (auf der Figur, die oben rechts liegende Fläche 
k zur vorderen oberen Fläche o). 


N° 1= 119? 6' 20" 
Andere Kante — 119 4 90 
Mittel = 119? 5/20” 
Dauber hat, aus 5 Messungen, gefunden — 118 
8' 0”. 


des Sciences de Saint- Petersbourg. 


0:C. 
N° L= 136° 18’ 15” 
» 2—136 14 0 
Mittel = 136° 16’ 8" 


Dauber hat, aus 16 Messungen, gefunden — 136° 
8" 20. 

Greg hat erhalten = 136° 20 0". 

o:a (auf der Figur, die obere vordere Fläche o 
zur links liegenden Fläche a, d. h. die unmittelbare 
Kante 2). 

N° 1 = 107° 17’ 10" 
Dauber hat, aus 9 Messungen, gefunden — 107° 
16° 0” x 
o:b. 
NsiI 5181? 19- 0” 
» 2— 131 30 30 
Mittel — 131? 24 45" 


Dauber hat, aus 12 Messungen, gefunden — 131° 
' 9. 


s’: o (über b). 
N° 2 — 85° 36 0" 
Wenn wir nun die von Dauber gegebenen Constan- 


ten als Data für die Berechnungen annehmen wollen, 
d.h. 


Verticalaxe al 
Makrodiagonalaxe b — 1,8291 
Brachydiagonalaxe e — 1,1579 


A = cojos : Po (a : b) — 68? BU 30" 
B= ses ` of (b:c)— 87 38 0 
C — ~p~: oP (d:c)= 86 31 30 
80 bekommen wir durch Rechnung: 
a — 68° 38' 40" (Winkel zwischen den Axen b und c). 


8—86 6 40 (Winkel zwischen den Axen a und c). 
Y=85 21 12 (Winkel zwischen den Axen a und b). 


Wenn wir weiter bezeichnen wollen in der trikli- 
noëdrischen Grond. Viertelpyramide = P’ (vergl. die 


beigefügte Figur): die basische Kante durch X, die | 


brachydiagonale Kante durch Y, und die makrodia- 
gonale Kante durch Z, so 


bekommen wir für diese Grund- Viertelpyramide fol 
gende ebene Winkel: 


ıt = Z :a = 6457 22" 
t=Z:b= 29 41 26 
>s :8— 91 2531 
ges Yi:c=42 27 59 
$ —X:c—783 53 46 
E 


3%: =37 21-94 
d. h. die Winkel der Kanten X, Y und Z der trikli- 
noödrischen Grund-Viertelpyramide — P’ zu den Axen 
a, b und c. 

Für die Neigungen der Flüchen der verschiedenen 
Formen zu den drei Hauptschnitten in den Kanten 
X, Y und Z, erhált man folgende Werthe: 


Füro='Px, 
X= 43°50 4" 


Y=107 11 5 
Z = 48 31 56 
Für s= Po, 
X= 41°39 10" 
Y=101 19 15 
Z= 45 58 50 
Für k Pi. 
X= 31°13’14” 
Y= 62 15 16 
Z —102 56 19 
Für n=x~P. 
X= 94°42'12” 
Y= 73 41 8 
Z= 37 2722 


Für die gegenseitige Neigung der verschiedenen 
Flächen an den Krystallen, die auf den Seiten 105 und 


Bulletin de l’Académie Impériale 


106 abgebildet sind°), erhält man endlich folgende 


Winkel: 


à : 


durch Rechnung. 


c = 93° 28,5 . . 


durch Messung ®). 


93? 28 30"D. 
. LJ 3 


28 OK. 


; Me 117 45 30 D. 
vk 117° 45 e . Hn 46 55 K. 
148 47 30 D. 
c :k 148947... . 218 46 48 E. 
148 42 06. 
SS 111 8 30 D. 
aha 111 8,5 CCR] ES 19 45 K. 
s:nam1060719 . . . . 106 8 50 D. 
b:n'—142?32/5. . . . 142 39 30 D. 
| 87 38 OD. 
b'e-87*98 5 ES 87 38 45 K. 
87 20 0G. 
ARS E 92 22 OD. 
D:ezs92*7929-. v ss | 99 21 50 K. 
b S luo Tos 136 8 30 D. 
0:€c2136?10' . . . wee REN 
E 131 27 0D. 
o :b— 131728 vene 24 45 K. 
Eccc 198994 10 ir 188.41 30 D, 
s:bD—134:1:.:%.184,: 0:90 D. 
n:c— 94 42. . . . . 94 36 OD. 
ness Bere, 85 94 OD. 
a E 27 3 0D. 
kibat D TS 76 b6 OK 
CURE [o] t 103 1 0 D. 
k:b'—102?56;5. . Ka 0 0X 
k:s—139?51/5. . . . 139 48 OD. 
n:8—125?57... .. 126 11 0D. 
Pas 118 58 0 D. 
kros 11751, 20m. i 590K 
EE 107 16 OD. 
en ER md ai 17 10 K. 
0:8 o H 
MARET agi E 85 36 OK. 


Aus allem dem oben Angeführten ist ersichtlich, 
dass meine Beobachtungen mit denen von Dauber 


5) In den Figuren ist die Parallele einer jeden Fläche mit einem 
Accent bezeichnet. Die mit Accenten bezeichneten Flächen sind 


dieselben, welche Dauber auf seinen Figuren eben so bezeichnet 
t. 


a 

6) Hier sind durch die Buchstaben D. K. und G. die Messungen 
bezeichnet, die von Dauber, von mir und von Greg ausgeführt 
wurden. 


vollkommen übereinstimmen. Es ist auch zu bemer- 
ken, dass der Krystall N° 1 aus der Sammlung des 
Herrn P. v. Kotschubey so vollkommen ausgebildet 
war, dass er allein fast dieselben Zahlen gegeben hat, 
die Dauber als Mittel aus sehr zahlreichen Messun- 
gen ableitet. 

Was Greg’s Beschreibung anbelangt, so ist es of- 
fenbar, dass er mehr eine Entwickelung der Combi- 
nationsverhältnisse, als eine genaue Bestimmung der 
Winkel im Auge gehabt hat. Die Flächen m, e, t, y, 
s und c der Greg’schen Figur entsprechen den Fli- 
chen c, o, b, s, k und n der Dauber'schen. Die FR. 
che aber, welche Greg durch p bezeichnet, muss der 
Fläche a von Dauber entsprechen. In Hinsicht der 
Winkel hat sich offenbar in Greg’s Abhandlung ein 
kleiner Druckfehler eingeschlichen, denn er giebt für 
p (a):m (c) — 110? 40; während dieser Winkel in den 
Pajsbergitkrystallen — 93° 28' 30” ist; und ebenso 
giebt Greg für p(a):t(b) — 86° 10; während dieser 
Winkel in den Pajsbergitkrystallen — 111° 8'30" ist. 

Endlich um eine anschaulichere Vergleichung der 
Pajsbergitkrystalle mit den Pyroxenkrystallen herzu- 
stellen (es versteht sich von selbst, eine solche Verglei- 
chung, wie die, die man zwischen den Albit- und Ortho- 
klaskrystallen finden kann), wäre es vielleicht besser,wie — 
Dana es schon gethan hat, eine andere Stellung den … 
Pajsbergitkrystallen zu geben, und zwar eine solche, - 
bei welcher die Flüchen c, t, o, b und s die Vertical 
zone bildeten; doch ich meinerseits wollte in nichts 
die vortreffliche Arbeit von Dauber ändern. Dabei ` 
ist zu erwähnen, dass die Pajsbergitkrystalle ihrer ` 
Symmetrie nach fast gar keine Ähnlichkeit mit den 
Pyroxenkrystallen darbieten. Bloss die sehr vollkom- 
mene Spaltbarkeit der Pajsbergitkrystalle erinnert 
etwas an die der Pyroxenkrystalle, denn in den — 
ersteren schneiden sich die Flächen der vollkom- : 
menen Spaltbarkeit unter einem Winkel = 87°88 — 
und in den letzteren, wie es bekannt ist, unter einem ` 
Winkel = 87° 6'. E 

| 2) Graphit, Ee 

In der wohlbekannten dem Herrn Alibert gehö- 
renden Graphitgrube Mariinskoi (im Gouvernemel 
Irkutsk, in Batugolskoi-Golez, zwischen den Flüssen ` 
Besimiannaia und Batugol, im Tunkinsker Gebirge ` 
begegnet man ziemlich oft einer sehr merkwürdigen - 
Graphitvarietát. Die Stücke derselben haben ein fase" ` 


MADERA 


Mw 


— vm 


113 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 114 


o A— 
artiges Ansehen und gleichen nämlich einem in Gra- | schnitt veranschaulicht ein solches Exemplar aus mei- 
phit verwandelten Holzstücke. Der hier gegebene Holz- | ner Sammlung. 


Dieser Holzschkitt ist nach einer photographischen Abbildung ausgeführt. 


Über das von Herrn W. Lassell in Malta auf- 
gestellte Spiegelteleskop, von O. Struve. (Lu 

le 27 novembre 1863.) 

Schon vor einem Jahre schrieb mir mein hochge- 
ehrter Freund, Herr W. Lassell, dass er sich wie- 
derum nach Malta begeben habe, um unter dem dor- 
tigen herrlichen Klima, dessen Vorzüge für astrono- 
mische Zwecke er bei seinem früheren Aufenthalte 
auf dieser Insel 1851 und 1852 erprobt hatte, eine 
Reihe von Beobachtungen mit dem von ihm neuer- 
dings construirten 40füssigen Spiegelteleskope anzu- 
stellen. Er forderte mich zugleich auf, ihn dort zu 
besuchen, um mich durch eigene Beobachtung davon 
zu überzeugen, um wie viel dieses neue Instrument 
seinem älteren zwanzigfüssigen Teleskope, dessen Lei- 
stungen mir durch frühere Besuche in Liverpool 
bekannt waren, in optischer Beziehung überlegen sei. 
Natürlich musste es mein Wunsch sein, dieser Auf- 
forderung nachzukommen, besonders ài es mir ver- 
günnt gewesen ist, auf Jashidi Reisen nach 
und nach nahezu alle gegenwärtig existirenden grös- 
seren Spiegelteleskope und Refractoren Europas zu 
prüfen, ein Umstand der für die Vergleichung der 
Leistungen dieses Instruments ein besonderes Inter- 
esse versprach. Zur Erfüllung dieses Wunsches bot 
meine, in den letzten Monaten vornehmlich für den 
Zweck der Herstellung meiner angegriffenen Gesund- 
heit unternommene Reise, die mich ohnehin ins nörd- 
liche Italien führen sollte, eine vortreffliche Gelegen- 
heit, und ich freue mich somit über das Ergebniss | 


meiner Beobachtungen : amL assell'schen Instrumente 
der Akademie be T 


erichten zu können. 
Der Tassen hat sich bereits im — 1861 


nach Malta begeben; seine Beobachtungen beginnen 


aber erst im folgenden Frühjahre. Seit einigen Mo- 
naten hat er sich Herrn Dr. Marth, der sich durch 
seine Arbeiten in Durham und früher in London und 
Königsberg bereits einen ausgebreiteten Ruf erworben 
hat, als Gehülfen adjungirt. Letzterem sind jetzt vor- 
wiegend die eigentlichen astronomischen Beobachtun- 
gen übertragen, wührend Lassell selbst, der bei vor- 
gerückten Jahren wohl schon Veranlassung hat, die 
grossen Strapazen der Beobachtungen, die Erkältun- 
gen, denen man bei denselben so leicht ausgesetzt ist, 
und das Nachtwachen zu vermeiden, seine Bemühun- 
gen besonders darauf richtet, dass das Instrument 
immer, sowohl in optischer wie in mechanischer 
Beziehung, soweit es dessen Dauart gestattet, das 
môglichst Vollkommene leiste. Er hat sich zu dem 
Zweck neben seinem Instrumente ein besonderes Ge- 
bäude zur mechanischen Werkstatt eingerichtet, wo 
auch zugleich die Polirmaschine aufgestellt ist. Hier 
ist er unermüdlich thätig. Zur Zeit meiner Anwesen- 
heit war es besonders die Aufrichtung seines ültesten 
Reflectors, von 9 Zoll Öffnung, den er für später an- 
zugebende Zwecke neben seinem grossen Teleskope 


aufstellen will, welehe ihn in Anspruch nahm. 


Die Rüumlichkeiten für die Aufstellung seines gros- 
sen Teleskops nebst Zubehör, hat ihm die britische 
Verwaltung der Insel Malta Werciieiffust zur Dis- 
position gestellt. Lassell’s Wahl ist auf ein hervor- 
springendes Terrain gefallen, das : zu dem Flecken 


Sliemma, 


auf die men Gebiet: fällt pecia sehon i in weiter 


115 


Bulletin de l'Académie Impériale 


116 


iaio innen 
Entfernung vom Meere aus in die Augen, besonders 
seitdem das Lassell’sche Instrument nebst zugehöri- 
gem Thurme, welche entschieden zu den augenfällig- 
sten Objecten auf der Insel gehören, dort errichtet ist. 

Die Aufstellung des Instruments ist gans analog der 
des älteren Lassell’schen Teleskops. Eine massive 
conische Polarachse von beiläufig 10 Fuss Länge, 
trägt an ihrem oberen Ende einen Vollkreis von gegen 
8 Fuss Durchmesser, der getheilt ist und als Stunden- 
kreis dient. Auf diesem Kreise sind unter rechtem 
Winkel, so dass sie also gewissermaassen eine Verlän- 
gerung der Polarachse bilden, zwei gleichfalls sehr 
solide Stützen von gegen 10 Fuss Höhe in 6 Fuss 
Abstand von einander angebracht. Zwischen diesen 
Stützen bewegt sich das Teleskop in Lagern auf und 
nieder und beschreibt bei dieser Bewegung in allen 
Richtungen Theile von Declinationskreisen. 

Das Teleskop ist dabei in seinem Schwerpunkte 
unterstützt, welcher natürlich wegen des grossen Ge- 
wichts des Spiegels (2700 Pfund), viel näher zu die- 
sem als zum Oculare hin fällt. In der That ist das Ver- 
hältniss der beiden Rohrtheile, von den Lagern an ge- 
rechnet, nahezu wie 1: 5. Zur Vergrösserung dieses 
Verhältnisses hat auch der Umstand mit beigetragen, 
dass das Rohr, dessen wesentlichste Bestimmung be- 
kanntlich nur die ist, eine feste Verbindung des klei- 
nen Spiegels mit dem grossen herzustellen, nicht wie 
sonst gewöhnlich vollständig umkleidet ist, sondern 
aus 16, durch erhebliche Intervalle von einander ge- 
trennten, eisernen Rippen besteht, die durch mehrere 
Querreifen unter sich verbunden sind. Diese Construc- 
tion des Rohrs bietet noch den Vortheil dass, indem 
die Luft frei durch die Rippen hindurchstreichen 
kann, alle diejenigen Störungen der Bilder vermieden 
werden, welche sich durch ungleiche Erwärmung der 


Luft im Innern des Rohrs und daraus hervorgehende 


Luftströmungen erzeugen könnten. Andrerseits wird 
dabei freilich nicht alles Seitenlicht vom Spiegel ab- 
gehalten, aber dieser Umstand fällt nur wenig ins 
Gewicht, besonders da das Instrument meist nur bei 
voller Nacht angewandt wird. 

Der vorstehend erwähnte Stundenkreis ist an sei- 
nem Umfange gezahnt und mit einem Räderwerk 
in Verbindung gesetzt, wodurch die Möglichkeit ge- 
boten wäre, das Teleskop mittelst Uhrwerks der Be- 
wegung der Sterne folgen zu lassen. Es hätte jedoch 


ein solches Uhrwerk, bei dem ungeheuren Gewichte 
der zu bewegenden Theile, entsprechend enorme Di- 
mensionen und namentlich auch sehr grosse Treib- 
gewichte haben müssen, wodurch die Ausführung 
nieht bloss sehr kostspielig geworden wäre, sondern 
auch nicht unbedeutende räumliche Schwierigkeiten 
zu überwinden gehabt hätte. Herr Lassell hat es 
daher vorgezogen, sich des Uhrwerks ganz zu bege- 
ben und statt dessen die entsprechende Bewegung des 
Instruments durch einen Gehülfen hervorbringen zu 
lassen, welcher, auf eine Secundón-Uhr schauend, einer 
mit jenem Kreise durch das erwähnte ‘Triebwerk in 
Verbindung gesetzten Kurbel in jeder Secunde eine 
Umdrehung gibt, wodurch gerade die gewünschte 
Fortrückung des Instruments erzeugt wird. Wie die 
Erfahrung lehrt, erfüllt dieses Auskunftsmittel, das 
freilich die Thätigkeit eines speciell darauf eingeüb- 
ten Gehülfen während der Beobachtungen ganz in 
Anspruch nimmt, seine Aufgabe in befriedigender 
Weise. | 

An eine Beschirmung oder Bedachung des ganzen 
Instruments war nicht wohl zu denken. Es hätte ja 
das dazu erforderliche Gebäude gegen 60 Fuss Höhe 
und 80 Fuss Durchmesser haben, also etwa zwölf 
Mal so viel Raum enthalten müssen, wie der grösste 
Drehthurm der Pulkowaer Sternwarte. Es ist daher 
das Instrument ganz im Freien aufgestellt und nur in 
einiger Entfernung mit einer Mauer umgeben, um u- 
gebetenen Besuch abzuhalten. Der grosse Spiege 
wird jedoch jedesmal nach der Beobachtung mit ei- 
nem Blechdeckel, der sich zusammenschlagen und 
durch die Rippen bequem in das Rohr hineinführen 
und auch wieder aus demselben entfernen lässt, geget 
äussere Einflüsse geschützt. 

In dem Vorstehenden ist bereits angedeutet, dass 
auch dieses Spiegelteleskop gleich dem älteren Las- 
sell’schen, Newtonischer Construction ist. Der grosse 
Spiegel hat 4 Fuss Durchmesser und eine Brennweite 
von 37 Fuss. Herr Lassell, unter dessen persónli- 
cher Leitung das Instrument in all seinen eiuzelnt? 
Theilen gearbeitet ist, hat gleich zwei nahezu iden- 
tische Spiegel angefertigt, welche abwechselnd gê- 
braucht werden können, damit keine Unterbrechung 
der Arbeit eintritt, falls etwa der eine durch à hal- 
tenden Gebrauch an Politur etwas gelitten haben 
sollte. Bei dem angewandten Spiegelmetalle, einer au 


nt 
in 


27 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


een 
zwei Gewichtstheilen Kupfer auf einen Gewichtstheil 
Zion bestehenden Legirung, und bei den günstigen 
Bedingungen, unter denen das Instrument in Malta 
aufgestellt ist, tritt ein Wechsel des Spiegels nur 
nach sehr langen Intervallen, gewöhnlich erst nach 
mehrmonatlichem Gebrauche ein. Was die relative 
optische Vollkommenheit der beiden Spiegel betrifft, 
so meint Lassell, dass zwischen denselben kein irgend 
merklicher Unterschied stattfinde. Hievon mich selbst 
zu überzeugen, reichte die kurze Dauer meines Auf- 
enthalts in Malta nicht aus. 

Wenn das Fernrohr gegen das Zenith gerichtet ist, 
wird der grosse Spiegel durch ein System dreiarmi- 
ger Hebel, wie sie Lassell bereits 1850 angegeben 
hat, an einer grossen Menge von Puncien unterstützt. 
Da aber diese Unterstützung, bei geneigter Lage des 
Spiegels, einer Formveränderung desselben durch 
die eigene Schwere nicht vorbeugen würde, hat Las- 
sell noch ein zweites System von Gegengewichten 
angebracht, welche in mehreren parallel laufenden 
Reihen in die Rückseite des Spiegels eingreifen. Letz- 
terer nimmt seine regelrechte Form an, sobald die 
sämmtlichen Achsen jener Gegengewichte horizontal 
stehen. Um dieses für alle Richtungen des Instru- 
ments zu erzielen ist es nothwendig, dass der Spiegel 
im Rohre oder vielmehr das Rohr sammt Spiegel um 
seine eigene Achse gedreht werden kann. Diese Ope- 
ration muss bei jeder einzelnen Beobachtung, wenn 
es sich um scharfes Sehen handelt, vorgenommen wer- 
den, und für ihre Ausführung ist das erforderliche 
Räderwerk an dem in den Lagern ruhenden Mittel- 
stück, das der Mulde an unsren Refractoren entspricht, 
angebracht. Jene Drehung bringt zu gleicher Zeit 
hervor, dass der Ocularansatz, durch welchen der 
Beobachter in den kleinen Spiegel hineinschaut, eine 
nahezu horizontale Stellung annimmt, wodurch an- 
drerseits dem Beobachter die Möglichkeit geboten ist, 
einigermaassen von seinem Standpuncte aus die rich- 
tige Stellung des grossen Spiegels zu controlliren. 

Der kleine Spiegel befindet sich wie bei allen New- 
tonischen Spiegelteleskopen nahezu im Focus des 
Srossen und ist unter 45° gegen die Achse des letz- 
tern geneigt, so dass also der Beobachter senkrecht 
Segen jene Achse nahezu am obern Rohrende in das 
Ocular hineinzuschauen hat. Ihm hiebei einen in allen 
Lagen des Fernrohrs geeigneten Sitz zu verschaffen, ist 


keine leichte Aufgabe. Scheinbar hätte diess am bequem- 
sten durch einen am obern Ende des Rohres selbst ange- 
brachten Sessel geschehn können, der in den massiven 
Rippen des Rohres gewiss hinlänglich sichere Stütz- 
puncte gefunden hätte. Indessen stellten sich der Aus- 
führung dieser Idee doch grosse Bedenken dagegen. 
Abgesehen davon dass bei einem solchen hoch in der 
Luft schwebenden Sessel das Ein- und Aussteigen sehr 
umständlich gewesen wäre, und der Beobachter nicht 
nach Belieben seinen Sitz hätte verlassen können, würde 
auch jedesmal das Gleichgewicht des ganzen Instru- 
ments gestört gewesen sein, sobald etwa der Beobach- 
ter sich nicht auf seinem Sitze befand, oder auch falls, 
wie es bisweilen gewünscht werden muss, zwei Beob- 
achter gleichzeitig in den Stand gesetzt sein sollten, 
ins Fernrohr hineinzuschauen. Herr Lassell gab da- 
her jene Idee auf und entschloss sich einen besonderen 
beweglichen Thurm für den Beobachter aufzuführen. 
Dieser Thurm ist auf einem aus starken Balken 
zusammengefügten Kreise von gegen 50 Fuss Durch- 
messer errichtet, welcher das Stativ in geringer Höhe 
über dem Erdboden umgibt und sich um dasselbe auf 
Rollen herumbewegen lässt. Auf diesen Kreis ist zu- 
nächst ein anderes festes Balkenwerk aufgeführt, wel- 
ches in einer Höhe von beiläufig 15 Fuss eine zweite 
Plateforme trägt, auf der sich der eigentliche Thurm, 
ein viereckiger Kasten von 6 Fuss Seite und 30 Fuss 
Höhe, sowohl zum Centro des Kreises hin, wie auch 
um seine eigene Verticalachse bewegen lässt. Um 
bei jeder Lage des Instruments den Thurm in 
die geeignetste Stellung zu demselben zn bringen, 
sind also in der Regel mit demselben drei verschie- 
dene Operationen vorzunehmen, und das muss, wegen 
des dadurch entstehenden Zeitverlustes, als ein nicht 
unwesentlicher Übelstand bezeichnet werden. Aber 
ich gestehe gern, dass ich keine geeigneten Mittel an- 
zugeben wüsste, durch welche diesem Übelstande bei 
einem Reflector von solchen Dimensionen abgeholfen 
werden könnte. | | 
Nachdem der Thurm in die gewünschte Stellung 
zum Fernrohre gebracht ist, hat dann noch der Beob- 
achter sich auf demselben zu etabliren. Zu dem 
Zweck ist der Thurm in mehrere, mit den nöthigen 
Treppen versehene Etagen getheilt, und in jeder ein- 
zelnen Etage schlägt sich die dem Instrumente zuge- 
kehrte Wand wie eine Flügelthür nach zwei Seiten 
BE 


Bulletin de l'Académie Impériale 


120 


hin auf. Die beiden vorstehenden Wandhälften bie- 
ten dann in verschiedenen Absätzen Stützpuncte für 
Bretter, auf welche der Beobachter aus dem Thurme 
heraus an das Ocular tritt. Für ein Herunterfallen 
von diesem luftigen Standpunkte ist zwar nur noth- 
dürftig durch ein Paar Ketten gesorgt, welche vorge- 
zogen werden können, aber allerdings könnte auch 
nöthigenfalls das Fernrohr selbst als Anhaltspunkt 
dienen. Am meisten wirkt aber auch hier die Macht 
der Gewohnheit. Ich will nicht verhehlen, dass mir in 
der ersten Nacht auf diesem Standpuncte ein wenig 
unbehaglich zu Muthe war, indessen verlor sich die- 
ses Gefühl doch schon in den nächsten Nächten. Auch 
Herr Marth erzählt, dass er in den ersten Beobach- 
tungsnächten Mühe gehabt habe, das ängstliche Gefühi 
zu bemeistern, und dass er einmal sogar einem so hef- 
tigen Schwindelanfalle unterworfen gewesen sei, dass 
er nur, indem er sich mit ausserordentlicher Willens- 
kraft rücklings in den Thurm hineinwarf, sich vor dem 
Hinunterstürzen rettete. Jetzt jedoch hat die mehr- 
monatliche Gewohnheit auch bei ihm alles Gefühl der 
Unsicherheit verbannt. 

Nur hin und wieder, wenn ein heftigerer Wind das 
Gebäude erschüttert, wird dieses Gefühl wieder ange- 
regt. Überhaupt ist hier der Wind der schlimmste 
Feind der Beobachtungen, indem er zugleich den 
Standpunct des Beobachters und das Fernrohr in 
ein Zittern versetzt und dadurch nicht bloss dem 
scharfen Sehen Abbruch thut, sondern auch genau- 
ere Messungen in hohem Grade erschwert und zu 

iten ganz unmöglich macht. Hiebei ist es noch als 
ein günstiger Umstand anzusehn, dass das Rohr aus 
getrennten Rippen besteht, indem so dem Winde we- 
niger Fläche geboten ist. 

In wie weit das Instrument seit seiner Aufstellung 
seine Stellung gegen den Weltpol unverändert erhal- 
ten hat, darüber liegen, wie es scheint, nur wenig Data 
vor. Indessen meinten die Herren Lassell und Marth, 
dass zu gegenwärtiger Zeit in dieser Beziehung noch 
die nöthige Schärfe der Berichtigung existire. Dage- 
gen klagten sie wohl über den Umstand, dass in er- 
heblich verschiedenen Stellungen des Instruments die 
Indexcorrectionen für Stundenkreis und Deelination 
sehr bedeutend variiren, was sie der verschiedenen 
Einwirkung der Schwere auf die einzelnen Theile zu- 
zuschreiben geneigt waren. Hiedurch wird natürlich 


DEW 
das Auffinden der zu beobachtenden Objecte sehr er. 
schwert und noch mehr deren genäherte Ortsbestim- 
mung. Das letztere kommt namentlich in Frage bei 
den Vergleichsternen für lichtschwache Nebelflecke, 
Häufig freilich bietet sich in diesen Fällen ein Aus- 
kunftsmittel durch Schátzung ihrer Lage gegen Sterne, 
die in dem neuen Argelander’schen Atlas des nörd- 
lichen Himmels verzeichnet sind und die sich durch 
ihre Configuration erkennen lassen; aber es erstreckt 
sich jener Atlas nur bis 2^ südlicher Declination, 
wührend die Beobachtungen in Malta, dessen Polhühe 
nicht voll 36° beträgt, sich günstig bis wenigstens 
40? südlicher Declination ausdehnen lassen, und an- 
drerseits sind auch in nórdlichen Zonen einige Ge- 
genden so sternarm, dass es fast unmöglich ist, in 
dem kleineren Felde des Lassell'schen Teleskops sich 
über die Identität der in demselben sichtbaren Stern- 
chen bloss aus der Configuration vollkommene Sicher- 
heit zu verschaffen. Leider ist der Sucher des Fern- 
rohrs für diesen Zweck nicht kräftig genug. Diese 
Umstánde sind es, die Herrn Lassell neuerdings be- 
wogen haben, auch seinen älteren 9 zölligen Reflector 
ganz in der Nähe aufzustellen, wodurch hoffentlich 
| dem gefühlten Mangel abgeholfen werden wird. 

Aus dem hier über die Construction und Dimensio- 
nen des [Instruments Mitgetheilten ist ersichtlich, dass 
wührend der Beobachtungen dem Astronomen min- 
destens zwei Gehülfen stets zur Hand gehn müssen. 
Aber auch bei solcher Hülfe sind doch der mit dem 
Instrumente und dem Beobachtungsthurme vorzuneh- 
menden Operationen so viel, dass bei etwas beträcht- 
lich veränderter Richtung, in der die nächste Beob- 
achtung vorgenommen werden soll, namentlich be 
erheblich verschiedenem Stundenwinkel, in der Regel 
eine halbe Stunde und selbst mehr auf die Vorberei- 
tungen zur Beobachtung gerechnet werden muss. Des 
halb werden dann auch, unter Vermeidung grössere! 
Stunden winkel, die Beobachtungen so viel als thunlich 
in der Nähe des Meridians angestellt und selbst Beob- 
achtungen nördlich vom Scheitel gern vermieden. — 

Diese Regel konnte in Bezug auf diejenigen 0b i 
jecte, welche ich zur Beurtheilung der optischen BF 
genschaften des Instruments zu betrachten wünschte, 
nicht wohl eingehalten werden, weil einige derselben 
bereits vor Dunkelwerden, andere erst nach einge 


N 


tener Morgendämmerung culminirten, und es 


121 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


122 


wesentlich darauf ankam, sie.bei ganz dunkler Nacht 
zu betrachten. Hierdurch erklärt sich zum Theil wes- 
halb. trotz des fast anhaltend heiteren Himmels, die 
Anzahl der von mir in den vier Nächten, die ich in 
Malta zugebracht habe, (Oct. 7— 11), betrachteten 
Objecte doch nur eine verhältnissmässig geringe war. 

Zu diesen Objecten gehórten zunächst die Planeten 
Uranus und Neptun. Letzteren betrachteten wir an 
zwei Abenden. An einem derselben war der Satellit 
nahezu in seiner Elongation, am andern nur in etwa 
9" Entfernung vom Planeten. Beide Mal waren die 
Luftzustánde, etwas Wind abgerechnet, sehr günstig, 
und ich gestehe gern, dass ich kaum je in Pulkowa 
den Satelliten in der Elongation so deutlich gesehen 
habe, wie er in Malta bei halbem Abstande erschien, 
und dass gleicherweise die Deutlichkeit der Erschei- 
nung der innern Trabanten des Uranus mir eine sehr 
hohe Meinung von der Vortrefflichkeit des Teleskops 
gab. Indessen ist hierbei zu berücksichtigen, dass, 
abgesehn von der allgemein grósseren Durchsichtig- 
keit der Luft in Malta *), diese Planeten hier in einer 
Höhe von respective 54° und 77° culminirten, wäh- 
rend die hóchste Hóhe, unter der ich sie in Pulkowa 
beobachtet habe (meine Pulkowaer Beobachtungen 
des Uranus datiren aus den Jahren 1847 und 1848), 
sich kaum auf 30° beläuft, folglich also die Extinction 
des Lichts in der Atmosphäre für die hiesigen Beob- 
achtungen eine viel bedeutendere gewesen sein muss. 

Mit richtigem Scharfblick hat Lassell mikrome- 
trische Messungen jener Satelliten als eine sehr wün- 
schenswerthe Aufgabe für die Thätigkeit seines Te- 
leskops in Malta hingestellt, um deren Bahnen ge- 
nauer zu bestimmen und dadurch die Unsicherheiten, 
die gegenwärtig noch in Betreff der Massen der bei- 
den Planeten obwalten, zu entfernen. Bei voller Aner- 
kennung dieses Bestrebens kann ich nicht umhin zu 


*) Als Beleg für die Durchsichtigkeit der Luft in Malta kann ich 
anführen, dass ich dort in jeder Nacht deutlich 8 und zweimal sogar 


9 Sterne in den Plejaden mit blossem Auge habe erkennen kónnen, 


d de ich in Pulkowa in der Regel nur 7 und nur ausnahmsweise 
Sehen kann. — Bei dieser Durchsichtigkeit der Luft ist mir auf- 
gefallen, das 


vor a dort die Milchstrasse durchaus nicht den grossartigen 
ee we ich mich dessen von unserem Aufenthalte auf der 
iie ene Spaniens um die Zeit der Sonnenfinsterniss xon 1860 erin- 

a und dass selbst trotz der dort hoch am Himmel culminirenden 
Cem rm derselben in den Sternbildern des Schützen und Stein- 
nö lichen pr amteindruck der Milchstrasse kaum dem in unsern 
Klärung n reiten gewühnlichen gleich kam. Eine befriedigende Er- 

eses scheinbare Paradoxon wüsste ich nicht geb 


| rat geben. 


bedauern, dass, wie es mir scheint, der Mikrometer- 
apparat, dessen er sich zu jenen Messungen bedient, 
nicht den optischen Leistungen des Instruments ad- 
aequat ist. Es ist diess derselbe Apparat, den Lassell 
bei seinen früheren Malteser Beobachtungen, so wie 
in Liverpool gebraucht hat. Im Focus des Oculars sind 
zwei metallene Lamellen angebracht, deren einander 
zugekehrte Kanten parallel sind und in der Mitte 
halbkreisfórmige Ausschnitte haben. Diese Lamellen, 
welehe auch bei dunklem Felde sichtbar sind und 
deren Entfernung von einander mittelst einer Mikro- 
meterschraube verändert werden kann, sind ausser- 
dem um die Achse des Fernrohrs drehbar und er- 
füllen somit in der That die zur Messung nothwendi- 
gen Bedingungen. Aber ich zweifle, dass die für die 
Distanzbestimmung nothwendige Einstellung der bei- 
den zu messenden Objecte in die Mitte der erwühnten 
Ausschnitte, oder vielmehr auf die Mitte der durch 
jene Ausschnitte fortgesetzt gedachten Lamellenkan- 
ten, von constanten Fehlern frei sein würde, und 
es steht wohl zu erwarten, dass dabei zugleich die 
zufälligen Fehler eine nicht unbedeutende Rolle spie- 
len werden: Für die Genauigkeit in der Bestimmung 
der Positionswinkel, die durch Parallelstellung der 
Lamellenkanten mit den beiden Objecten erzielt wird, 
scheint mir im allgemeinen weniger zu fürchten zu 
sein, wenn nur alle Theile des Apparats ihrem Zweck 
entsprechend functioniren. Sollen daher die gegenwär- 
tig in Malta angestellten Messungen ihren Zweck er- 
reichen und wirklich tadelfreie Resultate für die Mas- 
sen der genannten Planeten liefern, so muss gewünscht 
werden, dass jenes Mikrometer einer strengen Unter- 
suchung unterworfen werde. Ich zweifle nicht, dass 
Herr Marth auf dieses Desideratum seine besondere 
Aufmerksamkeit richten wird. — Herr Lassell be- 
sitzt, ausser jenem Mikrometer, auch noch ein gutes 
Filarmikrometer, benutzt dasselbe aber nicht, theils 
weil ihn die Beleuchtung der Faden nicht befriedigt, 
theils auch aus Furcht, dass die Faden, weil das Rohr 
nicht geschlossen ist, leicht durch äussere Einflüsse 
zerrissen werden könnten. Gewiss würde es interes- 
sant sein zu erfahren, ob Messungen, mit diesem Fa- 
denmikrometer an den schwachen Satelliten ange- 
stellt, genau dieselben Resultate wie der andere Appa- 


Mehrere Doppelsterne, die wir in Malta betrachtet 


haben, überzeugten mich, dass, in Bezug auf Präcision 
der Bilder, Herr Lassell an diesem Instrument ein 
ausgezeichnet günstiges Resultat erreicht hat. Es 
genügt hiefür anzuführen, dass der von mir 1842 ent- 
deckte Doppelstern x Aquilae, der aus Sternen 6ter 
und 7ter Grösse von 056 Distanz besteht, sich hier 
in dunkler Nacht deutlich getrennt zeigte. Wenn ich 
auch die Schárfe der Bilder nicht vollkommen derje- 
nigen gleich schätze, welche dem Pulkowaer Refrac- 
tor einen so hohen Vorzug gibt, so freut es mich doch 
bezeugen zu kónnen, dass der Lassell’sche neue Re- 
fector in erheblich hóherem Grade, wie jedes andere 
mir bekannte grössere Spiegelteleskop, unserem Fern- 
rohre in dieser Beziehung nahe kommt, und dass er 
auch dieselbe Güte der Bilder in allen Neigungen 
des Spiegels gegen den Horizont beibehält, was offen- 
bar von einer sehr vollkommenen Equilibrirung Zeug- 
niss ablegt. Ich bemerke hiebei ausdrücklich, dass 
ich mich von den Leistungen des grossen von Fou- 
cault vor ein Paar Jahren construirten Spiegelte- 
leskops nicht persönlich zu überzeugen Gelegenheit 
gehabt habe, indem dasselbe auch noch bei meiner 
letzten Anwesenheit auf der Pariser Sternwarte, im 
Mai dieses Jahrs, nicht in vollständigem Beobachtungs- 
zustande war, dass also meine Vergleichung auf dieses 
Instrument zunächst keine Anwendung findet. 

Wie Herr Lassell meint, gewinnt die Präcision 
der Bilder an seinem Instrumente noch erheblich, 
wenn die Peripherie des grossen Spiegels bis auf 
einen Abstand von 6 Zoll bedeckt wird, natürlich 
wird dann aber auch entsprechend die Lichtquantität 
vermindert. 

. In gleicher Weise befriedigend war der Anblick, 
den uns helle Sterne, namentlich auch Sirius, gewähr- 
ten. Ich muss gestehn, dass die Abwesenheit aller 
farbigen Ringe, der secundären Farben und jedes fal- 
schen Bildes, diesem Instrumente für solche Objecte 
selbst vor den Refractoren einen Vorzug einzuräumen 
mich geneigt machen. Auch wenn das Ocular auf er- 
heblich nach einer oder der andern Seite vom Focus 
entfernte Durchschnitte des Lichtkegels eingestellt 
war, blieben die Bilder ausnehmend regelmässig ge- 
staltet. Indessen war doch bei den hellsten Sternen 
bemerkbar, dass der Himmelsgrund in ihrer Nachbar- 
schaft nicht ganz so dunkel wie in andern Himmelsge- 
genden, sondern in einem gewissen milchigen Lichte er- 


Bulletin de l'Académie Impériale 


‘unter solchen Bedingungen, trotz seiner bei uns kaum ` 
14° betragenden Meridianhöhe, Sirius durchaus nicht ` 
zu den schwierigen Doppelsternen gehöre. Er erwar- ` 


124 


schien, und Herr Lassell meinte, dass diese Erschei- 
nung wohl ihren Grund in kleinen Unregelmässig- 
keiten der Spiegeloberfläche haben könne. 
Bekanntlich ist von Alvan Clark vor anderthalb 
Jahren ein kleines Sternchen in 10 Secunden Abstand 
vom Sirius entdeckt. Ich war erstaunt dasselbe hier, 
in der ausnehmend günstigen Nacht des 8ten October, 
obgleich ganz deutlich, doch nicht so hell zu sehn, wie 
es mir im März dieses Jahrs in Pulkowa erschienen 
war. Diese unerwartete Schwäche in der Erscheinung 
des Begleiters darf aber doch wohl nicht einer opti- 
schen Unvollkommenheit des Instruments zugeschrie- 
ben werden, sondern ich sehe darin vielmehr eine 
Bestätigung der bereits im Frühjahre in Pulkowa ent- 
standenen Vermuthung, dass dieser Begleiter einem 
Lichtwechsel unterworien sei. Als ich nämlich am 
19ten März zum ersten Male in diesem Jahre den Sirius 
durch unsern Refractor betrachtete, konnte ich den Be- 
gleiter nur mit grösster Mühe auf Augenblicke erken- 
nen, so dass ich es aufgeben musste ihn mit einiger 


Sicherheit mikrometrisch zu messen. Am 16ten März - 


war er erheblich besser sichtbar, und ich erhielt eine 
Reihe guter Messungen; noch heller aber erschien er 


zwei Tage später am 18ten März, an dem ich ihn sogar - 
Ster Grösse schätzte. Dr. Winnecke, den ich an ` 
dem letztgenannten Abende herbeirief, um ihm diese : 
auffallende Erscheinung zu zeigen, meinte, dass selbst 
diese Schätzung der Helligkeit noch zu schwach sei, ` 


und stimmte darin vollkommen mit mir überein, dass ` 


tete sogar, er würde damals den Begleiter selbst in 
dem Fernrohre des Meridiankreises, das nicht voll 6 
Zoll Öffnung hat, erkennen können; eine Bestätigung ` 


dieser Vermuthung wurde jedoch im vergangenen ` 


Frühjahre bei der rasch zunehmenden Tageslänge 
nicht mehr erreicht. dut 

Die durch jene Beobachtungen indicirte Variabil- ` 
tät im Lichte des Begleiters hat, wie erwähnt, durch ` 
die Schwäche, in der derselbe im Lassell’schen Fern- ` 
rohre bei 35° Höhe erschien, bedeutend an Wahr 
scheinlichkeit gewonnen, obgleich dabei angenomm^ - 
werden müsste, dass seit dem Frühjahre die Verände — 
rung in entgegengesetztem Sinne erfolgt sei wie ; 
während der kurzen Periode der Pulkowaer Beobat ` 


sitit 


125 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


126 


tungen. Bestätigt sich diese Variabilität, so haben 
wir in derselben eine vollkommen befriedigende Er- 
klärung für den sonst allerdings fast etwas räthsel- 
haften Umstand, dass dieser Begleiter nicht schon viel 
früher durch eines der kräftigen Fernröhre, die im- 
mer von Zeit zu Zeit auf Sirius gerichtet gewesen 
sind, erkannt worden ist. 

Die auffallende Schwäche dieses Begleiters be- 
schäftigte am 8ten October noch ganz meine Gedan- 
ken, als ich plótzlich iu denselbeu durch Herrn Marth 
unterbrochen wurde, der nach mir an das Fernrohr 
getreten war und mich nun aufforderte, wieder hinein- 
zuschauen, um zu constatiren, dass ein zweiter Beglei- 
ter noch nüher zum Sirius hiu zu erkennen sei. In 
der That erblickte ich jetzt auch ein solches Object, 
das nur wenig schwächer erschien wie der Alvan 
Clark’sche Begleiter. Um uns von der Identität des 
Gesehenen zu überzeugen, zeichneten wir sogleich 
unabhängig von einander die relative Lage des Si- 
rius und der beiden Trabanten auf. Die Vergleichung 
unserer Zeichnungen erwies eine ganz befriedigende 
Übereinstimmung. Nach denselben musste die Di- 
stanz des zweiten Begleiters auf beiläufig 8" und sein 
Positionswinkel um 15° kleiner als der des ersten 
Irabanten oder zu ungefähr 65? geschützt werden. 
Ein Versuch einer mikrometrischen Bestimmung ge- 
lang nicht mehr wegen inzwischen zu sehr vorgeschrit- 
tener Morgendämmerung. 

Herr Lassell war bei dieser Beobachtung nicht 
zugegen gewesen. Natürlich musste es ihm sowohl 
wie uns sehr daran liegen, diesen neuen Erfolg seines 
Instruments durch wiederholte Beobachtung bestätigt 
zu finden. Mit Ungeduld erwarteten wir daher die 
nächste Nacht; aber obgleich der Abend wieder heiter 
war, wurde doch unsere Hoffnung durch ein nach 
Mitternacht losbrechendes heftiges Gewitter vereitelt. 
Die Nacht vom 10ten auf den 11ten October war aber 
Wieder vollkommen heiter, und auch die Qualität der 
Bilder liess nur wenig zu wünschen übrig. Dessenunge- 
achtet gelang es in dieser Nacht weder Herrn Las- 
vire mir den zweiten Begleiter, welchen Herr 
ii oea Augenblicke zu erkennen vermeinte, 
en u se en. In Bezug auf jenes Object blieb daher 

IE der Hand die Alternative, dass dasselbe entweder 
wirklich ein Begleiter von rasch variablem Lichte sei, 


er 


aber dass wir uns in der Nacht des 8ten October 


durch ein secundäres Bild hatten täuschen lassen, von 
dem es jedoch entschieden war, dass es sich nicht im 
Oculare erzeugt hatte. Fernere Beobachtungen müs- 
sen hierin Entscheidung bringen. Inzwischen hat bei 
mir die zweite Annahme durch eine Bemerkung, die 
wir in der letzten Nacht in Malta machten, etwas an 
Wahrscheinlichkeit gewonnen. Es zeigten sich näm- 
lich äbnliche falsche Bilder auch bei andern Sternen, 
wenn die Stellung des Spiegels rasch bedeutend ver- 
ändert worden war, verschwanden jedoch nach eini- 
ger Zeit. Es scheint danach, dass jedes Mal ein ge- 
wisser Zeitraum erforderlich ist, bis, bei veränderter 
Lage, der grosse Spiegel sich vollkommen ins Gleichge- 
wicht gesetzt hat, und ich halte es für sehr wohl mög- 
lich, dass in der ersten Nacht dieser Gleichgewichts- 
zustand für die Siriusbeobachtung noch nicht einge- 
treten war. 

Ganz besonders wünschte ich auch in dem Lassell- 
schen Teleskope einige Nebelflecke zu beobachten, 
indem zu erwarten stand, dass sich bei diesen die er- 
wartete grössere Lichtstärke deutlich geltend machen 
würde. Ausser mehreren neuerdings von Herrn Marth 
entdeckten lichtschwachen Objecten dieser Kategorie 
betrachteten wir den Ringnebel in der Leier, den pla- 
netarischen Nebel im Wassermann, den variablen 
Hind’schen Nebel im Stier und ganz besonders den 
grossen Nebelfleck im Orion. Über die Beobachtun- 
gen dieser Objecte werde ich hier einzeln berichten. 

Der Ringnebel in der Leier erschien mir wohl hel- 
ler wie in Pulkowa, indem er sich namentlich bei 
dem grósseren Gesichtsfelde noch besser auf dem dun- 
klen Himmelsgrunde hervorhob. Neue mir zuvor 
unbekannte Gestaltungen habe ich jedoch an dem- 
selben nicht bemerkt, mit Ausnahme etwa dass die 
Enden der grossen Axe seiner Ellipse hier noch etwas 
mehr verwaschen erschienen wie in Pulkowa, und dass 
sich an dieselben noch ein schwacher sich erheblich 
weiter in den Himmelsraum erstreckender Nebelschim- 
mer anschloss, wodurch natürlich diesem Himmelskór- 
per etwas von der symmetrischen Gestalt, in der er in 
schwücheren Teleskopen erscheint, benommen wurde. 
Von einer Auflösbarkeit dieses Nebels habe ich nichts 
bemerken können, und selbst das bekannte Sternchen 
im Centro war nur mit Mühe zu erkennen. ` 

Der planetarische Nebel im Wassermann (/R — 


20^ 56", Decl. = — 11? 56") wurde von meinem Va- 


127 


Bulletin de l'Académie Impériale 


128 


ter 1824 im Dorpater Refractor beobachtet und als 
«regelmässig elliptischer Gestalt mit gleichförmigem 
Lichte» beschrieben. Die Durchmesser der Ellipse 
gab er zu 25 und 17” an. Hiemit stimmen die An- 
gaben J. Herschel’s, nach Beobachtungen aus den 
Jahren 1825 — 1833 im allgemeinen überein, nur 
meint letzterer, dass die Ellipticitàt nicht so bedeutend 
sei, wie sie von meinem Vater gemessen ist. Auch 
zur Zeit der Entdeckung des Nebels durch W. Her- 
schel 1782, wird er von diesem als nahezu rund, 
planetarisch, aber mit nicht gut begränztem Rande 
beschrieben. — Auf dieses Object hat Lassell vor 
einem Jahre von neuem die Aufmerksamkeit der Astro- 
momen durch einen Aufsatz gerichtet, der sowohl in 
den Monthly Notices der Londoner Astronomical 
Society, wie in mehreren anderen wissenschaftlichen 
Zeitschriften abgedruckt ist. Er beschreibt darin das- 
selbe als einen stark elliptischen Nebelring mit Cen- 
tralstern, der viel Ähnlichkeit mit dem in der Leier 
habe. Dieser Charakter trete aber nur bei Anwendung 
stärkerer Vergrösserungen hervor, bei schwächeren 
Vergrösserungen habe dies Object mehr Ähnlichkeit 
mit Saturn. Als wir jetzt diesen Nebel mit schwäche- 
rer Vergrösserung betrachteten, war die Ähnlichkeit 
mit Saturn höchst frappant; es war geradezu ein mattes 
Bild dieses Planeten bei sehr wenig geöffnetem Ringe. 
Ein fast kreisrunder matt glänzender Central-Körper 
trägt an beiden Seiten ovale Ansätze von gleichförmi- 
gem, aber schwächerem Lichte, die einander genau ge- 
genüber stehen, so dass sie Theile einer einzigen Ellipse 
zu sein scheinen. Das Merkwürdige dieser Erscheinung 
wird noch erhóht durch den Umstand, dass sowohl 


die äussersten Spitzen der Ansen, wie auch, unter. 


rechtem Winkel zu der dieselben verbindenden Linie, 
die Peripherie des Mittelkórpers auf beiden Seiten 

lichte Pünctchen zeigen, die wie Sternchen glünzen. 
Nur der auf der Südseite des Mittelkórpers stehende 
Punct hat ein etwas verwaschenes Aussehen , so 
dass er mehr einem Nebelknötchen ähnelte. Das Ver- 
hältniss des Durchmessers des Mittelkörpers zu der 
Ansenaxe schätze ich nahezu wie 1:3. Bei Anwen- | 
dung stärkerer Vergrösserung verlor freilich das Bild 
ein wenig an Schärfe der Umrisse, aber die allge- | 


meine Gestaltung blieb doch dieselbe. Wie hiermit 


zu vereinigen, dass mein Vater dieses Object als von 
gleichfórmigem Lichte beschrieben hat, ist ganz un- 


erklärlich, und eben so sehr auch die Darstellung, die 
Lassell im vergangenen Jahre von demselben gege- 
ben hat. In der That, wenn man nicht ganz enorme 
und rapide Veränderungen in der Structur zugeben 
will, wird man zu der Vermuthung geführt, dass hier 
irgend welche Verwechslungen obgewaltet haben. 


In Betreff des variabeln Hind’schen Nebelflecks 
(JR = 413”, Decl. + 19? 10") hat Lassell bekannt- 
lich erklärt, dass er ihn im Frühjahre 1862 nicht 
habe erkennen können, während derselbe im Pulko- 
waer Refractor bei einigermaassen günstiger Luft be- 
stándig sichtbar blieb. Ich vermuthete damals, dass 
vielleicht die Position des Nebelflecks Hrn. Lassell 
nicht genau genug bekannt gewesen sein müchte, und 
diese Vermuthung hat jetzt einige Bestätigung ge- 
funden, indem wir am 10ten Oct. den Nebel sehr 
wohl erkannt haben. Auch Lassell sah ihn jetzt 
und ward dadurch, wie es schien, von seiner Idée, 
dass er nicht mehr die frühere Schärfe des Auges, 
der er so viele schóne Entdeckungen verdankt, in 
vollem Maasse besitze, etwas zurückgebracht. Ob- 
gleich ich nicht den Eindruck hatte, dass hier der Ne: 
bel im,Ganzen mit mehr Leichtigkeit gesehen wurde, 
als wie er uns im März dieses Jahres in Pulkowa er- 
schienen war, so muss ich doch zugeben, dass wir 
hier Particularitäten an demselben wahrnehmen konn- ` 
ten, die in unserem Refractor nicht in gleicher Weise 
erkannt worden sind. Während er nämlich in Pul- 
kowa das Ansehen zweier sich unter einem spitzen 
Winkel vereinigenden matten Nebelstreifen hatte, 
konnten wir ihn hier deutlich als aus drei oder viet ` 
einzelnen, von einander durch schwarzen Himmels- 

grund getrennten, oder höchstens durch äusserst 
schwache Nebelspuren unter einander verb uie 
| Massen bestehend erkennen. | 


Auf die Betrachtung des grossen Orionnebels vat 
ich natürlich am meisten gespannt. Es ging jedoch 
meine Erwartung, hier an demselben allerhand. nene 
Formen und Details zu sehen, die ich in Pak 
nicht erkannt hätte, nicht in Erfüllung: wi wie dem 
überhaupt der Qusammteindrück des Bildes, der Chr 
rakter der Erscheinung, hier genau derjenige war D mit 
dem ich durch die vielfachen Beobachtungen p un 
serem Refractor vertraut geworden bin, nur 


mit dem Unterschiede, dass hier einzelne ae et 


129 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


was heller erschienen und dadurch bestimmter her- 
vortraten, als wie bei uns. 

Von einer Auflösbarkeit des Nebels war hier in 
den herrlichen Nächten des 8. und 10. Octobers, die 
selbst für Malta sich durch Ruhe der Bilder und 
Durchsichtigkeit der Luft auszeichneten, kein Indi- 
cium vorhanden, und auch Lassell erklärte, dass er 
nie etwas bemerkt habe, was ihm als Anzeichen da- 
für hätte gelten können. Dass hier aber einige ein- 
zelne Sternchen mehr im Nebel erkannt werden könn- 
ten wie in Pulkowa, musste unter solchen atmosphä- 
rischen Bedingungen, bei der.grossen optischen Kraft 
des Fernrohrs und dem um 24° höheren Stande des 
Gestirnes wohl erwartet werden. Es überraschte mich 
daher nicht, dass ich in der Centralgegend, der regio 
Huygheniana, welche der spezielle Gegenstand mei- 
ner Pulkowaer Beobachtungen gewesen war, hier mit 
Sicherheit 5 Sternchen mehr erkennen konnte, wie 
durch unsern Refractor. ` 

Mit Ausschluss der bekannten 6 Sterne, die ge- 
wöhnlich als das Trapez bildend bezeichnet werden, 
sind von mir in Pulkowa folgende neun der regio 
Huygheniana angehörige Sterne beobachtet: 


Num. Grösse Aa. Aë 

51 12. 13 — 8555 da Qd 
57 13 AE, — 90,0 
II 12 ss yir Ps — 27,6 
70 9. 10 + 6,8 -- 98,3 
III 13 + 7,5 + 107,2 
75 12. 13 + 21,3 + 39,2 
78 13 + 34,5 w 97 
88 12 + 69,2 -— 940 
91 13. 14 + 97,5 — 57,2 


Den letzten von diesen Sternen (91) habe ich in 
Malta nicht erkennen kónnen, wohl aber war an der 
Stelle, welche ihm die Herschel'sche Bestimmung 


anweist, eine Verdichtung des Nebels wahrzunehmen. | 


Auch in Pulkowa habe ich diesen Stern nur ganz 
ausnahmsweise in einzelnen Nächten mit Sicherheit 
Zu erkennen geglaubt, zu anderen Zeiten aber ent- 
schieden nicht gesehen. 

Für jene 5 Sterne nun, die ich in Malta mehr sah, 
lassen sich nach einer rohen, an Ort und Stelle rasch 
hingeworfenen Zeichnung, folgende genäherte Coor- 
dinaten angeben: 

Tome VII. 


130 
Aa Aë 
i — 18° + 22" 
h — 12 + 23 
ad II — G —81 
ad 75 + 97 + 43 
ad 88 Ax 15 — 27 


Die ersten beiden Sterne habe ich hier mit den 
Buchstaben bezeichnet, welche sie in der von Lassell 
seiner 1854 publicirten Notiz über seine früheren Mal- 
teser Beobachtungen des Orionnebels, beigegebenen 
Indexkarte tragen; für die andern drei aber die Be- 
zeichnung nach Sternen meines Catalogue général 
gewählt, denen sie so nahe stehen, dass sie gewisser- 
maassen als mit ihnen Doppelsterne bildend anzuse- 
hen sind. Auch diese letzteren finden sich in der er- 
wühnten Indexkarte angegeben, aber nur der letzte 
ist in derselben mit einem besonderen Buchstaben X 
bezeichnet. Ich bemerke hiebei, dass ich jener In- 
dexkarte früher nicht die Aufmerksamkeit zugewandt 
habe, welche sie nach diesen neueren Erfahrungen wohl 
verdient. Es sind in derselben noch einige Sternchen 
mehr angegeben, welche ich weder früher in Pulkowa, 
noch jetzt in Malta erkannt habe. Ob alle diese Sterne 
gleichzeitig gesehen wurden, oder ob bald die einen 
bald die andern von ihnen an verschiedenen Abenden 
notirt wurden, ist in der betreffenden Lassell'schen 
Schrift nicht gesagt. 

Über die Reihenfolge der Helligkeit der Sterne in 
der regio Huygheniana finde ich in meinen am 8. Oct. 
gemachten Notizen folgende Angaben: 88 — 51,75, 
II — 78, 57, ad 88, und dann folgen die andern 4 
oben bezeichneten Sterne, die so nahe der Gränze 
der Sichtbarkeit standen, dass ein Unterschied in ih- 
rer Helligkeit schwer anzugeben war. 

Am 10ten Oct. dagegen war die Reihenfolge der 
Helligkeiten 51, 88, 75, II, ad 88, 57, ad 75, i= 
h, 78. 

Aus der Vergleichung dieser nur durch zwei Tage 
von einander getrennten Beobachtungen, ergiebt sich 
somit eine vollkommene Bestütigung der durch die 
früheren Pulkowaer Beobachtungen bereits. nachge- 


| wiesenen raschen Veründerlichkeit des Sterns 78. 


Dass ich den Stern ad 88 nie in Pulkowa erkannt 
habe, ist gewiss sehr auffallend, da derselbe mir am 
10ten Oct. entschieden heller erschien als 57, und 
letzterer mir in Pulkowa nie ganz verschwunden ge- 

9 


Bulletin de l'Académie Impériale 


wesen ist. Es spricht sich daher hier wiederum eine 
Veränderlichkeit sehr deutlich aus. 

In Bezug auf Veränderungen in der Nebelmaterie 
boten die beiden Nächte in Malta nur eine einzige 
aber sehr entschieden dastehende Thatsache. Am Sten 
Oct. erstreckte sich nämlich pons Schroeteri kaum bis 
auf die Hälfte des sinus magnus und zeigte nirgends 
mehr concentrirtes Licht, während er am 10ten Oct. 
bis nahe an die südliche Begränzung der Bucht 
reichte und die gewöhnliche Verdichtung von Nebel- 
materie nahezu auf der Mitte deutlich hervortrat. In 
dieser Wahrnehmung stimmte Herrn Marth’s Urtheil 
vollkommen mit dem meinigen überein. Hiebei ver- 
dient noch besonders hervorgehoben zu werden, dass, 
falls eine der beiden Nächte vor der andern einen 
Vorzug an Güte der Bilder und Durchsichtigkeit der 
Luft hatte, derselbe gewiss der ersten Nacht zukommt. 

Der Stern 126, über dessen successiv veränderter 
Stellung zum promontorium Herschelianum mein Mé- 
moire über den Orionnebel Andeutungen enthält, stand 
jetzt erheblich auf dem nördlichen Abhange jenes 
Vorgebirges, und war um mehrere Secunden von 
dichter Nebelmaterie überragt. Hierin scheint sich 
ein continuirliches Fortschreiten der angedeuteten 
Veränderungen in diesem Theile der proboscis suot 
auszusprechen. 

Ich hatte mir in Pulkowa ı nie recht klar machen 
können, was Herr G. P. Bond, der sich in den letz- 
ten Jahren wiederum viel mit dem Orionnebel beschäf- 
tigt hat, unter den Spiralformationen verstanden wis- 
sen wollte, die er an demselben bemerkt zu haben 
glaubt. Deshalb war es mir lieb, am 10ten Oct. durch 
Herrn Lassell darauf aufmerksam gemacht zu wer- 
den, wo nach seiner Meinung jene Bond’schen Spi- 
rallinien existiren. Namentlich richtete er meine Auf 
merksamkeit auf eine Lichtcurve, die von der voran- 
gehenden Spitze der regio Huygheniana ausgehend, 
sich weit in die regio Gentiliana hinein erstreckt. Das 
Bestehen dieser Linie war mir auch schon in Pul- 


kowa bekannt geworden, weshalb dieselbe aber mit 


dem Namen Spirallinie bezeichnet werden soll, sehe 
ich wirklich nicht ein. Jener Ausdruck soll wohl in 
diesem Falle nichts anderes bedeuten, als dass im 
Orionnebel auch einzelne auffallende Lichteurven, von 
denen scheinbar mehrere von einem gemeinsamen Cen- 
tro ausgehen, zu bemerken sind, und damit bin ich 


vollkommen einverstanden. Bemerkenswerth ist bei 
der erwühnten helleren Curve, dass dieselbe nicht 
ganz continuirlich ist, sondern, wie wir das in Malta 
wahrnahmen, durch den engen Canal, welcher den 
palus Bondii mit dem sinus Gentil verbindet, durch- 
brochen wird. 

Um möglichst correspondirende Beobachtungen zu 
liefern, hat Dr. Winnecke um die Zeit herum, 
welche für meinen Besuch in Malta bestimmt war, in 
zwei günstigen Nächten, am 8ten und 11ten Oct., den 
Orionnebel mit dem Pulkowaer Refractor betrachtet, 
und namentlich auch den kleinen Sternen in der regio 
Huygheniana seine Aufmerksamkeit zugewandt. Über 
das Ergebniss seiner Wahrnehmungen hat derselbe 
in einem an den beständigen Secretär gerichteten 
Schreiben der Akademie berichtet, ehe ihm irgend 
eine Nachricht über meine Malteser Beobachtungen 
zugekommen war. 

Die Vergleichung dieser Winnecke’schen Beob- 
achtungen ist vom höchsten Interesse. Sie lehrt uns 
nämlich, dass von jenen fünf Sternen, welche ich in 
Malta sah, und die sich in dem von mir publicirten 
Catalogue général nicht vorfinden, mindestens drei, 
nämlich i, h und ad 75, gleichzeitig durch unsern Re- 
fractor haben erkannt und sogar gemessen werden 
können. Nach Winnecke’s Messungen haben wir 
nämlich für jene drei Sterne die Coordinaten: 


An Aë 
i 94" A4 
h vs LB ` + 23,5 
ad75 +26 ici 7 6 


welche, mit meinen oben angeführten Schätzungen 
verglichen, folgende Differenzen zeigen: 


S. — 
E Bine Les 
i +3 —2 
h ; SE 3 — 0,5 (wr 
ET 75 SEA — 4 4 


so dass also die Identität de Gesehenen Seier 
Auch unterliegt es keinem Zweifel, dass ad 88, 
welcher der hellste unter den 5 neuen Sternen war, 


und den ich am 10ten Oct. selbst für heller schätzte 


als 57, in Pulkowa erkannt worden wäre, wenn die 
Autres des Beobachters nicht vorwiegend 


auf andere Stellen des Nebels gerichtet gewesen wäre. 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


131 


E 
Somit bliebe also nur etwa ad II als einziges Stern- 
ehen nach, das in Malta mit Sicherheit gesehen, und 
vielleicht in Pulkowa nicht hat erkannt werden kön- 
nen. Aber auch dieser Umstand ist noch sehr zwei- 
felhaft, denn, abgesehen davon dass Winnecke vor- 
wiegend den nördlichen Theil der regio Huygheniana 
in's Auge gefasst hat, finde ich auch in meinen in 
Malta während der Beobachtungen selbst aufgenom- 
menen Notizen jenes Sternchen nur am 8ten Oct. auf- 
geführt, aber nicht mehr den 10ten Oct., wodurch 
wenigstens eine Andeutung von Veränderlichkeit ge- 
boten ist, welehe es vollkommen erklären dürfte, dass 
in der günstigeren Nacht vom 11ten Oct. dasselbe 
in Pulkowa nicht wahrgenommen ist. 

Mit der von Winnecke in seinem erwäbnten 
Schreiben ausgesprochenen Vermuthung, dass das 
Sichtbarwerden der genannten drei Sterne im Pulko- 
waer Refractor seinen Grund in Lichtveränderungen 
habe, muss ich mich vollkommen einverstanden er- 
klären. Namentlich darf diess in Betreff des Sterns 
ad 75 mit grósster Sicherheit angenommen werden. 
Ich habe nämlich auf den Ort dieses Sterns, dessen 
Existenz durch die früheren Arbeiten von Lassell 
und Bond sehr wahrscheinlich gemacht war, in den 
vergangenen Jahren stets mit Aufmerksamkeit, und 
besonders wenn die atmosphärischen Bedingungen 
günstig waren, vigilirt, ohne ihn je erkennen zu kónnen, 
uud doch haben vielfache Erfahrungen gelehrt, dass 
mein Auge an Schärfe dem von Winnecke nicht 
nachsteht. Auf die Gegend, wo jetzt die Sterne i und 
h erkannt sind, habe ich vielleicht nicht in gleichem 
Maasse geachtet. Es verdient jedoch bemerkt zu 
werden, dass ich 1857 im September die Existenz 
wenigstens eines Sternchens in dieser Gegend ver- 
muthet und dessen Position beiläufig geschätzt habe. 
Später habe ich dort nichts Sternartiges mehr erken- 
nen kónnen, und deshalb ist jenes Object nicht in 
den Catalogue général aufgenommen, der nur solche 
Sterne enthalten sollte, über deren Sichtbarkeit im 
—— Beirsetbridurähank- mini Zweifähsohwah- 


ve die Nachbarschaft der Sterne 54 aen? 81, wo 
Winnecke ein Paar Objecte gesehen und gemessen 
hat, die in meinem Catalogue général nicht aufge- 
führt sind, habe ich in Malta nicht geachtet, weil 


jene Gegend nicht mehr zur regio Huygheniana ge- 


hört. Ich bemerke nur, dass, wie mein betreffendes 
Mémoire erweist, jene Gegend auch schon früher 
als der besonderen Beachtung würdig von mir be- 
zeichnet ist, indem dort zu Zeiten Objecte erkannt 
wurden, die nicht im Herschel’schen Cataloge vor- 
RER und andererseits über die Identität des von 
Herschel mit 81 bezeichneten Sterns Zweifel nach- 
blieben. 

Vorstehende Vergleichung der nahezu gleichzeitig 
in Malta und Pulkowa angestellten Beobachtungen 
erweist offenbar, dass die raumdurchdringende Kraft 
des neuen Lassell’schen Instrumentes kaum höher 
als die unseres grossen Refractors anzuschlagen ist, 
besonders wenn man dabei berücksichtigt, dass hier 
in Pulkowa der Orionnebel nur in 25°, in Malta aber 
in 49° Erhebung über dem Horizonte beobachtet ist. 
Ich muss gestehen, dieses Resultat war mir in hohem 
Grade unerwartet, denn gewiss kam auch Lassell’s 
älterer 20füssiger Reflector, von 2 Fuss Öffuung, mit 
dem derselbe seine bekannten Entdeckungen der Pla- 
netensatelliten gemacht hat, unserem Refractor an 
Lichtstärke nahezu gleich. Eine Bestätigung dafür, 
dass die beiden Lassell’schen Teleskope, trotz ihrer 
erheblich verschiedenen Dimensionen, an Lichtstärke 
sich nicht wesentlich von einander unterscheiden, lie- 
fert auch die vorhin erwähnte Indexkarte. In letzte- 
rer sind nämlich mehrere Sterne eingetragen, die wir 
jetzt nicht haben erkennen können, und keiner von 
denen ist ausgelassen, die wir wirklich erkannt haben. 

Es liegt daher nahe, die Vermuthung aufzustellen, 
dass das Metall, aus dem die neueren Spiegel ange- 
fertigt sind, nicht so vollkommen das Licht reflectirt, 
wie das für die älteren Spiegel angewandte. Nach 
Lassell’s eigenen Mittheilungen ist er in der That 


jetzt in Bezug auf die Metallmischung von seinem 


früheren Verfahren etwas abgewichen. Wührend er 
nümlich bei den älteren Spiegeln zu der Mischung von 
Kupfer und Zinn (nahezu 2 Gewichtstheile Kupfer 
auf 1 Gewichtstheil Zinn) noch ein wenig Arsenik 
hinzugethan hat, ist letzteres jetzt: von ihm, nach 
Lord Rosse's Vorgange, weggelassen. Vorliegende 
Erfahrungen sprechen also dafür, dass die Zuthat an 
Arsenik die Bofmstionsfäbigkeit der Masse erhöht 
at, v Asca: Zu haidon NH&sllen 
die S Spiegel cédant gleichen Grad 


Lab oi bag wäre: es hol 


"notürl lich, 


= 


PR p E HU ——— Re 


Interesse durch 
, D 


9 


Bulletin de l'Académie Impériale 


136 


directe Vergleichungen über diesen Punkt entschei- 
dende Auskunft zu erhalten. 

Wenn aber auch in Bezug auf Lichtstärke durch 
die Construction dieses grösseren Teleskops nicht 
ganz das gewonnen ist, was gehofft werden durfte, so 
ist doch nicht zu verkennen, dass in anderer Bezie- 
hung sich an demselben ein ganz bedeutender Fort- 
schritt geltend macht, ich meine nämlich in Bezug 
auf Präcision der Bilder und die ausgezeichnete Equi- 
librirung des Spiegels, die den Bildern in allen La- 
gen des Instruments die gleiche Vollkommenheit er- 
hält.  . 

Dass der mechanische Theil des Instruments und 
die bequeme Handhabung desselben noch einiges zu 
wünschen übrig lässt, ist bereits vorstehend ange- 
deutet. Aber wir dürfen bei dieser Beurtheilung nicht 
ausser Acht lassen, welche ungeheure Schwierigkei- 
ten die grossen Dimensionen und das Gewicht des 
Instruments in dieser Beziehung erzeugen. Was Las- 
sell in Überwindung dieser Schwierigkeiten geleistet 
hat, verdient gewiss die vollste Anerkennung. Er 
hat in der That den Beweis geliefert, dass man auch 
einem Spiegelteleskope von solchen Dimensionen eine 
parallaktische Aufstellung geben kann, die ihre Be- 
stimmung, alle Theile des Himmels erreichen und der 
täglichen Bewegung der Gestirne bequem e zu 
kónnen, ganz befriedigend erfüllt. 4 

Besonders aber wird gewiss dew Tonina als 
hohes Verdienst sein Entschluss angerechnet werden, 
sich auf Jahre wiederum aus seiner Heimath zu 


entfernen, um unter dem so sehr viel günstigeren | 


Klima von Malta das mächtige Fernrohr zum Nutzen 
der Wissenschaft arbeiten zu lassen; und wenn dieses 
Verdienst noch einer Vermehrung bedürfte, so ist 
diese durch die umsichtige Wahl des Arbeitsfeldes 
geboten. Herr Lassell hat sich nämlich entschlos- 
sen, in Malta eine Durchmusterung des Himmels in 
Bezug auf Nebelflecke vorzunehmen, welche, in Zo- 
nen von geringer Breite ausgeführt, in Hates Nacht. 
nur eine allmäliche Änderung in der Stellung des In- 
struments und entsprechend auch ‚des Beeinchien 


erheischt, folglich "FETT" MONS 


rigkeiten fast ganz ausschliesst, und andererseits dis 
gewaltige optische Kraft des Fernrohrs möglichst zur 
Geltung bringt. Bereits der Anfang der Arbeit zeigt; 


welche reiche Früchte wir von derselben an erwarten! . 


——— 
haben. Nach Herrn Marthe Mittheilung hat er näm- 
lich auf gleichem Himmelsraume doppelt so viel Ne- 
belflecke registrirt und annäherungsweise bestimmt, 
als wie sich in den Herschel'schen Catalogen auf. 
geführt finden. Dass eine solche Arbeit, besonders 
bei so reicher Erndte, selbst bei einem so anhaltend 
heiteren Himmel wie der von Malta, nicht in een. 
gen Monaten ausgeführt werden kann, übersieht sich 
leicht. Lassell hat deshalb seinen Aufenthalt auf je- 
ner Insel vorläufig bis zum Frühjahre 1865 anberaumt; 
aber selbst in dieser Frist, meint Herr Marth, würde 
es ihm, nach seinen bisherigen Erfahrungen, bei 
grüsster Kraftanstrengung kaum gelingen, in der be- 
gonnenen Weise auch nur denjenigen Theil des Himmels 
zu durchmustern, der dort südlich vom Scheitel culmi- 
nirt. Gewiss wäre es sehr zu bedauern, wenn die be- 
gonnene Arbeit nicht vollständig durchgeführt würde, 
und es steht daher zu hoffen, dass Lassell der Wis- 
senschaft noch das fernere Opfer bringen wird, ent- 
weder seinen Aufenthalt in Malta zu verlüngern, 
oder wenigstens sein Teleskop noch länger in Herrn 
Marth's geschickten Händen zu lassen, bis die Ar- 
beit über die ganze dort sichtbare Himmelsoberläche 
ausgedehnt sein wird. 

Schliesslich freue ich mich der Akademie berich- 


ten zu können, dass die Herren Lassell und Marth ` 


mir zugesagt haben, so oft die anderweitigen Arbei- 
ten es gestatten, dem Orionnebel ihre besondere Auf- 
merksamkeit während ihres Aufenthalts in Malta zu- 
wenden zu wollen. Gewiss ist hier in gegenwärtiger 


Zeit, besser als irgend wo sonst auf Erden, durch die — 


Kraft des Instruments und das anhaltend heitere Wet- 
ter bei guten Bildern, Gelegenheit geboten, den ráth- 
selhaften Veränderungen in diesem Nebel, an deren 
Realität jetzt billigerweise nicht mehr gezweifelt wer- 
den darf, näher auf die Spur zu kommen, und n3- 
mentlich zu erfahren, ob irgend eine Gesetzlichkeit 
in dem Helligkeitswechsel der kleinen über den Ne- 
bel vertheilten Sternchen, und eine Abhängigkeit zwi- 
schen der Variabilität jener Sterne und der Nebel: 
materie selbst besteht. 


w— 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


138 


, E 

Über die Inauguraldissertation des Herrn Dr. 
Kutschin das Rückenmark der Neunaugen 
betreffend, nebst einigen eigenen Beobach- 
tungen über das Rückenmark der Knochen- 
fische und anderer Thiere, von Ph. Ofsian- 
nikof. (Lu le 11 décembre 1863.) 


Vor Kurzem erschien in den «Gelehrten Nachrich- 
ten der Universität von Kasan» eine Abhandlung von 
Dr. Kutschin über die microscopische Structur des 
Rückenmarks unserer Flussneunauge. Diese Arbeit ist 
mit grosser Sorgfalt und Sachkenntniss ausgeführt und 
sind namentlich die Zeichnungen sehr naturgetreu. 
Überhaupt gehören die Präparate des Hrn. Dr. Kut- 
schin zu den besten, die ich bis jetzt gesehen. 

Dieses Alles veranlasst mich, die Hauptresultate, 
welche Hr. Dr. Kutschin gewonnen, hier mitzutheilen: 

In der grauen Substanz des Rückenmarks der Fluss- 
neunauge findet man drei Arten Nervenzellen: 


1) Grosse Nervenzellen, welche in der Nähe des 
Centralcanals liegen und die Dr. Kutschin zu der in- 
nern Zellengruppe rechnet. 

2) Grosse Nervenzellen, die mehr nach aussen lie- 
gen, und 3) kleine Nervenzellen. 


Auch fand Dr. Kutschin Nervenzellen in der weissen 
Substanz, was bei andern Thieren ihm nie gelungen ist. 

Das Bindegewebe findet sich reichlich im Rücken- 
marke. 

Es existirt bei der Neunauge sowohl die untere als 
auch die obere Commissur. Die Axencylinder, durch 
welche diese Commissuren gebildet werden, kann man 
von der einen Hälfte des Rückenmarks bis zu den 
Wurzeln der Spiralnerven der anderen Hälfte verfol- 
gen. Es ist möglich, dass sie selbst zum grossen Gehirn 
 emporsteigen und so zur Bildung der weissen Masse 
beitragen. | | 

Die Nervenzellen aus der centralen Gruppe geben 
Fortsätze von sich, die zu den Wurzeln der oberen 
Spinalnerven derselben Seite hinlaufen. 

Die Fortsätze der äussern Nervenzellen tragen zur 
Bildung der Seitenstränge der weissen Masse bei, in- 
dem sie bald nach unten, bald aber auch nach oben 


ihren Verlauf nehmen. Die Fortsätze der grossen Ner- 


venzellen der centralen Gruppe gehen nach unten und 
oben; in ihrem: Verlaufe theilen sie sich und tragen 
zur Bildung der unteren und oberen Seitenstränge bei. 


Die Moller schen Fasern stehen in keiner Verbindung 
mit den Zellen der centralen Gruppe. 

Die Fortsätze der kleinen Nervenzellen gehen in 
die Wurzeln der oberen Spinalnerven über. An den 
Wurzeln der vordern und hintern Spinalnerven finden 
sich in der Nervenscheide Kerne, welche an den Ner- 
venfasern im Innern des Rückenmarks nicht vorkom- 
men. 

Im Centralcanal fand Kutschin den Strang, welchen 
Reissner entdeckt hat; dieser Strang hat keine Aehn- 
lickeit mit einem Axencylinder. 

Ueber (hinter) dem Centralcanal, wo wir die obere 
(hintere) Fissur finden, liegen Bindegewebskórperchen; 
ihre Fortsátze gehen nach oben und senken sich in die 
pia mater ein, wodurch sie eine Art Scheidewand bil- 
den, welche die beiden obern (hintern) Stränge von 
einander abgrenzt. Unter dem Centralcanal liegen in 
der grauen Substanz ebenfalls Bindegewebskórperchen, 
deren Fortsátze die untere Fläche des Rückenmarks 
erreichen, wo sie fächerförmig auseinander gehen. 

In allem Uebrigen muss ich auf die Arbeit selbst 
verweisen. 

Was den von Reissner gefundenen Strang im Rük- 
kenmarkscanale anbetrifft, so halte ich ihn für ein 
Kunstprodukt. 

Dr. Kutschin bestütigt die Existenz der von 
Reissner gefundenen Nervenzellen. Diese kleinen 
Nervenzellen sind bei der jetzigen Untersuchungsme- 
thode, namentlich seitdem man die Präparate färbt, 
sehr leicht sichtbar, während sie früher, als man mit 
schwacher Vergrösserung und meistens mit einem 
Schiek’schen Microscope untersuchte, sehr leicht der 
Beobachtung entgehen konnten. ! 

Die Zellen der innern Gruppe würde ich besser als 
grosse Zellen bezeichnen, und die der áussern als 
mittelgrosse, da die ersteren gewöhnlich grösser sind 
als die letzt erwähnten. | 

Der Ursprung der Müller’schen Fasern bleibt 
noch immer räthselhaft. ‘Ueber dieselben habe ich 
mich schon früher in meiner ersten Abhandlung aus- 
gesprochen, doch wurde meine Ansicht von keinem 
Forscher durch direete Beobachtungen bestätigt. 
Kutschin ist davon vollkommen überzeugt, dass diese 
Fasern in der medulla oblongata mit den ‚grossen, sich 
dort befindenden Nervenzellen zusammenhängen. Ich 
habe über diese Fasern Unt hungen ange- 


HUUU U muva 


= 


Bulletin de l'Académie Impériale 


140 


stellt und habe noch mehr die Ueberzeugung gewon- 
nen, dass diese Fasern im Rückenmarke entspringen 
und in der medulla oblongata enden. 

Ueber das Rückenmark der Knochenfische und der 
andern -hôhern Wirbelthiere kann ich von meinen 
neueren Untersuchungen Folgendes mittheilen : 

Zu meinen Arbeiten bediente ich mich des Rücken- 
marks des Hechts, des Brachsen, des Sanders, des 
Barsches, der Katze, des Hundes und des Menschen. 

Vergleichen wir die graue Substanz des Rücken- 
marks der Säugethiere, wie sie sich auf einem Quer- 
schnitt zeigt, mit derjenigen der Fische, so finden wir 
trotz grosser Aehnlichkeit doch manchen wesentlichen 
Unterschied. Die graue Substanz der Säugethiere bil- 
det die vordern und hintern Hörner, welche vorzüg- 
lich die Nervenzellen beherbergen. In der weissen 
Substanz habe ich bei diesen Thieren die Nervenzel- 
len nie mit Sicherheit sehen können, während Stil- 
ling angiebt, sie dort gefunden zu haben. Die weisse 
Substanz umgiebt bei den Säugethieren die graue Sub- 
stanz mit Einschluss der vordern und hintern Hörner 
von allen Seiten. Anders ist es bei den Knochen- 
fischen. Betrachtet man hier einen Querschnitt des 

Rückenmarks, so sieht man oft nach vorn (unten) zu 
eine Zellengruppe, an die sich die vordere Commissur 
anschliesst. Diese kleine inselförmige Gruppe liegt in 
einer Bindegewebslage und wird von der weissen 
Masse von allen Seiten umgeben. Untersuchen wir 
einen etwas weiter nach hinten befindlichen Theil 
eines solchen Querschnittes, so sehen wir, wie die 
‚graue Substanz den Centralcanal umgiebt und sich 
nach vorn (unten) und hinten (oben) erstreckt. Nach 
vorn (unten) bildet sie häufig gerundete oder flügel- 
förmige Vorsprünge, nach oben (hinten) werden die 
Vorsprünge schmal und lang und haben wirklich eine 
gewisse Aehnlichkeit mit den hintern Hörnern der 
grauen Substanz der Säugethiere. Diese hintern Hör- 
ner sind nicht selten von der, den Centralcanal um- 
gebenden, grauen Masse durch weisse Masse getrennt. 
Die Nervenzellen liegen zuweilen ganz in der grauen 
Masse oder am Rande derselben. Die letzt erwähnte 
Lage wurde von einigen Forschern in Zweifel gezo- 
gen, doch glaube ich nach wiederholten Untersuchun- 
gen, mich von einer solchen überzeugt zu haben. 

Die graue Substanz besteht bei den Knochenfischen 

aus Bindegewebe, in welches Blutgefässe, Nervenzellen 


sind gross, 


na: 
und Nervenfasern eingebettet sind. Der Umriss der- 
selben ist nicht auf allen Querschnitten derselbe, son- 
dern wechselt je nach dem Theile des Rückenmarks, 
aus dem wir die Schnitte machen. Vergleichen wir 
die graue Substanz der Fische mit der grauen Sub- 
stanz der Säugethiere, so finden wir, dass erstere be- 
deutend ärmer an Nervenelementen ist. 

Man kann die Nervenzellen, welche in der grauen 
Substanz des Rückenmarks der Säugethiere vorkom- 
men, in drei Gruppen theilen: 

Die erste Gruppe umfasst diejenigen Nervenzellen, 
welehe in den vordern Hörnern liegen. Diese Zellen 
sternförmig und mit einer grossen Anzahl 
Fortsätze versehen, welche sich theilen. | 

Die zweite Gruppe enthält die am Centralcanal 
vorkommenden Nervenzellen, welche denen der ersten 
Gruppe ähnlich sind, häufig aber kleiner und rund- 
licher erscheinen. Der Unterschied dieser Zellen von 
denen der vordern Hörner muss durch fernere Unter- 
suchungen sicherer festgestellt werden. 

Zur dritten Gruppe gehören die in den hinter» 
Hörnern vorhandenen kleinen Zellen, welche eine 
spindelförmige, drei- oder viereckige Form besitzen, 
und sich sehr auffällig von den Zellen der ersten 
Gruppe unterscheiden. Nur ausnahmsweise kommen 
solche Zellen in der Gegend des Centralcanals oder | 
in den vordern Hörnern vor. | 

Bei den Neunaugen kann man, wie mir We: A 
im Rückenmark sich vorfindenden Nervenzellen je 
nach ihrer Grösse und ihrer Lage auch in drei be ` 
pen theilen. 

Wenn wir es versuchen diese Eintheilung si die 
Knochenfische zu übertragen, so stossen wir auf einige 
schwer zu überwindende Schwierigkeiten. Man findet 
nämlich bei den Knochenfischen keinen grossen Un- 
terschied in der Grösse der Nervenzellen, und eben 
so wenig in ihrer Form und in der Zahl ihrer Fort- 
sätze. Gewöhnlich sind Nervenzellen im Rückenmarke ` 
der Knochenfische nur an 2 Stellen vorhanden: — | 

1} in dem inselfórmigen Raume der grauen SU 
stanz, die vor den vordern Hörnern liegt, und — ` 
2) an der vordern Seite der vordern oder unterm 
Hörner. Die Lage der Zellen dieser zweiten Grup ` 
ist weniger constant. Zuweilen rücken nämlich -— E 
Zellen dem Centralcanal näher oder es befinden 2 
einzelne von ihnen sogar hinter demselben, ' 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


142 


ET 
andre dagegen mehr nach aussen gerückt sind und 
an der Grenze der weissen Masse liegen. 


Stieda hat kleine spindelförmige Zellen in den 
hintern Hörnern gesehen. Betrachten wir aber seine 
Abbildung, so finden wir nur zwei spindelförmige Zel- 
len, die nur etwas hinter dem Centralcanal liegen, 
also nicht eigentlich an der Stelle, die den hintern 
Hörnern der Säugethiere analog ist. Ich habe auch 
kleine spindelförmige und viereckige kleine Zellen noch 
viel mehr nach hinten vom Centralcanal beobachtet, 
jedoch ist die Zahl derselben so gering, dass ich bei 
den Knochenfischen den Zusammenhang aller sensiblen 
Fasern mit solchen kleinen Zellen für sehr unwahr- 
scheinlich halten muss. 


Im obern Theile des Rückenmarks und in der me- 
dulla oblongata tritt bei Fischen, wie Mauthner rich- 
tig bemerkt, dicht am Centralcanal eine besondere 
Gruppe Nervenzellen auf. Das äussere Ansehen, die 
Zahl und die Richtung ihrer Fortsätze lassen vermu- 
then, dass diese Zellen eine besondere physiologische 
Bedeutung haben. 


Schon in meiner ersten Arbeit habe ich erwähnt, 
dass bei den Fischen die meisten Nervenzellen des 
Rückenmarks eine dreieckige Form haben.‘ Dieser 
Ausspruch wurde von einigen Forschern nur zum 


Theil bestätigt, von andern dagegen für unrichtig er- | 


klärt. Runde Zellen, kolbenförmige, spindelförmige, 
viereckige u.s. w. habe ich zwar auch gesehen, allein 
bei guten mitteldicken Schnitten war doch die Form 
der Zellen vorherrschend eine dreieckige. Sind die 
Schnitte aber zu dünn, so haben die Zellen eine runde 
oder kolbenförmige Contour, während bei zu dicken 
Schnitten diese Zellen viereckig oder sternförmig er- 
scheinen. An solehen mitteldicken Querschnitten des 
Fischrückenmarks habe ich drei Fortsätze von den 
Zellen abgehen sehen: der eine ging in die vor- 
dere Commissur, der zweite nach hinten, der dritte 
endlich in die Wurzel des vordern Spinalnerven. 
Ausser diesen drei Fortsätzen sah ich zuweilen noch 
einen vierten, der die Richtung nach aussen zu den 
Seitensträngen nahm; auch nahm ich zuweilen einen 
fünften wahr, der zu den vordern Wurzeln der Spinal- 
habe ich von einer Zelle der vordern Hörner sehr oft 
Fasern der vordern Spinalnerv ren Iranrmne nah 


ihwan 


LVUR v virop ugo v 


ging. Bei Säugethieren und beim Menschen 


men sehen. Mauthner') giebt an, er habe beim 
Hecht sehr oft in einer Ebene 7 Fortsütze von den 
Zellen abgehen sehen. Eine solche Zahl ist mir in- 
dessen nie vorgekommen. Stieda?) hat selten 3 oder 
4 bis 5 Fortsätze gesehen. 

Alle Zellen ohne Ausnahme hatten einen Kern, ein 
Kernkórperchen und eine Membran. Die Membran 
geht von der Zelle auf den Fortsatz über, so dass der- 
selbe schon an seinem Ursprung als ein mit der Ner- 
venscheide ausgerüsteter Nerv zu betrachten ist. 

Eine Verbindung zwischen einzelnen Zellen einer 
Rückenmarkshälfte habe ich weder bei Knochenfischen 
noch bei andern Thieren gefunden. Prüparate von 
Lenhossek habe ich nicht Gelegenheit gehabt zu 
sehen, und andere Präparate, an denen man diese 
Verhältnisse zu sehen glaubte, waren nicht geeignet, 
solches mit Evidenz darzuthun. 

Mauthner beschreibt bei den Fischen drei Com- 
missuren: eine obere, eine untere und eine accessoria. 
Stieda hat sich von der Existenz der obern Commis- 
sur nicht mit Sicherheit überzeugen kónnen, obgleich 
er die Möglichkeit des Vorhandenseins einer solchen 
nicht in Abrede stellen will. Bei Säugethieren und 
beim Menschen habe ich eine Commissur vor dem 
Centraleanal und eine hinter demselben, aus doppelt 
contourirten Fasern bestehend, oft beobachtet. ` 

Wenn man viele Querschnitte aus verschiedenen 
Theilen des Rückenmarks macht, so erkennt man 
leicht die Ursache der erwühnten Meinungsverschie- 
denheiten. In zu dünnen Schnitten sieht man nämlich 
oft keine einzige Commissur. In denjenigen Schnitten 
dagegen, welche mittlere Dicke haben und auf wel- 
chen eine besondere Zellengruppe vor den untern Hör- 
nern vorkommt, sehen wir eine deutliche Commissur 
aus doppelt contourirten Fasern; diese Commissur 
verbindet die erwähnte Zellengruppe der einen Seite 
mit der Zellengruppe der andern Seite. Ich nannte 
diese Commissur die «untere», Mauthner nennt sie 
«accessoria». Finden wir aber auf einem Querschnitte 
diese Zellengruppen nicht, sondern nur die Gruppe 
in den vordern Hörnern und liegt diese mehr nach 
hinten zum Centrum des Rückenmarks, so verlaufen in 


1) Mauthner, Beiträge zur nähern Kenntniss der morphologi- 
schen Elemente des Nervensystems p. 19. Denkschriften der Wie- 
ner Akademie der Wissenschaften. Band XXI. Jahr 1863. ` 

2) Ludwig Stieda, Ueber das Rückenmark und einzelne Theile 


d 
| des Gehirns von Esoz Lucius. Dorpat 1861. p. 14. 


143 


Bulletin de l'Académie Impériale 


144 


diesem Falle die Verbindungsfasern zwischen den Zel- 
len der rechten und der linken Gruppe unterhalb des 
Centralcanals in der grauen Substanz, während die 
früher beschriebene Commissur in der weissen Sub- 
stanz lag. Auch diese Fasern haben doppelte Gon- 
touren. Die doppelten Contouren sieht man aber nur 
auf guten Schnitten mit starker Vergrösserung und 
einem guten Microscope. Stellt man aber seine Un- 
tersuchungen mit einem mittelmässigen Instrumente 
an und mittelstarker Vergrösserung, so kann man 
leicht die doppelten Contouren übersehen und zu dem 
falschen Schlusse veranlasst werden, dass die Com- 
missur nur aus Axencylindern bestehe. Auch die 
Fortsätze dieser Zellen habe ich nach vorn und innen 
weit verfolgen können und in die vordere Wurzel der 
Spinalnerven übergehen sehen. 


Liegt bei einzelnen Querschnitten die zuletzt be- 
schriebene Gruppe nicht in der Mitte der vordern 
Hórner, sondern mehr in der innern Spitze derselben, 
dann sieht man von vielen Zellen die. Fasern in die 
zuerst beschriebene Commissur eintreten und also 
durch die weisse Substanz auf die andere Seite des 
Rückenmarks hinübergehen. 


Bilden die Zellen endlich auf einem Querschnitte 
nur eine dicht am Centralcanal liegende Gruppe oder 


befinden sich einige von den Zellen sogar hinter dem- 
selben, so schicken diese Zellen ihre Fasern zur an- 


dern Hälfte des Rückenmarks theils vor dem Cen- 
traleanal, theils hinter demselben. Auf diese Weise 
haben wir noch eine dritte hintere oder obere Com- 
missur, die auch aus doppelt contourirten Fasern be- 
steht. Es war mir möglich, auch die so weit nach 
hinten gelegenen Zellen im Zusammenhange mit den 
vordern Wurzeln der Spinalnerven zu sehen. Die Fa- 
sern liegen in den Commissuren theils parallel, theils 
scheinen sie sich zu kreuzen. Ob es eine wirkliche 
Kreuzung ist oder nur eine scheinbare, ist schwer zu 


entscheiden, weil die Fasern hier in verschiedenen 


Ebenen verlaufen. Endlich muss ich noch hinzufügen, 


dass diese letzte Commissur, die hintere nämlich, in | 


wenigen Fällen nur beobachtet werden kann. Wenn 
auch einige Forscher die drei Commissuren als be- 
sondere beschreiben, so finde ich keine Veranlassung, 


irgend eine specielle Bedeutung jeder von ihnen zu- 


zuschreiben; vielmehr hángt ihr Vorkommen eng von 


"reem, 
der Oertlichkeit ab, welche die Nervenzellen in-den 
vordern Hörnern oder vor denselben einnehmen, 

Mauthner macht uns auf zwei colossale Fasern 
aufmerksam, die er in der weissen Substanz des Hecht- 
rückenmarks beobachtet hat.. Solche Fasern kommen 
auch bei andern Fischen vor. Betrachtet man auf- 
merksam einen Querschnitt aus dem oberen Theile 
des Fischrückenmarks bei starker Vergrösserung, so 
wird man überrascht von der colossalen Dicke vieler 
an dem untern (vordern) Theil der weissen Substanz 
sich befindenden Fasern. Untersucht man nun die 
Fasern der Wurzeln der vordern Spinalnerven, so 
findet man, dass sie bedeutend dünner sind als diese, 
Bei einer solchen Untersuchung drängt sich unwill- 
kürlich die Vermuthung auf, dass diese Fasern der 
weissen Substanz eine gleiche physiologische Bedeu- 
tung haben mit den colossalen Fasern, welche im Cen. 
tralnervensystem der Neunaugen und anderer niederer 
Thiere, z.B. der Krebse, beobachtet werden. Es sind 
Fasern, die im Rückenmarke selbst ihren Ursprung 
haben und zur Verbindung der Zellen des Rückenmar- 
kes mit den Zellen der medulla oblongata, oder wo 
diese nicht existirt, mit den Zellen des Gehirns dienen. 


Meine Untersuchungen an den Hummern lassen mich 


vermuthen, dass diese Fasern aus der Vereinigung 


‚mehrerer entstanden sind. Diese Vermuthung durch 


directe Beobachtung an den Wirbelthieren zu bestäti- 
gen ist mir trotz vieler Mühe nicht gelungen. Nicht 
allein bei Fischen, sondern auch beim Frosche und 
bei Säugethieren kommen solche breite Fasern vor. 
. Fassen wir nun die Hauptresultate zusammen, die 


sich aus den Untersuchungen des Rückenmarks erge- 
| ben, welche in den letzten 7 bis 8 Jahren in verschie- 


denen Ländern nach vervollkommneteren Methoden 
und mit besseren Instrumenten angestellt worden, 89 
lässt sich nicht làugnen, dass manche wichtige neue 
Thatsache aufgedeckt worden, dass aber das Haupt- 
schema der Rückenmarksstructur dasselbe geblieben, 
wie es zuerst von Bidder und der Dorpater Seha 
angegeben worden: | 
Die Nervenzellen d des Rücl 
mit den Fasern der Wurzeln der — | 


| - ga "e? 


men. Die Nervenzellen haben mehrere Fortsätze: der 
eine geht als Commissurfaden zu der andern Seite, 
der zweite geht in die vordere Wurzel der Spinalner- 
ven, der dritte geht in die weisse Substanz über, Ul 


145 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


146 


o o RESEO 
dort nach oben emporzusteigen und der vierte hat die 
Richtung zu den Wurzeln der hintern Spinalnerven. 
Dass aber in die vordern Wurzeln nicht ein Fortsatz, 
sondern mehrere gehen, und dass zwischen den Zel- 
len der vordern Hörner und den Wurzeln der hintern 
Spinalnerven bei einigen Thieren noch Nervenele- 
mente vorkommen, stürzt das von der Dorpater Schule 
Ausgesprochene nicht um, sondern modificirt es nur 
in nicht erheblicher Weise. 


Der Artesische Brunnen zu St. Petersburg, von 
G. von Helmersen. (Lu le 8 janvier 1864.) 


Im Februar 1862, im December desselben Jahres 
und im Februar 1863 habe ich in der St. Petersbur- 
ger Zeitung Nachrichten über den Verlauf der im Nar- 
waschen Stadttheile unternommenen Bohrarbeit mit- 
getheilt. In einer Tiefe von 80 Fuss ward unter dem 
Diluviallehm des Newadeltas eine wasserhaltige Sand- 
schicht erbohrt, aus welcher ein klares, wohlschmek- 
kendes Wasser aufstieg, dessen chemische von Herrn 
v. Struve gemachte Analyse, und zum Vergleich die 
Analyse des Newawassers und der Pulkowaer Quelle, 
in einem der vorhergehenden Artikel bekannt gemacht 
wurde. 

Mit einer Tiefe von 88 Fuss war der grünliche 
Thon erreicht, der das unterste der bisher bekannten 
Glieder unserer untersilurischen Formation bildet. Als 
diese 300 Fuss dicke Schicht durchbohrt war, folgte 
in 388 Fuss Tiefe ein feinkörniger Sandstein, aus 
welchem ein zweites Wasser noch höher als das erste 
aufstieg, so dass es die Oberfläche der Erde erreichte, 
mithin 3 Fuss engl. höher stand als das Grundwasser. 

Es hat eine Temperatur von 7 Grad Reaumur, ist 
auch krystallhell, enthält aber eine, wenn auch nur 
sehr geringe Beimengung von Salz, das ihm einen lei- 
sen Beigeschmack giebt. 

Bei fortgesetzter Bohrarbeit zeigte dieser Sandstein 
eine bedeutende Härte und Festigkeit. Der gewöhn- 
liche Bohrer ward in Folge dessen durch den Frei- 
fallbohrer ersetzt, und der durch seine geologischen 
Arbeiten und seine Bohrungen im Moskauer Bassin 
bekannte Berg-Ingenieur Romanowsky, der im Som- 
mer dieses Jahres nach dem Lieutenant Nikolsky 


‘die Arbeit am hiesigen Brunnen leitet, gebraucht statt 


des schweren eisernen Gestänges ein hölzernes, wo- 
Tome VII. 


durch eine bedeutende Verminderung des Gewichts 
und ein rascherer Gang erzielt wird. 

In dem zuletzt erwähnten Sandsteine, in welchem 
tiefer gebohrt ward, traten von Zeit zu Zeit dünne Thon- 
schichten auf, so z. B. in 400 Fuss Tiefe, in 485 Fuss, 
508 Fuss 9 Zoll. | 

Unter dieser Schicht folgte ein lockerer Sandstein, 
und kaum war der Bohrer in ihn eingedrungen, als 
eine reiche Wasserquelle emporstieg, die bald den 
ganzen Bohrschacht anfüllte, in welchem das Wasser 
durch Pumpen niedergehalten werden musste. Alsaber 
nach ein Paar Tagen das Bohrloch noch um einige 
Fuss vertieft wurde, stieg das Wasser mit vermehr- 
ter Gewalt und in grösserer Menge auf, war mit Pum- 
pen nicht mehr zu bewältigen und überschwemmte in 
Folge dessen einen Theil des Bohrplatzes, obgleich es 
aus dem Schachte auch seitlich unter der Erde abfloss. 

Man war genöthigt, aus dem Bohrschachte eine 
Röhre nach dem nächsten unterirdischen Abzugsgra- 
ben im Rigaschen Prospekt zu legen. 

Das Wasser hat eine Temperatur von 9 Grad Reau- 
mur, war anfangs durch das beigemengte Bohrmehl 
trübe, hat sich aber jetzt vollständig abgeklärt. Sein 
Geschmack verräth einen freilich sehr geringen Ge- 
halt an Salz, der davon herrühren mag, dass es sich 
mit dem Wasser aus 380 Fuss Tiefe vermischt. Um 
über seine Beschaffenheit Aufschluss zu erhalten, wird 
mit einem Batometer aus 520 Fuss Tiefe geschöpft 
und die so erhaltenen Proben analysirt werden. 

Als der Capitain Romanowsky am 14. December 
noch einige Fuss tiefer hatte bohren lassen, erreichte 
man einen grobkörnigen lockern Sandstein, der haupt- 
sächlich aus weissem Quarz besteht, mit beigemeng- 
ten eckigen Stückchen rothen Feldspaths und Blätt- 
chen weissen Glimmers, offenbar ein zerstörter Gra- 
nit. Aus dieser Schicht stieg sogleich mit grosser Ge- 
walt eine noch viel bedeutendere Wassermenge auf, 
die den Bohrschacht wieder fast bis oben anfüllt und 
etwa 1 Kubikfuss in der Sekunde betragen mag. Die- 
se Schätzung ist eine vorläufige, die genauere soll 
nächstens vorgenommen werden. É 

Die Bohrarbeiter trinken dieses Wasser obne die 
geringsten Beschwerden zu fühlen, und sollte auch 
einigen Personen der leise Beigeschmack widerlich 
sein, so bleibt dem Wasser doch derjenige Gebrauch 
gesichert, der die grossen Quantitäten verlangt, nàm- 

10 


147 


Bulletin de l’Académie Impériale 


lich Waschen, Baden, Speisenbereiten, Feuerlöschen, 
Pferde und Vieh tränken u. s. w. Die grosse Menge, 
die der Brunnen giebt, genügt aber dem täglichen Be- 
dürfnisse von vielen Tausenden von Menschen, und 
wir können daher den Erfolg unserer Arbeit als einen 
guten bezeichnen. 

Als in 388 Fuss Tiefe die zweite Wasserschicht er- 
bohrtworden war, und nach dem Durchsinken der tiefer 
unten folgenden Thonlager kein reichlicheres Wasser 
aufstieg, war ich einen Augenblick zweifelhaft, ob die 
Arbeit fortzusetzen sei oder nicht, um so mehr als die 
angewiesenen Geldmittel zu Ende gingen. Aber das 
wissenschaftliche Interesse des Gegenstandes behaup- 
tete sein Recht. Man konnte nämlich mit Sicherheit 
voraussetzen, dass das Bohrloch bei fortgesetztem Ab- 
tiefen etwa in 500 bis 600 Fuss Tiefe auf den Gra- 
nit stossen werde, der als südliche Fortsetzung der 
finnnländischen Granite wohl ohne Zweifel den Unter- 
grund des Meeresbodens im finnländischen Meerbu- 
sen und der silurischen Schichten Estlands und In- 
germannlands bildet. 

War diese Voraussetzung richtig, so war es die 
Annahme nicht minder, dass zwischen der untersten 
silurischen Schicht und dem unter ihr liegenden Gra- 
nit eine lockere Schicht zerstörten Granits sich befin- 
den werde, wie man das an den Flussprofilen des 
Dnjestr sehen kann, wo auch silurische Gesteine auf 
Granit und Gneiss aufliegen. 

Da nun solche lockere Gruslager sich zum Ansam- 
meln unterirdischer Wasser gut eignen, so durfte man 
beim Vertiefen des Petersburger Brunnens auf eine 
dritte, über dem Granite liegende Wasserschicht hof- 
fen. Ich bin geneigt zu glauben, dass wir sie wirklich 
erbohrt und nicht sehr weit mehr bis zum Granite 
haben. 

Als diese Gründe zur Fortsetzung der Arbeit dem 
Herrn Finanzminister vorgelegt wurden, genehmigte 
er das Gesuch sogleich und befahl die Geldmittel zur 
Ausführung anzuweisen. Der Erfolg hat dieses Ver- 
trauen zur Wissenschaft gerechtfertigt. 


Die ganze Arbeit hat von ihrem Beginn im Mai 


1861 bis jetzt, ungefähr 17,000 Rubel gekostet. Will 
man aber ein zweites Bohrloch an einer beliebigen 
andern Stelle unserer Hauptstadt anlegen, so würde 
der Erfolg ein vollkommen sicherer, die Ausgabe je- 
doch eine viel geringere sein, da man sowohl den Bohr- 


thurm als die übrigen hölzernen Gebäude abtragen 
und auf dem neuen Bohrplatze wieder aufrichten kön- 
dies diesämmtlichen Bohrinstrumen- 
te und Vorrichtungen als bereits vorhandene, nicht 
anzuschaffen hätte. Die Ausgaben würden sich auf 
die Gehalte, auf die Bohrröhren, den "E der 
Gebäude beschränken. 
16. December 1863. 


+ 1 À sh 


Nachschrift. Ich kann dieser Nachricht hinzufügen, 
dass der Brunnen, der bereits bis 540 Fuss vertieft 
ist, eine noch grössere Wassermenge giebt als früher, 
nämlich, nach einer genauen Messung 1'/,, Cubik- 
Fuss in der Secunde, und dass es 21 Fuss hoch über 
den Boden springt, wenn man eine engere Röhre auf 
die Mündung setzt. 

25. Januar 1864. 


Ein Beitrag zur Frage über die Zeitdauer, wel- 
che zur Sumpf- und Torfbildung nothwendig 
ist. Von F. Ruprecht. (Lu le 13 novembre 1863.) 


Ein blosser Blick auf die speziellen Karten des Pe- 
tersburger Gouvernements zeigt, dass die hier so zahl- 
reichen und ausgedehnten Moossümpfe in einer noch 
unbestimmten früheren Zeit Seen gewesen sind, die 
zum Theil noch jetzt nicht vollständig zugewachsen 
sind. Andererseits sind unsere grösseren Torfmoore aus 
Moossümpfen entstanden, an deren Bildung ursprüng- 
lich und hauptsächlich Sphagnum gearbeitet hat. Um 
sich hiervon zu überzeugen, wähle man die Mitte der 
zuweilen schon gangbaren Moossümpfe, in Sicht der 
noch offenen Stellen (hier Fensterchen genannt). Hier 
kann man in dem einförmigen Filz von Sphagnum nur 
äusserst wenige Pflanzenarten anderer Ordnungen zäh- 
len. Mit dem Maasse der Entfernung gegen den Rand 
des Sumpfes vervielfältigen sich die Arten und Indi- 
viduen; der Rasen wird immer mannigfaltiger und 
dichter durch Cyperaceen, Oxycoccos, Vaccinium uli- 
ginosum, Andromeda, Chamaedaphne, Ledum, Cha- 
maemorus, kleine Baliées ant Betufla nana; wührend 
aus dem Wäldinne Birken und Kiefern ihre Vorposten 
in den Sumpf hineinschicken, in welchem sie weiter 
vordringend immer weniger und weniger Bedingun- 
gen zu ihrer Entwicklung finden. Die Kiefer "i 
immer kleiner, krüppliger, mit Bartmoos bedeckt, Sie 
hat auffallend kleine Zapfen und kurze Nadeln u 


149 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


150 


een 
heisst bei Pallas Pinus sylvestris nana), bei den Forst- 
beamten humoristisch «Pomeranzenbaum.» Auf diese 
Weise wird der Moossumpf sogar in Wald umgewan- 
delt; Alle diese Umbildungen geschehen so zu sagen 
unter unseren Augen, und dennoch haben wir dafür 
kein, wenn auch nur annäherndes Zeitmaass. 

Im westlichen Europa hat man Beobachtungen über 
das Wachsthum gewisser Torfmoore gemacht, welche 
aber sehr abweichende Resultate gaben. Hoffmann 
fand für 50 Jahre 8 Fuss, De Luc für 30 Jahre 6 
Fuss ?), Lesquereux °) für 70 Jahre 6 Fuss, in an- 
deren Fällen als Minimum 2 Fuss in 100 Jahren. 
Bewiesen ist, dass abgebranntes Knieholz in 40 Jah- 
ren so überwachsen wurde, dass keine Spur vom Brande 
mehr zu sehen war. Bei Kempten fand man eine alte 
beschotterte Strasse 1'; Fuss tief unter Torf ‘), im 
Bourtanger Moor bei Gröningen liegt 2—3 Fuss tief 
ein Holzdamm von 2 Wegestunden Länge; beide Fälle 
wurden auf die Römerzeit bezogen °). Ein solcher 
Maassstab, der aber anderen Beobachtungen wider- 
spricht, würde dem Menschengeschlechte ein ausser 
ordentliches Alter vindiciren, denn man fand am Grunde 
solcher Moore Werkzeuge der Steinperiode: Aexte, 
behauene und angebrannte Pfähle. Andrerseits würde 
man für das mächtigste Torfmoor von 40 ") oder 50 
Fuss’) nur 200— 250 Jahre Alter berechnen müssen. 
Augenscheinlich hängt hier alles ab von localen und 
nicht i tanten Bedingungen, von Unregelmäs- 
sigkeiten im Wachsthume, von Verhältnissen, die erst 
noch genauer zu erforschen sind. 

Diese Beispiele sind aber für unsere Moossümpfe, 
welche es an vielen Orten noch zu gar keiner wahren 
Torfbildung gebracht haben, nicht recht anwendbar. 
Unsere Ingrischen. Sümpfe sind jünger. Sie bildeten 
sich erst dann, als durch die geologische Hebung des 
Bodens das Wasser bis auf eine gewisse Tiefe abgeflos- 
sen war. Die seichtesten unserer Sphagnum-Moore, die 
bereits in Torf umgewandelt sind, haben nur 1 Fuss 


I) Rupr. Symb. 1846 p. 224. 

2) De Luc Briefe 134. Lesq. p. 43. Lasius Kritik in Lesq. 134. 

3) In den Mooren von Ponts. Lesq. Unters. Torfm. 1847, S. 78. 

4) Sendtner Vegetations-Verh. Bayerns S. 648. 

5) Grisebach, Bildg. Torf. 1846. S. 69. 

6) In Litthauen: Lesquer. Recherch. s. l. marais tourbeux 1844 
P- 18. 118. In den Emsmooren nur bis 30 Fuss, nach Griseb. 1. c. 

sl Unger Gesch. Pflanz. 1852. S. 130. Bezieht sich vielleicht auf 

x MEUM bei Amsterdam, die aber mit Sandschichten ge- 


und weniger Mächtigkeit und lagern auf einer thonigen 
Schicht. Torfe von 10' Dicke sind hier keine Selten- 
heit. Sondirungen der grósseren Sümpfe sind nicht ge- 
macht worden; man weiss nur beiläufig, dass man mit 
«langen» Stangen keinen Grund erreichen konnte. Den- 
noch scheint es nicht, dass die Tiefe derselben be- 
deutend sei. 

. So viel mir bekannt ist, hat noch Niemand das fol- 
gende Beispiel besprochen, welches, vollständig ge- 
sichert, von grosser Wichtigkeit wàre für die Bestim- 
mung des Zeitmaasses, innerhalb welchem gróssere 
Seen bei uns vollständig verwachsen. Im SO Theile 
des Petersburger Gouvernements, bei Tossna, nördlich 
von dem praktischen Forst Institute Lissino und SW 
von Staroe Lissino befinden sich 2 grosse Moossümpfe, 
von welchen der SO schon seit vielen Jahren durch 
eine unmittelbar aufliegende Brücke aus Querbalken 
passirbar gemacht ist. Diese 2 Sümpfe sind nun auf 
alten schwedischen Karten als 2 Seen dargestellt, und 
als solche eingetragen in die Karte Ingermannlands, 
herausgegeben 1827 von Schubert und Bergen- 
heim, nach den in schwedischen Archiven aufbewahr- 
ten Materialien von 1676. Ist diess nicht durch ein 
Missverständniss geschehen oder ist die ursprüngliche 
Aufnahme wahr? — das ist wohl die erste und na- 
türlichste Frage. Ich habe desshalb mit Bewilligung 
des H. General L. Blaremberg im Archive des To- 
pographischen Depot Nachforschungen angestellt, die 
zu folgenden Resultaten geführt haben: 1) Das Brou- 
illon der unmittelbaren Aufnahme dieser Gegend im 
17-ten Jahrhunderte scheint nicht mehr vorhanden 
zu sein, ist aber in allgemeinere Karten dieser Zeit 
eingetragen. 2) Eine Karte vom Jahre 1676 mit deut- 
scher Schrift zeigt diese zwei Seen. 3) Eine alte Karte 
in kleinem Maassstabe ohne Jahreszahl, mit lateini- 
scher Schrift, hat zwar diese Seen nicht, aber auch 
die sonstige hydrographische Ausführung steht im 
Allgemeinen gegen die übrigen Karten dieser Zeit zu- 
rück. 4) Eine Generalkarte zusammengestellt im Jahre 
1682, mit lateinischer Schrift, zeigt die 2 Seen. 5) Eine 
alte noch nicht benützte Generalkarte, im Ganzen über- 
einstimmend mit jener vom Jahre 1682, aber in man- 
chen Einzelnheiten correcter als alle vorigen, ohne 
Jahreszahl, mit deutscher Schrift, illuminirt, zeigt 
ebenfalls die fraglichen 2 Seen in scharfen Conturen, 
grün gefürbt, wie die Newa und die jetzt bestehen- 

10* 


151 


Bulletin de l’Académie Impériale 


152 


den Seen. Die Sümpfe haben auf dieser Karte keine Con- 
turen und sind nur grün bespritzt, wie z. B. der nahe 
Moossumpf zwischen dem Dorfe Kauschta (welches 
auf allen älteren Karten fehlt) und dem Ursprung der 
Lustowka, dessen grosse Ausdehnung von N nach S die 
Aufschrift führt „Alt Kiar Morag”. Grosse Räume 
sind gleichförmig mit einer Figur bedeckt die entweder 
Wald oder wahrscheinlicher Sumpf bezeichnen sollte 
und dieses Zeichen ist auch wiederholt in die fragli- 
chen 2 Seen hineingezeichnet. Dass diess nicht durch 
Unachtsamkeit geschah, beweist der Umstand, dass 
alle übrigen Seen dieses Sumpfzeichen nicht haben. 
Nur ein einziger See ist ähnlich jenen von Lissino 
dargestellt, und da er auf den übrigen schwedischen 
Karten nicht angegeben ist, so fehlt er auch auf der 
1827 copirten Karte. Dieser Sumpfsee lag unweit 
der jetzigen Narwa’schen Chaussee, östlich von der 
Poststation Tschirkowitzy, reichte von Negoditzy über 
Briskowa, erreichte fast Olchowa; nach Süd erstreckte 
er sich fast bis Wärnitzy und Koskowitzy. Die neue- 
sten Aufnahmen geben ihn fast eben so, aber als Sumpf. 
Es ist als wenn diese Karte einen Mittelzustand oder 
eine Übergangsstufe °) besagter 3 Seen in Sümpfe, 
also Sumpfseen ausdrücken wollte; denn gesetzt, die 
frühere Aufnahme wäre als Irrthum erkannt worden, 
so war gar keine Veranlassung da, ausser der neuer- 
dings erkannten sumpfartigen Beschaffenheit, noch 
die Zeichnung als See beizubehalten. Nicht zu über- 
sehen ist, dass zur Herstellung dieser Karte Verhält- 
nisse aus den Jahren 1634 bis 1654, also unter der 
Königin Christine, Tochter Gustav Adolph’s, benützt 
wurden, wie eine Notiz an der Ecke der Karte be- 


sagt. Ich erwähnte oben, dass diese Karte correcter 


als die übrigen sei; diess zeigt sich durch die zum 
ersten Mal erfolgte Angabe des Dorfes Peri (Peris) 
und zwar in der richtigen Lage; ferner durch das 
Weglassen des Dorfes «Lentaka», statt dessen ‚‚Neni- 
fala by‘ näher zur Lustowka gezeichnet ist, auf dem- 
selben Fleck wie das elende finnische Dorf gegenüber 
dem Forstinstitute Lissino, welches mir noch vor 10 
Jahren als Nenikolowa genannt wurde (Hunuxe der 


8) Eine weit vorgeschrittene Umwandlung mehrerer Seen in Torf- 
Morast, Waldmoor, schwimmende Insel, mit trügerischer Decke, 15 
Werst südlich von Tula, beschrieb Abich 1854 im Bulletin XIII, 
946. Ludwig (Reise Russ. 1862) fand an der Okka bei N. Nowgorod 
die Moosdecke eines Tiefmoores nur 1!/ Fuss dick, darunter Wasser 
und im schwarzen Moder bei 10 Fuss noch keinen festen Grund. 


Russ. Karte 1834). Und dennoch ist diese colorirte 
Karte früher als 1685 gezeichnet, wie sich diess wei. 
ter unten erweisen wird. Bei diesen treffenden Ein. 
zelnheiten würe es daher sehr gewagt, zu vermuthen, 
dass die damalige Aufnahme nach blossen Hürensagen 
gemacht sei. Diese Gegend spielte im 17 Jahrhun- 
dert eine gewisse Rolle, denn Lissino Pogost war ein 
bekannter Theil des Koporie Län und die Umgebung 
dieser 2 Seen hatte damals mehr Dörfer als jetzt, 
Ein schwedischer Landmesser, wenn er auch der fin- 
nischen Sprache nicht mächtig war, konnte wohl die 
Namen der Dörfer nach seiner Art geben, aber dass 
er einen Moossumpf von der heutigen Beschaffenheit 
für einen reinen See ansah, dazu gehört die Annahme, 
dass der Topograph seine Aufnahmen nach falschen 
Angaben im Lissina Hof oder Pastorate machte und 
nie eines dieser vielen am See gelegenen Dörfer auch 
nur gesehen habe und dass auch der Gutsherr, Pastor 
und andere daselbst lebenden Personen nie ihre näch- 
sten Dörfer (auch nur auf 5 Werst Entfernung, in einer 
vorzüglichen Jagdgegend) jemals besucht hätten oder 
dass die Aufnahme im Winter gemacht sei, ohne Je- 
manden zu befragen. Alles möglich, aber nicht wahr- 
scheinlich. Es konnte aber auch, gegen die herge- 
brachte Ordnung, die Gränze des Sumpfes mit schar- 
fen Conturen gezeichnet sein und bei der Zusammen- 
stellung in die Generalkarte die ursprüngliche ord- 
nungswidrige Darstellung Veranlassung zur Zeich- 
nung 2 Seen gegeben haben. Aber der 3te See? 
Nach weiteren Nachforschungen im Archive fand 
sich eine ebenfalls noch unbenützte sehr genaue 
und spezielle schwedische Karte vom Jahre 1685. 
Leider war sie aber für die vorliegende Frage un- 
brauchbar, denn sie zeigte nirgends Flüsse, Seen, Süm- 
pfe oder Wälder, sondern nur nutzbares trockenes 
Land, Ansiedlungen und juridische Gränzen ganzer 
Bezirke, so wie einzelner Dörfer, besonders an die- 
sen fraglichen Seen. Es war diese Karte augenschein- 
lich für den Kataster unter König Karl XI aufgenommen. 
Über die älteren russischen Karten wäre besser Zt 
schweigen. Die Karten von 1764 und 1772 haben 
nicht einmal Lissino und stellen diese Gegend so un- 
richtig dar, dass man sich kaum orientiren kann. Von 
den wenigen Ortschaften sind bloss zu erklären ee 
‚coaona (Nenekolowa), Pax6yaono westlich von Ihpu 


(Peri?); auf der Karte von 1772 ist deutlich zu leset — 


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153 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


154 


Hepu und Kaiboaosa; Seen sind nicht da. Man sieht, 
dass den Verfertigern die schwedischen Karten Inger- 
mannlands, die sich damals in Stockholm befanden, 
vollkommen unbekannt waren. 

Vielleicht gibt es noch andere schwedische Karten, 
Revisionen, Berichte u. d., welche ein weiteres Licht 
auf diesen Gegenstand werfen könnten. 

Ein Bedenken könnte noch sein, warum der angrän- 
zende Moossumpf von Kauschta zu derselben Zeit 
nicht auch ein See gewesen und doch als Sumpf dar- 
gestellt sei? Es ist völlig unwahrscheinlich, dass ein 
Landmesser vor 180 Jahren von Peri, Nenikala oder 
Gorki aus, weit auf einem unbewohnten Sumpfe ein- 
gedrungen sei, der nicht das geringste Interesse für 
ihn darbot und der auch jetzt noch zum grössten Theile 
unzugänglich ist, ausser etwa im Winter. Warum 
konnte damals nicht die Mitte stellenweise offene 
Seen gehabt haben? Offene Stellen sah ich selbst noch 
im Jahre 1846 bis 1851, und Reste davon sind in 
die neuste Aufnahme von 1853 übergegangen. Übri- 
gens hat der Sumpf von Kauschta seinen Abfluss nach 
Süd, jener von Staroje Lissino nach Nord; letzterer 
ist fast ringförmig geschlossen durch trockenes ge- 
hobenes Land; es sind also hier verschiedene Bedin- 
gungen. 

Aus Allen ergiebt sich als Resultat, dass es wohl 
wahrscheinlich, aber nicht streng zu beweisen ist, dass die 
fraglichen 2 Moossümpfe noch vor 300 Jahren Seen 
waren”). Aber mitSichexheit kann man annehmen, dass 
zu dieser Umbildung mehr als 180 Jahre nothwendig 
waren. Die colorirte Karte, welche ein Alter von 
180—200 Jahren hat, gibt schon die erste Andeutung 
des Sumpfes. Möglich dass auch die Tradition der 
dort angesiedelten Finnen auf die Zeichnung als See 
von Einfluss gewesen ist. Dass aber diese Tradition 
weit hinauf reichte, ist sehr zweifelhaft, aus folgen- 
dem Umstande, 

Die jetzt in dieser Gegend wohnenden Finnen sind 
allem Anscheine nach vor 178 bis 188 Jahren ein- 


a "Aë im J. 1320 von dem übrigen Holstein durch einen schiff- 
aber Die an (die Brockau) getrennt und eine Insel war, jetzt 
münd 2) Oldenburg keine Seestadt mehr sei, weil die West- 

med gänzlich geschlossen und die Ostmündung nur schwer zu 
“le passirt werden könne. 


gewandert. Diess beweist die erwähnte Karte von 
1685. Es traten fast plötzlich andere Ortsnamen auf, 
von welchen ein Theil mit den heutigen Namen über- 
einstimmen, wie Runigala (KynsrozoBo), Raibala (Kaii- 
BO.10BO), Päräfyle (Tleperıo1o), Sompä (IIHyu6a), die 
sämmtlich auf den älteren schwedischen Karten feh- 
len (etwa mit Ausnahme von Kaipala, dass eine an- 
dere Lage hatte). Es war aber noch nicht aller Zu- 
sammenhang mit den alten Dorfnamen von 1676 ver- 
loren gegangen, denn Osmola, Golsina, Krinila, Wa- 
namoiso, Sillanpä und Sosari sind noch da als 
OfBmola, Güsina, Grinila, Wangamoifto, Selianpä und 
Soofari, lauter Dorfnamen, die jetzt nicht mehr exi- 
stiren, so wie eine Menge anderer in diesen Karten 
aufgezeichneter. Es ist, als wären in dem Zeitraume 
von 1676 und 1685 (welche Jahre der 1 und 2 Revision 
entsprachen, wie ich auf einem aufgeklebten Stück 
Papier auf der Rückseite dieser alten Karten las), die 
alten Bewohner grósstentheils weggezogen oder aus- 
gestorben an Blattern oder anderen Epidemien, wie 
bekanntlich auch später eine bösartige Epidemie um 
das Jahr 1710 unter der finnischen Bevölkerung Inger- 
mannlands starke Verheerungen anrichtete. Die Fin- 
nen liebten auch, bis ins vorige Jahrhundert nachweis- 
lich, sich überzusiedeln, so dass z. B. das Dorf Soänpä, 
welches 1676 am östlichen Ende des 2-ten Sees lag, 
auf die Stelle kommen konnte, wo Sompä 1685 an- 
gezeigt ist. Aber im Ganzen hat es den Anschein, 
als ob ein anderer finnischer Stamm, oder wenigstens 
Familie die verlassenen Gegenden, in zahlreicher 
Menge in Besitz nahm, da nicht einmal der Name der 
früheren Ortschaften durch Tradition sich erhalten 
hatte und die Veränderungen der Ortsnamen in dieser 
kurzen Zeit zu gross ist. Und wie die früheren Orts- 
namen bis 1685 untergingen, ebenso wiederholt sich diese 
Erscheinung seit dieser Zeit, denn von 30 Dörfern ist 
jetzt kaum mehr die Hälfte übrig, und von dieser . 
Hälfte nur noch 5 unter den früheren alten Namen. 
Nach Köppen’s ethnographischer Karte wohnen jetzt 
dort nur Finnen des Stanimes Äürämöiset und nicht 
Woten (Tschuden). Der Moossumpf bei Lissino, um 
welchen sie rings herum wohnen, heisst Walassu, rus- 
sisch Bomuunckoe 6010m0, Namen die erst durch die 
neueste Aufnahme von 1853 bekannt geworden sind. 
Von Woten (Boð oder Bomz) ist das nicht abzuleiten, 
denn es müsste Bomexoe heissen; Bomuuna ein erbli- 


156 
Frage unumgänglich nothwendig ist. Die Naturge. 
schichte der Erdoberfläche wird aber zuweilen dure 
| Archaeologie, Ethnographie und Linguistik erläutert 


155 Bulletin de l’Académie Impériale 


ches unbewegliches Eigenthum, macht somuunnoe ; viel- 
leicht von eomwa (Wotscha) finnisch-syrjänischen Ur- | 
sprunges (Sjögren, Gesamm. Schrift. I, Verzeichniss 
geographischer Namen, S. 677). Es kann nicht in | Vielleicht werden Kenner der finnischen Sprache au 
meinem Plane liegen, der Geschichte dieser Bevölke- dem hier mittgetheilten Materiale weitere Schlüsse 
rung weiter nachzuforschen, als es für die vorliegende | machen. 


Historische Vergleichung der Wohnorte um den Sumpf Walassu (Wotschinskoje boloto), ehemals 
See im Caporie Län, Lissina Pogost (Ingermannland). 


Russ. Aufnahme Schubert’s Schwedische Original- Karte Schwed. Karte Schwed. Karten Schwed. Original-Karten 
1834. 1685. copirt 1682. 1676, copirt 1827. 1676 und Mice Jahreszahl, 
RENTEN (BE, "TEE Osmola.. eens i A TA E ES Ofmola, Ofmala. 
x SANS 2. (Gtigina............. elsinoa ....... is; 2. Golsina.......... Gelfinoa, Golfina, 
Vira wo bars 3. Tori (Deri?)........ O0 Perola...........,,, — 9. Perola........... Perola, Paugila, 
1, Ioraesu Gogiesi PS 0 4 %gola..............  Ligala........... Ke WT TEE ER S 
2. Ilonosra (Popowka)... 0 5. INL ERLITTEN ROMA TAM Neel TS BEENDEN Se din. 
Pro 
3. Crapoe neng, 27 xym. 7 yina Cr ZER Lisila ua Ve SR TT EE ET Lifila, 
Alt-Lissino, 27 m. Seel. > 5. Mgauuft e Ke Lisila Hof........ 5. A Lisa Hoff....... Lifille Hof. 
4.Kymsroz080 (Kungolowo) 9. Runigala........... E Ze egen Et ORTE kaum «Kaugila» (welches 
hart bei Lissino). ` 
5. Cape (Chalikowo). 0 10. Simofea............ 0 Iwana m DT ` T SE Iwanna (2 mal deutlich). 
A PET PR 11. Qilla Karöfu ........ ee IET 
d IER EOS TEE in 8 Ofkona..... sabre ken, sis. ENN (uechter ` 
6. KañsozoBo Ensio; 19 ANNE. ee Kenia, ... ees Ls ow a SERIE 


7 Iloru, 22 


ss. 


ayurp (Pogi).. 13. Poinos 
8. JopsuxoB0 (orvilowo) 0 14. Sonagmeitg er ger ` 
0 rinila Krinila, 


9. EE 15. G A EC M BET à mé on PSN 
ss. 16. R Ritala o. ee eee ss... BS. REN: . ss... S 
(e Anke 17; Pita (bei Rifala).... O Pistola (zwischen Of- SR Pool à ren ‚ice | 
kona und Kaipala rinila} 
10. ITepu(PeriamSW.-Ende) 18. Perowo bp... Denn TS hd. pers Ke Br der colo- 
11. IIepexioao (Perekülo).. 19. Püräfple........... O O.....-. EN IE Hoe c.i de : | 
Re sue ce à 0 ss... m... . Kori ande CRW e LI i i 
12. Ilyu6a (Schumba)..... 20. Sompé — SE Beemche Soul 
Bak, uk ro ON: 0 RT bg LE et 0 
` Oe > zus bb c to EEN : NEE 0 
PD. „UST Selianpâ..........: ^ Sillanpe........-.,. i NE 
Se Paufoaone CO np mm 18. — EE Ve "m Gillanpe. e 
Tee 4 4 TT Te EE, e BR Re A ERST Usadiss Se a i CH REN i T 
$$ oos: 24. Sanguis un : oh EE E e 
BS ET PP À ep bison 15. Gorenits......... kengen À rit ES 
Dossier 25. Cdi 09.12... Selgora ana 16. Sel] pr m 
14. Ms Pazoonnuruna peen des Hrn. Radofinikin) liegt air von Tonon Candle) BE 
En A 26. mfi. LTE Ger orti diet Col. E: 
15. buio (Kirpolowo) 0 at RAN CENE TOI. ` de So 87 M esl DESEN 
Auf der Ost-Seite des 2ten Sees von S. nach N. lagen folgende Orte: 
1834. 1685. 1682. 1676 (1827 edirt). 1676, s. 
28. Spötds o | 
; a bp 
SECHS sac £M. Cuir eai " RER 0 
31. Kyrfowa Me MER? 0 ss 
o 82. Sefenabi 
re ee a ASQ AR I eg 19. anpeh. E 
D eege n et a T Bio Sara V Saet 


Südlich von dieser Gegend befinden sich auf der Karte d Said 
Kawschta (n. 17), Ninike (n. 19) und Lustowka (n. 20) am Beete, eu e PAPA m, ES 


157 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 158 


EEE 


Ausserdem bestehen 
jetzt nicht mehr mehrere 
Orte östlich von Saresilka, 
wie z. B. Tersowa (n. 21), 
Seseiva (n.22). Einige Na- 
mender Karte vom Jahre 
1685 waren nicht mit Si- 
cherheit zu entziffern und 
bedürfen einer paläogra- 
phischen Revision, auch 
waren einige Punktirun- 
gen und Ortszeichen in 
Folge des Alters oder Be- 
nützung der Karte ver- 
wischt; zwischen Lissino E 
und Sesenabi liegt (n. 33, 
33) die Gegend «Timofa 
öde», vielleicht Tumoæes 
IIyCTOIIl'b ?;« by»—schwe- 
disches Wort für Dorf. 


Auf der Karte von 1827 
sind folgende alte Wege 
angegeben: Von Ranamoi- 
sio (n. 10) ein (Winter?) 
Weg über den Kauschta- 
Sumpf nach SW bis zum 
Dorfe Kunanowa hart bei 
Gorka an der Suida. Von 
Osmola (n. 1) nach N bis 
zum Dorfe Uskina an der 
Tosna. Von Soänpe (n. 19) 
3 Wege: SSW über Len- 
taka nach Neinkala an der 
Lustowka;— SO zum Dor- 
fe Martinowa an der Toss- 

a — und O zum Dorfe 
Alakilla by an der Tossna, 
von da führte auch ein ge- 
rader Weg zum Dorfe Se- 
seiva (n. 22). 


Nach schwed. Karten vom J. 1676, copirt 1897. 


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28 
: 
Uber die fei De Zem 
eine Structur des Kleinhirns der Fi- 


sche, von Ph. Ofsjannikof. (Lu le 11 décembre 
1863.) 

Es wäre überflüssig bei der Beschreibung der Me- 
thode mich aufzuhalten, derer ich mich bei Anferti- 
sung der Präparate bediente. Es ist die bekannte 
Methode, die in der letzten Zeit bei hystologischen 
Untersuchungen des centralen Nervensystems fast 
Allgemein angewendet wurde. Härtung der Präpa- 


rate in Chromsäure, Färbung der feinen Schnitte 
mit carminsaurem Ammoniak. Nur füge ich noch 
Folgendes hinzu. Nachdem die Schnitte sich gut ge- 
färbt haben, spüle ich sie ein paar Mal mit Spiritus 
aus, trockne denselben ab und benetze dann die Prä- 
parate mit Creosot. Sie werden dann in einigen Mi- 
nuten durchsichtiger. Das Creosot ist besonders von 
Kutschin, Prosector des Physiologischen Instituts in 
Kasan, mit grossem Erfolge angewendet worden. Ich 


159 


Bulletin de l'Académie Impériale 


muss gestehen, dass das Creosot viele Vorzüge vor 
andern zu diesem Zwecke angewendeten Mitteln be- 
sitzt. Sind die Präparate durchsichtig, so legt man 
auf dieselben einen Tropfen Damarlack oder Canada- 
balsam und bedeckt sie mit einem Deckgläschen. Zur 
Erforschung einiger besonderer Verhältnisse des Cen- 
tralnervensystems leistet die verdünnte Schwefelsäure 
sehr gute Dienste. 

Schon an dem Querschnitte des frischen kleinen 
Gehirns kann man mit blossem Auge die wesentlichen 
Theile desselben erkennen. In der Mitte sehen wir ei- 
nen grauen Punkt, den Centralcanal, von beiden Seiten 
desselben röthliche Streifen, Gefässe; dann die weiss- 
liche Masse, Nervenfasern nebst Kernen; sie wird be- 
grenzt durch einen Ring von schwachgrauer Farbe, 
die Rindenschicht. Zwischen der Rindenschicht und 
der weisslichen Masse bemerkt man einen mehr tief- 
grau gefürbten Strich, es ist die Grenzschicht, wo sich 
zuweilen eine einfache, zuweilen aber auch eine 
mehrfache Lage von Nervenzellen befindet. Um aber 
eine tiefere Kenntniss in die Struckturverhältnisse 
zu erlangen, muss man schon zu Chromsäurepräpa- 
raten seine Zuflucht nehmen. An einem solchen fei- 
nen gut zubereiteten Querdurchschnitte sieht man Fol- 
gendes. In der Mitte oder etwas mehr nach unten 
d. h. zur untern Fläche, bemerkt man den Centralcanal 
oder die Centralhóhle. Das Epithel hat zuweilen Flim- 
merhaare und zuweilen keine. Es ist mir selbst nicht 
selten begegnet, dass im kleinen Gehirn, besonders 
bei grossen Fischen, die Centralhöhle gar nicht exis- 
tirte. In der Nähe der Centralhóhle finden wir Binde- 
gewebe, grössere Stämme von Blutgefässen, Nerven- 
fasern theils in grósseren, theils in kleineren Bündeln 
zusammenliegend. Diese Bündel haben ihre Richtung 
von innen nach aussen. Je mehr sie sich der Peri- 
pherie nähern, zerfallen sie in kleinere Bündel nnd 
schliesslich in einzelne Fasern. Diese Nervenfasern 
sind sehr dünn, gehören zu den feinsten, die wir über- 
haupt im thierischen Organismus vorfinden. Frisch 
untersucht bemerkt man an ihnen perlschnurartige 
Anschwellungen, dieauch an allen andern feinen Ner- 
venfasern leicht zu sehen sind. Hier haben die Fasern 
deutlich ihre drei Bestandtheile Cylinderaxis, Nerven- 
mark und die Nervenhülle. Die Cylinderaxis ist nur 
an Chromsäurepräparaten gut zu sehen, jedoch selten 


so schön wie im Kleinhirn der Säugethiere. Die Ner- | 


venfasern färben sich mit carminsaurem Ammoniak 
roth, aber viel langsamer als das übrige Gewebe des 
kleinen Gehirns. Legen wir einen Querschnitt mur 
auf kurze Zeit in Wasser, zu dem einige Tropfen car- 
minsauren Ammoniaks beigefügt sind, so färbt sich al- 
les roth, während die Bündel gelblich erscheinen, 
Auf diese Weise kann man ihre Lage genauer studie 
ren. Sie erscheinen als rundliche oder längliche In- 
sein von verschiedener Grösse, umgeben von röthlicd 
gefärbten Elementen der sogenannten Körnerschicht 
An der Grenze der Kórnerschicht und der Rinder 
schicht, im Raume, wo die Nervenzellen liegen, finde 
man auch Nervenbündel, die sich durch ihre gelbe 
Farbe leicht unterscheiden lassen. Diese Bündel h- 
ben eine der Oberfläche parallele Richtung, also eir 
andere wie die übrigen, und ihre Dicke ist nie sehr 
betrüchtlich. . 

Verfolgen wir die Fasern der früher beschriebene 
Bündel, wo sie schon einzeln zu 2, 3, 4 oder 5 lie 
gen, so wird es uns bei sergfältiger Untersuchung uni 
starker Vergrösserung möglich werden, den Zusam- 
menhang der Fasern mit den sogenannten Kernen m 
sehen. Die Nervenfaser giebt feine, kaum messbar 
Seitenzweige, die mit den Kernen zusammenhängen 

Auf diese Weise geschieht es, dass jede Nerven 
ser, bevor sie zu der Nervenzellenschicht gelangt ist, 
eine vielfache Verbindung mit den Kernen eingenet 
muss. Mit wie vielen Kernen eine Nervenfaser sit 
verbindet, ist schwer zu sagen, jedoch muss ihre Zall 
recht gross sein, wenn man berücksichtigt dass 2 
weilen ein kleiner Theil der Faser mit 15—20 Kent 
zusammenhängt. Natürlich gelingt es fast nie, ett 
Faserin ihrem ganzen Verlaufe zu untersuchen. 

Die Verbindung der Nervenfasern mit den Ker? 
ist làngere Zeit bezweifelt worden. Dieses hat sene 
Grund in der Schwierigkeit des zu untersuchenit 
Objeetes. Gerlach, welcher das Kleinhirn des Mer 
schen untersuchte, will die Verbindung der Kerne Bi 
doppelt contourirten Nerven beobachtet haben. Seine 
Ansichtistauch Hess, welcher seine Untersuchung 
am Cerebellum des Menschen, der Säugethiere E 
Fische angestellt hat; dagegen spricht sich aber K | 
liker, einer der tüchtigsten und vorsichtigst 
scher, sehr zurückhaltend aus. Eines Theils h P 
Kerne für indifferentes Stroma der Bindesabstm 
Stütze des zarten Nervenplexus, anderem The ^ 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


eamm tiia 
er für wahrscheinlich, dass alle Nervenfasern mit den 
Kernen verbunden sind. Diese letzteren ist er nicht 
abgeneigt als Zellen zu bezeichnen. 

Stieda') endlich, der uns eine sehr schöne und 
werthvolle Abhandlung über das Centralnervensystem 
der Fische gegeben hat, erklärt sich gegen Hess und 
Gerlach und glaubt, dass unsre gegenwärtigen Hülfs- 
mittel zur gültigen Entscheidung dieser Frage nicht 
hinreichend sind. Stieda hat keinen Zusammenhang 
der dunkelrandigen Nervenfasern mit Kernen gesehen, 
obgleich er sich, wie er selbst sagt, anhaltend mit der 
Frage beschäftigt hat. Er sah zuweilen kurze Fädchen 
an den Kernen, jedoch konnte er sich nicht überzeu- 
gen, ob sie nervöser Natur seien oder etwa ein durch 
Chromsäure hervovgerufenes Gerinselproduct. 

Meine Untersuchungen schliessen sich an die von 
Hess und Gerlach. 

Ausserdem dass ich direet den Zusammenhang der 
doppelt contourirten Fasern mit den Kernen vermit- 
telst feiner Zweige gesehen habe, so habe ich auch an 
den gesonderten Kernen sehr oft ziemlich lange Fort- 
sätze beobachtet. Sie waren zwar sehr fein und blass, 
es konnte aber doch an ihnen, bei 700— 1000 Ver- 
grösserung, eine Varicosität entdeckt werden. Dort wo 
die Fortsätze von den Kernen abgingen, waren sie et- 
was dicker als in ihren übrigen Theilen. Es muss nun 
die Frage beantwortet werden, ob diese Elemente als 
Kerne oder Zellen zu bezeichnen sind, und ob diesel- 
ben zu Bindegewebe zu rechnen sind, oder ob sie nervö- 
ser Natur sind. Schon der Zusammenhang dieser Ele- 
mente mit den Nervenfasern ist ein hinlänglicher Grund 
sie für Nervenelemente zu erklären. Diese Ansicht 
wird noch unterstützt durch Behandlung dieser Elemen- 
te mit Reagentien, welche das Bindegewebe zerstören. 
Es lässt sich überhaupt kein besonderer Grund anfüh- 
ren, zu welchem Zweck ein solches Bindegewebestroma 
im thierischen Organismus sich an einer solchen 
Stelle befinden sollte. Vielmehr muss das häufige Vor- 
kommen solcher Kerne an Nerven, im Centralsystem 
und in den Sinnesorganen in uns die Vermuthung er- 
wecken, dass diese Gebilde eine wichtige Rolle in der 
Function des Nervensystems zu spielen bestimmt sind. 

Warum Stieda den Zusammenhang der Fasern 


ee ce, 
A Über das Rückenmark und einzelne Theile des Gehirns von 
e I sr Inaugural- Abhandlung von Ludwig Stieda p. 23. 


Tome VII. ; 


mit den Zellen nicht gesehen hat, erkläre ich mir durch 
die Methode, die er bei seinen Untersuchungen ange- 
wendet hat. Er hat die Marksubstanz mit Nadeln zer- 
rupft, um die Kerne zu isoliren. Die Nadeln sind aber 
gar zu grobe Instrumente, um nicht mit ihnen eine 
grosse Zerrüttung in dem zu untersuchenden Präpa- 
rate anzurichten und die Kerne wirklich isoliren zu 
kónnen. Besser ist es, wenn man ganz dünne Schnitte 
aus dem in Chromsäure oder Spiritus halberhürteten 
Gehirne macht, den Schnitt auf eine Glasplatte legt, mit 
einem Deckgläschen bedeckt undauf dasselbe einen klei- 
nen Druck ausübt. Das zu untersuchende Object wird 
comprimirt, das ganze Gewebe rückt auseinander, und 
nun kann man das Verhältniss genauer studieren. Um 
übrigens in diesem Punkte ins Klare zu kommen, kann 
man auch vollkommen erhártetes Gehirn und auch 
ganz frisches benutzen. 

Untersucht man die genannten Gebilde bei starker 
Vergrösserung 700— 1000 (ocul. 3 und 4. Obj. 9 u. 
10 à immersion Hartnack), so findet man in ihrem 
innern Bau, in der fein granulirten Masse, die ihren 
Inhalt bildet, und ihrer mattgrauen Farbe viel Aehn- 
lichkeit mit dem Inhalte der Nervenzellen. Noch ein 
Grund mehr, sie für Gebilde nervóser Natur zu halten. 

Die Zahl der Fortsätze, welche man an ihnen fin- 
det, ist verschieden, selten über 4. Diese Fortsätze 
sind so zart, dass sie oft abreissen, und dann findet 

man die Kerne, namentlich in frischen Präparaten, 
häufig umherschwimmend. Chromsäure färbt die Kerne 
gelb, Carmin-roth. 

In den Kernen habe ich nicht selten an frischen 
Prüparaten centrale, rundliche, hellere Kórperchen 
gesehen. An andern Prüparaten (z. B. beim Adler) sah 
ich einen schwachen Ring um den Kern, der aus grau- 
er fein granulirter Masse bestand. 

Einige von den Kernen waren deshalb den kleinen 

| Nervenzellen in höchstem Grade ähnlich. Beide Bil- 
der sprachen dafür, dass wir es hier mit kleinen Nerven- 
zellen zu thun haben. Weil wir aber häufig Elemente 
antreffen, in denen der Kern nicht zu sehen ist, so 
würde ich diese Gebilde als Kerne bezeichnen. 

Die Grenzschicht. Zwischen den Kernen und 
der Rindensubstanz ist eine feine Schicht, welche dem 
blossen Auge als Linie erscheint, wie ich schon oben 
erwähnt habe. Diese Schicht ist bei Fischen breiter, 


als bei Säugethieren, da man hier ausser den Nerven- 
11 


163 
zellen auch ganze Bündel von Nervenfasern antrifft, 
deren Verlauf der Gehirnoberfläche parallel ist. Die 
Nervenzellen liegen auch weniger regelmässig, als bei 
höhern Thieren und weichen auch in der äusseren 
Form etwas von diesen ab. 

Die Form der Zellen auf den Präparaten ist ver- 
schieden, bald sind sie rund, bald dreieckig, bald spin- 
delförmig. Die runde Form ist eine zufällige und ent- 
steht, wenn die Zelle quer durchschnitten wird. Die 
häufigste Form, der man auf guten Schnitten begeg- 
net, ist eine spindelförmige. Die dreieckige Form, 
wo die Zelle auch 3 Fortsätze ausschickt, kommt 


gar nicht sehr selten vor. Auch habe ich Zellen mit 4 | 


Fortsätzen gefunden. 

Jede Zelle besitzt einen Kern und ein Kernkürper- 
chen. In denen mit Carmin gefärbten Präparaten färbt 
sich das Kernkörperchen nicht selten roth, der Kern 
bleibt weiss; der Zelleninhalt färbt sich immer roth. 

Man hat, wie ich glaube, bis jetzt dem Umstande we- 
nig Aufmerksamkeit geschenkt, ob die Zellen eine 
Membran besitzen. Die Untersuchung, die ich früher an 
den Zellen des Rückenmarks beim Petromyzon und an 
den Ganglien der Krebse angestellt habe, zeigten mir, 
dass alle Nervenzellen eine Membran besitzen, ob- 
gleich dieselbe so fein ist und so eng an den Zellenin- 
halt sich anlegt, dass man mit grösster Schwierigkeit 
ihre Existenz nachweisen kann. Hier ist die Sache 
nicht leichter. Um sich darüber eine Gewissheit zu 
verschaffen, ist man genöthigt, Tausende von Zellen 
und zwar in verschiedenem Zustande, frisch, aus Chrom- 
säure, mit Carmin gefärbt u. s. w. durchzusehen. 

Nach meinen Untersuchungen denke ich die Ueber- 
zeugung gewonnen zu haben, dass die genannten Ner- 
venzellen alle eine Membran besitzen, die sich auch in 
die Rindenschicht erstreckt, und den Zellenfortsatz 
überzieht. 

Indem ich hier auf die Zellenmembran aufmerksam 
mache, bin ich keienswegs der Meinung, dass eine 
Nervenzelle durchaus eine Membran haben müsse, wie 
man früher von jeder Zelle es angenommen hat, son- 
dern ich glaube, dass eine specielle Untersuchuug 
nichts aus den Augen lassen darf, und es wäre wün- 


schenswerth, dass die späteren Forscher sich über die- | 


sen Gegenstand genauer aussprächen. 
Die Grundform der Zelle ist eine spindelförmige; 
der eine Fortsatz, der auch immer am deutlichsten 


Bulletin de PAcademie Imperiale 


164 


WE 
und häufigsten zu sehen ist, geht fast immer in gera- 
der Richtung in die Rindenschicht, während der an- 
dere, diesem entgegengesetzte, der nur an einigen we- 
nigen Zellen verfolgt werden kann, in die Kernschicht 
hinläuft und dort eine vielfache Verbindung mit den 
Kernen eingeht. 

Häufig sieht man die Zellen in ihrem Längsdurchmes- 
ser der Oberfläche parallel gelagert. Dann kann man 
auch die Fortsätze ziemlich weit verfolgen. Nachdemsie 
eine Zeitlang in gerader Richtung verlaufen, sieht man 
den einen doch in die Rindensubstanz eingehen, wäh- 
rend der andere sich unsern Blicken entzieht. 

In den Fällen wo man eine Zelle mit 3 Fortsätzen 
sieht, geht der eine in die Rindenschicht, der andere 
geht eine Zeitlang zur Grenzschicht, verschwindet 
dann, während der dritte sich in die Kernschicht be- 
giebt. Die Frage, ob der zweite Fortsatz noch in die 
Rindenschicht eintritt, oder dazu bestimmt ist, aus dem 
Kleinhirn auszutreten, mag ich nicht entscheiden. 

Die Rindensubstanz besteht aus den dicht an | 
einander, meist g nFortsátzen der Grenz- 
zellenschicht, die in bindegewebiger Grundmasse ein- 
gebettet sind. Diese Substanz hat auf Längs- und 
Querschnitten ein radieres Ansehn. Ihre ganze Masse 
besteht fast nur aus Zellenfortsätzen, und ein sehr 
geringer Theil kommt dem Bindegewebe zu. Aus die- 


151 1 


sem Grunde haben wir ein volles Recht, dieselben mit 


den Platten der electrischen Organe zu vergleichen, 
wie schon einige Forscher es gethan haben. Bekannt 
lich ist in den Blättchen jener Organe der Fische die 


Verbreitung der Nerven eine sehr reiche; die Bl 
chen bestehen fast aus Nerven allein. Die Rindensub- ` 


stanz bildet eine so fest zusammenhängende Masse, 
dass es nur mit der grössten Mühe und zwar mit Be- 
nutzung einiger Reagentien und besonderer Map: 
lationen gelingt, kleine Stücke der Zellenfortsätze ab 
zusondern. Die Zellenfortsätze haben an ihrem Ür 
sprunge eine ziemlich bedeutende Dicke, ja sie sind 
selbst dicker als die Nervenfasern der weissen Sub 
stanz des Kleinhirns. Verfolgt man sie zur Peripherie 
so sieht man sie an Dicke zwar abnehmen, aber seht 
allmählich, 

Während man die Theilungen der Fortsätze in dé | 
Rindenschicht bei höhern Thieren in jedem DE" 
leicht sehen und ebenso an den getheilten Ast? 
noch immer feinere und feinere Theilungen ` 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


166 


NO erum 
achten kann, findet man solche Verhältnisse bei 
den Fischen nicht. Hier kann man die Fortsátze von 
ihrem Ursprunge, von der Zelle bis zu der Peripherie 
verfolgen. Nur ausnahmsweise selten gelingt es, die 
Theilung des Fortsatzes zu sehen, und dann nur an 
seinem peripherischen Ende. 

Gelingt es uns zuweilen, einen Fortsatz von den 
übrigen zu trennen, was nur in Bruchstücken gesche- 
hen kann, so erscheinen die Contouren desselben nie 
eben und gerade, sondern man bemerkt an den Fort- 
sëtzen feine kurze kleine Härchen, mit welchen der- 
selbe dicht von allen Seiten in seinem ganzen Verlaufe 
besetzt ist. 

An dem peripherischen Ende des Fortsatzes, wo 
derselbe dünner wird, werden die Härchen etwas län- 
ger. Eine genauere Untersuchung derselben führt mich 
zu der Annahme, dass diese Hárchen feine Äste der Fort- 
sëtze sind. Es ist höchst wahrscheinlich, dass die ein- 
zelnen Fortsätze durch diese feinen Âste mit einander 
zusammenhüngen, denn sonst liesse es sich schwer er- 
klären, warum es so selten gelingt, die Fortsätze von 
einander zu trennen. Es bleibt noch eine Frage zu 
beantworten, ob diese Fortsätze nackte Axencylinder 
sind, oderobsie eine sieumkleidende Membranbesitzen. 
Es gelang mir in den feinen Schnitten der halb erhär- 
teten Rindensubstanz aus dem Kleinhirn der Fische, 
durch Druck auf das Deckglüschen, Risse hervorzu- 
bringen, in denen ich bei starker Vergrósserung meh- 
rere feine Spinngeweben ähnliche Faden bemerkte, wel- 
che das Aussehn feiner Nerven hatten. In einigen 
vereinzelten Fällen glaubte ich an ihnen eine Varico- 
sität zu bemerken. | 

Übrigens wenn wir an den Zellen der Grenzschicht 
die Existenz einer Membran zulassen, so hat es für 
uns nichts Befremdendes, wenn dieselbe sich auch auf 
den Zellenfortsatz erstreckt. 

Ausser der radieren Streifung in der Rindensub- 
stanz bemerkte ich sehr oft, besonders an der Basis 
des Kleinhirns, eine Lüngsstreifung. Stieda”) hàlt 
diese Streifung für eine Eigenthümlichkeit der Grund- 
substanz. Ich will nicht in Abrede stellen, dass die 
Grundsubstanz zuweilen die Ursache einer solchen 
Querstreifung ist, finde aber dass eine solche auch 
hüufig einerseits von den, an den Fortsätzen sich be- 


2) Stieda p. 25. 


findenden, feinen Hürchen bedingt wird, andererseits 
habe ich mich überzengt, dass zuweilen dieselbe durch 
wirkliche Nerven hervorgebracht wird. 

Die Rindensubstanz umgiebt das Kleinhirn der Fi- 
sche nicht vollkommen regelmässig von allen Seiten, 
sondern fehlt in der Mittellinie desselben, an der obern 
und untern Flüche, und anstatt der radieren finden 
wir dort eine Längsstreifung. 

Ausser dem Kleinhirne der Fische (Brachsen, San- 
der, Hecht, Barsch u. s. w.) untersuchte ich dasselbe 
beim Frosch, Adler, Huhn, Ochsen und beim Men- 
schen; überall sah ich einestheils den Zusammenhang 
der Fasern der weissen Substanz mit den Kernen der 
Kernschicht, anderntheils den Zusammenhang der 
Grenzschicht mit denselben Kernen, die ich zu den 
Nervenelementen und nicht zu Bindegewebe zähle. 
Das Verhalten der Zellenfortsütze in der Rindensub- 
stanz scheint aber bei verschiedenen Thierclassen ver- 
schieden zu sein. 


— ac i — — 


BULLETIN DES SÉANCES. 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
SÉANCE DU 11 (23) DÉCEMBRE 1863. 


M. Somof présente et lit un mémoire: swr les accéléra- 
tions de divers ordres. — Ce travail sera publié dans le re- 
cueil des Mémoires de l’Académie, ainsi que dans le re- 
cueil russe (3anuckn). 

M. Baer présente et lit un travail sur le Volga, faisant 
suite à ses «Etudes Caspiennes» (Kaspische Studien. IX. 
Die Wolga).— On l'imprimera dans le Bulletin. 

M. Ofsiannikof présente et lit deux mémoires, desti- 
nés au Bulletin et intitulés: 1° Über die Inauguraldisser- 
lation des H. Dr. Kutschin das Rückenmark der Neunau- 
gen betreffend, nebst einigen eigenen Beobachtungen über das 
Rückenmark der Knochenfische und anderer Thiere; et 2° 
Über die feinere Structur des Kleinhirns der Fische. 

M. Helmersen porte à la connaissance de la Classe 
que pour venir au-devant d'un besoin qui se fait généra- 
lement sentir et pour répondre aux nombreuses demandes 
qui lui vietnent de toutes parts, il a cru utile d'exposer 
dans un écrit de peu d'étendue tout ce qui se rapporte au 
terrain houiller de la Russie, et d'y annexer une petite 
carte, représentant d'un cóté la distribution géographique 
de ce terrain, et d'un autre le réseau des. chemins de fer 
tant achevés, que projetés en Russie. — M. Helmersen 


met sous les yeux de la Classe cette carte et l'article 
11* 


167 


Bulletin de l'Académie Impériale 


168 


qu’elle est destinée à accompagner, et exprime son désir 
de pouvoir les publier à ses propres frais. 

M. Kokcharof présente et lit une notice destinée pour 
le Bulletin et intitulée: Mineralogische Notizen über den 
Pajsbergit und Graphit. 

Le Secrétaire perpétuel annonce que la livr. 3 du tome 
IV. des Mélanges biologiques a été imprimée et mise en 
vente et en distribution. | 

M. Baer lit un rapport sur les nouvelles acquisitions 
dont s’est enrichi le Cabinet Craniologique de l’Académie 
durant les années 1862 et 1863. Il y marque surtout un 
envoi précieux que M. le Comte Stroganof, Président de 
la Commission Impériale archéologique, lui a fait parve- 
nir pour le Musée de l'Académie et qui se compose d'en- 
viron 40 eránes, trouvés dans des tertres, dans lesquels 
on a fait des fouilles, dans le district de I&katerinoslaf, 
et en Sibérie aux environs de Kopal, de Barnaoul et sur les 
bords des rivières Tersakon et Kiya. Ces crânes ont d'au- 
tant plus de prix, que la provenance de chacun d'eux est 
exactement marquée.— Le rapport de M. Baer sera inséré 
au Bulletin et M. le Comte Stroganof sera remercié au 
nom de l'Académie. 

MM. Lenz (rapporteur) et Jacobi, chargés dans la sé- 
ance du 13 novembre d'examiner un projet de l'établisse- 
ment de plusieurs paratonnerres au-dessus d'un magazin à 
poudre construit dans le port de St.-Pétersbourg, présen- 
tent leur rapport, dans lequel ils proposent différentes 
modifications dans le projet, dressé par le Comité des Con- 
structions navales. — Le rapport étant approuvé par la 
Classe, on en donnera communication à M. le Général Rode. 

M. Jacobi, ayant pris sur lui, dans la séance précé- 
dente, de coucher par écrit une réponse à la question ad- 
ressée à l'Académie concernant la dorure des objets en fer 
de fonte, présente un rapport qui est approuvé. — On en 
donnera communication au révérend P. Starynkévitch. 

M. le Général-aide-de-camp Barantsof, par une lettre 
du 30 novembre, transmet l'ouvrage de M. Coquil- 
hat, Percussions initiales produites sur les affáts dans le 
tir des bouches-à-feu. Liège. 1863, offert à l'Académie par 
son auteur, et envoyé ici par l'Ambassadeur russe à Bru- 
xelles M. le Général-aide-de-camp Prince Orlof. — La ré- 
ception en sera accusée avec des remerciments. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
SÉANCE DU 18 (30) DÉCEMBRE 1863. 

M. Wiedemann présente et lit la seconde et dernière 
partie de son travail intitulé: Versuch über den Werro- 
ehstnischen Dialekt, et destiné à paraître dans le recueil 
des Mémoires de l'Académie. 


séance une nouvelle livraison (feuilles 41 — 50) du t. IV 


du Dictionnaire Sanscrit a été imprimée et mise en vente 


et en distribution. 


v Bëtong. 
M. le conseiller d'état actuel Batiouchkof, employé ag 
Ministèrede l’intérieur, adresse pour la bibliothèque de l'Aca- 
démie un exemplaire du bel atlas, publié au Ministère de 
l'intérieur, et composé de cartes représentant la réparti- 
tion de la population des gouvernements de l'ouest de la 
Russie, d’après les confessions et les nationalités, — La 
réception en sera accusée avec remerciments. 
M. Dorn présente au nom de M. Khanykof, membre 
correspondant, le Mémoire qu'il a publié sur la partie mé: 
ridionale de l'Asie Centrale. Paris. 1862. in-4°, 


SÉANCE ANNUELLE PUBLIQUE DU 29 DÉCEMBRE 1863 
(10 JANVIER 1864). 


L'Académie a tenu, sous la présidence de M. le Comte 
Bloudof, la séance publique annuelle, par laquelle elle 
a coutume de célébrer l'anniversaire de sa fondation. La 
séance fut ouverte par la lecture d'un compte-rendu, ré- 
digé par M. le Secrétaire perpétuel, des travaux de la 
Classe physico - mathématique et de la Classe historico- 
philologique de l'Académie pour l'année 1863. M. Pe- 
karski, étant monté aprés lui à la tribune, a lu un 

iscours sur l'activité de l'Académie dans ses rapports à la 
Russie, dans la première moitié du XVIII siècle. En suite, ` 
M. Nikitenko a présenté un exposé des travaux dela ` 
Classe de la langue et de la littérature russe pour l'année 
1863. CS 


Membres honoraires. 


M. le Conseiller intime Reutern, Secrétaire d'état, Mi : 


nistre des Finances. 


M. le Conseiller intime Boutkof, Secrétaire d'état. Hr 3 


M. Guédéonof, maitre de la Cour Impériale. 
M. le Conseiller d'état actuel Dahl. 
Membres correspondants. 
CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
Section physique. 
M. le Conseiller d'état actuel le D" Alexandre Volborth 
à St.-Pétersbourg. i 
Section biologique. 
M. le Professeur Henle à Góttingue. 


$ 
y 


CLASSE DE LA LANGUE ET DE LA LITTÉRATURE RUSSE — 


: ! | M. Nicolas Tik i l'Université de 
Le Secrétaire perpétuel annonce que depuis la dernière Moscou hënn, brofeeseur, à SECH es 


M. Alexandre Ostrofski, auteur dramatique. 


M. Dani&ié, membre et Secrétaire de la Société debo 


-raire à Belgrad. 


A la clôture de la séance M. le Secrétaire perpétuel — 
a proclamé les noms des membres honoraires et membres à 
correspondants nouvellement élus par l'Académie, qui sont: — 


ARE: 


rs 


—— gegen eg geg, age Ap 


169 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 170 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. - 
Section historico-politique. 
M. le Conseiller d'état Smitt à St.-Pétersbourg. 
M. Palacky à Prague. 
Section de linguistique. 
M. Adalbert Kuhn, Professeur à Berlin. 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
SÉANCE DU 8 (20) JANVIER 1864. 

Le Secrétaire perpétuel annonce la douloureuse nou- 
velle de la mort de deux membres correspondants de 
l'Académie, de M. Tourtchaninof, décédé à Kharkof, le 
26 décembre dernier, et de M. Vrolik, Secrétaire de 
l'Académie des sciences à Amsterdam. 

Le Secrétaire perpétuel présente au nom de M. Hel- 
mersen qui se trouve en congé à Narva, une notice sur 
le puits artésien à St.-Pétersbourg; cette notice sera in- 
sérée dans le recueil russe de l'Académie. 

Le Secrétaire perpétuel annonce que depuis la dernière 
séance les ouvrages suivants ont été imprimés et mis en 
vente et en distribution: 1' Mélanges physiques et chimiques 
tome V, livr. 5°; et 2° Mémoires de l'Académie VII série, 
tome VII, N° 1: M. Ruprecht, Barometrische Hóhenmes- 
sungen im Caucasus, ausgeführt in den Jahren 1860 und 
1961 für pflanzen-geographische Zwecke. 

M. le Ministre de la Cour Impériale informe M. le Pré- 
sident que le Gouverneur général de la Sibérie orientale, 
lui ayant fait parvenir la peau d'un lievre noir, tué par 
un habitant de Minoussinsk, Sa Majesté Impériale a 
daigné ordonner de la placer au Musée zoologique de 
l'Académie. Par suite de cela, la peau annexée à l'office 
de M. le Comte Adlerberg est remise à M. Brandt 
qui la déposera au Musée. VT 

M. Achille Brachet, physicien et homme de lettres, à 
Paris, adresse une note sur le moyen de chauffer les 
wagons de chemins de fer. Renvoi à l'examen de M. 
Kupffer. ` 

M. Kokcharof communique une lettre qwil a reçue de 
M. le Général Beckmann, et qui accompagne l'envoi de 
plusieurs antiquités, trouvées dans des tertres en diffé- 
rentes parties de la Russie, et que M. Beckmann met à 
la disposition de l'Académie. Le donateur en sera remer- 
ils les objets seront remis à M. Baer, pour étre exa- 
minés, 


ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'ACADÉMIE. 
SÉANCE DU 10 (22) JANVIER 1864. 
Le Secrétaire perpétuel porte à la connaissance de la 
SE qu'il a eu l'honneur d'offrir à M. le Ministre 
e FInstruction publique, au nom de l'Académie, les publi- 
cations les plus importantes de celle-ci parues dans le 
ernier temps; et que M. le Conseiller intime Golovnine 


l'a chargé d'en témoigner sa reconnaissance à l'Académie. 


MM. les Secrétaires d'Etat Reutern et Boutkof et 
M. le Conseiller d'Etat actuel Dahl, élus membres hono- 
raires de l'Académie, accusent réception des diplomes et 
en expriment leurs remerciments. 

Le Secrétaire perpétuel annonce que depuis la derniere 
séance le Rapport sur le XXXII* concours des prix Dé- 
midof a été imprimé et mis en vente et en distribution. 

M. le Général aide de camp Totleben adresse pour la 


| Bibliothèque de l'Académie l'ouvrage publié sous sa di- 


rection sous le titre: Description de la défense de Séba- 
stopol. — On fera agréer à M. Totleben les remerciments 
de l'Académie. 

Le Secrétaire perpétuel communique la liste des ou- 
vrages, reçus par l'Académie jusqu'au 1 janvier 1864 
pour le concours des prix Ouvarof. Conformément aux 
règlements, on procède à l'élection, par billets pliés, de 
deux commissions, chargées de l'examen des pièces de 
concours. La Commission historique se composera de MM. 
Oustrialof, Pekarski, Sreznefski, Kunik, Biliar- 
ski, Grot et Véliaminof-Zernof: les membres désignés 
pour former la Commission dramatique sont: MM. Srez- 


 nefski, Nikitenko, Grot, Biliarski, Pekarski, Vélia- 


minof-Zernof et Vostokof. 

Les Sociétés et Institutions savantes nommées ci-après 
adressent des remerciments pour des envois qu'ils ont reçus 
des publications de l'Académie: 1° la Société Impériale 
russe de géographie (20 novembre et 16 décembre 1863); 
2° l'Académie Stanislas à Nancy (9 janvier 1864); 3° PA- 
cadémie royale des sciences à Turin (10 aoüt 1863); 
4" l'Académie Californienne des sciences naturelles à San 
Francisco (1 novembre 1862); 5° l’Institution Smithso- 
nienne à Washington (4 février 1863); 6" les éditeurs du 
Journal américain des sciences et des arts à New Haven 
(6 novembre 1862); 7° la Société royale des sciences de 
Liège (15 mai 1863); 8° la Société des naturalistes à 
Bern; 9" la Société suisse des sciences naturelles, à 
Bern; 10° la Société royale des sciences de Saxe à Leipzig 
(22 et 28 août 1863); 11° le Lycée de l’histoire naturelle 
à New York (17 mars 1863); 12" la Société Linnéenne à 
Londres (28 juillet 1863); 13° la Société des sciences na- 
turelles à Hambourg (10 février 1863); 14° la Société 
royale des sciences de Bohème à Prague (10 avril 1863); 
15° la Société royale de Londres (10 juillet et 6 août 
1863); et 16° la Société des antiquaires de Londres (15 
janvier 1863). 

Le Secrétaire perpétuel présente les livres offerts à 
l'Académie par les Sociétés et Institutions nommées ci- 
après: 1° l'Université royale de Norvège à Christiania (17 
novembre 1863); 2° l’Université royale à Upsala; 3° la 
Société royale des sciences de Bohème (5 avril 1863); 
4° la Bibliothèque du Jardin Impérial botanique (13 dé- 
cembre 1863); et 5° l'Observatoire physique central (30 
novembre 1863). | | 


Bulletin de l'Académie Impériale 


172 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
SÉANCE DU 15 (27) JANVIER 1864. 


M. Brosset, ayant sous la main un travail qui a trait 
à la Chronographie géorgienne et trouvant utile d& con- 
sulter à cette occasion un manuscrit appartenant à l'église 
de Mkhet, prie de lui obtenir l'envoi de ce manuscrit pour 
un court délai. Approuvé. 

M. le Ministre de la Cour Impériale informe M. le 
Président que le karaite Abraham Firkovitch, engagé 
dans un voyage en Orient, lui a fait parvenir neuf pierres 
tumulaires avec d'anciennes inscriptions, enlevées à un 
cimetière karaite dans la vallée de Josaphat, prés de Djou- 
foute-Kale. M. le Comte Adlerberg y joint la remarque 
que l'on a d'abord eu l'idée de placer ces pierres au Mu- 
sée de l'Ermitage; mais on a trouvé ensuite qu'elles n'of- 
fraient aucun intérêt ni au point de vue archéologique, 
ni sous le rapport historique, et qu'elles n'avaient en outre 
rien de remarquable sous le rapport artistique; par suite 
de quoi on n'a pas cru nécessaire de les placer à l'Ermi- 
tage. Jugeant cependant que les inscriptions qui s'y trou- 
vent peuvent avoir de la valeur pour des recherches de 
paléographie hébraique, M. le Comte Adlerberg demande, 
si l'Académie désire obtenir ces monuments pour son Mu- 
sée asiatique. — Audition faite de cet office, M. Dorn 
déclare qu'il a examiné les dites pierres, et que d’après 
son avis, les inscriptions qui s'y trouvent, offrent un in- 
térêt particulier. — On informera donc M. le Ministre de 
la Cour Impériale que l'Académie serait bien aise de re- 
cevoir ces antiquités dans son Musée asiatique. 

Le Secrétaire perpétuel présente au nom de M. Heusch- 
ling la Notice historique quil a publiée dans Annuaire 
de l'Observatoire royale de Bruxelles pour 1864, sur l'Aca- 
démie Impériale de Russie. | 

Le Comité centrale de Statistique prie de mettre à sa 


disposition pour un court délai, les listes de lieux habités | 


du gouvernement de Kkarkof. Approuvé. 


BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 


L'Académie a reçu dans ses dernières séances les 
ouvrages dont voici les titres: 


Cebxbuia o noxoxeHin Zb, CyxeOHaro BFAOMCTBA BB ry- 
Gepaiaxr Mockonckoii, TBepckoii, Apocrasckoï, Bıa- 
Amwipckoii, Pasauckoü, Tyıpckoü m Kaayskckoit. 4. I. 
OGFACHNTEIPHAA SANMCKA MOCKOBCKATO TYOEPHCKATO 
npokypopa Posunckaro. CIl6. 1863. in 4. 


3ambyania o PasBUTIN OCHOBHLIXB noJoxeniii mpeoópaao- | 


panis cyye6OnHoit yacrı BB Poccin. Y. 1 — 6. CIIG. in 4. 


— M — 

JKypHarb COGJHHeHHbIXP JACNAPTAMCHTOBE SAKOHOBS ig 
rpaxyrauckux p bat, l'ocyxapersenaro Corbra o mpe- 
o6pasoganin cyxe6moï sacra BB Poccim. in fol, 

OCHOBHBLIA noAoxenis mpeo6paaonaHis CYLCOHOË ACTE BP 
Pocciu. in fol. 

Ilpexnosoxenia 06% yerpolcersb m o633ammocrsxs Mupo- 
BbIXB Ceäefl, BB pasBnTie OCHOBHBIX'b II03oxkeniii, Bpr- 
couaiime ogo6penmupix'b 29 cexrAa6pa 1862 r. CII6, 1863, 
Im: A 


n'4. 

Dpaxjramekoe cyxonponsBozcrBo. N° 1. IIpoekr» geg 
KHHTH yCTaBa TPAKIAHCKATO CY/XONPOM3BOJCTBA. N° 2, 
Ipoerrs Bropoü kunrin. N° 3. IIpoekr# rperbeit kg. 
N° 4. IIpoexts uergeproü kmuru. N° 5. IIpoekrs ma- 
rot rumm, in fol. 

Pasmorzacis, nocrb1oBaBntIA BB TPAXKJMAHCKOME OTAbaenir 
KOMMHEIM "mn o6cyxrenim mpoekra BTOpOÍi KHITII yC- 
TABA rpaxyramekaro cygompomnaBo/terBa. in fol. — Tome 
mpm oócysxregim mpoexra Tperbeii, ueTBepTOi m Ia- 
Toit kaura. in fol. e 

Pasnorıacia gor zbuopapmta BB opttewt, coópamim KOMMNCN 
mpm paacworpbuiu I-i KHUTH mpoekrà TpasK,laHckaro 
cyaompomamojersa. in fol.— Toxe mpm pascworpbuim 
mpoekra N° 2. in fol. 

[poexrs gopoft pexarnin crareï 131 — 176, 548 — 550 
IIpoekTa TPasKı, yaonp A N° 2 ch 00%- 
acHeHiann C. 3BapyınHaro. in fol. 


IIpoerr% HoBoii pexakmim cr. 122 — 183, 2-ü KHurm IpO- d 
EKTA TPAKIAHCKATO CYAONPOHSBOACTBA, COCTABICEHE ` 


K. Ho6& 10moceneBsIm®. in fol. 


 Ropenekrt, yeraba TPAKIAHCKATO CyJLOLPOH3BOACTBA, in fo. ` 
Kparkas wexopis 3achaaniii o6maro coópamis pont ` 
HO IIDoeKTy TPAKIAHCKATO CYAONPOU3BOACTBA NA 


Gummnet, 25 m 28 imma 1863 roga. in fol. 


liapnckamia 0 amauemim mucpwemnod muerpykmiu Abu Bb ` 
TpaxjraHekow cyxonponaBogcrBb HA oCHOn IT ` 
uiii UHOCTPAHHLIXT, 10pneros. (Coerap1egmbi C. 3apyk — 


HBIMB BB jrono1HeHie Kb OÖBACHEHIAMB eTO Kb Irpoek1y 
HOBOlt pegakmiu crareit 131 — 176 mpoekra TpaXJaHF- 
CKATO cyJompomaBOucrBa N° 2). | 
Delesse. Matériaux de construction. Paris 1863. 8. 
L'Estacade flottante. Essai théorique et pratique par 6. 
de S. 1'^ partie. Paris 1863. 8. i 
Manuscript eines ehstnischen Wörterbuchs in-4°. 
Liebig, Just. Freih. v. Francis Bacon von Verulam mi 


die Geschichte der Naturwissenschaften. München £ 
863. 4. D 


Martius, Carl Fr. Phil. v. Denkrede auf Joh. Andreas : 


Wagner. München 1862. 4. 
14 Dissertations de l'Université de Tübingen de l'année 1862 
16 Dissertations de l'Université de Jéna. | Ge 
7 Dissertations de l'Université de Rostock de l'année 1862 
— 63. - e 
8 Dissertations de l'Université de Bâle. 
39 Dissertations de l'Université de Breslau. 


ubl 
MAS 


173 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


174 


Mémoires de l'Académie Impériale des sciences, belles 
lettres et arts. Classe des lettres. Nouvelle série, 
tome 8 — 10.. Paris 1859 — 62. Classe des sciences, 
tome 9 — 12. Paris 1859 — 62. 8. 

Mémoires de l'Académie Impériale des sciences, arts et 
belles lettres de Dijon. Deuxième série, Tome X. 
Année 1862. Dijon et Paris 1863. 8. 

Atti dell’ Imp. reg. Istituto Veneto di scienze, Lë ed 
arti. T. VIII. Disp. 3. 4. Venezia 1862 — 63. 8. 
Societa reale di Napoli. Rendiconto dell ee delle 
scienze fisiche e matematiche. Anno I fasc. 5 — 8., 

II fase. 1 — 3. Napoli 1862 — 63. 4. 

Rendiconto delle tornate e dei lavori della reale Accade- 
mia di scienze morali e politiche. Anno 1862 e Anno 
secondo, Quaderno di Gennaio, Febbraio.e Marzo. Na- 
poli 1863. 4. 

Monatsberichte der k. preuss. Akademie der Wissenschaf- 
ten zu Berlin. Aus dem Jahre 1862. Berlin 1863. 8. 

Sitzungsberichte der k. Bayerischen Akademie der Wissen- 
schaften zu München 1862, Heft 3. 4, 1863 Heft 1— 
3. München 1862 — 63. 8 

Abhandlungen der mathematisch-physikalischen Classe der 
k. Bayerischen Akademie der Wissenschaften. 9ten 
Bandes 3te Abtheilung. München 1863. 4. 

Abhandlungen der philosophisch-philologischen Classe der 
k. Bayerischen Akademie der Wissenschaften. 9ten 
Bandes 3te Abtheil. München 1863. 4. 

Berichte über die Verhandlungen der k. sáchsischen Ge- 
sellschaft der Wissenschaften zu Leipzig. Mathema- 
tisch-physikalische Classe. 14ter Band u. Philologisch- 
historische Classe 14ter Band. Leipzig 1863. 8. 

Droysen, Joh. Gust. Die Schlacht von Warschau, 1656. 
(Abhandlungen der k. sächs. Ges. d. Wiss. Band X 
Bog. 24 — 33.) 8. 

Mettenius, G. Über den Bau von Angiopteris. (Abhandl. 
d. k. sächs. Ges. d. Wiss. Band IX Bog. 34—38.) 8. 

Nouveaux mémoires de l'Académie royale des sciences et 
belles lettres de Bruxelles. Tome VI et VIIL Bru- 
xelles 1830, 1834. 4. 

Mémoires de la Société ense des sciences de Liège. T. 
XVII. Liege 1863. 

Transactions of the efus philosophical society, held 
at Philadelphia, for promoting useful knowledge. Vol. 
XII, part II. III. Philadelphia 1862 — 63. 4. 

Proceedings of the American philosophical society, held 
x Philadelphia for promoting useful knowledge. Vol. 

1 — 124. 

Annual MI of the board of regents of the Smithsonian 
Institution, for the year 1861. Washington 1862. 8. 

The transactions of the Academy of science of St. Louis. 
Vol. II. N° 1. St. Louis 1863. 8. 

The home and foreign review. July 1863. London 8 

The American journal of science and arts. Second : series. 


Vol. XXXIV N° 100 — 102, zi XXXV. N° 103 — 
105. New Haven 1869 — 63. 

Das Shreiben des Aion: L Sie Deubners Buchhand- 
lung 1862. 

Casopis Musea ia egen 1863 XXXVII roënik, 
svazek I. II. V Praze. 

Zap, Karel Vladislav. Sege Casopis Musea krälovstvi 

Cesk&ho pro "ex hlavně éesky. Dil V. sešit 5. 6. 

. V Praze 1863. 

Ziva. Casopis ën i. Redaktorové Prof. Dr. Jan Pur- 
kyné a prof. Jan Krejëi. Roënik jedenact y svazek 1.2. 
V Praze 1863. 8. 

Zikmunda, Václava. Skladba jazyka Ceského VII. VIII 
Sesit. V Litomysli a v Praze 1863. 

Journal of the asiatic society of Bengal. eer haıy 
number (Vol. XXXII) and N° 289 — N° 1. 1863. 
Bibliotheca indica. A collection of oriental ER publi- 
shed under the superintendence of the asiatic society 
of Bengal. N° 186 — 195 and New series N° 31 — 

37. Calcutta 1862 — 63. 

Le Mahabharata. Onze épisodes tirés de ce poeme épique, 
trad. pour la première fois du Sanscrit en français par 
Ph. Ed. Foucaux. Paris 1862. 8. 

urg, Adam Ritter von. Compendium der höheren Ma- 
thematik. 3te Aufl. Wien 1859. 8. 

Minding, Ferd. De curvatura superficierum quaestiones. 
Dorpati Liv. 1863. 4. 

Mädler, J. H. Beobachtungen der k. Universitäts-Stern- 
warte Dorpat. 15ter Band 2te Abth. Dorpat 1863. 4. 

Report of the Committee of the overseers of Harvard Col- 
lege appointed to visit the observatory in the year 1862. 
Boston 1863. 8. 

Annals of the astronomical observatory of Harvard college. 
Vol. IV p. 1. Cambridge 1863. 4. 

Pechmann, Ed. Die Abweichung der Lothlinie bei astro- 
nomischen Beobachtungstationen und ihre Berech- 
nung als Erforderniss einer Gradmessung. Wien 1863.4. 

Annales des sciences physiques et naturelles, d'agriculture 

et d'industrie, publiées par la Société Impériale d'A- 
griculture etc. de Lyon. Det série, t. II — VI. 
Lyon et Paris 1858 — 62. 

Annales de la Société E phia de Lyon. Année 1861. 
Tome VIII®. Lyon et Paris 1862. 8. 

5ter bis 13ter Jahresbericht über die Thätigkeit des Ver- 
eins für Naturkunde in Cassel, abgestattet am 18 
April 1846 von Dr. R. A. Philippi. 4. 

Zehnter Bericht der Oberhessischen Gesellschaft für Na- 
tur- u. Heilkunde. Giessen 1863. 8. 

Mittheilungen aus dem Osterlande. Gemeinschaftlieh her- 

ausgegeben vom Kunst- und Handwerks-Vereine und 

von der Naturforschenden Gesellschaft zu Altenburg. 

15ter Band. Heft 1— 4, 16ter Band. Heft 1 —3. Alten- 
burg 1860 — 63. 8. 


175 


Bulletin de l’Académie Impériale 


176 


Schriften der k. physikalisch-ökonomischen Gesellschaft zu 
Königsberg. ve? Jahrgang 1862. Abtheil. 1. 2. Kö- 
nigsberg 1862. 

Verhandlungen der Kee Gesellschaft in Ba- 
sel. 3ter Theil 4tes Heft. Basel 1863. 8. 

Mittheilungen der Naturforschenden Gesellschaft in Bern 
aus dem Jahre 1862 N° 497 — 530. Bern. 1862. 8 

Bulletin de la Société Vaudoise des sciences naturelles. 
Tome VIL Bulletin N° 50. Lausanne 1863. 8. 

Annals of the Lyceum of + history of New York. 
Vol. VII. N° 13 — 16. 

Boston Journal of Natural teg Vol. VII N° 2. 3. Bo- 
ston 1861 — 62. 8. 

porem of the Sen Society of Natural History. 

X. f. 4—11. 

ZE e of the E of natural sciences of Phila- 
delphia. 1862 N° 5— 12. Philadelphia 1862. 8. 
Journal of the Academy of natural sciences of Philadel- 

phia. rus Series, Vol. V p. 2. 3. Philadelphia 1862 


— 63. 

Oettingen, vere von. Über das Laden der Leidener 
Batterie durch Induction und über die Entladung der 
Batterie durch das Inductorium. Dorpat 1862. 4. 

Bahnson, Spiegelung in Glasprismen. Hamburg 1862. 4. 

Haughton, Sam. Account of experiments made to deter- 
mine the velocities of rifle bullets commonly used. 
Dublin 1862. 8. 

Wiebel, K. W. M. Das physikalische Kabinet und chemi- 
sche Laboratorium des akademischen Gymnasiums. 
Hamburg 1863. 4. 

Weisbach, Jul. Lehrbuch der Ingenieur- u. Maschinen- 
Mechanik. 4te Aufl. Theil I. Braunschweig 1863. 8. 

Burg, Adam Ritter v. Supplement-Band zum Compendium 
der populären Mechanik und Maschinenlehre. 2te sehr 
verm. u. verb. Aufl. Wieu 1863. 8. 


The Journal of the chemical Society, 1863 April, May, 


June. London 8. 

Zeitschrift für Chemie u. Pharmacie. Herausgegeb. v. Dr. 
Emil Erlenmeyer. 6ter Jahrg. Heft 1 — 15. Heidel- 
berg 1863. 8. 

Plantamour, E. Du climat de Genève. Genève 1863. 4. 

— Résumé météorologique de l'année 1861, pour Genève 
et le Grand St.-Bernard. Genève 1862. 8. 


Haughton, Sam. On the direction and force of the wind |: 


at Leopold harbour. Dublin 1863. 8. 


— On the rainfall and evaporation in Dublin, in the year 


1860. Dublin 1862. 8. 
Resultats météorologiques obtenus à Tiflis en 1856, 1857 
et 1858. 4. ; 


Recueil des observations météorologiques faites pendant 
lascension du Grand-Ararat en 1850. Rédigé par A. 
Moritz. 4 

Schlagintweit, Herm. von. Über die mittlere Tempera- 


RM 5 
tur des Jahres und der Jahreszeiten und den allge- 
meinen Charakter der Isothermen in Indien u. Hoch- 

asien. 8. 

Bache, A. D. Discussion of the magnetic and meteorolo- 
gical observations made at the Girard College Obser- 
vatory, Philadelphia, in 1840 — 1845. T. II. III. Wa. 
shington City 1862 — 63. 4. 

— Discussion of the magnetic and meteorological obser- 
vations made at the Girard College Observatory 
Philadelphia, in 1840 — 1845. Second section. Wa- 
shington City. 4 

Memoirs of the geological survey of India. Palaeontologia 
Indica. II 3 — 5. 4. 

Bóhm, Jos. G. u Mor. Allé. Magnetische u. meteorologi- 
sche Beobachtungen zu Prag. Auf öffentliche Ko- 
sten herausgegeben. 23ster Jahrgang Prag 1863. 4, 

Durocher, J. Essay on comparative Petrology. Translat. 
by the rev. Sam. Haughton. Dublin 1859. 8. 


Rosen, Fr. Baron. Die chemisch-geognostischen Verhält- - 


nisse der devonischen Formation des Dünathals in 
Liv- und Kurland und des Welikajathals bei Pleskau, 
Dorpat 1863. 8. 
Haughton, Sam. Experimental researches on the grani- 
tes of Ireland. Part. III. London 1862. 8. 
Stabile, Abbé Jos. Fossiles des environs dn lac de Lu- 
gano. Lugan 1861. 8. 


Otto, Ed. Index seminum in horto botanico Hamburgensi - 


a. 1862 collectorum. 4 


Bóhm, Jos. Beitráge zur nüheren Kenntniss des 2 


Zengrüns. 8. 


— Über die Ursache des Saftsteigens in den Pflanzen. 8. j 


Annual report of the Trustees of the Museum of compa- 
rative Zoology, together with the report of the Direc- 
tor, 1862. Boston 1863. 8. 

Beiträge zur Statistik der freien Stadt Frankfurt, heraus- 


gegeben von der statistischen Abtheilung des Frank- — 
furter Vereins für Geographie und Statistik. Ister Bd. 3 


Dtes Heft. Frankfurt a. M. 1863. 


Stein, Friedr. Über die Hauptergebtisse der Infnsoridt- 3 


forschungen. Wien 1863. 8. 
Stabile. Gius. Prospetto sistematico-statistico dei mollu- 


schi terrestri e fluviali viventi nel territorio di Le 


gano. Milano 1859. 8. 
Osten-Sacken, Baron R. v. New genera et species D 
North American Tipulidae with short palpi, with an 
attempt at a new classification of the tribe. 8. | 


— Description of some larvae of North American cole = 


ptera. 8. 


— Contributions to the Natural history of the Cynipidae — 


of the United States and their galls. Article 3 rd. 9 


Paru le 15 fevrier 1864. 


Tem a m 


DE TNR 


te cea td d 


T. VIE, N° 3. 


BULLETIN 


DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 


TOME VII. 


(Feuilles 12 — 17.) 


+ 
CONTENU. 
Page 
Th. Clausen, Solution du problème: Dans un quadrilatère donné, inscrire un carré. 

(Dc ine 9IaBOIA). ln NEEN tht tttm press ena 177 — 181 
A. Nöschel, Sur un cas intéressant de grêle, observé au Caucase. (Avec une planche). 181 — 183 
H. A. Jäschke, Lettre à M. Schiefner............ e KH 183 — 191 
A. Nauck, Sur l'ouvrage de Philodemus zeQ* UU Lf a DTE 191 — 220 
F. Woepke, Sur un astrolabe arabe appartenant à la Bibliothèque Impériale de Paris. 

Oc ub pianche).....e ponen Rhone KEE EE EE 220 — 227 
P. Sémionof et V. Müller, Sur les couches devoniennes supérieures de la Russie centrale. 

(Avec quatre planches).........-. een n m enmt 227 — 264 
MEE D BN NEE EE EE 264 — 269 
Bulletin bibliographique ...... Bee Rena EE ao 269 — 272 

——— — deg 


On s’abonne : chez MM. Eggers & Cie, libraires à St.- Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de 
l'Académie (Kowurers Ilpassenia Huneparopexoñ Akaxewiu Haus) et chez M. Léopold Voss, 
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3 thalers de Prusse pour Pune 


BULLETIN 


DE L’ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSPOURG. 


Auflösung der Aufgabe: Ein Quadrat zu beschrei- 
ben, dessen Ecken auf vier gegebenen Graden 
liegen, von Thomas Clausen. (Lu le 22 janvier 
1864.) 

(Mit 1 Tafel.) 

1) Eine analytische Auflösung dieser Aufgabe fin- 
det sich in dem Werke von Carnot: Géométrie de Po- 
sition p. 374. Indem ich die Aufgabe auf eine etwas 
verschiedene Art zu lösen suchte, fand ich, dass vier 
gegebene Grade im Allgemeinen sechs verschiedene 
Lösungen gestatten: statt dreier, wie Carnot p. 376 
angiebt. Meine Auflösung ist folgende: Siehe Fig. I. 

Es seien die gegebenen Graden AB, A'B; 4’B} 

A"B". Die Durchschnitte: von AB und A/B’ sei D 

von AB und JD sei D"; von AB und A" B" sei D". 

Sei A ein beliebig angenommener Punkt auf der Graden 

4B; AD — «à ; AD" = a; AD" = a". Die Senkrechte 

I$, von einem beliebigen Puncte der Graden AB zwi- 

schen À und D; auf A'B' gefällt, bilde mit AB den 

Winkel $, wenn man den Winkel in der durch den 

Pfeil angedeuteten Richtung wachsend annimmt; ebenso 

de Senkrechte auf der Graden A”B” den Winkel a 

nit AB; und die Senkrechte auf der Graden A" B" 

den Winkel o". 

Das eingeschriebene Quadrat sei PSRQ, AP — z, 
und der Winkel, den die Seite PS mit AP bildet, € (hier 
negativ), so ist der Winkel, den die Diagonale PR mit 
AB bildet: 45? + ¢, und der Winkel, den PQ mit der- 
selben Graden bildet: 90? 4- €. Setzt man PS = PQ 
=y, so ist PR — y y 2. 

Man sieht leicht, dass die Grösse der drei Senk- 
rechten: P8, u. s. w. (die beiden anderen sind in der 
. Figur nicht gezeichnet, um sie nicht zu überladen) 
.. lésp. sind: 


| ZE 
(a — d Cos o^ =y V2 cos (£ +- 45° — 9) oO 
Ca SH 2) cos p” = y cos (t n 90° SEN 9") | 


(à —2) cos o" = ycos 


Und nach einer leichten Reduction: 
Tome VII. 


Es ETT v : 


à — z = y (cosķ + tng o' sin t) | 

a — z = y |cost(1 + tng o") a- sinz(tng o — 1)! $ (2) 
a” — 2 = y(costtng o" — sint) 

Multiplicirt man diese Gleichungen resp. mit (a" — a"), 
(a. — a), (à — a"), und addirt die Producte, so findet 
man: 

o = cost ((a" —a )tngg"+ (a —a") (tng e" —1)) + 

—+ sin Cie — a^) (tng o A 1) + (a" — a) tug el 
Setzt man nun 
(a^ — a) tngo + (à — a) (tng 9" — 1) — ksin K 
(a^ — a”) (tng o' + 1) + (a" — a^) tng o" = k cos K 
o = ksin (5 + K) 

Es sind zwei Fälle möglich: 1) k= o, in welchem 
Falle & unbestimmt bleibt, und also unendlich viele 
Lösungen möglich sind; und 2) £ — 180? — K oder 
— K. Diese beiden geben für y denselben Werth, 
aber den einen negativ, und den andern positiv, von 
denen nur der positive brauchbar ist. 

Substituirt man in zweien der Gleichungen (2) den 
gefundenen Werth von &; so findet man leicht aus 
ihnen die Werthe von y und z.  - 

Da die drei Graden A'B; A"B; A” B" sich auf sechs 
verschiedene Arten verwechseln lassen; so giebt es 
sechs verschiedene Auflósungen, die ich, um die Sa- 
che deutlicher zu machen, in den sechs Figuren I— VI 
gezeichnet habe, worin die vierseitige Figur, auf de- 
ren Seiten die vier Ecken der Quadrate liegen, in 
allen dieselbe ist. 3 

2) Um eine geometrische Auflösung dieser Aufgabe 
zu finden, suchte ich die Gleichung für den Ort des 
Punctes R, wenn die Ecken P, Q, S, wie oben auf 
denselben drei Graden liegen, und AP = verschie- 
dene Werthe annimmt. Es sein die rechtwinkligen 
Coordinaten von R....&,v und AB die Axe der €; 
A Anfangspunct der Coordinaten; so ist 

E — 2 + yV2 cos (t2 45°); v = yV2 sin (+ 45°) 


so wird: 


12 


179 


Bulletin de l’Académie Impériale 


Wenn man den ersten Werth in die erste und dritte 
Gleichung (1) substituirt, so ergiebt sich: 
(£— 2)cos(£— 9) . 
cos p'Y2 cos (£ + 45°)? 
m ` (Ẹ— 2) cos ( + 90° — 9") 
Nr ` ` o" V2 cos (45° +6) " 
Es sei tng (£ + 45°) =t, so wird: 
, cos (p’ -+ 45?) + sin (p’ + 45°) t), 
y SEET cos 9' V2 ? 


, 
d — 2 = 


) (cos (o — 45°) + sin (9 — 45°) t) 
cos 9" V2 > 


D == (E— 2 
Eliminirt man £, so ergiebt sich eine Gleichung von 
folgender Form: 

Et Grs H=0......:.... (3) 
in welcher F, G und H constant sind. 
Auf ähnliche Weise erhält man, wenn man den 
zweiten der obigen Werthe von y substituirt: 


y cos (£ — el 
= cos xs sin (5 + 45°) , 
E cx 
a" di 0s (£ + 90 oe" 


cos S V2 sin (£ + 45°) 
Wenn man diese Gleichungen entwickelt und 
cotng (£ + 45°) =? 


setzt, und nachher € eliminirt; so findet man eine ähn- 
liche Ginichung wie (3): 


Fo4-0'$- H 291.2, (4 


in der F, G’ und H’ Constanten sind. Durch Elimi- 
nation von z aus (3) und (4) folgt: 

FOE — F'Go + HG' — H'G — o... .. (5) 
die Gleichung einer Graden. Eine ähnliche Gleichung 
ergiebt sich für den Mittelpunkt des Quadrats; so 
dass man folgenden Satz hat: 

Der vierte Eckpunct und der Mittelpunct, aller Qua- 
drate, deren drei Eckpuncte in derselben Aufeinander- 
folge af dreien gegebenen Graden liegen, liegen beide, 
jede auf einer bestimmten Graden. 

3) Durch Hülfe dieses Satzes ist es nun leicht, 
das gesuchte Quadrat zu construiren. Wenn man näm- 
lich von jeder der beiden letztgenannten Graden zwei 
Puncte hat, kann man unmittelbar beide ziehn. Sol- 
che zwei Puncte findet man aber leicht für jede der 
beiden Graden auf folgende Weise. (Siehe Fig. vo 
mit Vergleichung von Fig. III.) Wenn die Ecke P im 
Puncte D ist, so fällt die Seite DO des Quadrats in 


"emm 


Graden für diesen Eckpunct nehmen. 


ren Eckpuncte auf vier gegebenen Graden li 


die Grade A'B; und die Grösse der Seiten des Q = 
drats erhält man, wenn man auf diese Seite ei 
Senkrechte D'a sicht bis zum Durchschnitte mit n 
Macht man nun Da = Da, und aa” senkrecht a 
Da, aa” senkrecht auf D'a’; so ist der Durch 
punct æ” dieser beiden Senkrechten einer der gesuch- 
ten Eckpuncte. Ze Durchschnitt e der beiden] m 
gonalen D'a, aa ist einer der Mittelpuncte. 73 
Ist zweitens der Punct P in D; so fällt die Seite 
PS in die Grade A"B'7 und die Seite PQ ergi 
sich durch die auf A” B" Senkrechte D", verlängert 
bis zum Durchschnitte y mit A’B’; macht man ak 
D^ = D" Y, und zieht die beiden übrigen Seiten de 
ar yy” und yy”; so giebt der Durchschnitt de 
selben den Eckpunct T des zweiten Quadrats. 
so findet man den Mittelpunct o dieses Quad 
dem Durchschnitte der beiden Diagonalen yy’ und 
Die obenerwähnte Grade, auf welcher die vierte 
Eckpuncte aller dieser Quadrate liegen, enthält à 
die beiden Puncte a” und y”; und der Durchschnit t 
einer durch diese beiden gezogenen Graden "i 
vierten gegebenen JP ist ein Eckpunct des geg 
ten Quadrats. Wenn o" und y” beide auf der Grade 
JP liegen, kann man jeden beliebigen Punct diese 


Die durch = und & gezogene Grade enthäl 
Mittelpunete der erwähnten Quadrate. Der dem 
puncte À gegenüberstehende P des gesuchten 
drats liegt auf der Graden AB, so dass die Au 
sich jetzt darauf reducirt, eine Grade PR zu 
die durch die Grade ee’ halbirt wird. Diese 
man leicht, wenn man durch R eine mit AB 
Hw zieht, die die Grade ze in v schneidet, 
Distanz Rv auf der Graden AB von ihrem 
schnitte f mit der Graden ee’ auf der von 4 
gengesetzten Seite in fP aufträgt. P ist d 
dem R gegenüberstehende Eckpunct des ge 
Quadrats DO RS, das ohne weitere p 
struirt werden kann. 

4) Die eben gelóste Aufgabe und eine and 
ren Lósung ich in Grunert's Archiv Bd. 15 p. 
gegeben habe, stehen in merkwürdigen Bezi 
zu einander: 

1. a) Es sind im Allgemeinen sechs Quadr: 


b) Es sind im Allgemeinen sechs Q 


Se 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


Seiten oder deren Verlängerungen durch vier gege- 
bene Puncte gehn. 

2. a) Der vierte Eckpunct von jedem Quadrat, des- 
sen drei Eckpuncte in derselben Aufeinanderfolge auf 
dreien gegebenen Graden liegen, liegt auf einer be- 
stimmten Graden. 

b) Die vierten Seiten aller Quadrate, deren drei 
Seiten oder deren Verlüngerungen in derselben Auf- 
einanderfolge durch drei gegebene Puncte gehn, schnei- 
den sich alle in einem Puncte. 

3. a) Wenn die in 2. a) erwähnte Grade mit der 
vierten gegebenen zusammenfällt, so giebt es statt 
der einen Auflósung eine. unendliehe Anzahl Aufló- 
sungen. 

b) Wenn der in 2. b) erwähnte Durchschnittspunct 
mit dem vierten gegebenen Puncte zusammenfällt, so 


giebt es statt der einen Auflósung eine unendliche | 


Anzahl Auflósungen. 

Es zeigt sich also in diesen beiden Aufgaben ein 
vollständiger Dualism, indem die Graden in der einen, 
den Punkten in der andern entsprechen, und umgekehrt. 
Ein ganz ähnlicher Dualism, wie in der von Gergonne 
und Poncelet aufgestellten Theorie der Pole und Po- 
laren, deren Principien sich aber, wie mir scheint, 
nicht auf den eben behandelten Fall anwenden lassen. 


Über einen interessanten Hagelfall im Kaukasus, 
esten von A. Nóschel (Lu le 22 janvier 
(Mit einer lithographischen Tafel.) 

Am 12, September 1863, Nachmittags 2 Uhr, stieg 
36 Werst SO. von Tiflis, in der deutschen Kolonie 
Marienfeld ein Gewitter in SO. auf mit dunkelen, fast 
schwarzen, scharf begränzten Wolken. Es donnerte, 
blitzte und rauschte in der Luft — bald regnete es 
denn auch, anfangs mit ^ Zoll grossen kalten Tropfen, 
Später mit kleineren Tropfen, welche mit gewühnlichen 
Hagelkörnern untermischt waren. Plötzlich hörte der 
Regen auf, und die Hagelkörner fingen an dichter und 
grösser zu fallen. Endlich fielen mit brausendem Ge- 
Täusche scheinbar wahre Eisstücke bis zur Grósse von 
Taubeneiern mit solcher Heftigkeit vom Himmel her- 
ab, dass dieselben 3 — 5.Fuss hoch am Erdboden 
zurückprallten. 

Nach Verlauf von 15 Minuten war die ganze über- 


sehbare Fläche stellweise bis 5 Zoll hoch mit eisigen 
Hagelkörnern bedeckt; dabei war die Temperatur der 
Luft von 20,2? R. bis auf 9,8? R. gefallen. Nachdem 
man, ohne Gefahr beschädigt zu werden, sich wieder 
ins Freie hinauswagen durfte, untersuchte ich die 
Hagelkórner und Folgendes war das Resultat: 

Die Hagelkörner bestanden grüsstentheils aus ely- 
psoidischen, linsenartigen Eismassen, deren eine grós- 
sere Hälfte durchscheinend, deren andere kleinere 
Hälfte schneeartig war. Die grössten Stücke waren 
5 — 6 Lin. hoch, 10 — 12 Lin. lang und 8 — 10 
Lin. breit. Viele waren aber auch eben so lang als 
breit (Fig. 1 und Fig. 2). Nur wenige bestanden aus 
einer glashellen, sechsseitigen, abgestumpften Pyra- 
mide, welche auf einer schneeartigen Unterlage ruhte 
(Fig. 6 in natürlicher Grósse). 

Die durchsichtige Hälfte war bei den linsenartigen 
Kórnern auf ihrer Oberfläche gewöhnlich rauh, und 
oft fanden sich ausserdem noch an der Grünze zwischen 
beiden Hälften rauhe, scharfe, 1 — 1, Lin. lange Eis- 
spitzen, 4 — 5 Stück, zuweilen in zwei Reihen (Fig. 
1. 2. 3. 4). Gewóhnlich war die Mitte der durchsich- 
tigen Hálfte etwas vertieft (Fig. 2) und bestand aus 
einer schneeartigen, undurchsichtigen Masse. 

Die rauhe Oberfläche der durchscheinenden Hälfte 
zeigte, mit der Lupe betrachtet, dass dieselbe aus ei- 
nem kryst hen, sechsseitigen Netze, einem Schild- 
kröten-Panzer ähnlich, bestand. Die sechsseitigen 
Maschen dieses Netzes bestanden aus konzentrisch 
auf einander gelagerten sechsseitigen Scheibchen, ge- 
wöhnlich 3 an der Zahl, deren Mitte aus einem klei- 
nen Schneepunkt gebildet war, von welchem 6 Radien 
ausgingen. Die Scheibchen selbst waren aber nicht 
glatt, sondern rauh (Fig. 7 in vergrössertem Maass- 
stabe). Hiedurch schien es, als ob die elypsoidischen, 
linsenartigen Hagelkörner ein Konglomerat seien aus 
sechsseitigen Eismassen, welche sich regelmässig um 
einen scheinbar abgerundeten schneeartigen Kern an- 
gesetzt hätten, und als ob die einzelnen sechsseitigen 
Eismassen, jede für sich, wiederum ein Konglomerat 
aus sechsseitigen Scheibchen seien. Beim Zerschlagen 
dieser Körner zeigte sich aber im Innern derselben 
keine Spur einer solchen vermutheten krystallinische 
Bildung. Jedoch war der weisse, schneeartige mitt- 
lere Kern der Hagellinse durch und durch erkennbar. 

Hiernach schon müsste —— dass diese 


33* e A 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


krystallinische Bildung nur auf der Oberfläche ihren 
Sitz hatte. Diese Meinung möchte sich nun auch noch 
durch folgende Beobachtung rechtfertigen: 

Während dieser Untersuchung fingen natürlich die 
Hagelkörner nach und nach an ihrer Oberfläche zu 
schmelzen. Es war mir nun in der That eine inter- 
essante Erscheinung, als ich die im Schmelzen be- 
griffenen Hagelkörner plötzlich in ganz anderer Ge- 
stalt sah. Es zeigten sich dieselben jetzt als klare, 
durchsichtige, glasartige, elypsoidische Linsen, die wie 
gläserne Augen mit einer weissen, 471 Lin. grossen, 
Pupille mich anglotzten. Einige derselben hatten dazu 
noch einen weissen, undurchsichtigen Rand bis // Lin. 
breit (Fig. 3. 4. 5. 6). Diese linsenartigen Massen wa- 
ren so durchsichtig und regelmässig, dass sie als Lu- 
. pen wirken konnten. Nur einige wenige zeigten spal- 
tenartige Strahlen, vom weissen Kern ausgehend 
(Fig. 4). Der weisse Kern lag gewöhnlich in der Mitte, 
selten nur excentrisch. Die sechsseitige, abgestumpfte 
Pyramide hatte hierbei ihre Schneeunterlage vollstän- 
dig eingebüsst, und zeigte sich dadurch in ihrer schón- 
sten Gestalt. 

Tiflis, den 12. September 1863. 


Brief des Missionärs H. A. Jàáschke an den Akade- 
miker A. Schiefner. (Lu le 29 janvier 1864.) 


Kyelang in Lahul 21. November 1863. 


Ihre Anfrage wegen des Gesar habe ich vor 6 Wo- 
chen schon richtig erhalten, und sogleich Anstalten 
getroffen ihn herbeizuschaffen. Der erste native Be- 
amte des Landes nümlich, Tara Tsehand (die Vorneh- 
men unserer Provinz führen, obgleich ächt tibetischen 
Ursprungs und buddhistischer Religion, dennoch im- 
mer auch hindustanische Namen) sagte mir, dass er 
hier in Lahul nicht vorhanden sei, versprach ihn aber 
von Ladak oder Zangskar her zu verschaffen, und 
sandte einen Mann dahin ab. Da ich hofite Ihnen das 
Buch noch vor dem Winter zuschicken zu können, so 
schrieb ich nicht sogleich; nun ist aber inzwischen in 
den letzten Tagen des vorigen Monats ein in dieser 
Jahreszeit sonst ganz ungewóhnlicher starker Schnee- 
fall eingetreten, welcher ausser bedeutendem Unglück 
an Menschen und Thieren, welche auf den Pässen von 


-gutem Wetter und Weg in 1/, Tag überschreiten kann, à 
en. de 


ee 
demselben überfallen wurden D, auch das zur Folge 
hatte, dass der abgeschickte Bote zurückkehren musste 
und erst nach Verlauf von mindestens zwei Wochen sich 
wieder auf den Weg machen konnte, so dass jetzt die 
Erlangung des gewünschten Werkes vor dem völligen 
Einwintern und Aufhören aller Communication, wel- 
ches in der Regel um Neujahr herum eintritt, höchst 
zweifelhaft zu werden beginnt — wenn es dem Manne 
überhaupt gelingt desselben habhaft zu werden. Die 
nämlich, — die Erlangung eines, wo möglich gedruck- 
ten, und zwar gut und deutlich gedruckten Exemplars 
wäre dem Abschreibenlassen entschieden vorzuziehen, 
und Tara Tschand (welcher der Schwiegervater des 
Sohnes des durch Gulab Singh vor etwa 30 Jahren 
entthronten und mit einem kleinen Gebiete abgespei- 
sten Königs von Ladak ist) schien keinen Zweifel zu 
hegen, dass er es bekommen werde. Beim Abschrei- 
benlassen ist es reine Sache des Zufalls, ob man ein 
gut und correct hergestelltes Exemplar erhält, wenn 
man nicht selbst einen Lama, den man kennt und als 
zuverlässig weiss, damit beauftragen kann, was mir 
in gegenwärtigem Falle unmöglich ist. Ich suchte im 
vorigen Jahre auf diese Weise zu mehreren tibeti- 
schen Schriften zu gelangen, allein völlig vergebens. 


Dass die Holzdrucke, wenn sie nur überhaupt lesbar 


sind, in der Regel einen weit correcteren Text als 


die Handschriften,jaich möchte sagen, weniger Druck ` 


fehler als viele europäische Bücher darbieten, wird 


Ihnen aus eigener Erfahrung hinlänglich bekannt sen. 


Sollte die Herbeischaffung des Werkes vor dem 
Winter misslingen, so müssen Sie sich freilich noch 
2 Jahr lànger gedulden. Unsere Communication nach 
Süden, d. h. mit der europäischen Civilisation, hört 
in der Regel mit Anfang Januar auf, um Anfang April 
wieder aufgenommen zu werden: die nach dem Nor- 
den führenden Pässe bleiben gewöhnlich noch 1 bis 
14 Monat länger geschlossen. Dies könnte aber Ge- 
legenheit geben, dass Sie mir möglichst bald ‚nach 
Empfang dieser Zeilen noch eine nähere Anweisung 
zukommen lassen könnten über die Art der Zusel- 
dung, von der Sie nichts erwähnen. Sollte es nieht 
der sicherste Weg sein, wenn ich dies Werk, und viel 


1) Auf dem Rotang, zwischen hier und der südlicher en 
provinz Kullu, einem Passe von 13,000 Fuss Höhe, den DT. 


70 bis 80 Hindus erfror: 


eren Hindu- 


Bulletin ded Head. Imp.d. sc ZE 


A Neschel uber eum Hagelfall um Hu kasus 


AMA ES TIC. 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


Lora E + 


leicht künftig noch mehrere, dem russischen Consul 
in Calcutta zur Weiterbeförderung überschickte? In 
diesem Falle würde ich Sie aber um dessen Namen 
und Adresse ersuchen, die Sie ohne Zweifel in Pe- 
tersburg mit grösserer Leichtigkeit in Erfahrung brin- 
gen können, als ich hier im Himalaja. 

Wörter der Volksprache haben wir natürlich seit 
unserem Hiersein fortwährend gesammelt, und eine 
kleine Grammatik "1 mit durchgehender Beifügung der 
im Sprechen gebräuchlichen Vereinfachungen, wel- 
cher eine Anzahl Redensarten des praktischen Lebens, 
und vielleicht auch allerlei Übungen zum leichteren 
Erlernen angehängt werden sollen, habe ich bereits 
beendet, bin aber gegenwärtig noch ungewiss wegen 
des Druckes, da ich noch keine Nachrichten habe 
über den Ausfall eines Versuchs mit Autographie, 
welchen ich wegen der Geschwindigkeit und Sicher- 
heit der Ausführung, so wie der dadurch möglichen 
Wohlfeilheit, vorzog. Wenn Sie jedoch schreiben, 
| dass es Ihnen sehr wünschenswerth scheine, neuere 

Texte in deutscher Transcription mit buchstäblicher 
Übersetzung zu erhalten um aus denselben eine Gram- 
. matik der neueren Sprache zu abstrahiren, so gehen 
. Sie dabei wohl von der Voraussetzung aus, dass die 

j gesprochene Sprache auch in der Literatur reprä- 
` sentirt werde. Dies ist jedoch meines Wissens durch- 
. àms nicht der Fall: vielmehr bleibt auch jetzt noch 
= die in den ersten Zeiten der Erhebung der Sprache 


las AL Te 


r A ann c ll. .754".,7 aidbult A a0 tés 


ig sind — und für solche 


TOME" Ee SC des 
müssten ` Schriften bestimmt sein — machen | 
Mur Es kommt hier zu der den ungebildeten Völ- | 


ee rim 


stitiöse Verehrung vor allem, was Zu ist, von wel- 


cher alle Schichten und Classen des Volkes durch- 
drungen sind, und die sie alles in S3 ese Schrift Ge- 


schriebene oder gar Gedruckte als heilig betrachten 
lässt. Obgleich im Sprechen der gelehrteste Abt sich 
genau derselben grammatischen Formen bedient wie 
der ungebildeste Bauer, und, wenigstens hier in West- 
Tibet, unter den Schaaren der des Lesens und allen- 
falls auch des Schreibens kundigen Lama's nur einzelne 
Wenige wirklich ihre Bücher verstehen, so werden 
doch jene Formen der Umgangsprache (z. B. das Fu- 
tarum sif Om statt As azar) in Büchern nie an- 


erkannt; die vulgäre Infinitivendung tsche (dsche) statt 
4 oder 2, welche Jedermann kennt und anwendet, 


während man das = oder 3 niemals hört, ist so durch- 


aus unautorisirt, dass ich noch von keinem Lama, 
selbst solchen aus Lhasa, eine plausibel erscheinende 
Orthographie derselben bekommen konnte; noch viel 
weniger ist sie mir je im Drock vor die Augen gekom- 
men. West-Tibeter, die des Schreibens kundig, und 
nicht gelehrt genug sind um in ihren etwaigen Brie- 
fen u. dgl. Schreibereien die Form der heiligen Sprache 
anzuwenden, schreiben zët 24, aq Zu statt SÉ 


und z4jj2, allein ich kann noch nicht glauben, dass 


dies wirklich das Richtige sein sollte, Was den lexi- 
Abweichung der jetzt gesprochenen Sprache, je mehr 
man dieselbe kennen lernt, von der der Bücher immer 
weniger bedeutend, als es im ersten Anfang der Stu- 
dien erschien, indem einerseits immer von Zeit zu 
Zeit einmal wieder ein bisher nur gehörtes Wort sich 
doch endlich in einem Buche findet, andererseits die 
lehrt, Jors ois je Sachen ai 


187 


Bulletin de l’Académie Impériale 


zen aber scheint mir der tibetischen Sprache ein ge- 
wisser puristischer Instinct eigen zu sein, der sie vor 
solchem Einströmen von Fremdwörtern sehr frei erhal- 
ten hat, wenn man so manche andere Sprache in die- 
ser Hinsicht mit ihr vergleicht. Die ganze Quantität 
des Unterschiedes zwischen der feststehenden Schrift- 
und gegenwärtigen Umgangssprache bin ich geneigt 
um ein Bedeutendes geringer auszuschlagen als z. B. 
der Unterschied des alemannischen Volksdialectes, 
der durch Hebels Gedichte so allgemein bekannt ge- 
worden ist, von der gewöhnlichen hochdeutschen 
Schriftsprache beträgt. 

Über die verschiedenen Mundarten des Tibetischen 
habe ich schon vor 6 Jahren in einem Briefe an Prof. 
Lepsius in Berlin, welchen derselbe in dem Monats- 
berichte der Königl. Akademie der Wissenschaften 
1860 p. 257 ff. abdrucken liess, einiges bemerkt, 
wiewohl nur beiläufig und an verschiedenen Stellen 
zerstreut. Wiewohl ich seitdem die Dialektverschie- 
denheiten noch mehr kennen gelernt habe, so bin ich 
doch noch lange nicht in den Stand gesetzt, eine 
Übersicht oder Charakteristik auch nur der westtibe- 
tischen zu geben, da ‚ich selbst ausser meiner damali- 
gen Reise nach Ladak noch keinen weiteren Ausflug 
in die umliegenden Provinzen gemacht habe, also 
meine Kenntniss auf vereinzelte Beobachtungen an 
natives aus andern Theilen des Landes, und auf die 
Notizen meiner Collegen, welche. Ladak, Zangskar, 
Spiti und Kunawar öfters besucht haben, sich be- 
schränkt. Was ich in jenem Briefe an Hrn. Lepsius 
darüber gesagt habe, hat sich mir jedoch seitdem, 
mit wenigen Áusnshueh, nur bestätigt, und ich kënnte 
jetzt Manches stürker ausdrücken und mit mehr Bei- 
spielen erhürten, — so die das Verstündniss auf's 
Höchste erschwerende Nivellirungs- oder Verwi- 
schungssucht des Lhasaer Dialects auf der einen ?), 


3) z. B. 3], welches in Ladak ete. schra lautet, in Lhasa — sa, 
SR sinmo, SZ singmo ete; $ und 3, welches hier in West. 
tibet überall scharf unterschieden wird, ganz gleich, — wenigsteng 
konnte ich keine Verschiedenheit wahrnehmen; in À Sons: EN 
und 5^ nach Lhasaer Pas ce beides Ss tin; A = LCI 


= RS etc. = drul oder dul ete.; Assimilation des ` 3 in 3] vor 


s UTERINE 
und die im Volksbewusstsein erhaltene distinete Aus. 
sprache vieler übergeschriebener oder sonst nach de 
Grammatiken und dem Lhasaer Dialect gewöhnlich 


| verschwiegener Consonanten in Nordwest- Lu an- 


dererseits ^). 

Vielleicht ist es Ihnen nicht unlieb, wenn ich hier 
noch einige Bemerkungen zu Ihren «Erlàuterungen 
und Berichtigungen zu Schmidt's Dsanglun» hinzu- 
füge. Zu Ds. S. 99 Z. 6 kónnte vielleicht die Notiz 
der Beachtung werth sein, dass in Ladak DNK (oder 


vulg.: yog tsche) awegschütten » heisst, und synonym mit 
Ga 3 gebraucht wird. Ich würde daher vorschlagen: 


«ich habe (nur) den vom Gelong nicht weggeschütte- 
ten, (sondern) mir geschenkten Rest genossen», nach 
der Ken eines in unserem Besitz befindlichen, mei- 


stentheils recht guten Manuscripts: eil 3^ "afp 


E à A] A BES A REA. Zu 8.101, Z. 17 nodi 


2 Beispiele: 35 e Kei S Zj quum in eo esset ut cape- 
HE 


retur; (die Nebenform E zi für q EN oa von Ke GË 


kennt Schmidt zwar im Wörterb. nicht an, $ sieista aber 


ausser Zweifel), Gyalrabs fol. 98, ES FPFF ge CU? 


nahe an die Ferse reichen (von einem langen Gewand) | 
Gur "bum f: 125. Zu S. 117, Z. 16 scheint mir die 
Lesart unseres Manuscripts die Schwierigkeit Y 

zu heben: zr FANS S AUS (cf. 119, 8) LEO 
Z. 2 bietet dasselbe Sul zısı statt EN A, wat 8 | 
Bei, was. s noch leichten. ist als die sehr E : 
Bedeutung bei Schröter. — $..138, Z. 12. gibt ur 
ser Manuscript statt des Ger a Š sehr eine! 


| [qua 
ER als... . sich näherten. — Gët 150, d 1 bei | 
Xutri sr TE RELI 
einem 1 folgenden Er Sp Hi in West- Tibet. dii: 


Alim 


pas in Lu ange, = 5 M rp des 
| ett 


= ME r4] und Ähnliches. * En 


wie 


4 d Sr M L. 
is ER hais, E hörte des von yn einem Y £u : 


e dé y 
| iliterajen Bauer aus Purig rdzong K ug, und so ‚Vieles andere 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


——— Ihre Vermuthung des H. — 5. 150, 
7.12 lässt unser Manuscript à weg und schreibt a 2 
statt à, wodurch die Schwierigkeit wegfällt.—S.217, 
Z. 16 Ms.: #37) — S. 219, Z..7 37 kann füglich 
eine Nebenform von 9" WË oder vielleicht nur Druck- 
fehler statt 9° 3 oder, wie die hiesige Volkssprache 
hat, da sein. — S. 222, S. 6 fehlen wohl nur die 


Tseg's in Handschrift und Holzdruck; unser Manu- 
script: FINTRSN etc. Ein zweiter Druckfehler 


hat dann das 2 in Schmidt’s Ausg. in E verwandelt. 


— 5.223, 14 gibt das Manuscript die einfache Les- 
art TARZAN JANSA ete, 


Sie erwähnen in Ihren Anfragen auch «anderer in- 
nerhalb Tibets gesprochener Sprachen». Hier können 
wir natürlich, wenn man das «innerhalb» streng neh- 
men will, zunächst nichts beitragen, da es uns so 
wenig als andern Europäern, incl. englische obrigkeit- 
liche Beamte, welche wegen officieller Verhandlungen 
sich an die tibetischen Behörden wandten, gestattet 
worden ist, tiefer ins eigentliche Tibet einzudringen, 
und der von Lord Elgin abgeschlossene: Vertrag von 
Tientsin noch nicht bis an die westliche. Gränze der 
Besitzungen des himmlischen Reichs seine Wirkung 
ausgedehnt hat. Allein ein interessantes Factum hat 
sich mir ganz unerwarteter Weise neuerlichst in mei- 
ner allernächsten Nähe gezeigt, welches mir Hoffnung 
zu geben scheint, der Lösung des linguistischen Pro- 
blems, welches das Verhältniss der tibetischen Ortho- 
graphie zur Aussprache darbietet, näher zu treten. 
Hier in Lahul herrscht nämlich in einem kleinen Di- 
stricte eine Sprache, Bu-nan genannt, die ich früher 


als eine allmählich aussterbende und ganz uncultivirte 


völlig vernachlässigt hatte, welche mr aber, als ich 
endlich etwas näher 
Erscheinung zeigte, dass sie in einer Menge tibeti- 
scher. Wörter, die sie aufgenommen, die alte Aus- 
Sprache erhalten hat, die in keinem Theile Tibets 
selbst, Sogar nicht in Nord- Ladak, soviel ich weiss, 


darauf einging, die interessante. 


mehr am Leben ist. Die Sprache selbst ist, wie sich 
beim ersten Blicke zeigt, ein Dialect der von Cun- 
ningham unter dem Namen Tibar skad, als in Kuna- 
war gesprochen, aufgeführten; und schon dies würde 
auf eine frühere weitere Ausdehnung ihres Gebietes 
schliessen lassen, von der sich gegenwürtig nur noch 
gleichsam zwei Inseln, durch einen grossen Zwischen- 
raum hindustanischen (in Kullu) und tibetischen (in 
Spiti) Gebiets getrennt, erhalten hätten. Bestätigt 
wird dies aber auch durch die Volkstradition, indem 
die Leute hier versichern, dass die genannte Sprache 
beständig im Abnehmen begriffen sei und seit Anfang 
der jetzt lebenden Generation an Gebiet verloren 
habe. Cunningham rechnet sie zu den tibetischen 
Dialecten, wozu ihn die grosse Anzahl tibetischer 
Wörter, welche sich in derselben finden, bewogen 
haben mag. Untersucht man aber sowohl den Wort- 
schatz als die grammaticalische Bildung derselben ge- 
nauer, so kann man diese Meinung wohl nicht länger 
beibehalten. Die Sprache besitzt Endungen und Flexion 
in wenigstens demselben Grade wie die hindustani- 
sche, wührend der tibetischen dies alles nicht nur 
jetzt fehlt, sondern niemals eigen gewesen zu sein 
scheint. Was den Wortschatz betrifft, so sind bei wei- 
tem die meisten der «words of primary necessity »°), 
Kórpertheile, Benennungen der umgebenden Natur- 
gegenstände und Landeserzeugnisse, der natürlichsten 
Handlungen und Zustünde des Lebens, offenbar ori- 
ginell, oder wenigstens weder tibetisch noch sanskri- 
tisch. Dagegen fanden sich zwei verschiedene Classen 
tibetischer Wörter: a) solche, die die alte tibetische 
Aussprache beibehalten haben: (371 Steuer, Kral, sonst 


überall, auch in Ladak tal; gq Rreich, p yugpo, sonst 
in der jetzigen tibetischen Sprache überall Z'schugpo, 
ENK Bergbach, grogpo, sonst drogpo; 8^ (3) schmek- 


ken, myang (tschum), sonst nyang(wa) n. S. w.; b) sol- 
che, die der neueren Aussprache folgen: 2 a Ver- 


leumdung, tama; (33/5 Gericht, tim; Ex Weltgegend, 


e 5 TT hein- 
gt, n6. w Dien TE DEER 


5) Ein Ausdruck, welchen Latham (Ele en S of e RR á 
hilology, 1862), ich weiss nicht warum? pen Ee vd? daten 
fechten scheint. e 


Bulletin de l’Académie Impériale 192 


lich auf zwei zu verschiedenen Zeiten stattgehabte 
Einströmungen tibetischer Ideen und Wörter hin: eine 
uralte, und eine spätere, zum Theil noch fortgehende; 
die Wörter der ersteren passen auch grossentheils 
vortrefflich zu dem, was man sich als die ersten Fol- 
gezustände der Invasion eines tibetischen kleinen Ero- 
berers in das Gebiet eines noch fast ganz im Natur- 
zustande befindlichen, einfachen Nachbarvölkchens 
denken müsste, die der zweiten, welcher die meisten, 
oder alle Wörter, welche höhere geistige und religiöse 
Begriffe bezeichnen, angehören, auf eine mit dem Auf- 
drängen der buddhistischen Religion und eines gewis- 
sen Grades geistiger Cultur verbundene Bewegung. 
Ich beabsichtige wo möglich diese Forschungen im 
Winter fortzusetzen und eine vollständigere Sammlung 
charakteristischer Wörter anzulegen; auch Andere, 
die vielleicht Gelegenheit Haben könnten andere Nach- 
bardialecte und Sprachen in dieser Hinsicht zu unter- 
suchen, darauf aufmerksam zu machen; und wenn sich 
daran archäologische und historische Entdeckungen 
schliessen könnten, so wäre es vielleicht möglich die 
dunkle Geschichte des Lebens der tibetischen 
Sprache ein wenig aufzuhellen. | 

Damit will ich für jetzt schliessen, um Ihnen zu- 
nächst nur Nachricht zukommen zu lassen, dass ich 
wenigstens das Meine gethan habe in Betreff auf die 
Erfüllung Ihres nächsten Wunsches in Betreff des 
Gesar; ob es gelingt, kann freilich erst die Zeit lehren. 


Über Philodemus repli evoeßelas, von A. Nauck. 
(Lu le 4 (16) mars 1864.) 

Im Jahre 1833 wurde durch Chr. Petersen der 
so genannte Phaedrus de natura deorum in die Lit- 
teratur eingeführt. Vor Petersens Bearbeitung ( Phae- 
dri Epicurei, vulgo anonymi Herculanensis, de natura 
deorum fragmentum, instauratum et illustratum, im In- 
dex scholarum in gymnasio Hamburgensium academico 
a die festo Michaelis 1833 usque ad pascha 1834 ha- 
bendarum) war der auf einen sehr kleinen Umfang 
beschrünkte Griechische Text ohne Nennung eines 
Verfassers aus den Herculanischen Papyrusrollen 
bekannt gemacht worden von W. Drummond, Her- 
culanensia or archeological and philological dissertations, 


containing a manuscript found among the ruins of Her- | 
culanum, London 1810. Fragen wir nach den Grund- | 


Dee 
lagen, auf denen die vermeintliche Autorschäft de 
Phaedrus beruht, so finden wir dass Petersen bei sej- 
ner Betitelung der anonymen Schrift sich durch Chr. 
G. v. Murr leiten liess, der im J. 1806, also vier 
Jahre vor dem Erscheinen der Drummondschen Ar- 
beit, in der Übersetzung von Philodemus reet povot- 
xij; p. 22 folgende Notiz gab: «Andere Rollen enthal. 
ten: eines Ungenannten Abhandlung über den Zo; 
$AIAPOY TTEPI $YCEWC OEWN, von der Natur 
der Götter. Er war ein Freund des Cicero, welcher 
vieles daraus in semen Büchern de Natura Deorum 
übersetzte. Diese und eine logische Schrift Philodems 
liegen zum Drucke bereit.» Hätte Murr den vermeint- 
lichen Phaedrus publicirt, wie es seine Absicht ge- 
wesen zu sein scheint, so würde man schon längst 
über die Berechtigung des gewählten Titels ein siche- 
res Urtheil gewonnen haben. Da die Publication nicht 
erfolgt ist, so blieb es zweifelhaft, ob Murr sich auf 
positive Zeugnisse gestützt oder eine blosse Combina- 
tion als Thatsache hingestellt habe. Das letztere war 


deshalb weniger wahrscheinlich, weil eine Schrift des 


Phaedrus rept ouosws Scóv meines Wissens von kei- 
nem Griechischen oder Römischen Autor erwähnt 


wird. Allerdings heisst es bei Cicero ad Att. XIII, 


39: libros mihi, de quibus ad te antea scripsi, velim 


es dürfte nicht wohl möglich sein für das unverständ- 
liche restocôv eine leichtere Verbesserung ausfindig 
zu machen als rep Sev, wie bereits Victorius und 
Manutius vermuthet haben; aber wenn Murr dies 
Stelle im Sinne hatte (und wir werden bald sehen 
dass dies wirklich der Fall war), so ist doch damit 
noch nicht erklärt, was ihn bewog repi puasog 3 
statt eol Seöv zu substituiren. Durch den Titel der 
Ciceronischen Bücher de matura deorum war jeder 
falls eine derartige Substitution weder motivirt noch 


auch nur nahe gelegt, und man konnte ehemals ver 


muthen, was jetzt mit grósster Entschiedenheit sich 


behaupten lässt, dass Murr den Titel Paidpeu SÉ ` 


QUcsoc Seó» nicht rein willkürlich erfunden IW 
Wenn daher auch hie und da die Ansicht ausgespr" 
chen wurde, dass man lediglich nach Murrs Vern 
thung den Epicureer Phaedrus als Verfasser des Y? ; 
Petersen behandelten Bruchstückes ansehe '), sot 


Eg 


T in 


1) So sagt L. Preller in der Ersch-Gruberschen Encyklopst j 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


194 


doch der Name Phaedrus unangefochten stehen, ohne 
dass jemand den misslichen Versuch gewagt hätte 
der Murrschen Hypothese eine andere gegenüber zu 
stellen. 

Erst jetzt ist es möglich den Verfasser und den 
wahren Titel der oben bezeichneten Schrift anzugeben: 
statt Daldpov repi qUcso; Seöy bekommen wir Pro- 
Ain mepl eUcege(m;. So nämlich lautet der Titel 
eines umfangreicheren Werkes, das im zweiten Bande 
der neuen Sammlung der Hercul. Volum. (Neapel 
1862 und 1863) zum Vorschein gekommen ist. Die 
von Drummond herausgegebenen zwölf Columnen (bei 
Petersen p. 16 — 27) stehen hier auf Tafel 11 —22; 
die Tafeln 1 —10 und 23 — 147 enthalten von eben 
diesem Werke diejenigen Stücke, welche man zu ent- 
ziffern vermocht hat. Der Titel des Werkes erscheint 
auf Tafel 1 in folgender Gestalt: 


QIAOAHMOY 
NEP: €YCEBEIAC 


Von dem Namen des Autors ist also nur der erste 


Buchstabe vollkommen deutlich erhalten, und daraus 


erklärt es sich dass Murr auf Patdoov rieth, wo Puo- 
duo zu lesen war. Murr wusste, wie er in den oben 
angeführten Worten selbst sagt, dass Cicero in dem 
Werke de natura deorum den in Herculanum aufge- 
fundenen Schriftsteller, dessen Name mit dem Buch- 
staben ® anhob, benutzt hatte; er glaubte bei Cicero 
selbst den Namen dieses Schriftstellers auffinden zu 
müssen, und so verfiel er auf Phaedrus, weil Cic. N. 
D. 1, 33, 93 diesen neben anderen Epicureern mit 
besonderer Anerkennung erwähnt: nam Phaedro nihil 
elegantius, nihil humanius. Für die Bestimmung des 
Titels der Schrift hielt sich Murr an die früher mit- 
getheilte Stelle des Cicero ad Att. XIII, 39. Dass 
er tepl oUecoc Sev statt repl Ge setzte, erklärt 
sich aus der jetzt bekannt gewordenen widibei Auf- 
schrift des Philodemschen Werkes. Statt MEPI 
ec -. las er oder sein Gewährsmann °) MEPI 
T_e 


eg III Th. 21 p. 362: «daher denn auch jene Ueberschrift bei 


at ji die Autorität einer Conjectur hat.» 
der vielger mum im Augenblick nicht móglich zu entscheiden, ob 


selbst o iste Murr die betreffende Herculanische Papyrusrolle 
i "eng oder nur nach fremden Mittheilungen über dieselbe 


Tome VII. 


Somit erscheint die bisher gangbare Betitelung 
Patdpou Tepl quosos Seûv als eine irrige Hypothese, 
die nunmehr, da wir ihren Ursprung darzulegen im 
Stande sind, des früher allerdings erklärlichen Nimbus 
entkleidet ist und einfach der Vergessenheit anheim 
gegeben zu werden verdient. Der neue Titel Pio- 
Ap cu mpl evcefeias trägt in sich den Stempel der 
Wahrheit so vollständig, dass es überflüssig scheint 
zu seiner Bestätigung noch ein Wort hinzuzufügen. 
Da indess verjáhrte Vorurtheile bekanntlich überall 
schwer auszurotten sind, so deute ich die wesentlich- 
sten Gründe, welche für diesen neuen Titel sprechen, 
kurz an. Eine Schrift des Philodemus rept euoeßeins 
war bisher völlig unbekannt; schon darum ist es un- 
denkbar, dass der neue Titel willkürlich erfunden 
sei. Für die Glaubwürdigkeit der Neapolitanischen 
Herausgeber spricht obenein der Umstand, dass wir 
erst jetzt verstehen, wie Murr zu dem von ihm be- 
liebten Titel kam. Von Philodemus sind zahlreiche 
andere Werke in Herculanum aufgefunden worden, 
von Phaedrus kein einziges. Nach dem Zeugniss des 
Cicero war Phaedrus ein geschmackvoller Schrift- 
steller, Phaedro nihil elegantius. Das Drummondsche 
Fragment ist in einer auffallend nachlässigen Form 
abgefasst, ganz entsprechend dem salopen Stile des 
Philodemus, wie wir ihn durch andere Papyrusrollen 
kennen lernen, und es würde nicht schwierig sein die 
Identitàt des vermeintlichen Phaedrus mit dem an- 
derweitig bekannten Philodemus durch eine Verglei- 
chung ihrer stilistischen ig höchst 
wahrscheinlich zu machen. ` 

Dem Drummondschen Bruchstücke des Philodemus 
repl suoeßelag verdanken wir mehrere nicht unwich- 
tige Citate aus älteren Autoren, unter andern folgende 
auf Diagoras und Aristoxenus bezügliche Stelle, die 


ich hier mittheile, weil die Erwähnung des Aristoxe- 


nus von Müller in den Fragm. Hist. II p. 269 — 292 
übersehen worden ist und weil der von Drummond 
p. 152 und Petersen p. 23 gegebene Text aus der 
neuen Neapolitanischen Sammlung der Vol. Herc. 
(Tafel 18 des zweiten Bandes) um eine Zeile vervoll- ` 
stándigt wird: got’ čyoye xay Tedappnörag einant 
reiege Atayópou prev TAn. ô da vio nen 
einep dea xal tovtov Zezmg, AAN our À = 
greng d» toig Mavrivéov ESeotv "Aotocótevog geg ev 


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Bulletin de l’Académie Impériale 


196 


auto) yeypapsar totg Ghots oiäën goeëie Weg der Seet, 
dÀX doct» eiemgge ge ronis el To Satówov, xaSa- 
rt AAAA TE paptupet xal To yeypapnevov eis Apıavdnv 
KA Agysiov" S60; 3606 Wi RAVTOS Epyov Beotetou voy. 
geéva vreptatavt xal và eig Nuxóbogcy xo» Mayctvéa.: 
Xa Salgovo xal cya» xd. mer Booroiary éxtehet- 

gar, TO Agen M aurör reguéyer xal tò Mavti- 
veov ÉvxOpLOV. 

Wenn wir das aus zwölf Columnen bestehende 
Bruchstück sich zu einem Umfange von fast anderthalb 
hundert Tafeln erweitern shes; $0 haben wir allerdings 
Grund üb en Zuwachs uns zu freuen; 

aber leider wird diese Freude wesentlich beeinträchtigt 
durch die Wahrnehmung, dass die Schrift des Philo- 
demus zum grössten Theile in einer überaus trostlo- 
sen Verfassung vorliegt. Drummond hat sich auf die 
wenigen lesbaren Columnen beschränkt, die einen leid- 
lich zusammenhängenden Test gaben; die erst jetzt 
veröffentlichten Stücke sind vielfach so stark beschä- 
digt, dass jeder Herstellungsversuch nothwendig schei- 
tern muss. Au einem Scribenten wie Philodemus kann 
uns nun freilich nicht viel gelegen sein; wohl aber 
dürfen wir die Missgunst des Schicksals oder vielmehr 
die unvorsichtige Behandlung der in Herculanum zu 
Tage geförderten Papyrusrollen in dem Fall ankla- 
gen, wo die von Philodemus eingeflochtenen Citate 
aus älteren Schriftstellern gelitten haben. In der 
Schrift vegl} eucsge(az ist dieser Fall überaus häufig, 
und der Ertrag derselben bleibt darum hinter unse- 
ren Erwartungen weit zurück. Gleichwohl lassen sich 
auch aus den fragmentarischen Stücken manche in- 
teressante Notizen und mehrere Bereicherungen un- 
serer Kenntniss der älteren Litteratur gewinnen, wenn 
jemand die Geduld besitzt mit den ihm entgegentre- 
tenden Hieroglyphen sich eingehender zu beschäfti- 
gen. Allerdings müssen die einzelnen Kórnchen dem 
übel zugerichteten Exemplare mehrentheils mit Mühe 
abgerungen werden, und vielfach werden die Resul- 


3 at, 


desen 


tate dem Aufwand an Zeit und Kraft nicht entspre- | 
chen; aber wie ich die Erfahrung gemacht habe dass 
diese und jene zunächst ganz unverständliche Stelle | 


durch wiederholte Lesung mir verständlich‘ würde, 
so kann es keinem Zweifel unterliegen dass ändeteifn. 


der Deutung der verstümmelten Columnen um vieles | 


weiter kommen werden als es Bei à 


Buchstaben nicht so scharf festgehalten wird als l 
Ausserdem dürfte es nicht überflüssig sein der 1 1 


Lesung der verkohlten Du RS dc, Jig 


2: cet rim rab ik 


"- 
ist. Es "aU is 


Gelehrter entschliessen würde die Schriftdes Philode. 
mus zeg evoefeias einer speciellen Behandlung zu 
unterwerfen und sie, so weit es die Gesetze einer be- 
sonnenen Kritik gestatten, lesbarer zu machen, zumal 
da die Neapolitanische Ausgabe schon um ihres ho- 
hen Preises willen nur wenigen Philologen zugänglich 
sein wird. Die nachfolgenden Blätter können vielleicht 
einem künftigen Herausgeber hie und da nützlich sein; 
ihr eigentlicher Zweck ist jedoch dieser, zu zeigen 
dass das neue Werk des Epicureischen Philosophen 
eine nicht unerhebliche Ausbeute an Citationen aus 
alteren Dichtern und Prosaikern liefert, und durch 
diesen Zweck war die Auswahl der hier besprochenen 
Stellen wesentlich bedingt. 

Um über die Wahrscheinlichkeit der von.mir ver- 
suchten Herstellungen dem Leser das Urtheil zu er- 
leichtern, habe ich den in der Neapolitanischen Aus- 
gabe publicirten Text móglichst genau wiedergegeben; 
freilich sind geschnittene Typen nicht ausreichend ein 
Facsimile der Papyrusrollen zu Nos oder auch 
nur gewisse gangbare Buchstal lungen zu 


erklären. Wer also wissen will, wie es e zugeht diss 


z.B. À und A oder H und II in Folge hóchst verzeih- 
licher Lesefehler öfters mit einander vertauscht ur 
den, braucht nur einen flüchtigen Blick in die à KC 
politanische. Ausgabe zu werfen, um die Charak e 
der Herculanischen Rollen ungefähr kennen E) ler: 
nen und sich zu überzeugen dass bei der Praxis H 
Schreibens die eigenthümliche Form der ein nen 


als bei 


der unerbittlichen Regelmässigkeit unseres Druckes, 


heuern Schwierigkeiten zu gedenken, mit enen | E. 


Weise zu ringen hat. Wenn man also auf 
unseres Philodemus ECYTAZWN statt. SA i 
gelesen hat, so kann freilich ein derartiges: Versehen, 
zumal bei lückenhaften Stellen, uns viel zu T 
machen; gleichwohl wäre es unbillig, wenn. wir dr 
um die Neapolitanischen Herausgeber der . Na 
sigkeit anklagen wollten. Dagegen ist es Lee 
hóchst befremdlich, wenn wir bei zwei un 
auf einander folgenden Tafeln (143. nnd, e 
total verschiedenen Anfang und ein fast. j 
wahrnehmen. xis MODE I De jetzt so: 3; ie 


197 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 198 


143. 144. 
ENECHAE ICTANAEKAI 
INEYCINA AETOYCTTPOC 
AHPACKAI NA9IKNOYME 
CTHNKAI PKHOHPIOIAI 
AACAME i€ IPHNECAI 
PEYETAKAI CINTOYCHA 
OYCATHNTHC \NTACAYTAIC 
TONOYKEANC AIAKWNTHN 
AbPOAITHC AYTOICAN 
OYTONHNT OYAIOCYTTO 
TOCOTTOCEI —OCOTTOCEI 
ENIOWCEKAI EAIOWCEKAI 
AINOP HTTEPI NNOPEITTEP 
NOTITOYC . NOTITOY 
TACETT NTACENTAC 
EIKAITWN EIKAKL 


Wie sollen wir uns die fast durchgängige Überein- 
stimmung der sechs letzten Zeilen der beiden Colum- 
nen erklären? Falls nicht von Neapel aus durch ein 
bestimmtes, auf nochmaliger Vergleichung der be- 
treffenden Papyrusrolle beruhendes Zeugniss die ge- 
gebene Fassung constatirt wird, müssen wir hier noth- 
gedrungen eine den Herausgebern zur Last fallende 
Confusion voraussetzen. Hoffentlich werden die Her- 
ausgeber selbst sich beeilen die nöthigen Aufklärun- 
gen zu geben. Gewiss wäre auch zu wünschen dass 
sie sich darüber üusserten, inwieweit die - jetzige 
Reihenfolge der einzelnen Blätter zuverlässig oder 
problematisch ist: mindestens werden wir in Betreff 
"T auf den ersten Tafeln mitgetheilten Fragmente 
Vermuthen. dürfen dass bei ihrer Anordnung die Laune 
des Zufalls hie und da gewaltet habe. _ gs 


i „Doch genug der einleitenden Vorbemerkungen: 
Vie ich schon andentete, will ich nicht sowohl dem 

n ze als vielmehr den aus der neu edirten 

. . 7" gewinnenden, besonders litterar-histori- 
Wi i Notizen meine Aufmerksamkeit zuwenden. Die 
ae Senden Stellen bezeichne ich mit den am 
ke: Bande der Neapolitanischen Ausgabe stehen- 
le IDE 


Tafel 2. Vom dritten Bruchstücke 


STORE 


OYCIKAIA 
HNAYTHT 
AICKAIT 
CINAEPAT 
EINEMTTO 
OICYMNOICAO 
APAPIAOXOPWITHN 
AIAHMHTPATHN 


sind nur die beiden letzten Zeilen verständlich: laps 
Prroxspa: Ley [xjat ANNT my Joie gy. Dass Ti 
und Amwnrne identificirt werden ist nicht neu; aus 
Philochorus aber war diese Gleichsetzung meines 
Wissens nicht bekannt; Cicero N. D. 1, 15, 40, der 
dem Philodemus folgt, hat die von diesem angeführte 
Autorität verschwiegen. | 
3. AWPOCOTATT 
EIKOCINKAIT 
DACYNTAZACKAITA 
NTACXEAONEIC | 
YTANAAWCACEIKAI 
AXETAITTOYTOIC 
NOIKEIOYCINOYAI 
So lautet das fünfte Bruchstück. Die fehlenden Buch- 
staben lassen sich mit ziemlicher Sicherheit wieder ge- 
winnen ` Aeeiidläugee o xa, n{ept Seüv]eixoouv xat dér: 
talpai ourdëae xal ra [xo ]vca oxsöcv eis [a]ó* avaro- 
cas, et xal [playetai seu rois [au ]vorxstoüatv ...... Mag 
auch im Einzelnen manches zweifelhaft sein (nament- 
lich kann ich «à vavta nicht vertreten), so glaube ich 
doch den Namen des Apollodorus richtig erkannt zu 
haben. In Betreff der Umfangs der verloren gegange- 
nen Schrift. negt Seöy (Heyne p. 387 — 403. Müller ` 
Fragm. Hist. I p. 428—435. IV p. 649) hatten wir 
bisher nur das weniger bestimmte Zeugniss des Pho- 
tius Bibl. Cod. 161 p. 103 a 26,. wo es vom ersten 
Buche der Eclogae des Sopater heisst: guvelfewrar ex 
rôv AnoMdodwpou zeg Jedy Tplrou Aen — 1 ou ie 
zoo roérou. 8b pévor d Sadoyi aus mega, aa 
Sé xal ée D xal &' xal S, 100 Te ta/ TAAN xal if. te TE 
xal us’ peyot vo) x3. Danach war die beliebte Zahl von 
24 Büchern (vgl. A. Hecker.im Philol. V p. 433) für 
das, Werk des Apollodorus zeg) Ssóv allerdings wahr- 
scheinlich, aber nicht erwiesen.. In welchem. Sinne 
Philoder ü cüccv angewendet habe, lässt 
oi = 


"otc. 
TT. ET WEN "E 


2 
T 3 


Bulletin de l'Académie Impériale 


sich aus den von Petersen p. 39 angeführten Stellen 
entnehmen. 
4. Das zehnte Fragment erscheint in folgender 
Gestalt: 
OEWPEITA 
YAOYNTO 
NACKEYAZ 
OAFOPOYAAYTOYl 
OYAENDACIFINE 
EINAITWUNANAS 
OMENWNTTAPA 


Was in den ersten drei Zeilen enthalten sein mag, 
wissen vielleicht andere zu errathen. Nachher ist zu 
lesen: Hu]Sæyégou Saito ^(. cud&y pact dude! Stat 
tüv dvalosplouévoy Tapdı.... [eis aen, Offenbar ist 
FINE ein Lesefehler statt FIHC oder vielmehr FNH C. 
Zur Sache vgl. Diog. L. 8,.6: čvor pèv oùv [IuSayépa» 
KC: ouyypapja pasiv, 
6. Fragm. 18: | 
F€NY | 
SAGA SIR RED, e -0 
NHCETTIN TONO 
` MHPONWCL 1YOIK 
AAAAAHOWC TTEPT || 
| OEIOYAIEIAE MENON ` ` 
~ TONAEPATAPAYTON ` ` 
^ AIANOMIZEIN®HCIN 
ÉTIÉIAHTTANEIAE | 
NAITONAIAAEFEIKA — 


Abgesehen von den ersten Buchstaben, die ans dem 
Zu hange h gerissen sind, ist alles ziem- 
lich klar. (Ae zg uge delomef) xv "Opmpov ws [ou] pu- 
Seas SAN dns Loalie del Seéou Aehelz ]uévov: tov 
dén yap airëu Al vouie ato, ered zën alöcvar 
roy Alu Arer xal...... Dass ich éxatvet (nicht érvost) 
x6» "Opmoov geschrieben habe, ist durch den Sinn, 
wie ich denke, hinreichend gerechtfertigt. Der Name: 
Auoyévns scheint durch die Buchstaben NHC in Ver- 
bindung mit den gegen Ende der vorhergehenden 
Zeile stehenden Elementen ..O indieirt. zu : sein. 
Cic. de N. D. 1, 12, 29: aer, quo Diogenes 


ët ABEE 


> “1. d i 
ales utitur deo. Vgl. Philem. Com. 4 p. 31: ov oùdè 
el; AéAnSev oùdè Ev goën — oute Seóg et Avipwmag, 


| anal Xdguov tò» Zugaxcotow eurpentosar OTY! 


Tr , F Se. Y , , 
QUTOS eip yo, Amp, 0v du oe Gvopdoete xal Ai, ` 


7. In einer fast unversehrt erhaltenen Stelle Fragm, 
91 heisst es: Lee AvruaSéver 8° èv pèv Leo ena 
AÉYETAL TÒ XATA VOJLOV etat t{onlhous Seous, xata 3 
bo Ea). Bisher kannte man die Ansicht des An- 
tisthenes (Winckelmann Antisth. fragm. Turici 1842 
p. 22) dureh Ciceros Übersetzung der vorliegenden 
Stelle, de N. D. 1, 13, 32: Antisthenes in eo libro qui 
Physicus inscribitur, populares deos multos , naturalem 
unum esse dicens tollit vim et naturam deorum. 


30. T AHNTTOAYCEN 
TOICOXAOICCWKPA 
THCAEONKAITOIC 
ETTATOYCINTONOY 
KATTEMOYCKE A 
CEICALFONTTPOXEI 
PONEXEINKAITT 
AOY AIHPEOIZE 
KAITTOAEITI EI 
ETTANHPEITOT 
MENEIACE=UWN 
"A  PONWITOM 
C  CYNHOPOICO 
TTACHTTPO#ACEI 

AN AMENO H 
^OAIKAIAITOTITO!I 


| Die Worte mögen etwa so gelautet haben: Ae 9 


y a ra y 1 E H 
T» noAUg du toig OyAot; Zoxparns, dEov xal vois èra- 


„| youow tòv «oûx am pen cxe[jdoets;» Le 
Jegen Zem, mat sie Melle) Smoke xal more [raont) 
|éravngeiro zë: Suoluevetas, dÉ av [mux]póv [el T 


plüloloc] cuvmsoeoS[m], geg Tpopaseı Bud vlgpeng? 
gulëlebar xal ótt xré. Die Ergänzung Tag ÔVOpE" 
véas ist mir selbst höchst zweifelhaft; der Artikel 
würde besser fehlen. Eben so wenig mag ich behaup- 
ten mit dem Vorschlage rıxgev d tò pigog die ur- 
sprüngliche Lesart getroffen zu haben. Die Worte 
ein dr po axeddest; verrathen sich durch den 
Rhythmus und die Art wie sie hier in die Rede ein- 


geführt werden als eine poetische Reminiscenz. Phi- ; 


lodemus hat jenen Hexameter im Sinn, auf den au 

Clearchus bei Ath. I p. 4 B sich bezieht: KAéagyos 
dia xa 
ragouéus elc Exaarev av. Ev toig deinvols rapatt- 
Wvov* siç pv Toy (ad axo umov Alyalov eur! 


Baddog» — eig A cà du rois école lmpaiov 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


oUx ar” duc axeddoeıg Ge: 
and Bion bei Diog. L. 2, 117: Blova épurnSévra et 
seol sieft, einelv 
cix de" duet oxcddioets Steg, Taateli TpÉGBU; 
Aus der Stelle des Philodemus scheint hervorzugehen 
dass Sokrates eben diesen Hexameter angewendet hat- 
te, um den Andrang von Zuhörern abzuwehren. 


33. AFIAUıM 
NIOIAETHNE 
ANTTAAAAAA 
AIPACINOTITIA 
AATHNITAAAM 
NOCEAYTH COIT 
AONOYCANAKC 
CAA EPOEIPEN 
TOYC ETAPTA 
Lassen wir die erste und die letzte Zeile dieses Bruch- 
stücks bei Seite, so: bekommen wir. etwa folgenden 
Text: £]wot 8$ Tyv Alönv]äv Maida [xexAñaS Jar pa- 
ei» Get Hal AiAdSo Tv Horaplao]vos Éauris on[a]dov 
Dean dxc[u]co. öltJepSerpev, Die hier gegebene Her- 
leitung des Namens IIo22«2 scheint nirgends weiter 
` Vorzukommen ; andere Erklärungsversuche finden sich 
Schol. Il. A, 200. (Etym M. p. 649, 52. Eust. Il. p. 84, 
39. Od. p. 1742, 35. 
29. YNEPMH 
€  ObHCINOM 
.. … YKWAEAUW 
THNAIA9$€POY 
OPWTTWNATTAI 
KAETTTOCYNHI 
TTIOPKIANOTIAY 
IXAPICMENAM 
€ CP  HAEP 3 
Die See lässt sich aus Od. «, 394 ff, ohne Schwierig- 
‚ergänzen: ó yo]üv "Konz: autos xas] ô engl 
Was Autol |Uxo 8£8o[xc] c1» Pro.akgoulany ày|Soo- 
D tav]. xhertoouvn[v xal éfrtopxiav, oct ail edy 
— He Liege) «Jplvöv] A8 Zel Zeen. 


LJ 


bii AAPOCAE 
m aik --— HOAIOCO T 
Be GOMBTINETO: 
e. CUN OTRA Car: 


CUPSOTTON A CRAN 


xai Teréor{ns. & Ac artt. . 


TTOAIOCK/ 
OHNAITEFP 
CIOAOCKA 
APOCKAIDC 
OAOHNAIOC 
AOCICKAIA? 
KAIAKOYC 
EYPITTIA 
NETEIZ 
AKTACTA 
EMONKAIOT 
TTAKTIATTOI 
KAITEAECT 
KAHTTIWIA 
AEKAIENTC 
TOICKAIXC 
Worauf die in der ersten Zeile enthaltene Erwähnung 
des Pindar sich beziehe, habe ich nicht ermitteln kön- 
nen. Zwar scheint es klar zu sein dass wir Z. 2 ùro 
Arös ooBnSévros ergänzen müssen; aber damit ist we- 
nig gewonnen. Erst von Z. 5 an bekommen wir einen 
fortlaufenden Text, der durch die eingelegten Citate 
unser lebhaftes ER in Anspruch nimmt. Ich 
glaube mit folgenden Ergänzungen dem Originale nahe 
zu kommen: có» AoxAnrısv Uno Auge x[cpauvo]S Tiva 
veyolaoev ‘H]oioos sall Ilvdnjpos xai Pfepexusng] 6 
Asnvaios [xai Ilavualors xai Alvöpov] xal Axouo[iiaog. 
xao] Rdesiän à Anda) Are «Zeus yap xaz]a- 
xras na|lda 6v] épov.» xat 6 za Naujmaxtıa ro[nous] 
. Die letzten Zei- 
len muss ich dem Scharfblick adore: anheimgeben. 
Wenn ich Z. 6 und 7 xepauvoSÿva geschrieben 
habe, wührend die Neapolitanische Ausgabe nach dem 
Kappa ein unvollständiges Alpha bietet, so glaube ich 
nicht ohne Grund von dem gedruckten Texte abge- 
wichen zu sein: xacaxsomuvoST»a. wird durch den 
Raum verboten, und für das Simplex spricht eine 
spütere Stelle unserer Schrift, wo derselbe Mythus 
berührt. wird; emm 131: — "" — 
vwwolev. ` ; 
Die gege des Hesiod bezieht sich auf fr. 49 
bei Athenagoras Suppl. pro Christ. e. p» — e 


Fog: psi “Hotodos pv" 


Ape n DEE sage vi 


pent 


LOTAT ar’ BTS 


Extavs, Anrotèao pavor Grp, épée A 


Bulletin de l'Académie Impériale 


204 


So hat Göttling den letzten Vers zu schreiben vorge- 
schlagen; die Handschriften bieten &xtavs Anrotön», 
piov adv Sugóv Splvov, wonach Köchly een in Ghoëv 
ändern wollte. 

Nachher scheint APOC ı ein Irrthum der Heraus- 
geber statt APOC zu sein; ich habe kein Bedenken 
getragen xat Illvdapos zu ergänzen, da Pindar Pyth. 
3,55 ff. die Tödtung des Asklepius erwähnt. 

Eben so glaube ich das von mir hergestellte Pepe- 
xußns ó ASnvaios vertreten zu können. Vgl. Schol. 
Pind. Pyth. 3, 96: Muscat Ak ó Aoxinrıöz xouco ðe- 
Aenoselg dvacriaat "Immörurov redvnxota" ol òè Tuv- 
8dosov, Erepcı Karavéa, d òè DAaüxov, ci Ak "Oppixol 
"Yudvarov, Zrnoiyopos A del Karavei xai Auxoupyo' 
ol A Ae tò tas [loottidas lamaudat, ol òè Ya toy 
"Dplova, Duhagyos ott tove Diveldas ixoato, Pepexv- 
dns òè Zo toU; dv Aehpois Ivjoxovras avaßıcuv Zorn, 
cev. Schol. Eur. Alc. 1: Depsxvôns Ab ou engl tovs 
Kuxloras und Arcidovog. dvgpiio sat, dd toug vious 
&)t6v, "dun ot ‚map avtov av Adumrov č soxerar 
Archhov "reem Ste Zoaureg, Auge neheugavras, OTL 
XTELVEL TOUV Beovreo, xai Aotepönew xat Aereo Tatag. 


wrelver òè avtos Arshov Au peppSels ott xreiver| | 


Zeie AoxAnrıöv zöv raid auto xepauvS dv [uw 
dviorn yap lamevos rois TES VEUT. — Pepsxuns ev 
tjj aydsn TOY ieccptóv voie Ev-AcApois gel Svýoxov- 
taç ayrev dvafiooxetv. Die Citation Depexuöns 6 ASn- 
vaio; werden wir bei Philodemus zept ebceBetas noch 
an einigen Stellen wiederfinden, verstümmelt auf Ta- 
fel 86, vollständig und unversehrt auf Tafel 92. 

. Was in den Elementen AOCICKAIAP (Z. 11) ent- 
halten sei, wird sich vielleicht, niemals mit völliger 
Sicherheit ermitteln lassen; aber für die ersten Buch- 
staben wäre eine nochmalige Vergleichung der Papy- 
rusrolle w h thlich ist AOCIC ein 
Irrthum der Herausgeber ‚statt. YACIC. Den Namen 


IIavjac:; hier zu erwarten sind wir jedenfalls voll- ut | 


ständig berechtigt. Vgl. Apollod. 3, 10, 3: eUpcy dé 
TOS Xeyopévous ayasrivar vr’ giereg, Karava xol 
Auxoÿpyoy, óc Zrnoiyopos pnolv àv "Rain, ‘Irrékue 
tov Og 0 ré Navraxtixd suyypaibas Aeyer, Tuvdapeov 
ús pnoi ‚Havsaoız, "Yuéyatoy ge ci "Oppixol Alyousı, 
TAaöxov có» Mívoo; ge Myncaycpas (vielmehr Apen- 
cayópas, wie schon Meursius gesehen) Xéye. Sextus 
Empir. ed. Bekk. p. 658, 10: AoxAnrıöv xexegauvóaSa: 
Méyouotv, oùx apxounsvor To beugparı, àv d xal roxi- 


— 
hog «ucc peTamAarreug!, Zrnaéyopes pé» Ey’ Egeqüy 
siray Gt ug: TOY nl Ono; TETOVTOY gugrg, — 
Ilavsaoız DE Aë To verpov Tuvóaocov avacticou. Schol 
Eur. Alc. 1: AtohAcdopos òè onol xegauvoSivat t 
Aaxinmıöv del To Toy ‘Irrokutov dvactioa, Ausinoa- 
vera; òè Bet Dhaüxov, Doudogte oct Tuvdapeov; d i 
’Ogorxol ct ' Ygévatov, Zrnatycpos SE dnl Kazoef sei 
Auxoupyo. 

Weniger sicher ist dagegen das von mir gesetzte 
xal Avdpov. Das Neapolitanische Facsimile lässt es 
ungewiss ob nach dem Alpha ein My oder ein Ny ge: 
standen habe. ‘Apsknowycons würde für den auszufil: 
lenden Raum zu viel Buchstaben enthalten; darum 
habe ich mich für Avàoov entschieden, zumal da diese 
Verbesserung durch Philodemus selbst wenn nicht er- 
wiesen, so doch hóchst wahrscheinlich gemacht wird. 
Tafel 63 lesen wir nämlich Folgendes: 


APWNAEN 
CYNFENIKOICA 
TWIAEFEITONA - 
AWOHTEYCAIA 
EFKTAZANTOC 
CICAOCAEKAIAKO ibi 

VeTAROCNEANEHM 200080 
CEICTONTAPTAPON MEE 
TTOTOYAIOCE M: 
OHNAITHCA bis 
IKETEOYCA 
APIOHTu.ı 

^ OMHPOCAET 
P TETÉ C $ 
TOYM 
KAIT 
MIPPHT 
AONTIM 
AWNOCO” 
MICOONA 

| OHCAN ` e 


Die. Durs. neun Zeilen dieser Ee beziehen sid 
wie ich glaube, auf den Betrug des Laomedon, we 
cher destituit deos mercede pacta, vgl. Il. 9, 443—451. 
Aber der erhaltene Text ist zu lückenhaft, um. pit 
einiger Sicherheit, ergänzt werden zu können. od 
gen glaube ich in allen wesentlichen Punkten. iet Bei- 
stimmung rechnen zu dürfen, wenn ich die erste 


"PT THREE TE TEE STEEN H On 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


206 


so lese: Av]8pav à Ev Zuvyevixois A[Spr]ro Aéyer Tôv 
Afro Snreôoat Afc] é[ne]raéavros, [ HJot[o]dos òè 
xal Axe[uc haos ac o]vTe ets xov Taprapov [u] ro Too 
Ads depëiagläug ris [Aptéwdocs] ixereuca[ons du lëel 
Syefeöone. Über Androns Zvyyewxavgl. Müller Fragm. 
Hist. II p. 349—352, wo die vorstehende Notiz nach- 
zutragen ist. Das Zeugniss des Philodemus ist auch 
insofern von Wichtigkeit, als es den ursprünglichen 
Titel von Androns Werk uns kennen lehrt; denn ohne 
Frage müssen wir diesem Zeugnisse so viel Gewicht 
beilegen um bei Harpocr. v. PopBavreïov p. 182, 11 
und Schol. Apoll. Rhod. 1, 45 p. 305, 23 «óv Xuvyeve- 
xà» statt des überlieferten «àv ouyyeveıöv herzustel- 
len. Wenn nun Andron in den XZvyyewx& von der 
Dienstbarkeit des Apollon bei Admet gehandelt hat, 
so werden wir kaum zweifeln konnen dass er eben da 
auch der Tódtung des Asklepius gedacht habe; denn 
beides stand im engsten Zusammenhange. Was Tafel 
63 aus Hesiod und Akusilaus mittheilt, scheint neu 
zu sein. Wenn ich Z. 10 aus den Elementen THCA 
^, Worin offenbar der Name einer Göttin zu su- 


chen ist, «i; AocéguBoz gemacht, also eine Verwechs- 


lung von A und A angenommen habe, so stützte ich 
mich auf eine andere Stelle, des Werkes TEPL euge- 


fías, von der unten die Rede sein wird (Tafel 131). | 


Indess gebe ich zu dass diese Ergänzung keineswegs 
evident ist; nach Apollod, 3, 10, 4 scheint es fast 


rathsamer «i Antoüs zn schreiben, Die in Tafel 63 | 


gegebene Verbindung der Namen Avdpav, ‘Hotoÿoc 
und Axouothacs dürfte, übrigens ebenfalls geeignet 
sein unserem Vorschlage Avdpov xai 'Axcuc(Aaog für 

Tafel 45 das Wort zu rédenao o y 
Das sich anschliessende Euripideische Citat ist ent- 
lehnt aus Ale. 3: Zeus gp xaraxras raida tày dpóv 
altos, Die Vermuthung map” Bien 5 Asien Aé- 
Fr macht natürlich keine Ansprüche auf Unfehlbar- 
keit; andere werden vielleicht xai Evorréônc Ze Met 
viti So lange indess. die ‚beiden letzten Zei- 
en der Columne nicht gedeutet sind, fehlt es an einem 
ren Anhalt, um sich nach dieser oder nach jener 
En hin zu entscheiden; darum habe ich vorgezogen 
Re rte und angemessener zu sein schien. 
„das Naupaktische Epos beruft sich in Betreff 
Pris NUN Asklepius auch Apollod. 3, 10,3, des- 
"Orte wir oben anführten; ihn mag Philodenus 
haben hier wie an einer späteren Stelle (Taf. 


131), wo © «à Navraxtxa cuvypabas, Ev AcxAnt:S 
Tekéorns und Ketvnoas 6 pehorose verbunden werden. 
Die Doppelformen Nauraxtın und Nauraxtıxd, sind 
auch anderweitig bezeugt. 

Endlich gewinnen wir aus der auf Tafel 131 wieder- 
kehrenden Citation Tekéorns &v Aoxinrıör einen klei- 
nen Nachtrag zu den spärlichen Fragmenten des Te- 
lestes (Bergk Lyr. p. 1006 — 1008). Für das Ge- 
dicht AoxAnrıös war bisher ein einziges Zeugniss be- 
kannt, Ath. XIV p. 617 B (denn Suidas v. Tehéorns 
hat lediglich aus Athenaeus geschöpft). Eben dieser 
Telestes wird auch Tafel 46 erwähnt neben Aeschylus 
und Ibykus: 

| PEN O 
TTOHCA 
AHCOA 
XYAOCA ` 
KAIEIBY 
AECTHC 
TACAPTI 
OYCACYF 

AWN 


Aus Z. 7 scheint hervorzugehen dass Aeschylus, 

Ibykus. und. Telestes in Betreff der Harpyien citirt 

wurden, und Z. 3 ist wohl Pegexúsns o ASnvaios ge- 

meint; alles übrige aber entzieht sich unserem Ver- 

ständniss. . not d i x BOTE "TER EI LA 
PARTIEN SED ON AMMWNA ` ge kd ad 

) VA - CIMBPOTOC SE, 


E 


Gë 
i Mainz? 


| i 


Bulletin de l'Académie Impériale 


AENHAIA 
AIAKAIAI0€ 
<AITHNKAIA 
NKAITATTAN 
TEPTATTAN 
AHCAENMY 
TONAIAKAI 
NHAIWTTON 
AIFICOWI 
ONONENOI 
ONAIAOM 
\AHAIONA 
AANTAAC 
Die in den ersten Zeilen der Columne enthaltene 
Notiz aus Stesimbrotus (über ihn vgl. Müller Fragm. 
Hist. II p. 52 — 58) werden vielleicht andere zu deu- 


ten wissen. Zeile 5 — 9 sind insofern von Wichtig- | 


keit, als sie zwei unter dem Namen des Aeschylus 
überlieferte Trimeter einem bestimmten Drama zuwei- 
sen und damit zugleich darthun dass es ein Irrthum 
war, wenn ich diese Trimeter dem Aeschylus absprach. 
Bei Clemens Alex. Strom. V p. 718 (welchen Eusebius 


P. E. XIII p. 681 B ausschreibt) lesen wir: 6 te Eugo-- 


péuvos Alayudag enl e Zerf oeuvas opóðpa ouai: 
Zeug dor aii, Zeie 8b ag, Zeug 8’ oùpavoç, 
Zei: xot ta ravræ "rt TOY) Umeprepov. 
Eine derartige Sentenz schien mir, wie ich im Philol. 
IV p. 535 f. ausgesprochen habe, mit dem religiösen 
Glauben des Aeschylus unverträglich zu sein. Der | 
Aeschyleische Zeus ersch im 
Prometheus als eine so concrete Persönlichkeit, dass 
ich eine pantheistische Verflüchtigung seines Wesens, 
wie sie hier vorliegt, bei Aeschylus für unmöglich hielt. 
Dagegen hat bekanntlich Euripides gegen die Naivetät 
der alten Mythologie sich vielfach aufgelehnt; wie ihm 
die Verse zugeschrieben werden: 
Öpdis ën Ode oda Graser aiségn; 
äre vot% Ziva, KW 
so hielt ich es für höchst wahrscheinlich dass ihm auch 


das von Clemens erhaltene Fragment gehöre. Dieser 


meiner Vermuthung traten Dindorf in der zweiten 
Oxforder Ausgabe des Aeschylus p. 327 und Wagner 


Trag. Graec. Fragm. I p. 139 vollständig bei. In- 
zwischen fand ich später (Observ. crit. de trag. Graec. 


fragm. p. 9 f.) dass mein Bedenken gegen Aeschylus 


| weil er die Geheimlehren der Mysterien auf 
gebracht habe, vor dem Areopag verklagt 


als Autor der obigen Trimeter auf eine andere Weise 
erledigt werden könnte. Die gangbare Lesart 5 x: 
Evpoptovos Aloyurog beruht auf Eusebius, wogegen 
die Handschriften des Clemens o Te Eóocpíoy E I % 
AlcyuXos zu bieten scheinen; freilich wird eine brauch- 
bare, auch nur den mässigsten Anforderungen geni- 
gende Ausgabe des Clemens leider noch immer vermisst, 
Hiernach vermuthete ich bei Clemens 5 te Kieceion 
ó cet Aloyudov (nach dem Vorgange von Wagner in 
den Didotschen Tragiei Gr. min. p. 63, der übrigens 
durch einen nichtigen Grund zu diesem Vorschlage 
bewogen wurde), und es schien mir erlaubt das dem 
Aeschylus abgesprochene Fragment auf seinen Sohn 
Euphorion zu übertragen. Allerdings wissen wir von 
dessen Dogmatik ganz und gar nichts; aber es war wohl 
denkbar dass ein Skepticismus, den wir dem Aeschy- 
lus nicht zutrauen konnten, einige Decennien später 
dem Bewusstsein der gebildeten Bewohner Athens 
durchaus nicht mehr fern lag. Jetzt muss ich alle 
diese Combinationen als unhaltbar verwerfen: die oben 
mitgetheilten Worte des Philodemus bezeugen trotz 
| ihrer fragmentarischen Gestalt dass wir an dem Na- 
men des Aeschylus nicht rütteln durften. In den Buch- 
staben ENHAIA ist nichts anderes zu suchen als à 
‘Hhdot, d. h. jene obigen Verse, deren. Inhalt Philo- 
demus wiedergibt, sind entlehnt aus den Heliaden des 
Aeschylus. Die lückenhafte Stelle muss $0 
eom xal yiv xai [odpavo]y xal và zëdzë xal Zeit 
in den Heliaden sich zu einer Freigeisterei erh 
hat, für die wir in den erhaltenen Tragoedien ( 
aus nichts analoges finden, so muss uns diese 
rung behutsam machen, wenn es sich um die Bor 
|theilung anderer Nachrichten über die 
| des Aeschylus handelt. Bekanntlich soll A 


BS 


sein. Bei dem Mangel an genauen und zuy | 
Nachrichten ist es uns nicht möglich die pe” 
jener Anklage zu ermitteln; dass aber Äusserung : 
wie die hier besprochene den gege" aer v 
ters anstössig gewesen, lässt sich wohl gla 

Tn der drittletzten Zeile mag «à» Ale für Le 
zu lesen sein: den lückenhaften Text der letzten 


| Zeilen zu ergänzen ist mir jedoch nicht a 


werden: Atoyuhos] d Ay Huafa Met] Ma, xat am d 


Tà zl eg. Ist hiernach anzuerkennen dass GC | 


d 


ec I 


ie ME. 


PERITO AN A 


209 des Sciences de Saint- Petersbourg. 210 
SL AYTHNECTIN KNYCOAICTH 
KAICOPOKAHCE CAENOPECTEI 
XWITHNTHNM AKOAOYOHCAC 
PATWNEEWNEH TWTHNAFTAME 
ENTPITTTOAEMC PIFENEIANEI 
KAIECTIANEIN NEKATHNNYN 
KAEIAHMOCAE OMENHN €PI 
nnn m Zu Anfang vermuthe ich: rıysg 3b oucly [Scöv] xal 
^ rapov [£]viov [deilevuoSer. Nachher folgt eine über- 
TOICTINECEZ=ZHN aus interessante Notiz: Z«w[otyopo]; 8 àv Oeeezei or 
XACINMEAANM xatJaxohouSnoas ["Hord]o Thv Aan d'nueng: ’Tloryé- 
AHCAEAHMHTE way st[vat mv Exec» vov Iewen at enzeg, Wie der 
MHTEPAOEWNE Name des Stesichorus keinem Zweifel unterliegen 
CINMIANYTTAPX kann, so halte ich auch die übrigen Ergänzungen für 
KAITENEC sicher. Zur Sache vgl. Paus. 1, 43, 1: &yo A8 nxovoæ 
Cl'ONACTI ui» xal aen de ’Ipryéveuuv Adyoy Und Apxadoy Xeyo- 
AIPEANCT mévoy, otóa, òè “Hotodoy nomouvta Ev xatahóyo yuvar- 


Der grösste Theil dieser Columne lässt sich ziemlich 
sicher herstellen: xai _Zopoxdüs dy "valxoı mv Tüv 
Kine ha tav [Sleoy pnlativ], Ev Tornrorsplor A8 xoi 
Boriav eivfar]. Kislönpos òè pntépa Seûv, 0 xdv vois 
pol; Lët: tivès éÉcynvolyactv. Meillavlınnt]öns 


3% Anpnre[pr] unrepa Seôv [o ]olv péav unapylev], xoà. 
Tekéc[cnc...... Wenn die Ge oder Demeter als Götter- 
mutter bezeichnet wird, so beruht dies auf einer auch | 


sonst häufig genug vorkommenden Verwechslung mit 
der Rhea, vgl. L. Preller Griech. Mythol. I p. 512 
der zweiten Aufl. Eben so wenig kann es befremden 
Ge und Hestia als identisch betrachtet zu sehen; ganz 
entsprechend sagt Eur. fr. 938: xai Taia Piteo: 
Lost dé 0 ci gopol Bporöy xaAcüct) pevny Ev al- 
sept. Die Erwähnungen des Sophokles, Klidemus und 
Melanippides (diesen Namen glaube ich richtig er- 
kannt zu haben) liefern einen Nachtrag zu den be- 
Den Fragmentsammlungen. Nach den Worten 
mes ài scheinen einige Buchstaben zu fehlen; 
bewegt ist Péay hinzuzufügen. Allerdings würde 
NR ode Auch statt ô etwas mehr erwarten, etwa 
eg SCH Nach TOICIEPOIC Zeile 9 steht in 
en ein unvollstàndiges My; ob meine Ver- 
In der. j uns haltbar ‚sei, lasse ich dahingestellt. 
e "euten Zeile ist xal ‘Péav unverkennbar; die 
à "ege ergehenden Worte weiss ich nicht zu entziffern. 
39? | TINECAEHACIN - 
| | KAITAPONONI 


Tome VI 


xöy "Ipeyeverav oun amodaveiv, "ng 9b Apréudos 
“Exatnv stuet ^). Danach trage ich kein Bedenken 
anzunehmen dass der erste Buchstabe in Zeile 6 auf 
falscher Lesung beruht. | 


55. INON OMHPOC 
EIATATTEIPA 
KAITTONTOI 

TETOCTE 
EHMENOIOY 
TTEPEIONOC 
TEPTIONTOY 
CIBAOYCAE i 
` . APOCAMeIC | 
| OTTOYKPO 
TAZEYCTAI 
KAOEICEKAI 
OIOOANAC 
OCAEKATA 
HCACZ MEP 
‚AENTATTOIC 
TATECTY . 
TTEPA vd 


Musset 4 * $ % 


Philodemus hat hier, abweichend. von seiner Gewohn- 


Einl. zu Eur. Iphig. 
vera verehrt 


ber die Be- 


2 E 


Bulletin de l'Académie Impériale 


heit, zwei längere Citate aus Homer eingelegt, deren 
Verknüpfung sich nicht mehr nachweisen lässt. Il. ©, 
478—481: oUd’ el xe Ta vjeiata teipa[S Deen vaine] 
xai siele, 0v "Iajmerös te [Kpövog ze never ou[T’ 

anyes "Y]repstoves [ Heiouel réprovr” eX avepor]or, 
gGazde dé [re raprlapos api. E, 203: orou Red aen 
&Ugvó |a. Zeus [ylui[ns vepSe] xaSeioe xal [dtpuyér]oo 
Sadäo{ons. Nachher vermuthe ich:"Hatoëlos A xata- 
[xohouS|ious Dsg So £996 kara, ost relata), ta 
re atu[yéouot Sso(] seg, Bei Hesiod lesen wir Theog. 
739 (oder 810): Kein Tavtoy "ml xal melpar 
dog dead zUpWevte, Ta Te grutgoug Seot meg. 
Möglich dass Philodemus hier eine Variante oucpdaé” 
eupaevra vor Augen hatte, möglich auch dass ihm 
eine Homerische Stelle vorschwebte, auf die er sich 
richtiger berufen haben würde, Il. Y, 65: olxia A 
Syyroisı xal dInvarout paveln anepdade supwevre, 
ra ve aruydovor Seot ep. Die Schreibung Cpe9923éoc 


ist bezeugt durch Eust. Il. p. 217, 24: 6x d «6 
onödıE xad. xol TO apepõahéov 9 TÒ Gytx gov Oui 
100 A ef» Tiv OG oy» Ta) Sech RE? 


TAQEOÔS T0) Eu, Zaieëon d d raiaet, du y Ion: 
xoig Aebuet: Tois xata bech xeta xal Tata Ev 
16 Z ororgeio* EutvÜn, oxi TÒ oxapelov, tè aıyaRpLoV, 
d Ak déxehhav xal Béga TÒ TAŬGA., Wigan xopioar 
xal EBevvunevaov aly, Anyouaðv: xa Coca To 
mardgar. Aios 9b Auoviatog qol ot 6px oóy xal 
pixoov of Artıxal,. ptxxóy ‚2 Toves. outo 8i yod- 
qouct xal ro Guy xal rg Lpevumv, gu xal autis 
dvdgioy Ate, pépuv nal ypfou Aptoropavous tasty 
AAN Inaivra por dög xal Euevunv, eyo yap cip: del Eure. 
Ähnliches finden wir bei anderen Grammatikern, 
deren Zeugnisse durch die auf Inschriften vorkömmen- 
den Formen Zaan und Porte bestätigt werden. 

59. | | \OZEC 
N THN Keg 
NY- OH9AI CTOY 


$44 LV 


.JAIPEITAIKATA 


OCENIOIAY&€PMOY C 
TTAPAAEAWKACAN 
KAITWNAPXAIWNTI 
NECAHMICYPTWN 


TOYTONTTACEC 
TATUIAHTTC 
TIEAEKYNEXON 
OATTEPENTUITE 
XAAKIOIKOYKAITON 
OMHPON  €KATA:x 
TTOAAOYC PEOEI 

. NAYTWITPEPOI 


ION 
TONAYCONKAITOKE 
$AAAIONCAPKINOYC 

TOTI €NTAITC 


Die ersten Zeilen handeln von der Geburt der Athene. 
Die Góttin geht aus dem Haupte des Zeus hervor; 
in Betreff des dabei thätigen Geburtshelfers schwan- 
ken die Angaben: — mv sel o», 9] del -Hoaíecoo 
Sarpeitar, xata [8E dën Eop[o]An(ov n vov cuv]Sévea 
[tà EdgóA]me[o črn] ui IloXapa[cv]og: čvor 8° vo’ 
"Egpoüc "1 rapoësädsaclch, Damit vgl. man Schol. 
Pind. Ol. 7, 66: & «ei; Mouoalou Ioa doy Mera. 
Wee toU Arös uU Ego, ote civ ASnvay Eve 
čvor A8 xov Doepazéo, Mwouct* Zucifros 3b "Egi 
qnoty. Nee a Ka Gu [xexoc0o SEL (1. kdd cos 
xougSat) tiv Seóv, tov òè Alm Tikavta zo vépos 
xiva tiy Sedv. Die Ein ierg Zen wurden von 


einigen dem Musaeus beigelegt mach Paus. 10, 5,6. 


Weiter heisst es in unserem Texte: xai tõv apyaiur 
vole Sepdelugngn toötov (den Hermes) zajp]eofröke 
tôt. Aft}: me[o0ct] méAexuv Exovfra, xaDarep Ev 8t 

z[üs] Xadxroixev. Mit Ausnahme etwa des vorletzten 
Wortes vis ist die Fassung der Stelle gegen jeden 
Zweifel gesichert°). Dass im Tempel der Athena Xo 
xtoxoc in Sparta die Geburt der Göttin dargestellt war, 
bezeugt Pausanias 3,17, 3: éredpyaoras, 8 xal ra à 
THY ASnväs yevaoıy xat Aportotrn xai Iloosıdöv, a à 


paliota Ou duot Soxeiy Seas dgra: Die von Philodemus - 


, "X qu 


gegebene Notiz scheint neu zu sein. 
‚Am Schlusse der obigen Columne stehen die Worte: 
xal zo xepaharov agxísous, [ölrerifa]evrar Bee 


— 

4)] Eine auffallende Form, die jedoch acht anzutasten i TL 

Genetive Aere? und ‘Epuoôs ausdrücklich getadelt 

so genannten Herodian bei Cramer Anecd. Oxon. pe? 3 p. 251 2 
5) Der Fehler AH statt Art erinnert an Eur. Phoen. 572: i55 


P 


T me PAL Errn ng dvasraaue Ki A $ 


PU TE: 


dë ki ES Dicht a EH Vip * ses 


ergoe Aegde Die 


oi n 


3:3 214 
Was mit dem vorhergehenden Satze xal zou "Opnpov — 
enden TOY Arcvuooyv, anzufangen sei, möchte ich von 
anderen erfahren: obwohl der Text fast vollständig 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


om Gëuagoie: Ans uiv Und tie ASnvdc Aooodirn xata 
TOY auTov Xatoóv, Ap[reule 8’ der tis" Hoo[c x Ja del 
AltJenèolus plévrofi] zat Appodtcn sel 


zu sein scheint, so entzieht er sich doch durchaus 
dem Verständniss, so. dass wir kaum umhin können 
einen Irrthum der Italienischen Copisten voraus- 
zusetzen. 

86. Nachdem gesagt ist dass die Leiden der Sterb- 
lichen ihre Gränzen haben, d ô’ gel Lövres atovtcugz 
avadéyovreu Tas au. popais, folgt Nachstehendes: 


AMA  HKAI 
. NOCOYNTATIETTOI 
KACIT. HPAKAE 
<AITHN, W 
ATAC -JAC 
ANAK WI 
EINON AITON 
_MATON  =PAME 
AKAIMA AKATA 
..X€TON  CObO 
..KAHC YPITII 
AHCK  NAIONY 
CONW. . AIOCENE 
PIAEICAT , OICKAI 
EK AOH 
OCK  OICOE 


Aus dem unvollständigen Texte vermag ich nur dies 
‚rauszulesen: d'Ae [3h xai vocoüvca. eo élsger 
Kal Heaxéa x]ai «ij» Antlo .........[x]al rev Al 
TOV oscar pa] axaca[o]yecov, [os] Zopoxiñs [xal 
ElieriBne, x[at ro]v Atóvucov, d: Ay]atóg Ev EftlJprder 
Patio ec xat [Peplexfuäng 6] ASw[vai]oz. Hier ist d» 
Elder caripas soviel als dy "Tori, Gourmet, wie es 
bei Athenaeus X D. 451 C heisst: Der Pluralis c. cupot 
+ P zur Bézeichnung eines Satyrdrama ange- 
endet: ev Oppaan catipors sagt Strabo I p. 60. & 
Zadpavet oarupcıs Galen. XVII, 1 p. 879. ypäpaç 
bini Mevednpov Ath. X p. 420 A. An «ci; TE TOY 
py "Zens avt, oi: Maud Setz éréyeubev Diog. 
“4, 140. Unmôglich ist in diesem Sinne der Singu- 
ide Sec der bei Demetrius de eloc. 169 nicht 
& werden durfte. so NA 
ud Auch diese zum grössten Theil ziemlich gut 
€ ‚handelt von den Leiden der Göt- 


ler: tinte. e 
"royal xat TA ayerilo]|raraıg repuréinrou- 


APHCOA 
TIPOTEPN 
KAECYCK 
OYCATWNOEWN 
KAICTOYAIOCA 
POCAAHC OAE 
OOCYTTOH 9AICT . 
TIOAEITAITTA 
AOIKATATHNTITA 
NOMAXIANKPATH 
OENTECHTPAYMA 
CINHTTAHTAICAHAO 
CITEPICTTECON OC 
ETTPOMHOEYCOYAA 
^ZAAAAMYPIAAAC 


| CH 


d. h. Apne ô Servos] «[6] xoétege[v, Uno 8’ 'Hoa]xXé- 


[o]us ["Hpa 1 apx]ouca tóv Seóv... xal [6] zeg Ave DC 
pòs Asye: 6 3b [Eavlsos Uns "Hoatez[cu suclschefeet, 
ra|vres] è ol xatd nv Teravenaylav xpurnSévrec 1 
tapant d rAnylais Sëch Ai: xepi[é]mecow. Zela 
AS IpopmSeug 038’ Altale, dia pupradag [érôv 
In den letzten Worten, deren Fortsetzung aus Tafel 


| 90 sich vielleicht noch herstellen lässt, wird auf den 


gefesselten Prometheus des Aeschylus Rücksicht ge- 
nommen, während die meisten Beispiele der hier an- 
geführten Verwundungen der Götter aus Homer ent- 
lehnt sind. i 

90. Die zweite Hälfte der Columne lautet: 


NAITTOTE#H 
AHPOCYTIOTHC 
KAITOYTTOCEI 
ICKAITATTON 
NOCHTHCAOH 
* CCYNAEOHNAITOY 
AITAIWNOCAXOEN ` 
OCYHOTH en 
OCHPOBHOENTACH 
HAHZAITHCETTI 
AHC .KAICTHCIM ` 
TOCTEKOYCAN ' - 
| ATHN.  HNAPTEM ` 


14* 


215 Bulletin de l'Académie Impériale 216 
Es wird zu lesen sein: rèv Ala] rotè n|oiv "Op ege EPATION €c 

Und tig ('Haacl xai toù Hcaer[dov]os xai cdxoxDo|voc PHTEC CTHC 

d The ASnlvals ouwdsdriivar" ze [à | Alyatovos aylS\ev- TOCAEAPTEM 

fes Ale tils @lerı[dlos popndévras A5 ën rie THCKAIAOHN 

ged Bou s. Diese Stelle bezieht sich augenscheinlich OTTAAOY TT 


auf Il. A, 396 ff. Der Ausdruck tanróhkovos "| TÄS 


ASnväs erklärt sich aus einer alten Variante in A, | 


400, wo Zenodot las: 

"Hon T’ Nòt Iloosıdawv xat Pothos AT 0ÀÀQY, 
wührend in unseren Ausgaben die Aristarchische Les- 
art herrscht: 

"Hen + nd: Iloostddoy xai Maridse ASnyn 
Wie man sieht, kannte und beachtete Philodemus die- 
ses Schwanken. Für Poißos Arckhov entscheidet sich 
mit triftigen Gründen Lobeck Aglaoph. p. 287 Anm., 
vgl. Düntzer de Zenod. p. 101 f. — Die letzten Worte, 
xal Xcqo(p[8oo]vog xexoücav [aölenv [z]1» Aezenln. 
lassen vermuthen dass Stesimbrotus irgend welche 
Mythen angeführt hatte, die mit der Jungfräulichkeit 
der Artemis sich nicht vereinigen liessen: wir müssen 
bedauern dass der — Text weitere Auf- 
schlüsse uns versagt. 


91. Nach vier Zeilen, für deci Ergänzung es an | 


sicheren Sech a qu fehlt, lesen wir: 


sh "éi NEFOYCIN 
|. NECOYCKAIME 
? APOCTTAPAI I 
. TAIKA. HNE 
OTTAAO TE 
EINAIAHMH 
AEAATPINEYPI 
OMHPOCAEN ^ 
NOICTIPOF 
KAI TAONA 
HCAETPO® 
"BWIAETH ` 


ANA®POAEIT :: 
TTAPOMHPWAC ` 
EYCEC. TTOC 
NocYr . 

PAAETWITTOH 
TITHNAANA 
.MHTPOCTUNO . 


Die ersten Worte sind, wie es scheint, so zu ver- 
vollständigen ` Aéycuctv Loes, oùs xai Mé[vay]èpec 
rapamilove]rar, xaft th». Efxatny] era v Apjté- 
[pedo] elver. Statt o9; sollte man vielmehr óc erwar- 
ten: der Komiker Menander kann wohl angedeutet 
haben dass Artemis und Hekate in engem Verkehr 
mit einander stehen; undenkbar dagegen ist es dass 
er habe andeuten wollen, welche Schriftsteller von 
diesem engen Verkehre handeln. Vermuthlich beruht 
OYC auf einem Irrthum der Herausgeber. Wie wir 
aus den angeführten Worten einen kleinen Nachtrag 
zu den Fragmenten des Menander bekommen, so ist 
die folgende Notiz, Anpm[tpos] 8% Aarpıv Eup ning 
(nämlich «7j» "Exec Xéya), unter die Euripideischen 
Bruchstücke aufzunehmen. Weiter heisst es: "Ops 
8° dv [rois Opere moë[rohov] xoi [öraova. Das Citat 
bezieht sich auf den Hymnus in Cer. 440: , 


tow à épris) ipe "Exam Magos 1 


r S EE : 


Tod Ò ap dpgayannoe KOPNV AnperiTep0s div $ 
ex rop où zpechee xal Ordo» érAev (34000. ——— 


In den sich anschliessenden Worten hat Philole- 
mus, wenn ich nicht irre, sich auf das Zeugniss € Si 
ger Lyriker, etwa des Telestes und der Sappho, b 
rufen. Man könnte vielleicht ergänzen: Texdorjng | à 
Tooplovéu, Zarjpur òè .... youcopañ zl deen 
Agpodeit[ng. Aber eine Ae Vermuthung ist 
viel zu unsicher als dass wir r darauf irgend welches 
Gewicht legen möchten. ' 


| Klar ist dagegen der nächste Satz, rap Our 
djè Iporleus dote Hoo[sc3ia vos Ge wo Od. » 

| ^o [1386 benutzt wird. ` 

IXPVCOPAHOEP SE edm 


Eine interessante Bereicherung unserer Fragme» 


 |tenlitteratur gewinnen wir aus dem folgenden Satz; 
| tajpa òè tôt xov[cav]ct "ijv Aavalida rie] ptos iu 


Zen Ieparovfres do Kovlpftes. Die bisher m 
kannten, überaus dürftigen Reste der Danais Y 
net Welcker im epischen Cyclus II p. 568,05 ES 
Endlich wird wiede E 


| leicht besagt unsere Stelle, dass er- die Kureten 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


217 

Begleitern der Artemis, Hekate und Athena gemacht 

em Nur die zweite Hälfte der Columne ist lesbar: 
TON €PMHA 
F€AON9HCINEINA! 
KAITHNIPINENIOIA€ 
TA  HNKAITHCTT 
PACAKOYCIAACA€ 
KAIO €CONTTANTCON 
$€PEKYAHCAOAOH 
NAIOCKAITONEPMH 
KAITACAPTTYIACTA 
MH YAATTEIN 
AKO NAOCETTIMEN 
IAHCAEKAITOYTE 
KAITACAYTACEINAI 
TAICECTTEPICINOA€ 
THNTITANOMAXIAN 
MENMHAADYAAT 

Die fast unversehrt erhaltenen Worte des Philo- 


demus lauten: tov. [ò] Rang Ale æylyshov onoiv | 


(nämlich "Oympos) civar xo tyy Ipv: doc 85 tafty 
xai tis | H]oac, Axouc(Aag BE xal Seóv gu, 
Pepexvöng 3 ó Adnvalos xal cov “Epp. xal tas Ap- 


Size ta pia pluhatrew Axo[uoéx]acc. "Ereviöng | 


3 xal veëclel xal tas atas elvat vai; Eoneptow: 6 
À civ Tiravopayiav pèy pda quhar(reuw. . . ... Unter 
den hier gegebenen Citaten ist das letzte und zugleich 
wichtigste leider unvollständig: über die elliptische 


Redeweise 6 Tv Teravop.aytav vgl. Bulletin III p.334 | 


oder Mélanges Gréco-Rom. II p. 363. 
130. IKPONOYZW 
AAIMONECTA 
CHCOCEF PAY 
- . OAOCKAIOTHC 
< EWNIAATTOH ` 
CObOKAHC 
^v NECOITOTE  _ 
EIHWN | 
NECAA 
THT 
Mag 
| NT te 
leger Zeilen möchte ich vorschlagen: de) 
kolis- Slam one rel tne oulon, os eypalıpav 


“Hoéloëos xal 6 tfv AXxp]eov(3a, nonfoas xol] Zopo- 
xkÿs. Die Änderung ó «3» Adrusovida ronoac ist 
leichter und darum wahrscheinlicher als das an sich 
mögliche ó ris Adxpeovidos ronns. Welche Worte 
des Sophokles unser Autor vor sich hatte, vermag 
ich nicht anzugeben; möglicher Weise ist fr. 258 ge- 
meint: AR 

euðaipoves OÙ TOTE yéwaç 

apSitou Amyovres Selou *), 
ein Bruchstück, das kaum anders als vom goldenen 
Zeitalter verstanden werden kann. Die nach COBO 
KAHC folgenden Buchstabenreste 


NECOITOTE 


können sehr wohl zu evdatolves oi tóte [yévvag er- 
gänzt werden, und das nachfolgende EIHWN scheint 
nichts anderes als ei[r]ov zu sein. 


131. ANTECOAYM 
AWMAXONTEC 
ONEAWPHCAN 
APACINECOME 
IN ACKAHTTIC 
SYCEKEPAYNWC 

ENOTANAYTTA 
KACYNFPAYAC 
CACKAHTTIW 
ECTHCKAIKEINH 
OMEAOTTOIOCO 

NIHTTOAY TON 
KAHOEICYTIAP 
AOCANECZ CC 
^NEPIS9YAHIC 
OCOTIKAI 

KOYP 

ACT 

EWN 

FO. 


‘In den ersten Zeilen ist ein poetisches Citat unver- 
kennbär; vielleicht. wissen andere die Worte herzu- 


ovwinnon 


Stud. II p. 90 f. Herwerden Exerc. crit. p. 27), und leider lässt sich 
73)1.31..3 fas o3 ST UT 68e; RE a ichts g 


x 
> 


Bulletin de l’Académie Impériale 


mörurov [rapalkanSels op Ao[tépe]dos dvéc[vm]o|ev, 
de A dj» "KEeeiäm Z[riciycplos, Ze Kafravé® xal 
Ausstel ven, Eine Ergänzung der letzten drei Zeilen 
wird niemand uns zumuthen. Die Herstellung Kara- 
vea xal Auxoöpyov gründet sich auf Apollod. 3, 10, 3: 
&Upov dé tivas Aevopévoug dvaarivar Am œutod (nüm- 
lich AcxAnrtoù), Karavéa xai Auxoüpyov, oc Irmatyo- 
pos omatv Ev Fein, Vgl. Schol. Pind. Pyth. 3, 96. 
Schol. Eur. Ale. 1. Neu und überraschend ist die Er- 
wühnung des selten genannten Kinesias. 


137. AITATFHIC 
TAKAITA 
€CAETOY ` 
OYMTTANTA 
MKEINEMMEN 
NEKIOYKTOCKAI 
TAPOYAEFETAI 
ANTAENAETI 
KAIAOY KAIAI 
MOAETHNTI 
MAXIANFPA 
AIGEPOCHH. 
AKOYCI AOC 
XAOYCTTPWTOY 
MAENAETOIC 
PEPOMENWCEIC 
KAIONFEFPATTTAI 
TAPONTTPWTON 
Y K T A KAI 
Von Z. 6 an glanbe ich: wenigstens einiges are 
herstellen zu können: &x [N]ux«oc xoi [Tap]rapev M- 
yetar [ra njavre, Ev 8 éx[épotz] Auen xal [Ali[Seoos]. 
6 A ci» Traveuayiav vealyas El AîSépos elei: 


ee E [8° ex] Xaous mpacov .... Ev òè toi; [ta] 


pepopés[or]e eis [Meuc]atov yeyparrar [Taprjapov zé. 


tov [nv N]uxza...... Über das hier behandelte Thema 


genügt es auf Prellers Griech. Mythol. I p. 26 ff. zu 
verweisen. In Betreff des Verfassers der Titanomachie 
vgl. Epim. Hom. in Aneed. Oxon. vol. 1 p. 75, 12: 


Ai3épog 8° vios Oupavés, we 6 ci» Trcavopay(ny ypo- 


Vas. Die Ansicht des Akusilaus, welcher nach dem 
Vorgange anderer alles aus dem Chaos ableitete, wird | 
von mehreren Schriftstellern erwähnt, vgl. Acusil. ~ 1| 
bei Müller Fragm. Hist. Gr. I p. 100. 


länglich gezeigt zu haben glaube, dass die Schrift des 
Philodemus regt svoeßetas eine sorgfältige und ein- 
dringende Behandlung verdient. 

Aus den vorjährigen Sitzungsberichten der K. Baye- 
rischen Akademie der Wissenschaften (1863, II p. 40) 
erfahren wir, dass von L. Spengel, der schon früher 
um Philodemus und andere Texte der Herculanensia 
Volumina sich verdient gemacht hat, auch über das 
hier besprochene Werk eine Abhandlung zu erwarten 
ist. Im Interesse der Sache kann ich nur wünschen, 
dass es ihm gelungen sein möge eine Reihe von Räth- 
seln zu lösen, an denen ich mich ohne Erfolg versucht 
habe. | 


Über ein in der Kaiserlichen Bibliothek zu Paris 
befindliches arabisches Astrolabium, von F. 
Woepcke'). (Lu le 29 janvier 1864.) 

(Mit einer Tafel.) | 


Es besteht dieses Astrolabium aus einer iise 
kreisfórmigen Messingscheibe, welche an einem kleinen 
Theile des Randes in der gewühnlichen Weise mit einem 
Ansatze, Bügel und Ringe zum Aufhüngen versehen ist. 


A 


| Auf dem Rücken der Scheibe drehet sich, aufliegend — 
| eine Alhidade mit zwei Absehen, welche, auch in der — 


gewöhnlichen Weise, mittelst eines durch die Mitte 
der Scheibe gehenden Bolzens festgehalten wird. Der 


| Durchmesser des kreisformigen Theils der Scheibe 


(abgesehen von dem Ansatze, der den Bügel und den v 
Ring trägt) beträgt 22°, Centimeter. |... um 1 

Dem Inventare nach hat Schultz das Instrument 
zu Constantinopel Wielt und sollte zu We ` 


1) In meiner Beschreibung von drei der Kaiserl. ofen. B pi 
thek zu St. Petersburg zugehörigen astronomischen Instrum 
mit arabischen Inschriften war eg mir aufgefallen, dass zwei 
labien in Paris (S. 3, N° 13 u. 15) eine und dieselbe er 


Verfertigung 1218 tragen. Das erstere wird in L sedi DA 
Mémoire sur les inst s astr ues des ye en. 


sentés par divers savants etc. T. I. Paris 1854) als. aus der hos 
ung des Hrn. Schultz herrührend angegeben, das zweite. E e 

demselben Eigenthum des Baron Larrey. Da ich gla 

möglicher Weise eine Verwechselung vorgegangen s$ sein könnte, 
wandte ich mich um gefällige Auskunft an Hrn. Dr. Wo epet 1 

Paris. Dieser Gelehrte hob in seiner Antwort meine wer? 

in der Nachschrift zu meiner Abhandlung näber ang 

| und hatte die Güte mir zugleich die höchst a E 

lehrte Beschreibung des Astrolabiums aus der Sammlung des 

Schultz mitzutheilen, welche hier eben als «Auszug aus © 


| m.) | Briefe» an mich erscheint. Sie muss als ein sehr mu dag 
Hiermit breche ich für jetzt ab, nachdem ich wel 


zur Das der Astronomie — es Arne M me? 
werden. Dorn t eg 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


noch eine andere kleinere Scheibe gehóren, welche je- 
doch jetzt nicht mehr vorhanden ist. Auch ist es mir 
zweifelhaft, ob, wenn früher eine solche andere klei- 
nere Scheibe vorhanden war, diese wirklich als inte- 
grirender Theil des Instruments zu der grósseren ge- 


Was zunächst die Vorderseite der Scheibe anbe- 
trifft, so enthält dieselbe die Zeichnung eines dop- 
pelten Netzes von Polarcoordinaten, bezogen auf die 
Grundebenen des Âquators und der Ecliptik, in wel- 
chem die Positionen und Namen einer gewissen An- 
zahl von Hauptsternen eingetragen sind. 

Bei einiger Überlegung erkennt man leicht, dass 
dies eine stereographisehe Projection des Äquators, 
der Ecliptik, der diesen beiden parallelen (klei- 
nen) Kreise, und der auf beiden senkrechten, durch 
ihre respectiven Pole gehenden grüssten Kreise ist, 
bei welcher zum Augenpunkt einer der Äquinoctial- 


punkte (gleichviel welcher), und zur Projectionsebne 
eine die Sphäre in dem andern Äquinoctialpunkte be- 
rührende, dem Solstitialkolur parallele, Ebne genom- 
men ist. Da die Projection stereographisch ist, so 
sind die Projectionen der Kreise wiederum Kreise 
oder (Wie für Âquator und Ecliptik) gerade Linien. 
Die Principien der Construction sind ganz diejenigen, 
die ich pag. 7 — 10 der Ihnen bekannten Abhandlung 
entwiekelt habe. Was dort die dem Horizont parallelen 
Kreise sind, sind hier die dem À quator und der Ecliptik 
Parallelen Kreise, Was dort die auf dem Horizont 
senkrecht stehenden Verticalkreise sind, sind hier die 
auf Aquator und Ecliptik senkrecht stehenden Decli- 
nations- und Breitenkreise. Das graphische Verfahren 
zur Zeichnung der Projection ergiebt sich daher un- 
mittelbar, nur dass es hier noch einfacher ist, als dort. 
Dieses graphische Verfahren ist in dem lateinischen 
Auszuge, p. 187, lin. 1-31 des Sédillot'schen Mé- 
noire; richtig, obwohl etwas dunkel, beschrieben °). 
Dot Scheinen einige Lesefehler in dem Auszuge zu 
ie muss es z. B. p. 187, lin. 11 u. 20 statt 
17 lin, rg IG lineae offenbar heissen 17 lineas und 

a ch welches in der That die zwischen Äquator 
"Det zwischen zwei Kolure, von 5 zu 5 Gra- 


j 


dem. dem lateinischen Manuscript beschriebene Verfah- 
nenden Kra; 1 H 59 fern zu wünschen übrig, als es die zu zeich- 
faut direct en tel8t dreier Punkte ihrer Peripherie bestimmt, 

en Radius und Mittelpunkt zu geben nativen | 


den, fallende Anzahl von Kreisen ist. Die Art wie die 
Grade der Rectascension, die Zeichen der Ecliptik 
und die Sterne eingeschrieben werden, und wie man 
sich einrichtet um mit der Projection einer (durch 
den Solstitialkolur abgeschnittenen) Hemisphäre für 
die ganze Sphäre auszureichen, ist in dem weiteren 
lateinischen Auszuge, ibid. pag. 189, lin. 5 («longitu- 
dines») bis pag. 190, lin. 1 («partem») beschrieben. 
Von dem äussern Anblick des Projectionsnetzes giebt 
die Fig. 95 desselben Mémoire eine ziemlich getreue 
Darstellung. Nur muss man sich die Sterne mit ihren 
Namen noch hineingeschrieben denken. 

Die Vorderseite des Instruments bildet demnach 


einen Sternkatalog für die Hauptsterne, aus welchem 


sofort deren Länge, Breite, Rectascension und Dech. 
nation abgelesen werden können. 

So giebt z. B. das Instrument für AL en] und 
Jall GAA 


a Coronae Länge = 2107 Breite — 45? Rectascension 
= 225? Declination — 30? 
B Persei Länge — 45° Breite = 23° Rectascension 
— 35; Declination — 38° 
Hierbei bemerke ich, dass auf dem Instrumente die 
Längen in Wirklichkeit abgelesen werden als Scor- 
pion, 0? u. Stier 15° was auf 210? + 0? u. 30°+ 15? 
hinauskommt; und die Rectascensionen als 315? und 
1257 weil die Araber den Anfangspunkt der Recta- 
scensionen um 90? weiter zurück legen, als wir. 
Die Rückseite des Instrumentes enthält zunüchst, 
auf dem Ansatze unter dem Ringe, die Inschrift, welche 
den Namen des Künstlers und Ort und Zeit der Ver- 


Für das Jahr 1218: 


| fertigung angiebt; sie lautet: 


cell 93 GR Je Zeie) olo : 
sel as A Al lal eid inue 
Verfertigt hat dieseScheibeMuh edibnFatuh 
el-Chamairi, in der Stadt Sevilla, Gott nehme sie in 
seinen Schutz, im Jahre 615 der Hedschra — 1218, 9. 
Die von Sédillot(pag. 184 Note 2) angegebene Le- 
sung ist also richtig, mit Ausnahme des le,.c, welches 
irrig ist. Es steht ganz deutlich da: kel. Das gye) 


. | hat vielleicht in den Zeitverhältnissen, kurz nach der 


grossen Niederlage der Almohaden bei Tolosa, seinen 
Grund. (615 Hedschra — 1218 März 30 — 1219 
März 18). TU IUBE dá isd At iuc fu gd 


TION ISI TEN. 


Bulletin de l’Académie Impériale 


221 


Der kreisfórmige Theil der Rückseite (Taf. N° 1) 
enthält, in concentrischen Ringen, von der Peripherie 
nach der Mitte zu gehend, der Reihe nach Folgendes: 

1) In den Theilen ac und bc zwei Höhenquadranten, 
mit den Zahlbuchstaben 5 bis 90, von 5 zu 5 
Graden, versehen. In den Theilen da und db 
zwei (mit einander identische) Tangenten-Ta- 
feln, welche, in Zwölftheilen des Radius aus- 
gedrückt, folgende Werthe geben: 

1. 4°815..22°7| 9..36°9/14.49°4/22..61°4/33..70°0 48..76°0 
2.. 9,5/6..26,6/10..39,9/16..53,2/24..63,0/36..71 ,8160..78,9 
3. m 07. 30, 811.42, +18 56, 3127..66,2,40..73,3 
4.18,518..33,8112..45 ‚0120 59,1130 68, 24424 A 


Die Zehntheile T: Grade sind hierbei nach dem 
Augenmaasse geschützt. 

2) Eine Theilung der Peripherie in 360 Grade. 

3) Zahlbuchstaben von 5 bis 30, von fünf zu fünf 
Theilen; 12mal wiederholt. 

4) Die Namen der zwülf Zeichen der Ecliptik. 

5) Eine Theilung der Peripherie in 365 (Tage). 

6) Zahlbuchstaben, von fünf zu fünf Theilen, von 5 
bis respective 28, oder 30, oder 31; 12mal. 
(Die Tage der Monate). 

7) Die Namen der zwólf Monate des julianischen 
Jahres. | | 

Die Ringe 4? 5; 6° 7° zeigen, dass der Verfer- 
tiger des Instruments die Âquinoctien und Sol- 
stitien auf folgende Zeitpunkte legte: 


März 13,3; Juni 14,8; September 16,0; Decem- | 


ber 14,5 wo wiederum die Zehntheile der Tage 
mittelst des Augenmaasses geschäzt sind. Diese 
Data geben eine ganz vortheilhafte Meinung von 
damaligen Beobachtungen der Äquinoctien und 
Solstitien; denn mittelst der kleinen Largeteau' 
schen Tafeln finde ich dieselben für das Jahr 
1218 und für den Meridian von Sevilla folgender- 
maassen: | 


1218 März 13, 6 Uhr 9 Minuten Abends. 
Juni 15, 1 Uhr 32 Minuten Morgens. 
Sept. 16, 8 Uhr 5 Minuten Morgens. 
Dec. 14, 3 Uhr 37 Minuten Nachmitt, 


1219 März 13, 11 Uhr 58 Minuten Nachts. 
| Diese mittelst der Largeteau’schen Tafeln | 
. berechneten Werthe darf man nur als bis a auf 


men hinlänglich mit dem Instrument überein, wenn 
man bei diesem den Tagesanfang, nach dem Ge- 
brauche der meisten arabischen Astronomen, auf 
den Mittag gelegt annimmt. 

8) Zahlbuchstaben von fünf zu fünf, in dem Halb- 
kreise dac von 5 bis 180, in jedem der Quadran- 
ten cb und db von 5 bis 90 gehend. 

9) Noch eine Theilung der Peripherie in 360 Grade, 

10) Den ganzen noch übrigen innern Raum in der 
Mitte der Rückseite des Instruments nimmt eine 
Projection ein, von welcher Sie eine Zeichnung in 
natürlicher Grösse auf der Tafel N° II finden; wobei 
ich nur noch hinzufüge, dass auf dem von dem 
Mittelpunckte nach c gehenden Halbmesser die 
Zahlen 5, 10, 15 etc. in Zahlbuchstaben bei den 
Theilpunkten angeschrieben sind, und ebenso längs 
des von dem Mittelpunkte nach d gehenden Halb- 
messers, so dass bei c und d die Zahl 60 steht. 


Es kommt darauf an die Bedeutung und den Ge- 
brauch dieser Zeichnung zu erklären. 

Die 60 in dem Quadranten bd gezogenen Parallelli 
nien bilden eine graphische Tafel, welche für beliebige 
Bügen die Sinus, Cosinus und Sinus versus in Sech- 
zigtheilen des Radius ausgedrückt giebt, und umge- 
kehrt für gegebene, in Sechzigtheilen des Radius aus- 
gedrückte Sinus, Cosinus oder Sinus versus die ei 
sprechenden Bögen. ` Mail 

In der die drei andern Quadranten einnehmenden 
Zeichnung sehe ich eine Projection des Äquators (cd), 
der Parallelkreise und der Stundenkreise auf die Ebene 
des Meridians. Die Projection ist hier nicht stereo- 
graphisch, sondern orthogonal, wie augenblicklich da- 
raus ersichtlich ist, dass die Parallelkreise sich sämnt- 
lich als gerade Linien, und die Stundenkreise. nicht 
als Kreise, sondern als ‚Eilipsen projieiren. 0° 

Hierbei ist zu bemerken, dass die Parallelkreise, 
welche sich in ungleichen, von dem Äquator nach dem 

h A auf der Sphäre 


äquidistant sind, also den ne 5°10, 15; 20 
etc. entsprechen; dagegen die projicirten * 
kreise, welche den projicirten Äquator in gleiche 
Serihenie theilen, ebendeshalb nicht gleichen » 
denvinkelintervallen me doch. Mn man 


Pola 


ungefähr 1 Stunde genau betrachten; sie stim- 


welchen Stundenwinkeln die ; mit ihnen, andi des na 


PANASS AEA ud Zu lem, EROR al u ZZ ii Ai. ag 


4 
| 
| 
| 
E 
| 
` 
1 
3 
: 
| 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


à gehenden Halbmessers, zusammenstossenden proji- 
cirten Stundenkreise entsprechen. 

Die vorstehende Erklärung wird durch eine Thei- 
lung bestätigt, welche auf der ‚Schärfe der Alhidade 
eingravirt ist, und von welcher eine Zeichnung in 
natürlicher Grösse sich auf der Tafel N° III findet. 
Diese Theilung stimmt genau mit der des Durchmes- 
sers ab überein, bedeutet aber auf der Alhidade die 
Projection der Theilpunkte eines in gleiche Azimutal- 
bögen von je fünf Graden getheilten Horizontes auf 
die Ebene des Meridians ?). 

Legt man nun die Alhidade auf die Projection, so 
dass die Pfeilspitze auf den Mittelpunkt des Kreises 
acid DI), und die Schärfe der Alhidade ef mit dem 
Durchmesser ab einen Winkel bildet, welcher der 
Breite irgend eines gegebenen terrestrischen Ortes 
gleich ist, so zeigt das Instrument unmittelbar: unter 
welchen Azimuten sowohl die Parallelkreise als auch 
die Stundenkreise den Horizont treffen; wie gross für 
den gegebenen Horizont die irgend welchen gegebe- 
nen Declinationen entsprechenden Tagebögen sind, 
sei es für die Sonne, sei es für die Sterne, deren De- 
clination man auf der Vorderseite des Instruments 
findet ; welche Sterne für den gegebenen Horizont 
Cireumpolarsterne sind, etc. etc. 

- Es ist schliesslich nur noch der kleine Kreis zu 
erklären, welcher über einem Theile des von dem 
Mittelpunkte der Projection nach d gehenden Halb- 
messers beschrieben ist, und welcher eine ganz inge- 
möse Vorrichtung bildet, um mittelst einer leichten 
Hülfsconstruction die Declination der Sonne aus deren 
Länge (welche der in den Ringen 2° 3? 4? 5° 6° 7° 

enthaltene Kalender giebt) zu finden. 
m recht zunächst, dass die Peripherie des 
-. reises in gleiche Theile von je 15 Graden 
ama Sus Denkt man sich nun in demselben éinen 
ae war es ‚ welcher den Theilpunkten 
ikinen o, . emm und dem Durchmesser ab 
Ben, 10n parallel ist, und zieht man dann 
>) Die beiden letzten S 


Voce Theilstrich 
Striche der Theilune : 
Schieden Moden ungind 


triche bei e und f sind jeder als aus 
eilstrichen bestehend zu denken, Bei 
assstabe der Projection kann der 85° 
von dem 90° entsprechenden Grenz- 
er Zeichnung nicht mehr deutlich unter- 
y. Dies ist in. 

die Art SA dem Instrumente schon von selbst der Fall, durch 
braucht Bi a mittelst des Bolzens befestigt ist; man 

Tome YII esen zu drehen. 


aus dem Mittelpunkte m der letzteren durch o und 8 
zwei Radien maA und mßB, so findet sich, dass diese 
auf dem Halbkreise adb, von d nach a und b hin, 
zwei Bögen dA und dB abschneiden, deren jeder ge- 
rade gleich der Schiefe der Ecliptik s ist. Daher Win- 
kel amy — (siehe die Figur N° IV der Tafel). 

Will man nun für irgend eine gegebene Lünge der 
Sonne z. B. / — 20° die Declination 3 finden, so wird 
man den Bogen } auf dem kleinen Kreise von dem 
Punkte à an nehmen, z. B. als 5), hierauf aus mit 
dem Halbmesser ën eine Parallele ziehen, die man bis 
zu der Peripherie eines aus dem Mittelpunkte m mit 
dem Halbmesser ma beschriebenen Bogens «x8 ver- 
längert, und hierauf durch den Schneidungspunkt x 
einen Radius mrp ziehen; dieser Radius schneidet 
dann auf der Peripherie dA einen der gesuchten De- 
clination à gleichen Bogen dp ab, dessen Betrag in 
Graden man auf der Theilung des Ringes 9? abliest, 
während die Parallelen des Halbkreises dac der Pro- 
jection zugleich unmittelbar angeben, auf welchem 
Parallele die Sonne sich dann befindet. 

Beweis. (Taf. N° V.) Bezeichnet man den Radius 
des kleinen Kreises durch r und fällt aus À und + auf 
md die Senkrechten àX und xz; so ist in dem Drei- 
ecke Ay. die Seite 22' — r.sin l, weil Winkel Xp) = 
der Länge l. Ferner in dem Dreiecke mzz’ der Sinus 


e ` T AN r.sin] r.sin? 
1 — 0 0L gange, _— nd- 
des Winkels zz = m Foren -= E 


lich in dem Dreiecke may. die Seite am = 
——, und dies in den gefundenen Werth von sin zmz' 
eingesetzt giebt sin zmr' =" = sin l. sin e. In 
dem sphärischen Dreiecke (Taf. N° VI) dessen Seiten 
die Lünge, Declination und Rectascension der Sonne 
sind, hat man aber (wie bekannt) sin 9 — sin l. sin E, 
somit sin zmr’ = sind, oder Winkel zm — à, was 
zu beweisen war. Die Operation erscheint übrigens 
in der vorstehenden Auseinandersetzung und Demon- 
stration weit complicirter, als sie in Wirklichkeit ist; 
sie ist in der That höchst einfach, und eigentlich sieht 
man alles dies auf einen Blick, obwohl es etwas um- 
ständlich zu beschreiben ist. 

Die sọ eben angegebene Construction, bei der man 
aus dem Punkte des kleinen Kreises, welcher der 
Länge der Sonne entspricht, eine mit md parallele 
gerade nach dem mit dem Radius ma beschriebenen 
Kreisbogen zieht, um auf diesem den Etc 

1 


— 
—— 


ap. 
sin amp. 


227 


Bulletin de l'Académie Impériale 


Punkt z zu bestimmen, giebt, wie man sieht, die De- 
clination à in aller Strenge. 

Verlangt man aber nur eine grobe Annäherung, so 
genügt es, den aus m nach dem Bogen dA oder d.B 
zu ziehenden Radius, statt durch den so bestimmten 
Punkt des mit dem Radius ma beschriebenen Kreis- 
bogens, einfach durch den Punkt des kleinen Kreises 
zu legen, welcher der Länge der Sonne entspricht, 
eine Operation, welche die Schärfe der Alhidade un- 
mittelbar ausführt. Es ist in diesem Falle vortheil- 
hafter, die Länge der Sonne, statt auf der ganzen Pe- 
ripherie des kleinen Kreises herum, nur auf dem nach 
d hin liegenden Halbkreise, zuerst von à nach a, dann 
zurück von æ nach 8, und dann wieder von 8 nach à 
zu zühlen. Bezeichnet man eine auf diese Weise be- 
stimmte, angenüherte Declination mit à, so ist der 
Irrthum à — 3! den man begeht, und dessen Maximum 
für 1 — 50212/ stattfindet, stets kleiner als 312545; 
in der Nähe von / — 0° und / — 90° aber sehr unbe- 
deutend. 

Herr Sédillot hat in diesem kleinen Kreise den 
Epicykel erblickt, in welchem Arzachel annahm, dass 
der Mittelpunkt des excentrischen Kreises der Sonne 
sich bewegte (siehe Mémoire, p. 36, lin. 23 — 28 und 
pag. 191, lin. 11 — 15). Ich kann dieser Ansicht nicht 
beistimmen, da ich keinen hinreichenden Grund sehe, 
weshalb dieses ganz specielle Detail der theorischen 
Astronomie isolirt in das Astrolabium kommen sollte, 
und weshalb gerade an diese Stelle. Was die beiden 
Citate aus Delambre's Hist. de l'astr. au moyen áge, 
in der Note 2 zu p. 191 betrifft, so findet man auf 
pag. 286 durchaus nichts Näheres über die Natur des 
fraglichen Epicykels, und auf pag. 213 überhaupt gar 
nichts ;. vielleicht soll es statt 213 heissen 176, wo von 
dem erwühnten Epicykel die Rede ist, aber auch ohne 
jede nühere Angabe, nur ganz im Allgemeinen. Pur- 
bach III, prop. 13. habe ich nicht nachsehen kónnen. 


Über die oberen devonischen Schichten des 
mittleren Russlands von P. Semenow und 
V. v. Möller. (Lu le 27 novembre 1863.) 

(Mit 4 Tafeln ) | 


Die sämmtlichen Fundstellen der Steinkohle in 


Central-Russland liegen zerstreut am südlichen Rande 
IS 


5) Wenn die Schiefe der Ecliptik gleich 23° 35’ gesetzt wird. 
wie sie der Astronom Abûl Hassan Ali von Mae ein Gg 
nosse des hier besprochenen Astrolabiums, anni d 


des sogenannten Moskauer Kohlenkalk-Beckens, in 
einer breiten Zone, welche sich durch die südlichen 
Theile der Gouvernements Rjasan, Tula und Kaluga 
erstreckt. Die nördliche Grenze dieser Zone glauben 
wir durch eine über die Städte Rjashk, Skopin, Ale- 
xin, Kaluga und Peremischl geführte Linie bezeichnen 
zu können; die südliche kann dagegen durch die 
Städte Ranenburg, Dankow, Bjelew und Shisdra gezo- 
gen werden. Zahlreiche, wenn auch zuweilen recht 
unbedeutende Kohlenlager, erscheinen im Bereiche 
dieser Zone ganz sporadisch vertheilt und sind haupt- 
\sächlich längs den Flüssen Shisdra, Okka, Upa, Ne- 
prjadwa und deren Zuflüssen Ranowa, Jagodnaja- 
Rjassa ete. verfolgt worden. Die Steinkohle kommt 
hier meistentheils den Schichten eines dunkelgrauen 
oder schwarzen Schieferthons eingelagert vor, der ei- 
nem zuweilen festen, oft aber auch losen und eisen- 
haltigen Sandsteine untergeordnet erscheint; das 
Ganze bildet eine durch ihre lithologischen und pa- 
laeontologischen Charaktere, so wie auch durch ihre 
Lagerungsverhültnisse sehr constante Schicht, wel- 
che wir unter dem Namen der central-russischen 
kohlenführenden Etage auffassen. Diese Etage 
ist nicht nur durch Pflanzen-Reste, wie z. B. Stig- 
maria ficoides Br., Lepidodendron tenerrimum und u- ` 
datum, Auerb. und Trautsch., Lep. Olivieri, Eichw. 3 
zu unterscheiden, sondern sie wird auch durch einige 
| Conchylien charakterisirt, von denen wir weiter aus- 
führlicher sprechen werden. Die Beständigkeit des 
Niveau's dieser Etage tritt noch mehr hervor, wen 
wir deren Dach-und Sohlengestein in Betracht nehmen. 
Überall, wo man bis jetzt in Central-Russland die den 
kohlenführenden Schichten aufliegenden Kalksteine 
beobachtet hat, gehörten dieselben den Schichten 
des für die unteren Kohlenkalk - Regionen bezeich- 
nenden Productus giganteus an. Dagegen in 
Gegenden Mittel-Russlands, wo uns nur die Gelegen- 
heit bevorstand, Beobachtungen über das Liegende 
der Kohle anzustellen, fanden wir dasselbe aus 5C 
ten eines Kalksteins zusammengesetzt, welcher der 
Steinkohle näher merglig wird und in der Sohle 
der flötzführenden Thone und Sandsteine in einzel 
nen dünnen, einem hellbläulichen Thone eingelagerteh 
chichten erscheint. Obwohl diese Kalksteine, 


wir nach den von uns am gründlichsten er 


Localitäten als Malówka -Murajewna- Kalksteine 


y Astrolabium.. 


bische: 


|, 


H öncke, Ueber ein ara 


EE ENEE, 7 
HH = 
FE 2t 7 
pes BEFFE | x 
KEE LIT TTIPELT = 
VE E WRESE NEE = 
KKK EISE Se: 
AA AAA RRE e ET xg 
AAA AYET LIL] | J oU m 

NAAA AAKALA TSA e d 


D plain de LAcad. Jan da T. - 


a TEEN ERR E, ET EE 


des Sciences de Saint- Petersbourg. 


U 
zeichnen werden, bist jetzt verschieden gedeutet wur- 


den,und bald zum Kohlenkalk (Auerbach und Traut- 
schold’), bald zu der devonischen Formation (v. Hel- 
mersen?, Murchison, Verneuil und Gr. Keyser- 
ling), Jeremejeff ^, Barbot-de-Marny °), Ro- 
manowsky °) hingezogen waren, so bilden sie doch 
eine offenbar selbständige und unzweifelhaft constante 
Etage, indem ihre Schichten bei ihrer weiten Ver- 
breitung doch eine merkwürdige Beständigkeit der 
lithologischen und palaeontologischen Merkmale zei- 
gen und sich durch eine eigenthümliche Fauna leicht 
unterscheiden lassen. Jedenfalls bilden diese Kalk- 
steine ein Übergangsglied zwischen den normalen de- 
vonischen Schichten des Orel schen Gouvernements 
(mit der Rhynchonella livonica, Spirigera concentrica, 
Spirifer disjunctus, Productus subaculeatus und Pr. 
productoides) und den unzweifelhaften Gebilden der 
Steinkohlenformation in den nördlichen Theilen der 
Provinzen Rjasan und Tula. — Die vorliegende Ab- 
handlung ist bestimmt, die palaeontologische Bedeu- 
tung der Malöwka-Murajewna-Kalksteine festzustel- 
len. Einer von uns hatte die Gelegenheit, während 
einer langen Reihe von Jahren, Petrefacten in der 
genannten Kalkstein-Etage, hauptsächlich an den 
Ufern der Ranowa, in den Dankow’schen und Ra- 
nenburgschen Kreisen des Rjasan'schen Gouverne- 
ments, in der Umgegend des Kirchdorfes Murajewna, 
zu sammeln; beide hatten auch die Gelegenheit, 


dieselben Kalksteine beim Kirchdorfe Malöwka im 


Bogorodizki’schen Kreise sorgfältig zu beobachten und 
daselbst deren Versteinerungen in grosser Anzahl 
7! sammeln. Ausserdem sind uns theils aus eige- 
nung theils durch die von anderen Beo- 
“rn gesammelten Versteinerungen, viele andere 
ee ane geworden, wo auch Sedimente 
Sitala eman Fossilien unserer Etage 
iie = : le Kenntniss solcher Localitüten 
os e g die Verbreitung der Malówka- 
Jewna-Kalksteine von den südlichen Grenzen 
Hs. RE Mech und Trautsch., «Über die Kohlen von Central- 
1m Bulletin de la soc. des natur. ` "3 
EE 
ournal (russ.) 1853. N° 9. 


5) Verhandl 
6) Yerhandl. d der russ. Kais. miner. Gesellsch. 1853. 
. 1855 


Jahrgang s Sd russ. Kais. miner. Gesellsch. zu St. Petersburg. 


i 


des Rjashsk’schen Kreises im Osten, bis zur Grenze 
des Odojew’schen Kreises, mit der Provinz Kaluga 
im Westen, zu verfolgen. Was nun die Verbreitung 
unserer Kalksteine von Süden nach Norden anbetrifft, 
so keilen sich diese Gebilde in der Parallele der Stadt 
Dankow aus, von welcher Grenze südlicher schon die 
typischen devonischen Schichten, mit Spirifer disjunc- 
tus, Rhynchonella livonica und anderen Versteinerun- 
gen anstehen; nach Norden aber werden unsere 
Kalksteine von den Schichten der Steinkohlenforma- 
tion überlagert, unter welcher Bedeckung sie weiter 
nördlicher bis zum Dorfe Jerino, im Podolsk’schen 
Kreise, durch die hier ausgeführten Bohrversuche 
verfolgt worden sind. 

Im südlichen Theile des Gouvernements Rjäsan 
befinden sich die ausgedehntesten Entblössungen un- 
serer Kalksteine, im Quellgebiete des Ranowa-Flusses, 
wo diese Schichten von dem Kirchdorfe Ranowskie- 
Werchi über Murajewna und bis zum Kirchdorfe 
Urussowa verfolgt werden können. Hier stehen un- 
sere Schichten in den Ufergehängen des hübschen 
Ranowa-Thales, ebenso wie in allen Schluchten und 
Rissen, welche in dieses Thal einmünden, an. In 
einigen von diesen Schluchten, wie z. B. in dem Ore- 
schnik (bei Murajewna) und Sierkala (in der Nähe 
des Dorfes Babinka), lässt sich die Auflagerung der 
kohlenführenden Sandsteine und schwarzen Schiefer- 
thone auf den mergeligen Kalksteinen der Malöwka- 
Murajewna Etage recht gut beobachten. In der 
Schlucht Oreschnik enthalten diese Schieferthone 
ziemlich starke Kohlenflötze; dagegen in Sierkala 
finden wir nur Abdrücke von Stigmaria ficoides, Lepi- 
dodendron tenerrimum und einigen anderen Pflanzen. 
Östlich von den Entblössungen des Ranowa-Thales, 
kommen die Kalksteine unserer Etage bei dem Dorfe 
Tutschewo (in der Nähe des Kirchdorfes Likharew- 
schina, im Ranenburg’schen Kreise) und bei dem Dorfe 
Samarino (im südlichen Theile des Rjashsk’schen 
Kreises) wiederum zu Tage. Im Süden des Ranowa- 
Quellgebietes sind dieselben Schichten an den Ufern 
des Flusses Jagodnaja-Rjassa und seinen kleinen Zu- 
flüssen bei den Kirchdörfern Karpowka (Archangel- 
skoje), Topky und Swinuschky blossgelegt; in Kar- 
powka und Swinuschky werden unsere Kalksteine 
von den kohlenführenden Schichten überlagert. 

Nach SW. vom Ranowa-Quellgebiete stehen diesel- 

15* 


Bulletin de l’Académie Impériale 


ben Kalksteine beim Dorfe Kamenka, (unweit des 
Kirchdorfes Jagodnoje) und bei den Kirchdörfern 
Chonejewka, Ostry-Kamen, Chruschtschowo, Annin- 
Werch (oder Sauwdurowka, am Don-Ufer) und Balav- 
newo, jenseits des Don’s, an. Endlich im Westen von 
der Ranowa-Gegend bilden die Malöwka-Murajewna 
Kalksteine die Ufer des tiefeingeschnittenen Don- 
Thales, vom Kirchdorfe Strjeschnewo stromaufwärts 
über Chitrowo, und bis nach Miledino. — Von hier 
aus, nach W., überschreiten unsere Kalksteine die 
Grenze des Tulaschen Gouvernements und sind wei- 


a. 


, Schwarze Erde. 


Diluvialer Sand. 


- "me ts cms c M Án m, 


Loser Sandstein. 


Schwarzer Schieferthon mit 


Productus car arbosoriii, Cho- 
netes Laguesskana u . Pflan- 
—' a. eine Koh- 
lenschich 


Harter kieseliger Sandstein. 


BlauerThon; b. dünneSchieht 


el ecten 
nii und Helodus-Zähnen. 
Kalkstein mit Rhynchonella 
| | | ` Panderi, Spirifer inflatus, 
, Productus fallax, Retzia 
marem ee wee 


Dickgeschichteter Kalkstein, Ţ 


arm an Versteinerungen. - 


Niveau des Flüsschens. | & 


ter in folgenden Localitäten bekannt: Im Epifan’- 
schen Kreise: bei dem Kirchdorfe Butschalky (an 
dem Fl. Mokraja Tabola) und Kamenzy (auf dem 
Wege von Epifan nach Tula); im Bogorodizker Kreise: 
bei den Kirchdörfern Malöwka und Tawarkowa, an 
beiden Localitäten von den kohlenführenden Schichten 
überlagert; im Krapiwna-Kreise: bei den Kirchdór- 
fern Panina (an der Grenze des Bogorodizki’schen 
Kreises, von kohlenführenden Schichten überlagert), 
Dolgoje an dem F1. Upa, bei den Dörfern Kurowa, 
Milenino, Tschernezowa (in beiden letzteren von 


LA 
i Schwarze Erde. 


Diluvialer Sand ki Olonetzki- 
schen Geschieben (rothen 
Quarziten, pre 


Loser weisser Sandstein. 


DunkelgrauerSchief: 


erthonmit 
eng (Sti 


ment 


Compacter aber sorbet | 
eisenhaltiger esi F 
stein mit undeutlichen wer 
fer-Abdrücken. m 


Hellbläuliche Thone mit Me. 
geln und Platten-Kalksteinen d 
alternirend, mit denselben 
Versteinerungen wie der u 


terliegende Kalkstein. 


CT. Kalkstein mit Rhynchonds 
Panderi, Produetus Panieri 
Pr. fallar, Chonetes na 
Spirifer inflatus, Sch pr 
minala ete. Kalkstein arm #4 


Versteinerungen. 


5 Mee, Niveau des Flüsschens e 


Ca E 


Tt d aie 
de 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 234 


teklenführenden $ Schichten bedeckt), an der Chaussee 
von der Stadt Tula nach Orel, bei Oserki (ebenfalls 
von kohlenführenden Schichten überlagert), und end- 
lich an der Oka bei Jerdejewo, unweit Krapiwna; im 
Odojew'schen Kreise, an dem Flüsschen Ulabje (auf 
der Hülfte des Weges von Krapiwna nach Odojew 
und im NW. von Odojew gegen Tula, bei den Kirch- 
dürfern Philimonowa, Wjalina und Sloboda); an allen 
drei Localitäten von kohlenführenden Schichten über- 
lagert. Endlich im Tula'schen Kreise scheinen unsere 
Kalksteine noch im Süden und Süd- Westen von der 
Stadt Tula entblösst zu sein, nämlich beim Dorfe Pri- 
ljepy an der Upa und in der Nähe der Kirchdörfer 
Wyssokoje, Tschastoje, Meschtscherkoje und Kura- 
kino. 


Was die weitere Ausdehnung nach Westen der 
Malówka-Murajewna-Etage anbetrifft und namentlich 
im Kaluga'schen Gouvernement, so ist uns darüber 
nichts Näheres bekannt. - 

Die auf der vorangehenden Seite gegebenen Profile 
von Malöwka (a)”) und Murajewna (b) zeigen deutlich 
die Aufeinanderfolge der verschiedenen Schichten un- 
serer Etage. 

Nachdem wir die Beständigkeit des Niveau’s der 
Malöwka-Murajewna-Kalksteine in ihren Lagerungs- 
verhältnissen und in ihren lithologischen und palae- 
ontologischen Merkmalen hervorgehoben haben, ge- 
hen wir zu der ausführlichen Beschreibung der in 
diesen Kalksteinen vorkommenden Versteinerungen 
über, so wie auch einer kleinen Anzahl von Petrefac- 
ten, die von dem Bergingenieur H. Leo, in den koh- 
lenführenden Schieferthonen aufgefunden worden sind, 


wd welche General v. Helm T 
getheilt hat. ersen uns gütigst mit- 


A, Versteinerungen der Malöwka - Mura- 
ewna-Kalksteine., 


® l, Klasse Pisces, 
ir à ; 
haben eine Suite von schön erhaltenen Fisch- 
us Schicht uns, die alle aus den die kohlenführen- 
d er en In den Gouvernements Tula und Rja- 
WE eufenden, gelblichen, mergeligen Kalkstei- 
men. Unter ihnen sind drei Sippen zu unter- 
7) Die im p, 
von tis, in Gess å angegebenen Schichten wurden von einem 
Maldıka, sorgfältig 2 desH. Leo, Verwalters der Kohlengrube 
Jahre 1862, ele. en Ufergehängen des Malôwka-Baches, im 


scheiden, auf deren Arten wir nicht näher eingehen 
können, da deren Aufstellung allein nach den Zähnen 
uns unpassend und zwecklos erscheint. Deshalb be- 
schränken wir uns auch nur auf einen näheren Ver- 
gleich derjenigen Formen, die früher schon abgebildet 
und beschrieben worden sind. 

1. Orodus, Agass. 


Zu dieser Sippe gehört offenbar der auf Taf. I und 
Taf. IV, F. 1 abgebildete Zahn. Er ist klein und in 
die Länge gezogen. Seine Krone besteht aus einem 
grösseren mittleren und zwei kleineren seitlichen 
Kegeln. Der Längskeil, mit den zum unteren Rande 
der Krone unregelmässig verlaufenden Querfurchen, 
ist sehr gut ausgesprochen (Taf. IV. F. 1). Die Óff- 
nungen der Medullarkanäle sind unregelmässig auf 
der ganzen hellgrauen Oberfläche als schwarze Pünkt- 
chen zerstreut. Die Basis ist ungefähr halb so hoch 
wie die Krone, aussen convex und der Hóhe nach 
gefurcht; innen concav. 

Die Orodus-Zähne waren bis jetzt nur in Schich- 
ten des Steinkohlensystems bekannt; unter den be- 
schriebenen Arten finden wir aber keinen einzigen 
Zahn, der mit unserem kleinen Exemplare identisch 
wäre. 

Fundort: Murajewna. 

| 2. Helodus, Agass. 

Zu dieser Sippe rechnen wir alle Zähne, die in den 
Zeichnungen unserer Taf. I F. 2—11. vorliegen. 
Darunter erblicken wir eine Anzahl solcher Exemplare, 
die an Psammodus errinnernd sich von derselben 
durch die grössere Convexität ihrer Kauflächen unter- 
scheiden und einen wahren Übergang der einfach con- 
vexen Oberfläche in die kegelförmige darstellen. Alle 
diese Zähne bestehen aus einer deutlich begrenzten 
Krone und Basis. Man könnte unterscheiden: 

a) Helodus-Zähne mit der kegelförmigen Oberfläche 
(Taf. I..Ff. 2— 5.), deren Krone unten von einem 
erhabenen Rand umgeben und aus einem oder drei 
Kegeln zusammengesetzt ist; im letzteren Falle wird 


sie aus einem mittleren grösseren und zwei seitlichen 


kleineren Kegeln gebildet. Die braune oder graue 
Oberfläche ist mit feinen, unregelmässig zerstreuten 
Öffnungen der Medullarkanäle bedeckt. Die Basis ist, 
wie bei dem oben beschriebenen Orodus-Zahn, aussen 
convex und gefurcht, innen concav. 


235 Bulletin de l’Académie Impériale 236 


Diese kegelfórmigen Helodus-Zähne scheinen von 
den bis jetzt nur im Kohlenkalke aufgefundenen, 
durch den breiten und zugleich erhabenen unteren 
Kronenrand ganz verschieden zu sein. 

b) Helodus-Zähne mit einfach convexer Oberfläche 
(Taf. I. Ff. 6— 11) sind meist viereckig. Ihre zu- 
weilen dreihóckerige Krone (Taf. I. Ff. 7, 10) er- 
reicht die grösste Höhe auf dem inneren Rande des 
Zahnes; seltener in der Mitte der Kaufläche (Taf. 
I, F. 9), und noch seltener ist die Oberfläche des 
Zahnes zn einer stumpfen diagonalen Lüngskante er- 
hoben (Taf. I. F. II). Die Seitenränder der Krone 
sind deutlich gezühnt; an einigen Exemplaren ist die 
Zühnung verwischt, scheint aber allen einfach con- 
vexen Formen eigen zu sein. Die oft abgebrochene 
Basis ist an ihrer untern Flüche concav, meist halb 
oder ebenso hoch wie die Krone und der Hóhe nach 
gefurcht. Die graue oder braune Zahnoberflüche ist 
von Medullaróffnungen bedeckt. Was die innere Struc- 
tur der von uns abgebildeten Zähne anbetrifft, so 
verweisen wir auf einen von Pander (Über die Cteno- 
dipterinen 1858. S. 46. Taf. VII, F. 12) beschriebe- 
nen und abgebildeten Helodus-Zahn, aus den oberen 
devonischen Schichten des Tula'schen Gouvernements, 
der dem unsrigen (Taf. I. F. 6) überaus ühnlich ist. 

Was sonst die Helodus-Zähne mit einfach conve- 
xer Oberflüche anbetrifft, so bildet M'Coy (British 
paleoz. Fossils. S. 631. Taf. A. F. 12), unter der 
Benennung Helodus planus, eine mit der unserigen 
übereinstimmende Form aus dem Kohlenkalke ab. 

Fundorte: Malówka (s. das Exemplar F. 6, Taf. I) 
und Murajewna. 

3. Cladodus, Agass. 


Das Bruchstück (Taf I. F. 12) ist vom Agassiz’- 
schen Cladodus simpler °) nicht zu unterscheiden. 
Wie bei dem letzteren besteht seine Krone nur aus 
einem etwas gekrümmten Höcker, dessen Oberfläche 
mit feinen, abstehenden Lüngsstreifen verziert ist. Die 
Basis niedrig, doch von der Krone deutlich geschieden. 

Cladodus simplex wurde von Agassiz aus den de- 
vonischen Schichten des Petersburg'schen Gouverne- 
ments beschrieben. 

Fundort: Murajewna. 


8) Agassiz, Moore des poissons fossiles. 1844 S. 124. 
Taf. XXXIII, Ff. 2 


in die Mitte der ganzen Schale; auf ihr, dem Dorsal- 


sp. aufgewachsen bei Tawarkowa vor. 


IL Klasse. Crustacea, 
Fig. 1. Fig 2. 


= 
Tl 
1. Leperditia, Rouault. 


Leperditia nigrescens, Eichw. (Holzschnitt F. 1). 


Eichwald, Lethaea Rossica. Anc. période. S. 1343. 
Die Schale klein, länglich oval. Die rechte Klappe 
trägt einen grossen fast mittelständigen Augenhöcker 
und wird von der linken, grösseren am Vorder,- 
Unter,- und Hinterrande umfasst. Der Oberrand ist 
fast gerade; der Vorder- und Hinterrand gerundet. 
Die Schaale schwarz gefärbt. 

Länge 1,5, Breite 1 Mm. 

Fundorte: Mit Chonetes nanain einer dünnen Schicht 
eines harten Kalksteins, bei den Dörfern Tawarkowa 
und Filimonowa. 


2. Cythere, Müll. 
Cythere tulensis, n. sp. (Holzschnitt F. 2). 
Die Schale sehr klein, länglich oval; hinten breiter 
als vorn. Der Rückenrand stumpfeckig; Bauchrand 
— etwas gerundet. Die Klappen fast gleich gewölbt; 


die linke umfasst die gegenseitige auf dem Unter, 
Vorder- und Hinterrande. Die grösste Breite fill 


Rande näher, kommt auf jeder Klappe ilh vertieftes 
Grübchen zu liegen; sonst ist die Oberfläche glatt. 
Länge 1, Breite ”, Mm. 
Fundorte: Malówka und Murajewna. 


lil, Klasse, Vermes. 
Spirorbis, Lamk. 
Spirorbis siluricus, Eichw. ` 
Eichwald, Lethaea Rossica. Anc. période s. 668. 
Taf. XXXIV. F. 22.1. 
Kleine, den von Eichwald abgebildeten volue 
men ähnliche Gehäuse kommen häufig auf Schal 
weiter unten beschriebenen Spirigera subpyrifi -— j 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 238 


IV. Klasse, Cephalopoda, 
Orthoceras, Breyn. 
Orthoceras Helmersenii Pacht. Taf. I, F. 18 a, b. 

R. Pacht, Geognost. Untersuch. in den mittleren 
Gouvern. Russlands (Baer und Helmersen, Beiträge 
zur Kenntn. des Russischen Reiches. 21 Bändchen. 
1858) S. 88. Taf. III. F. 3, 3. 

Wir besitzen nur Steinkerne dieser Art, die konisch 
und im Querschnitte oval sind. Der Sipho excentrisch 
und liegt auf der kürzern Axe des Querschnittes, vom 
Rande bedeutend entfernt. Die Scheidewände an den 
Rändern — etwas gebogen, besonders auf den brei- 
ten Seiten des Steinkernes. Taf. I, F. 13. a, zeigt 
bei 12 Mm. in grösserer und 10 Mm. in kleinerer 
Axe des Querschnittes 4 Kammern auf eine Länge 
von 12 Mm. und eine Wohnkammer von 22 Mm. 
Länge, 

Fundorte: Murajewna. Nach R. Pacht kommt 
diese Art in den devonischen Schichten bei Jeletz, 
Sadonsk, Kon-Kolodes, J endowischtsche, Lipezk, Orel 
etc, vor. 


V. Klasse Gastropoda. 
l. Twrritella, Lin. 
Turritella spiculum, Eichw. Taf. IV. F. 10. 

Eichwald, Lethaea Rossica. Anc. période. S. 1120. 
Taf. XLII, F. 5. 

Zu dieser Art rechnen wir ohne Zweifel die abge- 
bildeten, kleinen, konischen und aus 5 — 6 gewülbten 
Umgängen bestehenden Steinkerne, an denen aber 
die die Oberfläche der Schale bedeckenden Streifen 
vollkommen fehlen. 

Fundorte: Malöwka, Sloboda, (nach Eichwald). . 


2. Chemnitzia, d’Orb. 

kid ‚Chemnitzia laevigata, Eichw, Tat. IV, F. 9. 
ıchwald, Lethaea Rossica. Anc. pér. S. 1 

. XLII, F. 6. per..5..1117. 
Gehäuse klein, konisch und aus 8 — 9 flachen und 
P n Umgängen zusammengesetzt. 

à i ind Mit Cythere tulensis bei Malöwka und 

Go n Thone des Dorfes Sloboda (nach Eich- 


3. Natica, Adans. 


Di s atica sp. indeterm. Taf. IV, F. 6 a, b. 
gebildeten und aus zwei, rasch an Dicke 


zunehmenden, glatten Umgängen zusammengesetzten 
Steinkerne gehören offenbar einer Natica-Art an, de- 
ren nähere Bestimmung aber wegen der mangelhaften 
Erhaltung der vorhandenen Exemplare nicht statt 
finden konnte. Der allgemeinen Form nach sind diese 
Steinkerne der Natica nana, Eichw. (Leth. Rossica, 
Anc. per. S. 1114, Taf. XLIV, F. 10) von Sloboda 
ähnlich. 
Fundort: Murajewna. 


4. Euomphalus, Sow. 
Euomphalus serpens, Phill. Taf. IV, F.4a, b. 


Phillips, Britisch palaeoz. fossils. 1841. S. 94. 
Taf. XXXVI, F. 172. 

Gehäuse klein, scheibenförmig, aus ungefähr 6 — 7, 
etwas flachen und im Querschnitte ovalen Umgüngen 
zusammengesetzt, die fast in einer Ebene liegen. Der 
weite Nabel lässt alle Umgünge erkennen; diese be- 
rühren sich meistens; doch an vielen Exemplaren ver- 
laufen dieselben in einiger Entfernung von einander. 
Die Oberfläche. ist mit feinen Anwachsringen bedeckt. 

Unsere Abbildung stellt ein, aus den vier ersten 
Umgängen zusammengesetztes Bruchstück des Gehäu- 
ses dieser Art vor. 

Fundorte: Malówka und Murajewna. 


Euomphalus cochleatus, n. sp. Taf. IV, Ff. 5 a, b, 8 a, b. 


Gehüuse klein, konisch und aus 4, oben flachen, 
unten gewölbten, im Querschnitte fast viereckigen 
Umgängen zusammengesetzt, die sich entweder be- 
rühren, oder im unteren Theile der Schale getrennt 
erscheinen, seltener aber auf der ganzen Lünge von 
einander entfernt verlaufen. Der Nabel breit, doch 
bedeutend enger als bei der vorhergenannten Art. 
Die Oberfläche mit feinen Anwachsringen bedeckt. 

Fundort: Murajewna. 

5. Bellerophon, Montf. 

Bellerophon striatus, de Feruss. Taf. IV, Ff. 2 a, b, c; 3. 

Roemer, Lethaea Geognostica, 3 Aufl. 1851— 56. 
Oter Band. S. 443. Taf. III, F. 19; Taf. I, F. 11. 
Bellerophon striatus, Phill. , Britisch palaeoz. fossils. 
1841, S. 106. Taf. XL, F. 198. Bellerophon costatus, 
Auerb. Bull. de la soc. des natur. de Moscou. 1862. 
N° III. S. 216. Taf. VIII. F. 15. Bam 

Wir besitzen nur junge Exemplare dieser Art, 


Bulletin de l'Académie Impériale 


welche aus vollständig umhüllten Umgängen zusam- 
mengesetzt sind und daher einen sehr engen Nabel 
zeigen. Die Rückenseite der Umgänge ist hochge- 
wölbt und mit einem ziemlich breiten Kiele versehen. 
Die Oberfläche — mit feinen Streifen bedeckt, die am 
Kiele nach hinten gebogen erscheinen. 

Taf. IV, F. 3. stellt einen aus etwas flacheren 
Umgängen als gewöhnlich zusammengesetzten Stein- 
kern dar, der aber wahrscheinlich auch zu derselben 
Art gehört. 


Fundort: Murajewna. 


VI. Klasse, Elatobranchia, 
1. Megalodus , Gldf. 
Megalodus suboblongus, Vern. Taf. IV, F. 15. 


Megalodus suboblongus, V erneuil, Geology of Rus- 
sia. T. II. S 305. Taf. XX, F. 4. 

Schale klein, lünglich oval; der Schlossrand ge- 
rade. Die Wirbel hervorstehend und dem vorderen 
Ende der Muschel genühert. Eine stumpfe, diagonale 
Längskante zieht sich von den Wirbeln gegen das 
hintere Ende der Muschel. Die Oberfläche ist mit 
concentrischen Anwachslinien bedeckt. 

Länge 18, Breite 11,5, Dicke 9 Mm. 


ES. Lu E. 65, » "e 
Fundort: Murajewna. 
2. Astarte, Sow. 


Astarte (?) socialis, Eichw. Taf. IV, F. 7 a, b. 

Eichwald, Lethaea Rossica. Anc. période. S. 1005. 
Taf. XXXIX, F. 1. 

Die Schale sehr klein, länglich oval und anschei- 
nend gleichklappig und gleichseitig. Die Wirbel mit- 
telständig, hervorstehend und mit einer niedrigen 
Wand versehen, die fast bis zur Mitte der Schale ver- 
läuft und sehr gut auf den Steinkernen zu sehen ist. 
Die glatte Oberfläche mit einer kleinen Anzahl von 
weit abstehenden concentrischen Linien bedeckt. 

Kaum 1 Mm. lang. 

Diese kleine Muschel, deren Stellung in der Sippe 
Astarte durchaus noch zweifelhaft ist, kommt in gros- 
ser Menge in den Kalksteinen beim Dorfe Murajewna 
vor. Das Museum des Berg-Instituts zu St. Peters- 
burg besitzt grosse Kalksteinstücke, von H. v. Hel- 


mersen aus der Umgegend von Sadonsk mitgebracht, 
die voll von Schalen derselben Art sind, welche von 
dem genannten Geologen bei Jeletz, Otrada und 
Jefremow beobachtet wurden °); auch H. Eichwald 
hat sie aus dem Kohlenkalke in der Nähe des Dor- 
fes Makowaja, am Flusse Ratofka, im Kreise Nowos- 
silsk des Tula’schen Gouvernements, beschrieben, 
Doch glauben wir berechtigt zu sein, die Schichten 
von Makowaja für devonische zu erklären, da der eben 
genannte Zweischaler von H. v. Helmersen in den 
Kalksteinen der devonischen Formation gefunden wor- 
den ist. 
3. Nucula, Lmk. 
Nucula lineata, Phill. Taf. IV, F. 11. 


Phillips, British palaeoz. fossils. 1841. 8. 39. 
Taf. XVIII, F. 64 a, p. 

Wir besitzen eine Anzahl von Steinkernen, die mit 
den von Phillips als Nucula lineata beschriebenen 
vollkommen übereinstimmen. Unsere Exemplare sind 
fast dreieckig, vorn abgestutzt, nach hinten verlän- 
gert und mit einem aus einer Reihe kleiner Zähne 
bestehenden Schloss versehen. 

Länge 6, Breite 4, Dicke 3,5 Mm. 

Fundort: Murajewna. 


Nucula sp. indeterm. P 
In den Kalksteinen bei Murajewna kommen kleine 
Steinkerne einer Nucula- Art vor (Taf. IV, F. 12), 
die durch ihre mittelständigen Wirbel und durch ds — 
schnabelförmig verlängerte hintere Ende der Iede 
Form sehr nahe stehen. Doch tritt die mange" 
Erhaltung unserer Exemplare der näheren Bestin- 
mung derselben entgegen. Ausser diesen N 
Steinkernen kommen bei Murajewna auch noch al- 
dere vor (Taf. IV, F. 13), die der Nucula CH 
Eichw. (Lethaea Rossica. Anc. per. 5. 994. Til 
XXXVIII, F. 13. am nüchsten zu stehen scheinen. 


4. Arca, Lmk. 
Arca Oreliana, Vern. a 
Verneuil, Géologie de la Russie. T. II. $. 314 
Taf. XX, F. 3. | 
Zu der von Verneuil aufgestellten 


d 


Diagnose de 


g 


+98. Baer und Helmersen, Beiträge zur Kenntniss eg 
Reiches. 21 Bändchen, 1858, S. 50. — | ; 


TE NERONI S EENEG OPET EE TC Te ROI 


GE 


NL Klasse, Brachionacephala. - 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


241 
ser Art haben wir nur hinzuzufügen, 
ED dass der Schlossrand der Arca Oreliana 
hinter den Wirbeln, durchaus nicht 
gerade verlüuft, wie er in «Géologie de la Russie» 
gezeichnet ist, sondern immer etwas gebogen erscheint. 
Der beigefügte Holzschnitt stellt ein Exemplar der 
Arca Oreliana aus den Kalksteinen bei Malówka vor. 
Fundorte: Ausser Malówka, noch bei Tawarkawa 
und Murajewna. 

| 5. Pecten, Müller. 

-Pecten Helmersenii, n. sp. Taf. IV, F. 14 a, b. 


Schale klein, gleichseitig, flach gewólbt und eben 
so lang wie breit; Schlossrand gerade. Die Ohren— 
von fast gleicher Grüsse und von der übrigen Schale 
scharf getrennt; das spitzere, vordere Ohr der rech- 
ten Klappe ist mit einem tiefen Byssusausschnitte 
versehen. Die Oberfläche ist mit feinen, dicht an ein- 
ander stehenden Radial-Streifen (gegen 50 am unte- 
ren Rande) bedeckt, die sich durch Einsetzen von 
einzelnen oder doppelten Streifen vermehren. Die 
Ohren sind nur von den Anwachslinien bedeckt. 

Länge und Breite — 8 Mm. 

Diese in Gesellschaft von Chonetes nana, Rhyncho- 
nella Panderiana, Arca Oreliana, Cythere tulensis auf- 
tretende Art widmen wir dem geehrten Geologen, 
dem wir einen Theil unseres Materials verdanken. 


D 


ge Fundorte : Malöwka und Murajewna. 


j nn miii. 
De: da ie 


| 1. Terebratula, Lihwyd. 
` Terebratula bursa, Eichw. Taf. I, F. 14 a, b, c. 
Eichwald, Lethaea Rossica, Anc. pé 

, Anc. per. T. I. 8. 692, 
Taf. XXXIV, F. 15. Terebratula Puschiana, Auerb., 
Le de la soc. Imp. des natur. de Moscou. 1862, 
| HN: 8. 234, Taf. VIII, F. 11. | 
2 Schale gs länglich - pentagonalem Umrisse; 
ge Stirnrand stellt die kürzeste Seite 
wi Pentagons dar. Die Bauchklappe ist mässig ge- 
b Iu erreicht die grósste Hóhe in der Mitte. 
' Schna bel ist sehr klein und fein, aber stark ge- 
iag und mit emer kleinen | 
en ep giebt) rundlich ovalen Öffnung versehen. 
weg Del T Sinus fängt nur von der Mitte der 
e an, breitet sich rasch aus und nimmt 


Tone FL 


(nicht grossen, wie es | 
die Art von Verneuil 
| identisch; sie besitze 


den ganzen Stirnrand ein, welchen er zuweilen etwas 
ausbiegt. Die Rückenklappe ist fast gänzlich flach; 
an der Stelle der Wulst ist auf ihr eine sehr flache 
Vertiefung sichtbar. Die Oberflüche der Schale — 
ganz glatt. 

Länge der grüssten Exemplare 7, Breite 6, und 
Dicke 3 Mm. 

Diese Art ist mit der Terebrat. sacculus, Sow. und 
Phill., Ter. virgo, Phill., Atrypa lachryma und. juve- 
nis, Sow., verwandt. Die letzte Art steht der unseren 
wie durch den Umriss der Schale, so auch durch 
den feinen und gebogenen Schnabel und ihre gerin- 
gere Dicke sehr nahe, doch unterscheiden sich unsere 
Exemplare durch ungleiche Wölbung beider Klappen 
und durch die fast ganz flache Rückenklappe. 

Fundort: Murajewna, Sloboda; selten. 

2. Spirifer , Sow. 
Spirifer Anossoffi, Vern. Taf. I, F. 15 a, b, c. 

Verneuil, Geology of Russia. T. II, S. 153, Taf. 
Yu. 

Die Schale breiter. als lang (in der Proportion 
10: 9 oder 3: 2), an den Seiten gerundet; die grösste 
Breite fällt in die Mitte der Schale. Die Bauchklappe 
ist stark gewölbt; der Sinus am Stirnrande deutlich 
ausgesprochen, doch weder tief, noch scharf begrenzt 
und in der Mitte mit einer Furche versehen, die bis 
zum Schnabel reicht. Die Area ist concav, niedrig 
(Verhältniss der Höhe zur Breite wie 1: 3) und durch 
gerundete Kanten begrenzt; ihre Breite steht zu der 
Länge des Schlossrandes im Verhältniss wie 2: 3; 
die Deltidium-Öffnung bildet ein hohes Dreieck, des- 
sen Spitze durch den stark eingebogenen Schnabel 
verdeckt erscheint. Die Rückenklappe ist mässig ge- 
wölbt und mit einer undeutlich begrenzten und wenig 
erhabenen Wulst versehen, die den meisten Exem- 
plaren vollständig fehlt. Die Oberfläche ist mit flachen, 
gerundeten Falten verziert, die auch den Sinus (in 


ki 


Zahl von 6—8) und die Wulst bedecken; die Anzahl 


Dr 


der Falten reicht auf der . 


und auf der Rückenklappe bis 30—4 


Unsere Exemplare sind mit denen, nach welchen 
rJ Kelt. nib: Harn 


1 
TES 


5 


Fundorte: Moura 


243 Bullétin de l’Académie Impériale 24 
Spirifer aculeatus, Schn. Taf. U, F. 6. a, b. c. Fundorte: Murajewna, Malówka; selten. 
Schnur, in Dunker und Meyer Palaeontogr. IIT, ` 'gpirifer inflatus, Schn. Taf. II, F. 2 a, bye. 


$. 203, Taf. XXXIV, F. 2. Spirifer squamosus, F. 
Rómer, in Dunker und Meyer Palaeontogr. III, Schnur, in Dunker und Meyer. Palaeontogra- 
S. 10, Taf. II, F. 8. Sp.crispus einiger Autoren, wie | phica, T. III, S. 211, Taf. XXXVII, F. 2. Sp. ungui- 
z.B. K. Römer, D. Rhein, Übergangsgebirge, S. 69. | culus: F. Róm., Versteinerungen des Harzgebirges, 
Die Länge der Schale kaum weniger als ihre Breite. | S. 15, Taf. IV, F. 23. Sp. Urii, Flem. Brit. anim, 
Die grösste Breite in der Nähe des Schlossrandes, | S- 397, Afrypa wungwiculus Sow. Geol. Trans, 2 
dessen Seitenecken etwas gerundet erscheinen. Die | ries, vol. V, Taf. LIV, F. 8. Sp. unguicula, Phillips, 
grössere oder die Bauchklappe etwas stärker gewölbt | Brit. palaozoie fossils. 5. 69, Taf. XXVIII, F. 119. 
als die kleinere; ihre nicht scharf begrenzte, concave | Martinia Urii, M’Coy, Sinopsis of the british carbo- 
Area ist ziemlich hoch (Verhältniss der Hóhe zur|nif. fossils. S. 377. 
Breite 2:5) und mit einer grossen, nicht gedeckten, | Die Schale meistens von quer-ovalem Until 
dreieckigen Öffnung versehen, deren Basis mehr als | doch zuweilen ist ihre Länge der Breite gleich. Die 
den 4ten Theil des Schlossrandes einnimmt. Der Si- | Bauchklappe stark gewölbt und in der Schlossnähe 
nus der Bauchklappe ist scharf begrenzt, ziemlich | aufgebläht; ihre ziemlich hohe, concave Area ist et- 
breit, tief, in der Mitte flach und, wie die Wulst der | was kürzer als der geradlinige Schlossrand. Die drei- 
Rückenklappe ungefaltet, glatt. Dagegen ist die übrige | eckige Öffnung der Area ist gross und offen; ihre 
Oberfläche der Klappen mit 8— 12 einfachen, ge- | Basis nimmt ein Drittel der ganzen Breite der Area 
rundeten und ziemlich breiten Falten und ausserdem | ein. Der Schnabel gross und etwas über die Area 
noch mit groben, concentrischen, schuppig überein- | übergebogen. Der Sinus ist durch eine 
ander liegenden Anwachsstreifen bedeckt, die über den | Längsfurche vertreten, die nur in seltenem Falle 


Sinus und die Wulst ununterbrochen fortsetzen. eine Ausbuchtung des Stirüritides hervorbringt. Die 
Länge 12, Breite 13, Dicke 11 Mm. | Rückenklappe ist im Vergleiche mit der grösseren | 
U ER ee" | wenig gewölbt; die mittlere Wulst fehlt ihr vollstät- = 


2 | 


» 

Unsere Exemplare sind von der devonischen Form dig; zuweilen tritt sogar an ihrer ‚Stelle eine 
des Spirifer crispus aus der Eifel, welche als eine | che Längsfurche hervor. Die Area der Rücken Wis 
selbständige Art von den beiden Römer und Schnur | ist niedrig, doch deutlich ausgesprochen. Die Obe 
(von dem letzten unter den Namen Sp. aculeatus) an- | fläche der Schale glatt und nur von feinen, concen- 
gesehen wird, nicht zu unterscheiden. Die echte si- trischen Anwachsstreifen bedeckt. ` 
lurische Form des Sp. crispus ist entschieden eine an- , ini 8, Breite 10, Dicke 6 Mm. 
dere, wenn auch analoge Art und unterscheidet sich 6, ee, 
durch engere und weniger gerundete Falten, so wie Diese Art huteischeiföt sich von den übrigen 
auch durch den Mangel der groben, (tönbehtriskhen glatten Spiriferen durch den aufgeblähten Schnabel 
Anwáchsstreifen. Was nun den Sp. crispus aus dem die sehr verschiedene Wölbung der Klappen,. ge 
Kohlenkalke anbelangt, so ist diese Art von den silu- | ringe Wölbung der Rückenklappe, den fast fehler 
rischen und devonischen Formen noch mehr, als die | den Sinus und die. völlige Abwesenheit der ` 
beiden letzten unter einander, verschieden. Der Un-| Wir haben nicht den geringsten Zweifel über die 
terschied zwischen dem Sp. crispus des Kohlenkalkes | Identität unsrer Exemplare mit dem Spirifer à -— 
und dem devonischen Sp. aculeatus besteht nämlich | Schn., aus dem rheinischen Gebirge, wie auch mit 
darin, dass der erste eine geringere Anzahl von Fal- | dem "Werejilischeiy Sp. unguiculus, F. À. Rom. D 
ten besitzt, welehe fachfórmig und fast eben so breit | englische Atrypa unguiculus, Sow. oder Sp 
wie die Wulst erscheinen und endlich darin, dass der quicula, Phill: ist zwar schlecht abgebildet 
Sinus in den Schalen des Sp. crispus viel enger; tiefer | beschrieben, doch scht gie offenbar zu dirae 
und kaum breiter Wi als "s Furchen, welche ‚die l'Art, Art, da das Vorkäridensein der mittleren Ger 
Falten trennen. PORTE in. Tin en beiden Klappen und der schwachen rh 


eu Hg qom 


De 
Gef 


245 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 246 


Ing des Cardinalrandes, welche Merkmale Sowerby 
hervorhebt, sich, nach Phillips Beschreibung, nur 
auf eine Varietät der englischen Form beziehen. 
Unter Hunderten von unseren Exemplaren stimmen 
einige, wenn auch wenige, mit der Sowerby'schen 
Varietät überein. Der Spirifer cicer, Eichw. aus den 
Kalksteinen von Gerichow im Altai-Gebirge, dessen 
zahlreiche Exemplare, wir an Ort und Stelle gesam- 
melt haben, unterscheidet sich von unserer Art nur 
durch seine beträchtlichere Grösse und kann kaum 
von dem Spirifer inflatus getrennt werden. Der von 
M'Coy aus dem Kohlenkalke Irland's beschriebene 
Spirifer Martinia). stringocephaloides ist mit dem Sp. 
inflatus. sehr- verwandt; doch unterscheidet er sich 
durch einen feineren Schnabel, hóhere Area und über- 
haupt rundlichere Form. ; 

Fundorte: Murajewna, Malöwka; sehr häufig. 

Spirifer glaber, Sow. Taf. II, F. 5 a, b, c. 

Roemer, Lethaea Geognostica. 1851 —56. S. 525. 

Taf. IL, F. 16. Auerbach, Bull. des natur. de Moscou. 
1862. N° III, S. 213, Taf. VIII, F. 6. 
Die Schale im Umrisse quer-oval. Die beiden 
Klappen sind ziemlich gleich gewólbt. Die Bauch- 
klappe mit einem grossen und stark gekrümmten Schna- 
bel versehen ; ihre Area ist niedrig und gut begrenzt, 
nimmt aber nicht die ganze Länge des Schlossrandes 
ein; der Sinus ist ziemlich breit und tief, beginnt 
schon am Schnabel und buchtet den Stirnrand stark 
aus. Die Rückenklappe ist mit einer gut ausgespro- 
chenen Wulst versehen. Die Oberfliche der Schale 
glatt und mit feinen, concentrischen Anwachsstreifen 
bedeckt. 

Länge 20, Breite 22, Dicke 15 Mm. 

11, » 13, » 8 » 


GS 135 $1. 1 Katie, ` : 
SR URT RE FR GEN 2s Spirigera, d'Orb. 
vete „Spirigera Puschiana, Vern. Tat. II. F. 3 a, b, c. 


Ural m Puschiana, Verneuil, Russia and the 
somni; T-IT,. 8.69. Taf. IX. E 10. . Spirigera 


TE zapen Eichw.,Lethaea Rossica. Anc. per. S. 737. 
reite. fast. gleich; die grösste Breite in der 


d pe Bauchklappe ist etwas stärker als die 
PY und besitzt, einen kleinen durchbohr- 


„Fundort: Murajewna, Malówka , Oserki; nicht; 


ten Schnabel, ohne Deltidium; der Sinus ist schwach 
angedeutet und zum Schnabel in Gestalt einer kaum 
bemerkbaren Furche verlaufend; der Stirnrand ist 
durch den Sinus ein wenig gehoben. Die Rücken- 
klappe — ohne Wulst. Die Oberfläche der Schale 
ist mit ziemlich abstehenden, nicht zahlreichen, con- 
centrischen Anwachsstreifen bedeckt. Im Inneren ist 
die Schale mit den Spiren versehen. 

Lànge 13, Breite 12, Dicke 7 Mm. 

Diese Art ist mit der Sp. concentrica, so auch mit 
einigen anderen Spirigeren verwandt; von der con- 
centrica unterscheidet sie sich durch die geringere 
Grösse, schwächere Wölbung der Klappen, völlige Ab- 
wesenheit der Wulst, kleinere Öffnung des Schnabels, 
den weniger deutlichen und engeren Sinus, fast gera- 
den Stirnrand und endlich durch die Abwesenheit 
einer regelmässigen, concentrischen Streifung. 

Diese Art wurde von Verneuil nach Exemplaren 
aufgestellt, die bei Ulabje, zwischen Krapiwna und 
Odojew gefunden worden sind und aus Schichten des- 
selben Alters wie die von Malöwka und Murajewna 
stammen. i 

Fundorte: Murajewna, Malówka, Ulabje, Kipet, 
Oserki, Philimonowa; häufig. | 


Spirigera subpyriformis, n. sp. Taf II, F. 4 a, b, c. 


Umriss fast dreieckig, so dass die Schale bei der 
betrüchtlichen Dicke eine birnfórmige Gestalt annimmt. 
Die grósste Breite füllt dem Stirnrande näher, welcher 
fast geradlinig ist. Die Bauchklappe. stark und gleich- 
mässig gewölbt; der Schnabel gross, ziemlich gebogen 
und mit einer. grossen, runden Öffnung, ohne Delti- 
dium, versehen; der Sinus flach, doch ziemlich breit, 
zuweilen kaum bemerkbar und in einigen Exemplaren 
mit einer obsoleten Falte in der Mitte versehen. Die 
Rückenklappe zeigt keine Spur der mittleren Wulst; 
an deren Stelle sieht man zuweilen sogar eine flache 
Vertiefung. Die Oberfläche der Schale glatt und mit 
sehr feinen concentrischen Anwachsstreifen bedeckt, 
die beim Stirnrande am deutlichsten zu sehen sind; 
die regelmässige, concentrische Streifung fehlt ihr 


i E | gänzlich. Die Spiral-Kegel sind sehr entwickelt. . 
ist der B "P Im Umrisse subpentagonal; ihre Lànge | 


‚Länge 16, Breite 16, Dicke 10 Mm. © . = > 
.. Unsere Art steht der Sp. Puschiana am nächsten; 
ist aber von derselben schon wegen der birniürmigen 
Gestalt ganz verschieden. Es ohio, dass die 


247 


von Eichwald aus dem gelben Thone bei Sloboda 
als Terebratula sacculus beschriebene Muschel zu un- 
serer Art gestellt werden muss. 

Fundort: Tawarkowa. 


Spirigera pectinata, n. sp. Taf. IT, F. 1 a, b, o. 


Spirifer lineatus, (Mart.) Auerb., Bull. des natur. 
de Moscou, 1862 N' III. Taf. VIII, F. 8. 

Die Schale von kreisfórmigem Umrisse; ihre Länge 
ist der Breite gleich; die grösste Breite dem Schloss- 
rande genühert. Die Bauchklappe ist in der Nähe des 
Schnabels stark gewölbt und erreicht die grösste Höhe 
zwischen dem Schlossrande und der Mitte der Schale; 
zum Stirnrande und zu den Seitenründern aber fällt 
die Klappe seicht herunter; keine Spur von Sinus. 
Die Rückenklappe ist ebenso wie die Bauchklappe ge- 
wülbt, weshalb die Ründer der Schale schneidend 
erscheinen. Die Oberflüche ist mit feinen, regelmässi- 
gen Anwachsstreifen bedeckt, welche mit haarfórmi- 
gen Röhren besetzt sind; diese Röhren sind am deut- 
lichsten bei dem Stirnrande und. den Seitenründern 
zu sehen. Die Spiral-Kegel werden durch das Schleifen 
sichtbar. ! 
ge 11, Breite 11, Dicke 7. Mm. 

» WO E x. 4 

Unsere Art steht der Sp. Royssü des Kohlenkalkes 
und der permischen Sp. pectinifera am nächsten: von 
der ersten unterscheidet sie sich durch die vollkom- 
mene Abwesenheit des Sinus und von beiden zugleich 


durch ihren Umriss, indem nämlich die grösste Breite | 


der Schale dem fast geradlinigen Schlossrande genä- 
hert ist. Mit der Sp. concentrica und Sp. Puschiana ist 
unsere Art jedenfalls nicht zu. verwechseln. 


Fundorte: Murajewna, Malöwka, Ulabje, Oserky 3 


nicht selten. 
4, Retzia, King. 
Retzia prominula, C. F. Römer. Taf. II, F. 8 a, b, c, d, e. 
Terchratula- gramimuda, CF Römer, D: Rhein, 
Übergangsgebirge. S. 66, Taf. V, F- 1. Schnur, 


Brachiopoden der Eifel, in Meyer und Dunker, Pa- 


laeontographica. III, S. 184, Taf. XXV, F. 3. Tere- 
bratulina serpentina var. tulensis, (Pander), Roma- 
nowsky, Verhandl. der russ. Kais. miner. Gesellsch. 
zu St. Petersburg. 1855 — 56. 8.87 u. 88, F „7. Tere- 
bratulina tulensis, Auerbach, Bull. de la S0C. Imp. 


Bulletin de l'Académie Impériale 


des natural. de Moscou. 1862. N° III, S. 234, Taf, 
VIII, F. 10. 

Die Schale länglich, eifórmig; ihre grósste Breite 
ist dem Stirnrande genähert; die beiden Klappen fast 
gleich gewölbt. Die Bauchklappe mit einem grossen, 
hervorstehenden, mässig gebogenen und seitlich ge- 
rundeten Schnabel, dessen Spitze mit einer grossen 
runden Öffnung versehen ist; die Öffnung wird von 
unten durch ein deutliches Deltidium begrenzt, wel- 
ches die Mitte einer kleinen dreieckigen Area ein- 
nimmt; am Schlossrande, jederseits der Area, bildet 
die Schale kleine, deutliche und etwas zugerundete 
Ohren. Der Sinus fehlt ihr gänzlich, oder er ist kaum 
angedeutet. Keine Wulst vorhanden. Jede Klappe ist 
mit 17— 20 gerundeten und immer einfachen Falten 
bedeckt. Im Inneren ist die Schale mit der spiralen 
Brachial- Vorrichtung versehen (s. den Querschlif 
F. 8 c). 

Länge 18, Breite 15, Dicke 10 Mm. 

12, 9, » 

Unsere Exemplare sind von den rheinischen nicht 
zu unterscheiden. Eine sehr verwandte Art ist die 
spanische R. Adrieni, Vern., die sich aber von der 
CR. prominula durch den kleineren Schnabel und die 
mehr rundliche Form unterscheidet. Von der nahe 


» » » 


weichen unsere Exemplare durch die Ohren am 
Schlossrande und durch die einfachen, stärkeren und 
vollkommen ab. de "^r 
Fundorte: Murajewna, Malówka, Oserki, Ulabje; 
nicht sehr häufig. — | | ke 
5. Rhynchonella, Fischer. 
Rhynchonella Panderi, n. sp. Taf. II, F. 7 a, b, c d 
Rhynchonella pleurodon, Auerb., Bulletin des 


| tur. de Moscou. 1862. N*III, S. 233. Taf. VIII, ai 


Die Schale im Umrisse subpentagonal und zeigt 
die grösste Breite in der Mitte. Ihre mittelmässig 
gewölbte Rückenklappe hat eine wenig erhabene, doch 
deutlich abgesonderte Wulst und erreicht die £97 
Hóhe in der Mitte. Die weniger gewülbte Bauch 
klappe senkt sich in der Mitte zu einem breiten 
gut begrenzten Sinus ein, der von hier aus sich zum 
Stirnrande erstreckt und auf demselben eine zungo 
fürmige, zuweilen sehr starke Einbiegung TT 


stehenden R. serpentina, de Kon. des Kohlenkalkes, — 


in geringerer Zahl vorhandenen Falten der Oberfläche 


Pa 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


250 


bringt: der spitze und vorragende Schnabel mit ei- 
nem linglichen Spalt versehen, der bis zum Buckel 
der Rückenklappe reicht und mit einem Deltidium be- 
grenzt ist. Die Oberfläche ist mit breiten, scharfen 
Falten bedeckt, die sich zum Schlosse verflachen und 
undeutlich werden; die Anzahl der Falten reicht im 
Ganzen von 9— 11— 14 (selten),von denen 2, selten 
3 den Sinus und 3, selten 4 die Wulst einnehmen. 
Länge 10, Breite 12, Dicke 7 Mm. 
pL S, Mos. 

Diese Art hat viel Ähnlichkeit mit der Rh. livonica, 
Buch und Rh. Huotina, Vern., welche beide unserer 
Ansicht nach, vereinigt werden müssen; von diesen 
Arten unterscheiden sich unsere Exemplare durch 
die geringere Grösse und kleinere Anzahl von Falten, 
welche bei Rh. livonica zu 4—6 im Sinus und zu 
8—10 jederseits des letzten vorhanden sind. 

Fundorte: Malöwka, Murajewna, Oserki, Philimo- 
nowa; sehr häufig. 

er 6. Orthis, Dalm. 

 , Orthis striatula, Schloth. Taf. IL, F. 11 a, b, c. 

Römer, Lethaea Geognostica, 1851 — 56, S. 359. 
Taf. II, F. 10 a, b. | 
Unsere Exemplare dieser gut bekannten Art zeigen 
eme sehr breite und flache Vertiefung in der Mitte 


der Bauchklappe, welche zugleich die minder gewölbte. 


st; die Area dieser Klappe ist klein und mittelmässig 
hoch; der Schnabel ist kaum eingekrümmt und steht 
nur selten weiter hervor als der Buckel der Rücken- 
ppe: Die letzte ist regelmässig und ziemlich stark 
gewölbt. Die Oberfläche von feinen, erhabenen, ra- 
en Linien (bis 7 2) und concentrischen Anwachs- 
Streifen bedeckt. 
Länge 13, Breite 17, Dicke 8 Mm. 
jery IL, H 13, » SEN 
ü en wee c. stellt eine junge Orthisschale vor, 
i Yd DU Form der Orthis striatula 
Mag s der Weise e i 
breitere Area e Nklappe, feinere Streifung und 
e xu o. unterscheidet; doch scheint sie zu der- 
zu gehören, | 
rte: Murajewna, Malüwka. 
ses Pa “T. Orthisina, d’Orb. 
Die gan a Seene dp Taf, IL. F: 9 a, b, c. 
sförmig, eben so breit wie 


Me 


n 
Fudo 


e 
lang; die grösste Breite auf dem geradlinigen Schloss- 
rande. Die Bauchklappe ist ein wenig gewölbt; ihre 
flache und ziemlich hohe Area nimmt den ganzen 
Schlossrand zur Basis ein (Verhältniss der Höhe zur 
Breite der Area wie 1. 3); die spitze, dreieckige Öff- 
nung ist von einem erhabenen Pseudo-Deltidium ge- 
schlossen; der Schnabel gerade, nicht gekrümmt. Die 
Rückenklappe ganz flach; ihre Area ist kaum ent- 
wickelt. Die Oberfläche ist mit fadenförmigen und 
sich durch Einsetzen vermehrenden radialen Linien 
und feinen, concentrischen Anwachsstreifen bedeckt; 
die Anzahl der Radial-Linien reicht bis 50 auf jeder 
Klappe. 

Länge 7, Breite 7, Dicke 2 Mm. 

Unter den bekannten Orthisinen finden wir keine 
der beschriebenen Art identische Form. 

Fundort: Murajewna; höchst selten. 


8. Chonetes, Fischer. 
Chonetes nana, Vern. Taf, III, F. 3 a, b, c. 
Verneuil, Geology of Russia. 1845, 11. S. 245, 
Taf. XV, F. 12. DeKoninck, Description des animaux 
foss. 1847, S. 213, Taf. XX, F. 9. Chonetes sarcinu- 


lata, Auerbach, Bullet. des natur. de Moscou. 1862, 


N° III, S. 231. | 

Die Schale fast halbkreisfórmig, doch breiter als. 
lang; die Länge des geraden Schlossrands ist der 
grössten Breite der Schale gleich. Die wenig, doch 
gleichmässig gewülbte Bauchklappe ist mit einer sehr 
niedrigen Area versehen, deren dreieckige Öffnung 
durch ein convexes Pseudo-Deltidium geschlossen ist ; 


| der obere Rand der Area ist, jederseits des kaum 


hervortretenden Schnabels, mit drei bis vier langen, 
dünnen Róhrchen besetzt, die in schiefer Richtung 
nach aussen ragen. Die Rückenklappe concav und 
folgt genau der Biegung der Bauchklappe; ihre Area 
ist etwas niedriger als die der letzten und zeigt auch 
eine mittlere dreieckige Öffnung, die durch den Schloss- 


fortsatz ganz ausgefüllt ist. Die beiden Area liegen 


nicht in einer Ebene, sondern stossen unter einem 
stumpfen Winkel zusammen. Die Oberfläche ist mit 
35—45 feinen, doch ziemlich scharfen, dichotomi- 


| renden Streifen bedeckt; die concentrischen Anwachs- 


| ringe sind kaum zu erkennen. ` 


Länge 7, Breite 6, Hohe der Bauchklappe 2 Mm. 
Unseré zahlreichen Exemplare stimmen mit der 


251 


Beschreibung von Verneuil ganz überein. Die Scha- 
len, welche wir aus den unteren devonischen Schichten 
von Russky-Brod (Prov. Orel, Kreis Liwni) besitzen, 
sind von denen der Malöwka- und Murajewna-Schich- 
ten nicht zu unterscheiden. 
Fundorte: Mälöwka, Tawarkowa, Murajewna, Oser- 
ki; sehr häufig. 


9. Productus, Sowerby. 
Productus Panderi, Auerb. Taf. III, F. 1 a, b, c. 


- Auerbach, Bulletin de la soc. des natur. de Mos- 
cou. 1862, N° III. S. 232, Taf. VIII, F. 5. 

Die Schale verlängert; die Länge ihres geradlinigen 
Schlossrands ist der gróssten Breite fast gleich. Die 
Bauchklappe in ülteren Exemplaren stark und regel- 
mässig gewölbt; ihre Oberfläche ist ausserordentlich 
fein und zierlich längsgestreift; die zahlreichen Strei- 
fen sind zuweilen undulirt. Ausserdem bemerkt man 


auf der Oberfläche der Bauchklappe noch viele kleine, | 


unregelmässig zerstreute Röhren, von denen einige 
feinere in der Nähe des Schlossrandes stehen. Die 
kleinen, deutlichen Ohren sind mit ziemlich starken 
Querfalten (wie in Prod. Cora) bedeckt, welche zur 
Mitte der Schale verschwinden. Die Rückenklappe 
concav, ebenso wie die andere gestreift ‚und quer- 
gefaltet; die Querfalten sind am deutlichsten auf den 
Ohren entwickelt. Im Inneren der Rückenklappe er- 
blickt man einen ziemlich hervorragenden und zwei- 
theiligen Schlossfortsatz, von welchem eine niedrige 
"Wand nach vorn bis zur Mitte der Klappe verläuft; 
jederseits der Wand sind zwei ovale Eindrücke zu 
sehen, | 
Länge 20, Breite 16, Höhe der Bauchklappe 10 Mm. 
Diese Art steht in der nächsten Verwandschaft 
mit den längsgestreiften Productus-Arten des Kohlen- 
kalkes und namentlich mit Productus Cora, d’Orb., 
von welchem sie sich aber durch die bei weitem ge- 
ringere Grösse, feinere Streifung, gleichmässigere 
Wölbung und grössere Anzahl von Röhren unterschei- 
det. Von dem gestreiften devonischen Productus prae- 
longus, M’Coy (Leptaena praelonga, Sow.) ist die rus- 
sische Art durch die völlige Abwesenheit der media- 
len Längsfalte verschieden. > . ^ o 
. Fundorte: Malöwka und Murajewna; häufig. —— 
© Productus fallax, Pand. Taf. III, F. 2 a, b, e, d, e.- 


^ Helmersen, Noch ein Wort über die Tulaer Stein- 


Bulletin de l'Académie Impériale 


252 
kohle 1861, S. 83. Productus Flemingi, Auerb, 
Über die Kohlen von Central-Russland. 1860, 3. t 
Productus aculeatus, Auerb., Bulletin des natur. de 
Moscou. 1862, N° III, S. 231, Taf. VIII, F. 3. 
Umriss der Schale halbkreisförmig. Der gerade 
Schlossrand ist der gróssten Breite fast gleich. Die 
Bauchklappe an jungen Exemplaren flach, in älteren 
dagegen ziemlich stark gewölbt. Ihre Oberflüche ist 
glatt und mit sehr feinen, concentrischen Anwachs- 
streifen und Querfalten bedeckt, welche letztere aber 
nur auf den kleinen Ohren der Schale entwickelt sind. 
Die älteren Exemplare zeigen oft und besonders in 


der Nähe des Stirnrandes mehr oder minder deutliche 
und ziemlich breite Längsfalten. Zahlreiche, feine 
und aufrecht gestellte Röhrchen sind auf der ganzen 
Oberfläche der Schale zerstreut und zeigen oft eine 
Neigung zur regelmässigen, concentrischen Reihen- 
folge. Die Rückenklappe ist concav, ausser den klei- 
nen Ohren, die ganz flach erscheinen; ihre Oberfläche . 
ist mit feinen concentrischen Anwachsstreifen bedeckt; 
die Querfalten sind am deutlichsten auf den Ohren 
sichtbar. Die Schlossfelder der beiden Klappen sind 
ganz verdeckt. | ! Hee ` 
Länge 17, Breite 17, Höhe der Bauchklappe 9 Mn. 
` Diese Art ist mit den Pr. Murchisonianus, Pa ` 
aculeatus und Pr. membranaceus, hauptsächlich abe — 
mit den beiden ersten verwandt. Von dem Pr. Mur 
chisonianus unterscheidet sie sich durch die constan 
verdeckten Schlossfelder, gróssere Wolbung der Schale, 
die aufrecht gestellten und weniger zahlreichen bit — 
chen und durch die regelmässigere Vertheilung dé 
selben. Von dem Pr. subaculeatus ist die beschriebene 


Art durch die geringere Wölbung der Bauchklappe 
kleinere Ohren und. durch die in grósserer Zahl vor- 


handenen, feineren und regelmässiger gestellten DI — 
chen ganz verschieden. Endlich von dem Pr. memor? 
naceus unterscheidet sich der Pr. fallas durch ù | 
Abwesenheit der charakteristischen winkelig-sinuosel 
'concentrisehen Faltung und durch die 
| Róhrchen. ell d a. ape m 
— Fundorte: Murajewna, Malöwka, PhilimonoW® 

sehr häufig. eno dl E 


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des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


254 


VII. Klasse, Bryozoa. 
Fenestella, Lourd. 
Fenestella devonica, n. sp. Taf. III, F. 16, a. b. 

Der Stock besteht aus feinen, fast geraden Stäbchen, 
die durch kurze und ziemlich dicke Bälkchen verbun- 
den werden. Die Maschen lünglich-oval und eng. Die 
Stäbehen tragen von einer Seite zwei Zellenreihen, 
die dureh eine stumpfe Längsrippe ohne Zellenmün- 
dungen getrennt erscheinen. Die alternirenden Zellen- 
öffnungen stehen zu 6 — 8 in jeder Masche, d. h. 
3—4 jederseits der Rippe. Auf 3 Mm. Hóhe 3—4 
Bälkchen. Die zellenlose Fläche ist glatt. 

Diese Art steht am nächsten der Fenestella prisca, 
Goldf. (Petref. Germ. Taf. XXXVI, F. 10.), von der 
sie sich aber durch die verhältnissmässig längeren 
Maschen, dickeren Stäbchen und weiter von einander 
abstehenden Mündungen der Zellen unterscheidet. 

Fundort: Murajewna. 

Fenestela sp. indeterm., Taf. IIT, F. 17 a, b. 


Der Stock netzfórmig, aus dünnen und von einander 
ziemlich abstehenden, dichotomirenden Stäbchen zu- 
sammengesetzt, die dors feine, runde Bülkchen ver- 
bunden werden; dadurch bildet der Stock viereckige, 
mehr oder weniger längliche uud breite Maschen, Die 

Oberfläche — von Längsstreifen bedeckt. Auf 3 Mm. 
Breite kommen 6 Stäbchen, auf dieselbe Höhe 4— 5 
Bälkchen. 

Wir besitzen nur ein einziges Exemplar dieser Art, 
das mit seiner Zellenseite dem Gesteine aufgewachsen 
ist und daher der näheren Bestimmung entgeht. 

Fundort: Murajewna. | 


IX. Klasse, Polypi. 
1. Michelinia, Kon. 
Dini roei, ^. sp. Taf. TIL, F. 8 a b, c, d, e. 
äre rund und regelmässig gewölbt. Die 
ët umgekehrte, mit ihren Aussenseiten 
Ae sve unregelmässig hexagonale Pyramiden 
en * aus einem Mittelpunkte ausgehen und 
e Ben von einer gemeinschaftlichen, sehr dicken 
qus chfaltigen Epithek ohne wurzelförmige 
I" eidet sind. Die Zellen — mit flach ge- 
sien Böden erfüllt. Die die Sternleisten 
à Lüngsstreifen sind sehr undeutlich ent- 


wickelt. Der Endbecher nicht tief; sein Durchmesser 
variirt zwischen 8 — 10 Mm. 

Taf. III, F. 8 a, b stellt einen dee Corallen- 
Stock mit einem jüngeren, daraus sprossenden vor. 
Der Durchmesser des ersteren — fast 6,5 Ctm; seine 
Hóhe — fast 3 Ctm. Der Durchmesser des zweiten 
— 5 und die Hóhe 2 Ctm. 

Taf. III. F. 8 c, d stellt einen jugendlichen Stock 
vor, dessen Basis von einer ganz feinen Epithek be- 
deckt ist. 

Diese der Michelinia favosa , Gldf. (Petref. Germ. 
Taf. I, F. 11.) nahe stehende Art unterscheidet sich 
von derselben durch die bei weitem gróssere Conve- 
xität der Oberfläche und durch die fast ebene Basis- 
fläche ihres Stockes, so wie auch durch den Mangel 
der wurzelfürmigen Anhänge der Epithek und der 
Längsstreifen in den Kelchen; ausserdem scheint 
unsere Art kleinere Stöcke, als Michelinia favosa 
gebildet zu haben. 

Fundort: Murajewna. 


2. Syringopora, Gldf. 
Syringopora caespitosa, Gldf. Taf, II, F, 7 a,b. 


Goldfuss, dai Germ. 2te Auflage. T. I. n 
76. Taf. XXV, F. 

Die 1%, Mm. geet Röhrchen stehen nur auf 1 Mm. 
von éivdiides entfernt und werden durch kurze, dünne 
und etwas schief nach oben gerichtete Querbälkchen 
verbunden. Auf dem Längsschliffe der Röhren (F. 7 
b.) sieht man gebogene, nach unten trichterförmig 
verlaufende Scheidewände. Die Epithek ist querge- 
ringelt. 

Unsere Exemplare stimmen mit den von Gold- 
fuss beschriebenen Stöcken JUNE Art tolikopimen 
überein. l 

Fundort: Murajewna. 


3. Zaphrentis, Rfg. | 

Zaphrentis Noeggerathi, Edw. H. Taf. III, F. Lab o 
 Milne- Edwards et Haime, Monographie des 
polypiers fossiles des terrains palaeozoïques (Archives 

du Mus. d'histoire natur. Tome V.) S. iis 

Polypenstock einfach, umgekehrt k gelförmi 
(12 Mm. lang) und etwas gel Der Endbecher 
(12 Mm. im Durchmesser) flach, fast kreisrund. Der 
Querschliff (F. 4 b) zeigt von. der Seite der grösseren 


UGI ind 


255 


Bulletin de l'Académie Impériale 


Krümmung des Stockes eine zweitheilige Septalgrube 
und 26 Sternleisten. Die Epithek—längsstreifig und 
geringelt. 

Fundort: Murajewna. 


4. Cyathophyllum, Edw. H. 
Cyathophyllum caespitosum, Gldf. Taf. III. F. 5 a, b. 


Milne-Edwards et Haime, British fossil Corals 
from the devonian Formation S. 229. Taf. LI, F. 2. 

Die oft einzeln vorkommenden cylindrischen Kelche 
des zusammengesetzten Stockes dieser Art sind mehr 
oder weniger gekrümmt und im Querschnitte kreis- 
förmig oder oval. Die schmalen Sternleisten, an Zahl 
von 60 — 66, dringen in die Bauchhóhle der Kelche 
nicht tiefer als auf zwei Drittheile des halben Durch- 
messers ein. Die Bóden sind flach; in der Mitte glatt. 
Die Kammern mit Blasen ausgefüllt. Die Epithek ist 
geringelt und mit Lüngsstreifen bedeckt. — Der Durch- 
messer der Kelche variirt zwischen 14—15 Mm. 

Taf. III, F. 5 stellt einen Kelch dieser Coralle 
aus dem gelben Kalksteine von Murajewna vor. Zum 
Vergleiche geben wir auf derselben Tafel, F. 6. ein 
ebensolches Exemplar aus den devonischen Schichten 
von Kynowsk an der Tschussowaja, auf dem westli- 
chen Abhange des Urals. 


Ausser den beschriebenen Arten scheint es uns, 
dass auch die von H. Eichwald in der «Lethaea 
Rossica» aus dem gelben Thone bei Sloboda, als aus 
einem Gliede der Steinkohlenformation, beschriebenen 
Petrefacten auch unserer Etage angehóren. Bei Slo- 
boda werden die stark aufgerichteten Schichten der 
Steinkohlenformation von dem unteren Kohlenkalke 
mit den kohlenführenden Schichten und mit den un- 
terliegenden Kalksteinen und Thonen der Malówka- 
Murajewna- Etage in nicht weiter Entfernung von 
einander anstehend angetroffen "), und wir sind voll- 
kommen überzeugt, dass die hier angeführten Arten 
nicht dem Kohlenkalke angehören, sondern aus unse- 
ren die Kohle bei Sloboda unterteufenden Schichten 
stammen, indem nämlich alle diese Arten im Kohlen- 


10) S. das von H. Jeremejew (Berg-Journal, 1853, N°9) gege- 
bene Profil der Schichten bei Sloboda. Die in diesem Profile unter 
der Steinkohle angezeigten Thone sind es eben, aus denen die 
von H. Eichwald beschriebenen und meistentheils von H. Roma- 
nowsky gesammelten Petrefacten stammen. 


kalke anderer gründlich erforschten Gegenden bis 
jetzt vollständig unbekannt sind, dagegen aber wurden, 
wie es aus Obigem zu ersehen ist, viele von den von 
Eichwald beschriebenen Petrefacten mit anderen 
für das Devonische charakteristischen Versteinerun- 
gen in den Malöwka-Murajewna Kalksteinen von uns 
schon aufgefunden "). Ausser den oben citirten Ver- 
steinerungen gehören hieher: 


Nonionina rotula, Lethaea Ross. S. 349, Taf. XXII, 


, 18i 

Textilaria eximia, ibid. S. 355, Taf. XXII, F. 19. 
Vincularia muricata, ibid. S. 399, Taf. XXIV, F. 3. 
Vinc. ornata, ibid. S. 400, Taf. XXIV, F. 14. 
Vinc. approximata, ibid. S. 400, Taf. XXIV, F. 5. 
Vinc. tenella, ibid. S. 401, Taf. XXIV, F. 7. 
Vinc. raripora, ibid. S. 401, Taf. XXIV, F. 6. 
Stenopora approximata, ibid. S. 415, Taf. XXXIII, F. 5. 
Lonsdaleia carbonaria, ibid. S. 567, Taf. XXX, F. 7. 
Poteriocrinus impressus, ibid. S. 587. Taf. XXXI, F. 43. 
P. tenuissimus, ibid. S. 590. Taf. XXXI, F. 41. 
P. varians, ibid. S. 591, Taf. XXXI, F. 30,31, 34,40. 
Rhynchonella sphex, ibid. S. 773, Taf. XXXIV, F. 24. 

(scheint ein junges Exemplar der Retzia prominula 

zu sein). : 
Rh. acies, ibid. S. 774, Taf. XXXIV, F. 20. SZ 
Orthis avicularis, ibid. 8. 809. Taf. XXXV, F. 28. — 
Orthis sthenorhyncha, ibid. S. 810, Taf. XXXV, F- 24. 
Orthis tunicata, ibid. S. 812, Taf. XXXIII, F. ET 
Chonetes cribrosus, ibid. S. 880, Taf. XXXV, F. %5; ` 

Taf. XXXVI, F. 1. j 
Avicula nana, ibid. S. 954, Taf. XXXVII, F. 23. 


Dentalium rugosum, ibid. S. 1063, Taf. XL, F. 8. 


11) Was die von H. v. Auerbach im «Bulletin de Ja soc. des 
natur. de Moscou.» 1862, N° III abgebildeten und beschriebene? 
Versteinerungen anbelangt, so darf nicht ausser Acht eere" 
den, dass sie von dem genannten Verfasser selbst an Ort und $i alle 
nicht gesammelt waren; folglich ist es unsicher, ob sie auch Vis 
unseren Schichten entnommen sind. Viele von diesen Te? 
rungen wurden schon oben von uns als wirklich aus den 77 
Schichten stammende citirt; was nun die unerwähnt Sc 
Petrefacten anbetrifft, so bestehen sie zum Theil aus weer" 
plaren; die wegen der mangelhaften Erhaltung nicht genau Mn 
werden können (die Orthoceren und Nautilen), zum Theil ELA, 
solchen, welche vielleicht aus den so oft in der Malówka- "pie? 
vorkommenden Bergkalk-Geschieben gesammelt worden sind. Pi 
von uns ausgesprochene Ansicht gründet sich auf eine Sammlung 
und während eines langen Zeitraums zusammengebrachte Verstei 
der in den Malöwka-Murajewna-Schichten vorkommenden  „ 
nerungen, unter denen Exemplare wie Auerbach's 4 a) wi 
moides (Taf. YIII, F. 2), Productus Cora (Taf, VII, F.n 


a. 7 e 
(Taf. VIII, F. 18) nicht zu finden sind 


257 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 258 


quur .. " 
Bellerophon dorsualis, ibid. S. 1090, Taf. XL, F. 29. | F. 2, 3. Spirifer cristatus, de K on., Description des 
(wird auch in den devon. Schichten von Staraja- | anim. foss. S. 240, Taf. XV, F. 5. Spirifer octoplica- 


Russa und ein. and. Localit. angez.) tus, de Kon. id. Suppl. 1851. S. 8. 
Bell. pusio, ibid. S. 1091 Taf. XL, F. 30 a, b. Wir haben nur einen Abdruck der kleinen, 6 Mm. 
Bell. granulum, ibid. S. 1091, Taf. XL. F. 31. langen und 9 Mm. breiten Klappe dieser Art vor uns, 
Tornatella nana, ibid. S. 1115, Taf. XLII, F. 12. auf welcher man, jederseits der einfachen, glatten und 
Macrochilus laevis, ibid. S. 1118, Taf. XLII, F. 7. |ziemlich engen, doch erhabenen Wulst, 6 Lüngsfalten 
Turritella acus, ibid. S. 1121, Taf. XLII, F. 4. zählen kann; die Falten sind in der Nähe der Wulst 
Paludina exaltata, ibid. S. 1125, Taf. XLII. F. 11. |hoch und stark; gegen den Cardinalrand aber werden 
Pal. basalis, ibid. S. 1125, Taf. XLIV, F. 21. sie allmälich niedriger und undeutlicher. 
Turbo ferrugineus (?), ibid. S. 1137, Taf. XLII, F. 18. 3. Orthis resupinata, Mart. 
Turbo nanus, ibid. S. 1138, Taf. XLIV, F. 20. d | 
Enomphalus manus, ibid. S. 1635, Taf. XL, F. 26. Zu dieser bekannten Art gehören Zwei vor uns lie- 
Vies nai: ibid: a 1114, Taf. XLIV, F. 10. gende Orthis-Steinkerne aus dem Schieferthone von 
Pleurotomaria microcosmus, ibid. S. 1178, Taf. XLIII, | Malöwka. 

F. 4. t 4. Chonetes Laguessiana, de Kon. Taf. IV, F. A. 
Pleur. nitida, ibid. S. 1179, Taf. XLIII, F. 8. De Koninck, Descript. des animaux foss. S. 211, 
Pirula exilis, ibid. 8. 1186, Taf. XLII, F. 19. Taf. XII, bis F. 4. De Kon., Monographie des Pro- 


‚ Bullina carbonaria, ibid. S. 1188, Taf. XLII, F. 18. ductus. S. 198, Taf. XX, F. 6. 
Gomphoceras lagena, ibid. S. 1269, Taf. XLIII, F. 11. Das einzig vorhandene Exemplar dieser Art stimmt 


Bairdia aequalis, ibid. S. 1340, Taf. LII, F. 6. nicht nur in den äusseren Umrissen der Schale, son- 
B. ezcisa; ibid. S. 1342, Taf. LII, F. 8. dern auch in der gleichen Anzahl und im Character 
B. laevigata, ibid. S. 1342, Taf. LII, F. 5. der Streifen mit der Beschreibung von de Koninck 


"ee Nangis, ibid. S. 1347, Taf. XII, F. 10. vollkommen überein. Unser Exemplar ist 10 Mm. 
B ep, e) S PAR Pu 2s F. 14. lang und 16 Mm. breit. 
: gibberosa, ibid. S. 1349, Taf. LII, F. 11. : 
à b de Kon. Taf. IV, F. B. 

» Versteinerungen der Schieferthone von : Sie eg ent : , 
Malöwka d De Koninck, Descript. des animaux foss. S. 181, 
1. Pecten Leonis, n sp. Taf. IV. F.C Taf. XII bis F. 1; de Koninck, Monographie des 

Di CR Ph eu re Productus. S. 90, Taf. XX, F. 4. 
G kan pl fast ebenso lang wie breit und re ae wohlbekann- 
durch OH udin R ur feinen, scharfen, Sich | ten Pr. semireticulatus , von dem sie sich aber durch 
under Beet eg, und ziemlich weit von | die geringere Grösse, feinere Streifung und Röhren 
leckt: die dan haar Cp EE (20 bis 30) be- | und weniger ausgeprägte concentrische Faltung un- 
bemerkbar. Die Doe sn sind -— terscheidet. Die Länge unserer Exemplare betrügt 
ren hren sind ungleich; : i 

kleinere Ohr trägt 3 — 4 e nig ies Bee? 15 Mm., die Breite 18 Millim. : 
das hintere, grössere. ung ial-Linien );| Die von uns in den Malöwka-Murajewna-Kalkstei- 
dagegen * © und etwas. zugespitzte -Ohr ist nen aufgefundenen Arten vertheilen sich unter den 


glatt und nur mit Anwachsstreif Vu 28 | i 
- Linge und Breite 12 Mm. Fe) bedeckt. | Klassen des Thierreichs folgendermaassen: 


-. Unsere Se BC EE err auis 3 Elatobranchia.... 6 
ML hu kónnen mit keiner bekannten Art avt 2.0.2 Brachionacephala .15 

. o „enkalkes identificirt werden. Er tg d 1  Crinoidea. . . . -.- wl 
Ces 7 Bpirifer octoplicatus, Sow. Cephalopoda...... 1 Bryozoa. ....... 2 
= 'erby, Miner. conch. VI, S. 119, Taf. 562,|  Gasteropoda...... 6 Polypi.. Ges 
u c. s im Gan $14 

ien vorderen Que Men ist die Zahl der Radial- Linien auf er E A? 


Tone YIT, Aus Versehen vermehrt worden. " 13) Die Überreste dieser Klasse 


259 Bulletin de l'Académie Impériale 260 


Wenn man diese kleine Fauna vom Standpunkte 
ihrer Analogien und Eigenthümlichkeiten betrachtet, 
so ergiebt sich Folgendes. 

1) Zwei Arten sind von einer Formation zu einer 
anderen durchgehende, nämlich vom Devonischen 
zum Kohlenkalke und sind folglich für die Bestim- 
mung des palaeontologischen Charakters unserer 
Schichten von keinem Werthe. Es sind nämlich: Spi- 
rifer glaber und Orthis striatula, deren einige Varie- 
täten von der Orthis resupinata des Kohlenkalkes 
kaum zu unterscheiden sind. 

2) Viele Arten (18) können mit keinen bekannten 
devonischen und Kohlenkalk-Arten identifieirt werden 
und müssen folglich als für unsere Etage bezeichnende 
anerkannt werden. Einige von diesen Arten waren 
schon früher von verschiedenen Autoren, doch immer 
aus unserer Malöwka-Murajewna-Etage, beschrieben; 
andere dagegen entweder unbeobachtet geblieben, 
oder mit solchen Arten verwechselt, mit denen sie 
nicht im Mindesten identificirt werden können. Diese 
18 Arten, welche wir als eigenthümliche für die 
Malöwka-Murajewna-Etage betrachten, sind folgende: 


Orodus, sp. ind. Euomphalus cochleatus,n.sp. 
Helodus, sp. ind. = Pecten Helmersenü, n. sp. 
Leperd. nigrescens, Eichw. Terebratula bursa, Eichw. 
Cythere tulensis, n. sp.  Spirig. Puschiana, Vern. 
Turritella spiculum, Eichw. Orthisina planiuscula, n.$p. 
Spirig. subpyriformis, n. sp. Productus Panderi, Auerb. 
Spirigera pectinata, n. sp. Prod. fallaz, n. ip. 
RhynchonellaPanderii,n.sp. Fenestella devonica, n. sp. 
Chemnitzialaevigata,Eichw. Michelinia rossica, n. sp. 


Unter diesen, obgleich eigenthümlichen Petrefacten, 
zeigen einige entschiedene Affinität nach unten zu den 
devonischen, — andere wiederum nach oben zu den 
Kohlenkalk-Arten. Zu den ersteren gehören: 1) Spi- 


rigera Puschiana, Vern., welche von einigen Varietü- 


ten der Sp. concentrica schwer zu unterscheiden ist 
und oft für diese gehalten wurde; 2) Spirigera subpy- 
riformis, welche auch der Sp. concentrica nahe steht; 
3) Rhynchonella Panderi, n..sp., welche selbständige 
Art jedenfalls als Aequivalent der Rh. livonica be- 
trachtet werden kann, und mit welcher sie oft. ver- 


‚wechselt worden ist; A Productus fallaz, n. Sp, der 


Erhaltung von uns läbesthrieben geblieben. Die Üncribiten-Stiele | ist, da 
K | wenn devi Tie yere 


kommen häufig i in den Malówka-Murajewna-Kalksteinen vor, 


"`" IEEE 
eine grosse Verwandtschaft mit dem Pr. subaculeatus 
zeigt, für welche Form unsere Art recht oft gehalten 
wurde; 5) Fenestella devonica, n. sp. ist auch mit den 
bekannten devonischen Fenestella- Arten sehr verwandt 
Zu den Petrefacten, die dagegen grosse Analogien mit 
den Kohlenkalk-Arten zeigen, gehören: 1) die Fisch- 
zühne, welche, wenn auch von den bekannten Arten 
der Steinkohlenformation specifisch verschieden zu 
sein scheinen, doch, ausser der beschriebenen Clade- 
dus-Form, solchen Sippen angehören, deren Stell- 
vertreter bis jetzt nur im Kohlenkalke beobachtet 
worden sind; 2) die Spirigera pectinata, n. sp., welche 
der Sp. Hoyssii nahe steht, und endlich 3) der hübsche 
Productus Panderi, Auerb., welcher den gestreiften 
und für den Kohlenkalk so bezeichnenden Productus: 
Arten angehórend entschiedene Analogien mit den 
Pr. Cora und Pr. striatus zeigt; doch wurden die ge 
streiften Producten schon auch in den devonischen 
Schichten Englands und Amerikas, obgleich in ww. 
nigen Arten beobachtet. 

3) 17 Arten aus den Malöwka- Murajewnekae ` 
steinen sind mit den devonischen epum ider ` 
tisch, nämlich folgende: db o 
Cladodus simpler, Ag. Sp. aculeatus Schn. 
Spirorbis siluricus, Eichw. Sp. inflatus, Schn. 3 
Orthoc. Helmersenii, Pacht. Retzia prominula, Sch. ` i 
Euomphalus serpens, Phill. Chonetes nana, Vern. - 
Bellerophon striatus, Phill. Syringopora Lenin. 
Megalod. vabobl ons; Vern.  Goldf. ; 

Astarte socialis, Eichw. Oyathophyllum caespitosum, ` 
Arca Oreliana, Vern. M. Edw. H. 

Nucula lineata, Phill. Zaphrentis Noel 
Spirifer Wlan. Vern. Edw. H. 


Es ist bemerkenswerth, dass von den genanntes 
Arten nur 7 in den benachbarten devonischen gen 
ten zu finden sind, deshalb aber müssen sie als Y 
lich durchgehende angesehen werden; es sind ni EI. 


|lich: Cladodus simplex, Ag Orthoceras Helmerstmh ` 


Pacht, Megalodus suboblongus, V ern., Arca Orem ud 
Vern., Astarte praes Eichw."), spirifer T 
14) Die Art war von dem General v. Helmersen in aen dar E 
schen Schichten der Umgegend von Sadonsk, Jeletz, VT BK 
Jefremow nee Doch sind wir im Zweifel, ob ge n | w E 


si. . " 
ke = AS 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


262 


Vern., Chonetes nana, Vern. Die übrigen sind mit 
den devonischen Arten aus verschiedenen und mitun- 
ter weit entfernten Localitäten Deutschlands und 
Englands identisch und folglich hier, in Central- 
Russland, für unsere Malówka-Murajewna-Kalksteine 
sehr bezeichnend. 

Was die Identification unserer Arten mit den devo- 
nischen der Eifel und Devonshire's anbetrifft, so scheint 
uns dieselbe vollständig durch unsere Beschreibungen 
und Abbildungen bewiesen und und um so sicherer 
festgestellt, als einige von diesen Arten, wie z. B. 
Spirifer inflatus, Schn., Sp. aculeatus, Schn. und Retzia 
prominula, Römer, solche charakteristische Merk- 
male darbieten, dass sie kaum mit irgend anderen 
Arten zu verwechseln sind. 

Was die Häufigkeit der beschriebenen Arten in 
der Malöwka-Murajewna-Etage anbetrifft, so kommt 
vor Allem die Rhynchonella Panderi am häufigsten 
und mitunter in zahllosen Exemplaren vor; ihr folgen: 
Chonetes nana, Productus fallax, Productus Panderi, 
Arca Oreliana, Astarte socialis, Spirifer inflatus, Spi- 
rigera Puschiana, Retzia prominula, Spirigera pecti- 
nata, Cyathophyllum caespitosum. Die genannten Arten 
müssen somit als Leit-Fossilien unserer Etage betrach- 
tet werden; die übrigen gehören zu den Seltenheiten. 

Wenn nun alles Gesagte recht ins Auge gefasst 
mrd, so kommt man auf ungezwungene Weise zu 
folgenden Schlüssen: 

1) Die Malöwka-Muraj ewna-Kalksteine, deren obere 
Schichten mit Mergeln und bläulichen Thonen alter- 
L een einen constanten Schichten-Complex, 
Thonen ETE den Sandsteinen und schwarzen 
schen Steinkohl a hrenden Etage des central-russi- 
Me ki ia assin s liegt und die typischen de- 
KEN Kalksteine überlagert, 
ds, pra Murajewna- Schichten in ihrer 

m. a Verbreitung von dem Quellgebiete der 


Ranowa, Chupta und a D : 
hen ms nupta und Jagodnaja Rjassa (im 
südliche: The e des Rjasan’schen 


Gouvernements) 


" ` m a E constanten und eigenthümlichen litho- 
anus Palaeontologischen Merkmale und bilden 
T Charakteristische Etage in der allge- 


meinen Reihenfolge der palaeozoischen ` Schichten 
Central-Russlands. 

3) Diese Etage muss ihrer Fauna nach als eine 
der devonischen Formation gehörige und offenbar als 
die jüngste dieses Alters in Central-Russland angese- 
hen werden. 

4) Die kohlenführenden Schichten Mittel-Russlands 
bilden auch ein sehr constantes Niveau und sind von 
uns nie anders als den Malöwka-Murajewna-Kalk- 
steinen aufgelagert und dem Kohlenkalke mit. Pro- 
ductus giganteus unterliegend beobachtet worden. 
Andere Angaben über die Lagerung der kohlenfüh- 
renden Schichten, scheinen uns hóchst zweifelhaft zu 
sein und beruhen, unserer Meinung nach, entweder 
auf fehlerhaften Beobachtungen über die Lagerungs- 
verhältnisse dieser Schichten, oder auf Verwechse- 
lung der Leit-Fossilien unserer Etage mit anderen 
Petrefacten, welche Verwechselung bei der entschie- 
denen Kohlenkalk-Facies einiger von diesen Fossilien 
leicht statt finden konnte. 

5) Die kohlenführende Etage nach ihren palaeon- 
tologischen Merkmalen gehört unzweifelhaft der Stein- 
kohlenperiode an und muss jedenfalls als ein ültestes 
Glied derselben betrachtet werden. 

Ercheinen diese Schlüsse unserer Arbeit als logi- 
sche Folgerungen des genauen Studiums eines von 
uns mit Sorgfalt gesammelten Materials, so brauchen 
wir in keine Polemik über die verschiedenartige Deu- 
tung der bis jetzt sehr unvollstindig bekannten Ver- 
steinerungen unserer Malöwka-Murajewna-Etage ein- 
zugehen. Die Richtigkeit unserer Bestimmungen und 
Vergleichungen zu bestátigen, bleibt einem jeden Beo- 
bachter móglich, da wir unsere Versteinerungen in 
zahlreichen Exemplaren gesammelt und eine vollstün- 
dige Suite derselben im Museum des Berg-Instituts 
zu St. Petersburg deponirt haben. 


Erklürung der Tafeln. 
Tafel I. 


1. Orodus-Zahn, von Murajewna. 
2—5. Helodus-Zähne, von Murajewna. . 
6. Helodus-Zahn, von Malówka. poo 
7— 11. Helodus Zähne, von Murajewna. ` 
12. Bruchstück eines Cladodus-Zahnes. ( C]. simplez 
Agass), von Murajewna. ` 
T 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


13. Orthoceras Helmersenii, Pacht, von Murajewna. 
14. Terebratula bursa, Eichw., von Murajewna. 
15. Spirifer Anossoffi, Vern., von Murajewna. 
Tafel Il. 

1. Spirigera pectinata, n. sp., von Murajewna. 

2. Spirifer inflatus, Schn., von Murajewna. 

3. Spirigera Puschiana, Vern., von Murajewna. 

4. Spirigera subpyriformis, n. sp., von Tawarkowa. 

5 Spirifer glaber, Mart., von Tawarkowa. 

6. Spirifer aculeatus, Schn., von Murajewna. 

7. Rhynchonella Panderi, n. sp., von Murajewna. 

8. Retzia prominula, Röm. (8e ein Querschliff) von 
` Muwrajewna. 

9. Orthisina planiuscula, n. sp., von Murajewna. 
10. Eine Varietät der Orthis striatula (?), von Mura- 


jewna. 

11. Orthis striatula, Schloth. (11a stellt einen Stein- 
kern mit den Muskeleindrücken (occlusores, 
Hanck, der Bauchklappe dar), von Murajewna. 

Tafel II. 

1. Productus Panderi, Auerb., von Murajewna. 

2. Productus fallar, Pand., von Murajewna. 

3. Chonetes nana, V ern., von Murajewna. 

4. Zaphrentis Noeggerathi, M. E. H., von Murajewna. 

5. Einzelner Kelch des Cyathophyllum caespitosum, 
Goldf., von Murajewna. 

6. Cyathophyllum caespitosum, Goldf., von Kinowsk 
an der Tschussowaja. i 

7. Syringopora caespitosa, Goldf. (F. 7 b, Längs- 
schliff eines Röhrchens), von Murajewna. 

8. Michelinia rossica, n. sp. (8e, d, ein junges Exem- 
plar), von Murajewna. 

Tafel IV. 

1. Orodus-Zahn (s. T. I, F. 1), von oben gesehen 
und vergrössert, von Murajewna. 

2. Bellerophon striatus, de Ferr. (junges Exemplar), 
von Murajewna. 

3. Steinkern einer breiteren Varietät des Bell. stria- 
tus, von Murajewna. 

4. Bruchstück des Euomphalus serpens, Phill., von 
Murajewna. | 

5. Euomphalus cochleatus, n. sp., von Murajewna. 

6. Natica indeterminata, von Murajewna. 

7. Astarte (?) socialis, Eichw., (7 b. ein Steinkern), 
von Murajewna. | | 


nn... 
8. Euomphalus cochleatus, n. sp., von Murajewna, 
9. Chemnitzia laevigata, Eichw., von Malówka. — . 
10. Steinkern der Turritella spiculum, Eichw., von 
Malówka. 
11. Steinkern der Nucula lineata, Phill., von Mura- 
jewna. 
12. Nucula indeterminata, von Murajewna. 
13. Nucula indeterminata, von Murajewna. 
14. Pecten Helmersenüi, n. sp., von Malówka. 
15. Megalodus suboblongus, V ern., von Murajewna. 
16. Fenestella devonica, n. sp. von Murajewna. 
17. Fenestella indeterminata, von Murajewna. 


A. Chonetes Laguessiana, de Kon., aus dem kohlen- 
führenden Thone von Malówka. 

B. Productus carbonarius, de Kon., aus dem kohlen- 
führenden Thone von Malówka. 

C. Pecten Leonis, n. sp., aus dem kohlenführenden 
Thone von Malówka. 


BULLETIN DES SÉANCES. 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
SÉANCE DU 22 JANVIER (3 FÉVRIER) 1864.. 


Le Secrétaire perpétuel annonce la perte que l'Acadé 
mie vient de faire dans la personne de deux de ses mem 
bres correspondants, de M. Heinrich Rose, décédé i 
Berlin le 27 janvier, et de M. le baron Plana, mort lè 
20 janvier à Turin. RB i: 

M. Clausen, membre correspondant, adresse une n 
tice intitulée: Auflösung der Aufgabe: ein Quadrat zu be 
schreiben, dessen Ecken auf vier gegebenen Graden liegt 
L'auteur fait observer que Carnot, dans sa Géometrie de 
Position, a donné trois solutions de ce problème, consi- S 
déré dans sa plus grande généralité, tandis que Jui, pr 
une méthode différente de celle dont s'est servi le 8 
mètre français, est arrivé à obtenir six solutions. Sur la 7 
proposition de M. Bouniakofski qui a pris conna 
de ce travail, la notice de M. Clausen sera. publiée dam ` 
le Bulletin. Zn. 

M. Lenz présente et recommande pour le Bulletin = 
note de M. Nöschel sur un cas particulier de grele, We 
bee le 12 septembre 1863 près de Tiflis (U men 


TER 


 teressanten Hagelfall im Caucasus) 


M. Kupffer, ayant examiné la notice de M. Sie) 


sur une méthode de chauffer les vagons des che da : S 
fer (v. la séance du 8 janvier), fait un rapport ve 
dans lequel il montre que l’auteur ayant négligé TT S 


Balletn de Lead Imp da IW Semenow u.Moller über diober devon Schichten d.mittl. Russl TT 


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Bulletin de d. Acad Imp d se TVU 


Semences u Mer über d ober devon Schichten d meti. Russl Zéi 


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Bulletin del Acad. Jmgu dse: TVE 


Semenow u. MHoller, über d.ober devon. Schichten d matt. Russ! TU 


Bulletin del Acad. Jmp.d.se.T VI Semenow u. Meller: über d.oher deeen. Schichten des mitt! Russ! TV 


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1 
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| 


O ptice de M. Wöpcke intitulée: Über ein in der k 
E di pa n Bibliothek zu Paris befindliches arabisches Astro- 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


266 


poser dans sa note les détails nécessaires, il est impos- 
sible de juger, si sa méthode est applicable en Russie. 

M. Baer annonce à la Classe que les antiquités, en- 
voyées au Musée de l'Académie par M. le général Beck- 
mann (v. la séance précédente), offrent un grand intérêt; 
il y a dans le nombre des objets, trouvés en Sibérie, 
parfaitement semblables à ceux que l'on a trouvés en 
Suisse dans les habitations lacustres. Mais plus ces ob- 
jets sont intéressants, et plus on doit désirer d'avoir, s'il 
se peut, des descriptions exactes des tertres, dont ils ont 
été extraits, de leur forme extérieure, de leurs dimen- 


sions et de l'arrangement intérieur. 


M. leQuartier-maitre de l'Etat Major Impérial transmet, 
par ordre de M. le Ministre de la Guerre, un rapport du 
Commandant du Corps d'armée d'Orenbourg, sur la dé- 
couverte de la houille dans les monts Karataus. 

MM. Ruprecht et Schrenck attirent l'attention de la 
Classe sur les envois aussi nombreux qu'importants d'ob- 
jets d'histoire naturelle, dont M. Albrecht, médecin at- 
taché au consulat russe à Hakodade, a enrichi les Musées 
de l'Académie. La Classe vote des remerciments à M. Al- 
brecht et charge le Secrétaire perpétuel d'en faire l'ob- 
jet d'un rapport à M. le Président. 

Conformément à une décision du Plenum du 1 novembre, 
MM. Brandt et Ruprecht présentent des comptes-ren- 
dus sur l'état du Musée zoologique et du Musée botanique 
de l'Académie. Le Secrétaire perpétuel est chargé de leur 
publication. 

M. Struve propose au nom de M. Schiaparelli, di- 
recteur de l'observatoire Brera à Milan, de comprendre 
cet observatoire sur la liste des institutions auxquelles 
l'Académie adresse son Bulletin; et M. Schiaparelli offre 
de faire parvenir pour la Bibliothéque de l'Académie, les 
Ephémérides publiés par cet observatoire. 

M. le D' Julien Edler v. Vest, par une lettre datée 
de Graz, le 1 janvier 1864, annonce la fondation dans 
tette ville d'une Société des médecins de la Styrie (Ver- 
Di eg Ärzte in Steiermark), et adresse les statuts de cette 


M. Brandt porte à la connaissance de la conférence, 
que M. Göbel, conservateur du Musée minéralogique de 
l'Académie, a rapporté de son premier voyage à la mer 
Caspienne plusieurs objets intéressants qu'il a offerts au 
Musée zoologique. — Le Secrétaire perpétuel est chargé 
d'exprimer à M. Göbel les remerciments de l'Académie. 


| CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
Séance DU 29 JANVIER (10 FÉVRIER) 1864. 
M. Dorn présente et recommande pour le Bulletin 
D D ai- 


M. Brosset porte à la connaissance de la Classe que 
M. Kästner auquel l’Académie a confié la mission de 
faire un voyage d’Alexandrapol à Erivan afin d'y copier 
la grande inscription cunéiforme d’Armavir, s'est acquitté 
de cette tâche, et lui a fait parvenir par l'entremise de 
M. Gille, une copie de cette inscription ainsi que plu- 
sieurs dessins faits par lui de divers monuments histo- 
riques et des copies d'inscriptions arméniennes. En les 
plaçant sous les yeux de la Classe, M. Brosset y joint 
la remarque qu'il a encore recu de M. Adolph Berger, 
de Tiflis, quelques inscriptions arméniennes et quelques 
beaux dessins, représentant divers monuments de la ville 
d'Ani et de quelques couvents des environs du lac Gok- 
tcha. Ces dessins et inscriptions seront placés, sur la pro- 
position de M. Brosset, au Musée asiatique; la notice de 
M. Brosset sur ces objets sera insérée au Bulletin, et 
M. Kästner sera remercié au nom de l'Académie. 

M. Schiefner donne communication d'une lettre du 
21 novembre 1863, qu'il a recue de M. Jüschke, mis- 
sionnaire allemand au Thibet. En témoignant l'espoir de 
proeurer pour l'Académie des sciences un exemplaire de 
la rédaction tibétaine du récit héroique du Gesser-khan, 
M. Jäschke communique en méme temps plusieurs re- 
marques intéressantes sur les dialectes de la langue ti- 
bétaine et quelques remarques critiques sur l'ouvrage ti- 
bétain «Dsangloun», publié par feu l'Académicien Schmidt. 
— La lettre de M. Jäschke sera publiée dans le Bulletin. 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
SÉANCE DU 5 (17) FÉVRIER 1864. 


A l'ouverture de la séance le Secrétaire perpétuel an- 
nonce la nouvelle, apportée par les journaux, de la mort 
de M. Clapeyron, membre correspondant de l'Académie 
depuis 1830. 

En rendant compte de l'état où se trouve la publica- 
tion des divers recueils de l'Académie, le Secrétaire per- 
pétuel informe la Classe que la livr. 4 du tome IV des 
Mélanges biologiques a été imprimée et mise en vente et 
en distribution. 

M. Kupffer annonce que le Département hydrogra- 
phique du Ministere de la Marine s'est adressé à lui 
pour lui demander le concours de l'Observatoire phy- 
sique central dans une entreprise aussi intéressante pour 
le développement de la météorologie qu'utile pour la na- 
vigation. Depuis longtemps en Angleterre et en France 
les télégrammes météorologiques, qui arrivent chaque 
jour à Londres au Département du commerce, dirigé par 
Lord Fitzroy, et à Paris à l'Observatoire impérial di- 
rigé par M. Leverrier, sont utilisés pour la navigation 


en tirant de ces données des prévisions sur le temps qu'il 


va faire dans les 24 heures qui les suivent, et surtout 
sur les tempêtes qui doivent éclater prochainement. Ces 
prévisions sont communiquées immédiatement, par les té- 


267 


Bulletin de l’Académie Impériale 


légraphes, à tous les ports, dans lesquels on a soin de les 
afficher ou de les faire connaître par des signaux, non 
seulement aux capitaines des vaisseaux et aux, maîtres 
des embarcations pour la pêche, qui sont en rade, mais 
même à ceux (par des sémaphores) qui sont en mer à 
une petite distance de la côte. Plusieurs tempêtes ont 
déjà été prévues et annoncées à temps, et bien des nau- 
frages évités. 

Grâce à la sollieitude des Ministères de la Marine et 
des Finances, un bureau spécial consacré à l'étude et à la 
distribution quotidienne des télégrammes météorologiques 
arrivant de Paris, de plusieurs points de l'Europe occi- 
dentale et de nos ports de la mer Baltique et de la mer 
Noire, sera établi à l'Observatoire physique central, des 
cartes, sur lesquelles la marche quotidienne des ondes 
athmosphériques sera consignée, paraitront chaque jour 
dans un bulletin publié dans les deux langues, en russe 
et en frangais, et distribué non seulement à tous nos 
ports, mais aussi à toutes les personnes qui s'intéressent 
à ce genre d'études. 

Le bureau météorologique de l'Observatoire physique 
central prendra aussi soin de recueillir tous les renseigne- 
ments sur les vents et les courants des mers de Russie, 
fournis par les officiers de la marine Impériale dans les 


cours des expéditions maritimes ordonnées de temps en | 


temps par le gouvernement. 

- Le Département des relations intérieures transmet co- 
pie d'un office du consul général de Russie à Corfou, en 
date du 24 décembre 1863, concernant deux pierres ap- 
partenant à un gentilhomne de Corfou, qui ont la pro- 
priété d'extraire le venin des plaies provenant de la mor- 
sure d'une béte vénimeuse. On fera savoir au Départe- 
ment que les données fournies par M. le consul ne sont 
pas de nature à engager l'Académie à en faire l'objet 
d'une publication. 

M, Brandt met sous les yeux de la Classe une collec- 
tion offerte au Musée zoologique de l'Académie par M. 
Guérin de divers insectes produisant de la soie. La 
Classe charge le Secrétaire perpétuel de faire parvenir à 
M. Guérin les remerciments de l'Académie. 

M. Góppert, membre correspondant, adresse des ex- 
traits, tirés de la Gazette de Breslau, de divers articles 
qu'il a lus aux séances de la Société savante de Silesie; 
ce sont: 1) Skizzen zur paläontologischen Literatur, ins- 
besondere der Tertiärflora Italiens; 2) Über die Tertiär- 
flora von Java; 3) Über lebende und. fossile Cycadeen; 


4) Über das Vorkommen von echten Monokotyledonen in | 


der Kohlenperiode; 5) Über die Verbreitung der Conife- 
ren in der Schweiz mit ESCH KANAN 
unseres Riesengebirges. 


ASSEMBLÉE GENERALE DE L'ACADÉMIE, 
SÉANCE DU 7 (19) FÉVRIER 1864. 


M. le Ministre de l'Instruction publique, par un office 
du 31 décembre, fait savoir à M. le Président que Sa 
Majesté Impériale a bien voulu ordonner que PAca- 
démie fut engagée à préparer un projet de nouveaux rè- 
glements, dressés de manière à donner à l’activité scien- 
tifique de l’Académie un plus grand développement. M. le 
Président a chargé une commission composée de MM. 
Bouniakofski, Vice-Président, Lenz, Helmersen, Böht- 
lingk, Grot, Vessélofski et Schrenck de dresser un 
tel projet. 

Le Département des Relations Intérieures informe l'Aca- 
démie que M. le ehargé d'affaires de l'Autriche lui a fait 
parvenir la prière de M. le baron Schlechta qui ayant 
entrepris décrire une histoire de la Perse, a exprimé le 
désir de pouvoir consulter à cette effet la Gazette de St.- 
Pétersbourg pour les années 1811, 1812, 1813, 1826, 1827 
et 1828, qui contiennent des articles sur les opérations 
militaires en Perse. — On mettra à la disposition de M. le 
baron Schlechta pour le terme d'une année les volumes 
demandés. 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
SÉANCE DU 26 FÉVRIER (9 MARS) 1864. 


M. Struve présente et lit une notice Sur les observa- 
tions de Sirius; cette notice paraitra dans le Bulletin. 

M. Middendorff dépose sur le bureau la suite du ma- 
nuscrit de son Voyage de Sibérie, savoir la fin de la li- 
vraison, consacrée aux considérations générales sur la 
végétation de cette contrée, et la première partie de la 
derniére livraison qui devra terminer tout l'onvrage et à 
trait au regne animal de la Sibérie. Le manuscrit sera 
mis sous presse. 

M. Ruprecht présente et recommande pour le Bulle- 
tin une notiee de M. Mercklin, intitulée: Über Periderma 
und Kork, insbesondere die Reproduction des Lederkorks 

unserer erano Birke. 

Le Secrétaire perpétuel porte à la connaissance de là 


Classe que depuis la dernière séance les ouvrages Sui- 


vants ont été imprimés et mis en vente et en distribution: 

1) Dr. W. Gruber, Über den Sinus communis und die 

Valvulaé der. Vende cardiacae ete., formant le N° 2 du 

tome VII des Mém. de l'Acad.; et 9) H. Onte 

Seel xponomempn u a ET s 
9 100a. 


H 


g^ prie fait hommage à l'Académie de l'ouvrage 
qu'il a publié sous le titre: Die Zeitbestimmung v 
des tragbaren Durchgangsinstruments im Verticale des Po- 
larsterns, et qui a été dédié à M. W. Struve à Poccasion 
| du cinquantième anniversaire du jour où il a été pon 


ie grade de docteur à l'Université de Dorpat. 


| 


269 


des Sciences de Saint- Petersbourg. 


270 


OÁA,S— 

M. Brandt présente au nom de M. Brosset: 1° des 
photographies d'ossements de mamouth, trouvés prés du 
Puy-en-Vélay (Haute-Loire); 2° des fragments de roche 
voleanique, provenant de la méme localité; et 3? une pe- 
tite collection de pierres fines, trouvées dans le lit de la 
Borne, petite rivière qui coule prés de ladite ville. Les 
objets seront placés au Musée minéralogique, et M. Bros- 
get sera remercié. 


BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 


—— 


L'Académie a recu dans ses dernières séances les 
ouvrages dont voici les titres: 


DlpawoTHOCTb BB J[epeBHsHX'b TOCy/[ApCTBeHHBIX'b KPecTbAHb 
` TlekomBckoit ry6epain B» 1863 roxy. M. Cewesckaro. 

CII6. 1864. 8. 

JaropoBCkiii MOHACTBIPB, ero OmOxioreka m coxpamimruiiics 
Bb gef 3amaAdHO-pycckiii, amTepaTypHblii HAMATHUKE 

OO XVII-ro crorbria. Crarba AmBpocia /LoópoTBop- 
ckaro. Hat, Bere. IOro-3anagmgoii u S3anax. Pocciä, 
3a Im, ABTYCTB m CEHTAOPE 1863 roga. (2 akaewr.) 

Osten-Sacken, Baron R. v. Additions and corrections 
to the paper entitled: «on the Cynipidae of the North 
American oaks and their galls». 8. 

— Characters of the larvae of Mycetophilidae. 8. 

Horae entomologicae rossicae variis sermonibus in Rossia 


. usitatis editae. Fasciculus secundus, effigie Cl. Méné- | 


— triés lapidi exarata tabulisque XVII illustratus. Pe- 
tropoli 1863. 8. 


Ménétriés, E. Descriptions des nouvelles espèces de Lé- | 


. Pidoptéres de la collection de l'Académie Impériale 
— des sciences. 3° et dernière partie. St.-Pétersbourg 
1863. 8. 
Haughton, Sam. On the form of the cells made by va- 
. Hops wasps, and by the honey bee. Dublin 1863. 8. 
Swinhoe, Rob. Catalogue ofthe birds of China with remarks 
. principally on their geographical distribution. 8. 
Bidder, Ernst. Beitrüge zur Lehre von der Function der 
.. Nieren. Dorpat 1862. 8. 
Stieda, Ludw. Über das Capillarsystem der Milz. Dor- 
.. pat 1862. 8. 
Schmid, Alex. Über Ozon im Blute. Dorpat 1862. 8. 
agner, 
Bu Im menschlichen Gehirn. Dorpat 1862. 4. 
TSy, Hugo. Über den Einfluss einiger Salze auf die 
. Krystallisation des Blutes. Dorpat 1863. 8. 


T Höppener, Joh. Über die Zersetzung einiger Schwefel- | 
+ Lane] Chlorverbindungen im Organismus. Dorpat 1863.8. 
E V &loïs, Victor. Lettre sur des médailles inédites ou peu | 
Ee: on des dynastes de la Mésène. Bruxelles 1862. 8. 
Re: 9lomaei, Général J. de. Troisième lettre à M. F. 


Joh. Über den Ursprung der Sehnervenfasern | 


Soret sur des monnaies Koufiques inédites, trouvées 
en Géorgie. Bruxelles 1862. 8. 

Bulletin de la Société de Géographie, rédigé sous la di- 
rection de la section de publication par M. V. A. 
Malte-Brun et M. V. A. Barbié du Bocage V° série. 
Tome V. Paris 1863. 8. 

Compte-rendu de la Société Impériale géographique de 
Russie, pour l'année 1862. Rédigé par M. V. Béso- 
brasoff, (Trad. du russe.) St.-Pétersbourg 1863. 8. 

Ullrich. Der Kampf um Amphilochien. Hamburg 1863. 4. 

Graff, Herm. De Romanorum laudationibus commentatio. 
Dorpati 1862. 8. 

Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie. T. VII. 
VIII. 1859 — 61. Paris 1861. 8. 

Langlois, Victor. Mémoire sur les relations de la répu- 
blique de Génes avec le royaume chrétien de la Pe- 
tite-Arménie pendant les XIII et XIV siècles. Turin 
1861. 4. 

Neues Lausitzisches Magazin. Im Auftrage der Oberlau- 
sitzischen Gesellschaft der Wissenschaften herausg. 
von Gottl. Traug. Leber. Hirche. 40ster Band. 2te 
Hälfte. Görlitz 1863. 8. 

Judeich, Alb. Die Grundentlastung in Deutschland. Leip- 
zig 1863. 8. 

Cornelius. Über die deutschen Einheitsbestrebungen im 
16ten Jahrh. Rede. München 1862. 4. 

Verhandlungen zwischen Senat und Bürgerschaft im Jahre 
1862. Hamburg 1863. 4. 

Statistische Mittheilungen über den Civilstand der freien 
Stadt Frankfurt und ihrer Landgemeinden im Jahre 
1861. 4. 

Mittheilungen aus dem Gebiete der Geschichte Liv- Ehst- 
und Kurlands herausgegeben von der Gesellschaft für 
Geschichte und Alterthumskunde der Ostsee-Provin- 
zen Russlands. 10ten Bandes 2tes Heft. Riga 1863. 8. 

Reinaud, M. Mémoire sur le commencement et la fin du 
royaume de la Mésène et de la Kharacene. Paris 1861. 

Preliminary report on the eighth census. 1860. By Jos. 
C. G. Kennedy. Washington 1862. 8. 

Report of the commissioner of patents for the year 1860. 
Arts and manufactures. Vol. I. II. j 

— for the year 1861. Agriculture. Washington 1861 — 
1862: 8 à: | dé. 

Report of the Superintendent of the coast survey showing 
the progress of the survey during the years 1859 and 
1860. Washington 1860 — 61. 2 vol. 4. |. 

Address of His Excellency John A. Andrew, to the two bran- 
ches of the legislature of Massachusetts, January 
1863. Boston 1863. 8. brun CES 

Messages from the governors of Maryland and Pennsylva- 
nia transmitting the reports of the joint commissioners 
and of Lieut. Col. Graham in relating to the inter- 
section of the boundary lines of the states of Mary- 


Bulletin de l'Académie Impériale 


272 


land, — and Delaware. With a map. Chi- 
cago 1862. 

Libri V. et VI. della Politica del Dottor Cavaliere e Com- 

mendatore Fenicia. Napoli 1863. 8. 

Béshncinter Jahresbericht der Ohio-Staats-Ackerbau-Be- 
hórde. Für das Jahr 1861. Columbus, Ohio 1862. 8 

Novum testamentum Sinaiticum sive Novum testamentum 
cum epistola Barnabae et fragmentis Pastoris. Ex cod. 
Sinaitico auspiciis Alexandri II omnium Russiarum 
Imperatoris ex tenebris protracto orbique litterarum 
tradito accurate descripsit Ainotheus Fridericus Con- 
stantinus Tischendorf. Lipsiae 1863. 4. 

Attelmayer, Alphons. Ein Beitrag zur Kenntniss der 
Geschwülste des Rückenmarks und seiner Hüllen. 
Dorpat 1863. 8. 

Haughton, Sam. On the phenomena of Diabetes mellitus. 
Dublin 1863. 8. 

Bergmann, Ernst Benj. Zur Lehre von der Fettembolie. 
Dorpat 1863. 8. 

Holst, Val v. Zur Lehre von den Selbstamputationen. 
Dorpat 1863. 8. 

Wulff, Heinr. Über Tracheotomie bei Croup. Dorpat 
1862. 8. 

Boletin bibliográfico Espanol. Ano V. N^ 1 — 8. 8. 

Fórteckning ófver Finska Vetenskaps-Societetens Boksam- 
ling. D 1862. Helsingfors 1862. 8. 

30 dissertations de l'université de Marbourg pour 1862 
et 1863. 


Wegele, Dr. Frz. X. Die Reformation der Universitàt | 


Würzburg. Würzburg 1863. 4 
33 dissertations de l'université de Würzbourg pour 1862 
et 1863. 
13 dissertations de l'université de Freibourg pour 1861 
— 1863. 


Upsala Universitets Ársskrift. 1862. Upsala 1862. 8. 

42 dissertations de l'université d'Upsala pour 1862 et 1863. 

7 dissertations de l'université de Helsingfors pour 1863. 

Hergenrótter, J. Trauerrede auf we Anselm Georg 
Joseph Debes. Würzburg 1863. 

Weitenweber. Zum Andenken an aan Hanka in 


Prag., 8. 

Morgan, Aug. de. Contents of the correspondence of 
scientific men of the 17th century. Oxford 1862. 8. 

Memoir of Robert Troup Paine. iiis his parents. New 
York 1852. 4. 

Mémoires de l'Académie Impériale des sciences, inscriptions 
et belles-lettres de Toulouse. 6* série. Tome I. Tou- 
louse 1863. 8. 

Memorie della reale Accademia delle scienze di Torino. 
Serie seconda. Tomo XX. Torino 1863. 4 

Atti dell’ Imp. Reg. Istituto Veneto di scienze, lettere ed 
arti. Tomo VIII, dispensa 5 — 9. Venezia 1862—63. 8. 

Memorie dell' I. R. Istituto Veneto di scienze, lettere ed 
arti. Vol. XI p. 1. Venezia 1862, 4. 


Abhandlungen der k. Akademie der Wissenschaften zu 
Berlin. Aus dem Jahre 1862. Berlin 1863. 4. 

— der k. bóhmischen Gesellschaft der Wissenschaften. 
5ter Folge 12ter Band. Prag 1863. 4. 

Sitzungsberichte der k. bóhmischen Gesellschaft der Wis- 
senschaften in Prag. Jahrg.1862. Prag 1862. 2 Hefte. 8. 

40ster Jahresbericht der Schlesischen Gesellschaft für va- 
terländische Cultur. Breslau 1863. 8. 

Abhandlungen der Schlesischen Gesellschaft für vaterlün- 
dische Cultur. Abtheilung für Naturwissenschaften und 
Medicin. 1862. Heft II. Breslau 1862. 8 

Sitzungsberichte der k. bayer. Akademie der Wissenschaf- 
ten zu München. Jahrg. 1863. I. Heft IV, II. Heft I. 
IL München 1863. 8. 

Philosophical transactions of the royal Society of London. 

IL III, Vol. 152 p. L IL Vol. 153 p. I. 

London 1862—1863. 4. 

SS of the royal Society. Vol. J N° 48 — 50, 

II N° 56. London 1862 — 63. 


Tr denen of the royal Society of Së Vol. XXIII 


p. IL. For the session 1862—63. 4. 

Proceedings of the royal Society of SENSE Session 
1862—63. Vol. V. N° 59—61. 

Nova acta regiae Societatis dech Upsaliensis. Se- 
riei tertiae vol. IV. fasc. posterior. Upsaliae 1863. 4. 

Kongliga Svenska Vetenskaps-Akademiens handlingar. Ny 
följd. Fjerde bandet, första häftet. 1861. 4. 

Öfversigt af kongl. Vetenskaps-Akademiens förhandlingar. 
Nittonde Ärgängen 1862. Stockholm 1863. 8. 

Det Kong. Norske Videnskabers - Selskabs Skrifter i det 
19de Aarhundrede. 4de Binds 2det Hefte. Trondhjem 
1859. 8. 

Forhandlinger i Videnskabs - Selskabet i Christiania. Aar 
1859. Christiania 1860. 8. 

Acta Societatis Scientiarum Fennicae. Tomus VII. Hel- 

.  Singforsiae 1863. 4. 

Öfversigt af Finska Vetenskaps-Societetens Fórhandlingar. 
V. 1857—1863. Helsingfors 1863. 8. 

Bidrag till kännedom af Finlands natur och folk, utgifna 
af Finska Vetenskaps-Societeten. Femte och sjette 
häftet. Helsingfors 1863. 8 

— till Finlands Naturkünnedom , Etnografi och Statistik, 
utgifna af Finska Vetenskape Socieeten Ättonde och 
nionde háftet. Helsingfors 1863. 

Revue africaine. VII* année N° 41. Se N° 42. No- 
vembre 1863. Alger. 8. 

Verhandelingen van het Bat tschap van Kun- 
sten en Wetenschappen. Deel XXIX. Batavia 1862. À. 

Tijdschrift voor indische Taal-, Land- en Volkenkunde. Deel 
XI. Aflevering 1—6. XII. Afl. 1—6. Batavia 1861— 
1862. 8. 


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Pr mar a ESTEPONA AT E 
Paru le 31 mars 1864. 


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T. VIE, N° 4. 


| BULLETIN 


DE L ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 


EL DL DE ie a ei di 


TOME VII. 


(Feuilles 18 — 26.) 
CONTENU: 
Page 

P. Baron Uslar, Sur „= répartition géographique de la langue aware. Lettre à M. Schiefner.......... 273—275 
M. Brosset, Rapport sur wier? inscriptions, recueillies par MM. Jules Kästner et Ad. Berg 04553 275—281 
0. Struve, Ote vitione du satellite de Säin Gees EN EEN KEEN EE ENEE EE KEE ER KREE EEN EE E EE ERR 282—988 
K. E. v. Baer, Projet ben des expéditions archéologiques et ethnographiques en Russie. ........ 288—295 

_ Dr. C. E. v. Mereklin , Sur le periderme et le liège, et particulièrement sur la reproduction de l'écorce 
du boulau. (Betula alba.) (Avec une Planche ) bae sva ci EN E LR IA ILE Vi Ves Ep 295—811 
K. E. v. Baer, Etudes Caspiennes: Sur une loi générale de la formation du lit des eme a Le 811—320 
M. H. Jacobi, "Notice sur quelques expériences faites avec un mesureur de liquides............ u... 920—322 

F. Ben Sur les a acquisitions du Musée zoologique et sur les avant “scientifiques ‘exécutés 
ade de ce Musbb, is sos EELER EE EEN nn eos EES ET TER EES e . 922—926 
A Kokeharof, Manus Pun cristal particuliérement regulier de l’anorthit du Vesuve........ («6e En den 326—333 
K. E, v. Baer, Encore un mot sur le soufflement des cétacées..............e.sssses..ssssssesressee 333—341 
E. Kunik, M sur un mémoire de M. Zachariae von Tin genthal touchant dne de l'Eglise Le 

SEENEN Ee V 5 

M. Véliaminof-Ze rnof , "Notice sur un manuscrit persan du Raouset-et-tahirin.......................... 351—352 
JF. Brandt, ne de deux mollaires — au gouvernement de Saratof...... Kreis 852—353 
; ruve, Observatio s de quéiques nébuleuses .......ss.sessssmsessssereesesseseseneresreesseeee 353—265 
* H. Ee, Nouveaux pt de la DRE de Sirius d'après les observations du Cap de Bonne- Espé- Mai d 
(o MM. Pritzsche et Jacobi, Note sur e l'application du bronze SE la confection des alcoomètres.. 370—372 
= A. Saviteh, Observations des planètes à l'observatoire académique de St.-Pétersbourg en 1863.......... 72—374 
|. M cepe cer pm Firkowitch: I. Pierres tumulaires de la Crimée. (Avec 8 Planches.)........... 374—978 

3 B. Dorn et Ad, Goebel, Sur neuf pierres tumulaires avec end que — nouvellement placées au 
l Ee a ge ido cts 78391 
| E. Kunik, Zeg GE de * xia tatare « Tokhtamysch » pouvait-il étre en ‘usage parmis les Hébreux en Cri- EST 

bore MEME QUO en EE DE DT PT TT LT a dd GEN — 

| Son Altesse Impériale le Due Nicolas de ‘Leuchtenberg, Sur la composition d ‘du | pyrite magnétique de "Bo- an 
J Kkcharot, Sur le Löpoliihe... : A cT EE geed 
en tin des séan MEERE E PPT TT LIT I LILI LITE .. 407—418 
a Bulletin re oer E EE Sat s.. 418—416 


be Supplément IL 

| Matériaux pour servir à l’histoire des Musée de l'Académie Impériale des sciences: I. Musée botanique, par 

p Rup recht, directeur de ce musée. II. Musée de Zoologie et d’Anatomie comparée, par M. B Brandt, 
cteur de ce musée. III. Musée minéralogique, par M. Goebel, conservateur de ce musée. 


— au a — — 


bé ug chez MM. Eggers & Ce, libraires à St.-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Admi 
+ l'Académie (Komurers IHpasgzenis Umneparopcroä Arazenin Hayk») et chez M. Léopold Voss, 
libraire à Leipzig. 


Le prix d'abonnement, pàr volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 
3 thalers de Prusse pour l'étranger. 


inistratif de 


BULLETIN 


DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. 


— 


Über die geographische Verbreitung der awari- 
schen Sprache; aus einem Briefe des Baron 
Uslar an Akad. Schiefner. (Lu le 4 mars 1864.) 


Unter Anderm arbeite ich jetzt an einer linguisti- 
schen Karte Daghestan's. Zu diesem Behuf habe ich 
durch die einzelnen Bezirksvorstände Verzeichnisse 
simmtlicher Dorfschaften Daghestans mit Angabe der 
in jeder derselben befindlichen Anzahl von Höfen 
sammeln lassen. Über die Sprache jeder Dorfschaft 
schaffe ich mir durch Ausfragung von Individuen aus 
derselben Nachricht und bezeichne dann die einzel- 
nen Dorfschaften mit einer bestimmten Farbe. Obwohl 
trotz aller meiner Bemühungen Fehler nicht ganz zu 
vermeiden sind, so halte ich diese Arbeit doch für 
sehr nützlich. Diese Karte veranschaulicht Vieles, was 
man sonst nur umständlich beschreiben könnte. Einst- 
weilen will ich Ihnen nur meine Bemerkungen über 
die geographische Verbreitung der awarischen Spra- 
che (Hunz, Hunderil, Ma’arul) mittheilen. 


. Die äusserste Gränze der Verbreitung dieser Spra- 
che nach Norden hin bildet die Dorfschaft Tschir- 
durt, bei dem gleichnamigen Fort, an der Stelle, wo 
der Sulak aus der Gebirgsschlucht in die Kumükische 
Ebene tritt. Ziehen wir von Tschir-Jurt eine meri- 
dionale Linie 160 Werst südwärts, so stossen wir auf 
das Fort Neu-Zakataly. Diese astronomische Linie 
i er sprachlicher Hinsicht dadurch merkwürdig, dass 
Wir in ihrer ganzen Ausdehnung keine andere Spra- 
che als die awarische antreffen. An beiden Endpunk- 
ten hört das Awarische da auf, wo die Berge aufhö- 
e Diese Linie bildet fast mathematisch eine der 
Diagonalen, welche man innerhalb der Gränzen Da- 
: see ziehen kann. Hieraus ersieht man, dass das 
n sche ganz Daghestan in der Richtung von Nor- 
SIE Süden durchschneidet. Die Breite dieses 
out ist sehr verschieden: am grössten ist 
| E Mitte der Linie, parallel mit Chunzach, 
: 0 Werst von W. naeh O. Sowohl lüngs des 


— Nestli : 
stlichen als auch des östlichen Saumes steht diese 
Tome vm. 


meridionale Sprachschicht des Awarischen mit ver- 

schiedenen Sprachen, welche sich vorzugsweise in 

der Richtung der Parallelen d. h. von W. nach O. oder 

von O. nach W. erstrecken, in Berührung. Am west- 

lichen Saume gränzt die awarische Sprachschicht an 

das Tschetschenzische, Andische und Didoische, am 

östlichen an das Kumükische, Aquscha, das Kasyku- 
mükische, an die Artschi-Sprache und das Tsachur- 
sche, das offenbar mit dem Kürenschen nahverwandt 
ist. Wie wir schon bemerkten, reicht das Awarische 
nicht über Tschir-Jurt nördlich hinaus; am südlichen 
Abhange des kaukasischen Gebirgsstocks berührt sich 
diese Sprache mit dem Georgischen und Türkisch- 
Aderbeidschanischen. In Technutsal und Unkratl fin- 
den wir sie als kleine Sprachinseln, welche vom An- 
dischen und Didoischen umschlossen werden. Aus dem 
Gesagten erhellt, dass das Awarische in ununterbro- 
chener Schicht von grösserer oder geringerer Breite 
das ganze Daghestan von N. nach 8. durchsetzt, die 
Sprachen der östlichen Hälfte von denen der westli- 
chen trennt, selbst aber mit denselben in Berührung 
steht. So ist es leicht zu begreifen, wie das Awarische 
im ganzen Daghestan Hauptsprache bei dem Verkehr 
der einzelnen Völkerschaften untereinander geworden 
ist. Das Ossetische und Awarische sind die einzigen 
Sprachen, welche das Hauptgebirge des Kaukasus in 
seiner ganzen Ausdehnung von der nördlichen bis zur 
südlichen Ebene durchsetzen. Hier haben wir es nur 
mit dem Awarischen zu thun. Hat die ganze Schicht 
immer in dieser Ausdehnung bestanden oder ist die 
Ausbreitung von einem Endpunkt zum andern hin 
vor sich gegangen? Es unterliegt keinem Zweifel, 
dass die Sprache von Norden nach Süden vorgedrun- 
gen ist: vor nicht gar langer Zeit eroberten die Awa- 
ren den Zakatalschen Bezirk. Nach der im Volke er- 
haltenen Überlieferung waren vor der Bekehrung zum 
Islam die ältesten awarischen Niederlassungen: Gel- 
bax (Tschir-Jurt), Rihuni (Irganai) und Tanus (Ta- 
nus). In jeder derselben war ein besonderer Fürst 
(nuc'al). Alle diese Punkte liegen am N pT des 


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Se 


275 


Bulletin de l’Académie Impériale 


276 


Kaukasus. Über jene Epoche reichen die Erinnerun- 
gen des Volks nicht hinaus, wir dürfen aber auneh- 
men, dass die Awaren vormals noch nördlicher: als 
Tschir-Jurt wohnten d.h. auf der Kumükischen Ebene 
ein Nomadenleben führten. Über letzteres haben sich 
keine Traditionen erhalten, mir scheint jedoch die 
Sprache selbst einige Hinweisungen auf dasselbe zu 
enthalten. Das Wort ruq, Haus, leite ich von ru- 
qize, nähen, ab, so dass es ursprünglich etwas Ge- 
nähtes, Zusammengenähtes bedeutete; wird es 
mit baze, streuen, hängen, verbunden, so bedeutet 
es «ein Haus bauen», buchstäblich aber «Genähtes 
aufhängen», was uns augenscheinlich ein Bild des 
Nomadenlebens, das Aufschlagen der Zelte, die An- 
fertigung der Kibitken darbietet. So scheint mir auch 
roso, das Dorf, mit rosize «übersiedeln, fortziehen» 
zusammenzuhängen. Mir fällt der griechische Name 
der Wolga oder des Ural "Oagog (Herodot IV, 123) 
ein, da er an das awarische’or, Fluss, erinnert. Noch 
jetzt werden an der untern Wolga und am Nordwest- 
ufer des Kaspischen Meeres kleine Flussarme epuks 
d. h. Jerik genannt. Dies will freilich noch nichts 
beweisen, allein sicher werden die Ortsnamen des süd- 
lichen Russlands vermittelst der kaukasischen Spra- 
chen unerwartete Aufschlüsse erhalten. 


Rapport sur diversesi ipti illi 
MM. Jules Kästner et Ad. Berger, par vi 
Brosset. (Lu le 29 janvier 1864.) 


J'ai recu de S. E. M. Gille un envoi de dessins et 
d'inscriptions arméniennes, le tout recueilli par M. 
Kästner, durant le voyage qu'il a exécuté d’après Pin- 
vitation ét aux frais de l'Académie, pour se procurer 
la copie de l'inscription cunéiforme dite d’ ee 
Cet envoi se compose des pièces suivantes: 


1) Vue de la façade orientale de l'église arménienne 
de Mastara, localité située environ à mi-chemin d’A- 
lexandrapol à Erivan. Cette église, qui n'est pas 
postérieure à la seconde moitié du VII? s., renferme 
plusieurs inscriptions, dont une grecque, très fruste, 
en partie publiées par le P. Jean Chahkhathounof, 
Descr. d’Edchmiadzin . ., t. IT, p. 46. 


2) Façade septentrionale de la magnifique ruine 


de l'église de l'Ancien-Thalin, à une heure au S. de 
Mastara. Trois inscriptions, des VIP, VIII et XI: 
s.: la première au nom de Nerseh apohypate (ex- 
consul) patrice, prince d'Archarounik; la dernière de 
l'an 1040 «sous le patriarcat du cathalicos (sic) Déos- 
coros.» La seconde, de l'an 783, remarquable pour 
la forme carrée des lettres; Chahkhathounof, ibid. p. 
50, 51. 

3) Vue du fort dit le Nouveau-Thalin. Inscription 
arménienne du VIII’ s., 716 — 1267? au nom d’Agh- 
bougha Mkhargrdzel, fils d'Ivané II; inscription arabe 
de l'année de l'Hégyre 507 — 1113 ou 509 — 1115? 
Chahkhathounof, ibid. p. 53. M. Khanykof, qui en a 
tiré copie, en 1848, a eu l'obligeance de me commu- 
niquer la traduction suivante du peu qu'il est possible 
de déchiffrer sürement. 

«Que Dieu le glorifie! Au commencement du mois 
de Safar le béni, de l'an 507 — 1113 ou 509 — 1115, 
le maitre de cet édifice *) .... l'émir, le grand spasalar 
Izz-ed-Din.....,»personnage inconnu pour le moment, 
probablement un Seldjoukide. 


4) Facades méridionale et orientale de l'église de 
Khizil- Kilisa, située sur la gauche de l'Arpa-Tchai, 
un peu au N. d'Àui. Magnifique inscription arménienne, 
mentionnant la construction de l'église, au temps du 
roi Sembat-Tézéracal, à une époque caractérisée par 
les trois dates 6286 du monde, 684 de J.-C., 434 — 
985 (?) de la conversion des Arméniens. Cette in- 
scription, tracée sous la figure d'un lion allant à 
gauche et fortement endommagée par le temps, don- 
nera lieu à de nouvelles recherches sur les systémes 
chronologiques des Arméniens: le P. Chahkhathounof 
ne la rapporte pas, mais il en existe un essai très 
imparfait de restitution et de déchiffrement, que M. 
Kästner a trouvé dans un Evangile imprimé, conservé 
dans la localité, et dont on lui a donné copie. Le E 
Sargis Bclialalianés,; qui mentionne cette localité dans 
son Voyage, t. I, p. 221, ne donne qu'une partie de 
l'inscription et omet prudostinent les deux premières 
caractéristiqnes chronologiques. 


5) Vue d'une ruine que l'on croit appartenir à 
l'ancienne ville d'Erovandachat, datant du 1" siécle 


*) Il s’agit d'une tour ronde. 


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des Sciences de Saint- Petersbourg. 


27$ 


de notre ère et située sur l'emplacement de Hadji- 
Bairam moderne, sur la gauche de l’Arpa-Tchai, au 
S. d'An, Inscription de l'an 1218, en l'honneur de 
Chahancha 1”, fils de Zakaré, généralissime de la 
reine Thamar; Chahkhathounof, ibid. p. 39, 40. Une 
autre inscription est de l'année 1299; d'une troisiéme 
on n'a que la date, 659 — 1210, plus un fragment: 


— ees dernières sont inédites. 


6) Facades méridionale et orientale de la trés belle 
église ruinée de Khizil-Khoul, localité que je crois 
étre la méme oii la carte place le poste Khizil-Kalski, 
à une trés faible distance au S. d'Ani, sur la gauche 


de l'Arpa-Tchai. Inscription de l'année 487 — 1038, 


au nom d'une certaine Thagoui (peut-étre Thagouhi 
«la reine»), fille d'Abas, femme inconnue jusqu'à pré- 
sent du roi Jean-Sembat et mère d'un Achot, dont 
l'histoire ne dit rien non plus. Les lettres sont de la 
méme forme carrée dont il a été parlé au N. 2; Chah- 


khatounof, ibid. p. 44. 


7) Vue de Qara - Qala, que je crois être le lieu 
ainsi nommé, au SE. de Thalin, non loin de la route 
de poste d’Erivan. 


8) Vue de la localité où l'on pense qu'existait 
l'ancienne ville d’Armavir, sur la gauche de l’Araxe, 
non loin de sa jonction avec la Medzamor, au S. 
d’Edchmiadzin; Chahkhatounof, ibid. p. 29. 


9) Vue de la pierre sur laquelle sont tracés les 
restes de l'inscription cunéiforme, but principal du 
Voyage de M. Kästner, située sur la droite de l’A- 
Taxe, à l'opposite d'Armavir. Suivant la notice de M. 
Kästner, la pierre dont il s’agit, nommée par les mu- 
sulmans Iazli-Tach «le rocher écrit,» est auprès du 
Sros village de Qaragoin, qui est marqué sur les 
Cartes: il sera donc facile de la retrouver. 

,,10) Copie de l'inscription eunéiforme dont il s'agit, 
qui est du même système de lettres que la précé- 
dente, déjà publiée dans le Bulletin de l'Académie, 


t. V p. 430, que nous placons ici de nouveau, pour 
l'agrément des lecteurs. 


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A tous ces dessins et copies sont joints six feuillets 
de légendes, contenant des notices sur les localités 
explorées: les premiers, remarquablement élégants, 
sont signés du nom de Peter Kästner; les secondes, 
ainsi que les notices, sont sans doute l’oeuvre de M. 
Jules Kästner, son père. 

Ainsi notre voyageur a rempli largement ses de- 
voirs envers l’Académie: au lieu de la seule inscription 
d’Armavir, il a, sur l’invitation du Secrétaire perpé- 
tuel, visité les couvents d’Haghbat et de Sanahin, et 
ceux des environs, qui lui ont fourni 104 feuilles de 
plans, de dessins, d’inscriptions et de légendes, pré- 
sentés à la Conférence le 24 avril de l’année 1863, 
et cette fois 25 nouvelles feuilles. J’ai déjà parlé des 
dessins; les plans ont été reconnus fort exacts, par 
une personne qui eonnaît les localités. Quant aux in- 
scriptions, les lettres sont copiées correctement, mais 
je dois dire qu’elles seraient fort difficiles à déchiffrer, 
si la plupart n’étaient déjà publiées, auquel cas elles 
fournissent un excellent contrôle et souvent de bonnes 
variantes. Celles inédites devront être l’objet d’un 
examen approfondi, que je suis obligé de renvoyer à 
une autre époque. 

J'ai l'honneur de proposer à la Classe d’adresser 
ses remerciments à M. Küstner, et de m'autoriser à 
faire exécuter une photographie réduite de l'inscription 
d'Armavir, comme on l’a déjà fait pour la précédente, 
à la faire graver sur bois et, après l'avoir publiée 
dans le Bulletin, à en envoyer des exemplaires aux 
savants qui s'occupent de ce genre de recherches. 

V. la gravure ci-jointe, exécutée par un artiste 
habile, M. Hohenfelden. 


279 Bulletin de l'Académie Impériale 280 


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des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


Je crois aussi de mon devoir d'informer la Classe 
que j'ai recu, il y a quelques mois, de l'honorable 
M. Berger, 11 magnifiques dessins et feuilles d’in- 
seriptions, dont voici le détail: 

1) Inscription grecque sémicirculaire, gravée sur la 
porte occidentale de l'église Grecque d'Ani. Le com- 
mencement et la fin en sont restés indéchiffrables 
jusquà ce jour: le milieu, qui est un verset d'un 
psaume, a été seul publié par moi dans les Ruines 
d'Ani, p. 14. 

2) Vue de la porte dite Triomphale, à Ani, mais 
qui se trouve réellement entre les ruines de cette 
ville et le couvent de Gocha- Vank: Ruines d'Ani, 
PI. XXIX. 

3, 4) Plans et coupes du pont d'Ani, sur l'Arpa- 
Tchai; ib. Pl. II. Les différences entre ces Planches 
et celle que j'ai publiée, me paraissent de nature à 
intéresser les architectes. 


5) Plan et inscription trés fruste de l'église armé- 
nienne de Solak, village situé sur la gauche de la 
haute Zanga, non loin de la route de poste d'Erivan; 
y. Chahkhath. t. II, p. 205. 

6) Plan et facade de l'église dite Giourdji - Kilisa 
«d'église géorgienne,» dans le défilé de Miskhana, à 
12 verstes de Randamal; Chahkhath. pag. 201. 

7,8) Deux feuilles contenant une inscription géor- 
gienne, non encore déchiffrée, de l'église précédente. 
Tout ce que jai pu y lire, c’est le mot roi et le nom 
de famille Mkhargrdzel: ainsi l'inscription doit être 
de l'époque où toute la contrée formait l'apanage du 
Sénéralissime Zakaré et de son frère Ivané, dans le 
Premier quart du XIII s. 

9, 10) Plan et profil des ruines de l'église de Bach- 
Abaran, village situé sur la Kassagh, au N. d'Edch- 
miadzin; v. Chahkhath. t. IT, p. 166. 

. H) Croix monumentale en pierre, élevée par le 
Yartabied Vetsic? à Daratchitchag, lieu de plaisance 
m mémes contrées. | 

| J'ai l'honneur, en offrant ces belles Planches à l’A- 
Paie, de proposer qu'elles soient déposées au Mu- 
“e asiatique, avec la lettre explicative de M. Berger. 
29 janvier 1864. 


A 
US 


Observations du satellite de Sirius, par O. 
Struve. (Lu le 26 février 1864.) 


Il est connu qu'en printemps 1862 M. Alvan Clark, 
de Boston, a découvert une petite étoile dans le voi- 
sinage immédiat de Sirius. La direction de cette pe- 
tite étoile par rapport à l'étoile principale s'accordait 
de trés prés avec celle que, d'aprés les recherches de 
M. Peters, devait occuper le corps opaque qui, selon 
Bessel, a produit les irrégularités apparentes dans le 
mouvement propre de Sirius, et par conséquent il y 
avait lieu de supposer que l'astre découvert par M. 
Clark était identique avec ce corps obscur. A cóté 
de cette supposition on pouvait encore émettre l'hy- 
pothése que la petite étoile formait avec l'étoile prin- 
cipale un systéme d'étoile double, analogue aux nom- 
breux autres que nous connaissons, sans accepter en 
méme temps que c'était exactement le corps obscur 
de Bessel, doué d'une masse prépondérante. Enfin 
une troisiéme hypothése admissible voulait que la pe- 
tite étoile qu'on n'avait pas remarquée auparavant, 
parce qu'elle avait était cachée dans les rayons de 
l'étoile principale, venait de sortir de ces rayons et 
formait à l'époque actuelle avec Sirius une étoile 
double optique. Il restait à l'observation de décider 
entre ces trois hypothéses. 

Un astronome américain M. Safford, de l'Obser- 
vatoire de Harvard College, Cambridge U. S., a dis- 
cuté cette question dans une note présentée à l'Aca- 
démie de Boston au mois de mai de l'année passée. 
En partant d'un angle de position de 8455, que, 
d'aprés ses propres recherches sur le mouvement 
propre de Sirius, devait occuper en 1862,2 le corps 
troublant, et en adoptant pour la méme époque une 
distance de 10719, M. Safford déduit: 
pour 1863,0 la direction du corps troublant — 8256 

» 1864,0 » » » cul. 
en ajoutant, sans indiquer les valeurs numériques; que, 
dans le méme intervalle, la distance devait avoir dimi- 
nué un peu. 

La troisième hypothèse donnerait pour les mêmes 
époques: 
1863,0 distance — 10/80, position — 7971 
1864,0 nr -11,69, » 793 
Comparons maintenant avec ces valeurs les données 
fournies par l'observation directe. En 1862 la nou- 


Bulletin de l'Académie Impériale 


284 


velle de la découverte faite par M. Clark-nous était 
parvenue trop tard pour admettre encore des obser- 
vations au printemps de la même année. C’est pour- 
quoi pour cette époque nous empruntons les valeurs 
suivantes d’une série étendue d’observations faites par 
M. G. Bond à l’aide du grand réfracteur de l'Obser- 
vatoire de Harvard College, qui, pour ainsi dire, n'est 
qu'une autre édition de notre grande lunette: 
1862,20 e= 10,07, P= 8476 
L'année suivante mes propres observations ont donné: 
1863, mars 16 e= 10,30, P= 7978 
63, mars 18 9,99, 81,2 
Moyenne 1863,21 10,15, 80,5 
Enfin une observation obtenue dimanche dernier donne: 
1864, mars 6 e= 11,22, P — 7592 

Il y a donc en deux ans un accroissement de la dis- 
tance de 1715 et une diminution de l'angle de posi- 
tion de 994, ce qui, eu égard aux incertitudes des 
observations exécutées en petites élévations au-dessus 
de l'horizon, s'accorde trés bien avec les changements, 
+ 1550 et — 1152, exigés par l’hypothöse III, tan- 
dis que l'hypothése I, indique une faible diminution 
de la distance et aussi une diminution, mais de 353 
seulement, pour l'angle de position. Il parait donc 
que l'hypothése I doit être abandonnée, et que fog 
pothése III qui veut que la petite étoile ne soit qu'un 
satellite optique de Sirius soit la plus probable. 

Quant à l'hypothése II, elle ne peut guères, à Pé- 
poque actuelle, étre l'objet d'une discussion, car a 
priori nous ne pouvons rien avancer de positif sur les 
mouvements dans un système d'étoiles doubles, mais 
au moins l'analogie avec de nombreux autres systèmes 
stellaires et l'accord surprenant des changements ob- 
servés avec les changements exigés par l’hypothöse III, 
assignent une trés forte probabilité à la supposition 
qu'aussi l'hypothése II doit être abandonnée. En effet 
il serait une coincidence des plus extraordinaires, si, 
dans ce cas, le mouvement dans l'orbite produisait 
exactement, en quantité et en direction, des change- 
ments de la position respective, comme si l'étoile prin- 
cipale seule se mouvait dans l'espace. 

Dans notre latitude, Sirius n'atteint au méridien 
qu'une élévation de 1374, d’où il résulte que chez 
nous son image est toujours trés ondulante et diffuse, 


Cette circonstance exerce naturellement une influence 
défavorable sur l'exactitude des mesures qui, sans cela, 
sont des plus difficiles à cause de l'énorme différence 
de l'éclat des deux astres. Mais malgré ces conditions 
désavantageuses je ne crois pas que mes mesures 
peuvent étre sujettes à des erreurs aussi fortes qu'elles 
nous obligeront de revenir sur l'opinion précédem- 
ment énoncée. | 

L'année passée il m'a paru que la petite étoile soit 
d'un éclat variable. Le 12 mars 1863 ce ne fut qu'à 
grande peine que je pouvais la reconnaitre, de sorte 
que ce jour-là il était impossible de faire des mesures 
de quelque exactitude. Le 16 mars elle était déjà 
beaucoup mieux visible, et le 18 mars elle se présen- 
tait avec tant de facilité que nous devions bien nous 
étonner qu'elle n'a jamais été aperçue avant M. Clark. 
Ce dernier jour je l'estimais de 8™° grandeur, et M. 
Winnecke qui assistait à ces observations jugeait 
méme cette estimation trop petite. A Malte au con- 
traire, par un temps excellent, la petite étoile parais- 
sait si faible au mois d'octobre dans le télescope co- 
lossal de M. Lassell, qu'à peine je lui aurais assigné 
la dixiéme grandeur et dans notre observation de di- 
manche dernier elle ne surpassait non plus cette classe 
de grandeur. Il y a donc sans doute des indices de 
variabilité dans cette étoile, mais si nous considé- 
rons, combien, dans la petite élévation, son appari- 
tion peut étre influencée par les conditions atmosphé- 
riques, il serait téméraire de regarder la variabilité 
comme parfaitement constatée. 

Poulkova 7 mars (24 févr.) 1864. 


Addition. 
(Lue le 1 avril 1864.) 

Aprés avoir écrit la note précédente, j'ai tâché à 
chaque occasion d'attraper une seconde observation 
du satellite de Sirius afin d'obtenir la conviction que 
les mesures du 6 mars n "avaient pas été sujettes à 
des erreurs accid ment fortes 0U 
peut-être même à une illusion optique. Mais quoique 
après cette date le ciel eût été plusieurs fois assez 
clair, les images étaient toujours tellement ondulantes, 
que ce ne fut qu’à peine que par moments je pouvais 
reconnaitre la petite étoile, et la sûreté des positions 
| mesurées dans ces moments fugitifs laissait toujours 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


o 
beaucoup à désirer. Enfin le 28 mars l’état du ciel 
était plus promettant, et réellement un quart d’heure 
après le coucher du soleil, nous pouvions déjà distinc- 
tement reconnaître la petite étoile. Ce soir j'ai ob- 
tenu deux séries de mesures, séparées entre elles par 
un intervalle d'une vingtaine de minutes. Entre les 
deux séries le grossissement de 309 fois, que j'ai em- 
ployé ordinairement, fut échangé contre celui de 412 
fois et le foyer soumis à une nouvelle rectification. 

Je donnerai maintenant la liste compléte des me- 
sures obtenues depuis le 6 mars. 


Temps sid. e P 
1864 mars 19 7* 29” 7656 mes. incerte. 
2i 1 o9 Ud re i trés ond. 
s f 74,1/ étoile très faib. 
29.7.18 74, d obs.assez bonne 
nuages. 
28 7 11 10/80 75,6 obs. bonne. 
7 33 10,73 74,3 obs. très sûre. 


— On voit de cette liste que l'accord des mesures, 
méme de celles qui ont été obtenues dans des circon- 
stances atmosphériques moins favorables, avec les ré- 
sultats du 6 mars est trés satisfaisant. Quoique de 
cette maniére nous ayons gagné en apparence la con- 
firmation la plus complète en faveur des conclusions 
énoncées dans la note précédente, je crois néanmoins 
devoir élever moi- méme encore quelques objections 
contre leur validité. 

En premier lieu la considération m'a frappé que la 
petite étoile, si elle ne participe pas dans le mouve- 
ment propre de Sirius, a dü se trouver, à la fin du 
| siècle passé, à une distance d'environ 100" dans la 

direction sud-ouest de l'étoile principale. A cette 
époque Sirius a été fréquemment regardé par W. Her- 
Schel qui, entre autres, se servait de cette étoile bril- 
tante pour examiner les qualités de ses miroirs, et il 
ki a pas de doute qu’il aurait noté la petite étoile 
comme formant avec Sirius une étoile double de VI"* 
Casse, si elle avait occupé alors la position indiquée. 
Jan examiné sous ce rapport les catalogues de 
Herschel et quelques autres de ses écrits où il traite 
"" ses observations de Sirius, je n'ai trouvé nulle 
= E" trace de l'existence de la petite étoile. Il y 
; lin. dans cette circonstance une objection trés 
= Contre la justesse du résultat déduit précédem- 


ment de la comparaison de mes propres observations 
avec cells de M. Bond, objection qui gagne encore 
du poids, si nous considérons que l'année passée nous 
avons estimé la petite étoile de 8"* grandeur et que 
le dernier soir nous l'avons reconnue peu de minutes 
aprés le coucher du soleil, ce qui, eu égard à la pe- 
tite élévation de l'astre, lui assigne au moins la 9"* 
grandeur. Or, pour maintenir encore la troisième hy- 
pothése, il faudrait admettre que l'éclat de la petite 
étoile soit variable. 

Une autre objection pas moins grave résulte des 
mesures exécutées sur mon invitation par M. Win- 
necke le 28 mars. Aprés avoir arrangé le foyer pour 
son oeil, il trouve: 

Temps sid. œ É 
1864 mars 28 7^28" 10,08 7939 
7 45 79,5 


Nous voyons ici que les mesures de M. Winnecke, 
faites le méme jour, à l'aide du méme instrument et 
dans des conditions identiques de l'atmosphére, diffé- 
rent des miennes en moyenne de — 0768 en distance 
et de + 477 en position, tandis que l'accord des mesures 
isolées n’accuse des erreurs probables que de 0716 
pour les distances et de 074 pour les angles de posi- 
tion, mesurés par chaque observateur. Une partie de 
la différence en position s'explique par l'existence, 
dans mes mesures micrométriques, des erreurs systé- 
matiques, sur lesquelles j'ai eu l'honneur de rappor- 
ter à l'Académie en 1857. Aprés avoir appliqué à 
mes mesures les corrections exigées par la formule 
(Mél. math. et astron. T. II pag. 590), nous avons les 
positions corrigées que voici: 


1863 mars 16 - P'—8250 
» 18 83,0 

1864 » 6 76,8 
»::19 78,5 
» 21 77,2 

| ».: 21 76,5 

» 22 16,94.5 
n 28 77,4. 
» 28 75,8 


^ La différence en angle de position entre mes me- 
sures et celles de M. Winnecke se trouve ainsi ré- 
duite de -+ 427 à + 393, mais ce reste est encore 


Bulletin de l’Académie Impériale 


à des erreurs accidentelles. Il faut donc supposer ou 
que les mesures de M. Winnecke soient également, 
mais en sens opposé, affectées d'erreurs systématiques 
très considérables, ou, ce qui est plus probable et in- 
diqué aussi par les distances, que nous avons observé 
de différents points comme centre de l'image formée 
par la grande étoile. La possibilité d'une pareille dif- 
férence de jugement me parait d'autant plus admis- 
sible que, dans la petite élévation de Sirius, son image 
offre déjà un spectre prismatique assez étendu, pour 
lequel le jugement sur le centre dépendrait du degré 
de sensibilité des yeux pour les différentes couleurs. Si 
cette explication est juste, la différence doit se pro- 
noncer, dans notre cas, par préférence dans les angles 
de position, et cela s’accorde parfaitement avec l'expé- 
rience. Quoiqu'il en soit, il est évident qu'à l'époque 
actuelle, oi il ne s'agit que d'un petit nombre de degrés, 
nous n'avons pas le droit de fonder des conclusions sur 
les différences entre les valeurs obtenues à différentes 
époques par différents observateurs. En rejetant donc 
aussi les observations de M. Bond, nous n'avons pour 
le moment que mes propres observations de 1863, 
comparées à celles de l'année courante pour nous 
guider dans le jugement entre les trois hypothéses 
indiquées. 
Scis 


^e yt 21° 


des observations notées 


comme bonnes donnent: : 
1863,21 e—1015  P—8055 
1864,22 10,92 75,0 


ou un changement annuel de + 0,76 pour la distance 
et de — 525 pour l'angle de position. La dernière 
valeur serait de — 6570, si nous introduisons les an- 
gles corrigés P’. Les calculs de M. Safford indiquent 
pour le méme intervalle dans l'hypothése I un accrois- 
sement de la distance de 0,90 et une diminution de 
l'angle de position de 559, tandis que la troisième hy- 
pothése demanderait une petite diminution de la di- 
stance et un changement de — 154 seulement dans 
l'angle de position. 

Mes propres observations à elles seules se pronon- 
cent donc trés distinctement en faveur du repos de 
la petite étoile, mais eu égard aux circonstances in- 
diquées et particuliérement à la possibilité de juger 
à différentes époques d'une maniére un peu différente 
sur le centre de l'image de la grande étoile, il parait 


Russischen Reiche unternehmen könnte, 


qu'il faut suspendre le jugement définitif encore pour 
un an. M. Bond en possédant probablement des me- 
sures de trois années consécutives, pourra peut-étre se 
prononcer déjà dans ces mois. 

Je saisis cette occasion pour diriger l'attention sur 
lexistence d'une erreur dans le Bedford Catalogue, 
concernant les petites étoiles voisines de Sirius. L’a- 
miral Smyth y donne la mesure d'une étoile de 10” 
grandeur, qui, selon lui, en 1835 s'est trouvée à une 
distance de 150" de Sirius dans la direction 4530. 
A l'époque actuelle il n'y a pas d'étoile dans la po- 
sition indiquée, et également elle ne parait pas avoir 
existé en 1827, lorsque mon pére a comparé Sirius 
avec plusieurs petites étoiles environnantes. Aussi la 
mesure de l'amiral Smyth ne s’accorde-t-elle pas avec 
le texte de son livre oü il dit que la ligne qui joint 
cette étoile avec Sirius, passe de trés prés par l'étoile 
mentionnée par Piazzi dans une note «alia 8" magn. 
praecedit 3" temp., 3' ad Boream». Il est difficile d'in- 
diquer la nature de l'erreur commise par M. Smyth 
et cette difficulté est augmentée encore par la circon- 
stance que la note de Piazzi parait aussi erronée. Elle 
se trouve dans l'édition de 1814 de son catalogue, mais 
ni l'ancienne édition de 1803, ni les «corsi», publiés 
par M. de Littrow ne la contiennent. Aujourd'hui il 


n'y a pas d'étoile assez brillante dans la direction indi- 


quée, et aucun autre astronome ne mentionne son . 
existence. M. Wagner, ayant fait des recherches plus 
étendues dans les ouvrages de Piazzi, pense que par 
inadvertance bon nombre de notes relatives à diffé- 
rentes étoiles ont été transposées dans le catalogue 
de 1814. 

1864 mars 21. 


Vorschlag zur Ausrüstung von archaeologisch- 
ethnographischen Expeditionen innerhalb des 
. Russischen Reiches, von K. E. von Baer. (Lu 
le 18 avril 1862.) er 
.Keine wissenschaftliche Expedition, die man im 
würde wohl 
so allgemeine Anerkennung in Europa finden 
hätte zugleich so viel Ansprüche auf die Anerken- 
nung im Vaterlande, als ein Unternehmen; die Spu- 
ren der früheren Einwanderungen der Vülker 


der verschiedenen Culturzustünde, so weit Sie 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


im Boden sich erhalten haben, aufzusuchen und, wo 
möglich, geographisch zu verzeichnen. Es handelt 
sich nicht darum, die durch geschriebene Urkunden 
beglaubigte Geschichte durch Auffindung neuer Ur- 
kunden oder erneuerte Vergleichung der bekannten 
zu bereichern. Für diesen Zweck ist schon unter der 
Regierung des in Gott ruhenden Kaisers Nicolai viel 
geschehen und die Arbeiten werden fortgesetzt. Es 
handelt sich viel mehr um die vorhistorische Zeit des 
Menschen-Geschlechtes, für welche es keine andern 
Urkunden giebt als einige im Boden aufbewahrte un- 
verweste Reste des Menschen selbst, seine Utensi- 
lien, oder sonstigen Cultur-Producte. Man hat für 
diese ganz alten Zustände in neuester Zeit sehr be- 
lehrende Funde in verschiedenen Ländern West-Eu- 
ropas gemacht. Man hat, um für jetzt nur einige der 
wichtigsten Ergebnisse zu berühren, in der östlichen 
Schweiz, neuerlich auch in andern Ländern, Reste 
von menschlichen Wohnungen in dem Schlamme der 
Seen gefunden, und mit diesen Reste von drei Korn- 
arten, von einigen Hausthieren (von Rindern, Schwei- 
nen, Schaafen, Hunden) und von vielen Arten ver- 
zehrter Jagdthiere, von Geweben, von Utensilien 
m verschiedenen Zwecken, doch nur aus Stein und 
Knochen bereitet. In der westlichen Schweiz haben 
die Seen auch mancherlei Werkzeuge aus Bronze 
aufbewahrt, die in den östlicheren Cantonen fehlen, 
und einen spätern Cultur - Zustand andeuten. Man 
hat ferner in Dänemark in grossen Haufen von Au- 
stern und andern Muscheln, die an den Ufern zer- 
Streut liegen, und von denen man längere Zeit hin- 
durch annahm, dass sie vom Meere ausgeworfen sein 
müssten, Reste von Stein- Werkzeugen, aber gar keine 
von Metall, künstlich von Menschenhand aufgespal- 
tene Knochen von Jagdthieren gefunden, aber keine 
von Hausthieren, den Hund vielleicht ausgenommen. 
Man t, mit einem Worte, in diesen zum Theil sehr 
ausgedehnten Haufen die weggeworfenen Reste von 
oft wiederholten Mahlzeiten gefunden, und sie deshalb 
"Ien-Reste genannt. Man kann hierin nur die Spu- 
ren eines sehr frühen und uncultivirten Zustandes des 
a Chen erkennen, eines Zustandes, in welchem er 
* Metalle noch gar nicht zu benutzen verstand, 
D ie, den Hund vielleicht ausgenommen, 
Lo. nur von der Jagd und dem Fange der See- 


lebte. Auch Gewebe und Reste von Wohnun- 
Tome vm. 


gen haben sieh aus dieser Zeit nicht nachweisen 
lassen. Man hat ferner in Frankreich in manchen 
Gegenden, neuerlich auch in England in Erdschich- 
ten, welche nicht den neuesten Bildungen angehóren, 
im Diluvium der Geologen, Feuersteine und Quarze 
gefunden, welche durchaus das Ansehen haben, von 
Menschenhünden in ganz rohe Formen behauen zu 
sein. Es haben sich darunter aber noch gar keine 
Reste von Menschenknochen gefunden*), und noch we- 
niger etwas vervollkommnete Kunstproducte. Man 
ist daher geneigt zu glauben, dass die Feuersteine 
zwar von Menschen behauen sind, da durch die Wir- 
kungen der Natur solche Formen nicht hervorge- 
bracht werden, dass aber ihre Bearbeitung in eine 
so ferne Vergangenheit füllt, dass auch die hürtesten 
Theile der verschütteten menschlichen Leichen von 
der Zeit völlig zerstört sind. Man hat ferner sehr ein- 
zeln, aber in verschiedenen Gegenden, in Hóhlen, 
welche später durch geologische Vorgünge geschlos- 
sen worden waren, so dass der Einfluss der Luft ab- 
gesperrt war, Menschenknochen zugleich mit Knochen 
vorweltlicher Thiere gefunden, z. B. von Mammuthen 
und äbnlichen Riesenthieren, von denen man bisdahin 
geglaubt hatte, dass sie von der Erde ganz verschwun- 
den waren, bevor Menschen auf derselben erschienen. 

So ist, mit einem Worte, die Geschichte des Men- 
schengeschlechtes länger geworden. Man hat erkannt, 
dass auch in solehen Ländern von Europa, die man 
jetzt die cultivirtesten nennen kann, lange Zeit hin- 
durch die Menschen auf den tiefsten Stufen der Cul- 
tur standen, wie jetzt in Neu-Holland, Neu -Guinea, 
im Innern von Nord- und Süd- America zur Zeit der 
Entdeckung durch die Europäer. Allein diese ein- 
zelnen, dem Raume und der Zeit nach von einander 
getrennten Ergebnisse reichen nicht hin, um darnach 
eine allgemeine Geschichte der Europäischen Mensch- 
heit vor Einführung der Schreibekunst zu entwerfen. 
Vor allen Dingen sehnt man sich zu erfahren, welche 


Beiträge für das Studium der vorhistorischen Zeit 
Russland liefern kann. Der berühmte Alterthumsfor- 


scher Worsaae, der an den Untersuchungen über 
die Dänische früheste Vorzeit den lebhaftesten An- 
theil genommen hat, war vor einigen Jahren schon 
entschlossen, für diesen Zweck das Russische Reich 


*) Das galt für 1862. Im Jahr 1863 sind einige Zähne und ein 


halber Unterkiefer von Menschen in diesen Schichten gefunden. 
19 


Bulletin de l’Académie Impériale 


zu bereisen, als eine im Vaterlande ihm angebotene 
ehrenvolle Stellung ihn davon abhielt. 

Um näher zu bezeichnen, was man vom Russischen 
Reiche erwarten kann und erwartet, sei es erlaubt, 
aus der Ankündigung, welche die Akademie der Rus- 
sischen Übersetzung von Worsaae’s Werk über die 
Nordischen Alterthümer vorgesetzt hat, ein Paar Ab- 
schnitte hier aufzunehmen. 

«Zufällige Funde hatten nur einzelne, nicht zusam- 

menhängende Winke gegeben. Eine mehr zusammen- 
hängende Einsicht in die Urzustände der Europäi- 
schen Völker hat man erst zu gewinnen angefangen, 
als man sehr viele Funde aus den vorhistorischen Zei- 
ten an einzelnen Orten vereinigte, und indem man 
nicht allein die gefundenen Gegenstände, und selbst 
die menschlichen Knochen, aufhob, sondern auch alle 
Verhältnisse, unter denen sie gefunden waren, genau 
beobachtete und aufzeichnete. Nur dadurch wurde 
man in den Stand gesetzt, die einzelnen Arten von 
Gräbern zu unterscheiden, und zu erkennen, dass sie 
verschiedenen Völker angehört haben, die einander 
gefolgt sind, denn die Form der Schädel ist oft sehr 
verschieden. Jetzt erst konnte man sich auch die Fra- 
gen stellen: Durch welche Mittel haben die Bewoh- 
Europas, und namentlich des nördlichen, sich erhal- 
ten? In welchen Zuständen hat man sich bloss von 
den Producten der Natur genährt und in welchen Vieh- 
zucht.und Ackerbau gekannt? Welche Völker brach- 
ten die Kunst leicht schmelzbare Metalle, und welche 
die Kunst das Eisen zu bearbeiten mit? Man wird 
sich leicht denken, dass man in Beantwortung dieser 
Fragen nur sehr langsam fortschreiten konnte, da 
man nur stumme Zeugen zu vernehmen hatte, und 
auch diese nur abgebrochene Aussagen geben konn- 
ten, denn alles, was nicht sehr fest war, hat die Zeit 
zerstört». 


«Am eifrigsten und unter Theilnahme sehr vieler 


Gebildeten hat man diese Unternehmung in Däne- 
mark und Schweden, nächstdem auch in Mecklen- 


burg, betrieben. In Kopenhagen hat man unter der 


eifrigen Leitung des Conferenz-Rathes Thomson und 
unter Theilnahme fast aller Gebildeten ein grosses 
Museum einheimischer Alterthümer gesammelt, wo 
man die Geschichte dieser Gegenden gleichsam an sich 
vorübergehen lässt, wenn man die zahlreichen Räume 
durchwandert, in denen alles aufgehoben ist, was von 


tur-Zustände aus Asien einwanderten, 


Werkzeugen und Lebensbedürfnissen oder Resten des 
Haushaltes von den frühesten Zeiten bis an die Kunst- 
werke des Mittelalters sich erhalten hat. In Däne- 
mark sowohl, als in Schweden hat man sich überzeugt, 
dass die vorhistorische Zeit dieser Länder in drei 
Hauptperioden zerfällt, welche man das Stein-Alter, 
das Bronze-Alter und das Eisen-Alter genannt hat, 
weil man in der ersten nur Werkzeuge von Stein und 
Knochen, mit Zuthaten von Holz oder Bast oder Rie- 
men anwenden konnte, in der zweiten die leichter zu 
bearbeitenden Metalle, namentlich Gold, das aber im- 
mer selten und kostbar war, und Kupfer mit einer Zu- 
that von andern Metallen, in Dänemark namentlich 
von Zinn, was man insbesondere Bronze nennt (in an- 
dern Gegenden von Zink), in der dritten Hauptperiode 
aber Eisen, das bald seiner Härte wegen in Waffen, 
Messern, Beilen und ähnlichen Gegenständendi 
verdrängt hat. Diese schon vor mehr als einem Vier- 
tel-Jahrhundert aufgestellten Perioden gelten auch 
jetzt noch, obgleich man später sich überzeugt hat, 
dass sie nicht so scharf von einander getrennt waren, 
wie man Anfangs zu glauben geneigt war, da natür- 
lich in der ersten Zeit der Metalle diese noch selten 
und kostbar waren, und man die Steinwerkzeuge nicht 
sogleich bei Seite legte. Von der andern Seite hat 
man sich aber auch überzeugt, dass die grössern Pe- 
rioden in Unterabtheilungen sich bringen lassen. 80 
kamen zugeschliffene Steinwerkzeuge viel später in 
Gebrauch als roh behauene, wozu man in den frû- 
hesten Zeiten besonders den Feuerstein benutzte». - 
«Von wo aber die Künste, die verschiedenen Me- 
tlle zu bearbeiten, eingewandert sind, von wo die 
verschiedenen Kornarten, die gezähmten Thiere ein- 
geführt sind, darüber lässt sich in einzelnen Ländern 
nicht viel entscheiden. Die vorsichtigen Dänen und 
Schweden sind nicht geneigt, diese Fortschritte den 
ersten Bewohnern ihres Landes zuzuschreiben , son- 
dern spätern Einwanderungen. Dass die spätern | 
| ist auch das 
Ergebniss linguistischer und historischer Forschung 
und wird von den Gräber-Funden durchaus | d 
Von wo aber und wie die Einwanderungnn kamen, 
wird sich erst bestimmen lassen, wenn man me 
ren Gegenden die Reste der Vergangenheit eben 5 
vollständig und sorgfältig untersucht haben wird, als 
im Skandivanischen Norden. Man hat daher auch in 


miss ae nn jee: 


: Et TEN RGCT A TERRI SIRE 
e "`" MMMMMnEu————————— 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


294 


andern Gegenden dieselben Aufgaben eifrig zu ver- 
folgen angefangen, besonders in Grossbritanien, in der 
Schweiz, in Frankreich, Italien und Deutschland. Russ- 
land, wo man seit Karamsin so eifrig und unter all- 
gemeiner Theilnahme mit der documentirten Geschichte 
des Vaterlandes sich beschäftigt, stand bisher noch 
sehr zurück in Bezug auf das Interesse für die früheste 
Zeit, welche von schriftlichen Urkunden nicht erreicht 
wird. Obgleich man viele Kurgane im Russischen 
Reiche geöffnet und auch vielfache Berichte darüber 
publicirt hat, so sind doch diese Berichte noch nicht 
unter gemeinschaftliche Gesichtspuncte gebracht, und 
es besteht noch kein grösserer allgemeiner Sam- 
melpunct für alle Arten der aufgefundenen vorhisto- 
rischen Gegenstände. Solche Gegenstände, wenn sie 
nicht aus edlen Metallen bestehen, werden auch häu- 
fig gar nicht aufgehoben oder wenigstens nicht einer 
öffentlichen Sammlung einverleibt. Vor allen Dingen 
weiss man aber die einzelnen Gegenstände nicht zu 
benennen. Doch sehnen sich die Ausländer, welche 
sich ernstlich mit der Aufgabe beschäftigen, die frü- 
heste Geschichte des menschlichen Geschlechtes auf- 
zuhellen, grade sehr nach recht vollständigen Nach- 
richten aus Russland, weil sich hier viele Strassen 
der Einwanderung der frühesten Cultur-Zustände fin- 
den müssen. Es leuchtet ein, dass alle Einwanderun- 
gen aus Asien nach Europa, die nicht über den Griechi- 
schen Archipel oder über den Hellespont und die 
Dardanellen gingen, was nur auf Böten geschehen 
konnte, durch die Ländermasse gehen mussten, wel- 
che jetzt zum Russischen Reiche gehört. Auch ist 
Man ja bei uns, um nur Eins zu erwähnen, seit lange 
darauf aufmerksam, dass in den alten sogenannten 
Tschuden -Schürfen und Tschuden-Gräbern Sibiriens 
Metall-Arbeiten aus einer frühen Zeit sich erhalten 
„Den; aber wie diese mit der Einführung der Me- 
Wh in West- Europa zusammenhängen, so wie die 
Zeit der Tschuden-Schürfe wird sich erst bestimmen 


E "Ny E 


"7 Wenn man Reihen von Funden dieser Art zu- 
“anmenstellen kann. Wie sehr die Beobachtungen 
m weiten Gebiete des Russischen Reiches die West- 
Europäischen belehren können, davon nur ein Bei- 
> Man hat häufig in keltischen Gräbern ein Werk- 


1,5 aus Bronze gefunden, das die Form eines ganz 
ET MT hat, und über dessen Gebrauch man 
. t Meinungen ausgesprochen hat, ohne sich ei- 


nigen zu können. Man hat dieses zweifelhafte Werk- 
zeug «Kelt» genannt. Solche Kelte kommen auch in 
den Tschuden-Grüberu vor, sind hier aber oft nicht 
aus gegossener Bronze, sondern aus Kupfer, Wir erfah- 
ren jetzt von unserm eifrigen Reisenden, Herrn Radd e, 
dass weit im Osten Sibiriens dasselbe Werkzeug noch 
jetzt gebraucht wird, um Lilien-Zwiebeln damit aus- 
zugraben ». 

«Es ist daher eine Ehrenschuld, welche Russland 
abzutragen hat, seit dem es zu den Staaten wissen- 
schaftlicher Kultur gehört, dass es seinen ältesten 
Alterthümern ein gründliches Studium widmet. Es 
wird aber auch das Interesse an seiner ältesten Ver- 
gangenheit, obgleich dieses nicht mehr ein nationales 
ist, sondern ein allgemein menschliches, sicher ge- 
weckt und allgemein werden, wenn nur die Resultate 
der Unternehmungen anderer Völker auf demselben 
Felde mehr bekannt und die Classificirung und Be- 
nennung der Gegenstände, die sich im Lande finden, 
erleichtert wird». 


Um ein werthvolles Material für die Beurtheilung 
der alten Einwanderungen der Völkerstämme und 
der Cultur-Zustände zu gewinnen, dürften wohl drei 
Jahre hindurch verzweigte Expeditionen erforderlich 
sein. | 

Zuvörderst müssten die Mitglieder dieser Expedi- 
tionen sich vollständig mit den Resultaten der West- 
Europäischen Untersuchungen über die vorhistorische 
Geschichte der Menschheit bekannt machen, dann die 
Berichte über die Öffnung der Kurgane in Russland 
studiren, um, so dürftig diese auch sind, zu erkennen, 
welche Winke sie für die ferneren Untersuchungen 
geben könnten, dann die Kurgane selbst bereisen, 
von denen man nur im Allgemeinen weiss, dass sie 
verschiedener Art sind und höchst wahrscheinlich aus 
sehr verschiedenen Zeiten stammen, vielleicht auch 
einige der verschiedensten öffnen. Auf dieser ersten 
Reise, die wir uns als vorläufige Inspection denken, 
könnten Nachfragen nach kürzlich vorgenommenen 
Ausgrabungen, nach bestehenden kleinen Sammlun- 
gen und Besichtigungen derselben vorgenommen wer- 
den. Zugleich hätte man nachzufragen, wo sich etwa 
an den Rändern der Seen Spuren von menschlichen 
Ansiedelungen oder andere Reste von der ältesten 
Thätigkeit des Menschen finden. dr: re ciel 


295 


Bulletin de l’Académie Impériale 


296 


nen müssten bis an die letzte Gränze der sogenann- 
ten Tschuden-Gräber geführt werden. 

Erst nachdem diese vorläufige Exploration be- 
stimmte Richtungen und Gesichtspunkte gegeben ha- 
ben wird, dürfte es räthlich sein, speciellere Pläne zu 
entwerfen, um z. B. eine Expedition gegen das Flach- 
land südlich vom Ural und die andere gegen die Ein- 
senkung dieses Gebirges bei Jekatherinenburg, eine 
dritte vielleicht über die Krym nach Taman und wei- 
ter in die Pontisch-Kaspische Steppe zu richten, denn 
diese drei Wege werden sich wohl als die Hauptthore 
für die Einwanderungen ergeben. In allen Richtungen 
wären dann Kurgane, aber auch flache Gräber, wel- 
che das Volk kennt, zu öffnen, das Gefundene aufzu- 
heben, die Beschaffenheit der Gräber aber genau zu 
beschreiben und zu zeichnen. 

Die spätere Vergleichung dieser Funde kann nicht 
ohne Resultat bleiben. 

Es scheint aber auch dringend nothwendig, dass 


diese Untersuchung bald und nach einem zusammen- | 


hängenden Plane unternommen werde, denn jührlich 
werden in den verschiedensten Gegenden Kurgane 
und andere Gräber geöffnet, ohne die gehörige Um- 
sicht und ohne die Funde im Detail bekannt zu ma- 
chen, was durchaus nothwendig ist, um zu bestimm- 
ten Resultaten zu gelangen. 

Sehr natürlich liessen sich mit diesen Expeditionen 
auch ethnographische Beobachtungen für die Gegen- 
wart verbinden, sei es auch nur zur Prüfung und Er- 
gänzung der kürzlich erschienenen Werke von Pauly. 


Über Periderma und Kork, insbesondere die Re- 
produktion des Lederkorks unserer einheimi- 
schen Birke (Betula alba), von Dr. C. E. v. 
Mercklin. (Lu le 26 février 1864.) 

(Hierzu eine lithographische Tafel.) 


Die gewissen Parenchym-Zellen und ganzen Lagen 
dünnwandigen lebenskräftigen Parenchyms zukom- 
mende Eigenschaft, in sich neue Zellen zu erzeugen 
und gleichsam eine Reproduktion regelmässig abster- 
bender oder zufällig zu Grunde gerichteter Zellen- 
schichten zu Stande zu bringen, hat die Aufmerksam- 
keit der Botaniker schon wiederholt auf sich gezogen. 
Sowohl in Axen- als Blattorganen, und durch fast alle 
Abtheilungen des Pflanzenreichs, die niedrigen nicht 


ausgenommen, sind bestimmte Parenchymzellen vor- 
handen, die eine lange Zeit hindurch das Vermögen 
besitzen, sich aus sich selbst wiederzuerzeugen, gleich- 
viel, ob sie durch Verwundungen, klimatische Einflüsse 
oder andere Eingriffe, der sie schützenden Oberschicht 
beraubt wurden. Ich erinnere nur an die verschiede- 
nen Arten der Vernarbungen, welche an krautigen 
Theilen vorkommen, und wo sich unter der abster- 
benden Wundfläche eine Lage eigenthümlichen, meist 
korkartigen Gewebes aus dem darunter liegenden Pa- 
renchym hervorbildet, das sich zum natürlichen Ver- 
bande für die Wunde gestaltet. Hierdurch schon wird 
das Parenchym zu einem nicht minder wichtigen Ge- 
webe für die Pflanze, als das Cambium, dem eigent- 
lich nur ein periodisches Wachsthum in bestimmten 
vorgeschriebenen Richtungen zukömmt. Nirgends je- 
doch im Pflanzenreiche wird diese reproducirende 
Thätigkeit des Parenchyms in so grossem Maassstabe 
zur Erscheinung gebracht, als in dem Rindensysteme 
unserer dicotylen Holzgewächse. 

Ich beabsichtige hier zu den vielen in dieser Be- 
ziehung nachgewiesenen Eigenthümlichkeiten noch ei- 
nige, unserer einheimischen Birke (Betula alba) zu- 
kommende, hervorzuheben, die auch in technischer 
Hinsicht der Beachtung nicht unwerth erscheinen 
dürften. M 

Nach den für alle Zeit musterhaften Untersuchun- 
gen Hugo von Mohl’s über die Rinde der baumarti- 
gen Dicotylen '), denen die Arbeiten Schacht’s, Han- 
stein's u. A. "1. sowie meine eignen *), an Holzgewäch- 
sen unserer Flora gefolgt sind, lässt sich im Allgemei- 
nen die Rinde derselben im entwickelteren Alter als aus 
dreien histiologisch verschiedenen Schichten bestehend 
betrachten, wenn wir dem allgemeinen Sprachgebrauch 
folgend, zur Rinde alle diejenigen Schichten und Fa- 
serbündel rechnen, welche ausserhalb des Gesammt- 
Cambiums liegen und sich so leicht vom Holzkörper 
abtrennen lassen. Es sind also mit einbegriffen die 
Bastbündel mit ihrem Parenchyme und die sie durch- 

1) Untersuchungen über die Entwicklung des Korks und der 
Borke auf der Rinde der baumartigen Dicotylen. 1836. Vermischte 
Schriften. 1845, XIV — XVII. 

2) Die Untersuchungen von Sanio über den Bau und die Ent- 
wicklung des Korkes (in Pringsheim’s Jahrbücher der wiss. Bo- 
tanik) sind mir noch nicht bekannt. 

3) Palaeodendrologikon rossicum. St. Petersburg 1855. — Ant: 


TOMIA KOPEI H ZpeBecHHHi cTeÓus PASHBIXE JbcHbIXb AepeBb M KJ 
CTapHHKOB'T Poccin. C. Ilerep6ypr» 1857. 


| az 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


298 


setzenden Markstrahlen, wie wohl, ihrer Entstehung 
nach, diese Bildungen einen Bestandtheil des Gefäss- 
bündels mit ausmachen, und die Rinde in strengerer 
Begrenzung, nur Gebilde umfasst, welche aus dem ur- 
sprünglichen Rindenparenchyme hervorgegangen sind 
und stets parenchymatischer Natur bleiben. Diese drei 
Rindenschichten in ihrer Reihenfolge von Aussen nach 


` Innen sind: die Rindenhaut (periderma), das daran 


grenzende häufig grüne, lebenskräftige Parenchym 
(integumentum parenchymatosum, 3a3e1enp der Russen) 
und die Bastlagen (strata libri), oder statt ihrer nur 
Knorpelzellen, untermischt mit Parenchym- und Git- 
terzellen (cellulae clathratae), welche von Markstrahl- 
Theilen durchsetzt werden. 

—Bei der Birke erhalten sich diese drei Schichten, 
wenn auch modificirt und in ihrer regelmässigen Grup- 
pirung stellweise gestórt, bis in das hóchste Alter, 
welehes dieser Baum erreicht, das jedoch in unseren 
Wäldern selten das 150ste Lebensjahr übersteigt. 
Ausser jenen drei Schichten finden sich noch zuwei- 


len bis in das 6te Lebensjahr hinein auf dem Peri- 


derma Spuren der abschülfernden Epidermis, und 
nicht selten schon vom 10ten Jahre an beginnt eine 
in den untern Parenchy mschichten überhandnehmende 
Wacherung, welche Veranlassung zur Borkenbildung 
wird, und in Verbindung mit den sich nach Verlauf 
der ersten Lebensjahre an Stelle der Bastzellen bil- 
denden Knorpelzellen zur Folge hat, dass das Peri- 
'erma sich in Lüngsrissen auseinandergiebt, und der 

mm seine so weisse, glatte Oberfläche verliert. 
Dennoch tritt dieser Zustand, je nach dem Standorte 


Verschieden, gewöhnlich nicht vor dem 60sten Le- 


sjahre ein, und auch selbst später kömmt es nicht 
Zum Abwerfen der sehr festen, durch dünne Periderma- 
Schichten isolirten Borkentheile, wie solches andern 
"Mimarten eigenthümlich ist. i 
` Noch einer Bildung in der Rinde der Birke ist zu 
< wannen, die an ihr so sehr in die Augen fällt, schon 
Sion, im spätern Alter aber allmälich unter- 
ER die Lenticellen. Schon an dem einjäh- 
Zweige machen sich hellere Pünktchen, unre- 
in 8 und spärlich auf seiner bräunlichen glatten 
Oberfläche vertheilt, bemerkbar, welche aus einer 
gt kugliger oder stellweise polyedrischer Paren- 
x ellen bestehen, welche die Epidermis in Form 


s elliptischen Hockers , der mit seinen beiden 


E. ech 
rigen 1 
aL 

Wa 


spitzen Enden in der Längsrichtung des Zweiges liegt, 
durchbrochen haben. Später geht die elliptische Form, 
sich vergrössernd, in eine ovale über, und noch spä- 
ter wird daraus die für die Birke so charakteristische, 
horizontal gestellte, strichförmige braune Lenticelle, 
welche das ganze Periderma vom darunterliegenden 
Parenchym aus durchwachsen hat. Über die Ursache 
der lokalen Entstehung dieser korkartigen Bildungen 
habe ich nichts ermitteln können, jedenfalls stehen 
sie nicht mit Spaltóffnungen (stomata) der Epidermis 
in Beziehung, indem solche dieser Oberhaut der Birke 
ganz zu fehlen scheinen, auch lassen sie sich nicht 
als Spuren abortirter Blattansätze deuten. Am zahl- 
reichsten sah ich die ersten Anfänge der Lenticellen- 
bildung in der Nähe der durch Verkümmern der ei- 
gentlichen Terminalknospe ihre Stelle einnehmenden 
obersten Blattknospe des einjährigen Zweiges auf- 
treten. | 

Von den genannten drei Rindenschichten ist die 
äusserste, die Rindenhaut (periderma), die für die 
Birke am meisen bezeichnende und wird selbst vom 
Volke mit einem ihr allein zukommenden Namen — 
Gepecra — belegt. Abgesehen davon, dass diese Schicht, 
gewöhnlich schlechtweg Birkenrinde genannt, in der 
Wissenschaft unter dem Namen Lederkork (periderma 
coriaceo-suberosum) bekannt, dem Stamme der Birke 
und den dickeren Ästen das schneeweisse Aussehen 
etwa vom 15ten Lebensjahre an ertheilt, ausschliess- 
lich die zur Bereitung des Birkentheers (aérorb) be- 
nutzten harzigen Bestandtheile enthält, und vom Volke 
zu sehr vielfältigen Zwecken benutzt wird, zeichnet 
sich dieses Periderma der Birke durch einen eigen- 
thümlichen Bau aus und ist der bisher an der Birken- 
rinde genauer untersuchte Theil. Ich habe daher, auf 
die Untersuchungen von Mohl’s verweisend, nichts 
über dasselbe im Allgemeinen hinzuzufügen. 

Im Einzelnen würe zu bemerken, dass dieses Peri- 
derma die Bezeichnung Lederkork (periderma coriaceo- 
suberosum) nicht von Anfang an, d. h. nicht schon im 
ersten Jahre seiner Entstehung verdient, indem es an 
2 — 6jührigen Stämmen oder Zweigen ausschliesslich 
nur aus dickwandigen, schmalen, mit einem braunen 
oder kirschrothen, harzigen Stoffe erfüllten Zellen be- 
steht, weshalb auch die junge Rinde der weissen Fär- 
bung noch entbehrt, und dass ihre Zusammensetzung 
aus zweierlei Zellenschichten, von denen die eine die 


Bulletin de l’Académie 


Impériale 300 


eben beschriebene Beschaffenheit, die andere aber 
Zellen besitzt, welche dünnwandig, breiter und oft 
ganz frei von harziger Substanz sind, oft erst später 
zu Stande kómmt, sich jedoch schwerlich genau für 
ein bestimmtes Lebensjahr vorausbestimmen lässt. So 
z. B. fand ich an einem Zweige, dass sich das peri- 
derma coriaceo-suberosum schon im dritten Lebensjahre 
zu bilden bogonnen hatte, während es an anderen, 
ülteren, noch nicht vorhanden war. Es kómmt vor, 
dass das Periderma der Birke, allerdings einer ande- 
ren ausgezeichneten Species, der Betula Ermani, die- 
ser dünnwandigen, breiteren, harzarmen Zellen ganz 
entbehrt, oder mindestens in vielen auf einander fol- 
genden Jahren, dieselben gar nicht zur Bildung kom- 
men, und dessen ungeachtet eine weissliche Färbung 
besitzt, und, wenn auch nicht so leicht und fein wie 
Betula alba, in dünnen Lamellen abblättert. Es ist 
daher die weisse Färbung der Birkenrinde und ihre 
so grosse und zarte Schichtung nicht allein auf Kosten 
der dünnwandigen, echten Periderma-Zellen, welche 
mit dickwandigen, harzerfüllten regelmässig Pen 
seln, zu setzen, sondern hat auch seinen Grund in ei- 
der Shinichi Veränderung der harzigen Substanz 
in den der äussern Luft zunächst ausgesetzten Schich- 
tungen, sowie in dem periodischen Zuwachs derselben. 

Keine Bestätigung boten mir meine Beobachtungen 
für die Angabe Hartig’s‘), dass je eine dünnwandige 
und eine dickwandige Zellenschicht des Lederkorks 
von Betula alba zusammen als eine Jahresproduktion 
zu betrachten seien, und somit in dem Periderma die 
Zahl der Schichten, eine jede aus zwei Zonen beste- 
hend, den Jahresschichten im Holzkórper entsprechen. 
Hiermit fällt auch eine andere Angabe Hartig’s bei 
Seite (a. a. O. pag. 326), dass sogar eine jede Zone 
der als Jahresproduktion von ihm betrachteten Peri- 


derma-Schichten analog sei einer jeden Zone (der des | 


sogenannten Frühlings- und der des Herbstholzes) in 
den Jahresschichten des Holzes, und Hartig wider- 
spricht sich selbst, indem er die relative Stellung die- 
ser beiden Periderma-Zonen, in ihrer Aufeinanderfol- 
ge, in der Richtung vom Centrum des Stammes zur 
Peripherie, auf pag. 326 in gerade umgekehrter Ord- 
nung angiebt, als wie es auf pag. 306 von ihm be- 
schrieben worden ist. 


4) Vollständige Naturgeschichte der forstlichen Culturpflanzen 
Deutschlands. Berlin 1840 


So leicht es auch ist, namentlich an jüngern Stäm- 
men der Birke, wo man sicherer sein kann, dass keine 
der Periderma - Schichten sich schon abgelóst hat, 
nachzuweisen, dass die Schichten des Lederkorks in 
keine directe Analogie zu stellen sind mit den Jah- 
resschichten im Holze desselben Baumes, indem jene 
an Zahl diese meist sehr bedeutend übertreffen, in 
welchem Falle sie sich auch nicht als Multiplum die- 
ser letzteren herausstellen, und so sehr das ganze 
Rindensystem mit seinen heterogenen Schichten man- 
nichfaltigeren Variationen unterworfen ist als das 
Wachsthum des mehr homogenen Holzkörpers, na- 
mentlich in Folge äusserer Einflüsse und allmälicher 
Erschöpfung seiner Reproduktionskraft, so lässt sich 
doch die Annahme, dass die Schichten des Periderma 
überhaupt einem periodischen Wachsthum mit be- 
stimmten Rhythmos ihre Entstehung verdanken, noch 
nicht von der Hand weisen und muss noch ferneren 
Untersuchungen zugewiesen werden. In hóhern Le- 
bensjahren erführt die Bildung des Periderma der 
Birke manche Unregelmässigkeiten, erstreckt sich 
meistens auf gewisse Partieen des Stammes und ge- 
räth zuletzt ganz in Stocken, während die Holzbil- 
dung ihren normalen Gang bis zum Absterben des 
Baumes beibehält. 

Einige, wenn zwar auch nur sehr geringe, Andeu- 
tungen, welche zu Gunsten obiger Annahme sprechen 
und sogar auch auf eine Übereinstimmung in den 
Zonen des Periderma mit denen in jeder Jahresschicht 
des Holzkörpers vorkommenden hinweisen, scheinen 
sich in dem echten Kork-Periderma des Korkbaumes 
aus dem Amurlande (Phellodendron amurense Rupr.) 
anzutreffen. In dem mir vorliegenden von Herrn R. 
Maack gefälligst mitgetheilten Astabschnitte dieser 
neuen Baumgattung °) beträgt die Dicke der Kork- 
schicht auf einem 17jährigen Holzkörper von 5 Cen- 


 timétre Durchmesser etwa 4 — 4'/, Millimètre, doch 


sah ich unter den von Herrn Maximowicz eingesam- 


melten Exemplaren höhern Alters die Korkschicht bis 
2 Centimètre Dicke erreichen, und es soll dieselbe 


noch um ein Bedeutendes mas können. Von den 
Eingebornen wird dieser Kork vorzüglich zu Schwim- 
mern für Fischernetze gebraucht. Ein regelrechtes 

5) Ruprecht: die ersten botanischen Nachrichten über das 


Amurland. Zweite Abtheilung, 16. 2) Januar 1857. — Maximo- 
wiez: primitiae florae amurensis, 185 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


EE  — 
Entrinden dieses Korkbaumes dürfte vielleicht, eben- 
so wie bei der Korkeiche, bessere Produkte lie- 
fern). Der Kork von Phellodendron amurense hat im 
Allgemeinen, nach den jetzt vorliegenden Stücken 
zu urtheilen, weniger Risse als der Eichenkork, ein 
helleres Aussehen, ist jedoch weniger compakt. Er 
besteht aus echten, ein wenig comprimirten, radial 
gruppirten, 4 — 6eckigen (auf dem Horizontalschnitt), 
buchtigen Korkzellen, die, Schichtungen, parallel der 
Peripherie des Holzkórpers, nicht verkennen lassen, 
welehe sich durch ihre stellweise dunklere Färbung 
schon dem unbewaffnetem Auge sichtbar machen. Die 
Anzahl dieser Schichtungen entspricht aber auch bei 
diesem Korke nicht der Anzahl der unter ihm befind- 
lichen Jahresschichten des Holzkörpers, doch lässt 
sich in einigen Schichtungen schärfer, in andern, wie 
mir schien, kaum nachweisbar, eine graduelle Abnahme 
in der Grüsse der radial auf einander folgenden Zel- 
len wahrnehmen, und zwar befinden sich an der zur 
Peripherie gekehrten Grenze der Schicht die gróss- 

ten Zellen, an der dem Centrum náher liegenden, be- 
deutend kleinere und mehr ausgebuchte Zellen, wel- 

die einen meist gelblich braun gefürbten Inhalt ha- 
` ben während die geräumigern Zellen derselben Schicht 

— fast farblos und inhaltsleer erscheinen. Aus dieser 
Anordnung der Zellen in radialer Richtung und ihrer 

- Grüssenunterschiede in jedweder für sich betrachte- 
ten Korkschicht ergiebt sich, dass sich hier wirklich, 
wenn auch viel weniger scharf, und zuweilen gar nicht 
erkennbar, zwei Zonen gebildet haben, analog denen 
in der Jahresschicht des Holzes, nur mit dem Unter- 

Schiede, dass sie aufeinander in umgekehrter Rich- 

‚fung, in Bezug zu Peripherie und Centrum des Stam- 

| mes, folgen, als die des Holzes. Es ist nämlich in die- 

sen Korke die breitzellige Zone die ältere, aber mehr 
= lach Aussen liegende, die engzellige, zwar auch wie 
bein Holze die jüngere, doch die dem Centrum mehr 


„segengesetzte Anordnung der Zonen in der Kork- 
‚steht jedoch im Einklang mit allen Bildungen, 
"e ausserhalb des Gesammt-Cambiums zu Stande 
(s M n, indem bei ihnen gewóhnlich die jüngsten Zu- 
am weitesten von der Peripherie des Stammes 
= aegen, so namentlich die jüngsten Periderma- 


D Ruprecht; Bericht über Maximowicz Primit. Fl. Amur. S. 52. | mi 


und Bastschichten. Die letzteren sind bei dem Kork- 
baume aus dem Amurlande ziemlich regelmässig con- 
centrisch gruppirt, bestehen aus vielen einzelnen klei- 
nen Dündeln, deren gelbliche, stark verdickte, lang- 
gestreckte Zellen mit zugespitzten Enden den Typus 
wahrer Bastzellen nicht verkennen lassen. Zunüchst 
um diese Bündel findet sich lockeres Parenchym, in 
welchem in Längsreihen angeordnete krystallführende 
Zellen und die von Mohl in ihrer Structur und Function 
so bedeutungsvoll erkannten Gitterzellen vorkommen. 
Hin und wieder im Kork zerstreut, namentlich in sei- 
nen tiefern Schichten, kommen ähnliche, viel kleinere 
Bündel vor, welche seine Güte in technischer Bezie- 
hung verringern ’). 

In Bezug auf Schichtungen ini Kork und seine Zu- 
sammensetzung aus, in irgend welcher Beziehung, 
verschiedenartigen Zellen ist nach Vergleichung des 
Korks von v j Baumg gen zu bemerken, 
dass bei der Korkeiche (Quercus Suber) awar ähnliche 
bräunliche Streifungen wie bei Phellodendron vorkom- 
men, doch sich eine Abnahme in der Grösse der Zel- 
len in derselben Schicht nicht wahrnehmen lässt. Im 
Allgemeinen sind die Zellen des Eichenkorks kleiner 
und mehr comprimirt, ihre schmalen Seiten mehr 
buchtig oder ganz eingeknickt. Bastzellen fehlen ihm 
gänzlich; an ihrer Stelle kommen vereinzelte Gruppen 
von Knorpelzellen vor. Der an Ulmus suberosa nur 
zu geringer Dicke anwachsende Kork besteht aus nicht 
regelmässig diametral angeordneten Zellen von un- 
gleicher Grösse, nicht sehr gleichförmiger Gestalt, mit 
bräunlichem Inhalte versehen. Schichtungen sind nicht 
deutlich, Bast und Knorpelzellen kommen im Kork- 
gewebe nicht vor. An jungen Zweigen erscheinen 
die Korkzellen zu pyramidalen Gruppen vereinigt, 


24 


grosse, zu 
chicht, deren 


Be weder sich auch in den Markstrahlen, welche 1-lagerig, 
8 — Dstóckig, häufiger j 
sind, desgleichen auch im H 
Gefüsse spärlich vorkómmt. Markfl mache 
wieder bemerkbar. Das Mark besteht aus weiträumigen Parenchym- 
zellen mit unregelmässig punktirten Wandungen. Im Allgemeinen 
zeigt dieses Holz viel mehr Ähnlichkeit mit dem von Aulanthus als 
it Zanthoxylon, zu deren Familie gezählt wird. 


Bulletin de l'Académie Impériale 


deren Spitze nach aussen zur Peripherie hin gerich- 
tet ist. — An Acer campestre, bei welchem nicht auf 
allen Standorten eine Korkschicht zur Ausbildung 
kommt, ist der Kork dem von Ulmus suberosa sehr 
ähnlich, nur dass seine Zellen mehr in die Queere ge- 
streckt sind und auf dem Horizontalschnitt fast recht- 
eckig erscheinen. — Das Korkgewebe von Berberis 
heteropoda Schrenk (kaum 3 Millimètre im Durchmesser) | 4 
besteht aus unregelmässig geformten Zellen, die grös- 
ser als bei allen früher genannten und nicht deutlich 
diametral sich gruppirt haben. Es wird von dunklern 
Streifen durchzogen, welche aus sehr kleinen gelbli- 
chen Bastzellen und Parenchym mit braunem Inhalte 
zusammengesetzt sind. — Der Kork von Viburnum 
Lantana besteht aus sehr unregelmässigen, ungleich 
grossen, nicht diametral gruppirten Zellen, die einer 
Zone von dichten an einander gedrängten, daher 
schmäleren Zellen von gelblicher Färbung aufgelagert 
sind. 

Nach Berücksichtigung dieser mit einem echten 
periderma suberosum versehenen Gewächse der russi- 
scher Flora, kehren wir wieder zur Birke zurück, 
deren Fähigkeit, das ihr eigenthümliche Periderma 
zu reproduciren, der Hauptgegenstand unserer Mit- 
theilung ist. 

Nur in den ersten Lebensjahren besitzen die hol- 
zigen Axentheile der Birke (Betula alba) ein homoge- 
nes, aus dünnwandigen, diametral gruppirten Paren- 
chymzellen bestehendes Periderma, d. h. echtes Kork- 
gewebe. Dasselbe wird nach Absterben der Epidermis 
an die Oberflüche gesetzt, seine Zellen füllen sich, 
wie die der entwickelten Epidermis, mit einem brau- 
nen oder kirschrothen harzigen Stoffe, erscheinen in 
der Radialrichtung stürker comprimirt und schülfern 
später, etwa vom 5— 10ten Lebensjahre, ebenfalls ab 
wie die Oberhaut. Alsdann bestehen bereits unter 
diesem Korkgewebe abwechselnde Lagen von dick- 
wandigen, in der Radialrichtung sehr engen, allmählich 
sich mit demselben bräunlichen Stoffe anfüllenden, 
diametral gruppirten Zellen und von dünnwandigen, 
geräumigen, fast farblosen echten Korkzellen, doch 
treten die ersteren gewóhnlich in viel bedeutenderer 
Müchtigkeit auf und bilden daher die Hauptmasse des 


nun als periderma coriaceo-suberosum zu bezeichnen- | 


den Gewebes. Allmählich werden die obern Lagen 
dieses Periderma zusammengedrüngt, indem die unter 


ihnen, der Innenfläche der Rinde mehr genäherten, 
neu entstandenen, analogen Schichten sich auszudeh- 
nen beginnen. Es verdickt sich daher das Periderma 
bis zu einem gewissen Alter fortwührend durch Zu- 
wachs an der Innenseite und verliert nur sehr feine 
Lamellen an seiner Oberfläche, welche sich spärlich 
ablösen. Sein grösster Durchmesser steigt selten über 

4 Millimètre in Folge regelmässigen concentrischen 
Zuwachses. Dagegen entstehen fortwührend zwischen 
seinen Schichtungen korkartige Wucherungen von 
dunkler Färbung und verdicken dasselbe stellenweise 
knotenartig, oder es bilden sich im tiefer liegenden 
Rindenparenchyme einzelne, nicht concentrische Pe- 
riderma-Schichten aus, die zur Borkenbildung bei- 
tragen. Das regelmässige continuirliche Anwachsen 
des Periderma hat um diese Zeit schon sehr nachge- 
lassen oder ist schon ganz erloschen. Das Lebensjahr, 
in welchem der regelmässige concentrische Zuwachs 
des Periderma gänzlich aufhört, lässt sich nicht für 
alle Individuen desselben Standorts und noch weniger 
für verschiedene Standörter gleich giltig bestimmen. 
An den Birken des Petersburger Gouvernements fällt 
diese Zeit etwa in das 60— 80ste Lebensjahr des 
Baumes. 

Aus dem Obigen ergiebt sich, dass der Lederkork 
unserer Birke nur an seiner Innenseite regelmässigen 
Zuwachs erhält, also dort, wo er an das grünliche, 
lebenskräftige (bis zu einer gewissen Zeit) Rinden- 
parenchym (integumentum parenchymatosum, sasexenb) 
grenzt, welches, wie vielfache Beobachtungen bereits 


nachgewiesen haben, auch bei andern Pflanzen die 


Erzeugerin des Periderma überhaupt ist, da in den 
Zellen des Korkes wohl nur ausnahmsweise und nur 
auf einzelne Punkte beschränkt, ein ZEHNTE 
process zu Stande kömmt. 

Wie nun aber, wenn diese rastlose Erzeugerin selbst 
an die Oberfläche gesetzt wird, und allen Einwir- 
kungen der Aussenwelt preisgegeben, allmählich ver- 
trocknet und zuletzt abstirbt? — was doch jedes Mal 
zu geschehen pflegt, wenn die Birke ihres Lederkorks 
zu technischen Zwecken oder anderweitig beraubt 
wird. Diese Entrindung (oder richtiger Entkorkung " 
der Birke wird in den mediche Gouvernements in 


Der in grossen Stücken tante Lederkork der Birke, 
hauptsächlich zur Bereitung des Birkentheers im Gebrauch, wird 


GepesoBaa cKaıa genannt. Circa 40 Bäume liefern 1 Pud cxaza. 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


hr bedeutendem Umfange ausgeführt, indem man 
dabei auf ähnliche Weise wie bei Abnahme des Korks 
von der Korkeiche, nur noch mit weniger Kraftauf- 
vand zu Werke geht. Dem jungen, etwa e —1 Fuss 
im Durchmesser dicken Birkenstamme wird nach zwei, 
in Entfernung von 6 — 10 Fussen ausgeführten, Rin- 
gelschuitten, welche durch die ganze Dicke des Leder- 
korks hindurchgehen, und nach 2—3 senkrechten 
Schnitten, welche jene miteinander verbinden, der 
Lederkork in seiner ganzen Mächtigkeit entnommen, 
wodurch das darunter befindliche Rindenparenchym 
(sasexems) ganz frei gelegt wird, eine braunrothe Farbe 
annimmt, und einige Tage nach der Operation wie 
ein rostfarbiger Eisencylinder den Stamm umkleidet °). 
In diesem Zustande wird der Baum, wenn er nicht 
etwa auch gleichzeitig zur Fällung bestimmt war, 
seinem Schicksale überlassen, über welches in den 
Schriften über Waldbau und technische Benutzung 
der verschiedenen Baumarten, auch selbst aus dem 
Munde unserer Förster, keine sichere Kunde zu er- 
halten ist. Ja, es scheint die Frage, die doch uns so 
nahe liest, ob die entrindete Birke sich wieder mit 
uuem Lederkork bekleidet, noch gar nicht einmal 
aufgeworfen zu sein, und selbst Hartig, welcher der 
Siten O. ein grosses Capitel widmet, giebt keine 

ndeutung, dass er darauf bezügliche Erfahrungen 
gemacht hätte. Dass bei uns, im Lande der Birken, 
diser Gegenstand unter dem Volke und bei den Forst- 
Männern noch nicht zur Sprache gekommen, hat zum 
Theil seinen Grund darin, dass bei uns der Mangel 
u Wald überhaupt noch wicht fühlbar genug gewor- 
den, namentlich i in den Gouvernements, wo die Birke 
Mause, und dass diejenigen Personen, welche einen 
Bikenbestand entrindet haben, falls er auch nicht 
bald darauf zur Fällung gekommen, nicht genöthigt 
wieder zu ähnlichem Zwecke nach demselben 


+, seven. Sollten uns jedoch Angaben über die 

be 1 dieser Entrindung der Birke entgangen sein, 

“ten immerhin darauf bezügliche anatomisch- 

E ce Erörterungen nicht am unrechten Orte 
D ET 

: Se welcher bei der Korkeiche (Quercus 

pum Piu: Stattgefundener Entrindung, regel- 


mässig sich einstellt, und die Wiedererzeugung des 
Korks zur Folge bad beschreibt H. von Mohl nach 
eignen Beobachtungen im Korkeichen-Walde des so- 
genannten Val Inferno in der Nühe von Rom (Bot. 
Zeitung 1848). Wir haben somit einen Anhaltspunkt 
zum Vergleich analoger Vorgänge bei der Birke. 

Nachdem die ihres Lederkorks beraubte Birke zu 
vegetiren nicht aufgehôrt hat, erscheint ihre entrin- 
dete Oberfläche, etwa nach Ablauf von 2—3 Jahren, 
wie mit einem dunkelaschgrauen, borkenartigen Schup- 
penpanzer bekleidet, dessen einzelne, meist quadra- 
tische Schuppen sich als Theile der vóllig eingetrock- 
neten, abgestorbenen Rindenparenchymschicht (sase- 
Aen) noch deutlich zu erkennen geben. Zwischen 
den Schuppen verlaufen tiefe Risse und Furchen, aus 
deren Tiefe, namentlich zur Sommerzeit, ein grünli- 
cher Schimmer noch Spuren von Leben in der schein- 
bar todten Unterhälfte des Baumes verräth, während 
derselbe aufwärts, vom obersten Ringelschnitte an, 
in seinem weissen Rindenkleide prangt und auf das 
Freudigste grünt. 

Allmählich fallen die ganz eingetrockneten, abgestor- 
benen Schuppen des Rindenpanzers ab und unter ihnen 
tritt eine grauweissliche oder hellbráunliche Ober- 
fläche deutlicher zum Vorschein, welche einer conti- 
nuirlichen, unter jenem Panzer allmählich entstande- 
nen, neuen Rindenhaut angehört, die sich ganz ohne 
Unterbrechung an diejenigen Schichten der Rindenhaut 
anschliesst, welche sich unter der Rindenhaut der 
nicht entrindeten Oberhälfte des Birkenstammes wie 
gewöhnlich zu bilden nicht aufgehört haben. Es ent- 
steht also bei der Birke, ebenso wie bei der Kork- 


eiche, nach der Entrindung eine ganz neue Binden. 


haut, beidieser aus Korkparenchym zusammengesetzt, 
bei jener aus Lederkork. Die Analogie zwischen den 
genannten beiden Baumgattungen ist aber noch be- 
deutender. Wie bei der Korkeiche, nach der Entrin- 
dung und während des Absterbens der auf der ent- 
rindeten Stelle stehengebliebenen Parenchym - und 
Bastschichten "), auch diese Schichten wiedererzeugt 


h Casimir Decandolle noch eine zweite, Quercus occi 
er zu gleichen Zwecken vorzüglich im südwestlichen Piedi: 
d Portugal cultivirt 
"Wm uter EE Schichten der entrindeten Korkeiche 
CS? wie Casimir Decandolle angiebt, von den Korkcultiva- 
toren «Mutter». genannt, und es soll die gehörige Austrocknung der- 
selben für die neue Korkbildung von Wichtigkeit sein, weshalb um 
' 90 


Bulletin de l’Académie Impériale 


werden, ebenso ist die ihres Lederkorks gänzlich be- 
raubte Portion des Birkenstammes, nach Verlauf ei- 
niger Jahre, wieder vollständig mit ebenso vielen 
Schichten neuen Lederkorks versehen, als sich auf der 
nicht entrindeten Portion, nach stattgefundener Ent- 
rindung zu bilden fortfuhren, desgl. mit neuem Rinden- 
parenchym und die Bastbündel vertretenden Knorpel- 
zellgruppen, an Stelle der, als Rindenpanzer von uns 
bezeichneten, zu Grunde gegangenen. Die Reproduk- 
tion des Lederkorks und der genannten Schichten 
beginnt, wie aus dem Folgenden zu ersehen ist, gleich 
nach der Entrindung, wenn nicht etwa die Entrindung 
während der Vegetationsruhe ausgeführt worden ist. 
In den nördlichen Gouvernements wird dieselbe, wenn 
sie forstlich betrieben wird, in den Monaten Mai und 
Juni vollzogen. 

Indem somit eine regelmässig nach der Entrindung 
der Birke vor sich gehende Reproduktion ihres Leder- 
korks, was zunächst von Wichtigkeit ist, sich nach- 
weisen lässt, verdient noch in Betracht gezogen zu 
werden, wie dieselbe zu Stande kömmt, und von wel- 
cher Beschaffenheit das neue Produkt ist. 

Da bei der Korkeiche und unserer Birke das unter 
der entrindeten Oberfläche stehengebliebene Rinden- 
parenchym so wie die Bast- und Knorpelzellgruppen 
vollständig zu Grunde gehen '*), was namentlich an 
der Birke bei Vergleichung der neu berindeten Por- 
tion mit der unentrindeten in die Augen springend 
ist, so steht wohl der Annahme nichts entgegen, dass 
die erste Anlage zu der neuen Rinde vom Cambium 
herrührt, welches unter der allmählich absterbenden 
Rinde seine Produktionskraft beibehalten hat und 
sogar zu erhöhter Lebensthätigkeit, wie ich nach den 
mir vorliegenden Exemplaren anzunehmen veranlasst 
bin, erwacht ist. Damit ist aber auch zugleich die 
normale Erzeugerin der Rindenhaut (des Korks der 
Eiche und des Lederkorks der Birke), das Rinden- 


jene zu befórdern, Feuer um die entrindeten Eichen angelegt wird, 
Ferner wird angegeben, dass der in der Jugend des Baumes zum 
ersten Male gebildete Kork, ein wenig geschätzter, als männlicher, 
der später, nach der Entfernung (d&masclage) dieses aus der ë Müt- 
ter» entstandene als weiblicher Kork bezeichnet wi 

12) In einigen Fällen, was von der Jahreszeit, iu welcher die 
Entrindung vorgenommen wird, abzuhängen scheint, erhalten sich 
die untersten Schichten des Rindenparenchyms le ebenskräftig, und 
dann bildet sich der reproducirte Lederkork zwischen der abge- 
storbenen Portion und der ihn erzeugenden Schicht des Rinden- ' 
parenchyms. 


parenchym, dem entrindeten Theile des Baumes wie- 
dergegeben, und dieses beginnt nun wieder den ihr 
eigenthümlichen Process der Lederkorkbildung. Es 
entsteht daher der Lederkork der Birke auch in die- 
sen abnormen Fällen immer wieder zunächst, wie bei 
nicht stattgehabter Entrindung, aus dem Rinden- 
parenchyme. 

Verfolgt man die Grenzlinien zwischen dem unter 
der nicht entrindeten und dem, der ihr dicht an- 
grenzenden entrindeten Oberfläche, erzeugten Leder- 
korke, und diese Linie ist, wenigstens in den ersten 
Jahren nach der Entrindung, noch sehr deutlich zu 
erkennen, so zeigt sich längs derselben ein auf der 
Innenseite des reproducirten Lederkorks vorsprin- 
gender Wulst oder ringsumlaufender callus, welcher 
auf dem drunterliegenden Parenchyme eine tiefe 
Furche bildet. Auch ist die ganze Innenfläche der 
reproducirten Lederkorkschicht mit vielen Knötchen, 
Protuberanzen und Zäpfchen bedeckt, welche in ent- 
sprechende Vertiefungen des ebenfalls neu reprodu- 
eirten Rindenparenchyms eingreifen und dadurch die 
Ablösung der Schicht in ihrer ganzen Mächtigkeit 
etwas erschweren. Es ist auch häufig die reprodu- 
eirte Lederkorkschichte um ein geringes mächtiger 
als der mit ihr gleichzeitig unter der nicht entrinde- 
ten Oberfläche entstandene Zuwachs an Lederkork. 
Dies Alles deutet darauf hin, dass unter der entrin- 
deten Oberfläche ein regerer Wachsthumsprocess 
stattgefunden hat. Und ein Gleiches wird auch an 
den entrindeten Korkeichen wahrgenommen, in Folge 
dessen der durch Beihülfe von Menschenhand zur 
Reproduktion gekommene Kork, an technischer Güte 
und namentlich an Mächtigkeit, den ursprünglichen, 
normalen übertrifft. 

Verfolgt man dagegen die Innenfläche der nach der 
Entrindung reproducirten Rindenparenchymschich t 
so lässt sich an ihr auch nicht eine Spur einer Grenz- 
linie wahrnehmen, welche andeutete, wo ausserhalb 
an der Oberfläche die entrindete Portion an die nicht 
entrindete angrenzt. Es ist somit das Cambium in 


Folge der Entrindung nicht in seiner Thätigkeit ge- 


stört worden und hat in seiner ganzen Erstreckung 
um den Stamm gleiche Produkte hervorgebracht. 

Bei genauerer Vergleichung dieser Produkte erge- 
ben sich jedoch einige Differenzen, die weniger in 
physiologischer , als in anatomischer, und namentlich 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


— Beziehung erwàhnt zu werden verdienen. 
Während bei der Korkeiche der reproducirte Kork, 
der sogenannte weibliche, sich von dem urspünglichen 
durch grössere Mächtigkeit, Elastieität und Gleichför- 
migkeit unterscheidet, hat der an der entrindeten 
Birke entstandene Lederkork, einen gewissen Grad 
seiner lederartigen Beschaffenheit verloren, und ist 
dadurch dem Eichenkork einigermaassen ähnlicher 
geworden. Er erscheint elastischer, tiefer nach innen 
hellbräunlich, blättert nicht so fein und dünn ausein- 
ander und besitzt weniger Lenticellen. Dies beruht, 
mit Ausnahme der Lenticellenbildung, auf der Be- 
: nheit der ihn zusammensetzenden Zellen. Es 
herrschen nämlich in ihm die Schichten echten Kork- 
peridermas durch ihre Mächtigkeit vor, dessen Zellen 
an und für sich breiter oder weiträumiger sind, wo- 
durch sie mehr Ähnlichkeit bekommen mit da in 
senkrechter Richtung durchschnittenen, entsprechen- 
den Zellen des ursprünglichen Lederkorks. Mit ihnen 
wechseln zwar regelmüssig ab Schichten aus dick- 
wandigen, schmálern, mit rothbraunem, harzartigem 
fe erfüllten Zellen, die in der Radialrichtung nur 
s 3—4 Zellenlagen bestehen, während in dem ur- 
sprünglichen Lederkorke deren 7—8 und mehr hin- 
ter einander liegen und ihm namentlich die lederartige, 
SH pi zähe, als elastische Beschaffenheit verleihen. 
Es erscheint somit der reproducirte Lederkork der 
Birke i in seiner Färbung und physikalischen Beschaf- 
fenheit von dem sich normal bildenden verschieden, 
wodurch er jedoch zu seiner Hauptverwendung und 
anderen Zwecken keineswegs an Werth verloren hat. 
Jedenfalls würde sich eine zweite Entrindung der 
js noch verlohnen, wodurch nicht nur von dem- 
selben Baume ein Hopper Gewinn aus seiner Rinde 
gezogen werden könnte, sondern auch, indem er nicht 
enr, wie gewöhnlich nach der ersten Entrindung, 
zum ‚Fällen bestimmt, einen grösseren Ertrag an Holz- 
Substanz liefern würde. Leider fehlt es uns auch noch 
ES ns z an Erfahrungen, ob nicht auch bei der Birke, so 
m > bei der Korkeiche, durch frühzeitiger begonnene 
Wd regelmässig wiederholte Entrindungen, für die 
men Benutzung vortheilhaftere Produkte erzielt 


d 2 ihrer ' weiteren Verfolgung KSC war der 
Na. dieser Mittheilung. 


Zur Veranschaulichung der an der Birke beschrie- 
benen Bildungen mógen die beiliegenden, der Natur 
entnommenen Zeichnungen, dienen. 


Fig. 1. Horizontaler Durchschnitt von einem 1 jühri- 
gen, im Winter abgeschnittenen Zweige von Betula 
alba, um die Anordnung der ihn zusammensetzen- 
den Theile zu veranschaulichen. 9999 Epidermis, 
f ff echtes dünnwandiges Periderma, eee darunter 
befindliches Parenchym (integumendu parenchy- 
matosum), die Erzeugerin des Lederkorks, d d d d 
in diesem Parenchyme zerstreute Bastbündel, aus 
echten Bastzellen bestehend, c ccc Cambialschicht, 
bb bb einjährige Holzschicht, bei H auffallend ver- 
schmälert, Æ Mark. Vergr. 7/. In dem Aus- 
schnitte ABC sind die Elementartheile der den 
Zweig zusammensetzenden Gewebe bei derselben 
Vergrósserung ausgezeichnet worden. Die Buch- 
staben bedeuten dasselbe wie im nicht ausgezeich- 
neten Theile. In den Bastbündeln zerstreut einige 
Gitterzellen (cellulae clathratae), die schon bei 
dieser Vergrösserung durch ihr weites Lumen in 
die Augen fallen. 

Fig. 2. Horizontalschnitt durch das Periderma und 
grünliche Rindenparenchym des in Fig. 1 darge- 
stellen Zweiges, aa Cuticularschicht, bb Epider- 
mis, welche aus nach aussen hin dickwandigen 
Zellen zusammengesetzt ist, die einen kirsch- 
rothen, harzigen Stoff cc enthalten, d.d unmittel- 
bar darunter liegende Zellenschicht, aus unregel- 
mässigen, kleinen, mit demselben Stoffe erfüllten 
Zellen bestehend. An einigen Stellen scheint diese 
Schicht zu fehlen; ee echtes dünnwandiges Peri- 
derma, ff Zellen des grünlichen Rindenparen- 
chyms. Vergr. ?*/. 

Fig. 3. Horizontalschnitt durch die entsprechenden 
(wie in Fig. 2) Theile eines 5 jährigen Zweiges, 
aa Reste der abschülfernden Oberfläche, bei d 
aufliegende Pilzsporen, bb, dd ff dickwandige 
Zellen, cc, ee dünnwandige, echte Peridermzellen, 
mit den ersteren abwechselnd den Lederkork zu- 
sammensetzend, gg eine Portion des grünen Rin- 
denparenchyms. Tiefer liegend befanden sich die 


ersten chien Bastbündel, hin and wieder auch 
Jelzeller ,schon 


Bulletin de lAcadémie Impériale 


Noch tiefer, d. h. näher zum Holzkörper hin, hat- 
ten sich statt der Bastzellen nur Knorpelzellen, in 
grösseren Gruppen beisammen liegend, gebildet. 
Vergr. */ 

Fig. 4. Horizontalschnitt durch den Lederkork, wel- 
cher sich auf einem nicht entrindeten, alt PNIS. 
nen Baume gebildet hatte, aa, a ^d, go, a a” 
Schichten aus echtem, dünnwandigem re 
bestehend, regelmässig abwechselnd mit dickwan- 
digen Zellen bb, ER, NK, gemeinschaftlich den 
Lederkork der Birke darstellend. In den Zellen 
der dickwandigen Schicht ist eine homogene dick- 
flüssige, kirschrothe, harzige Substanz enthalten, 
das Material für die Darstellung des Birkentheers 
(aërors); in den dünnwandigen Zellen bb, AN, bb. 
ein fein granulöser, trüber, hellbräunlicher Stoff, 
der sich auch durch Alkohol zum Theil extrahiren 
lässt. Vergr. "71. 

Fig. 5. Entsprechender (dem in Fig. 4) Schnitt aus 
einem 3 Millimétre dicken reproducirten Leder- 
korke. Die Buchstaben bezeichnen dasselbe wie 
in der vorhergehenden Figur. Die Stoffe in den 
Zellen von derselben Becher wie in Fig. 4. 

 Verer, T/g 


Neuer Nachtrag zu N VIII der Kaspischen Stu- 
dien: Über ein allgemeines Gesetz in der Ge- 
staltung von Flussbetten, von K. E. v. Baer. 
(Lu le 1 avril 1864.) 


Meine Beobachtungen tiber das Andrängen des stró- 
menden Wassers gegen das rechte Ufer mit der Zu- 
sammenstellung von Nachrichten aus andern Gegen- 
den haben hie und da Interesse und Beachtung ge- 
funden, zuweilen zweifelnde, ófter zustimmende. Mit- 
unter meint man, der Druck nach der rechten Seite 
sei zu schwach, um eine Wirkung hervorzubringen. 
Ich fühle mich nicht veranlasst hierauf einzugehen, 
da die Wirkung dieses Druckes in unserem Steppen- 
boden so wie im nordischen Sumpfboden nur zu sehr 
in die Augen springt. Auf Felsboden kann die Wir- 
kung nur unter besondern Umständen bedeutend sein, 
z. B. wenn Felsblócke fortgerollt werden und als 
Schleifapparate wirken, besonders wo die Strümung 
eingeengt ist. Dass für die gesammte Thalbildung in 
harten Gestein die grössere oder geringere Zerstör- 


barkeit des Gesteins von grösserem Einfluss ist, als 
der Druck nach der rechten Seite, glaube ich hinläng- 
lich bemerkt und an dem Beispiel des obern Kur ge- 
zeigt zu haben. 

Nur dreierlei Verhältnisse sind es, die ich noch 
einmal zu besprechen mich Kee fühle. 

Zuvôrderst habe ich auf meinen verschiedenen Rei- 
sen in Russland nie Gelegenheit gehabt, einen Fluss 
zu sehen, der an mehreren Stellen durch Felsenthore 
dringt, in den Zwischenräumen aber durch leicht zer- 
störbaren Boden fliesst. Es war mir daher gar nicht 
eingefallen, dass solche Verhältnisse die entscheiden- 
den Beweise liefern müssen. Darauf hat der ausge- 


zeichnete Geolog und Palaeontolog Ed. Süss, der voll- 


ständig meine Anschauungen theilt, wiederholt auf- 
merksam gemacht, und an der Donau nachgewiesen, 
dass überall in den Zwischenräumen zwischen den so- 
genannten Durchbrüchen durch feste Felsmassen der 
Fluss stark nach der rechten Seite drängt. Ich kann 
mich nicht enthalten vorübergehend hier gegen den 
Ausdruck des «Durchbrechens» mich zu erklären, der 
häufig für den Durchgang eines Flusses angewendet 
wird, als ob ein Fluss aus eigener Kraft sich einen 
Durchgang durch Gestein erzwingen könnte. Solche 
Thore müssen sich entweder unabhängig vom Flusse 
durch Aufspalten des Gesteins gebildet haben, oder 
sie sind durch den Fluss von obenher mit der Zeit 
eingesägt, wenn oberhalb des Felsen-Dammes ein an- 
sehnlicher See sich befunden hat. Dieser Ausdruck 
gehört zu denen, welche der treffliche Ritter liebte, 
weil er, wie er selbst sagt, einen Fluss gern als ein 
organisches Individuum betrachtete, die aber doch 
bei oberflächlicher Betrachtung zu falschen Ansichten 
verleiten. Alle scheinbare Individualität eines Flus- 
ses hängt ja nur von der Beschaffenheit seiner Umge- 
bung ab. Der Fluss ist nur Wasser, das nach dem 
Gesetze der Schwere mit Nothwendigkeit strömt. Wo 
die Schwere grössere Wirkung hat, wie etwa in einem 
Wasserfalle, ist doch von Individualität oder organi- 
scher Selbstständigkeit eben so wenig als bei einer ab- 
geschossenen oder rollenden Kanonenkugel die Rede. 

Hr. Süss bemerkt nun sehr richtig, dass, wie ein 
Seil, das an einzelnen Punkten unterstützt ist, zwi- 
schen ihnen, durch sein eigenes Gewicht herabgezo- 
gen, einen Bogen gegen die Oberfläche der Erde bil- 
den muss, ein Fluss in den Zwischenrüumen zwischen 


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des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


314 


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wei Felsspalten nach rechts drängen muss, wenn der 
Druck nach rechts eine Einwirkung auf die Uferbildung 
ausübt. Er findet dieses Verhältniss sehr augenschein- 
lich an der Donau und hat den Nachweis am voll- 
stindigsten in einem Werke: «Der Boden der Stadt 
Wien,.... Wien 1862» gegeben, wo man nicht leicht 
grade diese Frage so entscheidend behandelt erwar- 
ten sollte. Ich halte es daher nicht für unpassend, 
einen Auszug aus seiner Darstellung zu geben '). 

«Nachdem der (Donau-) Fluss durch felsige Engen 
«sich bis nach Krems und Mautern gewunden, tritt 
«derselbe zum ersten Male (im Österreichischen Ge- 
«biete) in flacheres, leichter zerstörbares Land heraus. 
«Bei Klosterneuburg und Korneuburg ist er wieder ein- 
«geengt; oberhalb Wien tritt er zum zweiten Male 
«in flacheres Land. Bei Haimburg und Theben sieht 
«er sich neuerdings zwischen Felsen eingeengt; bei 
«Pressburg tritt er zum dritten Male in eine Ebene. 
«Unterhalb Komorn treten neuerdings Gebirge an ihn 
«heran und bedingen den scharfen Bug bei Waitzen; 
«erst unterhalb Ofen sehen wir ihn zum vierten 
«Male in leichter zerstórbarem Boden fliessen». 

«Diese Einengungen durch Felsen bilden eben so 
«viele Fixpunkte im Laufe des Stromes, und nur 
«zwischen je zweien derselben dürfen wir hoffen, die 
«Spuren der Rotationskraft zu finden.» 

«Zwischen der Enge, von Krems und jener von 
«Klosterneuburg entfernen sich die Steilränder (Ufer- 
«gehänge) beider Seiten gegen die Mitte hin mehr und 
«mehr von einander, so dass sie an mehreren Stellen 
«mehr als 2 Meilen von einander entfernt sind. Der 
“nördliche, linke, höchst deutliche Steilrand läuft über 
«Fels, Kirchberg am Wagram, Stetteldorf, gegen Stocke- 
“rau, der südliche (rechte) von Hollenburg über Trais- 
«mauer und Judenau nach Königstetten. Der Strom 
«iesst bei Hollenburg deutlich rechts, von da bis un- 
"terhalb Tullu nahezu in der Mitte zwischen beiden 
‘Steilrändern und erst gegen Zeiselmauer hin scheint 
‘sich neuerdings eine Bevorzugung des rechten Ufers 
“zu verrathen. » 

*Nirgends in dem zu betrachtenden Gebiete fällt 
"lie Richtung des Stromes nüher mit der Ost-West- 
“Wine zusammen als hier; hier.ist also die geringste 
“Selegenheit zu einer Äusserung der Rotations-Kraft. 


1) Süss: Der Boden der Stadt Wien, S. 80 u. 81. 


«Der Strom, sehen wir, hat zwischen beiden Engen 
«ein Gebiet von über 2 Meilen Breite allmählich inne 
«gehabt, und ist wahrscheinlich bald mehr rechts, 
«bald mehr links geflossen. » 

Es wird nun umständlich nachgewiesen, dass zwar 
ausser dem nördlichen Alluvium auch auf der Süd- 
seite des Flussbettes Alluvialboden sich findet, der 
Fluss aber vor alter Zeit am südlichen Steilrande ge- 
flossen sein muss, da sich in der Tiefe «Donau-Schot- 
ter» findet, dass dann der Fluss durch irgend einen 
Grund mehr nach Norden geworfen sein muss und seit 
längerer Zeit wieder mehr nach Süden drängt, wie 
eine in Krems aufbewahrte «Delineation der Schwe- 
dischen Belagerung von 1646» im Archive von Krems 
und einige Steinplatten mit Inschriften bezeugen. 

«Viel auffallender ist das Streben nach rechts zwi- 
«schen den Engen von Klosterneuburg und Hamburg. 
«Auch hier entfernen sich die Steilränder gegen die 
«Mitte der Niederung mehr und mehr von einander, 
«und ihre grósste Entfernung übersteigt auch hier 
«zwei Meilen, aber der ganze Strom liegt hier rechts 
«und ich habe bereits erwähnt wie rüstig er daran 
«arbeitet noch weiter rechts zu kommen.» (S. 84 des 
oben genannten Werkes.) Die Stelle, auf welche der 
Verfasser sich zuletzt bezieht, findet sich früher (S. 
77) und lautet so: «Die Donau strebt in der Nähe un- 
«serer Stadt (Wien) unausgesetzt ihrem rechten Ufer 
«zu. Mit Mühe sehen wir sie im Lichtenthal, in der 
«Rossau und in Erdberg durch Menschenhand von ih- 
«rem rechten Steilrande abgelenkt, aber von Fischa- 
«ment bis Deutsch- Altenburg nagt sie noch fortwührend 
«an dem Fusse desselben und reisst sie noch fort- 
«wührend von Zeit zu Zeit so grosse Erdstücke ab, 
«dass im Laufe der letzten Decennien die Poststrasse 
«nach Pressburg zu wiederholten Malen landeinwärts 
«verlegt werden musste. Das tiefere Fahrwasser für 
«die Dampfboote liegt rechts und man kann daher 
«bei einer Fahrt nach Pressburg nicht nur diese Ab- 
«risse in ziemlicher Nähe beobachten, sondern sich 
«auch davon überzeugen, wie eben durch den starken 
«Wellenschlag der Dampfboote die Bemühungen des 
«Stromes nicht wenig unterstützt werden. Der ganze 
«Lauf der Donau von der Felsenenge bei Klosterneu- 
«burg bis zu jener bei Haimburg bildet einen stark 
«nach rechts convexen Bogen, der sich nirgends weit 
«vom Steilrande der rechten Seite entfernt, während 


315 


Bulletin de l’Académie Impériale 


«ein bis 2 Meilen breiter, ebener Alluvial- Boden die 
«concave linke Seite von dem andern Steilrande trennt, 
«welcher, nicht minder deutlich als der in Wien sicht- 
«bare, sich jenseit Kagran und Leopoldsdorf durch 
«das Marchfeld zieht.» 

So viel von den beiden ersten Ebenen, die oberhalb 
und unterhalb Felsenpässe für den Fluss haben. 

Von der dritten Niederung sagt Hr. Süss nur: 
«Ein Vergleich der Umrisse der Insel Schütt mit der 
«Gestalt des Raumes, welchen die Steilränder zwischen 
«Krems und der Enge von Klosterneuburg, oder zwi- 
«schen dieser und jener von Zaimburg umschliessen, 
«zeigt so grosse Übereinstimmung und der linke Arm 
«der Donau ist so viel schwächer als der rechte, dass 
«man hierin wohl auch eine Äusserung derselben Er- 
«scheinung sehen darf.» 

Und von der vierten: «Unterhalb Ofen, namentlich 
«unterhalb Promontor tritt der grosse Strom neuer- 
«dings in die Ebene, hier in einer nahezu mit dem 
«Meridian zusammenfallenden, und daher für die Ab- 
«lenkung sehr günstigen Richtung. In der That ge- 
«nügt auch ein Blick auf die schóne Generalkarte 
«Ungarns, um zu zeigen, dass er hier rechts von Ab- 
«hängen, links von Alluvialboden begränzt ist. Eine 


«weitere Ausführung und Verfolgung dieser Erschei- 


«nungen scheint mir an dieser Stelle kaum nóthig.» 
Bei einer andern Gelegenheit aber spricht Hr. Süss 
die Überzeugung aus, dass der in der Ungarischen 
Ebene nach Süden ng N Theil der Donau viel 
bedeutender nach rechts abgewichen ist als die übrigen, 
da wenigstens im Süden das weit abstehende ursprüng- 
liche linke Ufer noch sichtbar ist. 

Man ersieht schon aus den hier wiederholten Stel- 
len, dass dieser kenntnissreiche Geologe ebenfalls die 
Überzeugung hat, wie auch die angeführten Beob- 
achtungen bestätigen, dass der Druck des Wassers um 
so stärker wirkt, je mehr die Stromrichtung sich dem 


Meridian nähert. Meine ersten Aufsätze über diesen 


Gegenstand, in Russischer Sprache publieirt, bevor 
Hr. Babinet oder sonst ein Physiker oder Mathema- 
tiker diesem Gegenstande, so viel mir bekannt, seine 
Aufmerksamkeit geschenkt hatte, nahm ich allerdings 
wenig darauf Rücksicht, dass auch bei der Bewegung 
in der Richtung eines Parallelkreises der bewegte 


Körper nicht in der WO.-Richtung bleiben könne. 


Allein man überzeugt sich leicht davon, wenn man 


einen Globus zur Hand nimmt, dass eine Wurfbewe- 
gung in der Ebene eines Parallelkreises, mis Aus- 
nahme des Aequators, gar nicht möglich ist, weil je- 
der andere Parallelkreis von dem Mittelpunkt der Erde 


EE 


absteht, um diesen aber die Bewegung geschieht, oder 
mit anderen Worten, weil die Ebene der Curve, in 
weicher ein geworfener Körper sich bewegt, durch 
den Mittelpunkt der Erde gehen muss. Wenn ich also 
aus a einen Körper gerade nach Osten (b) werfen will, 
so wird er schon deshalb nach dem Aequator abge- 
lenkt, weil er in der Ebene des Parallels nicht seinen 
Anziehungspunkt hat, sondern im Mittelpunkte der 
Erde (c). Diese Ablenkung, welche die geographische 
Breite bestimmt, würde jeder Körper erfahren, der 
aus dem Weltraume käme und irgend eine Richtung 
und Geschwindigkeit der Bewegung mitbrächte, z. B. 
ein Aerolith. Bei einem Körper, der von der Erd- 
oberfläche geworfen wird, kommt noch der Unterschied 
der Rotationsgeschwindigkeit der Abgangs- und An- 
kunftspunkte in Betracht. 

Es beunruhigte mich daher bei der Abfassung des 
Aufsatzes für die kaspischen Studien, dass viele Ma- 
thematiker und Physiker die Überzeugung ausspra- 
chen, die Abweichung müsse bei allen Richtungen der 
Strömung gleich sein?). Die Beobachtungen an F lüs- 
sen scheinen nicht dafür zu sprechen, so schwierig 
auch bei so mannigfaltigen Nebenverhältnissen, dass 
kein Flussthal einem anderen gleich ist, die Verglei- 
chung wird. Ich bin den Embachfluss, der im Allgemei- 


2) Der ausgezeichnete Mathematiker Hr. Braschmann in Mos- 

au hatte in zwei kleinen Aufsätzen den Seitendruck des Wassers 

durch eine mathematische Formel entwickelt, welche den Winkel, 

den die Stromesrichtung mit dem Meridian macht, als glei tig 

erscheinen lässt. Kürzlich hat er mir jedoch eine Note mittheilen 

in der er erklärt, dass er sich von dem Gg 
Winkels überzeugt habe. 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


pen nach der Richtung des Parallels fliesst, hinauf 
md hinab gefahren, meine Aufmerksamkeit nur auf 
die Uferbildung richtend. Mir schien allerdings das 
rechte Ufer mehr angegriffen als das linke, aber so 


. wenig entschieden, dass ich nicht den Gegenbeweis 


5 
: 


führen kónnte, wenn Jemand behauptete, es sei kein 
Unterschied wahrnehmbar. So vielen Einfluss haben 
die geringsten Krümmungen. Auf jeder guten Karte 
des Donaulaufes, z. B. auch auf N° 25 des Kiepert- 
schen Atlasses sieht man dagegen deutlich, was Hr. 
Süss hier lehrt, dass, je mehr der Flusslauf sich dem 
Meridiane zuwendet, er um so stärker zwischen zwei 
Felsengen nach rechts ausweicht. Noch jetzt kann ich 
nicht umhin, die Differenz der Rotations-Geschwindig- 
keit nach der grösseren oder geringeren geogr. Breite in 
Anschlag zu bringen, sowie die Breite des strömenden 
Wassers. Diese letztere ist es besonders, welche sich 
schwer in eine Formel bringen zu lassen scheint. Es 
hilft nicht, die Compressibilität des Wassers mit einem 
x oder einer anderen unbestimmten Zahl in die For- 
mel zu bringen, so lange nicht durch directe Versuche 
ermittelt ist, wie der Druck einer Wasserbreite auf 
die Nebenbreiten wirkt. Wenn dieser Druck nicht be- 
deutend wirkte, und auf das rechte Ufer sich fort- 
pflanzte, würden die schwach strömenden Meerengen 
schwerlich den Unterschied der rechten und linken 
Ufer zeigen. In Folge dieses Druckes ist in breiten 
Flüssen bei starker Strömung die Oberfläche dersel- 
ben über der Stromlinie sichtbar erhoben. Am augen- 
age wird das, wenn der Fluss mit Eis bedeckt 
Ist, Die Eisdecke wird um mehrere Fuss aufgewölbt. 
“an wird die Behauptung von mehreren Fussen viel- 
leicht übertrieben finden. Deswegen will ich noch 
einige specielle Angaben hinzufügen. Wenn im unter- 
sten Theil der Wolga im Frühlinge das Eis noch steht 
und überall fest an den Ufern hält, von dem früher 
müblisten Lande aber das Schneewasser auf das 
m abfliesst, so sammelt sich dieses Wasser 


^ Dasselbe gilt von allen nordischen Flüssen, z. B. 
auch von der Newa, wo wir es im ersten Frühlinge 
"S"U sehen. Hier ist aber das Phaenomen nicht so 
fallend, wie an der mehre Werst breiten unteren 
oi in fuhr einmal am Ende des Februar mit 

,. "Mitten am Ufer der Wolga und sah die Was- 


— riche so breit, dass ich den Postknecht, der mei- 


: 


^ oden Rändern, die Mitte der Eisfläche ist aber | 


nen Schlitten auf die Wolga lenkte, am Arme fasste, 
um ihn abzuhalten, da das Wasser zu breit sei. «Hat 
nichts zu sagen», meinte er und fuhr darauf los. Das 
Wasser muss am Rande 1'/, Fuss tief gewesen sein, 
da es über den Boden meines hohen Schlittens ging, 
dann nahm die Tiefe ganz allmählich ab, bis wir auf 
die unbedeckte Eisfläche kamen, wo ich deutlich er- 
kannte, dass diese sich noch aufwölbte, nach der rech- 
ten Seite aber rascher abfiel, auf der ebenfalls ein 
Wasserstreifen, aber ein bedeutend schmälerer sich 
fand. Über der Stromlinie muss das Eis wohl 3, viel- 
leicht 3 / bis 4 Fuss höher gestanden haben als an 
den Rändern. An einzelnen Stellen hatte die Wolga 
schon das Frühlingswasser aufgenommen und war da- 
her wasserreicher geworden. 

Noch móchte ich ein Verhältniss besprechen. Ich 
habe schon in der Abhandlung selbst, besonders im 
sechsten Abschnitte hervorgehoben, dass das Fluss- 
thal und das Flussbette genau zu unterscheiden sind, 
wenn man die Wirkung der strömenden Wasser beur- 
theilen will, und die Benennung Erosionsthäler nicht 
allein auf die Benagungen fester Felsmassen, sondern 
vorzüglich auf die Aushóhlungen in lockerem Boden 
bezogen, die durch Wasser-Ergüsse erzeugt sind. Es 
würde bemerkt, dass solche Erosionsthüler viel gera- 
der verlaufen, den Unterschied der Gehänge deutlicher. 
zeigen, und von grüsseren Wassermassen erzeugt sein 
müssen als die viel mehr geschlüngelten jetzigen Fluss- 


betten. Diesen Unterschied habe ich auf einer späte- 


ren Reise nach der Insel Sylt an der Westküste von 
Schleswig im kolossalsten Maassstabe ausgeprägt ge- 
funden, und ich glaube die Bedingungen des Unter- 
schiedes dadurch genauer erkannt zu haben. Es ist 
bekannt, dass zwischen der Westküste der Schleswig- 
schen Festlande nnd den Inseln Sylt, Föhr, Amrum, 
Pelworm ein sehr flacher Seeboden sich ausdebnt und 
zum Theil nach Westen über die Inseln hinausgeht. 
Man nennt die ausgedehnte Untiefe «die Walten» und 
weiss, dass sie durch Verwaschung eines Theiles der 
Inseln entstanden ist, wahrscheinlich weil sich diese 
ganze Gegend, das ehemalige Nord-Friesland, gesenkt 
hat und dadurch den Meereswogen mehr Preis gege- 
ben wurde. Noch jetzt muss die Westküste Schleswi’s 
durch Deiche geschützt werden, damit das Meer nicht 
weiter greift. Die Tiefe der Watten ist so gering, 
dass zur Zeit der Ebbe bei weitem der grösste Theil 


Bulletin de l'Académie Impériale 


derselben von Wasser entblösst ist und nur schmale 
Canäle zwischen den entblössten, aber noch nassen Flä- 
chen übrig bleiben. Zur Zeit der Fluth aber sieht man 
ein ausgedehntes Binnenmeer, an dessen Horizont In- 
seln und Küsten sichtbar sind. Die zurückbleibenden 
Kanäle nun sind auffallend gerade, steif könnte man sa- 
gen, ganz ohne Serpentinen. Dagegen sind ganz kleine 
Rinnsale, durch welche, wenn die Watten vom Meere 
verlassen sind, das letzte Wasser aus dem nassen Bo- 
den abfliesst, geschlängelt und Äste aufnehmend, wie 
gewöhnliche Flüsse im kleinsten Maassstabe. Es sind 
gleichsam gewundene Reiser, die an einem starken 
Stamme sitzen, wie die unten stehende Abbildung 
eines sehr schmalen Theiles der Watten, nach dem 
Gedächtnisse gezeichnet, darstellt. 


Be py uy 


Ein schmaler Theil des Wattenbodens zur Zeit der Ebbe. 


Woher nun dieser Unterschied in der Bildung der 
ganz kleinen und der grossen bleibenden Rinnsale? Ich 
erkläre ihn mir einfach aus folgenden Verhältnissen. 
Der Boden der Watten ist überhaupt durch das Was- 
ser selbst gebildet. Es steigt von jedem bleibenden 
Abzugsgraben sehr allmählich gegen die bleibenden 
Theile der Inseln und der Küste an. Wenn nun bei 
eintretender Ebbe das Wasser sich senkt, so fliesst es 
nothwendig aus der weit gedehnten Flüche von beiden 
Seiten gegen eine mittlere Linie und wüscht diese in 
ziemlich geradem Laufe oder in sehr allmühlicher 
Krümmung ohne Serpentinen aus. Für Serpentinen 
ist gar kein Grund da. Das Zusammenfliessen aus 
zwei Richtungen, die aber nur Modificátionen einer 
allgemeinen Richtung waren, muss eine gemeinschaft- 
liche herstellen, welehe den Boden tiefer ausfurcht. 
Es ist in der weiten Wasserflüche gar kein Hinder- 
niss. Ganz anders ist es, wenn der Boden entblösst 
und noch nass ist und zwischen den Bestandtheilen 
desselben das Wasser zusammenläuft. Es findet über- 
all Hindernisse und diese bilden seine Ufer. Es kann 
nur in Serpentinen abfliessen, die nur 1. bis einige 
Zoll Tiefe haben. Hier liegen also Verhältnisse neben 
einander, die bei unseren gewóhnlichen Flüssen über 


einander liegen, bei solchen besonders, die iu Step- 
penboden verlaufen. 

Ich móchte die Geologen auf diese Verhältnisse 
aufmerksam machen, weil es mir scheint, dass man 
der Form der Erosionsthäler ansehen kann, wie die 
Wassermasse begrünzt war, welche ein Flussthal durch 
Erosion bildete. Kam die Wassermasse von beiden 
Seiten, so werden die Abhànge sehr wenig geneigt 
und sehr gleichmässig sein, nur in der Mitte ein Fluss- 
thal bildend. Anders ist es, wo eine von oben kom- 
mende Wassermasse einen lockeren Boden ausfurcht. 
So scheint mir das mit hohen, steilen Rändern ver- 
sehene Flussthal des oberen Kwr, einige Werst unter- 
halb Tiflis, den Beweis zu liefern, dass eine seeartige 
Erweiterung bei Saganlug, ihre Ufer durchbrechend, 
sich eine tiefe Schlucht in der Steppe ausriss. Wir 
werden in einer nächstfolgenden Schilderung der Wolga 
sehen, wie solche seeartige Erweiterungen bei ihrem 
Abflusse auf die nachfolgende Uferbildung wirken. 


Notice sur quelques expériences faites sur un 
mesureur de liquides, par M. H. Jacobi. (Lu 
le 1 avril 1864.) 


Dans la séance de la Classe du 5 juin 1863 j'eus 


Fhonneur de mettre sous les yeux de l'Académie un 


appareil inventé par moi et destiné à mesurer les 
esprits de vin s'écoulant du réfrigérant, d'aprés leurs 
quantités et leurs forces. J'en ai fait construire depuis 
quatre exemplaires sur le méme modèle, et dont chaque 
auge contient un demi-védro. Ces appareils sont suf- 
fisants pour fonctionner dans les distilleries produi- 
sant 60 à 75 védros par heure. J'ai fait également 
construire un appareil de moindre dimension, dont 
chaque auge ne contient que 1 védro, et qui pourra 
servir à mesurer une production de 25 à 30 védros 
par heure. Les nombreux essais faits avec tous ces 
appareils ont donné des résultats parfaitement accor- 
dants entre eux. En outre on a bien voulu me per- 
mettre d'établir un de ces appareils à la fabrique des 
papiers d'état, où la grande quantité d'eau continuel- 
lement en usage, a donné occasion de faire des essais 
de plus longue durée, afin de se convaincre que l'ap- 
pareil est assez Së construit emu — ar 
sujet à se déranger facilement. ` 


321 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


lÍ|cn-— 
Cependant il convient d'observer, que jusque - là 
mes expériences ont dü se borner à faire passer de 
l'eau à différentes vitesses à travers les appareils et 
de déterminer le volume de cette eau par son poids 
mesuré au moyen d'une balance décimale trés - sen- 
sible. Bien que mon appareil fût construit de manière 
àce que les volumes des liquides mesurés, dussent 
être exactement égaux, quel que fût le poids spéci- 
fique de ces liquides, je n'avais pas encore eu occa- 
sion d'éprouver la justesse de mon appareil dans les 
circonstances mentionnées. Des expériences récem- 
ment faites en présence de témoins compétents m'ont 
parfaitement rassuré sous ce rapport. 
- Voici le tableau de ces expériences faites le 28 fé- 
vrier et le 24 mars a. c. 


Be, gd aan 4 S B ET 

RAS Ter ess |^ Rz 1380865 
Ess P Š Sa EET 
Q( 19 [098972 | 543,56 1887 10011) 60 
È 19 uge" 49919 18,78" — | 6 
mL. 08m) ma wn so 12 
hm 0,92990 | 524,94 4888. . 40046, 41 
i| 19 | 095820 | 54125 18,83 99,90! A 
sl 19 1088400 | 49962 1884 — |9995| a 
duin Moyenne 18,85 


Le védro d’eau distillée pesant légalement 30 li- 
vres, on a obtenu les chiffres de la cinquième colonne 
en divisant les chiffres de Ja quatrième colonne par 
les poids spécifiques des liquides multipliés par 30. Le 
poids spécifique de la seconde observation, marqué d’nu 
astérisque, ayant offert quelque incertitude, il n’en 
à pas été tenu compte en calculant la moyenne 18,85. 
la sixième colonne contient les quotients obtenus en 
divisant les chiffres de la cinquième colonne par la 
moyenne 18,85 ; ce quotient multiplié par cent indique 
les erreurs ep pour cents, dont les mesures faites au 
Myen de l'appareil sont affectées. On voit que ces 
«IS D'atteignent pas méme */, de pour cent. 
NS ces expériences il ne s'agissait que de con- 
3 Witte l'accord des mesures entre elles. Quant au 


_ "wi 8e exact, il sera fait avant l'établissement de 
. , el dans une usine. En augmentant le volume 


pr WU, is ] qui est fa- 
Sram SP de trois pouces cubes, ce qui es 


cile à faire, on aurait eu, au lieu de 19 védros indiqués 
par le compteur, les chiffres: 19,02, 18,99, 19,03, 
18,98, 18,99. Si l’on considère que la norme adoptée 
actuellement pour la perception des impots sur les 
eaux de vie, est établie sur une base fictive qui com- 
porte une incertitude jusqu'à 40%, à 60*/ au préju- 
dice du fisc, les différences entre les chiffres ci-dessus 
donnés, insignifiantes comme elles sont, sont les avo- 
cats les plus éloquents, s’il s’agit de faire ressortir 
l’importance de ce mode de contrôle de la production 
effective des usines d’eau de vie. 

Quant à la force moyenne des eaux de vie mesu- 
rées par l’appareil, l’erreur commise n’a pas dépassé 
les 0,5%, de tolérance admis par le gouvernement. 


Bericht über die neuen Acquisitionen der zoolo- 
gischen Sammlungen während des 1863sten 
Jahres und die darin ausgeführten wissen- 
schaftlichen Arbeiten, von F. Brandt. (Lu le 
22 janvier 1864.) 

Die Sammlungen der Akademie sind auch im Ver- 
laufe des 1863sten Jahres theils durch Geschenke, 
theils durch Tausch, theils durch Ankäufe vielfach 
vermehrt worden. Die Ankäufe waren weniger be- 
deutend, weil noch fast die Hälfte der Etatssumme 


-| zur Tilgung des Betrages einer frühern Acquisition 


verausgabt werden musste. Dagegen lieferten die von 
mehreren Personen gemachten, zum Theil sehr ansehn- 
lichen Geschenke nebst dem Tauschverkehr einen 
nieht unerheblichen Zuwachs an theilweis seltenen 
oder nicht vorhandenen Gegenständen. Hr. Flügel- 
Adjutant Birilew und Hr. Pawin schenkten eine 
sehr ansehnliche Sammlung von Thieren, besonders 
von Krebsen und Conchylien des südlichen Japan und 
japanischen Meeres. Hrn. Collegienrath Danilewski 
verdanken wir eine nicht unbedeutende Zahl nordeu- 
ropäischer Meeresprodukte. Hr. Magister Göbel über- 


gab dem zoologischen Museum eine Menge von Ge- 


genständen, die er während seiner Reise auf dem caspi- 
schen Meere gesammelt hatte Hrn. Dr. Albrecht, 
früheren Arzt in Hakodade, sind wir für eine neue Mit- 
theilung japanischer Gegenständ verbunden. Hr. Graf 
E. v. Keyserling schenkte dem Museum Exemplare 
der von ihm in Persien gesammelten Amphibien, da- 
mit Hr. Dr. Strauch sie bestimme und bearbeite. 
21 


Bulletin de l'Académie Impériale 


Hr. Magister v. Seidlitz in Nucha sandte dem Mu- 
seum mehrere caucasiche Gegenstände. Hr. Magister 
Schmidt hatte die Güte der zoologischen Sammlung 
mehrere von ihm vom Amur mitgebrachte zoologi- 
sche Gegenstände zu übergeben. Hr. Kaufmann Ha- 
mel überlieferte dem Museum eine Reihe interessan- 
ter Objecte aus dem Nachlasse seines Onkels, des ver- 
storbenen Akademikers Hamel. 

Aus der Classe der Säugethiere erhielt das zoolo- 
gische Museum 21 nicht vorhandene Arten, im Gan- 
zen 30 Exemplare. Die Vögelsammlung wurde um 88 
Arten in 175 Exemplaren bereichert, die der Amphi- 
bien um 4 Arten in 50 Exemplaren, der Fische um 
40 Exemplare, der Krebse um 30 Arten in 200 Exem- 
plaren, der Insekten um 100 Arten in 300 Exempla- 
ren, der Spinnen um 25 Arten in 80 Exemplaren, der 
Anneliden um 10 Arten in 20 Exemplaren, der Hel- 
minthen um 14 Arten in 30 Exemplaren, der Mol- 
lusken um 200 Arten in 1000 Exemplaren, der Echi- 
nodermen um 25 Exemplare, der Polypen um 10 
Exemplare und der Spongien um 7 Exemplare. Aus- 
serdem wurden 20 Eier und 6 Skelete, das Gypsmo- 
dell eines Dodo, Abgüsse von Fussknochen des riesi- 
gen Epiornis, 4 Exemplare von Überresten des Ma- 
mont und mehrere Fragmente von Knochen des Bos 
urus fossilis der Sammlung einverleibt. 

Den grössten Zuwachs erhielt durch die. genann- 
ten Materialien die Classe der Mollusken, Krebse und 
Vögel. Auch die Sáugethiere und Insekten genannin 
manche Bereicherungen. 

Dass die zoologische Ha im Frühlinge je 
ses Jahres zwei neue Säle erhielt, aus denen die ver- 
gleichend-anatomische Sammlung in ein anderes, un- 
ter dem zoologischen Museum gelegenes, Local über- 
geführt wurde, haben wir in dem in einer Beilage 
zum Bulletin mitgetheilten Abriss der Reset der 
Sammlung umständlicher angeführt. ` bas 

Wie in den frühern Jahren wurden auch. im ver- 
flossenen, 1863sten, sehr verschiedenartige wissen- 
schaftliche Arbeiten und Untersuchungen theils von 
Akademikern, theils von den Conservatoren Mora- 
witz und Radde, so wie von einigen fremden Perso- 
nen ausgeführt. 

Der Akademiker Brandt fuhr fort ng ver- 
gleichend - osteologische Studien über die Sirenien, 
Pachydermen und Cetaceen anzustellen, om nach | e 


Maassgabe ihrer inneren Organisation die Beziehun- 
gen dieser Gruppen und ihrer einzelnen Gattungen 
zu einander näher zu ermitteln. Besonders nahmen 
neuerdings die untergegangenen Formen der Pachy- 
dermen seine Aufmerksamkeit in Anspruch. Auch hat 
er bereits zwei kleinere, auf den letztgenannten Ge- 
genstand bezügliche Arbeiten (über das Dinotherium 
und Elasmotherium) veröffentlicht. In den Museen von 
Paris und Prag konnte er übrigens im verflossenen 
Sommer seine über fossile Pachydermen angestellten 
Untersuchungen mannigfach vervollständigen. Ausser- 
dem leitete er die Angelegenheiten des Museums, be- 
sorgte die Ankäufe und den Tauschverkehr und erwarb 
während seiner Sommerreise für dasselbe mehrere in- 
teressante Gegenstände. 

Hr. Akademiker v. Schrenck setzte seine asii- 
liche Bearbeitung der Mollusken des nordjapanischen 
Meeres, des Meerbusens der Tatarei und des Amur- 
landes fort; eine Bearbeitung, die sich keineswegs 
auf die Beschreibung neuer Arten beschränkt, son- 
dern auch die bekannten in systematischer und zoolo- 
gisch-geographischer Beziehung beleuchtet. Die ge- 
nannten, sehr umfassenden Untersuchungen werden 
den zweiten Band seines Reisewerkes bilden, der sich 
bereits unter der Presse befindet. Hr. Akademiker v. 
Schrenck versah auch während Brandt’s viermo- 
natlicher Abwesenheit die Stelle des Directors der 
zoologischen Sammlungen. 

Der Conservator. der entomologischen Abtheilung 
des zoologischen Museums, Hr. Morawitz, veröffent- 
lichte in den Memoiren der Akademie in Folge, einer 
von Hrn. Dr. Albrecht aus Hakodade gemachten 
Käfersendung eine Übersicht der auf Jesso bis jetzt 
gefundenen Raubkäfer aus der Abtheilung der Ciein- 
delen und Carabicinen. Ferner. beschäftigte. ihn. die 
Herausgabe der Descriptions des nouvelles espèces des 


| Lepidoptères des verstorbenen Conservators Méné- 


triés, sowie die Publikation der von O. Bremer ver- 
fassten Beschreibung der von Maack und Radde ge 
sammelten Schmetterlinge Ostsibiriens. und des Amur- 
landes. Die beiden letzt t ünden sich 
ebenfalls auf Materialien. des akademischen Museums. 
Neben den eben genannten Arbeiten Morawitz’s neh- 
men die theils von ihm bei Petersburg und Würzburg 


ÀA rhei teng 


| re theil le aus. mehreren Som wer 


rflügler. seine wissens 


4 7 arn a 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


326 


tigkeit in Anspruch. Ausserdem brachte er die der 
Sammlung noch nicht einverleibten Materialien in bes- 
sere Ordnung , bestimmte die aus Ostsibirien einge- 
sandten Insekten, ferner die von Hrn. Dr. Albrecht 
geschenkten japanischen Schmetterlinge und begann 
die Revision und genauere Catalogisirung der als be- 
sondere Abtheilung aufgestellten speciellen entomolo- 
gischen Werke. 

Der früher als supernumerärer Conservator, jetzt 
in Tiflis angestellte, bekannte Amur-Reisende, Dr. G. 
Radde, vollendete im zoologischen Museum den zwei- 
ten Theil seines Reisewerkes, welcher die umständ- 
liche Beschreibung der von ihm in Ostsibirien und im 
Amurgebiete beobachteten Vögel enthält und kürzlich 
erschienen ist. 

Die vom Museum der Akademie ausgehende För- 
derung der zoologischen Wissenschaften beschränkte 
sich überdies auch in diesem Jahre nicht auf die bei 
der Akademie angestellten, ebengenannten Personen, 
sondern es wurden in demselben, wie zuvor, auch von 
mehreren Fremden wissenschaftliche Untersuchungen 
und Arbeiten darin ausgeführt. | 

Hr. Magister Sewerzow machte in den Sammlun- 
gen ornithologische Studien. 

Br. Dr. Strauch beschäftigte sich mit der Bestim- 
mung der Amphibien des Museums, besonders mit 
den Seincoiden und der Bearbeitung der vom Hrn. 
Grafen E. Keyserling ihm zugeschickten, bereits er- 
Wähnten persischen Reptilien, worunter er zwei neue 


Gattungen auffand, die er im Bulletin der Akademie 


‚beschrieb. | 

. In der entomologischen Abtheilung des Museums 
bearbeitete Hr. Magister Blessig die langhörnigen 
Käfer Südostsibiriens, während Hr. v. Solsky dieselbe 
für eine Übersicht der Staphylinen Petersburgs be- 
Die zoologische Bibliothek, welche auch im Jahre 
1863 manchen Zuwachs erhielt, wurde durch die 


- We des Hrn. Dr. Strauch vollständig revidirt. 


Die rein entomologischen Werke wurden bei dieser 
| heit zum bequemeren Gebrauch und aus Man- 


Über die anderen zoologischen Werke verfer- 


i an Raum im entomologischen Cabinet unterge- 


rselbe einen Zettelcatalog und ausserdem noch 
|. adere Cataloge, wovon drei die grösseren Werke 
“rem Formate aufführen, die beiden anderen 


aber Verzeichnisse der Broschüren und Separatab- 
drücke (welche in einem besonderen Schranke in Map- 
pen aufgestellt sind) enthalten. 

Der bis jetzt, mit Ausschluss der speciell entomo- 
logischen Schriften neu aufgestellte und catalogisirte 
Theil der zoologischen Bibliothek enthält 1366 Werke 
in 3011 Bänden und 1711 Brochüren oder Separat- 
abdrücke. 

Im Verlaufe dieses Jahres wurde das zoologische 
Museum ohne vorher ausgetheilte Eintrittsbillete dem 
Publicum an jedem Montag geöffnet. Durch den Weg- 
fall derselben hat sich die Zahl der Besucher im 
Vergleiche zu früher nicht vermehrt, sondern ver- 
ringert. 

Männer der Wissenschaft, Fremde und Studirende 
fanden, wie immer, täglich Zutritt. 

Das zoologische Museum erfüllte also nach Maass- 
gabe seiner Mittel seine Aufgabe auch im Verlaufe 
des Jahres 1863 in den verschiedensten Richtungen, 
sowohl als wissenschaftliche Anstalt, als auch als Ge- 
genstand von allgemeinerem Interesse. 


Messungen eines besonders vollkommen ausge- 
bildeten Anorthitkrystalls vom Vesuv. Von 
Nicolai v. Kokscharow. (Lu le 1 avril 1864.) 


Wenn man in der Natur, vielleicht auch zu oft, 
Krystallen begegnet, deren Winkel unter einander 
nicht ganz gut stimmen, so giebt es doch auch solche, 
welche so vollkommen ausgebildet sind, dass ihre Win- 
kel fast genau mit denen zusammenfallen, die man aus 
abgeleiteten Axenverbültnissen berechnet hat, Ich 
habe schon vor langer Zeit die Aufmerksamkeit der 
Mineralogen auf mehrere dergleichen Fälle zu lenken 
gesucht (wie z. B. bei dem Rutil, Bleivitriol, Apatit, 
Pajsbergit u. a. m.); jetzt will ich noch ein Beispiel 
soleher Art erwähnen. Mein hochverehrter Freund, 
Sr. Ex. Dr. v. Rauch, Ehrenmitglied der Akademie, 
hat mir zwei kleine Anorthitkrystalle vom Vesuv ge- 
geben, von welchen der eine (Krystall N° 1) durch 
die Vollkommenheit seiner Ausbildung gewiss sebr 
merkwürdig ist: er giebt allein ganz dieselben Zahlen, 
die sich aus Marignac's genauen Messungen berech- 
nen. Meine eigenen Messungen wurden mit Bülfe des 
Mitscherlich’schen Reflexions Goniometers. welches 


327 Bulletin de l'Académie Impériale 


mit einem Fernrohre versehen war, vollzogen, und 
man kann dieselben als sehr genau betrachten. 

Um sich die Resultate meiner Messungen anschau- 
lich zu machen, füge ich hier noch folgende Figur 
(eine horizontale Projection) bei, auf welcher alle bis 
jetzt bekannten Formen der Anorthitkrystalle zusam- 
mengestellt sind.) 


Für die Grundform des Anorthits nehme ich eine 
triklinoëdrische Pyramide an, nach Marignac’s und 
meinen Messungen mit folgenden Axenverhältnissen : 

a:b:c= 0,86663:1,57548:1 
a = 88? 48/20", B= 64° 430”, y — 86° 46' 38" 

=87 6 0, B= 63°87 0", C—85°50 o". 

Hier sind: a die Verticalaxe, b die Makrodiagonal- 
axe, und c die Brachydiagonalaxe; « der Winkel, den 
die Makrodiagonalaxe b mit der Brachydiagonalaxe c 
bildet, 8 der Winkel, den die Verticalaxe a mit der 
Brachydiagonalaxe c bildet, und y der Winkel, den die 
Verticalaxe a mit der Makrodiagonalaxe b bildet; A 
der Winkel, der zwischen dem makrodiagonalen und 
dem brachydiagonalen Hauptschnitt liegt, B der Win- 
kel, der zwischen dem makrodiagonalen und dem ba- 


sischen Hauptschnitt liegt, und C der Winkel, der | 
zwischen dem brachydiagonalen und dem basischen 


Hauptschnitt liegt. 

Die Krystallformen, welche in der oben angeführ- 
ten Figur gegeben sind, erhalten folgende krystallo- 
graphische Zeichen: 


1) Auf dieser Figur gebe ich auch die Formen a, B, 3 und 9, die | : 


ich in Lepolithkrystallen bestimmt habe, und die bis jetzt in den 
Anorthitkrystallen vom Vesuv noch nicht bestimmt waren. 


In der Figur. Nach Weiss. Nach Naumann. 
Pinakoide. 
Per: . “.(a:æb:oc)...... e oP 
Biss (sa : D: c)....:.. Po 
JTE (wa: b:c)....... Po 
Makrodiagonale Hemidomen. 
dn (a:b:—3c)...... 3,P,» 
EEE (a 209b :4—6).. ee ‚P,» 
ZS (a:eb:—16c)...... 2,P,» 
tuées G'ech:Äei 2 Da 
Brachydiagonale Hemidomen. 
RE (ai Stef vit 3,P'eo 
Wr. CURA (a:1b:e)...... . . 2, P^ 
sr er 4,P'~ 
EE (a:4b:00€).. . . ....6,P'o 
Masini à (a: —3b:e)....... YP,» 
On... Be EN 
bate. (à: —1b:o2)....... 2 Dee 
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TTEA (a: 4b: — 10). COLS PTS 


des smtp (œa: b: c). œP 

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g..... (a:—1b:— 410)... .. 2P, 

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€ copus (a:2b:— 20)... ... LP 

RUE 28:10 095775 3,P3 

Bera PUE E TO Eer us 

B......(a:—1b:1c)...... £P3. um 
CHE DEEN apanita 


329 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 330 
In der Figur. Nach Weiss. Nach Naumann. P : c (über k und n). 
ES. (a: —2b:—30)..... 4P,2 N° 2= 104° 51’ 0" 
E (a:3b:— äei, £p2 Marignac— 104 30 
= N adi o ! gn 
EL. (a: ib;— 19) 4P,2 (Nach Rechnung = 104? 50° 3") 
Po. cht en 4,P2 ee 
er N° 1 = 110° 38’ 50" 
Folgendes sind die Resultate meiner Messungen’): G.Rose — 110 57 
P:M (über k, n und c). Marignac=110 40 
N° 1— 85° 50' 0° (Nach Rechnung = 110° A0 6.) 
Andere Kante — 85 49 0 M:n (über c). 
Mittel = 85° 49° 30" | Nr == 180°37 50" 
G. Rose = 85° A8 : Andere Kante — 132 36 0 
Marignac —85 50 Mittel = 132? 36’ 30” 
Scacchi =85 37 N°2 — 139° 39’ 40" 
(Nach Rechnung = 85° 50° 0”, also der Krystall (Nach Rechnung — 132° 35’ 48”. DerKrystall N°1 


N° 1 giebt fast dieselbe Zahl.) 
P:M (über 6, e und r). 
N° 1 — 94° 10' 10" 
Andere Kante — 94 9 50 
Mittel = 94° 10° 0" 
(Nach Rechnung — 94° 10’ 0”.) 
P:n (über k). 
N: 1 = 133° 13" 0’ 
ds 13319: D 
Andere Kante — 133. 11 30 
Mittel = 133° 14 30" 
G. Rose = 133° 13' 
Marignac — 133 14 
(Nach Rechnung = 133° 14° 12". 
N° 1 kommt wieder sehr nahe.) 
e e (über 6). 
B 1= 137° 20° 0" 
Andere Kante — 137 19 0 
E 197: 9200 
Mittel = 137? 20’ 30” 
G: Rose — 137 22 
Marignac — 137 20 
(Nach Rechnung — 137° 21’ 35") 
(MM EL LI 


Der Krystall 


2) Zum Vergleich habe ich auch zu meinen Zahlen die Winkel 
oe, die von G. Rose abgeleitet wurden, und die welche Ma- 
Sp durch unmittelbare Messungen erhalten hat. Die ersteren 

ich aus Gilbert's Annalen 1823, Bd. LXXIII, S. 175, und die 
E aus Descloizeaux's « Manuel de Minéralogie » 1862, 
Premier p. 294 entlehnt. 


giebt wieder fast dieselbe Zahl.) 
M’: e (über r). 
N'1— 136? 49' 0 
(Nach Rechnung = 136° 48' 25") 
Min. 
N° 1= 117? 48' 40" 
Marignac — 117 44 
(Nach Rechnung = 117?47' 0.) 


M: o' (über x”). 
N°1—115° 5’ 30" 
G.Rose =115 20 


Marignac=115 0 
(Nach Rechnung — 115° 6’ 52^) 


per, 
N° 1 = 125° 43' 0” 
G Rose —125 38 


Marignac=125 42 
(Nach Rechnung = 125° 43’ 0”) 
p': o' (über x’.) 
N° 1= 127° 6° 30° 
(Nach Rechnung = 127? 6' 8^.) 
p' : T’ (über g’). 
N° 1 = 123° 39' 30" 
(Nach Rechnung = 123° 36° 54^) 
p’: e (unliegende). 
N° 1= 135° 51 0°. Se 
(Nach Rechnung = E ETE à 


331 Bulletin de l’Académie Impériale 


E 


o' : P (über a) 
N° 1= 122° 6' 50" 
G. Rose “= 121? 50 
Marignac=122 16 
(Nach Rechnung = 122° 8' 15°.) 
o' : T (über n). 
N? 1= 81° 23’ 30” 
Marignac —81 34 
(Nach Rechnung = 81° 24' 6^) 
o' : T (über y’). 
N° 1 = 98° 36' 0" 
Marignac — 98° 26 
(Nach Rechnung = 98° 35° 54°.) 
1:P (über m). 
N° 1— 114° 6 10" 
| Marignac—114 3 
(Nach Rechnung — 114° 6' 36".) 
U : o' (über u‘). 
N 1 = 123° 45’ 0 
(Nach Rechnung = 123° 45 9.) 
1: M' (über f). 
N°1—121° 55 30" — 
G: Rost 192 7: | 
Marignac=122 0 
(Nach Rechnung = 121? 55’ 44^) 
1: p' (über e). 
N° 1= 85° 35’ A0 
. (Nach Rechnung = 85° 24 44^) 
l': y (über d’). 
N12 134° 35' 0^ 
Marignac = 134 36 
(Nach Rechnung = 134° 36’ 30”.) 
` l:e (über $). 
N° 1 = 129° 43 0" 
Marignac — 129 52 - 
(Nach Rechnung = 129° 45' 24") 
y’: y (über s'.) 
N° 1= 139° 48" 0 .. 
(Nach Rechnung = 139? 48 34^) |... 
y:e (über 1). :. 
N° 1 = 84° 17’ 30° 


(Nach Rechnung = 84° 21! 545) EE 


y:n (über T). 
N° lz 83° 7 30 
N2=833 8 0 
Mittel — 83° 6° 15" 
(Nach Rechnung = 83° 8 26". Wieder kommt N' 1 


sehr nahe.) y :T (über M). 


N° 1 — 136? 21' 30" 
N'2-2139- 17 20 
Marignac — 136 20 
(Nach Rechnung — 136? 22' 56". Der Krystall N°1 
kommt also wieder sehr nahe.) 
y’: 0’ (über i’). 
N° 1-142? LA 0" 
(Nach Rechnung = 142? 13' 6^.) 
y:c (untere y zum oberen c). 
N° 2 = 86° 34° 30" 
(Nach Rechnung = 86° 37° 10^) 
y’: M’ (über g’). 
N° 2 = 89° 26’ 45" 
Marignac — 89 27 
(Nach Rechnung — 89° 27’ 26".) 
n:T (über b). ` 
N°1—126° 45’ 0" 
N°2: 120 47 30 
Mittel — 126° 46’ 15" 
Marignac — 126 47 
(Nach Rechnung = 126° 45' 32”) 
DE > 
N° 2 — 138° 16’ 10" 
(Nach Rechnung — 138° 14" 32^) 


z:T. i 
N° 2 — 148° 31' 40" 
| G. Róse es 148 : 97 11/095: 
(Nach Rechnung — 148? 31° 8) | 


e : z: y'. iE DR, TS a 
N°9 = 114° 25° 30” | |. 

‚(Nach Rechnung — 114° 29.22") , sisi 
ee er ; E rers į Ra ciet E 


| N°2 16990": 
(Nach Rechnung = 152° 7’ 52”) 


ADERAT E hen ad u un 


333 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


RP. 
N°2 — 146° AA 30" 
(Nach Rechnung — 146° 42' 58") 


T :1 (über h). 

N° 1 = 120° 29° 45" 
G. Rose — 120 30 
Marignac — 120 30 
Scacchi =120 32 


(Nach Rechnung = 120° 20 50”.) 
T : M' (über D 

NEE 62? 25.0" 
G. Rose — 62 32 
Marignac — 62. 26 
Scacchi .:== 62 :27 

(Nach Rechnung = 62° 26’ 34^.) 
y: P (über h). 

N°1 = 81° 12° 50" 
Marignac— 81 14 
| noise —81 31 

(Nach Rechnung = 81° 13’ 52”) 
BL y : M (über u). 

N' 1-90? 3140 
Marignac — 90. 33 


- (Nach Rechnung — 90° 32' 34.) 


Noch ein Wort über das Blasen der Cetaceen, 
mit bildlichen Darstellungen, von dem Akad. 
. V. Baer. (Lu le 1 avril 1864.) 

Die Zoologen unter unseren Collegen werden sich 
erinnern, dass ich zweimal die bis dahin gangbaren 
Vorstellungen vom Ausstossen von Wassersäulen durch 
die Cetaceen einer Kritik unterworfen habe. Dieses 
geschah zuerst in Königsberg im Jahre 1826, nach- 
dem die anatomische Untersuchung an Delphinus Pho- 
Dog mich gelehrt hatte, dass das hintere Gaumensegel 
(der Arcus pharyngopalatinus) fast horizontal liegt, 
derb ulös ist und mit nur geringer Öffnung die 
Spitze des sehr verlängerten Kehlkopfes umschliesst, 
der sich oberhalb. dieses Gaumensegels in einem Raum 
Të, welcher entschieden schon zum Bereiche des 
`  Mungsapparates gehört'). Es schien mir unleugbar, 


dass beim Schlucken die museuli pharyngopalatini den 
Kehlkopf eng umschliessen und gar kein Wasser hin- 
aufdringen lassen. Ich kann noch hinzufügen, dass 
schon bei grossen Vierfüssern, z. B. dem Elen, sehr 
auffallend, handgreiflich könnte man sagen, die Textur 
und Bekleidung der Schleimhaut oberhalb des hinte- 
ren Gaumensegels eine ganz andere ist als unterhalb 
desselben, und dass schon bei diesen Thieren jene 
obere Hälfte der Rachenhöhle entschieden dem Ath- 
mungsapparat angehört, und nur die untere Hälfte 
der Athmung und Deglutition gemeinschaftlich dient, 
aber viel mehr dem verdauenden Apparate gemäss 
organisirt ist. Da in den Delphinen der langgezogene 
Kehlkopf bleibend bis über das hintere Gaumensegel 
reicht, und von ihm kräftig umschlossen werden kann, 
der Athmungsapparat also geschlossen durch den Ver- 
dauungskanal hindurch geleitet ist, konnte ich nicht 
umhin, für Scoresby’s Ausspruch mich zu erklären, 
dass nicht Wasser, sondern Athem von den Cetaceen 
ausgestossen werde. Ich konnte noch hinzufügen, 
dass, wenn dennoch etwas Wasser hervorgespritzt 
werden sollte, dieses nicht aus dem Schlundkopf kom- 
men könne, sondern etwa vorher in den äussersten 
Theil der Nase eingedrungen sein müsse. 

Eine zweite Note publicirte ich in St. Petersburg’), 
nachdem durch Vermittlung des Admirals Lütke, 
unseres jetzigen verehrten Herrn Präsidenten, eine 
Anzahl von Personen, welche das Beringsmeer, zum 
Theil viele Jahre hindurch, befahren hatten, von mir 
befragt worden waren. Alle versicherten nicht nur, 
dass sie nie Wasser beim Blasen gesehen hätten, son- 
dern nur Luft, aus der höchstens Tröpfehen nieder- 
fielen, und dass überhaupt die Meinung, es würden 
Quantitäten von Wasser ausgeworfen, in jenen’ Ge- 
genden völlig unbekannt sei. Ich überzeugte mich nun, 
dass die von den Zoologen so lange festgehaltene An- 
sicht von Wasserstrahlen nur auf den eben so be- 
stimmten, als irrigen Angaben von Plinius beruhe, 
dass eine Orca ein Boot versenkt habe, indem sie ihre 
Wassersäulen in dasselbe ergoss. Ich publicirte diesen 
zweiten Aufsatz in französischer Sprache, weil die 
Franzosen fest an der früheren Ansicht hielten und 
einen Widerspruch aus dem fond du nord nicht be- 
fchten wollten. Der grosse G. Cuvier gab noch in 


2) Bulletin de l'Acad. de St.-Pétersbourg, Vol. I, p. 87. 


Bulletin de l'Académie Impériale 


der zweiten Auflage seines Règne animal (1829) ganz 
dieselbe Darstellung wie in der ersten, und wie in einer 
früheren besonderen Abhandlung. Sein Bruder F. Cu- 
vier erklärte in seinem ausführlichen Werke über die 
Cetaceen, noch im Jahre 1836, wie die Delphine das 
verschluckte Wasser in die Nase treiben und durch 
die Spritzlöcher auswerfen. An einer anderen Stelle 
sagt er, dass zwar Scoresby daran zweifele, dass die 
Wallfische Wasser auswerfen und nur Dampf gesehen 
habe, dass man aber auch die entgegengesetzten An- 
gaben nicht weniger glaubwürdiger Beobachter nicht 
für lügenhaft erklären kënne"), Von Lügen ist nie die 
Rede gewesen, sondern nur von Vorurtheilen, veran- 
lasst durch Plinius und eine fehlerhafte Übersetzung 
von Martens Spitzbergischer Reise. Fr. Cuvier 
liess aber doch in allen Abbildungen die Zier der Fon- 
tainen weg. 

Es ist meine Absicht nicht, diese Frage noch ein- 
mal vollständig zu erörtern. Es scheint mir, dass nach 
dem von Eschricht in seinem grossen Werke über 
die nordischen Wallfische die sehr bestimmten, dem 
Wasserauswerfen entschieden widersprechenden An- 
gaben des Capt. Holbóll, der achtzehn Sommer in 
den Grönländischen Meeren zugebracht hatte, mitge- 
theilt sind, ein Festhalten der früheren Ansicht nur 
auf Eigensinn beruhen kann, der sich nicht belehren 
lassen will, und den man daher nicht stören sollte. 
Holböll erklärt, dass er aus der Nähe und aus der 
Ferne nur Athem erkennen konnte, nicht Wasser ‘). 


Nur aus dem Grunde nehme ich diese Frage wie- 
der auf, weil mir keine naturgetreue Abbildung des 
Phaenomens bekannt ist. Nun habe ich ein Paar sol- 
cher Abbildungen schon im Jahre 1840 im Eismeere 
unmittelbar bei der Beobachtung entworfen. Ich hoffte 
sie gelegentlich vermehren zu können, aber da wohl 
wenig Aussicht bleibt, dass ich noch einmal in den 
hohen Norden komme, und diese Abbildungen nach 
24 Jahren mir wieder in die Hände fallen, halte ich 
es nicht für überflüssig, sie zu publiciren. Sie zeigen 
wie ich glaube, unwiderleglich, dass das Ausgestos- 
sene wesentlich aus feuchter Luft (Athem) besteht; 
die zweite lehrt aber auch, dass unter ege Um- 


3) Fr. Cuvier, Histoire naturelle des Cétacés, p. 89, 37 
4) Eschricht, Zool.-anat.- Ant hand ut über die 
nordischen Wallfsche. Bd. I. 1849. Fol. Anhang. 


ständen etwas mehr Wasser — doch nur in Tropfen 
— gesehen werden kann, selbst von Beobachtern, 
welche die Überzeugung mitbringen, dass das soge- 
nannte Blasen der Cetaceen*) im A usstossen des Athems 
besteht. 

Am Bestimmtesten sieht man diesen Vorgang bei 
vollkommenster Windstille und vóllig durchsichtiger 
Luft. In solchen Zeiten lieben die Wallfische (in den 
Gegenden um Lappland herum, in denen ich war, sieht 
man nur Finnfische, Balaenopteren,) in kleinen Trupps 
an der Oberfläche sich zu halten. Man sieht dann hie 
und da aus einer solchen Gegend plótzlich eine Sáule 
ganz senkrecht sich erheben. Diese Sáulen unterschei- 
den sich von der umgebenden Luft nur durch ihre 
geringere Durchsichtigkeit und haben daher einige 
Ähnlichkeit mit Rauchsäulen, die aus Schornsteinen 
aufsteigen. Indessen sind sie weniger dunkel gefärbt 
und schiessen ganz plôtzlich und bei vülliger Wind- 
stille senkrecht in die Hóhe, weil sie durch einen 
Stoss ausgetrieben werden. Gleich nach dem Auf- 
schiessen breitet sich die Sáule am oberen Ende etwas 
aus, ohne Zweifel, weil die Wirkung des Stosses hier 
aufhórt. In einem zweiten Moment, d. h. in weniger 
als einer Secunde nach dem Ausstossen, ist der un- 
terste Theil der Säule undeutlich oder auch schon 
ganz unsichtbar, dagegen hat die obere Ausdehnung 
zugenommen und sich flacher ausgebreitet. Sie gleicht 
einem kleinen Nebel. Noch etwas später, doch noch 
innerhalb der ersten Sekunde, oder am Schlusse der- 
selben, ist die Sàule ganz geschwunden, dagegen hat 
sich der Nebel noch mehr ausgedehnt. Dieser erhält 
sich noch einige Secunden in der Luft schwebend, 
wie ich viele Male sehr deutlich gesehen habe, doch 
wird er allmählich kleiner und zarter, indem er sich, 
wie jeder kleine Nebel, der nicht wüchst, auflóst. Das 
Ausgestossene ist also mit Dampf erfüllte Luft, denn 
Wasser könnte sich ja nicht schwebend erhalten, Mit 
einem guten Fernglase glaubte ich auch eine Anzahl 
kleiner Trüpfchen innerhalb der Säule zu erkennen, 
doch nie ganz deutlich. Dass von dem ausgestossenen 
Dampfe ein Theil zu Tröpfchen sich condensirt, ist 
bei der hohen Temperatur des Thieres und der Kälte 
der Luft über dem Eismeere sehr natürlich. Dicht 
neben dem Schiffe des Capt. Kotzebue stieg einmal 


5) Isis 1848, S. 278. 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


ein Wallfisch auf, der sogleich blies, als er die Ober- 
fläche erreichte. Die benachbarte Stelle des Decks 
wurde wie mit Tropfen besprengt, aber nirgends war 
so viel Wasser, dass es zusammengeflossen wäre. 


Auf einander folgende Formen einer von einem Finnfisch ausgestos- 
T senen Dampfsäule. 
- Dass die ausgestossene Dampfsäule am untersten 
Ende einen gedoppelten Ursprung haben müsse, be- 
zweifele ich nicht, doch ist es mir nicht geglückt, die- 
sen zu sehen, ohne Zweifel, weil er nur gesehen wer- 
den kann, wenn die Mittellinie des Wallfisches ganz 
in der Gesichtslinie des Beobachters liegt. 
- Dass dieser Dampf oder der Athem mit lautem 

 Behalle ausgestossen wird, erklärt sich leicht aus der 
Grüsse und Derbheit der Lungen, die sich viel fester 
anfühlen, als die Lungen der Landsäugethiere, und 

sich also wohl auch kräftiger zusammenziehen, aus 
dem mächtigen Muskelapparate, der den Brustkasten 
zusammendrückt, und aus der Enge des Kehlkopfes. 
Der Athem wird hervorgeschossen wie aus einer Wind- 
büchse und die tiefen Hautfurchen der Finnfische 


pressionen des Thorax zu folgen, wogegen bei dem 
eigentlichen Wallfische das sehr lockere und dickere 
Fe eitgewebe unter der Haut ein langsameres Nachfol- 
gen der eigentlichen Haut gestattet. 

| . Wenn die Luft bewegt ist, so steigt die Dampfsäule 
ticht gerade auf, sondern neigt sich nach der Rich- 
Be Windes. Ist dieser heftig und kalt, die See 


| auch in starkem Wogen, so werden auch wohl 
Pr und grössere Wassertropfen in die Höhe gewor- 
mue nicht mehr zweifelhaft, sondern sehr 
E Ee grósseren Delphinen. Ich habe auch da- 
eg ein Bild gezeichnet und will es mittheilen. Es 
e EN Heerde einer grósseren Delphin-Art, wahr- 
- a m h Delph. Orca, welche ziemlich nahe auf stür- 
‘en Wogen sich hob und senkte. 
Tome VIL — 


müssen es der Haut erleichtern, den plótzlichen Com- | 


Delph, Orca(?), auf stürmischen Wasserwogen sich tummelnd und 
mit dem Athem zugleich Wassertropfen aufwerfend. 


Ein solcher Anblick mag der Sage vom Ausstossen 
des Wassers einige Nahrung gegeben haben. Allein 
wie ein kalter Wind einen Nebel in Tropfen zusam- 
menpeitscht, was man an jeder Gebirgszacke sehen 
kann, so muss es auch hier sein, und weil die Del- 
phine im bewegten Wasser immer auf und nieder 
steigen, so muss Wasser ihren glatten Rücken hinab 
auf das Spritzloch fliessen und beim Ausstossen des 
Athems mit in die Hóhe gerissen werden. Dazu kommt 
noch, dass bei den Delphinen das Spritzloch nicht auf 
der Hóhe eines Buckels steht, wie bei den Wallfischen, 
sondern in der allgemeinen gekrümmten Fläche des 
Scheitels, und dass es selbst im geschlossenen Zu- 
stande ein kleines Grübchen bildet, in welchem sich 
etwas Wasser sammeln muss. Das Spritzloch hat be- 
kanntlich eine halbmondförmige Gestalt. Der convexe 
Rand dieses Halbmonds ist nach hinten gerichtet und 
liegt in der Fläche der übrigen Kopfdecken; die Con- 
cavität ist aber von einem sehr weichen Polster (tem- 
pon) ausgefüllt, das wenigstens im todten Thiere im- 
mer etwas abfällt gegen den mondförmigen Rand. 

Eine ganz kleine Quantität Wasser wird 
à sich also hier immer ansammeln können. 
Man sieht nämlich bei einem Ausstossen 
durch Delphine, wie es in der vorherge- 
henden Zeichnung abgebildet ist, in der Mitte auch 
eine Dampfsäule, die nur bei dem heftigen Winde 
sogleich verweht wird, im Umfange aber mehrere 
Reihen von grossen Tropfen, die gar nicht mehr zwei- 
felhaft, sondern sehr deutlich sind. Aber diese bilden 
zusammen doch nur eine sehr geringe Masse und schei- 
nen mir am zahlreichsten am hinteren Rande der 
hervorgestossenen Garbe, wie ich die ganze Ejacula- 
tion nennen móchte, da sie-etwas umherspritzt. Mir 
schien es unzweifelhaft, dass der SteẸ zu diesen gros- 
sen Tropfen nicht aus den Lungen kam, sondern 
von der äusseren Fläche des Thieres. So spritzen ja 
auch Seehunde, wenn sie den Kopf einige Zeit unter 

| 22 


Bulletin de l’Académie Impériale 


Wasser gehalten haben, beim ersten Ausathmen im- 
mer Wassertropfen umher. Diese kommen aber weder 
aus der Lunge, noch aus der Nase, denn wenn die- 
selben Thiere auf dem Trocknen liegen, oder auch 
nur den Kopf einige Zeit über dem Wasser gehalten 
haben, ist von diesem Spritzen nichts zu bemerken. 
Bei grösseren Robben ist es beim Auftauchen aus dem 
Wasser ziemlich bedeutend. Ich habe eine Mönchs- 
robbe (Phoca Monachus) gesehen, die in einem gros- 
sen Kübel dem Publikum gezeigt wurde. Nach jedem 
Auftauchen aus dem Wasser, in dem sie gehalten 
wurde, spritzte sie so stark umher, dass den Zu- 
schauern, welche sie über den Rand des Kübels be- 
trachteten, einzelne Tropfen ins Gesicht flogen. 
Eschricht hatte in der Versammlung der skandi- 
navischen Naturforscher im J. 1840 einen Vortrag 
über Wallüsche gehalten und darin gesagt, die grosse 
Menge Wasserdampf, welche der Athem der Cetaceen 
enthält, müsse in der kalten Luft in Tropfen wie ein 
Regen niederfallen. Dazu macht der Übersetzer die- 
ses Berichtes in der Isis eine Anmerkung folgenden 
Inhalts: «Nothwendig muss der Wallfisch, wenn er 
«nümlich unter dem Wasserspiegel ausathmet, einen 
«Theil Seewasser mit hinaufblasen; dies scheint mir 
«doch eher einen solchen Regen bewirken zu kónnen, 
«als die blosse ausgeathmete feuchte Luft, welche sich 
«wohl in der Atmosphüre verliert, ohne dass in dem 
«Augenblicke ihre Wasserdämpfe zu Tropfen verdich- 
«tet würden.» Sonderbar, dass wenn ein Forscher 
nach Jahre langer Bescháftigung mit einem Gegen- 
stande, seine Überzeugung ausspricht, ein anderer so 
schwer einen momentan aufstossenden Zweifel zurück- 
halten kann! Ich habe in Bezug auf diesen Streitpunct 
auch einige Erfahrungen gemacht, eine zufällige und 
eine absichtliche. — Ich machte vor einer Reihe von 
Jahren und zwar vor dem Bau der Nikolai-Brücke 
einen Geschäftsgang am Englischen Quai, und dachte 
an nichts weniger als an Cetaceen, als mir plötzlich 
ein paar Wassertropfen auf das Gesicht fielen. Er- 
schreckt warf ich den Blick in die Höhe, da ich kurz 
vorher den Himmel schön blau gesehen hatte. Ich fand 
ihn auch ganz eben so rein, allein ich sah nun auch 
wenige Klafter von mir in der Newa, nicht etwa einen 
Wallfisch, sondern ein kleines Dampfboot, das schon 
seine Passagiere und die Bemannung abgegeben hatte. 
Der Schornstein hatte aufgehört zu rauchen, auch sah | 


man keine Dampfsäule aufsteigen. Dennoch musste 
noch ein Rest von Dampf aufsteigen und in Tröpfchen 
sich sammeln. Und wird nicht der Athem der Men- 
schen und noch mehr der Pferde in kalter Luft sicht- 
bar? Er bildet also Dampfbläschen und wenn man 
gegen eine kalte Scheibe haucht, kann man Tröpf- 
chen haben. Wenn ein Pferd prustet, so weiss jeder 
Stallknecht, dass man nass wird, wenn man vor dem- 
selben steht. Das plötzliche Ausathmen der Wallfische 
ist aber diesem Prusten sehr ähnlich. — Was das 
Ausathmen der Wallfische unter der Oberfläche des 
Wassers betrifft, so habe ich mit einer gebogenen 
Spritze, allerdings nur in kleinem Maassstabe, Ver- 
suche angestellt. Wenn ich das Ausstossen der Luft 
etwas tief unter dem Wasser vornahm, so wallte die- 
ses nur etwas auf und glitt zur Seite nieder. Nur 
wenn das Ausstossen der Luft ganz nahe von der 
Oberfläche vorgenommen wurde, riss es einige Trop- 
fen mit sich, die aber stark auf die Seite geworfen 
wurden. Etwas tief unter der Wasserfläche wird wohl 
der Wallfisch wenig Neigung haben zu blasen, da er 
ohne Zweifel gleich darauf Luft einzuziehen das Be- 
dürfniss hat. | 

Noch möchte ich einer Beobachtung im hohen Nor- 
den erwähnen, bei der ich zwar nichts sehen, aber 
desto besser hören konnte. Unser Schiff lag still bei 


der Insel Kildin, da Windstille eingetreten war. Es 


fiel dort einem Wallfische ein, in der Nacht nahe an 
unser Schiff heranzuschwimmen und sich über eine 
Viertelstunde bei demselben aufzuhalten. Er stiess 
die Luft bald ganz nahe am Schiffe aus, bald, wie es 
schien, ein paar hundert Schritt von demselben. Se- 
hen konnte ich das Thier nicht, da der Herbst schon 
weit vorgeschritten und die Nächte dunkel waren, 
desto besser aber konnte ich hören, indem auf dem 
Schiffe alle Leute schliefen und auch in der Luft Alles 
ruhig war. Ich passte genau auf, ob ich nach dem 
Ausblasen ein Niederfallen von Wasser hören könnte. 
Es war aber nicht einmal ein solches Plätschern zu 
vernehmen, wie man es gehört hätte, wenn ein Glas 
Wasser ausgegossen, oder grosse Regentropfen in die 
ruhige See gefallen wären, über deren Spiegel das 


‚Deck des kleinen Schiffes kaum eine Klafter erhoben 


sein mochte. Das Ausstossen war allerdings recht 
‚laut, hatte aber durchaus nicht Ähnlichkeit mit einem 
Kanonenschuss, wie Lacepède meint, sondern den 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


342 


Ton, als wenn wir aus der Mundhóhle comprimirte Luft 
durch den wenig geöffneten Mund plötzlich ausstos- 
sen, nur viel lauter. Der Ausdruck «Blasen» ist also 
ganz charakteristisch. Es ist aber ein ausgestossenes 
Blasen, nicht ein andauerndes, denn die Dampfsäule 
erhebt sich in einem Augenblicke. Hr. Admiral Lütke 
theilte mir mit, dass der Athem der Wallfische übel- 
riechend empfunden wird, wenn er in der Nähe bläst 
md man unter dem Winde ist. Ich erinnere mich, 
Ähnliches in älteren Berichten gelesen zu haben. 


Bericht über die „Beiträge zur Geschichte der 
bulgarischen Kirche“ von Hrn. Zachariae von 
Lingenthal Von E. Kunik. (Lu le 8 avril 1864.) 


Die Geschichte der bulgarischen Kirche beginnt 
nicht mit der Bekehrung eines Fürsten und seines Ge- 
folges, sondern um 852 mit der Erfindung des slawi- 
schen Alphabets durch den h. Cyrill und der von ihm 
Miletalteten Übersetzung liturgischer Schriften in 
undart der macedonischen Slawen, oder, um eine 
geläufigere Bezeichnung zu gebrauchen, in die südli- 
che Mundart des Bulgarischen. Schauplatz der ersten 
Nissionsthätigkeit des h. Cyrill war aber die nur we- 


an der Bregalniza (Boayadıvizta, Bpkraapunna, Bpé- 
ranana), welche sich in den Wardar (A&ıös) ergiesst'). 


H Näher lässt sich einstweilen jene Gegend nicht bezeichnen, 
1 ‚selbst nach einem neueren, durch seine albanesischen Studien 
"ekaunten Reisenden (Reise von Belgrad nach Salonik, Von J. G. 
Hä Besonders abgedruckt aus dem XI. Bande der Denkschrif- 
der K. K. Akad. der Wissenschaften. Wien 1861 in-4e, p. 176, 

ra «das Thal der Bregalniza fast noch unbekannt» 
it - Kiepert — um von der im J. 1842 erschienenen ethno- 
schen Karte von Schafarik nicht zu sprechen — auf seinen 
en Karten die Mündung dieses Flusses nicht ganz genau an- 
geben haben soll. Neuerdings hat Kiepert den Lauf der Bregal- 
2.5 angedeutet auf Kay Kärtchen zur «Reise durch das Innere 
europäischen Türkei im Herbst 1862. Von H. Barth. Berlin 
en der Zeitschrift. für allgemeine Erdkunde). 
die obige nnabme von der Erfindung des slawischen Alpha- 
>= zunächst für die Slawen an der Bregalniza manchen 


i bier nur versichert, dass jenes Factum au 
griechischen Quellen beruht, die sich gegenseitig 
Sestàtigen. Ob die Stadt Rawin an der Bregalniza 
a?), in der Cyrill zuerst — um 852 — als Mis- 
eren sein soll, mit der Eparchialstadt Bregalniza, für 
lichael später eine so grosse Verehrung zeigte, iden- 
nicht, lässt sich einstweilen noch nicht entscheiden. 
SE icherung eines griechischen Mönchs existirte um 
t noch e ein Dorf Bragarniza. Demnach würde die Stadt Istib 


und 


nige Tagereisen von Thessalonich entfernte Gegend | 


Es unterliegt kaum noch einem Zweifel, dass schon da- 
mals das sog. macedonische Bulgarie (n BevAyapımm 
Maxsdcvia; slaw. Kaıokia; byz. Kotoxtoy anstatt Ka- 
toxtov?) zum Reiche des Bulgarenchagan gehórte, der 
um 850 oder bald darauf seine Herrschaft in Preslawa 
(Hpscaasa, südwestlich von Warna) angetreten hatte 
und neben seinem bulgaro-türkischen Namen Bogoris 
(Boris) nach der Sitte seiner Dynastie auch einen 
heidnisch-slawischen, Radiwoj (Paxuson, kneap npt- 
caasckn), führte. Wenige Jahre später — im J. 861 — 
nahm Boris selbst, nicht ohne Mitwirkung des ältern 
Bruders von Cyrill, die christliche Religion an, zu 
der sich nach und nach auch seine bulgarischen Un- 
terthanen bekehren mussten. Nachdem darauf — seit 
863 — den beiden Slawenaposteln in Mähren und Pan- 
nonien ein noch grösseres Feld für ihre segensreiche 
Thätigkeit eröffnet war, im J. 865 in Kiew die ersten 
Keime christlicher Gesittung gelegt und um dieselbe 
Zeit auch die heidnischen Serben ihrem alten Glauben 
entfremdet wurden, musste das Bedürfniss nach bibli- 
schen und kirchlichen Schriften in slawonischer Spra- 
che immer stärker hervortreten. Der von den beiden 
Slawenaposteln gegebene Anstoss blieb nicht ohne 
Wirkung, da sich um sie ein Kreis von eifrigen Schü- 
lern bildete. Zwar wurden diese nach dem Tode ihres 
grossen Lehrers Methodius (+ 885) durch die Miss- 
gunst und nationale Intoleranz der deutsch - katholi- 
schen Priester aus den Ländern des tschechischen 
Stammes und aus Pannonien theils vertrieben, theils 
verschwanden die slawischen Kirchen in jenen Ge- 
genden während der Einfälle der ungarischen Reiter- 
schwärme, allein die Bulgarei bot den Vertriebenen ein 
sicheres Asyl und unter dem aufmunternden Schutze 
von Boris (t 907, als Mönch) und seines Sohnes Sy- 
meon (f 927) setzten dieselben ihr Bekehrungswerk 
und ihre literarische Thátigkeit in Nordbulgarien, wie 
im bulgarischen Niederlande fort. 

Obgleich-durch das Medium der aus dem Griechi- 
schen gemachten bulgarischen Übersetzungen auch 


& 


(Uiru6®, nicht das alte Stobi, sondern eher das pe der Tab. 
Pent.) an der Bregalniza, wo Victor G (Oue 
nyremecrsis, pag. 141) eine Episcopalkirche fand pic wo in der 
Schule slawisch unterrichtet wurde, davon ganz verschieden sein. 
Jetzt gehört das Thal der Bregalnisa wahrscheinlich zum Sprengel 
des griechischen Metropoliten von Strumiza (Tiberiopolis), der auch 
den ofüeiellen Titel «é&apyoc Boukyaptxne Maxedoviag» führt, ge- 
wiss aber kein Freund des slawischen Gottesdienstes ist. 
29% 


343 


Bulletin de l’Académie Impériale 


311 


byzantinische Weltchroniken in Russland und Serbien 
bekannt wurden, so bestanden doch die bulgarischen 
Schriftdenkmäl ise aus Übersetzungen und 
Bearbeitungen von Schriften theologischen Inhalts, mit 
Einschluss der Sammlungen des canonischen Rechts. 
Wir sind gewohnt, die zahlreichen slawischen Über- 
setzungen, Bearbeitungen und Nachahmungen griechi- 
scher und byzantinischer Schriften unter dem Namen 
der kirchenslawischen Literatur zusammenzufas- 
sen. Da aber den Grundbestandtheil derselben altbul- 
garische und mittelbulgarische Handschriften bilden, 
so sind wir von selbst darauf angewiesen, die Ge- 
schichte der bulgarischen Kirche eine Reihe von fünf 
Jahrhunderten hindurch nach verschiedenen Richtun- 
gen zu erforschen. Leider sind manche Quellen, die 
darüber Aufschluss geben könnten und einst vorhan- 
den waren, nicht auf uns gekommen. Desto eifriger 
aber haben wir die verhältnissmässig sehr dürftigen 
Nachrichten zusammenzutragen, die in kirchenslawi- 
schen Manuscripten, in der byzantinischen Literatur 
und in päpstlichen Schriftstücken über das wechsel- 
volle Geschick der bulgarischen Kirche vorkommen. 

Die bulgarische Kirche erregt aber noch ein beson- 
deres Interesse dadurch dass sie von Anfang an ein 
Zankapfel zwischen den Patriarchen des alten und 
neuen Roms wurde und nicht wenig dazu beitrug, dass 
das sogen. Schisma zwischen der orientalisch- und 

identalisch-katholischen Kirche zum Ausbruch kam 
Die Päpste des 9ten und der folgenden Jahrhunderte 
liessen es an Anstrengungen nicht fehlen, um dem 
byzantinischen Stuhl die Jurisdiction über einen zahl- 
reichen und Byzanz zunächst benachbarten Slawen- 
stamm zu entreissen, und suchten denselben zu ver- 
schiedenen Zeiten durch das Band einer sog. kirch- 
lichen Union an sich zu ketten. Um die von den bei- 
den Slawenaposteln bekehrten Mähren und Böhmen 
von jedem Gedanken an eine Annäherung an Byzanz 
abzuziehen, hatten bekanntlich schon die Päpste des 
9ten Jahrhunderts, wenn auch nicht ohne Strüuben 
und unter stetem Widerspruch der deutsch - katholi- 
schen Geistlichkeit, die von Cyrill und Methodius ein- 
geführte slawische Liturgie anerkannt. Den bulgari- 
schen Slawen war dieselbe von Anfang an von dem 
Patriarchen Photius, der in dieser Frage von keiner 
engherzigen Ansicht geleitet worden zu sein scheint, 
zugestanden, so dass die Päpste sich wohl hüteten, 


VIDUSNNY 


bei ihren Unionsversuchen der Einführung des Got- 
tesdienstes in lateinischer Sprache ausdrücklich zu ge- 
denken. Auch verlangte der erste christliche Fürst 
der Bulgaren einen viel höheren Preis für die Aner- 
kennung des Papstes, als geistlichen Oberherrn. Bo- 
ris- Michael, bald Freund bald Feind des byzantini- 
schen Hofes, besass politische Einsicht genug, um 
sich Roms im Interesse seines Staates und Volkes zu 
bedienen. Ihm kam es darauf an, sein Land ganz von 
der Vormundschaft herrschsüchtiger Hierarchen des 
alten wie des neuen Roms zu emancipiren und daher 
suchte er schon im J. 866 den Papst Nicolaus für die 
Gründung eines autonomen bulgarischen Patriar- 
chats zu gewinnen. Die dem päpstlichen Stuhle ge- 
machte Zumuthung war stark genug und Papst Nico- 
laus, so wie seine nächsten Nachfolger suchten, so gut 
sie konnten, diesen kitzlichen Punct durch Ausflüchte 
verschiedener Art in den Verhandlungen mit den 
Bulgaren zu umgehen. Allein diese gaben die einmal 
gefasste Idee einer völligen Emancipation der Bulga- 
rei in kirchlicher Hinsicht nicht auf, und erreichten 
mehr als Ein Mal ihren Zweck. Indessen es blieb ih- 
nen zuletzt nur der Ruhm, auch in dieser Hinsicht 
für Serbien und Russland ein Vorbild gewesen zu sein. 
Schon seit dem 10ten, besonders aber seit dem 14ten 
Jahrhundert waren einzelne bulgarische Kirchenspren- 
gel wieder unter die Botmässigkeit der griechischen 
Patriarchen gekommen, die es durch Ränke aller Art 
dahin zu bringen wussten, dass die Bulgaren endlich 
auch den letzten Rest einer kirchlichen Autonomie 
verloren: im J. 1767 wurde das bulgarische Erzbis- 
thum von Ochrida und gleichzeitig auch das im J. 1346 
von Stephan Duschan gestiftete serbische Patriarchat 
gänzlich aufgehoben. Nur die rücksichtslosen Bemü- 
hungen der griechischen Geistlichkeit, besonders im 
bulgarischen Macedonien den slawischen Gottesdienst 
im Interesse der griechischen Nationalität auszurot- 
ten, haben aufs Neue den Gedanken an eine Wieder- 
aufrichtung des bulgarischen Patriarchats ins Leben 
gerufen und namentlich seit dem letzten orientalischen 
Kriege zu einer heftigen Polemik in griechischen und 
bulgarischen Zeitschriften geführt. 

Die Abhandlung unsres correspondirenden Mitglie- 
des hat vorzugsweise die Geschichte der kirchlichen 
Organisation der Bulgarei im Auge und man wird es 
| déni Hrn. Verfasser besonders Dank wissen, dass ET, 


\ 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


346 


als ausgezeichneter Kenner der byzantinischen Rechts- 
quellen, jenem Gegenstande seine Thätigkeit gewid- 
met hat. Zwar ist davon in der slawischen Literatur 
mehr, als man vielleicht im Occident glaubt, die Rede 
gewesen , allein gewisse Hauptfragen, wie namentlich 
die über die Justiniana prima (d. h. dem Geburtsorte 
des Kaisers Justinian, in welchem er einen autoke- 
phalen Metropoliten einsetzte), sind in den «Beiträ- 
gen» mit einer solchen Umsicht behandelt worden, 
dass schon aus diesem Grunde eine Übersetzung der- 
selben ins Russische überaus wünschenswerth ist. 
Es würde unbillig sein von dem Hrn. Verfasser der 
«Beiträge», der seine ganze Kraft dem Studium der 
Geschichte des byzantinischen Rechts gewidmet und 
auf diesem Gebiete durch Herausgabe und Bearbei- 
tung von Quellen so grosse und so bleibende Ver- 
dienste sich erworben hat, zu verlangen, dass er auch 
die slawischen Quellen, soweit sie über die Geschichte 
der bulgarischen Hierarchie Aufschluss geben, in den 
Bereich seiner Forschungen zöge. In der That könn- 
ten die «Beiträge» schon jetzt durch slawische Quel- 
lm hin und wieder bereichert oder ergänzt werden, 
_ Was indessen bei der Zerstreutheit und Beschaffenheit 
der letzteren nicht ohne Aufwand von Zeit und Mühe 
glich wäre. Einstweilen haben wir dem gelehrten 
| Tra tinisten dafür unsern Dank auszudrücken, dass 
t durch seine mühsamen und erfolgreichen Untersu- 
- Chungen Andere zu weiterer Aufhellung eines Gegen- 
Mes anregt, der schon wegen seines innigen Zu- 
ienhangs mit der Wirksamkeit der beiden Slawen- 
el und ihrer unmittelbaren Schüler ein allgemein 
ches Interesse hat. Noch ist gegründete Hoff- 
8 vorhanden, dass unsere Kenntniss von den 
salen der bulgarischen Kirche durch unedirte 
MA lisehe und slawische Quellen und Fragmente 
Quellen erweitert werden wird. Der Hr. Verfas- 
"er «Beiträge» kommt auch in dieser Hinsicht 
Wünschen der Freunde der byzantinisch - slawi- 
dien entgegen, indem er sich erbietet, die 
e von unedirten Schriften des griechisch- 
en Erzbischofs Demetrius Chomatianus ln: 
Marans, Jf. Xowarianckiii) zu besorgen. Wir 
u Vorschlag unseres correspondirenden Mit- 


Hierarchen von Ochrida oder der sogenannten 


80 mehr mit Dank annehmen, als Jener | 
! nicht nur eine hervorragende Stellung un- 


Justiniana prima einnimmt, sondern auch durch seine 
Schriften die Aufmerksamkeit der Bearbeiter des in 
Russland eingeführten slawischen Noyoxavóv oder der 
Hopwuas Kunra erregt hat. Jedoch sind wir bis jetzt 
über ihn nicht genau unterrichtet. Hier sei bemerkt, 
dass die Synodalbibliothek in Moskau nur ein Manu- 
script exegetischen Inhalts von dem Erzbischof De- 
metrius Chomatianus (Anpnteros © Noparıyds, 6 Xo- 
patıavós) zu besitzen scheint. Vgl. Matthaei, Notitia I, 
p. 47 u. 249 mit Fabricius, ed. Harl. XI, 605 und 
O6o3pGnie Kopmyeü Kunru. Cou. 6apoua Posenramnæa. 
2 u34. Cn6. 1839, p. 38, 64. (1ste Ausg. p. 41, 76). 

Es sei hier noch in aller Kürze der Inhalt der ein- 
zelnen Abschnitte der «Beiträge» angegeben. 


I. Die kirchlichen Zustände im illyrischen 
Dreieck bis zum J. 535. 

II. Der Archiepiscopus primae Justinianae, 
seit 535. 


Bekanntlich war der Kaiser Justinian I. slawischen 
Ursprungs und aus einem Orte, Namens Bedeprava 
gebürtig, den er spáter in Justiniana prima umnannte. 
Dem in Justiniana prima eingesetzten Erzbischofe ver- 
lieh er eine von Rom unabhängige Stellung, was in 
den folgenden Jahrhunderten Veranlassung dazu gab, 
dass die bulgarischen Erzbischófe von Ochrida — 
selbst die heutigen Bischófe von Ochrida sollen von 
den Bulgaren noch bis jetzt gewóhnlich Patriarchen 
genannt werden — sich für die legitimen Nachfolger 
der autonomen Erzbischöfe von Justiniana prima an- 
sahen und dass Ochrida (Aypıda, im Alterthum Av- 
yw3e; am See Lychnitis in der Epirus nova oder 
Iupee Ilagaéa) geradezu für identisch mit dem 
älteren Justiniana prima genommen wurde. Letztere 
Ansicht ist so volksthümlich geworden, dass sie jetzt 


noch sogar von Bulgaren festgehalten wird, die vom 


Baume der wissenschaftlichen Erkenntniss in Europa 
gekostet haben. Gewöhnlich nimmt man an, dass Justi- 
niana prima an der Stelle des heutigen Köstendil (süd- 
lich von Sofia) lag, was indessen auch bestritten wird. 
In den «Beitrügen» wird davon ausgegangen, dass 
Justiniana prima (nach dem Text der Nov. XI) in der 
Provinz Dacia mediterranea lag, deren Metropolis 
Sardica (später Triadiza, Sophia) hiess’). 


2) Damit werden gewisse Bemerkungen erledigt im l'racaure 
ApyRCTBA epócke CI0BECHOCTH. Cresxa VII. Y Beorpaxy 1856, p. 


347 


Bulletin de l’Académie Impériale 


IH. Die bulgarische Kirche, 866 — 1017. 

Auf den ersten Seiten dieses Abschnitts handelt der 
Verfasser der «Beiträge» von Personen und Verhält- 
nissen, die in den slawischen Literaturen schon öfters 
besprochen, jedoch sehr verschieden aufgefasst wor- 
den sind. Da dem Zwecke der «Beiträge» gemäss 
darin die Geschichte der beiden Slawenapostel und 
ihrer unmittelbaren Schüler nur berührt werden sollte, 
so enthält sich Schreiber dieser Zeilen Einzelnes her- 
vorzuheben, was zu einer Discussion Veranlassung 
geben könnte, um so mehr, als dies nicht ohne Rück- 
sicht auf slawische Quellen geschehen könnte. Aus 
ihnen z. B. kennen wir die Namen von vier bulgari- 
schen Patriarchen (Leontius, Demetrius, Sergius, 
Gregorius) von Preslawa, denen noch im 15ten Jahr- 
hundert nach der Anordnung der Kirche von Ochrida 
ein «ewiges Andenken» geweiht, d.h. gesungen wurde. 
Aller Wahrscheinlichkeit nach gehören diese Patriar- 
chen der ersten Hälfte des 10ten Jahrhunderts an. 

Noch sei es mir erlaubt, im Interesse der histori- 
schen Wahrheit zwei Sätze des Hrn. Verfassers kurz 
zu besprechen, in Betreff deren er sich, gleich An- 
dern, auf die Autorität von Du Cange beruft. Letz- 
terer lässt bald nach Bogoris-Boris, dem ersten christ- 
lichen Fürsten der Bulgaren, einen zweiten Namens 
«Michael, Borises oder Burichius» regieren und die- 
sen einen Schüler des Methodius, den h. Clemens 
(T 916) in Südbulgarien zum Bischof einsetzen. Da 
die Geschichte des «Bogoris» bis jetzt nicht gründlich 
genug bearbeitet war, so habe ich dieselbe vor eini- 
ger Zeit zum Gegenstande einer besondern Abhand- 
Jung gemacht und dabei alle bis jetzt aufgefundenen 
Quellen über ihn einer sorgfältigen Prüfung unter- 
worfen. Ich theile hier in aller Kürze das Resultat 
meiner Untersuchungen mit. Fürst Bogoris (Boris), 
der meiner Annahme mach zugleich den heidnisch- 
slawischen Namen Radiwoj führte und bekanntlich in 
der Taufe den christlichen Namen Michael nach sei- 
nem kaiserlichen Taufpathen erhielt, hat nach einer 


120, 121 und in den Bx»rapeker Kunxunpt. Hacrs II. Hapurpazp. 
1858, p. 148. — Über den Glauben der Bewohner des heutigen 
Ochrida von der Identität desselben mit Justiniana prima s. Ouepre 
myremrecrBia no Esponeñckoñ Typuiu. Bukropa l'paroposuua. Ka- 
sans (Mam Ya. 3amucok 3a 1848 rox), p. 121. — Eine genauere 
Durchsicht der in der Vaticana befindlichen Vita Justiniani von 
Theophilus (s. Schafarik's slaw. Alterth. II, 29. $ 2. Note) dürfte in 
als einer Hinsicht wünschenswerth sein. 


bulgarisch-griechischen Quelle 36 Jahre regiert, ging 
dann, wie fränkische Chronisten berichten, ins Kloster 
— um 890 oder kurz vorher —, griff aber bisweilen 
noch unter seinen beiden Sóhnen Wladimir und Sy- 
meon in die politischen und kirchlichen Verhältnisse 
seines Landes ein, bis er hochbetagt «Sonnabends, am 
2. Mai des J. 907» starb. 

Den im J. 870 vom Kaiser Basilius und dem Pa- 
triarchen Ignatius zu den Bolgaren geschickten Erz- 
bischof nennt Du Cange «ohne eine Quelle anzufüh- 
ren», Theophylactus. Der Verf. der «Beitrüge» meint, 
dass hier wahrscheinlich ein Versehen obwalte. Al- 
lerdings nennen eine Menge von modernen Autoren 
jenen Theophylactus, ohne irgend eine mittelalterliche 
Quelle dabei zu citiren. Ungeachtet aller Bemühungen 
ist es mir nur gelungen, ausfindig zu machen, dass 
Du Cange seine Nachricht aus den Annalen des Car- 
dinals Baronius (a. 870) entlehnt hat, wo wir lesen: 
«... Ignatius... misit... creatum a se episcopum una 
cum aliis clericis, quem nominatum fuisse Theophy- 
lactum affirmant». Baronius kannte sehr gut den weit 
spáter lebenden Erzbischof Theophylact von Ochrida 
(f um 1109). Vielleicht wird es Andern gelingen, 
nachzuweisen, aus welcher Quelle Baronius seine Nach- 
richt entlehnt hat. 


IV. Das griechisch-bulgarische Erzbisthum 
zu Achrida, 1017 — 1767. 


Dieser Abschnitt ist offenbar der lehrreichste der 
ganzen Abhandlung und bringt in eine Partie Licht, 
deren Wichtigkeit wohl von Manchen erkannt wurde, 
die man aber nicht genug aufzuhellen verstand. 

Der Bulgarenfürst Samuel hatte um 980 seine Re- 
sidenz in Ochrida aufgeschlagen, wodurch dasselbe 
natürlich auch in kirchlicher Hinsicht an Bedeutung 
gewann. Als der Kaiser Basilius II, der Schwager des 
Gf. Wladimir von Kiew, im J. 1017 auch den süd- 
westlichen Theil des ale Bulgarenreichs unter by- 
zantinische Oberhoheit brachte, verfuhr er gegen die 
Bevölkerung milder, als man, seinem Beinamen nach 
zu urtheilen, erwarten sollte. Auch die Geistlichkeit 
erfreute mu seines Wohlwollens, wie wir aus einer 
leider fragmentarisch auf uns gekommenen Verord- 
nung des Kaisers ersehen. Der Verf. der «Beitrüge» 
hat gegen die Echtheit dieser Verordnung früher 
einige Zweifel geäussert. die er aber jetzt 2 zurück- 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


350 


nimmt?). In ihr wird der Mönch Johannes als «Erzbi- 
schof der Bulgarei» vom Kaiser bestätigt, so dass die 
Südbulgaren in kirchlicher Hinsicht von nun an sich 
längere Zeit einer völligen Unabhängigkeit von dem 
griechischen Patriarchenstuhl erfreuten. Der Spren- 
gel des neubestätigten Erzbisthums reichte fast bis 
Thessalonich und umfasste also das Gebiet, wo der 
h. Cyrill seine Slawenmission begonnen und wo die- 
selbe in grösserem Umfange die Schüler seines Bru- 
ders etwa vom J. 890 an fortgesetzt hatten. 


Bisher wurde das Räthsel, wie und wann die Erz- 
bischöfe von Ochrida dazu kamen, sich den Titel 
eines Archiepiscopus Justinianae primae beizulegen, 
als ungelöst betrachtet. Diese Frage ist nun Dank 
den Bemühungen des Hrn. Verfassers, wesentlich auf- 
gehellt worden. Die Clerisei von Ochrida hatte, wie 
es scheint, besonders seit dem 13. Jahrhundert, nicht 
versäumt, ihre Prätensionen auch auf verfälschte Ur- 
kunden zu begründen. In den «Beiträgen» wird un- 
entschieden gelassen, ob nicht gewisse Einschiebsel, 
welche in einer im 13. Jahrh. verfertigten bilechlächen 
Übersetzung der (lateinischen) Novelle XI. Justinians 
vorkommen, «veranlasst worden sind durch einen Wett- 
eifer mit Wë Rechten, welche vom Papst Innocenz III. 
dem neuen bulgarischen Patriarchen in Ternowo ver- 
liehen waren». Die Motive, welche zu jenen Fälschun- 
gen Veranlassung gaben, mochten verschiedener Art 
sein, Das Verhältniss des Erzbisthums von Ochrida 
zum bulgarischen Patriarchate von Ternowo und zu 
dem im J. 1346 gestifteten — 1340 fiel Ochrida in 

e Hände der Serben — serbischen Patriarchat ver- 
P gewiss näher untersucht zu werden. Nach einem 

iciellen kirchlichen Documente, das in Ternowo im 
5. Jahrhundert niedergeschrieben wurde, hingen zur 
eines «Assan» die Metropoliten von Ochrida, 
Dannicius und Sergins, von Ternowo ab. Ähnliches 
ese di, über ein temporäres Abhängigkeitsverhält- 
de 


us litio princeps des russischen Nomokanon und in 
: einem russischen officiellen Documente von 1618. Es 
) scheint fast, . dass man damals in Moskau besser von 
tt Ges ichte der bulgarischen Patriarchate unter- 
Greg War, als wir es vor etwa zehn Jahren waren. 


i» CEN Pars III. Novellae constitutiones. Edi- 
Zachariae a Lingenthal. Lipsiae 1857. (No. XXX, p. 319). 


V. Das Patriarchat des zweiten bulgarischen 
Reichs. 


Die Wied Igarischen Reichs 
(mit der Hauptstadt Ternowo, Tprao8o) um 1186 hatte 
auch eine dreimalige Erneuerung des alten nordbul- 
garischen Patriarchats zur Folge. Die byzantinischen 
Nachrichten darüber werden bedeutend durch slawi- 
sche Quellen ergänzt. Längeren Bestand hatte nur 
das im J. 1234 mit Genehmigung des Kaisers von 
Nicäa und vier ócumenischen Patriarchen vom Zaren 
Johann II. Assan gegründete bulgarische Patriarchat, 
deren Inhaber uns in ununterbrochener Reihe bis ge- 
gen Ende des 14ten Jahrhunderts nach slawischen 
Quellen bekannt sind. Die Griechen sahen bald mit 
scheelen Augen auf den neuen Rivalen. Wann die Me- 
tropole Ternowo wieder unter die Oberhoheit des 
griechischen Patriarchen gerieth, ist noch nicht sicher 
nachgewiesen. In den «Beiträgen» wird der Untergang 
des Patriarchats von Ternowo mit der türkischen Er- 
oberung der Bulgarei gegen Ende des 14ten Jahrhun- 
derts in Verbindung gebracht. 


VI. Schluss. 


Hier wird nachgewiesen, wie an die Stelle der Pa- 
triarchen von Ternowo die Metropoliten von Ternowo 
traten und dabei werden einige Urkunden angeführt, 
die auf ein näheres Verhältniss der Kirche in den 
romänischen Fürstenthümern zur Bulgarei hinweisen. 
Hier liessen sich einige slawische Quellen beibringen, 
allein genauere Aufschlüsse über das ehemalige Ver- 
hältniss der Donaufürstenthümer zu den Metropolen 
von Ternowo und Ochrida muss von Kennern der ro- 
mänischen Geschichtsquellen erwartet werden. Ohne 
Zweifel werden die «Beiträge» auch in dieser Bezie- 
hung anregend wirken ‘). 

Im April 1864. 


ung eines 


4) Nachschrift vom 15. Mai. Da anderweitige Arbeiten mir nicht 
estatten, umständliche Untersuchungen über den obigen Gegen- 
stand nach slawischen Quellen anzustellen, so beschränke ich mich 
darauf in diesen Blättern wenigstens einige Materialien zur Ge- 
Meth des bulgarischen Patriarchats mitzutheilen. 


351 


Bulletin de l’Académie Impériale 


Notice sur un manuscrit persan du Raouzet-et- 
tahirin, par M. Véliaminof-Zernof. (Lu le 
8 avril 1864.) 


J'ai l'honneur de présenter ci-joint un manuscrit 
persan qui m’appartient, et que je prie l’Académie 
d'accepter pour son Musée Asiatique. 

Le manuscrit contient le Raouzet-et-tahirin 
(Go ell is, A — Histoire générale de l'Asie, com- 
posée en 1011 (1602,3) — 1015 SEA" par Ta- 
hir Mouhammed Lu js» (y Qi Je ell 
sole yes Jet (ab CH ). Le contenu 
de l’ouvrage a été expliqué en détail par M. Elliot, 
dans son Bibliographical index to the historians of 
Muhammedan India, Vol. I, Calcutta, 1849, N°XX VI, 
p. 298 — 304. M. Stewart en a fait également men- 
tion dans son livre: A descriptive catalogue of the 
oriental library of the late Tippoo Sultan of Mysore 
Cambridge, 1809, N° IX, p. 6. 

Le Raouzet-et-tahirin, oeuvre de mérite au point de 
vue littéraire, forme une grande rareté bibliographique. 
Le nombre des exemplaires connus, d’après M. Elliot, 
est très restreint. M. Fraehn cite le Raouzet-et-tahi- 
rin parmi les desiderata dans ses Indications biblio- 
graphiques, relatives pour la plupart à la littérature 
historico-géographique des Arabes, des Persans et des 
Tures, St.-Pétersbourg, 1845, N° 216, pag. 68, 69. 


J’ai acquis le manuscrit dont il s’agit en 1854, pen- 
dant mon séjour à Orenbourg. Le faux titre d’Akber- 
schahi, qui est inscrit sur le dos, m'a longtemps tenu 
dans l'incertitude sur la valeur véritable de mon acqui- 
sition. 

Mon manuscrit est un in-folio de 966 pages. Deux 
ou trois feuillets manquent au commencement. La fin 
de l’ouvrage (une partie du cinquième livre) manque 
de même. Mais en revanche, tout le quatrième livre, 
à l'exception seulement de la conclusion — azl;, s'y 
trouve. Cette circonstance rehausse considérablement 
la valeur du manuscrit. Le quatrième livre, qui con- 
tient l’histoire ancienne de l'Inde, manquait dans tous 
les exemplaires que M. Elliot a eus entre les mains, 
de sorte qu'à la p. 300 il a méme émis la supposition 
que ce livre n'a jamais été écrit par l’auteur. Mon 
manuscrit remplit donc une grande lacune et se trouve 
être par-là un exemplaire si non unique, du moins l’un 
des plus remarquables du Raouzet-et-tahirin. 


Une courte notice sur le manuscrit que j'ai l'hon- 
neur de présenter à l'Académie a été insérée par moi, 
en russe, dans le deuxiéme volume de mon Histoire 
de Kassimof (p. 265 — 267), qui est sous presse et 
va paraître prochainement. 

7 Avril 1864. 


Auffindung zweier Backenzähne des Elasmothe- 
rium im Gouvernement Saratow, von J. F. 
Brandt. (Lu le 6 mai 1864.) 

Während meiner Krankheit im März des vorigen 
Jahres gelangte an das Verwaltungs-Comité ein Schrei- 
ben des Heiligen Synods vom 5. März unter N° 1698, 
das von einem Päckchen begleitet war, worin sich an- 
geblich zwei Zähne von Mamont befanden. Die spä- 
ter von mir selbst angestellte Besichtigung derselben 


'|ergab indessen sogleich, dass es Backenzähne des 


Elasmotherium waren. Die Zähne der dem Moskauer 
Museum angehörigen Unterkieferhälfte des Elasmo- 
therium und der in unserem Museum aufbewahrte, 
vom Hrn. Grafen v. Keyserling geschenkte Ober- 
kieferzahn desselben Thieres bestätigten diese That- 
sache. Sie müssen daher als eine grosse Seltenheit und 
ausgezeichnete Acquisition betrachtet werden. Der eine 
von ihnen ist nach meiner Ansicht der hinterste obere, 
der andere der hinterste untere Backenzahn der linken 
Seite. Dieselben wurden im Petrowskischen Kreise 
(y53xs) des Saratowschen Gouvernements vom Bauer 
Agaphon Nicolai Kosinin bei Serdoba auf dem Berge 
Monaschewaja gefunden, und vom Geistlichen Wassili 
Wedenski dem Heiligen Synod eingesandt, der sie 
dem Verwaltungs- Comité der Akademie zuschickte. 
Die genannten Zähne sind so gut erhalten, dass sie 
einen interessanten Beitrag zur Kenntniss des Zahn- 
baues des Elasmotherium liefern. Sie sollen daher in 
meiner auf diese so merkwürdige, untergegangene 
Thiergattung bezüglichen Abhandlung, welche ich 
nächstens der Akademie vorzulegen die Ehre ti] 
werde, besprochen werden. 

Vom Elasmotherium waren, bis zur Acquisition die- 
ser Zähne, als ihm mit Sicherheit angehörige Theile, 
nur eine ii Moskauer Museum aufbewahrte linke, 
von Fischer beschriebene Unterkieferhälfte, der hin- 
tere obere, bereits erwähnte Backenzahn unserer 
Sammlung und ein vorletzter unterer Backenzahn der 


353 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


354 


Ij— 
Charkower Sammlung, so viel ich weiss, bekannt. Es 
scheint mir daher hóchst wünschenswerth, dass die 
Classe an den erwühnten Geistlichen ein Schreiben 
richte mit der Anfrage, ob nicht noch andere Zähne 
und Knochen des fraglichen Thieres dort aufgefunden 
worden sind oder aufgefunden werden kónnten. Das 
Museum der Akademie würde vielleicht auf diesem 
Wege zu Materialien gelangen, welche die Kenntniss 
der Formverháltnisse dieses so merkwürdigen, nur 
durch wenige Reste bekannten Thieres, von dem Cu- 
vier sagt: «Quel étonnant animal ne devait-ce donc 
pas être que cet Elasmotherium!,» wesentlich fördern 
kónnten. 


Observations de quelques nébuleuses, par O. 
Struve. (Lu le 1 avril 1864.) | 

En préparant, pour la publication, les mesures mi- 
crométriques des étoiles doubles, exécutées par moi 
depuis 25 ans à l'aide du grand réfracteur de Poul- 
kova, j'ai extrait aussi de mes journaux les observa- 
lions occasionnelles d'un petit nombre de nébuleuses. 
Ces observations portent en général le caractère d'é- 
tudes. En effet elles ont été instituées en grande partie 
dans le but de me préparer à un travail plus étendu, 
que depuis longtemps j'avais le désir d'entreprendre 
sur ces corps célestes. D'autres travaux plus urgents 
m'ont empéché jusqu'à présent de donner suite à cette 
idée, et ce n'est que dans des occasions trés rares 
que j'ai réussi à faire quelques observations isolées 
Sur les nébuleuses, dont le but direct a été celui de 
me familiariser avec les objets et de fournir des don- 
nées pour former un jugement sur les différentes mé- 
thodes d'observation qu'il y aurait lieu d'appliquer et 
sur le degré d'exactitude qu'on pourrait espérer d'at- 
teindre, 
- Nouvellement plusieurs astronomes distingués, MM. 
D'Arrest, Schönfeld, Lassell, Auwers et autres, 
QC entrepris, en différentes directions, des recherches 
_ Wematiques: et étendues sur les nébuleuses. Les 
| ‘travaux qu’ils ont déjà exécutés et qu'ils préparent, 
Momettent de fournir une base solide à l'étude de 
| 88 astres énigmatiques, mais pour la période princi- 
E Me de mes observations, 1840 — 1855, il n'y 
5 Wait presque pas d'entreprise analogue que de la 
Ee * de Lord Rosse qui, pourtant, s'est appliqué 
: T aael description graphique qu'aux mesures 


micrométriques. C’est pourquoi la comparaison de 
mes mesures, quelque peu nombreuses qu’elles soient, 
avec les observations de nouvelle date ne pourra 
guère manquer d’avoir quelque intérêt. Peut-être 
aussi cette publication pourra-t-elle servir à d’autres 
astronomes d'indication utile dans le choix de la mé- 
thode d'observation. 

Pour ne pas reproduire ce qui a été publié autre 
part, je ne répéterai pas dans cette note les observa- 
tions sur la grande nébuleuse d'Orion. Également 
jomettrai iei les mesures micrométriques faites, sur 
l'invitation de Lord Rosse, pour la détermination des 
lieux relatifs des étoiles situées dans la nébuleuse spi- 
rale des Chiens de chasse (h. 1622, 1623) et dans la 
nébuleuse connue sous le nom de la cloche de plon- 
geur (dumb-bell nebula — h. 2060), mesures aux- 
quelles Sa Seigneurie a fait l'honneur de les incorpo- 
rer dans son dernier mémoire (Phil. Trans. for the 
year 1861, part III). Aprés cette déduction il n'y a 
que neuf objets dont je traiterai dans cette note, mais 
qui tous appartiennent au nombre des plus intéres- 
sants de la voüte céleste. ; 

Comme remarque générale je dois avancer encore, 
que les positions moyennes des objets observés, indi- 
quées à la téte de chaque série d'observations, cor- 
respondent à l'époque de 1850 et sont toutes em- 
pruntées aux catalogues de MM. D'Arrest et Schón- 
feld. Les grossissements employés sont indiqués par 
les chiffres romains I à IV, qui correspondent succes- 
sivement à 138, 207, 309 et 412 fois, ayant respec- 
tivement des champs de 11,3, 8,7, 6,9 et 3,9. La 
température est indiquée en degrés de Röaumur. 


Nébuleuse d'Androméde, h. 50 = M.31 
a — 0" 3476, 8 — + 40°27. 

L'étoile de comparaison, de grandeur (10.11), pré- 
céde le noyau de la nébuleuse. Toutes les mesures 
sont exécutées à l'aide de fils illuminés dans le 
champ obscur. 


Époque de l’obs. um Temps sid.  Tempér. Dist.  Posit. 

1847Sept. 10 II 22'43" +1050 25,1 8151 

» » 11 H 2137 <+11,0 5,2 81,3 

» Nov. 1 HI 22 56 + 1,1 3,8 81,0 

éco a Sul. 29.90 70955; 31,8 

»^ » 28 dl 90:06 3,0 81,4 
28 


355 Bulletin de l'Académie Impériale 356 
Époque de l'obs. peo Temps sid. Tempér. Dist. Posit. — ger Ai Tempér. Distance Position 
1849 Oct. 6 II 20 47. + 4,4 . 4,5 81,5 II 732" —5°3 1'40714 182°49’ 
1850 Déc. 27 Il 120 — 3,7 5,4 82,0 | 1849 Mars21. II 8 34 —6,1 40,25 182 12 
1852 Sept. 10 I O 41 + 9,0 5,4 81,4|1850 Mars12. II 8 29 —8,4 40,20 182 52 
1853Févr. 7 H 5 1 —105 6, 81,9|1864Mars 6. II 8 0 —6,0 39,89 182 40 
1864 Mars 6 II 7 28 — 6,2 6,5 81,0 


L'effet de la réfraction est tout à fait insignifiant. 
Ce n’est que pour la dernière observation qu'il s'élève 
à + 0,09 en distance, et à — 2/5 en angle de posi- 
tion; pour les autres observations, il reste au-dessous 
de 0,05 en distance et 1/0 en position. La moyenne 
arithmétique des observations précédentes, eu égard 
à la réfraction, donne: 


1850,97e = 2' 5,13P = 81?26' 


L'accord des observations isolées de 1847 suffit pour 
prouver que le noyau est, de forme assez précise pour 
justifier une entreprise de déterminer la parallaxe re- 
lative qui, certainement, si elle s'éléve à une demi-se- 
conde, devrait ressortir distinctement d'une série plus 
étendue d'observations. Le méme accord pourrait 
éveiller le soupçon qu'il y ait eu un petit accroisse- 
ment de distance entre les époques extrémes de mes 
observations, mais, pour le moment, ce soupcon ne me 
parait pas encore suffisamment fondé, surtout parce que 
la dernière observation a été faite dans des conditions 
atmosphériques peu favorables. D'autres mesures de 
ces deux astres, qu'on pourrait comparer avec les nó- 
ires, n'existent pas. 


Étoile nébuleuse, h. 450 
a = 7^ 2073, 8 = 21? 13". 


1849 Mars 11. Etoile de (8.9)"* grandeur, entourée 
d'une atmosphére nébuleuse de figure elliptique. 
La direction du grand axe = 190°, L’éclat n'est 
pas uniforme; à partir de l'étoile, le plus grand 
éclat est dans la direction du grand axe, au bout 
duquel la lumiére s'est condensée et forme un 
objet plus luisant qui ressemble beaucoup à une 
petite étoile. Les deux diamètres de l'ellipse sont 
estimés respectivement à 30" et 25”. L'étoile de 
comparaison (de 8"^ gr.) se trouve au nord ae 
la nébuleuse un peu du côté suivant, 


La nébuleuse est oblongue dans la direction 
200°. L'étoile occupe une position excentrique 
sur le grand axe qui, du côté sud, a une éten- 
due de 207 au nord de 10”. Le diamètre du pe- 
tit axe estimé de 20” à 25”. Au bout sud du 
grand axe se trouve un petit objet stellaire. 


Toutes les mesures précédentes ont été exécutées 
dans le champ éclairé. Évidemment elles admettent 
le plus haut degré d’exactitude. L’effet de la réfrac- 
tion est tout à fait insensible. En la négligeant, nous 
avons la moyenne arithmétique des mesures: 


1853,20 e—1'40712 P= 182°38' 


En quinze ans il ne s’est donc pas opéré aucun 
changement perceptible dans la position relative des 
deux astres comparés, ce qui prouve que la direction 
85° n. p., estimée par Sir John Herschel, est erronée. 
Probablement il faut lire n. f. au lieu de n. p. — Ce- 
pendant il est bien curieux que la méme erreur soit 
commise par l'amiral Smyth dans son Bedford Cata- 
logue, où nous lisons pag. 176, Position = 3557 Dis- 
tance — 95/0. Cinq observations de M. Schönfeld 
donnent en moyenne, pour 1862,19, ^ «— — 0:204, 
A è = — 140,40 ou e= 140745, P — 181? 55; en 
accord parfait avec nos propres mesures. 


 .Nébuleuse double, h. 692. 693. 


(692)a = 10^ 98 8 — + 22035 
.(698)«— 10,1 3—-+ 22 39 


1851 Mars 4. h. 692 est une iilis oblongue de 
20" de largeur, avec de longues trainées de lu- 
mière très faible, dans les directions SE. et NO. 

qui s'étendent jusqu'à 8° de distance du centre. 

h. 693 est également une nébuleuse un peu ovale, 

de 15” de grand axe, un peu plus intensive que 

h. 692, mais sans trainées lumineuses. — Obser- 
-vations faites dans le 3 ch ei avec eran fils : 

^ dluminés 


» 
B 


——————— 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


358 


Jonction micrométrique des deux nébuleuses. 


Grossiss. Temps sid. Temper. Distance Position 
pug sa" 7— 199» "$487. 5047 

h. 693 et étoile de (8)"* grandeur. 
II 10 1 —13,2 120,8 174. 0 


Pour l'effet de la réfraction, la distance entre les 
deux noyaux reçoit une correction de + 0/12 et 
l'angle de position de — 0,3. Des coordonnées po- 
laires tellement corrigées, nous déduisons: 

Aa + 4' 5277 =+ 19:51 
i Ad — + 3 4055 
& la relation observée entre h. 693 et l’étoile boré- 
ale donne: 
p JR 693— ÆR*+ 061 
Decl. » = Decl.*— U 2070 


Les mesures précédentes ont été motivées par le 
soupçon exprimé envers moi par M. Johnston Stoney, 
que, depuis les observations de Sir John Herschel 
(825 — 33), les deux têtes de la nébuleuse avaient 
augmenté leur distance. Ce soupçon qui se trouve 
répété dans le dernier mémoire de Lord Rosse (Phil. 
Trans. for 1861, part IIT), n'est pas confirmé par mes 
observations, car en moyenne les observations de Sir 
John Herschel donnent pour l'époque 1830,0 » 
iur s Aa + 18:33 AS — 2-3 45" 

M. Stoney lui-même a mesuré en 1850: e = 
550) P— 51^, ce qui donne, A a= 4-19565, Ad= 
+ 940,3, en accord parfait avec mes mesures, et en 
woffrant que des différences de + 1:32 et de — 477 
avec les observations de Sir John Herschel, diffé- 
Tencés qui certainement n’excèdent pas l'incertitude 
de l'ancienne détermination. En outre nous avons 
par les observations de M. D'Arrest, pour 1856,3, 
As + 19:59 et A8 — + 35053, enfin, par celles 


de M. Schönfeld, pour 1861,1, Aa = -+ 18/93 et 


d= 2-133973, valeurs qui, comparées aux déter- 
quations antérieures prouvent que tout soupcon d'un 
Sement perceptible entre les positions relatives 


deux têtes doit être définitivement abandonné. 


nn. À 1294 —— M. 49. — 
ia. Bes i22 | em + 8° 50! 
Avr. 28. La nébuleuse observée par Sir John 


~ Herschel est suivie sur le parallèle, à la distance 


de 4; d'une étoile de 11"* grandeur. Une autre 
étoile un peu plus faible précède la nébuleuse, 
également sur le paralléle, à la distance de 177. 
Près de cette dernière étoile, du côté suivant, il 
y à encore une autre nébuleuse plus faible à la 
distance de 2° à 3°, située sur la ligne droite qui 
joint l'étoile avec la nébuleuse principale. Les 
quatre objets, nommément les deux étoiles et les 
deux nébuleuses, se trouvent ainsi disposés en 
ligne droite qui, en même temps, correspond de 
très près avec le parallèle, 

La petite nébuleuse n'a pas été remarquée par au- 
cun autre astronome. Mes estimations lui assig- 
nent l’ascension droite de 14° à 15° plus petite que 
celle de h. 1294 et la même déclinaison. De cette 
manière son endroit s'accorde, à une fraction de mi- 
nute prés, avec la position assignée à la nébuleuse 
principale par les observations sensiblement concor- 
dantes de Messier et Oriani, faites respectivement 
en 1771 et 1779, position qui, par sa différence de 
celle de Sir John Herschel, avait éveillé le soupcon 
d'un mouvement propre trés considérable. (Voyez l'ou- 
vrage de M. D'Arrest: Resultate aus Beobachtungen 
der Nebelflecken und Sternhaufen. Leipzig 1856). 
L’accord du lieu trouvé par M. D'Arrest, en 1856, 
avec la position Herschelienne de 1830, a prouvé que 
ce soupcon n'était pas fondé; en revanche mon obser- 
vation, en assignant à la petite nébuleuse exactement 
la position observée par Messier et Oriani, ne pou- 
vait manquer de suggérer d'abord le soupçon que peut- 
étre les deux nébuleuses juxtaposées avaient échangé 
leur éclatdepuis 1779. Un tel changement d'éclat aurait 
quelque analogie dans les phénoménes observés nou- 
vellement dans la grande nébuleuse d'Orion et dans 
la disparition ou plutót affaiblissement extraordinaire 
de celle du Taureau, découverte par M. Hind. Mais 
un examen ultérieur m'a fait abandonner aussi ce 
dernier soupcon. Évidemment M. D'Arrest s'est servi 
de la position indiquée par Messier pour 1771 dans 
la Connaissance des Temps et cette position est trés 
défectueuse. Nous possédons encore une autre déter- 
mination du lieu, obtenue par Messier en 1779 à l'oc- 
casion de l'apparition d'une cométe dans le voisi- 


nage, et qui parait être plus exacte (Mémoires de 


l'Académie de Paris pour 1779, p. 334). Cette der- 
nière observation réduite à 1850 donne R = 185° 


29* 


Bulletin de l’Académie Impériale 


32'42" — 12*2272 Décl. = + 8° 50 59; valeurs qui 
s’accordent à des fractions de minute en arc près avec 
les positions de M. D'Arrest. Quant à l'observation 
d'Oriani, je n'ai point trouvé d'autre indication que 
la position donnée en Bode's Jahrbuch pour 1784, 
qui ne nous offre aucune donnée pour juger de son 
exactitude. 

Quoique, par la seconde observation de Messier, le 
soupcon indiqué soit détruit, la coincidence extraor- 
dinaire du lieu de la petite nébuleuse avec la position 
fournie par la première observation de Messier et par 
celle d'Oriani, ne peut manquer d'attirer notre atten- 
tion. Ayant de nouveau regardé la nébuleuse le 12 
Mars 1864, j'ai trouvé que la description de 1851 
satisfait encore trés bien à l'époque actuelle. J'ai 
ajouté seulement la remarque que maintenant les 
noyaux des deux nébuleuses ne me paraissent plus 
exactement sur la ligne des deux étoiles mentionnées, 
mais un peu du cóté nord de cette ligne. En outre 
il m'a frappé encore plus que la petite nébuleuse n'a 
pas été remarquée par aucun autre observateur, car 
elle se présente dans notre lunette avec beaucoup 
de facilité, méme par un faible clair de lune. 


h. 1357 = H. V. 24. 
a— 122973 3— 4-26? 48' 


Grossiss. Temps sid. Distance Position 
1840 Avr; 29 IE. d. 55* GANT 7799777 
1864 Mars 12 Il. 1125 98,3 ‘2216 


L'étoile de comparaison est de (11.12)"* gran- 

deur. Une autre étoile de (10. 11)"* gr. précède 

la nébuleuse sous l'angle de 20758, en 4' de dis- 

tance. Le noyau de la nébuleuse est de figure 

trés oblongue, mais avec concentration trés pro- 

noncée de lumiére, ce qui fait qu'on la peut ob- 

server avec beaucoup d'exactitude. Deux lon- 

gues trainées de lumiére partent en forme de 

. queues droites des deux extrémités du noyau. 

La direction mesurée de la queue boréale est de 

31650, celle de la queue australe de 13192, d’où 

il suit qu'elles sont de trés prés, mais pas exa- 
ctement opposées l'une à l'autre. 

Chacune des distances indiquées est le résultat 

moyen d'au moins trois mesures isolées, dont l'accord, 

pour chaque jour à part, n’accuse qu'une erreur pro- 


bable d'une petite fraction de seconde, et le méme 
accord se manifeste également dans les directions me- 
surées. Par cette raison on pourrait étre conduit à la 
supposition que, dans l'intervalle de 24 ans écoulés 
entre nos deux observations, la distance entre les deux 
objets a augmenté de 3 à 4”. Cependant je pense 
qu'une pareille conclusion serait, pour le moment, 
prématurée. Il parait bien possible que, dans ce cas, 
malgré la condensation assez rapide de la matière né- 
buleuse, l'accord des mesures isolées de chaque soir, 
peut bien consister avec une différence trés sensible 
dans le jugement sur le point à accepter comme noyau. 
Si des observations futures décideront que l'incerti- 
tude concernant le noyau est effectivement trés petite, 
un changement de position relative est süre, mais avant 
de prétendre que ce changement soit provenu d'un 
mouvement de la nébuleuse, il faudra examiner en- 
core, si la petite étoile de comparaison est restée ab- 
solument immobile ou non. Pour le moment nous ne 
possédons aucune donnée pour porter un jugement 
dans cette question. 


Étoile nébuleuse, h. 1456 — M. 94. 
&—192'43"8. 8— 41°57'. 


1848 Mai 5. L'étoile de comparaison, de 10"* gran- 
deur, précède sur le parallèle, un peu vers le nord. 


Aa = + 30:492. Aò — — 17508 
1848 Mai 10. —+ 90,317 — 17,30 
1864 Mars 28 + 30,425 _— 14,92. 


Nébuleuse oblongue de 5’ à 6’ de diamètre. La 
plus grande étendue dans la direction de 118°. 
Très forte concentration de lumière, mais point 
de noyau stellaire. 


Cette nébuleuse n’a pas été observée, ni par M. 
Schönfeld, ni par M. D’Arrest. Eu égard à l'accord 
distingué qui se prononce dans les mesures isolées 
de:chaque soir, la différence de 2" entre les A trou- 
vés en 1848 et 1864, pourait éveiller le soupçon d'un 
changement dans la position relative des deux astres 
comparés. Cependant il me paraît bien probable que, 
dans ce cas, en différentes nuits on puisse juger dif- 
férement sur le point accepté comme noyau. C'est 
ee? le Sea gem me antes encore sus- 
pect. ` 


| 
| 
S 
| 
| 


E 
E 
E i 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


Nébuleuse double spirale, 
h. 1622, 1623 — M. 51. 


(1622) a= 132371. 8— +480 
(1623) 23,7 4-48 2 


- Les observations des étoiles dispersées sur les deux 
tébuleuses étant publiées par Lord Rosse, je ne ré- 
pète ici que les jonctions micrométriques des centres 
des deux tétes. La structure, en forme de spirale, de 
la grande nébuleuse se voit avec facilité dans notre 
lunette; la petite nébuleuse m'a paru ovale et de dif- 
férent éclat en différentes directions. A partir du 
noyau le plus grand éclat de la petite nébuleuse pa- 
rait étre dirigé vers le centre de la grande. 


Temps sid. Gross. Distance Position 

AS T. 1620 1: 427,0) 1409 
Mai 3 16 0 I 24,2 14 49 
1864 Mars 28 11 13 I 25,7 . 15.22 


Le noyau de la petite nébuleuse est beaucoup 
` plus précis, que celui de la grande. Ayant un 
aspect presque stellaire, il admet une observa- 
tion de la plus haute exactitude, tandis que le 
point à fixer comme noyau de la grande nébu- 
leuse peut facilement varier de plusieurs secondes. 


Nos observations n’accusent donc aucun chan- 


. gement dans la position relative des deux tétes dans 


l'intervalle de 13 ans. La moyenne arithmétique des 
trois mesures, convertie en coordonnées rectangulaires 
donne: ` 


. 1885,62 Aa = + 0^ 6:87 — A8 — +4 1636. 

Es Étoile nébuleuse, H. IV. 37. 
|o&-—17 5876 8—--66 38. 

11 Sept. 27. Nébuleuse planétaire avec une petite 


. étoile au centre. Dans le chercheur, la nébuleuse | 


ressemble à une étoile de 7"* grandeur. La figure | 
n la nébuleuse est elliptique; les deux axes 
y 
Jes. sont estimés respectivement de 20" et de 15". Le 
m CH occupe exactement le centre de l'ellipse. 
. — L'étoile de comparaison, de 9"* grandeur, 
zf Précède la nébuleuse un peu vers le nord. 


AR 55 517, Position 115 19° 


-9); Péclat de la nébuleuse égale au 


i «27. Grandeur de l'étoile de comparaison | 
e ` nie (8 


chercheur celui d'une étoile de 8"* grandeur. 
Dans la grande lunette, le noyau a l'éclat d'une 
étoile de 9"* grandeur. La nébuleuse est oblon- 
gue, la direction du grand axe étant de 211°. 
Diamétre du grand axe mesuré 25/1. 
» du petit axe » ` 19,7 
Distance 164; ‚40, Position 112° 587. 


Ces deux mesures, converties en différences en AR 
et en Décl., donnent 


1841,74 Aa=-+25i17 A—=— 1'355 


1848,74 + 25,44 4,1 
| M. Schönfeld a pour 
1861,64 + 24,94 3,4 


Il n’y a donc encore aucun indice d'un changement 
dans la position relative des deux astres par un in- 
tervalle de 20 ans. 


Nébuleuse annulaire, h. 2241 — H. IV. 18. 
ess Hä 18"7 .8— 2-412438. 
Cette nébuleuse est désignée comme planétaire par 
MM. Herschel, D’Arrest et Schönfeld, tandis que 
je l’ai va toujours annulaire, avec des contours circu- 


]aires de formes trés précises. Quelquefois seulement il 


m'a semblé, comme si de faibles traces de lumière ir- 
régulière entouraient encore l'anneau. En général, de 
toutes les représentations ou descriptions de cette né- 
buleuse, le dessin donné par Lord Rosse dans son mé- 
moire de 1850 correspond le mieux avec mes propres 
impressions. Le centre est d'une lumiére considéra- 
blement plus faible que les bords; mais elle n'est pas 
tout à fait obscure. Sur ce point je me trouve en 
contradiction directe avec M. Schönfeld qui dit ex- 
pressément que le centre est beaucoup plus lumineux 
que les bords. Aussi je n'ai jamais reconnu l'étoile 
qui, d'aprés le dessin donné par Lord Rosse dans 
son mémoire de 1861, doit se trouver au centre de 
la nébuleuse, mais qui n'est pas indiqué dans sa gra- 
vure de 1850. Il y a lieu de supposer que l'éclat de 
cette étoile, tel qu'il est donné dans la représenta- 
tion de 1861, est beaucoup trop fort. — Dans le 
chercheur, la nébuleuse ressemble à une faible étoile 
de (8)"^ grandeur. 
La nébuleuse a été comparée avec deux étoiles A 


de (8)"* et B de (1 1)"* grandeur. Toutes les deux pré- 


Bulletin de l'Académie Impériale 


364 


cèdent la nébuleuse vers le nord. A est la même étoile 
qui a servi à M. Schönfeld dans ses observations et 
B celle qui a été indiquée par Sir John Herschel en 
4,0 de distance. Trois fois j’ai cru apercevoir, dans 
le voisinage de B, encore une autre étoile considéra- 
blement plus faible, mais en d’autres occasions je n’en 
ai reconnu aucune trace. Les deux étoiles de com- 
paraison suivent la nébuleuse vers le nord. 


A et Néb. 
La relation de la nébuleuse à l'étoile A a été dé- 


termitée par l'observation, à l'aide de fils faiblement 
illuminés, des différences en Æ et en Décl, Ordinai- 
rement j'ai observé, pour les différences en AR, alter- 
nativement les passages des deux bords, dont les va- 
leurs moyennes ont été indiquées dans le tableau sui- 
vant, en y ajoutant sous l'inscription «diamètre» le 
temps écoulé entre les passages des deux bords. Là 
oü cette valeur n'est pas donnée, j'ai observé directe- 
ment le centre. Pour les différences en Décl. j'ai ob- 
servé toujours le centre de la nébuleuse. 


Nombre Nombre 


Époque Temps sid. Gross, AA des comp. ` ^ Déc. ` Ae comp. Diamètre 
1847 Févr. 15. 410" IV —44:200 4  —]1 238 4 
> -20; 5 10 H 44,402 16 23,0 8 15987 
hu een TERN € 44,334 8 22,4 8 2,068 
Sept. 8. 2120 II 44,170 10 229 8 2,020 
5. 0,.: 21:46 05 : Ml 44975 8 3331. 8. 21132 
Nov: “4° ng Voodoo 44060 12 23,99 8 . 2,021 
1848 Oct. 16. 21 10 IV 44,181 8 22,7: 54 2,162 
1853 Févr. 7. 4 22 Il 44,334 8 22,4 8 
B. et Néb. tif de cette nébuleuse peut être déterminé, par les dif- 


Pour la jonction de ces deux astres, j’ai mesuré tou- 
jours les distances de l'étoile alternativement de l'un 
et de l'autre bord de la nébuleuse. La valeur moyenne 
c.-à-d. la distance du centre est donnée dans la colonne 
inscrite «distance»; dans la colonne suivante j ài ajouté 
le diamétre déduit des distances des deux bords. 
D'une maniére analogue, pour obtenir la direction du 
centre, j'ai mesuré les directions des deux tangentes 
tirées de l'étoile à la périphérie de la nébuleuse. La 
derniére colonne indique l'angle compris entre les 
directions des deux tangentes. 


Gros- Temps 
Epoque. diss. ta 


sid, 
1847Févr.15. IV 5" 0" 05174 2279 24026. 2095 
Sept. 9. IV 22 20 51,7 22,4 241,6 22,3 
Nov. 4. II 220 53,1 20,7 240,0. 15,0 
18480ct. 16. IV 20 40 51,2 24,6 243,0 18,3 
1853Févr. 7. I 4 40 . 241,2 16,3 


En outre j'ai mesuré directement le diamétre 


i Dia- Posi- Angle 
Distance mètre tion d. 


1847 Févr. 15 d— 239 ` 
its Sept. CR C 25,1. basi 
Les tableaux précédents prouvent que le lieu rela- 


de? SS 


férentes méthodes d'observation, avec un degré trés 
satisfaisant d'exactitude. En prenant la moyenne des 
relations observées entre A et la nébuleuse, nous 
&YODS3 sc Sas] ^" ^ad 
..1848,31 Aa — — 445245. A8 — — 1/22/78 
M. Schónfeld fait 
1861,61.  — 44,256 — 1 23,32 
Il n'y a donc pas la moindre trace de changement 
dans la position relative de ces deux astres, ce qui 
est confirmé par M. D’Arrest qui, de deux observa- 
tions de Lalande, faites en 1793 et 1799, déduit 


d. tang. | Pour l'époque moyenne 1796: Ag — — 44535, et en 


entre 1850 et 1856: Aa = — 44:519. — 

Pour les relations à l'étoile B, nous ne possédons 
point d’autres données de comparaison, que les me- 
sures et estimations, en partie apparemment assez Và- 
gues, de Sir John Herschel. dr de Gu 

En excluant de nos déterminations la dernière me- 
sure incomplète, nous avons en moyenne pour 1847,86 
la distance — 051,85 et la direction — 241° 18^ 
d'où nous déduisons Aa = — 4:062, A'S —— 24/90. 


moyenne de plusieurs observations faites par lui-même 


S 
j^ 


S 


365 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 366 
uns 

Sir John Herschel donne pour l'époque de ses | rücksichtigung aller systematischen Einflüsse, welche 
observations 1827 — 1830: A'a = — 450 et l'angle | die aus den Beobachtungen abzuleitenden Resultate 


de position — 24428, valeurs qui s'accordent assez 
près avec les nôtres pour exclure tout soupçon de 
changement. Quant à la supposition énoncée par M. 
Herschel dans une note, que le défaut d'accord satis- 
faisant dans les positions mesurées par lui, aurait eu 
peut-être son origine dans la circonstance qu'il y ait 
eu méprise entre l'étoile B et une autre petite étoile 
dans son voisinage, je ne puis la partager, car cette 
autre étoile, si elle existe, est certainement en gran- 
deur de beaucoup inférieure à B. ‘La distance de B 
à la nébuleuse, estimée par M. Herschel de 30; est 
sans doute trop petite. En admettant méme que cette 
distance se rapporte au bord plus rapproché de la 
nébuleuse, elle reste encore de 10” au-dessous du ré- 
sultat moyen de nos mesures. an ! 

En combinant les mesures directes du diamétre de 
la nébuleuse avec les valeurs déduites des distances 
mesurées entre B et les deux bords, nous avons en 
moyenne: d — 2373, valeur qui s'accorde trés bien 
avec la quantité 2371, qui résulte des différences en 
R observées entre A et les deux bords. En revanche 
les mesures des angles compris entre les deux tan- 


gentes tirées de B à la circonférence de la nébuleuse, 


combinées avec la distance moyenne des deux astres, 
donnent le résultat bien différent: d — 16,7. Comme le 
but principal de ces derniéres mesures a été celui de 
déterminer la direction du centre par rapport à B, il 
yalieu de supposer qu’en général, au lieu de tangen- 
tes, j'ai tiré, de B à la nébuleuse, des lignes imagi- 
naires qui coupaient d’égales quantités de la périphé- 
Ne. En tout cas, ayant expressément noté que la né- 
buleuse m'a paru parfaitement circulaire, il n'y a pas 
de raison de supposer que dans une direction le dia- 
mètre soit d'autant plus petit, que l’accuserait la der- 
nière valeur de d, comparée avec les mesures directes 
Plus exactes. 


Neue Berechnung der Siriusparallaxe aus den 
 &n Capder guten Hoffnung angestellten Beob- 
 Achtungen. Von H, Gyldèn. (Lu le 1 avril 1864). 


Je grös ser die G . e l KC h 
e. enauigkeit der astronomischen 


dns htungen geworden ist, desto mehr ist man be- 
ting ewesen, den zwischen Beobachtung und Rech- 
Noch übrigbleibenden Unterschieden durch Be- 


entstellen können — wenn auch diese Einflüsse be- 
trächtlich kleiner als die wahrscheinlichen Fehler der 
Beobachtungen selbst sind — einen rein zufälligen Cha- 
rakter zuzuschreiben. In diesem Sinne habe ich es für 
angemessen erachtet, bei der Ableitung der Thermome- 
terverbesserung der Refraction aus den von Dr. Pe- 
ters am hiesigen Verticalkreise angestellten Beob- 
achtungen, den Einfluss der jährlichen Parallaxe der- 
jenigen Sterne, für welche eine solche mit einiger 
Wahrscheinlichkeit ermittelt ist, zu berücksichtigen, 
besonders wenn die Maxima und Minima der Tempe- 
ratur in Zeiten fallen, wo die Parallaxe ihren gröss- 
ten und kleinsten Einfluss auf die Declination ausübt, 
wie es z. B. bei den Beobachtungen des Sirius der 
Fall ist. 


Die Beobachtungen dieses Gestirns sind sehr zahl- 
reich, so dass dieselben bei der Bestimmung der 
Thermometercoefficienten sehr ins Gewicht fallen. Es 
war deshalb hier besonders nöthig, den Einfluss der 


| Veränderlichkeit der Eigenbewegung, sowie den der 


Parallaxe, obgleich beide Quantitäten, und besonders 
die letztere, noch nicht mit genüg Sicherheit fest- 
gesetzt sind, nach unseren jetzigen Kenntnissen in 
Rechnung zu bringen, denn das Resultat wird dadurch 
wahrscheinlich richtiger, als ohne Berücksichtigung 
dieser Grössen. 


Unsere jetzige Kenntniss der veränderlichen Eigen- 
bewegung von Sirius in Declination beruht hauptsäch- 
lich auf der Untersuchung von Auwers. Die Ermitte- 
lung der Parallaxe desselben ist auch Gegenstand der 
Bemühungen mehrerer Astronomen gewesen, nur ist 
der Erfolg in den meisten Fällen kein sicherer zu nen- 
nen, wozu am meisten wohl der Umstand beigetragen 
hat, dass die grosse Zenithdistanz dieses Sterns in Eu- 
ropa und seine grosse Helligkeit die genauen Messun- 
gen, besonders bei zitternder Luft, beeinträchtigt. Es ist 
deshalb am vortheilhaftesten, derartige Untersuchun- 
gen auf der südlichen Halbkugel der Erde vorzuneh- 
men. In der That ist auch die einzige Bestimmung 
der Parallaxe des Sirius, unter den vielen, die ange- 
stellt sind, welche auf einige Sicherheit Anspruch 
machen darf, diejenige, welche aus den Beobachtungen 
am Cap, und zwar hauptsächlich aus den von Mac- 


367 


Bulletin de l’Académie Impériale 


lear dort angestellten, abgeleitet ist. Die Beobachtun- 
gen von Henderson empfehlen sich weniger zur Un- 
tersuchung in Bezug auf Parallaxe, weil der Zenith- 
punkt des Kreises aus den Beobachtungen der Fun- 
damentalsterne abgeleitet wurde; dagegen mass Mac- 
lear die-doppelte Höhe dadurch, dass er bei jeder 
Culmination sowohl das directe, als auch das reflec- 
tirte Bild beobachtete. Bei der Ableitung der Paral- 
laxe aus diesen Beobachtungen hat Henderson (man 


sehe hierüber dessen Abhandlung in den Memoirs of 


the R. Astr. Soc. Vol. XI: On the Parallax of Sirius) 
dieselben vermittelst der jährlichen Veränderung — 
Praecession +- Eigenbewegung — wie sie in den Tabu- 
lis Regiomontanis angegeben ist, reducirt, und bei der 
Bildung der Bedingungsgleichungen keine Unbekannte 
als Verbesserung der angewandten Eigenbewegung ein- 
geführt. Jetzt aber wissen wir, dass die Eigenbewegung 
des Sirius veränderlich ist: die Vernachlässigung die- 
ser Veränderlichkeit musste folglich wie eine continuir- 
liche Fehlerquelle wirken, die das Resultat mehr oder 
weniger entstellen konnte, je nachdem die Beobach- 
tungen vertheilt waren. In Betracht dessen, dass die 
Maclear’schen Beobachtungen bis jetzt die wichtig- 
ste Quelle für unsere Kenntniss der Parallaxe des Si- 
rius ausmachen, habe ich die Henderson’schen Glei- 
chungen mit Anbringung der veränderlichen Eigenbe- 
wegung neu aufgelöst. Die veränderliche Eigenbewe- 
gung wurde erhalten durch Ausgleichung, mittelst ei- 
ner Curve, der beobachteten Abweichungen von den 
Angaben der Tabulae Regiomontanae. Jene Abwei- 
chungen aber wurden so angenommen, wie sie aus ei- 
ner Verbindung der von Auwers gegebenen Werthe 
mit denjenigen, welche von Safford in Brünnow’s 
Astr. Notices N° 26 gegeben sind, folgen, und wobei 
die Auwers’schen Angaben das doppelte Gewicht er- 
hielten. Die Ausgleichung durch eine Curve wurde 
vorgenommen, weil die Reihenfolge der übrigbleiben- 
den Fehler in der Auwers’schen Zusammenstellung, 
wie er selbst auch bemerkt, auf Correctionen der Ele- 
mente hinzudeuten scheint. 

Die Maclear’schen Beobachtungen sind von Hen- 
derson, wie schon erwähnt, wurde, unter Anwendung 
der jährlichen Veränderung der Tabulae Regiomonta- 
nae reducirt worden; dem haben als Red 


elemente gedient: die Aberrationsconstante 20/36, $0- S 


wie die Nutationsconstante 9, 25. Demzufolge sind die 


neuen Bedingungsgleichungen nach der folgenden For- 
mel gebildet: 
2H — 2h -- 245 + 2 = 0 


wo 2H die, vermittelst der oben erwühnten Reductions- 
elemente auf die Epoche 1837,0 gebrachten doppel- 
ten beobachteten Höhen des Sirius, 


2h — y= 145?6'40" — x 
die doppelte mittlere Höhe für 1837,0 und 
A8 — r — x R (9,8064) sin (© + 175?48,4) + 
da (9,8064) cos (© + 175?48,4) — 0503 cos Q 


ist. In dem letzten Ausdrucke bedeutet » die Correc- 
tion der Tabulae Regiomontanae wegen der veränder- 
lichen Eigenbewegung und x die jährliche Parallaxe, 
da die Verbesserung der angenommenen Aberrations- 
constante, sowie R den Erdradius, und © die Länge 
der Sonne. Eigentlich hätten an AS noch einige von der 
Nutation abhängige Glieder hinzugefügt werden sollen; 
sie sind aber nicht berücksichtigt, einmal, weil die be- 
deutendsten davon in den, bei Sirius, kleinen Factor 
cosa multiplicirt sind, und dann weil sie, wie man 
in den «Recherches sur la Parallaxe des Etoiles fixes 
par C. A. F. Peters» pag. 66 sehen kann, kaum das 
Resultat um eine Einheit in der zweiten Decimalstelle 
ündern. Henderson findet nämlich: 
1 (9,8064) = 0510, oder x = 0,156 

und Peters giebt in dem genannten Werke z = 0715. 

In den nun folgenden Gleichungen sind die Coeffi- 
cienten der Parallaxe und der Verbesserung der Aber- 
rationsconstante aus der Henderson'schen Abhand- 


lung unverändert genommen, nachdem mehrere der 


Sicherheit wegen nachgerechnet waren; die Grósse 
2 (r — 0/03 Cos Q) 
ist unmittelbar an die von Henderson gegebenen 
2 (H — h) angebracht. Schliesslich ist zu bemerken, 
dass (9,8064) x: — y und (9,8064) da — z gesetzt sind. 
1836. 
Aug. 31 0=+0/67 +g 0,86 y-- 1,812, 0 = 0761 


Sept. 6 0—--2,47--2-- 0,67. +1,89 +1,15 
» 19 0=+3,08+2%+0,25 +1,98. ,+1,71 
» 20 0—--0,08--2--0,20 +1,98  — 1,30 
».23 0—2-0,97--z--0,11 +2,00 — 0,40 
» 25 0— —0,20--2--0,03. +2,00 — 1,60 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


370 


— 
Sept.27 0— a 1240 +7 — 0,03 y 4-2,00 z, v — — 0500 


Oct. 4 0—--0,20--2—0,27 +1,98 —1,21 
».97 0—--1,53--2—1,02 +1,72 + 0,01 
Dec. 5 "EEN + 0,69 — 0,11 
wv 13 0=+1,08+x- 1,92 +0,42 — 0,51 


1837. 
Febr. 9 0=+ 1566 +% 1,36 y — 1,45 2,0=+ 0:23 


sil 0=+0,56+2—- 1,91 —1,50 — 0,86 
» 91 0---0,98--2—1,03 — 1,72 — 0,40 | 
2» 95 02—0,52--2—0,91 —1,78 —1,88 
» 28 0—--0,99--2— 0,81 — 1,83 — 0,37 
Mrz. 20—--1,00--2—0,75 — 1,86 — 0,33 
17 0=+1,00 4-2 — 0,59..—1,91 -0,31 
310 0=+0,71+2- 0,49 - 1,94 — 0,59 
».13.0- —0,09--2—0,39 — 1,97 —1,43 
2»18.02--0,72--2—0,22 — 1,98. | ..—0,55 
» 21 0—--3,52--2—0,11 —2,00 +2,27. 
2:24 0—--2,03--2— 0,02 — 2,00 +0,79 
Apr. 8 0—--0,85--2--0,50 — 1,94 — 0,33 
um 18 0—-- 1,77 +x 0,83 — 1,83 +0,62 
.» 21 0=+0,08+2+0,92 — 1,78 — 1,07 
nr 26 0—--2,68--2--1,06 — 1,70 + 1,56 
2».980---0,29--2--1,12 — 1,66 — 0,82 
Mai 10=+2,89+2-+1,20 — 1,59 +1,78 
—» 40---0,89--2--1,30 —1,55 —0,21 
:».30 0—--2,13--2-2-1,83 — 0,86 4- 1,07 
Iu. 8 0— iiw 125 — 0,58 -- 0,28 

(29 200=+1,16+%+2,03 —0,19 +0,10 

GE £048 22-2, 03 +0,22 — 0,60 

19 0—--0,39--2--1,97 +0,47 — 0,71 
o Pd oz + 0,69 -z-- 1,97 +0,50 — 0,41 
> 110=+0,10+%+1,97 +0,53 — 1,00 
» 12 0=+1,20+2+1,95 +0,58 +0,10 
> 130—--1,60--2--1,94 +0,61 +0,50 
` Gë 00 1,92 +0,67 +1,09 

…_  160=+1,90+7+1,91 +070 +0,79 

… #19 0- =+1,01+2-+1,88 +0,78 5044. 

4 0=+0,41+2+1,80 +094 ^ —0,73 

Es "25 0= +0,62 + 7+ 1,78 +0,97  —0,52 
E 0—2-0,32 4-z- 1,75 +1,03 — 0,82 

reg ENEE 1,73 41,05. +0,27 

a 00532161 122 Dë 

he rh 0=+1. ,89 -- z4- ] ,44 + 1,42 +0,63 
Ki 0=+103+%+1 Al +1,44 - 0,18 

Boe 20421, 38 +1,47 +0,83 


Aug. 31 0 = +1,46 +s+ 0,87 y 4- 1,80 2, v = + 0718 
Sept. 40=-+0 ‚17+2+0,75 +1,86 — 0,54 
» 10 0=+ 1,78 420,55 + 1,92 +0,45 
» 22 0=+3,30+2+0,14 +2,00 +1,92 
Nov. 16 0=+2,59+2—1,53 +1,28 +1,03 
» 20 0=+2,39+2-1,61 +1,16 +0,83 
» 21 0=+1,19+2—1,62 +1,14 — 0,38 
» 24 0—--2,10--z— 1,69 +1,05 +0,53 
Dec. 4 0=+1,52+%-1,83 +0,73 — 0,06 
» 7 0=+0,42+x—-1,88 +0,64 — 1,16 
» 11 0=+0,53+%—1,91 +0,50 — 1,05 
» 22 0=+2,44+7—1,97 +0,11 +0,88 
» 23 0---1,15--2—1,97 +0,08 — 0,41 
» 26 0=+4,45 +g- 1,97 — 0,03 4-2,89 
» 29 0=+2,35+7—1,97 —0,14 4- 0,80 
» 30 0-—--1,96--7— 1,97 —0,17 + 0,41 
» 31 0—--1,06--2—1,97 —0,20 — 0,49 
Hieraus wurden nun folgende Endgleichungen ab- 


geleitet: 

0 = = 87742 + 67,002 -— 10,66y-- 11,182 
0=— DEE 10,66 x= 136,58 E 17,482 
0= + 18,00 + 11,182 17,48y<+ 132,552 


welche folgende Werthe der Unbekannten geben: 


z= — 132 mit dem wahrsch. Fehler 07080 

y = + 0,1236 » » » » 0,056 

z = — 0,0409 » » » » 0,057 

oder t = +0,193 » » » » 0,087 
da = — 0,064 » » » » 0,088 


Die Summe der Fehlerquadrate wurde, in genügen- 
der Übereinstimmung mit (nn. 3) — 57,86, zu 58,12 
gefunden, woraus folgt, dass der wahrscheinliche Feh- 
ler einer Gleichung 20,641 ist. 


Note sur Papplication du bronze d'aluminium à 
la confection des alcoomètres, par M. M. Fritz- 
sche et Jacobi. (Lu le 1 avril 1864.) 


Nous avons l'honneur de présenter à l'Académie 
un aleoométre que nous sommes parvenus à faire con- 
fectionner en bronze d'aluminium, alliage contenant 

10%, d'aluminium sur 90%, de cuivre. Nous avons 
été portés à entreprendre cet essai, convaincus qu'en 
cas de réussite, les qualités distinguées de l'alliage 
mentionné lui assureraient la préférence sur tous les 

24 


Bulletin de l'Académie Impériale 


autres métaux employés jusqu'ici à la fabrication des 
alcoométres. 

Au debut de nos expériences le travail du bronze 
d'aluminium n'a pas été sans offrir des difficultés. Nous 
décrirons plus bas le procédé tout particulier, employé 
par l'un de nous, M. Jacobi, et qui a contribué le 
plus à faire disparaitre ces difficultés. 

Nous ne parlerons des propriétés de l'alliage en 
question, qu'en tant que ces propriétés entrent parti- 
culiérement en considération dans la fabrication des 
alcoomètres : 

Le poids spécifique du bronze d'aluminium laminé 
étant de 8,0, tandis que celui du laiton est de 8,5, 
il est possible d'employer pour les alcoométres des 
feuilles de bronze en proportion plus fortes que celles 
de laiton, sans augmenter le poids absolu de ces in- 
struments. 

A cause de sa dureté et de sa tenacité, le bronze 
d'alumini t actuellement employé dans la construc- 
tion des machines, particuliérement dans les cas oü le 
laiton et méme le bronze à canon s'usent trop rapide- 
ment. D'aprés les expériences de Simms, la résis- 
tance du bronze d'aluminium est trois fois celle du 
bronze à canon et méme quarante-quatre fois celle du 
laiton, chiffre pour lequel nous n'acceptons cepen- 
dant pas la responsabilité. Les propriétés mécaniques 
de l'alliage d'aluminium dont nous venons de parler 
sont d'autant plus précieuses, que dans la plupart des 
cas il n'est permis de donner aux feuilles métal- 
liques qui servent à la confection des carènes d'alcoo- 
mètres, qu'une très faible épaisseur. 


DS 


Le bronze d’aluminium a une belle couleur d’or et 


accepte un très beau poli qui conserve son éclat dans 
des circonstances où le laiton se ternit rapidement. 


Les alcoomètres en alliage d'aluminium sont donc | 
| Observations des planètes à Pobservatoire aca- 


plus inaltérables que ceux confectionnés en laiton et 


même que les alcoomètres dorés dont la couche d’or 
s’use bien vite, surtout si ces instruments sont traités 
avec une certaine rudesse. La dorure a en outre l'in- 


convénient d’avoir une trop grande affinité avec le 


mercure. Il n'arrive que trop souvent qu'un thermo- 


métre cassé dont le contenu vient en contact avec un 
alcoométre doré, le met hors de service. Le bronze d'a- 
luminium a cet inconvénient à un bien moindre degré; 


le mercure n'y adhére que difficilement et quelques. 
expériences faites à cet égard, nous ont fait voir qu'il. 


ne faut qu'une élevation de température peu considé- 
rable, pour chasser le mercure de quelques endroits 
qui auraient éprouvés l'influence nuisible de ce li- 
quide. à 

Quoique le bronze d'aluminium se laisse souder 
à la soudure forte, sans grandes difficultés, cette 
espéce de soudure a l'inconvénient d'exiger une forte 
chaleur qui non seulement fait perdre aux métaux une 
partie de leur résistance et de leur élasticité, mais qui 
produit encore souvent une altération de leur forme. 
Quant à la soudure tendre, tous les essais faits pour 
l'appliquer directement au bronze d'aluminium ont 
échoué. La soudure tendre n'adhére aux surfaces de 
cet alliage qu'en gouttellettes détachées, sans les 
mouiller et sans y produire un étamage régulier. 
L'application du bronze d'aluminium à la confection 
des alcoométres aurait donc été presqu'impossible, si 
l'un de nous n'avait pas conçu l'idée de déposer préa- 
lablement sur les endroits à souder, une couche trés 
mince de cuivre galvanique. Le cuivrage de cet alliage 
ne présentant aucune difficulté, notammant si l'on se 
sert d'une solution alcaline de cuivre, cet expédient a 
eu un plein succés. En effet on a réussi réunir en- 
semble les parties des alcoométres confectionnés en 
bronze d'aluminium, au moyen de la soudure à Pétain, 
avec toute la facilité et la solidité désirables. Il ne 
parait pas douteux que les couches de cuivre galvanique 
puissent étre remplacées par des couches de quelque 
autre métal p. e. de zinc ou d'étaih. Le cuivre ayant 
rempli complètement son but, il n'y avait préalable- 
ment aucune nécessité d'entreprendre encore d'autres 
essais sous ce rapport. 


démique de St-Pétersbourg en 1863, par A. 

Sawitsch. (Lu le 6 mai 1864.) 

Les positions apparentes des planétes ont été obte- 
nues à l'aide d'un cercle méridional, construit par M. 
Ertel; elles se rapportent aux temps des passages 
de ces astres par le méridien de St.-Pétersbourg. Les 
corrections à cause de la réfraction et de la parallaxe 
ont été appliquées aux déclinaisons; pour obtenir les 
réfractions, correspondantes aux indications des instru- 
ments météorologiques lors des observations, j'ai fait 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


374 


usage des tables de Gauss (Sammlung von Hülfstafeln, 
herausgegeben von H. C. Schumacher, 1822). 
Sous le titre: Obs. N. A. sont données les diffé- 
rences entre les ascensions droites ou déclinaisons 
observées et celles que l’on trouve dans le Nautical 


Almanac anglais pour l'an 1863. 
Jupiter (opposition). 
Date, 1863. ^ Asc. droite app. ds Décl. app. e i 
Avril 9..... 43^26 56517, 4- 1505 1— 7226/4155 | — A56 
a 2277 2627,600 1,14 23 52,0! — 4,5 
Bi: 25 58,83; 1,08 21 1,4 — 3,3 
pr 42i 25 30,16, 4,44 | =; 18143, — 5,6 
Ma ues 25 1,44, 1,48 15 25,8, — 6,4 
B ds. 24 32,76, 1,25 12 37,1) — 6,4 
Bub. e 23 35,16, ... 1,03 658,5| — 4,4. 
ad... 13 22 10,02! 4,36 |— 6°58 37,7| — 2,8 
Différence moyenne + 1,154. |Diff. moyenne — 4,75. 


Etoiles de comparaison n, v, Ó et a de la Vierge 
" d'après le Nautical Almanac. 
 Ona en terme moyen le 13 Avril, 1863, à 11591” 
! t. m. de B. F. 
- lasc. droite apparente 
diu la déclinaison app. . .. 


— 
—— 


13^25' 1740 
= — 7°1524/1 


Neptune (opposition). 


à VAR 


RN 
Etoiles olles de com 
~ Sautical Almanac. 
Y SS (ER + 


Es 


PRE eh 


- droite apparente — 


vite ap) 0419/11/09 
Séclnaison apparente = + 07263950 


- Date 1863, ^ Asc. droite app. M ev Décl. app. 2. 
- 89.23... ga 2565| — 1778 +0032 2078| — 454 
LEE 4956,71 — 4,05 31 39,5| — 5,4 
MB un 1932,24 —1,75 28 58,6! — 6,5 
E I... 19 13,92| — 1,78 26 58,4| — 7,3 
BY... 19. 8,36| — 1,36 26 19,6| — 6,5 
E. 18 50,00| — 4,41 24 20,8| — 7,4 
lu Gb... 1843,90] — 1,48 23 40,0 — 8,7 
RN. 4837,74) — 1,62 23 3,6! — 6,2 
CORB. ess 018 32,04! — 1,33 22 21,8| — 9,4 


à Différence moyenne — 1757. |Diff. moyenne — 6,87. 


paraison : o et e des Poissons d’après 


nis. A ainsi en terme moyen le 1 Octobre, 1863, à 
97959 t. m. de St, P. 


7e l'opposition, la planéte Neptune a été aussi 


observée dans le voisinage de sa quadrature, ainsi qu'il 
suit : 


Neptune. 

Date 1868. ^ Asc. droite app. a en Décl. app. d " 
ka BEI 04429560, —1751 |— 015026 | — 0 
Péri sde 27,90! — 1,00 1 541 | — 3,6 
ee 1 Aa 29,93, — 1,14 153,0 | — 9,9 


Différence moyenne — 1522. | Diff. moyenne — 4,5. 


Etoiles de comparaison: o de Poissons, 12 de la 
Baleine d'aprés le Nautical Almanac. 
On a en terme moyen le 14 Déc. 1863, à 6^43'33" 
du temps moyen de St.-Pétersbourg. 
lasc. droite appar. = —— 0^14'27768, 
la déclinaison app. — — 0? 15550 


Die Firkowitz’sche Sammlung von Ad. Neu- 
bauer. (Lu le 4 mars 1864.) 


L Die jüdischen Grabsteine in der Krim. 
(Mit 8 lithogr. Tafeln.) 


In der bedeutenden für die Kaiserliche öffentliche 
Bibliothek in St. Petersburg erworbenen Firkowitz'- 
schen Sammlung findet man als älteste Documente 
Abdrücke von alten hebräischen Grabinschriften in der 
Krim. Die älteste datirt, nach Berechnung des Hrn. 
Firkowitz, aus dem Jahre 6 n. Ch. und lautet im Ori- 
ginale folgendermaassen: i 

eg np ny yjjmo pn» j.p ma nw 
umo owe aun nx 

«Dies ist der Grabstein des Buki Sohn Isaks Kohen, 

dessen Seele bis zur Befreiung Israels im Paradies 

verweilen möge (?), vom Jahre 702 unseres Exils» 

(von Samaria). | bac 

Schon vor 20 Jahren erschien ein hóchst interes- 
santer Aufsatz (Kerem Chemed B. V. S. 197 et pass.), 
welcher die Echtheit dieser in der Krim aufgefunde- 
nen Epitaphe bezweifelt; wir haben es auch nicht an- 
ders thun können, so lange nur die Abdrücke uns 
als Quelle dienten. Jetzt aber befinden sich neun die- 
ser Steine hier in St. Petersburg in dem asiatischen 


Museum der Akademie der Wissenschaften), uud es 


375 


Bulletin de l’Académie Impériale 


376 


wäre sehr gewagt, deren Inhalt als blosses Mach- 
werk und mögliche Verfälschung zu bezeichnen. 

Bevor wir den Inhalt dieser Documente mittheilen, 
finden wir es nothwendig, einige in genanntem Auf- 
satze gerügten Zweifel zu widerlegen. 

Die Juden, meint der gelehrte Verfasser des Auf- 
satzes, haben zu jener Zeit (767 n. Ch.)") die Aera 
der Schöpfung noch nicht gekannt, da diese zum 
ersten Male in dem Yecirah - Commentar des Sabtai 
Donolo (950) gefunden wird. Seitdem wurde der astro- 
nomische Tractat von Samuel hakaton veröffentlicht, 
ein Werk, welches, wenn sehr spät, im IX. Jahrhun- 
dert verfasst war, und die Aera der Schópfung ist da 
in Anwendung gebracht^). Wenn in den Talmudischen 
Büchern keine Spur von dieser Aera vorhanden ist, 
so ist dies noch immer kein Beweis, dass sie noch 
nicht gekannt war, und wenn der Talmud debattirt, 
ob die Welt im Tischri oder im Nissan) erschaffen 
wurde, so ist es auch hóchst wahrscheinlich, dass 
auch über die Anzahl der Jahre seit der Schópfung 
gestritten wurde. Es wird wohl der Zweifel noch 
stärker bei dem Verfasser angeregt werden, wenn er 
weiter sieht, dass 89 n. Ch. schon die Aera der 
Schópfung angewendet wird. Was in dem genannten 
Aufsatze über die Unwahrscheinlichkeit, dass Jizhak 
Sangari, der die Chasaren zum Judenthum bekehrt 
haben und so weit von der Chasaren-Hauptstadt be- 
graben sein soll, gesagt wird, wollen wir für den Augen- 
blick dahin gestellt sein lassen, da wir erstens den 
Stein selbst nicht einsehen kónnen und es hier mit 
ältern als dieser ist, zu thun haben. Der Vorwurf da- 
selbst, dass die Karaiten die Data ihrer Entstehung 
weit vorrücken, hat hier gar keine Anwendung, denn 
wenn wir von Steinen von 6 — 300 n. Ch. sprechen, 
so wird es wahrlich Niemand einfallen zu behaupten, 
dass man es mit Karaiten, die noch nicht vorhanden 
waren, zu thun hätte. 

Etwas fabelhaft in der That erscheint die Aera des 
Samaritanischen Exils. Was ist aber dagegen einzu- 
wenden, wenn die Juden im Kaukasus und. in Persien 
sich noch heute Abkómmlinge der 10 Stümme nen- 
nen? Wir wollen durchaus nicht behaupten, dass 


2) In jenem Aufsatze wird nur der Grabschrift Sangari’s Er- 
wühnung gethan. 

3) Cf. upm Saz ana Solonich 1861 p. 14. 

4) Cf. Babyl. Talmud Trac. Rosch. haschana p. 10 u. 11. 


ihre Tradition, von den zehn Stümmen abzustam- 
men, richtig sei, aber unmüglich ist es wohl nicht, 
wenn man in Betracht zieht, dass die Juden im 
Kaukasus weder rabbanitische noch karaeische Saz- 
zungen haben. Es ist wohl gar nicht lange her, 
als man behauptete, dass das jüdische Chasaren-. 
reich eine Fabel sei, und die Briefe von und an 
 Chasdat eine blosse Erdichtung wären! Scheint es 
denn wirklich so unmóglich, dass die Juden aus Hama- 
dan und Nehavend") in den Kaukasus durch irgend ` 
welche Ursachen in Massen ausgewandert wären? 
Um auch nur im Allgemeinen über den Werth dieser 
Grabinschriften ein Wort zu verlieren, müssen wir 
vor allem darauf aufmerksam machen, dass aus den 
wenigen Documenten, die wir besitzen, schon die 
Aera des Exils der zehn Stämme, die so oft in Ver- 
bindung mit der Aera der Schöpfung ê) zu stehen 
kommt, genau bestimmt werden kann; ferner kónnen 
wir aus den tatarischen Namen, die in diesen Epi- 
taphen vorkommen, wohl urtheilen, dass im zweiten 
Jahrhundert gew. Z. schon Tataren-Stümme da ge- 
lebt haben. 

Die Texte der acht von uns gesehenen Grabsteine 
sind folgende: 

Abdruck II (s. Taf. I). 


dns On mw no "5 men”) 

Moses levi starb im Jahr 726 unseres Exils (30 
n. Chr). Auf der linken Seitenflüche oben bemerkt 
man eine zweizeilige Inschrift, wovon leider ein Theil 
abgesägt ist. Die noch vorhandenen Buchstaben sind 
aan 


ORT Abdruck HI (s. Taf. I) 


um» rwn mb e no man ja "53 pris 


5) So erklärt der Babyl. Talmud (Tract. Kiduschin 72") das Wort 
a 273 (II Kön. XVII, 6), wohin die zehn Stämme von den Assyrern 
versetzt wurden, durch mam Hamadan und andere geben es für 
52372 Nehavend und Umgegend * 


*) Mir ist es wahrscheinlich, dass ein Theil der in den kaukasischen Gegenden 
lebenden Juden wirklich aus Persien ei 
Ich 


eingewandert ist und von den zehn Stämmen 


e an einem andern Orte mich näher darüber auszusprechen 


Gelegenheit haben. Dorn. i 
6) Diese Aera kommt auch nach der Berechnung der Matarkier 
(a""2^225 cf. weiter Abdruck XXXV) vor; wir haben bei diesen 
Berechnungen die synchronistische Tabelle des Hrn. Abr. Firko- 
witz, der sich die Mühe gegeben, die Berechnung durch die Ab- 
ücke und verschiedene Epigraphe der alten Pentateuchrollen und 


Bibelfragmente genau zu bewerkstelligen, benutzt. 
7) Undeutlich, ob  oder's. à; 


(e RITES 
CES 
PER 

A 


4 Bulletin de Lead Imp d sc. T VII 


2 
j 


-Jeubuuer, jüdische Grabsteine T. V. 


Bulletin de l'Acad Jup d sc. T VII 


Bulletin de l'Acad. Jmp. d. sc. T VI 


Neubauer, jüdische Grabsteine T. VI 


377 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


378 


Zadok halevi Sohn Mosis starb 4000 d. Sch., 785 
unseres Exils (89 n. Ch.). 


Abdruck VIII (s. Taf. III). 


TNRY ? wn DDR 57 poss nap 9 n2xb m 
Dies ist der Grabstein von Farlak (?) 4091 (180 
n. Ch.). Gottes Friede sei mit ihm (ihr?). 


Abdruck XXI (s. Taf. IV). 


Va na 9) ND y3 neo 3 ;2 55n bw nasen nem 
"Wm wn ns Dot gi mms Ww») un 
"122 nno 


Dies ist der Grabstein Hilels Sohn Mosis, gestor- 
ben 4216 d. Sch. (305 n. Ch.). Möge dessen Seele 
 festgebunden sein im Lebensbunde bei Gott und möge 
er in Herrlichkeit ruhen. 


Abdruck XXXV (s. Taf. V). 
now opp "be na "now nop »w nio m 
ns ness won (EE nau NAS (0) mew 
to) ep nem wo "gh nma wma 


- Dies ist der Grabstein der Esther Tochter Salo- 
mo's, welchen ich zu ihrem Haupte gestellt; sie starb 
4536 d. Sch., welches 4385 nach der Berechnung 
von Matarca macht (625 n. Ch.). 


| Abdruck XLVIII (s. Taf. VI). 

"mem "5 9 na poxwo ND NM NS " 
Poyren nsd swpn mea 

Dies ist der Grabstein der Frau Severgelin Toch- 


ter Levi's, gestorben 4581 d. Sch. (670). Der Friede 
Gottes sei mit ihr. 


Abdruck LII (s. Taf. VII). 


WOHIN uym ipn ^» bat crises aid 
nu» | vepn mwa 
Meg dp ue Der alte und bescheidene Tochtamisch 


(gestorben) im Jahre 4589 d. Sch. (678 n. Ch.). 


8) Dieses Epitaph ist in manchen Buchstaben schwer leserlich 

9) Der Abdruck hat hier falsch >» 

10) Die letzten 3 Wörter, glaubt Hr. Akad. Kunik (cf. Bulletin 
T. V, col. 357), wàren von einer andern Hand gemeisselt, welches, 
wenn dies auch der Fall gewesen würe, unsern Resultaten keinen 


` Abbruch thut. 


11) Die ersten zwei Zeilen des Grabsteines sind ganz verwischt. 


Abdruck LVII (s. Taf. VII). 
wo pn Han Che ga vy 5e naxen m 

Dies ist der Grabstein des Aini Sohnes Eliasaph, 
gestorben 4630 (719 n. Ch.). Móge dessen Seele fest- 
gebunden sein im Lebensbunde. 

Das Wort 5) kommt schon Abdruck V (97 n. Ch.) 
vor. Ausserdem findet man in Abdruck X (197 n. Ch.) 
den Namen Gulaf 2233 Rose‘). Abdruck XIV (262 
n. Ch. die Namen *$22 72 go ") Toktamisch 
Sohn Baeschi's. 

Den neunten Stein berücksichtigen wir hier nicht, 
weil er zu jung ist, und in einem nächsten Artikel 
eher passen kann. Wir geben hier noch den Text 
des Abdrucks XXIII wegen der beiden Aeren, die 
darin vorkommen: 


73 pp à "ap by PMR "nov vw en m 
nb bs nw 5*5 87 NID nal cw 
na) 

Dies ist der Stein den ich auf dem Grabe des Jo- 
seph Sohnes Eliah zu dessen Haupte gesetzt habe, 
gestorben 4280 d. Sch., 1065 unseres Exils (369 n. 
Ch.). Seine Seele ruhe im Paradiese. 

Die Steine scheinen Kalksteine zu sein; kein Wun- 
der also, dass sie sich in jenen warmen Gegenden so 
gut erhalten haben ^. Hr. Firkowitz hat mit den we- 
nigen Mitteln, die ihm zu Gebote standen, über 300 
Abdrücke anfertigen können; wer weiss welche wich- 
tigen Documente die Erde hier noch verbirgt, und es 
wäre daher sehr wünschenswerth, dass weitere Nach- 
forschungen angestellt würden. Es wäre nicht un- 
möglich, dass vielleicht auch Grabschriften von Cha- 
saren aufgefunden würden. 


Über neun dem asiatischen Museum zugekom- 
mene Grabsteine mit hebräischen 
von B. Dorn und Ad. Goebel. (Lu le 29 avril 
1864.) | 
Schon vor einer Reihe von Jahren waren ausländi- 

sche Gelehrte von dem Dasein sehr alter hebräischer 


12) In einem Epigraphe durch myw SES 
13) Dieses Wort kommt auch in folgender Form Ch 
14) Vergl. Hrn. M. Goebel’s Bemerkungen, 


- 


379 


Bulletin de l'Académie Impériale 


Grabinschriften in der Krim in Kenntniss gesetzt wor- 
den. Sie erhoben gegen die Echtheit derselben über- 
wiegende Zweifel’), während man hier zu Lande die 
Echtheit entweder als unbestritten annahm, oder vor- 
züglich gegen die frühen Jahrzahlen und die unter ih- 
nen vorkommenden kaum móglichen Eigennamen, also 
eigentlich gegen die Richtigkeit der Berechnung der 
Aeren sich aussprach. Im Jahre 1859 und später hatte 
ich wiederholt Gelegenheit und Veranlassung mich mit 
der ganzen Sammlung der Firkowitsche und nament- 
lich auch den hebräischen Grabinschriften näher be- 
kannt zu machen. In einem Berichte darüber hatte ich 
nicht unterlassen, auf die archäologische Wichtigkeit 
dieser Grabinschriften hinzuweisen”). Nur besondere 
a. 0. O. angegebene Umstände verhinderten schon da- 
mals die Herausgabe sowohl dieser Inschriften als an- 
derer Bestandtheile der Sammlung von Seiten der 
Akademie. 

Die Art und Weise, wie sich die Abdrücke der 
Grabinschriften dem Auge darstellten, liess trotz ih- 
res so mannichfache Bedenken erregenden Inhaltes, 
z. B. schon des Nameus Toktamysch im dritten und 
selbst im siebenten Jahrhundert n. Ch., um so weniger 
eine entschiedene und unbedingte Zurückweisung zu, 
als die beiden Karaiten, gegen welche ich wiederholt 
geäussert hatte, dass vor Allem eine nochmalige Ver- 
gleichung der Abdrücke mit den Originalen durch Sach- 
kundige wünschenswerth sei, dieses ohne Weiteres mit 
der unumwundenen Versicherung zugaben, dass eine 
solche Vergleichung nur zu ihrem und der Wissenschaft 
Vortheil ausfallen könne, ja dass sie es sogar selbst 
wünschten. Sie zeigten zu diesem Behufe einen aus- 


1) S. Hrn. Neubauer's Aufsatz S. 374 — 378. Die erste Nach- 
richt von diesen Grabinschriften findet sich in den Abhandlungen 
der Odessaer Gesellschaft für Geschichte und Alterthümer (Jamucxu 
er he pe Heropin u /Ipesnocreit). Odessa 1844, S. 640 
flgde. Es i. J. 1839, als die Gesellschaft erfuhr, dass Hr. Fir- 
koii i in à Tschufut-Kale, Karassu-Basar, Theodosia 
sehr alte hebräische Denkmäler, d.i. 58 Grabinschriften und 51 
Handschriften aus den Jahren 640 — 1679 entdeckt habe. Hr. 
Stern, mit der Durchsicht und Erklürung der aufgefundenen wis- 
senschaftlichen Gegenstände beauftragt, begab sich i. J. 1842 zum 
Behufe einer Vergleichung der Abschriften und Abdrücke an Ort 
on Stelle. Er nahm namentlich von den Grabinschriften — welche 

s hier allein beschäftigen — diplomatisch genaue Abdrücke und 
fand überdiess auf dem Gottesacker von Tschufut- Kale noch sie- 


ben dergleichen Inschriften aus den Jahren 598, 818, 877, 992, 


1027 und 1509. Die siebente ohne Jahrzahl sah man als dem ach- 
ten Jahrh. angehórig und als einen Beweis für die, Echtheit der 
Inschrift mit dem Namen Isak Sangari vom 

2) Bullet. hist.-phil. T. XVI, S. 222. 


ia u. s. w. viele : 


führlichen Plan des jüdischen Gottesackers vor, auf 
welchem die Stellen genau bezeichnet waren, wo die 
betreffenden Grabsteine unter der Erde lagen und nach 
ihrer Aussage zum Theil nur mit Mühe an das Tages- 
licht gebracht werden konnten, wodurch eben ihre 
Erhaltung bedingt und möglich geworden war. Die 
Örtlichkeit ist aber so leicht zu erreichen und zugäng- 
lich, dass man nicht annehmen konnte, dass die dama- 
ligen Besitzer der Abdrücke sich in einer Angelegen- 
heit, welche schon die Aufmerksamkeit der Hebraisten 
und anderer Gelehrten auf sich gezogen hatte, einer 
Widerlėgung ihrer Angaben in Folge einer Untersu- 
chung durch Sachverständige hätten aussetzen wollen. 
War ja doch die schon i. J. 1842 an Ort und Stelle 
unternommene Vergleichung nicht zu ihrem Nachtheil 
ausgefallen; s. Anm. 1). Zu der Annahme aber, dass 
die Steine schon in früherer Zeit gefälscht und aus ir- 
gend einer Absicht an die Stellen, wo sie gefunden 
wurden, niedergelegt oder hingesetzt worden seien, lag 
fürs Erste keine nachweisbare Veranlassung vor. 
Unterdessen wurde die erwähnte Sammlung für 
die Kaiserliche öffentliche Bibliothek erworben und 
mit ihr also auch eine bedeutende Anzahl von Ab- 
drücken von jüdischen Grabinschriften in der Krim. 
Hr. Neubauer, welcher im Auftrage des französischen 
Ministeriums des öffentlichen Unterrichts seit längerer 
Zeit die Sammlung untersucht und ausgebeutet hat, 
hatte bereits über die in Rede stehenden Grabinschrif- 


ten nach Paris berichtet, wo sie das grösste Interesse 


erregten. Da geschah es, dass Hr. Abrah. Firkowitsch 
auf seiner Reise nach dem Orient von dem karaiti- 
schen Gottesacker im Josaphat-Thal bei Tschufut-Kale 


‘in der Krim neun der Grabsteine hierher nach St 


Petersburg schickte und Sr. Exc. dem Hrn. Minister 
des Kaiserlichen Hofes zur Verfügung stellte. Da de- 
ren Aufnahme in die Eremitage aus mehreren Grün- 
den nicht genehm gefunden ward, so wurden sie dem 
asiatischen Museum der Akademie überlassen °), WO 
sie seit dem 14. März den andern Steinen mit asia- 
tischen Inschriften ebenbürtig zur Seite stehen. Hr. 

eubauer also hat in seinem Aufsatze nach den Ori- 
ginalen selbst gearbeitet. Wir können nur bedauern, 
dass nicht auch der von ihm unter N° 1 beschriebene 
Stein MEA vom J. 6 n. Ch. unter IhnaB- ist. Mh 


3) Bullet. SKIL 8.121 a sd nie as GARE 


- 


351 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


34? 


muss auch die Meinung des Hrn. Verfassers des Auf- 
satzes unbedingt theilen, dass eine weitere Nachfor- 
schung nach ähnlichen Denkmälern an Ort und Stelle 
höchst wünschenswerth sei, damit nicht Andere uns 
zuvorkommen. 

Das ganze Aussehen der Steine lässt in archäolo- 


gischer Hinsicht über ihre Echtheit kaum einen Zwei- 


fel zu. Und wenn, was freilich noch einer eingehen- 
den Untersuchung und Beweisführung bedarf, die auf 
ihnen vorkommenden Aeren so und nicht anders er- 
klärt und gedeutet werden müssen, als wie das schon 
früher von Hrn. Firkowitsch und jetzt vorläufig von 
Hrn. Neubauer geschehen ist, so steigt der Werth 
der Steine in einem solchen Maasse, dass man sie als 
einzig in ihrer Art und als in verschiedener Hinsicht 
höchst wichtig für die Wissenschaft betrachten muss. 
Auf jeden Fall wird die Veröffentlichung der Inschrif- 
ten mit den getreuen Nachbildungen eine endliche 
Entscheidung wesentlich erleichtern. Es blieb nach 
meiner Meinung noch die Frage übrig, was die Geo- 
logie über die Steine zu sagen hätte. Hr. Goebel hat 
auf meine Bitte die Güte gehabt sich einer sorgfälti- 
gen geologischen Untersuchung derselben zu unter- 
ziehen, deren Ergebnisse in den noch folgenden Zeilen 
niedergelegt sind. Dorn. 


Das Material einer mit eingemeisselter hebräischer 
Inschrift versehenen Steinplatte, deren eine Hälfte 
von Hrn. Academiker Dorn mir zur geognostischen 
Bestimmung übergeben war, bestand aus einem etwas 
porösen weichen Kalksteine von rein weisser Farbe, 
erdig krystallinischem Bruch, der in Säuren vollstän- 
dig und leicht löslich war, und sich schon mit dem 
Fingernagel ritzen und schrammen liess. Er zeigte 
sich von zahlreichen Resten petrifieirter, aber meist 
sehr schlecht erhaltener Zoophyten, Mollusken und 
vielleicht Trümmern von Crinoiden erfüllt, die, durch 
ein Kalkcäment mit einander verkittet, ein rein zoo- 


genes Gestein darstellten. Ein Dentalium und eine 


Species von Zschara bilden bei weitem die Haupt- 
masse der erkennbaren Einschlüsse, selten fanden sich 
schlecht erhaltene und kaum bestimmbare Abdrücke 
einer kleinen Trochus-ähnlichen Schnecke und einer 


Bivalve. Auf der erdig ‚porösen Bruchfläche des Ge- 


steines traten zahl die Spaltungs- 


v 


flächen des Kalkspathes darbietende Körper hervor, 


die 6 bis 8 Millimètres Durchmesser erreichten und 
nach ihrer fünfeckigen Gestalt an der Bruchfläche, als 
Ausfüllungsmasse von Orinoidengliedern zu deuten sein 
dürften. 

Das vorliegende Gestein + » seiner morphologi- 
schen und physisch Il iden- 
tisch mit den Felsmassen, die bei Berg" östlich 
von Sewastopol zu Tage E wie solches sich 
sofort herausstellte, als ich dasselbe mit ähnlichen 
Gesteinen verglich, die auf der Reise des Hrn. Ana- 
tole Demidoff in der Krym gesammelt wurden, von 
welchen die geognostische Sammlung im Besitze der 
Akademie sich befindet. Sechs Handstücke mit der 
Bezeichnung «Inkerman» boten hinreichendes Mate- 
rial dar. Sie enthielten dieselben organisirten Ein- 
schlüsse. Vier derselben waren durch Fleckchen von 
Eisenoxydhydrat gesprenkelt, und mussten somit einer 
den Atmosphärilien ausgesetzten äusseren Gesteins- 
lage angehört haben; die beiden andern aber, rein 
weiss, schienen gleichsam aus einer Masse mit der 
vorliegenden Steinplatte zu sein. In dem, von Huot 
verfassten, Cataloge waren sie unter der Rubrik «Ter- 
rain cretacé» bezeichnet als «Craie remplie de debris 
organiques d’Inkerman». 

Zu dieser Bestimmung als Kreidekalkstein haben 
wohl weniger die so schlecht erhaltenen Petrefacten, 
als die Lagerung zwischen Schichten geleitet, welche 
durch ihre wohlerhaltenen und characteristischen Ein- 
schlüsse geognostisch gut bestimmt worden sind. Die 
während der Belagerung Sewastopols von mehreren 
englischen Artillerieofficieren auch in der Gegend von 
Inkerman gesammelten und vom Prof. Baily‘) und 
dem Capitain Cockburn ?) bearbeiteten Petrefacten 
geben indess keine nähern Aufschlüsse über die in 
obigem Gesteine vorliegenden. 

Die Betrachtung der anderen Steinplatten ergab 
eine der beschriebenen ähnliche Beschaffenheit. Sie 
bieten sämmtlich in ihren Umrissen der Fläche nach, 
die Gestalt eines Fünfecks dar, wie man es erhält, 
wenn man der einen langen Seite eines rechtwinkligen 
Parallelogramm's, ein gleichschenkliges stumpfwink- 
liges Dreieck aufgesetzt sich denkt. Die vordere oder 


4) Quarterly Journal of the Geol. SHE: ot London T. XIV. 
1858. p 
5) Tb id. p- 161. 


a 


des Sciences de Salnt- Pötersboneg, 


Zadok halevi Sohn Mosis starb 4000 d. Sch., 785 
unseres Exils (89 n. Ch.). 


Abdruck VIII (s. Taf. IM). 


"gor: ? wu Dab 57 poss nap 9 nzxb m 
Dies ist der Grabstein von Farlak (?) 4091 (180 
n. Ch.). Gottes Friede sei mit ihm (ihr?). 


Abdruck XXI (s. Taf. IV). 


ri mua ?) ro y3 man à 92 Son 5v mason nsn 
"mm N D DR Det O33 mns Wwe cun 
122 nnb 


Dies ist der Grabstein Hilels Sohn Mosis, gestor- 
ben 4216 d. Sch. (305 n. Ch.) Möge dessen Seele 
. festgebunden sein im Lebensbunde bei Gott und möge 
er in Herrlichkeit ruhen. 


Abdruck XXXV (s. Taf. V). 
pp Son tbe na now nop bw maso m 
mms nue won VD Eu AE (60) mew 
t0) 59:55 mat wn "nein Gap Tns 


- Dies ist der Grabstein der Esther Tochter Salo- 
mo’s, welchen ich zu ihrem Haupte gestellt; sie starb 
4536 d. Sch., welches 4385 nach der Berechnung 
von Matarca macht (625 n. Ch.). 


| Abdruck XLVIII (s. Taf. VI). 
masse "> 9 n2 poxvo nb mp NL " 
sait ny swpn mea 
Dies ist der Grabstein der Frau Severgelin Toch- 


ter Levi's, gestorben 4581 d. Sch. (670). Der Friede 
Gottes sei mit ihr. 


Abdruck LII (s. Taf. VII). 


D'UN uym jm Meet aisi uua 
ms» | napin mw 
eg ei Der alte und bescheidene Tochtamisch 


(gestorben) im Jahre 4589 d. Sch. (678 n. Ch.). 


8) Dieses Epitaph ist in gran Buchstaben schwer leserlich 

9) Der Abdruck hat hier falsch 
10) Die letzten 3 Wörter, pec Hr. Akad. Kunik (cf. Bulletin 
T. V, col. 357), wàren von einer andern Hand gemeisselt, welches, 
wenn dies Ke der Fall gewesen wäre, unsern Resultaten keinen 


Abbruch thu 


11) Die re zwei Zeilen des Grabsteines sind ganz verwischt. 


Abdruck LVII (s. Taf. VIII). 
nrw» pr in eps ya sy Le nan m 

Dies ist der Grabstein des Aini Sohnes Eliasaph, 
gestorben 4630 (719 n. Ch.). Móge dessen Seele fest- 
gebunden sein im Lebensbunde. 

Das Wort "263 kommt schon Abdruck V (97 n. Ch.) 
vor. Ausserdem findet man in Abdruck X (197 n. Ch.) 
den Namen Gulaf Era Rose"). Abdruck XIV (262 
n. Ch. die Namen 232 72 GO ") Toktamisch 
Sohn Baeschi's. 

Den neunten Stein berücksichtigen wir hier nicht, 
weil er zu jung ist, und in einem nächsten Artikel 
eher passen kann. Wir geben hier noch den Text 
des Abdrucks XXIII wegen der beiden Aeren, die 
darin vorkommen: 


+2 Dt D map by PERD ^no ww wn m 
wmbab now nw en w* mue "eg Dow 
na) 

Dies ist der Stein den ich auf dem Grabe des Jo- 
seph Sohnes Eliah zu dessen Haupte gesetzt habe, 
gestorben 4280 d. Sch., 1065 unseres Exils (369 n. 
Ch.). Seine Seele ruhe im Paradiese. 

Die Steine scheinen Kalksteine zu sein; kein Wun- 
der also, dass sie sich in jenen warmen Gegenden so 
gut erhalten haben '^. Hr. Firkowitz hat mit den we- 
nigen Mitteln, die ihm zu Gebote standen, über 300 
Abdrücke anfertigen können; wer weiss welche wich- 
tigen Documente die Erde hier noch verbirgt, und es 
wäre daher sehr wünschenswerth, dass weitere Nach- 
forschungen angestellt würden. Es wäre nicht un- 
möglich, dass vielleicht auch Grabschriften von Cha- 
saren aufgefunden würden. 


Über neun dem asiatischen Museum zugekom- 
mene Grabsteine mit hebräischen Inschriften, 
von B. Dorn und Ad. Goebel. (Lu le 29 avril 
1864.) 

Schon vor einer Reihe von Jahren waren ausländi- 
sche maichzie von dem Dasein sehr alter hebräischer 


12) In einem Epigraphe durch es gegeben. 
13) Dieses Wort kommt auch in folgender Form nuai vor. 
14) Vergl. Hrn. M. Goebel’s Bemerkungen. 


379 Bulletin de l’Académie Impériale 380 


Grabinschriften in der Krim in Kenntniss gesetzt wor- 
den. Sie erhoben gegen die Echtheit derselben über- 
wiegende Zweifel'), wührend man hier zu Lande die 
Echtheit entweder als unbestritten annahm, oder vor- 
züglich gegen die frühen Jahrzahlen und die unter ih- 
nen vorkommenden kaum möglichen Eigennamen, also 
eigentlich gegen die Richtigkeit der Berechnung der 
Aeren sich aussprach. Im Jahre 1859 und später hatte 
ich wiederholt Gelegenheit und Veranlassung mich mit 
der ganzen Sammlung der Firkowitsche und nament- 
lich auch den hebräischen Grabinschriften näher be- 
kannt zu machen. In einem Berichte darüber hatte ich 
nicht unterlassen, auf die archäologische Wichtigkeit 
dieser Grabinschriften hinzuweisen"). Nur besondere 
a. 0. O. angegebene Umstände verhinderten schon da- 
mals die Herausgabe sowohl dieser Inschriften als an- 
derer Bestandtheile der Sammlung von Seiten der 
Akademie. 

Die Art und Weise, wie sich die Abdrücke der 
Grabinschriften dem Auge darstellten, liess trotz ih- 
res so mannichfache Bedenken erregenden Inhaltes, 
z. B. schon des Namens Toktamysch im dritten und 
selbst im siebenten Jahrhundert n. Ch., um so weniger 
eine entschiedene und unbedingte Zurückweisung zu, 
als die beiden Karaiten, gegen welche ich wiederholt 
geäussert hatte, dass vor Allem eine nochmalige Ver- 
gleichung der Abdrücke mit den Originalen durch Sach- 
kundige wünschenswerth sei, dieses ohne Weiteres mit 
der unumwundenen Versicherung zugaben, dass eine 
solche Vergleichung nur zu ihrem und der Wissenschaft 
Vortheil ausfallen könne, ja dass sie es sogar selbst 
wünschten. Sie zeigten zu diesem Behufe einen aus- 


1) S. Hrn. Neubaner’s Aufsatz S. 374 — 378. Die erste Nach- 
richt von diesen Grabinschriften findet sich in den Abhandlungen 
der Odessaer Gesellschaft für Geschichte und Alterthümer (3anuexm 
Ozecexaro Oémecrsa Meropin u /Ipesnmocrei) Odessa 1844, S. 640 
figde. Es war i. J. 1839, als die Gesellschaft erfuhr, dass Hr. Fir- 


kowitsch in Tschufut-Kale, Karassu-Basar, The odosia sia u. 8. w. viele: 


sehr alte hebräische Denkmäler, d. i. 58 Grabinschriften und 51 
Handschriften aus den Jahren 640 — 1679 entdeckt habe. Hr. 
Stern, mit der Durchsicht und Erklärung der aufgefundenen wi 
senschaftlichen Gegenstände ue D begab sich i. J. 1842 zum 
Behufe einer Vergleichung der Abschriften und Abdrücke an Ort 
und Stelle. Er nahm namentlich von den Grabinschriften — welche 
uns hier allein beschäftigen — diplomatisch genaue Abdrücke und 
fand überdiess auf dem Gottesacker von Tschufut- Kale noch sie- 


un 


eichen Inschriften aus den Jahren 598, 818, 877, 992, 


1027 und 1509. Die siebente den Jahrzahl sah man als dem ach- 

ten Jahrh. angehórig und als einen Beweis für die ee der 

Inschrift mit dem Namen Isak Sangari vom J. 707 n : 
2) Bullet. hist.-phil. T. XVI, S. 222. 


'führlichen Plan des jüdischen Gottesackers vor, auf 


welchem die Stellen genau bezeichnet waren, wo die 
betreffenden Grabsteine unter der Erde lagen und nach 
ihrer Aussage zum Theil nur mit Mühe an das Tages- 
licht gebracht werden konnten, wodurch eben ihre 
Erhaltung bedingt und möglich geworden war. Die 
Órtlichkeit ist aber so leicht zu erreichen und zugüng- 
lich, dass man nicht annehmen konnte, dass die dama- 
ligen Besitzer der Abdrücke sich in einer Angelegen- 
heit, welche schon die Aufmerksamkeit der Hebraisten 
und anderer Gelehrten auf sich gezogen hatte, einer 
Widerlegung ihrer Angaben in Folge einer Untersu- 
chung durch Sachverständige hätten aussetzen wollen. 
War ja doch die schon i. J. 1842 an Ort und Stelle 


| unternommene Vergleichung nicht zu ihrem Nachtheil 


ausgefallen; s. Anm. 1). Zu der Annahme aber, dass 
die Steine schon in früherer Zeit gefälscht und aus ir- 
gend einer Absicht an die Stellen, wo sie gefunden 
wurden, niedergelegt oder hingesetzt worden seien, lag 
fürs Erste keine nachweisbare Veranlassung vor. 
Unterdessen wurde die erwähnte Sammlung für 
die Kaiserliche öffentliche Bibliothek erworben und 
mit ihr also auch eine bedeutende Anzahl von Ab- 
drücken von jüdischen Grabinschriften in der Krim. 
Hr. Neubauer, welcher im Auftrage des französischen 


Ministeriums des öffentlichen Unterrichts seit längerer 


Zeit die Sammlung untersucht und ausgebeutet hat, 


hatte bereits über die in Rede stehenden Grabinschrif- 


ten nach Paris berichtet, wo sie das grósste Interesse 
erregten. Da geschah es, dais Hr. Abrah. Firkowitsch 
auf seiner Reise nach dem Orient von dem karaiti- 
schen Gottesacker im Josaphat-Thal bei Tschufut-Kale 


in der Krim neun der Grabsteine hierher nach St 


Petersburg schickte und Sr. Exc. dem Hrn. Minister 
des Kaiserlichen Hofes zur Verfügung stellte. Da de- 
ren Aufnahme in die Eremitage aus mehreren Grün- 
den nicht genehm gefunden ward, so wurden sie dem 
asiatischen Museum der Akademie überlassen), WO 
sie seit dem 14. März den andern Steinen mit asia- 
tischen Inschriften ebenbürtig zur Seite stehen. Hr. 
Neubauer also hat in seinem Aufsatze nach den Ori- 
ginalen selbst gearbeitet. Wir kónnen nur bedauern, 
dass nicht auch der von ihm unter N° 1 beschriebene 
Bag WE EA vom J. 6 n. Ch. unter iban. ist. ge 


3) Bullet. T. VII, $. ine aM ya 


- 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


392 


muss auch die Meinung des Hrn. Verfassers des Auf- 
satzes unbedingt theilen, dass eine weitere Nachfor- 
schung nach ähnlichen Denkmälern an Ort und Stelle 
hóchst wünschenswerth sei, damit nicht Andere uns 
zuvorkommen. 

Das ganze Aussehen der Steine lässt in archäolo- 


gischer Hinsicht über ihre Echtheit kaum einen Zwei- 


fel zu. Und wenn, was freilich noch einer eingehen- 
den Untersuchung und Beweisführung bedarf, die auf 
ihnen vorkommenden Aeren so und nicht anders er- 
klärt und gedeutet werden müssen, als wie das schon 
früher von Hrn. Firkowitsch und jetzt vorläufig von 
Hrn. Neubauer geschehen ist, so steigt der Werth 
der Steine in einem solchen Maasse, dass man sie als 
einzig in ihrer Art und als in verschiedener Hinsicht 
höchst wichtig für die Wissenschaft betrachten muss. 
Auf jeden Fall wird die Veröffentlichung der Inschrif- 
ten mit den getreuen Nachbildungen eine endliche 
Entscheidung wesentlich erleichtern. Es blieb nach 
meiner Meinung noch die Frage übrig, was die Geo- 
logie über die Steine zu sagen hätte. Hr. Goebel hat 
auf meine Bitte die Güte gehabt sich einer sorgfälti- 
gen geologischen Untersuchung derselben zu unter- 
ziehen, deren Ergebnisse in den noch folgenden Zeilen 
niedergelegt sind. Dorn, 


Das Material einer mit eingemeisselter hebräischer 
Inschrift versehenen Steinplatte, deren eine Hälfte 
von Hrn. Academiker Dorn mir zur geognostischen 
Bestimmung übergeben war, bestand aus einem etwas 
porösen weichen Kalksteine von rein weisser Farbe, 
erdig krystallinischem Bruch, der in Säuren vollstän- 
dig und leicht löslich war, und sich schon mit dem 
Fingernagel ritzen und schrammen liess. Er zeigte 
sich von zahlreichen Resten petrificirter, aber meist 
sehr schlecht erhaltener Zoophyten, Mollusken und 
vielleicht Trümmern von Crinoiden erfüllt, die, durch 
ein Kalkcäment mit einander verkittet, ein rein zoo- 
genes Gestein darstellten. Ein Dentalium und eine 
Species von Zschara bilden bei weitem die Haupt- 


masse der erkennbaren Einschlüsse, selten fanden sich 
schlecht erhaltene und kaum bestimmbare Abdrücke | 
einer kleinen Trochus-ähnlichen Schnecke und einer | 
Bivalve. Auf der erdig porósen Bruchflüche des Ge- P 


steines traten zahire , p 8 


flächen des Kalkspathes darbietende Körper hervor, 


die 6 bis 8 Millimétres Durchmesser erreichten und 
nach ihrer fünfeckigen Gestalt an der Bruchfläche, als 
Ausfüllungsmasse von Orinoidengliedern zu deuten sein 
dürften. 

Das vorliegende Gestein ist in seiner morphologi- 
schen und physisch iden- 
tisch mit den Felsmassen, die bei Tiker östlich 
von Sewastopol zu Tage gelidi wie E sich 
sofort herausstellte, als ich dasselbe mit ähnlichen 
Gesteinen verglich, die auf der Reise des Hrn. Ana- 
tole Demidoff in der Krym gesammelt wurden, von 
welchen die geognostische Sammlung im Besitze der 
Akademie sich befindet. Sechs Handstücke mit der 
Bezeichnung «Inkerman» boten hinreichendes Mate- 
rial dar. Sie enthielten dieselben organisirten Ein- 
schlüsse. Vier derselben waren durch Fleckchen von 
Eisenoxydhydrat gesprenkelt, und mussten somit einer 
den Atmosphärilien ausgesetzten äusseren Gesteins- 
lage angehört haben; die beiden andern aber, rein 
weiss, schienen gleichsam aus einer Masse mit der 
vorliegenden Steinplatte zu sein. In dem, von Huot 
verfassten, Cataloge waren sie unter der Rubrik «Ter- 
rain cretacé» bezeichnet als «Craie remplie de debris 
organiques d Inkerman». 

Zu dieser Bestimmung als Kreidekalkstein haben 
wohl weniger die so schlecht erhaltenen Petrefacten, 
als die Lagerung zwischen Schichten geleitet, welche 
durch ihre wohlerhaltenen und characteristischen Ein- 
schlüsse geognostisch gut bestimmt worden sind. Die 
während der Belagerung Sewastopols von mehreren 
englischen Artillerieofficieren auch in der Gegend von 
Inkerman gesammelten und vom Prof. Baily * und 
dem Capitain Cockburn *) bearbeiteten Petrefacten 
geben indess keine nähern Aufschlüsse über die in 
obigem Gesteine vorliegenden. 

Die Betrachtung der anderen Steinplatten ergab 
eine der beschriebenen ähnliche Beschaffenheit. Sie 
bieten sämmtlich in ihren Umrissen der Fläche nach, 
die Gestalt eines Fünfecks dar, wie man es erhält, 
wenn man der einen langen Seite eines rechtwinkligen 
Parallelogramm’s, ein gleichschenkliges stumpfwink- 
liges Dreieck aufgesetzt sich "En Die Seier 


Quarter Journal of de Ge . Soc E rs dk : 
133. Se 


Logg gan e 


. P- 
5) Ib id. p. 161. 


Bulletin de l’Académie Impériale 


obere Fläche trägt eine oblonge, dem Parallelogramm 
entsprechende Vertiefung, auf deren Boden die ein- 
gemeisselten Inschriften sich befinden. Allen gemein- 
sam war die frische Beschaffenheit der eine Ebene 
darstellenden Unterfläche, welche das Ansehen trug, 
als ob sie entweder durch den Schnitt einer Säge her- 
vorgebracht worden, oder aber durch das Rutschen 
und Schieben der schweren, bis 12 Centimètre dicken 
Steinplatten auf einer rauhen und harten Unterlage 
entstanden seie. Dass aber das Erstere der Fall ge- 
wesen, wird dadurch bewiesen, dass bei zweien Plat- 
ten noch deutliche frische Einschnitte einer Steinsäge 
vorhanden sind, welche näher zur obern Fläche an- 
gesetzt gewesen war. Man hatte offenbar die Absicht, 
durch Wegschneiden des überflüssig Scheinenden, die 
Kosten und Schwierigkeiten des Transportes zu ver- 
ringern. Platte IV, welche an den Seiten Inschrif- 
ten trägt, ist demzufolge auch am dicksten. Ferner 
waren die Platten sämmtlich an den übrigen Aussen- 
flächen durch anhaftende staubähnliche Unreinigkei- 
ten dunkel gefärbt, und nur das concave Becken, wel- 


ches die Inschriften eingemeisselt trug, war offenbar 


durch Waschen und Scheuern heller geworden. Die 
lithologische Beschaffenheit konnte nur an kleinen 
frisch hervorgebrachten Bruchflüchen wie an der Un- 


terfläche deutlich erkannt werden, und war bei einigen: 


Platten identisch mit der bereits beschriebenen, bei den 
andern aber traten die oben genannten Fossilien; zurück, 

das Gestein nahm eine noch weichere, zerreibliche, 

erdig abfärbende Beschaffenheit an, — es liessen 
sich in demselben Foramiferen wiem Auch zu 
dieser Varietät fanden sich in der Demidoff’schen 
Sammlung vollkommen gleichbeschaffene Belegstücke 
unter der Benennung « Kreidemergel aus der Umgegend 
von Karassu-Bazar». Wenn auch noch an andern Stel- 
len längs der am Nordabhange des Krymschen Küsten- 


gebirges sich hinziehenden schmalen Kreidezone die 


hier geschilderten Gesteinschichten zu Tage ausgehen 
dürften, so mag es doch nicht unwahrscheinlich: ‚sein, 
dass da Material vorliegender, - ‚hebräischen In- 
schriften h hen von 
Karassu- Bazar und Inkerman entnommen sei, welche 
an der grossen Strasse und in der Nähe bedeutender 


Culturorte und Hafenplätze gelegen, seit Altersher ! 


das Material zu Bauten und Ornamenten j yrs ge 
geliefert haben. 


Die oberen Seitenränder sämmtlicher Platten wa- 
ren mehr oder weniger zertrümmert, und zwar sicht- 
lich durch Abstossung, nicht durch Auswaschung bloss 
erodirt. Hinsichtlich der äussern Beschaffenheit und 
des damit verbundenen alterthümlichen Ansehens va- 
riiren die Platten etwas, und bringen den Eindruck 
hervor, dass sie entweder verschiedenen Alters seien, 
oder aber verschieden günstigen Bedingungen den un- 
gleichen Zustand ihrer Erhaltung verdanken. 

Eine kurze vergleichende Betrachtung aller acht 
Steinmonumente wird solches deutlich machen. 

Platte I. Ist die bereits im Eingange beschriebene; 
ihre obern äussern Ränder sind zertrümmert. Spuren 
schwärzlicher Flechtenvegetation zeigen sich auf der 
obern Fläche, desgleichen auch ein beginnender Wuchs 
grünen Mooses von 3 bis 5 Millim. hohen Faser- 
Büscheln an einzelnen Punkten. Die Ränder der In- 
schriften sind meist scharf, bröckeln aber schon durch 
den Druck der Finger etwas. 

Platte II, Lithologisch der vorigen jaink mit 
vielen hohlen Dentalien. Bruch kreideartig, erdig. 
Die äussere Oberfläche ist eben, von parallelen, etwa 
durch gleitenden Druck eines Sipita hervor- 
gebrachten Riffeln bedeckt, die auch auf den Seiten- 
flächen vollständig erhalten sind. Spuren schwärzli- 
cher Flechten zeigen sich auf der oberen Fläche, die 
sonst reiner ist, und Reste vermoderter Wurzelfasern, 
welche der xm Steinfläche adhäriren. Die Inschrif- 
ten sind gut erhalten. ` 

‚Platte UL Weiche, erdig N Kreidemes- 
gel, mit wenigen Dentalien, enthält Foraminiferen, 
und keine Kalkspatheinschlüsse. Durch fest adhäri- 
renden Staub sind die Seiten- und Oberfläche schwärz- 
lich gefärbt. Der vordere obere Rand ist abgestossen 
und zertrümmert, von schmutzigem und zerfressenem 
Ansehen. Der hintere obere Rand ist von einer feinen 
schon vermoderten Flechtenlage von schwärzlicher 
Farbe deckenartig überzogen, auf welcher stellen- 
weise eine dünnere, neuere Lichenenvegetation von 
strohgelber, grünlicher, bräunlicher und grauer Farbe 
warzenartig sich angesiedelt hat. An einer Stelle be- 
fand sich ein Büschelchen von vertrocknetem Laub- 
Moose. Der Stein muss also in seiner oberen Parthie 
längere Zeit dem Licht und der Luft ausgesetzt ge- 
wesen sein. Das Inschriftbecken hat durch Waschen 


und Reini Igen í ei Färbung erhalten, hier- 
CR 5% 


wiU 


385 des Sciences de Saint - Petersbourg. 386 


bei mögen durch Reibung wohl die Flechten entfernt 
worden sein, wie vom vorderen, oberen Rande. Die 
Inschriften sind sehr abgeschliffen und ziemlich zer- 
stört. 

Platte IV (die grösste). Lithologisch der vorigen 
ähnlich, trägt aber ein scheinbar neueres Gepräge, 
da die Ränder der eingemeisselten Buchstaben scharf 
und deutlich, ohne Zeichen von Erosionswirkung sind. 
Auf den Seitenflächen befinden sich gleichfalls In- 
schriften. Die rechte Seite der Oberfläche ist parallel 
geriffelt wie bei Platte II. Keine Spur von Flechten 
ist sichtbar. 

Platte V. Diese hat offenbar in der Erde gelegen, 
sie ist aussen schmutzig, die Ränder zertrümmert; die 
Inschriften sind sehr zerstört und verwaschen. Auf 
dem Grunde des Inschriftbeckens sind noch fest ad- 
härirende feine Pflanzénwurzeln vorhanden, die dem 
Reinigungsprocess entgangen sind. 

Platte VI. Diese und die folgenden sind durch Den- 
talien und Kalkspatheinschlüsse characterisirt wie die 
Platte I. Die Riffeln sind an den Seitenflächen erhal- 
ten, an der Oberfläche dagegen sind keine wahrnehm- 
bar. Die Inschriften mit wohlerhaltenen Rändern, 
aber sehr abgeschliffen. Ein schwärzlicher dünner Li- 
chenenüberzug ist nur auf der Spitze sichtbar. 

Platte VII. Diese trägt ein entschieden sehr altes 
Gepräge; sie ist aussen sowohl durch Abstossung als 
durch deutliche Erosion von Wasser sehr mitgenom- 
men. Das Inschriftbecken ganz zerschlissen, nur dig 
beiden untersten Reihen der Buchstaben sind, obwol 
auch in sehr abgeschliffenem Zustande, erhalten ge- 
blieben. Eine mehr als zolltiefe Höhlung, an der Seite 
war zum Theil von humoser schwarzer Gartenerde 
erfüllt, die Pflanzen- und Blattreste, wie eine kleine 
leere Käferlarve enthielt. Auf der unteren Hälfte, 
gleichwie auch bei Pl. VI und VIII, ist die Oberflä- 
che von begonnenen Kalksinterbildungen mit kleinen, 
warzenförmig aufgetriebenen Höhlungen bedeckt. 

Platte VIII. Die ganze Oberfläche ist mit Riffeln 
versehen, dieselben sind aber etwas erodirt. Auch die 
Inschrift ist verwaschen und die obere Buchstaben- 
reihe grösstentheils zerstört. Reste vermoderter fei- 
ner Pflanzenwurzeln befinden sich auf der unteren 


Hälfte der Platte, eine dünne schwarze Flechtenlage | 


längs der Spitze nnd einige zwerghafte vertrocknete 
Moosbüschel längs Steinritzen auf derselben. 
Tome VII. 


In Bezug auf die von Hrn. Akad. Dorn mir vorge- 
legte Frage, inwiefern die Beschaffenheit der Gesteins- 
masse und der Inschriften im Einklange stände mit dem 
supponirten Alter der letzteren von circa 1600 bis 
1800 Jahren, muss ich zunächst bemerken, dass eine 
annähernd genügende Beantwortung kaum möglich 
sein dürfte, da einerseits zwei oder mehrere Monu- 
mente aus derselben Steinmasse schon in kurzer hi- 
storischer Zeit einer sehr verschiedenen Alteration 
unterliegen und daher ein verschiedenes Aussehen be- 
kommen können, wenn sie unter ungleichen Umstän- 
den aufbewahrt oder der Einwirkung äusserer Agen- 
tien in verschiedenem Grade ausgesetzt worden wa- 
ren, und andrerseits, durch Beobachtung gewonnene, 
zur Vergleichung dienende Zeitangaben über die Art 
und den Grad der Alteration anderer, ähnlicher Stein- 
monumente uns nicht vorliegen und auch, meines Wis- 
sens, nicht gesammelt worden sind. Es kommt in die- 
sem Falle daraufan, von einigermaassen sicheren Halt- 
puncten auszugehen. Hier würe es vor Allem wichtig 
zu wissen, unter welchen Umstünden die Steinplatten 
seit der Einmeisselung der Inschriften aufbewahrt und 
endlich aufgefunden worden sind. Sie sollen, nach der 
Mittheilung des Hrn. Akad. Dorn, in der Krym aus 
der Erde gegraben sein. Dies ist alles, was wir wis- 
sen. Inschriften auf Steinen aber, welche zu dem 
Zweck gemacht sind, dass deren Inhalt zur Kenntniss 
der Mit- und Nachwelt komme, pflegen Jedermann 
zugünglich, entweder in freier Luft, oder in geschütz- 
ter Lage (öffentlichen Gebäuden, Hallen u. dgl.) aus- 
gestellt, und erst im Laufe historischer oder (wenn 
auch seltener) geologischer Ereignisse unter die obe- 
ren Erdschichten gekommen zu sein. 

Darum drängen sich hier nun die Fragen auf, wie 
lange sie solchergestalt der Luft ausgesetzt, wie lange 
und in welcher Tiefe sie im Boden gelegen haben, 
ferner von welcher Beschaffenheit der letztere war, 
weil alle diese Umstände auf das äussere Ansehen der 
Steinplatten von Einfluss sein mussten. Wir dürfen 
aber auch von dem Letzteren auf einige jener im 
Causalzusammenhange stehenden allgemeinen Um- 
stände selbst wieder zurückschliessen, wenn auch 
nur in mehr negativer Beweisführung, und da zeigt 
es sich denn, dass die zum Theil gut erhaltenen In- 
schriften, die scharfen Ränder derselben auf einigên 


Platten, die Abwesenheit oder nur spurenweise vor- 
25 


Bulletin de l’Académie Impériale 


handenen Kryptogamen auf ihrer Oberfläche, die so 
weiche und zerreibliche Beschaffenheit des durch At- 
mosphärilien wie durch mechanische Ursachen leicht 
zerstörbaren und doch chemisch sichtlich nicht alte- 
rirten Gesteines entschieden für eine lange Aufbewah- 
rung dieser Platten in geschützter, nach Aussen be- 
deckter Lage reden. Einige sich hier anschliessende 
Betrachtungen werden solches noch klarer begründen. 

Zunächst erscheint es befremdend, dass man ein 
so weiches, in kleinen Stücken mit den Fingern schon 
etwas zerreibliches Material zu Denkmälern genom- 
men hat, die doch auf längere Dauer berechnet wa- 
ren. Die in der Nachbarschaft der Kreidezone der 
Krym befindlichen, weit mächtiger entwickelten Num- 
muliten- und Jurakalke boten hierzu schon ein weit 
festeres und geeigneteres Material dar. Schichten der 
beiden letzteren Formationen finden sich gleichfalls 
bei Karassu - Bazar und Inkerman anstehend, wie sol- 
ches aus der Demidow’schen Sammlung als auch aus 
den von Baylie und Cockburn mitgetheilten Petre- 
factenverzeichnissen hervorgeht. Ja sogar manche 
Varietäten des Steppenkalkes, wie deséaralo - caspi- 
schen Muschelkalkes, welche der Nummulitenzone 
auflagern, sind weit härter. Wie sehr bald aber auch 
diese der Zerstörung durch Reibung anheimgegeben 
sind, sieht man z. B. aus dem ausgehöhlten Ansehen 
viel betretener Treppenstufen und Trottoirs aus dem 
Muschelkalk von halbkrystallinischer Struktur zu Ba- 
ku. Nach einer nicht langen Reihe von Jahren müssen 


dieselben stets wieder erneuert werden. Einige unse- 


rer Steinplatten müssen aber gegen äussere Reibung 
sehr geschützt gelegen haben, da die, offenbar mit ei- 
nem spitzen Eisen hervorgebrachten parallelen Riefen, 
mit denen die Oberfläche von vier Plätten bedeckt 
ist, noch unverändert erhalten sind. 

Die Oberfläche sämmtlicher Steine ist mit grau- 
schwarzem Staube imprägnirt. Solches ist sehr ge- 
wöhnlich bei porösen weissen Kalksteinen, welche 
lange Zeit in Gewölben oder staubigen Kammern lie- 
gen. Von der beckenartig ausgehöhlten Inschriftseite 


scheint der Staub offenbar durch Waschen theilweise 


entfernt worden zu sein, wenn sie nicht etwa durch 
ein hineingepasstes Brett vor dem Zutritt von Staub 
u. dgl. zum Theil bewahrt blieb. Das Vorhandensein 
efkennbarer Wurzelfasern auf der Oberflüche mehre- 
rer Platten spricht, wie auch die Erdreste in den Ver- 


tiefungen und ihr sonstiges verwaschenes Ansehen, 
für deren zeitliches Verweilen im Erdboden. 
Fossilienreiche poróse Kalke, wie die der Tertiär- 
und Kreideformation, pflegen gewöhnlich an den der 
Luft ausgesetzten oder zugänglichen Schichten durch 
Oxydation des in ihnen befindlichen Eisenoxyduls von 
reichlichen Flecken von Eisenoydhydrat gelbroth ge- 
sprenkelt oder auch mehr gleichfórmig und zonenweis 
von aussen nach innen zu gefürbt zu sein, wie solches 
alle Steinbrüche und viele der an der Luft frei lie- 
genden Blócke und Schichten jener Gesteine uns zei- 
gen. Auf den Bruch- und unteren Schnittflächen un- 
serer Steinplatten aber ist eine solche partielle Eisen- 
oxydfärbung nicht wahrnehmbar, obwohl das Gestein 
etwas kohlensaures Eisenoxydul enthält. Auch von 
dieser Seite wird es daher wahrscheinlich, dass sie 
vor der unmittelbaren Einwirktng der Atmosphárilien 
meist geschützt lagen, und wenn sie etwa Jahrhun- 
derte lang in der Erde sich befanden, so musste sol- 
ches unter Umstünden geschehen, wo sie vor der Ein- 
wirkung lufthaltigen Wassers bewahrt blieben, sei es 
nun, dass sie sich unter einer natürlichen oder künst- 
lichen, das Wasser nicht durchlassenden Schicht be- 
fanden. Nur auf Pl. V und VII, den äusserlich auch ` 
am meisten zerstórten, vermochte man mit Hülfe der 
Loupe auch auf den der Oberfläche zunächst gelege- 
nen innern Theilen Fleckchen von Eisenoxydhydrat 
wahrzunehmen. Es genügt ferner, sich zu erinnern, 


‚welche Zerstörungen das Wasser in Felsblöcken her- 


vorbringt, die in losen Sand- oder Erdschichten frei 
liegend, eingebettet sind. Jeder Durchschnitt hoher 
Flussufer oder sogenannter Sandgruben, z. B. des di- 
luvialen Terrains der Ostseeprovinzen liefert uns viele 
Beispiele davon. In den oft mächtigen Sandalluvio- 
nen liegen zahlreiche der meist so harten devonischen 
und silurischen Kalk- und Dolomitgeschiebe, wie 
Blöcke verschiedener Granitarten eingeschlossen. Die 
ersteren sind meist zerklüftet, gelb gefärbt auf den 
Kluftflächen mit Dendriten von Eisen- und Mangan- 
oxyden bedeckt, die letzteren aber unter Beibehal- 
tung ihrer äusseren Contourform bisweilen gänzlich 
in Grus verwandelt, und zwar ist es nicht immer der 
sogenannte Rappakiwi, der diesen Wandlungen un- 
terliegt. Blöcke des so wenig cohärenten Kreidege- 
steins der Krym würden unter solchen Verhältnis- 
sen nicht lange ihre innere und äussere Beschaffen- 


389 


des Sciences de Saint -Petersbourg. 


390 


heit beibehalten, namentlich wenn man die leichte 
Löslichkeit des Kalkcarbonats, dessen Wegführung 
durch die so poröse Beschaffenheit des Gesteins be- 
günstigt wird, im Auge behält. 

Man könnte hier einwenden, dass eine solche Pa- 
rallele unstatthaft sei, weil die klimatischen Verhält- 
nisse der westlichen Krym andere sind, als die der 
Ostseeprovinzen. Für unsere Zwecke kommt es aber 
auf die Regenmenge an, welche den Boden jährlich 
benetzt und durchtränkt, und da findet ein verhältniss- 
mässig nur geringer Unterschied statt. Die mittlere 
Regenmenge von Sympheropol beträgt 16,25 Zoll (nach 
18jährigen Beobachtungen), steht also nur wenig hin- 
ter der unseres regenreichen Petersburg zurück, für 
welche Hr. v. Wesselowsky 17,91 Zoll angiebt°). 

Schliesslich spricht noch ein wichtiger Umstand 
dafür, dass unsere Steinplatten auch nicht ausschliess- 
lich der andauernd vereinten Wirkung der Luft, 
des Lichts und des Wassers ausgesetzt waren. Es ist 
dies der völlige Mangel an Flechten auf der Oberflä- 
che derselben mit Ausnahme des obern, in eine Spitze 
auslaufenden Theiles der meisten Steinplatten. Es be- 
darf keiner langen Zeit um schon auf polirten Stein- 
flächen unter geeigneten Umständen Lichenen entste- 
hen zu sehen. Auf der Oberfläche der aus finnischem 
Rappakiwi-Granit bestehenden Alexandersäule hier- 
selbst sah ich vor zwei Jahren mehrere Stellen, na- 
mentlich auf den glimmerreichen Partieen, im obern 
Drittheil der Säule, welche von schwärzlichen Flech- 
ten eingenommen waren; diese konnten erst seit dem 
Jahre 1841, wo die Säule zum letzten Male reparirt 
und polirt worden, datiren. Tafeln cararrischen Mar- 
mors auf baum- und schattenreichen feuchten Gottesä- 
ckern (von Dorpat und Petersburg), deren Inschrift be- 
sagt, dass sie kaum 50 — 70 Jahre alt sind, haben 
ihre ehemalige Politur verloren, zeigen eine unreine, 
rauhe und zerfressene Oberfläche und sind meist von 
einer Lichenenvegetation von schwärzlicher und gel- 
ber Farbe stellenweise bedeckt. Dass poröse Kalk- 
steine ganz besonders zu reicher F lechtenvegetation 
disponirt sind, zeigen manche, an feuchten Stellen 
befindliche, aus Steppenkalk bestehenden Monumente 
der mohammedanischen Gottesäcker von Baku, so- 


wia alla 


* 


xus cl GE RE X rapti TS ECRIRE C ME DU AUS id 
6) Becezoncxiit: O xuuxarb Pocciu, erp. 322. — Ibidem. Tpu- 
> 1 Q9 E i Rp : jeux ST TERRA Lor. A" 
dt 2 & 2 ` ^ I$ XX. EM era D zu 77 


$ 
nE 
$t 


soxenie, crp. 183. 


d o. das: 
u LIILLIRR | 


und den feuchten Seewinden sehr ausgesetzt sind. 
Eine dichte, viele aufeinanderfolgende Generationen 
zählende, grau, gelb und braungesprenkelte Lichenen- 
decke verhüllt an solchen Stellen weithin die Structur 
des Gesteins. Sie ist bisweilen über einen halben Cen- 
timétre dick und geht, nach innen weisslich oder 
gelblich werdend, in oxalsauren Kalk über (Liebig's 
Thierschit), der krustenartig das Gestein überzieht. 
Die vorhandenen Lichenen- und Moosspuren auf 


| mehreren unserer Steinplatten sprechen nur für eine 


verhültnissmüssig kurze, unmittelbar der Gegenwart 
sich anschliessende Zeitdauer von wenigen Jahrzehn- 
ten, während welcher die Platten sehr wahrscheinlich 
in aufrechter Stellung, bis zur Vegetirungsgrenze je- 
ner Cryptog , d. h. bis mindestens zu zwei Drit- 
tel ihrer Hóhe in den Erdboden versunken, der verein- 
ten Wirkung der Luft, des Lichts und der Feuchtig- 
keit ausgesetzt waren. 

Resumiren wir schliesslich einige der wesentlichsten 
Folgerungen aus vorstehenden Auseinanderset 
so ergiebt sich: 


e 


1) Dass die Platten aus einem Gestein der Kreidefor- 
mation bestehen, welches in der Krym bei Inker- 
man und Karassu-Bazar anstehend gefunden wird. 

2) Dass sie erst kürzlich mittelst einer Steinsäge von 
einer grösseren Steinmasse abgetrennt, oder von 
überflüssig scheinender Steinmasse befreit worden 
sind. à 

3) Dass sie sämmtlich (vielleicht mit Ausnahme vo 
PI. IV) in aufrechtstehender Stellung bis zu wenig- 
stens zwei Drittel ihres Umfanges in den Erdboden 
versunken waren. 

4) Derselbe ist für Platte VI, VII und VIII ein hu- 
moser, von Feuchtigkeit durchzogener und von 
Laubvegetation bedeckter gewesen, also vielleicht 
ein Garten oder Kirchhof. 

5) Dass dieses Versunkensein wührend einer bestimm- 
Zeitdauer stattgefunden, die sich unmittelbar der 

- Gegenwart anschliesst. ` 

6) Dass aus Mangel an vergleichenden Deductions- 

` beweisen a posteriori sich für jetzt keine sichere 


naher die D e machen 
GA Lg de EE E e J ‚4 Akut u LOUE 
20 2 io i T ` RE E Í IET € NE 4 
BE, A 
D iaa Xs KL ONE, COM "Se T e 
7) Die noch vorhandi 


. auf den obern Theilen der Steine dürfte für sich 
t y 


391 Bulletin de l’Académie Impériale 392 


allein den Zeitraum von höchstens achtzig bis hun- 
dertfunfzig Jahren als Maximalgrenze in Anspruch 
nehmen. Es ist nicht zu vergessen, dass solches 
eine Schätzung ist, zu der die strengeren Vergleichs- 
beweise noch mangeln. 

8) Da alle diese Inschriften noch vor der Entstehung 
der jetzt sichtbaren Lichenen eine Reihe von Jahr- 
hunderten, in oder auf dem Erdboden liegend, 
überdauert haben so dürfte solehes zum minde- 
sten für die vier ersten Platten, aus chemisch- 
mechanischen Gründen nur unter besonders gün- 
stigen Umständen geschehen sein, welche die Ein- 
wirkung von Wasser, Luft und Licht auf dieselben 
während der langen Zeitdauer verhinderten. Sie 
mögen sich dann in einem Gewölbe oder unter an- 
deren Steinlagen befunden haben. 


Es erhellt aber auch zugleich aus dem Vorherge- 
henden, wie sehr bei archäologischen Funden vor al- 
len Dingen eine sorgfältige Beachtung aller Umstände 
wünschenswerth und nothwendig sein muss, unter 
denen sie gemacht werden. Hierbei steht die Beschaf- 
fenheit des Fundes an Ort und Stelle sélbst, wie die 
der sie einschliessenden Erdschichten in erster Reihe 
— eine Lehre, die erst unlängst durch den berühmt- 
gewordenen Streit über den von Boucher de Perthes 
bei Moulin Quignon gefundenen fossilen menschli- 
chen Unterkiefer uns bereits in eindringlicher Weise 
und in grösserem Massstabe vor Augen geführt wor- 
den ist. Ad. Goebel. 


Können Hebräer in der Krim schon im 3ten Jahr- 
hundert den tatarischen Fürstennamen Toch- 
tamysch geführt haben? Von E. Kunik. (Lu 
le 27 mai 1864.) | 

Zur Vermeidung von Missverstündnissen halte ich 
es für nothwendig, einige Erläuterungen zu der Note 
zu geben, in welcher Hr. Neubauer meinen kurzen 

Bericht (vom J. 1862; s. Bullet. Tome V, pag. 357) 

citirt hat. Den wissenschaftlichen Werth der Samm- 

lung von Handschriften und Grabinschriften der Her- 


ren Firkowitsch habe ich im Allgemeinen nie in Frage | 


gestellt; doch habe ich wiederholt und eben zuletzt 
im J. 1862 behauptet, ««dass die von den HH. Fir- 
Lite + 74, NER, ES H? " eine) und 


I Inschriften erst strengen 
allseitigen Prüfung unterworfen werden müssten, ehe wir 


dieselben für ein zuverlässiges und werthvolles Quellen- 
material anerkennen dürften»». Namentlich war und 
bin ich noch jetzt der Ansicht, dass es dabei vorzugs- 
weise auf eine Sonderung der Grabinschriften'nach pa- 
läographischen Merkmalen ankommt und dass schliess- 
lich der grössere oder geringere wissenschaftliche 
Werth derselben von der richtigen Deutung der auf 
ihnen vorkommenden drei (früher unbekannten) Aeren 
abhängt. Ich bin weit davon entfernt, den HH. Firko- 
witsch irgendwie Scharfsinn und Belesenheit abspre- 
chen zu wollen, doch mögen sie mir, als einem Histo- 
riker, der sich viel mit vergleichenden chronologischen 
Untersuchungen beschäftigt und dabei öfters an sich 
selbst Erfahrungen eigner Art gemacht hat, verzeihen, 
dass ich ihre Reductionsweise der Jahre der neuen 
Jüdischen Weltaere und der des sog. Exils mir so lange 
nicht aneignen kann, bis sie den strengen Beweis von 
der Richtigkeit ihrer Berechnungsweise geführt haben 
werden. Bin ich recht unterrichtet, so gewähren sämmt- 
liche bis jetzt bekannt gewordene Inschriften als sol- 
che keine Angaben, vermittelst derselben man jene 
drei Aeren auf christliche Jahre zurückführen könnte, 
sondern den Schlüssel zum Verständniss derselben ge- 
ben nur gewisse Epigraphe oder Subscriptionen, die 
sich in den Handschriften der ehemaligen Sammlung 
der HH. Firkowitsch vorfinden. Man braucht jene Epi- 
graphe nicht ohne Weiteres für ein modernes Mach- 
werk auszugeben, aber man darf nicht läugnen, dass 
ihr relativer Werth nicht minder von einer streng 
paläographischen und historischen Prüfung derselben 
abhängt. Jedenfalls steht fest, dass unter diesen Epi- 
graphen einige vorkommen, welche nicht vor vielen 
Jahrhunderten abgefasst sein können, sondern stark 
nach der Pseudogelehrsamkeit des 18ten Jahrhunderts 


-| riechen. Sollte aber einst die von den Herren Fir- 


kowitch aufgestellte Deutungsweise der drei früher 
unbekannten Aeren als ganz richtig sich bewähren, so 
wird der Ruhm und das Verdienst derselben auch von 
allen denen anerkannt werden müssen, welche die bei 
Berechnung unbekannter oder dunkler Aeren aufstos- 
senden Schwierigkeiten aus eigner Erfahrung kennen. 
Einstweilen ist es aber mehr als sonderbar, dass 

der Inschrift Taf. V gerade jene drei Worte, durch 
welche das Jahr der bis jetzt unerhört gewesenen Aere 
von Taman (Tmutorokan y Tamatarcha) ausgedrückt 
wird, von einer zweiten Hand eingemeisselt sind, de- 


393 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


394 


ren Schriftzüge einer verhältnissmässig jüngeren Zeit 
anzugehören scheinen. 

Selbst aber auch angenommen, dass die neue Welt- 
aere ziemlich mit der gewöhnlich jüdischen harmonirt, 
so würde doch noch manches Bedenken im Einzelnen 
zu beseitigen bleiben. Zwei gottesfürchtige Hebräer 
sollen im 3ten und 7ten Jahrhundert der christli- 
chen Zeitrechnung, wie zwei Grabsteine bezeugen, 
den heidnisch -tatarischen Namen Tochtamysch ge- 
führt haben und also Namensvettern des Chanes der 
goldenen Horde gewesen sein, welcher im J. 1382 
die Stadt Moskau einnahm und verwüstete. An und 
für sich ist es nicht unwahrscheinlich, dass einzelne 
türkische Stämme vom Altai bis in die caspischen 
und pontischen Steppen in sehr früher Zeit vorgedrun- 
gen sind, allein wir dürfen bei Betrachtung der Völker- 
verhältnisse in jenen Gegenden nie aus den Augen ver- 
lieren, dass es ausser der indoeuropäischen, finnischen 
und türkischen Gruppe — die lezteren zwei werden 
ausserhalb Russlands noch immer theils aus Unkennt- 
niss theils in Folge von unwissenschaftlichen Metho- 
den zusammengeworfen — eine gewiss nicht geringe 
Anzahl von weissen Stämmen gegeben hat, die sich 
in der Steppe herumgetummelt haben und deren Idio- 
me grundverschieden waren von den uns näher be- 
kannten Sprachen. Der vielzüngige Kaukasus muss 
uns bei dem Versuche, die Nationalität des einen oder 
anderen alten Steppenvolkes zu bestimmen, stets ein 
Leitstern sein. Hier finden wir noch schwache Reste 
von Nationen, die gewiss einst zahlreicher waren, ihrer 
Sprache nach aber durchaus zu keinem der allgemein 
bekannten Völkerstämme gehören. Gewiss haben sich 
einzelne dieser Völkerschaften nur vor dem Andrange 
mächtigerer Stämme in die Gebirge gerettet. Können 
wir uns nun eine Vorstellung davon machen, wie gross 
jene Vólkertrümmer einst waren? Dass aber die Tür- 
ken in der Zeit vor Attila massenweise bis zum Pon- 
tus und namentlich in die Krim vorgedrungen seien, ist 
eine Annahme, die sich schwerlich näher begründen 
lässt. Die an türkische Völker- und Personennamen an- 
klingenden Wortformen, welche uns in griechischen In- 
schriften und in den Autoren von Herodot bis Ptolemäus 
'entgegentreten, sind so unbedeutend oder so unsicher, 
dass wir uns iligen Schlüssen hüten müs 
sen. Indessen fehlt es wicht ganz an historischen 
Zeugnissen, dass schon vor Attila in den Steppen zwi- 


schen dem Don und der Wolga einzelne Schwärme 
von Völkern auftraten, welche später unter türkischen 
Dynasten eine Rolle spielten. Das älteste Zeugniss 
der Art ist das des Abbas Katina, welcher unter Ar- 
schak, dem 2ten armenischen Arsaciden (reg. von 127 
— 114), lebte. Nach ihm wurde (um 120 vor Chr.) 
eine Abtheilung Bulgaren aus ihrer Heimath vertrie- 
ben und zog vom Kaukasus kommend bis in die Ge- 
gend von Kars, wo der um 460 nach Chr. schreibende 
Moses von Chorene noch ihre Nachkommen kannte. 
Erst im J. 488 tritt der Name der Bulgaren zum 
zweiten Male in der Geschichte auf, Damals wurden 
sie von dem nach Italien aufbrechenden Gothenkönig 
Theodorich besiegt und galten, wie man deutlich sieht 
und auch sonst bestätigt wird, den Gothen als ein 
Rest des einst so furchtbaren Hunnenheeres. Damit 
ist die Nationalität Attilas und der Hunnen (im eigent- 
lichen Sinne) noch nicht bestimmt, denn im Hunnen- 
heere gab es unter andern auch Leute, wenn nicht 
mongolischer Abkunft, doch mit scharf ausgeprägter 
mongolischer Gesichtsbildung, was vielleicht auf eine 
frühe Vermischung eines Türkenvolkes mit den Mon- 
golen in Hochasien hinweist. Ein Verhältniss der Art 
wird uns auch bei der Analyse des Namens Tochta- 
mysch entgegentreten. 

Es wird hier als erwiesen vorausgesetzt, dass die 
Bulgarenchane, welche im 7ten Jahrhundert mit ih- 
rem Reitervolke über die Donau setzten und sich sie- 
ben slawische Stämme in Mösien unterwarfen, türki- 
schen Ursprungs waren. Im J. 765 — also zu einer 
Zeit, wo die asiatischen Bulgaren noch nicht mit ih- 
ren slawischen Unterthanen zu dem heutigen Volke 
der Bulgaren verschmolzen waren — wurde in einem 
Kriege mit den Griechen der Chan (&oxnyös) der Bul- 
garen erschlagen. Die Griechen (S. Nicephori Cpoli- 
tani breviarium, pag. 45 ed. Par.) nennen ihn Toxros, 
— ein Name, der, wenn er vocalisch auslautete,schwer- 
lich Tokta, sondern eher Toktu zu transscribiren sein 
würde. Im J. 1184 geriethen mehrere Fürsten der 
den Überresten ihrer Sprache nach echt türkischen 
Polowzer oder Kumanen (altböhm. Plavei und bei 
deutschen Chronisten «Falben» genannt) in russische 
Gefangenschaft. Den einen davon nennt die Chronik 


‚von Kiew (Tom. Co6p. Pycex. Jr. II, 128 unter dem 
falschen J: 6691) Bokmisch (Bormes nach dem cum- 


cok»?Mmar.), wogegen eine andere Handschrift (en. 


Bulletin de l’Académie Impériale 


Xarbóu.) die unstreitig richtigere Lesart Tokmisch (Tok- 
uuurb) bietet. Wenn der Name durch die russischen 
Copisten nicht entstellt ist '), so ist es Sache der 
Orientalisten vom Fach zu entscheiden, ob Tokmisch 
aus Toktamisch (vgl. Tutukan, zweiter Sohn Batus, 
den spätere türkische Autoren Toghan, d. i. Falke 
nennen) verkürzt ist oder ob hier ein anderer Wort- 
stamm vorliegt. Tokai und Tokatimur heissen Nach- 
kommen von Orda, dem ersten Sohne von Dshudshi 
und also Enkel von Dshingischan. Das altosttürki- 
sche tekmischi (Gnadenbezeigung) liegt wohl ganz 
fern. 

Im Namen des Chanes Tochtamysch (Toxrawbinrs, 
Tokrawpumb in russischen Chroniken) hat man längst 
versucht, die türkische Participialform «mysch» vom 
Stamme abzutrennen, und denselben durch das Ver- 
bum tochtamak (— stehen; vgl. das gleichbedeutende 
mongol. Verbum tochtachu) erklärt’). Ob diese for- 
mell richtige Deutung in begrifflicher Hinsicht genügt, 
ist eine andere Frage. Ob ferner jenes Verbum bei- 
den Stämmen von jeher gemeinschaftlich war oder ob 
die eine Form im Türkischen oder im Mongolischen 
ein Lehnwort ist, ist für unsern Zweck ganz gleich- 
gültig. Hier soll nur noch eine Namensform hervor- 
gehoben werden, welche möglicher Weise mit der obi- 
gen zusammenhängen kann. Als die Regierungszeit 
eines Chanes der goldenen Horde, welchen die russi- 
schen Chronisten Togta, Tochta und Toktomer (Torra, 


Toxra, Toxromeps) nennen D. nimmt man gewöhnlich | 


die Jahre 1291 — 1313 an. Auf den Münzen, von 
denen übrigens die älteste das Jahr 681 der Heg. 
bietet, lautet sein Name Tochta, Mir-Tochta, Toch- 
togu und Tochtu-bek ^. Die Formen Tochtogu und 
Tochtu werden für mongolisch ausgegeben (CaBebens, 
98 — 260). Es wäre leicht, noch verschiedene tatari- 
sche oder mongolisch-tatarische Chane und Prinzen 
anzuführen, welche im 13ten und 14ten Jahrhundert 


1) Eine erst unlängst in der óffentlichen Bibliothek von Hrn. 
Bytschkow entdeckte Handschrift, welche in gewisser Hinsicht dem 
verloren gegangenen Originalcodex näher steht, hat auch noch die 
ursprüngliche Lesart Tormums bewahrt. 

2) II. Canez5ena, ExarepunoczaBckili karb, pag. 58 (Sanncku 
Hu. Apxeosoruseckaro OómecrBa. Toms XII — Tpyası Bocrouxaro 
orxbaenis Apxeouoruueckaro Oômecrsa. Tows III p.260). ` 

3) Jasp. abr. 6802. Tpomux. xbr. 6798. Cf. Karamsin IV, npum. 

, 182 : 


4) aen, u zpyası II. Caneasena. B. l'puropsena. Cn6. 1861, p. 


den Namen Tokta oder Toktai führten?). Einer der 
frühesten Inhaber dieses Namens ist wohl der Fürst 
der Merkiten (Mergiten am Irtysch), welchen Temud- 
schin um 1205 zur Flucht zwang. Man wird nun wohl 


zugeben, dass zwischen diesen Formen und dem Na- 


men des Bulgarenchans Tokt im J. 765 eine Verwandt- 
schaft besteht. Ob die Urform dieser Namen mongo- 
lisch oder türkisch war, ist für unsere Frage ziem- 
lich gleichgültig. Von den Chanen der goldenen Horde 
wissen wir, dass sie sehr früh tatarisirt worden sind. 
Den Namen Tochtamysch finden wir sonst nur bei 
tatarischen Stämmen und zwar erst nach dem 14ten 
Jahrhundert. Ihn führte z. B. ein Chan von Astrachan 
im 16ten Jahrhundert. Noch heute ist er bei den 
Kirgis-Kaissaken ziemlich hüufig und bei den Tschu- 
waschen, deren türkische Mundart nur lexicalische 
Bestandtheile aus der finnischen der Tscheremissen 
(Sarmis) entlehnt hat, hat heut zu Tage (lpuropbeBs, 
l. c. 257) Tochtamysch geradezu die Bedeutung von 
Zauberer (rop), Dies erklärt sich wohl aus der 
im orientalischen Sinne gewaltigen Persönlickeit von 
Tochtamysch. Einer ähnlichen Ehre ist Peter der Gr. 
in einigen Sagen der Bewohner Finnlands theilhaftig 
geworden. £ 

Nach dem Obigen wird man es vielleicht für mög- 
lich halten, dass schon im 3ten und 7ten Jahrhundert 
unserer Zeitrechnung der türkische Name Tochta- 
mysch in der Krim gebräuchlich war; allein ein neues 
Bedenken tritt uns entgegen. Allerdings wissen wir 
nicht, ob jene Formen Toktai, Toktu u. s. w., da sie 
ausschliesslich oder wenigstens vorzugsweise in Dy- 
nastien beliebt waren, eine ehrenvolle Bedeutung hat- 
ten; allein wie früh auch Juden griechische und 
persische Namen angenommen haben, es fällt doch 
auf, dass gottesfürchtige Hebräer in einer so frühen 
Zeit ihre Namen einem wilden Steppenvolke entlehnt 
haben sollen und dass man nicht wenigstens neben 
diesem heidnischen Namen einen hebräischen auf den 
mit religiösen Sentenzen ausgestatteten Grabinschrif- 
ten angebracht hat. Ich kann nicht umhin dabei an 


ähnliche Namen z. B. die Namensregister 
übersetzten Abschnitte Raschid - Eddins 
mongolischen Stämme (3an. Hmn. Apxeoı. 

O6. Tows. XIV. Cn6, 1858 = Tpyası Bocros. Oryba. Apxeoz. 06m. 
acte V) und die zu der vom verstorbenen Gombojew gedruckten 
Übersetzung der mongolischen Chifnik: Altan-Tobtschi Gan, Tous 
IV = Tpyauı. Haer, VI. werak oaii iii AA 


397 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 398 


ein Document zu erinnern, das von einem Chasaren- 
chagan jüdischen Glaubens ausgegangen sein soll. Be- 
kanntlich existirt ein echtes vom spanischen Juden 
Rabbi Chisdai um 960 an den damaligen Chasaren- 
chagan Joseph gerichtetes Schreiben. Die Antwort 
des Chagans wurde von Frähn entschieden für unecht 
erklärt und es lässt sich nicht läugnen, dass das Schrift- 
stück durch seine Fassung starken Verdacht erregt. 
Wozu soll aber ein Falsum in unserer Frage dienen? 
Zuerst sehen wir daraus, dass die jüdischen Bewohner 
des alten Chasarenlandes sehr früh literärische Gau- 
nerei trieben, wenn auch nur zu dem Zwecke, um das 
Volk Israel dadurch zu verherrlichen. Jeder Kenner 
der Geschichte des Chasarenreichs wird aber zugeben, 
dass das sogenannte Antwortsschreiben des Chagans an 
Chisdai noch zu einer Zeit fabrieirt worden ist, wo 
entweder das Chasarenreich noch bestand oder die 
Erinnerungen an dasselbe noch ganz frisch waren. 
Wir überlassen es Andern, die Beschuldigungen zu- 
rückzuweisen, welche Steinschneider zu wiederholten 
Malen gegen die Karäer, als Verfälscher der Schrif- 
ten gewisser Rabbaniten, erhoben hat. Jenes chasaro- 
Jüdische Machwerk allein zwingt uns schon, die so 
zahlreichen Epigraphe oder Nachschriften, welche in 
den von den HH. Firkowitsch gesammelten karäischen 
Handschriften vorkommen, nur mit der grössten Vor- 
sicht zu benutzen, auch wenn nicht mehrere derselben 
deutlich die Zeit und den Zweck ihrer Abfassung ver- 
riethen. Vergebens hat Grätz (V, Note 23) die Echt- 
heit der Notiz über Wladimirs Gesandtschaft zu den 
Chasaren durch die Annahme von Interpolationen zu 
retten gesucht. 

Wir erfahren auch durch das dem Chasarenchagan 
Joseph, dessen Namen schon Chisdai in Spanien ge- 
hört hatte, angedichtete Antwortschreiben, wie die 
chasaro - jüdischen Schriftgelehrten ihre weltlichen 
Oberhäupter benannten. Da ist zunächst davon die 
Rede, dass der König, welcher zuerst das Judenthum 
bekannt haben soll, den Namen Bulan führte. Dies 
ist aber auch der einzige CHasarendhigat; der a dem 
Antwortschreiben einen nichthel 
denn es heisst Ze weiter nach js Gage Ve: 

BE diesen Ka war Per von i éeiieh En- 
keln Kónig mit Namen Obadia . und es folgte ihm 


^d 


Hiskia sein Sohn, darauf Menasse sein Sohn, dann kam | „ 


Chanoka, der Bruder des Obadia, und Isaak sein Sohn, 
Sebulun sein Sohn, Menasse sein Sohn, Nissi sein 
Sohn, Menachem sein Sohn, Benjamin sein Sohn, 
Aharon sein Sohn und ich bin Joseph, der Sohn Aha- 
rons des Erwühnten.» 

Unter allen diesen Namen, deren Inhaber in der 
Zeit vor c. 740 bis 960 gelebt haben sollen, treten 
uns keine heidnische, sondern entweder altbiblische 
oder späthebräische entgegen. Ob sämmtliche Namen 
wirklich echt sind, ob die Chagane daneben noch einen 
weltlichen nordasiatischen Ursprungs geführt haben, 
— das ist eine andre Frage. Das Erstere móchte ich 
nicht entschieden behaupten; denn die einzige Quelle, 
in welcher ein Chasarenchagan des 9ten Jahrhunderts 
namentlich angeführt wird, scheint sogar den Verfasser 
jenes angeblichen Antwortschreiben an Chisdai Lü- 
gen zu strafen. Es ist dies eine kurze Vita des Sla- 
wenapostels Constantin (oder Cyrill, wie sein Mónchs- 
name lautete), die vor 20 Jahren von dem verstor- 
benen Preiss entdeckt, vor 7 Jahren aber durch Hrn. 
Hilferding nach einem zweiten Codex zugünglich ge- 
macht wurde. Diese Vita enthält einen Auszug aus der 
grösseren sóg. pannonischen Legende vom h. Cyrill 
in kirehenslawischer Sprache, ausserdem aber einige 
Facta, (wie z. B. die Missionsthätigkeit Constantins 
unter den macedonischen Slawen an der Bregalniza 
um 851), welche jetzt durch neuere Funde bestätigt 
worden sind und wodurch die ganze Wirksamkeit des 
Slawenapostels erst richtig erkannt werden kann. Da, 
wo die kürzere Vita von der Chasarenmission handelt, 
hängt sie zwar auch von der grösseren Legende ab, 
allein dem Redactor derselben muss die letztere ent- 
weder in einer uns nicht bekannten Abfassung oder noch 
eine andere Quelle vorgelegen haben. 

«Tlocaann °) ze Gume orb 3axapie KHe3a rTaraHb 
Kb Muxanıy gan. umyIme YIKA, Ike HACTABHTB TbXb 
Hà npaBocJaBRym BÉPY, 10Hiexe m eme HMb He COYIIe 
XPCTIAHOME . . . KOCTAHIUHE We ŒHIOCOPE, HayWHBb 


BCe MOJU m TarTaHa EE Bbpb u KpCTÉ rar- 
raga m 200 BeIbMyÆb .. 


«Es wurden (dann) geschickt (Gesandte) von Zacha- 
rias, dem Fürst-Gagan, an Michael den Zaren, um ei- 


| nen Mann zu holen, welcher diese (die Chasaren) zum 
orthodoxen Glauben führen könnte, da sie noch nicht 


6) Haskcria Li Asazexin Bee no | Orxbreriro pyecxaro asuka 
cxonecHocrR. Tow» Vl. Cn6, 1858, p. 384, 385. 


Bulletin de l’Académie Impériale 


400 


Christen wären.. Constantin der Schriftgelehrte un- 
terrichtete alles Volk (nämlich in der chasarischen 
Hauptstadt am Ausflusse der Wolga) und den Gaggan 
im orthodoxen Glauben und taufte den Gaggan und 
200 (seiner) Grossen...» 

Man kann nach Belieben die Bekehrung oder den 
Erfolg derselben in Zweifel ziehen, — das was zu 
Gunsten der Annahme der Bekehrung als einer ge- 
schichtlichen Thatsache angeführt werden könnte, muss 
hier unerwähnt bleiben —, allein den jüdischen Na- 
men des Chagans hat die Legende schwerlich erdacht. 
Sollte ihn etwa der Chagan geführt haben, welcher 
in dem Antwortschreiben an Chisdai unter der viel- 
leicht appellativen Benennung Nissi vorkommt? Ein 
berühmter Karüer Nissi ben Noach, der um 840 lebte, 
führte nach Grätz (V, 514) auch den Namen R Acha. 

Es wird mich nur freuen, wenn die eine oder an- 
dere meiner Bemerkungen Anlass zu weiteren Discus- 
sionen über einen Gegenstand geben sollte, den ich aus 
Mangel an gewissen Kenntnissen zu einem sicheren 
Abschluss nicht bringen kann. Ich fasse hier in aller 
Kürze noch einige Sátze zusammen, theils um Andern 
nicht Anlass zu Missverständnissen zu geben, theils 
um ihnen die Möglichkeit zu gewähren, sich leich- 
ter auf einem Gebiete der historischen Ethnographie 
zu orientiren, wo die Quellen seit einiger Zeit zwar 
reichlicher als früher fliessen, wo es aber der dunklen 
und schwierigen Partien noch sehr viele giebt”). 


7) Als ich vor 9 Jahren die neuere Literatur, welche von den 
pontischen Türkenvôlkern von Attila bis Dshingischan handelt, 
besprach (O ropkckux Ieuenerax u Iloaonnax& no MAXbspckuwb 
HCTOYHUKAMB, Cb YKASAHIEME Ha HoBbämia mscrbiosanis o wepmno- 
MODpCKO-TODKCKMX b HAPOAAXb Orb Artuası 10 Munrmcxama), hegte 
ich noch einige Hoffnung (Yseusıa Saumcku H. Akax. Hayks no I 
u III Oraba. Toms III, Cu6. 1855, p. 721), dass die Geschichte der 
Chasaren einst durch manche in jüdischen Quellen zerstreute Noti- 
zen anfgehellt werden würde. Diese Hoffnung muss jetzt aufgege- 
ben werden, nachdem es drei so belesenen Forschern, wie Selig 
Cassel (Geschichte der Juden in der Allg. Encyclop. von Ersch und 
Gruber. II. Sect. Band 27, Leipzig 1850, p. 121, 122, 127, 197), M. 
Steinschneider (Jüdische Literatur ibid. p. 405; eine englische Über- 
setzung dieses Aufsatzes erschien in erweiterter und berichtigter 
Form unter dem Titel: The Jewish literature. London 1857) und 
H. Grätz (Geschichte der Juden. Šter Band. Krotoschin 1860, p. 
211 — 216; 367 — 371; 411; 414) nicht gelungen ist, unsere Kennt- 
niss von diesem Gegenstande zu erweitern. — Die unl 


1862: 
«Alles, was ich in hebräischen und jüngeren arabischen Schrif- 
ten der Juden bisher Unbekanntes über die Chasaren gefunden, ist 


Einzelne türkische Reiterschwärme mógen schon im 
Alterthum vom Altai bis an das Nordgestade des Pon- 
tus vorgedrungen sein, allein das Türkenthum scheint 
weder unter den Scythen, noch unter den Sarmaten 
im eigentlichen Sinne — beide waren weder Sla- 
wen noch Finnen — eine hervorragende Stelle einge- 
nommen zu haben. Wenn aber einzelne Hebráer in 
der Krim wirklich schon im 3ten und 7ten Jahrhun- 
dert den tatarischen Namen Tochtamysch führten, so 
würde dies doch auf ein Reitervolk hinweisen, das auf 
der Halbinsel ansässig war und entweder über jüdische 
Colonien herrschte oder mit ihnen in beständigem 
Verkehr lebte. Und eine so alte jüdische Colonie und 
ein solches Türkenvolk sollte sonst nirgends erwähnt 
sein oder sonst keine Spur seines Daseins auf grie- 
chischen Inschriften zurückgelassen haben? 

Bekanntlich verbreiteten sich die Juden in die 
Länder, welche am Mittelmeere liegen, schon in der 
Zeit ante Chr. Wann sie sich zuerst an den nórdlichen 


aus dem Buche Kosari des Jehuda ha-Levi entnommen, oder aus 
den von Isaak Akrisch zuerst gedruckten Briefen, über deren 
erste Ausgabe das Nühere in meinem Catalogus libr. hebr. in bibl. 
Bodl. s. v. p. 1084 angegeben ist.» 

Dafür ist ein nicht unbedeutendes Material zur Geschichte der 
Chasaren zugänglicher geworden durch Übersetzungen armenischer 
Historiker, wie z. B. durch zwei im Auftrage der Akademie der 
Wissensch. von Hrn. Patkanian gedruckte Übersetzungen von Gevon 
(Heropiu xauuooszs, l'enogza, nucareıs VIII shra. Cn6. 1862; eine 
allzufreie franzüsische Übersetzung erschien unter d. Titel: Histoire 
Ghévond. Paris 1856) und Moses von Albanien 
Moäcen AHKATBAUM, uncareın X Bhra. Dn, 
1861), woran sich auch die als genau anerkannten von Hro. . 


ar M. Brosset. Intro- 


saren s. Histoire de la Géorgie... traduite p 
matières. St.-Pét. 1858 (Tabl. des mat. I 


duction et Tables des 
Partie, p. XX, XX 

Die ausführliche Vita Constantini (Cyrilli), in welcher die Dispute 
des Slawenapostels mit den Juden und Muhammedanern (um 860) 


mehreren Handschriften von Boxamexiä herausgegeben in Wrenis Bb 
H. Oémecre& ucropin, Mocksa 1 Kaura II. Schafarik meinte, 


gabe von 
hundert, 


401 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


40? 


und nordwestlichen Küsten des schwarzen Meeres nie- 
dergelassen haben, hat die Geschichte nicht verzeich- 
net. In die Krim können sie zum Theil vom Kau- 
kasus her früh eingewandert sein. Neuerdings hat 
man den Beweis zu führen gesucht, dass jüdische Bet- 
häuser auf griechischen Inschriften schon im J. 42 
nach Chr. Geburt in Anapa und im J. 81 in Pantica- 
paeum (Kertsch) erwähnt werden’). Seit der Chasaren- 
zeit kommen Nachrichten über die Juden in der Krim 
häufiger vor; allein eine Berührung der Juden mit 
den Chasaren in den ersten Jahrhunderten der christ- 
lichen Zeitrechnung lässt sich durchaus nicht nach- 
weisen. 

Kein Widerspruch darf mehr dagegen erhoben wer- 
den, dass die Dynastie der Chasaren und deren erste 
Würdenträger rein türkische waren, wenn man auch 
zugeben muss, dass ein Theil as Unterthanen zu 
den Ostfinnen gehôrten. Ihr Haupsitz war und blieb 
im Gebiete der untern Wolga. Ihre Kriegszüge waren 
lange Zeit vorzugsweise gegen die kaukasischen und 
transkaukasischen Volker gerichtet. Erst nachdem ein 
grosser Theil der Bulgaren im 7ten Jahrhundert die 
untere Donau überschritten hatte, rückten die Chasa- 
ren gegen das Dneprgebiet vor und unterwarfen sich 
ausser der Krim sogar mehrere slawische Landschaf- 
ten vom linken Dneprufer an. Dies kann spätestens 
um 700, wahrscheinlich aber auch nicht viel früher 
sein. Seit dieser Zeit wurde die Krim und ebenso die 
Halbinsel Taman (Matarcha, Taypataoya, TpmyTopo- 
KaHb, ob zusammengesetzt aus Corocondame, dem 
Namen der alten Hauptstadt von Taman, und dem 
alttürkischen tarchan?) von einem chasarischen Statt- 
halter, Tudun genannt (vgl. die Tudune der Awaren), 
verwaltet. Von der Krim oder Taman aus begann die 


Bekehrung eines Theils der Chasaren zum Judenthum, 


vielleicht schon um 740, wie Grätz (V, pag. 213) an- 
nimmt, obgleich die Araber die Bekehrung erst unter 
Harun al-Raschid (786 — 809) erfolgt sein lassen. 
Somit bleiben nur die Bulgaren übrig, von denen 
wir mit einiger Bësse annehmen können, 


8) Parerga archaeologica. Von Ludolf Stephani. XXIII. (Bul- 
letin de l'Acad. des sc. Tome I. 1860. p. 245, 246 — Mélanges gréco- 
romains Tome II, 201, 202). ge, | (Bullettino dell’ Instituto di 
corrispondenza archeologica per l’anno 1860. Roma. p. 101) und 
M. A. Levy re e Beiträge zur Geschichte der Juden im 
Jahrbuch für die C olet der Juden. Zweiter Band. Leipz. 1861, 
p. 271 v. flgde) haben ebenfalls jene Inschriften auf Juden bezogen. 
Tome VII. 


dass sie in der Zeit vor und nach Attila bis in die 
Krim gedrungen sind, da sie schon um 120 vor Chr. 
im Norden oder nördlich vom Kaukasus erwähnt wer- 
den. Es würde hier zu weit führen, nachzuweisen, 
dass sie unter Specialnamen an der Mäotis vorkom- 
men, ehe die Hauptmasse des gesammten Bulgaren- 
stammes im 7ten Jahrhundert die Donau überschritt. 
Ungeachtet aber dass bei den Donaubulgaren im 
J. 765 ein Chan den Namen Texroz führt, so bleibt 
doch das frühe Vorkommen eines durch das Suffix 
oder durch die Endung «mysch» erweiterten türkisch- 
hebräischen Namens Toktu noch so lange zweifelhaft, 
bis die HH. Firkowitsch die Richtigkeit ihrer Reduc- 
tionsweise der drei unbekannten Aeren auf christliche 
Jahre überzeugend beweisen werden. Schon während 
der alexandrinischen Periode berechneten die Juden 
das Schöpfungsjahr aus ganz natürlichen Gründen auf 
eine überaus verschiedene Weise. Was die Zeitrech- 
nung des sog. Exils anbetrifft, so fragt es sich noch 
gar sehr, ob die Epigraphe, welche den Schlüssel dazu 
geben sollen, die kritische Probe aushalten werden. 
Die Aere von Matarcha kommt nur auf zwei Inschrif- 
ten vor, von denen die eine sich als nicht vollkom- 
men echt herausstellt”). Der in Phanagoria, der Haupt- 
stadt des ehemaligen bosporanischen Reichs und dem 
Hauptstapelplatz des Seehandels auf der Halbinsel 
Taman, lebenden Hebräer gedenkt ausdrücklich der 
Patriarch Theophanes (+ 818; pag. 297 ed. Dar). 
Nachschrift vom 2. Juni 1864. Da ich kein Kenner 
der hebräischen Paläographie bin, so habe ich mir 
oben nur bei der von Hrn. Neubauer edirten Inschrift 
(Tafel V) zu bemerken erlaubt, dass der grössere Theil 
derselben sich merklich von den letzten drei Worten 
unterscheidet. Heute aber habe ich mir den Stein 
angesehen, den die HH. Firkowitsch in das J. 678 
der christlichen Zeitrechnung setzen und der zur Ver- 
herrlichung des Tochtamysch junior bestimmt war. 
Ich gestehe, dass dieser Stein, welcher zufällig zwi- 


. 9) Nach der Berechnung des Hrn. Firkowitsch würde diese vom 
J. 625 der christlichen Zeitrechnung sein. Als ich im J. 1862 den 
Zusatz über die Zeitrechnung von Taman für unecht erklärte, lag 
mir nur ein Papierabdruck von der Inschrift vor, doch gab schon 
damals Hr. Firkowitsch junior zu, dass der Zusatz nicht von dersel- 
ben Hand, wie die eigentliche Inschrift eingehauen sein kónnte. 
Jetzt liegt der Stein im asiatischen Musenm zur Ansicht vor und 
meine frühere Bemerkung findet sich vollkommen bestätigt. odi ei- 

entliche Inschrift hat in der That einen gewissen 

C , was von dem e durchaus nicht nicht gesagt werden kann. 


403 


Bulletin de l'Académie Impériale 


404 


schen zwei andern vortrefflich erhaltenen lag, auf 
mich einen ganz besondern Eindruck gemacht hat, 
der sich vielleicht nur dann verwischen wird, wenn 
der Stein von Tochtamysch senior, dessen Inschrift 
man sogar in das J. 262 gesetzt hat, sich als voll- 
kommen echt und alterthümlich erweisen sollte. Hr. 
Neubauer giebt von dieser Inschrift nach dem Papier- 
abdruck XIV nur drei Worte: «Toktamisch Sohn Bac- 
schi's», allein der letztere Name müsste nach seiner 
Transscriptionsweise (Taf. VII) entweder Bachsi oder 
Bachschi lauten. Wäre die letztere Transscription 
die richtigere, so hätte wahrscheinlich auch der Va- 
ter von Tochtamysch senior einen tatarischen Namen 
geführt. Bachschi wird im Osttürkischen u.s. w. (s. 
das Register zur Ges. der goldenen Horde von Ham- 
mer, und die Wörterb. von Vullers und Zenker) für 
ein Substantivum appellativum (— Secretair, Inten- 
dant) ausgegeben. Es wäre interessant zu erfahren, ob 
auch auf den übrigen Grabsteinen viele tatarische 
Namen vorkommen und ob dieselben auch jetzt unter 
den Karaiten der Krim sehr gebräuchlich sind. 


Sur la composition du pyrite magnétique de Bo- 
denmais, par le Duc Nicolas de gege 
berg. (Lu le 20 mai 1864.) 


La différence qui existe dans les formules du py- 
rite magnétique et dans les quantités relatives du fer 


et du soufre, assignées par divers chimistes, a fait | 


naître la supposition, que le pyrite varie dans sa 


combinaison d’après les localités où il se trouve. La | 


diversité des données numériques pouvait aussi pro- 
venir des méthodes d’analyses. Dans le but d’éclaircir 
ce dernier point, nous avons analysé un morceau que 
nous possedions en suivant plusieurs méthodes. Cet 
exemplaire nous venait de Bodenmais dans le Haut 


Palatinat. Le travail était déjà achevé, lorsque dans | 


les derniers jours du mois d'avril nous avons recu la 
troisième livraison des « Annales de Poggendorff» (Band 
CXXI, Stück 3), dans laquelle se trouve un excellent 
travail de Rammelsberg sur les combinaisons du 
soufre avec le fer. 


Si la table des nombres, obtenue par nos analyses, | 


n’ajoutera rien d’essentiellement nouveau à nos con- 
naissances du pyrite magnétique de Bodenmais, elle 
pourra néanmoins, ne füt-ce qu’en partie, servir d’apui 


dans la détermination de la probabilité des données 
numériques. 

La structure de ce pyrite était à lames larges. On 
y trouvait aussi des parties peu considérables de sul- 
fure de zink, et des grains de sable. Le poids spéci- 
fique des feuillets, soigneusement triés à l’aide d’une 
forte loupe était de 4,540. Le même soin a été ap- 
porté au triage des portions employées aux analyses. 


I. Par calcination, 


a) 1,071 de pyrite magnétique ont perdu dans l’hy- 
drogène 0,040, ce qui correspond à 3,73%, de 
soufre. 

Le restant qui en conséquence pesait 1,031 a 
donné aprés avoir été chauffé au rouge 

0,935 d'oxyde de fer, ce qui fait 63,48%, de 
fer, c'est-à-dire que 1,071 nous donnent 61,117, 
de fer. 

Le nombre 0,935 n'a pas changé, méme aprés 
avoir été humecté avec de l'acide azotique et de 
nouveau calciné. Reduit par l'hydrogéne cette quan- 
tité de 0,935 d'oxyde de fer a donné 0,655 de 
fer, ce qui pour 1,071 de sulfuret correspond à 
61,15°/, de fer. 

b) 1,405 de pyrite ont perdu dans l’hydrogène 

0,054 ou bien 3,84"/ de soufre. Le restant qui 
pesait 1,351 aprés avoir été chauffé au rouge nous 
a donné 


1,227 d'oxyde de fer, ce qui ed à 63, 57 VA 
de fer. 

1,405, nous donnent alors 
de fer. 


Le poids de 1,227 d’oxyde de fer, après avoir été 
fondu avec un mélange intime de carbonate de 
soude et de nitre dans un creuset de platine chauffé 
au rouge, et ensuite OR lavé à été re- 
duit à 1,225. 


Il. Par calcination avec ls carbonate de soude et du 2 


c) 1,444 de pyrite nous ont donné 


1,258 d’oxyde de fer, ce qui correspond à 60, 99% 
de fer, et 

4,018 dé sulfate de bach ou bien . 
de soufre 


. 38,21% 


ln à 


en tout ET 


405 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


406 


d) 1,278 de pyrite magnétique nous ont donné 
1,120 d'oxyde de fer, ce qui correspond à 61,34, 
de fer, et 
3,681 de sulfate de barium, ou bien ....39,55% 
de soufre EEN 
en tout 100,89% 
Ill, Par dissolution et précipitation, 
e) Nous avons obtenu ainsi de 
2,639 de pyrite 2,318 d’oxyde de fer ou 61,48), 
de fer, et 
7,423 de sulfate de barium, ou bien .. 
de soufre 


.4 88,68, 

en tout 100,11% 

f) 2,247 nous ont donné 1,946 d'oxyde de fer, ou 
bien 60,62, de fer. 


Nous pouvons remarquer ici, que dans toutes les 
analyses, qui d'ailleurs correspondent à celles du C"* 
Schaffgotsch, nous avons obtenn un peu plus de 
fer que la formule Fe, S, l'exige. La quantité de fer 
obtenu dans la dernière analyse est presque identique 
avee celle de M. Rammelsberg, qui nous donne 
60,49, de fer et 39,51°/,de soufre. — Les quantités 
du soufre directement déterminées 38,21/, 38,63 et 
39,55 nous paraissent être assez satisfaisantes. 


Notiz über den Lepolith, von N. v. Kokscharow. 
(Extrait.) (Lu le 6 mai 1864.) 


In einer Abhandlung, die ich die Ehre gehabt habe 
der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften den 
6-ten Mai 1864 vorzulesen, und die in den Memoiren 
der Akademie gedruckt erscheinen wird, sind die Re- 
sultate meiner Untersuchungen an Lepolithkrystallen 
aus Lojo und Orrijärwi in Finnland ausführlich dar- 
gestellt. Die Notiz bietet den wesentlichsten Theil 
dieser Abhandlung im Auszuge dar. 

Bekanntlich verdanken wir Hermann die ersten 
chemischen Analysen dieses Minerals, durch welche 
bewiesen wurde, dass die chemische Zusammensetzung 
des Lepoliths und Anorthits eine gleiche ist. Dieser 
Gelehrte glaubte aber einen wesentlichen Unterschied 
zwischen den Krystallen dieser beiden Mineralien zu 


finden. Nach ihm nämlich sei bei dem Anorthit die | 
Schiefendfläche (Basopinakoid) rechts geneigt, während 


sie beidem Lepolith links geneigt sei. Dies wäre höchst 


merkwürdig und böte einen in seiner Art einzigen Fall 
dar. Leider konnte ich ungeachtet der sorgfältigsten 
Untersuchungen diese Angabe als Thatsache nicht be- 
stätigt finden. Das basische Pinakoid P = oP ist, 
nach meinen Beobachtungen, in den Lepolithkrystallen 
ganz an derselben Seite wie in den Anorthitkrystallen 
geneigt, und daher sind in dieser Hinsicht die Lepo- 
lithkrystalle mit denen des Anorthits identisch. Auch 
habe ich gefunden, dass die Winkel dieser beiden Mi- 
neralien sich fast gar nicht von einander unterschei- 
den. Man gelangt also unwillkürlich zu dem Schlusse 
dass der Lepolith nichts anders als eine Abänderung 


—— | des Anorthits sei. 


Die Lepolithkrystalle sind sehr reich an Flächen; 
ich habe an denselben nicht nur alle Krystallformen 
4P,2), sondern 
auch noch vier neue Formen 4 = PP, co, S = 4,P'>, 
a= 4,P und $= 4'P2 bestimmen können. Auf den 
beigefügten Figuren sind die Combinationen zweier 
Lepolithkrystalle, aus den Sammlungen meiner ver- 
ehrten Freunde P. v. Kotschubey und J. v. Auer- 
bach dargestellt. 


des Anorthits (mit Ausnahme von s = 


Ka 
rt 
es vw! 3 

x 
x 


a Zi Grundform wurde eine triklinoëdri he 


mide des Anorthits gewählt, nach een und 


m 


meinen Messungen mit folgenden Ge 


407 


Bulletin de l'Académie Impériale 


408 


a:b:c—0,86663:1,57548:1 
a = 8874820; B= 64° 4 130" y — — 86°46/38" 
A = 87° 6 0/B—63°57 0;0—85?50' 0”. 
Hier sind: a die Verticalaxe, b die Makrodiagonal- 
axe, c die Brachydiagonalaxe, «, 8 und y die Axen- 
winkel, und A, B, C die Winkel der Coordinatebenen. 
Die Formen, welche ich in den Lepolithkrystallen 


bestimmt habe, sind folgende: P= ob, h= ~P, 
M= ees, da4 ‚P,», = P,®, EE t= 
P'o; k — 2, P oo, n = 2, P o, S — 4, P'o, RE 
q= Bee, gu PP, e= YP,», == 6'P,~, Tas 
cop, beP ec A, f= e P3, a=P,m='P, 
BB, o —,P,g—2P,w —2,P, a = LP, T — 
3,P3,0 — 4P/2, 8 = 4'P2,w'— 4P,2, v = 4,P2,7 — 
Epo -4P2q = 4 p23. 

Was den sogenannten Lindsayit anbelangt, so bin 
ich, durch meine Beobachtungen und Messungen der 
Krystalle desselben, zu demselben Schluss gekommen 


wie Breithaupt, dass man nümlich den Lindsayit als | 


einen etwas zersetzten und veründerten Lepolith be- 
trachten müsse. 


BULLETIN DES SÉANCES. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
SÉANCE DU 4 (16) mars 1864. 

M. Nauck présente et lit un mémoire, intitulé: Über 
Philodemus zeg) sucsQe(ac (de pietate); il sera publié dans 
le Bulletin. 

M. Kunik lit une notice concernant trois ouvrages iné- 
dits de Jean Possochkof; cette notice sera insérée dans 
le recueil russe de l'Académie. 

M. Dorn présente et recommande pour le Bulletin une 
notice de M. Neubauer, intitulée: Die jüdischen Grab- 
steine in der Krim. 

M.Schiefner communique par extrait une lettre de 
M. le baron Uslar, contenant quelques données intéres- 
santes sur la distribution géographique de la langue aware. 
Cet extrait sera imprimé dans le Bulletin. 

Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la 
Classe que depuis la dernière séance l'ouvrage suivant a 
été imprimé et mis en vente et en distribution: Th. Struve, 
Novae curae in Quinti Smyrnaei Posthomerica (M em. de 
l'Acad. T. VII, N° 3). 


M. Michel Chevalier, membre correspondant, fait hom- 


mage à l'Académie de l'ouvrage qu'il vient.de publier sous 


le titre: Le Mexique ancien et moderne (Paris 1863). 

Le Secrétaire Perpétuel présente au nom de M. Kha- 
nikof, membre correspondant, un exemplaire de la note 
qu'il a publiée sous le titre: Lettre au Rédacteur du Jour- 
nal Asiatique. 

M. Bielenstein, ministre de l'Evangile, adresse la pre- 
mière partie récemment publiée de son ouvrage Die let- 
tische Sprache nach ihren Lauten und Formen (Berlin 1863). 

M. le Dr. Piper, professeur de théologie à l'Université 
de Berlin, adresse pour la Bibliothèque de l'Académie plu- 
sieurs de ses ouvrages, savoir: 1) Virgilius als Theolog 
und Prophet. Berlin. 1862; 2) Rom, die ewige Stadt, Berlin. 
1864; 3) Der Baum des Lebens. Aus dem evangelischen 
Kalender für 1863 besonders abgedruckt. Berlin. 1863; 
4) De la représentation symbolique la plus ancienne du cru- 
cifiement et de la résurrection de Notre-Seigneur. Extrait 
du Bulletin monumental publié à Caen par M. de Cau- 
mont. Paris 1861; 5) Über den Verfasser der dem Atha- 

nasius beigelegten Schri ift De Paschate, nebst Annalen des 
Jahres 1861. Aus d. Kónigl. preuss. Staats-Kalender be- 
sonders abgedruckt. Berlin 1862. 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
SÉANCE DU 11 (23) mars 1864. 
M. Helmersen présente une notice de feu M. Gerst- 


feld, intitulée: Verkehr Russlands mit West-Asien. Elle 


sera insérée dans le recueil publié par l'Académie sous le 
titre: Beiträge zur Kenntniss des Russischen Reichs. 

M. Metchnikof adresse, de Kharkof, quelques remar- 
ques'additionnelles aux observations qu'il a communiquées 
à l'Académie antérieurement sur les tiges des vorticelles. 
Renvoi à l'examen de M. Ofsiannikof. 

M. Sibiriakof, par une lettre datée le 2 mars, de 
Moscou, soumet une note ayant pour objet la déduction 
élementaire de la proposition servant de base à la théorie 
des lignes paralléles. M. Bouniakofski se charge de 
prendre connaissance de cette note. 

Le Secrétaire Perpétuel annonce à la Classe que de- 
puis la derniere séance le mémoire de M. le Dr. Mar- 

cusen Die Familie der Mormyren (formant le N° 4 du 
tom. VII des Mém. del'Acad) a été impri et mis en 
vente et en distribution. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
SÉANCE DU 18 (30) mars 1864. 
M. Oustrialof présente le IV* volume récemment paru 
de son Histoire du régne de Pierre-le-Grand. 
M. Stephani présente au nom de M. le Comte Stro- 
ganof, Président de la Commission Impériale Archéo- 


409 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


410 


logique, le Compte-Rendu de cette Commission pour l'année 
1862; c'est un beau volume in-4°, accompagné d'un atlas 
d'excellentes gravures, et contenant: un exposé des tra- 
vaux de la Commission pour l'année 1862, et l'explication 
écrite par M. Stephani, des antiquités, trouvées à Kertch 
en 1861, ainsi que de plusieurs vases peints de l'Ermitage 
Impérial. 

Le Secrétaire Perpétuel annonce que le mémoire de 
M. Schiefner Tschetschenzische Studien (Mém. de l'Acad. 
t. VII, N* 5), a été imprimé et mis en vente et en distri- 
bution. 

M. Zachariae von Lingenthal, membre correspon- 
dant, envoie un mémoire intitulé: Beiträge zur Geschichte 
der bulgarischen Kirche. — Renvoi à l'examen de M. Kunik. 

Le Département de l'Instruction Publique adresse pour 
la Bibliothèque de l'Académie l'ouvrage de M. Veggezi- 
Ruscala: Le Colonie Serbo-dalmate del circondario di la- 
rino Provincia di Molise. Studio Etnografico. Torino 1864. 

M. Vogel von Vogelstein fait hommage à l'Académie 
de l'ouvrage qu'il a publié sous le titre: Die Hauptmomente 
von Goethes Faust, Dantes Divina Commedia und Virgil’s 
Aeneis. München. in f°. | 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
SÉANCE DU 1 (13) AVRIL 1864. 
Le Secrétaire Perpétuel communique la lettre, par la- 


quelle M. le Professeur Schmidt, de Dorpat, lui annonce | 


la perte que vient de faire l'Académie dans la personne 


de son membre correspondant, M. Claus, décédé à Dor- | 


pat, le 12 mars, à l’âge de 68 ans. 

M. Struve présente et lit une note faisant suite à une 
communication faite antérieurement à l'Académie (v. la 
séance du 26 février), sur le satellite du Sirius. Cette note 
paraítra dans le Bulletin. 

M. Baer lit deux notices, destinées au Bulletin, intitu- 
lées: 1) Noch ein Wort über das Blasen der Cetaceen, et 
2) Neuer Nachtrag zu N° VIII der Kaspischen Studien: 
über ein allgemeines Gesetz in der Gestaltung der Fluss- 
betten. 

M. Abich, par une lettre datée de Tiflis, le 5 mars, 
adresse un article, contenant ses observations prélimi- 
naires sur la ere ge géologique des presqu'iles Kertch 
et Taman (Vorläı nd. 
inseln Kertsch und Timon). Ce travail sera imprimé dans 
le recueil des Mémoires de l'Académie. 

M. Struve présente et lit une notice, dune laquelle il 
a exposé les observations qu'il a faites sur les différentes 
nébuleuses. Elle sera insérée dans le Bulletin. 

M. Kokcharof lit une notice destinée au méme re- 
cueil, et ayant pour titre: Messungen eines besonders voll- 
kommen ausgebildeten EE A 

M. Struve présente et recommande pour le Bulletin 
une notice de M. Gylden, sous le titre Neue Berechnung 


züge der Geologie der Halb- | 


der Siriusparallaxe aus den am Cap der guten Hoffnung 
angestellten een 

M. Ofsiannikof, ayant examiné la note de M. Metch- 
nikof sur la tige des vorticelles (v. la séance du 11 mars), 
en fait l'objet d'un rapport verbal et conclut à son ad- 
mission dans le recueil russe de l'Académie (3anucxn). 

M. Schmidt, professeur à Dorpat, par une lettre du 
24 mars, fait parvenir à l'Académie un travail manuscrit, 
trouvé parmi les papiers de feu M. Claus, qui avait en- 
trepris une monographie compléte du platine, mais n'a eu 
le temps de rédiger que les trois premiers chapitres, con- 
tenus dans le manuscrit envoyé par M. Schmidt — Ce 
manuscrit est remis à MM. Fritzsche et Jacobi pour 
étre examiné. 

M. Jacobi expose les resultats qu'il a obtenus quant au 
perfectionnement de l'appareil destiné à mesurer la quan- 
tité et la force de l'esprit de vin sortant d'un réfrigérant. 
La note consacrée à cet objet sera publiée dans le Bulletin. 

MM. Jacobi et Fritzsche présentent une notice dans 
laquelle ils attirent l'attention de l'Académie sur les avan- 
tages que doit offrir le bronze d'alluminium employé à la 
confection des alcoométres. Cette notice paraitra dans le 
Bulletin. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
SEANCE DU 8 (20) AVRIL 1864. 

M. Kunik, ayant examiné le mémoire de M. Zacha- 
riae von Lingenthal: Beitrüge zur Geschichte der bul- 
garischen Kirche (v. la séance du 18 mars), lit un rapport, 
dans lequel il propose d'admettre le travail de Phono- 
rable savant, membre correspondant de l'Académie, dans 
le recueil des Mémoires; le rapport de M. Kunik paraitra 
dans le Bulletin. 

M. Vessélofski présente et recommande un travail 
fait pas M. Svenske et comprenant 1) un aperçu histo- 
rique des travaux qui ont précédé la publication du pre- 
mier Atlas de Russie en 1745, et 2) un recueil de docu- 
ments historiques sur cet atlas, tirés des Archives de lA- 
cadémie. Cet ouvrage sera publié dans le recueil russe 
(3anucki). 

M. Schleicher soumet à l'Académie une édition cri- 
tique et annotée qu'il a préparée du poéte lithuanien Do- 
naleitis; l'édition est enrichie d'une introduction et d'un 
glossaire. Ce travail sera publié sous forme de volume 

séparé. 

Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la 
Classe que les ouvrages suivants ont été imprimés et mis 
en vente et en distribution: 1) Dr. W. Volck, Kellgren’s 
Ibn Mälik Lämiyat al af’ ál, formant le N° 6 du tom. VII 
des Mém. de l'Acad.; 2) Böhtlingk, Indische Sprüche 
II Th, et 3) Mélanges greco-romains, tom. H, livr. 5. 

M. Véliaminof-Zernof offre à l'Académie pour son 
Musée Asiatique un manuscrit persan intitulé: Raouset 


411 


Bulletin de l'Académie Impériale 


412 


et-Tahirim, et l'aecompagne d'une notice, qui sera publiée 
dans le Bulletin. * 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
SÉANCE DU 29 AVRIL (11 Mar) 1864. 


M. Dorn lit une note sur neuf pierres tumulaires nou- 
vellement reçues au Musée Asiatique et couvertes d'in- 
scriptions hébraiques; il y joint une notice sur ces mêmes 
pierres, rédigée par M. Góbel, conservateur du Musée 
Minéralogique de l'Académie. Ces deux notes seront insé- 
rées dans le Bulletin. 

Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la 
Classe que depuis la dernière séance les ouvrages suivants 
ont été imprimés et mis en vente et en distribution: 
1) Wiedemann, Versuch über den Werro-ehstnischen Dia- 
lekt, formant le N 8 du tom. VII des Mém. de l'Acad.; 
2) O. Bóhtlingk et Roth, Sanskrit- eben IV Th., 
27 Lief.; et 3) Mélanges üsiatiques tom. V, liv 

M. Dorn annonce que M. Spasski- AAR fait 
don au Musée Asiatique de trois monnaies sassanides. 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
SÉANCE DU 6 (18) Mar 1864. 


M. Pérévostchikof présente un article qui a pour 
objet la rotation des planétes autour de leurs axes et qui 
fait suite aux articles que l'auteur publie sous le titre de 
Théorie des Planètes, dans le recueil russe de l'Académie. 

M. Jacobi lit une notice sur l'alcoométre d' Atkins; elle 
paraitra dans le Bulletin. 

M. Ruprecht lit un mémoire sur le tchernozem; ce tra- 
vail sera inséré dans le Bulletin et dans le recueil russe. 

M. Kokcharof lit un mémoire sur le lépolithe; on l'im- 
primera dans le recueil des Mémoires de l'Académie. 

M. Savitch lit une note, destinée pour le Bulletin et 
dans laquelle il communique les observations qu'il a faites 
en 1863, à l'observatoire de l'Académie, sur Junon, Jupi- 
ter et Ne eptune, 

M. Struve présente et recommande pour les mémoires 


un travail de M. Linser, intitulé: Vier, von De l'Isle beo- 


bachtete Plejaden-Bedeckungen. 

M. Brandt lit une notice ns Auffindung zweier 
Backenzühne des Elasmotheriu erg t Saratov; 
elle paraîtra dans le Bulletin. - d 

Le méme académicien présente un hb trei de M. Mo- 
rawitz, conservateur du Musée Zoologique, sous le titre: 
Verzeichniss der wm St.- Petersburg aufgefundenen Crabro- 
ninen, Ce travail sera publié dans le Bulletin. ` 

M. Kupffer présente un mémoire de M. Müller sur 
la tempête qui a sévi en différentes parties de l'Europe, 
du 1 au 4 décembre 1863; cette tourmente a été l'objet 
d'une note publiée dans le Bulletin international de l'Ob- 
servatoire Impérial de Paris. Le mémoire de M. Müller 


x 


est accompagné de 8 cartes, sur lesquelles est représenté 
l'état de l’atmosphere, c.-a.-d. la pression barométrique, 
la direction des vents et la température de l'air pendant 
les quatre jours indiqués, dans toute l'Europe. Dans ce 
travail l'auteur a suivi un système un peu différent de 
celui qui a été adopté par M. Leverrier dans le tracé 
des cartes qui accompagnent sa note. M. Kupffer donne 
un court aperçu de cette nouvelle méthode et fait l'appré- 
ciation de ses avantages; il ajoute de plus que le mémoire 
de M. Müller sera imprimé aux frais de l'Observatoire 
physique central et du Département hydrographique. 

M. Brandt dépose sur le bureau un Livret que sur le 
désir de la Conférence il a fait rédiger, à l'usage des visi- 
teurs du Musée Zoologique.— Ce livret sera immédiatement 
mis sous presse. 

Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la 
Classe que le mémoire de M. Winnecke: Pulkowaer Beo- 
bachtungen des hellen Cometen von 1862 (formant le N° 7 
du tom. VII des Mémoires de l'Académie) a été imprimé 
et mis en vente et en distribution. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
SÉANCE DU 13 (25) mar 1864. 

M. le Ministre de l'Instruction Publique transmet plu- 
sieurs anciennes monnaies, trouvées dans le Gouverne- 
ment de Podolie, et prie de les examiner, afin de savoir si 
elles méritent quelque attention au point de vue numis- 
matique. Renvoi à l'examen de M. Kunik. 

M. le Ministre fait parvenir une lettre de M. Stephanus 
accompagnant l'envoi de plusieurs eahiers de ses Diction- 
naires pasigraphiques, et invite l'Académie à vouloir bien 
examiner ces pièces. Renvoi à l'examen d'une commission 
composée de M. Bühtlingk et Schiefner. 

M. Stephani met sous les yeux de la Classe un cata- 
logue des monnaies romaines de la collection académique, 
dressé par M. Grimm, conservateur du Cabinet numis- 
matique. Ce Catalogue contient 13,000 monnaies et est 
arrangé de manière à rendre faciles tous les changements 
qui pourraient y devenir nécessaires par suite de nouvelles 
acquisitions de monnaies, sans que pour cela on ait be- 
soin de refaire tout le catalogue, 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
SÉANCE DU 20 Mar (1 JUIN) 1864. 

M. Zinine présente une notice de Son Altesse Impé- 
riale Monseigneur le Prince Nicolas Maximilianovitch Ro- 
manovsky, Duc de Leuchtenberg: Sur la composition 
du Pyrite magnétique de Bodenmais. Cette notice sera 
publiée dans le Bulletin. 

M. Ruprecht lit un mémoire intitulé: Ueber die wis- 
senschaftliche Bedeutung des Tchornosjom; on l'imprimera 


dans le Bulletin. 


413 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


411 


M. Helmersen présente et recommande pour les Mé- 
moires un travail de M. Henri Struve sur la composition 
de l'eau du puits artésien de St.-Pétersbourg. Il présente 
de plus pour étre inséré dans le Bulletin, un extrait de 
la lettre qu'il a recue de M. Pousyrefski, professeur 

à l'Université de St.-Pétersbourg, sur le minérai de fer 
Gi dans les couches, percées par ce même puits ar- 
tésien. 

M. Zinine présente une notice de M. Borodine inti- 
tulée: Ueber die Einwirkung des Natrium's auf Valeralde- 
hyd, et une autre, de M. Sokolof, sous le titre: Ueber 
die Balze der Nitrobenzoesäuren und die Einwirkung des 
Zinks auf eine ammoniakalische Lösung derselben. Toutes 
les deux seront admises dans le Bulletin 

Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la 
Classe que la 6° et dernière livraison du tome V des Me- 
langes physiques et chimiques a été imprimée et mise en 
vente et en distribution. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE, 
SÉANCE DU 27 MAI (8 JUIN) 1864. 


M. Kunik lit un mémoire dans lequel il s’est proposé 
de résoudre la question, si le nom tatare de Tokhtamisch 
a pu être en usage chez les Hébreux, en Crimée, au troi- 
sième siècle. Ce mémoire sera publié dans le recueil russe 
et dans le Bulletin. 

M. Schiefner présente quelques extraits de lettres que 
lui a adressés M. le Baron Uslar et dans lesquelles cet 
infatiguable philologue lui fait part de quelques re- 
marques que lui a suggéré la lecture du Mémoire de 
M. Schiefner sur la langue tchetchène. Ces extraits se- 
ront publiés dans le Bulletin. 

MM. Böhtlingk et Schiefner présentent leur rap- 
port sur les Dictionnaires pasigraphiques de M. Stepha- 
nus. Ce rapport sera communiqué à M. le Ministre. 

M. l’Adjoint du Ministre des Affaires étrangères, par un 
office du 25 mai, fait connaître à l'Académie, que sur un 
rapport de M. le Vice-Chancellier, Sa Majesté Impériale 
a daigné ordonner de faire passer à l'Académie la biblio- 
thèque des livres en langues orientales qui se trouvait 
au Département asiatique. 


= E bz iQ | E j j i 
E: atm e ag: - - 
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 


L'Académie a rétu dans ses dernieres séances les 
ouvrages dont voici les titres: — 


Revue critique et bibliographique publiée sous la dee, 
tion de M. Ad. Hatzfeld. 1° livr. Paris 1864. 8. 

The journal of the Society of arts and of um institutions 
in Union. Vol XVII N° 574. 8 


Lepsius, C. R. Standard alphabet for reducing unwritten 
languages and foreign graphic systems to a uniform 
orthography in european letters. London 1863. 8. 

Bielenstein, A. Die lettische Sprache nach ihren Lauten 
und Formen. 1ster Theil. Berlin 1863. 8. 

Memoirs of the r. astronomical society. Vol. XXXI. Lon- 
don 1863. 4. 

Atlas des nórdlichen gestirnten Himmels für den Anfang 
des Jahres 1855, entworfen auf der k. Sternwarte zu 
Bonn. Lief. UI Fol. 

Astronomical and magnetical and meteorological observa- 
tions made at the r. observatory Greenwich in the 
year 1860. 61. London 1862. 63. 4. 

Hind, J. R. Errata in Hansen's lunar tables. 8. 

Safford, T. H. The observed motions of the companion 
of Sirius. Cambridge 1863. 8. 

Warren de la Rue. On the total solar eclipse of July 
18th 1860, ONE at Rivabellosa in Spain. Lon- 


Wolf, Rud. VIELE eda über die Sonnenflecken. 8 

Villarceau, A. J. Yvon. Recherches sur le mouvement 
et la compensation des chronométres. Paris. 1862. 4, 

— Étude du mouvement x rotation de la lunette méri- 
dienne. Paris 1863. 

Dóllen, W. Die Pow cbe HEURE vermittelst des tragba- 
ren Durchgangsinstruments im Verticale des Polar- 
sterns. St. Petersburg 1863. 4. 

James, Sir Henry. Extension of the triangulation of the 
ordnance survey into France and Belgium with the 
measurement of an arc of Parallel from Valentia in 
Ireland to mount Kemmel in Belgium. Lond. 1863. 4. 

Abhandlungen, herausgegeben von der Senckenbergischen 
Naturforschenden Gesellschaft. 4ten Bandes Lief. 3. 4. 
Frankfurt a. M. 1863. 4. 

Abhandlungen aus dem Gebiete der Naturwissenschaften, 
herausgegeben von dem naturwissenschaftlichen Ver- 
ein in Hamburg. IV. Bd., 3te Abth. Hamburg, 1862. 4. 

Würzburger medicinische Zeitschrift, herausgegeben von 
der physikalisch-medicinischen Gesellschaft. 4ter Bd. 
Heft 3. 4. Würzburg 1863. 8. 

— naturwissenschaftliche Zeitschrift, herausgegeben von 
der physikalisch- medicinischen Gesellschaft. 4ter Bd. 
Heft 1. Würzburg 1863. 8. 

Verhandlungen des naturhistorisch - medizinischen Ma 
zu Heidelberg. Band III. u. 

Société des sciences naturelles du Ges haché de FER E 
bourg. Tome NI, bung 1863. prie m 8. 

Verhandlungen der S isch Ge- 

haft bei ihrer biogr. in Luzern. ‚46ste 
Versammlung. Luzern. 8. 


Nyt ne for Naturvidenskaberne Udgives af den PE 


`M. Sars og 
ian. 1860. 8. 


graphiske Forening i Christiania ved 
Th. Kjerulf. 11te Binds 2det Hefte. Chri 


415 


Bulletin de l’Académie Impériale 


416 


Bulletin de la Société Impériale des naturalistes de Mos- 
cou. T. XXXVL N° III. Moscou 1863. 8. 

Ren des Naturforschenden Vereins in Riga. 
XIV. Jahrg. N° 56. 

The transactions of the Linnean Society of London. Vol. 
XXIII p. III. Vol. XXIV p. I. London 1862 — 63. 4. 

Journal of the proceedings of the Linnean Society. Zoology. 
Vol. VI N° 24, Vol. VII N° 25. 26. Botany. Vol. VI 
N° 24, Vol. vu N° 25. 26. London 1862—63. 8. 

Address of 6. Bentham, Esq. read at the anniversary mee- 
ting of the Linnean Society. May 24, 1862. Lond. 8. 

Se EN ique de. Etudes de la 

e. T. I— V. Quatrième édition. Paris 1809. 8. 

— ae de la nature. T. I— III. Paris 1815. 

Die Fortschritte der Physik im Jahre 1861. Dargestellt 
von der physikalischen Gesellschaft zu Berlin. XVII. 
Jahrg. 1ste u. 2te Abth. Berlin 1863. 8. 

Zeitschrift für Chemie und Pharmacie. 6ter Jahrgang, 
Heft 16—20. Heidelberg 1863. 8 

Journal of the chemical Society. N° LXI. LXIL Vol. XV. 
5. 6. May 1862 

— — — — New series. 2 Vol. I. N° VII— IX. July — 
Sept. 1863. 

Shaffner, Tal. P. The telegraph manual: a complete 
history and description of the Semaphoric, Electric 
and Magnetic Telegraphs of Europe, Asia, Africa and 
America. New York 1859. 8. 

Tables of hights in Sind, the Punjab, N. W. Provinces 
and Central India, determined by the great trigono- 
metrical survey of India. Calcutta 1863. 8. 

Meteorologiska iakttagelser i Sverige, utgifna af k. svenska 
Vetenskaps - Akademien. Bearbetade af Ev. Edlund. 
3° Bandet 1861. Stockholm 1863. Qu.-Fol. 

Observations météorologiques faites à Nijné-Taguilsk (mont 
Sc gouv. de Perm). Année 1861 et 1862. Paris 


Mike éi deutschen se Gesellschaft. XV. 
Band, Heft 3. Berlin 186 

The quarterly journal of the geological Society. Vol. XIX 
p. 4. Vol. XX p. 1. London. 

Perrey, Alex. Propositions sur ge tremblements de terre 
et les volcans. Paris 1863. 8. 

— Documents sur les tremblements de terre et les phé- 
nomènes volcaniques au Japon. 8. 

— Note sur les tremblements de terre en 1860. 8. 

Marsh, O. C. The gold of Nova Scotia. 8. 

— Catalogue of mineral localities in New Brunswick, 
Nova Scotia and Newfoundland. 8. 

— Description of the remains of a new Enaliosaurian 
of Nova Scotia. 8. 

Paine, Martyn. A review of theoretical geology. 8 

Sars, M. og Th. Kjerulf. Iagttagelser over den postplio- 

cene eller glaciale formation in en del af det sydlige 

Norge. Christiania 1860. 4. 


Berg, Ernestus de. Additamenta ad thesaurum literaturae 
botanicae. Index III librorum botanicorum bibl. horti 
Imper. Bot. Petropol. Petropoli 1864. 8. 

Annales Musei botanici Lugduno-Batavi ed. F. A. Guil. 
Miquel. Tom. I fasc. 1—3. Amstelaedami 1863. Fol. 

Gartenflora. XIIter Jahrgang. November, December und 
Supplement-Heft. Erlangen 1863. 8. 

Kops, Jan, en Hartsen, F. A. Flora batava, afbeelding 
en beschrijving van Nederlandsche Gewassen. 186. 
Aflevering. Amsterdam. 4. 

Sveriges ätliga och giftiga svampar tecknade efter natu- 
ren under ledning af E. Fries utgifna af k. Weten- 
skaps-Akademien. Stockholm. N° 1—6. 

Christener, Chr. Die Hieracien der Schweiz. Bern 1863. 4. 

Corenwinder, Benj. Recherches chimiques sur la végé- 
tation. (Deuxiéme mémoire.) Lille 1863. 8. 

Dana, James D. I. On parallel relations of the classes 
of vertebrates, and on some characteristics of the 
reptilian birds. II. The classification of animals based 
on the principle of cephalization. 1863. 8. 

— I. The classification of animals based ot the principle 
of cephalization. II. On fossil insects enm the carbo- 
niferous formation in Illinois. 1863. 

Siebold, C. Th. E. v. Die rpg A von Mittel- 

europa. Leipzig 1863. 8. 

Der Zoologische Garten, herausgegeben von C. Bruch. 
V. Jahrg. N° 1. Frankfurt a. M. 1864. 8. 

Entomologische Zeitung. Herausgegeben von dem Ento- 
mologischen Vereine zu Stettin. 24ster Jahrg. Stet- 
tin 1863. 8. 

Linnaea entomologica. Zeitschrift herausgegeben von dem 
EE Vereine in Stettin. 15ter Bd. Leip- 
zig 1863. 

Specimen plate of Elliots monograph of the Pittidae, 
published in seven parts folio with 31 plates. 

Weismann, Aug. Über die Entstehung des vollendeten 

nsekts in Larve und Puppe. Frankf. a. M. 1863. 4. 

Goës, A. Crustacea decapoda podophthalma marina Sue- 
ciae, interpositis speciebus Norvegicis m vici- 
nis. 8. (Öfvers. af k. Vet. Akad. Förh. Årg. 20. N° 3.) 

Schlagintweit, Herm., Ad. and Rob. Results of a es 

tific mission to India and High Asia. Vol. IH. 
don 1863. 4. With an atlas of panoramas, views «e 
maps. Fol. 

Natural history of New York. Agriculture of New York 

by E. Emmons. Vol. V. — Palaeontologie by James 
Hall. Vol. III. Part L II. Albany 1854—61. 4. 

The anthropological review. N° 3. 4. London. 8. 

Eberth, C. j Über den feineren Bau der Lunge. Leip- 
zig 186 

Paine, ie og discourse on the soul and instinct. 
New York 1849. 8. 


Paru le 20 juin 1864. 


Bulletin de l'Académie, T. VII. 


Supplement II. 


Zur Geschichte der Museen der Kaiserl. Akademie der Wissenschaften. 


X. 


Das botanische Museum. 


Von J. F. Ruprecht, Director dieses Museums. 


Im Archive des botanischen Museums der Akade- 
mie findet sich ein Bericht des Akademikers Trinius 
an die Conferenz, vom J. 1834, über die Gründung 
dieses Museums im J. 1824 und über die Einrichtung 
desselben während der ersten 10 Jahre, das wichtig- 
ste Aktenstück für die Geschichte des botanischen 
Museums dieser Zeit. 

Da die älteren Herbarien oder Sammlungen von 
getrockneten Pflanzen gegenwärtig selten und zum 
Verständniss gedruckter Werke zuweilen von gros- 
sem Werthe sind, so sammelte ich im Laufe mehrerer 
Jahre eine Menge Notizen, welche auf die älteren 
Bestandtheile des Akademischen Herbariums Bezug 
haben und deponirte im J. 1845 eine Schrift darüber 
in das Archiv des botanischen Museums, zur Vervoll- 
stándigung des Berichtes von Trinius, so dass die 
geschichtlichen Quellen bis zur Gründung der Aka- 
demie hinaufreichen. Die Fassung dieses Berichtes 
gestattet nur Folgendes daraus hervorzuheben. 

Die ältesten Herbarien sind jene von Ruysch und 
Amman, deren von Steller verfasste Cataloge 1745 
gedruckt wurden in dem Werke: Musei Imperialis Pe- 
tropolitani Vol. I pars 2. Nach dem gegenwürtigen 
Zustande der Pflanzenkenntniss sind diese 2 Samm- 
lungen beinahe werthlos, besonders jene von Ruysch, 
die fast durchweg aus Gartenpflanzen bestand. Eben- 
so ist der grósste Theil der Amman'schen Pflanzen 
ohne Fundort und Geber und die Pflanzen aus Russ- 
land so selten, dass Haller in seiner Bibliotheca bo- 
tanica suirief: mireris paucitatem Sibiricarum. Das 
Herbarium von Amman enthielt 4676 Arten, eine da- 
mals bedeutende Zahl, wenn man bedenkt, dass Linné, 


dem grössten Systematiker seiner Zeit, bis zu seinem 
Tode im J. 1778 nur an 8500 Species Pflanzen be- 
kannt waren, und dass man Sammlungen getrockneter 
Pflanzen erst nach Linné's Ausspruche «herbaria prae- 
stant omni icone» allgemeiner anlegte und ihren Werth 
zu erkennen anfing. Die besten Bestandtheile des 
Herbariums von Amman sind die Pflanzen von Houston 
aus Vera-Cruz und Jamaica, gesammelt 1728 und 
1729, die auch Linné citirt, und von welchen auch 
ein Theil sieh bei uns erhalten hat. Linné erhielt auch 
Pflanzen von Amman und schickte ihm seine 1737 
gedruckte Flora Lapponica mit eigenhündiger Dedi- 
cation auf dem Titelblatte, das einzige Autograph Lin- 
né's, das unser Museum besitzt. 

Eine gróssere Anzahl Pflanzen von Petiver und 
Sloan, sowie einige von Pluknet, die alle nicht im 
Cataloge des Amman'schen Herbariums aufgezeichnet 
sind, erhielt die Akademie noch vor dem J. 1768, 
wie aus einer Äusserung S. G. Gmelin's hervorgeht. 
Jene von Petiver sind Belege zu dessen Musei Centu- 
riae X (1695 — 1703), zuweilen aus wenig bekann- 
ten Ländern, wie z. B. Borneo, Chusan. Amman sagt, 
dass die Pflanzen Pluknet's, welcher 1706 starb und 
an 8000 Arten hinterliess, in Sloan's Museum aufbe- 
wahrt sind. Sloan kaufte auch das Herbarium von 
Petiver (T 1718), der ein Rivale Pluknet’s war, für 
4000 L. Sloan starb 1753 und vermachte sein un- 
geheueres Herbarium dem britischen Museum. Die 


 Sloan'schen Pflanzen aus Jamaica sind 1688 gesam- 


melt, von Linné benutzt und die noti ältesten 
des Akeleuischen Herbariums. 
Im J. 1743 kam J. G. Gmelin mit einer grossen 


E 


Sammlung Sibirischer Pflanzen von seiner 10 jährigen 
Reise nach Petersburg zurück. Es ist bemerkens- 
werth, dass sich noch bis jetzt so viele seiner Pflan- 
zen erhalten haben; selbe sind nicht nur die Original- 
Belege zu dessen Flora Sibirica, sondern auch der 
Sibirischen Arten bei Linné — «Gmelinus sibiricas 
plantas facile omnes misit.» — Ebenso sind noch häufig 
Pflanzen von Steller, der 1738— 1746 in Sibirien 
sammelte. Linné sagt, dass er Pflanzen Steller’s durch 
Demidoff zur Bestimmung erhielt, mit der Erlaubniss, 
von jeder Art ein Exemplar zu behalten. 

Mit dem Abgange Joh. Georg Gmelin’s von der 
Akademie schliesst so ziemlich die Repräsentation der 
Botanik bei der Akademie bis auf Trinius. Lepechin 
leistete während seiner 35jährigen Dienstzeit nichts 
für Botanik und verwahrloste die Sammlungen. Falk, 
S. G. Gmelin, Sujew, Redowski, Smelowski, Adams 
und Rudolph starben zu früh in ihrem Akademischen 
, Wirkungskreise. 

Von Samuel Gottlieb Gmelin's Reise in Ghilan ha- 
ben sich viele werthvolle Pflanzen erhalten, die er 
oder sein Schüler Hablitzl mitbrachte, besonders «ex 
alpibus Samamisicis». Trinius fand 1823 diese Samm- 
lung auf dem Boden der Kunstkammer neben einem 
Schornsteine mit anderen Pflanzen frei in Paketen 
herumliegen und noch niemals geóffnet, ganz ent- 
sprechend der Äusserung Georgi's im J. 1790 «das 
Herbarium der Akademie liegt in ungestórten Dün- 
deln mit dem Bedürfniss einer Revision.» 

Aus diesem traurigen Zustande ist es vielleicht zu 
erklüren, dass der berühmte Zoologe Pallas sein Her- 
barium nicht der Akademie anvertraut wissen wollte, 
sondern durch Cripps an Lambert verkaufte, nach 
dessen Tode es für den Spottpreis von 40 L. St. vom 
britischen Museum acquirirt wurde. Die Akademie 
besitzt wohl Einiges von Pallas' Reise, aber meist ohne 
Bezeichnung des Fundortes; ein viel grösserer und 
sorgfültiger etiquettirter Theil findet sich im Berliner 
(und Münchner) Kóniglichen Herbarium. Dagegen 
verwahrt unser Akademisches Herbarium noch ziem- 
lich vollständig die Pflanzen Güldenstüdt's von den 
J. 1768 — 75 aus dem Caucasus und jene von Georgi 
von seinen Reisen bis zum Baical im J. 1770 — 74, 
die noch zur Verbesserung einiger Bestimmungen 
in ihren Reisewerken dienen können, ausserdem aber 
nur geringen Werth haben. Es wären noch die Reste 


der Pflanzen von Adams aus dem Caucasus und der 
Lena zu erwähnen, 

Man sieht, dass in dieser ganzen Periode seit Gmelin 
(dem älteren) nur hauptsächlich Pflanzen aus ver- 
schiedenen Theilen des Russischen Reiches zusammen- 
kamen, ohne dass man bedacht gewesen, auch die 
bereits bekannten Pflanzen benachbarter Länder, die 
zur Vergleichung so nothwendig waren, anzuschaffen. 
Indessen muss man erwühnen, dass die Kaiserin Ka- 
tharina II, auf die Verwendung von Pallas, eine un- 
begrünzte Summe für den Ankauf des Linnéischen 
Naturalien-Cabinettes angewiesen haben soll, und auf 
diese Weise würe beinahe diese wichtige Sammlung 
der Akademie zugefallen, wenn die Erben nicht be- 
reits das Angebot Smith's (900 Guineen) angenom- 
men hätten, 

Im J. 1784 erhielt die Akademie die noch jetzt 


gut erhaltenen Pflanzen aus Ceylon zum ‚Geschenke 


von Dr. J. G. König in Tranquebar, einem geborenen 
Livländer und Schüler Linné’s. Die ebenfalls noch 
vorhandenen Pflanzen aus St. Domingo von Poiteau 
aus den J. 1794—1801 sind zum Theil von Swartz 
bestimmt und von Rudolphi geschickt. Auch besitzt 
das Museum noch fast complett eine Sammlung von 
1390 Pflanzen, ein Geschenk von Thunberg im J. 
1811; ein Drittel dieser Sammlung stammt von den 
Reisen Thunbergs, vom Cap, Ceylon, Java und Japan; 
ein Drittel ist von Forster, Swartz, Collinson, König, 
Masson, Sparmann, Vahl, Lapeyrouse, Bellardi u. a.; 
der Rest ohne Fundort und Geber, oder Gartenpflanzen. 


Nachdem die Stelle eines Akademikers für Botanik 
(in Folge schlechter Besoldung) 14 Jahre lang unbe- 
setzt geblieben war, fand Trinius bei seinem Eintritte 
in die Akademie (August 1823) die botanischen 
Sammlungen der sogenannten Kunstkammer (cimelio- 
phylacium) in einem verwahrlosten Zustande, ohne 
Ordnung, theilweise zerstört durch Insekten. Das 
davon noch Brauchbare schätzte Trinius auf 4 — 5000 
Arten. Trinius fasste den glücklichen Entschluss, ein 
eigenes botanisches Museum zu gründen, und wurde 
die Ausführung bereitwilligst von der Akademie un- 
terstützt. Alsbald brachte man die werthvollen Reste 
in ein geeignetes, trockenes und heizbares Local, wo- 
hin auch später die rein botanischen Werke aus der 


allgemeinen Bibliothek kamen; es wurden 30 zweck- 
mässige Herbarien-Schränke aus Rothholz (à 250 Rbl. 
Bco.) bestellt, für 3000 Rbl. Pflanzenpapier angekauft, 
Arbeitstische aufgestellt, ein Journal für die laufenden 
Geschäfte eingeführt, Pakete gesichtet, die Pflanzen 
geordnet und eine Autographen-Sammlung angelegt, 
um die Handschriften der vorgefundenen Etiquetten 
zu sichern. | 

Von dieser Zeit an begann der Ankauf ganzer Her- 
barien (Rasumowski, Hoffmann, M. Bieberstein), so 
wie anderer Sammlungen, die Betheiligung an Reise- 
Aktien, die Ausrüstung und Besoldung eigener Rei- 
senden und Sammler im Caucasus, Ural, Altai, Ost- 
sibirien, Peking, in den Ländern am Beringsmeere von 
Kamtschatka bis Sitcha. Es trafen eine Menge Ge- 
schenke ein und ausgebreitete Tauschverbindungen 
mit anderen Museen und bekannten Botanikern wur- 
den eingeleitet. Nach einer approximativen Rechnung 
veranschlagte Trinius die Zahl der Species des Her- 
bariums, Ende 1833, auf etwa 21—22000, von 
welchen circa 4000 Species beiläufig catalogisirt wa- 
ren. Sorgfältiger war ein Catalog der Doubletten, das 
wichtigste Tauschcapital, in 2 Abtheilungen gedruckt; 
er enthielt ungefähr 1800 Species. Die botanische 
Bibliothek hatte bei ihrer Aufstellung nur 359 Werke 
in 642 Bänden; es fehlten eine Menge der wichtig- 
sten Werke. Hätte doch damals die Gesammtbibliothek 
und das Medaillen-Kabinett zusammen nicht mehr als 
2000 Rbl. Banco! jährlichen Etat, so dass in den 
folgenden 10 Jahren nicht mehr als 43 botanische 
Werke angekauft werden konnten; ein Faktum, wel- 
ches, wie Trinius schrieb, allein hinreichend wäre, 
ihn zu vertheidigen, wenn er noch weniger geleistet 
hätte, als er wirklieh leistete. Es blieb auch mit sol- 
chen Mitteln nichts weiteres übrig, als sich auf eine 
Specialität zu beschränken. 

Nach dem Tode des Akademikers Bongard im J. 
1839 trat ich auf Vorschlag von Trinius als Conserva- 
tor des Museums ein; ein Amt, welches Bongard seit 
1835 sorgfältig verwaltet hatte. Im Oktober 1835 
wurde das Museum aus der Kunstkammer in das jetzige 
Local übergeführt. Seit dieser Zeit, also in 28 Jahren, 
sind so viele Acquisitionen gemacht worden, dass be- 
greiflicher Weise eine Überfüllung 

welcher schon seit lange mit allen Kräften durch die 
grösstmöglichste óconomische Vertheilung entgegen | 


des Locales eintrat, | 


gearbeitet werden muss. Mein wiederholtes Ansuchen 
um ein anderes Local blieb ohne Erfolg. 

Um einen beiläufigen Begriff von den Herbarien des 
Museums zu gewinnen, mag eine kurze Übersicht der 


blossen Original-Bestandtheile dienen, d. h. der ei- 


genthümlichen, charakteristischen Sammlungen, die 
sich nirgends anderswo vorfinden oder nur in unvoll- 
stándigeren Ablegern. Alles Unbedeutende, leicht 
Käufliche oder Eingetauschte ist nicht berücksichtigt. 
Eine vollständige Übersicht bis 1845, von mir ausge- 
arbeitet, ist zu umfangsreich, um hier Platz zu finden; 
seit 1845 und früher sind genaue Acquisitionsbücher 
geführt worden. Es sind vorhanden: 


I. An allgemeinen und systematischen Herbarien: 


Das Herb. Gorenkianum (Rasumowski), 1826 gekauft 
für 4000 Rbl. Bco., etwa 10000 Species. Es 
enthält das Herb. v. Batsch (unbedeutend) und 
das bessere von Pott, worin Pflanzen von Forster 
aus der Südsee, vom Cap etc., so wie werthvolle 
Originale zu Du Roi: Harbecksche Baumzucht. 
Es existirt nach Pritzel ein gedruckter Catalog 
über das Herb. von Pott, welchen ich bis jetzt 
vergeblich anzukaufen gesucht habe. 

Herb. Hoffmann (Prof. Mosq.), 1827 gekauft für 3000 
Rbl. Bco., enthält viele Cryptogàmen von Ehr- 
hart. Einen anderen Theil des Hoffmann'schen 
Herbariums besitzt die Moskauer Universitüt. 

Herb. M. Bieberstein, 1828 gekauft für 10000 Rbl. 
Beo., nach Steven's Schätzung 8 — 10000 Spec. 
Die Originalien zur Flora Tauro-Caucasica wer- 
den in einem besonderen Schranke aufbewahrt. 
Der Rest ist in das allgemeine Herb. eingeschaltet: 
Pflanzen von Besser, Rochel, Rómér, Steven, 
Wallroth's Originale zu den schedul. crit., Tscher- 
najew, Olivier, d'Wee: auch einige von 
Cuvier. — ' 

Herb. Fleischer, 1830 gekauft für 600 Rub., 3000 
Spec. aus Südeuropa und Smyrna. 

Bongard's Bryotheca, 830 Species, sorgfältig durch- 
gearbeitet, abgeliefert 1840 , enthält Moose von 
Arnott, Blytt, Bruch, Funk, Hampe, Hooker, 

„Hoppe, ét Schimper, Sieber, Let u. à. 


-4— 5000 Species. und alle MS inalo 2 
. zahlreichen Schriften über Gri - vg 


und Bemerkungen. Ein Glanzpunkt des Museums! 
Wird in apparten Schränken aufbewahrt und an 
der überkommenen Ordnung nichts geändert. Es 
finden sich in demselben Gräser von Bauer, Ber- 
tero, Besser, Beyrich, Bunge, Chamisso, Drum- 
mond, Ehrenberg, Eichwald, Eschscholtz, Fran- 
klin, Haller fil, Hampe, Haupt, Höfft, Hooker 
(sehr viel), Hornemann, Hügel, Koch, Kunth, 
Ledebour, Lehmann, Lindley, Link, Luschnath, 
Martius, Mikan, Meyen, Meyer, Nees, Panzer, 
Pöppig, Presl, Sabine, Salzmann, Schiede, Schott, 
Schrader, Sellow, Sieber, Sprengel, Steven, Steu- 
del, Szovits, Torrey, Wahlenberg, Willdenow, 
Wight, Zenker, Zeyher, u. a. 

Herb. Chamisso, gekauft 1841 für 4000 Rbl. Bco., 
10—12000 Species; am wichtigsten darunter 
sind die Pflanzen von seiner Reise um die Welt, 
gesammelt 1815 — 1818, publicirt in der Linnaea 
seit 1826, die Originale aus dem Russischen Kü- 


stengebiete am Beringsmeere, Redowski's Her- | 


barium aus Ostsibirien, Pflanzen von Agardh, 
Bory, Beyrich, Bergius, Bertero und Balbis, 
Durville, Eschscholtz, Ehrenberg, Funk, Flórke, 
Hornemann, Hooker, Krebs, Lessing, C. Mertens, 
Rieder, Schiede, Seringe, Sellow, Wydler u. a. 

Meyer's Herb. 1855 — 6, gekauft für 3000 Rbl. S., 
gegen 28000 Spec., ausserdem specielle Samm- 
lungen in 143 Paketen, unter welchen 72 aus 
Quellen stammend, die bisher dem Museum fehlten. 
Es ist diess eine an Originalien reiche, besonders 
für die Russische Flora wichtige, stark durchge- 
arbeitete Sammlung, deren geordneter Theil. noch 
in besonderen Schrünken aufbewahrt wird. 

Nees von Esenbeck 1853, gekauft für 1264 Thaler 
ein Theil seines Herbariums, 2718 Spec. Dar- 
unter die Originale der Rubi germanici, Umbelli- 
ferae, Filicales, Cinchonaceae, Amygdaleae, Po- 
maceae, Sanguisorbeae, Roseae, Galiaceae, Ca- 
prifoliaceae, Sileneae, Coniferae, Cycadeae und 
andere kleinere Familien, unter Programm N° 2, 
15, 35, 55, 60, 68, 70,84, 88 seines Herbariums 
näher bezeichnet. 


II. Sammlungen verschiedener Florengebiete: 


Kastalski 1830, gekauft für 800 Rub. Bco. Pflanzen 
von seiner Reise um die Welt, besonders aus der 


4 


Südsee und aus dem Küstengebiete der Russ. 
Amerikanischen Compagnie. 

Nesterowski 1833, 37 ; aus dem Ural (Slatoust); 1848 
aus dem Gouv. Perm 250 Arten mit Catalog 
( Geschenk). 

Póppig 1834, für 1000 Rub. Bco., einer der ersten 
Ableger von seiner Reise, 2200 Spec. mit Origi- 
nalien zu dessen Nova genera et species. 

Hesse (Missionair bei den Kaffern) 1838, für 60 
Friedrichsdor, seine in 15 Jahren gesammelten 
Pflanzen nebst 2 Foliobänden Mss. 

Tschernajew 1839, für 800 Rbl. Bco. Cryptogamen 
der Ukraine, ein Theil von Weinmann bestimmt 
und 1844 publicirt. 

Galeotti 1841, Grüser aus Mexico, bestimmt von mir 
im Bull. Acad. Bruxelles. Ausserdem eine der er- 
sten N? seiner übrigen Mexicanischen Pflanzen, 
1900 N°, worüber Publicationen. 

Bohuslaw 1844 eine Flora von Archangel, benutzt in 
Rupr. Fl. Samojed. und Bohusl. in Erman's Ar- 
chiv VI. 

Zollinger 1844 seqq. 3200 N° aus Java; einer der 
ersten Ableger. 

Kolenati 1845, der 3te Ableger seiner Caucasischen 
Phanerogamen 1750 N* und das erste Exemplar 
der Cryptogamen 450 N° für 100 R. S., zum Theil 
bearbeitet von Weinmann, Meyer und mir. 

Nylander Fr. 1846 seqq., seltenere Pflanzen aus Finn- 
land und dem Russ. Lappland, von ihm veróffent- 
licht, einige Seepflanzen, von mir benutzt für Algae 
Ochot. 1850. 

Spitzer 1846, 7. Herbarium der Türkei in 10 Centu- 
rien. Ein Geschenk S. K. H. des Grossfürsten 
Konstantin. 

Schrenck 1847, aus der Kirgisen-Steppe 1450 Spec., 
publicirt durch Fischer, Méyer und Trautvetter. 

Lehmann (Alex.) 1848, 1851 aus Buchara, Samar- 
kand und dem Orenburgischen 1100 N°, publicirt 
in Bunge's Reliq. Lehmannianae. 

Hofmann (Branth), 1850 aus dem nórdlichen Ural 
270 Spec. Phanerog. Geschenk, vollständig be- 
arbeitet in Rupr. Fl. Uralensis. 

Karwinski 1851 für 2000 R. Actien, die zweite Bebe 
lung aus Mexico 1512 Spec. nebst 70 Hölzern, u. a. 

Strachey und Winterbottom 1852, als Geschenk der 


5 


Ostindischen Compagnie, 2100 Spec. Himalaya- | Lessing 1833 u. 1834 (jährlich besoldet mit 1000 


Pflanzen, eine der ersten N°. 

Hooker und "— 1856—58, als Geschenk, ein 
Himalaya-Herbarium, 1100 Spec. 

Fischer (Dr. Seb.) 1850. Geschenk von 400 Spec. 
aus Madeira. 

Maak 1857, Amurpflanzen, von welchen die (100) 
Holzarten von mir veróffentlicht sind. 1858 ein 
Wilui-Herb. von 300 Spec. 

Tatarinow 1857 für 800 Rbl. S. ein Herb. von Pe- 
king 566 Spec., eine chinesisch pharmac. Samm- 
lung, 3 chinesische Werke über Botanik und ein 
Atlas von 450 illum. Tafeln in fol. 

Albrecht 1863, als Geschenk, ein reiches Herb. aus 
Hakodate (auf Jeso), an 900 Spec. 

Schmidt u. Glehn 1863 (für 500 R. S.), eine complette 
Flora von Sachalin 530 Spec. Phanerogamen, 
340 Spec. aus dem Gränzgebiet von Korea, 400 
Spec. vom Südabhang des Stanowoi Chrebet, Quel- 
len der Bureja und Amgun; neuere Amurpflanzen, 
eine reiche Holzsammlung aus Sachalin. Werden 
von Schmidt bearbeitet, die Süd-Mandschurischen, 
Amurschen und Japanischen von Maximoviez. 


III. Von Akademischen Reisenden abgeliefert oder 
von Kronsanstalten geschenkt: 


Langsdorf (Riedel) 1829, Brasilianisches Herb. 3000 
Spec., theilweise untersucht von Bongard, Trinius, 
Meyer, Martius, Bentham, Kunze, Grisebach, 

Nees, Reissek u. a. 

Turezaninow 1829—1836, mit 600 R. B. jährlich 
besoldet, Pflanzen aus Ostsibirien, von ihm selbst 
und Anderen beschrieben. 

Mertens (Heinr.) 1830, von seiner Reise um die Welt, 
1000 — 1200 Spec. Die Seepflanzen vollständig 

" herausgegeben in Post. et Rupr. Illustr. Algarum 
1840, Phanerogamen aus dem Russ. Küstengebiete 
"OH Bongard Fl. Sitcha, von Ledebour, Ruprecht 
~ u. a. Werken benutzt, Pflanzen aus Bonin Sima 
von Bongard, Siebold und Zuccarini. Ausserdem 
hinterlies Mertens ein Herb. von 600 Sp. aus 
Nowgorod Sewersk (Gouv. Tschernigow). 

Mn 1830, Caucasische Pflanzen 2000 Spec. VUE 
- ständig beärbeitet: von ihm selbst. 

Bunge 1832, die Originale zur Fl. Chinae 1 

zum Supplem. I Fl. Altaicae. = — 


R. B.), aus dem Ural 262 und aus der Kirghisen- 
Steppe 174 Spec., sümmtlich in der Linnaea pu- 
blicirt. 

Szubert 1834 aus Warschau, wilde und cultivirte 
Pflanzen, erwähnt in Spis roslin. 

Ladyshinski 1834, Gorski und Kirilow 1842 — 44, 
Tatarinow 1851, Pflanzen der Pekinger Mission, 
Geschenk des Asiatischen Departements. 

v. Baer 1837, 1842, aus Lappland; auch Seepflanzen, 
von mir in verschiedenen, Werken vollständig be- 
nutzt. 

Nordmann 1837, aus Abchasien, Mingrelien und Gu- 
rien 460 Sp., edirt von Ledebour. 

Politoff 1838, unterstüzt mit 400 R. B. zu einer 
Sommer-Excursion an den Saisang Noor und obe- 
ren Irtysch. Die gesammelten Pflanzen sind voll- 
ständig bearbeitet für das Supplementum Fl. Al- 
taicae alterum von Bongard und Meyer 1840. 

Ruprecht 1841 die Originale zur Fl. Samojed. Die 
Seepflanzen vollstàndig' bearbeitet in den Alg. 
Ochot.; 1843 und 1845 Pflanzen aus Süd-Finn- 
land und dem nórdlichen Ladoga, so wie seit vie- 
len Jahren aus dem Gouv. Petersburg, für die 
Flora Ingrica, Berichte im Bulletin, Diatribae in 
Fl. Petrop. und Crypt. vasc. benutzt. 

Vosnessenski 1841 — 1846 , aus Californien, NW. 
Amerika, Aleuten, Kamtschatka, Kurilen und 
Beringsmeer. Die Seepflanzen vollständig benutzt 
in Alg. Ochot., Algenstimme und die wichtigsten 
aus Californien (Kolonie Ross) in zwei eigenen 
Memoiren. 

Middendorff 1843, 4, die Originale zur Fl. Taimy- 
rensis et Boganidensis und Fl. Ochotensis, voll- 
ständig bearbeitet von Trautvetter und Meyer. 
Die Seepflanzen von mir vollständig herausgege- 
ben (Algae Ochotenses), andere Cryptogamen un- 
tersucht von G. u. E. Borszezow und W. Ny- 
lander. 

Cienkowski 1850, das 2te Exemplar von seiner Nil- 
reise bis Fazoglu, N° 1— 486 (von welchen einige 
in Keneh verunglückt sind), schöne Hölzer, Früch- 
te, fossile Pflanzen. Unterstützt mit 700 R. S. 


; Schrenck (L.) 1857, Amur-Pflanzen, von mir benutzt 


bei den ersten Nachrichten über die Amur-Flora. 


: | Borszezow (E.) 1858, 9; Aralo- —— 


— 6 


594 N°, zum Theile von ihm selbst beschrieben in 
der Monographie der Calligoneen und Abhandlung 
über die Ferulaceen, von Bunge in Revis. Ana- 
basearum. Ferner eine originelle Holzsammlung 
von 55 Sp. 

Maximowicz 1859, das 2te Exemplar mit 644 Spec. 
Originalien zu dessen Primitiae Fl. Amurensis. 
Geschenk des K. bot. Gartens in Petersburg. 

Ruprecht 1861, sämmtliche Caucasische Pflanzen mei- 
ner Reise, die gegenwärtig in der Bearbeitung 
sind; ferner 30 neue Holzarten für die Sammlung, 
72 Früchte und andere Gegenstände. 


Eine für das Museum wichtigere Eintheilung dieser 
Sammlungen, als die gegebene, richtet sich nach der 
Frage, ob solche Acquisitionen in das allgemeine 
Herbarium einzuschalten sind oder nicht. Die nicht 
oder unvollständig bestimmten Sammlungen bleiben 
in der Regel unverändert, bis die Werke darüber 
veröffentlicht sind. Indessen werden auch einige Her- 
barien, die zur Bearbeitung von Special-Floren ge- 
dient haben, appart gehalten und nur die 2ten oder 
3ten Exemplare neuer Arten ins allgemeine Herba- 
rium eingeschaltet. Ein Haupt-Inventarium über alle 
nicht eingeschaltene Sammlungen des Museums über- 
gab ich der Akademischen Conferenz im Mürz 1860. 

Nach dem Ausweis der Bücher kamen ins Museum 
vom J.1834 bis 1838 an 31000 N' (Pflanzenetiquetten), 
von 1839 bis 1844 gegen 52700 Pflanzen; aber in 
dem jetzt bereits eingeordneten Herbarium von Cha- 
misso waren vielleicht 60000 Etiquetten. Ferner 
wird, seit 1840, vor der Einschaltung viel strenger 
auf die mangelhaften Angaben der Billette geachtet, 
auf welchen sehr oft die Namen der Geber und die 
Jahreszahl fehlt; zugleich die Exemplare befestigt, 
um jeder späteren Verwechslung vorzubeugen. Da 
indessen bei der Masse der Zuwüchse zu diesen und 
anderen Arbeiten die Zeit eines einzigen Angestellten 
nicht hinreichte, so mussten verschiedene Mittel in 
Praxis treten, um den Hauptzweck «das sichere und 
schnelle Auffinden des Gesuchten» zu erreichen. 
Als ein solches hat sich die vorläufige Sonderung des 
Einzuschaltenden bewührt, so dass um das J. 1845 
der Fall vorkam, dass alle Zuwüchse der Gattung 
Viola, auch die unbestimmten, in 2 Stunden beschafft 


wurden. Das ist mehr als hinreichend für gelehrte 
Arbeiten. 

An der früheren Ordnung des allgemeinen Herba- 
riumsist nur wenig geändert. Die Familien und Gat- 
tungen, zuweilen auch die Arten (die gewóhnlich al- 
phabetisch liegen) sind genau geordnet nach Decan- 
dolle's Prodromus; die neueren genera, so wie die 
übrigen noch nicht herausgegebenen Familien nach 
Endlicher's genera plantarum. Ausnahmen sind die 
Orchideen, deren genera alphabetisch liegen, die Grä- 
ser von Trinius, die nach seiner Ordnung verblieben, 
die Cyperaceen und einige andere Monocotyledonen 
nach Kunth’s Synopsis. Bei den Cryptogamen sind 
die besten Monographien zur Grundlage genommen. 
Unrichtige Stellungen der Familien oder genera kön- 
nen nicht berücksichtigt werden aus Gefahr, die ge- 
suchten Pflanzen nicht sicher an ihrem einmal ange- 
gebenen Orte zu finden. Das Herbarium ist und kann 
nicht das Ideal oder die strenge Representation eines 
natürlichen Systemes sein, und dies ist auch nicht der 
Zweck desselben. Mancher würde auch seiner Mei- 
nung Dieses und Jenes ändern, aber diese Änderun- 
gen können nicht Jedermann bekannt sein. 

Wie gross mag wohl die Anzahl der Pflanzen des 
Herbariums sein? Die Beantwortung dieser Frage 
wird alljährlich von der administrativen Behörde ver- 
langt. Zu diesem Zwecke dienen Cataloge oder die 
unmittelbare Zählung. Als das Herbarium noch nicht 
so umfangreich war, konnte die Catalogisirung leich- 
ter ausgeführt werden, später wurde diess bei der 
grossen Masse der Zuwüchse aus Mangel an Zeit und 
Arbeitskräften immer schwieriger. Ende 1840 waren 
12413 bestimmte Species in Catalogen meist durch 
Bongard eingetragen. Ausser dieser Zahl waren An- 
fang 1842 an Compositen mit Namen 3578 Spec. vor- 
handen und im Laufe desselben Jahres kamen aus dem 
Herb. von Chamisso hinzu 175 Spec., also 3753, 
welche Zahl bei der vom Ministerium sofort verlang- 
ten Zahlangabe, als Grundlage für die Schätzung, 
nämlich als ,, der bestimmten Phanerogamen, ange- 
nommen wurde. Da das Eintragen der blossen Na- 
men in eigene Cataloge keinem bestimmten wissen- 
schaftlichen Zwecke entsprach und auch nicht jenen 
administrativen Nutzen bot, den man davon hätte er- 
warten können, wurde schon früher eine andere Art 
von Catalogen versucht, nämlich eine der Controlle 


mehr entsprechende Eintragung aller Etiquetten und 
Exfmplare jeder Art, Es ergab sich im J. 1841 für 
dief Algen oder eryptogamischen Wassergewüchse 839 
Sppe. und 218 Abweichungen, eine Zahl die jetzt auf 
1700 gestiegen ist; für die Familien des VH, 2 Ban- 
de$ von Decandolle (Lobeliaceae bis Epacrideae) 
820 N°. Es erwies sich aber zu bald, dass eine solche 
Catalogisirung die Krüfte eines Einzelnen zu sehr 
überschreitet und ohne den grössten Schaden für an- 
dere viel wichtigere Arbeiten im Museum nicht fort- 
gesetzt werden kann. In Folge dessen wurden bis 
1845 und auch später die vorgefundenen Arten in 
neueren monographischen Werken oder, wenn solche 
mangelten, in Steudel’s Nomenclator angestrichen 
oder eingeschrieben, also auch ein Catalog hergestellt, 
der belehrender ist und durch einfache Zeichen auf 
Originale, mangelhafte oder abgebbare Exemplare, 
fehlende Arten oder zweifelhafte Besti schnell 
hinweist. Natürlich ist auch diese Arbeit von gerin- 
gem Werthe, wenn das Ordnen nicht mit Rektifizirung 
der Bestimmungen verbunden ist, wozu nicht wenig 
Zeit nóthig ist. Im botanischen Museum der Akademie 
könnten 10 Botaniker mehrere Jahre arbeiten, ohne 
alle nur rein administrativen Aufgaben zu beendigen, 
geschweige denn die viel wichtigere wissenschaftliche 
Bearbeitung des vorhandenen Materiales. 

Nach einer beiläufigen unmittelbaren Zählung hat 
das allgemeine Herbarium gegenwärtig an 45000 Sp.; 
wenn aber noch verschiedene Zuwächse und separat 
phaltene Sammlungen eingeschaltet wären, könnte 
e Anzahl der bestimmten (benannten) Arten wohl 
auf 50000 steigen. Eine Zählung von Exemplaren 

re rein illusorisch, eher jene der Etiquetten aus- 
führbar, natürlich nur mit grossem Zeitaufwande und 
obne besonderen Nutzen. 

Um sich von überflüssigen Exemplaren zu befreien, 
dyeunnôthiger Weise Raum einnehmen und erst an- 
rswo Nutzen stiften, werden von Zeit zu Zeit Dou- 
en im Tausche abgegeben. Im J. 1840 wurde ein 
lcher von Meyer revidirter Doubletten-Catalog von 
40 Spec. gedruckt und an Anstalten oder bekannte 

iker versendet. Auf die eingegangenen Bestel- 


A lungen wurden über 10000 Ex. abgegeben. Ausserdem 


Sind noch über 4000 Ex. aus der Songarei und See- 
pflanzen vertheilt worden. Spüter wurden nur gele- 
gentlich Sendungen ohne Auswahl gemacht. Die Ko- 


| 
d 
d 


7 


sten des Transportes sind zuweilen so exorbitant, dass 
Sendungen ins Ausland sehr erschwert werden. 

Die Eröffnung des Museums für das grosse Publi- 
cum ist unter den gegenwärtigen Verhältnissen nicht 
ausführbar. Das Publicum würde durch den blossen 
Anblick der Herbarien-Schränke nicht befriedigt wer- 
den, und die Arbeiten für das Museum würden em- 
pfindlich gestört werden, weil ein appartes Arbeits- 
local fehlt.. Das Museum konnte bisher nur akademi- 
schen Studien nützlich sein. Ausser den Akademikern, 
die nach den Statuten vorzugsweise auf die Museen 
der Akademie angewiesen sind, stand jedoch das bo- 
tanische Museum stets zu Gebote allen hiesigen und 
zeitweilig angereisten Fachgenossen zur Benutzung 
für ihre speciellen Studien. Bei der Aufzählung der 
einzelnen Sammlungen sind einige Nachweise geliefert, 
welchen Antheil die hier aufbewahrten Sammlungen 
an der botanischen Literatur gehabt haben, und könn- 
ten diese Angaben noch leicht umständlicl geführt 
werden, wenn nicht zu befürchten wäre, in bibliogra- 
phische Specialitäten zu verfallen. Ebenso halte ich 
mich nicht für berechtigt, die Namen der Personen 
aufzuzählen, welche das Museum benutzt haben, und 
blosse Zahlen sind hier nichtssagend. Seit vielen 
Jahren ist der Montag für die Besucher festgestellt, 
an welchem Tage der Conservator alle Hülfe beim 
Aufsuchen der gewünschten Gegenstände zu leisten 
hat. Zu Arbeiten stehen einige Tische zur Disposition. 
Selbst neuen Gästen werden auf Recommandation Bü- 
cher nach Hause anvertraut. Die Bibliothek wird 
namentlich so stark in Anspruch genommen, dass 
mehrmals der Fall vorkam, dass keines der besseren 
Werke über Anatomie und Physiologie vorhanden 
war, was zwar einerseits erfreulich, zuweilen aber 
höchst störend für Andere ist. Theuere Kupferwerke 
oder einzelne Bände derselben müssen im Museum 
nachgesehen werden; schwer zu ersetzende Defecte 
sind in Folge von Ausnahmen vorgekommen. Ebenso 
kann das botanische Museum, seiner ganzen jetzigen 


beschränkten Einrichtung nach, nicht als Mittel zum 


Unterrichte und allgemeiner Belehrung dienen; dafür 
sind die Bibliothek und die Sammlungen der Univer- 
sität und der Medico - chirurgischen Akademie, die 
botanischen Gärten, die k. öffentliche Bibliothek und 
andere Anstalten bestimmt. Wenn ein hinreichender 
Raum und Geldmittel geschafft werden könnten, so 


wären allerdings mancherlei Gegenstände vorhanden, 
welche zur Belehrung des Publicums zweckmässig 
aufgestellt werden und so grösseren Nutzen bringen 
könnten, wie diess so allgemein an dem Museum of 
Eeonomic Botany im Kew Garden (London) anerkannt 
wird. 

Vor 25 Jahren entsprach das botanische Museum 
noch nicht recht dieser Benennnng, es war bloss ein 
Herbarium mit einer ziemlich armen botanischen Bi- 
bliothek. Seit dieser Zeit sind jedoch alle Gelegen- 
heiten benutzt worden, nicht nur die Bibliothek zu 
complettiren, sondern auch andere Sammlungen, als 
Herbarien zu erwerben. Den Anfang machte ein «Po- 
mologisches Wachs- Cabinett», welches J. V. Sickler 
in Reval der Akademie im J. 1839 zum Geschenke 
machte und das als Erläuterung zu den 22 Bänden 
seines pomologischen Werkes nebst Nachträgen dient. 
Es sind 600 ausgezeichnete Wachsmodelle, darstellend 
verschiedene Obstsorten in ihrer natürlichen Fárbung, 
die bis jetzt, gegen direktes Sonnenlicht geschützt, 
noch wenig gelitten haben. Um diese Sammlung und 
später noch andere Schaustücke aufzustellen, wurde 
der grosse Glasschrank bestellt, der 1300 R. B. ko- 
stete. Dort ist auch untergebracht die schon 1821 
erhaltene instruktive Sammlung von 100 Europäi- 
schen Hólzern von Pinter. Verschiedene bemerkens- 
werthe Gegenstände, welche mit der Zeit hinzukamen, 
füllten den Raum dermaassen, dass jetzt von einer ge- 
fälligen oder selbst nur hauli Aufstellung nicht 
die Rede sein kann; und doch muss das Material zur 
Lösung vorkommender wissenschaftlicher Fragen im 
Voraus herbeigeschafft werden. Einige Wachsmodelle 
von Pilzen, die daselbst aufgestellt sind, stammen von 
Prof. Hoffmann aus Warschau (überschickt 1830). 
Weniger fein ausgeführt sind 122 Gypsmodelle Büch- 
ner’s, darstellend 64 essbare und giftige Pilze Deutsch- 
lands. 

Die Carpologische Sammlung, grössere Früchte 
oder Samen, bildet eine ansehnliche Vervollständi- 
gung des allgemeinen Herbariums. Essind gegenwärtig 
3000 N’, eine Zahl, die indessen durch Einschaltung 
ins Herbarium stark heruntergesetzt werden wird. 
Unter den grösseren Früchten sind: Lodoicea Sechel- 
larum, Xylocarpus Granatum (von Kindskopfgrösse), 
verschiedene Cycadeen (Macrozamia Preissii, &, En- 
cephalartus horridus 9, caffer &, Cycas circinnalis 


und revoluta), Pinus Lambertiana, Proteaceenzap 
Adansonia digitata und die 2te Species vom Nil 
soglu), Pandanus, Nipa, Cucifera thebaica, Sagus tfe- 
digera, Sloanea jamaicensis, Crescentia, Barringtoifia, 
Anda, Aspidosperma, u. v. a.; Lomenta von Entqila 
Gigalobium (Mimosa scandens), fast 2 Fuss lang, 
men derselben aus Archangelsk und Unalaschka, 
cuna aus Paramuschir (Kurilen), durch Meeresströ- 
mungen aus den Tropen dahin geführt. 

Einige fleischige Früchte aus der Südsee, Rio-Ja- 
neiro u. a. befinden sich in Spiritus: Mangifera, Arto- 
carpus, Averrhoa Carambola, Emblica grandis, Ana- 
cardium occidentale, Theobroma Cacao, Inocarpus 
edulis, Aleurites ambinux. Ein grosser Theil der in- 
teressantesten Früchte hatte keine Etiquetten, nament- 
lich jene von Mertens mitgebrachten, zu welchen die 
Erklärung durch seinen so frühzeitigen Tod verloren 
war. Es sind im Ganzen 122 Gläser, die indessen auch 
zarte Blüthentheile, Salsolaceen-Fragmente, Cacteae 
und andere der Zerstörung oder Formveränderung 
leicht ausgesetzte Pflanzen (Phallus impudicus, Bala- 
nophora, Nereocystis Lütkeana und Porra) enthalten. 
Von trockenen Parasiten in Gläsern sind da: Hydnofa 
africana und triceps, Sarcophyte sanguinea # 9, 
Senftenbergia Moritziana & 9, Cytinus Hypocistis, 
Boschniakia, Rafflesia Patma und Javanische Balano- 
phoreae von Nees. 

Quer- und Längs-Schnitte von Hólzern, roh oder 
polirt, wo móglich mit Rinde, bilden die dendrologische 
Sammlung, die für die Anatomie der lebenden u 
fossilen Hólzer so wichtig ist. Ihre Vermehrung un 
Complettirung erfolgte in den letzten Jahren so eifri 
dass gegenwärtig nach dem Cataloge 900 verschie- 


n, 


| dene Arten vorhanden sind, von welchen indessen 


einige keine wissenschaftlichen, sondern nur Volks- 
namen haben. Als Norm gilt eine solche Dicke, die 
das Unterbringen im Herbarium nicht mehr gestat 

Es sind Suiten aus dem Caucasus, aus der Aralo-Ca]- 
pischen Steppe (Salsolaceae, Tamarix, Calligonurms, 
Sachalin und Japan, Mexico, Columbiei vom Amuf, 
tropischen Nil u. s. w.; grosse Stücke von Zelkow 
Boswellia papyrifera, Euphorbia Candelabrum, Dalber- 
gia Melanoxylon, Ficus Tsjelda, Cecropia, Crescentia, 
Caulotretus Lianen, Ephedra von 6 Fuss, Pandanus 


von 8', ?/ dicke Sarani Stämme von Haloxylon Ammo- 
deùürön, Palmen, darunter dicke Dichotomien von 


rl 


— 


Crucifera, 11 baumartige Filices (Didymochlaena, eine 
Alsophila von Bonin Sima 8 F., Cyathea Schanschin 
mit Luftwurzel-Schichten, 3 F. lang, 1 F. dick), alle 
Handelshölzer, die in Petersburg und Hamburg einge- 
führt werden, u. v. a. Zu erwähnen wären noch Stämm- 
chen von verschiedenen Gattungen der Laminariaceae, 
Original-Belege zu einer meiner Abhandlungen in 
den Memoiren der Akademie; ferner mannshohe Sten- 
gel der Gummi-Ammoniak-Pflanze und Asa foetida, 
Wurzel derselben so wie einer Ferula, deren feine 
und dichte Fasern wie ein Zopf geflochten sind. Nörd- 
linger’s ausgezeichnete Querschnitte von 300 Holz- 
arten bilden den Uebergang zu den mikroskopischen 
Praeparaten. 

Von vegetabilischen Petrefacten sind an 500 Stück 
vorhanden, davon werden jedoch 150 cassirt werden, 
da sie ohne Fundorte und daher fast unbrauchbar sind. 
Der bessere Theil besteht meistens aus verkieselten 
Hölzern, worunter einige polirte. Von Abdrücken ist 
nur wenig da, und wird diese Partie, als zu vielRaum 
erfordernd, in der Regel ausgeschlossen, ebenso Stein- 
kohlen ohne Struktur. Von fossilen Hölzern ist alles 
bei Krantz et Comp. Käufliche angeschafft. Aus Theo- 
phrast’s versteinertem Walde bei Kairo sind eineMenge 
Stücke (Nicolia) da. Von Protopteris confluens, einem 
verkieselten Baumfarn aus der Kirgisensteppe, ist 
das von mir untersuchte und im Bulletin beschriebene 
Stück aufbewahrt. Ein Dutzend geschliffener Plättchen 
fossiler Hölzer von Schleiden und Schenk sind unter 
die mikroskopischen Praeparate gerechnet. 

- Auch Anfänge einer physiologischen, teratologi- 
schen und pathologischen Sammlung bestehen. Es sind 
diess: 1) die in Meyen’s System der Pflanzenphysiolo- 
gie erwähnten und von ihm selbst überschickten Prae- 
parate zur Erläuterung der Safteirculation und Holz- 
bildung in Âsten; 2) die Belege zu dem von mir im 
Bulletin beschriebenen Fall, an der im J. 1836 am- 
putirten, noch jetzt lebenden Edeltanne in Pawlowsk; 
3) ein Hirschgeweih in der Verästlung eines Baumes, 
durch Beschädigung, Überwachsung mit Holzschichten 
und Vernarbung der Rinde vollständig eingewachsen 
(was Einige für blossen Zeitvertreib der Schäfer oder 
Jäger erklärt haben); 4) ein grosses Packet getrock- 
neter Pflanzenmissbildungen, von Meyer lange Jahre 
hindurch gesammelt. 

Die Abtheilung für Pharmakognosie und óconomi- 


9 


sche Botanik hat 1258 Gegenstünde, ausserdem ist 
noch da eine chinesische Sammlung dieser Art von 
350 N', aus Peking von Tatarinow mitgebracht und 
durch einen lithogaphirten Catalog erläutert. Die Phar- 
makognostische Sammlung ist 1856 auf Empfehlung 
des Hrn. Prof. Phóbus angekauft und enthält 600 
vegetab. Gegenstände mit Catalog, wohl alles, was bis 
vor kurzem im Droguisten- Handel vorkam; sie wird 
fortwährend complettirt. Von oeconomisch-techni- 
schen Gegenstünden ist zu erwühnen ein Sortiment 
der verschiedensten Pflanzenfasern, die zu Gespinn- 
sten angewendet worden sind, und ihre stufenweise 
Verarbeitung zu Geweben, meistens ein Geschenk 


‘aus dem Nachlasse des Akad. Hamel. Diese Abthei- 


lung ist überhaupt schwer zu begränzen und enthält 
Sachen, die nicht gut unter die dendrologische (Rinden 
und Wurzeln) oder carpologische (Lebensmittel, Ge- 
treidesorten) Sammlung oder unter die Herbarien zu 
rechnen waren. 

Die mikroskopischen Praeparate sind seit 1859 von 
Speerschneider geliefert, 363 Stück, zur Erláuterung 
der anatomischen Struktur des Stengels, Holzes, der 
Rinde, des Blattes, der Knospenbildung, der Blätter, 
der Embryobildung, so wie der Cryptogamen. Sie 
haben sich bisher gut erhalten. Das Museum besitzt 
ein grosses Mikroskop von Nobert (für 150 Th.) mit 
Probeskalen, Schrauben- und Glasmikrometer; dann 


zwei kleinere Mikroskope, von Oberhäuser und Schiek; 


Loupen, Object- und Deckgläser nebst anderen Re- 
quisiten zu mikroskopischen Praeparaten und Unter- 
suchungen. 

Das Archiv des Museums verwahrt die Inventarien 
und alle das Museum betreffende Notizen, Cataloge, 
Acquisitionsbücher und 52 Manuscripte oder Samm- 
lungen von Handzeichnungen. Diese Gegenstände dür- 
fen nur vom Direktor des Museums ausgegeben und 
nur auf motivirtes Ansuchen bei der Conferenz der 
Akademie und mit Bewilligung derselben ausgeliehen 
werden. Die ältere Hälfte der Manuscripte ist bereits 
auf das Ansuchen von Trinius dem Museum übergeben 
worden. Es sind da deponirt alte Handschriften, Brouil- 
lons und Zeichnungen von Buxbaum, J. G. Gmelin, 
Amman, Steller, Krascheninnikow, Gmelin dem jünge- 
ren und Hablitzl, Sobolewski, die bereits zu Publica- 
tionen getlient baben; Gerber's Flora Volgensis 17 39, 
«Krascheninnikow, Cryptantherae» die ich 1844 für den 

2 


= MW = 


inedirten, schon verloren gehaltenen V. Band von Gme- 
lin’s Fl. Sibirica erkannte und für die Crypt. vasc. Ross. 
benutzte; Güldenstädt’s botanische Bemerkungen auf 
seiner Reise im Caucasus, zum Theil in Pallas, Fl. Ross. 
excerpirt; dann die von mir erst 1845 bei der Errich- 
tung des Archives entdeckte Fortsetzung von Pallas, Fl. 
Ross. mit Abbildungen, noch werthvoll und unbenutzt, 

aber etwas beschädigt und ‚die ersten 5 Bogen fehlend. 

Ausdemg derte: M. Bieberstein’s 
Manuscript der Fl. "Tauro-Caucasica und Fl. Rossica 
(vielleicht nur rein compilatorisch); Adam's Beschrei- 
bung von 50 Caucasischen Pflanzen vom J. 1803, in 
Weber und Mohr's Beiträgen mit starken Redaktions- 
 ünderungen abgedruckt; verschiedene Msc. von Smie- 
lovski von 1803 — 1815. Aus der neueren Zeit: Bon- 
gard's Notizen und 32 Zeichnungen zu Eriocaulon, 
Notizen über Mertens, Pflanzen aus Bonin Sima und 
Guaham; Chamisso's Bemerkungen über Potamogeton 
und Carices; Trinius, Collectanea und Excerpta über 
Grüser; Bongard's und Meyer's Msc. und Zeichnungen 
über brasilianische Erythroxyla, die mit der gleich- 
zeitigen Monographie von Martius collidirten; inedirte 
brasilianische Landschaften und Pflanzenzeichnungen 
von Rugendas, Taunay und Florence (durch Langs- 
dorff); Skizzen und Zeichnungen von Seepflanzen und 
Landpflanzen, auf der Reise entworfen von Postels; 

Rochel's Slavisches Pflanzen-Onomasticon 1840; Wos- 
nessenski's Bemerkungen zu den auf seinen Reisen in 
Californien und den Russischen Besitzungen am Be- 
ringsmeere, Kamtschatka, Sitcha, u. a. gesammelten 
Pflanzen; an 1500 Abbildungen von Pilzen, von wel- 
chen indessen nur ', Originale sind, Geschenk aus 
dem Nachlasse des Dr. Höfft; Wittman's Bemerkun- 
gen zu seinen Taurischen, Caucasischen und Anato- 
lischen Pflanzen; Ampelographia Astrachanensis auf 
21 color. Tafeln (Geschenk des Akad. Vesselofski 
1857), endlich Tatarinow's Abbildungen aus der Flora 


von Peking, mit Analysen, ausgeführt von chinesischen 
Künstlern in 450 color. Blüttern in folio. 

In der Bibliothek des Museums befinden sich nur 
die Werke rein botanischen Inhaltes. Werke gemisch- 
ten Inhaltes, die botanischen Partien der Voyages 
autour du monde, so wie die über fossile Pflanzen 
stehen in der II. Abtheilung, die Werke in russischer 
Sprache und die slavischen in der I. Abtheilung der 
allgemeinen Bibliothek. Die Einrichtung einer bota- 
nischen Bibliothek ist eine grosse Erleichterung bei 
dem Studium der Pflanzen im Museum. Bis auf die 
Flora Graeca und mehrere theuere Kupferwerke über 
Gartenpflanzen,sind die wichtigeren botanischen Werke 
so ziemlich vorhanden. Über eine frühere Zühlung 
der Bibliothek vergleiche man meinen Bericht im Bulle- 
tin 1840. Anfang 1862 waren 2825 Werke vorhan- 
den, von welchen indessen über 800 nur Dissertationen 
und Broschüren sind. Hierüber besteht ein alphabeti- 
scher Zettel-Catalog, so wie ein ülterer systematischer. 

Zum Schlusse eine Berechnung der bisherigen Aus- 
gaben für das botanische Museum (ohne die — 
thek): 
Vom J. 1823 bis 1833 incl. nach Trinius 44000 R. B. 
Im J. 1834 und 1835 gegen 
1836 — 1844 etatmássig. ..... 70208 
Von 1835 — 44 incl. Zuschuss aus den 

üconomischen Summen, für Schränke, 

Papier, Pappen u. S. W.. en 

23496 R. S. = 82237 R. B. 
Von 1845 bis 1863 incl. 

GEALMASSIG . . . . . ees 19000 » 

1860 Zuschuss aus den 
öconomischen Summen 
Gesammtauslagen. . 


522 » 
. 43018 R. S. 


Dazu wäre noch zu on die Besoldung: ds Gen 
servators und die Kosten der Bedienung und Heizung. 


Zar 


dnm "` dos 


EX. 


Das zoologische und vergleichend - anatomische Museum. 


Von F. Brandt, Director dieses Museums. 


— — á»oem— — 


Der Nutzen von Sammlungen zoologischer Gegen- 
stánde wurde bereits von Peter dem Grossen gewür- 
digt, wiewohl man zu seiner Zeit dieselben gewóhn- 
lich nur als Merkwürdigkeiten anstaunte und bizar- 
ren, anomalen oder künstlich verzerrten Formen ganz 
besondere Aufmerksamkeit schenkte, so dass dieSamm- 
lungen mehr zur ergótzlichen Unterhaltung als zur 
Belehrung dienten, oder die auffallenden Objecte der- 
selben als góttliche Wunder angeschaut wurden. 

Schon während seines ersten Aufenthaltes in Hol- 
land (1698) kaufte er eine ansehnliche Zahl von Vó- 


geln, Fischen und Insekten, welche anfangs nebst Miss- 


geburten und anatomischen Präparaten in der Haupt- 
apotheke zu Moskau unter der Aufsicht des Archia- 
ters Areskine aufbewahrt wurden. Später erfolgte 
die Überführung derselben nach Petersburg, wo man sie 
im Bibliothekszimmer des alten Sommerpalastes auf- 
stellte und ansehnlich vermehrte. Zu den wichtigsten 
Bereicherungen gehörte die 1716 erfolgte Erwerbung 
einer Sammlung vom bekannten Amsterdamer Apo- 
theker und Naturkenner Seba und der Ankauf der 
Sammlung des Danziger Naturforschers Gottwal d. Im 
folgenden Jahre acquirirte der grosse Kaiser das Na- 
turaliencabinet des gefeierten holländischen Anato- 
men Ruysch. Es fanden sich darin nicht bloss zahl- 
reiche, ausgezeichnete anatomische Präparate, nament- 
lich die zu jener Zeit so berühmten, von ihm ange- 
fertigten Injectionen, dann die damals reichste Samm- 
lung menschlicher Embryonen (110) nebst einem nam- 
haften Herbarium, sondern auch mehrere Tausende 
von zoologischen Gegenständen aus den verschieden- 
sten Thierklassen. Im Jahre 1727 wurde die Natu- 
raliensammlung des Archiaters Areskine den Kaiser- 
lichen Sammlungen einverleibt. Der Umstand, dass 
der Aufseher der Sammlungen (Areskine) sich lebhaft 
für zoologische Gegenstände interessirte, lässt ver- 
muthen, dass er auf die Erweiterung der Kaiserlichen 


Sammlungen einen nicht unbedeutenden Einfluss aus- 
geübt habe. Areskine’s Sammlung enthielt vorzugs- 
weise Conchylien und Mineralien, ausserdem aber 
noch eine Anzahl von Gemälden, die Insekten und 
Pflanzen auf Pergament darstellen und von der be- 
rühmten Marie Sybille Merian angefertigt waren; eine 
Sammlung, welche die Akademie 1735 durch Ankauf 
noch um dreissig Stück vergrösserte, 

Bis zum Jahre 1728 waren die genannten zoolo- 
gischen Sammlungen als eine Art Hof-Naturalien- 
Cabinet zu betrachten. Das genannte Jahr ünderte in- 
dessen diesen Standpunct; denn sie wurden im Ver- 
laufe desselben nebst der Bibliothek in dàs für die 
Akademie der Wissenschaften erbaute Gebäude über- 
geführt, kamen also unterihr Ressort. Gegen Ende des 
Jahres 1729 lieferte die damalig inische Kanzelei 
an das neue Akademische Museum die reiche Samm- 
lung von Naturalien ab, welche Messerschmidt in 
Sibirien zusammengebracht hatte. Im Jahr 1741 
erhielt es die zoologische Ausbeute der von Gme- 
lin in Sibirien und Steller in Sibirien und Kam- 
tschatka gemachten Reisen nebst einer Sammlung von 
Vögeln der Umgegend Petersburgs. Der 1742 unter 
dem Namen Museum Petropolitanum Pars I heraus- 
gegebene, nach Bacmeister theils von Steller (offen- 
bar vor seiner Reise), theils von Gmelin verfasste 
Catalog der damaligen zoologischen Sammlung der 
Akademie führt 212 Säugethiere, 755 Vógel, 900 
Amphibien, 470 Fische, 218 Krebse und andere See- 
thiere, so wie einige Tausend Insekten als damalige 
Bestandtheile derselben auf. 

Leider sollte aber das so schón begonnene Werk 


3* 


namhafte Verluste erleiden. Ein am 5ten December 


1747 ausgebrochener Brand, der namentlich den Theil 

des Gebäudes ergriff, worin die Sammlungen aufbe- 

wahrt wurden, zerstörte einen grossen Theil derselben. 

Alle Gegenstände, die in der Galerie und im zweiten 
ge 


Stockwerk standen, wurden ein Raub der Flammen 
oder erlitten bedeutende Beschädigungen. Unter andern 
ging dabei ein riesiges, aus Archangel gesandtes Wal- 
fischskelet grösstentheils verloren. In Folge des Zer- 
brechens vieler Gläser und des dadurch herbeigeführ- 
ten Verlustes der Etiquetten entstanden überdies grosse 
Verwirrungen in Bezug auf den Ursprung der Ob- 
jecte; ein Übelstand der sich, namentlich im Be- 
treff der von Seba stammenden Exemplare, noch jetzt 
fühlbar macht. 


Die geretteten, zum Theil vom morastigen, das Aka- 
demische Gebäude damals umgebenden Platze aufge- 
sammelten Gegenstände brachte man einstweilen im 
zweiten Stockwerke des Demidoff'schen Hauses nach 
bester Möglichkeit unter. Noch in diesem Local er- 
hielt das Museum durch die vom König von Däne- 
mark gemachte Schenkung der Regenfuss’schen Con- 
chyliensammlung, durch Ankäufe aus der Seba’schen 
Auction, durch eine Sammlung indischer Vögel, welche 
(1761) ein Amsterdamer Correspondent der Akade- 
mie zum Geschenk machte, so wie durch eine von 
der Kaiserin Katharina (1763) geschenkte, aus 700 
Stücken bestehende, von einem Obristen Dahlbom 
aus Surinam mitgebrachte Thiersammlung namhafte 
Bereicherungen. T 


Im Jahre 1766 wurde nach Bacmeister die auf 
die angegebene Weise wieder vervollständigte zoolo- 
gische Sammlung in das neue Gebäude (d. h. die frü- 
here Kunstkammer, die jetzige Bibliothek) überge- 
führt und gewann durch die Ausbeute, welche die im 
Verlaufe der Jahre 1769 bis 1774 von Pallas, S. G. 
Gmelin, Güldenstádt, Lepechin und Falk in den 
verschiedensten Theilen des Russischen Reiches unter- 
nommenen, weltberühmten Reisen geliefert hatten, 
einen grossartigen Zuwachs. 


Nach Bacmeister (S. 112 ff) betrug im Jahre 
1777 die Zahl der im zoologischen Cabinet vorhan- 
denen Säugethiere 469, der Vögel 1200, der Am- 
phibien 886, der Fische 353, der Insekten und See- 
thiere in Weingeist oder im trockenen Zustande meh- 
rere Tausend. Ausserdem sah man darin zahlrei- 
che Reste des Mamont, des fossilen Nashorns mit der 
knóchernen Nasenscheidewand und einiger Arten fos- 
siler Rinder. Die Sammlungen konnten also für jene 
Zeit zu den reichern Europa's gezühlt werden, ob- 


gleich sie nach dem Brande ihres frühern Locals an 
Amphibien und Fischen ärmer erschienen. 

Die Sammlungen der Sáugethiere, Vógel und Ko- 
rallenstücke waren. damals in einem grossen Saale 
des zweiten Stockwerkes des oben erwähnten Gebäu- 
des aufgestellt. Die Säugethiere und Vögel boten 
viele seltene, exotische, namentlieh aber so manche 
noch nirgends vorhandene, neue, russische Arten, von 
denen Pallas mehrere in seinen Spicilegien beschrieb. 
Im dritten Zimmer (Saale) des untern Stockwerkes 
desselben Gebäudes erblickte man ausser der, nebst ei- 
ner Sammlung von hli g ; in acht- 
zehn Schränken aufbewahrten Ruysch’schen anato- 
mischen Sammlung, sechs Schränke mit Amphibien, 
zwei mit Fischen und fünf mit Gliederthieren und 
Würmern (im Sinne Linné’s) in Weingeist. Die Decke 
des Saales war mit ausgestopften oder ausgebreiteten 
Häuten von Amphibien und Fischen, so wie mit Hör- 
nern geziert. Die Pfeiler boten theils getrocknete 
Amphibien, Fische, Krebse, Seesterne und Seeigel, 


AT: d. 


theils zu mannigfachen Figuren gruppirte Insekten in 


Glasküsten. Die Aufstellung der Gegenstünde im ge- 
nannten Saale erinnerte also noch an die Spielereien 
der Curiositäten-Cabinete der frühern Zeit. ` 

Der am 22sten December 1766 zum Akademiker 
gewählte, berühmte Peter Simon Pallas war wohl 
von 1767 an bis zu seinem Abgange nach der Krym 
(1796) Oberaufseher der zoologischen Sammlungen. 
Als solcher wird er zwar in den Acten der Akademie 
nicht direct erwähnt; jedoch bezeichnet ihn der Bio- 
graph Jócher als Inspector des zoologischen Museums. 
Auch deuten zwei andere Umstände darauf hin, dass 
er diesen Posten, wenigstens zur Zeit seines jedesma- 
ligen Aufenthaltes in Petersburg, wirklich bekleidete. 
Bacmeister (S. 129 — 30) sagt nämlich, der Aka- 
demiker Pallas habe sich mit der Anfertigung eines 
neuen Cataloges der Akademischen Sammlungen be- 
scháftigt. Noch deutlicher dürfte aber für sein Direc- 
torat sprechen, dass er im Jahre 1794 der Akademie 
berichtete, eine beträchtliche Zahl naturhistorischer 
Objecte als Ausbeute der Billings’schen Expedition 
sei an das Museum abgeliefert worden. ^ ^^ o 

Nach Pallas’szwei Jahre später erfolgtem Abgange 
ging die Aufsicht über die zoologischen Sammlungen 
auf die Akademiker Oseretskowski und Sewastia- 
now über, welche bis zum Jahre 1823, also sieben 


DK ` o 


und zwanzig Jahre, dauerte. Als neue, unter ihrem 
Directorat gemachte Erwerbungen sind zu nennen: 
eine Sammlung von Conchylien von Laxmann, eine 
Eiersammlung von Waxel, eine Sammlung von Vier- 
füssern, Vögeln und Muscheln von Paykull, eine 
Sammlung von Fischen aus Lissabon von Langs- 
dorff, eine Insektensammlung von Göbelt, eine Samm- 
lung von Vögeln von Meyer in Offenbach, eine Thier- 
sammlung von Cetti, eine Vögelsammlung von Che- 
valier, mehrere Gegenstände von Adams, eine In- 
sektensammlung von Redowski und eine andere von 
Cederhielm, sowie endlich eine Sammlung von Fi- 
schen, Schlangen, Insekten u. s. w., welche Tilesius 
von seiner Reise um die Erde mitgebracht hatte. 
Ausgestopfte zoologische Gegenstände, namentlich 
Säugethiere und Vögel, ebenso wie Insekten, die öf- 
ter dem Licht ausgesetzt werden, erhalten sich, selbst 


wenn sie gegen Insektenfrass durch Vergiftung ihrer | 


Bälge, so wie gegen zu starken Lichteinfluss und 
Feuchtigkeit gehörig geschützt sind, höchstens 30 — 
40, schon selten 50 Jahre in gutem Zustande. Man- 
che Arten verbleichen sogar noch weit eher. Es 
mussten also schon bald nach dem Jahre 1777 (zu 
welcher Zeit sich das reiche Museum der Akademie 
nach Bacmeister in trefflichem Zustande befand) 
bis zum Jahre 1831, also im Verlaufe von mehr als 
einem halben Jahrhundert, die länger als dreissig bis 
vierzig Jahrein der Sammlung befindlichen ausgestopf- 
ten Vogel und Säugethiere unbrauchbar werden. Ein 
soleher Zustand musste in frühern Zeiten um so schnel- 
ler eintreten, da man sich damals auf die Conserva- 
Isle weniger verstand und auch das Local 
der Sammlung kein ganz geeignetes war. Wir finden 
been in den Protokollen der Akademie mehrere Be- 
—— s, worin von gänzlich zu Grun- 

gegangen itis iginchen Gegenstünden der Samm- 
së dini Akademie die Rede ist. Namentlich stattete 


er den 4ten April 1802 einen eingehenden Bericht 


über die Verwüstungen ab, welche das feuchte Local 


im Verein mit den. Tnsekitéin: im Naturaliencabinet, 


lichen Originale der von Pallas aufgestellten Säu- 
gethier- und Vögelarten gleichfalls zu Grunde rich- 
tete. 

Die vielen Kriege, welche mit dem Ende des vo- 
rigen Jahrhunderts begannen und mit ihren Nach- 
wehen länger als bis 1815 dauerten, so wie gewisse 
in jene Zeit fallende Zustände der Alidemie; waren 
wohl die Ursache, dass man weder an die Ausführung 
solcher wissenschaftlicher Reisen, wie die der sech- 
ziger und siebziger Jahre des vorigen Jahrhunderts, 
ernstlich denken konnte, noch zu Erwerbungen durch 
grossartige Ankäufe oder Absendung von Naturfor- 
schern griff um den Verfall des Museums durch neue 
Erwerbungen oder abgesandte Sammler zu verhindern. 
Einigen Ersatz lieferten inzwischen die zahlreichen 
Gegenstände, welche der Kaiserlich-Russische Gene- 
ralconsul in Brasilien von 1808 bis 1831 (zugleich 
Akademiker von Langsdorff, zum Theil als Er- 
gebnisse seiner auf Kosten der Russischen Regierung 
in Brasilien angestellten Reisen eingesandt hatte. Lei- 
der wurden aber die diesen Sendungen für die Samm- 
lungen entnommenen Gegenstände, weil es an einem 
geschickten Präparanten fehlte, sehr schlecht aufge- 
stellt. Der im Jahre 1823 in die Akademie einge- 
tretene, berühmte Paläontologe Ch. Pander bemühte 
sich theils selbst, theils veranlasste er seinen Gehül- 
fen Ménétriés') die Sammlungen besser zu bestim- 
men und aufzustellen, wozu ein neuer Saal, der óstli- 
che des zweiten Stockwerkes der frühern Kunstkam- 
mer, zur Aufnahme der Spirituosen und Conchylien 
eingeräumt wurde. Die Sammlungen erhielten inzwi- 
schen auch durch Ankauf der Hummel'schen Insek- 
tensammlung, durch Erwerbung einer Sammlung von 
Insekten und Vógeln aus Hamburg und eine Anzahl 
von Siewald und Küber geschenkter Gegenstünde 
einen nicht zu verachtenden Zuwachs. Auch gewann 
das Museum durch die Übernahme der zoologischen 
Gegenstände der Sammlung der Admiralitit manche 
interessante Stücke. Die Thätigkeit der genannten 
Herren wurde indessen — sien den ze 


vorzugsweise auch unter 

angerichtet habe, indem er gleichzeitig wafi einen noth 
wendigen Ersatz derselben hinwies. Es darf demnach 
die Naturforscher nicht Wunder nehmen (wie dies 
wohl hie und da geschah), wenn der Zahn der Zeit 
die früher in den Sammlungen der Akademie befind- 


1) Ménétriès war ein Zögling des Pariser Jardin des Plantes. 

Er begleitete Langsdorff auf mehrern seiner Reisen in Brasilien 

und wurde auf dessen Empfehlung im Jahre 1821 beim "Museum der 

Akademie angestellt, an dem er bis 1861, dem Jahre seines Todes, 

als Conservator der eutomologischen Abtheilung thätig war. Siehe 

seine Biographie in den Horae etatis etatis Entomologicae Rossicae, 
fasciculus secundus. Petropoli 1863. 8. p. 1. 


Pander’s aus der Akademie (1827), andererseits da- 
durch unterbrochen, dass Ménétriès der zur Unter- 
suchung des Caucasus bestimmten Expedition wäh- 
rend der Jahre 1829 bis 1830 als Zoolog beigegeben 
wurde. Hr. von Baer, der im Jahre 1830 als Akade- 
miker für das Fach der Zoologie und als Director des 
zoologischen Museums eintrat, lenkte wiederholent- 
lich die Aufmerksamkeit der Akademie auf die gewal- 
tig herabgekommenen zoologischen Sammlungen und 
machte Vorschläge, wie denselben eine der höch- 
sten wissenschaftlichen Anstalt Russlands würdige 
Gestalt gegeben werden könne. Auch wurde auf seine 
Vorstellung ein ausgezeichneter Präparant, Hr.Schra- 
der, welcher gegenwärtig am Museum zu Bremen an- 
gestellt ist, aus Deutschland verschrieben. Als neue 
Erwerbungen dieses Jahres sind der Ankauf einer 
besonders aus Conchylien bestehenden Sammlung von 
Kastalski, die Acquisition einer Antilope picta und 
eines jungen Wallrosses, sowie einer Insektensamm- 
lung von Turczaninow aus Irkutsk zu erwähnen. 
Herr von Baer verliess aber noch in demselben 
Jahre die Akademie wieder, um seine frühere Stelle 
in Königsberg noch auf einige Jahre zu übernehmen 
und dann später (1833) abermals in die Akademie ein- 
zutreten. Die Akademie wählte nach seinem Abgange 
(1830) auf Hrn. v. Humboldt's, Rudolphi's und v. 
Baer's Empfehlung den Verfasser dieses Berichtes 
zum Zoologen und übergab ihm nach seiner Ankunft 
aus Berlin, im August des Jahres 1831, die Aufsicht 
über die damals in der sogenannten Kunstkammer 
(dem jetzigen Bibliothekgebäude) befindlichen zoologi- 
schen Gegenstände. Dieselben waren zu jener Zeit in 
fünf, theilweis ganz getrennten Rüumen, namentlich 
in zwei Sälen und einem runden Zimmer des mittle- 
ren Stockwerkes, und in einem Saale, dem westlichen, 
und einer Rotunde des unteren Stockwerkes unterge- 
bracht. Der nach Westen gelegene Saal des mittleren 
Stockwerkes enthielt die ausgestopften Säugethiere 
und Vögel nebst dem Mamont, einem ausgestopften 
asiatischen Elephanten und dem Skelet desselben. Im 
zweiten, östlichen Saale waren die Amphibien, Fische, 
Glieder- und Weichthiere in Weingeist, nebst der in 
der Mitte des Saales befindlichen Conchyliensammlung 
aufgestellt. In der zwischen den beiden eben erwähn- 
ten Sälen befindlichen Rotunde sah man Wasservögel 
und einzelne grössere Säugethiere im Verein mit eth- 


nographischen und verschiedenen Gegenständen des 
menschlichen Kunstfleisses. In der Rotunde des unteren 
Stockwerkes befanden sich in Wandschränken die Ko- 
rallenstöcke und Seeschwämme, während die Mitte 
des Zimmers ethnographische Gegenstände und ein 
Planetarium einnahmen. Der nach Westen gelegene, 
hauptsächlich von menschlich - anatomischen Präpa- 
raten und Missbildungen eingenommene, gewölbte, 
mit Pfeilern versehene Saal des unteren Stockwerkes 
enthielt noch an der ganzen gewölbten Decke und 
seinen Pfeilern die oben geschilderten, durch ausge- 
stopfte oder getrocknete Thiere oder ausgebreitete 
Häute derselben hervorgebrachten, an die ältesten 
Raritätenkabinete erinnernden Verzierungen. In oder 
theilweis auf zwei der Newa zugekehrten, zwischen 
je zwei Pfeilern befindlichen Schränken des genann- 
ten Saales lagen Reste vom Mamont, Hörner und 
Schädel nebst Kopf und zwei Füssen des ausgestor- 


benen Nashorns mit der knóchernen Nasenscheide- 


wand und Schädel dreier fossiler Rinder. Auf dem west- 
lichsten der Schränke entdeckte ich, fast völlig in Staub 
gehüllt, einen in seiner Art einzigen Überrest, die bis 
dahin ganz unbeachtet gebliebene, hornige Gaumen- 
platte der von Menschenhand vertilgten, riesenhaften 
Steller'schen Seekuh. 
Dass die so vertheilten, in Bezug auf ausgestopfte 
Säugethiere und Vögel gänzlich verkommenen, zoolo- 
gischen Gegenstände keine den wissenschaftlichen 
Fortschritten der Zeit, dem Standpunkte anderer Mu- 
seen Europa’s und der Ehre der Akademie entspre- 
chende Sammlung bildeten, war daher von Sachken- 
nern, welche dieselben sahen und einen Vergleich 
mit denen des Auslandes anstellen konnten (Hr. von 
Humboldt und Ehrenberg, 1829), bereits nicht 
ohne Grund bemerkt und, wie oben erwähnt, von Hrn. 
v. Baer in mehreren Eingaben mit vellem Rechte ge- 
rügt worden. Die Akademie hatte daher auch bereits 
beschlossen die zoologischen Sammlungen in ein neues, 
geeignetes Local überzuführen. Als ein solches wurde 
ein Theil der oberen Etage des dem Börsenplatz zu- 
gekehrten, neuen, auf Kosten des Finanzministeriums 
unter Canerin erbauten Gebäudes ausersehen, und 
mir mit Bewilligung des derzeitigen Prüsidenten der 
Akademie (Hrn, y. Uwarow) für das neu zu bil- 
dende zoologische Museum wenige Wochen nach mei- 


ner Ankunft übergeben, Es war dies Local kein an- 


s 5 e 


deres als die mit N°1, 2, 3, 4, 5 und 6 bezeichneten 
Räume des gegenwärtigen zoologischen Museums 
nebst drei hinteren Zimmern für das Laboratorium. 
Im Jahre 1834 erhielt das Museum einen neuen Zu- 
wachs an Räumen, die bis dahin von Akademikern be- 
wohnt worden waren. Es waren dies N°7 — 13 seines 
gegenwürtigen Locals, nebst sechs hinteren, daran stos- 
senden, niedrigen Zimmern. Zwei davon wurden zum 
zoologischen Laboratorium eingerichtet, dessen frü- 
heres Local dem botanischen Museum zu Theil wurde, 
worin dasselbe noch gegenwärtig sich befindet. Die 
vier anderen Zimmer wurden dagegen zur Aufnahme 
der entomologischen Sammlung und zoologischen Bi- 
bliothek, so wie für die wissenschaftlichen Arbeiten be- 
stimmt. Die eben geschilderte Vertheilung der Räum- 
liehkeiten des zoologischen Museums hat sich bis auf 
den heutigen Tag erhalten. 

Bei näherer Prüfung der in das neue Local über- 
zuführenden Gegenstände ergab sich, dass die aus- 
gestopften Säugethiere und Vögel theils durch Ein- 
fluss des Lichtes, des Insektenfrasses und der Feuch- 
tigkeit des Locales verdorben, theils so schlecht ge- 
arbeitet waren, dass sie neben den bereits vorhandenen, 
ausgezeichneten Präparationen Schrader’s in einer 
den neueren Fortschritten gemäss einzurichtenden 
zoologischen Sammlung durchaus keinen Platz finden 
konnten. Es wurde daher aus der Zahl der ausge- 
stopften Säugethiere und Vögel ein überaus geringer 
Theil, kaum funfzig, noch in besserem Zustande be- 
findliche Seltenheiten, nach gänzlicher, mühevoller 
Umarbeitung, in dieselbe aufgenommen. Die seltene- 
ren Stücke, welche sich nicht umarbeiten liessen, 
wurden an einem besonderen Orte aufbewahrt, um 
noch als Vergleichsmaterial bei wissenschaftlichen 
Arbeiten zu dienen. Die gänzlich unbrauchbaren, ge- 
wöhnlichere Arten repräsentirenden Exemplare wur- 
den dagegen, nachdem man aus ihnen die Schädel 
oder Gebisse herausgenommen, weggeworfen. Von 
solchen Stücken, welche den Schriften von Pallas, 
Güldenstaedt, Lepechin und Anderen zu Grunde 
lagen, fanden sich unter den alten ausgestopften Ob- 
jecten nur einige passé — "Denfiuere — 
Dienoch eini óhnlich 
Arten angehórigen Doubletten von Vögeln wurden an 
die hiesige Universität und das damalige pädagogische 
Haupt-Institut geschickt, wo sie nach Maassgabe des 


geringen Umfanges der Sammlungen dieser Anstalten, 
noch einige Dienste für den Unterricht leisten konn- 
ten. Nur eine schöne, jedoch mehr an Individuen als an 
Arten reiche Sammtung von Korallenstócken, eine an 
Artenzahl sehr mässige Conchyliensammlung nebst eini- 
gen Amphibien, Fischen, Krebsen und Echinodermen 
in trockenem Zustande, dann eine keineswegs sehr 
artenreiche, fast nur ganz verblichene Exemplare ent- 
haltende Sammlung von Amphibien, Fischen und wir- 
bellosen Thieren wurden der neu zu organisirenden 
Sammlung einverleibt, zum grossen Theil nur um die 
Räume des neuen Locales zu füllen und später durch 
andere ersetzt zu werden, was um so nóthiger erschien, 
da bei einem sehr grossen Theile derselben das Vater- 
land und ihr Ursprung nicht angegeben waren. Die 
Reste der ausgestorbenen Thiere bildeten inzwischen 
ein für die neue Sammlung sehr beachtenswerthes 
Material, da unter ihnen sich noch alle Originale zu 
den Arbeiten von Pallas etc., jedoch nicht ohne be- 
sondere Studien, auffinden liessen. Bei der Überfüh- 
rung machte der riesige, trefflich prüparirte, asiatische 
Elephant ganz besondere Schwierigkeiten. Im alten 
sowohl als im neuen Local mussten seinetwegen Wünde 
durchbrochen und eigene Gerüste erbaut werden. 

Bei der Masse von zeitraubenden Arbeiten, welche 
namentlich die móglichst schnelle Herstellung einer 
ganz neuen Sammlung ausgestopfter Thiere in Aus- 
sicht stellte, konnte ein einziger Präparant, dem noch 
andere, auf die Verwaltung des Museums bezügliche 
Geschäfte übertragen werden mussten, keineswegs 
genügen. Es wurden daher Hrn. Schrader sechs 
junge Leute beigegeben, um sie in der Kunst der re- 
gelrechten Präparation und Aufbewahrung zoologi- 
scher Gegenstände zu unterrichten und so nicht bloss 
geschickte Prüparanten für das Museum der Akade- 
mie, sondern auch für andere Sammlungen des Rei- 
ches zu bilden; ein Zweck, der im Laufe der Jahre 
auch erreicht wurde. Noch gegenwürtig fungiren zwei 
Eleven Schrader’s am Museum. Der eine, Ilja Wos- 
nessenski, vertritt als Conservator Schrader's Stelle 
am Laboratorium, ein anderer Pamphil Iwanow, 
ist Prüparant an demselben. Einer wurde an das Mos- 
kauer, ein zweiter an das Dorpater Museum und ein 
dritter an das der hiesigen medicinischen Akademie 
abgegeben. ` 

Aus dem in das neue Local übergeführten Material 


e dE a 


hätte sich nicht so nobnelis; wie diea geschah, eine den 
Forderungen der Neuzeit lung her- 
stellen lassen, wenn nicht, atur den bereits erwähn- 
ten, eg? wiederholten Sendungen von Langs- 
dorff, noch die von Mertens, Kittlitz und Isen- 
beck auf der gewinnreichen Lütke’schen Weltumsege- 
lung gemachten Acquisitionen, dann eine Sendung von 
zoologischen Gegenständen aus Haiti und die von 
Ménétriès in den caucasischen Provinzen gemach- 
ten Sammlungen dem Museum viele Materialien zu- 
geführt hätten, die in den Vorrathskammern des Mu- 
seums sich befanden. Dazu kam eine von Ménétriès 
begonnene Sammlung von etwa 3000 Arten Insekten, 
die derselbe theils aus der früheren Hummel’schen 
Sammlung, theils aus noch brauchbaren Exemplaren des 
akademischen Museums, theils von ihm aus Brasi- 
lien mitgebrachten Objecten und durch Tausch gebil- 
det hatte. Der auf meinen Vorschlag gemachte An- 
kauf mehrerer Hundert, meist exotischer, Vögelarten 
aus Paris, so wie der Eintausch einer namhaften Zah] 
westeuropäischer Thiere vom bairischen Naturforscher 
Michahelles, welche letztere der Sammlung ganz fehl- 
ten, vermehrten diese Materialien. Zur Vervollstän- 
digung der Fauna Russlands eröffnete ich Correspon- 
denzen mit Dr. Gebler in Barnaul, dem Pastor Ho- 
henacker in Helenendorf bei Tiflis und mit dem da- 
maligen Verwalter der russisch-amerikanischen Colo- 
nien, dem jetzigen Hrn. Admiral v. Wrangell. Das 
Museum wurde dadurch nicht allein wesentlich ver- 
vollständigt, sondern auch in den Stand gesetzt, ge- 
suchte Tensehotgecia zu erhalten. Anese dew durch 


Mansch 


Zuwachs, cewanndi } 


durch jährliche, mässige Ankäufe, Die Ankäufe wäh- 
rend der ersten fünf Jahre des Bestehens des neuen 
Museums waren aber keineswegs durch Fixirung einer 
bestimmten alljährlichen Etatsumme geregelt, son- 
dern mussten aus den ókonomischen Summen der Aka- 
demie bestritten werden. Erst im Jahre 1836 wurde 
durch ein neues, noch bis jetzt gültiges Reglement 
der Akademie dem zoologischen und zootomischen 
Museum und dem damit verbundenen Laboratorium 
eine fixe, alljährliche Etatsumme angewiesen und zwei 
Conservatorenstellen errichtet, von denen die eine 
Hrn. Ménétriés, die andere Hrn. Schrader zu Theil 
wurde. Hr. Ménétriés erhielt die Leitung der en- 
tomologischen Abtheilung, Hr. Schrader aber die 


des Laboratoriums, während die Sorge für alle übri- 
gen Abtheilungen mir allein anheimfiel. Die dem zoo- 
logisch - zootomischen Museum durch das Reglement 
zum Ankauf von Objecten und gleichzeitig für die 
Arbeiten der Akademiker angewiesene Summe betrug 
4000 Rubel Banco (1142 Rubel 85 Kopeken Silber), 
die des Laboratoriums, das aber gleichzeitig die Gehalte 
der Prüparanten zu bestreiten hatte, 3000 Rubl. Banco 
(857 Rubel 10 Kopeken Silber) Die geringen Sum- 
men finden darin ihre Erklürung, dass im $ 100 und 
S. 71 unter N° VII und VIII des akademischen Re- 
glements die Museen ausdrücklich den Anstalten der 
Akademie zugezählt wurden. Man kann sie also nicht 
in dieselbe Kategorie mit dem British Museum, dem 
Jardin des Plantes, sowie dem Leydener und Wiener 
Museum stellen, welche Sammlungen sämmtlich als 
selbstständige Staats-Anstalten in weiterem Sinne des 
Wortes, über weit bedeutendere Fonds und Arbeits- 
kräfte zu verfügen haben. Unbillig, ja ongerecht 
würe es daher, wenn man in der Gegenwart an unsere 
Sammlungen dieselben Ansprüche wie an "el machen 
wollte. 

Um das Museum in einem Zeitraume von 33 Jah- 
ren den gróssten Sammlungen Europa's anzureihen, 
waren übrigens die genannten, nur selten durch Zu- 
schüsse vermehrten Etatsummen völlig ungenügend. 


Nicht ‚ganz hesonders aber 


mehrere in sehr verschiedenen Ländergebieten Russ- 
lands gemachte wissenschaftliche Reisen , vermehrten 
allerdings die Zahl der Thierarten ee bedeutend 
und verschafften selbst eine Menge von Gegenstän- 
den zum Austausch. Aber auch diese Mittel hätten 
noch nicht ganz zum erreichten Ziele geführt, wenn 
nicht der Director einen zeitraubenden Tauschverkehr 
mit ausländischen Sammlungen unterhalten und aus 
dem Innern Russland’s die Tauschgegenstände noch 
vermehrt hätte. Der Tauschverkehr verdoppelte nicht 
nur die Mittel zu Acquisitionen, sondern verschaffte 
dem Museum sehr viele Gegenstände, die durch Geld 
sich gar nicht erwerben liessen.. 

An Geschenken erhielt das Museum mehrere werth- 
volle von Ihren Kaiserlichen Majestäten Nicolai und 
Alexander und Sr. Kaiserlichen Hoheit dem Gross- 


fürsten Nikolai, Se. Kaiser). Hoheit der verstorbene 


Herzog von Leuchtenberg schenkte dem Museum 
eine besonders aus Fischen bestehende, sehr ansehn- 


se, ZER um 


liche Sammlung von Produkten der Insel Madeira. 
Hrn. Dr. A. Krohn, dem berühmten vergleichenden 
Anatomen, verdanken wir eine herrliche Sammlung 
von Produkten des Mittelmeeres, denen sich mehrere 
interessante Gegenstände von Hrn. Prof. Verany aus 
Nizza anschliessen. Hr. v. Demidow und Hr. Prof. 
Rathke schenkten Sammlungen von Thieren der Halb- 
insel Taurien, namentlich aus dem schwarzen Meere, 
welche durch manche Gegenstände von Steven und 
von Nordmann vermehrt wurden. Dem Hrn. v. Mo- 
tschulski verdanken wir mehrere südrussische Ob- 
jecte. Hr. Gouverneur Dr. v. Stubendorff berei- 
cherte uns mit Gegenständen aus Jakutsk. Hrn. Ad- 
miral v. Wrangell sind wir für mehrere Sendungen 
aus den Russisch- Amerikanischen Colonien verpflich- 
tet, von woher auch die Russisch- Amerikanische Com- 
pagnie, die Hrn. Admirale Kuprianow und Etholin, 
ferner die Hrn. Middendorff jun. und Dr. Behse 
uns viele werthvolle Stücke zukommen liessen. Der 
verstorbene Flottenarzt Dr. Fischer schenkte dem 
Museum die von ihm auf einer Weltumsegelung ge- 
sammelten, zahlreichen Gegenstände. Auch erhielten 
wir mehrere Gegenstünde von zwei anderen Flotten- 
ärzten, Dr. Peters und Thraemer. Der bekannte 
französische Arzt Dr. Clot-Bey, ein Kaufmann Awe- 
row, und Hr. Bokty bereicherten das Museum von 
Aegypten aus mit Produkten Nord-Afrikas und des 
rothen Meeres. Auch Hr. General-Consul v. Medem 
und Consul Fock in Alexandrien machten einige 
werthvolle Geschenke. Aus Algerien erhielten wir 
durch Hrn. Dr. Al. Strauch eine namhafte Zahl von 
Objecten, die Dr. Guyon in Paris und Hr. v. Solski 
um mehrere vermehrten. Unser bekannter Literat Dr. 
Dahl und Hr. Gouverneur Perowski machten mehr- 
malige Sendungen von Produkten aus Orenburg und 
den Ural- und Kirgisensteppen. Von eben daher und 
dem Ostufer des caspischen Meeres brachte Karelin 
sehr interessante Gegenstände. Aus den Kirgisenstep- 
pen, vom Tschui und der Bucharei lieferten Hr. Alex. 
Schrenck, Lehmann und Professor Eversmann 
ausgezeichnete Gegenstünde. Eine namhafte Sendung 
von Thierbälgen aus den Wolgasteppen, besonders der 
Umgegend Sarepta's erhielten wir von Hrn. Glitsch 
in Sarepta. Der Hr. Director Moritz in Tiflis, Hr. 
Dr. Buhse in Riga und Hr. Woskoboinikow theilten 
sehr interessante persische und caucasische Gegen- 


stánde mit, denen sich Objecte vom Hrn. Akademiker 
Brosset, dem Hrn. General Bartholomaei und Dr. 
Fleischer anschlossen, ebenso eine Anzahl persischer 
Amphibien vom Hrn. Grafen E. v. Keyserling. Dem 
Hrn. General Murawiew und Sahlberg verdanken 
wir einige ostsibirische, und den Hrn. Gerstfeldt, 
Dr. Wulfius und Mag. F. Schmidt namhafte amuri- 
sche Objecte. Dem Hrn. Flügeladjutanten Birilew, 
dem Hrn. Dr. Albrecht, früher Arzt in Hakodade, 
dem Hrn. Consul Goschkewitsch daselbst, sowie 
Hrn. Maximo wiez sind wir für sehr zahlreiche Ob- 
jecte aus Japan verbunden. Aus Nord-China (Peking) 
erhielten wir durch Prof. Bunge und das Asiatische 
Departement werthvolle Objecte. Aus Süd-China(Amoy 


"und Formosa) sandte Hr. S winhoe eine beträchtliche 


Zahl von Vógeln. — Hr. W. Bóhtlingk, Hr. Bystrow 
in Mesen und Popow bereicherten das Museum durch 
Sendungen aus dem nórdlichen europäischen Russland. 
— Hr. Graf Al. v. Keyserling theilte mehrere interes- 
sante, auf seinen Reisen in Russland gesammelte Ge- 
genstände mit. Der verstorbene Regimentsarzt Dr. 
Hóffner bereicherte das Museum durch eine bedeu- 
tende Zahl von Vögeln der Umgegend Petersburgs, 
die Hr. General Panjutin um mehrere Stücke ver- 
mehrte. Der frühere Director des Kaiserlichen bota- 
nischen Gartens, Dr. Fischer, schenkte gleichfalls 
mehrere Thiere. — Hr. v. Baer übergab eine Sammlung 
von Fischen des Peipussees.—Hr. v. Balabin schenkte 
dem Museum eine Anzahl Vógel nebst einem grossen 
Walfischskelet, Hr. Dr. F elder in Wien gleichfalls eine 
Anzahl interessanter Vögel, und Hr. Mag. Blessig 
zahlreiche neuhollündische Insekten. — Dem Hrn. Dr. 
Rauch in Petersburg verdankt das Museum mehrere 
willkommene Thiere. Hr. Dr. Markus schenkte ein 
prachtvolles Párchen des Condor. Die Hrn. Fixsen 
und Sievers, von denen letzterer sich auch sonst um 
die entomologische Sammlung verdient machte, ver- 
mehrten die Sammlung Petersburger Schmetterlinge. 
Die Moskauer Naturforschende Gesellschaft sandte 
eine Sammlung von Karelin erbeuteter Insecten. Hr. 
Capit. Butakow theilte dem Museum mehrere interes- 
sante Objecte von seiner Reise um die Erde mit. Aus 
dem Kaiserlichen botanischen Garten erhielten wir 
durch Hrn. von Küster einige Bälge capischer, für 
das Museum neuer Thiere. Interessante Süsswasser- 
muscheln Nordamerikas verdanken wir Mad. Say und 
3 


Be ; se 


Hrn. Lea. Zu den Personen, welche die Sammlungen 
durch mehr oder weniger werthvolle Geschenke be- 
reicherten, sind ferner zu zählen: Hr. Akademiker 
Hamel und sein Neffe, Hr. Kaufmann Hamel, Hr. 
Prof. Hooker in Glasgow, Hr. Prof. Czernay in 
Charkow, Hr. Taraczkow, Hr. Oberst Kuprianow, 
Hr. v. Tehichatchew, Hr. Admiral Riecord, Hr. 
v. Kowalewski, Hr. Meschakow (in Wologda), Hr. 
Sazepin, Hr. General v. Manderstjerna, Hr. Dr. 
Holtermann, Hr. C. v. Ditmar, Hr. Geheimerath 
Norow, Hr. Wolley und Hr. Dr. Volborth. 

Den wichtigsten, namentlich die Fauna Russlands 
vervollständigenden Zuwachs lieferten aber zahl- 
reiche, in den verschiedensten Ländergebieten un- 
seres grossen Reiches angestellte, wissenschaftliche 
Reisen, indem sie nicht nur die Sammlung vielfach 
direct, sondern auch mehr oder weniger indirect mit 
werthvollem Tauschmaterial versahen. Diese Reisen 
waren es auch, welche aus den climatisch und terre- 
strisch verschiedensten Gegenden stammende Exem- 
plare einer und derselben Art verschafften, um die 
Variation der Arten kennen zu lernen und über ihre 
Beständigkeit Untersuchungen anzustellen; Untersu- 
chungen, welche für die Zoologie von grösster Wich- 
tigkeit sind und wozu gerade die Fauna Russlands, 
nach Maassgabe seines so grossen, sehr verschiedene 
Climate umfassenden Ländergebietes sehr reiche Ma- 
terialien zu liefern vermag. Für die Kenntniss der 
geographischen Verbreitung der Thiere musste daraus 
ein grosser Gewinn hervorgehen. Es gehören hierher 

tlich folgende Expediti Die Reisen des Hrn. 
Akademikers v. Baer nach Lappland, dem weissen 
Meer und Nowaja-Semlja und die späteren dessel- 
ben an der unteren Wolga und dem caspischen Meere. 
Die Reise des Hrn. Akademikers v. Middendorff im 
Taimyrlande, Ostsibirien, am ochotskischen Meere und 
dem Amurgebiet. Die Reisen Ruprecht’s nach der 
Halbinsel Kanin und im Caucasus. Die Reise des Aka- 
demikers Leop. v. Schrenck um die Erde, im Amur- 
gebiet und auf Sachalin. Die Reise des Akademikers 
Brandt und Conservators Radde in Bessarabien, dem 
Cherson’schen Gouvernement und Taurien. Die Reise 
Rathke’s in Taurien. Die Reisen v. Nordmann’s in 
Transcaucasien. Die der Hrn. Alex. v. Schrenck und 
Karelin in die Kirgisensteppen und am Tschui. Die 
Reisen Lehmann’s in die Ural- und Kirgisenstep- 


pen und die Bucharei. Die Reise Cienkovski’s in 
Nordafrika. Die von Kolenati in die caucasischen 
Provinzen. Die Reisen Sewerzow’s in die Kirgisen- 
steppen und das Uralgebiet. Die Reisen Hofmann’s 
und Branth’s im nördlichen Ural. Die Reisen Rad- 
de’s, Maack’s und Maximowicz’s in Ostsibirien 
und den Amurgegenden. Die Reisen Maximowicz’s 
in Japan. Die Danilewski's mit dem Präparanten 
Nikitin im Gouvernement Archangel, an den Küsten 
des Eismeeres und Norwegens. Die Reisen des Con- 
servators Göbel auf dem caspischen Meere, und end- 
lich die so ergiebigen zehnjáhrigen Reisen des jetzi- 
gen Conservators am zoologischen Museum W osnes- 
senski um die Erde, dann an den Küsten des ochots- 
kischen Meeres, in Kamtschatka, den Russisch-Ame- 
rikanischen Colonien und in Californien. Ausserdem 
erhielten wir interessante Gegenstände von Hrn. von 
Baer's Reise nach dem Adriatischen Meere. Ebenso 
trugen Brandt's dreimalige Reisen nach Deutschland, 
Frankreich und Holland, sowie Ménétriés' nach 
Frankreich zur Bereicherung der Sammlungen we- 
sentlich bei, da sie einen umfassenden Tauschverkehr 
mit mehreren grossen Museen zur Folge hatten und 
unseren Sammlungen so manche, durch Ankauf nicht 
zu erwerbende Stücke zuführten oder zu manchen 
wünschenswerthen und vortheilhaften Anküufen Ge- 
legenheit schafften. 

Schliesslich sind auch als nicht unwesentliche Be- 
reicherungen die zahlreichen Exemplare von Thieren 
zu erwähnen, welche aus mehreren Menagerien er- 
worben wurden, die Petersburg auf längere oder kür- 
zere Zeit besuchten, wie die von Lehmann, Berg, van 
Aken, Bernabo und Kreuzberg, oder mehrere Jahre 
hier verweilten, wie die des Hrn. Sahm. Sie ver- 
schafften nicht nur schöne Bälge für die zoologische 
Sammlung, sondern auch Präparate für die zootomi- 
sche und lieferten Stoff für mehrere wissenschaftliche, 
anatomische Arbeiten oder Untersuchungen v. Baer's, 
Brandt’s und Gruber’s. 

Es würde zu weit führen, wenn auch noch die seit 
1831 gemachten, so zahlreichen Ankäufe und Tausch- 
ergebnisse näher erwähnt werden sollten. Die Ankäufe 
und der Tauschverkehr fanden theils in Russland selbst, 
theils in Deutschland, Dänemark, Schweden, Holland, 


England, Frankreich, Italien, de Schweiz, Nordame- 


rika und Neuholland statt, umfassten also den gröss- 


Pa © pie 


ten Theil der Länder, die beachtenswerthe zoologische 
Sammlungen besitzen oder in denen zoologische Ge- 
genstände verkauft werden. Die meisten Bereicherun- 
gen, sowohl in Bezug auf Tausch als auf Ankauf, 
lieferten uns Deutschland, Holland und Frankreich. 

Das zoologische Museum, dessen aus den alten 
Sammlungen übergeführte, noch brauchbare Gegen- 
stände und Vorräthe noch nicht zwei mässige Räume 
gehörig füllen würden, nimmt seit diesem Frühjahr, 
wo ihm durch Überführung der zootomischen Samm- 
lung in ein anderes, besonderes Local, zwei neue Säle 
zugetheilt wurden, dreizehn Räume ein. Sie bilden 
mit Ausschluss des entomologischen Cabinettes, wel- 
ches einen vierzehnten Raum einnimmt, eine Front 
von 38 Fenstern und besitzen eine Tiefe von 25 und 

“eine Höhe von 137, Fuss. Die mit hohen Fenstern 
und parquetirten Fussbüden versehenen Ráume sind 
an den Wänden, und theilweise auch in ihrer Mitte, mit 
eleganten Mahagonischränken besetzt, deren grosse 
Scheiben und geringes Holzwerk die darin aufgestell- 
ten Thiere zweckmässig erkennen lassen. Der grósste 
Theil der Insekten- und Conchyliensammlung findet 
sich in zahlreichen Schiebküsten von ebenfalls aus 
Mahagoniholz angefertigten Schränken. Das Museum 
macht daher den Eindruck der Eleganz und wird in 
dieser Beziehung von keinem der mir bekannten gröss- 
ten Europa’s (London, Paris, Wien, Berlin, Leyden) 
übertroffen. 

Die ausgestopften Säugethiere (1060) nehmen drei 
Säle ein, die ausgestopften Vögel (5675) füllen deren 
vier. Die Mollusken und Corallen nebst anderen niede- 
ren Thieren (Anneliden, Quallen u.s. w.)sind, wie früher, 
in einem grossen Saale sehr dicht aufgestellt. Ein an- 
derer Saal bietet Amphibien (810), einer Fische (1522) 
und das Eingangszimmer die Sammlung der Vögel- 
eier nebst einem kleinen Theile der Krebs- und Echi- 
nodermensammlung. In einem hohen, runden, an das 
Mineraliencabinet stossenden Saale befindet sich, aus- 
ser mehreren Schweinearten, ein ausgestopfter, durch 
seine Grösse berühmter, asiatischer Elephant nebst 
seinem Skelet und dem des berühmten Mamont. In 
demselben Saale sieht man auch die unten näher zu 
erwähnenden Reste fossiler Säugethiere. Die entomo- 
logische Sammlung, die Classen der Insekten, Myria- 
poden und Spinnen enthältend, ist in einem ziemlich 
grossen, niedrigen Zimmer aufgestellt, dessen drei 


Fenster nach dem Hofe gerichtet sind. Im Verlaufe 
des 1864sten Jahres wird das jetzt mit Eiern, Kreb- 
sen und Echinodermen besetzte Eingangszimmer Fi- 
sche aufnehmen. Die Krebse und Echinodermen sollen 
dann mit einem riesenhaften Globus’) in einer gros- 
sen, an das Museum stossenden Rotunde Platz finden, 
während die Eier und Nester in den Vögelschränken 
untergebracht sein werden. Die so eingerichtete Samm- 
lung wird dann freilich keine streng, sondern nur nach 
Möglichkeit systematisch aufgestellte sein. Eine streng 
systematische Aufstellung aller Thierklassen lässt sich, 
nach Maassgabe des der Sammlung bis jetzt gebotenen 
Raumes, nicht durchführen. 

Bei der Einrichtung und Vervollständigung des 
neuen Museums wurden nach Möglichkeit alle Thier- 
klassen berücksichtigt. Die Säugethiere, Vögel, Am- 
phibien, Fische, Insekten, Krebse und Echinodermen 
sind aber dessenungeachtet im Verhältniss am stärk- 
sten, die Myriapoden, Mollusken und Polypen nur mäs- 
sig, die übrigen Thierklassen aber bis jetzt am schwäch- 
sten repräsentirt. Die Thierwelt Europas, Nordasiens, 
theilweise auch Centralasiens, des nördlichen Thei- 
les des stillen Oceans und der caucasischen Provin- 
zen, sowie die Brasiliens bietet die zahlreichsten Ver- 
treter. Aus Nordamerika, den Sundainseln und Nord- 
afrika findet man auch eine ansehnliche Zahl von Ob- 
jecten. Südafrika und Neuholland sind dagegen nur 
mässig vertreten. Vom südasiatischen Festlande, Cen- 
tralamerika, West- und Ostafrika und Madagaskar 
besitzen wir nur wenige, aus Centralafrika noch gar 
keine Thierarten. Im Allgemeinen steht, ganz natür- 
lich, in Bezug auf Zahl der Arten unsere noch junge 
Sammlung, hinter der mehr als doppelt so alten, und 
mehr als sechsmal mehr Mittel besitzenden des Dritish 
Museum und der des Jardin des plantes, noch weit 
zurück. Auch mit den ebenfalls viel ältern zu Leyden, 
Wien und Berlin vermag sie noch nicht in die Schran- 
ken zu treten, obgleich sie manche wnica und seltene 
Suiten aufzuweisen hat. — Hinsichtlich des grossen 


2) Dieser 1650 durch die Erben des zu seiner Zeit berühmten Geo- 
graphen Bleau angefertigte Globus, welchen die Generalstaaten dem 
Zaren Alexei Michailowitsch schenkten, wurde früher in Mos- 
kau zum Unterricht der Eleven der Seeschule benutzt, im J. 1752 
aber als Ersatz des in der Kunstkammer verbrannten ehemaligen 
Gottorp’schen (s. Baem. S. 94), nach Petersburg an die Akademie ge- 
Schickt. Hier wurde er anfangs unter der Stenwarte, dann in einem 
eigenen Häuschen aufbewahrt, bi ihm in neueren Zeiten seinen 
jetzigen, eigens für ihn construirten Raum anwies. E 


— ` ee 


Reichthums an russischen, zum Theil seltenen, zum 
Theil andern Museen ganz fehlenden Thieren kann in- 
dessen keine mit der unsrigen wetteifern. Überhaupt 
darf sie, was die Produkte der nördlichen Hemisphäre 
der Erde, namentlich des asiatisch-europäischen Theils 
derselben betrifft, als eine der vollständigsten be- 
trachtet werden. Die Thiere der nördlichen Hemi- 
sphäre sind es überhaupt deren Acquisition eine ganz 
vorzügliche Berücksichtigung findet, da das verglei- 
chende Studium ihrer Produkte wichtige, allgemeine 
Resultate verspricht. 

Was die im Museum vorhandenen, ausgestopften 
Exemplare anlangt, so übertreffen sie in Bezug auf 
kunstgerechte Präparation und ihre Frische (Conser- 
vation) die der meisten andern Sammlungen, wenig- 
stens werden sie in dieser Beziehung von keiner 
überboten. Nach meiner Erfahrung besitzt keine der 
ältern Sammlungen, nach Maassgabe der gleichzeitig 
in ihnen und der unsrigen vorhandenen Arten, eine 
so grosse Zahl wohlerhaltener Stücke. Das kalte Clima, 
so wie die Lichtverhältnisse Petersburgs tragen dazu 
offenbar ebenfalls das ihrige bei. 

Die aus den verschiedensten Thierklassen gegen- 
wärtig im Museum aufgestellten Gegenstände ent- 
halten indessen keineswegs alle bereits vorhande- 
nen, zur zoologischen Sammlung der Akademie ge- 
hórigen, Objecte, sondern aus manchen Classen nur 
y aus andern °/,, aus noch andern etwa die Hälfte. 
Eine grosse Menge von brauchbaren, die aufgestell- 
ten Gegenstände ergünzenden Thierbälgen oder Exem- 
plaren in Weingeist findet sich noch in den Vorraths- 
kammern in zahlreichen Kisten oder auf umfangsrei- 
chen Repositorien in Gläsern mit Weingeist. Hunderte, 
ja zuweilen Tausende von Arten, die im Museum nicht 
vorhanden sind, bleiben dem Blicke des Publicums 
bisher entzogen. Der Mangel an wissenschaftlichen und 
technischen Arbeitskrüften, besonders aber die nur 
nach und nach für die Aufstellung der Gegenstünde zu 
beschaffenden Summen, treten dabei hindernd in den 
Weg. Die gegenwärtigen Räumlichkeiten würden zur 
Aufstellung der Vorräthe lange nicht ausreichen. Der 
Director des Museums, der diesen Posten seit 33 Jah- 
ren nur als Ehrenposten versieht, ist ausser Stande 
die sámmtlichen Thierklassen mit Ausschluss der In- 
sekten, für die er allein einen wissenschaftlichen Ge- 
hülfen zur Seite hat, zu bestimmen und ausserdem 


die Correspondenz und Verwaltung der Museums-An- 
gelegenheiten neben seinen Pflichten als Akademiker 
zu besorgen. An andern Museen, welche das unsrige 
an Reichthum nur wenig übertreffen, und in welche 
noch obendrein die neuen Gegenstände nur eingeord- 
net zu werden brauchen, so in Wien und Berlin, ste- 
hen ihm 5 — 6 wissenschaftliche Gehülfen zur Seite; 
in den Sammlungen von London und Paris deren noch 
weit mehr. Die vollständige Anordnung unserer Samm- 
lungen kann also, da namentlich auch die Zahl der Prá- 
paranten jetzt auf zwei beschrünkt ist, nur langsam vor 
sich gehen. Indessen sind allerdings die den Blicken der 
Besucher des Museums entzogenen Gegenstände so ge- 
ordnet, dass sie nicht allein für wissenschaftliche Ar- 
beiten stets zugänglich sind, sondern sogar ein gegen 
die äussern Einflüsse besser als im Museum aufbe- 
wahrtes, sehr wichtiges Material für wissenschaftliche 
Arbeiten bilden, welches fleissig benutzt wird, Die 
nicht aufgestellten Gegenstánde stehen also an wissen- 
schaftlicher Brauchbarkeit den aufgestellten nicht nach; 
ja sie bilden, da sie mehr den Lichteinflüssen entzo- 
gen und bei vorkommenden Untersuchungen häufig 
besser gehandhabt werden können, ein wichtiges Ma- 
terial für wissenschaftliche Forschungen, das dem be- 
'reits präparirten in mancher Beziehung vorzuziehen 
ist. Überhaupt scheint es nicht zweckmässig alle zoo- 
logischen Objecte, die durch den Lichteinfluss verdor- 
ben werden, demselben auszusetzen, um ein imposan- 
tes Museum zu produciren. Für den Unterricht und 
das grössere Publicum reicht es hin durch eine ge- 
wisse, aber zweckmässig ausgewählte Zahl bekannter 
oder berühmter Arten aller Classen die Entwicke- 
lungsstufen des Thierreiches zur Anschauung zu brin- 
gen. Für Männer der Wissenschaft genügen meist 
reiche Sammlungen in Kasten oder Weingeist wohl 
aufbewahrter dem Lichteinfluss entzogener Gegen- 
stände. 

Nicht uninteressant dürfte es sein, einige Blicke auf 
die Arbeiten zu werfen, die meist auf Grundlage der 
zoologischen Sammlungen aus dem Schoosse der Aka- 
demie zu verschiedenen Zeiten hervorgegangen sind. 
Die erste Schrift bildet das oben erwähnte Verzeichniss 
der zoologischen Gegenstände des akademischen Ca- 
binets im Museum Petropolitanum, welches 1742 er- 
schien. Später wurde bei Abfassung von 161 Abhand- 


lungen zoologischen, anatomischen, physiologischen, 


D UT 


vergleichend-anatomischen oder paläontologischen In- 
halts, welche von 1742 bis zum Jahre 1822, also 
im Verlaufe von 80 Jahren, in den Schriften der Aka- 
demie erschienen, die akademische Sammlung mebr 
oder weniger benutzt. Aus der Zahl dieser Memoiren 
oder kleinern Aufsätze wurden von Du Vernoi 2, 
C. Fr. Wolff 33, J. G. Gmelin 4, von Steller 3, 
Weitbrecht 4, Kölreuter 16, Pallas 22, Gülden- 
städt 13, Lepechin 11, S. G. Gmelin 2, Sujew 10, 
Oseretskowski 13, Sewastianow 6, Langsdorffl, 
Schreiber 1, Sagorski 8 und von Tilesius 12 publi- 
cirt. Unter diesen ragen die von Pallas an Quantität 
und Bedeutung hervor, und trugen ganz vorzüglich zur 
grossen Reputation bei, welche die Akademie in der 
gelehrten Welt schon damals genoss. Er war es auch, 
der bei der Abfassung mehrerer seiner classischen, 
als selbständige Werke erschienenen Arbeiten, na- 
mentlich mehrerer Fascicel seiner Spicilegia, seiner 
Novae Species quadrupedum e genere Glirium, so wie 
seiner Zoographie die Sammlungen der Akademie háu- 
fig benutzte. Die drei genannten classischen Werke 
gehóren überhaupt zu den Glanzpunkten der zoolo- 
gischen Literatur und sind gleichzeitig als Grund- 
lagen der Kenntniss der Wirbelthiere Russlands zu 
betrachten. Nach dem Jahre 1822 trat eine Pause in 
der Publikation von Aufsátzen zoologischen Inhalts in 
den Schriften der Akademie ein. Erst im Jahre 1830 
eróffnete Hr. v. Baer die acht Jahre unterbrochene 
Reihe zoologischer Publikationen in den Schriften 
unserer Akademie mit einem Aufsatze, der einen Ge- 
genstand der akademischen Sammlungen, einen fossi- 
len — n: besprach. Gleichzeitig erschienen 
zwei zoologi dungen von Mertens und zwei 
von Kittlitz, welche letztere gleichfalls auf Objecte der 
akademischen Sammlungen sich stützten. Mit dem 
Jahre 1830 künnen wir also eine neue Reihe zoologi- 
scher, anatomischer, vergleichend - anatomischer etc. 
Publikationen in den Schriften der Akademie beginnen 
lassen, welche sich zum grossen Theile auf Gegenstünde 
der akademischen Sammmlungen beziehen. Zählt man 
die von den Mitgliedern der Akademie, namentlich 
den Herren v. Baer, Mertens, v. Middendorff, 
Owsiannikow, Sagorski, Leop. v. Schrenck und 
F. Brandt oder den Beamten des Museums, Méné- 
triés, Morawitz und Radde aus den verschieden- 
sten zoologischen Wissenschaften theils im Bulletin 


oder den Memoiren der Akademie, theils anderwärts 
publicirten grüssern oder kleinern Abhandlungen, mit 
Ausschluss der Reisen, zusammen, so ergiebt sich, 
dass in den letztverflossenen 34 Jahren durch die 
Thätigkeit der genannten Personen deren nicht weni- 
ger als dreihundert vier und zwanzig veróffentlicht 
wurden, von denen Hr. v. Baer 75, Mertens 3, Hr. v. 
Middendorff 23, Owsiannikow 5, Hr. Leop. v. 
Schrenck 5, F. Brandt 182, Ménétriès 24, Mo- 
rawitz 3 und Radde 4 lieferten. Es wurden also in 
den letzten 34 Jahren zwei Mal so viel Arbeiten 
publieirt als in jenen 80 Jahren. 

Der Inhalt der oben genannten neuern 324 Arbei- 
ten ist übrigens, im Vergleich mit den von 1742 bis 
1822 erschienenen 161, ein weit mannigfaltigerer. 
Es werden namentlich darin Wissenszweige behandelt, 
die früher noch gar nicht in Betracht kamen, wie die 
Geschichte der Fortschritte der zoologischen Wissen- 
schaften und der Museen der Akademie, die verglei- 
chende Craniologie, die mikroskopische Anatomie, die 
archäographische und vergleichende Zoologie, die 200- 
logische Geographie, die ausgestorbenen oder vertilg- 
ten Thiere und die angewandte Zoologie. Noch andere 
Zweige, wie die vergleichende Anatomie, so wie die 
Entwickelungsgeschichte, die Physiologie und Biolo- 
gie der Thiere nebst der Palüontologie, finden darin 
eine weit umfassendere Berücksichtigung. 

Man kónnte meinen, dass die geringere Zahl der 
in den Schriften unserer Akademie vor 1830 veróf- 
fentlichten zoologischen Arbeiten durch die wichtigen 
Beitrüge ersetzt würden, womit die Zoologie in den 
Reisen von Pallas, Güldenstädt, Lepechin, Falck, 
F. G. Gmelin, S. G. Gmelin und Steller bereichert 
wurde. Indessen werden, genau genommen, jene Bei- 
träge durch die zoologischen Reisebemerkungen v. 
Baer’s, dann durch die so umfassenden zoologischen 
Theile der Reisebeschreibungen v. Middendorff's, 
L. v. Schrenck's und Radde's, ferner die von Brandt 
verfassten Anhünge zu den Reisen Hofmann’s, Leh- 
mann’s und Tschichatschef's, so wie Ménétriés' 
Catalogue raisonné sehr bedeutend überwogen. 

Wie billig liesse sich jedoch auch daran denken, 
dass die oben genannten selbstständigen Werke von 
Pallas (seine Spicilegien, seine Glires, so wie seine 
Zoographie) ein höchst wichtiges Supplement jener 
erwühnten 161 Memoiren und Reisen bilden, ja diese 


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an wissenschaftlichem Werthe genau genommen viel- 
leicht übertreffen und also die geringere Zahl der 
fraglichen Memoiren reichlich ersetzen könnten. Wir 
müssen indessen in dieser Hinsicht daran erinnern, 
dass 1) die von der Akademie in den letzten vier und 
dreissig Jahren publieirten zoologischen Schriften zum 
Theil sehr umfangreiche Bände zoologischen Inhalts 
in den Reisen v. Middendorff's, v. Schrenck's und 
Radde’s bilden, dass 2) durch die malacozoologischen 
Arbeiten Middendorff's und Schrenck’s, ferner die 
von Brandt über Krebse, Tausendfüssler, Quallen und 
Echinodermen, so wie die entomologischen Leistungen 
Ménétriès’ und Morawitz's u. s. w., mehrere von 
Pallas (mit Ausschluss einiger Mittheilungen über 
Insekten) nicht bearbeitete Thierclassen in den Kreis 
der Untersuchungen gezogen wurden, welche die 
Kenntniss der Fauna Russlands wesentlich förderten 
und durch zahlreiche Entdeckungen bereicherten, ja 
zum Theil als Grundlagen für die Kenntniss einzelner 
Classen der Thierwelt Russlands auftreten; dass ferner 
3) viele neuere zoologische monographische Arbeiten 
in Bezug auf die Wirbelthiere als ein umfassender, 
die wichtigsten Ergünzungen bietender Commentar zu 
jenen Arbeiten von Pallas anzusehen sind und dass 
endlich 4) die Bedeutung dieses Commentares durch 
das Hinzukommen der oben genannten neuern Wissens- 
zweige namhaft gesteigert wird. Die neueren Leistun- 
gen móchten daher, namentlich in Bezug auf die 
Kürze des Zeitraumes, worin sie entstanden, doch 
wohl sehr im Vortheil bleiben. 

Ohne Frage übte zur Erreichung eines solchen Re- 
sultates die neue Einrichtung der craniologischen, zoo- 
logischen und vergleichend-anatomischen Sammlungen, 
sowie die ihres Bücherschatzes einen wesentlichen 
Einfluss. Ohne ein mit zahlreichen Gegenstünden zum 
Vergleich ausgestattetes Museum, so wie ohne den 
nöthigen literärischen Apparat hätten die fraglichen, 
so umfassenden Arbeiten in ihrer gegenwärtigen, den 


Ansprüchen der fortgeschrittenen Wissenschaft ent- | 


sprechenden Ausdehnung ohne Zweifel nicht zu Stande 
kommen können, namentlich nicht in St. Petersburg, 
noch weniger an einem andern Orte Russlands, Selbst 
die Museen des Auslandes, da sie bisher mit russi- 
schen Objecten bei weitem nicht so reichlich ausge- 
stattet sind als die unsrigen, hätten keine Aushülfe 
gewähren können. Ihre meist von den Sammlungen 


getrennten literärischen Hülfsmittel würden übrigens 
das Erscheinen der Arbeiten ungemein verzögert haben. 

Die Arbeiten der ältern, oben genannten Akadeni- 
ker und akademischen Reisenden bezogen sich, wie 
vorhin bereits beiläufig erwähnt, hauptsächlich auf die 
Erweiterung der Kenntniss der Wirbelthiere (Säuge- 
thiere, Vögel, Amphibien und Fische). Die wirbel- 
losen Thiere wurden weniger berücksichtigt. Die ge- 
nannten jetzt lebenden Akademiker oder ihre Gehül- 
fen fassten nicht blos die Wirbelthiere, sondern vor- 
züglich auch die sogenannten wirbellosen ins Auge, 
Aus der Abtheilung der Wirbelthiere waren im Ver- 
hältniss nur wenig neue russische Arten aufzustellen, 
da namentlich Pallas, dem Materialien aus den ver- 
schiedensten Theilen Russlands zu Gebote standen, 
hierin bereits sehr vorgearbeitet hatte, Indessen konn- 
ten selbst noch über Säugethiere, Vögel und Amphi- 
bien nicht allein sehr umfassende Beiträge geliefert 
werden, die ihre Naturgeschichte namhaft vervoll- 
ständigten, sondern man war selbst noch im Stande 
die Fauna Russlands um eine nicht zu verachtende 
Zahl neuer oder in Pallas’ Zoographie fehlender 
Arten zu bereichern. Sehr gross konnte die Zahl der 
Wirbelthiere, welche in der Zoographie von Pallas 
fehlen, ohnehin nicht werden, da Russlands Fauna 
zum grossen Theil Thiere der grossen asiatisch-euro- 
päischen, sehr gut untersuchten, enthält. Die wirbel- 
losen Thiere Russlands erhielten dagegen aus den 
Classen der Mollusken durch die umfassenden Arbei- 
ten der Herren v. Middendorff und L. v. Schrenck, 
die der Krebse, Myriapoden, Echinodermen, Quallen 
und Polypen durch die von Brandt, und die der 
Insekten durch die von Ménétriès und Morawitz 
einen betrüchtlichen Zuwachs. Vergleicht man daher 
die frühern Entdeckungen neuer Thiere mit denen 
der Neuzeit, so wird dieselbe keineswegs zurückste- 
hen, sondern vielmehr zu ihren Gunsten noch ein 
namhaftes Übergewicht nachweisen konnen. 

Das Lündergebiet, worauf sich die Arbeiten der 
genannten, neuern Forscher ausdehnten, war übrigens 
ein ungeheures. Die Produkte der verschiedensten 
Himmelsstriche des ungeheuren Russischen Reiches 
wurden in den Kreis der Untersuchungen gezogen. 
Lappland, N owaja-Semlja, das Weisse Meer, das Eis- 
meer, das Gouvernement Archangel, das Uralgebirge, 
das Taimyrland, West- und Ost Sibirien, Kamtschat- 


Sg ZS 


ka, der nördliche stille Ocean, das Ochotskische und 
Japanische Meer, Sachalin, Japan, das Amurgebiet, 
die ungeheuren ostasiatischen Steppen, die Steppen 
der Kirgisen, des Aral und der Wolga, die Cauca- 
sischen Länder, Südrussland und Taurien lieferten 
alle ihr Contingent zu den genannten Leistungen. 
Vier Augenmerke sind es, die den neuern auf Grund- 
Jagen der zoologischen und vergleichend - anatomi- 
schen Sammlungen der Akademie gestützten zoolo- 
gischen Arbeiten ihren, die Wissenschaft mannigfach 
fördernden, Charakter aufdrücken. 1) Das Streben mit 
Hülfe ausgedehnter anatomischer Untersuchungen die 
nähern oder fernern Beziehungen zu erforschen, in de- 
nen die Thiere zu einander stehen, um so ihren bio- 
logischen Standpunct zu ermitteln und ihnen den pas- 
senden Platz im System anzuweisen. 2) Die genaue 
vergleichende Untersuchung von Exemplaren einer und 
derselben Art aus verschiedenen Gegenden, um die 
Abänderungen kennen zu lernen, welche climatische 
und andere physische Einflüsse auf die Individuen einer 
und derselben Art je nach ihrem Wohnorte ausüben, 
und um gleichzeitig dadurch die Grenzen der Abände- 
rung der einzelnen Arten zu ermitteln; Untersuchun- 
gen, welche namentlich das Studium der Fauna Russ- 
lands nach Maassgabe seiner mannigfachen climatischen 
Verhältnisse begünstigt. 3) Die nähere Feststellung der 
Verbreitungsgrenzen der einzelnen Thierarten in den 
verschiedensten Ländergebieten Russlands. 

Wenn aber, wie eben gezeigt worden, die fraglichen 
Arbeiten durch Untersuchung der Faunengebiete Russ- 
lands nicht bloss die Kenntniss der Thierwelt dersel- 
ben, sondern auch dadurch gleichzeitig die einzelnen 
Zweige des zoologischen Wissens (Systematik, verglei- 
chende Anatomie, zoologische Geographie u. s. w.) 
überhaupt wesentlich förderten, so blieb doch auch 
die Untersuchung der Produkte anderer Länder keines- 
wegs ausgeschlossen. Ein Theil der malacozoologi- 
schen Arbeiten L. v. Schrenck’s und eine Reihe von 
Aufsätzen Brandt’s, sowie manche Ménétriès’, 
Strauch’s undMorawitz’s beziehen sich auf Thiere, 
die in Russland nicht heimisch sind. Auch darf nicht 
unerwähnt bleiben, dass auch mehrere Arbeiten all- 
gemeineren Inhalts, wie über die Eingeweidenerven 
der Evertebraten, die Isopiptesen der Vögel u. s. w. 
veröffentlicht wurden. 

- Die zoologischen Schätze der akademischen Samm- 


lung sind übrigens nicht bloss den Akademikern oder 
den Beamten des Museums, sondern für wissenschaft- 
liche Zwecke auch fremden Personen täglich zugáng- 
lich. Der leider zu früh verstorbene, berühmte bra- 
silianische Reisende J. Natterer aus Wien machte 
in unserem Museum mehrere Monate hindurch sehr 
ausgedehnte ornithologische Studien. Der Hr. Graf 
Alex. v. Keyserling, gegenwärtig Curator der Uni- 
versität Dorpat, und Prof. Blasius in Braunschweig 
untersuchten in demselben Säugethiere und Vögel 
Russlands. Hr. Prof. v. Nordmann in Helsingfors 
zog wiederholentlich das zoologische Museum zu Rathe. 
Hr. Prof. Grube, damals in Dorpat, benutzte und 
bestimmte für seine gelehrten Arbeiten die Ringel- 
würmer desselben. Der Amur-Reisende Hr. Gerstfel dt 
verôffentlichte mit Hülfe unserer Sammlungen seine in 
den Schriften unserer Akademie befindlichen Abhand- - 
lungen über die Crustaceen, Myriapoden u. s. w. des 
Amurlandes. Hr. Siemaschko benutzte das Museum 
und seine Bibliothek für seine begonnene Pycckaa 
Payna in der umfassendsten Weise und wurde dabei 
von Hrn. v. Baer und mir noch persónlich mehrfach 
unterstützt. Die ausgezeichneten herpetologischen Ar- 
beiten des Hrn. Dr. Strauch, namentlich seine Schrif- 
ten über die Amphibien Algiers und die Schildkróten 
des akademischen Museums, sowie sein Aufsatz über 
die vom Hrn. Grafen v. E. Keyserling aus Persien 
mitgebrachten Reptilien wurden in unserem Museum 
verfasst. Noch gegenwürtig ist er darin mit der Aufstel- 
lung und Bestimmung der Reptilien desselben beschäf- 
tigt; eine Arbeit, die ihm vielfachen Stoff zu neuen 
Mittheilungen liefern wird. Hr. O. Bremer, der eine 
Zeit lang stellvertretender Gehülfe am Museum war, 
beschrieb die von Maack, Schrenck und Radde 
mitgebrachten Schmetterlinge. Hr. Mag. Blessig be- 
arbeitete darin einen Theil der von Radde und die von 
ihm selbst aus Neuholland mitgebrachten Käfer. Hr. 
v. Motschulski hat ebenfalls für seine Arbeiten die 
entomologischen Sammlungen der Akademie häufig 
benutzt. Dasselbe thaten die Hrn. Radoschkowski, 
die Hrn. Gebrüder Kuschakewitsch, Hr. v. Solski, 
sowie die Hrn. Fixsen und Sievers, welchem letz- 
teren die Lepidopteren-Sammlung des Museums wich- 
tige Dienste verdankt. | 

Die Gegenstünde des zoologischen Museums wur- 
den übrigens von Männern der Wissenschaft nicht 


— 94 — 


bloss im Museum benutzt, sondern auch zur Ansicht 
übersandt, so an Hrn. Gotth. v. Fischer in Moskau, 
v. Nordmann in Helsingfors, Grube in Dorpat, Pe- 
ters in Berlin, den berühmten Entomologen Schön- 
herr, den Grafen Mannerheim u. s. w. 

Ueberdies trug das Museum der Akademie durch 
seine ausgedehnten Tauschverbindungen wesentlich 
dazu bei, sehr viele Sammlungen mit seltenen russi- 
schen Thieren zu versorgen und so auch in anderen 
Ländern die Kenntniss und Untersuchung derselben 
zu ermöglichen. 

Das nach Maassgabe des Reglements der Akademie 
und seiner Mittel vorzugsweise für gelehrte Untersu- 
chungen bestimmte zoologische Museum erfüllt aber 
nicht bloss diesen Zweck in allen möglichen Richtun- 
gen, sondern dient auch gleichzeitig zur Belehrung 
der Studirenden sowie des grösseren Publikums. 

Es wird dasselbe von Studirenden der Universität 
und der Medizinischen Akademie und den zahlreichen 
Unterrichtsanstalten Petersburgs häufig, und zwar 
nicht an dem für das grosse Publikum bestimmten 
Tage, besucht. 

Während des ganzen Jahres sind die Sammlungen 
an jedem Montage dem grösseren Publikum geöffnet. 
Fremde, die sich dafür interessiren, namentlich Rei- 
sende, werden auch ausser dieser Zeit zugelassen. 

Sie bilden daher in ihrer gegenwärtigen Gestalt 
und Einrichtung nicht nur ein wichtiges und reich- 
haltiges Material für wissenschaftliche Arbeiten und 
dürfen in dieser Hinsicht nicht bloss als Centralan- 
stalt für zoologische Studien in Russland, sondern, 
nach Maassgabe ihrer umfassenden Leistungen, als 
eine der zoologischen Centralanstalten der ganzen ge- 
bildeten Welt angesehen werden, die mauche Selten- 
heiten, ja manche anderwärts fehlende Objecte ent- 
hält; eine Centralanstalt, die nicht allein zu den 
Fortschritten der zoologischen Wissenschaften bedeu- 
tend beigetragen hat, sondern dieselben noch jetzt 
nach Möglichkeit fördert und zum Studium häufig be- 
nutzt wird. Ihr Reichthum und ihre elegante Ausstat- 
tung nebst der naturgemässen Präparation der Gegen- 
stände macht sie überdies zu einer der Zierden und 
lehrreichsten Merkwürdigkeiten der Hauptstadt. 

Werfen wir schliesslich noch einige Rückblicke 
auf den Charakter, welchen die zoologischen Samm- 
lungen in verschiedenen Zeiträumen ihrer Existenz 


an sich trugen, so kann ihre Geschichte in drei Pe- 
rioden getheilt werden. 

Die erste Periode umfasst den Zeitraum, wo sie als 
Hofssammlung früher in Moskau in einer Apotheke, 
spüter in Petersburg in einem Palais existirten und 
offenbar nur als Merkwürdigkeiten angesehen wurden. 
Sie reprüsentirten also zu jener Zeit einen Verein von 
Raritäten, kein eigentliches Museum im Sinne der 
Neuzeit. Auch wurde damals, so viel bekannt, über 
dieselben noch keine wissenschaftliche Arbeit, ja nicht 
einmal ein Catalog publicirt. 

Die zweite Periode kann man von der Übergabe 
der Sammlungen an die Akademie bis zur Überfüh- 
rung in ihr gegenwártiges Local datiren. Sie lässt sich 
dadurch charakterisiren, dass die in ihr vorhandenen 
Gegenstände zwar von den Männern der Wissenschaft 
nicht mehr als Curiositäten betrachtet, sondern von 
1742 an als wichtiges, wissenschaftliches Material an- 
gesehen und für wissenschaftliche Arbeiten häufig 
benutzt wurden; ja sogar den Stoff zu zahlreichen 
classischen Arbeiten, namentlich von Pallas, liefer- 
ten. Die Prüparation der Gegenstünde und die Auf- 
stellung derselben, besonders die aus ihnen gebildeten 
Decken- und Pfeilerverzierungen, sowie ihr theilwei- 
ser Verein mit Kunstgegenstünden, erinnerte indessen 
noch an die alten Curiositäten-Cabinette. Den mit der 
Naturgeschichte nicht vertrauten Beschauern wurde 
ohne Frage damals noch durch eine solche Aufstellung 
mancher falsche Begriff von: den Naturkórpern beige- 
bracht. Dass in dieser Periode bei ihrem Beginn ein 
Brand, in ihrer letzten Hälfte aber der Zahn der Zeit ei- 
nen beträchtlichen Theil der Sammlungen, namentlich 

ften G ände, zerstörte, wurde bereits 
oben erwähnt. Der so eben geschilderte Zustand der- 
selben überlebte sich inzwischen nach und nach immer 
mehr; auch liessen sich im Locale, welches sie ein- 
nahmen, keine den Fortschritten der Neuzeit ent- 
sprechenden Aufstellungen vornehmen. Ihre Überfüh- 
rung in neue, passendere Räume wurde daher von der 
Akademie als eine unabweisbare nt En be- 
schlossen. 

Nach ihrer Überführung in ihr neues, gegenwärti- 
ges Local (von 1831 an) erhielten die Sammlungen 
durch gänzliche Umgestaltung und möglichst zweck- 
mässige Aufstellung der Gegenstände nach und nach 
den Charakter ähnlicher Anstalten der Neuzeit und 


der 


DIS MEE 


traten nach Verlauf einiger Jahrzehende in die Reihe 
der grösseren zoologischen Museen Europas. Man 
darf also von dieser Zeit an, wie billig, eine neue 
Existenzperiode, die dritte derselben, datiren. Sie 
gewannen während derselben in vielfacher Bezie- 
hung. Die Bereicherung und Vermehrung ihres für 
wissenschaftliche Zwecke bestimmten Materials wurde 
eine höchst bedeutende. Die ihnen einverleibten aus- 
gestopften Thierbälge erscheinen nicht mehr als Zerr- 
. bilder, sondern als wahrhaft künstlerische, aber des- 
sen ungeachtet naturgemässe Leistungen. Für die wis- 
senschaftlichen Arbeiten und die Aufstellung der er- 
forderlichen Werke erhielt das Museum eigene, frü- 
her nicht vorhandene Räume. Zur Ausführung der 
technischen Arbeiten wurde ein eigenes Laboratorium 
errichtet. So entstand eine wissenschaftliche, zoologi- 
sche Centralanstalt, die nicht bloss durch ihre nam- 
haften literarischen Leistungen Russland und der Aka- 
demie insbesondere Ehre macht, sondern auch zur 
Belehrung und Erweckung des Sinnes für die richtige 
Kenntniss der Naturkörper wesentlich beiträgt; ja so- 
gar Personen, die nicht bei der Akademie angestellt 
sind, bei ihren gelehrten Forschungen auf die libe- 
ralste Weise unterstützt. 


Das seit 1831 eingerichtete vergleichend-anatomische Museum, 


- -Bei einem gründlichen Studium der Thierwelt darf 
man sich, wie bekannt, nicht auf die Kenntniss der 
üusseren Organe beschrünken, sondern muss auch dem 
inneren Bau als einem maassgebenden, wichtigen Mo- 
ment eine ganz vorzügliche Aufmerksamkeit widmen. 
Die Akademie besass im Jahre 1831 noch gar keine 
vergleichend - anatomische Sammlung, mithin keine 
Materialien für umfassende morphologisch-zoologische 
Studien. Es konnte daher auch der obigen Anforde- 
rung nicht gehörig Rechnung getragen werden. Der 
ganze Vorrath von inneren Theilen der Thiere be- 
Schrünkte sich in den Sammlungen der Akademie im 
Jahre 1831 auf 30, meist zerbrochene Schädel und 
drei Skelete. Es erschien mir daher die Einrichtung 
einer :-vergleichonds: anatomischen Sammlung als ein 

hóchst dri dürfniss. Meine erste Arbeit war 
die wenigen vorhandenen Materialien durch die noch 
brauchbaren Schädel von Säugethieren und Vögeln zu 
vermehren, welche aus den für die zoologische Samm- 
lung nicht mehr tauglichen oder für die Aufstellung 


im zoologischen Museum bestimmten Stücken, wenn 
es bei letzteren anging, herausgenommen wurden. Die 
so begonnene Sammlung wurde dann nach und nach 
durch Ankäufe von Skeleten und Schädeln, oder von 
ganzen Thieren, oder durch verschiedene der oben 
genannten wissenschaftlichen Expeditionen nach und 
nach vermehrt. Im Verlaufe von 33 Jahren ist eine 
Sammlung von Skeleten und Schädeln aus allen Klas- 
sen der Wirbelthiere hergestellt worden, die bis zum 
Frühlinge des verflossenen 1863sten Jahres neben dem 
zoologischen Museum in den zwei Sälen aufgestellt 
war, welche an das Mineraliencabinet stossen. Um 
für die zoologischen Gegenstände mehr Raum zu ge- 
winnen wurde sie indessen im vergangenen Frühling 
in ein anderes Local übergeführt, das aus einem sehr 
grossen, gewölbten, mit sieben breiten Fenstern ver- 
sehenen Saale und einem einfenstrigen, kleinen, leicht 
heizbaren Nebenzimmer besteht und im unteren Stock- 
werke des östlichen Flügels des zoologischen Museums 
sich befindet. Leider mussten aus Mangel an Raum 
die grösseren Skelete so dicht neben einander und 
selbst in der Mitte des Saales aufgestellt werden, dass 
man nur mit Mühe und Vorsicht zwischen denselben 
hindurchgehen kann. Die reiche Sammlung der Säuge- 
thierschädel enthält manche interessante und seltene 
Stücke. Als Seltenheiten aus der Klasse der Säuge- 
thiere sind ferner das Skelet des Tur (Capra Pallasti), 
des Argali (Ovis Argali) und das fast vollständige Ske- 
let der vertilgten Steller'schen Seekuh (Rhytina Stel- 
leri) nebst zwei Schädeln und einer Gaumenplatte der- 
selben anzuführen. 

Ausser osteologischen Präparaten enthält das Mu- 
seum auch eine Menge von Eingeweiden verschiede- 
ner Thierklassen, die ich zum grossen Theil mit eige- 
ner Hand den von mir zergliederten Thieren entnahm, 
theilweis auch für meine wissenschaftlichen Untersu- 
chungen selbst präparirte. Es finden sich darunter 
manche Seltenheiten, so z. B. die Eingeweide von 
Anomalurusetc. Überdies bietet die zoologische Samm- 
lung eine Menge ganzer Thiere mit den Eingeweiden, 
die eine Masse von Präparaten für die vergleichend- 
anatomische Sammlung zu liefern im Stande wären, 
wozu indessen die kunstgeübten Hände fehlen. Die 
wenigen von Weichtheilen gemachten Präparate, wel- 
che die vergleichend-anatomische Sammlung besitzt, 
rühren von meinen eigenen, speziellen Untersuchun- 

4 


gen her. Von den von Dallas angefertigten Präparaten 
habe ich keine Spur vorgefunden. Überaus wünschens- 
werth wäre es auch Injeetionen und mikroskopische 
Präparate in der Sammlung zu besitzen, wozu aber 
die Mittel und ein eigener, zu ihrer Anfertigung an- 
gestellter, wissenschaftlicher Gehülfe fehlt. Ein beim 
Museum früher beschäftigter Präparant, welcher übri- 
gens nur Skelete zu machen verstand, ist kürzlich lei- 
der gestorben. 


Obgleich aber die vergleichend-anatomische Samm- 
Jung noch an manchen Mängeln leidet, denen nur 


durch bessere Mittel abgeholfen werden kann, so hat 


sie doch für die Wissenschaft bereits vielfachen Nu- 
tzen geschafft und nimmt in Russland den ersten Platz 
unter den verwandten Sammlungen ein. 


Ohne sie wären viele der in den letzten zwei und 
dreissig Jahren in Petersburg, namentlich von der 
Akademie, herausgegebenen zoologischen Arbeiten 
weniger gründlich ausgefallen. Ohne dieselben hätte 
ich meine umfassenden Arbeiten über den Bau meh- 
rerer Säugethiergruppen und Vögelgruppen oder ein- 
zelne Organe derselben, ebenso wie mehrere paläon- 
tologische Arbeiten nicht zu Stande bringen können. 


Auch anderen nicht zu den Mitgliedern der Akade- 
mie zählenden Gelehrten, wie namentlich Hrn. Staats- 
rath v. Pander und Professor Gruber, sind die ver- 
gleichend-anatomischen Sammlungen der Akademie 
von vielfachem Nutzen bei ihren gelehrten Arbeiten 
gewesen. 


Ueber den Anfang einer Sammlung fossiler Reste von 
Wirbelthieren. 


Die Begründung einer eigenen Sammlung fossiler 
Reste von Wirbelthieren hat der Verfasser dieses Be- 
richtes ebenfalls begonnen. Sie befindet sich im run- 
den, gewölbten, an das Mineraliencabinet stossenden 
Saale des zoologischen Museums, so dass die in ihm 
vorhandenen Gegenstände wenigstens in einem ge- 
wissen Zusammenhange mit deu paläontologischen 
Sammlungen des Mineraliencabinetes stehen. Als 
Fortsetzung der zoologischen Sammlung bemerkt man 
im genannten Saale den bereits erwähnten, riesigen, 
asiatischen Elephanten nebst seinem Skelet und einige 
Schweinearten. Der grösste Theil des Saales wird in- 
dessen von Resten ausgestorbener Thiere oder Ab- 


güssen derselben eingenommen, die in der Mehrzahl 
der Classe der Säugethiere angehören. Neben dem 
Skelet des Elephanten steht das des berühmten, an 
der Lena gefundenen, Mamont, dessen Kopf noch 
grösstentheils, ebenso wie ein Theil des rechten Vor- 
derfusses, mit Haut überzogen ist. Ein ansehnliches, 
leider ganz kahles Stück der Haut, welche den Körper 
des Thieres bekleidete, liegt zu seinen Füssen. Zwei aus 
dem Hautrest, Behufs der sorgfältigeren Conservation, 
auf meine Veranlassung herausgesägte, noch dicht- . 
behaarte Stücke finden sich nebst Mähnenhaaren des 
Mamont in einem der grossen Wandschränke, Einige 
mehr oder weniger vollständige Schädel des Mamont 
und zahlreiche Hauer desselben sieht man in der 
Nähe seines Skeletes. Einer der Mamontschädel (der 
grösste) bietet einen, in Folge einer dem Zwischen- 
kiefer (vermuthlich durch einen Stoss) beigebrachten 
Verletzung, verkü ten Hauer als pathologische 
Merkwürdigkeit. Auf dem Postamente des Skeletes 
des Elephanten und Mamont lagern die bedeutenden 
Reste des unter meiner Leitung bei Nicolajew 1860 
ausgegrabenen Mastodon. In einem grossen Wand- 
schranke, links vom Mamont, bemerkt man eine nam- 
hafte Sammlung von Gypsabgüssen fossiler Thierreste, 
die in den Siwalikbergen entdeckt und, wie bekannt, 
von Falconer und Cautley beschrieben wurden; ein 
werthvolles Geschenk der englischen ostindischen 
Compagnie. In demselben Schranke finden sich auch 
aus Moskau gesandte Hirnreste des Mamont. Ausser 
den genannten, interessanten Objecten gewahrt man in 
demselben Schranke noch eine Menge anderer mehr 
oder weniger beachtungswerther Objecte. Den ersten 
Rang dürften darunter die Reste des mit einer knö- 
chernen Nasenscheidewand versehenen, untergegan- 
genen, zweihörnigen, behaarten Rhinoceros einneh- 
men. Als einzig in ihrer Art sind aus der Zahl dersel- 
ben der noch mit Haut bedeckte Kopf nebst zwei 
gleichfalls mit Haut überzogenen Füssen des am Wilui, 
in gefrorenem Boden gefundenen Exemplarszu bezeich- 
nen, über die Pallas und Brandt in den Memoiren 
der Akademie ausführlichere Mittheilungen gemacht 
haben. In der Nähe der eben genannten kostbaren 
Reste finden sich mehrere theils vollständige, theils 
nur des Unterkiefers ermangelnde Schädel nebst in- 
tacten oder von den Yukagiren oder Tungusen be- 
hauenen Hörnern desselben Thieres. Erwähnung ver- 


dienen ferner die fossilen Schädel mehrerer Rinder- 
arten, worunter der fast vollständige, in Sibirien ge- 
fundene (!) Schädel eines Moschusochsen besonderes 
Interesse bietet. Als Inhalt des fraglichen Schrankes 
sind ferner der fast vollständige, aus Kertsch stam- 
mende Schädel nebst mehreren Skelettheilen des Ce- 
totherium Rathkii, ferner ein vom Hrn. Grafen von 
Keyserling geschenkter Zahn des Elasmotherium (als 
mindestens sehr schwache Grundlage des Fischer- 
schen Elasmotherium Keyserlingii) beachtenswerth. Ein 
grosser Theil des Schrankes wird endlich von einer 
sehr bedeutenden Zahl theils in der Gegend von 
Odessa, theils in der Stadt selbst ausgegrabener Kno- 
chen ausgestorbener Thiere eingenommen, welche meist 
von Hrn. Professor v. Nordmann, theilweis aber 
auch von meiner Reise in Südrussland herstammen. 

Die Anfänge zur begonnenen, eigenen Sammlung 
von Überresten ausgestorbener Wirbelthiere sind also 
bereits nicht unbedeutend und bieten, ausser so man- 
chen Seltenheiten, eine nicht zu verachtende Zahl von 
Stücken, die nirgends vorhanden sind. 

Auch diese Anfänge sind übrigens, obgleich mehrere 
von ihnen bereits von Pallas, Tilesius, v. Baer, 
G. v. Fischer und v. Nordmann beschrieben waren, 
neuerdings nicht unbenutzt geblieben. Namentlich lie- 
ferten die genannten Reste des Mastodon, des Nas- 
horns und des Cetotherium den Stoff zu mehr oder 
weniger umfassenden Aufsützen des Verfassers dieses 
Berichtes. Andere der erwähnten Reste, wie der Zahn 
des Elasmotherium, und die Reste des Mamont sind 
bei fast vollendeten Arbeiten desselben benutzt wor- 
den. Über das Mamont namentlich ist eine monogra- 
phische Arbeit vorbereitet, wozu unsere Sammlung 
den in seiner Art einzigen Stoff bietet. 


Die Bibliothek des zoologischen Museums. 


Die in den zoologischen, vergleichend-anatomischen 
und paläontologischen Sammlungen aufbewahrten Ma- 
terialien hätten weder mit der wünschenswerthen 
Schnelligkeit und einem müglichst-geriugen Zeitverlust 
bestimmt, noch gründlich bearbeitet werden können, 
wenn nicht der erforderliche literärische Apparat in 
genügender Menge in der Nähe der Sammlungen sich 
befände, so dass er zu jeder Zeit zugänglich ist und 


nicht erst an bestimmten Tagen und Stunden aus einer, | 


an einem andern Orte aufgestellten, Bibliothek geholt 


di ia 


zu werden braucht. Die Zweckmässigkeit der Auf- 
stellung der zoologischen und vergleichend-anatomi- 
schen Werke im Local der zoologischen Sammlungen 
wurde daher zur möglist-schnellen Förderung der wis- 
senschaftlichen Arbeiten sogleich bei der Überführung 
der Sammlungen in ihr jetziges Local als ein dringen- 
des Bedürfniss, auf meinen Vorschlag, von der Akademie 
anerkannt. Die zoologischen und vergleichend-anato- 
mischen Werke bilden in Folge davon eine in beson- 
deren Zimmern aufgestellte Abtheilung der grossen 
akademischen Bibliothek, die aber unter der speciel- 
len Leitung des Directors des Museums steht. Eine 
solche Anordnung gewährte auch den Vortheil, dass 
die Lücken derselben leichter zu übersehen waren 
und für ihre Ausfüllung Sorge getragen werden konnte. 
Mein ohnehin bedeutender Geschäftskreis wurde frei- 
lich dadurch um neue Verpflichtungen vermehrt. Es 
musste indessen der Fürderung der Wissenschaft und 
dem Fortschritte der Sammlungen ein Zeitopfer ge- 
bracht werden. 

Als die zoologischen und vergleichend-anatomischen 
Werke in das Local des Museums übergeführt wur- 
den, bildeten sie übrigens einen überaus mangelhaften 
literárischen Apparat. Es fehlten eine Menge der 
wichtigsten und unentbehrlichsten Schriften. Ihre Zahl 
war so gering, dass sie in einem einzigen, mässig-gros- 
sen Schranke Platz fanden und noch nicht so viel 
Hunderte, als jetzt Tausende von Bänden ausmachten. 

Im Verlaufe von mehr als dreissig Jahren war ich 
bestrebt sowohl für die Ergänzung der ältern, als auch 
für Anschaffung der neuern Werke Sorge zu tragen. 
Selbst die kostbarsten Prachtwerke, wenn sie für die 
zoologischen Wissenschaften wichtig erschienen, wur- 
den angeschafft. So entstand nach und nach eine sehr 
ansehnliche Büchersammlung, die in einem sehr ge- 
rüumigen, dreifenstrigen Zimmer keinen Platz mehr 
fand, weshalb ein Theil der Werke (die rein entomo- 
logischen) in einem andern Raume (dem entomologi- 
schen Cabinet) untergebracht werden musste. In ihrer 
gegenwürtigen Gestalt darf die zoologische Bibliothek 
ohne Frage nicht bloss als die vollstündigste in Russ- 
land, sondern als eine der reichsten überhaupt ange- 
sehen werden. Nühere Angaben über ihren Bestand 
sind in dem Jahresberichte enthalten. 

Die zoologische Bibliothek wird übrigens nicht bloss 
von den Akademikern und den beim Museum ange- 


ss D 


stellten Personen, sondern auch von Privatpersonen 
sehr häufig benutzt. Die Gebrauchsregeln sind mög- 
lichst liberal, so dass die Werke nicht bloss im Locale 
der Bibliothek, sondern auch zu Hause benutzt wer- 
den können. Selbst auswärtigen Gelehrten werden zu 
ihren wissenschaftlichen Arbeiten Bücher zugesandt. 
So machten z. B. die Zoologen Dorpat’s mehrmals 
davon Gebrauch. 

Mit Recht darf also auch die zoologische Bibliothek 
zu den Einrichtungen gezählt werden, welche die 
Wissenschaft im weitesten Sinne bisher förderten. 


Das zoologische Laboratorium, 


Wir bemerkten bereits oben, dass bei der Umge- 
staltung der zoologischen Sammlungen die Gründung 
eines zoologischen Laboratoriums sich als eine Noth- 
wendigkeit herausstellte und besprachen seine erste 
Einrichtung unter der Leitung des kunstgeübten Hrn. 
Schrader, der den Titel eines Conservators erhielt. 
Dieselbe dauerte indessen leider nur bis zum Jahre 
1846, in welchem er Petersburg verliess und nach 
Deutschland zurückkehrte. Nach Verlauf von mehr 
als drei Jahren, während welcher ein Maler Prüss die 
Aufsicht über das Laboratorium führte, trat der von 
seinen grossen, oben erwähnten, erfolgreichen Reisen 


zurückgekehrte damalige Präparant, der älteste und 
ausgezeichneteste der Eleven Schrader’s, Hr. Ilja 
Wosnessenski, an seine Stelle, die er noch jetzt 
gewissenhaft ausfüllt. Unter seiner Leitung gehen die 
Arbeiten im Laboratorium ohne Unterbrechung fort, 
Die künstlerischen Leistungen kommen, wie schon zu 
den Zeiten Schrader’s, nicht bloss dem Museum zu 
gut, sondern es werden die freien Stunden von den 
Präparanten zur Anfertigung von Privat-Arbeiten be- 
nutzt, die sich nicht allein des ungetheilten Beifalles, 
selbst im Auslande, erfreuen, sondern auch die Aller- 
höchste Anerkennung sich erwarben. Russland hat bis 
jetzt kein zweites ähnliches Institut aufzuweisen. 


Die zoologischen und vergleichend - anatomischen 
Anstalten entfalteten demnach nicht nur ihre nützliche 
Thätigkeit seit mehr als dreissig Jahren in wissen- 
schaftlicher Beziehung, vorzugsweise durch Ermögli- 
chung umfassender und zahlreicher Untersuchungen 
über die Thierwelt Russlands, sondern zeichnen sich 
auch durch ihre künstlerischen Leistungen aus. Sie 
können also, in wissenschaftlicher Hinsicht, wohl mit 
Recht, als eine, früher in Russland nicht vorhandene, 
PETER Anstalt für zoologische Studien 9€ 
werden. 


— ——— e -—— — 


Das mineralogische Museum. 


Von Adolph Goebel, Conservator des Museums. 


Kurze Uebersicht der Geschichte des Mineralogischen 
Museums der Academie, 

Bald nach der Gründung der Akademie der Wis- 
senschaften durch Catharina I. im J. 1725 begannen 
auch die Anfänge dessen, woraus sich allmählich das 
heutige Mineralogische Museum der Akademie ent- 
wickelte. Schon unter Peter dem Ersten waren die 
für die damalige Zeit bedeutenden Naturalien - Cabi- 
nette des Apothekers Seba in Amsterdam und des 
Dr. Gottwald in Danzig angekauft worden, in wel- 
chen sich neben vielen Curiositäten auch viele Ge- 


genstände des Mineralreichs befanden. Diese wurden, 
nebst den späteren Acquisitionen, den Sammlungen des 
Archiaters Areskine in Moskau, sowie der Ausbeute 
der wissenschaftlichen Reisen Messerschmidt's, 
J. G. Gmelin's und Krascheninnikow’s in Sibi- 
rien und Kamtschatka, seit dem Jahre 1726 in dem 
neuen Akademiegebäude untergebracht. Der Akade- 
miker Gmelin begann eine ausführliche Beschreibung 
des mineralogischen Theiles des allgemeinen Museums 
der drei Naturreiche der Akademie in lateinischer 
Sprache. Dieselbe wurde von Lomonossow beendigt 


— ` WË 


und im Jahre 1745 herausgegeben unter dem Titel: 
«Musaei Imperialis Petropolitani Vol. I, pars tertia, 
qua continentur res naturales ex regno minerali». Es 
ist dies der einzige gedruckte Catalog, welchen 
das mineralogische Cabinet der Akademie überhaupt 
gehabt hat. Die Móglichkeit der Benutzung desselben 
dauerte aber nicht lange, da bereits zwei Jahre dar- 
auf, am 5. December 1747, das Akademiegebäude zum 
Theil von den Flammen verzehrt, und damit zugleich 
der grósste Theil der Sammlungen vernichtet wurde. 

Im folgenden Jahre wurden von der Kaiser» Eli- 
sabeth Geldsummen für die Wiedereinrichtung der 
akademischen Anstalten und Museen angewiesen. Die 
vom Brande geretteten Mineralien wurden durch die 
Collectionen vergróssert, welche der an die Akademie 
berufene Professor Gmelin aus Tübingen mitbrachte. 
Im J. 1760 zählte das Museum wieder 4098 Stücke 
nichtrussischer Mineralien und 266 Stücke Bernstein 
und angeschliffener Steine, deren vollständiges, vom 
Akademiker Lehmann angefertigtes Verzeichniss 
noch vorhanden ist. Die mineralogischen Sammlungen 
brachte man im J. 1766 in dem unteren Stockwerke 
des restaurirten Akademiegebäudes (der jetzigen Bi- 
bliothek) unter. 

Im J. 1767 wurde die für jene Zeit bedeutende 
Sammlung des Bergraths Henkel angekauft, welche 
2425 Nummern zählte und mit vollstindigem beschrei- 
bendem Katalog versehen war. Zugleich erhielt das 


Museum einen bedeutenden Zuwachs durch die wis- 


senschaftliche Ausbente der Expeditionen, welche zur 
Regierungszeit Catharina's II. in den Jahren 1768— 
1775 ins Innere des Reiches ausgesendet wurden. 
Pallas mit seinen Begleitern Sokolow, Sujew und 
Rytschkow, Lepechin mit Beretsky und Falk in 
Begleitung von Georgi und dem Chirurgen Barda- 
nes wurden ins Orenburgische Gouvernement und das 
östliche Russland abgefertigt, während Gmelin der 
jüngere, Hablizl und Güldenstedt in den Süden des 
Reiches und nach Persien sich begaben. Die minera- 
logisch-geognostische Ausbeute dieser Reisen ist vom 
Prof. der Botanik, Laxmann, in einem 1508 NN? 
zählenden Catalog zusammengefasst worden, der lei- 
der nicht mehr vorhanden ist, und von dessen theil- 
weisem Inhalte wir nur durch die spüteren Cataloge 
des Akademikers Georgi belehrt werden, in welchen 
jener auszüglich übergegangen ist. 


Aus allem Vorhandenen wurde schliesslich im J. 
1776 das mineralogische Museum von neuem reor- 
ganisirt und in zwei Zimmern des akademischen Ge- 
bäudes placirt, woselbst die Sammlungen nach der 
früheren Lehmann'schen Eintheilung in drei Abthei- 
lungen zerfielen, die im Ganzen 8947 Nummern zühl- 
ten. Eine allgemeine Übersicht des Inhaltes dieser 
Sammlungen theilt Bacmeister mit in seinem Zssai 
sur la bibliothèque de l'Académie etc. 1776, p. 221. 

Mit dem Antritte der Fürstin Daschkow als Präsi- 
dentin der Akademie beginnt für eine Zeit lang eine 
neue Aera für das mineralogische Museum. Diese 
Dame interessirte sich lebhaft für das Gedeihen aller 
Anstalten und Museen der Akademie, und ganz be- 
sonders für das mineralogische Museum, welches ihr 
eine Menge werthvoller Acquisitionen und Geschenke 
verdankte. Sie setzte Preise für mineralogische Ar- 
beiten aus, deren erster im J. 1785 Hrn. Carl Hai- 
dinger in Wien zuerkannt wurde. Man kaufte die 
Sammlung des Staatsraths Nartow für 8000 Ru- 
bel an, und dieser wie anderweitiger Zuwachs Sei- 
tens der Kaiserin Catharina II. und vieler Privat- 
personen, hatte zur Folge, dass die Präsidentin das 
mineralogische Museum in zwei besondere gerüumige 
Säle überführen liess. Die Akad. Faber, Georgi, 
Sujew und der Correspondent der Akademie, Reno- 
wantz, erhielten 1785 den Auftrag, das neue Museum 
einzurichten und einen vollstándigen Catalog zu ent- 
werfen. Dieser wurde mit vereinten Kräften im J. 
1789, aber hauptsächlich von Georgi redigirt, been- 
digt und umfasst zwei in lateinischer Sprache geschrie- 
bene Foliobände, deren einer das Verzeichniss der 


ausländischen Mineralien, der andere aber das der 


Mineralien und Gesteine Russlands enthält. Es waren 
am Ende des Jahres 1789 im Ganzen etwa 12,900 
Exemplare vorhanden, deren Zahl sich in den fol- 
genden Jahren durch Ankauf und Geschenke bedeu- 
tend vermehrte. 

Die innere Einrichtung des Museums scheint nun 
circa 20 Jahre lang sich nicht geändert zu haben. In- 
dess dürfte es in dieser Zeit wiederum theilweise dis- 
locirt worden sein, wie solches aus einem Berichte 
des Akademikers Ssewergin vom Jahre 1821 her- 
vorgeht, nach welchem die Sammlungen «in vier Zim- 
mern vertheilt waren, die an verschiedenen Stellen 
der mittleren Etage des akademischen Gebäudes sich 


- ` ZS 


befanden». Auch mochten die sich häufenden Acquisi- 
tionen sowie hauptsächlich die neuen Gesichtspunkte, 
welche seit dem Schlusse des Jahrhunderts durch die 
Entwickelung der Wissenschaft gewonnen waren, die 
Ausbildung der Krystallographie durch Romé de 
Lisle und Hauy, die Entwickelung des auf die Be- 
stimmung physikalischer Kennzeichen basirten Mine- 
ralsystems der Werner’schen Schule, wie das auf- 
blühende Studium der Geognosie und Erdbeschrei- 
bung — eine neue Anordnung des Ganzen zur unab- 
weisbaren Nothwendigkeit gemacht haben. Zugleich 
wurde wegen des Gewichtes der Mineral- und Ge- 
steinsmassen, die in der mittleren Etage des Gebäu- 
des angehäuft, dessen Sicherheit bedrohten, sowie be- 
hufs bequemerer Übersicht des ganzen vorhandenen 
Mäteriales eine neue Dislocation der Sammlungen 
wünschenswerth. 

Unter dem Akademiker Ssevergin wurde diesen 
schon lange zeitgemäss erscheinenden Anforderungen 
endlich’ entsprochen. Im Jahre 1820 führte man alle 
Sammlungen aus den erwähnten vier Zimmern der 
mittleren Etage in die untere gewölbte Etage über, 
und vereinigte sie dort in einem einzigen grossen 
Saale, der sich beim Eingange in die Kunstkammer 
befand. Ssewergin ordnete das Museum von Neuem 
und theilte es in sechs grosse Abtheilungen: 

Cabinet der russischen Mineralien. 

Cabinet der ausländischen Mineralien. 

Cabinet geordnet nach Hauy’s System. 
Cabinet für äussere Kennzeichenlehre. 

Cabinet für Geognosie. 

Cabinet für geographische Verbreitung der Mi- 
neralien Russlands, nach den einzelnen Gouver- 
nements geordnet (Ka6nuery reorpaeumeckiit). 

Für alle diese Abtheilungen existiren aber keine 
Cataloge. Wir haben nur eine allgemeine Übersicht 
des damaligen Zustandes der Sammlungen, den oben 
erwühnten Bericht, welchen Ssewergin im Jahre 
1821 in den Druck gab. (Kparkas onmes Mnsepa.up- 
pour Kaönuery Unneparopckoü Ara teuin Hart, no 
HOBOMY OHarO pàenoJo;keniro BB 1820 rogy Cn6. 1821 P 
Nach derselben betrug die Gesammtanzahl der Echan- 
tillons im Museum 20,000. 

Die nun folgende Periode des dritten Decenniums 
dieses Jahrhunderts ist überhaupt mit die dunkelste 
in der Geschichte unseres Museums. Aufzeichnungen 


Le A ERF 


sind nur spärlich vorhanden und hören für die Jahre 
1826 bis 1829 fast ganz auf. 

Im J. 1830 endlich beginnt eine neue und schliess- 
liche Änderung. Hr. Postels, der von seiner Reise 
um die Welt eine nicht unbedeutende geognostische 
Sammlung mitgebracht, erhielt zuerst den Posten ei- 
nes Conservators des Museums und Gehülfen des der- 
zeitigen Directors, Hrn. Akad. Kupffer. In demsel- 
ben Jahre erhielt die Akademie die zu ihrer Zeit be- 
rühmte Mineraliensammlung des Ministerresidenten 
v. Struve in Hamburg, welche vom Kaiser Nicolai I. 
für 50,000 Rbl. Bco. angekauft worden war, als Kai- 
serliches Geschenk. Dieselbe zählte 6570 NN? und ent- 
hielt viele sogenannte Prachtstücke. Zugleich wurde 
auch im folgenden Jahre ein neues Local für das mi- 
neralogische Museum angewiesen und, nach beende- 
ter Einrichtung, in den folgenden Jahren die Sammlun- 
gen in die neuen, noch bis zu dieser Stunde von ihnen 
eingenommenen Räume übergeführt. Im J. 1835 be- 
richtete Postels, nach Aufstellung der Sammlungen, 
dass 30,000 Stück vorhanden seien. Erst unter seinem 
Nachfolger, Hrn. Major v. Helmersen, wurde wie- 
derum nach langer Zeit (seit Georgi) das erste ge- 
ordnete Schnurbuch eingeführt, und eine sorgfältige 
Sichtung und Anordnung des Vorhandenen begonnen. 
Nach ihm machte sich Dr. Grewingk verdient durch 
die Zusammenstellung eines Theiles der historischen, 
das Museum betreffenden Notizen, so wie durch die 
Anfertigung mehrerer Specialcataloge. 


In Folgendem sind nach dem bestehenden Schnur- 
buche die der Zahl der Stücke nach grôsseren Acqui- 
sitionen in chronologischer Reihenfolge auszüglich 
zusammengestellt, welche das Museum seit seiner 
Gründung durch Ankauf oder Geschenke erhalten 

at. Von diesen sind die älteren Sammlungen meist 
früher zerstückelt und in die Bestandtheile der all- 
gemeinen Sammlung übergegangen, theils im Laufe 
der Zeit ausrangirt worden, und von ihrem vollstän- 
digen Inhalte werden wir jetzt nur noch durch die 
Cataloge belehrt, welche uns aufbewahrt blieben und 
von denen manche recht ausführlich sind. Die grós- 
seren Acquisitionen aus neuerer Zeit sind, nament- 
lich seit dem Jahre 1818, fast alle ganz vorhanden. 


1716. Cabinet des Apothekers Seba in Amsterdam. 
Musaeum Gottwaldianum aus Danzig. 


dee ` is 


1726. Sammlung des Archiaters Areskine. 

1727. Sammlungen von Messerschmidt’s Reisen. 

1738—45. Gmelin’s Mineralien vom Ural und Si- 
birien. 

Krascheninnikow’s Mineralien 
tschatka. 

1757. Prof. Gmelin, ausländische Mineralien, 

1767. Henkel’s Sammlung, 2425 NN. 

1768—1774. Ausbeute der Reisen von Dallas, Georgi, 
Lepechin, Falk, Gmelin d. j. und Güldenstedt 
in Laxmann’s Catalog (1508 NN.). 

1780. Schwedische Mineralien von König Gustav III. 

313 NN.. 

1781. Sako's Sammlung. 

: Turtschanino w, Kupfererze von sonde wo. 

1784. Narto w’s Sammlung, 1763 Stück. 

1785. Gebirgsarten von Vogt in Weimar. 60 NN. 
Gerngross, Steine und Erdarten aus Pleskau. 
Fürstin Daschkow, Krystallsammlung aus dem 

Caucasus. 
Hablizl, Fossilien aus Moscau. 

1786. Fürstin Daschkow, Mineralien aus Russland 
und eine Suite von 19 Krystallen und Petre- 

o facten. 

1788. Rasderischin, 90 Mineralien aus Nertschinsk. 

1791. Chwastow’s Sammlung. 1935 NN. 

1792. Herrmann's geognostische Sammlung vom 
Ural. 112. NN. 

Oseretzkovsky, 760 St. in- und ausländischer 
Mineralien. 

1793. Fürstin Daschkow, eine grosse Zahl Minera- 
lien. 

General Wolkow, Mineralien aus Perm. 

1796. Rasderischin, 169 St. russischer Mineralien. 
Herrmann, 20 sibirische Mineralien. 

1797 — 98. Nartow, einige Mineralien. 
Renovantz, 8 Silberstufen aus Kolywan. 
Herrmann, 38 Mineralien vom Altai. 

1798. Lowitz, 288 Krystallmodelle in Wachs; 85 

Salze und Efflorescenzen in Gläsern. 

1799— 1802. Herrmann, Suite von Mineralien aus 

~ dem Altai. 

1803. Gen. Somoff, 28 Mineralien aus Kamtschatka. 

1804. G. Forster, 76 Mineralien aus Spanien. 

Herrmann, zwei Kisten Mineralien aus Jeka- 
terinburg. 


aus Kam- 


Ssewergin, 77 finnländische Mineralien. 
Davelay, 100 St. Mineralien und Petrefacten. 
G. Forster, 1029 englische Mineralien. 
1805. Antonio Cetti, 94 Mineralien aus Norwegen. 
Wagner, 1146 Mineralien aus Ungarn und Sie- 
benbürgen. 
1806. Lowitz’s Nachlass, 1238 Mineralien ohne An- 
gabe des Fundorts. 
1807 — 1808. Adams, zwei Kisten Mineralien von 
seiner sibirischen Reise. 
Redoffsky, zwei Kisten Mineralien und zwei 
Kisten vulkanischer Produkte. 
Schenschin’s Sammlung von 2041 NN. 
Graf Bournon, 378 seltene Mineralien, worun- 
ter 67 Spinellvarietäten und 6 Diamanten. 
1811. 
1812. 
1816. 


Schlegelmilch, 65 caucasische Mineralien. 
Etter, 39 nordamerikanische Mineralien. 
Aus Petrosawodsk, ein Kasten mit 145 Mine- 
ralien. 
Graf Steinheil, 55 finnländische Mineralien. 
Prof. Zipser, zwei Centurien Mineralien aus 
Ungarn. 
1819. Nordenskiold, 26 finnische Mineralien. 
Zipser, dritte und vierte Centurie ungarischer 
Mineralien und Gesteine. 
Lubarsky, Mineralien aus Kamtschatka. 
1822. Langsdorff, 68 brasilianische Mineralien. 
Zipser, fünfte Centurie Mineralien aus Ungarn. 
Bonsdorf, 31 schwedische Mineralien. 
1826. Pander, Geognostische Suite und Petrefacten 
der Umgegend von Odessa. 
1828. Dr. Hofmann, geognostische Sammlung von 
der zweiten Weltreise Kotzebue's. 
1829. Zipser, sechste Centurie Mineralien aus Un- 


1817. 
1818. 


garn. 
Langsdorff, 57 brasilianische Mineralien. 
1830. v. Struve's Sammlung, 6570 NN. 
Postels, geognostische Sammlung von seiner 
Reise um die Welt, 332 NN. 
1831. Eichwald, Geognostische Suite aus Wolhynien 
und Podolien, 39 NN., und 35 fossile Muscheln. 
Herrmann, 28 Mineralien vom Ilmengebirge. 
1832. Herrmann, 36 Mineralien vom Ilmengebirge. 
Sennoner in Venedig, drei Kisten italienischer 
Mineralien und Gesteine. 


dus e 


1833— 1834. 150 Mineralspecies aus der Sammlung 
der Société philomatique zu Warschau. 
Fuss, 2 Suiten sibirischer Mineralien, 49 NN. 
143 Stücke Bernstein, ausgegraben beim Fe- 
stungsbau von Brest-Litowsk. 
Acht Kisten Mineralien- und Petrefactensamm- 
lungen aus Warschau. 
1835. Vanotti in Neapel, 292 NN. Laven und vul- 
kanischer Produkte des Vesuv. 
1836. Nils Nordenskiold, 25 finnländische Mine- 
ralien. 
Berens, 7 norwegische Mineralien. 
v. Struve in Hamburg, Suite böhmischer Ba- 
salte und eine Suite finnländischer Mineralien. 
Tamnau, 580 norwegische Mineralien. 


1838. Kämmerer, 15 Stück Ural’scher Mineralien. 
Akad. Köppen, 37 Felsarten aus der Krym. 
Wetter, Erze und Eisenkiese aus Tobolsk. 

1839. Gauger, 16 nordamerikanische Mineralien. 
Zipser, siebente Centurie ungarischer Minera- 

lien. 

1839. Dr. Lehmann, geognostische Suite von No- 

vaja Semlja. 58 Stücke, 

Angelin, 50 NN. schwedischer Petrefacten. 

W. Böhtlingk, geognostische Sammlung aus 
Kola und Finnland. 

1840. Kuprianow, geognostische Suite von der NW.- 

Küste Amerika’s. 

Dr. Fischer, Mineralien und Petrefacten von 
seiner Reise um die Welt. 

Dr. Al. Schrenck, Geognostische Sammlung aus 
Lappland und dem Gouvernement Archangelsk. 

Fürst Dolgoruki, Petrefacten aus dem Kreise 
Gschatsk, Gouv. Smolensk. 


1841. v. Baer, Felsarten aus Lappland. 


Gillet, 15 NN. aus den Kohlengruben von St. 


Etienne. 

Wosnessensky, geognostische Sammlung von 
seiner Reise um die Welt. 

Akad. Kupffer, 11 NN. sibirischer Mineralien. 

Akad. Parrot, Devonische Fischreste vom Burt- 
neksee. 

1842. Akad. Ruprecht, geognostisch - geologische 

Sammlung von seiner Reise auf der Halbinsel 
Kanin. 


Koschewarow, Petrefacten aus Sitcha. 

Becquerel, Silbererze und Schmelzprodukte 
aus Mexiko. 

Dr. Clot-Bey, Petrefacten und Felsarten aus 
Ägypten. 

v. Struve, Produkte des Hamburger Brandes. 

Anatole Demidow, geognostisch - geologische 
Sammlung von seiner Reise in die Krym, 434 
NN. 

Akad. Hamel, Sammlung von Thonschieferplat- 
ten mit Fischabdrücken des schottischen Old- 


Red. 

1843. Vom Fernandineum in Innsbruck, 204 Fels- 
arten aus Tyrol. 

Akad. Fritzsche, 79 Stück caucasischer Fels- 
arten. | 

Dr. Clot-Bey, Versteinerungen aus Ägypten. 

Kolenati, 234 caucasische Felsarten. 

1844. Sedakow, vier sibirische Mineralspecies, 91 
Stück. 

Krantz, 25 Stück Mastodonknochen. 

1845. Basiner, geognostische Sammlung von seiner 
Reise nach Orenburg und Chiwa. 

Motschulsky, Mineralien vom Caucasus und 
aus Tomsk. 

Dr. Al. Lehmann, Ee EH 
Sammlung von seinen Reisen in Orenburg, im 
Ural, in Chiwa und Buchara. 

v. Helmersen, geognostische Sammlung vom 
Ural und Altai. 

Vom Bergkorps, eine Suite Pflanzenreste des 
Petrowsker Kohlengebirges und der Permischen 
Kupfersandsteinformation. 

Bloede, 200 Stück Petrefacten verschiedener 
Formationen. 

Akad. v. Middendorff, geologische Sammlung 
von seiner sibirischen Reise. 

1846. Herzog v. Leuchtenberg, 40 Stück Fisch- 
überreste der lithographischen Schiefer von 
Eichstädt. 

Dr. Grewingk, Pflanzenabdrücke der Walden- 
burger Kohlenformation, 60 Stück. 

Derselbe, 500 Stück Petrefacten verschiedener 
Formationen. 

Derselbe, 50 Stück aus dem Freiberger Silber- 
und Kupferkfikeunfoaiene, 


Nöschel, geognostisch - geologische Sammlung 
von Orenburg und den Wolgagegenden. 203 NN. 

Krantz, Schweizer Felsarten. 102 NN. 

Wosnessensky, Petrefacten und Felsarten des 
russischen Amerika. 220 NN. 

Mario Gemellaro, Laven und vulcanische Pro- 
ducte des Ätna, 100 Stück. 

1848. Wosnessensky, geognostische Suite von der 
Insel Urup. 

Von Kranz: 100 Species devonischer Petrefac- 
ten vom Rhein und der Eifel, 100 Sp. siluri- 
scher von Skandinavien, 14 Sp. aus den geho- 
benen Alluvialschichten Skandinaviens und 4 
Modelle von Sauriern der Juraperiode. 

Von demselben 260 verschiedene Mineralien. 

Batka in Prag, Sammlung künstlicher Edel- 
steine. 

1849. Dr. Grewingk. Geologisch - geognostische 
Sammlung von-seiner Reise nach der Halbinsel 
Kanin. 

Zoologisches Museum, 10 persische Gebirgs- 
arten. 

Baer jun., 55 Felsarten der Krym. 

Wosnessensky, 350 Stück Felsarten aus Kam- 
tschatka. 

1850. Dr. Stubendorff, 230 NN. Felsarten von der 
Lena und aus Ostsibirien. 

Iljin, 150 Petrefacten der Krym. 

1851. Dr. Buhse, 189 NN. Gebirgsarten von seiner 
Reise in Persien. 

Osersky, 118 NN. Felsarten von Goroblagodat. 

Wosnessensky, 185 NN. Versteinerungen ver- 

schiedener Formationen. 

Polenow, 12 Goldstufen aus Brasilien. 

Krantz, 2617 NN. Petrefacten der Trias von 

St. Cassian, des Zechsteins, des Bergkalks von 

Irland, Belgien und Schlesien, der devonischen 

Schichten des Harzes, des Rheins und der Eifel, 

der silurischen Schichten Dudley’s, Bands, 

viens, Böhmens und Nordamerikas, nebst S 

lungen fossiler Fische, Trilobiten, Cephalopo- 

den, Brachiopoden, Echinodermen und Crinoi- 
den verschiedener Formationen. 
Dr. Grewingk, Suite von Gebirgsarten der 

“uralischen Smaragdgruben. 

Nyst’s Sammlung tertiärer Petrefacten von Bel- 


1852. 
1853. 


1855. 


gien. Système Campinien, Tongrien et Bruxel- 
lien. 247 NN. 

Mayer’s Sammlung tertiärer Petrefacten von 
Bordeaux Syst. Dertonien, Helvétien, Aquita- 
nien et Tongrien. 433 NN. 

Von Krantz: 1032 NN. tertiärer Petrefacten 
aus Ober-Italien, von Wien, Tours, Bordeaux, 
vom Rhein und aus dem Londonclay, eine Ko- 
rallensammlung und Versteinerungen der Num- 
muliten-, Hippuriten- und Gosauschichten. 

Petrefacten der Juraformation, nach Quenstedt. 
796 NN. 

1855. Versteinerungen der Pariser Eocenschichten. 
203 NN 

Petrefacten der weissen Kreide von England. 
50 NN. 

1857. Akad. v. Baer, Petrefacten der Wolgagegen- 
den und von Mangischlak. 197 NN. 

C. v. Ditmar, geognostisch - palaeontologische 
Ausbeute seiner Reisen in Kamtschatka und im 
südöstlichen Sibirien. 

1858. Mayer’s zweite Sammlung tertiärer Petrefac- 
ten von Bordeaux (Syst. Aquitanien). 229NN. 

Heer’s Sammlung tertiärer Pflanzen und Insec- 
ten der Schweiz. 601 NN. 

1859. Petelin, geologische Suite von der Insel Kod- 
- jak im Aleutischen Meere. 138 NN. 

Borsczow, geognostische Suite aus den Aral- 
steppen. 24 NN. 

Deicke, Sammlung tertiärer Petrefacten von 
St. Gallen. 201 NN. 

1860. Tamberlick, Sammlung von Miocenpetrefac- 
ten aus Parana in Südamerika. 112 NN. 

Maximowitsch, Gebirgsarten von seiner Reise 
am Ussuri. 24 NN. 

1861. Prof. Nordmann, Fossile Knochen der Ter- 
tiärzeit bei Odessa und Kischinew. 54 NN. 

Ssewertzow,  Geognostisch - paläontologische 
Sammlung von seiner Reise im Ust-Urt. 142 NN. 

Maximowitsch's zweite Sendung vom oberen 
Ussuri und dessen Nebenflüssen, wie von der 
Südseeküste. 58 NN. 

Fossile Büffel- und Pferdeknochen vom Ural. 
19 NN. 

Russische Geographische Gesellschaft, Pe- 
trefacten und Gesteine von der Unscha. 9 NN. 

5 


A E 


1862. Iwaschinzow, Proben vom Grunde und den 
Ufern des kaspischen Meeres. 11 NN. 

Dr. Albrecht, Producte japanischer Vulcane 
und Erzgruben bei Hakodate. 10 NN. 

Barbot de Marny, Geognostisch-paläontologi- 
sche Sammlung von den Wolgasteppen und der 
Expedition an den Manytsch. 115 NN. 

1863. Hamel jun., Grosse Steinplatten des bunten 
Sandsteins mit Algenabdrücken und Labyrinth- 
odontenspuren, gleichwie Gypsabgüsse dersel- 
ben. 24 NN. 

Dr. Albrecht, Felsproben und Erze aus der 
Umgebung von Hakodate in Japan. 12 NN. 
Ad. Goebel, Geologische Suiten aus dem Caspi- 
see, nämlich: geognostische Suite von der Halb- 
insel Apscheron. 68 NN. Desgleichen von der 
Insel Tscheleken. 61 NN. Fossile Tertiär-Con- 
chylien des caspischen Beckens. 27 NN. (300 
Stück.) Grundproben und ausgesuchte Mollus- 
kenschalen verschiedener Tiefen des Caspisees. 
42 NN. Molluskenschalen lebender Species in 

Tausenden von Exemplaren ebendaher. 


Ueber den jetzigen Zustand des Mineralogischen Museums. 


Der Inhalt des heutigen Museums für Mineralogie 
und Geologie ist ein Complex von circa 180 grösse- 
ren und kleineren Sammlungen, die seit der Zeit Pe- 
ter's des Ersten bis auf unsere Tage in den Besitz 
der Akademie gekommen sind, ungerechnet vieler 
einzelnen oder nur nach wenigen Exemplaren zählen- 
den Acquisitionen. Bei den wiederholten Umgestaltun- 
gen und Verschmelzungen verschiedenartiger Samm- 
lungen zu einem Ganzen, die im Laufe der Zeit vor- 
genommen wurden, lassen sich einige dieser Samm- 
lungen, von denen ein grosser Theil ihres Bestandes 
aus verschiedenen Gründen schon früher ausrangirt 
wurde, in ihren nachgebliebenen Theilen kaum mehr 
erkennen und die Herkunft der zu ihnen gehórigen 
Stücke nachweisen. Solches dürfte indess in den bei 
weitem meisten Füllen kein Verlust zu nennen sein, und 
wenn ein solcher auf diese Weise stattgefunden, so 
ist es eben nur die unausbleibliche Folge des jeweili- 
gen Standpunktes der Wissenschaft selber gewesen. 
Mit fortschreitender Entwickelung der Letzteren än- 
dern sich auch allmählich unsere Begriffe und wissen- 


schaftlichen Überzeugungen von der innern Wichtigkeit 
vieler Gegenstünde in hohem Grade. Das Interesse 
daran, wie ihr Werth, wird demgemäss im Laufe der 
Zeit theils erhöht, theils vermindert. So z B. gehö- 
ren Aérolithen, welche im vorigen Jahrhundert nicht 
beachtet, ja weggeworfen wurden, jetzt zu den sel- 
tensten und kostbarsten Acquisitionen. Den Werth und 
die Wichtigkeit gut erhaltener Versteinerungen hat 
man erst in diesem Jahrhunderte schätzen gelernt, und 
mit der wachsenden Zahl der Forscher ist auch das 
Interesse an ihnen in fortwáhrendem Steigen begriffen. 
Dagegen sind die früher so theuer bezahlten sogenann- 
ten Lusus naturae (Morpholithen, Dendrolithen, Con- 
cretionen und viele geschliffene Steine) meist in die 
Rumpelkammern gewandert und die Abhandlungen 
und Schriften über dieselben haben wohl als Macula- 
tur ihr materielles Dasein meist beschlossen. Krystal- 
lisirte Mineralspecies, sonst den Hauptwerth der Samm- 
lungen aus dem Reiche der anorganischen Natur bil- 
dend, haben an und für sich heut zu Tage, nachdem 
einmal ihre Krystallform, physischen Eigenschaften 
und chemische Zusammensetzung erforscht sind, mehr 
nur ein ganz secundäres Interesse, und sie gewinnen 
für jetzt eine weitere und hóhere Bedeutung nur in 
ihrem Auftreten als Pseudomorphosen. Hingegen 
bleibt der denkende Geist vor den früher wenig beach- 
teten zusammengesetzten krystallinischen und meta- 
morphischen Gesteinen, als noch fast vüllig unerschlos- 
senen Naturräthseln, mit Spannung stehen und bemüht 
sich, theils durch künstliche Herstellung der chemi- 
schen und physicalischen Bedingungen zu ihrer Bil- 
dung im Laboratorium, theils durch das Studium der 
grossen Erscheinungen in der Natur auf weiten Räu- 
men, deren Entstehungsgang zu ergründen. 

Die geringe Aufmerksamkeit, welche dem Museum 
in den ersten dreissig Jahren dieses Jahrhunderts ge- 
schenkt wurde, und, wie es scheint, der Mangel einer 
passenden Räumlichkeit und Beaufsichtigung in jener 
Zeit waren nicht sehr geeignet gewesen, die Instand- 
haltung, innere Einheit und weitere Entwickelung des 
Museums in dem Grade zu begünstigen, wie solches 
eine öffentliche, wissenschaftlichen Zwecken geweihte 
Sammlung erfordert. Späterhin ist sie von ihren Vor- 
stehern so gut besorgt worden, als es den bestehen- 
den Verhältnissen gemäss hat geschehen können. 

Alle die genannten Umstände konnten nicht ohne 


SECH WR TEE EN ES ht a un aa 1 ET m EI Eee "olv etu ET EP SEE SEE 


—— ` SC 


Einfluss auf den heutigen Zustand der Sammlungen 
bleiben, deren Beschaffenheit und Anordnung, wie die 
aller Museen und Sammlungen überhaupt, meist einen 
treuen Abdruck des Bildungsganges und Characters 
ihrer jeweiligen Vorsteher darzustellen pflegt, zum 
wenigsten in denjenigen Theilen, welche von ihnen 
selber erst beschafft oder Gegenstände specieller Stu- 
dien und Beschäftigungen gewesen sind. 

Die jetzigen Räumlichkeiten des Museum's beste- 
hen in zwei grossen Sälen mit acht Fenstern, drei 
kleinen Arbeitszimmern, von denen zwei, abgesondert 
gelegen und dem asiatischen Museum gehörig, von 
diesem zeitweilig abgetreten sind, einem Zimmer für 
den Diener und einem dunkeln, kalten Corridor. 

In den Sälen befinden sich längs den Wänden in 
hohen Glasschrünken die allgemeinen oryctognosti- 
schen Sammlungen, nach einem auf chemischer Grund- 
lage basirten System geordnet, so wie eine nach For- 
mationen geordnete allgemeine Petrefactensammlung. 


Ein kleinerer Wandschrank enthält eine Collection 
verschiedener Mineralspecies in einzelnen wohlausge- 
bildeten Krystallindividuen, welche nach den sechs 
krystallographischen Systemen geordnet sind. 

Längs den Fenstern befinden sich einzelne gróssere 
Gegenstünde auf Postamenten, wie die berühmte Pal- 
las-Eisenmasse, der Aérolith Timoschin, eine Basalt- 
säule von Antrim und ein geschliffener Labradorblock. 

Der innere Raum eines jeden Saales ist von vier gros- 
sen doppelten Tischschränken eingenommen, deren je- 
der mit einem Glasaufsatz an der oberen Fläche ver- 
sehen ist, unter welchem die grósseren Pracht- uud 
Schaustücke aufgestellt sind. Die in diesen mittleren 
Tischschränken befindlichen grossen Schiebladen, de- 
ren im Ganzen 384 vorhanden sind, enthalten den 
Hauptwerth des Museum's. Es befinden sich in ihnen 
die wissenschaftlichen Specialsammlungen, Petrefac- 
tensammlungen welche einzelne Formationen, Samm- 
lungen welche die geologische Beschaffenheit verschie- 
dener Erdstriche reprüsentiren, so wie die geologische 
Ausbeute zahlreicher wissenschaftlicher Reisen, wel- 
che theils von Gliedern der Akademie, theils von an- 
dern Gelehrten ausgeführt worden sind. Unter diesen 
nehmen die auf das russische Reich bezüglichen Col- 
lectionen, welche die Räume von Sitka und der Süd- 
seeküste bis Westrussland, von Nowaja Semlja und 


den Taimyrtundren bis zu den persischen und chinesi- 
schen Grenzen umfassen, eine hervorragende Stelle ein. 

Zwei der Nebenziminer enthalten Sammlungen von 
Expeditionen im südwestlichen Centralasien, sowie 
eine grosse Anzahl von Proben der Gewässer aus ver- 
schiedenen Theilen des Reiches, welche, von verschie- 
denen Expeditionen zusammengebracht, ein kostba- 
res und schätzenswerthes Material für die Begründung 
einer chemischen Geologie der russischen Gewässer 
darbieten. Sie sind zur chemischen Analyse bestimmt, 
bleiben aber unberührt stehen, weil bis jetzt weder 
die Mittel, noch die mindeste Möglichkeit gewährt wer- 
den konnten, derartige Untersuchungsreihen auszu- 
führen. 

Im dunkeln Corridor sind gegen 60 Kisten aufge- 
stapelt, mit Mineralien und Gesteinen angefüllt, wel- 
che zum grossen Theile noch aus dem vorigen Jahr- 
hunderte herrührend, ausrangirt worden sind, zum klei- 
neren Theile aber noch gute und brauchbare Sachen 
als Doubletten enthalten, die wegen Mangel an Raum 
nicht placirt werden konnten. 

Die Aufstellung und Anordnung der in den Sälen 
befindlichen Sammlungen ist seit der Überführung der 
mineralogischen Sammlungen der Akademie aus dem 
alten Gebäude (der sogenannten früheren Kunstkam- 
mer) in die jetzigen Räumlichkeiten vom Jahre 1832 
an allmählich geschehen. Vom Jahre1831 bis zum Jahre 


1861 haben folgende Conservatoren nach einander an 


dem Museum gewirkt: Hr. Postels, Major Gr. v. Hel- 
mersen, Obristlieutenant Bloede, Dr. Grewingk, 
Mag. R. Pacht, Mag. Sokolow, und seit dem Juni 
1861 der Schreiber dieses. Als Directoren standen 
wührend jener Zeit vor: Hr. Akademiker, wirkliche 
Staatsrath v. Kupffer und, auch gegenwärtig, Hr. 
Akademiker, Generallieutenant Gr. v. Helmersen. 

Die Zahl der in den Sammlungen befindlichen Stücke 
betrügt nach dem seit dem Jahre 1838 bis jetzt ge: 
führten Schnurbuche 48,173. 

Gegenwärtig sind die Räume des Museums bereits 
fast überfüllt und neue Acquisitionen sind nur schwer 
zu placiren. Überhaupt ist die bestehende Einrich- 
tung schon seit Jahren nicht mehr zeitgemäss und sie 
bedürfte einer gründlichen Reorganisation. Hier- 
in ist auch hauptsüchlich die Ursache des sehr be- 
schränkten Nutzens zu suchen, welchen das Museum 
dem Gemeinwesen wie der Wissenschaft bisher hat ge- 


T. VII, N° 5. 


— BULLETIN 


> DE L'ACADÈMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST--PÉTERSBOURG. 


TOME VII. 


(Feuilles 27 —31 .) 


CONTENU: 
Page 
F. J. Ruprecht, Sur la formation du tchernozem ................ ECS ia A 416—425 
Sur l'importance du tchernozem au point de vue de la science... ........... 425—438 
M. H, Jacobi, Recherches sur les alcoomètres du système d’Atkins................. 438—451 
A. Morawitz, Les crabronines des environs de St.-Pétersbourg ..................... 451—463 
A. Borodin, Action du sodium sur le valeraldehyde.…............,................. 463—474 
M. Pusyrewsky, Le minerai de fer provenant du puits artésien de St.-Pétersbourg. (Lettre 
EX UNGULA E E EE KEN ex sdb aA s 474—476 
M. Sokolof, De l'acide ß nitrobenzique et de l'action du zink sur sa solution ammo- 
EEUU (1 o E I Qd oai 0 PR TR EM SR UN IO DE 476—480 
ÄR Brandt, Sur les restes trouvés jusqu'à présent de l'elasmotherium.............. 480—482 
B. Dorn, Une monnaie du Chirvanchah Minoutcher.. ............................. 382—484 
A. Savitch, Note sur le nivellement barométrique.. ............. eene 484—491 ` 
exire ue cuan OS EE in IURI TIERE] da aD pio EE 492—496 
EE ns Ra m 8 EE 496 
— — —áudp cp abs — — — 


On s'abonne: chez MM. Eggers & Che, libraires à St.- Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de 
l'Académie (Komurerz IIpaszenis Hwneparopckoi Axaxewin Hayxs) et chez M. Léopold Voss, 
libraire à Leipzig. 


Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 8 rbl. arg. pour la Russie, 
m 8 thalers de Prusse pour l'étranger. 


BULLETIN 


DE L'ACADÈMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSROURC. 


———— 


Über den Ursprung des Tschornosjom, von F. J. 

Ruprecht. (Lu 6 mai 1864.) 

Der Tschornosjom oder der Schwarzboden des mitt- 
leren und südlichen Russlands ist, wie ich mich über- 
zeugte, eine botanische Frage, aber aus diesem Ge- 
sichtspunkte so gut wie gar nicht untersucht worden. 
Er ist ein wichtiger Gegenstand für die politische 
Üconomie und ein noch ungelöstes wissenschaftliches 
Ráthsel. Der Flächenraum des Tschornosjom-Gebietes 
beträgt nach officiellen Quellen beilàufig 87 Millionen 
Desjätinen ‘) in 22 zusammenhängenden Gouverne- 
ments oder etwa '/, des Europäischen Russlands. Eine 
so grossartige Erscheinung, erklärt Murchison, hat 
nicht ihres Gleiehen im übrigen Europa. Seit diesem 
Ausspruche haben sich mehrere namhafte Gelehrte: 
Geologen, Chemiker und Microskopiker auf diese Frage 
geworfen. 

Aber auch die Regierung nahm diesen Gegenstand 
in die Hand; die Wichtigkeit der Bodenbeschaffenheit 
lag zu Tage. Auf diese Weise kam in einigen Jahren 
gp landwirthschaftlich - statistischer Atlas des Euro- 
püischen Russlands zu Stande, dessen erste zwei Auf- 
lagen 1851 und 1852 bald vergriffen waren und eine 
verbesserte (Franzós.-Russ.) 3te Auflage im J. 1857 
nöthig machten, die unter der Aufsicht des damaligen 
Chefs der statistischen Abtheilung des Departement 
` Wr Landwirthschaft im Ministerium der Reichsdomai- 
nen, Akademikers und nunmehr beständigen Secretairs 
unserer Academie , K. St. Vesselowski, ausgeführt 
wurde, Auf der Karte N* 1 findet man die beste bis- 
lerige Darstellung der Tschornosjom-Region in ihrer 
fomplicirten Configuration und der beigegebene Text 
. Dän auf eine sehr befriedigende Weise die Quellen 
. User Zusammenstellung. 

Sechs Chemiker: Du Menil, Hermann, Phillips, 
ris Kb XosaïcrBeaxo-Crarucruseckomy arıacy Espo- 
- Mm Ive. "a u3xamkoxy Jlenapramenrows Ceabckaro engem 
ds E ee ee ; E —5 5 
| ministère des domain de Pé i dé Hi nt ^v ou rurale. 
— 187, es de l'état, départeme 

Tome VII, 


Payen, Schmid und Petzholdt haben in 30 Jahren 
(1820—1850) 14 Proben des Tschornosjom von ver- 
schiedenen Orten analysirt?), um das Wesen dessel- 
ben, seine Entstehung und seit Alters her berühmte 
Fruchtbarkeit zu erklüren. Fasst man die Resultate 
dieser Analysen zusammen, so erhült man als Haupt- 
bestandtheile des Tschornosjom: 

a) an trockenen organischen Substanzen (Humus): 
im jungfräulichen Boden: 10°/,, 10*/, tiefer 9'/, 8'/;, 
8 und über dem Untergrund bloss 5°//, — in unge- 
düngtem Ackerboden, 8'/, (zweimal) 8'/,, — im gedüng- 
tem Boden 18%. Allein im jungfräulichen Boden des 
Gouv. Poltawa, wo der Tschornosjom schwürzer ist, 
als im Gouv. Orel und Rjäsan, fand Borissjak?) in den 
unteren Schichten 7 — 9%, in den mittleren 10 — 12 
und in den obersten 13 — 17%, Humus, mit einem 
entsprechenden Wassergehalt von 3, bis 4/7. 

b) an Kieselerde und Silicaten; im ungeglühten 
Tschornosjom des Gouv. Rjäsan 71, 71, 69'/ — un- 
bestimmt woher 71, 70 — Podolien 77'/, — Odessa 
nur 60%, (kein ächter Tschornosjom). Im geglühten 
Boden, wodurch der wüssrige Humus ausgeschieden 
wurde, im Gouv. Orel 94, 94, 95, 92°/,, also selbst 
nach der Umrechnung unter allen Analysen am mei- 
sten — im Gouv. Tambow 71, 72, 78, also weniger 
als im Gouv. Rjásan. 

Man weiss jetzt aus anderen Experimenten, dass 
die Kieselerde keine wesentliche Rolle bei der Ernüh- 
rung der Cerealien spielt ^. Auch der Humusgehalt 
ist nicht entscheidend, denn es gibt in gewissen Ge- 
genden Achten Tschornosjomboden, der sich für Ge- 


2) Du Menil in Schweigger Beitr. Chem. Phys. XXX (1820), S. 
187.— Brinken Bewaldung d. Steppen 1838, S. 11. — Hermann (Prof. 
in Moskau) in Erdmann Journal f. prakt. Chemie XII (1837), S. 277. 
— Phillips & Payen in Murchison Geol. Russ. (1845), p. 559. — 
Schmid (Prof. in Jena) in Bullet. Acad. Pétersb. 1850, VIII, 161. — 
Petzholdt in Bullet. Acad. Petersb. 1850, IX, n. 5 und in Erdmann's 
Journ. LI, 1. Petzh. Beiträge zur Kenntniss Russ. 1851, S. 43. 

3) Bopucaxr, O vepkosemt. Xapbkops 1852, 74 pp. Eine Schrift, 
die weniger bekannt ift, als sie verdient, wegen vieler trefflicher 
darin enthaltener Beobachtungen. 

4) Sachs in Flora 1862, n. 3. S 


` .8. 268, 364 


419 


. Bulletin de l'Académie Impériale 


420 


treidebau erschöpft hat und gedüngt werden muss, ob- 
gleich er hinreichend locker ist und noch 8'/,/, trok- 


kenen Humus besitzt. Vielmehr sind es andere Ele- 


mente, die durch den Dünger oder mit der Zeit hin- 
einkommen und als Nahrungs- oder Reitz-Mittel wir- 
ken. Ausser dem Ammoniak") ist der grosse Gehalt 
an Kali und Natron (bis 4'/^/) und die Phosphorsäure 
(bis '/^/) im jungfräulichem Tschornosjom durch die 
Analyse nachgewiesen. Diese Elemente sind aber wohl 
noch nicht die alleinige Ursache der gesteigerten 
Fruchtbarkeit, vielmehr kommen noch andere Bedin- 
gungen dazu wie: die mittlere Sommertemperatur, die 
überall mehr als 14° beträgt, die solare Erhitzung des 
bestellten Bodens, die lockere Beschaffenheit dessel- 
ben, zu richtiger Zeit eintretende Regen und sorgfäl- 
tigere Bearbeitung. 

Die microskopische Analyse?) hat gezeigt, dass der 
Tschornosjom keine marine organische Formen be- 
sitze und dass keine Spur von Pflanzengewebe in dem 
organischen Antheile zu bemerken sei, wohl aber eine 
Menge Phytolitharien, wie solche so häufig in Grä- 
sern vorkommen. Verbrannte Stipa gibt, wie man sich 
durch ein leichtes Experiment überzeugen kann, die- 
selben Phytolitharien und verkohlte Humusflocken, 
beide mit Übergangsformen zum Kieselskelette. Die 
Quantität der Phytolitharien und des formlosen Hu- 
mus wüchst gewóhnlich mit der schwärzeren Farbe 
des Bodens und der geringeren Tiefe desselben. 

Über die Entstehung des Tschornosjom sind in den 
letzten 20 Jahren verschiedene Erklärungen aufge- 
stellt worden, die zwar Licht in diese Frage gebracht, 
aber noch zu keiner Veri Lósung guine 
haben. 

Der Tschornosjom ist kein Seeschlamm, der durch 
Meeresströmungen aus dem Norden”) oder etwa durch 
das b und Caspi- 
schen Meeres?) abgelagert wurde, denn es fehlen alle 
Spuren von Meeresconchylien, mieroskopischen Poly- 
thalamien und Polycistinen, ebenso die marinen Ba- 


5) Giedwillo i in Bullet. We SS Mose. 1851, p. 503. 

6) Schmid 1. c. — Petzh. — Ehrenberg Beilage z. Preuss. 
Staatsanzeiger 1850 n. 261 si Mossiabetiolite d. Berl. Acad. 1850. 
— 870. Ehrenb. Microgeologie Tab. 34. N. II, Fig. 1 — 
22. — Weisse Bullet. soc. nat. Moscou 1855, p. 452. 

7) Murchison, the Geologie of Russia 1845, p. 563, zum Theil 
auch im Journal of the mee Socièty III as) 125 — 135 
und JKypmare Mur. Toc. Hym. 1843, VIII, 119 — 138 

8) Petzholdt Mes. c. S. 52. 


cillarien-Arten. Es ist ferner schwer zu begreifen, wie 
der Schlamm durch die Endspitzen der Nord - Fluth 
auf einen so grossen Raum hinausgetrieben werden 
konnte; eben so wenig ist es einzusehen, warum der 
zuletzt trocken gelegte Caspisch - Pontische Meeres- 
boden, der noch so háufig mit Seemuscheln lebender 
Arten bedeckt ist und eine niedrige Steppe mit vie- 
len Salzseen darstellt, nicht auch mit Schlamm (Tschor- 
nosjom) bedeckt ist. Diese Ansicht vom Seeschlamme 
ist schon 45 Jahre früher von Pallas?) aufgestellt wor- 
den; er glaubte, dass Massen von Schilf und anderen 
Pflanzen an den ehemaligen Meeresufern verwesten 
und diese dicke Lage schwarzer Erde bildeten und 
zwar an Ort und Stelle. Pallas kannte damals nur die 
südlicheren Gränzen des Tschornosjom und hatte noch 
keine rechte Vorstellung von der gewaltigen Ausbrei- 
tung dieses Bodens; chemische und microskopische 
Analysen waren noch unbekannt; er beruhigte sich 
damit, dass die Meeresmuscheln in der Don'schen 
Steppe durch Feuchtigkeit der Luft vollstündig zer- 
stórt worden seien. 

Der Tschornosjom ist auch nicht durch Ausiencke 
nung und Verwesung der Torfmoore entstanden, ‚eine 


Ansicht, die sich bis in die neueste Zeit erhalten hat 


und weiter ausgebildet wurde ^). Dies würde eine 


Menge zusammenhängender Torfsümpfe in dieser Re- 


gion voraussetzen, ein kaltes Klima und Wälder. Das 


nördliche Russland soll deshalb keinen Tschornosjom 
haben, weil noch dichte Wälder im Ganzen das Aus- 


trocknen der Sümpfe verhindern und mithin. keine 
Umwandlung des Torfes erfolgen konnte. Gewiss hatte 
das südliche Russland noch in historischer Zeit mehr 
Wald, Sümpfe und Gewässer, als jetzt; dafür haben 
die HH. Proff. Borissjak, Tschernajew und Pitra in 
Charkow, interessante Beweise gesammelt!" ). Dennoch 
sieht man aus den Schriften Herodot’s "), dass schon 
damals über die Waldlosigkeit bei den Scythen und 
Sarmaten stark geklagt wurde. Wenn man auch eine 


9) Pallas Reise Dë Russ. I (1799), 8. bs 

10) Eichwald IIazeoxrozoris Pocein 1850, . 244. — Wange ein 
von bae im Bullet. do nat. Mosc. 1853, p. 1 sqq. und Nachtr trag 

1854, S. 446. — Ludwig Geogenische und geo 

Russ. 1862, S. 1 — st 

11) Bonega À. c. — Tschernajew 0 rbcaxb Yxpalinst 1858. — 
Pitra in Bot. Zeitung 1863, S. 79. — iv eg 

12) Herodoti historia. IV, 18 — 28, 53, 61. — v. Baer, die uralte 
Waldlosigkeit der Südruss. Steppen; in "Baer u. Helmersen Beitr. 


| XVIII (1856), 109 und IV (1841), 180 — 183. 


421 


des Sciences de Saint - Pétershourg. 


422 


starke Bewaldung der Steppe in vorhistorischer Zeit 
vermuthen wollte, so wären Beweise dafür nicht auf- 
zubringen; vielmehr wachsen die abgehauenen Laub- 
hölzer aus dem Stummel wieder aus und von diesen, 
so wie von Nadelhölzern würden sich die Wurzelreste 
hie und da in der Erde erhalten haben und bei der 
mieroskopischen Untersuchung von 300 Proben aus 
30 verschiedenen Orten durch H. v. Weisse wären auch 
die kleinsten Partikel im Tschornosjom erkannt worden. 
Aberauch Torfmoore ohne Waldungen kónnen nicht 
das Material für den Tschornosjom geliefert haben. 
Der Tschornosjom hat 70 — 80 Kieselerde, zum 
Theil als Sand, zum Theil in der Thonerde. Der Torf 
von Petersburg (Ochta) hat nach Prof. Wosskressen- 
ski”) nur 6°/, Asche, und diese sind noch keine 6%, 
reine Kieselerde. Aber wenn dies auch so wäre und 
der Torf der Tschernosjom - Region selbst bis 30% 
Asche geliefert hätte, so gäbe dies noch nicht die 
Hälfte der Gewichts-Menge Kieselerde für eine gleiche 
Portion Tschornosjom, noch weniger ist aber eine 
Vergleichung nach dem Volumen beider statthaft. 
Welch? eine mächtige Schichte des so lockeren Torfes 
gehórte dazu, um eine 10 wenn nicht gar 20 Fuss 
mächtige Tschornosjom - Schicht (abgesehen von den 
6 — 12%, Humus) zu bilden! Die dicksten Torfdepots, 
die man bisher kennt, haben hóchstens bis 40 Fuss 
Mächtigkeit und würden bei vollständiger Verwesung 
(langsamer Verbrennung) auf ein sehr Geringes, lange 
nicht mehr Vergleichbares zusammensinken, wie das 
die grossartigen Torfbrände des Petersburger Gouver- 
nement im J. 1858 deulich zeigten. 
` Noch mehr. Man müsste voraussetzen, dass die 
Atmosphäre bis auf die tiefsten Schichten eines un- 
geheuer mächtigen Torflagers zerstörend eingewirkt 
tte, denn auch in den tiefsten Stellen hart über 
dem Unterboden findet man im Tschornosjom keine 
te von Pflanzengewebe mit Struktur. Es müssten 
die oberflächlichen Schichten, die der Luft zugäng- 
icher, also auch stärker BE sind, einen grösse- 
ten Gehalt an unorganischen Bestandtheilen und ei- 
nen geringeren an organischen strukturlosen Substan- 
zen zeigen, als die tieferen Schichten. Wir sehen aber 
Serade das Gegentheil im Tschornosjom, denn in ihm 
nimmt der Humus-Gehalt mit der Tiefe ab. Die zer- 
MEE s 


13) Woskressenski in Bullet. Acad. Pétersb. 1845. IV, 378. 


stórende Einwirkung durch die Atmosphäre wäre also 
in der Tiefe grösser gewesen, als an der Oberfläche. 
Wer wird das behaupten wollen? Mir däucht, dass 
es Zeit ist, von diesem Wege zurückzukehren, weil 
er nicht zum Ziele führen kann. 

Der Tschornosjom entstand also auch nicht aus 
Torf, Schlamm und faulenden Pflanzenstoffen des nórd- 
lichen Russlands, die durch einen Transport, wie die 
nordischen erratischen Blócke und Geschiebe nach 
Süden gebracht und abgelagert wurden"). Es ist auch 
kein Verwesungsprodukt von Wasserpflanzen an Ort 
und Stelle, weil die meisten derselben zart, weich 
oder fleischig sind, auch unter Wasser verfaulen und 
hóchstens eine dünne Lage einer breiartigen oder gum- 
miartigen bräunlichen Masse, aber niemals Torf hin- 
terlassen "^. 

Hingegen ES es — Bildungen von schwarzer 
Erde auf g Wege, nicht nur durch 
starke und fortgesetzte Düngung, wie die schwarze 
Garten- und Ackererde, sondern ebenfalls ohne Zu- 
thun des Menschen. Dahin gehórt die schwarze Laub- 
oder Walderde. Es sprechen indessen bereits erwähnte 
Gründe dagegen, dass der Tchornosjom ehemaliger 
Waldboden sei "). 

Schilf, Seggen und andere Sumpf- Pfänzen bilden 
saure Deeg? und einen schwärzlichen Schlamm- 
boden (Moor), der durch die grössere Menge der un- 
organischen Bee sich vom besseren Torf un- 
terscheidet, aber ausg ] jom leicht 
verwechselt werden künnte. In solchen Fällen werden 
Reste oder Abdrücke von Wurzeln, Reste von Pflan- 
zenstruktur, der grosse organische Antheil und die 
Localität entscheiden. Die vorherrschende Masse des 
Tschornosjom liegt aber auf solchem Terrain, wo keine 
Wiesenmoore entstehen konnten. Aber wohl gibt es 
Localitäten, wo sauere Wiesen allmälig in trockenere 
Graswiesen und Rasenboden übergehen, also auch 
Übergänge zwischen der Bildung des Humus auf nas- 
sem und trockenem Wege vorkommen können. 

Die Rasenerde ist in der That das Äquivalent der 
Tschornosjomerde, sowohl in ihren äusseren Merkma- 
len als auch in chemischer und microskopischer Zu- 
sammensetzung, nur ist die Farbe der Erde unter der 


A SA A 1 
mit i 


14) Wangenheim v. Q. 1. 
15) Auch Pokorny in Bonplandia 1859 S. 31. 


16) —N Le ge 


423 


Bulletin de l’Académie Impériale 


424 


Rasendecke nicht so dunkel oder schwarz, wie beim 
Tschornosjom. Letzterer hat aber oft nur eine grau- 
lichschwarze Farbe und wenn man seinen Fundort 
nicht kennen würde, würde man sicherlich oft in der 
Bestimmung irren. Die Entstehung des Humus im Ra- 
senboden ist aber deutlich: die krautartigen Theile 
der Pflanzen sterben ab, verwesen an der Luft, zum 
Theil werden sie in Humus umgewandelt und durch 
Regen oder schmelzenden Schnee in den Boden hin- 
eingeführt, wo sie je nach der Quantität eine mehr 
oder weniger dunkle Färbung demselben verleihen. 
Und ganz so ist es beim Tschornosjom. Hier sieht man 
den unmittelbaren Übergang der Rasendecke in die 
Bodenschichte, die gewöhnlich eine lockere Beschaf- 
fenheit hat, es liegt keine fremde Schichte dazwischen. 
Trotz der Trockenheit der Tschornosjom-Region wird 
der Boden im Frühjahre durch den schmelzenden 
Schnee in einen breiartigen halbflüssigen Zustand um- 
gewandelt; die brennenden Sonnenstrahlen versengen 
bald die oberirdischen krautartigen Theile und begün- 
stigen die Steppenbrände, die indessen nicht den gan- 
zen Rasen zerstören und auch sonst nur locale Er- 
scheinungen sind, aber im Laufe vieler Jahrhunderte 
eine allgemeinere Bedeutung gewinnen. Wie viel von 
einer gegebenen Tschornosjom-Schichte von dem Ra- 
sen gebildet wurde, und wieviel auf den unorganischen 
Boden kommt, ist jetzt noch schwer zu entscheiden; 
die Humuspartikel und Phytolitharien in der Tiefe 
sind durch Einsickerung dahin gelangt, aber die Kie- 
selerde der obersten Lage kann indirekt auch von der 
Pflanze abstammen und durch Sand oder Staub von 
andern Orten vermehrt worden sein; direkt stammt 
sie allerdings nur aus dem ursprünglichen unorgani- 
schen Boden. 

Alle Beobachtungen sprechen dafür, dass zur Bil- 
dung von Tschornosjom eine viel längere Zeit erfor- 
dert wird, als zur Entstehung verschiedener schwar- 
zer Erden im nördlichen kalten und feuchten Russ- 
land. Neuere Beobachtungen haben in der pontischen 

 Abdachung gezeigt, dass südlicher von der angenom- 
menen Gränze des Tschornosjom dennoch der Boden 
Tschornosjomhaltig sei, aber zonenweise gegen das 
Meer von der Donau bis Cherson immer ärmer an 
Tschornosjom werde"). Es hat sich also seit der Ver- 


17) Grossul-Tolstoi in 3anueku O6m. Ceasck. Xos. W}xuoli Poc- 
cin 1857. S. 315. 


bannung Ovid’s kein oder nur ausserordentlich wenig 
Tschornosjom gebildet (es mag dies nun bei Ovidiopol 
oder Varna sein), und ebenso seit der Zeit der grie- 
chischeu Kolonien am Südufer der Krim, also seit den 
ültesten historischen Überlieferungen. 

Um Sednief bei Tschernigow gibt es gegen 800 Kur- 
gane, 12 — 20 Fuss hoch aus hellem Sandboden er- 
baut, welcher oben in eine Schicht schwarzer Erde 
übergeht. Schon Blasius ") vermuthete, dass diese 
Schicht ein Produkt der Vegetation an Ort und Stelle 
und theilweise ohne menschliches Zuthun entstanden 
sei. Diese Decke ist nur 6 — 9 Zoll mächtig, während 
der Tschornosjom der Umgebung 2 — 5 Fuss müch- 
tig die Sandschicht bedeckt. Waren die Gräber sicher 
aus der Zeit Baty-Chans, wie man dort allgemein an- 
nimmt, so hätten also 600 Jahre hingereicht, um eine 
solche Humusdecke auf den Gräbern zu bilden, indem 
Karamsin die Zerstórung Tschernigows durch Baty auf 
das J. 1239 verlegt. Wäre aber die Bildung des jung- 
fráulichen Tschornosjom vollkommen entsprechend je- 
ner Decke, so käme ihm ein Alter von 2400 — 4000 
Jahren zu. Doch hat diese Berechnung noch wenig 
Werth. Indessen sieht man leicht, dass genaue Beob- 
achtungen in dieser Richtung wichtige Resultate lie- 
sultate liefern kónnen. 

Die oben gegebene Erklürung der Bildung des 
Tschornosjom ist übrigens gar nicht neu, sondern in 
den wesentlichsten Punkten bereits vor 22 Jahren von 
Huot (in Demidoff’s Reisewerke '?) gegegen worden; 
ja man sagt, dass seit alten Zeiten die allgemeine Volks- 
meinung dasselbe aussprach. Sonderbar genug, dass 
kein Gelehrter bis dahin Notiz davon nahm und noch 
merkwürdiger, dass Huot's zwar kurze aber deutliche 
Erklärung keinen Anklang bei den übrigen Gelehrten 
fand. Und dennoch ist sie wahr, denn es gibt keine 
einzige Erscheinung, die mit ihr nicht im Einklange 
steht. Die Abwesenheit der Polythalamien und Poly- 
cistinen, der marinen Bacillarien, mariner und Süss- 
wasser- Muscheln; die Abnahme der Phytolitharien, 
des Humus und der dunkleren Fürbung gegen die 
Tiefe zu; der geringe organische Gehalt des Bodens 
im Verhältniss zur Kieselerde und den übrigen unor- 

18) Blasius Reise Europ. Russl. 1844 II, 200 

19) Huot in Demidoff Voyage Russie mérid. 


in Malte- Brun Précis de la Géogr. univ. 5me édit. 1841. III, 597. — ` 
| A. v. Meyendorf in Comptes rendu Acad. Paris. 1841, p. 1233 nennt 


1842 II, 460. Huot 


den Tschornosjom «humus végétal décomposé ». 


425 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


426 


(OLI e SIS 

ganischen Bestandtheilen; das Vorkommen auf kuppen- 
fürmig gewölbten Plateaus und dem Rücken der Hü- 
gel und Berge; die lückenhafte Vertheilung des Tschor- 
nosjom auf grossen Strecken; das häufige Fehlen längs 
den Flussufern, wenn diese neue Bildungen sind; die 
geringe Menge desselben am Schwarzen Meere von 
der Donau bis Cherson; die Abwesenheit in der pon- 
tisch-Caspischen Steppe, ferner auf Flugsand, wo sich 
eine Grasnarbe zuweilen nur schwer bildet; das Vor- 
kommen auf den Vorbergen des Urals und Caucasus") 
weit über dem Niveau des benachbarten Tschorno- 
som; das ungleiche Niveau der übrigen Punkte in 
der Region dieser Bodenart, ihr Übergang in Rasen- 
erde; die vollständige Zerstörung der vegetabilischen 
Struktur bis auf die Phytolitharien der Gräser; die 
kohlenschwarzen Flocken und manche andere Erschei- 
nungen werden vollkommen durch die angegebene Bil- 
dungsweise erklärt und stützen ihrerseits einzeln und 
zusammengenommen die beschriebene Entstehungs- 
weise des Tschornosjom. 


SN AE 


FL LS ! Le) 3 Ae 


SES AIO Wi g des Tschor- 
. nosjom; von F. J. Ruprecht. (Lu le 20 mai 1864) 

‚Die in meinem vorausgegangenen Aufsatze gege- 
bene Erklürung des Ursprunges des Tschornosjom ist 


einfach, leicht und natürlich. Dass man früher eine 
solche E; klärung ] vermied,muss doch einen | 
gewichtigen Grund gehabt haben, der übrigens nicht 


utlich ausgesprochen wurde. Es war dies wohl die 
$0 plötzlich abgeschnittene Nordgrünze, über welche 
weiter hinaus kein üchter Tschornosjom mehr nach- 
Sewiésen werden konnte. Dafür erschien der Torf als 
en Stellvertreter von derselben Farbe und grossarti- 
gen Entwickelung. Die Bildungsgeschichte des Torfes 
und Tschornosjom ist jedoch, wie gezeigt wurde, zu 
. Verschieden und die angebliche Umwandlung des er- 
Seren in letzteren ganz unmôglich. Wenn aber der 
“hornosjom ein Produkt der Rasen-Vegetation ist, 
So konnte man mit Recht fragen, warum hat man denn 


m Norden nur blassgefürbte Erdschichten unter dem 


10 und niemals schwarze staubartige Schichten bis 
0 Fuss und dicker? 
Tas Klima trägt nicht die Schuld; denn obgleich die 
3 Abich in Bullet. Acad. Pétersb. 1854. XIIL 


Tschernosjom-Gränze mit der Isothere von 14—15 R. 
zusammenfällt, so verliert diese Isothere im westlichen 
Europa alle Bedeutung. Der Grund, warum dort 
noch Niemand Tschernosjom gesehen hat, wird wohl 
der sein, dass das westliche Mittel-Europa dichter be- 
waldet ist oder doch einst gewesen ist, wofür Zeug- 
nisse aus dem Alterthume da sind, aber nicht für das 
Gegentheil, wie wir für Scythien und Sarmatien be- 
sitzen; auch hat man beobachtet, dass Wald und 
Tschornosjom sich nicht gut mit einander vertragen. 
Und so sind wir mit dieser klimatischen Linie wieder 
auf Russland zurückgewiesen. Wie gross ist nun der 
klimatische Unterschied der waldlosen Gegenden um 
Moskau oder Kasan von den so nahen Gränzen des 
Tschernosjom-Bodens; wie gross kann dieser Unter- 
schied sein an so vielen Punkten, die nur durch die 
Flussbreite der Kama, Okka oder Dessna getrennt 
sind ? 

Der Grund dieser rüthselhaften Erscheinung ist ein 
anderer. Ich bin auf ihn zuerst aufmerksam gemacht 
worden durch die Beobachtungen der Hrn. Annenkow 
und Kaufmann, welche unabhängig von einander in 
den letzten Jahren zu dem Ergebnisse kamen, dass im 


Gouvernement Tula und im Süden des Gouv. Moskau 


mit der Okka die Vegetation sich auffallend ändere, 
und dass diese Änderung mit dem Auftreten des Tschor- 
nosjom in Verbindung stehe. Es war mir damals be- 
reits bekannt, dass schon vor 13 Jahren Prof. Claus 
dieselbe Wahrnehmung im Gouv. Kasan machte; die 
auffallende Verschiedenheit der Vegetation am linken 
Ufer der Kama jedoch nicht vom Tschornosjom, den 
er übersah, sondern vom Einflusse der Grassteppe 
ableitete. Claus charakterisirte die Grassteppe durch 
Stipa, durch eine gróssere Anzahl der Compositae, 
Labiatae und Leguminosae und durch den Mangel an 
Nadelwaldung nebst den selbe begleitenden Moor- 
boden-Pflanzen'). Genug Winke für weitere Unter- 
suchungen, nachdem diese Erscheinung nicht mehr für 
eine ganz lokale gehalten werden durfte. 

Es musste daher zuerst die Frage aufgeworfen wer- 
den, ob dieser angedeutete exclusive Charakter der 
Nadelwaldung und Steppe allgemein gültig sei und in 
welcher Beziehung er zum Tschornosjom stehe. 

Der ganze Trakt von der Okka über Tula, Orel, 
` 1) Local-FlorenderW olga-Gegenden. Beiträge z. Pllanzenk. Russ. 
VIII. Lief. (1851), 15, 89, 42—57. 


427 


Bulletin de l'Académie Impériale 


Kursk bis Charkow macht nun in der That den Ein- 
druck einer durch Ackerbau verdeckten Steppe, in 
welcher Laubwaldungen nur stellenweise und Nadel- 
waldungen weit und breit gar nicht vorkommen; dafür 
sprechen die krummen Telegraphen-Stangen und die 
elenden Holzgebäude aus Zitterpappeln. Dieser Man- 
gel konnte zufällig sein. Ich verglich daher genau die 
Verbreitung des Tschornosjom nach der Darstellung 
unseres Hrn. Collegen Vesselowski mit der Verthei- 
lung der Nadelhölzer, wofür hinreichend vollständige 
Beobachtungen für das ganze Europäische Russland 
angestellt und in den Schriften von Trautvetter und 
Bode sorgfältig gesammelt waren?). Und siehe da — 
die südliche Gränzlinie der Europäischen und Sibiri- 
schen Tanne fiel ganz augenfällig zusammen mit der 
Nordgränze des Tschornosjom, von Volhynien bis Ufa; 

ebenso von Dicotyledonen-Hülzern jene der Weiss- 
Eller. Aber diese Übereinstimmung konnte ja abge- 
leitet werden von der besagten Isothere, um so mehr, 
da es bekannt ist, dass die Tanne nur von der Sommer- 
Dürre leidet. Hier kommt es jedoch auf 1° und selbst 
2° nicht an, wie die Acclimatisation beweist, sondern 
auf den Boden und die Feuchtigkeit; ferner folgt die 
Sibirische Tanne in Europa eher der Isochimene 
von —10°. 

Eine andere Frage war, .da es üherhaupt keine 
strenge Begränzung der Steppe durch Linien giebt, 
ob das Gesammtgebiet des Tschornosjom im Allgemei- 
nen Anspruch auf den Namen einer Steppe machen 
kann — und wenn nicht — wo dann die Nordgränze 
der Steppe zu ziehen sei? Nachdem ich auf den rela- 
tiven Begriff und die Verschiedenheit der Steppe ein- 
gangen war, ergab sich nur die Quantität des Waldes, 
in welchem die Kiefer nicht fehlt, verglichen mit dem 
Areal, als leitendes Merkmal. Da mehrere Gouverne- 
ments keine natürlichen Gränzen haben, die mit den 
gesuchten übereinstimmen, so mussten die Berech- 
nungen nach den Kreisen gemacht werden, die indes- 
sen wieder zuweilen auf beiden Seiten der von mir 
angenommenen Grenzflüsse liegen. Das Ergebniss 
war, dass die allermeisten Tschornojom-Gouverne- 
ments weniger als 30%, Wald, meist schon am Ende 


2) R. v. Trautvetter Pflanzengeographische Verhältnisse Europ. 
Russ. I (1849) S. 22, 28. Desselb. Ecreere. Heropia T'y6epn. Kieser. 
yue6. okpyra. Boran. gaer reorpaæ. 1851. A. 
Gränzen der Holzgew. Eur. Russ. in Baer und Helmersen Beitr. XVIII 
(1856), 23—28. Karte 1 


Bode, Verbreitungs- | 


des vorigen Jahrhunderts, hatten”). Ausnahmen sind: 
3 sehr reich bewaldete Kreise des G. Pensa mit 73, 
54 und 49%, während die übrigen von 32 bis 12% 
fallen; ferner die auf der Bergseite der Wolga liegen- 
den Kreise des G. Kasan zusammen mit 33°, welche 
jedoch stark abstechen von der Bewaldung auf der lin- 
ken Seite der Wolga, wo in einem Kreise der Wald 
bis 80°, steigt. Auch im G. Nowgorod besitzt die 
Bergseite über 40°/,, es fehlt aber dort beinahe über- 
all Tschornosjom; im G. Orenburg, mit 39% Wald, ist 
die Verbreitung des Tschornosjom zu wenig bekannt 
und der Einfluss des Ural zu stórend. Dagegen hatten 
alle Gouvernements, in welchen die Tanne Wälder 
bildet, mit Ausnahme von Grodno, Kowno und Est- 
land, immer mehr als ein Drittel, viele die Hälfte, 
einige Ÿ, ihres Areals Wald, das G. Wologda sogar 
94° und, mit Ausschluss der Tundren, das G. Ar- 
changel wahrscheinlich noch mehr. Über der Nord- 
grünze des Tschornosjom ist also eine plótzliche Stei- 
gerung in der Waldmenge zu erkennen, wührend inner- 
halb des Tschornosjom-Gebiets die Abnahme des Wal- 
des nach Süden ganz allmälig erfolgt und durchaus 
keine Grünze anzugeben wäre. Man könnte daher die 
nórdliche Gränze als den Anfang der Steppe betrach- 
ten, wie dies auch der Sprachgebrauch im G. Rjásan, 
an der Kama und Wolga u. a. billigt, obgleich der Name 


 Halbsteppe bezeichnender, wenn auch nicht ganz rich- 


tig wäre. Eine solche Steppe, bedeckt mit Stipa, war 
nach Kóppen der SO. Theil des G. Orlow noch zu An- 
fang unseres Jahrhunderts. Man hat solche Steppen 
Grassteppen genannt. Die Stipa spielt hier unter den 
übrigen Gräsern die Hauptrolle durch ihr geselliges 
Auftreten, schliesst indessen andere Kräuter keines- 
wegs aus und wird sogar streckenweise durch sie ver- 
drüngt. Es ist eine ausgemachte Sache, dass Stipa pen- 
nata (Bopa) sich genauer als Stipa capillata (Tupca) 
nach dem Tschornosjom richtet; beide Arten sind eben- 
so massenhaft in den Steppen des südlichen Sibiriens 
bis zum Jenisei. Mit einer haha ‚Grasateppa: 8 weg 
men nun auch die Phytolithari 
insbesondere jene der verbrannten egen pennata. Eine 
solche üppige Gras- und Kräuter-Steppe, wie sie auf 
dem Tschornosjom-Boden Russlands sich entwickelt, 
hat nicht ihres Gleichen in Europa! 


3) Oëtacpenia Kb X03.-Crar. — 1857. cr. XM Boenno-Cra- 
Tuer. O603p. 1848—53. 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


430 


| 
| 
| 
| 


PO 
DieSteppe, die Tanne und der Tschornosjom stehen 
den überall in einem ganz bestimmten Verhältuiss zu 
einander. Die Steppe besitzt aber noch einen specifi- 
schen Vegetations-Charakter, der noch lange nicht 
hinreichend erforscht ist und von mir nur auf die Nord- 
grinze geprüft werden konnte. Es treten nämlich eine 
Anzahl charakteristischer Pflanzen bis an diese Grünze, 
überschreiten sie aber nicht weiter nach Norden. Die 
Umgebungen von Moskau und Kasan sind lange er- 
forscht und bieten dafür eine gewisse Garantie. Aus- 
serdem werden die Beispiele an diesen zwei Punkten 
in zweiter Linie durch die Floren von Wjätka, Perm, 
Archangel, Petersburg, die Ostseeprovinzen, durch 
dieBeobachtungen von Gorski und Besser in den west- 
- lichen Provinzen, von Trautvetter und Rogowicz in 
den Gene, Kiew, Poltawa und Tschernigow, von Pabo 
und Tscholowski im G. Mohilew, von P. Semenow am 
oberen Don, von Meyer im G. Tambow, von Claus und 
Veesenmeyer an der Wolga, und anderen sicheren An- 
gaben gestützt‘), die von mir eigens zusammengestellt 
. worden sind, um darzuthun, dass diese Vegetations- 
: verschiedenheit nicht nur um Kasan und Moskau, son- 
` deng an der ganzen Linie auftritt. Solche Pflanzen, 
` Wiez. B. Stipa pennata, Adonis vernalis, Veronica in- 
. &ma, Linum flavum, Cerasus fruticosa, Serratula hete- 
. Tophylla und coronata, Centaurea Marschalliana und 
S rütheniea ‘Scorzonera purpurea, Galatella punctata, 
- Aster Amellus, Hieracium virosum, Campanula sibi- 
tica; Phlomis tuberosa; Nepeta nuda, Echium rubrum, 
. Vakcaria Rivini, Trinia Henningi, Euphorbia procera, 
T Lychiis chalcedonica — solche Arten sind geradezu 
x Gen des Tschernosjom. Eine zweite Klasse 
- Yon Pflanzen richtet sich auf eine grosse Strecke eben- 
falls nach der ? Nordgrünze des Tschornosjom, von der 
Kama bis zur Dessa, biegen aber dann nach NW. ab, 
. "hne mit irgend einer thermischen Linie in Verbin- 
| zu stehen. Für diese Erscheinung gelang es mir 
| noch nicht eine Erklärung zu finden. Die Pflanzen der 
.. “Masse stimmen mit den trjvialen mitteleuropäischen 
See 5 Loren Mer I. Klasse fehlen zur Hälfte in 


ei Meyer Fl. Prov. Wjatka. Beitr. Pflanzenk. Russ. V (1848) 355 

D. ener -— Nesterowski Herb. Perm.310 Spec.— Rupr. See ge: 

ge Tb, Ecrecr. 6. Kieser. yue6. orpyra. Boran. Cucrewar. 

ze 1376 et Pabo et Techolöwski Herb. Gub. 

— IL Cemenogs Ilpuzonckaa Paopa 1851. — Meyer Fl. Gub. 

E v.Beitr Pf.L,IX.— Veesenmeyer Vegetat. mittl. Wolga im G. 
k und Samara. Beitr. Pflanz. IX (1854). 


Deutschland, während die andere Hälfte sich ins nórd- 
liche Deutschland nicht verbreitete oder nur spora- 
disch in Folge nachweisbarer Ursachen. Die Pflan- 
zen der II. Klasse stammen auch nicht aus Scandina- 
vien, denn sie fehlen zum ?4 Theil daselbst. In Scan- 
dinavien fehlen alle Pflanzen der I. Klasse, nur Adonis 
vernalis wüchst auf Gothland und Oeland. 

Die Eigenschaften des Tschornosjom-Bodens sind 
nicht die Ursache dieser Flora-Verschiedenheit, denn 
alle diese charakteristischen Pflanzen lassen sich im 
Boden Petersburgs und anderwäts mit der gróssten 
Leichtigkeit acclimatisiren und werden in unseren bo- 
tanischen Gárten mit keiner besonderen Erdmischung 
bedacht. Das Klima ist also auch nicht der Grund 
und die besagte Isothere wäre uur für einjährige Ar- 
ten wichtig, von welchen mir bloss 2 auch nicht be- 
weisende Beispiele (Eragrostis poaeoides und Alys- 
sum minimum) bekannt sind. Ich combinirte bereits 
vor mehreren Jahren die thermischen Linien mit den 
meisten einzelnen Baumarten Russlands, ohne zu einem 
befriedigenden positiven Resultate zu gelangen. Diese 
Linien haben sich auch sonst mehrfach bei der natür- 
lichen Verbreitung der Pflanzen einer und derselben 
grösseren Zone unzweckmässig erwiesen und sind viel- 
leicht bloss noch für Acclimatisation brauchbar. Die- 
sen Ausgang der Untersuchung hatte ich vorausgese- 
hen, er durfte aber bei der Darlegung derselben nicht 
übergangen werden. 

Nachdem ich mich hinreichend durch eigene Prü- 
fung und Combination fremder sicherer Beobachtun- 
gen überzeugt hatte, dass an dieser Tschornosjom- 
Grünze zweiverschiedeneFloren zusammenstossen, war 
mir sehr bald klar geworden, dass ich es hier mit zwei 
Vegetations-Gebieten von verschiedenem Alter zu 
thun hatte und erkannte sogleich die Bedeutung des 
Tschornosjom für die Wissenschaft, eine Bedeutung, 
die früher nur geahnt worden ist. 

Lange schon mit speciellen Studien über verschie- 
dene Vegetations-Gebiete des Russischen Reiches be- 
schäftigt, erlangte ich die Überzeugung, dass unsere 
jetzt lebenden Pflanzen nicht von gleichem Alter sind, 
sondern dass ihre Gruppirung in verschiedenen Gebie- 
ten zu verschiedenen Zeiten erfolgt sei. Ich fand näm- 
lich: 1) dass die ültesten jetzt noch lebenden Pflanzen 
bis in die tertiüre, Zeit zurückreichen und sich auf der 
Ostseite beider Continente der nördlichen gemässigten 


431 


Bulletin de l’Académie Impériale 


432 


Zone erhalten haben); 2) dass die Pflanzen des Ural 
keine selbstständige Flora bilden, sondern bis auf 
einige 1000 Fuss hinauf von gleichem Alter sind 
mit jenen der beiderseitigen Ebenen; 3) dass die al- 
pine Ural-Flora vom Taimyr, Baical und Altai einge- 
wandert und daher jünger als die Ostsibirische Flora 
ist®); 4) dass der Ural keine Gränze für die Europäi- 
sche und Sibirische Wald-Flora bilde, sondern dass 
letztere tief in die Tannenregion des nördlichen Russ- 
lands eintrete”) oder sie vielmehr bilde; 5) dass diese 
letztere wieder von einem anderen Alter ist, als die 
Skandinavische Flora’); 6) dass selbst in der Flora Pe- 
tersburgs sich 3 Altersstufen erkennen lassen °). Hier- 
aus folgere ich, dass die noch jetzt lebenden Pflanzen 
Wörter sind, die man nur richtig zusammenzusetzen 
braucht, um die Geschichte der Erdoberfläche bis zur 
tertiären Zeit zurück zu lesen. Wo die feinste Geo- 
logie nicht mehr im Stande ist, die obersten Blätter 
des Geschichtsbuches unseres Planeten,von einander 
zu trennen und zu lesen, dort vermag dies noch die 
Botanik. 

Gegenwärtig ist ein grosser Schritt weiter gesche- 
hen. Bisher konnte ich in dem ungeheuren Gebiete 
des Europäischen Russlands nur eine Wald- oder Co- 
niferen- Region und eine Steppen-Region unterschei- 
den, ihre genauere Begrünzung war mir jedoch nicht 
klar. Ich muss daher jetzt den Scharfsinn meines Col- 
legen Trautvetter bewundern, welcher aus einer ein- 
zigen aber wichtigen Baumart, der Tanne, die genaue 
Gränze richtig erkannt hat"); ein Merkmal, welches 
jetzt auch durch die Verschiedenheit der übrigen 
Pflanzen, durch den auftretenden Steppencharakter 
und was noch weit mehr ist, durch den Tschornosjom, 
der ein unbestreitbares Document eines verschiede- 
nen Alters ist, gestützt und ausser allen Zweifel ge- 
stellt wird. . 

Die Tannen-Region des nördlichen Russlands und 
die Steppen- Region des Südens ist bei weitem schär- 
fer geschieden, als die Region der Europäischen und 


5) R. Beitr. Pflanz. Russ. XI (1859) p. 84. Agassiz Lake superior 
1850 hatte dies Verhältniss noch nicht rein erkannt. 

6) R. Beitr. Pflanz. VII (1850) p. 22 und in Hofmann Nord) Ural. 
Anhang S. 15. 

7) R. Symbolae 1846 p. oh 

8) R. F1. Samoj. 1845 p. 1 

9) R. Diatr. Petrop. 1845 " 14 (139). a 

10) Pflanz. Geogr. Verh. Eur. Russ. II (1850) S. 3. 


Sibirischen Tanne, die im Vergleiche mit ersterer nur 
eine untergeordnetere, nicht gleichwerthige Differen- 
zirung zulässt. Und da dieser Unterschied nicht Folge 
der Hóhe, des Bodens oder des Klima, sondern nur 


allein der Zeit ist — so muss der Zeitunterschied, 


proportional der Grósse des Unterschiedes der Floren- 
Gebiete, Nórdlich und Südlich von der Nordgrünze 


des Tschornosjom grósser gewesen sein, als in der 


Tannen-Region westlich und óstlich. 
Es frügt sich nun, welche von beiden Floren die 
ältere ist, die nórdliche oder die südliche? 

Wir wissen bereits, wie langsam die Bildung des 
Tschornosjom vor sich geht, wie wenig Gewässer und 
Sümpfe dieses Land mehr besitzt und wie noch in hi- 
storischer Zeit die letzten Seen austrocknen "'). 

Gleichfalls ist es Jedermann bekannt, wieviel grosse 
und kleine Seen, welche erstaunliche Menge von Torf, 
Moos-Sümpfen und sumpfigen Wäldern das nördliche 
Russland besitzt. Es ist ferner gezeigt worden, dass 
das Aequivalent des Tschornosjom im Norden nicht 
der Torf, sondern die Rasenerde trockenerer Gegen- 
den ist, die aber nirgends die Dimensionen nach der 
Tiefe und Oberfläche, noch die tiefe schwarze Fär- 
bung des üchten Tschornosjom erlangt hat. Diese 
Erscheinungen stehen im vollen Einklange mit dem l 
entsprechenden Zeitunterschiede. Es ist schwer 
durch Zahlen zu bestimmen, wieviel trockenes Land 
im Nördlichen Russland vorhanden ist; nur wenige 
stark bevölkerte Gouvernemente haben über die Hälfte 
trockenen Landes. Von unseren aus bewohnten Orten 
und trockenen Strassen entstandenen beschränkten Vor- 
stellungen darüber dürfen wir keinen Maasstab ent- 
nehmen. Ich möchte annehmen, dass mehr als die 
Hälfte der Oberfläche des Nördlichen Russlands noch 
jetzt mit Seen, Moossümpfen und sumpfigen Wäldern 
bedeckt ist"). Die Pflanzen wurzeln hier nicht mehr 
auf der Diluvialschicht, sondern im Wasser oder 
Schlamm. Diese ganze Pflanzendecke ist ein Überzug 
auf ehemaligen seichten Seen, schwappend, unzugäng- 
lich, für den Menschen noch unbewohnbar. Erst mit 
der fortschreitenden Entwässerung beginnt die Bewal- 
dung im Sumpfe. Die Tanne kann nicht den festen 
Boden mit ihren Wurzeln erreichen, weil diese hori- 

11) Bopucsk 0 yepHo3. 1852. Pitra Bot. Zeitg. 1863. 8. 7 


12) Finnland, so felsig und bergig, hat nach Vesselovaki, 
Seen und Sümpfe und nur 1%, Ackerland. 


47% 


UV 


,— 


pe 


war 


zontal verlaufen, deshalb nimmt sie in Ermangelung 
einer festeren Torfschicht auch mit einer schlammigen 
vorlieb; diese ist aber ein Product des Moossumpfes, 
dieser letztere entwickelt sich auf einem seichten See‘). 
Alle diese Moossümpfe und selbst sumpfige Tannen- 
wälder sind unglaublich arm‘) an höher organisirten 
Pflanzen; ihre Dürftigkeit müssen sie durch eine 
grosse Individuenzahl weniger Arten, hauptsächlich 
Cryptogamen, verdecken. Diese Armuth im Vergleiche 
mit trockenen Gegenden oder etwa der Grassteppen 
ist keine Folge des nördlichen Klima, sondern des 
jugendlichen Alters. Das nördliche Russland war noch 
vor verhältnissmässig kurzer Zeit ganz unter Wasser 
und daher ohne Land-Vegetation. Die jetzige einför- 
mige Bekleidung wurzelt nicht im (unorganischen) 
Mutterboden, sondern im Wasser oder im primären 
vegetabilischen Boden (Schlamm und Torf"). Ich 
glaube daher, dass es keinem Zweifel unterliegen 
kann, dass die Tannen-Region des nördlichen Russ- 
Jand viel jünger ist, als die Vegetation des Tschor- 
mosjom-Gebietes. Die Bildung der ersteren erfolgte auf 
Wasser, die der letzteren auf trockener Erde. Die 
‚Deuesten geognostischen Schichten im Nord, Russland 
‚sind daher unorganische und darüber vegetabilische, 
‚die mit den ersteren in keinem Zusammenhange ge- 
standen haben, sondern durch eine Schichte Wasser 
‚getrennt waren. 

— Wir können noch näher die Zeit bestimmen, in 
Welcher das nördliche Russland unter Wasser sich be- 
EA während das Tschor nosjom Gebiet bereits troc! 


War. Diess war zur Zeit des Transportes Scandinavi- 


1 ‚scher Blöcke. Nirgends fand man diese Blöcke auf 


Tschornosjom; die Angabe bei Woronesh beruht auf 
nem Irrthume in der Bestimmung der Felsart, wie Hr. 
T Helmersen bemerkte). Sollten erratische Geschiebe 
Argendwo auf Tschornosjom gefunden werden, so könnte 
Sur an der Nordgränze des Tschornosjom sein. 
De e EA, 


| PRI Bourtanger Moor zählte Grisebach auf 16 [Meilen nur 


42) Wangenheim von Qualen fand in Livland Urwálder, welche 
wé wi tiefen Mooren stehen (Bull. Mosc. 1862). 

Al Murchison beobachtete an einer Stelle unweit Woronesh nor- 
der „ erratische Blöcke auf Tschornosjom gelagert; ein Umstand, 
ih noch mehr in seiner Ansicht über den subaquatischen Ur- 
) 


/ bie ‚des Tschornosjom bestärkte (Geolog. Russ. 557, 558; auch 
: es 526, 699 und Southern limit of Northern Boulders auf der 
8. Karte), 


Tome VII. 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


434 


Die Darstellung der südlichen Verbreitungs-Linie der 
Scandinavischen (und Finnländischen) Blócke auf der 
geognostischen Karte Murchison's zeigt hinlünglich 
deutlich, wie selbe an einigen Orten hart am Ufer, an 
anderen weiter entfernt an den seichten Ufern des 
ehemaligen Tschornosjom-Continents gestrandet sind. 
Wie auch der Transport der Blócke, welche nicht ab- 
£erundete Geschiebe sind, vor sich gegangen sein mag, 
auf Eisfeldern oder mit Eisblöcken — wie auch ihre 
Ablagerung erfolgt ist, streifenweise durch Schmelzen 
des Eises oder durch Strandung auf Untiefen oder vor 
dem Ufer — Alles deutet darauf hin, dass das Tschor- 
nosjom-Gebiet bereits trocken war, als dieser Trans- 
port auf einer Wasserbedeckung begann. 

` Kutorga und Wörth entdeckten vor 19 Jahren 
südlich von Gatschina bei Sivoritzy polirte und ge- 
streifte Silurische Kalkschichten. Murchison bemerkt, 
dass an diesem Orte der geschrammte Kalkstein von 
keinem feinen Sande oder lockeren Lehm überdeckt 
ist, in der Umgebung jedoch zahlreiche erratische 
Blócke vorkommen; er ist daher geneigt anzuneh- 
men, dass diese Politur und Streifung durch die Be- 
wegung des gestrandeten Eises (ice-floes) entstanden 
sei, welches diese erratischen Blócke über den Kalk- 
stein, der damals eine Untiefe bildete, rollten und ihn 
schrammten ”). War diess aber ein Gletscher-Phae- 
nomen, wie F. Schmidt gestützt auf dieselbe Erschei- 
nung in Esthland annimmt, so ist ebenfalls der Trans- 
port der Granitblöcke auf schwimmendem Eise erfolgt, 
also auf Wasser, und so lange man keine Schrammen 
auf der Oberfläche anderer jüngerer Schichten weiter 
landeinwärts nachgewiesen hat, darf die Gletscherbil- 
dung nicht weiter ausgedehnt werden und kann über- 
haupt nur örtlich gewesen sein. 

Diese Wasserbedeckung war schwerlich tief. Dafür 
sprechen 1) der relativ gering Höhenunterschied des 
Tschornosjom-Continentes und seines nördlichen Ufers, 
welches zu dieser Zeit bereits da war, aber diese Blöcke 
nirgends auf Tschornosjom aufgelagert zeigt; 2) das 
häufige Vorkommen dieser Blöcke auf Höhenzügen 


vieler Localitäten des nördlichen Russlands, während 


sie nicht sehr weit davon im Tieflande fehlen oder sel- 


tener sind. Der Waldai ist kein Beweis für eine tiefe 


Wasserbedeckung; vielmehr nóthigt der Umstand, dass 


17) Kutorga in Verband), mineral. Gesell. Petersb. 1845/6. S. 87. 
Murchison Geolog, Russ. Postscript. 652.** e 


435 


Bulletin de l’Académie Impériale 


auf seinen grössten Höhen von 800—1056 Fuss nor- 
dische Blöcke liegen und die Vegetation des Waldai 
in Nichts verschieden ist von der gewöhnlichen Flora 
der Tannen-Region, zur Annahme einer späteren (neue- 
ren) und kräftigeren (schnelleren) Hebung, als jene, 
welche den Tschornosjom-Continent schuf. 

Erst nach Beendigung des Transportes erratischer 
Blócke bildete sich auf den Sümpfen des nórdlichen 
Russlands und stellenweise auch auf der Diluvial- 
Schichte die erste Vegetation und später Wülder aus 
5 Arten Coniferen, allerdings Repräsentanten der äl- 
testen Baum-Schópfung, aber sümmtlich vielleicht 
eingewandert: aus Osten und in der Minderzahl aus 
Westen. Diese uranfünglichen Baumformen sind kein 
Zeugniss des hohen Alters Nord-Russlands, denn sie 
sind durch eine Schichte von Wasser und Diluvium von 
den älteren Formationen geschieden; vielmehr zeugen 
sie von einem jugendlichen Zustande des so eben er- 
schaffenen Landes oder der Empfänglichkeit desselben 
für die Ansiedlung einer grossen Pflanzenklasse, mit 
welcher das Auftreten der Landpflanzen in verschiede- 
nen ülteren Perioden begonnen und sich wiederholt 
hatte. Auf dem Tschornosjom-Continente lebt nun- 
mehr nur eine Form derselben, die Kiefer; die Tan- 
nenform aber (Pinites undulatus Eichw.) liegt schon 
längst begraben in der oberen Etage der Kreidefor- 
mation der Ucraine, überdeckt von einer tertiären 
miocünen Meeresablagerung ausgestorbener Muschel- 
Arten ohne Pflanzen, auf welcher die Diluvialschicht 
mit Mammuth- und Rhinoceros-Resten folgt und zu 
oberst erst der Tschornosjom liegt '^). 

Für die Geschiehte ider lebenden: Pflanzenwelt 
kommen nicht die v 
ten der Oberfläche in Betracht, sondern blos die Frage, 
welche Länder nach der letzten allgemeinen Wasser- 
bedeckung früher und welche später trocken wurden, 
Die Diluvial-Schicht ist allein von Wichtigkeit und 
wo diese fehlt, können wir eine ältere insulare Vege- 
tation vermuthen. Die Granit-Steppe zwischen dem 
Dnjepr und Bug von den Pinskischen Sümpfen bis 
nahe zum Asow’schen Meere ist das einzige Beispiel 
eines grösseren Landes im Tschornosjom-Gebiete und 
überhaupt im Europäischen Russland, welches lange 
früher als der Tschornosjom-Continent, und wie 


18) Rupr. im JKypm. wummer. napoı. npocs. 1863. Blasius Reise 
Russ. II, 321. 


Murchison glaubt, sogar seit den altesten Zeiten im- 
mer trockenes Land gewesen ist; denn es hat keine 
spätere Formation aufgelagert, nicht einmal Diluvium. 
Und dennoch ist auf einem verhältnissmässig so un- 
günstigen Boden, in Folge von Verwitterung des Gra- ` 
nites, eine mit Vegetation bedeckte Schichte von 
Tschornosjom entstanden. Dieses Beispiel ist für sich 
allein schon ein Document des vegetabilischen Ur- 
sprungs des Tschornosjom auf trockenem Wege. Also 
nur hier könnten Reste einer ältern Vegetation sich 
ruhig erhalten haben, wie z.B. die Gattungen Azalea 
und Scopolia. Leider besitzen wir keine genaueren 
botanischen Studien über diese Granit-Steppe aus die- 
sem Gesichtspunkte. 

Die Betrachtung der Südgränze des Techofnogjom 
enthält nicht nur nirgends Widersprüche zu dem be- 
reits Dargelegten, sondern vielmehr neue Belege. 

Pallas machte eine Beobachtung am Ufer des Asow- 
schen Meeres bei Mariupol, aus welcher hervorgeht, 
dass das Land wenigstens um 4 Faden gehoben ist 
während eines Zeitraumes, in welchem jetzt daselbst 
lebende Arten von Meeresmuscheln schon damals be- 
standen Di. Die früher erwähnten Terrassen vom 
schwarzen Meere bis zur Gränze des deutlichen 
Tschornosjom, charakterisirt durch eine zonenförmige 
Zunahme in der Entwickelung des Tschornosjom, 
stimmen vollkommen mit einer solchen allmäligen He- 
bung des pontischen Ufers, auf dessen nächster Um- 
gebung Tschornosjom sich noch gar nicht gebildet hat, 
in Folge des jungen Alters. Diesem entsprechend gibt 
es hier keine scharfe Gränze, sondern nur eine allmä- 
lige Änderung der Steppen-Vegetation nach dem Pon- 
tus zu. 

Erst auf dem Ciscaucasischen Isthmus beginnt stel- 
lenweise eine dentlichere Begränzung zweier Vegeta- 
tionsgebiete. Der westlichere höhere Theil, auf 
welchem die Strasse von Axai am Don über Stawro- 
pol nach Wladikawkas führt, zeigt überall den 
Charakter der Bessarabischen Steppe, und Tschor- 
nosjom ist hier schon von Pallas an mehreren Orten 
beobachtet worden. Pallas spricht wiederholt aus, 
dass alle Höhenzüge dieses Isthmus mit Schwarzerde 
bedeckt, ehemalige Meeresufer waren und eine andere 
Vegetation besitzen, als die hart angränzende salzige 


19) Pallas Reise Süd]. Russ. (1790), 491. | 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


438 


Steppe, die augenscheinlich der alte Seeboden ist, 
auf welchem an vielen Stellen Muscheln jetzt noch 
lebender Arten des Caspi liegen. Auch Barbeaut de 
Marny fand den Tschornosjom sehr brauchbar zur ge- 
nauen Bestimmung der Gränze der Caspischen For- 
mation, auf welche er nicht übertritt oder nur auf ge- 
tinge Strecken an den Rändern”), 


"Das Gouv. Astrachan und die ganze Gegend im 
Umkreise des Caspischen Nordufers von Kisljar bis 
zum Ustjurt weit landeinwärts ist Caspische Forma- 
tion ohne Spuren von Tschornosjom und wimmelt von 
Salzseen. Im ehemaligen Caspischen Meere ragten die 
Berge am Indersk, die beiden Bogdo und der Arsagar 
seit der Jura- Trias- und Perm-Zeit als Inseln empor. 
Das Ufer des Meeres im Norden war erst Sarepta und 
der Obtschii Syrt, was schon Pallas erkannte, denn 
auf dem höheren Lande fand er wieder eine starke 
Rasennarbe mit einer mächtigen Schicht Schwarzerde, 
in welcher Caspische Muscheln fehlten, aber 2 Arten 
Spalax auftraten °’). 
` Wenn aber das Meer bis zu diesen Höhen reichte, 
wie Pallas oder schon früher die Nomaden erkannten 

nd später Niemand bezweifelte, so mussten diese Hö- 
Ob doch älter sein als die Caspicii Formation, und 
folglich auch der Tschornosjom, der sich auf diesen 
Ce alsbald nach ihrem Trockenwerden zu bilden 


er Jas Caspische Meer erstreckte sich noch weiter, 


nämlich i in das Gouv. Samara, wo in den 2 südlichen 


| eisen Nikolajewsk und NOVO Cali eine Menge Salz- 
T übrig blieben. Murchison bemerkt, dass der nórd- 


KEN Fundort Caspischer Muscheln die ebene Steppe 


am linken Ufer der Wolga, gegenüber von Wolshsk 
ysran, war, also an der schroffen Ausbiegung 


iras bei SHAH (Cawapckas ıyka). Aber neuere 
| li ntersuchungen vonJasykow zeigten solche noch nórd- 


von dieser Ausbiegung in dem sogenannten Bas- 
m Bulgar, südlich von der Mündung der Kama 
be Spassk und Tjetuschi. Jasykow hielt daher dieses 
m Bassin für einen ehemaligen Busen des Caspischen 
E. in welchen die Wolga unter 55" mündete, 
an der jetzigen Mündung der Kama, und den 


T Dean ITE oyepk» Kauzbswniukoit cremu. 3anncku T'eorp. 


E E. in c e Gouv. III (1776), 570, 64% 


Hóhenzug am Achtai für eine Barriére ?). Der Durch- 
bruch des Wolga-Meeres erfolgte vielleicht erst mit 
der Hebung des Waldai. Ein zweites Marmora-Meer! 

Alles dieses stimmt ganz genau mit den Grünzen 
des Tschornosjom. Wenn also der Tschornosjom-Con- 
tinent so überaus deutlich im Süden, und im Osten von 
der Wolga, durch das Meer begränzt war, S0 muss 
man sich bloss verwundern, warum man, schon aus 
diesem Umstande allein, nicht schon früher den Schluss 
zog, dass die Nordgränze des Tschornosjom auch das 
ehemalige Ufer eines seichten Süsswasser-Meeres war, 
welches alljährlich zufror. 

Die Antwort darauf ist: Man erkannte nicht den 
Ursprung des Tschornosjom und seine hohe wissen- 
schaftliche Bedeutung. 


Recherches sur les alcoomètres du système d'At. 
kins, par M. H. Jacobi. (Lu le 6 mai 1864.) 


La question des alcoomètres se trouve aujourd’hui 
encore à l’état flottant. Elle est loin d’être résolue, 
malgré que dans tous les pays, sans exception, les 
gouvernements tirent des revenus considérables de 
l'impót sur les boissons spiritueuses. En effet tous les 
efforts de là science ont échoué jusqu'à présent, non 
pas à trouver les moyens pour mesurer avec toute 
l'exactitude voulue le poids spécifique des liqueurs 
aleooliques, mais de le faire dans les conditions con- 
tradietoires qui se présentent dans la vie pratique. 
D'un cóté les besoins du commerce et du fisc rendent 
désirable que les erreurs des instruments emploiés 
pour faire les mesures, soient ressérées dans des li- 
mites trés-étroites et que ces mesures mémes ne com- 
portent aucune incertitude qui pourrait donner lieu à 
des contestations quelconques; de l'autre cóté on veut 
que ces mesures soient faites par des personnes en 
partie ignorantes et étrangères à toute habitude d'ob- 
servation et en partie de mauvaise foi, exploitant au- 
tant que possible les erreurs favorables à leurs inté- 
rêts et ne reculant pas même devant quelque altération 
frauduleuse des instruments. La tentation sous ce 
rapport devient encore plus grande, s’il s’agit des 
droits fort élevés et si les instruments en usage per- 
mettent de commettre impunément des erreurs dont 


29) Veesenmeyer in Beitr. Pflanzenk. Russ. IX (1858), 58. 


439 


Bulletin de l'Académie Impériale 


440 


la traduction en argent représente souvent des sommes 
considérables. 

Nous n'avons pas l'intention de faire la description 
ou la critique des alcoométres employés dans le com- 
merce et dont les administrations se servent en diffé- 
rents pays pour prélever les droits sur les liqueurs 
spiritueuses. Nous déclarons d'avance que nous don- 
nons la préférence aux alcoométres métalliques con- 
struits d'aprés le systéme d'Atkins, mais nous consi- 
dérons méme ces instruments comme un pis-aller, jus- 
qu'à ce qu'on n'ait pas réussi à mesurer le poids spé- 
cifique de ces liqueurs par des moyens plus accessibles 
au publie industriel et plus exacts que les procédés 
dont on se sert actuellement, ou jusqu'à ce qu'on 
n'ait pas découvert quelque qualité physique ou chi- 
mique de l'aleool, qui pourrait servir en pratique à 
déterminer exactement le contenu en alcool anhydre 
des mélanges alcooliques. 

L'instrument d'Atkins est, comme on sait, un al- 
coométre métallique à poids additionels, et dont l'é- 
chelle est divisée en parties égales. Les alcoométres 
de Tralles et de Gay-Lussac ayant des divisions 
fort inégales, il est impossible de faire l'estimation 
des sousdivisions changeant de valeur pour chaque 
dégré, avec la méme précision que quand les divisions 
sont égales. En outre l'échelle de l'instrument d'At- 
kins jouit du grand avantage d'étre en réalité beau- 
coup plus courte que celle des instruments mention- 
nés, et de pouvoir étre étendue, au moyen de poids 
additionels autant qu'on veut. L’alcoometre d'Atkins 


est moins que tous les autres sujet aux endommage- | 


ments; on peut le construire trés solidement, en don- 
nant au bulbe des dimensions convenables et pas trop 
restreintes. Quant aux avantages que présente sous 
le point de vue de la solidité l'emploi du bronze d'a- 
luminium, nous renvoyons pour les détails sur cet 
objet à la Note «sur les alcoomètres en bronze d'alu- 
minium» présentée à l'Académie par M. Fritzsche 
et moi dans la séance du 1*' avril a. c. et imprimée 
dans le Bulletin de l'Académie T. VII p. 320. 
L'instrument d'Atkins n'indique pas immédiate- 
ment, pas méme à la température normale, le contenu 
en alcool anhydre des mélanges aleooliques; pour s'en 
servir, il faut avoir des tables qu'on remplace souvent 
par une règle à coulisse semblable au «sliding rule», 
trés en vogue parmi les ingénieurs anglais. Nous ne 


sommes pas partisans de cette régle, dont l'instru- 
ment de M. Hess est également pourvu et dans la- 
quelle nous reconnaissons une source d'erreurs d'ob- 
servation. Nous préférons les tables dont l'extension 
n'a aucun inconvénient, quand elles sont bien arrangées 
et distinctement imprimées. Je désirerai méme leur 
donner une plus grande extension encore pour pou- 
voir se passer de tout caleul d'interpolation, lequel, 
bien que facile pour des personnes habituées à cet 
espéce de calcul, présente trop de difficultés pour celles 
qui ne le sont pas. Ajoutons, que pour faire quelque 
concession aux frabicants, les employés du fisc en An- 
gleterre sont instruits: que si le niveau du liquide se 
trouve entre deux divisions, de ne compter que la di- 
vision au-dessous de ce niveau, et quant au thermo- 
métre — divisé d'aprés l'échelle de Fahrenheit — de 
ne compter que le degré au-dessus du niveau du mer- 
cure en cas que ce dernier se trouve entre deux di- 
visions. 

L'aleoométre de Sykes, construit d'aprés celui 

d’Atkins, est actuellement l'instrument officiel en 
Angleterre pour les transactions de commerce et pour 
le prélèvement des droits sur les eaux de vie. Cepen- 
dant dans ce pays, on n'a pas encore adopté jusqu'à 
présent le système centésimal de Tralles ou de Gay- 
Lussac. On y emploie un système compliqué ayant 
pour base une unité fictive — proof spirit — qui re- 
présente un alcool de 0,9200 p. sp. à la température 
normale de 60? = 12R ou de 57%, uhr la 
table de Tralles. : 
Un systéme analogue, modifié d'aprés les doute 
de notre pays et ayant également pour base une unité 
fictive — le 9 ' — c.-à-d. un alcool de 0,9550 
p. sp. à la température normale de 12'/,° R. ou de 38%, 
a été officiellement introduit chez nous en 1846 par 
notre défunt collègue M. Hess et est resté en vigueur 
jusqu’au 1° Janvier 1863 où il a été remplacé par 
l'alcoométre de Tralles construit en verre. Bien que ce 
nouveau systéme soit de beaucoup préférable à l'an- 
cien, les aleoométres eux-mêmes ont si peu répondu 
aux attentes, que dans ce moment on est en voie de 
revenir aux aleoométres métalliques à poids additio- 
nels, en conservant cependant le systéme centésimal 
et en comptant en pour cents de volume la quantité 
d'alcool — Contenu — — an eer 
liques. — 


my 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


442 


E 
Le Département des impôts indirects a voulu se 
mettre dans les meilleures conditions pour se pro- 
mer des alcoométres de cette espèce en ouvrant à 
cette occasion un concours aux artistes qui voudraient 
s'occuper de cette fabrication et en publiant en méme 
temps les conditions qu'un tel instrument aurait à 
remplir, pour étre définitivement adopté comme in- 
strument officiel. Ce programme contient entr'autres 
la condition suivante: «que les alcoomètres, y compris 
les poids additionels, ne doivent différer entre eux par 
leur poids que de 2 doli (88758) au maximum». Pour 
avoir cependant des alcoomètres identiques entre eux, 
cette condition est insuffisante. Ce n’est qu’en con- 
struisant des alcoomètres exactement sur le méme 
modèle, et en donnant à toutes les parties rigou- 
reusement les mémes dimensions et les mémes poids, 
qu'on parvient à pouvoir employer les poids additio- 
nels indistinctement à tel exemplaire qu'on voudra, 
sans commettre des erreurs dépassant la limite fixée 
d'après le programme, comme tolérance. De cette 
maniére la condition d'identité, indispensable parce- 


- que c'est elle qui présente la plus forte garantie contre 
2 toute altération frauduleuse, sera remplie. Dans tout 


le pays il n'y aura, pour m’exprimer ainsi, que des 
alcoomètres et des poids additionels de la même 
frappe. Jusqu'à présent, il est vrai, cette condition 


Wa été remplie nulle part, parce qu'on n'avait pas ap- 


précié suffisamment la nécessité d'une pareille mesure, 
dont l'exécution paraît au premier abord offrir des 
dificultés considérables. Il ne sera certainement pas 


Impossible de faire disparaître ces difficultés, dès que 
2 des artistes de premier ordre s’occuperont de la 


confection de ces instruments. La fabrication des al- 


toomètres du système d’Atkins s’est trouvée presque "à 


Partout dans des conditions exceptionnelles et dans 
des circonstances assez favorables pour qu’elle ait bien 


P Supporter la charge de l'établissement d'un atelier 


um d'instruments de précision nécessaires et se 


> trouvant à la hauteur des progrès récents de la science 
de Ja mécanique instrumentale, Néanmoins ces 
 BSrüments se sont fabriqués et se fabriquent au- 
Tari"hui encore, d'aprés des méthodes trés primitives 
: eine: qui donnent lieu à des erreurs de toute 


| 
| 
L 


Dans des traités d'alcoométrie nous n'avons trouvé 


zéro de l'échelle, tandis que le 


"P part le développement de la théorie des alcoo- ! 


métres du systéme mentionné, et nous sommes tentés 
de supposer que jusque là ces instruments n’ont été 
faits que par tätonnement, au moins en ce en qui 
concerne le premier exemplaire, Cette théorie recoit 
une certaine complication par la circonstance qu'on 
est obligé de placer les poids additionnels au bas 
de Pinstrument et de les immerger dans le liquide 
dont on veut mesurer le poids spécifique. En pla- 
cant ces poids en dehors du liquide à l'extrémité de 
la tige de l'échelle, cette théorie devient plus simple, 
mais on ne parviendrait à assurer à l'instrument la 
stabilité nécessaire qu'en augmentant excessivement 
ses dimensions. Il serait encore possible de placer les 


poids les plus légers à l'extrémité supérieure et les 


autres au bas de l'instrument, mais un pareil système 
ne présenterait aucun avantage. Nous croyons rendre 
un service aux artistes en remplissant la lacune qui 
existe à l'égard de la théorie de cet instrument et en 
développant les formules générales qui servent à déter- 
miner -les dimensions et les poids des différentes par- 
ties de l'instrument, y compris les poids additio- 
nels. Nous appliquerons ensuite ces formules à des 
conditions données, en nous tenant comme exemple 
aussi prés que possible au programme mentionné plus 
haut, et publié par le Département des impóts indirects. 
Soit: 

V, le volume de la carène c.-à-d. de la partie de l’in- 
strument immergée dans le liquide jusqu'au point 
zéro de l'échelle. 

v, le volume de l'échelle divisée en parties égales. 

G, la pesanteur de l'instrument. - 

Ias Ir, gr Etc., la pesanteur des poids additionels. 

93 07, 05, Ca, tc., les densités des liqueurs, cor- 

respondant au zéro et à l'extrémité de l'échelle 

et aux poids additionels g,, 9,, 9r, Ir, ete. 

o, la densité des poids additionels dont on doit avoir 
soin qu'ils soient confectionnés en un métal dont 
la densité n'est pas soumise à trop de variations. 


Remarquons d'abord que, d'aprés le programme, 
les poids additionels doivent se suivre dans un ordre 
tel que dans le méme liquide, de deux poids consci- 
tifs, le plus léger fait plonger l'instrument jusqu'au 
poids plus grand le 
fait plonger jusqu'à son extrémité. Ou: les liquides 
d'une densité entre c, et c,, sont mesurés par le poids 


443 Bulletin de l'Académie Impériale AAA 
g,; ceux entre c, et c, par g,; ceux entre c,, et Gu E (o e Mil dre tes geg (V) 
par g, etc. e n—1 er 

Nous avons donc =y Tanne (NI) 


Vo, Ft? 9, 


(Page, — G 3 = A X 
et de là 
(Vo — G) 6, 
gy mel E RUE et 
(Fo Go — 
Qu (E Age G — vo, etc. 
En mettant 
Fee]: uu loe 
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Nous avons 
e  P% 
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dr P So 
ge 77i —(1--p-4-2*... 2- p^ —! qo, d 


endum nr Sexe eg DO 
— 7/8 — 999 
p "JEER ss... D ues HD 


Dans cette équation la densité o des poids additio- 


nels et les poids spécifiques c, et o, étant donnés, il 
est facile de trouver la valeur de p et ensuite les den- 
sites des liquides entre les limites o, 9, Il convient 
d’observer que n est, comme cela s'entend, un nombre 
entier signifiant le nombre des groupes c, et o,, c, et 
0,,, Orr et Bu, ... 0, ,et c, contenus entre c, et c 
Le nombre des poids additionels m étant donné, on a 
m-—n-— 1. 
Nous avons donc: 


Vc ns OI 
ou, en supposant que les liquides entre c, , et c, 
soient mesurés sans poids additionel et par l'instru- 
ment seul, ou que gp, = 0. 


= D ct ae eg 


Po, = E OH 


En substituant cette valeur de G dans l'équation | tan 
p= 


ef ` Ao NA 
(V+v)p — G 


p étant une fonction de n, c, et o„, nous voyons par 
cette formule (VI) que le rapport entre le volume de 
la carène et celui de l'échelle est invariablement fixé 
par les conditions données. Pour déterminer les va- 
leurs absolues de V et de v il faudrait encore attirer 
quelque autre condition arbitraire, mais dont nous 
n'avons pas à nous préoccuper dans ce mémoire. 
En mettant DET ^ — a, la pesanteur des poids 

additionels se calcule d'aprés les formules 

9, —a—6G 

g, —ap— G 

Hu = ap — G 


UMEN... ap" — 

Les formules que nous venons de développer nous 
mettent en mesure de fixer directement et non pas 
par des tátonnements, les dimensions d'un alcoomètre 
normal qui remplirait toutes les conditions du pro- 
gramme mentionné, Ce n'est pas entreprendre un 
simple exercice de calcul, que de traiter ce cas par- 
ticulier plus un détail; les artistes en instruments de 
physique nous sauront gré d'avoir entrepris cette tâche. 

Nous avons déjà mentionné plus haut qu'il faut 
confectionner les alcoométres en bronze d'aluminium, 
alliage qui contient 90% de cuivre sur 10% d'alumi- 
nium, et qui se distingue par sa dureté et sa tena- 
cité, par sa belle couleur et par son inaltérabilité; 
dans cette application spéciale, aucun autre des mé- 
taux ou alliages connus ne peut rivaliser avec ce 
bronze. La carène et l'échelle des alcoométres seront 
confectionnées en feuilles laminées de cet alliage et 
les poids additionels coupés dans de gros fils de 12"" 
à 15"" d'épaiseur du méme alliage. M. Robert Lenz 
en a bien voulu déterminer le poids spécifique, et l'a 
trouvé: pour les feuilles laminées — 8,087 et pour les 
gros fils — 7,680. Comme dans nos formules p se 
rapporte seulement à la pesanteur spécifique des poids 
additionels, nous adoptons ce dernier chiffre en met- 

tant o — 7,68. 


Notre alcoométre suites rhone l'échelle cen- 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. . 


446 


Reie ite ge Tralles, c.-à-d. les poids spécifiques de 
tous les mélanges d'eau et d'alcool entre 0° et 100%. 
. Nous mettrons donc le poids spécifique de l'eau à 
12//? R. g, — 1 et le p. sp. de l'aleool anhydre à la 
. même température c, — 0,7946. 
- Avec le poids additionel g, l'aleoométre plongera 
dans l'eau distillée jusqu'à zéro de l'échelle; sans poids 
adäitionel, il simmergera dans l'aleool anhydre, jus- 
wà son extrémité supérieure. Il est vrai que par 
cette disposition il est impossible de mesurer avec Pin- 
- strument en question l'aleool anhydre à des tempéra- 
- fures au-dessus de 12'/? R.; ce cas cependant ne se 
- présente pas en pratique, vu que l'alcool anhydre n'est 
nun produit immédiat des fabriques d'esprit de vin, 
ni un objet de commerce. En outre l'alcool anhydre, 
attirant avidement l'humidité de l'air ambiant, la me- 
- sure de sa pesanteur spécifique reclame des précau- 

tions particulières et d'autres moyens de mesure qu'un 
aleoométre hydrostatique. 

Quoique nous soyons libres d'avoir autant de poids 
. additionels que nous voulons, le nombre en est cepen- 
- dant limité par les inconvénients qu'il y aurait d'en 
E avoir trop. Des calculs préalables nous ayant montré 
= qué cing poids suffisent parfaitement pour remplir 
tes les conditions du programme, nous nous sommes 
- bomés à ce chiffre, en mettant m— 5 et n = 6. 
S "En substituant dans nos formules les valeurs 


“RE RM NI 


ToU 


| a ; e — 7,68 
E E. go =] 
i o s = Er 
: — 
déi p= 0,95756 
E 
| ua v, = 0,962858 — 32,15), 
(77 o8, — 0,926949 = 53,70%, 
^7 7 O= 0,892180 = 69 ‚00%, 


m= 0,858548 = 81,90%, 
6, = 0,826030 = 92,34%, 
0, gegen — 100%, 


e =,” — 0,961951 .. 
i rua ,2819.v et v = 0,039554. V. 
Da name mentionné cmi les uv 


EU 


d'abord: le nombre des divisions de gegen doit 
être divisible par 10: 

ensuite: que les divisions ne doivent pas être moin- 
dres de 0,05 russes — 15727; 

et enfin: que la sensibilité de GUEST soit telle 
qu'à un esprit de vin de 38% (polougar — 0,9550 

p. sp.) une différence de " „7, doit être accusée 

ve un degré de l'échelle. 


Pour satisfaire à ces conditions soit 7, = 0,962858, 
la densité d’un esprit de vin inférieur à 38° /, et ré- 
pondant au zéro de l'échelle, o, = 0 1926949 et ré- 
pondant à l'extrémité de l'échelle, c — 0,955000 
celle du polougar répondant à zv de T'échelle où x est 
une fraction simple, H le volume de la carène y com- 
pris celui du poids additionel g,; nous avons 

Vo, = G +9, 

(V'+ w) = Gg, 

(V 2- alg =Q +g, et de là 
IA ne À e 0, 21 


S (5, — — õn) 


mor d 


c.-à-d. que le polougar coincidera avec unm trait de 
la division se trouvant à peu prés à /, au-dessus du 
zéro de l'échelle. 
En différentiant l'équation précédente par rapport 
à e nous avons 
ÂGE great 


Les poids spécifiques de 38%, et de 39%, different 
entre eux de 0,0015; nous avons donc Ac = Ei 
— 0,0005. En substituant cette valeur de Ae, de 
méme que les valeurs de o,, 6, c; dans la az 
précédente, nous obtenons Az = 0,01362. Nous 
n’avons pas à tenir compte du signe — dont Az est 
affecté, vu qu'un accroissement de c répond à une 
diminution de x et vice versa. D’après ce que nous 
avons dit plus haut, le minimum des divisions de 
l'échelle est fixé à 1,27: or en mettant la longueur 
de l'échelle — 7 et sa section Maele = ei nous 


avons 
l; 27: s— 0,013621 e 


|— 93,725 
une échelle de 93,””25 de longueur sufit 
pour donner à notre instrument la sensibilité vou- 
lue. Nous pouvons cependant rendre pm 
plus sensible encore et satisfaire en même temps à la 


Ainsi, 


Bulletin de l'Académie Impériale 


condition que la division soit décimale, en donnant à 
l'échelle une longueur de 102"" et en la divisant en 
80 parties égales, dont chacune aurait 17"275 de lon- 
gueur. Par cette disposition l'instrument deviendra 
assez sensible pour le faire monter ou descendre 
presque de 17"4, Ja différence du p. sp. des liqueurs 
n'étant que 0,0005. 
En mettant dans l'équation 


V = 25,2819 v, 


nous avons 


v = 1028s 


V = 2578,758. 


La section transversale de l'échelle étant donnée, 
cette équation nous sert à déterminer le volume de 
la carène. 

L’aleoomötre en bronze d'aluminium présenté à PA- 
cadémie, avait une échelle elliptique; nous avons aussi 
fait construire des échelles triangulaires et quadrila- 
téres, qui par leurs surfaces planes ont sur les échelles 
à section circulaire l'avantage de rendre plus nette 
l'observation du niveau jusqu'auquel les instruments 
plongent dans le liquide. Néanmoins nous avons pré- 
féré d'adopter les échelles circulaires, à cause d'une 
plus grande facilité qu'on a d'exécuter les tubes de 
cette forme avec toute la précision voulue. Les tubes 
de forme angulaire, au contraire, sont plus difficiles 
à confectionner; les outils qu'on emploie s'usent trop 
rapidement par le travail d'un corps aussi dur que le 
bronze d'aluminium et le rétablissement de leurs di- 
mensions normales exige des réparations fréquentes. 

Les personnes qui font le plus fréquent usage des 
alcoométres, ne sont ordinairement pas habituées à 
traiter ces instruments avec les précautions néces- 
saires. Aussi désirent-elles qu'on leur fournisse des 
instruments plus maniables et plus solides que ceux 
qui sont actuellement en usage. Il faut donc tácher 
d'augmenter l'épaisseur des parois de l'échelle et de 
la carène; ce qui ne peut se faire qu'en agrandissant 
le volume de ces parties. En donnant à l'échelle un 
diamètre de 57"5, on obtient un alcoomètre d'une so- 
lidité suffisante et les observations sont alors presqu'- 
aussi aisées que si l'échelle avait des surfaces planes. 
Nous avons done s — 237775 carrés, V = 2578,75.8 
— 61,265 C. C. et le poids total de l'instrument 


G = 0,82603 . V = 507607. 


La longueur totale de l'alcoométre est fixée par le 
programme à 9" russes — 23 centimétres. 

La tige de l'échelle aura 12 C. de longueur dont 
10:2 seront occupés par la division. Au-dessous du 
zéro, et au-dessus de l'extrémité de la division il y 
aura deux places vides de 10"" et de 8°". 

Le bulbe consiste en deux hémisphéres de 46"" de 
diamètre et réunies ensemble par un cylindre du 
méme diamètre et de 5"" de hauteur. Son volume total 
est 59,513 C. C. y inclus 238"" cubes pour la partie 
de la tige de l'échelle immergée dans l'eau. Il s'en- 
suit que le volume de la partie inférieure de l'instru- 
ment, portant le contre-poids est 61,265 — 59,513 
— 1,752 C. C. et sa pesanteur 1,752 C. C. x 8,0 = 
145016. Le poids du bulbe, y compris le poids de la 
tige de l'échelle, sera done 507607 — 145016 = 
365591. 

En désignant par à l’épaisseur des feuilles de bronze 
d'aluminium, par D le diamètre du bulbe et par d ce- 
lui de la tige de l’échelle, nous avons 


8,0(D°+5D+ 120d) 8r: = 367591 d’où à = 07748. 


En donnant aux feuilles laminées du bronze d'alu- . 
minium une épaisseur de 0?"45, on peut disposer d'un 
surplus de 2*6 qui seront employés pour l'anneau in- 
térieur destiné à réunir les deux moitiés du bulbe etc. 

La table suivante contient les poids additionels, 
calculés d'aprés la formule 


Vo — G 
= 5-4 P — 0 


aäditionels. P. sp. = Kiem 
e 1,0000 | 0,00 
ys ot 0,9629 | 32,15 
7.031) 09269 | 53,70 
2 585| 08922 | 69,00 
d aal 0,8585 | 81,90 
0000! 08260 | 92,34 

0,7946 | 100,00 


Il n’y a aucune difficulté à confectionner ces poids 
assez exacts pour que leur pesanteur ne diffère de la 
pesanteur calculée que par des fractions de milli- 
grammes. Cependant ces poids étant immergés dans 
un liquide, il faut aussi que leur pesanteur spécifique 
soit toujours la même. Comme il est impossible de 


—— remplir rigoureusement cette Condition, il faut au 
— moins se rendre compte de l'influence qu'une densité 
.. plus ou moins grande de ces poids exerce sur le ré- 
i sultat des observations. Il se présente donc la que- 
stion suivante: la limite des erreurs permises ou la 
tolérance étant fixée par le programme, savoir: à ai 
- pour les alcools de 0 à 30%, ; à AL pour ceux de 
30%, à 50°, et enfin à "/."/ pour les alcools de 50%, 
à 100^/ , quel écart de la densité normale (7,68) peut 
être admis, sans que les erreurs dans la détermination 
de la force des alcools dépassent les limites de la to- 
Jérance? 
- Pour résoudre cette question nous nous rapportons 
à la formule: 


a pee 


— 


dde 


imo! 
d'oà nous tirons 


Paiti été go 
E UT Ug Vo et 
(G +9)g ` ^c 


(G +g — Vo}? 


Dos 


En substituant dans cette formule les valeurs de 
bp ^c contenues dans les trois premières colonnes 
‚de la table suivante, nous obtenons les valeurs de 
Le contenues dans la quatriéme colonne. 


inte 


më Dale, Dacis: 2 

12,254 | 1,0000 |0,00025 | 0,077 

Lb 9,886 | 0,9629 |0,00016 | 0,064 
E 7,081 | 0,9269 |0,00020 | 0,149 
: 4,585 | 0,8922 |0,00025 | 0,223 
2,243 | 0,8585 | 0,00028 | 0,531 


3 .. Ces valeurs de ^ o nous font voir, qu'en admettant 
. un écart de 0,06 de la pesanteur spécifique normale 
- 188, les erreurs dont nos observations seraient affec- 
tes, se tiendraient entièrement dans les limites de la 
tolérance. Cet écart pourrait être méme presque 9 
S fois plus grand, s’il s’agit de mesurer les alcools au- 
dessus de 80. 
.. Pour calculer les erreurs provenant du volume de 
i arène, on à 


TONS SEHEN 


E o mettant a= ] et ^c = 0,00025, on obtient 
s. QE ae 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


450 


et pour les alcools au-dessus de 90% 


V Rant comme nous avons vu — 61,265 C. C., l'er- 
reur qu il est permis de commettre dans la confection 
de la caréne, ne doit guère dépasser 15" cubes. On 
peut cependant se procurer en outre une latitude de 
119"" cubes, en plaçant le trait du zéro 5" plus haut 
ou plus bas. J'avais l'intention de faire consister la 
tiga du contre-poids en deux tubes glissant l’un sur 
lautre à frottement dur, afin de pouvoir régler le vo- 
ume de la carène avec beaucoup de facilité et de 
précision. Faute de moyens d'exécution, cette idée n'a 
pas pu être réalisée par moi, mais elle l'a été avec 
une grande perfection par MM. Siemens & Halske, 
à Berlin. Du reste d'aprés ce que nous avons dit 
plus haut, on n'a qu'à prendre soin d'exécuter la ca- 
réne avec une exactitude de 459; en quoi tout artiste 
habile ne trouvera aucune difficulté, 

Le probléme que nous proposons aux construc- 
teurs d'instruments de physique qui voudront s'oc- 
cuper de la confection de l'aleoométre normal, ne 
consiste qu'à observer rigoureusement les conditions 
dont nous avons parlé plus haut, et qu'à se tenir 
exactement aux dimensions calculées des différentes 
parties. Les prodiges de précision et de bon marché 
que nous voyons se réaliser journellement dans les a- 
teliers bien organisés et entre les mains des artistes de 
premier ordre, nous donnent la certitude que ces pro- 
diges ne resteront pas en défaut, s'il s'agit de les re- 
clamer pour servir à la confection des alcoomètres. 


Les instruments identiques créés de cette manière, 
jouiront du grand avantage de n'avoir pas besoin d’être 


ajustés et vérifiés par les méthodes empiriques jusque- 
là en usage. Les alcoomètres avec leurs poids additio- 
nels pourront être achevés complètement sans les im- 
merger, comme on le fait ordinairement, dans des al- 
cools de densité connue, pour déterminer la position des 


points extrêmes de l'échelle. Cette méthode, quelque 


simple qu'elle paraisse, donne rarement des résultats 


exacts, à cause des erreurs auxquelles la détermina- 
[tion de la densité des liquides est soumise. En effet 


pour ne pas rendre ce travail trop pénible, on est 
obligé de se servir d'un alcoométre analogue exempt 
de toute erreur et qu'il est difficile de se procurer. 
Si la méthode empirique dont nous m ne sera 


451 


Bulletin de l’Académie Impériale 


452 


pas employée à la confection de nos alcoomètres, il 
ne sera nullement rationnel de l’employer à leur 
vérification officielle. Nous sommes loin d’être par- 
tisans du timbre dont on à l’habitude dans certains pays 
de munir les alcoomètres. Le timbre officiel n’at- 
teindra jamais la confiance que le nom de l'artiste 
inspire. La méthode rationnelle qu'il emploie à la 
confection de ses instruments est la meilleure garan- 
tie. En outre le timbre n'excite pas l'émulation des 
artistes. Au mauvais il fait payer une amende, mais 
il le place au niveau de l’habile. Le rapport entre 
les chiffres des alcoométres du méme origine, timbrés 
et rejetés, reste inconnu. Nous avons eu en mains 
bon nombre d'alcoométres qui quoique munis de tim- 
bres et garantis par toutes les formalités légales, don- 
naient cependant des indications accablées de fortes 
erreurs. En traitant à l'avenir la question des alcoo- 
métres avec toute l'attention qu'elle mérite, des cas 
pareils ne se présenteront que comme des exceptions 
fort rares. 

M. Raimondi a proposé (Compte-rendu 43 vol. 
p. 437) une nouvelle méthode pour déterminer le 
poids spécifique des corps solides. Bien que cette mé- 
thode en général ne présente aucun avantage notable 
sur les autres procédés connus, il en présente un in- 
' contestable dans le cas où il s'agit de déterminer 
avec toute l'exactitude voulue le volume des corps 
solides. En effet, en se servant du procédé de M. 
Raimondi, on n'a pas à tenir compte du poids de 
ce corps ni dans l'air, ni dans le vide. Nous recom- 
mandons la méthode mentionnée aux artistes comme 
la plus expéditive que nous connaissions. Ils en feront 
un fréquent usage, si la fabrication des instruments en 
question se fait, comme nous l'entendons, à l'aide d'o- 
pérations volumométriques. , 


Verzeichniss der um St.-Petersburg aufgefun- 
denen Crabroninen, von August Morawitz. 
(Lu le 6 mai 1864.) 

Schon seit längerer Zeit ist die hiesige Insecten- 
Fauna Gegenstand meiner Untersuchungen. Allein erst 
seit zwei Jahren habe ich mein Augenmerk vorherr- 
schend den Hymenopteren zugewandt, indem die hie- 
sigen Coleopteren, Lepidopteren, Hemipteren u. s. w. 
bereits anderweitig Interesse gefunden. 


Ich beginne die Bearbeitung der hiesigen Hymeno- 
pteren mit einer Aufzählung der hier aufgefundenen 
Crabroninen und hoffe, in kürzester Zeit auch das 
Verzeichniss der hiesigen Pompiliden, Heterogynen 
und Chrysiden mittheilen zu können, welchem sich 
dann späterhin eine Aufzählung der übrigen um Peters- 
burg aufgefundenen Aculeaten anreihen wird. 

Die erst erwähnten Aculeaten, die sog. Grab- und 
Goldwespen, haben namentlich deshalb mein Interes- 
se in Anspruch genommen, weil sie in letzter Zeit 
häufiger als andere Gruppen der Hymenopteren bear- 
beitet worden sind, und bilden dieselben namentlich 
den Gegenstand zahlreicher faunistischer Beiträge. 
Es schien mir daher interessant, die an verschiede- 
nen Orten gemachten Beobachtungen mit einander zu 
vergleichen, und habe ich so nach und nach eine kri- 
tische Übersicht der im nordwestlichen Europa (nörd- 
lich vom 50sten Breitengrade) beobachteten Grab- und 
Goldwespen zusammengestellt, welche Übersicht ich 
in meiner ausführlicheren Arbeit über die hiesigen 
Grab- und Goldwespen mitzutheilen gedenke. 

Das gegenwärtige, vorläufige Verzeichniss bezweckt 
nur die Mittheilung der Resultate, welche ich hinsicht- 
lich der Synonymie gewonnen, um so anderen Hymeno- 
pterologen Gelegenheit zu geben, noch vor dem Druck 
meiner ausführlicheren Bearbeitung etwaige Berich- 
tigungen und Zusätze zu machen. Ausserdem hoffe ich, 
dass eine solche Publication diejenigen hiesigen Ento- ` 
mologen, welche sich gelegentlich auch mit dem Ein- 
sammeln der genannten Aculeaten beschäftigen soll- 
ten, zu einer Mittheilung der von ihnen gesammelten 
Materialien veranlassen wird, indem es ja nicht nur 
möglich, sondern sogar auch sehr wahrscheinlich ist, 
dass manche Art meinen Nachforschungen entgangen. 
Denn nur durch die vereinten Kräfte der an einem 
Orte thätigen Entomologen ist es möglich, die Fauna 
des betreffenden Ortes in möglichst grosser Vollstän- 
digkeit kennen zu lernen. 

Für die Aufzählung der hiesigen Grabwespen lege 
ich einstweilen die von Prof. Wesmaël veröffentlichte 
«Revue critique des Hyménoptères Fouisseurs de Bel- 
gique» zu Grunde. Nur hinsichtlich der Umgränzung 
der Gattungen habe ich auch schon hier auf meine ei- 
genen, zum Theil noch nicht zum Abschluss gekom- 
menen Untersuchungen Rücksicht ga‘ommen. Die Be- 
gründung solcher Abweichungen, eb VW so Wie die Be- 

| i£ 


\ T ^ 


453 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


454 


gründung der von mir über die Synonymie gemachten 
Angaben wird in meiner ausführlichen Arbeit über die 
hiesigen Grab- und Goldwespen erfolgen. 

Als der Petersburger Fauna angehörig sind bis 
jetzt beobachtet worden: 


Crabronidae. 
Crabro Fabr. Latr, 
(Mandibulis post oculos insertis, apice truncato - fissis.) 
a) Clytochrysus m., Crabro St.-Farg., Solenius Dahlb. 
1) Cr. interrupte-fasciatus. 
Guépe-ichneumon à trois bandes interrompues De 
Geer. 9 (excl. Synon. Linn. et ? Q var. äer ar- 
genteo.). 
Sphex interrupte-fasciata Retz. (excl. Synon. Lin.) 
Crabro cephalotes Fabr. 9 (non Oliv. Panz.) et auct. 
rec. dQ. 
Crabro sexcinctus v. d. Lind. (pro parte). Shuck. d 
(excl Synon.). 
Crabro ruficornis Zetterst. d. 
Crabro aurilabris H.-Schaeff. d. 
2) Cr. chrysostomus. 
Crabro lapidarius Panz. d et auct. rec. dQ (non Fa- 
bric.). 
Crabro fossorius v. d. Lind. 49 (excl. Synon. prae- 
ter Cr. lapidar. Panz.). 
Crabro chrysostomus St.-Farg. Q. 
Crabro comptus St.-Farg. d. 
Crabro xylurgus Shuck. dQ. 
Crabro interstinctus Smith. d. 
Crabro argenteus Schenck. 9 var. forte. 
Blepharipus flavipes St.-Farg. Q. forte eadem var. 
b) Crabro (Fabr.) Dahlb. 
3) Cr. grandis. 
Crabro fossorius Fabr. et auct. rec. SQ (non Linn.) 
Crabro striatus St.-Farg. d (excl. Q et Synon.). 
Solenius grandis St.-Farg. Q. 
Solenius fuscipennis St.-Farg. d. 


i 


4) Cr. quadricinctus. 
Crabro 4-cinctus Fabr. Q. 
Crabro fossorius Ross. (excl. Synon.). 
Crabro cephalotes Oliv. 9. Panz. icon. Q. 
Crabro lituratus Panz. Q. 
Crabro occultus Fabr. Q. \ 
Crabro zonatus v. d. Lind. 9 (excl. d et Synon.d.). 


Crabro vespiformis v. d. Lind. 9 (excl. d et Synon.). 

Crabro striatus St.-Farg. Q (excl. d et Cr. cephalot. 
Spinol.). H.-Schaeff. 39. ete. 

Crabro ornatus St.-Farg. Q 

Blepharipus striatulus St.-Farg. d. 

Ceratocolus striatus St.-Farg. d. 

Crabro Lindenius Shuck, 39. 

Crabro Shuckardi Dahlb. Ex. Crab. 89. 

Crabro nigritarsus H.-Schaeff. Q var. forte. 

Crabro interruptus Dahlb. dQ. 


c) Solenius St.-Farg., Ectemnius Dahlb. 
5) Cr. vagus. 
Sphex vaga Linn. (excl Synon. Scopol.). 
Crabro vagus Fabr. auct. 
Solenius vagus St--Farg. 
Crabro continuus Fabr. Q var. 
Crabro sulphureipes Smith. 4 var. 
6) Cr. microstictus. 
Crabro microstictus H.-Schaeff. 39. 
Crabro larvatus Wesm. Q. forte. 
7) Cr. spinicollis. 
Crabro guttatus v. d. Lind. (sed. sol d var.). Dahlb. 
d9 (partim). 
Crabro borealis Dahlb. Ex. Crabr. 3 (excl Q.). 
Crabro spinicollis H.-Schaeff. 49. 
Crabro parvulus d (partim; sc. ind. abdomine macu- 
. lato.). 
8) Cr. guttatus. 
Crabro guttatus v. d. Lind d9 (excl. d var.). Dahlb. 
ON (partim). 
Crabro fossorius Gimmerth. i. 1. sec. v. d. Lind. 
Crabro Laportei St.-Farg. d. 
Crabro borealis Zetterst. d. Dahlb. Ex. Crab. 9 (excl. 
dÄ | 
Crabro bipunctatus Zetterst. Q. 
Crabro nigrinus H.-Schaeff. SQ. 
Crabro pictipes H.-Schaeff. Q var. forte. 
Crabro nigridens H.-Schaeff. 9 var. forte. 
Crabro parvulus H.-Schaeff. 3 (partim; sc. ind. abdo- 
mine immaculato). 
d) Thyreus St.-Farg. H.-Schaeff. ` 
9) Cr. clypeatus. 
Apis elypeata Schreb. 4. 
Sphex clypeata Linn. d. 


455 


Bulletin de l’Académie Impériale 


Crabro clypeatus Fabr. d. 
Sphex clypearia Schreb. d. 
Crabro vexillatus Panz. d. v. d. Lind. d sol. 

(Q est d Cr. subterranei). auct. rec. SQ. 
Thyreus vexillatus St.-Farg. & 
Crabro fossorius Panz. 9 (excl. Synon.). 
Crabro lapidarius Fabr. v. d. L. 9. 
Solenius lapidarius St.-Farg. dQ (excl. Synon. Panz.). 
Crabro cunicularius Germ. 9. forte. 

e) Ceratocolus St.-Farg. H.-Schaeff. 
10) Cr. alatus. 

Sphex clypeata Villers. d. forte. (excl. Synon.). 
Crabro subterraneus Panz. 9 (excl. Synon.) v. d. 

Lind. d et partim 9 (excl. Synon. 9.). 
Crabro alatus Panz. d et auct. rec. 89. 
Ceratocolus alatus St.-Farg. d. 
Crabro basalis Smith. 9 var. abdominis segmento pri- 


mo rufo. 
, 1) Cr. subterraneus. 


Crabro subterraneus Fabr. 9 et auct. rec. 69. 
Crabro philanthoides Panz. Fabr. d. 
Crabro vexillatus v. d. Lind. d (falso pro 9 existi- 
mat.). 

Crabro vestitus Smith. d. 

f) Thyreopus St.-Farg. 

12) Cr. cribrarius. 
Vespa vel Sphex cribraria Linn. d. Schreb. 2. 
Crabro cribrarius Fabr. 89 et auct. rec. 
Thyreopus cribrarius St.-Farg. 9. 
Sphex patellaria Schreb. SQ var. 
Crabro peltatus Fabr. Zetterst. dQ var. 
Crabro palmatus Panz. d. 
Thyreopus clypeatus St.-Farg. d9. 

13) Cr. peltarius. 

Vespa cribraria $. Linn. c. 
Sphex peltaria Schreb. d9. 
Crabro clypeatus Panz. 9 (non Schreb. et Linn.). 
Crabro patellatus Panz. d et auct. rec. d. 
Thyreopus patellatus St.-Farg. 
Crabro dentipes Panz. 9. 

14) Cr. scutellatus. 
Sphex scutellata Scheven. d. 
Sphex scutullaria Schreb. e 
Crabro pterotus Panz. 2 et auct. rec. 
Thyreopus pterotus St.-Farg. d. 
Ceratocolus reticulatus St.-Farg. ©. 


g) Anothyreus Dahlb. iore. 
15) Cr. lapponicus. 
Crabro lapponicus Zetterst. Dahlb. SQ. itura 


h) Crossocerus St.-Farg., Wesm. Div. II. 
16) Cr. palmarius. 
Die kleinste Siebwespe mit weissen Patellen etc. Sche- 
ven. d. 
Sphex palmaria Schreb. d. 
Crabro scutatus Fabr. 4 et auct. rec. d. 
Crossocerus scutatus St.-Farg. d. 
Crossocerus ornatus St.-Farg. 9. 


17) Cr. varius. "E 
Crabro palmipes v. d. Lind. 9 (pro parte). 
Crossocerus varius (varus) St.-Farg. SQ. 
Crabro varius Wesm. 2 et auct. rec. 
Crossocerus pusillus St.-Farg. d. 
Crabro spinipectus Shuck. Dahlb. 49. 
Crabro albilabris Dahlb. Ex. Crab. var. a. d (excl. 
Synon.). 
18) Cr. ovalis. 
Crossocerus ovalis St.-Farg. 89. 
Crabro exiguus Shuck. dQ (excl. Synon.). 
Crabro anxius Wesm. et auct. rec. 
19) Cr. Wesmaéli. 
Crabro Wesmaëli v. d. Lind. dQ et auct. rec. 
Crossocerus Wesmaéli St.-Farg. d. 
Ceratocolus Ziegleri St.-Farg. 9. forte. 
Crabro albilabris — Ex. Crabr. 39 (excl. var. a 
et Synon.). 
Crossocerus clavipes H.-Schaeff. d (= var. C. Dahlb.). 


20) Cr. elongatulus. 
Crabro elongatulus v. d. Lind. dQ et auct. rec. hg 


Crabro scutatus v. d. Lind. 9 var. forte. 
Ceratocolus maurus St.-Farg. 9. forte. 


| Crossocerus varipes St.-Farg. d. 


Crossocerus striatulus vel striatus St.-Farg. ©. 
Crossocerus pallidipalpis St.-Farg. SQ. 
Crossocerus morio St.-Farg. H.-Schaeff. dQ. 
Crossocerus affinis St.-Farg. d. H.-Schaeft. Los 
Crossocerus luteipalpis St.-Farg. d. 
Crossocerus annulatus St.-Farg. 9. 

Crabro proximus Shuck. d. 

Crabro hyalinus Shuck. Q. 

Crabro transversalis Shuck. d. 

Crabro obliquus Shuck. 40. 


RN 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 458 


Slo propinquus Shuck. SQ. 
socerus gonager H.-Schaeff. 9 (non St.-Farg.). 
Pico seutellaris Smith. 9. 
21) Cr. exiguus. 
Crabro exiguus v. d. Lind. 9. Wesm. c9. 
uro i) Blepharipus St.-Farg., Crossocerus Wesm. Div. I. 


es 22) Cr. vagabundus. 
des, vagabundus Panz. © et auct. rec. dQ. 


"ro mediatus Fabr. 
‚haripus mediatus St.-Farg. d. 
>haripus quinquemaculatus St.-Farg. d. 
ro subpunctatus Dahlb. SQ (non Rossi). 
Crabro quadricinctus Dahlb. (9 var.; non Fabr.). 
23) Cr. diversipes. 
"mee ee diversipes H.-Schaeff. 49. 
“ro barbipes Dahlb. d. forte. 
%o affinis Wesm. 9. 
24) Cr. ambiguus. 
P „aripus annulipes St.-Farg. ©. forte. 
‚ocerus gonager St.-Farg. 9. forte. 
9o-ambiguus Dahlb. 4Q et auct. rec. 
-4«Jro capito Dahlb. ©. 
25) Cr. carbonarius. 
Crabro leucostoma Zetterst. var. b. d. 
Crabro carbonarius Dablb. Ex. Crab. 89. 
Crossocerus rugosus H.-Schaeff. 
Crabro podagricus Dahlb. SQ (non v. d. Lind.). 
Crabro melanarius Wesm. SQ. 
26) Cr. cetratus. 
Crabro cetratus Shuck. d et. auct. rec. A. 
Crabro van der Lindeni Dahlb. Ex. Cabr. d. 
Crabro dilatatus H.-Schaef. d. 
Crabro melanarius Bold. (sec. Smith.) 9. 
27) Cr. leucostoma. 
Sphex leucostoma Linn. 
Crabro leucostoma Fabr. et auct. rec. SQ. 
Pemphredon leucostoma Fabr. 
Crossocerus leucostoma St.-Farg. 9. 
Crabro bidens Halid. d. 
Crossocerus niger St.-Farg. d. forte. 
Crossocerus rufipes St.-Farg. d. forte. 
28) Cr. nigrita. | 
medio truncato et tridenticulato.) 
St.-Farg. 9 


inut 
Crabro mi 3huck. & et auct. rec. 


Crabro leucostoma var. H.-Schaeff. Q (tibiis posticis 
basi albis). Dahlb. 9 (pag. 342. sed. non 524.). 

Crabro diversipes Wesm. d (non H.-Schaeff.). 

29) Cr. capitosus. 
Crabro capitosus Shuck. 9 et auct. rec. ZG. 
Crabro annulus Dahlb. Ex. Crabr. 39. 
Crossocerus laevipes H.-Schaeff. 49. 

k) Corynopus St.-Farg. 

30) Cr. coarctatus. 
Sphex coarctata Scopol. 9 var. 
Crabro vel Pemphredon crassipes Fabr. 9 var. 
Crabro vel Pemphredon tibialis Fabr. 9. 
Corynopus tibialis St.-Farg. SQ. 
Rhopalum tibiale Westw. et auct. rec. d9. 


Lindenius St.-Farg. 
(Mandibulis + distincte sub oculis insertis, apice integris.) 
a) Chalcolamprus Wesm. 
31) L. albilabris. 
Crabro albilabris Fabr. 9. 
Pemphredon albilabris Fabr. 9. 
Lindenius albilabris St.-Farg. 8 Q etc. 
Crabro leucostoma Panz. 9 (excl. Synon.). 
Pemphredon leucostoma Panz. (excl. Synon. ). 
Crabro aenescens Dahlb. Ex. Crab. 89. 
b) Entomognathus Dahlb. 
32) L. brevis. 
Crabro brevis v. d. Lind. d 9. 
Lindenius brevis St.-Farg. 9. 
Entomognathus brevis Dahlb. 4 9 . 
Crabro armatus Dahlb. Ex. Crab. d 9 . 


Oxybelus Latr. 
33) O. uniglumis. 
Vespa uniglumis Linn. 
Crabro uniglumis Fabr. 
Oxybelus uniglumis Latr. St.-Farg. et auct. rec. d. 
Vespa decemmaculata Donov. 


| Oxybelus pygmaeus Oliv. forte. 


Oxybelus trispinosus St.-Farg. SQ (excl. per 


| Oxybelus tridens St.-Farg. 9 var. forte. 


Oxybelus eburneofasciatus Dahlb. etiam  var.? 
84) O. quatuordecim- notatus. 


Oxybelus quatuordecim -notatus Jur. 3. St.-Farg. 9 
pictura citrina. 


Bulletin de l’Académie Impériale 


160 0 


459 

Oxybelus mucronatus v. d. Lind. d pict. sulphurea 
sec. Wesm 

Oxybelus 14- »guttatüs Shuck. Q var. mucrone brevi 
et lato. 


Oxybelus furcatus St.-Farg. 9. Wesm. d 9 etc. 
Oxybelus fissus St.-Farg. 3 pict. citr. 
Oxybelus bellus Dahlb. 4 pict. citr. Schenck d et ? 9. 
Oxybelus bellicosus Dahlb. d pict. eitr. (non Oliv. et 
Shuck.) Taschenb. 9 pict. sulph. 2 citr. Schenck. 
Q. forte (excl. d.). 
Oxybelus simplex Dahlb. d. forte. 
Oxybelus fasciatus Dahlb. ©. forte. 
35) O. nigripes. 
Oxybelus mucronatus Oliv. St.-Farg. d (excl. Synon.). 
Oxybelus nigripes Oliv. 9 etc. 
Oxybelus trispinosus Dahlb. d 9 (excl. var. & man- 
dib. flavis.) etc. ') 
Oxybelus dubius Dahlb. d. 
Oxybelus bellicosus Schenck. d (excl 9 .). 
36) O. haemorrhoidalis. 


Oxybelus haemorrhoidalis Oliv. Q. 
Oxybelus mandibularis Dahlb. Taschenb. d 9 . 
Oxybelus bicolor Schilling. Q var. forte. 
Oxybelus variegatus Wesm. 9. 
Pemphredonidae. 
Cemonus Jur. 

a) Cemonus Shuck. ?) 

37) C. Wesmaëli. 

Major, niger, palpis apice lutescentibus, vertice, me- 
sonoto scutelloque fortiter densiusque punctatis, post- 
scutello rugoso-punctato, opaco, postpetiolo (superne 
viso) triangulum aequilateralem referente. 


1) Die Apis trispinosa oder der Oxybelus trispinosus Fabr. ist 
ohne Zweifel diejenige Art, welche Dahlbom als O. haemorrhoida- 
lis, Wesmaël dagegen als O. bipunctatns Oliv. aufführen. Zu dersel- 
ben Art gehórt auch das von Smit . nigripes beschriebene 
Weibchen und wahrscheinlich auch der O. laevigatus Schilling. 

2) Zu dieser Gruppe gehört noch C. lethifer Shuck. Wesm., bei 
welchem der glatte Saum des Spatium cordiforme sehr breit und 
hinten von der Punktirung keineswegs scharf abgesetzt ist. Die Dor- 
nen der Hinterschienen sind obsolet. Scheitel, Dorsulum und Schild- 
chen wie bei C. Wesmaéli, indessen feiner punkürt, während der 
Postpetiolus fast wie bei C. Shuckardi gebildet ist. Das Kopfschild 
des Weibchens endlich stimmt mit demjenigen des C. Wesmaëli 
überein, es ist indessen am vordern Rande etwas aufgebogen und 
mit einer en breiteren und viel seichteren Ausbucht 
versehen 


d. Capite subquadrato, abdominis petiolo long: 
8'/ —9'/, Mm. 

Q. Clypeo adpresso, margine antico emargin: 
media instructa. 8— 9'/, Mm. 

Var. a. &. Metanoti spatii cordiformis limbo angustis- 

simo, coriaceo, opaco. | 
Cemonus unicolor Jur. St.-Farg. forte. j 
Pemphredon unicolor v. d. Lind. & var. «dps eg 
taille est un peu plus forte (3'/"), et che; 
quel cet espace lisse manque». forte. | 
Cemonus rugifer Dahlb. d@ etc. (an solum. m 
parte?). 
-Cemonus luctuosus Dahlb. I. 507. 3. (non Shuck Ja) 
(an sol. pro parte?). 

Var. b. 89. Metanoti spatii cordiformis limbo plus 
minusye angusto, polito, postice Ge 
cumscripto. 

Cemonus unicolor Dahlb. etc. pro parte. 


38) C. Shuckardi. 


Minor, niger, palpis piceis, vertice, dorsulo o 
loque obsoletius punctatis, postscutello plus mii 
nitido, postpetiolo (superne viso) triangulum brevio- 
rem referente (metanoti spatii cordiformis limbo plus 
minusve lato, (semper?) polito, postice crenatura cir- 
cumscripto). 

d. Capite postice plerumque angustato. 6—7 Mm. 

Q. Clypeo margine antico elevato, medio producto. 
7—8 Mm. 

Pemphredon unicolor v. d. Lind. dQ. (non Sphex 
atra vel Pelopoeus unicolor Fabr. et etiam non 
Sphex vel Crabro unicolor Panz. et verisimile 
non Cemonus unicolor Jur. St.-Farg.). 

Cemonus unicolor Shuck. 39. 

Dahlb. SQ. Wesm. et auct. rec. pro parte. 
b) Pemphredon Shuck. 
*? Clypeo margine antico elevato, medio producto. 


cute 
nus 


39) C. montanus. 
Pemphredon montanus Dahlb. 4 Q. 
**? Clypeo margine antico rotundato, medio sub- 


elevato. 

40) C. lugubris. Er a 
Crabro lugubris Fabr. 9. Vi 
Pemphredon lugubris Fabr. et auch 


Cemonus lugubris Jur. 


461 


des Sciences de Saint- Petersbourg. 


462 


Sphex vel Crabro unicolor Danz 9. 
Cemonus unicolor Jur. pl. 11. Gen. 28. 9. 
Pemphredon luctuosus Shuck. 2 var. 
***0 Clypeo margine antico tridentato (fere ut in 
Diodont. 9.). 
41) C. lugens. 

Pemphredon lugens Dahlb. 39. 

Den C. lugens führe ich unter den hiesigen Arten 
nur deshalb auf, weil im entomologischen Museum der 
Akademie ein angeblich hiesiges Weibchen dieser Art 
vorhanden ist. In neuerer Zeit ist sie in der Peters- 
VT Umgegend von niemandem gesammelt worden. 

c) Ceratophorus Shuck. 
42) C. morio, 
Pemphredon morio v. d. L. 9 
Ceratophorus morio Shuck. $9 et auct. rec. 
Ceratophorus anthracinus Smith. 9 var. 


Diodontus Curt. 


Pemphredon Latr. Préc. etc. sec. Latr. Gen. IV. 84. 
Stigmus minutus. 
43) D. tristis. 


. Pemphredon minutus St.-Farg. d (excl. Synon. et 
excl. 9.). 

Pemphredon tristis v. d. Lind. SQ (excl. Sph. pallipes 
Panz.). 

Diodontus tristis Shuck. SQ. Wesm. etc. 

Diodontus pallipes Curt. Dahlb. 39 (excl. Sph. pal- 
lipes Panz.). 

3 44) D. Dahlbomi. 

Niger, griseo pubescens, pronoti angulo humerali- 
antico recto, capite, dorsulo postscutelloque sub- 
opacis, confertissime substiliter punctatis, dorsuli cari- 
nulis quatuor basalibus distinctis, genubus tibiis tar- 
sisque rufo-testaceis, his apice, illis medio plus minusve 
nigricantibus. 

d. Labro apice angulatim emarginato. Valvula dor- 

salis brevis, trapeziformis, plana. 4'/—57/ Mm. 

Q. Fronte ad oculorum marginem interiorem sul- 

culo lato opaco. 7—7'/ Mm 
Diodontus tristis Dahlb. SQ. forte. 
Diodontus medius Dahlb. 49. forte var. 
45) D. minutus, 


Crabro minutus Fabr. 9. 


Genre Pemphredon Latr. Préc. p. 128 sec, Latr. Gen. 
IV. 84. 

Pemphredon minutus Fabr. 9 (excl. Sph. pallipes Panz.). 
St.-Farg. 9 (excl. Sph. pallipes Panz. et excl. 4 3 
v. d. Lind. A. 

Diodontus minutus Curt. 49 ete. 


Passaloecus Shuck, 
46) P. tenuis. 
Passaloecus gracilis (non Curt. et Shuck.) Dahlb. et 
auct. rec. IQ. 
Passaloecus singularis Dahlb. 4. forte exempl. mon- 
strosum. 
47) P. insignis. 
Pemphredon insignis v. d. Lind. 9 (excl. d.). 
Diodontus insignis Curt. 9. 
Passaloecus insignis Shuck. Smith. 9 (excl. d.). forte 
var. 
Passaloecus monilicornis Dahlb. 49 et auct. rec. 
48) P. Turionum ?) 
Passaloecus Turionum Dahlb. 39 etc. 


Stigmus Jur. 
49) St. Solskyi. 

Vertice transversim-, fronte, dorsulo scutelloque 
longitudinaliter - strigulosis punctisque minutissimis 
parcis notatis, pleuris fortiter rugosis, tuberculis hu- 
meralibus albidis. 

d. Capite subtransverso, postice valde angustato, 
fronte ad marginem orbitalem interiorem clypeo- 
que argenteo - pilosis, hoc medio late impresso, 
ad centrum marginis apicalis in lobum rotunda- 
tum producto et utrinque lobulo parvo rotunda- 
toque instructo. 4'/, Mm. 

. Capite subcubico, clypeo ad centrum marginis 
apicalis arcuatim emarginato, lobulo utrinque 
acutangulo. 5'/, Mm. 

Stigmus pendulus Dahlb. © (excl. d et Synonym.). 


*O 


3) Zu den Passaloecus, deren Mesopleuren mit drei Kerblinien 
bezeichnet siad, gehören noch: 
Za er Shuck. Smith. 9 (excl. 4.). Dahlb. 4 9. 
P. insignis Shuck. Smith. + (excl. 9 .). ferte. 
. brevicornis. 
P. insignis v. d. Lind. 4 (non 2.). Dahlb. d 9. Wesm. ete. 
P. gracilis Shuck. # 9 (non Curt. 
und der mir unbekannte 
P. borealis Dahlb. 4 9. 


463 


Bulletin de l'Académie Impériale 


464 


Dem St. pendulus in der Färbung und auch in der 
Gestalt täuschend ähnlich. Bei letzterem sind aber auf 
Stirn, Scheitel, Dorsulum und Schildchen von der oben 
erwähnten Strichelung nur stellenweise undeutliche 
Spuren wahrzunehmen und es sind die Mesopleuren 
glatt und mit drei groben Kerblinien bezeichnet, wel- 
che ein mit der Spitze nach hinten gerichtetes Drei- 
eck umschliessen, dessen obere Seite bogig gekrümmt 
ist. Ausserdem ist beim Männchen des St. pendulus 
der Kopf nach hinten nur wenig verengt, der Clypeus 
in der Mitte nicht vertieft und am Vorderrande mit 
drei Ausrandungen versehen, von denen die mittlere 
sehr undeutlich ist. Beim Weibchen ist der Clypeus 
in der Mitte winklig ausgeschnitten, und es sind die 
Seitenlappen dieses Ausschnittes abgestutzt und etwas 
aufgebogen. 

Der St. pendulus ist in hiesiger Gegend noch nicht 
beobachtet worden und scheint auch der St. Solskyi 
hier äusserst selten zu sein, da ich von demselben bis 
jetzt erst ein Weibchen auf dem Smolensky-Kirchhof 
gefangen habe. Ein hiesiges Männchen, ohne nähere 
Angabe des Fundorts, theilte mir Herr S. M. v. Solsky 
mit. 


Über die Einwirkung des Natriums auf Valeral- 

dehyd, von A. Borodin. (Lu le 20 mai 1864.) 

Es giebt einzelne Punkte in dem chemischen Ver- 
halten der Aldehyde, die noch sehr wenig studirt 
worden sind. So ist das Verhalten der Aldehyde zu 
den Metallen noch vollkommen unklar. Man behaup- 
tete gewóhnlich, dass die Aldehyde, den Alkoholen 
analog, Metallderivate, durch Austausch eines Theils 
von Wasserstoff gegen Metall, geben kónnen. Die 
Thatsachen, welche der obigen Anschauungsweise als 
Basis dienen sollen, sind aber keineswegs genügend. 
Auch sind die Angaben über einzelne Aldehyde in 
dieser Hinsicht durchaus nicht übereinstimmend. 

Die Aufgabe der vorliegenden Arbeit war, zu dem 
Studium der Aldehyde in dieser Richtung beizutragen, 


Zu meinen ersten Versuchen habe ich das Verhal- 


ten des Natriums zum Valeraldehyd gewählt, da na- 
mentlich dieser Gegenstand als Ausgangspunkt für 
einige Arbeiten diente, welche auf der Annahme eines 
Natriumvaleraldehydats gegründet sind. 

Meine erste Sorge war, durch die Einwirkung des 
Natriums auf Valeraldehyd ein Produkt von constan- 


tem Natriumgehalt zu bekommen. Es ist mir aber 
nicht gelungen. 

Das Aldehyd, welches ich zu meinen Versuchen 
gebraucht habe, war von zweierlei Ursprung: das eine 
war aus dem, von Trommsdorff in Erfurt bezogenen, 
schwefligsauren Valeryl-Natrium durch Zersetzen mit 
Sodalósung bereitet, das andere aus chemisch reinem 
Amylalkohol von mir selbst dargestellt. Ich bin da- 
bei im Wesentlichen der von Parkinson vorgeschla- 
genen Methode (S. Ann. d. Ch. u. Pharm. XC, 114) 
gefolgt, nur habe ich das Waschen des rohen Pro- 
dukts mit Kalilósung unterlassen, und die ólige Schicht 
ohne Weiteres mit einer concentrirten Lósung von 
doppeltschwefligsaurem Natron behandelt. Ich habe 
für jede Operation 100 Gmm. Amylalkohol, 147 Gmm. 
concentrirter Schwefelsáure, zu der ich dann ein glei- 
ches Volum Wasser zusetzte, und 111 Gmm. dop- 
peltchromsauren Kali, in 1200 Gmm. Wasser ge- 
lóst, genommen. Bei Anwendung dieser Quantitäten 
und beim Gebrauche von reinem Amylalkohol statt 
Fuselóls, hat man sich nicht vor einer starken Reaction 
zu fürchten und das Gemisch von Alkohol und Schwe- 
felsäure kann alles auf einmal zum chromsauren Salze 
zugegossen werden. Das gewonnene Aldehyd macht . 
etwa '/,. —'/, von dem Gewichte des Alkohols aus. - 

Wird Natrium in kleinen Portionen in Valeralde- 
hyd bei gewóhnlicher Temperatur eingetragen, so 
bewirkt das erste Stückchen eine lebhafte Reaction. 
Das Gemisch erhitzt sich bis zum Sieden, wenn man 
nicht für gute Abkühlung sorgt; es entweicht Was- 
serstoffgas, und das Metall lóst sich vollkommen auf. 
Die Flüssigkeit erhält dabei einen ganz anderen Ge- 
ruch. Bei weiterem Zusatz von Natrium hat man 
Sich nicht mehr vor solch einer starken Reaction zu 
fürchten, die letztere verläuft ruhig, es wird unter fort- 
wührender Wasserstoffgasentwicklung Natrium auf- 
gelóst, bis endlich die Einwirkung aufhórt, indem das 
Metall mit einer Schicht des gallertartigen Produkts 
umhült wird. Erwürmt man das Gemisch, so lóst 
sich die gallertartige Hülle auf, und die Einwir- 
kung findet von Neuem statt; sie wird aber stets schwä- 
cher und schwächer, und die Masse wird immer dick- 
flüssiger. Will man so viel wie móglich Natrium in 


Lösung bringen, so muss die Temperatur des Gemi- 
sches bis auf 140°— 150° getrieben werden; die Masse 
nimmt dabei stets eine gelbliche Farbe an. Die Quan- 


465 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


466 


tität des Metalls, die man anf diese Art lösen kann, 
beträgt ungefähr '/,—'/, von dem Gewichte des an- 
gewandten Aldehyd. Das Gemisch erstarrt beim Er- 
kalten zu einer gelblichen, weichen, nicht krystallini- 
schen Masse. 

Wendet man ein polymere Verbindungen enthal- 
tendes Aldehyd an, so ist das Produkt mehr gallert- 
artig; dabei verläuft die Reaction von vorn herein ru- 
hig. Wird reines Aldehyd vorher mit einem gleichem 
Volum Benzol zusammengemischt, so ist das Produkt 
dem oben beschriebenen vollkommen ähnlich, nur fin- 
det hier die Einwirkung in der Kälte nicht mehr statt. 


Sollte das Produkt der Reaction wirklich ein dem 
` Natriumalkoholat analoges Natri 
halten, so wäre zu erwarten, dass es, bei der Zer- 
setzung mit Wasser, Aldehyd, oder Ne ein 
Polymer oder Isomer desselben geben würde. Das 
Produkt wird auch in der That durch Wasser zer- 
setzt, aber unter den Zersetzungsprodukten ist es mir 
keineswegs gelungen, einen Körper von der Zusam- 
mensetzung des Aldehyds aufzufinden; man bekommt 
dabei ganz andere Verbindungen, wie man weiter un- 
ten sehen wird. — Wird die erstarrte Masse, nach 
dem Entfernen von ungelöstem Natrium, mit wenig 
Wasser zusammengebracht, so löst sie sich zu einer 
klaren Lösung auf. Durch Zusatz von mehr Wasser 
wird das Gemisch milchig, und es scheidet sich bald 
eine gelbliche ölige Schicht ab, welche auf der wäss- 
rigen schwimmt. 
. Die wässrige Schicht reagirt stark alkalisch und 
riecht nach Amylalkohol; mit Kohlensäure gesättigt 
und mit etwas Aether gewaschen (um den etwa gelösten 
Amylalkohol und andere Produkte zu entfernen) hin- 
terlässt sie beim Abdampfen eine weisse Salzmasse. 
Wird diese letztere wieder in Wasser gelöst und die 
Lösung mit Salzsäure versetzt, so entweicht viel koh- 
lensaures Gas, und es scheidet sich an der Oberfläche 
eine ölige Schicht ab, die aus fast reiner Baldriansäure 
besteht. Sie besitzt alle Eigenschaften der letzteren, 
siedet grösstentheils zwischen 173° und 176°, hat den- 
selben Geruch und giebt, mit kohlensaurem Baryt ge- 
sättigt, ein Barytsalz, welches dem baldriansauren 
vollkommen ähnlich ist. ` 

1,111 Gmm. von dem bei 150° getrockneten Baryt- 
salze gaben 0,764 schwefels. Baryt, d. h. 0,4495 Ba 


Tome VII 


+ ont 


“AU vilv 


berechnet: gefunden: 


C,H BaO, 40,44%, 40,45%, Ba 


Das was über 176° siedet, ist ein Gemisch von 
Baldriansäure mit einer zwischen 200°—220° sieden- 
den, neutralen Flüssigkeit; diese letztere bildet sich 
aber in so geringer Menge, dass ich sie nicht weiter 
untersuchen konnte. 

Die Baldriansäure macht etwa ‘/, von dem Gewichte 
des Aldehyds aus. Das Mengenverhältniss der Säure 
ist viel zu gross, um der zufälligen Oxydation des Al- 
dehyds an der Luft zugeschrieben werden zu kónnen. 
Um jede Unbestimmtheit in dieser Hinsicht zu besei- 
tigen, habe ich den Versuch in einem mit Wasserstoff- 
gas angefüllten Apparate ausgeführt ; das Gasleitungs- 
rohr war in Quecksilber Pipgetauchk, und auf, diese 
Weise yon der Luft abgesperrt. Das Meng 
der sich bildenden Säure blieb aber stets dasselbe, 
weshalb die letztere auf Kosten des im Aldehyd ent- 
haltenen Sauerstoffs sich bilden muss. 

Die wässrige Schicht enthält also neben Ätznatron 
noch baldriansaures Natron. 

Die ölige Flüssigkeit welche sich beim Zersetzen 
des rohen natriumhaltigen Produkts durch Wasser 
ausscheidet, wird mit Wasser gewaschen und über 
Chlorcalcium getrocknet. Sie ist leichter als Wasser, 
hat einen aromatischen und zugleich an Amylalko- 
hol erinnernden Geruch, einen brennenden Geschmack 
und ist vollkommen neutral. Ihre Farbe ist stets gelb- 
lich, sie destillirt fast ohne Rückstand und stellt im 
Wesentlichen ein Gemisch von drei Körpern vor, Diese 
letzteren können durch fractionirte Destillation von 
einander getrennt werden. 

Diese ölige Flüssigkeit macht ii: ^, von dem 
Gewichte des Aldehyds aus. 

Der flüchtigste von den drei darin dios Kór- 
pern siedet bei 132^, und hat sowohl alle physikali- 
schen Eigenschaften als auch die Zusammensetzung 
des Amylalkohols. 

0,3455 Gmm. dieses Körpers gaben: 0,425 Gmm. 
Wasser und 0,853 CO, entsprechend 0,0472 Gmm. 
Wasserstoff und 0,2326 Kohlenstoff. 

Diese Resultate führen zu der Formel C,H,,0 


berechnet: gefunden: 
C= 68,18%, 67,937, 
H,13,644,7,u:1866), 


30 


467 


Bulletin de l’Académie Impériale 


468 


Die Bildungsweise des Alkohols aus dem Aldehyd 
muss hier durch direete Addition von Wasserstoff er- 
klärt werden: 

C,H „O + H, = C,H 0. 

Der zweite Körper, der in dem rohen Öle enthal- 
ten ist, stellt eine farblose, ölige Flüssigkeit vor. Er 
ist neutral, riecht aromatisch, angenehm, hat einen 
brennenden, aromatischen Geschmack und ist ohne 
Zersetzung destillirbar. Sein Siedepunkt liegt genau bei 
203°,3 (corrigirt) bei 764,2"" Barometerstand. Sein 
spec. Gewicht bei 0° ist — 0,8569. 

In Alkohol, Äther und ütherischen Ölen löst er 
sich in jedem Verhätnisse auf. In Wasser ist er fast 
unlöslich. 

1) 0,3595 Gmm. gaben 0,4715 Gmm. Wasser und 
1,0075 Kohlensäureanhydrid, folglich 0,0524 
Gmm. Wasserstoff und 0,2747 Gmm. Kohlen- 
stoff. 

2) 0,316 Gmm. gaben 0,410 Gmm. Wasser u. 0,879 
Gmm. Kohlensäureanhydrid, folglich 0,0455 
Gmm. Wasserstoff und 0,2397 Gmm. Kohlen- 


stoff. 
3) 0,245 Gmm. gaben 0,300 Gmm. Wasser u. 0,685 |. 


Gmm. Kohlensäureanhydrid, folglich 0,0333 
Gmm. Wasserstoff und 0,1868 Gmm. Kohlen- 


stoff. 
Diese Resultate entsprechen der Formel C,,H,,0: 
berechnet: gefunden: - 
N°2 N? 8. 
Co = 75,94%, 76 AT 75,85%, 76,24%, 
H,— 13,927, 14,54%, 14,39% 13,60%, 


Alle drei Analysen sind mit Produkten von ver- 
schiedener Bereitung gemacht worden. 

Der Kórper hat also die Zusammensetzung des 
Amyläthers (CH. KM, oder des Caprinalkohols. Dem 
chemischen Charakter nach gehórt er aber unbe- 
dingt zu den einatomigen Alkoholen, wofür die unten 
folgenden Thatsachen sprechen. 

Essigsäure wirkt auf den Körper C H,,0 sehr leicht 
ein, wenn man beide Substanzen in zugeschmolzenen 
Röhren einer Temperatur von 150?— 170? aussetzt. 
Nach einigen. Stunden ist die Reaction vollendet, der 
gelbliche Inhalt der Róhren scheidet durch Zusatz von 
Wasser ein Öl ab, welches mit Sodalósung und Was- 
ser gewaschen und über Chlorcalcium getrocknet wer- 


den muss. Es destillirt ohne Zersetzung, indem der 
grösste Theil davon bei 213^— 217^? (nicht corrigirt) 
übergeht. Der wahre Siedepunct der mittlern Portion 
liegt genau bei 219,5" (corrigirt) bei 770^" Barome- 
terstand. Das Produkt stellt eine farblose, neutrale 
Flüssigkeit vor, leichter beweglich als der Kórper 
C,H,0, von einem aromatischen, pfefferartigen Ge- 
ruch, unlóslich in Wasser, aber mit Alkohol, Áther 
und ätherischen Ölen in jedem Verhältnisse mischbar. 
Auf die Zunge gebracht, scheint sie Anfangs ganz ge- 
schmacklos zu sein, später aber fühlt man einen bren- 
nenden Geschmack, der Mt pesi wird und einen 
sehr unangenehmen, balsami N hmack hin- 
terlässt. Das specifische Gewicht ist (bei 0° bestimmt) 
— 0,883. 

0,381 Gmm. gaben 0,4050 Gmm. Wasser und 
1,0065 Gmm. Kohlensáureanhydrid, folglich 0,0450 
Gmm. Wasserstoff und 0,2745 Gmm. Kohlenstoff. 


Dieses Resultat entspricht der Formel C.H O,: 
berechnet: gefunden: 
CE 12,007 72,04), 
H ‚== 12,00% 11,817, 


Die Entstehung dieses Produkts kónnte also durch 
die weer" 
C, H,0 + CH, = 0.H,0,-+H,0 


127" 24 2 
ausgedrückt werden. Man kann es also als den Essig- 
säureäther des Alkohols C H,O betrachten, wofür 
auch sein Verhalten zum Ätzkali spricht. Ich habe mich 
überzeugt, dass wässrige oder noch besser weingei- 
stige Kalilösung, mit dem Produkte erhitzt, essigsau- 
res Kali und den ursprünglichen Körper C, H, O giebt: 


10° 22 
C „H,,0, + KHO = C,H,KO, + Gel. 


Die Reaction der Bildung sowohl als auch der Zer- 
setzung, sind beide — rein und geben keine 
Nebenprodukte. 

Wird der Körper C,,H,,0 mit Benzoesäure in zu- 
geschmolzenen Röhren auf 160?— 170° erhitzt, das 
Produkt zuerst mit Sodalósung, dann mit Wasser ge- 
waschen und, nach dem Trocknen über Chlorcalcium, 


| destillirt, so erhält man ein Öl, welches den Benzoe- 


äther von C „HO vorstellen muss. Es ist neutral, leich- 
ter als Wasser, hat einen schwachen, etwas an benzoe- 
saures Äthyl errinnernden Geruch, ist unlóslich in 
Wasser, lóslich in Alkohol und Áther und hat einen 


469 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


470 


weit über 280° liegenden Siedepunkt. Wässrige oder 
weingeistige Kalilösung zersetzt es in der Wärme, in- 
dem der Körper C,H,,0 und benzoesaures Kali er- 
zeugt wird. Auch hier sind die Reactionen vollkom- 
men glatt und rein. Die für die Analyse bereitete 
Portion ging mir leider verloren. Ich muss noch er 
wühnen, dass ein ganz ühnliches Produkt erhalten wird, 
wenn man den Körper C „H,O mit Chlorbenzoyl zu- 
sammenbringt. Das Gemisch erwärmt sich in Folge 
der beginnenden Reaction, welche durch gelindes Er- 
hitzen zu Ende gebracht werden muss, wobei Salz- 
süuregas ausgetrieben wird. Die Reaction verläuft 
ebenfalls rein. 

Fünffach- Chlorphosphor wirkt auf den Körper 
C,,H,,0 sehr leicht ein. Die erste Einwirkang ist äus- 
serst lebhaft, später geht sie aber ruhig vor sich und 
bedarf zu ihrer Vollendung sogar künstlicher Würme. 
Bei der Destillation geht zuerst Phosphoroxychlorid 
über, dann, etwa bei 175^— 185^, eine farblose, öli- 
ge, chlorhaltige und neutrale Flüssigkeit von ei- 
genthümlichem Geruch, unlóslich in Wasser, auf wel- 
chem sie schwimmt. Bei der Reaction wird viel Salz- 
säuregas entwickelt. (Das obige Produkt könnte mógli- 
cherweise den Chlorwasserstoffsäureäther von C,,H,,0 
vorstellen). 

Concentrirte Schwefelsäure löst den Körper C, H,,O 
leicht auf, wobei das Gemisch sich erwärmt und eine 
dunkelrothe Farbe annimmt. Wird die Lösung erhitzt, 


so bräunt sie sich und entwickelt Schwefligsäureanhy- 


drid. Mit Wasser verdünnt, scheidet sie ein braunes 
Öl an die Oberfläche aus; die wässrige Schicht ent- 
hält, neben freier Schwefelsäure, noch eine organische, 
schwefelhaltige Säure (die sich zu C,,H,,0 wahrschein- 
lich so verhält wie die Äthylschwefelsäure zu C,H,O). 

Verdünnte Schwefelsäure scheint auf den Körper 
Al nicht zu wirken. 

Wird der Körper C ‚H,O mit Salpetersäure von 1,4 
speeifischem Gewicht zusammengebracht, so entsteht 
in der Kälte noch keine Reaction; die Salpetersäure 
löst den Körper nicht auf, sie giebt ihm nur eine ro- 
the Färbung. Bei gelindem Erwärmen erfolgt aber 
sogleich eine lebhafte Einwirkung: es entweichen 
rothe Dämpfe, und der Körper C,,H,,0 wird in ein 
gelbliches, eigenthümlich nach Wanzen riechendes, 
neutrales Öl verwandelt, das von Wasser, in welchem 
es zu Boden sinkt, nicht gelöst wird und ohne Zer- 


setzung destillirbar zu sein scheint. Natrium wird von 
dem Körper C H,O unter Wasserstoffgasentwicklung 
gelöst, und die in der Wärme mit Natrium gesättigte 
Lösung erstarrt nach dem Erkalten zu einer weissen, 
krystallinischen Masse, welche in Steinöl löslich ist und 
durch Wasser in Ätznatron und den Körper C ‚H,O 
zersetzt wird. 

Wird C ‚H,O auf bis 250? — 300? erhitzten Na- 
tronkalk gegossen, so findet eine Einwirkung statt: 
es entweicht eine angenehm riechende Flüssigkeit, und 
der Natronkalk backt zu einer Masse zusammen, deren 
wässrige Lósung, auf Zusatz von Salzsäure, eine flüch- 
tige fette Säure ausscheidet. Diese letztere ist flüssig, 
leichter als Wasser, worin sie sich nicht auflóst, be- 
sitzt einen etwas an Buttersäure erinnernden Ge- 
ruch und einen hohen Siedepunkt. 

Dieselbe Säure scheint sich zu bilden, wenn ein Ge- 
misch von C „H,O mit Schwefelsäure in eine Lösung 
von doppeltchromsaurem Kali gegossen und destillirt 
wird. Ein Theil des C „H,O wird dabei verharzt und 
das Destillat enthält neben viel Wasser ein auf der 
Oberfläche schwimmendes Öl, welches zum Theil von 
kohlensaurem Natron unter Aufbrausen gelöst wird. 
Der nicht gelöste Theil ist ein neutrales, angenehm 
nach Früchten riechendes Öl. Die Sodalösung enthält 
das Salz einer fetten Säure, welche der obigen voll- 
kommen ähnlich zu sein scheint. ! 

Wegen Mangels an Material bin ich gezwungen, die 
genauere Untersuchung der zuletzt beschriebenen Kör- 
per aufzuschieben; aber schon aus dem, was ich mit- 
getheilt habe, ist leicht einzusehn, dass der Körper 
C;H,,0: 1) mit Säuren direct zusammengesetzte 
Äther bilden kann, 2) einer Ersetzung von Wasser- 
stoff durch Natrium fähig ist, und 3) bei der Oxyda- 
tion eine Säure liefert, — folglich die wesentlichsten 
Eigenschaften eines Alkohols besitzt. 

Es könnte der wahre Alkohol der Caprinsäure 
eben so gut wie ein Isomer des letzteren sein. Da der 
wahre Caprinalkohol noch nicht bekannt ist, und also 
kein Vergleich gemacht werden kann, so kann auch 
nichts Entscheidendes darüber gesagt werden. Ich bin 
aber eher geneigt, den Körper für ein Isomer zu hal- 
ten, da die von mir erhaltene Säure von der Ca- 
prinsäure verschieden zu sein scheint. Übrigens be- 
darf dieser Gegenstand einer genaueren Untersuchung, 
mit der ich so eben beschäftigt bin. 

30* 


471 


Bulletin de l’Académie Impériale 


Die Entstehung dieses Körpers aus dem Valerylal- 
dehyd muss in naher Beziehung zur Bildung der Bal- 
driansäure stehen, da der erstere aus dem Aldehyd 
durch Sauerstofiverlust, die letztere durch Sauerstoff- 
aufnahme entstehen kann. Der ganze chemische Vor- 
gang kónnte etwa durch folgende Gleichungen ausge- 
drückt werden: 

1) 3C,H,,0 + Na, = C,H,Na0, + C 

2) C, H,,Na0 + H,O = C, H,,0 = NaHO. 

Diese Erklärungsweise findet ihre Bestätigung auch 
in dem Factum, dass beim Zersetzen durch Wasser 
der festen Masse, welche bei der Einwirkung von Na- 
trium auf Valerylaldehyd entsteht, — neben baldrian- 
saurem Natron auch Ätznatron gebildet wird. 

Der dritte Körper, der neben Amylalkohol und 
C,,H,,O in dem rohen Öle sich befindet, ist eine hell- 
gelbe, neutrale Flüssigkeit von der Consistenz des Oli- 
venöls, vollkommen geschmacklos, in Wasser unlös- 
lich, dagegen leicht löslich in Alkohol und Äther. Sein 
Geruch ist schwach und durchaus nicht aromatisch. Er 
hat keinen bestimmten Siedepunkt, fängt schon bei 
250° an zu kochen, und die Temperatur steigt bis et- 
wa auf 280°— 290° und noch höher. Trotz dieses 
Verhaltens bei der Destillation scheint er im Wesentli- 
chen kein Gemisch zu sein: ich habe drei Portionen 
von verschiedener Bereitung und verschiedenem mitt- 
leren Siedepunkt analysirt und bin zu denselben Re- 
sultaten gekommen. 

1) 0,2645 Gmm. einer bei 280°— 290° überge- 
henden Flüssigkeit gaben 0,286 Gmm. Wasser 
und 0,747 Gmm. Kohlensäureanhydrid; folglich 
0,0317 Gmm. Wasserstoff und 0,2037 Gmm. 
Kohlenstoff. 

2) 0,285 Gmm. einer ebenfalls bei etwa 280°— 290° 
siedenden Portion gaben 0,316 Gmm. Wasser 
und 0,8135 Gmm. Kohlensäureanhydrid, folg- 
lich 0,0351 Gmm Wasserstoff und 0,2218 Gmm. 
Kohlenstoff. 

3) 0,3175 Gmm. einer im Mittel bei 250° — 260° 
übergegangenen Flüssigkeit gaben 0,3395 Gmm. 
Wasser und 0,9140 Gmm. Kohlensäureanhydrid, 
folglich 0,0377 Gmm. Wasserstoff und 0,2492 
Gmm. Kohlenstoff. 

Diesen Resultaten steht am nüchsten die Formel: 

€, Hs 0 


H NaO 


10 21 


- 


472 
berechnet: gefunden: 
ck N° 2. N° 8. 
C,=77,92%.77,01/).:77,82/ — 78,499, 
Hi 11,69%, 11,987 12,317, 11,88", 


Demnach ist der Kórper mit Camphol isomer. 

Das specifische Gewicht der bei 280?— 290° sie- 
denden Portion ist (bei 17^) — 0,9027. Natrium wird 
von dem Körper C,H,,O in der Wärme unter Was- 
serstofigasentwicklung gelöst; nach dem Erkalten er- 
starrt die Lösung zu einer amorphen, durchsichtigen 
Masse, welche durch Wasser zersetzt wird. Brom 
wirkt auf den Körper C H,O stark ein und verwan- 
delt ihn in ein schweres, in Wasser unlösliches Öl. 

Salpetersäure von 1,4 sp. Gewicht giebt mit dem 
Körper beim Erhitzen eine dicke, gelbe Flüssigkeit, 
die in Wasser untersinkt, ohne sich zu lösen. 

Durch Natronkalk wird der Körper C „H,O in 
der Hitze verharzt und scheint keine Säure zu geben. 
Kalilösung ist scheinbar ohne Wirkung. Von concen- 
trirter Schwefelsäure wird der Körper unter Wärme- 
entwicklung und Bräunung gelöst. Verdünnte Säure, 
ebenso wie andere schwächere Säuren, scheinen keine 
Wirkung auszuüben. Concentrirte Salzsäure löst ihn 
nicht auf, ertheilt ihm aber beim Erhitzen eine braune 

arbe. 

Von der chemischen Natur dieses Körpers kann 
man noch nichts Entschiedenes sagen. Seine empyri- 
sche Formel zeigt uns nur, dass er durch Wegnahme 
von Sauer- und Wasserstoff aus dem Valeraldehyd 
abgeleitet werden muss: 


Gi Alz SCH 


1077 48 54,40 — 0 — B,. 

Diese Beziehung ist aber nicht ohne Interesse, da 
wir in der Bildung eines sauerstoff- und wasserstoff- 
ärmeren Körpers (im Vergleich mit dem Aldehyd) ei- 
nen Aufschluss für so manche Erscheinungen finden, 
welche wir bei der Einwirkung des Natriums auf Va- 
leraldehyd beobachten. So sehen wir hier z. B. wie- 
der eine Bedingung für die Bildung der Baldriansäure 
auf Kosten des in dem Aldehyde selbst enthaltenen 
Sauerstoffs; wir sehen ferner auch die Bedingung für 


das Freiwerden von Wasserstoffgas während der Re- 


action, und endlich finden wir hier auch die Quelle für 
den zum Aldehyd sich addirenden Wasserstoff bei der 
Bildung des Amylalkohols. 


Ausser diesen drei Körpern enthält die ursprüng- 


473 


des Sciences de Saint -Pétersbourg. 


474 


liche ölige Flüssigkeit nur noch etwas von einer un- 


bestimmten Substanz, welche den sehr unbedeutenden | 


Destillationsrückstand bildet. 

Es bleibt mir jetzt noch übrig, das relative Men- 
genverhältniss dieser Körper in der öligen Flüssigkeit 
anzudeuten. Es ist nicht immer constant und scheint 
von der Energie und Dauer der Reaction sowohl, als 
auch von der Temperatur und Masse abhängig zu sein. 
Doch macht der Körper C,,H,,O stets das Hauptpro- 
dukt aus; denn man könnte sagen, dass der Amylalkohol 
im Mittel nur 15%, — 25°, der Körper C,,H,,0 etwa 
20° — 30° von HE Gemische ausmacht, während das 
Übrige aus dem Körper C, H,O (nebst den 2% — 3% 
Destillationsrückstand) besteht. 

Die wesentlichen Produkte der Reaction sind also: 
Baldriansäure, Amylalkohol, die neuen Körper C.H 
und C „H,O und Wasserstofigas. 

Aus dieser Beschreibung ist wohl zu ersehen, dass 
das Verhalten des Aldehyds zum Natrium gar nicht 
so einfach und überhaupt ganz anders ist, als man 
gedacht hat. Es verlaufen hier augenscheinlich meh- 
rere Reactionen neben einander; diese mögen, für 
sich genommen, ganz rein sein, der ganze Vorgang 
kann aber doch nicht durch eine gemeinschaftliche 
Gleichung ausgedrückt werden. 


Die Resultate dieser Arbeit, kurz zusammengefasst, 
sind folgende: 

1) Bei der Einwirkung von Natrium auf Valeralde- 

— hyd wird Wasserstoff durch Metall ausgetrieben; 
die dabei sich bildende natriumhaltige Substanz 
ist aber kein einfaches Substitutionsprodukt, son- 

dern ein Gemisch. 

2) Beim Behandeln dieses Gemisches mit Wasser wird 
dasselbe zersetzt. 

3) Unter den Zersetzungsprodukten wird weder Va- 
leraldehyd, noch ein mit dem letzteren isomerer 
oder polymerer Körper aufgefunden, was für die 
Abwesenheit eines Natriumvaleraldehydats in der 
ursprünglichen Substanz spricht. 

4) Die wesentlichen Zersetzungsprodukte sind aber: 
Âtznatron, baldriansaures Natron, Amylalkohol 
und zwei neue Körper: CHO and C,,H,,0. 

5) Die Baldriansäure wird auf Kosten des im Alde- 
hyd selbst enthaltenen Sauerstoffs gebildet, und 


nicht als Nebenprodukt durch Oxydation des Al- 
dehyds an der Luft. 

6) Der Körper C, H, O ist ein einatomiger Alkohol, 
welcher mit dem der Caprinsäure entsprechenden 
identisch oder eher isomer sein kann. 

7) C,H,,0 ist ein neutraler Körper von noch unbe- 
stimmter chemischer Natur, scheint aber durch 
Natrium ersetzbaren Wasserstoff zu enthalten. 


Weit entfernt daraus Schlüsse für das Verhalten 
anderer Aldehyde zu ziehen, habe ich die Absicht, 
weitere Forschungen zu unternehmen, um zu entschei- 
den: | 

1) Ob die Homologen vom Valeraldehyd unter glei- 
chen Bedingungen sich analog verhalten und Al- 
kohole geben, welche dem Körper C,,H,,O homo- 
log sind. 

2) Ob nicht bei der Einwirkung des Natriums auf ein 
Gemisch von zwei Aldehyden ein intermediärer Al- 
kohol gebildet wird, ähnlich wie z. B. bei der Ein- 
wirkung von Schwefelsäure auf zwei Alkohole zu- 
gleich — gemischte oder intermediüre Äther, bei 
der Electrolyse der Salze y zwei verschiedenen 
fetten Sáuren int lià hl , bei 
ihrer Destillation intermediäre Ketone u. s. w. ent- 
stehen. 


Auf diese Art wäre es vielleicht möglich, bei gleich- 
zeitiger Anwendung, z. B. von C,H,O mit CH... oder 
von C,H,0 mit C,H,O Alkohole zu bekommen, welche 
mit dem der Önanthylsäure nur isomer wären. Dies 
könnte vielleicht ein Licht auf die Isomerie der Al- 
kohole werfen. 

St. Petersburg, den 10. Mai 1864. 


Über Eisenerz aus dem Bohrloche zu St. Peters- 
burg. Brief des Professors Pusyrewsky an 
den Akademiker Helmersen. (Lu le 20 mai 
1864.) 

Da der Vorschlag, einen Bohrbrunnen in unserer 

Stadt anzulegen, von Ihnen ausgegangen, und dieses 

so wichtige Unternehmen durch Ihre Vermittelung zu 


Stande gekommen ist, so hoffe ich, dass die folgende 


Mittheilung nicht Fa Interesse für Sie sein wird. 
Unter den erbohrten Gesteinsarten ist die in 389 bis 
484 Fuss Tiefe auftretende besonders beachtenswerth. 


475 


Bulletin de l’Académie Impériale 


476 


Mit Ausnahme einiger dünnen Thonschichten ist die 
. Hauptmasse derselben so hart, dass der Bohrer nur 
langsam vordringen konnte. Sie wurde für feinkörni- 
gen Sandstein erkannt, was auch meine Untersuchun- 
gen zum Theil bestätigten. Allein in gewissen Tiefen 
ist das Gestein so eigenthümlich und specifisch so 
schwer, dass ich es einer näheren Untersuchung un- 
terwarf. 

Die Proben aus 458 Fuss Tiefe sind dicht, von 
grauer bis braungrauer Farbe nnd haben einen im 
Ganzen ebenen, doch etwas splittrigen Bruch. Durch 
die Lupe betrachtet werden einige glänzende Glim- 
merblättchen sichtbar. 

In Säuren löste sich die Probe beim Erwärmen mit 
starkem Brausen auf: der ungelöste Rückstand be- 
stand aus Thon und kleinen Quarzkörnern; beint Glü- 
hen nahm er eine schwarzgraue bis schwarze Farbe 
an und wirkte ziemlich stark auf die Magnetnadel. 
1,5205 Gr. dieser Probe in Chlorwasserstoffsäure ge- 
löst gaben: 


0,2488 Gr. Beimengung — Ben Sie 
0,8567 Gr. Eisenoxyd = 56,25), 


Kalk und Magnesia enthält die Probe nicht, und 
die Analyse hat somit gezeigt, dass erstere einen tho- 
nigen Sphaerosiderit darstellt, der ungefähr 84, 
kohlensauren Eisenoxyduls enthält. Die Proben aus 
441, 442, 456 und 459 Fuss Tiefe zeigten dieselbe 
P SIRO C che 

Das Bohrloch hat also in bedeutender Tiefe ein 
ausgezeichnet gutes Eisenerz aufgeschlossen, das an 
einigen Stellen eine Mächtigkeit von 1 bis 4 Fuss er- 
reicht. Ob dasselbe regelmässige Schichten oder nur 
sporadische Lager und Nester bildet, ist zur Zeit noch 
nicht zu erkennen und bleibt späteren Untersuchun- 
gen vorbehalten. Von Wichtigkeit ist der Umstand, 
dass dieses Erz die ganze Masse des Sandsteins zu 
durchdringen scheint, da es auch in 393, 410 und 
413 Fuss Tiefe vorkommk Es dürfte daher zweck- 
mässig sein, auch die übrigen von Hrn. Nikolsky 
sorgfältig Peer Proben, die im Bohrhause safe 
bewahrt werden, zu untersuchen 

Das kräftige Aufsteigen des sehr copiösen artesi- 
schen Wassers aus dem St. Petersburger Bohrbrun- 
nen deutet mit hinlänglicher Gewissheit darauf hin, 
dass die hier durchsunkenen Schichten keine Des 


tale Lage haben. In welcher Richtung sie gehoben 


sind, kann nicht im voraus bestimmt werden: man 


kann indess doch vermuthen, dass sie, gleich den 
Schichten anderer Formationen in diesem Theile Russ- 
lands, schwach nach Süden einfallen, also nördlich von 
St. Petersburg in geringerer Tiefe aufzufinden sein 
würden. 


Über die Salze der 8 Nitrobenzoesäure und die 
Einwirkung des Zinks auf eine ammoniaka- 
lische Lösung derselben, vom Stud. Med. N. 
Sokoloff. (Lu le 20 mai 1864.) 


Durch Oxydation des Desoxybenzoins vermittelst 
Salpetersäure hat Prof. Zinin vor Kurzem eine Säure 
erhalten, welche zwar die Zusammensetzung der Nitro- 
benzoesäure hat, sich aber von dieser durch eine bedeu- 
tend geringere Löslichkeit sowohl in kaltem, als auch 
in kochendem Wasser unterscheidet'). Die nähere Un- 
tersuchung dieser Säure wurde mir überlassen, und 
ich theile hier die Resultate meiner vergleichenden 
Untersuchungen der Salze beider obengenannten Säu- 
ren mit. Zum Unterschiede will ich die gewöhnliche 
Nitrobenzoesäure durch o Nitrobenzoesäure, die neue 
aber durch 8 Nitrobenzoesäure bezeichnen. 

Die Löslichkeit der Salze wurde auf folgende Weise 
bestimmt. In kochendes Wasser wurden so lange kleine 
Quantitäten des Salzes eingetragen, bis ein Theil des- 


selben ungelöst blieb, worauf die zur Untersuchung 


bestimmte Menge der kochend gesättigten, klar filtrir- 
ten Lósung in einen kleinen, mit einem Uhrglase be- 
deckten Porzellantiegel gebracht und nach dem Er- 
kalten gewogen wurde. Nun wurde die Lósung unter 


der Luftpumpe über Schwefelsäure zur Trockne ver- 


dampft, und nachdem keine Gewichtsverminderung 
mehr stattfand, durch den Verlust die Menge des 
Wassers gefunden. Der Rest der Lósung, aus welcher 
beim Erkalten der grösste Theil des Salzes heraus- 


 krystallisirt war, diente zur Bestimmung der Löslich- 


keit des Salzes in kaltem Wasser, wobei auf gleiche 
Weise verfahren wurde. 
Das Kaliumsalz der ß Nitrobenzoesäure ist in 


Wasser leicht löslich und krystallisirt beim Verdun- 


sten der wässrigen Lösung in dünnen, aber sehr brei- 


1) Bull. de l'Acad. T. V. p. 533. 


477 


des Sciences de Saint -Petersbourg. 


478 


ten, farblosen, durchsichtigen rhombischen Tafeln, 
dem sublimirten Naphtalin ähnlich. 1 Th. desselben 
bedarf bei + 100? C. nur einen halben Theil, bei der 
gewöhnlichen Temperatur 3 Th. Wasser. 

0,444 Grm. des lufttrocknen Salzes hatten im 
luftleeren Raume nichts an Gewicht verloren, beim 
Erhitzen bis =+ 110° aber verloren sie 0,066 Grm., 
entsprechend 14,86%, oder 2 At. Krystallwasser. Die 
Formel verlangt 14,93%. Durch den Verlust des 
Krystallwassers werden die Krystalle undurchsichtig 
und perlenmutterglänzend. 

Das Kaliumsalz der æ Nitrobenzoesäure ist schwer 
in gut ausgebildeten Krystallen zu erhalten; aus der 
heissen concentrirten Lösung scheidet es sich beim 
Erkalten in kleinen Nadeln aus. 1 Th. desselben be- 
darf bei + 100° C. nur einen halben Theil, bei ge- 
wöhnlicher Temperatur aber 7 Th. Wasser. 

0,468 Grm. des lufttrocknen Salzes hatten im 
luftleeren Raume nichts an Gewicht verloren, beim 
Erhitzen bis + 110° C. aber verloren sie 0,040 Gmm., 
entsprechend 8,54°/ oder 1 At. Krystallwasser. Die 
Formel verlangt 8,07°/,. 

Das Calciumsalz der $ Nitrobenzoesäure krystal- 
lisirt in glänzenden Blättchen; 1 Th. desselben löst 
sich bei + 100° C. in 12 Th., bei gewöhnlicher Tem- 
peratur aber in 32 Th. Wasser. 

0,265 Grm. des lufttrocknen Salzes verloren im 
luftleeren Raume 0,012 Grm., entspechend 4,52%. 
Beim Erhitzen bis + 125° C. verloren sie nichts 
mehr, bei noch weiterem Erhitzen fing das Salz an 
sich zu zersetzen. 1 At. Wasser erfordert nach der 
Formel 8,82"/, folglich enthält das Salz kein Krystall- 
wasser. ` 

Das Calciumsalz der a Nitrobenzoesäure krystal- 
lisirt ebenfalls in Blättchen. 1 Th. desselben lôst sich 
bei +.100° C. in 18 Th., bei der gewöhnlichen Tem- 
peratur aber in 30 Th. Wasser. 

0,237 Grm. des lufttrocknen Salzes hatten im luft- 
leeren Raume nichts an Gewicht verloren, beim Er- 
hitzen bis + 110° C. verloren sie 0,0195 Grm., 
entsprechend 8,22%, oder 1 At. Krystallwasser. Die 
Formel verlangt 8,82"/. Hu 

Das Baryumsalz der 8 Nitrobenzöesäure krystal- 
lisirt beim Erkalten der heissen Lösung in dünnen 
Prismen; 1 Th. desselben löst sich bei + 100° C. in 


8 Th., bei der gewöhlichen Temperatur aber in 250 
Th. Wasser. 

0,403 Grm. des lufttrocknen Salzes verloren beim 
Erhitzen bis + 110° C., 0,054 Grm., entsprechend 
13,42°/, oder 2 At. Krystallwasser. Die Formel ver- 
langt 13,33*/. 

Das Baryumsalz der a Nitrobenzoesäure krystal- 
lisirt in kleinen Nadeln. 1 Th. desselben löst sich bei 
+ 100° C. in 19 Th., bei der gewöhnlichen Tempe- 
ratur aber in 265 Th. Wasser. 

0,334 Grm. des lufttrocknen Salzes verloren beim 
Erhitzen bis = 100° C. 0,045 Grm., entsprechend 
13,477, oder 2 At. Krystallwasser. Die Formel ver- 
langt 13,33%. 

Das Zinksalz der 8 Nitrobenzoesäure krystallisirt 
in schönen glänzenden Blättchen; 1 Th. desselben 
löst sich bei + 100° C. in 80 Th., bei der gewöhnli- 
chen Temperatur aber in 135 Th. Wasser. 

0,2875 Grm. des an der Luft getrockneten Salzes 
verloren beim Erhitzen bis + 110° C. 0,024 Grm., 
entsprechend 8,34”, oder 1 At. Krystallwasser. Die 
Formel verlangt 8,30%. 

Das Zinksalz der « Nitrobenzoesäure krystallisirt 
in platten Nadeln; 1 Th. desselben löst sich bei + 100° 
C. in 13 Th., bei der gewöhnlichen Temperatur aber 
in 63 Th. Wasser. 

0,211 Grm. des lufttrocknen Salzes verloren im 
luftleeren Raume 0,034 Grm., entsprechend 16,11% 
oder 2 At. Krystallwasser; die Formel verlangt 
15,338°/,. Beim Erhitzen bis + 110? C. erlitt es kei- 
nen weiteren Verlust. 

Das Silbersalz der 8 Nitrobenzoesäure wird als 


 flockiger Niederschlag erhalten; er ist ziemlich leicht 
löslich in Wasser und enthält kein Krystallwasser. 


0,560 Grm. dieses Salzes gaben beim Glühen 
0,223 Grm. Silber, entsprechend 39,82"/.; die For- 
mel verlangt 39,41*/. 

Das Silbersalz der æ Nitrobenzoesäure enthält 
ebenfalls kein Krystallwasser. 

Bei der Einwirkung des Zinks auf eine ammonia- 
kalische. Lösung der 8 Nitrobenzoesäure erhält man 
eine Azosäure, welche mit der von Prof. Zinin bei 
der Einwirkung einer alcoholischen Kalilösung auf 
Nitrobenzil erhaltenen Azobenzoesäure identisch ist. 

Zur Darstellung dieser Säure löst man B Nitroben- 
zoesäure in einem Überschusse von starker Ammoniak- 


479 Bulletin de l'Académie Impériale 480 


flüssigkeit, fügt Zink hinzu und kocht so lange, bis die 
anfangs dunkelgelbe Farbe der Lösung in eine blass- 
gelbe übergeht. Die klare Lösung giesst man von dem 
Niederschlage ab, welcher aus metallischem Zink und 
Zinkoxyd besteht, und zerlegt sie durch Salzsäure, 
wobei sich die Säure als ein gallertartiger Nieder- 
schlag ausscheidet, der beim Kochen fast pulverförmig 
wird. In Wasser, Alcohol und Äther ist die Säure 
fast ganz unlöslich. Auf ihre Identität mit der aus 
Nitrobenzil erhaltenen schliesse ich aus der Verglei- 
chung zweier ihrer sehr charakteristischen Salze, des 
` Kalium- und Baryumsalzes. 

Das Kaliumsalz erhält man durch Auflösen der 
Säure in Kalilauge. Es ist in alkalischen Flüssigkei- 
ten schwer löslich, Wasser aber löst es leicht auf. 
Aus der concentrirten wässrigen Lösung scheidet ein 
Überschuss von Ätzkali das Salz in kleinen Nadeln 
aus.?) Setzt man einer concentrirten wässrigen Lö- 
sung dieses Salzes Alcohol zu, so scheidet es sich so- 
gleich in kleinen Nadeln aus; in seiner Krystall- 
form und in seinem Verhalten gegen Alcohol ent- 
spricht es vollkommen dem Kalisalze der von Prof. 
Zinin erhaltenen Azobenzoesäure. 

Das Baryumsalz dieser Säure wird erhalten, in- 
dem man einer sehr verdünnten Lösung des Kalium- 
salzes Chlorbaryumlósung zusetzt, wobei sich sogleich 
ein aus mikroskopischen, etwas gefürbten Nadeln be- 
stehender Niederschlag bildet. 

0,404 Grm. dieses Salzes gaben beim Glühen 0,196 
Grm. CBa,O,, entsprechend 0,136 Grm. oder 33,66% 
Baryum; die Formel C,H,BaNO, verlangt 33,66/. 

Eine vollstindige Untersuchung dieser Sáure konn- 
te ich nicht unternehmen, weil es mir an Material 
dazu fehlte, die Identität derselben mit der Azosáure 
aus Nitrobenzil unterliegt jedoch keinem Zweifel. 
Durch die Unlóslichkeit ihres Kalisalzes in Alcohol 
unterscheidet sie sich aber von der Säure, welche 
Liebert aus der æ Nitrobenzoesäure durch die Ein- 
wirkung des Zinks in stark ammoniakalischer Lósung 
erhalten hat, nnd mit welcher die von Strecker aus 
derselben Nitrobenzoesäure durch Natriumamalgam 
erhaltene Sáure identisch zu sein scheint. Alle diese 


2) Ich muss erwähnen, dass das so erhaltene Salz etwas gefärbt 
war, wührend das Kaliumsalz der aus Nitrobenzil erhaltenen Sáure 
ganz farblos war. Die Färbung kam wahrscheinlich von der Unrein- 
heit der Säure her, welche ich, da ich nur 4 Grm. à Nitrobenzoe- 
sáure besass, nicht vollkommen rein erhalten konnte, 


Süuren haben eine gleiche elementare Zusammen- 
setzung — C, H,NO,. 


Über die bisher aufgefundenen Reste des Elas- 
motherium, von J. F. Brandt. (Auszug.) (Lu le 
3 juin 1864.) 

Mit vollem Rechte haben die Mamonte und ausge- 
storbenen Nashörner die Aufmerksamkeit der Natur- 
forscher wie der Laien erregt. Sie wurde aber in neu- 
sten Zeiten noch dadurch gesteigert, dass man das 
Zusammenleben jener kolossalen Thiere mit dem Men- 
schen, mindestens ziemlich sicher, nachgewiesen hat. 
Die beiden genannten, grossen, von der Erde ver- 
| schwundenen, wenigstens in manchen Gegenden, viel- 
leicht sogar vom Menschen vertilgten , Dickhàuter 
scheinen übrigens nicht die einzigen Arten dieser Thier- 
abtheilung gewesen zu sein, die zu Lebzeiten des Men- 
schen ihren Untergang fanden. Ein dritter, zwar zur 
Familie der Nashórner gehóriger, aber durch seinen 
Zahnbau zu den Pferden hinneigender Dickhäuter, das 
von G. Fischer nach einer mit den meisten Backen- 
zähnen versehenen, im Moskauer Museum befindli- 
chen, wohl erhaltenen Unterkieferhälfte aufgestellte 
Elasmotherium, scheint als Zeitgenosse der Mamonte 
und der mit einer knöchernen Nasenscheidewand ver- 
sehenen Nashörner betrachtet werden zu können. 
Man hat allerdings bis jetzt noch keine Reste des 
Elasmotherium mit menschlichen Knochenresten oder 
Kunstprodukten zusammen gefunden, so wie denn 
überhaupt nur 5 — 7 mal, so viel mir bekannt, Reste 
desselben entdeckt wurden. Die gute Conservation 
der Knochenreste, welche der der Mamonte und bü- 
schelhaarigen Nashörner ähnlich ist, ferner die im Wur- 
zelende eines der aus dem Saratowschen der Akade- 
mie gesandten Zähne befindliche, von Hrn. Göbel als 
diluvial bestimmte Erde, endlich die verwandtschaftli- 
chen Beziehungen mit Rhinoceros tichorhinus sprechen 
indessen nach meiner Ansicht dafür, dass das Elas- 
motherium mit den Mamonten und dem genannten 
Nashorn gleichzeitig lebte. Es scheint jedoch, wenn 
man aus den bis jetzt gefundenen Resten einen Schluss 
ziehen darf, viel seltener als diese gewesen zu sein. 

Das Elasmotherium bietet daher offenbar ein nam- 
haftes Interesse, welches noch dadurch für uns erhöht 


| wird, dass die meisten der ihm mit Sicherheit angehó- 


481 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


482 


rigen Reste in Russland entdeckt wurden und theil- 
weis in unserer Sammlung aufbewahrt werden, dass es 
überhaupt von Russland aus zuerst bekannt wurde. 

Die umfassenden Untersuchungen, welche ich für 
eine Arbeit über die osteologischen Entwickelungs- 
stufen der Sirenien, Pachydermen und Cetaceen an- 
gestellt habe, erregten in mir den Wunsch, die Über- 
reste des Elasmotherium genauer zu studiren. Ein 
mir aus Charkow zur Untersuchungüberlassener Zahn, 
der aus Moskau durch Vermittelung der Akademie 
übersandte Unterkiefer, dann zwei im vorigen Jahre 
aus dem Saratow’schen Gouvernement der Akademie 
zugeschickte Backenzähne, nebst dem vom Grafen 
Keyserling dem Akademischen Museum geschenk- 
ten obern Backenzahn, lieferten ein weit grösseres 
Material, als Fischer besessen hatte, welcher nebst 
Keyserling der einzige war, der zweifellose Zlasmo- 
therium- Reste untersuchen konnte. — Mein vorjähri- 
. ger Aufenhalt in Paris verschaffte mir die Gelegenheit, 
den von Duvernoy als Sfereoceros beschriebenen 
Hirntheil des Schädels eines nashornähnlichen Thie- 
res, welchen Kaup für den des Elasmotherium erklärt 
hatte, genauer zu studiren. Auch sah ich zu Darm- 
stadt durch Kaup’s Güte, das Schulterblatt, welches 
er ebenfalls dem Elasmothorium zuschreiben möchte, 
da es keinem der bekannten Nashörner vindizirt wer- 
den kann. 

Kein Naturforscher hatte also bisher so viel Reste 

des mg c zu untersuchen Gelegenheit ge- 
habt. 
Ich hielt es desshalb für passend, die Resultate mei- 
ner Wahrnehmungen in einer eigenen Abhandlung zu- 
sammenzustellen, welche den Titel: Observationes de 
Elasmotherii reliquiis hucusque repertis institutae, führt, 
und die ich der Classe für die Memoiren zu überrei- 
chen mir erlaube. 

Sie beginnt mit der Geschichte der Entdeckung 
desselben und giebt einen Überblick über die haupt- 
süchlich nur auf drei Arbeiten Fischer's und eine 
v. Keyserling's sich stützende Literatur, der sich die 


wohl auch zum Elasmotherium gehörigen Arbeiten 
Kaup's und Duvernoy’s über den oben erwähnten. 


Hirntheil des Schüdels (Stereoceros Duvernoy) anrei- 

hen. Alsdann sind darin nicht blos die unzweifelhaf- 

ten Reste des Elasmotherium (die Moskauer Unter- 

kieferhälfte mit ihren Zähnen, ferner der von Key- 
Tome VII. 


serling aus der Kirgisensteppe mitgebrachte Ober- 
kieferzahn, dann der im Charkower Museum aufbe- 
wahrte, vorletzte Unterkieferzahn so, wie die beiden 
aus dem Saratow'schen Gouvernement erhaltenen Ba- 
ckenzühne, ein oberer und ein unterer) ausführlich, 
selbst in Bezug auf den mikroskopischen Bau beschrie- 
ben und bildlich erläutert, sondern es wurde auch dem 
Stereoceros eine besondere Aufmerksamkeit geschenkt. 
In Bezug auf diesen, sah ich mich aus vielen Grün- 
den bewogen, der Ansicht Kaup’s beizutreten, dass 
er wahrscheinlich dem Ælasmotherium angehöre. Der 
letztere Umstand veranlasste mich, nach seinem Vor- 
gange eine Figur des Elasmotheriumschädels zu ent- 
werfen, welche, da sie sowohl auf die am echten Un- 
terkiéfét als auch am fraglichen Schädelfragment, 
deutlich hervortretenden, verwandtschaftlichen Ver- 
hältnisse des Tiaemothorüim mit dem Rhinoceros lep- 
torhinus, tichorhinus, africanus und simus gestützt 
wurde, keineswegs ein reines Ideal darstellt. Den 
Schluss des beschriebenen Theiles bildet ein Abschnitt, 
worin ich die Unhaltbarkeit der zweiten von Fischer 
aufgestellten Art, des Elasmotherium Kayserlingü, 
nachweise. 

Die Abl g ist aber keineswegs eine rein osteo- 
graphische, sondern enthält in besondern Abschnitten 
l—— oder irrito über Ver- 

lt ise, Vaterland, 
und die Daseins- (Lebensepoche) der Gattung. Sie bil- 
det also eine nach Maassgabe der vorhandenen Mate- 
rialien vollstándige Monographie. 

Zur Erläuterung der darin vorkommenden Mate- 
rialien war es nóthig dieselbe mit fünf Tafeln zu be- 
gleiten. 


Eine Münze des Schirwanschahes Minutschehr. 
Von B. Dorn. (Lu le 10 juin 1864). 


Unser correspondirendes Mitglied, der General v. 
Bartholomäi in Tiflis hat dem asiatischen Museum 
der Akademie seit langer Zeit bedeutende Geschenke 
an morgenlàndischen Münzen gemacht. Ich habe der- 
selben immer in diesen Blättern Erwähnung gethan ‘). 
Namentlich verdanken wir ihm die merkwürdigen Mün- 
zen mit Pehlewy - Inschriften, welche nicht von den 
Sasaniden- Kónigen ausgegangen sind, also die der 


1) Vergl. Mél. asiat. T. III, S. 166. 240. 502. + 


483 


Bulletin de l’Académie Impériale 


4184 


Ispehbede, der Chalifen und der Statthalter. Hr. v. 
Bartholomäi besitzt bekanntlich die reichste Samm- 
lung von Sasaniden-Münzen — jetzt 884 St. — deren 
Durchsicht mir während meines Aufenthaltes in Tiflis 
i. J. 1861 so viel Vergnügen und Belehrung ge- 
währte ?). 

Ausser den genannten und anderen Münzen waren 
es auch namentlich Münzen der Schirwanschahe, wel- 
che dem Museum von Seiten des genannten Numis- 
matikers zukamen. Diese Denkmäler aber sind um 
so werthvoller für uns in Russland, weil sie für die 
noch nicht ins Reine gebrachte Chronologie jener 
ehedem im Kaukasus so mächtigen Herrscher er- 
wünschte Aufklärungen und Anhaltspuncte darbieten. 


Wir kennen Münzen von Gerschasp, Firibris, Ach- 
sitan (Achistan) IT. Kaikobad, Schaich Ibrahim II. und 
Sultan Chalil DI". Münzen aber von dem ersten Herr- 
scher des zweiten Zeitraumes der schirwanischen Ge- 
schichte, dem gepriesenen Minutschehr‘), waren bis- 
her ungekannt geblieben. Seine Regierungszeit konnte 


nur annähernd bestimmt und etwa in die Jahre 1140 d 


— 1160 bis gegen 1205 gesetzt werden. 

Hr. v. Bartholomäi hat mir nun in diesen Tagen 
eine Kupfermünze Minutschehr’s für das asiatische Mu- 
seum übersandt, über welche er bemerkt, dass sie 
die älteste bekannte Münze der Dynastie der Schir- 
wanschahe sei, und, da er seit fünfzehn Jahren Gele- 
genheit gehabt habe, Tausende von dergleichen Mün- 
zen zu untersuchen und dies die einzige von Minu- 
tchehr geprägte, bisher aufgefundene sei, man anneh- 
men könne, dass sie es auch noch lange bleiben werde. 
Ich bin ganz seiner Meinung und freue mich um so 
mehr, dass dem asiatischen Museum diese einzige 
Münze zugekommen ist. Leider ist auch sie — sonst 
sehr gut erhalten — so wie alle Münzen der Schir- 
wanschahe, deren auch ich eine sehr bedeutende An- 
zahl zu sehen Gelegenheit gehabt habe, so beschnit- 
ten, dass die ursprünglichen Inschriften nur noch 
zum Theil erhalten sind. Hr. v. Bartholomäi hat auf 
ihr richtig gelesen und dazu vermuthet: 


2) Ibid. T. IV, S. 450. 

3) Vergl. Das Asiat. Museum etc. S. 582; Nov. Suppl. S. 149, 351, 
401, 403, Mél. asiat. T. III]. c. und Soret, Lettre à M. Fraehn 
1851 . 68. 

4) Vergl. meinen Versuch einer rier der ECH 
Mém. VI. Ser. Sc. pol. etc. T. IV S. 55 


I. [ÀJ] 
pbal () 


IL. sie (JJ) 
(shell E JL] 


Der grosse [Kónig oder Herr- (El-) Muktafi 
scher] Minutschehr. (biamr allah). Der Sultan 

Es ist hier der Name des Chalifen Muktafi, welcher 
für uns von besonderer Bedeutung ist. Da er von 
530 — 555 — 1136 — 1160 regierte, so muss die 
Münze im Verlaufe dieser Jahre geprügt worden sein, 
ein sicherer Beweis, dass auch Minutschehr in dior 
Zeit regiert hat. 


Note sur le nivellement barométrique, par A. 

Sawitsch. (Lu le 17 juin 1864.) 

Les tables hypsométriques jusqu'à-présent en usage 
ont été calculées soit d'aprés la formule de Laplace, 
soit d’après celle de Bessel, qui prend en considéra- 
tion d'une manière plus exacte qu'on ne l'a fait au- 
paravant, l'influence qu'exerce sur la détermination 
e la hauteur la présence de vapeurs aqueuses dans 
l'atmosphére. : 

M. Bauerfeind, professeur à Munich, a écrit sur 
le nivellement barométrique un ouvrage très intéres- 
sant, qu'il a publié en 1862 sous le titre: «Beobach- 
«tungen und Untersuchungen über die Genauigkeit 
«der barometrischen Hóhenmessungen und die Verän- 
«derungen der Temperatur und Feuchtigkeit der At- 
«mospháre.» 

L'auteur a non-seulement profité des nouvelles re- 
cherches, faites par MM. Régnault, Rudberg et 
Magnus, sur la densité de l'air, sur sa dilatation par la 
chaleur et sur la force élastique des vapeurs, mais il a 
encore construit de nouvelles tables hypsométriques 
trés commodes. En négligeant des quantités presque 
toujours insensibles, M. Bauerfeind est parvenu, 
par une heureuse transformation de la formule de 
Bessel, à rendre ses tables d'un usage aussi facile 
que celles calculées par Gauss d’après la formule 
de Laplace, et aussi exactes que celles de M. Plan- 
tamour, construites suivant la théorie de Bessel. 

Pour expliquer les diverses anomalies que présen- 
tent les résultats des mesures barométriques et pour 
reese le degré d'approximation que ces mesures 
comportent, l'auteur a fait déterminer avec beaucoup 


485 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


486 


de soin par des procédés géodésiques les différences 
de niveau entre le pied et les quatre points espacés 
symétriquement sur une assez haute montagne, Mie- 
sing, dans le Tyrol bavarois. Sur ces points, à chaque 
heure de la journée, entre 8 heures du matin et 6 
heures du soir, on a fait pendant plusieurs jours de 
suite un grand nombre d’observations simultanées 
du baromètre, du thermomètre et du psychromètre, 
tous ces instruments ayant été préalablement bien 
rectifiés et comparés entre eux. 


Les désaccords entre les hauteurs obtenues par les 
observations barométriques, à l’aide de diverses for- 
mules, et les hauteurs des mêmes points déterminées 
géodésiquement nous font voir les erreurs de ces for- 
mules, et les fluctuations horaires, auxquelles ces er- 
reurs sont sujettes. M. Bauerfeind, en discutant ces 
désaccords, confirme les conclusions auxquelles étaient 
déjà parvenus plusieurs savants qui se sont antérieu- 
rement occupés du méme sujet. Ainsi il trouve que 
les mesures barométriques faites en été, entre 8 et 10 
heures du matin et après 5 heures du soir, donnent 
les hauteurs trop petites; au contraire, les observa- 
tions entre 11 heures du matin et 4 heures après 
midi conduisent à des hauteurs trop grandes. 


Quant aux causes de ces anomalies, on a donné 
quelques explications plus ou moins probables, mais 
_ il n’y a pas de règles certaines pour apprécier nu- 
mériquement les effets des diverses circonstances per- 
turbatrices sur les résultats des nivellements baromé- 
triques. M. Bauerfeind propose une hypothèse, qui, 
si elle pouvait être admise, fournirait un moyen très 
simple pour parvenir à ce but. Voici en quoi elle con- 
siste, 


La température du sol étant à certaines heures 
de la journée plus basse et aux autres plus haute 
que celle de l’air, la chaleur rayonnante du sol influe 
plus ou moins sur le thermomètre exposé au grand air 
et donne lieu aux erreurs dans les indications de la 
température de l’air par le thermomètre. Il est même, 
comme on sait, difficile d'éliminer ces erreurs; M. 
Bauerfeind leur accorde une valeur tellement grande, 
qu'elle suffit pour produire les divergences entre les 
résultats des nivellements barométriques et géodé- 
siques. Afin d'obtenir une concordance de ces résul- 


tats avec la hauteur véritable, il propose de faire les. 


changements convenables dans les indications du ther- 
mometre au grand air et nomme ces changements, Cor- 
rections dües à la radiation du sol. Il les détermine de 
manière à ce que la hauteur obtenue par des mesures 
barométriques soit d'accord avec la hauteur trouvée 
par des opérations géodésiques. Au moyen des obser- 
vations faites dans les environs du Munich, ce que nous 
avons ci-dessus mentioné, M. Bauerfeind fixe les 
valeurs numériques et le sens positif ou négatif de ces 
corrections, correspondantes aux différentes heures 
de la journée. Mais les régles pratiques, qui en sont 
déduites, sont loin d'étre incontestables; il est méme 
peu probable que l'incertitude de la température de 
l'air, indiquée par le thermomètre, soit la seule cause 
des erreurs des nivellements barométriques; cette in- 
certitude ne peut méme pas étre bien sensible, quand 
on établit un bon thermométre, à une certaine élé- . 
vation au-dessus du sol, à l'ombre, assez loin des 
murs et des autres objets rayonnants. L'auteur lui- 
méme remarque que les corrections qu'il recommande 
ne correspondent qu'à une localité déterminée et à 
une certaine saison de l’année, 

Une des causes principales de l'incertitude des nivel- 
lements barométriques consiste en ce que les couches 
atmosphériques de différente densité ne se trouvent 
souvent pas dans un état d'équilibre que suppose la 
formule barométrique. L'influence des vents sur la 
détermination des hauteurs est prouvée par de lon- 
gues séries d'observations; les courants verticaux de 
l'air, variables à différentes heures de la journée, con- 
courent aussi à produire les changements dans la dis- 
position des couches aériennes et dans la répartition 
dela chaleur et des vapeurs aqueuses. Il est impos- 
sible de soumettre au calcul l'effet de toutes ces 
causes perturbatrices, et ce que l'on peut faire de 
mieux, c'est de choisir pour les observations les heures 
de la journée qui sont les plus favorables pour le ni- 
vellement barométrique. Telles sont par exemple en 
été, comme le remarque M. Bauerfeind, les époques 
vers les 10 ou 10, heures du matin et de 4 à 5 
heures aprés midi, ou à-peu-près à ?/, de l'intervalle 
entre le lever du soleil et le midi, et A", de l'intervalle 
entre le midi et le coucher du soleil. An reste ce ne 
sera toujours qu'un heureux hasard, si l'on obtient 
bien la hauteur par un petit nombre de mesures ba- 
rométriques, surtout, si la distance horizontale des 

81* 


487 


Bulletin de l’Académie Impériale 


stations est assez considérable. Dans ce dernier cas, 
on ne peut se fier qu’aux résultats moyens d’une an- 
née ou méme de plusieurs années d'observations, 
faites avec des instruments vérifiés et comparés entre 
eux. 
La formule dont on se sert communément s’obtient 
en formant l'équation différentielle d'équilibre de l'at- 
mosphére, et en intégrant dans la supposition que la 
température de l'air entre les stations supérieures 
et inférieures est constante et moyenne des tempéra- 
tures observées en haut et en bas. Cela revient à ad- 
mettre que la chaleur de l'air atmosphérique diminue 
à-peu-prés en progression arithmétique, quand les élé- 
vations au-dessus de la terre croissent uniformément; 
mais la supposition mentionée conduit à un rapport 
inexact entre la température à la station inférieure et 
la hauteur qu'on doit monter pour que la tempéra- 
ture diminue d'un degré du thermométre, comme 
nous allons le voir par ce qui suit; nous montrerons 
aussi, comment se modifie la formule barométrique en 
admettant une hypothése plus conforme à la réalité. 
Soit o la densité de l'air humide, p la pression at- 
mosphérique, o l'élasticité des vapeurs aqueuses con- 
tenues dans l'air, ¢ la température à une hauteur z 
au-dessus de la station inférieure, o, p,, o, et f, les 
mémes choses à la station inférieure, et désignons par 
a la dilatation de l'unité du volume de l'air sec pour 
l’acroissement d'un degré du thermomètre: on a alors 


132% 
AE [MN SE 
e= JL 13" 
8p 
Soit de plus ^, la longueur de la colonne de mer- 
cure dans le barométre, exprimée en parties du métre, 
à la température de la glace fondante, et quand la 
pression atmosphérique est p,. Si (ol est la densité 
de l'air sec, relative à 0776 du baromètre et à la 
méme température, nous aurons 
Dui 
Qr "EA Zen) 
En désignant par D la densité du mercure à la 
température de la glace fondante, par a le rayon du 
globe terrestre, par g, la gravité à la station infé- 
rieure, que nous supposons être à la surface de la 
terre, et par g la gravité au-dessus de cette surface, on 
trouve 


2 
pies UR CEA 9 = 9) down 
La condition d'équilibre d'une atmosphère, compo- 
sée de l’air et des vapeurs, est exprimée par l’équa- 
tion différentielle 


(-(1—$; 
= meg (5): ọdz = t SE zin [ 4( 5). 


D'aprés les expériences modernes les plus exactes, 

GJ sous la latitude de 45° est 10517; sous la latitude 
i 

l ce rapport devient 10517 (1 =- 0,00284 Cos 2 l): 


ainsi 
dp — a x er 8p d ( a 
p 7993 (14-0,00284 cos 21) lat ^" ET] 


Comme on ne connaît pas la loi de la distribution 
de la chaleur et des vapeurs aqueuses dans les diffé- 
rentes couches de l’atmosphère, on est obligé pour 
intégrer l’équation précédente d’adopter une hypo- 
thèse plus ou moins probable. Dans l’état moyen de 
l’atmosphère le facteur variable 1 — ie est très peu 
différent de l'unité; en faisant SE + SE o et dé- 
signant par = et = les valeurs du rapport » obser- 
vées sur les stations inférieures et supérieures, on peut 
supposer sans erreur sensible le facteur 1 5: egal 
à sa valeur moyenne comprise entre ses deux limites 

— °° et 1— ER nous le remplacerons done par 
le facteur constant et égal à 1 — Ze 

Par la discussion d’un grand nombre d’observa- 
tions météorologiques, faites en Suisse, en Amérique, 
dans le Caucase et dans les Indes, nous avons trouvé 
que la différence entre la température £, à la station 
inférieure et celle { à une hauteur z au-dessus de 
cette station peut être calculée par la formule sui- 
vante: 

t —t=b.z(1—z.c)(1 = yt), 
b, c, y étant des constantes, qu’on détermine par les 
observations. 

Pour le thermomètre centigrade et la hautéur z 
exprimée en mètres, on a *): 


*) Cette expression ne peut être admise qu’à une certaine hau- 
teur au-dessus de la surface terrestre, car il arrive que par des cir- 
constances particulières la chaleur des couches atmosphériques 
très près de la surface terrestre, loin d’aller en diminuant, quand 
la hauteur augmente, va au contraire d’abord en croissant. 


489 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


490 


t, —t = 0,0044 z (1 — 0,000025 z) (1 + 0,02. £,). 

Cette formule s'accorde à un degré prés avec les 
températures moyennes, observées en différentes sai- 
sons sur des stations hautes de 2000 à 3500 métres; 
on peut méme admettre sans erreur sensible 

t —t = 0,0044 z (1 + 0,021,). 
La température #, à la surface terrestre étant = 105 
-i- 20° et + 30? centigrades, on obtient respective- 
ment 187, 162 et 142 métres pour la hauteur à la 
quelle il faut monter pour un abaissement d'un degré 
du thermométre; ces résultats représentent bien les 
résultats moyens d'observation. 

La formule précédente revient à supposer que la 
chaleur des couches atmosphériques diminue en pro- 
gression arithmétique, quand la hauteur croit unifor- 
mément, et que cette diminution est d'autant plus ra- 
pide, que la température à la ME ge » terre est 
plus élevée. Dans ce cas le rapport -—- t peut s'ex- 
primer par l'équation suivante: 


—1-—34.2(12- Xj), 


Lak 


1 + at 

1+ at, 
à et q étant des coefficients constants. En comparant 
cette expression à la formule précédente, qui déter- 
mine t, —t, et remarquant que la dilatation de l'air 
pour un degré centigrade est « — 0,00366, nous ob- 
tenons: 


q= 0,0000161; A= 0,016. 
En faisant 7993 (1 + 0,00284 cos 21) (1 + 5 9) = k, 


Am — —1— s, 

la condition de l'équilibre de l'atnosphére donne 
ine a ds 1 a ds 
E A hais RS eh EC 

Intégrant cette équation entre les limites p, et p, ou 


entre s = 0 et s, nous trouvons 
log, „= 


NI m* ;. log (1 — ms) 


L 4] 


1 1 
fe ms + s nis RE E +. 1») 


pour les plus hautes montagnes m.s est à peine 0,1, 
et comme 
lacob 


1 
T—--(1—m.s) meque: ; msg? ch 


ESCH 8 16m" + 


M 


on peut éliminer m en remplaçant la série 


* 


l--at 


li. 
3 A uua Ves 


1 
1+- 5m +-;ms—+ 


ce qui ne produira pas d’erreur sensible: ainsi 


log EE wu y lat — 
Pı k (Y + at) Er ee kV(1+-at,)(1+-at) 
Le logarithme est ici hyperboliqne; faisant M — 
0,43429, et introduisant le logarithme ordinaire de 


Brigg, nous aurons 


k 
gu x 
Ce résultat sera tout-à-fait exact, si l'on adopte 


sur la diminuation de la chaleur dans l’atmosphere 
l'hypothése exprimée par l'équation 


+ 2) KOL =+ at,) (1 = at). Log”). 


1+ at 

Sé SCH — p.s), 
v. étant à peu prés égal à im. Comme m.s est tou- 
jours petit, cette hypothése peut représenter les ob- 
servations sur la diminution de la chaleur dans diver- 
ses couches atmosphériques, aussi bien que l’hypothèse 


1 + at 

Si h, et À sont aux stations inférieure et supé- 
rieure les longueurs de la colonne de mercure dans les 
baromètres, reduites à zéro du thermomètre centi- 
grade, on aura 


Pi A a+ à t Z 
SA? ) ou à-peu-pràs ^! (12-2. al 
Comme est 18404,8; a — 0,00366; la diffé- 


0, Lo 
rence 2 des niveaux, ou la hauteur d’une station sur 
l'autre s’obtient en mètres, par la formule 


z= 18404,7 (1-7 $9) (1 —0,00284cos 21) (1 +7) X 


x Y(14-0,00366,) (14-0,003662)x Log a(i if 


Dans la formule barométrique genáralmpent admise le 
facteur thermométrique est L + a (17 d au lieu 


de Y (1 +- at,)(1 + at); la différence est sans doute in- 
signifiante pour la pratique; mais il nous semble que 

notre formule est basée sur une supposition plus con- 
forme à la réalité. 

Pour faire voir quelle hypothèse sur la distribu- 
tion de la chaleur dans l'atmosphère correspond à la 
formule barométrique ordinaire, nous remarquerons 
que cette formule peut s’écrire de la manière suivante: 


491 


Bulletin de l’Académie Imperiale 


492 


5 à s — ll + al) ech 


Différentiant cette équation par rapport à s, t et p, et 
substituant pour T sa valeur — 5.5... nous obte- 


KE 1+ at 
nons 
Zar 
ds — dt 2 ; 
s h—* EEN 


l'intégral de cette équation est 
as = (t, —1)11 +g, i)o, 


c étant une constante, que l’on peut déterminer par 
l'observation de la hauteur qu'il faut monter pour que 
la températnre donnée à la surface de la terre baisse 
d'un degré du thermométre. Par exemple en suppo- 
sant que la température 7, à la station inférieure étant 
+ 10° centigrades, il faut s'élever à une hauteur de 
187 métres pour que la température diminue d'un 
degré centigrade, on trouve c — 180,7 métres. Dans 
ce cas, quand la température à la surface est = 20? 
centigrades, la hauteur qui correspond à une diminu- 
tion d'un degré serait 1937/, mètres. Ainsi, quoique 
l'expression précédente donne les abaissements de la 
température à-peu-prés en progression arithmétique 
pour les élévations croissant uniformément, l'acrois- 
sement de la hauteur pour une diminution donnée 
de la chaleur devrait étre d'autant plus grande que 
la température à la station inférieure serait plus con- 
sidérable: c'est ce Qui est contraire à l'expérience. 
En effet on connait que la différence des températures 
de deux points considérablement élevés l'un au-dessus 
de l'autre est toujours plus grande en été qu'en hiver. 
L'hypothése que nous avons admise est aussi trés 
simple, mais elle est exempte de ce défaut, et repré- 
sente assez approximativement les résultats moyens 
tirés d'un grand nombre d'observations thermomé- 
triques faites aux différentes hauteurs, jusqu'à 3500 
métres et au-delà. Il est done à présumer que la for- 
mule barométrique, telle que nous l'avons donnée, est 
théoriquement plus exacte que la formule générale- 
ment recue. 


BULLETIN DES SÉANCES. 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE, 
SÉANCE DU 3 (15) JUIN 1864. 


M. Brandt présente et lit un mémoire intitulé: Obser- 
vationes de Elasmotherii reliquiis hucusque repertis institu- 
tae; un extrait en sera publié dans le Bulletin, et le tra- 
vail même trouvera sa place dans le recueil des Mémoires 
de l'Académie. 

Le méme Académicien communique à la Classe son in- 
tention de publier, à l'occasion du jubilé de M. Baer, un 
mémoire ayant pour titre: De. Acipenserum speciebus hucus- 
que in Rossia observatis; il contiendra la description de 
quelques espéces nouvelles, et entre autres d'une espéce, 
à laquelle l'auteur donne le nom de Acipenser Baeri. 

Le Secrétaire Perpétuel annonce que deux ouvrages 
ont été recus par l'Académie pour le concours au prix 
Rklitzki. La Classe nomme une commission, composée de 
MM. Baer, Brandt, Schrenck et Ofsiannikof, et char- 
gée d'examiner ces ouvrages et de présenter un rapport 
jusqu'au 2 décembre de cette année. 

M. Baumhauer, membre de l'Académie des sciences 

à Amsterdam, adresse une série d'ouvrages qu'il a publiés 
sur l'aleoométrie, et prie l'Académie de vouloir bien les 
examiner. M. Jacobi prendra connaissance de ces ou- 
vrages pour en faire l'objet d'un rapport, s'il y a lieu. 
. M. Tchébychef présente au nom de l'auteur les ou- 
vrages suivants, publiés par M. Hermite, membre cor- 
respondant: 1° Sur la théorie des fonctions elliptiques et 
ses applications à l'arithmétique. Paris 1862, tiré du Jour- 
nal de M. Liouville, 2° Sur les fonctions de sept lettres. 
3° Sur la théorie des fonctions elliptiques, et 4° Sur un nou- 
veau développement en série des fonctions. Les trois der- 
niers sont tirés des Comptes-Rendus hebdomadaires des 
séances de l’Académie des sciences de Paris. 

M. Helmersen fait hommage à l'Académie d'un petit 
écrit qu'il a publié Sur le terrain howillier de la Russie; 
une carte représentant la répartition géographique de ce 
terrain, ainsi que le réseau des chemins de fer, est an- 
nexée à l'ouvrage. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
SÉANCE DU 10 (22) Jurn 1864. 


M. Dorn annonce que M. Bartholomäi, membre cor- 
respondant, a fait don au Musée Asiatique d'une monnaie 
trés rare du Chirvanchah Minoutcher. M. Dorn en a fait 
l'objet d'une note qu'il lit, et qui sera publiée dans le Bul- 
letin. 


493 


des Sciences de Saint- Petershourg. 


494 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
SÉANCE DU 17 (29) suın 1864. 


M. Sawitesh lit une Note Sur le nivellement baromé- 
trique; elle paraitra dans le Bulletin. 

M. Fritzsche présente et lit une notice, qui sera in- 
sérée dans le Bulletin, Sur le sel double d’owalate et de 
chlorure de calcium. 

M. Struve présente et recommande pour le Bulletin 
une notice de M. Wagner, astronome à Poulkova, Sur la 
marche de la pendule normale de Poulkova 

MM. Fritzsche et Zinine présentent et recomman- 
dent pour le même recueil une note de M. Tutchef Sur 
le naphta employé à l'éclairage. 

Le Secrétaire Perpétuel présente le rapport de M. Goe- 
bel sur le voyage qu'il a fait, par ordre de l'Académie, à 
la mer Caspienne. Ce rapport sera publié dans le Bulletin. 


M. Henri Struve adresse une lettre, dans laquelle il | 


communique quelques détails sur le voyage qu'il a fait 
au lac de Ladoga. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
SÉANCE DU 24 JUIN (6 JUILLET) 1864. 

Le Secrétaire Perpétuel donne lecture d'une lettre, par 
laquelle M. Théodore Kóppen annonce la douloureuse nou- 
velle de la mort de son pére, l'Académicien Pierre Kóp- 
pen, décédé dans la nuit du 22 au 23 mai, à Karabagh 
(en Crimée). La Classe charge le Secrétaire Perpétuel 
d'exprimer à M"^ Köppen les regrets de l'Académie sur 
la perte qu'elle vient de faire dans la personne de son 

oux. 

M. Nauck lit une notice, dans laquelle il donne sur 
l'ouvrage de Philodème zech syosßstag quelques nouvelles 
remarques complétant son précédent article sur cet objet 
(v. Bulletin VII, 191 — 220). 

M. Schiefner lit une notice Sur les cas dans la langue 
thibetaine; elle paraîtra dans le Bulletin 

Sur la proposition du Secrétaire Perpétuel, on arréte 
l'insertion au Bulletin de l'analyse rédigée par M. Smitt, 
membre correspondant, de l'ouvrage de M. Bogdano- 
witsch: Histoire de la guerre de 1813. 

M. Nauck fait hommage à l'Académie de deux nou- 
veaux volumes de son édition de Sophocle, faisant partie 
de la collection des classiques grecs et latins de MM. 
Haupt et Sauppe 

M. Kunik met sous les yeux de la Classe une série de 
documents extraits des archives de l'Etat par M. Polof- 
tzof, et qui peuvent servir à l'histoire du régne de l'Im- 
pératrice Catherine IT et particulièrement à une biogra- 
phie du prince A. Bezborodko. 

M. Kunik offre pour la Bibliothèque de l'Académie un 
manuscrit qu'un hazard a fait tomber entre ses mains et 
qui, sans étre d'une grande importance pour l'histoire de 
la Russie, peut cependant être considéré comme une pièce 


assez curieuse. C’est un article rédigé par M. Bant ych- 
Kamenski sur le séjour que firent en Danemark les deux 
derniers petits-enfants du Tzar Ioan Alexéévitch. Sur la 
proposition de M. Kunik cet article sera imprimé dans le 
recueil russe de l’Académie, et le manuscrit original sera 
déposé à la Bibliothèque. M. Kunik est Gage au nom 
de l’Académie de son don. 

M. Schleicher envoie le manuscrit revu et Se de 
l'édition qu’il a préparée du poëte lithuanien Donaleitis. 
L'ouvrage sera mis sous presse. 

M. Schiefner met sous les yeux de la Classe des re- 
gistres que M. le Docteur Justi, de Marbourg, a eu l'obli- 
geance d'extraire de l'album de l'université de cette ville, 
et contenant tous les noms des Russes et des natifs des 


| provinces qui forment actuellement l'Empire de Russie, 


qui ont étudié à Marbourg depuis 1527 jusqu'à l'époque 
actuelle. 
M. Dorn annonce que la bibliothéque des livres en 


langues orientales, qui se trouvait au Département Asia- 


tique, est déjà placée au Musée Asiatique de l'Académie 
(v. la Séance du 27 mai 1864; Bulletin VII, 413). M. 
Dorn se réserve de faire, aprés les vacances, un rapport 
plus détaillé sur cette précieuse collection. 

Le Secrétaire Perpétuel met sous les yeux de la Classe 

leux liasses cachetées, envoyées par feu M. Köppen et 

qui, selon son désir, ne devaient être ouvertes qu'après sa 
mort. Les paquets sont ouverts séance tenante: ils con- 
tiennent toute la correspondance que M. Köppen a eue 
ans le cours de sa vie avec un grand nombre de sa- 
vants du pays et de l'étranger, sur divers objets intéres- 
sant les sciences. Cette correspondance sera conservée à ` 
la Bibliothèque de l’Académie. 

M. Henri Lomer fait hommage à l'Académie de l'ou- 
vrage qu'il a publié récemment à Leipsic sous le titre: 
Der Rauchwaaren- Handel, Geschichte, Betriebsweise nebst 
Waarenkunde. 


SÉANCE PUBLIQUE DU 26 JUIN (8 JUILLET) 1864. 
Distribution des prix Démidof. 

Le 26 juin,à 1 heure de l'aprés-midi, M. l'Amiral Lutke, 
Président, a ouvert la séance publique consacrée à la lec- 
ture du Rapport sur la distribution des prix Démidof. 
C'était la XXXIIT" distribution depuis la fondation de ces 
prix. La Commission, nommée par l'Académie pour l'exa- 
men des pièces du concours, se composait de M. le Secré- 
taire Perpétuel, qui en vertu des Réglements préside cette 
commission, et de MM. Kupffer, Jacobi, Brosset, Dorn, 
Sreznefski, Ruprecht, Wiedemann, Schiefner, Kok- 
charof, Veliaminet- Zernof, Biliarski, Sawitsch, Of- 
siannikof et Pékarski. 

Des prix de 714 roubles chacun ont été décernés aux 
auteurs des ouvrages suivants: 


495 


Bulletin de l'Académie Impériale 


496 


1° à M. le général Bogdanovitch, pour une histoire 
qu 'il a publiée en langue russe de la guerre de "ven (Hemo- 
pia soünm 1813 100a 3a nesasucumocme L'epman 

2' à M. Tikhménef, pour le second olore de son 
Histoire de la Compagnie russe -américaine (Hemopuue- 
cxoe o603pnmnie Geer Pocciüexo - Amepuxancroü Kom- 
naniu Tomo I 

gs à M. R bnikof, pour un recueil qu'il a fait paraître 
d'anciennes chansons populaires russes (Cóopuuxo Pyccxuxs 
NIBCEH?) ; 

4' à M. le baron Uslar, pour ses recherches philolo- 
giques sur les langues du Caucase, nommément sur la 
langue abkhaze et la langue thetchene (Imnomagia Kas- 
KAIA. Asuxosnanie); 

5° à M. Wagner, professeur à Kasan, pour la décou- 

verte qu’il a faite d’un mode particulier de la génération 
chez les insectes (Camonpouseonvnoe paszmnoncenie vsycenuo 
y meer mro); 
à M. Borstschof, pour un travail manuscrit sur la 
of aralo-caspienne, et particulièrement sur la végé- 
tation de cette contrée (Mamepiaaw daa Gomanuuecxoë veo- 
mafiu Apaao-Kacnitiexaw xpaa). 

T à M. Schweitzer, professeur à Moscou, pour ses 
recherches sur l'attraction locale dans les environs de 
Moscou (Hacandosanie mwcmnoü ammpaxuiu, cyuecmeyiwert 
okono Mocxew 

8' à M. Smyslof, pour son ouvrage sur le cercle de 
Repsold et sur les chronométres (Pencoavdo6s xpyw, xpo- 
uoMempw u xponomempuuecxan okcneowwuia 1859 100a). 

9' à M. le Dr. Schmidt, pour son ouvrage sur l'hy- 
— de Dorpat (Die Wasserversorgung Dorpat’s), et 

° à M. Vassilief, pour un ouvrage sur les égouts et 
le pt de pavage des rues à St.-Pétersbourg (Ma- 
mepiaaw OAA npooxma CMOUHWLST MPYOr U Mocmo6tixo 65 10- 
podaz» u npeumyusecmsenno 65 C. IHemep6ypw:). 

Des mentions honorables ont été votées: 

1° à M. le Dr. Wreden, pour son ouvrage sur les ma- 
ladies des oreilles (Kamappaasuoe socnanenie cpeouso qaa 
u — uckycmeennmo npobodenia 6apa6ana). 

à M. Chébiakin, pour son traité de l'électricité con- 
Es au point de vue de la physiologie et de la thérapie 
(Daexmpuuecmeo e odnacmu dousioaoww u mepanin). 

3° à M. Tutchef, pour son Introduction à l'étude de la 
erystallographie (Beedenie x» usyueniw xpuemaaaowadpiu). 

4" à M. Bougaïef, pour un mémoire sur la convergence 
des séries infinies (Cxodumocme 6eskoneuuwa PA008 no wav 
enmunemy sudy). 

5° à M. Körber, pour un travail manuscrit sur le mou- 
vement de la population dans quatre paroisses de la Livonie 
(Biostatik für die lutherischen und griechischen Gemeinden 
der Kirchspiele Ringen, Randen, Nüggen und Kawelecht 
vom Jahre 1834— 1859 

6° à M. Bezsonof, pour un recueil de légendes popu- 
laires russes (Kaanxu nepexoocie); et 


à M. Melgounof, pour un emp, e ee, 
Sur Ze côte méridionale de la mer Caspien 
Des médailles, destinées à être stribnées aux savants 
qui ont partagé avec l'Académie le travail de l'apprécia- 
tion des pièces de concours, ont été décernées: a) de 1° 
classe, à M. Smitt, membre-correspondant de l'Académie, 
et à M. Tikhonravof, professeur à Moscou, et b) de 2* 
classe, à M. le Dr. Kozlof et à M. Vessélago. 


BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 


L'Académie a recu dans ses dernières séances les 
ouvrages dont voici les titres: 


Schive, C. J. Norges mynter i Middelalderen. Med Ind- 
ledning af C. A. Holmboe. Hefte 1 — 3. Christiania 
1858—60. Fol. 

Bulletin de la Société de Géographie. 5* série. Tome VI. 
Paris 1863. 8. 

Proceedings of the royal je SE of London. 
Vol. VII. N° 3—5. London 

— of the American Deeg je Stt Society 
of New York. Vol. II. N° 1. New York. 

D'Avezac. Note sur la mappe-monde Von de la ca- 
thédrale de Héréford. Paris 1862. 

— Coup-d’oeil historique sur s SE des cartes de 
Géographie. Paris 1863. 

— Restitution de deux "e du texte grec de la Géo- 
graphie de Ptolémée. 8. 

— Aperçus historiques sur la boussole. 8. 

— Sur un globe terrestre trouvé à Laon, antérieur à la 
découverte de l'Amérique. Paris 1861. 8. 

Reinaud. Relations politiques et commerciales de l'Em- 
pire romain avec l'Asie orientale. Paris 1863. 8. 
Khanikof, N. de. Lettre au rédacteur du Journal asia- 

tique. Paris 1863. 8. 

Piper, Ferd. Rom, die ewige Stadt. Berlin 1864. 12. 

Steiner, Dr. Beschreibung der Schlacht bei Dettingen 
am Main (22. Juni 1743) mit einem von einem Au- 
genzeugen entworfenen Plane derselben. Darmstadt 
1834. 8. 

Chronica regum Manniae et insularum. The chronicle of 
Man and the Sudreys. Edited from the manuscript co- 
dex by P. A. Munch. Christiania 1860. 8. 

Irminger. Notice sur les péches du Danemark, des iles 
Féroé, de l'Islande et du Groenland. Paris 1863. 8. 

Diplomatarium norvegicum. Fórste, anden, tredie, fjerde 
Samling, och femte Samling fórste halvdel. Christia- 
nia 1847—60. 8. 


Paru le 19 aoüt 1864. 


T. VIE, N° 6 et dernier. 


BULLETIN 


DE L'ACADÉMIE DIPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 


TOME VII. 


(Feuilles 32 — 36**.) 


CONTENU. 
Page 

J. Fritzsche, Sur le sel double d’oxalate et de chlorure de calcium.................. 497—509 
H. Struve, Rapport sur un voyage fait au lac Ladoga............................. 510—515 
M. Tuttschef, Notice sur le naphthe d'éclairage .......,.......................... 515—518 
Th. Smitt, Rapport sur l'ouvrage de M. le Général Bogdanovitch: «Histoire de la 

guerre de 1813»...........................sssssssesereensesssssseses. 519—557 
A. Wagner, Sùr la marche de la pendule normale de Poulkova. (Avec une Planche... 557—568 
A. Nauck, Observations additionnelles sur Philodemus ze TTT 568—576 
J. Fritzsche, Sur le dosage de la chaux .....................................-.. 576—580 
— —— Sur la préparation EC du Gay-Lussit........... leeren nnn 580—587 
Bulletin bibliographique... .................................. Ee A PTT 587—588 


Ci-joint les titres et la table des matières du Tome VII. 


On s'abonne: chez MM. Eggers & Cie, libraires à St-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de 
l'Académie (Kowurers IIpanzenis Auneparopekoñ Axaxexiu Hayrt) et chez M. Léopold Voss, 
libraire à Leipzig. 


Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 
thalers de Prusse pour l’étranger. | 


BULLETIN ` ` 


DE L ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 


Über die Doppelsalze von Calciumoxalat und 
Chlorcalcium, von J. Fritzsche. (Lu le 17 juin 
1864). 


In einer im Jahre 1856 in den Annalen der Che- 
mie und Pharmacie publieirten Abhandlung über die 
Oxalate der Alkalien und alkalischen Erden beschrei- 
ben die Herren Souchay und Lenssen das Verhal- 
ten des Calciumoxalats zu Salzsäure, und kommen 
dabei auch auf das von mir im Jahre 1833 entdeckte 
und in Poggendorff’s Annalen, B. 28, p. 121 be- 
schriebene Doppelsalz von Calciumoxalat und Chlor- 
calcium zu sprechen. Sie sagen daselbst, B. 100, p. 317: 
«Trägt man in auf 100° C. erwärmte stark rauchende 
«Salzsäure (von 1,20 sp.G.) so lange oxalsauren Kalk 
«ein, als derselbe sich noch darin löst, und lässt lang- 
«sam erkalten, so erhält man eine krystallinische Masse. 
«Dieselbe stellt ein Doppelsalz dar von oxalsaurem 
«Kalk mit Chlorcalcium, und zwar nicht das von 
«Fritzsche entdeckte, welches auf 2 Aen, Chlorcal- 
«cium 1 Aeq. oxalsauren Kalk enthält, sondern ein 
«Doppelsalz, was nach der Formel: 2 Ga | CH, + 
« CaGl + 24 aq. zusammengesetzt ist». Ferner heisst 
es p. 319: «Es ist uns bei wiederholt ausgeführten 
«Versuchen niemals gelungen, das Fritzsche'sche 
«Salz zu erhalten; und da Fritzsche durchaus keine 
«genauen Verhältnisse angegeben, unter denen er sein 
«Doppelsalz bekommen, so wird dasselbe überhaupt 
«nicht leicht wieder dargestellt werden kónnen». Die- 
ser Ausspruch ist mir erst ganz kürzlich zu Gesicht 
gekommen und hat mich veranlasst, meine Erstlings- 
arbeit im Gebiete der Chemie, welche vor lünger als 
30 Jahren im Laboratorio und unter den Augen mei- 
nes verehrten Lehrers und Freundes Mitscherlich 
ausgeführt worden war, von neuem vorzunehmen. Da- 
bei hat sich ergeben, dass nichts leichter ist, als die 
Darstellung meines Doppelsalzes in reinem Zustande, 
dass man aber eben so leicht auch Präparate von an- 
derer Zusammensetzung erhalten kann; diese jedoch 
habe ich bis jetzt stets als Gemenge erkannt, welche 

Tome VII. 


der Hauptsache nach aus meinem alten und einem 
neuen Doppelsalze bestehen, zu denen sich noch Oxal- 
säure und zuweilen auch Caleiumoxalat gesellen. Für 
ein derartiges Gemenge halte ich auch das von den 
Herren Souchay und Lenssen aufgestellte Doppel- 
salz, und hoffe in der folgenden ausführlichen Darle- 
gung meiner Versuche für alles dies die Beweise zu 
liefern. 

Obgleich ich noch von dem Prüparate besitze, von 
welchem ich 1833 zur Analyse genommen hatte, so 
hielt ich doch eine Wiederholung der Analyse dessel- 
ben für überflüssig, und bediente mich seiner nur zum 
Vergleiche mit den neudargestellten Produkten; dazu 
aber bedurfte es einer geuaueren Charakteristik des 
Doppelsalzes, als ich sie 1833 gegeben, und ich be- 
ginne daher mit dieser. 

Mein 1833 dargestelltes Doppelsalz, das ich das 
alte nennen will, besteht aus farblosen Krystallgrup- 
pen, welche aus mannigfach zusammengewachsenen, 
durchsichtigen, blattartigen Tafeln von 1 bis 3™ Durch- 
messer gebildet sind, und hat ganz das Ansehen eines 
gleichfórmigen, tadelfreien Prüparats; es ist ferner 
vollkommen trocken und geruchlos, und lässt weder 
durch das Mikroskop, noch durch Reagenzien, als 
welche ich Alcohol von 90°, und verdünnte Salzsäure 
angewendet habe, irgend welche Verunreinigung er- 
kennen. Alcohol von 90°/, nämlich wirkt auf das reine 
Doppelsalz nur sehr langsam zersetzend ein, und man 
kann es daher durch Abspülen damit und schnelles 
Entfernen des Alcohols durch getrocknetes Fliesspa- 
pier von anhängender Mutterlauge reinigen. Lässt man 
aber den Alcohol auf einer Glasplatte von dem damit 
befeuchteten Doppelsalze freiwillig abdunsten, so ver- 
liert dasselbe dabei mehr oder weniger seine Durch- 
sichtigkeit, indem der Alcohol schwücher wird und 
nun schneller durch Entziehen von Chlorcalcium zer- 
setzend einwirkt. Bei längerem Verweilen in Alcohol 
selbst von 90%, verliert das alte Doppelsalz ebenfalls 
durch Entziehen von Chlorealeium seine Durchsich- 
tigkeit, und in Aleohol von geringeren pe geht 


499 


Bulletin de l'Académie Impériale 


500 


dies verhältnissmässig schneller vor sich. Aus einem 
freie Oxalsäure beigemengt enthaltenden Doppelsalze 
zieht Alcohol schnell Oxalsäure aus, und geschieht 
dies auf einer Glasplatte wie oben, so bildet sich auf 
der ganzen benetzt gewesenen Fläche eine Krystalli- 
sation von Oxalsáure. Durch Auslaugen eines solchen 
Prüparats mit Alcohol auf einem Filter kann man die 
Oxalsäure schon in den ersten abfliessenden Tropfen 
nachweisen; da sie aber dabei wenigstens oberfläch- 
lich zersetzend auf das Doppelsalz einwirkt, so móchte 
sich auf dieses Verhalten wohl kaum eine Reinigungs- 
methode gründen lassen. 

Salzsäure von 1,07 bis 1,10 sp. G. lóst das alte Dop- 
pelsalz sowohl in reinem, als auch in Oxalsáure als Ge- 
mengtheil enthaltendem Zustande leicht und vollkom- 
men ohne alle Anwendung von Wärme. Anders hinge- 
gen verhält sich Salzsäure von 1,01 bis 1,03 sp. G., 
welche augenblicklich eine interessante Zersetzung her- 

_vorruft. Auf den Krystallen des Doppelsalzes entstehen 
nümlieh sehr bald Krystalle von Caleiumoxalat, wel- 
che anfangs klein sind, aber schnell wachsen und in 
kurzer Zeit um den noch unzersetzten Kern des Kry- 
stalls eine durchbrochene Hülle bilden. In diesem 
Kerne nun sieht man oft andere, prismatische Kry- 
stalle sich bilden, welche wahrscheinlich dem neuen, 
weniger Chlorcalcium enthaltenden Doppelsalze ange- 
hóren; bei hinreichender Säure verschwinden diese 
aber wieder, und es bleibt endlich nur ein Trümmer- 
haufen von schón ausgebildeten Calciumoxalatkrystal- 
len zurück, unter denen man wenigstens viele deutlich 
'als Quadratoctaéder und die Combination desselben 
mit der 4seitigen Säule erkennt. Die Bildung dieser 
Krystalle ist die Folge einer momentanen Auflösung 
des Salzes als solches, und der unmittelbar darauf 
erfolgenden Ausscheidung des Caleiumoxalats; der 
Vorgang ist hier also ganz derselbe, wie ich ihn bei 
dem Glauberit beschrieben habe, und wie dort findet 
die Zersetzung in der angegebenen Art auch hier nur 
bei dem nicht der Hitze ausgesetzt gewesenen Salze 
statt, während schon das durch Trocknen eines Thei- 
les seines Wassers beraubte Salz nur ein Skelett von 
amorphem Calciumoxalat giebt. 

Durch Wasser wird das Doppelsalz sehr schnell 
milchig trübe, und unter dem Mikroskope erscheint es 
dabei zuerst bräunlich gefärbt; bei weiterer Einwir- 
kung des Wassers wird es aber bald ganz undurch- 


sichtig, und nimmt dabei, unter Beibehaltung seiner 
äusseren Form in seinem Innern eine strahlige Struk- 
tur an, was man sowohl unter dem Mikroskope verfol- 
gen kann, als auch durch Zerdrücken eines in der Zer- 
setzung begriffenen Krystalls zwischen zwei Glasplat- 
ten erkennt. Dieser letztere Umstand beruht wahr- 
scheinlich ebenfalls auf einer Bildung des neuen Dop- 
pelsalzes, Gewissheit darüber wird man aber wohl 
schwerlich je erlangen können, da nur zur Constati- 
rung der Erscheinung eine ungefähr 300malige Li- 
nearvergrösserung erfordert wird. 

Ein diesem früheren Präparate in Form, Ansehen, 
Zusammensetzung und Verhalten in jeder Hinsicht 
vollkommen gleiches Präparat erhielt ich nun sogleich 
beim ersten Versuche zur Wiederdarstellung meines 
Doppelsalzes. Wie damals wandte ich auch jetzt eine 
gerade im Laboratorio befindliche, käufliche, reine 
Salzsäure an, welche ein sp. G. von 1,14 zeigte, und 
erhielt, als ich in 100 Gramm derselben 10 Gramm 
Calciumoxalat*) auflöste, einige Stunden nach dem Er- 
kalten eine reichliche Krystallisation des alten Dop- 
pelsalzes, welches sich in Salzsäure von 1,07 bis 1,10 
sp. G. vollkommen löste und an Alcohol von 90%, keine 
Oxalsäure abgab. Es wurde zwischen getrocknetes 
Fliesspapier gelegt und dieses so oft erneuert, bis 
das Salz ohne alle Anwendung von Wärme ein voll- 
kommen trocknes Ansehen hatte und durchaus kei- 
nen Geruch nach Salzsäure mehr erkennen liess. 

Bei der sene gab dieses Prüparat folgende Re- 
sultate: 

2,112 Grm. wurden mit Hülfe von Würme durch 
Wasser zersetzt, das ungelóst gebliebene Caleiumoxalat 
auf einem Filter gesammelt und durch Glühen in Ätz- 
kalk verwandelt. Es wurden 0,328 Grm. Ätzkalk er- 
halten, welche 0,7497 Grm. oder 35,49 p. C. Cal- 
ciumoxalat entsprechen. Die wässrige Lüsung wurde 
zuerst mit Ammoniak versetzt, 'wobei sie vollkommen 
klar blieb, und dann durch kohlensaures Ammoniak 
gefüllt; nachdem das Calciumcarbonat krystallinisch 
geworden war, wurde es auf einem Filter gesammelt 


*) Das Calciumoxalat war durch Fällen einer heissen Lösung von 
Oxalsäure durch eine neutrale Chlorcalciumlósung bereitet und bil- 
dete ein krystallinisches Pulver, welches ohne Anwendung von Wär- 
me getrocknet wurde. Eine spätere Bereitung war beim Trocknen 
einer starken Hitze ausgesetzt gewesen, wobei es alles Krystallwas- 
ser verloren hatte, und dieses Präparat ist unter entwüssertem 
verstanden. 


— 


501 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


502 


und ebenfalls durch Glühen in Ätzkalk verwandelt. 
Es wurden 0,322 Grm. Ätzkalk erhalten, welche 
0,6382 Grm. oder 30,22 p. C. Chlorcalcium entspre- 
chen. Als Verlust ergaben sich 34,29 p. C. Krystall- 
wasser. 


1864 
berechnet gefunden 
C?Ca?0* 128 35,07 35,31 35,49 
PD LUST nuls OTT: 111 30,41 30,53 30,2 
TORIA E E 126 34,52 34,16 34,29 
365 100,00 100,00 100,00 


Die Bestimmung des Chlors hatte ich früher für 
überflüssig gehalten, der Vollständigkeit wegen habe 
ich aber jetzt auch sie ausgeführt, und erhielt dabei 
von 1,350 Grm. Doppelsalz, 1,055 Grm. Chlorsilber, 
welche 0,408 Grm. oder 30,22 p. C. Chlorcalcium 
entsprechen. 

Mehrere andere Analysen, mit Präparaten ange- 
stellt, welche bald aus stärkerer, bald aus schwächerer 
Säure erhalten waren, sich aber ebenfalls frei von 
fremden Beimengungen zeigten, haben mir ganz die- 
selben Resultate gegeben, deren specielle Mittheilung 
ich jedoch für überflüssig halte. 

Um das Salz wo möglich in grösseren, messbaren 
Krystallen zu erhalten, habe ich ein grösseres Ver- 
hältniss von Säure angewendet, und als ich 50 Grm. 
Calciumoxalat auf 750 Grm. Salzsäure von 1,14 sp. G. 
nahm, also 1 Th. auf 15 Th., erhielt ich nach 24stün- 
digem Stehen 22 Grm. Doppelsalz in Krystallgruppen, 
deren einzelne Tafeln bis 5"" Durchmesser hatten. 
Die abgegossene Flüssigkeit setzte aber bei weiterem 
Stehen von neuem Krystalle ab, und nach einigen Ta- 
gen wurden daraus weitere 7 Grm. reines Doppelsalz 
erhalten, so dass die Gesammtausbeute 58 p. C. vom 
angewandten Oxalate betrug. Dieses Verhültniss ist 
daher zur Darstellung des alten Doppelsalzes sehr 
empfehlungswerth, aber auch bei dem Verhältnisse 
von 1 Th. Oxalat auf 20 Th. Säure findet noch Bildung 
von reinem, altem Doppelsalze statt. Eine solche Ló- 
sung hatte nach den ersten 24 Stunden (in der Som- 
mertemperatur) noch nichts abgesetzt, aber bei wei- 
terem Stehen bildeten sich darin allmählich einige 
Krystallgruppen, deren Tafeln bis 8"^ Durchmesser 
hatten. Mein verehrter College v. Kokscharoff hat 
auf meine Bitte diese, so wie auch die aus 1 Th. Oxalat 
und 15 Th. Säure erhaltenen Krystalle einer krystallo- 


graphischen Untersuchung unterworfen, und mir fol- 
gende Mittheilung darüber gemacht. 

«Das Salz besteht aus sehr dünnen, rhombischen 
«Tafeln, Blättchen oder Schüppchen, und eignet sich 
«sehr wenig zu krystallographischen Untersuchungen. 


.|«Die ebenen Winkel der Tafeln betragen ungefähr 


«79'/ und 100),°. Die Mehrzahl dieser Tafeln bieten 
«jedoch sechsseitige Figuren dar, indem ihre spitzen 
«Winkel abgestumpft sind. Aller Wahrscheinlichkeit 
«nach gehóren die Krystalle zum rhombischen Systeme. 
«Die Neigung einer sehr schmalen Flüche, welche 
«ihrer Stellung nach als prismatische Flüche ange- 
«sehen werden muss, habe ich zur breiten Flüche der 
«Tafeln ungeführ 95? 48' gefunden. Die Neigung einer 
«anderen Flüche, welche ihrer Stellung nach als zu 
«einer rhombischen Pyramide gehórig angesehen wer- 
«den kann, habe ich zu derselben breiten Flüche der 
«Tafeln ungefähr 130? bis 131°/° gefunden. Alle diese 
«Messungen sind sehr unvollkommen, und man kann 
«ihnen daher keinen grossen Werth beilegen». 

Eben so leicht wie mit Säure von 1,14 sp. G. ge- 
lingt die Darstellung des alten Doppelsalzes auch mit 
schwächerer oder stärkerer Säure, und ich habe das- 
selbe in reinem Zustande mit Sáure von 1,12 bis 1,18 
sp. G. erhalten; man hat nur als allgemeine Regel zu 
beobachten, dass man die Auflósung des Calcium- 
oxalats nicht bis zur Sättigung steigert, und das ge- 
bildete Doppelsalz nicht zu lange mit der Mutterlauge 
stehen lässt, weil man sonst leicht eine Einmengung 
sowohl von Oxalsäure und von Calciumoxalat, als 
auch von dem neuen Doppelsalze erhalten kann. Der- 
gleichen Verunreinigungen kann man aber durch die 
oben angeführte Behandlung mit Alcohol und Salz- 
säure leicht erkennen, ausserdem aber bietet Salz- 
säure von 1,03 sp. G. noch ein specielles Mittel zur 
Erkennung einer Einmengung des neuen Doppelsalzes 
dar. Letzteres wird nämlich durch eine solche Säure 
nicht zersetzt, sondern vollkommen gelóst, und zwar 
langsam genug, um es unter dem Mikroskope noch ` 
unzersetzt neben dem schon ganz in Caleiumoxalat- 
krystalle zerfallenen alten Doppelsalze erkennen zu 
kónnen. Dieses Verhalten war die Veranlassung zur 
Entdeckung des neuen Doppelsalzes, und als ich nun 
ein, eine solche Beimengung zeigendes Prüparat der 
Behandlung mit Salzsüure von 1,10 sp. G.-unterwarf, 
fand ich, dass diese das alte Doppelsalz sehr viel 

= 82* 


503 


Bulletin de l’Académie Impériale 


leichter lüst, als das neue, und eine Methode zu sei- 
ner Isolirung war gefunden. 

Die Isolirung des neuen Doppelsalzes ist mir nun 
namentlich aus Präparaten gelungen, welche aus con- 
centrirten oder gesättigten Auflösungen erhalten wor- 
den waren. Man erkennt seine Gegenwart leicht beim 
Schütteln solcher Präparate mit Säure von 1,10 sp. G., 
und zwar dadurch, dass die Flüssigkeit durch aufge- 
schwemmte Krystallflitter trübe wird. Ein grosser 
Ueberschuss an Säure löst auch diese Flitter auf, denn 
siesind darin keineswegs unlöslich, sondern nur schwer- 
löslicher, als das alte Doppelsalz; man kann sie leicht 
abtrennen, wenn man nur wenig Säure auf einmal an- 
wendet, und die sie aufgeschlemmt enthaltende Flüs- 
sigkeit von dem schnell sich zu Boden senkenden, 
noch ungelöst gebliebenen alten Doppelsalze abgiesst 
und nun filtrirt. Auf diese Weise ist es mir gelungen, 
aus drei verschiedenen Präparaten zur Analyse taug- 
liches Doppelsalz in hinreichenden Mengen abzuschei- 
den, welche so übereinstimmende Resultate gegeben 
haben, dass über ihre Zusammensetzung kein Zweifel 
obwalten kann. Diese entspricht, wie die weiter unten 
anzuführenden Zahlen zeigen werden, der Formel 


3 C?Ca0! + 2 CaCl 8 Aqu. ` 


' Ich habe dieses neue Doppelsalz immer in so klei- 
nen Krystallen erhalten, dass ihre Form nur durch 
das zusammengesetzte Mikroskop zu erkennen war; 
in trocknem Zustande hat es ein pulverförmiges An- 
sehen. Es bildet ebenfalls sechsseitige, blattartige Ta- 
feln, welche nach Messungen von Herrn v. Kokscha- 
roff, die aber unter den obwaltenden Umständen nur 
oberflächlich ausfallen konnten, dieselben ebenen Win- 
kel hatten, welche beim alten Doppelsalze gefunden 
worden waren. Von Wasser wird das neue Doppelsalz 
weniger schnell angegriffen, als das alte, und die 
Zersetzung beginnt nach einiger Zeit durch Ent- 
stehung sehr kleiner Körner von Calciumoxalat auf 
der Oberfläche der Krystalle; diese Körner werden 
allmählich grösser und vermehren sich, während die 
Krystalle selbst verschwinden, sie bleiben aber immer 
so klein, dass keine genaue Erkennung ihrer Form mög- 
lich ist, und endlich bleiben nur unregelmässige Kör- 
nerhäufchen mit zerstreuten Körnern zwischen ihnen 


zurück. Daraus scheint nun zwar hervorzugehen, dass 


auch hier eine momentane Auflösung des Doppelsalzes 


als solches vor der Zersetzung stattfindet, wie beim 
alten Doppelsalze durch Säure von 1,01 sp. G., sie 
ist aber hier bei weitem weniger in die Augen fallend. 
Auch sie findet, aber in der angegebenen Weise nur 
bei dem keiner Erhitzung ausgesetzt gewesenen Salze 
statt, während ein bei + 150? getrocknetes Präparat 
sich ähnlich wie das erhitzte alte Doppelsalz verhält. 


Ich habe geglaubt, alle diese, nur durch das Mikros- 
kop bei starken Vergrósserungen wahrnehmbaren Er- 
scheinungen ausführlich beschreiben zu müssen, nicht 
bloss weil sie zur Charakteristik der in Rede stehenden 
Verbindungen wesentlich sind, sondern auch weil sie 
mit dem inneren Wesen und mit den mysteriösen Be- 
wegungen und Wanderungen der Molecüle innig zu- 
sammenhängen, und weil ich zur Aufzeichnung ühnli- 
cher Beobachtungen anregen möchte, welche leider 
noch viel zu sehr vernachlüssigt werden. Obgleich das 
Mikroskop schon seit langer Zeit in die Chemie ein- 
geführt ist, so ist doch sein Gebrauch, welcher auch 
in der Chemie eine Fülle wissenschaftlichen Genusses 
darbietet, noch viel zu beschrünkt. | 


Indem ich nun zur Analyse des neuen Doppelsalzes 
übergehe, werde ich dabei noch weitere, dasselbe be- 
treffende Details mittheilen. 

I. Aus einem Präparate, über dessen Bereitung 
ich leider keinen Nachweis geben kann, waren auf die 
oben beschriebene Weise, und durch nachheriges Ab- 
waschen mit Alcohol 0,461 Grm. eines pulverförmigen 
Doppelsalzes erhalten worden, welches sich unter dem 
Mikroskope als vollkommen gleichförmige, schuppige 
oder blättrige Krystallfragmente darstellte, und zwar 
theils einzelne, theils auf und an einander gewachsene 
Individuen. Das zu seiner Darstellung angewendete 
Präparat wurde durch das Mikroskop deutlich als ein 
Gemenge des alten Doppelsalzes mit ihm theilweise 
aufsitzenden Gruppen sehr viel kleinerer Krystalle 
von schwer zu beschreibendem, aber ganz verschiede- 
nem Ansehen erkannt, und die Wirkung der Salzsäure 
auf dieses Gemenge liess sich unter dem Mikroskope 
deutlich erkennen nnd verfolgen. Die grossen Krystalle 
des alten Doppelsalzes rundeten sich durch Auflösen 
in der Säure schnell ab, während die kleinen des neuen 
Salzes verhältnissmässig sehr viel weniger angegriffen 
wurden; wenn genug Lösungsmittel vorhanden war, 
verschwanden erstere gänzlich, während letztere nur 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


506 


gleichsam angefressen erschienen, ohne jedoch irgend 
eine Strukturveränderung erlitten zu haben. 

Es wurde zuerst das rohe, gemischte Präparat 
analysirt und folgende Resultate erhalten. 

1,158 Grm. gaben aus dem in Wasser unlöslichen 
Rückstande 0,250 Grm. Âtzkalk, was 0,5714 Grm. 
oder 49,34 p. C. Caleiumoxalat entspricht. Aus der 
wässrigen Lüsung wurden 0,131 Grm. Ätzkalk erhal- 
ten, welche 0,2597 Grm. oder 22,43 p. C. Chlorcal- 
cium entsprechen, und die Chlorbestimmung gab 
0,686 Grm. Chlorsilber, welche 0,2653 Grm. oder 
22,91 p. C. Chlorcalcium entsprechen. Da nun hier 
die beiden Mengen Chlorcalcium sehr nahe überein- 
stimmend waren, so kann das Salz höchstens Spuren 
von freier Oxalsäure enthalten haben, und da ferner 
durch das Mikroskop kein freies Calciumoxalat darin 
nachzuweisen war, so konnte das Präparat nur aus 
einem Gemenge der beiden Doppelsalze bestehen. 
Eine Einmengung von Calciumoxalat kommt aber in 
der That oft vor, sowohl in weniger, als auch in mehr 
Krystallwasser enthaltenden Krystallen, und man hat 
sich vor ihr zu hüten; man erkennt sie jedoch sehr 
leicht durch das Mikroskop, sowohl an der Form der 
Krystalle, als auch an ihrer Unveränderlichkeit durch 
Wasser und verdünnte Salzsäure. 

Die aus diesem Präparate abgeschiedenen 0,461 
Grm. desneuen Doppelsalzes gaben folgende Resultate: 
ausdem ungelösten Caleiumoxalat 0,121 Grm. Ätzkalk 
— 60,00 p. C. Caleiumoxalat; aus der wässrigen Lö- 
sung 0,039 Ätzkalk = 16,77 p. C. Chlorcalcium und 
0,204 Chlorsilber = 17,12 p. C. Chlorcalcium. 

«H. Eine zweite Menge des neuen Doppelsalzes wurde 
auf folgende Weise erhalten: 10 Grm. entwässertes 
Calciumoxalat wurden in 81 Grm. Salzsäure von 1,10 
sp. G. gelöst, und als sich beim Erkalten einzelne 
"kleine Krystallgruppen als weisse Pünktchen an den 
Wänden zeigten, die Flüssigkeit davon in ein anderes 
Gefäss abgegossen, in welchem sich sehr bald eine 
copiöse Ausscheidung feiner Krystalle einstellte. Diese 
wurde auf einem feinem Tuche gesammelt und ein 
Theil des darauf zurückbleibenden Krystallbreies auf 
Fliesspapier gestrichen, welches so oft erneuert wurde, 
bis ein trocknes Präparat erzielt wurde. Ein anderer 
Theil dieses Breies wurde mehrmals mit einer kleinen 
Menge Salzsäure von 1,10 sp. G. abgewaschen, und 
das davon ungelöst Gebliebene zuerst sorgfältig zwi- 


schen Fliesspapier von der Mutterlauge befreit, dann 
aber noch mit Alcohol von 90°, schnell abgewaschen 
und rasch ohne Hülfe von Wärme getrocknet. 1,000 
Grm. des letzteren Präparats wurden der Analyse un- 
terworfen und daraus erhalten: 0,263 Grm. Ätzkalk 
aus dem in Wasser ungelöst gebliebenen, welche 60,11 
p. C. Calciumoxalat entsprechen; aus der wässrigen 
Lösung 0,088 Grm. Ätzkalk einerseits und 0,449 Grm. 
Chlorsilber andererseits, was 17,44 und 17,36 p. C. 
Chlorealeium entspricht. 

Das zwischen Fliesspapier getrocknete, weder mit 
Salzsäure noch mit Alcohol gewaschene Präparat gab 
bei der Untersuchung durch Alcohol einen Gehalt 
von Oxalsäure zu erkennen, deren Bestimmung durch 
Ausziehen mit Alcohol von 90%, auf einem Filter vor- 
genommen wurde. Aus 0,300 Grm. wurde durch Ver- 
dunsten des Alcohols 0,057 Grm. oder 19°, krystal- 
lisirte, wasserhaltige Oxalsäure erhalten, welche durch 
Fällen mit Chlorcalciam eine entsprechende Menge 
Calciumoxalat gab. Der Rückstand von der Behand- 
lung mit Alcohol gab bei der Analyse, wozu er auf 
dem Filter mit heissem Wasser ausgelaugt wurde, 
0,063 Grm. Ätzkalk aus dem durch Wasser ungelöst 
gebliebenen, was einem Gehalte von 59,26 p. C. Cal- 
ciumoxalat entspricht; aus der wässrigen Lösung aber 
wurden 0,021 Grm. Ätzkalk erhalten, welche 17,13 
p. C. Chlorcaleium entsprechen. Bei der Chlorbestim- 
mung endlich wurden 0,105 Grm. Chlorsilber erhal- 
ten, aus dem sich der Gehalt an Chlorcaleium auf 
16,71 p. C. berechnet. Dieser Rückstand hatte also 
nahezu dieselben Resultate gegeben, wie das mit Salz- 
säure gewaschene Präparat, und es war demnach bei 
diesem Darstellungsversuche ein Gemenge von unge- 
fähr 81 p. C. des neuen Doppelsalzes mit 19 p. C. 
Oxalsüure und hóchstens einem sehr geringen Gehalte 
des alten Doppelsalzes erhalten worden. 

III. Zur Darstellung einer dritten Menge des neuen 
Doppelsalzes wurden nochmals 10 Grm. entwässertes 
Calciumoxalat in 85 Grm. Salzsäure von 1,10 sp. G. 
gelóst, diesmal aber die Auflósung eine Nacht hin- 
durch der Ruhe überlassen. Am anderen Morgen hatte 
sich darin eine harte Krystallkruste gebildet, welche 
aus einem Gemenge beider Doppelsalze bestand, und 
behufs ilirer Trennung so lange mit kleinen Mengen 
Salzsäure von 1,10 sp. G. ausgezogen wurde, bis ein 
vollkommen gleichförmiges, durch Salzsäure von 1,01 


507 


Bulletin de l’Académie Impériale 508 


durchaus keine Zersetzung mehr erleidendes Produkt 
erhalten worden war. Dieses bildete ein körniges, sich 
sandartig anfühlendes Pulver, welches nach dem 
Trocknen zwischen Fliesspapier und nachherigem Ab- 
waschen mit Alcohol der Analyse unterworfen wurde. 
Ich hatte im Ganzen nur 0,8 Grm. erhalten, wovon 
0,607 Grm. folgende Resultate gaben. Das in Wasser 
unlösliche gab 0,161 Grm. Ätzkalk, welche 0,368 Grm. 
oder 60,62 p. C. Calciumoxalat entsprachen; die wäss- 
rige Lósung aber gab 0,054 Grm. Âtzkalk, und 0,273 
Grm. Chlorsilber, welche 17,63 und 17,39 p. C. Chlor- 


calcium entsprechen. 


Giebt man nun bei allen diesen Analysen für das 
Chlorcaleium der Chlorbestimmung als der genaueren 
den Vorzug, so erhält man folgende Zahlen als Re- 


sultate: 

Calciumoxalat ....... 60,00 
Chlorcalcium ........ 17,12 
Wasser (als Verlust). . 22,88 


100,00 


100,00 


II. Mittel. 


100,00 100,00 


Das Mittel aus diesen Zahlen stimmt aber genau 
mit dem durch Berechnung nach der Formel 


3 C'Ca'0* + 2 CaCl 8 Aqu. 


erhaltenen, und noch genauer stimmt damit die Ana- 


lyse II. 


In 100 Theilen. 


Demnach ist sowohl die Existenz des neuen Dop- 
pelsalzes vollkommen erwiesen, als auch seine Zusam- 
mensetzung mit Sicherheit festgestellt. Was seine Dar- 
stellung betrifft, so ist mir dieselbe in reinem Zustande 
durch unniittelbare Krystallisation bis jetzt zwar noch 
nicht gelungen, allein ich zweifle nicht, dass auch für 
sie die richtigen Bedingungen sich werden ausmitteln 


lassen. 


Gleichwie aber in dieser Hinsicht das vorliegende 
Thema noch nicht erschöpfend behandelt ist, so ist 
dies gewiss auch noch in anderer Hinsicht der Fall, 
wie aus einer Beobachtung hervorgeht, welche ich 
erst gemacht habe, als diese Abhandlung bereits ge- 
druckt wurde. Ich fand nämlich, dass unter gewissen 
Umständen auch mein neues Doppelsalz durch Salzsäure 
von 1,01 sp. G. unter Ausscheidung von Caleiumoxalat 


zersetzt wird, in welcher ich es gewóhnlich keine Ver- 
änderung hatte erleiden sehen. Bringt man nämlich auf 
ein Häufchen Doppelsalz auf einer Glasplatte einen 
Tropfen jener Salzsäure und überlässt das Ganze der 
Ruhe, so sieht man, dass nach einiger Zeit das ganze 
Doppelsalz verschwunden ist und ein Haufwerk von 
Calciumoxalat seine Stelle eingenommen hat; da dies 
nun auch bei Säure von 1,03 sp. G. in ähnlicher Weise, 
obgleich viel langsamer und weniger in die Augen fal- 
lend, stattfindet, so muss man bei der Isolirung des 
Salzes die Flüssigkeit stets in Bewegung erhalten und 
ersteres nicht zu lange mit letzterer in Berührung 
lassen. 

Es bleibt mir nun noch übrig, meine Meinung über 
das von den Herren Souchay und Lenssen aufge- 
stellte Doppelsalz abzugeben, dessen Existenz ich 
durch die mitgetheilten Thatsachen durchaus nicht 


4 ER ^ : 
als hinreichend erwiesen betrachten kann, obgleich 
7 | ich weit entfernt bin, die Existenz einer solchen Ver- 


bindung überhaupt a priori in Zweifel zu stellen. 
Meine Einwendungen gründen sich zuerst auf den 
günzlichen Mangel eines Nachweises darüber, dass 
das untersuchte Salz wirklich eine gleichmässige Ver- 
bindung und nicht ein Gemenge gewesen sei, denn es 
ist von keinerlei Untersuchung in dieser Hinsicht die 
Rede, und doch wird p. 318 gesagt: «In der Regel 
«sind diese Krystallmassen (des Doppelsalzes) durch 
«einzelne wenige lange Spiesse von Oxalsäure durch- 
«schossen». Da nun ausserdem weiter oben auf der- 
selben Seite gesagt ist: «Das Salz wurde zwischen 
«Fliesspapier so lange gepresst, bis es sich äusserlich 
«trocken anfühlte. Es enthielt aber alsdann immer 
«noch anhängende Sälzsäure und Oxalsäure, daher die 
« Analysen auch nicht besonders gut stimmen», so wird 
ein Gehalt von freier Oxalsäure sogar zugegeben, ein 
solcher aber musste natürlich die Menge des bei dert 
Behandlung mit Wasser zurückbleibenden Calcium- 
oxalats auf Kosten des Chlorcalciums vermehren. Dem 
ist jedoch keine Rechnung getragen worden, denn es 
ist die Bestimmung des Chlors unterlassen worden, 
welche unter diesen Umständen unerlässlich war, und 
welche einen Maassstab für das Vorhandensein von 
freier Säure in dem Salze gegeben haben würde. 
Schon aus diesem Grunde muss die Analyse als man- 
gelhaft bezeichnet werden, sie trägt aber möglicher- 
weise noch eine zweite Fehlerquelle in sich durch den 


des Sciences de Saint- Petersbourg. 


510 


Zusatz von Ammon zu dem mit Wasser behandelten 
Salze; war ein solcher durch die saure Reaction der 
Flüssigkeit geboten, so musste diesem Umstande Rech- 
nung getragen werden, sonst aber konnte er nur schäd- 
lich sein durch Veranlassung zu einer Bildung von 
Calciumcarbonat auf Kosten des Chlorcalciums. 

Ferner ist auch die Beschreibung des fraglichen 
Doppelsalzes mangelhaft, denn sie beschränkt sich auf 
Folgendes: «Dieses Salz wird immer in schuppigen 
«Krystallmassen erhalten, genau wie dieselben von 
«K. Schmidt beschrieben worden sind». Es wird also 
hauptsächlich auf K. Sehmidt's Beschreibung hinge- 
wiesen, dieser sagt aber an der citirten Stelle (Ann. 
d. Ch. u. Pharm., B. 61, p. 307) nichts weiter hier- 
auf bezügliches als: «Löst man frischgefälltes Kalk- 
«oxalat in Salzsäure und überlässt diese Lösung der 
«Verdunstung bei 30 — 40° C., so sieht man grosse 
«rhombische, dem Chlorsterin täuschend ähnliche Ta- 
«feln von 79° 33’. Diese sind wahrscheinlich ein sau- 
«res Oxalat mit Wasser». Alles weitere bezieht sich 
nur auf die Krystalle von Caleiumoxalat, in welche 
diese Tafeln zerfallen, sowohl wenn die Säure ver- 
dunstet, als auch wenn man auf den dem Zerfallen 
nahen Krystall allmählich Wasser bringt. Dieses von K. 
Schmidt beobachtete Zerfallen seiner Tafeln in einen 
Trümmerhaufen zahlreicher Quadratoctaëder ist aber 
gerade charakteristisch für mein altes Doppelsalz, und 
da K. Schmidt's Tafeln mit letzterem auch durch 
den gleichen Werth der Winkel übereinstimmen, so 
leidet es wohl keinen Zweifel, dass sie nicht, wie er 
selbst meint, ein saures Oxalat mit Wasser, sondern 
nichts anderes, als mein altes Doppelsalz sind. 

Schliesslich kann ich noch des Umstandes nicht 
unerwühnt lassen, dass sich in der bereits am Anfange 
dieser Abhandlung citirten Vorschrift der Herren 
Souchay und Lenssen zur Bereitung ihres Doppel- 
salzes ein Fehler in eine der Zahlenangaben einge- 
schlichen haben muss, denn man kann Salzsäure von 
1,20 sp. G. nicht bis 100? C. erwürmen (versteht sich 
unter gewóhnlichem Luftdrucke, wie es nicht anders 
gemeint sein kann), da den Angaben Daltons zufol- 
ge eine Säure von nur 1,19 sp. G. schon bei + Geng C. 
kocht. 


Kurzer Bericht über eine Reise auf dem Ladoga- 
see, Brief an den Herrn beständigen Secre- 
tair der Kaiserlichen Akademie der Wissen, 
schaften, von Heinrich Struve. (Lu le 17 juin 
1864.) 


Wie Ihnen bekannt ist, wartete ich die Ausferti- 
gung meiner Papiere aus dem Ministerium der Fi- 
nanzen nicht ab, um dem mir von Seiten der Akade- 
mie der Wissenschaften zu Theil gewordenen Auf- 
trage nachzukommen, - mir durch die E ae: 
keit des Directors des hy i 
des Admirals Belis ni; ER günstige Gelegenheit dar- 
geboten wurde, auf dem Kaiserlichen Dampfschiffe 
Ladoga eine Reise auf dem Ladogasee auszuführen. 
Montag den 8. Juni begab ich mich nach Schlüssel- 
burg, wurde dort auf dem Dampfschiffe Ladoga mit 
grösster Zuvorkommenheit aufgenommen, und nach 
einer 7tägigen Reise auf diesem Schiffe kehrte ich 
am 15. Juni wieder hierher zurück. 


In dem Folgenden erlaube ich mir Ihnen über die 
Resultate dieser ersten Reise einige Mittheilungen zu 
machen, die ich der Akademie der Wissenschaften 
vorzulegen bitte. | 


Auf dem Dampfschiffe durchschnitten wir den La- 
dogasee in seiner grössten Längenausdehnung, da 
das Ziel der Fahrt Pitkaranta war. Zuerst hielten 
wir uns immer in der Nähe des westlichen Ufers, 
erst nördlich von der Insel Konewitz nahmen wir eine 

mehr östliche Richtung und durchschnitten so süd- 
lich von der Insel Walamo den See, um so rasch als 
möglich nach Pitkaranta zu kommen. Da auf dieser 
Fahrt das Wetter sehr günstig war, so wurde 7%, 
italienische Meilen südlich von Walamo der erste 
Versuch, um mit dem von mir mitgenommenen Ba- 
tometer Wasser aus der Tiefe zu heben, ausgeführt. 
Der Punkt dieser Hebung liegt auf dem 61° 13 nörd- 
licher Breite und 0? 37' óstlich von Petersburg. Die 
Tiefe ergab sich zu 474 Fuss. Das Wasser, das aus 
dieser Tiefe erhalten wurde, war durchaus krystall- 
hell und zeigte schon durch den Geschmack, dass es 
sich durchaus nicht von dem Wasser der Oberflüche 
unterscheide. Auch verschiedene qualitative Versuche, 
die augenblicklich vorgenommen wurden, z zeigten das- 
selbe, indem nämlich dieses Wasser durch eine Sil- 
berlösung kaum getrübt wurde, und ebenso durch 


oil 


Bulletin de l'Académie Impériale 


512 


eine Barytlösung durchaus keine Spuren von schwe- 
felsauren Salzen zu entdecken waren. Interessant war 
dabei die Bestimmung der Temperatur des Wassers: 
während diese an der Oberfläche sich zu + 4°C. 
herausstellte, obgleich doch den ganzen Tag hindurch 
die Sonne eingewirkt hatte, so zeigte das Wasser in 
der Tiefe von 474 Fuss nur die Temperatur von 
+ 3°8. Das Batometer wurde 3mal hinuntergelassen, 
so dass im Ganzen zwei Flaschen, je 25 Litres In- 
halt, gefüllt wurden. Bei diesem Versuche war der 
Himmel durchaus heiter, es wehte ein sehr leichter 
West, und beim Heben konnte man das Batometer 
auf einer Tiefe von 28 Fuss schon ganz deutlich er- 
kennen. 

In Pitkaranta lagen wir 24 Stunden, wo ich die 
Gelegenheit benutzte, die dortigen Bergwerke in 
Augenschein zu nehmen, und im Schacht No. 3, in 
welchem Zinnstein gebrochen wird, auf 244 Fuss 
hinunterzusteigen. Da sich hier in reichlicher Menge 

Grundwasser ansammeln, die durch ein Pumpwerk 
.zu Tage gehoben werden, so hielt ich es für in- 
teressant, auch von diesem Wasser eine Probe zu 
nehmen, da durch eine Untersuchung desselben die 
Auslaugungs-Erscheinungen der dortigen Gesteine 
dargelegt werden können. Nach den Angaben der 
dortigen Bergleute liegt diese Wasseransammlung 140 
Fuss unter dem Niveau des Ladogasees. In der ziem- 
lich abgeschlossenen Bucht von Pitkaranta bestimmte 
. ich auch die Temperatur des Wassers, und fand die- 
selbe am Abend um 6 Uhr zu + 16,2, während in 
der Luft + 11° waren; am ideoda: Morgen um 
8 Uhr war dagegen die Wassertemperatur + 14,6, 
während die Luft + 12,6 hatte. Hierbei ist nur noch 
zu bemerken, dass die Stelle, wo wir in der Mitte 
der Bucht vor Anker lagen, nur eine Tiefe von 8,5 
Fuss zeigte. 

Pitkaranta verliessen wir am Freitag Nachmittag 
um 6 Uhr, und langten nach einer 3stündigen Fahrt 
in Walamo an, welche Insel auf den Besuchenden 
einen überaus überraschenden Eindruck hervorbringt, 
indem sie sich sowohl in mineralogischer, oder noch 
besser gesagt, in geognostischer, als auch in botani- 
scher Hinsicht von allen anderen Gegenden des La- 
dogasees auf eine imposante Weise unterscheidet. Sie 
ist aus einem Gestein gebildet, das man allgemein 
unter dem Namen Granit von Walamo (Bauaawckiii 


rpanur) kennt, und das auch als solcher beschrieben 
worden ist, doch meiner Ansicht nach nie zum Gra- 
nit gerechnet werden kann, weil es durchaus nicht 
die characteristischen Bestandtheile des Granits ent- 
hält. Doch wohin dieses Gestein dem petrographi- 
schen Character nach zu setzen ist, das enthalte 
ich mich hier bestimmter anzugeben, hoffe aber das 
nóthige Material zu dieser Entscheidung mitgebracht 
zu haben. Dieses Gestein zeichnet. sich durch auffal- 
lende \ Erscl aus, indem es 
durch den Einfluss der Feuchtigkeit und der Koh- 
lensäure nach und nach zu einer von Eisenoxydhy- 
drat dunkel gefärbten Masse zerfällt, welche Erschei- 
nung man fast überall auf der Insel mit Leichtigkeit 
beobachten kann. Durch diese leichte Verwitterung 
des Gesteins ist unzweifelhaft die auffallende üppige 
Vegetation auf der ganzen Insel bedingt. Am augen- 
fälligsten zeigen sich alle Erscheinungen dieses Ge- 
steins auf der kleinen Insel, Heilige Insel (Cearoü 
OCTpoBb), die ungefähr 2 Werst vom nord-óstlichen 
Ende der Insel Walamo entfernt liegt. Hier glaubt 
man es zuerst mit einer Basalt- Erhebung zu thun zu 
haben, denn säulenförmig zerklüftet erhebt sich die- 
ses Eiland aus der Tiefe zu einer Höhe von 100 bis 
120 Fuss, mit einem so schroffen Abfalle, dass an den 
meisten Stellen am Ufer der Boden des Sees erst bei 
einer Tiefe von 360 Fuss erreicht werden kann. 
Diese kleine Insel ist in geognostischer Hinsicht über- 
aus interessant und verdient mit Sorgfalt studirt zu 
werden. 

Auf Walamo interessirten mich noch besonders 2 
kleine Seen, die gegenwärtig in gar keinem Zusam- 
menhange mit dem Ladoga stehen. Nach den Anga- 
ben eines dortigen Mönches, der mich dahin geleitete, 
soll auch nie eine Verbindung stattgefunden haben; 
doch dieses ist nicht anzunehmen, indem Thatsachen 
nur zu deutlich dafür sprechen, dass noch vor Jahr- 
hunderten ein Zusammenhang gewesen sein muss. 
Beide kleine Seen wurden nämlich in den letzten Jah- 
ren gereinigt, und hierbei fand man unter Schlamm, 
Sand und Morast mehrere noch ziemlich gut erhal- 
tene Fischerboote, über welche kein Einwohner des 
Klosters irgend welche Erklärung geben konnte. 
Wozu sollten diese Boote auf solchen kleinen einge- 
schlossenen Seen genützt haben, da auf denselben 
durchaus kein Fischfang getrieben wird? Es ist viel- 


Ver 


513 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


514 


mehr anzunehmen, dass diese Seen früher als Hafen- 
plätze gedient haben, indem sie von allen Seiten von 
Höhen umschlossen sind, und nur auf einer Seite eine 
kleine Verbindung mit dem Ladoga hatten. Dass 
diese Boote nicht sehr alt sein können, zeigen die 
eisernen Nägel, die zu ihrem Bau gebraucht worden 
sind, und ebenso auch die ganze Form des Boots. 
Jetzt sind beide Seen so getrennt vom Ladoga, dass 
erst, wenn ein Steigen des Wassers von ungefähr 4 
Fuss eintritt, ein Abfluss zum Ladoga erfolgt. In 
diesen Seen werden jetzt von den Mönchen Fische 
gezogen, ja in denselben kommen Sterlette vor, die 
vor 10 Jahren eingesetzt worden sind. Unweit die- 
ser Seen liegt die Einsiedelei (Ilycruna) des Igumen 
Damaskin. Aus diesen Seen habe ich eine Wasser- 
probe mitgenommen. — Am nord-westlichen Ende von 
Walamo liegt eine kleine Insel (IIpereuenckiit oCTpoBE), 
die zum Ladoga sehr steil hinabfállt; auf ihrer hóch- 
sten Spitze, ungefähr 140 bis 154 Fuss über dem 
Niveau des Sees, ist eine kleine Kirche aufgebaut, in 
deren Nähe mehrere Mönche ihre Wohnungen haben. 
Unweit der Kirche ist unmittelbar im Felsen ein 
Brunnen eingesprengt worden, der ein ausgezeichnet 
schönes klares Wasser enthält. Der Brunnen ist oben 
mit Granit aus Serdobol eingefasst, mit einem Holz- 
deckel sorgfältig zugedeckt, und ausserdem noch mit 
einem kleinen Häuschen überbaut. Aus diesem Brun- 
nen nahm ich eine Probe mit. Die Temperatur des 
Wassers in diesem Brunnen fand ich zu + 754 C. 

Am 14. Juni um 8 Uhr Abends verliessen wir Wa- 
lamo, da eine Windstille eingetreten war, die zur 
Ausführung verschiedener Versuche auf der grössten 
Tiefe des Ladogas durchaus erforderlich war. Nach 
einer Fahrt von 1%, Stunden erreichten wir die Tiefe, 
' doch leider hatte sich wieder ein Wind erhoben, der 
sehr ungünstig erschien, so dass wir einige Zeit über- 
haupt daran zweifelten, ob eine Hebung von Wasser 
ausgeführt werden könnte. Es wurde versucht, das 
Schiff stellte sich gegen den Wind, und beim Herab- 
lassen des Batometers erreichten wir bei 690 Fuss 
den Boden. Das Aufwinden des Batometers erfor- 
derte ungefähr 15 Minuten. Das heraufgehobene Was- 
ser war durchaus trübe, da das Batometer eine grosse 
Quantität Grund mitgenommen hatte. Der Grund bil- 
dete eine graue Thonmasse, in der man durchaus 
keine Sandtheile wahrnehmen konnte. Eine genauere 

Tome VII. 


mikroskopische Untersuchung dieses Grundes muss 
aber noch vorgenommen werden. Zur zweiten Füllung 
wurde das Batometer nur auf 672 Fuss herunterge- 
lassen, um so durchaus reines Wasser zu schöpfen. 
Dieses Wasser zeigte durchaus keine Verschiedenheit 
von dem Wasser der Oberfläche, so dass hierdurch 
auf die unzweideutigste Weise dargelegt wird, dass 
zwischen dem Boden des Ladogasees und dem arte- 
sischen Brunnen in Petersburg kein Zusammenhang 
existirt. Die Stellung dieser Wasserhebung war im 
Meridian der Insel Müarka, 4 Meilen nördlich von 
ihr, 61° 22’ nördlicher Breite und 0°24 östlich von 
Petersburg. Die Temperatur des Wassers an der Ober- 
fläche wurde zu + 392 gefunden, während das aus 
der Tiefe + 3,8 zeigte, somit also durchaus über- 
einstimmend mit dem ersten Versuche. Die Lufttem- 
peratur war dabei + 875 und der Wind SSO bei be- 
wölktem Himmel. 

Auf der weiteren Fahrt wurde nun noch Wasser 
von der westlichen Küste genommen, und zwar ge- 
genüber dem sogenannten Ostermann'schen Hafen, . 
der gegenwärtig sehr versandet sein soll und auf dem 
6026’ nördl. Breite und 0° 48’ östlich von Petersburg 
liegt. Zum Schluss wurde dann in der Nähe des 
Leuchtthurms Koschkin Wasser geschöpft, um somit 
gleichsam das Wasser zu erhalten, das nach Mischung 
aller verschiedenen Zuflüsse zum ctn durch 
die Newa weggeführt wird. 

Jetzt bliebe nur noch übrig, aus dem südöstlichen 
und óstlichen Theile des Ladogasees Wasser zu er- 
halten, um durch die Untersuchung desselben den 
Einfluss des Wolchow's und Swir's festzustellen. Diese 
Proben werden mir verschafít werden, und zwar 
Dank der Zuvorkommenheit des Capitains des Dampf- 
schiffes Ladoga A. D. Kostin und durch den Chef der 
Küsten-Aufnahme Stabs-Capitain A. P. Andrejew. 

Zum Schluss glaube ich noch hervorheben zu müs- 
sen, dass es in meteorologischer Hinsicht von beson- 
derer Wichtigkeit würe, wenn auf der Insel Walamo 
und in Pitkaranta regelmüssige Beobachtungen aus- 
geführt würden. Seit einer Reihe von Jahren werden 
schon auf Walamo vom Mónche Pamba Beobachtun- 
gen ausgeführt und aufgezeichnet, doch dieselben ha- 
ben erst seit den drei letzten Jahren einen Werth, 
nachdem nämlich der Stabs- Capitain Andrejew, so 
viel in seinen Kräften stand, die dortigen Beobach- 

33 


515 


Bulletin de l’Académie Impériale 


516 


tungs-Arten ordnete und auf sichere Grundlagen zu- 
rückführte. Nach dem Ausspruche des Stabs-Capi- 
tains Andrejew wäre es sehr wünschenswerth, wenn 
man das Kloster Walamo mit den zu meteorologi- 
schen Beobachtungen nôthigen Instrumenten ver- 
sorgte, da im Kloster gewiss alle Beobachtungen mit 
der grössten Genauigkeit ausgeführt werden würden. 


Kurze Notiz über eine sogenannte Beleuch- 
tungsnaphta, von J. Tuttschew aus Kiew. 
(Lu le 17 juin 1864.) 


In letzter Zeit sind in Kiew zwei neue Sorten Be- 
leuchtungsmaterial im Handel erschienen. Die eine, 
welche, wie man sagt, nichts anderes als amerikani- 
sches Petroleum ist, wird unter dem Namen Curas- 
sine verkauft, die andere unter dem Namen Beleuch- 
tungsnaphta. Diese letztere unterwarf ich kürzlich 
einigen Untersuchungen. 

Die Beleuchtungsnaphta erscheint bei gewöhnli- 
‘cher Temperatur als farblose, durchsichtige, sehr 
bewegliche Flüssigkeit und besitzt einen besonderen 
Geruch. Ihr specifisches Gewicht fand ich bei + 
17%, C = 0,7536. Bei + 72°C fängt sie schon an zu 
destilliren, hat aber keinen constanten Siedepunkt. 
Ihre Dämpfe, mit Luft vermischt, explodiren bei Be- 
rührung mit der Flamme. Metallisches Natrium bleibt 
selbst in siedender Beleuchtungsnaphta ohne merk- 
bare Veränderung. 

Bei 3 Analysen) bekam ich folgende Resultate: 

I. 0,264 Grm. Beleuchtungsnaphta gaben 0,334 

Wasser und 0,825 Kohlensäure. 
II. 0,285 Grm. gaben 0,353 Wasser 
Kohlensäure. : 
IIT. 0,271 Grm. gaben 0,844 Wasser 
Kohlensäure. 
Dies entspricht in Procenten: 


und 0,891 


und 0,845 


TIT. 
.85,08 
.14,10 

99.18 


I II. 
Kohlenstoff. . .. . 85,05....85,26... 
Wasserstoff.. ...14,06..., 14,04... 
99.11 99,30 


bekam 
er 0,216 Grm. Wasser und 0,562 Grm. Kohlensäure, was 41,80%, C, 


Wenn man, gestützt auf das Verhalten der Be- 
leuchtungsnaphta zum Natrium, den constanten Ver- 
lust dem Fehler der Experimente zuschreibt, so kann 
man annehmen, dass die untersuchte Flüssigkeit fol- 
gende procentische Zusammensetzung hat: 


Kohlenstoff. .......... 86,00 
Wasserstoff. ..... Shen ECH 
100. 


Diese Annahme führt zu der Formel C,H,. Dass 
einige Naphtasorten in der Natur wirklich solche Zu- 
sammensetzung haben, ist von Blanchet und Sell, 
Hermann, Hess und anderen Chemikern constatirt, 

Um näher kennen zu lernen, welche Kohlenwasser- 
stoffe von der allgemeinen Formel C,H, in der Be- 
leuchtungsnaphta sich finden, unterwarf ich dieselbe 
der fractionirten Destillation, bei welcher es mir aber 
nicht gelang, ein Product von constantem Siedepuncte 
zu erhalten. Bis 210? C. gingen farblose Producte 


über, bei hóherer Temperatur aber gelb und braun 


gefürbte. Das specifische Gewicht von verschiedenen 
Destillationsproducten war desto grösser, je höher 
die Temperatur war, bei welcher sie übergingen; man 
ersieht dies aus folgender Tabelle: 


pred VK di S Siedepunct. S iof m Siedepunct. el 

133/,°C. 183/? C. 1824" C. 
bis 75° 0,695| 90— 95° 0,733 1110—115°| 0,755 
75—80 |0,707| 95-100 0,734 |115—120 |0,760 
80—85 | 0,711|100—105 | 0,740 120-125 0,763 
5—90 | 0,731 105-110 | 0,742 


Das unter 75° übergegangene Product wurde mit: 
Salpetersäure und hierauf mit Schwefelsüure ver- 
mischt, dann stehen gelassen, durch Waschen von 
Säure befreit und mittelst Chlorcaleium entwässert. 
Nach der Entwässerung wurde es noch einmal destil- 
lirt, wobei es grósstentheils zwischen 65 — 74° über- 
ging. Bei der Analyse desselben bekam ich folgende 
Resultate: i 


I. 0,218 Grm. gaben 0,308 Grm. HO und 0,677 
Grm. CO,. 

II. 0,319 Grm. gaben 0,440 Grm. HO und 0,944 
Grm. CO. 


517 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 518 
Berechnet in Procenten giebt dies: L IL 
S Die Temperatur bei der Wägung 16° 15? 
r eg Die Temperatur bei der Zuschmel 
Kohlenstoff. . . . . 84569... 2. : 84,98 d p G T o 177° 
Wasserstoff. . ... 5695-65 15,32 i 
Wasserstoff —- viens Gewicht der Dämpfe 0,481 Grm. 0,655 Grm. 
Das specifische Gewicht der Dämpfe fand ich — | Die Capacität des Ballons 290c.c. 433 c.c. 
3,21. Es wurde nach der Methode von Dumas be- | Barometerstand bei 0° 745m.m. 744m.m. 


stimmt und aus folgenden Versuchsresultaten berech- 
net: 


Die Temperatur bei der Wägung EIER 
Die Temperatur bei der Zuschmelzung = 161°C. 
Das Gewicht der Substanz — 0,214 Grm. 
Die Capacität des Ballons == 160 cub.c. 
Die rückständige Luft mx 12,2 ent, c. 
Barometerstand bei 0° — 747 mm. 


Das bei der fractionirten Destillation zwischen 
105 — 110°C. Übergegangene wurde mit ”, seines 
Volums Salpetersäure von 1,5 spec. Gew. vermischt, 
nach Verlauf von 24 Stunden zu dieser Mischung ein 
der angewendeten Salpetersäure gleiches Volum von 
Schwefelsäure hinzugefügt, und nach einiger Zeit die 
obere ölartige Schicht von den Säuren abgegossen. 
Aus der unteren säurehaltigen Schicht schied sich 
beim Vermischen mit Wasser eine krystallinische Sub- 
stanz ab. Die abgegossene obere Flüssigkeit wurde 
vermittelst Wasser und Soda abgewaschen, dann 
durch Chlorcaleium entwässert und destillirt, wobei 
der grösste Theil derselben zwischen 100 — 105° 
überging. Die Analysen dieses Productes gaben fol- 
gende Resultate: 


I. 0,280 Grm. gaben 0,383 Grm. HO und 0,870 
Grm. CO.. 

0, 229 Grm. gaben 0,318 Grm. HO und 0,711 
"ees CO,. 

0,319 ce gaben 0,437 Grm. HO und 0.986 
Ga CO.. 


Dies entspricht in Procenten: 


II. 


III. 


I. II. III. 
Kohlenstoff... ... 84,74....84,67....84,30 
Wasserstoff. ....15,19....15,49....15,22 


Das specifische Gewicht der Dämpfe dieser Ver- 
bindung wurde aus den Resultaten der folgenden nach 
der Dumas'schen Methode ausgeführten Versuche be- 
rechnet. : 


Specif. Gewicht der Dàmpfe — 3,72 3,77 

Die Resultate dieser Untersuchungen können nicht 
zu guten Formeln führen, aber sie stimmen gut mit 
Untersuchungen von Dr. Eisenstuck über die Koh- 
lenwasserstoffe überein, welche den Hauptbestand- 
theil des in Sehnde bei Hannover vorkommenden 
Steinóls?) ausmachen. Ich habe einige Gründe zu 
glauben, dass die von mir untersuchte Beleuchtungs- 
naphta aus Galizien stammt, bis jetzt aber habe ich 
keinen Beweis gefunden, dass sie Homologen von 
Phenylsäure enthält, wie Herr Pebal meint‘). 

Bei Durchleitung der Dämpfe der Beleuchtungs- 
naphta durch ein glühendes, mit Bimstein gefülltes 
Rohr bekommt man Gase und ein theerartiges Pro- . 
duct, welehes Benzin enthàlt. Ein Gramm Naphta 
giebt ungeführ ein Liter Gas. Dieses Gas zeigte fol- 
gende Zusammensetzung: 365,18 vol. Gas enthiel- 
ten keine Spur von Kohlensäure, 6,43 vol. Acetylen, 
74,93 vol. von Elayl und seinen Homologen, und 
283,22 Rückstand, welcher wahrscheinlich aus Sumpf- 
gas und Wasserstoff bestand. Nach Volum-Procen- 
ten entspricht dies: 


Acetylen..:......... 1,76 
e PEU UE 20,51 
Rückstand: u. 2.35 77,72 


Um zu prüfen, ob das Gas wirklich Homologen 
von Elayl enthält, habe ich dasselbe in Brom geleitet, 
und bekam eine Flüssigkeit, welche nach passender 
Reinigung farblos war, und bei 135? C. zu sieden an- 
fing, deren Siedepünct aber nachher bis über 145? C. 
sich erhöhte. Es ist klar, dass die bei 135° siedende 
Flüssigkeit aus Elaylbromür, die bei 145? siedende 
aber aus Propylbromür besteht. Wie Bauer *) gezeigt 
hat, ist es unmöglich, diese beiden Körper durch 
fractionirte Destillation zu trennen. 


2) Annalen der Chemie und Pharmacie Bd. Se e Za 
3) Annalen der Chemie und Pharmacie Bd. CXV, 
4) Société chimique de Paris — Bulletin de Dead eg p. 202. 


33* 


519 


Bulletin de l’Académie Impériale 


320 


Bericht über das Werk des Generals Bogdano- 
witch: «Geschichte des Krieges vom J. 1813». 
(Hcropis sofusı 1813-TO roga 34 HE3ABHCH- 
MOCTE l'epmaxix, 2 Tomsı. Cup. 1863.) Von Fr. 
v. Smitt. (Lu le 24 juin 1864.) 

Der ehrenwerthe Verfasser hat uns in dieser Ar- 
beit ein Werk geliefert, das sich vortheilhaft in der 

Masse der über das Jahr 1813 erschienenen Schriften 

auszeichnet, und sich würdig an seine Geschichte des 

Jahres 1812 oder des vaterländischen Feldzugs an- 

reihet. Und das ist schon ein grosser Vorzug, wenn 

man bedenkt, wie viele sehr vorzügliche Werke über 
die Begebenheiten des Jahres 1813 erschienen sind. 

Der Feldzug von 1812 hatte nur zwei Nationen nä- 

her berührt, Russen und Franzosen; der von 1813 

zog in seinen Bereich, selbständig handelnd, fast alle 

Europäischen Völker mehr oder minder; ein jedes 

derselben hat seinen Beitrag zur Geschichte desselben 

geliefert: Am meisten betheiligt waren unstreitig die 

Deutschen, vornämlich die Preussen, weil es um ihr 

Sein oder Nichtsein ging; sie haben denn auch am un- 

verdrossensten dieses historische Feld gepflügt, und 

vieles Bemerkenswerthe zu Tage gefördert, aber auch 
vieles, was den von ihnen so stark getadelten Dani- 

lewski’schen Werken an die Seite zu setzen ist; d. h. 

keine rein historischen, sondern Tendenzschriften, wo 

entweder irgend eine staatliche Partei oder Ansicht, 
oder der Ruhm und die Glorie der eigenen Nation 
auf Kosten aller andern Mitkämpfer hoch hervorge- 
hoben werden soll. Der gewissenhafte Historiker darf 
nie einem von ihnen beigebrachten Faktum trauen, 
darf sich nie auf ihre Führung verlassen, weil es ih- 
nen nicht um die reine Wahrheit, sondern um ihre 
besonderen Zwecke zu thun ist, die sie eben so gut ha- 
ben, wie Danilewski sie hatte, nur in einer andern 
Richtung. Jedesmal wenn der Verfasser sie eitirt, 
durchzuckte uns die Besorgniss, er würde sich durch 
sie in irgend einen Sumpf führen lassen; fanden wir 
dagegen die Plotho, Pertz, Hofmann, die Verfas- 
ser der Geschichte der Kriege in Europa (Schütz 
und Schultz) angeführt, so waren wir ruhig; denn diese 
konnten sich wohl hier und da irren, und haben 
sich geirrt, aber ihre Absichten waren redlich, es war 
ihnen um die Sache selbst und die Wahrheit zu thun, 
nicht um Parteizwecke; sie konnten also nie auf Ab- 
wege leiten. Der Verfasser hat sich gut gehütet; doch 


hätten wir bisweilen gewünscht, dass er den gehässi- 
gen Insinuationen der ersteren gegen Russland hier 
und da mannhafter entgegen getreten wäre, Die Her- 


pen schrieben alle in den 30er und 40er Jahren, 


wührend der Regierung des Kaisers Nikolaus; und da 
war es Sitte im Ausland, seinen Grimm und Hass ge- 
gen das absolutistische Russland irgendwie auszu- 
lassen. 

Es giebt eine doppelte Art, die Kriegsgeschichte, 
wie überhaupt alle Geschichte zu bearbeiten. Alles, 
was auf Erden geschieht, ist erst im Geist entstanden, 
spirituell vorbereitet und durchgearbeitet worden; je- 
de That hat ihre vorangehenden Gedanken und Er- 
wügungen im Geiste; die That ist nur die Offenba- 
rung dieser innern Vorgünge des Geistes. Die Rei- 
henfolge der Thaten weiset zurück auf die Reihenfol- 
ge der Gedanken; jeder aus dieser Reihenfolge zu 
Tage tretende Gedanke lässt die vorhergegangenen 
leicht errathen, und auf die nächstfolgenden schliessen. 
So geht in dem, was geschieht, ein doppelter Strom 
durch, einerseits von Gedanken, Vorsätzen, Planen 
und Entschlüssen; andererseits von Ausführungen, 
Thaten und Handlungen; dort ein ganz geistiger, hier 
ein materieller. Jenen geistigen Strom nun in seinen 
Urspüngen zu erforschen, in seinen Fortgüngen zu 
verfolgen, in allen seinen Manifestationen zu errathen, 
seinen ganzen natürlichen Lauf zu überschauen und 
offen darzulegen: das ist die Aufgabe der grössern 
Geschichtschreiber, der Thucydides, Polyb, Taci- 
tus, Macchiavelli. Mit divinatorischer Kraft wissen 
sie die Gemüther der Handelnden zu durchdringen 
und die geheimen Gedanken und Motive, die ihre Hand- 
lungen erzeugten, uns vor Augen zu führen. Diese 
Aufgabe ist unstreitig eine höchst schwierige; aber 
darin bewührt sich eben die überlegene geistige Kraft 
des Historikers, der, nach dem gangbaren Ausdruck, 
zwischen den Zeilen lesen muss, der, gleichwie Cuvier 
aus einem gebotenen Knochen die ganze Gestalt con- 
struirte, aus einem Endchen der Handlungsweise auch 
den Gedanken erräth, der sie eingab, und uns eine 
vergeistigte Geschichte gibt, wo die Ideen, Motive, 
Absichten und Pläne, kurz das ganze innere Getriebe, 
das die Thaten und Handlungen hervorruft, aus ihren 
geistigen Hintergründen uns klar vor die Augen ge- 
rückt wird. Das ist die eigentlich belehrende, unter- 
richtende, anziehende Seite der Geschichte; denn alle 


521 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


522 


geistigen und moralischen Vorgünge im Menschen in- 
teressiren uns, reizen uns, einen Blick in unser eige- 
nes Innere zu thun, zu vergleichen, zu urtheilen, kurz 
zu denken. Die äusseren materiellen Thaten, ohne den 
geistigen Hintergrund, erzeugen nur eine vorüberge- 
hende Neugier und regen weiter nicht an. Die schón- 
ste Aufgabe des Schriftstellers aber ist, anzuregen und 
zum Denken zu reizen. i 

Eine andere Art der Geschichtsdarstellung hält sich 
mehr an den zu Tage tretenden Strom der Begeben- 
heiten, an das Materielle, die äussere That; verzeich- 
net genau und korrekt, was geschehen ist, und über- 
lässt es meist dem Leser, die geheimen Hintergründe 
aus den Thaten selbst zu errathen, indem sie hin und 
wieder ein bezeichnendes Wort, irgend ein Dokument, 
oder eine Andeutung über Absicht und Plan gibt, 
aber sich fast jedes Urtheils enthält. — Unstreitig, 
diese Art der Geschichte hat auch ihre Vorzüge, sie 
ist weniger Irrthümern und Fehlschlüssen unterwor- 
fen; sie ist, gut ausgeführt, die eigentliche objektive 
Geschichte. Sie urtheilt nicht, gibt aber die Fakta. 
Ihre Vorzüge bestehen nun in der richtigen Auswahl 
der Fakta, in dem nicht zu viel und nicht zu wenig, 
in ihrer geschickten Zusammenstellung, welche eine 
leichte Übersicht des Ganzen erlaubt, und zugleich 
dem des Denkens Gewohnten die Mittel gibt, auch 
das Nichtgesagte zu errathen, und die innere Geschich- 
te zu durchdringen, welche jene Thatsachen zu ihren 
Äusserungen gehabt. — Zu einer solchen objektiven 
Geschichte gehört auch viele Begabung, ein sicheres 
Urtheil, ein feinfühlender Takt, um das Nöthige zu 
sagen und nicht mehr; darum sind diejenigen leicht 
zu zählen, die sich in dieser Art der Geschichte aus- 
gezeichnet haben. 

Die dritte Art der Geschichtsschreiber (oder sollen 
wir sie lieber Handlanger nennen?) ist diejenige, die 
mit emsigen Sammlerfleisse Dokumente und Thatsa- 
chen sammelt, an einander reiht, sie so gut es geht 
verknüpft, obgleich sie das unsichtbare geistige Band, 
das sie alle hält und vereint, nicht zu errathen ver- 
mag. Auch diese Art der Geschichtsdarsteller, die 
Plotho, die Ludwig Lüders, Sporschill, haben ihr 
Verdienst; sie liefern die Steine, das Material für den 
künftigen Bildner, um einen Kunstbau aufzuführen. 

Die verwerflichste, widerwärtigste Art von Ge- 
schichtsdarstellern aber ist diejenige, die ihre Passio- 


nen, ihre Tendenzen, ihren Egoismus, wie ihren soge- 
nannten Patriotismus in anspruchsvollen Geschichts- 
werken vorbringt; hier verschwärzt, dort zusetzt oder 
erfindet; ihre Bevorzugten, seien es nun Individuen, 
Völker oder Parteien, hoch erhebt, ihre Verhassten, 
wo sie kann, niedertritt und ihnen jedes Verdienst 
abzwackt; bei jenen alles rosenroth sieht, bei diesen 
nur schwarz oder grau: kurz, die die Geschichte zum 
Ausdruck und Tummelplatz ihrer erbärmlichen Lei- 
denschaften macht. Ein solcher Geschichtsschreiber 
war allerdings Danilewski, auf den so viele deut- 
sche Historiker nicht Steine genug werfen können; 
doch sollten sich die Eifrigsten unter ihnen in Acht 
nehmen, dass man ihnen nicht die gleiche Anmaass- 
lichkeit, die gleiche tendenziöse Manier der Darstel- 
lung nachwiese. — Der Leser erkennt sofort auf den 
ersten Blättern, mit welcher Art von Geschichtschrei- 
bern er es zu thun hat, und wirft die letztern, wenn 
er nicht Gesinnungsgenoss ist, oder nothwendige Auf- 
klärung über gewisse Fakta sucht, bald weg. Der 
tendenziöse Schriftsteller stösst überall zurück. Wer 
greift jetzt noch zu dem einst so gefeierten Dani- 
lewski, der in seinem Wahn das Urtheil der Nach- 
welt zu bestimmen glaubte! ') 

In welche Art oder Klasse von Geschichtschreibern 
reihen wir nun den Verfasser des vorliegenden Werks 
ein? Unbedenklich in die zweite, in die der objekti- 
ven Geschichtsdarsteller. Er hält mit seinem Urtheil 
zurück, begibt sich nicht auf das ungewisse Meer 
der Gedanken, in die Erforschung tief verborgener 
Motive, Absichten, Zwecke, kurz jenes geistigen Rä- 
derwerks, dessen innere Bewegungen die äussern ma- 
teriellen Thaten zur Folge haben: er gibt uns dafür 
eine urkundliche, sichere, wahrheitstreue, nach sorg- 
fältigen Forschungen in den besten Quellen angestellte 
Geschichtserzählung, ohne nationale noch Parteifär- 
bung, auf die wir bauen können, die wir dreist eitiren, 
deren Angaben wir zu Grunde legen können: denn 
auf jedem Blatte seiner Arbeit offenbart er seine Un- 
befangenheit, seine Unparteilichkeit, seine Wahrheits- 
liebe, die auch das nicht verschweigt, was man nicht 
gern hören mag; — ja diese Scheu, nicht in die Feh- 
ler seines so viel geschmäh’ten Vorgängers zu verfal- 
len, geht so weit, dass er nicht dreist genug den von 


1) Er äusserte das unverhohlen. 


523 


Bulletin de l’Académie Impériale 


524 


den Gegnern seines Vaterlandes gegen dasselbe ge- 
schleuderten Verläumdungen entgegentritt und ihren 
Ungrund enthüllt. So ist’s z. B. mit der absurden 
Behauptung, Russland habe, nach Schluss des Feld- 
zugs von 1812, erobernd gegen Preussen auftreten 
und sich Ostpreussen aneignen wollen 2), — Der Schrei- 
ber dieses lebte damals an verschiedenen Orten im 
Lande, zuletzt im Heer, kennt sehr genau die damals 
herrschenden Gedanken; und diese gingen alle auf 
Freundschaft, auf Bund mit Preussen; er erinnert 
sich, mit weleher Liebe und Aufmerksamkeit man die 
wenigen Preussischen Gefangenen in den Städten be- 
handelte, wie man sie mit der Aussicht tróstete, bald 
ihre Freiheit zu erhalten, indem jetzt, nach glücklicher 
Wendung der Dinge, Russland und Preussen vereint 
gegen den Weltbedrücker handeln würden. Nach die- 
sen eigenen Erfahrungen, nach den Äusserungen, die 
er nachmals aus dem Munde der bedeutendsten Per- 
sonen vernommen, die zu jener Zeit in Wirksamkeit 
gewesen, hat ihn jene abgeschmackte Verläumdung 
Preussischer Darsteller immer tief verletzt. Wenn 
sie nicht durch die in ihren Werken vorherrschende 
tendenziöse Richtung hervorgerufen ist, so könnte 
folgender Umstand vielleicht die Erklärung geben. Im 
Jahr 1810 war der Italienische Marchese Paolucci, 
oder wie er sich später nannte Paulucci, aus dem 
Östreichischen Dienst in den Russischen getreten. 
Alle vor Napoleon und seiner Tyrannei sich flüch- 
tenden Offiziere wurden in Russland mit offenen Ar- 
men aufgenommen und angemessen verwendet. Pau- 
lucci war ein Schwadronneur, ein Fanfaron im höch- 
sten Grade, ungefähr in der Art wie der ehrliche 
Crossard, der uns in seinem sechsbändigen Memoi- 
ren-Werke zu verstehen gibt, welch’ unermessliches 
Genie man in ihm verkannt habe, denn alle Grosstha- 
ten, alle die kühnen, glücklichen, genialen Gedanken 
und Manöver, welche die Welt bewundert, von Novi 
angefangen bis zu den Flankenmärschen bei Mos- 
kau und auf Paris, seien zuerst von ihm einge- 
geben worden; kurz er will uns in seinen Memoiren 
beweisen, dass er ein noch bei weitem grösseres Ge- 


2) Man lese darüber nur Friccius, Droisen, Beitzke, Bern- 
hardi. — Dieser Verdacht war damals unter den Preusseu sehr all- 
gemein. Pertz (III. 300) deutet an, dass selbst die Umgebungen des 
Königs davon angesteckt waren. — Dieser unselige Verdacht er- 
zeugte viele Hemmungen in den Geschäften und Operationen. 


nie gewesen sei als Bonaparte selbst; — nur ein 
übler Umstand ist dabei, dass er es ist, der es uns 
sagt. In der Art war auch Paulucci. Er hatte alles 
errathen, vorausgesagt, angegeben, wichtige Thaten 
gethan, war aber nicht gehörig erkannt und gewür- 
digt worden; später noch, als er im Kaukasus verwen- 
det worden war, sprach er von seinen vielen grossen 
Siegen über die Perser, von denen aber niemand et- 
was vernommen hatte. Nun dieser rührige, sich über- 
all vordrängende, grosssprecherische Paulucci war 
an des wackern Essen Stelle zum Kriegsgouverneur 
in Riga ernannt worden. In seiner unruhigen Thätig- 
keit brannte er, sich durch irgend etwas auszuzeich- 
nen; und da das Französische Heer überall im Rück- 
zuge war, unternahm er es auf eigene Hand, Erobe- 
rungen für Russland zu machen, marschirte nach dem 
nahen Memel und nahm die Stadt für Russland in 
Besitz. — Sobald die Klage darüber an den Kaiser 
Alexander gelangte, wurde Paulucci alsbald von 
da zurückgerufen und erhielt für seine Eigenmächtig- 
keit einen derben Verweis. Die That war aber ge- 
schehen, und die Gegner Russlands fanden nun eine 
treffliche Handhabe zu ihren Beschuldigungen gegen 
Russische Raub- und Ländergier, die auch ihr liebes 
Ostpreussen habe verschlingen wollen. Auf diese ver- 
einzelte Thatsache gründen sich nun alle Deklama- 
tionen und weitläuftigen Deduktionen der Friccius, 
Droisen, Bernhardi, dass Russland nach dem 12er 
Kriege, Ostpreussen habe für sich nehmen wollen. 
Friceius (S. 56), der Vorkämpfer in diesen Reihen, 
führt ausser Paulucci’s Expedition noch folgende 
Gründe des Verdachts an: 1) dass Wittgenstein nach 
der Kapitulation von York befehlend eine gemein- 
schaftliche Wirksamkeit gefordert; 2) dass Tschern y- 
schew am 12: Januar Bülow's Kavallerie überfallen 
und gefangen gehalten; 3) dass Kutusow befohlen, 
zur Blockirung von Thorn und Danzig nur Russische 
Truppen zu verwenden; und 4) dass Russische Gene- 
rale Hoffnungen zu Dotationen, nach Französischer 
Weise, in Ostpreussen gehabt haben sollen. — Je- 
ne Anordnungen, erklürlich aus dem Umstand, dass 
damals noch nichts mit Preussen abgeschlossen war, 
so wie die argwöhnischen Einbildungen unter N° 4 
stellt er dann als positive Beweise hin, aus denen er 
weiter folgert und schliesst. — Wir hütten nun gern 
gewünscht, dass unser Verfasser in seiner Erzählung 


525 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


326 


den Ungrund dieser Anklagen gezeigt hätte, wie es so 
leicht war nach der eigenen Korrespondenz, die da- 
mals zwischen den beiden Monarchen Alexander und 
Friedrich Wilhelm statt fand; er geht aber still 
darüber weg, was den Russland - Feinden Grund ge- 
ben wird, in ihren Beschuldigungen zu beharren oder 
sie zu erneuern: «sintemal der offizielle Geschicht- 
schreiber Russlands selbst kein Wort zu deren Wi- 
derlegung hat, so müssen sie unzweifelhaft wahr sein». 


Das vorliegende Werk ist eine Kriegsgeschichte: 
das kriegerische Element muss daher neben dem his- 
torisch - politischen vornämlich hervorgehoben wer- 
den. Aber wenn vom kriegerischen Element, von 
Kriegskunst und Kriegswissenschaft die Rede ist, so 
fragt sich’s, zu welcher Schule gehört der Verfasser, 
aus welchem Gesichtspunkt betrachtet und beurtheilt 
er die Begebenheiten: steht er auf dem Boden des sie- 
benjährigen Kriegs? ist er Bülowianer? oder Anhän- 
ger vonJomini, vom Erzherzog Karl, oder von Clau- 
sewitz? Alle diese haben ihre Anhänger gehabt oder 
haben sie noch; ihre heissen Schüler, die auf’s Wort 
des Meisters schwören. Der Verfasser, Lehrer der 
Kriegswissenschaft an der Militair-Akademie in St. Pe- 
tersburg, hat sich frei von allen Systemen erhalten, 
und dafür danken wir ihm; nichts Widerwärtigeres, 
als wenn z. B. die Buturline, die Okunew etc. uns 
die Begebenheiten nach Jomini'schem Schnitt zu- 
schneiden und beurtheilen; jeder, der Jomini kennt, 
sieht alles voraus, was sie sagen und sagen werden, 
was einem Leser, der Belehrung sucht, eben keine 
angenehme Perspektive darbietet. 

Man erlaube uns, ehe wir weiter gehen, einen kur- 
zen Blick auf die Strategie und ihre Entwickelung 
zu werfen, da von ihr doch hauptsächlich die Erfolge 
des Kriegs abhingen, und sie gerade in diesem Feld- 
zuge von 1813 einen bedeutenden Umschwung erlitt; 
worauf der Verfasser zu wenig aufmerksam gemacht 
hat. Dieser Überblick wird uns zugleich in militairi- 
scher Hinsicht auf den rechten Standpunkt stellen, 
aus dem wir die kriegerischen Begebenheiten dieses 
Feldzugs zu beurtheilen haben. 

Strategie, Feldherrnkunst in weitester Bedeu- 
tung‘), hat es immer gegeben, so lange mehr vorge- 


3) Wir nehmen hier Strategie im weiteren Umfange, und nach 


schrittene Volker Kriege geführt; nur war sie jedes- 
mal auf die Bedingungen der Zeit, der Waffen, der 
Ausrüstung, und den Grad der Civilisation be- 
gründet. Epaminondas, Philipp, Alexander der Grosse, 
Hannibal, Scipio, Cäsar, Belisar: sie alle waren nicht 
bloss Taktiker, sondern auch Strategen, unter den Be- 
dingungen ihrer Zeit und ihrer Waffen. — Mit den 
Feuerwaffen beginnt aber ein anderer Kreis von Be- 
dingungen zu den Feldzügen. Die Feuerwaffen machen 
einen grossen Tross nothwendig: man muss eine Masse 
von Geschossen für die Feuerwaffen mit sich führen; 
dazu gehóren viele Wagen, Zugthiere und Treiber; 
die somit vergrösserte Masse von Verzehrern erzeugt 
das Bedürfniss mitzuführender reichlicher Verpfle- 
gungsmittel. Damit wüchst der Tross; die Bewegungen 
der Heere werden schwerfälliger und wegen ihrer 
grössern Ausdehnung leichter angreifbar. Damit tritt 
zugleich eine neue Art von Berechnung ein: seinem 
eigenen Heer eine reichliche Verpflegung zu sichern, 
dem Gegner die Verpflegmittel und die Gegenden und 
Orte zu entziehen, woher er sie schöpft. Der Feld- 
herr hat also jetzt nicht allein zu erwügen, wie er dem 
Feinde am vortheilhaftesten beikommen und ihn schla- 
gen kónne, und welche Mittel zur Erlangung des Siegs 
er zu ergreifen habe; sondern auch dafür zu sorgen, 
wie er sein Heer mit Sicherheit nähren, verpflegen 
und dessen Waffen immer mit einem reichen Vorrath 
von Geschossen und sonstigem Kriegsbedarf versehen 
kónne. So wachsen mit den Feuerwaffen, mit dem ver- 
grösserten Train und Tross, auch die Sorgen, die Be- 
rechnungen, die Anstrengungen des Geistes für den 
Feldherrn. Seine Waffen, besonders die schweren, die 
Geschütze, müssen immer einen reichen Vorrath zu 
ihrer Speisung haben, wenn sie nicht unwirksam wer- 
den sollen; Pferde und Menschen wollen leben, be- 
dürfen also zureichender Vorräthe zu ihrem Unterhalt; 
der zahlreiche Abgang der Kranken und Verwundeten 
muss untergebracht, die gemachten Gefangenen in Si- 
cherheit gesetzt werden: das erzeugt neue Sorgen, 
Verlegenheiten und Bedürfnisse. Um das Heer nicht 
mit einer Unmasse von Vorrüthen aller Art zu über- 
laden und es dadurch fast unbewegbar zu machen, 
muss man darauf sinnen, sichere, in der Nähe befind- 


er eigentlichen Bedeutung des Worts als‘ Feldherrn- oder 
Kriegführungskunst überhaupt; nicht nach dem beschränkten 
Bülow’schen Begriff. 


327 


Bulletin de l’Académie Impériale 


328 


liche Orte zu haben, wo man den grössten Theil sei- 
ner Vorräthe niederlegen, und wo man die nöthigen 
Gegenstände nach Maassgabe des Bedürfnisses entneh- 
men könne. Diese Orte müssen gehörig gedeckt sein, 
dass nicht irgend eine feindliche Partei sie leicht weg- 
nehmen könne; müssen also befestigt sein oder befes- 
tigt werden; — die Verbindung mit ihnen muss be- 
quem und ungefährdet sein, da ein ewiger Zug von 
ihnen und zu ihnen in Bewegung ist: von ihnen die 
Vorräthe; zu ihnen die leeren Wagen, die Kranken, 
Verwundeten, Gefangenen. Es entsteht also die neue 
Sorge, diese Verbindung immer intakt zu erhalten: denn 
wenn diese Zufluchts- und Verpflegungsörter dem Heere 
genommen werden, so geräth das Heer selbst in die 
grösste Noth und Verlegenheit. — Im fremden Lan- 
de findet man nun wohl Verpflegmittel, nicht aber 
die Speisungsmittel der Feuerwaffen, den Schiessbe- 
darf, die Verstärkungen an Mannschaft, die bei fort- 
gesetztem Kriege nicht zu entbehren sind; man muss 
also sichere Wege und Verbindungsmittel mit seinem 
Heimathslande haben; so wachsen mit dem weitern 
Vorschreiten, mit der Entfernung vom Hause die zu 
bewachenden Linien und Punkte: man muss also ne- 
gativ seine eigenen Verbindungen sichern, positiv die 
feindlichen aufheben und zerreissen, und endlich seine 
Kriegsentwürfe so treffen, dass sie die entschiedensten 
Folgen haben, d. h. dem Feinde nicht nur an Mann- 
schaften fühlbare Verluste verursachen, sondern ihm 
auch seine Verpflegs- und Niederlagsorte, mit einem 
Wort, seine Basis, wie man sie genannt hat, rauben. 

Wir haben nur in wenigen allgemeinen Zügen die 
Sorgen und Zwecke, die dem Feldherrn obliegen, an- 
gedeutet, und die in ihrem Ganzen und Zusammenhang 
die Wissenschaft der heutigen Strategie bilden. Sie 
erwachte und entstand mit den ersten grösseren Feld- 
zügen ansehnlicherer Heere in die Ferne; hauptsäch- 
lich seit den Feldzügen der Franzosen und Spanier 
am Ende des 15ten und mit Beginn des 16ten Jahr- 
hunderts in Italien; Italien hat auch von je her, sel- 
ber waffenschwach, die grössten Kriegsmeister her- 
vorgebracht, und die Pescara, Alexander Farnese 
und Bonaparte sind von denen keines andern Volks 
übertroffen worden. Als Ziele standen fest: den Feind 
zu schlagen, oder ihn seiner Verbindungen zu berau- 
ben; unzählige Modificationen, wie dieses zu bewir- 
ken, waren damit zugleich angedeutet. So entstanden 


denn verschiedene Kriegmanieren und Manöver. Hier 
in der Strategie bringt eine neue, fruchtbare, schöpfe- 
rische Idee grössere, folgenreichere, entscheidendere 
Wirkungen hervor, als irgendwo anders; eine einzige 
solche Idee reicht hin, ihren Schöpfer und ersten An- 
wender unsterblich zu machen. So ward es Epami- 
nondas durch seine schiefe Schlachtordnung und den 
verstärkten Flügel; Hannibal durch den Gedanken, 
den Feind im eigenen Lande aufzusuchen, ihn durch 
Reiter-Angriffe auf den Flügeln und im Rücken in 
Verwirrung zu bringen und zu schlagen; — kurz je- 
der der grösseren Feldherrn trat mit irgend einer 
eigenthümlichen Idee hervor, deren glückliche Anwen- 
dung ihm dann einen grossen Namen machte. — Die 
Haupt- und entscheidenden Ideen können hier nur 
wenige sein, und laufen meist alle darauf hinaus, die 
Schwäche des Gegners zu erfassen und zu benutzen, 
um den Sieg über ihn zu gewinnen; die Schwächen 
des Heers aber sind dieselben, wie die des einzelnen 
Menschen, die Seiten oder Flanken und der Rücken; 
von vorn ist Mensch und Heer stark, im Rücken und 
auf den Seiten schwach. Seiten und Rücken sind also 
zu gewinnen, und, in Folge der oben angeführten Be- 
trachtung, auch die Verbindung des Gegners mit den 
Orten, die ihm seine Verpflegmittel und Schiessbedürf- 
nisse liefern, weil er, dieser beraubt, schwach und ent- 
waffnet wird; sodann hat man zu suchen, ihn in vor- 
theilhafter und entscheidender Weise anzugreifen und 
zu schlagen; die vortheilhafteste oder entscheidendste 
Weise aber ist: wenn der Feind in Folge.seiner Nie- 
derlage zugleich von seinen Verbindungen abgedrüngt 
oder gar auf unübersteigliche Hindernisse hingedrängt 
wird, wo er nicht weiter kann, wie z. B. das Meer, 
ein steiles Gebirge oder eine neutrale Gränze. — Um 
und in diesem Kreis drehen sich alle die Gedanken 
und Ideen des Feldherrn; der positive Kreis dieser 
Ideen ist demnach bald erschópft, es kómmt nun auf 
glückliche Modificationen derselben an; also auf Scharf- 
blick und Genie in Erfindung, auf Feuer und Kraft 
in der Ausführung neuer Kombinationen an. 

Die frühern Feldherrn seit dem 15ten und 16ten 
Jahrhundert schópften ihre Ideen über Krieg und 
Kriegführung meist aus dem Studium der Alten, vor- 
nümlich der Rómer; und Macchiavelli's Kriegskunst 
(um 1520) basirt fast nur darauf; — die spütern Feld- 


herrn dagegen stützten sich in Folge der veründer- 


529 


des Sciences de Saint- Petersbourg. 


530 


ten Waffen und Zeitumstände mehr auf die Beispiele 
ihrer nächsten Vorgänger. Jedes Zeitalter glaubt wei- 
ter zu sein, als das nächst vorhergegangene, und ist 
es auch meist; jedes stützt sich auf dasselbe und ent- 
nimmt ihm seine Mittel, Manieren; mit dem Vor- 
behalt, sie zu erweitern und zu vermehren. — Fried- 
rich der Grosse schöpfte seine Kriegsweisheit aus dem 
Studium der grossen Feldherrn Ludwig’s XIV, der 
Turenne, Cond& und Luxembourg; Folard brachte 
ihn durch die Anpreisung des Epaminondas auf seine 
schiefe Schlachtordnung, mit welcher er wie Epami- 
nondas, indem er einen Flügel versagte und den an- 
dern verstärkte, seine schönsten Siege gewann, wie 
bei Prag und bei Leuthen. — Das Überflügeln und Um- 
fassen einer Seite oder eines Flügels ward nun die 
herrschende Idee der Kriegskunst; — Carnot wollte 
sie im Revolutionskriege damit überbieten, dass er 
das Überflügeln und das Umfassen auf beide Flügel 
ausdehnte, zu welcher, grosse Streitmittel erfordernden 
Maassregel ihm die Schreckensherrschaft in Paris die 
nöthigen Mittel verschaffte. So gefährlich die Maassre- 
gel an sich war, so brachte sie doch in der ersten 
Zeit ihrer Anwendung ungeheure Wirkungen hervor, 
weil ihr gegenüber nur kleinmüthige, ideenarme, im 
hergebrachten Schlendrian befangene Feldherrn auf- 
traten. Schon im siebenjährigen Kriege, vornämlich 
aber um diese Zeit kam die ängstliche Besorgniss auf, 
umgangen zu werden; der Ruf: «wir sind zwischen 
zwei Feuern» reichte hin, die grössten Streithaufen 
zum Rückzug zu bewegen; und was vor allem von je- 
nen Routine-Feldherrn gefürchtet wurde, war: «zwi- 
schen zwei Feuer zu kommen»; und der höchste Auf- 
schwung ihrer Kriegsweisheit ging dahin, «den Feind, 
wie sie es nannten, zwischen zwei Feuer zu bringen». 
Da trat endlich im Jahr 1796 derjenige Feldherr 
auf, der diesem Universalmittel der Gedankenlosigkeit 
das rechte Gegenmittel entgegenstellte und jenem da- 
mit seinen Nimbus raubte. Es war Napoleon Bona- 
parte, damals 26 Jahr alt, — und die Strategie er- 
wachte aus dem Schlummer, in den sie besonders in 
der letzten Zeit eingelullt war. Als die vereinten Öst- 
reicher und Sardinier, Beaulieu und Colli, ihn in die 
Zwicke zwischen ihre «zwei Feuer» nehmen wollten, 
zog er sein Heer dicht zusammen, brach in der Mitte 
zwischen ihnen durch, trennte sie dadurch, und indem 
er den einen Theil der Getrennten durch eine geringe 
Tome VII. 


Macht hinhielt und beschäftigte, warf er sich mit sei- 
ner Hauptmacht auf den andern, und schlug ihn in 
wiederholten Schlägen vernichtend; worauf er sich 
gegen den andern Theil wendete, um ihm das gleiche 
Schicksal zu bereiten, dem dieser nur durch die eilig- 
ste Flucht sich entzog. Das Manöver ward im Fort- 
lauf desselben Feldzugs mehrmals wiederholt. Damit 
war eine neue und fruchtbare Idee aufgestellt, die 
über die nächsten Feldzüge entschied, und die von 
Jomini in seinem System der «innern Linien» des 
Weitern verarbeitet ward. Doch das Genie ist nicht 
einseitig, sondern im höchsten Grade vielseitig. Napo- 
leon Bonaparte hatte nicht diesen Einen Pfeil in sei- 
nem Köcher, stritt nicht bloss mit dieser Einen Kriegs- 
idee, sondern beherrschte sie alle, und nahm sie je 
nach den Umständen und Verhältnissen hervor: bald 
wandte er die Idee des Durchbrechens an; bald, wenn 
die Umstände, die Verhältnisse der Streitkräfte anders 
waren, die desUmgehens, des Abdrängens von den Ver- 
pflegungslinien, wie bei Jena; des Drängens des Fein- 
des auf unübersteigliche Hindernisse, wo derselbe die 
Waffen strecken musste, wie bei Lübeck; endlich das 
Richten seiner Schläge und Stösse nach dem Herz- 
punkte zu, den Haupt- und Residenzstädten, die damit 
auch Kopf und Herz in dem Organismus der gegen- 
seitigen Staaten waren. So fruchtbar und ideenreich 
sein Kopf, so kräftig und durchgreifend war sein Ka- 
rakter: alles was ihm entgegentrat, ward gebrochen, 
zermalmt; die Feldherrn erzitterten ihm gegenüber, 
die Welt erbebte — sie ward in Fesseln geschlagen. 
Das Glück machte ihn übermüthig: während er noch 
den blutigsten Krieg in Spanien durchzufechten hatte, 
unternahm er seinen Riesenzug gegen Russland. Er 
hatte alles vorausgesehen, berechnet, erwogen, nur 
Eins nicht: die Macht des Unbekannten, den Spruch 
des Verhängnisses, das er stolz in seinem Wahn über 
den Gegner anrief. Das Verhängniss, die Vorsehung, 
Gott, sprach und entschied gegen ihn: sein Maass war 
voll: Alles was er that, wandte sich wider ihn, selbst 
die Fehler seiner Gegner; seine klügsten Entschlüsse 
und Unternehmungen wurden auf unbegreifliche Weise 
vereitelt; und dem Gegner gingen heroische Ent- 
schlüsse und leuchtende Gedanken auf. — Die drei 
rettenden Gedanken, die zuletzt Napoleon’s ungeheures 
Heer in den Untergang brachten, waren: 1) Der Brand 
und die Aufupferung Moskau's; 2) der Flankenmar sch 
34 


Bulletin de l'Académie Impériale 


332 


um Moskau nach Tarutino, mit der Bedrohung seiner 
Verbindungslinie, und 3) der parallele Marsch zu Sei- 
ten des französischen Heers und die unablässige, un- 
ermüdliche Verfolgung durch die Kosaken. — Die 
Ergebnisse davon waren: statt, wie er gehofft, in der 
alten Zarenstadt reiche Wege und Mittel zum Unter- 
halt seines Heers, zur Anknüpfung von Verbindungen 
im Innern, zum steten Einschüchtern und Bedrohen 
des Gegners zu erhalten, fand er nur eine leere Brand- 
und Aschenstätte; die nüchste Wirkung davon war 
einbrechender Mangel an Allem; und in Folge des 
Mangels und Hungers, Zuchtlosigkeit und damit all- 
mähliche Auflösung des Heers, die zuletzt, als *, des- 
selben schon untergegangen, durch grimmigen Frost 
auf den Gipfel getrieben und vollendet ward. — Die 
unterjochte Welt athmete auf, — er aber athmete Rache! 
Solches war die Lage der Dinge beim Beginn des 
Feldzugs von 1813, der entscheiden musste, ob die 
eisernen Ketten, welche die Welt gefangen hielten, ge- 
brochen werden sollten. So gross war die Aufgabe des- 
selben. 
Gross war aber auch der Gedanke Alexander's I, 
der es unternahm, den Anstoss zur Brechung jener 
Ketten zu geben. Er allein vermochte es nicht auszu- 
führen; er konnte nur helfen, beistehen, unterstützen: 
um frei zu werden, war es nothwendig, dass die Vól- 
ker sich selbst aufrafften, und den Kampf um Unab- 
hüngigkeit oder Knechtschaft unternahmen. Dieser 
Umstand hat zu einer doppelten falschen Auslegung 
Anlass gegeben: hyperpatriotische Russische Schrift- 
steller versicherten unterthänigst und zugleich anmaas- 
send: «Alexander und die Russen haben Europa be- 
freit»—als wenn sie allein in Handlung getreten wären; 
— hyperpatriotische Preussen und Deutsche schrieen 
dagegen: «nicht doch! wir haben uns selbst befreit! 
wir haben alles gethan! wir haben die Hauptschlachten 
geschlagen! wir haben den Feind auf den Feldern 
von Grossbeeren, Dennewitz, an der Katzbach, bei 
Wartemburg, endlich bei Leipzig überwunden, und 
seine schmähliche Flucht aus Deutschland bewirkt;— 
ohne uns hätten die Russen nichts ausgerichtet, und 
wären durch den wiederkehrenden N apoleon bald wie- 
der in ihr todtes, schneeiges, frostiges Vaterland zu- 
rückgetrieben worden, und hätten vielleicht dazu noch 
Theile ihrer früher erworbenen Polnischen Besitzun- 
gen herausgeben müssen; wir sind es also, denen 


Russland Dank schuldet, nicht wir ihm. Ja, Russland 
hatte selbst im Anfange Eroberungsgelüste auf unser 
Land; es wollte Ostpreussen, einen Theil von West- 
preussen, kurz alles Land bis zur Weichsel für sich 
nehmen. Wir hatten also eine doppelt schwierige Auf- 
gabe, wir mussten diesen Gelüsten entgegenwirken, 
und den Feind bekämpfen». — So die Friccius, die 
Droysen, die Beitzke, Bernhardi e tutti quanti. 
Gemach, meine Herren! Sie lassen es an Mässigung 
und Gerechtigkeit auf beiden Seiten fehlen, vornäm- 
lich Sie auf der letzteren Seite. — Wenn der flagor- 
nirende Danilewski allen Ruhm der Befreiung nur 
seinem Kaiser, seinem Kutusow und den tapfern 
Russischen Heeren zuschreibt: so suchen Sie densel- 
ben übermüssig zu verkleinern, und dagegen ihren Be- 
günstigten alles Verdienst in der Sache beizumessen.— 
Aber es ist keinem Zweifel unterworfen, dass ohne 
den Gedanken, Willen und Anstoss Alexander's, nach 
den Erfolgen von 1812, Deutschland und die Welt 
vom Joche Napoleon's zu befreien, dieses noch lange 
auf ihnen gelastet haben würde. Napoleon's Herr- 
schaft war zu fest in Deutchland begründet: nur ver- 
einte grösste Anstrengungen Aller konnten sie erschüt- 
tern. Aber wie Alle zu diesem Entschluss zu bewegen, 
da Napoleon's moralische Herrschaft noch stärker be- 
gründet war als seine materielle: jeder sah mit 
Schrecken in ihm den Unüberwindlichen, das über- 
legene Kriegsgenie, den ersten Feldherrn der Welt, 
dem die grösste Machtfülle, die Kräfte der civilisirte- 
sten Lünder Europas zu Gebote standen? Erfahrungen, 
17 Jahr hindurch, seitdem dieses Gestirn aufgegan- 
gen, wiederholt, hatten ergeben, dass gegen diesen 
geistig und materiell so weit überlegenen Kriegsfür- 
sten und Herrscher keine Macht der Welt aufzukom- 
men vermóchte. Europa war mit einem moralischen 
Schrecken geschlagen, den nur die Verzweiflung, der 
kein anderer Ausweg blieb, zu überwinden vermochte. 
Diese Verzweiflung hatte ihre Aktion begonnen, zu- 
erst in Spanien, dann in Russland, jetzt war die Reihe 
an Preussen und Deutschland. Aber um sich zu er- 
heben, zu rüsten, sich zu sammeln, musste eine gehó- 
rige Macht, wie sie in Spanien die Englünder herga- 
ben, da sein, unter deren Schirm es mit Sicherheit 
geschehen konnte. Diesen Schirm nun bot Alexander 
in seinem siegreichen Heer. — Preussische Schrift- 
steller haben freilich aus allen Kräften die Schwäche 


533 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


534 


und Bremen dieses Heers hervorzuheben ge- 
sucht ‘). — Ja, es war nicht zahlreich, aber ein Kern- 
heer, siegreich, und stark genug, den Feind auf eine 
Zeitlang in Respekt zu halten; — aber Zeitgewinn 
und einen Keru, an den man sich schliessen könnte, 
waren hier die Hauptsache, und das bot Alexander. — 
Er that noch mehr, wie wir in der Folge sehen wer- 
den: er hielt den grossen Bund, den er vornämlich 
gebildet, auch später fest zusammen; behielt mit schar- 
fem Blick das Ziel aller Anstrengungen fest im Auge, 
und wachte darüber, dass dieses Ziel, mit Beiseitsez- 
zung aller persönlichen Rücksichten, zuletzt glücklich 
erreicht ward. 

Da das offenbar und nicht abzuläugnen, steckten 
sich die Gegner Russlands hinter einen andern Kunst- 
griff. Sie verkleinern nicht nur die Russische Streit- 
macht und Hülfe beim Beginn des Feldzugs fast auf 
Null, sondern insistiren darauf, dass moralisch Alles 
in Russland, mit Ausnahme Alexander's, gegen die 
Fortsetzung des Kriegs und Überschreitung der Grän- 
zen gewesen sei. Kutusow und alle Generale hätten 
dagegen gestimmt, und sich nur widerwillig dem Ver- 
langen des Kaisers gefügt. Wenn ein Aufschwung über 
die Preussen gekommen, wenn ganz Preussen sich be- 
geisterungsvollerhoben: so sei das nicht in Folge des 
Anstosses durch die Russischen Heere geschehen, son- 
dern — in Folge der York’schen Kapitulation: 
die erst habe das ganze Volk begeistert, und dieser 
allgemeine Wille des Volks wiederum habe dann auch 
zuletzt den König, so ungern er daran ging, bestimmt, 
sich gegen Frankreich zu erklären. — Dagegen ist 
Vieles zu sagen. Die Russische Streitmacht bei Über- 
schreitung der Gränze war nicht gross, in Allem un- 
geführ 125,000 MI: aber das war für den ersten 
Augenblick vollkommen hinreichend, um sich unter 
deren Schirm zusammenzuthun und zu rüsten, um so 
mehr, als die feindliche Streitmacht, meist vernichtet, 


E u z.B. Bernhardi, Denkwürdigkeiten Toll’s. IT, Buch 5. 
Wir folgen in dieser Angabe Bogdanowitsch, der. aus den 
sichersten Quellen geschöpft und Beweise genug gegeben hat, dass 
er jeder Parteilichkeit fern steht. Nach ihm zählte das Heer von 
Wittgenstein, mit Inbegriff der ee Armee von Tschi- 
tschagow und den Kosaken Platow’s 35,000 Mann; — der Bestand 
der rechten Kolonne der Hauptarmee unter Tormassow (Garden 
Grenadiere, Kürassiere), war 17 ‚000 M.; ihre Vorhut unter Win- 
zingerode zählte 16,000 M.; die 1 inke Kolonne der Hauptarmee 
unter Miloradowitsch fasste mit Inbegriff der Truppen von 
Sacken und Radt 35,000 M. in sich. In Summa: 123,000 M 


~- 


in nur geringen Überbleibseln vorhanden war, und 
vor einigen Monaten nicht einigermaassen streitfähig 
wieder auftreten konnte. Und so geschah es. York's 
Abfall oder vielmehr die allgemeine Überzeugung, 
dass jetzt, nach dem Weltgericht in Russland, der 
Augenblick der Entscheidung gekommen sei, wo man 
sich wieder zur Freiheit und Selbstündigkeit aufraffen 
könnte, indem man dem Französischen Bündniss ent- 
sagte und sich an Russlands Befreiungsheer anschloss; 
dieser Gedanke, zu dessen Verwirklichung Y ork das 
erste Beispiel gab, kounte allerdings nicht anders als 
elektrisch wirken, und das ganze tief niedergetretene 
Volk begeisternd erheben: aber ohne die vordringende 
Russische Macht, die die Französischen Streitkräfte 
überall verdrüngte und vertrieb, hätte der Gedanke 
schwerlich in Ausführung kommen kónnen, da Franzü- 
sische Truppen noch hinreichend in Deutschland und 
Preussen vorhanden waren, um jede versuchte Erhe- 
bung sofort niederzuschlagen. Also nur das Vorrücken 
der Russen, das Zurückdrüngen der Franzosen, das Be- 
freien der Preussischen Lande von diesen Bedrängern 
und Unterdrückern konnte die Freiheit und die Mittel 
geben, mit aller Macht aufzustehn und sich zum Kampf 
auf Leben und Tod zu bereiten. — Was endlich die Ab- 
veigung der Russischen Feldherrn und Heere betrifft, 
den Krieg weiter zu tragen: so ist das ebenfalls eine 
irrige Idee. Jedes tüchtige Heer wünscht den Krieg, 
zumal nach einem glücklichen Feldzug, wo sich neue 
grosse Aussichten und Hoffnungen eröffnen; das Rus- 
sische mehr wie jedes andere, weil der Krieg es, nicht 
nur wie bisher, zu Türken und Polen, in arme, aus- 
gesogene Lünder, sondern in die reichsten, cultivirte- 
sten und civilisirtesten Lünder der Welt führen musste. 
Ein Kriegim Westgn war also dem Russischen Heer ein 
erfreulicher und lockender. Dazu war man überzeugt, 
dass Preussen, dass Deutschland sich anschliessen wür- 
den, und dass man durch Überziehung Frankreichs, 
durch Eroberung von Paris selbst, Genugthuung für 
erlittene Drangsale und Demüthigungen holen würde. 
Statt also, wie man vorgeben will, Abneigung, herrschte 
allgemeine Freude und Begeisterung bei dem Gedan- 
ken, den Krieg über die Gränze zu tragen, den Feind 
in seinem eigenen Lande heimzusuchen. — Wenn der 
70jährige Kutusow für seine Person anders dachte: 
so war das leicht erklärlich: das Feuer der Jugend 
und des Unternehmungsgeistes war bei ihm längst er- 
84* 


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Bulletin de l'Académie Impériale 


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loschen: er hatte ohne viel Zuthun von seiner Seite 
einen unerhörten Erfolg gehabt, einen unglaublichen 
Ruhm erworben: diesen wollte er in Sicherheit brin- 
gen und nicht gern sein Feldherrn- Verdienst neuen 
Prüfungen aussetzen, die ihm vielleicht seiner errun- 
genen Lorbeeren hätten berauben können: daher war 
er für den Frieden, für den Abschluss des Kriegs in- 
nerhalb der eigenen Gränzen. Aber mit diesen Gesin- 
nungen stand er fast allein. 

Wir bedauern es, dass der Verfasser, der nur zu 
oft den ausländischen Schriftstellern ihre Behauptun- 
gen nachschreibt, sich hier durch sie hat irre führen 
lassen. Er sagt (Band I, S. 2): «Das Russische Volk 
fühlte die Nothwendigkeit des Friedens; das Russische 
Heer, nach seinen ungeheuren Strapatzen, bedurfte 
der Ruhe; und Kutusow, auf der Neige des Alters, 
so wie viele seiner Mitgefährten wünschten das Ende 
des Kriegs und verlangten deshalb Unterhandlungen, 
die, wie sie meinten, Russlands Triumph durch einen 
glänzenden Frieden sichern sollten». — «Kutusow 
war für den Frieden» — gewiss! — aber auch viele 
seiner Kampfgenossen? — Das bezweifeln wir. — 
Die Wogen bei der Russischen Armee gingen damals 
hoch: das Selbstgefühl war gehoben, und man ver- 
langte Genugthuung für Moskau; alle jüngern Krie- 
ger wünschten die Fortsetzung des Kampfes, der ihnen 
eine glänzende Carriere versprach; die ältern sahen 
zu gut ein, dass ein Herrscher auf dem hohen Stand- 
punkt von Napoleon, nicht nach einer Niederlage 
Frieden schliessen könnte. Die Worte, die der Verfas- 
ser (S. 2) nach den «Lebensbildern» von Napoleon 
anführt: «man könnte, um Östreich zu demüthigen, 
sich mit Russland einigen, indem man Polen opfert; — 
Alexander werde beide Hände bieten» — sind nichts 
weiter als eine boutade, ein im Zorn oder Ärger über 
Österreich hingeworfenes Wort, aber keine ernstliche 
Absicht, wie Bogdanowitsch anzunehmen scheint. 
Wie? Napoleon, damals in der Vollkraft seiner gei- 
stigen und auch materiellen Mittel, sollte nach einem 
unglücklichen Feldzug (dessen Nicht-Erfolg er äussern 
Zufälligkeiten zuschrieb) sich sogleich für überwunden 
erklären und Frieden schliessen — credat Judaeus |— 
da kennt man wenig die Macht der Leidenschaft, die 
am stürksten durch Verluste gereizt wird. — Gleich 
darauf bemerkt der Verfasser auch sehr richtig: «aber 
konnte Alexander auch auf die Dauerhaftigkeit eines 


Friedens mit Napoleon rechnen?» — Ganz gewiss 
nicht, und das war die Hauptursache der Nothwen- 
digkeit, den Krieg bis zum Äussersten, bis zum Sturz 
Napoleon's fortzusetzen. Ein Frieden mit Napo- 
leon, ohne demüthige Unterwerfung unter seinen 
Willen, war unmóglich: Napoleon duldete keinen 
Gleichen neben sich; er wollte Knechte; wne anticham- 
bre de Rois! 

Unser Verfasser hat alles über diesen Krieg gele- 
sen; nur nicht alles gehórig durchdacht — in einem 
beschränkten Zeitraum. war das unmóglich! — und 
daher folgt er nur zu oft auf Treu und Glauben sei- 
nen Vorgängern. — Aber, wer in solchen Sachen 
gearbeitet, weiss, welche Vorsicht man dabei anzu- 
wenden hat, wie viele Autoren, bei allem Streben nach 
Wahrheit, doch durch die unmerklichen Einflüsse der 
Nationalität, des Patriotismus, der Voreingenommen- 
heit und selbst geheimer Neigungen oder der Leiden- 
schaft beherrscht werden, und sich zu Behauptungen 
fortreissen lassen, die wenig durch die That begrün- 
det sind. Das Erste bei dem Historiker muss die 
Prüfung durch die gesunde Vernunft sein; Behauptun- 
gen, die dieser und dem gewöhnlichen Gange der Dinge 
widersprechen, muss man zwei mal überlegen, ehe man 
sie sich aneignet. Und eine solche war die von der 
Abgeneigtheit des Russischen Heers gegen die Über- 
schreitung der Gränzen und die Fortsetzung des 
Kriegs. Der Schreiber dieser Zeilen kann hier seine 
eigene Erfahrung anführen, Er lebte zu jener Zeit 
zuerst in Moskau, dann in den Ostsee-Provinzen, zu- 
letzt in Petersburg, wo er als Freiwilliger in das Heer 
trat. Er war Zeuge der Gesinnungen, die Heer und 
Volk durchdrangen; er kannte die Gedanken, die durch 
alle Schichten der Gesellschaft gingen, weil er in den 
verschiedensten derselben verkehrt hatte: vom Höch- 
sten bis zum Niedrigsten war man für die Fortsetzung 
des Kriegs und seine völlige Durchführung bis wo 
möglich zu Napoleon’s Sturze: Paris, Paris, Genug- 
thuung für Moskau in Paris! — Das war der Gedanke, 
der alle Krieger begeisterte; das war das Ziel, das man 
sich steckte und im Auge behielt; und das man im 
Verein mit Preussen, Deutschland, England und Öster- 
reich, ja ganz Europa, das man fortreissen müsse, 
glücklich zu erreichen hoffte. 

Wir haben oben auf die wechselnden Kdxleghsgitoni 
hingewiesen: dieser Feldzug von 1813 war nun in 


des Sciences de Saint- Petersbourg. 


kriegshistorischer Hinsicht sehr merkwürdig, indem 
er gewissermaassen zwei streitende Systeme gegen ein- 
ander aufstellte, und einen grossen Umschwung in den 
Ansichten der Kriegsmänner hervorbrachte. Wir be- 
dauern, nicht die mindeste Andeutung darüber bei dem 
Verfasser gefunden zu haben, wie er denn überhaupt 
auf die geistigen Hintergründe, auf die grossen durch 
die Thaten repräsentirten Ideen zu wenig Rücksicht 
nimmt, die uns doch erst den wahren innern Zusam- 
menhang der Dinge offenbaren. Er gibt uns nur nach 
Bernhardi den bekannten Trachenberger Operations- 
plan, ohne irgend ein Wort der Erläuterung, der Er- 
klärung oder Beurtheilung hinzuzufügen. Wir wollen 
mit wenigen Worten diese Lücke hier ergänzen. 

Der Feldzugsplan von 1813 wurde von den Russi- 
schen Generalen eingegeben, und entsprang aus den 
Erfahrungen des Jahres 1812 und den Ansichten, die 
es bei ihnen hervorgerufen. Auf sie basirte General 
Tollseinen Operationsplan für die verbündeten Heere, 
den er zuerst in Gitschin und sodannn in Trachenberg 
vorlegte, und der zuletzt endgültig adoptirt ward. 
Dis dahin hatten fast in allen Heeren die Jomini’- 
schen Ansichten vorgeherrscht; alle jüngern Kriegs- 
männer hatten aus ihnen ihre Ideen und Meinungen 

‚vom Kriege geschöpft, und seine Lehren standen bei 
allen ans Denken nicht Gewöhnten als Axiome fest. 
Eine Russische Übersetzung derselben wurde vor dem 
Kriege von 1812 selbst dem General Barclay, damals 
Kriegsminister, vorgelegt, und findet sich unter seinen 
Papieren: er scheint aber nicht viel Aufmerksamkeit 
darauf verwandt zu haben; wenigstens hatten die Jo- 
mini’schen Ansichten bei ihm wenig Einfluss: er ging 
ganz in seinen praktischen Erfahrungen, so wie in ein- 
zelnen Bülow’schen Ideen auf, welche seine Diskus- 
sionen mit Pfuel bei ihm erweckt und eingebürgert 
hatten. Desto mehr Einfluss aber hatten Jomini’s 
Lehren bei allen den jüngern Offizieren vom General- 
stabe (oder wie sie damals hiessen «von der Suite»); 
jeder strebte nach klaren Begriffen über die Krieg- 
führung, und fand sie selten so einfach und überzeu- 
gend und zugleich durch Beispiele erläutert darge- 
legt wie bei Jomini. Er wurde daher eifrig in den 
Jahren 1807—12 von den Offizieren siudiert (und na- 
mentlich von Toll); neben ihm noch, vornämlich bei 
den deutschen Offizieren im Russischen Heer, Bülow, 
der auch seine Anhänger hatte, die aber hinter den 


andern bei weitem zurückstanden. Worauf Jomini in 
seinem System das grösste Gewicht legte, war der aus. 
Bonaparte’s Feldzug in Italien von 1796 abstrahirte 
Grundsatz von den «innern Linien». Bonaparte 
hatte stets seine verschiedenen Divisionen in nahem 
Zusammenhang gehalten; wenn er durch die feindli- 
chen Umgarnungen, die ihn fangen sollten, durchge- 
brochen war, stellte er eine Division zur Beobachtung 
des einen Theils der gesprengten Feinde auf; eine 
andere behielt er in Reserve, um überall, wo es Noth 
that, Hülfe zu bringen; und mit den übrigen warf er 
sich auf den andern Theil des gesprengten Feindes, 
um ihm wiederholte mächtige Schläge beizubringen. 
Das war sein System gegen Beaulieu und Colli, 
und später gegen Wurmser und Dawidowitsch, 
und sodann abermals gegen Alvinzy und Quasda- 
nowitsch. Die Österreicher waren wie verfangen in 
der Idee des Umgehens, theilten sich daher immer 
wieder, um ihren Gegner auf grossen Umwegen zu um- 
fassen; er aber, indem er seine Macht in der Mitte 
zusammenhielt, fiel, wie wir eben gesehen, zuerst über 
den einen Theil und dann über den andern Theil her, 
und schlug sie jeden besonders. Er hielt somit die 
«innern Linien», wie seine Gegner die «äussern». 
— Das entwickelte nun Jomini des Weiteren. Alle 
jüngern Militairs, wenigstens in Russland, schwören 
nun auf die «innern Linien». — Napoleon’s Feld- 
zug in Russland war nun auch auf die innern Linien 
angelegt: er trieb einen Keil zwischen die beiden Rus- 
sischen Armeen hinein, trennte sie weit aus einander, 
und suchte sie dann einzeln zu vernichten. Das gelang 
ihm aber nicht, und die getrennten Heere fanden sich 
bei Smolensk wieder zusammen. Durch die Natur der 
Dinge machten sich die fernern Operationen, indem 
er weiter vorging, wie von selbst. Die Russische Haupt- 
armee hatte, indem sie zurückging, ein starkes Korps 
an der Düna gelassen, um Petersburg und die herum- 
liegenden Gouvernements zu decken; ein anderes noch 
stärkeres Korps stand in Wolynien zur Deckung ge- 
gen Angriffe von der Polnischen Gränze. Gegen diese 
beiden Armeekorps musste Napoleon seine lange 
Operationslinie im Weiterschreiten sichern, und stellte 
ihnen links die Korps von Oudinot und St. Cyr, und 
rechts die von Schwarzenberg uud Reynier ent- 
gegen. So entstanden nach 3 Seiten: Nord, Süd und 
Ost, drei sich bekämpfende Armeen, von denen die Fran- 


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Bulletin de l’Académie Impériale 


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zösischen die innern, die Russischen die äusseren Li- 
nien behaupteten, und die sich mehr oder minder im 
Gleichgewicht hielten. Dieses Gleichgewicht wurde 
aber südlich aufgehoben, als die noch intakte Moldau- 
Armee nach dem Frieden mit den Türken herbeigezo- 
gen ward, und nun, nach den bei Moskau getäuschten 
Französischen Erwartungen und dem begonnenen grau- 
envollen Rückzuge, sich an der Beresina der grossen 
Französischen Armee vorlegte, um dem weichenden 
Feide den Todesstoss zu versetzen. Tchitschagow's 
grobe Fehler, Wittgenstein's Zaudern, Kutusow's 
Eifersüchtelei und wenige Thätigkeit, überlianpt sein 
Austerlitzer Respekt vor Napoleon, retteten damals 
noch die Trümmer des Französischen Heers, die je- 
doch durch die jetzt erst einbrechende Kälte vollends 
aufgerieben wurden. — Hier nun hatte Napoleon 
die innern Linien gehabt, aber, wie es sich ergab, bei 
seiner zu weit vorgetriebenen Operationslinie, zu sei- 
nem Unglück; die äussern Linien erwiesen sich hier; 
bei der Räumlichkeit zum Ausweichen und bei der 
gewonnenen Möglichkeit, seine Kräfte aus dem Lande 
immer wieder zu erfrischen, als die vortheilhaftern: 
hätte Napoleon gleich im Anfange bei seiner grossen 
Übermacht sie gegen das Russische Heer gehalten 
oder halten können: so war dieses verloren, weil es 
sodann aller äussern Hülfen und Zuflüsse vom Lande, 
überhaupt jeder nühern Verbindung mit ihm beraubt 
worden wäre, 

Das also waren die Lehren des Jahres 1812: drei 
Heere: eins das sich vorn entgegenstellt, zwei andere, 
die die Flanken bedrohen, aber mit der Weisung, über. 
mächtigen Gegnern auszuweichen; zuletzt, wenn der 
Feind durch die natürlichen Einbussen in sich ge- 
schwächt und halb aufgerieben worden, von allen Seiten 
gegen ihn anzudringen, ihm möglichst den Rückweg zu 
verlegen, und ihn dann vollends zu vernichten. Diese 
Lehren wurden nun die Grundlage zu Toll’s Kriegs- 
plan für das Jahr 1813: drei Heere hier wie dort, da 
die Verhältnisse ziemlich analog: eins, das die nördli- 
che Hauptstadt (Berlin) und die umliegenden Provin- 
zen deckt; ein anderes, das sich vorn entgegenstellt; 
endlich ein drittes, und hier in Folge der natürlichen 
Verhältnisse als stärkstes angenommen, das die südli- 
che Flanke und den Rücken bedrohen sollte. — Ge- 
neral Baron Toll war ein Mann von viel Geist und 
Talent, doch kein Genie; er schuf nicht, sondern 


wandte das Gegebene, Erfahrene, klug auf die Umstän- 
de an.—Ein Hauptvorzng seines Plans war ferner, dass 
er gegen die Österreichischen Ansichten (Erzherzog 
Karl!) von gewissen höchst wichtigen todten Punk- 
ten, die man gewinnen müsse, abstrahirte, und stets 
nur die lebendigen Kräfte des Feindes im Auge be- 
hielt, und auf und gegen sie alle die eigenen verfüg- 
baren Kräfte richtete und verwandte. Das feindliche 
Heer sollte der Zielpunkt aller Armeen sein, aber so, 
dass man ihm, wenn es überlegen wäre, auswiche; 
wenn nur gleich oder schwächer, es angriffe; folglich, 
da Napoleon in seiner Person allein ein ganzes Heer 
wog, überall wo er anwesend, Ausweichen, Vermei- 
den der Schlacht; wo er nicht anwesend, Angreifen. 
Wie drei schwere Gewichte sollten sich diese Heere an 
den Feind hängen; drückte er zu stark auf das eine, 
so mussten die beiden andern mit vermehrtem Ge- 
wicht und Druck ihn wieder zurückziehen. 
Napoleon dagegen hatte nach seinem System der 
iunern Linien seine Kräfte aufgestellt: drei Heere, gegen 
jedes der ihn rund umstehenden eines, und im Mittel- 
punkt hinter ihnen als Rückhalt seine zahlreiche Garde, 
ein starkes heiterkorps und, was am meisten ins Ge- 
wicht fiel, er selbst; mit der Absicht, wenn eins der 


feindlichen Heere sich etwas vorwagte, zu dem Korps, , 


das jenem entgegenstand, hinzueilen, und mit verstärk- 
ter Kraft den vorwitzigen Feind derb zu schlagen; und 
wenn sich nun die andern feindlichen Theile, nach 
dem ihnen vorgeschriebenen Operationsplan (in dessen 
Besitz er dureh General Gersdorf, der ihn sich aus 
dem Österreichischen Hanptanartier verschafft hatte, 
gekommen war), ebenfalls vorgewagt hätten, mit seiner 
rasch zurückfliegenden Reserve ihnen nach der Reihe 
das gleiche Schicksal zu bereiten, bis ein oder wie- 
derholte Schläge sie so in Unordnung oder Auflö- 
sung gebracht, dass er nun seine Vortheile weiter 
verfolgen und eins oder das andere derselben völlig 
hätte vernichten können. Durch die Thätigkeit der Re- 
serven, wie es das System der innern Linien bedingt, 
hatte er so viele seiner Feldzüge erfolgreich beendigt; 
so sollte es auch hier sein: durch ihren verstärkten 
Drucksollten sieim entscheidenden Augenblick auf dem 
entscheidenden Punkte den Ausschlag geben. Ein ein- 
ziges Versäumniss in dieser Hinsicht verdarb alles. 
Nach der Schlacht bei Dresden war er nahe am Ge- 
lingen: unterstützte er, wie er es sich anfangs ge- 


DEET RESO 1 SERT SEA ITE er 


NOD IERE TLE AS ENT, SENT PIS AT S] 


E E E EE 


541 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


542 


dacht, den gegen Teplitz im Rücken des Feindes vor- 
gédrungenen Vandamme mit aller Kraft seiner Re- 
serve, so würe die verbündete Hauptarmee wahr- 
scheinlich vóllig aufgelóst, zersprengt, aufgerieben 
worden, und die Coalition lag zu seinen Füssen. — 
Er that es nicht, und dieses Hauptversäumniss ent- 
schied den Feldzug wider ihn. Zum zweiten Male 
wollte die günstige Gelegenheit nicht wiederkommen. 
Vergeblieh lief er mit seiner Reserve von Blücher 
gegen das grosse Heer nach Böhmen, und von Böh- 
men gegen Blücher; vergeblich schickte er Oudinot 
und dann Ney gegen Berlin: nichts wollte mehr ge- 
lingen; seine Untergenerale wurden geschlagen, und 
er selbst müdete seine erlesene Reserve durch die 
ewigen vergeblichen Märsche vorwärts, rückwärts, 
durch das beständige va et vient, wie er es nannte, bis 
zur Todmüdigkeit, bis zur völligen Erschöpfung ab. 
Und als nun so sein Heer innerhalb zweier Monate in 
erschöpfenden Anstrengungen halb zu Grunde gegan- 
gen war, zogen die Verbündeten das Netz hinter ihm, 
wie in Russland an der Beresina, so hier mit besse- 
rem Erfolg bei Leipzig zu; die Entscheidungsschlacht 
erfolgte, und entschied gegen Napoleon. 

So war hier das System der innern Linien aber- 
- mals gegen das der äussern aufgetreten, und trotz der 
vielen und grossen Vorzüge, die es hat, abermals über- 
wunden worden. — Jomini’s Ansehen sank; seine 
apodiktisch vorgetragenen Lehren fanden tire Be- 
schränkung; nur wenige ideenarme Köpfe schworen 
noch unbedingt auf ihn und sein System. Es stellte 
sich nun klar heraus, dass im Kriege kein System un- 
fehlbar ist; dass alle gut sind, mit Vernunft und den 
Verhältnissen angemessen angewandt: kurz, dass der 
oberste Grundsatz, das oberste Gesetz aller Kriegs- 


kunst einzig und allein nur die Vernunft sei; dass 


folglich die erste Bedingung, den Krieg gut zu führen, 
darin bestehe: 1) Vernunft zu haben, und kein Sys- 
tem oder Routine; und 2) der Vernunft, den ver 
hältnissen gemäss zu handeln. 

"Vernunft und karakter — darin liegt die ganze 
Feldherrnkunst! 

Man trifft im gewöhnlichen Leben Leute, die glau- 
ben, dass, so wie einer den Soldatenrock anzieht, er 
damit zugleich auch die Weihe erhalte, ipso facto Ken 
ner und Meister der Kriegskunst werde: und dass je- 
der, der nicht den Rock trage, unmöglich etwas davon 


verstehen könne. Wir setzen ihnen obigen Satz ent- 
gegen, so wie das Beispiel aller jener grossen Feld- 
herrn, die ohne lange Vorbereitungen als Jünglinge 
auftraten und als solche ihre schönsten Thaten voll- 
brachten: die Alexander, Hannibal, Scipio, Gustav 
Adolf, Condé, Bonaparte. Wie man sieht, es sind die 
grössesten aller 

Wir fügen dem noch ein tiefes Wort Friedrich’s 
des Grossen bei, der mit Bezug auf ähnliche Behanp- 
tungen unterm 23. Dec. 1758 an Fouqué schrieb: 
«Ein Maulesel, wenn er auch zehn Feldzüge mit der 
Armee mitgemacht hat, bleibt am Ende doch nur ein 
Maulesel» — d. h. es muss noch etwas mehr dahinter 
sein, als Rock, Gamaschen, Routine. 

Nieht die Regeln des kleinen Dienstes, nicht die 
Regeln der Taktik, selbst nicht die der Strategie ma- 
chen den Feldherrn, eben so wenig wie die Regel den 
hervorragenden Künstler oder Dichter macht; son- 
dern bei diesen ist es Vernunft, Phantasie und Schon, 
fungskraft; bei jenem, der noch hóher steht, ist es 


ausser Vernunft, Phantasie und Erfindungs- 
kraft, auch, da er handeln muss, Thatkraft und 
Charakter. 


Man muss die Regeln kennen, aber nicht aus ihnen 
schöpfen wollen, sondern einzig nur aus dem, was die 
Regeln eingiebt, der Vernunft; man muss zu dem Ur- 
quell zurückgehen, sich nicht an abgeleitete Bäche 
halten. 

Man verzeihe uns, dass wir hier so viel vom Krieg 
und dem Geiste desselben sprechen; aber das zu be- 
urtheilende Werk ist eine Kriegshistorie, wo die 
Kriegsideen die Hauptrolle spielen müssen; die Ideen 
so gut wie die Systeme; die Operationspläne wie ihre 
Ausführung; die Zwecke, die man sich auf beiden Sei- 
ten vorsetzt, so gut wie die Mittel und Wege, deren 
man sich dabei bedient. Darin liegt eben das Anzie- 
hende wie das Belehrende der Kriegsgeschichte; die 
minutiöse Beschreibung der Märsche und der Schlach- 
ten und aller ihrer Bewegungen thut es nicht, wenn 
wir nicht auf die Motive bei jedem Schritt — 
sam gemacht werden. 

Wir haben in unserer Besprechung über das vor- 
liegende Werk mehr allgemeine Gesichtspunkte aufge- 
stellt, als dass wir in das Besondere der Erzählung 
unsers Verfassers eingegangen würen; aus keinem an- 
dern Grunde, als weil eben jene allgemeinen Gesichts- 


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Bulletin de l’Académie Impériale 


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punkte ihm fehlen, seine Erzählung dagegen, so weit 
sie es ohne den allgemeinen Überblick sein kann, kor- 
rekt und untadelhaft ist, so dass es nicht viel darüber 
zu sagen giebt. Er hat alles gelesen und verglichen, 
seine Quellen treu und vollständig benutzt, alle Daten 
richtig beigebracht, zweifelhafte berichtigt, und man 
wird ihm nicht leicht irgend einen Irrthum nachwei- 
sen können; kurz er hat ein vorzügliches Werk ge- 
liefert, nur dass demselben der weltgeschichtliche 
Blick nicht inwohnt, der über Zeiten, Menschen und 
Völker schweift, und alle sich gleich gegenwärtig hält. 
Wir vermissen bei ihm eine gewisse Übersichtlichkeit, 
einen leitenden Gedanken, der wie der bekannte rothe 
Faden durch das Ganze gehe und das Ganze zusam- 
menhalte; endlich auch das Künstlerische, eine Er- 
kenntniss des Sittlich- Dramatischen, des Hochtragi- 
schen in den Ereignissen der drei Feldzüge, von denen 
jeder in sich vollkommen abgeschlossen da steht, alle 
drei zusammen aber eine grosse tragische Trilogie 
bilden. 

Der Geschichtserzähler muss Künstler sein, muss 
wie der Künstler verfahren. Wie der Maler z. B. seine 
Hauptpersonen in dem Vorgrund hält, und auf die 
weniger wichtigen nur Seitenlichter fallen lässt: so 
muss der Historiker, der Künstler sein will, auch mit 
den Thatsachen in seiner Darstellung verfahren: die 
wichtigeren, entscheidenderen, der Kern der Sache 
muss uns in die Augen springen, die weniger wichti- 
gen müssen mehr zurücktreten. Geschichtschreiber, 
die nicht Künstler sind, behandeln alles mit gleicher 
Umständlichkeit, Wichtiges und Unwichtiges, und he- 
ben das Entscheidende nie gehörig hervor. 

Betrachtet man den Feldzug von 1813 im Allge- 
meinen mit Künstler-Auge, so bietet er uns vollkom- 
men ein grosses Trauerspiel, mit seiner Schürzung 
des Knotens, seiner steigenden grösseren Verwicke- 
lung, der fortdauernden Ungewissheit, die den Zu- 
schauer in der Schwebe erhält, bis der immer tiefer 
geschürzte und verwickelte Knoten zuletzt durch die 
Riesenschlacht bei Leipzig seine Auflösung erhält. An- 
dererseits bilden die drei Feldzüge von 12, 13 und 
14 eine vollkommene dramatische Trilogie, in welcher 
die einzelnen Dramen, Russland, Deutschland, Frank- 
reich, obgleich jedes in sich vollendet, nur einen be- 
sondern Akt des Ganzen bilden. Der Feldzug von 1812 
ist die Schürzung des allgemeinen Knotens: es geht 


um die Unterjochung oder Freiheit der Welt. 
Aller Anschein, alle Aussichten sind für die Unter- 
jochung: auf der einen Seite eines der ausseror- 
dentlichsten Genies, das der Zeitenlauf hervorge- 
bracht, und das frühzeitig auf den rechten Punkt ge- 
stellt ward, wo es sich entfalten und seine volle Reife 
und Macht erhalten konnte; dieses Genie mit den aus- 
serordentlichsten materiellen Mitteln ausgestattet, an 
der Spitze des ungeheuersten, kriegsgeübtesten Heers, 
das die Neuzeit gesehen, unterstützt von alten, erfah- 
renen, kriegskundigen Führern: die gewaltigsten ma- 
teriellen Mittel geleitet von der grössten Geistes- 
macht; Alles dieses auf der einen Seite: — auf der 
andern Seite ein zwar hochgebildeter edler Geist an 
der Spitze, aber kein schöpferisches, kein Kriegs-Ge- 
nie; Feldherrn, brav, im Kämpfen geübt und ergraut, 
auch theilweise mit Karakterkraft ausgestattet, aber 
ohne jene überwiegende Grösse, die Gehorsam fordert 
und gebietet; endlich ein tapferes, todesmuthiges 
Heer, das aber wenig gelenk und geübt in den gros- 
sen Manövern des Kriegs war: alle Chancen des Er- 
folgs schienen somit offenbar nur auf der einen Seite; 
und, — das ist eben das Ausserordentliche, das uns 
anzieht, weil es auf das geheimnissvolle Einwirken 
einer höhern Macht deutet — die mit aller Hoffnung, 
fast mit aller Gewissheit des Siegs ausgestattete Par- 
tei wird überwunden; die dagegen mit weniger Aus- 
sicht auf Erfolg eingetretene gewinnt {den glänzend- 
sten Sieg. Welche Peripetie! der forschende Geist wird 
angeregt, die Ursachen, die Gründe zu suchen: hun- 
dert Gründe, die näher zu Tage liegen, werden ge- 
funden, hundert tiefere bleiben verborgen, die uns auf 


höhere unbegreifbare Ursachen hin verweisen. — Das 


war die tiefere Verwickelung des Knotens. Für das er- 
ste Drama, den Krieg von 1812 oder Russland, war 
zwar die vollständige Lösung erfolgt: das gewaltige, 
erobernd eingefallene Kriegsheer war grausenvoll un- 
tergegangen; echt dramatisch, theils durch eigene 
Schuld, theils durch höhern Rathschluss; — aber das 
grosse allgemeine Drama war damit noch nicht ge- 
löst, denn der Eroberer war entkommen, der Beweger 
aller dieser Massen, und mit ihm seine treuesten Stüz- 
zen und Gehülfen: und damit blieb die grosse Aufga- 
be: Freiheit oder Knechtschaft, noch unentschieden; 
denn der gewaltige, knechtende Geist stand noch un- 
gebrochen da,.erschüttert, geschwächt in seinen Mit- 


545 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


546 


teln, aber nicht niedergebeugt, nicht zu Boden ge- 
schlagen. Ein zweiter Akt des grossen allgemeinen 
Trauerspiels, ein zweites besonderes Drama tritt jetzt 
in Scene, mit gleich grossem, gleich spannendem In- 
teresse. In Russland war es, wie der Schwächere, 
Alleinstehende im Kampfe mit dem Stärkern, verbün- 
det mit Starken, dem Verderben entrinnen würde; — 
hier in Deutschland gleich angespannte, ungeheure 
Kräfte, die sich so ziemlich das Gleichgewicht halten, 
aber dabei zwei unsichtbare mächtige Kräfte: auf der 
einen Seite der überlegene, höhere, einheitlich leitende 
Geist; — auf der andern die angestrengteste Leiden- 
schaft, die Verzweiflung, die keinen Ausweg sieht 
als Sieg oder Untergang. Also was wird stärker sein: 
der höhere Geist oder die höhere Leidenschaft? — 
Der höhere Geist führt zerschmetternde Schläge; aber 
die Leidenschaft hält sie aus, die Verzweiflung treibt 
zu immer verstärkterem Widerstand; Tausende wer- 
den niedergeschlagen, Hunderttausende stehen wieder 
auf. Es ist ein merkwürdiges Ringen der Geistesmacht 
mit der Leidenschafts-, der Verzweiflungsmacht: diese 
geht nicht immer so wie hier siegreich aus dem Kampf; 
Karthago rang auch verzweiflungsvoll und ging unter. 
— Hier ward die Kraft, welche die Verzweiflung giebt, 
auch gut geleitet, und trotz Hunderter von Hindernis- 
sen, die sich entgegenstemmten, zuletzt glücklich zu 
einem guten Ende geführt, Dank sei es vornämlich 
zwei persönlichen Grössen, die auf der einen Seite der 
überlegenen, gewaltigen Grösse auf der andern entge- 
gentraten: Alexander und Blücher; — Alexan- 
der als das Alles vereinigende, beschwichtigende, zu- 
sammenhaltende und auf ein grosses Ziel folgerecht 
hinleitende Princip; Blücher als die energische Ka- 
rakterkraft, die nie verzagt noch aufgiebt, und immer 
und immer wieder ihre Anfälle und Streiche wieder- 
holt. — So ward auch dieses Drama vollständig durch 
die Schlacht von Leipzig und die Überwältigung des 
Eroberungsheers gelöst. — Aber noch stand der Er- 
oberer aufrecht, tief geschwächt, der Nimbus seiner 
Unüberwindlichkeit gebrochen; aber, in seinem un- 
beugsamen Willen, in seiner mächtigen Persönlichkeit 
neue Kräfte findend, und dem nun seinerseits in Frank- 
reich einfallenden Gegner die äussersten Anstrengun- 
gen des Genie’s entgegensetzend. Wie der Riese der 
Fabel schöpfte er Kraft und Macht aus der Berührung 
seines Heimathsbodens. Ein neues anziehendes Schau- 
Tome VII. 


spiel beginnt: auf der einen Seite die fast siegsgewisse, 
weit überlegene materielle Macht; auf der andern die 
überlegene Geistesmacht mit geringern Mitteln, ló- 
wenartig mit einander ringend; auch hier ein Kampf 
der Verzweiflung, aber nicht der Verzweiflung eines 
ganzen Volks, sondern eines Individuums. Hart, 
schwer war der Kampf, die Entscheidung hing oft an 
einem Haar: ein heller Geistesblitz und Entschluss 
führte die Lósung endlich herbei: Paris fiel und Na- 
poleon war überwunden. Nicht nur dieses dritte 
Drama, Frankreich, war vollendet und beschlossen, 
sondern mit dem Fall von Napoleon auch die ganze 
grosse Trilogie: der Kampf um Europas Unabhüngig- 
keit oder Knechtschaft endigte, wie es musste, mit 
dem gerechten Sieg der Freiheit: alle Vólker athme- 
ten frei ‘auf, der Alp der auf Europa lag, war abge- 
wälzt. — Der Kampf von 1815 oder Belgien, lieferte 
nur ein kurzes Nachspiel, das die Ergebnissse des 
grossen Dramas Frankreich endgültig bestätigte. N a- 
poleon ging auf St. Helena unter. 


` Welch’ mächtiges, erschütterndes Drama, Napo- 
leon! — der Held, gross, mit allen geistigen und 
Gemüths-Eigenschaften ausgestattet, fesselt unser In- 
teresse, zieht unsere Bewunderung auf sich, die Theil- 
nahme folgt ihm: aber er begeht moralische Fehltritte 
und Versündigungen: der Bewunderung mischt sich 
Unwille bei; — er wird zuletzt immer übermüthiger, 
härter, gewaltthütiger: das Interesse lässt ab von ihm, 
und verwandelt sich in Widerwillen, Hass, in den in- 
nigsten Wunsch, ihn bestraft und gestürzt zu sehen: 
er fällt, nicht unverschuldet, wie der antike Held des 
Trauerspiels; — ein gemischtes Interesse bemächtigt 
sich des Zuschauers: Theilnahme, Bewunderung, Mit- 
leid; aber zugleich auch das erhebende Gefühl einer 
hóhern ordnenden Weltmacht, welche die Dinge mit 
Gerechtigkeit lenkt. Wie fest stand er! — ein Hauch 
stürzt ihn um. Die geheimen Zwecke jener Welt- 
macht waren erreicht, und das Werkzeug fällt. Das 
Räthselhafte bleiben freilich nur die Zwecke, die dann 
jeder nach seiner Weisheit erklärt! 


Die zwei grossen Drama's Russland, Frankreich, 
gehen uns hier nichts an, wir haben es mit den Tha- 
ten und Handlungen des Drama's Deutschland zu 
thun, und wollen es nüher betrachten. Es ist voll- 


kommen kunstgerecht: 
35 


547 


Erster Akt. Einleitung, Schürzung des Knotens: 
York’s Übertritt und Alexander’s Entgegenkommen 
einigen Preussen und Russland; sie erheben sich ge- 
gen den gefallenen, aber gewaltig sich wieder aufraf- 
fenden Napoleon: nicht ganz entscheidende Kämpfe 
bei Lützen und Bautzen, wo die gute Sache sich kaum 
aufrecht zu halten vermag. Das Übergewicht neigt 
sich immer mehr auf die Seite der grössern Geistes- 
und Feldherrn-Macht — Leidenschaft und Verzweif- 
lung scheint zu unterliegen. Europas Befreiung ist 
wieder in Frage gestellt. 

Zweiter Akt. Der Waffenstillstand, Napoleon’s 
Hauptfehler, vor Vollendung des entscheidenden Schla- 
ges, den er bei seiner Übermacht siegreich führen 
konnte, innegehalten zu haben; der Stillstand rettete 
das Bündniss und Preussen, dessen Heer und Volk in 
tiefer Bethörung über ihn jammerte! — Unterhand- 
lungen, Werbung um Österreich, das in seiner Hand 
gewissermaassen die Würfel hält, die entscheidenden 
Gewichte, welche die Schale, in die sie sich legen, 
zum Sinken bringen müssen. Durch Napoleoms 
Schuld, ja fast mit seinem Willen, legt Österreich sein 
Gewicht in die Schale gegen ihn. Es beugt ihn wenig: 
der Sieg muss ihm die unbestrittene Herrschaft über 
Europa, und damit über die Welt geben; und, seinem 
Genie vertrauend, zweifelt er nicht an dem Sieg. «Sie 
werden Fehler machen, wiederholt er, wir werden sie 
benutzen, und die Würfel fallen für uns.» — Auf al- 
len Seiten Rüstungen — allgemeine Spannung. 

Dritter Akt. Wieder-Entbrennen des Kampfs: erste 
Periode der noch ungekühlten Hitze: Napoleon’s 
Geistesmacht und Thatkraft gewinnt den glänzenden 
Sieg bei Dresden. Er hält das Schicksal in seiner 
Hand: verfolgt er seinen Sieg in alter Weise, so ge- 
lang es ihm, die feindliche Hauptarmee zu sprengen, 
meist zu vernichten, Österreich damit zum schmähli- 
gen Frieden su zwingen, Preussen aus der Reihe der 
Staaten auszulöschen, und Russland in seine fernen 
Gränzen zurückzuwerfeu. An wie Wenigem hing Eu- 
ropas Schicksal. Jetzt aber sieht man wieder unsich- 
bar die höhere Macht eingreifen. Quem deus vult per- 
dere, dementat! Oudinot's Niederlage bei Grossbee- 
ren, und gleich darauf die von Macdonald an der 
Katzbach theilen, zerstreuen Napoleon" Aufmerk- 
samkeit: er wendet sie von den nächstvorliegenden 
hauptwichtigen Operationen ab in dem Augenblick 


Bulletin de l'Académie Impériale 


548 


der letzten Entscheidung, und diese fällt somit gegen 
ihn aus: Vandamme’s Korps, das die Vernichtung 
des feindlichen Hauptheers herbeiführen, beschleuni- 
gen soll, wird, nicht unterstützt wie es musste und 
wie der Bonaparte von Italien es gethan hätte, selbst 
geschlagen und vernichtet. Blieb Napoleon hier ge- 
genwärtig, kehrte er nicht nach Dresden zurück, son- 
dern wachte über die gehörige Ausführung seiner tief 
durchdachten Anordnungen, und vervollständigte er 
sie durch Vorschiebung seiner Reserven und gehörige 
Unterstützung Vandamme’s: so wurden die entschei- 
dendsten Erfolge errungen; Teplitz und die Eingänge 
nach Böhmen besetzt, und das verbündete Heer in den 
Engwegen des Gebirges von zwei Seiten eingeschlos- 
sen, gedrängt, ward aufgelöst und aufgerieben. — 
Hierauf Heldenthum der Russischen Garden und des 
2ten Armeekorps bei Priesten (Straden) am 17. (29.) 
August, und am folgenden Tage entscheidender Sieg 
bei Kulm. — Also jetzt Sieg und Niederlage im Gleich- 
gewichte; dort der glünzende. Gewinn bei Dresden, 
der in seinen Folgen eine schreckenvolle Lósung ver- 
sprach, aufgewogen, zu nichte gemacht durch die Siege 
bei Grossbeeren, an der Katzbach und bei Kulm. — 
Die Wage schwankt abermals unentschieden bin und 
her; und mit ihr die allgemeine Spannung, Furcht 
und Hoffnung. 

Vierter Akt. Zweiter Versuch auf Berlin; zweiter 
Versuch in Böhmen einzubrechen: beide vereitelt durch 
den Sieg bei Dennewitz, die Kämpfe bei Nollendorf 
und am Geiersberg. — Alles noch in der Schwebe. — 
Napoleon verliert wie in Moskau kostbare Zeit, wäh- 
rend man das Netz um ihn zu legen beginnt; eine 
Thätigkeit wie in Italien konnte ihm vielleicht bei ra- 
schem Entschluss einen Sieg über die getheilten Hee- 
reskräfte des Feindes verschaffen: aber die Massen 
waren zu gross, zu ungelenk; man bewegte sie nicht 
so leicht wie die kleinen, flinken, kriegs- und siegstrun- 
kenen Divisionen des Italischen Hecrs. Überdiess will 
Napoleon, unähnlich dem Bonaparte in Italien, 
nichts aufgeben, alles behaupten, und verliert darüber 
Alles.— Die Wage fängt an sich zum Vortheil der Ver- 
bündeten zu neigen, indem neue Kräfte zu ihnen stos- 
sen, wie das Heer von Polen unter Bennigsen; und 
die Kräfte beginnen sich dichter an einander zu schlies- 
sen, und den Spielraum des französischen Heers im- 
mer mehr zu beschränken. Blücher geht siegend bei 


549 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


550 


Wartemburg über die Elbe, und tritt in die nächste 
Gemeinschaft mit dem Nordheer; Bennigsen schliesst 
sich an das Böhmische Heer, das sich bereit macht, 
von der Südseite vorzudringen, und im Verein mit 
den beiden nördlichen Heeren den Gegner auf den 
engsten innern Raum zusammenzudrängen, wo er nicht 
anders kann als schlagen, und ihn sodann mit aller 
zusammengefassten Macht und Kraft zu erdrücken. 
Das Ungewitter zieht sich drohend über den Häupten 
Napoleon’s und seines Heers zusammen. 

Fünfter Akt, Ungebeugt bleibt sein Feldherrngenie 
und seine Zuversicht: er zweifelt nicht am Siege. Er 
hat 200,000 Mann auf einem Fleck; hält die berühm- 
ten «inneren Linien», und hat seine Kräfte in der 


„Mitte concentrirt; gelingt es ihm, den einen Theil. 


der Gegner hinzuhalten, zu entfernen, um sodann mit 
seiner gesammten Macht auf den andern Theil zu 
fallen, so war sein Sieg, sein Übergewicht, seine 
Herrschaft über Europa entschieden. Darauf gehen 
seine Gedanken. — Im verbündeten Heere fühlte man 
das und war zu Allem entschlossen; doch die Ober- 
leitung war mangelhaft und häuft am Entscheidungs- 
tage Thorheiten und Fehler. So ficht Napoleon, ob- 
gleich schwächer im Ganzen, mit Übermacht bei Wa- 
chau, weil Schwarzenberg die Hälfte des Heeres in 
eine Sumpfgegend gestopft, wo es unbeweglich stockt. 
Kaiser Alexander rettet noch aus der Gefahr durch 
festen Willen. Aber die Sache ist zweifelhaft gewor- 
den, und man harrte ängstlich der furchtbaren Ent- 
scheidung entgegen; Alles hing von Augenblicken, 
von Zufälligkeiten ab, den eigentlichen Waffen des 
Verhängnisses. —So wird der Zuschauer dieses Dra- 
ma’s in Ungewissheit, in Furcht und Besorgniss bis 
zum letzten Augenblick erhalten. — Was Napoleon 
in seinen Hoffnungen und Erwartungen noch begün- 
stigte, war das zweideutige Benehmen eines der feind- 
lichen Anführer, des Kronprinzen von Schweden, der 
von zwei entgegengesetzten Antrieben bewegt wurde, 
von seinem Hass gegen Napoleon und der Hoffnung, 
ihn zu beerben; und wiederum von der Liebe zu sei- 
nen Landsleuten, den Franzosen, und der Furcht, 
wenn er krüftig gegen sie auftrüte, sie sich zu ent- 
fremden; der deshalb, um zwischen diesen streiten- 
den Gegensätzen durchzukommen, gar nichts thun 
wollte, Blücher stand somit in der gróssten Gefahr, 
durch Napoleon vóllig erdrückt zu werden, ehe das 


Hauptheer wirksam hätte eingreifen können Berna- 

dotte's Untergenerale und geschärfte Weisungen der 

Monarchen zwangen diesen endlich zu der allgemei- 

nen Entscheidung widerwillig mitzuwirken. Diese er- 

folgte in dem dreitägigen Riesenkampfe bei Leipzig, 

und fällt, obgleich der Erfolg anfänglich Napoleon 

begünstigt, zuletzt nachtheilig für ihn aus; ein grosser 

Theil seines Heeres wird aufgerieben, ein anderer ge- 

fangen genommen, er muss über den Rhein zurückwei- 

chen; und er bahnt sich den Weg dahin über das Bai- 

risch-Österreichische Heer von Wrede weg, das ihm 

bei Hanau den Weg vertreten will. Aber kaum auf 

Frankreichs Boden angelangt, geht sein Heer in Folge 

der überstandenen Anstrengungen, Leiden, Entbeh- 

rungen, und durch den Zutritt der ansteckenden, den 

Krieg begleitenden Krankheiten, grösstentheils zu 

Grunde. In Russland hatte er ein erstes ausgewähl- 

tes Heer verloren; ein zweites fast gleich starkes, 

das er mit der ungeheuersten Anstrengung aufge- 

bracht, bedeckte mit seinen Leichen Deutschlands. 
Gefilde, oder verkam in Frankreichs Hospitälern; 
schwer sollte es ihm nun werden, da er so viel vor- 
ausgenommen, auf dem vaterländischen Boden neue 
genügende Kräfte zu versammeln. 

Das 2te Drama, Deutschland, war zu Ende, aber- 
mals zu seinem Nachtheil! 

Hier wie im vergangenen Jahre sah män die Ehren 
des Siegs und Triumphs auf diejenigen gehäuft, die das 
meiste gethan, desselben verlustig zu gehen; und die 
eigentlichen Thäter, Retter, Sieger wies man mehr in 
den Hintergrund zurück. Welt und Schmeichler priesen 
als Überwinder, wie dort Kutusow, so hier Schwar- 
zenberg und Bernadotte, und suchten einen Glorien- 
schein um ihre Häupter zu heften; die Nachwelt wird, 
ausserNapoleon,der ausnahmsvoll steht, nur Alexan- 
der, Blücher und Eugen von Würtemberg als die 
eigentlichen Grössen dieses Krieges nennen; und in 
zweiter Linie noch Scharnhorst, den stillwirken- 
den Vorbereiter, Toll, Diebitsch, Gneisenau und 
Bülow. — Aber, o der Gerechtigkeit! Eugen von 
Würtemberg, von seinen Kriegern angebetet, die wil- 
lig ihr Leben für ihn hingaben; Retter bei Pirna und 
Kulm, und später im Leipziger Kampfe auf Wachau’s 
Höhen und in Gossa’s Gründen: er ward in Berich- 
ten und Büchern kaum erwähnt! — Seine unerschüt- 
terliche Ausdauer bei Wachau mit seinem Helden- 

35* 


525)! 


Bulletin de l'Académie Impériale 


55? 


Korps, dem 2ten, und Klüx’ tapferen Preussen ver- 
hinderten das Durchbrechen der Linie und damit die 
entschiedene Niederlage. Mehr wie zwei Drittel sei- 
ner Helden bedeckten mit ihren Leibern die Wahl- 
statt, aber keiner war gewichen; am Morgen waren 
ihrer 10,000 gewesen, der Abend sah davon nur 3000 
übrig. An ihnen brachen sich die Wogen der furia 
francese. Auch gestehet der neueste Darsteller der 
Leipziger Kämpfe, Wuttke, ihm und seiner Helden- 
schaar unbedenklich den Preis der Tapferkeit in die- 
ser Völkerschlacht zu. Sie waren les braves des braves 
gewesen, und in den öffentlichen Berichten fand man 
kein Wort über ihr Verdienst! 

Doch kehren wir zu unserem Verfasser zurück, 
betrachten wir die Vorzüge und die Mängel seines 
Werkes im Allgemeinen. 

Es kommt hier auf den Standpunkt an, auf dem 
man steht; auf die Ansprüche, die man macht; end- 
lich auf die Vorgänger, die ein Schriftsteller auf sei- 
‚nem Wege gehabt hat; — keiner soll auftreten, der 
nicht etwas Eigenes, Neues beizubringen, etwas Fal- 
sches, Irrthümliches zu berichtigen hat. 

Betrachtet man unsern Verfasser vom Standpunkt 
der Welt-Literatur aus, so wird er nur wenig her- 
vorragen; betrachten wir ihn aber von dem Stand- 
punkt der bisherigen Russischen Literatur in diesem 
Fache, dann nimmt er allerdings eine ehrenwerthe 
Stellung ein. — In der Russischen kriegsgeschicht- 
lichen Literatur hatten wir bisher nur zwei Schrift- 
steller, die ein grosses Ansehen gewonnen‘), Dani- 
lewski und Miliutin; an sie reihet sich nun Bog- 
danowitsch. — Miliutin, dessen Werk wir sehr 
hoch achten, ist jetzt Kriegsminister, jedes Wort 
über ihn würde daher verdächtig scheinen, und wir 
schweigen; sein Werk ist überdies im Ausland be- 
kannt und anerkannt. — Was Danilewski betrifft, 
so hatte er eine grosse Gabe zu erzählen, sein Styl 
ist vortrefflich, kurz, gedrungen; seine Darstellung 
klar und übersichtlich; ihm ging nur Eins ab, das, 
was Cicero so schön in dem kurzen Satze zusammen- 
fasst: der Geschichtschreiber müsse sein: homo pro- 
bus et dicendi peritus. — Davon konnte man nur die 
letztere Hälfte Danilewski beimessen; die Haupt- 
eigenschaft des Historikers: Wahrheitsliebe, Unpar- 


6) Wir sprechen nicht von Buturlin und den andern, die fran- 
zösisch schrieben. 


teilichkeit, «ut non solum possit sed et velit veritatem 
dicere», ging ihm ganz ab; statt ihrer war seine Göt- 
tin die Hofgunst; das gnädige Lächeln oder Lob 
irgend eines Hochgestellten, das Beifallnicken eines 
Kriegsministers oder Feldmarschalls überwog bei ihm 
alle andern Rücksichten. Er war ein moderner Velle- 
jus Paterculus. So verloren seine Werke, trotz so 
vieler ihrer Vorzüge, schnell ihren Werth, weil ihnen 
der Hauptvorzug jedes historischen Werks abging: 
unbestechliche Wahrheitsliebe und Gerechtig- 
keit. 

Danilewski hatte den günstigsten Standpunkt, 
etwas Tüchtiges auf dem militair-historischen Felde 
zu leisten: er hatte nicht nur den meisten der Bege- 


,benheiten, die er beschrieb, beigewohnt, sondern noch, 


dazu in den vortheilhaftesten Verhältnissen; er kam 
früh in die höchsten Kreise, sah und erfuhr hier Vie- 
les; dies erleichterte ihm die Mittel, ausgebreitete 
Verbindungen anzuknüpfen, und sich überall Aufklä- 
rungen, Beiträge und Belehrungen zu verschaffen; 
und zuletzt wurden ihm auch die Archive, die Biblio- 
theken und geheimen Papiere zugänglich gemacht: 
kurz, er hatte alle Mittel, sich über Alles die ge- 
naueste Auskunft zu verschaffen. Er benutzte sie nur, 
um seinen Gönnern zu sagen, was sie gern hörten, 
und die Sachen in einem Lichte darzustellen, wie es 
ihnen am besten gefiel. — So lieferte er, trotz aller 
Begünstigungen und Vorzüge, nur mittelmässige, un- 
zuverlässige Werke, bloss weil er nicht, wie Cicero 
wollte, als homo probus nur sein Gewissen befragte, 
und, ohne Rücksicht auf Personen und Verhältnisse, 
die Wahrheit und Gerechtigkeit allein vor Augen 
behielt. 

Unser Verfasser erzählt nun nicht als Augenzeuge, 
hat nicht die angenehme, belebte Darstellung von 
Danilewski; aber dafür Ruhe, Unparteilichkeit, un- 
erschütterliche Wahrheitsliebe und Gerechtigkeit für 
Alle. Bei ihm werden weder gewisse bevorzugte Per- 
sonen in den Vordergrund geschoben, und ihnen alle 
möglichen Thaten und Verdienste, wahre und er- 
dachte, beigelegt; noch Andere, nicht minder Ver- 
dienstvolle, aber bei. Hofe in Ungunsten Lebende, 
oder von einer bei dem Verfasser nicht beliebten Na- 
tionalität, nur obenhin erwähnt oder ganz mit Stil- 
schweigen übergangen. Er hat für alle das gleiche 
Maass, die gleiche Gerechtigkeit. Niemand wird ihm, 


553 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


554 


in diesem Zeitalter der Eigensucht, aus seiner Ge- 
schichte die Nationalität abmerken. Und das ist auch 
ein Vorzug. 

Ein zweiter ist der Fleiss, die ausgedehnte For- 
schung, das Suchen nach Wahrheit, die er bei seinem 
Werke angewandt. Man wird kein nur einigermaassen 
erwähnenswerthes Werk über diesen Feldzug finden, 
das er nicht gelesen, benutzt; und damit hat er noch 
die officiellen Papiere des Militair- Archivs, des aus- 
wärtigen Archivs verglichen, und viele der von aus- 
ländischen Schriftstellern erhobenen Ansichten näher 
festgestellt und berichtigt. Ebenfalls ein grosses Ver- 

ienst. 

Endlich ist zu rühmen seine leidenschaftslose, ge- 
naue und erschöpfende Darstellung der Begebenhei- 
ten; man wird darin keine glänzenden Gedankenblitze, 
die weithin aufhellen, keine tiefen Ideen, die eindrin- 
gende Blicke in die Dinge thun lassen, keine lebhafte, 
fortreissende, bezaubernde Darstellung finden: aber 
eine ruhige, sorgfältig begründete, ausführliche Er- 
zählung der Begebenheiten; vorzüglich auf Leser be- 
rechnet, wie bei einer jungen Literatur nicht anders 
zu erwarten, denen diese Sachen noch ziemlich fremd 
sind, die also die erste Belehrung daraus schöpfen 
wollen. Kurz es ist kein glänzendes Werk, aber ein 
nützliches. _ | 

Das sind seine Hauptvorzüge. Die Mängel sind die 
zu wenige Selbstständigkeit, die zu grosse Abhängig- 
keit von dem fremden Urtheil. Der Verfasser sichtet 
nicht genug die Angaben der fremden Erzähler; er 
überschaut nicht mit freiem Blick das Ganze, und 
erzählt deshalb nicht immer klar und übersichtlich 
genug. Der Erzähler muss stets das Ganze vor Augen 
haben, muss vornämlich nur die Hauptzüge, das 
Wesentliche hervorheben, und die Sachen so darstel- 
len, dass der Zusammenhang jenes Ganzen immer 
klar dem Geiste des Lesers gegenwärtig bleibe. Da- 
her muss man vermeiden, seine Erzählung mit zu 
vielem Detail zu überladen; das zerstreut und zieht 
von der Idee des Ganzen ab. — Der Geschichtsschrei- 
ber muss immer einen doppelten Gesichtspunkt vor 
Augen haben: 1) er schreibt entweder, gleich nach 
den geschehenen Begebenheiten, unmittelbar für die 
Mitwelt und will sie ausführlich über alle Vorfallen- 
heiten unterrichten; oder 2) er schreibt, nachdem ein 
bestimmter Zeitraum verflossen und das brennende 


Interesse für die geschehenen Dinge bereits verflo- 
gen ist, für die Nachwelt, und da hat er eine ganz 
andere Manier einzuhalten, wenn er zu ihr gelangen 
will. Er hat vor Allem zu bedenken, dass die Nach- 
welt, ihre eigenen, sie ganz in Anspruch nehmenden 
Begebenheiten hat, über die ihr jedes Detail ange- 
nehm ist, und dass sie der Vergangenheit ein weni- 
ger reges Interesse widmet. Je weiter nun diese Ver- 
gangenheit zurück, je weniger will sie geringfügige 
Umständlichkeit. Das Gewesene rundet sich in den 
Augen der Nachwelt zu einem mässigen Ganzen ab, 
dessen Theile und Zusammenhang sie klar über- 
blicken will. So will sie auch die Geschichte davon. 
Die Umrisse, die grossen Züge des Ganzen müssen 
hervortreten, ebenso die grossen sich offenbarenden 
Karaktere und Personen. Man will Gründe, Ursa- 
chen, Zusammenhang und Folgen genau übersehen 
können, und von allem Wichtigeren will man die be- 
zeichnenden, die charakteristischen Züge haben. Wir 
können über die Gesinnungen der Nachwelt urthei- 
len, wenn wir in unsere eigene Brust greifen, weil 
wir selber unserer Vorgänger Nachwelt sind. Für 
sie muss man wie Thucydides schreiben: das Ganze 
wohl abgerundet und übersichtlich, und das Einzelne, 
Wichtigere doch mit scharfen, hervorspringenden Zü- 
gen klar in die Augen tretend. Er schrieb vor mehr 
wie 2000 Jahren, und jeder Gebildete liest ihn noch 
jetzt mit Bewunderung und Belehrung. 

Vornämlich hüte sich der Erzähler in das Ban- 
nale zu verfallen, Sachen umständlich zu beschreiben, 
die den Dingen inhärent sind, wie in den Schlachten 
und Gefechten der Donner und Blitz der Kanonen, 
das Streiten und Ringen der einzelnen Haufen; eine 
leichte, die Phantasie erregende Andeutung wirkt da 
mehr als lange, langweilige Beschreibungen. Der Le- 
ser hasst das Alltägliche, und will nur das Ausser- 
ordentliche, Seltene, die eigentliche Signatur der Tha- 
ten und Begebenheiten. 

Wir fürchten nun, dass der Verfasser sich hierin 
nicht genug gehütet hat, dass er uns oft, um seine 
Unparteilichkeit zu zeigen, mit gar zu vieler Ausführ- 
lichkeit das tapfere Streiten irgend eines Ost- oder 
Westpreussischen Regiments, oder die Heldenthat 
eines Markischen oder Pommerschen Bataillons vor 
Augen geführt hat; solche Thaten dürfen nur ge- 
nannt werden, wenn sie etwas ganz Besonderes wa- 


555 


Bulletin de l'Académie Impériale 


556 


ren, das nicht alle Tage, nicht in jeder Schlacht wie- 
derkehrt; so z. B. verdiente der Zweikampf auf Le- 
ben und Tod an der Katzbach zwischen einem Fran- 
zösischen und einem Preussischen Bataillon (vom 
Brandenburgischen Regiment) unter Major Othegra- 
ven, allerdings Erwähnung, wo dieses gegen jenes, 
das im Viereck stand, in Linie anrückte, es sofort, 
umschwenkend, von drei Seiten einschloss, und nun 
mit Bajonet und Kolben so heftig dagegen stritt und 
arbeitete, bis die Franzosen völlig zu Boden geschla- 
gen waren. Es war ein Zweikampf von Massen; er 
bezeichnet den Sinn, das Gemüth des fechtenden Sol- 
daten, und wiederholt sich nicht alle Tage. — Die 
Preussischen und Französischen historischen Darstel- 
ler sind unerschöpflich in solchen Erzählungen, um 
die Bravour der Ihrigen recht hervorzuheben, man 
darf ihnen aber nicht Alles nachsagen; theils schrie- 
ben sie gleich nach den Begebenheiten, theils mischte 
sich ein starkes Nationalgefühl ein; aber wenn man 
funfzig Jahre später schreibt, einer andern Nationalität 
angehört, muss man alle jene, meist wenig beglaubigten 
Histörchen, nicht immerfort wiederholen; es sei denn, 
dass sie etwas ganz Ausserordentliches sind; dieses 
freilich ist für die Leser aller Zeiten und aller Völ- 
ker. — Daher, fürchten wir, hat der Verfasser seine 
Schlachten-Beschreibungen zu sehr ausgedehnt, ihnen 
zu viel Bannales beigemischt, und darüber nur zu 
oft das Wesentliche, das sie vor andern Kennzeich- 
nende, übersehen. 

Noch hätten wir gewünscht, dass der Verfasser 
bei den parteiischen Darstellungen der Deutschen, 
die alle Glorie des Sieges für sich allein in Anspruch 
nehmen, und immer nur von ihren Grossthaten in je- 
nem Kriege sprechen, ohne der Russen zu erwähnen, 
ja sich den Schein geben, als hätten sie allein Alles 
gethan: wir hätten gewünscht, sagen wir, dass der 
Verfasser dieser Anmaassung gegenüber etwas drei- 
ster aufgetreten wäre, und mehr darauf insistirt hätte 
nachzuweisen, welch’ grossen, wesentlichen, ja Haupt- 
antheil, wie materiell bei den Schlachten, so mora- 
lisch bei der Leitung des Ganzen zum Ziel, die Rus- 
sen und ihr Kaiser an dem endlichen Erfolge hatten; 
nicht in hochmüthiger, verletzender Weise, wie Da- 
nilewski es thut, sondern in ruhiger Darlegung der 
Thatsachen. Wir haben die höchste Achtung für die 
Thaten der Preussen in diesem Kriege; glauben aber, 


dass die der Russen wohl verdienen, neben ihnen ge- 
nannt zu werden. Schon der edle Prinz Eugen von 
Würtemberg erhob sich in seinen Schriften gegen die 
sich einschleichende Zurücksetzung der Russen. Das 
untrüglichste Beweismittel aber sind Zahlen. Die bei- 
den Ereignisse, die den Kampf in Deutschland wie in 
Frankreich entschieden, waren die Schlachten bei 
Leipzig und bei Paris; nun wer lieferte die zahl- 
reichsten Kämpfer zu denselben, wer bezahlte sie mit 
dem meisten Blute? Eine kleine Tabelle wird uns 
das zeigen. 


Leipzig. 
Streiter Verluste 
nach nach 
Bogdano-| „Mach nach In gdano-| Dach nach 
EH Plotho. | Schulz, nt Plotho. | Beitzke. 
Russen ..... 196870 |136000 |122000 | 19535 | 22604 | 22604 
Preussen....| 71951 | 70000 | 71000 | 16000 | 14950 | 16430 
Österreicher| 89157 | 78000 | 92000 | 12000 | 8400 | 8400 
Schweden. ..| 18000 | 18000 | 18000 300 300 103 


Unter 21 Generalen, die sich hier den Tod oder 
Wunden holten, waren von den Russen nicht bloss 12, 
wie Plotho meint, sondern 18, die Bogdanowitsch 
namentlich aufführt (II, S. 545); unter ihnen der 
tapfere Schüler und Kriegsgefährte von Suworow, 
Schewitsch, und der unerschrockene N ew erowski, 
der den Lówen-Rückzug bei Krasnoi machte; beide 
fielen im dichtesten Gewühl der Schlacht. — Von 
1793 ausser Kampf gesetzten Offizieren waren 864 
Russische, also fast die Hülfte der ganzen Zah]; und 
die Menge der verwundeten oder getódteten Mann- 
schaften war nach Plotho bei den Russen allein fast 
eben so gross wie bei den Preussen und Österreichern 
zusammengenommen. 

Eben so bei Paris. Kämpfer zur Schlacht traten 
110,000 M. auf; ausser der Preussischen Garde und 
dem Österreichischen Korps des Kronprinzen von 
Würtemberg, fast alles Russen. Davon wurden ge- 
tödtet und verwundet: 7000 Russen, 1753 Preussen, 
185 Österreicher. Das Korps des Prinzen Eugen 
von Würtemberg, das überall, wo es um die Ent- 
scheidung ging, eine Hauptrolle spielte, verlor hier 
ein Drittel seiner Mannschaft; und neben ihm seine 


treuen Mitkämpfer und Heldenbrüder von Pirna, Kulm 


4 


FEIERN 


507 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


358 


und Leipzig, Helfreich's 14te Division, gar die 
Hälfte. 

Diese Zahlen sprechen für sich selber! 

Und was die moralischen oder geistigen Einflüsse 
in Hinsicht auf die Leitung des Ganzen betrifft, so 
gesteht selbst Beitzke, ein Verkleinerer der Russen, 
fast wider Willen ein: «Im Felde hat Russland zwar 
nicht die Hauptsache gethan, diese that das kleine 
Preussen; aber es lässt sich nicht läugnen, in der 
Politik ist Russland der maassgebende Faktor ge- 
wesen. Kaiser Alexander war der Agamemnon die- 
ses grossen Kampfes, und er war es, der den grossen 
Eroberer vom Thron stiess» (III, 542). 

Indess nennen wir Russen neben ihm, der Gerech- 
tigkeit huldigend, mit Vergnügen Blücher, den 
wackeren, unermüdlichen Helden, ohne den der Kampf 
vielleicht nie zu einem glücklichen Ende geführt wor- 
den wäre. 

Doch schon genug, und übergenug; — eilen wir 
zum Schluss. ` 
. Alles wohl erwogen ist Summa Summarum unsere 
Meinung über das vorliegende Werk: Es hat, von 
einem höheren Standpunkt genommen, vielleicht seine 
kleinen Mängel, wie jedes menschliche Werk, und 
die zumal bei den ersten Produkten einer aufkeimen- 
den Literatur unvermeidlich sind; — aber dagegen 
hat es auch seine bedeutenden Vorzüge; und in 
Berücksichtigung dieser, glauben wir, verdiene es 
wohl den grossen Preis der Stiftung. 


Über den Gang der Pulkowaer Normaluhr, von 
A. Wagner. (Lu le 17 juin 1864.) 
(Mit 1 Tafel.) 


Schon im Jahre 1861 wurde in Pulkowa der Ver- 
such gemacht, die K essels'sche Normaluhr in dem ge- 
gen alle schnellen Temperaturänderungen wohl ver- 
wahrten Centralkeller der Sternwarte aufzustellen, 
und nach dem Beispiele so vieler anderen Sternwarten 
die von ihr gezeigte Zeit vermittelst des galvanischen 
Stromes in die verschiedenen Beobachtungsrüume zu 
übertragen. Nach Überwindung einiger Schwierigkei- 
ten, welche hauptsüchlich die Anbringung des Krille'- 
schen Stromunterbrechers mit sich brachte, hat der 
Gang der Normaluhr endlich zu Anfang des Jahres 


1863 eine Vollkommenheit erlangt, deren Bekannt- 
werden von allgemeinerem Interesse sein dürfte, da 
Sie die Vorzüge einer solehen Aufstellung, so wie die 
Vortreftlichkeit der K rille'schen Vorrichtung in schla- 
gender Weise darthut. 

Die Vollkommenheit des Ganges kommt zwar erst 
zum Vorschein, wenn man die Uhrstünde wegen des 
Einflusses des veründerlichen Barometerstandes corri- 
girt; es macht dieser Umstand die Sache aber um so 
interessanter, weil dadurch die Abhüngigkeit des Uhr- 
ganges vom Barometerstande anschaulicher gemacht 
wird, als bisher geschehen ist, und zugleich gezeigt 
wird, wie wichtig die Berücksichtigung oder die Be- 
seitigung derselben für die genaue Zeitmessung, wenn 
man dieselbe auf gróssere Zeitrüume als 6—12 Stun- 
den ausdehnen will, werden kann. 

Der Einfluss, welchen der Barometerstand auf den 
Gang der Pendeluhren ausübt, ist längst bekannt. Na- 
mentlich hat Bessel gezeigt. dass die Schwingungen 
nicht bloss durch die Verminderung der Schwere in 
dichterer Luft langsamer werden, sondern auch da- 
durch, dass das Pendel einen Theil der umgebenden 
Luft mitzuschwingen veranlasst, dessen Masse bei grós- 
serer Dichtigkeit grósser ist. Die Verlüngerung der 
Schwingungsdauer ist demnach zwar der Luftdichtig- 
keit proportional zu setzen, die Grósse dieser Verlün- 
gerung, die nicht nur von dem specifischen Gewichte 
des Pendels, sondern auch in noch unbekannter Weise 
von der Form desselben (und auch seines Gehäuses) 
abhängt, kann nur aus den Beobachtungen selbst be- 
stimmt werden. Da, worauf Bessel gleichfalls schon 
aufmerksam gemacht hat, der Einfluss, den die durch 
die Temperatur bedingten Änderungen der Dichtig- 
keit der Luft auf den Gang einer Pendeluhr ausüben, 
bei gleicher Temperatur des Pendels und der umge- 
benden Luft sich mit den directen Einwirkungen der 
Temperatur auf das Pendel vermischt und ausser 
Betracht kommt, wenn bei der Compensation des 
Pendels darauf Rücksicht genommen ist, so kann man 
ohne Weiteres die Änderungen des Ganges einer 
Uhr den Änderungen des Barometerstandes propor- 
tional setzen. Die Berechnung des Einflusses der Baro- 
meteränderungen wird unter dieser Annahme sehr 
einfach. Der der Zeit £ entsprechende Barometerstand, 
Uhrcorrection und Uhrgang seien respective b, wu, v. 
Dem constanten Barometerstande 5, entspreche zur 


559 


Bulletin de l'Académie Impériale 


Zeit t der der Gang v, und die Uhrcorrection u. Die 
Grösse u, enthält selbstverständlich eine willkürliche 
Übnstanté; die so bestimmt sein soll, dass zur Zeit f, 
u—=u—k. Es sei à der Barometercoefficient der 
Uhr, oder die Änderung des täglichen Ganges, welche 
der Änderung der Barometerhöhe um eine Einheit der 
Barometerscale entspricht. Es sei b — b, = ß, so ist 


=v, + fi 
t t et t 
uk «| v= zi v, dt + | Bdt—u, +1| pat, 
d d u to 


wo À entsprechend t in Tagen auszudrücken ist, 
und die Summe i/8 dt den Einfluss der veränderli- 
chen Barometerhöhe auf die Uhrcorrection darstellt. 
In unsern Breiten, wo die gesetzmässigen Barometer- 
schwankungen gegen die unregelmässigen verschwin- 
dend klein sind, wird uns kein analytischer Ausdruck 
für ß zu Gebote stehen. Man wird sich daher begnü- 
gen müssen, den Werth von E A dt durch Summirung 
der in hinreichend kleinen Zeitintervallen beobachte- 
ten und mit dem Intervall multiplicirten 8 zu er- 
mitteln. Häufig werden auch schon Summirungen der 
Barometerstände behufs der Ableitung der mittleren 
Barometerstände für bestimmte Zeitintervalle ausge- 
führt sein. Am bequemsten wird es sein, wenn die 
mittleren täglichen Barometerstände vorliegen. In 


3 t 
diesem Falle hat man dt — 1 zu setzen, und es ist ¿26 
t9 


vollkommen strenge der von der Barometervariation 
herrührende Theil der Uhrcorrection für das Ende des- 
jenigen Tages, für welchen der letzte mittlere Baro- 
meterstand gilt. Für die Zwischenzeiten sind die Wer- 
the dieser Grósse durch Interpolation zu finden. Wenn 
die Barometeründerungen unregelmässig sind, wird 
bei dem Intervalle von einem Tage eine genaue Inter- 
polation nicht mehr móglich sein. In diesem Falle, 
welcher aber nicht allzuhäufig vorkommen wird, wird 
es nóthig werden, das Intervall für Bildung der mittle- 
ren Barometerstände kleiner als einen Tag zu machen, 
wenn man das Hundertstel der Secunde in der Pao: 
meterverbesserung der Uhrcorrection genau haben 


will. Am bequemsten wird sich die Interpolation wohl 
graphisch ausführen lassen. 


Ich gehe jetzt zur Berechnung dieser Grössen für 
die Pulkowaer Normaluhr für die ersten Monate des 
Jahres 1863, und dann zu ihrer Vergleichung mit 
den hiesigen Beobachtungen über. 


Der Barometercoefficient à ist für die K essels'sche 
Uhr in Pulkowa früher 0531 für den englischen Zoll 
gefunden worden"). Dr. Robinson in Armagh hatte 
bereits 1831 den Barometercoefficienten seiner Uhr zu 
0:241 bestimmt?). Ich nehme für die gegenwärtige 
Rechnung '/ an, eines Theils weil dieser Werth der 
Wahrheit näher zu kommen scheint, als 0531, andern 
Theils weil es für die Rechnung bequemer ist. Wie 
es scheint, würde sogar eine weitere kleine Vergrós- 
serung die Beobachtungen noch etwas besser darstel- 
len, indessen gehórt zu einer vollkommen scharfen 
Bestimmung des Coefficienten ein grósserer Zeitraum 
und sorgfültige Berücksichtigung noch anderer Um- 
stände, die bisher aus verschiedenen Ursachen unter- 
blieben sind. | 


Da in Pulkowa keine so regelmässigen Barometer- 
beobachtungen angestellt werden, welche die mittle- 


ren Barometerstände mit der genügenden Schärfe ge- — 


ben kónnten, so habe ich für die ferneren Rechnun- 
gen die von dem physikalischen Centralobservatorium 
gütigst mitgetheilten mittleren Barometerstünde be- 
nutzt. Bei dem geringen Abstande zwischen St. Peters- 
burg uud Pulkowa wird es gewiss erlaubt sein, die Baro- 
metervariationen an beiden Orten als gleich anzusehen. 


Die Barometerstände sind in engl. Halblinien ausge- - 
drückt. Der grösseren Einfachheit der Rechnung hal- … 
ber wurde der mittlere Barometerstand b° in St. Pe- « 
tersburg zu 600 engl. Halblinien angenommen. Die - 


folgende Zusammenstellung enthält für die Monate 


Januar bis Mai die mittleren Barometerstünde jedes — 
Tages, die Quantitäten 38, und 438, die barometrische 4 


Verbesserung der Uhrcorrection. 


1) s. Expédition E E de 1843 p. 67. 
2) Mém. Astr. Soc. V, p. 1 


560 


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509. 29 
)07. 69 


> roi Fe 
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14 16 


573.41 


569.79 
588.17 


30 
31 1584.00 


26.81 0.447 


Februar 


b 
5.25 


EN 
152.56 


7.45 


\ 9 
JA 


+0.128 
0.292 


600.05 


0.575 


591.74 
591.00 


( 

0. 
0.952 
0. 


VOA 


+ 


59€ 


( 
( 
0 
0. 
-( 


EI 


)226 


0.730 


0.927 


593.19 


216.62 
223.43, 


231.07 
8| 23349 


229.50 


231.16 
237.72 


948 89 
"190,00 


März 


April 
[3 


Mai 


b xà 


—249.17 


599.72 
7 


51602.66 


AUJVUYUV 


06.98 


05.82 219.78 


51601.25 


‚02.54 


3601.14 


pro 


LO 141 


3.092 


OV&.14 


192.27 


3.610 


189.46 


3.724 
3.851 


602.81 
602.99 


186.47 


597.12 189.35 


3. 891 


598 05 


3.825 
3.853 


3.962 
4.148 


-2.463 


Da im physikalischen Centralobservatorium die Ta- 
ge von Mitternacht bis zu Mitternacht gezählt wer- 
den, so giebt die vorstehende Tafel die Werthe von 
iZ8 für 12^ mittlere Zeit des daneben stehenden Da- 
tums nach astronomischer Bezeichnungsweise, und da 
die Summation mit Anfang des Jahres naċh bürgerlicher 
Zeitrechnung beginnt, so ist für £, Januar 0,5 angenom- 
men, und für diesen Zeitpunkt also u, = u gesetzt. 


z4. 241 


| 


599. 89. 191.41, 
588.78 202. 64 
576.79, 225. 85 


l 


191.30 3 


87800 24795 4432 


587.96, _298.55|-4.976 


xà 
303.74 


Ka 


" )69 


= oV. 


b 


601 


28 
12 


97.84 


310.14 
12.35 


42.71 


309.89! 237.31 


307.94 


Jo.41 


1607.89 


607.60 


606.45 


7,604.34 


602.89 
602.80 


3.199 
3.152 


3.157 


3.204 


595. 


74 


3.158[599.71 


VOOU Ta 


594.72 234.24 


641596.83| 237.41 
398.57 238.84 3 


2d 9 
11594 


A1 
83! 


4.500 
4.775 


598.11, 240.73 1012 


pot 50-239. Kg —3.987 


| 


596.13! 


39446, 262.95 
593.99, 268.96 
372.83 


238.11 


241.47 


240.93 
240.60 
238.86 
239.61 
240.79 
241.94 
249.95 
240.78 
245.04 
946.02 


244.35 


"8 
-3'968 


4.483 
-4.547 


uv. 


Ei Il HI IV V VI | VII | VIII IX 
h s D $ D D 
0.4 dan. 17.001: —— 3483.1: 2 + 34.81 + 0.82 + 0,02 — 0. — 0.73 
24 9.0 35.00 | 1 36.29 | — 0.91 — 1.29 0.38 0.38 
26 04 39.03 | 2 , 97.40 1.36 104 | 0.21 044 
30 "94 36.32 - 38.59 248 2.27 | — 009 | — 0.09 
Feb. 105) 54| + 3846 | 3 | -- 479 | — 353 | — 333 | + 020 | + 0.20 


Tome VII. 


— 


3) Da der grosse Krille’ ee" Ser vie dig erst nach dem 10. Febr. aufgestellt werden konnte, so sind 
die Beobachtungen von Jan. 


m kleinen transportabeln — gemacht, und kónnen einen 
übrigens nur sehr kleinen EH or gegen die folgenden haben 


36 


Ich lasse nun die beobachteten Uhrcorrectionen 
und ihre Vergleichung mit den berechneten folgen. 
Die Beobachtungen dazu sind am grossen Passagen- 
instrument mit Hülfe des Krille’schen Registrirappa- 
rates angestellt. Zur Ableitung der Uhrcorrectionen 
aus den Beobachtungen sind die Sternpositionen des 
Berliner Jahrbuchs benutzt worden. 


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1.0 45.53 1 8.87 4.04 3 
63 46.22 1 8.92 4.04 3 
10 46.53 5 9.80 4.03 3 46 
HRS e À 66 0.42 0.4 
6.4 46.57 3 9.86 3.92 3 49 
14 1 4 2 80 68 0.38 0.47 
0.0 46.95 7 50.09 3.8 3 ve 45 
12 ; ‚84 A2 0.3 0 
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15 76] 1806 7 | mu 3| jm 035 | o 
15 23.0 dede See o| sm 046 | 046 
23 id: PA 2 SL 16 ^t A 0.38 041 
A 89 m $ 4:50 z 9 3.30 0.43 0.45 
ds 19.4 Sri 3 51.60 Se GAR 0.31 0.43 
W 5 7.6 51.2 8 53.77 3. 18 0.43 0.38 
PRES af adi. 53.90 317 > Wë Qs 
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p. 2 1 Se ü li 54 319 2.78 04 0 
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48 13.3 M : em 4.35 s d 0.28 
70| + En ; iw 4.28 106 Set Bai 
TT TENET TENES. 
60.24 3.69 T 221 0.32 
— 39 30 0.28 
23 bn 0.30 
.36 re: 
0.36 


565 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 566 

l Il T IV Y V vu VIII IX 

45-4f92| +5703 | 5 | 6029 | —387.| —3%6 | +031. | +054 

45 225| 5746 | 2 60.43 3.50 337 033 0.30 

46 1121 5747 | $ 60.58 3.44 341 0.33 0.36 

16 235| 5762 | 2 60.73 3.38 344 0.37 0.34 

17 761 5778 | 2 60.82 335 3 04 0.34 0,31 

17 117| 5778 | 4 60.87 3.32 3.09 033 0.26 

17 230| 379 | 2 61.01 338 3.06 0.22 0.39 

18 75| 5842 | 4 6141 3.36 2 99 0.27 0.97 

0.1 48 uzl 5849 | A 6146 335 297 0.98 0.34 
18 00| 5832 | 4 61.31 333 2.99 0.24 0.31 

19 76| 5849 | 2 61.40 3:31 291 0.30 0.30 

19 230| 3869 | 3 61.58 318 2.89 029 | 036 

20 76| 5887 | 2 61.69 346 9 82 034 | 034 

20 4417| 5887 | 2 6174 346 287 | 4-039 | + 032 

Mai 44. 08! + 6368 | 2 | 4- 6794 |. ANM | — 499 098 | — 034 


Columne I enthült die Bezeichnung der Lage des 
Instrumentes, in der beobachtet ist; II das Datum 
und die Sternzeit, für welche die Uhrcorrection gilt; 
III die beobachtete Uhrcorrection; IV die Anzahl 
der Sterne, auf denen die Zeitbestimmung beruht; V 
die mit dem für die ganze Zeit constant angenom- 
menen Gange 0;288 gerechnete Uhrcorrection; VI die 
aus der oben gegebenen Tafel interpolirte barometri- 
sche Verbesserung derselben; VII die Differenz Col. III 
— Col. V, oder die beobachtete Unregelmässigkeit 
der Uhrcorrection; Col. VIII die Differenzen der Zah- 
len der beiden vorhergehenden Columnen, oder die 
Abweichungen der Uhr von einem gleichfórmigen 
Gange, nach Anbringung der Barometerverbesserung. 

Sieht man die Zahlen der Col. VIII genauer an, so 
bemerkt man sogleich, dass zwischen den den verschie- 
denen Stunden der Rectascension angehórenden Uhr- 
correctionen constante Differenzen bestehen. Ob diese 
Differenzen ihren Grund in einer Fehlerhaftigkeit 
des zu Grunde gelegten Fundamentalkatalogs, in etwa 
noch vorhandenen, aber unbekaunten constanten Feh- 
lern des Instruments oder vielleicht gar in den doch 
nicht ganz verschwindenden Parallaxen der hellen 
Sterne haben, kann hier nicht entschieden werden. So 
viel aber ist klar, dass sie nicht der Uhr zur Last ge- 
legt werden künnen, und ich habe daher kein Beden- 
ken getragen, an die um 19^, 0^ und 11” Sternzeit 
herum liegenden Uhrcorrectionen die Verbesserungen 
+ 0505 +007 und + 0:03 anzubringen, um sie 
mit den um 6” herum abgeleiteten vergleichbar zu 
machen. Die so verbesserten Zahlen sind in der 9ten 
Columne enthalten und zeigen eine noch auffallend 


schónere Harmonie als die vorhergehenden. Die jetzt 
noch übrig bleibenden Unregelmüssigkeiten sind so 
gering, dass man sie wohl mit Recht den zufälligen 
Beobachtungsfehlern zuschreiben kann. Dass der Gang 
nicht während des ganzen Verlaufs vollkommen con- 
stant gewesen ist, darf uns nicht Wunder nehmen, da 
diese Änderung von Ende Januar bis Anfang Mai 
nicht mehr als etwa 0:06 im täglichen Gange beträgt. 
Das Pendel der Kessels'schen Uhr ist ein Quecksil- 
berpendel. Sobald nun der Unterschied der Tempera- 
tur der Stahlstange von der des Quecksilbers während 
der letzten Periode der Beobachtungen nur um /, 
Grad Réaumur von der im Januar stattgehabten ver- 
schieden gewesen würe, in dem Sinne, dass der Stahl 
gegen das Quecksilber würmer geworden würe, so 
würde die oben erwähnte Änderung dadurch ihre Er- 
klärung finden. Eine kleine Änderung der Tempera- 
turen in diesem Sinne scheint allerdings statt gefun- 
den zu haben. Die Ablesungen der beiden am Uhrkas- 
ten befindlichen für diese Theile der Scale vollkom- 
men mit einander übereinstimmenden Thermometer, 
deren eins in der Hóhe des Quecksilbergefüsses, das 
andere der Mitte der Stahlstange gegenüber sich be- 
findet, ergeben folgende Zahlen: 

oberes unteres 


oberes unteres 


Jan. 11 + 8295 + 3295 März8 + 392 + 3,2 
18 + 3,97 + 3,97 15 + 2,9 GERT 
Febr. 1+3,9 +3,9 29 +3,0 --3,0 
8+3,6 +3,66 Apr. 5 +3,35 + 3,3 

15 +3,55 +3,45 11+3,3 -- 3,25 
März 1 +3,2 --3,2 19 + 3,55 + 3,5 


Mai 12 += 4,6 +4,55 
36* 


567 


Bulletin de l’Académie Impériale 


568 


Ich muss hierzu bemerken, dass die Ablesungen des 
unteren Thermometers bei 4-320 unsicher werden. Um 
indessen auch bei anderen Temperaturen über so kleine 
Differenzen, wie 0205, mit Bestimmtheit entscheiden 
zu können, bedarf es schürferer Beobachtungsmittel. 
Das obere Thermometer scheint aber auch in andern 
Jahren bei steigender Temperatur etwas hóher zu 
stehen als das untere. Die äussersten Werthe, welche 
während dieser Beobachtungsreihe für den doppelten 
Schwingungsbogen abgelesen sind, betragen 2°20, und 
2?25' indessen ist es bei diesen Ablesungen wohl 
schwierig für 1 — 2 Minuten einzustehen. Da bei dieser 
Grósse des doppelten Schwingungsbogens eine Ände- 
rung um 1’ eine Änderung von 05033 im täglichen 
Gange zur Folge haben muss, und im Januar und 
Mai aber gerade die mittleren Werthe abgelesen sind, 
so mögen die obigen Abweichungen grösstentheils wohl 
durch Ablesefehler zu erklären sein, oder nur aus- 
nahmsweise für kurze Zeiten statt gefunden haben. 

Aus allem zusammen scheint hervorzugehen, dass 
das Uhrwerk alles leistet, was von ihm verlangt wer- 
den kann, und dass der Grund der Unregelmässigkei- 
ten einer guten und sorgfältig aufgestellten Uhr nur 
noch in den Störungen zu suchen ist, welche das Pen- 
del durch die Einflüsse der Temperatur und der Ân- 
derungen des Barometerstandes erleidet. Die ersteren 
werden in den Beobachtungsräumen, welche starken 
Temperaturwechseln ausgesetzt sind, nie ganz zu be- 
seitigen sein, mag man nun Quecksilber- oder Rost- 
compensation anwenden, sie kónnen aber durch Auf- 
stellung der Uhr in einem Raume von so constanter 
oder vielmehr von nur so langsam veränderlicher Tem- 
peratur, wie der Centralkeller der Pulkowaer Sternwar- 
te, verschwindend klein gemacht werden. Die letzteren 
müssen durch Rechnung oder auf mechanischem Wege 
beseitigt werden. Die Rechnung ist zwar sehr einfach, 
sie setzt aber voraus, dass beständige, mehrmals am 


1 H 


Tage 5 
gen gemacht werden, und ist, selbst wenn diese 
fertig vorliegen, eine nicht unbedeutende Vermehrung 
der Arbeit. Eine Beseitigung auf mechanischem Wege 
wäre also wohl vorzuziehen. Dr. Robinson und später 
auch Bessel haben beide eine Compensation durch An- 
bringung von Barometerröhren vorgeschlagen, welche 
der erstere in Armagh auch zur Ausführung gebracht 
hat. Die Aufhebung des Barometereinflusses durch Auf- 


stellung der Uhr in einem luftdicht abgeschlossenen 
Gehäuse von genügender Festigkeit, wie sie bereits 
mehrfach vorgeschlagen ist, dürfte aber doch, wenn 
es gelingt sie auszuführen, Vorzüge vor den Com- 
pensationsvorrichtungen haben; auch scheint Dr. Ro- 
binson bereits 1831 einer Aufstellung der Uhr im 
luftleeren Raume den Vorzug vor seiner Vorrichtung 
eingeräumt zu haben. 

Die beigegebene Zeichnung macht die Einflüsse des 
Barometerstandes auf die Uhrcorrection graphisch an- 
schaulich. Curve I stellt die barometrische Verbesse- 
rung der Uhrcorrection dar wie sie aus den beobach- 
teten Barometerständen berechnet und aus der Tafel 
p. 561 u. 562 entnommen ist. 

Curve II stellt die aus den astronomischen Beobach- 
tungen folgenden Unregelmässigkeiten der Uhr dar, 
wie sie auf p.561—566, Columne VII gegeben sind‘), 
und endlich Curve III die nach Anbringung der Ba- 
rometerverbesserung übrig bleibenden Fehler der Uhr, 
nach Columne IX. Die einzelnen Theile der Abscis- 
sen stellen Tage (Sternzeit) und die der Ordinaten 
Zehntel der Zeitsekunde dar. Die Lithographie giebt 
die Zahlenwerthe innerhalb 0:02 richtig wieder. 


Nachtrag zu den Bemerkungen über Philodemus - 


vegl evoeßelas, von A. Nauck. (Lu le 24 juin 1864.) 


Am Schlusse meines Aufsatzes über die in den 
Hercul. Volum. neuerdings publicirte Schrift des Phi- 
lodemus (Bulletin T. VII p. 191—220 oder Mélanges 
Gréco-Romains T. II p. 585 — 626) sagte ich, über 


denselben Gegenstand sei von L. Spengel eine Ab- ` 


handlung zu erwarten. Erst spüter erfuhr ich, worüber 


keine hierher gelangte Buchhündleranzeige Auskunft. 


gab, dass diese Abhandlung bereits im vorigen Jahre 
erschienen war), und bald bekam ich durch Autopsie 
die Gewissheit, dass ich keinerlei Anlass hatte, dieses 
Nichtwissen zu bedauern. Der Verfasser hat sich 
nämlich auf das erste Heft des zweiten Bandes der 
neuen Here. Vol. beschrünkt und vorzugsweise die 
bereits bekannten Partien von Philodemus rept euos- 


4) Es sind in der Zeichnung die in Col. IX enthaltenen Cor- 
rectionen berücksichtigt. 

1) Aus den Herculanischen Rollen. Philodemus NEPI EYZE- 
BEIAZ von Leonhard Spengel. Aus den Abhandlungen der königl. 
bayer. Akademie der W. I. Cl. X. Bd. I. Abth. München 1868. 


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569 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


370 


Beias durchgenommen, während ich gerade diesen 
Theil geflissentlich unberührt liess”) und auf die wich- 
tigsten Ergebnisse der erst in den Jahren 1862 und 
1863 veröffentlichten Columnen mein Augenmerk 
richtete. Spengel verglich den in Drummonds Her- 
culanensia gegebenen Text mit der neuen Neapolita- 
nischen Publication und suchte danach an mehreren 
Stellen die ursprüngliche Fassung wiederzugewinnen, 
wobei es ihm freilich öfters widerfuhr, bald nicht über 
ein negatives Resultat hinauszukommen, bald dem 
Philodemus absolut unmögliches zuzumuthen. Durch 
seine Abhandlung sah sich H. Sauppe veranlasst 
denselben Gegenstand nochmals aufzunehmen; er gab 
in der Commentatio de Philodemi libro, qui fuit de 
pietate (Güttingen 1864) auf viel engerem Raume einen 
zusammenhängenden und bei weitem reineren Text. 
Auch zu dem was Spengel im zweiten Supplement- 
bande des Philologus aus den Herculanensischen Rol- 
len ausgehoben hatte, liefert das Sauppesche Pro- 
gramm p. 5 f. mehrere erhebliche Berichtigungen; 
namentlich gehört dahin der bei Philodemus rept coc 
(p. 59 der so eben mir zugehenden vortrefflichen Be- 
arbeitung von Th. Gomperz) unversehrt erhaltene, 
von Spengel nicht wahrgenommene Trimeter eines 
Komikers, 


«yaoxov Badlbers, où Tpoosyeıs caut» ët 
, è 3 


und die Erwähnung einer dem Achilles bei Sophokles 
widerfahrenen Kränkung, wo Spengel, weil die So- 
phokleische Litteratur des letzten Decennium ihm 
nicht hinreichend bekannt war, den Text falsch be- 
handelt und sogar in Betreff des Sophokleischen Dra- 
mas sich getäuscht hatte. 

Endlich hat Sauppe im Philologus XXI p. 139— 
141 zu acht Tafeln von Philodemus mept evoeßsias 
(Taf. 51. 52. 59. 89. 90. 92. 130. 131) Ergänzun- 
gen und Verbesserungen mitgetheilt. Die nämlichen 
Tafeln habe ich oben besprochen, und in den meisten 
und wesentlichsten Punkten stimmen unsere Herstel- 
lungen zusammen. Wie ich dieser Übereinstimmung 
mich nur freuen kann, so glaube ich hoffen zu dürfen, 
dass wir in Bezug auf manche Stellen, wo unsere 
Meinungen oder Vermuthungen aus einander gingen, 


2) Mit Ausnahme einer einzigen Stelle (Bulletin T. VII p. 194 f. 
oder Mélanges Gréco-Rom. II p. 589 £), wo in dem bisher bekann- 
ten Texte eine Zeile ausgelassen war. 


noch uns einigen werden. Die erheblicheren Discre- 
panzen sind folgende. 

51. Sauppe: Meo [uczc]9ns dt Anpmtelpa] mntéoa 
Seov é[oénlotv piav uge erg, 

Nauck: Mehavirni]ôns dè Anuntelet] mntépa Seóv 
[onjoiv péav ürapyferw. 

Das Verbum é@révar ist mir hier unverständlich; 
ich glaube daher auch jetzt noch dass das € der Neap. 
Ausgabe ein Lesefehler ist statt eines P, von wel- 
chem nur die erste Hälfte erhalten war. Der Accu- 
sativ Anwntepa wäre nur dann möglich, wenn xai 
untéoa Se» folgte. 

52. S: tw; Bé quotv [éxet] xal Tapov Groe Set 
XVUa Sa. 

N: tıyls òè paci» [Seöv] xoi rapov [ély{uv Set 
xyuc Sat. 

Beide Ergänzungen sind in gleicher Weise unsicher: 
övra aber kann ich nicht für zulässig erachten. 

Eben da S: Zrnfoiyopols © & Opec eia èr]axorov- 
Nas... . D Xt6. 

N: Zrnlatyopcls 8’ Ev ’Opsoreila xat]uxo- 
Acusycas ["Ho163]o xcé. Wenn ich xacaxoAco3:,0a.; dem 
auch von mir ehemals vermutheten éraxohouSnoas 
vorzog, so stützte ich mich auf Tafel 55: 'HoíoB]oc 
dt xaxa[xoAovS|ncac Deg Sai" eipojevra rofet Tel- 
para], ta te otu[yéouo: Seot] Tep. 

59. S: ci» xeglarny, nv 0x0 Hoatocou [dlarpetrar. 

N: tiv vegan, N] nò Hoalorou [S]argečtar. 

Möglich dass Philodemus 7» geschrieben hat; na- 
türlicher aber scheint mir der Nominativ, d. h. ich 
vermuthe dass die Copisten hier, wie unendlich oft, 
N und H verwechselt haben?). Unmittelbar nachher 

S: xara [ò] ev Eöpohn[ov dumpe]Sévra [Aile 
ro[rüo]ıv 9x6 IIaXaq.o[ov]oc. 

N: xata [òè dén Eöpedn[ov d X6» ouvJévra [ra 
EdpéX]ro[u črn] có Daiand ole, 

Hier ist Maħapdovos vermuthlich nur ein Druck- 
fehler statt Ilahauaovos. Sollte das Verbum mote» 
stehen, so müsste es doch wohl heissen: Eŭpoàros òè 
BuuosSéyca, Ala roe? nò Ilakapdoves. Übrigens bin 
ich weit entfernt die von mir versuchte Herstellung 
für sicher zu halten. Ferner 


3) Statt anderer Beispiele erinnere ich an eine im vorigen Jahre 
publicirte Inschrift bei Wescher-Foucart Inser. rec. à Delphes Nr 
230: "Apyovros èu pèv “Hpaxisia Aegecëeiien Matpwyog Ocoðwpov 
unvôs "Ha tou, £y Arieete ðt apxovrog "Hpvos 709 Hastorwvos pmvoe 
“atov. Es muss heissen MHNOZ . NATOY, d. b. pnvos Évarou. 


571 


Bulletin de l'Académie Impériale 


ST En met 

S: xal tõv doyaíov» cc DNOUDYOY eren [v.]a[c]- 
ehieglea tő Art [Z]re[(euv], rékexuv Exovra. 

N: xal cóv aoyalov zb: Ömploupyöv ToÜTOY r.a [o]e- 
o[rölra ze Ad ro[oïot] xéAexuv ETC, 

Das Activum pavo ist überhaupt so ungewöhnlich 
dass ich es dem Philodemus nicht zutrauen kann; 
noch bedenklicher ist der davon abhängig gemachte 
Dativ t Au, der sich meines Wissens nicht recht- 
fertigen lässt. In dem überlieferten TTACEC..TA 
scheint nichts anderes enthalten zu sein als eben 
ralp]eo[tölra. 

Nachher hat Sauppe einige mir unverständlich ge- 
bliebene Zeilen vortrefflich hergestellt: xal tv pnpov 
(TONOMHPON die Neap. Ausg.) [3] xata ToAA0Ug 
[3«]e£s [x]. [£]» arte teépoly] «àv Atcvucov. 

89. S: Apt[ep]s 9 dré tis Hoafs, vlait gek Ato- 
undefus pJévrot xal Aoëcäicg xai Age, 6 Al xoi à.o- 
«[s] roërepov, Uns òè Hoa kidene x[ai n Bacrhev]ovoa 
rôv Sed» | Hoa] xat 6 voù Aw; G[9eA]oóc Ang’ [T] 
8% [rañ]Sos 02 Hopalot[ou a]roksiteu. 

N:Agfreuls à 9x5 vis Hoo[s x]oi gel Ato- 
undofus pjévcor xat Apocôtrn xal Agns 6 fewòs] de 
reëreoo[v, Uns ò ‘Hopajxhéouc [Hoa 3 &oy]ouco. Tüv 
Sen. . xal [o] to Ag af[dex]pôs Adns ó 3& [Edv]- 
Soç úno 'Hoatoz[ou zugkoiefrot, 

Meinen Vorschlag Aons 5 Servos tà moóteQov gebe 
ich gern preis; für das Sauppesche 6 òè xai akhote 
roötepov dürfte der Raum indess nicht ausreichen. Die 
nachher von Sauppe gegebene Ergänzung xal Qact- 
Aeucucu tà» ey» “Hoa verdient vor der meinigen 
den Vorzug. Dagegen glaube ich in den zuletzt ange- 
führten Worten der Beistimmung Sauppes gewiss zu 
sein. Das von-ihm gesetzte Futurum atoheito ist 
hier schlechterdings unmóglich; es müsste heissen: 
TÒ 82 nAf%os umo Hoalotou drorhutat. Aber was dies 
bedeuten soll, ist mir nicht klar, wogegen meine Er- 
günzung, ó òè Æaväos uno Hoatotou rupnohcîtat, 
durch Il. ®, 342 ff. erläutert und gegen jeden Zweifel 
sicher gestellt wird. Zwischen AAHC und OAE ist 
in dem Neapol. Facsimile ein kleiner Raum leer ge- 
lassen; der Schreiber des Papyrus wollte damit ledig- 
lich eine durch den Sinn gebotene Pause bezeichnen, 
wie in der drittletzten Zeile derselben Tafel vor den 
sogleich anzuführenden Worten: 

S: cofa 5]: IocunSeds ou [ex]a[dus], ara puptédac 
[étov EraSev ox]o Auc ré, 


- 


L— 


N: Sofa Ab IlpounSeus 038’ alna], aad optas 
[éxóv t 

Das von mir gesetzte o93' ara schliesst sich dem 
Neap. Texte genau an; besser wäre vielleicht oùy 
&ra&. Gegen Sauppes Vorschlag spricht, abgesehen 
von der allzu freien Änderung, auch der Umstand 


e P es 9 13 


dass Philodemus bisher nicht von langwierigen Leiden 3 
der Götter geredet hat, die zehn oder zwanzig oder - 


dreissig Jahre hindurch dauern, sondern von Verwun- 
dungen und Schlägen. - 
90. S: xai rev [Ipon] zea Aveo Sot [roet] Atayudag, 


Ste tò Alöyıov dpaj[vuce]» tò rept Oé[ndoks, de yos[a]y jd 


eif] tv dÉ auris vyev(v]nSévzo. xoctx[]o xarao[xeud- 
cjar [rlo5 rarpös [doy wa Soco deu roûro eixa] 


teucty a[nodosnvafe a[vdpt. je 86; xat néien ger: — 


Schaf noté onio" Olunpos, 9x9 tis [ Hoas] xal «ci 
Ioce[dôvles xai ansro]vos 7 tijg ASw[v&]s cuvbe- 
Svat. " 

Ich habe nur die letzten Worte zu ergünzen ver- 


sucht: tòv Ala] zeck qr|[oiv "Oj.]nooc und ris | How] | 


xal tog Iloosıdövos — cuv3cSTyot. In Betreff des vor- 


hergehenden Passus muss ich auch jetzt noch meine Í 
Unwissenheit bekennen; xat géAAet» axofñvas ist mir — 


durchaus rüthselhaft, und der von onciv"Oyngos ab- 
hängige Satz ermangelt des Subjectes; soll dies aus 
dem Zusammenhange ergünzt werden, so würde ge- 


wiss jeder eher an den Prometheus als an den Zeus — 
1 COME 


denken. 


Am Schlusse von Taf. 90 schrieb Sauppe: xat Ze — 
.y wal, 
rend ich mich strenger an die überlieferten Züge i 
binde: xoi Zrnoty[Boolros texoðoav [aöeny [thv Ap — 


cia[Bpo]tos rexoücav [pno] rnv Aptepty . . . 


TERI Lx 

Hiermit habe ich die bedeutenderen Discrepanzen 
in Sauppes und meiner Behandlung der fragmentirten 
Columnen von Philodemus reol eJosfs(ag erschöpft. 
Auf Sauppes Vorschlüge in Betreff einiger von mif 


PORTE PR PR HEP 


À ANT PRE aes 


ur des Ee 


TM 


ede 


TETTE EBENEN Keen 
Er 
Cha dee A T 


me 


Base"? 


nicht erledigter Stellen wurde gelegentlich oben hin- ' 


gewiesen, anderes was mir gar zu problematisch 
scheint, übergehe ich‘). Nur eins muss ich noch her- 


4) Wenn z. B. der Schluss von Tafel 51 ergänzt wird, xat Telé- 
ofrns è A5] yov dot[ctov čyet ia "Dien... so dürfte an den beiden 
ersten und den beiden letzten Worten, die allerdings leicht genug 
sich errathen liessen, nicht zu zweifeln sein; das weitere aber ist ein 
Spiel der Phantasie, das in ein Nichts zerrinnt, sobald wir uns die 
Möglichkeit vergegenwürtigen , die überlieferten Elemente cro 
NACT anders zu deuten, etwa zéi yoväg ei... oder v[Ae - *** 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


574 


vorheben, was ich den Bemerkungen von Sauppe zu 
danken habe; zu Anfang von Tafel 131 wird eine 
Stelle des Hesiod Op. 81 f. citirt, 

[Et rlavres "Orsu [mia] döpalı” Elyovres 

[õp ]ov 289950» [rip av]öpaoıv &c(c ]op.£ [veto ]»v. 
Das Citat des Philodemus bietet statt der gangbaren 
Lesart rip’ avöpasıy dAonocict eine beachtenswer- 
the Variante, von der anderweitig keine Kunde auf 
uns gekommen zu sein scheint. 

Zu Tafel 33 bemerke ich nachtrüglich dass die von 
Philodemus aufgestellte Erklärung des Namens Iah- 
Ads nicht ganz neu ist; wir finden wesentlich dieselbe 
Erklürung bei Apollod. 3, 12, 3 oder Tzetzes in 
Lycophr. 355 p. 559 ed. Müll.: paot yevınSeicav cy 
'ASmyày napa Toiravı xoé£oso San, à Suyarnp nv IoXMis, 
dupotéons Bb doxoUcas Ta wurd KOXELOV elg qrhovet- 
xiav notè moosASeiw merdouang òè rAntreuw ths Mah- 
Ados zéng Ala gcfaéurg, vr» alylda mporeivar, gu ài 
edhaBnScicav avaghépar xal otos Umd TÄS ASnväs 
rowSeirav nesei Adınyav òè reolAunov Er auti yeyo- 
pevny Édavov Exelvng Zen TTT 
Seivar rois otépvors Ty» Ederoev alylda xal mëi idpu- 
cayévnv Tapa To Ac. 

Schliesslich mag hier noch eine bisher nicht be- 
sprochene Stelle des Werkes negt eUcegeías kurz be- 
rührt werden, deren Entzifferung mir freilich nur zum 
geringsten Theile gelungen ist. Tafel 87 besteht aus 
zwei stark beschädigten Columnen, von denen die 
erste durchgängig die Anfänge, die zweite die Enden 
der einzelnen, Zeilen eingebüsst hat. Fast überall die- 
selbe Zerstörung: ein Leichenfeld von Buchstaben- 
trümmern, in denen nur selten ein unverletztes Wort 
uns entgegentritt. Am besten ist noch das Ende der 
ersten Columne erhalten: | 


EYPINIAHC 
AAKE K 
N(G T OICO 
ICON I TIETIOI 
IMWNIAHC 
OYPANON € 
WMWNAY 
CIN A. 
YNEX KPA 
NATKHC 


Die Erwähnung des Euripides bezieht sich auf den 
Anfang des Ion: 


Athag, 6 Tënt gro: cUpavov 
Scy narady etacg Exroldov, Geo 
pic Équoe Maio, 3 p éyetvato 
“Eopiv peyioto Zuvi, 3ozgóvov hoto. 


Offenbar ist AAKE K nichts anderes als x AAKEeIC, 
wie K und IC ausserordentlich häufig verwechselt 
werden. Damit wäre wenigstens der Sinn der ersten 
Zeilen in obiger Stelle, Evgrrtèns — [2v] "low zerei[n- 
xev], ermittelt. Dass es sich um den Atlas handelt, 
welcher das Himmelsgewölbe auf seinen Schultern 
trägt, ergibt sich auch aus den nächsten Zeilen, wo 
die Worte [Z]aoviöng, odpavöv und opov unverkennbar 
sind. Endlich enthält der Schluss der Columne ein 
Citat desselben Inhaltes aus Hesiod Theog. 517: "At- 
Ans ò’ ovpavòv eup]üv ils) xpafrepis Ur’ a]vévens, 
das im Anfange der nächsten Columne fortgesetzt 


wird: 
ECTI 
TEK 
XEPE 


d. h. éot{nus, xepañÿ] te x[ad dange yepelootv, 
Theog. 519. Die Hesiodeischen Worte retoaotv ev 
vaine, modnap‘ Eorzpldwv A.yupovov (Theog. 518) hat 
Philodemus vermuthlich deshalb ausgelassen, weil der 
Inhalt derselben für seinen Zweck vollkommen gleich- 
giltig war. In den Bruchstücken des Simonides finden 
wir nichts was zur Ergänzung unserer Stelle dienen 
könnte; fr. 18 bei Bergk Lyr. p. 875 wird Atlas nur 
als Grossvater des Hermes, nicht aber als Träger des 
Himmels erwähnt. Leider wird auch die Emendation 
der Euripideischen Stelle durch Philodemus in keiner 
Weise gefördert. Dass dieselbe in fehlerhafter Gestalt 
überliefert ist, bedarf kaum des Nachweises. Zunächst 
streitet der Ausgang drot: odpavöy gegen den so ge- 
nannten Porsonschen Kanon. Diesen Anstoss glaubte 
Hermann dadurch beseitigen zu können, dass er an- 
nahm, der Dichter habe durch den ungewöhnlichen 
Versbau den Druck fühlbar machen wollen, unter 
welchem Atlas seufzt; er meinte kunc graviorem et 
quasi ponderosiorem numerum bene convenire moli, quae 
hic describitur. Sollen wir diesen Entschuldigungsgrund 
gelten lassen, so muss der Nachweis geführt werden 
dass Euripides oder irgend ein anderer Tragiker ähn- 


375 


Bulletin de l’Académie Impériale 


liche metrische Freiheiten um ähnlicher Zwecke willen 
sich gestattet habe. Der Komiker Rhinthon hat aller- 
dings kein Bedenken getragen, dem Verse 

Gs oè Atóvugoz old: ekaan Sein 
die witzige Entgegnung 

“Inrovaxtos To Létoov 
- ~ 2 ~) folgen zu lassen; aber damit ist für 
die tragische Poesie nichts bewiesen. Auch gegen das 
von Meineke Soph. Oed. Col. p. 310 vorgeschlagene 
Auskunftsmittel, vóta’ cupavcv zu schreiben, müssen 
wir Protest erheben, einmal weil mit dieser Schrei- 
bung nichts gewonnen wäre; denn ein Vers wie Soph. 
Ai. 1101: 
deer avaoasıy dv 68’ nysit’ olxoSey, 


Ga 


ist nicht minder fehlerhaft; sodann weil das Iota des 
Dativus von den Tragikern überhaupt niemals elidirt 
wird, weder im Singularis noch im Pluralis. Kurz der 
Versschluss votes oüpavé kann dem Euripides nicht 
zugetraut werden. Elmsley rieth zu einer Umstellung, 
© vorerg yaňxéoow odpavov, Badham hielt ovpavoy für 
ein Glossem und machte den Vorschlag ó yahxéouor 
vorerat zeg, Ein derartiges Heilmittel könnte man 
sich gefallen lassen, wenn nicht die nächsten Worte 
bei Euripides, 

Se» rahatoy teen Exrpidov, Scy 

puäs Épuos Maiav, 


neue Bedenken hervorriefen. Das Participium éxxot- 
Boy, das Hermann und Dindorf in der wunderlichsten 
Weise zu erklären suchen, ist hier ein offenbarer Un- 
sinn, wie jeder einräumen wird der über die Bedeu- 
tung dieses Verbum sich Rechenschaft gibt und das 
vergleicht was wir vom Atlas hören, aetherios qui 
sustinet axes (vgl. die bei Dindorf Annot. ad Aesch. 
Prom. 430 verzeichneten Stellen). Was statt &xtoißov 
ursprünglich gestanden habe, weiss ich nicht zu sagen. 
Unzweifelhaft aber scheint mir dies dass Aca Sev 
bës £oucs Maia statt Aas de SeGv pasa Eopuce Matay 
eine Unmöglichkeit ist. Zur Bezeichnung der Frau 
mit welcher jemand ein Kind zeugt, ist die Präpo- 
sition èx schlechterdings nothwendig: statt éxcoígov 
3cÓ» puds épuos Maïav muss also ein Ausdruck her- 
gestellt werden wie èx IIAqtévqc équos Maiav. Einen 
derartigen Ausdruck zu finden, der mit einiger Wahr- 
scheinlichkeit hier gesetzt werden könnte ‚ist mir 


nn 
nicht gelungen; Kirchhoffs Vermuthung èx Dchergdäun 
Kë Epuoe Maia verdient nur insofern Billigung, als 
auch er die Präposition èx fordert; IleXcı«dov beruht 
dagegen auf einem Versehen: Maia und ihre sechs 
Schwestern werden Ilheades oder Deeg ie genannt, 
nicht aber deren Mutter Pleione. Aus den bisherigen i 
Erörterungen geht hervor, dass in den Worten Aca; 
— olxov ein Participium vermisst wird. Am natür- 
lichsten werden wir dasselbe an der Stelle suchen, 
die bereits als fehlerhaft erkannt ist, d. h. zu Ende des 
ersten Verses. Das metrisch anstüssige und für den 
Sinn durchaus nicht erforderliche oupavév war ver- 
muthlich zu Seöv nadarsv otxov als Erklärung hinzu- 
gefügt, und durch dieses Glossem wurde das ursprüug- 
liche Participium verdrängt. Danach müchte ich den 
Anfang so schreiben: i 

Athas ó yaddorar vireg pépov 
Sev Tahaudy olxov, 

das weitere aber dem Scharfsinn anderer überlassen. 
Das Citat des Philodemus würde für die Herstellung 
der beiden ersten Verse des Ion vielleicht selbst dann 
ohne Ertrag geblieben sein, wenn es in unversehrter 
Gestalt uns vorläge: wir müssen abwarten, ob die 
Zukunft uns neue Aufschlüsse gewährt. 


Über die Bestimmung des Kalks als Ätzkalk; 


von J. Fritzsche. (L le 4 août 1864.) 


Vor langer Zeit schon habe ich die Erfahrung ge- 
macht, dass man bei Kalkbestimmungen, unbeschadet 
der Genauigkeit, schneller zum Ziele gelangt, wenn 
man das Calciumoxalat, statt es in Carbonat zu ver- 
wandeln, durch Glühen in Ätzkalk überführt; schon 
durch eine gute Weingeistlampe mit doppeltem Luft- 
zuge gelang mir die völlige Austreibung der Kohlen- 
säure jederzeit sehr leicht, durch Einführung der Gas- 
lampen in die Laboratorien aber ist diese Operation 
noch um vieles erleichtert worden. Bei meiner eben 
publicirten Arbeit über die Doppelsalze von Calcium- 
oxalat und Chlorcalcium habe ich von neuem Gele- 
genheit gehabt, mich von der Vorzüglichkeit dieser 
Methode zu überzeugen, und da ich sie nirgends em- 
pfohlen finde, so will ich hier Versuche mittheilen, 
welche ich über ihre leichte Ausführbarkeit angestellt 
habe. Ich habe mich dabei eines Platintiegels bedient, 


377 


des Sciences de Saint- Petersbourg. 


578 


welcher bei 33"" Höhe eine obere Weite von 27™ 
hatte, und das Glühen wurde über einer Gaslampe 
ausgeführt, welche aus sechs in einem Kreise von 
112"" Durchmesser stehenden Bunsen'schen Bren- 
nern bestand; der Druck des Gases in der Röhren- 
leitung schwankte zwischen 12 bis 15 Millimetern. 

I. 3,106 Grm. bei + 100° C. getrocknetes Cal- 
ciumoxalat, welches durch Fällen einer heissen Lö- 
sung von Oxalsäure mit einer neutralen Chlorcaleium- 
lösung dargestellt worden war, und ein krystallini- 
sches Pulver bildete, wurden zuerst bei gelinder Hitze 
zersetzt, und dann der stärksten Hitze der Lampe aus- 
gesetzt; als nach 15 Minuten langem Glühen der Ver- 
such beendet worden und der Tiegel unter einer Glocke 
über Schwefelsäure erkaltet war, ergaben sich 1,190 
Grm. Rückstand, welcher vollkommen weiss und stark 
zusammengeschwunden war, mit Wasser sich stark 
erhitzte und in Salzsäure ohne jede Spur von Kohlen- 
säureentwickelung löste. Es waren also 38,31 p. C. 
Âtzkalk erhalten worden, die Formel C’Ca’0' + H°0 
verlangt aber 38,35 p. C. und der Versuch hatte dem- 
nach 99,9 p. C. der geforderten Menge gegeben. 

II. 1,063 Grm. desselben Präparats wurden zuerst 
so lange einer Hitze von 200 bis 215° C. ausgesetzt, 
bis dabei kein Gewichtsverlust mehr stattfand, wodurch 
0,932 Grm. oder 87,68 p. C. Rückstand und 12,32 
p. C. Verlust sich ergaben. Die Formel verlangt 12,55 
p. C. Krystallwasser. Die rückständigen 0,932 Grm. 
trocknes Oxalat gaben 0,408 Grm. oder 43,77 p. C. 
Ätzkalk, die Formel verlangt aber 43,75 p. C. Für 
das wasserhaltige Salz beträgt diese Menge 38,38 p.O., 
also 100,08 p. C. der geforderten Menge. 

III. 1,472 Grm. desselben Prüparats gaben 0,565 
Grm. oder 38,38 p. C. Âtzkalk, also genau das Re- 
sultat des vorhergehenden Versuches. 

IV. 1,828 desselben Prüparats gaben 0,701 Grm. 
oder 38,348 p. C. Ätzkalk, also 99,98 p. C. der ge- 
forderten Menge. 

Bei allen diesen Versuchen wurde das Glühen nicht 
länger als 15 Minuten fortgesetzt und bei mehrmals 
wiederholtem Glühen in keinem Falle eine weitere 
Gewichtsabnahme beobachtet. Man erhält also hier 
in 15 Minuten ein genaues Resultat durch ein Verfah- 
ren, welches auch von dem Ungeübtesten ausgeführt 
werden kann, wührend die Bestimmung als Carbonat 
sowohl mehr Zeit als auch viel mehr Übung erfordert. 

Tome VII. 


Wie vortrefflich auch namentlich Fresenius *) diese 
Methode beschrieben hat, so giebt es doch für das 
ganz gelinde Glühen, welches nach der Behandlung 
mit kohlensaurem Ammon vorgenommen werden soll, 
weder einen sichern Anhalt, noch eine scharfe Gränze. 
Mir hat ein so gelindes Glühen, durch welches gar 
keine Kohlensäure ausgetrieben wird, nicht gelingen 
wollen, denn als ich Caleiumcarbonat, welches sich 
gegen Curcumapapier vollkommen indifferent verhielt, 
nur 5 Minuten lang über der Flamme eines einfachen 
Bunsen'schen Brenners so erhitzte, dass die Spitze 
der ungefähr 40"" hohen Flamme noch gegen 30"" 
vom Boden des Tiegels abstand, und nur am Boden 
des Tiegels ein so schwaches Glühen stattfand, dass 
es bei Tageslichte kaum zu bemerken war, so brachte 
dennoch die dem Boden zunüchst liegende Schicht 
augenblicklich eine starke Bräunung des Curcuma- 
papiers hervor. 

Ich habe noch Versuche angestellt mit einem Tiegel 
von 25"" Höhe und 37"" oberer Weite, und bei Men- 
gen von nicht mehr als 1 Grm. Caleiumoxalat durch 
15 Minuten langes Glühen ebenfalls einen vollkommen 
kohlensäurefreien Âtzkalk erhalten; gróssere Mengen 
bedurften eines längeren Glühens, doch waren 30 Mi- 
nuten für eine Menge von mehr als 3 Grm. schon hin- 
reichend. 

Der Umstand, dass die Austreibung der Kohlensáure 
aus dem zersetzten Caleiumoxalate durch die feine 
Vertheilung des Carbonats begünstigt wird, und dass 
sie auch noch durch sich ausscheidende Kohle befór- 
dert werden kann, liess mich kaum erwarten, dass 
Caleiumcarbonat eben so leicht sich vollstündig zer- 
setzen werde, allein Versuche, welche ich auch mit 
diesem Salze angestellt habe, sind nicht weniger be- 
friedigend ausgefallen. Ein zu diesem Behufe durch 
Fällen von Chlorcalcium mit kohlensaurem Ammoniak 
dargestelltes Prüparat wurde in dem engeren Tiegel 
ebenfalls leicht und vollständig in Ätzkalk umgewan- 
delt, die dabei erhaltenen Zahlen aber sind weder unter 
sich so übereinstimmend ausgefallen, wie beim Oxa- 
late, noch stehen sie mit der Berechnung hinreichend 
im Einklange. Auch nach dem sorgfältigsten Trock- 
nen bei + 160? C. habe ich von einem Präparate stets 
zu wenig, von einem andern dagegen zu viel Atzkalk 

*) Anleitung zur quantitativen chemischen Analyse, 4te Auflage, 


1857, p. 187. 
s 36** 


579 


Bulletin de l'Académie Impériale 


580 


erhalten, und zwar zuweilen über ein halbes Procent 
Differenz mit der Berechnung. Es ist dies ein Um- 
stand, der jedenfalls mit der Constitution des durch 
Fällung erhaltenen Calciumcarbonats zusammenhängt, 
und weiterer Aufklärung bedarf; augenblicklich konnte 
ich diesen Gegenstand nicht weiter verfolgen, führe 
jedoch die erhaltenen Zahlen hier gelegentlich an, 
und werde wohl später einmal auf sie zurückkommen. 

I. 2,018 Grm. bei + 160° getrocknetes Calcium- 
Hitin gaben nach 15 Minuten langem Glühen 
1,122 Grm. oder 55,6 p. C. Rückstand, welcher, eben 
so wie bei allen folgenden Versuchen, beim Auflósen 
in Salzsüure keine Spur einer Kohlensáureentwicke- 
lung erkennen liess. Die Formel verlangt 56,0 p. C. 

II. 2,542 Grm. bei + 160? getrocknetes Prüparat 
gaben nach 15 Minuten 1,419 Grm. oder 55,82 p. C. 
Ätzkalk. 

III. 1,982 Grm. bei + 160° getrocknetes Präparat 
gaben 1,114 Grm. oder 56,20 p. C. Ätzkalk. 

IV. 4,505 Grm. bei -+ 190° getrocknetes Präparat 
gaben nach 15 Minuten langem Glühen bei einer we- 
gen geringeren Gasdruckes bedeutend geringeren Hitze 
2.818 Grm. oder 62,55 p. C. Rückstand; nachdem 
aber das Glühen noch 30 Minuten lang fortgesetzt 

worden war, ergaben sich nur 2,509 Grm. oder 55,69 
p. €. Âtzkalk. 

Bei noch weiteren Versuchen mit nur lufttrocknem 
Präparate erhielt ich folgende Resultate: 

V..3,500 Grm. hatten nach 5 Minuten langem Glü- 
hen schon 0,930 Grm. verloren, nach nochmals 5 
Minuten wiederum 0,520 Grm. und endlich nach 10 
Minuten noch 0,093 Grm. Als nun nochmals 15 Mi- 
nuten lang geglüht wurde, fand kein weiterer Ver- 
lust mehr statt, welcher also im Ganzen 1,543 be- 
trug; der 1,957 Grm. oder 55,91 p. C. betragende 
Rückstand erwies sich vollkommen kohlensäurefrei. 

VI. Von 3,000 Grm. eines anderen Präparats wur- 
den 1,658 Grm. oder 55,26 p. C. Ätzkalk erhalten. 

VII. 5,000 Grm. eines anderen Präparats gaben 
2,785 Grit. oder 55,7 p. C. Âtzkalk. Dieser wurde 8 
Stunden lang im geschlossenen Waagekasten stehen 
gelassen, und hatte dabei nur 0,022 Grm. an Gewicht 
zugenommen, welche sich als Wasser erwiesen; man 
hat also nicht zu fürchten, dass ein Anziehen von 
Wasser oder Kohlensäure während des Wägens irgend 


einen Einfluss auf die Genauigkeit des Resultates FS 
ben könne. 

Alle diese Resultate beweisen zur Genüge, degt 
auch die Umwandlung des Calciumcarbonats in Ätz- 
kalk behufs der quantitativen Bestimmung leicht aus- 
führbar ist, und als allgemeines Resultat ergiebt sich, 
dass man bei der Bestimmung des Kalks als Ätzkalk 
weniger Gefahr läuft, unrichtige Resultate zu erhal- 
ten, als bei der Bestimmung als Carbonat. 


Über die künstliche Bildung von Gay-Lussit;von 
J. Fritzsche. (Lu le 18 aoüt 1864.) 


Wenn man Lösungen von Natriumcarbonat und 4 


Chlorcalcium zusammenbringt, so entsteht ein gelati- 
nöser Niederschlag, welcher ganz das Ansehen von 


Kieselgallerte hat, und wenn man concentrirte Lô- 


sungen in einer Flasche stark zusammen schüttelt, so 
erhält man eine mehr oder weniger feste Gallerte. 
Überlässt man die so erhaltene Masse der Ruhe, so 
veründert sie nach einiger Zeit ihr Ansehen und ihre 
Beschaffenheit, und zwar auf verschiedene Weise je 
nach der Temperatur, dem Concentrationsgrade und 
den gegenseitigen Mengenverhältnissen der Flüssig- 
keiten. " 

‘Nimmt man 10 Raumtheile einer gesättigten Lö- 


sung von Natriumcarbonat (von 1,185 bis 1,200 sp. D ! 
und schüttelt dieselbe mit einem Raumtheile einer 


Chlorcalciumlósung von 1,130 bis 1,150 sp. G. zusam- 
men, so erhält man ein gan nur noch flüssiges gelati- 


j 


LEE C "e 


ELA TAN, e hs coL 


LÉ A HERE er 


nóses Magma, welches ziemlich durchsichtig ist und a 


keine Spur von krystallinischen Bildungen durch das 
Mikroskop erkennen lässt. Nach sehr kurzer Zeit 
aber vermindert sich die Durchsichtigkeit der Masse, 
während sie zugleich dünnflüssiger wird, und durch 
das Mikroskop erkennt man, dass dies eine Folge des 
Auftretens sehr kleiner, gut ausgebildeter Krystalle ist, 
mit welchen sich bald die ganze Masse erfüllt. Man 
sieht dabei gewöhnlich die gallertartige Masse in der 
Flüssigkeit mehr oder weniger aufsteigen und am Bo- 
den des Gefässes eine Flüssigkeitsschicht sich bilden, 
was wahrscheinlich von den zahlreichen, durch das 
Schütteln in die gelatinöse Masse eingemengten Luft- 
blasen bewirkt wird; bald aber fangen die Krystalle 
an zu Boden zu sinken, die gelatinöse Masse ver- 
schwindet allmählich immer mehr und nach ungefähr 


>81 


des Sciences de Saint - Petersbourg. 


2382 


15 Minuten hat man nur noch einen am Boden lie- 
genden pulverförmigen krystallinischen Niederschlag 
und eine darüberstehende, mehr oder weniger klare 
Flüssigkeit. Dieser Niederschlag nun ist Gay-Lussit, 
und zwar erhält man ihn gewöhnlich nur aus gleich- 
förmigen, gut ausgebildeten Krystallen bestehend; zu- 
weilen jedoch scheidet sich gleichzeitig mit ihm eine 
kleinere oder grössere Menge körniges Calciumcar- 
bonat aus, was sich gewöhnlich schon dadurch zu er- 
kennen giebt, dass die über den Krystallen stehende 
Flüssigkeit sich nicht sogleich klärt, sondern eine 
Zeitlang durch aufgeschwemmtes und erst später sich 
absetzendes Calciumcarbonat opalisirend bleibt. Diese 
Verunreinigung kann man jedoch gewóhnlich leicht 
vom Gay - Lussit trennen, sowohl durch Abschlüm- 
men mit der filtrirten Mutterlauge, oder überhaupt 
mit einer hinreichend concentrirten Sodalósung, als 
auch durch Seihen durch ein Tuch, welches hinrei- 
chend fein ist um nur das sehr fein vertheilte Cal- 
ciumcarbonat durchzulassen, den Gay-Lussit aber 
zurückzuhalten. Eines solchen Tuches bedient man 
sich auch am besten zur Trennung des Gay-Lussit's 
von der Mutterlauge, worauf man ihn mehrmals rasch 
mit Wasser abspühlt, und dann durch Pressen zwi- 
schen oft erneutem Fliesspapiere schnell von aller 
anhüngenden Flüssigkeit befreit. Durch Sammeln und 
Auswaschen auf einem Filter kommt man nicht so 
schnell zum Ziele, und setzt sich dabei der Gefahr ei- 
ner beginnenden Zersetzung des Prüparats aus, denn 
obgleich Wasser nicht sogleich zersetzend auf den 
Gay-Lussit einwirkt, so darf man ihn doch nur mög- 
-lichst kurze Zeit damit in Berührung lassen. 

Eine nicht weniger vollkommene Bildung von Gay- 
Lussit kann man auch durch andere als die ange- 
gebenen Mengenverhältnisse der obigen Lösungen so- 
wohl, als auch mit concentrirteren Chlorcalciumlösun- 
gen und mit verdünnterer Sodalösung erreichen, wenn 
man dabei nur zwei Hauptbedingungen erfüllt, welche 
einerseits in einer gewissen Concentration der Soda- 
lösung und andererseits in einem nicht zu grossen 
Verhältnisse des Chlorcaleiums bestehen. So giebt z. D. 
ein Theil der obigen Chlorcaleiumlösung auf 20 Theile 
gesättigte Sodalösung, ein reines Produkt, und die 
davon abfiltrirte Mutterlauge giebt auf neuen Zusatz 
von Chlorcaleiumlösung neues, gleich schönes Pro- 
dukt; ich konnte dies fünf Mal mit gleichem Erfolge 


wiederholen, beim sechsten Male aber fand schon eine 
geringe Ausscheidung von Calciumcarbonat statt, beim 
siebenten Male war sie schon sehr bedeutend, und beim 
achten Male endlich wurden nur noch sehr wenige 
Krystalle von Gay-Lussit gebildet, dagegen vorzugs- 
weise kugelfórmiges Caleiumcarbonat. Daraus aber 
ergiebt sich, dass man nicht nóthig hat, die Concen- 
tration der Sodalösung bis zur Sättigung zu steigern, 
und in der That erhielt ich ein tadelfreies Prüparat 
als ich unmittelbar eine gesättigte Sodalósung mit 
dem vierten Theile ihres Volums Wasser verdünnte 
und nun die entsprechende Menge Chlorcalciumlósung 
zusetzte. 

Als ich ferner zu 100 Th. gesättigter Sodalösung 
10 Th. einer Chlorcaleiumlösung von 1,300 sp. G. 
zusetzte, erhielt ich beim Schütteln eine so steife Gal- 
lerte, dass das Gefäss umgekehrt werden konnte, und 
dennoch war nach 15 Minuten alle Gallerte ver- 
schwunden und fast reiner Gay-Lussit lag am Boden 
des Gefässes. 

Nicht ohne Einfluss anf die Bildung des Gay-Lus- 
sit aus der Gallerte ist die Dauer des Durchschüttelns, 
wie sich aus folgenden Versuchen ergiebt. Es wur- 
den drei gleiche Gemenge bereitet, ganz in derselben 
Proportion wie beim ersten Versuche; das eine dersel- 
ben wurde 15 Secunden lang stark durchgeschüttelt 
und dann ruhig hingestellt; das zweite wurde ausser- 
dem noch während der Umwandelung ungefähr von 
Minute zu Minute einmal horizontal umgeschwengt, 
das dritte aber fortwährend stark durchgeschüttelt. 
Als nach ungefähr 15 Minuten das zweite Gemenge 
vollkommen in reinen Gay-Lussit umgewandelt war, 
zeigten sich im ersten noch Reste von der Gallerte 
und auch kleine Mengen von Caleiumcarbonat, im 
dritten aber war gar kein Gay-Lussit entstanden, 
sondern es hatte sich die Gallerte in einen sehr fein 
vertheilten, nicht weiter untersuchten Niederschlag 
verwandelt, welcher vielleicht krystallinisch war, aber 
wenigstens sehr undeutlich und verworren. Als je- 
doch dieses dritte Gemenge nun der Ruhe überlassen 
wurde, so verwandelte sich der Niederschlag im Ver- 
laufe von 6—8 Stunden vollständig in reine Kry- 
stalle um, welche zwar dem Aussehen nach von den 
rasch gebildeten verschieden waren, nichts desto we- 
niger aber sich bei der Analyse als reiner Gay-Lus- 
sit erwiesen. Eine solche langsame Bildung von Gay- 

86*** 


583 


Bulletin de l'Académie Impériale 


584 


Lussit, und zwar immer in dieser letzten Form fin- 
det auch dann statt, wenn man Calciumcarbonat, 50- 
wohl frischgefälltes als auch bereits getrocknetes, mit 
einer concentrirten Sodalösung längere Zeit in Be- 
rührung lässt. Dabei kommt es jedoch auf den Zu- 
stand an, in welchem das Calciumcarbonat sich befin- 
det, denn ich fand, dass ein, bereits in die rhomboë- 
drische Form übergegangenes Präparat keine Ver- 
änderung in Sodalösung erleidet, während ein von 
misglückten Versuchen zur Darstellung des Gay-Lus- 
sit herrührendes, mit Wasser mehrmals ausgekochtes 
Präparat, welches unter dem Mikroskope so fein ver- 
theilt erschien, dass von Erkennung einer krystallini- 
schen Form keine Rede sein konnte, beim Verweilen 
in Sodalösung nach Verlauf einiger Tage fast vollstän- 
dig in Gay-Lussit umgewandelt worden war. Eben 
so hatte sich ein kugelfórmiges Caleiumcarbonat, wel- 
ches sich in einer durch kohlensaures Ammoniak bei 
der gewöhnlichen Temperatur gefällten, verdünnten 
Chlorcaleiumlösung nach nur 5 Minuten langem Ste- 
hen gebildet hatte, und nach dem Auswaschen auf ei- 
nem Filter rasch zwischen Papier getrocknet worden 
war, beim Verweilen in einer concentrirten Sodalö- 
sung schon nach 10 bis 12 Stunden theilweise in 
Gay-Lussit umgewandelt, und viel vollständiger war 
dies in derselben Zeit in einer gleichen Lösung ge- 
schehen, welcher einige Sodakrystalle zugesetzt wor- 
den waren, so dass also hierbei die Concentration der 
Flüssigkeit einen wesentlichen Einfluss ausübt. Bil- 
dung von Gay-Lussit aus frischgefälltem Caleium- 
carbonat beobachtete ich in folgenden Fällen. In ei- 
ner kochenden Lösung von 50 Grm. krystallisirtem 
Natriumcarbonat in 50 Grm. Wasser bildete sich 
beim Eintragen von 10 C. C. einer Chlorcaleiumló- 
sung von 1,130 sp. G., bald ein schwerer, unter dem 
Mikroskope als feinkórnige Flocken erscheinender Nie- 
derschlag, und als dieser mit der Flüssigkeit ste- 
hen blieb, welche bis auf ein Gesammtgewicht von 
95 Grm. eingekocht war, verwandelte er sich im Ver- 
laufe einiger Tage vollkommen in Krystalle von Gay- 
Lussit. Dasselbe fand in derselben Zeit statt, als ich 
eine grössere Menge der zum ersten Versuche ange- 
wendeten Flüssigkeiten (ungefähr 1 Liter), welche auf 
50° C. erhitzt worden waren, stark zusammenschüt- 
telte, wobei die anfangs entstandene Gallerte sich sehr 
bald in einen feinen Niederschlag umwandelte, der 


sich zn Boden setzte und beim Stehen mit nur einem 
kleinen Theile ihm gelassener Flüssigkeit in Gay-Lus- 
sit überging. Demzufolge wirkt also erhöhte Tempe- 
ratur auf die Umwandlnng der Gallerte in Gay- 
Lussit nachtheilig ein, und weitere in dieser Hinsicht 
angestellte Versuche haben dies bestätigt. | 
Die Krystalle des auf die angegebene Weise erhal- 
tenen Gay-Lussit’s haben, wie ich bereits erwähnte, 
ein ganz verschiedenes Ansehen, je nachdem sie ent- 
weder schnell unmittelbar aus der Gallerte sich ge- 
bildet haben, oder langsam aus Calciumcarbonat in 
einer Sodalösung entstanden sind. Beide Formen ge- 
hören aber Hrn. v. Kokscharoff’s Ausspruche zu- 
folge dem monoklinoëdrischen Systeme an, und zwar 
ist die Form der schnell gebildeten eine Combination 
vomGrundprisma mit einer (negativen?) Hemipyramide, 
also ~P. — P., während die der langsam enstandenen 
eine vollkommene monoklinoédrische Pyramide dar- ` 
stellt, welche aus zwei Hemipyramiden + P und — P, 
ohne alle anderen Flächen, besteht. Die Krystalle der 
letzteren Form, welche auf den ersten Anblick eine 
grosse Ähnlichkeit mit Rhombenoctaédern haben, sind 
fast immer bedeutend voluminöser, als die der erste- 
ren, weil sie namentlich in der Richtung der Neben- 
axen eine viel grössere Ausdehnung besitzen; sie bil- 
den daher auch im trocknen Zustande ein gröberes 
Pulver als die Krystalle der ersteren Form, und wäh- 
rend diese sich mehlartig anfühlen, sind jene sandartig. 
Beide Arten von Krystallen habe ich der Analyse 
unterworfen und dabei folgende Resultate erhalten. 
I. 1,581 Grm. lufttrockner, langsam gebildeter Kry- 
stalle wurden durch Erhitzen mit Wasser zersetzt, 
und das ungelöst gebliebene, sorgfältig ausgewaschene 
Calciumcarbonat zur Austreibung der Kohlensäure 15 
Minuten lang auf die in meiner Abhandlung über die 
Bestimmung des Kalks als Ätzkalk angegebene Weise 
geglüht, wobei 0,316 Grm. Rückstand erhalten wur- 
den. Nach weiterem 15 Minuten langem Glühen wog 
der Rückstand nur 0,001 Grm. weniger, er hatte aber 
durchaus nicht die Beschaffenheit des aus reinem, 
durch kohlensaures Ammoniak gefällten Calciumcar- 
bonate erhaltenen Ätzkalks, denn er war weder leicht 
zerreibbar, wie dieser, sondern bildete feste, harte 
Stücke, auch löschte er sich nicht mit Wasser, son- 
dern zeigte beim Benetzen und Stehen damit weder 
eine Erhitzung noch ein Zerfallen. Da er nun ausser- 


585 


des Sciences de Saint - Petersbourg. 


586 


dem beim Auflösen in verdünnter Salzsäure, welches 
ziemlich langsam erfolgte, einen geringen Kohlensäure- 
gehalt zeigte, und am Deckel des Platintiegels ein 
geringer Anflug bemerkbar war, welcher befeuchtetes 
Lakmuspapier augenblicklich stark bläute, so ver- 
muthete ich einen Rückhalt von Natron darin, und 
ein solcher ergab sich auch als die salzsaure Lösung 
durch kohlensaures Ammoniak gefällt und der Rück- 
stand vom Abdampfen der vom Niederschlage ab- 
filtrirten Flüssigkeit geglüht wurde. Die dabei zu- 
rückbleibenden Chlorverbindungen gaben einen Ge- 
halt von 0,010 Grm. Natriumcarbonat, und ausserdem 
waren in Folge eines grossen Gehaltes der Flüssig- 
keit an Ammoniaksalzen 0,003 Grm. Calciumcarbonat 
nicht ausgefällt worden. Das neugefällte Calciumcar- 
bonat gab nun beim Glühen 0,296 Grm. eines ganz 
normalen Ätzkalks, welche 0,528 Grm. und mit obi- 
gen 0,003 Grm. 0,531 Grm. oder 33,59 p. C. Cal- 
ciumcarbonat entsprechen. Aus der vom Zersetzen 
des angewendeten Präparats erhaltenen Flüssigkeit 
wurden 0,558 Grm. Natriumcarbonat erhalten, mit 
obigen 0,010 Grm. also 0,568 Grm. oder 35,91 p. C., 
und als Verlust bleiben demnach 30,55 p. C. Wasser. 

II. 2,043 Grm. lufttrockner, schnell gebildeter Kry- 
stalle wurden auf gleiche Weise behandelt und bei der 
ersten Kalkbestimmung ein Rückstand von 0,406 Grm. 
erhalten, welcher sich dem obenbeschriebenen ganz 
gleich verhielt. Durch Auflösen in möglichst wenig 
Salzsäure und Fällen mit geringem Überschusse von 
kohlensaurem Ammoniak wurden daraus 0,590 Grm. 
Ätzkalk erhalten, welche 0,696 Grm. oder 34,09 p. C. 
Calciumcarbonat entsprechen. Die abgedampfte erste 
Flüssigkeit gab 0,714 Grm. Natriumcarbonat, aus der 
zweiten aber wurden noch 0,017 Grm. davon erhal- 
ten, im Ganzen also 0,731 Grm. oder 35,78 p. C. Der 
Verlust betrug 30,13 p. C. 

In 100 Theilen 


Berechnet Gefunden 
É II. 
CCa?03 100. 33,78. 83,59. 34,09. 
CNaiO 106. 85,81. : 35,91. 35,78. 
5H?0 90. 30,41. 30,50. 30,18. 
296. 100. 100,00. 100,00. 


Das Vorhandensein eines Natrongehaltes in dem 
erhaltenen Calciumcarbonate und der alkalisch reagi- 
rende Anflug am Deckel des Tiegels, worin dasselbe 
geglüht worden war, haben mich zu Versuchen über 


den Grund dieses Verhaltens veranlasst, diese sind 
jedoch noch nieht geschlossen und ich behalte mir 
ihre Mittheilung vor. 

Wasser zersetzt bekanntlich den Gay-Lussit, und 
zwar wirkt es, wie H. Rose durch Auslaugungsver- 
suche gefunden hat (Pogg. Ann. 93, 609), schneller 
auf das entwüsserte Doppelsalz ein, als auf das wasser- 
haltige. Beobachtet man diese Einwirkung unter dem 
Mikroskope, so erscheint das entwüsserte Salz, wenn 
man sich dazu der langsam gebildeten Krystalle be- 
dient, zuerst ziemlich gleichmüssig opalisirend und 
etwas brüunlich gefürbt; bald aber werden die Kry- 
stalle in ihrem Innern dunkler und vollkommen un- 
durchsichtig, und scheinen dann gleichsam mit einer 
brüunlichen Hülle umkleidet, unter welcher man eine 
kórnige Masse entstehen sieht, in welche sich endlich 
auch die brüunliche Hülle umwandelt. Als Resultat 
der Zersetzung erhält man ein Haufwerk von kórnigem 
Caleiumcarbonat, ganz ühnlich wie es auch aus dem 
wasserhaltigen Salze entsteht, welches zuerst ganz 
durchsichtig ist, und sich von der Oberflüche aus all- 
mählich in Körnerhäufchen umwandelt. Ob auch hier 
eine momentane Auflösung des Doppelsalzes als solches 
statt findet, muss ich dahingestellt sein lassen. 

Ich will nun nur noch ganz kurz einiger Versuche 
erwähnen, welche ich mit concentrirten Chlorcaleium- 
lösungen angestellt habe. Lässt man in eine gesättigte 
Sodalösung einzelne Tropfen einer Chlorcaleiumlösung 
von 1,400 spec. Gew. einfallen, so sinken diese zu 
Boden, und da sie sich dabei mit einer gallertartigen 
Hülle umkleiden, so breiten sie sich auf dem Boden 
des Gefässes zu flachen, runden Kuchen aus. Die an- 
fangs ganz durchsichtige Hülle wird bald opalisirend, 
die Kuchen schwellen durch Osmose allmählich an, und 
nehmen eine gewölbte, brodartige Form an, endlich 
aber wird die Hülle an einzelnen Punkten der ge- 
wölbten Oberfläche durchbrochen und es tritt aus ih- 
nen die um vieles verdünnter gewordene Chlorcalcium- 
lösung heraus; da dies sich sogleich mit einer unlösli- 
chen Hülle umgiebt, so wird dadurch die Bildung un- 
regelmässiger fadenförmiger, nach der Oberfläche zu 
wachsender Anhängsel veranlasst, welche ganz das 
Ansehen‘ von Stalaktiten haben. Die Hüllen der zu 
einem mehrmals grösseren Volumen angewachsenen 
Tropfen wachsen durch Krystallbildung am Boden des 
Gefässes fest, und bekleiden sich dureh allmähliche Ver- 


roh 


597 Bulletin de l’Académie Impériale 


des Sciences de St. - Petersbourg. 588 


mischung der beiden Flüssigkeiten auch auf ihrer 
ganzen Oberfläche mit Krystallen, so dass sie endlich 
eine feste, krystallinische Kruste bilden; ein Theil des 
Chlorcalciums wenigstens bleibt aber in ihnen zurück, 
denn wenn man sie auch nach mehrtägigem Verweilen 
in der Sodalösung darin zerdrückt, findet augenblick- 
lich eine gallertartige Ausscheidung in ihrer Umge- 
bung statt. Die krystallinische Kruste besteht aus 
mehrerlei Krystallen, unter denen ich Gay-Lussit 
an seiner charakteristischen Form erkennen konnte; 
einer weiteren Untersuchung habe ich sie nicht unter- 
worfen und beschränke mich hier auf die Beschreibung 
der Erscheinung. 

Setzt man einer concentrirten Chlorcalciumlósung 
kleine Mengen von concentrirter Sodalósung zu, und 
schüttelt das Gemenge stark durch, so findet, ebenso 
wie im umgekehrten Falle, eine gelatinóse Ausschei- 
dung statt, und auch diese wandelt sich gewóhnlich 
nach kurzer Zeit mehr oder weniger vollstándig in 
Krystalle um, welche die Form hóchst dünner Tafeln 
haben. Als ich 30 C. C. einer Chlorcalciumlösung von 
1,350 spec. Gew. mit 3 C. C. einer concentrirten Soda- 
lösung zusammenschüttelte, nahm die gelatinöse Aus- 
scheidung schon nach 5 bis 10 Minuten Krystallform 
an, und die Krystalle erhielten sich bei ruhigem Stehen 
einige Tage lang. Allmählich jedoch bildeten sie sich in 
lange, dünne Prismen um, und nach einiger Zeit waren 
auch diese verschwunden und in amorphes Calcium- 
carbonat übergegangen. Über die Natur dieser Kry- 
stalle kann ich keine weiteren Aufschlüsse geben, denn 
ibre Isolirung hat mir nicht gelingen wollen. Ich 
glaube aber vermuthen zu können, dass sie meinem 
Doppelsalze von Chlorcaleium und Calciumcarbonat 
angehóren. 


= 
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 


L’Académie a reçu dans ses dernières séances les 
ouvrages dont voici les titres: 


Statistike Tabeller for Kongeriget Norge. Nittende Række 
Christiania 1859. Fol. obl. | 

Beretning om Bodsfengslets virksomhed i Aaret 1859. 
Christiania 1860. 8. 

Monumenta historica Slavorum meridionalium. Povjestni 


ee me 


spomenici juznich Slavenah. Izdaje Ivan Kukuljevié 


Sakcinski. Knjiga I. Acta croatica. Listine hrvatske, 
U Zagrebu 1863. 8. 

Arkiv za povjestnicu jugoslavensku. Knjiga VI. VII, ure- 
dio Ivan Kukuljevié Sakcinski. U Mletcih 1863. 8. 

Supplementi al saggio bibliografico della Dalmazia e del 
Montenegro di Giuseppe Valentinelli. Zagabria 1862. 8; 

Archiv für wissenschaftliche Kunde von Russland. Her- 
ausgegeben von A. Erman. 22ster Band 4tes Heft. 
Berlin 1863. 8. 

Hube, Rom. Studia nad kodeksem karnym 1818 roku. 
Szesz pierwsza. Warszawa 1863. 16. 

Baltische Monatsschrift. Band VIII. Heft 3. 4. 5. 6. IX. 1. 
Riga 1863. 64. 8. 

Khanikoff, Nicolas de. Mémoire sur la partie méridio- 
nale de l'Asie centrale. Paris 1861. 4. 

Hekekyan Bey. A treatise on the chronology of Siriadic 
monuments. London 1863. 8. 

Chevalier, Michel. Le Mexique ancien et moderne. Pa- 
ris 1863. 12. 

Shaffner, Col. Tal. P. History of the United States: of 
America: from the earliest period to the present 
time. Div. I— V. (Vol. I. IL) New York. 8. 

Engel. Le congrés international de statistique à Berlin, 
Berlin 1863. 4. 

— Der internationale statistische Congress in Berlin. 
Berlin 1863. 8. 

Steiner. Codex inscriptionum romanarum Danubii et 
Rheni. IV. Theil. N* 4. 5 nebst Register. Gross-Stein- 
heim 1862. 8. 

— Sammlung und Erklürung altchristlicher Inschriften in 
den Gebieten der oberen Donau und des Rheins aus 
den Zeiten römischer Herrschaft. Seligenstadt 1859. 8. 

Conestabile, Giancarlo. Second spicilegium de quelques 
monuments écrits ou épigraphes des Etrusques. Pa- 
ris 1863. 8. 

Raccolta di poesie edite ed inedite di Antonio Armeni 
del fu Pietro. Venezia 1863. 8. 

Yu-Kiao-Li. Les deux cousines. Roman chinois. Trad. 
nouvelle par Stan. Julien. 9* édition. Paris 1864. 
2 tomes. 8. 

Librum Jonae Prophetae exposuit Franciscus Kaulen. 
Moguntiae 1862. 8. 

Piper, M. Ferd. De la représentation symbolique la plus 
ancienne du crucifiement et de la résurrection de 
Notre-Seigneur. Paris 1861. 8. 

— Über den Verfasser der dem Athanasius beigelegten 
Schrift de Paschate. Nebst Annalen des Jahres 1861. 
Berlin 1862. 8. 

— Der Baum des Lebens. Berlin 1863. 19. 

Evangelischer Kalender. Jahrbuch für 1863. Herausgege- 
ben von Ferdinand Piper. 14ter Jahrg. Berl. 8. 


Paru le 6 octobre 1864. 


BULLETIN 


DE 


L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES 


DE 


S'-PETERSBOURG. 


TOME HUITIÈME 


is 
(Avec $ Planches et 1 Supplément.) 


Mo. Bot. Garden. 
L 909  ——— — 


Sr. -PÉTERSBOURG, 1865. 


Com wissionnaires de l'Académie Impériale des sciences: 
à St-Pétersbourg. à Riga. 
M. M. Eggers & Comp, M. Samuel Schmidt, 


à Leipzig. 
M. Léopold Voss. 


Prix du volume: 2 Roub. 70 Kop. d'arg. pour la Russie, 3 Thl. de Prusse pour l'éi.anger. 


Ge WONTON 350. vot 


T a Lët, nsu nob siis qoe zl tug ges A "auf 
SR SOT og 


TABLES DES MATIÈRES. 


A. TABLE SYSTÉMATIQUE. 


(Les chiffres indiquent les pages du volume.) 


SCIENCES MATHÉMATIQUES, PHYSIQUES ET BIOLOGIQUES. 


MATHÉMATIQUES. 

Bouniakowsky, V. Sur deux questions d’analyse indéterminée, propo- 
sées dans le journal: «Zeitschrift für Mathematik und Physik». 
163 — 170. 

Majewsky, N. Sur le mouvement des projectiles oblongs tinis des 
bouches à feu rayées. (Avec deux planches.) 181 — 185. 


ASTRONOMIE. 
Clausen, Th. Ephémérides des deux cométes de Biela pour leur ap- 
parition de 1865 — 1866. 57 — 62. 
Fuss, V. Calcul de l'orbite de la omite 1861 III. 50 — 57. 


PHYSIQUE DU GLOBE. 
Moritz. Les tremblements de terre dans la Caucasie. 384—891. 
Sass, le baron A. de —. Recherches sur les variations du niveau de la 
Baltique. Second article, 65 —81. Troisième article, 433 — 465. 


CHIMIE. 

Ja aworsky, W. De l’action de € de natrium sur le nitro- 

toluol et la nitronaphtaline. 
— Sur quelques combinaisons du toluol. 875— 880. 

Sokolof, N. Sur les chlorures du phenyle. 589—545. 

Werigo, A. Action de l'amalgame du sodium sur les hydrocarbures 
mononitrés de la formule €, Ba . 810—3816. 

Zinine, N. Action de l’acide E Men sur l’azobenzid. 173. 


weienger ET GÉOLOGIE. 
Helmersen, G. Le puit arté Pét 
185 — 


170—173 


arehnnro fA 
= 


planche.) 


— Sur le bassin houiller de Donetz et son avenir industriel. 
465 — 523. 
Kokeharof, N. Notice sur le pyroxène russe. 371 — 375. 
Schmidt, Fr. Recherches sur les phénomènes produits par la période 
de glaces en Esthonie et à l’île d'Oesel. (Avec une planche.) 
8 3 


BOTANIQUE. 
Famintzine, A. Action de la lumière sur la croissance du cresson. 
(Extrait.) 545 — 549. 


ZOOLOGIE ET PALÉONTOLOGIE. 


Brandt, J. Rapport sur les acquisitions dont s’est us le musée 
pur de l’Académie er l'année 1864. 241 — 245. 

— Remarques sur la classification des vertébrés à sang froid, 
serv SÉ p — à cette question: qu'est-ce qu'un poisson? 
eye sadi pu 

— Matéria ervir à la connaissance des différents états de 

‘developpement de espèces de poissons ganoïdes. (Extrait.) 

538 

Morawitz, Aug. Sur une nouvelle forme du mäle chez les Mutilles, 
et revue des espèces de cet insecte, observées en Europe. 
82 — 141. 

Nojine, N. Sur un cas de génération alternante chez la Gergonia 
proboscidalis et sur la larve du Rhizostoma Aldrovandi. (Avec 
une planche.) 214 — 218. 

Volborth, A. ed le Baerocrinus, nouvelle ro de crinoide, trouvée 
en Esthonie. (Avec une planche.) 177 — 

Weisse, J. Les ponts du lac Ladoga 

en des substances retirées i. Lg da lac de Ladoga. 
969 — 371 


ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE. 


— A. Re physiologiques sur le coeur de l'ecrevisse. 


werte, Th. Recherches sur la histologie des corpuscules du 
bes (Avec 1 une E 561 — 572. 


orum i 
Rapport sur le premier concours au prix Rklitzky, fondé pour les 
5. 


ZE 


teurs dans le cerveau de la grenouille, serva 
recherches sur le même objet faites dans le laboratoire de M. 
Schiff. 145 — 162. 
— De l'action excitante du sang sur les centres cérébro-spinaux 
de la ps 380 — 384, 
Weisse, J. nes pour servir à l'oologie des Rotateurs. (Avec 
une planche) 203 — 214. : 


IN 


PHILOLOGIE ET HISTOIRE. 


Brôsset, M. Etudes sur l'historien arménien Mkhitar d’Airivank, 
XIII S.; I et II parties, de la création du monde au commence- 
ment de l’ère chrétienne; III partie, jusqu'en 1289 de J. C. 


892 — 416. 

— Activité littéraire des Géorgiens et des Arméniens. 549 — 561. 
Dorn, B. Sur la collection de manuscrits orientaux, achetée par la 
Bibliothèque Impériale publique à M. Khanykof. 245—309. 

Lerch, P. Sur le suffixe du pluriel dans la langue ossète. 43 — 50. 
tal. 
sieur, A KR tibétaines. 9 — 21. 

8. 85—43. 


ossète 
er F. pedis de Darius contre les Scythes en 513. 316— i 


apport sur un voyage fait en 1863 dans (KR: orien- à 


Wiedemann, F. Rapport sur un voyage exécuté en 1863 en vue des 
e es dr linguistique. 32 — 35. 
Gt, € P.—. Matériaux pour servir à l'étude de la langue 
ee vi de la langue avare. Extraits de lettres à M. 
Schiefner 9. 


Bulletin des séances. 219 — 234. 

Bulletin bibliographique. 62—64, 173—176, 368, 431—432, 572—576. 

État du personnel de l'Académie Tapériale des Sciences au 1 mars 
1865. Leg 240. 


E 


Supplément. Revue des travaux de l'Académie pour la botanique, 
M. 


depuis la moine de la compagnie jusqu'à nos jours. Par 
Buptecht. — 16. 


B. TABLE ALPHABÉTIQUE. 


(Les chiffres indiquent les pages du volume.) 


Adams élu membre correspondant. 254. 
Aerolithe de Pallas, v. G. Rose et Commissio 
Ambassade d'Espagne transmet un exemplaire de Yalnatach nau- 
tique pour pc publié par l'Observatoire astronomique de S. 
Ferdinand. 
er, E., recommande un travail de M. le vb Sass. 223. 
— commissaire pour un mémoire de M. Gutzeit. 223. 
— iar iv d'une commission chargée de bie des réglements, 
pour la —n du prix, peri en son honneur. 223. 227. 
— propose de ne er le droit de faire les moules 
d'aprés les ere de la ed académique. 227 
— membre de la commission du prix Rklitzki. 231. 
Berge, v. Brosset. 
Bohnstedt, v. Jacobi 
Bóhtlingk, commissaire pour le rapport de M. Radloff sur un 
voyage fait dans les gouvernements de Tomsk et de Iénisseisk. 
220. 222. 


— et Kunik présentent leur rapport sur deux articles de M. 
Schleicher. 220. 
— présente, au nom de M. Maximowicz, plusieurs ouvrages ja- 
ponais. 222. 
— membre d'une commission chargée de orig des réglements 
pour la distribution des prix Baer. 
— membre d'une commission pour les See linguistiques de M. 
velie € Rapport. 229. 
Bonnel, v. 
Borissiak, v. "uere 
Borszezow. Son ouvrage, in tulé: Matériaux pour servir à la géo- 
graphie botanique de h région wo UE EEE est admis dans 
le recueil russe de l'Académie. 
ni 2 e Sur deux questions en indéterminée propo- 
le journal: Zeitschrift für Mathematik und Physik. 
"A - | 
zu A. Observations physiologiques sur le coeur del’ecrevisse. 416. 
randt, Th., recommande une notice de M. Weisse. 221. 231. 
— membre d'une commission chargée de préparer des réglements 
pour eg distribution des prix Baer. 223. 227. 
— E, eee un mémoire de M. Volborth. 223. 
atériaux pour servir à la connaissance des différents états de 
ement des espèces de poissons ganoides. 224. 535. 
ande une notice de M. Paulson. 224. 


— . membre de la commission du prix Rklitzky. 231. 
on des vertébrés à + Lg Sieg 


de repense à cette question: qu'est-ce qu'un poisson 


Bremer, «Les Lépidoptères de la Sibérie et particulièrement ceux 
du pays de l'Amour.» 

Brosset, M., présente un article, intitulé: Elégie sur les malheurs 
d’Edchmiadzin et de l’Arménie, par Stephannos, metropolitain 
de Siounie. 222, 

— présente des copies fac-simile des inscriptions géorgiennes, re- 
cueillies par le P. Nersès Sargisian. 222, 

— «Histoire de la Siounie par Stephanbos: Orbelian», 222 

— membre d'une commission pour la traduction française, faite 

ar M. Charmoy, de Cheref-Namé. 222. 225. 

— fait hommage, au nom de M. Bergér, d'un ouvrage. 225. 

— «Sur les inscriptions géorgiennes et autres, recueillies par le P. 
Nersès Sargisian». 225. 232. 

— Études sur l'historien arménien Mkhitar d’Airivank, XIII S.; 
I et II parties, de la création du monde au commencement de 
l'ére chrétienne; III partie, jusqu'en 1289 de J. C. 283. 892. 

— Activité littéraire des Georgiens et des Arméniens. 549. 

Bruun, v. Kunik. 

Charmoy, v. Commission. 

Cheref-Namé, v. Commission. 

Claus, v. Jácobi et Fritzsche. 

es a ont cométes de Biela pour leur appa- 


EE xs. Zog roti tait R traduction française, faite par 
moy, de Cheref Namé. (MM. Brosset, Dorn et Vé- 
Halter, Zernof). 225. 

— chargée de préparer des réglements pour la distribution des 
prix Baer r, Brandt, a Vessélofski, 
Ofsianuikof et Sékrono 993. 

— pour les travaux linguistiques de r^ “Radloff (MM. Dorn, 
Böhtlingk, Schiefner et Véliaminof- Zernof.) 226. Rap- 
port. 229. 


— Im périale archéologique remercie de l'envoi de diverses 
publications de l'Académie. 228. 

— pour la proposition de M. G. Rose relative à l'aerolithe de 
Pallas (MM. Tl Helmersen, Abich, Fritzsche et 
Kokcharof). 2 

— du prix riti (MM. Baer, Brandt, Ofsiannikof et 
Schrenck). 281. 

Cureton, membre correspondant, décédé. 219. 
Département asiatique — — ouvrages en langue per- 
sanne achetés à Téhéran. 2 


| — des relations Zeeche transmet un ouvrage de M. Re- 


` d mv 
— hydrographique fait parvenir une colleetíon me 
ali geed, retirées du fond du lac de Ladoga. 


VI 


n, B. présente un ouvrage de M. le comte Gobineau et une 
brochure de 
— membre d'une. commission pour la traduction francaise, faite 
par M. Charmoy, de Cheref-Namé. 222, 225. 
— membre d'une commission chargée d'examiner les travaux lin- 
guistiques de M. Radloff. 226. 2 
— Sur la collection de manuscrits orientauz achetée ee la Biblio- 
thèque Impériale publique à M. Khanykof. 233. 2 
Famintzine, A. Action de la lumière sur la croissance in cresson. 545. 
Fritzsche, J. recommande un travail de M. H. Struv m 
— présente une notice sur le dosage de la chaux 
— lit une notice sur la préparation artificielle du Gees 221. 
— recommande une notice de M. Jaworsky. 228. 
— offre, au nom de M. G. Rose, un ouvrage. 229. 
ne commission E la proposition de M. G. Rose, 
relative à Paerolithe de Pallas. 229. 
— et Jacobi présentent leur rapport sur un mémoire de M. Claus. 
230 


Fuss, V. Calcul de l'orbite de la comète 1861 IJI. 50. 
— vy. 0, Sin uve. 
Geiser, v 
Gerstfeld. Rr les relations de la Russie avec les contrées de l'Asie 
occidentale» 228 
Glasenapp, gouverneur militaire de Nikolaief, offre les ossements 
un jeune mastodon, trouvés près de cette ville. 232. 
Glehn, «Voyage au pays de éen et à l’île de Sakhaline». 229. 
Gobineau, le comte, v. Dor 
Grot, J. Lit un an à des travaux de la Classe de la langue 
et de la en russes pour l’année 1864. 233. 
Guédéonof, v. Kun 
Gutzeit, v. Baer et Rocher 
val G. Le puits d'A tersbourg. 185. 230. 
iträge zur Hernies des Russischen Reichs». 228, 
— Mene d'une commission pour la proposition de M. G. Rose 
ele à l’aerolithe de Pallas. 
— Discours sur Gë conditions géologiques et physiques de St.-Pé- 
Sean? 


— lit une notice sur les surfaces oir NA de contact. 221. 
— membre d'une commission pour d proposition de M. G. Rose 
relative à l’aerolithe de Pallas. 
zi Clan SH este: leur Zeg sur un mémoire de M. 
aus. 


. 170. 

gier combinaison du toluol. 375. 

— E, CU 

Khanykof, v. 

Kokeharof. eo Pu Lepolite.» 219. 

— Notice sur le pyrozéne russe. 220. 371. 

— Communication verbale concernant la cristallisation du chio- 
ithe. 221, 


— commissaire pour un mémoire de M. Gutzeit. 223. 
— «Notice Sur le okee Zen ». 226. 231. 
— membre n pour os tie dod de M. G. Rose 
ges : feet: Ge ve Pallas. 2 
Kunik, A e un article de X Guédéonot 223. 
_ ie br ieis articles, écrits sur l'invitation de M, Pogo- 
dine, concernant la question des Wariagues. 295. 
missaire 


— com pour un mémoire de M. Bruun. 229, Rapport. 230, 


Kunik recommande un mémoire de M. Smitt. 230. 
— dépose sur le bureau le manuscrit du un Geet de M. Bonnell 
sur la chronographie lithuanienne. 232. 
— et Böhtlingk présentent un rapport sur deux articles de M. 
Schleicher. 
upffer, A. Porte à la connaissance de Georg 2 bei d'un 
agrandissement que doit recevoir le s s observations 
météorologiques, dirigées par bei vatolre je cen- 
tral. 222. 
— chargé d'examiner une notice de M. Borissiak. 223, 
— Communication des résultats de sa mission à l'étranger. 231. 


Langlois, v. Dorn 
| Len 


enz, E. Communieation verbale des sgg de ses expériences sur 
la ventilation au moyen des poéles. 
— P. Sur le suffixe du pluriel dans la ona osséte. 43. 
v. Schiefner. 
Lingenthal, v. Zachariae von Lingenthal. 
Linsser. «Quatre occultations des Pleiades, observées par De- 
l'Isle.» 219. 


| Maximowiez, C. offre une collection de 300 espèces d'animaux, re- 
233. 


E pee lui dans la Mandjourie et au Japon, 2 

— Y. 

wett x Ce le mouvement des projectiles oblongs tirés des bou- 
ches à feu rayées. 181. 

Membres "gk i tome popveliemens élus. 234. 

Mercklin élu membre correspondant. 234. 

Middendorff, A. recommande un mémoire de M. Morawitz. 293. 

— «Vorage en Sibérie.» 224. 

Miller, élu membre correspondant. 234. 

Minding élu membre correspondant. 234. 

Ministère de l'instruction publique en France met à la disposition 
de l'Académie un KE o de l'ouvrage de M. Renan, inti- 

tulé: Mission de Phénicie. 2 

Wiravits. Aug. Sur une nouvelle forme du måle chez les Ze 
revue des espèces de cet insecte, observées en Europe. 8 

— v. Middendorff. 

Moritz, H.. Tremblements de terre dans la Caucasie, 384. 

Mostras, v. Véliaminof-Zern 
ée asiatique. Acquisitions nouve lles. 224. 930. 

— api e Ké Acquisitions nouvelles. 2 

ogique. Acquisitions nouvelles. l6 232. 233. 

lora membre correspondant, décédé, 2 

Nia. N. Sur un cas de génération A RUP E UA chez la Gerionia pro- 

is et sur la larve du Rhizostoma Aldrovandi.. 214. 
oninia e «Sur l'organe de l'ouie du Petrómyzon fluviatilis». 


Paulson, 0. Zeiten d Protopterus annectens. 141. 
. Brandt. 
Personnel de EN au 1 mars 1865. 234. 
Pfeiffer, v. Schre 
ogodine, v Kan Vt 
Poncelet fait hommage d'un ouvrage. 222, 
Popof side à l'Académie à manuscrit de son dictionnaire russe- 


zyrai 
Prix Ger fondé. 223. 297. 


— Rklitzky. Rapport sur le prömier concours de ce prix. 231. 523. 
Radloff, Rapport sur un voyage fait en 1863 dans. l Altai oriental. 25. 


VII 


Radloff, v. Bóhtlingk et Commission. 
Rafn , membre correspondant, décédé. 228. 
Ratzeburg élu membre correspondant. 234. 
Reissner obtient le prix Rklitzky. 231. 
Renan, v. Ministère. 


Rose, G. propose de couper en deux l'aerolithe de Pallas. 229. 

Ruprecht propose d'admettre dans le recueil russe un mémoire de 
M. Borszczow. 219. 

Sargisian, Nersès, v. Brosset. 

Sass, le baron A. de — . Recherches sur les variations du niveau de 
la "uu II article. 65. — III article. 433. 

— v. Ba 
Savitch, ra Eloge de W. Struve. 230. 234. 


— em: une notice de d Lerch. 226. 
embre d’une commission chargée d’examiner les travaux lin- 
seggt de M. Radloff. 226, 229. 
Schirren élu membre correspondant. 234. 
Schleicher, v. Böhtlingk et Kunik. 
Schmidt. « Voyage au pays de l'Amour et à l'ile de Sakhaline ». 229. 
Recherches sur les phénomènes produits par la période de glaces 
en Esthonie et à Pile d’Oesel. 339. 
geg, L., offre, au nom de M. Pfeiffer, un crâne de Ghiliak. 229. 
— mem mbre d’une commission chargée de ni des réglements 
pour la distribution des prix Baer. 223. 227. 
. — membre de la commission du prix Rklitzky. 231. 
Séance publique annuelle. 233. 
gue d T fines elles expériences s 


r les mécanismes modérat 


— De l'action excitante du sang sur les centres cérébro-spinaux de 
la grenouille. 380. 
— v. Ofsiannikof. 
Smitt, F. Campagne de Darius contre les Scythes en 513. 316. 
— v. Kunik. 


Société archéologique de Moscou, v. Stephani 
— des naturalistes et des decins 
change de ses publications contre celles de l'Académie. 
— des naturalistes à Copenhague propose l'échange de ses 
ere qe en contre celles de l’Académie. 233. 
Sokolof, N 
Solovief, Bi, élu membre correspondan : 
Semof, J. «But les accélérations de diverses ordres». 228. 
— présente un mémoire sur le moyen de EE, pe les 
—n differentiels et la Geck d’une surface en coor- 
données curvilignes quelconques, ortogonales ou obliques. 232. 
Sreznefsky. Eloge de M. Vostokof. 234. 
an remercie pour l’envoi du Bulletin. 233. 
Stephani, L., propose de remercier M. Janssen pour la confection 
des empreintes de pierres gravées du Musée de la Zeck 224, 
— élu membre de la Société archéologique de Moscou. 231. 


— fait hommage de xs Le uu à servir de guide aux | ari 


visiteurs de l'Ermi périal. 23 
Struve, H. «Sur le degré de jr de P^ Baltique. » 281. 
— v. Fritzsche. 


Vessélofski, C., 


à Jena a propose Pé- 
219. 


Struve, O., chargé d’une mission scientifique à À iae aa 222. 
— recommande une notice de M. V. Fuss. 2 
Struve, W., membre honoraire, décédé. 230. 
— v. Sa vite h. 
Uslar, le baron P. Matériaux pour servir à l'étude de la langue 
see et de la langue avare. Extraits de lettres à M. Schief- 


Thomsen élu membre — 234. 

Veliaminof-Zernof, V., membre d'une commission chargée d'exa- 
miner la traduction Dar faite par M. Charmoy, de Che- 
ref-Namé. 

-= ia arene ani de M. Mostras. 226. Rapport. 228. 

— membre d'une rg pour les travaux linguistiques de 
M. Radloff. 226. 229. 

— «Matériaux pour : servir à l'histoire du khanat de Crimée, ex- 
traits des Archives centrales du Ministère des affaires étran- 
gères à Moscou.» 228, 

— fait hommage de la II partie en son ouvrage sur les tsars et 
les tsarévitchs de Kassimof. 2 

lit un discours sur A services rendus par l'Acadé- 
mie à la Russie. 2 233. 

— membre d'une commission chargée de apt des réglements 
pour la distribution des prix Baer. 223. 227. 

Volborth, V. Sur le Baerocrinus, une nouvelle espéce de crinoide, trou- 


Es ie. 177. 226. 
— «Sur quelques nouvelles espèces d’Illaenes, trouvées en Estho- 
ie.» 282. 


— v. Brandt. 
Voskréssenski, A., élu membre correspondant. 234. 
Vostokof, v. "yen y. 
Wagner, R., membre correspondant, décédé. 226. 
Warren de-la-Rue élu membre correspondant. 234. 
Weierstrass élu membre so dint 2d 
Weisse, F. Les diatomacées du lac . 91. 
— Remarques pour servir à l'oologie des à Bot 
— invité à examiner les substances retirées ré fond du lac de 
Ladoga. 232. 
— Examen des substances retirées du fond du lac de Ladoga. 369. 
— v. Brandt. 
Werigo, A. .Action de l'amalgame du sodium sur les hydrocarbures 
mononitrés de la formule C.H. ç+ 310 
F. Rapport sur un voyage exécuté en 1863 en vue des 
études de linguistique. 
— rend compte du voyage qu'il a fait en 1864 dans les pro- 
vinces baltiques. 
— présente un travail sur la grammaire de la langue erza-mord- 
vine. 233. 
— émet son avis sur un ouvrage d'enseigaement élémentaire en 
langue zyraine. 25. 
— commissaire pour un dictionnaire permien-russe de M. Rogof. 
229. 


Winnecke, A., élu membre correspondant. 
von — « Matériaux Con servir à l’histoire de 
se bulgare.» 


Ge v. rerit rade: 


nine, N. Action de l'acide ten sur l'azobenzid. 173. 288. 


BULLETIN DES SÉANCES. 
CLASSE — —— 


ASSEMBLÉE GÉNÉRALE. CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQNE. 
Page. Page. 
Séance publique annuelle du 29 dé- Séance du 4 (16) août 1864. PER 219 | Séance du 12 (24) août 1864..... M 
cembre 1864 (10 janvier 1865). 233 j^ 55 49 (80) août. entes 220 » . » 25 août (6 septembre)... ..929 
» n» 1(18)septembre........... 393 | a wu 15 (27) Septembre... ..993 
» ». 22 septembre (4 octobre)....224 » » 29 septembre (11 octobre) v 
» » .6 (18) octobre............. 225 » do 19 (25) octobre. d, - 4. dass 
» en 20 octobre (1 novembre)..... 226 » » 27 octobre (8 novembre)... 29 
» » 8 (15) novembre........... 228 » » -10 (22) novembre... .... ssi. 2997 
» . » 17 (29) novembre........... 230 » » 24 novembre (6 décembre). . .230 
»  » 1(13)décembre e 291 »  » 8(20)décembre...........292 
»  » 15 (27) décembre........... 232 » » 22 décembre 1864 (3 janvier 29 
1865) TM I 
- më ge 


A 


— BULLETIN  . 


DE L'ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG, 


. TOME VIII. 


(Feuilles 1 — 4.) 
CONTENU: 
Page 

‚Baron P, Uslar, Matériaux pour servir à l'étude de la langue tchetchène et de la langue 

Re Brians- de UTES à M. BCRIefBet........... o. to oris LOS 1—9 
ES OPNS ILLI EE Idle aisi ciu dd 9—21 
Dr. J. F. Weisse, Les diatomacées du lac Ladoga. (Avec une Planche.).......... PNE 21—25 
Dr. W. Radlof, Rapport sur un voyage fait en 1863 dans l'Altai oriental............... 25—32 
F. J. Wiedemann, Rapport sur un voyage exécuté en 1863 en vue des études de lin- 

ee mène ne nu don ME ASS D TR ENT LUE UT à Rice 32—35 
A Ber, Deux Contes OBSbtes. ... on. u VE eo Pratt its QUE 35—43 
P. Lerch, Sur le suffixe du pluriel dans la langue ossète. ..........,....... POPSET 43—50 
T PS Cue Be Torbite de la comète 1861 IH. .......... sci en, 50—57 
Th. Clausen, Ephémérides des deux comètes de Biela pour leur apparition de 1865—1866 57—62 
Bulletin bibliographique.............. an Eee Verc ANR NT NAI - "riw e 62—64 


On s’abonne : chez MM. Eggers & Cie, libraires à St.- -Pétersbourg, Perspective de Nefski; an Comité Administratif de 
l'Académie (Koxurerz IIpapzenis Hw neparopcxoi Akaxewiu Hayk») et chez M. Léopold Voss, 
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Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 
3 thalers de Prusse pour l'étranger. 


BULLETIN 


DE L’ACADENIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. 


Tschetschenzisches und Awarisches. Auszüge 
aus Briefen des Baron Uslar an Akademiker 
Schiefner. (Lu le 27 mai 1864.) 

Temir-Chan-Schura, den 24. April 1864. 

— — Vor zehn Tagen erhielt ich Ihre Tschetschen- 
zischen Studien, welche ich mit dem gróssten Interesse 
und mit der gróssten Aufmerksamkeit durchgelesen 
habe. Es ist schon über ein Jahr her, dass ich mich 
nicht mehr mit dem Tschetschenzischen beschäftigt 
habe und in-Folge dessen hatte ich so Manches ver- 
gessen, allein das Studium Ihrer Abhandlung hat mein 
Gedächtniss wieder aufgefrischt. Ich hoffe, dass es 
mir in Zukunft einmal möglich sein werde mich wie- 
derum mit dieser Sprache abzugeben; namentlich wäre 
es interessant die Sprache der Bewohner des westli- 
chen gebirgigen Theils der Tschetschna, besonders 
die Galgai- und Aqo-Sprache kennen zu lernen, wel- 
che letztere die andern Tschetschenzen nicht so ohne 
Weiteres verstehen und die wahrscheinlich viele Ei- 
genthümlichkeiten hat. Bei einer solchen Untersuchung 
werde ich Ihre Bemerkungen mir zu Gute machen, 
einstweilen halte ich aber folgende Erklärungen nicht 
für überflüssig. — 

Zum Vorwort S. III bemerke ich, dass der Buch- 
stabe s d. h. das georgische d meiner Ansicht nach 
nicht ins tschetschenzische Alphabet aufzunehmen ist, 
da er in der Bedeutung der Wörter keine Rolle spielt; 
z wird im Anlaut an vielen Stellen der Tschetschna 
wie 3 ausgesprochen, allein ich kann beinahe dafür 
einstehen, dass nach der Aussprache solcher Tsche- 
tschenzen kein einziges Wort vorkommt, in dessen 
Anlaut man z statt 3 hóren würde; es schliessen also 
diese beiden Laute mundartlich einander aus. Àhn- 
licher Weise habe ich den Buchstaben 4 d. h. das 
arabische , nicht ins awarische Alphabet aufgenom- 
men. Es ist zu merken, dass die Tschetschenzen im 
Anlaut den Laut Z nicht dulden und ihn beständig 
durch 4 ersetzen; in dem Wörterbuch, das ich auf 
Grundlage der Aussprache in der grossen Tschetschna 
verfasst habe, kommt kein einziges Wort vor, das mit 

Tome VIII. 


Z anlautet; dagegen dulden die Awaren das $ nicht 
und ersetzen es beständig durch Z; sie sprechen z. B. 
Zan statt ales Seele, Zamaat, Versammlung. statt 


eade u. S. w. Es kommen Awaren vor, welche, um 
mit ihrer Kenntniss des Arabischen oder wenigstens 
des Kumükischen zu prunken, den Laut „ anwenden, 
allein dennoch habe ich diesen Buchstaben aus dem 
awarischen Alphabet fortlassen zu müssen geglaubt. 


Zu S. IV. Der Laut ü kommt zwar im Tschetschen- 
zischen vor, allein nur bei Diphthongbildung. In den 
tschetschenzischen Diphthongen wird der eine der 
beiden Vocale gewóhnlich so flüchtig gesprochen, dass 
er dem ungeübten Ohre entgeht; nach meiner Ansicht 
giebt es in der Aussprache der Eingebornen selbst 
eine unendliche Reihe von Nüancen; man kann dabei 
den Übergang des Thusch-Wortes so, ich, zum tsche- 
tschenzischen suo (8 4) vergleichen. Nun frägt es 
sich, ob die wahre tschetschenzische Aussprache 
durch nür oder durch nüir wiedergegeben wird. An- 
fangs schien es mir, dass ich nur nür hórte, die 


Tschetschenzen erhoben aber dagegen Einsprache und 


fanden nüir richtig. Als ich mich an ihre Aussprache 
gewühnt hatte, überzeugte ich mich von der Richtig- 
keit ihres Gehórs. 

Rücksichtlich der Assimilation der Vocale halte ich 
es für unmóglich bei der Erfindung einer Schrift sich 
von der Aussprache eines einzelnen Individuum lei- 
ten zu lassen; in dieser Hinsicht muss ein Überein- 
kommen gelten, das nur durch die Eingebornen selbst 
zu Stande kommen kann. Man könnte versucht sein 
anzunehmen, dass die Assimilation der Vocale dem 
Tschetschenzischen von aussenher zugekommen sei 
und sich in demselben noch nicht festgesetzt habe; 
die Aussprache kann sehr mannigfaltig bleiben, in der 
Schrift muss man Gleichformigkeit festhalten, wofür 
die Eingebornen selbst zu sorgen haben. 

Zu $ 49. Bei mir kommen die Pluralformen detii, 
von deti Silber, oder desii von desi, Gold, vor, und 
in der That sehen dieselben sonderbar aus, allein die 

1 


3 Bulletin de l’Académie Impériale 4 


Eingebornen haben mich versichert, dass diese Plu- 
ralformen gebraucht werden, wenn von verschiedenen 
Silber- oder Gold-Sorten die Rede ist. Ich erinnere 
daran, dass bei den Franzosen les fers im Eisenhandel 
vorkommt. 

Bei Ihnen hat sich S. II ein arges Versehen einge- 
schlichen; weder der Sulak, noch der Andische Koisu 
bildet eine Gränze des Tschetschenzischen. Jetzt kann 
ich dieselbe sehr genau bestimmen; sie wird gebildet 
durch den Aqtasch und ferner durch die Wasserscheide 
zwischen dem Koisu- und Terek-Becken. In ganz 
Daghestan giebt es nur zwei Dörfer, deren Bewohner 
Tschetschenzisch sprechen, nämlich Buti in Technutsal 
und Tschadiri in Tschamalal. | 

Ich habe den kumükischen Namen der Tschetschen- 
zen Mizdshegen, nach Vorgang von Güldenstädt 
und Klaproth angeführt und will ihn einstweilen 
unangefochten lassen, allein alle hiesigen Kumüken 
nennen die Tschetschenzen Micihücé. Man meint, dass 
dieser Name von dem Flusse Mitschik herkommt, was 
indessen die Frage nicht lóst. Der Name Mitschik 
scheint sich in der Mitschikalschen Quer - Schlucht 
in Gumbet zu wiederholen, diese soll ihren Namen 
von mié, Brennnessel, und xal, Schlucht, haben. Diesen 
Etymologien will ich kein Gewicht beilegen, allein in 
der Sphäre der Wahrscheinlichkeit steht es Einem 
näher Klaproth's Mizdshegen von den Brennnesseln 
als von den biblischen Mesech (Knobel, Völkertafel, 
der Genesis S. 117 folg., vergl. Mél. asiat. T. II S. 
421) herzuleiten. Die Bewohner von Salatawien (nak- 
bak, hintere Gegend), Gumbet (baqti, Sonnen-Gegend), 
Awarien (Hunderil bak, Hunen- Gegend), Koisubu (Hin- 
dalti, warme Stelle) nennen die Tschetschenzen Burti 
Bucht éi, Burti &uZu); in Andi heissen sie Cacan. Noch 
weiss ich nicht wie die Chewsuren die Tschetschen- 
zen nennen, die Osseten nennen sie Cacan, die Kabar- 
diner Seien. So haben wir den ganzen Umkreis der 
Namen, welche den Tschetschenzen gegeben werden. 
Offenbar sind Cacan, Cacan, Seen Modificationen dessel- 
ben Namens,in welchen wohl eine Reduplication steckt. 
Ich denke dabei an das awarische Wort ĉan, Thier. 
Alle Gebirgsvölkerschaften hassen einander und bei 
der Erforschung ihrer gegenseitigen Benennungen 
mache ich mich zuerst an die Schimpfnamen. Ich will 
Ihnen noch eine Volksetymologie anführen, die viel- 
leicht schon bekannt ist oder leicht von Kennern der 


arabischen Sprache widerlegt werden kann. Die Der- 
benter Gelehrten behaupten, dass der Name Les- 
ghier von den Arabern verbreitet sei und "^ Ya 
zaki «unrein» bedeute, im Gegensatz zu den Bewoh- 
nern des ebenen Küstenstriches, welche den Islam 
frühzeitig angenommen haben. Die Erforschung der 
einheimischen Namen kann jedenfalls der historischen 
Forschung zu Hülfe kommen, zumal da die von uns . 
gebrauchten Namen nicht immer mit den einheimi- 
schen zusammenfallen; z. B. heisst Tschir-Jurt Gel- 
bax, Tschirpei — Cikab (Cikau, Cikai, Cikar), Gimry 
— Genu, Dscharo-Belokany — $oloda, Kubatschi — 
Arbaéi u.s. w. Der Name des Ortes, von wo ich Ih- 
nen schreibe, Schura, kommt häufig im nórdlichen 
Daghestan vor; nämlich Temir- Chan-Schura, Kaka- 
Schura, Schura-Jurt u. s. w. Schura heisst in der 
kaitakschen Sprache «Felsen»; jetzt wohnen die Kai- 
taken aber im südlichen Daghestan. Diese Beispiele 
bestätigen meine Ansicht, dass die Hauptströmung 
bei der Wanderung der hiesigen Gebirgsvölker von 
Norden nach Süden gegangen sei, was übrigens auch 
durch die Traditionen von dem Vordringen der Scy- 
then nach Asien (s. Herodot IV, 1) und durch die 
Richtung der berühmten kaukasischen Mauer bewie- 
sen wird, welche offenbar gegen den Norden errichtet 
wurde. Ich glaube, dass fortgesetzte Untersuchungen 
die Ansicht, als seien irgendwelche Völkerschaften aus 
Asien oder dem kaukasischen Isthmus nach Norden 
gezogen, vollends widerlegen werden. Wie wir die 
ältesten arischen Auswanderer nach Europa, die Kel- 
ten, an dem westlichen Ende Europas finden, so muss 
man die ältesten Bewohner Daghestans in dessen süd- 
lichem Theile suchen; vielleicht sind es die Bewohner 
der Ortschaften Budug, Hinalug, Chryz (im Kubin- 
schen Kreise), deren Sprachen, wie man behauptet, 
unter sich keine Ähnlichkeit haben und auch keiner 
der übrigen daghestanischen Sprachen nahestehen 
sollen (?). Von diesen Sprachen habe ich einstweilen 
noch keine Kenntniss. 

Ich erwarte einen awarischen Astrologen, mit dem 
ich in einer schónen Nacht die Sterne durchnehmen 
will, ich fürchte nur sehr, dass seine Weisheit der 
muselmanischen Welt entnommen sein wird. Da ich 
durchaus gar keine Kenntnisse in der Botanik besitze, 
so habe ich die Anordnung getroffen, dass ein hiesi- 
ger Arzt mir ein Herbarium anlegt, dann gedenke ich 


5 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 6 


auf den einzelnen Päckchen die einheimischen Namen 
zu notiren und Ihnen dieselben zuzusenden, so dass 
Sie mit Hülfe eines Specialisten in der Botanik eine 
ganz genaue Übersetzung anfertigen können. 

Sehr interessant wäre es die Dämonologie der Ge- 
birgsvölker zu erforschen. Dies ist aber nicht so leicht. 
Sie schümen sich ihres frühern Glaubens oder sind 
durch Schamil eingeschüchtert, weshalb sie sich 
nicht gern über diese Dinge befragen lassen. Übri- 
gens kommen bei ihnen so ziemlich allgemein vor: 

1) Kart, ein Zwitterwesen und eine Art Hexe oder 
Menschenfresserin, welche namentlich Kinder frisst; 
2) Keelo, ein Hausgeist, welcher die Menschen im 
Schlaf würgt; er hat nur ein Nasenloch und deshalb 
bleibt ein Nasenloch beim Menschen frei, was vor 
völliger Erstickung rettet; 3) Albasti, ein Riesenweib, 
welches eine knócherne Axt auf der Brust trägt und 
mit derselben denjenigen, der ihr in den Wurf kommt, 
bei ihren Umarmungen, niederhaut. Gelingt es ein 
Haar derselben zu erfassen, so erfüllt sie, um dasselbe 
zurück zu erhalten, alle Befehle. — Vielleicht gelingt 
es mir noch einmal auf einen Menschen zu stossen, 
der mir Genaueres mittheilen kann. Ich muss noch 
auf eine Merkwürdigkeit aufmerksam machen, welche 
mir sonst an andern Stellen des Kaukasus nicht vor- 
gekommen ist, aber in Russland häufig vorkommt. Es 
ist dies die Besessenheit, deren sich übrigens die Berg- 
bewohner schämen und stets versichern, dass sie im 
benachbarten Dorfe aber nicht bei ihnen vorkomme; 


dafür brauchen die Awaren das Wort hapdeze, ein 
Frequentativ von hapize, bellen. 

Ich móchte Ihnen gern etwas Interessantes mitthei- 
len, interessant sind aber nur grammatische Unter- 
suchungen, welche in den engen Grenzen eines Brie- 
fes keinen Platz finden. Dagegen werden sie eines 
Tages mit einer ganzen Masse daghestanischer Gram- 
matiken überrascht werden, welche Sie hoffentlich mit 
Nachsicht gegen etwaige Missgriffe von meiner Seite 
aufnehmen werden. Jetzt schreibe ich nur, ohne um- 
zuschreiben. Ich kann hier keinen Abschreiber fin- 
den, mir ist es leichter selbst abzuschreiben, als das 
Abgeschriebene zu verbessern. Einstweilen theile ich 
Ihnen ein von mir aufgestelltes Declinationssystem 
mit, das zu allen Gebirgssprachen passt und mir meine 
Arbeiten sehr erleichtert hat. Ich will es auch auf 
das Tschetschenzische anwenden, wenn es mir gelingt 
mich wiederum mit dieser Sprache abzugeben. Bei- 
spielsweise nehme ich das Ihnen schon bekannte Awa- 
rische und beschrünke mich auf den Singular. 

Nomin. ruq Nomin. gamaé 
Instrum. rugat Instrum. gancica 
Genitiv. rugaŸ'ul Genitiv. ganéil 
Dativ. rugate Dativ. ganéije 
Es handelt sich nicht um die Formen, sondern um 


die Classification der einzelnen Casus. Der Nominativ 


entspricht der Ruhe, der Instrumental dem Mittel, 
der Genitiv der Trennung, dem Ausgang, Ursprung, 
der Dativ der Annüherung u. s. w. Gehen wir weiter: 


1. II. II. IV, V VI. 
Ruhe: roqou (i, b, r)  ganéit gancit ganéida oder ganéita ganéik 
Mittel: rogosan ganditan  ganóil'an gandidasan ganditasan  ganéikan 
Trennung: rogosa ganéita  gancifa  gancidasa ganéitasa ganóika 
Annäherung: roqowe ganéite ganéif'e ganéide gancite ganéike 


So haben wir schon 28 verschiedene Casusformen, 
aber kein Wort kann alle diese Formen haben. Wol- 
len wir diese Kategorien genauer betrachten: 

I. roqou, im Hause; diese Form wird vorzüglich von 
Gegenständen gebraucht, welche einen leeren 
Raum oder einen Zwischenraum haben; z. B. ro- 
hou, im Walde, bukniu, im Winkel, sogrou, im Halse 
u. s. w.; rogosan, durch das Haus, rogosa, aus dem 
Hause, rogowe, ins Haus. 


II. engt, im Stein, für compacte Dinge, die keinen 


Zwischenraum enthalten z. B. tet, im Wasser, get, 
im Feuer, ürut, im Fluss u. s. w.; ganéitan, durch 
den Stein, gancita, aus dem Stein, ganéite, in den 
Stein. 

gancif', unter dem Stein, ganéif'an, unter dem Stein 
durch, ganéit'a, unter dem Stein hervor. 

V. ganéida (gandita), auf dem Stein, älxuda, auf dem 
Felde, bazaralda, auf dem Markt u. s. w.; gancidasan, 
durch den Stein, gancidasa, von dem Stein her, gan- 
éide, auf den Stein. 


III. 


IV. 


1^ 


7 


Bulletin de l’Académie Impériale 


VI. ganóix, am Stein, ganéixan, am Stein vorbei, ganéixa, 
von dem Stein, ganéixe, zum Stein. 

Diese Kategorien der Ruhe, der Bewegung u. s. w. 
dienen auch als Schlüssel zur Erklärung der übertra- 
genen Bedeutung, obwohl freilich Ausdrücke vorkom- 
men, welche sonderbar scheinen, z. B. allahasut a hin- 
qula dun, ich fürchte Gott, eig. unter Gott her fürchte 
ich u. s. w. 

Um die awarischen Casus abzumachen füge ich noch 
hinzu: 

Zur Bezeichnung der Bewegung in der Richtung 
irgendwohin oder irgendwoher fügt man hun hinzu, 
dessen Entstehung ich nicht zu erklären vermag; z. D. 
rogosahun, von Seiten des Hauses her, rogowehun, in der 
Richtung zum Hause hin u. s. w. in allen Kategorien. 

Ausserdem ist nur noch der Comitativ z. B. gamat- 
gun und der Comparativ gamaéan zu nennen. Den 
Factitiv gamactun führe ich nicht an, weil, wie Sie be- 
reits (Versuch über das Awar. $ 104) bemerkt haben, 
nur ein Gerundium vom Verbum gamaétize, zu Stein 
werden, vorliegt. Solche Verba kann man aus jedem 
Nomen bilden. Jedenfalls sind an 42 Casusformen im 
Awarischen möglich. Unter diese Kategorien kann 
man auch die Declination der Adverbia haniu, hier, 
hanisan, hierdurch, hanisa, von hier, haniwe, hierher 
u. s. W. bringen. 

(Aus einem Briefe aus Derbent: vom 6. Januar 1864.) 


— Die Namen fast aller awarischen Dörfer haben 


die Form eines Locativs, Adessivs, Inessivs oder ge- 


Awariseh 


schlechtliche Endungen (s. Versuch über das Awarische 
8 70); z. B. Guni meer, der Berg Guni (&uni ist ein 
Heuschober, dem der Berg in der That ühnlich sieht), 
das Dorf oder das jetzige Fort Gunib kann awarisch 
nicht anders ausgedrückt werden als durch Guniu (Gu- 
nii, Gunib, Gunir), in Gunib oder Guniwe, Gunije u, S. W., 

nach Gunib oder Ġunisa, aus Gunib; der Name Ġuni kon 
nicht vor. Der Dorfname 'Oboda ist eine Locativform 
von 'Obo, der Dorfname Tlok ist der Adessiv Tox von 
Yo, Brücke — bei der Brücke; Hidat der Inessiv von 
hid u. s. w. Hunzax ist ohne Zweifel der Adessiv des 
Plural Hunzal, der jetzt nicht mehr gebräuchlich ist; 
es führt dies auch einen Singular Hun, wie laÿzal, die 
Sklaven, von lag gebildet wird. Folglich heisst Hun- 
zax bei den Hunen und so wie von Hid ein Genitiv 
Hidderil gebildet wird, muss er von Hun — Hunderil 
lauten, wie man in Awarien selbst sagt. In Andalal 
oder in Antsuch aber sagt man Hunzderil weil man es 
von Hunz, das offenbar aus Hunzal verstümmelt ist, her- 
leitet. 

— — Sternnamen hoffe ich zu erfahren; einst- 
weilen theile ich Ihnen mit, dass die Awaren den 
grossen Büren c'alkal, Sieb, nennen, die Milchstrasse 
aéimux, Kuhpfad *). 

— Vielleicht interessiren Sie folgende Zahlwörter 
aus einigen daghestanischen Sprachen. 


*) So nennen auch die Friesen die Milchstrasse, s. Kuhn und 
Schwartz, Norddeutsche Sagen, Märchen und Gebräuche, 8. 457 
N? 425 und S. 497. Schiefner. 


Andi-Sprachen 


Chunzach 


Antsuch 

1. co so seb 

2. kigo kigo cego 

3. tabgo tabgo tobgu 

4. ungo ungo bogogu 

5. šugo šugo -isdugu 

6. antgo antgo ontigu 

7. ant go ant'go hot'ogu 

8. mit go mit go bit'igu 

9. iégo iégo hoéogu 
10. ançgo ançgo hocogu 
11. ancila ép ancita so hocoti seb 
20. qogo qogo éecçolgu 
21. qolo co qota so 


Andi 


Gecollogu seb 6aazaé heko seb qendocade 


Tschamalal Achwach Botlik 
seb Gebe ceb 
Geda kedabe keda 
qabuda tadoabe habuda 
buuda bogodabe buguda 
isduda isdudabe isduda 
antida intidabe intida 
hat oda at'udabe hat'uda 
bel'ida bit'idabe bil'ida 
haé'ada apadabe hagada 
hazada acadabe hacada 
hazal seb aĉa Gebe hocoti ceb 
Gaazada gendodabe kecalida 


kecaliti geb 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


10 


Andi-Sprachen 


9 
Awarisch 
Chunzach Antsuch Andi 

30. tebergo tebergo Tobeolgu 
40. kiqogo kiqogo boqo colgu 
50. kigojalda ançgo kigojalda anego isducolgu 
60. tabqogo tabgogo onticolgu 
70. tabgojalda ancgo tabgojalda ançgo hof'ocolgu 
80. ungogo . ungogo bil'icolgu 
90. unqojalda ancgo un'qojalda ançgo hoéocolgu 

100. nusgo nusgo besonugu 

Dido - Sprachen, 
Dido Beshit 

1. sis 1. hos 
2. qeno 2. qono 
3. Tono 9. Tana 
4. uino 4. 0qona 
5. teno 5. Tina 
6. if no 6. Wu 
7. otno 7. atna 
8. bitno 8. betna 
9. o&ino 9. ocina 

10. ocino 10. acona 

11. ocino sis 11. acona hos 

20. ku 20. kona 

21. kuno sis 21. kona hos 

30. kuno ocino 30. kona agona 

40. geng ku 40. kakona 

50. geng ku otino 50. Finajig 

60. tonoku 60. iFnajig 

70. tonoku oéino 70. atnajig 

80. uinoku 80. betnajig 

90. uinoku ocino 90. ocinajig 

100. bison 100. hoséit 


Tibetische Studien; von A. Schiefner. (Lu le 24 
juin 1864) ` 
IV. Beiträge zur Casuslehre "). 


Die tibetischen Grammatiker haben im strengsten 
Anschluss an ihre indischen Vorbilder die Zahl ihrer 
Casus auf acht fixirt und die indische Reihenfolge 
derselben festgehalten. Csoma hat die Achtzahl fest- 


s. Bull. hist.-phil. T. VIII N* 13—22 — Mélanges asiatiques 
T. I N° 324 — 394. 


- 


Tschamalal Achwach Botlik 
Tabazada Tamolodabe -habucalida 
boazada keqendodabe bugcalida 
istazada keqendo aGadabe isducalida 
antazada Taqendodabe inticalida 
hat'azada tagendo agadabe  hal'ucalida 
bel'azada boqendodabe  bit'icalida 
hacazada bogendoagada haċaçalida 
bešanda bešanudabe bešnuda 


gehalten, aber die indische Reihenfolge aufgegeben; 
ihm ist Foucaux gefolgt, während Schmidt bei eben- 
falls ein wenig veränderter Reihenfolge der Casus uns 
deren neun bietet, da er einen ersten und zweiten 
Locativ annimmt. Im Grunde genommen, haben die 
Tibeter keine eigne Grammatik gekannt, sondern es 
sind nur die Kategorien der Sanskritgrammatik ihnen 
geläufig und von diesen ausgehend suchen sie sich 
über die Erscheinungen der eignen Sprache Rechen- 
schaft zu geben. So musste es ihnen denn gänzlich 
entgehen, dass ihrer Sprache einerseits ein Casus der 
indischen Grammatik, nämlich der Accusativ, gänz- 
lich fehlt, während sie dagegen einen grössern Reich- 
thum an Locativen besitzt. In ihren grammatischen Ab- 
handlungen, welche die Casussuffixe betreffen, werden 
letztere aufgezeichnet und die verschiedenen Casus 
angeführt, welche sie ausdrücken können. So heisst 
es, dass M den Accusativ, 4 oder das verkürzte X 


den Accusativ und Dativ, 5 den Accusativ, Dativ, Lo- 
cativ und auch die Zeit, & den Locativ, Accusativ, 
Dativ und die Zeit, q den Accusativ, Dativ und Lo- 


cativ ausdrückt. Csoma hat $ 89 dem Dativ die 
Endungen ^i, 5, 5, 3 oder X, 3j, dem Locativ & oder 


q, dem Ablativ $5 oder os zugewiesen und dasselbe 


hat Foucaux ($ 23) gethan; Schmidt dagegen, der 
dem Dativ nur die Endung = lässt, weist dieselbe 


auch neben 3 dem ersten Locativ zu, während er die 
auf u auslautenden Suffixe A, 5 U. S. W- dem zweiten 


Locativ zuertheilt. 


11 


Bulletin de l'Académie Impériale 


12 


Wenn es nun auch móglich ist einen bestimmten 
Begriff auf mehrfache Weise auszudrücken, so muss 
es doch hóchst bedenklich vorkommen, wenn man die 
verschiedensten Suffixformen so neben einander zum 
Ausdruck desselben Casus und dann wiederum eine 
und dieselbe Suffixform zum Ausdruck verschiede- 
ner Casus angewandt sieht. In dem grossen Sanskrit- 
tibetischen Wörterbuch Mahävjutpatti Bl. 115 finden 
wir ein Specimen indischer Declination mit entspre- 
chender tibetischer Übersetzung: 


B qa: E 
e 
mm Zen 
MN EEN 
s quu Se 
& 
1. zem ART 
5. gem Oe a 
a à 
6. qued Sr? 
Za La 
Ta ANA 


Wir sehen vor allen Dingen, dass A hier zwar nicht 


zum Ausdruck des Dativs, der durch «wegen» aufge- 
fasst wird, wohl aber um den Accusativ und den Lo- 
cativ des indischen Wortes auszudrücken verwandt 
wird. Um nur zuerst den Accusativ zu beseitigen, so 
habe ich bereits vor zehn Jahren in meiner kurzen Cha- 
rakteristik der Thusch-Sprache (Bullet. histor.-phil. 
T. XII. p. 115 = Mélanges asiat. T. II pag. 418) das 
Fehlen dieses Casus durch die eigenthümliche Natur 
des tibetischen Verbums zu erklären gesucht und seit 
der Zeit hat sich derselbe ausser dem Thusch auch 
in einer Anzahl anderer kaukasischer Sprachen als 
nicht vorhanden erwiesen. Es bleibt uns nun noch 
übrig uns über die verschiedenen Locativsuffixe Klar- 
heit zu verschaffen. Soviel erhellt bei dem ersten 
Blick, dass dieselben sich durchaus nicht mit irgend 
welchen indischen Casussuffixen decken. 

1. q scheint ursprünglich ein Allativsuffix zu sein, 


das hin und wieder stark an ein Adessivsuffix erinnert. 
Folgende Beispiele, die ich theils dem Dsanglun und 


der tibetischen Übersetzung des Lalitavistara, theils 
dem ersten und fünften Bande des Kandjur (K.) und dem 
Sanskrit-tibetischen Wórterbuche Mahävjutpatti ent- - 
nehme, mögen hierüber Belehrung geben: Ds. 64 Z. 4 


FAAATA Blätter berühren, Lal. 17,3 Ta den 
Kórper berühren, Ds. 16, 16 SNAAETA die Knochen 
erreichen, Ds. 272,13 FREE den Fuss treffen, Ds. 
34,1 RAS M'A ERR auf einen hohen Felsen 
springen, Ds. 174, 7 Zb gt auf die Schul 
ter des Gefährten steigen, Ds. 31, 13 ANA NA RE 
das Knie auf die Erde setzen, Lal. 88, 16 3]! 3 Tan 
af ea sich ans Ende der Bank setzen, Ds. 111,7 
QATAR NES Kleider, welche man an den Kör- 
per anzieht, ibid. TAFFA an den Pflock hängen, 
Ds. 146, 1 NIX auf die Erde werfen, Ds. 34, 2 
NIIS auf die Erde gefallen, Ds. 34, 7 FRAGT] auf 
den Baum legen, Lal. 42, 14 el ECH auf das Haupt 
setzen, K. I; 15 Garson EVA sich dem Nirväna 
zuwenden, Ds. 3,10 À TA SN an der Seligkeit han- 
gen, Ds. 177,3 SENE jenen Mann rufen, Ds. 27, 
1 ANZ] Vater und Mutter fragen, Ds. 27,4 SN 


JANAN den Siegreic geg 


fragen, 
Ds. 66,4 ASSI A ENT beim Siegreichhervor- 
gegangenen das Gesetz hören, Ds. 96,7 Aa 
den Spiegel ansehen, Ds. 65, 3 RS FAR auf jenen 
Teich sehen, Ds. 284, 15 SN EN D JANET den 


Körper des Buddha betrachten, Ds. 98,16 as 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


14 


HA sein eignes Fleisch essen, Ds. 226, 15 Gëss? 


Reis essen, Ds. 208, 1 & ATXA AEN jene Quelle trin- 
ken, Ds. 304, 17 RATEN È TA die Glückseligkeit 
geniessen, Ds. 55, 8 San rd ew den sechs 
Lehrern glauben, Ds. 30, 12 GET TR ARS CESSE 
sehr an die drei Kostbarkeiten glauben, Ds.204, 6 Sun 
ETES sich des Gesetzes befleissigen, K. I, 28 dran 
aan? dem Nirväna ergeben sein, Ds. 35, 9 SEN JT 
INE sich des Buddha erfreuen, Ds. 55, 12 SUE 
qaarész nach hässlichem Anblick Verlangen haben, 
Ds. 55, 5 zaa NA sich der Tugend erfreuen, Ds. 
205, 17 Serra ANA die Ehrwürdigen kennen, 


Ds. 90,1 3 3 an in der Heilkunst erfahren, 


Lal. 34, 15 X SER | sich selbst loben, Ds. 280, 17 


Tag den Arhant schmähen. . 


Es ist also hauptsächlich eine Annäherung an den | 


Gegenstand, ein Ergreifen und Verweilen an dessen 
Oberfläche, worauf wir die vorhergehenden Beispiele 
zurückführen können; so wird denn auch die Verwen- 
dung in sowohl räumlicher als zeitlicher Bedeutung 
in folgenden Beispielen leicht zu erklären sein: Ds. 


4,5 SE bei wem ist das treffliche Ge- 
setz? Ds. 44,17 SAS NES die Erde bewohnen, Ds. 76 
14 Ja K'a Re D bei einem Minister wohnen, Ds. 
54,1 keck bei den zehn Tugenden weilen, 
woneben Ds. 48, 11 langen äi in den zehn Tu- 
genden wandeln, Lal. 56, 8 RAEN aA in Lei- 


denschaft wandeln; Ds. 44, 5 Zi FF AY GR auf dem 


Berge Holz sammelnd; Lal. 51,1 SSR Sat zur Zeit 
des Frühlings, Lal. 5, 7 se äer gan in der mittlern 
Nachtwache, Lal. 5, 9 Se RSS in demselben Au- 
genblick, Ds. 25, 4 RCE GE) in früher Vergangen- 
heit, Ds. 11,5 CND an einem Tage. 


Keine Schwierigkeiten macht es nach dem Vorher- 
gegangenen sich auch folgende Ausdrücke zu erklä- 


ren: Ds. 23, 11 SATA TÈT ANRT Set än 
CARA Einer unter ihnen hatte den Wunsch, dass 
er als Gott geboren werden möchte, Lal. 97, 4 ze 
Aÿ'Ax'à höchst selten, unter hundert Fällen, wofür 
auch das kürzere 3553 Lal. 124, 3 vorkommt; siehe 
meine Bemerkung in den Mélanges asiatiques T. I p. 
229; Ds. 187, 2 "JS |^ ^] S T8878 einander tödten, 


Ds. 74, 3 TA TÈT HT A einander hören, Ds. 11, 2 


a a ^s 
TISTA "ele" einander schaden. 
Zweitens sehen wir À verwandt, um sowohl ein- 


zelne Adjectiva als auch ganze Sätze aneinander zu 
reihen. 

So drückt Ds. 29, 6 NAT A den Begriff «schwarz- 
blau» aus; Lal. 147, 3 SAR ARR AT A AT ES EN TE 
STAR A AR ANT TN ein weisses, gutes, fleckenloses, 
ganz reines, schmutzfreies Gewand. 

Bei der Aneinanderreihung ganzer Sätze können 


letztere von der verschiedensten Natur sein, beson- 
ders häufig finden wir jedoch angewandt in Sätzen, 


die zukünftige, geschehensollende, an eine Bedin- 


‚gung geknüpfte Handlungen ausdrücken. Daher auch 


das Auftreten dieses Affixes bei Verbindung zweier 
Imperative, wie dies auch schon Foucaux S. 60 und 
96 bemerkt hat; an ersterer Stelle führt er jedoch 
auch mehrere Beispiele an, welche das Vorkommen 


15 


Bulletin de l’Académie Impériale 


dieses Suffixes beim einfachen Imperativ beweisen sol- 
len; mir sind dergleichen nie vorgekommen und auch 
nicht anzunehmen. — Den Gebrauch mögen folgende 


Beispiele erläutern: Lal. 125, 18 Se uch er 


RITA San et Fan Se^ TRAIN H auf sie hat 
der Jüngling sein Auge geheftet und auch ein wenig 
mit ihr gesprochen; K. 1, 2 aaa à TR a 


ge | ENAT P à DIN es? ci ek? 
Ee bisweilen hat der Anga - König die Über- 
macht, bisweilen hat Mahápadma die Übermacht; 
K. 1,37 gestëf S] 38 AR S] 175585. einiges dulde 
ich und einiges dulde ich nicht; Ds. 13, 4 TEST 


M M M 


PENSANT GS SCH, RT 
J753] ANE AA SNL geg 8| EEE 
wenn deine Haut abgezogen und zu Schreibeblättern 
gemacht, dein Gebein zum Schreibrohr und das Blut 


zu Dinte gemacht und das von mir gelehrte Gesetz 
aufgeschrieben worden ist, werde ich dir die Lehre 


vortragen; Ds. 76, 18 EE AST SNL] ANJAR 


e Se A N ss 

Sad ASNTUISGS TRES wenn dieses Mädchen in 
Stücke getheilt wird und die Stücke einzeln gegeben 
werden, so werden jene zufrieden sein; K. I, 45 St 
ARNE] TANIS REAA RENIE A ek A 
KKK er dachte: da ich jenem Rshi ver- 
Sprochen habe, werde ich gehen und ihn unterweisen. 
K.1,22 85027 fase je TA] N 
d'an o ës a a AS AN ist dir das Fortziehen eine 
Wohlthat und das Daheimbleiben keine Wohlthat? 
Ds. 25,  EWFÄTRRAU AT ZART up 


EEA du trage diese®Frucht und gieb sie dem 


König und melde ihm diese Worte; Ds. 35, 13 am 
NES DAS ARR STN IRYNA der König gè- 
rieth in Zorn und gab den Befehl: «Ergreifetı und tödtet 
ihn.» K. I, 54 Ex ATEN AR EN WEE: 
Bel aaa UG ai a’ ax aa ERE 83 du aber ohne 


dich zu schämen sage: es ist da, wenn es da ist, ist 
es nicht da, so gieb auch die Antwort: es ist nicht da. 
2) à, das ich in den nüchsten Zusammenhang mit 


mit 35 « das Innere» bringen möchte, ist seiner Natur 


nach ein Inessiv-Suffix und tritt als solches sowohl 
zur Bezeichnung des Raumes als der Zeit auf, wo- 
durch auch seine Verwendung in Bedingungssätzen 
(s. Foucaux $ 71 S. 61 f.) zu erklären ist. Ds. 18, 2 


TB STRESS Oe er befindet sich im Lusthain; 
Ds.7,12 Haye anis a an den vier Seiten sitzen; 
K. I, 22 Saa ANA im Hause weilen, Ds. 50, 12 
AA TNA TNA in der Gebirgsgegend wohnen; Ds. 7, 
18 qz. 28 im Kreislauf; Ds. 3, 4 RESI Ba A in 
der Welt, Ds. 84, 4 geg 87 Tan à unter uns; Ds. 
3,2 ZN’]87'A zu einer Zeit, Ds. 4, 6 3323 zu der 
Zeit, Lal. 121,7 NE VAT a von jetzt in sieben 
Tagen, Lal. 18, 4 KRECKÉ von nun in 12 Jah- - 
ren; Ds. 4, 119 nnde a nA di Se 7 a UIS À 
wenn man zu hören wünscht, so wird durch dieses ` 
nur nicht Genüge geleistet. Ds. 4, 13 Ea 


SNIN ARÄ wenn Verehrung erzeigt werden kann, 


wird die Lehre vorgetragen werden. 

Eine besondere Beachtung verdienen eine ganze 
Reihe von Zusammensetzungen mit Inessivformen, na- 
mentlich in Eigennamen und in Adjectiven; z. B. 


By $ Z in der Hand der Diamant — Vagrapäai, 


17 T des Sciences de Saint- Pétersbourg. in 


"at el — Ratnapäni, mat a? '$8 — Dandapáni, 
"| 328778 Ratmak'üda u. s. w. 83 3 87 oder 
my REN A lieblich anzusehen, AW Sek angenehm 
anzufühlen, 3337] angenehm zu treffen, Saz oder 
Kettel unübertrefflich ; hieran dürfte sich wohl auch 
Saa (= MAD, schwerer, schliessen. 


3) Das auf w auslautende Casussuffix mit wechseln- 
dem Anlaut 4 (auch verkürzt mit Wegfall des Vocals 


ZS, FN stellt sich neben das auf die Oberfläche 
gerichtete Allativsuffix Πals ein mehr auf das Innere 


gehendes Illativsuffix, bei dem jedoch ein Schwan- 
ken einerseits zum Conversiv sowie andererseits zum 
Prosecutiv hin wahrzunehmen ist. Es kann sowohl 
zur Bezeichnung räumlicher als zeitlicher Verhältnisse 


angewandt werden, z. B. Ds.10, 8 EK ZAER in die 


Feuergrube springen, Ds. 15, 3 A&iGS AN in die 
Achselhöhle eingehen, Ds. 26, 4 ij^ 3787 in die 
Kiste thun, Ds. 6, 18 FIR A ask zur Thür des 
. Palastes gekommen, Ds. 36, 13 RAISES 2^ wohin 
ich auch geboren werden mag, Ds. 48, 12 ATS 
A Rae ms D TES AURA wohin auch die bei- 
den Hände die Erde berührten, war immer eine gol- 
dene Münze, Ds. 6, 3 ARASN' SN dahin gekommen, 
Lal. 91,7 sën, hicher, Ds. 19, 5 FRA AUT 
"PN EA SN nicht nur zu dieser Zeit gerettet, Lal. 
88,9 Sara N am siebenten Tage; Ds. 29,11 ES 
D ge AN 
3433 Lügen reden, Ds. 30, 17 S53 We an ell 
dies auf diese Weise (eig. Sprache) geredete Wort. 


Hieran schliesst sich der häufige Gebrauch in der Be- 
Tome VIII. 


deutung eines Factitivs Ds. 11,6 RENNER RE zum 
(als) Preta geboren; Ds.4, 2 auos ifass Eras 
KARIRA ich zum Herrn vieler Geschöpfe geworden; 


Ds. 15,1 gres gps 3 EN | SEULE 
Viçvakarman in eine Taube verwandelt, Indra in einen 
Sperber verwandelt. Auf demselben Grunde ruht die 
Anwendung dieses Suffixes um Verba factitiva zu bil- 
den, so wie auch seine Verwendung bei dem Verbal- 
formativ 7 (3): worin Foucaux ($ 69) nach Vorgang 


Csoma’s($ 129) einen Infinitiv sieht, obwohl Schmidt 
in der Vorrede S. XI bereits die Sache richtiger auf- 
gefasst hat. Endlich wäre noch das háufige Vorkommen 
dieses Suffixes in den vielen meist aus dem Nomen 
gebildeten Adverbien des Orts, der Zeit so wie auch 
der Art und Weise zu berühren. In allen diesen dürfte 
wohl der Begriff der Bewegung leicht herauszufühlen 


sein; man vergl. z. B. RZ, S& nach oben, oben; 


"m A nach unten; RSA, SSX nach innen, innerhalb; 
AAA A nach vorn; SS in die Nähe, bei; 355 hinten 
nach, wegen; UNS rund weg, gänzlich; ERU zum 
besten, für; IZA während; Zen sehr; 33'A auf vor- 
zügliche Weise; et D vornehmlichst; AI auf jene 
Weise; RR Ix auf diese Weise; aq g^ auf solche 
Weise; "eq Kerstens; $8! NAT? anf sechsfache Weise. 

4) Wie À Annäherung an die Oberfläche, so drückt 
QN das Ausgehen von derselben aus und ist folglich 


ein Ablativsuffix. Der Gebrauch erklärt sich durch 
den Namen und namentlich ist zu merken, dass auch 
wie in andern Sprachen die Vergleichung vermittelst 
dieses Suffixes ausgedrückt werden kann; auch ist das 
Suffix bei Verknüpfung mehrerer Sätze gebräuchlich 
um den Übergang von einer Handlung zur andern aus- 


zudrücken. Beispiele: K. I, 7 BA TAN ERA woher 
2 " 


Bulletin de l’Académie Impériale 


kommst du? Ds. 3,7 Séi AT al Cl von Himmel fal- 
len, Ds. 25, 7 GIGA AN ERA von diesem Körper be- 
freit, Ds, 26, 1 TASTEN — sea? von einer Säule 
ging Licht aus, Ds. 50, 7 TAN AAA AN aus dem 
Schlummer erwacht, Ds. 126,3 RIN TARH AN EN A 


ARTEN nachdem er sich ein Weib aus einem gleichen 


Geschlecht genommen hatte, Ds. 188, 1 JF ze AIN 


aaa da nicht mehr als ein Drittel nachgeblieben 


ist, Ds. 30, 2 SAN mehr als ich, Ds. 34,1 AAS 
leichter als dies. Bei der Aneinanderreihung einzelner 
Sätze wechselt AN mit $5 und auch mit 5 ab, wie wir 


solches an folgenden Beispielen ersehen konnen: Ds. 
9,10 SY ZA SAU AA EN A RVA zb en sg EN 


SANT FRÉV EUR ÈTEN | geste] Eë 


ARURTAN| ETAT Sw gn RAR ENUAG/'RNGIT| 8s P 
NAS SN EN als der Königssohn, welcher da an dem 


trefflichen Gesetze seine Freude hatte, das treffliche 
Gesetz, obwohl er es überall suchte, nicht gefunden 
. hatte, von Kummer gedrückt in Verzweiflung gekom- 
men war, zu der Zeit hatte Indra der König der Göt- 
ter, nachdem er seine Gedanken erkannt und betrach- 
tet hatte —; me ausserdem Ds. 11, 18; 19, 13; 
29, 18. 


5) Offenbar muss nun a8 die Natur eines Elativ-|2 


suffixes haben und eine aus dem Innern hervorgehende 
Bewegung bezeichnen; es kann sowohl räumlich als 
zeitlich gebraucht werden und auch, wie wir so eben 
gesehen haben, zur Verknüpfung einzelner Handlungen 


dienen, z. B. Ds. 268, 17 SAS SNA 81558 aus dem 
Meere kam ein Mann, Ds. 68,15 CREE aus 


dem Nabel ging ein Strahl hervor; Ds. 13,3 ad 


SANITÄR | EE RELCR EA wenn du es 
von Herzen wünschest, so thue nach meiner Vor- 
schrift; Ds. 3, 4 UJ 57755 seit langer Zeit, Ds. 6,7 


ITAN von Anfang an; Ds. 3,12 Sch darauf. 


Hätten wir sonach die ursprüngliche Bedeutung der - 
einzelnen Locativsuffixe zu erörtern gesucht, so wäre - 
wenigstens in die im Argen befindliche Declination $ 
ein wenig mehr Licht gekommen. So wenig aber, wie 
wir schon oben bemerkt haben, die einzelnen tibeti- « 


Ze 


schen Suffixe sich mit den indischen oder denen an- | 
derer arischer Sprachen decken, so wenig glauben 
wir in dem Vorstehenden sämmtliche Functionen der- 
selben erschöpft zu haben. Als fernern Beitrag in - 


dieser. Beziehung wollen wir nun noch die Anwen- 


dung zweier Suffixe nebeneinander hervorheben, so- 


weit sie uns bisher vorgekommen ist. Wir finden: 
1) Das Inessivsuffix: 9 bei vorhergehendem; Ila- 


tivsuffix: Ds. 106, 7 Sara (entstanden aus gek 3 


zum Beispiel, Ds. 317, 5 SV ÈS weshalb, Ds.249,9 


SEES unterwegs, während des Weges; Vjutp. 


163 EN auf solche Weise; Lal. 81, 10 EL | 


Kürze; Ds. 274, 6 SÉIS erstens, TVN zw ` 


tens; s. meine Ergänzungen und Berichtigungen zu 
Schmidt's Ausgabe de$ Dsanglun S. 58; — b) bei 
vorhergehendem Instrumental- oder Ablativsuf- 


fix: Lal. 30, 12 Sat us’ 55 Gët Kei CN AN'à da diese 
beide vorzüglich tugendhaft sind, Lal. 116,7 gag 


at ge 5 durch wessen Macht? Vjutp. 153 3 ang 
"TT durch unvergleichliche Reife, Lal. 33, 3 E 


dadurch, Lal. 39, 18 ANAN S auf solche Weise; Lal. 


— € 9 es et 


13,13 9x7 Fan ARRETE ENTIS wenn 
zu mir das Kleinod des Götterrades gelangt sein 
wird. i 

2) Das Illativsuffix nach Genitivformen, welche 
freilich als zu Adjectiven herabgesunken betrachtet 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


werden konnen: K. V, 120 geg NRA AT TR (statt 
gen Z3 ich werde dies zu dem meinigen machen 
(mir aneignen); K. V, 133 Zar sp ao A BS OA 
AJAZ welches geistliche Gewand da sein wird, das 


wird zum deinigen werden; das tibetisch-sanskritische 
Wörterbuch bietet auch FRA uneigennützig, dem 


Sanskrit #77 entsprechend, das Vjutp. 3 durch OS, 
ZA wiedergegeben wird. 


3) Das Allativsuffix nach einem Genitiv ist mir 
bisher nur vorgekommen: Lal. 136,21 Sne An 


KN? 385 darüber hinaus vermochte er nicht zu 


treffen. 


Diatomaceen des Ladoga-Sees; von Dr. J. F. 
Weisse. (Lu le 18 août 1864.) 


(Mit Abbildungen.) 


Ich sage in der Aufschrift mit gutem Vorbedachte 
nicht: Die Diatomaceen des Ladoga-Sees, weil ich 
nur eine Grundprobe aus demselben zu untersuchen 
Gelegenheit gehabt, an anderen Stellen des uns so 
nahe gelegenen grossen Landsees aber ohne Zweifel 
noch viele andere Arten vorkommen dürften. Die von 
mir untersuchte Probe ist mir durch die Gefälligkeit 
unseres bekannten Chemikers, des Hrn. H. Struve, 
zugekommen, und in der Nähe der Insel Walaam aus 

‚einer Tiefe von 118 Faden (708') heraufgeholt worden. 

Bei der Namengebung habe ich Rabenhorst's 
Schrift: «Die Süsswasser - Diatomaceen für Freunde 
der Mikroskopie bearbeitet. Leipzig 1853» zu Grunde 
gelegt, und mich gleich ihm bei der mikroskopischen 
Untersuchung einer 300maligen Vergrösserung be- 
dient. Aus nachstehendem Verzeichnisse aller von 
mir beobachteten Formen ersieht man, dass unter 
den von ihm aufgestellten Familien nur zwei der 
kleinsten, namentlich die Achnantheae und Meridieae, 
in unserer Grundprobe nicht vertreten sind. — Die 
den einzelnen Namen vorstehenden Zahlen correspon- 
diren mit denen der Abbildungen. 


Fam. I. Melosireae. 

1. Campylodiscus radiosus Ehr. 2. Melosira arena- 
ria (Gallionella varians Ehr.). 3. Melosira distans. 4. 
Melosira varians. 5. Melosira crenulata. 

Fam. II. Eunotiaceae, 

6. Epithemia Zebra. 7. Epithemia Westermanni. 
7. Epithemia Sorex. 9. Epithemia gibba. 10. Epithe- 
mia adnata. 11. Eunotia depressa Ehr. 

Fam. III. Cymbelleae, 
12. Cymbella gastroides. 13. Cocconema cymbiforme. 
14. Cocconema Cistula. 15. Cocconema gibbum. 
Fam. IV. Achnantheae, 
0! 
Fam. V. Cocconeideae, 
16. Cocconeis Placentula. 17. Cocconeis Scutellum. 
Fam. VI. Surirelleae. 
18. Surirella Sölea. 19. Surirella undata (subacuta) 
Ehr. 20. Surirella ladogensis. Nov. sp. 
Fam. VII. Fragilarieae. 
21. Denticula elegans. 22. Fragilaria capucina. 
E Fam. VIII. Naviculaceae, 

23. Navicula amphioxys *). 24. Navicula gracilis. 
25. Navicula appendiculata. 26. Navicula amphisbaena. 
97. Navicula affınis. 28. Navicula Amphirhynchus. 29. 
Navicula nodosa. 30. Pinnularia elliptica. 31. Pinnu- 
laria gibba. 32. Pinmularia oblonga. 33. Pinnularia 
limosa. 34. Pinnularia didyma. 35. Pinnularia viri- 
dula. 36. Pinnularia Amphirhynchus. 37. Gyrosigma 
curvula. 38. Gyrosigma acuminata. 39. Stauroneis li- 
nearis. 

Fam. IX. Synedreae. 
40. Synedra Ulna. 41. Synedra acuta. 
Fam. X. Gomphonemeae. 

49. Gomphonema geminatum. 43. Gomphonema ca- 

pitatum. 


0! 


Fam. XI. Meridieae. 


Fam. XII. Tabellarieae. 
44. Tabellaria fenestrata. 45. Tabellaria flocculosa. 


*) Die einzige noch lebende Diatomacee in der Grundprobe. 


2* 


Bulletin de l'Académie Impériale 


Anmerkung. Obgleich ich wohl an zweihundert 
Analysen gemacht habe, sind mir doch manche von 
den hier verzeichneten Formen nur sehr selten vorge- 
kommen und wären mir bei einer flüchtigern Unter- 
suchung der Probe vielleicht ganz entgangen. Am 
häufigsten und in grosser Anzahl traten auf: Melosira 
distans, Gallionella varians Ehr. und Tabellaria fenes- 
trata; ihnen zunächst Cymbellen, Eunotien und Navi- 
culaceen. 


Bemerkungen über einige Formen derselben. 


A. Campylodiseus radiosus Ehr. 
Fig. 1. 

Gleich die erste Abbildung gewährt ein mehrfaches 
Interesse. Das dort dargestellte Gebilde ist bis dahin 
nur von Ehrenberg gesehen worden und in seiner 
Schrift: «Verbreitung und Einfluss des mikroskopi- 
schen Lebens in Süd-und Nord-Amerika. Berlin 1843» 
beschrieben und Tab. III Fig. 14 abgebildet. Raben- 
horst hat zwar eine von da entlehnte Kopie in sei- 
nem Buche mitgetheilt, scheint aber eben so wenig 
als andere Forscher es selbst beobachtet zu haben. 
Mir ist dasselbe zweimal in der Grundprobe des La- 
doga-Sees vollständig erhalten entgegengetreten und 
entsprach vollkommen der Ehrenberg’schen Abbil- 
dung; auch ich zählte 60 — 70 Strahlen. DaEhren- 
berg dieses Gebilde unter vielen anderen marinen 
Organismen im Meeresabsatze von der flachen sandi- 
gen Küste bei Vera Cruz entdeckte, zählt er dasselbe 
gleichfalls zu den Bewohnern des Meeres. Meiner 
Beobachtung zu Folge kann es aber auch in süssem 
Wasser, wie so manche andere im Meere anzutref- 
fenden Diatomaceen, vorkommen. Auffallend bleibt es 
aber, dass es bisher nur in Vera Cruz und im La- 
doga-See beobachtet wurde. 


B. Melosira arenaria. 
Fig. 2. a. b. c. d. e. 

Bei den Schriftstellern finden sich bedeutende Dif- 
ferenzen in Hinsicht dieser Art. So bezeichnet Eh- 
renberg an vielen Stellen seiner Mikrogeologie der- 
gleichen gestrahlte Ringe, wie ich sie hier dargestellt 
habe, als zu seiner Gallionella (Melosira) varians ge- 
hórend, und hat auch in seinem grossen Infusorien- 
werke folgende Diagnose gegeben: «corpusculis a dorso 
glabris, a latere radiatim striolatis.» Rabenhorst hin- 


gegen sagt von der Melosira variams aus, dass die 
Hauptseiten nie gestreift, sondern stets glatt seien, 
und scheint alle jene gestrahlten Ringe zu Melosira 
arenaria Moore zu rechnen. Ich bin bei seiner No- 
menclatur geblieben. Ob mit Recht? 


C. Surirella undata (subacuta) Ehr. 
Fig. 19. a. b. 

Diese von Rabenhorst gar nicht erwühnte Suri- 
rella- Art entdeckte Ehrenberg im weissen Mergel- 
gestein vom See Garnag in Fajum (Âgypten) und hat 
von ihr zwei Abbildungen in seiner Mikrogeologie auf 
Tab. XXXIII. I. Fig. 21 und 21* gegeben. Mir ist 
dieses Gebilde zweimal in unserer Grundprobe entge- 
gengekommen, und es glückte mir auch, eine Ansicht 
von der Nebenseite aufzufassen, wie ich sie unter b. 
dargestellt habe. 


D. Surireila ladogensis, Nov. sp. 
j Fig. 20. a. b. c. d. 

Weil ich diese Form nirgends beschrieben gefun- - 
den, musste ich sie für neu halten und benenne sie 
deshalb nach dem Ladoga-See. Von der Hauptseite 
betrachtet erscheint der ziemlich dicke Körper von 
länglich - rhomboidalischer Gestalt mit stark bauchig ` 
gewülbten Seiten, deren innere Ründer mit kurzen 
zahnfórmigen Leisten besetzt sind. Von den Neben- 
benseiten stellt er sich so dar, wie unter b. und d. zu 
sehen ist, wobei man auch beiläufig seine Dicke ab- 
schätzen kann. Da mir bei der Analyse der Probe 
sechs Exemplare aufgestossen sind, so gehört diese 
Surirella gerade nicht zu den Seltenheiten des La- 
doga-Sees, während manche andere hier verzeichnete ` 
Diatomaceen weit seltener vorgekommen sind. Von 
der Surirella ovalis Br&b. unterscheidet sie sich durch 
die linealisch-längliche Gestalt der Nebenseiten, wel- 
che bei jener Form stumpf-keilförmig sind. Ob iden- 
tisch mit der Surirella oregonica Ehr.? Mikrog. Tab. 
XXXIII. XII. F. 27. 2 


E. Pinnularia Amphirhynchus Rabenh. 
Fig. 36. : 
Rabenhorst hat diese neue Art in seinem ange- 
Zogenen Werke aufgestellt und beschrieben, jedoch 
nicht abgebildet. Er hat sie im südlichen Italien ken- 
nen gelernt; ich habe sie zu wiederholten Malen D ` 
der Grundprobe des Ladoga-Sees zu Gesicht bekom- 


CHE FE a LAT U m 


Bulletin de 1cad. Jmp. d se T VIII 


Heisse. Diatomaceen des Ladoga - Sees. 


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25 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


men. In der äusseren Gestalt gleicht sie vollkommen 
der Navicula Amphirhynchus, unterscheidet sich aber 
von ihr beim ersten Anblicke durch deutliche Queer- 
streifung. 
F. Gomphonema geminatum. 
Fig. 42. 

Diesen durch seine liebliche Gestalt ausgezeichne- 
ten kieselschaligen Organismus habe ich recht háufig 
in unserer Grundprobe angetroffen. Ehrenberg hat 
ihn unter dem Namen: Gomphonema herculeanum aus 
dem Wasserschlicke des Niagara-Falles in Nord-Ame- 
rika in der Mikrogeologie Tab. XXXV. A. VII. Fig. 
12 und 13 abgebildet. Rabenhorst fügt aber diesem 
Fundorte noch hinzu: «auf Steinen in den Alpbächen 
Scandinaviens, Schottlands und Irlands». Somit mag 
er wohl aus Finnland zu uns in den Ladoga-See her- 
abkommen. ; 


Bericht über eine im Sommer 1863 unternom- 
mene Reise in den östlichen Altai, von Dr. 
Wilhelm Radloff. (Lu le 25 août 1864.) 


Nachdem ich auf drei Reisen die Tatarstämme des 
Altai und ihre westlichen Nachbarn zwischen Irtisch 
und Thian-Schan durchforscht hatte, musste ich jetzt 
meine Aufmerksamkeit nach Osten wenden, um eine 
nähere Einsicht in die versprengten Tatarstämme des 
nordöstlichen Theiles des Tomskischen Gouvernements 
und des obern Jenissei-Gebietes zu erhalten. 

Ich glaubte am Besten die neuen Forschungen an 
das mir Bekannte anknüpfen zu können, wenn.ich 
noch einmal das Gebiet der Schorzen durchstrich und 
von hier aus in die südliche Abakansteppe vordrang. 
Ich wandte. mich daher zuerst nach Biisk und ging 
dann, nachdem ich die Ulalusche und Makariewsche 
Mission berührt, am linken Ufer der Bija aufwärts 
bis zur Lebed-Mündung. 

Auf diesem Wege berührte ich mehrere Kuman- 
dinen - Dórfer. Die Kumandinen bewohnen die Ufer 
der Bija zwischen Makariewsk und der Lebed - Mün- 
dung und die Nord - Abhänge des Gebirges zwischen 
Ulalu und Bija. Sie leben angesiedelt in kleinen Dör- 
fern von 5 — 10 Häusern und beschäftigen sich mit 
Ackerbau und Fischfang. Ihre Wohnungen sind ent- 
weder roh aus Balken gezimmerte Holzbaracken oder 
Hütten aus Birkenrinde. Die Nachbarschaft russischer 
Dörfer hat hier schon grossen Einfluss geübt und die 


Nationaltracht wie auch das herumschweifende No- 
madenleben ganz verdrängt; auch die russische Spra- 
che hat bei vielen Individuen schon festen Fuss ge- 
fasst, so dass man oft ein buntes Gemisch von Rus- 
sisch und Tatarisch zu hören bekommt. Der eigent- 
liche Dialect der Kumandinen steht dem der Lebed- 
Tataren sehr nahe. In administrativer Hinsicht sind 
die Kumandinen in zwei Saisanschaften getheilt. 


Da ich wenig Aussicht hatte, hier sprachliche Auf- 
zeichnungen machen zu können, hielt ich mich bei 
ihnen nicht auf, sondern folgte dem Lebed in seinem 
Laufe aufwärts und verweilte nur bei den Lebed-Ta- 
taren einige Tage. 

Etwa 20 Werst von der Mündung des Andaba ver- 
liess ich den Lebed und wandte mich zur Kondoma, 
der ich bis zur Alexandrowschen Goldwäsche folgte; 
von hier aus ging ich südlich zum Mrass, welchen 
ich in seinem obern Laufe überschritt, und begab mich 
darauf zu den Quellen des Madyr, einem linken Ne- 
benflusse des Abakan. 

An der Kondoma, dem Bsas und Mrass traf ich viele 
Schorzen, und am Mrass verweilte ich einige Tage, 
da sich mir Gelegenheit zu sprachlichen Aufzeichnun- 
gen bot. 

Am 30. Mai erreichte ich endlich die ersten Wohn- 
sitze im Gebiete des Abakan. Die hier angesiedelten 
Tataren sind Schorzen, die etwa vor 50 Jahren einer 
Hungersnoth wegen die westlichen Waldgebirge ver- 
liessen. In administrativer Hinsicht gehören sie noch 
bis heute zu den Schorzen und zahlen ihren Tribut 
nach Kusnetsk. Ihre Sprache neigt sich mehr der der 
Abakan-Tataren zu, und sie sind wie diese zum gröss- 
ten Theil getauft. Sie wohnen in hölzernen Hütten 
oder auch in Häusern und beschäftigen sich mit Acker- 
bau und Viehzucht. Die reiche Natur, die sie um- 
giebt, hat die Armen, durch Hunger vertriebenen 
schon zu einem bedeutenden Wohlstande gebracht. 

Von hier aus ging mein Weg zum Taschtyp und 
dann theils am linken theils am rechten Ufer des 
Abakan bis zu seiner Mündung in den Jenissei. Auf 
diesem Wege besuchte ich viele Dörfer der Sagaier, 
Koibalen und Katschinzen. Über einen Monat hielt 
ich mich bei diesen Abakan-Tataren auf, da gerade 
sie das Hauptziel meiner diesjährigen Forschungen 
waren. | 3 vi 


27 


Bulletin de l’Académie Impériale 


Die Tataren der Abakan-Steppe stehen unter zwei 
Steppen-Gerichten : 


1) das Steppengericht der vereinigten Stämme ver- 
schiedener Herkunft (früher Sagaisches Steppen- 
gericht genannt). 

2) das Katschinzische Steppengericht. 


Ersteres hat seinen Sitz an der Mündung des As- 
kys, letzteres nicht weit von der Mündung des Aba- 
kan. Früher bestand noch ein drittes, das Koibalische 
Steppengericht; dieses ist aber seit einigen Jahren 
aufgehoben, und seine Unterthanen sind theils den Sa- 
gaiern theils den Katschinzen zugezählt. 

Die Abakan-Tataren leben zum grössten Theil in 
runden Birkenrinden-Jurten und wechseln ihre Wohn- 
sitze im Sommer und Winter. Die Sagaier beschäfti- 
gen sich mehr mit dem Ackerbau, halten wenig Vieh 
und leben meist in grosser Armuth. An einigen Stel- 
len finden sich auch angesiedelte Dörfer, diese sind 
aber meist von verrussten Individuen angelegt. Die 
Katschinzen hingegen sind reich und beschäftigen sich 
ausschliesslich mit der Viehzucht Die Sagaier sind 
zum grössten Theil, die Katschinzen alle getauft, wenn 
auch ihre Kenntniss vom Christenthum sehr gering ist, 
und der Schamanismus bei ihnen ungeschwächt fort- 
besteht. 

Diese Abakan-Tataren sind aus dem buntesten Ge- 
wirr von Elementen zusammengesetzt, aber durch 
langjähriges Zusammenleben in Sprache und Lebens- 
weise fast zu einem Stamme zusammengeschmolzen. 

Als die Kirgisen vor zwei Jahrhunderten in ihrer 
Hauptmasse die Abakan- und Jenissei-Steppe verlies- 
sen, blieben in den Thälern des Askys zwei Stämme 
derselben, die Sagaier, zurück. Diese sind sich noch 
heute ihrer Abstammung bewusst. Die reichen Ebe- 
nen des Abakan blieben aber nur sehr kurze Zeit ohne 
Bewohner. Von allen Seiten drängten sich die in den 
benachbarten Waldgebirgen wohnenden Stämme zur 
Ebene. Von Süden her zogen die Beltiren, von Süd- 
Osten Koibalen und Matoren, von Nordwesten ver- 
sprengte Stämme der Arinen und Assanen zu dem 
weiten Abakanthale herab. Alle diese kleinen Stämme 
nahmen aber nur einen sehr kleinen Theil des Aba- 

kanthales in Besitz. 

Zu dieser Zeit hatten die Kämpfe mit den Russen 
und Chinesen die Macht der Kalmücken immer mehr 


untergraben, und die nördlichen dem Altyn Kan un- 
tergebenen Turk-Stämme zogen zum Theil in den Al- 
tai, zum Theil in die Waldgebirge zwischen Bija und 
Abakan, und vermischten sich theils mit den frühe- 
ren Einwohnern jener Gebirge (Jenissei-Ostjakischen 
Stammes), theils brachen sie bis zur Abakan-Steppe 
durch und bevölkerten diese südlich vom Askys. 

Während die den Kalmücken unterworfenen Turk- 
Stämme am südlichsten Rande Sibiriens entlang zogen, 
wurden die Trümmer des Reiches des Kütschüm Kan 
vom Tobol durch die andringenden Russen nördlich 
von Kusnetsk über den Tom bis zum Jenissei ge- 
drängt, wo sich ein Theil derselben an der Katscha 
nicht weit von Krasnojarsk niederliess. Als sich aber 
die Kirgisen aus dem Abakanthale zurückzogen, lockte 
dieselben der Reichthum des obern Jenissei - Ge- 
biets nach Süden, bis sie sich endlich in ihrer Haupt- 
masse zwischen Abakan und Jüs nördlich vom Askys 
niederliessen. 

Ausser den Koibalen sprachen alle diese Stämme, 
so verschiedener Abstammung sie auch waren, schon 
bei ihrer Einwanderung in das Abakanthal türkische 
Dialecte. Die Beltiren waren, wie auch die Sojonen, 
schon früher von den Kirgisen turkisirt worden, und 
als die Turk-Stämme des Kalmückenreiches sich am 
Abakan niederliessen, entstand aus der Vermischung 
beider ein Dialect, den ich das Sagaische nennen will, 
und der in seiner ausgeprägtesten Eigenthümlichkeit 
an der Mündung des Taschtyp gesprochen wird. Die 
Katschinzen sprachen eine vom Sagaischen nicht sehr 
abweichende Mundart (da ihre Sprache gewiss von 
den früheren Nachbarn, den Kirgisen, Manches ange- 
nommen hatte). Das Häuflein Koibalen, das so zwi- 
schen zwei bedeutend grössern tatarisch sprechen- 
den Völkerschaften lebte, verlor allmählich seine ei- 
gene Sprache und nahm theils die Sprache der Ka- 
tschinzen theils die der Sagaier an. Der enge Verkehr 
zwischen Sagaiern und Katschinzen liess zuletzt beide 
Dialecte in einander übergehen. Jedes Dorf vom Ma- 
dyr an bis zur Mündung des Abakan zeigt eine all- 
máhliche Dialektveränderung, die oft kaum wahrnehm- 
bar ist, und nur, wenn man die Sprache weit von ein- 
ander gelegener Ortschaften vergleicht, sind bedeu- 
tende Verschiedenheiten bemerkbar. 

Alle diese kleinen Mundarten theile ich daher in 
drei Dialecte: 3 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


1) der südliche Dialect (Sagaisch), besonders 

ausgeprägt am Taschtyp. 

2) der mittlere Dialect (Koibalisch), besonders 

ausgeprägt am Askys und am Ut. 

3) der nördliche Dialect (Katschinzisch). 

In meinen Sprachproben-Sammlungen habe ich es 
mir besonders angelegen sein lassen, ein Bild der ver- 
schiedenen Dialect-Nüancen in einer fortlaufenden 
Reihe vorzuführen, was der reiche Märchenschatz der 
Abakan-Tataren sehr erleichterte. 

Von Minussinsk aus fuhr ich zu Boot den Jenissei 
abwärts bis nach Krasnojarsk, denn von dort beab- 
sichtigte ich mich zu den Karagassen am Kan zu be- 
geben. Ich folgte deshalb dem Kanskschen Postwege 
bis zum Dorfe Rybinsk und ging von hier südlich 
zu den Kamassinzen (Kangbashy). Die nördlichsten 
Kamassinzen sind zum Theil mit Katschinzen ver- 
mischt und sprechen den Katschinzen-Dialect. Hier 
erfuhr ich zu meinem Leidwesen, dass die Karagassen 
am Kan sich zu den Quellen der Birussa (etwa 10 Ta- 
gereisen südöstlich) gezogen hatten, da ihnen im ver- 
gangenen Winter alle Rennthiere gestorben waren. 
Eine so weite Reise zu unternehmen, erlaubte mir 
meine Zeit nicht; ich kehrte also ohne Verzug nach 
Krasnojarsk zurück und reiste von dort über Atschinsk 
zu den Quellflüssen des Tschulym, den beiden Jüs. 
Das Gebiet der beiden Jüs ist von den Kysyl-Tataren 
bewohnt. Diese Kysyl leben fast wie die Katschinzen 
und Sagaier theils vom Ackerbau theils von der Vieh- 
zucht. Sie wohnen in viereckigen gezimmerten Jur- 
ten und sind alle getauft. Nach Norden sind schon 
mehrere Dörfer verrusster Kysyl-Tataren. 

Diese Kysyl sind aus einer Vermischung verspreng- 
ter Teleuten, Tobol-Tataren (des Kütschüm Kan) und 
Jenissei-Ostjaken (Assanen?) entstanden. Unter den 
Geschlechtern der Kysyl will ich nur das sehr zahlreich 
bei ihnen vertretene Geschlecht Argyn erwähnen, 
das sich auch bei den Kirgisen der mittleren Horde 
findet. Sollte nicht bei der Zerstörung des Tobol-Tata- 
renreiches sich ein Theil der Unterthanen zur Süd- 
steppe gewandt haben und ein anderer nach Osten ge- 
zogen sein, so dass dadurch die Glieder ein und des- 
selben Geschlechtes so weit von einander getrennt 
sind? | 

Die Sprache der Kysyl steht der der Katschinzen 
sehr nahe, neigt sich aber in vieler Beziehung dem 


Teleutischen zu. Auch hier habe ich während eines 
längern Aufenthaltes Sprachproben an zwei verschie- 
denen Orten gesammelt. 

Die Kysyl gehören zum Atschinskischen Kreise und 
haben ein eigenes Steppengericht am schwarzen Jüs. 

Vom Jüs ging ich nördlich zum Flusse Kija und 
folgte diesem Flusse mit einigen Unterbrechungen 
fast bis zu seiner Mündung in den Tschulym. Auf die- 
sem Wege traf ich drei Tatarenstämme: 

1) die Kätsik, südlich von Mariinsk; 

2) die Küärik, nördlich von Mariinsk; 

3) die Tscholym-Tataren nördlich von der untern 

Kija am Tscherdat. 

Die ersteren sind zum grossen Theil Tobol-Tataren, 
die zweiten Teleuten und die dritten meiner Ansicht 
nach turkisirte Ostjak-Samojeden. Von allen Seiten 
von Dörfern umgeben, ist der grösste Theil dieser Ta- 
taren verrusst, spricht russisch und lebt ganz nach 
Art der russischen Bauern. Das Einzige was diese, 
meist nur aus einigen Zehent Menschen bestehenden 
Geschlechter an ihrer Nationalität festhalten lässt, 
sind die Vortheile (leichtere Abgaben), die sie als 
Eingeborene vor den russischen Bauern haben. 

Die Sprache ist bei allen drei Stämmen fast dieselbe: 
sie liegt in der Mitte zwischen der Mundart der Ky- 
syl und dem Teleutischen. Ich nenne diesen Dialect 
mit dem Gesammtnamen Küärik-Dialect. 

Von der untern Kija kehrte ich über Tomsk nach 
Barnaul zurück, wo ich Mitte August eintraf. 

Bevor ich diesen Bericht schliesse, will ich noch 
eine Übersicht aller von mir untersuchten Tatar-Dia- 
lecte Süd-Sibiriens geben: 

1) Sungarische Gruppe: 

Kirgisen. 

Kara Kirgisen. 

Turantschi (Uiguren). 
9) Altaische Gruppe: 


X 


Altaier Teleuten 
tov | Bars 
Tuba Lebed we | 

Schor Pai 


Sagai — Koibal — Katschinzen. 
3) Sajanische Gruppe: : : 
Sojonen: im 9] 


Bulletin de l'Académie Impériale 


Diese drei Hauptgruppen der Türkischen Dialecte 
Sibiriens bilden in der aufgeführten Reihenfolge ein 
Mittelglied zwischen den Tatar-Dialecten des Euro- 
päischen Russlands und dem im Osten Sibiriens ge- 
_sprochenen Jakutischen. Alle diese Dialecte bis auf 
das Karagassiche, das als letzte Übergangstufe zum 
Jakutischen besonders wichtig ist, und das ich später 
noch zu untersuchen hoffe, sind von mir, so viel in 
meinen Kräften stand, durchforscht. 

Was meine sprachlichen Sammlungen betrifft, so 
haben sie sich in diesem Jahre um Folgendes ver- 
grössert: 

\ L Sprachproben, 
1) Tuba. 
5 Märchen (32 eiten). 
2) Lebed-Tataren. 
4 kleine Märchen. 
3) Schorzen. 
a) an der Kondoma. 
1 Märchen (8 Seiten). 
b) am obern Mrass. 
4 Märchen (62 Seiten). 
4) Sagai. 
a) am Flusse Seja. 
3 Märchen (84 Seiten). 
b) am Taschtyp. 
4 Märchen (102 Seiten). 
c) am Is. 
3 Märchen (42 Seiten). 
` 5) Koibal. 
a) am Askys (Sagai). 
1 Märchen (18 Seiten). 
b) Koibal am Ut. 
2 Märchen (80 Seiten). 
c) nordwestlich von Askys (Kirgis). 
1 Sage (4 Seiten). 
1 Mürchen (80 Seiten). 
6) Katschinzisch. 
a) am Üi Tag. 
1 Márchen (15 Seiten). 
b) an der Abakanschen Uprawa. 
2 Märchen (69 Seiten). 

c) Kangbashy. 

1 Märchen (4 Seiten). 


7) Kysyl. 
a) am schwarzen Jüs. 
1 Märchen (46 Seiten). 
b) Ak Kul. 
1 Märchen (34 Seiten). 
2 Lieder (10 Seiten). 
8) Küärik. 
an der obern Kija. 
1 Märchen (34 Seiten). 


II. Lexikon. 


Reiche Wörterverzeichnisse der Sagai, Koibal, H 
Katsch und Küärik. 


UL Grammatik, 


Lautlehre und Etymologie aller obengenannten Dia- 
lecte. 


Bericht über eine im Sommer des J. 1864 zu 
linguistischen Zwecken unternommene Reise, 
von F.J. Wiedemann. (Lu le 15 septembre 1864) 


Dieses letzte Jahr von den vier, welche mir von 
der Classe zu Reisen in Angelegenheiten meines ehst- 
nischen Wörterbuchs bestimmt waren, habe ich theils 
dazu verwendet mich etwas genauer bekannt zu ma- 
chen mit der Sprache einer Gegend, die ich bisher 


‚nur flüchtig hatte besuchen können, nämlich Allen- 


takens, im Nordosten des ehstnischen Sprachbezirks 
und angrenzend an einen von Finnen bewohnten Theil 
des St. Petersburgischen Gouvernements, theils um 


so viel wie möglich an Ort und Stelle Aufschluss 


zu erlangen über eine nicht geringe Anzahl aus ge- 
druckten und handschriftlichen Quellen gesammelter 
Wörter, über deren Aussprache die von den Schrei- 


bern gebrauchte ungenaue Orthographie in Unsicher- 
heit liess, oder deren Richtigkeit mir aus verschie- 


denen Gründen zweifelhaft oder nicht gesichert genns 
erschien. | 
Den ersten der genannten beiden Zwecke konnte 
ich leider nicht so vollständig erreichen, wie ich es 
gewünscht hatte, da die Prediger in den Allentaki- 
schen Kirchspielen gerade damals auf einer Sprengel- 
synode in Wesenberg versammelt waren, und i 


deren Rath und Beistand nicht wohl entbehren konnte. 


So verweilte ich denn nur in zwei von den vier zum 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


34 


Allentakenschen Kreise gehörigen Kirchspielen eine 
Woche etwa, und auch die in dieser kurzen Zeit ge- 
wonnenen Resultate boten manches Interesse. Die 
Sprache in Allentaken hat, was sich aus seiner Lage 
erklärt, manches dem Finnischen Entsprechende in 
Wörtern und Wortformen, das den anderen Thelen 
Ehstlands und der Schriftsprache fremd ist. 
Befriedigendern Erfolg hatte ich in der Verfolgung 
des zweiten und für meine lexikalische Arbeit eigent- 
lichen Hauptzweckes meiner Reise. Aus Allentaken 
begab ich mich zunächst nach Dorpat, wo ich einen 
Monat verweilte, um die bisher erschienenen Jahr- 
gänge ehstnischer Zeitschriften durchzunehmen, wel- 
che, als nicht der allgemeinen sondern einer Local- 
censur unterliegend, nicht in unsere Bibliothek gelie- 
fert werden, und im Buchhandel nicht zu haben sind. 
Die gelehrte ehstnische Gesellschaft würde mir zwar 
ihr dort von mir benutztes Exemplar gewiss auch, 
wenn ich darum angesucht hätte, hieher geschickt 
haben, wie schon früher auch manches Andere, allein 
ich zog es vor diese Sachen in Dorpat zu lesen, weil 
der Herausgeber der einen Zeitschrift, Hr. Jannsen, 
einer der besten jetzt lebenden Schriftsteller, selbst 
in Dorpat wohnt, und so am leichtesten und einfach- 
sten von ihm Aufschluss zu erlangen war nicht nur 
über manche beim Durchlesen seiner Zeitschrift mir 
aufgestossenen Bedenken, sondern auch über andere, 
schon früher gesammelte. Von Dorpat ging ich über 
Werro nach Neuhausen an der Pleskauschen Grenze, 
also ebenfalls wie Allentaken eine östliche Grenzge- 
gend des ehstnischen Sprachbezirks, aber nicht im 
Nordosten sondern im Südosten, und nicht gegen Fin- 
nen sondern gegen Russen. Dieser Nachbarschaft ent- 
- stammt wahrscheinlich:ein eigenthümlicher Laut, den 
ich bis dahin noch nirgends im Ehstnischen gefunden 
hatte, nämlich neben dem mouillirten L nicht das ge- 
wühnliche deutsche, sondern das gutturale russische. 
Ich konnte mich leider nicht vergewissern, ob auch 
an der Südgrenze von den Letten, welche. dieselben 
beiden L haben wie die Russen, das gutturale L in 
die Sprache der Dórptehsten gekommen ist, denn ich 
glaubte die Zeit und die mir verliehenen Reisemittel 
ieber zu dem verwerthen zu müssen, was zu dem 
Wörterbuch in näherer Beziehung stand. So ging ich 
denn auf demselben nächsten Wege zurück nach Dor- 
pat und von da weiter nach Turgel im Jerwenschen 
Tome VIII. 


Kreise Ehstlands, wo ich einige Zeit verweilte, um 
das bis dahin Gewonnene in mein Lexikon einzuschal- 
ten. Darauf reiste ich nach Pernau, das ich zwar 
auch vor zwei Jahren schon passirt hatte, aber damals 
auf einem anderen Wege und von einer anderen Seite 
her kommend. Diess Mal ging es über die Pastorate 
Fennern und Torgel, durch eine Gegend, die mir zum 
Theil noch ganz neu war, und hier gelang es mir eine 
ziemlich grosse Menge von Ungewissheiten, etwa hun- 
dert, in meinen Collectaneen zu erledigen. Von Pernau 
reiste ich dann weiter über Hapsal nach Reval, wo ich 
den Rest der Zeit zubrachte bis auf eine kürzere, nur 
einige Tage wührende Fahrt nach Baltischport und 
zu dem Propst Fick nach Kegel, der schon früher, 
wie ich damals berichtet habe, mir sehr ansehnliche, 
theils eigene theils fremde Wörtersammlungen mitge- 
theilt hatte, und der auch jetzt wieder Manches für 
mich gesammelt hatte, was ihm gelegentlich beim Ver- 
kehr mit Ehsten aufgestossen war. 

Der Aufenthalt in Reval wurde zum Theil dazu an- 
gewandt, das seit dem letzten Ruhepunkt in Turgel 
wieder Gesammelte dem Manuscript meines Würter- 
buchs einzuordnen und Berichtigungen in demselben 
zu machen, zum Theil dazu, eine bei meiner Ankunft 
vorgefundene sehr ansehnliche Sendung von ehstni- 
schen Wórtern und Redensarten durchzuarbeiten von 
dem Pastor Sengbusch in Dagö. 

Mein Verzeichniss unsicherer Würter ist nun zwar 
durch diese Reise sehr betrüchtlich vermindert wor- 
den, allein es sind doch noch genug übrig geblieben. 
Es sind diess 1) Namen von Naturgegenstünden, theils 
Pflanzen, die ich nicht selbst sehen konnte, theils 
Thieren, bei denen ich, auch wenn ich sie gesehen hátte, 
die Species zu bestimmen doch nicht im Stande ge- 
wesen wäre, da ich wohl auf die Flora aber nicht auf 
die Fauna der Ostseeprovinzen mich verstehe; 2) aus 
alten Büchern stammende Wörter, die, wenn sie frü- 
her je ganz richtig gewesen sein sollten, jetzt viel- 
leicht doch nirgends mehr gekannt und gebraucht 
werden, in so weit sie nicht durch die Bibel im Ge- 
düchtniss des Volkes erhalten werden; 3) aus zwar 
neueren Schriften oder Aufzeichnungen stammende, 
von denen aber bisher keiner von den vielen Ehsten, 
die ich befragt habe, etwas wissen wollte, und die 
móglicher Weise zum Theil auch nur einem Druck- 


oder Schreibfehler ihre Entstehung pee mögen. 


35 


Bulletin de l'Académie Imperiale 


Von den Wörtern der ersten und letzten dieser drei 
Kategorien habe ich nun noch als letztes Auskunfts- 
mittel verschiedene kleinere Verzeichnisse angefertigt 
und in die Gegend, wo diese Wörter her kommen sol- 
len oder her zu kommen scheinen, an Personen ge- 
schickt, von denen ich weiss, dass sie gute Kenner 
der Sprache sind oder Interesse für dieselbe haben, 
mit der Bitte, darüber Umfrage und Nachforschung 
anstellen und das Ergebniss ihrer Bemühung mir mit- 
theilen zu wollen. 


Zwei ossetische Thiermärchen, mitgetheilt von 

A. Schiefner. (Lu le 15 septembre 1864.) 

Der unermüdlichen Gefälligkeit des Hrn. Collegien- 
raths Adolf Berger in Tiflis verdanke ich den Original- 
text zweier ossetischer Thiermärchen, welche der ein- 
geborne OsseteTsorajew mit einer genauen russischen 
Übersetzung und einigen erläuternden Anmerkungen 
begleitet hat. Indem ich dieselben den Freunden osse- 
tischer Studien vorführe, glaube ich zugleich einen 
interessanten Beitrag zur genaueren historischen For- 
schung über die Verbreitung von Märchenstoffen zu 
liefern. 

Das erste Märchen: «Die Laus und der Floh » stellt 
sich durch Urprünglichkeit gar vortheilhaft heraus 
neben dem aus Grimm’s Sammlung wohlbekannten 
deutschen Märchen N° 30 «Läuschen und Flöhchen», 
wozu noch Benfey, Einleitung zum Pantschatantra 
$ 67 S. 191 zu vergleichen ist. Schon in dem bud- 
dhistischen Legendenkreise finden wir beide Thiere 
einander zugesellt; s. m. Anmerkung 61 zu der tibe- 
tischen Lebensbeschreibung Cákjamuni's in den Mé- 
moires des savans étrangers T. VI 8. 327 (96). In Be- 
. treff der Form vergleiche man namentlich Kuhn und 

Schwartz, Norddeutsche Sagen, Mürchen und Ge- 
bräuche. Leipzig 1849, S. 509; Ernst Meier, Deut- 


L 
Süst ämä äxsänk, 
Rädüma rädü ') süst ämä äxsänk udi, aflämäi balcüi füciiici- 
düstüi; ju ran sä donüi yain qudi, ämä äxsänk aflä zägüi: 


I. 
Die Laus und der Floh, 
Längst längst war eine Laus und ein Floh, also 
gingen sie Ba den Weg; an einer Stelle missten sie 


sche Volksmärchen aus Schwaben. Stuttg. 1863, X: 
80 — 82 und Aoamacserp, Haponnın pycekis oam. 
pomryckb IV N°16 kosa m pm, II erp. 130 — 131, 
Das zweite Märchen, das uns den allbeliebten Mei- 
ster Reinhart in ossetischem Gewande vorführt, bie- 


tet eine ganze Masse von interessanten Punkten zur ` 
Vergleichung der einzelnen Märchenzüge dar, Be- 
sonders interessant ist der Fischfang auf dem Eise, 


der sonst dem Wolfe, hier aber den Füchsen zuge- 
wiesen wird. Was die Einbusse des Schwanzes be- 
trifft, so muss ich auf ein litthauisches Märchen auf- 


merksam machen, das ich aus dem Munde eins — 
eingebornen Litthauers gehört und bereits in der « 
(Zur — 
vergleichenden Thiersagenkunde) mitgetheilt habe, « 
Der Fuchs wird von den Hunden verfolgt und spornt « 


Zeitschrift «das Inland» Jahrgang 1862 N°3 


alle seine Gliedmaassen an, ihm bei der Flucht be- 


hülflich zu sein, damit er ungefährdet in seinen Bau — 


gelange. Alle Gliedmaassen gehorchen mit Ausnahme 


des Schwanzes, der immer an die Bäume anschlägt, « 
um den Fuchs in seiner Flucht aufzuhalten. Als der — 
Fuchs dennoch glücklich heim gelangt ist, schilt er — 
die einzelnen Gliedmaassen aus. Diese aber rechtfer- — 
tigen sich mit Ausnahme des Schwanzes, der sich — 


noch etwas darauf zu Gute thut, dass er ihn in der 


Flucht aufgehalten hat. Erzürnt giebt der Fuchs da di 
seinen Schwanz den vor dem Loche stehenden Hun- 
den zum Zerraufen preis. Vergl. hiezu Schleichers - 


Litauische Märchen S. 8 und Russwurm, Sagen aus 


Hapsal; der Wiek, Oesel und Runö, Reval 1861N 


180 «der Fuchs und der Hase», sowie auch Reinhold 


Köhler in Benfey’s Orient und Occident, Bd. I S. : : 


301 folg. Daneben beachte man das frühere (Bullet. 
T. V p. 437 = Mélanges russes T. 1V S. 294 N*17) mit- 


Eum k y p 


getheilte ossetische Sprichwort: «Der Fuchs geg : 


nen Schwanz als cn auf». 


D 
SÉ 


Cii ämä aeü dent särül?) ägäpbüläkänäm; süst zaxta: «Ci». 


Äxsänk ägäpbKodta ämä fallagfars Dei: süst la donüi nür- 2 : 
xaudta. Äxsänk rauad ämä vum? syad ämä in zaxta: Xu! qis 3 
râdt, äz mä cädisämbalüi? ) slâson. Xu zaxta: «Uädä mün = 


über das Wasser setzen und der Floh spricht also: 
«Wohlan, springen wir über dieses Wasser»; die Laus 


sprach: Keng Der Floh sprang und war auf uf der > 
andern Seite; die Laus aber fiel ins Wasser. DE | 


37 


des Sciences de Saint - Petersbourg. 


gurko ärxäss». T’ulzmä ácüd ämä in zaxta: « T'ul5! gurko 
rädt, gurko xu äxära, xu qis râdta, äz mä eädisämbalüi slä- 
son». T'ulz zaxta: Kg mün Qürğüi mä bünüi ma uäl li- 
jäd»*). Qür&ümä âcüdi: «Qürgüi! tulgüi bün ma uäl lii, tul; 
gurko râdta, gurko xu âxära, xu qis râdta, äz mä cädisämbal 
släson». — Qürdüi zaxta: «Uädä mün aik rädt». Karkmä 
äcüdi. «Kark! aik rädt, aik Qürsüi äxära, Qürğüi İulzüi bün 
ma uäl lija, tulz gurko rádta, gurko xu äxära, xu qis rädta, äz mä 
cädisämbal släson». — Kart zaxta: «Uädä müst kutu ma uâl 
gärdäd». Müstmä bacüdi ämä in zaxta: «Müst! kulu ma uâl 
gärd, kutu Kark baigärda, Kark aik rädta, aiK Qürsüi Axära, Qür- 
&üi tulgüi bün ma uâl lija, tul; gurko rádta, gurko xu âxüra, 
xu qis rädta, äz mi cädisämbal släson». Müst zaxta: «Uädä 
mä gädü ma uàl axsäd». Gädümä bacüdi ämä in zaxta: «Gä- 


Floh geht und kommt zum Schwein und spricht zu 
ihm: «Schwein, gieb eine Borste, ich will meinen Ge- 
fahrten herausziehen». Das Schwein sagt: «So bringe 
mir Eicheln». Er geht zur Eiche und spricht zu ihr: 
«Eiche, gieb mir Eicheln, die Eicheln wird das Schwein 
fressen, das Schwein eine Borste geben, ich aber 
werde meinen Gefährten herausziehen». Die Eiche 
sprach: «So möge mir Qürghüi nicht mehr meinen Bo- 
den verunreinigen». Er ging zu Qürghüi: Qürghüi! ver- 
unreinige nicht mehr den Boden der Eiche, die Eiche 
wird Eicheln geben, die Eicheln das Schwein fressen, 
das Schwein eine Borste geben, ich aber werde meinen 
Gefährten herausziehen». Qürghüi sprach: «So gieb 
mir ein Ei». — Er ging zur Henne: «Henne! gieb ein 
Ei! das Ei wird Qürghüi verzehren, Qürghüi nicht mehr 
den Boden der Eiche verunreinigen, die Eiche Eicheln 
geben, die Eicheln das Schwein fressen, das Schwein 
eine Borste geben, ich aber werde meinen Gefährten 
herausziehen». — Die Henne sprach: «So móge die 
Maus den Korb nicht mehr benagen». — Er ging zur 
Maus und sprach zu ihr: «Maus! benage nicht mehr den 
Korb, den Korb wird die Henne benagen, die Henne 
ein Ei geben, das Ei Qürghüi verzehren, Qürghüi nicht 
mehr den Boden der Eiche verunreinigen, die Eiche 
Eicheln geben, die Eicheln das Schwein fressen, das 
Schwein eine Borste geben, ich aber werde meinen 
Gefährten herausziehen». — Die Maus sprach: «Dann 
1) Mit diesen Worten beginnen überhaupt die Mär- 
chen, wahrscheinlich sind sie aus rädü ämä rädü, längst 
und längst, zusammengezogen. Tsorajew. 
2) von sär, Haupt, vergl. Sjögren S. 224. 


düi! müst ma uàl axs, müst kulu ma uàl gärda, kulu Kark 
baigärda, Kart aik râdta, aik Qürgüi Axära, Qürgüi tulgüi bün 
ma uäl lija, iul; gurko rädta, gurko xy âxära, xu qis rädta, äz 
mä eädisämbal släson». — Gädü zaxta: «Uädä mün äxsür är- 
xäss!» — Qugmä baeüdi: «Qug! üxsür rädt, äxsür gädü 
ästära, gädü müst ma uàl axsa, müst kutu ma uâl gärda, ku- 
iu Kark gürda, Kark aik rädta, aik Qürgüi äxära, Qürgüi 
tulzüi bün ma uâl lija, tul; gurko râdta, gurko xy Axära, xu 
qis rädta, äz mà cädisämbal släson». — Qug äxsür rädta, äx- 
sür gadü âstärta, gädü müst nål axsta, müst kulu nål gärsta, 
kulu Kark baigärsta, Kark aik rädta, aik Qürgüi Axordta, Qür- 
ġüi tulgüi bün nål lüdta, tulg gurko rädta, gurko xu âxordta, 
xy qis rädta, üxsünk jä cädisämbal slâsta. Äbondär mä 
cárünc. 


móge die Katze mich nicht mehr fangen». — Er ging 
zur Katze und sprach zu ihr: «Katze! fange die Maus 
nicht mehr, die Maus wird nicht mehr den Korb be- 
nagen, den Korb wird die Henne benagen, die Henne 
ein Ei geben, das Ei Qürghüi verzehren, Qürghüi nicht 
mehr den Boden der Eiche verunreinigen, die Eiche 
Eicheln geben, die Eicheln das Schwein fressen, das 
Schwein eine Dorste geben, ich aber werde meinen 
Gefährten herausziehen». — Die Katze sprach: «So 
bringe mir Mileh»! — Er ging zur Kuh: «Kuh! gieb 
Milch! die Milch wird die Katze lecken, die Katze nicht 
mehr die Maus fangen, die Maus nicht mehr den 
Korb benagen, den Korb wird die Henne benagen, die 
Henne ein Ei geben, das Ei Qürghüi verzehren, Qürghüi 
nght mehr den Boden der Eiche verunreinigen, die 
Eiche Eicheln geben, die Eicheln das Schwein fressen, 
das Schwein eine Borste geben, ich aber werde meinen 
Gefährten herausziehen». — Die Kuh gab Milch, die 
Milch leckte die Katze, die Katze fing nicht mehr 
die Maus, die Maus benagte nicht mehr den Korb, 
die Henne benagte den Korb, die Henne gab ein Ei, 
das Ei verzehrte Qürghüi, Qürghüi verunreinigte nicht 
mehr den Boden der Eiche, die Eiche gab Eicheln, 
die Eicheln verzehrte das Schwein, das Schwein gab 
eine Borste, der Floh bu seinen Gefihrien heraus. 
Heute noch leben sie. 


i 3) Cädisämbal wird eigentlich von den in | dasselbe 
Joch gespannten Stieren gebraucht — Jochgenosse; 
z. B. acü dyuä galüi Kädtärittär edis: i eäune diese beiden 
Ochsen gehen E als Paar. es, 


39 


Bulletin de l'Académie Impériale 


40 


4) Statt mà bünüi ma uäl Wad würde man nach Tso- 
rajew's ästhetischem Dafürhalten sagen kónnen: mà 
bünmä fadüs ma uäl làsid er möge auf meinen Boden 
nicht mehr Dünger führen oder mä kaliutä ma uàl cägdäd 


II. 
Gádü ruwas. 

Rädüma rädü ars udi ämä in ärtä qübülüi udi; ssüstün stüi, 
aflämäi sä xurmä raxasta, Am? sün sä süstülä márdta. Ru- 
was dün Käeäidär ürbauadi ämä in zaxta: «Cü Känüs cü ars?» 
Ui in: «Mänä mä qübüliüi süstütä márün». Ruwas ün zaxta: 
«Dü sün nieü bafaräzzünä; àeu ämä ju xábüzdün ') sKän, ämä 
jä äxäss uälä ueü cupmä, äz dün sä dä ärcüdmä qäl-ämä lä- 
sägäi ?) Kyd qâzoi aflä sKüngünün». Ars baeüd ämä ju xäbüz- 
dün sKodta ämä jä âxasta cupmä. Ruwas bazdäxt ämä ag uäl- 
ari?) eäwärdta, ämä sä um bapbärsta, jäxädäg duarmä rauad 
ämä äneadäi däit. Ars äreüd ämä in zaxta: «Käm stüi mä 
qübüllä?» Ui in zaxta: «Xägarüi gäl-ämä lägägäi qâzüne». Ars 
bacüd. Ruwas äfardäg, ämä sbádti ämä jä xäbüzdun xärüi. 
Käeäidär ju biräg ärbauad ämä ruwasmä gurüi: «Käm 
dün udi Kä ueü xäbüzdün?» Ruwas ün zaxta: «Dälä ars 
6üng ärxasta, ämä in zaxton: «Dä Cünzän dün läpbu raigu- 


II. 
Der betrügerische Fuchs, 

Längst längst war eine Bärin und sie hatte drei 
Jungen; sie verlausten, also trug sie dieselben an die 
Sonne und schlug ihnen ihre Läuse todt. Es kam der 
Fuchs irgendwoher herbeigelaufen und sprach zu ihr: 
«Was machst du da, Bärin»? Sie zu ihm: «Sieh, i 
schlage die Läuse meiner Jungen todt». Der SE 
sprach zu ihr: «Du wirst ihnen nichts zu thun vermögen; 
geh und bereite mir einen Käsekuchen und trage ihn 
dorthin auf jenen Hügel, ich werde es veranstalten, 
dass sie bis zu deiner Rückkunft Klotz und Stock spie- 
len». Die Bärin ging hinein und bereitete einen Käse- 
kuchen und trug ihn auf den Hügel. Der Fuchs machte 
Anstalten und stellte den Kessel auf den Herd und 
warf sie (die Jungen) dort hinein, selbst ging er zur 
Thür hinaus und setzte sich friedlichst nieder. Die 
Bärin kommt und spricht zu ihm: «Wo sind meine 
Jungen»? Er sprach zu ihr: «Sie spielen im Hause 
Klotz und Stock». Die Bärin ging hinein. Der Fuchs 
ging fort und setzte sich und ass seinen Käsekuchen. 
Irgendwoher kommt ein Wolf herbei und spricht zum 
Fuchs: «Wo ist dir dieser Käsekuchen zu Theil gewor- 
den?» Der Fuchs sagte ihm: «Sieh, die Bärin da führt 


er möge meine Zweige nicht mehr abhauen; er selbst 
hat es jedoch schon nicht gewagt den kräftigen Aus- 
druck des Textes zu ändern. 


ra») ämä mün ac xäbüzdün rädta. Birägdär cinkängäjà 
nuuad ämä arsän zaxta: «Dä éüngän dün läpbu raigura». 
Ars qil raista ämä birägän mälätüi nâd fäkodta. Biräg dün 
ralüpdi ämä ruwasüi surün baidüdta, fälä jä nä baijáfta. Stii 
ruwas jäxii ändär xyz festünKodta ämä bändän biin baidüdta. 
Biräg ül sämbäld ämä jä fársüi: «Umäi cü Känüs cü?»— 
«Cü Künün eü u, zaxta ruwas, amäi mà süz baxuizünän ämä 
mün xärd agäzKänzäni». Birüg ün zaxta: «Dä xorzäxäi mä- 
nän gü baxui, Käd nä uäd mün xärd äpbün nieü aqàzkünüi»,— 
«Cü Känon, dä xuzän lümänüi Kommä Kud nä baKäson, zaxta 
ruwas, ämä in bändänäi jä süz baxudta. Biräÿ dün âcüd 
ämä Kämdär ju füs radawdta ämä jä baxordta. Gut jäm ät- 
tämä äreüd ämä Axäe äxäckänün baidüdta, fälä ma Käm cü 
färäzüi; ju xatt Ku ud, uäd dün âxäcüdi ämä jä sügüi färstä 
älüdta. «Oo! dodoi?) mün dä sär, ruwas» zäßgä zaxta biräg; 
Aftämäi ta juxatt Ku ud, uäd la sämbäldi ruwasül ämä jä 
nä bäzüdta, ruwas jäxii ändärxuzän Käi àkodta ui lüxxäi. 


eine Schwiegertochter heim und ich sagte ihr: «Von 
deiner Schwiegertochter möge dir ein Knabe geboren 
werden und sie gab mir diesen Käsekuchen». Voll 
Freude ging auch der Wolf hin und sprach zur Bärin: 
«Von deiner Schwiegertochter möge dir ein Knabe 
geboren werden». Die Bärin ergriff einen Knüttel 
und versetzte dem Wolf tödtliche Schläge. Der Wolf 
lief dir davon und fing an den Fuchs zu verfolgen, 
holte ihn jedoch nicht ein. Darauf nahm der Fuchs 
andere Gestalt an und fing an einen Strick zu winden. 
Der Wolf traf mit ihm zusammen und fragte ihn: «Was 
machst du damit»? — «Was das ist, was ich mache? 
sprach der Fuchs, damit werde ich meinen Steiss zu- 
nähen und die Nahrung wird mir frommenw. Der 
Wolf sprach zu ihm: «Durch deine Güte nähe ihn mir 
zu, weil sonst durchaus keine Nahrung mir frommt». 
— «Was werde ich machen, wie soll ich einem Freunde 
deines Gleichen nicht gehorchen»», sprach der Fuchs 
und nühte ihm mit dem Strick seinen Steiss zu. Der 
Wolf ging dir davon, raubte irgendwo ein Schaaf und 
verzehrte es. Da wollte es bei ihm hinaus und er fing 
an zu drücken, allein wo vermochte er schon etwas? 
einmal da drüngte er dir und es rissen die Seiten seines 
Steisses. «Ohoh! es soll mir dein Kopf büssen, Fuchs», 


41 ' des Sciences de Saint -Pétersbourg. 42 


«Ui cü Känüs cü, ruwas?» zäßgä jä bafarsta. ««Cü Känün | 


cü, mä xur, mänä kutu biin.»» — «Ämä gü cü Känüs?» — 
««Mäxii gü sbizünän, äldäratüi füstäm nütlulzünän, ju zü mä 
kutui eäwärzünän ämä jä raxäszünän.»» — «Uii, dü märdtü- 
stin män gü sbii», zaxta biräg. — ««Cü dün Känon, Käd mün 
juäi ju xatt tüxkänüs, uädtär dën mä cästüi gagadär näbacuar- 
zünän, zaxta ruwas ämä D sbidta kului, stäi jä raxasta, kuläi 
jä ratüldta, jäxädäg ta nüggärkodta: « Äldäratä, äldäratä! biräg 
uim filulüi» Äldäratä rauadüstüi ämä birägän mälätüi nâd 
fáKodtoi, tüxäi ma airwästi. Biräg dün ruwasüi surün baidüdta, 
ämä ruwas jä xunkmä Kud baxä35ä i, aflä in jä kägil ratüdta 
ämä in zaxta: «Nür ta ma mün Kädäm eäusinä, bäräg Ku di.» 
Biräg um Ku nä uäl udi, uäd ruwas racüdi ämä ju ran Käftä 
ssardta. Uäd dün ändär ruwästä ärämbürdstüi ämä jä farstoi: 


sprach da der Wolf. Indessen aber einmal da traf er 
mit dem Fuchs zusammen und erkannte ihn nicht, da 
der Fuchs andere Gestalt angenommen hatte. «Was 
machst du da, Fuchs?» sagte und fragte er. — «Was 
ich mache? meine Sonne, sieh ich flechte einen Korb». 
— «Und weshalb machst du dies?» — «Ich werde 
mich hineinflechten, mich zu den Schaafen der Herren 
hinablassen, eins in meinen Korb thun und es forttra- 
gen». — «He! deinen Verstorbenen (zu Liebe) flicht 
mich hinein», sagte der Wolf. — «« Was soll ich dir ma- 
chen, wenn du auch bisweilen mich bedrüngst, so schone 
ich doch für dich nicht einmal meinen Augapfel»», sagte 
der Fuchs und flocht ihn in den Korb ein, schleppte 
ihn hinaus, liess ihn an der Felswand hinab, selbst 
aber rief er: «Herren, Herren! der Wolf kommt zu 
euch hinab». Die Herren kamen hervor und versetz- 
ten dem Wolf tódtliche Schläge, nur mit Mühe kam 
er davon. Der Wolf fing an den Fuchs zu verfolgen, 
als aber der Fuchs in sein Loch gelangt war, riss er 
ihm den Schwanz aus und sprach zu ihm: «Jetzt aber 
wirst du nirgendshin entkommen, da du gezeichnet 


1) Xabüzdün ist ein mit frischem Käse angemachter 
Kuchen, der zu den Leckerbissen der Osseten gehört 
und den Gásten vorgesetzt wird. Tsorajew. 

2) Ein Kinderspiel, in welchem sich zwei Parteien 
bilden; während die eine sich ein wenig entfernt, 
steckt. die andere einen Stock, der etwa Arschinlänge 
hat, in die Erde, dann wird ein kleines Stockende, 
etwa einen Finger lang, horizontal auf den Stock gelegt. 
Wenn einer das zur andern Partei gekehrte Ende des 
Klotzes im Fluge packt oder es mit seinem Stocke 


«Kä dün udi acü Käftä?» Ui sün zaxta: «Dälä donüi mä kudi 
nüttüston ämä ach Küfüi släston.» Udondär nüzzüdüstüi ämä 
sä kuditä donüi nüttüsioi ämä sün um Ais äxsäw nüssäl- 
düstüi, stäi raisom Ku sxäcüdüstüi, wäd sä kuditä um Azzi- 
düstüi ämä sä äpbäldär änäkudilä festi. Biräg dün jä ruwasüi 
nål züdta ämä ju donüi särül qisäi xid sKodta ämä zaxta: 
«Acü xidäi éi nüxxaua, ui mä ruwas u.» Ruwästä dün yain 
baidüdtoi ämä gädü ruwas ci wdi ui donüi nüxxaudta, ämä ju 
Käsâg jä kaxüi bün Dei - uäd dün biräg sqürkodta: «Dälä, 
dili mà ruwas». — ««Bägu bägu dä ruwas, äz müni Käsäg 
fedton, ämä umi ärgäpbläston, zaxta gädüi ruwas. Äftämäi 
dün rast bazzädi. 
Udon äreüdmä xorzäi fäcärul®). 


bist». Als der Wolf nicht mehr dort war, kam der 
Fuchs hervor und fand an einer Stelle Fische. Da 
versammelten sich die andern Füchse und fragten ihn: 
«Wo wurden dir diese Fische zu Theil»? Er sprach 
zu ihnen: «Seht, ich liess meinen Schwanz in’s Was- 
ser hinab und zog die Fische heraus». Da gingen auch 
sie hin und senkten ihre Schwänze in’s Wasser und 
in der ganzen Nacht froren ihnen dieselben an; als 
sie darauf am Morgen sich erhoben, so blieben ihre 
Schwänze dort und sie wurden alle schwanzlos. Der 
Wolf erkannte dir den Fuchs nicht mehr und machte 
über ein Gewässer eine Borstenbrücke und sprach: 
«Der Fuchs, welcher von dieser Brücke fällt, das ist 
mein Fuchs». Die Füchse fingen dir an hinüberzuge- 
hen, und welcher der betrügerische Fuchs war, der 
fiel in’s Wasser und ein Fisch kam ihm unter die Pfo- 
ten; da schrie der Wolf dir: «Seht! seht! mein Fuchs». 
«Sicherlich dein Fuchs, ich erblickte da den Fisch 
und sprang da hinab»» sprach da der betrügerische 
Fuchs. Demnach blieb er gerechtfertigt. 
Bis zu ihrer Ankunft lebet glücklich! 


berührt, so ruft er: «ich verbrannte» und das Spiel 
ist gewonnen. Wenn man aber bei 20maligem An- 
lauf den Klotz nicht verbrennnt d. h. nicht berührt, 
so setzen sich die Angreifenden auf die Hütenden, ver- 
binden ihnen die Augen, werfen den Klotz fort und 
reiten auf den einzelnen, bis jemand den Klotz gefun- 
den hat. Dies Spiel ist bei den Osseten sehr gebräuch- 
lich und heisst gäl-ämä-läzägäi qâst das Klotz- und 
Stockspiel. Tsorajew. 5 0 
3) uälärt ist so gebildet wie uälkupb, uälxäzar, dälzäx 


43 


Bulletin de l’Académie Impériale 


44 


s. Ossetische Texte 2 N° 4 u. 17; 5 Anmerk. 25; Bull. 
T. VI p. 449 f. u. p. 468. 

4) läpbu raigura, es möge ein Sohn geboren werden! 
ist der höchste Wunsch, den die Osseten einander zu- 
rufen. Darauf werden öfters Gesundheiten ausgebracht, 
z. B. Cäi Elzarügojän lipbu cämäi raigura ui tüxxäi änazäm 
lasset uns darauf trinken, dass dem Eldsarüqo ein Sohn 
geboren werde. Tsorajew. 

5) Vgl. Osset. Texte (Mélanges asiat. T. V p. 25 
= Bullet. VI, p. 463): Dodoi mün dä kona Känüi; eben- 
daselbst verbessere man nüddod 

6) So enden häufig die ossetischen Märchen. Tso- 
rajew. 


SR 14 LUE KEE Wb 14 


4x11 
SLUCIIL 


Über das Pluralsuffix im Ossetischen, von P. 
Lerch. (Lu le 13 octobre 1864.) 

Bekanntlich bildet das Ossetische in seinen drei uns 
zugänglich gewordenen Mundarten den Plural seiner 
Nomina auf gleiche Weise, indem es nümlich an den 
Singularstamm das Suffix ta oder ià treten lässt. In 
den obliquen Casus des Plurals treten an dasselbe 
dieselben Casusendungen wie im Singular. 

Schon im J. 1847 sprach Bopp in seiner Abhand- 
lung über das Georgische (s. Abhandlungen der kó- 
niglichen Akademie zu Berlin. 1847. S. 273) die 
Vermuthung aus, es wäre die ossetische Pluralbe- 
zeichnung auf den Pronominalstamm ta zurückzufüh- 
ren. Diese Ansicht Bopp’s habe ich bei keinem der- 
jenigen, die sich mit dem Ossetischen bescháftigt 
haben, angeführt gefunden. Eine von der Bopp's 
gänzlich abweichende Ansicht giebt Fr. Müller in sei- 
nem Aufsatze über die Stellung des Ossetischen im 
iranischen Sprachkreise, S. 11 (aus den Sitzungsbe- 
richten der historisch-philosophischen Classe der kais. 
Akademie der Wiss. zu Wien. B. XXXVI.). In dem 
unlängst erschienenen Hefte von Benfey's Orient und 
Occident, Jahrgang II, S. 583 und 584 identificirt er 
die ossetische Pluralendung mit der neupersischen, 
welche ha (lo) lautet und der bei Berésine, Recherches 
sur les dialectes persans, für die Mundart der khoras- 
sanischen Kurden angeführten Endung da. Dabei ge- 
rüth er aber gewissermaassen in Widerspruch mit sei- 
ner 1861 ausgeprochenen Ansicht, nach welcher 
das ossetische Pluralzeichen ia auf das indogermani- 
sche as zurückzuführen wäre, während er jetzt für 
die persische Endung ha, welche er für identisch mit 


dem ossetischen ta hält, keinen Zusammenhang mit 
dem Plural der altbactrischen Neutra zulässt. 

Zu der Ansicht, die ich jetzt vertrete, dass nämlich 
das ossetische Pluralzeichen ia oder tä auf das altper- 
sische zusammengesetzte Pronomen tya zurückzufüh- 
ren sei, war ich schon 1860, jedoch ohne Bopp's An- 
sicht zu kennen, gekommen. Ich schrieb damals darü- 
ber an Herrn Prof. August Schleicher in Jena, in- 
dem ich die Anwendung des ossetischen ta (und ii), 
eben so wie des kurdischen te (in den Texten aus Er- 
zerum — di, -d) zur Bezeichnung des Plurals als im 
Altiranischen begründet nachwies. Am 24. August des- 
selben Jahres hatte der verehrte Sprachforcher die 
Freundlichkeit, mir mitzutheilen, er halte meine ihm 
vorgetragene Deutung des in Rede stehenden Plural- 
suffixes «für methodisch nachgewiesen und demnach 
für sicher, soweit eben Deutungen spätester Sprach- 
formen auf Sicherheit Anspruch haben». Seitdem hat 
sich meine Ansicht über diesen Gegenstand nicht ge- 
ündert, vielmehr bin ich in ihr noch bestärkt worden. 
Es sei mir erlaubt, die Thatsachen aus der Geschichte 
der iranischen Sprachen, auf welche ich meine An- 
sicht stütze, hier einzeln vorzuführen. 

Sehen wir uns in den dem Ossetischen zunächst 
verwandten noch lebenden, d. h. den übrigen neuira- 
nischen Sprachen um, ob sich nicht in einigen von 
ihnen eine der ossetischen lautlich verwandte Pluralbe- 
zeichnung für das Nomen findet. Im Neupersischen 
haben wir die Endungen: án und hà, im Mazandera- 
nischen: ûn und hà, im Kurdischen: än, an, te (auch 
da?) -di und -d, im Afghanischen: u, o, áno, ánu, 
üno, ünu (nach Raverty). 

Am nächsten der ossetischen Endung steht die kur- 
dische auf te, welche aus den von mir im J. 1857 
veröffentlichten Texten der Kurmändi-Mundart (s. For- 
schungen über die Kurden, Abth. I.) nachweisbar ist: 
8. 36, Zeile 10: kelesete tün = die Räuber gingen; 
ibid. Z. 14: Sevanite tün, hem'a kétik Zi tu — die 
Hirten gingen, aber auch das Mädchen ging; >. 
39, Z. 9 tritt das Suffix te sogar an die sonst in die- 
sen Texten allgemein gebräuchliche Pluralendung an 
an: keleSanete Zine yóe girt u tün — die Räuber 
nahmen ihre Frauen und gingen davon. 

Dei kele$-än-e-te, wo der Plural schon ohne die 
Schlusssilbe durch das Suffix an angedeutet ist, stieg 
mir die Vermuthung auf, te dürfte von Haus aus keine 


45 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 46 


Pluralbezeichnung gewesen sein, sondern vielmehr ein 
nachgesetzter Artikel, wie er im Altpersischen ge- 
bräuchlich ist und dessen Spuren im Neupersischen so- 
wie auch in den mitteliranischen Sprachen (Huzväresch 
und Pärsi) nachzuweisen sind. Ich meine die von den 
persischen Grammatikern sogenannte Kesra relativa 
oder das i der Idhäfet (Annexion), welches zum Aus- 
druck des Genetivverhältnisses, jedoch nicht in allen 
Fällen, gebraucht wird. Ausserdem tritt dieses i vor 
Appositionen auf. Bopp führt in seiner « Vergleichen- 
den Grammatik») die neupersische Idhäfet auf das alt- 
persische Pronomen tya zurück, nicht wieLassen?) und 
Spiegel?) auf das im Zend, aber nicht in der Sprache 
der Achämeniden-Inschriften vertretene Relativum ya. 
Er spricht sich ausserdem noch dahin aus, dass das 
zendische ya, wo es die Stelle des Artikels vertritt, 
nicht vom skr. Relativstamme, sondern von dem zu- 
sammengesetzten tya (im Nominativ sya) stammen 
móge. In Bezug auf den Verlust des Anlauts-Conso- 
nanten macht er auf die Erscheinung àufmerksam, 
dass den sanskritischen Formen dvis und dvitiya die 
zendischen bis und bitya (für vis und vitya) gegenüber 
stehen. Die von ihm angeführten Beispiele des Ge- 
brauchs von ya im Zend als Artikel lassen sich aus 
Justi's Altbactrischem Wörterbuche bedeutend ver- 
mehren. 

Das Neupersische, das Pärsi und das iranische Ele- 
ment des Huzväresch stehen dem Altpersischen viel 
näher, als dem Altbactrischen. Es ist daher auch wahr- 
scheinlicher, dass in der dem Neupersischen und den 
mitteliranischen Sprachen zu Grunde liegenden altira- 
nischen Mundart das zusammengesetzte tya und nicht 
das Relativum ya als Artikel verwendet worden ist. 
Einen Beweis dafür finde ich im Kurmandi. Hier ist 
der Artikel eben so wie im Neupersischen in Gebrauch. 
Wie man hier (st 233 ród-i deiliun d. i. der Fluss 


Dscheihun, (3 (c5, rü-i zemin, d. i. die Ober- 
fläche der Erde, LJL ol, räh-i bárik d. i. der 


enge Weg (wörtlich: Weg der enge) sagt, eben so 
sagt man im Kurmändi: tu Sahrestan-e Stambule — 
er ging in die Stadt Stambul, mal-i wi de dest-i wida 


1) N. Ausg. I. S. 471—476. | 

2) Zeitschrift für die Kunde des Morgenlandes, Band IV, S. 456. 
' . 8) Spiegel, Huzvàresch- Grammatik S. 65, $ 50, Pärsigrammatik 
8. 52. 8 37. | : nee 


pur bu = er hatte viel Gut in seinem Besitz (wört- 
lich: Gut, das seine in Hand der seinen viel war), 
söl-i sör = rother Schuh (wörtlich: Schuh der rothe), 
äv-a germ — warmes Wasser (wörtlich: Wasser das 
warme). Hier lautet der Artikel nach Sahrestän: e, 
nach mal, dest und söl: i, nach àv: a. In letzterem 
haben wir noch den ursprünglichen Vocal von hya vor 
uns, während er sonst zu e (auch e) und weiter zu i 
geschwücht erscheint, wie es eben auch im Huzvá- 
resch, Pársi und Neupersischen der Fall ist. 

Ausserdem kommt der Vocal à im Kurmandi als 
postponirter Artikel nach Substantiven vor, denen das 
Demonstrativum áva oder va vorhergeht, z. D. va 
merüa kü'ire — dieser Mann ist blind, va merüa 
díze — dieser Mann ist ein Dieb, va hanía née téye 
née wíye — dieses Haus ist weder dein, noch sein. 
In dem letzten Beispiele ist ausser a auch e zweimal 
als Artikel gebraucht, nümlich — vor te und wi: va 
hani-a né-e téye né-e wíye. Auch vor den Ordnungs- 
zahlwórtern findet sich der Gebrauch von e als Arti- 
kel; so heisst es bei mir in der 14. Bacmeisterschen 
Sprachprobe: e yék debéze, e dudüan yóe yol diké, e 
sésian dístere, e târan dekén'e — der eine läuft, der 
zweite springt, der dritte singt, der vierte lacht. 

In den von mir in Roslawl gesammelten Texten 
wird am Nomen der Plural durch keine besondere En- 
dung ausgedrückt, sobald auf dasselbe ein anderes 
Nomen oder ein Pronomen folgt, das zu dem ersten im 
Genetivverhältniss steht. Daher kann auch der Arti- 
kel, der zwischen beiden steht, in derselben Form ge- 
braucht werden, wie nach einem Nomen, wo dem Sinne 
nach ein Singular vorauszusetzen ist; z. B. hém'a te- 
lék-i wi ne diferían — aber ihre Jungen flogen noch 
nicht (d. i. waren noch nicht flügge). Hier ist der 
Plural des Subjects durch das Prädicat, welches im 
Plural steht, angedeutet. Im Neupersischen steht der- 
selbe Artikel (i) sowohl nach Substantiven im Singu- 
lar, als nach solchen im Plural. Eben so verhält es 
sich mit dem Artikel im Zazá. Anders aber in den 
von Zaba gesammelten Texten. Hier tritt der Artikel 
nach Substantiven, die dem Sinne nach mit dem Zei- 
chen der Mehrzahl versehen sein müssten, In einer 
andern Form auf, als nach Substantiven mit singularer 
Bedeutung. Zur nüheren Erläuterung des Thatbestan- 
des will ich hier einige Beipiele anführen, die sich 
noch leicht vermehren lassen, weil sie fast, auf jeder 


47 


Bulletin de l'Académie Impériale 


48 


em? von Zaba’s Texten zu finden sind: 1) S. 14 Z. 
uf er cy > je SU, we linik mezin u pe- 

se -i- ei Kurdistäni — ss bei Gross und Klein 
von Kurdistan; 2) S. 14, Z. E ES sêle Jie 3) 
re p e WI mb p De eu Ali 
Teremäxi u Mél'a Yunüs Halqatmi Zi Z “gund-i-d xu- 
dá medfünin = Ali Teremakhi wie auch Mulla 
Yunus Halgatini sind in ihren Dörfern begra- 
ben; 3) » ak JoJo Al A aulb 5 J oye? Os) 332 45* 
Mirzö-y-i Resi hebü, Zi ta "ife-i-d Izid-i-d Vani bu — 
es war ein PM Rue Mirza Reschi, er war von 
den Jezidenstämmen von Wan. Wären die No- 
mina, an welche das d, durch den Bindevocal i ver- 
bunden, angetreten ist, Singulare, so hätten wir nach 
ihnen a oder i als Artikel zu erwarten, wie unzählige 
Beispiele in Zaba’s Texten lehren. In einzelnen von 
diesen Texten, namentlich in den Biographien der 
Dichter und s. der Statistik kurdischer Stämme lautet 
der Artikel di, wie Herrn Zaba's Transscription zeigt, 
en AC IS SERO ON j aff ab 
Baté gündeke zi günd-i-di Hekariyan = Bäte ist ein 
Dorf von den Dór Za der Hekari, oder $. dë Zeile à 
ail il, la] b 55 f Ulslsls vL LL, Jl $9 plu 
asa’ir we geba’il we ta'ife-y-1 di Akradan ku di top- 
ray-a Wanida-ne — die Stämme der Kurden, welche 
auf dem Gebiete von Wan sind. Es ist also di (oder 
d) als Artikel mit pluraler Bedeutung zu betrachten. 

Im Neupersischen ist, wie auch im Zazá, Pársi und 
Huzväresch, i als Artikel von uns erkannt worden, im 
Kurmändi a, e, e, i im Singular, di und d im Plural. 
Auf das altiranische Relativum ya ihn zurückzuführen, 
gestattet das d des Plurals nicht. Nehmen wir aber 
tya als dasjenige Pronomen an, auf welches der kurdi- 
sche Artikel zurückzuführen sei, so erklärt sich auch 
der Mangel des d im Singular, weil im Altpersischen 
für tya im Nominativ Singul. hya gebräuchlich ist, 
wo das anlautende h leichter schwinden konnte, als 
der Dental von tya. 

Weiter nehme ich an, dass auch die ossetische Plu- 
ralendung ta oder tä auf tya zurückzuführen sei. 

Sjögren räumt in seiner ossetischen Sprachlehre, 
S 30, ehe er an die Darlegung der ossetischen Decli- 
nation geht, nicht allein für den Accusativ, sondern 
auch für den Nominativ der digorischen Mundart 
zwei Formen ein. Während er in Nominativen wie 
D. tisg die unbestimmte Form sieht, findet er, dass 


Formen wie füdäi, tisgäi (der Vater, das Mädchen) 
den schwedischen fadern, flickan entsprechen und 
nennt sie die bestimmten. In der bestimmten Form 
sind also Accusativ und Nominativ gleichlautend, ab- H 
gesehen davon, dass der erstere, wie Sjögren an- 
führt, in der unbestimmten Form noch oft als nackter 
Stamm erscheint. 

Eben so wie Sjögren ($ 30), erkenne ich in der En- 
dung des Nominativs und Accusativs der bestimmten 
Form einen angefügten Artikel und finde in diesem 
das in der digorischen Mundart im Nom., Gen. und 
Acc., im Tagaurischen nur im Gen. und Acc. gebräuch- 
liche: Demonstrativum je, welches in den von Herrn 
Akademiker Schiefner veróffentlichten Texten jà lau- 
tet. Auf dieses je oder jà führe ich auch die mit dem 
Accusativ gleichlautenden Endungen des Genetiv und 
Locativ interior zurück. Auf altiranische Casusendun- 


‘gen lässt sich die für Gen., Acc. und Loc. inter. ge- 


meinschaftliche Endung nicht zurückführen. Ich neh- 
me vielmehr an, dass im Ossetischen, nachdem sich, 
eben so wie in den übrigen mittel- und neuiranischen 
Sprachen, das Armenische ausgenommen, die Casus- 
endungen abgeschliffen hatten, der Gebrauch des Ar- 
tikels häufiger wurde, um durch ihn, der die Casus 
noch unterscheiden mochte, die Beziehungsverhält- 
nisse anzudeuten. Mit der Zeit erhielt sich von ver- 
schiedenen Casusformen des enklitisch mit dem No- 
men verbundenen Artikels für den Singular nur das y 
(von hya, vielleicht anfangs noch mit auslautendem Vo- 
cale), für den Plural aber ta oder tä (von tya). In noch 
späterer Zeit fing man an, die im Plural gebräuchliche 
Form des Artikels am Nomen, als blosses Unterschei- 
dungszeichen des Plurals vom Singular zu betrachten, 
und es wurden daher die im Singular gebräuchlichen 
Casusendungen auch für den Plural verwendet, indem 
man sie auf tä folgen liess. 

Was die Endungen des Dativ, Locativ exterior und 
Ablativ betrifft, so suche ich in ihnen Überreste von 
Postpositionen. Solches wird auch schon von Sjögren 
($ 115 Anm. II) für die beiden Locative und den Abla- 
tiv angenommen. In dem n des Dativ sehe ich das in 
iranischen Sprachen als Verbalpraefix oft verwandte 
ni (vgl. Justi Wörterbuch u. d. W.), welches im Osse- 


tischen als Verbalpraefix ni und nü lautet. Was die 


Endung des Locativ exterior betrifft, so brauche ich 
nur daran zu erinnern, dass im Tagaurischen mä als 


49 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


50 


selbstständige Postposition noch vorkommt. Unsiche- 
rer ist meine Deutung des Ablativs. In demselben, den 
Sjögren auch Instrumental nennt, suche ich Spuren 
der altiranischen Präposition (zuweilen im Altbactri- 
schen auch Postposition) haca (hata), welche selbststän- 
dig im Ossetischen nicht vertreten ist. Im Huzväresch 
und Pärsi finden wir die erwähnte Partikel: ad, az, eZ, 
im Neupersischen und Mazanderanischen: az, ez, im 
Kurdischen Ze, im Afghanischen (vgl. Raverty Gram- 
mar of the Puschto language, 2° edit. London 1860, 
$ 38, 8. 10 und 11) di (>). Es wäre daher möglich, 


dass im Ossetischen, eben so wie im Afghanischen, 
der ursprüngliche Palatal durch einen Dental vertre- 
treten gewesen wäre, der später nach vorhergehendem 
Vocale zu i (bei Sjögren j) wurde. 

Aus dem Vorhergehenden erhellt, dass ich weit da- 
von entfernt bin, die von Hern Fr. Müller in seiner 
Abhandlung über die Stellung des Ossetischen im érá- 
nischen Sprachkreise (Wien 1861, S. 11 und 12) aus- 
gesprochene Ansicht, als ob die einzelnen Casusfor- 
men dem Ossetischen den Charakter eines urthümli- 
chen Idioms aufdrücken, zu theilen. Ich finde viel- 
mehr, dass die in Rede stehende Sprache, was den 
Ausdruck der Beziehungsverhültnisse am Nomen be- 
trifft, auf derselben Stufe wie das Afghanische, Neu- 
persische, Mazanderánische, Thalisch und Kurdische 
steht. In einer Beziehung ist sie an altem Gute so- 
gar ármer, als die genannten Sprachen, da diese noch 
die auf den alten Genetiv Pluralis zurückzuführende ‘) 
Pluralendung àn oder eine ihrer Nebenformen am No- 
men nicht mehr gebraucht und sie nur am Demon- 
strativum zeigt: tagaurisch adon und udon — diese 
und jene. Das o vor dem auslautenden n ist Vertre- 
ter eines älteren langen à und hat die Lünge im Gen., 


4) Dass der neupersische Plural auf ân auf den altéránischen Ge- 
netiv Pluralis zurückzuführen sei, ist zuerst von Spiegel (s. Hófer's 
Zeitschrift I, p. 220) ausgesprochen worden. Bopp (Vergl. Gramm. 
I, $ 240) will ihn auf den Accusativ pl. zurückgeführt wissen, da ihm 
der Accusativ mehr als der Genetiv dazu geeignet scheint, sich über 
einen ganzen Numerus zu erstrecken. Gegen Bopp’s Ansicht ist der 
Umstand geltend zu machen, dass die Pluralstämme der Personal- 
promina für die 1. und 2. Person auf keinen andern Casus als den 
Genetiv sich zurückführen lassen, namentlich die ossetischen max 
und smax und das neup. LE (Suma). Vgl. auch Fr. Müller, 
Das Personalpronomen in den modernen eránischen Sprachen (Wien 
1864, aus dem December-Hefte des Jahrganges 1863 der Sitzungsbe- 
richte der phil.-hist. Cl. der Wiener Academie, Band XLIV, S. 568 

folg.) S 2 
Tome VIII. 


Mo. Bot. Garden, 


dE. Ze in 


Acc., Dat. und Abl. bewahrt; die digorischen Plural- 
stämme uon, ón und An stimmen zu dem kurdischen 


wan und dem neupersischen än I. In dem d von 
adon erkenne ich Spuren der Zusammensetzung von a 
-t- da, die für den Singular nicht mehr gebräuchlich ist ; 
udon halte ich für eine dem adon nachgebildete Form. 
Auch vermag ich es nicht, in den tagaurischen adätlä 
und udátià eine doppelte Pluralbezeichnung zu erken- 
nen, welche von Fr. Müller in dem erwühnten Auf- 
satze über das Personal-Pronomen, S. 6. angenommen 
wird. | 

Ich habe im Anfange dieses Aufsatzes die kurdische 
Pluralform keleë-än-e-te = Räuber angeführt. Ana- 
logie dazu bietet die von Spiegel in seiner Huzvä- 
resch-Grammatik, Anmerkung zu $ 45, aus dem Bun- 
dehesch angeführte Form küp-än-i-hä — Berge. Im 
Bundehesch allein, aber nicht in den Übersetzungen 
der Huzváreschliteratur, soll zur Bezeichnung des Plu- 
rals hà mit vorhergehendem Bindevocal (i) verwendet 
werden. Sonst ist ân als Pluralendung gebräuchlich. 
Es wäre daher küpänihä, wie Spiegel will, nicht als 
fehlerhafte Lesart zu betrachten, sondern in ihr nur 
die Andeutung zu finden, dass hà von Haus aus 
eben keine Pluralendung war. Im Pársi kommt neben 
hà auch hya häufig vor. Hier hat sich das y von dem 
altéránischen tya noch bewahrt. (Vgl. Spiegel, Pársi- 
grammatik 8 31, Anm. I) 


Berechnung der Bahn des Cometen 1861 IIL von 
V. Fuss. (Lu le 1 septembre 1864.) 
Der am 28. December 1861 von Tuttle in Cam- 
bridge U. S. und von Winnecke in Pulkowa am 8. Ja- 


nuar 1862 entdeckte Comet hatte zur Zeit seiner Ent- 


deckung schon vor mehr als 20 Tagen sein Perihel 
passirt und zeigte wührend der kurzen Zeit seiner 
Sichtbarkeit (etwas über einen Monat) ein schwa- 
ches und verwaschenes Aussehen. Ungeachtet die- 
ser Umstünde konnte man doch wegen seiner ziemlich 
starken geocentrischen Bewegung hoffen, eine der 
Wirklichkeit nahe kommende Bahn zu erhalten. 

Eine andere als eine parabolische Bahn vorauszu- 
setzen, hielt ich für unnütz; so wie auch für zweck- 
mässig mit Hülfe vorläufiger Elemente Normalórter zu 
bilden, welchen dann eine genauere Bahn Bësse: 


51 


sen werden konnte. Von den in den «Astronomischen 
Nachrichten» bekannt gemachten Elementen wählte 
ich zu diesem Zwecke die von Pape N° 1346 ge- 
gebenen: 


T =1861 Dec.7, 21589 m. B. Zt. 
II = 173°30'3654 
Q —145 658,01 mittl. Äquin. 1862,0 


d 41 57 23,1 
log q = 9,923813 
Retrograde. 


Mit den aus diesen Elementen berechneten Örtern 
wurden die den «Astronomischen Nachrichten» ent- 
nommenen 32 Beobachtungen verglichen. Die in die 
erste Woche nach der Entdeckung des Cometen fal- 
lenden Beobachtungen sind alle aus Amerika; wäh- 
rend der zweiten Woche ist er fast allein in Pulkowa 
beobachtet worden; in der dritten Woche fehlen die 
Beobachtungen ganz; endlich lieferten die Beobach- 
tungen der letzten Zeit vorzugsweise Leiden, Man- 
heim und Berlin, an welchem Orte er zuletzt und zwar 
am 2. Februar beobachtet worden ist. Alle diese 
Beobachtungen sind in der Tabelle, chronologisch ge- 
ordnet, angeführt. Es sind die Zeiten von Aberration, 
die Positionen von Parallaxe befreit und die letzteren 
auf das mittlere Aequinox 1862,0 bezogen worden. 

Die Örter der Vergleichsterne führe ich so an, wie 
sie von den Beobachtern gegeben wurden. Sie sind 
alle auf das mittlere Aequinox bezogen und gelten, 
mit Ausnahme der Washingtoner, die sich auf 1860,0 
und der Leidener, die sich auf 1861,0 beziehen, für 
den Anfang des Jahres der Beobachtung. Die syste- 
matischen Abweichungen von Wolfers’ Tab. Red. sind 
von den Beobachtern selbst schon angebracht; ausser 
bei den Washingtoner, bei denen es wenigstens nicht 
ausdrücklich erwähnt wird, und der Leipziger, Jan.22, 
wo die Correction gleich an den Ort des Cometen an- 
gebracht ist. Was die Pulkowaer Beobachtungen be- 
trifft, so waren die von Dr. Winnecke in Bd. V des 
Bulletin der Petersburger Akademie publieirten Po- 
sitionen des Cometen nur vorläufige; sämmtliche von 
ihm benutzte Vergleichsterne sind später am Pulko- 
waer Meridiankreise von Neuem, jeder zwei Mal, be- 
obachtet worden; und auf diesen genaueren Bestim- 
mungen beruhen die von mir benutzten Örter des Co- 
meten. 


Bulletin de PAcademie Impériale 


52 


Die in der Tabelle eingeklammerten Abweichungen 
der Beobachtungen von der Rechnung sind wegen au- 
genscheinlicher Fehlerhaftigkeit nicht mit in Rech- 
nung gezogen worden. Da die Fehler nicht in den 
Positionen der Vergleichsterne liegen, so musste ich 
sie den Beobachtungen zuschreiben. Die grosse Ab- 
weichung in Rectascension bei der Altonaer Beobach- 
tung vom 19. Januar wäre durch einen Fehler von 
10° zu erklären; ich wagte jedoch nicht zu corrigiren, 
behielt aber die Declination bei, da diese Beobachtung 
am Äquatoriale gemacht worden ist. 

Vermittelst der Abweichungen der übrigen Beob- 
achtungen von der Rechnung bildete ich 4 Normal- 
örter, denen ich dann durch drei Hypothesen über 
die Abstände des Cometen von der Erde folgendes 
Elementensystem anschloss: 


T = Dec.7,21335 m. B. Zt. 
I = 173°30' 4750 | 
Q —145 6 1,6; mittl. Aquin. 1862,0 
se ATI 58 54,6 
log g = 9,923782 
Retrograde. 


Diese Bahn, welche die Normalürter recht gut dar- 
stellte, ergab, mit den Beobachtungen verglichen, die 
in der Tabelle unter der Rubrik «Rechn. — Beob.» 
angeführten Abweichungen von denselben. Dieselben 
schienen mir durch einen merklichen Gang anzuzei- 
gen, dass auf dem befolgten Wege noch nicht ein 
möglichst guter Anschluss der Bahn an sämmtliche 
Beobachtungen erlangt worden war. Da die Elemente 
sich nur sehr wenig geändert hatten, so schien es rath- 
sam, durch Anwendung von Differentialformeln Cor- 
rectionen der Elemente zu bestimmen, welchen alle 
Abweichungen möglichst gut entsprächen. 

Wo die Abweichungen einen nicht merklichen, oder 
wenigstens regelmässigeren Gang hatten, schien e$. 
mir erlaubt, dieselben zu einer Normalabweichung zu 
verbinden, indem ich das Mittel aus ihnen und den 
ontsiihechenden Zeiten nahm; ich verband so die drei 
ersten Cambridger Beobachtungen, die beiden Beob- | 
achtungen vom 1. und 2. Jan., alle Pulkowaer vom 
8. bis zum 10., endlich alle Beobachtungen vom 24. 
bis zum 28, We Die übrigen zog ich einzeln in Rech- 
nung und erhielt auf diese Weise folgende Reihe von 
Abweichungen: 


53 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


54 


Aa cos à Aò p Indem ich den Beobachtungen mit den grossen 
Dec. 30,280 — 05 —136 3 Refractoren von Cambridge, Washington, Pulkowa 
Jan. 2,000 ‘+ 2,6 +198 2 (Jan. 19) und Berlin das Gewicht 1, den übrigen aber 
» Bo pdt Sal, dide dA dd 3 beilegte, erhielt ich die in der 4ten Columne ange- 
pur uidi c dit, 1 geführten Zahlen. 
Jan. 9,233 — 15 — 76 3 Die oben gegebenen Abweichungen, eingeführt in 
» 18,303 +294 — 6,3 1 die Differentialformeln, ergaben folgende 25 Glei- 
» 19,2260. + 79 —18,9 1 chungen, deren Coeffleienten Logarithmen und die 
». 29,274 í 410,74; 4 bereits mit Vp multiplicirt sind. Die Einheiten der 
E. 22355, «bei ad Unbekannten sind folgendermaassen zu nehmen: 
H 
» 22,426 -— 79 + 7,3 2 dT 0,001 
» 323,607 —16,1 — 9,8 1 dq 0,00001 
» 26,000 + 41 — 0,4 1 d 
Febr. 2,354 #—21,0 — 48 1 av | 1^ 
di 
Rechn.-Beob. Verglei ; 
Ne M. Berl. Zt. A Sen echn.-Beo dedia ergleichsterne SE 
der Beob. Anere! AS R Decl. 
Abee 343 2919. 5019’ 2878| — 077 | —1878 |Cambr. U.S.|4^14"0*09 —5^1172877] B. Z. 
2 » 3098914213 52 3,5|—1 25. 7,1| — 1,5 |—16, » 15 4110—14 28 25, 4| Mikrom. vergl. 
3| » 3100144213 52 16, 4| —1 23 47,0| + 0,8 — 5, » A885 —1 21 3,9| Mädler, Robinson 
AlJan. 4,98193/214 38 43,2|--3 5 41,6|-+ 4,2|+-26,6 |Washington] 18 40.38 4-3 10 24, 8| Wash. Aequat. 112 
5| » 4,98966/214 38 57,8| 3 6 13, 6| 2,1 +63 » 17 35,21! 3 10 24, 8| Weisse XIV, 314 
6€ » 200743914 39 26,3| 3 9 43,3|-- 1,0-13,0 |Cambr. U.S.| 48 4726, 3 9 50,9| Mikrom. vergl. 
"| sa 499803216 10 11,3| 11 44 39,8 ,9|—20,7 » 22 20.59, 11 39 43, 1| Lal., B. Z., wee 
8» 794652918 15 48,0] 22 46 21,0] -12,1 +16, 6 [Washington] 33 25.69 22 47 40,2\B. Z. 292. 1 
9| » 85531218 48 19,6! 25 23 53,31 + 1,0 + 0,1 |Pulkowa 46,43. 25 21 47, 4| Merid. beob. von bn A 
40| » 857080218 49 24,7] 25 28 40,3] — 4,5 — 5,2 » 36 48328, 25 28 58,2 » 
M| » 8596761218 50 44, 4| 25 35 45, 8| + 2,5 —17,2 » 37 4048, 25 35 33,8 ^ , ^ 
49| » 949103/219 44 15,6| 29 40 45,3| — 6,31 — 4,5 » 36 56,05! 29 40 36,3 » ` » 
43| » 9508111249 45 14, 8| 29 45 37,9) — 0,8 — 7,7 » 39 26,85! 29 45 55,4 D » » 
A4 » 1067396221 7 0,0! 35 26 56,6| — 0,7 |—10,9 » 2,25 35 26 45,1 e D e 
IN » 3401247 44 21,0| 73 19 52, 3| 4-29, 4 .— 6,3 [Berlin 16 31 52,65, 73 13 51,4 » » Förster 
46| » 193002457 17 45,9] 76 40 35,5|-4- 7,9 —18,9 |Pulkowa [17 9 76 39 2,0 » Winnecke 
17) » 1927358257 25 9,8| 76 42 55, 64-44, 1) —10, 7 [Altona "hoquatorialbeob. 
AS| » 22,35393]346 7 40,0| 80 53 5,5|-i- 9,6 |—17, 1 [Berlin 21 0 53,56! 80 57 40,2] Merid. beob. von Förster 
10 » 92496061317 36 39,3| 80 50 3,8| — 7,9 + 7,3 |Leipzig 8 55,58, 80 38 57,6| Fedorenko 3800 
20| » 92251803]319 29 12,9| 80 46 24, 9(—48,2 |— 2,9) Wien 2 32,49 80 27 15,0] Fedor. 3770, Lal. 41621, A. Z. 22019 
Al » 923056723328 5 0,5| 79 26 56,1| —16,1 — 9,8 Cambr. U Sg 31 40,16, 79-27 55, 8| A. Z. 45. 109. 
29| » 2453671048 3 55,0 —+11,6 Leiden 93 45 2,101 7814 42,0] » 148. 17, Johnson 6053 
23| » 24,560641348 17 16,5] 77 58 20,8 -2-45,5|— 4,4] - -» 16 23,89 78 3 58,5] » 148. 19 
24 » 9521074]254 33 27,1| 76 38 39,7| — 6,4 + 2,2 |Manheim 32 5432, 76 A1 M4, 7| » 148. 49 
al » 925,33241|254 41 56,2! 76 36 30,3) + 5,8 — 86 » 34 52,30 76 36 12,1] » 148. 48 
26| » 2564092556 48 33,6] 76 3 2,1|-- 1,9 + 4,8]Leiden 46 51.08 78 532,8 » 148. 65 
ol, 2564087286 54 48,5| 76 2 13,5 42 3,11 48 9596| 75 59 14,0] » 448. 67 
98 » 2643043 4 17 40,4| 74 38 34,1 83-201 >» 0 33880 74 45 40,1, » 148. 87 
99| » 2653201] 148 11,11 74 27 46,5]-+- 0,8 + 4,5 Manheim M 335 74 26 4,0] Merid. deu von Argelander 
30| » 9749070| 5 51 35,0] 72 49 0,9|— 3,0 — 14,1 |Leiden 29 13,02) 72 43 11,1| A. Z. 157. 69 
Al» 2820068 9 ra 71 10 45,5|24- 2,8 +10,0) >» 5399 71 14 2,6 he Sue 
32lFebr. 2,35445| 17 57 46,3| 64 42 12,1 — 2,0 |— 4,8 1Berlin 4 93403, 64 52 37,7] A. 5 


l’Académie Impériale 


55 Bulletin de 
9,9375 = 0,6553 dT + 9,8418 do 0,1703 n dIT + 0,2076 dQ + 9,7447 di 
0,5655n — 0,6418 » -+ 9,9732 » + 0,1747n » + 0,1800 » = 9,7619 » 
0,6901n = 0,5701 » = 0,1497 » + 0,1450n » = 0,0952 » = 9,7138 » 
1,0828n = 0,6366 » — 0,3312 » = 0,2159n » + 0,1505 » = 9,7910 » 
0,5027 = 0,9858 » + 0,7548 » + 0,5771n » = 0,4950 » = 0,1395 » 
1,4683n = 0,4962 » + 0,5723 » + 0,3018n » - 9,9334 » = 8,9969n» 
0,8976n = 0,8265 » + 0,4962 » + 0,2428n » - 9,7074 » = 9,6442n» 
0,9823 n — 0,4578n» + 0,0339n» = 8,7680 » = 0,0464n» = 0,2461n» 
0,8351 = 0,4090n» + 0,0123n» -+ 8,9707 » = 9,9944n» = 0,1864n» 
1,2068 = 0,5931n» + 0,3997n» + 9,8693 » + 0,1467n» = 0,2536n» 
1,0503n = 1,0515 n» + 0,9756n» + 0,5172 » = 0,5833n» —+ 0,6240 n» 
1,3222 = 0,4936n» + 0,5177n» - 0,0922+ » = 0,0090n» -+ 0,0098n» 
in Rectascension. 
1,3720 = 1,0819n» = 0,7660n» + 0,3063 » + 8,9194n» + 9,7345 » 
1,4472n = 1,0563n» + 0,7795n» = 0,2735 » + 8,9319n» -+ 9,6901 » 
1,3160 = 0,9722n» + 0,7452n» + 0,1758 » + 9,4045n» + 9,5085 » 
1,2201n — 1,0225n» + 0,7915 n». +- 0,2054 » + 9,7358n». + 9,2242 » 
1,2074 = 1,3614n» + 1,1336n» = 0,5330 » -+ 0,1736n« = 9,9027 » 
0,7993 = 0,8924n» - 0,8928n» A 0,1536 » + 0,2565n» -+ 0,1654n» 
1,2765 = 0,8610n» = 0,6875n» =- 0,1864 » = 0,2624n» + 0,1615n» 
0,9669 = 0,7982n» + 0,6251n» + 0,1245 » = 0,2000n» = 0,0989» 
1,2350 = 0,7234n» - 0,7168n» + 0,3332 » + 0,0996n» + 9,5720n» 
0,8008 = 0,6539n» - 0,6515 n» + 0,2695 » + 0,0258n» + 9,4583 n» 
‘0,9912 — 0,5932n» + 0,6743n» - 0,2884 ». + 9,8645n» + 9,4027 » 
0,0167 = 0,8341n» = 0,9740n» + 0,5993 » + 9,7442n» + 0,8184 » 
0,6812 — 0,2653n» + 0,3998n» + 9,9980 » -+ 8,7886 » - 0,0246 » 


in Declination. 


d. dQ, di sind die Correctionen der betreffenden gen, deren Coëfficienten durch die Producte in die 
Grössen, bezogen auf den Äquator. — Werden diese | Quersummen der Coëfficienten der anfänglichen Glei- 
Gleichungen nach der Methode der kleinsten Quadrate | chungen geprüft worden sind. 

. aufgelóst, so erhält man die folgenden Endgleichun- 


— 869,14 = + 1616,06 dT + 1049,90 dg — 358,47 dl’ + 213,88 dQ' + 68,99 di’ 
— 657,26 = + 1049,90 » + 761,26» — 259,17 » + 148,99 » + 43,79 » 
+ 250,53 = — 358,7» — 959,17 » je 102,25 Er 60,23 3 1 16,36 » 
— 142,42 = + 213.88 » + 148,99» — 60,23 » + 54,41 » + 35,88 » 
— 24,84 =+ 6899» + 43,79» — 16,36» + 35 ,88 » = 43,67 » 


Diese Gleichungen ergeben folgende Werthe der 
Unbekannten und deren nebenbeistehende Gewichte: 


drate der übrigbleibenden Fehler; diese Fehler, divi- 
dirt durch Vp, ergeben sich wie folgt, in Überein- 


dT = + 0,2619 1416,1 stimmung mit der directen Rechnung: 
dq = — 0,7413 VIE Aa cos à Aë 
en eos hes ne 
di! — 4.947 4,1 EE Ee ER 
== , H | » 4 + 1,9 — 17,7 
Die Richtigkeit der Rechnung bestätigt sich durch | » 7 + 8,6 + 90,5 
die Gleichheit von (nn.5) und der Summe der Qua- » 9 ad 55 ai 95 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


os 


57 
Aa cos à Að 
Jan. 18 + 24,4 — 0,3 
*. 419 + 3,0 — 14,7 
SECH KT » — 5,7 
»..:22 + 9,0 — 11,5 
» ^22 — 7,3 — 11,3 
» Hä — 15,1 — 4,4 
»- 26 + 6,4 + 4,0 
Febr. 2 — 18,6 — 1,1 


Aus den angeführten Fehlern folgt für eine an- 
fängliche Gleichung der nicht unbeträchtliche wahr- 
scheinliche Fehler von 1073. — Es war: 

II’ = 167?55 47,8 
Q' — 154 24 40,4 
d 2.02.23 (40 


Werden die gefundenen Verbesserungen an diese 
Grössen und an T und q, wie sie gegeben worden sind, 
angebracht, und die so erhaltenen neuen Elemente 
- auf die Ecliptic bezogen, so bekommt man: 


T = Dec.7,21361 m. B. Zt. 0,00026 

II —173°30 4876 2775 

Q =145 5 56,8 / mittl. Âqu. 1862,0 2740 

41 58 53,4 5,08 

“log g = 9 ‚923778 
Retrograde. 


Die nebenstehenden Zahlen sind die den gefundenen 
Werthen der Unbekannten zukommenden wahrschein- 
lichen Fehler. Man ersieht aus denselben, dass den 
gefundenen Werthen der Unbekannten gar keine Si- 
cherheit beizulegen ist, dass also die Wahrscheinlich- 
keit des neuen Elementensystems nicht grösser als 
diejenige der zuerst von mir gefundenen Elemente ist. 

Es scheint mir aber sich zu wenig Gesetzmässigkeit 
in den Abweichungen zu zeigen, um hoffen zu können, 
durch einen andern Kegelschnitt als die Parabel die 
Beobachtungen besser darzustellen. 


à = 


0,000043 


Ephemeriden der beiden Biela’schen Cometen 
für die Erscheinung 1865 — 1866, von Th. Clau- 
sen. (Lu le 17 novembre 1864.) 

Nachdem der Biela’sche Comet sich in die Nähe 
seines Apheliums zwischen 1839 und 1846 getheilt 
hatte, musste für jeden der beiden Theile eine neue 


Bahn berechnet werden, deren halbe grosse Axe nur 
nach einer zweiten Erscheinung mit Sicherheit be- 
stimmt werden konnte. Nach der Wiederkehr 1852 
zeigte sich aber in dieser Beziehung eine neue Schwie- 
rigkeit, da es zweifelhaft blieb, welche der beiden mit 
jedem der frühern Erscheinung 1846 identisch seien. 
Hubbard, der eine sehr umfangreiche Arbeit über 
die Erscheinung 1846 geliefert hat, schloss zuerst 
aus dem nähern Durchschnitt beider Bahnen, wenn 
man den vorangehenden 1846 mit dem folgenden von 
1852 identisch annahm, dass diese Hypothese die 
richtige sei. Um die Wahrscheinlichkeiten beider Hy- 
pothesen zu ermitteln, da die vier Bahnen in beiden 
Hypothesen berechnet kein bestimmtes Criterium dar- 
boten, berechnete ich zuerst die Störungen durch den 
Jupiter für den Zeitraum von 1846 bis 1852, welche 
ich für beide Cometen gleich annahm, und nahm aus 
den Astron. Nachrichten für jeden Cometen in jeder 
der beiden Erscheinungen drei Beobachtungen: von 
dem Cometen 1846 I (der zuerst durchs Perihel ging) 
Königsberg Januar 17, Berlin Februar 24 und April 
1; von dem Cometen 1846 II die Beobachtungen in 
Berlin Januar 27, Februar 26 und März 20; von 1852 
I Cambridge September 8 und September 16, und Pul- 
kowa September 25; und von 1852 II Rom Septem- 
ber 15, Berlin September 22 und Pulkowa September 
28. Aus diesen Beobachtungen leitete ich die wahr- 
scheinlichsten Bahnen in beiden Hypothesen ab, und 
fand mit Anwendung der Störungen durch den Jupiter 
folgende Summen der Quadrate der Fehler: 


Hypothese I (Hubbard). 


1846 I und 1852 II .... Summe der Quadrate 329 
1846 II und 1852 I 1667 


Summe 


1996 


Hypothese II. 


1846 I und 1852 I .... Summe der Quadrate 1365 
1846 II und 1852 II mis JUS 


CYLITELLLLE 


Die zweite Hypothese erscheint demnach, wenn auch 
nicht sehr bedeutend, wahrscheinlicher als die erste. 
Wenn sie die richtige ist, so müssen die beiden Co- 
meten nothwendig nach der Theilung eine merkliche 
Anziehung auf einander ausgeübt haben, denn da sie, 
nahezu in derselben Bahn, einer nach dem andern 


59 


Bulletin de l’Académie Impériale 


60 


laufen, so muss bei der Theilung der vorangehende 
eine grössere, der nachfolgende eine geringere Ge- 
schwindigkeit als der ursprüngliche Comet erlangt ha- 
ben: mithin die Umlaufszeit des vorangehenden grös- 
ser als die des nachfolgenden geworden sein. Der fol- 
gende müsste also dem vorangehenden in der Zeit 
zwischen der Trennung und dem Perihel 1846 vor- 
beigegangen sein, welches, wie eine leichte Rechnung 
zeigt, nicht hat stattfinden können, wenn sie keine 
störende Einwirkung auf einander geübt hätten. Wenn 
aber, wie bei der grossen Nähe sehr wahrscheinlich 
ist, die beiden Cometen einen merklichen Einfluss auf 
einander gehabt haben, so musste die Geschwindig- 
keit des vorangehenden allmählich wieder verringert, 
des folgenden vergrössert werden, oder die Umlaufs- 
zeit des vorangehenden verkleinert und die des fol- 
genden vergrössert werden. Es müssten nun die Co- 
meten BEER durch den Knoten ihrer, mit Be- 

htig gihr er geg itig Stórungen bestimm- 
toi Bahnen gegangen sein, und ihre Entfernungen von 
der Sonne zu dieser Zeit gleich gefunden werden. Die 
eine dieser Bedingungen kann man im Allgemeinen 
durch eine passende Annahme der Summe der Massen 
beider Cometen erfüllen, während die andere als Be- 
stätigung der Richtigkeit der Hypothese dienen kann. 
Ich fand auf diese Weise; dass durch Annahme der 
Masse beider Cometen — im , die Masse der Sonne als 
Einheit angenommen, beide Bedingungen nahezu erfüllt 
werden, wodurch die Hypothese II eine bedeutende 
Wahrscheinlichkeit erlangt. Mit einer grössern Masse 
blieben bedeutende Unterschiede sowohl in der Zeit 
des Durchgangs durch den Knoten beider Bahnen, als 
in der Entfernung von der Sonne übrig. 


Nach dieser Hypothese habe ich die Stórungen des 
ersten Cometen durch den Jupiter bis zur Zeit des 
Periheliums 1859 und eine Ephemeride des Laufs 
beider Cometen in dieser Erscheinung berechnet, in- 
dem ich dieselben Stórungen auf den zweiten Cometen 
anwandte. Diese ist im Bulletin von 1859 T. XVII 
p. 537 abgedruckt. Bekanntlich verhinderten die Licht- 
schwäche und die Nähe der Sonne die Auffindung der 
Cometen in dieser Wiederkehr zur Sonne. 


Die nächste Erscheinung wird bei sehr günstiger 
Stellung der Erde erfolgen, wie früher in den Jahren 
1806, 1836, 1846. Ich habe deshalb, damit diese 


Cometen möglichst früh aufgefunden werden können, 
die Störungen des ersten derselben durch den Jupiter 
von 1859 bis 1866 berechnet und an die Elemente 
beider angebracht, da der Unterschied der Störungen 
von beiden nur gering sein kann. Die so gefundenen 
Elemente, zugleich mit denen der drei vorangehenden 
Epochen sind folgende: - 

T bedeutet die Zeit des Perihels in mittlerer Ber- 
liner Zeit, a halbe grosse Axe, € Excentricität, w Ab- 
stand des Perihels vom aufsteigenden Knoten, Q Länge 
des aufsteigenden Knotens auf der Ecliptik, vom mitt- 
lern Âquinoctium zur Zeit des Perihels gerechnet, i 
Neigung der Bahn gegen die Ecliptik. Die Bewegun- 
gen sind direct. 

Perihelium 1846. 


Biela I. Biela II. 
as 4921097049  ........ 49113899 
Log a 0,5464088 ........ 0,5464802 
Log e 9,8788760 ........ 9,8788955 
EEG 9993 7 398 4- ku 223? 8'25,3 
CE S 245 55 25,4 ........ 245 54 27,7 
bbs. 12 34 47,8 ........ 1235 2,8 
Va 1852. 
Bie Biela II. 
EEE 261081560 deg 267:763072  * 
Log a 0,5471330 ........ 0,5472044 
Loge 9,8784286 ........ 9.8784481 
eg ZS 098986 H 223°16' 54,6 
VER eR 245 53 13,0 ........ 245 52 15,4 
R 12 33 11,3 ....... 12 33 26,3 
Perihelium 1859. 
Biela I. Biela II. 
Tx 142852074 | ........ 1444128250 
Loga... 0,5494630 ........ 0, 5495344 
Loge 9,8770766 ........ 9,877096) 
ORTI. 293°49 1975 ....... 223?50' 453 
€ Ve 245 45 16,4 ........ 245 44 18,8 
and: 12.2886 Fai 12 23 50,1 
Perihelium 1866. 
Biela I. iela II. 
y LR 252620118... ane. 21' 497860 
Log à 0,5503535 ……… 0,5504249 
Pd 9,8764619 .......... 9,8764814 
E 223°54' 772... 223°54 59,0 
Q SERO. 245 46 10,8 .. aid 245 45 13,2 
"ER 12. 21:58,3....... 12 22 13,8 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


62 
Mit den letzten Elementen habe ich die folgenden Mittlere Berl. Zeit. a ò h 
Ephemeriden berechnet. æ bedeutet grade Aufsteigung, ch E DET m : 
à Declination, k = -sy Helligkeit, r Radius vector, A UT A89 EI t ig i T s | di 
Abstand’ volt der Fede: » 29 * e 25 [349 20 23 | 724 27 [1,32 
» 26412 5 20.1342 44 24 | 6 10 25 11,44 
Biela I. » 30112 5 15 1343 22 13 4 58 58 11,59 
Decbr. 4112 5 10 |344 13 26 | 349 53 |1,75 
Mittlere Berl. Zeit a ð h » 8125 41345 17 42| 2 42 43 |1,94 
E UE e S E » 12112 4 57 |346 34 46 1 36 56 |2,16 
1865| Sept. 27112 7 33. | 3579 52' 35" |a- 23^34' 42"| 0,33 GE CELL Y Nr ER YU 
Octob. 1112 7 43 |356 20 35 | 23 7 13 | 0,38 0 33 50 12,74 
512 6 55 |354 44 38 39 30 59 | 043 » 2412 4.33 |351 40 10 141 2 13,10 
*..942 6 39 |353 6 44| 21 45 57 | 049 » 28142 4 23 |353 45 45 2 51 23 |3,54 
bus 12-625 [3508-904 /729:52494/055 Om eeler Hu 
; 1742 6 12 (349 53 47 | 19 50 34 | 0,62 Sod ain tp ET p Ate TERR 
» 9442 6 1|348 23 46 | 18 41 34 | 0.70 Bet RE LA BP LE i o 5,82 
, 25112 5 51 |347 1 12 | 17 26 39 | 0,78 CA Me Br IO 
229142 Kreien Dei ae ' 42 314| 10 3031| 1256 6 |848 
Novbr. 2142 5 35 |344 46 6 14 44 21 | 0,95 , 9514992 59 | 44 8 M 13 31 31 983 
» 642 5 29 1343 56 22 | 13 19 41 | 1,04 | em 51 |9,8: 
- 4012.3 23.55.02 2501 9546 4-129] Din Heliakeis: mar. baim o Venehninden 1900 bei 
>» 4842 5 12 |342 49 3 9 5327| 138 ungünstigen Umständen 0,57; Secchi fand sie 1845 
» D 2 5.7 1342:55:20 7 43 27 | 1,51 | bei der Helligkeit 0,50; aber beide standen einander 
» 5 9 |343 16 1 6 23 33 | 1,67 |so nah :chtstá ; - 
. 3042 4 57 |343 50 48 e 494:48 so nahe, dass ihre Lichtstürken sich vereinigten. Es 
Decbr 442 4 54 |344 39 7 3 49 49 | 204 wird daher wohl kaum möglich sein, sie selbst bei 
» 8142 4 44 |345 40 46 935 9| 2928 | der günstigsten Luft mit den lichtstärksten F ernróh- 
» 12,12 4 38 |346 55 22 121 4| 2,55 | ren Ende Septembers vor ihren Eintritt in die Mond- 
145194 12 19899 T ge | egen 
» 24142 A 12 |354 53 58 2 28 16 | 3,73 
» 98412 A 21353 57 16 | : 3 52 12 | 428 BERT ann EE 
1866 Januar 1112 3 52 |356 11 57 5 23 19 | 4,94 
» 512 3 40 1358 37 55 7 4 6 | 573 d 
9142329 | 141529 2 57 24] 66 BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 
» 13142 3 17 A 5 23 116.23 47,78 SE 
1242,32 7 8 56 13 34 33 | 9,08 ’Academi T ^ 
; 3149 2 82 | 40 28 13 16 25 41 |4055 L'Académie a reçu dans dernières séances les 
, 9849 9 40 | 14 6 36 |— 19 43 29 |12,29 ouvrages dont voici les titres: 
Boletin bibliogräfico español. Ano IV, N° 9— 24. Año V, 
Biela II. | N° 6— 9, 13 — 18. 8. 
: i | 35 dissertations de l'université de Königsberg de l'année 
Mittlere Berl. Zeit a à h 1863 — 1864. 
DEE TE rr comer n EE WE 37 dissertations de l’université de Halle de l'année 1863 . 
1865| Sept. 27,42 7 42 |356?36 55"|4- 22°56' 7”| 0,3 — 1864. 
Octbr. 1112 7 23 |355 4 3 92 96 19 10,36 | 14 dissertations de l'université d’Erlangen de l'année 1863 
» 5127 6 1353 28 57 21 48 3104 — 1864. 
» 9412 6 50 [351 52 7 21 1 21 |0,46 | 143 dissertations de l’université de Berlin de l'année 1863 
» 13142 6 36 |350 16 14 | . 20 6 33 | 0,5 — 1864. 
: e A e en e e es i e a de 10 dissertations de l'université de Jem de l'année 1863 
|. 28142 39 [07 — 1864. 
29 i e s 344 1s 4 is 23 59 |077 | Société littéraire de l'université. catholique de Louvain. 
Novbr. 2142 5 50 |343 51 5 14 337 108 Choix de mémoires. IX. Louvain 1863. 8. Eo 
, 61425 441343 5 38 | 12 42 8 10,93 | Annuaire de sn ` —À de Louvain. 
10112 5 39 | 342 33 20 | 11 20 36 | 1,01 Louvain. 12. - 


63 Bulletin de l’Académie Impériale 


des Sciences de St. - Petersbourg. 


64 


Procès de M. Henri Peemans contre l’université catho- 
lique de Louvain. Louvain 1863. 8. 

Theses propugnatae in universitate catholica Lovaniensi 

nno academico 1862 — 1863. 8 

Université catholique de Louvain. Programme des cours 
de l’année 1863 — 1864. Fol. 

Lettervruchten van het tael-en letterlievend Studenten- 
Genootschap der katholyke hoogeschool van Leuven, 
onder de zinspreuk: Met tyden vlyt. Leuven 1863. 8. 

49 scripta academica in universitate Lundinensi annis 1861 
— 1863 edita 

10 dissertations de l’université de Helsingfors de l’année 
1864. 

Journal de l’école polytechnique. Cahier 38° et 40°. Paris 
1861 — 1863. 4. 

Mémoires de l’Académie impériale des sciences, inscriptions 
et belles lettres de Toulouse. yE série. T. II. Tou- 
louse 1864. 8. 

L’investigateur. Journal de l'Institut historique. Tome IV*, 
IV* série, 14* année, livr. 350 et 351. Paris 1864. 8. 

Annuaire de l'Institut des provinces, des sociétés savantes 
et des congrès scientifiques. II^* série, vol. VI. Paris 
1864. 8 

Atti dell' imp. reg. Istituto Veneto di scienze, lettere ed 
arti. Tomo VIII, disp. 10, IX disp. 1 — 4. Venezia 
1862 — 1864. 8. 

Memorie dell' imp. reg. Istituto Veneto di scienze, lettere 
ed arti. Vol. XI, p. 2. 4. 

Atti del reale Istituto Lombardo di scienze, lettere ed arti. 
Vol. III, fasc. 1—4, 9—18. Milano 1862 — 1863. 4. 

Memorie del reale Istituto Lombardo di scienze, lettere 
ed arti. Vol. VIII fasc. VII, Vol. IX fasc. 1. 3. 4. Mi- 
lano 1862 — 1863. 4. 

Reale Istituto Lombardo di scienze e lettere. Rendiconti. 
Classe di scienze matematiche e naturali. Vol. I fasc. 
1. 2. Milano 1864. 8. 

Civico Museo Ferdinando Massimiliano in Trieste. Conti- 
nuazione dei cenni storici pubblicati nell anno 1856. 4. 

Dei lavori presentati all’ Accademia Virgiliana nell anno 
1864. Mantova 1864. 8. 

Società reale di Napoli. Rendiconto dell' Accademia delle 
scienze fisiche e matematiche. Anno II, fasc. 4 — 10. 
Napoli 1863. 4. 

— — — — Rendiconto delle tornate e dei lavori dell Ac- 
cademia di scienze morali e politiche. Anno II Aprile 
— Dicembre. Napoli 1863. 4. 

Monatsberichte der k. preuss. Akademie der Wissenschaf- 

en in Berlin. 1863 August — December; 1864 Ja- 
nuar, Februar. Berlin. 8. 

Abhandlungen der k. Gesellschaft der Wissenschaften zu 
Göttingen. 11ter SE von den Jahren 1862 u. 1863. 
Göttingen 1864. 

Nachrichten von der zë Augusts-Universität und der 


k. Gesellschaft der Wissenschaften zu Göttingen. Vom 
Jahre 1863. Göttingen. 8. 

Abhandlungen der philosophisch-philologischen Classe der 

- k. bayer. Akademie der Wissenschaften. Bd. X Abthl. 
1. München 1864. 4. 

Sitzungsberichte der k. bayer. Akademie der Wissenschaf. - 
ten zu München 1863. II. Heft III. IV; 1864. I. Heft 
I. IL München 1863 — 1864. 8. 

Mémoires de la Société royale des sciences de Liège. Tome 
XVIII. Liège 1863. 8. 

Royal Institution of Great Britain. A list ge the members, - 
officers and professors 1863. London 

Notices of the proceedings at the HER of the mem- 
bers of the royal Institution of Great Britain. Part 
XII. (1861 — 1862.) London 1862. 8. 

Proceedings of the royal Institution of Great Britain. Vol. 

p. 1. 2. London 1863. 8. 

Philosophical Transactions of the ju Society of London. 
Vol. 153 p. II. London 1864 

Proceedings of the royal Society. CN 55, 57, 62, 63. Lond. 8. 

Transactions of the royal Society of Literature of the Uni- 
ted F Second Series. Vol. VII p. 1 — 3. Lon- 
don 1863. 8 

The Journal of the royal Dublin Society. N° XXX. Dublin 
1863. 

Götheborgs k. Vetenskaps och Vitterhets samhälles hand- 
lingar. Ny tidsföljd. Häftet 1 — 8. Götheborg 1855 


— 1863. 8. 
Schriften der gelehrten estnischen Gesellschaft. N° 1. Dor- 
at 1863. 8. 
Sitzungsberichte der en estnischen Gesellschaft zu 
Dorpat. 1863. p. 41 — 
A Magyar Tudomänyos Keis évkönyvei kötet X zarab 
IX — XIV. Pest 1862. 1863. 
Magyar Akademiai értesitó. A philoscphiai, törvény - és 
oi osztályok közlönye. Kötet 1 — 3. 
est 1 
— — — — A mathematikai és természettudományi osztá- - 
lyok bdo: Kótet II. III. Pest 1862. 8. 
- — — Uj folyam. II kötet. III füzet. Pest 1863. 8. 
Mero Ps Harmadik kôtet, füzet 1. 2. Pesten 


N KE közlemények, Kötet I, füzet 1 — 3, I, 1. 
Pesten 1862 — 1863 

Mathematikai s terméssottadományi kózlemények vonat- 
kozólag a hazai viszonyokra. Kötet IL. Pesten 1863. 8. 

Budapesti szemle. Szerkeszti és kiadja Csengery Antal. 
Kötet 15 — 17. Pest 1862 — 1863. 8. ; 

Sámuel Brassai. Az Erdélyi Muzeum- Egylet Evkönyve — 
II Kötet. 1861 — 1863. Kolozsvártt, 1863. 4. 


Pd wk du ec 5o 77 
— Paru le 5 décembre 1864. : 


T. VII, N° 2. 


BULLETIN 


DE L'ACADÈMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. 


EUX 


"e 


TOME VIII. 


a 
GESELL ‚SCHAFT 


(Feuilles 5 — 11.) J b " Á 
CONTENU: 
Page 

Le Dr. A. F. baron de Sass, Recherches sur les variations du niveau de la Baltique. 

BRENNEN PE PEUT EE EEE PRE RES ER Rn à 65 — 81 
Aug, Morawitz, Sur une nouvelle forme du mâle chez les Mutilles, et revue des espèces 

de ect meule, obsorvoes eh Kammer ege ENNEN E sde uses 82 — 141 
0. Paulsen, L'épiderme du Protopterus annectens. (Avec une Planche.)............. 141 — 145 
J. Setehenof, Nouvelles expériences sur les méchanismes modérateurs dans le cerveau 

de la grenouille, servant de reponse aux recherches sur le méme objet faites dans 

16 laborstoire de M, Set... c odds eoe Erde cao dE ea au 145 — 162 
V. Bouniakowsky, Sur deux questions d'analyse indéterminée, proposées dans le jour- 

nal: «Zeitschrift für Mathematik und Physik».,....,.....,..,..,:....,.... 163 — 170 
W. Jaworsky, De l'action de l'amalgame du natrium sur le nitrotoluol et la nitro- 

DDR EN EE nn esr e exo e ARN EE EE vs 170 — 173 
N, Zinine, Action de l'acide chlorhydrique sur lazobenzid...........,............ 173 
Bulletin bibliographique..........,,.,,..,......... essences e oo ... 173 — 176 

D 


On s'abonne: chez MM. Eggers & C*, libraires à St.-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de 
l'Académie (Komnrers Ilpasıeria Huneparopekoñ Axaxewiu Hayk) et chez M. Léopold Voss, 
libraire à Leipzig. 


Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 
3 thalers de Prusse pour l'étranger. 


| 


BULLETIN 


DE L'ACADÈMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. 


Untersuchungen über die Niveauverschiedenheit 
des Wasserspiegels der Ostsee, von Dr. Arthur 
Ferdinand Baron von Sass. (Lu le 1 septembre 
1864.) 


Beobachtungen angesehen werden muss, allein wir 
müssen diesem Nachtheil wieder den Vortheil entge- 
| genstellen, dass die durch die Wellen hervorgebrach- 
IL A i ten unberechenbaren Fehler in der Beobachtung da- 
, Artikel !), 

durch wiederum bedeutend geringer sind, als dies 
bei Angaben in Zollen oder Linien der Fall ist. 

Die Erklärung jedes tellurischen Phänomens darf 

erst dann zu einer Theorie erhoben werden, wenn 2. Beobachtungsmaterial. 
dasselbe erstens an möglichst vielen verschiedenen 


1. Einleitung. 


oag, 
29: : 1 
Orten beobachtet und zweitens die Beobachtungen EE cun 
wieder mit einander verglichen worden sind, damit | Datum. | 53-8 $8 Sturm. Regen. 
das allgemein Gemeinschaftliche als zum Wesen der | E SÉ E 
Erscheinung gehórig von den durch locale Verhilt- 13 april |  &" | 0. | 
nisse bedingten Modificationen getrennt werde. Über i e | rs | 
die Veränderungen des Wasserspiegels der Ostsee| 17 SO. 
; À :a i 18 5 S. 
liegen nur sehr wenig Beobachtungen vor, wie die| ve ep SW. 
von mir in einer frühern Arbeit über diesen Gegen- e 2 d 
D e . SW. t à " 
stand angegebene Literatur zeigt?), und ich darf da-| 55 66 RW. m Begok 
; ; andi 23 78 SW. Sturm. Regen. 
her wohl annehmen, dass jede Vervolistindigung des a Ze ele rend ée 
Beobachtungsmaterials uns einen Schritt näher führt | 25 66 SW. 
; GE TAE ; 26 66 NW. 
zu einer objectiven Erkenntniss dieser Erscheinung. | 59 66 NO. Bá. 
In den folgenden Zeilen soll ein Beitrag zur Lehre Mies id UA 
dieser eigenthümlichen Bewegung des Wassers gelie- 3 72 W. 
-fert werden, und zwar von einem neuen Beobachtungs- > E SE 
orte. Durch eine zuverlässige Person liess ich vom ; = ES Sturm. 
13. April bis 11. November 1863 neuen Styls Mes- 9 72 SW. 
sungen im Hafen von Arensburg, an der Südküste der SS e e MW Regen. 
Insel Oesel in 22°29’2” óstl. L. von Greenwich und 15 72 SW. 
e 1 ; 
58^14' 40" nórdl. B. am nördlichen Gestade des Ri-| 17 "2 T 
ER, 18 60 0. Regen. 
gaschen Meerbusens anstellen, und das dabei geführte is 23 NW. Regen, 
Tagebuch soll die Basis der hier folgenden Arbeit, 20 60 W. 
bilden. Da die Beobachtungen in ganzen, höchst sel- | ^ e p E 
ten in halben oder viertel Fussen angegeben sind, = e 2s 
so sind allerdings die feineren Schwankungen nicht | 255 60 NO. 
T H , 1432 1 1 a 26 66 W. 
berücksichtigt, was unstreitig als ein Nachtheil dieser 97 72 Sé 
28 72 NW 
1) Vergleiche meine erste Arbeit über denselben Gegenstand 29 72 NW. 
, 30 72 NW. 
in: Mélanges physiques et chimiques, tirés du Bulletin de l'Acadé- 31 79 N. 
mie Impériale des sciences de St.-Pétersbourg. T. V. pag. 543—598 2 Juni 60 NO. 
und Pogg. Ann. Bd. CXX. S. 646 — 649. 3 60 NO. 
: 2) Mélanges phys. et chim., tirés du Bull. de l'Acad. Imp. des 6 72 ; k 
sciences de St.-Pétersb. T. V. pag. 544 — 546. 7 72 W. egen. 
5 
Tome VIII. 


67 Bulletin de l'Académie Impériale 
sags |. gass | ; 
8 23 CEU «d 8 CRL Sa 
Datum. S E Ze e Ei Sturm. Regen. Datum. SS ge E S Sturm. Regen. 
Ee SES E 
FE ass | À 
8 Juni 72" SW. 22 August 84 NW. 
9 72 SW. Regen. 23 84 W. 
10 72 W; 24 84 NW. 
11 72 W. 25 84 SW. Regen. 
12 60 0. 26 9 SW. Regen. . 
14 60 NO. Sturm 27 96 SW. 
15 60 NO. 28 84 W. 
16 60 NO. Regen. 29 84 8. 
17 60 NO. 72 O. 
18 60 N. 78 SW. 
19 60 SW. 1 September 72 NO. 
20 60 0. 2 72 SO. 
21 60 0. 3 72 NW. 
22 60 0. 4 66 SO. 
23 66 so. 5 66 NW. Regen 
24 66 SW. 6 84 SW. 
25 72 M. 7 84 SW. Regen 
26 60 W. Regen 8 72 80. 
28 72 SW. 9 y 84 SW. 
29 72 W. 10 | 72 0. 
30 72 SW. Regen 11 84 SO. 
2 Juli 72 SW. 12 96 SW. Sturm. Regen 
3 72 SW. Regen. 13 84 W. Regen 
4 72 NW. Regen. 14 6 SW. Regen 
5 72 N. Regen. 15 34 NO. 
6 72 N. Sturm. 16 9€ SW. Regen 
7 66 NO. 17 96 SW. Regen. 
8 72 SW. 18 84 N. Regen. 
9 60 O. 20 84 SW. 
10 60 0. -21 96 SW. 
11 60 N. | 22 6 80. Regen. 
12 66 W. 23 84 0. 
18 72 W. | 24 84. SW. 
14 72 NW. Sturm. 25 84 SW. 
«49 72 N. 26 84 W. 
16 72 NW. 27 84 SW. 
17 84 W. 84 SO. 
18 84 W. Regen. 29 84 SW. Regen. . 
19 84 W. Sturm Regen. 84 SW. 
20 90 SW. Regen. 1 October 84 80. 
2 96 SW. Sturm Regen 3 84 SW. 
22 96 SW. 4 SW. Sturm. Regen. 
23 84 W. 5 8. Regen 
24 84 80. Regen 7 80. 
25 102 SW. Sturm. 8 j 0 
26 84 W. 11 f 0. 
27 84 N. 14 60 S. 
28 84 NW. 15 60 sw 
29 84 W. 16 60 SW. 
30 84 SW. 17 ) W. 
84 SO. Regen. |19 4 NW 
1 August 84 W. 20 2 NW. 
5 84 SW. 21 72 NW. 
4 72 NW. 29 84 SW ; 
5 84 SW. Regen. 23 72 NW 
7 84 "NW. 24 72 NO. 
8 96 W. 27 79 Ce 
9 96 SW. 28 72 S. Sturm 
11 84 SW. 29 84 S. Sturm 
12 96 W. Sturm. Regen. 30 84 SW. Sturm 
13 102 W. Sturm. 1 Novemger op SW Sturm 
14 96 We Regen. 2 84 S0. 
15 96 W. 8 96 SW 
16 84 W: : 4 96 W. Sturm 
17 84 S. 6 96 NW 
19 | 84 SW. 7 84 N. 
21 | 84 SW. 1 i H, 


69 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


70 


3. Beziehungen zwischen Wasserstand und Jahreszeit. 


Der mittlere Wasserstand aus diesen 181 Beobach- 
tungen, als arithmetisches Mittel ausgedrückt, ergiebt: 
: 75,95". 
Diesen Wasserstand bezeichnen wir mit dem Namen 
Normalwasser. 
Der mittlere Wasserstand in den verschiedenen Mo- 
naten ist: 


im April........ 64,07" aus 14 Beobachtungen. 
» Matos 68,66 » 27 » 
» Jüni......00,28 ^» 25 » 
» Julia... 78,00.» 30 » 
» August... 85,92 » 27 » 
» September 93,86 » 29 » 
:» October... 80,47 » 21 » 


November 91,50 » 8 » 


Hiernach war also im Jahre 1863 der hóchste mitt- 
lere Wasserstand im September, der niedrigste im 
April. 

Vergleichen wir die mittleren Wasserstünde der 
einzelnen Monate mit dem Normalwasserstande, wel- 
chen wir mit + bezeichnen, während der Wasserstand 
über dem Normalwasser mit + und der unter dem- 
selben mit — bezeichnet wird, so erhalten wir fol- 
gende Resultate: 


» September 
» October... + 
» November + 15,55 


E 
Qt 
bo 


Hieraus ergiebt sich, dass im April, Mai und Juni 
das Wasser sich unter dem Normalwasser hält, wäh- 
rend es im Juli es übersteigt, im August und Septem- 
.ber noch mehr steigt, im October zwar fällt, aber sich 
stets noch über dem Normalwasser hält, und im No- 
vember wieder stark steigt. Stellt man April, Mai 


und Juni als eine Gruppe zusammen und Juli, August | 


September, October und November als die andere, 
so verhalten sich die Wasserstände während dieser 
beiden Zeiträume zum Normalwasser im Mittel, wie 
folgt: 


Gruppe 1 — 9,94” 
» 2 + 10,00 
Betrachten wir jetzt die Differenzen zwischen jeder 
Beobachtung und dem Normalwasser, so finden wir 
folgende Zahlenwerthe: 


Datum. | Differenz.| Datum. |Differenz.| Datum. | Differenz. 
13 April. | — 15,95] 25 Juni. | — 3,95] 31 August + 2,05 
15 | — 15,95 | 26 — 1595 | 1 Sept. | — 3,95 
16 — 15,95 | 28 — 895| 2 — 8595 
17 — 18,95 | 29. — 895 1«8 — 3,95 
18 — 18,95 | 30 — 3,95 | 4 — 9,95 
19 — 12,95 2 Juli. | — 3,951 5 — 9.95 
20 — 15,95 | 3 — 3951 6 + 8,05 
21 ms 9961 4 — 895| 7 + 8,05 
22 — 995] 5 — 895] 8 — 8,95 
23 + 2,05 | 6 — 9,95] 9 + 8,05 
24 896.4 7 — 9,95 | 10 — 8,95 
95 — 995 | 8 — 8,95 | 11 + 8,05 
26 — 99 9 — 15,95 | 12 + 20,05 
29 — 9,5 | 10 — 15,95 | 13 + 8,05 
l Mai. | — 9,95 | 11 — 15,95 | 14 + 20,05 
2 — $95 | 12 — 9,95 | 15 + 8,05 
3 — 8,95 | 13 — 8,95 | 16 + 20,05 
4 — 3,95 | 14 — 3,95 | 17 + 20,05 
5 — 39 | 15 — 8,95 | 18 + 8,05 
6 + 8,05 | 16 — 8,95 | 20 -- 8,05 
7 — 3,95 | 17 + 8,05 | 21 + 20,05 
9 — 3,95 | 18 + 8, 22 =+- 20,05 
11 — 3,95 | 19 + 8,05 | 23 + 8,05 
14 — 9,95 | 20 + 14,05 | 24 + 8,05 
15 — 8,95 | 21 + 20,05 | 25 + 8,05 
16 — 3,9 | 22 + 20,05 | 26 + 8,05 
17 — 3,95 | 28 + 8, 27 + 8,05 
18 — 15,95 | 24 + 8,05 | 28 + 8,05 
19 — 3,95 | 25 + %,05 | 29 + 8,05 
20 — 15,95 | 26 + 8,05 | 30 + 8,05 
21 — 15,95 | 27 + 8,05 1 Octob.| + 8,05 
29 — 15,95 | 28 + 805 | 3 + 8,05 
29 — 15,95 | 29 -- 8,05 4 + 20,05 
24 — 15,95 + 805| 5 + 8,05 
25 — 15,95 | 31 + 805| 7 + 8,05 
26 — 995 | 1 August! + 8,05 | 8 — 3,95 
27 — 895} 8 + 8,05 | 11 — 995 
28 — 3,95| 4 — 89,5 | 14 — 15,95 
29 — 895] 5 + 8,05 | 15 — 15,95 
30 — 3%] 7 + 8,05 | 16 — 15,95 
31 — 38518 + 20,05 | 17 596 
2 Juni — 15,95 | 9 + 20,05 | 19 + 8,05 
8^ — 15,95 | 11 + 8,05 | 20 — 8,95 
6 — 3,9 | 12 + 20,05 | 21 — 3,9 
7 — 3,95 | 13 + 26,05 | 22 + 8,05 
8 — 395 | 14 + 20,05 | 23 — 8,95 
9 — 895 | 15 + 20,05 | 24 =| 9,95 
10 - 89511 + 8,05 | 27 —: 8,95 
11 — 8,95 | 17 + 8,05 — 3,95 
12 — 15,95 | 19 + 8,05 | 29 + 8,05 
14 — 15,95 | 20 + 8,05 | 30 + 8,05 
15 — 15,95 | 21 + 8,05 1 Nov + 20,05 
6 — 15,95 | 22 + 8,05 | 2 8,0 
17 — 15,95 | 23 + 805| 3 + 20,05 
18 — 15,95 | 24 + 8,05 | 4 + 20,05 
19 — 15,95 | 25 + 8065| 6 + 20,05 
20 — 15,95 | 26 + 20,05 | 7 - B, 

21 — 15,95 | 27 + 20,05 | 9 + 20,05 
22 — 15,95 | 28 + 8,05 | 11 8,05 
93 — 9,95! 29 + 8,05 

24 — 9,95 | 30 — 3,95 


71 


Bulletin de l'Académie Impériale 


Aus der Berechnung dieser Differenzen ergiebt 
sich, dass das Normalwasser gar nicht beobachtet 
worden ist, was wohl dadurch kommt, dass das Beob- 
achtungsmaass das des ganzen Fusses war, wodurch 
ein so ins Kleine gehendes Maass, wie 75,95’ = 
6' 3" 11,4" nicht beobachtet werden konnte. 

Fassen wir jetzt die Beobachtungen des Hochwas- 
sers genauer ins Auge, so ergiebt sich folgende Über- 
sicht. Es wurde beobachtet: 


im April ....... ] mal von 14 Beobachtungen 
5 MAL sa? 14 2:27 » 
MC Lar SR Ds ee el, » 
al EC T9 een 30 » 
» August... TOUR. 21 » 
» September 22 » » 29 » 
» October... 9 » » 21 » 
» November 8 » » 8 » 


A 
Drücken wir die Häufigkeit des beobachteten Hoch- 
wassers jetzt als Procente zu der Gesammtzahl aller 
in einem Monat angestellten Beobachtungen aus, so 
beträgt das Hochwasser: 


im April ....... 7,14), 
EMS IS 3,70%, 
» Juni......... 0,00%, 
9» JUE LIA 50,00%, 
» August..... 92,59% 
» September 75,8 6% 
» October.... 42,85% 


Das Niedrigiraniet wurde beobachtet: 


im April........ 15 mal von 14 Beobachtungen. 
» Mal. 26 » BE » 
» Jühbh..u 2% D: > 29 0» 
» Jall isra 19 9 » 30 » 
» August... 2—-» » 27 » 
» September 7 » » 29 » 
» October... 12°»: » 21 SE 


» November 


Diese Werthe, 


Procente ausgedrückt, geben: 


für den April....... 92,86, 
PUY ML 96,30%, 
D » Juni ER 100 om. 


November 100,00, 


0 » » 8 » 


wieder wie beim Hochwasser als 


für den August..... 7,41, 
» » September 24,147), 
» ^» October... 57,15° 
» » November 0,00% 


Im Ganzen ist beobachtet worden: 
Hochwasser... 81 mal. 
Niedrigwasser 100 » 

was, procentisch ausgedrückt, ergiebt: 
für das Hochwasser... 44,75% 
» » Niedrigwasser 55,25% 


Das beobachtete Maximum des Wasserstandes be- 
trägt 1027 also 22"6" über dem Normalwasser. 
Das Minimum beträgt: 57; also 1 6" 11,4" unter 
dem Normalwasser. 

Hieraus ergiebt sich, dass das Hochwasser im Maxi- 
mum ungefäbr ums Doppelte davon das Normalwas- 
ser übersteigt, als das Niedrigwasser im Minimum 
darunter fällt. 

Die Maximaldifferenz, d. h. die Differenz zwischen 


durch welchen Werth zugleich die grósste Schwan- 
kung des Wassers ausgedrückt wird. 


4) Beziehungen zwischen dem Wasserstande 
und Winde. 


Die hierher gehórigen Untersuchungen zerfallen in: 
der Windrichtung; 
der Windstärke; 


Beobachtungen; 


anderfolgenden Beobachtungen. 


jan 50,00%, 


b) die Beziehungen zwischen dem Wasserstande und — 


c) die Beziehungen zwischen dem Wasserstande und A 
dem Anhalten eines und desselben Windes wäh- — 
rend zweier oder mehrerer auf einander folgender — 


d) die Beziehungen zwischen dem Wasserstande und S 
dem Windwechsel bei zwei oder mehreren aufein- S 


Was nun zuerst die Windrichtung anlangt, so el o 
halten wir aus den Serien eegen D 25 
gende Übersicht: 


dem Maximum des Hochwassers und dem Minimum ` ; 
des Niedrigwassers beträgt 45" — 3'9” russisch (engl), « 


UT ) Hate! 


a) die Beziehungen zwischen dem Wasserstande und — 
Y zm 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


74 


73 
E De ` : nor ze 
SR a 28 "E i ai SEKR 
Së B Es-fais a Er rE 
EE E uu) B SZ S SS E ALES SS 
> ss2T 55 |e EFIE 
Ss: m Sge |o 
NW. | April | 6900 | 2 NO. | Juli 66,000 | 1 
SW. » 67,80 5 NW. | August | 81,60 5 
S. » 5850 | 2 | W. » 25 | 8 
so. » 58,50 2 SW. » 81 11 
0. » 0,00 2 S. » 84,00 2 
NO.]-. 5 66,00 | 1 0. a 200 | 1 
N. Mai 69,00 2 N. Septemb. 84,00 1 
NW.| » 69.60 |, 5 LNW. » 6900 | 2 
W. 5 69,00 | 6 | W. : 8406 | 2 
SW. | » 72,66 | 9 | SW./| » 87,57 | 14 
S. » 60,00 Le DO » 79,00 6 
0. » 60,00 2 0. » 78,00 2 
NO. » 60,00 2 NO. » 78,00 2 
N. Juni 60,00 $ NW. | October | 75.00 4 
NW. » 72, 1 W. » 72,00 1 
W. » 7000 | 6 | SW.| » 7800 | 6 
SW. » 69,00 6 S. » 74,40 5 
SO. š 66,00 | 1 | So. » 8400 | 2 
0. e 60,00 | 4 0. » 6900 | 2 
NO. » 60,00 6 NO. » 72,00 1 
N, Juli 72,00 6 N. |Novemb. 84,00 1 
NW. » 75,00 4 NW. » 96,00 1 
W. ^ 8095 | 8 | W. » 90.00 | 2 
SW. » 85,50 8 SW. » 96,00 3 
so. » 84,00 2 80. » 84,00 1 
0. » 60, 2 


In der folgenden Tabelle sind nun die Mittelwerthe 
des Wasserstandes für jeden Wind unabängig vom Mo- 
nat berechnet. 


| 

Wind- | Anzahl der | Differenz zwischen dem 

: Wasserstand. | Beobachtun- 'berechneten Mittelwerth 

richtung. gen. nnd dem Normalwasser. 
N. 75,00" 10 es 005. 
NW. 74,16 24 = 19 
W. 78,30 32 + 941 
SW. 80,28 64 + 488 
S. 71,70 10 — 495 
80. 75,50 14 — 08 
0. 65,20 Sr — 10,75 
NO. 69,00 13 6.95 


Setzen wir jetzt die beiden Differenzen von 0,95" 
und 0,45" — 0", so wurde beobachtet: 
Normalwasser bei N. und SO. 
Hochwasser » W. und SW. 
Niedrigwasser » NW., S., O. und NO. 
Es tritt ein: 
die grösste mittlere Höhe bei 
jefe » 


SW. 
» » » O. 

Werden nun die Winde nach der Stärke des Stei- 
gens des Wassers geordnet, so erhalten wir folgende 
Übersicht, indem wir uns der oben gebrauchten 
Zeichen -+- und — bedienen, sowie das Normalwasser 
mit Æ bezeichnen: 


=- SES 


Amen "eme, csi" inkl e Een 
SW. Mi: 80, e, EE, Ne en, (e SE 0: 


Da die beiden mittleren Werthe des SO. und N. 
mit dem Zeichen — versehen sind, obgleich so sehr 
nahe dem Werthe von 0 liegen, so kann man sie auch 
unter das Zeichen von — stellen, wodurch wir als 
Gesetz finden würden, dass alle N.- und O.-Winde 
ein Fallen mit sich bringen, während uns SW. und 
W. ein entschiedenes Steigen anzeigen. 

Die folgende Übersicht zeigt, wie oft bei jedem 
Winde Hochwasser und Niedrigwasser beobachtet 
wurden: 


Windrichtung. | Hochwasser. |Niedrigwasser. Dour ent 
N. d 10 
NW. 8 15 | 23 
W. 18 16 | - 34 
SW. 39 23 | 62 
S. 4 6 | 10 
SO. 8 6 | 14 
0. 1 14 15 
NO. 1 12 - 13 


Um die Anzahl der Hoch- und Niedrigwasserbeo- 
bachtungen bei jedem Winde in ihrem richtigen Ver- 
hältniss zu erkennen, wurden sie als Procente sämmt- 
licher Beobachtungen bei jedem Winde ausgedrückt, 
woraus sich folgende Übersicht ergiebt, wenn wir 
bei den alten Bezeichnungen von + und — verbleiben: 


N. S. 
+ 309, + 40,00%, 
— 70 Ja — 60,00 % 
NW. SO. 

+ 34,78, + 57,14%, 
— 65,32%, — 42,86%, 
W: : 

+ 52,94% + 6,66"), 
— 47,067, — 93,347 
SW. NO. 

+ 62,90%, + 7,699, 
2 97 107. 931% 


Hieraus ergiebt sich für die Anzahl der Wasser- 
standsbeobachtungen verhältnissmässig für das Hoch- 
und Niedrigwasser folgende Reihe der Winde, indem 
mit dem häufigsten begonnen, und dem seltensten ge- 
schlossen wird: 


Bulletin de l'Académie Impériale 


76 


75 
Hochwasser. Niedrigwasser. 
so. NO. 
W. N. 
S. NW. 
NW. S. 
N. W. 
NO. SO. 
0. SW. 


Die Reihe des Niedrigwassers ist die umgekehrte 
der des Hochwassers. 

Wir gehen nun zum zweiten Theile der Unter- 
suchung über den Einfluss des Windes auf die Ni- 
veauveränderung des Wasserspiegels über, nämlich 
die Wirkung der Stärke des Windes auf dieselben. 
Hierbei müssen wir uns aber nur auf den Unterschied 
von Wind und Sturm beschränken, da nur ein solcher 
bei der Führung des Tagebuchs verzeichnet worden 
ist. Folgende Wasserstände wurden bei Sturm be- 
obachtet: 


Wind- | Wasser- Wind- |Wasser- 
MON Duae Ni Date; Lai höhe, 
21 April | SW. 66" | 12 August W. 96” 
23 SW. 78 |13 W- | 102 
NW. 72 12 September | SW. 96 
M SW. | 84 | 4 Octob SW. 96 
14 Juni NO. 60 28 S. 72 
6 Juli N. 72 |29 S. 84 
14 NW. 72 130 » SW. 84 
19 W. 54 1 November | SW. 96 
21 SW. 96 |4 W 96 
25 SW. | 102 
Aus diesen Zahlen ergeben sich bei Berücksich- 
tigung der Richtung des Sturmes folgende Mittel- 
werthe: r 
N. 72,00 aus 1 Beobachtung. 
NW. 72900» 3 » 
W. 90400 » 3 » 
SW. 89,40 » 10 » 
S. 78,00 » 2 » 
NO. 60,00 » 1 » 


Die Differenzen zwischen diesen Mittelwerthen der 
bei Sturm beobachteten Wasserhóhen und den Mit- 


telwerthen, welche ohne Berücksichtigung der Wind- | 


stärke erhalten wurden, sind folgende, indem die ge- 
wóhnlichen Zeichen beibehalten wurden: 
bei N. — 3,00” 
» NW. — 2,16 
» W. +” 5,64 
» SW. + 9,12 


bei S. —<+ 6,30 
» NO. + 9,00 
Werden nun die Differenzen zwischen dem Normal- 
wasserstande und den Mittelwerthen aus den bei Storm 
angestellten Beobachtungen berechnet, so ergiebt sich 
folgende Übersicht: 


N. — 3,95’ 
NW. — 3,95 
W. + 18,05 
SW. + 13,45 
S. + 2,05 
NO. — 15,95 


Hieraus ergiebt sich, dass während Sturm die Ex- 
treme des Steigens bei W. und SW., die des Fallens 
bei NO. eintreten. 

Nachdem wir nun den Einfluss der Windrichtung 
und der Windstärke in ihrem einfachen Auftreten auf 
das Niveau des Wassers kennen gelernt haben, bleibt 
noch übrig zu untersuchen, wie sich das Wasser ver- 
hält, wenn andauernd der Wind aus ein und dersel- 
ben Richtung weht. 

Zu diesem Behufe wurde folgende Übersichtsta- 
belle entworfen: 


i : ittel aus den] © A 
A [Wasserstand bei anhaltend gleichem| litte a. 
-& sb [Winde in der angegebenen Reihen- er " i E $ 
HE olge der Beobachtungen. jeden Wind. | Z 33 
BEER N 
e 1. 7i 3. 4. 5. 1. 2 ECK 
N. | 72 |, 72" JL o Fast lo la 
NW. 72 72 19" 
NW.| 84 | 84 76 76 3 
NW.| 72 72 
W.-1:72 72 
M 72: |. 72 
e 72 
W. 66 Ge TE 79 6 
: 96 | 102 96 96 84" 
SW. | 66 66 78 
SW. | 72 72 
SW. | 72 72 
SW. | 72 72 
. | 84 
SW. | 84 a A 79,50! 83,62] 16 
SW. | 96 96 
SW. | 84 | 96 
SW. 84 84 
SW. | 84 84 
SW. | 84 96 ; 
SW. 60 60 
SW, | 84 96 
adu 7» | 72 1 
A 60 | 60 60 | 60 2 
60 60 
NO. | 60 | 60 | 60 | eo | eo |j99 | 60 2 


77 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


Sa 


Hieraus ergiebt sich, dass bei anhaltendem S. und 
SW. ein entschiedenes Steigen des Wassers erfolgt. 

Betrachten wir jetzt, wie sich der Wasserstand bei 
Windwechsel verhält, so erhalten wir folgende Ta- 


belle: 

Be ee emm : ee sol BO wlan er s 
SEEIEEHPEEEREEMEEHEEEPNEEERIEE 
ELE EM 393233582332 ER 
ose ns pee rasg Oo 4828815702 rust 
ERPE EEEE EEE 
Ba elëpeibsk ces |2532332E35% rige 
GEMET 

N. | NW E 8 | sw. | s. + 2 

N. | NW. = 1 |:SW. | SO. + 4 

N. | W. + 1 | SW. | SO. + 2 

NI SW. — 1 SW. 0. La mo 2 

N. 0. ae 1 SW. | NO. + 3 

N. NO. SE 1 € RAW. - 1 
NW.| N. om 2 W. ma, 2 
NW. | W. + 3 SW. en 2 
NW. | sw. + 3 SO. + 1 
NW. | SW. le 3 | NW. um 1 
NW. | SO. + 2 L | W. + 1 
NW. | oO. + 1 L | SW. M 8 
W. N. = 1 KR — 2 
W. | NW. + 2 ). 0. E 2 
W. | NW. + 2 2 0. — 1 
W. | NW. E 251 80.1. NO. + 1 
W. | SW. x 4 . I W. 3T 2 
W. | SW. + 6 0. | SW. e 3 
W. | SW. m 4 e = 1 
W. SO. + l> 0. BO. E 1 
SW. | N. er 1 0. | SO. e 2 
SW. | N. + 1 0. | NO. + 1 
SW. i + 3 NO. | N. — 1 
SW. | NW. SE * NO. | NW. Së 2 
SW. | NW. = 1 | NO. | sw. m 2 
SW. | W, + 8 | N 8. + 1 
SW. | W. d 6 NO. 0. GR 1 
SW. S. -+ 2 


Ziehen wir jetzt für jeden Wind die Mittelwerthe, 


so erhalten wir folgende Übersicht: 
EEE es leg |2 lé peu ET 
EEEEFEREEEHILEREEHEEER TELA ER 
253193535 + =38[853853 SEP 238 
vi eil ro 5 E |S2*Hasd-2 c5 = [NGA 
Erën "SESS Erna ss 29 
E E Es s” e E E EG 5 E 
N. | NW. | — 8,00” | 4 | SW. | NO. | + 8,00” | 8 
N. | W. | æ 0,00 | 1 S. | NW. | #000 | 1 
N. | SW. | —1200 |-1 S | W.1:5000 | 3 
N. | 906 à 1 |: 8 | 8W.] — 750 | 2 
N. | NO. | + 0,00 | 1 8. |.80. [2:000 | 1 
NW.| N. | = 0,00 | 2 | SO. | NW.| — 6,00 | 1 
NW.| W. | 2:000 |. $ | SO. | W. | +000 | 1 
NW. | 8W.| —428 | 7 | so | SW.| —400 | 6 
NW, | 80. | 2-000 |.2 | SO. | 0, | + 5,00 | 8 
NW 10 MON 1 ] 80. | NO. 12000: 1^1 
W. | N. | Æ 0,00 |.1 Q 1-wW. 16012 
W. | NW. | + 2,40 5 0. | SW. | — 8, 3 
W. | SW. | +08 | 14 0. | 8 | 1200 | à 
W. | SO. 0, 1 0, SO. | — 8, 8 
SW. | N. | 4-800.| 2 0. | NO. | +0,00 | 1 
SW. | NW. | + 20 | 5 | NO.| N. | —600 | 1 
SW. | W. | + 266 | 9 | NO. | NW.| 2-000 | 1 
SW. | S |--800 | 4 | NO. | SW. | —900 | 2 
SW. | 80. | 4-900 | 6 | NO. | Lamm) 
ew | 0..| + 300 |. 2 | NO. |- O0. | 2-000 | 1 


Aus dieser Tabelle ergeben sich folgende Gesetze, 
wenn wir die Werthe weglassen, welche nur auf ei- 
ner einzigen Beobachtung beruhen: 


a) Steigen des Wassers erfolgt, wenn: 


» 


» 


b) Stillstand des Wassers wurde beobachtet, wenn: 


c) Fallen des Wassers trat ein, wenn: 


N. auf NW. folgte 
NW.» S 


W. auf NW. folgt. 
W::» SW. 
SW.» N. 
SW. » NW. 
SW.» W. 
SW.» S. 
SW. » SO. 
DN Y à p 
SW. » NO. 
SD. 
NW. auf N. 
NW. » W. 
NW. » SO. 
RS Wen o 


T 
. 


folgte 
» 


» 


» 


» 


9) Beziehungen zwischen dem Wasserstand 


und Regen. 


Die folgenden beim Regen angestellten Beobach- 
tungen wurden alle während desselben ausgeführt, 
ohne dass im Tagebuch angegeben ist, ob vór oder 


|nach der Wassermessung Regen fiel. Der Wasser- 
stand während des Regens war: 


Was- ind-| Was- 
Datum. Windrichtung. | ser- Datum. rich- | ser- 
hóhe. tung. | hóhe. 
22 April SW. 66” | 16Juni | NO. | 60" 
23 S SW: 8 26 W. 60 
NW. (Schneefall)| 72 30 SW.| 72 
29 NO. 66 3 Juli SW.| 72 
11 Mai SW. 72 4 NW. 72 
18 0. 60 5 N. 72 
19 NW. 72 19 W. 84 
7 Juni W. 72 20 SW.| 90 
9 SW. 72 21 SW. | 96 


l'Académie Impériale 


79 Bulletin de 
as Wind-| Was 
Datum. Windrichtung. | ser- Datum. rich- | ser- 
öhe tung. | höhe 
24 Juli SO. 84" |17 September, SW. | 96" 
81 SO. 84 |18 ` N. 84 
5 August SW. 84 122 S0- 96 
12 W. 96 129 W. | 84 
14 W. 96 | 4 October SW. | 96 
25 SW. 84 S. 84 
26 SW. 96 129 S. | 84 
5 September NW. 66 130 SW.| 84 
7 SW. 84 | 1 November, SW. | 96 
12 SW. 96 |2 80. 84 
13 W. 84 |3 SW. | 96 
14 SW. 96 |4 W. | 96 
16 SW. 96 | 9 SW. | 96 


Aus diesen 44 während Regen ausgeführten Beob- 
achtungen geht hervor, dass der mittlere Wasserstand 
wührend des Regens ohne Berücksichtigung der Win- 
de ist: 85; also steht er 9,05" über dem Normalwas- 
serstande. 

Berücksichtigen wir nun noch den Wind, so ge- 
langen wir zu folgender Übersicht: 


Differenz zwischen dem Wasser- 
stande während eines Regens und 


Mittlerer Was- 
serstand wäh- 


Windrichtung. rend eines Re- | dem mittleren Wasserstande bei 
gens. dem entsprechenden Winde. 
N. 78,00" + 8,00" 
NW. 72,00 — 2,16 
W. ,00 + 7,64 
SW. 86,00 + 5,72 
S. 84,00 + 12,30 
SO. 87,00 + 11,50 
0. 60,00 — 5,20 
NO. 63,00 — 6,00 


Nach dieser Tabelle scheint wohl mit Sicherheit an- 
genommen werden zu können, dass während des Re- 
gens ein Steigen des Wassers erfolgt, wovon jedoch 
Ausnahmen eintreten, sobald N, O oder NO weht. 


6) Gewonnene Resultate. 


Was die allgemeinen Resultate anlangt, welche 
aus den vorliegenden Untersuchungen gewonnen wur- 
den, so verweisen wir auf das Kapitel 11 unserer 
frühern Arbeit über denselben Gegenstand °), denn die 
vorliegenden Untersuchungen haben zu denselben 
Schlussfolgerungen geführt, nämlich besonders dazu, 
dass als die Hauptursachen der Niveauschwankungen 
des Wasserspiegels der Ostsee die Windrichtung und 
Windstärke anzusehen sind, indem durch SW.- und 
W.- Winde grössere oder geringere Wassermassen 


Mélanges phys. et chim., 


3) E du Bull. de l'Acad. Imp. des 
sc. de St.-Pétersb. Tom. V. p Dag. 98. 


je nach der Stürke des Windes mit einer grüssern . 
oder geringern Geschwindigkeit aus der Nordsee in 
die Ostsee getrieben werden, und die N.- und Q.. 
Winde das Wasser wieder aus der Ostsee in die Nord- 
see forttreiben, wodurch ein Fallen des Ostseespie- 
gels bewirkt wird. 

Die speciellen Resultate der vorliegenden Arbeit, 
sollen hier folgen, wie ich sie auch von meiner ersten 
Arbeit auszugsweise veröffentlicht habe 5): 

1) Der mittlere Wasserstand an der bei Arensburg ` 
im Hafen zu den Beobachtungen benutzten Stelle ist — 
75,95" =63"11,4". 3 

2) Der hóchste mittlere Wasserstand wurde im 
September, der niedrigste im April beobachtet. 

3) Unter dem Normalwasser steht das Wasser im: 
April, Mai und as in den andern Monaten über- 
steigt es dasselbe. 

4) Das Normalwasser ist gar nicht beobachtet wor- 
den. 

9) Procentisch zu der Anzahl aller Beobachtungen 
ausgedrückt wurde beobachtet: 


das Hochwasser ..44,75*/, 
». Niedrigwasser. 55,25. 


6) Das beobachtete Maximum des Wasserstandes 
beträgt 102; also 2'2"6" über dem Normalwasser. ` 
7) Das Minimum war: 57) also 176”11,4” unter 
dem Normalwasser. | 
8) Das Hochwasser übersteigt im Maien unge- 
fähr ums Doppelte davon das Niedrigwasser, als das 
Minimum darunter fällt. 
9) Die Maximaldifferenz beträgt 3'9”. 1 
10) Im Mittel wurde beobachtet: T 
das Normalwasser bei N. und SO. 
» Hochwasser.. » W. » SW. 
» Niedrigwasser ». NW., S., O- und NO. 


11) Die grösste mittlere Höhe tritt ein bei SW.. 
» » » Tiefe .» ^». ». 0. 

12) Alle N.- und O.- Winde bringen ein Fallen 
des Wassers mit sich, während SW.- und W. - Winde 
entschieden ein Steigen bewirken. 

13) Bei Sturm treten ein: 
die Extreme des Steigens bei W. und SW. 
Fallens » NO. 


-= LETY 


» » » 
ke 
4) Poggendorff's Annalen. Bd. CXX. S. 646 — 649. 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


82 


14) Bei anhaltendem SW. und W. erfolgt ein ent- 
schiedenes Steigen des Wassers. 
15) Bei Windwechsel erfolgt: 
a) Steigen, wenn: 
W. auf NW. und SW. folgt. 
SW. » N., NW., W., S., SO., O. und NO. folgt. 
SO. » O. folgt. 
b) Stillstand, wenn: 
NW. auf N., W. und SO. folgt. 
| S. » W. folgt. 
c) Fallen, wenn: 
N. auf NW. folgt. 


NW.» SW. » 
B. ON: 3 
SO. » SW. » 
O. » W., SW. und SO. folgt. 


NO. » SW. folgt. 
16) Während Regen steigt das Wasser. 


Auf die Vergleichung der hier gewonnenen Resultate 
mit den aus den Beobachtungen bei Sandel gewonne- 
nen, welche im I. Artikel dieser Untersuchungen ver- 
öffentlicht wurden, verzichte ich einstweilen, da ich in 
kürzester Zeit noch an einigen andern Orten angestellte 
Beobachtungen, die sich auf diesen Gegenstand bezie- 
hen zu veröffentlichen gedenke, und dann schliesslich 
beabsichtige, alle diese Untersuchungen mit einander 
zu vergleichen, und somit das Meinige zu einer allend- 
lichen Lösung dieser Frage beizutragen. Ich glaube, 
dass besonders solche weitere Untersuchungen von 
grossem Nutzen sein werden, welche an Küsten ange- 
stellt werden, die von verschiedenen Himmelsgegen- 
den vom Meere bespült werden. Im gegenwärtigen 
Sommer werden solche von dem Herrn Theophil von 
Poll an der Nordküste von Oesel mit grosser Sorg- 
falt, wovon ich selbst mich zu überzeugen Gelegen- 
heit gehabt, ausgeführt, und werde ich im kommenden 
Winter dieselben verarbeiten können. 


Tome VIII. 


Über eine neue, oder vielmehr verkannte Form 
von Männchen unter den Mutillen, nebst einer 
Übersicht der in Europa beobachteten Arten, 
von August Morawitz. (Lu le 1 septembre 1864.) 


Die Gattung Mutilla ist von Linn& schon 1758 in 
der Editio X* seines Systema Naturae (p. 582. 219.) 
aufgestellt worden, und bezieht sich der Name ohne 
Zweifel auf die «Alae nullae in omni sexu», wodurch 
Linné diese Hymenopteren-Gattung von den übrigen 
unterschied "). Sie umfasste auch bei Linné, mit Aus- 
nahme der Ameisen, alle ihm bekannt gewordenen un- 
geflügelten Hymenopteren, obgleich einzelnen dieser 
letzteren”) weder das «Corpus pubescens», noch der in 
der Characteristik der Gattung erwähnte « Aculeus re- 
conditus punctorius» zukam. 

Linné scheint übrigens von seiner Mutilla acaro- 
rum anfänglich. nur Männchen gekannt zu haben, da 
er in der Fauna Svecica (ed. II. p. 428. 1729.) aus- 
drücklich angiebt: «Femina simillima aculeo exserto 
abdomine breviore». Diese nachtrüglich gemachte Beob- 
achtung veranlasste ihn indessen nicht dazu, seine 
Mutilla acarorum von den übrigen zu sondern, und 
darf es daher nicht befremden, dass nach Linné's 
Vorgange auch Scopoli, O. F. Müller, Villers 
u. À. die ihnen bekannt gewordenen ungeflügelten 
Ichneumonen gleichfalls zur Gattung Mutilla stellten. 
Es erklärt dieser Umstand aber auch zur Genüge, 


1) Nur in Folge eines Druckfehlers heisst diese Gattung im Sy- 
stema Naturae ed. X* (p. 343. 219.) Mutella. Sulzer (Abgek. Gesch. 
der Insekt. p. 203.) und Christ (Naturgesch. etc. Hymenopt. p. 71.) 
meinen, dass sie «Mutillata» heissen müsste, weil die hierher gehö- 
rigen Arten «gleichsam verstümmelt sind, da sie keine Flügel ha- 
ben». Von den Rómern wurden aber solche Thiere, denen ein Or- 
gan fehlte, welches ihnen normalerweise zukam, «Mutilae» ge- 
nannt, so dass die Abstammung des Namens nicht zweifelhaft sein 
kann. Die Schreibart « Mutillata und Mutilla» statt « Mutilata und 
Mutila» scheint früher ganz allgemein gebräuchlich gewesen zu 
sein. 

2) Ich weiss nicht, welche Art Linné (Syst. Nat. ed. X. p. 583. 
8.) als Mutilla formicaria beschrieben. Die Beschreibung lautet: 

« M. glabra rufa, capite abdomineque pubescente nigris. 
Habitat in Europa D. Solander. 

Praecedenti (M. acarorum) duplo major. Abdomen totum nigrum 
et parum villosum.» 

In der Fauna Suecica heisst es: « Habitat rarissi » 
und in der Editio XII? des Systema Naturae (p. 968. 10.): «Zchneu- 
mon apterus potius dicenda?» — Von Fabricius (Syst. Entomol. 
345. 101. — etc.) wird denn auch diese Mutilla formisaria zur Gat- 
tung Ichneumon und später (Syst. Piez. 92. 102.) zur Gattung Cryptus 
gestellt, wohin sie aber ganz gewiss nicht gehórt. Die neueren Hy- 
menopterologen gedenken der Linné'schen Art gar nicht. Wahr- 
scheinlich ist sie mit Methoca ichneumonides identisch. 

6 


Bulletin de l'Académie Impériale 


81 


weshalb De Geer (Mém. II. p. 903 sq.), dem anfäng- 
lich von der Linné'schen Gattung Mutilla nur solche 
flügellose Ichneumonen bekannt waren, die Berechti- 
gung dieser Gattung in Abrede stellte, wozu er sich 
unter Anderm deshalb veranlasst sah, weil er von 
einer, von ihm für M. acarorum gehaltenen Art, zu- 
gleich mit flügellosen Weibchen, ein geflügeltes Männ- 
chen erzogen hatte, das im Wesentlichen mit den ihm 
sonst bekannten geflügelten Ichneumonen Übereinstim- 
mung zeigte. 

Es hatte sich übrigens schon früher Linné selbst 
davon überzeugt, dass einzelne geflügelte Hymenopte- 
ren nothwendigerweise der Gattung Mutilla zugerech- 
net werden müssen, und heisst es daher bereits in der 
Editio XII’ des Systema Naturae (p. 966. 250.) «Alae 
nullae in plerisque». Es gehören auch die von Linné 
angeführten geflügelten Mutillen, mit Ausnahme der 
M. helvola, welche «singularis species» Linné selbst 
nur als «forte hujus generis» bezeichnete, zur jetzigen 
Gattung Mutilla. Daraus, dass Linné anführt: « Mu- 
tillae species vagae occurrunt. et plerumque apterae; nec 
ultra tria specimina alata nobis visa; harum. domicilia 
et vivendi modus etiamnum patet», geht hervor, dass er 
über das Verhältniss dieser geflügelten Individuen zu 
den ungeflügelten durchaus nicht im Klaren war, jeden- 
falls war er aber geneigt, ein ähnliches Verhältniss wie 
bei den Ameisen anzunehmen. Wenigstens deutet dar- 
auf die Angabe: «Alae neutris nullae», welche in der 
Characteristik der Gattung Mutilla (l. c. p. 359.) sich 
vorfindet, und ist letztere Angabe offenbar dadurch 
veranlasst, dass Linné es bereifs erkannt hatte, dass 
von seiner Mutilla europaet sowohl ungeflügelte, als 
auch geflügelte Individuen vorkommen. - 

Es ist nämlich die Beschreibung des einen geflü- 
gelten, ihm zugekommenen Individuums nur durch 
ein Versehen des Setzers nicht hinter die Characte- 
ristik der von Linné früher nur nach ungeflügelten 
Stücken beschriebenen M. europaea gesetzt. worden. 
Denn jetzt, wo diese Beschreibung hinter derjenigen 
von M. atrata (l. c. p. 967. 5.) steht, hat es gar kei- 
nen Sinn, wenn Linné, nachdem er ein geflügeltes 
Individuum beschrieben, anführt: « Alatum individuum 
misit D. Schreber», und geht es auch aus der Be- 
schreibung der M. atrata selbst hervor, dass es Linné 
darauf ankam, die specifischen Merkmale der letzteren 
von dem geflügelten Stück der M. europaea klar zu 


machen, da er sonst gewiss nicht gesagt hütte: sara, 
thorace immaculato» und eben so wenig «Alae omnino 
nigrae, nec fuscae». 

Die Beschreibung des geflügelten, von Schreber 
zugeschickten Individuums muss demnach im Lin- 
né'schen Manuscript vor der Beschreibung der M. 
atrata gestanden haben, und scheint dies auch noch 
daraus hervorzugehen, dass Linné von diesem, ihm 
gewiss nicht als afrikanisch mitgetheilten Individuum 
die Vaterlandsangabe weggelassen. Endlich spricht 
aber dafür auch noch der Umstand, dass Linné in 
der Editio XII’ seines Systema Naturae die flügellosen 
Mutillen zum ersten Mal als Neutra in Anspruch ge- 
nommen, wozu er aber nur dann berechtigt sein 
konnte, wenn er wenigstens von einer Mutilla die ge- 
flügelten und flügellosen Individuen als zusammenge- 
hórig erkannt hatte. 

Durch Fabricius (Syst. Entom. p. 396. 123. — 
Spec. Ins. etc.), der die geflügelten Mutillen von den 
ungeflügelten fast durchgängig gesondert aufführt und 
den Linné'schen Namen «atrata» anfänglich auf die 
geflügelten Individuen der M. europaea übertrug, ist 
der Irrthum verbreitet worden, Linné habe die ver- 
schiedenen Formen der Mutillen nicht als geschlecht- 
lich verschiedene erkannt, ein Irrthum, dem auch 
Burmeister in seiner Einleitung zu den Matillen 
Brasiliens beizupflichten scheint, wie denn überhaupt 
diese Einleitung nur falsche, oder doch zum Minde- 
sten ungenaue Angaben enthält°). 


3) Übersicht der brasilianischen Mutillen in den Abbandl. der 
Naturf. Gesellsch. zu Halle. 1854. Sitzungsb. p. 19 — 29. — Auch 
Separat. Halle, Schmidt, 1854. 4^, p. 12. 5 

Von den vielen in der Einleitung vorhandenen ungenauen oder 
arira Angaben scheinen einzelne einer besonderen Erörterung 
zu bedürfen: , — 


(1) ist es nicht abzusehen, wie Burmeister darauf gekona a 


= 


85 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


Was die Berechtigung und Umgränzung der Gat- 
tung Mutilla anbetrifft, so habe ich bereits oben er- 
wähnt, dass De Geer anfänglich, wo ihm nur einzelne 


Hinterleibsbinden sämmtlich ununterbrochen sind (vergl. auch 
Illig. Edit. Faun. Etr. II. p. 189. 939 
(2) ist es unrichtig, dass Latreille die geflügelten und flügello- 
sen Muti 


Jahre 1773 bei einzelnen sibirischen Arten ausgeführt worde. 
Noch vor Latreille hat auch Christ (Naturg. etc. Hymenopt, 


a 
nahe steht, dass Nylander (Mutill. etc. 14. 5.), der gleichfalls 
beide Geschlechter aus Sibirien dus. keinen Anstan 
diese sibirische Art als maura zu beschreiben. Lairoille da- 
gegen hat im Gegentheil, abgesehen davon, dass er anfänglich 

` die flügellosen Mutillen für Neutra hielt, die verschiedenen Ge- 
Schlechter sehr verschiedener Arten zusammengefasst: als M. 
europaea nämlich das Weibchen der M. littoralis mit einem 
Männchen vmerepeec das dem Mame der M. euro 
aea zwar sehr nahe verwandt ist, wegen des einfach schwarzen 
Hinterleibs und einzelne anderer Abweichungen aber einer 
andern Art anzugehören scheint und in keinem Falle das 
Männchen der M. littoralis ist, p eben so hat Latreille als 
ua onata «vertice 


E. 
B 


«Mutilles découvertes en France» ausgeführte 
treille's war demmach ein sehr Venker und. ist die 

spätere Angabe, dass die M. pedemontana das Männchen der 
M. maura ist, eben so irrig, wie die Vermuthung, yes die M. 
bimaculata das n - M. calva sei (vergl. ‚Late, Gen. 
Crust. et Ins. IV. 121 

ist es durchaus bett is Latreille die Matillariei- 
Gruppe zuerst richtig erkannte und «diese Gruppe unter dem 

Namen Heterogyna den übrigen H; ptera aculeata fossoria 
bec », indem Latreille's Heterogynen ausser den 
Mutillarien auch die Ameisen enthalten, demnach also seh 

heterogen PS P hat übrigens schon Klug Über die In- 
sektenfamilie Heterogyna ete.) ausführlich erörtert und brauche 
ich daher hierauf nicht weiter einzugehen. Ich erwähne hier 

nur, dass Klug (l. c) den Namen «Heterogyna» auf diejenigen 
Aculeaten beschränkt, deren Weibchen flügellos sind, während 


S 
* 


Scoliiden vereinigt und letztere nur als Gruppen innerhalb sad 
so vergrósserten Familie beibehalten hat. Dass aber der Nam 
eterogyna» so eine ganz andere Bedeutung erhalten, als bei 
Latreille, das versteht sich von selbst, und wäre es daher 
n diesen Namen ganz zu unterdräcken, da er mit 
ar mit grösserem Recht auch auf die 


. p. 97 sys im Jahre 1836 
um so eher zu billigen, als 
r Art «tepat yuvatxés», die Ar- 


den sind, ausserdem aber St.-Fargeau (Hym. III. p. 496.) zu- 
erst die udi Scoliiden und les i Caro unter dem Na- 
 men« t hatt 


von Linné zur Gattung Mutilla gestellte Formen be- 
kannt geworden, diese Gattung den Ichneumonen au- 
wies, und sprach sich auch Schrank (Enum. Ins. 
Austr. p. 417.) dahin aus, dass die Gattung Mutilla 
keineswegs eine berechtigte sei. De Geer (Mém. III. 
p. 591. 8.) erkannte aber spüter sehr wohl, dass die 
Linné'sche Gattung Mutilla verschiedenartige Be- 
standtheile enthalte, von denen er diejenigen Arten, 
auf welche die Linné'sche Characteristik zutrifft, sei- 
ner Gattung Sphex zurechnete, die ihm zuerst bekannt 
gewordenen dagegen mit vollem Recht bei seinen Ich- 
neumonen liess. Eine solche Sonderung der Linné- 
schen Mutillen wurde denn auch sehr bald allgemein 
angenommen, da gleich nach De Geer, und vielleicht 
sogar unabhängig von ihm, auch Fabricius (Syst. 
Entomol.) einen Theil der Linné’schen Mutillen mit 
den Ichneumonen verband, einen andern dagegen, und 
zwar denjenigen, auf welchen Linné's Characteristik 
Anwendung findet, als Mutilla aufgeführt, und ist seit 
der Zeit der Name Mutilla in dem Fabricius’schen 
Sinne gebraucht worden, nur dass man späterhin ein- 
zelne nahe verwandte Formen, die man anfänglich 
den Mutillen zugerechnet, von denselben generisch 
trennte. 


Linné's Ansicht, dass die ungeflügelten Mutillen, 
ähnlich den ungeflügelten Ameisen, Geschlechtslose 
seien, fand auch noch einzelne andere Vertreter. We- 
nigstens machte eine solche Angabe auch O. F. Mül- 
ler in seinem Zoologiae Danicae Prodromus (p. XXV.), 
wührend Pallas, Fabricius, Svederus, Schrank, 
Rossi u. A. sich in keiner Weise darüber ausgespro- 
chen, was von den geflügelten und ungeflügelten Mu- 
tillen zu halten sei. Ganz besonders auffallen. muss es 
aber, dass Latreille‘) noch 1792 die Ansicht vertre- 

Statt des letzteren Namens móchte ich, in Berücksichtigung 
des Um es, dass in dieser Familie such die Männchen hin- 
sichtlich ihrer pret Erscheinung sehr different sind, den 
Namen « » vorschlagen, 

4) Mutilles se en France in den Actes de la Société 
d'Hist. nat. de Paris. 1792. T. L p. 5 — 12. 

Diese Arbeit ist seit Olivier von keinem Hymenopterologen 
berücksichtigt worden, wahrscheinlich deshalb, weil sie Ni 

zugänglich war. Die Actes de la Société d'Histoire naturelle de e 

ris sind auch in St.-Petersburg, selbst in der grossen 
SC enne ich die Latreill e’sche 
des 


Bibliothek, nicht vorhanden, und k 
Arbeit nur in der deutschen eer in Reich’s Magazin 
Thierreichs 1793. I. p. 81 — 91 und nach dem Auszuge in Meyer's 
Zoologischen Annalen 1794. I. p. 262 — 270. — Auffallend ist es, 
dass Latreille selbst seine Arbeit in späterer : Zeit gar nicht be- 
rücksichtigte. e 


s7 


Bulletin de l'Académie Impériale 


ten zu können glaubte, dass die ungeflügelten Mutillen 
Nentra seien, obgleich es ihm nicht unbekannt war, 
dass Andere die geflügelten Mutillen als Männchen, 
die flügellosen dagegen als Weibchen in Anspruch ge- 
nommen. 

So hatte bereits Schaeffer (Icon. Ins. Ratib. Tab. 
CLXXV. Fig. IV. V. VI. — copirt 1776 von Sulzer, 
Abgek. Gesch. d. Ins. Tab. XXVII. Fig. 234. Fig. 249.) 
von der M. europaea ausdrücklich angegeben: « Weib- 
gen ohne Flügel» und «Männgen mit Flügeln» und hätte 
man, seitdem Christ (Naturg. etc. Hymenopt. p. 143.) 
die Lebensweise?) der M. europaea erkannt, gewiss 
nicht mehr daran gezweifelt, dass die geflügelten Mu- 
tillen Männchen, die flügellosen dagegen Weibchen 
sind, wenn es sich nicht zufällig getroffen, dass, in 
ühnlicher Weise wie von den Ameisen, weit mehr un- 
geflügelte als geflügelte Mutillen aufgefunden worden 
würen, so dass man aus der Seltenheit der geflügel- 
ten Individuen es erklären zu konnen glaubte, wes- 
halb man bei den einzelnen Arten der Mutillen die 
geschlechtlich verschiedenen Formen noch nicht beob- 
achtet. 

Latreille selbst hat übrigens spüterhin seine An- 
sicht geändert und es schon 1802 (Hist. nat. III. p. 
348.) ganz strict ausgesprochen , dass die ungeflü- 
gelten Mutillen Weibchen seien. Nichtsdestoweniger 
galt diese Frage aber noch immer nicht als ec 
indem noch 1807 Illiger (Edit. Faun. Etr. II. 
187. Obs.) und Jurine (Nouv. méthod. de class. ii 
Hyménopt. p. 264.) hinsichtlich des Geschlechts der 
flügellosen Mutillen im Zweifel waren, und wagte 
auch Olivier (Encycl. méth. VIII. p. 49.) noch 1811 
kein positives Urtheil abzugeben. Alle kamen aber, 
nach Erórterung der Unterschiede zwischen den ge- 
flügelten und flügellosen Mutillen, zu dem Resultat, 
dass die bekannt gewordenen geflügelten Mutillen 
Männchen sind, die flügellosen dagegen Weibchen sein 


D) Christ hat es zwar ecce dass die Mutilla europaea in 
den Nestern der Hummeln vorkomme, er glaubte aber, ein ganz 
besonders Saadaan erlia zwischen den Hummeln 
und Mutillen pus zu müssen, wäbrend Drewsen (Stett. en- 
tom. Zeit. 1847. p. 210.) ge ekehrt nachwies, dass diese 
Mutilla einer der gefährlichsten Parasiten der Hummeln ist. Wahr- 
scheinlich ist auch das fabelhafte, besonders freundschaftliche Ver- 
hältniss, welches Christ zwischen den Hummeln und Mutillen be- 
obachtet und mit den Namen «Damon und Pythias» bezeichnen 
wollte, der Grund, weshalb seine Angaben nicht berücksichtigt wur- 
den und auf die Erkenntniss des Geschlechts der Mutillen ohne Ein- 
fluss blieben. 


müssen. Dies wurde denn auch sehr bald durch die 
Beobachtung über allen Zweifel erhoben, und da es 
ausserdem gelang, die andern Gattungen der Mutilla- 
rien (Myrmosa, Methoca und von den aussereuropäi- 
schen auch Thynnus) nach beiden Geschlechtern zu 
erkennen, so galt schliesslich ganz allgemein die An- 
sicht, es sei die Heterogenität der Geschlechter, na- 
mentlich das Vorhandensein von Flügeln bei den Männ- 
chen und das Fehlen solcher bei den Weibchen, eines 
der wesentlichsten Merkmale der Mutillarien-Gruppe. 


Auch Burmeister, der von den neueren Schrift- 
stellern die Eigenthümlichkeiten der Gattung Mutilla 


\ zuletzt besprochen, stellte dię Heterogenität der Ge- 


schlechter in den Vordergrund und wies unter Ande- 
rem darauf hin, dass in Süd- Amerika, dem an Arten 
dieser Heterogynen- Gattung reichsten Welttheil, die 
Verschiedenheit der Geschlechter eine ganz besonders 
ausgeprägte ist, indem dort keine Species vorkomme, 
bei der beide Geschlechter übereinstimmend gefärbt 
und gezeichnet wären. 

«Diese Thatsache», sagt Burmeister, «ist um so 
überraschender, als in allen anderen Welttheilen we- 
nigstens eine oder die andere Art vorzukommen pflegt, 
bei welcher beide Geschlechter fast oder ganz gleich 
gefärbt oder gezeichnet sind. Dahin gehört für Nord- 
Amerika z. B. die M. coccinea Fabr., die M. Klugü 
Gr. für Mexico, die M. europaea gës für das mitt- 
lere Europa, die M. frontalis Klug (fimbriata Kl. SI 

und M. sanguinicollis Klug (semistriata Kl. Q.) für 
Nord-Afrika, eine unbeschriebene Species von Suma- 
matra, die Ich besitze, und eine andere aus Guinea‘). 
— Es scheint überhaupt bei den Mutillen sich ähn- 
lich zu verhalten, wie bei den Scolien, d. h. gewisse 
Arten zeigen eine totale Übereinstimmung beider Ge- 

6) Über die letzterwähnten Arten kann ich kein Urtheil abge- 
ben, da ich nicht weiss, welche Arten Burmeister im Sinne ge- 
habt Vielleicht ist aber die aus Guinea stammende Art die M. Gui- 
neensis Fabr., von welcher Gerstaecker (Peters’ Reise nach 
Mosamb. Zool. V. Taf. XXXI. Fig. 4. 5.) kürzlich beide Geschlechter 
abgebildet. Dagegen zweifle ich sehr daran, dass die M. semist 
Kl.,so wie es Burmeister angiebt, das Weibchen der sanguini- 
collis Kl. sei (letztere offenbar — der aus Arabien stammenden. ed 
bicolor Oliv. Encycl. méth. GA 57. 18.), da die bei M. semis 
so eigenthümliche Skulptur des zweiten oberen Abdominalsegments 
eine solche Annahme keineswegs begründet erscheinen lässt, aus” 
serdem aber auch die Form des Thorax darauf hinweist, dass Klug 
nur mit Unrecht die M. semistriata seiner ae nr einge- 
reiht. Übrigens ist die Zahl der übereinstimm färbten Arten 


weit beträchtlicher, wie aus der nachfolgenden Zë der € ser 
päischen Arten ersichtlich ist 


SI 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


schlechter in Farbe und Zeichnung, andere dagegen 
nur eine beziehungsweise Ähnlichkeit. Während aber 
bei den Scolien die Ähnlichkeit im Ganzen grösser 
und die Zahl der Arten mit total übereinstimmenden 
Geschlechtern beträchtlicher ist als bei den Mutillen, 
gehürt bei letzteren die totale äussere Übereinstim- 
mung zu den Seltenheiten, und wenn auch alles An- 
dere stimmt, so weichen wenigstens die Flugorgane 
noch ab, denn die Männchen haben allein und bestän- 
dig Flügel, die Weibchen nie». 

Diese allgemein geltende Ansicht, dass die Münn- 
chen der Mutillen stets geflügelt seien, ist jedenfalls 
auch der Grund, dass in den Fällen, wo hinsichtlich 
der äusseren Erscheinung den Weibchen conforme 
Mutilla-Männchen beobachtet worden, diese nicht als 
solche erkannt, sondern für Weibchen gehalten wor- 
den sind. Mit Bestimmtheit kann ich einstweilen al- 
lerdings nur auf die von Lucas (Explor. de l' Algér. III. 
p. 290. 308.) als weiblich beschriebene Mutilla capi- 
tata hinweisen, wo ein solches Verkennen des Ge- 
schlechts stattgefunden, und kann hier insofern kein 
Zweifel an der Richtigkeit meiner Behauptung obwal- 
ten, als durch die a. a. O. (Pl. 15. Fig. 13.) mitge- 
theilte Abbildung dieser Mutilla capitata das männliche 
Geschlecht hinreichend erwiesen wird. Denn die in 
der Abbildung deutlich wahrnehmbaren Ocellen und 
insbesondere der siebengliedrige Hinterleib sind Merk- 
male, welche den Weibchen der Mutillen nicht zu- 
Koelich und ist namentlich auf letzteres Merkmal 
Gewicht zu legen, da es durch zahlreiche Beobach- 
tungen festgestellt zu sein scheint, dass der Hinter- 
leib der Aculeaten-Weibchen nie mehr als sechs Seg- 
mente hat. 

Lucas gedenkt in der Beschreibung allerdings 
nicht der Ocellen und der Zahl der Hinterleibseg- 
mente, und war ich selbst anfänglich geneigt, die Ab- 
bildung als eine durch Schuld des Zeichners fehler- 
hafte anzusehen. Allein der Zeichner hat in diesem 


Falle richtig beobachtet, und wenn ich auch nicht Ge- | Th 


legenheit gehabt, die M. capitata aus eigener An- 
schauung kennen zu lernen, 80 gelang es mir doch, 
unter den mir-aus Mutil- 
len ein Mastichen anfzufnden, das dem von Lucas 


wegen einzelner Abweichungen aber als einer ande- 
ren Art angehörig zu betrachten ist. ` 


Bei diesem Münnchen ist der Thorax leider etwas 
lädirt, es lassen sich an demselben indessen die ein- 
zelnen ihn zusammensetzenden Abtheilungen deutlich 
unterscheiden ’). Das Pronotum ist hinten fast wink- 
lig ausgerandet und erstreckt sich an den Seiten eben 
so weit nach hinten wie bei den geflügelten männli- 
chen Mutillen. Das Mesonotum ist verhältnissmäs- 
sig klein und es ist an demselben wegen der hindurch- 
gegangenen Nadel nicht Alles deutlich zu unterschei- 
den. So ist es namentlich nicht zu ermitteln, ob ein 
Schildchen vorhanden war, doch dürfte der Umstand, 
dass Lucas bei seiner Mutilla capitata ein Schildchen 
gleichfalls nicht beobachtet, eher dafür sprechen, dass 
ein solches nicht abgesetzt war"). An der Stelle, wo 
sich bei der gewóhnlichen Form der Münnchen die 
| Flügel ansetzen, ist nur eine unregelmüssige Längs- 
leiste vorhanden, über welcher, dicht hinter den Schul- 
terecken des Prothorax, eine sehr kleine Tegula ein- 
gelenkt ist. Von Flügelstummeln oder Flügelgruben ist 
keine Spur zu bemerken. Das sogenannte Postscutellum 
ist sowohl vom Meta- als vom Mesonotum deutlich 
abgesetzt; es ist schmal und im Ganzen nur schwach 
bogig gekrümmt, und hat an den Seiten, entsprechend 
der Einlenkungsstelle der Hinterflügel, eine kleine 
unregelmässige Erhóhung. An dieser ist indessen 
ebenfalls nichts wahrzunehmen, was darauf hinweisen 
würde, dass Flügel vorhanden gewesen würen. An 
den Seiten ist das Postscutellum gleichfalls durch 
deutliche Nühte von den Mesopleuren und dem Me- 
tanotum geschieden, und zwar zieht sich die vordere 
Naht zum Hinterrande der Mittelhüften hin, die hin- 

7) Auch bei dem von Lucas als M. capitata aufgeführten Männ- 
chen ist das Metanotum und, der Abbildung zufolge, auch das Pro- 
notum deutlich abgesetzt. Ich habe dies bei Erörterung des Ge- 

schlechts der Lucas’schen M. capitata deshalb nicht besonders 
ee weil bei den Weibchen einzelner Mutillen der 


Rücken des Thorax keineswegs aus einem einzigen Stück besteht, 
wie man allgemein anzunehmen geneigt ist. So ist z. B. bei den 
Metanotum eine 


Weibchen von M. europae 
M. littoralis ist auch die Gránze 


a und ru 
flache Querfurche abgesetzt und bei M 
des Pronotum angedeutet. Ganz besonders deutlich ist aber der 

i den glattäu eiblichen Mutillen 


von end 


in die ihn zusammensetzenden Abtheilungen geschieden, und tritt 
der Metathorax hinsichtlich seiner Grösse can und Meso- 
apre orca y ood der 


E) der Flügel im Z 
Interesse, Grape oe vie sich in dieser Hinsicht di e erwäbn- 
ten tes Ahellosen Mutilla-Männchen 


Bulletin de l’Académie Impériale "à 


tere dagegen zur Basis des Hinterleibs. Das verhält- 
nissmässig stark gewölbte, hinten schräg abschüssige 
Metanotum ist nur wenig kürzer als der übrige Tho- 
rax und an den Seiten (von oben betrachtet) ziemlich 
stark gerundet, so dass die grösste Breite in der Mitte 
ist. Ein Zurücktreten in der Grüssenentwickelung des 
vorderen Theils des Thorax gegen das Metanotum ist 
ganz unverkennbar, und hängt dies ohne Zweifel mit 
dem Mangel der Flügel zusammen, indem bei dem 
Vorhandensein solcher der die Flügel tragende Theil 
wenigstens in der Breite den übrigen Abtheilungen des 
Thorax gleichkommt. Überhaupt ist der Brustkasten, 
ganz abgesehen von einem Vergleich mit dem Thorax 
der geflügelten Münnchen, gestreckter als ich ihn 
sonst bei einer Mutilla beobachtet. Er ist nämlich 
doppelt so lang als an den abgerundeten Vorderecken 
breit, von den Vorderecken nach hinten bis zum Post- 
scutellum allmählich verengt, hinter dem Postscutel- 
lum dagegen stark gerundet, so dass an der Stelle, wo 
das Postscutellum mit dem Metanotum zusammentrifft, 
eine deutliche Einschnürung zur Bildung kommt. 

Im Zusammenhange mit dieser Abweichung im 
Bau des Thorax zeigen auch die andern Körpertheile 
im Allgemeinen weit mehr Übereinstimmung mit den 
weiblichen Mutillen als mit den geflügelten männli- 
chen, doch weichen von ersteren die Fühler durch 
bedeutendere Länge und die Beine durch schlanke- 
ren Bau in merklicher Weise ab, während anderer- 
seits gerade die Beine dadurch, dass an der Aussen- 
kante der hinteren Schienen zwischen den feineren 
Haaren einzelne Stachelborsten vorhanden sind, eine 
unverkennbare Annäherung an die Weibchen zeigen. 

Wie es bei den ungeflügelten Individuen gewöhn- 
lich der Fall zu sein pflegt, so ist auch bei den vor- 
liegenden Männchen der Kopf verhältnissmässig gross, 
nämlich 1”, mal so breit wie lang und desgleichen 17, 
mal so breit als der Thorax an den Vorderecken; 
nach hinten ist er kaum verengt und gehen die Seiten 
in den mitten nur sehr flach ausgebuchteten Hinter- 
rand unter einem sanft gekrümmten Bogen über. Die 


Oberfläche ist nur mässig gewölbt, grob und ziemlich 


dicht punktirt und eben so wie der übrige Körper 
mit langen abstehenden, zum Theil weisslichen, zum 
Theil bräunlichen Haaren besetzt. Die Nebenaugen 
stehen in einem entschieden stumpfwinkligen Dreieck ; 
sie sind, namentlich im Vergleich mit den Nebenau- 


gen der geflügelten Männchen, sehr klein, indessen 
deutlich wahrnehmbar. Von dem vorderen Nebenauge 
zieht sich eine flache Längsrinne zu den F ühlern hin, 
Die Netzaugen sind etwas länger als breit, deutlich 
facettirt, am Innenrande ohne Spur einer Ausrandung. 
Das Kopfschild ist am Vorderrande in der Mitte breit 
und sehr flach ausgerandet, an der Einlenkungsstelle 
der Mandibeln dagegen schwach gerundet und befindet 
sich an der Stelle, wo der gerundete Theil an den aus- 
gerandeten stösst, ein kleiner Einschnitt, so dass die 
Seitenecke der mittleren Ausbucht etwas zahnartig 
vorspringt. Die Fühlergruben sind nur wenig breiter 
als lang, kurz elliptisch und oben von. einer feinen 
bogig gekrümmten Kiellinie begrünzt; dadurch dass 
diese Gruben nach unten auf das Kopfschild über- 
greifen, erscheint der übrig bleibende dreieckige 
Theil des letzteren erhóht und ist der obere schür- 
fer markirte Winkel dieses Dreiecks gegen die Ein- 
lenkungsstele der Fühler gerichtet. Die Fühler sind 
dreizehngliedrig, so lang als Kopf und Halsschild zu- 
sammen; der Schaft ist stark gekrümmt und etwas 
lànger als die drei folgenden Glieder zusammen; das 
zweite Fühlerglied ist klein, das dritte doppelt so 
lang als dieses, wohl dreimal so lang als breit und 
vollkommen cylindrisch; die folgenden Glieder stim- 
men mit dem dritten in der Form und nahezu auch 
in der Länge überein, wührend das letzte, dreizehnte 
Fühlerglied gegen das Ende allmählich, indessen 
deutlich zugespitzt ist. Die Mandibeln sind in auffal- 
lender Weise comprimirt, von der Basis an Breite 
allmählich zunehmend, so dass vor der scharfen Spitze 
ein breiter undeutlich zweizähniger stufiger Vorsprung 
zur Bildung kommt. hei 

Über den Thorax ist das Wesentlichste bereits 
oben erwähnt. Pro- und Mesonotum sind mit undeut- 
lichen und flachen Punkten versehen, wührend auf 
dem Metanotum die Punkte grob und die sie schei- 
denden Zwischenräume sehr schmal sind, wodurch 
das Metanotum mehr oder weniger deutlich genetzt 
erscheint. Der abschüssige Theil ist indessen glatter 
und undeutlicher skulpirt und befindet sich in der 
To desselben eine feine, kielfórmig erhôhte Längs- 
inie. 

Der Hinterleib ist an seiner breitesten Stelle, am 
zweiten Segment, etwas breiter als der Kopf und er- 
scheint derselbe nicht sonderlich gestreckt. Die Skul- 


$ 


in 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


91 


ptur der Oberseite ist wegen der zum Theil dicht an- 
liegenden Behaarung nicht deutlich wahrnehmbar, 
alle Segmente sind indessen ziemlich grob punktirt 
und zwar die vorderen, namentlich das zweite Seg- 
ment, gröber als die hinteren. Das erste Segment 
hat an der Basis jederseits ein kleines scharfes, nach 
aussen gerichtetes Zähnchen und schliesst sich hinten 
innig an das zweite Segment an. Die Valvula supra- 
analis ist gegen die abgestutzt gerundete, etwas auf- 
gebogene Spitze sehr stark verengt, nur wenig ge- 
wölbt, sehr grob punktirt und in der Mitte der gan- 
zen Länge nach von einer flachen, glatten, schwach 
wulstförmigen Erhöhung durchzogen, Von den unte- 
ren Abdominalsegmenten ist das erste eben und glatt, 
das zweite gewölbt und mit groben, dicht gedrängten 
Punkten besetzt, die übrigen sind beträchtlich feiner 
punktirt. Die Valvula infraanalis ist wie die vorher- 
gehenden Segmente, indessen dichter punktirt; sie ist 
flach, sehr gestreckt, fast doppelt so lang wie breit, 
nach hinten allmählich verengt, an der Spitze abge- 
stutzt und an den geradlinigen Seiten fein gerandet. 
Was die Färbung anbetrifft, so stimmt dieselbe 
im Wesentlichen mit derjenigen von dem Weibchen 
der M. calva überein. Es sind nämlich Thorax, Kopf- 
schild, Mandibeln und Basis des Hinterleibs röthlich 
gelb, während die übrigen Körpertheile schwärzlich 
sind. Das zweite Fühlerglied ist gleichfalls röthlich 
gelb und ebenso ist der Schaft an der Spitze lichter. 
An den Beinen sind die Schenkelringe, die Füsse und 
sämmtliche Gelenke röthlich und tritt diese lichtere 
Färbung auch auf der Unterseite des Hinterleibs, na- 
mentlich gegen die Spitze hin, deutlich hervor. Auch 
auf dem Scheitel ist ein undeutlicher röthlicher Schein 
wahrnehmbar. Endlich ist noch anzuführen, dass der 
Endrand aller Abdominalsegmenté" mit langen, etwas 
abstehenden, dicht gedrängten, weisslichen Haaren 
besetzt ist, wodurch Querbinden gebildet werden, von 
denen die am Hinterrande des zweiten Segments be- 
findliche in der Mitte winklig nach vorn vortritt. 
Wegen der fast vollständigen Übereinstimmung 
in der Färbung und Skulptur, und namentlich wegen 
der im Wesentlichen gleichen Conformation des Kopf- | 3. 
schildes und des ersten Abdominalsegments, glaube 
ich eine von der unteren Wolga stammende weibliche 
Mutilla mit aller Bestimmtheit für das Weibchen die- 


ses beschriebenen flügellosen Münnchens in Anspruch 
nehmen zu müssen. Ich halte diese Mutilla für dieje- 
nige Art, von welcher Costa (Faun. Nap. Mutill. p. 
33. 18. Tav. XXV. Fig. 4.) das Weibchen unter dem 
Namen M. vulnericeps bekannt gemacht hat, wenig- 
stens treffen die wesentlichsten von Costa über seine 
M. vulnericeps gemachten Angaben auf dieses Weib- 
chen zu’). 

Costa, auf dessen Abbildung und Beschreibung 
ich verweise, äussert über dieses Weibchen nicht mit 
Unrecht: «Guardata superficialmente questa Mutilla 
potrebbe confondersi con la calva; anzi, se si tenesse 
presente la descrizione di tale specie datane da Le- 
peletier e da qualche altro autore, la si direbbe per- 
fettamente quella. Però ne differisce organicamente 
per la mancanza de’ due uncinetti laterali del primo 
anello addominale, de’ quali la M. calva è fornita, e 
che assai chiaramente vengono indicati dall’ autore 
dell’ articolo Mutilla dell’ Enciclopedia Metodica». 

Das Verdienst, die eigenthümlichen, bei M. calva 
vorhandenen , hakenförmig gekrümmten Abdominal- 
zähne zuerst richtig erkannt zu haben, welches auch 
Wesmaël (Fouiss. de Belg. p. 19. 6.) Olivier zu- 
schreibt, gebührt übrigens Latreille, der fast zwan- 
zig Jahre vor Olivier auf dieselben hingewiesen. Oli- 
vier hätte vielleicht auch auf die Form und Grösse die- 
ser Zähne kein besonderes Gewicht gelegt, wenn es nicht 
vorher von Latreille bereits geschehen wäre, da Oli- 
vier es als möglich hinstellt, dass die M. cornuta und 
calwa, trotz der Abweichungen in der Stellung und 
Grösse ihrer Abdominalzähnchen, dennoch nur Varie- 
täten ein und derselben Art seien, vermuthlich wohl 
nur deshalb, weil die Färbung bei beiden eine sehr 
RE ist. Es dürfte auch in der That 
schwer fallen, den Beweis zu liefern, dass die Mutilla 
calva F abr., Coqueb., St.-Farg. dieselbe Artist, wel- 
che Latreille, rn Ton den usé Cos ME 


3 


9) Costa hebt gewiss nur mit Unrecht hervor, den bei We 
M. vulnericeps die am Hinterrande des zweiten ts befindliche 
Haarbinde «non prolungata angolarmente in avanti» sei, da bei 
Costa’s Exemplaren dieser Theil der Haarbinde gewiss nur abge- 
rieben war, was übrigens nach Wesmaël (Fouiss. de Belg. p. 19.) 
auch bei Exemplaren der M. calva etwas Gewöhnliches zu 

sein scheint. Ausserdem hätte aber Costa es betonen müssen müssen, dass 
bei der e Haarbinden des Hinterleibs hin- 
sichtlich ihrer Bildung einander gleich. sind, während bei M. calva 

die drei vorderen von den übrigen ib D, wie es aus der fol- 
genden Anmerkung ersichtlich ist. 


95 


Bulletin de l’Académie Impériale 


calva aufführen, und nicht vielleicht eine andere, nur in 
der Färbung mit letzterer übereinstimmende, und würde 
die Feststellung der geographischen Verbreitung jeder 
einzelnen dieser übereinstimmend gefärbten Arten zur 
Aufklärung der Synonymie vielleicht in wesentlicher 
Weise beitragen. Gegenwärtig ist es aber geradezu 
unmöglich, zu entscheiden, welche Citate bei jeder 
von diesen Arten aufzuführen sind, zumal da die Fär- 
bung bei den hier in Betracht kommenden Arten 
nahezu gleichmässig variirt ^), und würden selbst hin- 


Bei dem einzigen mir vorliegenden Weibchen der M. calva 
"t. ye Wesm.) ist der Hinterrand aller Hinterleibssegmente 
nahezu gleichmässig mit langen abstehenden weisslichen Haaren 
spärlich gefranzt. Bei der M. calva St.-F arg. (Hym. III. p. 607. 19. 
dagegen sind der Beschreibung nach, eben so wie bei M. distincta 
St. - Farg. und M. erythrocephala St. - Farg., nur die drei ersten 
Segmente am Hinterrande mit einer weisslichen Haarbinde verse- 
hen, während bei M. ciliata St.- Farg. und M. continua St.-Farg. 
der Endrand der fünf ersten Abdominalsegmente als weiss behaart 
wor Se wird, so also, wie es bei dem mir vorliegenden Exemplare 
. Ob darauf irgend welches Gewicht gelegt werden darf, 
ist een zu sagen, doch könnten diese verschiedenen Angaben 
durch die ausführlichen Mittheilungen mit einander in uns ge- 
bracht werden, welche Sichel (Ann. de Ja soc. ent. de r. 1852. 
565.) über die leichte Verletzbarkeit der Hinterleibabinded gemacht. 
Denn nach Sichel sind am Hinterrande der drei ersten Abdominal- 
n erwähnten abstehenden weisslichen Haaren, 
leicht abreibbare goldig glänzende Haarschuppen vorhanden, wél- 
che bei frischen Exemplaren in ganz besonders ausgeprägter Weise 
hervortreten. Bei solchen Exemplaren stechen aher die vorderen 


` 


r den oben genannten, von St.- Aks feces AN 
Mulillen, welche aller Wahrscheinlichkeit nach sämmtlich zu a 
calva gehóren, führe ich noch folgende hier zu berücksichtigende an 

agrestis St.-Farg. (Hym. III. 605. 15. 9.) aus Süd-Europa, bei 
welcher Segment 1. 2. u. 3 bandirt sind. 

M, petiolaris F abr. (Syst. Piez. 437. 39. 9 .) aus Deutschland, mit 
bandirtem zweitem und drittem Segment, ist, eben so wie alle 
vorhergehenden, auch nur eine Varietät von M.c calva, da «sta- 

M. ciliatae» und ausserdem auch der Fund- 
ort darauf hinzudeuten scheinen. 

M. glabrata F abr. (Syst. Entom. 398. 19. — etc.) aus dem Orient, 
bei welcher alle Segmente bandirt sind, ist vielleicht das 
Männchen der M. vulnericeps « antennarum primo articulo rufo 
et thorace subcompresso!» 

M. fraterna Baer (Bull. de Mosc. 1848. I. 230, 5. Tab. II. Fig. 2. 9.) 

aus Süd-Rus it bandirtem m zweitem, drittem und viertem 
Segment, vielleicht gleichfalls ein schlechtes Exemplar der 
M. vulnericeps. 

M. iberica Kolenati (Melet. entom. V. 122. 2. 9.) aus Transcau- 
casien, ist wegen «segmentis apice albo-fasciatis, fasciis longe 
albo-pilosis » dét zweifelhaft. Endlich wäre hier noch zu be- 
rücksichtige 
ER Murs Encycl. méth. VIII. 60. 33. 9 .) aus Per- 
sien und Arabie 


uM 
sichtlich der M. ciliata Fabr. noch jetzt Zweifel er- 
hoben werden können, wenn Schaum (Entom. Jah- 
resb. für 1851. p. 23.) von letzterer nicht die Angabe 
gemacht hätte, dass sie mit dem von Wesmaël 0 c, 
p. 14. 5.) als Mutilla incompleta beschriebenen Weib- 
chen identisch sei. Schaum hat aber seine Angabe, 
obgleich er es nicht ausdrücklich erwühnt, wahr- 
scheinlich nach Untersuchung Fabricius'scher Ori- 
ginalexemplare gemacht, an denen die entomologische 
sammlung des Berliner Museums so reich ist, und ist 
daher Schaum's Angabe einstweilen als wohl begrün- 
det zu betrachten. Es liegt übrigens nicht in meiner 
Absicht, an diesem Orte die Synonymie der letzter- 
wühnten Art zu erürtern, da dies gegenwürtig auch 
von keinem besonderem Interesse ist, indem der Name 
«calva» als der von Villers und Latreille ge- 
brauchte, in jedem Falle die Prioritát für sich hat, 
demnach also nicht, wie es Wesmaël angiebt, durch 
den Fabricius'schen «ciliata» zu ersetzen ist. Hier 
bemerke ich nur noch, dass das Weibchen der M. 
calva, ausser den von Costa angegebenen Unterschie- 
den, auch noch durch die Bildung des Kopfschildes 
ail der Mandibeln von dem Weibchen der M. vulne- 
nericeps abweicht, indem ersteres am Vorderrande 
mit zwei rundlichen Hóckern versehen ist, welche 
einander etwas näher stehen als die Fühlerhócker 
letztere dagegen gegen die Spitze weit mehr erwei- 
tert und vor derselben mit zwei dicht neben (nicht 
über) einander stehenden Zühnen versehen sind, von 
denen der innere grösser und schärfer ist und "tiber 
den andern etwas vorragt. Im Übrigen verweise ich 
auf die von Costa gemachten Angaben und die in 
mehrfacher Hinsicht werthvollen und interessanten 
Mittheilungen von Wesmaël (Fouiss. de Belg. p. 14. 
9 sq.) und Siche (Ann. de la soc. entom. de Fr. 
1832. p. 561 sq.). uii 


Die wesentlichen Merkmale der M. eric 
denn dies ist einstweilen der berechtigte Name — las- 
sen sich, wie mir scheint, in folgender Weise am kür- 
zesten zusammenfassen: i 

Nigra, capite. subcubico thorace latiore, -— inte- 
gris, thorace, clypeo, mandibulis , abdominis basi et ple- 
rumque Se verticis rufis, pas nigro-piceo-rufo- 
que-variis, abdominis segmentis margine apicali dense 

Sieg fascia secunda, medio (semper£) angula- 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


tim dilatata, segmento primo campanulato, postice non 
constricto subtusque plano et laevi, ad basim utrinque 
denticulo laterali parvo oblique antrorsum verso armato. 
Clypei emarginatura mediana incisura parva terminata 
loboque laterali parum rotundato. 

Q Robusta. Mandibulis margine interiore medio mu- 
ticis ante apicem dentibus duobus, subaproximatis, acu- 
tis, superiore fortiore. Antennis duodecim-articulatis, 
rufis, articulo tertio quarto plus quam duplo longiore. 
Thorace latitudine sesqui longiore, subquadrangulari, 
lateribus medio subsinuato. Abdomine sexsegmentato, 
valvulis analibus triangularibus, subconvexis, punctatis, 
superiore medio linea longitudinali laevigata, subele- 
vata. 6°, Mm. 

Mutilla vulnericeps Cost. Faun. Nap. Mutill. p. 

33. 18. Tav. XXV. Fig. 4. 9. (1860). 

d Gracilis. Mandibulis compressis, ad apicem dila- 
tatis, margine extérno mutico, interno ante apicem acu- 
tum dente subrectangulo valido e duobus coalito. Ocellis 
minutissimis. Antennis tredecim-articulatis, gracilibus, 
longitudine capitis thoracisque aequalibus, nigris, scapo 
ad apicem articuloque secundo rufis, articulo tertio quarto 
sequentibusque subaequali. Thorace elongato, latitudine 
duplo longiore, ad basim metathoracis valde constricto. 
Pro- Meso- et Metathorace postscutelloque discretis, scu- 
tello nullo(?) tegulaque minutissima loco alarum. Ab- 
domine septemsegmentato, fasciis transversis obsoletiori- 
bus, valvula supraanali fortiter punctata, medio toro 
longitudinali laevi parum elevato ; valvula infraanali an- 
gusta, subtriangulari, apice truncata. 6 Mm. 

Habitat in Calabria (sec. Costa) et in Rossia me- 

ridionali. 

Was die von Lucas beschriebene Mutilla capitata 
anbetrifft, welche ich aus den oben namhaft gemach- 
ten Gründen gleichfalls für ein flügelloses Männchen 
halte, so kenne ich ein solches, wie ich es bereits er- 
wähnt, nicht aus eigener Anschauung. Dagegen lie- 
gen mir mehrere von meinem verstorbenen Bruder 
Carl und Herrn 8. M. v. Solsky in Algier gesam- 
melte Weibchen vor, welche ich für Weibchen der 
M. capitata zu halten geneigt bin, da die von Lucas 
über die Färbung des Hinterleibs gemachten Anga- 
ben auf diese Weibchen zutreffen. Auch stimmen sie, 
mit Ausnahme geringfügiger Differenzen, so sehr itit 
dem Weibchen der M. vulnericeps überein, dass die 

Tome VII, . 


bung der M. ciliata gar rabais i 
kann. 


Vermuthung nahe liegt, dass die Männchen dieser Mu- 
tillen in einem ühnlichen verwandtschaftlichen Ver- 
hältniss stehen werden, und habe ich ja schon oben 
erwühnt, dass nach der Beschreibung und Abbildung 
zu urtheilen, die M. capitata Luc. mit dem Männchen 
der M. ege ausserordentlich übereinstimmen 
müsse. Eine kurze Charakteristik beider Geschlech- 
ter dieser M. capitata dürfte daher folgendermaassen 
lauten: 

Mutillae vulnericipiti simillima, sed antennis in utro- 
que sexu rufis et abdomine segmentis solum tribus pri- 
mis ultimoque margine apicali dense albido-pilosis, fa- 
scia secunda medio angulatim antrorsum producta. 

Q Clypei emarginatura mediana plerumque. utrinque 
angulo lato prominulo terminata. Mandibulis margine 
interiore ante* apicem. acutum plus minusve. distincte 
tridentatis, dentibus fere pari intervallo altero ab altero 
separatis, superiore mediano. 7 — 9'/, Mm. 

Mutilla parvicollis Cost. Faun. Nap. Mutill. p. 35. 

19. Tav. XXV. Fig. 5. 9. (1860). 

3 (sec. Luc.) Mandibulis margine interiore ante api- 
cem dente subacuto parvo munitis (et praeterea sine du- 
bio dentatis). Abdominis fasciis transversis plerumque 
obsoletis. 6'/, — 7 Mm. 

Mutilla capitata Luc. Explor. de l'Algér. III. 290. 

308. pl. 15. fig. 13. d; non Q ut immerito putat ` 
cl. Lucas. (1849). à 
Habitat in Algeria et (sec. Costa) etiam in Calabria. 


Die Mutilla capitata, zu welcher ich nicht ohne 
Grund die M. per Cost. als Weibchen hinzuge- 
zogen zu haben glaube"), würe demnach bereits die 
zweite bekannt gewordene in beiden Geschlechtern 
flügellose Art der Gattung Mutilla. Mit der Zeit wird 
man ähnliche Männchen wahrscheinlich auth noch bei 
einzelnen anderen Arten nachweisen. Wenigstens dürfte 
die von Savigny in der Description de l'Egypte (By- 
ménopt. pl. 19. fig. 5. 19.) abgebildete Mutilla, wel- 
che in den wesentlichsten Merkmalen und auch in 
der Fürbung fast vollständig mit dem Weibchen der 


11) Von der M. parvicollis Cos ee len 
Jahres ber. für 1861. p. 151): "ciat wohl M. ciliata Fabr. 9. » Diese 
Angabe dürfte nach dem, was rie cw udi 

da abr i- 
mitgetheilt, unrichtig sein, zumal z | rnt Ta 


7 


Bulletin de l’Académie Impériale 


M. capitata übereinstimmt, mit einiger Wahrschein- 
lichkeit als eine solche in beiden Geschlechtern flü- 
gellose Art zu betrachten sein. Denn als Unterschiede 
der letzteren von M. capitata lassen sich, ausser ge- 
ringfügigen Differenzen, die ungleiche, aus dichter ge- 
drängten feineren und dazwischen gestreuten gröbe- 
ren Puncten bestehende Sculptur des Hinterleibs und 
die in einen kegelförmigen, spitzen Fortsatz verzoge- 
nen Fühlerhöcker geltend machen, ausserdem aber 
noch die Mandibeln, welche am Innenrande nur mit 
zwei Zähnen versehen sind, von denen der eine in 
der Mitte, der andere zwischen diesem und der Spitze 
steht "^. 

Wahrscheinlich ist auch eine gleichfalls hierher ge- 
hórige Art die mir vóllig unbekannte M. erythroce- 
phala ®) Latr. (Mutill. Franc. n. 3.), welche Olivier 


12) Ich habe mich nachtráglich, nachdem ich alle mir vorlie- 
genden Exemplare der M. capitata in Bezug auf die Mundtheile 
genau untersucht, davon überzeugt, dass diese Mutilla, trotz der 
angegebenen Unterschiede, doch nur eine Varietät der M. capitata 
ist, da die ungleiche Punktirung des Hinterleibs, auf welche ich an- 
fánglich grósseres Gewicht gelegt, auch bei der M. capitata vor- 
handen ist, hier aber nur deshalb weniger in die Augen springt, 
weil die dichter gedrängten feineren Punkte in der Grósse den 
spärlicher vorhandenen gróberen nur weni hgeben, und ist 
diese Skulptur überhaupt nur dann deutlich sichtbar, wenn die Be- 
haarung abgerieben wird. Auch ist der Unterschied in der Anzahl 
der Záhne an den Mandibeln kein durchgreifender, da der dritte 
` (vor der Spitze befindliche) Zahn bei einigen Weibchen der M. ca- 
pitata fast vollständig geschwunden ist und bei einem offenbar zu 
M. capitata gehórigen Exemplar sind sámmtliche Zähne nur noch 
durch sehr flache Ausbuchtungen angedeutet. Dieser Befund ist 
um so mehr zu beachten, als Costa (Faun. Nap. Mutill. p. 23.) bei 
M. larbara (var. brutia Petagna) gleichfalls eine Variabilität hin- 
sichtlich der Zähne an den Mandibeln beobachtet. 

Di 


ie Differenz in der Form der Fühlerhócker, welche dadurch | 


hervorgerufen wird, dass sich die Fühlerleiste auf letztere fortsetzt 
und als horizontales kegelförmiges Spitzchen vorragt, ist zwar eine 
sehr auffällige, ich bin aber fest davon überzeugt, dass es doch nur 
eine individuelle Abweichung ist, wie 
sichtlich der Fühlerhöcker auch bei M. bipunctata Latr. vorzu- 


durch bestärkt, dass bei M. capitata ausser den Mandibeln auch das 
Kopfschild veräuderlich ist, welches bei dem einen erwähnten Weib- 
chen, bei welchem die Zähne an den Mandibeln fast vollständig ge- 
schwunden sind, in der Mitte des Vorderrandes gerade abgeschnit- 
ten erscheint und weder von der Ausbucht, noch von den Seiten- 
zähnen auch nur eine Spur wahrnehmen lässt. 

Um nichts unerwähnt zu lassen, bemerke ich, dass das erwähnte, 


durch die Bildung der Fühlerhöcker abweichende Weibchen, hin- | 


sichtlich der Punktirung von Kopf und Thorax genau mit den klei- 
nen Weibchen der M. capitata übereinstimmt, während die Form 
des letzteren insofern etwas anders erscheint, als die Seiten deut- 
lich ausgeschweift sind. Dieses Exemplar stammt aus Algier, eben 
so wie die Mehrzahl der andern. 

13) Ich zweifle nicht daran, dass diese M. erythrocephala Latr, 
identisch ist mit M. Spinolae Luc. Die Latreille'sche Art muss 


gewiss nur mit Unrecht als identisch mit seiner M. 
cornuta ansieht, da Latreille angiebt, dass das zweite 
Abdominalsegment in der Mitte mit einem runden 
weissen Haarfleck versehen ist, von welchem Olivier 


bei seiner M. cornuta nichts erwähnt. Eine ähnlich ge- 


zeichnete Mutilla beschreibt auch St.-Fargeau als M. 
excoriata (Hym. III. 615. 32.), und glaube ich, dass letz- 
tere sogar das Mánnchen der M. erythrocephala ist, 
da St.-Fargeau unter Anderem der Färbung des «dos 
du mésothorax, écusson et partie voisine du métatho- 
rax» besonders gedenkt, so dass es nicht ganz unwahr- 
scheinlich ist, dass bei der von St.- Fargeau als eg- 
coriata beschriebenen Mutilla am Thoraxrücken, in 
ähnlicher Weise wie bei den oben besprochenen flü- 
gellosen Männchen, die einzelnen Abtheilungen deut- 
lich von einander geschieden waren. So wird es sich 
vielleicht nach und nach herausstellen, dass diese 
scheinbar exceptionellen Formen keineswegs so ver- 
einzelt sind, wie es gegenwärtig erscheint. 


Es fragt sich nun: kënnen diese in beiden Ge- 
schlechtern flügellosen Mutillen auch bei der Gattung 
Mutilla verbleiben, oder sind sie nicht vielmehr von 
derselben abzutrennen und als Repräsentanten einer 
besonderen Gattung zu betrachten? Y 

Die Erörterung einer solchen Frage ist schon des- 
halb nothwendig, weil bereits der Versuch gemacht 
worden, einzelne durch besondere Eigenthümlichkei- 
ten sehr auffallende Arten von den Mutillen gene- 
risch zu trennen, und konnte eine Erörterung dieser 
Frage um so weniger bei Seite gesetzt werden, als ver- 
schiedene Beobachter sogar an den inneren Mundthei- 
len der Mutillen deutlich ausgesprochene Unterschiede 
wahrgenommen haben wollten '*). So giebt namentlich 
Jurine an, dass die Lippentaster der M. europaea, 
abweichend von den andern Mutillen, nur dreigliedrig 


übrigens den Namen «erythrocephala» in jedem Falle behalten, da 
die Latreille'sche M. erythrocephala ein Jahr vor der Fabricius: 
schen M. erythrocephala publicirt worden, welche letztere übrigens 
nach Sichel nur eine Varietät der M. calva ist. Me yer (Zool. 
Annal. I. p. 265.) proponirt daher ganz mit Unrecht für die La- 
treille'sche Art den Namen «M. Latreillei». - d 


ben. Eben so unterliegt es keinem Zweifel, dass Lucas (Explor. 
de l'Algér. III. Hyménopt. pl. 16, fig. 8.) nur in Folge einer unge- 
schickten Präparation dazu veranlasst worden ist, die Kiefertaster 
bei M. barbara (maculosa Oliv.) als fünfgliedrig anzugeben. 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


seien. Es wäre daher die Feststellung einer solchen 
Abweichung, welche an sich allein zwar noch keine 


KUnzuii 


immerhin von Interesse gewesen, indem sie zur Grup- 
pirung der Arten einigen Anhalt hätte geben können, 
aus welchem Grunde ich denn auch die hauptsäch- 
lichsten Formen der mir vorliegenden Mutillen in 
Bezug auf die Mundtheile einer Untersuchung unter- 
warf. Bei M. maura, rufipes, europaea, calva, vulne- 
riceps und capitata fand ich indessen in der Zahl der 
Tasterglieder eine vollständige Übereinstimmung, in- 
dem ich die Kiefertaster sechsgliedrig, die Lippen- 
taster dagegen viergliedrig angetroffen, so dass dem- 
nach dieses Resultat auf die Gruppirung der Mutillen 
von gar keinem Einfluss ist. 

Was die von Mutilla generisch abgesonderten For- 
men anbetrifft, so ist die von Latreille in Vorschlag 
gebrachte Gattung Psammotherma gewiss nicht berech- 
tigt, da die bis jetzt nur im männlichen Geschlecht 
bekannte, durch die gekümmten Fühler ganz beson- 
ders ausgezeichnete Mutilla flabellata Fabr., welche 
für sich allein diese Gattung bilden soll, hinsichtlich 
ihrer anderweitigen Merkmale zwischen den Männ- 
chen der M. barbara und littoralis die Mitte hält und 


15) Eine sehr auffüllige Differenz in der Anzahl der Tasterglie- 
der kommt z. B. unter den Arten der Braconiden- Gattung Periitus 
r, wo sogar einander tüuschend ähnliche Arten in dieser Hin- 
sicht Unterschiede zeigen (vergl. Reinhardt in der Berlin. entom. 
Zeit. 1862. 324. 5 sq.). Unter den Aculeaten kann ich auf die Gat- 
tung Crabro hinweisen (von Dahlbom's Crabroniden alle Gattun- 
gen mit an der Spitze abgestutzt gespaltenen Mandibeln, deren Ein- 
lenkungsstelle fast senkrecht auf den unteren Rand der Augen ge- 
richtet ist; vergl. Bull. de l'Acad. des sc. de St.-Pétersb. VII. (1864). 
453. und Mélang. biolog. IV. 640.). Denn hier hat die Mehrzahl, 
wie gewöhnlich unter den Grabwespen, die Kiefertaster sechsglie- 
drig und die Lippentaster viergliedrig, während die Rhopalum-Grup- 
pe, wie es Curtis (Brit. Entom. XTV. pl. 656.) bereits richtig beob- 
achtet, fünfgliedrige Kiefertaster und dreigliedrige Lippentaster be- 
sitzt und der so oft verkannte Cr. (Tracheliodes m.) quinquenotatus 
Jur.an den Kiefertastern sechs, an den Lippentastern dagegen 
nur drei Glieder zeigt, so dass der Unterschied zwischen der 
Zahl der Lippen- und Kiefertaster-Glieder drei beträgt! Dieser Cr. 
quinquenotatus, der vielleicht zu der von Dahlbom so äusserst 
mangelhaft characterisirten Brachyı ruppe gehört, weicht von 
e en Crabronen auch durch das in eigenthümlicher Weise 
‚besetzte Pronotum und die zum Kopfschilde nicht convergirenden 
Augen ab, und werde ich denselben in Kurzem noch ausführlich be- 
sprechen. Jedenfalls dürfte nach und nach so mancher der in neue- 
rer Zeit vorherrschend nur nach Differenzen in der Zahl der 
Tasterglieder aufgestellten Hymenopteren-Gattungen die Berechti- 
gung abgesprochen werden müssen. de 


P 


nicht einmal als Repräsentant einer d Gruppe 
zu betrachten ist. Auch hat Klug (Über die Insek- 
tenfamilie Heterogyna etc. p. 3.) diese Gattung bereits 
verworfen und zwar aus dem Grunde, weil die Cha- 
ractere derselben einzig und allein dem männlichen 
Geschlecht entnommen sind. 

Derselbe Vorwurf trifft auch die von Costa (Faun. 
Nap. Mutillid. p. 3 sq.) in neuester Zeit unternommene 
Zerfällung der Gattung Mutilla, welche Zerfällung 
überdies nach Merkmalen unternommen ist, die be- 
reits früher von Olivier, Illiger und Spinola beob- 
achtet worden, ohne von diesen anders als hóchstens 
zu einer Gruppirung der nach und nach recht zahl- 
reich gewordenen Mutillen benutzt zu werden. Schon 
dieser Umstand hätte zur Vorsicht anrathen sollen, 
zumal da Costa nur drei Arten von den übrigen Mu- 
tillen generisch gesondert, von denen er nur eine ein- 
zige in beiden Geschlechtern erkannt hatte. Zwei die- 
ser Arten, megacephala Cost. und hastata Cost., bil- 
den die Gattung Rudia, welche letztere durch die 
beim Männchen unausgerandeten Augen, die kleinen 
Tegulae und die Anwesenheit von nur zwei Cubital- 
zellen in den Vorderflügeln characterisirt wird, dem- 
nach also genau der von Wesmaél (Fouiss. de Belg. 
p. 6.) Myrmilla genannten Gruppe entspricht, nur dass 
Wesmaél seine Myrmilla-Gruppe weit präciser cha- 
racterisirt. Es ist auch die Rudia hastata Cost. nichts 
Anderes als das Männchen der M. calva Vill. (in- 
completa Wesm.), welche letztere Costa unter den Ar- 
ten seiner Gattung Mutilla aufführt. 

Eben so wenig Berechtigung wie die Gattung Ru- 
dia hat auch die Gattung Ronisia Cost., gegründet 
auf R. torosa Cost., eine angeblich neue Art. Denn 
die Gattung Ronisia unterscheidet sich von Mutilla 
sens. strict. nur dadurch, dass beim Männchen der 
Thorax «quasi quadrato» und die erste Cubitalzelle 
der Vorderflügel nicht länger ist als die zweite, und 
müsste demnach die M. europaea ihren Platz in die- 
ser Gattung finden, zumal da Costa in der Artbe- 
schreibung seiner R. torosa die Mandibeln innen drei- 
zähnig und aussen ganzrandig angiebt. Costa's Gat- 
tung Mutilla endlich, characterisirt durch den beim 
Männchen «eifórmigen» Thorax, die ausgerandeten 
Augen, die grossen Tegulae und die Anwesenheit von 
drei Cubitalzellen in den Vorderflügeln, von denen 
die erste lànger ist als die zweite, enisprichi im We- 


Bulletin de l'Académie Impériale 


104 


sentlichen der Mutilla-Gruppe Wesmaël’s, nur dass 
Costa auch noch die Männchen derjenigen Arten hin- 
zugezogen, deren Mandibeln am Aussenrande keinen 
Einschnitt haben. Costa hat übrigens die von ihm 
selbst angegebenen Merkmale nicht consequent be- 
rücksichtigt, indem er das Männchen der M. maura 
(= argenteo-fasciata Cost.) zu seiner Gattung Mutilla 
gestellt, welches wegen der nichtausgerandeten Augen 
und der kleinen Flügelschuppen hätte ausgeschieden 
werden müssen, wie denn überhaupt zahlreiche Ar- 
ten, deren Männchen Costa nicht erkannt hatte, nur 
mit Unrecht in seiner Gattung Mutilla verblieben. 
Dieser total missglückte Versuch Costa's, die Gat- 
tung Mutilla in mehrere aufzulösen, kann als Beweis 
dafür dienen, dass Spinola (Ann. de la soc. entom. 
de Fr. 1841. p. 98 Note et 1843. p. 133.), der auf die 
zum Theil bereits von Olivier (Encycl. méth. VIII. 
p. 49.) bemerkten Verschiedenheiten des Geäders der 
geflügelten Mutillen ganz besonders hingewiesen und 
es hervorgehoben, dass innerhalb anderer Hymeno- 
pteren-Familien nach derartigen Abweichungen im Flü- 
gelgeäder gewiss Gattungen aufgestellt worden würen, 
mit Recht eine generische Sonderung für unzulässig 
hielt und zwar vorherrschend aus dem Grunde, weil 
er bei den Weibchen der Mutillen vergebens nach 
Merkmalen sich umgesehen, welche mit den so auf- 
fälligen Differenzen im Flügelgeäder der Männchen 
Hand in Hand gehen. Es sind auch in der That die 
zwischen den Weibchen wahrnehmbaren Verschieden- 
heiten so wenig ausgesprochen, dass auf diese Diffe- 
renzen hin eine generische Trennung unmöglich vor- 
genommen werden kann. Namentlich muss ich dies 
in Betreff der besprochenen, in beiden Geschlechtern 
ungeflügelten Mutillen betonen, da die Weibchen der- 
selben, insbesondere das Weibchen der M. vulneri- 
ceps so sehr mit dem Weibchen der M. calva Vill. 
übereinstimmt, dass eine Verwechselung beider, wie 
es auch Costa angiebt, gewiss vielfach vorgekommen. 
Auch ist hierbei zu berücksichtigen, dass Sichel 
(Ann. de la soc. entom. de Fr.1852. p.565.) die zur Zeit 
noch wenig beachtete Mittheilung machte, dass unter 
einer grósseren Anzahl von ihm gesammelter Münnchen 
` der M. calva (incompleta) zwei Exemplare durch den 
Mangel der Flügel sein besonderes Interesse in An- 
spruch nahmen. Sichel äussert zwar in Bezug auf 
diese Beobachtung: «Peut-on conclure de là que les 


mâles des Mutilles perdent les ailes aprés l'accouple- 
ment, comme cela a lieu pour les femelles des fourmis 
aprés la fécondation», es ist indessen diese Vermuthung 
nicht begründet, da es aus Drewsen's (Stett. entom: 
Zeit. 1847. p. 210.) Angaben über die M. europaea 
nicht ersichtlich, dass ein derartiges Abwerfen der Flü- 
gel eine den Männchen der Mutillen allgemein zu- 
kommende Eigenthümlichkeit ist und, bei dem bald 
nach der Begattung erfolgenden Tode, jedenfalls auch 
etwas sehr Überflüssiges würe. Wohl aber verdient 
diese Sichel'sche Beobachtung nach Entdeckung von 
Mutillen, die in beiden Geschlechtern flügellos sind, 
alle Beachtung, indem so die M. calva gewissermaassen 
die geflügelten Männchen mit den ungeflügelten ver- 
bindet, wie sie denn auch in anderer Hinsicht zwischen 
diesen beiden, in ihrem Äusseren so wesentlich ver- 
schiedenen Foruen der mánnlichen Mutillen die Mitte 
hált. 

Man braucht übrigens zu dieser Eigenthümlichkeit 
des Männchens der M. calva keine Zuflucht zu neh- 
men, um die Vereinigung dieser flügellosen Mutillen 
mit den im männlichen Geschlecht geflügelten zu recht- 
fertigen, da das Männchen der von Costa als Rudia 
megacephala beschriebenen Art in mehr als einer Hin- 
sicht mit den flügellosen Mutilla - Münnchen Über- 
einstimmung zeigt, indem, der Abbildung (l. c. Tav. 
XXIII. Fig. 5.) nach, der quere Kopf gleichfalls deut- 
lich breiter ist als der Thorax, welcher letztere ins- 
besondere dadurch ausgezeichnet ist, dass die Länge 
desselben weit betrüchtlicher ist als die Breite und 
der Metathorax namentlich sehr gestreckt erscheint 
und in der Breite dem Mesothorax nichts nachgiebt. 

Volle Anwendung auf die Mutillen findet demnach 
der von Klug (Über die Insektenfamilie Heterogyna 
etc. p. 8.) über die gleichfalls zu den Heterogynen ge- 
hórige Gattung Thynnus gemachte Ausspruch: «dass 
während die Männchen in der Form sich zum Theil 
so wenig ähnlich sind, dass die Frage entstehen kónnte, 
ob Unterabtheilungen zu ihrer Trennung wohl hinrei- 
chend sein möchten, an den Weibchen so viel deren 
bekannt sind, Merkmale, die zu andern als Artunter- 
schieden bene werden könnten, nicht aufzufinden 
sind, — so dass eine Trennung in Gattungen, die mit 
ube Rücksicht auf die männlichen Individuen 
sich wohl möchte rechtfertigen lassen, durchaus un- 
zulässig erscheinen muss.» 7 


3 


105 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


In der Gattung Thynnus sind zwar, so weit die Un- 
tersuchungen bis jetzt reichen, nur geflügelte Männ- 
chen vorhanden, dies ist indessen von keiner sehr 
wesentlichen Bedeutung, geng es nicht schwer fällt, 
noch d Gatt anzu- 
führen, wo ein ähnliches Schwanken in dem Mangel 
und dem Vorhandensein der Flügel stattfindet. Denn 
abgesehen von den mir noch zu wenig bekannten Pro- 
etotrypiden, wo sogar bei einer und derselben Art ein 
Schwanken in dieser Hinsicht beobachtet worden " 
ist die Ichneumonidengattung Pezomachus, deren Ar- 
ten anfänglich sogar den Mutillen zugezählt wurden, 
als eine solche anzuführen, wo die Männchen der eiu- 
zelnen Arten in einer ebenfalls sehr auffallenden Weise 
von einander abweichen, nur dass hier die ungeflügel- 
ten Männchen die gewöhnlichen sind, die geflügelten 
dagegen noch so wenig bekannt zu sein scheinen, dass 
ihre Existenz von einzelnen Hymenoptorologen mit 
aller Bestimmtheit negirt wird. Letzteres thut Foer- 
ster, der Monograph dieser schwierigen Gruppe. 

Es hat indessen schon De Geer (Mém. II. p. 908.) 
die oben bereits angeführte Mittheilung gemacht, dass 
er von einer von ihm für Mutilla acarorum Linn. ge- 
haltenen Art, zugleich mit flügellosen Weibchen, auch 
ein geflügeltes Männchen erzogen, welches wahr- 
scheinlich zu diesen Weibchen gehört, und sind auch 
anderweitig derartige geflügelte Männchen als Máun- 
chen der Pezomachus in Anspruch genommen. So 
spricht sich namentlich Ratzeburg (Ichneumon. d. 
Forstins. III. p. 17, 144, 150 und 157.) mit aller 
Entschiedenheit für die Existenz solcher geflügelter 
Pezomachus-Männchen aus und glaubt sogar berechtigt 
zu sein, diesen durch den ungefelderten Metathorax 
den Pezomachus in wesentlicher Weise sich nähern- 
den Hemiteles den Namen Hemimachus beilegen zu 
dürfen, während als Hemiteles nur diejenigen Arten zu- 
sammengefasst werden, bei welchen beide Geschlech- 
ter geflügelt sind und der Metathorax in mehr oder 
weniger deutlicher Weise gefeldert erscheint. Foer- 
ster scheint solche, von Ratzeburg Hemimachus ge- 
nannte, geflügelte Männchen nicht gekannt zu haben, 
da er als Beleg für seine Ansicht, dass unter den He- 
miteles die Männchen der Pezomachus nicht vorhan- 


— 


16) z. B. Proctotrupes egenen Latr. (cf. Thoms. Övers. Vet. 
Acad. Förhandl. 1857. 414. 2.), Calliceras bispinosa Thoms. (1. c. 
1858. 304. 12.) u. a. 


den sein können, gerade die abweichende Skulptur 
des Metathorax besonders hervorhebt, 

Es hat übrigens die von Ratzeburg besonders be- 
tonte Angabe, dass der Hemiteles gufocinctus Grav. 
das Männchen des Pezomachus instabilis Foerst. sei, 
keine beweisende Kraft und erscheint namentlich des- 
halb wenig wahrscheinlich, weil erstens Foerster un- 
ter dem Namen Pezomachus indagator ein ungeflügel- 
tes Männchen beschrieben, welches er mit einiger 


‚| Bestimmtheit als Männchen des P. instabilis bezeich- 


net; zweitens aber, weil ich selbst, zugleich mit eini- 
gen Weibchen des P. instabilis, zwei ungeflügelte 
männliche Pezomachus in Würzburg gefangen, welche 
mit dem P. indagator Foerst., bis auf geringe Farben- 
verschiedenheiten, genau übereinstimmen , und wel- 
che ich mit aller Entschiedenheit als Mánnchen des 


| P. instabilis in Anspruch nehme. Den Hemiteles rufo- 


cinctus Grav. kenne ich leider nicht, und kónnten die 
von Ratzeburg über das Münnchen des P. instabilis 
mit aller Bestimmtheit gemachten Angaben mit der von 
Foerster und mir vertretenen Ansicht nur durch die 
Annahme in Einklang gebracht werden, dass die Männ- 
chen der Pezomachus, in ähnlicher Weise wie es für 
einzelne Proctotrypiden bereits festgestellt erscheint, 
bald mit, bald aber auch ohne Flügel zur Entwicke- 
lung kommen, was indessen erst durch die Beobach- 
tung zu erweisen ist. Jedenfalls ist aber Ratzeburg's 
Ansicht über die «Pezomacho- Hemiteles- Angelegen- 
heit» als eine wohlberechtigte anzusehen, zumal da 
in neuester Zeit auch Smith (Entomolog. Annual for 
1861. p. 40.) das Mànnchen des P. fasciatus, welches 
bereits Ratzeburg (l. c. III. p. 157. 26.) als geflü- 
gelt angegeben, zu gleicher Zeit mit den flügellosen 
Weibchen erzogen, während andrerseits Smith gerade 
den P. instabilis als eine der wenigen ihm bekannt ge- 
wordenen Arten anführt, bei welchen beide Geschlech- 
ter flügellos sind. Aus Allem geht so hervor, dass die 
den Flügeln entnommenen Charactere, wenn sie nicht 
mit andern Merkmalen Hand in Hand gehen, von sehr 
zweifelhaftem Werthe sind, und gilt dies insbesondere 
von denjenigen Formen, wo nur das eine Geschlecht 
solche en. hinsichtlich der Fingel zeigt. 


Wenn ich es schlieddich ER eine Übersicht 
der europäischen Mutillen nach ihrer natürlichen Ver- 
wandtschaft zu geben, so muss ich zuvörderst darauf 


107 


Bulletin de l'Académie Impériale 


108 


besonders aufmerksam machen, dass mir im Ganzen 
genommen nur sehr wenige Arten zum Vergleich vor- 
liegen, aus welchem Grunde denn auch die nachfol- 
gende Übersicht in wesentlicher Weise wird modifi- 
eirt werden müssen. Aus dieser Übersicht — und dies 
ist der hauptsächlichste Zweck derselben — wird in- 
dessen so viel ersichtlich sein, dass kein einziges der 
bisher zur Gruppirung der Mutillen in Vorschlag ge- 
brachten Merkmale ganz constant mit einem anderen 
zusammenfällt, indem z. B. die Augen bei den Männ- 
chen derjenigen Arten, deren erstes Hinterleibsseg- 
ment dem folgenden in der Breite nahezu gleichkommt, 
keineswegs, wieKlug esim Allgemeinen angiebt, innen 
stets mit einer Ausrandung versehen sind, und eben so 
wenig haben die Arten, deren Männchen ganzrandige 
Augen besitzen, wie es Burmeister herhorhebt, im- 
mer eine «sehr glatte, wie polirt glänzende» Augen- 
oberfläche. Ich zweifle überhaupt daran, dass in Eu- 
ropa solche Mutillen vorkommen, deren Augen nicht 
deutlich facettirt wären, es sei denn, dass dies bei der 
in Corsica einheimischen M. Chiesi Spinol. (Ann. de 
la Soc. entom. de Fr. 1838. p. 457. 7. Q.) stattfände, 
welche von den übrigen europäischen Arten dadurch 
abweicht, dass das zweite Abdominalsegment mit zwei 
weissen, elfenbeinartigen, glatten, von der Behaarung 
unabhängigen Flecken geziert ist, und in dieser Hin- 
sicht mit den meisten glattäugigen südamerikanischen 
Arten übereinstimmt, nur dass bei diesen die Fürbung 
dieser glatten Flecke bestündig eine andere zu sein 
scheint. 

Auf eine Besprechung des Werthes jedes einzelnen 
zur Gruppirung in Vorschlag gebrachten Merkmals 
nüher einzugehen, würde hier indessen zu weit füh- 
ren, da ich in einem solchen Falle zum Wenigsten 
die Arbeiten derjenigen, welche sich um die Erkennt- 
niss der wesentlichen specifischen Merkmale der Mu- 
tillen ganz besonders verdient gemacht haben, einer 
ausführlichen Besprechung unterwerfen müsste. Hier 
beschrünke ich mich nur auf einzelne Bemerkungen, die 
als Commentar zu der nachfolgenden Zusammenstel- 
lung der europäischen Mutillen unerlässlich scheinen, 


Ich habe nämlich in der nachfolgenden Übersicht: 


alle bekannt gewordenen europäischen Mutillen zu 
gruppiren versucht, und zwar die mir zugànglichen 
Arten, nachdem ich sie selbst genau geprüft, wührend 
ich die mir unbekannten denjenigen mir vorliegenden 


Arten beigesellt, welchen sie den Beschreibungen nach 
am nächsten zu stehen scheinen. Schon aus diesem 
Grunde dürfte nach und nach so manche Veränderung 
mit dieser Übersicht vorgenommen werden müssen, 
ganz abgesehen davon, dass von den meisten Mutillen 
gewóhnlich nur das eine Geschlecht bekannt gewor- 
den, oder es ist doch wenigstens das Zusammengehó- 
ren der gesondert beschriebenen Männchen und Weib- 
chen erst durch spätere Nachforschungen festzustellen. 

Ein zweiter Übelstand, und zwar nicht der gering- 
ste, ist ferner der, dass es in vielen Füllen sehr schwer 
ist, nach den Beschreibungen allein über die specifi- 
sche Berechtigung oder Nichtberechtigung einer Art 
ein sicheres Urtheil abzugeben. Denn wenn auch al- 
les in einer Beschreibung Erwühnte auf die eine oder 
die andere Art zutrifft, so ist es doch noch fraglich, 
ob eine Reduction sich rechtfertigen lässt, indem es 
ja móglich ist, dass nicht alles W tliche erwähnt 
worden. Ich glaube indessen, dass durch das Auffüh- 
ren solcher ungenügend characterisirter Arten bei 
denjenigen allgemeiner bekannten, auf welche die Be- 
schreibungen ohne Zwang zu beziehen sind, das Er- 
kennen der ersteren wesentlich erleichtert werden 
dürfte, und dies veranlasste mich denn auch vorherr- 
schend dazu, diejenigen Mutillen zusammen zu fassen, 
deren Beschreibungen in gar keiner oder doch nur in 
unwesentlicher Weise von einander abweichen. 

Als unwesentliche Merkmale betrachte ich zunächst 
Abweichungen im Bau der Mandibeln, welche in nichts 
Anderem bestehen, als in einem Unterschiede in der 
Zahl der Zähne an denselben. Denn wie Costa (Faun. 
Nap. Mutill. p. 23.) es bereits bei M. barbara (var. 
brutia) hervorgehoben, sind die Zähne bald mehr, bald 
weniger deutlich ausgeprägt, wie ich mich davon bei 
dem Weibchen der M. capitata überzeugt (vergl. An- 
merkung 12.), wo die Variabilität derselben eine so 
auffällige ist, dass man leicht in Versuchung geführt 
werden könnte, Abweichungen im Bau der Mandibeln 
als völlig unwesentliche ganz bei Seite zu setzen. Die 
Mandibeln variiren aber, so viel ich mich durch ei- 
gene Untersuchungen habe überzeugen kónnen, nur 
in der Zahl und der mehr weniger kräftigen Ausbil- 
dung der Zühne am Innenrande derselben, wührend 
der allgemeine Bau bei einer und derselben Art immer 
derselbe zu sein scheint, so dass die Mandibeln nicht 
nur für die Unterscheidung der einzelnen Arten, s0n- 


des Sciences de Saint-Petersbourg. 


dern auch für die Gruppirung verwandt werden kön- 
nen. 

Hinsichtlich der Feststellung der Synonymie ist übri- 
gens eine derartige Variabilität in Betreff der Bezah- 
nung der Mandibeln kein besonders grosser Übelstand, 
da in den meisten Fällen über die Mandibeln, mit Aus- 
nahme ihrer Färbung, gar keine Angaben gemacht 
worden sind, und gilt dasselbe auch von den oft auf- 
fälligen Variationen im Bau des Kopfschildes der weib- 
lichen Mutillen. Dagegen kann die Variabilität der 
Flügelhöcker bei Exemplaren einer und derselben Art 
wohl Veranlassung gegeben haben, Zusammengehöri- 
ges zu trennen, und glaube ich in der That, dass sol- 
ches unter Anderm bei der mir unbekannten M. bi- 
punctata Latr. vorgekommen, wie es fernere Unter- 
suchungen ohne Zweifel feststellen werden. 

Diese Variabilitat in Betreff der Mandibeln und 
Fühlerhócker, wenigstens so weit sie bis jetzt festge- 
stellt erscheint, bezieht sich nur auf die weiblichen 
Mutillen. Unwesentliche Variationen der männlichen 
Mutillen bestehen in Differenzen im Flügelgeäder, und 
zwar in einem Unterschiede in der Form und Zahl 
der Discoidal- und Cubitalzellen, wie dergleichen Ab- 
weichungen auch unter den Arten anderer Hymeno- 
pteren-Gattungen mehrfach beobachtet worden sind. 
Auf die Unbeständigkeit der äusseren Discoidalquer- 
ader bei M. calva hat bereits Sichel (Ann. de la soc. 
entom. de Fr. 1852. p. 567.) aufmerksam gemacht, und 
habe ich mich selbst von der Unbeständigkeit dersel- 
ben bei M. europaea überzeugt. Für die Unbeständig- 
keit der Cubitalzellen kann ich als Beispiel das Männ- 
chen der M. maura anführen, wo diese Variabilität 
nicht einmal eine Seltenheit zu sein scheint und darin 
besteht, dass die mittlere Cubitalquerader bald voll- 
stándig, bald aber auch nur zum Theil fehlt, und nicht 
einmal correspondirend auf beiden Flügeln. Bei dem 
Männchen, welches ich zu M. regalis Fabr. s. elegans 
Klug ziehe, ist von der zweiten Discoidalquerader 
keine Spur vorhanden; von dem Winkel der gekrümm- 
ten zweiten Cubitalquerader entspringt eine kurze 
Längsader und die dritte Cubitalquerader erreicht die 
Discoidalader nicht, so dass die dritte Cubitalzelle an 
ihrem äusseren unteren Winkel offen ist. Nichtsdesto- 
weniger glaube ich, dass dieses Männchen mit M. 
Macquarti St. - Farg. identisch ist, bei welcher die 
dritte Cubitalzelle geschlossen und die zweite Discoi- 


dalquerader vorhanden ist, eben so wie bei dem von 
Savigny (Descr. de l’Egypt. Hymenopt. pl. 19. fig. 
15.) abgebildeten Männchen, welches wahrscheinlich 
hierher gehört. Desgleichen sind bei M. italica Fabr. 
nach Olivier (Encycl. métb. VIII. p. 49.) nur zwei ge- 
schlossene Cubitalzellen vorhanden, wührend St.-Far- 
geau die dritte als «fort rétréci vers la troisième discoi- 
dale» beschreibt. Endlich ist bei einem Männchen 
der M. sibirica Christ, wo normalerweise nur zwei 
geschlossene Cubitalzellen vorhanden sind, auf dem 
linken Flügel die äussere, wegen des Mangels der 
zweiten Cubitalquerader, ganz offen, so dass überhaupt 
nur eine geschlossene Cubitalzelle vorhanden ist, wie 
bei der von Spinola (Ann. de la soc. entom. de Fr. 
1841. p. 98.) erwähnten M. scutellaris aus Brasilien. 
Es ist daher nach solchen Merkmalen eine Sonderung 
der Mutillen ganz unzulässig, wie es, abgesehen von 
diesen individuellen Abweichungen, schon daraus her- 
vorgeht, dass die Männchen der mit einander zunächst 
verwandten, von mir zur Ur Abtheilung gestellten 
Arten unter Anderm gerade in der Zahl der Cubital- 
und Discoidalzellen auffällige, wenn gleich nicht im- 
mer constante Unterschiede zeigen. 

~ Als fernere unwesentliche Merkmale sind Verschie- 
denheiten in der Färbung des Integuments anzuführen, 
die nicht mit andern Merkmalen Hand in Hand ge- 
hen. Bei den männlichen Mutillen sind diese indivi- 
duellen Verschiedenheiten erst in neuerer Zeit mit 


'Sicherheit als solche erkannt worden, wührend man 


früher derartigen Abweichungen specifische Bedeutung 
zuschrieb. So hat sich Giraud (Verhandl. der zool. 
bot. Gesellsch. zu Wien 1858. 447.) davon überzeugt, 
dass bei den Münnchen der M. halensis (montana) und 
M. europaea die rothe Fárbung am Thorax bisweilen 
gänzlich schwinde und ist auf solche Männchen der 
M. europaea die M. obscura Nyland. zu beziehen. 
Smith (Cat. of Brit. Fossor. 42. 3. var. ß.) dagegen 
überzeugte sich davon, dass von M. rufipes auch ein- 
farbig schwarze Münnchen vorkommen "), und schei- 


17) Es ist anffallend, dass Smith, trotzdem dass er die Identi- 


tät dieser schwarzen Männchen mit M. rufipes (ephippium) erkannt, 
dennoch die M. calva für England anführt und als Männchen dieser 
letzteren die erwähnte schwarze Varietät der M. rufipes beschreibt. 
TY PA PUTA ig g 1 FL asl g g einzig und allein nach 
Shuckard's Vorgange, wie denn überhaupt Smith's Catalogue of 
British Fossorial Hymenoptera etc. im Wesentlichen nur eine neue, 
unkritische und darum scht mangelhafte Auflage von Shuckard's 
Essay on the indigenous Fossorial Hymenoptera ist, mit Nichtbe- 


111 


Bulletin de l’Académie Impériale 


nen diese hier um St.-Petersburg und eben so auch 
in Finnland die normalen zu sein, während sie ander- 
weitig,in Danzig und England z. B., zugleich mit den 
gewöhnlichen Männchen vorkommen. Auch bei andern 
männlichen Mutillen, z. B. bei M. maura, ist die Fär- 
bung des Thorax etwas veränderlich. 

Desgleichen ist bei denjenigen Männchen, wo auch 
am Hinterleibe die rothe Färbung auftritt, eine Varia- 
bilität in der Ausbreitung dieser Färbung zu bemer- 
ken, indem meist nur ein Theil, bisweilen aber auch 
das ganze zweite Segment roth gefärbt ist, in welchem 
Falle denn auch auf dem ersten und dritten Segmente 
die rothe Färbung aufzutreten pflegt. So bei dem Männ- 
chen der M. littoralis (= salentina Cost., grisescens 
St.-F arg., affinis Luc.), während bei dem Männchen 
der M. viduata (— pedemontana Fabr.) gerade umge- 
kehrt die rothe Färbung des zweiten Segments von 
der schwarzen bisweilen vollständig verdrängt wird, 
wie solches bei dem von Ahrens als M. togata beschrie- 
benen Männchen der Fall ist. Differenzen endlich in 
der blasseren oder dunkleren Färbung der Flügel sind 
so gewöhnlich auch anderweitig unter den Hymeno- 
pteren, dass hier nicht näher darauf eingegangen zu 
werden braucht. 

Wie für die Männchen, so ist es auch für die Weib- 
chen durch mannigfache Beobachtungen festgestellt, 
dass die Färbung des Integuments bei den Individuen 
einer und derselben Art sehr veränderlich ist, und zwar 
scheint dies bei den einzelnen Arten gleichfalls in ei- 
ner nahezu übereinstimmenden Weise stattzufinden. 
Für M. calva haben bereits Olivier (Encycl. méih, 
VII. p. 64. 56.), Wesmaël und Sichel (l. c.) es fest- 
gestellt, dass die rothe Färbung des Kopfes bei den 
verschiedenen Individuen in mehr weniger grosser Aus- 
dehnung auftritt, häufig nur als Fleck auf dem Schei- 
tel erscheint und bisweilen sogar von der schwarzen 
Färbung vollständig verdrängt wird. Auch Klug (Symb. 
phys. Mutill. n. 1.) beobachtete von M. continua Fabr. 
rothköpfige und schwarzköpfige Exemplare, und wird 
eine ähnliche Variabilität in der Färbung auch bei den 
der M. calva so nahe verwandten M. cornuta, M. ery- 
throcephala Latr. (Spinolae Luc.), vulnericeps u. s. w. 
ohne Zweifel stattfinden. Im Zusammenhange damit 


rücksichtigung der in neuerer Zeit gemachten Fortschritte. Nament- 
lich ist die Synonymie ganz ohne Sinn und Verstand zusammenge- 
tragen. 


sind denn auch gewöhnlich die andern Kórpertheile, na- 
mentlich die Fühler und Beine, in der Färbung verän- 
derlich, und zwar bei denjenigen Individuen, wo die lich- 
tere Färbung am Kopfe prädominirt, lichter, während 
im entgegengesetzten Falle die dunklere Fürbung Über- 
hand zu nehmen pflegt. Auch von M. rufipes kommen in 
hiesiger Gegend Exemplare vor, bei welchen die Stirn 
mit einem rothen Fleck bezeichnet ist, der mehr oder 
weniger ausgebreitet erscheint, und ist ein grosses, von 
mir bei Würzburg gefundenes Weibchen dieser Art 
dadurch von Interesse, dass die Beine einfarbig roth 
sind und am Hinterleibe die róthliche Fárbung so sehr 
Überhand nimmt, dass, ausser dem ersten Segment 
und einem grossen runden Fleck an den Seiten des 
zweiten, die ganze Unterseite zum grössten Theil roth 
gefärbt erscheint. Es ist daher kein Grund vorhanden, 
solche Mutillen als selbständige Arten anzuerkennen, 
welche durch nichts Anderes als durch die Färbung 
des Integuments einzelner Kórpertheile von einander 
abweichen. Deshalb betrachte ich die M. bipunctata") 
St.-Farg. (non Latr.) als rothkópfige Varietät der M. 
halensis, und eben so die M. erythrocephala Luc. als 
Varietät der M. aucta St.-Farg. u.s. w. 
Eigenthümlich ist ferner, dass die helle Bebe 
die, wie-es allgemein festgestellt ist, im Tone der Fär- 


| bung etwas variirt, indem sie bald mehr silbern, bald 


mehr golden erscheint, dann namentlich auffállige Un- 
terschiede zeigt, wenn der Grund, auf welchem sie 
sich befindet, in der Färbung variabel ist. So ist z. B. 
das Weibchen der M. viduata (coronata) gewöhnlich 
mit einem grossen Stirnfleck versehen, der aus dicht 
stehenden weissen Haaren gebildet wird, denen am 
Rande nur ab und zu einzelne wenige róthliche Här- 
chen beigemengt sind. Bei andern, wie es scheint, 
selten vorkommenden Weibchen, wo die Stirn, unab- 
hángig von der Behaarung, mit einem mittleren rothen 
Fleck bezeichnet ist, nimmt auch diese Behaarung die 
röthliche Färbung an, und ist namentlich das von 
Perris (Ann. de l'Acad. de Lyon. 1847. p. 486.) in 
Copula mit der M. pedemontana beobachtete Weibchen, 
welches kerzin für unbekannt hielt, ein solches Nem 


18) Von der M. unicincta Luc., deren specifische Berechtigung 
keinem pe unterliegt, äussert Smith (Cat. of the Hymen 
Ins. III. 16. 106.): «This is probably a mere variety of the M. bi- 
punctata = Ss -Fargeau, which has the head sometimes red, altho 
usually it'is black». Auch bei einigen exotischen Arten ist die - 
ng von Kopf und Thorax nach Smith veränderlich. ài 


des Sciences de Saint-Pétershourg. 


114 


chen, dessen Stirnfleck aus róthlichen Haaren gebil- 
det war, wie dergleichen Weibchen in neuerer Zeit 
auch Sichel (Ann. de la soc. entom. de Fr. 1860. p. 
753.) unter vielen ihm zugekommenen sicilianischen 
Weibchen der M. coronata beobachtet. Genau dasselbe, 
was hier über die Behaarung des Kopfes geäussert, 
gilt auch vom Thorax. Wenn an diesem die schwarze 
Färbung die gewóhnliche rothe ersetzt, so werden die 
niederliegenden goldig rothen Härchen silbern und ste- 
hen auch meist gedrüngter bei einander, so dass solche 
Exemplare, die auch durch bedeutendere Grósse ab- 
stechen, ganz den Eindruck selbstündigerArten machen. 

Etwas ganz Ähnliches findet auch*bei der M. bar- 
bara statt. Bei der in Süd- Europa gewóhnlichen Form 
(= brutia Petagna, hungarica Fabr.) ist die Stirn 
mit einem grossen rostrothen Fleck bezeichnet und 
auf diesem mit niederliegenden goldig rothen Haaren 
versehen. Bei den schwarzkópfigen Exemplaren ist 
dagegen diese Behaarung der Stirn silbern, was denn 
auch Costa (Faun. Nap. Mutill. p. 31. 16. Tav. XXV. 
fig. 2.) dazu veranlasst, solche Exemplare als selbstün- 
. dige Art unter dem Namen «decoratifrons» zu beschrei- 
ben, obgleich Sichel (l. c.) bereits ganz richtig diese 
Exemplare als Varietät der M. hungarica in Anspruch 
genommen hatte. Ist endlich der Thorax dunkel oder 
schwarz, so ist auch die niederliegende, sonst rothe 
Behaarung des Rückens silbern, wie dies bei der M. 
maculosa Oliv. beobachtet wird"). 

Diese zuletzt besprochene Mutille ist übrigens auch 
noch dadurch von Interesse, dass bald mehr, bald aber 
auch weniger Segmente des Hinterleibs mit weissen 
Haarflecken versehen sind. Nach Savigny und St.- 
Fargeau sind nämlich bei M. maculosa die fünf ersten 
Segmente mit je drei weissen Haarflecken am Hinter- 
rande bezeichnet, nach Olivier dagegen nur die drei 
oder vier ersten Segmente, und scheint eine solche 
Variabilität nur bei solchen Exemplaren stattzufinden, 
deren Thorax schwarz ist. Bei den andern Weibchen 


dagegen sind nur die drei ersten Segmente mit je drei : 


19) Von den in Spanien gesammelten Exemplaren der M. bar- 
bara Linn. äusserte Spinola (Ann. de la soc. entom. de Fr. 1843. 
130.): «La couleur du corselet n'est pas constante; elle passe du 

uge au brun et au noir. Cette dernière variété femelle ne différe 

pas d'un exemplaire d'Oran, que M. St.- Fargeau m'a donné sous 

le nom de M. maculosa Oliv.» — Schon früher hatte Spinola (Ins. 

Lig. I. 156. 2.) von den in Ligurien gesammelten Exemplaren ange- 

geben: «Variat interdum punctis tertii segmenti in fasciam connatis.» 
Tome V 


weissen Haarflecken bezeichnet, von denen die auf dem 
dritten Segment befindlichen bei den beiden zuerst 
erwähnten Varietäten (brutia und decoratifrons) zu ei- 
ner Querbinde mit einander vereinigt sind, und zwar 
scheint letzteres bei denjenigen Exemplaren, deren 
Kopf mit einem rostrothen Fleck bezeichnet ist, immer 
stattzufinden. Ganz àhnlich scheint sich auch die M. 
marocana Oliv. zu verhalten, und ist namentlich die 
M. rubricollis Luc. (Explor. de l'Algér. III. p. 297. 
324.) eine Varietät der M. marocana mit zum Theil mit 
einanderverschmolzenen Flecken des dritten Segments. 
Eine solche Veränderlichkeit hinsichtlich der Fär- 
bung und Behaarung darf daher bei einer Prüfung der 
specifischen Berechtigung so mancher beschriebener 
Mutillen nicht ausser Acht gelassen werden, zumal da 
solche individuelle Abweichungen gar nicht einmal 
zu den Seltenheiten gehóren. So ist z. B. die Quer- 
binde bei M. tunensis Fabr. nach Olivier (l. c. p. 62. 
38.) «quelquefois sinuée antérieurement», und hat 
Pallas (Reis. II. 730. 87.) auf ähnliche Abweichungen 
hin die M. albeola von seiner M. bicolor geschieden. 
Bei der M. elegans Kl. scheinen an der Querbinde 
derartige Ausbuchtungen in einem noch hóheren Grade 
vorzukommen, so dass die Querbinde jederseits unter- 
brochen sein kann, und ist nach einem solchen Exem- 
plare offenbar die M. regalis Fabr. aufgestellt”). Auf 
der andern Seite kónnen sich dagegen einzelne Haar- 
flecke, die gewóhnlich geschieden sind, zu einer Quer- 
binde vereinigen, wie solches bei einzelnen, zur Gruppe 
der M. arenaria gehórigen Arten vorkommt, wie denn 
überhaupt die Grösse solcher Haarflecke sehr verän- 
derlich ist. Derartige Abweichungen kónnen freilich 
auch durch zufällige Umstünde veranlasst werden, in- 
dem die oft nur spärlich vorhandene lichtere Behaa- 
rung durch allmähliche Abnutzung verloren gehen 
kann, wie solches Sichel bei Besprechung der M. 
calva bereits hervorgehoben (vergl. Anmerkung 10). 


musei servatur.» ; 


115 


Bulletin de l’Académie Impériale 


Es kann natürlich nicht meine Absicht sein, diese bei 
den Mutillen so besonders auffällige Veränderlichkeit 
bis ins Einzelne zu verfolgen und schliesse ich daher 
diese Mittheilungen über die Variabilität der Mutillen 
mit einem Ausspruch Spinola’s (Ann. de la soc. en- 
tom. 1841. p. 92.), der, wenn auch nicht ganz rich- 
tig, immerhin als theilweise Bestátigung des oben Er- 
órterten und namentlich als Ergebniss langjähriger 
Beobachtung volle Berücksichtigung verdient: 

«Chaque famille, chaque genre méme a sa logique. 
Ainsi dans les Hétérogynes où des mâles ailés doivent 
s’associer à des femelles aptères, il faut qu'ils sachent 
les chercher et qu'ils puissent les trouver. Or, de 
tous leurs sens, il n'y a que celui de la vue qui 
puisse leur montrer sur le terrain ce qu'ils cherchent, 
pendant qu'ils volent à une certaine hauteur. Mais ce 
sens, évidemment nécessaire, deviendrait inutile, si 
le dos de la Mutille femelle, la seule partie de son 
corps qui soit alors visible, n'offrait aucun caractère 
constant, en un mot, si la disposition de ses taches 
ou de ses bandes était variable ou arbitraire. En effet, 
à la suite de nombreuses observations sur des femelles 
de différentes localités, et surtout sur les Mutilles de 
Italie, j'ai reconnu souvent de variations dans les 
teintes des couleurs; j'ai vu le blanc et l'argenté passer 
au jaune ou à la couleur d'or, le rouge devenir paille 
ou orangé, le noir s'éclaircir, et passer au brun, au 
rouge et méme au testacé. Mais je n'ai jamais remar- 
qué le moindre changement dans les distributions des 
couleurs différentes qui contrastent entre elles, et qui 
dessinent certaines figures bien déterminées. 

«Cette observation, qui vient à l'appui d'une in- 
duction assez bien raisonnée, justifiera la conclusion 
suivante que je propose comme une loi générale. Dans 
les Mutilles femelles, le dessin du dos est in- 
variable, hors le cas de monstruosité. Cette loi 
ne s'étend pas aux máles. Le dessin de leur dos res- 
semble sans doute à celui de leurs femelles, parce qu'il 
conserve les traits de l'empreinte spécifique; mais ces 
traits de ressemblance peuvent étre sujets à des mo- 
difications accidentelles, parce qu'ils ne sont plus les 
signaux naturels d'une reconnaissance nécessaire.» 


Ich gehe nun auf die Gruppirung der beschrie- 
benen?) europäischen Mutillen über. 


21) Was die aufgezählten Arten anbetrifft, so habe ich die mir 


Schon oben habe ich erwähnt, dass bei sämmtlichen 
in Europa vorkommenden Arten die Augen deutlich 
facettirt zu sein scheinen. Es lässt sich daher für die 
Gruppirung der europáischen Mutillen das von der 
Beschaffenheit der Augenoberfläche hergenommene, 
von Burmeister, wie mir scheint, mit Recht in den 
Vordergrund gestellte Merkmal nicht verwerthen. Ich 
zerfälle daher nach Klug's Vorgange die europäischen 
Mutillen, je nach der Bildung des ersten Abdominal- 
segments, zunächst in zwei Abtheilungen: 


I. Abtheilung. 


Das erste Abdominalsegment ist am Hinterrande so 
breit oder doch nur wenig schmäler als das zweite 
und ist von diesem hóchstens durch eine flache, un- 
bestimmte Einschnürung abgesetzt. Die Weibchen der 
hierher gehörigen europäischen Arten haben einen 
subquadrangulären Thorax; die Männchen sind unge- 
flügelt oder mit vollständig entwickelten Flügeln ver- 
sehen, die je nach den Arten Verschiedenheiten zei- 
gen. Bei allen ist aber an den Oberflügeln nur das 
letzte Viertel zellenlos, das Stigma gross, nicht ge- 
schlossen, indem in der Mitte ein dem Subcostalraum 
ühnlicher durchsichtiger Raum vorhanden ist; die Ra- 


unbekannten mit einem * bezeichnet. Desgleichen habe ich Anga- 
ben über den Fundort, mit äusserst wenigen Ausnahmen, nur dann 
berücksichtigt, wenn aus den beigefügten Beschreibungen mit Be- 

stimmtheit zu ersehen war, dass keine Verwechselung vorgefallen. 
Eben 80 habe ich die unbeschriebenen Arten, wie die von Waltl 
(Reis. II. 88.) benannten M. angulata, dorsalis und geminata, welche 
Rosenhauer (Thiere Andalusiens p. 372.) genau so wie Walt] mit 
einem N aufführt, eben so wenig berücksichtigt, wie die von Her- 
rich -Schaeffer (Nomencl. II. 172 sq.) erwühnte bica. 
Klug, graeca und neglecta H.-Sch. und die mir 2 räthselhafie 
M. ruficeps Coq. Unter den ener taii ist die von Rosen- 
hauer (l. c.) evita M. Rosenh. von besonderem. In- 
teresse, da diese Art, At von den andern hinsichtlich der 
Lebensweise DEN Mutillen, als Parasit der Clythra- - Larven 
beobachtet worden ist (cf. Rosenhauer, Über die Entwickelung 
der Clythren, 1852, p. 33). 

Desgleichen habe ich die M. diadema, welche Latreille (Mutill. 
Fr. n. 1. 9.) nach einem süd-französischen Exemplare der Boso- 
schen Sammlung beschrieben, unberücksichtigt gelassen, indem 

offenbar ein Versehen vorliegt. Van der Linden (Ann. d. sc. nat. 
XVI. (1829). p. 49.), der in dieser M. diadema das Weibchen der 


juger par la description que M. Latreille en a donn 
Klug (Insectenfam. Heterog. p. 4.) giebt zwar an, dass nur eine 
Deine dieser europäischen, von Latreille beschriebenen 
Art mit der süd-amerikanischen JM. diadema F abr. stattge 
es geht aber aus seinen Angaben nicht hervor, dass er diese angeb- 
lich europäische Art aus eigener Anschauung kennen gelernt, 80 
dass ich mich berechtigt glaube, die M. diadema Latr. aus der 
Zahl der europäischen Arten auszuschliessen. ker 


117 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


dialzelle ist gestreckt und von der Spitze des Flügels 
kaum weiter entfernt als ihre Länge beträgt. An den 
Hinterflügeln ist die Medialzelle durch eine Querader 
geschlossen, welche weit hinter dem Ursprunge der 
Cubitalader auf letztere stösst, selten vor der Cubital- 
ader etwas abgekürzt ist. Die Analzelle der Hinter- 
flügel ist meist geschlossen. Die Tegulae, Mesonotum 
und Augen sind je nach den Gruppen verschieden. 


4. Gruppe. 


In diese Gruppe gehören die oben besprochenen 
ungeflügelten Männchen. Der Thorax derselben ist 
sehr gestreckt, wohl doppelt so lang als breit, das 
Mesonotum ohne eingedrückte parallele Längslinien 
(Parapsidenfurchen) und es scheint auch das Schild- 
chen mit dem Mesonotum verschmolzen zu sein. Die 
Ocellen sind klein, die Augen innen ganzrandig, an 
den Fühlern das dritte und vierte Glied von gleicher 
Länge. Die hinteren Schienen sind wie bei den weib- 
lichen Mutillen aussen mit einzelnen Stachelborsten 
besetzt. | 

Bei den Weibchen ist die Valvula supraanalis von 
rechts nach links gleichmässig gewölbt, das dritte 
Fühlerglied ist mindestens doppelt so lang als das 
zweite und am Thorax ist keine Spur einer Lamella 
pseudoscutellaris vorhanden. 

Beide Geschlechter sind ausgezeichnet durch die 
identische Färbung und den kräftigen Kopf, der deut- 
lich breiter ist als der Thorax, welcher letztere hinten 
abschüssig ist und hier gewöhnlich mehr oder weniger 
geglättet und mit einer feinen mittleren Kiellinie ver- 
sehen erscheint. Die Mandibeln sind gross, seitlich 
zusammengedrückt, am Innenrande gezähnt. Das erste 
Abdominalsegment endlich ist unten eben und nur bei 
M. cornuta vorn mit einem mittleren Höcker versehen. 
An der Basis ist jederseits ein kleines Zähnchen vor- 
handen, welches nur dann, wenn es kräftiger ent- 
wiekelt ist, etwas rückwärts gekrümmt erscheint. 

Yon dieser Gruppe, welche vielleicht mit der fol- 
genden wird vereinigt werden müssen, sind zur Zeit 
nur wenige Arten mit Sicherheit bekannt geworden 
und nur zwei (vulnericeps und capitata) in beiden Ge- 
schlechtern. Die mir völlig unbekannte M. erythroce- 
phala Latr. ziehe ich nur aus den oben angegebenen 
Gründen hierher. Ausserdem rechne ich zu dieser 
Gruppe die zur Zeit nur im weiblichen Geschlecht be- 


kannten M. quinquemaculata und cornuta, wegen der 
in der Characteristik dieser Gruppe erwähnten, ihnen 
gleichfalls zukommenden Merkmale. 


M. quinquemaculata Cyrill. Ins. nov. Neapol. Tab. VII. fig. 2. 9 
(sec. Costa). — edit. Meyer. 279. 24.9. — Cost. Faun. 
Napol. Mutill. 25. 15. Tav. XXIII. fig. 2. 9. 

M. quinquepunctata Oliv. Encycl. méth. VIII. 58. 22. 9. — 
St.-Farg. Hyménopt. III. 618. 36. 9. 
M. quadrinotata Klug Symbol. phys. Mutill. n. 4. Tab. IV. 


In Süd-Italien und Sicilien (Costa), auf den griechischen 
Inseln und in Egypten (Oliv.). Das mir von Hrn. Radosch- 
kofski zum Vergleich mitgetheilte Weibchen stammt aus Hyères. 
Spinola (Ann. de la soc. entom. de Fr. 1838. 456.) giebt an, 
dass ihm von M. quadrinotata Kl. beide Geschlechter bekannt 
seien! 

* M. erythrocephala Latr. Mutill. Fr. n. 3.9. — Coque b. Illustr. 
Icon. Insect. 69. 9 (sed non Tab. XVI. fig. 11.). 

M. Latreillei Meyer Edit. Mutill. Fr. 265. 

M. excoriata St.-Farg. Hyménopt. III. 615. 32. 4. forte. 

M. Spinolae St.-Farg. Hyménopt. III. 640. 70. 4. forte. — 

Luc. Explor. de l'Algér. III. 293. 315, Hyménopt. pl. 16. 
fig. 7. 9. 

In der Provence (Latreille), in Montpellier, Oran (St. -Far- 

geau) und bei Constantine (Lucas). 


M. vulnericeps Cost. Faun. Nap. Matill. 33. 18. Tav. XXV. fig. 
4. 9. — Descript. + et 9 conf. supra. 

M. glabrata Fabr. Syst. Entom. 398. 12. — Spec. Ins. I. 
495. 12. — Mant. Ius. I. 312. 15. — Ent. syst. II. 372. 
25. — Syst. Piez. 438. 45. — Oliv. Encycl. méth. VIIL 
65. 64. forte +.— Klug Symb. phys. Mutill. Divis. I. 

M. fraterna Baer Bull. de Mosc. 1848. I. 230. 5. Tab. II. 
fig 2. 9. forte. 

In Süd-Russland! Ausserdem in Calabrien (Costa) und viel- 

leicht auch im Orient (Fabricius). 

M. capitata Luc. Explor. de l'Algér. III. 290. 308. Hyménopt. 
pl. 15. fig. 13. 3 (non 9). — Deseript. + et 9 conf. supra. 

M. parvicollis Cost. Faun. Nap. Mutill. 35. 19. Tav. XXV. 
fig. 5. 9. e 

— -- Savigny Descript. de l'Egypt. Hyménopt. pl. 19. fig. 
5. 2 9. forte. 7 

Var. tuberculis frontalibus in processum conicum productis. 

— — Savig. Descrip. de l'Egypt. Hyménopt. pl. 19.fig.5. 1 9. 

In Lacalle in Algerien (Lucas) und in Calabrien (Costa); 

ausserdem in Egypten (Savigny). Die mir vorliegenden Exem- 
plare stammen aus Algier und Laghouat in Algerien. 

M cornuta: Mandibulis apice dilatatis tridentatisque medio 
intus obtuse angulatis. Clypeo margine anteriore medio 
subtruncato et utrinque .subemarginato , truncat 
emarginatura dente obtuso separata. Abdominis 
primo basi utrinque dente subretrorsum ftezo armato, sub- 
tus plano tuberculoque ad basim tige. 8 Mm. 


119 


Bulletin de l'Académie Impériale 


M. cornuta Oliv. Encycl. méth. VIII. 64.55. a (excl. Synon). 
M. een Coqueb. Illust. Icon. Insect. Tab, XVI. 
1. 9 (non descript.). 

M. Se Kolenat. Meletem. entom. V. 121. 1. 9. forte. 

Der zur folgenden Gruppe gehörigen M. corniculata, wie es 
scheint, sehr nahe verwandt. Die letztere ist aber nach Costa's 
Beschreibung grösser und es sind bei derselben die Hinter- 
hüften mit einem Zahn versehen und das erste Abdominal- 
segment unten gekielt. Hinsichtlich der Fürbung ist die Oli- 
vier'sche Beschreibung zu vergleichen. 

Die M. cornuta kommt vor: im Caucasus (Kolenati), auf 
den griechischen Inseln (Olivier), und wenn keine Verwechse- 


lung mit M. erythrocephala Latr. vorgekommen, auch in Frank- 


reich. Das mir vorliegende Weibchen stammt aus der Krym. 
Vielleicht auch in Sicilien (conf. Sichel Ann. de la soc. entom. 
de Fr. 1860. 752.). 


2. Gruppe. 
Myrmilla Wesm., Rudia Cost. 


Bei den Männchen der hierher gehörigen Arten 
sind die Augen innen ganzrandig, das Mesonotum 
mit zwei eingedrückten Längslinien versehen, welche 
von einander weiter entfernt sind als von der Basis 
der Flügel. Die Tegulae sind klein, so klein wie bei 
den Männchen der Myrmosen, die Oberflügel nur mit 
zwei geschlossenen Cubitalzellen versehen, von denen 
die erste nicht länger ist als die zweite. Die zweite 
Cubitalquerader ist winklig gekrümmt und aus diesem 
Winkel entspringt zuweilen eine kurze Längsader; 
von den beiden Discoidalqueradern fehlt die äussere 
oft ganz und zwar ist dies bei einer und derselben Art 
veränderlich. An den Fühlern ist das dritte Fühler- 
glied wahrscheinlich so lang als das vierte. 

Die Weibchen, deren Kopf gewöhnlich breiter ist 
als der Thorax, stimmen in den sexuellen Merkmalen 
mit den Weibchen der zur vorigen Gruppe gehörigen 
Arten überein, unterscheiden sich aber von denselben 
durch die beiden Geschlechtern eigenthümlichen, ha- 
kig nach rückwärts gekrümmten Seitenzähnchen des 
ersten Abdominalsegments, welche nicht an der Basis, 
sondern hinter derselben stehen, demnach also wahr- 
scheinlich den schwach angedeuteten Seitenzähnchen 
der Myrmosen entsprechen. Die untere Fläche dieses 


Segments ist entweder eben (M. calva), oder aber in | 


der Mitte der Länge nach gekielt (M. corniculata), 
wie bei den Arten aller folgenden Gruppen. Das Me- 
tanotum ist wie bei den Arten der ersten Gruppe 
schräg abschüssig, geglättet und in der Mitte mit ei- 


ner feinen mittleren Kiellinie versehen. Die kräftigen, 
gegen die Spitze erweiterten Mandibeln sind, wenig- 
stens bei den Weibchen, dreizähnig. 

Die wenigen hierher gehörigen Arten scheinen in 
beiden Geschlechtern gleichfalls nahezu übereinstim- 
mend gefärbt zu sein. 


M. corniculata (Pallas) Gerstaeck. Entom. Jahresb. für 1861. 
151 


M. megacephala Cost. Faun. Nap. Mutill. 8. 1. Tav. XXIII. 
fig. 5. 6. 4 € (conf. Burm. Mutill. Bras. n. 25.). 
In Unter-Italien bei Otranto (Costa) und nach Gerstaecker 
auch in der Krym. 
Eine durch breiten Kopf und gestreckten Thorax nahe ver- 
wandte Art ist: 


* M. angusticollis Spinol. Ann. de la soc. entom. de Fr. 1843. 

32.21. 4. aus Spanien. Sie ist schwarz, nur der Thorax 

oben roth, das dritte Abdominalsegment mit weissen Haa- 
ren dicht bedeckt. 


M. calva ??) Vill. Entom. III. 343. 9. Tab. VIII. fig. 33. 9. 
— Latr. Mutill. Fr. n. 8. «. — Fabr. Entom. syst. Suppl. 
282. 24— 5. 9 (von Latreille erhalten!). — Coqueb. Illustr. 
Icon. 68. Tab. XVI. fig. 10. 2. — Fabr. Syst. Piez. 438. 
46. 9.— Latr. Hist. nat. XIII. 265. 4. 9. — Jur. Hymé- 
nopt. 264. e (mandibulae). — Oliv. Encycl. méth. VIII. 64. 
56. o — Shuck. Foss. Hymenop. 30. 2. 9 (excl. 2). — 
St.-Farg. Hyménopt. III. 607. 19. 9. — Nyland. Mutill. 
etc. 11. 3. € (excl. +). — Wesm. Fouiss. de Belg. 18. 6. 9. 
— Cost. Faun. Nap. Mutill. 19. 8. Tav. XXII. fig. 2. 9. — 
Smith. Cat. of Brit. Fossor. 40. 2. 9 (excl. 4 

JM. europaea Vill. Entom. III. 340. 1. Tab. VIII. fig. 35. e. 
forte (excl. omn. Synon.). 1 

M. ciliata Fabr. Entom. syst. II. 371. 23. 9 sec. Schaum 
Entom. Jahresb. für 1851. 23. — Syst. Piez. 437. 41. 9 


22) Ich stütze mich vorherrschend auf Latreille, wenn ich die 
M. calva Vill. mit Sicherheit auf diese Art beziehe. Villers Dis- 
gnose ist vóllig nichtssagend und kann sie auf M. calva nur dann 
bezogen werden, wenn Villers als M. europaea eine der M. calva 
zum Wenigsten nahe verwandte Art aufgeführt, was aus der nach 
Linné, Fabricius nnd Schrank compilirten Beschreibung übri- 
gens nicht nachgewiesen werden kann, da jeder als M. europaea 
eine andere Art beschrieben hat. Wenn Fig. 34, wie Villers an- 
giebt, und nicht 33, wie ich glaube, M. calva, 34 dagegen die nach 

illers «inter maximas hujus generis» gehörende M. argentata 
Vill. darstellt, so ist M. calva Vill. sehr verschieden von M. calva 


| Latr. und auf keine der sonst bekannten Arten mit Sicherheit zu 


beziehen. Aus Fig. 35, welche in der Erklärung der Tafel irriger- 
weise als Männchen angesprochen wird, ist zwar nichts Bestimmtes 
ersehen; Grósse und auch die Gestalt der eng 
geste dagegen gegen die Deutung auf M. europaea 
ich es nach Allem nicht für unmöglich, dass Villers wei "Weibchen 
der M. europaea schwarzköpfige Weibchen der M. calva 
St.-Farg., Wesm.) aufgeführt, da es aus Villers Angaben hery ervor- 
geht, dass bei den von ihm als M. europaea betrachteten Exempli 


5 


ren nur drei Binden vorhanden, von denen alle ununte: 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


— Jur. Hyménopt. 264. 9 (mandibulae). — Oliv. Encycl. 
méth. VIII. 65. 60. e, — St. -Farg. Hyménopt. III. 610. 


25. 9. 

M. erythrocephala (non Latr. Fabr. Entom. syst. II. 371. 
24, — Syst. Piez. 438. 44. ẹ var. forte. — Sec. Klug 
Symb. phys. ad Divis. I pertinet. — Oliv. Encycl. méth. 
VIIL 66. 66. 9. forte; cl. Olivier tacet de dentibus seg- 
menti primi. — St.-F arg. Hyménopt. III. 607. 20. 9, — 
conf. Sichel L c. p. 566. 

M. distincta St.-Farg. Hyménopt. III. 606. 18. 9. 

M. incompleta St.-F arg. Hyménopt. III. 609. 23. 4 (jambes 
et tarses d'un brun rougeätre). — Wesm. Fouiss. de Belg. 
14. 5. #9. — Sichel Ann. de la soc. entom. de Fr. 
1852. 561 sq. 4 9. 

Rudia hastata Cost. Faun. Nap. Mutill. 9. 2. Tav. XXIV. 
fig. 5. « (vertice rufo). 

Weitere Synonyme dieser Art sind vielleicht: 


M. petiolaris Fabr. Syst. Pie, 437. 39. «.— Oliv. Encycl. üb 


méth. VIII. 65. 62. — Klug. Symb. phys. Matill. Divis. I. 
M. continua (non Fabr., Klug) St.-Farg. Hyménopt. II. 


M. agrestis St.- Farg. Hyménopt. III. 605. 15.9. 

Die M. calva, welche Baer (Bull. de Mosc. 1848. I. 230. 
4.) für Russland anführt, scheint in Russland zu fehlen. Sie ist 
beobachtet bei Marseille (Villers), überhaupt in der Provence 
(Latreille) und Süd-Frankreich; bei Paris (St.-Fargeau), bei 


Bordeaux (Wesmaël); bei Otranto (4 9 G. Costa) und überhaupt 
in Süd-Italien (Costa); nach Olivier endlich auch auf den grie- 
chischen Inseln. — Die var. erythrocephala in Süd-Frankreich 
und Italien (Olivier); auch bei Paris (St.-Fargeau, Sichel). — 
Die var. ciliata oder distincta bei Halle (Fabricius), welche 
Angabe aber, eben so wie bei M. hungarica, vielleicht irrig 
ist: die distincta ist mit Sicherheit beobachtet bei Genf (Wes- 
maël), bei Florenz (Sichel), bei Toulon (St.-Fargeau), bei Paris 
(Sichel). Das mir vorliegende Weibchen stammt aus Dalmatien 
(Erber). 
Als Repräsentant einer eigenen Gruppe ist vielleicht 
anzusehen: 
* M. triareolata Spinol. Ann. de la soc. entom, de Fr. 1843. 
133. 2. aus Sicilien, welche der Beschreibung nach ganz 
mit den schwarzköpfigen Männchen der M. calva überein- 
stimmt, aber ausgerandete Augen besitzt. Wahrscheinlich 
ist aber die letztere Angabe nur die Folge eines Schreib- 
fehlers und die M. triareolata demnach nichts Anderes 
als das Männchen der M. calva. ` 


3. Gruppe. 
Wie bei den beiden folgenden Gruppen, so sind 


auch bei den Männchen der hierher gehörigen Arten | 


die Augen innen deutlich ausgerandet, die Parapsiden- 
furchen des Mesonotum von einander nicht weiter ent- 
fernt als von der Basis der Flügel, das Metanotum bis 


zur Einlenkungsstelle des Hinterleibes genetzt, die 
Tegulae gross und die Oberflügel mit drei geschlosse- 
nen Cubitalzellen verschen. 

Als Merkmale der Männchen der hierher gehörigen 
Arten sind anzuführen: die verhältnissmässig kleinen 
Ocellen, das breite und kurze, hinten abgestutzte und 
mit einem feinen mittleren Längskiel versehene Me- 
tanotum, die erste Cubitalzelle, welche in der Länge 
die zweite nicht übertrifft, endlich das verhältniss- 
mässig kurze vierte Fühlerglied, welches deutlich kür- 


zer ist als das fünfte und kaum länger als das dritte. 


Die Weibchen stimmen in der Bildung der Valvula 
supraanalis und dem Mangel einer Pseudoscutellar- 
lamelle mit den Weibchen der beiden ersten'Gruppen 
erein, unterscheiden sich aber dadurch, dass das 
dritte Fühlerglied nur wenig lünger ist als das vierte. 

Bei beiden Geschlechtern endlich ist das erste Ab- 
dominalsegment jederseits mit einem grossen und brei- 
ten, zahnartigen Vorsprung versehen und die Mandi- 
beln sind seitlich zusammengedrückt, gegen die Spitze 
erweitert und dreizühnig. 

Die hierher gehörigen Arten sind in beiden Ge- 
schlechtern im Wesentlichen gleich gefärbt: 

M. europaea Linn. Syst. Nat. ed. X. 583. 4. 9. — Faun. Suec. 

ed. II. 427. 1727. 9. — Syst. Nat. ed. XII. II. 966, 4. 9 

et 4, dessen Beschreibung in Folge eines Satzfehlers hin- 

ter M. atrata steht. — Schaeff. Icon. Insect. Ratisb. Tab. 

CLXXV. Fig. IV. V. VI. 2 9. — copirt von Sulzer Abgek. 

Geschicht. der Insekt. 203. Tab. XXVII. fig. 23. 4. 24. 9. 

— Vill. Entom. III. 340. 1. 9 (nur die von Linné entlehn- 

ten Beschreibungen). — Christ Naturg. etc. Hymenopt. 147. 

Taf. 12. fig. 1. 2. « «. — Donov. Brit, Ins. VI. 77. Tab. 

212. 2 « (sehr schlecht). — Panz. Faun. Ins. Germ. 76. 20. 
2.— Coqueb. Illustr. Icon. Ins. Tab. XVI. fig. 8.4 $.— 
Fabr. Syst. Piez. 430. 11. 4 «. — Latr. Hist. nat. XIII. 
963. 1. ? 9. — Shuck. Fossor. Hymenopt. 29. 1. 2 $. — 
St.- Farg. Hyménopt. III. 597. 3. 9. — Nyland. Mutill. 
ete. 8. 1. # $, — Wesm. Fouiss. de Belg. 14. — Schenck 
Grabw. Nass. 294. 1. 2 9. — Smith Cat. of Brit. Fossor. 
29. 1,4 9. 

Apis aptera 
ckard). 

Apis simile Harris (sec. Shuckard). 

M. atrata (non Linn.) Fabr. Syst. Entom. 398. 9. 8. — 
Spec. Ins. I. 495. 9. — Mant. Ins. L 312. 10. 4. — 
Entom. syst. IL 369. 11. « 9. — Syst. Pier. 431.14. 4. 
— Jur. Hyménopt. 264. + (mandibulae). _ 

M. coerulans St.- Farg. Hyménopt. II. 599. 5. 4. 

M. cyanea St. - Farg. Hyménopt. III. 600. 8. 4. 


M. Panzeri St.- Farg. Hyménopt. I: 602. 11. 5. 


Uddman (sec. Linné) et Harris (sec. Shu- 


Bulletin de l’Académie Impériale : 


124 


Var. + thorace toto nigro. 
Conf. Giraud Verhandl. der zool.-bot. Gesellsch. zu Wien. 
1858. 447. 9. 
M. obscura Nyland. Mutill. etc. 10. 
M. Kashiriensis Baer Bull. de Mosc. M I. 229. 3. Tab. 


#08. 3 Ww. 

Im südlichen Schweden und im südlichen Finnland (Nylan- 
der), in Mittel- Europa, in den Pyrenäen (St.-Fargeau); die 
schwarze Varietät des Münnchens in Kärnthen (Schaum), im 
südlichen Russland (Baer), in Curland (Kawall), im südlichen 
Finnland (Nylander), und auch um St.-Petersburg! 

Da ausser der M. europaea noch eine ähnlich gefärbte, wohl 
mehr dem Süden angehörige Art in Europa vorhanden ist, 
welche zur Zeit noch nicht genügend unterschieden worden, so 
ist eine Verwechselung dieser letzteren mit der Linné'schen 
M. europaea mehrfach vorgekommen. Vielleicht hat Jurine 
(Hyménopt. p. 264.) beide unterschieden, da er ausser M. atrata 
einer M. europaea gedenkt, welche beide nach den Angaben 
über die Mandibeln der Weibchen in diese Gruppe gehóren. 

Die Abbildungen von Schaeffer und Sulzer sind zwar sehr 
roh und ist bei dem Mánnchen namentlich der blaue Schim- 
mer nicht angegeben, sie beziehen sich aber ohne Zweifel auf 
die Linné’sche Art, wie es aus der übrigen Färbung und aus 
der Bildung der ersten Abdominalbinde des Weibchens ersicht- 
lich ist. Donovan's Abbildung ist ganz miserabel; in England 
scheint aber von grósseren Mutillen nur diese Art vorzukom- 
men, wenigstens gehört die M. europaea Smith zur Linné- 
schen Art, während Shuckar d’s M. europaea wegen des voll- 
ständig rothen Thorax etwas zweifelhaft erscheinen könnte, 
wenn Shuckard nicht angegeben hätte, dass der Kopf «coar- 
sely» punktirt sei. Denn die zu erörternde südeuropäische Art 
unterscheidet sich von M. europaea unter Anderm durch die 
feine Punktirung von Kopf, Thorax und Hinterleib, ausserdem 
durch schlankern Bau, die dichte und lange gelblich weisse 
Behaarung der Beine, das ziemlich gleichmässig gewölbte, vorn 


nicht abschüssige erste Abdominalsegment, welches an der Ba- 


sis wohl doppelt so schmal ist als am Endrande und dessen 
Basalzähne weit kleiner sind als bei M. europaea, rechtwink- 
lig, mit gerundeter Spitze, nicht scharf und zurückgebogen. 
Hinsichtlich der Färbung ist zu erwähnen, dass das Endseg- 
ment schwarz behaart und die erste Hinterleibsbinde nicht im 
Geringsten ausgerandet ist. Bei dem mir vorliegenden Weib- 
chen ist der Thorax vorn schwarz. 

Auf diese Art, nicht auf M. europaea, wie Schaum (Entom. 
Jahresb. für 1848. 101.) angiebt, ist die M. marginata Baer 
zu beziehen, welche Schrank als M. europaea aufgeführt. Oli- 
vier hat als M. europaea von dieser Art sowohl das Weibchen, 
wie es aus der vergleichenden Beschreibung der M. littoralis 
ersichtlich ist, als auch das Männchen beschrieben, welches 


letztere mir unbekannt, ohne Zweifel aber gleich M. differens . 


St.-Farg. ist. Die Synonymie dieser Art wäre demnach fol- 


M. differens St.- Farg. Hyménopt. III. 603. 12. ©. 
M.europaea Schrank Enum. Ins. Austr. 415. 839. 9. — 


Vill. Entom. III. 340. 1. Observ. 1. Tab. VIII. Fig. 36. z. 
und von der Beschreibung des ẹ nur die von Schrank 
entlehnten Angaben. — Latr. rape Fr. n. 2. 2 (excl. o A 
— Oliv. Encycl. méth. VIII. 57. 

M. ee Baer Bull. de Mosc. Mt I. 230. 6. Tab. II. 
g. 4. 

In NN Italien und im Orient (Olivier), in Öster- 

reich (Schrank) und in Süd-Russland (Baer). 


4, Gruppe. 
Ronisia Cost. 


Diese Gruppe ist nicht so homogen wie die vorher- 
gehende und die folgende. 

Bei den hierher gehörigen Arten ist wie bei den 
vorhergehenden das erste Abdominalsegment kurz und 
breit und hinten kaum schmäler als das zweite, an der 
Basis aber jederseits nur mit einem kleinen Zähnchen 
versehen. 

Bei den Weibchen sind die Mandibeln gegen die 
Spitze allmählich verjüngt, vor der meist stumpfen 
Spitze innen ungezähnt oder nur mit einem undeut- 
lichen zahnartigen Hóckerchen, seltener mit einem 
deutlichen Zahne versehen. Das dritte Fühlerglied ist 
mindestens doppelt so lang als das vierte und am Tho- 
rax ist keine Lamella pseudoscutellaris vorhanden. Die 
Valvula supraanalis ist mit einem abgesetzten Mittel- 
felde versehen, welches bei einzelnen Arten (M. barbara) 
breiter und nur hinten umrandet, bei andern dagegen 
gestreckter erscheint (M. littoralis), und es ist auch die 
Randlinie weiter hinauf zu verfolgen. Vielleicht gehen 
mit dieser Verschiedenheit in der Bildung der Val- 
vula supraanalis der Weibehen auch Verschiedenhei- 
ten der Männchen Hand in Hand, indem die Männ- 
chen der erst erwähnten Weibchen mit breiter, nur 
hinten umrandeter Area media durch die Bildung der 
Mandibeln, die Kürze der ersten Cubitalzelle und das 
hinten abgestutzte, in der Mitte längsgekielte Meta- 
notum mit den Männchen der vorigen Gruppe über- 
einstimmen, während die Männchen der andern Arten 
(M. littoralis) durch die innen ungezähnten, gegen die 
Spitze verdünnten Mandibeln abweichen und den Männ- 
chen der folgenden Gruppe sich dadurch nähern, dass 
das Metanotum hinten gerundet ist und die erste Cu- 
bitalzelle deutlich länger ist als die zweite. Bei bei- 
den ist aber das dritte Fühlerglied eben so lang als 
das vierte, was auch bei dem von Savigny (Descript. 
de l'Egypt. Hyménopt. pl. 19. fig. 12.) abgebildeten 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


Männchen stattfindet, welches Männchen durch die am 
Aussenrande mit einem Ausschnitt versehenen Man- 
dibeln in noch auffälligerer Weise der folgenden Gruppe 
sich nähert. 

In diese Gruppe gehören: 


* M. Chiesi Spinol. Ann. de la soc. entom. de Fr. 1838. 457. 
(0*7. 9. — St.-Farg. Hyménopt. III. 638. 66. 9 
Von Corsica (Spinola). 
* M. bipunctata Latr. Mutill. Fr. n. 9. ç. 
M. interrupta Latr. Mutill. Fr. n. 5. 9. 
M. halensis (non Fabr.) Oliv. Encycl. méth. VIII. 62. 44. >. 
— St.-Farg. Hyménopt. III. 637. 64. 9. 

M. tuberculata St.- Farg. Hyménopt. III. 619. 38. 9. 

M. bituberculata Smith Cat. of Hymenopt. Ins. III. 2. 3. 9. 

M. biguttata Cost. Faun. Nap. Mutill. 23. 13. Tay. XXIII. 

fig. 3. e, 

Beide von Latreille unterschiedenen, von Olivier in der 
Provence gesammelten Mutillen betrachtet Olivier, wie es 
scheint, mit Recht, als Varietüten einer und derselben Art, bezieht 
aber auf dieselben irrigerweise die M. halensis Fabr., welche 
nach Klug (Symb. phys. Div. I.) von M. bipunctata Latr. ver- 
schieden ist. Bei Latreille's M. bipunctata sollen alle Segmente 
weiss gefranzt, bei JM. interrupta Latr. das dritte Segment 
und der Endrand des zweiten mit einer weissen Querbinde 
versehen sein, und erklärt sich diese Differenz vielleicht in 
ähnlicher Weise, wie es von M. calva ausführlich auseinander- 
gesetzt worden (siehe Anmerkung 10). Die Fühlerhócker sind 
nach Olivier «aigus», wie auch bei M. tuberculata St.-F arg., 
während sie nach Costa bei seiner M. biguttata «rotondati» 
sind. Dies sind aber wohl nur individuelle Verschiedenheiten 
(vergl. Anmerkung 12). Was die Nomenclatur anbetrifft, so 
gebe ich dem Namen «bipunctata» den Vorzug, da der Name 
«interrupta» leicht zu Irrungen Anlass geben kónnte. 

Diese Art kommt in der Provence vor (Olivier), in Calabrien 
und auf amer zu. ausserdem in Oran und Algerien (St.- 
Fargeau, Luc 
= divisa Smith Cat. of FREE Ins. IH. 11. 71. 

M. interrupta Oliv. Encycl. méth. VIII. 62. 39. 2.— Klug 
Symb. phys. Mutill. n. 11. Tab. a fig. 11. 9. — St.- 
Farg. Hyménopt. III. 639. 67. 

M. intercepta Kl. "ef erii irr E Reis. nach Mo- 

 samb. Zool. V 
— — Savign. “ri de l'Egypt. Hyménopt. pl. 19. fig. 
SENS SH on 

An der unteren Wolga! Auch in Süd-Italien, wenn die M. 
maura Cyrill, wie es aus Costa's Bemerkungen (l. c. p. 26. 
Nota) hervorzugehen scheint, auf diese Art zu beziehen = 
Ausserdem in Arabien (Olivier) und in Egypten de 


M. Ka Spinol. Ins. Lig. I. 156. 2, c. 
var. a. thorace verticeque rufis, pilisque decumbentibus 
rufis tectis; abdominis segmento tertio fasciato. 
M. brutia Petagn. Spec. Ins, Calabr. n. 170. Fig. 37. 


(sec. Costa). — Cost. Faun. Nap. Mutill. 22. 12. Tav. 
XXIII. fig. 1. 


M. sexmaculata Cyrill. Ins. nov. Napol. Tab. VIII fig. 8. 
(sec. Costa). — edit. Meyer. 280. 29. — Baer Bull. 
de Mosc. 1848. I. 232. 11. Tab. II. fig. 8. 

M. hungarica Fabr. Ent. syst. IL 369. 13. — Syst. Piez. 
432. 16. — Oliv. Encycl. méth. VIII. 60. 30. — St.- 
Farg. Hyménopt. III. 615. 33.. 

M. calva Panz. Faun. Ins. Germ. 83. 20. (sol. incon.). — 
Krit. Rev. 213. 

M. Monspeliensis St.-Farg. Hyménopt. III. 616. 34. 
9 var.segmentis abdominis primo et secundo ferrugi- 
neo- villosis. 

e var. b. ut a, sed vertice nigro et pilis decumbentibus ar- 
genteis tecto. 

M. hungarica var. Sichel Ann. de la soc. entom. de Fr. 
1860. 752. 

M. decoratifrons Cost. Faun. Nap. Mutill, 31. 16. Tav. 
XXV. fi 

e var. €. ut b, sed segmenti tertii punctis discretis. 

M. barbara Linn. Syst. Nat. ed. X. 583. 5. — ed. XII. 
II. 967. 7. — Christ Naturg. etc. Hymenopt. 150. — 
Coqueb. Illustr. Icon. Ins. 67. Tav. XVI. fig. 6. — 
Oliv. Encycl. méth. VIIL 58. 19. — Luc. Explor. 
de l'Algér. III. 296. 323. 

e var. d. ut c, sed thorace fusco-rufo pilisque decumben- 
tibus subargenteis tecto; 

M. maculosa Luc. Expl. de l'Algér. III. 293. 313. forte. 

9 var. e. ut d, sed thordce nigro supraque densius pilis 
decumbentibus argenteis tecto; segmento tertio vel etiam 
quarto (Olivier) vel etiam quinto (Savigny et St.-Far- 
geau) maculis tribus albis notatis. 

M. maculosa Oliv. Encycl. av VII. 58. 17. — St.- 
Farg. Hyménopt. III. 617 

— — Savign. Descript. de s Hyménopt. pl. 19. 


fig. 9. 
3. Ronisia. torosa Cost. Faun. Nap. Mutill. 11. 1. Tav. 
XXIII. fig. 4. 
M. confusa St.-Farg. Hyménopt. III. 604. 14. à var. 
flagello subtus et apice testaceo. 
M. littoralis Spinol. Ins. Lig. IL. 81. forte etiam var. 
segmentis quatuor (?) anterioribus margine albo ciliatis, 


Die var. a. in Süd-Frankreich (St.-Fargeau), in Piemont und 


Sicilien (Sichel), in Süd-Italien (Costa), in Ungarn (nicht Halle, 
Fabricius), endlich auch im südlichen Russland! Die var. b. 
in Calabrien (Costa) und auf Sicilien (Sichel); die var. c. und 
d. in Algerien (Linné, Coquebert) und in. Spanien impe 
die var. e., wie es scheint, nur in en. 


* M. marocana Oliv. Encycl. méth. VIII. 58. 20. TS 


M. barbara Fabr. Syst. Piez. 434. 26. ei 

M. 9-guttata Klug Waltl's Reis. II. 91. 

M. 8-guttata purs st Ann. pdis le soc. ita de Fr. 1843. 
129. 18. © 


127 


Bulletin de l'Académie Impériale 


M. Algira St.-Farg. Hym. III. 641.72. $.— Luc. Explor. 
de l'Algér. III. 295. 320. 9 

M. rubricollis Luc. 1. c. 297. 324. 2. 

Savign. Descript. de l'Egypt. pl.19.fig. 10. 9. 

Mir unbekannt. In Portugal und Andalusien (Klug), in Spa- 

nien (Spinola), in Maroceo (Fabricius), in Algerien (St.-Far- 
geau, Lucas) und in Egypten (Savigny). 
Als Männchen dürfte hierher gehóren: 

* M. Ghiliami Spinol. Ann. de la soc. entom. de Fr. 1843. 
130. 19., welche Ghiliani zugleich mit der vorigen in Spa- 
nien gefunden und die dem Männchen der M. barbara 
sehr ähnlich zu sein scheint, durch nicht gefurchtes Schild- 
chen und die am Aussenrande geschweiften und hinten 
in eine scharfe Spitze vorgezogenen Flügelschuppen aber 
vornehmlich abweicht. Am Thorax sind nur Mesonotum, 
Scutellum und Postscutellum roth. Dass diese M. Ghilianüi, 
wie Smith (Cat. of Hym. Ins. III. 5. 21.) angiebt, in der 
Ukraine vorkommt, beruht wahrscheinlich auf einer Ver- 

, wechselung mit dem Männchen der M. barbara. 


M. littoralis Petagn. Spec. Ins. Calabr. 38. 171. fig. 37. ẹ 
(sec. Brullé). — Spinol. Ins. Lig. If. 81. 9 (excl. «). — 
Oliv. Encycl. méth. VIII. 57. 16. 9 (excl. # et Synon. M. 
austriaca Panz.). — Brull Expéd. sc. de Morée. III. 372. 
820. « Tab. L. fig. 12. 9 var. — Cost. Faun. Nap. Mutill. 
17. 7. Tav. XXII. fig. 1. oe 
— — Savign. Descript. de l'Egypt. Hyménopt. pl. 19. 

fig. 7. 9. 

M. europaea Fabr. Syst. Entom. 397. 7. 9. — Spec. Ins. 
I. 495. 7. e. — Mant. Ins. I. 312. 2. — Cyrill. Ins 
nov. Napol. Tab. VII. fig. 3 (sec. Costa) e — Vill. 
Entom. III. 340. 1. ẹ (nur die von Fabricius entlehn- 
ten Angaben) — Ross. Faun. Etrusc. 114. 939. e — 
Latr. Mutill. Fr. n. 2. 9 (excl. 4). — Fabr. Ent. syst. 
II. 368. 9. e — Spinol. Ins. Lig. I. 155. 1. 9 (sed 
sol. var.). 

M. indigena Illig. Edit. Faun. Etr. II. 188. 939 sq. 9. 

M. italica (non Fabr.) Jur. Hyménopt. 264 (mandibulae) et 
267 2 var. — Klug. Symb. phys. Div. I. 4. 

M. grisescens St.- Farg. Hyménopt. III. 626. 47. 3 var. 

M. affinis Luc. Explor. de l'Algér. III. 292. 312. 4. 

M. cognata Smith Cat. of Hymenopt. Ins. III. 13. 89. 

M. salentina Cost. Faun. Nap. Mutill. 14, 2. Tav. XXI. 
fig. 2. 8. 


Im Orient (Fabricius), am Hellespont und auf den griechi- 
schen Inseln (Olivier), in Morea (Brullé), in Süd - Italien und 
Sicilien (Costa), in Etrurien (Rossi), in Ligurien (Spinola) , in 
Süd - Frankreich (Latreille, Olivier), bei St. - Germain en Laye 
(St. - Fargeau) Auch im südlichen Russland! Ausserdem bei 
Constantine (Lucas) und in Egypten (Savigny). 

Gleichfalls nur Varietäten des Männchens sind aller Wahr- 
scheinlichkeit nach: 


M. graeca St.- F arg. Hyménopt. III. 625. 45. aus Morea, und 
M. opaca St.-Farg. Hyménopt. III. 624. 44. aus Süd-Europa. 


5. Gruppe. 
Mutilla Wesm. 


Diese Gruppe bahnt den Übergang zu der folgen- 
den Abtheilung an, indem das erste Abdominalsegment 
weniger breit ist als bei den vorhergehenden Gruppen 
und an der Basis jederseits mit einem kegelförmigen, 
nach vorn und aussen gerichteten Zähnchen versehen 
ist. Namentlich sind es die Männchen. bei welchen 
das erste Abdominalsegment sehr gestreckt ist und 
von dem folgenden durch eine flache Abschnürung et- 
was abgesetzt erscheint. Ausserdem ist die erste Cu- 
bitalzelle weit lànger als die zweite, das dritte Füh- 
lerglied viel kürzer als das vierte und die Mandibeln 
sind aussen mit einem tiefen Einschnitt versehen, alles 
Merkmale, welche mehreren Arten der folgenden Ab- 
theilung gleichfalls zukommen. Bei Berücksichtigung 
des Flügelgeäders, der Flügelschuppen, der Augen, 
der Parapsidenfurchen u. s. w. kann aber nie eine Ver- 
wechselung mit der folgenden Abtheilung stattfinden. 

Die Weibchen, deren zweites Abdominalsegment 
vorn auf der Scheibe mit einem runden hellen Haar- 
fleck versehen ist, was bei den vorhergehenden Arten 
sonst nur noch bei M. erythrocephala Latr. vorkommt, 
nähern sich der folgenden Abtheilung dadurch, dass 
die von den Fühlerhóckern nach aussen verlaufenden, 
die Fühlergruben oben begrünzenden Kiellinien, wel- 
che bei den vorhergehenden Gruppen deutlich ausge- 
prägt sind, hier entweder vollständig fehlen oder doch 
nur undeutlich wahrnehmbar sind, ausserdem aber 
auch durch die schwächlichen, allmählich zugespitz- 
ten, vor der mta und scharfen Spitze nicht oder 

nur en M ,und endlich durch 
das kurze dritte Fühlerglied, welches das vierte an 
Länge nur wenig übertrifft. Am Thorax ist eine Pseu- 
doscutellarlamelle vorhanden (nur bei M. trinotata 
fehlt sie nach Costa) und an der Valvula supraanalis 
ist das Mittelfeld mehr oder weniger deutlich abge- 
setzt. Bei denjenigen Arten, wo letzteres weniger 
deutlich der Fall ist (halensis, subcomata, unicincta), 
ist das Mittelfeld etwas gewülbt, an der Spitze glatt 
und es scheint auch das erste Abdominalsegment brei- ` 
ter zu sein, welcher Unterschied bei den Mánnchen 
besonders deutlich wahrnehmbar ist. Bei den andern 
(partita, rufipes, viduata) ist umgekehrt das Mittelfeld 
abgeflacht und bis zur Spitze mit feinen Stricheln be- 


AfÉE oT 


129 des Sciences de 


St. - Pétersbourg. 130 


deckt, und diese Arten sind es namentlich, deren Männ- 
chen sich durch das gestreckte erste Abdominalseg- 
ment der folgenden Abtheilung nähern. 


Die hierher gehörigen europäischen Arten sind nicht zahl- 
reich, aber noch nicht genügend unterschieden. In der Fär- 
bung sind sie einander oft täuschend ähnlich, so dass die Syn- 
onymie in einzelnen Fällen kaum mit Sicherheit festgestellt 
werden kann. So wurde z. B. früher das Weibchen der M. scu- 
tellaris mit M. rufipes ganz allgemein verwechselt, wie es un- 
ter Anderm aus der Olivier'schen Beschreibung ersichtlich ist, 
bis Wesmaél diese beiden zu unterscheiden lehrte. Noch we- 
niger Sicherheit herrscht aber hinsichtlich der Synonymie der 
Männchen. da die Männchen einzelner hierher gehöriger Ar- 


Grunde er denn auch für das von ihm beschriebene Männchen, 
falls es nicht zu M. halensis (montana) gehören sollte, den 

Namen «Latreillei» vorschlug (conf. L c. p. 14.). Wesmaël 
vermuthete nämlich, dass die von Latreille (Gen. Crust. et Ins. 
IV. p. 120.) bei Myrmosa erwähnte Mutilla mit dem von ihm 
beschriebenen Männchen identisch sei, welche Vermuthung aber 
kaum begründet erscheinen kann, da Latreille offenbar das- 
selbe Männchen (l. c. 121.) als zu M. rufipes gehörig be- 
schreibt, und lässt auch Wesmaël dieses Männchen als dasje- 
nige der M. rufipes gelten. 


Die specifische Geéiert? et männlicher, hierher 
gehöriger, mir unbekannter Mutillen muss einstweilen dahin- 
gestellt bleiben, da, ausser der VENE keine Unterschiede 
von den andern hierher gehörigen Arten angegeben worden 


ten nicht nur einander ähnlich sind, sondern in der Fürbung | sind 


sogar in sehr übereinstimmender Weise variiren. 

Ganz schwarze Männchen sind bis jetzt beobachtet von M. ru- 
fipes (= nigrita Panz.) und M. halensis (= montana Giraud). 
Giraud bezieht zwar die M. nigrita Panz. auf das von 
ihm beobachtete schwarze Männchen der M. halensis, allein 
gewiss mit Unrecht, da das in der Panzer'schen Abbildung 
sehr gestreckte erste Abdominalsegment einer solchen Deutung 
entgegensteht. M. nigrita Schenck (Grabw. Nass. 321.) kann 
dagegen wegen der «mit kürzeren schwärzlichen Haaren un- 
termischten» Behaarung nicht, wie Schenck (Nachtr. 154.) an- 
giebt, die schwarze Varietät des Männchens von M. halensis 
sein, wegen des «kurzen glockenfórmigen» ersten Segments 
aber auch nicht M. nigrita Panz., sondern ist vielleicht eine 
schwarze Varietät der M. scutellaris. M. nigra Rossi (Mant. 
I. 148. 334.) endlich ist nach der Beschreibung nicht zu deu- 
ten, wird aber wohl auf die schwarze Varietät der M. halensis 
zu beziehen sein, wegen der weissen Behaarung und der be- 
deutenderen Grösse (4 1 

ie von Rossi, unabhängig von Fabricius, benannte und be- 

schriebene JM. ephippium ist wahrscheinlich auf die Münnchen 
mehrerer Arten basirt. Darauf weist wenigstens die Angabe 
hin: « Variat colore rufo thoracis nunc magis, nunc minus 
supra dorsum postice extenso, et abdominis apice modo in- 
curvato, acutiusculo, modo magis obtuso, uti etiam magnitu- 
dine minore». Die kleinen Exemplare mit stärker zugespitz- 
tem Hinterleib sind wahrscheinlich Männchen der M. rufipes, 
die andern dagegen Männchen der JM. halensis, wie solche 
Lucas als JM. bicolor beschrieben, während ähnliche Männchen 
mit schwärzlichem Mesonotum von Lucas als M. rubrocincta 
unterschieden worden sind. Mir liegen wenigstens süd-russische 
"Männchen der letzterwähnten angeblich selbständigen Arten 
vor, die ausser der Färbung ganz genau mit Wesmaël's Be- 
schreibung des Männchens von M. (montana Wesm.) 
übereinstimmen, so dass an eine specifische Verschiedenheit 
nicht wohl zu te 


kans *11 Lp ! ars 


chena m it M. halensis ist übrigens erst. durch Giraud, der die 

Fo beobachtet, über allen Zweifel erhoben. Denn Wes- 

maël selbst war seiner Sache nicht ganz sicher, aus welchem 
Tome VIII. 


* M. ruficollis. Fabr. Ent. syst. II. 371. 22. 4. — Syst. Piez. 
436. 37. — Illig. Edit. Faun. Etr. II. 188. — Oliv. Encycl. 
méth. VIII. 64. 52. — Nach Gerstücker (Entom. Jahresb. 
für 1861. p. 151.) ist damit identisch: 

M. ciliata Cost. Faun. Nap. Mutill. 16. 5. Tav. XXL fig. 5. 
.  é. aus Süd Italien. 
Vielleicht ist damit identisch die see bedeutendere Grösse 
napoja: 
. ciliata Panz. Faun. Ins. Germ. 106. 21. 4. aus Deutsch- 
land. 


* M. fasciaticollis Spinol. Ann. de la soc. entom. de Fr. 1843. 
131. 20. 4. aus Spanien. 


* M. cingulata Cost. Fann, Nap. Mutill. 15. 4. Tav. XXI. fig. 
4. &. aus Süd-Italien. 


* M. dorsalis Luc. Explor. de l'Algér. III. 288. 305. Hyménopt. 
pl. 15. fig. 11. 4. aus Oran. 


Mir unbekannte weibliche, hierher gehörige Mutillen sind: 

* M. dorsata Fabr. Ent. syst. Suppl. 281. 13 — 14. e. — Syst. 
Piez. 432. 18. — Coqueb. Illustr. Icon. Ins. Tab. XVL fig. 
2. 9. — Spinol. Ins. Lig. I. 157. 7. — Oliv. Encycl. méth. 
VIII. 60. 31. 

«Specimen unicum in agro Albisolensi captum cum tabula 
Dei Panzeri (soll wohl Coqueberti heissen, da ausser Fabricius 
nur Coquebert citirt wird) atque cum. descriptione D“ Fabricii 
haud dubio convenit» Spinola 1. c. — «Elle se trouve au midi 
de la France, en Italie. C'est par erreur que Fabricius la dit 
habiter à St.-Domingue» Olivier 1. c. 

*M. rimaculata Luc. Explor. de l'Algér. III. 296. 322. Hy- 
ménopt. pl. 16. fig. 4. 9. aus Oran und Algier. 

Damit ist vielleicht identisch, trotz einzelner Ahweichungen 
= der Färbung: 

M. quadripunctata St.-Farg. Hyménopt. III. 638. 65. 9. aus 
Genua. 

Endlich gehórt hierher auch: 

*M. pusilla Klug Waltl's Reis. II. 92. (conf. p. 88) 9. aus 


Andalusien, welche gewiss nicht verschieden ist von: 
9 


131 


Bulletin de l’Académie Impériale 


132 


M. trinotata Cost. Faun. Nap. Mutill. 22. 11. Tav. XXII. 
fig. 5. 2. aus Süd-Italien. 


Eine ungenügend characterisirte Art ist: 
*M. nemoralis Baer Bull. de Mosc. 1848. I. 231. 9. Tab. II. 
fig. 6. 2. aus Süd-Russland. 


Die mit Sicherheit bekannten, hierher gehórigen Arten sind: 
M. halensis??) Fabr. Mant. Ins. I. 312. 12. e, — Vill. Entom. 
III. 342. 5. — Fabr. Ent. syst. II. 369. 15. — Syst. Piez. 
432. 20. — Panz. Krit. Rev. 212. — Klug. Symb. phys. 
Divis. I. 
M. rufipes Latr. Mutill. Fr. n. 6. & var. forte. 
M. punctata Latr. Mutill. Fr. n. 10. 9. 
M. ephippium Ross. Mant. I. 147. 333. + (pro parte). 
M. nigra Ross. Le 148. 334. 4 var. forte. 
M. montana Panz. Faun. Ins. Germ. 97. 20. e — Oliv. 
Encycl. méth. VIII. 64. 57. 9. — Wesm. Fouiss. de Belg. 
11. 4. $ 9. — Schenck Grabw. Nass. 294. 2. 3 9.— 
Giraud Verh. d. zool, bot. Gesellsch. 1858. 446. 4 9. 
M. quadripunctata Oliv. Encycl. méth. VIII. 59. 23. 9. 
M. bipunctata St.-Farg. Hyménopt. 642. 73. 9 var. capite 
rufo (conf. Smith Cat. of Hymenopt. eg III. 16. 106.). 
M. Latreillei Wesm. Fouiss. de Belg. p 
M. rubrocincta Luc. Explor. de l'Agér- Tm 289. 306. Hy- 
ménopt. pl. 15. fig. 12. &. 
M. bicolor Luc. 1. c.,289. 307. 4. 
M. Lucasi Smith Cat. of Hym. Ins. IIL 14. 94. 


23) Schenck führt von dem Weibchen dieser Art unter Anderm 

an: «Hinterleib schwarz, Segment 2 (nach Wesmaél) neben jeder- 
seits mit zwei weissen silberglànzenden Haarflecken, der eine in 
einiger Entfernung von der Basis, der andere am Ende; den letz- 
teren zeigen die von mir gesehenen Exemplare nicht deutlich, 
wahrscheinlich in Folge von Abreibung; der Endrand von Segment 
2 weiss gefranzt: dann haben die von mir gesehenen Exemplare auf 
Segment 2 noch in der Mitte in einiger Entfernung von der Basis 
und in der Mitte des Endrandes einen solchen rundlichen Flecken, 
welche ee gar nicht, St.-Fargeau nur den ersten 
erwähnt; u 

Diese ee ist mehr als sonderbar. Denn erstens gedenkt 
Wesmaël überbaupt nur zweier hinter einander stehender Flecke, 
die, ohne die Symmetrie zu stören, weder an der einen, noch an der 
andern Seite, demnach also in der Mitte stehen müssen; zweitens 
aber spricht sich Wesmaël ausführlich darüber aus, dass i die von 
Panzer gemachte Angabe, dass die halensis Fabr. — montana 
Panz. ist, etwas zweifelhaft sei, doe: es aus der F RE schen 
Beschreibung nicht hervorgeht, dass die beiden Flecke des zweiten 
Segments hinter einander, wie es Panzer angiebt, und nicht viel- 
leicht neben einander stehen, wie es z. B. St.-Fargeau von seiner 
M. halensis angiebt, die also von der von Panzer beschriebenen 

Art sehr verschieden ist. Aus Schenck's Beschreibung ist aber das 

ersichtlich, dass bei gut couservirten Exemplaren der M. halensis 
vorn auf dem zweiten Segment drei in einer Querreibe stehende 
Flecke vorhanden sind, wie sie Latreille bei seiner .M. punctata 
angiebt. Von diesen drei Flecken sind die äusseren, wahrscheinlich 
in Folge von Abreibung, wie bei M. partita, nicht constant oder 
wenigstens weit undeutlicher als der mittlere auf dem Rücken be- 
findliche Fleck, und erklären sich so die verschiedenen Angaben, 
welche über die Behaarung des zweiten Segments von den verschie- 
denen Beobachter gemacht worden sind. 


M. dispar Smith Cat. of Hymenopt. Ins. III. 14. 90. 

Bei Halle (Fabrieius), in Nassau (Schenck), in Österreich 
(Giraud), Genf (Wesmaël), in der Provence (Olivier), endlich 
auch in Algerien (Lucas). Von der unteren Wolga sah ich bis- 
her nur Männchen. 

M. unicincta Me Explor. de l'Algér. III. 293. 317. Hyménopt. 
pl. 16. fig. 

In Oran ER, Das mir vorliegende Weibchen stammt aus 
Algier. 

* M. scutellaris Latr. Mutill. Fr. n. 7. e. — Oliv. Encycl. méth. 
V 


M. sellata Panz. Faun. Ins. Germ. 46. 19. 9. 

M. bimaculata Jur. Hyménopt. pl. 12. fig. 38. e. — Latr. 
Gen. Crust. et Ins. IV. 121. 4. — St-Farg. Hyménopt. 
IH. 610. 24. e. — Wesm. Fouiss. de Belg. 10. 3. 4. 
— Schenck Grabw. Nass. 296. 4. 4. 

M. rufipes Panz. Krit. Rev. 213. 9. — Oliv. Encycl. méth. 
VIII. 66. 68. 9 var. abdominis segmento primo nigro. 

M. subcomata Wesm. Fouiss. de Belg. 9. 2. 9. — Schenck 
Nachtr. 154. 7. 9. — 154. 4. 3 9. 

In Süd-Frankreich (Olivier), bei Paris (St.-Fargeau), Genf 
(Wesmaël), in Nassau (Schenck), bei Wien (Giraud), nach Smith 
(Cat. of Hymenopt. Ins. III. 4. 13.) auch in Tanger. 

M. jen Klug Waltls Reis. II. 91. 
M. unimaculata Luc. "i de l'Algér. III. 294. 318. 
ee pl. 16. fig. 3 
In Portugal, Andalusien und GES (Klug), in Algier (Lu- 


cas). Das mir vorliegende Weibchen aus Algier stimmt genau 


mit Klug's Beschreibung überein. 
M. rufipes Fabr. Mant. Ins. I. 312. 16. e. — Vill. Entom. 
: JIL 342.7. 9. — Fabr. Ent. syst. IL 372. 26. 9. — 

Coqueb. Illustr. Icon. Ins. Tab. XVI. fig. 9. 9€. — Fabr. 
Syst. Piez. 439. 48. e — Latr. Hist. nat. XIII. 264. 2. 
9 (excl. 4 a Panz. 46. 20 depictum, qui ad genus Myr- 
mosam pertinet). — Latr. Gen. Crust. et Ins. IV. 121. 4 
— Spinol. Ins. Lig. I. 156. 4. 4 9. — Oliv. Encycl. méth. 
VIIL 66. 68. e (excl. var. abdominis segmento primo ni- 
gro). — St.-Farg. Hyménopt. III. 612. 28. e. — Wesm. 
Fouiss. de Belg. 7. 1. 4 9. — Schenck Grabw. Nass. 295. 
3. 3 9. — Cost. Faun: Nap. Mutill. 21. 10. Tav. XXII. 
fig. 4. 9. 


M. ephippium Ross. Mant. I. 148. 333. + (pro parte); sec. 


St.-Fargeau etiam Tab. 2. fig. n. (nach Illig. Edit. 


Faun. Etruse. IL. 190, ist die von Rossi beschriebene 


M. ephippium = Myrmosa thoracica F abr., ephippium 
Panz) — Fabr. Ent. syst. IL 370. 18. 4. — Syst: 
Piez. 434. 97. 4. — Oliv. Encycl. méth. VIII. 63. 45: 4- 
— Curt. Brit. Entomol. IL. 77. 4 €. — Shuck. Fossor. 
Hymenopt. 31. 3. 4 9. — St-Farg. Hyménopt. IH. 608. 
92. 2.— Nyland. Mutill etc. bor. 13. 4. & g.— Smith 
Cat. of Brit. Fossor. 41.3. oe. — Cost. Faun. Nap. 
14.3. Tav. XXI. fig. 3. « (Costa gedenkt auch einiger 
Exemplare mit kürzerem erstem Segment und mangeln- 


En d 


Be > wg 


133 des Sciences de St.-Pétersbourg: 134 


der Areola des Metanotum, wie es bei M. scutellaris | zur folgenden Abtheilung bildet die mir unbekannte: 

4 der Fall ist). M. obliterata Smith Cat. of Hymenopt. Ins. III. 8. 

ul gu Bee Ballade es, 4849. 1,391, 9. Tob. IL | 47.8. aus Albanien, welche wegen der ausgerandeten 

g. 5. 9 (beschrieben nach einem schräg gespiessten £ ). Ado : i 

Var. 4 corpore toto nigro. Augen ohne Zweifel zur ersten Abtheilung gehört, 

M. ephippium var. B. Smith 1. c. durch den deutlich und ziemlich lang gestielten Hin- 

M. nigrita Panz. Faun. Ins. Germ. 80. 22. — Fabr. Syst. | terleib aber sehr auffällig abweicht. Die von Smith 

Piez. 437. 40. — Oliv. Encycl. méth. VIII. 65. 59. — | gemachten Angaben über die Fárbung treffen genau 

Lovin ` iip ical Proc d pn solum pro | zu auf M. pedunculata Klug (Symb. phys. Mutill. n. 

E A ck.. Foss. Haste. Eb tus QUE MiTIBUN INE TEE an der Identität bei- 

Nyland. l.c. 11. 3. (excl. «). — Smith I. e. 40. 2. | der nicht zweifle, indem Klug gewiss nur durch das 

(excl. e). | stielförmige erste Segment dazu veranlasst worden, 

Wohl die häufigste europäische Art, welche im südlichen | die M. pedunculata seiner zweiten Abtheilung einzu- 

Finnland und südlichen Schweden, in England, im ganzen mitt- | reihen. Gegen eine solche Stellung sprechen auch die 

leren Europa und nach Costa auch noch in Unter-Italien und in der Abbildun deutlich sichtbaren Para sidenfur- 
Sieilien vorkommt. Ein Männchen fand Radde am Onon in | 8 à 1 p 

Dsüriéh: | chen, während die in der Beschreibung besonders her- 

vorgehobenen Tegulae «parvae» darauf hinweisen, dass 


M. viduata Pall. Reis. II. 730. 89. 3. (1773). ; er Ra e : j 
M. sungora Pall. Reis. IL 730. 88. 9 (excl. 4, qui ad hier wirklich eine intermediäre Form vorliegt. 


M. mauram pertinet)  . IE. Ab 1 
Tiphia stridula Ross. Faun. Etruc. II. 68. 830. Tab. VI. tort ra 
fig. 2. &. (1790). Das erste Hinterleibsegment ist verhältnissmässig 


M. stridula Ross. Mant. I. 148. 332. . — Brull. Exped. | klein, mehr oder weniger stielfórmig, vom zweiten deut- 
se. de Morée: II. 371. 819. Tab. L. fig. 19. 3. — Cost. | lich abgeschnürt, an der Basis jederseits mit einem ko- 
M. De teens 1 wis iiic ii Tt ‚nischen, nach vorn und aussen vortretenden Hocker, 
Matill. Fr: n. 6. 9 (excl. 2). — Illig. Edit. Faun. Etrusc. Bei den Weibchen der hierher gehórigen Arten ist 

II. 190. 941. 9. der Thorax an den Seiten gerundet und hinten deut- 
M. coronata Ross. Mant. I. 147. 331. 9 (sec. St-Fargeau) | lich schmäler als vorn. Die Mandibeln sind von der 
. Tab. 2. fig. k. — Fabr. Ent. syst. II. 369. 14. 9. — | Basis gegen die Spitze allmählich verdünnt; die Füh- 
Panz. Faun. Ins. Germ. 55. 24. 2. — Fabr. Syst. Piez. | Jergruben sind flach und verwischt, und es zieht sich 


432. 17. 9. — Oliv. Encycl. méth. VII. 60. 29. 9. — i 2 Ss ne: 
` St-Farg. Hyménopt. II, 613. 29. 9. — Wesm. Fouiss. von den Fühlerhöckern keine Kiellinie zu den Au 


de Belg. 9. sub n. 2. 9. — Cost. Faun. Nap. Mutill. gen hin. | 
20. 9. Tav. XXII. fig. 3. «. — Sichel Ann. de la soc. Die Männchen sind, so weit sie bekannt geworden, 
entom. de Fr. 1860. 753. + 9 et var. e vertice rufo! | geflügelt. An den Oberflügeln ist das letzte Drittel 
. M. pedemontana Fabr. Ent. syst. Suppl. 281. 19 — 20. | zellenlos, das Stigma klein, geschlossen, die erste Cu- 
"eg d perat u pT A : E | bitalzelle länger als die zweite, die Radialzelle kurz, 
es, — Oliv. Encycl. méth. VIII. 62. redii e. an der Spitze fast abgestutzt. Die Medialzelle der 
Farg. Hyménopt. III. 632. 56. 2. — Perris Mém. | Hinterflügel wird nur zum Theil geschlossen durch 
de l'Acad. de Lyon. 1847. 486. 4 cum 9 vertice fer- | eine von der Radialader zum Ursprunge der Cabital- 
rugineo! in copula observavit... ader sich hinziehende schrüge Ader, welche den Ur- 
* He Dp pio Ins, Europ. Life Së nn sprung der Cubitalader aber nie erei Die ee 
i ic i ossen. Die 
In Süd- Europa überall vorhanden; in Österreich und bei | SE E a + p rei siden- 
Bern (Panzer), bei Paris (St.-Fargeau). Die von Fabricius ge- ae, : En ` 
machte Angabe, dass diese Art bei Halle vorkommt, ist ge- | furchen, die Augen innen ohne Ausrandung. ! 
wiss falsch. Ausserdem kommt diese Art vor: in Algerien (Lu- | In dieser Abtheilung kann man zwei Gruppen un- 
‘cas), in Klein-Asien (Olivier) und in Sibirien am Irtysch (Pal- | terscheiden: em | SS, 
las). Im südlichen Russland ist sie sehr háufig. | Apoc 6. Gruppe. 
Einen noch deutlicher ausgesprochenen Übergang | Ausser dem ersten unteren Abdominalsegment ist 
9" 


H 


135 


Bulletin de l’Académie Impériale 


auch das zweite an der Basis mit einem mehr oder 
weniger deutlichen Längskiel versehen. 

Bei den Weibchen ist am Thorax eine Pseudoscu- 
tellarlamelle vorhanden, die Mandibeln sind vor der 
Spitze mit zwei kleinen, zuweilen ganz undeutlichen 
Zähnchen versehen, das dritte Fühlerglied ist so lang 
oder nur wenig länger als das vierte und an der Val- 
vula supraanalis ist ein breites und verhältnissmässig 
kurzes Mittelfeld deutlich abgesetzt. 

Die Männchen, deren drittes Fühlerglied wenigstens 
doppelt so kurz ist als das vierte, weichen je nach 
den Arten in der Bildung der Mandibeln und Flügel 
von einander ab. Bei einigen sind die Mandibeln am 
Aussenrande, wie bei den Arten der fünften Gruppe, mit 
einem tiefen Einschnitt versehen (Descript. de l'Egypt. 
Hyménopt. pl. 19. fig. 18 i.), von welchem bei andern 
nur eine Spur vorhanden ist (1. c. fig. 17 i.), wáhrend die 
Oberflügel der beiden Formen dieser je nach den Man- 
dibeln verschiedenen Männchen in der Zahl der Discoi- 
dalqueradern und der Zahl der geschlossenen Cubital- 
zellen von einander abweichen, und sind derartige Va- 
riationen auch bei den Männchen ein und derselben 
Art keineswegs etwas Seltenes. 


In diese Gruppe gehóren: 

* M. petiolata Baer Bull. de Mosc. 1848. I. 231. 10. Tab. II. 
fig. 7. 2. aus Süd-Russland, welche nach Schaum (Entom. 
Jahresber. für 1848. 101.) vielleicht identisch ist mit 

M. regalis Fabr. Entom. syst. IL 371. 21. 9. — Syst. Dies, 
435. 34. 9. — Oliv. Encycl. npa VIII. 63. 47. 9. — 
Ahrens Faun. Ins. Europ. 

M. elegans (Pallas) Klug Walls Reis: oke. 

4 Niger, nigro - pilosus, vertice, pronoto, scutello abdomi- 
nis segmentis dorsalibus tertio quartoque mec non me- 
dio quinti pilis subaureis vestitis; segmento secundo 
rufo, postice nigro. Clypeo integro, mandibulis ante 
apicem subdentatis margineque externo profunde ex- 
cisis. 8'/, Mm. 

M. Macquarti St. - Farg. Hyménopt. III. 633. 57. 4. 

In Ungarn (Fabricius, Ahrens), Andalusien, Portugal und 

Süd-Russland (Klug) Ich erhielt beide Geschlechter von der 

unteren Wolga. 


Eine ohne Zweifel selbstindige, mir unbekannte, nahe ver- 
wandte Art ist: 


* M. italica Fabr. Entom, syst. II. 370. 19. 2, — Syst. Piez. 


434. 28. 4. — Oliv. Encycl. méth. VIII. 62. 42. 4, — 
St.-Farg. Hyménopt. III. 626. 46. 3. — Vergl. auch Luc. 
Explor. de l'Algér. III. 292. 312. und Illig. Edit. Faun. 
Etrusc, II. 188. | 
In Italien (Fabricius, Olivier), Süd-Europa (St.-Fargeau). 


* M. Tunensis Fabr. Syst. Piez. 433. 21. 2. — Oliv. Encycl. 
méth. VIII. 61. 38. 9. 

In Tunis (Fabricius), in der Berberei und in Egypten (Oli- 
vier). 

Bei dieser M. Tunensis ist nach Olivier der Endrand des 
zweiten Segments und das ganze dritte Segment weiss behaart. 
Bei der 
* M. Tunensis St.-F arg. Hyménopt. III. 641. 71. 9. aus Oran, 
wird die Querbinde des Hinterleibs von der Behaarung des 
dritten und vierten Segments gebildet; bei der nahe verwand- 
ten M. ornata Klug (Symb. phys. Mutill. n. 22. Tab. V. fig. 
8. 9.) dagegen nur von der Behaarung des zweiten Segments. 
Eine genaue Prüfung dieser erwähnten Arten wäre sehr wün- 
schenswerth. Als Männchen einer dieser Arten, vielleicht der 
M. Tunensis St.- Farg., ist anzusehen: 

* M. atrata (non Linn.) Oliv. Encycl. méth. VIII. 59. 26. 2. 
— — Savign. Descr. de l'Egypt. Hyménopt. pl. 19. fig. 

18. 4. forte. 

Aus Egypten und der Berberei (Olivier). 

* M. albeola Pall. Reis. II. 730. 87. zs, 

M. bicolor Pall. Reis. I. 474. 77. 9. 

M. caspica Kolenat. Meletem. entom. V. 124. 4. 9. 

M. funeraria Krichs, in Ménétr. Ins. rec. par feu Leh- 
mann. p. 90. 9. 

Im südöstlichen Russland. — Ich gebe dem Namen «albeola» 
den Vorzug, weil Pallas unter diesem Namen beide Geschlech- 
ter beschrieben und weil der Name «bicolor», da er ausser- 
dem mehrfach für andere Arten gebraucht worden, leicht zu 
Irrungen Veranlassung geben könnte. 

* M. armeniaca Kolenat. Meletem. entom. V. 123. 3. 9. 

M. mongolica Radoschk. Horae soc. ent. Ross. I. 85. 1. 
Tab. II. fig. 6. 9. 

In Transkaukasien (Kolenati. Radoschkofski's Angabe, 
dass diese Art auch in der Mongolei vorkomme, ist wohl irrig. 
In der hiesigen Sammlung ist wenigstens das Exemplar, nach 
welchem Hr. Radoschkofski die Beschreibung seiner M. 
mongolica entworfen, nicht vorhanden. 

JM. arenaria Fabr. Mant. Ins. I. ‚312. 13. 2. — Entom. syst. 
IL. 370. 16. 9. — Syst. Piez. 433. 22. 9. — Coqueb. 
Illustr. Icon. Ins. Tab. XVI. fig. 3. e — Oliv. Encycl. 
méth. VIII. 61. 37. e — Klug Symb. phys. n. 20. Tab. 
V. fig. 6. 9. — St.- Farg. Hyménopt. III. 614. 31. ?.— 
Dufour Bull de la soc. entom. de Fr. 1852. p. XLIV. 
? (excl. « qui ad M. hottentotam pertinet). 

In Spanien und an der ganzen Nordküste Afrika's. Das 
Männchen ist wahrscheinlich 
* M. atrata Linn. Syst. Nat. ed. XII. II. 966. 5. ve brine e 

turg. etc. Hymenopt. 151. 

M. maura St. - Farg. Hyménopt. pl. 36. fig. 7. 4. 

M. oraniensis Luc. Explor. de l'Algér. III. 287. 304. Hy- 
ménopt. pl. 15. Fig. 10. #. 

—— ES ign. Descript. de l'Egypt. Hyménopt. pl. 19. fig. 
17. 

Aus une und Egypten. 


137 des Sciences de 


St, -Pétersbourg. 138 


* M. lepida Klug Waltls Reis. II. 94. 
M. maura var. ze Illustr. Ax Ins. 67. Tab. XVI. 
fig. 7. D. E. F. 
In Andalusien (Klug), in der Berberei (Coquebert). 


M. maura **) Linn. Syst. Nat. ed. XII. II. 967. 6. 9 (sol. 
diagn.). — Fabr. Syst. Entom. 398. 10. 9. — Spec. Ins. 
I. 495. 10. 9. — Mant, Ins. I. 312. 11. e, — Vill. Entom. 
II. 341. 2. 9. — Ross. Faun. Etrusc. II. 114. 940. ®. 
— Christ. Naturg. etc. Hymenopt. 148. 9.— Latr. Mutill. 
Fr. n. 4. $.— Fabr. Ent. syst. IL 369. 12. e — Panz. 
Faun. Ins. Germ. 46. 18. 9. — Coqueb. Illustr. Icon. Ins. 
Tab. XVI. fig. 7. A. B. C. e (conf. Illig. Edit. Faun. Etrusc. 
II. 190.). — Fabr. Syst. Piez. 431. 15. 9. — Oliv. Encycl. 

. méth. VIII. 61. 36. 9. — Klug Symb. phys. Mutill. Div. 
IL 2 9. — St.- Farg. Hyménopt. III. 613. 30. pl. 36. fig. 
6. 9 (non 4). — Cost. Faun. Nap. Mutill. 24. 14. Tav. 
- XXII. fig. 6. 9. 
M sungora Pall. Reis. I. 730. 88. s (excl. 9). forte. 
M. austriaca Panz. Faun. Ins. Germ. 62. 20. 3. — St.- 
Farg. Hyménopt. III. 598. 4. + (excl 9.) — conf. 
Spinol. Ann. de la soc. entom. de Fr. 1843. 134. 21. 
M. clausa St.-Farg. Hyménopt. III. 601. 9. 4. forte var. 
prothorace nigro (conf. etiam Luc. l. c. 288. 304.). 
M. rubricans St. - Farg. Hyménopt. IIL 612. 27. x. 
M. argenteo-fasciata Cost. Faun. Nap. Mutill. 17. 6. Tav. 
XXI 


. fig. 6. 4. 
M. differens (non St.-Farg.) Giraud Verh. der zool. bot. 
Gesellsch. zu Wien 1863. 1307. 3. forte 
An den Gestaden des Mittelmeers, in Österreich (Panzer) 
und bei Paris (St.-Fargeau). Im südlichen Russland häufig. 


M. sibirica Christ Naturg. etc. Hymenopt. 148. Taf. 12. fig. 
4. 5. à 9! 
^M. maura Aet Mutill. etc. boreal. 14. 5. 4 9. Fig. 
3. 10. 
In Sibirien am Baical. Von Radde wurden beide Geschlech- 
ter am Onon in Mehrzahl gesammelt. 


In diese Abtheilung, vielleicht "e in diese Gruppe, gehó- 
ren folgende mir unbekannte 
* M. nigripes Fabr. Mant. Ins. I. 312. 17. — Ent. syst. IL. 
372. 20. — Syst. Piez. 439. 51. — Oliv. Encycl. méth. 
VIII. 66. 67. — Klug Symb. phys. Mutill. Divis. II. 9. 
aus dem Orient. 


24) Die von Linné in Editio X* Mey orti (p. 

c Ka erwähnte M. maura ist wegen der : sehr 

ifelhaft und bezieht sich e auf pem Weibeben à "d M. 

mees Denn Linné iagnose seiner M. maura später 

wabrscheinlich nur uach pu a von Schreber mitgetheilten 

deutschen Exemplar geändert; E vielleicht war aber auch früher 

von Linné's Seite ein Versehen vorge efallen , wie dergleichen 

nd Druckfehler keineswegs selten sind. Jedenfalls ge- 

bührt dei Name «maura» der unter diesem Namen allgemein be- 

kannten Art 


* M. egregia Klug Waltl's Reis. II. 93. 4. — aus Andalusien. 
* M. collaris F abr. Ent. syst. II. 233. 21. ken d. — m 
Piez. 435. 32. — Oliv. Encycl. méth. VIII. 63, 48. 
Klug. Symb. phys. Divis. II. — aus Mea 
* M. tristis Klug Waltl's Reis. II. 92. 7. — aus Andalusien 
und Portugal. 
* M. lugubris °") Fabr. Syst. Piez. 433. 23. 3. — Oliv. Encycl. 
méth. VIII. 62. 40. 7. — aus Tanger. 
* M. Rondanii Spinol. Ann. de la soc. entom, de Fr. 1848. 
133. 4. — aus Parma, 
* M. aucta **) St.-Farg. Hyménopt. III. 605. 16. e, 
M. bifasciata Klug Symb. phys. Mutill.n.19. Tab. V. fig. 5. 9. 
M. austriaca St.-F arg. Hyménopt. III. 598. 4. 9 (excl. +). 
M. tabida Luc. Explor. de l'Algér. III. 298. 326. Hyménopt. 
pl. 16. fig. 5. 9. 
M. parens Cost. Faun. Nap. Mutill. 32. 17. Tav. XXV. fig. 
3. 9. 
Var. 9 capite rufo. 
M. erythrocephala (non Latr. et CNS Luc. Le, 298. 
327. Hyménopt. pl. 16. fig. 6 
M. ruficeps Smith Cat. of mete Bt Ins. III. 15. 100. 
Süd -Frankreich (St.-Fargeau), Italien (Costa), in der Provinz 
Constantine (Lucas) und auch in Syrien (Klug). 


7. Gruppe. 


Diese Gruppe unterscheidet sich von der vorher- 
gehenden dadurch, dass das zweite Bauchsegment an 
der Basis abgeflacht und das erste nur vorn mit einem 
kurzen Längskiel versehen ist. Das zweite Bauchseg- 
ment hat in der Mitte jederseits einen eigenthümlichen 
behaarten sehr flachen Eindruck. 

Die Weibchen differiren durch den Mangel der Pseu- 


25) Diese Art ist sehr zweifelhaft. Illiger gedenkt ihrer zwar 
in der Editio Faunae Etruscae (II. 188.) und führt sie unter den Ar- 
ten an, deren Männchen unausgerandete Augen besitzen; er hat 
aber wahrscheinlich als AM. ported diejenige Art verstanden, wel- 

e Klug spüter als tristis b eben, wie es aus der Beschrei- 
bung dieser letzteren hervorzugehen scheint. Merkwürdig ist es, 
dass Klug für diese Art deu Namen «tristis» gebraucht, da er 
selbst unter demselben Namen früher eine goce s Art be- 
schrieben (cf, Entomolog. brasilian. specim. I. 3 

Der von Klug gegebene Name «bi idis kann nicht in 
ommen, da Swederus (Vet. Akad. Handl. 1787. VIII. 

285.41 & 42.) denselben bereits für eine nord-amerikanische Art 
gebraucht hat. Gerstaecker (Entom. Jahresb. für 1861. 151.), wel- 
cher die Identität von M. parens Cos und tabida Luc. angiebt, 
gedenkt nicht der M. bifasciata Kl., vielleicht weil in der n 

ung der Name unterdessen ge eündert worden. Von der M. 
rens hat Zeller, nach Gerstaecker, beide Geschlechter in Sici- 
lien gesammelt, “und diese s ahrscheinlich, wie bei der folgen. 
den, gewiss nahe verwandten M. hottentota im Wesentlichen gleich- 
gefärbt, da Gerstaecker sonst die Verschiedenheiten gewiss an- 
gegeben hätte. Vielleicht ist die oben erwähnte M. Rondanii 
Spinol. das hierher gehörige Manache eg 


139 


Bulletin de l'Académie Empériale 


140 


7 E 


doscutellarlamelle und dadurch, dass an der Valvula | 
supraanalis kein Mittelfeld abgesetzt ist. Das dritte | 
Fühlerglied ist deutlich länger als das vierte und an | 
den Mandibeln ist vor der Spitze ein deutlicher Zahn | 
vorhanden (vergl. Descript. de l'Egypt. 1. e. fig. 22 2.). | 
Bei den Männchen sind die Mandibeln am Aussen- | 
rande ganzrandig, ohne Spur eines Einschnittes , an. 
der Spitze dreizähnig (Descr. 1. c. fig. 16 i.). Das dritte | 
Fühlerglied ist nur wenig kürzer als das vierte. 
Die einzige, mit Sicherheit hierher gehórige Art ist 
in beiden Geschlechtern nahezu gleich gefärbt: 
M. one Fabr. Syst. Piez. 433. 24. 4. — Oliv. Encycl. 
. 91. 4. — Illig. Edit. Fann, Etrusc. II. 188. 
is a bd phys. Mutill. Divis. II. — Luc. Explor. de 
l'Algér. III. 295. 321. g (nicht 9, wie Lucas angiebt). 
M. argentata Vill. Entom. III. 343. 8. Tab. VIII. fig. 34. 
e. (1789). forte. 
M. barbara Fabr. Ent. syst. II. 370. 17. «. — Coqueb. 
Illustr. Icon. Ins. 66. Tab. XVI. fig. 5. 4. 
M. arenaria var. Coqueb. 1. c. 66. Tab. XVI. fig. 4. 9. 
— Dufour Bull. de la soc. entom. de Fr. 1852. p. XLIY. 
g (excl. 2, quae vera est M. arenaria!). 


27) Die von Villers beschriebene M. argentata ist wahrschein- 
lich das Weibchen dieser Art, von welcher Savigny beide Ge- 
schlechter sehr genau abgebildet.. Fabricius kannte nur das 
Männchen und hat Coquebert letzteres unter dem von Fabricius 
zuerst beigelegten Namen «barbara» aufgeführt, während er-das 
Weibchen als Varietät der M. arenaria beschrieben und abgebildet, 

welche Varietät schon Latreille (cf. Coqueb. 1. c. p. 67.) als 
Weibchen zu dem von Fabricius und Coquebert beschriebenen 
Männchen in Anspruch genommen. Auf dieselbe Art bezieht sich 
auch ohne Zweifel die M. sabulosa Klug, von welcher Klug an- 
giebt, übereinstimmende männliche uud weibliche Exemplare unter- 
ht zu haben. Endlich hat das Weibchen dieser Art auch Lucas 
als M. luctuosa beschrieben und abgebildet, ausserdem aber auch 
die M. hottentota für Algier verzeichnet (Explor. de l'Algér. IH. 
295. 321.), von welcher er auffallenderweise angiebt, Weibchen ge- 
funden zu haben, obgleich alle beigefügten Citate sich nur auf das 
Männchen beziehen, so dass demnach ein Schreibfehler von Lucas’ 
Seite zu vermuthen ist. 

Léon Dufour (1. c.) m: ski zwar die Angabe, dass die von Co- 
quebert als barbara abgebildete männliche Mutilla das Männchen 
der M. arenaria sei, da Dours in Algerien beide in Copula gefan- 
gen. Diese Angabe findet aber wohl darin ihre Erklärung, dass 
Dours seine Bestimmungen nach Coquebert’s Iconographie ge- 
macht, hier aber, wie bereits erwähnt, die We SE zweier ver- 
schiedener Arten, wie es Latreille (cf. Coqueb. 1. c. p. 66.) be- 
reits richtig vermuthet, als M. arenaria aufgeführt Sind, was Du- 
four übersehen zu haben scheint. Vielleicht hat aber auch Dours 
en. Ich vermuthe wenigstens, dass 
ria die mir in natura unbekannte M. 
inn, ps eet gehört, bei welcher die Binde des 
zweiten Segments in ähnlicher Weise wie bei dem Männchen der 

. maura vorn in der Mitte ausgeschnitten ist, und scheint die M. 
oraniensis überhaupt der Beschreibung uud Abbildung nach dem 
Männchen der letzerwähnien Art sehr nahe verwandt zu sein. Die 
französischen Entomologen werden diese Frage hoffentlich recht 
bald erledigen. 


M. sabulosa Klug Waltl's Reis. II. 
M. luctuosa Luc. pun de bends Co 291. 311. Hy- 
ménopt. pl. 16. fig. 1 
— — Medeam pow ih Teen, Hyménopt pl. 19, fig. 
. fig. 22 

In a em iid; wenn die M. argentata Vill. 
hierher gehört, auch in Süd-Frankreich. Ausserdem in Algier 

und Oran (Lucas) und in Egypten (Savigny). 


Dieses sind die Gruppen, welche ich für die euro- 
päischen Arten annehmen zu müssen glaube. Späterhin 
wird man vielleicht die zweite mit der ersten und eben 
so die fünfte mit der vierten Gruppe vereinigen, viel- 
leicht aber auch letztere in mehrere auflösen müssen; 
die systematische Reihenfolge der Mutillen dürfte aber 
wohl schwerlich eine wesentliche Änderung erleiden, 
selbst nicht durch Hinzuziehung der exotischen, mir 
zur Zeit noch zu wenig bekannten Arten. Von diesen 
schliessen sich die glattäugigen, von welchen ich nur 
die M. Klugii Gr. und morosa Westw. im männlichen 
Geschlecht habe untersuchen können, auch durch die 
diesem Geschlecht eigenthümlichen Merkmale der 


zweiten Abtheilung genau an, so dass über ihre syste- 


matische Stellung kein Zweifel existiren kann. Weni- 

ger Sicherheit dürfte aber hinsichtlich.derjenigen exo- 
tischen Arten herrschen, bei welchen die Augen, wie 
bei den europäischen Mutillen, deutlich facettirt sind, 

worüber ich mich um so weniger mit Bestimmtheit 
aussprechen kann, als mir von denjenigen exotischen - 
Arten, die sich der ersten für die europäischen Mu- 
tillen angenommenen Abtheilung anschliessen, keine 
einzige zum Vergleich vorliegt. Folgende gedrängte 
Übersicht, mit der ich diese Auseinandersetzung 
schliesse, dürfte aber der natürlichen Verwandtschaft 
der Mutillen. bei Hinzuziehung der*exotischen Arten, 
gleichfalls Rechnung tragen: 

I. Augen länglich, schwach gewölbt, deutlich facet- 
tirt, in der Grösse je nach den Arten verschieden 
und daher mehr oder weniger weit nach oben rei- 
chend; beim Männchen am Innenrande mit einer 
Ausbucht oder ohne solche. | 

I. Abtheilung (Charakteristik siehe oben). " 
Hierher die fünf ersten, für die europäischen À Ar- 
ten angenommenen nes. denen einzelne, na- 
mentlich afrikanische Arten einzureihen sind. Auch 
die M. (Psammotherma) flabellata gehört zur vier- 


141 des Sciences de St.- Petersbourg. 112 


ten Gruppe. In diese Abtheilung gehört auch die | ser wurde sorgfältig gewechselt, und das mit Gamma- 

III“ der von Burmeister für die brasilianischen riden gefütterte Thier lebte beinahe 5 Monate; dann 
Arten angenommenen Divisionen, mit den Unter- | wurde es als Seltenheit in Spiritus gelegt. 

 abtheilungen B und A. | Der Conservator des Museums fand eines Tages 

"Tl. Abihellung (Charakteristik siehe oben). | den Protopterus mit einer weisslichen Schicht belegt, 

7 E .. . | meinte, dass er verderbe und fing an ihn zu reinigen. 

Hierher zunächst Burmeister's H" Division; | Dieser Umstand verhinderte leider, dass die Epider- 

dann die sechste und siebente der für die euro- | mis auf allen Stellen des Körpers untersucht werden 

päischen Arten angenommenen Gruppen. Hierauf | konnte. So viel ich beobachtet habe, ist die Epider- 

folgt die Hauptabtheilung i | mis bei anderen Fischen in ihrer ganzen Ausdehnung 

II, welche der I" Division Burmeister's ent- | nicht gleich gebaut. 

à spricht. Die Augen sind hier bei beiden Geschlech-| Prof. Leuckart meinte, dass der Protopterus kurz 

tern kreisrund, sehr glatt und stark gewölbt. vor seiner Häutung gestorben wäre, und es die abge- 
Flügel, F lügelschuppen und Mesonotum der Männ- | stossene Epidermis sei, die später die blattartige Hülle 

chen wie in der II“ Abtheilung. Burmeister's pjlde, Er überliess mir freundlichst die Untersuchung. 
. Unterabtheïlung B, welcher einige ungefleckte Beim ersten Zerzupfen fand ich zufällig sogleich 
mexicanische Arten beizuzählen sind, schliesst sich | eine isolirte einzellige Drüse, deren Öffuung noch von 
zunächst an die vorige Abtheilung an, dann folgen drei unter sich in Verbindung stehenden Zellen um- 
Burmeister’s Unterabtheilungen A und C, wel- | geben war. 
cher letzteren die mir vorliegeuden neuholländi- | Ich nahm eine Portion von der Epidermis und fing 
schen Arten sich eng anschliessen. Das erte Seg- | an, sie allmählich in Chromsáure von 1°, bis zu 5°, Lö- 
ment ist bei diesen breit, nicht stielfórmig, und ‚sung zu härten. Einige sehr gelungene Schnitte zeig- 
eben so bei einer grossköpfigen mexicanischen Art. | ten Folgendes: 

Ich kann diese Übersicht nicht schliessen, ohne dem | Die Epidermis ist ziemlich dick und besteht aus 
Herrn Obersten Radoschkofski für die besondere | drei verschiedenen Lagen von Zellen. Die äussersten, 
Freundlichkeit, mit welcher er mir einige exotische | der Oberfläche zugewandten, sind entweder konisch, 
Mutillen zur Untersuchung überlassen, meinen Dank | mit nach unten gerichteten Ausläufern, oder von meh- 
abzustatten. Ich muss diese Zuvorkommenheit um so | reren Seiten abgestutzt. Die äussere Fläche der Zel- 
mehr anerkennen, als Herr Radoschkofski selbst len besitzt eine poróse Cuticula. Ich nenne sie Cuti- 
gegenwürtig mit einer monographischen Bearbeitung cular-Zellen. Die zweite Lage besteht aus mehreren 
der in Russland einheimischen Mutillen beschäftigt | Reihen rundlicher Zellen. ! 
ist, aus welchem Grunde ich denn auch die Beschrei- Die dritte, der Cutis zugewandte Lage besteht aus 
bungen der wenigen mir vorliegenden neuen Arten | länglichen Zellen, deren unterster Rand glatt ist, wäh- 
weggelassen. - | rend der obere meistens Ausläufer besitzt. Die Ausläu- 
fer wird man an einem zusammenhängenden Schnitte 


; idi j; nicht gewahr, lässt man aber auf die Epidermis, die 
Le en von Protopterus annectens, VOD i» Spiritus gelegen hat, 1'/ Stunden sehr schwache 


O. Paulson. (Lu le 22 septembre 1864.) | Natronlösung einwirken, so zerfällt sie beim Zerzupfen 
(Mit einer Tafel.) 


i sehr leicht in ihre Elemente, und die Ausläufer der 
Im vorigen Jahre erhielt Prof. Leuckart einen Zellen werden sichtbar. wen 
in einer Thonmasse liegenden, lebendigen Protopterus | : In allen Zellen ist der Kern 


gemein gross und 


annectens aus dem Gambia-Flusse. Als der Thonkloos 
gespalten wurde, lag er in einer blattartigen Hülle in 
zwei Bogen zusammengekrümmt mit dem Kopfe dem 
Luftloche zugewandt. Kaum war er ins Wasser gewor- 


füllt sie beinahe aus. In den Zellen der untersten 
Lage ist er länglich, in den. übrigen rmálich. Der 
Inhalt des Kernes ist sehr körnerreich; ein Kernkör- 


perchen scheint zu fehlen, oder ist wenigstens in Folge 


fen, so gab er einen starken Laut von sich. Das Was- , des dunklen Inhalts nicht sichtbar. 


143 


Bulletin de l'Académie Impériale 


144 


Ausser den beschriebenen Zellen findet man in der 
Epidermis sehr grosse, schön verästelte, kernhaltige 
Pigment-Zellen. 

Den allerinteressantesten Theil der Epidermis bil- 
den aber einzellige Drüsen, welche fast die ganze 
Dicke der Epidermis einnehmen und zwischen den 
Cuticular-Zellen mit ziemlich weiter Öffnung nach aus- 
sen münden. 

Als ich sie zum ersten Male an einem Durchschnitte 
sah, kamen mir sofort die kolbenförmigen Organe von 
Petromyzon fluv. in den Sinn, die nach den schönen 
Beobachtungen von M. Schultze leicht als Nerven- 
endgebilde — als Tastkörperchen angesehen werden 
könnten, wenn nur die Nervenfasern in den Radial- 
fasern der Lederhaut nachgewiesen wären. Auf den 
ersten Blick scheinen sie mit den genannten Kolben 
eine Ähnlichkeit zu besitzen, ja man findet selbst zwi- 
schen ihnen Körper, die den Körnerzellen vom Petro- 
myzon (Kölliker)gleich zu stellen wären; aber bei ge- 
nauer Untersuchung wird man eines andern überzeugt. 
Dass hier keine Täuschung, gleich der von Kölliker, 
stattgefunden hat, ist gewiss. Sie bilden sécerniretide 
Elemente und sind die ersten schleimabsondernden 
Drüsen, die bei einem Fische gefunden wurden. Die 
Drüsen haben eine Flaschenform, werden nach oben zu 
enger, schieben sich zwischen den Cuticular - Zellen 
durch und setzen sich mit ihrem Saume grade an den 


Rand der Zellen, zwischen Cuticula und eigentlicher 


Zelle an. In jeder Drüse findet man einen Rest von 
Protoplasma, der am Grunde zusammengeballt ist und 
sich dann netzförmig ausbreitet. Man möchte glauben, 
es wäre am Grunde der Kern gelegen, umgeben von 
einem Reste von Protoplasma, aber bei genauer Unter- 
suchung konnte ich mich wenigstens von keinem Kerne 
überzeugen. So zeigt z. B. der Klumpen in Fig. 3 
gar keinen Contour; hier, wie in anderen Drüsen geht 
er direct in Strahlen über, und ferner brechen der 
Klumpen, wie die Strahlen ganz gleich das Licht. Der 
übrige Inhalt der ausgebildeten Drüsen bildete eine 
homogene, dickflüssige Masse, in welcher sehr wenige 
Körner suspendirt waren; man sieht sie öfters durch 
die Öffnungen herausfliessen. Eine Doppelbrechung 
fehlt. ; 

Die Schläuche entstehen aus Zellen, die direet un- 
ter den Cuticular-Zellen liegen. Sie wachsen erst in 
die Länge, werden etwas bauchig und das obere Ende 


zwängt sich zwischen die Cuticular-Zellen durch, um 


den mit der Zeit grösser. 
Die Metamorphose des Inhalts der Zellen, während 
ihrer Umwandlung in Drüsen, scheint hier eine ganz 


sonderbare zu sein. Der Inhalt ganz junger Schläuche, . 
welche noch gar keine Öffnung, oder eine sehr kleine, 


besitzen, ist sehr körnerreich, was er früher nicht war, 
und am Grunde erscheint ein starker lichtbrechender 
Klumpen. Da früher der Zelleninhalt homogen er- 
schien und der Kern körnerreich, so scheint es, als 
ob der Kern platze, und die Körner sich vermehrend 
die wachsende Drüse ausfüllen. Mir kamen die ganz 
jungen Schläuche ohne Öffnung sehr spät zu Ange- 
sicht, zur Zeit, in welcher ich die Arbeit nicht mehr 
fortsetzen konnte; es wäre daher sehr interessant, 
bei Gelegenheit die Drüsen in dieser Beziehung noch 
einmal zu prüfen. Mit dieser Erklärung lässt sich 
aber das Fehlen des Kernes in den ausgebildeten Drü- 
sen in Einklang bringen. 

Betrachtet man die Epidermis von oben, so sieht 
man zwischen den Cuticular-Zellen Doppelkreise von 
verschiedenen Durchmessern. Je nach dem das Mikro- 
skop eingestellt ist, erscheint bald der äussere, bald 
der innere Kreis mit scharfer Contour. Der äussere, 
grössere Kreis liegt unter dem kleineren und entspricht 
der eigentlichen Öffnung der Drüse, d. h. ihrer An- 


gehört der Cuticula an, welche, von aussen und oben 
nach innen und unten schief eingeschnitten, eine Art 
Diaphragma bildet. 

In allen Handbüchern der Zoologie wird angege- 
ben, dass der Protopterus sich ein Nest aus Blättern 
bilde. — Dies ist gar nicht der Fall. Die blattartige 
Hülle ist weder Blatt, noch abgestossene Epidermis, 
sondern verhärteter Schleim, der sich in starker Kali- 
lösung nicht löst. Eine Zellen-Struktur ist nicht nach- 
zuweisen; man sieht nur eine Schichtung, welche be- 
stimmt durch allmähliches Absondern und Verhärten 
entstanden ist. 


Hieran will ich noch anknüpfen, dass die kee E 


gen Zellen, die M. Schultze bei anderen Fischen be- 


Petromyzon gleich gestellt werden kónnen. Erstens 
liegen sie, z. B. beim Karpfen nicht unten, sondern 


‚mehr oben, und werden mit dem allmählichen Abló- e 


sich an der Oberfläche zu öffnen. Die Öffnungen wer- - 


De laa s 
EOS uU ut S TELE 


satzstelle an die Cuticular-Zellen. Der kleinere Kreis ` S 


obachtet hat, nicht mit den kolbenartigen Organen von © 


145 


des Sciences de Saint -Petersbourg. 


146 


sen der Epidermis abgestossen. Auf Durchschnitten 
findet man oft an der glatten Oberfläche halbkreisför- 
mige Gruben, in denen sie gelegen haben. In der un- 
teren Lage der Epidermis finden sich stabförmige, 
homogene, stark lichtbrechende Körper. Diese, wie die 
kugelförmigen Zellen lassen sich leicht isoliren. Das 
Verhältniss der stabfórmigen Körper zur Lederhaut, 
so wie Untersuchungen über den Bau der Epidermis 
anderer Fische werde ich die Ehre haben, der Aka- 
demie in einer späteren Arbeit vorzulegen. 
Erklärung der Abbildungen. 
Fig. 1. Die Epidermis im Durchschnitt; 
a) junge Drüse ohne Öffnung, 
b) ältere Drüsen mit kleiner Öffnung und körner- 
reich, 
c) ausgewachsene Drüsen, 
d) zusammengefallene Drüse, die mit der Zeit zu 
Grunde geht. — Man findet sie öfters. 
Fig. 2. Die Epidermis von oben gesehen; 
a) Cuticular- Zellen, 
b) der grosse Kreis entspricht der eigentlichen Öff- 
nung der Drüse, 
c) der kleine ist höher in der Cuticula gelegen. 
Fig. 3. Das untere Ende einer Drüse stark vergrós- 
sert, um zu zeigen, dass hier von keinem Kerne 
die Rede sein kann. 
Fig. 4. Cuticular-Zellen. 
Fig. 5. Zellen der unteren Lage. 


Neue Versuche über die Hemmungsmechanis- 
men im Gehirn des Frosches, als Erwiede- 
rung auf die im Laboratorium des Hrn. M. 
Schiff ausgeführten Untersuchungen '!); von 
J. Setschenow. (Lu le 17 novembre 1864.) 

Im Laboratorium des Hrn. M. Schiff und unter 
seiner Leitung sind meine Versuche über die Reflex- 
hemmungen im Frosche (Setschenow, Physiol. Stud. 
üb. e Hemm. im Geh. des Frosch. Berlin 1863) durch 
1olt worden. Die Ergebnisse 
dieser neuen Versuche ged? in mancher Beziehung ganz 
verschieden von den meinigen, und natürlich mussten 


LLAIUEIRE Le 


1) Die Abhandlung, PP a diese Versuche enthält ei 
sur les centres modérateurs de l’action réflexe, Turin 1864), ist m 
ohne den Namen des Verfassers zugekommen, weshalb ich veh 
thigt bin, Hrn. M. Schiff selbst zu antworten. 


Hr. Schiff und sein Schüler auch zu anderen allge- 
meinen Schlüssen kommen: sie verwerfen die Existenz 
der Hemmungscentra im Gehirne, welche ich auf Grund 
meiner Untersuchungen angenommen habe. 

Der Hauptunterschied zwischen unseren Ergebnis- 
sen ist im Kurzen folgender. Ich habe gefunden, dass 


1) Reizung des Gehirnes von den Thalami optici an 
bis zur oberen Gränze des verlängerten Marks im- 
mer eine Depression der Reflexthätigkeit des Rük- 
kenmarks nach sich zieht; 

2) dass letztere dagegen stets ausbleibt, wenn man 
das Rückenmark unterhalb der Rautengrube reizt; 

3) dass an einem gekópften Thiere die Reflexe in 
Folge einer starken sensitiven Reizung nie depri- 
mirt werden; dass dies dagegen 

4) immer mehr oder minder stark geschieht, wenn 
am Thiere das verlängerte Mark oder auch noch 
die Vierhügel intact gelassen werden. 


Die erste Thatsache im Verein mit der zweiten 
bestimmte mich zur Annahme, dass die hemmenden 
Mechanismen nur im Gehirne lügen; die dritte im 
Verein mit der letzten liess ferner glauben, dass die 
Hemmungsgebilde als Nervencentra zu betrachten 
sind, weil sie auf reflectorischem Wege erregt werden 
kónnen. 

Weitere Gründe für die Specificität der Hemmungs- 
gebilde im Gehirne des Frosches ausser ihrer speci- 
fischen Lage konnten von mir damals nicht beigebracht 
werden. 

Es muss noch ausdrücklich bemerkt werden, dass 
alle Reflexe von mir mittelst Säurereizung der Haut 
gewonnen wurden. 

Hr. Schiff und sein Schüler kamen nun bei Wie- 
derholung meiner Versuche, wie gesagt, theilweise 
zu anderen Resultaten. 

Meine unter 1) und 4)angeführten Thatsachen wur- 
den von ihnen bestätigt; sie fanden aber gleichfalls eine 
der Reizungsstürke entsprechende Depression der Re- 
flexe, wenn das Rückenmark, sei es direct oder re- 
flectorisch, gereizt wurde. Kurz sie fanden, dass wenn 
überhaupt ein beliebiger, ziemlich bedeuten- 
der centraler oder peripherischer Theil des 
Nervensystems gereizt wird, eine starke und 
"| durch den ganzen Körper verbreitete Reflex- 


depression unmittelbar darauf erfolge. Das We- 


147 


Bulletin de l'Académie Impériale 


148 


sen dieser Erscheinung wird von ihnen folgendermaas- 
sen aufgefasst: die ungeheuer starke mechanische 
oder chemische Reizung des Nervensystems versetzt 
dasselbe in einen Zustand (der Ermüdung?), in wel- 
chem es für schwächere Reize unempfindlich wird. 
Endlich soll nach Hrn. Schiff und seinem Schüler 
die graue Substanz die Bahnen darstellen, welche diese 
deprimirende Wirkung durch das ganze Nervensystem 
verbreitet. 

Nachdem auf diese Weise Hr. Schiff nebst Schü- 
ler die Theorie der Hemmungscentra im Gehirn des 
Frosches umgestürzt, stellen sie einige theoretische 
Betrachtungen über die Untersuchungen des Dr. Mat- 
kiewicz (Henle u. Pfeuff. Zeitschr. XXI B.), be- 
treffend die Wirkung einiger Gifte auf die Hemmungs- 
centra, an (ohne jedoch seine Versuche wiederholt zu 
haben). Es geschieht dies natürlich um seine Resul- 
tate von ihrem eigenen Standpunkte aus zu erklären. 

Endlich stellt der Schüler des Hrn. Schiff einige 
neue Versuche an, welche die Theorie seines Lehrers 
über die Bedeutung der Weite der Erregungsbahnen 
für die Stärke der Reflexaction vollkommen bestätigen 
sollen. | 

Nachträglich wird ein Ausfall gegen die Theorie 
der Vagushemmung, sowie gegen die Hemmungswir- 
kungen im Körper überhaupt, gemacht. 


Ich gehe jetzt zur Wiederholung meiner Versuche, 
welche durch meine Gegner nicht bestätigt worden sind, 
über. Die Beschreibung dieser neuen Experimente 
wird ziemlich klar darlegen, durch welche Umstände 
die Verschiedenheit unserer Resultatate bedingt wird. 
Zunächst will ich aber die Gründe auseinandersetzen, 
welche mich bestimmten, die Reflexe wieder mittelst 
Säurereizung (nach der Türk’schen Methode) zu er- 
wecken und die Querschnitte des centralen Nerven- 
systems nur chemisch zu reizen. 

Die Einwände gegen das Verfahren der Säurerei- 
zung von Seiten meiner Gegner sind .entschieden ohne 
Bedeutung: einem geköpften Frosche kann man die 
Pfoten mehr als 10 Mal hintereinander in eine 
schwache, aber für den Geschmack noch deutlich 
saure Lösung eintauchen, und die Beine werden stets 
nach Verlauf einer und derselben Zeit vom Thiere her- 
ausgezogen; nur muss man hierbei die Pfoten, nach 


jedem Eintauchen in Säure, in reinem Wasser wieder 
abspülen. Insofern aber alle unsere Versuche die Be- 
stimmung solcher Veränderungen bezwecken, welche 
nicht lange nach der Reizung bestehen, so genügte für 
sie schon ein 2- bis 4maliges Eintauchen. 

Ein weiterer Grund, weshalb ich von der mecha- 
nischen Hautreizung auch jetzt keinen Gebrauch 
machte, besteht, abgesehen von der Untauglichkeit 
dieses Verfahrens, wenn man schwache Veränderun- 
gen des Reflexvermögens beobachten will, in der Er- 
fahrung, welche ich schon bei meinen früheren Ver- 
suchen gemacht habe, dass nämlich die Effeete der 
Hirnreizung an den bekannten Stellen nicht dieselben 
sind, wenn man statt der Säure — eine rasche mecha- 
nische Reizung (z. B. das Kneifen) zum Hervorrufen 
der Reflexe benutzt). Diese Anmerkung findet man 
zu Anfang meiner früheren Abhandlung (l. c. pag. 4). 

Später hat bei Wiederholung meiner Versuche Prof. 
Ludwig dasselbe bemerkt und es mir brieflich mit- 
getheilt. Endlich enthält die Arbeit von Dr. Matkie- 
wicz die ganz richtige Beobachtung, dass in einem 
mit Alkohol vergifteten Frosche die Reflexe auf me- 
chanische Hautreizung früher erlóschen, als die mit- 
telst Säure hervorgerufenen. (Wenn Hr. Schiff und 
sein Schüler diesen Versuch wiederholt hätten, so 
würden sie kaum zu ihrer sonderbaren Erklärungs- 
weise desselben kommen). Die Gesammtheit dieser 
Thatsachen zeigt nun augenscheinlich, dass die me- 
chanisch und chemisch hervorgerufenen Reflexe ge- 
trennt von einander untersucht werden müssen, was 
ich in Zukunft auch beabsichtige. Vorläufig handelt 
es sich aber um die Wiederholung meiner früheren, 
ausschliesslich durch Süurereizung gewonnenen Re- 
sultate. Sa 

Was das Verfahren, die centralen Nervenmassen 
zu reizen, betrifft, so haben meine Gegner entschie- 
den Recht, wenn sie behaupten, dass hier die chemi- 
sche Reizung viel sicherer wirke, als die Durch- 
schneidungen. Auch bediente ich mich bei Wieder- 
holung meiner Versuche ausschliesslich dieser Rei- 
zungsweise, mit dem einzigen Unterschiede von mei- 


2) Aus dem Gesagten darf natürlich nicht geschlossen werden, 
dass es für die mechanisch hervorgerufenen Reflexe keine Hem- 


mungen im Kórper giebt: solche sind immer zu beobachten, yer 


man die Querschnitte der centralen Nerventheile sehr 
anhaltend reizt, wenn also die Reizung tiefere Schichten der 


vensubstanz erreicht. 


se 


149 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


150 


nen Gegnern, dass ich eine verschieden starke Rei- 

zung anwandte, sie aber die Kochsalzkrystalle auf den 

Querschnitten des Nervensystems stets einige Minuten 

lang liegen liessen. Es muss ausserdem bemerkt wer- 

den, dass ich das Gehirn nur in der Gegend der Thal. 
opt. reizte, weil die Reflexdepression von hier aus am 
stärksten und am reinsten zu erzeugen ist. 

Indem ich jetzt zur Beschreibung meiner Versuche 
übergehe, will ich zuerst die Angabe meiner Gegner 
prüfen, ob wirklich die Reizung des Rückenmarks von 
der Peripherie aus eine Reflexionsdepression nach 
sich zieht. Durch die Beantwortung dieser Frage wer- 
den, wie man sehen wird, neue Gesichtspunkte für 
die Sache gewonnen. Ich habe bekanntlich diese Frage 
auf folgende Weise zu entscheiden gesucht: nachdem 
an einem geköpften Frosche das Reflexvermögen des 
Rückenmarks mittelst Säure und Metronomschläge 
bestimmt worden war, reizte ich die Haut am Bauche 
oder am Rücken des Thieres durch eine stark erhitzte 
metallene Platte oder mittelst starker Säurelösung. 
und bestimmte abermals das Reflexvermögen des 
Frosches, nachdem die durch starke Hautreizung her- 
vorgerufenen Reflexe sich beruhigt hatten. Bei Wie- 
derholung der Versuche in dieser Form kam ich zu 
denselben Resultaten wie früher, d. h. ich beobach- 
tete auch diesmal keine Depression der Reflexe. Bei 
derartigen Versuchen ist aber von meinen Gegnern 
eine viel bessere Methode der Reizung als die meinige 
angewandt wordeu?): sie reizen chemisch den bloss- 
gelegten Stamm des n. ischiat. oder n. tibialis auf ei- 
ner Seite und bestimmen die Veründerungen des Re- 
flexvermügens am andern Beine, zur Zeit, wo die 
sensitive Reizung noch unzweifelhaft fortdauert. Eben 
wegen dieses letzteren Umstandes ist ihre Reizungs- 
weise der meinigen vorzuziehen; auch sind die Re- 
sultate solcher Versuche ziemlich constant. 

1) Wenn man zum Hervorrufen der Reflexe an 
einem Bein dasselbe in eine Säurelösung von 
deutlich saurem Geschmack taucht, so ist 

bei gleichzeitiger chemischer Reizung der 

Nervenstämme des andern Beines keine De- 

pression der Reflexe zu sehen; man findet im 


3) Die andern von ihnen in dieser Richtung angestellten Ver- 
suche haben wenig oder gar keine Bedeutung; zu den erster 
hóren Versuche bei Strychninvergiftung, weil hier das Rückenmark 
bekanntlich sehr erschópfbar ist; zu iier Versuchen zweiter Art 
gehören Ausreissen des Plexus ischia 


Gegentheil das Reflexvermögen zu Anfang der Rei- 
zung eher zu- als abgenommen. Die Erscheinung 
hat im Allgemeinen folgenden Charakter: 

In beiden Versuchen, die ich als Beispiel an- 
führe, ist das Rückenmark unterhalb des Plexus 
brachialis durchschnitten und das Gehirn zerstört 
worden. 

Rechtes Bein, vor der Reizung *): 
ES, 
7 
Reizung des blossgelegten m. tibial. linkerseits mittelst Kali 
caust.: 


3—4 

ka 

3 — 4 } innerhalb 3. 
5—6 | 

4—5 

Rechtes Bein, vor der Reizung: 

5—6 

5—6 


Reizung mit Kali: 
3— 4 | 
7 — 4 innerhalb 2". 


Neue Reizung: 


2) Ist dagegen die zum Hervorrufen der Re- 
flexe an einem Bein angewandte Sáure so 
schwach, dass sie von der Zunge kaum als 
solche erkannt werden kann, so hat starke 
Reizung der Nervenstämme des andern im- 
mer eine Depression der Reflexe zur Folge; 
aber auch hier gelingt es manchmal, zu An- 
fang der Reizung eine rasch vorüberge- 
hende Beschleunigung der Reflexe zu be- 
obachten. Ich führe als Beispiel zwei Versuche 
an, bei welchen die Reflexdepression am stürksten 
war. In beiden Versuchen wurde eine und dieselbe 
Säure angewandt. Das Thier wurde, wie früher, 
unterhalb des Plexus brachialis ARR und das 
Gehirn zerstört. . 
stp Die Ziffern bedeuten die Hundertstheile einer Sekunde (ge- 

zählt an den Schl ágen eines Metronoms), welche verstrichen vom 


Eintauchen der Pfote in Säure bis zu dem Moment, in welchem sie 


sich reflectoriseh bewegte. e 


151 


Bulletin de l’Académie Impériale 


152 


L | IL. 


Rechtes Bein, vor der Reizung. | Rechtes Bein, vor der Reizung. 


T Ai vd 8 
5 7 
4 8 
7 6 
= a 10 
Kali auf den n. £ibial. sin. 8_—_9 
ag | 7 
121% | Kniff der linken Pfote mit 
21 ` | der Pincette: 
36 | 11 
| 16 
|. Ruhe 
e 9 
7 —8 


Mechanische Reizung der 
Pfote: 


16 — 17 
Ruhe: 
20 
. Starke mechanische Reizung: 
| 26 


Somit haben Hr. Schiff und sein Schüler entschie- 
den Recht, wenn sie behaupten, dass eine starke Er- 
regung des Rückenmarks von der Peripherie aus das 
Reflexvermógen desselben herabdrückt und ihre Auf- 
fassung des Wesens dieser Reflexdepression ist in 
diesem Falle die natürlichste. Die angeführten Ver- 
suche zeigen in der That sehr deutlich, in welchem 
innigen Zusammenhange die Intensität der Reflexer- 
scheinungen bei gleichzeitiger, directer Reizung des 
Nerveustammes des einen Beines mittelst Kochsalz 
und der Haut des andern mittelst Säure, mit dem re- 
lativen Grade dieser beiden Reize steht. 

Es verlieren dadurch allerdings meine Versuche, 
die Hemmungscentra von der Peripherie aus zu erre- 
gen, ihre Bedeutung. Nur so viel kann man sagen, 
dass die Erregung des Nervensystems von der Peri- 
pherie aus bei Vorhandensein des verlängerten Marks 
von einer bedeutenderen Sehwüchung des Reflexver- 
mógens begleitet ist, als in dem Falle, wo das Rücken- 
mark allein gereizt wird; d. h. die Reflexdepression 
besteht bei vorhandener Med. obl. noch für solche Sáu- 


regrade fort, bei welchen sie ohne dieses Organ nicht 
mehr zu beobachten ist. 

Bei den früheren Versuchen bestand mein Versehen 
erstens darin, dass ich mich einer Säurelösung der- 
selben Concentration bediente, welche zu den Experi- 
menten über die Hirnreizung angewandt worden war 
(also einer zu starken); zweitens darin, dass ich die 
Nachfolgen der sensitiven Reizung und nicht ihre un- 
mittelbare Einwirkung beobachtete. 

Nachdem auf diese Weise die Reflexdepression in 
Folge sensitiver Reizung festgestellt ist, muss man 
bei Reizung der Querschnitte der centralen Nerven- 
massen immer auf den Umstand bedacht nehmen, dass 
bekanntlich die sensiblen Nervenfasern nach ihrer 
Einsenkung in die centralen Nervenmassen noch eine 
Strecke weit durch die üblichen Reizmittel erregbar 
sind, und dass solche Nervenfasern sich leicht in dem 
zu reizenden Querschnitte befinden kónnen. Ferner 
muss man ein Mittel zur Unterscheidung für die Fälle 
suchen, in welchen die Reflexdepression in Folge sen- 
sitiver Reizung (d. h. durch die Einwirkung von Salz 
auf die sensiblen Nervenfasern) oder aus einem andern 
Grunde hervorgingen. Es ist ohne weiteres klar, dass 
dies absolut nothwendig ist, weil man sonst auf sensi- 
tive Reizung auch solche Fälle von Reflexdepression 
zurückführen würde, welche entschieden eine andere 
Ursache haben. Glücklicherweise ist diese Aufgabe 
leicht zu lösen, und gerade an dem Orte, von wo aus 
die Reflexe am stärksten deprimirt werden, nämlich 
am Querschnitte der Thal. opt. Da von diesen Thei- 
len des Gehirns bekanntlich kein einziger Nerv ent- 
springt, so dürfte füglich seine Substanz als frei von 
sensiblen Nervenfasern zu betrachten sein; und man 
könnte also die Querschnitte der Thalami ohne Beden- 
ken reizen. Eine Gefahr des Irrthums besteht aber 
darin, dass zugleich mit den Sehhügeln die Rami ophth. 
trigem. durchschnitten werden, und folglich von der 
chemischen Reizung mit getroffen werden, und dass 
möglicherweise von ihnen die Reflexdepression abhän- 
gig sein kann. Um die Sache zu entscheiden braucht 
man nur vor Beginn der Reizung der Sehhügel beide 
Trigeminusstimme an ihren Ursprungsorten, ‚welche 
ziemlich weit von dem Querschnitte der Sehhügel lie- 
gen, zu durchschneiden, wodurch dann ihre sensitive 
Erregung ausgeschlossen wird und der Effect der Seh- d 
hügelreizung klar zu Tage liegt. 3 


153 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


154 


FR habe bei solchen Versuchen eine ebenso starke 

ion erhalten, als es ohne vorherige Durch- 

ee der Trig tä öhnlich der Fall 
ist. Folgender Versuch möge als Beispiel dienen: 


Durchschneidung der Thal. opt. und beider Trigeminusstämme. 
— Ruhe von !/, Stunde. — Beide Beine in Säurelösung. 


6— 7 
6— 7 
7— 8 
Kochs. aufgel. D — 10 
4%, später | > 100 


Das Resultat ist klar: die Reflexdepression kann 
auch unabhängig von der Einwirkung des Salzes auf 
die sensiblen Nervenfasern auftreten ; sie ist also in 
einer Erregung der Nervensubstanz selbst begründet. 

Meine Versuche mittelst chemischer Reizung der 
Rückenmarksquerschnitte, zu deren Beschreibung ich 
jetzt übergehe, bieten weitere Belege für den so eben 
ausgesprochenen Satz dar. Zuvor muss ich aber die 
Erfahrungen meiner Gegner in Bezug auf die Erfolge 
der chemischen Reizung erwähnen. 

Sie führen als Beispiel nur einen Versuch an?) (1. e 
p. 22), bei welchem das Rückenmark gleich unterhalb 
der Rautengrube durchschnitten und chemisch gereizt 
wurde. Sie scheinen ihre Beobachtung an den vor- 
deren Extremitäten angestellt zu haben, denn von den 
hinteren ist in der Beschreibung ihres Versuches nicht 
die Rede. Sie führen weiter für das Reflexvermögen 
keine Zahlen an, folglich sind ihre Versuche nicht 
nach der Türk’schen Methode angestellt worden. 

' Bezüglich dieses Versuches erlaube ich mir eine 
kleine Bemerkung: der Ort der Rückenmarksreizung 
liegt dem Ursprungsorte des Plerus brachialis so nahe, 
dass die Kochsalzkrystalle, welche bei diesem Versuche 
im Ganzen 5’ lang liegen blieben, die Reflexe der 
vorderen Extremitäten nicht nur deprimiren, sondern 
auch vollkommen paralysiren konnten. 


Der Schluss aus den (wahrscheinlich?) auf diese | 


Weise angestellten Experimenten lautet bei den Hrn. 


5) Die zwei andern (pag. 23 1. c.) berühren die Frage indirect: 
x erste soll = e TEM der Rückenmarksdurch- 
chneidnng dadu | urch vorherige Hirnreizung 

bewickte rede nicht. gleich verschwindet, wenn man 2 
Rückenmark durchschneidet. Die i cum "aber so erklärt 

werden: wenn die Rü in irgend 
welchen Zustand verseszt werden, 80 "eeng in p dieser Zustand 
in Form positiver Nachweisung eine Zeit lang VM er die Bedeu- 
tung des zweiten Versuchs wird spáter die Rede 


Schiffnebst Schüler so: «in allen unsern Versuchen be- 
wirkte die mechanische» (warum diese, wenn sie selbst 
zugeben, dass die chemische wirksamer ist?) «oder che- 
mische Reizung des Rückenmarks gleich unterhalb 
der Rautengrube und selbst um 1 Millim. tie- 
fer eine ebenso starke und mit der Reizungs- 
stärke steigende Reflexdepression, wie es bei 
Reizung der Sehhügel der Fall ist». 

Bei Wiederholung dieser Versuche reizte ich das 
Rückenmark dicht unterhalb der Rautengrube oder 
gleich unterhalb der Intumescentia brachialis. Den letz- 
teren Ort wählte ich erstens deshalb, weil meine Gegner 
bei ihren Versuchen nicht so tief herabsteigen woll- 
ten [um also das Bild der Reflexdepressionen in Folge 
der Rückenmarksreizung zu vervollstündigen], zwei- 
tens weil ich dadurch aus den Versuchen erster Reihe 
den móglichen Effect der Reizung hinterer Wurzeln 
für die vorderen Extremitüten auszuschliessen hoffte. 
Es ergab sich aber im Verlaufe dieser Versuche, dass 
die Wirkung des Kochsalzes auf die hintern Rücken- 
markswurzeln immer durch eine Reflexbewegung sich 
kundgiebt, so dass man in dieser Erscheinung ein 
sicheres Criterium zur Unterscheidung besitzt, ob die 
Reizung bloss die centralen Nervenmassen oder zu- 
gleich auch die hintern Wurzeln getroffen hat. 


A, Reizung des Rückenmarks gleich unterhalb der Rauten- 
e. 

1) Schwache (Berührung des Querschnitts mit einem 
in Kochsalzlósung getauchten Pinsel) und starke 
(durch das Liegenlassen der Kochsalzkrystalle auf 
dem Querschnitte bewerkstelligte) chemische Rei- 
zung des Rückenmarks, verbunden mit einer für 
den Geschmack deutlich sauren Lósung zum Her- 
vorrufen der Reflexe am Beine, bewirkt keine be- 
stimmbare Reflexdepression. 

2) Wenn dagegen die Säurelösung so Gelee? 
wird, dass sie kaum sauer schmeckt, so bewirkt 
eine starke Kochsalzreizung des Rückenmarks im- 
mer eine Depression der Reflexe, welche aber un- 
vergleichbar schwächer ist, als die ‚entsprechende 
Erscheinung in Folge vc von.  Sehhügelreizung ; hier 


ontwirkalt eieh oohr 


VIUWIVYBDBVUIU 


allmählich, — bei. Hirnreizung dagegen. sehr rasch. 
Die Reflexdepression in Folge der Rückenmarks- 
reizung kann unabhängig von der Einwirkung des 


155 


Bulletin de l’Académie Impériale 


156 


Salzes auf die hintern Rückenmarkswurzeln auftre- 
ten, weil sie auch dann zum Vorschein kommt, 
wenn die Reizung des Querschnitts keine Reflex- 
bewegungen auslöst. Wenn aber diese letztere Ein- 
wirkung sich zur ersten hinzugesellt, so kann man 
oft eine rasch vorübergehende Steigerung des Re- 
flexvermögens beobachten, welche gleich darauf in 
eine um so stärkere Depression übergeht, da jetzt 
beide Momente zusammen deprimirend wirken. [Ich 
muss dennoch gestehen, dass ich Steigerung der 
Reflexe auch ohne vorherige Reflexbewegung gese- 
hen habe.] Die Reflexdepression bleibt nichtsdesto- 
weniger auch in diesem Falle unvergleichbar schwä- 
cher, als die entsprechende Erscheinung bei Hirn- 
reizung. 

Ich führe beispielsweise von vielen derartigen Ver- 
suchen nur zwei an, in welchen die Depression der 
Reflexe am stärksten ausgeprägt war, und einen drit- 
ten, bei welchem eine vorübergehende Steigerung des 
Reflexvermögens bemerkt wurde. Bei allen diesen Ex- 
perimenten geschah die Reizung mittelst Kochsalz- 
krystallen, welche während der ganzen Dauer der Ver- 
suche anf dem Querschnitte liegen blieben. 


Ohne Reizung. Ohne Reizung. Ohne Reizung. 


4. 5—6 5-6 5—6 6 
5. 5—6 5-6 5—6 6 7 
Nach d.Reiz.. ,, . Nach d. Reiz.| 1; * an Nach d. Reiz.\unmit- 
8 8 1 un a Hd 5 Le og 
ur MU's #14 
10 12), „us. „in 3 ^| 6 "ERN 
ED. Vue SUL pU g! 1 SP. 
23  27|9spiog ^ ais |14 10-11]? ** 


Man braucht die angeführten Zahlen nur mit denen 
zu vergleichen, welche bei Reizung der Thal. opt. ge- 
wöhnlich erhalten werden, um den colossalen Un- 
terschied zwischen beiden Effecten zu sehen; dabei 
muss man ausserdem nicht unbeachtet lassen, dass 
die Sáurelósung bei Hirnreizung fast 2 Mal stürker 
sein kann, als die zu dem beschriebenen Versuche am 
Rückenmark verwandte. 

Jedenfalls haben aber meine Gegner Recht, wenn 
sie behaupten, dass bei der Reizung des Rückenmarks- 
querschnitts unterhalb der Rautengrube die Reflexe 
deprimirt werden. Andererseits verfallen sie aber in 
einen Irrthum, wenn sie behaupten, dass hier die 
Reflexdepression ebenso stark wie bei den Hirnrei- 


zungen sei — in allen meinen Versuchen ohne 
Ausnahme war sie sehr schwach. 


B. Reizung des Rückenmarks gleich unterhalb der Intu- 

mescentia brachialis, 

Starke chemische Reizung des Rückenmarksquer- 
schnitts an diesem Orte, falls die sensiblen Wurzeln 
davon verschont bleiben (wenn also keine Reflexbe- 
wegung in Folge der Reizung eintritt), bewirkt eine 
so schwache Reflexdepression, dass diese nur mit 
Mühe entdeckt werden kann. Das Mittel dazu ist wei- 
tere Abschwüchung der Sáurelósung gegen die in den 
vorigen Versuchen gebrauchte Stärke derselben. Man 
muss aber mit dieser Säureabschwächung vorsichtig 
vorrücken, weil endlich die den Zustand des Reflex- 
vermógens ausdrückenden Zahlen auch ohne alle äus- 
seren Einwirkungen auf das Rückenmark zu schwan- 
kend werden. 

Es muss noch bemerkt werden, dass hier die Koch- 
salzkrystalle nicht über 3 — 5' am Querschnitte des 
Rückenmarks gehalten werden dürfen, weil der Rei- 
zungsort den in die Thütigkeit zu versetzenden re- 
flectorischen Centra zu nahe liegt. 

Ich führe als Beispiele einige Versuche an. In dem 
lsten sieht man eine nach der Reizung unmittelbar 
und ohne vorhergehende Reflexbewegung eintretende 
Reflexsteigerung, welche nachträglich einer schwachen 
Depression Platz macht; im 2ten ist eine Reflexde- 
pression in Folge von Salzeinwirkung auf die sensi- 
blen Wurzeln zu sehen; die zwei letzteren endlich 
sind bestimmt die Unzulüssigkeit zu schwacher Säu- 
relósungen zu zeigen; zu diesen beiden Versuchen 
diente eine und dieselbe Säure; im 3ten war das 
Rückenmark chemisch gereizt, im 4ten nicht. 


1. 2, * 
Ohne Reizung. Ohne Reizung. 
19-11 .6—7 5—6 7—8 
9 7 3—4 5-6 
Nach der Reizung. Nach der Reizung. 
3—4 5-6 2-3 u 
5-6 5-6 4-5 er 
10 9 y e, 3 
10 15 5’ später. | Das Thier macht eine Reflex- 
10 11 bewegun : 
9 13 * 
10: 11-12 -10 10 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


158 


157 
3. 4. 
Ohne Reizung. Ohne Reizung. 
1 Bea 17 14-15 7 > 37 

Das Thier AN von selbst 19 > 40 
> pr” i >50 < 50 
21 50 > 100 > 100 
20 43 Die Säure ist verstärkt. 
21 26 21 28 
29 18 29 23 

Nach der Reizung. Reizung. 
>50 >50 

31 >50 55 33 


Es kommt also in der That den centralen Nerven- 
massen die Fähigkeit zu, durch chemische Reize direct 
erregt zu werden, wobei die von diesen Theilen ab- 
hängigen Reflexerscheinungen mehr oder minder ge- 
schwächt werden. Diese Einwirkung ist am stärk- 
sten ausgeprägt, wenn die Substanz der Sehhügel 
gereizt wird; — bedeutend schwächer bei Reizung des 
Rückenmarks an seiner oberen Gränze ; — endlich fast 
gar nicht zu beobachten, wenn die tiefern Partien 
des letztern Organs erregt werden. Wenn man bedenkt, 
dass die Sehhügel das oberste und das am meisten 
wirksame Glied in derjenigen Kette darstellen (Rei- 
zung der Hemisphären übt ja keine deprimirende Wir- 
' kung auf die Reflexe aus), welche bei ihrer Reizung 
die Reflexe deprimirt, so drängt sich unwillkührlich 
der Gedanke auf, die Wirkung dieser Kette mit der 
eines motorischen Nerven zu vergleichen, wo der 
Effect der Reizung um so intensiver ausfällt, je ent- 
fernter vom Muskel diese den Nerven trifft. Damit 
aber diese Analogie einen Sinn hätte, müsste man erst 
beweisen, dass die verschieden hoch gelegenen Glie- 
der dieser Kette wirklich überall gleich sind, mit an- 
dern Worten, man müsste beweisen, dass die Reflex- 
depression überall durch Reizung gleichbeschaffener 
Nervengebilde bedingt wäre. 

Die Annahme meiner Gegner, dass es die graue 
. Nervensubstanz sei, welche die deprimirende Wirkung 
der Erregung leitet, gründet sich bloss darauf, dass 
diese Wirkung sich durch das ganze cerebro-spinale 
Nervensystem ausbreitet. Da diese Voraussetzung 
wohl möglich wäre, so will ich sie etwas näher prüfen. 
Dabei muss natürlich jede deprimirende Wirkung sei- 
tens der sensitiven Erregung ausser Acht gelassen und 
nur die Effecte der directen chemischen Reizung der 


centralen Nervenmassen in Betracht gezogen werden. 
Die Fortpflanzung der Wirkung erster Art bietet in 
der That alle Charaktere der leitenden Vorgänge in- 
nerhalb der grauen Nervensubstanz dar — sie breitet 
sich, wie man gesehen hat, allseitig aus. 

Unsere jetzige Aufgabe besteht demnach in der 
Beantwortung der Frage, ob die Reflexdepression in 
Folge directer Reizung der centralen Nervenmas- 
sen ebenfalls sich allseitig ausbreitet oder nicht. An 
Rückenmarksquerschnitten ist diese Frage schwer zu 
lösen, weil hier die Reizung sensibler Wurzeln nicht 
zu vermeiden ist, an dem Sehhügelquerschnitte aber 
kann man diese, die Erscheinung complicirende Ein- 
wirkung beseitigen, indem man die beiden Trigemini 
durchschneidet. Die Beschreibung der folgenden Ver- 
suche wird aber zeigen, dass selbst diese Operation 
sich als unnöthig erwiesen hat. 

Die Versuche hatten folgende Form: dem Thiere 
wurden die Thal. opt. ganz — und das Rückenmark, 
entweder an dem Abgangsorte des Plexus brachial. oder 
um ein Paar Millim. tiefer, zur Hälfte (in allen Ver- 
suchen rechts) durchschnitten. Ferner bestimmte ich 
die Stärke der Reflexe an beiden hintern Extremitä- 
ten, reizte hierauf die Sehhügelquerschnitte stark 
mit Kochsalzkrystallen und maass abermals das Re- 
flexvermögen der Beine. Es sind von mir im Ganzen 
28 solcher Versuche angestellt worden. In 6 Fällen 
war keine Spur von Reflexdepression auf der hyper- 
ästhesirten Seite (d. h. auf der Seite des Rücken- 
marksdurchschnittes) des Thieres zu sehen, in 14 an- 
dern war sie sehr schwach ausgeprägt, endlich in den 
übrigen 8 war die Depression auf beiden Seiten sehr 
stark, doch blieb auch in diesen Fällen die hyper- 
ästhesirte Seite immer empfindlicher, als die entge- 


| gengesetzte. 


Ich führe als Beispiele je drei Versuthe aus jeder 
Kategorie der Fälle an. 

Erste Kategorie. gs ad 

Vor der Reizung. - 


Vor der Reizung. | Vor der Reizung. 
11 7 18 7—8] 10 E H 

Nach der Reizung. | Nach der Reizung. ' dë 
28 7 | >60. Ee, az 

SU o f, | 60.7; 

Salz entfernt. Ruhe. Ruhe. RR ag! entfernt. Ruhe. 
fre quim EUR 7 
Reizung. Reizung. 

>60 260 77 7 


Bulletin de l'Académie Impériale 


160 


Zweite Kategorie. 


Vor der Reizung. | Vor der Reizung. | Vor der Reizung. 
>20 3 7 4 
Nach der Reizung. Nach der Reizung. | Nach der Reizung. 
>60 IP 17.000 14 | >60 
> 60 13 17060 20 | => 100 5 
15 
Dritte Kategorie. 
Vor der Reizung. | Vor der Reizung. | Vor der Reizung. 
20 12 11 Ras ti 3 8 
31 17 8 7 | Nach der Reizung. 
Nach der Reizung. | Nach der Reizung. | 8 
> 60 31 32? 34 | Convulsion. Ruhe. 
>60 760 Rule. Neue Reizung! > 60 35 
| 43 | >60 60 
Säure verstärkt. 
>80 16 


Darauf folgt eine Reihe von Versuchen, wo nur 
das hintere Viertel (wieder rechts), also die hintern 
und ein Theil der seitlichen Stränge des Rückenmarks, 
durchschnitten war. Dabei wurde die Depression für 
die angewandte Säure zu beiden Seiten gleich stark, 
obgleich auch jetzt die hyperästhesirte Extremität für 
eine stärkere Säurelösung gewöhnlich empfindlicher 
blieb. Es muss ausserdem bemerkt werden, dass hier 
die halbseitige Hyperästhesie vor der Reizung ebenso 
stark ausgeprägt ist (insofern dieselbe durch die An- 
zahl der Metronomschlüge ausgedrückt wird), wie wenn 
die ganze Rückenmarkshälfte durchschnitten wäre. 


Beispiele: 
Vor der Reizung. | Vor der Reizung. | Vor der Reizung. 
15 9 7 9—4]| 4 i 
14 5 Reizung. Nach der Reizung. 
Nach der Reizung. | >60 >30 4 
>60 >60 | >60 >60 4 
Ruhe. Säure bedeut. verst. 11 
>50 >50 | 4—5 4 >60 
Säure verstärkt. Säure verstärkt. 
>40 14 E 


Endlich machte ich Versuche, bei welchen nur das 
vordere Viertel (rechts) des Rückenmarks, also die 
vorderen und ein Theil der seitlichen Stránge dieses 
Organs, durchschnitten wurde. Hierbei waren die Re- 


sultate die nümlichen, wie bei totaler Durchschnei- 
dung der Rückenmarkshälfte (bei 9 Versuchen war in 
dreien keine Spur von Reflexdepression zu sehen). 
Die halbseitige Hyperästhesie vor der Reizung war 
aber jetzt schwücher ausgedrückt als in beiden oben 
beschriebenen Fällen der Rückenmarksdurchschnei- 


dung. 
Beispiele: 
Vor der Reizung. | Vor der Reizung. | Vor der Reizung. 
5—6 —4 | 3—4 3—4 |9— 10 
Nach der Reizung. | Nach der Reizung. | Nach der Reizung. 
>60 4 9 5 >60 
>60 4 12 5 >30. 
4 >60 6—7 = 
Salz entfernt. Ruhe.| > 60 5—6 SÉ e Ruhe. 
>80 ER 10 
4100 ., 9 Neue Reizung. ` 
Neue Reizung. 14; 
5—6 23 
5 i 23 
6—7 23 


Die Übereinstimmung zwischen den Resultaten der. 
isten und der 3ten Reihe der soeben angeführten 
Versuche einerseits, und die Verschiedenheit dieser 
Resultate von denen der 2ten Reihe andererseits, zei- 
gen augenscheinlich, dass die Bahnen für die Fort» 
pflanzung der deprimirenden Wirkung der Sehhügel- 
reizung vorzüglich in den vorderen Rückenmarksthei- 
len liegen müssen, also keineswegs von der grauen 
Substanz dieses -Orgaus dargestellt werden 
kónnen, da diese ziemlich gleichmässig durch. die 
vordern und die hinterm Theile. der Rückenmarks- 


| querschnitte vertheilt ist. Die Resultate der Versuche 


würden noch klarer ausfallen, wenn die Reizung der 
Sehhügel nicht durch gleichzeitige Erregung der Tri, 
geminusäste complicirt wäre. Nur diesem letztern. 
Umstande kann nämlich die starke Reflexdepression. 
auch auf der (in Folge von Durchschneidung der ganz 
zen Hälfte oder nur des vordern Viertels des Rücken- 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


vollkommen entwickelt ist), wenn der Frosch noch ru- 
hig bleibt; 2) sie ist dagegen immer vorhanden, wenn 
das Thier während der Reizung deutliche Zeichen des 
Schmerzes zeigt; 3) es giebt endlich bei meinen Geg- 
nern einen Versuch (l. c. p. 34), an dessen Richtig- 
keit ich keinen Grund zu zweifeln habe, in welchem 
die einseitige Trigemi eine starke 
Reflexdepression hervorrief. 

Wenn somit die Fälle der starken Reflexdepression 
auf der hyperästhesirten Seite in der 1sten und 3ten 
Reihe als unwesentliche Nebenerscheinungen zu be- 
trachten sind, so können sie wohl ausser Acht gelassen 
werden; dann zeigen aber alle Versuche übereinstim- 
mend und augenscheinlich, dass die Bahnen für die 
Fortpflanzung der deprimirenden Sehhügelreizung in 
den vorderen Rückenmarkstheilen und nicht 
in der grauen Substanz dieses Organs liegen. 
Diese Bahnen können also nur durch die weisse 
Substanz der vordern Rückenmarksstränge 
dargestellt werden. 

Somit ist aber die specifische Natur der Or- 
gane, welche bei der Reizung der Thal. opt. auf 
die Reflexe des Rückenmarks deprimirend wir- 
ken, festgestellt worden. Man kann ferner glau- 
ben, dass die schwache Reflexdepression in Folge der 
Reizung des Rückenmarks gleich unterhalb der Rau- 
tengrube, insofern sie von der sensitiven Reizung un- 
abhängig ist, ihren Grund in der Erregung jener Ner- 
venfasern findet, welche die reflexhemmenden Gebilde 
des Gehirns mit den reflektorischen Rückenmarkscen- 
tra verbinden. Dieser letztern Annahme steht nun 
folgende Thatsache im Wege: es bleibt schwer erklär- 
lich, warum die hemmenden Gebilde in den Sehhügeln 
so leicht, — ihre Ausläufer dagegen, welche in den 
vordern Rückenmarkssträngen eingebettet liegen, so 
wenig für chemische Reize zugänglich sein sollten. 
Die Sehhügel- und Rückenmarksreizung wird ausser- 
dem von verschiedenen un begleitet. 
So leidet bei Reizung der Thal. opt. die allgemeine 
Beweglichkeit des Thiers (wenigstens in den ersten 
Augenblicken nach der Reizung) gar nicht (minde- 
stens ist dergleichen nicht wahrnehmbar), Reizung des 
Rückenmarks ist dagegen mit einer zwar vorüberge- 
henden aber deutlichen Schwächung der Muskelbe- 
wegung verbunden — man kann nämlich dabei das 
Thier an den Beinen ziehn, ohne dass es dem wider- 

Tome VIII. 


strebte*). Übrigens ist die letztgenannte Verschie- 
denheit unwesentlich und kann leicht durch die Ver- 
schiedenheit der Sehhügel und des Rückenmarks in 
Bezug auf die in ihnen enthaltenen Organe überhaupt 
erklärt werden. 

Es existiren somit in den Sehhügeln des Frosches 
specifische Gebilde, welche bei ihrer Erregung die 
Reflexe des Rückenmarks hemmen und diese hemmende 
Wirkung pflanzt sich durch die weisse Substanz der 
vordern Rückenmarksstränge fort. 

Was nun die Frage betrifft, ob die reflexhemmende 
Wirkung der Sehhügelreizung etwa Folge der Erre- 
gung von Hemmungsmechanismen oder einer Über- 
reizung ist, so will ich Folgendes bemerken: es ge- 
lingt bei der chemischen Reizung der Rückenmarks- 
querschnitte oft, die Reflexthütigkeit dieses Organs 
steigen zu sehen; wührend solches an den Sehhügeln 
unter Hunderten von Versuchen kein einziges 
Mal von mir beobachtet worden ist. Der nächste 
Effect jeder Reizung der Sehhügel (selbst einer schwa- 
chen) ist Depression des Reflexvermógens, mithin ist 
letztere als eine Folge der Erregung von Hem- 
mungsmechanismen zu betrachten. 


Nachdem auf diese Weise die Existenz der Hem- 
mungsgebilde im Gehirn des Frosches von Neuem er- 
wiesen worden ist, behalten auch die Hauptresultate 
der Untersuchungen von Dr. Matkiewicz, insofern 
dieselben durch directe Reizung der Thalami opt. ge- 
wonnen worden sind, ihre frühere Bedeutung. Die 
Hauptergebnisse seiner Versuche bestehen in der That 
darin, dass bei Strychnin-Vergiftung Reizung der Seh- 
hügel mit Kochsalz die Reflexe deprimirt, bei Opium- 
Vergiftung hingegen — nicht”), obgleich im erstern 
Falle die Reflexkrämpfe heftiger als im letztern sind. 


6) Diese unter dem Namen der Prostration des Thiers längst 
bekannte Schwächung der Beweglichkeit ist bei Durchschneidung 
des Rückenmarks ungleich stärker, als bei chemischer Reizung sei- 
ner Querschnitte ausgedrückt, wahrscheinlich, weil der mechani- 1 
sche Reiz gróssere Strecken der Nervensubstanz nach unten zu als 
der chemische angreift. Bei Durchschneidungen ist ausserdem die 
sensitive Erregung nach oben (in der Rich zum Gehirne) nicht 
ganz ausgeschlossen. Wenn aber die Beweglichkeit der Glieder 
leidet, so ist es kein Wunder mehr, dass die Reflexe nicht zu 
Stande kommen. 

7) Ich war erstaunt zu sehen, dass meine Gegner diese letzte 
Thatsache, d. h. die Unwirksamkeit der game ge 75 
zung bei Opium- Vergiftung ausser Acht gelass 
mehr, als sie selbst wissen müssen, wie constant das Resultat Zeg 
Reiting an normalen Thieren ist. 


11 


163 


Bulletin de l'Académie Impériale 


161 


Sur deux questions d'analyse indéterminée pro- 
posées dans le Journal: , Zeitschrift für Ma- 
thematik und Physik“; par V. Bouniakow- 
Sky *). (Extrait) (Lu le 20 octobre 1864.) 

Le prince Buoncompagni, savant italien, si avan- 
tageusement connu par ses publications concernant 
l’histoire des Mathématiques et de la Physique en 
Italie, a proposé, dans le n? 4 du Journal: Zeitschrift 
für Mathematik und Physik (1864), les deux questions 
suivantes qui se rapportent à l’ Analyse de Diophante: 

Résoudre en nombres entiers les deux équations: 
a+ (mer) (e+ 2r... (z--n — 1. 0 — v... (1) 
a^ e (rer) Q) 

Par analogie des matiéres, nous commencerons par 
rappeler un Mémoire étendu de Euler, contenu dans 
le 1° volume de l'ouvrage publié en 1849 par l'Aca- 
démie des Sciences de St.-Pétersbourg: Euleri com- 
mentationes arithmeticae collectae, Petropoli (page 193). 
Dans cet écrit le grand géométre donne la solution 
générale de l'équation indéterminée 


Gr ärt, . .- (za-n — 1.7 — (ga-nry-.... 


Hp +=, 

sans assujettir les nombres x, y, 2, comme dans le 
problème de Buoncompagni, à la dn de former 
une progression arithmétique. En outre, dans le 2? 
volume de l'Algébre d'Euler, on trouve une solution 
de cette méme équation pour le cas oü les trois in- 
déterminées z, y, z doivent satisfaire à la dite condi- 
tion, la différence étant égale à l'unité. Quant-à la 
résolution des équations (1) et (2) pour un nombre 
quelconque de cubes, personne, autant que je sache, 
ne s'en est occupé. 

Revenons à nos équations (1) et (2); et d'abord, 
on trouve trés facilement que leur premier membre, 
présenté sous forme finie, se réduit au produit 

n EE Ze Ic try —-r)]...() 

A l’aide de cette expression et des solutions auxi- 
liaires que nous allons de suite faire connaître, on 
obtient immédiatement, quelque soit », une infinité 
de systèmes de valeurs pour x, r, et v qui satisfont à 
l'équation (1). 


*) Extrait de l'article russe: O des a60nwmnwa» eonpocazs 
uss Jliofpaumoea anaausa n upos. publié dans les Sanuexu Hunepa- 
moperoü Axadewiu Hayxs (T. VI, 1*' cahier, 1864, page 142). 


Représentons par z,, r, et v, la solution auxiliaire 
dont nous parlons; on aura, quelque soit n, 
— (n — 2), y,-2, 
Ainsi, par exemple, pour » — 6 et n — 7, il vient 
un 9 09a te 
— pP — 393 Up lee 55. PT 
Cela posé, pour tirer d'une solution auxiliaire une 
nouvelle solution de l'équation proposée, on fera va- 
rier deux quelconques des trois quantités z, r et v, 
x et v par exemple. On posera en conséquence 
nb wh Lees mendi 
9 =v, + fz — n = fz, 
2 et f désignant de nouvelles indéterminées; quant-à 
r, sa valeur r, — 2 reste, par hypothèse, constante. 
La substitution de ces expressions dans l'égalité (1), 
aprés y avoir remplacé le premier membre par le pro- 
duit (3), conduira à l'équation 
(f^ — n) ?+ 3n (f — 1) z + 3wf — n° — 2n = 0. 
En faisant 
Inf — n? — In — 0, 
on obtiendra 


2 + 9 
[== nu , 
RDS UN (6) 
2 SA 


Ces valeurs de f et de z serviront à déterminer z 
et v au moyen des formules (5); quant-à r, il conser- 
vera, comme nous venons de le dire, sa valeur pri- 
mitive égale à 2. 

Les valeurs numériques de f et z étant en général 
fractionnaires, il en sera de méme, le plus souvent, 
de celles de x et v. Pour résoudre en nombres entiers 
l'équation (1), il suffira, évidemment, de multiplier le 
nombre r, — 2 ainsi que les valeurs trouvées de x et 
v par le commun dénominateur de ces dernières. En- 
suite, pour ne considérer que des solutions propres de 
l'équation proposée, on cherchera le plus grand com- 
mun diviseur de x et r, et on divisera les trois pis 
bres x, r et v, par le plus grand commun diviseur. 

L'application du vers qui vient. d'étre exposé 
aux cas den — 3, 4s iB Kate aux identités sui- 
vantes: : 


165 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


149° + 256° + 363° — 408°. 
Pr. 
230° -+- 943? + 256° + 269 + 282° — 440". * 

435° + 506° + 577° + 648° + 719° -+- 790° = 1155". 
5535 4-710°+867°-+1024°4-181°+-1338°+1495°— 2128". 
9g? + Mi 54? + 6P 80° OI 106° + 149? — 168". 

Si, au lieu de faire varier x et v, on eût fait varier 
c etr, our et v, ou bien encore les trois quantités 
æ, r et v, on serait parvenu aux mêmes solutions que 
celles qui viennent d'étre rapportées. 

En partant d'une solution trouvée de la manière 
qui vient d'étre indiquée, on en obtient de nouvelles 
par le méme procédé. Ainsi, par exemple, la solution 

esst, r—=1, ve, 
qui fournit l'identité 
1194 19/29 Lë 4- 14* — 20", 
traitée de la méme manière que la solution auxiliaire 
qo——2, = 2, w—4, 
relative au méme cas, conduit, en posant 
x—11+2 et v= 20 + fz, 
à l'équation 
(f* — 4) 2 2- 30 (2? — 5) z + 30 (40f — 63) — 0. 
De là on tire 


s 24400 
nom tue m ME 77 
et par suite 
| EE ___ 5953 1880 
Eco WES C — MB! — — E5058. 


En faisant disparaître le dénominateur 5953, on 
trouve 


‘s= — 8917, "n, 255959; 
ce qui donne l'identité 
— 8917— 2964? + 2989? - 8949? — 1880". 


y = — 1880, 


De cette solution, traitée comme la précédente, on 
tirerait un nouveau système de valeurs pour les in- 
déterminées x, r et v, Lee en nombres plus 
grands, et ainsi de suite. 

` Outre le procédé dont nous venons de faire usage, 
on pourrait en employer un autre, que nous allons 
faire connaitre en l'appliquant à quelques exemples. 


Supposons, en premier lieu, qu'il s'agisse de trouver 

une solution de l'équation 
a? a- (x r? A-(z 4- 2r) sg 

qui, en vertu de l'expression (3), se réduit à 
3 (x - v) [(z +1) + 27] = v. 

Admettons que l'on a séparément 

et 


Br) =v" (x+r) + =w, 


et par suite 
E LAC 


La solution générale de l’équation indéterminée 
(+r 20 — v, 
sera donnée, comme on le sait, par les formules 


zr = +(p’— pi) 


r= + (3p/q— 20) } ....... (7) 
v,=p" + 24, 
p et q désignant des entiers premiers entr’eux. On 


aura donc 

3 (a A. r) = + 3 (p — bpf) =v. 
En admettant le signe supérieur, et en observant de 
plus que cette équation ne peut étre satisfaite qu'en 
supposant p = 3p' et v, = 3w, on arrive à cette éga- 
lité bien simple 

3p — 2pq — w^, 
à laquelle on satisfait évidemment en posant 
p= 1, 

De là on conclût | 
p=3, q=1, v =3, v,—11, v=33,r=25, r=— 16, 


j=l w—1. 


et par conséquent 
— 16°+ + 34* — 33". 
Partant de la solution 
p=1, | 
et faisant varier deux de ces trois quantités p' et w 


par exemple, on arrive à une eg solution. En 
effet, soit 


del, w=l, 


p-—1-2-2, IN en ! 
la substitution de ces valeurs dans l'équation 
: ae. 2p' f cua : 


KT 


167 


Bulletin de l'Académie Impériale 


donne 
(f —3) 2 + 3(f —3)2+-3f—7=0, 
d’où l’on tire 


7 32 1 que 
— 951577 au ae, ni Mt on Jan 
ipic TEE s 
N ae nt 


Faisant disparaître le dénominateur 131, l’on obtient 
q= 131, v= — 300, 
et par suite, en vertu des formules (7), 
ær = — 9000000, r= — 874294 
x — — 8125706, v,— 43538 
v — vv, — — 13061400. 
Divisant par 2 les valeurs de z, r et v, et changeant 
leurs signes, on obtient 
x— 4062853, r—437147, 
et en définitive 
4062853? 4- 4500000? 4- 4937147? — 
278534632489443000000 — 6530700. 
L'équation 


pu 96, 


v — 6530700, 


a. + (z + ry. + (x + 2r) + (x + Ir — v^, 


traitée de la méme manière, fournit d'abord la solu- 
Mois rid 

g= lll, r=—62, v= 102, 
qui donne 


111° 49? — 13? — 75° = 102°. 
En partant de celle-ci, et en suivant la marche indi- 
quée, on trouve cette autre solution propre 
z= 66951069, r= 26864354, v= 182668740, 
de laquelle résulte l'identité suivante: 
66951069°-+ 93815423* 4- 12067 977° + 
147544131? — 6095266508749776675624000 = 
182668740°, 
Pour le cas de six cubes on trouvera de la même 
manière 
31°-+- 33° + 35°+- 37°-+ 39° AL — 66°. 
et pour celui de huit cubes 
97? + 355? + 613* + 871°-#1129° 
+ 1387°-+ 1645? + 1903°— 2540°, 


La seconde des deux questions proposées par le 
prince Buoncompagni consiste, comme il a été dit 
plus haut, à déterminer les valeurs entières de n, x 
et r propres à satisfaire à l'équation 
(sr) + (a+ 2) + .+(aHn— 1.r =(x+nr), 
En posant 

r AE, 

on obtient l’équation suivante du troisième degré pa 

rapport à À: | 

14 1+- NV + (127 22 +... 2 (12- n LÄ — 

(1 + nd}, 

de façon que la question à résoudre consiste à trouver 
les valeurs entières et positives de » pour lesquelles 
la valeur correspondante de À est rationnelle. En or- 
donnant cette équation par rapport aux puissances 
de À, ce qui se fera trés simplement au moyen de 
l'expression (3), on aura 


235! t 23 
n? (n See ME n (2n ee di 9n = EST 


Faisant successivement n — 2, 3, 4..., on obtient: 


Pour »—2.... 73-- ON tr Be Laf 
n= 304.188 +: Lë — 2:250 
n—4....9288-- 6X— 61—3—0. 
n=5...2% — 153? —151—4—0 
Baba 915 -- en 34-9712 5 —0- 7 
n—=17....98X +126 4-422 2-6 — 0... 


etc. etc. 
De ces ar équations il n'y a que la.seconde 

18 2- 12)? — 2 — 0, 
c'est-à-dire celle qui correspond au cas de » — 3, qui 
ait une racine rationnelle, nommément À =}. Ainsi, 
pour » — 3, on aura r — 32, ou bien z— 3r. Si l'on 
ne tient compte que des solutions propres, comme dans 


la première question, on trouvera la solution unique 


z = 3, r — 1 qui conduit à l'identité connue 
9? -4- 4347 pt 6% We, 
Ainsi, nous le répétons, jusqu'à la limite n = 7, la 
question dont il s'agit n'admet d'autre solution ra- 
tionnelle que celle qui se rapporte au cas de » = 3. 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


170 


Pour n > 7 il faudrait former l'équation en A d’après 
la formule générale (8). S'il arrivait que cette équa- 
tion eût des racines rationnelles inégales, le problème 
proposé admetterait autant de solutions propres; l'ab- 
sence des racines de cette espéce servira de preuve 
de son impossibilité. 

Il serait curieux d'examiner si la question consi- 
dérée admet ou non des solutions autres que celle 
qui correspond au cas de » — 3. Nous venons de 
constater que jusqu'à la limite » — 7, sauf le cas cité, 
le probléme est impossible. Mais n'y aurait-il pas des 
valeurs de » supérieures à 7, et telles que l'équation 
(2) soit résoluble en nombres rationnels? Pour décider 
la question il faudrait soumettre l'équation (8) à un 
examen plus approfondi. 

Et d'abord, on voit de suite qu'à partir de la va- 
leur n — 6, cette équation ne peut avoir des racines 
positives; ainsi, si l'on suppose À rationnel, il sera 
permis de prendre À = #5 p et q désignant des 
entiers premiers entr'eux. De cette manière l'équa- 
tion (8) se transformera en une équation indéterminée 
du septième degré à trois inconnues n, p, q, et de- 
viendra 


n? te n (2n? — Ec 3 Tn 
MOI pg! — (n— Lid — 0. 


Les procédés connus paroissent insuffisants pour 
la discution compléte de cette équation compliquée. 
Mais de ce que la racine X est négative, il est trés 
facile de conclure que l'égalité 

3° "ipo 4? st 5p — 6° 

est la seule qui satisfasse à la seconde question de 
Buoncompagni si l’on n’admet que des cubes posi- 
tifs dans la formule (2). En effet, en supposant la va- 
leur de x toujours positive, ce qui évidemment est 
permis, r sera négatif, et la formule (2), pour n Z 6, 
deviendra 

D +(a—r) + (x — 27 +...+(x—n—1.7r) ] (9) 

bc 

etr étant tous deux considérés comme positifs. Or, 
puisque l’on suppose tous les cubes positifs, on devra 
nécessairement avoir 


goA8—b4,.et; z—mnrl 0, 


et par suite aussi 

(r—n-—1.rf(xr-—nr; 
mais cette inégalité conduit à un résultat impossible, 
nommément à la conclusion que le premier membre 
de l'équation (9) est plus grand que son second 
membre. 

De ce que l'on vient de voir il résulte également 
que, pour des valeurs de » supérieures à 5, l'équa- 
tion (9) n'admet pas méme de solutions irrationnelles 
quand on l’assujettit à la condition de ne contenir 
que des cubes positifs. 


Über die Einwirkung des Natri auf 
Nitrotoluol und Nitronaphtalin, von W. Ja- 
worsky. (Lu le 3 novembre 1864.) 


Azoxybenzid und Azobenzid, die schon früher 
von Zinin und Mitscherlich endeckten Reduktions- 
produkte des Nitrobenzols durch alkoholische Kali- 
lósung, standen bis vor Kurzem ziemlich isolirt im Sy- 
steme der organischen Chemie. Erst die Darstellung 
analoger Verbindungen aus der Nitrobenzoesäure durch 
Strecker und P. Griess, sowie namentlich die von 
Alexejeff beobachtete glatte Reduktion des Nitro- 
benzols durch Natriumamalgam , haben den obigen 
Kórpern eine festere Stellung und ein erhóhtes Inter- 
esse gegeben. Es wurde dadurch wahrscheinlich, 
dass auch die Homologen und Analogen des Nitroben- 
zols sich in gleicher Weise verhalten würden und da- 
durch die Anzahl dieser eigenthümlichen Stickstoff- 
verbindungen vergrössert würde. Meine in Folgendem 
mitzutheilenden Beobachtungen haben diese Vermu- 
thung bestütigt. 

Nitrotoluol wurde in wässrigem Weingeist gelöst, 
und die kalt gehaltene Lösung vorsichtig mit Natrium- 
amalgam versetzt, bis auf 1 Molekül Nitrotoluol 4 
Atome Natrium verbraucht waren. Dann wurde die 
Flüssigkeit mit Essigsäure angesäuert und der Alko- 
hol sowie unzersetztes Nitrotoluol abdestillirt. Im 
Rückstande blieb eine tiefrothe, halbweiche Masse, 
die auf dem Filter mit kaltem Abkohol gewaschen 

wurde. Dadurch entfernte man einen öligen Körper 
und behielt einen krystallinischen Rückstand, der nach 
mehrmaligem Umkrystallisiren aus heissem Alkohol in 
glänzenden orangegelben Krystallen (Nadeln) erhalten 
wurde. Dieser Körper ist Azotoluid €, H,,N,. 


171 


Bulletin de l’Académie Impériale 


172 


Zur Analyse wurde es über Schwefelsäure ge- 
trocknet. 
1) 0,2392 Grm. gaben 0,6982 CO* und 0,1145 HO. 
2) 0,1981 Grm.lieferten 24 C. C. Sticktoff bei 19,5° 
C. und 754,1 Millim. Druck. 


Berechnet Gefunden 

2 

€, 168 80,0 79,6 — 

Hox 6,6 6,7 — 

NU 18: TON — 13,6 
210 100,0 


Azotoluid schmilzt bei 137° und sublimirt unzersetzt 
in glänzend schillernden Krystallen. Es ist in Wasser, 
verdünnten Säuren und Alkalien unlóslich, löst sich aber 
in concentrirter Schwefelsäure und wird daraus durch 
Wasser wieder gefällt. Es ist in heissem Alkohol be- 
deutend leichter löslich, als in kaltem, übrigens erhöht 
die Gegenwart des obengenannten öligen Körpers 
die Löslichkeit des Azotoluids in Alkohol um ein Be- 
trächtliches. Die Bildung des Azotoluids erklärt sich 
durch die Gleichung 


2 [GH, (N®,)] =40 = =6,H, N, 

Den Beobachtungen Alexejeff’s zufolge ist Azoben- 
zid nicht das unmittelbare Reduktionsprodukt des Ni- 
trobenzols durch Natriumamalgam. Hierbei entsteht 
vielmehr zunächst Azoxybenzid, welches erst durch 
weitere Reduktion in Azobenzid übergeht. Es liess 
sich ein Gleiches beim Nitrotoluol vermuthen. Wenn 
es mir nun auch nicht gelungen ist, das Azoxytoluid 
in reinem Zustande zu gewinnen, so machen doch 
meine Versuche die Existenz dieses Körpers äusserst 
warscheinlich. 


Schon oben wurde eines öligen Körpers erwähnt, 


welcher das Azotoluid bei seiner Bildung begleitet 
und sich durch Alkohol wegwaschen liess; als nun 
diese alkoholische Flüssigkeit verdunstet nücds; so 
schied sich die ganze Masse des Öls aus, welches offen- 
bar nichts als Azoxytoluid ist. Die Menge desselben 
schwankt je nach der Quantitüt des angewandten 
Natriumamalgams. Nimmt man z. B. auf 1 Molekül 
Nitrotoluol 3 Atome Natrium, so erhält man fast nur 
den óligen Kórper; ihn vollkommen rein zu erhalten 
ist mir übrigens selbst dann nicht gelungen. Durch 
Destillation lässt er sich zwar von beigemengtem Ni- 
trotoluol befreien, und man bemerkt auch hierbei den 


constanten Siedepunkt 282° des Azotoluids, aber der 
Kórper erleidet dabei zugleich eine bedeutende Zer- 
setzung. Durch Behandlung mit Lösungsmitteln end- 
lich war es mir unmöglich, ihn von beigemengtem Azo- 
toluid zu befreien. Die Analysen des möglichst gerei- 
nigten Azoxytoluids gaben daher Zahlen, welche zwi- 
schen €, H, N, uud €, H,, N, © lagen. Das Ver- 
halten des in Rede stehenden Kórpers gegen Natrium- 
amalgam hebt übrigens alle Zweifel über die Natur des- 
selben auf. Durch die Wirkung dieses Reagens geht 
nämlich der ólige Kórper leicht in Azotoluid über. 

In der Absicht, einen dem Hydrazobenzol und Ben- 
zidin homologen Kórper darzustellen, lóste ich das 
rohe Azoxytoluid in Weingeist, versetzte es mit Am- 
moniak und sáttigte die Lósung mit Schwefelwasser- 
stoff. Durch Erwürmen im Wasserbade unterstützte 
ich die Einwirkung dieses Gases und erhielt nach dem 
Erkalten einen festen Kórper, der, aus Alkohol um- 
krystallisirt, Krystalle lieferte, welche sich bei einer 
vorläufigen Prüfung wie Hydrazotoluid verhielten, 
Ich bin mit dem genaueren Studium dieses Kórpers 
noch beschäftigt. 

Nitronaphtalin wird in alkoholischer Lüsung 
ebenfalls sehr leicht von Natriumamalgam angegriffen. 
Die Flüssigkeit erhitzt sich, wird trübe und dunkel, 
und scheidet eine flockige Masse aus. Nach beendigter 
Zersetzung leitet man einen Strom Kohlensäure durch 
die Lósung und erhält dadurch einen dunkelgelben 
Niederschlag, der wiederholt mit Weingeist ausge- 
kocht wird. Man löst dann den Körper in Chloroform, 
fällt die filtrirte Lösung mit Alkohol, und erhält 
nach dem Abfiltriren des Niederschlages und Waschen 
mit Alkohol Azoxynaphtalid €, H,, N, ©. 

1) 0,2744 Grm. bei 100? getrockneter Substanz ga- 
ben 0,8099 CO* und 0,1208 HO. 

2) 0,2350 Grm. Vatagtag 18 CC. Stickstoff bei 
8° und 750 Millim. Druck. 


Berechnet i Gefunden 
E 240 80,6 80,4 — 
Hoci 4,6 4,9 — 
N, — 48 9,3 PES 9,0 
9:16 5,5 
298 100,0 


Azoxynaphtalid ist ein mens le amorpher Kör- 
per, der sich beim Erhitzen zersetzt. Er zeichnet sich 


173 


des Sciences de Saint- Petersbours. 


174 


aus durch seine Unlöslichkeit in den gewöhnlichen Lö- 

sungsmitteln, wie in Wasser, Alkohol, Äther, in ver- 

dünnten Säuren und Alkalien und in Schwefelkohlen- 
stoff. Nur in Chloroform ist Azoxynaphtalid mit Leich- 
tigkeit löslich. 

Die Unlöslichkeit des Azoxynaphtalids hat mich ver- 
hindert, dasselbe einer weiteren Reduktion zu un- 
terwerfen. 

Diese Versuche habe ich im Laboratorium zu Göt- 
tingen unter der Leitung des Hrn. Beilstein ausge- 
führt. 

Notiz über die Einwirkung der Salzsäure auf 
Azobenzid, von N. Zinin. (Lu le 3 novembre 1864.) 
Bei Versuchen über die Einwirkung der Salzsäure 

auf einige organische Verbindungen in zugechmolze- 
nen Röhren habe ich die, wie es mir scheint, interes- 
sante Beobachtung gemacht, dass aus Azobenzid sich 
unter diesen Umständen, Benzidin bildet, und nament- 
lich ein grosser Theil des erstern in das letztere um- 
gewandelt wird. 

Je stärker die Salzsäure ist, desto leichter geht die 
Umwandlung vor sich; rauchende, bei + 8° C. un- 
gefähr gesättigte Säure wirkt schon bei + 100^ C. ein, 
und bei + 115° C. ist die Reaktion in einigen Minu- 
ten vollendet. Nimmt man 4 Theile Salzsäure auf 1 
Theil Azobenzid, so wird die ganze Masse nach dem 
Abkühlen des Rohres fest, stellenweise krystallinisch 
und hat eine intensiv dunkelblaue Farbe. 

Das blaue Nebenprodukt, welches sich zum Theil 
in Alkohol und in Säuren auflöst, konnte ich bis jetzt 
nur in harzförmigem Zustande erhalten. 


mme — 


BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 


L'Académie a reçu dans ses dernières séances les 
ouvrages dont voici les titres: 


Sophokles, erklärt von F. W. Schneidewin. Autigdie: 5te 
Auflage, besorgt von A. Nauck. Trachinierinnen, 3te 
Auflage, besorgt von A. Nauck. Berlin 1864 

Paié, . System einer Universalsprache. Wien- 1864. 
Fol. u 

Journal of ses Asiatic Society of Bengal. 1863. N° III. IV. 

The Journal of the Royal Asiatie Society of Great Britain 


and Ireland. Vol. XVII p. II, Vol. XVIII p. 1. Lon- 
don 1860. 8. 

Zeitschrift der deutschen morgenländischen Gesellschaft. 
Band XVIII. Heft 3. Leipzig 1864. 8. 

The Journal of the royal Asiatic Society of Great Britain 
and Ireland. Vol. XX p. 3. 4. London 1863. 8. . 
Bibliotheca indica N° 196 — 200. New Serie N° 38 — 41. 

Calcutta 1863. 

The Kàmil of El-Mubarrad, edited for the german orien- 
tal society from the manuscripts of Leyden, St. Pe- 
tersbourg, Cambridge and Berlin, by W. Wright. First 
part. Leipzig 1864. 4. 

Gobineau, C" de. Traité des écritures cunéiformes. 2 vol. 
Paris 1864. 8. 

Revue africaine. Journal des travaux de la Société histo- 
rique Algérienne. 8* année. N^ 44. 45. Alger 1864. 8. 

Le livre de l'agriculture d’Ibn-al-Awam, trad. de l'arabe 
par J. J. Clément-Mullet. T. I. Paris 1864. 8. 

Steinschneider, Maur. Intorno ad aleuni matematici del 
medio evo ed alle opere da essi composte. Roma 
1863. 4. 

Hermite, M. Sur un nouveau développement en série des 
fonctions. 4. (Extr. des Comptes rendus. T. 58.) 

— Sur les fonctions de sept lettres. 4. (Extr. des Comptes 
rendus. T. 57. 

— Sur la théorie des fonctions elliptiques et ses applica- 
tions à l’arithmétique. Paris 1862. 4. (Extr. du Jour- 
nal de math. T. VII. 

— Sur la théorie des fonctions elliptiques. 4. (Extr. des 
Comptes rendus. T. 57.) 

Poncelet, J. V. Applieations d'analyse et de géométrie. 
T. II. Paris 1864. 8. 

List of new nebulae and starclusters seen at the Obser- 
vatory of Harvard College 1847 — 1863. Cambridge 
1863. 8. 

Carrington, Rich. Christ. Observations of the spots on 
the sun from Nov. 9, 1853, to March 24, 1861, made 
at Redhill. London 1863. 4. 

Hansen, P. A. Analyse der ecliptischen Tafeln. (Abdruck 
aus den Berichten der math.-phys. Classe der k. Sáchs. 
Ges. der Wiss. 1863.) 8. 

— Über die Bestimmung der Bahn eines Himmelskórpers 
aus drei Beobachtungen, 8. (Berichte der math.-phys. 
Classe der k. Sächs. Ges. der Wiss. 1863.) ` 

Annalen der k. Sternwarte bei München, auf óffentliche 
Kosten herausgegeben von Dr. J. Lamont. IV. Sup- 
plementband. München 1863. 8. 

— der k. k. Sternwarte in Wien. 3ter Folge 12ter Band. 
Jahrgang 1862. Wien 1863. 8. 

Astronomical and meteorological observations made at the 

Radcliffe Observatory, Oxford, in the year 1861. Ox- 
ford 1864. 8. 
Astronomical and meteorological observations made at the 


175 


Bulletin de l’Académie Impériale 


des Sciences de St.-Pétersbourg. 176 


United States naval observatory during the year 1862. 
Washington 1863. 4 

Almanaque näutico para el ano 1865 calculado de örden 
de S. M. en el Observatorio de Marina de la ciudad 
de S. Fernando. Cadiz 1863. 8. 

Schweizer, G. Untersuchungen über die in der Nähe 
von Moskau stattfindende Local-Attraction. 3te Mit- 
theilung. Moskau 1864. 8. 

Mémoires de la Société des sciences naturelles de Cher- 
bourg. Tome IX. Paris 1 

. Novorum actorum Academiae Caesareae Leopoldino-Caro- 
linae Germaniae naturae curiosorum Tomus XXX 
Dresdae 1864. 4. 

Jenaische Zeitschrift für Medicin und Naturwissenschaft, 
herausgegeben von der medicinisch-naturwissenschaft- 
lichen Gesellschaft zu Jena. Band I. Heft 1. Leipzig 
1864. 8. 

Würzburger medicinische Zeitung, herausgegeben von der 
physikalisch - medicinischen Gesellschaft. 4ter Band, 
Heft 5. 6. 5ter Band, Heft 1. Würzburg 1863— 64. 8. 

Verhandlungen des naturhistorischen Vereins der preussi- 
schen Rheinlande und Westphalens. Jahrg. XX. Bonn 


Correspondenz- -Blatt des zoologisch-mineralogischen Ver- 
eins in Regensburg. 16ter Jahrgang. Regensb. 1862. 8. 

Abhandlungen, herausgegeben von der Senckenbergischen 
Naturforschenden Gesellschaft. 5ten Bandes 1stes Heft. 
Frankfurt a. M. 1864. 8. 

Der Dr. Joh. Christ. Senckenbergischen Stiftung widmet 
zu ihrer Saecularfeier am 18. August 1863 diese 
Denkschrift der Rita Verein für Naturkunde, 
Offenbach. 4. 

Vierter Bericht des Offenbacher Vereins für Naturkunde 


über seine Thätigkeit vom 11. Mai 1862 bis zum 17. | 


Mai 1863. Offenbach a. M. 1863. 8. 

Verhandlungen des HRTU a Vereins 
zu Heidelberg. Band III. N? 3 

Schriften der k. Ke Ce Gesellschaft zu 
Königsberg. 4ter Jahrg. 1863, Abth. 1. 2. Königsb. 4 

Mémoires de la Société de physique et d'histoire naturelle 
de Genève. Tome XVII, p. 1. Genève 1863. 4 

Bulletin de la Société des sciences naturelles de Neucha- 
tel. Tome VI, cah. II. Neuchatel 1863. 8. 

Bericht über die Thätigkeit der St. Gallischen naturwis- 

haît während des Vereinsjahres 

1862 — 1863. St. Gallen 1863. 8. 

Société des sciences naturelles du Grand-Duché de Luxem- 
bourg. T. VII. Année 1864. Luxembourg 1864. 8. 

Natuurkundige Verhandelingen van de Hollandsche Maat- 
schappij ı der Wetenschappen te Haarlem. Tweede Ver- 
zameling. 18de deel. Haarlem 1863. 4. 

Proceedings of the natural history society of Dublin, for 


the session 1862—1863. Vol. IV p. 1. Dublin 1864. 8. 


en 

Bulletin de la Société Impériale des naturalistes de Mos- 

cou. Année 1863 N° 4, 1864 N°1. 2. Moscou 1864 8, 

an des N es Vereins zu Riga, 

rg. N°7 8. 

Bond, G. P. On the new ge of the achromatic object. 
glass introduced by Steinheil. Cambridge 1863, 8, 

De Colnet- d'Huart, Nouvelle théorie mathématique de 

la chaleur et de l'électricité. 1'* partie. Luxembourg 


Zeitschrift für Chemie und Pharniacie. 6ter Jahrg., Heft 
21—24; Tter Jahrgang, Heft 1—-6. Heidelberg 1863 
— 1864. 8. 


The Journal of the Chemical Society 1863, Oct. — Dee, 


1864, Jan. — Juny. London 1863 — 1864. 8. 

Koninck, L. de. De l'influence de la chimie sur les pro- 
grés de l'industrie. Discours. Bruxelles. 8. 

Kisch, Heinr. Über die kohlensauren Gasbüder Marien- 
bad's. Wien 1863. 8. 

Guyon. Sur les eaux thermales de Bou-Chater, dans la 
régence de Tunis. (Extr. des Comptes rendus, T. LIIL) 4. 

— Etudes sur les eaux thermales de la Tunisie. Paris 1864. 8, 

Kämtz, L. Fr. Repertorium für Meteorologie. Band III, 
Heft 3. Dorpat 1864. 4. 

Newton, H. A. On November star-showers. (From the 
Amer. Journal of sc. 1864). 8. 

Meteorologische Beobachtungen an der k. k. Sternwarte in 
Wien von 1775 bis 1855. Auf ôffentliche Kosten her- 


ausgegeben von C. v. Littrow und Edm. Weiss. 4ter ` 


Band. Wien 1863. 8. 
Bóhm, Jos. G. und Mor. Allé. Magnetische und meteoro- 
logische Beobachtungen zu Prag. 24ster Jahrg. Prag 


Knorr, E. Über die tägliche Variation des Barometers 
und die atmosphärische Lunar-Fluth. 8. - 

Jahresbericht, 31 — 36, über die Witterungs-Verhältnisse 
in Württemberg. Jahrgang 1856 — 1860. Stuttgart 
1862 — 1863. 8. 


Miller, W. H. A tract on Crystallography. Cambridge 
1863. 8. : 


` | Zeitschrift der deutschen geologischen Gesellschaft. Band 


V Heft 4, XVI Heft 1. 2. Berlin 1863 — 1864. 8. 
Verhandlungen der k. k. geologischen Reichsanstalt, 14ter 
Band. 3tes Heft. 8. 
Jahrbuch der k. k. geologischen Reichsanstalt. XII. Bd. 
N° 4. XIV. Bd. N° 1. Wien 1863. 8. 
The Quarterly Journal of the ser Ze? Society. Vol. XX 
. 2. N° 78 — 79. London 1864. 
Memoirs of the d bap survey of India. Palaeontologia 
Indica. 2. 6, 3. 
Annual report of the p survey of India and of the 
Museum of geology. For the year 1862 — 1863. Cal- 
cutta 1863. 8. 


Paru le 15 janvier 1865. 


T. VIII, N° 3. 


- BULLETIN 


DE L'ACADÉMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 


a SATEAWISS 
GESELLSC 
' 5 EN 9 


TOME VIII. 


(Feuilles 12 — 15.) 


£g 
Ice 
FT 


CONTENU: 
Page 
Dr, À. de Volborth, Sur le Baerocrinus, une nouvelle espèce de crinoïde, trouvée en 
Esthonie. (Avec une Planche.)......,.....................sesssssesss.. 177 — 181 
N. Majewski, Sur le mouvement des projectiles oblongs tirés des bouches à feu rayées. 
(Avec deux Planches.). .........................ssescsssessessesssssee 181 — 185 
M. Helmersen, Le puit artésien à St.-Pétersbourg. (Avec une Planche.)............. 185 — 203 


Dr, J. F. Weisse, Remarques pour servir à l'oologie des Rotateurs. (Avec une Planche.) 203 — 214 
M. Nojine, Sur un cas de génération alternante chez la Geryonia proboscidalis et sur 


la larve du Rhizostoma Aldrovandi. (Avec une Planche) .................... 214 — 218 
AR. EE REENEN ENEE NEE EE EE à 219 — 234 
Etat du personnel de l'Académie Impériale des Sciences au 1" mars 1865.......... 234 — 240 

Siupplément I. , 
F. J. Ruprecht, Revue des travaux de l'Académie pour la botanique, depuis la fonda- 
tion de la compagnie jusqu'à nos jours................................... 1— 16 
——— poi — — —— 


On s'abonne: chez MM. Eggers & Ci, libraires à St.- Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de 
l'Académie (Komurers Ilpaszenis Umneparoperoä Axaxexin Dass) et chez M. Léopold Voss, 
libraire à Leipzig. 


Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 
3 thalers de Prusse pour l'étranger. 


BULLETIN 


DE L’ACADENIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOTRG. 


Über Baerocrinus !), eine neue Crinoideen - Gat- 
tung aus Ehstland, von Dr. A. v. Volborth, 
correspondirendem Mitgliede der Akademie. 
(Lu le 20 octobre 1864.) 

(Mit einer lithographirten Tafel.) 


So reich unsere russischen untersilurischen Schich- 
ten an den zu den Cystideen gehörigen Crinoideen 
sind, so arm sind sie an den ursprünglichen Reprä- 
 sentanten der Classe, den Brachiaten oder Actinoi- 
deen Roemer's. In der Lethaea Rossica findet man 
freilich 19 Arten aufgeführt; bringt man aber 15 der- 
selben in Abzug, welche der Verfasser sich die Mühe 
gegeben hat nach blossen Stielgliedern aufzustellen, und 
die ohne Kenntniss der Kelche wenig Vertrauen er- 
wecken kónnen, so bleiben nur 4 auf eben so viele 
Gattungen vertheilte Arten übrig. Von diesen ist Phia- 
locrinus Eichw. eine irrthümlich als Keleh beschrie- 
bene Wurzelausbreitung irgend eines Crinoids; Cte- 
nocrinus stellaris F. Roemer bloss nach der Gestalt 
und Skulptur einzelner Täfelchen aufgestellt, und Con- 
dylocrinus Eichw. ein problematisches Fossil, von dem 
weder Stiel, noch Arme bekannt sind, und von dem 
der Vérfalel selbst sagt, dass ck noch zu un- 
genügend bekannt sei, als dass man den Platz, den es 
im Systeme einnehmen sollte, bestimmen könnte’). 

Zur Bezeichnung unserer untersilurischen Schich- 
ten bleibt demnach nur der von dem verewigten Her- 
zoge M. von Leuchtenberg zuerst beschriebene und 
abgebildete Apiocrinites dipentas übrig, welcher von 
Herrn Eichwald mit Unrecht zum Homocrinus dipen- 
tas umgetauft worden ist. Dieses Fossil gehört zwar 
nicht zu Apioerinites, einer Jura-Gattung, aber eben 
so wenig zu Homocrinus Hall., dessen Kelch aus 
drei Kreisen besteht, während Apiocrinites dipentas 
Leucht.°), wie schon der Art-Name besagt, nur aus 


1) Es bedarf kaum der Bemerkung, dass der Name zu Ehren 
des um die Wissenschaft hoch verdienten Ehren - Mitgliedes der 
Akademie, Hrn. K. E. von Baer, gebildet ist. 

2) Leth. Ross. V? livraison p. 

8) se eg neuen Thierreste etc. St. Petersburg 1843 p. 17 
Tab. II. fig. 

Tome 


zwei Kreisen zusammengesetzt ist. Der Letztere stimmt 
dagegen vollkommen mit Hybocrinus Bill. aus dem 
Chazy- und Trenton-Kalke in Canada überein, dessen 
Beschreibung nach Herrn Billings‘‘) wir in der Über- 
setzung folgen lassen: 

«Kelch kugel- oder birnförmig; auf der einen 
«Seite mehr hervorgetrieben, als auf der anderen, zu- 
«sammengesetzt aus 5 basalia, 5 radialia und 2 Azy- 
«gos-Täfelchen. Die basalia sind pentagonal; mit ihnen 
«alterniren 4 radialia und eine grosse Azygos-Tafel; 
«letztere stützt auf ihren oberen Rändern das kleinere 
« Azygos- und das 5te Radial-Täfelchen. Die Arme thei- 
«len sich nicht weiter, und jeder Arm besteht aus einer 
«einzelnen Reihe von Gliedern. Stiel rund und kurz.» 

Diese Charakteristik, so wie die zahlreichen Abbil- 
dungen des Hrn, Billings, lassen keinen Zweifel, 
dass Apiocrinites Leucht. wirklich zu Hybocrinus Bill. 
gehört, während wir gezeigt haben, dass er in dem 
wichtigsten Charakter der Crinoideen, in der Beschaf- 
fenheit des Kelches, sich wesentlich von Homocrinus 
Hall. unterscheidet. 

Wir konnten diese einleitenden Bemerkungen über 
die bisher bekannten untersilurischen Crinoideen um 
so weniger zurückhalten, als wir gestehen müssen, un- 
ser neues Crinoid in der Lethaea Rossica entdeckt zu 
haben, wo es unter den sogenannten Homocrinen ver- 
Bande war, 

Mit dem Hybocrinus (Homocr.?) dipentas Leucht. 
aus Pulkowa identificirt Hr. Eichwald nämlich ein 
Crinoid aus Erras in Ehstland, welches in der Samm- 
lung des Barons Rudolph von Ungern-Sternberg auf 
Birkas bei Hapsal befindlich ist. Da jedoch die kurze, 
nur beiläufig gegebene Beschreibung nicht mit einer 
solchen Annahme übereinstimmte, auch die Schichten 
von Erras jünger sind, als unsere die Hybocrinen ent- 
haltenden Väginatenkalke, so war es wünschenswerth, 
das Fossil von Erras mit eigenen Augen zu prüfen: 
ein Wunsch, der durch die freundliche Verwendung 


4) Geol. Survey of Canada Decade IV. Montreal 2 p. 23 Tab. 
I. fig. 2 a u. p. 28. Tab. II. fig. 1 a—e und fig. 2 
P 


179 


Bulletin de l'Académie Impériale 


180 


des Herrn Mag. Fr. Schmidt bald in Erfüllung ging, 
indem Baron Ungern sich gern bereit erklärte, uns 
das Kleinod seiner Sammlung durch die Post zu über- 
schicken. 

Wir haben uns nun überzeugen können, dass unsere 
Zweifel nicht unbegründet waren; dass das Crinoid 
von Erras weder identisch mit Aybocrinus dipentas 
Leucht., noch überhaupt ein Hybocrinus sei, von dem 
es sich sowohl durch seine Grósse, als durch die Be- 
schaffenheit seines Kelches und seiner Arme unter- 
scheidet. Da es sich nun eben so wenig unter eines der 
zahlreichen Crinoiden-Geschlecht 
so musste es der Reprüsentant einer neuen Crinoideen- 
Gattung sein, welche wir als Baerocrinus in die Wis- 
senschaft einführen. 

Zur Begründung unserer Annahme wenden wir uns 
jetzt zur näheren Beschreibung der einzigen uns be- 
kannten JBaerocrinus- Art, welche wir dem Besitzer 
derselben widmen, dessen regem Eifer für Palaeonto- 
logie die Wissenschaft schon so manches interessante 
Fossil verdankt. 


unterbr ingen liess, 


" Baeroerinus Ungerni nob. 
(Tab. I. Fig. 1 und 2.) 


Der Kelch ist vom Stielansatze bis zur oberen Ein- 
kerbung des radiale axillare, wo das erste Glied des 
Armes sich einlenkt, 20"" lang; die Breite mag eben 
so viel und mehr betragen, lässt sich aber nicht genau 
bestimmen, weil die Täfelchen der linken Seite nicht 
erhalten sind. Er besteht aus fünf pentagonalen basa- 
lia, welche unten mit ihren kürzesten Seiten zur Bil- 
dung des runden Stielansatzes zusammenrücken. Sie 
sind 7 —8""]ang und an ihrem oberen Theile 9"" breit. 


Mit ihnen alterniren die fast doppelt so grossen ra- | 
dialia azillaria, über deren Gestalt und Zahl (wahr- 


scheinlich 5) wegen der mangelhaften Erhaltung nicht 
mehr zu sagen ist, als die Abbildung zeigt. Zwischen 
2 radialia azillaria und einem basale ist ein besonderes 
Organ (Fig. 1 bei a und Fig. 2, vergrössert) bemerk- 
lich. Dasselbe stellt einen 6"" langen und 8”” brei- 
ten, elliptischen, flachen Wulst dar, gerade an der 
Stelle, wo die drei genannten Tafeln mit ihren Win- 
keln zusammenstossen mussten. Diese kleine, ellip- 
tische Erhóhung wird durch zahlreiche, sehr kleine 
polygonale Täfelchen so geschlossen, dass von den 
Gränzen der drei grossen Tafeln innerhalb der Ellipse 


gar nichts zu sehen ist, während dieselben ausserhalb 
deutlich bis an den elliptischen Wulst verfolgt werden 
konnen. Da ein solches Organ bisher bei den Crinoi- 
deen nicht beobachtet worden ist, so ist es schwer, 
über die Function desselben zu entscheiden; viel- 
leicht liesse sich dasselbe als ein Analogon de Ma- 
dreporenplatte oder auch als Generationsorgan deuten. 

Das einzige einigermaassen an diese Bildung erin- 
nernde Crinoid ist der Pleurocystites Bill., eine unter- 
silurische Cystidee mit 2 Armen aus Canada). Nach 
Herrn Billings ist die Dorsalseite desselben aus 
grossen polygonalen Tafeln zusammengesetzt, wäh- 


rend die Ventralseite grösstentheils,von einem gros- 


sen ovalen Raume eingenommen ist, der. von einem 


Systeme ganz anders gebildeter, viel kleinerer Táfel- 


chen gedeckt wird. Diese kleinen Täfelchen betrach- 
tet Hr. Billings nicht als normale Tafeln, im Sinne 
wie sie bei Beschreibung von Crinoideen gebraucht 
werden, sondern als Reste einer theilweise verkalkten 
Hautdecke für einen durch ein wahres Skelet nicht 
geschützten Theil. Herr Billings bemerkt ferner, 


dass die Dorsalseite bei dieser Gattung aus einer be- — 


stimmten Zahl gesetzmässig geordneter Tafeln gebil- 


| det werde, wie bei den Echino- Encrinen, während — 
die Ventralseite durch die gesetzlose Vertheilung der — 
Täfelchen mehr an den Kelch der Sphaeroniten erin: - 


nert. 


Charakter von Pleurocystites Bill.; in allem Übrigen 


ist letzterer weit von unserem neuen Crinoid ver- - 


schieden. 


Lo 
Der von dem sichtbaren radiale avillare (Fig. 1) | 
ausgehende Arm ist zwar nicht in seiner ganzen Länge 


erhalten, besteht aber doch noch aus 21 kräftigen 
Ge welche zusammen eine Länge von 62°" ein- 


nehmen. In der Nähe des Kelches sind die einzelnen 1 
Glieder, 4"" lang und 6'/"" breit, werden aber nach E 
oben zu kleiner. Jedes Glied besteht aus einem eib- — 
zigen Stücke, dessen Volarseite eine mit Saumplätt- 
chen MEM Hohlkehle zeigt, während die sattelför- E 
mig gebildete Dorsalseite auf der Mitte rückenartig —— 
erhöht ist, dann nach beiden Seiten hin sich etwas 


5) Geol. Survey of SC Decade III. Montreal 1858 p. 46 Tab. p | 


I. fig. 1 c und Tab. II. fig. 


Diese unregelmässige Vertheilung kleiner Táfel- 5 
chen auf der Ventralseite ist übrigens der einzige, — 
nur entfernt an das Organ von Baerocrinus erinnernde M 


zu 
SA NUM " " EC? Per ai 
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EN A NE DR NE het, ga O N R SE Ed, ed er Ab ced apre" ES Agent be a A mát 


ER vd 
3 a 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


ausschweift, um 4"" von der dorsalen Mittellinie eine 
abermalige gelinde Erhöhung zu bilden, von welcher 
aus die oberen und unteren Ränder durch bogenför- 
mig gegen einander gerichtete Ausschnitte so schmal 
werden, dass die äusserste nach der Volarseite ge- 
richtete, mit kaum 1"" langen und eben so breiten 
Saumplättchen besetzte Gränze jedes Gliedes nur eine 
Länge von 1'/"" zeigt, während dieselbe am Rücken 
4"" beträgt. Dadurch entstehen auf beiden Seiten, 
zwischen je zwei Gliedern, längliche Ausschnitte, in 
deren einander gegenüberstehende, abschüssige Rän- 
der vielleicht Seitenarme oder Pinnulae eingelenkt 
sein mochten, von denen aber keine Spur zurückge- 

blieben ist, und die jetzt von ganz kleinen Täfelchen 
: (vielleicht auch Saumplättchen) ausgefüllt zu sein schei- 
nen, wie das an den ersten Gliedern des Arms (Fig 
1) sehr gut ausgedrückt ist. In Folge der regelmässi- 
gen Aneinanderreihung der Glieder ertheilt diese com- 
plicirte Struktur derselben dem Arme ein ganz cha- 
rakteristisches Ansehen. 

Wenn wir nun auch die Zahl der Arme, die Be- 
schaffenheit der übrigen radialia axillaria und des 
Stieles spüteren Forschungen überlassen müssen, so 
scheint doch so viel gewiss zu sein, dass die von uns 
hervorgehobenen Charaktere hinreichenden Grund ab- 
geben, die Gattung als eine ganz neue anzuerkennen. 

Fundort. Baerocrinus Ungerni ist bisher nur bei 
Erras in Ehstland gefunden worden. Das einzige be- 
kannte Exemplar desselben befindet sich in der Samm- 
lung des Hrn. Barons R. v. Ungern-Sternberg auf 
Birkus bei Hapsal. Baerocrinus und Hybocrinus sind 
jetzt die alleinigen sicheren Vertreter der Actinoideen 
in unseren untersilurischen Schichten. 


Erklärung d der Tafel. 
Fig. 1. Baerocrimus Ungerni V olb., 
rösse. : 
a. wulstiges Organ. 
Fig. 2. Letzteres Organ, bedeutend vergrössert. 


in natürlicher 


Sur le mouvement des projectiles oblongs tirés 
des bouches à feu rayées, par N.Mayewski, 
général-major d’artillerie. (Lu le 12 janvier 1865.) 

(Avec deux planches.) 
Malgré les nombreuses expériences sur le tir des 
projectiles oblongs, leur mouvement dans l'air est si 


peu étudié que les opinions mémes des savants artil- 
leurs sont trés divergeants à cet égard. La difficulté 
particuliére que présente ce mouvement, c'est la po- 
sition variable de l'axe de figure du projectile pen- 
dant la durée de son mouvement; car elle ne peut 
pas étre immédiatement observée et néanmoins elle 
influe sur les portées et les déviations latérales des 
projectiles, connues sous le nom de dérivations. Pour 
remplir en quelque sorte cette lacune je me suis oc- 
cupé de la recherche du mouvement des projectiles 
oblongs dans l'air, et je compte sous peu publier mon 
travail in extenso; dans cette note je me propose de 
montrer le caractére du mouvement de ces eheu 
tiles, tel qu'il résulte de mes calculs. 


Tandis que le centre de gravité du projectile dé- 


"| erit sa trajectoire dans l'air, le projectile tourne sen- 


siblement autour de son axe de figure, et en méme 
temps l'axe de figure tourne dans l'espace autour de 
la tangente à la trajectoire avec une vitesse angulaire 
égale à 


= Zu >» Où R est le moment du couple ex- 
térieur de la résistance de l’air, A le moment d’iner- 
tie du projectile autour de son axe de figure, p sa 
vitesse angulaire autour de cet axe et à l’angle que 
forme cet axe avec la tangente. Dans le mouvement 
conique de l’axe, l’angle du sommet du cône et la 
vitesse angulaire du mouvement sont variables et dé- 
pendent du mouvement de translation du projectile. 
Lorsque le tir a lieu à des distances assez grandes, 
avec des projectiles animés d'une vitesse initiale assez 
considérable, l’axe de figure fait plusieurs révolutions 
autour de la tangente et les angles que forme l’axe 
de figure avec la tangente à la fin des trajets ne sont , 
pas grands; ils sont bien moindres que ceux qui 
eussent été obtenus, si l'axe de figure se mouvait dans 
l'espace parallelement à lui-méme, ou s'il décrivait 
autour de la tangente moins d'une révolution. Lorsque 
le tir a lieu sous un grand angle de projection, mais 
à une trés faible charge, l'axe de figure peut ne pas 
décrire méme un quart de révolution autour de la 
tangente et les angles que forme à la fin du trajet 
l'axe de figure avec la tangente sont trés grands. 

Dans le cas ordinaire des bouches à feu rayées la 
rotation a lieu de gauche à droite autour de l'axe de 
figure dirigé vers la partie posterieure du projectile 
et, pour la forme ordinaire des puros, dans la 


Bulletin de l’Académie Impériale 


184 


plupart des cas de tir, le point où la résistance de 
lair vient couper l'axe de figure du projectile, le 
point nommé centre de résistance, est situé devant 
le centre de gravité, c'est à dire plus prés de la par- 
tie antérieure que celui-ci — sous ces conditions le 
mouvement conique de l'axe de figure autour de la 
tangente est direct, c'est à dire se fait dans le méme 
sens que la rotation du projectile estimée autour de 
la méme tangente. 

La trajectoire du projectile tournant sa concavité 
vers le sol, le temps que l'axe de figure met à dé- 
crire sa première demi-révolution autour de la tan- 
gente est plus grand que celui qu'il met à décrire sa 
seconde demi-révolution. L'angle formé par la résul- 
tante de la résistance de l'air avec l'axe de figure du 
projectile étant pour les projectiles cylindro-ogivaux, 
dans les cas ordinaires du tir, plus grand que l'angle 
formé par l'axe de figure avec la tangente, la compo- 
sante horizontale de la résistance de l'air qui agit 
perpendiculairement. à la direction de la tangente, 
fait dévier le projectile à droite durant toute la pre- 
mière demi-révolution de l'axe autour de la tan- 
gente*), et quoiqu'elle le fasse dévier à gauche par 
rapport à sa direction précédente durant sa seconde 
demi-révolution, néanmoins l'angle que forme le plan 
vertical du tir avec le plan vertical passant par la 

` tangente ne peut non seulement devenir négatif, mais 
méme ne peut étre égal à zéro, de sorte que les dé- 
rivations du projectile à droite du plan vertical du 
tir continuent d'augmenter. Lors du premier et du 
quatrieme quarts de révolution de l'axe de figure 
autour de la tangente, l'axe de figure étant au-dessus 

. de cette derniére, la composante de la résistance qui 
agit dans le plan vertical perpendiculairement à la 
direction de la tangente, tend à relever le projectile 
et, lors du second et du troisième quarts de révolu- 
tion, cette composante tend à abaisser le projectile. 

Pour donner une image nette du mouvement des 
projectiles oblongs je joins à cette note: 1) les tracés 
des deux projections (Fig. 1 et 2) de la trajectoire, 
des courbes (Fig. 3) de vitesses et de durées et des 


*) Si l'angle formé par la résultante de la résistance avec l'axe 
de figure eüt été moins grand que l'angle formé par l'axe de figure 
avec la tangente, la déviation du projectile aurait eu lieu à gauche. 
Si la résultante de la résistance coincidait avec la tangente, la dé- 
viation latérale serait nulle. 


- 


deux projections (Fig. 4 et 5) des courbes d'inclinai- 
son de la trajectoire et de l'axe de figure du projec- 
tile tels qu'ils ont été obtenus de mes calculs appli- 
qués au projectile oblong de 4 emplombé, pesant 14 
livres, ayant 3,42 pouces de diamétre et tiré sous 
l'angle de projection de 10° avec une vitesse initiale 
de 1004 pieds; et 2) la construction graphique de la 
projection horizontale (Fig. 7) de la trajectoire de 
lobus de 4 tiré sous l'angle de 45^ à la distance 
de 188 sagènes (prenant la parabole, Fig. 6, pour 
sa projection verticale) et le tracé des deux projec- 
tions (Fig. 8 et 9) des courbes d'inclinaison de cette 
trajectoire et de l'axe de figure du projectile. 

La projection verticale de la trajectoire de l'obus — - 
de 4 tiré avec la vitesse initiale de 1004 pieds sous M 
l'angle de 10° s'approche très sensiblement de la tra — - 
jectoire que l'on obtient d'aprés les résultats directs | 
du tir avec cette méme vitesse à différentes portées, 
et les durées correspondantes aux différents points de M 
la trajectoire coincident sensiblement avec les durées 
que l'on obtient d'aprés les temps observés pendant 
le tir à differentes portées. Les déviations des points 
de la trajectoire du plan vertical du tir occupent une 
certaine position moyenne entre les dérivations ob- — 
servées pendant le tir avec la même vitesse initiale à M 
différentes portées. E 

La dérivation de lobus de 4 lancé sous l'angle de M 
45° à la distance de 188 sagènes, cette dérivation, 4 
obtenue par la construction graphique de la projec- E 
tion horizontale de la trajectoire, est à peu prés égale 
à la dérivation moyenne obtenue des résultats du tir. 


3 
E 
1 
A 


Le caractère du mouvement des projectiles ob- > 
longs qui résulte de mes calculs est confirmé par Pex- M 
périence. En effet on est parvenu à conclure de l'ob- = 
servation, faite dans quelques attilleries, d’un très 4 
grand nombre de trajectoires, que lorsqu'on tire à - 
de trés faibles charges sous de grands angles de pro- i 
jection, l'axe du projectile ne dévie que peu à droite, M 
et le projectile tombe sur son culot. Pour des char: MW 
ges un peu plus fortes l'axe du projectile décrit at- 
tour de la tangente près d'un quart de révolution et 
l'angle du cône que décrit l'axe parait assez ouvert; M 
l'obus tombe sur le flanc. En augmentant la charge — 
on peut arriver à ce que l'axe décrive une demi-re ` | 
volution autour de la tangente; alors le projectile 


Bulletin de l'Acad. Jmp. d se. T. VAL. Hayerskı . Mouvement des projectiles oblongs. 


Trajectoire de Tobus oblonó de 4, tire avec une vitesse initiale de 1004 pieds, sous l'angle de projection de 10.2 


Projection verticale. Fi6. 1. 
Pieds 500 


p | | | Teu Curke docto Ae de L'axe de figure du projectile et combe D 


desunchinaisons de La langente?. s 
D 


NI Projection verticale. Fig.4. 


s Kd. | | : | 3 Degres 10° E | 
= | N p: Bear 
Ga B EE OE 
| Sen : i D 


| : Ex < 
ot | Ed EDT l SE iR E NS 
SIE. - 100 200 300 400 500 600 300 800 360 1000 "7" 1200 Sagenes. D : Lada LN, Ke M 
Projection horizontale. Fig. 2. 1 SE 


pie N | 
| TRA 


Bets LI | | S Mt 
10 Wi b L— FE | bed 
Me ; ; | : Lg" D i : i 
N MCN 
22°. | I 
KZ | 
30 > LL i fi n i À bo 1 4 | $4 
1 H T T ` 
e He d "T 300 400 p" 600 200 p? 900 1000 1100 1200 Sagenes. 
40 
I a zu gu mm HH + —L ` E 1 
j 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 1100 1200 Sagenes à 


Courbe Z des vitesses et courbe E des durées. GIE | 
SE - u Secondes. Projection horizontale. Fig. 5. 


— E Ss p 


Pieds 1000 


Degres -2" 


FRE, 
AL 


NET 


RB ^ d$. ge 
100 BA " 5 
E S i E 
0d 5 u — E HAE Ae, Sad - i d Ei 
FH E EE SE Sé 
Br 200 300 400 300 pus an 900 200 wo ` Ae 100 Sagenes. € Di 200 300 400 500 600 200 800 900 1000 mo ` 1200 Sagènes. — SC 


Bulletin de l'Acad. Imp. d.sc. T'VIIL. Mayevshi. Mouvement des Projectiles oblongs : 


Trajectoire de l'obus oblong de 4 tiré sous l'anóle de projection de 45° á la distance de 188 sagènes . 


Projection verticale. Fig. 6. 


EE 
600 700 800 4 
Projéction horizontale. Fig. r$ 


Pieds 0 Ki 
| 


800 900 1000 1100 1200 1300 


P daoulinas o 1 trajectoire. 


OEI 


100 200 300 400 500 600 700 
Cube A dsinchinaisons de Üaxe 3e figure du projectile, et amibe | 
ZE? Projection verticale. Fig. 8. 
Degrès 15°, 


40 1 i t À 
= ; 
"cr on. 


+ TELLE Eg Se 
co 700 ` 800 900 1000 1100 
Projéclion horizontale. Fig. 9. 


1400 Pieds. 


1. 


: F 
i | puro 
H Ve 


1400 Pieds. 


185 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


186 


. arrive sur le sol la pointe en bas. Un plus grand ac- 
croissement de charges et de portées augmente le 
nombre des révolutions de l’axe autour de la tan- 
. gente et resserre le cône décrit par l'axe autour de 
la tangente. 

Pour ce qui concerne les bases théoriques de nos 
recherches elles sont sensiblement conformes à celles 
qui ont été adoptées par M. le comte de St. Robert 
dans ses mémoires très remarquables: Études sur la 
trajectoire que décrivent les projectiles oblongs et du 
mouvement des projectiles lancés par les armes à feu 
rayées; nos bases n’en diffèrent essentiellement que 
par l'expression de la vitesse angulaire de l'axe de 
figure du projectile autour de la tangente. Nous dé- 
montrons que dans le dénominateur de cette expres- 
sion doit entrer le moment d'inertie du projectile au- 
tour de son axe de figure. Dans les mémoires de M. 
le comte de St. Robert c'est le moment d'inertie du 
projectile autour de son axe équatorial qui entre dans 
l'expression ci-dessus, et c'est lui qui a dû sensible- 
ment modifier le caractére du mouvement étudié. 


Der Artesische Brunnen zu St. Petersburg, von 
G. v. Helmersen. (Schlussbericht.) (Lu le 17 no- 
vembre 1864.) 

(Mit einer lithographirten Tafel.) 


Der Artesische Brunnen zu St. Petersburg, über 
welchen ich zu wiederholten Malen berichtet habe, 
ist gegenwärtig so weit vollendet, dass er bis zu sei- 
nem Boden mit Róhren besetzt ist. Seine üussere 
Ausstattung und Einrichtung wird später erfolgen. 
Eine vollständige Sammlung von Proben der in den 
verschiedenen Tiefen durchbohrten Gesteinschichten 
ist während der Arbeit gemacht und in dem Museum 
des Berginstituts deponirt worden. Die eine chemi- 
sche Analyse erfordernden Proben, so wie das in ver- 
schiedenen Tiefen erbohrte Wasser sind von Herrn 


Heinr. Struve untersucht worden. Ehe ich der Aka- 
demie über die Lagerungsfolge und die Beschaffen- | 


heit der durchsunkenen Gesteinschichten berichte, 
erlaube ich mir, eine geschichtliche Übersicht der| 
Arbeit zu geben, insbesondere um gewissen unrichti- 
gen Angaben eines Ungenannten zu begegnen, welche 
die Tagesblütter über diesen Gegenstand verbreitet 
haben. 


Um die bei Reval befindliche, die Westbatterie 
genannte Befestigung mit Ee Zu versorgen, 
hatte das Kriegsministerium das Herstellen eines Ar- 
tesischen Brunnens befohlen. Die Arbeit begann auf 
dem 7 Fuss über dem Meeresniveau erhabenen Hofe 
der Festung im Mai 1842 und dauerte drei Jahre, 
Als man in 300 Fuss Tiefe ein ziemlich reichliches 
und wohlschmeckendes Wasser erbohrt hatte, das im 
Bohrloche bis zu einer Höhe von 3'/, Fuss unter dem 
Boden aufstieg, ward die Bohrarbeit, deren Zweck 
erreicht war, eingestellt. 

Im März 1850 legte ich, nachdem ich diesen Brun- 
nen besucht und genaue Auskunft über ihn erhalten 
hatte, der Akademie die bezüglichen Nachrichten und 
Beobachtungen vor, die sodann in dem Bulletin phy- 
sico-mathématique, Tome IX, N° 4 abgedruckt wurden. 
Auf die absolute Identität der in Reval und in der 
Umgebung von St. Petersburg anstehenden untersilu- 
rischen Schichten in lithologischer, paläontologischer 
und stratigraphischer Beziehung mich berufend, sprach 
ich aus, dass man in St. Petersburg nur das Schwemm- 
land des Nevadelta’s zu durchbohren habe, um die- 
selben Schichten zu erreichen, in denen das Revaler 
Bohrloch angesetzt wurde, und in denen man in 300 
Fuss Tiefe Wasser aufschloss. 

Es waren viele Jahre vergangen, ohne dass dieser 
Hinweis beachtet worden wäre, als eines Tages der 
Geheimrath J. von Hagemeister '), der jene Notiz 
kannte, mir den Vorschlag machte, bei dem Gebäude, 
in welchem die Staatspapiere angefertigt werden, ei- 
nen Artesischen Brunnen zu bohren, dessen Wasser 
die in diesem Gebäude befindliche Papierfabrik ver- 
sorgen könne. Das unreine Wasser der nahegelegenen 
Fontanka war zu diesem Zwecke untauglich, und die 
Wasserleitungs-Gesellschaft konnte sich damals auf 
eine Versorgung der Anstalt mit Newawasser nicht 
einlassen. Mit Freuden auf diesen Vorschlag eingehend, 
weil durch einen Artesischen Brunnen nicht nur jener 
Anstalt geholfen worden wäre, sondern weil ein sol- 
cher auch die ärmere Volksklasse von dem Genusse 
des unerträglichen Wassers aus der Fontanka erlösen 
konnte, wandte ich mich an den Finanzminister A. 
M. Kniashewitsch mit der Bitte um die Geldmittel 


1) Herr von Hagemeister war damals, 1860, Dirigirender der 


Russischen Kreditanstalten und die Anstalt zur Anfertigung der 


| Staatspapiere gehörte zu seinem Ressort. 


187 


Bulletin de l’Académie Impériale 


188 


zu der beabsichtigten Bohrarbeit. Mein Gesuch ward 
bereitwillig angenommen, und der Bergoffizier Gennadi 
Romanowsky, unter dessen Leitung damals im Mos- 
kauer Steinkohlenbassin an verschiedenen Orten Boh- 
rungen zur Entdeckung von Steinkohlenlagern ausge- 
führt wurden, erhielt den Auftrag, das Projekt und 
den Kostenanschlag zur Anlegung eines Bohrbrunnens 
in St. Petersburg anzufertigen. Nach erfolgter Bestä- 
tigung desselben ward, unter Romanowsky’s Oberlei- 
tung, der Lieutenant Nikolsky mit der Ausführung 
der Arbeit beauftragt, Romanowsky aber kehrte zu 
seinen 35 Werst südlich von Moskau bei Podolsk be- 
gonnenen Arbeiten zurück, an denen Nikolsky, um 
mit dem Bohrgeschäft bekannt zu werden, sich bethei- 
ligt hatte. Auf den Vorschlag der Oberbehörde über- 
nahm ich es, die Arbeit in Bezug auf die geologischen 
Verhältnisse zu beaufsichtigen, von der Beaufsichti- 
gung des technischen Theils derselben aber ward ich 
dispensirt. Sie begann im Mai 1861 mit der Anlage 
eines Bohrschachtes, und ich glaubte mit diesem den 
ganzen, mit erratischen Blöcken reichlich versehenen 
Diluviallehm und Sand bis auf die unter ihm befindli- 
chen Silurischen Thone durchsinken zu müssen und 
nahm nach einigen in der Umgegend von Petersburg 
gemachten Erfahrungen die Mächtigkeit des Diluviums 


strömte aus einer Schicht feinkörnigen Sandes das 
Grundwasser in den Schacht und bei einer Tiefe von 
10 Fuss war der Andrang desselben so heftig, dass 
die Arbeit begann schwierig zu werden; dennoch woll- 
ten wir mit dem Schachte tiefer gehen, in der Erwar- 
tung den Silurischen Thon bald zu erreichen und als- 
dann den Bohrer anzusetzen, aber der immer lästi- 
ger werdende Wasserandrang aus einem grobkörni- 
gen Sande betimmte uns mit dem Abtiefen des 14 F. 


tiefen Schachtes innezuhalten und die Bohrröhre in- 


denselben einzustellen. Man bohrte in weichem Thon, 
den ich für den Ziegelthon des Newathales halte, mit 
einem hohlen Schneidebohrer, freilich.in der steten 
Befürchtung, unter diesem Thone auf grosse erra- 
tische Blöcke zu stossen, deren Maasse den 18 Zoll 
betragenden Durchmesser des Bohrloches übertreffen 
und die daher dem Unternehmen sehr feindlich wer- 
den konnten, wie das bei der in der Umgegend der 


2) Es sind hier und weiter unten im Berichte immer russische 


Fuss gemeint. 


Forstakademie unternommenen Bohrung auch wirklich 
geschehen war. Das Vorkommen grosser Blöcke im 
Diluvio des Newathales war zwar von sachkundigen 
Personen, dieich befragte, entschieden geläugnet wor- 
den, gehört aber dennoch in das Gebiet des Möglichen. 
Der Ziegellehm hielt von 14 bis 23 Fuss Tiefe an, 
und hat also hier eine Mächtigkeit von 9 Fuss. Dann . 
folgte bis in 53 Fuss Tiefe der bekannte graue Block- 
lehm unserer Gegend, und es wurden in ihm in ver- 
schiedenen Tiefen viele Irrblócke angetroffen, von de- 
nen der kleinste 4 Zoll, der grösste 9 Zoll lang und 
29'/ Pfund schwer ist. Herr Nikolsky fing sie mit- 
telst leinener Sücke, dienach der Art der zum Schmet- 
terlingsfange bestimmten Netze eingerichtet waren. 
Dann folgte eine 7 Fuss dieke Schicht grauen Thones 
ohne Irrblócke; unter ihm ward wieder grobkörniger 
grauer Sand, 10 Fuss mächtig, dann bis 77 Fuss 8 
Zoll Tiefe feinkórniger grauer Schwimmsand erbohrt, 
der das Auslôffeln des Bohrloches und das Absenken 
der Róhren sehr erschwerte, und in 82 Fuss wieder 
grobkürniger Sand, aus dem, als man ihn bis 88 Fuss 
Tiefe durchstochen hatte, ein wohlschmeckendes, kla- 
res Wasser bis zu einer Höhe von 3'/ Fuss unter 
der Erdoberfläche aufstieg. Die Menge dieses guten 


| Trinkwassers, das Heinrich Struve analysirte (siehe 
als unbedeutend an. Schon in 4 Fuss 3 Zoll Tiefe °) 


«Bull. der Akad. der Wissensch.»), war zwar gering 
im Vergleich zu anderen Artesischen Brunnen, es ist 
aber dasselbe so leicht und wohlfeil zu erbohren, dass 
man es mit der Zeit in Petersburg gewiss noch auf- 
suchen wird. " 

Bei 89 Fuss 6 Zoll Tiefe war endlich der grünlich 
graue Silurische Thon erbohrt, welcher nun ununter- 
brochen bis in 388 Fuss Tiefe anhielt. 

Das Schwemmland hat also eine viel grössere Mäch- 
tigkeit, als ich ihm zugemuthet, da ich den Silurischen 
Thon in einer Tiefe von hóchstens 30 bis 40 Fuss er- 
wartete. Hier sei beiläufig erwähnt, dass man bei dem 
Graben eines Schachtes, der zur Aufnahme des Fun- 
daments eines unter einem Dampfhammer stehenden 
Ambosses bestimmt war, in der Alexandro w'schen 
Stahlgiesserei am Schlüsselburger Wege, 78 Fuss in 
den Boden gedrungen ist. Durch die Vermittelung des 
Herrn Präsidenten der Akademie habe ich eine Samm- 
lung von Gesteinproben aus diesem Schachte unter- 


suchen können, wobei sich in absteigender Ordnung 
folgende Schichtenreihe ergab: IERE Y 


189 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


1) Schwarze Ackererde ii. +. — Fuss 8 Zoll 
2) Feingeschichteter, gelber, sandiger 

Thon, dersich zum Anfertigen von 

Formen für Eisenguss eignet. In 

ihm kommt fossiles, bituminöses 

Honor uus aut apa fil 2.4 un 
3) Weicher, grauer Thon, wechselt 

mit rothem Thon und ist unregel- 


mässig gelagert ............ CHE SET Dr 
4) Grauer Thon mit verrottetem Holze 
von derselben Farbe ......... 0 ».4 » 


5) Harter, grauer Thon (von diesem 
besitze ich keine Probe) 
6) Brauner und gelber Ziegelthon, ge- 
schichtet, bisweilen Gerölle ent- 


7) Grauer Thon mit erratischen Blök- 
ken verschiedener Grösse, die 
nicht nach ihrer Schwere ver- 
theilt sind 

8) Grauer, sandiger Lehm 

9) Grauer, thoniger, geschichteter 
Sandstein mit feinen Flittern, weis- 
sen Glimmers, und Schwefelkies- 
polls era KA area A Du 


78 Fuss — Zoll 


ve dch “by 19 ET eee 5: "7 


Ste D 


Ich bin geneigt diesen thonigen Sandstein wegen 
seiner grossen Aehnlichkeit mit dem im Bohrloche 
aufgeschlossenen für einen untersilurischen zu hal- 
ten, und das anstehende Silurische wäre in dem 
Schachte in 73 Fuss Tiefe vom Tage, also mindestens 
um 11 Fuss früher erreicht worden, als in dem Bohr- 
loche. Daraus folgt, dass der Silurische Untergrund 
des Schuttbodens, auf welchem die Hauptstadt steht, 
in der Richtung von der Newamündung flussaufwärts 
ansteigt, da der Bohrplatz sich unweit der letztern, die 
Alexandrow'sche Stahlgiesserei sich aber 12 Werst 
flussaufwärts befindet. Die Ähnlichkeit des in dem 
Schachte durchsunkenen Diluvialbodens mit dem im 
Bohrloche erschlossenen ist übrigens vollkommen. 
Das verrottete Holz in der Schicht N' 2 der oben 


aufgeführten Tabelle gehört nach Herrn Akademiker 


Ruprecht’s und Dr. Mercklin’s Bestimmnng zu den 
Geschlechtern Betula und Populus oder Salix. Wahr- 
scheinlich sind es, wie die genannten Herren meinen, 


noch jetzt lebende Arten. Herr Akad. Ruprecht be- 
merkte an einem der untersuchten Holzstücke, na- 
mentlich auf der Birke, die nicht frische, sondern alte 
Spur eines mit einem scharfen Instrument geführten 
Hiebes oder Schnittes. Dass passt gut zu der Nach- 
richt, dass man in derselben Schicht auch ein steiner- - 
nes Beil gefunden hat, das hoffentlich den Sammlungen 
der Akademie zufallen wird. Wir dürfen vielleicht die 
Bildung dieser Schicht der alten Alluvialzeit oder der 
Steinperiode zuzählen. Sie füllt einen grossen Theil 
des Newathales an und tritt auch am Ladoga- und 
Onegasee auf. Ich werde in einer geologischen Be- 
schreibung des Olonezer Bergreviers Genaueres über 
sie mittheilen. Hier sei noch erwähnt, dass man wahr- 
scheinlich in einer dieser gleichzeitigen Schicht bei dem 
Graben des Kanals bei Strelna mehrere Fuss unter 
der Erdoberfläche ein hölzernes Boot gefunden haben 
soll, °) das ganz aus Holz gezimmert war und kein Ei- 
sen an sich hatte. Solche eisenlose Kähne werden 
übrigens auch heute noch in Russland angefertigt. Da 
das unterste Glied unserer Baltisch-Silurischen For- 
mation, eben jener blaugrüne Thon, am Südufer des 
finnischen Meerbusens, ja sogar unweit der Haupt- 
stadt, bei Strelna, im Meeresniveau anstehend ange- 
troffen wird, im Bohrloche aber silurisches Gestein 
erst in 89 Fuss Tiefe aufgeschlossen werden konnte, 
so geht daraus hervor, dass das Diluvium des Newa- 
thales in eine tiefe Auswaschung gebettet ist. In Re- 
val, wo bekanntlich kein Fluss in’s Meer mündet, be- 
gann das Bohren in 7 Fuss Höhe über dem Meeres- 
spiegel gleich im silurisehen Thone, nachdem man im 
Diluvio einen Bohrschacht von vahedenteden Tiefe 
angelegt hatte. 

Inzwischen waren der Bobrthurm nid die be 
gen für die Ingenieure und die Arbeiter errichtet wor- 
den und die Arbeit geschah mit einem EE 
Meisselbohrer und eisernem Gestänge. 

Der Thon, in welchem Hr. Nikolsky im Doté 
1862 bereits eine Tiefe von 298 Fuss erreicht hatte, 


wechselt ziemlich häufig mit dünnen Mergellagern; 


von organischen Resten liess sich auch bei sorgfälti- 
gem Schlämmen nichts entdecken, vegetabilische Reste 
ausgenommen, welche ich dem Hrn. 4 Ru- 
precht zur aan. mittheilte. «Die Proben aus 


3) Sokolow, Lehrbuch der Daga in pasion di Sprache. 


191 Bulletin de l’Académie Impériale 192 


einer Tiefe von 290 Fuss«, sagt Herr Ruprecht, zei- 
gen keine zellige Struktur, aber wohl eine organische 
Substanz, die ihrer Farbe nach von olivenfarbigen Fu- 
coiden (Melanophyccen) abstammen kann. Solche Fu- 
coiden werden noch jetzt an den Meeresufern über 
der Fluthmarke angehäuft, verfaulen zum Theil und 
geben eine solehe homogene Masse, die durch den 
Druck der aufliegenden Schichten eine blütterartige 
Form annehmen kann. ^) Es ist gar nicht ausgemacht, 
dass das mitgetheilte Stück eine solche Fucusart sei; 
es können dazu andere Species beigetragen haben, je- 
doch schwerlich Chlorophyceen und Rhodophyceen. 
Von einer bei Eich waldabgebildeten Zaminorites un- 
terscheidet sich vorliegende Probe durch keine regel- 
mässige Vertheilung von Kórnern, die nur stellenweise 
vorkommen und dabei so undeutlich abgegrenzt sind, 
dass es zweifelhaft blieb, ob sie einen ehemaligen be- 
stimmteren Zelleninhalt darstellen. » 

In den aus 115 Fuss Tiefe heraufgebrachten Proben 
des Thones erkannte Oberst Jeremejew kleine kry- 
Stallinische Bleiglanzkörner, und in 118 Fuss Tiefe 
gesellten sich ihnen Kórner von Zinkblende bei. Die 
Menge und Grösse der Bleiglanzkörner vermehrte sich 
von 127 bis 134 Fuss Tiefe. Von 134 Fuss bis 157 
fehlten diese Beimengungen, aber bei 157 Fuss fand 


sich Schwefelkies und in 158, 159 und 160 Fuss Tiefe 


wiederum Bleiglanz. 

Somit hätten wir aus dem St. Petersburger Bohr- 
loche keine organischen Reste erhalten, welche das 
Untersilurische Alter des durchbohrten Thones be- 
wiesen, und wenn wir ihn dennoch in diese Alterspe- 
riode stellen, so beruht das auf seinen lithologischen 
und chemischen Eigenschaften und auf einigen nega- 


tiven Kennzeichen. Es fehlen in ihm die Irrblöcke des | 
Diluvialthones; er ist feingeschichtet, enthält dem Di- 


luvialthon durchaus fremde Beimengungen von Schwe- 
felmetallen und vegetabilische Reste von einer Beschaf- 


fenheit, wie sie im Diluvialthon nie angetroffen worden. 


sind; es fehlt ihm ferner die ansehnliche Beimengung 
von Sand, die der Diluvialthon in der Regel enthält, 


des Diluvialthones verschieden , aber ganz überein- 
stimmend mit der des Thones von Chudleigh, der un- 
zweifelhaft der untersilurische ist. 


4) Diese haben in der That die Herrn Ruprecht mitgetheilten 
Exemplare, 


Die Arbeit ging ohne Schwierigkeiten ihren Gang 
durch den Thon; allein in 300 Fuss Tiefe zeigte sich 
kein Wasser, wie wir, auf Grund des Revaler Bohr- 
profils, angenommen hatten. Erst in 388 Fuss ward 
eine 25 Fuss 6 Zoll dicke, feinkörnige Sandstein- 
schicht erbohrt, aus welcher ein zweites Wasser bis 
an den Rand des Bohrschachtes, also 1 Fuss 9 Zoll 
über das Niveau der benachbarten Strasse aufstieg. 
Seine Temperatur betrug 7 Grad Réaumur; es war 
klar, hatte aber einen leisen Beigeschmack von Salz; 
in einer Minute mochte, nach einer beiläufigen Schäz- 
zung, etwa 1 Cubikfuss aufsteigen. Somit war schon 
unsere Arbeit von einem nicht unbedeutenden Erfolge 
gekrönt. Man hätte zu ebener Erde ein mehrere Fuss 
tiefes Bassin anlegen und das Wasser zu verschieden- 
stem Bedarf daraus schöpfen können, was in jenem 
das ungesunde und ekelhafte Kanalwasser gebrau- 
chenden Stadtheile schon eine Wohlthat, namentlich 
für die ärmeren Bewohner gewesen wäre, die das kost- 
spielige Newawasser nicht bezahlen können. Nikolsky 
hatte das Bohrloch bis in 302 Fuss Tiefe mit eisernen 
Röhren besetzt. ` 

Obgleich der ursprünglicheZweck zum Theil erreicht 
war, wurde in der Hoffnung, reichlicheres Wasser auf- 
zuschliessen, weiter gebohrt; als aber eine in 413 
Fuss 6 Zoll Tiefe erbohrte, schiefrige, sandige und 


| mit kleinen Glimmerschüppchen gemengte Thonschicht 


von 4 Fuss 8 Zoll keinen neuen Wasserzuschuss lie- 


fern konnte, und als dieser auch aus einer unter dem 


Thone liegenden feinkörnigen graugefärbten Sandstein- 
schicht nicht erfolgte, gab ich, auf wiederholte An- 
frage, ob man noch tiefer gehen solle oder nicht, am 
23. Mai 1863 der Oberbehórde meine Meinung dahin 
ab: Da einer der Zwecke der Bohrarbeit er- 
reicht und ein grósserer Erfolg von der Fort-. 
setzung derselben nicht zu erwarten Sei, so 
solle man die Arbeit einstellen und die von der Bohr- 
summe noch nicht verausgabten Gelder zur Anlage 
eines zweiten Brunnens auf dem Hofe des Technolo- 
gischen Instituts verwenden. | » 
Weil unsere nahezu horizontalen, schwach unduli- 
renden Baltisch-Silurischen Schichten weder einen 
beckenförmigen Raum mit erhöhten Rändern anfüllen, 
noch in geneigter Stellung gegen ein krystallinisches 
Massiv abschneiden, die Bedingungen also fehlten, un- 


ter denen sich unterirdische Wasserbehälter bilden 


193 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


194 


und zugleich einen starken hydrostatischen Druck er- 
fahren, so hatte ich in Petersburg kein springendes 
Wasser erwartet, selbst in dem Falle, wenn man mit 
dem Bohren noch bedeutend tiefer gehen wollte. Aber 
gegen viele Personen hatte ich zu wiederholten Ma- 
len die Überzeugung ausgesprochen, dass unter un- 
sern Silurschichten Granit, als Fortsetzung des Finn- 
ländischen, liegen müsse, und dass es von grossem 
wissenschaftlichem Interesse wäre, das Bohrloch bis 
auf ihn hinabzutreiben. Die Tiefe, in welcher er ge- 
funden werden könne, war natürlich nicht genau zu 
bestimmen, da die Dicke der Silurschichten unbekannt 
war; wenn ich aber bedachte, dass die nur 30 Werst 
von der estländischen Küste entfernte Insel Klein- 
Tütters aus Granit besteht, und dass dieser wahr- 
scheinlich sehr allmählich und nicht plötzlich (nach der 
Analogie der sehr allmählich nach Süden abfallenden 
Granithöhen Finnlands) sich in südlicher Richtung un- 
ter die Silurschichten Estlands senke, so glaubte ich 
annehmen zu können, dass er in St. Petersburg in 
einer Tiefe von etwa 600 bis 800 Fuss liegen werde. 
Der Granit Finnlands ist, wie uns das Bohrloch gezeigt 
hat, in Bezug auf die Baltisch-Silurischen Schichten, 
ein Urgranit, der die von ihm getragenen Sedimente in 
keiner Weise gestört oder verändert hat, es sei denn, 
dass man ihm das geringe südliche Fallen der Silur- 
schichten zuschreiben könne. 

Wo aber Sedimente auf Urgraniten oder Urgneissen 
liegen, pflegen sie von den letztern durch eine Schicht 
zerstörten Granits oder Gneisses getrennt zu sein, die 
gewöhnlich eine geringe Konsistenz hat und permea- 
bel für Wasser ist. 


Hätte man uns die Mittel zur Lösung der interes- 


santen Frage gegeben: Wie gross ist die Mächtigkeit 
unserer Silurischen Schichten, bekanntlich der ältesten 
Sedimente des Europäischen Kontinents, und welche 
Formation bildet ihren Untergrund? — so wäre. ich 
gewiss der Erste gewesen, der solches mit Dank aner- 
kannt hätte, um so mehr, da ich ja auch der Über- 


zeugung war, dass jene zwischen den Silurischen Se- 
dimenten und dem Granit liegende, aus der Zerstörung 


des letztern hervorgegangene Schicht noch ein drittes 
Wasser geben könne. 

Am 8. Juli 1863 sollte ich eine Dienstreise in’s 
südliche Russland antreten. Her Nikolsky, der von 
meiner schriftlich ausgesprochenen Meinung über das 

Tome VIII. 


^ 


Einstellen der Bohrarbeit Kenntniss hatte, bat mich 
kurz vor meiner Abreise auf das dringendste, von 
dieser Meinung abzustehen und die Fortsetzung der 
Arbeit nicht zu verhindern, da man geneigt sei, das 
noch vorhandene Geld zu derselben zu verwenden. 
Ich ersuchte ihn, dem Hrn. Director des Bergdepar- 
tements mitzutheilen, dass ich diesen Vorschlag mit 
Freuden gehört hätte und bäte, mein Gutachten weiter 
nicht zu berücksichtigen. 

In Folge unserer Unterredung gab Nikolsky am 
7. Juni 1863 bei dem Berg-Departement ein diesen 
Gegenstand betreffendes Memorandum ein, in welchem 
er unter Anderem sagte: «Wer könnte denn mit Be- 
stimmtheit behaupten, dass bei fortgesetztem Bohren 
nicht noch eine dritte Wasserschicht aufzuschliessen 
wäre?» Er hoffte sogar Springwasser zu erbohren, weil 
das zweite Wasser sich höher als das erste und dieses 
über das Niveau des Grundwassers erhoben hatte. 

Als die oben erwähnten Gründe zur Fortsetzung der 
Arbeit dem Finanzminister, Herrn v. Reutern, vor- 
gelegt wurden, ging er sogleich auf sie ein und ge- 
nehmigte das Gesuch. Ich war bereits seit einem Mo- 
nate auf der Reise, als Nikolsky mir am 8. Juli 1863 
officiell über die Wiederaufnahme der Arbeit berich- 
tete. An diesem Tage hatte das Bohrloch die Tiefe 
von 447 Fuss erreicht. Der in 419 Fuss Tiefe er- 
bohrte, feinkörnige Sandstein hatte bis in 439 Fuss 
angehalten; unter ihm folgte eine 8 Fuss dicke Thon- 
schicht und unter dieser ein feinkörniger harter Sand- 
stein, den man bis in 465 Fuss durchsank. In den 
Gesteinen. von 389 Fuss bis 484 Fuss Tiefe war es, 
dass man mehrere Lager von thonigem Sphaerosidroit 
aufschloss, deren Dicke von 1 bis 4 Fuss wechselt. 


Professor Pusyrewsky hat über sie nähere Mitthei- 


lungen gemacht im «Bulletin der St. Petersb. Akad. 
d. Wiss.» Tome VI, 1864. 

Bisher hatte man sich der Händekraft bedient. Da 
aber diese Kraft nicht mehr ausreichen wollte, und 
das Gestein hart geworden war, schlug Hr. Nikolsky 
vor, die Dampfkraft einer in der Expedition der Staats- 
papiere vorhandenen Lokomobile zu verwenden, was 
zweckmässig und nicht sehr kostspielig gewesen wäre. 


| Damals war von der Bohrsumme noch ein Rest von 


circa 2000 Rubeln vorhanden. 
Dieser Vorschlag scheint, weil seine Ausführung 


eine neue Auslage erforderte, Bedenken pe zu ha- 


195 


Bulletin de l’Académie Impériale 


ben, und die Oberbehörde nahm einen anderen, von 
Hrn. Romanowsky gemachten an, der einfacher und 
vielleicht weniger kostspielig war. Romanowsky, 
der um jene Zeit, nach dem Schlusse der bei Podolsk 
ausgeführten Bohrarbeit, nach St. Petersburg gekom- 
men war, wies auch seinerseits bei der Oberbehörde 
auf die Nothwendigkeit hin, die Bohrarbeit bis zum 
Granit fortzusetzen, und schlug vor das eiserne, 
schwere Gestänge durch ein hölzernes, leichtes, im 
Wasser noch viel von seinem Gewichte verlierendes 
zu ersetzen, wie er es in Jerino bei Podolsk gethan. 
Dabei konnte mit Händekraft weiter gebohrt werden. 
In Folge dieser Neuerung trat Nikolsky von der be- 
gonnenen Arbeit zurück, die nun von Romanowsky 
mit hólzernem Gestünge und mit dem Fabianschen 
Freifallbohrer fortgesetzt wurde. Die hier referirten 
Umstände, wie sie sich der Wahrheit gemäss wirk- 
lich verhalten, scheint der anonyme Verfasser eines 
1864 in N° 101 der «C. Herepôypreria BEiowoerm» 
abgedruckten Artikels nicht gekannt zu haben. Er 
würde sonst nicht die irrige Nachricht verbreitet ha- 
ben, dass man nach Erbohrung der zweiten Wasser- 
Schicht, und als sich von da an bis in 465 Fuss Tiefe 
kein neues Wasser gezeigt hatte, alle Hoffnung auf 
weiteren Erfolg aufgegeben und die Absicht gehabt 
habe, deshalb die Arbeit zu schliessen. Herr Ni- 
kolsky gab diese Hoffnung nicht auf und erbat sich so- 
gar Dampfkraft zu deren schnellerer Realisirung, und 
auch ich glaubte, dass, wenn man bis auf den Granit 
niederginge, in dessen zu Grus zerfallenen oberen 
Schichten möglicherweise ein drittes Wasser erbohrt 
werden kónne. Aber ich glaubte nicht, dass es über 
die Erdoberfläche springen würde. Auch enthält je- 
ner, nach der Erbohrung dieses Wassers geschrie- 
bene und Herrn Nikolsky fast ignorirende Artikel 
eine unrichtige Angabe, indem er behauptet, das zweite 
Wasser sei sehr salzig gewesen: es enthält nach Stru- 
ve's Analyse überhaupt viel weniger fester Bestand- 
theile, als das von Romanowsky in 627 Fuss Tiefe 
erbohrte dritte Wasser, und namentlich weniger Koch- 
salz als dieses. — — 
Die Arbeit ging nun auch unter Romano wsky's 
Leitung") ohne besondere Unfälle von statten. Bis in 


= b) Der Lieutenant Köppen betheiligte sich, als Romanows- 
ky's Gehülfe, ebenfalls an der Arbeit. : 


485 Fuss 2 Zoll Tiefe bohrte man immer noch in fein- 
kórnigem Sandstein; dann aber trat ein 15 Fuss 7 Z. 
mächtiges Lager von grünlichem und grauem Thon, un- 
ter diesem in 500 Fuss 9 Zoll Tiefe ein 3 Fuss mäch- 
tiger, sehr feinkórniger, thoniger Sandstein von hell- 
grauer Farbe auf, der Glimmerschüppchen und flache 
Nieren von thonigem Sphaerosiderit enthält. Seine Un- 
terlage bildet ein 8 F. 9 Z. mächtiger, róthlicher, sehr 
thoniger Sandstein, in welchem aber einzelne, eckige 
Kórner hellgrauen Quarzes vorkommen, die bis 3 Li- 
nien im Durchmesser haben. 

Dieses Gestein kündigte durch diese Einschlüsse die 
nunmehr in 517 Fuss 6 Zoll Tiefe folgende Schicht 
an. Dies war ein lockerer, feinkörniger Sandstein, aus 
dem am 29. Novbr. 1863 sogleich eine reiche Was- 
serquelle aufstieg, die mittelst Pumpen in den Gren- 
zen des Bohrschachtes gehalten werden musste. Als 
man 2 Fuss 4 Zoll tiefer geböhrt hatte, stieg das Was- 
ser am 15. Decbr. 1863 mit vermehrter Gewalt und 
in grösserer Menge auf und überschwemmte den Bohr- 
platz, obgleich es auch seitlich unter der Erde ab- 
floss. Man war daher genöthigt es schleunigst in den 
benachbarten Abzugsgraben des Riga’schen Prospects 
abzuleiten, durch welchen es seitdemin das Flüsschen 
Tarakanowka und so in die Newa abfliesst. Der Ar- 
tesische Wasser-Strahl war rein, brachte aber eine 
Menge kleiner Sandkörner herauf, von denen viele 
für die Gesteinsammlung aufgefangen wurden. Es 
zeigte sich, dass an den abgerundeten Quarzkörnchen, 
obgleich selten, rother Feldspath und Schüppchen 
weissen Glimmers hängen, ein Beweis dass der Sand- 
stein aus der Zerstörung eines Granits hervorgegangen 
war. Mit zunehmender Tiefe ward sein Korn gröber. 
Ein kleiner Unfall hielt das Bohren bis zum 11. Jan. 
1864 auf, und schon am 12. Januar meldete mir Ro- 
manowsky, dass nachdem man am vorhergehenden 
Tage 2 F.4 Z. in grobkörnigem Sandsteine gemacht, 
aus 525 Fuss Tiefe ein bei weitem reichlicheres Was- 
ser als das vorhergehende, aufgestiegen sei. Es sprang, 
als man auf die Mündung der Bohrróhre eine andere 
Röhre geringeren Durchmessers aufsetzte, mehrere 
Fuss hoch über das Niveau des Bohrplatzes. ==  - : 

Auch in diesem grobkörnigen Sandsteine, dessen 


Körner zwei bis drei Linien im Durchmesser errei- 
chen, sind einzelne Körner rothen Feldspaths und Glim- 


I merschüppchen zu bemerken. Ein Bindemittel scheint 


197 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


198 


dieser Sandstein gar nicht zu haben und daher sehr 
locker und permeabel zu sein. 


Als man 540 Fuss erreicht hatte, vermehrte sich 
der Wasserandrang aus demselben Gesteine. Nach ei- 
ner von dem Oberst Roshkow angestellten Messung 
betrug die Wassermenge 1'/, Kubikfuss in der Se- 
kunde und sprang der Strahl durch eine 14 Fuss hohe 
Röhre von 3 Zoll Durchmesser, 28 Fuss hoch. 


Die Temperatur des Wassers ward später von Hrn. 
Ferdinand Müller, Gehilfen des Directors des Phy- 
sikalischen Central-Observatoriums, bestimmt, und er 
theilte mir schriftlich das Folgende mit: 

«Am 3. (15.) Juni bestimmte ich die Temperatur in 
«der. Tiefe des Artesischen Brunnens vermittelst eines 
«gewöhnlichen an derSpitze abgebrochenen Thermome- 
«ters und eines sogenannten Geothermometers, welche 
«Instrumente in einer sehr starken und fest verschlos- 
«senen eisernen Büchse in den Brunnen hinabgelassen 
«wurden. Nachdem der erste Versuch, bei welchem 
«nur das zuletzt genannte Instrument in die Tiefe ver- 
«senkt wurde, missglückt war, da das Quecksilber 
«wahrscheinlich schon beim Einlegen des Instruments 
«in die Kapsel auf die Öffnung der Röhre zurückge- 
«fallen war, versenkte ich zum zweiten Male beide 
«Instrumente, nachdem ich sie bei einer Temperatur 
«von etwa 3^ R. gefüllt, und auch die eiserne Düchse 
«längere Zeit in Wasser von dieser Temperatur gele- 
«gen hatte. Während die Büchse an dem Seile befes- 
«tigt wurde, was einige Minuten in Anspruch nahm, 
«rieb ich sie fortwährend mit Eis, um mich vollkom- 
«men zu überzeugen, dass die sehr warme Luft nicht 
«schon vor dem Herablassen die Instrumente bis zu 
«einer hóheren Temperatur, als sie in der Tiefe zu er- 
«warten war, erwärmt habe. 
alte Büchse blieb eine Stunde lang in der äusser- 
«sten Tiefe des Brannens (656 Fuss engl.); das Hin- 
«ablassen: und Heraufziehen erforderte zusammen */, 
«Stunden. Unmittelbar bei Ankunft der Büchse an der 
sOberfläche wurde sie in Wasser von etwa 4^ R. ge- 
«legt, erst nach einer Weile geöffnet und die beiden 
«Instrumente in Wasser von 9? R. gesetzt, dessen Tem- 


«peratur bei bestándigem Umrühren stieg. Die Röhre 


«des gewóhnlichen Thermometers zeigte sich gefüllt, 
«als das Wasser die Temperatur 9,62° R. angenommen 
«hatte, die Röhre des Geothermometers bei 9,56" R. 


«Diese Zahlen geben also die Temperatur in der Tiefe 
«des Artesischen Brunnens. 

«An der Mündung des Brunnens zeigte das ausflies- 
«sende Wasser bei zweimaliger Untersuchung über- 
«einstimmend 9,02° R. bei einer gleichzeitigen Luft- 
«temperatur von 18,4 und 19,2? R. 

«Sämmtliche Temperaturen an der Oberfläche wur- 
«den mit Hilfe eines Greiner'schen in Fünftelgrade 
«Réaum. und eines Geissler'schen in Fünftelgrade Cels. 
«getheilten Thermometers gemessen, für welche der 
«Fehler des Nullpunkts noch an demselben Tage be- 
«stimmt wurde. Die hier angegebenen Zahlen sind be- 
«reits corrigirt. Es ist jedenfalls nothwendig, die Ver- 
«suche noch einmal in einer günstigeren Jahreszeit zu 
«wiederholen. Bei der ausserordentlichen Höhe der 
«Lufttemperatur war es sehr schwierig, in einem Ge- 
«fässe mit Wasser eine auch nur einigermaassen gleich- 
«müssige Temperatur hervorzubringen; von dieser Be- 
«dingung hängt aber die EES der Bestimmung 
«ganz und gar ab.» 

In einer der Kaiserlichen Akademie der Wissen- 
schaften am 8. Januar 1864 vorgelegten und im Bul- 
letin, Tome VII, abgedruckten Notiz berichtete ich 
über diese Ergebnisse und sprach dabei die Ueberzeu- 
gung aus, dass man, da jener Sandstein offenbar ein 
zerstörter Granit, wohl nichtmehr weit von letzterem 
sei. Die Hoffnung ihn bald zu erreichen, wurde zwar 
geringer, als in 557 Fuss 10 Zoll unter dem Sandstein 
ein grünlich grauer, fetter Thon erbohrt ward, der 
die auffallendste Áhnlichkeit von dem zu Tage treten- 
den untersilurischen hat; als man aber tiefer in dieses 
46 Fuss 1 Zoll mächtige Lager eindrang, stellten sich 
in dem Thone wieder grobe, bis 3 Linien dieke Kör- 
ner grauen Quarzes und rothe Feldspathkórner ein. 
In dem Thone selbst bemerkte man weisse Glimmer- 
schüppchen. In 581 Fuss Tiefe trat unter dem Thone 
ein feinblättriger, dunkelgrauer Schieferthon auf, in 
welchem man ausser Glimmerschüppchen keine andere 
Beimengung bemerkt. Unter ihm aber folgte in 603 F. 
Tiefe ein weisser 5 Fuss 2 Zoll mächtiger, wasserhalti- 
ger Quarzsand, dann ein fesjer, 1 Fuss müchtiger Sand- 
stein und unter ihm ein 14 Fuss dickes Lager dunkel- 
grauen Thones. Bis 634 Fuss 11 Z.bohrte man sodann 
dureh einen Wechsel von Thon und Sandschichten, 
unter denen sich ein 3 Fuss 5 Zoll mächtiger, hell- 
grauer, sehr feinkörniger Sandstein zeigte, der neues 


199 


Bulletin de l’Académie Impériale 


200 


Wasser, aber in geringer Mengelieferte; seine weissen, 
wasserhellen Quarzkórner sind vollkommen abgerun- 
det. Ich habe in ihm weder Feldspathkórner noch Glim- 
merschüppchen entdecken kónnen, was um so auffal- 
lender ist, als sie in den über und unter ihm liegenden 
grobkórnigen Sandsteinen vorkommen. Auch sein fei- 
nes Korn ist beachtenswerth, da es der in jenem ano- 
nymen Artikel der «R. St. Pet. Ztg.» N* 101, 1864, 
auzgesprochenen Meinung widerspricht, nach welcher 
das ganze zur Bildung der durchbohrten Gesteinlager 
erforderliche Material einst durcheinander gerührt ge- 
wesen sei, wie Sand und Thon in einem wassererfüllten 
Gefässe, und da hätten sich dann, als das Wasser ru- 
hig ward, die groben Quarzkörner zuerst, dann die 
feineren und endlich der im Wasser suspendirte Thon 
abgesetzt. Eine solche Vorstellung von dem Hergange 
der Sache stimmt gar nicht mit der im Bohrloche er- 
kaunten Schichtenfolge, die immerfort einen Wechsel 
von Sandstein und Thon zeigt. 

Für jede einzelne Sandstein oder Sand enthaltende 
Thonschicht mag jene Erklärungsweise sich bestäti- 
gen; für das ganze Schichtensystem bleibt sie ohne 
alle Anwendung. In 638 Fuss 4 Zoll und 644 Fuss 
werden die völlig abgerollten hellgrauen Quarzkörner 
zwar grösser, als in der vorhergehenden Schicht, er- 


reichen aber nicht die Grösse der aus 522 Fuss her- | 


aufgebrachten, und die Proben aus 653 Fuss Tiefe 
haben ein noch kleineres Korn, als die aus 638 
Fuss. Der aus 653 Fuss Tiefe hervorgeholte feine 
Sand hat eine graue Farbe wegen vieler ihm beige- 
mengter Schüppchen dunkelgrauen Glimmers oder 
Chlorits. Er enthielt auch fleischrothe Feldspathkór- 
ner und seine Quarzkórner sind zum Theil eckig, 
was vielleicht vom Zerschlagen durch den Bohrmeissel 
. herrührt, andere sind abgerundet. In dieser 18 Fuss 
3 Zoll mächtigen Schicht scheinen dünne Lagen eines 
fett anzufühlenden, grünlich grauen Schiefers vorzu- 
kommen, den ich für verwitterten Chlorit- Schiefer 
halte. Er besteht ganz und gar aus feinen, glänzenden 
Schüppchen dieses Minerals. 

Wir gelangen nun zum Schlusse der Arbeit und un- 
seres Berichts. Am 16. April 1864 ward in 656 Fuss 


10 Zoll Tiefe ein Granit erbohrt, der aus fleischrothem | 


Orthoklas, hellgrauem Quarz und schwarzem, sphäri- 
schem Glimmer besteht, mithin den Eigenschaften 
des Wyburger Rappakiwwi-Granits entspricht. 


Um sich über diese Thatsache schliesslich zu ver- 
gewissern, liess Romanowsky diesen Granit 1 
Fuss 6 Zoll tief durchbohren. Dass dieser Granit 
ein fester, anstehender ist, bewies seine beim Bohren 
sehr beschwerliche Härte und der Umstand, dass alle 
heraufgebrachten Proben nie aus abgerundeten, son- 
dern ganz scharfkantigen Kórnern mit vollkommen fri- 
schen Bruchflächen bestanden. Es war eben ein vom 
Meissel zermalmter fester Granit. 

Ich kann bei dieser Gelegenheit nicht verschweigen, 
dass ich es tief bedaure, vergeblich darum gebeten zu 
haben, man móge aus dem erbohrten Granit einen Cy- 
linder herausschneiden und im Museum des Bergin- 
stituts als Dokument und Beweisstück deponiren. 

Im Gouvernement Perm schneiden einfache Bohr- 
meister jener Gegend aus den in den Bohrlóchern auf- 
geschlossenen Kalksteinen nicht selten dergleichen Cy- 
linder heraus, und das Museum des Berginstitus besitzt 
ihrer mehrere, auch einen 1 Fuss langen Sandsteincy- 
linder, den der franzósische Bergingenieur Fauvage 
aus dem Bohrloche bei Pereschtschepina im Gouver- 
nement Jekaterinoslaw herausgeschnitten hat; zum 
Beweise, dass er unter den Thonschichten jener Ge- 
gend die starkgeneigten Schichten der Steinkohlenfor- 
mation wirklich erbohrt hat. 

Als ich gegen das Ende des Septembers 1864 von 


| der Reise in den Süden Russlands heimkehrte, fand 


ich das St. Petersburger Bohrloch bis auf den Granit 
hinab mit hölzernen Röhren besetzt, die einen inne- 
ren Durchmesser von nur noch 6 Zoll haben. Vor- 
her waren 4 eiserne Röhrenfahrten bis in 302 Fuss 
Tiefe getrieben worden. 

Auch hier erlaube ich mir mein Bedauern darüber 
auszusprechen, dass man statt metallener, hölzerne 
Röhren angewendet hat, deren viel beträchtlichere 
Dicke dem Bohrloche einen bedeutenden Theil seines 
Diameters genommen und dadurch die Wassermenge 
verringert haben. Aber es ist noch eines Umstandes 
zu erwähnen. Da man von 302 Fuss Tiefe an ohne 
Beröhrung weiter bohrte und der Wasserandrang aus 
627 Fuss Tiefe ausserordentlich energisch ist, so sind 
die Wände des Bohrlochs durch Abspülen wahrschein- 
lich erweitert worden. Als man daher die hölzerne 
Röhre einbrachte, deren äusserer Durchmesser nur 9 
Zoll beträgt, blieb zwischen ihr und den Bohrwänden 
ein hohler Raum von bedeutendem Durchmesser, durch 


` BOHRPROFIL, 
des St. Petersburger 


ARTESISCHEN BRUNNENS 


Wo E ` der sich imNarvaschenStadttheile auf dem Hofe der 


ide = oup ` Anstalt zur Anfertigung der Staatspapiere befind 


Temperatur des Wassers. 
in der Tiefe - Zeg 


Fank. Sand . 


ef. 


Grauer Lehm. 
ern ebe: Lehm. 


Grauer Blocklehm. 


Der Granit ward 


ive. 26: uit TANE 


erbohrt . | 


$457 


Die Wassermenge be - 


ken der pem. 


x 
* 


cma ZA 000 Eime 00000 


im 4 Stunden. | 


41416" 


#19 27 


4855 2^ 


Anstalt 7 A. Minster. MEO bin Haus #7. ` 


Ende der eisernen: 
Rohren. 
Äunferne durcdocherte 
Rohre. 


201 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


welchen das Wasser auch seitlich, d. h. ausserhalb der 


Röhren heraufdrang. Seitdem man die verstopften Zwi- 


schenräume zwischen den eisernen Röhren frei ge- 
macht hat, dringt das Wasser in diesen herauf und 
. die Filtration neben dem Bohrschachte hat seitdem 
aufgehört. 

Ich habe mir oftmals die Frage gestellt, wo der er- 
bohrte, starke Wasserstrahl herkommt, der 28 Fuss 
hoch aufsteigt? Man pflegt anzunehmen, dass die die 
Artesischen Brunnen speisenden Wasser in grossen, 
muldenförmig gelagerten Schichtensystemen oder an 
solchen Stellen angesammelt sind, wo geneigte Se- 
dimentairschichten in grosser Tiefe gegen ein Mas- 
siv von krystallinischen, impermeablen Schichten sich 
stemmen, so dass die durch diese Schichten hin- 
durchgedrungenen Wasser sich an der krystallinischen 
Mauer anhäufen müssen. Von alle dem kann in un- 
serm Falle nicht die Rede sein. Weder bilden unsere 
baltischen Silurschichten eine Mulde, noch sind sie ge- 


gen die Granite und Gneisse Finnlands geneigt, son- 


dern werden vielmehr von diesen getragen. Dass das 
Wasser des St. Petersburger Brunnens vom Süden oder 
Südwesten kommt, scheint ganz unwahrscheinlich zu 
. sein, da die Silurschichten schon in der Nähe von Pe- 
tersburg und bis weit nach Süden von dichten devoni- 
schen Kalksteinen und Thonen bedeckt, also auch vor 
dem Eindringen at härischer Wasser geschütztsind, 
und da überdiess die alten Schichten in diesem Theile 
Russlands alle eine, wenn auch nur geringe Neigung 
nach Süden haben, und die wasserhaltige Hauptschicht 
auch noch von dem 300 Fuss mächtigen Silurthon, 
also einer das Wasser nicht durchlassenden Schicht 
überlagert ist. Der Umstand, dass der blaugrüne Si- 
lurthon bei Strelna im Meeresniveau erscheint, am 
Wolchow aber, bei Alt-Ladoga, mindestens 40 Fuss 
über der Ostsee liegt, zeigt deutlich, dass unsere Si- 
lurschichten vom Ladoga her nach Westen schwach 
geneigt sind. Wenn so der Westen, Süden und Süd- 
osten unser hiesiges Springwasser nicht haben liefern 
können, so bleibt uns dazu der Osten und Norden 
übrig. Der Silurische Orthocerenkalkstein (auch Vagi- 
natenkalk, Schmidt) überschreitet nirgends den Pa- 
rallelkreis St. Petersburgs und Schlüsselburgs nach 
Norden; ebenso wenig der unter ihm liegende Schie- 
ferthon und Ungulitensandstein. Der unter letzterem 
lagernde blaugrüne Thon erstreckt sich zwar nach 


an 


Norden über diese Grenze hinaus, ist aber nie auf Finn- 
ländischem Granit aufliegend gesehen worden; eben 
so wenig hat man irgendwo die noch tieferen, durch 
den Bohrbrunnen aufgeschlossenen Glieder dieser For- 
mation den Granit überlagern gesehen. Nur das Bohr- 
loch hat uns gezeigt, dass eine solche Auflagerung 
wirklich stattfindet. 

Nimmt man nun an, und wir haben das volle Recht 
dazu, dass die tiefliegenden, unsichtbaren Schichten 
des Systems dieselbe schwache Neigung nach Süden 
haben, wie die obern, am Glinte Estlands entblössten, 
so würde ihr nördliches Ausgehende, etwa im südli- 
chen Theile Finnlands, vielleicht nicht sehr tief unter 
dem dortigen Diluvialboden zu suchen sein. 

Wenn wir uns einen sehr grossen oder viele klei- 
nere Seeen denken, an denen Finnland so überreich ist, 
deren Wasser nicht ganz und gar von Granitufern, wie 
von dem Rande eines Tellers eingeschlossen ist, son- 
dern auch mit permeabelen Sandschichten des Dilu- 
viums in Verbindung stehen, welche ihrerseits sehr 
wohl mit den unteren Grusschichten des Silurischen 
kommuniciren könnten, so würde solchen Wassern, 
wenn sie die gehörige Höhe besitzen, der unterirdische 
Weg nach der Gegend von St. Petersburg allerdings 
gebahnt und dieselben im Stande sein, den Spring- 
brunnen zu speisen. 

Diese Vorstellung war es, welche mich veranlasste, . 
der Akademie im Frühlinge dieses 1864. Jahres den 
Vorschlag zu machen, zur Lösung dieser Frage das 
Verfahren anzuwenden, das ich in Professor Schmidt’s 
trefflichem Buche über die Quellen und Brunnen Dor- 
pats ©) gelesen hatte. Schmidt wies durch Analysen 
nach, wie jene und manche andere Wasser, z. B. das 
des Embach und der Düna, genau die Summe aller 
festen Bestandtheile enthalten, welche sie ursprüng- 
lich besassen und sodann auf ihrem unterirdischen 
Wege aus den durchlaufenen Erdschichten aufnahmen. 
Struve hat bereits gezeigt, dass das Wasser unseres 
Artesischen Brunnens seine festen Bestandtheile nicht 
alle aus den durchbohrten Schichten allein erhalten ha- 
ben kann, sondern einige aus anderen Vorräthen ge- 
nommen haben muss. Erwiese nun z. B. die Analyse, 
dass diese anderen Bestandtheile in der geforderten 
Menge etwa im Ladogasee, im Onega, im Saima oder 


6) Schmidt, die Wasserversorgung Dorpats. Dorpat 1863. 


203 


Bulletin de l'Académie Impériale 


204 


anderen Finnischen Seen vorhanden sind, so würde 
man daraus schliessen können, dass das St. Petersbur- 
ger Artesische Wasser aus diesen Seen zufliesst. 
Diese Untersuchungen, die Hr. Struve im Auf- 
trage der Akademie unternommen hat, würden uns, 
wenn man sie weiter ausdehnt, zu einer gründlichen 
hydrologischen Kenntniss dieses Theils von Russland 
führen und vielleicht zu einer noch umfassenderen Un- 
tersuchung der grossen Wasseradern, Seen und Meere 
Russlands führen, die jedenfalls von hervorragendem 
wissenschaftlichem Interesse sein würde. 
Zur bequemeren Uebersicht der Schichtenfolge im 
Artesischen Bohrloche lege ich einen Durchschnitt 
desselben bei. Der Silurische Thon war früher schon 
in Reval und zum Theil in Zarskoie Selo durchbohrt 
worden. Über ihn bringt unsere Arbeit aber dennoch 
einiges Neue. Aber die unter ihm liegenden Schichten 
bis zum anstehenden Granit kannte man früher nicht. 


Zur Oologie der Räderthiere. Zweiter Beitrag. 

Von Dr. J. F. Weisse, (Lu le 1 décembre 1864.) 

(Mit einer Tafel.) 

Hiemit der Akademie eine zweite Serie der von mir 
auf ihrer allmählichen Entwickelung beobachteten Rä- 
derthier - Eier übergebend, muss ich die Bemerkung 
vorausschicken, dass ich mit Uebergehung vieler Eier, 
welche die gewóhnlichen Erscheinungen darboten, nur 
solche hier berücksichtigt habe, die sich durch etwas 
Besonderes auszeichneten. 

Die beiliegenden Abbildungen sind gleich denen im 
früher erschienenen Aufsatze über diesen Gegenstand!) 
unter einer Vergrüsserung von 340 Mal angefertigt 
worden; die ihnen beigefügten Buchstaben bedeuten: 
Dd. Darmdrüsen, F. Fuss, Kb. Keimblüschen, M 
Mandibeln, W. Wimpernkranz, Z. Zitterorgane. 

— 1. Das Ei einer Philodina. 

Als ich im Sommer 1863 meine Beobachtungen 
über Ráderthier-Eier wieder aufnahm, war das erste 
Ei, auf welches ich stiess, das unter Fig. 1 darge- 
stellte. Es hatte fast das Ansehen, als sei es doppel- 
schalig, indem die wasserhelle hohe Spitze durch eine 
dunkle Contour von dem Inhalte getrennt war. Hier 
fand auch ein leises Wimpernspiel statt. — Im 


...3) Mémoires, Tome IV. Nr. 8.1862, ooo o0 


Laufe des Tages — es war der 26. Mai — wurden 
die Mandibeln sichtbar, wie auch ein rother Augen- 
punkt. Sofort machte der wie in mehrere Lappen sich 
abtheilende Embryonalkórper lebhafte Bewegungen, 
unter welchen sich derselbe allmählich in jene helle 
Spitze hineindrüngte (Fig. 2). Am folgenden Morgen 
um 7 Uhr war letztere völlig ausgefüllt, die Kiefern 
hatten sich mehr nach vorn hin begeben und waren, 
gleich dem Embryo, in lebhafter Bewegung. Gegen 5 
Uhr Nachmittags brach das Ei an der Spitze auf und 
entliess eine schlanke Philodina, deren Art ich nicht 
mit Sicherheit bestimmen konnte, weil sie sich schnell 
aus dem Gesichtsfelde verlor. Ich glaube indessen, 


dass es Philodina collaris gewesen. 


2. Das Ei der Euchlanis Luna. 


Schon früher war mir wohl dann und wann ein sot 
ches Gebilde, wie Fig. 3 zeigt, aufgestossen; ich be- 
obachtete dasselbe mitunter auch eine Zeit lang, be- 
merkte aber keine Veründerung oder irgend ein Le- 
benszeichen, weshalb mir's auch nie in den Sinn kam, 
ein Räderthier-Ei in demselben zu sehen. Als mir in- 
dessen am 27. Mai wieder ein solches unter das Mi- 
kroskop kam, beschloss ich, dasselbe anhaltender zu 
betrachten, da ich durch meine Methode, Räderthier- 
Eier mehrere Tage lang im Gesichtsfelde lebendig zu 
erhalten, gegenwärtig in Stand gesetzt bin, derglei- 
chen Beobachtungen lange fortzusetzen. en 

Es war 10 Uhr Morgens, als ich am genannten 
Tage meine Beobachtung begann. Die doppelten ziem- 
lich weit aus einander stehenden Contouren gewühr- 
ten mit dem in der Mitte befindlichen schwarzen In- 
halte einen gar hübschen Anblick; es fiel mir der 
Ring des Saturnus dabei ein. Obgleich ich den Gegen- 


: stand nun alle zwei bis drei Stunden wieder in Augen- E! 
schein nahm, konnte ich im Laufe des ganzen Tags — 
keine andere Veründerung bemerken, als dass sich E 


der in der Mitte liegende dunkle Kórper mehr nach 3 


dem. einen Ende des Eies. hinbewegt hatte, wührend 4 
am anderen Ende, welches näher an den äusseren … 


Ring hingerückt war, ein schmaler, strichförmiger E 
heller Raum sich zeigte. Als ich am anderen Morgen ` 
um 7 Uhr wieder in's Mikroskop schaute, ward es 


| mir klar, dass ich in der That ein Räderthier-Ei.vor — 
x mir hatte. Jener erwühnte helle Zwischenraum hatte 
(Sch vergrüssert und es zeigte sich dort das mir so be- 


205 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


kannte Wellenspiel der Wimpern in dergleichen Eiern 
(Fig. 4). Jetzt hellte sich das Ei hie und da mehr auf, 
das Wimpernschlagen ward immer lebhafter und es 
schimmerte aus der dunklen Masse ein abgesonderter 
Körper hervor, welchen ich für den sich aufbauenden 
Kauapparat halten musste. Bis zur Mitternacht war 
keine weitere Veränderung wahrzunehmen, auch das 
Spiel der Wimpern hörte plötzlich auf. Am nächsten 
Morgen fand ich meine Vermuthung hinsichtlich des 
erwähnten Körpers bestätigt, indem an dieser Stelle 
die jetzt deutlich zu erkennenden Mandibeln von Zeit 
zu Zeit Kaubewegungen vollführten. Eine Stunde spä- 
ter trat rechterseits von ihnen ein kleiner blassrother 
Augenfleck auf und linkerseits, etwas tiefer nach unten, 
ein Zitterorgan (Fig. 5). Von nun an wurden Wimpern- 
spiel und Kaubewegungen immer lebhafter, der Em- 
bryo bewegte sich bald hie bald da und erfüllte all- 
mählich die helle Spitze des Eies mit seinem anwach- 
senden Körper. Gegen drei Uhr Nachmittags hörte 
plötzlich jede Bewegung auf, indessen ward der Em- 
bryo nach Verlauf einer Stunde wieder sehr unruhig 
und sprengte um 4 Uhr das Ei an seiner Spitze. Die 
äussere Hülle blieb dabei unversehrt und zerriss erst 
eine halbe Stunde später in mehrere Fetzen dadurch, 
dass das dem Ei entschlüpfte Thier sich nach allen 
Richtungen ausdehnte. Vollkommen frei vor mir lie- 
gend erkannte ich eine hübsche Euchlanis Luna, wel- 
che sich durch die so charakteristischen Nägel an den 
Fingern und dem mondförmig ausgeschnittenen obe- 
ren Rand des Panzers deutlich genug kennzeichnete. 
Während das Thierchen noch in der äusseren Umhül- 
lung verweilte, waren die beiden von Ehrenberg er- 
wähnten kugligen Darmdrüsen ausserordentlich deut- 
lich wahrzunehmen (Fig. 6). Er scheint aber das Zit- 
terorgan übersehen zu haben, welches ich nicht nur 
bei dem Embryo, sondern auch bei dem Neugebore- 
nen auf’s Deutlichste wahrgenommen. (Fig. 5 und 6). 
-Es waren somit 54 Stunden, vom Anfange der Be- 


obachtung an gerechnet, verflossen, bis das Thier aus 


dem Ei hervorkam. Will man mit Ehrenberg jedes 
Räderthier - Ei, das mit einer doppelten Umhüllung 
versehen ist, Winter- oder Dauer-Ei nennen, so hat 
das hier beschriebene das vollste Recht auf diese Be- 
nennung. Ob diese Euchlanis- Art aber auch Eier mit 
einfacher Schale legen mag, ist mir nicht bekannt; 
aus Ehrenberg's Abbildungen derselben mit noch 


im Leibe zurückgehaltenen Eiern ist darüber kein si- 
cheres Urtheil zu füllen. 


3. Das Ei der Euchlanis dilatata, 


Am 1. Juni kam mir um 8 Uhr Abends ein über- 
aus grosses Rüderthier- Ei zu Gesicht, welches von 
einer hellen membranartigen Hülle umschlossen war 
und an einem Confervenfaden hing. Es hatte in sei- 
nem äusseren Aussehen einige Aehnlichkeit mit den 
Winter- Eiern der Triarthra mystacina, wie Ehren- 
berg diese auf Tab. LV. in seinem grossen Infuso- 
rienwerke dargestellt hat. Meine 7. Figur zeigt es so, 
wie ich es antraf. Dasselbe bis Mitternacht beobach- 
tend, konnte ich keine Veründerung wahrnehmen; erst 
am folgenden Morgen fand ich es hie und da durch- 
sichtiger geworden, glaubte auch an einem Ende ein 
leises Wimpernspiel zu bemerken, was einige Stun- 
den später deutlicher auftrat und zeitweise von einem 
Hin- und Herschwanken des oberen Kórpertheils des 
sich bildenden Embryo begleitet war. In den Nach- 
mittagsstunden hellten sich beide Enden des Eies auf 
und das dunkle Bildungsmaterial hatte sich im Cen- 
trum desselben angehüuft, wührend rings am lichter 
erscheinenden Rande deutliche Bewegungen des sich 
entwickelnden Embryo sichtbar waren. Spät am Abend 
trat völlige Ruhe ein und erst am Morgen des folgenden 
Tages, d. h. am 3. Juni, bewegte sich der Embryo, 
an dessen Mandibeln ich jetzt die fünf Zähne deutlich 
zühlen konnte, wieder sehr lebhaft. Gegen 11 Uhr er- 
schien das blassrothe Auge oberhalb der Mandibeln 
(Fig. 8), eine Stunde später trat jedoch von Neuem 
eine vollstàndige Ruhe ein, welche auch den ganzen 
übrigen Tag andauerte, so dass ich schon befürchtete, 
das Thierchen sei im Eie abgestorben. Am anderen 
Tage indessen, als ich um 7 Uhr Morgens an's Mi- 
kroskop trat, bemerkte ich im hinteren Theile des 
Körpers eine sich rhythmisch ausdehnende und kontra- 
hirende Blase. Bald darauf stellten sich auch Bewe- 
gungen. der Mandibeln wie auch des ganzen Kórpers 
ein und um 1 Uhr Nachmittags, also in der 65. Stunde 
der Beobachtung, quoll das Neugeborene, mit dem 
Rüderorgane voraus, sehr langsam unter dem Eie 
hervor, ohne dass die erwähnte umhüllende Membran 
im Mindesten verletzt ward (Fig. 9). Während das- 
selbe mit seinen langen Fingern noch im Eie steckte, 
schlängelte sich eine grosse Anguillula heran, packte 


207 


Bulletin de l’Académie Impériale 


208 


das eben geborene Thier an dem frei gewordenen 
Körpertheile und riss mit einer solchen Wuth lange 
Fetzen vom Leibe, dass die verstümmelte Leiche vol- 
lends an’s Tageslicht gezogen ward. Ich hatte zwar 
diese Schlange, welche ich drei Tage und drei Nächte 
mit der harmlosen Euchlanis am Leben erhielt, schon 
zu Anfange meiner Beobachtung bemerkt, wollte sie 
aber theils aus Furcht, dabei auch das Ei aus dem 
Auge zu verlieren, nicht bei Seite schaffen, theils weil 
ich die Anguillulae bisher nicht für carnivore Ge- 
schöpfe gehalten. In Zukunft werde ich aber natürlich 
stets darauf bedacht sein, ein solches Raubthier bei 
Zeiten zu entfernen. ` 


4. Das Ei der Monostyla cornuta, 


Am 11. Juni begegnete mir das unter Fig. 10 ab- 
gebildete Ei, in welchem sich der Embryo bereits be- 
wegte. Es zog meine Aufmerksamkeit besonders da- 
durch auf sich, dass es im Innern wie mit einem Strah- 
lenkranze umgeben zu sein schien. Bei einer minder 
scharfen Einstellung des Mikroskops zeigte sich die 
äussere Oberfläche der Schale mit in Reihen geord- 
neten erhabenen Pünktchen besetzt (Fig. 11). 

Es war gegen 9 Uhr Morgens, alsich dieses Ei auf- 
fand, und schon nach einer Stunde wurden Auge und 
Mandibeln sichtbar. Die weitere Entwickelung des 
Embryo nahm einen so raschen Fortgang, dass das 
Ei schon an diesem Tage um 4 Uhr Nachmittags auf- 
brach und zwar auf der abwärts gekehrten Seite. Nun 
waren die oben erwähnten Pünktchen ausnehmend 
deutlich wahrzunehmen (Fig. 11). 

Da ich in meinem ersten Beitrage zur Oologie der 
Räderthiere bereits ein Ei beschrieben habe, welches 
ich von der Monostyla cornuta herstammend angenom- 
men, das aber von diesem jetzt besprochenen in sei- 
nem äusseren Ansehen sehr abwich, glaubte ich mich 
damals bei Bestimmung der Art geirrt zu haben, weil 
ich diese jetzt unzweifelhaft vor mir hatte. Ein glück- 
licher Zufall kam mir am folgenden Tage in dieser 
Verlegenheit zu Hilfe. Ich begegnete nämlich wieder 
einem Eie, welches, wie früher, von einem Algenfa- 
den ringförmig umschlossen war und dessen Insasse 
eben im Begriff war, dasselbe zu verlassen. Das Thier- 
chen schob das leere Ei auf die Seite und bewegte 
sich wohlgemuth in dem vegetabilischen Gefängnisse, 
dessen Schranken es innerhalb einer halben Stunde, 


ohngeachtet vieler Anstrengungen‘), nicht zu durch- 
brechen vermochte. Ich hatte aber dadurch den Vor- 
theil, es genau beobachten und mich versichern zu kön- 
nen, dass eine Monostyla cornuta vor mir lag. Ob man 
hier nicht an Sommer- und Winter-Eier denken darf? 


5. Das Ei von Searidium longicaudatum. 


Dieses unter Fig. 12 abgebildete Ei, welches mir ` 


am 21. Juni um8 Uhr Morgens unter das Mikroskop 
kam, fiel besonders durch den Besatz von langen haar- 
ähnlichen Fädchen auf. An einem Ende desselben war 
bereits ein leises Wimpernschlagen sichtbar; bald tra- 
ten auch deutliche Bewegungen des Embryo auf. Schon 


ium 10 Uhr konnte ich die Mandibeln, wie auch das 


durch einen breiten Streifen von rothgelber Farbe an- 
gedeutete Auge erkennen (Fig. 12). Nachdem sich 
das Ei im Laufe des Tages immer mehr und mehr 
ausgefüllt hatte, platzte es um 6 Uhr Nachmittags 
und entliess das in der Aufschrift genannte, so selt- 
sam gestaltete Thier bis auf den zweischenklichten 
Abschnitt des Fusses, welcher halbcirkelfórmig ge- 
krümmt noch zehn Minuten lang in demselben ver- 
weilte. Das entleerte Ei (Fig. 13) rechtfertigte die 
Annahme, dass es wirklich bewimpert sei, indem sich 
die kolbenfórmigen Wurzelenden der spitz zulaufen- 


den Härchen wie in die Eischale eingebettet darstell- 


ten. Am folgenden Tage fand ich neben einem ausge- 
wachsenen Scaridium noch zwei ganz eben so beschaf- 
fene Eier; ich war jedoch nicht so glücklich, ein Ei 
aus dem Mutterleibe austreten zu sehen, um Leydig’s 
interessante Beobachtung zu bestätigen. Er sagt: Das 
reife Ei (Winter- Ei) hat eine Eigenthümlichkeit an 
seiner Schale, die aber erst im Momente des Ab- 
ganges aus dem Leibe sichtbar wird. In dem 
Augenblicke nämlich, wo das ovale Ei aus der Kloa- 
kenóffnung, welche sich oberhalb der Fussbasis befin- 


det, hervorkommt, entfaltet die Schale einen Haarbe- 
satz, dessen einzelne Fäden zwar nicht sehr dicht 
stehen, aber 0,007— 1,010" lang sind). 


Ehrenberg leugnet bekanntlich die Existenz von 
bewimperten Räderthier - Eiern und hält dafür, dass 
diese Erscheinung stets durch kleine Algen (hygrocro- 

2) Bei diesen fruchtlosen Bemühungen war es ergôtzlich, zu se- 
hen, wie das Thierchen von der Wand der Alge zurücktrat und 


dann mit kräftigem Anlaufe dieselbe zu durchbrechen versuchte. 
3) v. Siebold's und E s Zeitschrift für vissenschaftl. 


! Zoologie, 6. Bd. 1855. Nr. 1 


209 des Sciences de 


Saint- Petersbourg. 210 


cis vestiens), welche an ihnen hängen, bewirkt wer- 
de‘). Er hat aber, wie aus seiner Beschreibung und 
seinen Abbildungen des Scaridium hervorgeht, nie ein 
Ei desselben ausserhalb des mütterlichen Leibes zu 
sehen Gelegenheit gehabt. 


6. Das Ei von Monura Colurus, 


Unter Fig. 14 erblickt man ein kleines Ei, welches 
ich am 24. Juni um 9 Uhr Morgens zu beobach- 
ten anfing. Nachdem das besonders an einem Ende 
angehäufte dunkle Bildungsmaterial zur Aufbauung 
des Embryo verwendet worden war, trat an dem an- 
deren helleren Ende das so charakterische Wimpern- 
spiel auf, aber erst am folgenden Tage kamen Kau- 
apparat und zwei kleine rothe, nahe bei einander 
stehende Augenpunkte zum Vorschein. Obgleich nun 
der rasch in der Weiterentwickelung fortschreitende 
Embryo sich lebhaft bewegte, auch die kauenden 
Mandibeln stark nach oben hinauf rückten, war ich 
dennoch genöthigt, das Ei, in welchem spät Abends 
jede Bewegung aufgehört hatte, die Nacht durch auf- 
zuheben. Am anderen Morgen zeigten sich wieder un- 
zweideutige Lebenszeichen, welche im Laufe des Ta- 
ges immer kräftiger auftraten; dennoch platzte das 
Ei erst gegen 7 Uhr Abends, so dass 58 Stunden von 
Anbeginn der Beobachtung verflossen waren. Das 
Thierchen quoll überaus langsam aus dem kleinen 
Risse im Eie hervor, die kleinen niedlichen Stirnau- 
gen voran, und den Fuss hin und her schleudernd 
(Fig. 15). Als sich endlich auch der Kauapparat her- 
ausgedrängt hatte, hörte alle Bewegung auf. Das Thier 
war abgestorben, aber leicht zu erkennen. Figur 16 
zeigt den Riss im entleerten Eie. 


7. Das Ei von Brachionus Bakeri, 


In den letzten Tagen des Juni-Monats fand ich ne- 
ben einem grossen lebenskräftigen Exemplare des ge- 
nannten Wappenthierchens zwei freiliegende Eier von 
ansehnlicher Grösse, in welchen die Embryonen be- 
reits lebhafte Bewegungen zeigten. Das schon so oft 
erwähnte Wimpernspiel zeigte sich hier nicht nur an 
dem helleren Ende der Eier, sondern erstreckte sich 
über die ganze vordere Körperhälfte der sich ent- 
 wickelnden Thierchen. Bald tauchte an einem dersel- 


4) Die Infusionsthierchen als vollkommene Organismen. S. 99. 
VIII. 


Tome 


ben auch ein grosses rothes Auge hervor, ohne dass 
ich die Mandibeln, welche erst später zum Vorschein 
kamen, bemerken konnte (Fig. 17). Dieses Ei brach 
schon nach wenigen Stunden mit einem fast durch die 
Mitte gehenden Spalt auf (Fig. 18). Aus dem Eie her- 
vortretend, stutzte sich das in demselben zusammen 
drückt gewesene Thier allmühlich auf; besonders aber 
bedurften die am hinteren Kórperende befindlichen 
Stacheln, welche bei'm Heraustreten aus dem Eie queer 
über einander gelagert waren, einer ziemlich langen 
Zeit, ehe sie ihre normale Stellung erlangten (Fig. 19). 

Schon Ehrenberg hat dergleichen Eier auf seiner 
Tab. LXIV abgebildet und man erkennt deutlich an 
einem, welches noch an dem Thiere hängt, die durch 
die Mitte gehende Querspalte. Dasselbe war somit 
schon entleert. 


8. Das Ei von Brachionus Pala. 


Als ich nach einer dreiwöchentlichen Unterbrechung 
meine Beobachtungen am 18. Juli wieder aufneh- 
men konnte, war das hier erwühnte Ei das erste, wel- 
ches mir entgegen trat. Es hatte dieselbe Gestalt, war 
aber etwas kleiner, als das vorher beschriebene, wes- 
halb ich es für überflüssig erachtete, eine Abbildung 
zu geben. Da sich bei dem schon lebhafte Bewegun- 
gen zeigenden Embryo das so eigenthümliche undu- 
lirende Wimpernspiel im Umfange des ganzen vorde- 
ren Körpers bemerkbar machte, vermuthete ich so- ` 
gleich, das Ei eines Brachionus vor mir zu haben. Es 
war 8 Uhr Morgens, und schon in der Mittagsstunde 
trat das grosse rothe Auge hervor, bevor noch der 
Kauapparat wahrgenommen werden konnte. Dieser 
kam erst zwei Stunden später zum Vorschein?). Das 
Ei brach bereits um 5 Uhr Nachmittags mit einem 
gleichfalls durch seine Mitte gehenden Spalt auf. Ich 
erkannte mit Sicherheit einen Brachionus Pala, des- 
sen Respirationsróhre und bewimperter Stirntheil mit 
den zwei langen Stirnborsten sogleich bei dem Aus- 
schlüpfen aus dem Eie klar zu unterscheiden waren. 


9. Das Ei der Metopidia Lepadella. 


Dieses kleine Ei, welches in Fig. 20 dargestellt ist, 
und mir am nächsten Morgen um 8 Uhr zu Gesichte 


5) Ich mache hier darauf wieder aufmerksam, dass nicht immer, 
wie Ehrenberg behauptete, der Kauapparat vor den Augen zur Er- 
scheinung komme. ees 


14 


Bulletin de l’Académie Impériale 


kam, war überaus durchsichtig und so leicht, dass es 
bei den schon stattfindenden Bewegungen des Embryo 
hin und her geschaukelt ward. Statt des bei den üb- 
rigen Rüderthier- Eiern so gewöhnlichen Wimpern- 
spiels zeigte sich hier am obern Körper nur ein leises 


Flimmern. Nach einer Stunde schon waren die Man- 


dibeln angedeutet und bald darauf trat an jeder Seite 
der flimmernden Stelle ein kleiner rother Augenpunkt 
hervor. Gegen 12 Uhr machten die Kiefern die ersten 
Kaubewegungen und bereits um 3 Uhr Nachmittags 
platzte das Ei seitwärts (Fig. 21), von wo das ge- 
nannte Thierchen, mit dem Gabelfusse voran, hervor- 
trat. Da ich später noch zwei Mal die Entwickelung 
einer solehen Metopidia verfolgt habe und immer das 
Austreten aus dem Eie mit dem Fusse voran beob- 
achtete, bin ich geneigt, anzunehmen, dass bei ihr die 
Fussgeburt normal sei, während sonst die Räderthiere 
mit dem Kopf voraus an’s Tageslicht treten. Beson- 
ders auffallend war diese Erscheinung in einem Falle, 
wo das Ei zuerst in seiner oberen Partie einen Riss 
erlitt, aus welchem das Räderorgan hervortrat, bald 
darauf jedoch auch unten an der entgegengesetzten 
Seite, wo gerade der Zangenfuss gelagert war, platzte 
und das Thier nun durch den später entstandenen 
Riss, mit dem Fusse voran, hervorkam. Dieses Ei sah 
durch die an ihm geheftete kleine Alge (Hygrocrocis 
vestiens) wie behaart aus (Fig. 22). 


10. Eier der Floseularia ornata. 


Am 15. August kam mir ein grosses Exemplar die- 
ses ausgezeichneten Rüderthiers unter das Mikroskop. 
Es hatte bereits vier Eier in das Futteral abgesetzt, 
ein fünftes jedoch war noch im Leibe zurückgehalten. 
Dieses ward am folgenden Tage unter meinen Augen 
gelegt, indem es bei einer krüftigen Contraction des 
Thieres hervorsprang. Noch war das Keimblüschen 
sichtbar und das Ei unterschied sich von den anderen 
noch dadurch, dass sein Inhalt an beiden Enden von 
der Schale abstand*). 

Bis zum 17. konnte ich an den kleinen überaus 
durchsichtigen Eiern keine andere Veründerung be- 
merken, als dass ihr Inhalt so zu sagen grobkürniger 


6) Obgleich ich hierüber bereits eine kleine Notiz im 2. Hefte 
der Zeitschrift für wissenschaftliche Zoologie vom Jahre 1864 ver- 
öffentlicht habe, lasse ich des Zusammenhanges wegen diese Beob- 
achtung auch hier stehen. : 


ward; in einem derselben erschien jedoch ein kleiner 
rother Punkt, welcher seine Lage zu ändern schien, 
ohne dass ich Bewegungen wahrnehmen konnte. Am 
folgenden Tage, d.h. am 18., entdeckte ich an diesem 
schon früh Morgens zwei deutliche Augenpunkte, 
welche unter sichtbaren Bewegungen des Embryo fort- 
während ihre Lage änderten, bald horizontal, bald 
perpendiculär gegen einander gestellt waren (Fig 24 ` 
bis 25). Es fand auch schon ein leises Wimpernspiel 
an einem Ende Statt. In diesem Zustande verharrte 
das Thierchen auch den ganzen folgenden Tag. Erst 
am 20. barst das Ei in der Mittagsstunde an der hel- 
leren Spitze. Der Oberkörper mit den Augen trat so- 
fort hervor (Fig. 26); es währte jedoch fast eine Stunde, 
ehe das ganze Thier, sich wurmartig hin und her win- 
dend, vollständig zum Vorschein kam. Unterdessen 
war am Kopfende ein Wimpernkranz auf’s Deutlichste 
sichtbar geworden. Das Neugeborene war mehr als 
zwei Mal so lang, als der Längsdurchmesser des Eies 
betrug, hatte aber nicht die geringste Aehnlichkeit 
mit dem Mutterthiere. Ich gebe deshalb in Figur 27 
von ihm eine Abbildung, einmal weil, käme einem 
anderen Naturforscher ein solches Geschöpf zufälliger 
Weise unter das Mikroskop, er zu der Meinung ver- 
leitet werden könnte, ein neues Thier entdeckt zu ha- 
ben; dann auch, weil bei Ehrenberg, welcher sich 
nur durch Zerdrücken des Eies die Ansicht der jun- 
gen Floscularia verschaffte, keine Abbildung von dem 
jugendlichen Zustande zu finden ist. Bisher hat nur 
Leidig eine ähnliche Beobachtung bei Stephanoceros 
Eichhorni gemacht, wo er beim Zerquetschen eines 
schon reifen Eies ein ebenfalls wurmförmiges, der 
Mutter ganz unähnliches Junges hervorkommen sah). 
Offenbar muss hier eine Metamorphose gestattet wer- 
den, bis ein so unvollkommenes Geschöpf sich seine 
Hülle aufbauet und seine vollständige Entwickelung 
erreicht. Wie viel Zeit mag noch bis dahin erforder- 
lich sein? 

Während ich meine ganze Aufmerksamkeit diesem 
Eie zugewendet hatte, waren zwei der anderen schon 
so weit in der Entwickelung fortgeschritten, dass bei 
den sich lebhaft bewegenden Embryonen die Augen 
sichtbar geworden waren. Beide brachen am 22. auf, 
das eine Morgens um 8 Uhr, das andere zwei Stunden 


7) v. Siebold's und Kölliker’s schon angezogene Zeitschrift, 
wo sich auch auf Tab. I. Fig. 3 eine Abbildung vorfindet. 


D’Wersse. Raderthıer-Eier 


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213 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 214 


später. In beiden waren die feinen Stirnwimpern schon 
während die Embryonen noch in ihnen eingeschlossen 
waren wahrzunehmen. — In einem vierten Eie starb 
der Embryo ab, bevor noch die Augen zur Anschau- 
ung kamen; der Inhalt desselben hatte sich von der 
Schale nach der Mitte hin in einen unregelmässig ge- 
formten Haufen zurückgezogen. — Das fünfte Ei end- 
lich, d. h. dasjenige, welches ich aus dem Mutterleibe 
am 16. austreten gesehen, zeigte am 20. in den Mor- 
genstunden beide Augen an dem sehr lebendigen Em- 
bryo, öffnete sich jedoch erst am 23. früh Morgens, 
so dass mithin sieben Tage zur vollständigen Ent- 
wickelung erforderlich gewesen, und man zurück- 
schliessend wohl annehmen darf, dass das Erste der 
fünf Eier am 13. August gelegt worden war. 

Diese Beobachtung steht nun allerdings im grell- 
sten Contraste mit Ehrenberg’s Angaben über die 
so rasche Propagation bei Hydatina senta^). Da jedoch 
sowohl aus meinen früheren wie aus den vorliegenden 
Mittheilungen hervorgeht, dass die Entwickelung der 
Räderthiere im Ganzen eine ziemlich langsame ist, 
muss wohl die Hydatina als eine nicht maassgebende 
Ausnahme betrachtet werden. 

Hiermit meinen Aufsatz schliessend, kann ich nicht 
umhin, auf die irrthümlichen Angaben Perty’s, hin- 
sichtlich dieses interessanten Räderthiers aufmerksam 
zu machen. Er sagt nämlich in Nr. 47 seiner unten 
citirten Schrift?) von der Floscularia ornata: «Am 
Fusse sassen 2 bis 3 Eier, jedes "4 so gross, als der 
Leib des Thieres, Dotter braun, rings mit kurzen 
Härchen besetzt.» Die Eier der Floscularia sind aber 
so klein, dass sie kaum den sechsten Theil des müt- 
terlichen Leibes an Länge erreichen; und nun gar ein 
brauner, rings mit Härchen besetzter Dotter! Auch 
Leydig wunderte sich schon vor beinahe zehn Jah- 
ren über diesen absonderlichen Dotter'^). Schade, dass 
Herr Perty der überschwenglichen Menge seiner oft 
ganz unnützen Figuren nicht auch ein Bild seiner 
vermeintlichen Floscularia ornata hinzugefügt hat. 


Schlussbemerkung. 
Durch meine Reise nach Stettin zu der 38sten Ver- 


8) Zur Erkenntniss der Organisation in der Richtung des klein- 
sten Raumes. Zweiter Beitrag. Berlin, 1832. 
9) Zur Kenntniss kleinster Lebensformen u. s. w. Bern, 1852. 
10) In seiner interessanten Abhandlung über die Räderthiere in 
der Zeitschrift für wissenschaftliche Zoologie. Bd. VI. 1855. 


sammlung deutscher Naturforscher und Aerzte wur- 
den meine Beobachtungen unterbrochen. Als ich Ende 
September wieder heimgekehrt war, liess ich mir eines 
Tages wiederum Wasser aus demselben Teiche brin- 
gen, welches mir früher das Material zu meinen Un- 
tersuchungen geliefert hatte. Ich konnte nun zwar 
keine frei im Wasser liegende Eier auffinden, es be- 
gegneten mir aber viele ausgezeichnete Räderthiere, 
als: Diglena aurita, Mastigocerca carinata, Philodina 
erythrophthalma, Notommata longiseta, Salpina redunca, 
Monostyla quadridentata, Brachionus Bakeri, Furcu- 
laria gibba und noch manche andere. Die meisten von 
ihnen enthielten unzweideutige Eikeime in den Eier- 
stöcken; die genannte Notommata aber, wie auch die 
Furcularia, trugen sogar ein schon reifes Ei in ihrem 
Leibe. Letzteres ward auch unter meinen Augen in’s 
Wasser abgesetzt, anderweitige Geschäfte verhinder- 
ten mich jedoch, dessen weitere Entwickelung zu ver- 
folgen. Es geht indessen hieraus hervor, dass das 
Eierlegen bei den Räderthieren auch im Herbste sei- 
nen ungestörten Fortgang hat. 


Über einen Generationswechsel bei Geryonia 
proboscidalis und die Larve von Rhizostoma 
Aldrovandi, von N. Noshin. (Lu le 16 février 
1865.) 

(Mit 1 Tafel.) 

Verschiedene Umstände erlaubten es bis jetzt nicht, 
die sämmtlichen Resultate der Beobachtungen über 
die Anatomie und Entwickelung der im verflossenen 
Jahre in Nizza, Spezzia, Neapel, Messina und Pa- 
lermo von mir untersuchten Seethiere zu veröffentli- 
chen. Mein Augenmerk war dabei besonders auf die 
Auffindung eines allgemeinen Gesetzes der gegensei- 
tigen Lagerungs-V erhältnisse der Gewebe der Organe 
und ihrer respectiven Betheiligung an deren Entwicke- 
lung gerichtet. Die Veröffentlichung aller dabei er- 
langten Resultate muss wegen Zeitmangels noch auf 
einige Monate verschoben werden. Indessen möchte 
ich die Publication einiger nicht im direkten Zusam- 
menhange mit meinen Hauptergebnissen stehenden 
neuen Thatsachen nicht länger verschieben. Nament- 
lich fühle ich mich in Bezug auf zwei jüngst von 
Herrn Haeckel') publicirte Abhandlungen veran- 


1) Jenaische Zeitschrift für Medicin und Naturwissenschaft, 
1864, 3. und 4. Heft. ue 


215 


Bulletin de l’Académie Impériale 


216 


lasst, meine eigene den darin vorgetragenen diame- 
tral entgegengesetzte Meinung über den Generations- 
process der Geryoniden auszusprechen. Da ich in 
meiner grösseren Arbeit auf die feineren Struktur- 
verhältnisse genauer einzugehen gedenke, so begnüge 
ich mich nur mit der Auseinandersetzung der grob- 
morphologischen Verhältnisse. 


1) Ueber einen Generationswechsel bei Geryonia proboscida- 
lis Geg, (Carmarina hastata Haeckel), 

Ich wil mich in die von Herrn Haeckel ausge- 
sprochenen systematischen Ansichten gar nicht ein- 
lassen und jetzt nur so viel sagen, dass mir sein gan- 
zes System der Rüsselquallen als ein künstliches er- 
scheint. Auch halte ich es gar nicht für wünschens- 
werth, ohne vollstindige und allseitige anatomische 
und physiologische Kenntniss aller betreffenden Ar- 
ten und zahlreichen Abarten der Geryonien ein na- 
türliches System derselben aufzustellen. 

In seinem Artikel: «Die Familie der Rüsselqual- 
len»?) sagt Herr Haeckel: «Die Entwickelung der 
Geryoniden scheint stets ohne Generationswechsel 
und ohne ungeschlechtliche Fortpflanzung auf dem 
einfachen Wege der geschlechtlichen Zeugung zu er- 
folgen. Knospenbildung, Sprossung, Theilung sind noch 
niemals beobachtet worden». — Dem ist aber nicht so. 
Herr Haeckel scheint übersehen zu haben, was schon 
Krohn im J. 1843 bemerkte. Indem nümlich Krohn 
sagt“), dass im geschlechtsreifen Zustande ausser der 
Eleutheria noch Sarsia prolifera Forb. Knospen treibt, 
setzt er noch zu: «Als ein weiteres Beispiel der Art 
glaube ich, zufolge einer schon vor mehreren Jahren 
gemachten Beobachtung, noch die Geryonia probosci- 
dalis anführen zu müssen. Während meines Aufent- 
haltes in Messina, im Jahre 1843, kam mir nämlich 
ein weibliches Exemplar dieser Meduse zu Gesicht, 
dessen, wie bei Liriope, frei in die Magenhöhle hin- 
abreichendes Stielende mit Sprösslingen von unglei- 
cher Entwickelung dicht besetzt erschien. Die min- 
der entwickelten nahmen den oberen, die weiter vor- 
geschrittenen den unteren Theil desselben ein. An 
jenem liessen sich bloss Schirm und Stiel unterschei- 
den, diese hatten nicht nur schon die sechs Fangfä- 


2) Jenaische Zeitschrift, 1864, 4. Heft, p. 452. 
3) Beobachtungen über den Bau und die Fortpflanzung der Zleu- 
theria Quatref. (Archiv für Naturgeschichte, 1861). 


den oder Tentakeln, sondern auch die Randkörper 
entwickelt. Alle diese Sprösslinge sassen mit dem 
Scheitelpunkte ihres Schirmes dem Stielende des 


Mutterthieres fest auf». — Also hat Krohn eine 
Knospenbildung bei Geryonia bestimmt gesehen, meint 
aber, die Brut sei der Mutter ganz ähnlich. — Ich 


hingegen fand, dass die Brut dem Mutterthiere un- 
ähnlich ist, und dass man deshalb bei Geryonia nicht 
nur eine Knospenbildung, sondern auch einen Gene- 
rationswechsel annehmen muss. 

Ich fing öfters Geryoniden, die am Rüssel einen 
oder auch mehrere mit Knospenbrut besetzte Schläuche 
trugen. Bei näherer Untersuchung ergab sich, dass 
diese Schläuche nichts anderes als Wucherungen der 
den Rüsselzapfen bedeckenden Epithelialhaut waren, 
an denen sich durch einen Aus- und Einstülpungs- 
Process die Knospen der jungen Medusen entwickel- 
ten. Die Zeichnung Fig. I A macht dies Verhältniss 
ohne Weiteres verständlich. Geryonien lebten in mei- 
nen Aquarien zuweilen 2 — 3 Tage, so dass man 
sehr gut sehen konnte, wie die noch an den Schläu- 
chen sitzenden jungen Medusen schon selbstständige 
Schwimmbewegungen machten und sich allmählich 
einzeln abschnürten und dann frei umherzuschwim- 


men anfingen. Die knospenden Medusen sind nach 


einem ganz anderen Typus als das Mutterthier ge- 
baut (Fig. 1 B und 1 C); die kleinen Medusen 
konnte mau sehr leicht zu den Aeginiden verweisen. 
Ich fing öfters bei meinen fast täglichen Ausfahrten 
mit dem feinen Netze solche kleine Medusen und 
fischte sogar einmal einen ganzen, gewiss vom Rüssel 
einer Geryonia abgerissenen, Schlauch, welcher mit 
Knospen in den verschiedensten Entwickelungsstadien 
bedeckt war. Die von Keferstein und Ehlers‘) als 
Cunina discoidalis sp. n. beschriebenen Medusen schei- 
nen mir nichts anderes, als die an der Geryonia knos- 
pende Brut zu sein; man vergleiche nur ihre Fig. 12 
und 13 auf Taf. XIV mit meinen Fig. 1 Bu. C. 

Fr. Müller‘), der bei den Aeginiden einen voll- 
ständigen Generationswechsel vermuthet, führt als 
neuen Beweis dafür folgenden Fall an: «Zu Anfang 
dieses Jahres fing ich eine Liriope catharinensis , der 
ein langer, blassgelblicher Zapfen aus dem Munde 


4) Zoologische Beiträge, 1861, p. 93 
- B) Cumina Köllikeri n. sp. Beinen m 


| niden. (Archiv f. Naturgeschichte, 1861, p. 42 — 53). 


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des Sciences de Saint-Petersbourg. 


218 


hervorhing. Bei näherer Untersuchung ergab sich 
derselbe als eine aus dicht gedrängten Quallenknospen 
bestehende Ähre, deren Ende die Liriope verschluckt 
hatte». — Die Medusen dieser Ähre hatten 8 Rand- 
bläschen und 8 Tentakeln und glichen im Ganzen 
den Aeginiden. «Alle diese Eigenthümlichkeiten» — 
sagt Fr. Müller weiter — «stimmen mit der acht- 
strahligen Form von Cunina Köllikeri, während nicht 
die entfernteste Ähnlichkeit mit irgend einer anderen 
der im Laufe von vier Jahren hier von mir beobach- 
teten Quallen besteht». — Fr. Müller meint also, 
dass die von der Liriope angeblich verschluckte Ähre 
ein Hydroiden- Stock sei und den Ammen - Zustand 
von Cunina Köll. vorstelle. Sollte aber die Ähre nicht 
verschluckt gewesen, sondern ein am Rüssel der Le- 
riope sprossender Knospenschlauch sein — was mir 
sehr möglich scheint — so wäre damit vielleicht eine 
ganz neue Form von Generationswechsel gefunden. 
Dabei will ich noch daran erinnern, dass nach Fr. 
Müller die Knospenbrut von Cunina Köll. dem Mut- 
terthiere nicht gleicht und, was mir am bemerkens- 
werthesten scheint, dass die an Cunina Köll. knospen- 
den jungen Medusen anstatt 8 Fangfäden deren 12 
besitzen. 

Aus alle dem geht zur Genüge hervor, dass bei 
den Geryoniden ein Generationswechsel vorkommen 
muss; möglich wäre es, dass derselbe zwischen den 
Geryoniden und Aeginiden stattfindet: dann hätte ich 
an der Geryonia die erste Hälfte dieses Generations- 
wechsels beobachtet — Fr. Müller an seiner Cunina 
die zweite. Doch werden erst neue Untersuchungen 
uns darüber Auskunft geben können; denn bis jetzt 
ist es noch ungewiss, wie sich die Verhältnisse erge- 
ben werden. Es gelang mir nicht, etwas mehr über das 
Schicksal der kleinen Aeginiden-ühnlichen Medusen 
zu erfahren, ausser dass sie ganz gewiss allmühlich 
wachsen. Auch fing ich zuweilen Individuen, die 1'/, 
bis 2 Linien gross waren. 

Geschlechtliche. Vermehrung kam bei der Geryo- 
nia proboscidalis wührend meines mehr als 4 monat- 
lichen Aufenthaltes in Messina nicht zur Beobachtung. 
Die Aeginiden enthielten zwar öfters sehr viele und 
entwickelte Eier, die weitere Entwickelung dersel- 
ben zu verfolgen, glückte mir aber leider nicht. 

Endlich will ich noch hervorheben, dass Herr 
Haeckel selbst bei Cybogaster gemmasceus novum gen. 


nov. sp. Knospenbildung beobachtete; und doch sagt 
er über diese neue Gattung"): «Die Bildung des Ma- 
genstiels erinnert sehr an die Geryoniden (Geryonop- 
siden)». 


2) Die Larve von Rhizostoma Aldrovandi D. Ch. 


So viel ich weiss, ist die Larve von Rhizostoma Al- 
drovandi bis jetzt nur von Tommasi’) beschrieben 
worden; ihre Strukturverhältnisse sind aber von ihm 
ganz falsch aufgefasst. Auch scheint diese Arbeit von 
anderen Zootomen gar nicht berücksichtigt worden 
zu sein, wenigstens wird derselben nirgends Erwäh- 
nung gethan. 

Meine Fig. 2 À und B stellt das letzte der von mir 
beobachteten Entwickelungsstadien der Larven vor. 
Die Larven lebten 8 Tage in meinem Aquarium, ohne 
sich weiter zu entwickeln und ohne sich festzusetzen, 
als ich genóthigt war, Neapel zu verlassen. Die wei- 
teren Schicksale der Larven im freien Meere oder 
auf dessen Grunde konnten daher leider auch nicht 
verfolgt werden. 

Meine Zeichnungen versinnlichen, dass die von 
Franzius?) bei den Larven von Cephea beobachteten 
Canäle bei den Rhizostomen-Larven nicht vorkom- 
men. Dieselben sind hier nur durch 8 Lüngsfalten 
der inneren Haut dargestellt. Auch scheint sich für 
die von Semper?) bei den Larven von Cephea tuber- 
culata als «solide Stránge» beschriebenen Gebilde bei 
meinen Larven nichts Analoges zu finden. 

Endlich will ich noch bemerken, dass bei den Rhi- 
zostomen-Larven sich die äussere und innere Haut 
fast unmittelbar berühren, und man also nicht von 
einer ausgebildeten Leibeshóhle sprechen darf, denn 
sie ist hier nur in der Anlage vorhanden. Meiner 
Ansicht nach ist dieses bei den meisten Coelentera- 
ten der Fall, wie ich spüter zu beweisen hoffe. 

Über das Ausführlichere des Entwickelungsganges 
der Rhizostomen-Larven vom Ei an, wie auch über 
die feineren Strukturverhältnisse muss ich auf meine 
grössere Arbeit verweisen. 

a SC | Heft, p. 842. 

S) Ae aneadeniche degli Aspiranti Nataralisti, diretti 
dal Dott. O. G. Costa, memorie risguardanti la Zoologia e Anato- 
SE £ w. Zoologie, 1852. Über die Jungen der Cephea. 

9) Archiv für Naturgeschichte, 1858. Über die Polypen der Ce- 
phea tuberculata. 


219 


Bulletin de l’Académie Impériale 


220 


BULLETIN DES SÉANCES. 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE, 
SÉANCE DU 4 (16) AOÛT 1864. 


M. Fritzsche présente et lit une notice sur le dosage 
de la chaux (Über die Bestimmung des Kalks als Ätzkalk). 
Elle sera publiée dans le Bulletin. 

M. Elie Borszezow, par une lettre du 26 juin, remercie 
l’Académie d'un prix Démidof qu'elle lui a décerné, et 
la prie de vouloir bien prendre sous ses auspices la 
publication de l'ouvrage qui lui a valu ce prix, et qui est 
intitulé: Matériaux pour servir à la géographie botanique 
de la région aralo-caspienne. — Sur la proposition de M. 
Ruprecht, ce travail est admis dans le recueil russe de 
l'Académie. 

M. Fritzsche présente et recommande pour les Mé- 
moires un travail de M. Henry Struve sur le degré de 
salure de la mer Baltique (Über den Salzgehalt der Ostsee). 

Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la 
Classe que depuis la derniere séance les ouvrages suivants 
ont été imprimés et mis en vente et en distribution: 1) 
Kokcharof, Über den Lepolith (Mém. de l'Acad. VII* sér. 
Tom. VIT, N° 9 et dernier); 2) Bremer, Lepidopteren Ost- 
Sibiriens, insbesondere des Amur-Landes (Mém. de l'Acad. 
VIT ser. Tom. VIII, N° 1), et 3) Linsser, Vier von De 
l'Isle beobachtete Plejaden - Dedeckungen (Mém. de l'Acad. 
VII série Tom. VIII, N° 2). 

M. Bohnstedt, architecte à Gotha, adresse une de- 
scription lithographiée de deux instruments dont il est 
l'inventeur et auxquels il a donné le nom de Radial et 
de Radiarc. — M. Jacobi se charge de prendre connais- 
"A de la note et d'en faire lobjet d'un rapport, sil y 
à lieu. i 

L'Ambassade Royale d'Espagne à St.-Pétersbourg trans- 
met, par ordre du Gouvernement de S. M. Catholique, un 
exemplaire de l'almanach nautique pour 1865, publié par 
l'Observatoire astronomique de Saint-Ferdinand. — La re- 
ception en sera accusée avec actions de graces. 

La Société des naturalistes et des médecins à Jena 

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adresse la première livraison du tome I de ses mémoires, 
et prie de comprendre la Société dans la liste des insti- 
tutions avec lesquelles l'Académie échange ses publica- 
tions. — On enverra à la dite Société le Bulletin de l'Aca- 
démie. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE, 
SÉANCE DU 12 (24) AOÛT 1864. 

A l'ouverture de la séance, le Secrétaire Perpétuel an- 
nonce la nouvelle de la mort de M. Cureton, membre- 
correspondant de l'Académie dans la section orientale. 

Le Département des Relations intérieures, par un office 
du 11 juillet, transmet la traduction française faite par 


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M. Charmoy de l'euvrage persan Cheref-namé. — M: 
Véliaminof-Zernof, à son retour à St. - Pétersbourg, 
sera invité à examiner ce travail. 

M. Kunik donne des explications concernant deux ar- 
ticles qui lui ont été envoyés par M. Schleicher, et ajoute 
qu'il abandonne à M. Bóhtlingk, comme à un linguiste, 
de donner son avis concernant leur publication dans les 
recueils de l'Académie. L'un de ces articles traite des rap- 
ports qui existent entre les langues slaves, lithuaniennes 
et allemandes (Kurzer abriss der lebensgeschichte des sla- 
wischen, litauischen und deutschen), l'autre a pour objet 
les noms de nombres dans la langue slavo -lette et dans 
les langues allemandes (Die stämme der zahlworte im sla- 
wolettischen und deutschen). M. Böhtlingk atteste de son 
côté qu'il a examiné ces deux articles, et il propose de les 


publier dans le recueil russe de l'Académie (Sanuckn). — 


Cette proposition étant approuvée, les articles mentionnés 
seront remis à M. Biliarski qui aura soin de les faire 
traduire. 

M. Popof, par une lettre du 16 juin, d'Oustsyssolsk 
(gouv. de Vologda), informe l'Académie qu'il consent à lui 
céder, pour le prix convenu, le manuscrit de son Diction- 
naire russe-zyrain. — On arréte donc de déposer le dit 
manuscrit à la Bibliothèque de l'Académie, afin qu'il puisse 
y être consulté par des personnes vouées aux études de 
linguistique. 

Le Cabinet de Sa Majesté Impériale, par un office du 
6 juillet, communique un rapport qui lui a été adressé 
par M. Radloff sur un voyage fait dans quelques parties 


des gouvernements de Tomsk et de Iönisseisk. — Renvoi. 


à l'examen de M. Böhtlingk. 

M. le Chef de la Division des sciences et lettres du 
Ministère de l'Instruction publique en France, par une dé- 
péche du 16 juin annonce que M. le Ministre de l'Instruc- 


tion publique a mis à la disposition de l'Académie un. 


exemplaire de l'ouvrage de M. Renan, intitulé: Mission 
de Phénicie. — Le Secrétaire Perpétuel offrira à Son Ex- 
cellence l'expression de la profonde gratitude de l'Acadé- 
mie pour le don de cette importante publication. 

M. Dorn présente au nom de M. le Comte Gobineau 
l'ouvrage qu'il vient de publier sous le titre: Traité des 
Ecritures cunéiformes Tom. I et IL. Paris 1864, et au nom 
de M. V. Langlois une brochure intitulée: Hérat, Dost- 
Mohammed et les influences politiques de la Russie et de 
l'Angleterre dans l'Asie centrale, Paris 1864. 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
SÉANCE DU 18 (30) &oü 1864. 

M. Ofsiannikof présente et lit un mémoire sur l'or- 
gane de louie du Petromyzon fluviatilis, et exprime le 
désir de le faire paraitre dans le recueil des Mémoires de 
l'Académie, avec une dédicace à M. Baer, à l'occasion de 
son jubilé doctoral. 


M. Kokcharof présente et. Kane notice sur le pyro- 


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221 des Sciences de 


St. - Pétersbourg. 222 


xène russe. Elle est dédiée à M. Baer, et sera publiée 
dans les Mémoires de l'Académie. 

M. Fritzsche présente et lit une notice, destinée pour 
le Bulletin, sur là préparation artificielle du Gay-Lussit. 

M. Brandt présente et recommande pour le Bulletin 
une notice de M. le Dr. Weisse sur les diatomacées du 
lac de Ladoga. 

M. Jacobi lit une note sur les surfaces hyperboliques 
de contact. Il y mentionne que le Journal de M. Arman- 
gaud, Génie industriel, contient, dans son cahier du mois 
de juillet 1864, la description d'un moulin hyperbolique 
construit par M. Delaest, de Belgique, et destiné à broyer 
et à mélanger toutes espèces de substances. M. Jacobi 
fait observer à cette occasion que dans un mémoire qu'il 
a publié en 1827 dans le Journal des Mathématiques de 
Crelle, il a développé les formules d'aprés lesquelles on 
peut construire deux hyperboloides de révolution à une 
nappe se touchant dans une ligne droite et pouvant tour- 
ner avec frottement et avec des vitesses angulaires égales, 
autour de deux axes donnés dans l'espace, à l'instar de 
deux cylindres ou de deux cónes, dont les axes se trou- 
vent dans le méme plan. Ces hyperboloïdes sont précisé- 
ment les mémes surfaces de rotation que M. Delaest em- 
ploie dans son moulin hyperbolique. M. Jacobi produit en 
méme temps Pépure faite d’après ses formules et qui à 
servi à faire les modèles de ces surfaces courbes, déposés 
par M. Jacobi dans un des Musées de l'Université de 
Dorpat. Le cas des hyperboloides à une nappe tournant 
autour de leurs axes avec des vitesses angulaires égales 
est un des deux cas particuliers de la formule générale 
qui permettent une solution élégante. L'autre cas est ce- 
lui de la vis sans fin, où les axes se coupent dans l'espace 
sous un angle droit. Dans ce cas les vitesses angulaires 
autour de deux axes peuvent avoir un rapport quelconque. 
Les deux surfaces sont de méme deux hyperboloides de 
révolution à une nappe, qui au lieu de se toucher dans une 
ligne droite, se touchent dans une hyperbole qui est la 
génératrice commune des deux surfaces. Leurs hyperboles 
méridiennes ont cela de particulier qu'elles ont les mémes 
grands axes, et que leurs petits axes sont en rapport ré- 
ciproque des vitesses angulaires. Les épures de ces deux 
hyperboloides sont également exécutées par M. J acobi. 
Il s’entend que dans la pratique on ne se servira que d'un 
are de l’hyperbole génératrice pour engendrer les deux 
hyperboloïdes tronqués, qui se mettront mutuellement en 
mouvement, ou par le frottement, ou par des pas de vis 


coupant les ares hyperboliques sous un certain angle. La | 


vis sans fin construite d’après ce principe a l'avantage de 
pouvoir multiplier les points de contact, qui seront situés 
tous sur l'arc hyperbolique commun aux deux surfaces. 
M. Kokcharof fait une communication verbale concer- 
nant la cristallisation du Chiolithe, et annonce qu'une 
analyse complète de ce minéral, trouvé dans l'Oural, for- 
mera lobjet d'un mémoire qu'il se reserve de présenter 


prochainement à l'Académie et qui sera orné d'une dédi- 
cace à M. Baer. 

M. Kupffer porte à la connaissance de l'Académie la 
nouvelle d'un agrandissement que doit recevoir prochai- 
nement le système des observations météorologiques, di- 
rigées par l'Observatoire Physique Central. Sur le rap- 
port de M. le Ministre de la Marine, Sa Majesté l'Empe- 
reur a daigné ordonner l'établissement de plusieurs sta- 
tions météorologiques dans les ports de la Baltique, de la 
mer Noire, de la mer Caspienne, de Ja mer du Nord, 
et l'organisation d'un service régulier pour transmettre à 
lObservatoire Physique Central par voie télégraphique 
les observations faites dans ces ports, afin de mettre l'Ob- 
servatoire à méme de dresser journellement des cartes 
qui permettront de faire des conjectures sur la prévision 
des tempétes. 

M. Poncelet, membre correspondant de l'Académie, 
par une lettre datée de Paris, le 28 juin, annonce l'envoi 
prochain du tome II et dernier de son ouvrage Applications 
d'analyse et de Géométrie, qu'il vient de terminer et dont 
il fait hommage à l'Académie. 

M. le Ministre de l'Instruction publique, par un office 
du 17 août, informe l'Académie que Sa Majesté Impériale 
a daigné ordonner de charger M. Otto Struve d'une mis- 
sion à l'étranger, pour le terme d'un an. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE, 
SÉANCE Du 25 AOÛT (6 SEPTEMBRE) 1864. 

M. Brosset présente et lit un article intitulé: Zlegie 
sur les malheurs d'Edchmiadzin et de l'Arménie, par Ste- 
phanos, métropolitain de Siounie, texte arménien et traduc- 
tion annotée. Cet article fait partie de Introduction à 
l'Histoire de Siounie, de l’auteur. 
` Le même académicien présente les copies fac- similé 
des inscriptions géorgiennes recueillies par le P. Nersès 
Sargisian, mékhithariste, dans les anciennes provinces Si- 
tuées sur la Thorthom et le lac de Tchildir. Il demande 
d’être autorisé à en faire lithographier un choix, pour un 
mémoire explicatif préparé par lui sur ce sujet. 

Le Secrétaire Perpétuel annonce que depuis la derniere 
séance l'ouvrage suivant a été imprimé et mis en vente 
et en distribution: Histoire de la Siownie par Stephannos 
Orbélian, traduite de Tarmenien par M. Brosset. 17 livr. 

M. Böhtlingk, après avoir pris connaissance du rap- 
port de M. Radloff sur son voyage (v. la séance du 12 
(24) août), en propose l'impression dans le Bulletin. 

M. Véliaminof- Zernof, chargé dans la séance du 12 
(24) aoüt d'examiner la traduction du Cheref-namé de 
M. Charmoy, prie de vouloir bien lui adjoindre MM. 
Brosset et Dorn. Approuvé. S MN : 

M. Böhtlingk présente au nom de M. Maximowicz 
plusieurs ouvrages japonais, dont il a eu occasion de faire 
l'acquisition pendant son voyage, et qu'il prie l'Académie 
de vouloir bien accepter pour son Musée asiatique. — Le 


Bulletin de l’Académie Impériale 


224 


Secrétaire Perpétuel exprimera à M. Maximowicz les 
remerciments de l'Académie. 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
SÉANCE DU 1 (13) SEPTEMBRE 1864. 

M. Baer présente et recommande pour le Bulletin un 
mémoire de M. le baron de Sass: Sur les variations du 
niveau de la Baltique. (Second article.) 

M. Otto Struve présente une notice de M. Victor Fuss, 
contenant le calcul de l'orbite de la Cométe 1861 III. 
Cette note paraítra dans le Bulletin. 

M. Middendorff présente et recommande pour le même 
recueil un mémoire de M. Morawitz, contenant des ob- 
servations sur une forme nouvelle ou peu connue du mále 
chez les Mutilles, ainsi qu'une revue des espéces de cet 
insecte, observées en Europe. 

M. Brandt présente un mémoire de M. le Dr. A. de 
Volborth, membre correspondant de l'Académie, intitulé: 
Über einige neue Ehstlündische Illaenen. Ce travail paraîtra 
dans le recueil des Mémoires de l'Académie, et sera, con- 
formément au désir de l'auteur, orné d'une dédicace à 
M. Baer. 

M. Gutzeit adresse, de Riga, sous la date du 11 (23) 
aoüt, une lettre qui accompagne l'envoi d'un mémoire in- 
titulé: Uber Zwillingsbildungen. I. Am Stein. — Renvoi à 
l'examen de MM. Baer et Kokcharof. 

M. Borissiak, professeur à l'Université de Kharkof, 
soumet à l'Académie une notice, ayant pour titre: Obser- 
vations sur l'état de la hauteur des eaux du Don et sur les 
changements des vents qui domiment dans la partie infé- 
rieure de son cours. — Renvoi à l'examen de M. Kupffer. 

Le Secrétaire Perpétuel annonce que depuis la dernière 
séance de la Classe, la livraison 5° du tome III des Mé- 
langes mathématiques et astronomiques à été imprimée et 
mise en vente et en distribution. 

M. Baer communique à l'Académie que plusieurs de 
ses amis ont fondé, au moyen de souscriptions, un capital 
dont les intéréts sont destinés à former des prix qui por- 
teront le nom de priz Baer et devront étre décernés aux 
meileurs ouvrages sur les sciences naturelles. Ayant en 
vue de confier à l'Académie la distribution de ces prix 
M. Baer prie de vouloir bien nommer une commission, 
chargée de préparer des Réglements pour la distribution 
de ces prix. — La Commission se composera de MM. Baer, 
Brandt, "Böhtlingk, Vessélofski, Ofsiannikof et 
Schrenck. : 


. .. CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
SÉANCE DU 15 (27) SEPTEMBRE 1864. 
M. Schiefner présente et lit une notice Sur deux fa- 
bles ossètes; elle paraîtra dans le Bulletin. 
Kunik présente et recommande pour le recueil russe 
de l'Académie, un article de M. Guédéonof contenant 


une réponse aux critiques dirigées par M. Pogodine contre 
l'ouvrage de l'auteur sur les Variagues. 

M. Wiedemann rend compte du voyage qu'il a fait, 
pendant l'été, dans les provinces baltiques, et qui avait 
pour but de recueillir des matériaux pour l'étude de la 
langue ehste. Ce rapport sera publié dans le Bulletin. 

Le Département asiatique, par un office du 7 (19) sep- 
tembre, adresse plusieurs ouvrages en langue persanne, 
achetés pour le compte de l'Académie à Téhéran. On les 
fera entrer au Musée asiatique. 

M. Stephani communique une lettre, par laquelle 
M. Janssen, directeur du Musée royal des antiquités à 
Leyde, linforme que la confection des empreintes de 
pierres gravées du Musée royal de La Haye est achevée. 
La collection de ces empreintes a été faite pour l'Acadé- 
mie sous les yeux de M. Janssen qui y a joint: 1? La 
Notice sur le cabinet des médailles et des pierres gravées, 
par M. J. C. De-Jonge. La Haye 1824; 2? un exemplaire 
du Catalogue d'empreintes des pierres gravées etc. par M. J. 
C. De-Jonge. La Haye 1837; et 3? un registre dressé 
par M. Janssen, de toute la collection des pierres gra- 
vées du Musée de La Haye, avec des renvois aux deux 
catalogues susmentionnés. La Classe, prenant en considé- 
ration que c'est à l'obligeance de l'honorable directeur du 
Musée de Leyde qu'elle doit la possession de cette pré- 
cieuse collection d'empreintes, dont la valeur est encore 
rehaussée par les catalogues qui y sont joints, charge le 
Secrétaire Perpétuel d'exprimer à M. Janssen les remer- 
ciments de l'Académie. 

M. le Dr. Gustave Oppert, par une lettre datée de Ham- 
bourg, le 1 (13) septembre, adresse un exemplaire de son 
ouvrage: Der Presbyter Johannes in Sage und Geschichte. 
Berlin 1864. 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
SÉANCE DU 22 SEPTEMBRE (4 OCTOBRE) 1864. 


M. Brandt annonce qu'il prépare pour le Bulletin un 
travail sur les degrés de développement des Ganoides, et 
que prochainement il le présentera à l'Académie. ^'^ 

Le même académicien présente et recommande pour le 
Bulletin une notice de M. Paulson sur lépiderme du 
Protopterus annectens. 

Le Secrétaire Perpétuel annonce que depuis la dernière 
séance les ouvrages suivants ont été imprimés et mis en 
vente et en distribution: 1° Middendorff, Sibirische Reise 
Bd. IV, Th. I, Lief. 4: Die Gewächse Sibiriens ; et 2° Mé- 
langes physiques et chimiques tome VI, livr. 1. ës 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. | 

SÉANCE DU 29 SEPTEMBRE (11 OCTOBRE) 1864. 
Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance dela 
Classe que depuis sa dernière séance l'ouvrage suivant à 
été imprimé et mis en vente et en distribution: M. Za- 


225 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


226 


chariae von Lingenthal: Beiträge zur Geschichte der 
bulgarischen Kirche (Mém. de l'Acad. VII sér. tom. VIII, N°3). 

M. Brosset présente au nom de M. Bergé l'ouvtagé 
qu’il vient de faire paraître à Paris sous le titre: Voyage 
en Mingrélie exécuté en 1862. 

MM. Brosset, Dorn et Véliaminof-Zernof, ayant 
examiné la traduction française faite par M. Charmoy, 
de Cheref-namé, annoncent qu’ils trouvent ce travail bien 
fait, et en proposent la publication sous les auspices de 
l'Académie. Cette proposition est approuvée; la traduction 
sera mise sous presse et paraitra sous forme de volume 
séparé. 

M. Wiedemann qui a été chargé de l'examen d'un 
ouvrage d'enseignement élémentaire, en langue zyraine, 
envoyé par le Premier Département des Domaines d'Etat, 
présente un rapport, qui est approuvé et sera commu- 
niqué au Département. 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
SÉANCE DU 6 (18) OCTOBRE 1864. 

M. Lenz communique à la Classe qu'il a continué ses 
expériences sur la ventilation au moyen des poéles, mais 
que sa maladie d'yeux l'a mis hors d'état d'exposer par 
écrit les résultats auxquels il est parvenu. Ces expériences 
seront encore continuées pendant l'hiver prochain au Ca- 
binet de physique. M. Lenz se reserve, à son retour de 
l'étranger, s’il parvient à recouvrer l'usage de ses yeux, 
de présenter à l'Académie les conclusions qu'il se croit 
, autorisé à tirer de ces expériences. 

M. Kokcharof présente et lit un mémoire sur le Chio- 
lithe, annoncé à l'Académie dans la séance du 18 août. 

Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la 
Classe que depuis la derniére séance l'ouvrage de M. 
Brandt: Observationes de Elasmotheri reliquiis (Mém. de 
l'Acad. VII sér., tom. VIII, N* 4), a été imprimé et mis 
en vente et en distribution. 

M. Bohnstedt, architecte à Gotha, adresse une nou- 
velle redaction, corrigés, de la description précédemment 
communiquée à l'Académie, de deux instruments de son 
invention, et nommés par lui Radial et Radiarc. Renvoi 
à l'examen de M. Jacobi. 


CLASSE HISTORICO- - PHILOLOGIQUE. 
SÉANCE DU 13 (25) OCTOBRE 1864. 

M. Brosset présente et lit un mémoire: Sur les in- 
scriptions géorgiennes et autres, recueillies par le P. Nersès 
Sargisian. Ce travail paraitra dans le recueil des Mé- 
moires de l'Académie. 

M. Kunik présente et lit quatre articles, destinés à 
étre insérés dans le recueil russe de l'Académie (3anucxn), 
et écrits sur ee de M. Pogodine; ces articles 
sont intitulés: 65 


ssaniu Bapao-Pyccos, o6vacnaemoe ckasaniew» o npussaniu 
Amao-Caxcosr; 4° Kaxs nonumas IlpyOenuii Darundo en. 
paacenie: rez Chacanus vocabulo, nodas 839 1000 ? 

M. Schiefnef présente et recommande pour le Bulle- 
tin une notice de M. Lerch Sur le suffixe du pluriel dans 
la langue ossète. 

La Société Impériale géographique de Russie informe 
l'Académie qu'elle a reçu du Département asiatique un 
ouvrage manuscrit de M. Mostras, consul russe à Smirne, 
intitulé: Dictionnaire géographique de l'Empire Ottoman. 
Comme la Société n'a pas à sa disposition les moyens 
nécessaires pour publier cet ouvrage, elle le transmet à 
l'Académie, afin qu'elle le publie, si elle le juge utile. 
Renvoi à l'examen de M. Véliaminof-Zernof, 

Le Secrétaire Perpétuel donne lecture d'une lettre qu'il a 
reçue de M. Radloff, maître de langue allemande à 
l'école régionale de Barnaoul. Gráce à la munificence du 
Cabinet Impérial, M. Radloff a fait plusieurs voyages, 
pendant lesquels il a parcouru l'Altai, la steppe de Djoun- 
garie et les contrées avoisinant le cours supérieur du 
Iénissei, et dans ces pérégrinations il s'est livré à l'étude 
des dialectes des Tatares habitant la Sibérie méridionale, 
— dialectes qui étaient jusqu'à ce jour complètement in- 
connus au monde savant. M. Radloff soumet actuellement 
à l'Académie une partie des matériaux qu'il a recueillis 
concernant ces dialectes, et demande, si elle juge possible 
d'en prendre la publication sous ses auspices. Tout l'ou- 
vrage se composera de trois parties: 1° d'un recueil de 
textes destinés à servir de specimen de la littérature 
populaire des Tatares habitant lesdites contrées; 2° d'un 
dictionnaire de ces différents dialectes, et 3° d'une gram- 
maire comparée des tous les dialectes, étudiés par M. 
Radloff Une partie de ce vaste travail: savoir les 
textes et le manuscrit non complet encore du diction- 
naire, est jointe à la lettre de M. Radloff qui fait ob- 
server que le reste de l'ouvrage sera dans peu de temps 
prêt à être livré à l'impression. — Renvoi à 
d'une commission composée de MM. Dorn, Bóhtlingk, 
Schiefner et Véliaminof-Zernof. 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
SÉANCE DU 20 OCTOBRE (1 NOVEMBRE) 1864. 


A l'ouverture de la séance, le Secrétaire Perpétuel an- 
nonce la perte que l'Académie a faite dans la personne de 
son membre correspondant, M. Rudolph Wagner, décédé 
le 13 mai à Goettingue. 

M. Bouniakofski présente. et lit un mémoire Sur deux 
questions d'analyse indéterminé e, proposées par le prince 
ee dans lej gengt: 

Physik. Ce travail sera publié dans le recueil russe 

de Académie et un extrait en sera donné dans le Bulletin. 
M. le Dr. A. de Volborth, membre correspondant de 
l'Académie, adresse une note intitulée: aerocrinus, 


15 


l'examen -> 


227 


Bulletin de l’Académie Impériale 


228 


eine neue Crinoiden-Gattung aus Ehstland. On l'imprimera 
dans le Bulletin. 

La Commission, nommée dans la séance du 1 septembre, 
présente un projet de Règlements concernant le Prix 
‚Baer. Ce projet est approuvé par la Classe. 

M. Baer porte à la connaissance de Ja Conférence 
qu'ayant en vue des demandes qui lui ont été faites par 
quelques institutions de leur céder les doubles des crânes 
du Cabinet craniologique de l'Académie, il a été amené à 
prendre une mesure qui permettra, sans rien diminuer de 
la richesse de ce Cabinet, de rendre les objets qui le com- 
posent plus utiles aux autres établissements semblables. La 
véritable richesse d'un pareil Cabinet consiste dans les 
cránes de provenance certaine et suffisamment constatée 
et qui portent une empreinte bien marquée des caractéres 
distinctifs de la race. De plus, pour que les études faites 
sur ces cránes puissent conduire à des résultats solides, 
il est indispensable que le Cabinet contienne plusieurs 
bons cránes pour chaque nationalité (par exemple trois 
ou quatre, au moins), car on ne saurait autrement établir 
les valeurs moyennes pour les différentes mesures des 
crânes. Ainsi des cránes de provenance certaine ne dé- 
passant pas ce nombre — ne peuvent pas étre envisagés 
comme des doubles, dont le Cabinet pourrait disposer 
au profit des autres institutions, sans préjudice pour ces 
propres collections. Aprés cela, céder des cránes dou- 
teux et qui n'offrent pas de traits distinctifs de la race 
bien prononcés — ce ne serait pas le moyen de rendre 
un bien grand service aux institutions auxquelles on 
abandonnerait de pareils cránes. Désirant cependant 
rendre plus grande l'utilité que peut avoir le. Cabinet 
craniologique de l'Académie pour les études anthropo- 
logiques en général, ainsi que pour les collections sem- 
blables existant ailleurs, M. Baer propose une mesure 
qui est déjà adoptée par quelques Collections, par exemple 
par celle de Stockholm, savoir de donner à un bon artiste 
le droit de faire des moules d'aprés les crânes de la Col- 
lection Académique, pour en fournir des copies aux per- 
sonnes et aux institutions qui en feraient la demande. 
Des moules bien faits peuvent parfaitement bien rem- 
placer les crânes eux-mêmes pour les recherches scienti- 
fiques, et les Collections qui les feraient venir auront 
l'avantage de posséder des copies exactes faites d’après 
des crânes de provenance bien constatée. Quant à l'artiste 
il y trouvera probablement son compte, car les commandes 
ne peuvent manquer de lui venir, quand on saura que les 
objets qu'il est à méme de livrer ont une valeur réelle 
pour la science. M. Baer recommande à cet effet M. Gei- 
ser, artiste habile dont le talent est bien connu aux 
membres de l'Académie, et fait connaitre les détails de 
la convention qui pourrait exister à ce sujet entre M. 
Geiser et l'Académie. — La Classe approuye pleinement 


cette mesure et autorise M. Baer à la mettre à exécution. | 


LE 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE, 
SÉANCE DU 27 OCTOBRE (8 NOVEMBRE) 1864, 


Le Secrétaire Perpétuel annonce la nouvelle aportée 
par les journaux de la mort de M. Rafn, membre cor- 
respondant de l'Académie, décédé le 20 octobre à Copen- 
hague. 

M. Véliaminof-Zernof donne lecture de la préface 
préparée par lui pour le volume qui doit paraître sous le 
itre: Matériaux pour servir à l'Histoire du Khanat de 
Crimée, extraits par ordre de l'Académie Impériale des 
sciences, des Archives centrales du Ministère des Affaires 
Etrangères, à Moscou. 

Le même académicien fait hommage à l'Académie de 
la deuxième partie de l'ouvrage qu'il a publié sur les 
tsars et tsarévitehs de Kassimof (Hacamdosania o Kacumos- 
cuxo Iapaxo u Hapesuuare),. 

M. Veliaminof-Zernof lit encore un rapport sur Pou- 
vrage manuscrit de M. Mostras: Dictionnaire géographique 
de l'Empire Ottoman (v. la séance du 13 octobre 1864). 
Les conclusions de ce rapport sont: que cet ouvrage peut 
avoir une utilité pratique pour les orientalistes, pour les 
Voyageurs, ainsi que pour tous ceux qui auraient besoin 
de se renseigner sur la géographie de l'Empire Ottoman; 

. Véltaminof-Zernof propose, en terminant, de publier 
le dictionnaire de M. Mostras sous forme de volume sé- 
paré. Cette conclusion est approuvée; M. Véliaminof- 

ernof sera chargé de surveiller l'impression de l'ouvrage. 

Le Département des Relations Intérieures transmet un 
exemplaire de l'ouvrage de M. Renan, Mission de Phé- 
nicie, mis à la disposition de l'Académie par M. le Ministre 
de l'Instruction Publique de France. dec 

La Commission Impériale Archéologique, par une dé- 
péche du 20 octobre, remercie de lenvoi qu'elle a recu 
de diverses publications de l'Académie. 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE, 

SÉANCE DU.3 (15) NOVEMBRE 1864. 
M. Zinine lit une note concernant action de l'acide 
chlorhydrique sur l'azobenzid ; elle paraitra dans le Bulletin. 
M. Fritzsche présente et recommande pour le Bulle- 
tin une notice de M, Iavorski: De l'action de Vamal- 
game du natrium sur le nitrotoluot et la nitronaphtaline. ... 
Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la 
Classe que le mémoire de M. Somof Sur les accélérations 
de divers ordres (Mém. de l’Académie VII? sér., tom. VIII, 
N' 5), a été imprimé et mis en vente et en distribution. 
- Helmersen annonce que l'impression du vol. XXIV 
du recueil Beiträge zur Kenntniss des russischen Reiches 
est achevée; ce volume contient un article de M. Gerst- 
eld sur les relations de la Russie avec les contrées de 
l'Asie occidentale, et deux mémoires de M. Helmersen, 
dont lun se rapporte au lac de Peipus et au cours supé- 
rieur, de la Narova, et l'autre a pour objet l'état actuel 


des Sciences de Saint-Pétershourg. 


de la Géologie en Russie. Ayant entre ses mains des ma- 
tériaux suffisants pour remplir encore un volume de ce 
même recueil, M. Helmersen demande d’être autorisé à 
commencer l'impression du vol. XXV du recueil précité. 
Il se propose d'y faire entrer les relations des voyages 
de MM. Schmidt et Glehn, au pays de l'Amour et à l'ile 
de Sakhaline. Approuvé. 

M. Fritzsche présente au nom de l'auteur, M. Gustave 
Rose, l'ouvrage intitulé: Beschreibung und Eintheilung der 
Meteoriten auf Grund der Sammlung im mineralogischen 
Museum zu Berlin (Berlin 1864, in-4°). Il transmet en 
même temps une lettre, dans laquelle M. Rose expose 
des considérations qui le portent à penser qu'il eût été 
très utile de couper en deux le célèbre aërolithe de Pal- 
las. La Classe jugeant nécessaire de soumettre cette 
question dans tous ses détails à un examen aprofondi, 
nomme à cet effet une commission composé de MM. Ja- 
cobi, Helmersen, Fritzsche et Kokcharof. Le Se- 
crétaire Perpétuel communiquera également la lettre de 
M. Rose à M. Abich en l'engageant à faire connaître à 
l'Académie son sentiment à ce sujet. 

M. Schrenck présente au nom de M. le Dr. Pfeiffer, 
de Nikolaiefsk, un cráne de Ghiliak, en faisant observer 
que cette peuplade a pour coutume de brûler les cadavres 
des morts, ce qui rend l'acquisition de cránes ghiliaks trés 
difficile. On doit donc d'autant plus de reconnaissance à 
M. Pfeiffer, que le cráne ghiliak, qui se trouve déjà au 
Cabinet craniologique, soulève plusieurs questions, pour la 
solution desquelles un second cráne de ce peuple était 
trés désirable. La Classe vote des remerciments à M. 
Pfeiffer pour son don. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
SÉANCE DU 10 (22) NOVEMBRE 1864. 

Le Secrétaire Perpétuel communique la nouvelle de la 
mort de M. Napierski, membre correspondant de l'Aca- 
démie, décédé à Riga, le 2 septembre, à l'age de 72 ans. 
- MM. Dorn, Böhtlingk, Schiefner et Véliaminof- 
Zernof présentent leur rapport sur les travaux linguis- 
tiques de M. Radloff (v. la séance du 13 octobre 1864). 
Les commissaires font voir l'importance de ces travaux au 
point de vue de l'étude comparée des langues, ainsi que 


sous le rapport historique, et proposent de prendre sous 


les auspices de l’Académie la publication de la partie de 

ces travaux qui est prête à être mise sous presse. Cette 

conclusion est adoptée. j Mrs 
M. Ph. Bruun, d'Odessa, 

Notices historiques et t 


aphiques concernant les col, 
italiennes en Gazarie. — Renvoi à l'examen de M. Kunik. 


. M. Rogof, auteur d'un dictionnaire permien -russe et 
russe-permien, examiné déjà par l'Académie, envoie de 
nouveau son ouvrage qu'il dit avoir corrigé d’après les | 
indications de l'Académie. Renvoi à l'examen de M. Wie- 


envoie un mémoire intitulé: 
: de 


M. Bruun: Notices historiques et topogr 


demann qui jugera, si l’ouvrage est de nature & ötre 
publié par l’Académie, ainsi que le désire l’auteur. 

Le Département des Relations Intérieures transmet 
ouvrage publié par ordre du Roi des Pays-Bas par M. 
Hofman, professeur à l'Université de Leyde, sous le 
titre: Chinesche Drukletters vervaardigd in Nederland. La 
réception en sera accusée avec actions de gráces, et le livre 
sera placé au Musée asiatique. 


SÉANCE DU 17 (29) NOVEMBRE 1864. 

M. le Président en rappelant la perte bien douloureuse 
que vient de faire l'Académie dans la personne de son 
membre honoraire, M. William Struve, décédé le 8 no- 
vembre, se fait l'organe des voeux unanimes des membres 
de la Classe en engageant M. Savitch à vouloir bien 
honorer la mémoire de l'illustre savant par un Eloge qui 
devrait étre lu dans la séance annuelle de l'Académie, le 
29 décembre. 

M. Helmersen lit une notice sur le puit artésien de 
St.-Pétersbourg, faisant suite à ses communications anté- 
rieures sur cet objet. 

M. Ofsiannikof présente au nom de M. Setchenof 
une notice intitulée: Nouvelles expériences sur les méca- 
nismes modérateurs dans le cerveau de la grenouille, ser- 
vant de réponse aux recherches faites sur le méme objet 
dans le laboratoire de M. Schiff. — Cet article sera publié 
dans le Dulletin. 

. Clausen, membre correspondant, adresse une no- 
tice contenant les éphémérides des deux cométes de Biela 
pour leur apparition attendue en 1865 — 1866. On l'im- 
primera dans le Bulletin. 

MM. Jacobi et Fritzsche, ayant éxaminé un travail 
sur le platine, trouvé aprés la mort de M. le professeur 
Claus (v. la séance du 1 avril 1864; Bulletin tom. VII, 
p. 410), présentent leur rapport, dans lequel ils deela- 
rent que le manuscrit, examiné par eux, contient un ex- 
posé complet de l'histoire et de la littérature du platine 
et des métaux qui l'accompagnent, ainsi que leur métal- 
lurgie. Les commissaires proposent de publier cet ouvrage 
sous forme de volume séparé sous le titre: Fragment d'une 
monographie: du platine et des métaux qui l'accompagnent. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 

SÉANCE DU 24 NOVEMBRE (6 DÉCEMBRE) 1864. 
M. Kunik présente et recommande pour le Bulletin un 
mémoire de M. Smitt sur l'expédition de Darius contre 
les Scythes, en 513, au point de vue historico-stratégique 
(Über den Feldzug des Darius gegen die Seythen im J. 513. 

Eine historich-strategische Untersuchung). | 
"Le méme académicien, ayant examiné le mémoire de 
| igues concernant 
les colonies italiennes en , en propose l'admission 
dans le recueil des Mémoires de — Approuvé. 

1 


Bulletin de l’Académie Impériale 


232 


M.Stephani communique que la Société archéologique, 
nouvellement inaugurée à Moscou, l’a élu au nombre de 
ses membres, et il propose de mettre à la disposition de 
cette société celles des publications de l’Académie qui 
ont trait à l'archéologie classique. Adopté. 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. — 
SÉANCE DU 1 (13) DÉCEMBRE 1864. 


M. Brandt présente une notice de M. le Dr. Weisse, 
membre correspondant de l'Académie, intitulée: Zwr Oolo- 
gie der Räderthiere. Zweiter Beitrag. Cette notice paraîtra 
dans le Bulletin. 

Le Secrétaire Perpétuel annonce que depuis la dernière 
séance de la Classe les ouvrages suivants ont été impri- 
més et mis en vente et en distribution: 1? H. Struve, 
Über den Salzgehalt der Ostsee (Mém. de l'Acad. VI" sér., 
tom. VIII, N° 6); 2° Ph. Ofsiannikof, Über das Gehör- 
organ von Petromyzon fluviatilis (Mém. de l'Acad. VI" sér., 
tom. VIII, N* 7); 3? N. Kokcharof, Notiz über den Chio- 
lith (Mém. de l'Acad. VIT? sér., tom. VIII, N° 8); et 4° le 
tom. XXIV du recueil: Beiträge zur Kenntniss des russi- 
schen Reiches. 

La Commission, nommée dans la séance du 3 juin, pour 
examiner les ouvrages admis au concours pour le prix 
Rklitzki, présente un rapport signé par MM. Baer, 
Brandt, Ofsiannikof et Schrenck. Elle y donne une 
appréciation de chacun des ouvrages qui étaient venus 
concourir, et propose de décerner le prix à M. Reissner, 
professeur à Dorpat, pour son ouvrage: Der Bau des cen- 
tralen Nervensystenis der ungeschwünzten Batrachier. Cette 


conclusion est approuvée par la Classe. Le rapport de la | 


Commission sera publié dans le Bulletin. 

M. Brandt présente et lit un rapport sur les acquisi- 
tions qui ont enrichi le Musée zoologique et sur les tra- 
vaux qui ont été faits dans ce Musée, pendant l'année 
1864. On imprimera ce rapport dans le Bulletin. 

M. Kupffer, par une lettre datée de Drèsde, le 21 no- 
vembre, communique un court aperçu des résultats qui 
ont été le fruit de, la mission scientifique, dont il a été 
chargé par M. le Ministre de l'Instruction Publique. Le 
voyage qu'il vient de finir avait le double but de mettre 
en rapport quotidien avec l'Observatoire physique central 
toutes les stations météorologiques de l'Europe, dont les 
communications pourraient avancer l'étude des tempétes 
et leur prévision pour la mer Baltique et pour la mer 
Noire, et d'obtenir des directions respectives des lignes 


télégraphiques, qui aboutissent aux stations, l'expédition | 


journalière et gratuite de ces communications. M. Kupf- 
fer annonce qu'il a tout lieu de s'applaudir des résul- 
tats obtenus par lui sous ce rapport. Les directions des 
lignes télégraphiques de tous les pays ont compris que 
toutes les nations profiteront de la prévision des tempétes 
dans les deux mers nommées, puisque la navigation y 
améne plus de vaisseaux étrangers que de vaisseaux 


russes, la marine marchande russe étant encore trés peu 
développée. Aussi M. Kupffer a-t-il été recu partout avec 
la plus aimable prévenance, et l'affaire qu'il a traitée, a 
été réglée avec une libéralité, bien digne d'une entreprise 
internationale si importante. 


CLASSE HISTORICO-PHILOLOGIQUE. 
SÉANCE DU 8 (20) DÉCEMBRE 1864. 


M. Kunik fait part de la nouvelle qui lui a été com- 
muniquée dans une lettre de Moscou, de la perte que 
vient de faire l'Académie dans la personne de M. Ivanof, 
directeur des Archives du Ministére de la Justice, à Mos- 
cou, membre correspondant de l'Académie dans la section 
historico-politique, décédé. 

Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la 
Classe que l'ouvrage de M. Brosset: Inscriptions géor- 
giennes et autres, recueillies par le P. Nersès Sargisian 
(Mém. de l'Aead. tom. VIII, N° 10), a été imprimé et mis 
en distribution. 

M. Stephani fait hommage de deux livrets dont il est 
l’auteur et qui sont destinés à servir de guide aux visi- 
teurs de l'Ermitage Impérial, l'un pour la partie des Anti- 
quités du Bosphore Cimmérien, et l'autre pour celle des 
Vases peints. i 

M. Kunik dépose sur le Bureau le manuscrit d’une 
partie du travail dont M. Bonnell a été chargé par 
l'Académie, Sur la Chronographie lithuaniennne. Cette partie 
contient les événements depuis les premiers temps de 
l'histoire de la Lithuanie jusqu'à l'année 1200 de notre ère. 


CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE, 
SÉANCE DU 15 (27) DÉCEMBRE 1864. 

M. Somof présente et lit un mémoire: Sur le moyen 
d'exprimer directement les paramètres differentiels et la cour- 
bure d'une surface en coordonnées curvilignes quelconques, 
orthogonales ow obliques. Ce travail sera publié dans le 
recueil des Mémoires de l'Académie. 

Le Secrétaire Perpétuel annonce que depuis la dernière 
séance le mémoire de M. Volborth, Über einige neue ehst- 
lündische Illaenen (Mém. de l'Acad. tom. VIII, N° 9), a été 
imprimé et mis en vente et en distribution. 

Le Département hydrographique, par un office du 7 dé- 
cembre, fait parvenir à l'Académie plusieurs échantillons 
des substances retirées du fond du lac de Ladoga, dans 


| différents endroits indiqués sur une carte qui accompagne 
cet envoi. M. le Dr. Weisse, membre correspondant, sera 


invité à vouloir bien examiner ces substances. 

. M. le Général-aide-de-camp Glasenapp, gouverneur mi- 
litaire de Nikolaief, par une lettre à M. le Président, donne 
la nouvelle de la trouvaille faite à 12 verstes de la ville, 
de plusieurs ossements d'un animal gigantesque, que M. de 
Glasenapp a eu l'obligeance d'envoyer à St.-Pétersbourg 


pour le Musée de l'Académie. — M. Brandt, ayant déjà 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


234 


reçu cet envoi au Musée, annonce que ce sont des osse- 
ments d’un jeune mastodon, et qu’ils forment pour le Mu- 
sée une acquisition très interässänte: La Classe prie M. 
le Président de faire agréer à M. Glasenapp les remerci- 
ments de l’Académie. 

M. Brandt porte à la connaissance de la Classe que 
M. Maximowicz, de retour de son voyage, a fait don au 
Musée zoologique de l'Académie de 300 espèces d'animaux 
(plus de 1000 numéros), recueillis par lui dans la Man- 
djourie et au Japon. La Classe vote des remerciments à 
M. Maximowicz. 

La Société des naturalistes à Copenhague ( Natur- 
historiske Forening i Kjöbenhavn), par une lettre du 16 
décembre, annonce qu'elle a expédié pour l'Académie, par 
l'intermédiaire de M. Voss, libraire à Leipsic, les cinq 
dernières années de ses publications, et qu'elle voudrait 
bien étre comprise au nombre des institutions, avec les- 
quelles l'Académie échange ses publications. — On fera 
parvenir à la dite Société le Bulletin de l'Académie à 
partir du 1° volume de la série courante. 

M. Steenstrup, membre correspondant de l'Académie, 
par une lettre datée de Copenhague, remercie pour l'en- 
voi qu'il a reçu de plusieurs cahiers du Bulletin de l'Aca- 
démie, et annonce quil a expédié à l'Académie plusieurs 
de ses ouvrages. 


CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 

SÉANCE DU 22 DÉCEMBRE 1864 (3 JANVIER 1865) 

M. Brosset présente et lit une partie de son travail 
intitulé: Etudes sur l'historien arménien Mkhithar d Airi- 
vank, XIII s., I'^ et II® Parties, de la création du monde 
au commencement de Père chrétienne. Tl reprend le manuscrit 
après la lecture, pour en achever la rédaction. 

M. Wiedemann présente et lit son travail sur la 


grammaire de la langue. erza-mordvine, auquel est joint | 


un petit dictionnaire de cette langue. On imprimera cet 
ouvrage dans le recueil des Mémoires de l’Académie. 

M. Dorn présente une note, destinée pour le Bulletin, 
sur une collection de manuserits orientaux achetes ä M. 
Khanikof par la Bibliothèque Impériale Publique. — Sur 
la proposition de M. Dorn, on fera un tirage à ‘part de 
300 exemplaires de cette note; et on ers mettra à la 
disposition de la Bibliothèque Publique. 


AFER PUBLIQUE ANNUELLE DU 29 DÉCEMBRE 
1864 (10 JANVIER 1865). ` 
L'Académie a tenu, sous la présidence de M. le Général- 
aide-de- -camp Amiral Lütke, la séance publique annuelle, 
destinée à célébrer l'anniversaire de sa fondation. Lx 
séance fut ouverte par la lecture d'un compte-rendu, ré- 
digé par M. Grot, des travaux de la Classe de la langue 
et de la littérature russes pour l'année 1864. 
M. Vessélofski, Secrétaire. Perpétuel, étant. inonté 


après lui à la tribune, a lu un discours, dans lequel il a | 


esquissé un tableau historique des services rendus par 
l’Académie à la Russie 

M. Savitch a prononcé ensuite un Eloge de William 
Struve, dont la perte récente a plongé l’Académie dans 
le deuil. 

Enfin le Secrétaire Perpétuel a proclamé les noms des 
membres correspondants nouvellement élus par l'Acadé- 
mie, qui sont: 

Dans la Classe physico-mathématique. 
Section mathématique, 
M. Minding, professeur à l'Université de Dorpat. 


M. Weierstrass, professeur et membre de l'Académie des 
sciences à Berlin. 


M. Winnecke, vice-directeur de l'Observatoire astrono- 
mique à Poulkova 
M. Adams, à Cambridge. 
M. Warren De-1a-Rue, président de la Société astrono- 
mique de Londres. 
Section physiqu 
M. Voskressenski, professeur à l'Université de St.-Pé- 
tersbourg 
M. Miller, H Cambridge. 
Section biologique. 
M. Mercklin, professeur à St.- Pétersbourg. 
M. Huxley, à Londres. 
M. Ratzeburg, à Neustadt-Eberswalde. 
Dans la Classe historico -philologique. 
Section historico - politique. 
M. Solovief, professeur à l'Université de Moscou. 
M. Schirren, professeur à l'Université de Dorpat. 
M. Thomsen, directeur du Musée des antiquités à Copen- 
hague. Section orientale. 
M. Olshausen, à Berlin. 


Outre les discours prononcés, ont été préparés encore 
pour cette séance les discours suivants, qui n'ont pu étre 
lus faute de temps, mais qui seront imprimés dans le re- 
cueil des actes de cette séance: 1° Le Compte-rendu an- 
nuel du Secrétaire Perpétuel sur les travaux de l'Acadé- 


| mie. pour l'année 1864; 2° M. Sreznefski, Eloge de 


Vostokof; et 3° M. Helmersen: Coup d'oeil sur les con- 
ditions géologiques et physiques de St.-Pétersbourg. 


ÉTAT DU PERSONNEL 


DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


AU 1° MARS 1865. 


A. Conference BC 
M. l’aide-de-camp-général, amiral Lütke; Président. 1864. 
M. Bouniakofski, Vice-Président. 1863. 
M. Vessélofski, Secrétaire Perpétuel. 1857. 


235 Bulletin de l'Académie Impériale 


236 


I. CLASSE PHYSICO-MATHEMATIQUE. 


MM.Kupffer 1828. MM. Tchébychef 1853. 

Bouniakofski 1828. O. Struve 1852. 
(Vice-Président.) G. Somof 1862. 

Brandt 1830. Ofsiannikof 1862. 
Murchison 1845. Pérévostchikof 1852. 
Jacobi 1839. Zinine 1855. 
Helmersen 1844. Kokcharof 1855. 
Fritzsche 1838. Savitch 1862. 
Middendorff 1845. Schrenck 1863. 
Abich 1853. Membre surnuméraire M. Jé- 
Ruprecht 1848. lesnof 1861. 


II. CLASSE DE LA LANGUE ET DE LA LITTÉRATURE RUSSES. 


M.Pletnef, Président de MM. Norof 1851. 
la Classe 1841. Sreznefski 1849. 
Mgr.Philarète à Moscou Mgr.Macaire 1854. 
1841. MM. Nikitenko 1855. 
MM. Arsénief 1841. Grot 1855. 
le prince Viazemski Bouslaief 1860. 
1841. Rosberg àDorpat 1841. 
Pogodine à Moscou Biliarski 1860. 
1841. Pekarski 1863.  . 
Stroief à Moscou 1841. 


III. CLASSE HISTORICO-PHILOLOGIQUE. 


MM. Oustrialof 1837. MM. Wiedemann 1857. 
Brosset 1836. Nauck 1858. 
Stephani 1850. Kunik 1844. 

` Dorn 1839. Schiefner 1852. 
Böhtlingk 1842. Veliaminof-Zernof 
Vesselofski 1852 (Se- 

crétaire Perpetuel). — 


Ken 
Oo 


58. 
Bezobrazof 1864. 


B. Membres honoraires. 


A. REGNICOLES. 

Sa Majesté l'Empereur Alexandre II 1 

Son Altesse Impériale Monseigneur Gë Grand-Due 
Héritier Nicolas 1859. 

Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand-Due Con- 
stantin 1844. 

Son EL hurry: Monseigneur le Grand-Duc Nicolas 
Pére 

. Son joues pur Monseigneur le Grand-Duc Michel 

1855. i a ER a ie a 


Son Altesse Impériale Monseigneur le Prince Pierre 
d’Oldenbourg 1834. 

Son Altesse Grand-Ducale Monseigneur le Duc Georges 
de Mecklenbourg-Strélitz 1856. 


MM. le EE d'infantérie 


Schubert 1827. 
le comte 5. Ce éist 


de Kamtchatka, des. 
iles Kouriles et Alé- 
outes 1857. 


1827. Mgr.Cyrille, évêque de Mé- 


le prince Menchikof 
1831. 

le prince Dondoukof- 
Korsakof 1837. 

le conseiller d'état ac- 
tuel Démidof 1841. 
le comte Berg 1844. 

le prince Davydof1852. 

le baron M. Korff 1852. 

le comte Kissélef1855. 

le général aide-de-camp 
Lütke(Président)1855. 

le général aide-de-camp 
Tchefkine 1855. 

le baron F. Wrangell 
1855. 


le comte Poutiatine 
1855. 

le comte Panine 1855. 

le général aide-de-camp 
Todtleben 1855. 


Mgr.Bajanof 1856. 
MM. le comte Adlerberg I. 


1856. 

le prince A. Gortcha- 
kof 1856. 

le Se Ce actuel 
Brock 1 

le eis sa actuel 
Eugraphe Kovalefski 
1856 

le général aide-de- -camp 
Ignatief 1856. 

le conseiller privé Lev- 
schine 1856. 


Mar. te e eaa Isidor 


J ER métropolitain 
de la Lithuanie et de 
Vilna 1857. 

Philarète, archévêque 
de Tchernigof et de Né- 
jine 1857. 

Innocent, archévéque 


— 


litopol 1857. 


.le général d'infantérie 


Mouravief 1857. 

le général aide-de-camp 
baron de Lieven 1857. 

le conseiller privé Hu be 
1857. 

lelieutenant-généralK o- 
valevski 

le comte Ouvarof 1857. 
le comte Mouravief- 
Amourski 1858. 

le général d’infanterie 
Hasford 1858. 

le conseiller privé actuel 
baron Brunnow 1858. 

le général- major Ker- 
bedz 1858. 

le lieutenant - général 
Melnikof 1858. 

le comte Tyszkiewicz 
1858. 

le prince Bariatinski 


le conseiller privé actuel 
Kniajévitch 1859. 

le conseiller privé Dé- 
lianof 1859 

le prince d'Italie: CE 
Souvorofde Rymnik 
1861. 

le conseiller. privé Go- 
lovnine 1861. 

le conseiller privé Baer 
1862. 


le conseiller privé Reu- 
tern 1863 

le conseiller privé Bout- 
kof 1863. | 

le maitre de la cour (en 
fonctions) Etienne Gue- 
déonof 1863. 

le conseiller d'état actuel 
Dahl. 1863. 


B. ÉTRANGERS. 


MM. le marquis Pietro- Catella, à Náples, 1846. 


Zarco de ey l ^ T de l'Académie des sciences 


à Madrid, 1 


\ 


` 


237 


des Sciences de Saint-Petersbourg. 


MM. comte W. Rosse, à Londres, 1852. 


le maréchal Vaillant, à Paris, 1856. 
le duc de Luynes, à Paris, 1856. 
Son Altesse le Rädja Gri Rädhäcänta Bähädura, à 


Calcutta, 1856. 


Son Altesse le prince Louis Lucien Bonaparte 1858. 


C. Associés honoraires étrangers. 
1. CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 


1826. 
Sabine, à Londres, 1826. 
Encke, à Berlin, 1829. 
Brewster, à Edinbourg, 
1830. 
Hansteen, à Christia- 
nia, 1830. 


MM.Herschel, à Londres, MM.Faraday, à Londres, 


1830. 
South, à Londres, 1832. 
le prince de Neuwied, 
à Neuwied, 1835. 
Ehrenberg, à Berlin, 
1840. 


II. CLASSE HISTORICO -PHILOLOGIQUE. 


M. Dupin, à Paris, 1826. 


M. Barante, à Paris, 1836. 


D. Membres honoraires de la Classe russe. 


MM. Choulgine. 


Fedorof. 
Loubianofski. 


MM. Mouravief. 


Serbinovitch. 
Grigorovitch. 


E. Membres correspondants. 


L CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 
1. Section mathématique. 


Réval, 1 
AE à "Nile 
1828. 
ee à TA 
cou, 18! 


. Clausen, d Dotpat/a56. 
Kowalski,àKazan,1862. 
Minding,à Dorpat,1864. 


Winnecke, à Poulkova, 


^. 1864 5 


Argelunder, à Dom, 
182 


ege? à Paris, 1829, 
Babbage, à Londres 
1832. 

Hansen, à Gotha, 1833. 
Steinheil, à Munich, 
1835. 


Hamilton, à Dublin, T 
1837 


Liouville, à Paris, 1840. 


MM. baron W. E à MM. Airy, à Greenwich, 1840. 
Le 


Verrier,àParis, 1848. 
Peters, à Altona, 1849. 
Yvon Villarceau, à Pa- 

ris, 1855. 
Maury, à Washington, 
1855. 


Hermite, A Paris, 1857. 


' Poncelet, à Paris, 1857. 


Baeyer, à Berlin, 1858. 
Bertrand, à Paris, 1859. 


. Duhamel, à Paris, 1859. 


Chasles, à Paris, 1861. 

Bache, à Washington, 
1861. 

Kui meri fpi 1862. 


| Weierstrass, à Berlin, 
1864. 


Adams, à Cambridge, 
1864. 


ee De-la-Rue, à 


to^ WS aS AA 


. Eichwald 1826. 


2. Section physique. 


singfors, 1819 
Hermann, à Moscou, 
1831. 
le comte Keyserling, à 
Dorpat, 1858. 
Volborth 1863. 
Voskressenski 1864. 


G. Rose, à Berlin, 1829. 

Liebig, à Munich, 1831. 

Neumann, à Königs- 
berg, 1838. 

Dove, à Berlin, 1842. 

Dumas, à Paris, 1845. 

Regnault,à Paris, 1848. 

Chevreul, à Paris, 1853. 

Wöhler, à Göttingue, 
1853. 

W. Weber, à Göttingue, 
1853. 


Magnus, à Berlin, 1854. 
Weisbach, à Freyberg, 
1855. 


MM. Nordenskjöld, à Hel- MM. Riess, à Berlin, 1856. 


Pelouse, à Paris, 1856. 

Haidinger, à Vienne, 
1856. 

Frémy, à Paris, 1856. 

Verneuil, à Paris, 1856. 

Naumann, à Leipzig. 
1857. 

Hofmann, à Londres, 
1857. 

Elie de Beaumont, à 
Paris, 1857. 

Dana, à New-Haven, 
1858. 

Léon Foucault, à Paris, 
1860. 


Daubrée, à Paris, 1861, 
Kirchhoff, A Heidelberg, 
62. 


Bunsen, à Heidelberg, 
1862. 
Miller, & Cambridge, 
1864. 


3. Section biologique. 


Bunge, à Dorpat, 1833. 
Nordmann, à Helsing- 
fors, 1834 
Trautvetter 1837. 
Pirogof 1846. 
Weisse, 1855. 
Bidder, à Dorpat, 1857. 
Mercklin 1864. 


Brogniart,äParis,1829. 

Carus, à Drèsde, 1833. 

Martius,àMunich,1834. 

Purkinje, à Prague, 
1836. 

W. J. Hookfr, à Lon- 
dres, 1837. 

Harlan, à New-York, 
1838. - 


Gaimard, à Paris, 1839. . 


Owen, à Londres, 1839. 


Milne-Edwards, à Pa- ` 


ris, 1846. 
Th. Ludw. Bischoff, à 
Munich, 1846. 
Fries, à Upsala, 1850. 


Reichert,à Berlin,1850. ` 


MM. Schleiden, 1850. 


de epis à Munich, 


rene à Breslau, 

1853. 

Mohl, à Tubingue, 1854. 
Siebold,à Munich,1855. 
Burmeister, à Halle, 
1855 


Flourens, à Paris,1856. 
Kölliker, à Wurzbourg, 
1858. 

Alph. Decandolle, à Ge- 
nève, 1858. 

Montagne,à Paris,1858. 

Jos.Dalt.Hooker, àLon- 
dres, 1859. 

Hyrtl, à Vienne, 1859. 

ES, SCC) à Pa- 


torn, i Stockholm, 
pene cd à Giessen, 
XS FT 
p Boston,1862. 


Bulletin de l'Académie Impériale des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


210 


MM. Huxley,àLondres,1864. M. 


Henle,àGóttingue,1863. 


Ratzeburg, à Neustadt- 
Eberswalde, 1864. 


4. Médecins. 


M. Granville, à Londres, M. Clot-Bey, à Marseille, 
1826. 42. 


Il. CLASSE RUSSE. 


MM. Gretsch, 1827. 
Grigorovitch, à Ka- 
zan, 1851. 
Maikof 1853. 
Snéguiref, à Moscou, 
1854. 


Bodianski, à Moscou, 
1854. i 


Weltmann, à Moscou, 
1854. 

Bénédiktof, 1855. 

Bytchkof, 1855. 

Soukhomlinof 1855. 

Maciejowski, à Varso- 
vie, 1856. 

Lavrofski, à Kharkof, 
1856. 

Hilferding 1856. 

Tuttchef 1857. 
Gorski, à Moscou, 1857. 


MM. 


Tourguénef 1860. 

Gontcharof 1860. 

Polénof 1861. 

Névostrouef, à Moscou, 
1861. 

Doubrofski 1862. 

Tikhonravof, àMoscou 


1863. 
Ostrofski, à Moscou, 
1863. 


Kukuljević -Sakcin- 
ski, à Agram, 1855. 
Miklosich, à Vienne, 

1856. 
Erben, à Prague, 1856. 
Hattala, à Prague, 1862. 
Danisié, à Belgrad, 
1863. 


III. CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. 
l. Section historico - politique. 


MM. le prince Obolenski, à MM. 


Moscou, 1846. 
Kutorga 1848. 
Miliutine 1853. 
Hagemeister 1855. 
Zablotski 1856. 
Skalkofski, à Odessa, 

1856. 


Kalatchef, à Moscou, 
1858. 

Bunge, à Kief, 1859. 
Eug. Lamanski, 1859. 

Smitt, 1863. 

Solovief,äMoscou,1864. 

Schiren. à Dorpat, 
1864. 


Lappenberg, à Ham- 
bourg, 1834. 


Schnitzler, à Strass- 
bourg, 1839. 

Schub ert,äKönigsberg, 
1846. 


Quetelet, ä Bruxelles, 
47. 


Zachariae de Lingen- 
thal, près Mersebourg, 
1856. Aa 


Hildebrandt, à Stock- 

holm, 1859. 
Renag, à Paris, 1860. 
Ranke, à Berlin, 1860. 
Chevalier,äParis,1861. 
Grote, à Londres, 1861. 
Palacki, à Prague, 1863. 
Thomsen, à Copenha- 
gue, 1864. | 


2. Section de Philologie classique et d'Archéologie. 


M. Léontief, à Moscou, MM. 
2, 2896. 


Bóckh, à Berlin, 1844. 
Neue, à Stuttgart, 1848, 
O. Jahn, à Bonn, 1856. 


MM. Meineke,à Berlin, 1856.MM. Roulez, à Gand, 1858. 


Wieseler, à Góttingue, 
1856. 

Cobet, à Leyde, 1857. 

Keil,àSchulpforte,1857. 

Ritschl, à Bonn, 1858. 


Haupt, à Berlin, 1859, 

Henzen, à Rome, 1860. 

Lehrs, à Kónigsberg, 
1860. 

Brunn, à Rome, 1861. 


3. Section des Lettres orientales. 


MM. Kazembek 1835. 
J.Kowalewski, à Var- 
sovie, 1837. 
Mgr.Eugène, à Pskof, 1838. 
MM. Khanykof 1852. 
Grigorief 1853. 
Bartholomaei, à Tiflis, 
1856. 
Chwolson 1858. 


Charmoy, Aouste, D. de 
la Dromme, 1829. 

Móller, à Gotha, 1830. 

Ewald, à Goettingue, 
1834. 


MM. Reinaud, à Paris, 1842. 


Stan. Julien, à Paris, 
1845. 

Fleischer, à Leipsic, 
1849. 

Lassen, à Bonn, 1855. 

Roth, à Tubingue, 1855. 

Garcin de Tassy, à Pa- 
ris, 1856. 

Flügel, à Drésde, 1857. 

Weber, à Berlin, 1860. 

Defrémery, à Paris, 
1860. 

Olshausen, à Berlin, 
1864. 


4. Section de Linguistique. 


MM. Bopp, à Berlin, 1853. MM. Schleicher, à Jena, 
Pott, à Halle, 1855. 1857. 


Diez, à Bonn, 1855. Kuhn, à Berlin, 1863. 


F. Appartenances scientifiques. 
. 1) Bibliothéque. 
1™ Section. Livres en langue russe et autres dialectes 
slaves en général. Bibliothécaire: M. Kunik. 
2°° Section. Livres en langues étrangères. Biblio- 
thécaire: M. Schiefner. 
2) Cabinet de physique. Directeur: M. Jacobi. . 
3) Laboratoire chimique. Directeur: M. Fritzsche. 
4) Musée minéralogique. Directeur: M. Helmersen. 
5) Musée botanique. Directeur: M. Ruprecht. 


6) Musée zoologique et zootomique. Directeur: M.Brandt 7 


7) Musée anatomique. Directeur: M. Baer. 
8) Musée asiatique. Directeur: M. Dorn. 
9) et 10) Musée numismatique et Musée égyptien. Di- 
recteur: M. Stephani, ; 
11) Musée ethnographique. Directeur: M. Schiefner. 
12) e ZC astronomique de Vilna. Directeur: M. 
abler. . 


Paru le 15 mars 1865. 


Bulletin de l'Académie, T. VIII. 


Supplement 1. 


Beiträge zur Geschichte der Kaiserl. Akademie der Wissenschaften. 


Botanik. 


Von F. J. Ruprecht. 


Die Geschichte der Botanik in Russland beginnt erst 
mit der Gründung der k. Akademie der Wissenschaf- 
ten. Früher kannte man weder die Pflanzen des Euro- 
päischen, noch des Asiatischen Russlands, weder jene 
des Caucasus, noch die des Altai. Das was aus der Um- 
gegend des Ararat, aus Polen, Abo und Archangel in 
den Schriften von Tournefort, Erndtel, Rzaczynski, Til- 
lands und Tradescant vorkommt, ist wohl interessant, 
aber zu unbedeutend. 

Betrachten wir nur exclusive den Antheil der Aka- 
demie an der Entwickelung der Botanik, nieht bloss 
für die Kenntniss der Pflanzen Russlands, sondern auch 
im Allgemeinen als Wissenschaft, indem wir uns auf 


die Schriften der Akademie beschränken. so kónnen | 


wir sehr leicht zwei grosse Perioden erkennen, von 
welchen die ältere, von der Eróffnung der Akademie 
am 27. Decbr. 1725, beinahe 100 Jahre dauerte, — 
die neuere Periode aber mit der Gründung eines 
selbstständigen botanischen Museums durch Trinius 
pane Aeltere Periode. 

Die Kirikoketa hatten noch nicht den heu- 
tigen enormen Umfang, der gebieterisch eine scharfe 
Trennung in einzelne grössere Fächer fordert. Viele 
Mitglieder der Akademie führten noch den Titel und 
waren «Historiae naturalis Professores oder Acade- 
mici«, wie namentlich Pallas, Gärtner, Güldenstädt, 
Sujew, Ozerezkovski, selbst noch Tilesius (1806 — 
17); ja, J. G. Gmelin war Professor ord. Chemiae et 
hist. natur. Der alte Zusammenhang zwischen Botanik 
und Medicin machte sich nicht nur durch Buxbaum, 
Gmelin, Siegesbeck, Hebenstreit, Güldenstädt, Pallas, 
Lepechin, Smelovski, Rudolph und Langsdorff geltend; 


sondern auch die meisten Akademiker der neueren 
Periode waren in ihren jüngeren Jahren praktische 
Arzte. Beide Gmelin, Güldenstädt, Kölreuter und Le- 


pechin haben sich nicht nur in der Botanik, sondern 


auch in der Zoologie bekannt gemacht; noch mehr Pal- 
las, der auch noch in anderen Wissenschaften Lorbee- 
ren sammelte; die Zoologen Steller und Adams, so wie 
der Chemiker Georgi haben auf ihren Reisen auch die 
Pflanzen berücksichtigt; Laxmann, Prof. der Chemie 
und Oeconomie (1770—81) lieferte in 4 Abhandlun- 
gen (1771—73, 1789) Beschreibungen und Abbildun- 
gen von (12) neuen Pflanzen aus dem Altai und an- 
deren Gegenden des südlichen Sibiriens. 


Noch vor der Eröffnung der Akademie kam ein ge- 
wisser Deschisaux aus Caën nach St. Petersburg, mel- 
dete sich mit einem pompösen Titel bei der medicini- 
schen Kanzlei zu einer Reise nach Persien und er- 
hielt durch Blumentrost, dem späteren Prüsidenten 
der Akademie, vonr 1. Sept. 1724 an, eine jährliche 
Besoldung von 300 Rbl., von welcher er jedoch nicht 
lange Gebrauch machte, da man Buxbaum für diese 
Reise den Vorzug gab. Im Jahre 1726 kam Deschi- 
saux das zweite Mal hierher, veróffentlichte eine 2 
Bogen starke botanische Broschüre, welche als biblio- 
graphische Seltenheit und Curiositüt vor einigen Jah- 


ren in einer hiesigen Auction mit 10 R. bezahlt wurde. 


In der Vorrede spricht er von seinem »génie botani- 
que», in dem Mémoire jedoch erwühnt er unglückli- 
cher Weise, dass er (erst! von Buxbaum erfahren 
habe, der Wasser-Schierling sei giftig. Mit der Aka- 
démie' stand er weiter in keinem anderen Zusammen- 
hange, als dass er von ihr den 1. SEN 1726 eine 


kleine Summe zur Rückreise erhielt. Weitere drasti- 
sche Details stehen in Müller’s handschriftlicher Ge- 
schichte der Akademie 1730. Durch diese erfahren 
wir, dass die angeblich erbetenen Vorschläge zur Er- 
richtung eines botanischen Gartens, welche Deschi- 
saux in seinem M&moire entwickelte, ganz unnöthig 
waren, weil schon seit einigen Jahren der medizini- 
sche Garten auf der Apotheker-Insel etablirt und da- 
bei ein geschickter Gärtner angestellt war. 

Der erste Akademiker für Botanik war Buxbaum, 
ein Schüler von Ruppius. Nur kurze Zeit (von 1727 
—29) in akademischer Thätigkeit, verfasste er ein 
Werk über 500 neue oder weniger bekannte Pflan- 
zen, meist auf seiner Reise, um Konstantinopel, in 
Kleinasien und am Kaspischen Meere, aber auch viele 
um Petersburg gesammelt, von welchen indessen die 
zwei letzten Centurien erst nach seinem 1730 erfolgten 
Ableben herauskamen. Die Ausführung der Abbildun- 
gen auf 320 Tafeln war noch sehr zurück gegen jene 
bei Amman, so dass viele Pflanzen, besonders Cryp- 
togamen, kaum zu erkennen sind. Neben grosser Nach- 
lüssigkeit, sagt Pallas, trifft man hier die seltensten 
Pflanzen und schärfsten Beobachtungen. Unter den 
9 kleineren Abhandlungen in den Schriften der Aka- 
demie befinden sich einige gute in Vergessenheit ge- 
rathene Beobachtungen über 3 gemeine Pflanzen Pe- 
tersburg's, deren Gattungscharaktere er zuerst er- 
kannte. Buxbaum verwarf die langen Beschreibungen 
als langweilig und stellte die Ansicht auf, dass dieselben 
kurz sein müssen und nur das berücksichtigen sollen, 
was die Abbildung nicht geben kann. 

Joh. Georg Gmelin, Anfangs (1729) von der Aka- 
demie frei besoldet (mit 10 Rubel monatlich), spáter 
(1731) von derselben zum Professor ord. Chemiae und 
histor. nat. ernannt, brachte 9'/ Jahre (1733—43) 
auf seiner grossen Reise zu, um Thiere, Pflanzen, Mi- 
neralien, Gewässer und Klima Sibiriens zu erforschen. 
Die Extreme der Kälte und Hitze, die der Mensch 
und die Thiere ertragen können und die das damals 
von Boerhaave aufgestellte Maass weit überstiegen, die 
Senkung der isothermen Linien nach Osten, der nie 
aufthauende Unterboden um Jakutsk und am Argun, 
die Verbreitung des Tschornosjom in Sibirien, die 
Depression des Kaspischen Meeres, barometrische 
Höhenbestimmungen und noch viele andere Beobach- 
tungen finden wir zum Theil zuerst bei Gmelin erwähnt. 


2 


Beschränken wir uns hier auf die Abschätzung der 
einzigen botanischen Arbeit Gmelin's, seine Flora Si- 
birica. Dies ist ein wahrhaft klassisches Werk über 
1178 Pflanzen mit 300 Tafeln. In demselben sind eine 
für damals erstaunliche Menge neuer Arten zum ers- 
ten Male beschrieben und abgebildet. Linné sagte in 
einem seiner Briefe 1744, dass Gmelin allein so viele 
Pflanzen entdeckt habe, als viele andere Botaniker zu- 
sammengenommen; Linné hatte aber noch lange nicht 
alle Pflanzen Gmelin's gesehen. In der Flora Sibirica 
finden wir die ersten schwachen Versuche einer Pflan- 
zengeographie Sibiriens, begründet auf eine reiche An- 
schauung: die Gränze der europäischen trivialen Flora 
wird bis an den Jenissei gerückt und die Übereinstim- 
stimmung Asiatischer und Amerikanischer Arten an- 
gedeutet. So oft ich für meine Arbeiten dieses Werk zu 
consultiren hatte, musste ich der trefflichen Beobach- 
tungs- und Darstellungs-Gabe des Speciellen, dem Ta- 
lente und der Gründlichkeit Gmelin's meine aufrich- 
tige Bewunderung zollen. Seit lange halte ich Gmelin 
für den tüchtigsten Botaniker, welchen die Akademie 
jemals besass. Gmelin nahm 1747 Urlaub, 1749 sei- 
nen Abschied. Zwei Jahre vor seinem Tode (1753) 
erfolgte die grosse Reformation in der Nomenclatur 
durch Linné, welcher Gmelin seine Zustimmung nicht 
mehr geben konnte, da wahrscheinlich sämmtliche Ma- 
nuscripte bereits nach Petersburg abgeschickt und 2 
Bände ‚bereits gedruckt waren. Dies hatte zur Folge, 
dass, nach der gewühnlichen Anschauung, aller Auto- 
ren-Ruhm Linné zufiel, der noch überdies im Besitze 


der Pflanzen Gmelin's war. Gmelin war zwar ein Freund  - 


Linné's, aber kein blinder Anhänger seines Systems. 
Die Flora Sibirica ist nach Ray's durch Royen ver- 
besserten natürlichen Familien (aus welchen Jussieu’s 
System sich herausbildete) geordnet. Der III. und IV. 
Band erschienen 1768 und 1769 unter Redaction sei- 
nes Neffen, den Druck soll Gärtner beaufsichtigthaben. — 
Ein Beweis für die Wichtigkeit dieses Werkes für die — 
Flora des Russischen Reiches ist, dass von Ledebour 3 
Commmentare dazu verfasst wurden, zu welchen gp — 
sere Akademie erst unlüngt ein wichtiges Supplement 
(Gmelini Reliquiae bot. edit. Plieninger 1861) drucken 
liess, welches die botanische Correspondenz Linné's, ` 3 


Haller und Steller's enthält. Der V. Band mit den — 
| Cryptogamen blieb Manuscript und warlangenichtzü — 


finden, von Georgi sogar für verloren erachtet. Gme* 


3 


lin der Jüngere veröffentlichte daraus einige neue si- 
birische Farn, liess indessen noch mehrere unberührt, 
die erst 50—80 Jahre später als neu auffauchten, 
aber lange nicht so gut beschrieben, wie in diesem V. 
Bande. 

Pallas’ Urtheil über Gmelin ist auffallend. Er wirft 
ihm vor: 1) dass er nach Petersburg ohne Berufung 
gekommen sei; 2) dass er die zwei letzten Centurien 
Buxbaum’s noch nachlässiger herausgegeben habe, als 
man dies von Buxbaum gewohnt war. Wie ist diess 
zu erklären, da wenigstens die V. Centurie 1740 er- 
schien, als Gmelin weit in Sibirien war? 3) Dass Gme- 
lin den Jenissei unrichtig als Florengränze aufstelle. 
Pallas musste indessen das locale Faktum anerkennen, 
indem er die Erklärung davon gab; wenn Pallas die 
Gränzen nach seiner gewonnenen Erfahrung richtig 
erweiterte, so ist dies sein Verdienst; eine entge- 
gengesetzte Anschauung würde aber alle persönlichen 
Verdienste in der Wissenschaft aufheben. 4) Pallas 
hebt 9 botanische Manuscripte Steller's so hervor, 
als ob durch diese erst die Flora Sibirica ein klassi- 
sches Werk geworden sei. Ohne den grossen Ver- 
diensten Steller's (Adjunkt für Zoologie 1738—46 T), 
besonders in der Zoologie nahe zu treten und auch 
die Wichtigkeit anerkennend, welche seine gesam- 
melten Pflanzen für das Werk Gmelin's hatten, so 
müssen wir dennoch zur Steuer der Wahrheit beken- 
nen, dass wir in den besagten Abhandlungen Steller's, 
so wie dies auch von Anderen früher ausgesprochen 
wurde, nur nackte Pflanzenverzeichnisse erblickten, 
etwa Rapporte zu den überschickten Herbarien. Es 
ist erwiesen, dass Steller alle Eigenschaften eines rei- 
senden Naturforschers im hohen Grade hatte, aber 
nicht die literárischen Hülfsmittel zu gelehrten bota- 
nischen Arbeiten während seiner Reise besass. Stel- 
lers Pflanzen werden von Gmelin überall eitirt, und 
in der Flora Sibirica sind Steller's Verdienste um die 
Erforschung der HN wie in — —— 
Werke verewigt. 

Krascheninnikow , ein Schüler dnd Begleiter 
Gmelins, trennte sich voii ihm 1737 —41 zum Behufe 
der Untersuchung Kamtschatka's und wurde 1745 nach 
seiner Rückkunft in Petersburg Adjunkt. Er starb (12. 
Februar) 1755. Ausser der Beschreibung Kamtschat- 
ka's lieferte er 2 botan. Abhandlungen und ein werth- 


volles Manuscript über die Flora Ingriens, welches 


1761 von Gorter nicht genug sorgfültig herausgegeben 
wurde. 

In der Abwesenheit Gmelin's functionirte Amman, ` 
als Akademiker und Prof. der Botanik von 1733 bis 
zu seinem Hinscheiden, welches Ende 1741 erfolgte. Er 
lieferte 10 bot. Abhandlungen und ein selbststündiges 
Werk über 285 neue oder wenig bekannte sibir. Pflan- 
zen nach den Beschreibungen von Gmelin, Steller und 
Messerschmid, erläutert durch sorgfältig ausgeführte 
35 Tafeln nach den Zeichnungen der sogenannten 
Kamtschatka’schen Expedition. Amman’s Schüler Te- 
plof, Adjunkt für «Botanik und Naturgeschichte» von 
Jan. 1742 bis 1747, blieb ganz unbekannt; fast eben 
so Hebenstreit, ord. Ak. für Botanik von 1749 — 
53 und 1756—59; sein ganzes Wirken beschränkt sich 
auf 3 unbedeutende Abhandlungen. 

Von einiger Bedeutung durch seine Spezialität war 
Kölreuter, Adjunkt für Bot. 1756—61. Auch später 
als Pensionair der Akademie von 1768 bis zu seinem 
Tode im Jahre 1806 schickte er fortwährend zoolo- 
gische Abhandlungen, welche Herr Akad. Brandt für 
wichtig und gründlich hält und 18 botanische, bei- 
nahe durchwegs Experimente über die Bastard-Erzeu- 
gung im Pflanzenreiche, die ihm zuerst 1760 gelang 
und später wissenschaftlich in grösserem Maassstabe 
festgestellt wurde, wodurch die Sexualität der Pflan- 
zen ausser allem Zweifel nachgewiesen war. Diese Un- 
tersuchungen blieben lange Zeit unbeachtet, so dass 
nochmals im Anfang unseres Jahrhunderts (von Schel- 
ver) Zweifel über die Sexualität der Pflanzen (in der- 
selben Bedeutung wie bei den Thieren) erhoben wer- 
den konnten, was zur Folge hatte, dass Preisaufgaben 
von der Berliner und Haarlemer Akademie ausgeschrie- 
ben wurden, ob es eine Bastardbefruchtung im Pflan- 
zenreiche gebe und welche neue Arten oder Varietä- 
ten von Nutz- und Zierpflanzen sich auf diese Weise 
erzeugen liessen? Die Frage über die Sexualität hatte 
aber unsere Akademie schon im J. 1759 gestellt und 
den Preis gewann der berühmte Linné, dessen Dok- 
trin noch von einigen damaligen Gelehrten angefein- 
det und als schamlos oder unmoralisch bezeichnet 
wurde. Linné's Dissertatio de sexu plantarum 1760 
enthält jedoch, wie man jetzt weiss, ausser den bereits 
von Vaillant und sogar im Alterthume ausgesprochenen, 
auf Erfahrungen gestützten Ansichten, p nur 


eine einzige sichere Beobachtung einer Bastardpflanze 
(Tragopogon); die übrigen, welche er von Ältern ver- 
schiedener Familien ableitete, beruhen sicherlich auf 
Selbsttäuschung. Von Interesse sind diesen Augen- 
blick die von unserer Akademie herausgegebenen Briefe 
Linné's an Gmelin, in welchen er immer fester an die 
Vervielfältigung der Arten durch Hybridität glaubt. 
Schon J. G. Gmelin bezweifelt eine solche in seinem 
denkwürdigen Sermo Academicus de novorum vegeta- 
bilium post creationem divinam exortu 1749. Gme- 
lin sprach schon damals aus, dass durch die Produkte 
der Kreuzbefruchtung Farbenvarietüten vervielfältigt 
werden können und dass dadurch die vollständige Ana- 
logie mit dem Thierreiche bewiesen sei, dass aber 
Pflanzenbastarde nicht neue Pflanzen seien, sondern 
in ihre Mutterpflanze allmählich zurückfallen; auch sah 
er in der Cultur der Pflanzen das Criterium bei der 
. Entscheidung der Frage, was Art und was Abart sei. 
Die Species bleibe constant! 

Nachdem so die Lehre von einer wahren geschlecht- 
lichen Befruchtung bei den Phanerogamen sich Bahn 
gebrochen hatte, ging man auf die Cryptogamen über, 
an welchen man noch keine Blüthen und Geschlechts- 
organe mit Sicherheit erkannt hatte, und weil darüber 
so manche Controversen entstanden waren, so stellte 
unsere Akademie im J. 1779 eine zweite botanische 
Dreis. Aufgabe (100 Ducaten und 50 Freiexemplare), 
welche 1782 durch den berühmten Bryologen Hedwig 
gelóst wurde. Dieses Werk, betitelt Theoria fructifica- 
tionis plantarum Cryptogamicarum, 17 94, war Epoche 
machend. Wenn wir auch jetzt wissen, dass Hedwig 
sich in vielen Deutungen geirrt hatte, so kónnen wir 
doch nicht umhin, anzuerkennen, dass damit ein gros- 
ser Beitrag zur Kenntniss der Geschlechtsorgane bei 
den Cryptogamen geliefert wurde, dass die Deutung 
der $ und 9 Organe bei den Moosen richtig war und 
Hedwig sogar die Spermatozoiden-Blüschen der Moose 
beobachtete und darstellte, natürlich mit seinen opti- 
schen Hülfsmitteln nur undeutlich. 

Wir sehen also, dass ausser derErfi g der noch 
80 wenig bekannten Pflanzenwelt Russlands, eine Auf- 
gabe, welche nach dem Statute der Akademie vor al- 
len anderen den Vorzug hatte, doch auch einige wich- 
tige physiologische Fragen in der Akademie behandelt 
oder durch sie hervorgerufen wurden. Zu dieser Rich- 


1 DN 


A 


gen der Akademiker für Physiologie, Anatomie und: 
Physik, namentlich: Bülfinger's Beobachtungen über 
die Tracheen der Pflanzen (1729), über die Vermeh- 
rung der Cichorie durch klein geschnittene Wur- 
zelstückchen und Versuch dies zu erklären (1738), 
dann einige teratologische Fälle; Kraft's Experimente 
über die Vegetation der Pflanzen, die er von 1731— 
1751 anstellte; des Mathematikers Christ. Wolff 
Beitrag zur Theorie der Vegetation (1741); des be- 
rühmten Physiologen C. F. Wolff Abhandlung über die 


‘Ernährung organischer Körper (1789). Noch wären 


zwei Experimente wieder in Erinnerung zu bringen, 
nämlich das Ozerezkovski's (1801), welcher fand, 
dass Bäume getödtet werden, wenn man ein wenig 
Grünspan mit Öl gekocht in die Rinde einreibe, und 
das Meyer's (Vaters des im J. 1855 verstorbenen Aka- 
demikers) durch Lowitz 1800 mitgetheilt, dass ein 
geringes Übermaass von Kohlenpulver den Geruch der 
im Wasser gezogenen Hyacinthen aufhebe. 


Mit dem J. 1766, unter der Regierung Catharina 
II., erhielt, nach Pallas’ eigenen Worten, »die fast er- 
loschene Akademie ein neues Leben.» Die grossartige 
astronomische Expedition und glänzende Ausrüstung 
von Reisen zur Untersuchung der physikalisch-topo- 
graphischen Beschaffenheit des Russischen ‘Reiches, 
für welche die Akademie Pallas, Güldenstädt, den jün- 
geren Gmelin, Lepechin, Falk und Georgi nach allen 
Gegenden ausschickte, werden immer Glanzpunkte in 
der Geschichte der Akademie bleiben. Die Regierung 
war aber auch mit ihren Mitteln nicht knauserig; dop- 
pelter Gehalt bei freien Reisekosten, ein ganzes Per- 
sonal als Gehülfen wurde diesen Akademikern bewil- 


ligt. Blättert man die Akten der Akademie unter dem 


Präsidium der Fürstin Daschkov durch, so erstaunt 
man über die Menge der Auszeichnungen, Pensionen 
und Gehaltszulagen, durch welche man jedes Jahr den 
Eifer der Akademiker anspornte. Sie wurden fremden 
 Potentaten vorgestellt, einmal selbst von der grossen 
Monarchin, welche mehrere der älteren Mitglieder 
persönlich kannte und überhaupt ihre Akademie zu 
schätzen wusste. Der grösste Botaniker dieser Zeit 
war unstreitig: | 


pa Pallas, seit 1767 Akadem. und Prof. der Naturge- 
| Schichte, ein Mann von vielseitiger wissenschaftlicher 


tung müssen wir noch hinzufügen einige Abhandlun- | 


| Richtung. Sein Reisewerk enthält im III. Bande (1776) 


die Beschreibung von 78 meist völlig neuen Pflanzen 
mit 60 Figuren erläutert und viele Beobachtungen 
über das Vorkommen bekannter Gewächse in den 
durchreisten Strecken. Wenn auch diese Pflanzen nicht 
immer so genau untersucht, in seinen späteren Schrif- 
ten nicht berücksichtigt und daher viele derselben 
jetzt unsicher geworden sind, so ist das der Linné’- 
schen Hast zuzuschreiben, mit welcher damals so um- 
fangreiche Werke veröffentlicht wurden. Dieser Vor- 
wurf trifft alle Pflanzenbestimmungen in den Reisebe- 
schreibungen Gmelin’s des Jüngeren, Güldenstädt’s, 
Lepechin’s, Falk’s und Georgi’s, welchezum Theil aus 
hinketieknenen Reise-Notizen 1 tellt werden 
— Überhaupt sah man damals noch gar nicht die 
Bed leichender Untersuchungen 
ein, denn damals war Paie Pflanzen-Geographie eine noch 
so gut wie unbekannte Wissenschaft, obgleich Pallas, 

so wie früher Gmelin, Pflanzengruppen débgrabhiel 
ordnete. Pallas bemerkt gegen Gmelin, dass die Ân- 
derung der Vegetation am Jenissei und weiter östlich 
von Gebirgszügen abhänge, auf welchen Altaische 
Pflanzen bis zur gewöhnlichen Sibirischen Strasse tre- 
ten, dass aber östlich davon, an der Tunguska und 
Angara in niedrigen Wäldern abermals die Flora vom 
Ob sich wiederhole; ja es zeige sich vom Jrtysch, Ob 
und Uralgebirge im Vergleiche mit westlicheren Län- 
dern ein grösserer Unterschied in der Flora, als öst- 
lich vom Jenissei bis zum Baikal. Pallas erläutert spä- 
ter diese Ansicht dahin, dass in der Sibirischen Ebene 
viele Pflanzen des Europäischen Russlands fehlen und 
nur wenige eigenthümliche Pflanzen in der Waldre- 
gion Sibiriens dazu treten. Pallas kannte damals noch 
nicht hinreichend die Nordöstliche Flora des Euro- 
päischen Russlands, den Unterschied der Europäi- 
‚schen und Sibirischen Tanne, er hielt das Uralgebirge 
für die Gränze der Sibirischen Coniferen: der Zürbel- 
Kiefer, der Pichta und früher auch der Lärche. Nach 
Pallas ändert sich die Nord- Asiatische Flora erst 
recht auffällig jenseits des Baikals und wird noch cha- 


rakteristischer in Dahurien, die Altaische Flora ist | 
von der Dahurischen — und steigt geris in| 


die Ebene. 
In 3 Abhandlungen, 1779, 1792, 1795, giebt] Pal- 


las Beschreibungen und Abbildungen von 23 neuen | 
Pflanzen meist aus dem südlichen Sibirien. Über die | 


Pflanzen der Krimm lieferte Dallas einen Catalog. Im | städt. 


5 


J. 1795 nahm er seinen Abschied von der Akademie. 
Im Jahre 1782 begann Pallas die Bearbeitung einer 
Flora Rossica, von welcher indessen nur der erste 
Band (1784—88) mit 100 Folio-Tafeln erschien: die 
wichtigsten Holzgewächse und einige eigenthümliche 
Kräuter. Es war dies der erste Versuch einer Zusam- 
menstellung aller Pflanzen des Russischen Reiches; 
eine vollständige gelang später (1797 bis 1802) dem 
fleissigen Georgi, sie wimmelt jedoch von Lücken und 
Unrichtigkeiten, wie das nicht anders sein konnte, da 
einsolches Werk ausser gediegenen botanischen Kennt- 
nissen und strenger Kritik noch fremde spezielle Vor- 
arbeiten voraussetzt, an denen es damals noch sehr 
mangelte. Indessen gehört Georgi’s Versuch nicht in 
unsere Betrachtungen,:da derselbe nicht von der Aka- 
demie herausgegeben wurde; und aus eben diesem 
Grunde sind auszuschliessen Pallas’ Monographie der 
Astragala (1800) und Halophyten (1803), obgleich 
dies sehr wichtige Werke für die Russische Flora 
sind. 

S. G. Gmelin, der Neffe des Verfassers der Flora 
Sibirica, wurde 1767 Professor der Botanik und Aka- 
demiker. Vom J. 1768 an auf Reisen am Caspischen 
Meere, starb er 1774 als Gefangener im Daghestan, 
noch nicht 30 Jahre alt! Die Akademie setzte ihm vor 
2 Jahren einen Grabstein. Seine hinterlassene Beisebe- 
schreibung, welche Pallas herausgab, enthält manche 
botanische Neuigkeiten, zum Theil von seinem Be- 
gleiter Hablitzl. Es scheint vergessen, dass sich hier 
die erste Nachricht über das Persische Insektenpulver 
und Beschreibung der Mutterpflanze findet, deren Ein- 
sammlung jetzt im Caucasus einen neuen Erwerbs- 
zweig bildet. 

Kurz vor seiner Reise erschien die Historia Fuco- 
rum, zu welcher er die Materialien früher in Holland 
gesammelt hatte; am wichtigsten darin sind die Be- 
schreibungen der Meeresalgen Steller’s uud Krasche- 
ninnikow’s aus Kamtschatka. Ausserdem lieferte er 
3 kleine botanische Abhandlungen. | 

Güldenstädt, berufen 1768, wurde während sei- 
ner Reise 1770 Adjunkt, 1771 ordentlicher Akade- 
miker, starb leider schon 1781, in einem Alter von 
36 Jahren. Pallas erklärt, dass wenige Gelehrte in 
einer so kurzen Lebenszeit so viele und so wichtige 
Dienste der Wissenschaft geleistet haben, wie Gülden- 


ét ds a PR} n.n 1. i h 2a 


— o 


bung enthält viele jetzt sehr werthvolle physicalisch- 
topographische Nachrichten über den damals so un- 
bekannten Caucasus, auch über die Vegetation der 
bereisten Gegenden, leider nur sehr fragmentarisch. 
Seine zahlreichen Abhandlungen sind fast durchwegs 
zoologischen Inhalts, bis auf eine, in welcher er eine 
neue Pflanze Krascheninnikow widmete (Diotis). 

Lepechin wurde das nördliche Europäische Russ- 
land zum: Gegenstand seiner Untersuchungen zuge- 
theilt. Seine Reisebeschreibung enthält nur wenig bo- 
tanische Bemerkungen. Seine Abhandlungen in den 
Schriften der Akademie sind — bis auf 9 unbedeu- 
tende — zoologischen Inhalts, obgleich er von 1768 
bis 1802 für Botanik angestellt war. 

In Abwesenheit dieser Akademiker vertrat Joseph 
Gärtner vom J. 1768—73 die Naturgeschichte bei 
der Akademie. Seine einzige akademische Abhandlung 
betraf 2 neue Pflanzengattungen: Agropyrum und La- 
gotis (welche später Pallas als Gymnandra beschrieb). 
J. Gärtner ist der später so berühmt gewordene Car- 
pologe. 

Als Botaniker dieser Zeit muss noch Falk erwähnt 
werden. Engagirt von unserer Akademie mit den 
temporären Rechten der genannten 4 Akademiker trat 
er seine Reise 1769 an und untersuchte das SO. Russ- 
land. In einem Anfalle von Hypochondrie machte er 
1774 in Kasan seinem Leben ein Ende. Seine frag- 
mentarischen Papiere gab Georgi heraus, welcher ihn 
als fleissigen, aufmerksamen und sachkundigen Beo- 
bachter schilderte. Nach Georgi war er Professor der 
Botanik und Aufseher des hiesigen Apotheker-Gar- 
tens, im Ressort des Medizinal-Collegiums; ein Nach- 
folger von Siegesbeck. Dieser war vom 1. April 1742 
Mitglied der Akademischen Conferenz mit Gehalt und 
Quartier; als Professor der «Botanik und Naturge- 


schichte» unserer Akademie hielt er Vorlesungen und | 


hatte die Aufsicht über den botanischen Garten der 
Akademie, welchen Amman 1736 eingerichtet hatte. 

Siegesbeck’s Verhältnisse sind in Dunkel gehüllt. 
Das Archiv verwahrt seine Gartenangelegenheiten bis 


1745 und Andeutungen über die Gründe der Unzu- 


friedenheit Gmelin’s. Die Akademischen Schriften ent- 
halten keine einzige Abhandlung oder Nachricht über 
Siegesbeck. Als Praefectus horti mediei edirte er das 
folgende Jahr einen Catalog desselben 1736, den 
schon Hoffmann als ziemlich mittelmässig bezeichnete, 


ë = 
2 leere Dissertationen über Convallaria und Tetrago- 
nia und 2 Streitschriften gegen Linné und Gleditsch, 
durch welche er sich sehr verhasst machte. Joh. G. 
Gmelin bezeichnete ihn 1744 als einen Mann «qui 
sibi soli sapere cupit», und von freien Stücken nicht 
erlaubt, dass Jemand ausser ihm eine etwas werth- 
vollere Pflanze betrachte; deshalb habe sich Gmelin 
einen Privatgarten angelegt, für welchen er indessen 
von Siegesbeck Samen zu bekommen, keine Hoffnung 
habe. Auch war, nach Gmelin, Siegesbeck der Nach- 
folger Amman’s in der Akademie, und sagte Gmelin, 
dass der Akademische Garten von seinem ersten An- 
fange an niemals ohne Pflege gewesen und reich an Sibi- 
rischen Pflanzen sei; der Apotheker-Garten stehe aber 
(1744) unter der blossen Aufsicht eines jungen Gärt- 
ners, nachdem der frühere Bruyns Ende 1743 gestor- 
ben sei. Die Stelle, welche Siegesbeck damals inne 
hatte, wurde noch vor 1742 aufgehoben. Es ist be- 
kannt, dass der botanische Garten der Akademie, wel- 
cher zuletzt einen Platz im Pawlow’schen Corps, ge- 
genüber dem Technologischen Institute eingenommen 
hatte (siehe den offiziellen Rapport des Gärtners Prie- 
sing, vom J. 1803 im Akadem. Archiv); nach dem 1815 
erfolgten Tode des Akad. Smelovski verkauft wurde, 
da er nicht mit den nöthigen Mitteln unterhalten, kei- 
nen Gewinn für die Wissenschaft bringen konnte. Zur 
Zeit Amman’s befand er sich auf Wassili-Ostrow in 
der 2. Linie am Hause des Generals Bonn, — gegen- 
wärtig der Garten der R. K. geistlichen Akademie, 


Smelovski, von 1802 bis 1815 Adjunkt und Ex- 
traord. für Botanik, lieferte 3 Aufsätze in den Schrif- 
ten der Akademie, über die Gattungen der Cruciferen, 
die essbaren Knollen des Equisetum arvense und 2 
bereits bekannte Gàrtenpflanzen. 

Rudolph, ord. Akadem. für Botanik von 1804 bis 
zu seinem Tode im J. 1809, beschrieb in 6 kleinen 
Abhandlungen die Gattung Ziziphora und 2 neue Si- 
birische Pflanzen. 

Redovski, 1805 als Adjunkt für Botanik einge- 
treten, ertrank am 8. Februar 1807 auf der Reise 
nach Kamtschatka bei Ishiginsk. 

Langsdorff, als Adjunkt für Botanik 1808 gewählt, 
ging 1812 als Extraordinarius für Zoologie und Ge- 
neral-Consul nach Brasilien. Von ihm, so wie von Re- - 
dovski weisen die Schriften der Akademie keine bota- 


nischen Abhandlungen nach. Einzelne kleine botani- | ches beschreibt; Eschscholtz 12 neue Arten aus Ca- 
sche Arbeiten von Tilesius (über Cheirostemon), Adams | lifornien (1825). 
(Azalea fragrans), so wie Ozerezkovski's: Akademiker, Mit Smelovski, oder eigentlich schon mit Rudolph 
die eine zoologische Richtung einschlugen, so wie die | erlosch die Vertretung der Botanik bei der Akademie 
Russische Ausgabe der Flora Rossica von Pallas durch | und es trat ein Interregnum von 14 Jahren ein, bis 
Sujev sind noch etwa der Erwähnung werth. endlich 2—3 Jahre vor dem Saecular-Jubilaeum der 
Auch die Abhandlungen fremder Botaniker. in den | Academie Trinius eintrat. In der letzten Zeit beschäf- 
Akademischen Schriften sind im I. Saeculum nicht sehr | tigte man sich mit einem Nachdruck der Synopsis 
zahlreich und wichtig gewesen, obgleich sich berühmte | plantarum Person's, viele Bände in 8 ^ mit dem Motto 
Namen darunter finden, wie: Linné über Nitraria 1761, | «in parvo copia»! Dies war der sehr traurige bota- 
O. F. Müller über Süsswasser-Conferven 1779, acht | nische Grabstein zu Ende des ersten Saeculum's der 
Abhandlungen Thunberg's über Cap'sche Pflanzen Akademie, einer Periode, welcher die Botanik gewiss 
und Japanische Lilien 1794—1823, einzelne Auf- | manche wichtige Fortschritte verdankt und in wel- 
sütze von Bergius und Sprengel über exotische —, Ste- | cher Gmelin und Pallas die Glanzpunkte waren. 
ven’s über 2 Süd-Russ. Pflanzen; Gilibert's Beobach-| Von 18 Botanikern der Akademie waren ^ (12) 
tungen über die medizinischen Eigenschaften einiger weniger als 8 Jahre im Dienste. Buxbaum und Gül- 
einheimischen Pflanzen, 2 interessante Abhandlungen | denstädt starben im 36. Jahre ihres Alters, der jün- 
des Missionairs P. Cibot (1774) über den schnell ver- | gere Gmelin erreichte nicht das 30. Lebensjahr. Nur 
günglichen stinkenden Pilz Mokusin, den die Chinesen | Pallas und Lepechin waren so glücklich, über 21 Jahre 
für Gedärme und Excremente der Hühner halten; | oder gar die gesetzliche Zeit zur Erlangung der vol- 
dann über die Kultur essbarer Schwümme in China.|len Pension auszudienen (dieses Faktum ist noch bis 
Ledebour lieferte 4 Abhandlungen, unter welchen eine | 1864 gültig, d. h. in 138 Jahren von 24 Akademi- 
bedeutendere (1814) 60 neue Pflanzen des Russ. Rei- | kern nur 2 + 


1) Übersicht der Akademiker und Adjunkten für Botanik (Naturgeschichte), nach den Jahren ihres Aka- 
demischen Dienst-Eintrittes: 


1727 —99 . Buxbaum diente 2—3 Jahre, starb (1730), 36 Jahre alt. Schrieb 9 Ak. bot. Abh. u. V Cent. pl. 
1731—49  J.G.Gmelin EL IN » » » co bloss Fl. Sibir. 4 Bde. 
1733—41 Amman » 8 » » (1741), — > 5 10 Ak. bot. Abh. und Stirpes. 
1742 — 47 Teplof » 6 » » (1779), — » "» ^»  michts. 
1742— 45?  Siegesbeck » 82. » » — — »  » ` nichts. 

Zeie DE 1745 —55  Krascheninnikow » 10  » » (1755,42 » nn 2 Reise Kamt. + Fl. Ingr. 
Vue a ` Hebenstreit » 8 » » (798,75 =» c» » 8 Akad. bot. Abh. 
1756 — 61 Kölreuter » 5-6 8 » (1800,73 » » » 18 Akad. bot. Abh. 

+ 

1767 —95 ` Dallas ». 98 e»  » (1811,71 » » » 4+ Fl Ross. +-Reisebeschr. 
1767—74 8.6.6 iw Ex —o» (0770,90 5 si wi 8 + Histor. Fucor. + Reise, 
1768 — 81 Güldenstädt » jj v » (1781,86 » » » 14 Reisebeschreibung. ; 
1768—73  Gärtner » 4—B » — » (191,59. » sn ». 1 Akad. bot. Abh. ` 
1769—74 _ Falk », 4-5» .,» (1774,49 » » » bloss Reisebeschreibung. - 
1768 — 1802  Lepechin SD t. (99,9 9." 2 + Reisebeschreibung. 
1802 — 1815  Smelovski » 19 "» " » (1815,46 7» ^» a 8 Akad: bot. Gi: 
1804 — 1809 Rudolph » 6 » » ED RES 3 condos 6 Ak. bot. Abh. 
1805 — 1807 — Redovski D 9. ». ». (190),99.. 9. ». E E 
1808 — 1812 Langsdorf ` » ët Manger : a ` E 


(1852), 78 


Es waren aber ausser der kurzen Dienstzeit der al- 
lermeisten Akademischen Botaniker noch andere allge- 
meinere Ursachen an dem ausserordentlichen Verfalle 
der Akademie überhaupt schuld; Ursachen, welche in 
dem Recueil des actes 1827, 1843 und 1854 von zwei 
beständigen Secretairen der Akademie öffentlich her- 
vorgehoben sind. Wenigstens die Hälfte der etatmäs- 
sigen Akademischen Fauteuils waren in Folge schlech- 
ter Besoldung unbesetzt; die Sammlungen waren ver- 
wahrlost, die Bibliothek blieb verarmt, die Gebäude 
der Akademie fielen in Ruinen. Erst mit der Verdop- 
pelung des Etats der Akademie durch ihren Wohl- 
thäter Kaiser Nicolaus begann im II. Saeculum wieder 
ein neues Leben für die Akademie. 


Neuere Periode. 

Erst mit der Bestätigung des neuen Etats konnte 
Trinius, der bereits im August 1823 als ordentli- 
cher Akademiker eingetreten war, die Gründung ei- 
nes eigenen botanischen Museums mit einer Spezial- 
bibliothek erfolgreich ausführen, so wie auch die Er- 
forschung wenig bekannter Gegenden des Reiches, de- 
ren Wichtigkeit Trinius in einer Akademischen Rede 
1827 hervorhob. Die Geschichte dieses Museums, wel- 
ches in einem innigen Zusammenhange mit den neuen 
botanischen Leistungen bei der Akademie steht, ist 
vor kurzem zur allgemeinen Kenntniss gebracht wor- 
den. Es wurde dort auch angedeutet, wie die Dürftig- 
keit literärischer Hülfsmittel Trinius veranlasste, bei 
der bereits seit 1818 oder 1820 cultivirten Speziali- 
tät, der genaueren Kenntniss der Gräser, zu verblei- 


1825 — 44 Trinius | 

1829 — 30 Mertens » 1 » » 
1830 — 39 Bongard » 9 » » 
1839 — 55 Meyer » 15 » » 
(1839 —) 47 Ruprecht » (25)17 » » 
1853 — 61 Jeleznoff » 8 » » 


8 


ben, um diese bei so geringen Mitteln desto kräftiger 
zu fördern. Seine früheren Schriften von 1810 und 
1811 zeigen, dass er die Absicht hatte, mit Liboschitz 
eine. Bearbeitung, wenn nicht der Russischen Flora, 
doch jener Petersburg’s und Moskau’s zu liefern, ein- 
schliesslich der Cryptogamen. Die erste Akademische 
Abhandlung (1815) beschreibt einige neue Pflanzen 
Gmelin’s aus Ghilan. Indessen fast alle übrigen, bis 
zu seinem Tode (1844), sind agrostographischen In- 
haltes, der Zahl nach 18, darunter mehrere umfang- 
reiche und Separatwerke, wie namentlich 3 Bände mit 
Beschreibungen und Abbildungen von 360 Gräsern. 
Alle neuen Gräser, die in dieser Periode in Russland 
entdeckt wurden, sind von Trinius untersucht und be- 
stimmt worden; für exotische hatte er zwei Rivalen: 
Kunth und Nees von Esenbeck. Trinius’ Ansicht war, 
dass es kein anderes Mittel gäbe, um das in neue- 
rer Zeit so ungeheuer vermehrte Material an neu 
entdeckten Pflanzen zu überwältigen, als wenn 20 
oder mehr Botaniker sich in diese Arbeit theilten; 
denn die Meinung, dass dies einem Einzigen möglich 
sei, ist seit P. Decandolle’s Tode zu Grabe getragen. 
Wir sehen in Decandolle’s Prodromus diese Idee, 
die sich natürlich von selbst aufdrängte, zum Theil 
verwirklicht. 

H. Mertens, der Sohn des bekannten Botanikers, 
trat den 9. September 1829 als Adjunkt für Botanik 
ein. Leidenschaftlich für Naturwissenschaften einge- 
nommen und bereits durch einige botanische Arbeiten 
bekannt, benutzte er auf Vorschlag und Kosten der 
Akademie (1826) die Lütke’sche Weltumsegelung zu 
weiteren zoologischen und botanischen Studien, welche 


diente 21 | Jahre, starb (1844), 66 Jahre alt. Schrieb 18 A bh Abh., darunter grös- 


sere u. Sp. Gram. + 2 A.R. 


(1830), 34 » » » | Akad. Rede. 
(1839), 58 » ^» » 92 Mon. Erioc. + 1 Ak. R. 
(1855), 60 » ^» » 37 Abh, dar. Mon. Ephedra. 


50 Abh. (dar. 3 selbst. Werke 
-- Alg. Ochot.) 
5 Ak. bot. Abh. 


Laxmann war Pensionnair 1784 bis 1796 +, alt 59 Jahre. 
Georgi starb 1802, alt 72 Jahre. Acad. ord. Chemiae. 
Sujev (Zouyef) starb 1794, kaum 40 Jahre alt. Akad. Prof. hist. nat. 


Portraite: J. G. Gmelin's an Linné selbst geschickt 
Pallas im Conferenz- Saal (Ölgemälde), 
Lepechin, Georgi, Pallas, als Silhouetten im 


Trinius, Meyer in Recueil des actes, 


k im J. 1747. (Reliq. Gmel.) 
im bot. Museum und in Rudolphis Werk. 
Archiv. (1784.) 


9 


leicht Mertens einen bedeutenden Ruhm eingebracht | cotyledonen-Stamm, sondern umfassen alle Pflanzen- 
haben würden, wenn nicht der frühzeitige Tod im 34. | Klassen und führten zur Aufstellung eines anatomischen 


Jahre seines Alters seiner bloss einjährigen Akademi- 
schen Carrière ein Ziel gesteckt hätte. Drei botani- 
sche Berichte von seiner Reise (über die Flora von 
Sitcha und der Beringsstrasse, sowie über die Meeres- 
pflanzen), einige Notizen im Manuscript und seine mit- 
gebrachten grossen Sammlungen, bezeugen einen aus- 
serordentlichen Fleiss und Beobachtungs-Talent. Die 
Akademischen Schriften enthalten für Botanik nur 
etwa den naturhistorisch - ethnographischen Bericht 
über die Carolinen. Mertens trat sehr bald zur Zoo- 
logie über. | 

Mertens’ Nachfolger war Bongard, vom 5. Mai 
1830 Adjunkt für Botanik. Die grossen Sammlungen 
aus Brasilien von Langsdorff und Riedel, für die Pe- 
tersburg ein Stapelplatz wurde, gaben Bongard Ver- 
anlassung zu einer grósseren monographischen Arbeit 
über Eriocaulon und 6 kleinere Abhandlungen über 
neue brasilianische Lacideae, Bauhiniae und Pauletiae, 
Melastomaceae, Erythroxyla und Compositae; es wa- 
ren darunter auch einige neue Gattungstypen. Viele 
. Abbildungen erläutern diese Abhandlungen. Lacis ge- 
hórt zu einer kleinen Familie mit wenig Pflanzen vor 
ganz besonderem Baue, deren Platz im Systeme lange 
unsicher war; man hielt sie früher für Monocotyledo- 
nen und die einzige Europäische Gattung Blandowia 
Willd., die noch in Endlicher's System mit Stillschwei- 
gen übergangen wird, sogar für ein Lebermoos. Aus 
dem Nachlasse von Mertens edirte Bongard eine Flora 
von Sitcha, 222 Arten, unter welchen 31 (also fast jede 
7.) neu waren — und eine Notiz über die Vegetation von 
Bonin Sima, ein Übergang der Japanischen Flora in 
jene der Südsee-Inseln. Bongard starb am 5. August 
1839. — 

Bereits im J. 1829 verlangte die Akademie eine 
neue Untersuchung über das Wachsthum des Dicoty- 
ledonen-Stammes und Kritik der Experimente, Beo- 
bachtungen und Theorien von Duhamel, Mirbel, Au- 
bert Du Petit- Thouars und Dutrochet — und verlän- 
gerte, da 1833 keine befriedigende Antwort eingegan- 
gen war, den Termin der Preisaufgabe bis 1837. Ein 
Accessit von 100 Dukaten und 50 Freiexemplaren 
wurde Herrn Prof. Unger zuerkannt und sein Werk 
auf Kosten der Akademie 1839 gedruckt. Die -Unter- 

suchungen Unger's beschrünken sich nicht auf den Di- 


Pflanzensystems mit Berücksichtigung ausgestorbener 
Familien. Es ist dies ein Werk von unzweifelhaft gros- 
sem Verdienste. Dass aber die Frage eine kitzliche 
(question épineuse) sei, wie sich die Akademie aus- 
drückte, war sehr richtig, denn spütere Untersuchun- 
gen haben Einwendungen (namentlich von Nägeli) zur 
Folge gehabt und wieder zu anderen allgemeinen An- 
sichten gedrängt. Was der eigentliche Zweck der ` 
Preisfrage war, die kritische Entscheidung über die 
«sogenannte Theorie Du Petit-Thouars», welche so 


| heftigen Streit erregte und in neuerer Zeit so viel An- 


hang in Frankreich und spüter auch in Deutschland 
gewann, nach England und Schweden sich verbreitete, 
— so ist es jetzt bekannt, dass diese Ansicht bis auf 
Darwin (1800) und La Hire (1708) reicht, ja sogar 
in einer dem Hippokrates zugeschriebenen Schrift an- 
gedeutet wird, also beinahe uralt ist. Das endgültige 
Entscheidungswort «richtig oder unrichtig?« ist bis 
jetzt noch nicht deutlich ausgesprochen. Indessen 
scheint es, dass diese Theorie, durch die mit Recht 
die Wichtigkeit der Knospen für die Holzbildung ver- 
treten wird, ein scharfsinniger Vergleich ist, der durch 
bedeutende Einwürfe hinkend wird, jedenfalls aber . 
zum allseitigen Verstündniss der Frage nützlich und 
sogar nothwendig ist. 

Meyer trat den 27. Sept. 1839 als Adjunkt in die 
Akademie. Der Jahresbericht von 1855 enthält ein 
vollstándiges Verzeichniss der botanischen Abhand- 
lungen Meyer's, etwa 50 an der Zahl, von welchen 
die Schriften der Akademie 6 vor und 37 nach seinem 
Eintritt in dieses Institut aufweisen. Meyer's wissen- 
schaftliche Richtung war hauptsächlich eine systema- 
tisch-monographische, in Beziehung auf die Russische 
Flora, die Meyer viel zu verdanken hat. Von grós- 
seren Arbeiten erwühnen wir die Bearbeitung seiner 
Caucasischen Pflanzen, gegen 2000, worunter 126 
neue Arten und 8 neue Gattungen. Meyer beendigte 


das zweite Supplement zur Flora Altaica, eine Arbeit, 


welche Bongard unvollendet hinterlassen hatte, 331 
Pflanzen vom Saisang-Noor mit Abbildungen 18 neuer 
Arten. Eine Reihe kleiner Abhandlungen giebt die 


Diagnosen einer Menge neuer Arten Alex. Schrenk's 
‚aus der Songarei, ein Land, welches so reich an neuen 


Pflanzen ist, dass trotz der gleichzeitigen Publica- 
2 


— » 


tion Karelin’s und Kirilow’s aus derselben Gegend, 
nur wenig Collisionen vorkommen. Hierher gehört 
auch die Bestimmung der Pflanzen Kolenati’s vom 
Kasbek und der Antheil an der Ostsibirischen Flora 
Middendorff's. Meyer's anerkannte scharfe Unterschei- 
dung schwieriger Arten zeigt sich in seinen Abhand- 
lungen über Carex, Agrimonia, Zimmtrosen, Cornus, 
Cirsium und Centaurea, Alyssum, Hymenobrychis, 
Astragalus, Panax, Monolepis etc., von welcher ei- 
nige monographischen Charakters sind. Die Monogra- 
phie der Gattung Ephedra ist eines der besten Werke 
Meyer's und seine allgemeinen Bemerkungen über die 
Polygoneae, Daphneae und Caprifolieae sind für das 
System wichtig, denn Meyer besass ein besonderes 
Talent, neue und gute generische Merkmale aufzufin- 
den, wofür schon frühere Arbeiten in den Ranuncula- 
ceae, Cruciferae und Salsolaceae den Beweis lieferten. 
Meyer gründete die periodischen Beiträge zur Pflan- 
zenkunde des Russischen Reiches, welche Anfangs nur 
den Zweck hatten, die Volksnamen und den vulgären 
Gebrauch nach den einzelnen Gouvernements zu sam- 
meln, wozu der Anfang mit Tambow und Wjatka ge- 
macht worden ist; indessen dehnte sich dieses Sam- 
melwerk bald aus auf botanisch-geographische Abhand- 
lungen von mir, Claus, Veesenmeyer, Borszezow. Nach 
der neuen Einrichtung (Separat-Paginirung) der Mé- 
moiren wurde diese Zeitschrift mit der 11. Lieferung 
geschlossen. 


Die Akademie verwahrt verschiedene Manuscripte, 
die entweder veraltet oder unvollendet sind. Für zeit- 
gemässe Arbeiten können dieselben einige gute Beiträge 
liefern, aber zu ihrer Herausgabe oder Vervollstándi- 
gung geben sich, aus verschiedenen Gründen, selten 
oder nur ungern Gelehrte her, Der Text zu 25 weite- 
ren Tafeln von Pallas ist nicht erschienen und die 
= Centurie Bieberstein’s ist nicht vollendet worden; die 
Ankündigung wurde 1831 zu voreilig gegeben. 

Nach H. Mertens’ Tode hinterblieb ein reiches 
Material von Algen oder Cryptogamischen Meeres- 
pflanzen, über welche er eine vorläufige Notiz in 
Petropawlowsk schrieb, die sammt den Original- 
Zeichnungen und Pflanzen an seinen Vater kam, wel- 
chen C. Agardh (der Vater) den gróssten Algologen 
seiner Zeit nannte. Durch den Tod Mertens’, der sei- 


nem Sohne binnen Jahresfrist nachfolgte und durch die 
verschärfte Cholera-Quarantaine ging ein Theil des 
Materials, bei der Zurücksendung von Bremen nach 
Petersburg verloren.?) Da indessen der Rest noch ge- 
nug neu und werthvoll, besonders für Russland war, 
nicht weniger auch für den Ruhm der ersten unter 
Kaiser Nicolaus ausgerüsteten wissenschaftlichen Reise 
um die Welt, unter Oberleitung unseres gegenwärti- 
gen Herrn Prüsidenten der Akademie, — so erhielt 
Postels, als ehemaliger Mitarbeiter von H. Mertens, 
im J. 1836 auf Verwendung der Akademie von S. M. 
die Mittel zur Herausgabe eines würdig auszustatten- 
den Werkes. Auf Grundlage dessen dürfen wir also 
dasselbe in einen Zusammenhang mit den Leistungen 
der Akademie bringen, umsomehr, als nach dem Tode 
beider Mertens, um dem Werke einen speziell wissen- 
schaftlichen Werth zu geben, Bongard als Mitarbeiter 
und nach dessen Tode ich eingeladen wurde, worauf 
der Text, nachdem die Tafeln bis auf ein Paar bereits 
fertig waren, zu Ende 1840 gedruckt wurde. | 
Die Illustrationes Algarum Rossiae, in lateinischer 
und Russischer Sprache, enthalten eine für die dama- 
lige Zeit vollständige Aufzählung aller in den vier ` 
Hauptmeeren des Reiches beobachteten Pflanzen, Be- 
merkungen über die Geographie und den Nutzen der- 
selben und den ersten anatomisch-morphologischen 
Versuch, welcher natürlich durch die unmittelbar 
darauf eintretende grosse Umwälzung in der Algolo- 
gie Vieles von seinem Werthe verlor. 7 
Dieser Arbeit folgten bis 1852 mehrere andere in 
diesem Gebiete; namentlich die Algae Ochotenses nach 
den Materialien Middendorff’s, durch welche dieses 
bis dahin unbekannteste Meer in die Reihe der am 
besten untersuchten tritt. In diesem Werke sind auch 
alle seit 10 Jahren mittlerweile hieher geschafften 
Zuwächse aus dem russischen Antheil des nördlichen 
grossen Oceans mit berücksichtigt. Dadufch sind be- 
kannt geworden 153 Arten, worunter 95 neue und 
8 neue Gattungstypen; davon kommen auf die Rhodo- 


T 
COH 


| wendig bemerken, dass weder em 
olcher Text mehr vorhanden war (wie überhaupt bis jetzt nur 3 Ar- ` 
ten von Agarum bekannt sind), und dass die wenigen Blättchen m 
vorläufigen Beschreibungen, die sich im Nachlasse Bongard's vorfa 


den, für den Text nicht benutzt worden sind. 


E 


phyceae 77 (55 neue), Melanophyceae 52 (27) und | telländischen Meeresküste sind keine weiteren Unter- 


Chlorophyceae 24 (1 
Arten aus diesen Meeren, Agardh (1822) nur 21. 


Hieran schliessen sich die Beschreibungen und Ab- 
bildungen einiger ausgezeichneten neuen Gattungen 
und Arten aus der Bodega Bai in der Nähe der Ko- 
lonie Ross in Californien, ein wissenschaftliches An- 
denken an diese ehemalige Besitzung der Russ.-Ame- 
rikanischen Kompagnie. 

Ein anderes Mémoire handelt über die grossen Ver- 
schiedenheiten im Baue und Wachsthum der Lamina- 
rien-Stämmchen. Obgleich diese als Thallophyta kei- 
nen Stamm haben dürfen, sind dennoch hier das exo- 
gene Wachsthum und die concentrischen Ringe der Di- 
cotyledonen nachgewiesen, so wie bei den Rhodophy- 
ceen das centrale Gefässbündel der Landpflanzen mit 
analoger Spiroiden-Verdickung. 

Die Entdeckung beweglicher äusserst feiner Faser- 
büschel an gewissen Oscillarien, welche später durch 
andere Beobachter bestätigt worden ist, bringt noch 
mehr Zweifel an der Richtigkeit der Ansicht, dass diese 
Organismen in’s Pflanzenreich gehören. 


Alle diese Arbeiten erweiterten nicht nur die Mor- 
phologie, Organographie, Anatomie und Physiologie, 
sondern förderten auch wesentlich das System und 
die N omenelatur. Das System der Rhodophyceen, die 
ich für die am höchsten organisirte Abtheilung der Al- 
gen halte, ist von Grund aus neu aufgebaut nach 
neuen Eintheilungsprincipien, basirt auf die Frucht- 
organe, welche allein so grosse Unterschiede zeigen, 
wie solche nur in einer ganzen Klasse der Phaneroga- 
men vorkommen. Meine Tendenz ging dahin, zu zeigen, 
dass die Seepflanzen nicht eine Familie von deit Werthe 
etwa der Moose oder Pilze, sondern im Systeme mehr 
ein eigenes Reich bilden, einen Gegensatz zu den 
Landpflanzen. Aus diesem Gesichtspunkte verglich ich 
die Ergebnisse der Pflanzen-Geographie mit der ver- 
schiedenen Vegetation beider Meere am Isthmus von 
Suez (da über Panama keine Beobachtungen vorlagen), 
deren ursprüngliche natürliche Verhältnisse jetzt in 
Gefahr stehen, zerstört und später nie mehr mit Sicher- 
heit erkannt zu werden. Die später von Zanardini bei- 
gebrachten zahlreichen neuen Beispiele sind sämmt- 
lich nur aus dem rothen Meere und leider ohne An- 
gabe spezieller Fundorte; an der benachbarten mit- 


3). Gmelin kannte (1768) nur 14 | suchungen gemacht worden. 


Eine andere Reihe von Arbeiten schliesst sich an 
die monographischen Publicationen der Gräser durch 
Trinius. Diese sind von mir vermehrt worden im J. 
1839 durch die Gruppe der Bambus-Gräser, welche 
67 Arten (darunter 13 neue) zählten und durch 18 Ta- 
feln erläutert sind, nach einem neuen Prinzipe einge- 
theilt wurden, zu allgemeinen Bemerkungen Veranlas- 
sung gaben, so wie zu einen Versuch, aus blossen 
Blättern die Art zu bestimmen. Zwei Nachträge han- 
deln über den neu entdeckten Bambus der Kurilen, 4 
neue Arten aus Brasilien und eine neue bei Gräsern 
noch nie beobachtete Fruchtform. Eine zweite Mono- 
graphie mit Trinius gemeinschaftlich verfasst, betrifft 
die Stipaceae; es sind 203 Arten (worunter 47 neue) 
und 72 Unterarten. °) Im Manuscript liegen vollendet 
die Rottboelliacae in 15 Gattungen mit 56 Arten, von 
welchen 14 neu sind, und ein Theil der Andropogo- 
neae, welche mir, so zu sagen, unter den Hünden ver- 
altet sind; denn die Arbeiten im Museum, die neuen 
Zuwächse an Algen und andere wissenschaftliche Pläne 
erlaubten kein ausschliessliches Verweilen bei diesem 
Gegenstande mehr. 


Die neuesten nordischen Reisen der HH. von Baer 
und A. Schrenk liessen damals noch eine Lücke übrig, 
— nämlich das Kanin-Land, die Insel Kölgujew und 
das kleine Samojedenland (Timansche Tundra), — 
welche eine unwiderstehliche Anziehungskraft auf 
mich ausübte, in Folge dessen ich beschloss, den Som- 
mer 1841 auf meine Kosten zu einer vielseitigen Un- 
tersuchung dieser so unbekannten Gegenden zu ver- 
wenden. Saweljew, mein Begleiter, übernahm die mag- 
netischen und einen Theil der astronomischen Beo- 
bachtungen. Die Früchte dieser Reise waren: Aufnah- 
men des Innern des Landes, barometrische und ther- 
mische Beobachtungen, dergleichen über den gefro- 
renen | Boden, we  zoologische Gegenstände, Ma- 


3) Steudel’s Nomenclator enthält 187 Arten und 7 Var. Stipa- 
ceae, die nach der obigen, fast gleichzeitigen Monographie entspre- 
chend sind 155 Arten und 37 Var. Steudel hat da her noch gar manche 
Synonyme als Arten stehen, selbst wenn wir die Unterarten als Ar- 
ten gelten lassen. ner fehlen d Jo (neue) Arten, die noch un- 


mont - Beste, der erste Samojedenschädel (lange ein 
Unicum), geognostische Sammlungen, Versteinerun- 
gen, bituminöses Holz und Bernstein — erwähnt in 
verschiedenen Werken und Zeitschriften von Baer, 
Brandt, Helmersen, Gr. Keyserling, Murchison, Sa- 
weljew und mir; 342 Pflanzen, (worunter 25 neue) ga- 
ben das Material zu einer Abhandlung und zu Ver- 
gleichen mit der EE von Lappland und Ar- 
changel. 

Allein ich fand bald, dass viel nähere Gegenden noch 
nicht hinreichend erforscht waren, namentlich Peters- 
burg. Seit mehr als einem Jahrhundert hatten Botaniker 
aller gebildeten Nationen sich mit dieser Localität be- 
schäftigt, und doch war mir noch eine Nachlese von 
100 Phanerogamen zu dem letzten Werke Weinmann’s 
möglich; ein solcher Zuwachs verdiente wohl zu einer 
Publication verwendet zu werden ^). Eine solche wieder- 
holte intensive Untersuchung war aber nochanderweitig 
wichtig, denn 1) zeigte die historische Entwickelung, 
dass die neuen Entdeckungen mit der Zeit in einer ge- 
steigerten Proportion sich folgten und nicht abnahmen, 
wie man immer glaubte. 2) Ist es sehr wichtig, wenig- 
stens einige Normalpunkte in Russland für verglei- 
chende Pflanzengeographie und Statistik zu gewinnen 


-~ und darauf hatte Petersburg das meiste Anrecht. 3) 
Ist zu erwarten, dass auf diese Weise die natürlichen. 


Veränderungen in grösseren Zeiträumen, unter den Au- 
gen so vieler Zeugen sicherer nachgewiesen und ver- 
zeichnet werden. 4) Ist durch ein nahe liegendes Bei- 
spiel bewiesen, dass auch locale Untersuchungen bei ge- 
ringen Mitteln der Wissenschaft nützlich sein kónnen. 
Auf welche Weise war aber diese Aufgabe, für welche 
so viele Kräfte in Bewegung gesetzt werden konnten, 
zu erreichen, wenn kein Werk existirt, welches das 
an so vielen Orten zerstreute Material vereinigte, kri- 
tisch sichtete, das Studium erleichterte und auf Ex- 
cursionen als Rathgeber diente. Wer sollte ein sol- 
ches Werk verfassen? Nur nach langer Zögerung gab 
ich den Wünschen meiner botanischen Freunde nach, 
um so mehr da meine früheren Vorarbeiten, meine Ti 
fizielle Stellung an einem grossartigen botanischen In- 
stitute und als Professor der Botanik dazu aufforder- 
ten. Die Frucht einer vieljáhrigen Arbeit, durch eine 
Bereisung des Gouv. Petersburg im J. 1853 vervoll- 


.— 4) Als Manuscript bereits im Oktober 1843 eingereicht. 


12 


stándigt, war der erste Band der Flora Ingrica (1860): 
enthaltend die Hälfte der Phanerogamen, deren Ge. 
sammtzahl auf 812 Arten in 372 Genera berechnet 
wurde. Neue Arten sind hier nur äusserst wenige, 
wohl aber neue systematische und biologische Bemer- ` 
kungen über sogenannte bekannte Pflanzen, auch man- 

che Gattungen und Familien, kritische Synonymie der 
Arten, Entwickelungsgeschichte des generischen Be- | 
griffs, Feststellung der wahren Autorschaft und der 
Nomenclatur. Es sind dies dieselben Grundsätze, die 
ich 10 Jahre früher in der Algologie vorschlug, die auf 
manchen Widerstand stossen, aber mit der Zeit sich 
stückweise Bahn brechen werden”). Unsere heutige 
Nomenclatur ist in vielen Fállen unrichtig, mit der 
historischen Entwickelung im Widerspruche, beruht 
auf Willkühr und ist auf die Länge nicht haltbar. Bes- 
ser ein Gebäude bei Zeiten bis zu den festen Grund- 
lagen einzureissen, als auf baufälligen Stockwerken 
weiter zu bauen. 

Weitere Beiträge zur Flora des Russischen Reiches 
sind: die Gefäss-Cryptogamen oder Farn im Sinne 
Linné's mit Einschluss von Lycopodium und Chara, 
Nachtráge über Botrychium, Bemerkungen über die 
Cryptogamen des Kaukasus, Revision der Umbelli- - 
feren aus Kamtschatka, die Pflanzen des nórdlichen 
Urals, die ersten Nächrichten über 100 holzartige 
Gewächse des Amurlandes nach den Beobachtungen 
nnd Notizen der Hrn. Maximowicz und Maak, Bere“ 
tert durch eine Decade Abbildungen. 

Hieran schliessen sich kritische Analysen — 
licher Werke, denen D®midoff’sche Prämien zuerkannt 
wurden, namentlich die von der Akademie herausge- 
gebene Flora Amurensis von Maximowiez, Mercklin’s 
Werk über die fossilen Hólzer Russlands, Borszezow's 
Aralo-Caspische Pflanzen, Claus’ Localfloren der Wol- 
gagegenden, Cienkowski's über niedere Algen, Wie- 
demann's und Weber's Flora der Ostseeprovinzen, 
Annenkow's Lexicon Russischer Pflanzennamen und 
Raczinski über die Bewegungs-Erscheinungen bei = 
heren Pflanzen. 

Nicht in diese vorausgeschickten Kategorien lassen 


5) Näch diesen Prineipien hat Hr. Le Jolis, allerdings im Wider- 
spruche mit sich selbst, die ältere Nomenelatur für 4 Genera reha- i 
bilitirt. Und diess nennt man «gründliche Widerlegung»? ver ` 
gleiche auch L. Pfeiffer und J. E. Gray in Seeman's Journ. Bot. 1864. 
p.125, so wie Garcke in Bot. Zeitg. 1864 p. 374, deren Ansichten 
ich vollkommen beitrete. 


sich bringen: die Untersuchung und Bestimmung ei- 
nes verkieselten Baumfarn, mitgebracht von Borsz- 
czow aus der Steppe südlich vom Ural, die anato- 
misch-physiologische Untersuchung der merkwürdi- 
gen Edeltanne im Park von Pawlowsk P. und der Ab- 
riss einer Geschichte des botanischen Museums der 
Akademie von seiner Gründung bis auf die neueste 
Zeit. 

Im Ganzen sind es etwa 50 Akademische Abhand- 
lungen, unter welchen sich mehrere grössere Arbei- 
ten und einige selbstständige Werke befinden. Nicht 
gerechnet sind eine Menge offizieller Berichte, erwähnt 
in den Protokollen und Recueil des actes, so wie nicht 
gedruckte Aktenstücke, dann einige wenige Artikel in 
Russischen oder in ausländischen periodischen Werken. 

Im J. 1860 und 1861 untersuchte ich den Cauca- 
sus. Die allgemeinen Ergebnisse dieser Reise sind 
durch einen Bericht bekannt, weniger ein M&moire 
über Acclimatisation und Vorschläge für den Cauca- 
sus, welches bloss in Russischer Sprache erschienen 
ist. Als der erste Theil eines speziellen Reiseberichts 
können gelten die zu Ende 1863 herausgegebenen ba- 
rometrischen Höhenbestimmungen für Pflanzengeogra- 
phie, deren Zweck hier genug deutlich wird in einer 
praktischen Folgerung auf die mögliche Ausdehnung 
des Getreidebaues und anderer Culturpflanzen im Ge- 
birge. Der zweite Theil wird die botanisch-geographi- 
schen und systematischen Untersuchungen eines sehr 
bedeutenden Materials enthalten, zu welchen einzelne 
Vorarbeiten nöthig sein werden, in der Art, wie z.B. 
über die Gattung Primula und ihre Eintheilung; von 
‘8 Arten Primula waren 5 völlig neu. 

Fast kein Mitglied der Akademie ist sicher, bei un- 
ternommenen grösseren Arbeiten nicht durch zeitwei- 
lige Unterbrechungen gestört zu werden, es mögen 
diese entweder offizielle Aufträge sein oder zufällige 
wichtige Entdeckungen, deren Veröffentlichung nicht 
aufgeschoben werden kann. Ein Auftrag des Hrn. Un- 
terrichts-Ministers im Sommer 1863 war die Veran- 
lassung zur — p «Frage über den Ursprung 
und die Bed g jom, welche bis dahin 


6)Ich hatte damals keine Kenntniss von einer anonymen Bro- 
schüre, zufolge welcher der Aufbau des Chälet (crapoe maze) im J. 
1781 erfolgte, während nach meinen Untersuchungen diese Tanne 
1785 gepflanzt wurde und seit dem J. 1834 von der Erde vóllig ge- 
trennt durch die Arme ihres brem e veis cies und 
ernährt wird. ; 


13 


nicht für eine botanische gehalten und ein wissen- 
schaftliches Räthsel geblieben war. Ich muss diese als 
in einem grósseren Kreise hinreichend bekannt vor- 
aussetzen. Eine zweite Reise in diesem Sommer hat 
noch weitere und neue Details geliefert. In Zusam- 
menhange damit steht eine vorausgeschickte Bemer- 
kung über die Zeitdauer, welche zur Umbildung ge- 
wisser Seen in Moos- und Torfsümpfe nothwendig ist. 


Prof. Jeleznoff, eingetreten 1853 als Adjunkt für 
Pflanzen-Physiologie in Beziehungzur Landwirthschaft, 
wurde 1861 ernannt zum Direktor der Petrow'schen 
agronomischen Akademie bei Moskau. Auf der alsbald 
errichteten meteorologischen Station von Naranowo 
(gelegen zwischen beiden Hauptstädten) stellte Herr 
Jeleznoff Beobachtungen an über die Temperatur und 
Wärmeleitung der Erde bis 5 Fuss Tiefe zum Behufe 
der allgemeineren Einführung der Drainage, durch 
welche in unserem Klima eine Steigerung des Boden- 
ertrages um 25 °% erzielt wurde, eine Erscheinung, 
welche nicht der erhöhten Bodenwärme, sondern der 
Verminderung der Bodenfeuchtigkeit zuzuschreiben 
ist. Eine analoge Arbeit handelt über die Bestimmung 
der Schneemenge, die sich auf dem Boden anhäuft 
und über die Verdunstung der feuchten Erde, ver- 
glichen mit der Verdunstung auf der Oberfläche der 
Gewässer. Wie man leicht erkennt, lauter wichtige 
Fragen von praktischer Tragweite. Ebenso das Ver- 
fahren, die Beimischung des giftigen Mutterkornes zum 
Mehle zu verhüten und die Anwesenheit desselben bis 
auf 1%, im Mehle zu erkennen. Eine Abhandlung 
verbreitet sich über die Anatomie des Zapfens und 
Holzes der Pichta. 


Die Schriften der Akademie enthalten in der neueren 
Periode noch viele und wichtige Na Abhand- 
lungen aus dreierlei Quellen: 

I. Von Mitgliedern der demi für Gett EH 
cher; namentlich: v. Brandt 1836 über die generi- 
schen Charaktere von Sabadilla (die also gegen die 
spätere Asagraea den Vorzug hat) und über den Ster- 
nanis; H. v. Baer: über Getreidebau in verschiedenen 
Thelen des Reiches (1838, 1844); jetzige und frü- 
here Verbreitung der seipalme am Südufer des 


Caspi (1859); unter verschiedenen allgemeinen Ab- 
handlungen besonders: eine geistreiche Entwickelung 
des Gesetzes, nach welchem das organische Leben 
unter den Tropen am meisten über die Erde sich er- 
hebt, nach den Polen hin immer tiefer zur Erde her- 
absinkt; eine bis jetzt unübertroffene Arbeit über die 
Morphologie der Pollenkörner von Fritzsche (1837); 
. die belehrende Zusammenstellung Köppen’s über die 
Pflanzen-Acclimatisationen in der Krimm (durch Ste- 
ven und Hartwiss) und Bessarabien (durch Dönginsk). 
Als wichtiges Hülfswerk muss ich noch hierher rech- 
nen die grosse Arbeit über das Klima Russlands von 
Vesselofski und endlich die neueste Abhandlung 
von Middendorff über die Gewächse Sibiriens, in 
welcher viele biologische Fragen besprochen oder neu 
angeregt werden. 

II. Von correspondirenden Mitgliedern der Aka- 
demie. Weinmann's Werk über die hóheren Pilze 
Russlands (1835), eine Ausführung des von Trinius 
vorgeschlagenen Planes, eine Flora Russlands durch 
Theilung der Arbeit zu Stande zu bringen. Zu diesem 
Zwecke lieferte Fischer die Zygophyllaceae (1831); 
bemerkenswerth ist dessen Abhandlung über die bei 
uns angepflanzten Pappeln (1841). Ledebour lieferte 
1837 die Beschreibung 12 neuer von Nordmann im 
Caucasus entdeckter Pflanzen; Besser 1841 und 42 
den Anfang einer Monographie der Artemisien und 
weitere Materialien dazu; Claus 1851 Localfloren 
der Wolgagegenden (Kasan, Sergieffsk, Sarepta); Tur- 
czaninow 1842 Neuholländische Myrtaceen; Prof. 
Schleiden über den anatomischen Bau der Cacteae 
(1839); Dr. Weisse über Bacillarien von Hapsal, Sta- 
raja Russa, aus Grundproben des Ladoga und aus dem 
Polirschiefer von Simbirsk. 

Die meisten Mittheilungen erhielt die Akademie von 
zwei Mitgliedern: Prof. v. Bunge lieferte 1835 eine 
Flora des nördlichen China (der Gobi und Pekin’s) 
und das erste Supplement der Flora Altaica, die 
Frucht einer Sommerreise im östlichen Altai; den Ent- 
wurf einer Monographie der Gattung Pedicularis; 1851 
die botanische Ausbeute Lehmann's aus Buchara, Sa- 
markand und der Aralo-Caspischen Wüste, eine Menge 
neuer Pflanzen enthaltend; 1862 die Revision der 
Anabaseae, eine wahrhaft classische Arbeit; 1863 mo- 
nographische Skizzen über Echinops. Hr. Professor v. 
Trautvetter gab an grösseren Abhandlungen 1837 


14 


eine Monographie der Weiden und 1839 der Gattung 
Pentastemon; 1846 die umfassende Bearbeitung der 
Middendorff'schen Pflanzen vom Taimyr (124, darunter 
5 neue) und der Boganida; und gemeinschaftlich mit 
Meyer die Flora Ochotensis (25 neue Arten unter 
371); ferner die noch jetzt unentbehrliche Literatur- 
geschichte der Botanik in Russland bis zum J. 1836; 
die früheren ähnlichen Versuche Bongard’s und Hoff- 
mann’s waren Akademische Reden, aber keine voll- 
ständigen bibliographischen Repertorien. 

Wenn die Akademie also volle Ursache hat, mit 
den Beiträgen inländischer Correspondenten zufrieden 
zu sein, so gilt das Gegentheil für die ausländischen. 
Die einzige lobenswerthe Ausnahme macht Professor 
Göppert, welcher seine Resultate im Felde der fos- 
silen Flora der Akademie mehrmals zuerst mittheilte; 
namentlich im J. 1837 die neuesten Beobachtungen 
über die Struktur- fossiler Pflanzen, 1839 über die 
antediluvianische Flora; 1861 über die Kohle des 
Gouy. Tula und Tertiärflora der Polargegenden. Göp- 
pert bearbeitete auch die fossilen Hölzer für das Rei- 
sewerk Middendorff’s. Bei uns beschäftigte sich bloss 
Prof. Mercklin mit diesem Gegenstande; die Aka- 
demie erhielt von ihm 1852 eine Übersicht aller bis 
dahin beschriebenen Pflanzenreste Russlands und eine 
Abhandlung über fossiles Holz und Bernstein von Gi- 
shiginsk und (1864) über die Regeneration der Bir- 
kenrinde. ` | 

III. Unter den übrigen Botanikern, welche durch 
ihre Arbeiten mit der Akademie in Verbindung ste- 
hen, haben wir vor allem Dr. Elias Borszczow nam- 
haft zu machen, welcher mit Unterstützung der Aka- 
demie die Aralo- Caspischen Gegenden besuchte und 
dessen gewonnene Resultate wiederholt Anerkennung 
fanden. Ausser dem allgemeinen Reiseberichte sind à 
bemerkenswerthe Abhandlungen über die pharmaceu- 
tisch wichtigen Ferulaceen, die Monographie der Cal- 
ligoneae, so wie die spezielle geographisch-botanische 
Skizze dieses Gebietes, die Frucht dieser Reise ge- 
wesen. Es steht zu erwarten, dass für eine solche sel- 


tene Neigung zu Untersuchungen wenig bekannter Ge: — 1 


genden, eine angemessene Gelegenheit sich bald er- 
öffne. Von ihm besitzen wir die Beschreibung und 


Abbildung einiger seltenen Fungi und die Bearbei- 


tung dieser Gruppe für das Middendorffsche Reise- — 
werk, für welches die Moose von Gregor BorszezoW ` ` 


bestimmt worden sind, welcher auch ein sehr voll- 
ständiges und sorgfältig ausgearbeitetes Verzeichniss 
der (192) Moose Petersburgs 1855 lieferte. 

Von Dr. Regel haben wir zwei Abhandlungen her- 
vorzuheben: 1. eine Flora des Ussurigebietes nach 
den neuen Materialien Maack’s, 16 neue unter 618 
Phanerogamen und Farn; 2. über die Parthenogenese 
bei Pflanzen nach dem Zustande der Frage im Jahre 
1859, welche durch gewichtige Forscher wie Radl- 
kofer und A. Braun an Bedeutung so gewonnen hatte, 
dass ich selbst eine frühere Beobachtung Meyer’s an 
Sorocea, die nicht leicht zu erklären war, mitzutheilen 
mich veranlasst sah, ohne jedoch mich für die Parthe- 
nogenese auszusprechen. Da ein später an der Hanf- 
pflanze angestelltes Experiment Regel’s dieser Theorie 
nicht günstig war, legte ich auch meine durch meh- 
rere Gründe unterstützten Zweifel an der Richtigkeit 
dieser Theorie vor, welche für die Zoologie noch jetzt 
aufrecht erhalten wird und für die Botanik schon als 
bewiesen ausgegeben war. Widerlegt ist sie erst.wor- 
den 1861 durch Karsten’s Beobachtung an Coelobo- 
gyne. 

Dr.V eesenmeyer lieferte(1852)Beitráge zur Flora 
des Gouv. Simbirsk und Samara. Dr. Ave Lallemant 
über Tulbaghia (1844); der verstorbene Prof. Bode 
1850 über die Verbreitung der Holzgewächse im Eu- 
ropäischen Russland: Basiener 1845 eine Monogra- 
phie der Hedysara, und einige botanische Beobach- 
tungen über Chiva (1843). 

Kein im Auslande lebender Gelehrter hat für die 
Schriften der Akademie auch nur die kleinste bota- 
nische Abhandlung eingeliefert, während dies doch 
in der älteren Periode der Akademie der Fall war. 
Die Pensionen auswärtiger Ehrenmitglieder und in- 
ländischer ‚Correspondenten hörten mit dem J. 1830 
auf und diese Wahlen sanken damit auf eine blosse 
formelle Ehrenbezeugung herab, für welche sich selten 
Jemand ernstlich bemühte. 

Eine Vergleichung der neueren Periode mit der äl- 


15 


teren fällt selbst nach der hier gegebenen fragmenta- 
rischen Darstellung, zum Vortheile der ersteren aus. 
In den letzten 40 Jahren ist mehr gearbeitet und sind 


‚wichtigere Resultate erlangt worden, als in einer glei- 


chen Zeit der glanzvollsten Epoche der früheren 100 
Jahre. Die Entdeckungen in der einheimischen Pflan- 
zenwelt waren früher vielleicht wichtiger, aber auch 
leichter, als jetzt. Indessen beweisen doch einige ab- 
sichtlich hier und da beigefügten Zahlen, dass die 
Pflanzen des Russischen Reiches noch lange nicht hin- 


‚reichend bekannt sind; dass diese natürliche Grund- 


lage nicht befriedigend ist, so lange es noch Gegenden 
giebt, in welchen jede 10te oder gar 6te Blüthenpflanze 
‚neu für das System oder für das Gebiet ist. Für die 
| Cryptogamen, namentlich für Kenntniss der Meeres- 
pflanzen ist in 12 Jahren unvergleichlich mehr gelei- 
stet, als in allen übrigen Jahren zusammengenommen. 
Die Pflanzen-Geographie ist auf eine Hóhe der Er- 
kenntniss gebracht, die bereits in andere verwandte 
Wissenschaften eingreift und einen immer deutlicheren 
Blick in den so verborgenen Schauplatz der Schüpfung 
gestattet. Mögen auch wissenschaftliche Arbeiten in frü- 
heren Zeiten schwieriger gewesen sein, als jetzt, so sind 
dafür die gegenwärtigen Anforderungen an solche Ar- 
beiten gesteigert. Die Akademie hat an der Kenntniss 
der Pflanzen des Reiches ein unstreitbar grosses und 
überwiegendes Verdienst. Es würe daher sehr zu be- 
klagen, wenn nicht ferner solche Mittel mehr zu Ge- 
bote stehen sollten, diese und andere Aufgaben auf 
eine diesem Tempel der Wissenschaft würdige Weise 
bei jeder sich darbietenden Gelegenheit, mit vollen 
Kräften zu lösen. Ich weiss nicht, was die Geschichte 
der Akademie in anderen Branchen lehrt, aber auf 
dem von mir untersuchten Gebiete lehrt sie, dass alle 
Leistungen und mühsam erworbenen Resultate das 
Produkt zweier ungleicher Faktoren sind: äusserer 
Bedingungen und der Individualität. Aus diesem Ge- 
sichtspunkt ist auch die Fassung dieses Aufsatzes her- 
vorgegangen. 


T. VENE, N° 4. 
SS ok 


BULLETIN 


DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 


iL ert? SA TRD Ze 


& fec 
y GESE LL SCHAF T " 


JENA 


TOME VIII. 


(Feuilles 16 — 23.) 


CONTENU: 
e 
J. F. Brandt, Rapport sur les acquisitions dont s'est enrichi le Musée zoologique de 
l'Académie durant l'année 1864............-. eere rrt hh 24] — 245 
B. Dorn, Sur la collection de manuscrits orientaux, achetée par la Bibliothèque Impé- 
riale publique à M. Khanykof......................................... 45 — 309 
A. Werigo, Action de l'amalgame du — sur les bissl mononitrés de la 
— "v Ec HE qu MM cr PETI i CT CO EE 310 — 316 
Fr, de Smitt, Campagne de Darius contre les Scythes en 513..................... 316 — 339 
Fr. Schmidt, Recherches sur les phénoménes produits par la période de glaces en 
Esthonie et à l'ile d'Oesel. (Avec une Planche.)............................ 339 — 368 
dert eruere rr rrr mtt ÉER in ER 368 


On s'abonne: chez MM. Eggers & Cie, libraires à St.- Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de 
l'Académie (Koxurerz IIpanzenis Huneparoperoñ Axaxexin Hayxs) et chez M. Léopold Voss, 
libraire à Leipzig. 


Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la — 
3 thalers de Prusse pour l'étranger. 


BULLETIN 


DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSROURG. 


Bericht über die Acquisitionen der zoologischen 
und zootomischen Sammlungen der Kaiserl. 
Akademie der Wissenschaften während des 
1864sten Jahres und die darin ausgeführten 
wissenschaftlichen Arbeiten von J. F. Brandt. 
(Lu le 1 décembre 1864.) 


Im verflossenen Jahre wurde der grósste Theil der 
für die Museen bestimmten Summen zur besseren An- 
ordnung, Aufstellung und Bestimmung der Gegen- 
stände mehrerer Thierklassen , namentlich der Am- 
phibien und theilweise auch der Fische verwendet, so 
dass etwa nur '/, (837 Rubel 71 Kop.) der assignirten 
Summe zum Ankauf von wünschenswerthen Gegen- 
ständen verfügbar war, wofür nur 257 in den Samm- 
lungen ganz fehlende Objecte, im Ganzen 1654 Exem- 
plare, erworben werden konnten, die grösstentheils 
der Klasse der Insekten angehóren. Die übrigen Thier- 
klassen erhielten an Arten theils nur einen geringen 
Zuwachs, theils gar keinen. Unter den gemachten Ac- 
quisitionen finden sich allerdings manche Seltenheiten, 
wie zwei Backenzähne des Elasmotherium und meh- 
rere Knochen von enormen Exemplaren der Steller’- 
schen Seekuh. 

Inzwischen wurde auch die Sammlung durch meh- 
rere, zum Theil sehr werthvolle, Geschenke von Sr. 
Maj. dem Kaiser, Sr. Kaiserl. Hoheit dem Grossfür- 
sten Nikolai Nikolajewitsch, der Frau Fürstin 
Suworow, dem Herrn Direktor v. Trautvetter, dem 
Herrn Obristen Radoschkowski, dem Herrn Doctor 
Albrecht, dem Herrn Basilewski, dem Herrn Gar- 
tendirektor Dóngingk, dem Herrn Hofschauspieler 
Varlé und Herrn Conservator Vosnessenski be- 
reichert. Die genannten Bereicherungen vervollstän- 
digten indessen meist nur die bereits vorhandenen 
Suiten, 

Herr Akademiker Fritzsche schenkte dem zoolo- 
gischen Museum eine schóne Sammlung von Seeane- 
monen, Quallen und Schnecken, die sehr naturgeináss 
Yon einem Dresdener Künstler (Herrn Leopold 
Blaschka) aus Glas angefertigt wurden. Sie geben 

Tome VIII. 


dem Beschauer eine bessere Vorstellung von der Ge- 
stalt der Thiere, als die in Weingeist aufbewahrten 
Exemplare. 

Zu wissenschaftlichen Arbeiten wurden, wie früher, 
die Materialien der Sammlungen sehr fleissig benutzt; 
ja die Zahl der in diesem Jahre mit Hülfe derselben 
zu Stande gekommenen Arbeiten ist doppelt so gross, 
als im vorhergehenden. 

Der Akademiker Brandt vollendete eine umfassende 
Arbeit über die ausgestorbene, zur Familie der Nas- 
hörner gehörige, Gattung Elasmotherium, welche be- 
reits in den Memoiren der Akademie erschien, wüh- 
rend eine Inhaltsanzeige derselben in Form eines Be- 
richtes im Dulletin veróffentlicht wurde, dem sich auch 
ein Aufsatz über die bisherigen Funde der Reste des 
fraglichen Thieres anschloss. 

Derselbe Akademiker stellte sehr ausführliche Un- 
tersuchungen über die in unserer Sammlung so reich 
vertretenen Stórarten des Russischen Reiches an, die 
eine in lateinischer Sprache abgefasste, Hrn. v. Baer 
gewidmete, Monographie bilden, wovon die sehr um- 
fassende, nicht bloss den äusseren Bau, sondern auch 
die Anatomie, geographische Verbreitung, Biologie, 
Geschichte. und Paläontologie der Gattung der Störe 
m Allg hti d Einleitung theilweise 
schon gedruckt ist. 


tan 


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Dia rononrn hi h ITnt } ver 


Ei 
anlassten ihn, drei kleinere Aufsätze zu verfassen, die 
unter dem gemeinsamen Titel: «Beiträge zur Naturge- 
schichte der Fische» in den Memoiren der Akademie 
erscheinen sollen. Der eine dieser Aufsätze behandelt 
die Frage: Was ist ein Fisch? Ein zweiter enthält 
Bemerkungen über die Entwickelungsstufen und die 
Classification der lebenden und ausgestorbenen Fische 
aus der Abtheilung der Ganoiden mit besonderer Be- 
ziehung auf den Typus der störartigen (Antacaei). Der 
dritte erörtert die Gruppe der Placodermen. 

Ausser den genannten zoologischen und paläonto- 
logischen Arbeiten publicirte Brandt im YII. Bande 
der neuesten Serie des Bulletins eine — Geschichte 


243 Bulletin de l’Académie Impériale 244 
der zoologischen undvergleichend-anatomischenS fasst. — Ausserdem bestimmte er die Crocodiliden, 


lungen der Akademie und ihrer wissenschaftlichen 
Leistungen, eben so wie auch einen Bericht: «Ueber 
die neuen Acquisitionen der genannten Museen wäh- 
rend des 1863sten Jahres und die darin ausgeführten 
wissenschaftlichen Arbeiten». | 

Herr Akademiker v. Schrenck beschäftigte sich 
mit der Fortsetzung des umfassenden, zoologischen 
Theiles seines Reisewerkes. Er schritt namentlich 
nach Abschluss der Molluskenfauna des nordjapani- 
schen Meeres zur Bearbeitung der Land- und Süss- 
wasser-Mollusken des Amursystems. Es ist dies eine 
Branche, in welcher unser Museum äusserst reichhal- 
tige Materialien besitzt, ja wohl einzig da steht, weil 
ihm die Sammlungen aller Reisenden des Amurlandes 
zugeströmt sind. 

Herr Conservator Morawitz stellte eingehende Un- 
tersuchungen über die um St. Petersburg vorkom- 
menden Grab- und Goldwespen an, wovon ein Theil 
bereits im Auszuge im Bulletin (Bd. VII, pag. 451) 
veröffentlicht wurde. Ein zweiter Aufsatz desselben 
«Über eine neue oder vielmehr verkannte Form von 
Männchen unter den Mutillen, nebst einer Übersicht 
der in Europa vorkommenden Arten derselben» befin- 
det sich bereits unter der Presse. Als dritte Arbeit 
ist eine von ihm unternommene kritische Revision der 
südrussischen Grabwespen zu erwähnen, die um so 
wünschenswerther ist, da die Eversmann'schen 
Bestimmungen derselben grösstentheils ungenau sind. 

Ueberdies revidirte derselbe einzelne Theile der 
Coleopteren -Sammlung der Akademie, setzte gleich- 
zeitig die Dearbeitung der aus Südostsibirien in die- 
selbe gelangten entomologischen Materialien fort und 
beendete die Catalogisirung der entomologischen Ab- 
theilung der Bibliothek. 

Die Materialien des Museums wurden indessen, wie 
früher, auch von Personen in Gebrauch gezogen, die 
bei der Akademie nicht angestellt sind, 

Herr Doctor Strauch, der schon seit mehreren 
Jahren unentgeltlich mit der Bestimmung und Anord- 
nung der Reptilien - Sammlung und der Beaufsichti- 
gung des Bücherschatzes der zoologischen Sammlun- 
gen der Akademie sich bescháftigt, hat eine eben so 
umfassende als interessante, für die Memoiren der 
Akademie bestimmte Abhandlung: «Ueber die geogra- 


phische Verbreitung der lebenden Schildkröten» ver- 


* 


Chamäleoniden, Geckoniden, Varaniden und Iguani- 
den des akademischen Museums und stellte den bereits 
meist bestimmten Theil der Fischsammlung besser auf. 

Der Student der Medizin Alexander Brandt ver- 
fasste einen Führer durch die Säle des Museums (Ty- 
TeBOAHTEIB NO 300.10TUJeCKoMy Myaer lIwneparopckoii 
Axazenin Har) und versah die bemerkenswertheren 
Gegenstände desselben mit Nummern und Etiquetten, 
Auch veröffentlichte derselbe in der russischen «$t. 
Petersburger Zeitung» einen kleinen Artikel über den 
Besuch der zoologischen Sammlungen der Akademie 
während der Jahre 1855 bis 1864, ebenso wie im 
Journal «Harypauucr»» eine kleine Notiz über das ver- 
meintliche Vorkommen der Flussschildkröte (Emys 
europaea) bei St. Petersburg. 

Die Zahl der mit Hülfe der Materialien des zoolo- 
gischen Museums zu Stande gebrachten oder auf das- 
selbe bezüglichen, von nur fünf Personen herrühren- 
den Arbeiten beträgt also fünfzehn, wovon elf auf die 
drei bei der Akademie angestellten Betten kommen, 

Die Bibliothek des Museums wurde nicht bloss von 
den bei der Akademi tellten Personen fortwährend 
benutzt, sondern auch von Fremden, so namentlich 
von deg Herren Gruber, Kessler, Weisse, Fa- 
minzin, Paulsen, Kanik; Horaninow, Lawrow, 
Mayer, Solski, Ballion, Fixsen, Iven, Koep- 
pen, Radoschkowski, Sievers, Eduard Brandt 
u. s. w. Ja es wurden sogar einzelne Werke Herrn 
Professor v. Nordmann in Helsingfors, so wie den 
Herren Professoren Flor und Reissner in Dorpat 
übersandt. 

- Die unter Leitung des Conservators V deem 
im Laboratorium ausgeführten Arbeiten bezogen sich 
theils auf die Präparation einiger grösseren Säuge- 
thiere, theils ganz besonders auf die von Fischen und 
Reptilien, namentlich auch auf die Umarbeitung der 
Crocodile aus der alten Sammlung, worunter sich ein 
Exemplar von sehr namhafter Grösse befindet. 

Die zoologische Bibliothek erhielt einen Zuwachs 
von 101 Bänden und 126 Brochüren. 

Männer der Wissenschaft, Studirende und Fremde 
fanden, wie in den früheren Jahren, täglich Zutritt 
sowohl. zum Museum, als auch zur Bibliothek. Die 
Zahl des die Sainmlungen besuchenden Pau 
nahm bedeutend zu. 


245 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


246 


Als bedeutender Fortschritt ist schliesslich noch an 
die Publikation des oben erwähnten Wegweisers zu 
erinnern, der dem Publikum den Besuch der Samm- 
lungen zu einem wahrhaft lehrreichen macht und 
gleichzeitig die Studirenden in den Stand setzt, die 
wichtigsten Gegenstände leicht aufzufinden. 

Wenn daher auch die Zahl der für das Museum 
acquirirten neuen Arten keine bedeutende war, so darf 
wenigstens auf die grosse Zahl der wissenschaftlichen 
und sonstigen aus ihm hervorgegangenen Leistungen 
hingewiesen werden. 

Den 1. December 1864. 


Die vordem Chanykov’sche, jetzt der Kaiserl. 
öffentlichen Bibliothek zugehörige Sammlung 
von morgenländischen Handschriften, von B. 
Dorn. (Lu le 22 décembre 1864.) 


Hr. v. Chanykov hatte während seines vieljähri- 
gen Aufenthaltes und seiner ausgedehnten Reisen in 
Asien Gelegenheit gehabt, eine Sammlung von arabi- 
schen, persischen und türkischen Handschriften zu 
seinem Privatgebrauch anzulegen. Die andern von 
ihm erworbenen Handschriften überliess er gewöhn- 
lich der Bibliothek des asiatischen Museums der Aka- 
demie, wie man das sowohl aus den von ihm selbst, 
als von mir in diesen Blättern abgedruckten Mitthei- 
lungen ersehen kann. Jene Sammlung ist vor Kurzem 
auf Verfügung des Hrn. Directors der Kaiserl. öffent- 
lichen. Bibliothek für letztere Anstalt angekauft und 
so für immer für Russland erhalten worden). Wir 
können uns darüber nur freuen. Die Sammlung ent- 
hält nicht nur im Allgemeinen viele sonst seltene und 
wichtige Werke, sondern auch solche, welche ganz 
besonders für Russland von Interesse sein müssen, wie 
z. B. die Schriften über Mittelasien, Buchara u. s W., 
und die Kaukasuslünder. Sind gleich namentlich letz- 
tere aus neuerer Zeit, so enthalten sie doch viele recht 
brauchbare Belehrungen, welche sonst nur allenfalls 
mit grosser Mühe und bedeutendem Zeitaufwand ant. 
gefunden werden kónnten. Sie bilden den Anfang ei- 
ner Bibliotheca Muhammedana Caucasia. Auch ist die 
Sammlung, nachdem sie aus ihrer fernen Heimath 
hierher an die Ufer der Newa gewandert war — sie 


WEE 
= 2 St. Petersb. Zeit. 1864 N° 259 und C. IL. Bbxow. IIpuóana. 


hatte eine freundliche Aufnahme in den Räumen des 
asiatischen Museums gefunden — schon fleissig von 
hiesigen Orientalisten benutzt worden. Eine der Hand- 
schriften war sogar nach Paris an einen namhaften 
Gelehrten geschickt worden. Für die Bibliothek, de- 
ren Eigenthum sie jetzt ist, ist sie aber um so werth- 
voller, als sie deren morgenlündische Handschriften- 
sammlung bedeutend ergünzt und vervollstündigt und 
also als eine wahre Bereicherung gelten muss. Durch 
die Mittheilung eines Verzeichnisses der einzelnen 
Bestandtheile glaube ich den Freunden der asiatischen 
Wissenschaft um so mehr einen nicht unwillkommenen 
Dienst zu erweisen, als auch die Kaiserl. óffentliche 
Bibliothek solche Schätze gern hiesigen und auslän- 
dischen Gelehrten mittheilt. Bei den vortrefflichen 
Hülfsmitteln, die wir jetzt besitzen, z. B. Hadschi 
Chalfa u. A., können solche Verzeichnisse fürs Erste 
genügen. So sind seit dem Bestehen des asiatischen 
Museums der Akademie von Fraehn, mir, Hrn. Wel- 
jaminov-Sernov u. A. immer mehr oder min- 
der ausführliche Verzeichnisse der erworbenen mu- 
hammedanischen Handschriften — von welchen allein 
ich hier spreche — mitgetheilt worden. Man weiss 
also, was sich an solchen vorfindet, und beruft sich 
gewöhnlich namentlich vom Auslande her, auf jene 
Verzeichnisse. Bis zum Jahr 1845 sind diese Nach- 
richten in meiner Schrift «Das Asiatische Museum», 
von 1845 an in dem Bulletin der Akademie zu finden. 
Die Verfertigung und Herausgabe aber von sogenannten 
Catalogues raisonnés von grossen Sammlungen werden, 
wie das Sachkenner recht gut wissen, fast nur von 
Generationen besorgt und erfordern das Zusammen- 
wirken mehrerer Kräfte (vergl. Leyden, Oxford, das 
britische Museum, Paris, Gotha u. a.) oder können 
dem einzelnen Unternehmer, wenn er nicht im Stande 
ist, sich bloss und allein einer solchen Arbeit zu wid- 
men, nur allenfalls nach langen Jahren gelingen. Und 
wenn ich in diesem Augenblick die Verfasser einiger 
Abhandlungen nicht zu bestimmen vermocht habe, so 
wird auch dieses der Sachkenner gern entschuldigen. 
Entweder erst nach günzlicher Durchlesung der Schrift 
oder sonst nach Jahren — wenn überhaupt — findet 
man bisweilen den Verfasser irgendwo angedeutet oder 
angegeben. So z. B. musste der Verfasser der Abhand- 
lung N'CXXXII des von mir her benen Catal 
des manuscrits et xylographes de 


la Bibl. Tmpér. publ., 
16* 


247 


Bulletin de l’Académie Impériale 


218 


St.- Pétersb. 1852 zu seiner Zeit ungenannt bleiben. Es 
ist Naily ul l, und die Abhandlung ist in Constanti- 
nopel gedruckt; s. meine «Beschreibung von drei astro- 
nomischen Instrumenten der Kaiserl. óffentl. Biblio- 
thek», Anmerk. I, 4), S. 65. Ich habe zu diesem Behufe 
mit wenigen Ausnahmen den Anfang der betreffenden 
Schriften mitgetheilt, weil dieser Umstand auch Andere 
in den Stand setzt, für die Auffindung der Verfasser mit- 
zuwirken, oder die Identität gegebener Handschriften 
festzustellen. Sehr viele Handschriften, namentlich die 
auf Theologie, Philosophie und Mathematik bezügli- 
chen, sind mit Rand- und Interlinearbemerkungen be- 
deckt oder enthalten solche auf einzelnen eingekleb- 


ten Blättchen JL. Ein von einem Perser verfer- 


tigter Katalog, ar.) LAS Css, von einem Theil 
der Sammlung — wenigstens findet sich jetzt nicht mehr 
vor — ist weit davon entfernt, die genügende Aus- 
kunft zu geben; sein Verfasser war nichts weniger 
als ein Hadschi Chalfa. Nach diesem Katalog schei- 
nen die hinten aufgeklebten Titel oder Etiquetten ge- 
macht zu sein. Die arabischen Handschriften sind 
durch ein vorgesetztes A., die türkischen durch T., 
die Dschaghataischen durch Dsch. bezeichnet; wo 
die Sprache nicht ausdrücklich angegeben ist, ist es 
die persische. 


— 


1. Theologie und Rechtskunde. 


1) A. Der Koran der Baby. 

Die vorliegende, aus irgend einem Grunde nicht 
zu Ende geführte Handschrift besteht aus arabischen 
Texten, fast durchgängig ohne diakritische Zeichen, 
so dass es oft schwer ist, die einzelnen Wörter zu 
entziffern. Sie enthält XIX Kapitel, «ob Bab. Sie soll 
den sogenannten Koran der Baby (Babisten, Babiden) 
enthalten. Wührend meines Aufenthaltes in Masande- 
ran und namentlich in Barfurusch i. J. 1860, wo die 
Baby i. J. 1849 aufgetreten waren, unterliess ich nicht 
nähere Erkundigungen über sie und ihren Koran ein- 
zuziehen. Sie hatten sich etwa drei Meilen (3 Far- 
sach) von Barfurusch am Schreine des Schaich Ta- 
bersy pezh & ali] festgesetzt und waren da nach 
mehrmonatlichem Kampf überwältigt und zur Unter- 
werfung gezwungen worden. Namentlich wurde die 
Mehrzahl der Gefangenen in Barfurusch selbst auf 


verschiedene Weise getödtet. Die mir mitgetheilten 
Nachrichten waren nicht so befriedigend als man es 
von den Augenzeugen, welche ich befragte, hätte 
erwarten sollen. Von einem Koran der Baby wollte 
man überhaupt nichts wissen, ja stellte das Da- 
sein eines solchen geradezu in Abrede, ob es gleich 
noch viele versteckte Baby an Ort und Stelle ge- 
ben sollte. Indessen scheint jene Behauptung doch 
nicht so ohne Weiteres begründet zu sein, oder sich 
nur auf die Baby in Barfurusch zu beziehen, denn 
sonst glaubwürdige Aussagen bestätigen nicht nur das 
Dasein eines solchen Buches, dasselbe findet sich so- 
gar unter jener Angabe niedergeschrieben, wie un- 
sere Handschrift beweist., Man stellte mir auch eine 
Geschichte der Baby in Barfurusch in masanderani- 
scher und persischer Sprache zusammen ?), (s. An- 
hang, I). Dieser Geschichte hat man alles Verdienst 
ausser dem der Abfassung in masanderanischer Sprache 
absprechen wollen. Sie stimmt allerdings nicht immer 
mit gewissen anderen Nachrichten. Aber wer da Weiss, 
wie einseitig solche Nachrichten oder Berichte nicht 
selten verfasst werden, der wird doch kaum im Stande 
sein, das alles zu verwerfen, was Augenzeugen erzäh- 
len, welche zum Theil selbst bei der Vertilgung der 
Daby mitgewirkt haben. Von der obigen Handschrift 
sind von einem persischen Mirsa mehrere Bogen ins 
Reine geschrieben und mit diakritischen Punkten und 
Vocalzeichen versehen worden. Ich theile im Anhang, 
IT. den Anfang mit und kann bloss hinzufügen, dass 
über die Echtheit der Handschrift in so fern kein Zwei- 
fel obwalten kann, als sie unmittelbar von dem Secretär 
des Bab selbst, welcher diesen Koran nach dem Vor- 
sagen seines Herrn und Meisters. niedergeschrieben 
haben wollte, herstammt. Er hatte sie aus seinem ` 
Gefängniss zu Tebris in europäische Hände gelangen 
lassen. Die Verantwortlichkeit für den Inhalt also ruht 
auf dem genannten Secretär. 
2) A. La) äis’, das Geschenk des Benóthig- 
ten (nach der Aufschrift auf dem ersten Blatt), 
von Schaich Ahmed ibn Hadschr el-Mekky 
el- Haithemy. Unsere Handschrift enthält nur 
das vierte oder letzte Viertel des ganzen Werkes, 
welches am 29, Sulkada 958 — 23. Dec. 1551 


2) Vergl. meinen 


Reisebericht, Bullet. T. IV . 858. Mél. 
asiat. T. IV, pag. 442. d ; Pag Fe 


249 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


250 


beendigt ward. S. Hadchi Ch. T. II, S. 258, N° 
2656°). Abgeschr. 1237 — 1821, 2. 


Ant. 35b. 21 WI CH à, S Uu E 


Se. 2 . e 
3) a) pe Les JL... ein Gedicht religiösen Inhalts 
über das Gebet ‚li, das Waschen Jat u. s. w., 
verfasst i. J. 699 — 1299, 1300; vergl. N°4) c), 


wo das Jahr 693 = 1294 angegeben ist. 
Anf. Jo) Dsl ie an A * las pe p LC 


rg. 

b) pl oll [ses ou J? allé, eine Ab- 
handlung über die Kenntniss des Glau- 
bens und des Islam; s. N° 4) d). 


"Le 


€) «y, das Buch des Rathes, von Schaich 
Attar, nur mit anderem Anfang als dem ge- 
wöhnlichen; s. N° 4) f). 
Anf. Cul A3 Cul alls « J£ li A, 
3 nt P TE 
4) a) A. Ein Auszug ‚a2 aus der zl, JJ “ls, des 
Mahmud b. Ssadr el-Scherijat às All je, 
von Ubaidullah b. Masud. Das erste Blatt 
fehlt. i 
b) A. Eine theologisch-juristische Abhandlung. 


Anf. de al ll asb, dll oy di dl 
dl qe d e Ye el. 
c) Ein Gedicht religiösen Inhalts, verfasst i. J. 


3) Da ist auf den Artikel | c spl - BOR verwiesen, wo ich aber 
den Titel 2] pu | äis eben so wenig finde als den Ibn 


Hadschr el-Mekky el-Haithemy ull. Dieser starb 973 — 


1565, 6 und kónnte den obigen Commentar zu dem hs des el- 


Nawawy verfasst haben, da der uns vorlie il di 

gende Theil des Werkes 
nach der Schlussangabe i.J. 958 — 1551 beendigt ward. Aber war- 
um hat Hadschi Chalfa davon so gar nichts erwühnt, ob er gleich 
mehrere Schriften des Ibn Hadschr anführt? Nur ein vollstàndi- 
ges Exemplar des vorliegenden Werkes oder wenigstens des ersten 
Theiles kann den gewünschten Aufschluss gewühren. Der Verfas- 
ser des persischen Kataloges nimmt die Aufschrift als sicher an: 
als Lu e [o wre dë af ap | as vil? 
et aal ade dl ai 3 Cul glid) Sch 
Kee ae dj ác di v 


693 — 1294. Es ist nur mit verschiedenem 
Anfang das unter N* 3) a) angeführte Gedicht. 
Die Verschiedenheit der Jahre kommt wohl von 
den Abschreibern; a» und a; sind leicht zu ver- 
wechseln. 
Anf. AA gu yle Ai a zm UM » dp 
d) Dieselbe Abhandlung über die Kenntniss des 
Glaubens und des Islam, wie die unter N° 3) b) 
angeführte. 


Anf. à lol & di am) olo: 
e) „als. Eine Abhandlung über verschiedene 


Gegenstände des Glaubens und der Rechts- 
kunde. 


Anf. lue je iis j ll Ab cll ade sell JU 
f) alu», das Buch des Rathes, von Schaich 
Attar; s. N° 3) c). 
Anf, aie Jai (ule af] a Lë, lu ul ase sa 
La: Abgeschr. 1259 = 1843. | 
5) A. ax. eu die Leuchten der Sunna. Nach 
dem persischen Katalog und der Etiquette ist 
das Buch irrig als J.A e» PU ev von 
Ghassaly Je bezeichnet. Es ist das in Ha- 
dschi Ch. T. V, N° 12128 angeführte Werk über 
Überlieferungen von Abu Muhammed el- Hu- 
sain b. Masud el-Fera (in der Handschrift 
am Rande: ? J All) el-Baghewy (sl. Vergl. 
Fleischer, Codd. Bibl. Senat. Lips. S. 452. 
Ant. dl säll JS gI ale Jo p di sed 
6) a) paid] Le, der Spiegel der Tiefforschen- 
den. Vergl. Hadschi Ch. T. V, N° 11743. 
Anf. L pof M, JAI A Que, 0m url 


b) dll D, dise A dl ge, die Wahr- 
heit der sichern Wissenschaft über die 
Erkenntniss des Herrn der Welten. Am 
Ende wird als Verfasser angegeben Mahmud 
ibn Abdul-Kerim ibn Jahja el-Schebi- 
stery (c jun. SE 

S. Hadschi. Ch. T. III, N' 4565. 

Abgeschr. 13. Ssafar 1261 — 2]. Febr. 1845. 


Anf. | Alte > joie ul, lm » 515 Ion sl 


251 


Bulletin de l’Académie Impériale 


252 


7) Abel ll ii, das Geschenk der Ermahnen- 
den, von Abu Bekr ibn Omar gen. Raschid 
Watwat blb, ui, Abgeschr. 1244 — 1828, 9. 

Anf. el Salt, JM D) dl All, 

8) 3L 3I, 535,3] Er, Buch der Anleitung. 
50 nach dem Katalog und der Etiquette. Ein sun- 
nitisches Buch, bald persisch, bald arabisch, Über- 
lieferungen nach der Lehrweise der Ssufy, Er- 
wähnung ihrer Schaiche u. s. w. (Anfang und Ende 
def.) 

9) Lb azl, aal size], das Glaubensbuch des 
Chodscha Parsa. 


Ani. en abl oue LU à Bee) ch) Al All 


d o ol LS ud ei, 

10) Dech. (JJ Al Jely; die Regeln über das Le- 
sen des Korans, von Abdullah b. Mahmud 
Sultan el-Schaibany. | 

Anf. Lang oy) e e JI Sb, ule yo ua 
- J obs 02 

11) A. Nach dem Katalog und der Etiquette: US 
| c9 «Buch ohne Titel», d. i. ein den Vorträ- 
gen des Abu Hamid Muhammed b. Muh. el- 
Ghassaly el- Tusy nachgeschriebenes und zu- 
gleich sein letztes Buch über Religion, dessen 

Anfang war: H ch EU u JI. 

- e 
Anf. 55,1 Ae) ell LI phi) e bde Ll 
Jil es i df Lil m 29) QI p Aer 
J 


"o 
12) A. asso bay ces] 5s ad, So nach der 
Etiquette: Über die Überlieferungen und 
Lehrsätze der Ssufy. (Anf. u. Ende def.) 
Anf. dl Ales e TS ple Ae al QU 
eek, ue de Ii g abil os Al. 
13) Sollo SLK LES, Erzählungen und Über- 
lieferungen (Anf. def). ` 
14) que c der Abbasische Sammler, das un- 
ter dem Namen ol c», die zwanzig Ka- 
pitel bekannte Werk über schiitisehe Rechts- 
kunde von Schaich Behaiy, d. i. Beha-eddin 


Ur 
Muhammed Amuly oder nach der gewühnlichen 
Aussprache Amely. Letztere Benennung kommt 
auch nach dem Verfertiger des. pers. Kataloges 
von dem Berg dele (älele) in Syrien Jele Le jl 
Jb pli "we Pr HET P, Ar Behaiy schrieb 
über fast alle Wissenschaften — mehrere mathe- 
matische Werke von ihm befinden sich in dieser 
Sammlung — und war A sà Schaich el- 
Islam von ganz Iran oder Persien. Folgt eine 


45 oder Ergänzung des 18ten Kapitels von Sain 
el-Abidin el-Husainy. Am Ende wird als Ver- 
fasser «des Buches» vm Uu 8 p genannt. 
Abgeschr. Sulhiddscha 1069 — Aug. 1659. 

15) Dasselbe Werk, aber nur die fünf ersten Kapitel 
enthaltend. Abgeschr. 1258 — 1849. 

db oi Cx Lo oar 

16) a „LS, Buch über die Rechtslehre, nach 
der Schlussbemerkung | JI J.-J genannt, ge- 
schrieben Hälfte des Dschumada II. 896 — April 
1491. 


Anf. ht je (35 den Als Lis dy od. 

17) Sammlung von Gebeten Muhammed's bei verschie- 
denen Gelegenheiten und deren Benennungen, ara- 
bisch mit persischer Interlinearübersetzung. 

Ant. 3 Al ze co) „= da dE Ld RC 
Abgeschr. Schewwal 1081 — Febr, März 1671. 

„> 4£ 4,2. So nach dem 

Vorderblatt. Über verschiedene religiöse Gegen- 

stànde, Erklärung von Koranstellen, Überliefe- 


18) «is, Là jb, Co ji 


rungen, z. B. e ulgie c, Andy Co) el p 
PET Ps SCH e 
AJ Q?3* ( ;8 )5, ple al ds Ut co» Ja 


Lis An ul, u. s. w. Ein von verschiedenen 
Händen geschriebenes, lückenhaftes Buch. 

19) a) el Jais, das äusserste Ziel. Eine Abhand- 

lung über den Ssufismus. Nach dem Katalog ist 

der Verfasser Asis b. Muhammed Nesefy. 

Vergl. Hadschi Ch. T. VI, S. 90, N* 12791, 

wo als Übersetzer (ins Persische?) Kemal-ed- 

din Husain Chuarismy genannt wird. (Anf. 

def.) es 


253 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


254 


p ess sul abs; Abhandlung über Gott- 
Erkennung, von Ain el-Kuszat el- Ham- 
dany (Jul) clas] Ust; geendigt den 14. Ra- 
maszan 814 — 30. Dec. 1411. Vergl. Hadschi 
Ch. s. v. Ain el -Kodhat. 

= v 
Anf. alis] Jus ciias A Calis 35) al. 

c) Eine Erklärung des Koranverses 11, 110. Der 
Sultansadeh Chiszr Beg Tschelebi las im 
Rebi II d. J. 821 — Mai 1418 diesen Vers und 
da er einige Bedenken hatte, so erklürte sie 
ihm Muhammed el-Malaty bl in dem vor- 
liegenden arabischen Aufsatz. Vergl.Hammer, 
Gesch. d. Osm.. R., II, S. 28 u. 546, und Ha- 
dschi Ch. T. I, S. 503. 

d) Nach dem pers. Katalog und der Abhandlung 
selbst — ein Auszug aus Fachr-eddin Ra- 
sys ZU Ur, d. i. EST f, zusammen- 
gestellt für denselben Chiszr Beg Tsche- 
lebi. In Hadschi Ch. wird ein Buch mit die- 
sem Titel dem N esefy zugeschrieben. Abgeschr. 
Anfang Schewwal 814 — Januar 1412. 

Anf. Dli Je Wi Vater cele TIN u? JA. 

e) Jovi) Zä, 3 AL, Abh. über die Ein- 
heitslehre EE me 

Anf. JU4J 4s all uc) Je ell A sl. 

20) a) A. La = à Al Abhandl. über die 
Art und Weise den Koran gut zu lesen. 
os gp ps Schaban 1236 — 22. Mai 1824. 

D) A A. Sa i à All asc LES, das Er- 
gebniss des Nachdenkens über das mit 
lauter Stimme gesprochene Gebet ge- 


nannt ll. von Sojuty. S. Hadschi Ch. T. 
VI, N° 13571. 


Anf. d ai All H Al 
C) A. All All à id] d US, Buch der 
erhabenen Astronomie, über die sunni- 


sche Astronomie, von Sójutj. S. Hadschi 
Ch. T. VI, N° 14437. 


Ant. re ^1 ell yall mp 
A. al ak öl, eu geht der 100 


Sprüche Aly’s, von Raschid Watwat. Vergl. 
Ali’s hundert Sprüche, ed. Fleischer. Leip- 
zig 1837. 
Anf. ass; SUE as, Stb) Je U dl. 

e) A. call "e? die Anweisung des el- 
Ssarssary, d. i. des Jahja b. Jusuf b. Jah- 
ja. Vergl. Hadschi Ch. T. III, S. 290. IV, S. 3 
u. 541, wo aber dieses Gedicht nicht angeführt 
wird. 


Anf. Jla JUI] X] & Jis gll illl D dy sed 
e dni Um o? A ga ": eem zoll, allj 
Lis ci D o Zeche * | ia dnog oJI Js "LIE 
* Ja. 

f) A. la, JS, religiöse Fragen nebst Ant- 
worten, von Schaich Mohammed Nedschm- 
eddin. 

2 à 

9) Einige zi Gedichte (so auch später). 

h) A. lyss JE Fragen und Antworten über 
die A qoa der Todten; am Ende: d J5 

Anf. + bel.) e ole Zr ER e. A dl All 
RR AE Ne as, à ct Jis Jay. 

i) A. Zo CS pė, Erklärung der vierzig 
Überlieferungen, nach Ibn Wadan (f 494 
= 1100,1). Vergl.Hadschi Ch., s. Abu Nasr 
Muhammed. 

k) A. HW dogs die u, Prage GE 
sitzungen, von Ahmed, gen. ibn Schaich 
Muhammedy Aradsch pel, verfasst i. J. 
1109 — 1697. Bricht ab in der dritten abc,» 
der dritten Sitzung „Je. . 

Anf. goi T wii Änt edd éd 34 


RI Le GI) dy Äer Ae? Al. 
Cr Hanifsadeh, 8. 103: se, 
;c ul. 


255 


Bulletin de l'Académie Impériale 


256 


21) bel l. 4) ve Mit-Atschhara, d.i b du 
wenig Worte. Commentar e, über ein grösseres 
in indischer Sprache von Dschak Walk, Ragha- 
schri (i.e Abel rl JE SL geschriebenes Werk 
über die religiösen Satzungen und Verbote der In- 
der: 3,9 2 pl al) aKo) j> «229. Das ur- 
sprüngliche Werk hiess AL, JL Spes Smriti 
Dschak Walk. Der Übersetzer Laal Behary 
‚le Jal lebte zur Zeit Aurengseb's und verfasste 
seine Arbeit i. J. 1068 — 1657, 8. Das Buch 
besteht aus drei Hauptabtheilungen oder Vorträ- 
gen äjl und vielen Abschnitten LA. Vergl. die 
Vorrede zu Yäjnavalkya’s Gesetzbuch, her- 
ausg. von A. F. Stenzler, Berlin 1849, und An- 
hang, III. 

Anf. ee Ja epas EE 


Die Abschrift ist am 10. Redscheb 1219 = 
15. Octob. 1804 in Lakhnau beendigt worden. 
2, Philosophie. Ethik, Logik. 

22) jus Ss], die Muhsinische Ethik. Das be- 
bekannte ethische Werk von Husain Waïs Ka- 
schify. 

Anf. les al Sie yel Le lib uas. 
Abgesch. 1252 = 1836. 

23) ER ge die Sitten der Kónige, mores regum, 
von Nisam el- Mulk. S. Hadschi Ch. s. v. 
Abgeschr. 16. Ssafar 1267 — 21. Dec. 1850. 

24) a) A. Jul] Jla ^ L eo Erläuterung der 

dunkelen Stellen in (dem Werke über Logik 
genannt) |, die Leiter, von Ahmed el- 
Demenhury; s. Anhang, IV. 
Ant. d Ss lyel ell A All 

b) A. Syal ZA gr eine Erklärung des un- 
ter dem Titel à By LA bekannten Commen- | 
tares Fenary's über die, sëch) des Abahry. 
Wahrscheinlich ist der nicht genannte Verfas- 


ser Kul Ahmed „al Ja S. Catalogue, N° 
XCVIII, 1) u. CVI, 12). Dë 


Anf. MI D^ Le 4) voie » s pi i Jos 
C) A. Erklärung einer Abhandlung, welche so an- 
fing: 02925 als] AU sd), d. i. über Logik von 
Muhy-eddin?. S. Catalogue, S. 72, N° XCVI, 
1). Abgeschr. 1254 — 1838, 9. 
Anf. alt I Juil on cell Ai All JE 
d) A. lid] Jo alie alle lé eine kleine Ab- 
handlung in Fragen u. Antworten über AL Gell 
u. Al ww, von Mustafa Efendi Beduky 
ose (0). Abgeschr. 1255 = 1839, 40. 
Anf. al oso Lal (Gil dl Al I dl uas 


3, Philologie. Lexicographie, Grammatik. 

25) asl] NI plis, Schlüssel zu den verschie- 
denen Sprachen. Arabische, persische und tür- 
kische Grammatiken, von Schah Nasarov u. 
Jä al dl Al, 

26 — 27) A. Zwei Exemplare von Fairusabady's 
Kamus. Das eine abgeschr. am 28. Sulhiddscha 
988 — 3. Febr. 1581. 

28) A. Der neunte Theil von Dschauhary's Wörter- 
buch el. Das erste Wort ist el LES, das 
letzte (pd) Ji) dl | 

29) Jla) a, Arab.-Pers. Glossarium der Verba. 

Ant. Ale >, oui Ay eI os dall SL 
Qua] »f asl. 
Abgeschr. 870 — 1465, 6. 

30) A. all Ae, Einleitung zur Philologie, 
dem Ala-eddaula Abul-Musaffer Atsis ibn Chua- 
rism-Schah gewidmet, von Samachschar y. S. Ca- 
talogue, N° CCXIII.- : 

Anf. © all cl ll zeg de 49 OU) AN All, 

31) a) A. Ibn Hischam’s Erklärung jj seines ei- 

genen Werkes LN Js Lal Ja Vergl. Ha- 
dschi Ch. T. IV, N° 9541. 


zl Lol „bi, sli Lg e 95 afe os: 
Dësen 1089 = 1678. = ern 


257 


des Sciences de Saint- Petersbourg. 


b) Eine Abhandlung über Mathematik (def.). Ab- 
geschr. am Mittwoch, Anfang Redscheb 1138 
— März 1726. 

c) A. plasd) LL, die Erholung der Geister, 
arab. Grammatik von Ahmed ibn Aly ibn 
Masud. S. Hadschi Ch. T. V, N* 11758; Ca- 
talogue, N° CLVIII, 3). 

Anf. 29242 2 ge ol Jal »554Àl P JU. 
Abgeschr. 1211 — 1796. 
32) cola] jf, der Schatz der Wörter, von Mu- 
hammed ben Abdul-Chalik, ein von den 


Schullehrern umso aos sehr gebrauchtes Buch. 
Abgeschr. 6. Silkada 1123 — 16. Dec. 1711. 
33) a) led] às, das Geschenk für Freunde. 
Erklärung altpersischer Wörter von Hafis Ad- 
behy zl bil. S. Chanykov, Mél. asiat. 

T. II, S. 439. 

b) ell c Inbegriff der persischen Spra- 
che, Yon Muhammed Kasim b. Hadschi 
Muhammed Kasim Kaschany Surury, i. J. 
1008 — 1599. 

Anf. à ya“ isla yo A ol. 
34) asli oli ONKir, die schweren Wörter des 

Schahnameh. " 

Anf. e EL all ale rl utin) CH 
35) Gall Jue, die seltsamen Wörter der Spra- 
che, dschaghataisch - persisches Wörterbuch zu 

Newaiy. 

# 
Anf. p Ai ou Has JU ut CL 
36) m li), die Wörter Newaiy's, persisch er- 
klärt, (Bruchstück aus !); erstes Wort: d. letz- 
tes: Se). 


: 4, Epistolographie. 

37) (pli aus, das Schahische Blatt oder Buch, 
eine Art Driefsteller, von Husain b. Aly el- 
Wais el- Kaschify. 

Anf. dl Asien ai pli anse Loly (sl. 
Abgeschr. 1061 — 1651. 

38) bla] Ob se Lime (lil, der Brief- 

steller von Mirsa Mehdy Chan aus Astrabad. 
Anf. |J Jo olo pl Lis 
Tome VIII. 


39) Jus "OUS, pers. Briefsteller. 
Anf. af | glas J^ m Aña Cr Je. 


5, Rhetorik. 

40) A. goal uesU Ae, Commentar über die be- 
rühmte rhetorische Abhandlung Kaswiny's. S. 
Catalogue, N° CCVII. 

Anf. uasili DTP pah Nu b S) si. 


6. Erzählungen. Poesie. 


41) A. à» Al oL ll], die Makamen des Schaich 
Maadd b. Sain-eddin. Sehr schóne und alte 
Handschrift vom 6. Sulhiddscha 677 — 20. Apr. 
1279. S. Hadschi Ch. T. VI, N° 12709; Cha- 
nykov, Mél. asiat. T. II, S. 427. 

42) ose els, die Humaidischen Makamen, 
pers. verfasst i. J. 551 — 1156 von Humaid- 
eddin Abu Bekr b. Omar b. Mahmud Bal- 
chy. S. Hadschi Ch. T. VI, S. 57. 

Anf. ab) da Le, all ai ad. 

Abgeschr. Rebi I. 1264 — Febr. 1848. 

pe y) 4e$ „LS, die Geschichte von Abu 

Muslim. Vergl. Krafft, N° CLXIV. 

Ant ybl une, Al u, Lal Ob Ul. 

44) D la Ka Ce gebe oi Bali wei vlt Lie 
Al Je, oi af ils s gb e Lex A 
ules ode Lie „u ul Lil, GR OI, ol 
Sei mm dé Lk cl An Gé ei 

So die mit rother Dinte geschriebene Überschrift 
des ersten Theils. Der Verfasser des Kataloges sagt, 
das Buch heisse «Waisenbuch des Schah Abbas», weil 
einige Leute gleichsam Waisen des Schahs gewesen 
seien, da sie von Seiten ihres Vaters Waisen und sonst 
ohne Stammverwandte, sich von allen Seiten in den 

Dienst des Schahs begaben und seine Diener wurden 

und deren Abentheuer da beschrieben werden. Unter 


den höher Gebildeten JLS by} sei das Buch nicht 
geachtet; aber wohl unter den öffentlichen Erzählern 
SO 


43) 


259 


Bulletin de l’Académie Impériale 


260 


O5, welche es in den Basaren und auf grossen 
Plätzen u. s. w. den Leuten für Geld vorläsen und 
davon lebten. Der zweite Theil enthält die Geschichte 
des Seyid Mir Baker Adschurbus jə), d. i. des 
Ziegelsteinbrenners. Das Buch enthält also eine Art 
Roman oder märchenhafte Erzählungen. Abgeschr. 
I. Th. Rebi 1. 1234 = Jan. 1819, II. Th. 24. Dschu- 
mada II. 1234 = 25. April 1819. (1 vol.) 
Anf. P OU, „UI D, Jud obl, 
QA 
45) u US, Logogriphen-Buch, von Husain 
b. Muhammed el-Husainy, welcher das Werk 
auf Ansuchen des Emir Aly Schir verfasste. 
Vergl.Hadschi Ch. unter Lune, T. V, N° 12431 
u. T. III, N* 6360. 


Anf. DE jj ole p * ci, aJi jy "€ P 
op. 
46) Us a Laila und Medschnun, von Dscha- 


my. 
47) (ga Sac Ke Bustan Saint S: 


L 


Ant, m UA us * Jod SC SEET LG 
o ob». 
48) a) ën uj Us, der Gulistan Saady’s (am Ende 
b) tu RS eines Gedichts, in welchem unter 
anderen folgende Uberschriften vorkommen: 
1) del. je cesh ge Al o ue. 
2) NU CS 52725 Jb — 
3) dee p Gigi JN e anl. so Jes. 
4) sm 2] vie Ile One ue s. 


Diese und andere Abschnitte sind durch viele | 


Erzählungen Cl erläutert. Es wird sich also 
bei Durchblätterung der Werke persischer Dich- 
ter das Nähere ausfindig machen lassen. — Das 
Bruchstück ist aus Saady’s Bustan; s. ed. 
Graf, S. 450 (385 — 403). 

c) WS CAM AL. j, über die schweren Stellen | 
des Gulistan, von Dschunaid ss» ibn Ab- 
dullah el- Mb. Die Abhandlung zerfällt 
in drei Theile: 1) LS,» „>, über die Koran- 


versstellen und Überlieferungen; 2) über die 
arabischen Gedichte; 3) über einzig vorkom- 
mende Wörter a ie, 

d) A. Ein Bruchstück aus einer Abhandlung über 


Rechtskunde, z. B. die A 2 al] handelt 
von dem Verbergen der Frauen vor den Män- 
nern JJ» Jl) - Doll G- 
49) Der Diwan des Dichters ee or: 
Anf. Jun p Zeng ole e J^ ole dl a el, 
50) ll äis’, das Geschenk der beiden Irake, 
von Chakany. 
Anf. Se EI pile. 
51) bb Colas, der Diwan Chakany's. 
Anf. NEUES 22 J> p 
52) lica) a£, Sammlung von kleineren per- 
sischen Gedichten nach verschiedenen Mund- 
arten, Burudscherdy, Schiras, Teheran, Kir- 
man, Tebris, Kaswin, Isphahan, Kaschan, Ma- 
sanderan, Sendschan, Schuster, Desfil, Busmany 
ao ai: Kurdistany, Herat, Meschhed, Urumia, 
Luristan, Churremabad, Nawend-Mer-il je JU 
Je), Turkmeny, Hindy, Hamadany, Behbedun, 
Amul, Kabuly, Jesd, Baghdad, Chescht, Leky 


DAN Aserbaidschan, Kirmanschahan, Gilan. 

53) JU Aal oue if cils, die Aben- 
theuer des Abdul-Ghafur Turkistany (mit 
seinem Bildniss). 

54) Dech, LJ ET die Wunder des mittleren 
oder reifen Alters, von Newaiy. S. Catalogue, 
S. 510, N° DLVIII, o). 

Anf. ne la ac Sto BEER ey «sl. 


55) Dsch. si LE, ee ce ME | 8. 
Das erste Gedicht ist dM. cs 
Anf. To 3:3 O3? Laf mg 
Abgeschr, 1258.25 1842; 
56) Dsch. A de el (l5, der Diwan des Emir 
Aly Schir, d. i. hé 
Anf. =; Sch gli oues pole. 
57) Tat. II aue, = Geschenk der Geheim- 
peg Gedichte von Haiderkuli ben Dara 
Oghli Turkman ite Je GE Se SR 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


262 


Vorher geht eine kleine Abhandlung desselben 
Verfassers über verschiedene Gegenstände. Das 
erste Blatt fehlt, aber der Titel war: I] st, 
die Freude- mehrende (Abhandlung). Sie war 
in drei Abschnitte Jos getheilt: 1) ae Luls, über 
Gliedergenealogik; vergl. als in Hadschi 
Ch. T. IV, s. v. als; 2) ali Ca ,L, das Buch 
des Pfades; 3) del? ste, das Ermahnungsbuch. 

Abgeschr. Dschumada II. 1210 = Dec. 1795. 

58) Eine kleine Sammlung von Gedichten in pers. 
Sprache von Scherif c >, und türkischer von 

e 

Nedschaty, Als, Am Ende (T.) (5,9) aals deli gi 
Le nb dell, d. i. die Geschichte der Ero- 
berung der von Wilh. v. Trezka vertheidigten 
Festung Erlau i. J. 1596 durch Sultan Mu- 
hammed II. Vergl. Hammer, Gesch. des Osm. 
R. B. IV, S. 262. (Anf. def.) 

59) ac,,g. Eine andere kleine Sammlung persischer 


und türkischer Gedichte auf schón verzierten bun- |. 


ten Blättern. 


7. Geschichte, Biographie, 
60) A. Auf dem ersten Blatte: 5| sén | jas e 


exe «Uk, unvollständige Geschichte einiger 
abbasidischen Chalifen, d. i. von Wathik (nur 
das Ende) bis Muhtadi, d. i. 228 — 256 = 842 
— 869; sehr alte Handschrift. Der Text ist mit 
Versen übersäet, aber der Verfasser nicht aufzu- 
finden. | 
61) A. Jl JJ sss 3 JUll as, Erläuterung 
der Rede in Betreff sicherer Nachrichten 
über (berühmte) Männer. d. i. Biographie be- 
rühmter Überlieferer 1 (jb A. angeblich 
-in Kerbela geschrieben p332, und mit vielen Be- 
merkungen des Verfassers selbst versehen. 
Anf. A a; cl s all est St 135 Je, 
Ge vii Je. : 
Abgeschr. 29. Dschumada I. 1070 — 6. Febr. 
1660. Vergl. Chanykov, Mél. asiat. T. IT, S. 427. 


62) e» et der Sammler der Geschichten, 
das bekannte Werk Raschid-ed din's, aus einem 
Exemplare der Bibliothek des Schahs abgeschrie- 
ben. Abgeschr. 1256 — 1840. 


63) jUsY] as, die Auswahl der Geschichten, 
von Chondemir. 

64) Jl | ss, der Freund der Lebensbeschrei- 
bungen, von demselben. (Def.) 

65) Der erste Theil dieses Werkes. 

p Abgeschr. Ende Schewwal 1052 — Jan. 1643. 

66) 5 Jy>, die Richtschnur der Wesire, 
von demselben. 

Anf. Jl JD ju i L R 
Abgeschr. 22. Rebi I. 974 — 7. Oct. 1566. 

67) e» p, die Ordnung der Geschichten, 
von Daiszawy. ; 

Anf. cule / EG cl Wi Je. 

68) (e poli cL die Nassirischen Classen; die 
bekannte Geschichte von Minhadsch Dschus- 
dschany ,jl 5,» (bei Hadschi Ch. T. IV, S. 
153: ik). (Unvollständig.) 

69) LL, die Gemäldegallerie, von Ghaffary. 

Ant. A Us Jg üb A 
Abgeschr. Muharrem 1008 — Juli 1599. 

70) yu &» j, der Schmuck der Gesellschaften, 
von Medschd-eddin Muhammed el-Husainy 
gen. Medschdy. 

Anf. ng)? Ja sl oe». 

71) lif. ole e die Geschichte des Welt- 
eroberers, d. i. Dschingischan's und der Mon- 
golen, von Dschuwainy. 

Anf. gen? ($2942 Le a M 

72) e e G. Erster Theil der Geschichte Wassaf's. 

Abgeschr. 6. Ramadhan 1271 — 23. Mai 1855. 
Anf. AN) Jui af ul, Je. 

73) Abul-Ghasi's Geschichte der Mongolen und Ta- 
taren, ins Persische übersetzt. 

74) al ob e» das Siegesbuch, die Geschichte 
Timur's, mit der Einleitung «eae, Yon Scheref- 
eddin Aly Jesdy. (Am Anf. def) «—— 

75) Asch E, 55, die Institutionen Timur's. Abgeschr. 
1264 — 1848. E At aui fi: 

Anf. Al, „ze RS, Giles, olw A8 Jo) allée. 

76) Ein Theil des bekannten Geschichtswerkes o»! 

a des Hasan Rumlu, die Jahre 887 — 896 
-— 1482 — 1491 enthaltend. Nach der rothen 
17* 


Bulletin de l’Académie Impériale 


261 


Überschrift: sel? ë die Geschichte Schah- 
roch's. Vergl. Catalogue, S. 277, N°CCLXXX VII. 

Anf. Col Se ue à) ‚ing JA: 

77) li Gta ne À > D, chronologische Geschichte 
von Mittelasien, namentlich Buchara u. s. w., von 
der Geburt Timur's bis 1235 — 1819, 20, von 
Mir Seyid Scherif Rakim. Abgeschr. 1235 = 
1819, 20. 

Ant, ul» ob] as Jg» 

78) a) end 2,0, die Geschichte Narschachy's. 
S. Chanykov, Mél. asiat. T. II, S. 437. 

Ant, ©) (FF) axi GI dy All, | 

b) ge SSJ, die Geschichte der grossen 
Bucharei, von Muhammed Jusuf el-Mun- 
schi. 

Anf. Ji] 33 «5 js (on Jlis p. 

79) Dasselbe Werk wie 78) a). Abgeschr. 4. Dschu- 
mada II. 1261 — 10. Juni 1845. 
80) ur e» die Geschichte Narschachy's. (Ver- 
schiedene Redaction von N° 78 a) u. N° 79. Am 
Ende def.) 


Anf. dan am oe oe os H dl A All, 


81) a) Ki Geschichte des Emirs von Buchara Nassr- 


Anf. la Y LAG. uu Je. 
b) jl uie 6,5 0, 8. N° 78, b). 

82) Zweites Exemplar der Geschichte Nassrullah’s. 
Abgeschr. 1263 — 1847. 

83) Ll? nel Le, Briefe auf Schah Murad, 
Emir von Buchara bezüglich. Auf dem Vorder- 
blatt ist der Inhalt so angegeben: E Li jJ md 
ae uw » 245, cms: 5) o L Les oly 
Ll s oli Jail, ils Seen ra. as Jan aj ,L 

nd 9 (sic). 
Ant. LN Lu e: dy All, 

84) dle. olis e Ale ëL, die Geschichte 

Dathehaughiz" s und an Dschehan’s, un- 

vollständig, die Jahre 1015 — 1037 = 1606 — 

1627 umfassend. 


Anf. dl jJ oos Ab cas Jes de JU LS 


* 


93 — 94) le all 


85) Cup ie e das Geschichtswerk der 
acht Paradiese, die osmanische Geschichte von 
Mulla Idris a sh 

s 
Abgeschr. isl 1108 — Aug. 1696. 


86 — 87) pz" ORP Jul à p ex. Zwei Exem- 


plare von Faszlullah’s alter Geschichte Persiens. 
Abgeschr. 990 = 1582 u. 1830. 

88) (m unbe adi > ch ed pu c Geschichte von 
Persien. Erster Theil bis zu den Aschganiden 
QE JI incl. Von Haider b. Mirsa Akasi 
Wesirov aus Derbend. Geschrieben i. J. 1841. 

89) üb ulelisl, ele? Cars, Geschichte der äl- 
testen Dynastien Persiens bis auf die neueste Zeit 
(d. i. bis Muhammed Schah) in genealogischen 
und chronologischen Tabellen. 

90) Go soll e Jl ei, Biographie 
des Schaich Ssefy-eddin Ardebily. Nach 
dem Vorblatt ist es das Werk: ;j lial) Zeie 

5b» ui SG. Vergl. Chanykov, Mél. asiat. 


T. I, S. 543; Catalogue S. 288, N° eut (Anf. u. 
Ende def.) 


|91) T. all, al, all G di, Lt AH 


ur Si ill ope Al cel ale] ail 

NIS UM Be LY,» y; b, Geschichte des 

Schaich Ssefy, von Mewlana Muhammed 

Katib aus Schiras, zur Zeit Schah Tahmasp 1. 
Anf. J35 dj es dl ENT del? jo. 

92) agio Lau) alu, die Genealogie der Ssefi- 
den, kurze Biographie des Schaich Ssefy, von 
Schaich Husain b. Schaich Abdal el-Sahidy 
sell Js), dem Schah Sulaiman gewidmet. 
S. Chanykov, Mél. asiat. T. I, 5. 555. 

Anf. Ule 55 9 7» v J- il T 
lc e» Iskender Mun- 


schi’s bekannte Geschichte Abbas I. Abschr. vom 
Rebi II. 1135 — Jan. 1723. 


265 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


266 


e . sët z d t? ei 
95) glad) às, j, die bekannte Geschichte Herat’s von | 107) A. MI "die Baron ódér Dénkmalé der 


Isfisary. (Anf. u. Ende def.) 

96) aels,i, Scherefnameh, die Geschichte der Kur- 
den, von Scheref Bidlisy. S. die Vorrede zu 
Weljaminov - Sernov's Ausgabe, St. Petersb. 
1860, S. 16. 


97) T. eb ovs SIE LS, die Geschichte 
der Chane von Karabagh, von Adi Güsel 
Jj >). S. Chanykov, Mél. asiat. T. IV, 8. 
499. Abgeschr. 1265 — 1848, 9. 


98) LJ WS das neue Derbendnameh, von 
Mirsa Haider Wesirov, vom J.1262 = 1846. 
99) „I oU , der Rosengarten Irem's, die Ge- 
schichte des Kaukasus, von Mirsa Abbaskuli, 

von Baku, mit dem Beinamen Kudsy. 


100) RI SAS, Biographie der Heiligen, von 
Muhammed b. Burhan-eddin, gen. Muham- 
med el-Kaszi sl. Abgeschr. 1189 —1775. 

Anf. Se Is) Cup np Je ERY Ei el de 

101) Hel y£ Alen, die Tropfen aus dem Le- 
bensquell, die bekannte Biographie der Heili- 
gen, von Husain b. Aly el-Kaschify. S. Had- 
schi Ch. s. v. 

Anf. pid oli i l jal. 

102) v Sl, die Anhauchungen der Ver- 
trautheit. Die Biographie der Heiligen von 
Abdul-Rahman Dschamy. S. Catalogue, S. 
370, 2). i 

103) ul) he small AL, die vorzügli- 
chen Eigenschaften der Wissenden u. s. 
w., von Ahmed Schems-eddinel- Eflaky 
Ké JJI. geschrieben i. J. 718 — 1328. (Anf. 
def.) S. Hadschi Ch. T. VI, S. 154, N° 13037. 

104) JN ; £5, Biographie der Heiligen, von 
Schaich Attar. 

105) dal) 3535, Biographie der Dichter, von 
Dauletschah. 

8, Kosmographie, Geographie. 


106) llh «lss, die Wunder der Schöpfung, 
von Kaswiny. 


der Länder, von demselben. Pers. Übers. 


Anf. SL JU, AU Zell. 

108) cle, all vil ën SU, lai] lef, die Wunder 
der Schöpfung und Seltsamkeiten der zum 
Dasein gebrachten Dinge, übersetzt aus dem 
Arabischen ins Dschaghataische am 1505—1510 
von Binaiy Sl» Muhammed el-Herewy auf 
Befehl des Abulfath Muhammed el - Schaibany, 
abgeschrieben 975 — 1567 in Schiras. S. Cha- 
nykov, Mél. asiat. T. II, S. 440. 


109) A. ps JG 3 Lodi äs, das Geschenk für 
die Menschen über die Vorzüge Syriens, 
nach der Etiquette, von Ahmed el-Bossrawy 
slol. S. Hadschi Ch. T. II, N’ 2552. 


Anf. lei Jo alle alos o Jl dy odd. 

110) coil] ei, die Ergötzung der Herzen, von 
Hamdullah Kaswiny. 

111—112) BEN &o, ,, der Garten der Reinen. 
Beschreibung der Grabstätten der in Tebris be- 
grabenen Heiligen, von Mulla Haschery (524 
el - Tebrisy el- Anssary. 

Anf. elei, Je cp ui, ee 
113) (29)! cl, el, pls ai, geographische 
Liste der Provinz Urumia. 

114) A. Auszüge aus Jakut’s ol Ll e den Kau- 
kasus betreffend. 

115) lu] job, (4l Col), die Gärten des Rei- 
sens, von Sain el-Abidin el-Schirwany. Au- 
tograph. S. Chanykov, Mél. asiat. T. IT, S. 556. 

116) Reisen des Husain Chan, Adjutant-Baschi VES 
Gb, in Deutschland, Frankreich und England 
in d. J. 1254 = 1838. 

Anf. e o J^ 25102. 


9, Mathematik, Astronomie. | 

117) A: al ulj, die Wage der Weisheit. 5. 
Chanykov, Journ. of the Americ. Orient. Soc. 
T. VI, S. 1. Mél. asiat. T. II, S. 492. 

118) dl. e & y: der Text von Ulugh Beg’s 
astronomischen Tafeln. _ . 

Anf. ls o b Lei G des go!l ER) 
119) & C Commentar über Ulugh Beg's Ta- 


267 


Bulletin de l’Académie Impériale 


268 


feln (lhl. ue sl, von Abdul-Aly Mu- 

hammed b. Husain Berdschendy. 

Anf. 

120) b Cum Pr persische Bearbeitung von Ber- 
dschendy’s«zwanzigKapiteln», vonMusaffer, 
dem Astronomen aus Dschunabed „sulis vin 

Anf. II EAI coU Je. 

121) A. (uo dli ‚Fe (S279 2 Cal) Ja 3l t Ber- 

 dschendy's Commentar über die 5,53 des 

Nassir-eddin Tusy, d. i. dessen Erklärung 

des Almagest des Ptolemaeus. Der Anfang 

Syel) li A on EH Ulm I d All 

wird auch dem Commentar des Nisam-eddin 

el- Aradsch | über die 5 A.A des Nas- 
sir-eddin Tusy beigelegt. S. Hadschi Ch. 

T. II, N° 2856. 

de sur I ta AG Ergänzung zuDschur- 

dschany's Commentar über Nassir-eddin 

Tusy's 5,55, von Muhammed b. Ahmed el- 

Chafary is a S. Hadschi Ch. T. ei S. 269. 

Anf. E LU „bel Le » oss ESP 2 cis 
sind]. 

123) " Ten pr cime Erklärung der 35) des 
Nassir-eddin Tusy. Aus dem Text ist weder 
der nühere Titel noch Verfasser ersichtlich. 

Anf. Jal sel Je di Al Ji all ail 
124) a) «ob Caw, die zwanzig Kapitel des Nassir 
eddin Tusy; s. 138, c). 
Anf. HU es ul 2s Ul. 

b) À. Jl; 1,5] eo projectiones nn eine 
astronom. Abhandlung von Muhamm ed Ssa- 
dik b. Muhammed Risza. 

Anf. sd) oje Alf Sl > Je Y ee L Al, 

125) ol,d| „=, das Meer der Edelsteine, eine 
mathematische Abhandlung von Abdul- Wah- 
hab la Je b. Muhammed Amin el-Schah- 
schahany el-Hasany el-Husainy el-Isfa- 
hany. 

* Anf. dd Jep J> af ul los «il. 

Abgeschr. Sulkada 1272 — Jul. 1856. 

126) slad} Ze, die Essenz der Rechenkunst, 


pls Pr 3 | ‚ae qu "x ur St 


122) 


von Beha-eddin Amuly. Pers. Übersetzung 
s. N° 128 a u. b). 
Anf. Ab cl ne «52e e af JA. 

127) A. cl] in ls PH Commentar über das vor- 
hergehende Werk, von Ibn Abul-Kasim el- 
Husainy Muhammed Bakir el-Tebrisy. Ab- 
geschr. Ramaszan 1272 = Mai 1856. 

Anf. dl ai pes! à U^ Ue] Ke der al SJ us. 

128) a) lu Í a Ree die ES Übersetzung 
«der Essenz der Rechenkunst»; s. N° 126, 

b) Der arabische Text derselben. 
Anf. 2 Je 4.22 ^ =? Lis? y GP? L S 
c) olad) à SU JN ius, Betrach- 
tung der Verständigen über die Rechen- 
kunst. 
Anf. e UNI s Sls c alfa Al n" 

129) a) APIS zu SËTZ el-Kuschdschy’s in pers. 
Sprache geschriebener Abhandlung über Astro- 
nomie, von Musslih-eddin Lary. Abgeschr. 
13. Schaban 1184 = 3. us 1770. 

1) Fino m se = 1561. 9 Becker? Ab- 
em über Astronomie mit dem Titel: dis’ 
Ant. LJ gr ci wu ny 

130) a) Eine anonyme Abhandlung über Mathematik. 

en 1251 = 1835, 6. 

ERR Je) T= J?. 

b) VU J^ j, über die Behandlung der 
Wunden durch verschiedene Pflaster. 

Anf. pas Jl L J^ | ee JA JA > ub Yil 
e ie rue SEH "2 os „Lu uk qe 
VES Krati S. 82, 3M 
c) Ute CH l; LS, eine astronomische Abhand- 

lung; s. N*138, a). Abgeschr. 1252 — 1836, 7. 
Anke ede deba soli ad anl d All 
adi, allis 229 toio. 


269 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


270 


131) sil p SG l los, ein sehr vollständi- 
ges astrologisches Werk. Re im J. 1074 
— 1664, von Ain Aly Je e 


ay) J23*5 lo uno; tar a Je dj x. 
Ng — Ee Sechs persische Kalender. 
138) a) Eine Abhandl. über Astronomie; s. N* 130, c). 


Anf. gg dës Ai delia all nl Je) Le) 
dei Léa dilie. 
b) A. lud] Ale, Essenz der Rechenkunst, 
von Behaiy; s. N’ 126. 
Anf. N rer 
c) ob uw, die zwanzig Kapitel des Nas- 
sir-eddin Tusy; s. N° 124, a). 
d) A. äswall, die Scheibe säin Tafel, d. i. über 
das Astrolabium, von Beha-eddin Amuly. 
Anf. Sly. lus Cal. 
e) lal) Al vii, eine astronomische Abhand- 
lung, von Abdul-Kadir. 


Anf. m cut vae e? o 2» Ll à dy sdl. 

139) À. SEN p=, Recension des Almagest, 

von Nassir-eddin Tusy. Vergl. Hadschi Ch. 
TOW M SAT. 


Anf. &le Kal, lass Kir Al sal. 

140) A. ll, A all al LS, Übersetzung der 
Elementa SIS Euclides. Der Verfasser sagt, 
dass, da die Übersetzungen des Heddschadsch 
und Thabit nicht genügten, er eine neue un- 
ternehme. Ist das etwa die Übersetzung des 
Nassir eddin Tusy?. Vergl. Wenrich, 8.178. 

Anf. ST a), Jo dag T PIT Jal. 

141) Id. Neueres Exemplar. 

142) A. S SU LS, die Übersetzung 
der oparpıza des Theodosius, von Kosta b. 
Luka, dann von einem andern, verbessert von 


WE b. Korra ele] er vp dë oo 
bes 55 ep Cab aslol, onb. Vergl. N°144, 0). 
143) Die persische Übersetzung desselben Werkes. 
Leider fehlt das erste Blatt. 
144) Ein Sammelwerk, folgende Abhandlungen in 
arab. Sprache enthaltend: 


H All 


a) uel ii oll 
weihten (im Gegensatze zu den ell), den 
Laien), von Raszy-eddin Muhammed el- 
Kaswiny. ez: o el pet iria 
8) able, da 

Anf. 5,44] col us dës 0295? e? ell du All, 

b) SS äclio ‚3, über Musik und namentlich 
Gesang „á. Vielleicht das von Wenrich S. 183 
angeführte Werk des Euclides: JA) us 
dosi EA Syn, ELTAYOYT dezent, 

Anf. u? aol Jis Je LÀ à obli uis) al Jedi) 
o als | d Ua! WË E 

C) mel Ur» UL A Ursa A Cl. 
Übersetzung der oparpıxa des Theodosius, 
von Kosta b. Luka bis zur 5. Figur JK des 
3. Kapitels älläs, und dann von Thabit b.Korra 
(s. N* 142). S. Wenrich, S. 207, $ CXL. Cha- 
nykov, Mél. asiat. II, S. 510. 

ac Me EL E p, xvn M CAS 10 


d) we 3 Pei SA SES Lis, das Buch 
Tepl xwepévns oparpäs, von Autolycus. Ohne 
Angabe des Übersetzers. S. Wenrich, § CXLI. 

d, sall, cob f£ sain dann „JUL 1, Com- 
mentar über die Sphaerica des Menelaus. 8. 
Wenrich, $ CXLIV; Chanykov, Mél. asiat. 
T. IL S. STE 

Anf. Ul]. ay Ja Je Jl. 

f) gb} insi) à al.,, das Buch des Eucli- 
des über Geometrie. So nach dem Vorderblatt. 
S. Wenrich, S. 176. 


Anf. UJ, Jl, Kl hall SUN] je. 

9) PRT Eli} TL QU, Euclidis Phae- 
nomena, parweneva. S. Wenrich, S. 182. 
Anf. JG ien SÉ oil AN cel H 

Cal | Je 22$ Js. js 

h) Juli, , CY upas LS, das Buch dés 
LEER über die Tage und Nächte, mept 
insgöv xal vixvov. S. Wenrich, 5.207. 


eU, die Sprache der Einge- 


271 


Bulletin de l’Académie Impériale 


272 


Anf. PESEN JU) ei e uen T él br. 

i) «od UL. ali cet a, , len, Randglossen 
des Mulla Muhammed A b. Sain el- 
Abidin el-Jesdy zu den Sphaericis des Me- 
SOME. 


" TEE ge Due zu den Sphae. 
ricis des Theodosius, wie es scheint von 
demselben Verfasser , weil er am Ende der 


erem Abhandlung i) sagt: aile b DI ol, 

D) eu u pe à e eine Abhandlung 
über Optik. 

Anf. SR ail » 3l b Lys ? pal] SE oe. 

m) WE ma Sud) dla, Archimedis 
de dimensione circuli, wóxXa pétonois. S. Wen- 
rich, S. 192. 

n) ddi) „bl LS, die Optik des Euclides, 
ertıxd orcıyeia, nach der Übersetzung des 
Kosta b. Luka. S. Wenrich, S. 182. 


Anf. EM AN a lus Jas JE Ae DI vo, 
o) L Aro li an i 
L M vin aje; 80 nach dem Titelblatt. 
Jl e s dc LL CH cl SE 


Ob des Archimedes de circuli quadratura, oder 
rerpayaveonos rapgaBorñs? S. Wenrich, S. 194. 

D) grues) Ss SU usus, Deimalir, as- 
sumta Archimedis. Übersetzung des Thabit b. 
Korra und Erklärung des Abul-Hasan Aly 
ibn Ahmed el-Nesewy. 
S. 192 u. Steinschneider, Intorno a Nism 
etc. Roma 1864. 

Anf. ge) Sile Ll A si, 

9 te neo Al E uus, 
Recension des Buches der Definita (Tibri De- 
finitorum), von Thabit b. Korra, dem Har- 
ranier und Ssabier. (In 36, nach andern Re- 


dactionen e 34 Figuren J). S. Hadschi 
d 


Ch T.15 8:913. 


Vergl. Wenrich, | 


r) db pel [9e IR gb) 3usslbsl LS, 
des Autolycus Buch über den Auf- und 
Untergang (der Gestirne), mept Erıroiöy xal 
8Uceo», nach der verbesserten Ausgabe von 
Thabit. S. Wenrich, S. 208. 

8) el, Le Jill Eft ACER rs] Sr 
slög) cp bus Ja ie yos all, das Buch des 
Hypsicles über den Aufgang der Gestirne, 
Tepl tv Éodloy avapopäs, nach der Verbesse- 
rung von el-Kindy, übersetzt von Kosta b. 
Luka. 5. Wenrich, S. 210; Chanykov, Mél. 
asiat. T. II, S. 514. 

t) à. all Je à dl äll.,, über die «Sections», 
ursprünglich persisch, aber vom Verfasser 
selbst ins Arabische übersetzt. 

Nach Chanykov, Mél. asiat. T. II, S. 519 

— 522, ist der Verfasser Nassir-eddin Tusy. 

Das ganze Buch ist in Tebris i. J. 1232 = 

1816, 7 abgeschrieben worden. 

145) Die zuletzt genannte Abhandlung in einer be- 
sonderen Abschrift. 

146) all EL LUS, die sri des Euclides. 
Pers. Übersetzung. 


——— 


10. Traumdeuterei, 
E x]! LE der vollkommene Traumdeuter, 
von Schaich Abul-Faszl Hasan b. Ibrahim 
b. Muhammed el-Tiflisy. Abg. Hälfte Re- 
dscheb 1100 — Mai 1689. 
Anf. Cl Sli Aen el, af Lei. Goes 


11, Zoologie, 


148) A Uli! sms, das Leben der Thiere, von 
el-Demiry. 1ster Theil bis pa ien Zu 
N' 69 der Dolgoruky'schen Sammlung (Bullet. 
T. I, S. 363, Mél. asiat. T. III, S. 732) will ich 
beitierken j dass das da angeführte Werk auch 
von Demiry ist. Der da von mir genannte 
Verfasser ist als solcher auf der letzten Seite 
angegeben, während der Name Demiry’s nicht 
erscheint. Auf der Etiquette unserer Handschr. 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


274 


ist Imam rind als Verfasser angegeben: 


12. Medicin, 


149) Joel) H LS, von Muhammed b. Mu- 


hammed, geschrieben zur Zeit Murad’s II. 
(1575 — 1595). 
Anf. 559] oyy ua sdl) di All, 
150) (eg sech LS, Buch der Jusufischen Me- 
dicin. So nach der Aufschrift auf dem äusse- 
ren Rande des Buches; in Versen. (Anf. def.) 


13, Encyclopädie. 

151) Oll me à NI Qi, die bekannte En- 
cyclopädie der Wissenschaften von Muhammed 
Amuly. Vergl. Hammer, Wien. Jahrb. 1833. 
T. 61. Anzbl. 

152) Dasselbe Werk in einzelnen Auszügen. 

153) Der die Geschichte 2, Li E behandelnde Ab- 
‚schnitt aus demselben. 


14. Sammelschriften, | 
d. i. solche, in welchen überwiegend Abhandlungen u. s. w. über 
ganz verschiedene Gegenstände vorkommen. 
154) a) g> Ae d. oder glad) em Essenz der 
Anatomie oder Anatomie der Kürper, von 


Abdul- Ressak ai Jl Ae, 
D pu LA cke LG d eL. 

b) A. SNY e Erklärung der Sphären, 
astronomische Abhandlung ^ von Beha-eddin 
el- Amuly. Abgeschr. 22. Silhid. 1180 — 
21. Mai 1767. 


Anf, SELL Lä gw dun. 
ele ZC ale pl, der die Welt zeigende Be- 
cher, eine Art Kosmographie, von Gott, dem 
Verstand, der Seele, der Materie, den Ge- 
stirnen , Elementen u. S. W. Nach der mit 
rother Dinte geschriebenen Vorbemerkung ist 
der Verfasser Kaszisadeh Husain. - 

Anf. Cha A8 Lle JU, L Le Kol af p fe vice: 

s, e sie » aX. 1 j 

Tome VIII. 


d) yii] d, d. i. ples VR rs A8 (sa 
bi lys, der Spiegel der Tiefforschen- 
den, d. i. eine kurze Abhandlung, über die 
Kenntniss der Seele und die mde 

[Lil vu» öl, A. J? sl 


Anf. JS SIS, 


e) PL el, der Schahische Spiegel, von 
Achund Muhammed b. Murtesza aus Ka- 
Schan, gen. Muhsin ums, welcher ein arabi- 
sches. Buch kil) La Herzensglanz, zur 
Zeit Abbas II. geschrieben hatte und es dann 
unter obigem Titel ins Persische übersetzte. 
In Hadschi Ch. finden sich zwei Werke un- 
ter letzterem Titel, aber nicht von unserem 
Verfasser, welcher einer der ausgezeichnet- 
sten Schüler des Mulla Ssadra-i-Schirasy 
war, aber sein Diplom über Rechtskunde (ass) 
von Schaich Behaiy empfangen hatte. So 
der Verfasser des pers. Kataloges. 

Ant, af e JS y a Jl, porre gom Pr Ege lu. 

f) LL] LE, die Bedingungen des Glau- 
bens, eine Auswahl , zs aus dem Werke 
le olj, der Weg zum gottgefälligen 
Wandel, von demselben Verfasser. 


Ant, HU af aille kal ubL ER Ces 
9) Lei], «dijudicatio justa» oder ailes) Al, 
von demselben Verfasser. Abgeschr. Silhid. 
1181 = Apr. 1768. | 

Anf. ge geil) Je elt Lil öl a All 
VI RED odg Jæ Le mu HA coles à gyl 
SLAM, gell Val all LL css 

acht, d] «8 KR cada 
155) a) Tatar. Abhandlung über den Er acr Glau- 
ben ou, irr WER E pe def.) 

js istis 

b) dua "E ape Gedicht von Abdul- 
` Wahhab für seinen Sohn, über arabische 


Grammatik. 
18 


275 


Bulletin de l'Académie Impériale 


276 


ms Ke 
c) Abhandlung über arabische Grammatik mit 
vielen Versen (versus memoriales). 


Anf. Lu vil Se & JJ dl = Oo Ze 


j “he en äs,lar, Le) Jl Fragen und 
Antworten grammatischen Inhalts, von Mu- 
hammed Parsa. 

Anf. Liz ul o af Jane LE 
Gol al Wë 3,45 e35 Al 
156) a) le JL. oder EI Abhandlung über das 
Gebet, und Rechtsfragen. 
Anf. ONE aslöl, M gleja Les, 

b) al GH. die Sitten der Brüderschaft, 

über das Verhalten gegen Brüder u. s. w. 


LE af y) em 
» a luz] af. 


Anf. «sl» e? geil ul. 

o) y Gwela del, JA Ue Us T RUP H4 
li] E,» mes, über den Ursprung der 
Stadt Derbend und der Bewohner von 
Daghestan und aller seiner Grossen. 
Eine «sehr rohe» pes Lu, Schrift. 

Anf. Jo > Hé SÉ ol o Colis 
157) a) A. SE Je ally, Abhandlung über 
die Wissenschaft der gegenseitigen Er- 
órterung =. Nach dem pers. Katalog wäre 
Muhammed gen. Satschakli, al. der Ver- 
fasser. Aber in dem Catalogue N° CII, 2) und 


CCXLIII, 3) ist als Verfasser Tasch konn) ` 
In der That steht am |. 
Anfange der Abhandlung in der vorliegenden | 


angenommen worden. 


Handschrift am se e del Gre (Se). 

j A. Eine Abbsadlyna. über décsciben x 
stand. Text u. Commentar. 8. Catalogue, N 
"DOE, 3) u. 5). 


Anf. LUls u) Jas Al U. 


JA. call Jl all Ai E dech 


.... über Prosodie >, all D 
Anf. DEE Gul pe li Lie A dil. 


d) A: Eli) GES, über Erbvertheilung. 

Anf. ge Sal) ns U^ E ues Lil] LS Al all) e 

e) A. des las es 3 EN is; AS 
Yj del, über die besonderen Benennungen 
der verschiedenen Überlieferungen, verfasst 
Anf. Sulhidd. i. J. 810 = Apr. 1408, von Ah- 
med ibn Aly ibn Hadschr. S. Hadschi Ch. 
T. VI, N* 13633. Abgeschr. 1261 — 1845. 

Auf. Cs Laos ble J s Js) all sed] E all e 

158)a) A. Nach der Etiquette: Chalchaly's Rand- 
glossen | Al zu dem LL, des Kaswiny. 8. 
Catalogue 8. 190, N° CCVIII. (Bruchstück.) 

b) Husain Chalchaly's Glossen iil. zu Bai- 
dhawy's Commentar Jo zl]. gh, 5}, über die 
Sure 78. Vergl. Hadschi Ch. T. L S. 478. 
Abgeschr. Mitte Schewwal 1003 — Juni 1595. 

Anf. Alz "Ee L 5 ,2)] "ie A ll al) Jed): 

c) Eine astronomische Abhandlung. 

Anf. ré de à vus Ce ien 2i 
DIR SC? b xe 

159) Ein eet: mit dem à allgemeinen Titel auf 
der Etiquette: JS A2. EE 4939 ales Ve, 

a) A. Das bekannte Lobgedicht el-Burda A La 

| Pt mit den VE M): 

, A. SL Fünfer, mit auf alle Buchstaben 
des Alphabets ausgehenden Reimen AA 

Anf. Li, NI A Ss. 

c) A. Eine Abhandlung über AL all «das im Na- 
men Gottes» in Fragen und Antworten, von 
Mustafa Efendi Beduky ,3,.. Abgesehr. 
eine 1257 — Febr. 1841. 8. em d). 

Lé: d ici ade "II en HN 

«dl, Dial e Aa 

d) A. Eine WË e über dis Gebet in ur 
gen und Antworten. — — 


Anf. JUN 5 3) 2v aU dou es) dad 


277 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


27$ 


e) A. well ole pe LS, über arab. Prosodie. 
s. N* 1576), 

f) A. Gebete. Abgeschr. 1251 = 1835. 

g) A. Eine grammatikalische Abhandlung. (Am 
Anf. und Ende def.) 

7) A. Eine Abhandlung über a, Lob und LÉ, 
Dank als cs oi), o orbe u.s. w. (Am 
Ende def.) 

Ant, Je d Ab e bf A es ell dl All 
160) a) aK Je, Aly’s hundert Sprüche, mit Raschid 
Watwat’s persischer Paraphrase ; s. N°20, d). 

5) LL Dh a sie) ES CAN N Ali) 

el sy Je, die aus drei Doppelver- 

sen bestehenden Schwurformeln u. s. W. 


Anf Jie a Qe af Gus olo db > 
lil a] osos Det sde tial, 

0) ba (p > 22 4 Lg Jl ez) 25, ein Ge- 

dicht, in welchem kein Buchstabe einen Punkt 


ESO NE 
Anf. 5, f Jle alze al E: Jus « SJL ale ds Le. 
~ d) LS cp a Gb, Las ab El ie les Cie >, 
d. i. persische Verse, wo abwechselnd das 
folgende Wort aus Buehstaben ohne diakriti- 
|. sche Punkte besteht. 
Anf. Ji J> yet Aa d» us 92 dé po e 
e) Folgt ein Gedicht, in welchem jedes Wort 
aus punktirten Buchstaben besteht: „=, J3) 
(Lët is gë (es ehe, und dann 17 
Kreise 51,5, wie die in der arabischen Pro- 
^^ godie gewöhnlichen, welche ohne Zweifel auf 
diese Zusammensetzung von punktirten und 
_ unpunktirten Wörtern Bezug haben, mit der 
20... Überschrift: ol à 
s tt mi) MIA Tr 4 la D BP tr 
f) Jal) ass JU Ae 5, die in der Mitte des 
.. M. Sulkada 746 — Anfangs März 1346, von 
> Masud b. Ahmed b. Schady (s>li, gen. 
Sibt-i-Merhum Emir Muhy-eddin ba. 


om 


oil Së pr verfertigte pers. Über- 
setzung des J 95 eJUf von Aly. 
G 9,0 
Der erste Spruch ist: all, 3 a sl cle. 
Es sind im Ganzen gegen 270 alphabetisch 
geordnete Sprüche. S. Fleischer, Ali’s Sprü- 


che, S. 65. 
g) Die vierzig Überlieferungen mit persischer 
Übersetzung. 
Auf. ÉS CA geal d ele di Le DI Land 
h) Arabische Sprüche mit ersischer Übersetzung; 


von dem ersten Spruche ist bloss die persi- 
- Übersetzung da; der zweite ist Jes | 3 


e 


i) ole Y] ase, JUN ao, die Ergötzung der 
Schreiber und das Geschenk fürFreunde, 
von el- Hasan b. Abdul-Mumin el-Choiy 
TE , über Koranstellen, Überlieferungen, 


Sprüchwörter und 100 arab. Doppelwerke 2 
ins Pers. übersetzt. Die 4 Abtheilungen "m 


enthalten: 1) Jolie „5 Aë ol 5! Col Je 
ele ; 2).92 dp as eL] H ME Ae 
lee Gabel; 9 ls glei jb ab A 
ele J? los LU] lisses; 4) Cu Je 
Ala) ul Cas er pee sub. 

S. Hadschi Ch. T. VI, S. 331, N° 13716. 

Anf. pla) ey Le Je ak sil all Jl 

D Die Ermahnung Aly’s an seinen Sohn Husain. 
Anf. lbs n SC lbe p: los rl o jul Ps 
WT usi Gel Je sell ol se * glis 
dl gs Hal AL, Ai Le all} Arab. u. Pers. 
D Die in eine Erzählung 8 eingekleidete An- 
gabe, welche 13 Verse im Koran ohne Van 

sl, sind, welcher Vers 16 Mim ez hat u. s. w. 

An. dl cal esie Ubi paf aee o ool e pl. 
161) Ein sehr reichhaltiges Buch, welches irgend 
. . einem kaukasischen, dem Ghasi Muhammed 


| ergebenen Mulla angehört haben wird, viele Cu- 
| . riosa und unter anderen Folgendes enthält: 
€ B. "ës 


279 


Bulletin de l’Académie Impériale ` 


280 


a) Die 201 Benennungen, welche Muhammed 


b) A. pl A Aa ud co ill, 


Anf. j 


beigelegt werden. 

DE 
? ese, Gebet von Sidi Abdul-Selam ibn 
Maschis? für Sieg und Annäherung an Gott. 


+0 0 0» 5^5 yp 


LI CES de o Je So, Ls T ell 


€) A. Ein poetisches Gebet, von an «à 


Anf. 


- 


Efendi el- -Jeraghy ab 4l. 
vem ue 3s, all 
All Jo LE ai 


di A. Ein Gedicht von dem bekannten Partei- 


Anf. 


führer Ghasi Muhammed von Gumri (Him- 
ri) e, I le abs Le 
cl EI 15 we ed 
ot) A o Lë 
le 5 A end 


Los A +, ai À ol 
| esp call Jj». W Sel) N- 


Hierauf ein anderes Gedicht desselben, wel- 
T dk 


KEN EI SR y? Si 

Lie u$ All Jes JLI e 

JA ZEN LI U, 4e. 

In einer Nachschrift wird angegeben, dass 
dieser Ghasi Muhammed el-Gümrawy im 


Kampfe mit den Ungläubigen gefallen sei i. J. | 


1248 — 1832 im Anfang des Herbstes (d. i. 
17. October). Auch'sei, wie in einer andern 
Bemerkung hinzugefügt wird, Hamsa Beg 
EL, oje als Märtyrer gefallen Ende Som- 


P» mers 1250 = 1834. | 
JA. ej ol Ze CN le ses. 


Anf. pell; Like # Jus sl; due all L all, A 
dk b 0) b sie éi, 

Nach der Sohl saah emerin ist das Gedicht 
nach: einem Exempl. des Mir Muhammed 
Ssadik el-Buchary el-Nakschbendy zl. 
gia) ladh geschrieben. 

f) T. Gedichte; das erste auf Ghasi Muhammed. 


as? she vi SDE CE zul OH el 
Aë jb 9 le ol a esl] a s Jib de 
bl Ale volle t Spe LÉ dati à 
oC „olo JUI D e säll SH, unbe 
od xs UN JET « o Ls is ll uL 


AT Jbl Enar ae Si x 


9) A. Gedichte, ce ersteres so anfängt: 


uch, à D oss ves" * WE Tes ll Wis 


ef is, Us s 3 Jes Kä EE P 553 kn. 


h) A. Zwei Doppelverse, nach der Angabe von 
einer andern Hand, wieder von Ghasi Mu- 
hammed — Je jle le e Gell le 


ped ouo all ali), 
- Es sind die folgenden: 
1,55 Biel) oU. g e xl, * pos blue Yit 
|f el, dl Gs "f * enel Il 15] noi 3 
O Genossen! banget nicht! das Feuer ist ihr verheis- 
— sener Ort, 
Ihr aber werdet Gemeinschaft an den Paradies - Gár- 
ten haben. 
Fürchtet sie nicht, wenn sie auch alle vereint kommen, 
Greift sie an mit der Hülfe Gottes und haltet zusam- 
men im Kampfe! 
i) A. Eine Erklärung des Abul-Abbas Seÿd 
Ahmed b. Isa el- Buny zu der Abhand- 
lung des Schaich Nur-eddin el- Dimjaty 


über die Namen Gottes | uud] LE 
Anf. Ge 5 ECH LY asl] rin C Al eg 


261 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


k) T. Eine Abhandlung über die besondere Aus- 
sprache u. s. w. gewisser Buchstaben beim Le- 
sen des Korans, nämlich 1) ls], 2) „LEI, 3) 
Anf. gl Le o» All 2 iat soie à ayl p 
09 00 - EH, : 
DA. Ein Gedicht, welches so anfängt: 
ne gb pa ss Lis LJ] LJ 
I» 1, , mit vielen SE SE 
ein Gedicht zum Lobe Muhammed’s von 
Schaich Abdul-Rahim el-Iraky. Vergl. 


Hadschi Ch. T. I, S. 416, wo der Anfang 


von dem unsrigen Cl 


Kat e 
n) A. lu} soie. S. Hadschi Ch. T. IV, S. 
243. j 
Anf. lus idal) 3 ze ph $8 [diis anl 2j del 
d A. line cont AN] Poll de 3 ell Sen 
en unis. K de 
Der Edelstein der Einheitslehre, über 
die Kenntniss der Glaubenssätze, welche 


jeder Musulman und jede Musulmanin wissen | 


muss, von Ibrahim ibn el-Lakany. S$. 
Hadschi Ch. T. II, S. 654. 

Ant. Je + sl es di d c + age Je dj sd 
d 229! us all sae ois s oue yb e 
-. P) A. Die vier Verfünffachungen , la des Ge- 

dichtes , Al, dessen Verfasser Imam Abul- 
-Fadhl Jusuf b. Mul dibn el-Nahwy 
“el-Tausery el-Kastalany (55591 ss 
bull ist. Die erste Verfünf. | 4.3? ist von 
Sain-eddin Omar b. Abdul-Nassir (Bas- 
sir?) el-Koraschy el-Kuhy el-Hariry vj» je 
vol sl Sl ai) cuc; die zweite, 
Von Imam Dhia-eddin Abul-Hasan Aly b. 
Jusuf el- Chasredschy ,,»1 xd}; die dritte 


von Abu Muhammed Abdullah b. Abdul- 
lah b. Nuaim b. Abdullah b. Ibrahim b. 
Nuaim el-Hassry "inp el-Kur- 
tuby, welcher nur die drei letzten Doppel- 
verse nicht machte, welche Ismail el-Semse- 
mr, ell vollendete; der Verfasser der vier- 
ten ist unbekannt, mit Ausnahme der Ver- 
fünf. von 26 Doppelversen; es vollendete das 
Ganze der Schaich Muhammed -eddin b. 
Ismail b. Aly b. Muh. b. Daud el-Baidha- 
wy el-Mekky el-Semsemy „jall. Vergl. 
Krafft, S. 61, N° CLXXXIII ; Hadschi Ch. 
T. IV, 8.551 s. v. Ae jl aus. Nicoll, S. 
515. 


Anf. d. Ged. p ye LY K el deus L 
Ku s. 
In der Handschrift N° 817, S. 175 d. Asiat. 


Museums ist auch die & al Ais? enthalten 

und als deren Verfasser Abu Muhammed 

Abdullah gen. Ibn Nuaim el-Hadhramy 

el-Kortuby | 4.3] |. 24] genannt. 

Anf. der AP a TM C se? al e 
p Jah. 

q) T ts rds rus E CG Kaab b.Suhair: 

r) A. à T RT r” EUR ein poetisches 

Gebet Aly’s. 
Anf. „bes EGU # Jell, Al, ad) 15 L 231 É 


s) A. Ein Gedicht, welches eine Frau aus t Modius, 


gen. cils rl, Tochter des Schaich el-Ka- 
rury c), EI. hersagte und dadnrch von 
einer zwölfjährigen Blindheit geheilt wurde. 
Sie hatte vom ganzen Gedicht nur einen Dop- 
pelvers behalten, aber das Ganze wieder von 
Muhammed im Traume gelernt; es war näm- 
lich von ihrem Mann, der Muéssin (‚5% an 
dem Tempel war, verfasst worden. 


283 Bulletin de l’Académie — 284 
TE thaj er e 6) Ulo, persisches Lexicon. Schewwal 1260 
Anf. „> ali 2 * JH ss Ie . us oe di Le s 1844. 
38 e Ls ub ah ce pide bs dull, ll ipu 
äs LS ANHANG. 


t) A. Ein Gebet 5,5, von Muhy-eddinel-Araby? 
Ant. bif Al, Gala cias G pys b Ca L ul. 


à AE 

u) À. Ein Gedicht, welches beginnt: 

POIRE old Je abor L 
le e all jose. 

v) A. Verschiedene kleine Lehrgedichte (525 l) von 
Schaich Ibrahim el-Naschiry gót 
el-Ssefy el- Hilly, Ibn Hadschr el- Ade 
kalany, el-Sojuty, u. s. w. 

w) A. Über das Gebet, von Muhammed ben 
Abdul-Asis el-Dschesuly el - Resmuky 


el-Jakuby sise) Sea dai. 
Anf. assa] ado edil do SI p^ Olio: 
a) A. Poet. Geb. Auf.) — eg url 4 dj ps) 
di e Vi eck d es els (ut L ëlo 


Und ausserdem "noch andere Bemerkungen 
u. S. w. verschiedener Art. 


In Persien lithographirte Werke. 
1) um Ë LG, Faszlullah’s alte Geschichte Persiens. 
1259 = 1843. 


2) (saw OLK, Saady’s Werke. Dschumada I. 1257 
— 1841. Tebris. 

3) c» &lelis, Hariry's Mie 
1856, 7. 

4) Der Koran mit persischer Interlinearübersetzung. 
Schaban 1260 — Aug. 1844. 

5) Der Kamus des Fairusabady, wc 8.1273 = 
1856, 7. 


1273 — 


L 
4. 
Ueber die Baby in Barfurusch. 


Der Inhalt der von mir in Barfurusch erworbenen 
oben erwühnten Geschichte der Baby in der genann- 
ten Stadt und dem drei Farsach d. i. etwa drei Meilen 
von da gelegenen Schreine des Schaich Tabersy 
ub & al ist folgender. 

Ssalih JLo, ein Bewohner des Stadtviertels Tsche- - 
har Schembeh Disch in Barfurusch hatte einen 
Sohn Muhammed Aly Katschel (Js, der Kahle). 
Der letztere war viel gereist und auch in Mekka ge- 
wesen. Er liess sich nach seiner Rückkunft bei seinem 
Vater nieder. Er gab sich für «einen Mann Gottes 
und den Stellvertreter des Herrn der Zeit» JJ po 

obl] Lole elis aus, erklärte die Lehren der Mul- 
G 8 für Trug und bloss die seinen für. die wahren. 
Er verbot den Genuss des Knoblauchs, der Zwiebeln, 
der Rosinen, welche sich nach seiner „Aussage. durch 
das Kochen in Wein verwandelten, und der Wasser- 
pfeife (Kaliun). Er fand bald eine Anzahl von An- 
hängern, welche ihn häufig besuchten. Als er einst 
nach einem Mahle sich anstatt der Hände auch den 
Mund wusch und überhaupt von dem mit Rosinen ver- 
sehenen Plau 5, d. i. Reisgericht, nicht essen wollte, 


erkannte man ihn als einen -Anhänger des Bab. 


Mulla Kasim erklärte ihn nun für einen Ungläu- 
bigen und liess ihn aus Barfurusch vertreiben. Nach 
mehreren vergeblichen Versuchen sich wieder da fest- 
zusetzen, liess er sich endlich in dem Stadtviertel 
Piah-Kulah «JS du nieder. Unterdessen hatte sich 
ihm Mulla Husain angeschlossen. Auch von dort 
vertrieben, verschwand er auf einige Zeit ganz, trat 
aber dann plôtzlich mit etwa 500 Anhängern auf, 
und setzte sich in einem Karawansarai auf dem 
Grossen Platz (Sebs-i-Maidan) fest. Da alle Ve: 
suche von Seiten der Geistlichkeit und der Behór- 
den ihn zu vertreiben erfolglos blieben, schickte 
man endlich einen Bericht 3ljíz.| nach Teheran. 
Der Schah befahl dem Serdar von Lahidschan, Ab- 


285 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


baskuli Chan, die Baby auszurotten; ein gleicher 
Befehl erging an den Prinzen Mehdykali Mirsa, 


2323 Tu) I E dites Jo a 537 


Statthalter von Masanderan. Abbaskuli Chan inis | y ki EES A Al Ji Ke He 


mit 800 Mann in Barfurusch an, worauf sich die Baby | 
nach dem Schreine des Schaich Tabersy zurückzo- 
gen und da verschanzten. Sie machten einen nächt- 
lichen Ausfall und schlugen die Perser in die Flucht, 
welche sich in der Dunkelheit und Verwirrung selbst 
unter einander tödteten. Der Prinz Mehdykuli 
Mirsa, welcher aus Sari angekommen war, gab den 
Rath, die Aufstündischen auszuhungern. Sie wurden 
einige Monate lang streng eingeschlossen gehalten, 
und mussten ihr Leben mit Pferdefleisch, den Häuten 
der Pferde, Blättern und sogar Erde fristen. Endlich 
blieb ihnen nichts übrig als sich zu ergeben. Sie ka- 
men ausgehungert in einzelnen Partien heraus und 
wurden von den Persern ohne Mühe festgenommen. 
Man brachte sie nach Barfurusch, wo sie einige Tage 
den Leuten zur Schaulust LL dienten. Hierauf wur- 
den die meisten getódtet, einige von ihren Freunden 
losgekauft. Den Hadschi Muhammed Aly wollte 
der Prinz nach Teheran schicken, aber ein fanatischer 
Mulla Dschafar, genannt Mulla Dschafar Taa- 
sieh Chan (jli & js, erwirkte von dem Vorstand | © 
der Geistlichkeit LL A, einen Erlass an den Prin- 
zen, dem zu Folge der Religionsneuerer dem Tode 
verfallen war. Der «Schahsadeh» musste sich fügen. 
Muhammed Aly wurde auf dem Sebs-i-Maidan 
getödtet, sein Kopf in dem Basar zur Warnung Ze 
herumgetragen, der Körper verbrannt und in den auf 
dem Platze befindlichen Teich Ab] geworfen. Seine 


Anhänger behaupteten, er werde nach drei Tagen 
wieder lebendig werden. 


- Dieses geschah Ende Juli 1849. — Dem Angege- 
benen ` aber füge ich ein, dl de čsl) «der Nach- 


weis S SEN ECH dem pou hinzu. 


: Los: 
UNE ee. tal, A AN Ell QU 
AE, EN es Dy cll i, 


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kr us chi Ld EEN Lei? 
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VAN Le ii; cle MC s JUS, 
yd Ep eese os Le dip ali 
Lt ol, EU GI el dll es Zeie 
RA ol, cass ce di cl ll 57 31 di 3 


We sl LG k ES le) ER GR Js RE 


4) Al ist sehr häufig ganz wie all geschrieben, aber man sieht 


aus der ganzen Handschrift doch, dass es eigentlich All sein soll. 
Da der ganze Koran durchaus ohne Vocalzeichen ist, so hat jeder 
Leser das Recht sich die Vocale und, mit wenigen Ausnahmen, 
auch die diakritischen Punkte als nicht gesetzt zu denken, beide 
also nach seinem besseren Ermessen zu ändern. Hier _ sie s0 
gegeben, wie sie 9 p giebt. 


'! 2? 
M 


5) Der Mirsa om. 


6) Auf einem butmadétel) vielleicht dem ursprünglichen Blatt, 


oder: Zë wie es der Mirsa wiedergiebt. - 


237 


Bulletin de l'Académie Impériale 


L 2439 ji 


MM Fall 4ll Js os ui d 
um ne Alt A zu iz Ji pal ay e 
i Je oS HUS Se dE a glo 5 Uu 
doe all f Gel? Kach Ul, E P os | à 
bd "us. t 23 jb A pua Ws Ja ei pa: FA à 
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7) Darüber: Ups, was der Mirsa aufgenommen hat. So 
auch auf dem erwähnten Blatte. 


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TEMEN 


27. Januar (8. Februar) 1865. 


E alli y Tal 


Von Masanderan her berichtet man mir, dass die 
erwühnte Geschichte der Baby allerdings manches 
anders darstelle, als es sich in der That verhalte, da 
der Verfasser aus Furcht, selbst für einen Anhän- 
ger des Bab zu gelten, die Wahrheit zu sagen sich 
gescheut haben könne. In dem Koran möge Einiges 
von Bab herrühren, aber für die Echtheit des Gan- 
zen stehe man nicht, da verschiedene Umstände den 
Verfasser zu dem Versuch bewogen haben könnten, 
sich durch die Zusammenstellung desselben die Gunst 
oder die Fürsprache eines einflussreichen Europäers 
zu erwerben u. s. w. Voraussichtlich wird uns über 
diese Fragen Kasembeg’s nächstens erscheinende 
Schrift über die Baby genügenden Aufschluss geben. 


IL. 


Damit solche, denen es dizi gelegen ist, sich : 
eine genügende Erklärung der Handschrift verschaffen 
können, theile ich einen Auszug aus der Einleitung mit. 


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des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


294 


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Die in sat deutlichen Taalik geschriebene Hand- 
Schrift bietet. dadurch Schwierigkeiten dar, dass die 


vh 39 De PU 


E BE ghb Su 


ələ — 


diakritischen Punkte sehr häufig nicht gesetzt sind, 


. | was namentlich bei Eigennamen und technischen Aus- 


drücken störend ist. Wir finden das gleich bei dem 
Namen des Verfassers des Buches selbst, welcher 


durch die oben gesetzte Linie bezeichnet ist: ws 

aaa Lesch Kusä (Sannyäsin?) Bignianbesara?, 

unter welchem wohl Vijnänesvara verborgen ist. 

Der Inhalt der Einleitung aber lässt sich so zusam- 
menfassen: 

1) Dschak"') Walk (Yäjna-Valkya), ein e ef 

« Râjarshi (?)», verfasste ein Buch in Versen 

über die religiösen Satzungen und Verbote der 

Inder, bekannt unter dem Namen Smriti «5 jow. 

2) Da dieses Buch sehr schwer zu verstehen war, 


so unternahm ER zu Luo gelaf(Vijhänesvara?) 
es Allen zugänglich zu machen. Er commentirte 
es, traf eine Auswahl aus den andern «Smri- 
tis» und den Angaben der uls) « Ragha- 
schran» und nannte sein Werk Mit-Atschhara, 
d. i. da «L4» in der Sprache der Inder 3) 
wenig, Lu = EIS Worte, Auseinander- 
setzungen, bedeutet, ein Werk in kurzer Fas- 
sung. Das ist ohne Zweifel Mitäkscharä. Vergl. 
Stenzler 1. c. S. V. 

3) Laal Behary, ein Bewohner von Bhutschpur, 
zu Schahabad gehórig, und Schützling Allah- 
werdi Chan’s, eines der höchsten Würdentrüger 
des Kaisers Aurengseb, fand, dass zwar früher 
viele indische Bücher ins Persische übersetzt 
worden waren, aber noch keines, welches über 
die Satzungen und Eigenthümlichkeiten der Re- 
ligion der Inder genügenden Aufschluss gebe. Er 
beschloss daher i. J. 1068 — 1657, 8 unter den 
Auspicien (on the authority) «5,5% des Subaskar 
Pandit aus Islamabad das oben genannte Werk 
ins Persische zu übersetzen. Es ist, wie schon 
angegeben, in drei grosse Abtheilungen allis ge- 
theilt. Die erste enthält 29, die zweite 45, die 
dritte 69 Abschnitte Jas. 

Am Ende finden wir noch folgende Bemerkung: 
aap aie cu] ont (HS iias ja d Le] e 


s Cusle as], Jae j> usb af pie pa ET 


11) Einige Mal ist Sl, Tschak (Tschag?) punktirt. Ich über- 
lasse es Anderen zu entscheiden, welche Form die pem ist. 


295 Bulletin de l’Académie Impériale 296 
oil NET él, EN —— « Dieses ist die Übersetzung gelesen und studirt ( (uk hd: 1) e t 2) & 


des Mit-Atschhara, welches Bingatebsara (oder 
Bingatesbara) indisch verfasst hat. Man nimmt an, 
dass derselbe in der Zeit des Radscha Biker 
dschit (Räja - Vikramäditya) seinen Commentar 
oder seine Erklärung der Smriti des Dschak Walk 
geschrieben hat.» Würde man mit der Setzung der 
diakritischen Punkte frei umgehen können, zumal un- 
sere Handschrift gegen 146 Jahre nach der Verferti- 
gung der Übersetzung geschrieben ist, so hätten wir 
in Jay Bigniänesbara (d. i. da o = s u. 

= gl Widschnianeswära, Vijfánesvara. 


nv 

Ahmed b. Abdul-Munim sl Ae b. Jusuf b. 
Ssaiyam plo el- Demenhury el- Medhahiby el- 
Ashary sa] el ll (+ 1192 = 1778) war in 
Demenhur, einem Flecken bei Alexandria (s. Lex. 
geogr. ed. Juynboll s. v.) i. J. 1101 — 1689, 90 
geboren. Er kam als ein kleiner, verwaister Knabe 
ohne allen Schutz in die Ashar (Moschee) und be- 
schäftigte sich da mit solchem Eifer und Fleiss, dass 
ihm die Gelehrten von den vier bekannten Glauben- 
meinungen (Hanbaliten, Schafeiten, Malekiten und 
Hanefiten) Diplome gaben. Er wurde endlich selbst 
Schaich an der Moschee el- Ashar selg) äsıie Js; 
P nach dem Tode des Schaich el- Sidschiny 
el ail]. Er stand in grossen Ehren bei Hohen 


und Niedrigen, ja die Emire ; A fürchteten ihn we- 
gen seiner strengen Gerechtigkeitsliebe. Im J. 1177 
— 1763, 4 wallfahrte er nach Mekka, wo ihm sämmt- 
liche Gelahrte mit dem «Reyis» | 5; ihre Aufwartung 
machten. Bei seiner Zurückkunft z nach Kairo brachte 
ihm der Schaich Abdullah el- Edkawy ,55k53] in 
einer eigenen Kasside seinen € dar, in 
welcher er unter anderem sagte: cal lb, Le vis 
Obl Sall se Le Line # Cail, «wir sind er- 
freut; es ist gute Zeit geworden, unsere Brust ist er- 
weitert, da die Rückkehr zum Wohnort nun glücklich 
Statt geden hat». 

Unser Schaich hatte bei den gelehrtesten Männern 
seiner Zeit ausser vielen anderen, folgende Schriften 


12) Nach Gabarty's Geschichte von Ägypten; s. meine Be- 


eibung von drei astronom. Instrumenten u. s. w. S. 72, N° VI. 


zs, EL. die e: 
sd Je feig 9) BE 10) SU > "y e 
11), UL. eo abl] de 3 allaj, 12) Wa 
PM ail zs, 13) Coll,» ge Je) * 
n ial 14 ) ade (6 UI Eg C uw br pie el, 
15) Ae AU à SU) a 16) sole ee 3» 
17) gl oi es il Joel pri 18) à i syll iym 
19) 3, , ju] clou, 20) Js] âne}, 21) Rer 2) 
All, 23) + | prés 24) iem Cor "dos 
=, 25) Jahl), 26) às 521,27), Kl, 28) solali), 
29) à LJ, 30) iL. ll, 31) à ll ie, phe 
il; JJ ai, Js, 33) all „ie, 34) FI Ré 
okl, 35) ust] all 8 dat pull, 36) 501]; 87), Ki 
AUS, 88) all la, ao 
40) bill JE], 41) geed, 42) sol, Lil, 43) 
GL Jos] ls JL, 44) LE «ul al, 
LEN 3, 45) sol cul 3>- Die unter 28 u. 29 
angeführten Schriften hatte er bei Schaich Sala- 
mah à». el- Faijumy, die unter 30 — 32, bei 
Abdul-Fattah el-Dimjaty gelesen. Von el- dal 
tery (c ell hatte er die Lehre von der Zeitbe- 
stimmung, Arithmetik, über die mit Sinus versehenen 
E, el-Mukantarát und el-Munharifät gelernt. 


^a 3 sal}, St olad, coll L eeh ur Jah; 
Sli, Nähere Angaben darüber findet man in 
dem Verzeichnisse C» seiner Schaiche oder Leh- 


rer, betitelt: à Aa Al ul) 3 à p All, Von 
seinen eigenen Schriften führe ich folgende an: 


S ol Zell e oral E Al 


x Li SES AJ 


re m) 


4) el) os ces SIG al 
5) wall all Luis cs ll ale. 


HD dal, al d. 


OTI de déi Lue Ue ‚EU Aar j sise 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


8j utdi dall A fl 2 Sech U cl Aë, 
9) luch) An anl ans) deis ell! Aë 
10) Al Ins el lege Hell il. 
11) el code Je Juil, G3) ck Jus) zÄ 
ie. j 
12) Je) (ol äsyar al chal. 
13) ans, JL Jo ial] sai, | 
14) „LS Jas ll je ld vi e^ 
15) obl) LU 3 sh e 
16) ola, Al Al Je Sabla) JI. 
17) Jl ge de e os LAN ab. 
18) plis, Y e, Je Cl ioys. 
19) él de 3 oll Jall. e 
20) à lil), pas all rie Je i pl) às] el). 
21) uha) Lois u? "Ur Vu was. 
22) All cols u lol) die. 
23) aldi CH U sU JJ. 
24) Sul), cl de SU ais. 
25) Cu Al Assis, 
26) à, él ead] ëss & Al Aal, 
27) eo jd] pu) ch Go Jill. 
28) e aanl Al, o, a] a Le) 8 OI „un 
29) ell de A „u ell. 
30) SI Zei Al JL) e. 
31) OI Je (3 ill als zi A3 iiy all 
32) Jc JI de Ad à Abel p. 
33) e aJ] Le oe el Ar à] e 
und noch andere. 
Die unter N° 3 genannte Schrift ell gel ist die 
Uns vorliegende. Die Grundschrift d» S de scala 
nitens de doctrina logicae (s. Hadschi Ch. s. v.) war 


ein Gedicht 5j,» j| über die «Isagoge» (s. Catalogue 
N' CV, 1), 8.69 u. s. w.) von Schaich Abdul-Rah- 


U 


man b. Seyid Muhammed el-Ssaghir (dem Klei- 
nen) verfasst i. J. 941 = 1534. Der Anfang dieses 


Gedichtes L js] (sl A0 sed) wird natürlich auch in 
unserem Commentar erklärt. Unser Verfasser ist 
nicht zu verwechseln mit Muhammed el-Halbawy 
e sall, bekannt unter dem Namen el-Demenhury, 
welcher i. J. 1193 = 1779 starb und ein gelehrter 
Rechtskenner und Dichter, und Secretär bei Aly Beg 
war. Gabarty theilt ein langes Gedicht von ihm mit. 

Zwei andere Commentare über die (Logik) Leiter 
L waren von einem andern ägyptischen Gelehrten 
Schaich Ahmed b. Abdul-Fattah b. Jusuf b. 
Omar el-Madschiry el-Meluwwy P "mn 
Schafiy el- Ashary (+ Mitte Rebi I. 1181 = Au- 
gust 1767) verfasst. Er schrieb überhaupt viel. *1—2) 
zën Al hu) U^ e Ql, 3 — 4) ES LL, 
Seal (Je, 5) all Je o 2,6) es dl, Je pois 


Yn v pE, 8) seill isic pyi, 9) sic 
Lë Saz pri Je 229! (geendigt iJ. 1123 = 
1711), 10) leis dell pbs, 11) Ze JL, es 
jUl plas, 12) p ol Je ollo rt 


Randglossen über die «Leiter» schrieb ferner der 
Logiker Schaich Abul-Hasan b. Omar el-Kalaiy 
elil) (+ 1199—1784, 5) von dessen Schriften wir nen- 
nen: 1) « ell je (esM) ial, 2) JU, de iub 
KH vr G JS) sol Aë el, 3) Me À 
ull LI zoll le dell Suel pui lo, 4) 
Si QUS je ail, JI la si Jl 
d ell, 5) ur u els 3 SES. 

Er hatte unter Anderen auch bei Hasan Gabarty, 
dem Vater des Geschichtschreibers, über Logik, 
Astronomie und Geometrie gehört Le 331). ; 

DerSchaich Muhammed b.Abdul-Rabbihi, gen. 
Ibn el-Sitt Call sl, D 1199 = 1784, 5), schrieb 
ebenfalls über die Logik ‚und andere Gegenstände, 
z: B.: 1) & jl Je gl) Je iil, 2) Je iss 
abli 3 esee, 3) peas! | Je Jill Je Zeil, 4) 
à bisah je 426, 5) OE i Je u 6) ee 


sapie 000 


Bulletin de l'Académie Impériale 


| 


Über die Disputirkunst = schrieb auch Schaich 
Ahmed b.Muhammed u.s.w.el-Adawy essel el- 
Maliky el-Ashary el-Chalwety ll ssel ,gen. 
pyd) (geboren unter den {sue | Beni Ady i. J. 
1127—1715,11201—1780,7). T LIT De 
werden Piper: y, ja? lod 155,2) GE |» 
bt fem Y DER 5) Jol I E ge äis’ 
ayal 3 ulil, 6) e a Af el Se Je el 

Cr, 7) o» AR PE E D Jl dh d Jie p p» 
WS AE 8) CL, All di al, 9) Ji) à dl, 
ol, 10) 2) celos b abl Js D Su lil 
al JAN, al je eara Fes ge t 
4, 12) Hl My Hell (à dl, Je e 
13y c) jl) tb; 14) i ell de c er ho 
LA Jj T 17) à) A cula 3 A Jj mit 
dem Titel: 3 Jal | Je sell (à 3, UE 5 ell, 18) 


redi À ml La Y «syll, 19) 2L] as fS ego? 


E 20) jl Ae Jar Le bal, LA ble ALA) 


uam ok " Jis 4s à ol; ER ve EH 

d a SU] u.s, w. 

. Ferner el- Schach Mnhammed ibn Aly el- 
Ssahhan übll el-Schafiy (+ 1206 = 1791, 2), 
der Verfasser folgender Werke: 1) vais Js ail, 
Den ule plal D de ail, 3) Je ale 

J ge y) DR MN de Se 5) Al, 
pun JI à iabe, 6) Le 2s os all e Qd deb; 
7) „u Jal ah ‚Bi, 8) csl Sni Je iil, 9) 
eod] Abos (3 iezbis, 10) dell 3 all, iDisk 
üllls li 3 i Je, 12) ala] Je lle, 
Sr ssie, 13) Jaio 3 Alan, 14) bus (3 Ae be 

e alg) Al, ), viele Gedichte u, s. w. 

Dann Schaich Aly, gen. el-Tahhan cL] (+ Ende 

Schabans 1207 = März 1792), der Verfasser von 


folgenden. Werken; 1) am) (3 ängbie, 2) (3 side 
All, 3) re ee 


uns i +) mew : à Ae sls, 6) El d ad A ie his, 
ORT NP POTINS ae) Kle Je ul, 
8) an de (el ei de és 

Endlich der Logiker ad Schaich Ahmed b. 
Junis el-Chalify el-Schafiy el-Ashary (gebo- 
ren 1131 = 1718, 9, aei 1209 — 1796, 6), 
der Verfasser von: 1) | de N) | & wu ‚Je agis 


sl i à ue U^ T JŠ Je Gë 
Garg d ^d) ehe SEI dp pa & ge 
5) al 3 Assel pi de iil 6) Urs de exl 
a lll, 4 Nen 7) A Ji adl ole prés 8)4JL.; 
de 5 3 9) al, : 
SE ell e al ell Sec) ll Sdt, 


N he als ep y ol, 


nn 


TITELREGISTER. 


(Die mit einem * bezeichneten Schriften befanden sich früher nicht 
in der Bibliothek.) à 


J 
e (sl sel, Le AU G AR SES 144, 8). 
* ob SX , EI 107). 
* Ayo lbs, usb j3 all, 12) 
| dard ues 76) 
* ¿bL yl Jll A Er 97). 
eg 3) 22). 
* 595) KE) 156, D). 
TOP dl wr 160, 9). 
sall pyè 20, d) 
- me SR, BE) ls 8).. 
* Ac, All u (3 Que À alas 144,0) 
e Cis) csl T gr 16h d 
« ell Jl 161, 9) 
t £ laž) 161, f). 


4 T le, e Ai ylail 58). 


EE 


des Sciences de St,- - Pétersbourg. 


* du AË per 20, g), 161, g, l, u, v). 


+ Ge, Zell Jgls 140, 141). 


* La , asl,s ass lise 9). 
SLf 142). 
t= TC HAT. 143). 


TT 


# All i ll za 161,m). 


* bh] cs sche Lime slis) 38). 
e (éslail alla Jla 154, 9. 

& Goal Jil 16). 
ell Ab, je d ri, c) 159, e). 
+ e», All, e à usb! vd? 144, r). 


A Jul, ‚ey SI ere b elles h) 


LE las pe Air Lu 24, d» 
* Me JL. 155, a). 
Noc aul 154, e). 


E (399 =) j Li o: Gr, D D 19, c). 


* old) „= 125). 

rl Kl Lg SUI lo, 131). 

äl) el^ 35). 

| LJ] el^ 54). 
pue TE 24, d) 159, c). 

Dal se JL, 57). 
scan Up 47), 48, b). 

+ Ji el art 11). 
A + dt È del LA LS 156, C). 


* pl, Grp NH SS BE alay 3, b), 4, d). 


gbl oh ue 124, a), 138, o). 
rl SL vg e 120) 


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sr sirop Br, f 


* el sl ab 73). 
TUAE PS e» m. 
* ole dé, ils ZU 84). 
x dall E. G 60) 
aol ab Ef 74). 
les ssl pl ë G- 93 — 94). 
"el 3,4 JI a ll ëE 86—87). 
* A) CS) AC Jaw Are eu 7T). 
s.d È ‚1.78, à), 79 — 80). 
* Ule ail je ëL 81, a), 82). 
Cog) Cs Ef 85). 
ale Ab 72). 
lud) Je (à SUN JN pas 128, 9). 
e Gal bis 8 AL 20, a), 161, H 
v.l p= 139). 
* AA ui cO olo CUS 2 144, 9. 
+ gril Silo — — 144, p). 
* "m! às 33, a). 
s Aal aas 57). 
x Lil] JG; g pb äs 109). 
ual äs 50). 
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Bulletin de l’Académie Impériale 


304 


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13) In den Indications bibliographiques, St. Petersb. 1845 N° 108 
ist der obige Titel «Biographie des Rois» übersetzt. Das Werk han- 
delt davon, wie ein Kônig sich in verschiedenen Hinsichten zu ver- 
halten hat, was hier durch A Plur. von Oe, das Verhalten, 


die Lebens- oder Handlungsweise u. s. w. bezeichnet wird. 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


306 


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14) Vergl. Fleischer, Codd. Bibl. Senat. Lips. p. 511. 
Tome VIII. 


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15) In der Handschrift FRA 


Bulletin de l’Académie Impériale 308 

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Ordnung brachte. Vergl. Krafft, S. 155. 
17) In der Handschrift steht 52. 


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309 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 310 


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* A ol ip Je des 160, 1). 
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* urbe olè ali eer 44). 


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Nachbemerkungen. 

S. 248, 2): Ibn Hadschr, bei den Orientalen ge- 
wöhnlich: Ibn Hadschar js* uil. S. 250, 5): el 
Fera l. el- Ferra. S. 251, 14) Amuly; s. Nessel- 
mann, Essenz der Rechenkunst, S. 74, u. Sprenger, 
Tusy's list of Shyah books; pref. S. 2. Chardin, ed. 
Langlés, T. VI, S. 326 übersetzt «Gebel amely» durch: 
l'entasseur des montagnes. Über älele Js, s. Dimesch- 
ky, ed. Mehren, S. 211. Die richtige Aussprache 
scheint jedenfalls Amily oder Amely. S. 252, 17) 
ist so zu fassen: AE aise, das vollkommene 
Buch. Sammlung von Gebeten vom Imam Aly ibn 
el - Husain. Vergl. «Catalogue» N° LX. In dem persi- 
schen Katalog: j> Ca] oj sede LAS Al A use LUS 
dl JE Ole Al Aa ie vlt aal ami Clos 
Ele I Leck Jeil) A S. 254, HL ell. 
8. 262, 70)1. „Lil. S. 264, 91) 1. bi » ell u. 
ws. 8.266, 118) 1. all. S. 267, Z. 1 L. ben 
Muhammed. S. 272, t) äly 1. JL. (nach der im Bu- 

` f$ cn n 
che befindlichen Überschrift). Les „5 Lf (S. 268, 
c) ist aus der Handschrift entnommen; s. d. Register. 


Über die Einwirkung von Natriumamalgam auf 
die einfach nitrirten aromatischen Kohlen- 
wasserstoffe der Formel €, H. von A. We- 
rigo. (Lu le 12 janvier 1865.) 


Es ist mir bekannt geworden, dass Hr. Jaworski 
der kaiserlichen Akademie der Wissenschaften eine 
Abhandlung über die Einwirkung von Natriumamal- 
gam auf Nitrotoluol zugeschickt hat. Da ich über den- 
selben Gegenstand schon früher, als Hr. Jaworski 
und zwar in weiterer Ausdehnung gearbeitet habe, so 
ersuche ich die Akademie auch meiner Abhandlung 
Aufnahme in ihr Bulletin zu gestatten. 

Auf die Veranlassung von Professor Strecker habe 
ich im Wintersemesier des Jahres 1863 die Einwir- 
kung von Natriumamalgam auf Nitrobenzol studirt. 
Die Resultate dieser Untersuchung wurden im De- 
cember 1863 vorläufig, und im März 1864 vollstün- 
dig an das Unterrichtsministerium mitgetheilt. Die 
Untersuchung wurde auf folgende Weise ausgeführt. 
Zu der alkoholischen, mit Essigsäure angesäuerten Lö- 
sung von Nitrobenzol wurde Natriumamalgam in klei- 
nen Portionen zugesetzt. Die Flüssigkeit erwärmte 
sich dabei, Wasserstoffentwickelung wurde aber nicht 
wahrgenommen. Bei dieser Einwirkung lassen sich 3 
Stadien erkennen. Zuerst scheidet sich aus der braun 
gefärbten Lösung ein braunes Öl aus, nach einiger 
Zeit schlägt Wasser ein braunes krystallinisches Pul- 
ver nieder, endlich aber entfärbt sich die Lösung, ver- 
liert den Geruch nach Nitrobenzol, und Wasser schlägt 
dann ein weisses krystallinisches Pulver nieder. Das 
braune Öl ist ein Gemisch von unzersetztem Nitroben- 
zol und neu gebildetem Azobenzid. Es soll auch Azoxy- 
benzid enthalten, wie dies aus der Mittheilung des 
Hrn. Alexejeff ") hervorgeht. Ich habe diesen Theil 
nicht weiter untersucht, weil ich hoffte Azoxybenzid 
auf anderem Wege zu bekommen. Das braune krystal- 
linische Pulver besteht aus Azobenzid mit Beimischung 
von Benzidin und Nitrobenzol. Es wurde in Alkohol 
aufgelóst, das Benzidin aus der Lósung durch Zusatz 


| von Schwefelsäure abgeschieden und das Azobenzid ` 


durch Umkrystallisiren in Gestalt von rothen rhombi- 
schen Blättchen von 65? Schmelzpunkt rein erhalten. 

0,2742 gr. Subst. gaben 0,7941 EO, und 0,1527 
HO. 2 


1) Erlenmayer’s Zeitschrift, 1864, pag. 348. > 


Bulletin de l’Académie Impériale 


311 
Berechnet Gefunden 
€, 144 79,12 78,98 
H. 10. 5,49 6,18 
N, 28 15,39 
182 100,00 


Der bei weiterer Einwirkung von Natriumamalgam 
erhaltene weisse Niederschlag ist Benzidin. Er wurde 
aus der alkoholischen Lösung durch Schwefelsäure 
ausgefällt und das schwefelsaure Salz in schwacher 
siedender Amoniakflüssigkeit gelöst. Beim Erkalten 
der Lösung schied sich das reine Benzidin in Gestalt 
von silberweissen Schuppen aus. 

0,2794 gr. Subst. gaben 0,7962 CO. und 0,1750 
gr. RO. 


Berechnet Gefunden 
€, 144, 78,26 77,72 
Haei 12,0. 6,52 6,95 
N4.n:2B 15,23 

184 100,00 


Ich habe ferner die Einwirkung von Natriumamal- 
gam auf Mono- und Dinitroazobenzid versucht, aber 
keine zu näherer Bestimmung tauglichen Producte er- 
halten. Nur ist zu bemerken, dass bei der Einwirkung 
von Natriumamalgam auf mit Essigsäure angesäuerte 
oder alkalische alkoholische Lösung von Mononitroa- 
zobenzid eine violette Färbung entsteht, welche bei 
Dinitroazobenzid nur in alkalischer Lösung sichtbar ist. 


Die directe Addition von Wasserstoff zu Azobenzid 


machte es mir wahrscheinlich, dass auch Brom oder 
Jod sich zu diesem Körper addiren würde. Diese 
Vermuthung hat sich bestätigt. Bei der Berührung von 
Brom mit Azobenzid lässt sich sogleich eine starke 
Erwärmung bemerken, so dass es nothwendig ist, die 
Reaction durch Abkühlung zu mässigen. Das Azoben- 
zid löst sich in Brom ohne dass dabei eine Bromwas- 
serstoffentwickelung bemerkbar ist. Beim Erkalten er- 


starrt die Flüssigkeit zu einer Masse von nadelförmi- 


gen Krystallen, die in Alkohol ziemlich schwer löslich 
sind. Wenn man die Reaction nicht durch Abkühlung 
mässigt, so erwärmt sich die Flüssigkeit mehr und 
mehr, dann findet plötzlich eine starke Gasentwicke- 
lung statt und es bleibt eine harzige aus Alkohol nicht 
krystallisirbare Masse. Die auf die beschriebene Weise 
erhaltenen Krystalle wurden durch Umkrystallisiren 
aus Alkohol gereinigt. Sie schieden sich aus der Lö- 


ge 
sung in Gestalt von kleinen, schwach gelben, goldglän- 
zenden Nadeln ab. Aus der Mutterlauge bekommt man 
ziemlich viel von unverändertem Azobenzid, trotzdem 
dass Brom im Überschusse vorhanden war. Die Brom- 
bestimmung wurde zuerst mittelst Natriumamalgam 
versucht. 0,4355 gr. Subst. wurden in Alkohol sus- 
pendirt, und zu dieser mit Essigsäure angesäuerten 
und erwärmten Flüssigkeit wurde Natriumamalgam 
zugesetzt. Es löste sich nach einiger Zeit dabei Alles 
auf und die Flüssigkeit fing an sich allmählich zu ent- 
färben. Eine totale Entfärbung lässt sich aber nicht 
erreichen, sogar nicht nach einer lange andauernden 
Einwirkung von Natriumamalgam. Die schwach gelb- 
liche Flüssigkeit setzte bei Zusatz von Wasser gelbe 
krystallinische Flocken ab. Das Filtrat gab mit Sil- 
berlösung nur 0,3255 gr. AgBr, = 0,138510 gr. oder 
31,80%, Br. Die Einwirkung von Brom auf Azo- 
benzid könnte in einer directen Addition oder in ei- 
ner Substitution von Wasserstoff bestehen. Die Addi- 
tions- und Substitutions-Producte sollten folgende pro- 
centische Zusammensetzung haben: 


Additionsproduct. Substitutionsproduct. 
€, 42,10 €, 42,85 
AUS He TM 
N, 8,920 RE UT. 
Br, 4 46, 6,78. Br, 47,06 
100,00 100,00 


Die erhaltenen Resultate stimmen mit keiner der 
beiden Formeln, das Bromproduct war also nicht voll- 
ständig durch Natriumamalgam zersetzt worden. Ein 
Theil der durch Wasser abgeschiedenen krystallinisch- 
flockigen Substanz wurde gesammelt und in Alkohol 
gelöst. Die alkoholische Lösung: giebt bei Zusatz von 
Schwefelsäure einen weissen. Niederschlag, der sich in 
kochender schwacher Ammoniakflüssigkeit lóst und 
beim Erkalten weisse krystallinische Schuppen (Ben- 
zidin?) absetzt. Ein anderer Theil der Substanz wurde 
auf Brom untersucht und zwar mit Natrium erwürmt, 
das Product in Wasser gelöst, die Lösung mit salpe- 
tersaurem Ammoniak versetzt und im Wasserbade 
verdampft. Die wässrige Lösung des Rückstandes gab- 
mit Silberlösung einen Niederschlag, der in schwa- 
chem Ammoniak unlöslich war. 

Die Brombestimmung durch Verbrennung mit Kalk 
gab folgendes Resultat: 0,1631 Substanz gaben 0,1784 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


314 


gr. AgBr, = 0,075915 gr. oder 46,55 ”, Br, was 
sehr gut mit der procentischen Zusammensetzung des 
Additionsproductes übereinstimmt. 
Die Verbrennung mit chromsaurem Bleioxyd und 
metallischem Kupfer lieferte folgendes Resultat: 
0,2780 gr. Subst. gaben 0,4298 &O, und 0,0679 
HO. 


Berechnet Gefunden 
€, 42,10 42,16 
BUTS 2.71 
I^ HM 
Br, 46,78 46,55 

100,00 ` 


Das erhaltene Additionsproduct ist ziemlich schwer 
lóslich in Alkohol. Es scheidet sich aus der alkoholi- 
schen Lósung in Gestalt von schwach gelben gold- 
glänzenden Nadeln aus, welche beim Erhitzen schmel- 
zen (ungefähr bei 205^) und in Gestalt von irisiren- 
den schwach gelben, ziemlich grossen Nadeln sublimi- 
ren. In Äther ist das Product ebenfalls schwerlöslich. 
Concentrirte Schwefelsäure löst es beim Erwärmen 
mit rother Farbe, uud bei Zusatz von Wasser schei- 
den sich hellbraune Flocken aus; wenn man aber eine, 
stark gesättigte heisse Lósung unter Feuchtigkeitsab- 
schluss sich selbst überlässt, so bilden sich nach einiger 
Zeit nadelfórmige Krystalle, welche noch nicht unter- 
sucht sind. In starker Salpetersäure löst es sich beim 
Erwürmen gleichfalls vollkommen, und aus der Lösung 
schiessen beim Erkalten strohgelbe Nadeln an. Diese 
wurden zuerst mit Salpetersäure und dann mit Wasser 
ausgewaschen, über Schwefelsáure getrocknet und mit 
chromsaurem Bleioxyd und metallischem Kupfer ver- 
brannt. 0,2193 gr. Subst. gaben 0,3040 GO, und 
0,0437 H,O. Die Ergebnisse dieser Analyse stimmen 
ES e der  procentischen —— des Mo- 
s des Dibromazobenzids. 


Berechnet Gefunden 
€, 144 37,21 37,80 
| H, 7 29 Ka EE 
EE Ee | 
. Br, 160 41,34 
Vs 02 S27 
387 100,00. 


Der in ziemlich langen strohgelben Nadeln krys- 
tallisirende Körper ist in Alkohol sehr leicht löslich. 


Beim Erwürmen schmilzt er zuerst zu einer Flüssig- 
keit, die bald in’s Kochen geräth und bei höherer 
Temperatur Zersetzung erleidet. 

Ich habe ferner versucht, Mono- und Dinitrosubsti- 
tutionsproducte des Dibromazobenzids aus Mono- und 
Dinitroazobenzid darzustellen, aber es zeigte sich, dass 
Brom unter den gewühnlichen Bedingungen sich mit 
nitrirtem Azobenzid nicht verbindet. Auch habe ich die 
Einwirkung von Brom auf Benzidin untersucht, in der 
Hoffnung, ein mit dem dargestellten Additionsproducte 
identisches oder isomeres Substitutionsproduct zu er- 
halten. Brom wirkt auf Benzidiu — heftig ein, es 
scheint dabei eine Gasent ttzufinden und es 
entsteht ein grünliches Pulver, den? in Alkohol, Âther 
und Wasser fast unlöslich ist. Starke Salpetersäure 
löst dieses Product beim Erwärmen mit blutrother 
Farbe auf und bei Zusatz von Wasser scheidet diese 
Lösung braune Flocken ab. Concentrirte Schwefel- 
säure löst das Product gleichfalls mit rother Farbe und 
scheidet mit Wasser grünliche Flocken ab. Weitere 
Untersuchungen wurden damit vorläufig nicht unter- 
nommen. 

Unlängst hat Fittig?) auf einem ganz anderen Wege 
einen Körper von der Zusammensetzung €,,H,,N,Br,, 
welchen er Dibrombenzidin nennt, erhalten. Dieser 
Kórper ist in seinen Eigenschaften sehr verschieden 
von dem hier beschriebenen Bromadditionsproducte 


und ist folglich mit diesem letzteren nur isomer, kei- 


neswegs aber identisch. 

Indem ich zunächst die Homologen der von mir er- 
haltenen Bromadditionsproducte studiren wollte, habe 
ich in dem Universitütslaboratorium in Zürich die Stre- 
cker'sche Reaction auf die Homologen von Nitroben- 
zol angewandt und habe dabei aus sämmtlichen Glie- 
dern dieser Reihe krystallinische Kórper bekommen. 
Die Methode habe ich nur soweit abgeändert, dass 
ich die nach der Einwirkung von Natriumamalgam vom 
Quecksilber abgegossene Flüssigkeit durch Abdestilli- 
ren von Alkohol eingetrocknet und dem möglichst 
trocknen Rückstande die. Verbindung durch wasser- 
freien Âther entzogen habe. Die ersten Resultate die- 
ser Untersuchung veröffentlichte ich in einer am 5. 
August an Erlenmayer's Zeitschrift eingesandten vor- 
läufigen Mittheilung. Später, nämlich am 19. October 


2) Aun. d. Chem. und Pharm., Bd. CXXXII, pag. 208. 


315 


Bulletin de l’Académie Impériale 


hat Hr. Jaworski die Analyse des von mir angekün- 
digten Azotoluids geliefert. Diese Umstände nôthigen 
mich schon jetzt meine unvollendeten Resultate zu 
veröffentlichen, wobei ich mir jedoch eine ausführliche 
Abhandlung vorbehalte. 

Der durch die Einwirkung von Natriumamalgam 
auf Nitrotoluol entstehende krystallinische Körper ist 
Azotoluid, wie die folgende Analyse beweist. 

0,1202 gr. Substanz gaben bei der Verbrennung 
0,0685 gr. HO und 0,3520 gr CO. 


Berechnet Gefunden 
€, 80,00 79,87 
NA 6,67 6,83 
N 13,33 

100, 00 


Aus heissem Alkohol scheidet sich das Azotoluid in 
Gestalt von mehr als zolllangen morgenrothen Nadeln 
aus. Es löst sich in Äther leicht auf. Beim Erhitzen 
schmilzt es bei 137° und sublimirt dann ohne Zer- 
setzung. Gegen Brom und Wasserstoff verhält es sich 
ganz so, wie ich es vom Azobenzid angegeben habe. 
Mit Brom erwärmt es sich beträchtlich ohne eine Spur 
von Bromwasserstoff zu bilden. Nach dem Verdunsten 
des Bromüberschusses hinterbleibt eine röthlich ge- 
fárbte Masse, das Bromadditionsproduct, welches aus 
heisser alkoholischer Lösung in Eorm sehr kleiner 
warziger Krystalle anschiesst. Beim Erwärmen zwi- 
schen zwei Uhrgläsern sublimiren dieselben und setzen 
sich in Gestalt irisirender Nadeln ab, ohne dass Brom- 
wasserstoff gebildet wird. Obgleich ich diesen Körper 
noch nicht analysirt habe, so kann derselbe nach synthe- 
tischen Versuchen nichts anderes sein als G,,H,,N,Br.. 

Behandelt man die alkoholische Lösung des Azoto- 
luids nach Essigsäurezusatz von neuem mit Natrium- 
amalgam bis zur Entfärbung, so entzieht Äther dem 
troeknen Verdunstungsrückstande einen in glimmer- 
ähnlichen, fast farblosen Blättchen krystallisirenden 
Körper, dem die Formel €,,H,;N, zukommt, der also 
dem Hydrazobenzid oder dem Benzidin entspricht. 


0,1247 gr. Subst. gaben 0,0868 gr. H, O und 


0,3637 gr. GO... 
EE Gefunden 
£u, 79,25 79,54 
He 7,55 7,73 
N, 13,20 
100,00 


Ganz auf dieselbe Weise wie zu Nitrotoluol ver- 
hält sich Natriumamalgam zu Nitrocymol, welches aus 
dem Cymol des Römischkümmelöles dargestellt wurde, 
Der so gewonnene krystallinische Körper bildet kirsch- 
rothe dünne Tafeln von ausgezeichneter Schönheit und 
bis zu fast einem Zoll Durchmesser. Die Analyse be- 
stätigte die Zusammensetzung € Haş N, des hes: 
mids. 

0,1024 gr. Subst. gaben 0,0839 H,O und 0 ‚3074 
gr. CO. 


Berechnet Gefunden 
C4. 81,63 81,88 
Ne 8,85 9,10 
N, 9,52 

100,00 


Mit Brom giebt Azocymid unter den oben ange- 
führten Erscheinungen ein in platten Nadeln krystal- 
lisirendes Additionsproduet. Bei weiterer Behandlung 
mit Natriumamalgam entfärbt sich die Lösung, wie 
die des Azotoluids, beim Stehen an der Luft indessen 
wird sie wieder roth. Der Schmelzpunkt des Azocy- 
mids liegt bei 86 °. Diese auffallende Erscheinung ver- 
mag ich noch nicht vollständig zu erklären. Die Un- 
tersuchung des entsprechenden Abkömmlings des Cy- 
mols aus Steinkohlentheeröl, mit der ich beschäftigt 
bin, wird vermuthlich Aufschluss darüber geben. 

Auch Nitroxylol und Nitrocumol liefern bei der 
Einwirkung von Natriumamalgam rothe krystallinische 
Körper, welche ich indessen noch nicht analysirt habe. 
Unzweifelhaft sind dieselben jedoch Azoxylid und Azo- 
cumid. In nächster Zeit werde ich diese Verbindungen 
analysiren und zu vergleichenden Studien ihrer Ei- 
genschaften übergehen. 


Universitäts- Laboratorium Zürich, 
den 30. (18.) December 1864. 


Über den Feldzug des Darius gegen die Scythen 
i. J. 513. Eine historisch-strategische Untersu- 
chung von Friedrich v. Smitt, correspondi- 
rendem Mitgliede der Akademie. (Lu le 24 no- 
vembre 1864.) 

Die Frage über diesen Kriegszug der Perser ist in 
neuerer Zeit ófter in Anregung gebracht worden, 
ohne dass, wie es scheint, eine befriedigende Lüsung 


^ 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


erfolgt wäre, wie es bei der Unbestimmtheit der vor- 
liegenden Notizen nicht anders zu erwarten war. Der 
Schreiber dieses hatte sich schon vor langen Jahren 
sein eigenes System darüber gebildet, von welchem er 
im Jahr 1834 dem Hrn. Staatsrath Professor v. Eich- 
wald, der sich damals mit seinem Werk über die alte 
Geographie Russlands beschäftigte, mehrere Ideen mit- 
theilte, wie z. B. über die wahrscheinliche Verwechse- 
lung eines Binnensees um Pinsk herum mit dem Maio- 
tischen See, des Tyras mit dem Tanais, und die daraus 
hervorgehende ganz verschiedene Richtung der persi- 
schen Expedition. Hr. v. Eichwald hat diese Ideen 
benutzt sowohl bei seinem Aufsatz in den Dorpater 
Jahrbüchern (Juli 1834), als auch später in seinem 
grössern Werk über die alte Geographie Russlands. 
Da man sie aber nachmals angefochten und behauptet 
hat, Darius wäre bis in die Gegend von Saratow und 
weiter vorgerückt, so glaubt der Urheber derselben 
selbst die Feder ergreifen zu müssen, um sie näher 
darzulegen und zu vertheidigen. 

Die Darstellung Herodots im 4ten Buch seines 
Werks über das Scythenland und den Feldzug des Da- 
rius ist sehr allgemein, unbestimmt und widerspre- 
chend. Doch dürfen wir den Vater der Geschichte 
nicht zu hart anklagen, wenn wir erwägen, wie die 
Kunde neuer unbekannter Länder erworben wird. 
Nicht auf einmal tritt ein richtiges Bild derselben her- 
vor, sondern wird nur nach und nach durch viele fortge- 
setzte Forschungen und Untersuchungen geschaffen. 
Erinnern wir uns, wie in neuester Zeit die Kunde des 
innern Afrikas gewonnen ward; wie die ersten unbe- 
stimmten Angaben durch folgende Reisende näher be- 
stimmt, berichtigt, erweitert wurden ; wie viel heroische 
Selbstaufopferung kühner und unternehmender Männer 
dazu gehörte, uns jene noch ziemlich dürftige Kenntniss 
zu erwerben, die wir vom Innern Afrikas besitzen; be- 
denken wir, sage ich, diese Schwierigkeiten, so wird 
es uns nicht befremden, dass es Herodot, als dem er- 
sten Berichterstatter über die unbekannten scythischen 
Lünder, nicht viel besser ergangen ist, und dass er bei 
vielem Neuen, Wahren, durch die Folgezeit Bestätig- 
ten, auch vieles Unrichtige, falsch Verstandene und 
durch Fabeln und griechische Ausschmückungen Ent- 
stellte vorgebracht hat. Der Grieche, nach einer auch 
andern ‘Völkern einwohnenden Sucht, konnte kein 
neues Land besuchen, ohne, statt einfach das Gesehene 


und Erlebte zu erzählen, seine heimischen Vorstellun- 
gen und Ansichten einzumischen, überall seine vater- 
ländischen Götter in den fremden wieder zu erblicken 
und seine Mythen und Fabeln, sie mochten passen 
oder nicht, einzuflechten. Daher finden wir denn in 
der Erzählung Herodots eine Menge jener der grie- 
chischen Einbildungskraft angewohnten Sagen von 
Herkules, von Frauen mit Schlangenkörpern, von 
Amazonen, Verwandlungen u. s. w., die wir jedoch 
nicht ihm, dem redlichen Forscher, sondern seinen 
Gewährsmännern in den Pontus-Kolonien beizumessen 
haben. Auf diese Gewährsmänner mögen denn auch 
wohl grösstentheils die Fehler zurückfallen, die wir in 
der Erzählung von Darius’ Feldzug finden, mögen es 
nun Griechen der Pflanzstädte, oder Scythen, mit de- 
nen Herodot durch Dollmetscher verkehrte, gewesen 
sein. Bei Länderbeschreibungen, bei geographischen 
Angaben kann die Einbildungskraft nicht so ausschwei- 
fen, wie bei den historischen; sie ist an Grund und 
Boden, an feste Punkte und Orte gebunden; die Phan- 
tasie hat nicht den geringsten Spielraum. Anders bei 
historischen Berichten, die, ohne schriftliche Denk- 
mäler, nur durch mündliche Erzählung und Tradition 
aufbehalten werden. Jeder, der eine solche Erzählung 
weiter gibt, mischt oft unwillkürlich etwas von dem 
Seinigen bei, erweitert, vergrössert, verschönert; und 
in den auf solche Art durch verschiedene Mittelglie- 
der gegangenen Erzählungen erkennt man oft kaum 
das eigentliche Factum wieder. Besonders sind der- 
gleichen Ausschmückungen und Übertreibungen bei 
rohen Völkern üblich ;und wenn wir einen ungefähren 
Begriff haben wollen, wie es mit der Überlieferung 
von Darius’ oder vielmehr der Scythen Kriegsthaten 
zugegangen sein mag, brauchen wir nur den Blick 
auf eine neuere Expedition ins Morgenland zu rich- 
ten, auf die von Bonaparte nach Egypten, und die 
Sagen und Erzählungen der Araber darüber zu hören. 
Barthelemy, der selber in Egypten war, theilt uns in 
den Noten zu seinem Gedicht: Napoleon en Eyypte 
eine derselben mit, deren Inhalt wir der Curiosität 
halber mit ein paar Worten wiedergeben wollen. « Bou- 
naberdi, heisst es darin, kam vor ungefähr 30 Jahren 
(die Erzühlung ist schon 35 Jahr alt) mit einem Heer, 
zahlreicher als die Ameisen und schrecklicher als die 
Heuschrecken; es soll 1001 Myriaden enthalten ha- 
ben; und er selbst, behauptet man, hatte Gewalt über 


319 


Bulletin de l’Académie Impériale 


die Djins (oder Genien). Was gewiss ist, er hatte den 
Ring des Salomo gefunden, vermittelst dessen er die 
Sprache der Vögel verstand, und in einem Augenblick 
die grössten Entfernungen, wie von der Erde zu den 
Sternen, zurücklegen konnte; bekannt ist es, dass 
man ihn an demselben Tage in Cairo und unter den 
Mauern von Jaffa gesehen hat. Über die Gründe sei- 
nes Zugs ist man nicht ganz im Reinen; nach den 
glaubwürdigsten Angaben unternahm er ihn, um ei- 
nem Mamelucken-Bei die Geliebte zù entreissen, die 
eine‘ Tscherkessin von ausserordentlicher Schönheit 
war, und von der ein Kopte ihm erzählt hatte. 
Er hatte für sie zehn Provinzen und hundert reiche 
Stüdte geboten, ohne den Mamelucken zu ihrer Aus- 
lieferung bewegen zu kónnen, und entschloss sich zu- 
letzt, sie mit den Waffen in der Hand zu erobern. So 
kam er mit einem ungeheuern Heer nach Egypten, 
überwand den Mamelucken und dehnte seine Erobe- 
rungen bis zu den Lündern Habesch und Sudan aus; 
die schóne Tscherkessin aber wusste ihn zu überreden, 
dass er mit seinem ganzen Heer den Islam annahm.» 
So wie es hier bei den phantasievollen Arabern 
dem «Bounaberdi» ergangen ist, nicht viel besser er- 
ging es dem guten Darius bei den Scythen, deren Ein- 
bildungskraft nur nicht so beweglich war wie die ara- 
bische. Auch er soll unermessliche Schaaren, wenn 
auch nicht 1000 Myriaden, doch beinahe 100 zu sei- 
nem Kriegszug zusammengebracht haben, bewogen, 
eben so wie «Bounaberdi», durch die Verweigerung 
eines schónen Mädchens tckigsieos nach Justinus 
II. 5, der Tochter des Idanthyrsos oder Iancyrus, wie 
er ihn nennt). Auch er hat den Ring des Salomo be- 
sessen, indem man ihn in der kurzen Zeit von 60 Ta- 
gen viele Tausende von Wersten zurücklegen lässt, 
und, wie man die Hand umkehrt, von den Ufern der 
Donau an die des Dons und der Wolga versetzt; — 
auch er muss Gewalt über die Djins gehabt und die 
Sprache der Vógel verstanden haben, da er in óden, 
baum- und wasserlosen Steppen sein unermessliches 
Heer zu verpflegen und es durch Wüsteneien und sum- 
pfige Wülder unbeschwert durchzubringen vermochte. 
Die Ausschmückung und Entstellung solcher Heer- 
züge wüchst mit dem Verfolg der Jahre. Etwa 60 
Jahre nach Darius Zug kam Herodot in die Nähe jener 
Länder, denen er gegolten hatte, und vernahm nun eine 
reich aufgeputzte Darstellung desselben, die er uns 


——— 
treuherzig überliefert hat. Da er aber, wie natürlich, 
nur ein sehr unvollständiges, dunkles Bild von jenen 
Ländern und also von dem Kriegsschauplatze hatte, 
so begegnet es ihm, wesentliche Verwechselungen zu 
machen und dadüreh vollends‘ Verwirrung in seine 
Erzählung zu bringen, eine Verwirrung, an deren Ló- 
sung sich der Scharfsinn der gelehrtesten Männer 
bisher vergeblich abgemüht hat. Natürlich, wo Unsinn 
ist, wird auch der scharfsinnigste Geist keinen richti- 
gen Sinn herausbringen. 

Nach diesen vorläufigen Bemerkungen wollen wir 
jetzt in der Kürze Herodots Erzählung etwas näher 
betrachten. 

Zuerst aber drüngt sich die Frage auf, wer waren 
diese Scythen? 

Es war derselbe Volksstamm, der aus Asien herüber- 
gekommen, zu verschiedenen Zeitrüumen in Europa 
auftritt: zu Herodots Zeit als Scythen in den Step- 
pen Süd-Russlands, die für ein Nomaden- Volk recht 
wie gemacht waren; im 4ten und 5ten Jahrhundert 
nach Christo als Hunnen bis nach Ungarn und weiter; 
vom 8 — 13ten Jahrhundert als Petschenegen und 
Polowzer; vom 13ten Jahrhundert ab als Mongolen 
und Tataren; — die mehr oder minder übereinstim- 
menden Beschreibungen, die Herodot und Hippokra- 
tes, Jornandes und Priscus, Nestor und seine Fort- 
setzer, so wie die orientalischen Schriftsteller uns von 
ihnen geben, berechtigen uns zu dieser Annahme. Auch 
bewiesen sich die Mongolen-Tataren zu allen Zeiten 
als tüchtige Krieger; Attila, Tschingischan, Batu, Ti- 
mur-Lenk zeigten viel Feldherrn-Geschick ; und. wie 
man sieht, waren ihre Vorfahren, die Scythen des 
6ten Jekrhunderis vor Christo, dees darin mit dé 
tem Beispiel vorangegangen. 

Doch waren die Scythen nicht die einzigen Be- 
wohner von Süd-Russland, sondern sie sassen dort 
untermischt mit slawischen und vielleicht finnischen 
Völkerschaften, die sie, ein kriegerischer Stamm, 
zu jeder Zeit mehr oder minder beherrschten. 


Obwohl nun ihr Operationsplan uns durch ein sehr 


gefälschtes Medium, den Mund unglaubwürdiger und 
übertreibender griechischer Kaufleute, von denen 
der redliche Herodot ihn vernahm und beschrieb, über- 
liefert worden ist und daher viele Entstellungen und 
falsche Zuthaten enthält, so erkennen wir doch in den 


Grundzügen sehr richtige Ansichten, was auch He- 


321 


des Sciences de Saint- Pétersbourg, 


rodot bewog, in das Lob auszubrechen: «das Ge- 
schlecht der Scythen hat eine Erfindung ge- 
macht, die im Vergleich zu andern die grösste 
ist, das ist, dass keiner, der sie anzugreifen 
wagt, entkommt, und dass man sie nicht fas- 
sen kann, wenn sie nicht gefasst sein wollen»). 

«Von diesem Lande, sagt Herodot (IV. 16), weiss 
niemand mit Bestimmtheit , was ihm jenseits liegt. 
Denn ich kann eben von niemand etwas erfahren, 
der es als Augenzeuge zu wissen behauptete. — In- 
dess alles, so weit wir mit Bestimmtheit vom Hóren- 
sagen es zu erfahren vermochten, soll gesagt werden.» 
— Hier gesteht der würdige Geschichtsvater selber 
die Unbestimmtheit und Unsicherheit seiner Angaben 
ein, verlangt also nicht mehr Glauben dafür, als Er- 
zühlungen auf Hórensagen verdienen. Er hatte keine 
geographische. Karte vor sich, natürlich, dass er nur 
ein verwirrtes Bild von der Configuration des Landes 
geben konnte. . ` 

Wir schreiten zur Erzählung. Nachdem Darius bei 
Byzanz über den Bosporus gegangen (c. 89), führt er 
sein Heer, 700,000 Mann ohne die Flottenmannschaft 
(c. 87), durch Thracien an die Donau, wo seine Flotte, 
zwei Tagereisen den Fluss aufwürts ziehend, an ei- 
ner schmalen Stelle eine Brücke schlágt, die wir nach 
diesen Bestimmungen entweder bei Tultscha oder bei 
Isaktscha anzunehmen haben. Die 700,000 Mann sind 
eine gewóhnliche Übertreibung griechischer Erzäh- 
lung, und wenn wir nur ein Drittel davon annehmen, 
also etwa 230,000 M., werden wir gewiss nicht zu 
niedrig rechnen. Morgenlündische Vülkergebieter, die 
Oyrus, Darius, Xerxes, Tschingischan, Batu, Timur, 
so wie später die Türkenherrscher, liebten zwar grosse 
Heere mit sich zu schleppen, aber wohl nicht gróssere, 
als sie zu, erhalten vermochten. — Darius knüpft nun 
in einen Riemen 60 Knoten (c. 98) und betiehlt deu 
Anführern der Jonier, die zur Bewachung der Brücke 
zurückbleibén sollten, täglich einen dieser Knoten zu 
lösen, und: wenn die 60 Knoten alle aufgelöset wären, 
Sollten sie in ihr Vaterland zurückschiffen dürfen, bis 
dahin aber. die Schiffbrücke hüten. — Seine Absicht 
war also, etwa 30 Tage vorwärts zu ziehen, die Scy- 
then zu bekümpfen, ihr Land zu verheeren und dann 
wieder umzukehren. Nun bestimmt Herodot an einem 


eh): Herod. IV. Ap SM 
Tome VIII. 


andern Ort (c..101) die Tagereisen auf 200 Stadien 
oder 20 Werst?). Diese Bestimmung ist für. einen 
leichtgeschürzten Fussgänger; — für ein grösseres, 
mit unzähligem Gepäck: beladenes Heer (in so öden 
Ländern mussten alle Lebensmittel mitgeführt werden) 
wird man, die nothwendigen Rasttage eingerechnet, 
nicht mehr als höchstens 20 Werst oder 133 Stadien 
durchschnittlich rechnen dürfen; also für 30 Tage 
600 Werst als äusserste Leistung. Nehmen wir nun 
einen Zirkel, setzen den einen Fuss in Isaktscha und 
machen mit der Weite von 600 Werst von da aus ei- 
nen Kreisbogen, so geht dieser von Westen angefangen 
nahe an den jetzigen Stüdten Lemberg, Brody, Ostrog, 
Nowgrad-Wolynsk, Kiew, Jekatherinoslaw, Nogaisk 
und Kertsch vorüber; also nórdlich nicht über Ostrog, 
Nowgrad-Wolynsk und Kiew hinaus; östlich ungefähr 
bis zum Dniepr und die nächste Steppe dahinter bis 
gegen Nogaisk oder Berdiansk. So weit also hat Darius 
in der gegebenen Frist im höchsten Fall kommen kön- 
nen;.ist aber bestimmt nicht bis so weit gekommen. 
Darnach beurtheile man die Annahmen vieler Alter- 
thumsforscher, die ihn in diesem kurzen Zeitraum 
durch ganz Russland herumspatzieren lassen und zwar 
mit einem Heer von 700,000 Mann!! 

Vom Istros oder der Donau ab rechnet Herodot 
schon alles Land zum Gebiet der Scythen (c. 99.), wor- 
über er, wie aus allem ersichtlich, eine ganz ver- 
wirrte Vorstellung hat. Er malt die Gränzen ins Blaue 
hinein — wie sollt’ er anders, ohne Landkarte, ohne 
sichere, feste Anhaltspunkte, an die er sich hätte hal- 
ten können? Vor allem hätten ihm die Flüsse, die Seen 
und Meere dazu dienen können; aber er kennt auch 
diese nur sehr unvollkommen und macht die offen- 
barsten Verwechselungen; ja seine Angaben über die 
Flüsse stimmen höchst selten mit der Wirklichkeit über- 
ein; und so ist's gekommen, dass man den von ihm 
angeführten alle möglichen Flüsse untergeschoben 
und, auf Namens-Ähnlichkeit hin, sie selbst in Asien 
gesucht hat. Es ist sogar wahrscheinlich, dass er aus 
2 Flüssen, Wolga und Don, den Tanais zusammenge- 
setzt hat, als Gränze zwischen Europa und Asien, in- 
dem der Lauf der Wolga von Saratow an dem des 
Dons sehr nahe kommt. — Kurz, fast nichts stimmt 
genau; aber wie könnte es auch anders sein? es wäre 


2) Nach der Annahme von er Stadien auf 1 Werst; 45 Stadien 
auf eine deutsche Meile, - | 7 Lei è 


Bulletin de l’Académie Impériale 


324 


eben so als wenn zu unserer Zeit irgend ein Reisen- 
der die Gränzen eines grossen Reichs im Innersten 
Afrikas genau angeben wollte, obgleich dieser durch 
seine Instrumente und Höhenmessungen ganz andere 
Hülfsmittel haben könnte, die Lage schärfer zu be- 
stimmen, als der gute Herodot, der nur auf die Erzüh- 
lungen seiner griechischen Gastfreunde und vielleicht 
einzelner Seythen, die er durch Dollmetscher befragte, 
beschränkt war. So ist denn seine Bestimmung der 
Gränzen des scythischen Reichs auf's Ungefähr hin: 
2 Seiten davon am Meer gelegen, die eine nach Süden, 
die andere naeh Osten, jede 20 Tagereisen oder 4000 
Stadien, ungeführ 600 Werst, lang; — 2 Seiten ins 
Binnenland hinein, die eine von der Donau an nach 
Norden hinaufsteigend, die andere vom Maiotischen 
See westwürts, beide von der gleichen oben angegebe- 
nen Lünge, also eine Art von Quadrat. Setzen wir 
nun nach diesen Angaben den einen Fuss des Zirkels 
nahe der Donau- Mündung ein und machen mit einer 
Öffnung von 600 Werst oder 4000 Stadien einen Bo- 
gen nach Norden und nach Osten: so trifft dieser nórd- 
lich in die Gegend von Ostrog, Nowgrad - Wolynsk 
oder Shitomir , und längs des Meeres östlich die Punkte 
von Nogaisk oder Berdiansk. Von hier nun soll das 
Meer wieder hoch hinaufsteigen bis auf eine gleiche 
Entfernung von 4000 Stadien oder 600 Werst, also 
bis in die Gegend von Kursk; und von da westlich ins 
Land hinein bis zum andern Endpunkte bei Ostrog 
oder Shitomir sollen ebenfalls ungefähr 4000 Stadien 
oder 600 Werst sein. Und damit hat Herodot den 
Umfang und die Gränzen seines scythischen Reichs 
gezeichnet, über welche er freilich spüter, ohne es zu 
ahnen, ostwürts weit hinausschreitet. Alles bleibt hier 
unbestimmt. Die Flüsse lässt er meist aus innern Land- 
seen kommen, so den Tyras, Hypanis, Hypakyris, Ta- 
nais; — der Ursprung des Borysthenes verliert sich 


ihm in der nordischen Wüste, und er kennt ihn nur 
wenige Tagereisen hinauf, so dass er nicht einmal 
seiner Wasserfälle erwühnt; eben so verliert sich auch 
der Tanais in mythisches Dunkel; ja er bezeichnet seine | 
Quelle bei den Budinen (c. 123.), wornach derselbe 


also seiner Meinung nach von Westen nach Osten 
fliessen müsste, wenn man nicht eine Verwechselung, 
oder 2 verschiedene Tanaisse annimmt. 


Doch folgen wir ihm Schritt vor Schritt, oder Ka- 


pitel um Kapitel. Von c. 99 — 102 finden wir seine 


Beschreibung des Scythenlandes. Da heisst es: nach 
Thrake kommt das Scythenland, durch welches der 
Istros fliesset. Von da ab längs der Meeresküste bis 
zur Stadt Karkinitis, von wo an die Taurer das in den 
Pontus hinein ragende bergige Vorland bewohnen, bis 
zur sogenannten «rauhen Halbinsel» (Chersonesus 
Trachia), die bis zum óstlichen Meere reicht. Denn 
Seythenland grünzt mit zwei verschiedenen Theilen 
ans Meer, mit dem südlichen sowohl wie mit dem 
östlichen, gleich wie die Landschaft Attika: die Tau- 
rer bewohnen eben so die Südspitze, wie wenn ein an- 
deres Volk, als die Athener die Landspitze von Sunium 
bewohnte. — (c. 100) Über den Taurern aber woh- 
nen nun wieder die Scythen an dem Meer gegen Mor- 
gen, westlich von dem kimmerischen Bosporus und 
dem See Maiotis bis an den Tanais, der sich in eine 
Bucht dieses Sees ergiesst. (Aus diesem erhellt, dass 
Herodot sich die Krim nicht als Halbinsel dachte, son- 
dern als Vorspitze eines Landes zwischen zwei Mee- 
ren, ungefähr wie Attika. Das Meer gegen Osten un- 
terscheidet er übrigens genau von dem Maiotis-See; 
er rechnet es bis zum kimmerischen Bosporus (Meer- 
enge von Kertsch), aber nicht schrüg sich hinziehend, 
sondern scharf sich nórdlich wendend; der Bosporus 
trenne es vom Maiotis-See, der nun tief nach Norden 
hinaufgreift, an 20 Tagereisen (600 Werst), wie wir 
gleich sehen werden, bis zum Tanais, der sich in eine 
Bucht desselben mündet). — Nunmehr bezeichnet er 
leichthin die Gränzen und Nachbarn des Scythenlan- 


des: vom Istros oder der Donau gerade hinauf in das 


Land gränzen an sie zuerst die Agathyrsen (in Sie- 
benbürgen zu suchen); dann die Neuren (zu beiden 
Seiten des polnischen Bug; die Namen der Städte Na- 
rew und Nur, so wie der Fluss Narew deuten auf 
ihre Spuren); — darauf (weiter nach Norden) dem 
Herodot unbekannte Vülker, die er Menschenfres- 
ser (Androphagen) und Sch warzmüntler (Melanch- 
lainen) nennt; (nach dunkeln Sagen über die Vólker 
jenseits des Pripiat, bis über welchen Fluss seine 
Kenntniss hier nicht reicht). — Nun kommt (e. 101) 
die von uns oben erörterte Hauptstelle über seine Vor- 
stellung vom Lande: Seythien sei ein Viereck, von dem 
2 Seiten gegen das Meer und 2 gegen das Binnen- 
land lägen; die Feststellung der Tagereise zu 

Stadien, u. s. w. — Von dem Maiotis- See mitten in — 
das Land hinein bis zu den oben genannten Schwarz- ` 


325 


des Seiences de Saint- Pétersbourg. 


mäntlern seien 20 Tagereisen (also 600 Werst). — 
Das also von Herodot beschriebene Viereck würde sich 
demnach erstrecken: von der Donau - Mündung. bis 
Nagaisk oder Berdiansk; von hier nórdlich etwa bis 
zum Sem (Kursk); von dort westlich bis zum Horyn 
(Ostrog); von da südlich bis zur Donau-Mündung. Die 
nórdliche Gränze würden also ungefähr der Sem und 
Pripiat bilden. Nun freilich kommt hier Herodots ir- 
rige Vorstellung dazu, dass das Maiotische Meer sehr 
tief nach Norden eingreift, so dass es eine ôstliche 
Seeseite oder Seegrünze des Scythenlandes bildet; 
der Tanais, der sich in eine Bucht desselben ergiesst, 
müsste also ziemlich tief nach Norden oder vielmehr 
nach Nordwest gesucht werden. 

Von e. 103 — 118 gibt uns Herodot die nähere, 
freilich sehr unbestimmte Beschreibung der erwähn- 
ten Vülker, als der Taurier (Menschenopfer) c. 103; 
— der Agathyrsen (reich, üppig, Gemeinweiberei) 
c. 104; — der Neuren, die wegen vieler Schlangen 
ihr Land verlassen müssen und sich bei den Budinen 
ansiedeln, die also offenbar in ihrer Nähe wohnten, d. 
h. mehr westlich, als man sie gewóhnlich sucht c. 105; 
— der Androphagen oder Menschenfresser (Noma- 
den, wild, gesetzlos) c. 106; — der Schwarzmänt- 
ler, von ihrer Kleidung so benannt c. 107; — end- 
lich der Budinen (c. 108 — 9), wo er sich etwas 
mehr auslässt, Es sei ein zahlreiches Volk von blauer 
und röthlicher Farbe (Bovdivar A8 éSvos éov péya xat 
T.9ÀÀÓv Yhavxdy te Td» (omusde cott xal rubbov); dies 
würde auf eine Art Bemalung deuten; Andere nehmen 
das yAauxcv bloss als blauüugig, und das rwQbov für 
rothhaarig oder blond; Hippokrates schreibt das blau- 
roth dem kalten Klima zu. — Dei ihm sei eine grosse 
hólzerne Stadt, Gelonos, deren hólzerne Umwallung 
sich 30 Stadien (4'/, Werst) in die Lünge und eben so 
viel in die Breite gezogen habe. Hier hätten sie ihre 
Heiligthümer, Tempel und Altüre gehabt. Die Bewoh- 
ner der Stadt seien stark untermischt mit Hellenen, 
daher Herodot sie gegen die Wahrscheinlichkeit ganz 
den Hellenen zueignen will. Das Volk daselbst waren 
Budinen oder Slaven ; die Reichern, Handeltreibenden, 
Gürten- und Güter-Besitzer waren Hellenen, die sich 
dort angesiedelt, und die den Ton angaben. — Ihr 
Land waldig; in der dicksten Waldung ein grosser 
See, von Moorland und Rohr umgeben, in dem Fisch- 
ottern, Biber und Thiere mit viereckigem Gesicht 


(Marder) gefangen würden. — Alles dieses passt vor- 
trefflich auf Wolynien und die Gegend nach dem Pri- 
piat hin, wie schon Professor Eichwald gezeigt hat. 
Wir erlauben uns daher, die bezeichnete Stelle abge- 
kürzt hier anzuführen. «Dies ist also, heisst es da, die 
ziemlich ausführliche Beschreibung des Bu dinen-Lan- 
des, worin man keine öde Donische oder Wolga-Steppe, 
aber wohl eine wald- und wasserreiche Gegend Wo- 
lyniens oder Litauens, etwa die heutige Gegend von 
Pinsk leicht erkennen wird. Die vielen dicken Wal- 
dungen, mit denen das Land ganz bewachsen war und 
noch gegenwärtig sehr bewachsen ist; die vielen Seen, 
unter denen sich damals ein grosser nach Herodot mit 
Fischottern und Bibern vorzüglich auszeichnete, und 
dann die hellenischen Kolonisten aus den Stapelórtern 
der Nordküste des Pontus — sprechen zu deutlich 
für die wald- und seereiche Gegend von Polesien um 
Pinsk, und sind mithin mit der Aunahme einer Gegend 
in der dürren Steppe des fernen Don oder der Wolga, 
wie Mannert und Rennel meinen, im Widerspruch. 
— Dort sieht man weit und breit nur Sumpfboden, 
mit Rohr bewachsen, oder weite Sandebenen, mit dich- 
ten Waldungen von Nadelgehólz bedeckt; in den Seen 
um Pinsk leben noch jetzt Biber und Flussottern, die 
eben nieht zu den Bewohnern Donischer Steppen ge- 
zühlt werden kónnen. Auch Marder verschiedener 
Arten, die Herodot ohne Zweifel Thiere mit vierecki- 
gem Gesichte nennt, sind dort häufige Bewohner der 
waldreichen Gegenden von Pinsk. Nur hier, nicht aber 
4n den waldleeren Donischen Steppen, wäre es móglich 
gewesen, Stüdte und lange Mauern von Holz zu er- 
bauen; nur hierher konnten die griechischen. Koloni- 
sten auf dem Dniepr so leicht das Budinenland errei- 
chen und sich unter ihnen anbauen.»?) 

Nun führt Herodot noch die Sauromaten auf (c. 
110 — 15), die er jenseits des Tanais, östlich von 
den. Budinen setzt; wahrscheinlich irgend ein mongo- 
lischer Stamm, der uns übrigens hier nichts weiter 
angeht. Sie siedelten sich (c. 116 — 17) jenseits 
des Tanais an, 3 Tagereisen óstlich vom Tanais und 
3 Tage nördlich vom Maiotis-See. ` | 


XM. : 
Nachdem uns Herodot diese geographischen und 
Dorpater Jahrbüchern. 
21* 


3) Abhandlung von Eichwald in den 
Jahrgang 1834. Juli. 8. 7. 5 


327 


Bulletin de l'Académie Impériale 


. ethnographischen Details gegeben, schreitet er zur 
Geschichte des eigentlichen Feldzugs von c. 118 an, 
die aber auch durchaus an offenbaren Unrichtigkeiten 
und Unmöglichkeiten leidet, und nach der Phantasie 
zur Verherrlichung der Scythen ausgemalt ist; — 
was ihr nur einen besondern Werth gibt, ist, dass sie 
uns aus jener Zeit sehr richtige strategische Ansich- 
ten vorführt, Ansichten, die mehr wie 2300 Jahre 
später ihre volle Anwendung finden sollten. 

C. 118. Die Boten der Scythen rufen die Könige 
der erwähnten Völker zum Beistand auf: «Helft ihr 
uns nicht, so werden wir in der Noth unser Land 
verlassen, und uns mit den Persern vertragen; und 
dann kommt die Reihe an Euch. Schon hat der Per- 
ser die Thraker unterjocht und unsere Nachbarn die 
Geten; und jetzt zieht er gegen uns». — Konnten die 
Russen 1812 nicht eben so zu den Fürsten spre- 
chen? 

C. 119. Die Gelonen, Budinen und Sauromaten ver- 
sprechen Hülfe;— die Agathyrsen, Neuren, Menschen- 
fresser und Schwarzmäntler lehnten sie ab, denn sie 
wären von den Persern nicht beleidigt worden! 

C. 120. Aufdiesen Bescheid beschliessen die Scythen 
einen offenen Kampf zu vermeiden, aber vor dem 
Feinde einherzuziehen, die «Quellen und Brunnen zu 
verschütten und Kraut und Gras vom Boden zu ver- 
tilgen». Die Vertheidigung sollte durch zwei Abthei- 
lungen geführt werden: der eine kleinere Theil unter 
dem Kónig Skopasis sollte sich óstlich gegen den Ta- 
nais hin wenden, Schritt vor Schritt weichend, und; 
wenn die Perser umkehrten, sie nachdrücklich verfol- 
gen. Der gróssere Theil ihrer Macht unter den Kóni- 
gen Idanthyrsus und Toxakis sollte sich eben so eine 
Tagereise vor den Persern das Land verwüstend zu- 
rückziehen; aber sie auf die Gebiete jener Vólker hin- 
leiten, weiche ihnen den Beistand versagt. Damit ist 
uns die Richtung dieses Haufens gegeben: also 
auf die Agathyrsen, Neuren und Androphagen, d. h. 
nach Norden. 

C. 121. Ihre besten Reiter geb als ageet den 
Persern entgegen; Weiber, Kinder, Hab’ und Gut, wie | 
ihr Weidevieh lassen sie zurück mit der Weisung, 
wenn sie weichen müssten, die Richtung nach Norden 
einzuschlagen. 

C. 122. Der Vortrab der Scythen findet die Perser 


u 
nun die Ausführung des Verwüstungsplans vor ihnen. 
«Die Perser folgen der Abtheilung gegen Morgen dem 
Tanais zu; und als jene übergehen, setzen auch sie 
über diesen Fluss, und kommen nun durch das Land 
der Sauromaten in das der Budiner.» — Hier liegt 
der grosse Irrthum, das xoócov beüdog, das die 
ganze nachfolgende Erzählung in Unsinn ver: 
wandelt. Herodot lässt den Darius mit seinem gan- 
zen ungeheuren Heer auf einmal mit geschlossenen 
Füssen einen herzhaften Sprung von mehr als 1000 
Werst machen, durch Wüsten, Einóden, Steppen, über 
eine Menge grosser Flüsse und Landstrecken weg: 
über den Tyras, den Hypanis (Bog), Borysthenes 
(Dniepr) und 5 andere Flüsse, die er noch nennt. 
Eben waren die Perser 3 Täigernärkeite von der Donau 
angekommen und stossen auf den Feind, als sie ein 
Irrthum, ein Schreibfehler oder eine Verwechselung 
Herodots, statt über den Tanais (Don) gehen lässt, 
mehr als 150 Meilen von da. Aber wie kamen sie 
denn dahin? Das ist eben das Schwierige, weil hier 
das weite, wasserlose Steppenland beginnt. Es würe, 
wie wenn ein modernef Geschichtsschreiber erzählen 
wollte: als Napoleon mit seinem Heer über den Nie- 
men geeangen, setzte er den Russen über die Moskwa 
Reka (Fluss Moskwá) nach. Aber was geschah denn, 
ehe er an die Moskwa Reka kam? Er hatte ja, das 
Russische Heer vor sich, inzwischen noch über die 
Beresina, den Dniepr und viele andere Flüsse zu sez- 
zen, wie Darius? Wer nicht auf jedes Jota eines alten 
Aatos schwört, erkennt sofort, dass Herodot nicht 
hier, gleich bein Beginn des Zugs, ohne weiteres von 
dem 50 — 60 Tagereisen von da entfernten Endpunkte 
des Zugs sprechen konnte, ohne zu berichten, wie der 
König über alle die Schwierigkeiten, Flüsse und Step- 
pen weggekommen. — Es ist offenbar, dass Herodot 
hier den Tyras statt Tanais gemeint hat} aber da er 
eine unklare Ansicht vom Lande hatte, liess er sich 
folgerecht durch seinen Irrthum immer weiter zu den 
unsinnigsten Behauptungen fortreissen. Kurz hier ist 
der Hauptfehler, der alle folgenden nach sich gezogen 
hat: es muss heissen, als die Scythen über den 
Dniestr setzten, folgte ihnen Darius; nur entsteht: 
die Frage: in welcher Richtung? — Herodit, der den 
Tanais genannt, muss also nothwendig und im Wider- 
spruch mit sich selbst, die Richtung nach Osten am 


drei Tagemärsche diesseits der Donau, und beginnt 


nehmen, da er doch kurz zuvor gesagt: die scie E 


329 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


330 


hätten beschlossen, den Feind gegen die Volker zu 
leiten, die ihren Beistand versagt, die Agathyrsen, 
Neuren, Androphagen, also offenbar nach Norden. 
Nach Norden stellen sie auch ihr Hauptheer unter 
Idanthyrsus und Toxakis auf, nach Norden schicken 
sie hinter sich ihre Weiber und Kinder, Hab’ und 
Gut! Und der ganze Zusammenhang und Fortgang 
der Erzählung zeigt, dass Darius mit seinem Perser- 
heer wirklich nördlich zog, wahrscheinlich, um Wasser 
zu haben, den Dniestr aufwärts. 

Hier sind noch zwei andere Nachrichten in Erwägung 
zu ziehen. Nach Ktesias ist Darius nur 15 Tagemär- 
sche über den Istros vorgerückt, was das Wahrschein- 
lichere ist; nach Strabo (VII. 3.) wäre er gar in der 
sogenannten Wüste der Geten zwischen Istros und Ty- 
ras in Gefahr gerathen, mit seinem ganzen Heer vor 
Durst umzukommen, wenn er nicht zeitig umgekehrt 
wäre. Strabo zu Folge wäre er also gar nicht einmal 
über den Tyras gekommen, und das klingt wahrschein- 
licher als Herodots fabelhafte Erzählung von seinen 
Wanderungen in Russland, wo Darius mit einem Heer 
von 700,000 Mann, dem die Scythen- verwüstend 
voranziehen, Tausende von Wersten durch ódes Step- 
pen- oder sonst wenig bewohntes und bebautes Land 
zurückgelegt haben solle, ohne mit Mann und Maus 
umzukommen. Die gewöhnlichen Philologen und alten 
Geographen, die Mannert, Rennel, Reichardt, de- 
nen solche Dinge Kleinigkeiten sind, wie die Verpfle- 
gung eines Heers von mehrern Hunderttausenden in 
Gegenden, die fast keinen Beitrag dazu liefern kónnen, 


finden darin nicht den mindesten Anstoss, und ehe EN 


ein Jota von ihrem Text auch nur anzweifeln lassen, 
lassen sie lieber Darius (man sehe Reichardts Karte) 
von der Donau bis hinter die Wolga bei Saratow, 
mehr als 2000 Werst promeniren; von dort aufwärts 
durch Grossrussland, Moskau, Jaroslaw vorbei; bis in 


die Gegend von Gross- Nowgorod, von dort hinunter. 
durch Litauen, Wolynien, Podolien, Bessarabien wie-. 


der zur Donau, einen Weg von mindestens 5 — 6000 
Werst (7 — 800 Meilen), auf völlig ungebahnten We- 


gen, durch Steppen, Wüsten, Wälder und. Moräste, : 


und das alles in der kurzen Zeit von 60 Tagen: das 
heisst: — rl — und EINER ver- 
schlucken! ` 

Doch. folgte wir > Hérodôt i in seiner Erzählung wei- 
ter: e. 123. Die Perser kamen nun, nachdem sie über 


den Tanais (lies Tyras) gegangen, in's Land der Sau- 
romaten und dann der Budiner. So lange sie im Scy- 
thischen ünd Sauromatischen Lande zogen, fanden sie 
nichts zu verheeren, da das Land sehr kahl war (y£o- 
cos, öde, steinigt); als sie aber in das Budiner Land 
eindrangen, steckten sie daselbst die hölzerne Feste 
Gelonos, die sie geleert und verlassen fanden, in 
Brand, und setzten sodanu ihre Verfolgung weiter 
fort. Sie kommen nun in die Wüste über dem Lande 
der Budiner, die sich 7 Tagereisen hinzieht und unbe- 
wohnt ist; oberhalb derselben aber wohnen die Thys- 
sageten (oder wie Eichwald nicht ohne Grund liest, 
die Tyrageten, indem ihre Sitze oberhalb des Dniestrs, 
im heutigen Galizien waren), von denen aus 4 grosse 
Flüsse ausgehen, die durch das Land der Maioten in 
den See, der da heisst Maiotis, einlaufen: sie heissen: 
Lykos, Oaros, Tanais und Syrgis. 

Nach unserer Ansicht stimmt das alles vortrefflich. 
Darius, um für sein zahlreiches Heer immer Wasser 
zu haben, zieht den Dniestr und dann den Zbrutsch 
aufwürts und kommt nun über den Avratyner Hóhen- 
rücken zur Wüste, die sich oberhalb des Budiner Lan- 
des (Wolynien) hinzieht und von wo 4 grosse Flüsse 
entspringen und in einen innern See münden. Die 4 
Flüsse werden in der Gegend, wo wir Darius hinfüh- 
ren, eine sehr leichte Erklärung finden. Der Lykos ist 
der Styr, der früher wahrscheinlich den Namen Luk 
oder Lutzk führte, wie die Stadt, durch die er fliesst, 
noch jetzo heisst; der Oaros ist offenbar der Horyn; 
der Syrgis ist durch Buchstaben-Versetzung und Hel- 
lenisation der Sylgis, Slygis, Slutsch. Der Tanais 
endlich. ist der obligate Strom, den alle Eroberer 
erreicht haben sollen, Darius so gut wie später Alexan- 
der, man nahm jeden grössern Strom dafür. Man kann 
hier nach Belieben entweder den Teterew, oder will 
man einen grössern Fluss, den Bug nehmen, die beide 
aus dieser Wüste kommen. Sie alle entspringen auch 
richtig unweit von einander am Fuss der Avratynschen 
Höhen, und ergiessen sich (mit Ausnahme des Bugs, 
der dicht dabei fliesst) in den ehemaligen Pinsker 
See, der durch den Durchbruch des Pripiat später 
seinen Abfluss in den Dniepr fand und jetzt nur die 
weit stagnirenden Sümpfe nachgelassen hat. Diesen 
Pinsker See hat nun Herodot bei seinen unklaren Vor- 
stellungen vom Lande, und den: Tanais und Maiotis- 
See überall erblickend, mit dem letztern verwechselt. 


331 


Bulletin de l’Académie Impériale 


Eichwald erklärt es so: Herodot habe schlechtweg: 
«in den See» geschrieben; ein späterer Abschreiber 
oder Scholiast, den Kopf voll vom Tanais und Maiotis- 
See, habe dazu als Randglosse gesetzt: «den sogenann- 
ten Maiotischen». — Er bemerkt ferner: «dass die 
kesselformige Sumpfebene, in welcher der Pripiat 
strömt, so auffallend niedrig liegt, dass sie im Früh- 
jahr, wenn der Schnee schmilzt, durch Austreten der 
Flüsse ganz unter Wasser gesetzt wird. Im Süden 
wird sie begränzt durch die Avratynsche Hochebene, 
die sich von der Galizischen Gränze bei Tarnopol nach 
Proskurow, Alt-Konstantinow und Machnowka zieht, 
von deren Abfällen die vielen Flüsse entspringen, de- 
ren Zahl um so grösser ist, als das am nördlichen Ab- 
hange der Avratynschen Höhen gelegene Land gänz- 
lich aus Moorboden und Sumpf besteht». — Da ha- 
ben wir denn Herodots Wüste von 7 Tagesreisen, die 
über dem Lande der Budiner liegt. 

C. 124. In der Wüste macht Darius Halt, nimmt 
Stellung am Flusse Oaros, und baut, man weiss nicht 
zu welchem Ende, 8 Burgen, deren Trümmer angeb- 
lich noch zu Herodots Zeit vorhanden gewesen. Diese 
8 Burgen spielen in allen Erobererzügen des Morgen- 
landes ihre obligate Rolle; vor Darius soll sie ebenso 
gut Cyrus, wie nach ihm Alexander der Grosse ange- 
legt haben. Irgend eine symbolische Idee mag damit 


verknüpft sein. Trümmer, die man willkürlich darauf 


beziehen konnte, gibt’s überall. — Indessen machen 
die Scythen (immer noch der Haufen des Skopasis; 


von dem andern grössern ist bisher gar nicht die Rede 


gewesen) einen Flankenmarsch um ihn herum und 
wenden sich nach Abend. Da Herodot sie durch ei- 
nen gewaltigen Sprung von über Tausend Werst weit 
nach Morgen und über den Tanais geführt, muss er 
allerdings darauf denken, sie wieder zur ückzubrin- 
gen 


folgt ihnen nach, wobei er endlich auf den gróssern 
Seythenhaufen unter Idanthyrsus stósst. Alles was He- 
rodot nun weiter hier hinzufügt, ist reines Phantasie- 
bild, ohne geographischen noch historischen Halt. Da- 
rius soll von dem weiten Osten den Scythen wieder 
wie ein guter Windhund naeh Westen nachgelaufen 
sein, und Herodot lässt ihn nun den Tanz durch alle 
die Vülker zurückmachen, die er in seiner dürftigen 
Kenntniss vom Lande oben genannt, um keines zurück- 


125. Darius lüsst seine angeblichen Burgen und 


zusetzen. — So ist aus Herodots gleich anfänglicher 
Verwechselung des Tyras mit dem Tanais diese lange 
Reihe von Thorheiten und Fabeln entstanden. Darius 
ist nie an den Tanais oder Don, nie an den Maiotis- 
oder den Asowschen See, nie an die Wolga gekom- 
men, weil das bei seinem gewaltigen Heer geradezu 
eine Unmöglichkeit gewesen wäre. Nur Herodots Ver- 
wechselung zweier Flussnamen auf T (quanodque dor- 
mitat bonus Homerus!) hat ihn dahin geführt; und ein- 
mal dort, man weiss nicht wie, angekommen, musste 
er ihn consequent wieder nach Westen zurückbrin- 
gen, und that es nun mit Benutzung der wenigen No- 
tizen, die ihm sein Aufenthalt in den Seeplätzen der 
Griechen gegeben. So geht der Marsch also zurück 
auf gut Glück wieder zu den Scythen, den Schwarz- 
mäntlern, den Menschenfressern, den Neuren, bis er 
wieder auf festen ihm bekannten Boden bei den Aga- 
thyrsen anlangt, die den Eintritt in ihr Land ver- 
wehren. 

126. Nun beginnt wieder historische Erzählung. 
Darius soll den Idanthyrsus aufgefordert haben, ent- 
weder eine Schlacht zu liefern oder durch Übersen- 
dung von Erd' und Wasser sich zu unterwerfen. — 
127. Dieser erwiedert: «er thue nichts Ausserordent- 
liches, fliehe keineswegs, sondern ziehe nur in seiner 
gewühnlichen Weise herum; eine Schlacht suche er 
nicht, da er, bei nicht vorhandenen Städten oder rei- 
chen Fruchtfeldern, keinen Grund dazu sehe. Etwa 
nur für die Grüber ihrer Vorväter würden sie sich 
schlagen. Statt Erde und Wasser werde er ihm pas- ; 
sendere Geschenke schicken». 

128. Die Scythen lassen nun ihre kleinere Abthei- 
lung unter Skopasis zur Donau eilen, um die dort zu- 
rückgelassenen Anführer der Jonier zu bereden, die 
Brücke abzubrechen; während ihre grössere Abthei- 
lung die Perser durch heftige Anfälle immerfort beun- 
ruhigt, vornämlich zur Zeit, wenn diese ihre Nahrung 
nehmen oder zur Nacht ausruhen wollten. In den Rei- 
tergefechten haben die Scythen die Oberhand, müssen 
sich jedoch vor dem Persischen Fussvolk zurückzie- 
hen. 129 — 30. Den Persern kommt dabei das Ge- 
schrei ihrer zahlreichen Esel zu Statten, vor dem die 
Scythenpferde scheuen. — 131. Zuletzt schicken die 
Scythen dem Perserkönig die versprochenen (spötti- 
sehen) Geschenke: einen Vogel, eine Maus, einen 
Frosch und 5 Pfeile; — deren Bedeutung ein ange 


333 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 334 


sehener Perser, Gobryas, unter dem Eindruck der vor- 
herrschenden Heeresstimmung also auslegt: 132. 
«Wenn ihr nicht wie Vögel fliegen, wie Mäuse unter 
die Erde kriechen, oder wie Frösche in den See sprin- 
een könnt, werdet ihr alle unsern Geschossen erlie- 
gen.» 

133. Skopasis langt indess an der Donau an und 
unterhandelt mit den Joniern: er räth, um jeder Ver- 
antwortlichkeit frei zu sein, sollten sie die vorge- 
schriebenen 60 Tage warten, und dann die Brücke ab- 
brechen und abziehen. Die Jonier versprechen es, und 
er kehrt zu dem andern grössern Haufen zurück. 

134. Darius hat indess auf des Gobryas Rath sich 
entschlossen, zur Donau umzukehren. 135. Um sich 
den Seythen heimlich zu entziehen, lässt er bei den 
Nachtfeuern, ausser den Kranken und Schwachen, 
einige Mannschaft mit zahlreichen Eseln zurück, 
und eilt rasch dem rettenden Flusse zu. 136. Am 
folgenden Tage bemächtigen sich die Scythen des ver- 
lassenen Lagers und setzen den Persern nach. Da nun, 
wie Herodot ausdrücklich bemerkt , das Persische Heer 
meist aus Fussvolk bestand, und die Wege wenig 
kannte so geschah es, dass die Scythen, meist Reite- 
rei und der Wege kundig, früher zur Donau gelang- 
ten, ohne unterwegs auf die Perser zu stossen. Sie 
forderten die Jonier auf, da die 60 Tage abgelaufen, 
die Brücke zu zerstóren. 137 — 39. Doch die Führer 
derselben, kleine Stadt-Tyrannen, die mit egoistischer 
Rücksiehtsnahme nur auf sich, in dem Perser- Schach 
ihren natürlichen Beschützer sahen, beschliessen auf 
des Histiäus von Milet Rath, nur einen Theil der Brücke 
gegen die Scythen-Seite hin abzubrechen. Es geschieht. 
140. Die Scythen kehren um, den Persern entgegen; 
verfehlen sie jedoch wieder, indem sie auf Nebenwe- 
gen durch das unberührte Land zogen, während die 
Perser genau den Spuren ihrer alten Route durch das 
verödete Land folgten. 141— 42. So gelangten sie 
glücklich zu ihrer Brücke, die, rasch wieder herge- 
stellt und überschritten, sie noch vor Ankunft der 
Seythen jenseits der Donau in Sicherheit bringt. 

. 143. Darius zog nun durch Thracien wieder nach 
Sestos, ging für seine Person nach Asien zurück, liess 
aber den Megabyzus mit einem ansehnlichen Heerhau- 
fen in Europa, um die Thracier, Macedonier und an- 
dere benachbarte Völker in Zaum zu halten. So en- 
dete des Darius Zug. 


EEE. 

Es bleibt uns nun noch übrig, die strategischen 
Operationen dieses Feldzugs in’s Auge zu fassen, die 
in der That sehr merkwürdig sind. Eine auffallende 
Ähnlichkeit gibt sich kund mit dem Feldzug, der 2325 
Jahre später durch den grösten Heeresfürsten der 
Zeit und der Zeiten in dieses selbige Land mit ganz 
gleichem Ausgang gemacht wurde; und diese Ähnlich- 
keit in den Zwecken, Mitteln und Resultaten ist es 
eben, was dem Darius- oder Scythen- Feldzug den 
pikantesten Reiz gibt.. 

Das Zweite, was auffällt und Verwunderung erregt, 
sind die richtigen strategischen Kombinationen in die- 
ser frühen Zeit, 513 Jahr vor Christo, und zwar bei 
einem rohen Volke, wo man sie am wenigsten erwar- 
ten sollte. 

Der Hauptsatz strategischer Lehre, der sich aus 
dem einen wie aus dem andern Feldzug aufdrängt, ist, 
«der Entscheidung in dem Augenblicke auszu- 
weichen, wo der Feind inder vollsten Kraftist 
und sie sucht, und sie für den Augenblick auf- 
zusparen, wo er, fern von seinem Lande, durch 
Kriegsbeschwerden, vergebliche Anstrengun- 
gen und durch natürliche Kriegsaufreibung 
physisch und moralisch so heruntergekommen 
ist, dass er mit geringerer Mühe überwunden 
und geschlagen werden kann. 

Das heimische Heer, intakt erhalten, schwilt im- 
merfort durch neue, zukommende Kräfte an und stärkt 
sich durch die Hoffnung auch moralisch: während 
das feindliche, fern von seinen Hülfsquellen, bei jeder 
Verlängerung des Kriegs, bei jedem Aufschub der 
Entscheidung, sich nicht nur schwächen, sondern auch 
bei dem Schwinden der Aussichten moralisch sinken 
muss. Wie sehr die Stimmung bei beiden Heeren am 
Ende gefallen war, darauf deutet einerseits bei den 
Persern die trübe Erklärung der scythischen Geschenke, 
die vielleicht nur den seythischen Spott ausdrücken 
sollten; andererseits bei den Franzosen das Wegwer- 
fen der Waffen und das dumpfbrütende Dahinwogen 
der Massen, gleich wie zur Schlachtbank getriebener 
Heerden. Bei beiden fehlte bereits das Belebende, 
das Erfolg verheisst und sichert, die Hoffnung. 

Das Besondere in beiden Feldzügen ist nun, wie 
jener Aufschub in der Entscheidung in dem einen, wie 
in dem andern Fall, durch das Ausweichen, durch 


335 


Bulletin de l'Académie Impériale 


336 


die Benutzung weiter Räume, und durch andere kleine 
Mittel, je nach den Zeit-, Raum- uud Kultur-Verhält- 
nissen, herbeigeführt worden. 

Der Perserkönig aus Gründen, die sich wegen Ent- 
legenheit der Zeit einer nähern Prüfung entziehen, 
deren wahrscheinlichster wohl der den asiatischen 
Monarchen gewöhnliche Eroberungsgeist war, unter- 
nahm mit einem Heer, das Herodot auf 700,000, Kte- 
sias gar auf 800,000 M. angibt, und das wir oben 
etwa auf ein Viertel davon herabgesetzt haben, einen 
Feldzug gegen die Scythen in den Gebieten des süd- 
lichen Russlands. Die Erzählung des Herodot, aus 
mündlicher Überlieferung geschöpft, ist durchaus sa- 
genhaft, um nicht zu sagen fabelhaft; doch aus den 
einzelnen Daten ergibt sich auf Seiten der rohen Scy- 
then eine sehr richtige Einsicht in die Verhältnisse 
und dem gemäss sehr verständige Kriegsmaassregeln. 

Sich gerade mit den Waffen in der Hand dem über- 
legenen, geübtern und besonders durch sein Fussvolk 
starken Feinde entgegenzustellen, hätte vielleicht zu 
einer Niederlage, jedenfalls zu grossen Verlüsten ge- 
führt; ihre Kombination war einfacher: als nomadi- 
sches Volk hatten sie weder Städte, noch Dörfer, noch 
bebaute Lündereien zu vertheidigen; ihr Vaterland 
war, wo ihre Wagen mit Frauen und Kindern und 
ihre Heerden waren, folglich überall, wo man gute 
Weiden fand; ein solches Vaterland konnte man durch 
Ausweichen den Streichen des Feindes entziehen, ihn 
selbst aber musste man und hoffte man, nachdem er 
sich in vergeblichen Anstrengungen erschöpft, für sei- 
nen verwegenen Einfall zu strafen. 

Ihr Plan war daher kurz gemacht: die. Weiber, 
Kinder, Hab' und Gut ward mit den Heerden tiefer 
ins Land geschickt, sie selbst aber mit ihrer Kriegs- 
, mannschaft stellten sich dem Feinde entgegen, jedoch 
nicht unmittelbar zum Schlagen, sondern um ihn hin- 
tersich in Wüsten uud veródetes Land hineinzulocken, 
und dieses Land vor ihm móglichst zu verheeren und 
unbrauchbar zu machen, indem sie Quellen und Brun- 
nen verschütteten und Gras und Kräuter auf dem Felde 
vertilgten. 

Ihr Heer theilten sie in zwei Haufen: der eine sollte 
den Feind hinter sich her ziehen, der andere ihm in 
der Flanke bleiben, um ihn zu beunruhigen und sei- 
nen Rückzug zu bedrohen. 

So begannen die Feindseligkeiten, und der Perser- 


"eege 
zug ging vorwärts. Nun entsteht aber die Hauptfrage: 
in welcher Richtung 2 — Der angreifende Feldherr 
hat die Wahl derselben, nur der geschlagene muss der 
ihm aufgelegten folgen. Deshalb brauchte Darius nicht 
nothwendig der Richtung nachzugehen, welche die 
Scythen ihm geben wollten, sondern nahm sie, wie es 
sein Vortheil und. die GE Verpflegung seines 
Heers erforderte. Daher ging aller Wahrscheinlichkeit 
nach sein Zug von der Donau zum Dniestr; Sodann 
diesen Fluss aufwärts bis zum .Zbrutsch, welchen 
Fluss ferner hinaufsteigend, er, wenn hoch, bis in die _ 
Gegend von Ostrog am Horyn (az eu aA ist, 
Hier durch die Umgehung der Scythen bedroht, ent- 
schloss er sich zur Rückkehr, die er.auf eben dem 
Wege vollbrachte, wie Bod ausdrücklich sagt, als 
den Vormarsch. Auf diesem Wege und bis dahin las- 
sen sich alle Schwierigkeiten beseitigen, welche Hero- 
dots unklare Vorst gen. vom Lande und. seine un- 
bestimmten, sich widersprechenden Angaben erzeugen. 
Auf diesem Zuge hat es den Persern nicht an Wasser 
und an, es sei auf welche Art es wolle, zusammenge- 
brachten Lebensmitteln gemangelt, was ganz anders 
sein würde, wenn man sie óstlich durch das unabseh- ' 
liche Steppen - und Wüstenland vordringen lassen 
wollte, wozu allerdings Herodots Verwechselung des 
Tyras mit dem Tanais und sein Verlangen, den Ero- 
‘berer, nach der vorherrschenden . wichtigen Bedeu- 
tung, die man dem Tanaisflusse als Gränzscheide zwi- 
schen Europa und Asien beilegte, bis dahin zu brin- 
gen, einladet. — So lange die Lebensmittel vorhiel- 
ten, ging alles ganz gut; sobald aber diese versiegten 
und das Land keine neuen Zuflüsse lieferte, musste 
man an sein Heil und auf Rückzug denken. Die er- 
wühnte Flankenbewegung der Scythen beschleunigte 
diesen, und kaum hatte er begonnen, so ging der Krieg 
für die Scythen, wie 1812 für die Russen, erst recht 
an, und ihre unausgesetzte Thätigkeit brachte den 
Feind zur Verzweiflung. 

Das ist der Gang und die Geschichte den "Zuges 
im Ganzen genommen ; heben wir nun einzelne Um- 
stände heraus, die ihm eine frappante Ähnlichkeit 
mit dem andern grossen Eroberungszuge aus unserer 
Zeit geben. 

Zuerst die Theilung des Heers in 2 Theile, 
wovon einer den Feind hinter sich her ziehen, der 
andere ihm in Flanke und Rücken bleiben sollte, Wit 


337 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


es auch 1812 geschah. Dieser letztere Theil sollte, 
wenn Mangel und Noth ihre Wirkung auf das feindli- 
che Heer auszuüben anfingen, vorgehen und demsel- 
ben den Rückzug zu den Brücken abschneiden, gerade 
wie es die Russen durch die Vorlegung an der Bere- 
sina beabsichtigten. — Sodann die Verwüstung des 
Landes vor dem Feinde, und das beständige Angrei- 
fen und Beunruhigen desselben. — Die Perser, wei- 
ter ins Land eindringend, verbrennen die hólzerne 
Hauptstadt der Budinen, eines den Scythen verbün- 
deten oder unterworfenen slavischen Volks, die grosse 
Gelonos, die an 5 Werst (30 Stadien) in die Lünge 
und eben so viel in die Breite hatte, aber von den 
Einwohnern verlassen war, gerade so wie bei 
Moskau. — Nach der Erzühlung sucht Darius in je- 
ner Gegend eine feste Stellung zu nehmen und lässt 
8 Burgen aufführen, man weiss nicht warum? — In- 
dess er aber damit beschäftigt ist, machen die Scythen 
vor ihm einen Flankenmarsch um die Spitze des 
persischen Heers herum, so dass die Perser in Unge- 
wissheit geriethen, wo jene geblieben, gerade wie 
1812. Als Darius aber ihre Bewegung auf seine Flanke 
hin erfuhr, gerieth er in Besorgniss, liess seine Festen 
unvollendet und trat sofort seinen Rückzug an. Alles 
gerade wie es sich nachmals, 1812, vollzog. 

Darius, erbittert über das ewige Ausweichen der 
Scythen vor einer Schlacht, in welcher er auf sein 
Heer glaubte zühlen zu dürfen, schickt Boten an den 
feindlichen Anführer Idanthyrsos mit der Aufforde- 
rung, Stand zu halten, es auf eine Waffenentschei- 
dung ankommen zu lassen, oder sich zu unterwerfen. 
Der Scythenkönig antwortet: nicht Furcht habe ih- 
ren Rückzug eingegeben, sondern Plan: Anlass zum 
Schlagen hätten sie nicht, da sie keine Städte oder 
bebautes Land zu vertheidigen hätten. Sie zôgen im 
Lande umher, wie es ihre gewühnliche Sitte sei: « Ver- 
greift euch aber nur an unsern Heiligthümern, fügten 
sie hinzu, an den Grabhügeln unserer Väter, und ihr | 
werdet sehen, ob wir den Kampf fürchten (die Schän- 
dung der Kirchen 1812, die alle Russen zum Kampfe 
riefl); sonst werden wir nicht eher, als bis es unser 
Vortheil erfordert, mit dir TEES Als Herrn aber 
erkennen wir amaai als nur Gott»! 

Die Scythen unterhandelten inzwischen mit den 
griechischen Anführern, die die Perserbrücken be- 
wachten, meist kleine Stadt-Tyrannen, die ihren per- 

Tome VIII. 


sönlichen Vortheil höher anschlugen, als das Wohl 
ihres Vaterlandes und darum auf den Histiaeus hör- 
ten, welcher rieth, die Brücken nicht zu zerstören 
und es treu mit dem Perserfürsten zu halten, da ihre 
bevorzugte Existenz in den kleinen Stadtgebieten nur 
von der Erhaltung seiner Obermacht abhänge; echte 
kleine Rheinbund-Fürsten blieben sie somit dem Per- 
ser-Schach getreu. — Die Scythen aber begannen 
nun, wie die Russen 1812, erst den eigentlichen 
Krieg; beunruhigten unaufhörlich das weichende Per- 
serheer, hoben ihre Futterholer auf, richteten ihre 
Reiterei zu Grunde, die nur Schutz bei ihrem Fuss- 
volk fand; — die Nächte allarmirten sie sie beständig 
durch Überfälle, Angriffe: nur die zahlreichen Esel 
und Maulthiere de ‚Perser retteten diese vor gänzli- 
cher Vernichtung, indem die Pferde der Scythen vor 
deren Gestalt und Geschrei scheuten. Also eine thä- 
tige,unermüdliche Verfolgung durch ihre leichten 
Reiter, wie es 1812 die russische war. 

Darius, in Flanke und Rücken verfolgt, beschleu- 
nigt seine Flucht. Um besser fortzukommen und zu- 
gleich den Feind aufzuhalten, lässt er alle Kranken, 
Ermüdeten und Erschöpften in einem Lager zurück, 
das er reichlich mit Eseln und Maulthieren versieht, 


damit letztere durch ihr Geschrei längere Zeit den 


Feind fernhielten; zugleich wurden die Wachtfeuer 
brennend erhalten, um den Gegner glauben zu ma- 
chen, das ganze persische Heer sei anwesend, wäh- 
rend dasselbe heimlich in der Nacht aufgebrochen 
war, um in Eilmärschen die bereits nahe Donau zu 
erreichen. Als die Scythen am folgenden Tage die 
Kriegslist merkten, eilten sie auf nächstem Wege die- 
sem Flusse zu, um den Persern zuvorzukommen. 
Diese, deren Zug nur langsam vorwürts kam, da sie 
auf ihrer alten, verödeten Strasse zogen, waren noch 
weit zurück. Die Scythen forderten nun die Griechen 
auf, da die 60 Tage abgelaufen, die Brücken abzubre- 
chen und heimzuziehen, ohne alle Furcht vor Darius, 
dem sie schon die fernere Lust zu dergleichen Kriegs- 
zügen benehmen würden. Miltiades, der spätere Sie- 
ger von Marathon, fordert zur Befolgung dieses Raths 
auf; doch Histiaeus von Milet, wie wir gesehen, ver- 
hindert es; — um aber doch etwas zu thun und zu- 
gleich die Scythen sicher zu machen, brechen sie von 
der Brücke den nächsten Theil auf der feindlichen 
Seite ab, damit die Scythen sich ne: nicht be- 


Bulletin de l'Académie Impériale 


mächtigten. Diese, sicher gemacht, wenden sich nun 
den Persern entgegen; aber verfehlten sie, vielleicht 
selbst absichtlich, wie an der Beresina, wo Tschitscha- 
goff, so gut wie Wittgenstein dem Feinde nicht an den 
rechten Punkten entgegen traten; die Scythen zogen, 
wie jene, besserer Verpflegung halber durch frische, 
unberührte Landstriche, während die Perser auf dem- 
selben Wege, auf dem sie gekommen, auch wie- 
der heimzogen, gerade wie 1812 die Franzosen; wahr- 
scheinlich weil sie nicht mehr stark und kräftig genug 
waren, sich neue Bahnen brechen zu können. — So 
entkamen sie mühsam zur Donau. Welcher Schreck! 
die Brücke war abgebrochen! Aller Verderben schien 
unvermeidlich. Doch die Treue seiner ionischen Va- 
sallen rettete den Perserkönig und die Überbleibsel 
seines Heers; sie stellten die abgebrochene Brücke 
wieder her und öffneten dadurch den Flüchtigen den 
sichern Rückzug hinter die breiten Fluthen der Donau. 

Die Übereinstimmung zwischen den beiden Feldzü- 
gen, die ein Zwischenraum von 2325 Jahren trennt, 
ist bewundernswerth, um so mehr, als an keine Nach- 
ahmung zu denken war; indem die russischen Anfüh- 
rer von 1812 in ihrem Leben vielleicht nicht vom 


Darius und seinem Kriegszug gehört hatten, obwohl 


noch im Laufe des Feldzugs ein deutscher Gelehrter, 
Ernst Raupach, eine umständliche, deutungsvolle Dar- 
stellung dieser im Alterthum so berühmten Kriegsun- 
ternehmung gegeben hatte, die aber natürlich ohne 
weitere Einwirkung auf die 'gleichzeitigen Begeben- | 1 
heiten blieb. 

Waffen, Umstünde, Verhültnisse, Meiischeir: alles 
ist hier verschieden: die Kombinationen des Geistes 
dagegen bewähren bei einer wundersamen Überein- 
stimmung den gleichen Erfolg. Natürlich: alles im 
Leben, alles Zeitliche und Räumliche, wechselt: nur 
die Vernunft und ihre Erwägungen bleiben dieselben; 
und sie, wenn befolgt, in rohen, wie in hellen Zeiten, 
geben zuletzt immer den Ausschlag und entscheiden 
über die Schicksale der Völker wie der Menschen. 


Untersuchungen über dieErscheinungen derGla- 
cialformation in Estland und auf Oesel von 
Mag. Fr. Schmidt. (Lu le 12 mars 1865.) 

(Mit einer Karte.) 


Nach meiner Rückkehr aus Sibirien hatte ich im sit 


Sommer 1863 meine früheren Untersuchungen über 


die Estländische Silurformation') wieder aufgenom- 
men und war dabei natürlich auch wieder auf die neu- 
eren Bildungen gestossen, die mir bisher grósstentheils 
nur als unerfreuliches Hinderniss beim Studium der 
reichhaltigen und regelmássigen Silurischen Schichten 
erschienen waren. 

Um in Wahrheit die ganze Geologie des ET 
zu erforschen und mich nicht bloss mit einer For- 
mation zu begnügen, beschloss ich mich eingehender 
bekannt zu machen mit den Forschungen über die 
neuesten Formationen in anderen verwandten Gebie- 
ten. Die schönen Untersuchungen, die in neuester 
Zeit über die Eisperiode iu Scandinavien, Grossbri- 
tannien und Nordamerika angestellt worden sind, zeig- 
ten mir die interessanteste Seite, die sich dem Stu- 

unseres ten Diluviums abgewinnen lässt. 
Ich beschloss den nächsten Sommer zu benutzen, um 
die Stellung Estlands zur grossen Seandihsrischeh 
Glacialformation zu erforschen. Eine dreimonatliche 
Wanderung im Sommer 1864 durch Estland und Ösel 
setzte mich in den Stand, die — — 
lungen zu machen. 

Ich werde nun zunächst ein ——1 
sches Bild unseres Gebietes in kurzen Zügen zu ent- 
werfen suchen, nach dem jetzigen Stande unserer 
Kenntniss; dann gehe ich über auf die wichtigsten Er- 
scheinungen und Ablagerungen der neuesten geolo- 
gischen Periode, und zwar werden zu betrachten sein: 

1) die Grandrücken, Strandwülle und der Transport 
der erratischen Blöcke; 2) der Richk se die Sue 
lager, und die Schrammen. 

Es wird sieh ergeben, dass wir die renier 
Bildungen vollkommen durch noch jetzt bei uns fort- 
gehende Vorgänge erklären kônnen, éine Erklärung 
der zweitgenannten aber nur durch Eingreifen der 
obenerwähnten Scandinavischen Eisperiode decim 
werden kann. 


Orographische Uebersicht. 


Die Grundzüge der Orographie Estlands sind schon 
von M. v. Engelhardt richtig erkannt worden und 
am klarsten dargelegt nach seinen Angaben in rof. 
A. Huck's «Landwirthschaftliche Verhältnisse Est, 
Liv- und Kurlands.» S. 6— 18. 

J S. Archiv für die Naturkunde Liv-, Est- und piae 1. 1. Ser. 


I, S. 1— 248. Untersuchungen über die Silurische Formam 
von Estlánd, Nord-Livland und Oesel. 


341 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


Estland bildet wesentlich eine flache Felsplatte aus 
silurischem Kalk bestehend, die nach S. sich allmählich 
senkt. Doch ist der steile Abfall im Norden, der be- 
kannte Glint, nicht die einzige Stufe. Es lassen sich, 
mehr oder weniger deutlich, noch drei bis vier nie- 
drigere Terrassen unterscheiden, durch die wir all- 
mählich bis auf den hóchsten Theil des Landes, die 
von W. nach O. parallel der Küste sich hinziehende 
Wasserscheide gelangen, von der nach Süden eine 
ganz allmáhliche und unmerkliche Senkung zum Per- 
nauschen Meerbusen, sowie zum Flussgebiet der Per- 
nau und des Embachs stattfindet. Einen besonderen 
Wasserscheiderücken kann ich nicht annehmen. 

Das erwühnte flache Plateau ist nun aber nicht 

überall gleich hoch in seinem ostwestlichen Verlauf; 
es wülbt sich am hóchsten in seinem óstlichen Theile, 
in Landwierland, und senkt sich allmählich westwärts 
nach der Wiek zu. | 
— Die Pentamerenschichten, die im Klein-Marienschen 
Kirchspiel 400 F. hoch über dem Meere liegen, er- 
reichen bei Hapsal das Niveau des Meeres. Genaue 
Hóhenbestimmungen haben leider nur im östlichen 
Theile des Landes und längs der Küste stattgefunden; 
für das Innere des Landes im Westen sind wir auf 
sehr approximative Schätzungen angewiesen. In der- 
selben Richtung von Ost nach West wie die allge- 
meine Senkung des Landes, findet nun auch eine mehr | E 
oder weniger markirte Fältelung desselben statt, in- 
dem sanfte Bodenanschwellungen einander parallel 
von Nordwest — Südost verlaufend, das Land durch- 
ziehen, entsprechend dem Streichen und Fallen der 
Schichten. Andeutungen dieses Verhaltens findet man 
Schon in der Geology of Russia von Murchison, 
Verneuil und Keyserling. Das Verdienst aber, 
nachdrücklich auf die Faltungserscheinungen in den 
Ostseeprovinzen aufmerksam gemacht zu haben, ge- 
bührt Prof. Grewingk in Dorpat. °). Entsprechend 
diesen Falten verlaufen die Landspitzen im Norden 
von Estland in der nämlichen Richtnng von NW. — 
SO. und ebenfalls fast alle Flüsse, die an der Nord- 
abdachung fliessen. In vielen Fällen lässt sich deutlich 
beobachten, so am Kundaschen, Loxa- und Kegel- 
schen Bach, dass der Bach nicht etwa in einer vorge- 
bildeten Spalte oder eingedämmt von zwei Geröll- 
Te SE RT 


2) 8. Geologie von Liv- und Kurland, Archiv für die Naturkunde 
Liv-, Est- und Kurlands, 1, Serie, Bd. II, S. 554 


rücken dahinfliesst, sondern wirklich in flachen Fal- 
tungsthälern der silurischen Felsplatte. Die Grandrü- 
cken sind secundäre Erscheinungen, die aber im näch- 
sten Zusammenhang mit den Falten stehen, deren 
Kümmen sie aufliegen. Was fernervollkommen den Fal- 
ten entsprechende Erscheinungen sind, das sind die 
von N. nach S. verlaufenden Untiefen im finnischen 
Meerbusen und in der angrünzenden Ostsee (wie die 
Seekarten zeigen); die in derselben Richtung*verlau- 
fenden Meeresarme zwischen unseren westlichen In- 
seln, die Richtung der Insel Hochland und endlich 
die ganz entsprechend unseren Flusslüufen von NW. 
nach SO. angeordneten Seen und Fjorde Finnlands, 
die ihrerseits den Flüssen im óstlichen Schweden ent- 
sprechen, so dass wir schliesslich in dem von SW. 
nach NO. verlaufenden K irge die uralte Endur- 
sache unserer Faltungs- und Hebungserscheinungen 
erblicken. Die Ostsee, namentlich der Finnische Meer- 
busen, verdeckt nur zum Theil den Zusammenhang 
unseres Gebiets mit Skandinavien. 

Der Glint ist die erste Terrasse des Silurischen 
Terrains, das dem Finnischen Granit aufgelagert ist. 
Wahrscheinlich hat auch er früher in mehreren nie- 
drigeren Terrassen weiter nach Norden gereicht, diese 
sind aber, aus lockerem Material bestehend (Sand und 
Thon); von der Meereshrandung zerstört und so die 

lische Felsküst ü ängt worden, wie das 
noch jetzt stellenweise geschieht z. D auf Odensholm. 

Auf dieser besprochenen Felsgrundlage liegen nun 
verschiedenartige neuere Bildungen ausgebreitet, die 
aber sonst keine orographische Bedeutung haben, mit 


Ausnahme der oft ziemlich hohen und langgestreck- 


ten Geröllrücken, die vollkommen den Schwedischen 
sar entsprechen. Sie sind in grosser Zahl vorhanden 
und geben allein dem Innern von Estland einige Bo- 
denmannigfaltigkeit, da die Terrassen und Falten hier 
verhältnissmässig sehr wenig ins Auge fallen. Sie fal- . 
len meist steil nach beiden Seiten ab, haben zuweilen 
Auslüufer oder bestehen aus mehreren parallelen Wall- 
reihen. Sie verlaufen entweder ununterbrochen bis 
über 30 Werst oder sind in reihenweise angeordnete In- 
seln aufgelóst. Sie schliessen Seen und Moore zwischen 
sich ein und sind meist mit Wald bestanden, wodurch 
manche pittoreske Scenerien entstehen; was Wunder 
also, dass man auch im flachen Estland von einer Ke- 
denpähschen oder Müdders’schen en spricht? 


343 


Bulletin de l'Académie Impériale 


344 


Die neue topographische Generalstabs-Karte von 
Estland, die erste auf der die Terrainverhältnisse ge- 
nauer berücksichtigt sind, lässt einen ziemlich klaren 
Blick in die Vertheilung dieser Grandrücken thun. 
Auf der beiliegenden Übersichtskarte sind die haupt- 
süchlichsten derselben dargestellt, die mir fast alle 
durch persönliche Ansel g bekannt geworden sind. 

Die Hauptrichtung der Grandrücken ist die von 
NW. nach SO. oder von N. nach S. entsprechend den 
Falten des silurischen Kalkplateaus, deren Sätteln sie, 
wie oben erwühnt, aufgelagert sind, uud die durch 
die Grandrücken gerade am deutlichsten markirt wer- 
den. Hierher gehóren namentlich die hóchsten Punkte 
Estlands, die Sallschen Berge, die einem ganzen Sy- 
stem von Grand- und Sandrücken angehóren, die von 
Wesenberg bis Dorpat sich hinziehen und im Emmo- 
mäggi bei Sall ihre grósste Hóhe mit 550 F. erreichen. 
Die grösste Höhe des anstehenden Gesteins beträgt 
nicht viel über 400 F. Ausser der erwähnten Haupt- 
richtung kommen noch zwei ausgedehnte Rücken vor, 
die in abweichender Richtung von NO. nach SW. ver- 
laufen: die Grandrücken zwischen Fennern und Tor- 
gel und die Berge von Isack und Bogoroditz mit einem 
ganzen System von Sandrücken nach der Narowa zu. 
Ferner haben wir noch eine ganze Zahl bogenförmig 
und unregelmässig gewunden von W. nach O. sich 
hinziehender Grandrücken, wie die Piepschen und 
Odenkatschen Höhenzüge und die beiden Wälle, auf 
denen sich die beiden Parallelstrassen von Reval nach 
Hapsal hinziehen. Wir kommen später auf diese zu- 
rück und bezeichnen sie schon jetzt als alte Strandwälle. 

Entsprechend den obengeschilderten orographischen 
Verhältnissen des Landes verhalten sich auch die hy- 
drographischen. 

Alle Bäche auf der Nordabdachung Estlands fliessen 
entsprechend der Faltenrichtung von SO. nach NW.; 
sie haben dabei starken Fall, und in ihrem unteren 
Lauf, wo sie an den Glint treten, häufig Wasserfälle 
und hohe Ufer, weil das Land sich nach Süden senkt, 
und sie sich: ihren Weg durch’s Gestein erst graben 
mussten. Das Rückwärtsgehen der Wasserfälle wie 
beim Niagara, kann bei den drei grössten derselben 
beobachtet werden: dem Narvschen, dem Jaggowal- 
schen und dem Fallschen. Östlich von der Wierländi- 
schen Höhe finden sich Nebenflüsse von links, die 
längs dem Fuss der Terrassen in westöstlicher Rich- 


tung verlaufen; westlich von hier herrschen rechte 
Nebenflüsse vor, die von Ost nach West fliessen, Auf 
der Westabdachung des Landes verläuft der Kassa- 
riensche Bach am Fuss einer Terrasse, die als Fort- 
setzung der Südküste der Einwiek über Kirrefer bis 
Fiekel (Awwaste) sich hinzieht. Alle Nebenflüsse kom- 
men ihm von Norden zu, vom geneigten Rücken der 
nüchst tieferen Terrasse. Die hóher liegende, seinen 
Lauf im Süden begrünzende Terrasse hat ihre Abda- 
chung nach dem Pernauschen Meerbusen zu. 

Auf der Südabdachung des Landes verlaufen die 
Zuflüsse des Embachs, die Pedja und Pahle, entspre- 
chend den Falten und Grandrücken von NW. nach 
SO. und von N. nach S., während der Pernaustrom 
mit seinen Zuflüssen eine ausgesprochene Richtung 
von NO. nach SW. hat, ebenso entsprechend der 
hier veränderten Richtung der Grandrücken, die be- 
reits in Jerwen beginnt nnd wohl auch im verän- 
derten Relief der unterliegenden Silurischen — 
platte ihren letzten Grund hat. 

Ähnlich wie die Flüsse, so lassen sich auch Bien 


und Moore mit der önögrupkiichen Configuration in 


Zusammenhang bringen. Erstere liegen entweder auf 


der Höhe der Glintfläche ausgebreitet, bei deren Nei- 
gung nach Süden sie keinen Abfluss finden können, 
da die nächste Terrasse quer vorliegt, oder sie neh- 


men die Vertiefungen zwischen zwei naheliegenden 


Parallelrücken ein, wie die zahlreichen Seen mere 


von Dorpat. 

Letztere, die Moore, verhalten sich durehaní ähn: 
lich; entweder liegen sie ebenfalls in Vertiefungen 
zwischen zwei Falten oder sie dehnen sich am -— 
der Terrassen aus. 

Wir haben vorhin nur die Orographie des Festlan- 


des im Auge gehabt, es bleiben uns noch die Inseln 


nebst der gegenüber liegenden Küste der Wiek übrig. 

Die eigentliche Glintterrasse, deren Rücken der 
Vaginatenkalk bildet, hórt auf dem Festlande bei Bal- 
tischport auf; ihre Fortsetzung erscheint nur 
auf den Inseln Gross- und Klein-Rogoe und Odens- 
holm, welche Überreste einer früher weiter reichenden 
Küste darstellen. 

Die westlich fortgehende Festlands- Küste gehört 
schon der nächsten Terrasse an, der Jeweschen und 
Wesenbergschen Schicht entsprechend, die in 10 oder 
mehr Werst Entfernung vom eigentlichen Glintab- 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


sturz bis jenseit Jewe sich deutlich verfolgen lässt. 
Hierauf folgt *) in dem Küstenvorsprung südlich von 
Hapsal die erste obersilurische Terrasse, aus dem Pen- 
tamerenkalk gebildet, der zugleich zum grossen Theil 
die Wasserscheide Estlands ausmacht. Diese Terrasse, 
auf die man von Hapsal aus ziemlich schnell hinan- 
steigt, senkt sich nach Süden allmählich in die Einwiek, 
an deren Südufer die letzte Silurische Terrasse des 
Festlands auftritt, an deren Fortsetzung, wie schon 
erwühnt, der Kassariensche Dach hinfliesst. 

Von den Inseln gehóren Worms und Nuckó der 
nördlich von Hapsal gelegenen untersilurischen Ter- 
rasse an; beide sind mit regulär von NW. — 50. verlau- 
fenden Grandrücken versehen, wie auch die Festlands- 
küste bei Nyby, und erscheinen als hervorragende 
Wellenrücken. Hierher gehórt auch Dago, wo bei 
Palloküll und Kertel besonders deutlich eine wel- 
lenförmige Auftreibung des Felsbodens in der re- 
gulären Richtung wahrzunehmen ist, die ihrerseits ei- 
nem Grandrücken zur Unterlage dient. Die hohen 
Grand- und Sandberge bei Dagerort habe ich leider 
nicht besucht, so dass ich mich über ihre Deutung 
hier nicht aussprechen kann. 

Die Inseln Moon und Ösel schliessen sich an die 
obersilurische Terrasse, südlich der Einwiek an. Moon 
zeigt drei deutliche Faltensättel ‘), die an ihrer NO.- 
Seite steil abbrechen und Spuren von der Wirkung 
ehemaliger Meeresarme zeigen, die das Land nach 
den Falten dnrchschnitten, wie noch jetzt das Meer 
am Fusse des óstlichsten Faltungsrückens brandet und 
wie noch jetzt der kleine Sund den vollkommen hier- 
her gehórigen vierten Rücken, an der NO.-Küste 
Üsels zwischen Orrisaar und St. Johannis, von Moon 
scheidet. Auf der Höhe der Faltungssättel finden sich 
auf Moon Grandwälle, ganz ebenso wie bei den nörd- 
eren Inseln. 

— Weiter westwärts auf Ösel sind die Sieg weniger 
deutlich, das Land bricht steil im Norden ab und 
senkt tici allmáhlich nach Süden. In den drei hohen 
felsigen Halbinseln von Taggamois, Ninnase und Pank 
finden sich wohl Andeutungen von Falten ausgespro- 


3) Im Osten sind noch mehrere. Zwischenterrassen deutlich, die 
im Westen verschwinden. 

4) Ich habe früher versucht, diese nach NO. steil abbrechenden 
Rücken als aufeinanderfolgende Terrassen anzusehen; die. vollkom- 
mene Gleichformigkeit ihrer Schichten spricht aber dagegen, die 
bei echten Terrassen nicht vorkommt. 


chen, da von hier aus, auf der Hóhe der Felsplatten 
sich mächtige Grandrücken nach S. fortsetzen; na- 
mentlich wird das Kielkondsche Kirchspiel im Westen 
von Osel, durch zwei bis drei müchtige bewaldete 
Grandrücken, die mit Unterbrechungen nach Sworbe 
hinübergehen, von dem übrigen Ösel getrennt. Ausser- 
dem finden sich auch auf Ösel bedeutende Querwälle 
von O. nach W., die aber niedriger und breiter sind als 
die Estländischen und noch deutlicher als alte Strand- 
wälle zu erkennen sind. 

Die Grandrücken und Strandwälle. Der Transport der errati- 

schen Blöcke, 


Alle in der Überschrift genannten Erscheinungen 
lassen sich aus der Thätigkeit des Meeres erklären. 
Lokale Beobachtungen genügen, um diese Erklärung 
zu finden. 

Unsere Grandrücken, deren Verbreitung und oro- 
graphische Bedeutung schon oben besprochen wurde, 
sind unregelmässig über das Land vertheilt, so dass 
durchaus nicht alle Gegenden des Landes gleich reich 
an dem trefflichen Wegebaumaterial sind. Ihre Zu- 
sammensetzung und grösstentheils auch ihre Form 
sind aber fast durchweg dieselben, sie mögen nun 
hart am Meere oder auf den höchsten Strichen unse- 
res Landes liegen. Ihr Bau gleicht durchaus dem 
der Schwedischen Âsar. Sie sind durchweg geschich- 
tet, aber nicht horizontal, sondern sattelfórmig, so 
dass die Schichten beiderseits in steiler Bóschung ab- 
fallen. Ihr Material besteht aus vollkommen abgerun- 
deten grösseren und kleineren Kalk- und Granittrüm- 
mern, so jedoch, dass in der nämlichen Schicht eine 
gewisse Übereinstimmung hinsichtlich des Korns statt- 
findet. Die Grósse der Bestandtheile schwankt von 
der eines Sandkorns bis zu Kopfgrüsse. Ein mehr 
oder weniger grober Kalksand, bestehend aus fein zer- 
riebenen Kalkstückchen, gemischt mit Quarzsand, bil- 
det die Bindemasse des Conglomerats. 

Grössere Granitblöcke finden sich in der Masse der 
Grandrücken selbst sowohl, als namentlich an den Ab- 
hängen und längs dem Fusse derselben, wo sie zuweilen 
mächtige Haufwerke bilden. Feinkörnige Sand- und 
Thonlager kommen nur ausnahmsweise in den Grand- 
rücken selbst vor; sie finden sich in den Niederungen 
am Fusse derselben, und zwar pfle Gleich 


| mässigkeit in den Niedernngsschichten der Zwischen- 


räume je zweier Grandrücken vorzuherrschen. Die 


347 


Bulletin de l'Académie Impériale 


lang gezogenen regelmässig verlaufenden Grandrücken 
unterscheiden sich nur durch ihre Form und die gleich- 
mässige Abdachung nach beiden Seiten von den neuen 
und alten Strandwällen, die längs den Küsten sich 
hinziehen. Auch diese zeigen ganz dieselbe Zusam- 
mensetzung; eine Mischung von feinerem und gröbe- 
rem Grand, die auch hier verschiedene Stellen und 
Schichten einnehmen. Die Betrachtung einer Küste, 
die der Meeresbrandung ausgesetzt ist, zeigt die durch 
die Wellen zerriebenen Geröllmaterialien je nach ihrer 
Form und Grösse in verschiedene Streifen vertheilt?). 
An steilen Abhängen zeigen die Küstenwälle eine stär- 
kere Neigung und eine grössere Höhe nach der See zu, 
als nach dem Lande, aber die sattelfórmige Anordnung 
der Schichten ist auch hier wahrnehmbar. An mehr 
ebenen Küsten bilden sich nach beiden Seiten gleich- 
mässiger aussehende Wälle. Bei hohem Wasserstande 
und starker Brandung werden die Gerölle über den 
Kamm des Walles hinübergeworfen und lagern sich 
auf der andern Seite ab. Daher die Sattelbildung. 
Bestehen die Schichten, an denen die Brandung 
sich bricht, aus dünnen Platten, so besteht das Geröll 
der Küstenwälle aus mehr oder weniger dünnen, seit- 
lich abgerundeten Scheiben, so bei Baltischport und 
Reval (iu Joachimsthal). Bei mächtigeren Schichten 
nähern sich die Gerölle mehr der Kugelform und-ha- 
ben auch an ganz neuen Küstenwüllen ganz beträcht- 


liche Dimensionen, so an der Küste der Insel Worms, | 


wo sie vorzugsweise dem festen gleichmässigen Cyclo- 
crinitenkalk der Wesenberger Zone angehören. Im 
westlichen Theil unserer Küste finden sich zahlreiche 
Muscheln am Fusse der Küstenwälle angehäuft, im 
óstlichen Theil werden sie seltener. Tiefer ins Land 
hinein finden sich nirgends subfossile Muschellager 9); 
nur in wenigen Wersten Entfernung von den Küsten 
der Wiek und Ösels finden wir solche bis zur absolu- 
ten Höhe von etwa 30 F. über dem Meere, gewöhn- 
lich in einem feinen Sande, der einem Lehmlager auf- 
liegt. Die Muscheln sind die nämlichen, die noch jetzt 
an unseren Küsten leben; ausser ihnen kommt noch 
eine kleine Littorina vor, die auch die Schwedischen 
subfossilen Muschellager der Ostseeabdachung cha- 


5) Lan über die Bildung der Strandwälle und die eebe der | 


. v. Helmersen im Bull. phys.-math. T. XIV. N° 1 
E 8. Schrenk Übersicht des obern e, EE Cos Re 
8. 92 und meine Untersuchungen, S. 180 


rakterisirt, in der Ostsee selbst aber jetzt nicht mehr 
gefunden wird. | 

Dagegen lassen sich die Strandwälle an mehreren 
Punkten bis auf die grössten Höhen unseres Gebie- 
tes verfolgen. Am Taggamoisschen und Mustelschen 
Pank, von denen der letzte 100 F. hoch ist, steigen 
einander parallele und vollkommen gleichmässig ge- 
bildete Strandwälle von unbedeutender Höhe, allmäh- 
lich längs den sanfteren Küstenabhängen vom Meeres- 
niveau bis zur Gipfelfläche des Panks auf. Dasselbe 
lässt sich auf den Inseln Gross- und Klein-Rogoe und 
an der felsigen Halbinsel von Baltischport beobachten, 
Bei Reval besteht die obere Fläche des Glints aus 
nacktem Fels, der nur dürftig mit Rasen bedeckt ist, 
südlich davon aber lassen sich an der Raudialschen 
Strasse bis Tois hin ganz deutlich Spuren alter Strand- 
wälle beobachten. Am höchsten steigen diese am 
Wierländischen Glint auf, wo längs der Strasse auf 
der Höhe des Glints und am Fuss der Jeweschen Ter- 
rasse, von Paddas, über Kook, Isenhof bis Kuckers hin 
ganz deutliche alte Küstenwälle, von derselben Bildung 
wie die jetzigen, in einer Höhe von etwa 250 Fuss 
über dem Meere zu erkennen sind. Auch bis Wesen- 
berg und weiter scheinen alte Strandwälle zu rei- 
chen, doch habe ich sie in dieser prep itin 
genauer verfolgt. 

Dagegen zeigt die Wiek mehrere treffliche Bei- 
spiele von alten Strandlinien tief im Lande, die frei- 
lich aber keine bedeutende absolute Höhe einnehmen. 
So die schon erwähnten beiden Wälle, auf denen die 
Strassen von Hapsal nach Reval gehen, die einander 
parallel in einem Bogen von SW. nach NO. verlaufen, 
wit der Krümmung nach SO. Der nördlichere Wall, 
besonders deutlich zwischen Kuijöggi und Padis, be- 
steht aus Sand; an seinem Fuss liegt der ausgedehnte 
Morast Suur Bon. Er scheint eine Stufe zu verdecken, 
denn sein Abfall nach NW. ist weit hóher als der nach 
SO., hinter dem ein mächtiger sumpfiger Lanewald 
auf Lehmboden sich ausdehnt. Der südliche Parallel- 


rücken lässt sich von Palfer bis Riesenberg verfolgen 


und besteht aus Grand; er bildet die Wasserscheide 
in dieser Gegend, indem südöstlich von ihm schon 
das Gebiet des Kassarienschen Baches beginnt. 
Besonders schóne alte Uferlinien finden Ru bei 
Kirrefer auf der Höhe und am Fuss der Terrasse, die 
hier das alte Ufer der einst weiter ins Land greifen- 


349 des Sciences de 


St. -Pétersbourg. 


den Einwiek südlich begränzt. Am Fuss des Abhangs 
liegen reihenweis aufgestellte Granitblöcke, ganz wie 
am Fusse jetziger Meeresabhänge. Ganz ebenso ver- 
hält sich die Fortsetzung dieser Küste der Einwiek 
beim Dorf Awwaste, unweit Fickel, und eine alte 
Küste beim Dorf Törwaste, unter Piersal, wo man 
ebenfalls auf der Höhe und am Fusse eines Felsab- 
sturzes, der nach Westen gewendet ist, alte Strandli- 
nien sich hinziehen sieht. 

Ebenfalls unter Piersal, bei Wannama sieht man 
ineinem nach Westen vorspringenden Bogen mehrere 
parallele alte Strandlinien, die ostwärts ansteigen und 
an ihrem Fuss mit Blockreihen besetzt sind. 

Aus dem Vorhergehenden ergiebt sich, dass die 

Strandwälle und die Äsarartigen gersälinigen regulä- 
ren Grandrücken sowohl ihrem Bau nach, als auch 
darin übereinstimmen, dass sie in jeder Höhe, von den 
Küsten aufwärts bis auf die Landrücken im Innern 
verbreitet sind. 
— Es ist also auch eine gleichartige Entstehung anzu- 
nehmen. Diese wird schon dadurch wahrscheinlich, 
dass in manchen Gegenden, den Faltungserscheinun- 
gen unseres Bodens entsprechend, die Küstenwälle mit 
den regulür verlaufenden Äsar zusammenfallen, so an 
der Festlandsküste der Wiek, gegenüber Nuckoe, bei 
Nyby und Sutlep, wo sich längs der Küste von NW. 
nach SO., auf Kalkfels gelagert, ein Grandrücken in 
mehreren Stufen hinzieht, hinter dem nach Osten das 
Land sich zu einem Sumpfe senkt. Hier vereinigen 
sich die Charaktere der Strandwälle und Äsar voll- 
kommen. Dasselbe ist der Fall mit den Strandwällen 
im Westen der Insel Nuckoe und an der Ostküste von 
Dago. Aber auch noch direktere Genie eg ge- 
lang es mir zu machen. 

Die kleine Insel Harrilaid, im Meere zwischen 
Worms und Dago gelegen, bildet ein von NW. nach 
SO. gezogenes Riff aus Geröllgruss und Granitblöcken 
zusammengesetzt. Sie hat vollkommen das Aussehen 
und die Zusammensetzung eines regulären Grandrü- 
Ckens, nur in kleinerem Maassstabe. Am Fusse des 
Walles liegen Reihen von Granitblöcken, die am Nord- 
ende der Insel in ein halb unterseeisches Riff ausgehn. 
Der alte Krüger auf der Insel, der schon 24 Jahre 


hier wohnt, hat einen grossen Theil ihres Wachsthums | dem Me 
mit erlebt und schilderte mir, wie die Insel durch von | Kern w 


Eis angeführte Granitblöcke und Grussmassen ge- 


i 


$ 


wachsen sei. Die Mitte der Insel sei früher bei hohem 
Wasserstande überflutet worden, was jetzt seit einer 
Reihe von Jahren nicht mehr vorgekommen sei”). Ein 
ähnliches Bild gewährt die lang gestreckte Insel Hest- 
holm bei Hapsal, die ebenfalls ein in Bildung begrif- 
fener Grandrücken ist, und die Reihen von Geröllin- 
seln zwischen Moon und Dago, die durch Riffe sich 
zu verbinden streben. Ein früheres Stadium der In- 
selbildnng haben wir in den flachen Steinriffen von 
Rukki rahhu und Kumora, und ein späteres in der 
Insel Worms, auf der ein centraler Grandrücken, der 
von NW. nach SO. die ganze Insel durchzieht, zur 
Grundlage der weiteren Inselbildung geworden ist. 
Auch dieser Grandrücken reicht mit seinem Nord- 
und namentlich mit seinem Südende noch in’s Meer, 
hier in ein unterseeisches Riff ausgehend; an seinem 
Fuss aber, etwa eine Werst von der jetzigen Küste 
entfernt, find ich im feinen Grande wohlerhaltene 
Exemplare der Meeresmuschel Cärdium edule, als 
sicheren Beweis, dass unter Vermittelung des Meeres 
der Grandrücken als Riff entstanden ist, in derselben 
Weise, wie jetzt Harrilaid und Hestholm. Es sind, 
wie ich schon oben hervorhob, die der Faltenrichtung 
des silurischen Bodens entsprechenden langgezogenen 


Meeresuntiefen, die das Stranden der Granitblócke, 
die von Eisfeldern herangeführt werden, bedingen. 
Wir haben mit der Zeit in dem Meere zwischen der 
Wiek und den Inseln die weitere Ausbildung der al- 
ten und die Neubildung einer Anzahl neuer Riffe zu 
erwarten, die schliesslich lang gestreckte Inseln oder 
Inselgruppen bilden, an die sich mit der Zeit immer 
mehr Land durch Anschwemmung ansetzt. Die säku- 

lire Hebung des Landes wirkt mit und das Festland 
vereinigt sich mit den Inseln. So ist allmáhlich das 
Festland von Estland nach Westen vorgeschritten, seit 
die ersten Riffe im jetzigen St. Marienschen up Si- 


7) 7) Wie 


man sieht, sind die hier mitgetheilten dag genau 
dieselben, Zusätzen zur 


wie sie Hin. Akadem. v. Baer in — 


nomens (Mélang. phys. 


dert. Meine Wahrnehmungen weichen nur in soweit ab, als ich 
glaube nachweisen zu können, in Weise, wie jetzt die 
niedrigen Inselriffe im Meer durch Schwimm- und Schiebeis entste- 


Mg rel 


351 


Bulletin de l'Académie Impériale 


monischen Kirchspiel über den Meeresspiegel her- 
vortraten. 

Ich habe mich in dem eben Gesagten als einen An- 
hänger der Ansicht gezeigt, nach welcher unser gan- 
zes Gebiet allmählich aus dem Meere hervorgetreten 
ist und also an der Skandinavischen säkulären Erhe- 
bung Thell genommen hat und wohl noch Theil nimmt. 
Ich weiss sehr wohl die gewichtigen Einwände zu schäz- 
zen, die man gegen diese Annahme gemacht hat: voll- 
kommen gegen die allgemeine Meeresbedeckung un- 
seres Gebietes eingenommen, bin auch ich im verflos- 
senen Sommer an meine Rundreise durch Estland ge- 
gangen, aber der zwingende Augenschein hat mich 
eines Andern belehrt. 

Der Haupteinwand ist der Mangel von subfossilen 
Meeresconchylien mitten im Lande. Aber auch jetzt 
ist der östliche Theil des Finnischen und, wie ich 
glaube, der nördliche des Bottnischen Meerbusens arm 
an Meeresmuscheln, und sind nicht Umstände denk- 
bar, die auch in früherer Zeit den östlichen Theil der 
Ostsee, der sich über unser Gebiet erstreckte, zum 
Gedeihen von Meeresmuscheln ungeeignet machten, 
während im westlichen Theile dasselbe Meer einen 
grossen Theil der Ostabdachung Schwedens einnahm 
und bis zum Wener- und Wettersee reichte, dabei 
aber dieselben Meeresmuscheln nährte wie jetzt, und 
ausserdem die verschwundene Yoldia arctica und die 
auch bis zu uns reichende- Littorina, wie zahlreiche 
subfossile Muschellager bis zu 150 Fuss Höhe über 
dem Meere beweisen? Im Wener- und Wettersee ha- 
ben sich Fische und Crustaceen der Ostsee erhalten; 
die nämlichen finden sich auch in einigen Finnischen 
Seen und im Ladoga; aber während Meeresmuscheln 
in der Umgebung der Schwedischen Seen keine Sel- 
tenheit sind, fehlen sie im Innern Finnlands und um 
den Ladoga ebenso vollkommen, wie in unserem Bin- 
nenlande. . 

Wenn ich der Ansicht beitrete, dass ganz Estland 
ehemals unter dem Spiegel der Ostsee gewesen ist 
und sich allmählich daraus erhoben hat, so kann ich 
doch nicht der Ansicht Lovens beitreten, dass die 
Ostsee einstmals mit dem Eismeer über das weisse 
Meer und die grossen Seen weg zusammengehangen 
habe. Wenn das Terrain, seiner geringen Erhebung 
nach, hier auch keine Schwierigkeiten bietet, so ist 
der völlige Mangel an subfossilen Muscheln“ im In- 


nern von Estland, Livland und der ganzen Umge- 
bung der grossen Seen, die verhältnissmässig gut be- 
kannt ist, doch gar zu auffallend gegenüber dem plötz- 
lichen Auftreten einer reichhaltigen arktischen Mol- 
luskenfauna an der unteren Dwina. Der frühere Zu- 
sammenhang mit dem Eismeer muss auf Schwedischer 
Seite etwa beim Wenersee gesucht werden, denn dort 
weist Lovén ein ehemaliges Skáren- Labyrinth nach, 
durch das die Ost- und Nordsee zur Eiszeit mit ein- 
ander in Verbindung standen. Die nordischen Thier- 
formen, die jetzt der Nordsee fehlen, mógen damals 
eingewandert und später in der Nordsee verschwun- 
den sein, in der Ostsee aber sich erhalten haben. Spricht 
doch auch das Vorkommen einer dieser Thierformen, 
der Mysis relicta, im Mjósensee in Norwegen, eben- 
falls für die hier vorgeschlagene Erklürungsweise. 

Ein anderer Einwand ist die Unmóglichkeit, noch 
jetzt in historischer Zeit ein wirkliches Steigen des 
Landes nachzuweisen. Damit bin ich vollkommen ein- 
verstanden: die Küstenveränderungen, die als in neuer 
Zeit geschehen nachzuweisen sind, lassen sich alle 
durch Anschwemmung und Eisthätigkeit erklären, 
Aber braucht denn die Hebung bei uns ebenso schnell 
vor sich zu gehen, wie in Skandinavien, wo ja auch 
nach neueren Beobachtungen kein sicheres Maass für 
die Hebung festzustellen ist? Haben wir denn auch 
ein Mittel, über das Vorhandensein oder Nichtvorhan- 
densein von Hebungserscheinungen bei uns ein siche- 
res Urtheil abzugeben, da unsere Küstengesteine s0 
leicht zerstórbar sind)? Und musste endlich die He- 
bung in früherer Zeit nothwendig ebenso unmerklich 
vor sich gehen, wie jetzt? 

Was die zwingenden Gründe für die Erhebung un- 
seres Landes aus dem Meere betrifft, so sind sie im 
Obigen schon besprochen worden. Es sind die völlige 
Gleichartigkeit in Form und Zusammensetzung der 
landeinwürts gelegenen Grandrücken und alten Strand- 
linien mit den Riffen und Strandlinien an den jetzigen 
Küsten. Dass im Ganzen die höher im Lande gelege- 
nen Grandrücken hóher und müchtiger erscheinen als 
die jetzt sich noch bildenden, das wird unsere An- 
sicht nicht unsicherer machen, wenn wir bedenken, 

8) Ich verweise hier auf den geet Vorschlag us 
Hrn. Akademiker General von Helmersen die Hôhe einiger be 
stimmter fester Gebäude über dem Meere genau zu bestimmen, 


diese Höhenbestimmung von Zeit zu Zeit zu wiederholen. Siehe Le 
oben citirte Abhandlung, Bull. phys. math. T. XIV, N°14 ` 


des Sciences de Saint - Petersbourg. 


354 


dass in früherer Zeit, als noch die hochnordische Nu- 
cula oder Yoldia arctica an Schwedens Ostseeküste 
vorkam (die jetzt nur im Meer um Spitzbergen sich 
findet), und wahrscheinlich noch Gletscher in die Ost- 
see mündeten, die Thätigkeit auch des schwimmenden 
Eises eine grössere gewesen sein mag, als jetzt. 

Ich will noch einige Beobachtungen anführen, um 
meine Ansichten von d terbroch Z 
hange zwischen den alten im Innern des Landes ge- 
legenen Grandrücken mit den Riffen und Strandwüllen 
der Gegenwart noch kräftiger zu unterstützen. 

Auf Ösel, dessen orographische Verhältnisse wir oben 
besprochen haben, finden sich ausser den von Nord 
nach Süd gestreckten grossen Grandrücken, noch eine 
Anzahl von West nach Ost verlaufender alter Strand- 
wälle, die einen ganz ähnlichen Bau zeigen. Der eine 
dieser Wälle verlàuft nahe der jetzigen Küste, zwi- 
schen Kangern und Neulówel, ein zweiter mitten im 
Lande von Kergel nach Nempa und durchschneidet 
die Strasse, die von Mustel nach Arensburg führt; 
kleinere Querwälle verlaufen südlich von Mustelpank 
in der hóchsten Gegend der Insel und umgeben (histo- 
risch genommen) die ersten Anfánge von Ösel. In dem 
grossen System paralleler Grandrücken, das die West- 
seite von Ösel von N. nach S. durchschneidet, lassen 
sich beim Durchschnitt von O. nach W. jederseits 
zwei Stufen unterscheiden, die zuweilen in eine ver- 
schmelzen und zu dem Hauptrücken in der Mitte hin- 
anführen. Am Westabhang der obersten Stufe sowohl 
(bei Widokrug), wie an der Basis der ganzen Ablage- 
rung, sind in grosser Menge reihenweise angehäufte 
Granitblócke zu sehen, wie diese noch jetzt sich um 
alle steiler abfallende Küsten gruppiren?). 

Im Pernauschen Kreise des nördlichen Livlands 
ist der von N. nach S., von Wahhenurm bis über 
Maima hinaus in den Moosmorast hineinstreichende 
Grandrücken bemerkenswerth. Bei Entza-Dorf senkt 
er sich steil zum Morast nach Osten. Nach Westen 
geht er ganz allmählich in eine hochliegende Fläche 
mit anstehendem Kalkfliess über, die erst allmählich 
wieder in den Morast sich senkt. Wir haben es also 
Wieder mit einer nach Osten steil abgebrochenen Falte 


9) S. auch die Mittheilungen über Inselriffbildungen im Meere, 
südlich von Ösel, in meinen Untersuchungen u. s. w. Seite 82; über 
Terrassenbildungen und Vertheilung der erratischen Blôcke auf 
Moon und Schildan s. meine Flora von Moon, im Archiv fur Natur- 
kunde etc, 2. Serie, Bd. I, p. 1 ff. i 

Tome VIII. 


zu thun, wie auf Moon, deren Rücken mit Geröll be- 
deckt, einst als Riff in’s Meer hineinragte, wie jetzt 
in den Morast. 

Die wichtigsten hierher gehörigen Erscheinungen 
in der Wiek haben wir oben berührt. In Harrien lässt 
sich längs der Raudialschen Strasse zwischen Tois und 
Tranikrug deutlich ein altes Ufer beobachten, das den 
Ostabhang eines Faltensattels und die Westseite einer 
tief eingreifenden Bucht bildete. Längs dem Abhang, 
an dem die Strasse hinführt, liegt eine Unzahl abge- 
rundeter Granitblöcke. An einem andern Abhang mit 
felsiger Grundlage und durch Schichtenfaltung gebil- 
det, der längs dem Kegelschen Bach von Röa und Selli 
bis nördlich von Tois verläuft, wurde mir eine Stelle 
gezeigt (1 Werst südlich von Tois, an der Strasse), wo 
die dort anstehenden untersilurischen dünn geschich- 
teten Kalksteinlager unregelmässig aufgerichtet und 
durcheinander gebrochen waren; bei näherer Unter- 
suchung ergab es sich, dass hier eine Anzahl Granit- 
blöcke in die Schichten des Abhangs hineingeschoben 
waren, die diese unregelmässige Aufrichtung verur- 
sacht hatten. 

Genau dieselben Erscheinungen, durch Granitblócke 
hervorgebracht, lassen sich auch hart an der Küste bei 
Neuenhof unter Hapsal und bei Orrisar auf Ösel be- 
obachten. 

Die Odenkatschen Berge, schmale und hohe Grand- 
rücken, von unregelmässigem Verlauf, mitten durch 
Moore setzend oder diese begrünzend, müssen auch 
als alte Strandbildungen und Riffe angesehen werden 
auf den zuerst hervortretenden Stellen von Harrien. 
Süsswasserseen, die hier in spüterer Zeit eine grosse 
Rolle gespielt haben, mógen etwas modificirend ein- 
gewirkt haben. Zu den unregelmässigen Grandrücken, 
die wir einstweilen noch als alte Strandwälle bezeich- 
nen wollen, gehórt auch der Rücken, der von den 
Rakkeschen Bergen über Piep nach Sitz und Wein- 
jerven geht. 

In Wierland ist der grosse Grandrücken erwähnens- 
werth, der längs dem Kundaschen Bach über Rut 
nach Süden sich hinzieht, weil das Flussthal an seinem 
Fuss sich, bei Ruil wenigstens, deutlich als eine Fal- 
tenmulde im Gestein zeigt. Der Grandrücken liegt di- 
rekt auf dem Kalkfels und eine Auswaschung durch 
den Fluss ist nicht wahrzunehmen, doch ist eine deut- 


liche Thalsenkung da, in der an vielen Orten immer 
28 


355 


Bulletin de l'Académie Impériale 


das nämliche Gestein zu Tage tritt. Nach Süden löst 
sich dieser Rücken in einige inselförmige Höhen auf, 
die in der früheren regelmässigen Richtung liegen, 
obschon bei Pastfer z.B. schon in einem andern Fluss- 
gebiet. Hier bei Pastfer ist der Faltenrücken noch 
erkennbar, indem auf ihm und an seinen Abhängen, 
auch wo kein deutlicher Grandrücken vorhanden, doch 
eine grosse Zahl reihenweise angeordneter erratischer 
Blócke zasammengeführt ist. Längs der Glintküste in 
Allentacken sind noch einige hierher gehórige interes- 
sante Verhältnisse zu erwähnen. Es gehen hier einige 
ganz kurze höchstens ein paar Werst lange Geröll- 
rücken direkt von N. nach S. perpendikulär zur Küste, 
ander sie beginnen; so bei Alt-Isenhöf, bei Choudleigh 
und bei Waiwara (die blauen Berge). Der Isenhofsche 
ist der lehrreichste, weil sein Bau am klarsten auf- 
gedeckt daliegt. An dem schroffen Glintabfall sieht man 
an einer Stelle nahe beim Badehause den Rand des 
Glints bogenförmig steigen. Die nämlichen Schichten, 
die den obern Rand bilden, liegen seitwärts in viel tie- 
ferem Niveau. Auf der Achse der Anschwellung liegt 
der Grandrücken, der beiderseits in mehreren deutli- 
chen kleinen Terrassen abfällt und sich auf diese Weise 
so dentlich als altes Inselriff dokumentirt, das allmäh- 
lich hervorgetreten ist. 

Die blauen Berge scheinen einen ühnlichen Bau 
zu haben: hier ist der Durchschnitt nach dem Glint 
zu durch Wald verdeckt, aber man sieht ganz deut- 
lich die Berge nach Süden in kurze Geröllrücken 
übergehen (auf einem derselben liegt die Waiwarasche 
Kirche), deren Seiten aus echtem gerollten Gruss be- 
stehen, während die Höhe des Rückens unregelmäs- 
sige eckige Kalksteinstücke und aufgerichtete Platten 
zeigt. Hier liegt nahe zu vermuthen, dass die Bildun- 
gen auf der Höhe ihre Entstehung der Mitwirkung 
von Eis verdanken, während der gewöhnliche Gruss 
an den Seiten durch alleinige Thätigkeit der Meeres- 
wogen entstanden ist. 

Hieran schliessend muss ich erwähnen, dass ein- 
zelne Berge und ganze Höhenrücken nicht ganz selten 
sind, die statt aus einem Geröllgruss, aus unreinem 
Lehm und Sand mit unregelmässig vertheilten und 
gestellten grösseren Kalkplatten uud Granitblöcken be- 
stehen. Manchmal herrschen diese unregelmässig auf- 
gebrochenen Kalkplatten auch so vor, dass man anste- 
hendes Gestein mit stark geneigter Schichtung vor 


sich zu haben glaubt. Hierher gehört namentlich der 
Bogoroditzaberg bei Illuk, einer der höchsten isolir- 
ten Berge Estlands, der eine weite Fernsicht auf die 
umliegende Gegend gewährt. Vielfache Kreise aus 
Granitblócken zusammengestellt auf seiner Höhe lag- 
sen hier einen schönen Boden für archäologische Nach- 
grabungen vermuthen, wie überhaupt unsere Grand. 
rücken in dieser Richtung schon manchen Fund ge- 
liefert haben; ich erwähne hier namentlich eine Grand- 
höhe bei Engdes und die alte Begräbnissstätte zwi- 
schen Sallentack und Wahhenurm in Livland, die 
noch ausserdem durch eine alte heilige Linde gekenn- 
zeichnet ist. 

Von dem Transport und der Verbreitung der er- 
ratischen Blöcke ist schon oben vielfach die Rede 
gewesen. Ihre Verbreitung ist sehr mannigfaltig. An 
unseren jetzigen Küsten liegen sie entweder unregel- 
mässig zerstreut, namentlich auf Untiefen, oder- sie 
sind in Reihen und Haufwerke zusammengeführt; sie 
sind entweder scharfkantig oder von Wasser abgenutzt. 
Ganz ebenso verhalten sie sich im Innern des Landes. 
Auf sanft geneigten oder horizontalen Ebenen sind sie 
unregelmässig zerstreut, am Fuss von Abhängen, so 
am Fuss der höheren Glintterrassen in Wierland, rei- 
hen- und haufenweise angeordnet; auch hier kommen 
scharfkantige Blöcke vor, sie sind aber durchweg un- 
ter den kleineren in Geröllmassen und Diluviallagern 
eingebetteten Blöcken zu suchen; die grossen Steine 
sind wohl durchweg mehr oder age an den qu 
ten gerundet. 

Allerdings fallen die Blöcke im deg E Land 
nicht überall so in die Augen wie an den Küsten, weil 
sie weniger frei liegen und vielfach von Rasen verdeckt 
sind. Doch frage man nur die Landwirthe in den mei- 
sten Gegenden Estlands, ob die Reinigung der Felder 
von erratischen Blöcken eine kleine Aufgabe ist, und 
wie viel Millionen dieser Blöcke sind nicht schon auf- 
gelesen und zu Steinzäunen um Felder und "e 
verwandt? 

Vielfache Beobachtungen dnd: an unseren Küsten 
über Anschiebung und Umstellung von Blócken selbst 
bis bedeutend unter und über das Niveau des Meeres 
gemacht worden. Es fehlt aber an Beobachtunge” vi 
direkten Transport von Granitblöcken aus Fi í 
die neu an der Küste erschienenen Blöcke scheinen 
eben nur aus dem nächsten Meeresboden,. auf dem sie 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


schon lange gelegen, herangeschoben zu sein. Mir ist 
kein Beispiel bekannt, dass hoch im Meere in der 
Ostsee Blócke auf Eisfeldern gesehen worden sind. 
Es ist immerhin möglich, und die Beobachtung auf 
Hochland über die Hr. Akad. v. Bär (Bull. scient. V, 
N° 9 u. 10) berichtet, scheint ähnliche Erscheinungen 
auch an unseren Küsten zuzulassen. Es spricht nichts 
dagegen und es können sehr wohl Blöcke an der Finni- 
schen Küste einfrieren, bei hohem Wasserstande ge- 
hoben und an unsere Küsten transportirt werden. Ge- 
 genwürtig scheint dieser Vorgang aber zu den Selten- 
heiten zu gehören; unsere jetzigen Blocktransporte 
beziehen sich wohl grósstentheils nur, wie gesagt, auf 
Umstellung auf dem seichten Meeresboden und auf 
Hinanschieben der Blócke an die Küste. Und zwar 
finden diese Schiebungen an allen unsern Küsten und 
aus allen Weltgegenden statt; namentlich aber sind sie 
bekannt von der W.- und SW.-Küste Estlands und des 
len Livlands , ebenso an der W.- und S.-Küste 

der Inseln, weil hier das Meer fast durchgüngig seicht 
ist und die Blócke leicht in den Bereich der in Bewe- 
gung gesetzten Eisfelder und Packeismassen kommen. 
Die wichtigste Rolle kommt bei dieser Eisthätigkeit 
nicht etwa dem Frühlingstreibeis zu, sondern wie die 
wichtige Mittheilung des Grafen Keyserling ") lehrt, 
grossen Eisfeldern, die im Winter bei hohem Was- 
serstande von den Küsten gelóst, und von Stürmen an 
die Küste getrieben werden. Veranlasst durch die vor- 
erwähnte Mittheilung über grossartige Eisschiebungen 
am Pernauschen Strande, zog ich an verschiedenen 
Punkten der Küste Erkundigungen ein und erfuhr, 
dass ähnliche Eisschiebungen schon mehrmals früher 
unter ähnlichen Umständen besonders auf Ösel beob- 
achtet worden sind, wenn freilich nirgends in einem 
80 grossen Maassstabe wie bei Uhla. Namentlich sind 
zu derselben Zeit zu Anfang Februar oder Ende Ja- 
nuar 1863 (genauer konnte die Angabe nicht gemacht 
werden), nach vorhergehendem Steigen des Wassers, 


bei starkem Sturme aus Westen an der Westküste der | 


Halbinsel Sworbe, bei Kibbasaar auf Ösel und bei 
Tamsal an der Westküste von Moon Beobachtungen 
gemacht worden, die vollstindig den von Graf Key- 
serling mülgethoilton entsprechen und es wahrschein- 
lich machen, dass diesmal ein und derselbe Sturm an 


... 10) Notiz zur ae des erratischen Phänomens. Bull. phys. -| 


math., T. VI, p. 191 


allen genannten Orten zu gleicher Zeit die gleichen 
Erscheinungen hervorgebracht hat. 

Bei Tamsal auf Moon war ein Eisfeld einen etwa 
12 Fuss hohen Abhang am Meere hinaufgeschoben 
worden, hatte eine Menge Blöcke ebenfalls hinaufge- 
schoben und diese mit Gruss überschüttet, sowie einen 
Steinzaun und ein hinter diesem liegendes Fischer- 
häuschen zerstört. Von den Furchen, die die Steine 
beim Hinaufwandern in den Boden gegraben, waren 
noch Spuren zu sehen. Das Eisfeld hatte sich lange 
in schräger Lage am Abhang erhalten, so dass die 
Kinder es als Rutschbahn benutzen konnten. An den 
nördlich vorliegenden Inseln zwischen Moon und Dago 
(etwa 10 Werst entfernt) hatte man an der N.-Küste 
Moons gewaltige Eismassen aufgethürmt gesehen. 
Ähnliche Eisberge hatten sich bei Kibbasaar an der 
NO.-Spitze Ösels gebildet, die Granitblöcke mit sich 
erhoben hatten, so dass man diese, in weiter Entfer- 


nung schon, auf Eismassen schweben sah. Am Kauga- 


toma pank auf Sworbe hatte ein Eisfeld ebenfalls ei- 
nen 15 Fuss über dem Meere liegenden Steinzaun 
und ein dahinter liegendes Fischerhaus zerstört. Et- 


| was nördlich von dem schon erwähnten Abhang bei 


Tamsal hatte das Eisfeld zwei gewaltige Blöcke, je- 
den über manneshoch, von etwa 1 Kubikfaden Inhalt, 
die bisher einige hundert Schritt vom Ufer halb im 
Wasser lagen, vor sich her und 35 Faden weit auf's 
Land geschoben. Freilich war hier eine fast ebene 
Stelle. Zwei gewaltige Furchen hatten sich noch im 
August 1864, wo ich die Stelle besuchte, hinter den 
Blöcken bis zum Meere erhalten; vor ihnen waren be- 
trächtliche Geröllmassen aufgehäuft, die vor den Stei- 
nen hingeschoben worden waren. Anfangs war das 
Eis an diesen grossen Blöcken geborsten, bis erst nach 


einigen Stunden, wahrscheinlich nachdem sie von un- 


tergekeilten Eismassen gefasst waren, sie in Bewegung 
gesetzt wurden und langsam landeinwärts drangen. 


Der Richk und die Schrammen, 
In Schweden sind schon lange, namentlich seit den 


Untersuchungen von Post's dé ausser den Rullstensä- 
'sar, die vollkommen unseren G n 
‘und auch wie diese vorzugsweise der Thalrichtung der 
Flüsse folgen, noch die kross-stensbäddar oder Gla- 


11) Om GES Äsen in An Srenska — Akade- 


miens handlingar dae 


Bulletin de l'Académie Impériale 


ciallager bekannt, ausgedehnte, mehr oder weniger 
horizontale Lager aus ungerollten eckigen Gesteins- 
bruchstücken bestehend, die zuweilen polirt und ge- 
schrammt sind und durch ein feines Gesteinsmehl mit 
einander zu einer dichten Masse verbunden sind, die 
oft so fest wird, dass sie mit Pulver gesprengt werden 
muss. Im Gegensatz zu den Rnllstensásar, deren ab- 
gerundete Gerölle sich ohne weiteres von einander 
lósen, ohne dass die feineren Theile den gróberen an- 
hafteten, bleiben die einzelnen crossstenar von dem 
anhaftenden Gesteinspulver bedeckt, wenn sie aus ihrem 
Lager gelóst werden. Das Material der Crossstens- 
bäddar ist entweder lokal oder es ist mehr oder we- 
niger weit hergeführt, aber immer vom oberen Theile 
der Thäler, in denen oder vor denen man die er- 
wühnten Lager beobachtete. Von Schichtung ist in 
solchen Lagern nichts zu sehen. Die einzelnen mehr 
oder weniger eckigen Stücke liegen unregelmässig 
durcheinander und machen den Eindruck, als ob sie 
unter gewaltigem Druck, der zugleich vorwärts schob, 
ihre jetzige Lage eingenommen hätten. DieseLager wer- 
den in Schweden allgemein für supramarine Bildun- 
gen, und zwar für Überreste alter Gletscher gehalten. 
— Bei dem vielfachen Zusammenhange unserer Bil- 
dungen mit den Schwedischen beschloss ich, im ver- 
flossenen Sommer nachzuforschen, ob nicht auch in 
Estland solche Glaciallager vorhanden seien. Als ich 
im Mai von St. Petersburg zunächst nach Dorpat ge- 
fahren war und Hrn. v. Middendorff in Hellenorm 
besuchte, erzählte ich ihm von meinen Plänen und 
hatte die Genugthuung zu erfahren, dass solche Cross- 
stenslager, wie ich sie nach Schwedischem Muster be- 
schrieb, auf Hrn. von Middendorff’s anderem Gute 
Pörrafer, im silurischen Gebiet gelegen, vorhanden 
und den Esten unter dem Namen Richk bekannt seien. 
Man war beim Grabenstechen in Niederungen auf sie 
gekommen, wo sie den anstehenden Kalkfels bedeck- 
ten. Es wurde ein Zusammentreffen in Pörrafer, einige 
Wochen später, verabredet, um den Richk näher zu 
untersuchen, und niterdeshan trat ich meine Rundreise 
durch Estland an. Ich überzeugte mich bald, dass die 


Schweden bekannt waren, bei uns eine weit verbrei- 
tete Erscheinung seien, die nur bisher nicht von den 
übrigen Diluvialbildungen unterschieden war. 


Der Richk steht im nächsten Zusammenhang mit 


den auch bei uns schon lange bekannten und viel be- 
sprochenen Schrammen und scheint geradezu das fur- 
chende und polirende Material gewesen zu sein, 

In den ziemlich ausgedehnten Landstrichen Est- 
lands und Ösels, wo der Kalkfliess fast zu Tage liegt 
und nur von einer dünnen Rasendecke überzogen wird, 
wie auf der Hochfläche des Glints und grossen Flä- 
chen auf Moon, am kleinen Sunde auf Ösel, und bei 
Werder, zeigt die Gesteinsoberfläche auch gewöhnlich 
weder Politur noch Schrammen; die einzige mir be- 
kannte Stelle, wo geschrammte Flächen ganz ober- 
flächlich liegen, ist die bekannte und schon viel be- 
schriebene Stelle bei Grossenhof °) auf Dago. In ande- 
ren Gegenden mögen sie auch vorhanden gewesen 
sein, sind aber entweder verwittert oder vom Wasser 
ausgeglättet. So habe ich auch keine Schrammen ge- 
sehen, wo Grandrücken direkt auf den Felsen auflie- 
gen. Hier hat die Brandung, die die Äsar aufwarf, 
jede Spur früherer Einwirkungen zerstört. Ebenso 
habe ich auf lockern, mergeligen, leicht verwitternden 
Fliessschichten, sie mögen nun frei liegen oder von 
Schuttland bedeckt sein, keinerlei Schrammen bemerkt. 
Aber fast überall, wo der Richk feste, gleichmässige 
Kalk- oder Dolomitschiehten überzieht, habe ich auch 
Schrammen nachweisen können. 

Der Richk nun, mit welchem Wort als einem ein- 
heimischen ich unsere crossstensbäddar und Glacial- 
lager bezeichne, bedeckt einen bedeutenden Theil des 


Landes; er liegt unter einem grossen Theil unserer 


sumpfigen Niederungen, so bei Pörrafer und Awwan- 


dus, und bildet von Lehmlagern gedeckt, in die er nach 


oben allmählich übergeht, die Grundlage unserer frucht- 
barsten Landstriche (so in Südjerwen). In zahlreichen 


Steinbrüchen, Graben-Durchschnitten und Brunnen 
habe ich seine Zusammensetzung untersuchen kön- 


nen. Die vorgeschlagene Benennung ist freilich eine 
ziemlich lokale; ich habe ihn estnisch als Plink und 


| Rachk und deutsch als Lehmgrand und Mergel im Ge- 
 gensatz zum Wassergramd, dem mit Sand gemischten, 


gerollten, zum Wegebau allein tauglichen Material 


regen unserer Äsar, bezeichnen hören. 
Glaciallager, wie sie mir der Beschreibung nach aus | 


 chene Identificirung mit den Schwedischen Glacialla- 


Der Riehk- besteht, wie schon die oben ausgespro- 


gern lehrt, aus ungeschichteten Lagern, von unregel- 


12) S. A. Schrenk, Übersicht des obern Silurischen Schichten- 
systems Liv- und Estlands. S. 98. 


des Sciences de Saint- Petersbourg. 


mässig zusammengehäuften und gepressten, mehr oder 
weniger eckigen Steinen, die entweder den Kalklagern 
Estlands oder den Finnischen krystallinischen Gestei- 
nen angehören. An den Steinen haftet ein feines Mehl, 
durch Anei reibung der zusammengequetschten 
Materialien entstanden. Die Lager bestehen entweder 
nur aus solchen Crosssteinen, um mich des Schwedi- 
schen Ausdrucks zu bedienen, durch ihr eigenes Zerrei- 
bungsmehl verbunden, und sind dann sehr fest und 
schwer wegzuräumen, oder die einzelnen Steine sind im 
sandigen Lehm gebettet, der auch im ersteren Falle, 
wie oben erwähnt, häufig das festere Steinlager deckt. 
Aber auch in den lehmigen Lagern zeigen die einzel- 
nen, häufig vertikal stehenden Steinbruchstücke keine 
schichtenförmige Anordnung, wenn ihre Kanten auch 
oft mehr gerundet erscheinen als in dem eigentlichen 
Richk. In letzterem finden sich häufig polirte und ge- 
schrammte Gesteinbruchstücke und ganze Platten, die 
auf eine schleifende Bewegung des oberen Theils des 
Materials über das untere hindeuten. Ja in einem 
grossen, nach oben aufgelockerten Richklager zwischen 
Kerro und Lelle in Nord-Livland fand ich im Boden 
einer Grube einen mächtigen Granitblock, dessen oben 
ebene Oberfläche ganz so polirt und von einigen tie- 
fen Schrammen durchfurcht war, wie sonst die anste- 
henden Kalkplatten. Ja die Furchen hielten, wie ich 
mich überzeugte, die im Innern Estlands vorherr- 
schende Richtung von NW. nach SO. ein, ein Zei- 
chen, dass alles Scheuermaterial (um mit Kjerulf zu 
reden) über ihn hinweggegangen und er an dem Bo- 
den haften geblieben war, nachdem er einmal seine 
jetzige Stelle eingenommen. Dieser Stein gewährt mit 
einigen noch zu besprechenden anderen Beobachtun- 
gen einen merkwürdigen Fingerzeig; wir werden auf 
ihn zurückkommen. | 

Der Richk liegt, wie erwähnt, immer auf dem an- 
stehenden Silurischen Gestein; nirgends habe ich un- 
ter ihm eine andere neuere Bildung erhalten gesehen. 
Seine Mächtigkeit beträgt, soweit meine Beobachtun- 
gen reichen, von '/, bis 10 F. und wird wohl noch be- 
deutender. Gewöhnlich verbreitet er sich, wie gesagt, 
als flache Decke über das anstehende Gestein. Eskom- 
men aber auch Fälle vor, wo er flachhügelige Boden- 
anschwellungen bildet und an Abhänge sich anlehnt. 
Dann wird seine Mächtigkeit bedeutender und er er- 
scheint als ein Haufwerk von mächtigen, eckigen und 


zum Theil auch gerundeten Kalkstein- und Granit- 
blöcken, die aber immer durch einen feinen Mergel mit 
einander verbunden zu sein pflegen. Solche Haufwerke 
kenne ich von Nömmküll bei Piep, Kirrisaar im Kirch- 
spiel St. Annen, Wesenberg, und Hauküll auf Ösel. 
Aus ihnen werden Kalkfliesen und Granitblöcke zu 
Bauten genommen, aber zum Wegebau taugt keine 
der Richkablagerungen wegen ihres lehmigen Binde- 
mittels. Die Wege, auf die man aus Noth statt ech- 
ten, gerollten Wassergrandes Richk aufgeführt hat, 
zeichnen sich durch ihre schlechte Beschaffenheit aus. 
Als Untergrund der Ackerfelder scheint er dagegen 
nicht unzuträglich zu sein, denn zahllose eckige Kalk- 
stücke, die aus dem Boden aufgepflügt die Kornfelder 
bedecken, ist ein ganz gewöhnlicher Anblick in Estland. 

Wie die Grandrücken, so ist auch der Richk in al- 
len Höhen des Landes verbreitet; man findet ihn auf 
den höchsten Terrassen im Innern des Landes ebenso 
verbreitet, wie auf dem Meeresboden der Wiek. Der 
Untergrund in einem grossen Theil des Pönalschen 
Kirchspiels besteht aus Lehm mit eckigen Kalk- und 
Granitstücken, und eine ähnliche Bildung sieht man 
auf dem flachen Meeresboden zwischen Worms und 
Nuckoe. Die dortigen Grandrücken (namentlich auf 
Worms) zeigen, dass ihr Hauptmaterial der Richk ge- 
liefert hat und nicht lokale anstehende Schichten, denn 
Geschiebe des Cyclocrinitenkalks sind weit in densel- 
ben verbreitet, die erst weiter nördlich in ursprüngli- 
cher Lagerstätte zu suchen sind. 

Es scheinen überhaupt nur wenige Grandrücken vor- 
wiegend aus lokalem Material gebildet zu sein. Nur 
einige alte Strandwälle, die nachweislich an Fels- 
küsten entstanden sind, zeigen ein solches Vorwalten 
von Geschieben aus lokalen anstehenden Gesteinen. 
Den meisten Äsar scheint der Richk ihr Material aus 
dem groben zurecht gemacht zu haben, und in den 
Richklagern scheint entschieden ein Vorherrschen 
nördlich anstehender Gesteine stattzufinden, was ge- 
nau mit der Richtung der Schrammen zusammenhängt, 
die beim Vorschieben der Richkmassen nach Süden 
entstanden sind. Dass das Hauptagens bei diesem Vor- 
rücken das Eis gewesen ist und zwar eine zusammen- 
hängende grosse Eisthätigkeit, die sich von Schweden 


und Finnland über unser Gebiet verbreitete , das 
scheint mir jetzt fest zu stehen. Ausser den Schrammen 
weisen auch die zahlreichen Beobachtungen, die über 


Bulletin de l'Académie Impériale 


Verbreitung unserer Geschiebe, namentlich der Silu- 
rischen gemacht sind °), die immer nördlich von ih- 
rer jetzigen Lagerstätte anstehen, auf den Skandina- 
vischen Ursprung unseres erratischen Phänomens hin. 
Die lokalen Eisschiebungen an unseren Küsten sind 
zwar zu jeder Zeit ein wichtiger Faktor bei Bildung 
der Strandwälle und Äsar gewesen, sie finden aber 
aus den verschiedensten Richtungen statt und können 
daher nicht zur Erklärung des einen, nordischen 
erratischen Phänomens genügen. 

Von welcher Art nun diese grosse nordische Eis- 
thätigkeit bei uns gewesen sei, auch darüber verspre- 
chen lokale Beobachtungen und namentlich ein ge- 
naueres Studium unserer Schrammen und unseresRichk 
einigen Aufschluss zu gewähren. 

Die Schrammen sind eine sehr weit verbreitete Er- 
scheinung. Ich kenne sie jetzt schon von über zwan- 
zig Punkten in Estland "). Ist in einem Steinbruch 
der anstehende Fels von Richk bedeckt und dabei von 
einigermaassen fester Beschaffenheit, so kann man ziem- 
lich sicher darauf rechnen, beim Reinigen der Fels- 
oberfläche diese polirt und geschrammt zu finden. Die 
schönsten geschrammten und polirten Flächen, die 
künstlich entblösst sind durch Wegräumung des Richk, 
sind die von Wassalem, Wesenberg und Awwandus. 
An letzterem Orte kann man die Schrammen zu jeder 
Jahreszeit beobachten, da sie im Keller des Wohn- 
hauses durch Abtragung eines 4 Fuss mächtigen Richk- 
lagers blossgelegt sind. Das Studium unserer Estlän- 
dischen Schrammen ist noch im Beginn; namentlich 
fehlt es noch an genaueren Aufnahmen der verschie- 
denen vorkommenden Schrammenrichtungen, wozu 
das Nordenskiöldsche Instrument sich vortrefflich zu 
eignen scheint. In einigen Gegenden, namentlich den 
höher liegenden im Innern des Landes, pflegt die 
Schrammung eine sehr gleichmässige zu sein und die 
Richtung von NW. nach SO. entschieden vorzuherr- 
schen. Im Gebiet des Pernaustroms bei Fennern ist 
aber die Richtung NO. — SW. beobachtet worden ') 
und bei Wesenberg, Wassalem und auf Moon von 

13) S. namentlich Grewingk, Geologie von Liv- und Kurland 
im Archiv für Naturkunde Liv-, Est- und Kurlands, Serie I, Band II, 
Seite 567, 660 ff. 

14) Z. B. Ruil, Tuddo, Münkenhoff, Awwandüs, Wesenberg, Rag- 
gafer, Turgel, Koik, Kerro, Fennern, Fickel, Padenorm, Wassalem, 
Herküll, Grossenhof und Oriak auf Dago, von Moon und von Karmel 


auf Osel u. s. w. 
15) 8. Grewingk a. a. O., S. 883. 


Norden nach Süden. In den niederen Gegenden, wie 
auf Moon und Dago pflegen mehrere unter 90. 
30 Grad sich durchkreuzende Richtungen vorzukom- 
men, doch herrscht durch Tiefe der Schrammen im- 
mer eine derselben vor. Die Beobachtung von Prof. 
Grewingk, dass die polirte Fläche sanft gewellt er- 
scheint, wobei die Wellenrücken den Schrammen pa- 
rallel verlaufen, habe ich bei Wesenberg bestätigt ge- 
funden, ebenso habe ich die Beobachtung von Dr. A. 
v. Schrenk ") bestätigen können, dass unsere Schram- 
men, namentlich die schwücheren, nicht gleichmässig 
über alle Unebenheiten des Gesteins hin verlaufen, 
sondern, dass ihre Richtung von im Gestein enthalte- 
nen Knoten und Verhärtungen, namentlich Petrefak- 
ten modificirt wird, indem hinter jedem Knoten, sei- 
ner Hóhe und seinem Durchmesser genau entspre- 
chend, eine lange gerade Leiste sich anlegt, die all- 
mählich sich in die Fläche verliert. Die Leiste pflegt 
von zwei Furchen begleitet zu sein, die allmählich sich 
zu vereinigen streben. 9 


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Stück einer polirlen und geschrammten Kalkplatte aus Kerro in Estland. 


16) S. Übersicht des oberen Silurischen Schichtensystems Liv- 
und Estlands, S. 99, - TT 


365 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


— pie hervorragenden Knoten haben den Schutz ge- 
bildet, hinter dem ein Theil der Gesteinsmasse sich 
erhielt, während die seitlich üngrenzenden Partieen 
desselben von feinem Schleifmaterial hinweggeführt 
wurden. 

Solche Beobachtungen scheinen nun geradezu ge- 
gen eine Gletscherthätigkeit bei uns zu sprechen, da 
die echten alten Gletscherschrammen, wie sie uns z. 
B. Kjerulf aus Norwegen beschreibt, unbeirrt durch 
Veränderungen in. der Härte des geschrammten und 
schrammenden Materials überall auf jedem Gestein 
sich gleich bleiben und wie von einem Riesenhobel 
eingegraben erscheinen. Bei schwimmenden Eisber- 
gen wäre eine solche Modificirung der Schrammen 
durch im Gestein enthaltene Knoten schon eher zu er- 
klären. Eben so will der oben angeführte, geschlif- 
fene und geschrammte Granitblock im Richk von 
Kerro nicht recht zu einer ächten Gletscherthätigkeit 
passen. Es scheint als ob in diesem Fall der obere 


Theil des Richk über den unteren hinweggeführt wor- | p 


den sei, 

Nun ist freilich nicht zu leugnen, dass bis jetzt die 
Gletscher das einzige bekannte Agens sind, das so re- 
gelmässige Schrammen und Polituren zugleich auf Ge- 
steinsflächen hervorbringt, wie wir sie doch am Ende 
haben. Ar 

Aufderandern Seite scheinen wieder die Niveauver- 
hältnisse in Finnland und bei uns gegen eine reguläre 
Gletscherbildung zu sprechen. Vom Kjölen bis zum 
Bottnischen Meerbusen geht die Senkung stetig vor 
sich, bei genügendem Fall. Später bleibt zwar in Finn- 
land sowohl, als bei uns die allgemeine Thalrichtung 
dieselbe wie in Schweden; es finden aber grosse Ni- 
veauschwankungen statt; man hat wenigstens zweimal 
bergauf und bergab zu steigen und doch sind in Finn- 
land Schrammen bis über 1000 Fuss Höhe beobach- 
tet worden und bei uns bis 400 F. über dem Meer. 

Wir kennen keine Gletscher, die in ihrem Vorrücken 
so bedeutende Hebungen und Senkungen auf so weite 
Strecken durchmachten und doch weisen unsere Est- 
ländischen Schrammen, der allgemeinen Thalrichtung 
folgend, ganz bestimmt auf das Kjolengebirge, als auf 
ihre Ausgangsbasis hin. | 

à Lässt sich denn kein Mittelweg finden, der uns aus 
diesen Schwierigkeiten heraushülfe? 


Lässt sich nicht annehmen, dass die Gletscher von 


der Hóhe des Kjólen bis zum Bottnischen Meerbusen 
reichend, sich: weiter in das flache Meer hineinscho- 
ben, als sie es an den tiefen Küsten thun, wo wir jetzt 
in's Meer mündende Gletscher kennen? Ich meine, dass 
sich denken lüsst, wie einmal die Gletscher sich in ih- 
rer früheren Richtung bedeutend weit auf dem Mee- 
resboden, halb getragen, vorschieben konnten, und 
dann die endlich doch abgebrochenen Theile dersel- 
ben, die frühere Richtung beibehielten, die auch fer- 
nerhin durch Einwirkung von Strómungen und die 
vorgebildeten Thäler festgehalten wurde. Beim allmüh- 
lichen Hervortreten des Landes wurden die tiefer lie- 
genden Partieen des Meeresbodens einer ühnlichen 
Einwirkung der Eisberge ausgesetzt, die jetzt beim 
Abnehmen der grossen Centralgletscher (wie ein sol- 
ches ja zu Ende der Glacialzeit stattfand) auch weni- 
ger gewaltig waren und daher leichter Modifikationen 
in der Richtung ihrer Fortbewegung erduldeten. 

Die vorgeschlagene Erklürung unseres Schrammen- 
hä durch Combination der Gletscher und Drift- 
theorie ist zwar noch nicht als eine gereifte zu erklä- 
ren, aber sie sucht doch die vorhandenen Schwierig- 
keiten zu lösen und kann Veranlassung werden zu ei- 
ner genauer eingehenden Vergleichung unsererSchram- 
men mit denen von Finnland und Schweden. Sollte es 
nicht möglich sein, einen Uuterschied zu finden zwi- 
schen Gletscher- und Driftschrammen, und durch die 
Gränzlinien beider wenigstens annähernd die eigent- 
liche Gränze der alten Eisbedeckung festzustellen? 

- Der Till und Boulder clay in England und Schott- 
land scheint ein Analogon unseres Richk zu sein, we- 
nigstens in seiner lehmigen Form. Auch im Boulder 
clay ist keine Schichtung zu erkennen, und liegen die 
Blöcke unregelmässig durcheinander, und doch stam- 
men diese Blócke im Till von Norfolk aus Norwegen 
und weisen ganz bestimmt auf einen. Transport durch 
schwimmende Eisberge hin, da die. Norwegischen 
Gletscher doch kaum die Nordsee ausfüllen konnten. 
Mit echten Morünen kónnen wir weder unseren Richk 
noch die Crossstensbäddar Schwedens vergleichen. 

Unsere Schrammen weisen bestimmt auf das Kjó- 
lengebirge hin; sie gehen in ähnlicher Richtung wie 
bei uns über Finnland und den Bottnischen Meerbu- 


sen weg. Nehmen wir die reine Gletschertheorie für 


unsere Schrammen an, so sind entweder die alten 
Gletscher über alle Hebungen und Senkungen des Bo- 


367 


Bulletin de l'Académie Impériale des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


dens hinweggegangen oder zur Zeit ihrer grössten 
Entwickelurg bestanden durchaus andere Niveauver- 
hältnisse als jetzt und ein gleichmässiges Ansteigen 
fand von den Estländischen und Livländischen Ebenen 
zum Kamm des Kjólen statt. 

Beide Erklärungsweisen stossen auf viele Schwierig- 
keiten. Erneute genaue lokale Untersuchungen über 
möglichst grosse Gebiete im Zusammenhang fortge- 
führt, werden hoffentlich einiges Licht schaffen. Es 
ist mein Wunsch, baldmöglichst eine Vergleichung 
der Estländischen und benachbarten Glacialerschei- 
nungen mit den Finnländischen und Skandinavischen 
anzustellen, um dann für meinen Theil die einschla- 
genden Untersuchungen in Estland nach einem be- 
stimmteren Plan weiter zu führen. , | 

Eine andere Untersuchung, die Aufklärung über 
das Skandinavische Glacialphänomen zu liefern ver- 
spricht, wäre eine umfassend ausgeführte Ausdehnung 
der in Norwegen, Schweden und Finnland schon recht 
weit vorgerückten Untersuchungen über Schrammen- 
richtungen und ähnliche Erscheinungen über Lappland, 
wodurch alle diese isolirten Untersuchungen erst in 
Zusammenhang gebracht würden; damit müssten Stu- 
dien über Niveauverhältnisse, Thalbildungen und alte 
Meeresbedeckung Hand in Hand gehen. Aus dem Rus- 
sischen Lappland sind bisher nur die Resultate von 
Bóhtlingks Reise '”) bekannt; sie schliessen sich aber 
genau an die Norwegischen Untersuchungen an, die 
schon über die ganze Küste ausgedehnt sind, wie die 
Karte von Hörbye'") zeigt. Die Wasserscheide zwi- 
schen dem Kemi- und Kolafluss ist auch für die Glet- 
scher eine Scheide gewesen. Die grosse Ausgangsba- 
sis für die Skandinavischen Eisphünomene, der Kjó- 
len, hat sich, wenn auch absolut viel niedriger gewor- 
den, in dieser Eigenschaft bis in's Russische Lappland 
hinein fortgesetzt. Es scheint nicht nóthig, ein beson- 
deres Centrum der Glacialphünomene in Nord- Finn- 
land anzunehmen, wenn man die Böhtlingkschen 
Untersuchungen mit den auf Hórbyes Karte mitge- 
theilten, gehórig combinirt. 


Der vorliegende Aufsatz bespricht nur einen Theil 
unserer neuen Bildungen und zwar denjenigen der zu- 


17) Bulletin scientif. VII, N° 11, 12. 
18) Hórby e, Observations sur les phénom. d'érosion en Norvège. 
Christiania 1857. 


nüchst in Beziehung zur Skandinavischen Glacialfor- 
mation steht. Grosse Ablagerungen, wie unsere aus- 
gedehnten Lehmlager, unser Süsswassermergel und 
unsere Torfmoore bleiben einstweilen unberücksich- 
tigt, obgleich sich auch für sie manche neue Beobach- 
tungen angesammelt haben. Der Zweck des Aufsatzes 
ist die Verbindung der geologischen Aufnahmen in 
Skandinavien und bei uns zu fördern durch Nachweis 
des innigen Zusammenhanges, in dem auch die neue- 
ren Bildungen in den beiderseitigen Ländern stehn. 

Durch die Munificenz der Estländischen Ritterschaft 
bin ich in den Stand gesetzt, in den nächsten Jahren 
mich einer geologischen Specialaufnahme Estlands wid- 
men zu kónnen. Um diese Aufgabe genügend zu ló- 
sen, beabsichtige ich im nächsten Sommer eine Reise 
nach Schweden und Norwegen zu machen, um mich 
mit dem Gange und der Methode der dortigen Staats- 
aufnahmen genau bekannt zu machen. 1 

Den Skandinavischen Geologen sei hiermit mein 
kleiner Aufsatz gewidmet als geringes Zeichen der 
hohen Achtung, die ich vor ihren.Arbeiten gewonnen 
habe und als ein Lebenszeichen diesseitiger gleichar- 
tiger Thátigkeit. 


— áp d — 


BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. ` 


—— 


L'Académie a recu dans ses dernières séances les 
ouvrages dont voici les titres: 


Koninck, L. de. Mémoire sur les fossiles paléozoiques 
recueillis dans l'Inde par M. le Docteur Fleming. 
Liège 1863. 8. 

Dana, James D. 1) On parallel relations of the classes 
of vertebrates, and on some characteristics of the 
reptilian birds. 2) The classification of animals based 
on the principle of cephalization. N° I. IL 8. 

— The classification of animals based on the principle of 
cephalization. — N° III. Classification of herbivores. 
II. Note on the position of amphibians among the 
classes of vertebrates. 8. 

— — — — On fossils insects from the carboniferous for- 
mation in Illinois. 8. 

Verhandlungen der k. k. zoologisch - botanischen Gesell- 
schaft in Wien. XIII. Band. Wien 1863. 8. 

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Paru le 30 avril 1865. 


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UEBERSICHTS K ARTE 
der Vertheilung der 
GRANDRUCKEN 

am Silurischen Sebiet von 
Ehstland Vord-Livland und Oes 


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T. VENE, N° 5. 


BULLETIN 


DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSDOURG. ` 


TEE, 
GES DLL SCEA 
JE ^ A 


TOME VIII. 


(Feuilles 24 — 27.) 


CONTENU: | 
| Page | 
Dr. J, F, Weisse, Examen des substances retirées du fond du lac de Ladoga. (Avec une | 
DES RER A PP ERP DU pe VER CENE) Ya 869 — 371 | 
N. Kokcharof, Notice sur le pyroxène russe....... E AE eS ENEE 871 — 375 | 
W. laworsky, Sur quelques combinaisons du EE i oT Coe Qoo xm ct 375 — 380 | 
J. Setchenof, De l'action excitante du sang sur les Son diites - spinaux de la gre- | 
nie à an en à SR RS E ver EEE CVS 380 — 384 
H. Moritz, Les ieinblenente de terre dans la Caucagie,...,.....,.....,.,........ 384 — 391 
M. Brosset, Etudes sur l'historien arménien Mkhithar d'Airivank, XIIF S.; I’ et II Par: 
ties, de la création du monde au commencement de l'ére shines HE Partie, 
n'en a de JC, en en et a EEN in 392 — 416 
A. Brandt, Stud, med., Observations physiologiques sur le coeur de l'eerevisse ...,., 416 — 430 
Bulletin bibliographique... .:...,:..,.,...,,...,,.4.,.,....+.essssressseneinee 431 — 432 


On s'abonne: chez MM. Eggers & Cie, libraires à St.-Pétershourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de 
l'Académie (Kownrer® Ilpasıenia Hw neparopcxoit Axaxexim Hayr») et chez M. Léopold Voss, 
libraire à Leipzig. 


Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 8 rbl. arg. per la Russie, 
3 thalers de Prusse pour l'étranger 


ete 


BULLETIN 


DE L ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. 


Fernere Untersuchungen von Grundproben aus 
dem Ladoga-See auf Diatomaceen, von Dr. J. 
F. Weisse. (Lu le 30 mars 1865.) 


(Mit einer Tafel.) 


In N° 1 des VIII^" Bandes des akademischen Bul- 
letin's befindet sich von mir ein Aufsatz, überschrie- 
ben: «Diatomaceen des Ladoga-Sees.» Die Veranlas- 
sung zu demselben gab eine Grundprobe, welche durch 
Hrn. H. Struve aus einer der gróssten Tiefen des 
genannten Sees zufälliger Weise mit dem zu tief hin- 
abgelassenen Bathometer in die Höhe gehoben ward. 
Später wurden mir von Seiten der physico-mathema- 
tischen Section der Kaiserlichen Akademie der Wis- 
senschaften noch 11 Grundproben, welche sie durch 
den Chef der zur Vermessung des Ladoga - Sees er- 
nannten Expedition, den qi  ERADSERDMAD A 
jew, erhalten hatte, zur mil henU 
zugeschickt. Gegenwärtig habe ich die Ehre, in Nach- 
stehendem das Resultat meiner Untersuchung der Kai- 
serlichen Akademie vorzulegen. 

Die Proben stammen von verschiedenen Stellen des 
nordwestlichen Abschnittes des Sees her, welcher sich 
von 60°50 bis zu 61?35' nördlicher Breite erstreckt 
und innerhalb 0?42' und 1?21' östlicher Länge von 
St. Petersburg gelegen ist. Die Tiefen, aus welchen 
sie gehoben worden, betrugen 132, 180, 216, 234, 
240, 264, 282, 330, 504, 546 und 723 Fuss. Le 
tere, bis hiezu die tiefste im Ladoga-See ermittelte 
Stelle, liegt in der Mitte zwischen dem finnlündischen 
Ufer und der Insel Walaam, unter 61°22/5 nördlicher 
Breite und 0°23/5 östlich von St. Petersburg. 

Die Mehrzahl der Proben bilden einen schmutzig- 
Schwarzgelben, schmierigen Bodensatz, dem mehr oder 
weniger granitischer Trümmersand und vegetabilische 
Reste beigemengt sind. Nur eine unter ihnen, welche 
jedoch kaum Spuren von kieselschaligen Organismen 
zeigte und unter 61° 35’ nördlicher Breite aus einer 
bart an dem finnländischen Ufer gelegenen Tiefe von 
246 Fuss heraufgeholt worden ist, erscheint entschie- 

Tome VIII 


Q 


den grau. Keine einzige der Proben braust auf, wenn 
Salzsäure hinzugetröpfelt wird. 

Nachdem ich sie nun, je zu 25 Analysen, sorgfältig 
mit dem Mikroskope untersucht habe, stellte sich’s 
heraus, dass in den meisten von ihnen dieselben Dia- 
tomaceen, bald diese, bald jene, welche bereits in mei- 
nem vorerwähnten Aufsatze verzeichnet sind, verein- 
zelt vorkommen. Nur Campylodiscus radiosus ist mir 
neuerdings nicht wieder entgegengetreten. Melosira 
(Gallionella) distans war überall die prävalirende Form, 
oft, besonders aus den Grundproben aus grösseren 
Tiefen, in Bändern von zwanzig und mehr Gliedern 
und nicht selten von einem hellgelben Inhalte erfüllt. 
Ausserdem zeigten sich am häufigsten Cymbella gastroi- 
des und Gomphonema geminatum; letzteres nicht sel- 
ten von derselben Grösse, ja mitunter noch grösser, 
als man es in Ehrenberg’s Mikrogeologie unter dem 
complicirten Namen von —— Clava Herculis ab- 
gebildet findet '). 

Die wenigen, von mir in ai ersten Probe nicht 
beobachteten Formen waren nachstehende’): 1) Me- 
losira granulata?), 2) Eunotia ventralis Ehr., 3) Epi- 
themia turgida, 4) Epithemia gibberula, 5) Epithemia 
ventricosa, 6) Epithemia granulata, 7) Cymbella Lunula, 
8) Cocconeis finnica, 9) Surirella splendida, 10) Suri- 
rella plicata Ehr., 11) Amphora libyca, 12) Fragilaria 
Rhabdosoma, 13) Navicula Bacillum, 14) Pinnularia 
gibba ‘), 15) Gyrosigma Hassallii (Navicula Sigma 
Ehr.), 16) Gomphonema sphenelloides, 17) Gomphone- 
ma curvatum. 


.1) Bei dieser Gelegenheit muss ich meinen Kate hinsichtlich 
dieser Diatomacee, von welcher ich in meinem ersten Aufsatze 
meinte, dass sie aus Finnland in den Ladoga-See herabkäme, be- 


; richtigen. Dies kann nicht geschehen, da sich von der Seite kein 


Fluss in den See ergiesst. 
2) Bei der Namengebung bin ich, so wie früher, Rabenhorst 
gefolgt, nur bei Eunotia ventralis und icata habe ich 
mich an Ehrenberg’s Mikrogeologie gehalten, weil ESL 
über diese Formen schweigt. 
ionella marchica Ehr, 
4) Diese Pinnularia ist bereits in | meinem ersten Aufsatze unter 
N? 31 angeführt. di 


371 


Bulletin ge da sms mel Impériale 


Somit beträgt, mit Ausschluss der zweimal ver- 
zeichneten Pinnularia gibba, die Zahl der von mir in 
dem Ladoga-See aufgefundenen.Diatomaceen einund- 


sechszig. Dass damit dessen Diatomaceen-Schatz noch. 


keinesweges erschöpft sei, geht schon daraus hervor, 
dass ich selbst bei meinen letzten Untersuchungen 
mehr als ein Dutzend früher nicht gesehener Formen 
verzeichnen konnte. Gewiss kann man aber wohl auf 
eine noch grössere Ausbeute rechnen, wenn, wir auch 
Grundproben aus dem östlichen und ‚südöstlichen 
Theile des grossen: Binnensees, wo sich die beiden 
ansehnlichen Flüsse Sswir und Wolchow in denselben 
ergiessen, besitzen werden. 

Zum Schlusse will ich beiläufig bemerken, dass mir 
in den untersuchten Proben nicht selten wohlerhaltene 
Exemplare der Spongolithis acicularis, mitunter auch 
von Spongolithis apiculata vorgekommen sind; beson- 
ders häufig stiess ich aber auf Fichten -Blüthenstaub 
(Pollen pini) und auf Difflugien-Panzer (?). Von letz- 
teren habe ich am Ende der vorliegenden Tafel eine 
Abbildung gegeben. 


Notiz über den russischen Pyroxen, von N. v. 
Kokscharow. (Extrait.) (Lu le 16 février 1865.) 


In einer Abhandlung: «Monographie des russischen 
Pyroxens», die ich die Ehre gehabt habe der Kaiser- 
lichen Akademie der Wissenschaften den 16 Februar 
1865 vorzulesen, und die in den Memoiren der Aka- 
demie gedruckt erscheinen wird, sind die Resultate 
meiner Untersuchungen an Pyroxen-Krystallen aus- 
führlich dargestellt. Diese Notiz bietet den wesent- 
lichsten Theil der erwähnten Abhandlung in ganz kur- 
zem Auszuge dar. 

Es wurden von mir nämlich 78 sowohl russische, 
als ausländische Pyroxen-Krystalle untersucht und an 
denselben mehr als 430 Winkel gemessen. 

Als Grundform habe ich eine monoklinoédrische 
Pyramide mit folgendem Axenverhältnisse angenom- 
men: 

a:b:c = 0,589456 : 1,093120 : 1 
y= 174 11.30 
wo a die Vertikalaxe, b die Klinodiagonalaxe, c die 
Orthodiagonalaxe ist, und y der Winkel, welcher die 
Klinodiagonalaxe mit der Vertikalaxe bildet. 
Die russischen Pyroxen-Krystalle sind sehr reich 


an Flächen; ich habe an denselben nämlich folgende 
25 Formen bestimmt: 


Pyramiden, 
Positive Hemipyramiden. 
chm ln n i.c). RR P 


Q— + (a:3b:3c) = + 3P 
B= + (a:5b:5c) — 8P 
= +{(a:lb:ic) = + 2P 
= + (a:ib:ic) = + 3P 


k= + (a:3b:2c) = + 3P3 
= + (a: b:jc) = +(5P5) 
Negative Hemipyramiden. 
u= —.i8 6) 7e—— FE 
v= — (a: 1b: $c) =— 2P 
r= — (a:ib:2c) — — P 
w= — (a:4b:4c) = — 3P 
h=— (a:1b:1c) = — 4P 
a = — (a:$b:2c) = — $P3 
9 — — (a:2b:2c) = —($P5) 
= — (a: b:4c) =—(3P3) 
| — — (a:1b:1c) = —(4P2) 
t= — (a:4b : łc) = —(5P5) 
g= — (a:1b:1c) = —(6P3) 
Klinodoma, | 
2= (a:wb:4c)= (Pes) 
Hemidoma. - 
p= =+ (a:b:oc) = + Pe 
Prismen, 
m— (»a: bic) =P 
f = (Œ arbi) =»P3 
Pinakoide. 
C =| a:b: æt) = ab 
à = (sa : b: oc) = »P» " 
b= (œa: œb: c) =(»P) 


Die Formen $, y, r, w, h, «, 1, t und sind; meines 


Wissens, bis jetzt weder in duda noch in aus- 


ländischen Krystallen von irgend Jemand peo 
worden und daher neue. e 
Von den hauptsächlichsten á tinis dés Py: 
roxens sind in der Original- Abhandlung folgende be- 
schrieben: grüner Diopsid von Achmatowsk, weisser 


Diopsid von Achmatowsk, weisser hathaliges DB 


Weisse Dialomaceen d.l 


Bulletin de dcad. Jp d. se LVU 


ga Jee 


« 


um 


Sl 


des Sciences de Saint- Pétershourg. 


374 


on Achmatowsk, weisser blättri iopsi T " cus 
v , ättriger Diopsid von Ki | schóner grüner Farbe vom Flusse Sliudianka. Die wich- 


schtimsk, grüner Augit und Uralit aus verschiedenen 
Gegenden des Urals, grüner und weisser Baikalit vom 
Flusse Sliudianka, Kokkolith vom Flusse Sliudianka, 
schwarzer Augit vom Flusse Wilui und Pyroxen von 


|tigsten Kombinationen der Krystalle der genannten 
Lokalitäten sind in 5 Tafeln in schiefer und horizon- 
taler Projektion abgebildet. Wir entlehnen hier einige 
von diesen Figuren, nämlich: 


Weisser (Fig. 1 und Fig. 2) und grüner (Fig. 3) Diopsid von Achmatowsk. 
Fig. 2. 


s. 
^. 
p——— ANC, v 
R. 


^ 
“ 
- 


Eao 


- 
.. 
PL 


Die Messungen wurden móglichst genau vermittelst 
des Mitscherlich' schen Reflexionsgoniometers aus- 
geführt. i oe | 
“À Um zu zeigen, in welchem Grade das rechtwink- 
lige. Axen - System für die. Pyroxen - Krystalle an- 
wendbar ist, habe ich zu. meiner Original - Abhand- 
lung vergleichende Tabellen hinzugefügt, aus denen 

ersichtlich ist, welche Veränderungen die krystallo- 


Fig. 5. 


— 


Fig. 6. 


graphischen Zeichen und Winkel in diesem Falle er- 
leiden. Obgleich bei der Anwendung des rechtwinkli- 
gen Axens-Sytems diese Veründerungen in den Win- 
keln nicht bedeutend sind, sg bin ich doch zu dem 
Sehlusse gelangt, dass es immer besser ist, sich der 
schiefwinkligen Axen zur Entwickelung der Kry- 
stallisation des Pyróxens zu bedienen, weil das recht- 


winklige Axen-System erfordert, dass die Flächen c 
24* 


Bulletin de l’Académie Impériale 


und p mit gleichen Winkeln zur Vertikalaxe geneigt 
seien, was jedoch schwer durch unmittelbare Messun- 
gen zu beweisen ist. Nach Messung erscheint der Win- 
kel c: à immer grösser (ungefähr 20 oder 25 Minuten) 
als p:a. Durch unmittelbare Messung wurde nàmlich 
erhalten: 

c:a = 105? 51° 20" und p:a = 105° 26' 10”. 

Zum Schlusse der Abhandlung wurden einige be- 
sondere Bemerkungen hinzugefügt, welche vorzüglich 
aus Folgendem bestehen: Allgemeine Revision aller 
Krystallformen des Pyroxens (mit mehreren verglei- 
chenden Tabellen), Auffindung der wahrscheinlichsten 
Werthe für einige Winkel nach der Theorie der Proba- 
bilitát u. s. w. 


Über einige Toluolverbindungen, von W. Ja- 

worsky. (Lu le 16 mars 1865.) 

Da Hr. Werigo denselben Gegenstand zu bearbei- 
ten angefangen hat wie ich, so habe ich mich veran- 
lasst gesehen, meine früher begonnenen Versuche auf- 
zugeben und meine Untersuchungen in einer anderen 
Richtung fortzusetzen. Aus den Bemerkungen des 
Hrn. Werigo (Zeitschr. f. Chem. u. Pharm. 1864, 721) 
könnte man aber den Schluss ziehen, als hätte ich erst 
nach ihm mich mit demselben Gonenstandé zu. be- 


schäftigen angefangen. Dagegen muss ich bemerken, 


dass die Idee zu diesen Versuchen nicht neu ist ind 
veranlasst war durch die Versuche Alexejeffs, der 
zuerst die Beobachtung mitgetheilt hat, dass Nitro- 
benzol bei der Behandlung mit Natrinhamslgun 
Azoxybenzid und Azobenzid liefert. Noch während 
Alexejeff mit seinen Versuchen beschäftigt war, ge- 
stattete er mir freundlichst, die-Homologen des Nitro- 
benzols in gleicher Weise zu untersuchen. Es liegt 
hier also ein einfacher Fall. von Homologie vor, um 
den es wahrlich nicht der Mühe lohnt, Prioritätsstrei- 
tigkeiten zu führen. Ich überlasse daher gern die 
Fortsetzung der Untersuchung Hrn. Werigo und 
theile im EE die bisher erg Resul- 
tate mit 
Toluolschwefelsäure €; H, ‚so, 

Zu den Versuchen diente reines, constant bei 111° 
siedendes Toluol. Es wurde in einem gleichen Volu- 
men rauchender Schwefelsäure gelöst, die Lösung 
nach einigen Tagen mit Wasser vermischt und mit 


kohlensaurem Baryum neutralisirt. Das Toluol hatte 
sich vollkommen in der Schwefelsäure gelüst, war 
also frei von den indifferenten Kohlenwasserstoffen; 
die Beilstein in geringer Menge im Xylol des we 
kohlentheers beobachtet hat. 

Das durch Abdampfen gewonnene Bail 
war krystallisirt, weiss, luftbestündig, wasserfrei, in 
Wasser und Alkohol leicht löslich. Das benzol-schwe- 
felsaure Baryum ist nach Freund kaum in Alkohol 
löslich. 

0,5462 Gr. des lufttrocknen Salzes valoi nichts 
bei 120° und gaben 0,2660 Gr. S BaQ,. 


Berechnet Gefunden N 
€,H,S0, 171 71,4 is 
Ba 68,5 28,6 28,6 
239,5 100 


Das toluol-schwefelsaure Blei wurde bei ra- 
schem Abdampfen in warzigen Krystallen erhalten. 
Bei freiwilligem Verdunsten der Lósung bildeten sich 
schöne, nadelförmige Krystalle. Das Salz ist wasser- 
frei, leicht in Wasser und Alkohol löslich. 

0,5375 Gr. der lufttrocknen Substanz verloren 
nichts bei 120° und gaben 0,2930 Gr. S PbO,. 


Berechnet Gefunden 
.£,H, $0, 171 62,3 re 
Pb 103,5 BIN 37,2 
274,5 100,0 


Das Kaliumsalz ist sehr löslich. Ebenso das Na- 
triumsalz. Letzteres ist aber in Alkohol löslich. 

Toluolschwefelsäure - Chlorid €, H, $9, CI. 
Dieser ausgezeichnet schön krystallisirte Körper 
wird am besten durch Zerlegen des Natriumsalzes 
mit Phosphorsuperchlorid gewonnen. Zur Darstellung 
des Natriumsalzes neutralisirt man die Lösung des 
Toluols in Schwefelsäure mit Kreide und dampft die 
Lösung des Kalksalzes zur Trockne ab. Der feste 
Rückstand wird hierauf in wenig kaltem Wasser ge- 
löst, filtrirt und mit Sodalösung genau äusgefällt. 
Lösung des Natriumsalzes wird zur Trockne abge- 
dampft und das Salz längere Zeit bei 120° getrock- 
net. Zur Darstellung des Chlorides reibt man dann 
in einer Reibschale gleiche Gewichtstheile des Na- 
triumsalzes und P Cl; zusammen. Es erfolgt eine leb- 
hafte Einwirkung, Kr nach einiger Zeit giesst man 


des Sciences de Saint- Pötersbourg. 


das: Ganze in kaltes Wasser. Durch wiederholtes 
Schütteln mit kaltem Wasser lassen sich alle beige- 
mengten Salze entfernen, wo dann das anfangs ölige 
Chlorid auch bald erstarrt. 

Durch Lösen in Äther und langsames Verdunsten 
der Lösung erhält man das Chlorid in Krystallen von 
seltener Schönheit und Grösse. 

Zu den Analysen wurde die Substanz über Schwe- 
felsäure getrocknet. 

1) 0,207 Gr. mit Kalk geglüht gaben 0,1615 AgCI. 
2) 0,2678: Gr. gaben mit Natriumamalgam zerlegt 

0,203 Ag Cl. 

A1 0.201 Gr. gaben mit chromsaurem Blei verbrannt 
. 0,329 CO, und 0,071 H,O. 
4) 0,1825 Gr. gaben 0,2283 S BaO,. 


Berechnet Gefunden 

2 3 4 
£,,8& 44,1 Se HE. à 
iu er en Are 
$.32,,...16,8 pa we Mmi sr 
EL I5 aod 0 387 00m Sg 
0,32 . 16,8 End e ten il E 
190,5 100,0 


Das Toluolschwefelsäure-Chlorid schmilzt bei 


68— 70°. Es ist in Äther und Alkohol leicht löslich, 
in letzterem nicht ganz ohne Zersetzung. In Wasser 
ist es unlöslich. Es ist sehr beständig und wird nur 
durch anhaltendes Kochen mit Kalilauge in Salzsäure 
und Toluolschwefelsäure gespalten. Es löst sich ohne 
Zersetzung i in einem Gemenge von rauchender Salpe- 
tersäure und Schwefelsäure. Wasser fällt es daraus in 
prachtvollen Nadeln. Rauchende Salpetersäure zer- 
setzt das Chlorid selbst nicht beim Erhitzen im zu- 
geschmolzenen Rohre. 

Das Chlorid siedet unter Zersetzung bei 250°. Die 
Masse schwärzt sich und entwickelt schweflige Säure. 
Das Destillat enthält ein Öl, dessen Eigenschaften an 

onoe hlo rtoluol erinnern. Vielleicht hat man also: 


€, H S0.C1— = CH, CL Sa 


he E etin demnach dieses Chlorid in 
seinen- Eigenschaften mit den homologen und analo- 
gen Chloriden (z. B. Naphtalinschwefelsäure-Chlorid) 
überein, doch unterscheidet. es sich von denselben 


durch seine 


Ich darf nicht wkl per) vit | bemerken; dass bei 


+ 


einigen Darstellungen des Chlorides ich dasselbe mit 
einem öligen Körper gemengt bekommen habe, dessen 
Natur mir noch unbekannt ist. Als ich einmal das 
Natriumsalz zu dem in der Reibschale befindlichen 
PCI, setzte, während ich früher meist umgekehrt ver- 
fuhr, erhielt ich nichts von dem Öle. Vielleicht ist 
daher zur Entstehung -des Öles ein Überschuss des 
Natriumsalzes erforderlich, und das Öl selbst wäre 
dann wahrscheinlich Toluolschwefelsäure-Anhy- 
drid. 

Als ich eine alkoholische Lösung des Toluol- 
schwefelsäure - Chlorides einer freiwilligen Verdun- 
stung überliess, erhielt ich grosse, salmiakähnliche 
Krystalle, die schon bei 33° schmolzen und daher 
wahrscheinlich der Äther der Toluolschwefelsäure 
waren. — Durch das Zusammenreiben des Chlorides 
mit kohlensaurem Ammoniak habe ich das Amid der 
Toluolschwefelsäure dargestellt (vgl. Fittig, Ann. f. 
Chem. u. Pharm. 106, 277). Wird die Masse nach 
einiger Zeit aus heissem Wasser umkrystallisirt, so 
erhält man das Amid in prachtvollen Krystallnadeln. 
Es schmilzt bei 140°. 

GH 
Benzylsulfhydrat “7 17) S. 

Zu einem Gemenge von Zink und verdünnter Schwe- 
felsäure, das lebhaft Wasserstoff entwickelt, bringt 
man Toluolschwefelsäure - Chlorid. Unterwirft man 
nach 24 Stunden die Flüssigkeit der Destillation, so 
verflüchtigt sich äusserst leicht mit den Wasserdäm- 
pfen das schön krystallisirte Merkaptan. Zur Analyse 
wurde dasselbe aus Alkohol imp dy und "He 
Schwefelsäure getrocknet. 

0,1965 Gr. gaben mit chromsaurem Blei p 
0,4913 CO, und 0,1325 H,O. 


Berechnet Gefunden 

E84. 67,7 68,1 

H, 8 6,5 mA 

S 32 25,8 | nod 
124 1000 . 


Das Benzylsulfhydrat hat einen eigenthümlichen, 
unangenehmen Geruch. Es schmilzt bei 43^ und sie- 
det ohne Zersetzung constant bei 188°, Es ist in 
Wasser unlöslich, leicht löslich aber in Alkohol und 
Âther. Bei langsamem Krystallisiren aus Alkohol kann 
man es in ausgezeichnet schónen, grossen. und dicken 


x 


379 


Bulletin de l’Académie Impériale 


Krystallen erhalten. Mit den Wasserdämpfen verflüch- 
tigt es sich äusserst leicht. Von dem von Vogt ent- 
deckten Phenylsulfhydrat und dem von Yssel de 
Schepper entdeckten, ebenfalls flüssigen Xylylsulf- 
hydrat unterscheidet sich das Benzylsulfhydrat durch 
sein ausgezeichnetes Krystallisationsvermögen. 


Nitrotoluolschwefelsäure €, H, (NO) SO... 


Man lóst. Nitrotoluol in seinem gleichen Volumen 
rauchender Schwefelsäure, verdünnt nach einigen Ta- 
gen die Lösung mit Wasser, filtrirt von dem sich aus- 
scheidenden halbfesten Niederschlage ab und sättigt 
das Filtrat mit kohlensaurem Baryum. Das durch Ab- 
dampfen gewonnene Baryumsalz wird aus Wasser um- 
krystallisirt und bildet Bann schöne gelbliche, glän- 
zende Krystalle, 

0,6787 Gr. des lufttrocknen Salzes verloren bei 
120° 0,0592 Gr. H,O und gaben dann 0,2505 SBaO,. 


Berechnet Gefunden 
€ H,(NOSO, 216 69,3 — 
Bs9*'68;,5" 22/0 21,7 
FAR 9 27 8,7 8T 
311,5. 100,0 
Das nitrotoluolschwefelsaure Baryum 
€, H, Ba (NO) SO, 


ist in kaltem Wasser viel weniger löslich, als in heis- 
sem. Durch Zerlegen desselben mit Schwefelsäure 
lässt sich die freie Säure gewinnen. Sie ist in Wasser 
sehr leicht löslich. Über die Reduktionsprodukte die- 
ser Körper werde ich später berichten. 

Ich bemerkte schon oben, dass die Lösung des Ni- 
trotoluols in rauchender Schwefelsäure beim Verdün- 
nen mit Wasser einen halbfesten Körper ausscheidet. 
Wird derselbe ein Paar Mal aus Alkohol umkrystal- 
lisirt, so erhält man grosse, glänzende Krystalle, wel- 
che schwefelfrei sind und genau die Zusammen- 
setzung des Nitrotoluols besitzen. 

0,340 Gr. gaben 0,749 CO, und 0,169 H,O. 


Berechnet Gefunden 
en. er" 
nem 5,11 5,5 
NO, 46 ^ 33,6 am 

„137 100,0 


per tan neue Nitrotoluol schmilzt bei. 54? args sie- 


det ohne Zersetzung bei 238°. Sein Geruch erinnert 
an den des flüssigen Nitrotoluols; der Siedepunkt. ist 
etwas höher, als er für das flüssige Nitrotoluol gewühn. 
lich angegeben wird (220 — 230^). Der vorliegende 
Körper ist demnach entweder ein neues, isomeres 
Nitrotoluol, gebildet durch die Berührung des flüs. 
sigen Nitrotoluols mit rauchender Schwefelsäure. ‚oder, 
und das scheint mir wahrscheinlicher ‚die Schwefel- 
säure hat aus dem selbst sorgfältig gereinigten Nitro: 
toluol kleine Beimengungen von Toluol entfernt, wel- 
che das Krystallisiren des Toluols verhinderten und 
seinen Siedepunkt herabdrückten. Dafür spricht auch 
die Beobachtung, dass, als ich eine grössere Menge 
rohes Nitrotoluol der Destillation unterwarf und die 
Destillation unterbrach, als das Thermometer auf etwa 
240° gestiegen war, der Retorteninhalt-nach einiger 
Zeit fest wurde. Die stark gefärbte Masse wurde nach 
dem Auspressen zwischen Fliesspapier fast weiss und 
zeigte alle Eigenschaften, denselben Schmelz - und 
Siedepunkt wie das mit rauchender Schwefelsäure 
gewonnene Produkt. Offenbar waren hier die stüren- 
den Beimengungen mit den ersten Portionen über- 
destillirt. — Ein eingehendes Studium des krystal- 
lisirten Nitrotoluols, das mich gegenwärtig be- 
schäftigt, wird mit Sicherheit über die obigen Ver- 
muthungen entscheiden. 

Ich habe diese Versuche im Laboratorium des Hrn! 
Prof. Wóhler und unter der Leitung des Hrn. E 
Beilstein ausgeführt. 

Notiz über die erregende Wirkung die Blutes 
auf die cerebrospinalen Nervencentra des 
Frosches, von J. Setschenow. (Lu le 16 mars 
1865.) 

Die vorliegende Mittheilung, welche nur einen klei- 
nen Auszug aus einer grossen Reihe von Versuchen 

über die Nervencentra des Frosches darstellt, bildet 
eine unmittelbare Fortsetzung meiner Untersuchungen 
über die reflexhemmenden Mechanismen des F rosches, 
welche ich die Ehre hatte der Akademie im Novem- 
ber des vorigen Jahres vorzulegen. Ee handelt sich 
hier um die erregende Wirkung des Blutes auf das 

Gehirn und Rückenmark des Frosches. Zur F ten 

lung derselben kam ich auf folgendem Wege: - 

Es ist allgemein bekannt, dass wenn man einen 
Thiere das Rückenmark Ss einer Seite zur Hälfte 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


quer: durchschneidet (Warmblüter und Frösche ver- 
halten sich in dieser Beziehung einander gleich), so 
nehmen die Reflexe der hinteren Extremität auf der 
entsprechenden Seite zu, auf der entgegengesetzten 
ab; Ich habe nun gefunden, dass dies auch dann ein- 
tritt, wenn das Rückenmark zuvor, von der unteren 
Gränze der Intumescentia brachialis an bis zu seinem un- 
teren Ende, durch einen Längsschnitt halbirt wurde*). 
Insofern aber die der Lünge nach getrennten Rücken- 
. markshälften untereinander nur durch die oberen, in- 
tact gelassenen, Rückenmarkstheile nebst dem Gehirn 
communiciren kónnen, so war es augenscheinlich, dass 
die reflexdeprimirende Wirkung der queren Rücken- 
marksdurchschneidung nur durch diese Organe den 
Weg nehmen konnte, um von einer Seite des Rücken- 
marks auf die andere zu gelangen. Insofern weiter 
die Reflexdepression lange Zeit nach der Durchschnei- 
dung anhält, so war es erlaubt zu vermuthen, dass 
die Blosslegung eines Rückenmarksquerschnittes Be- 
dingungen für die Entstehung eines fortwährend wir- 
kenden Reizes bildet. Man konnte nämlich glauben, 
dass die Reflexdepression im Brown-Séquard'schen 
Phänomene eine reflectorische sei, d. h. in Folge 
einer sensiblen Reizung des Rückenmarksquerschnittes 
entstehe, 
. Folgender E hat diese Erwartung gerecht- 
fertigt: einem Frosche wurde das Rückenmark der 
Länge nach halbirt und auf einer Seite quer durch- 
schnitten (unmittelbar über der Abgangsstelle der Ner- 
venwurzeln für die hinteren Extremitäten); dann wurde 
der vordere (centrale) Stumpf der querdurchschnittenen 
Rückenmarkshälfte vorsichtig aus der Wirbelsäule her- 
ausgenommen und zur Seite geschoben. Nachdem nun 
die Reflexfähigkeit für das Bein der entgegengesetz- 
ten Seite festgestellt war, legte ich Kochsalzkrystalle 
auf den Querschnitt des aus der Wirbelsäule heraus- 
genommenen Rückenmarksstumpfes, wonach eine hef- 
tige Reflexdepression am Beine der apigngentenstztep 
Seite auftrat. 

“Nachdem auf diene Weise an der oberen Fläche der 
m 


Spaltung des ganzen 
li ckenmarks des Frosches durch einen tt keine erheb- 
ee Störung der Sensibilität der Haut weder am Rumpfe, noch an 
den Extremitäten des Thieres nach sich zieht, — eine Thatsache, 
welche jm vollsten: Widerspruche (wenigstens in Betreff des Fro- 
sche] mit den à hierauf bv det Erfahrungen von Brown- Sé- 


*) Es sei hier- beiläufig btniskd, dass die 


queren Rückenmarkswunde (wenn der Frosch hängt) 
das Vorhandensein eines Reizes festgestellt war, blieb 
kein Zweifel mehr móglich, dass derselbe Reiz auch 
auf der unteren Flüche der Wunde vorhanden sein 
müsse; weiter konnte man glauben, dass die Reflex- 
steigerung bei halbseitiger Durchschneidung des Rük- 
kenmarks, d. h. die zweite Hälfte der Brown-Sé- 
quard'schen Erscheinung, ihren Grund einigermaas- 
sen in dieser Reizung finde. 

Von dem Gedanken ausgehend, dass möglicher 
Weise der Erregungszustand des Rückenmarksstumpfes 
durch die Berührung mit Blut und atmosphärischer 
Luft bedingt sei, hatte ich diese beiden Einwirkun- 
gen von einander getrennt zu untersuchen. 


Bis jetzt ist nur der Einfluss des Blutes in seinen 
Hauptzügen aufgeklürt, was aber die Bestimmung der 
Einwirkung der Luft betrifft, so bin ich gegenwürtig 
damit beschäftigt. 

Benetzung der Rückenmarksquerschnitte 
des Frosches mit dessen defibrinirtem und mit 
Sauerstoff gesüttigtem Blute hat eine unmit- 
telbar eintretende Reflexsteigerung zur Folge. 
Diese Erscheinung ist beständig, falls der Frosch nicht 
dem Tode nahe steht. 

Man experimentirt auf folgende Weise: der Frosch 
wird durch Ausschneiduug des Herzens entblutet, da- 
mit die später blosszulegenden hückenmarksquer- 
schnitte möglichst frei von Blut bleiben (aus diesem 
Grunde wartet man nach Ausschneidung des Herzens 
5 bis 10 Minuten: länger zu warten ist nachthei- 
lig, weil im entbluteten Frosche die Erregbarkeit der 
Nervencentra schnell herabsinkt); hiernach wird das 
Rückenmark entweder zugleich mit der Wirbelsäule, 
oder nach vorheriger Eröffnung letzterer durchschnit- 
ten. Man lässt das Thier nach dieser Operation aber- 
mals kurze Zeit sich erholen und dann wird die Re- 
flexfühigkeit seiner Extremitäten vermittelst .schwa- 

cher Säurelösung, festgestellt; endlich, wird der Rük- 
kenmarksquerschnitt mit Blut benetzt und die Reflex- 
stärke abermals gemessen. ` 

Bei diesen Versuchen bemerkt man oft nach einer 
rasch vorübergehenden. Steigerung der Reflexe eine 
Depression derselben; und diese Erscheinung ist desto 
schärfer ausgeprägt, je näher. das Rückenmark dem 
Tode steht. Es giebt. sogar Fülle, wo die Reizung, 


383 


Bulletin de l’Académie Impériale 


ohne vorherige Steigerung der Reflexe, direct depri- 
mirend wirkt. 

Dem äusseren Charakter nach kann das Wesen der 
Erscheinungen. bei diesen Versuchen in nichts Ande- 
rem als in der erregenden Wirkung des Blutes auf 
die Rückenmarksquerschnitte bestehen. Somit wird 
durch diese Versuche zum ersten Mal die Türk’sche 
und Brown- Bränwandısahe Erscheinung bei halbsei- 
tiger Rücl ksd hneidung erklärt. Zugleich 
geben meine Versuche dem Experimentator einen so 
zu sagen natürlichen Erreger in die Hände. 

Es war nun von grösstem Interesse für mich, die 
Wirkung dieses Erregers auf diejenigen Theile des 
Gehirns zu prüfen, welche bei ihrer Reizung mit Koch- 
salz mächtige Reflexdepressionen bewirken. 

Zu diesem Zwecke wurde der Frosch ebenfalls ent- 
blutet und der Querschnitt der Thal. opt. auf gewöhn- 
liche Weise, nur mit Blut, statt des Kochsalzes ge- 
reizt. In allen Fällen, ohne Ausnahme, bestan- 
den die Ergebnisse in einer, im Vergleich mit 
dem Effecte der Kochsalzreizung zwar schwa- 
chen, aber doch deutlichen Reflexdepression; 
und in keinem einzigen Falle ging dieser eine 
Steigerung der Reflexe voran. 

Diese Thatsache, im Verein mit dem entgegenge- 
setzten Erfolge, wenn man das Rückenmark auf die 
nämliche Weise reizt, beweistnun entschieden die 
physiologische Bedeutung der auf die Rücken- 
marksreflexe deprimirend wirkenden Mecha- 
nismen im Gehirne des Frosches. 

Ich muss den Leser noch auf eine andere That- 
sache aufmerksam machen: 

Die eben beschriebenen Versuche geben ein Mittel 
zur Entscheidung der Frage, ob die Reflexsteigerung 
am gekópften Frosche als F olge der Reizung des 
Rückenmarksquerschnittes oder als Resultat der Ent- 
fernung tonisch hemmender Einflüsse des Gehirns zu 
betrachten sei. 

—— Der Weg zur Entscheidung dieser Frage ist offen- 
bar folgender: man hat nur beim Küpfen des Frosches 
die mógliche Reizung des Rückenmarksquerschnittes 
durch Blut und Lüft zu entfernen. 

Die Versuche mit der Ausschliessung des Blutes 
allein haben gezeigt, dass die Reflexsteigerung in Folge 
des Kópfens zwar eintritt, aber bedeutend schwücher, 
als unter normalen Bedingungen ausgeprügt ist. Was 


die Ergebnisse der Luftausschliessung betrifft, so werde 
ich die Ehre haben, sie in kürzester Frist mitzutheilen; 

Schliesslich noch eine Bemerkung. Da bekanntlich 
die Effecte halbseitiger Rückenmarkdurchschneidung 
für Warmblüter und für Frósche einander gleich sind, 
so ist es natürlich, die Erscheinungen in beiden Fäl- 
len auf gleiche Ursachen zurückzuführen, Diese Ver- 
muthung führt aber logisch zum Schlusse, dass auch 
bei den Warmblütern das Blut auf die Nervenmassen 
erregend wirkt. Von diesem Standpunkte aus liesse , 
sich die anffallende, doch bis jetzt nicht erklärte Er- 
scheinung der Nun SAM (bei den Warmblütern) 
in Folge des Aufhebens des Blutzutrittes zum Gehirn 
leicht verstándlich machen; — man müsste nun im 
Gehirn auch dieser Thiere die Existenz solcher Me- 
chanismen annehmen, welche bei ihrer Erregung 
durch Blut auf die Reflexe des Rückenmarks Mam 
mirend wirken. 


Erdbeben in Kaukasien. Auszug aus einem 
Schreiben von H. A. Moritz aus Tiflis an 
den bestándigen Secretair der Kaiserlichen 
Akademie der Wissenschaften. (Lu le 16 mars 
1865.) 


Bei meiner letzten Anwesenheit in Pria lies mich 
Professor Perrey, aus Dijon, um die Mittheilung ei- 
ner Übersicht der Kaukasischen Erdbeben bitten. Um 
diese zusammenzustellen habe ich die meteorologischen 
Tagebücher unseres Archivs und alle Nummern der in 
Tiflis erscheinenden Zeitung «Kawkas» von 1852 bis ` 
1865 durchgesehen und darin 69 Angaben gefunden, 
die aber nur 50 gesonderten Erdbeben zu entsprechen 
scheinen. Obgleich viele dieser Angaben dem wissen- 
schaftlichen Publico wohl schon bekannt geworden 
sein mógen, — namentlich durch die Arbeiten des 
Hrn. Akademikers Abich, der sich speciell für diesen 
Gegenstand. interessirt , und dem wir auch jedes Mal 
die Mittheilung gemächt haben, so bald uns ein Erd- 
beben - Bericht in die Hände fiel —, so: glaube ich 
doch, dass die summarische Übersicht, welche ich 
hier Zeng für Manchen, namentlich auch wohl für 
den Statistiker, nicht ohne Interesse sein dürfte. 

Fünfzig Erdbeben im Zeitraume von 13 Jahren 
sind für den Kaukasus eine sehr geringe Anzahl; die 
Schuld trägt offenbar der Umstand, dass ein ‚schwa 
ches oder mindestens keine Verheerungen anrichtend 


A dé 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


386 


Erdbeben in vielen Gegenden der Kaukasischen Pro- 
vinzen eine so wenig aussergewöhnliche Erscheinung 
ist, dass man es gar nicht für der Mühe werth hält, 
darüber zu berichten. — Die wenigsten Lücken fallen 
wohl auf Tiflis, und deshalb steht es auch in der An- 
zahl der beobachteten Fälle mit dem Maximum von 
11 Fällen in unserem Verzeichnisse obenan, während 
es sonst durchaus nicht im Rufe steht, besonders häu- 
fig von Erdbeben heimgesucht zu werden. Nächst 
Tiflis folgt Lenkoran mit 10, Schemacha mit 6 (von 
denen eines 5 Tage dauerte). Derbent mit 5, Surna- 
bad mit 4 und Pjatigorsk mit 3 Erdbeben; Helenen- 
dorf, Elisabethpol, Delischan und Weden sind mit je 2, 
die übrigen 22 Orte mit je einem Erdbeben aufge- 
nommen. Nach den Jahren vertheilen sie sich folgen- 
dermaassen: aus dem Jahre 1858 ist nur 1 Erdbeben 
mir bekannt (Lenkoran); ‘für 1859, 1860, 1863 und 
1864 finden sich 2, für 1854 sind 3 und für 1855, 
1857 und 1862 sind je 4 aufgenommen; 5 verschie- 
dene Erdbeben sind 1856 und 1861 verzeichnet, und 
das Jahr 1852 hat deren 7, und 1853 sogar 9 aufzu- 
weisen, die an 17 Orten beobachtet sind. 

Auf die Monate März, Juni und August fallen je 2, 
auf April, Oetober und November je 3, auf den Fe- 
bruar 4, auf den Januar, Juli und September je 5, 
auf den Mai 6 und auf den December 10 gesonderte 
Erdbeben, so dass die drei Sommermonate ein Mini- 
mum von 9, die drei Wintermonate ein Maximum mit 
19 von einander unabhängigen Erdbeben geben, wäh- 
rend Frühling nnd Herbst je 11 aufzuweisen haben. — 
Alles dieses bezieht sich auf unser, wie schon erwähnt, 
sehr unvollständiges Material und kann daher keinen 
allgemeinen Schlüssen über die Vertheilung der Erdbe- 
ben als Basis dienen. Die Tagesstumden, an welchen 
bei uns die Erdbeben am häufigsten vorkommen, las- 
sen sich daraus selbstverständlich noch viel weniger 
bestimmen; überhaupt glaube ich, dass man über die- 
sen Punkt auf statistischem Wege nicht leicht zu ei- 
ner Entscheidung kommen wird, da ja aus begreifli- 
chen Gründen stets mehr Erdbeben in den Abend- 
und frühen Morgenstunden werden bemerkt werden, 
als am Tage, wo die meisten Menschen in Bewegung 
ausser dem Hause sind. | 

Um mein Verzeichniss möglichst vervollständigen 
und somit dem Wunsche des Hrn. Perrey vollkom- 
mener genügen zu können, habe ich durch die hiesi- 

Tome VIII. 


gen Zeitungen einen Aufruf ergehen lassen, in wel- 
chem ich um Zusendung möglichst vieler Notizen über 
ältere und neuere Kaukasische Erdbeben bitte. Ich 
hoffe, dass derselbe nicht ohne Erfolg bleiben wird, 
da seit dem Unglücke in Schemacha die Aufmerksam- 
keit mehr als früher auf Erderschütterungen, selbst 
wenn sie nur schwach sind, gerichtet ist, und das 
Publicum von der Wissenschaft ein Mittel dringend 
fordert, durch welches es rechtzeitig vor einem Erd- 
beben gewarnt werden kann, etwa in der Weise, wie 
die meteorologischen Bureau’s den Schiffer vor dro- 
henden Stürmen warnen. — In der diesen Zeilen bei- 
liegenden Übersicht sind alle Data nach dem neuen 
Style. Das am Schlusse gegebene alphabetische Orts- 
verzeichniss enthält die geographischen Positionen 
nur in roher Annäherung, lediglich zu dem Zwecke, 
um das Aufsuchen der Orte auf jeder beliebigen 
Karte des Kaukasus zu erleichtern. Da auf den 
meisten Karten immer noch die geographischen Län- 
gen in Bogen, angefangen von dem sogenannten Me- 
ridiane der Insel Ferro, verzeichnet werden, so habe 
auch ich diese Ausdrucksweise beibehalten. 

In Tiflis besitzen wir für Erdbebenbeobachtungen ein 
Cacciatoresches Quecksilber-Seismometer, das vom 
Mechaniker Brauer in Pulkowa mit besonderer Sorg- 
falt ausgeführt und daher auch sehr empfindlich ist. 
Ausserdem habe ich im Herbste vorigen Jahres auf 
speciellen Befehl meiner Vorgesetzten einen Apparat 
zusammengestellt, um die von Hrn. Ratti-Montan 
aus der Argentinischen Republik gemachte Mittheilung 
zu prüfen, wonach ein Magnet einige Zeit vor dem 
Eintritte eines Erdbebens seine Kraft verlieren soll. 
Dieser Apparat besteht im Wesentlichen aus einem 
Gestelle; in welchem eine schwere Messingkugel an 
einem dünnen Drahte aufgehängt ist, und an welchem 
einbis zum Maximum seiner Tragkraft belasteter Huf- 
eisen- Magnet und zwei mit Arretirungen versehene 
Taschenuhren befestigt sind. Die Kugel lastet mittelst 
einer Spitze auf dem oberen Ende eines 1 Zoll lan- 
gen Stäbchens, dessen unteres Ende einen Winkelhe- 
bel niederdrückt, welcher die eine der beiden Uhren 
arretirt; die andere Uhr ist durch den einen Arm ei- 
nes Hebels arretirt, dessen anderer Arm unter dem 
Anker des Magneten frei liegt. Beide Uhren sind auf- 


| gezogen und auf der Zeigerstellung 00/0” in der 


Weise arretirt, dass die Unruhen aus der Gleichge- 
25 


337 


Bulletin de l'Académie Empériale 


wichtslage herausgebracht sind, so dass sie nothwen: 
dig sogleich in Gang kommen müssen, sobald die Ar- 
retirungen gelöst werden. Dieses geschieht aber bei 
der ersten Uhr, sobald durch den horizontalen Antheil 
eines Erdstosses das Messinggewicht in’s Schwan- 
ken geräth, der Zwischenstift niederfällt und somit 
der Winkelhebel Raum gewinnt, herauf zu schnel- 
len; die zweite Uhr kommt in Gang, sobald der Mag- 
net den Anker auf den respectiven freien Hebelsarm 
fallen lässt. Die Besorgung des Apparates ist nun sehr 
einfach; man braucht nur zwei mal täglich, etwa Mor- 
gens und Abends, einen Blick auf die Zeiger der Uh- 
ren zn werfen, um sogleich wissen zu können, ob in 
der verflossenen Zwischenzeit ein Erdbeben oder ein 
Kraftverlust desMagneten stattgefunden hat oder nicht, 
je nachdem die Zeiger ihre normale Stellung verlas- 
sen haben oder nicht. Sind beide Uhren im Gange, 


so vergleicht man ihre Angaben mit denen einer ` 
wöhnlichen Taschenuhr und findet durch einfache Sub: 
traction die Zeitmomente, wann der Magnet seinen 
Anker hat fallen lassen, und wann die Messingkugel 
in Oscillationen gekommen ist, — oder die Zeitmo- 
mente, wann, wie man glaubt, der Magnet seine Kraft 
verloren und wann ein Erdbeben stattgefunden hat, 
Die Richtung, in welcher der Zwischenstift gefallen 
ist, giebt die Richtung des Erdbebens an, und der Ap- 
parat behält somit immer seinen Werth als ein so- 
wohl Richtung, als auch Zeit angebendes Seismometer, 
wenn sich auch ein negatives Resultat für das von 
Ratti-Montan angekündigte Phänomen herausstellt, 
Nebenan lasse ich jetzt auch ein Instrument zur Be- 
stimmung der Zeit und Intensität verticaler be 
einrichten. 


Erdbeben in Kaukasien. 
Neuer Styl. 
1852. Jan. 5. 5/30 u. 7° Ab. Zwei Stüsse in Lenkoran. SE ICE 
Juli 26. gegen 4' Morg. Sehr starkes Erdbeben in Orpiri. (Die Dauer wird zu f 
6 Minuten angegeben.) "sete 
5 98; 3'Morg. u... In een 
Sept.26. gegen 2° Morg. Ziemlich stark, in Tiflis. | | 
Nov. 8. Schwach, in Derbent. té 
Dec. 7. 12'50 Mittg.... In Lenkoran. | HW nbis 
» 20.  4'55'Morg... Ziemlich stark, in Pjatigorsk. dioi 
1853.Jan. 18. 9/44 Ab. Drei Stösse, von denen der erste und letzte schwach, der Hes 
Zweite aber sehr stark; Richtung O. — W.; in Delishan, Et 
März 18. 4” VU Morg... Dauer 15 Secunden, ziemlich stark in Tiflis und Signach; ` aa 
stark in Sabui, Beshaniani und Zarskie - Kolodzy (wo ` — 
der Anfang 3" 59' Morg. und die Dauer 50 EE: e Gë: 
geben wird); auch in Sakatali. D ea 
Mai 9. 519%, Morg. Heftiger Erdstoss in der Richtung NW.—S0. in Tifis., ae 
Juni 3. a0 Abu... Zwei ziemlich starke Stösse, » 8 
Wi c 425 u. 11'20 Morg. Schwache Schwankungen, | in Umachan-Jurt, eigen om M 
» 5. 10*25’Morg.... Zwei ziemlich schwache Erschütte- ee Stats; is 1210 
" Pug äglich, Eve? ir der Nacht na 
^ 6. 12* 2’Mitt...... Stark, Dauer 45 Secunden; und |: ^ud d 
mn cm BU ARS à Sieben weniger starke Erschütte- b nee meer: fe? Eo 
rungen. " 
Aup.15.. 9 9T Ab... Stark, Dauer 7 Secunden, in Derbent. E er 
Oct. 16. 0^30' Morg... Erdbeben während einiger Secunden; an mehreren Orten ^ ^ 
des Achalkalakischen Districts, in der N ähe von Achalzik. 
Der 10. CR In Derbent. e 
» 20. 0*45’Morg. und 6/10’ (Morg. oder Ab. ?). In Derbent. we A fet m e 
» 21. gegen 3’ Morg. Ziemlich stark, in Pjatigorsk. ` + Hinos DON 
1854. Màrz13.  9'45'Morg.... Ziemlich stark, Richtung NO. — SW., in Sadon. nn 7797 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


Neuer Styl. 


1854.Mai 29. 
| gegen 5^ WC 


Juni 11. 
1856.Febr.13. 


Juli 8. 
24:20 


Sept. 6. 
Dec. 21. 


- 1857.Sept. 1. 
Oct. 12. 
» 29. 
Dec. 17. 


1858. Aug. 23. 
1859.Juni 11. 


Juli 13. 
1860. Febr. 3g. 
— vv Sept. 14. 

1861.April 4. 


WH 


Nov. 5. 


SR a Desc di 
dE, CA vs 8. 


30. 


Schemacha. 
ad a .5'49' Mors. `. Zwei schwache Erdstösse N W.— SO, i in Tiflis. - 


i 24. 


gegen 3 Ab. .... 


In Lenkoran. 

Zwei heftige Stósse; in Nucha und Schuscha. 
In Lenkoran. 

… Stark, in Derbent. 

Ein Erdstoss, in Tiflis. 

Zwei ziemlich starke Erschütterungen in Tiflis. 


Bei Sonnenaufgang zwei Erderschütterungen, von denen die zweite so 


0/17 Morg.... 
9^ Meorg. 


gegen 9" Morg.. 
12* Mittg......... 


\ 
j 


eg ie 


7:20 Mg. ...... 


10/19 Morg. «.. 


DAT bn 


4^90' Ab... 
4 AS ut 


9*15' Ab 

Um Mitternacht 
233 Morg... 
9°45 Ab... 


stark ist, dass Fensterscheiben zerspringen; in Gori. 
Starkes Erdbeben i in der Richtung NW. — SO. in Tiflis. 
Schwach, um 5" Ab. sehr stark (Dauer 15 Sec.) in Sche- 
ha 


macha. 

In Alexandrapol. 

Zwei Stösse, von denen der zweite ziemlich stark, in der 
Richtung SW. — NO. in Tiflis 


Erdbeben in .Lenkoran. 


Wiederholte Erderschütterungen, welche bis zum folgen- 
den Morgen fortdauern, in Schem 

Sehr starker Erdstoss, von einem fürchterlichen unterirdi- 
schen Getóse begleitet; in Kwischet. 

Ziemlich stark, in Lenkoran. u 

Erdbeben, welches 1", Minuten dauert und einen Theil 
der Stadt Schemacha zerstört. Die Erschütterungen 
wiederholen sich mehrfach während des Abends und 
der folgenden Nacht, aber schwächer. 

Verheerender Stoss in Schemacha. Nach Nachrichten vom 
15. Juni dauerten die Erschütterungen noch Tag und 
Nacht fort, mit Unterbrechungen von nur wenigen 
Stunden. 

en 22. und 23. Juni Erdbeben in Erzerum.) 

. Erdbeben, das mehr oder minder stark in einigen Theilen 
der Stadt Tiflis verspürt wird, während es in anderen 
Theilen nachweisbar nicht stattfand. 

Schwach, SO. — NW., in Tiflis. 

Schwach, in Surnabad. 

Stark in Surnabad, schwächer in Helenendorf und Elisa- _ 
bethpol. 

Ziemlich stark, 10 22’ Morgens schwächer, Richtung 

.— W., in, à 

Ziemlich stark, '/, Minute, Q. — W., in der Nähe von 
Delishan. 

. Ziemlich stark, 3 Secunden, in Boshi-Promysl. 

Sehr stark in. Sardob, Surnabad, Helenendorf 
bethpol. 

- Stark, Dauer 3 bis 4 Secunden, in Pjatigorsk. — 

Starkes Erdbeben in Umachan-Jurt. 

. Stark, SO. — NW., Dauer 30 Secunden; in Tiflis. 

.. Ziemlich stark, in 


und Elisa- 


25* 


391 Bulletin de l’Académie Impériale 392 
Neuer Styl. n 
1862.Mai 15. 1'10' Morg.... Zwei ziemlich starke Erschütterungen innerhalb 10 Secun- s 

den, in Wedèn. 
1863. Dec. 19. 530 Morg.... Zwei Erschütterungen innerhalb 1%, Secunden. In Lenko- 
ran stark, in der Richtung N. — S., in Surnabad und 
Schemacha aber schwach, in der Richtung NO. — SW. 
» 30.- 8'48' Ab........ Innerhalb 8 Secunden drei Stósse in der Richtung S. — N., 
von denen der zweite sehr stark; in Lenkoran und 
Prischib. : 
1864. April 12. 9*45’Morg.... Ziemlich starkes Erdbeben in Weden, welches etwa 10  . 
Secunden in der Richtung NW. — SO. dauert. 
Sept.20.  7'30'Morg..... Ziemlich stark, Dauer 3'/, Secunden, in Manglis. sd 
9 À 9 À 
Achalzich 41° 39 60° 38 Pjatigorsk ........... url A 
Alexandrapol...... 40 48 61 29 PrSOBID: a $39 8 66 15 
Alkan-Jurt.......... 43 1T 63 12 Sabui 429 "4 63:22" 
Beshaniani .......... 41 54 63 38 Sadon 42 : 59 61 41 
Boshi-Promysl.... 39 26 66 47 Sakatali .............. 41 38 64 19 
Delishan ............. 40 45 82. 32 Sardob 450540 12 65 22 
Derbent .............. 42 .3 65 58 Schemacha.......... 44 38 66 18 
Elisabethpol........ +40 41 Glind Schuscha 39 46 64 23 
Zort 41 56 61 46 Schtschedrin ....... 43 28 63 45 D 
Helenendorf........ 40 35 63 59 Signac 41 37 63 35 S 
Kwischet 42 27 62 14 Surnabad ............ 40 30 63 54 
Lenkoran 38 46 66 31 Tiflis 41 42 62 29 — 
Manglis 41 42 VE 3 Tscherwlen ......... 43 30 63 30 à 
Nikolajewskaja.... 43 33 63 28 Umachan-Jurt..... 43 22 63 40 i 
Nucha 41 42 64 52 Wedén 4267 63 ^48 9478 
Orpiri LE y 59 57 Zarskie-Kolodzy. 41 28 63 46 ids 


Etudes sur l'historien arménien Mkhithar d’Airi- 
vank, XIIT° s.; I” et II’ Parties, de la création 
du monde au commencement de Père chré- 
tienne; III" Partie, jusqu'en 1289 de J.-C.; par 
M. Brosset. (Lu le 22 décembre 1864 et le 13 
avril 1865.) 


Ayant déjà donné d'amples notices sur l'historien 
Mkhithar d'Airivank, à la suite des Ruines d'Ani et 
aileurs, je eroyais pouvoir m'arréter là, et j'avais 
seulement engagé l'honorable professeur d'arménien 
à l'Université de St.-Pétersbourg à publier, avec tra- 
duction russe, une nouvelle édition du texte, d’après 
le manuscrit du Musée asiatique, plus complet que 
celui imprimé à Moscou, 1860. La Section orientale 
de la Société archéologique russe ayant accueilli avec 
faveur la proposition de se charger des frais de cette 
édition, je me suis aperçu, en faisant avec M. Patca- 


nian la collation des deux textes, que cet ouvrage est 
plus curieux qu'il ne parait au premier coup - d'oeil, 
et il m'est venu à l'esprit, qu'un examen plus appro- 
fondi du systéme chronologique de l'auteur et la re- 
cherche des sources d’où il a tiré certains faits seraient 
d'un intérét suffisant pour payer le travail entrepris 
dans une telle direction. C’est le résultat de ces nou- 
velles investigations que je crois pouvoir aujourd'hui 
communiquer à la Classe historico-philologique. J'en- 
visagerai donc Mkhithar comme chronographe et pas- 
serai successivement en. revue les trois parties dont 
se compose son livre: l'oeuvre des six jours, qui, 1% 
turellement, m'arrétera peu; les temps historiques; 
depuis lis jusqu’à l’ère chrétienne; enfin l’histoire 
depuis J.-C., jusqu'à l'époque où se termine sa com- 
pilation, en 1289. 

Concentrer en 69 pages chronologie: de 6487 


+ 


393 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 394 


ans, ce n’est pas, & proprement parler, écrire une 
histoire, mais seulement présenter des séries de per- 
sonnages et de faits, qui, si ces derniers sont bien 
choisis, forment simplement un cadre dans lequel 
doivent se classer d'eux-mêmes les événements et les 
personnages passés sous silence. 

A la première vue on se convainc que l’auteur ar- 
ménien a voulu réellement et uniquement construire 
un tel cadre: pour ce faire il a réuni d’abord des 
listes de noms historiques, formant des séries pour 
chaque pays, depuis l'antiquité jusqu'à son temps. 
Ces listes, souvent incomplètes, rédigées sans critique, 
sans dates, sans indications de sources, ni de la durée 
des règnes ou des fonctions, ne sont encore que des 
bases inconsistantes: elles n’ont de valeur que comme 
recueils, toujours utiles aux recherches, comme maté- 
riaux de comparaison, mais rarement comme augmen- 
tation des richesses du fonds commun. 

En effet, tout historien qui veut traiter avec soin 
une époque quelconque, plus ou moins longue, doit 
au préalable en réunir de cette manière les éléments; 
celui qui prétend à une plus grande exactitude join- 
dra à chaque nom sa date annuelle et de durée, comme 
l'a fait l'historien arménien Sébéos, dans la 1° Partie 
de son Héraclius; celui enfin qui vise à la perfection 
précisera, s’il le peut, le jour et le mois, deux don- 
nées indispensables pour une histoire vraiment chro- 
nologique, digne d'un tel nom: perfection supréme, 
à-peine possible pour un certain nombre de faits de 
l'histoire moderne, mais à laquelle il faut désespérer 
d'atteindre pour la haute antiquité, puisque nous igno- 
rons la forme réelle de l'année chez les plus anciens 
peuples, et que d'ailleurs les témoignages manquent. 
C'est ainsi que sont muettes, sous ce rapport, de méme 
que celle de notre Mkhithar, plusieurs petites et in- 
téressantes chroniques insérées dans le recueil de la 
== Après les listes de personnages viennent les séries 
de faits. Dans sa II* Partie, notre Mkhithar groupe 

Ces derniers par synchronismes, dans un ordre inva- 


EE n rin etii et ti. 
` 1) V. p. ex. Chron. pasc. éd. de Bonn, p. 78, 96; Syncelle, t. I, 
P. 785, la Chron. abrégée de Nicéphore, patr. de. C. P. en 806. 


constituent la tradition du pays jusqu'à Nabuchodono- 
sor et à Alexandre. Ici la critique deviendrait possible, 
s'il valait la peine de l'exercer sur des sujets qu’au- 
cun chronologiste n'a pu encore éclaircir complète- 
ment, tels que les dynasties assyriennes, égyptiennes, 
grecques, — s'il restait le moindre espoir, dans l'état 
actuel de la science, d'arriver à des résultats nou- 
veaux, de quelque valeur. 

Quand.on parcourt les notices chronologiques de 
Mkhithar et les groupes de faits qu'il a rassemblés, 
et que l'on compare son oeuvre avec celle de son 
contemporain Vardan, auteur d'un bon Epitomé his- 
torique, on est frappé de la ressemblance qui existe 
entre eux. Ils semblent avoir puisé l'un et l'autre aux 
mémes sources, pour l'époque biblique et en général 
pour les temps qui précèdent notre ère. L'oeuvre des 
six jours est souvent traité dans les mémes termes, 
avec de légères variantes, par les deux écrivains; 
seulement Vardan est moins instruit que Mkhithar, 
en ce qui concerne les choses extra-bibliques, plus 
raisonneur et plus développé: on voit qu'il a élaboré 
ses matériaux et cherché à s'en rendre compte, tan- 
dis que Mkhithar s'en tient à de simples énoncés. En 
un mot, la contemporanéité des deux auteurs porte 
à conjecturer que Mkhithar a rassemblé de simples 
notes, et que Vardan les a rédigées et soumises à la 
critique. 

Je dois maintenant parler du systéme chronologique 
dominant chez Mkhithar. 

Si l'on voulait dénombrer et faire passer à un exa- 
men rigoureux tous les systemes imaginés par les 
computistes?) pour classer les faits connus de lhis- 
toire du monde, il faudrait entrer dans de prolixes 
détails, qui n’apprendraient au lecteur rien de nou- 
veau. Reposant toutes sur des faits, appuyés par des 
témoignages et concentrés par une logique serrée, ces 
combinaisons de l'intelligence humaine n’arrivent pas 
toujours sans quelque déviation à débrouiller le cahos 
des temps passés: du moins elles y établissent un 
ordre à- peu - près satisfaisant, et les parties faibles 
y ressortent assez bien, comme dans les calculs les 
plus exacts de l'astronomie; qui ci ivent une 


2) Les auteurs de l'Histoire universelle anglaise ont donné dans 
eur Préface générale, t. 1°, une Table de 98 dates différentes, 
assignées à la création, dont le chiffre le plus élevé est de 6984 ans, 
et le moindre 3618: écart, 3366 ans. 


4 


395 


Bulletin de l'Académie Impériale 


erreur probable. Nous pouvons donc le dire haute- 
ment, aucune des sciences dites d'observation n'offre 
ni plus ni moins de chances de vérité que la chrono- 
logie, malgré ses fluctuations. Je me contenterai ici 
d’un exposé succinct de la série des résultats obtenus 
par la science chronologique, en ce qui concerne 
l’histoire de l’homme. 

Jules-Africain, qui acheva sa Chronique en 221 de 
l'ère chrétienne, avait fixé la naissance de J.-C. à 
l'an 5515 du monde, en nombre rond, il s'arréta à 
5500: c'est ce qu'on appelle l'ére alexandrine, suivie 
dans le Martyrologe romain?). Cependant à l'avéne- 
ment de Dioclétien, les computistes 'd' Alexandrie re- 
tranchérent delà 10 ans, peu aprés l'introduction, en 
277, du cycle de 19 ans, par Anatolius, évêque d'Hié- 
rapolis, d’où résulta l’ère de 5490, ou d'Antioche, 
fixée par le moine égyptien Panodore, à la fin du IV* s. 
C’est ainsi que s'exprime l'Art de vérifier les dates. 

Suivant M. Daunou, au contraire‘), à l'avénement 
de Dioclétien, en 284, ou plutót de Maximien-Hercule, 
en 286, les 10 années en question furent retranchées, 
pour faire coincider ce fait avec la 1" année d'un 
cycle lunisolaire; mais par la différente maniére de 
calculer les olympiades , certains computistes obte- 
naient 5503 et d'autres 5493 ans avant la naissance 
de J.-C.: Panodore, pour arriver à une concordance 
purement conventionnelle entre les olympiades, l’ère 
du monde et l'ére chrétienne, placa le commencement 
de celle-ci en 5493 — 5494, en automne: c'est l'ére 
d'Alexandrie réformée, connue sous le nom.d'ére d’An- 
tioche?). Lian 1° de Dioclétien tombe en 5777, qui 
devrait étre 288 de J.-C., et qui n'est en réalité que 
285. 

Jules-Africain ótait une olympiade aux temps avant 
J. C., Panodore l'a rendue: delà la différence de 7 et 
non de 10 ans entre les éres de Jules-Africain et de 
Panodore. J'avoue mon impuissance à comprendre 
comment, malgré cette différence incontestée, Petau 
et M. Dulaurier soutiennent que les deux éres mon- 
daines dont il est question ici reviennent absolument 


8) Il existe pourtant des traces d'une ère mondaine de 5516 ans 
avant J.-C., dans un manuscrit géorgien de la Bibl. Imp. pue 
où les dates en o ee Jie 'en 964 de notre ére, par un moin 
de la La page Mél. asiat. t. III, p. 271. 

8); zer ues ac ` I, p. 3 

5) V. la See de ce système par Ssneele, t k, zt pei, 2, éd. 

de Bonn, 


au même et se confondent avec une troisième, celle 
| dite de Constantinople, assignant au monde une durée 
| de 5508 ans avant la naissance de J.-C. °), Cette der. 
nière, introduite à une époque que les historiens ne 
mentionnent pas, se montre pour la première fois dans 
la date du second concile écuménique de Constanti- 
nople, en 680, 1,et parait avoir été imaginée, non moins 
arbitrairement que les précédentes, pour arriver à 
faire coincider artificiellement des époques historiques; 
Il est permis de regretter que des hommes sensés 
aient cédé à de si faibles considérations, dont toute- 
fois les résultats ne sont pas bien fácheux, puisque 
15 années sur une masse de plus de 50 siècles n'amé- 
nent pas une grande perturbation dans. des calculs 
plus ou moins hypothétiques, d'ailleurs, comme en 
dirai plus bas. 

Entre ces différents systémes se placent. ceux. en 
ne varient que d'une ou deux années, comme celui 
de Cédréne, plaçant la naissance de J.-C. en 5506; 
de la Chron. pascale, en 5507, etc. D'autres systèmes 
offrent un écart plus considérable: c'est celui d'An- 
tioche, comptant 6000 ans avant l'ére chrétienne; 
celui de certains computistes arméniens, fixant la nais- 
sance de J.-C. à l'an 5420 ou 5424, dont se rap: 
proche beaucoup W. Hales, qui arrive à 5411 ans; 
celui des Géorgiens qui, pour une cause trés facile à 
expliquer, arrivent à 5604 ans; le comput latin; de 
4004 ans; celui des Juifs modernes, 3760; puis l'ére 
julienne, entièrement artificielle, 4714; enfin l'ére de 
5198 ou 5200, suivant certains manuscrits, fixée: par 
Eusèbe d’après un calcul rigoureux, qu'il est. permis 
de ne pas approuver, mais qui du moins repose. Sur 
une base de calcul respectable, et qui a eu beaucoup 
d'adhérents. «cin tenti 

Ainsi, malheureusement, la chronologie. générale 
du Bde n'est, comme toutes les sciences d'observa- 
tion, qu'un arrangement plus ou moins arbitraire, 
des faits connus, logiquement combiné, d'aprés des 
systèmes qui ne er être vrais et exacts tout à 
la fois, mais dont la vérité ou levran ne sont pas 
susceptibles de démonstration absolue. » 7" 

L'histoire, la-vraie-histoire, celle qui i commence 
avec Vhotigoe; reste une énigme à déchiffrer: en fixer 
l'initiale et la durée jusqu'à l'ére chrétienne, wë SÉ 


6) V. Dulaurier, Chrono]. arménienne, p. 69, 1675. dans st ic 
face de la Chron. pascale, t. II, p. 28, Ducange n'est pas de cet 


397 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


deux problèmes qui occupent les computistes. Que 
Phomme soit jeune, en comparaison de la terre qu'il 
Habite, c’est ce qui ne peut être nié, ce qu'admettent 
aujourd'hui comme certain non-seulement les savants 
ayant étudié la constitution de notre globe, mais avec 
eux les docteurs les plus orthodoxes; mais que l’âge 
vrai de. l'humanité reste inconnu, qu'il soit aujour- 
dhui impossible de le fixer pièces en main, c'est ce qui 
west pas moins indubitable; car les découvertes les 
plus récentes, telles que celles de MM. Boucher de 
Perthes, Lyell et Lartet, et celles opérées dans les 
cavernes du midi de la France, aprés avoir subi Pé- 
preuve de la critique la plus sévère, n'ont ajouté que 
de nouvelles incertitudes à ce que l'on savait précé- 
demment. Les savants les plus consciencieux n'ont 
pu se mettre d'accord sur les inductions à en tirer ?. 
“Comme toutes les sciences dites naturelles, la chro- 
nologie repose sur des faits observés, qui sont ici les 
témoignages écrits et les monuments. Or, de monu- 
ments remontant à l'origine du monde, il n'en existe 
aucun; les plus anciens, comparativement nouveaux, 
tels que les pyramides), ne nous renseignent, lorsque 
la date peut en étre fixée approximativement, que sur 
le second millénaire avant J.-C. Ainsi, en définitive, 
c’est au livre ou au témoignage écrit qu'il faut re- 
courir, pour obtenir des notions positives. 

^' Or le Livre par excellence, remontant lui-même à 
une époque de 1500 à 1700 ans avant notre ere, à 
éprouvé de telles vicissitudes, que la certitude qu'il 
apporte n'est pas absolue et sans nuages. De ce livre 
respectable, que tant de mains ont transcrit, qui, à 
trois et quatre mille ans de notre époque, circulait 
déjà en diverses langues, il existe trois rédactions, 


: 7) V. Bibl. univ. de Gen. LXIX® a., t. XXe, mois d'aoüt 1864, 
ull. scient. p. 352 sqq., les plus nouvelles découvertes paléontolo- 
es Rodier, Antiquité des races humaines, 2* éd. Paris 1864. 
auteur assigne 20,000 ans à l'existence des sociétés humaines, 
avant Père vulgaire. Nord, 4 avril 1865: aux abords du charbonnage 
je feinte-Marie ‚ faubourg de Charleroi, on a découvert, à une pro- 
ndeur de 90 m., dans un terrain d’alluvion, un corps humain pé- 
é, dents et chevelure intactes; ongles d'une longueur effrayante, 
chargé dans la région dorsale de coquillages resplendissants, qui ont 
subi la même transformation que le cadavre. Cf. Rev. Britann. févr. 
1865; p. 500, une découverte d'ossements humains, antédiluviens, 
sur le bord de la Lesse, province de Namur. ` idi s 
... 8) Un mathématicien égyptien vient d'établir que les pyramides 
remontent à l'an 3300 avant J.-C.: ses conclusions se fondent, d'une 
part sur l'orientation de ces monuments, par rapport à l'étoile Si- 
rius, de l'autre, sur la précession des équinoxes, qui l’a déplacée. Je 
laisse aux astronomes la discussion de cette solution. - 


ntanrtoa one 
LCD, V 


constituant des variantes inconciliables. Si l'on divise 
en deux périodes les temps qu'il embrasse, celle avant 
et celle aprés le déluge, on trouve pour la premiere 
un écart de 935 ou 955 ans, entre la version sama- 
ritaine, datant le déluge de l'an 1307, et celle des 
Septante, 2242 ou 2262; de 586 ou 606 ans, entre 
les mémes Septante et le texte hébreu, datant le dé- 
luge de l'an 1656. Ces variantes reposent, comme on 
le sait zent le nombre plus ou moins grand d'années 
attribuées aux patriarches antédiluviens, avant la nais- 
sance de celui de leurs fils qui entre dans la chaine 
des personnages historiques, ancétres de J.-C. Comme 
le dit quelque part Eusébe, la plus forte probabilité 
est en faveur de la version des Septante, parce que 
les réduetions opérées par les Juifs sur les dates de 
paternité des patriarches antédiluviens ne tombent que 
sur les sept premiers, sans que l'on puisse s'en rendre 
logiquement raison, et respectent les trois derniers: 
ces réductions sont donc entachées d'arbitraire. 

De bonne foi, il faut convenir que, pour l'histoire 
de l'humanité, ces quelques siècles antédiluviens en 
plus ou en moins n'ont aucune iniportance réelle. Les 
discussions auxquelles ont dà se livrer les philologues 
pour constater et expliquer les variantes dont il s'agit 
ne sont donc pas de nature à diminuer la foi qu'une 
saine critique ne peut refuser aux récits de Moise. 

Cependant, pour les temps postdiluviens, les và- 
riantes ne sont ni moins considérables ni moins nom- 
breuses, dans une foule de petits détails, et l'écart, 
désormais trés important pour ses conséquences, est 
aussi trop fort pour ne pas étre signalé: du déluge à 
l'ére chrétienne le texte hébreu de la Bible ne donne 
que 2348 ans, Eusébe 2956 ans, le comput de Con- 
stantinople 3236 ans: écart, 918 et 310 ans, des deux 
premiers calculs relativement au troisième. Toutefois 


il faut faire remarquer que la plus notable partie de 
cette différence tombe sur six des générations précé- 
| dant Abraham, i. e. sur une époque où les points de 


comparaison manquent, Où aucun peuple n’a laissé 
d'histoire écrite; car les dynasties égyptiennes ne sont 
pas encore éclaircies, ni les armales de la Chine suf- 
fisamment démontrées authentiques. Ainsi les graves 
incertitudes de la chronologie n'affectent que cette 
partie de l'histoire de l'homme qui échappe au contróle. 
- Il est bien digne de remarque qu'en général les 
résultats fonrnis par chaque texte et ceux admis par 


Bulletin de l’Académie Impériale 


nm 


chacun des auteurs de chronographie universelle sont 
conséquents et justes in globo, quand on additionne 
les grands groupes de chiffres, embrassant l'intervalle 
d'un fait important à l'autre, et qu'on arrive au résul- 
tat final; mais quand on veut contróler les résultats 
dans tous leurs éléments, par l’addition des petites 
sommes, formant les groupes isolés, il n'est pas rare 
de trouver quelques années en plus ou en moins. Ainsi 
Eusébe, le plus exact et le plus rigoureux deftous les 
computistes, n'est pas toujours d'accord avec lui-méme, 
p. ex. en ce qui concerne les rois latins, Chron. II, 
29 et les Tables, ni avec Sam. d'Ani, p. 23. Notre 
Mkhithar fournit aussi des exemples frappants d'incon- 
séquences et de contradictions. De son cóté le savant 
Ducange a déjà fait remarquer, dans sa Préface de la 
Chronique pascale, les négligences ou imperfections 
des calculs de détails de plusieurs chronographes by- 
zantins. 

Si donc de pareilles incertitudes, erreurs et contra- 
dictions se révélent pour des temps comparativement 
modernes”), à combien plus forte raison sont-elles 
explicables pour la haute antiquité, sans que la foi au 
résultat final doive en étre ébranlée chez les critiques 
les moins indulgents. L'essentiel est de savoir: 1° si les 
intervalles de temps admis par les computistes, les 
plus longs comme les plus courts, suffisent pour ex- 
pliquer la diffusion de la race humaine sur la surface 
du globe; 2° si les données fournies par le Livre'sont 
ou non en contradiction inconciliable avec d'autres, éga- 
lement ou plus certaines. Or, quant au premier point, 
il est certain: que l'intervalle de 2348 ans, donné par 
le texte hébreu entre le déluge et l'ére chrétienne; 
2956, calcul d’Eusöbe pour la méme époque; 3266, 
ère de Constantinople, suffisent et au-delà pour rendre 
raison de la propagation de l'espéce humaine lors de 
l'ouverture de notre ére. L'écart de 918 et de 310 
ans entre le texte hébreu et le calcul d'Eusébe, d'une 
part, de l'autre relativement à l'ére de C. P. , quelque 
grave qu'il soit, reste pour ainsi dire sans —— si 
l'on prend en considération l'impossibilité d'apprécier 
et de constater la population du globe à l'ouverture 
de l'ére chrétienne. Si l'on a pu, par un simple cal- 


9) Je rappellerai ici, seulement pour mémoire, les doutes qui 
existent chez les historiens les plus instruits, p. ex. sur la date de 
la mE oed de Rome, de la u du Sauveur et de l'initiale du 

1** millénaire de l'empire de Russi 


cul sur le papier, poser que, dés avant le déluge, déjà 
en 714 du monde, la postérité des patriarches pouvait 
s'étendre à plusieurs milliards d'hommes", il faut ad: 
mettre que, durant les 24 ou 30 siècles suivants, les 
hommes, tout en fournissant une moins longue exis- 
tence, ont pu se multiplier jusqu'à un nombre in 
préciable, dans la seconde époque de l'humanité, On 
a vu et l'on voit encore, méme dans nos pays de mo- 
nogamie, la tombe de tel pére de famille entourée de 
plusieurs centaines de fils et d’arrière-petits-fils, jus: 
qu'à la quatrième génération "). Qu'était-ce done 
en Asie, dans les temps primitifs, sous le système de 
la polygamie réguliére? Quant au second point, la 
certitude qui résulte des données historiques n'est 
pas si fragile qu'elle puisse étre ébranlée pe - 
variantes de manuscrits. 

On ne gagne que peu de chose en ira: gie 
pour les temps les plus reculés il s’agit dans la Bible 
d'années lunaires, qui ne sont que d'un trente-troisième 
plus courtes que les années solaires; on tombe même 
dans de ridicules conséquences en disant — sans aucun 
fondement du reste — que les années de Moïse sont des 
sos chaldéens, de deux mois chacun ; car dans ce cas 
les 230 m^ de la paternité d'Adam se réduisent 
à 38 ans, et les 162 de Iared à 27, d’après les Sep- 
tante; Slapies le texte hébreu, à 21 a. 8 m., 10 a. 4m. 
Et puis, à quelles minimes proportions se réduiraient 
les années de paternité des personnages postdiluviens! 
Le savant M. Dozy me parait avoir trop légèrement 
traité l’histoire de cette époque, dans son ouvrage: 
Die Israeliten zu Mekka, ... Leipzig, 18 - — 
asiat. octobre — novembre 1864, p. 447. gen 

Il n'est pas de notre compétence de divers si des hit 
toriens bibliques ont écrit ou non sans conscience 
d'eux-mémes, sous une impulsion extra-naturelle: peu 
importe au point de vue de la science. La langue et 
les mots dont se servent ces auteurs sont une langue 
et des mots humains, signifiant là ce qu'ils signifient 
dans l’usage ordinaire, mais qui doivent être lus avec 
intelligence et consciencieusement analysés. ^ ^. 

Aujourd'hui il n'existe aucun doute, pour les 
croyants les plus soumis, non plus que pour 
tiques les plus EE ét les Ve crier T : 


+ 


10) Cod. apocr. Vet. Testam. I, 67, 8 z DOSE 
11) Les deux derniers rois de Géorgie, Eréclé II et Giorgi L 
avaient eu chacun 24 enfants, de trois épouses légitimes. ` 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


tiquité, non encore définie toutefois, du globe terra- 
queux, antérieurement à l'homme qui l'habite. De- 
puis qu'au XVI" s. Bernard Palissy, en exécutant des 
fouilles profondes à la recherche des argiles les plus 
favorables à la création de ses belles poteries, dé- 
couvrit au sein de la terre les premières médailles du 
déluge, jusqu'aux savantes explorations des Cuvier, 
des Elie de Beaumont, des Léopold de Buch, les 
preuves de cette haute antiquité se sont fort multi- 
pliées; mais déjà au IV* s. de notre ère l'habile chro- 
nographe Eusébe ") dit que de son temps on avait 
remarqué, sur les plus hautes montagnes du Liban 
et dans des fouilles faites pour extraire des pierres à 
bátir, des débris d'étres marins, qui lui avaient suggéré 
des idées analogues: c'est du Livre, étudié et com- 
pris différemment par ses lecteurs, que dérivent toutes 
nos connaissances chronologiques avant le déluge et 
jusqu'à l'ére chrétienne, avec leurs variantes. Les 
détails sont discutables, le fonds reste, au- dessus de 
toute atteinte. 

— Cette manière savante de raisonner la foi est ex- 
posée avec beaucoup de bonheur dans un excellent 
ouvrage, La Cosmogonie de Moïse, comparée aux 
faits géologiques, par Marcel de Serres, 3* éd., Paris, 
1860, 2 v. in-18^; elle avait été soutenue au XIII” s. 
par le trés savant et orthodoxe docteur arménien 
Vardan, qui pose dés les premiéres lignes de son 
Epitomé, p. 3, que Moise se représentait la création 
sous les trois conditions: «6easpewemmoerm, 6eawbp- 
HOCTH u GeawbcrHocTE, sans fixation de temps, de li- 
mites ni de lieu.» Aussi M. Marcel propose-t-il de 
lire les premiers mots de la Genése: «In principio 
Deus creaverat coelum et terram, au commencement 
Dieu avait créé le ciel et la terre.» 

de crois encore devoir recommander aux personnes 
qui veulent approfondir les questions de chronologie 
antérieure à l'ére chrétienne et s'en rendre un compte 
rigoureux, l'Essai historique et critique sur les dates 
de la Bible, par Ath. Coquerel, dans: Biographie Sa- 
crée, 2° éd. Paris et Genêve, 1837, 8°. Cet Essai, qui 
occupe les pp. 650 — 744, a été rédigé avec parfaite 
connaissance du sujet, des sources bibliques et de la 
littérature exégétique, et avec une bonne foi incon- 
testable dans la recherche de la vérité. Le but en est 
Tu ol... 


` 12) Chron. I, 130, 1. Cf. Bibl. univ. de Gen. janvier 1865, p. 159, 
d’un ouvrage du Dr Luthard. 


Tome VIII. 


de démontrer, en citant chaque texte, en détaillant 
les époques, en s'appuyant sur plus de 46 ouvrages 
capitaux de haute érudition, que la Bible n'est point 
un traité de chronologie, et que, dans l'état actucl 
des textes originaux, il est impossible, sans combi- 
naisons plus ou moins arbitraires, d'en tirer un sy- 
stéme complet de toutes piéces. En tout cas, la ré- 
daction des Septante, puis la traduction samaritaine, 
lui paraissent préférables au texte hébreu, trop court 
et souvent inconséquent. L'auteur, aprés avoir cité 
et passé en revue les passages fondamentaux, admet: 
Eusébe. 
d'Adam au déluge a 2242. 
» à Abraham.........., 3186 » au lieu de 8184; + 2 
d'Abraham à l'exode 6 » » 505; + 211 
de l’exode A la separation des 10 


tnibueé Kë EK das lé: » 684 » » 
de la séparation à la captivité de 


516; + 168 


» » 
de la captivité à l’ère chrétienne 585 » » 


5547 


394; 
599; 
5198 +381 — 32 


J'avoue n'étre pas toujours convaincu de la néces- 
sité des déductions par lesquelles l'auteur a été amené 
à augmenter la plupart des évaluations de l'évéque 
de Césarée, en sorte qu'il a trouvé un surplus final 
de 349 ans; mais je rends justice à la sagacité de sa 
critique et à la parfaite clarté d'exposition dont il fait 
preuve. Il est lui-méme un brillant exemple de l'inu- 
tilité de chercher dans les livres historiques de la 
Bible ce qui n’y est pas, une chronologie rigoureuse 
et inattaquable. 

Je reviens maintenant à mon sujet. Constater le 
systeme chronologique suivi par Mkhithar, en cri- 
tiquer les dates, rechercher les sources où il a puisé, 
tel est le seul et unique but du présent écrit; car je 
n'ai pas la présomption de refaire toute la chronolo- 
gie depuis la création jusqu'au commencement de 
Père chrétienne. 

Mkhithar donc, pour les temps antédiluviens, s'in- 
spire de Samouel d'Ani, c.-à-d. d'Eusébe, suit pas à 
pas le chroniqueur Mikael Asori, ou du moins les 
mêmes sources que celui-ci a consultées, prend har- 
diment ses renseignements supplémentaires dans les 
traditions rabbiniques consignées dans les livres apo- 
cryphes, tels que la Vie d'Adam, le Livre d'Enoch, 
la Petite-Genèse, l'Assomption de Moise, les Révéla- 
tions de S. Méthode, et dans toute la collection de 
ces curieuses fantaisies rabbiniques, ramassées par 

26 


403 


Bulletin de l’Académie Impériale 


Fabricius dans son Codex apocryphus veteris Testa- 
menti, publié à Hambourg en 2 vol., en 1722. Bien 
qu'il ne les cite jamais, on voit par les deux listes 
contenues dans son livre qu'il les a lus et consultés, 
et les nombreuses indications que j'en ai scrupuleu- 
sement recueillies prouvent que ç'a été là une de 
ses principales autorités. Pour ne rien dire de la 
contre-bible de Josèphe, nous ne devons pas, nous 
modernes, traiter trop dédaigneusement des traditions 
et des livres dont les apótres n'ont pas craint de faire 
usage dans leurs écrits. S.-Pierre, S.-Paul, S.-Jude, 
ont emprunté des passages aux livres d'Hénoch, d'Elie, 
aux Révélations de Jérémie, et les péres des premiers 
siécles de l'église en citent également plusieurs. Syn- 
celle, au VIII’ s., a pris à pleines mains dans la Petite- 
Genése et autres écrits analogues à celui-là. Il faut 
bien admettre qu'au temps du Bas Empire les écrits 
dont il s'agit jouissaient d'un certain crédit, puisque, 
outre les Byzantins, les historiens de l'Arménie en 
ont tant profité, et qu'encore aux XII? et XIIT^ s 
Aboulfaradj et Mikael Asori ont sans hésiter farci leurs 
histoires de ces traditions. 

Comme Samouel et Eusébe, Mkhithar enrégistre les 
notices fournies spécialement par le texte des Septante 
sur les dix premiers patriarches; afin de compléter, 
suivant son plan, énoncé dans l'Introduction, les ré- 
cits de Moïse, il donne les noms des femmes des pa- 
triarches, inconnues à l'historien sacré; il le fait, à 
ce qu'il semble, d'aprés Samouel d'Ani, non sans 
. quelques variantes, car les Rabbinistes se sont permis 
à ce sujet d'innombrables licences; mais d'oà Samouel 
d'Ani s'est-il renseigné à ce sujet, c'est ce iR je n'ai 
pas toujours réussi à découvrir. 

L’äge des dix patriarches antédiluviens, lors de leur 
paternité, et conséquemment l'année mondaine qui y 
répond, ne sont pas toujours donnés par Mkhithar en 
conformité avec Eusébe; en outre, soit l'auteur, soit 
celui qui a joint à son livre les caleuls chronologiques, 
n'ont pas toujours établi correctement la concordance 
entre le chiffre du texte et l'ére mondaine inscrite en 
marge, et malheureusement l'éditeur de Moscou, sans 
doute par suite du peu d'importance qu'il attachait à 
un travail si défectueux, n'a fait à cet égard aucun 
effort de critique. Il parait avoir Së eng Ier 

duit son manuscrit tel qu'il était. > 

Ainsi, bien que le chiffre final de la es ante- 


diluvienne soit en réalité, d’après les dates partielles 
du texte de Mkhithar, l'an 2262 d. m., porté au Ré- 
sumé, en marge on lit 2242: chaque date est appuyée 
de quelque bonne. autorité, l'ensemble manque de 
conséquence. Ainsi encore cette différence de 20 ans, 
qui devrait se faire sentir dans tout l'ouvrage, m'a 
aucune influence sur les dates postérieures, et méme 
en ajoutant ces 20 ans au résumé général, pour ob- 
tenir la date eusébienne de la naissance de J.-Q,, 
5198 d. m., on n'arrive encore quà 5194. —— 8, 

Cela étant, on se demande si les dates de l'ére mon- 
daine inscrites à la marge chez Mkhithar, méme dans 
le manuscrit de l'Académie, de beaucoup supérieur à 
l'imprimé, sont bien le produit du travail du chrono- 
graphe arménien, ou si elles ont été calculées par 
d'autres et successivement modifiées par les copistes, 
Prenant en considération les variantes des manuscrits 
originaux de la Bible, la derniére supposition me pa- 
rait étre la vérité. Ze 

Pour entrer maintenant dans le détail; avant le 
déluge il n’y a guère entre les manuscrits des Sep- 
tante qu'un écart important, de 20 années: 2262; 
date du déluge admise par Jules-Africain, 2242 chez 
Eusèbe ; dans son texte, Mkhithar suit la premiere 
leçon; en marge et dans le résumé du manuscrit de 
l'Académie, on trouve la seconde. ovy ar 

Pour les temps postérieurs, Mkhithar suit pas à 
pas Eusèbe dans l'exposition des générations et de la 
série des personnages historiques, omet comme lui 
la génération de Cainan, fils d’Arphaxad, et les 111 
ans de domination étrangère en Judée; mais d'abord; 
au lieu de l'ére d'Abraham, cette heureuse invention 
d'Eusébe, il se borne constamment aux années du 
monde; parfois aussi les dates de paternité des pa- 
inmtebes offrent de légères variantes, celles de l'ére 
mondaine des fautes de réduction et une non-confor- 
mité avec les déterminations du chronographe se 
Césarée. Be; 

Par ex. il place & tort Sr ie au lieu d'Aloros, 
parmi les rois Cainides antédiluviens; il omet 4 aus 
de l'ére mondaine de la génération d’ Arphaxad; fixe 
arbitrairement la construction de la tour de Babel, 
diminue de 2 ans la génération de Ragav, attribué 
3 ans de règne aux rois de Judas Ioakim et Ioachaz ete. — 

En ce qui touche l'histoire profane, notre auteur 
allégue souvent des faits dont les témoignages: print 


405 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


tifs n’ont pas été retrouvés, anticipe ou recule des 
synchronismes, sans raison connue ni appréciable. 
Dar ex. il nous dit que, lorsqu'on le portait au tom- 
beau, Jacob leva la téte et salua une colonne bénie; 
il dit, d’après le philosophe inconnu Apolim, que Moise 
inventa un nouvel alphabet, de 22 lettres; il place 
Dédale quatre siècles plus haut que l'époque qui lui 
est vulgairement assignée; il parle, en 3768 du monde, 
d'un certain Philatos ou Philartos, qui. a décrit les 
moeurs de tous les étres vivants: ne serait-ce pas, 
sauf l'anachronisme, Paléphate, trés souvent cité par 
Eusèbe, à propos de différentes traditions mytholo- 
giques?. Il parle d'une fille de Jephté, nommé Eligi, 
que ce personnage «regardait comme sa croix ;» il 
mentionne un juge Emagar en 4107 d. m., dont ne 
parle point la Bible, et qui parait n'avoir d'analogue 
que dans l'Hypommesticum de Josèphe, auteur chré- 
tien, de la fin du VII s.; sous l'année 4680, il nous ap- 
prend que le nom d' Esther signifie «la Petite-Source y... 
^; Aprés Salomon le défaut d'exactitude dans les dates 
mondaines est encore plus sensible, parce que l'auteur 
a perdu. de vue que le synchronisme de ce prince 
n’embrasse que les quatre premières années de son 
règne, ce qui constitue un écart fondamental de 36 
années, qui ne reste pas constamment le méme dans 
les synchronismes subséquents: d'ailleurs ici les fautes 
de caleul sont évidentes et palpables.  . 
Pour les 13 générations postérieures à la captivité, 
Mkhithar n'a fait que copier les dates de paternité 
fournies par Samouel d'Ani, p. 12, qui ne peut pas 
s avoir imaginées de sa propre autorité, et les a 
puisées dans une source restée pour moi inconnue. 
Toutefois, en copiant son modèle, notre auteur a ou- 
blié que chacun de ces synchronismes s'arréte à la 
première année de la génération indiquée, au lieu de 
lembrasser tout entière, comme cela a lieu jusqu'à 
Ja construction du temple par Salomon; en outre, son 
oeil. s'étant. fourvoyé, il a transposé les indications 
d’un personnage à l'autre, et calculé à tort et à tra- 
wers les années de l'ére mondaine. Ia encore fixé à 
4l ans, Dieu sait d’après quelle autorité, l’âge de 


Joseph lors de la naissance du Sauveur, et se trou- | 


vant par son calcul éloigné de 118 ans du chiffre 
4'Eusóbe, il 3 mis à tout hazard la date 5198 devant 
d'événement qui termine sa II Partie. 


Ainsi, en somme, Mkhithar ne sera point une ai- 


torité, pas plus que la chronique de Nicéphore et 
d'autres du méme genre, que l'on consulte et cite 
cependant, à titre de renseignements; il n'est remar- 
quable que par quelques faits nouveaux ou peu connus, 
et par les fautes que la critique y fait découvrir; en- 
fin, s'il a erré, ce qui est indubitable, n'oublions pas 
qu'il s'agit d'un écrivain de la fin du XIII’ s., dont il 
fallait simplement déterminer la valeur dans la litté- 
rature de son pays. 

Rendons compte maintenant de la III” et dernière 
partie de l'Histoire chronologique de Mkhithar. 

Cette partie renferme, un intervalle de 1289 ans, 
depuis la naissance de J.-C. jusqu'à l'année op fut 
mis à mort par Arghoun- Khan le roi de Géorgie Di- 
mitri II, le Dévoué, et un peu plus de 400 faits, soit, 
comme il le dit lui-méme dans son épilogue, «un sur 
mille, deux sur une myriade,» ou exactement un fait 
pour un peu plus de trois années. En lisant, pour 
l'exécution de son plan, les ouvrages historiques, il 
n'a noté que les événements qui, pour une raison 
quelconque, lui ont paru mériter une attention parti- 
culière et formé de la sorte son mince recueil. 

Pour caractériser ce travail nous devons examiner: 
1° les faits réunis; 2° le système d’après lequel ils 
sont rangés, 3° la chronologie ou les dates qui leur 
sont assignées. 

Si notre auteur, comme il s'exprime dans une courte 
Introduction, avait purement et simplement en vue son 
pays, il devait choisir les points saillants de l'histoire 
des Arsacides arméniens jusqu'en 428, époque où ils 
ont été anéantis, de celle des Sassanides et des em- 
pereurs grecs en contact avec l'Arménie jusqu'au 
milieu du V* s., puis indiquer les faits et gestes des 
gouverneurs perses, des osticans. musulmans, ayant 
remplacé les monarques arsacides, des premiers gou- 
verneurs de la race des Bagratides et des Mamico- 
nians, et ainsi de suite jusqu'à la fondation du royaume 
de Cilicie et à l'époque mongole: le tout, entremélé 
de synchronismes tirés de l'histoire des contrées limi- 
trophes de l'Arménie et ayant eu quelque influence 
sur ses destinées. rue qb nm 

Au lieu de cela, dans l'espace de 551 ans jusqu'à 
la réforme du calendrier arménien, à-peine est il fait 
mention une vingtaine de fois de personnages pure- 
ment arméniens ou ayant agi sur l'Arménie ; l’ex- 


tinction des Arsacides est à-peine mentionnée en son 
iction des Arsacides > 


407 


Bulletin de l’Académie Impériale 


lieu; des gouverneurs perses, pas un mot, un seul 
catholicos est nommé. Seulement dans la suite l’au- 
teur revient un peu plus fréquemment à l’histoire ar- 
ménienne. Pourquoi cela? parce que chez les histo- 
riens qu'il a lus l'Arménie est pour ainsi dire passée 
sous silence, dans le cours des premiers siècles du 
christianisme. 

On conçoit l'utilité de recueils, tels par exemple 
que la bonne Chronique du patriarche Nicéphore et 
les Dates de Wakhoucht, nommés dans la littérature 
historique Regesta: sous une année donnée les évé- 
nements contemporains sont transcrits les uns après 
les autres, parfois péle-méle et sans ordre. C'est au 
lecteur curieux de chercher les dates réelles et posi- 
tives, de mois et de jour, par conséquent l'ordre dans 
lequel les faits se sont accomplis: on obtient alors 
des livres dans le genre de l'utile Chronographie by- 
zantine de M. Muralt, de la bonne Chronographie 
russo-livonienne de M. Bonnell, et quand les sources 
sont indiquées soigneusement, comme chez les deux 
habiles compilateurs que j'ai nommés, ces sortes de 
livres s'élévent à la hauteur de vrais manuels histo- 
riques. 

Loin de là, Mkhithar nous offre un fouillis de faits se 
suivant non chronologiquement, mais au fur-à-mesure 
qu'il les a notés, souvent par anticipation, ou à des 
dates postérieures, à de trés longs intervalles, d'abord 
irréguliers, puis de 20, puis enfin assez réguliérement 
de dix ans, dans les dernières pages de son livre; il 
ne parait pas avoir eu conscience de la distance qui 
sépare les événements, en sorte qu'il ne les a pas 


méme distribués dans l'ordre réciproque des temps,. 


et les dates marquées au commencement de chaque 
synchronisme, décennal ou moindre, sont généralenient 
si peu exactes qu'on ne saurait y avoir confiance sans 
les soumettre à un examen critique détaillé. 

Une circonstance particulière porte à croire que 
les dates si clair-semées dont nous parlons ne sont 
pas de la main de Mkhithar lui-même; car dans l’im- 
primé ce sont partout seulement des dates chrétiennes, 
méme depuis l'an 552, donné là comme initiale du 
comput arménien; or on sait que les notations de 
Père de l'incarnation sont exceptionnelles, sur les 
monuments et dans les livres arméniens, oü il serait 
facile de les compter, depuis la 2° moitié du VI° s., 
tandis que le manuscrit de l'Académie, qui place plus 


` 
exactement l'ouverture de l'ére arménienne en 553 
— soit 551 — continue jusqu'à la fin à ne donner 
que les dates arméniennes, qui ont plus de chance 
d'étre originales. BETEN 

On se demande donc avec raison, si c'est Mkhithat 
ou quelqu'un de ses lecteurs, anciens ou modernes, 
qui a calculé et écrit les dates de son recueil; mais 


que ce soit lui ou un autre, il est certain rini 


en rencontre-t-on chez lui une douzaine concordant 
avec les chiffres critiqués et admis par les historiens. 
On y trouve, au contraire, de fréquents et affreux ana- 
chronismes, dont voici quelques exemples tirés des 
premieres pages. Il met Galien le médecin, né en 
131 de J.-C., au méme temps que le philosophe juif 
Philon, antérieur de plus de 100 ans; il rapporte l'in- 
vention des reliques de S.-Etienne Protomartyr aprés 
l'an 410, bien que Mikael Asori raconte le fait sous 
le régne de Théodose-le-Grand, donc avant l'an 395; 
notre manuscrit place le concile écuménique d'Ephése 
en 438, comme Samouel d'Ani, au lieu de 431, et le 
eoticilidiulg de la méme ville en 460, encore comme 
Samouel d’Ani, en 462, tandis que l'imprimé donne 
la vraie date 449; il raeonte la construction de la 
ville de Carin, Erzroum ou Théodosiopolis, sous l'an 
452 — Samouel d'Ani, en 444,— tandis que l'histoire 
byzantine donne le fait en 416, S.-Martin en 415;comme 
Samouel d'Ani, il place le concile écuménique de Chal- 
cédoine en 472, au lieu de 451; il mentionne sous 
l'an 500 l'évéque de Nisibe Barsoma, célébre pour 
ses cruautés contre les chrétiens non monophysites, 
tandis que ce sectaire est de la seconde moitié du 
V* s.; enfin, car il faut s'arréter, il raconte le mas- 
sacre des chrétiens homérites de Négra aprés l'an 565, 
tandis que ce fait est de l'an 523, 4, du temps de 
l’empereur Justin 1°. Il serait siio de multiplier 
les citations. nee 
An milieu de ce fatris j'ai Be eet un fait 
intéressant, l'indication d'un premier concile de Ni- 
cée, où fat condamné Sabellius, en la 21* année de 
l'empereur Adrien, 138 de J.-C. Ce concile, dont 
parle aussi Aboulfaradj, dans sa Chronique s; 
a été omis dans la liste si riche de sens de vérifier 
les dates. qoem 
La rareté des dates, chez Mkhithar, x^ en quelque 
facon s'expliquer. Il parait, par la nature et par l'ordre 
des faits qu'il a recueillis, et par les termes méme 


^ 


dans lesquels il les expose, qu'il a principalement 
puisé chez Mikael Asori, écrivain syrien du XII’ s., 
dont l'ouvrage fut traduit en arménien presque sous 
les yeux de l'auteur et n'existe plus qu'en cette lan- 
gue; chez celui-ci les dates sont rares également, fort 
peu concordantes avec celles des Byzantins et jamais 
avec celles de l'ére arménienne, qu'il cite générale- 
ment à faux, lui ou son traducteur; quand Mikael a 
attaché un chiffre quelconque à un fait majeur, il for- 
mule les suivants par les termes: dans ce temps-là, 
aux jours de tel personnage, au méme temps, un an, 
deux ou trois ans aprés. Mkhithar ou ses lecteurs, 
n'en sachant pas plus long, ont omis le chiffre prin- 
cipal, qu'il fallait réduire d’après l'ére syrienne, et 
conservé, quoique non toujours, l'ordre des synchro- 
nismes. i 
— D'ailleurs, quel est le caractère dominant du re- 
cueil de Mkhithar? Au soin avec lequel l’auteur en- 
régistre dans la première moitié de sa UI Partie les 
noms des personnages syriens les plus célèbres, les 
faits intéressant spécialement Edesse, Antioche et les 
localités du vaste diocèse des maphrians, on sent que 
son travail respire quelque chose de jacobite; qui 
sait même, si ce n’est pas la simple traduction d’une 
chronique syriaque, aujourd'hui perdue? Sans que 
l'on en voie la raison, chez un auteur arménien, qui 
veut traiter spécialement l'histoire de son pays, 
Jacques d'Edesse, Barsam, Barsoma, Jacques de 
Sroudj, Jacques fils de Bar Salib, et autres coryphées 
du monophysitisme sont mentionnés coup sur coup 
chez Mkhithar, avec les éloges ou le blàme qu'ils mé- 
ritent, comme coréligionaires ou adversaires de l’écri- 
vain. C'est aux conseils de M. Pétermann, de Berlin, 
que je dois d'avoir dirigé dans ce sens mes recherches. 
Pour acquérir donc des notions précises, en suivant 
ce filon, j'ai parcouru en entier, outre les Tableaux 
chronologiques de Samouel d'Ani, la Chronique sy- 
riaque d’Aboulfaradj ") et la Biblioth. orientale d’As- 
Sémani ; là les chroniques de Zacharia, celles de lano- 
nyme d'Ephése, de Jean d'Asie, de Denys de Telma- 
har et les riches notes du savant Maronite m'ont fourni 
une ample moisson. En dernier lieu j'ai lu rapide- 
` 13) Toutefois Aboulfaradj étant mort en 1286, il est presque im- 

sible que Mkhithar ait eu connaissance de son travail, mais cer- 
Nt en les deux ont puisé aux mémes sources, et en tout cas 
Mkhithar nomme l'ouvrage du patriarche syrien à la dernière place 
EU rer ARE ele 


ment la précieuse Histoire de Mikael Asori. Ainsi 
plus des deux tiers des événements enrégistrés par 
Mkhithar se sont retrouvés dans les ouvrages sus- 
mentionnés et surtout chez le patriarche syrien, qui 
est comme le fonds, le prototype du recueil; pour les 
autres, ainsi que pour les véritables dates des événe- 
ments, c’est aux sources purement arméniennes, ainsi 
qu'à l’histoire byzantine, que j'ai dà avoir recours. 

Quant aux faits très peu nombreux, dont je n’ai 
rien dit, ou je n’ai pas réussi à les retrouver dans les 
sources, ou je les ai jugés suffisamment connus pour 
que le lecteur puisse en déterminer l’époque. Dans 
le premier cas je reconnais mon impuissance; dans le 
second, j’espere que le lecteur ne me saura pas mau- 
vais gré de ne m'être pas acharné à grossir démesu- 
röment un travail déjà plus considérable que ne le 
mérite l'oeuvre de Mkhithar. 

Sans doute tous les faits ont une égale importance 
scientifique, si non politique: un tremblement, une 
inondation, une comète, un petit phénomène ou une 
simple singularité historique, bien constatés chrono- 
logiquement, sont des repères aussi utiles que la prise 
d'une puissante forteresse, la mort d'un personnage 
célèbre; mais je n'ai pas toujours été libre du choix, 
entre avouer mon ignorance ou m'étendre sur des 
faits vaguement indiqués. 

A l'égard de la chronologie je n'ai guère été moins 
embarassé que dans les deux premieres parties, ren- 
fermant les faits bibliques. D'abord, comme notre au- 
teur suit le système d'Eusóbe, faisant naître J.-C. 
deux ans avant l'ére vulgaire, on peut déjà conclure 
à priori que ses dates, du moins aux premiers siècles; 
soit dans l'imprimé, soit dans le manuscrit de l'Aca- 
démie, doivent étre en désaccord d'autant sur la chro- 
nologie admise chez les Byzantins et chez les occi- 
dentaux. | 

Ensuite Mkhithar ayant puisé la majeure partie de 
ses matériaux chez les auteurs syriens, qui font usage 
de l'ére des Grecs ou plutôt des Séleucides, il faut 
savoir comment ses modèles eux-mêmes entendaient 
l'usage de cette ère, et ce n'est pas une mince diffi- 
culté. L'habile critique M. Saint-Martin ayant consa- 
cré une de ses meilleures dissertations à de Nouvelles 
recherches sur l'époque de ba mort d' Alexandre, voici 
ce que j'ai tiré de ce travail; qui a fait autorité lors 


| de son apparition, en 1820: 


411 


Bulletin de l'Académie Impériale 


Suivant Eusèbe, Alexandre mourut en la 1™° année 
de la 114* olympiade, 1692 dequis la vocation d'A- 
braham, soit 322 ou plutót 324 avant J.-C.; d'aprés 
lui encore, les livres des Machabées font commencer 
le régne ou l'ére des Grecs dix ans plus tard, en 1702 
d'Abraham, soit 312 ou plutót 314 avant J.-C.; mais 


l'opinion générale place le commencement de l'ére | et, 


des Séleucides à l'avénement de Séleucus Nicanor, 
en 1704 d'Abraham, qui est réellement l'an 312: 
c’est ce Séleucus qui a donné son nom à l'ére dont 
il s'agit. j 

Or M. $.- Martin a démontré clairement dans ses 
Nouvelles recherches, p. 3, 9, 53, qu'Alexandre mou- 
rut le 22 juin de l'an 324 avant J.-C., et que cette 
mort est l'initiale d'une ére, dite d'Alexandre, anté- 
rieure de 12 ans à celle des Séleucides, avec laquelle 
elle est souvent confondue. Plus loin cependant, p. 
44, le savant francais énonce comme établi le fait 
«que l'ére des Séleucides s'ouvre réellement en 311; 
qu'il n'en exista jamais d'autre dans l'antiquité, et 
que celle qui remonte à 312 a été produite par une 
réforme faite dans la Syrie romaine, et dont le résul- 
tat fut de donner pour commencement à cette ére 
une époque julienne, pour un temps antérieur de prés 
de trois siècles à la réforme de Jules César. C’est de 
la seule et véritable ére des Séleucides que se servent 
les auteurs du livre des Machabées, en la subordon- 
nant cependant à la forme des années juives.» 


Les auteurs de l'Art de vérifier les dates ne sont. 


pas tout-à-fait de cet avis. Suivant eux l’ère dite 
d'Alexandre s'ouvre en 324 avant J.-C., sous Philippe 
Aridée, aussitôt aprés la mort du conquérant macé- 
donien; mais celle des Séleucides, dite aussi des Sy- 
riens et, chez les Juifs, des contrats, court 311 ans 
et 4 mois pleins avant J.-C.: elle appartient done, 
évidemment à l'an 312 pour les quatre premiers mois, 
en sorte que, s'il s'agit de faits dont le mois et le 
jour ne sont pas connus, cela est suffisant pour faire 
admettre cette dernière initiale. Le plus embarassant, 
c'est qu'il existe des documents prouvant que certains 
prennent le mois de septembre et d'autres le mois 
d'octobre comme ouverture de l'année, ce qui peut 
souvent donner la différence d'une année entre des 
faits accomplis à un seul mois d'intervalle. 

^ De leur côté les écrivains syriens ont adopté un 
Système différent, et pour ainsi dire chacun le sien. 


se | 
Aboulfaradj, dans la partie de sa Chronique syriaque 
antérieure à l'ére chrétienne, n'a pas suivi les suppu- 
tations d'Eusébe et n'est pas toujours conséquent avec 
lui-même. Ainsi, à la p. 15, il compte d'Adam à la 
mort de Moise 3851 ans: dans ce compte sont com- 
pris 122 ans de la génération du 2° Cainan; qu'Eusebe 
d’après lui, notre Mkhithar n'admettent pas, 
puisque suivant lui la mort de Moïse eut lieu en 3729 
d. m., soit 122 ans plus tôt. P. 11, la 40° a. dela 
promesse faite à Abraham tombe environ lan 3300 
du monde. Il faudrait pour étre conséquent 3346: 
c’est donc une irrégularité, résultant du mot vague 
environ. P. 28, de la première construction à larve 
destruction du temple de Salomon.. 


d'Adam à la ruine du temple...... 
du 1** temple à sa restauration .... 


525 a. Eus. 442 a. écart, 88 2 
4516 a. » 4612 a f 


508a. » 19 a. » 4a 


Quant à l'ére grecque ou wi Séleucides, Aboulfaradj 
dit, p. 39, qu’elle s’ouvre 12 ans après la mort d’A- 
lexandre, au règne de Séleucus, et, p. 48, que la nais- 
sance de J.-C. tomba en 309 de cette ère; mais il 
ajoute, et bien avec raison, que tout le monde n’est 
pas d’accord à ce sujet. u 
Voici encore une date incohérente: cet auteur dit 
p. 99, que la 12* année de l'empereur Héraclius coin- 
cida avec l'an 6130 du monde, 933 de l'ére des Sé- 
leucides, 604 de J.-C.; or Héraclius étant monté sur 
le tróne en octobre 610, sa 12^ année fut 622 de l'ére 
chrétienne; puis, si Pon retranche 622 de l'ère du 
monde indiquée, on a pour reste 5508, Gre de Con- 
stantinople, qui n’est pas celle admise par Aboulfa- 
radj; si enfin de Père des Séleucides on retranche, 


‘d’après lui, 309, on a 624 et non 604 pour l'année 


chrétienne; si l'on retranche 622, on a 311 pour Pan- 
née grecque de la naissance de J.-C. En un mot, ces 
trois dates ne concordent pas entre elles, ni droit 
que l'on sait d'ailleurs. Pour éviter d'inutiles discus 
sions le traducteur du livre d'Aboulfaradj a généra- 
lement réduit son ère grecque à l’année chrétienne 
par l'initiale 311, sans faire attention ài ce ime 
teur a dit à la p. 39. (Pb - 
L'auteur de la Chronique d'Edesse vit Le même 

système chronologique qu'Aboulfaradj. Cette mince 
chronique, qui depuis J.-C. n'est presque qu'une 

liste des évéques d'Edesse, et qui s'étend entre les 
années 180 et 850 des Grecs, 131 avant, i 
J.-C., affirme la naissance du Sauveur en 309; 1 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


Assémani, Bibl. or. I, 387, prouve par l’analyse de 
plusieurs dates qu’en réalité c’est l’année 311. L’au- 
teur, quel qu'il soit, a indiqué inexactement la date 
des deux conciles d'Ephése: pour le premier, en 744 
des Grecs, qu'Assémani a remplacé avec raison par 
742, comme il se voit chez Aboulfaradj, op. cit., an- 
née correspondant précisément à 431 de J.-C.; pour 
le second, en 756 des Grecs, qu'il faut nécessairement 
corriger en 760—449 de J.-C., encore ces deux dates 
ne deviennent-elles justes qu'en les réduisant, comme 
lindique Assémani, par l'initiale 311. Evidemment 
cette manière de calculer tient par le fond au système 
d'Eusébe. 


"Un autre auteur syrien, Jean, évéque d'Asie, dans 
son Histoire, qui embrasse l'époque de Théodose II à 
la fin du règne de Justin-le-Jeune, parait avoir fait 
usage d'une ére grecque postérieure de 10 ans à celle 
généralement, employée. Mais la variante remarquée 
par Assémani n'est peut-étre qu'une erreur échappée 
à l'érivain ou au copiste. Au reste, il faut le dire, 
les chroniqueurs syriens ne se distinguent pas par 
une exactitude rigoureuse, soit qu'ils n'aient pas eu 
. des idées bien nettes sur la chronologie, soit qu'ils 
taient pas su réduire les années d'un système à celles 
d'un autre, soit enfin qu'ils aient copié parfois sans 
critique ce qu'ils trouvaient dans les sources anté- 
Heures... ; | 
— Le patriarche monophysite Denys, de Telmahar, 
qui florissait vers la fin du VIII s., a écrit une his- 
toire de 6000 ans, depuis la création jusqu'à l'an 775 
de J.-C., que l'on trouve tantót compléte, tantót abré- 
gée, et qui peut-être, sous la dernière forme, aura 
fourni la plupart des matériauxde l’ouvrage de Mkhi- 
thar. Il place, comme Eusèbe, le déluge en 2242, la 
vocation d'Abraham 942 ans après, mais il compte 
2016 jusqu'à J.-C., au lieu de 2014, et fait naître 
le Sauveur en 5200 du monde, 309 de l’ère grecque. 
Assémani, II, 101, fait voir ayec raison la fausseté 
et l'ineonséquence de ce système, ainsi que les nom- 
breuses incohérences qui échappent à l'auteur. Toute- 
fois. cette chronique est riche en faits des histoires 
byzantine et musulmane, et en détails qui ne se trou- 
vent pas ailleurs. ` Jd. denne 
"Jacques d'Edesse, nommé Denys depuis son éléva- 
tion à l'épiscopat, auteur de la seconde moitié du 


XII s., place la naissance de J.-C. au 25 décembre 
de l'an 309 des Grecs. | 
Enfin le patriarche Mikael Asori, qui mourut en 
1199, est de tous Jes chroniqueurs syriens celui dont 
le système chronologique est le plus embrouillé. Evi- 
demment celui-là est un demi-sceptique, qui ne croyait 
pas à toutes les merveilles qu’il raconte d’un ton assez 
ironique, et d’ailleurs il n’avait aucune idée précise 
de l'ouverture de l'ère qu'il nomme des Syriens, ni de 
sa concordance avec les calculs chronologiques des 
Grecs de Byzance et d'Alexandrie, encore moins avec 
les années arméniennes et avec celles de l'Hégyre. 
Quelque grande que soit la valeur de sa Chronique, 
comme recueil de faits, on ne peut en lire une seule 
page autrement que la plume à la main, pour vérifier 
et contrôler chaque date. Cet ouvrage, traduit en ar- 
ménien, probablement peu de temps après la mort de 
l'auteur, et n'existant plus qu'en cette langue, s'étend 
de la création à l'an 1224 de J.-C., ce qui fait croire: 
avec juste raison qu'au moins les derniers 25 ans sont 
une addition du traducteur. Le Musée asiatique en 
possede deux manuscrits sans date: l'un, tout moderne, 
offert en don par S. E. le baron de Hahn, en 1838, 
l'autre, ancien, mais «optimae notae,» acquis en 1861, 
et contenant en outre un curieux traité du Sacerdoce, 
la Chronique de Samouel d' Ani, incomplete, et la Lettre 
d'alliance entre Constantin et le roi Trdat. Une tra- 
duction latine en avait été faite par l'honorable M. 
Nazariants, professeur attaché maintenant à l'Institut 
Lazaref, à Moscou, et est restée manuscrite, pour des 
causes inconnues; une autre, en francais, aujourd'hui 
achevée, par M. Langlois, qui espere en commencer 
bientót l'impression. Ce sera un magnifique cadeau 
pour les savants s'occupant d'histoire orientale. Mais 
déjà, en 1848, M. Dulaurier en a publié une notice 
et un long extrait, renfermant les années 573—717 
de J.-C. Je n'ai done pas besoin d'en donner iei une 
critique ex-professo, à laquelle le savant francais s'est 
livré avec l'exactitude qui le distingue, puisque j'ai 
fait usage de ses notes dans celles que j'ai jointes à 
la Chronique de Mkhithar, mais j'attirerai l'attention 
du lecteur sur quelques détails. Les inconséquences, 
soit de notre auteur, soit de ses copistes, sont telle- 
ment graves et nombreuses, qu'avant de procéder à 
un examen soigné et complet du livre dont je parle, 
il faudrait en établir le texte, ce qui n'est pas fait, et 


415 


Bulletin de l’Académie Impériale 


ne peut être exécuté à propos d’une notice du genre 
de celle-ci. 

Mikael donc nous dit, f. 17 V^ du second manuscrit 
de l'Académie, que j'emploierai habituellement, que 
l'ére syrienne commenca 12 ans aprés la mort d'A- 
lexandre, sous Séleucus; f. 20, que J.-C. naquit en 
la 43° a. d'Auguste, 5198 depuis Adam; f. 22, qu'il 
fut baptisé en 5537 du monde, 338 des Syriens, 15° 
a. de Tibére. Comme donc cette année 338 est la 29* 
de l'ére chrétienne, d'aprés son systéme, en sous- 
trayant de là 29, on obtient 309 pour date syrienne 
de la naissance de J.-C., que l'auteur n'a point for- 
mulée d'ailleurs. Toutefois, f. 19 V* il s'exprime moins 
exactement. «En la 6° a. de Ptolémée- Alexandre, dit- 
il, les rois d'Asie et de Syrie cessent de régner et 
tombent sous le pouvoir des Romains; c'était l'an 
5072 depuis Adam; ils avaient régné 216 ans de- 
puis la mort d'Alexandre, et il restait 124 ans jus- 
qu'à J.-C.: ceci donnerait donc 340 ans entre 
Alexandre -le - Grand et J.-C. et 5196 de la créa- 
tion à l'ére chrétienne; tandis que, suivant Eusébe, 
le régne des Séleucides se termina réellement en la 
6° a. de Ptolémée- Alexandre, l'an 1928 d'Abraham, 
9112 du monde, 86 ans avant J.-C. Il place en 475 
syr. —Ü de Marc-Auréle, donc, suivant son 
système, en 159 de J.-C., au lieu de 161, ce qui donne 
314 pour initiale. On obtient le méme résultat, qui 


pourtant est faux, en soustrayant de 475 161, date | 


réelle de l'avénement de Marc-Aurèle. L'auteur fixe 
le concile écuménique d'Ephése en 742 Rep, zët 
de Théodose-le-Jeune, ce qui donne 433 de J.-C. au 
lieu de 431, et l'initiale 309, tandis que l’année du 
règne de Théodose nous amène à l’an 429. L’année 
ryrienne 769, de la mort de Marcien, donne par la 
soustraction de 457, vraie date chrétienne, l'initiale 
312. L'année syrienne 594, où Mikael fait commencer 
l'ére de Dioclétien ou des Martyrs, donne par la Sous- 
traction de 284, date chrétienne, l'initiale 310; le 
concile de Nicée, en 5833 du monde, 20° année de 
Constantin, fournit la date 5508 pour la naissance de 
J.-C. et 326 pour l'année chrétienne; f. 34 V° celle 
du concile d’Ephöse, en 742 syr., 423 de J.-C., qui 
est fautive, donne l'initiale 309; f. 67 V° Mikael parle 
d'un concile de Manazkert, tenu suivant lui en 1037 
syr., 166 ou 137 de l'ére arménienne; f. 70 la mort 
de l'empereur — est tiótée en 1140 syr., 


Ee. 
qui donne 829 de J.-C., et 256 arm., qui serait 807:] 
concordance est mauvaise, mais la date syrienne est 
bonne. Tout cela prouve suffisamment ce que j'ai dit 
de l'imperfection des notations chronologiques de Mi- 
kael. Heureusement, aprés l'an 1494 syr., 1181 de 
J.-C., c’est-à-dire dans les 20 dernières pages de sa 
chronique, il ne fait plus usage que de l'ére armé- 
nienne, et cela exactement, à deux ans prés. Il se 
pourrait bien que ses méprises à cet égard ne fussent 
pas de son fait, mais l'oeuvre de son traducteur, igno- 
rant le mécanisme de l'ére syrienne. Je recommande- 
rai surtout aux curieux, qui voudront se faire une 
juste idée du genre d'érudition de Mikael, sa tirade 
sur les origines de la ville d'Edesse et sur la signifi- 
cation de ses divers noms, Owrho, qui en syriaque 
signifie village, comme par exemple dans le nom Ou- 
richlem — Jérusalem — village de la i. Edessia, 
qui, en macédonien, signifie «j’ai aimé. 

Comme je me suis proposé dans ce ur non de 
critiquer toutes les indications recueillies par Mkhi- 
thar, non de préciser celles qui sont trop vagues, en- 
core moins de ne fournir moi- méme que des dates 
exactes, mais seulement de vérifier et contróler les 
sources et les faits assignés, je me contente de faire 
connaître à chaque S la littérature principale de chaque 
événement et les lieux où le lecteur pourra se Ten 
seigner. 

Si les critiques et spécialement les arménistes ap- 
prouvent mon plan et reconnaissent qu'il a été exé- 
cuté d'une manière profitable pour la science, je se 
rai suffisamment récompensé de mes efforts. nm 


IO 


Physiologische Beobachtungen am Herzen des 
Flusskrebses, von A. Brandt, Stud. med. lp 
le 20 avril 1865). 


Der Zweck dieses kleinen Aufsatzes besteht m 
die Aufmerksamkeit der Physiologen und Histologen 
auf ein Organ zu lenken, welches bisher von i 
wenig beachtet wurde. Es scheint mir die schon an 
sich interessante, genauere Untersuchung des 
herzens auch Manches für die Lósung der Frage über 
die Natur der rhythmisch-automatischen puer 
gen zu versprechen. — Nachstehende fragmentari 
sche Beobachtungen verdienen nur als kleine vun 


beiten am Krebsherzen bezeichnet zu werden, da das 


417 


des Sciences de Saint- Petersbourg. 


418 


wenige Positive, was sie enthalten, sich nur auf den 
Einfluss einiger physikalischer und chemischer Agen- 
tien auf das Krebsherz bezieht. 

Was die Litteratur des hier behandelten Gegen- 
standes betrifft, so sind mir nur zwei hierher gehörige 
Abhandlungen bekannt geworden: 

1) Dr. Carl Gustav Carus, Von den äussern Le- 
bensbedingungen der weiss - und kaltblütigen 
Thiere. Leipzig, Gerhard Fleischer, 1824. 4. (Bei- 
lage N° 2: Üb. Herzschlag und Blut der Wein- 

— bergschnecke u. des Flusskrebses. S. 72.) 

2) E. H. Weber, Üb. Ed. Weber's Entdeckungen 

— jn d. Lehre v. d. Muskelcontraction. Müll. Ar- 
chiv f. Anat. u. Phys. 1846. S. 504. 


A. Zur Innervation des Krebsherzens, 


Nervenganglien, welche von der Mehrzahl der Phy- 
siologen für eine conditio sine qua non der automati- 
schen Herzthütigkeit gehalten werden, sind, so viel 
mir bekannt, im Krebsherzen noch von Niemanden 
gefunden worden. F. Jarshinski, Stud. der hiesigen 
Universität, hat unter der gütigen Leitung des Hrn. 
Akademikers, Prof. Owsjannikow mehrere Wochen 
lang eigens nach solchen Ganglien gesucht; doch 
sind ihm, obgleich er seine Zuflucht zu den verschie- 
densten Präparirmethoden genommen hatte, keine 
Nervenzellen zu Gesichte gekommen. Trotz dem wäre 
es übereilt, wollte ich hier von Neuem an vergleichend- 
anatomische und physiologische Thatsachen erin- 
nern, welche die Ursache der rhythmischen Thätig- 
keit in die Muskelfasern selbst versetzen dürften, da 
man vor der Hand noch nicht berechtigt ist die Exi- 
stenz von Nervencentern im Krebsherzen zu leugnen. 
Fragt man nach.dem Ursprung der äussern Nerven 
des Krebsherzens, so lässt sich, meines Wissens, auch 


darauf nichts Positives antworten, so dass man auf| 


blosse Vermuthungen beschränkt ist. 

. In N. Warnek's Schrift über die Leber des Fluss- 
krebses findet sich (auf S. 13) folgender Passus: «Nach- 
dem der unpaare Nerv den Sattel erreicht, theilt 
er sich in zwei Äste, welche auf der Pförtnergegend 
des Magens zur Leber herabsteigen. An ihrem Tren- 
nungswinkel entstehen feine Füden; móglicher Weise 
für das Herz» (H. Bapnex'. [leueHb paka Bb aBaTo- 
May. u œu3ios. ornomenim. Paacyxjenie A nodyuenim 
erenenu marncrpa. Cn6. 1847. 8. 8. 13.). Haeckel (Üb. 

Tome VIII. ` 


dieGewebe des Flusskrebses. Müll. Arch. 1857. 8.538) 
macht, indem er die Nervenrühren des Stomatoga- 
stricus beschreibt, folgende Anmerkung: «4) Ganz die 
gleichen Fásern sah ich auch am Herzen mehrfach 
zu 2 — 6 vereint, konnte aber ihren Ursprung nicht 
sicher ermitteln, obwohl ich vermuthe, dass sie von 
einer Verlängerung des mittlern, unpaaren Magen- 
nerven kommen». Diese beiden vereinzelten Andeu- 
tungen lassen sich ausvergleichend-anatomischen Grün- 
den nicht zurückweisen, da seit Newport bekannt ist, 
dass das Rückengefäss der Insecten Nerven vom paa- 
ren und unpaaren System des Stomatogastricus er- 
hàlt (Newport. On the nervous system of the Sphinx 
ligustri. Philos. transactions. 1832, p. 387 u. 1834 p. 
399.). Durch die letztgenannte klassische Arbeit er- 
fahren wir (l. c. 1834 p. 407), dass die Blutgefässe des 
Hummers ihre Nerven theils von den Ganglien des 
Thorax, theils von denen des Postabdomen beziehen. 
Vielleicht liesse sich dasselbe auch auf das Herz aus- 
dehnen? 

Demnach wäre es nicht unwahrscheinlich, dass 
das Herz sowohl vom Stomatogastricus, als auch von 
der Bauchkette mit Nerven versorgt wird. 

Die anatomischen. Untersuchungen haben also die 
Frage über den Ursprung von Nerven, welche von 
aussen zum Herzen treten, oder von Nervenknoten, 
welche in dessen Substanz selbst eingebettet liegen, 
nicht beantwortet. 

Meine physiologischen Experimente waren zuerst 
auf die äussere Herzinnervation gerichtet. Dass eine 
solche wirklich vorhanden ist, wird durch folgende 
Beobachtungen bewiesen. Schon Carus hat an einem 
Krebse, dem er den Kopf weggeschnitten, eine vor- 
übergehende Intermission des Herzschlages wahrge- 
nommen; desgleichen als darauf bei demselben Thiere 
die vordere Hälfte der Ganglienkette mit einem 
stumpfen Messer zerdrückt wurde (S. 82, 11). Diese Be- 
obachtung habe ich an mehreren Individuen bestátigt 
gefunden. Ferner habe ich bei Abtragung des Rücken- 
schildes über dem Herzen dasselbe gleichfalls in dia- 
stolische Erschlaffung gerathen sehen. Diese Erschei- 
nung, welche fast nie ausblieb, wührte in der Regel 
ungefähr ', lang. Es kann diesem diastolischen Still- 
stande offenbar nur eine Nerventhütigkeit zu Grunde 
nicht lebhaft an den bekannten, 
tillstand bei Wirbelthieren? Übri- 

27 


t=] SA 


Ld 


Bulletin de l’Académie Impériale 


gens habe ich auch an Krebsen, deren Brust uud 
Kopfganglien vorher zerstört worden waren, bei Ent- 
fernung der betreffenden Partie des Rückenschildes 
den Stillstand des Herzens gesehen (2 Versuche). 

Nur blossgelegt, aber im Zusammenhange mit den 
übrigen Körpertheilen, schlugen die Herzen gewöhn- 
lich unregelmässiger (mit Intermissionen), als nach- 
dem sie ausgeschnitten waren. Auch diese Beobachtung 
spricht für das Vorhandensein äusserer Nerveneinflüsse 
auf das Herz. 

Carus hat, wie es scheint, auf Grund eines Versu- 
ches (11) gefolgert: «Zerstörung der Ganglienkette 
bewirkt sogleich Erlahmen des Herzens, und wenn 
auch noch bis 4 Minuten Bewegungen desselben er- 
folgen, so sind sie doch regellos, unvollkommen und 
mehr letzte Äusserungen der Irritabilität desselben zu 
nennen». Sein Versuch ist indessen als eine Ausnahme 
zu betrachten, da ich nach Zerstörung einzelner Theile, 
oder des ganzen Centralnervensystems (nach dem er- 
wähnten, kurzen Stillstande) gewöhnlich die frühere 
Frequenz der Zusammenziehungen wiederkehren sah. 

Die verschiedenen physiologischen Experimente, 
: welche ich angestellt, um etwas Näheres über die äus- 
sere Innervation zu erfahren, gaben stets negative 
Resultate. So habe ich keine Veränderung im Herz- 
sehlage beobachten können, wenn der Stomatoga- 
stricus an den verschiedensten Stellen mit Inductions- 
strömen und mittelst Kochsalz gereizt wurde, weder 
wenn er intact, noch wenn er durchschnitten war. Es 
lässt das Misslingen der Versuche am Stomatogastri- 
cus, falls dieser Nerv wirklich das Herz versorgt, zwei 
Annahmen zu: entweder 1) leitet er zwei sich gegen- 
seitig aufhebende Impulse '), oder 2) er befand sich in 
einem besonders deprimirten Zustande. Letzteres halte 
ich keineswegs für unmöglich, da meine Versuche im 
November und December, also zu einer hóchst un- 
günstigen Jahreszeit, angestellt wurden, und meine 
Krebse aus Fischküsten stammten, in welchen sie schon 
lange gehungert hatten. Einige von ihnen waren der 
blassen Färbung ihrer Eingeweide und ihres Blutes 
nach offenbar in keinem normalen Zustande. Auch 
liegen mir mehrere neue Experimente über die Inner- 
vation des Froschherzens vor, deren Unbeständigkeit 


D Man e J. Müller, Jahrsb. in seinem Archiv. 1837 p. 
| und ibn g, Vom Bau des thierischen pe Handb, 
d. vergl: Anat. Tübingen, 1864. Bd. I. 201 sq. 


sich leicht auf den Einfluss der Jahreszeit und der 
übrigen äussern Lebensbedingungen der Thiere zu- 
rückführen liesse. Bei dieser Gelegenheit habe ich 
mich überzeugt, wie nothwendig es ist, dass die Ex- 
perimentatoren an Herzen von Kaltblütern angeben, 
zu welcher Jahreszeit sie ihre Beobachtungen gemacht, 
und unter welchen äussern Bedingungen die von. ih- 
nen verwandten Individuen gelebt hatten. ` j 

Ausser dem Sfomatogastricus habe ich noch ver- 
schiedene Theile der centralen Nervenkette mit dem 
Strome gereizt, jedoch ebenfalls ohne Erfolg D. x 

Das Vorhandensein, oder Fehlen von sogen. auto- 
matischen Nervenapparaten ist, wie schon oben ange- 
deutet, vom anatomischen Standpunkte aus bis jetzt 
noch nicht entschieden. Deshalb kann über die Au- 
tomatie des Krebsherzens nur abgesehen von ihrem 
Erzeuger geredet werden. 

Es wurde schon daran erinnert, dass das ausge- 
sclinittene Herz seine Pulsationen fortsetzt. Wenn 
Carus (anscheinend nur nach einem Versuche S. 84) 
statuirt, dass die Schlüge des ausgeschnittenen Her- 
zens nur 5 Minuten dauern, so kann ich dem nicht 
beipflichten, da ich häufig genug Herzen, wenn sie in 
einer Flasche über Wasser aufgehangen waren, weit 
über eine Stunde lang habe pulsiren sehen. Ze 

Durchschnitt ich das Herz, mochte es sich noch 
im Thiere befinden, oder berausgeoóidtdk sein, in ` 
den verschiedensten Richtungen, so kam ich zu kei- 
nen bestündigen Resultaten: bald schlugen beide 
Theile weiter, bald nur einer, bald blieben beide ste- 
hen. Wird ein Herz in 2 oder mehr Theile zerschnit- 
ten, so scheinen die Stücke desto mehr Aussicht auf 


Contraction zu haben, je grósser sie sind. x 
B. Ueber den Einfluss einiger physikalischer und chemi- 
scher 3) Agentien auf das Krebsherz. — j | 


Mechanische Reizung. 


Auf einen Nadelstich erwiedert das noch a ge, 
oder unlängst stehengebliebene Herz durch eine Con 


2) Es wäre vielleicht nicht unnütz für diejenigen, welche sid 
mit der Inneryation des Krebsherzens befassen peu zu erwähnen, 
dass während man an der Bauchkette operirt, der H zschlag be- 
quem in einem Spiegel zu beobachten ist. Das Thier “A hierbei & ke? 
besten so gehalten, dass die linke Hand den vordern Theil T 
pers sammt den grossen Scheeren umfasst. t iA 

3) Unter den Herren, welche die Güte hatten, mir at mit £ 
Peper Hülfsmittel zu verschaffen, bin ich dem ie enten © 

armacie E. Jacobi besondern Dank schuldig. | "ag 


421 


des Sciences de St-Pétersbourg. 


traction. Doch sind mir häufig Herzen vorgekommen, 
welche sehr träge und bisweilen gar nicht diese Re- 
action gaben. 

Es ist bekannt, dass Dehnung eines Muskels Con- 
traction erzeugen kann; also als Erreger auf die Mus- 
kelfiber wirkt. Ähnlich wirkt sie auch auf die rhyth- 
mische Thätigkeit des Krebsherzens. Die Anordnung 
der Versuche war höchst einfach. Ein Herz wurde 
in der Luft schwebend an seinen vordern Gefässen 
befestigt, während an das hintere ein leichtes Papier- 
eimerchen angehängt wurde, in welches nach Belie- 
ben Schrotkörnchen gelegt wurden. — 3 Beispiele: 


I. Um 2 U. 34 M. bei 10 Schrotk. in 1." 12 kr. 


"nOo9'w239»'» 0 » » 10 id. 
ae, E em EI eer. » 10-11 dopp. 
II. Um 1 U. 5 M. ohne Schrot ml 7 kr. 
vnl» 7» i 
bis 1» 9» mit » » 7—8 id.’ 
um 1 » 10 » ohne » » Intermiss.; 


darauf vereinzelte, unregelmässige Schläge, so dass 
um 1 U. 12 M. ohne Schrot in '// 5 s. unrein. 
» 1» 13 » mit » » 7—8 stärker 
und regelmässig; dazwischen leise Wallungen. 
III. Durch zeitweise Einwirkung eines constanten 
electrischen Stromes ermüdetes Herz. 


Um 1 U. 30 M. mit Schrot in '/ kaum bemerkbar 
» 1 » 34 » mehr » »  4— 5 zieml. kr. 
RASE NS BDD ohne » » 
» 1 » 37 » mit » » ` sehr schw., nicht 


zu zählen. 

Aus den angeführten Beispielen sieht man, dass 
Zerrung der Gewebselemente des,Herzens die Kraft 
und die Zahl der Contractionen beeinflusst, ja selbst 
(N° 1) den Charakter derselben modificirt. 

Ein hängendes (folglich durch seine eigene Schwere 
gezerrtes) Krebsherz schlägt besser, als ein liegendes, 
welches freilich aueh den Reibungswiderstand der 
Unterlage zu überwinden hat. 

Es ist schon von Carus nachgewiesen, dass die 
Sonnenstrahlen, durch die Linse auf's Herz concentrirt, 


als Erreger wirken (S. 82 und 84). Nun fragt es sich, | 
erlaubt diese Thatsache vi 
hen zwischen der Action 


ob hier Licht oder Wärme, oder beide zugleich thä- 
tig sind? Dass die Wärme an sich in hohem Maasse 


anregend auf die Contractionen wirkt, mag folgendes 
Deispiel erlàutern. Ein Herz wurde abwechselnd in 
Wasser von verschiedener Temperatur gelegt und ab 
und zu auch in der Luft beobachtet. Die Zimmer- 
temperatur betrug (nur) 13,3 C. 


Um 1 U. 15 M. in Luft, in ', 5—6 
»1» 20 » Wasser v. 11,3? 5 
»1» 22 » Luft 4 
»1» 25 » Wasser » 16,2? 3 (Nachw.) 
» 1 » 96 » » » » 4—5 
>» 15:30 01 » » » 6—7 
»;)1-»32 .» Luit » 4—5 
» 1 » 36 » Wasser » 20,0° 5—6 stark. 


T x. 20...» » » » 9 id. 
Mit Abkühlen des Wassers Verringerung. 


» » 46 » » » 187^ 6 

».1» 50 » Wasser» 13,7 ganz undentl. 

»1 ».54 » Wasser» 30,0 kl. Pause., 

» A ».55. 2» ih 2 2 6,so stark, wie 
noch nie gesehen. 

»ıl, u d. 2 » .» 28,0° 5—6 stark. 

»2 » 0 ». Wasser» 13,5° 0 

s E RÀ u” » : 1) 40,0° 0. 


Man sieht also, dass die Temperatur auf das Herz 
des Krebses ganz denselben Einfluss hat, wie es für 
das der Wirbelthiere schon längst bekannt ist. 


Eleetrieität. 
a) Inductionsstrom. 
In E. H. Weber’s Abhandlung «Über Ed. Weber’s 
Entdeckungen in der Lehre v. d. Muskelcontraction» 
(Müll. Ar. 1846. S. 504) finden sich folgende wenige 
Zeilen versteckt: «Das Herz des Krebses zog sich, 
wenn es mit den Dräthen (Inductionsstrom) berührt 
wurde, zusammen, blieb so lange zusammengezogen, als 
die Berührung dauerte, und fing sogleich wieder an zu 
schlagen, sobald sie aufhörte.» — Diese Beobachtung 
(welche mir übrigens gelungen war, noch ehe ich die 
Weber’sche Abhandlung zu einem ganz andern Zwecke 
durchgenommen hatte) zeigt augenscheinlich, dass das 
Herz des Krebses im Gegensatz zu dem der Wirbel- 
thiere sehr leieht tétanisirbar ist. Auf Grand dieser 
Thatsache gebührt ihm eine Stellung zwischen dem 
Herzen der Wirbelthiere und dem Muskel. Ferner 
ielleicht eine Parallele zu zie- 


des Krebsherzens und den 
97* 


423 Bulletin de l'Académie Impériale am 
E . 1 , — 
Lebensäusserungen niederer Organismen, wie sie uns Um 12 U. 6 M. ohne Str. in /, 6 schw. "m 


hauptsächtlich Kühne in seiner geistreichen Schrift: 
«Unters. über das Protoplasma und. die Contractilität» 
(Leipzig 1864) schildert. 


Die bisher wenig beachtete Fühigkeit des Krebs- 


herzens in Tetanus zu gerathen, scheint mir, würe 
Veranlassung genug, um sich nochmals an die Unter- 
suchung der Frage zu wagen, ob die Automatie des 
Herzens auf einer Nerven- oder Muskelthütigkeit be- 
ruhe. Auch habe ich bereits eine Reihe von Experi- 
menten am Herzen des Hühnerembryo und des Fro- 
sches angestellt, welche, wie ich hoffe, für diese Frage 
von einigem Nutzen sein dürften. 

Die Annahme der Identitüt des Tetanus des Krebs- 
herzens mit dem Muskeltetanus lässt sich auf folgende 
Weise stützen. 

Seit Kühne's Untersuchungen muss man annehmen 
dass der durch Inductionschlüge erzeugte Tetanus auf 
keinen Fall bloss eine Summe rasch auf einander fol- 
gender Contractionen sei, sondern dass er (wenigstens 
zum Theil) in einer Gerinnung contractiler Substan- 
zen bestehe. Es beruht bekanntlich Kühne's Beweis- 


ns 


führung hauptsächlich darauf, dass eiu längere Zeit | 


tetanisirter Muskel nur in dem Falle zu seiner ur- 
sprünglichen Form zurückkehrt, wenn er mechanisch 
gezerrt wird, und dass er nicht im Stande ist, gleich 
dem einmalig contrahirten, selbst eine so geringe Rei- 
bung zu überwinden, wie sie z. B. die Oberfläche von 
Quecksilber darbietet. Auf Quecksilber, oder auf einer 
geölten Glasplatte liegend, pulsirt das Krebsherz vor- 
trefflich. Wird es auf einer solchen Unterlage (mag 
es noch thätig oder bereits stehen geblieben sein) von 
einem Inductionsschlage getroffen, so nimmt es nach 
seiner Zusammenziehung sogleich wieder seine frü- 
here Form an; wird es hingegen länger tetanisirt, so 
dehnt es sich hinterher nur höchst langsam und viel- 
leicht nie mehr vollständig wieder aus. 

Schwächere, aber anhaltende Inductionsströme stei- 
gern die Pulsationen des Herzens. Unter den Versu- 
chen mit diesem Erreger, welche Anfangs Januar an- 
gestellt wurden, ist nur folgender wirklich scharf. 

Um 12 U. 0 M. 

» 12:» 4'» 
X712: »5- 5 


ZEN GA | » 


ohne Str. in '/^ 8 kr., unreg. 
mit » » 10 id. 

‚Str. bis an die Tetanusgr. verst. 
mit Str. in '/' 18, schw. 


ED 975 vont og » 15 id. I 
» 12» 9 » ohne » » 0. 
b) Constanter Strom. : 

Schon Carus hat den Einfluss des constanten Stro- 
mes auf das Herz studirt, indem er es mit Zink und 
Kupfer armirte. Auf S. 84 heisst es bei ihm: «Sowohl 
Berühren des Herzens an der Basis und Spitze mit 
beiden Polen, als Aufsetzen des einen an die Ganglien 
und des andern ans Herz, erregt bei jedem Schluss 
Contraction, doch ist selbige durchaus sinnlich wahr- 
nehmbar nicht abgeändert; der galvanischen Strömung 
ausgesetzt, sind die Contractionen und Expansionen 
nicht so rein, gleichen mehr einem Hin- und Herwo- 
gen, auch vermindern sie sich etwas». Diese Resultate 
hat Carus aus seinen Versuchen 7 und 11 gefolgert, 
welche theils an Helix, theils an Astacus (zusammen 

an ‚3 (?) Individuen) im Frühling angestellt wurden. 
Meine Experimente über den Einfluss des constan- 
ten Stromes auf den Herzschlag wurden meist Ende 
Januar und Anfangs Februar, und einige nachträg- 
lich Mitte April (a. St.) gemacht, zu einer Zeit, als 
die ausgeschnittenen Herzen oft so kraftlos waren, 
dass sie gar nicht schlagen wollten. Dies mag der 
Grund sein, weshalb die Versuche bisweilen ganz 
besonders widersprechende Resultate gaben. Bemer- 
ken muss ich übrigens, dass bei meinen Experimenten, 
wegen der grossen Schwierigkeiten, weder gleichmäs- 
sige Ströme, noch unpolarisirbare Eleetrode in An- 
wendung gebracht werden konnten. Die Anordnung 
der Versuche war folgende. Das Herz wurde gewöhn- 
lich an seinen vordern Gefässstämmen aufgehangen 
und mit seiner Rücken- oder Bauchfläche an die Kup- 
ferelectrode angelehnt, welche sich in einem Abstande 
von 3—4"" über einander befanden. Übrigens wurden 
bisweilen die Dräthe an die Rückenfläche des nicht 
ausgeschnittenen Herzens, gleichfalls der Quere nach, 
applieirt. Abwechselnd kamen ein kleines und zwei 
grosse Daniell’sche Elemente in Anwendung. "t ` 
Am häufigsten sah ich den stärken constanten 
Strom den Herzschlag enorm beschleunigen und 2 
gleich beträchtlich abschwächen. Es stieg z. B. in ei- 
nem Falle die Zahl der Pulsationen von 9 auf 26, in 
einem andern von 4 auf 34 in '/' u. s. w. Gleichzei- 
tig pflegte das Herz, so lange der Strom wührte, mehr 
oder weniger zusammengezogen zu sein (analog dem 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


Muskel). Bei Betrachtung dieser Erscheinungen fiel 
mir ein Schema ein, welches die Beschleunigung und 
gleichzeitige Abschwüchung der Pulsationen aus dem 
contrahirten Zustande des Herzens erklären kónnte. 
Bekanntlich hat man, um den Umsatz eines gleichmäs- 
sigen Ernührungsprocesses in rhythmische Thätigkeit 
sich zu versinnlichen, letztere mit dem periodischen 
Entweichen von Gasblasen aus einer Retorte vergli- 
chen. Denkt man sich die ganze Retorte plótzlich ver- 
engt, contrahirt, so wird sie ceteris paribus in dersel- 
ben Zeiteinheit mehr, aber kleinere Gasblasen entsen- 
den. Ein ähnliches Schema lässt sich construiren, indem 
man in Czermak’s «Apparat zur Erläuterung der In- 
nervationsvorgänge, welche rhythmisch erfolgende Be- 
wegungen erzeugen und reguliren», das schaukelnde 
Schiffehen sich verkleinert denkt. (Czermak, Mitth. 
aus dem physiol. Privatlaboratorium. 1. Heft, 1864, 
p. 8). — Für diese sehematische Vorstellung scheint 
übrigens eine Beobachtung zu sprechen. Sobald näm- 
lich das Herz gehörig mit Schrot belastet wurde, 
pflegte die Beschleunigung und Abschwächung der 
Pulsationen bei Einwirkung des constanten Stromes 
nieht mehr einzutreten; statt dessen vermehrten sich 
die Schläge nur wenig und blieben kräftig. 

Doch nicht immer wirkte der Strom auf die zuerst 
erwühnte Weise. Nicht selten habe ich ihn stehenge- 
bliebene Herzen zu neuen, regelmüssigen und biswei- 
len recht krüftigen Contractionen anregen sehen. In 
einem Falle sah ich ihn gerade die entgegengesetzte 
Wirkung üussern: das Herz blieb nach einer Schies- 
sungszuckung regunslos; als hingegen der Strom wie- 
der entfernt wurde, zeigte es von Neuem Contractio- 
nen. Übrigens ist dieses Herz als von vorneherein er- 
schöpft anzusehen, da es überhaupt schwach und nur 
10 Minuten lang selbstständig schlug. | 

| Über die Einwirkung des Schliessens und Öffnens 
constanter Ketten habe ich eine Anzahl gleichfalls 
nur fragmentarischer Beobachtungen gemacht, ohne 
auf das Nühere einzugehen. So sah ich wiederholent- 
lich, dass so lange der Strom eine bestimmte Richtung 
hatte, nur das Öffnen der Kette eine Contraction be- 
dingte; sobald aber die Stromrichtung gewechselt 
wurde, sah ich umgekehrt nur das Schliessen dersel- 
ben eine Contraction hervorbringen. In andern Fäl- 
len gab sowohl das Schiessen, als auch das Öffnen der 
Kette bei ein und derselben Stromrichtung eine Con- 


traction. In noch' andern Füllen erfolgte die Zuckung 
beim Schliessen der Wippe sowohl auf die eine, als 
auch auf die andere Seite u. s. w. Die Erscheinun- 
gen dieser letzten Gruppe hüngen von dem ursprüng- 
lichen Zustande des Herzens, von der Dauer des Ver- 
suches und von der Stromstürke ab, und zeigen offen- 
bar, dass am Krebsherzen die «Zuckungsgesetze» der 
Muskeln zu Tage treten. 

Beim Schliessen der Kette beobachtete ich ferner 
häufig eine tetanusartige Erscheinung. Doch gewóhn- 
lich zeigten sich nach Y, bis / am zusammengezogenen 
Herzen ganz leise, beschleunigte Pulsationen, und 
mithin ging der Tetanus in die zuerst besprochene 
Erscheinung über. Doch nicht selten blieb der Teta- 
nus rein und hielt genau so lange an, wie der Strom 
währte. Bald erfolgte Tetanus nur beim Schliessen 
der Kette in der einen, bald nur in der andern, bald 
in beiden Richtungen. An verschiedenen Herzen trat 
dieser Tetanus auch bei verschiedenen Stromstärken 
auf, 

Schliesslich will ich noch eines vereinzelten Versu- 
ches erwähnen. Ich bediente mich dabei eines klei- 
nen Daniell’schen Elementes und eines Rheostates. Es 
ergab sich, dass das Herz nur auf eine gewisse Strom- 
stärke durch eine tetanische, von häufigen, kleinen 
Pulsationen gefolgte, Contraction reagirte; wurde 
hingegen der Strom über ein gewisses Maass verstärkt 
oder abgeschwächt, so zeigte er gar keine Wirkung 
mehr. Sollte diese Erscheinung nicht an den sogen. 
Pflüger’schen Tetanus erinnern, welcher ja auch nur 
durch gewisse Stromstürken erzeugt wird? — Wie 
fragmentarisch auch die vermittelst des const. Stro- 
mes gemachten Beobachtungen sind, so bekrüftigen 
sie doch die Anschauung, dass dem Krebsherzen im 
physiologischen Systeme eine Stellung zwischen dem 
Herzen der Wirbelthiere und dem «gewühnlichen Mus- 
kel» gebühre. Mit andern Worten: in dem besproche- 
nen Verhalten des Krebsherzens gegen den constan- 
ten Strom spricht sich seine Muskelnatur deutlicher 
aus, als am Herzen der Wirbelthiere. Es war dies 
übrigens schon zu erwarten, da das Krebsherz ein 
Flechtwerk von Muskelelementen darstellt, in wel- 
chem die Längsfasern bedeutend prüvaliren ', und 


ES 


4) Auf letzteren, wichtigen Umstand bat mich besonders Hr. 


Jarshinski aufmerksam gemacht, i ' 
Es sei mir vergönnt, hier gelegentlich noch eines andern von ihm 


Bulletin de l’Académie Impériale 


R 


da gerade diese Fasern es waren, auf welche ich den 
Strom vorzugsweise einwirken liess. 


Wasser., 


Dass in gewöhnliches Wasser gelegt das Herz | 


sogleich zu schlagen aufhöre (Carus S. 84) fand ich, 
wie schon aus den Versuchen über den Einfluss der 
Temperatur ersichtlich, nicht bestätigt. 

Schon a priori war anzunehmen, dass destillirtes 
Wasser, welches bekanntlich die Muskelfasern verän- 
dert, auch auf das Krebsherz schädlich wirke. Die 
Fälle, bei denen in diesem Medium über '/, Stunde lang 
Contractionen erfolgten, schienen dadurch bedingt zu 
sein, dass das Herz mit Blut angefüllt war, wodurch 
der Einfluss des Wassers so zu sagen ausgeglichen wur- 
de. Blutleere, wenn auch kräftige Herzen wurden hin- 
gegen bald trübe und schrumpften zusammen. 

Sauerstoff. 

Dieses Gas unterhält, kräftigt und beschleunigt die 
Herzpulsationen, und ist selbst im Stande sie hervor- 
zurufen, wenn sie bereits erloschen. Folgende Bei- 
spiele werden genügen, um dieses darzuthun. (Das 
Herz hing bei diesen Versuchen in einer Flasche an 
einem, um seine vordern Gefässe geschlungenen Fa- 
den. Auf dem Boden der Flasche befand sich natür- 
lich Wasser, damit das zu beobachtende Object nicht 
austrocknete. Dieselbe Anordnung wurde auch bei Ge- 
legenheit der Einwirkung der übrigen Gasarten ange- 
wandt). 

I. Ein Herz wurde am 18. Jan. um 1 U. 25 M. 
in möglichst reinen Sauerstoff gehangen. Es schlug am 
folgenden Tage, dem 

19. Jan. um 12 U. 0 M. in Y/ 16—17 kr. 

— » » 3 » 80 » » 16 id. 

AU >» WPT » » ÍO s. sch, unreg., 

D. anscheinend noch 

schwücher. 


2 » » » 


gemachten Fundes zu erwähnen, dass nämlich das Herz von einem 
zweischichtigen Epithel bedeckt ist. Es stimmt diese Beobachtung 
mit der von Reichert überein, welcher beiläufig erwähnt, dass die 


beiden grossen pinselfórmigen Kiefermuskeln des Krebses, welche | 


vom Rückenschilde, unweit des Magens ihren Ursprung nehmen, 
gleich ihrer Sehne einen Epithelialüberzug besitzen. Häckel und 
"Margo móchten jedoch diesen Überzug nicht als Epithel gelten las- 
sen. Reichert: Vergleichende Beobachtungen üb. d. Bindegewebe 
etc. Dorpat 1845. S. 77. Häckel: Üb. die Gewebe des Flusskrebses 
in Müll. Ar. 1857. S. 542 Margo: Neue Unters. üb, die Entwicklung 
etc. der Muskelfasern in den Denkschr. der Wiener Akademie. XX. 
1862, IT Abth. S. 33. 


nn 
Am andern Morgen (4ter Tag) war es sehr proble 


matisch, ob das Herz sich noch rührte, Nun wurden 


die Zuleitungsdräthe eines Induetionsstromes durch 
einen der Flaschenhälse an’s Herz applicirt: es ge- 
rieth in Tetanus; blieb jedoch contrahirt. Es ist noeh 


zu bemerken, dass an diesen Tagen die Temperatur 


im Laboratorium, in der Náhe des Fensters, wo das 
Experiment vorgenommen wurde, nur 12, 5 C. betrug, 


II. Ein Herz schlug um 


1 U.43 M. in Luft mi 2—3 

1 » 45 » » Sauerst. » 10—11 

2» 00-9 » » » 16—17 

2 » 55 » » Kohlens. » 0 

3 » 0 » » Sauerst. » 0 

3 » 16 » » » » 3 

3 D s» à » » 8 

EN e B, » » 33— 34 gë 

aer 9p y » » . 26 reg; je 2 u. 2. | 

Am folgenden Tage (4. Dec.) hat man um 4 U. n. 
M. das Herz noch kräftig pulsiren sehen. n Ata 

Stickstoffoxydul. E 


Wr: Hi 
Über die Einwirkung dieses Stoffes auf das Krebs- 
herz liegt nur ein Versuch vor: ` | TET 


ENTUM: 


1 U. 10 M. in Luft in '/' 15,16, 17y : 
e eege, 
» 16 » » 7 weniger kr. 
» 18 » » 5 kr. | 
» 20 » » 4 diio E 
521 si y 3—4. ue 
» 22 » » 2—3 ausn. kr. 
» 24 » » dili i 6508 
» 27 » » 4 | 
» 30 » » T. ON (ER ip i 
aei» » 4— sch. zuck. 
» 33 » » iii o wed 
5 diim I stärke 
» 40 » » Ai u 
» 43 » » EB HE 
» 47 » r » 6. np 

22:0» » 0 — 


Während des ganzen Versuches waren die Pulsa- 


tionen durchaus unregelmässig. Für das Wee ` 


hat L. Hermann (Üb. d. physiol. Wirk. d. Stickstoffo 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


Archiv von Reichert u. du Bois-R. 1864. S. 535) 
keine specifische Wirkung des fraglichen Gases nach- 
weisen können; nur fand er, dass das Herz darin 
etwas rascher abstirbt, als in N. und H., zwei Sub- 
stanzen, welche man als physiologisch indifferent zu 
bezeichnen pflegt. Ein Froschherz, welches in der 
Luft (in '/) nur 10 mal pulsirt hatte, sah ich in Stick- 
stoffoxydul mit nach und nach abnehmender Häufig- 
keit schlagen, bis es nach einer halben Stunde ganz 
still stand. Ein anderes Froschherz, welches vor dem 
Versuche in /,—15'/, mal pulsirt hatte, wurde leider 
nur 2°, Stunden lang beobachtet. Als die Beobachtung 
unterbrochen wurde, schlug es noch 11 mal. Die Zahl 
der Pulsationen war wührend des Experimentes un- 
regelmássig: bald sank sie auf längere Zeit, bald hob 
sie Sich wieder. 


Kohlensäure, 


Sie deprimirt die Action des Krebsherzens und hebt 
sie, je nach ihrer Reinheit, rascher oder langsamer 
auf. Ein in der Luft (in '//)) 2—3 mal schlagendes 
Herz wurde, als in die Flasche, in welcher es hing, 
CO, geleitet wurde, im Verlauf einer Viertelstunde 
zur Ruhe gebracht. Die Kohlensäure, welche bei Ver- 
such II über die Wirkung des Sauerstoffs angewandt 
worden, war möglichst rein: in ihr sistirten die Pul- 
sationen in weniger als 5 Min. 


Ammoniak. 


Es ist bekannt, dass dieses Gas für die musculö- 
sen Gebilde ein Erreger ist, dieselben aber leicht 
angreift. Dies kann ich auch für das Krebsherz 
bestätigen. Hierzu nur folgendes Beispiel. Ein sammt 
einem Stücke des Rückenpanzers ausgeschnittenes 
Herz schlug 7 mal in '//. Es wurde ein Tropfen einer 
höchst verdünnten Ammoniaklösung auf dasselbe ge- 
bracht; nun stieg im Verlauf von /, Minute die Con- 
tractionenzahl auf12—13,zugleich wurden die Schläge | 
hastig und öfters, so zu sagen, von einem Anlaufe 
(Rucke) angekündigt. Doch schon nach ‚einer halben 
Minute stand es still; bis auf seinen hintern Abschnitt, 
wo die aorta posterior ihren Ursprung nimmt. Dieser 
Theil pulsirte nun deutlich 16 mal in '//. 5 Minuten 
nach Beginn des Versuches sah man an ihm noch 
Contractionen. Eine Minute darauf war das ganze 


Herz regunslos. Nachdem nun das Prüparat in Wasser 


abgespült worden war, erfolgten von Nenem einige 
Contractionen an den hintern Aortenwurzeln. 


Résumé. 


Aus den vorstehenden Mittheilungen móchten fol- 
gende Sütze hervorzuheben sein, da sie Anhaltungs- 
punkte für weitere Untersuchungen abgeben können. 


1) Das Krebsherz ist ein muskulöses Organ von 


Lë 
— 


3) 


4) 


Qt 
— 


Ir] 
= 


trabeculärem Baue, welches in die Kategorie 
der wahren Herzen (im Gegensatz zu den 
Lymphherzen) gehört, da es ausgeschnitten seine 
Pulsationen fortsetzt. 


Auch die vom Herzen abgeschnittenen Theile 
setzen häufig ihre rhythmische Bewegung fort 
und, wie es scheint, desto eher, je grösser sie 
sind. 

Über die Herznerven scheint nichts Näheres 
bekannt zu sein. 

Zerstörung der centralen Nervenmassen des 
Krebses, sowie Aufbrechung des Rückenschil- 
des erzeugen vorübergehenden, diastolischen 


Herzstillstand. 


Das Krebsherz steht einigermaassen zwischen 
dem Herzen der Wirbelthiere und dem Muskel, 
da es sich durch Inductionschläge tetanisiren 
lässt und auch bei Einwirkung des constanten 
electrischen Stromes seine Muskelnatur nicht 
verleugnet. 

Gegen die gewöhnlichsten, in der Pina an- 
gewandten physikalischen und chemischen Agen- 
tien scheint es sich ganz ähnlich wie der Mus- 
kel und überhaupt, wie die sogenannten con- 
tractilen Substanzen zu verhalten. 


Die hier mitgetheilten Beobachtungen sind im La- 
boratorium des Hrn. Prof. Setschenow angestellt 
worden. Hierfür und besonders für die freundlichen 
Rathschläge, welche mein hochverehrter Lehrer mir 


gegeben, spreche ich ihm den innigsten Dank aus. 


St. Petersburg, den 12. April 1865. 


——— ám — — — 


431 


Bulletin de l'Académie Impériale des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 


L'Académie a reçu dans ses dernières séances les 
ouvrages dont voici les titres: 


Flora oder allgemeine botanische Zeitung, herausgegeben 
von der k. bayer. botanischen Gesellschaft in Regens- 
burg. Neue Reihe. XX. Jahrgang. Regensb. 1862. 8. 

Annales Musei Botanici Lugduno - Batavi ed. F. A. Guil. 
Miguel. T. I, fasc. IV — VIII. Amstelodami 1863 — 
1864. Fol. i 

Agardh, Jac. Georg. Theoria systematis plantarum; acce- 
dit familiarum phanerogamarum in series naturales 
dispositio. Cum tab. XXVIII. Lundae 1858. 8. 

Gasparrini, Guil. Memorie botaniche. Embriogenia della 
canape. Malattie degli agrumi. Modificazioni di cel- 
lule vegetali Napoli 1863. 4. 

— Sopra la melata o trasudamento di aspetto gommoso 
dalle foglie di aleuni alberi avvenuto nell estate pas- 
sata e retinuto generalmente qual pioggia di manna. 4. 

— Osservazioni sopra talune modificazioni organiche in 
alcune cellule vegetali. 4. 

— Ricerche sulla embriogenia della canape. 4. 

— Sulla maturazione e la qualità dei fichi dei contorni 
di Napoli. 4. 

— Prelezione all insignamento della botanica nella r. 
Universitá di Napoli. 8. 

Kops, Jan. Flora Batava. Afbeelding en beschrijving van 
Nederlandsche Gewassen. 187 aflevering. Amsterd. 4. 

Moe, N. Veiledning til Dyrkning af glaciale, alpinske og 
arctiske Planter. Christiania 1862. 8. 

Skandinaviens coleoptera synoptiskt bearbetade af C. G. 
Thomson. Lund 1859 — 1863. 5 vol. 8. 

Brauer, Friedr. Monographie der Oestriden. Wien 1863. 8. 

Taxidermi. Veiledning for dem, som ville paatage sig Ind- 
samling af naturvidenskabelige Gjenstande for Uni- 
versitetets Samlinger. Christiania 1863. 8. 

The anthropological review. 1864. N° 5. London. 8. 

Liharzik, F. P. La loi de la croissance et la structure 
de l'homme. Prospectus. Vienne 1862. 4. 

— Das Gesetz des Wachsthums und der Bau des Men- 
schen. Wien 1862. 4. 

Annuaire de la Société d'Ethnographie, publié par Ch. de 
Labarthe. 1863. Paris. 12. 

Oppert, Gustav. Der Presbyter Johannes in Sage und 
Geschichte. Berlin 1864. 8. 

Bulletin de la Société de Géographie. 5° série. T. VII. 
Paris 1864. 8. 

Murchison, Sir Rod. J. Address to the royal Geogra- 
phical Society of London on the 23 May 1864. Lon- 

on. 8. 

Proceedings of the r. Geographical Society. Vol. VIII 

N° 1— 3. London 1864. 8. 


The Journal of the r. Geographical Society. Vol. XXXIL 
London 1862. 8. 

Recueil de voyages et mémoires publié par la société de 
géographie. Tome VIT”, deuxième partie. Paris 1864. 4, 

Pabst, Ed. Der Maigraf und seine Feste. Reval 1864. 4, 

Württembergische Jahrbücher für vaterländische Ge- 
schichte, Geographie, Statistik und Topographie, Her- 
ausgegeben von dem k. statistisch - topographischen 
Bureau. Jahrgang 1862. Heft 1. 2. Stuttg. 1863. 8. 

Meklenburgisches Urkundenbuch. Herausgegeben von dem 
Verein für Meklenburgische Geschichte und Alter- 
thumskunde. I. Band (786 —1250). Schwerin 1868, 4, 

Mareschal-Duplessis. Géographie. Mercator et Hip- 
parque. Dialogue des morts. Vendome 1864. 8. 

Tilésius de Tilenau, A. Explication de la figure pro- 
blématique représentée sur les monnaies de Wladi- 
mir I” et de Jaroslaw 1”. St.-Pétersbourg 1864. 4. 

Monumenta Hungariae historica. Magyar tórténelmi em- 
lékek. Kötet VIII. IX. XV. Pest 1863. 8. 

Tórók-magyar-kori tórténelmi emelékek. Okmänytär. Kótet 
I. II. Pest 1863. 8. 

Magyar tórténelmi tár. Kótet XI. XIL Pesten 1863. 8. 

Erdély a Rómaiak alatt, kütfók nyomán irta Vass József. 
Kolozsvártt 1863. 8. 

A középkori szobrászat magyarországon. Elöadta Ipolyi 
Arnold. Pesten 1863. 4. 

Le colonie Serbo-Dalmate del circondario di Larino pro- 
vincia di Molise. Studio etnografico di Giovenale Ve- 
gezzi-Ruscalla. Torino 1864. 8. 

Holmboe, C. A. Norske vaegtlodder fra fjortende. aar- 
hundrede. Christiania 1863. 4. i 

Beretning om Bodsfængslets Virksomhed i Aaret 1862. 
Christiania 1863. 8. 

Tredie Aars-Beretning om Fantefolket. Christiania 1863. 8. 

Archiv für wissenschaftliche Kunde von Russland. Heraus- 
gegeben von A. Erman. 23ster Band, Heft 1. Berlin. 
1864. 8. 

Baltische Monatsschrift. IX. Bd. Heft2—-5. X. 1.2. Riga 1864. 

Schnitzler, J. H. L'empire des Tsars au point actuel de 
la science. Tome III, 1'* sect. L'état et l'église. Paris 
et Strasbourg 1864. 8. 2 

— La jeunesse de l'Impératrice Marie Fœæodorovna Jus- 
quà son mariage. Colmar 1864. 8. eg 

— Fürst Andreas Kyrillowitsch Rasumovski. Ein Frag- 
ment aus der Geschichte der russischen Diplomatie. 
8. (Separatabdruck a. Histor. Taschenb. 4te Folge IV.) 


e 


RECTIFICATION. 


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T. VII, p. 489, 1. 33 et p. 490, 1. 3, au lieu de log% lisez log 7« 


Paru le ?0 juin 1865. 


T. VENE. N° 6 et dernier. 


BULLETIN teen 


DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. 


um ` 
GESELLSE 
Sg 
JEN 


TOME VIII. 


| HAFT ” 
| | (Feuilles 28 — 56.) 


| CONTENU. 
| Page 
| Dr. A. F. Baron de Sass, Sur les variations du niveau de la mer Baltique. (3° article). 433 — 465 
| Gr, de Helmersen, Le bassin houillier de Donetz, et son avenir industriel... .... u... 465 — 523 | 
| Rapport sur le premier concours au prix Rklizky, fondé pour les ouvrages sur le sy- | 
E NEE Ad gene Ee Ee et Eet Week d 523 — 535 | 
| J. F. Brandt, Remarques sur la classification des vertébrés à sang froid, servant de re- | 
| ponse à cette question: qu'est-ce qu'un poisson? (Extrait)......... eee 535 — 536. | 
Matériaux pour servir à la connaissance des différents états de développe- | 
| ment des espèces de poissons ganoïdes. (Extrait.)........................... 536 — 538 | 
| N. Sokolof, Sur le chlorure du phenyle........................................ 539 — 545 | 
| Famintzine, Action.de la lumière sur la croissance du cresson. (Extrait.).........-.- 545 — 549 
| M. Brosset, Activité littéraire des Géorgiens et des Arméien... 549 — 561 
| Ph. Ofsiannikof, Recherches sur la histologie des corpuscules du sapg. (Avec une Planche.) 561 — 572 
| Bulletin bibliographique............. M siae LEM E ... 572 — 576 
| Ci-joint les titres et la table des matières du Tome VIII. | 
SE | 
x | 
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2 | 
On s'abonne: chez MM. Eggers & Ci, libraires à St.- Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de | 
| | l'Académie (Bounert, Ilpasıeria Huneparoperkoñ Axaremin Hayk®) et chez M. Léopold Voss, | 
libraire à Leipzig. | 
| | Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, | 
- Y 8 thalers de Prusse pour l'étranger. 
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BULLETIN 


DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSROURG. 


Untersuchungen über die Niveauverschiedenheit 
des Wasserspiegels der Ostsee, von Dr. Arthur 
Ferdinand Baron von Sass. (Lu le 16 mars 1865.) 

Ill. Artikel, 
1. Einleitung. 


Die Niveauverschiedenheit des Wasserspiegels der 
Ostsee ist bereits den Ureinwohnern der Insel Ösel 
bekannt gewesen, was wir daraus ersehen, dass dieser 
Erscheinung schon in einer alten Sage der Ehsten Er- 
wähnung gethan wird. Russwurm') erzählt uns näm- 
lich, dass der Riese Kalew häufig nach Dagden zu 
Fusse durch den Soëla-Sund ging, und dass ihm ge- 
wöhnlich das Wasser bis zur Kniescheibe, bei hohem 


. Wasserstande jedoch bis zum Gürtel reichte. Aus die- 


ser Sage ersehen wir, dass den Ehsten nicht allein die 
Thatsache der NAN ankinees bekannt war, son- 
dern dass sie auch das ungefähre Maximum derSchwan- 
kungen des Wassers kannten, denn nach meinen Un- 
tersuchungen ?) beträgt die Maximaldifferenz zwischen 
Niedrigwasser und Hochwasser ungefähr 3’ russ. 
(engl.), wie gross auch ungefähr die Entfernung zwi- 
schen der Kniescheibe und dem Gürtel bei einem sehr 
langen Menschen, der als Riese bezeichnet wurde, 
sein wird. 

Die bis jetzt von mir über die Niveauschwaukun- 
gen des Wassers herausgegebenen Arbeiten sind auf 
im Riga'schen Meerbusen angestellte Beobachtungen 
gestützt, also an der Südküste Ösel’s. Im Sommer 
1864 beobachtete für mich der Herr Theophil von 
Poll an der Nordküste von Ösel bei dem Gute Ran- 
naküll in 22° 52’ östl. L. von Greenwich und 58° 37' 
nördl. Br. die Bewegung des Wassers. Für die aus- 
serordentlich fleissigen und genauen Beobachtungen 
sage ich genanntem Herrn hierdurch meinen óffentli- 
chen Dank. Namentlich sind es die Beobachtungen 


1) Sagen aus Hapsal, der Wiek, Ösel und Runö, gesammelt und 
erläutert von C. Russwurm. 1861. S. 8. — Das Inland. 1856. p. 140. 
2) Bull. de l'Acad. Imp. des scienc. de St.-Pétersb. T. V. 257 — 
96. — Poggendorff's Ann. Bd. CXX. S. 648. 
Tome VIII. 


über die Windstürke, welche, sehr genau ausgeführt, 
dieser Abhandlung etwas in den früheren unberück- 
sichtigt gebliebenes Neue hinzufügen. 


2. Beobachtungsmaterial. 


Datum. 


= 
= 
= 


Bemerkungen. 


19 Juni 


t2 


c 


DO t2 «I NO (D -1 l9 LD - 02 CO -1 RO €D -1 12 CD =I bO «D -d bO €D -d BO CD =I RO (D KK NO CO ARE ARE ANR cQ. Tageszeit. 


ve | Wasserstand 


ba lin russ. (engl) 


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2 
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C9 B9 bO bO hO bO hO hO Q9 O9 RO Q9 Q2 RO Ii NO hO hO RO hO bO M4 4 NO O2 O9 RO C9 Q9 He GV BO BO bO CO O2 Q2 CO BO B2 m 


m c» u m - toro Stärke. 


Gewitter in der Ferne. 


Vor der Beobachtung Regen. 


Gleich nach der Beobachtung Regen. 


Vor u. nach der Beobachtung Regen. 


Vor der Beobachtung Regen. 


Nach der Beobachtung Regen. 
Vor der Beobachtung Regen. 


Vor der Beobachtung starker Regen. 
Vor der Beobachtung Regen. 


Ké 


Gewitter mit Regen in der Ferne. 
— s Regen. Abends Wet- 
terleu 


der. 
28 


435 
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g 8 328 Wind- x abe 
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B E 2 E dë E s g Bemerkungen. B S 258 Wee 
© à e © COE oM 
Ba ez 3 "SS, 22825 E Bemerkungen. 
B Juli 7h | 242" NW. 1 |Gewit 8 Feck 
2:19. 1,890 0.12 Gewitter. 28 Juli E ër a 
717 | Isole » 17 ST Hu ev 
Rail at? Rs 9 [s mri 
» = 28,8 NW. 2 | Gewi # ; 3 LÉ 2 
» 26,6 et 2 
8 » |9 | 9350 EN Gewitter mit starkem Mn: 30 a | 9. 1382. | W.|.2 
» kä [280 "SW ! 9 3 192 1 £20 |] 8 
» |7 |257 |NW. 2 81 » 17 |27,2 |W.| 1 
9 » 9 24,4 NW. 3 » 9 27,5 | W.| 2 
» {2 |955 |W. dek » 19 | 997 |.W.4 
»-|7-|248 | W.| 8 MUS pcr E 
10 » 9 25,0 N 3 ug. 9 26,5 Wi 8 
» ka à - ` 24,9 |SW.| 2 
» 2 - » 95,8 
11 T 9 24,8 NW. 2 Jem ) 9 30.0 Go ; Rege n. 
» |2 |227 SW.| 3 |Gewi » |2 |9290 |SW.| 3 
» 17. |.95,4 IN\ r ewitter und Regen. ». | 7 -| 28,5, |SW.| 3 
12 » |9 | 270 Y A Gewitter und Regen mit Hagel » : 220 SW) 3 At Le SE schwacher Regen. 
HERE j p 38 |SW. 8 |V 
» |7 |240 |N. ^ i » |7 |3830 |SW.| 2 2 e Roobahjang Regen. 
13 » 19 AA | N. | 8 n der Ferne Regen. 4» |9 1850 | W.| 3 SH in der Fer 
, |2 1244 |N.| 3 » 12 | 355 |W.| 8.| Regen 
» 7 23,9 N. 3 5 : 7 38,0 NW. 3 e E f 
14 » |9 |230 | N. | 2 ».| 9. | 83,0 [NW 3 | 
Sai? 280 | N.| 2 j bats 345 INW. 3 
» 227 IN e 35,0 |NW. 
15 » |9 | 24,3 NW è 6.» |9 |.33,0 | W. S Nach der Beobachtung’ Regeni 
. $ 4409 D A E IL | 
* 9 INW.| 4 5 | W. ` 
16 > |9 | 259 NW] 2 | RRC, SE dere SRE Abends 
» |2 1269 NW. 4 » |3 |850 NW] 3 ewitter mit starkem Regen. 
ER 259 INW. ? 3 SW. Si 
iT » 9 25.9 W. : 8.» 9 36,5 N. 3 P jar Nacht um 12 Uhr Gewitter. 
» |2 |259 NW. 3 sika 385 |N.| 8 |Vorder äise, A: wi" 
» (9 |297 NW. 2 9» "9 958,9 1! ger: 
9 INW. 1 |Sch NW. 3 |Re dei 
a |7 06. chwacher Regen. »*» 14 5 gen in aem de k octets 
"oT 280 N. : Schwacher Sons: 10 » |9 Sie - 2 |Schwacher sie opa 
s 13$ i asr. » 12.1345. |SO. : In der Nacht "darker geg 
à » |7 |[965.| K.| 8 KI EECH 0. 2 |Re RE 
» |9 |280 |NO.| 2 no» Ia |450 | W.| 2 |In der T 
» [2 [2385 | N.| 8 » 12 |470 ws v er Nacht sehr starker Regen. ` 
91 nä 1525,84. N 2 RklT A NW. 3 or der Beobachtung Regen. op 
» 9 28,5 N. 3 Besch LS. 9 45,0 + 1 egen. p 
i 2 285 | N. | 3 | Regen ^s LEN vla n: 
2o; |9 |279 (NO) 2 [Regen m» [9 200 NO. 3 | 
’ ` Regen T , 40. 3 ; 
» 2 27,5 ] 9 5 »'12 39.0 NO 
» | 7 | 26,0 3 Regen. » |7 : .| 3 a 
23 » |9 | 25,9 à ` Vor u. nach der Beobacht. Gewi » |9 ai T. 4 
» 25,4 0. » 1 8 
o.» |262 | w.| 2 15» |9 |338 |NO.| 2 
5 2 26,5 NW. 3 s 2 ‘82,0 NO. 2 
2i yo dl Lo 7 [828 |N. (ie 
». Lä |258 | W.| 2 16 » |9 | 88, o 3 
» |2 |245 | W.| 3 » |2.|318 |SW 
» ri » V | 2 
96 28,9 INWI 2 17 7 |380 | S | 1 |V (di 
» |9 1230 |NW.| 1 7 ».|9 lang NO.| 1 Vor der Beobachtung Regen. E 
» |2 |248 |S0.| 1 » [2 |380 | N. | 1 uw d. Bech, Gew. mit stark. Regen 
27 NE a | 1 i » 17 |85, a ln. Vor der Beobachtung B 
: 9 |236 |NW. 1 8.» |9 |479 |NW.| 2 |I - chtung Regen. - - 
|» |2 | 25,9 W.| 2 | Regen » |2 |529 iT" n der Nacht E 
» [7 | 280 NW. 1 | » | 7. | 54,9 NW. neam 
28 ».19.127 ow Regen 19 » NW.| 4 | Reg 
7 Déi 2 |In der Nacht R » lo |424 | W. 3 |In der dog? 
| egen »12 |406 | W.| 3. n der "Nacht sehr starker Stu mm mit 
» 7 39,4 NW. 2 egen. H IM 
PoOSMÉ 


Windes wurde nicht mit einem Anemometer bestimmt, 


sondern nur abgeschätzt, wobei die einzelnen Zahlen | 


folgende Bedeutungen haben: | 


— Eege 
i 3 FER Wind- 1 schwacher Wind. 
E A $ js Tun Bemerkungen. 2 starker Wind. 
GEZ EES 3 sehr starker Wind. 
20 Aug. 9 | 340" |SW.| 2 4 Sturm. 
b 42 SE 2 : 3 B 
7 | 30,1 3 3. Beziehungen zwise j 
31 » |9 |330 | S. | 2 | 4 Uhr Morg. Gew. mit Regen. Regen. s pa dem Wé, ia dl 
» |2 | 37,0 |SW.| 3 |Regen. und der Zeit. 
» | 7 143,0 INW.| 4 | Regen. . 
99 » 9 301 ch : Bs. Der mittlere Wasserstand als arithmetisches Mittel 
» a H 
, [7 |345 A 2 | Rebe: vor der Beobachtun g Gewit- aus allen diesen 235 Beobachtungen ausgedrückt ist 
231» |9 | 33,8 41 30,18 —2'6"2.106" russise 
» 42 31,0 NW. 1 |Gleich nach dir. r Beobachtung schwa- dP guae ong Fare goe 
» 17 |987 |SO.| 1 | cher Regen Beobachtungsstunden erhalten wir folgende Mittel- 
94 » 9 26,7 9.1.2 werthe: 
» | 2 = 4 3 | Regen. À 
» 7 24,7 . 4 Regen. i h "o_o g’ m 
i» | 9 35.8 S. | 1 | Die ganze Nacht Regen mit O.-Sturm. 9 Morgens SE 29,21 2 5 2,52 
12 BR m 2 zi ax rien! Regen. 2 Naehmittags....30,69 — 2 6 8,28 
2: | N, Ces or der Beobachtnng Regen. 
26.» |9 | 308 | S.| 3 | Regen. Bes 7 Abends.. ssmsies 29,10 = 2 5 1,20 
» | 2 | 448 | W.| 8 | Regen. ^ e : 
» |7 |454 |NW. 3 | Regen Das Fallen des Wassers wird mit —, das Steigen 
27 à 4 e SN : an mit + senes und das gefundene arithmetische 
» |7 Mittel 30,18 wird als Normalwasserstand angesehen 
98 » (9 | 37,0 | N. | 2 | Regen 8 
» |2 |830 | N. | 2 | Vor der Beobachtung Regen. und mit dem Zeichen + bezeichnet. 
Noire Die Differenzen zwischen dem Mittelwerthe der zu 
- , ; A " e 
» - 218 x - verschiedenen Tageszeiten beobachteten Wasserstände 
89519 329 | N.| 4 : und des Normalwasserstandes sind: 
^» |2: | 85,7 | N. | 4 |Vor der Beobachtung Regen. 
Dä 36,0 | N.| 4 9^ — 0,97" 
» 19 |360 | N. | 3 | Regen. 
» |2 |822 | N. | 8 | Regen 2 +0,51 
» |7 |807 INW. 2 |Regen. 7 — 1,08 
1 Sept.) 9 | 28,7 | W.| 2 |In der Nacht Regen. 
E) e ee dé 21 Hieraus ersehen wir, dass beim Fallen des Wassers 
j Ma a . D H 
2 » |9 |290 | W.| 3 |In der Nacht starker Regen. die Differenz zwischen dem Normalwasser grósser 
A 12.1910 | W.1284 jc balm Stei ist 
far ET ESS ET. | als beim Steigen ist. 
3 : : A c : Vor der Beobachtung Regen. Berücksichtigen wir nun auch die Monate, so er- 
»|7|272 N.| 2| halten wir folgende Tabelle: 
4 » < 25,2 |NO.| 2 
» 250 |NO.| 2 
» |7 |245 |NO.| 2 | “| Anzahl der | ig Was- [Mit Massére 
5 » |9 |265 |NO. 2 | Regen; in der Nacht Regen. Monat. Tageszeit. | Beobachtun-| ^ zechähe. hóhe Moi gan- 
» |2 | 26,2 .| 2 | Vor der Beobachtung Regen. gen. | zen Monats. 
» 7 —l 
6 » |9 |949 S0.| 2 għ 12 23,38" 
» |2 |260 .| 2 | Regen. Dit... 2 12 23,75 23,38" 
» | 7 |258 ISW. 2 7 12 23,00 
T » |9 |267 |SW.| 2 |In der Nacht starker Regen. 9 30 26,94 e 
» |2 |268 | S. | 2 |Vor der Beobachtung Regen. Sal oe : = 2 26, 
9 31 85,56 
Lafe | 2 a | 850. || mag 
Das Datum ist nach neuem Stil angegeben. e F : z - 
wurde dreimal täglich beobachtet, nämlich 9" Mor- | september. 1 2 : ou er 
gens, 2" Nachmittags und 7" Abends. Die Stärke is e e 


Hieraus ergeben sich folgende Differenzen zwischen 
diesen aus den Beobachtungen WS Mittelwer- 


439 Bulletin de l’Académie Impériale 


HAE EEE EEE EEE EEE EE EEE UN LL D B D BD D G Lg g 
Ro Pe ge 10 EE on 


D LJ E 1 1 4 Pkg. 
then und dem Normälwasserstande, indem wir diej Datum. |Tageszeit. | Differenz. | Datum. | Tageszeit 
oben angegebenen Bezeichungen beibehalten: 28 Juni | 9% — 62" | 17 Juli A ER 

» 2 — 7,1 » 7 
; : 7 — 9,2 18 » 9 
Mittl. Differenz s g 
Monat: Tageszeit. Differenz. für den ganzen 28 : : er ud : 4 
T Monat. » 7 —129 | 19 » 9 
BI L— pui 9 — 6,4 » 2 
9* — 6,8 S 2 0,4 " 
— 7 
JUBR ES AN { ` a — 6,8 » 7 — 4,6 20-0» 9 
d ge $n 26 » 9 — 7,0 » 2 
ho Made 2 — 3,9 — 4,0 : : 2 : : 
7 € 13 , » / — 42 21 » 9 
; 9 CS 53 27 » 9 — 8,9 » 2 
August........ 2 +54 +53 : - Sior : e 
= BEA: » — 4, 22 » 9 
9 $0 98 » : — 448 » DU 
— 8, » acd » 7 
September ..... S — Si — 3,0 » 7 NH 4,6 199 ^» 9 
— 9 29 » 9 — 9,7 » 2 
» 2 — 42 » 7 
Hieraus ersehen wir, dass das Wasser im Mittel| » > : AI ` 
H LA . D LA dem z 
im August am höchsten und im Juni am niedrigsten » 2 — 84 » 7 
gestanden hat. 1 Juli e SS e du i 
H LI . * LJ H D : E : 
Bestimmen wir jetzt die mittleren Differenzen des $ : "EC. s T 
i : » — 5 96 » 9 
Wasserstandes zwischen den verschiedenen Beobach- 2 » 9 — 94 » 2 
tungsstunden jedes Monats, so erhalten wir folgende x : = e gës i 
2x 2 3 : — 5, » f 
Übersicht, in welcher das Zeichen + angiebt, dass; 3 » 9 — 3,3 » 2 
bei der folgenden Beobachtung das Wasser um sc viel, e 7 m 50 28 — 9 
als die Zahl angiebt, gestiegen ist, während das Zei- ër : m o 5 : 
5 ` D un P DI 
chen — ein ebenso starkes Fallen anzeigt. » 7 160: 1.529 *» 9 
5 » 9 — 52 » 2 
Differenz Differenz Differenz x ~ = > s e 
Mi zwischen dem | zwischen dem | zwischen dem 6» 9 € $1 pee 2 
Wasserstande | Wasserstande | Wasserstande » 2 = Sin : 7 
más. wmstanpo Le Eet | 5 | 7 |—87|» | 9 
Juni 0977 PT 0. 38” ` EN 0. 75" 7 » 9 eng 4,1 » 2 
1 ss. — 0,10 — 0,55 — 045 s : gn 1,3 3 3 
August.. zept ^ + 0,07 — 0,06 — 0.13 8 p 9 + ^ i 1 Aug vi | 
September......| ^ — 0,04 + 0,03 + 0,07 s 2 wë à À - 
E D =; — Se 
Mittelwerth..... + 0,07 — 0,24 — 0,51 » 7 _ 44 9 s TT 
: ; ; HIDE PE 9 » 9 FE A a" 
Hieraus ergiebt sich, dass die tägliche Schwankung p 2 — 4,6 » 5 
im Juni am grössten und im August am geringsten | 10 » 5 më e hs - 
Li D D D 2S di 
gewesen ist, ferner im Mittel täglich von 9" bis 7^ ein z 2 : e T 
» 
Fallen des Wassers stattfindet. ils 9 vue 3 i 2 
Die grösste mittlere Wasserhöhe wurde beobachtet : ~ = = ` : 
. LJ T 5 
um 2^ im August und die unbedeutendste um 7^ im| 12 » 9 — 81 e 2 
September. s : TA ^ : 
: : : » 7 — 6,1 6 » 9 
Es folgen nun die Differenzen zwischen den jedes-| !? ? A eg A ; 
: » SENS Y. » 7 
maligen Beobachtungen und dem Normalwasserstande, > í — 49 7 » 9 
» LATUM, 7,1 » 9 
Datum. |Tageszeit. | Differenz. | Datum. |Tageszeit. Differenz. r ; m Aë 8 E 5 
š b PER mouse — y » 
19 Juni g% — 7,6” | 21 Juni gh — 7,6" id. 9 mb E ? 
» 2 — 10,2 » 9 des 8.6 a 2 — 6, » 7 
» 7 8,7 » 7 — 93 16 ^ 7 E 4,2 9» 9 
20 » 9 - 55 99 » 9 Hi 87 » 9 — 42 » 2 
» 9 — 7,7 » 9 — T6 2 = — 32 » e 
» — zi i s 1 "ei 4,2 : 
7 7,2 » 7 sé 8,3 1275 9 m 42 10 H ii dg 


FEB IEE FF FI 1| BEFEFIECITI 


= e 
Fr 


pi 


Ge 


Les 
A 
GÀ 


$ 


dem Werthe des Nérmalwasserstandes, ohne Berück- 
sichtigung des vorhergehenden Zeichens, so wurde 
das Normalwasser beobachtet: 


Am 25. Juni 2" Am 23. August 2^ 
= 2. August 9 » 31. » 7 
20 per: Ÿ » 1. September 7 
# 22. v — 0 yox » 
= 22. » 2 »- =. » 9 
Also: 
‚Im Juni 1 mal im September 3 mal 
» Juli W » » Ganzen 10 » 
» Aug. 6 » 


Berücksichtigen wir die Tageszeiten, so wurde zu 
folgenden Tagesstunden das Normalwasser beobachtet : 


441 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 442 
Datum. Tageszeit. | Differenz. | Datum. |Tageszeit. | Di icm | L 
|T% 1 : E mm ms. | » Um 9° Morgens 3 mal 
10 August ah | + "4 |24 August 7A 2 — 54" » 2 Nachmittags 4 » 
11 » 9 +149 |: » | 9 + 5,7 
» 2 + 16,9 » 9 + 5, | » 7 Abends 3 » 
» 7 + 17,7 » 7 + 6,9 Die N 
12 -» 9 — 26 » 9 4E g7 ie Normalwasserbeobachtungen als Procente aller 
» 2 +13 » 2 + 14,7 e 
x 7 4. 04 : = SR Beobachtungen ausgedrückt, ergeben: 
13 » 9 + 8,9 127 » 9 + 10,5 0 
d 2 + 8,9 » 2 "y 2,297, 
» 7 + 6,4 » 7 * 
Hsu» 9 er 9 Dë Was nun das Auftreten des Hochwassers betrifft, 
» 2 » 2 + 29 |g 4 e 
2 ` od 34 ? , ki. /4 so trat dasselbe ein: 
15 `» 9 a8 E29 » 9 +21 ` n 
. , "—-— . 4 Aare: Im Juni 0 mal von 36 Beobachtungen 
» 4 + 2,2 » T + 1,6 » Juli Dn » y 
16 2» -- 8,0 |30 9 2,1 i 
» 2 d - 17 d 2 Sa 12 H August 76 » n 91 » 
» T + 2,9 » 7 + 16 » September 2 
No» 9 a 762183 o» 9 A p ^ Fu» $ 
» 2 + 7,9 » 2 + 9j » Ganzen 78 » » 235 » 
» 7 5,2 » 7 + 0,6 
18 » - D. 1 Septbr. : — D Drücken wir die Anzahl dieser Beobachtungen pro- 
» + » + ` " e 
z 7 + 248 2 7 4- 0,8 centisch zu allen übrigen Beobachtungen aus, so er- 
19 a 9 133 |2 » 9 NA ; i 
P" : abs : ` 0 halten wir folgende Tabelle: 
» 7 a pB » 7 + A : $2 py SC GK zn 0 
ES. aen 9 4 893bB 1o 9 T oe Im Juni betrugen die Ho gen 0,00, 
» p + = » 2 S = » Juli » » » 0,00 » 
» + 0 » 7 — 29 
ne NME libellé A T » 83,51 » 
» 2 + 6,9 » 2 —: Bl 
» 7 + 12,9 ; 7 és NS ER, » 10,53» 
292. » 9 + 00 | 5 » 9 — 36 | » Ganzen » » » 32,34 » 
» 2 — 0,3 » 2 — 8,99 d 
» 7 + 44 » 7 Ziehen wir nun noch die Tageszeiten der Beobach- 
Sen 9 57 6 » 9 —5,2 | à : 
» E + 0,9 z 2 — 41 ‚tungen in das Bereich unserer Untersuchungen, s0 er- 
» 7 = ‘14 » 7 4,3 : : A 
FE : Elis Em 34 halten wir folgende Übersicht: 
» 2 Se eg 
| p o dë 33 | Im Aug. wurde um 9" das Hochwasser beob. 27 mal 
" «1 : » » » 2 » » » A y 
etzen wir jetzt sämmtliche Differenzen, welche an| „  , uo DA a 5 » ds 
Stelle der ganzen Zahl eine 0 haben, die also nur ein- | „ gent, ` » » 9.» 2 TE a 
fache Brüche und keine gemischten Zahlen sind, gleich | , |. ,, RN Zus eurih y 


Aus diesen Berechnungen ergiebt sich, dass vor- 
herrschend das Niedrigwasser beobachtet wurde, denn 
der Hochwasserstand trat im August vorherrschend 
auf, wo er mit ganz besonderer Intensität erschien. 
Eine Hebung des Wassers zu bone Tageszeiten 
liess sich nicht nachweisen. 

Wir gelangen nun zum Niedrigwasser, welches be- 
obachtet wurde, im: 


Juni . 35 mal von 36 Beobachtungen. 
Juli 89 » ».89 D 
August 9.2. » 1 » 


» » 


E 19 
Dieses giebt procentisch ausgedrückt: 


September 15 


443 Bulletin de l’Académie Impériale Au 


Im Juni betrugen die Niedrigwasserbeob. 97,22 


» Juli » » » 100,00 » 
» August » » » 9,89 » 
» Sept. » » » 78,94 » 
» Mittel » » » 49,01 » 


Berücksichtigen wir jetzt auch noch die Tageszei- 
ten, so erhalten wir folgende Übersicht: 


Im Juni Vorm. 9" wurde Niedrigwasser beob. 12 mal 
11 


» » Nachm. 9 » » » » 
» » Abends. 7 » » yu. wa à 
» Juli Vorm. 9 » » » 380 » 
» » Nachm. 2 » » » 99 » 
» » Abends 7 » » p^ 30' » 
» Aug. Vorm. 9 » » » 9: » 
». » Nachm. 2 » » » 3» 
» » Abends 7 » » » SCH? 
» Sept. Vorm. 9 » » » 6 » 
» » Nachm. 2 » » » 6 » 
» » Abends 7 » » » 2» 


Es wurde überhaupt beobachtet ohne Berücksich- 
tigung der einzelnen Monate: 


a) 9" Morgens b) 2" Nachmittags 
Normalwasser 3 mal Normalwasser 4 mal 
Hochwasser 28 » Hochwasser 25 » 
Niedrigwasser 50 » Niedrigwasser 49. 

c) 7" Abends 


Normalwasser 3 mal 
Hochwasser 25 » ` 
Niedrigwasser 48 » 

Hieraus kann keine Gesetzmässigkeit erkannt wer- 
den, denn die Niedrigwasserbeobachtungen zeigen 
stets die grössten Zahlen, weil sie eben die häufig- 
sten sind, und die Normalwasserbeobachtungen stets 
die kleinsten Zahlen, weil sie die seltensten sind, und 
die Hochwasserbeobachtungen liegen der Anzahl ihrer 
Beobachtungen entsprechend auch hier stets in der 
Mitte. 

Es bleibt uns nun noch übrig, das Maximum und 
Minimum des Wasserstandes zu betrachten. Diese sind: 
Maximum 54, 9"—4'6" 10,8" am 18 August um 7^ Ab. 
Minimum 17,9 —15 10,8 » 24 Juni »7» 

Die Differenzen zwischen dem Normalwasserstande 


und dem Minimum und Maximum des Wasserstandes 
sind: T (ue! 


Maximum: + 24,8" — 2’ 09,6” 
Minimum: — 12,2 =1 0 2,4 
Also ist die Maximaldifferenz, welche die grüsste 
beobachtete CrN des Meeres ausdrückt, = 
37,09 — 3'1 
4) Beziehungen zwischen Wasserstand, Windrich- 
tung und Windstärke. 


Indem wir die Windrichtung besonders berücksich- 
tigen, erhalten wir folgende Übersicht: 


indrich- 
tung. 
x 
Beobach- 
ST RO © -1b0 cO «1o CO MP BO (D I NO CO NVON bO CO I NO © I BO © I BO © d bO © I ND CO IN © NI BO SD M1 RO CD S1 10 CO ed No G tungsstunde. 
2 
Anzahl der 
gen. 
— mm" "emm" mmm en mmm" "am, mm" am mmm" mmm "emm" "ememr Mittl. Wasser- 
E: 
T 
tungen. 
Anzahl 
wx lsàmmtl. Beob- 
A achtungen 


ho 
Z 
Se 
© ob © © © ta a m ER ER a EE ER o m o w eebe e © © | Beobachtun- 
len Beobach- 


Mittlerer 
Wasserstand. | 
stand aus al- 


m | W 


u. 
. 

. 

x 


= 
- 


2 
© 


t 
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oo 


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D 


ho ho ho 
DAS 
cm] 0o 
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D 
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semer EES E 
x 


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x 


E 
© 
9 Où 1 © mi O0 mi NO NO I 9 ei © © © ri mi © C0 =] On RO O0 2 © O0 0 


serre 3.2.0: 
v 


445 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 116 
Ls er 1 
a E 2% “a gg E 9.98 
ou ZS = e 1 
28 | = | 35.31.13 gras ^H | | ab en 
auper [rg S pag ggs | 35 | August | 9 N. ur li ar ` 
NW. | August 9h | 894" 6 P I W, + 46 
» » 2 38,6 6 399' | 20 á 2 + ps t © 
à , 7 | 419 8 : 3 EM c 
Cé » 9 36,3 5 » 7 X 856 e 55 
» » 2 40,1 f = 
» » H 34,7 : 97,0 12 4 SW, 33,0 + 80 
sw. » 9 | 819 5 » 7 à e Ar 
, » 2 31,9 8 BA 1 |,» 9 und 3 SW 31,9 * 18 
S. i 9 | 361 4 ee ` > wt: 
9 id 
» » 2 A 0 34,4 8 | September| 9 NW 29,5 A 06 
80. » 9 0,0 0 September! 8 W. 2 dd 
e . 9 | 855 1 31,9 3 p ux LE W 28,8 né 
» » 7 29,4 9 ; Juli 9 W 28,0 — $4 
0. » 9 29,9 2 Septemb. W ri gl 
s x 2 | 543 2 39,1 7 en leg sw ao ën 
|! le | es ES -— Zell 
, BE 8,4 
« a - A 3 35,6 | 10 Juli 7 wW 26,6 — 85 
N. (September! 9 0,0 0 * 9 e 355 m 
D » 2 0,0 0 27,2 1 » 2 wW i CR 
ES: HET I spe Be S 
M ^ ug e 2 Së Juli 2 NW 26,1 "ees ` 40 
1 » 7 0,0 0 : i : 7 2l 26,0 ` Lo 
d x 2 es 3 29,3 6 — 3 W 
BE An. a ett. DH ber 4 ai | Bi ds 
» » 2 0,0 0 26,5 8 » 7 N 
» » 7 26,4 2 1 » 9 NW 
è ` 9 00 | 0 » 7 sw. | 258 -M 
: Wl 2 26,8 1 26,8 1 September) 9. NO 
mue | "ER Ru Ne 
A b 
à » 2 | 260 1 25,4 2  |September| 9 80. } Wi E s 
iR » 9 Gei $ : 1 SW M ED. 
b > 2 00 | 0 00 | o | September, 7 No. |J 25 Tu 
2 » 7 E 0 Juli 2 NO. 24,4 Ce — 
* + d uni . 
x » / 2 26,2 2 25,5 5 » 2 80. 24,0 — 61 . 
» 7 | 245 1 Juli 9 0. wéi 
osa EH bobo B abord 
D g N 7 : | | $ 
Aus dieser Tabelle geht qe dass der Wasser-| Juni 9 NW. 23,2 69 . 
stand seiner Höhe nach im Mittel folgende Reihen-| — , d SN. |} 281 TR 
folge hat, indem wir vom höchsten Wasserstande be- | Aan ; Get 2 2221 
ginnen une so bis zum niedrigsten herabsteigen. ` Jui | 2 A i Es bog M 
» 4 NE LS ANM 2 
Monat Të zeg | Wind.) TP Nor Differenz mit dem : 9 #0. | na "ipic Ed e 
ageszeit.| richtung. | stand. eh ae .. 7 80. 9 - 129 
k , er ; 
Trug va CEET Ri "i Hiernach liegen die SE KS der positi- 
e "2" Ww. 401 4100 . -| ven (+) und der negativen im enge. beinahe 
à aa NW. | 894 + gleich weit von dem Normalwasserstande nde entfernt, in- 
E de, NW. | 365 | +64  |dem ihre Differenz nur 0, Ae 4,8" beträgt. 
iod | YOD EP] Ti- |- DefügeeTaelogotm wie dermiti War 
nn d Nouo p pone M - | serstand bei jedem Winde war, indem wir wohl die 
| po nulo d c e Tageszeiten, nicht aber die Monate berücksichtigen. 


447 Bulletin de l'Académie Impériale 448 
— ` 
Wind- vido Wawer a) der Mittel ans den um 9, Die mittleren Differenzen zwischen den an den drei 
i Tageszeit. Beobach- |2 u. 7 angestellten 
richtung. stand. | tungen. | Beobachtungen. | verschiedenen Beobachtungszeiten angestellten Beob. 
Fe, ER EE, S n^ ; d LS achtungen ergaben: 
ge 2 30,4 14 29,8 
rs 7 28,8 12 f . ifferenz Differenz Differenz 
NW. 9 29,4 21 Windricht zwischen der Be- zwischen der Be- zwischen der Be. 
2 : 29,0 17 31,6 ingrichtung. lobachtung um 9lobachtung um 9lobachtung um 2 
š 7 36,5 23 nd 24, h und 7h, 
W. 9 29,0 16 | Has 7 Sc 
» 2 30,0 16 29,4 N 0 9" 1,6" 16" 
SW à n ` NW. 0,4 7,1 75 
D D a A 
» 2 27,2 13 27,2 W. 1,0 0, 0,6 
7 274 i SW. 0,0 0,2 0,0 
S 9 30.0 e S, D 2,1 3,4 
a 2 24,5 4 27,4 D | d e i 
r : 2 7 NO. 0,6 16 1.0 
80. 9 25,0 3 Mittel 18 91 jg 
» 2 29,3 5 25,8 — , , ; 
» C7 23,3 5. 
0. 9 26,9 4 : : 
» 9 29,6 4 | 28,5 Hieraus ergiebt sich, dass zwischen 2^ und 7° die 
` 7 29,1 4 
NO 9 | 281 11 stärksten und zwischen 9" und 2° die schwächsten 
, : i ` l 28,8 Schwankungen stattfinden. 
» E? 
| Das mittlere Maximum der Schwankungen ki 


Berechnen wir jetzt die Differenzen zwischen dem 
mittleren Wasserstande bei jedem Winde und dem Nor- 
malwasserstande, so erhalten wir folgende Tabelle: 


Windrichtung. Differenz. Windrichtung. Differenz. 
N. — 0,3” 8. gg" 
NW. +15 80. — 4,3 
W. — 0,7 0. — 1,6 
SW. — ©: NO. — 13 


Hieraus folgt, dass wenn wir die Zahlen, welche | 


reine Brüche sind, nämlich 0,3 und 0,7 — 0 setzen, 
beobachtet wurde: 
Normalwasser bei N. und W. 
Hochwasser » NW. 
Niedrigwasser » SW., S., S0., O. und NO. 
Die bedeutendste mittlere Hóhe der Wassers tritt 
ein bei NW., der tiefste mittlere Wasserstand bei SO. 
Wenn wir jetzt die Winde in der Reihenfolge der 
Hóhe des Wasserstandes so ordnen, dass wir mit dem 
hóchsten beginnen und dem niedrigsten endigen, so 
erhalten wir als Übersicht: 


+ >. un 
ame mn m an ^ à = 
NW. N. W. NO. 0. S. SW. SO. 


Hieraus ergiebt sich bei O.- und S.-Winden (SW,, 
S., 50., O., NO.) ein Fallen, bei N. und W. der Nor- 
ns des Wassers, und bei NW. ein entschiedenes 
Steigen des Meeresniveaus. 


beobachtet bei NW. zwischen 2^ und 7* = 7,5". 
Das mittlere Minimum der Schwankungen wurde 
beobachtet bei N. u. SW. zwischen 9" und 2^ = 
Die folgende Tabelle soll uns zeigen, wie oft bei 
jedem Winde Normalwasser, Hochwasser und Nie- 
drigwasser beobachtet wurde. 


ind- Normal- Hoch- Niedrig- Summe der 
richtung. wasser. wasser. wasser. Beobachtungen 
N. 0 14 24 38 
NW. 3 20 40 63 
W. 1 12 26 
SW. 5 11 16 32 
S. 0 7 9 16. 
so. 1 1 11 13 
0. 0 4 10 14 
NO. 0 10 11 21 


Hieraus ergiebt sich: 
Hochwasser ist am häufigsten beob. bei NW. — 


Niedrigwasser » » » s NW: RU 
Normalwasser » » » » SW. 
Hochwasser » seltensten  » » SO. 
Niedrigwasser » » » 1. 
Normalwasser ki » » » N., a. 0. und 
| NO. (0 mal) 


Die Anzahl der Wasserbeobachtungen bei jeden 
einzelnen Winde wurde jetzt als Procente sämmt- 
licher bei ein und demselben Winde angestellten He 
obachtungen ausgedrückt, wie folgt: | 


419 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


N.: 
Normalwasser 
Hochwasser 
Niedrigwasser 

W.: 
Normalwasser 
Hochwasser 
Niedrigwasser 


SW.: 


Normalwasser 
Hochwasser 
Niedrigwasser 
M 
Normalwasser 
Hochwasser 
Niedrigwasser 


0,00 */ 
34,91 » 
65,79 » 


2,56 JA 
30,76 » 
66,68 » 


16,62 %, 
34,37 » 
49,01 » 


0,00 ?/, 
43,75 » 
56,25 » 


NW.: 


Normalwasser 
Hochwasser 
Niedrigwasser 


S0.: 


Normalwasser 
Hochwasser 
Niedrigwasser 
Aa 
Normalwasser 


Hochwasser 
Niedrigwasser 


NO.: 


Normalwasser 
Hochwasser 
Niedrigwasser 


Aus dieser Übersicht ergiebt sich: 


a) Verhältnissmässig wurden die meisten Normal- 
wasserbeobachtungen beim SW. gemacht, die wenig- 
sten beim N., S., O. und NO., nämlich gar keine. 


4,76 °% 
31,77 » 
63,47 » 


7,69 Ÿ, 
7,69 » 
84,62 » 


0,00 %, 
28,57 » 
71,43 » 


0,00 JA 
47,61 » 
52,39 » 


b) Verhältnissmässig wurden die meisten Hochwas- 
serbeobachtungen gemacht beim NO., die wenigsten 


beim SO. 


C) Verhältnissmässig wurden die meisten Niedrig- 
wasserbeobachtungen angestellt beim SO., die wenig- 


sten beim, SW. 


Nachdem nun im Vorhergehenden die Beziehun- 
gen zwischen der Windrichtung und dem Wasserstande 
besprochen sind, gehen wir zu den Beziehungen zwi- 
schen der Windstürke und dem Wasserstande über. 
Es muss zuerst bemerkt werden, dass bei den vorlie- 
genden Beobachtungen die Stärke des Windes sorgfäl- 
tiger beobachtet worden ist, als an den Localitäten, 
welche früher als Beobachtungsorte dienten, und über 
welche ich im Artikel I und II bereits früher meine 
Untersuchungen angestellt und veröffentlicht habe. 

Es war nämlich in den bei Sandel und Arensburg 
geführten Tagebüchern nur der Unterschied zwischen 
Wind und Sturm aufrecht erhalten worden; hier hin- 
gegen ist die Stärke des Windes in Ermangelung ei- 
nes Anemometres freilich auch nur durch Schätzung, 
wie das ja beinahe stets der Fall ist, bestimmt wor- 
den und durch die Zahlen 1 bis 4 im Tagebuche ver- 


Tome VIII. 


zeichnet. Die einzelnen Grade bezeichnen folgende 
Windstärken: 

1) Ein ganz leiser Wind, bei dem die Entfernung 
von dem tiefsten Punkte des Wellenthales bis zum 
Wellenkamm noch kaum 2” misst. 

2) Wenn sich schon wirkliche Wellen bilden. 

3) Wenn der obere Wellenkamm mit weissem Schaum 
bedeckt ist, aber die Windmühlen noch mahlen kön- 
nen. 
4) Wenn die Windmühlen, durch die Stärke des 
Windes verhindert, nicht mehr arbeiten können. 

Man darf bei Bestimmung der Stärke des Windes 
die Wellen nicht unmittelbar am Strande beobachten, 
sondern muss stets etwas weiter ins Meer hinein bli- 
cken. Auch muss man bei Bestimmung der Windstärke : 
aus der Beschaffenheit der Wellen berücksichtigen, 
wie der Strand beschaffen ist, ob er kahl oder bewach- 
sen ist, ob er von steilen Felsen gebildet wird, oder 
ob er sich flach ins Meer verliert. 

Die Bestimmungen der Windstärke aus der Beschaf- 
fenheit der Wellen schien bei diesen Untersuchungen 
über die Wasserschwankungen besonders zweckmässig, 
da hierdurch zugleich ein Mass für die Höhe der 
Wellen geboten wird, so dass man die Correctur der 
Beobachtungen, nämlich das Berechnen der durch den 
Wellenschlag erzeugten Fehler der Beobachtungen, 
hiernach einrichten kann. 

Folgende Tabelle zeigt uns, wie die Wasserhöhe 
sich bei den verschiedenen Stärken jedes Windes ver- 
hält: 


Windstärke. 
Wind- 1. 9. 8, | 1 
rich- Anzahl Anzahl D _ [Anzabl 
der B -— (er Be- Was- [der Be Was- Aer Be- 
eg pr obach- sod obach- höh ob À rt obach- 
höhe. tunge - tungen. : tungen ` tungen. 
x. [380 | 1 |285'| 16 |278 | 16 1329"| 4 
NW. | 27,1 12 1295 20 | 30,5 21 | 35,0 8 
W. 2 |284 | 91 |328 | 16 | 00 | 0 
sw. 1999 | 2 |298 | 16 |278] 11 |963 | 3 
s i28 | 7 |268 | 7 |828| 27] 00! 0 
SO. | 27,8 3 |249 8 | 226 2 0,0 0 
o imei 4 |5191 ;2 9] | 1 
NO. | 29,4 3 {28,3 | n [336 | 6 36,5 1 
Mittel | 29,2 28,5 29,1 31,0 


Aus dieser Übersicht geht hervor, dass bei der 
Windstärke 4 der höchste und bei der Windstärke 2 
durchschnittlich der niedrigste Wasserstand sich zeigte. 


Wenn wir diejenigen Werthe, welche nur durch eine 


451 


Bulletin de l'Académie Impériale 


einzige Beobachtung gewonnen wurden, ausschliessen, 
so wurde der höchste durchschnittliche Wasserstand 
beobachtet bei der Windstärke 4 bei NW., und die 
niedrigste Wasserhöhe bei der Windstärke 3 bei SO. 

Bringen wir jetzt die oben erhaltenen Zahlen in 
eine Beziehung zum Normalwasserstande und behal- 
ten dieselben Bezeichnungen bei, deren wir uns oben 
bedient haben, indem wir die Differenzen zwischen 
dem Normalwasserstande und den vorliegenden Zah- 
len erhalten, so ergiebt sich folgende Übersicht. 


Hieraus folgt, wenn, die Windrichtung unberück. 
sichtigt bleibt, dass beim Sturm (Windstärke — 4) der 
mittlere höchste Wasserstand eintritt, bei dem das 
Wasser im Mittel 0, 9° über Normalwasserstande steht, 
während bei der Windstärke 2 im Mittel der niedrigste 
Stand, nämlich 1,5" unter dem Normalwasser eintritt, 


Es ergiebt sich ferner aus diesen Untersuchungen, 
dass die Extreme des Steigens des Wassers eine Folge 
besonders heftiger Stürme aus Gegenden, wo über- 
haupt eine Erhóhung des Wassers erfolgt, sind. 


E Windstärke: N : : 
ervad 2 Um die Frage zu beantworten, ob ein bestimmter 
1. 2. 3. i 4. Wind bei längerer Dauer ein Steigen oder Fallen des 
N. aT" _ 2r — "d + - Wassers verursacht, und wie sich dabei seine Stürke 
AN en Së dc = M * verhült, und welchen Einfluss der Wechsel der Wind- 
ic = 92 — Ge op 2% — 3,8 stärke in diesem Falle auf das Wasser ausübt, soll 
. t IP a H . è $ 1 ^ 
S0. ` — 28 25, — 7,8 hier folgende "Tabelle uns zeigen, wie sich das Wasser 
Tt Bä "RE s 2 
Ba i ox ae 18 A Y js Dë bei anhaltender Dauer eines und desselben Windes 
Mittel — 0,9 — 1,5 1,0 + 0,9 verhält. 
Wind: Die vie vielgte Bene in der Hegharhe Stärke des Windes bei jeder Beobachtung. 
richtnng. ) 
1. | d | 3. | 415.16 7 leds, l1. |.1512.|8 |4 | 5.6. | 7. | 8 | 9. |40. 
N. 26,7/20,8^26,07 25,1" ia Lë 
N. 128,0 24,0 24,4 |24,4 |23,9”123,0 23,0 Ms ka ls | 8 | 2 
N. 126,6 28,0 26,5 126,5 "e So Ss 
N. |25,8 (28,5 28,5 27,0 28:8. 2 
N. 136,5 |36,5 2 | 3 
N.  |37,0 133,0 32,7 |32,2 31,3 palia | 9 | 2 | 2 
32,2 |35,7 |36,0 |36,0 32,2 44141313 
7. 122,4 29.9 92,5 81811 ? 
NW. [22,5 121,8 23,9 2.8.].8 
NW. 125,0 24,7 27,7 126,9 3 | 8.| 2 | 8 
NW. [25,7 24 218 
[W. 123,9 125,9 25,9 26,9 |25,9 25,9 25,9 |26,426,725,2"| 4 | 42 F4 k4 | 8 | 8 | 8 | 21,1 
NW. 26,5 125,3 8 | 2 
NW. 123,9 123,0 2 | 1 
NW. [28,0 27,7 1 |.2 
NW. [38,0 33,0 34,5 ' 8 | 8 |3 
NW. [36,5 135,0 8: Lake 
NW. 47, 45,0 3 I1 
NW. 147,9 152,9 |54,5 244 |4 
NW. 133,8 131,0 id" 
NW. 145,4 40,6 |39,5 8 | 9 | 9 
W. 126,4 125,9 125,3 21212 
LE 25,5 24,8 5 318 
. |26,9 127,9 |28,2 |27,0 |27,2 27,5 |25,7 
W. 135,0 35,5 Elgin lu "CUP =a rael igit Hc oo le 
W. 135,0 /33,0 33,0 34,5 EE TTC 
SA, $ 45,0 |47,0 2. | 3 
W. 142,4 140,6 8 | 3 
W. 28,7 27,0 2 | 9 
W. . 129,0 31,0 3 | 3 
SW. 123,0 120,9 8 | 3 
SW. 7 29,7 25,5 28,1 |26,5 25,9 4|14|]41s1!81|2 
SW, 0 129,0 (28,5 |32,0 |33,3 33,0 | . 851831818. 2) 8 ; 
SW. 134,7 33,5 2| 9 : 
SW. 033,7 | ! 2 | 2 1 


453 des Sciences de Saint- Petersbourg. 454 


e: 
Die wie vielste Beobachtung in der | : 
Wind- | eg S eren Stärke des Windes bei jeder Beobachtung. 
richtung. «m 
í|2|s|4|s]e|z |$]|9 lie | t.|2 s. |& | | e|. | s. | v |10. 

sw. |30,1” 20, LI 

SW.  |95,8|96,7 2|2 

S. 19,9 21,4 9 | 1 

S. 25,4 |25,5 112 

S. 24,0 |21,7 22,4 2 | 2 |:1 

37,0 |39,8 2 | 3 

SC 21,2 124,0 8 | 3 

so. 122,9 23,2 2 | 2 

so 24,9 126,0 2-2 

0 25,0 25,1 213 

0 26,9 925,4 à | 1 

O. 126,7 124,7 124,7 2 | 3 | 4 

NO. 39,5 139,0 39,0 36,5/185,5" 2 18113 1.4. |. 8 

NO. 132,5 133,0 32,8 8 | 2 | 2 

NO. 25,2 25,0 24,5 26,5 131313 


Die Bestimmungen über das Verhalten des Wassers 
bei anhaltendem gleichen Winde können in den vorlie- 
genden Untersuchungen einer viel genauern Erfor- 
schung unterworfen werden, als dies in den früher von 
mir über denselben Gegenstand veröffentlichten Ab- 
handlungen der Fall war, denn jetzt liegen genaue 


Bestimmungen über die Stärke des Windes vor, welche 


zugleich ein Maass für die Bewegungsgeschwindigkeit 


des Wassers geben. Wir müssen bei der Prüfung über 
das Verhalten des Wassers bei ein und demselben 
Winde die Bewegung desselben bei gleich starken Win- 
den und bei veränderter Windstärke unterscheiden. 


A. Bei anhaltendem Winde aus einer Richtung und gleichbleibender Windstärke. 


a) N.- Wind. 
Bei der Windstärke 2 im capt — 1,0" aus 10 Beobachtungen. 
» » 3 » + 0, Ge 12 » 
"age » 4 » » 4-19 » 3 » 
b) NW.- Wind. 
Bei der Windstárke : im E pes — 8 du. 2 Beobachtungen. 
5. » » — 11 »2 » 
» » » : » bY 202 » 14 » 
Dnb » 4 » sat 2.6 » 
o W. - Wind, 
Bei der Windstärke 2 im Mittel — 0,3” aus 8 Beobachtungen. 
».» » » » mo» » 
d) SW.- Wind. 
Bei der Windstärke 1 im Mittel — 0,3" aus 2 Beobachtungen. 
BEN » oi.» n —0, p % » 
» » » 3» TE ue.» 9 » 
» » » 4 » »s 606 E 5 » 
e) S.- Wind. 


Bei der Windstärke 2 im Mittel — A aus 2 Beobachtungen. 


f) SO. - 


-Wind. 


Bei der Windstärke 2 im Mittel + 0, 7” aus 4 Beobachtungen. 
3 


» » » » » 


+28 » , 


à g) O.- Wind. 


. Bei der Windstärke 1 im Mittel + 0,8' aus. 2 Beobachtungen. 


99* 


Bulletin de l’Académie Impériale 


h) NO. - Wind. 
Bei der Windstärke 2 im Mittel — 0,1” aus 6 Beobachtungen. 
M» » 3 Y 0, P 2 » 


B. Bei anhaltendem Winde aus einer Richtung, aber wechselnder Windstärke. 
Hierbei muss man unterscheiden, ob die Stürke des Windes eine ab- oder zuneh- 


mende Ist. a) Bei zunehmender Windstärke. 


a) N.-Wind. 

Übergang von dem Stürkegrade 2 zu 3 im Mittel + 1,3" aus 2 Beobachtungen. 
8 NW.-Wind. 

Übergang von dem Stürkegrade 1 zu 2 im Mittel — 0,3" aus 2 Beobachtungen. 


» » » » 2 » 3 » p  — 0, » 6 » 
» » » » 2.2.45 » +3,0' » 4 » 
y) W.- Wind. 
Übergang von dem Stärkegrade 1 zu 2 im Mittel + 0,3" aus 2 Beobachtungen. 
» » » » 2» D » —0,7 » 8 » 
8) S.- Wind. 
od von dem Stärkegrade 1 zu 2 im Mittel + 0,1" aus 2 Beobachtungen. 
» » » Z 31 » +1 8 »..0 » 
e) O.- Wind. 
Übergang von dem Stärkegrade 2 zu 3 im Mittel — 0,9" aus 4 Beobachtungen. 
» » » » 3 » 4» yr 0.0 » 2 » 
t) NO.- Wind. 


Übergang is von dem Stärkegrade 2 zu 3 im Mittel — 0,5” aus ? Beobachtungen. 


» » » 3 » 4» » — 2, » » 


b) Bei abnehmender Windstärke. 


a) N.- Wind. 
ypas von dem Stärkegrade 3 zu 2 im Mittel — 0,7” aus 6 Beobachtungen. 
» » » 4 » 3» » —2,0 » » 


8) NW.- Wind. 
Übergang von dem Stürkegrade 2 zu 1 im Mittel — 1,2" aus 4 Beobachtungen. 
» 


» s — » Zeite Ri —27 » 2 
» » » » 3 » 2» » —0,6 » 8 » 
» * » EDD pa 20,0 .».2 » 
» Schu » 4 » 3 » wu oe 0,0 vi "2 » 
Y W.- Wind. 
Übergang von dem Stürkegrade 3 zu 1 im Mittel + 0,2" aus 2 Beobachtungen. 
» nn » 36 2» » 4-15 » 9 » 
à) SW.- Wind. 
Übergang von dem Stärkegrade 2 zu 2 im Mittel — 0,4” aus 4 Beobachtungen. 
» » » » Sa e » —2,4 » 2 » 
R S.- Wind. 


Übergang von dem Stärkegrade 2 zu 1 im Mittel + 1,1” aus 4 Beobachtungen. 
H 


457 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 458 


EEE 


CH NO. - Wind, 
Übergang aus dem Stürkegrade 3 zu 2 im Mittel + 1,3" aus 2 Beobachtungen. 
» » » » 423» » —10 » 2 » 


Aus dieser Übersicht geht Folgendes für den Wasserstand bei den verschiedenen 
Winden hervor: 


a) N.- Wind. 

Bei anhaltendem N.-Wind bei gleichbleibender Windstärke durchschnittlich + 0,4” 
» » » » zunehmender » » + 1,3 
» » » » abnehmender » » — 1,3 
» » » » » +- 0,1 

b) NW Wind. 

Bei anhaltendem NW.-Wind bei gleichbleibender Windstärke durchschnittlich — 1,0" 
» » » » zunehmender p 35 3 
» » » » abnehmender » » —0,9 
» » » t » « — 0,4 

c) W.-Wind. 

Bei anhaltendem W.-Wind bei gleichbleibender Windstürke durchschnittlich — 0,1” 
» » » » zunehmender » » — 0,4 
» » » » abnehmender » » + 0,8 
» » » » » + 0,1 

d) SW.- Wind. 

Bei anhaltendem SW.-Wind bei gleichbleibender Windstärke durchschnittlich + 0,2" 
» » à » » abnehmender » » —], 

» x ` » » — 0,6 

e) S.- Wind. 

Bei anhaltendem S.- Wind bei gleichbleibender Windstürke durchschnittlich — 2,3" 
» » » » zunehmender » » + 0,9 
» » » »- —0,7 


44 
f) S0.- Wind. 
Bei anhaltendem $0.-Wind bei gleichbleibender Windstärke durchschnittlich + 1,7" 
» » » » » + 1, 


g) O.- Wind. 

Bei anhaltendem O.-Wind bei gleichbleibender Windstárke durchschnittlich + 0,8" 
» » » » zunehmender » ” — jd 
» » » » » + 0,2 

h) NO.- Wind. 

Bei anhaltendem NO.-Wind bei gleichbleibender Windstärke durchschnittlich = 0,0 
» » » » zunehmender » » — 1,5 
» » » » abnehmender » » + 0,3 

xd » » — 0,4 


» H DI 
Hieraus ersehen wir, dass, je nachdem die Stürke| 1) bei anhaltendem N., SO. u. O. ein Steigen ped 
des Windes eine gleichbleibende, zunehmende oder|  2)bei anhaltendem NW., SW: S. und NO. ein Fallen 
abnehmende ist, die Bewegung des Wassers eine ver- | des Wassers eintritt. 
schiedene ist. | Es soll nun untersucht werden, wie das Wasser 
Wirhaben aus den obigen Untersuchungen ersehen, | sich bei dem Windwechsel verhält, indem wir zugleich 
dass: | | die Windstärke berücksichtigen. 


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159 


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Les ann — 


461 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 462 


2) Ein Stillstand des Wassers wird beobachtet, 


— N. auf NW. folgt. 
3) Ein Steigen des Wassers erfolgt, wenn 
NW. auf SW. folgt SW. auf SO. folgt 


ZW ne GS. 5,9 o.» 20. 19 
NW. » BO. » A c as SE 
W:. ox» S coo Q. » SW...» 
WM »cQ.. o» WD. A 2 45 
sé: NO. » SU. » 


Bevor wir diesen Abschnitt verlassen, sei es mir er- 
laubt, einen Blick darauf zu werfen, in welchem Ver- 
hältniss das Zu- und Abnehmen der Windstärke zum 
Zu- und Abnehmen der Wasserhóhe steht. 

Am deutlichsten werden die Vergleichungen des 
Wechsels der Windstürke mit dem Wechsel des Was- 
serstandes werden, wenn wir dieselben als Reihen 
darstellen, in welchen wir jede Beobachtung mit a be- 
zeichnen und die hóhern Grade der Windstürke da- 
durch ausdrücken, dass wir die in den Beobachtungen 
für die Windstärke angegebenen Zahlen vor a setzen. 
Bei dem Wasserstande setzen wir die für jeden Wind, 
für jede Windstärke berechneten Mittelwerthe unter 
die entsprechende Beobachtung ebenfalls in Form ei- 
ner Reihe, deren einzelne Glieder wir mit dem Zei- 
chen + verbinden, während das zur Zahl in Bezug 
auf den Normalwasserstand stehende Zeichen einge- 
klammert und hinter die Zahl mit a versehen gesetzt 
wird. 


y uem. (f. 229 3a = FE 
N. Wind: (es 1,0a) + (+ 0,4a) + (+ 1,9 a) MCN 
NW La RECH 
Wind: AN Een a te DO 
So 
W.OWipd: | 28.0, 94 shes 
BÓ: | 550 + (000) : = SE 
" e a S d 
ei s Ee E eg GE B 
SW.-Wind: E 020 + 70,70) + (40,62) 5.8 E 


Hier beim SW. wurde von derfWindstärke 1 bis 3 
ein gleichmässiges Fortschreiten der Zunahme des 
Wasserstandes beobachtet, während bei der Windstürke 
4 ein unbedeutendes Fallen des Wasserspiegels erfolgte. 

S.- Wind: Anhaltender S.- Wind ist nur bei dem 
Stärkegrade 2 des Windes beobachtet, woher sich 
hier keine Vergleichung aufstellen lässt. 

80.- Wind: Jare | 

Also mit der Zunahme der Windstürke zugleich Zu- 
nahme der Wasserhóhe. 


O-Wind: Ist nur bei der Windstürke 1 beobachtet 
worden. 

: 20 + 

NO. Wind: te 01a) + SCH 

Hier zeigt sich gleichfalls eine Zunahme der Was- 
serhöhe mit der Windstärke. | 

Aus diesen Berechnungen geht hervor, dass bei der 
Steigerung der Windstärke zugleich eine Steigerung 
der Wasserhöhe unabhängig von der Windrichtung 
erfolgt. 

Wenn wir jetzt die Bezeichnungen für die Wind- 
stärke beibehalten und bei den Wasserbeobachtungen 
die Differenzen zwischen den auf einander folgenden 
Angaben ziehen, so werden wir die Quantität der 
Wassersteigung bei den verschiedenen Winden erhal- 


en. 
: 2a E 3a E 4a 
N. - Wind: IM re 
ge? ja -+ 2a + 3a + 4a 
NW.-Wind: re X UT. 
` 2a E 3a 
T 1 ——M —" 
W.- Wind Se 
x a E 2a A 3a + 4a 
SW.-Wind: d ds Y: 
` 20 + 3a 
2,1 
^ 2a + 3a 
NO.-Wind: {—— 
, 


Bilden wir jetzt die Summe dieser Differenzen, so 
würden wir dann auch ein Maass für die verschiedenen 
Grade des Steigens des Wassers bei verschiedenen 
Winden haben, wenn überall eine gleiche Anzahl von 
Differenzen vorhanden wäre. Dieses ist aber nicht der 
Fall, und wird wahrscheinlich auch bei langjáhrigen 
Beobachtungen selten der Fall sein; wir werden aber 
diesem Übelstande dadurch abhelfen kónnen, das wir 
bei jedem Winde die Summe der Differenzen durch die 
Anzahl der Differenzen dividiren. Dädurch erhalten 
wir für jeden Wind eine mittlere Differenz, die uns 
das Maass der Steigungskraft jedes Windes giebt. Wir 
erhalten so für die verschiedenen Winde folgende 
mittlere Differenzen. 

N: 1€ SW. 0,7" 
NW. 1,2 SO. 2.) 
W. 0,3 NO. 0,1 

Hiernach kommen wir zu dem Resultate, dass die 

Stärke des Steigens des Wassers bei den verschiede- 


463 Bulletin de l'Académie Impériale 464 


nen Winden in dem vorliegenden Falle in folgender 
Reihenfolge derselben erfolgt, indem wir mit dem 
Winde beginnen, bei welchem das Steigen am stärksten 
ist, und mit dem Winde schliessen, bei dem es am 
schwächsten ist: 


SO. SW. 
N. W. 
NW. NO. 


Der S.- und O.- Wind mussten wegen Mangels an 
Beobachtungsmaterial unberücksichtigt bleiben. 


Zur Aufstellung ühnlicher Tabellen beim Wechsel |. 


des Windes fehlt uns die erforderliche Menge des Be- 
obachtungsmaterials. Es müssen daher die vorliegen- 
den Übersichten weniger als sicher erhaltene Resul- 
tate, als vielmehr als Beobachtungsmethoden angese- 
hen werden, welche bei einer genügenden Menge von 
Beobachtungen zu sichern Schlüssen führen werden. 

5. Beziehungen zwischen dem Wasserstande 

und dem Regen. 

Bei Betrachtung des Zusammenhanges zwischen 
dem Regen und den Schwankungen der Wasserhóhe 
ist zu berücksichtigen, ob der Regen vor, wührend 


oder nach der Beobachtung stattfand. Die Gewitter- 


regen werden hier ausgelassen, da sie in einem beson- 
deren Abschnitte behandelt werden sollen. 

Ziehen wir nun aus beim Regen gemachten Beob- 
achtungen die Mittelwerthe, so erhalten wir folgende 
Zahlenwerthe: 

Wenn vor der Beobachtung Regen war, so war 
der mittlere Wasserstand 32,6; also die Differenz 
zwischen dem Normalwasser + 2,5”. 

Wenn wührend der Beobachtung Regen war, so 
war der mittlere Wasserstand 36,4; also die Differenz 
zwischen dem Normalwasser + 6,3”. 

Wenn nach der Beobachtung Regen war, so war 
der mittlere Wasserstand 27,0, also die Differenz mit 
dem Normalwasserstande — 3,1”. 

Hieraus ergiebt sich, dass der Regen vor und wäh- 
rend einer Beobachtung ein Steigen des Meeresniveaus 
verursacht, während vor dem Regen ein Fallen des- 
selben beobachtet wurde. 

6. Beziehungen zwischen dem Wasserstande 

und dem Gewitter. 


- Die hierher gehörigen Erscheinungen müssen in 2 
Klassen getheilt werden, nämlich: 


a) Beobachtungen beim Gewitter ohne Regen, 

b) Beobachtungen beim Gewitter mit Regen. 

Eben so wie im vorigen Abschnitt müssen wir hier 
berücksichtigen, ob die Beobachtung vor, während 
oder nach einem Gewitter angestellt wurde. 

Ziehen wir nun aus den Beobachtungen, die bei 
Gewitter angestellt wurden, die Mittelwerthe, so er- 
halten wir folgende Resultate: 


a) Beobachtungen beim Gewitter ohne Regen. 


a) Vor der Beobachtung Gewitter, so ist der Was- 
serstand 26,0) also die Differenz zwischen dem 
Normalwasser — 4,1”. 

8) Während der Beobachtung Gewitter, so ist der 
Wasserstand 24,1; also die Differenz zwischen 
dem Normalwasser — 6,0". 

Y) Nach der Beobachtung Gewitter, so ist der Was- 
serstand 31,0; also die: Differenz zwischen dem 
Normalwasser + 0,9". 

b) Beobachtungén beim Gewitter mit Regen. 


a) Vor der Beobachtung ‚Gewitter, so ist im Mittel 
der Wasserstand 36, 1, also die Differenz zwischen 
dem Normalwasser + 6,0". 


qii 


zwischen dem ohne area 17 
y) Nach der Beobachtung Gewitter, so ist im Mittel 
der Wasserstand 36,0", also die Differenz wi 
schen dem Normiakwäbsefftände SC ES s 
Aus der Thatsache, dass bei den ohne Regel ange- 
stellten Beobachtungen das Wasser vorherrschend un- 
ter dem normalen Wasserstande steht, während es, 
wenn zugleich während des Gewitters Regen ' war, fast 
stets über dem normalen Wasserstande steht, scheint 
wohl mit Sicherheit angenommen werden zu können, 
dass das Gewitter selbst keinen Einfluss auf die Be- 
wegung des Wassers ausübt, sondern nur der My 
und der Regen. Tu 
7. Schluss. | a 
Die durch diese Arbeit gewonnenen Resultate i 
chen in einigen Punkten von denen ab, welche bei 
den frühern über denselben Gegenstand heransgegete 
nen Abhandlungen sich herausstellten. Zum po 
mag die Schuld hiervon der Umstand tragen, dass 
verhältnissmässig ein sehr geringes Beobachtungstit 


465 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


terial vorliegt, dagegen scheint der Hauptgrund wohl 
der zu sein, dass die Beschaffenheit und geographi- 
sche Lage des Beobachtungsortes einen bedeutenden 
Einfluss auf den Gang des Wassers ausübt. Ich will 
aber noch nicht vorgreifen, sondern zuerst es zu be- 
werkstelligen suchen, dass noch an der Westküste 
Ösels ähnliche Beobachtungen angestellt werden. 
Aus einer Vergleichung aller der vorliegenden Beob- 
achtungen soll dann schliesslich versucht werden, die 
ganze Naturerscheinung der Schwankungen des Ni- 
veaus der Ostsee zu erklären und die störenden loca- 
len Einflüsse von dem Wesentlichen abzusondern. 


Das Donezer Steinkohlengebirge und dessen in- 
dustrielle Zukunft, von Gr. von Helmersen. 
. (Lu le 16 mars 1865.) 


5017 (Bericht an den Finanzminister Hrn. v. Reutern.) 


"Wenn man das Donezgebirge bereist, hórt man oft 
einen Ausspruch Peters des Grossen wiederholen. 
Als man dem Kaiser Steinkohlen zeigte, die am Donez 
gefunden worden waren, soll er gesagt haben: «Wenn 
auch nicht uns, so wird dieses Mineral doch einst un- 
seren Nachkommen Nutzen bringen». Man wird aber 
nicht irren, wenn man annimmt, dass die Steinkohle 
daselbst schon lange vor der Zeit Peters bekannt 
war, denn sie geht in dem waldlosen Gebirge an un- 
zühligen Orten zu Tage aus, und Regen und Schnee- 
wasser entblóssen in engen Schluchten jührlich neue, 
vom Schwemmboden maskirte Kohlenlager. Man wird 
eben so wenig irren, wenn man annimmt, dass der 
Kaiser nichts von ini Eisenerzen des Donezgebirges 
gewusst, die in demselben mit der Kohle zusammen 
Vorkommen, denn er, der die Eisenproduktion am 


Ural ins Leben rief, würde hier im Süden Russlands, | 


Wo er viel Kriegsmunition brauchte, ein Gleiches ge- 
than haben. Die erste Gründung einer Eisenhütte im 
Donezer Gebirge geschah aber erst unter der Herr- 
schaft der Kaiserin Catharina der Zweiten und ward 
durch den Bedarf von Kanonen und Projektilen für 
den Türkenkrieg veranlasst. Dieser Bedarf war früher 
von der Lipezker und der Chersonschen Hütte gelie- 
fert worden, die ihre Thätigkeit wegen Holzmangels 
einstellen mussten. Um diese Dinge nicht vom fernen 
Ural zum Sch Meer ortiren, beschloss 


man, eine. neue Eisenhütte i im » Donezgebirge anzule- 
Tome VIII. 


AAT. A 


gen. Der erste Gedanke zu dieser Anlage scheint dem 
Generalfeldzeugmeister Platon Subow anzugehören; 
mit der Ausführung wurde der frühere Direktor der 
Petrosawodsker Eisemhütte, Staatsr. Gascoyne, ein 
Schottländer, und der Hofrath Awramow beauftragt. 
Nachdem diese Herren ihre Untersuchungen im Do- 
nezgebirge gemacht hatten, wiesen sie 1792 die gefun- 
denen Eisenerze dem Fürsten Subow vor, und dieser 
erhielt sodann von der Kaiserin am 14. Nov. 1795 den 
Befehl, die Hütte an der Luganka zu bauen, wozu 
650,000 Rbl., und zu deren Unterhalt jührlich 90,000 
Rbl. bewilligt wurden. (Beide Summen in der dama- 
ligen Bedeutung des Rubels.) 

‘Im Jahre 1799 war der Bau und die Einrichtung 
vollendet, und die Hütte hat seit der Zeit eine grosse 
Menge an Artilleriebedarf und anderer Eisenwaare 
geliefert — aber bis auf den heutigen Tag, also 
65 Jahre lang, nur Uralsches Roheisen, und 
bis vor nicht langer Zeit Holzkohle dazu ver- 
wendet. Das ist in der That ein sehr merkwürdiges 
Faktum. . 

Luganskoi Sawod oder Lugan, wie wir es mit 
dem gewóhnlichen Namen nennen wollen, steht ausser 
dem Bereiche des Kohlengebirges auf Schichten der 
Kreideperiode, und Gascoyne hat sich bei der Wahl 
dieses Punktes offenbar nur durch den Wasservorrath 
der Luganka und nicht durch die Lage der damals 
bekannten Lager von Steinkohlen und Eisenerzen be- 
stimmen lassen. Statt das Werk an diesen zu erbauen, 
setzte er es weit von ihnen an die Ecke eines grossen 
Dreiecks, dessen beide anderen Winkel an Kohlenla- 
gern und Erzen auslaufen. Diese Lage aber hat, be- 
sonders in späterer Zeit, nachtheilig auf den Betrieb 
gewirkt. 

Dass man schon vor der Gründung von Lugan am 
Donez Steinkohlen für den Bedarf der Pontischen 
Flotte Russlands ausbeutete, ist aus offiziellen Doku- 
menten nachweisbar; auch ist es bekannt, dass die 
Bewohner von Lugan und von manchen anderen Or- 
ten die Steinkohle seit dem Anfange des gegenwärti- 
gen Jahrhunderts zum häuslichen Bedarf verwenden, 
und dass man in Lugan von dessen Gründung an Ver- 
suche gemacht hat, die Kohlenausbeute zu vermehren 


| und eine selbstständige Eisenproduktion zu etabliren. 


Dass dieses bei dem ansehnlichen Reichthum an guten 
Eisenerzen nicht geschehen ist und dass die meisten 
30 


Lj 


467 


Bulletin de l’Académie Impériale 


Bewohner des Gebirges, nämlich die ganze ackerbau- 
treibende Bevölkerung: desselben, noch heute ihre 
Wohnungen und Küchen mit Stroh und Dünger und 
nicht mit Steinkohlen heizt, uÑ damit dem sich er- 
schöpfenden Boden das einzige Material zu dessen 
Verbesserung entzieht, ist in der That eine wunder- 
bare, aber traurige Erscheinung, denn sie geht aus 
Sorglosigkeit hervor und zeugt zugleich davon, wie 
zähe der Mensch am alten Schlendrian festhält. 

Die erste geologische Untersuchung der Umgegen- 
den von Lugan geschah schon im Jahre 1795 durch 
den Oberbergmeister Iljin, der später, nach Gas- 
coyne, die Leitung des Werkes übernahm. Er ent- 
deckte einige Lagerstätten von Eisenerz und Bleiglanz 
(Ssyrochwatow, im «Gornoi Journal» 1828, Heft 5, 
pag. 4), letztere in dem Bergzuge Nagolnoi. Von da 
an bis zum Jahre 1819, also während voller 24 Jahre, 
scheint man sich mit ferneren Untersuchungen. nicht 
befasst, sondern die ganze Sache in den Hintergrund 
gestellt zu haben. In jenem Jahre wurde der Mark- 
scheider Kosin mit einer Schürfexpedition im Done- 
zer Gebiet beauftragt. Er theilte Einiges über den Bau 
desselben mit, das später Kowalewsky in seine Be- 
schreibung des Gebirges aufnahm. 

Im Jahre 1827 trat der ow Der Atten Ko- 
walewsky (nachmals Gouverneur von Tomsk und 
. Oberintendant des Altaier Bergreviers, und noch spä- 
ter Minister der Volksaufklärung) sein Amt in Lugan 
an, und ihm verdankt man die erste umfassendere ge- 
ologische Untersuchung und Beschreibung des Donez- 
gebirges, dem er zuerst diesen Nainen gab. Seine 
werthvollen Arbeiten wurden in dem Gornoi Journal, 
Jahrgang, 1827, Heft 2, pag. 27, und Jahrgang 1829, 
Heft 1, pag. 2 bekannt gemacht. 

Der erste dieser Artikel schildert nach kurzer Ein- 
leitung den orographischen: Charakter des Gebirges 
und geht dann zu der Beschreibung seines inneren 
Baues über, wobei der Wernerschen Eintheilung und 
Benennung der Formationen gefolgt wird. Kowa- 
lewsky erwühnt bereits der Steinkohlengrube bei 
Lissitschja Balka als einer berühmten, nennt auch die 
Uspenskischen Gruben, sagt aber im Ganzen wenig 
von der Kohle selbst. Im zweiten Artikel spricht er 
sich bestimmter über die untersuchten Formationen 
aus. Die Gesteine des Gebirges zühlt er zu der Se- 
kundairperiode und sagt, sie würden von Erzlager- 


stätten und Kohlen begleitet. Das vorherrschende Ge: 
stein nennt er ältesten Kohlensandstein und sagt, 
dass an des Gebirges Grenzen Gesteine der Kreidepe- 
riode und der Tertiärzeit auftreten. Sodann theilt er 
das Gebirge in einzelne Ketten, die alle Eigennamen 
erhalten und beschreibt den Bau jeder einzelnen Kette, 
Den Schluss macht eine Aufzáhlung aller im Gebirge 
bis dahin entdeckter nutzbarer Mineralien und eine 
genaue Beschreibung der bei Lissitschansk (der Vul- 
gairname für Lissitschja Balka) in. Angriff genomme- 
nen Steinkohlenflótze. Es kommen vor: Steinkohlen, 
Eisenerze, Bleierze, Zinkerze, Kupfererze, Kochsalz, 
Tafelschiefer und Sandsteine, die zum Schleifen und 
Mahlen taugen, Gyps und guter Baustein. l 
© Wir erfahren aus diesem Artikel, dass zu jener Zeit 
25 Anbrüche auf Kohlen bekannt waren, dass aber 
die Luganer Eisenhütte allein Kohlen fördern lässt. 
Die Anbrüche befanden sich vorzugsweise in den 
Kreisen von Bachmuth und Slawänoserbsk ‘und im 
Miusser Kreise des Donischen  Kosakenlandes. Als 
die bekanntesten und wichtigsten werden die bei Lis- 
sitschansk, Saizowo (auch Nikitowka genannt), die an 
der Belaia, die bei Uspensk und am Lugantschik ge- 
nannt. Leider ist Kowalewsky's Deeg nicht voll- 
ständig im Drucke erschienen. er dado 
Die Gutsbesitzer und Bauern machten damals den 
ersten Se einer Dees erg va wer? 
lageris hm 
Unter den “HER welche mit bien: 
sky arbeiteten, befand sich Ssyrochwatow. Ihm war 
die Untersuchung des Nagolnoi Gebirgszuges anver- 
traut. Das 5. Heft des Gornoi Journals für gtt, 
hält den bezüglichen Bericht. | 
Zu jener Zeit war der in England erzogen wë 
mit der industriellen Bedeutung der Steinkohle wohl- 
bekannte Graf Woronzow General-Gouverneur von 


 Neurussland. Als ihm das Vorkommen der Kohle im 


Bachmuter «und: Slawänoserbsker Kreise bekannt:ge* 
worden war, ward auf sein Verlangen von Lugan aus 
ein Bergbeanter in die Gegend von Rostow und Ta- 
ganrog geschickt, um dort nach Kohlewizw - 

es gelang ihm auch, in der Nähe des Tet 

ses in der Gegend von Rostow Spuren von cb 
len aufzufinden. Als aber Olivieri im August 1827 


beauftragt wurde, diese Entdeckung zu 


fand er in einem zu diesem Zwecke am Gemeen 


469 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 470 


IÉI4A— 
gelegten : Bohrloche keine Spur von Kohlenformation 
oder Kohle und ebenso wenig in einem anderen von 
ihm am rechten Ufer des Don abgesenkten Bohrloche. 
Olivieri berichtet darüber im 6. Hefte d. Gornoi Jour- 
nals für 1828 und erwähnt bereits der schönen Kohle 
an der Gruschewkä, die später so berühmt geworden 
ist. Er entdeckte damals bei Martynowka, am Miuss, 
ein reiches Kohlenlager und sechs andere an der Ka- 
myschewka, einem Zuflusse des Kalmius, bei dem 
Griechischen Dorfe Beschewo, 80 Werst von Mariu- 
pol und Taganrog entfernt. Beilàutig sei hier erwähnt, 
dass in diesem, wie auch in dem folgenden Berichte 
Olivieris der miocene Kalkstein dieser Gegend für 
eine ganz neue Bildung mit Resten jetzt noch leben- 
der Muschelarten angesehen wird, ein Irrthum, den 
Andere wiederholt haben. Olivieri scheint aber aus- 
serdem das lockere Muschelkonglomerat sehr wohl 
gekannt zu haben, das an den Ufern des Pontus einen 
schmalen Saum bildet und. wirklich mur Schalen jetzt 
lebender Arten enthält, Im September desselben Jah- 
res 1828 ward Olivieri beauftragt, die Ufer des Do- 
nez, von dessen Mündung bis zur Luganka, auf das 
Vorkommen von Kohlenflótzen zu untersuchen. Dabei 
hatte der Graf Woronzow die bequeme Wasser- 
Strasse im Sinne, auf welcher die zu entdeckende 


Kohle nach dem r—À Meere — wer- |. 


den konnte. - 
- Olivieri nid ion wirklich sten in dor 


bibis zwei Kohlenflütze, dann an|. 
dem Flüsschen Kundrutschja, 40 Werst aufwärts von 


dessen Mündung, noch drei bauwürdige Flötze. Auch 
fand er in den Schluchten Rubeshnaia und Schlächet- 
naia bei der Staniza Bystrünskaia, und im Gebiete der 


Stanizen Jekaterininskaia, Dädina und Kalitwenskaia 


zahlreiche Kohlenlager, von denen die meisten bau- 
würdig sind. Eben so zeigten sich die Umgebuugen 
der Stanizen Kamenskaia und Gundorowskaia und des 
Dorfes:Boshedarowaia ergiebig an Kohlenflötzen, von 
denen einige am Flüsschen Belaia, damals schon ab- 
gebaut wurd t ist es bei Olivieri (Gorn. 
Journ., 1830; Heft 3) zu lesen, dass man damals be- 
reits daran dachte, den Donez von Lissitschansk bis 
zum Don für gróssere Fahrzeuge schifibar zu machen, 
ein Wunsch, der sich Së jan noch eigen aber 
nicht begründet ist. 


Bis dahin war usd ne geg Steinkohle 4 


auf den Privatbesitzungen des Jekaterinoslawer Gou- 
veruements sehr wenig bekannt geworden; da er- 
schien im 10. Hefte des Gorn. J. für 1833 ein Auf- 
satz von Lübimow, der freilich mit dem grossen Feh- 
ler beginnt, dass er den vom Donezer Gebirge einge- 
nommenen Raum nur zu 300 Quadratwerst angiebt, 
da er in der That doch mindestens 37,000 Quadrat- 
werst gross ist. Lübimow theilt die Donezer Kohle in 

Backkohle, nicht verbackende und unreife ein, Seiner 

Meinung nach gehórt die meiste Kohle der ersten Art 

an und nur in Lissitschansk kennt er die zweite. Viele 

Flótze hält er wegen des reichlich beigemengten Schwe- 

felkieses für untauglich, weil man damals mit der jetzt 

überall angewendeten Aufbereitung kiesiger Kohle 
nicht bekannt war. Erwühnenswerth ist noch, dass 

Lübimow sagt, es sei im Jekaterinoslawer Gouver- 

nement noch so viel Wald vorhanden, dass man kei- 

nen eigentlichen Holzmangel fühle. Wie gewaltig hat 
sich das in 30 Jahren geändert. 

Lübimow nennt und beschreibt 14, Privatbiesitzern 
gehörende Fundorte von Steinkohlen. 

1) Die Kosakenstanizen Gundorowskaia und Ka- 
menskaia, am linken Ufer des Donez, wo die 
Kohle von 1797—1806 bei dem Chutor') Ore- 

 ‚chow abgebaut wurde. Es waren hier 19 Flötze 

. bekannt, deren Mächtigkeit von 1'/, bis 7 Fuss 
beträgt, und die man in der Streichungslinie 900 
. Sashen = 6300 Fuss weit verfolgt hatte. 

:2) Das Dorf Elenowka am Flüsschen Lasowaia, 50 

Wert von Lugan, mit drei Flötzen, die 5 bis 

..99 Fuss dick sind. Man baute sie von 1821 bis 

1831 ab, sie enthalten aber viel Schwefelkies 

und. streichen auf das Nachbarland des Dorfes 
Lasowaia hinüber. 

3) Dmitrijewka, 60 Werst von Lugan mit 8 Flöt- 
zen, die von 7 Zoll bis 7 Fuss dick und von der 
Beschaffenheit der Zënter: sind. Der Ab- 
bau begann auch hier 1821. 

A Dos Suschtschikowa, 50 Werst. von de mit 

5 Elótzen, von denen ein A Fuss mächtiges, 
HAMA Jahre 1795 abgebaut ward. Der Schacht 

- soll 210 Fuss tief gewesen sein, und man förderte 

‚aus ihm auch Eisenerz; das im Liegenden der 


a) Chator nennt man kleine, Landsitze, oder einzelne Theile eines 
rösseren Besitzes, wenn sie saber und Wirthschafts - Gebäude 


haben. 
30* 


Bulletin de l’Académie Impériale 


Kohle aufsetzt. Lübimow fand diesen Bau ganz 
verstürzt, sah aber Eisenerz auf der Halde. Ich 
hebe den letzten Umstand besonders hervor, weil 
das Zusammenvorkommen von Kohle und Eisen- 
erz wichtig ist. 

5) Dorf Lomotowka, 60 Werst von Lugan, mit ei- 
nem 2'/ Fuss mächtigen Kohlenlager, das von 
1821 bis 1833 abgebaut, dann aber verlassen 
ward. 

6) Dorf Popowka, 47 Werst von Lugan. Hier er- 
schürfte Lübimow am Miustschik ein 2'/, Fuss 
mächtiges Flötz und neben ihm ein water 

 steinlager. 

7) Dorf Krasnoi Kut, 50 Werst von Lugan, mit ei- 
nem 4'/, Fuss mächtigen Kohlenflótz. 

ie Dorf Üspendiáiá oder Uspenka, 25 Werst west- 
lich von Lugan. Lübimow giebt hier 9 Flötze 
an. Der Abbau begann 1801. Im Jahre 1829 
schenkte der Besitzer dieses Landgutes, Sche- 
witsch, der Krone ein Landstück von 100 Des- 
sütinen mit 4 Kohlenflótzen, welche das Luga- 
ner Eisenwerk ausbeutete. 

9) Dorf Orechowa, 25 Werst von Lugan. 1827 ent- 


deckten Bergbeamte hier 10 Kohlenlager, wel- |. 


` che man versuchsweise drei Jahre abbaute und 
^A dann verliess, weil das Streichen und Fallen der- 
` gelben sich oft und sehr plötzlich ändert. ` 
10)Dorf Belaia, 22 Werst von Lugan. Die Flótze 
` — wurden von 1821 an abgebaut und enthalten 
Backkohle. Sie werden von grossen Massen 
Brauneisensteins begleitet, den man früher in 
bedeutender Menge für die Luganer Hütte 
förderte. Seit 1833 hörte der Abbau aus unbe- 
kannten Gründen auf. 

11) Lissitschansk, 90 Werst NW. von Lugan, am 
am rechten Ufer das Donez, mit 7 bauwürdigen 
Flötzen, deren Mächtigkeit von 3'/, bis 7 Fuss 
sich erstreckt. Zur Zeit als Lübimow schrieb, 
förderte man hier jährlich 400,000 Pud Kohle, 
von welchen ein Theil in Lugan zum Belimelich 
des Uralschen Roheisens verwendet ward. 

12) Dorf Iwanopol, 130 Werst von Lugan. Die hie- 
sigen Flötze, die viel Schwefelkies enthalten und 
nach dem Dorfe Schtscherbinowka hinüberstrei- 
chen, wurden, als Lübimow sie besuchte, schon 

seit 20 Jahren abgebaut. 


a 

13) Alexandrowka, 170 Werst von Lugan (gegen- 

wärtig der Besitz des Fürsten Paul Lieven, im 

J. 1833 aber Hrn. Schidlowsky gehórend) ai 

Kalmius. Hier wird seit dem Anfange des 19, 

Jahrhunderts ein 7 Fuss — Vers schr 

guter Qualität abgebaut. sa 

14) Shelesnoie, 140 Werst von Lugan, in det Ge: 

gend von Saizowo und Schtscherbinowka mit 

4 Flötzen die 1'/, bis 3 F. mächtig sind und schon 

1806 entdeckt und seitdem abgebaut wurden. Man 

setzte diese Kohle nicht nur bei den benachbar- 

ten Gutsbesitzern, sondern auch in Nikolajew, 

Taganrog und Odessa ab. Der Absatz verminderte 

sich aber sehr, nachdem alle Kronbauern die Er: 

laubniss erhalten hatten, neu entdeckte Kohlen- 

lager auszubeuten. Die Kohle von Shelesnoie 
nennt Lübimow eine gute Backkohle. ` — 

Ich habe dieses Verzeichniss von 14 Lagerstätten 

aufgeführt, um zu zeigen, dass man im Donezgebirge 

vor mehr als 30 Jahren grosse, ergiebige Fundorte 

von Kohlen und Eisenerzen kannte, welche die Anlage 

von Steinkohlen verwendenden Eisenhütten BE 

fertigt hätten. ee 

Wir gelangen nun zu einem interessanten » Abschnitt 


unserer Übersicht der am Donez gemachten Entde- 


ckungen und Formationsbestimmnngen. ^^" 
Als der Baron Alexander Meyendorff in Paris 
als Agent des Russischen Finanzministeriums fungirte, 
theilte Elie de Beaumont ihm seine Zweifel darüber 
mit, dass die Gesteine des Donezgebirges zur Kohlen- 
periode gehóren; er hatte Kowalewsky's Beschrei- 
bung in franzósischer Übersetzung gelesen und schloss 
aus derselben auf tertiäres Alter jener Gesteine. Auf 
seinen, durch Baron Meyendorff vermittelten Wunsch 
befahl der damalige Finanzminister Graf Canerin 
dem Major Olivieri das Gebirge geologisch zu un 
tersuchen und zu kartiren, Gesteinsproben uud Pe 
trefakten zu sammeln und auf der Karte genau die 
Fundorte derselben anzugeben. Im ersten Hefte des 
Gornoi Journal für 1836 machte Olivieri die Re- 
sultate dieser Arbeit bekannt und legte eine p 
phische Karte bei, welche mit 72 verschiedenen nicht 
kolorirten Zeichen für alle Varietüten der Gesteine 
beschwert und daher fast ganz unverständlich ist. Hr. 
von Beaumont wird aber jedenfalls. aus der ihm 
übersendeten Felsartensammlung ersehen haben, dass 


473 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


Kowalewsky den vermutheten Missgriff nicht be- 
gangen, sondern die Formation des Gebirges richtig 
erkannt und benannt hatte. Und wenn der berühmte 
Geolog Frankreichs später die Vermuthung aussprach, 
es stehe die Donezer Bergkalkformation in unterirdi- 
schem kontinuirlichem Zusammenhange mit der Tula- 
Kalugaer, so erwies sich auch diese Annahme nach 
der Entdeckung der, beide Lokalitäten voliständig 
scheidenden Devonischen Landhöhe, als unhaltbar. 
Olivieri war sehr genau und fleissig, aber in der 
Formatiousbestimmung durchaus unglücklich. Die im 
südlichen Theile vorkommenden Arkosen nennt er 
Grauwacke und zählt sie zum Übergangsgebirge; die 
weiter nach Norden folgenden feinkórnigen Sand- 
steine vergleicht er dem alten rothen Sandsteine, und 
eitirt desssen ungeachtet aus den sie begleitenden 
Schieferthonen die Pflanzen der Kohlenperiode Neu- 
ropteris, Cyclopteris, Sphenopteris und Calamites. So- 
dann beschreibt Olivieri die Gesteine der Secundair- 
periode und unter ihnen zuerst den alten rothen 
Sandstein, z. B. am Miuss, oberhalb Nowopawlowsk. 

Dann. folgen die Gesteine, welche er der Kohlen- 
periode zuzählt. Die Bachmuter Formation rechnet er 
zur Trias, die dunkeln Thone und Sandsteine der un- 
teren Kreide zum Lias. Am Schlusse seines Berichtes 
erfabren wir, dass Bergofficiere aus Lugan 1834 und 
1835 in den Sümpfen des Starobelskischen Kreises 
an 22 Stellen Sumpferze entdeckten, ‚welche von dem 
nach Lugan berufenen S 
deisky verschmolzen und für brauchbar ‚erklärt wur- 
den. In den Jahren 1839, 1840 wurden in Lugan in 
einem dazu erbauten Hohofen versuchsweise die dor- 
tigen Erze mit Anthracit und Steinkohlen verschmol- 
zen. Das Resultat: war leider durchaus ungünstig, 
hauptsächlich weil, wie man mir sagte, das Gebläse 
wegen der Schwäche der dazu verwendeten Dampf- 
maschine ungenügend war. Dieser wigWieklieiie Ver- 
such war es, den Madeisky leitete. ` 

Die regelrechte Ausbeutung der Sieiskpkiionisgär 
scheint, die Oberbergbehörde zu St. b von 
jeheriernstlich beschäftigt zu baben. . 

- Davon zeugen. die Berichte des deeg 1839, in 
welchen im. 11. Hefte des Gornoi Journals, pag. 191 
bis 227 Boris Iwanizky genaue Nachricht über die 
geologische Beschaffenheit und den Abbau. der soge- 
nannten Nikitowschen. Gruppe von Steinkohlen und 


Ma- 


Eisenerzen mittheilt. Sie umfasst die Orte Nikitowka, 
oder Saizowo, Shelesnoie und Schtscherbinowka. 


In Nikitowka setzen 7 Flötze auf 
mit einer Gesammtmächtigkeit 
EEE Dan cs CN ae: 24 Fuss 3 Zoll 

In Shelesnoie 12 Flötze, die zu- 
sammen eine Dicke haben von 25 
In Schtscherbinowka 6 Flötze. . 


» men D 


I C 


- Iwanizky erwähnt auch der Eisenerze an diesen 
Orten; die Bachmuter Schichten zühlt er zum Todt- 
liegenden und Keuper und beschreibt beide Forma- 
tionen umständlich nach ihrer lithologischen Beschaf- 
fenheit, führt aber keine Versteinerungen an .und 
meint, man werde bei fortgesetzter Untersuchung auch 
wohl den Bunten Sandstein und Muschelkalk auffin- 
den. Er beschreibt auch den hóchsten Theil des Ge- 
birges zwischen Nikitowka, Gossudarew Bujerak und 
Tolstaia Mogila und nennt in der Gegend von Gossu- 
darew Bujerak 8 Eisenerzlager, von denen er zwei 
versuchsweise abbaute und bauwürdig fand. 

Durch alle diese Untersuchungen von Kowalew- 
sky an bis Iwanizky hatte sich herausgestellt, dass 
die Donezsche Kohlenbildung eine grosse, bergichte 
Insel inmitten ausgedehnter Ebenen der Kreide- und 
Tertiärepoche bilde und dass sie im Südosten auf Gra- 
nite und andere krystallinische Gesteine aufgelagert 
sei. Man wusste auch schon damals, dass die Schich- 
ten der Donezer Kohlenbildung nordwestlich von ih- 
rer sichtbaren Grenze noch hier und da inselartig un- 
ter der Bedeckuug der unteren, aus Sandsteinen be- 
stehenden Kreidebildung hervortreten. So namentlich 
im Kreise Isium des Charkower Gouvernements, bei 
dem Dorfe Petrowskaia. Zur Untersuchung dieser Lo- 
kalität ward 1836 der. Schichtmeister Wassiljew 
verwendet (Gorn. Journ. 1837, Heft 3). Sein Bericht 
ist sehr dürítig und beschränkt sich auf die Orlow- 
schlucht bei Petrowskaia, von der weiter unten die 
Rede sein wird. Über diese Lokalität theilte auch 
Anissimow im 12. Hefte des Gorn. Journ. für 1839, 
eine kurze geologische Notiz mit, und in ebendemsel- 
ben Hefte berichtete der ältere Tomilow über das 
Steinkohlengebilde des Kreises Slowünoserbsk und 
zählte in ihm 21 Lagerstätten auf, von denen meh- 
rere auch Eisenerz enthalten. 


Später wurde der Major Bloede, ein zu seiner Zeit 


A 


475 


Bulletin de l'Académie Impériale 


416 


bekannter Geolog Russlands, mit der genauen Unter- 
suchung der Steinkohlenlager des Isiumer Kreises be- 
auftragt, welche für die Tschugujewsche Militairkolo- 
nie wichtig zu werden versprachen. Bloede hatte frü- 
her in Polen und Schlesien gedient, nachdem er seine 
Studien in der Freiberger Akademie vollendet, und 
war mit dem Abbau der Steinkohle wohl vertraut. Ei- 
nen ersten Bericht über seine Untersuchungen publi- 
cirt er im 4. Hefte des Gornoi Journal für 1840. Er 
ging noch von der Ansicht aus, dass die Hauptstein- 
kohlenformation den oberen Bergkalk so wie das 
Todtliegende umfasse und war geneigt, die Schich- 
ten bei Petrowskaia dem Todtliegenden beizuzühlen, 
(pag. 5), während er bei Lissitschansk welche er zum 
Vergleiche: herbeizieht, der unteren Abtheilung der 
Kohlenperiode, in seinem Sinne, zuzählt. Er hält also 
die Lissitschansker Schichten für die älteren. Er er- 
wühnt auch schon des Kohlen- oder Bergkalks bei 
Kremennaia und des Kohlensandsteins bei Kamenka, 
südöstlich von Isium, wo in einer Schlucht Steinkohle 
und Eisenerz entblösst sind. = 
- Bloede war der Meinung, dons die Schichten; der 
Kohlenperiode an allen solchen Punkten bedeutend 
gehoben seien, übrigens aber sehr tief unter dem Jura 


und der Kreide des Charkower Gouvernements lie- 


gen und daher schwer zugänglich sein müssten. ` 

. Wir werden später sehen, dass diese letzte Mei- 
nung nicht begründet, vielmehr der Hoffnung Raum 
gegeben ist, die Kohlenformation unter dieser Bede- 
ckung leicht auffinden zu können.  ; 

o Im 5. Hefte des Gorn. J. für 1841 gab Riedie ? 
eine kurze geologische Beschreibung des Charkower 
Gouvernements und führt in derselben die in den 
Schichten der Orlowschlucht gefundenen Versteine- 
rungen auf: Productus punctatus; Productus Choristites, 
Productus Martini, Spirifer und Pentamerus laevis im 
Kalkstein, Im Sandsteine und Schieferthone: Stigmaria 
ficoides, Lepidodendron: obovatum, Lep. confluens; Lep. 
sulcatum, Ulodendron minus, Calamites cannaeformis, 
Cal. Suckowii, Pecopteris Mantelli. Die Bestimmungen 
dieser Müscheln und Pflanzen, die in den Sammlun- 
gen des Berginstituts zu St. Birch sich befinden, 
rühren von Eichwald her. | 


3 Bde Aufsätze sind alle in en ee in dun 
iften der Merci it Gesellschaft iu dene LT 
1840 — 1845. - : 


| dem Kohlenschiefer: Calamites — 


Bloede bleibt schliesslich bei der Meinung; dass 
die Schichten der Orlowschlucht einer jüngeren: Etage 
der Kohlenperiode angehóren, als die von Lissitschansk 
und überhaupt als die Schichten des Done éebitges 
die ihn sogar an Devonisches erinnern. 

In N* 10 des Gorn. J. für. 1844 erschienen dée 
noch Nachtrüge zu diesen Beobachtungen. Bloede 
hatte in der Gegend vou Petrowskaia auch noch in 
zwei anderen Schluchten: Klewatschinskaia: (riehti- 
ger Glejewatik) und Perwaia, Schichten der Kohlen- 
periode entblösst gefunden und zwar auch steilfallende 
wie in der Orlowschlucht. Bloede glaubte erkannt zu 
haben, dass die Dicke der hier vorkommenden Eisen- 
erzlager in genauester Beziehung zu den mit ihnen zu- 
sammen vorkommenden Kalksteinschichten stehe und 
zwar so, dass je mächtiger die letzteren sind, desto 
mächtiger auch die Erzlager. 

Es werden in den Kalksteinen dieser Schluchten 
folgende Petrefacten namhaft gemacht; wir müssen je- 
doch an der richtigen Bestimmung einiger zweifeln, da 
deren Namen viel jüngeren Formationen angehören, 
daher sie mit einem Fragezeichen versehen: ‚worden 


‚sind: Spirifer glaber, Sp. congruus, Sp. laevigatus, Sp. 


Mosquensis; in den Sandsteinen: Calamites cannaefor- 
mis, Cal. arenaceus? (eine Triassische Art) Cal. deco- 
ratus, Cal. approximatus, Cal. undulatus, Cal. ramosus, 
Cal. bite Cal. remotus, Sternbergia approximata, 
Knorria, Stigmaria ficoides, St. decorata, Lepidodendron 
obovatum, L. ornatissimum, L | Bloedii, Sigillaria, Mo- 
nodendron majus und minus, versteinertes Holz. Aus 
wegen 
Odontopteris. A Tu ud 

‚Obgleich man: SE Bioedis Saadia nicht xvid 
von den Lagerstätten des Isiumer Kreises erwarten 
durfte, so veranlasste die Verwaltung der Tschugu- 
jewschen Militärkolonien später neue Versuchsbaue, 
deren Leitung dem Bergingenieur Perekrestow auf- 


getragen ward. Aus seinem, 1856 im 6. Hefte des 


Gorn. Journ: veröffentlichten Berichte: ersehen wir 
zunächst, dass man schon 1831 die.Isiumer Lager 
versuchsweise abgebaut und diese Arbeit. mit Ünter- 
breehung bis 1841 fortgesetzt hatte, 

Es waren 10. Schachte, 2 Stollen und «mehrere 
Bohrlócher tabs und erstere meist qe 
Wasserandrange man dureh- 
aus Steinkohlen gë Tschugujew. haben wollte, hate | 


worden J 


477 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


Bloede vorgeschlagen, entweder das Wasser durch 
Dampfpumpen zu gewältigen, oder in der Nähe an- 
dere, vom Wasser weniger bedrängte Flôtze aufzu- 
suchen. 

Er wählte den letzteren Weg, aber nach längerer 
Arbeit trat wieder Stillstand ein, wegen der Befürch- 
tung, die Kohle werde zu theuer zu stehen kommen, 
um sie ohne Verlust abbauen zu können. Allein Pere- 
krestow zeigte durch energisch durchgeführte Schür- 
fungen, dass hier ein vortheilhafter Abbau möglich sei. 

Das Zusammenvorkommen von Steinkohlen und Ei- 
senerzen im Isiumer Kreise, also in der Nähe der 
. über Charkow projektirten Eisenbahn, verdient je- 
denfalls die grösste Beachtung. | 

Der Ruf des kohlenreichen Donezgebirges war all- 

mälich in weite Kreise gedrungen und hatte Erwar- 
tungen und Vorschläge verschiedener Art veranlasst. 
Man wollte Eisenproduktion und Maschinenfabrikation 
etabliren; man meinte, es sollten die vielen Fabriken 
Central-Russlands, namentlich die Moskowischen, weil 
die Holzpreise dort eine bedrohliche Höhe erreicht 
haben, zu der Steinkohle des Südens versetzt werden 
und dergleichen mehr. | 

Zunächst kamen zwei Dinge zur Ausführung: Der 
Bergingenieur Gurjew-erbaute auf Kosten der Krone 
bei-Kertsch einen Hohofen, in welchem das tertiäre 
Eisenerz von Kamyschburun (einige Werst südlich 
von Kertsch) mittelst des Anthracits von Gruschewka 
verschmolzen wurde. Das erhaltene Guss- und Schmie- 
deeisen war durchaus unbefriedigend, was zum Theil 
von dem Phosphorgehalt des Erzes, zumeist aber von 
der mangelhaften Einrichtung des Ofens abhing. Ob- 
gleich Mevius später etwas besseres Product aus die- 
sem Ofen erhielt, so wollte die Sache doch nicht in 
Aufschwung kommen. Die Hütte bestand ruhmlos bis 
zum Krymkriege und ward 1856 von den Anglofran- 
zosen in die Luft gesprengt. ^ ^ 

Zugleich bemühte man sich, den Anthracit für die 
Dampfschifffahrt auf dem Asowschen und Schwarzen 
Meere zu verwerthen. Auf diesen Meeren hatte man 
Sich aber an die bituminöse Kohle Englands gewöhnt, 
die als Ballast nach den Pontischen Häfen gebracht 
wird, wo die Schiffe dann eine Rückfracht von Wei- 
zen nehmen. Daher der geringe Preis der Englischen 
Kohle in Odessa; wo sie 16 bis 18 Kopeken das Pud 


Bra rt 


Man warf dem Antbracit vor, dass er schwer ent- 
brenne, keine Flamme gebe, starken Zug fordere, we- 
gen übergrosser Hitze die Kessel verderbe und was der- 
gleichen Einwendungen mehr waren. Die eifrigsten Be- 
mühungen des damaligen Chefs unseres Bergwesens, 
des Gen. Tschewkin, den Anthracit in Gebrauch zu 
bringen, drohten fruchtlos zu bleiben, als ein Umstand 
den Ausschlag gab. Wenn die mit Englischer Kohle 
heizenden Russischen Kriegsdampfer sich der Kau- 
kasischen Küste näherten, erkannten die feindlichen 
Bergbewohner sie von weitem an dem schwarzen Rau- 
che. Wenn man aber mit Anthracit heizte, konnte man, 
da er keinen Rauch giebt, unbemerkt bis in die Nähe 
der Küste gelangen und den Feind überraschen. Das 
war entscheidend. Der damalige Befehlshaber am Ost- 
ufer des Schwarzen Meeres, Gfneraladjutant Bud- 
berg befahl auf des Generals Tschewkin Vorstel- 
lung, den Gebrauch des Anthracits auf den Dampf- 
schiffen einzuführen und diesem Beispiele folgte bald 
die ganze Flotte des Schwarzen Meeres. ` 

Niemand bezweifelte mehr, dass die Kohlen und 


Erze des Donezgebirges eine gute Zukunft erwarte, 


aber um ihre technische Wichtigkeit besser beurthei- 
len zu kónnen, ward eine der umfassendsten Unter- 
suchungen ausgeführt, die man in unserem Lande je 
unternommen. 

Wir meinen die bekannte Demidowsche Expedition, 
wollen aber nur von dem Theil derselben reden, an 
welchem die Herren Le Play, Malinvaud und La- 
lanne sich betheiligt haben. Sie untersuchten das Do- 
nezgebirge während der Jahre 1837, 1838 und 1839 


und wurden dabei von den Russischen Bergingenieu- 


ren Mevius, Letunowsky, Sokolow und Iwaniz- 
ky unterstützt. 2 

1842 veröffentlichte Le Play im 4. Bande von: 
Voyage dans la Russie méridionale et la Crimée ete., 
exécuté en 1837. sous la direction de M. Anatole de 
Demidoff, Paris 1842, die Beschreibung des Gebirges 
unter dem Separattitel: Exploration des terrains car- 
bonifères du: Donetz et recherches sur Tétat actuel et sur 
l'avenir de l'industrie minérale dans cette contrée. 

Dieses vortreffliche Werk, auf das wir öfter zurück- 
kommen werden, zerfällt in 4 Kapitel. 

Das erste handelt von der Topographie, dem Klima 
und der Vegetation des Gebirges; das zweite von der 
geologischen Beschaffenheit und insbesondere von der 


D 


479 


Bulletin de l’Académie Impériale 


480 


Formation carbonifère. Le Play stellt sie mit ihren 
Sandsteinen, Conglomeraten und Arkosen, mit den 
Schieferthonen, Kalksteiuen, Steinkohlen und Anthra- 
citlagern, dem Alter nach, zwischen das Devonische 
(das im Donezgebirge nicht vorkommt) und die eigent- 
liche Steinkohlenformation (terrain houiller der Fran- 
zosen), die ebenfalls fehlt. Die Hauptmasse der Sand- 
steine des Donezgebirges hat sowohl im Liegenden als 
im Hangenden Kalksteine der Bergkalkformation zur 
Grenze und gehört somit zu dieser. 

Trotz alles Bemühens konnte Le Play keine geo- 
logischen Horizonte in dieser Formation auffinden; 
sie scheint ihm ein untrennbares, gleichzeitig gebilde- 
tes Ganze zu sein. Die Schichten sind vielfach ge- 
krümmt und verworfen und ein und dieselben Schich- 
ten mögen in FolgcMieser Dislokationen ôfter wieder 
erscheinen. 

Ganz denselben Eindruck hat die Betrachtung des 
Donezgebirges auch auf mich gemacht und ich muss 
im Allgemeinen der Ansicht Le Plays beistimmen. 
Zu den bemerkenswerthesten Äusseruugen Le Plays 
gehört auch noch die, dass im N. und NW. der Do- 
nezer Bergkalkformation unter der dort auftretenden 
Kreidebedeckung möglicherweise auf dem Bergkalke 
die eigentliche Steinkohlenformation (terrain houiller) 
liegen könne. Da diese Formation in Russland gar 
nicht vorkommt, halte ich die Voraussetzung des Hrn. 
Le Play für unwahrscheinlich. 

Die Bachmnter Formation stellt Le Play in die 
obere Abtheilung von de la Beches rother Sandstein- 
gruppe und schliesst das Kapitel mit einer Beschrei- 
bung der Kreide und Tertiärformation und einer Be- 
trachtung der geologischen Vorgänge, namentlich der 
Gebirgserhebungen im Beaumontschen Sinne, welche 
dem Gebirge sein gegenwärtiges Relief mógen gege- 
ben haben. 

Das dritte Kapitel hat eiue grosse praktische Be- 
deutung. Es enthält genaue Angaben über alle zu Le 
Plays Zeit im Donezgebirge bekannte Lagerstütten 
von Steinkohlen und Eisenerzen. Er zählt 94 Fund- 
orte von Kohle auf, welche in geographisch getrennte 
Gruppen zerfallen und eine Gesammtzahl von 225, 
meist bauwürdigen Kohlenlagern enthalten, und 34 
Fundorte von Eisenerz, die meisten in der Bergkalk- 
formation, einige in der Kreide. 

— Er spricht von der geringen Benutzung der Koh- 


lenlager, von dem mangelhaften Abbau derselben anf 
den Privatgruben, vom Raubbau und endlich im 4 
Kapitel von den Mitteln, die Donezer Kohlenindustrie 
zu heben. Le Play schlägt deren fünf vor: 


1) Die acht Gruppen nach einem bestimmten Plane 
genau zu untersuchen. 

2)Die noch unberührten Kohlenlager durch Ver- 
suchsbaue aufzuschliessen. 

3) Auf den bereits in Angriff genommenen Lager- 
stätten einen kunstgerechten Abbau einzuführen 
und rz 

4) Die Konsumtion der Kohle, namentlich in den 
Pontischen Häfen, durch Vermehrung der Kon- 
sumtionsorte zu steigern und dadurch den Preis 
der Kohle zu erhöhen. 

5) Um die Konkurrenz der Donezer Kohle mit der 
Englischen in den Pontischen Häfen zu ermög- 
lichen, soll die Regierung die fremde Kohle mit 
einem Einfuhrzoll belegen. 


Das gebaltvolle Werk schliesst mit dem Berichte 
über die Resultate der 222 chemischen Analysen, 


welche Malinvaud mit Steinkohlen und Erzen vor-. 


nahm und der von Ayraud ausgeführten Bohrungen. 

Zum ersten Mal erhielten wir durch Le Play eine 
vollständige Übersicht des Donezgebirges, zum ersten 
Mal eine richtige Altersbestimmung des hiesigen Koh- 
lengebildes und eine genügende geologische Karte, 
zum ersten Male eine auf genaue Vermessungen ge- 
gründete Übersicht des damals bekannten Mineral- 
reichthums des Gebirges und eine gründliche Prüfung 
der industriellen Bedeutung desselben. 

Wenn in gegenwärtiger Zeit nach mancher bitteren 
Erfahrung, und nachdem sich viele Verhältnisse geän- 
dert, wir von Le Plays Ansichten auch mitunter ab- 
weichen, so soll uns das nie ein Grund werden, dem 
Verdienste des ausgezeichneten Mannes auch nur Et 
was nehmen zu wollen. Unsere Ansichten werden wir 
am Schlusse darlegen. TRS SEE 

Le Plays Untersuchungen waren bereits beendigf, 
als Murchison, Verneuil und Graf Keyserlingauf 
ihrer Reise durch Russland auch das Donezgebirg® 
besuchten. Sie hatten vor derselben in Paris die von 
Le Play gesammelten Gesteinsproben und qm 
fakten gesehen und aus ihnen geschlossen, dass © 
Donezgesteine zur Bergkalkformation gehören. Aber 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


in Bezug auf die Schichtenfolge weicht Murchi- 
sons Ansicht von der Le Play'schen bedeutend ab. 
Er sah nicht, wie Le Play, in dem Ganzen eine gleich- 
zeitige, untrennbare Bildung, sondern nahm zwei sehr 
bestimmte Abtheilungen an, eine untere, deren Kalk- 
steine Productus gigas, eine obere, die Spirifer Mos- 
quensis enthält. Die Kalksteine der unteren Abtheilung 
bilden mit gewissen rothen Gesteinen die Dasis des 
Ganzen und kommen in der Südhälfte des Gebirges 
vor. Die Kalksteine mit Spirifer Mosquensis, im 
Norden, z. B. bei Lissitschansk, bilden das Dach 
der Schichtenfolge, sind aber in ihrem Hängenden 
an einer Stelle noch von Fusulinenkalkstein über- 
lagert. 


‘Die Sandsteine und Schieferthone mit den Kohlen- 
lagern bilden, zwischen oberen und unteren Bergkalk 
eingelagert, die Hauptmasse des Gebirges; ein Verhält- 
niss wie es sich nach den neuesten Untersuchungen 
Panders auch für die Bergkalkformation am westli- 
chen Abhange des Urals herausgestellt hat, an welchem 
übrigens auch unter dem unteren Bergkalke Steinkoh- 
lenlager vorkommen, wie Müller gezeigt hat. Mur- 
chison gelangte zu seiner Ansicht, indem er ein lan- 
ges Querprofil von Karakuba im Süden bis Gorodowka 
und Bachmut im Norden verfolgte. Auch er leugnet 
die Schwierigkeit nicht, welche die Feststellung der 
Schichtenfolge wegen der vielen Hebungen, Fältelun- 
gen und Verwerfungen hat, glaubt aber die stratigra- 
phischen Verhültnisse richtig erkannt zu haben. 


Wir erlauben uns an dieser Stelle zu sagen, dass 
eine klare Einsicht in das richtige Verhältniss der 
verschiedenen Gesteinsgruppen des Gebirges nur durch 
eine geologisch-geodütische Vermessung zu erlangen 
wäre. Sie ist auf meine Vorstellung von dem Hrn. 
Finanzminister Herrn von Reutern genehmigt und 
hat bereits im Mai des Jahres 1864 begonnen. Diese 
Aufnahme, ohne welche es unmüglich würe, irgend 
welche umfassende Projekte zur grósseren Exploita- 
tion der Kohle und der Erze auf sicherer Grund- 
lage zu entwerfen, wird für alle Zukunft ihren dau- 
ernden Werth behalten. Wie man keine richtige Karte 
ohne astronomische Ortsbestimmungen machen kann, 
so ist es unmöglich, grosse bergmännische Projekte und 
Arbeiten ohne jene mathematische Grundlage auszu- 
führen. Auf welche Irrwege man ohne dieselben gera- 

Tome VIII. 


then kann, wird uns weiter unten ein Beispiel im An- 
| thracitbecken von Gruschewka lehren. 

| Noch hätten wir zu erwähnen, dass auch Le Play 
und Murchison die Bemerkung machten, man werde 
an den Rändern des Donezgebirges unter der angren- 
zenden Kreide und unter den Bachmuter Gesteinen 
Kohlenschichten auffinden kónnen. 


Obgleich Le Play uns zur Fortsetzung der von 
ihm begonnenen Arbeit aufgefordert hatte, geschah 
für das Donezgebirge gar wenig. Seiner Kohle fehlte 
es nach wie vor an Absatz; es beschrünkte sich der- 
selbe auf die Kriegsdampfer des Schwarzen Meeres, 
auf Branntweinbrennereien, auf ein Paar Salzsiede- 
reien, einige unbedeutende mechanische Werkstätten 
und wenige Städtchen und Dörfer. Da brach im Jahre 
1855 der Krymkrieg aus. Odessa und andere blokirte 
Küstenstädte des Pontus, welche gewohnt waren, aus 
England Steinkohle zu erhalten, geriethen da in die 
grösste Noth und mussten von Gruschewka und vom 
Westrande des Gebirges zu Lande 600—800 Werst 
weit für ungeheures Geld Kohle kommen lassen. Der 
Anthracit von Gruschewka wurde damals auf dem 


Don, auf der Wolga und den Kanälen bis St. Peters- 
burg für den Bedarf der Baltischen Kriegsflotte ge- 
bracht und soll daselbst, dank dem patriotischen Ver- 
mittler des Geschäfts, nur 54 Kopeken das Pud ge- 
kostet haben. | 


In der Luganer Hütte entbrannte eine fieberhafte 
Thätigkeit. Tag und Nacht wurden aus fremdem Eisen 
Projektile für Sewastopols Geschütze gegossen. Die 
Noth war gross, aber auch heilsam. Hatte man vorher 
immer von der Unzulünglichkeit der Eisenerzlager ge- 
sagt und geklagt, so wurde man nun auf einmal ande- 
ren Sinnes. Man untersuchte die Erzlager genauer, 
entdeckte einige neue, und es fand sich, dass von 13 
derselben ein einziges schon nahezu 13 Millionen Pud 
Erz enthalte. Hierdurch war die Anlage einer neuen 
Hütte vollkommen motivirt. Man wählte dazu einen 
in der Nachbarschaft von Kohlen und Erzlagern be- 
findlichen Ort an dem Flüsschen Ssadki, 44 Werst 
südlich von Bachmut und gab der Hütte den Namen 
Petrowskoi Sawod. Leider misslang der erste Schmelz- 
versuch vollständig: der Hohofen platzte; der aus der 
benachbarten, auf dem Gute des Hrn. Rajewsky vor- 
kommenden Steinkohle erzeugte Coak enthielt beinahe 

31 


483 


Bulletin de l’Académie Impériale 


484 


die ganze Quantität des die Kohle begleitenden Schwe- 
feleisens, so dass das Gusseisen schlecht wurde. 


Im Jahre 1863 ward daselbst ein neuer Ofen nach 
Hrn. v. Rachettes Konstruktion gebaut, musste aber 
weil man von den vorgeschriebenen Dimensionen ab- 
gewichen war, wieder abgetragen und im Sommer 
1864 unter der Leitung des von Hrn. v. Rachette 
dazu engagirten Hüttenmannes Erbreich, von der 
Königshütte in Schlesien, ein neuer Ofen der Ra- 
chette’schen Konstruktion erbaut werden. Da dieser 
die richtige Einrichtung haben wird, da die Erze gut 
sind und ein reinerer Coak als früher zur Anwendung 
kommen wird, so kann man an einem guten Resultate 
dieses dritten Versuchs nicht zweifeln. 


Aber — so möchte man fragen — warum ist man 
nicht schon früher zur Wiederholung des ersten in 
Lugan gemachten Versuchs geschritten, und warum 
hat man Le Plays Vorschläge, die doch meist gut 
waren, nicht befolgt. Wäre es geschehen, so würde 
man in Sewastopol keinen Mangel an Projektilen ge- 
habt und schon lange im Donezgebirge eigenes Eisen, 
Maschinen u. s. w. produzirt haben. Die Antwort auf 
jene Frage würde sich ungefähr so gestalten: 


Peter der Grosse gründete im Donezgebirge keine 
Eisenindustrie, weil er weder mit der Bedeutung der 
Steinkohle bekannt war, noch von der Existenz der 
Eisenerze jener Gegend wusste. Er schuf den Bergbau 
und das Hüttenwesen am Ural und am Onegasee. 


Als man in der zweiten Hälfte des vorigen Jahr- 
hunderts im Donezgebirge eine Eisenindustrie grün- 
den wollte, wählte man dazu einen unpassenden Ort, 
der nur Aufschlagewasser, aber weder Kohlen noch 
Erze hat. Nach einigen misslungenen Versuchen aus 
eigenen Erzen und mittelst Steinkohlen Eisen zu er- 
zeugen, hatte man nicht die Beharrlichkeit die Ver- 
suche zu wiederholen, man fand es vielmehr beque- 
mer, wie das ganze grosse Russland, so auch Lugan 
mit Uralschem Eisen zu versorgen, um so mehr als 
eine unbegründete Sage sich verbreitet hatte: es sei 
das Donezgebirge zu arm an Eisenerzen, um an eine 
eigene Eisenproduktion zu denken. 

Als endlich Le Play diesen Irrthum durch gründ- 
liche Untersuchung beseitigt und gezeigt hatte, dass 
man am Donez nicht nur eine Kohlen-, sondern, wenn 


eme 
auch nur in bescheidenem Maasstabe, eine Eisenin- 
dustrie etabliren könne, fehlte es immer noch an den 
debouchés, namentlich für die Kohle, und an guten 
Wegen zum Transport beider Produkte bis an — 
Konsumtions- und Verschiffungsorte. 


In unserer Zeit haben sich die Umstände geändert 
Nach dem Krymmkriege, in welchem die Kriegsflotte 
des Schwarzen Meeres zu Grunde ging, ward die Ge- 
sellschaft für Handel und Dampfschifffahrt des Schwar- 
zen Meeres gestiftet, die auf ihren Dampfern Gruschew- 
kaer Anthracit verwendet. Der grosse Mangel an Hän- 
den, den der ackerbautreibende Süden Russlands em- 
pfindet, hat das Bedürfniss an Ackerbaumaschinen so 
ungeheuer gesteigert, dass der Import derselben aus 
dem Auslande sich mit jedem Jahre vermehrt. Die 
Branntweinbrennereien, Salzsiedereien, Talgsiedereien, 
die kleinen mechanischen Werkstätten und viele Haus- 
wirthschaften der südlichen Gebiete gebrauchen schon 
statt des immer seltener und theurer werdenden Hol- 
zes Steinkohle, deren Verbrauch sich seit Le Plays 
Zeit nicht unbedeutend gesteigert hat. Aber eine grós- 
sere Konsumtion der Kohle stand dennoch nicht in 
Aussicht, so lange die Regierung keine Eisenbahn aus 
dem Herzen Russlands nach den Pontischen Häfen be- 
willigt hatte. Da ward einer Englischen Gesellschaft 
die Concession zur Erbauung einer Bahn von Moskau 
über Kursk, Charkow, Alexandrowka und Perekop 
nach Sewastopol gegeben, und vor der Ertheilung 
derselben war die Regierung selbst zum Bau einer 
Eisenbahn von Odessa nach Balta und Parkany ge- 
schritten; man beabsichtigte dabei später von Balta 
nach Kijew zu gehen. Ausnahmsweise und nach Über- 
windung ernster, durch den Gang der Administration 
veranlasster Hindernisse wurde der Bau der Odessaer 
Bahn einem Privatmanne, Bar. Const. Ungern Stern- 
berg,ehem. Bitterschaftshauptiüann von Estland über- 
geben. Er verwendet bekanntlich zu dieser Arbeit 
Sträflinge des Soldatenstandes und dieser wichtige Ver 
such ist sowohl für diese Leute als für die Selbstkosten 


der Bahn sehr günstig ausgefallen. Da beide Bahnen 


ihren Bedarf an Kohlen, Schienen und Maschinen ı mit 
der Zeit sehr wohl aus dem Donezgebirge beziehen 
kónnten, so trat dieses aus seiner Yee pe 


lich in den Vordergrund. 
Aber schon vorher hatte General te di 


485 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


Bedeutung desselben erkannt und den ernsten Willen 
in sein Amt mitgebracht, die Eisenproduktion am Ural 
und im Süden zu vermehren und rationeller einzurich- 
ten, als es bisher der Fall war. 


In dieser Absicht unternahm er 1863 eine Reise 
nach beiden Gebirgen und nach Petrosawodsk und 
veranlasste mich nach dem Luganschen Bergrevier zu 
reisen, um nach dessen vorläufiger Untersuchung die 
geeigneten Maassregeln zu einer detaillirten Erfor- 
schung und zur Verwerthung der Kohle und der Ei- 
-senerze vorzuschlagen. Für den Ural hatte Pander 
und nach ihm Möller bereits das Nothwendigste ge- 
than. Pander hatte den speciellen geologischen Ho- 
rizont bestimmt, in welchem man dort nach Steinkoh- 
len zu suchen hat. 


Zu unseren Absichten trat noch ein Vorhaben des 
Generalgouverneurs von Neurussland, Generals Paul 
von Kotzebue. In Betracht des Kohlenbedarfs für 
die Odessaer Eisenbahn, für die Stadt Odessa und die 
östliche der beiden projektirten Südbahnen, legte Hr. 
von Kotzebue dem Finanzminister 1863 den Wunsch 
vor, auf Kosten des Staates erfahrene Ingenieure aus 
Schlesien oder Belgien zu berufen, um-von ihnen das 
Nachbarland des Pontus geologisch und bergmännisch 


untersuchen und die Frage lösen zu lassen, ob man | 


nicht etwa westlich vom Donezer Kohlengebirge, etwa 
am Dnjepr, Bug oder Dnjestr, also in der Nähe der süd- 
lichen W t Steinkohlenlager entdecken kón- 
ne. Diese würden wegen grösserer Nähe der Südbah- 
nen den Vorzug vor den entfernteren Kohlenlagern 
des Gebirges haben. Auch machte Hr. v. Kotzebue 
sehr richtig auf die Gefahr für Odessa aufmerksam, 
das jetzt englische Kohle erhält, und im Falle einer 
Blokade, wie das im Krymmkriege geschah, durch 
das Ausbleiben der Kohle in die grösste Noth gera- 
then müsste. Im Auftrage des Hrn. Finanzministers 
ertheilte ich die gehórige Auskunft auf den Vorschlag 
des Hrn. von Kotzebue und trat meine Reise nach 
dem Süden im Juni 1863 an. 

Über Moskau, Kursk, Charkow und Bachmut ge- 
langte ich zuerst nach Lugansk. Da es nicht in mei- 
ner Absicht lag, die sämmtlichen Lagerstätten der 
Steinkohlen und Eisenerze zu besuchen, wozu ein 
Sommer kaum hinreichen würde, so beschränkte ich 
mich auf diejenigen, welche den bedeutendsten Kon- 


sumtions- und. Verschiffungsorten der Kohle am nüch- 

isten liegen. Und das sind die an den Rändern des 
| Gebirges befindlichen, tlich die bei Lissitschansk, 
bei Gruschewka und am Westrande, südlich und süd- 
westlich von Bachmut. 


Von Lugansk aus begleitete mich der Lieutenant 
Nossow, der eine genaue Kenntniss des Gebirges 
besitzt und mir bei meiner Arbeit sehr behülflich war. 
Zunächst theilte er mir Nachrichten über die Lager- 
stätten mit, und zeigte mir eine Sammlung von Ge- 
steinsproben des ganzen Donezgebirges. Da bei dieser 
Sammlung sich auch Specialkarten des Gebirges be- 
fanden, so konnte ich mich schon vorläufig über die 
Verhältnisse orientiren. 


Das Luganer Werk hat sich bisher der aus ihrem 
eigenen Walde gelieferten Holzkohle und in letzterer 
Zeit der Steinkohle aus Uspenskaia und Lissitschansk 
bedient. Man wusste nicht, dass nur 10 Werst west- 
lich von Uspenskaia, also 38 Werst von Lugansk, auf 
dem Gute Nowo-Nikolajewka des Hrn. von Bulazel 
eine viel bessere Kohle als die der genannten Orte 
vorkommt. Sie ward erst vor wenigen Jahren durch 
Hrn. Nossow entdeckt und untersucht und liegt nahe 


der von Bachmut nach Lugansk führenden Poststrasse. 


Etwa 1", Werst von dem Wohngebäude von Nowo- 
Nikolajewka setzen auf einer Höhe drei Kohlenflötze 
auf, eine gemeinsame Lagerstätte bildend. 


Das Hauptflötz ist 3,8 Fuss mächtig und fällt unter 
1995. In seinem Hangenden setzen die beiden andern 
ihm parallelen auf. Nossow hat das Hauptflötz im 
Streichen 3600 Sashen = 25,200 Fuss weit verfolgt. 
Bei seinem geringen Fallwinkel kann man es im Han- 


gendenin 200 Saschen — 1400 Fuss Entfernung vom 
Ausgehenden in einer Tiefe von 560 Fuss aufschlies- 
sen. Berechnet man darnach den Flücheninhalt des 
Kohlenfeldes, so erhält man 728,000 G-Sashen. Da 
jede derselben etwa 280 Pud Kohle geben würde, so 
muss der ganze Vorrath derselben 201,600,000 Pud 
betragen. Wollte man aber auch die beiden Neben- 
flótze in Angriff nehmen, so würden sie alle zusammen 
438,480,000 Dud Kohle liefern können. 

Die Nowo-Nikolajewer Kohleist von der besten Be- 
schaffenheit, nämlich eine dem Anthracit sehr nahe- 
stehende Glanzkohle, schwarz, fest; sie bricht in gros- 

31* 


487 


Bulletin de l'Académie Impériale 


488 


sen, rektangulairen Blöcken, wie der Anthracit, eig- 
net sich daher gut zu weitem Transport, enthält kaum 
eine Spur von Eisenkies und widersteht an der Luft 
der Verwitterung sehr gut. 
Nowo-Nikolajewka ist entfernt: 
Von Jekaterinoslaw am Dnjepr 300 Werst 


Von Taganrog 
Von Lugansk 


» 


Bee Er Ee ARV 


38 -» 


Eine durch das Donezgebirge führende Zweigbahn 
würde jedenfalls diese vortrefiliche Kohle zu benutzen 
haben, die sich durch ihre besondere Güte auch zu 
metallurgischen Prozessen eignet. 


Nachdem ich von dieser Excursion nach Lugansk 
zurückgekehrt war, begab ich mich nach dem 90 W. 
NW. davon entfernten Lissitschansk. Der Weg steigt 
‘auf der Thalsohle der Luganka an deren linker Seite auf. 
Steile, vom Regen und Schneewasser durchwühlte, voll- 
kommen waldlose Abhänge begleiten ihn an seiner nord- 
östlichen Seite und treten oft so nahe an ihn heran, 
dass man sie für den Weg hat abgraben müssen. Die 
blendend weisse Farbe der nackten Gehänge verräth 
schon von weitem ihre geologische Natur; sie gehören 
der Kreideformation an. Südlich vom Wege gränzen 
sie an das Kohlengebirge, und die Schichten des letz- 
teren betritt man in der Gegend des Dorfes Orecho- 
va, allein dicht vor Lissitschansk geht der Weg noch- 
mals über Kreideschichten, die hier eine kleine Insel 
bilden. Sobald, diese überschritten ist, bleibt man über 
Lissitschansk hinaus bis Priwolnoie, oder genauer, bis 
in den letzten Winkel der hier vom Donez beschrie- 
benen Biegung, ununterbrochen auf den Schichten des 
Kohlengebirges. Sie bilden hier das nördliche Ende 
einer nach NW. gerichteten Halbinsel derselben For- 
mation und sollen nach Kotschershinsky’s Angabe 
auch flussaufwärts von Priwolnoie an mehreren Stel- 
len am Donez zu Tage gehn. Bedenkt man, dass sie 
auch westlich von Isium und von Bachmut inselartig 


unter Jura und Kreidebedeckung wieder erscheinen, 


so darfman annehmen, dass die Bachmuter Formation, 
so wie der Jura und die Kreide hier nicht sehr mäch- 
tig sind, so dass man überall unter ihnen Schichten 
des Kohlengebirges in unbedeutender Tiefe erbohren 
könnte. | 


Die Luganka sowohl, als der Donez sind, im Ver- 


|gleich zu den anderen Flüssen des Donezgebirges, 
wasserreich. Die Luganka, von Sentowskoie bis an 
die Mündung, der Donez von Werchneie bis in die 
Nähe von Gundorowskaia fliessen, erstere in der obe- 
ren, weissen Kreide, letzterer aber so, dass die weisse 
Kreide sein hohes rechtes Ufer, die unter ihm liegenden 
Kreidesandsteine und Thone, nebst Juraschichten das 
niedere linke Ufer bilden. Nun sieht man aber an vie- 
len Orten des rechten Donezufers und der Ufer der 
Luganka, wie die durch die zerklüfteten Kreideschich- 
ten und die Sandsteine gedrungenen Tagewasser von 
einer impermeabeln Thonschicht aufgehalten werden 
und auf derselben dem Flusse zufliessen, an dessen 
Ufern sie kleine Quellen und feuchte Gründe unter- 
halten. 

Dagegen ist das ganze, von den Schichten des Koh- 
lengebirges eingenommene Gebiet sehr wasserarm. $o- 
bald man aber westlich von Bachmut in die untere, 
sandig thonige Etage der Kreide eintritt, stellt sich 
in den Flüsschen mehr Wasser ein. Ich werde auf 
diesen wichtigen Umstand später zurückkommen. Lis- 
sitschansk liegt auf einem Plateau am rechten, ho- 
hen Ufer des Donez, an welchem sich der bekannte 
Gegensatz wiederholt, den die Ufer aller unserer 
Flüsse zeigen, und den Hr. von Baer für eine Folge 
der Rotationsbewegung der Erde erkannt hat. 


Tiefe, von den Tagewassern -eingerissene Schluch- 
ten mit äusserst steilen Abhängen und der schmalsten 
Sohle ziehen sich von dieser Höhe in NO. Richtung 
in das rechte Ufer des Donez. Da sie mit starkem 
Gefälle lockere Gesteinsschichten durchschneiden, 80 
trägt das Wasser aus ihnen grosse Massen von BI" 
bem Detrituss bis an die Mündungen. Jeder dersel- 
ben liest ein halbkreisförmiges Delta vor, das die 
Breite des Donez bedeutend verringert. Dieser ver- 
schleppt den Sand und Thon der Deltas allmählich und 
bildet aus ersterem, wie auch der Don und die Wolga 
thun, zahlreiche Untiefen und Sandbänke. Ä 

Will man die Lagerungs- Verhältnisse bei Lissit- 
schansk kennen lernen, so eignen sich dazu sehr gut 
diese Schluchten. Wir begingen mehrere derselben, 
nachdem wir uns mit einer von dem Kapitain Wag- 
ner angefertigten geologischen Detailkarte der Ge- 
gend bekannt gemacht hatten. Wir fügen sie in ver- 
| kleinertem Maassstabe bei. nien migs Sm 


489 


Saint- Pétersbourg. 490 


des Sciences de 
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c | D.WERCHNEIE 


500 


' In ihrem obern Verlaufe bilden die Lissitschansk 
im Süden zunächstgelegenen Schluchten Längenthä- 
ler, da sie den mit 10° bis 12° nach SO. fallenden 
und von SW. nach NO. streichenden Schichten paral- 
lel sind. In Betracht des flachen, den Abbau begünsti- 
genden Fallens hat man in dieser Gegend am hohen 
Rande des Plateaus die Grube angelegt, in welcher 
die bekannten sieben, eine Gesammtmächtigkeit von 
22 Fuss besitzenden Flötze abgebaut werden. Die 
bis 1865 aufgeschlossenen Kohlenfelder enthalten ca. 
2000 Millionen Pud Kohle. 

Aber plötzlich machen die Schichten eine Wendung 
von etwa 70° nach NW., und die ihre ursprüngliche 
Richtung beibehaltenden Schluchten verwandeln sich 
dadurch in Querthäler, an deren malerischen Fels- 
wänden die schönsten Schichtenprofile erscheinen. 
Mit der Wendung nehmen die Schichten auch ein stei- 
les Fallen an bis 60° und 70° nach NO. und strei- 
chen in dieser Stellung bis an den Donez hinaus, des- 
sen Lauf sie diagonal durchschneidet. 


mit dem Ausgehenden sogar thalabwärts überkippend. 
Es wechseln hier Sandsteine mit Schieferthon, Kalk- 
stein und Steinkohle. , Da der feste Kalkstein der 
Wirkung der Wasser besser widersteht, als die locke- 
ren kurzbrüchigen Thone und als die Sandsteine, so 
bildet fast jede Schicht desselben in den Querschluch- 
ten hervorragende Querdämme. 


Zwei und eine halbe Werst NW. von Lissitschansk 
sind in den letzten Jahren auf zwei privaten Land- 
gütern, die den Herren Schachow und Bogdano- 
witsch gehören, die oben erwähnten 7 Kohlenlager 
aufgefunden und ihr Abbau bereits in Angriff genom- 
men worden. Die Schichten streichen hier von NO. 
nach SW. und fallen nach NW. Erwägt man, dass die 
von Lissitschansk nach den Privatgruben streichenden 
Schichten aus ihrer SO.-N W. Richtung allmählich nach 
N. und sodann nach NW., nach W. und endlich nach 
SW. einlenken, so wird es klar, dass sie einen con- 
centrisch gebauten Dom bilden, auf dessen Scheitel 
die ältesten und an dessen Rande die jüngsten Schich- 
ten des ganzen Complexes sich befinden werden, und 
zwar mit der jeder Stelle des Randes entsprechenden 
Fallrichtung. 


Da diese Annahme vollkommen richtig ist, so kann 
auch mit Bestimmtheit angenommen werden, dass 
man nóthigeníalls die Steinkohle auch am niederen 
linken Ufer des Donez in denjenigen Theilen des Do- 
mes werde erschürfen können, den das Flussthal von 
der Hauptmasse abgeschnitten hat. Die Schichten gehn 
hier aber nicht zu Tage: ihre Köpfe sind von Flug- 
sand bedeckt. 

An der Südostspitze des Domes haben die Gesteins- 
schichten eine Richtung von NW. nach SO., und hier 
erscheinen die Kohlenflótze wieder; sie behalten die- 
ses Streichen bis an den untern Lauf des Flüsschens 
Belinkaia bei, lenken aber hier unter Windungen nach 
O., dann nach NO. und N. um, und streichen nun 
von der Schlucht Osmuschnoi bis zum Lissitschansker 
Plateau in NW.-Richtung. Eine scharfe Wendung ma- 
chend lenken sie dann bei den erwähnten Querthä- 
lern in die NO.-Richtung ein und schliessen ihren 
Kreislauf. 

Die Länge dieses concentrischen Schichtendomes 


‘In einer der Schluchten sahen wir die Schichten 


von der Belinkaia im Süden bis an den Nordrand be- 


A91 


Bulletin de l’Académie Impériale 


trägt 7 Werst, bei einer mittleren Breite von 3°, W.; 
die Längenaxe desselben verläuft von SO. nach NW. 

Als ich Lissitschansk besuchte, wurde der Haupt- 
schacht der Grube mit neuer Zimmerung versehen, 
weil die alte, ebenfalls hölzerne zusammengebrochen 
war. Die Arbeit war schwierig, gefährlich und kost- 
bar; jeder Lachter war mit 300 Rubel Silber verdun- 
gen. Die Arbeit ist aber durch den Kapitain Ko- 
tschershinsky glücklich zu Ende gebracht, und die 
Förderung hat wieder begonnen. 

Es war nicht uninteressant zu sehn, dass man das 
an den Tag gehobene Grubenwasser in dem Dampf- 
kessel verwendete und die Dämpfe in einem Kühlap- 
parate wiederum zu Wasser machte, um es nochmals 
zu verwenden. Dazu nöthigt die absolute Wasserlo- 
sigkeit des Plateaus und die Schwierigkeit, das Wasser 
des Donez bis auf diese Höhe zu bringen. 

Bei den Herren Schachow und Bogdanowitsch 
fand in meinem Beisein Kohlenförderung statt. Ich 
sah bei letzterem 200,000 Pud geförderter Kohle; 
aber es war keine Hoffnung da, sie bald abzusetzen. 
Sie enthält viele grosse Schwefelkiesknollen, die man 
sehr leicht mechanisch ausscheiden und die Kohle da- 
durch verbessern könnte. Das geschieht aber leider 
nicht und wenn man hinzufügt, dass die Privatprodu- 
centen die Kohle nicht zu festen Preisen verkaufen, 
sondern diesen bedeutend steigern, wenn sie sehen, 
dass der Käufer ihrer dringend bedarf, so darf man 
sich nicht wundern, wenn letztere, nach so schlimmer 
Erfahrung ihren Bedarf anderswo zu befriediggn su- 
chen. 

Die Grube des Hrn. Schachow hatte ein gewisser 
Krakow in Arrende genommen. Er war nach Char- 
kow gereist um daselbst kontraktmässig die Liefe- 
rung von Steinkohlen zum Heizen aller Kronsgebäude 
der Stadt zu übernehmen. Ein Cubikfaden Eichenholz 
— 348 Cub. Fuss, wird in Charkow mit 18 bis 20 
Rubel Silber bezahlt. Da 70 Pud Lissitschansker Kohle 
einen Cubikfaden Holz ersetzen, und da in Charkow 
das Pud dieser Kohle hóchstens 20 Copeken kosten 
würde, so kämen 70 Pud etwa 14 Rubel zu stehn. 
Der Vortheil ist also auf Seiten der Kohle. Gesetzt 
aber, es kosteten 70 Pud Steinkohle in Charkow die- 
selben 18 Rubel wie ein Cubikfaden Eichenholz, so 
tháte man dennoch recht, die Kohle und nicht das Holz 
zu verwenden, weil die mehr und mehr schwindenden 


r ` 
Wälder dadurch geschont würden. Thut man es nic 
so werden diese bald aufgezehrt und endlich auch al. 
les Bauholz verschwunden sein. 

Leider hat Krakow 1863 in Charkow solchen Wi- 
derstand gefunden, dass er mit seinem Vorchlage nicht 
durchdringen konnte. Auch hier wird nur bei äusser- 
ster Noth, aber vielleicht schon zu spät, der Stein- 
kohle ihr gutes Recht gegenüber den eingewurzelten 
Vorurtheilen und falschen Rücksichten verschaffen. 

Lissitschansk, dieses nördlichste Vorgebirge der 
Donezer Kohlenformation, ist durch seine geographi- 
sche Lage bestimmt, folgende Gegenden mit Kohle zu 
versorgen: 

1) Die Salzsiedereien zu Slawünsk und die zahlrei- 

chen Branntweinbrennereien der Umgegend. 

2) Das Charkowsche Gouvernement nebst der Stadt 
insbesondere wenn die Südbahn über letztere ge- 
führt werden sollte, wie dies nunmehr von der 
Regierung bestimmt worden ist. 

3)Das Gouvernement Woronesh, das bereits an 
Holzmangel leidet. 

Darum sind wir ganz entschieden der Meinung, 
dass die Kronsgrube zu Lissitschansk als ein Muster- 
bau aufrecht erhalten und nicht etwa aufgegeben 
werde. | : 

In Lugan und Lissitschansk klagt man darüber, 
dass der Donez von Dampfern nicht befahren werden 
kónne. Ein Dampfboot, mit Namen Donez, das der 
Krone gehórte und den Fluss vor einigen Jahren ver- 
suchsweise befuhr, soll zu tiefen Gang und zu grosse 
Länge gehabt haben, um den seichten, idees 
Donez beschiffen zu kónnen. 

Im Jahre 1828 ward er auf Befehl der Regierung 
von Ingenieuren der Wasser- und Wegecommunica- 
tion, unter der Leitung des Generallieutenants Kraft, 
vermessen, wobei sich erwies dass dieser Fluss nur im 
Frühlinge bei hohem Wasser schiffbar ist. 

Wir unsererseits glauben nicht, dass eine Schit: 
barmachung des Flusses die erwarteten Vortheile, näm- 
lich vermehrten Absatz der Lissitschansker Kohle, 
Belebung des Kornhandels u. s. w. bringen * 
Seitdem die Lager an der Gruschewka abgebaut a 
der Anthracit in weite Kreise verschifft wird, hat Lis- 
sitschansk seine Bedeutung für den Süden verloren. 

Nach erfolgter Rückkehr und kurzem. Aufenthalte 
in Lugansk reisten wir auf dem kürzesten, 150 Werst 


493 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


494 


betragenden Wege von hier über die Kosakenstanizen 
Gundorowskaia und Kamenskaia nach Kadamowka, 
das einige Werst von der Gruschewka entfernt ist. 
Bis zum Dorfe Suchodolskoi bleibt man im Gebiete 
der Kreide, hier aber betritt man wieder die Gesteine 
der Kohlenperiode und durchschneidet sie rechtwink- 
lig zu ihrem Streichen. Sie sind immer dieselben, 
wie im ganzen übrigen Gebirge. Der berühmte An- 
thracit der Gruschewka ist, wie man auf der beifol- 


k 


Wlassowa Linie 


genden Kartenskizze sehen Kann, in einer nach W. 
spitz vorspringenden Mulde abgelagert, deren Längen- 
axe von SO. nach NW. verläuft, und die von der Gru- 
schewka und der Kadamowka von NO. nach SW., 
also in die Quere, durchschnitten wird. Die steilen, 
waldlosen Abhänge beider Thäler, von Schnee und 
Regenwassern alljährlich aufs Neue denudirt, weisen 
in schönen Felsprofilen die ganze Schichtenfolge die- 
ser Lokalität auf. 


So bildet denn das Gruschewkabecken einen Ge- 
gensatz zu Lissitschansk: hier ein Schichtendom, dort 
eine flache Mulde; zwei Typen, die sich, wenn auch 
in geringeren Dimensionen, auch an anderen Orten 
des Gebirges wiederholen. | 

An der Gruschewka werden vier durch 6 bis 7 Fa- 
den = 42 bis 40 Fuss dicke Zwischenlager von Sand- 
stein und Schieferthon getrennte Anthracitlager auf 
einer Erstreckung von 8 Werst, von dem Punkte c 
bis o abgebaut. Sie streichen von SO. nach NW. und 
fallen unter Winkeln von 6° bis 10° nach NO., was 
einen bequemen Abbau gestattet. 

Sie haben, nach des Kapitains Wagners Angabe, 
eine Gesammtdicke von 4, Fuss, was mit Le Plays 
Messung, 1,55 métres, nahe übereinstimmt. Es werden 
Vorzugsweise die obern, dickern Lager abgebaut, in 
deren Hangendem noch mehrere andere vorkommen, 


Nordrand der Mulde bildend, auf welchem die beiden 
Anthracitlager zwar an mehreren Stellen aufgeschlos- 
sen sind, aber zur Zeit noch nicht abgebaut werden. 

Sie fallen hier unter Winkeln von 9° bis 20° nach 
S. und werden die Wlassowsche Linie genannt, zur 
Unterscheidung von der Gruschewka- oder Popowka- 
Linie. Der letztere Name ist von dem Dorfe Popowka 
entlehnt, dessen Bewohner den Anthracit zuerst in 
Angriff nahmen. An der in der Mitte der Mulde flies- 
senden Kadamowka erscheinen jüngere und obere 
Schichten desselben Systems und mit ihnen jene un- 
bedeutenden Anthracitlager. Der Fallwinkel dersel- 
ben beträgt 1025 und östlich von der Kadamowka 
am Flüsschen Kertschik noch mehr. | 

Nördlich von dem Gruschewka - Wlassowbecken 
kommt ein ähnliches, das Wladimirsche vor, in wel- 
chem ein Anthracitflótz von 9% bis 10 Fuss Dicke 


die wegen ihrer geringen Dicke nicht bauwürdig sind. aufgefunden worden ist. Der Reichthum an schónstem 

Von dem Punkte a an, beugen die Flótze mit den ! Brennmaterial ist hier in der That sehr gross und bei 
begleitenden Gesteinslagern wahrscheinlich nach N. | vermehrtem und zugleich rationell betriebenem Abbau 
und dann unter scharfem Winkel nach O. um, den | müsste der Preis des Anthracits geringer werden kün- 


495 


Bulletin de l’Académie Impériale 


496 


nen als jetzt, wo er die Höhe von 6 Cop. an der Gru- 
be erreicht. 

Nach der Entdeckung des Gruschewkaer Beckens 
kam der damalige Ataman des Donischen Kosaken- 
beeres, General Chomutow, bei dem Kriegsmini- 
sterio mit einem Projekt zum Abbau der Lager ein. 
Der technische Theil desselben ward dem General 
Heinrich von Jossa und mir zum Begutachten gege- 
ben. Wir hielten es für unsere Pflicht, uns auch über 
den administrativen Theil offen auszusprechen, da wir 
ihm unsere Zustimmung nicht geben konnten, weil 
die in ihm ausgesprochenen Grundsätze der Technik 
selber schädlich werden mussten. 

Das Projekt erkannte nümlich, nach einem übrigens 
ganz gerechten Princip, allen dazu berechtigten Ko- 
saken und sogar deren Wittwen und Waisen das Recht 
zu einen gewissen Antheil an dem Abbau der Lager 
zu erhalten. Jedem Petenten sollte eine Grundflüche 
von 700 Fuss Länge, 175 bis 315 Fuss Breite in 
der Nähe der Lager eingemessen werden. 

Da es vorauszusetzen war, dass jeder Inhaber ei- 
nes solchen Theils (Utschastok) selbstständig abbauen 
und also eine Menge einzelner, dicht aneinander ge- 
drüngter und überdies noch ungenügend verwalteter 
Gruben entstehen werde, und dass ein solcher Betrieb 
die schöne Lagerstätte mit der Zeit verderben könne, 
machten wir auf die Nothwendigkeit aufmerksam, das 
Ganze in eine oder einige wenige Hände zu geben 
und einen regelmässigen Bau einzuführen. Eine Gesell- 
schaft oder die Oberverwaltung in Nowotscherkask 
hätte: die centralisirte Leitung. des ‚Geschäfts über- 
nehmen und jeder Antheilhaber sich durch Aktien- 
kauf an der Errichtung des Grundkapitals yethelligon 
und seine Dividende erhalten können. — 

Aber diese und ähnliche später gemachte omis 
ge scheiterten in Nowotscherkask an der hartnäcki- 
gen Vertheidigung jenes Prinzips der Gleichberechti- 
gung aller Kosaken nicht nur an dem Anthracitbesitze 
sondern auch an der Exploitirung. ` 

-So ist es denn geschehen, dass man aut der Sr: 
sen dinie über 400 Antheile vertheilt und fast 
eben so viele Schachte abgesenkt hat, von denen je- 
doch im Jahre 1863 etwa 190 in der Verfassung wa- 
ren, dass sie Kohle liefern konnten. Der Kohlenvor- 
rath sämmtlicher 1863 aufgeschlossener Felder wurde 
auf 400 Millionen Pud abgeschätzt. Die vielen, ob- 


— — —— 
gleich dicht aneinander gedrängten Gruben stehen in 
keiner Verbindung untereinander; jede arbeitet für 
sich. Da die meisten Besitzer derselben arm sind und 
keine kostbaren Maschinen anwenden kónnen, so ge- 
ben sie die Arbeit auf, sobald der Wasserandrang, der 
hier übrigens nicht stark, für ihre Einrichtung aber 
bereits hinderlich geworden ist, und legen in der Nähe 
eine neue Grube an. Daher giebt es hier keine Schachte 
die tiefer als 40 bis 50 Lachter sind. Der Wasseran- 
drang ist in verschiedenen Gruben sehr verschieden. 
Manche der verlassenen Schachte füllen sich alljähr- 
lich mit Schnee- und Regenwasser an, das durch die 
Gesteinsklüfte sich den benachbarten Gruben mittheilt. 
Es ist dagegen auch schon öfter vorgekommen, dass 
die Pumpe einer Grube auch das Wasser der Nach- 
bargrube aufsog, ohne dass diese Hülfe wäre vergütet 
worden. Auch geschieht es oft, dass die mit geometri- 
schen Verhältnissen vollkommen unbekannten Gru- 
benbesitzer, einer in das unterirdische Revier des an- - 
dern einbrechen und dann markscheiderisch zurecht- 
gewiesen werden müssen. RR 
Von diesen schädlichen, einem Raubbau ähnlichen 
Wirren machen nun freilich einige Gruben eine löb- 
liche Ausnahme, namentlich die von Bergoffieieren 
eingerichteten, wie zum Beispiel die Grube des Ba- 
rons Wrangell. Wir wollen aus den so eben geschil- 
derten, beklagenswerthen Zuständen den zur / 
über die Gruschewka-Gruben angestellten Bergoffcié- 
ren keinen Vorwurf herleiten. Unter den gegehenen 
Umständen lag es ausser ihrer Macht, hier einen ı 
gelmässigen, rationellen Abbau einzuführen ytwoldie 
tapfern Söhne des Don ihre eigenthümlichen Rechte 
auf den Bodenbesitz geltend machten und dem Berg- 
bau in der Weise ausübten, wie es etwa in der Stein 
oder Bronzeperiode der allt gepennt titi 
. Es herrscht hier der übrigens lóbliche- ‚Grundsatz; 
in möglichst schneller Zeit und mit mögli chst geringen 
Kosten möglichst viel Kohle zu gewinnen; da Ae 
aber auf eine unstatthafte Weise und unter dem Ein- 
flusse des après nous le déluge geschieht, so. kann der 
ganzen Lagerstätte ein erheblicher Schaden 
werden, und man begreift leicht, warum. die Preise 
des Anthracits sich bisweilen schon unverhültoissmás- 


sig hoch gestellthaben-.. 1.00% peret 
Im Jahre 1860. umen hier 4,000, 395 
thracit durchschnittlich zu 9%, Cop. das e 


DE. T 


497 


des Sciences de Saint -Pétersbourg. 


Grube gefördert; 1861 — 8,021,238 Pud zu 10 Cop., 
1862, im ersten Halbjahre 3,822,695 Pud, davon in 
den drei ersten Monaten zu 6 Cop., in den drei letz- 
ten zu 5'/, Cop. à 
Zur Charakteristik dieser Verhültnisse mag noch 
‚erwähnt werden, dass keiner der Grubenbesitzer eine 
geologische, instrumentale Aufnahme des Gruschewka- 
beckens gemacht hatte. Man nahm bona fide an, die 
Flótze erstreckten sich noch weit über die nórdlich- 
sten Gruben nach NW., über den Punkt a hinaus. 
Aber wie erstaunte man, als man hier Aníheile einge- 
messen hatte und in ihnen keinen Anthracit fand. Wo 
war er geblieben, wo sollte man ihn suchen? Erst als 
der Berg-Ingenieur Kapitain Wagner im Auftrage 
der Gesellschaft für Handel und Dampfschififahrt des 
Schwarzen Meeres das Gruschewkabecken geodätisch 
aufgenommen hatte, konnte man auf jene Frage ant- 
worten: dass die Anthracitlager von a nach x und nach 
d streichen und von hier nach der Wlassowschen Li- 
nie hin. Die nächste Veranlassung zu Wagners Ver- 
messung war aber folgende. Die Gesellschaft bezieht 
ihren Anthracit unmittelbar von den Grubenbesitzern. 
Um in dieser Beziehung unabhüngiger zu werden, er- 
bat sie sich die Erlaubniss, eine eigene Grube anzu- 
legen und erhielt dazu ein von dem Bergbeamten der 
Gesellschaft an der Kadamowka gewühltes Grund- 
stûck: ` 
Von der vorgefassten Meinung ausgehend, dass die 

Flótze der Gruschewkaer Linie a. c. flach unter dem 
Becken wegstreichen, und dass man sie hier mit Ver- 
suchsbauen in geringer Tiefe werde erreichen können, 
wählte der Mann einen 8 Werst östlich von Popowka 
an der Kadamowka befindlichen Punkt und senkte 
hier nahe bei einander 34 tiefe Schürfe und Schachte 
ab, ohne auch nur ein einziges bauwürdigss Flótz zu 
finden. Und dennoch glaubte er seiner Sache so gewiss 
Zu Sein, dass er an diesem trostlosen Orte sechs 
steinerne Wohngebäude für die Grubenverwaltung er- 
bauen liess. | | 

- Als eine Summe von 230,000 Rubeln vergeblich 
verausgabt und dem Ingenieur die Hoffnung.geschwun- 
den war hier zum Zwecke zu kommen, beauftragte 
die Gesellschaft Hrn. Wagner, das Verfahren seines 


Orgängers zu prüfen und Vorschläge zu sicherer Er- 


reichung des Zieles zu machen. STE 
Wagner begann mit einer geologisch-geodätischen 
Tome VIII. 


| Aufnahme des Terrains unter dem Beistande der Berg- 
officiere Gorlow, Nossow und Wagner des Jünge- 
ren. Da wurde alles klar. Die Kosaken erkannten, 
wohin ihr Anthraeit an jener verhüngnissvollen Ecke 
gerathen war und der Vorgünger Wagners sah ein, 
dass er in jüngern, die Centralgegend des Beckens er- 
füllenden Schichten, also an einem Orte gesucht hatte, 
wo die Flótze der Gruschewka - Linie beiläufig in ei- 
ner Tiefe von 2000 Fuss unter dem Tage liegen müs- 
sen. 

Die Kadamowka ward aufgegeben und Wagner 
wählte ein 1%, OWerst grosses Grundstück an dem 
Flüsschen Ajak-tu, unweit der Linie ac, nordwestlich 
von Popowka. Bei meinem Besuche sah ich hier ei- 
nen, nach den strengsten Regeln der Kunst angeleg- 
ten Hauptschacht und in dessen Nähe einen Hülfs- 
Schacht, Beide werden das obere Anthracitflötz in 
63 bis 65 Sashen Tiefe anfahren, von welcher die 
Hälfte bereits gemacht war, und die zweite Hälfte un- 
geführ nach zwei Jahren beendet werden sollte. Nach 
Wagners Mittheilung würde mit dem Abteufen die- 
ser Schachte und der zu ihnen gehórenden Werke ein 
Vorrath von 80 Millionen Pud Anthracit aufgeschlos- 
sen werden. 

So dürfen wir denn hoffen, dass ein rationell betrie- 
bener Bergbau hier bald den Sieg über das oben er- 
wühnte Wesen davon tragen werde. Es ist aber aus- 
serdem noch die erfreuliche Hoffnung da, dass das 
Bergwesen im Donischen Kosakenlande einen neuen, 
guten Aufschwung nehmen werde, da an dessen Spitze 
ein rühmlich bekannter Bergofücier, Antipow der 
Jüngere, gestellt worden ist. Nicht nur bemüht sich 
derselbe den Abbau der Gruschewka-Flótze in gute 
Ordnung zu bringen, namentlich durch unterirdische 
Verbindung der vielen isolirten Schachte und durch 


Aufstellung kräftiger, durch Dampf getriebener Was- 
serpumpen, sondern er hat ein neues, auf liberalen, 
gesunden Grundsätzen beruhendes Bergreglement für 
das Kosakenland entworfen, das hoffentlich bestätigt 
werden wird. r 

Bekanntlich hat es die Oberverwaltung des Kosa- 
kenheercs für nöthig erachtet, zur Erleichterung des 
Kohlentransports eine Eisenbahn von Gruschewka bis 
Aksai, am Don, zu bauen. Ich sah sie 1863 bis No- 
wotscherkask bereits vollendet. Da sie aber einestheils 


noch nicht bis dicht an die Gruben und andrerseits 
82 


499 ` 


Bulletin de l’Académie Impériale 


nicht bis Rostow, diesem grossen Handelsort geführt 
war, entspricht sie zur Zeit ihrem Zwecke noch nicht. 

Am 11. Juli reisten wir von Kadamowka auf der 
Poststrasse nach Nowotscherkask. Wir hatten schon 
in der Nähe von Kadamowka einzelne horizontal ge- 
schichtete Inseln des miocenen Steppenkalksteins auf 
den geneigten Schichten des Kohlengebirges aufliegen 
gesehen und betraten sodann 2 bis 3 Werst von der 
Poststation Konstantinowskaia den grossen tertiairen 
Kontinent, dem diese Kontinentalinseln angehören. 
Nowotscherkask liegt malerisch aufdem hohen Schei- 
tel eines aus diesem Kalkstein bestehenden Plateaus 
mit weiter Fernsicht nach allen Seiten. 

Hier sei erwähnt, dass, wie am Westrande des Do- 
nezgebirges die Schichten der Kohlenperiode inselar- 
tig unter der Bedeckung der Kreidesandsteine so am 
Ostrande unter ihrer tertiairen Bedeckung hervor- 
tauchen, wie z. B. dicht am Don bei der Staniza So- 
lotowskaia. 

Den Rückweg nach Lugansk nahmen wir auf der 
von Rostow nach Bachmut führenden Poststrasse und 
erreichten nach kurzem Aufenthalte auf dem tertiai- 
ren Gebiete, etwa 12 Werst südlich von der Station 
Kolodesnaia das Kohlengebirge. Weit mehr als in sei- 
nem mittlern und nördlichen Theile hat es hier wah- 
ren Gebirgscharakter. 

J Scharfe, markirte Felsgrate verlaufen nach den ver- 
schiedensten Richtungen und dominiren tief einge- 
schnittene Erosions- und Erhebungsthäler mit steilen, 
felsigen Abhängen; die Bergformen sind — S 
tiger und malerischer, als weiter im Norden, wo das 
Gebirge zwar hóher ansteigt bis zu seinen Kulmina- 
tionspunkten Jessaulowka und Iwanowka etc., aber 
zugleich einfachere, ruhigere Umrisse annimmt. 

In Jessaulowka angekommen, besuchten wir in Ge- 
sellschaft des Besitzers, Oberst Lukianow, einige 
Orte der Umgegend, an denen in den Kohlensandstei- 
nen Bleierze auf Quarzgüngen vorkommen. Diese Gänge 
gehóren einer, dem Gebirge parallel streichenden Erz- 
zone an, welche von dem Dorfe Nagolnaia bis nach 
Jessaulowka verläuft. Weder südlich, noch nórdlich 
von ihr hat man Erze, sondern nur taube Quarzgänge 
gefunden. Auf den Erzgängen der Nagolnoia-Kette 
hat man zu verschiedenen Zeiten und an verschiede- 
nen Orten geschürft, aber immer ohne Erfolg, da sie 
sich nicht bauwürdig erwiesen. ! 


Zuerst fuhren wir nach einem in den 
Jahren dieses Jahrhunderts, zwei Werst südwestlich 
von Jessaulowka, von Böhm angelegten Versuchsbau. 
Der Schacht war bis an seine Mündung zugeschüttet 
Auf der geringen Halde lagen Bruchstücke schiefri- 
gen Sandsteins und weissen, von Brauneisenstein be. 
gleiteten Quarzes. Interessanter war der zweite Punkt 
1'/ Werst nördlich von Jessaulowka, am südlichen 
Fusse eines scharfen Felsrückens. Mehrere, tief in 
das Diluvium eingerissene Wasserracheln eeng 
auch in die untenliegenden, steilfallenden und gewun- 
denen, dünnschiefrigen Sandsteine ein, die an vielen 
Stellen von dünnen Quarzgängen divchsclieieit Wer- 
den. In diese Gänge ist Brauneisenstein und Bleiglanz 
eingesprengt. Wir sammelten auf der schmalen Sohle 
einer solehen Schlucht in einer Stunde eine grosse Men- 
geloser Bleiglanzstücke, von denen eines ein Gewicht 
von '/, Pfund hatte. Nach Lukianows Angabe sollen 
diese Bleiglanzgerólle in den untern Schichten des Di- 
luviums unmittelbar auf dem anstehenden Kohlensand- 
steine liegen. Ist diese Angabe richtig, so hatte die 
Lostrennung dieser Geschiebe von ihrer ursprüngli- 
chen Lagerstütte am Anfange derjenigen Periode statt- 
gefunden, welche die braunen Thone hervorbrachte, 
die wir diluviale genannt haben, da sie in der That 
unserem nordischen Blocklehm zu entsprechen schei- 
nen. So decken denn die Erosionen der Jetztzeit - 
Bleiglanzgerölle allmählich auf. 

Ganz anders gestaltet sich aber dieses vate 
wenn es sich erwiese, dass die in den Schluchten zer- 
streuten Erzgerülle sich erst in neuester Zeit von den 
anstehenden Schichten trennten und durch Alluvial- 
wasser fortgetragen wurden. 

In keinem Falle wäre auf Grund der bisherigen 
Untersuchungen ein Abbau der Erze in Nagolnaiage 
birge gerechtfertigt. Will man hier Blei gewinnen, 50 
sammle man jene Gerölle, die überall in der Gegend 
vorkommen und verschmelze sie von Zeit zu — - 
kleinen, wohlfeilen Öfen. 

Nach abermaligem kurzen Aufenthalte in ag 
reisten wir in Gesellschaft des Oberst Mevius nach 
der neuen Eisenhütte Petrowskoi, die 130 Werst SW. 
von Lugansk, am Flüsschen Ssadki, einem Zufluss der 
Krynka liegt. Der Weg dahin geht über die Poststa- 
tionen Uspenskaia, Iwanowka, Adrianopolskoie und 
Tschernuchina und dann über das Gut Kajutowo- 


501 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 502 


Bei Tschernuchina besichtigten wir ein Kohlenla- 
ger, das in-einer tiefen Schlucht, eine Werst flussab- 
wärts von dem Dorfe, zusammen ve Sandstein, Schie- 
ferthon und Kalkstein zu Tage geht und abgebaut 
wird. Es ist 3 Fuss dick, streicht hora 7 bis 8 Fuss 
NW. nach SO. und fällt 52° nach SW. Man nimmt 
hier nicht mit Unrecht an, dass dieses Flötz die Fort- 
setzung eines andern, 8 Werst östlich von hier, bei 
Gorodischtsche vorkommenden sei. Leider war. aus 
den Kalksteinschichten kein einziges bestimmbares Pe- 
trefakt zu erhalten, obgleich die verwitterten Stellen an 
der Oberfläche deutlich zeigten, dass er aus Fragmen- 
ten organischer Reste zusammengesetzt ist. Nur das 
Pygidium eines Trilobiten war zu erkennen, vielleicht 
dem genus Otarion angehörig. Auf frischen Bruchflä- 
chen sieht man keine Spur von Petrefakten. Wir er- 
wähnten oben der Gründe, die zur Anlegung der neuen 
a lassten; sagen wir jetzt von der Wahl des 


Ro zur Zeit des Krymmkrieges in Lugansk befeh- 
Jende Berghauptmann, General Letunowsky beauf- 
tragte seinen späteren Nachfolger im Amte, Oberst 
Mevius, mit der Wahl einer zur Hüttenanlage pas- 
senden Lokalitàt. Drei Dinge fielen dabei vorzugs- 
weise ins Gewicht: benachbarte, bauwürdige Kohlen 
und Eisenerzlager, Wasser zum Speisen der Dampf- 
kessel und zum häuslichen Bedarf und môglichste 
Nähe der grossen Land- und Wasserstrassen. 
 Mevius, unterstützt von Ssapalsky und Nossow 
1 ‚ verwendete auf diesen Gegenstand viel Mühe und 
Wa endlich bei zwei Lokalitäten stehn: 

1) Wereschtsehagina oder Sophjewka, ein dem Hrn. 

Rajewsky gehöriges Privatgut am Zusammen- 
~ flusse des Ssadki und der Chatnaia, etwa 5 W. 
N. von Petrowskoi, im Bachmuter Kreise, 44 
— WerstS. von Bachmut. 

Eh 2 Die Shelesinschen Kohlengruben, i im Bachmuter 
Kreise, an dem Flüsschen Shelesnaia, 10 Werst 
östlich von dem an der Vereinigung der Sheles- 

-~ naia und des Kriwoi Torez belegenen Kronsdor- 

© fes Shelesnoie oder Shelesinskoie. 

ad. ip Sophjewka vereinigt in sich alle Erforder- 
misse zu dem erwähnten Zwecke: Auf dem 

-== Areal des 12,000 Dessätinen grossen Gutes 

=~ = setzen in der Nähe des herrschaftlichen Ge- 

© „bäudes, am rechten Ufer der Chatnaia, 7 


LA 


Flötze guter Backkohle, und in deren Han- 
genden ein ergiebiges Brauneisensteinlager 
auf. Zahlreiche andere Erzlager kommen in 
der Umgegend in einer Entfernung von 10 
bis 15 Werst vor, bei Nikitowka, Gossuda- 
rew Bujerak, Sholasnoín. bei Michallowks 
etc. vor. In geringer Entfernung nach Sü- 
den geht ein Kalksteinlager zu Tage, das den 


Zuschlag bei der Beschickung des Hohofens | 


liefern kann, Die Kohle und das Erz könn- 
ten sogar aus ein und demselben Schachte 
gefördert werden, wie das an vielen gesegne- 
ten Orten Englands, Schottlands und Bel- 
giens geschieht, die eben deshalb so wohl- 
feiles Eisen liefern. Fügt man hinzu, dass 
Sophjewka viel guten Ackerboden und Wie- 
sen, ja sogar noch Wald und im Ssadki hin- 
längliches Wasser hat, und dass man aus- 
ser dem Hohofen und den Grubengebäuden 
keine anderen aufzuführen gehabt hätte, da 
Wohnungen für alle Beamten und Arbeiter 
vorhanden — und endlich, dass der Besitzer 
dieses Gut zu jener Zeit für einen mässi- 
gen Preis dem Bergwesen abgetreten hätte, 
so muss man gestehen, dass die Umstände 
zur Anlage einer neuen Hütte kaum günsti- 
ger hätten zusammenfallen können, als hier. 
ad. 2) Bei den Gruben von Shelesnoie kommen auch 
Kohlen und Erze zusammen vor und gehö- 
ren diese Lager zu einer 43 Werst langen 
Zone derselben, von der weiter unten gesagt 
werden wird. Aber die Wassermenge ist hier 
viel geringer alsin Sophjewka. Zwar schlug 
Mevius vor, an einer passenden Stelle des 
Shelesnaiathales, die ich selbst gesehen habe, 
die Frühlings- und Regenwasser mittelst ei- 
nes Dammes aufzustauen, ein im ganzen 
Süden Russlands wohlbekanntes und übli- 
‘ches Verfahren, allein Letunowsky behielt 
sein Bedenken wegen möglichen Wasserman- 
gels und verwarf diesen Ort. Was aber die 
Erwerbung von Sophjewka anbelangt, so 
schrieb die Oberbergbehörde zu St. Peters- 
burg Letunowsky vor, sich auf solchen 
Kauf nicht einzulassen, sondern zur Anlage 
einer Eisenhütte einen passenden Ort auf 
82* 


503 Bulletin de l'Académie Impériale 504 
UB 

unbenutztem Lande der Reichsdomainen zu| wendigerweise nachtheilig auf das Geschüft und die 

suchen. Da Shelesnoie, ein Kronsdorf, ver- | Preise der Produkte wirken muss. i inb 


worfen war, und Mevius sich vergeblich be- 

müht hatte dem Wunsch der Oberbehórde 

zu genügen, ward endlich folgender Beschluss 
zur Ausführung gebracht: 

1) Man pachtete fünf Werst südlich von So- 
phjewka ein 100 Dessätinen grosses, dem 
Domainendorfe Korsun gehóriges Land- 
stück im Thale des Ssadkiflüsschens und 
den Besitzern zahlt man jährlich dafür ei- 
nen Grundzins von 49 Copeken von jeder 

 Dessütine. Für den Augenblick genügt 
zwar dieser Raum, bei vermehrter Bevól- 
kerung von Petrowskoi würde man aber 
sofort genóthigt sein, von einem Nach- 
barn, Herrn Danilow, noch mehr Land 
und zu hóherem Zins zu pachten oder zu 
kaufen, um, den Arbeitern der Hütte et- 
was Garten- und Wiesenland geben zu 
können, ohne welche es unmöglich wäre 

zu existiren und sesshafte Arbeiter zu er- 
halten. 

UM Von Hrn. Rajewsky pachtete man auf 

= seinen Kohlenflötzen ein 5 Dessätin. gros- 

. ses Grundstück, um eine Kohlengrube 
darauf anzulegen und verpflichtele sich 
kontraktlich zur Zahlung eines halben Co- 
pekens von jedem Pud geförderter Kohle. 
Wollte man mit der Zeit die Fórderung 
bis etwa 2 Millionen Pud jährlich ste. 
gern, was noch nicht viel ist, so hätte man 
Herrn Rajewsky jährlich 10,000 Rubel 
zu zahlen, also die Zinsen von einem Ka- 
pitale von 200,000 Rubeln, für welches 
man den ganzen Besitz leicht hätte acqui- 
riren kónnen. 

Die Benutzung des Erzlagers hat m sich 
selber vorbehalten. 

Der Hohofen nebst Zubehör, zwei Öfen zur als 
reitung, die Wohn- und Vorrathsgebäude wurden meist 
auf der schmalen Thalsohle des Ssadki erbaut und ein 
macadamisirter, 5 Werst langer Weg von der Hütte 
bis zur Kohlengrube angelegt. Statt dass man in So- 
phjewka alles bei einander gehaht haben würde, war 
jetzt ein komplicirtes Verhältniss entstanden, das noth- 


Wir besuchten zuerst die Kohlengrube. Die 7 hier 
vorkommenden Flótze streichen hora 7 bis 8? und fal- 
len mit 70 bis 80? nach Süden. Fünf von ihnen haben 
jedes eine Mächtigkeit von 3 F. bis 4 F. 8 Zoll; die 
zwei übrigen sind geringer. Den Bau leitet ein ausge- 
zeichneter Grub oiicer, Ssapalsky, der früher bei 
den Kohlenwer ken Polens in Dombrowa angestellt 
war. Von der Sohle des Chatnaiathales ist er mit ei- 
nem 400 Sashen — 2800 Fuss langen Stollen in dem 
Streichen der Flótze in den Berg gegangen. Dieser 
Stollen, der am Mundloche nur 18 Fuss, weiter nach 
WNW., weil die Erdoberfläche hier allmählich ansteigt, 
aber 280 Fuss unter dem Tage liegt; wird die Grube 
welche aus 4 Schüchten und mehreren Lichtlóchern 
besteht, vollstándig vom Wasser freihalten. Der ge- 
pachtete Antheil der Flótze allein enthält 100 Millio- 
nen Pud einer bituminósen, gut verbackenden Kohle 
welche 60 bis 75 Prozent Coak giebt. Sie ist übri- 
gens brüchig, zerfällt leicht und dürfte sich zu weiten 
Transporten nicht eignen. Der Schwefelkies, da er 
in grossen Knollen vorkommt, kann — D 
ihr getrennt werden. M 

Nach des Oberst Iwanow Analyse enthalt T 
Kohle: 


Flüchtige Theile KK 19, 7 0—20, 30 
DENM a a Re 79, 30—80, 30. - 
Hygroskopisches Wasser . 0,81— 1, 61. 


‚Ihre Heizkraft im getrockneten ege 
8200 Einheiten, im ungetrockneter 8049, (Gornoi J. 
1861). Ton dl 

Etwa 350 Fuss vom Ausgehenden verläuft im Han- 
genden dieser Flötze und ihnen parallel ein bedeuten- 
des Lager von Brauneisenstein dessen wir ‚schon m 
wühnten, ausser diesem Erzvorkommen, sind e: 
folgende, welche der neuen Hütte zu Gebote stehen: 

Gossudarew Bujerak, 10 Werst von Petrowskoi, 
Gorodischtsche 45 Werst, Stila 75 Werst. Das Gut 
des Hrn. Polsikow 7, Werst das Gut der . 
Campenhausen 45 Werst, auf einem Gru 
des Dorfes Korsun 7 Werst, Schtscherbinowka 253 
Nikitowka 18 W., das Gut des Herrn Tutkewitsch 
14 Werst, das Gut der Frau Gersewanow 1 
Krasnoi Kut, dem Baron Vietinghoff gehörig 60 M 


505 


des Sciences de Saint- Pétersk wee, 


das Gut des Herrn Oposchnänsky 2 W., das Gut 
des Hrn. Bsowsky, 12 Werst von Petrowskoi Sawod. 
Somit sind es 14 Orte, welche der Hütte Erz lie- 
fern könnten, und an allen denjenigen von ihnen, 
welche der Krone gehören und in unserem Verzeich- 
nisse ohne den Namen des Besitzers geblieben sind, 
hat die Hütte das Recht die Erze abzubauen mit der 
Verpflichtung für jedes geförderte Pud 1, Copeken, 
und für jede gepachtete Dessätine Land 53 Copeken 
jährlichen Zins zu zahlen. Auf Grundlage dieses Rech- 
tes wird in Gossudarew Bujerak, Gorodischtsche und 
in Stila Eisenerz gefördert. Aus Nikitowka stellen die 
Bauern es selbst zu 4 Cop. das Pud. (Mevius im 
Gorn. J, 1860, Heft 3, pag. 621). Durchschnittlich 
ward, nach Mevius Angabe, ein Pud Erz bei der 
Hütte mit 5'/ bis 6 Cop. bezahlt. Diese Erze sind im 
Laboratorium des Bergdepartements analysirt und die 
Resultate im Gorn. J. 1861 bekannt gemacht worden; 
Mevius giebt deren durchschnittlichen Metallgehalt 
2u 85°} bis 45% an, und spricht zugleich die Ueber- 
Zeugung aus, dass die Petrowsker Hütte, bei einer 
jährlichen Produktion von 300,000 Dud Gusseisen ih- 
ren-Erzbedarf immer vollauf aus jenen Lagern würde 
beziehen kónnen. Und dieser Meinung sind auch wir. 
Diese Erze sind Brauneisenstein, Thoneisenstein 
und Sphaerosiderit. Überall, wo ich die beiden ersten 
auf ihrer Lagerstätte untersuchen konnte, fand ich 
sie lagerfórmig zwischen den Schichten des Kohlenge- 
birges eingeschlossen; sie haben dasselbe Fallen und 
Streichen wie diese und enthalten nicht selten, wie z. 
B. bei Stila, gut erhaltene Petrefakten, z. B. Enkri- 
nitenstiele. Wie in anderen Sedimentairformationen 
80 auch in der Donezschen bilden diese Erzlager nie 
eine kompakte Masse, sondern bestehn, wie in dem 
Kohlengebirge Englands, Schottlands, Belgiens und 
des Olonezschen Gouvernements, aus Nieren und 
Knollen verschiedener Grösse, in eisenschüssigem Sand 
und Thon eingeschlossen. Ihre unbezweifelte Lager- 
Datur bürgt dafür, dass sie sich bis in dieselbe Tiefe 
erstrecken werden, wie die Kohlenflótze, Sandsteine 
und Kalksteine, deren Begleiter sie sind. H 
^ Ven der Kohlengrube bei Sophjewka begaben wir 
uns nach dem Kronsdorfe Nikitowka oder Saizowa, 
und von hier nach einem 5 Werst NW. davon liegen- 
genden Ort, an welchem ein dichter Spatheisenstein 
(Sphaerosiderit) nesterweise in Schichten der Bach- 


muter-Formation vorkommt. An der Oberfläche sind 
diese Erznieren meist in Brauneisenstein verwandelt, 
innen aber unverändert und von grünlich grauer Far- 
be. Nach dès Oberst Iwanow Analyse enthält die- 
ses Erz 43,38%, Eisen. Die kleinen Pingen, in denen 
man es hier im Winter abbaut, waren alle von Früh- 
lingswasser überschwemmt. Geht man von hier 1 
Werst in dem Thale des Popossowa-Flüsschens ab- 
würts, so gelangt man an ein grosses Lager dichten 
Gypses, das 35 bis 45 Fuss tief durch Steinbruchs- 
arbeit auf die Erstreckung von 3500 F. aufgeschlos- 
sen ist. 

Eine zweite Excursion war zur Besichtigung der 
dem Kosakenofficier Kamyschansky gehórigen Erz- 
lager bestimmt. Sie liegen 12 bis 14 Werst O. von 
Petrowskoi, 3 Werst S. von dem Gute Michailowka 
auf einer plateauartigen Hóhe zwischen den Thälern 
Pianaia Balka und Schirokaia. Nach Ssapalsky's 
Angabe, der dieses Vorkommen genau untersucht hat, 
befinden sich hier nahe bei einander 4 Erzlager. Das 
bedeutendste derselben fand ich durch zwei 8 bis 10 
Fuss tiefe Schürfe aufgeschlossen, die man durch eine 
unterirdische Strecke mit einander verbunden hatte 
ohne Zimmerung anzuwenden. Dieses Lager ist 6, 
bis 7 Fuss dick und besteht aus grossen Brauneisen- 
steinnieren; es streicht hora 7°, von NW.—SO. und 
fällt unter 65° nach SW. Wie fast alle Privatgruben 
im Donezgebirge, so wird auch diese nur im Winter 
belegt und steht im Sommer óde, weil da die Arbeits- 
hände bei den Feldarbeiten nóthig sind. Auf dem Rück- 
wege nach Petrowskoi besuchten wir am rechten, von 
einem hohen Felsenkamm dominirten Ufer des Bula- 
winflusses einige in der Nähe des Gutes Ubeshisch- 
tsche vorkommende Kohlenlager. Sie gehn am Aus- 
gange einer in den Bulawin mündenden Schlucht zu 
Tage; eins derselben war gut entblósst; es streicht 
hora 7 bis 8 NW.—S0. und füllt mit 70° nach NO. 
Nach Ssapalsky's Meinung ist dieses Lager die 
Fortsetzung eines auf dem benachbarten Gute Gerse- 
wanowa vorkommenden. Da die Kamyschanskischen 


 Erzlager und die begleitenden Sandsteine an der linken 


Seite des Bulawin liegen und ein südliches Fallen, die 
Gesteinslager am rechten Ufer aber ein nórdliches ha- 
ben, so geht daraus hervor, dass der Bulawin hier in 
einem antiklinischen Thale fliesst. Er bricht aus ihm 
weiter unten durch ein malerisches Querthal heraus. 


507 Bulletin de l’Académie Impériale 508 


Nachdem der Oberst Iwanow 1860 diese Gegend 
besucht hatte, erwähnte er bereits der Erzlager auf 
den Gütern Bsowsky’s, Kamyschansky’s, Ger- 
sewanows und Tutkewitschs, die alle am Bulawin 
liegen, fand aber auf der Petrowsker Hütte nur Vor- 
räthe von Bsowsky vor. Eine Generalanalyse dieses 
Erzes gab darin 44,76 Proc. Eisen an. Die übrigen La- 
ger waren damals noch nicht untersucht. 

Eine dritte Excursion war nach den 22 Werst NW. 
von Petrowskoi entfernten Shelesinschen Kohlengru- 
ben gerichtet. Es setzen hier 4 bauwürdige Flötze 
auf, welche einem Juden für eine jährliche Zahlung 
von 80 Rubeln zur Benutzung abgegeben sind. Die 
nur im Winter bearbeiteten Gruben waren, bis auf 
eine, von alluvialem Schutt erfüllt. In der einzigen zu- 
gänglichen Grube sahen wir ein 3 Fuss 3 Zoll mäch- 
tiges Steinkohlenlager, das hora 8'/, streicht uud mit 
60° nach S. fällt. Ehe wir unsere Bemerkungen über 
diese Gegend schliessen, haben wir eines wichtigen 
Umstandes zu erwähnen. 

Le Play c. l. pag. 324 machte schon darauf auf- 
merksam, dass die Kohlenlager von Saizowo, Schtscher- 
binowka und Shelesnoie, obwohl ziemlich weit von 
einander entfernt, doch sehr bestimmt auf einer und 
derselben Streichungslinie liegen, und alle fast unter 
denselben Winkeln nach SW. geneigt sind. Er schloss 
aus diesem Umstande auf einen kontinuirlichen Zusam- 
menhang der Lager, die sich also mindestens 20 Ki- 
lometer weit zusammengehórig erstrecken und an je- 
dem beliebigen Punkte dieser Linie zu erschürfen sein 
würden. 

Nach den von Ssapalsky und anderen Officieren, 
nach Le Play's Zeit in dieser Gegend gemachten 
. Entdeckungen, scheinen die Kohlenlager, welche auf 
der Fortsetzung dieser Linie bei Sophjewka und am 
Bulawin vorkommen, unbezweifelt zu derselben Gruppe 
zu gehóren und es würde Le Play's Linie nach einem 
nach SO. gerichteten Zuwachs von 23 Werst die 
ganze Linie aber eine Länge von 43 Werst erhalten. 
Es fragt sich nun, wie tief die Lager dieser kolossalen 
Linie in die Erde dringen, und wenn sie vielleicht 
durch Sprünge unterbrochen oder wellenfórmig gebo- 
gen sind, wo sie dann im Gebirge wieder erscheinen. 
Nur eine instrumentale Aufnahme könnte hierüber 
Aufschluss geben. 

Wenn wir auf Le Play’s Mestenges fussend, für 


ad EE 

die Lager dieser Linie eine Gesammtdicke von nur 19 
Fuss annehmen, was nicht zu viel ist, so würde jeder 
Quadratsashen (= 49 Quadratfuss) in runder Zahl 
840 Pud Kohle enthalteu. Wollte man sie auch nur 
bis in die geringe Tiefe von 550 Fuss aufschliessen, 
so kónnten sie in runder Zahl gegen 900 Millionen 
Pud geben. Wir wollen diese Zahl auf ein Drittel re- 
duciren und bekommen immer noch 300 Millionen 
Pud, welche diese Gruppe allein der Industrie zu lie- 
fern im Stande wäre. Dieses Beispiel mag genügen, 
um von dem bedeutenden Kohlenreichthum auf einem 
verhältnissmässig geringen Raume des Donezgebirges 
einen Begriff zu geben. Es wäre leicht eine ühnliche 
Schützung auch für andere Kohlenlager dieser Gegend 
zu machen, die ebenfalls mit Beharrlichkeit auf grosse 
Strecken sich hinziehen, z. B. südlich von Kamens- 
kaia im Kosakenlande und an manchen anderen Orten. 
Und bei Kamenskaia sind die Flötze auch von zahl- 
reichen Eisensteinlagern begleitet, die man jedoch we- 
nig beachtet und garnicht untersucht hat, weil man 
im Donezgebirge kein eigenes Eisen erzeugt. ^ 
Von Petrowskoi begaben wir uns zunächst nach 


dem 22 Werst S. davon gelegenen Gute des Fürsten 


Paul Lieven, das Lager oder Lagery genannt, weil 
zur Zeit Peters des Grossen sich hier ein befestig- 


tes Kriegslager befand, dessen Erdwälle sich noch ef- - 


halten haben. Das Gut ist besser unter dem Namen 


'Alexandrowka bekannt. Der Kalmius bildet hier die 


Grenze zwischen dem Gouvernement wee 
und dem Kosakenlande. 

Le Play erwähnt zwar der ‚Kohlenlager von Ae 
xandrowka (c. l. pag. 296) und erklärt sie für die 
besten, die er im Donezgebirge gesehn; ihren Abbau 
thaten diei damals die Bauern und er war sehr schwach. 
Der Fürst Woronzow, der die Kohlen- und Eisen- 
industrie hier gern in blühenden Zustand gebracht 
hätte, pachtete im Jahre 1842 die Alexandrowkaflötze 
von dem damaligen Besitzer Schidlowsky, mee: 30 
Jahre, unter den vortheilh ngen 
derselben sicherte dem Fürsten das m 
Recht auf dem ganzen Terrain des Gutes alle noch zu 
entdeckenden nutzbaren Mineralien abzubauen und zu 
verwerthen; ein anderer Punkt verpflichtete den Besi- 
tzer keine andere Kohle zu brauchen als die vom FT" 
nehmer geförderte. Der Fürst vermachte vor seinem 
Tode diesen merkwürdigen Kontrakt einem 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


Iwanow und als der Fürst Lieven das Gut von den 
Schidlowsky's käuflich an sich brachte, konnte er 
sich den lästigen Verbindlichkeiten dieses Kontrakts 
nicht entziehen. Iwanow baut das bedeutendste der 
hiesigen Flótze seit 23 Jahren ab. Es liegt 5 Werst 
Su vom Lager, in der Nähe des Dorfes Alexandrowka, 
ist 6 Fuss dick, streicht hora 7°, NW.—SO. und fällt 
mit 31? bis 39^ nach NO. 

Wir fanden hier einen regelrechten Abbau. Man 
hat das Flótz mit drei 27 Sashen — 189 Fuss tiefen 
Schachten angefahren und ging sodann im Streichen 
mit 2 Strecken, jede von 120 Sashen — 840 Fuss 
Lünge nach beiden Seiten vor. Die Grubenwasser wer- 
den mittelst einer englischen Dampfmaschine gehoben 
und setzen in einem dazu eingerichteten Behälter viel 
Eisenocher ab, den man als Fürbestoff verwendet. 

— Nossow berechnet den durch Iwanows Arbeiten 
aufgeschlossenen Kohlenvorrath auf 5,540,000 Pud. 
DieKohle ist glänzend, schiefrig, enthält dünne Schwe- 
felkiesschnüre, backt zu schönen Coak zusammen und 
kam in 3 Fuss langen, rektangulairen Blócken gebro- 
chen werden, die sich trefflich zum Transport eignen. 
Sie sind 1 bis 1'/, Fuss dick und können Jahre lang, 
ohne zu zerfallen, an der Luft liegen. Iwanow ver- 
kauft seine Kohle zu 8 bis 9 Kop. an der Grube. Das 


Hangende des Flótzes ist ein fester Sandstein, das 
Tiegende Schieferthon; über dem Sandsteine folgt ein 
‘dichter Kalkstein. Auch Eisenerze sind in der Nähe zu 
erwarten, da man Bruchstücke von ihnen an mehre- 
ren Orten gefunden hat. i 
^ Auch die Umgebungen des Lievenschen Gutes 
'sind reich an Steinkohlen. Zwei Werst S. von Alexan- 
drowka hat der Verwalter desselben, Hr. Sidorow, 
ein 2/, Fuss mächtiges Flötz sehr gute Kohle aufge- 
Schürft, das hora 8'4 NW. — SO. streicht und mit 
d5*hora 9 ,NO.flt.. à - 
— Wenige Werst südlich von diesem Punkte wird in 
‘der Schlucht Durnaja Balka, auf dem Besitze Kathari- 
‘nowka und Darjewka der Frau Nesterow, ein 3 F. 
'6 Zoll mächtiges Kohlenlager abgebaut, das hora 57, 
‘streicht und mit 15° bis 20° nach N. fällt. Die hier ab- 
gesenkten Schachte sind 98 bis 119 Fuss tief. Einige 
Warta W van hiarantdoaktaRntschenko auf seinem 


VEM 175 TUL 


LIIUVU TL 


T1... 1: 


"Flótz, das hora 5 bis 6 streicht und mit 15° nach 


des vorhererwähnten Lagers sein, mit welchem seine 
Dimensionen und sein Streichen und Fallen überein- 
stimmen. 

Rutschenko hat das Flótz mit zwei Schachteu an- 
gefahren, von denen der eine 56, der andere 84 Fuss 
tief ist. 

SSW. von hier, am linken Ufer des Flüsschens Schi- 
rokaia, unweit des Kalmius, zwischen dem Chutor 
Awdotjina und dem Gute Mandrykina, werden zwei 
Kohlenlager abgebaut; auch sie streichen hora 5 bis 
6 und fallen ebenfalls flach nach N. Das eine ist 2% 
das andere 3%, Fuss mächtig. Über die industrielle 
Bedeutung dieser Gegend für die Zukunft, werde ich 
mich später ausprechen. Von dem Gute Lager reisten 
wir in SW -Richtung auf die von Mariupol nach 
Bachmut führende Poststrasse hinaus nach der Sta- 
tion Staroie Michailowskoie. Hier geht am rechteu 
Ufer der Lasowaia ein dichter grauer Kalkstein mit 
undeutlichen Resten von Brachiopoden und Crinoiden 
zu Tage. Er gehórt wohl ohne Zweifel der Bergkalk- 
formation an und hat ein schwaches Fallen nach N. 
Oben, am hohen Thalrande liegt hellgrauer Kalkmer- 
gel auf ihm, dessen Alter sich nicht bestimmen lässt. 
Wegen der vielen Feuersteingerülle, die auf ihm um- 
herlagen, kënnte man ihn vielleicht, der Kreide bei- 
zählen. In einem in der Nähe vorkommenden ro- 
then, eisenschlüssigen Sandstein hat man beim Schür- 
fen Schieferthon und in ihm Kohlenschmitzen entdeckt. 
Es springt also hier das Steinkohlengebirge ein wenig 
weiter nach W. vor, als Le Play angiebt. 

Bei der nächsten, südlich von hier gelegenen Post- 
station Nowo- Michailowskoie, kommen zwei Werst 
westlich von derselben, am rechten Ufer des Flüss- 
chens Suchije Jaly wieder Schieferthone mit Kohlen- 
schmitzen vor, doch konnten keine bauwürdigen Flötze 
entdeckt werden. Die von Le Play, pag- 299 ,:er- 
wähnten Schurfarbeiten an demselben Flusse, liegen 
weiter nach W. und wurden, obgleich sie drei Flötze 
aufschlossen, wegen heftigen Wasserandranges aufge- 
geben. Über dem erwähnten. Schieferthon sah der 
Lieutenant Nossow bier rothen und gelben, glimmeri- 
gen Thon und in ihm Platten rothen Sandsteines, aus 
denen im Dorfe Konstantinowka Mühlsteine angefer- 
tigt werden. Noch höher lagen weisse Mergel der 
Kreideformation. 


se die Fortsetzung 


- Den Granit der Ukraine erblickten wir auf unse- 


511 


Bulletin de l'Académie Impériale 


rem Wege zum ersten Male an der Nassen Wolnowacha 
(Mokraia Wolnowacha) bei der Station Nowo- Nikoli- 
na. Ein schönes Felsprofil am linken Ufer zeigt in sei- 
nem unteren Theile einen grobkórnigen Granit aus 
fleischrothem Orthoklas und weissen Quarz. Der Glim- 
mer scheint zu fehlen. Unmittelbar auf dem Granit 
liegen dicke Schichten weissen Quarzsandsteines, der 
ein ostwestliches Streichen, geringes Fallen nach N. 
hat, und das unterste Glied des hiesigen Steinkohlen- 
gebirges zu sein scheint. 

Ebenso schón sahen wir dieses Verhältniss bei dem 
12 Werst O. von hier gelegenen, von Griechen be- 
wohnten Dorfe Stila an dem Flüsschen Trockne Wol- 
nowacha, wo es von Murchison bereits beobachtet 
ward. Die Trockne Wolnowacha verdankt ihren Na- 
men einer sogenannten perte. Sie verliert sich näm- 
lich oberhalb Stila in die Hóhlungen des Bergkalks 
und tritt nach einem unterirdischen Laufe von eini- 
gen Werst unterhalb Stila wieder hervor. Bei Stila war 
das übrigens sehr scharf gezeichnete Flussbette ganz 
wasserleer. 

Die Eisensteingruben, deren wir oben bereits er- 
wähnten, liegen 1'5 Wert N. von Stila. Wir sahen ein 
3 Fuss 6 Zoll mächtiges Lager von Brauneisenstein, 
das hora 5 streicht und mit 14° nach N. fällt. Con- 
centrisch schalige, ovale Geoden und unregelmässig 
gebildete. Knallen: ‘won Brauneisenstein, : in denen En- 


A 


) vorkommen, 


senschüssigem Sand und Thon. Man hat in der Strei- 
chunglinie viele kleine Pingen angelegt und sie mit- 
telst einer horizontalen, unterirdischen Strecke un- 
ter einander verbunden. Auch hier geg pur im Win- 
ter gefördert. 

Auf unserer Weiterreise nach Berdänsk-kamen wir 
nun in das Pontische Tertiairgebiet hinein. Da ich 
meine wenigen Beobachtungen in einem besonderen 
Aufsatze über das Asowsche Meer mitzutheilen beab- 
sichtige, will ich hier nur kurz über dasselbe hinweg- 
gehn. Wir erreichten Mariupol in den letzten Tagen 
des Juli, reisten sodann nach Berdünsk, wo ich die 
angemeldete Ankunft des Generals v. Kotzebue, Ge- 
neral-Gouverneurs von Neurussland abwarten wollte, 
um demselben die Resultate meiner Uotenadhpte 
mitzutheilen. Als aber die Nachricht eingelaufen war, 
Hr. y. Kotzebue werde die beabsichtigte Reise- icht 


liegen 
dicht bei einander in einem lockern Gesiebge von ei- | 


unternehmen, begab ich mich über Melitopol ung 
Orechow nach Al drowsk und nach Jekaterinoslay. 
So berührten wir das merkwürdige und leider. noch 
so sehr mangelhaft und dürftig untersuchte Granitge- 
biet des Dneprs, bei dessen näherer Erforschung man 
gewiss viel Neues lernen würde. Wollen wir hoffen, 
dass die Geologen und Mineralogen der bereits be- 
stätigten und im Mai 1865 zu eróffnenden Odessaer 
Universität eine monographische Erforschung dieses 
eigenthümlichen Gebiets zu einer ihrer nächsten Auf- 
gaben machen werden. " 


Um vom Dnepr her wieder in das Donezgebirge zu ` 


gelangen, schlugen wir den Postweg über Nowomos- 


kowsk und Pawlograd nach Bachmut ein. a 


Im Vergleiche zu den dürren Stätten, die wir durch- 
wandert hatten, erschien diese Gegend wasserreich 
und fruchtbar, grüne Gärten und Wiesen wechseln 
mit wohlbelaubten Wäldchen und Wäldern. Bei No- 
womoskowsk fuhren wir zwei Werst weit durch einen 
schön bestandenen Eichenwald. Aber nirgend sahen 
wir an der Strasse anstehendes Gestein, bis wir nach 
der Station Dmitrjewka kamen. Drei Werst von der: 


selben, am hohen rechten Ufer der Samara gehn die _ 


sandigthonigen Gesteine der untern Kreideformation 
zu Tage. Das ganz ime linke Ufer ist mit Eichen? 


d) Wechsel von dünnen, weissen und > 
RT — — : 
ten 


} TM 
"të d 


wald bestanden. 54 pd 
a) Tschernosem. zu, UL ` gir 1F.—2. 
b) Brauner Diluviallehm `... RE 
c) Weisser, lockerer, geschichteter ^ ^. 
Sand, oft zu feinkörnigem Sandsteine y nlt 
erhärtet, der in Blöcke zerfällt, die ^" 
dann zu Thale gleiten und Haufwerke tout 
bilden. Es ist genau dieselbe Erschei- ^ ^ ^. 
nung, die ich bei Jendowischtsche, "= = 
15 Werst von Woronesh, beschrieben ^ — ^" 
habe im 21. Bändchen der Beiträge ^^ ^^ 
zur Kenntniss des Russ. Reiches. . 4» — a 


d) Fester, qitrdiger,  feialehiger; hell. or 
gelb und graugefärbter Sandstein, der 
nach allen Richtungen von seiten La 
schen, oft plattgedrückten Hóhlun- ^ ~ 

gen gen durchzogen ist, an deren Wände ` 

man von Pflanzenrinden ` 


dat, "OM TEE 


513 des Sciences de Saint-Pétershourg. 514 


zu erkennen glaubt. Die Hóhlungen 
sind oft mit lockerem Sande angefüllt 1 F. 8 Z. 
e) Wechsel bunterSandsteinlager, wie d 21 bis 25 F. 


Obgleich wir in diesen Gesteinen keine bestimmba- 
ren organischen. Reste fanden, stehe ich nicht an die 
Schichten von c bis e inclusive der untern, sandigen 
Kreideetage beizuzählen, wegen ihrer grossen litholo- 
gischen Ähnlichkeit mit der in andern Gegenden Russ- 
lands unter der weissen Kreide liegenden Sandstei- 
nen. Da die Mächtigkeit dieser Etage in Russland nie 
gross zu sein pflegt, so darf man glauben, dass die 
Schichten des Steinkohlengebirges bei Dmitrijewka 
nicht. sehr tief unter dem Tage liegen werden. Dabei 
nehme ich freilich, nach der Analogie von Lissi- 
tschansk, Slawänka und ähnlichen Orten an, dass zwi- 
schen er unteren Kreideetage und den min der 
Kohlenperiode : auch bei Dmitrijewka keine Juraschich- 
ten ‚eingeschaltet sind. 


In Slawänka sigah besuchten wir zunächst 
einen LG Werst NO. davon entfernten 150 Fuss ho- 
hen Thalabhang am rechten Ufer des Byk, (das linke 
ist niedrig) und sahen am oberen Rande desselben die 
bei Dmitrijewka unter lit. c, d, d und e beschriebenen 
Sandsteine anstehn. Sie ziehen sich in óstlicher Rich- 
tung fort und man kann sie bei dem 14 Werst NO. 
von Slawünka liegenden Gute Sawidowa oder Chlopo- 
wo des Fürsten Kudashew, so wie bei dem 1% W 
SW. von Chlopowo belegenen Dorfe Kriworosbje wie- 
der beobachten. An beiden Orten sind jedoch unter 
ihnen, im Tiefsten der Thalsoble des Byk und i in a den 
benachbart 
der Steinkohlenperiode entblósst. In. der Nähe von 
Chlopowo entdeckte vor einigen Jahren ein Bauer in 
einer steilen, von der Frühlingsfluth unterwaschenen 
Schieferthonwand ein Steinkohlenlager, verheimlichte 
aber seinen Fund, bis der nachforschende Gutsver- 
walter ihn zum Geständniss brachte. Dieser schürfte 
das Flötz an mehreren Stellen auf. Später ward es 


auf den Wunsch des Besitzers von dem Bergofficier | 


keneen untersucht, wobei sich Folgendes 
ergab: 

Das 2 Fuss 11 Zoll mächtige Flötz guter, bitumi- 
nóser Backkohle streicht hora 10°, von NW.—$0. 
und fallt mit 45° bis 50° nach NO. In der Richtung 

ward es 3 Werst weit verfolgt und auf 


“ii 


Tome VIII. 


dieser Strecke, d. h. vom Byk bis zu dem in ihn mün- 
denden Wodinaflüsschen, an mehreren Stellen aufge- 
schürft, wobei man 600 Pud guter Backkohle erhielt. 
Als man aber den Hauptschurf bis in 56 Fuss Tiefe 
gebracht hatte, strömte das Wasser so heftig zu, dass 
man es ohne Pumpen nicht mehr gewältigen konnte. 
Der Besitzer besass aber die Geldmittel zu fortgesetz- 
ten Arbeiten nicht und die unvollendete Untersuchung 
ward unterbrochen. Nach Kotschershinsky’s An- 
gabe sollen auch an anderen Stellen des Bykflusses 
Gesteine der Kohlenperiode entblósst sein, und in der 
That sahen wir sie 1'/, Werst S. von Sawidowo, am 
rechten Ufer des Byk bei dem Dorfe Kriworoshje 
gelbgraue, feinkórnige Sandsteine und hellgraueSchie- 
ferthone mit 9^ nach OSO. fallen; sie sind unmittel- 
bar von lockerem Sandstein der unteren Kreideetage 
bedeckt, der bis an den hóchsten Thalrand aufsteigt. 

Wenn man von Slawünka nach Bachmut reisend, 
14 Werst von der Station Grischina zurückgelegt hat, 
befindet man sich auf dem Gebiete des Domainendor- 
fes Nowoekonomitscheskoie. Eine Werst N. von die- 
ser Stelle der Poststrasse, auf einer Hóhe, hat man 
unlüngst ein Steinkohlenlager entdeckt und mit zwei 
Schachten angefahren. Es ist 3 Fuss 9 Zoll dick, 
streicht hora 11 und fällt mit 12° nach NO. Bis in 
40 Fuss Tiefe war die Kohle locker, zerstórt, tiefer 
aber fest und von guter Beschaffenheit. Mittelst eines 


.| 74 Fuss tiefen Schachtes und einer Strecke von 420 


Fuss Länge hatte man ein Kohlenfeld von 1500 OSa- 
shen aufgeschlossen, das ungeführ 300,000 Pud Hiie- 
fern kann. 

Da man die das Flótz bei cfa Gesteine in ih- 
rem Streichen 12 Werst weit verfolgen kann, so darf 
man annehmen, dass auch ersteres sich auf dieser gan- 
zen Strecke werde auffinden lassen.-Die Richtung führt 
aber gerade auf das Dorf Galyzinowka und es würe 
wohl zu wünschen, dass diese Lokalität näher unter- 
sucht. würde. 

Das Domainenministerium hat den Abbau dieses 
Lagers dem Gutsbesitzer Schabelsky auf 15 Jahre 
für eine jáhrliche Zahlung von 80 Rubeln gestattet. 
Es wiederholen sich also bei Sawidowo und Nowoeko- 
nomitscheskoie die schon viel früher westlich von 
Isium bei dem Dorfe Petrowskoie bekannt gewordenen 
Verhältnisse, nur mit dem Unterschiede, dass bei Pe- 
trowskoie auch noch Juraschichten die Gesteine der 

33 


515 


Bulletin de l'Académie Impériale 


516 


Steinkohlenperiode bedecken. Bei Sawidowo und No- 
woekonomitscheskoie fehlen sowohl diese, als auch die 
Bachmuter Gesteine. Man darf daher annehmen, dass 
die Bachmuter-Gesteine sich in einer Entfernung von 
20 Werst westlich von ihrem sichtbaren Rande schon 
ausgekeilt haben. Bei Staraia Torezkaia, das 5 Werst 
von der Westgrenze der Bachmuter-Formation liegt, 
ist das noch nicht der Fall, da hier zwischen den ent- 
blössten Schichten der Kohlenperiode und denen der 
Kreidesandsteine Bachmuter - Gesteine eingeschaltet 
sind. 

Ziehen wir Alles über diesen Gegenstand Gesagte 
in Betracht, so geht daraus hervor, dass man auf dem 
ganzen, zwischen den Flüssen Kriwoi Torez, Suchija 
Jaly und Byk liegenden Raume in verhältuisunäkeig 
geringer Tiefe unter der Kreidesandstein - Bedeckung 
Schichten der Kohlenperiode werde erbohren können. 

Die praktische Wichtigkeit dieses Umstandes für 
eine künftige Südbahn am Dnepr ist gewiss gross ge- 
nug, um eine genaue Durchmusterung und Anfnahme 
dieser Gegend zu rechtfertigen. 

Zum Theil nach meinen eigenen Messungen und 
Schätzungen, zum Theil nach den Angaben Anderer, 
glaube ich annehmen zu können, dass man die Ge- 
steine der Kohlenperiode und mit ihnen auch Kohlen- 
lager in 100 bis 150 Fuss Tiefe werde auffinden kön- 
nen, wenn man die Plätze dazu in Thälern wählt, wel- 
che die Kreidesandsteiue bis unter den Horizont 
jenes harten Sandsteines aufdecken, dessen oben bei 
Dmitrijewka und Slawänka erwähnt wurde. 

Diesen Sandstein sahen wir nochmals bei dem 6 
Werst westlich von Bachmut, an der Poststrasse be- 
findlichen Gute Iwanowskoie, wo am hohen, steilen 
Abhange der Stunka beide Etagen der Kreideperiode 
zu Tage gehen: Oben weisser Kreidemergel mit Zxo- 
gyra vesicularis und vielen Feuersteinknollen, unter 
ihm lockere, gelbe, feinkórnige, thonige Sandsteine, 
in deren oberen Horinzonten der feste Sandstein er- 
scheint; man sieht ihn von weitem in losgetrenn- 
ten Blócken am Abhange liegen. Das hier aufgeschlos- 
sene Profil zeigt auch, dass die beiden Kreideetagen 
hier nicht horizontal, sondern etwas nach Westen 
geneigt sind. An der rechten Seite der Stunka sieht 
man in einem tieferen Niveau als das der Kreidesand- 
steine, rothe Thone und helle Mergel anstehn, welche 
ich ihrer lithologischen Beschaffenheit zufolge der | 


| eine Mächtigkeit von 3 bis 4 dmn und der Rest 


Bachmuter-Formation beizühlen möchte. Ist diese An- 
nahme richtig, so würden die Kreidesandsteine hier 
eine Gesammtmächtigkeit von 120 Fuss nicht über. 
steigen. 

Hiermit schliesse ich meinen Bericht über das im 
Donezgebirge Beobachtete. Aus Bachmut begab ich 
mich nach Taganrog und reiste von hier zur See über 
Kertsch nach Jalta, wo ich Hrn. von Kotzebue über 
den Erfolg meiner Reise Mittheilungen machte. Den 
Rückweg nach St. Petersburg nahm ich zur See bis 
Taganrog und von hier über Lugansk, Bachmut, Char- 
kow und Moskau. In Lugansk traf ich mit dem Direc- 
tor des Bergdepartements General Rachette zusam- 
men und besprach mit ihm vorläufig einige in Bezug ` 
auf die Uptersuchung des Gebirges nothwendige Mir 
regeln. SH 

Blicken wir nochmals auf das Gebirge zurück e 
versuchen wir seine industrielle Bedeutung uns klar 
zu machen. 

Das Gebirge ist sehr reich an guten und iam 
besten Steinkohlen und weist auch einen nicht unbe- 
deutenden Vorrath guter Eisenerze auf, deren Metall- 
gehalt, nach Le Play's und Iwanows Analysen nie 
weniger als 24"/ beträgt, aber bis 45, 54 und 56), 
steigt. Diesen Mineralreichthum bezeugt nicht nur 
mein kurzer Bericht über die drei von mir besuchten, 
an den äussersten Rändern des Gebirges liegenden Ge- 
genden, sondern wir wissen seit langer Zeit von ihm 
durch die Untersuchungen meiner Vorgünger und in- 
sonderheit durch die vortreffliche, im Jahre 1845 pu 
blicirte Arbeit des Hrn. Le Play. Dieser kannte und ` 
beschrieb in den obenerwühnten 8 Gruppen 225 Stein- 
kohlenlager, jedes von 1 Fuss 9 Zoll mittlerer Mäch- 
tigkeit. Ihre Gesammtmächtigkeit würde. also 390 F. 
betragen. Die Mächtigkeit der 30 Le Play bekannten 
Eisenerzlager giebt er leider nicht an. | 

Seit dem Erscheinen dieses Werkes sind 20 Jahre 
vergangen und in diesem Zeitraume so viele neue Koh- 
len- und Eisensteinlager aufgedeckt worden, dass die 
Anzahl der ersteren gegenwärtig 643, die der letzte- 
ren 70 bis 80 betrügt. Von diesen 643 Kohlenflótzen 
haben 74 eine Mächtigkeit von 1 bis 2 Fuss, und 75 


22b 


4 bis 7 Fuss mächtig. - pen 
Die neuen Didis Él man den dur 


. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


agesat Kohleskoneiniich been Nachsuchun- 
gen, also der Kunst, und auch dem energischen Denuda- 
tionsprozesse der Natur. Die Schnee- und Regenwasser, 
deren Arbeit weder durch Wald noch durch hohes Gras 
abgeschwächt wird, wirken mit ihrer ganzen Kraft un- 
mittelbar auf den kahlen, hügeligen Steppenboden und 
schwemmen ihn alljährlich in kräftigster Weise ab, 
wobei sie ihn, namentlich da, wo sie sich in Schluchten 
zu wüthenden Bächen zusammendrängen, tief aufwüh- 
len. So bringt jeder Frühling neue Lager an den Tag, 
von denen manche schon ausgebeutet werden. Auf 
pag. 381 seines Buches bemerkt Le Play, er kenne 
im Donezgebirge keine einzige Lokalität, an welcher 
zusammen mit den Kohlenflötzen auch Erzlager vor- 
kommen, und man werde also bei der Anlage einer 
Eisenhütte stets genöthigt sein das eine dieser Mate- 
rialien mehr oder weniger weit heranzuführen. Dar- 
auf aber erwidern wir, dass auch dieser Umstand sich 
geändert hat. In Sophjewka, in Shelesnoie, in Gossu- 
- darew Bujerak kommen Kohlen und Erze so nahe bei 
einander vor, dass man sie sogar aus einem und dem- 
selben Schachte würde zu Tage fördern können und 
an vielen anderen Orten, wie z. B. am Bulawin würde 
der Weg der Erze bis zu einem auf denKohlenflötzen 
erbauten Ofen nur wenige Werst betragen, und könnte 


Industrie die Dimensionen erhalten können, wie in 
Grossbritannien, aber sie würde unsern Süden mit 
Bahnschienen, mit Lokomotiven, Ackerbaumaschinen 
mit eisernen Geräthen aller Art und Grösse und mit 
Kohlen versorgen und den Staat von dem für die Fi- 
nanzen desselben so drückenden Import dieser Gegen- 
stände aus dem Auslande ‘befreien können. Odessa 
verbraucht bis auf den heutigen Tag englische Stein- 
kohle, welche als Ballast, daher sehr wohlfeil, von 
den, russisches Korn begehrenden Schiffen gebracht 
und um 14 bis 22 Copeken das Pud verkauft wird. 
Und in Odessa und fast allen anderen Pontischen Hä- 
fen laden fremde Schiffe jährlich die grössten Massen 
englischer und belgischer Bahnschienen, Lokomoti- 
ven, Dampfmaschinen und Ackerbaugerätlie aus, die 
dann aufl 0 ihrem Be- 
ti t werden, tobi sieein von Koh- 
lenlagern und Eisenerzen strotzendes Land überschrei- 
ten, das alle diese Bedürfnisse selbst erzeugen kónnte. 
Und wie viele dieser Dinge, namentlich die Ackerbau- 
maschinen, versagen nach kurzem Gebrauche ihren 
Dienst in Folge einer Beschüdigung und bleiben oft 
für immer liegen, weil sie, wegen Mangel an Mecha- 


oO 


A fanl 


| 


nikern und mechanischen Werkstätten nicht reparirt . 
werden können. Die Gründung eigener Eisenhütten 


also hier ebenfalls eine wohlfeile Eisenproduktion eta- | und Maschinenfabriken in unserem Süden würde auch 


blirt werden. ! 
. Und wenn Le Play pag. 380 sagt: 


diesem Übel abhelfen. 
Will man bei der Anlage neuer Kohlen- und Eisen- 


«Il est donc evident pour moi qu'on pourra parvenir, werke einen sicheren Weg gehen und jede etwanige 


avec du temps de la perséverance, a fabriquer dans 
la chaine du Donetz des fontes de qualité convenable 
pour le moulage ou pour l'affinage; mais je n'oserais 
affirmer que cette industrie soit appelée à y prendre 
un grand développement; il n'est pas méme certain 
qu'elle puisse y trouver des conditions économiques 
assez avantageuses pour lutter avec succès contre les 
produits des forges situées sur les bords de l'Oka ou 
dans la chaine de l'Oural», und wenn er seine Meinung 
auf der Wohlfeilheit des Uralschen Roheisens begrün- 
det (pag. 382), so kónnen wir jetzt, auf den Grund 
neuer Thatsachen und seit jener Zeit eingetretener 
neuer Umstände behaupteu, dass das Donezgebirge bei 
richtiger Benützung seines Minera Reichthums das 
ganze südliche R und mit wohl- 
feiem Eisen der wörschiedenstän Form und Bestim- 
mung zu n würde. Nie wird diese 


3. 1 


Überschätzung des Mineralreichthums im Donezge- 
birge vermeiden, so hat man vor allen Dingen Le 
Plays schöne Arbeit in der Weise wie er und wo- 
möglich noch umfassender fortzusetzen, das heisst 
also alle seit seiner Zeit entdeckten Kohlen- und Erz- 
lager genau zu vermessen, deren Beschaffenheit che- 
misch zu untersuchen und vermittelst geodätischer 
Operationen die genaue Lage derselben auf einer Karte 
erossen Maassstabes zu verzeichnen. 

Solche Karten, begleitet von einem während der 
Vermessung angefertigten, alle nothwendigen geogra- 
phischen und statistischen Details enthaltenden Texte, 
würden eine mathematisch sichere Grundlage für alle 
berg- und hüttenmännischen Unternehmungen in jener 
Gegend bilden. Hätte man sie schon vor 10 Jahren 
gehabt, so würde man vielleicht die Petroswskoier 
Hütte an einen anderen Ort gestellt. rtm an dem 


519 


Bulletin de l’Académie Impériale 


520 


man den beschwerlichen Transport der Kohle und der 
Erze zur Hütte vermeiden konnte. 

Als ich das Donezgebirge 1863 besuchte, glaubte 
man allgemein, der Bau der Sewastopoler Bahn werde 
zu Stande kommen und ich wies daher auf die Noth- 
wendigkeit hin, zuerst den an Kohlen und Erzen rei- 
chen Westrand des Gebirges in jener Weise zu ver- 
messen, um die dem Dnjepr zunächstliegenden pro- 
duktiven Lager genau kennen zu lernen und zu ver- 
werthen. Sie liegen in einer Entfernung von 160 bis 
170 Werst von diesem schiffbaren Strome und haben 
daher eine besondere Wichtigkeit, deren sich ihre Be- 
sitzer auch vollkommen bewusst sind. 

Als ich nach meiner Rückkehr nach St. Petersburg 
dem Bergdepartement das motivirte Projekt zu einer 
solchen Vermessung vorstellte, ward dasselbe von 
dem Finanzminister Hrn. von Reutern bestätigt und 
die Bergofficiere, Gebrüder Nossow, mit der Aus- 
führung desselben beauftragt. Nach einer denselben 
gegebenen Instruktion begannen sie ihre Arbeit im 
Mai 1864 damit, dass sie den ganzen Raum bereis- 
ten, auf welchem unter den bedeckenden Kreidesand- 
steinen Schichten der Kohlenperiode inselartig auftau- 

. chen. 

So wenig war diese Gegend hakanak, dass die Ge- 
brüder Nossow beider Besichti rselbe 
den zwei Kohleninseln bei Sawidowo und bei Nowo- 
ekonomitscheskoie, welche auch Le Play schon an- 
giebt, neun andere entdeckten und in ihnen 11 neue 
Kohlenflötze, von denen eines 1 Fuss 7 Zoll mächtig 
ist; die übrigen sind geringer, aber vier von ihnen auch 
bauwürdig. Nach der Rundreise schritten die Nos- 
sows sogleich zur geodätischen Aufnahme der ent- 
deckten Kohleninseln, und es liegt uns jetzt (Januar 
1865) bereits der vollständige Bericht über die Ar- 
beiten des ersten Jahres vor. Es sind denselben drei 
vortreffliche Karten und viele geologische Durch- 
schnitte beigelegt. Eine Karte, im Massstabe von 1 
Werst im Zolle, enthält alle Details der Aufnahme; 
eine zweite im Mäassstähe von 3 Werst im Zolle ist 
besonders dazu bestimmt, die geologischen Verhält- 
nisse zu zeigen. Man erkennt auf ihr unter anderem 
auch sehr leicht, welche Entblössungen von Kohlen 
zusammengehörig, das heisst Theile ein und desselben 
Flötzes sind. So wird nicht nur die ganze Länge eines 
Flötzes, sondern es werden auch leicht die Punkte er- 


, ausser 


kannt, wo man das durch Alluvium maskirte Flötzer- 
schürfen kann. Die Nossows haben dann auch wäh- 
rend der Vermessung mehrere Schürfungen und Boh- 
rungen bis in geringe Tiefe mit gutem Erfolg ausführen 
lassen. Wir werden seiner Zeit über diese, auf die 
Dauer von vier Jahren festgesetzte Vermessung und 
deren Resultate Bericht erstatten und wollen hier nur 
noch erwähnen, dass sie zwei interessante Verhält- 
nisse aufgeklärt hat. Es ist erstlich gelungen, die 
Grenze des Dnjeprgranits im Osten und das äusserste 
Vorrücken der Kohlenbildung nach Westen zu erken- 
nen und dadurch für alle Zukunft die bei Einigen 
sich regende Hoffnung zu zerstören, in der unmittel- 
baren Nähe des Stromes Steinkohlen zu entdecken. 
Zweitens hat die Vermessung jener Inseln ergeben, 
dass die Schichten der Kohlenperiode auf dem genann- 
ten Raume keine etwa von Süd nach Nord aufsteigende 
Reihe bilden, sondern antiklinal und synklinal undu- 
lirt sind. TT 

Wir haben am Schlusse unserer Mittheilungen wë 
eines Umstandes zu erwähnen, der bei der Anlage von 
Hüttenwerken und Gruben von Wichtigkeit ist. Es ist 
der oft bemerkte Wassermangel im Donezgebirge. . 

Ich kenne in Europa kein anderes Land, wo wie 
hier die Flüsse in nasse und trockene eingetheilt wer- 
den, wie z. D. der nasse und trockene Jaly, i 
Wolnowacha etc. 

Und was man hier mit dem hihaisin Na- 
men eines nassen Flusses belegt, würde bei uns im 
Norden ein elendes, versiegendes Bächlein sein, das 
ein Kind ohne Gefahr, ja ohne seine Knie zu netzen, 
durchwaten kann. ET 

Es sind in der That im Gebirge- grosse Strecken 
anzutrefien, die keine Spur von Wasser an der Ober- 
fläche haben. Seen kennt man hier garnicht, die Quel- 
len sind selten und schwach, die Flüsse meist in trost- 
loser Verfassung. Aber man grabe nur tiefe Brunnen, 
und man wird überall reichliches, meist wohlschme- 
ckendes Wasser finden. Solche Brunnen sind 150, 200 
bis 280 Fuss tief und bisweilen mit Pferdegópeln zum 
Heben des Wassers versehen. Diese tiefen Wasser 
kónnen nur Schnee und Regenwasser sein, welche 
durch die starkgeneigten klüftigen Gesteine der Koh- 
lenperiode ins Innere drangen. Auf Hütten und Koh- 
lenwerken würden diese Wasser leicht mit Dampf- 
kraft zu heben und daher nicht theuer sein. Auch 


des Sciences de Saint- Petersbourg. 


kann das den Stollen entströmende oder aus den 
Schachten gehobene Grubenwasser nützlich verwendet 
werden, z. B. zum Speisen von Dampfmaschinen, wie 
das in Lissitschansk bereits geschieht. 

An anderen Orten, wie z. B. bei Petrowskoie, wo 
ein Flüsschen fliesst, kann man Teiche anlegen. Und 
endlich würde ich auch die Drainage empfehlen. Es 
giebt an vielen Stellen des Gebirges feuchte, auch in 
heissen Sommern nicht trocknende Thalgründe. Wenn 
ihrer mehrere nahe beisammen liegen, so würe es der 
Mühe werth Drainróhren in sie zu legen und das in 
sie einfliessende Wasser nach dem Orte des Konsums 
zuleiten. . 

Die Wassbneicthéchaft liegt hier noch vollständig 
im Argen und könnte, wenn sie rationell gehandhabt 
würde, den grössten Nutzewstißten: In dieser Bezie- 
hung sind uns die Türken und andere asiatische Völ- 
ker weit voraus. Nehmen wir an ihnen ein Beispiel 
und wenden wir mehr Sorgfalt und Arbeit auf die 
Wasserversorgung, und es wird vieler Noth abgehol- 
fen werden. 


Nachschrift, 
M: Ars 
— M 10. (22.) Februar 1865. 


Die Dakatar Bahn kam nicht zu Stande, weil 
die englischen Kapitalisten, welche sie bauen wollten, 
bei dem durch die polnische Insurrektion und ——— 
Umstände Kredit und Geldkours ihre Rech- 
nung nicht mehr fanden. 

Die Regierung hat in diesem Jahre die Eisenbahn- 
linie von Odessa-Balta über Krementschug und Pol- 
tawa nach Charkow bestätigt. Durch diese Änderung 
tritt Lissitschansk für den ersten Augenblick vor der 
westlichen Zone des Donezgebirges in den Vorder- 
grund, nicht nur weil es in gerader Linie nur 190 
bis 200 Werst von Charkow entfernt ist, sondern 
auch deshalb, weil es einen wohleingerichteten Gru- 
benbau mit einem Kohlenvorrath von 2000 Millionen 


Pud hat, und also die Charkower Bahn sogleich, ohne 


‚sehr bedeutende Anlagekapitalien mit Kohle versor- 
gen kónnte. Dies ist in der Westzone des Gebirges 
noch nicht der Fall, hier müsste eine bedeutende 
Fórderung erst eingerichtet werden. Jedenfalls wird 
man von Charkow eine Zweigbahn nach Lissitschansk 
oder doch für's Erste nach Petrowskoje bei Isjum zu 


bauen haben, wo fünf bauwürdige Flötze aufsetzen. 
Diese Bahn würe aber mit der Zeit durch das Gebirge 
zu verlängern und bis an die Gruschewka - Rostow- 
Dahn zu führen, um die erzreichen Gegenden zugüng- 
lich zu machen. 

Lissitschansk hat leider keine Erze, und wenn man 
hier eine Eisenhütte anlegte , so würde diese ihre 
Erze aus der Westzone des Gebirges zu beziehen ha- 
ben, ein Umstand, der das Produkt theuer machen 
müsste. Eine Eisenhütte in Lissitschansk würe aber 
als temporüre Einrichtung nicht nur gut, sondern viel- 
leicht nothwendig. Die Hauptproduktion kann aber 
nicht wohl anderswo etablirt werden, als da, wo Koh- 
len, Erze und Kalksteine zusammen vorkommen, und 
dieser Fall tritt am Westrande und am Ostrande, im 


Lande der Donischen Kosaken ein. Eine Eisenbahn, 


welche diese beiden Gegenden direkt verbünde und 
auf der hohen Wasserscheide des Gebirges verliefe, 
würde die reichsten Fundorte des letztern nahe be- 
rühren und das Gebirge zu voller berg- und hütten- 
männischer Thütigkeit aufschliessen.. 

Eine solche Bahnlinie ist durch. den Erbauer dir 
Gruschewka-Aksajer-Bahn, Oberst Panajew, bereits 
untersucht und vollkommen brauchbar befunden wor- 


den. Wenn man ihr westliches Ende bis in die koh- 
lenreiche, von den Nossow’s vermessene Gegend, 
d. h. um volle 90 Werst westlich dem Dnepr näher 
rückte, so würde sie zum Anschlusse an eine künf- 
tige, diesen Strom bei Alexandrowsk oder Jekateri- 
noslaw berührende Südbahn nur noch um etwa 100 
oder 110 Werst zu verlängern sein. — 

Wenn man uns, unerachtet nnserer Los nies: für 
das Gegentheil, sach jetzt noch einwerfen wollte, dass 
der Vorrath an Eisenerzen im Gebirge doch zu ge- 
ring sei, um gróssere Dinge zu unternehmen, und 
dass etwa ein Mangel an denselben eintreten kónnte, 
so antworten wir darauf, dass man bei vermehrter 
Nachfrage ohne allen Zweifel noch viel mehr Eisen- 
steinlager auffinden wird, als die bisher entdeckten. 
Le Play kannte zu seiner Zeit nur 20 Erzlager und 


jn 20 Jahren sind, sogar ohne dringendes Suchen, 


mehr als 40 neue aufgefunden worden. Welchen Grund 
hätte man da wohl unsere gute Zuversicht mit Zwei- 
feln anzustreiten? Viel natürlicher und passender als 
solche Zweifel wäre der Ausruf des Erstaunens: wie 


ist es denn möglich, 80 Jahre lang Ural'sches Roh- 


523 


Bulletin de l'Académie Impériale 


eisen 2000 Werst weit nach einem an Steinkohlen 
überreichen Gebirge zu schleppen — um es daselbst 
mit Holzkohlen zu verarbeiten, zu deren Erzeugung 
man die letzten Wälder niederhaut. Wie ist es denn 
möglich, die Hände in den Schoos legend, ruhig dem 
erstaunlichen Schauspiel zuzusehn, wie ausländisches 
Eisen in allen Formen und Grössen jährlich für Mil- 
lionen am Gestade des Pontus gelandet wird, und dann 
im Schneckentempo seine langen Landreisen ins In- 
nere des Reiches beginnt, durch eine Gegend, welche, 
schon jetzt gegen 80 Eisenerzlager zu bieten hat. 

Es ist hier wieder der alte Müller von Milenino vor 
uns, der 20 Schritte von seiner Mühle (im Kaluga- 
schen Gouvernement) ein schönes Steinkohlenlager 
hat, aber theures von weitem hergebrachtes Holz ver- 
braucht, weil er zu der schwarzen, brennenden Erde 
kein Vertrauen fassen kann. 


Die erste Zuerkennung des Rklizk y’schen Prei- 
ses für Leistungen auf dem Gebiete mikro- 
skopisch-anatomischer Erforschung des cen- 


tralen Nervensystems, im Jahre 1864. (Lu le 


1 décembre 1864.) 

|. Der Rklizky’sche Preis wurde im Jahre 1860 vom 
verstorbenen Dr. Leontij Leontjewitsch Rklizky ge- 
stiftet, der der Kaiserlichen Akademie der Wissen- 
schaften eine Summe von 3000 R. S. zu dem Zwecke 
vermachte, damit die Zinsen von diesem Capital als 
Preis für die besten Leistungen auf dem Gebiete der 
mikroskopisch-anatomischen Erforschung des centra- 
len Nervensystems verwendet würden. Auf Grund der 
von der Akademie getroffenen und zur allgemeinen 
Kenntniss gebrachten Bestimmungen findet die Ver- 
theilung dieses Preises alle 4 Jahre, und zwar die 
erste Zuerkennung im Jahre 1864 statt. 

Als Preisbewerber meldeten sich zwei Autoren, die 
ihre respectiven Schriften zum festgesetzten Termine 
einsandten: 1) Dr. Stilling mit seinem Werke, beti- 
telt: «Neue Untersuchungen über den Bau des Rücken- 
marks, Cassel 1859» nebst Atlas, und 2) Dr. From- 


mann: «Untersuchungen über die normale und patho- 
logische Anatomie des Rückenmarks, Jena 1864, Thl. | 
L» Zur Beurtheilung dieser Schriften und zur Ent- 


scheidung über deren Ansprüche auf den Rklizky’- 
schen Preis wurde von der physico-mathematischen 


Klasse der Akademie in der Sitzung vom 3. Juni 1864 
eine Commission ernannt, welche aus dem Ehrenmit- 
gliede der Akademie K. E. v. Baer als Vorsitzendem 
und den Akademikern Brandt, Schrenck und Ow- 
sjannikow bestand. Diese Commission stattete der 
Klasse in der Sitzung vom 1. December 1864 ihren 
Bericht ab, dahin lautend, dass sie, auf Grundlage des 
in Betreff des Rklizky’schen Preises bestehenden Sta- 
tutes, auch die Arbeit des Prof. Reissner in Dorpat, 
unter dem Titel: «Der Bau des centralen Nerven- 
systems der ungescl ten Batrachier, Dorpat 1864», 
in die Zahl der Concursschriften aufgenommen habe 
und nach gewissenhafter und sorgfältiger Prüfung der 
drei genannten Schriften und vergleichender Schätzung 
ihrer respectiven Werthe, zu dem Schlusse gelangt 
sei, dass der Preis dem Werke Reissner’s zuerkannt 
werden müsse. Gleichzeitig legte die Commission eine 
ausführliche Analyse sowohl der Reissner'schen 
Schrift, als auch der Werke der anderen zwei Bewer- 
ber, Stilling und Frommann, vor. Die Klasse pflich- 
tete dem Ausspruche der Commission bei und be- 
schloss, dem Werke Reissner's den Rklizky’schen 
Preis zuzuerkennen, den Bericht aber über die erste 
Zuerkennung dieses Preises sowohl im Bulletin der 
Akademie, als auch in den pus Akajewiu zu -— 
Feuer 


E" m 
Der Bau des centralen Nervensystems der unge- 
schwänzten Batrachier, von Dr. E. Reissner, 

Prof. der Anatomie in Dorpat. (Mit einem At- 

las von 12 Tafeln.) "T TT 

Die Untersuchungen Reissner's (110 Quariseiten 
stark) sind am centralen Nervensysteme der Batra- 
chier (Rana temporaria, R. esculenta, Bufo cinereus, 
B. variabilis) und zwar an Prüparaten, die in einer 
schwachen Chromsäurelösung erhürtet waren, ange- 
stellt. Der Verfasser stellte sich zur Aufgabe, an Schnit- 
ten das Rückenmark, das verlängerte Mark und das 
ganze Hirn zu — um deren Structur, so wie die 
Vertheilung der weissen und grauen Substanz und die 
Ursprüngsstellen der Kopfnerven genauer zu ermitteln. 
Wie schwer auch diese Aufgabe sein mag, so ist 
doch zu erwähnen, dass der Verfasser sich bereits seit 
einer Reihe von Jahren mit diesen Fragen befasst; 
seine hier einschlagenden Arbeiten haben allgemeine 


des Sciences de Saint- Petersbourg. 


526 


Anerkennung verdient, und liess sich daher erwar- 
ten, dass er eine befriedigende Lösung vorbringen 
werde. 

Wir schreiten nun zur Übersicht der vom Verfas- 
ser erlangten: Hauptresultate, die weniger wichtigen 
Detailfragen, so wie die grob-anatomischen Data vor- 
läufig bei Seite lassend. 

-Der Verf. unterscheidet am Rückenmark des Fro- 
sches vordere, hintere und Seitenstränge. An Quer- 
schnitten bietet das Rückenmark des Frosches im Cen- 
trum die graue Substanz dar, welche nach vorn die 
vorderen, nach hinten die hinteren Hórner bildet, ganz 
wie bei den hóheren Thieren. Nach aussen ist die 
su Substanz von der weissen umgeben. 

In der Mitte der grauen Substanz liegt der Cen- 

udidnal; dessen. Gestalt wechselnd ist. Das diesen 
kanal ausklei thelium rechnet der Verf. zum 
Flimmerepithel. In der grauen Substanz befinden sich 
grosse und kleine Nervenzellen sammt ihren Kernen. 
Die grossen Zellen sind spindel- oder birnförmig, 
drei-, vier- bis fünfeckig. 

Der Verf. statuirt keine Membranen, weder an den 
Zellen selbst, noch an ihren Ausläufern, gesteht aber, 

dass der Inhalt der einen wie der anderen von einer 


feinen Linie umsäumt ist. 

In manchen Geweben ist es in der That schwer, 
eine selbständige Membran an den Zellen nachzuwei- 
sen, weshalb auch die Existenz derselben an den Zel- 
len überhaupt, vorzüglich aber an den Nervenzellen, 
immer mehr und mehr angezweifelt wird. ; 

Die grossen Nervenzellen liegen haufenweise im 
äusseren Winkel der vorderen Hórner oder kommen 
in zwei von einander durch einen freien Zwischen- 
raum getrennten Gruppen vor, ganz wie wir es ge- 
wöhnlich in den vorderen Hórnern der höheren Thiere 
und des Menschen treffen. Meistens findet man sie 
hier mit ihrer Längsachse dem unteren Rande der 
peciit Hórner parallel. 

-Die von den Zellen ausgehenden Fortsätze lassen 
mmm vier Richtungen hin verfolgen: nach oben, 
unten, innen und aussen. Der Verf. macht die Be- 
merkung, dass er von einer und derselben Zelle 
wohl nie Fortsütze nach allen vier Richtungen hin 
beobachtet habe; dessenungeachtet ist es für uns von 
Wichtigkeit, dass auch er Fortsätze nach verschie- 
denen Richtungen hin wahrgenommen zu haben an- 


giebt, Diese Angabe bestätigt eines der wichtigsten 
Facta, die über die Construction des Rückenmarkes 
zu Tage gefördert worden sind. 


Die kleinen Zellen befinden sich zumeist in den 
hinteren Hórnern, etwas nach vorn hin sich er- 
streckend. Der Form nach sind sie meist spindelfór- 
mig, obgleich sie manchmal auch 3 — 4 Fortsätze be- 
sitzen. An einem seiner Prüparate gelang es Reissner, 
eine Verbindung zwischen einer grossen und einer 
kleinen Zelle nachzuweisen. 

Für uns ist dieses Factum von ganz hervorragen- 
der Bedeutung. Wir schreiben nümlich diesen beiden 
Formen von Nervenzellen einen tieferen, functionel- 
len Werth zu und halten die einen für die Empfin- 
dung, die anderen für die Bewegung bedingend. Thre 
Verbindung unter einander wurde in der Wissenschaft 
schon lüngst vorausgesetzt, und zwar auf Grund einer 
Reihe von physiologischen Thatsachen, die deutlich 
auf einen ühnlichen Zusammenhang hinweisen. Die 
Ansichten sind bloss darüber getheilt, wo und auf 
welche Weise dieser Zusammenhang bewerkstelligt 
werde. | 

Ausser den Zellen beschreibt der Verf. in der grauen 
Substanz noch Kerne, die er jedoch gern als zellige 
Elemente betrachten möchte. In der That lässt sich 
an der Peripherie der Kerne an manchen Stellen so 
deutlich ein Saum wahrnehmen, dass derselbe durch 
nichts von dem Inhalte der Nervenzellen sich unter- 
scheidet. Was die Commissuren des Rückenmarkes 
betrifft, so nimmt der Verf. deren drei an: zwei vor- 
dere und eine hintere. 

Eine von den vorderen, die dem Centralkanal näher 
gelegen ist, wird von ihm die graue Commissur ge- 
nannt. Einzelne Fäden dieser Commissur lassen sich 
bis in die vorderen Stränge hinein verfolgen. 

Im verlängerten Mark finden wir das Auffallende, 
dass die graue Substanz hier nach aussen zu liegt, 
d. h. von der weissen Substanz unbedeckt bleibt. Nach 
Reissner verschwinden die oberen Stränge an den- 
jenigen Stellen, wo die graue Substanz entblösst ist, 
günzlich. 

Eine Varolsbrücke giebt es bei den Fröschen nicht. 

Die grossen Zellen kommen stets gruppenweise vor. 

Die Menge der kleinen Zellen ist hier betrüchtlicher 


e 


als im Rückenmark; besonders häufig finden sie sich 


527 


Bulletin de l’Académie Impériale 


328 


unter der rautenförmigen Grube, wo sie eine dicke 
Lage bilden. 

Die Beschreibung des Ursprunges sämmtlicher Kopf- 
nerven: des vagus, acusticus , trigeminus, abducens, 
oculomotorius, opticus und olfactorius ist sehr ansführe 
lich. Der Verf. verfolgte diese Nerven bis zu den hau- 
fenweise gruppirten Zellen. 

Leider geht Reissner, aus Scheu vor gewagten 
Schlüssen, mit seinem Urtheile so vorsichtig zu Werke, 
dass er aus seinen Beobachtungen gar keine Folge- 
rungen macht und dieses gänzlich dem Leser anheim- 
stellt. 

Die dem Texte beigegebenen Zeichnungen, die pho- 
tographisch von den Präparaten abgenommen und dann 
lithographisch wiedergegeben sind, tragen wesentlich 
zum Verständniss der Beschreibung bei. 

Am Ursprunge der, unserer Ansicht nach, rein sen- 
siblen Fäden finden wir nicht selten Haufen grosser 
Zellen. Ziehen wir jedoch die geringe Quantität der- 
selben im Verhältniss zur grossen Faserzahl des Ner- 
venbündels in Betracht, so können wir diesen grossen 
Zellen keinen zu hohen Werth beimessen. 

Bei der Beschreibung des Hörnerven finden wir, 
dass ein Theil seiner Fasern bis zu den Haufen der 
grossen, ein anderer Theil bis zu den Haufen der 
kleinen Zellen sich verfolgen lässt. Die Zeichnung auf 
Tafel III, Fig. V. A, stellt den Ursprung des Hörner- 
ven dar, vorzüglich aus der Gruppe der grossen Ner- 
venzellen. Betrachten wir die Umrisse dieser Figur 
genauer, so drüngt sich uns die Überzeugung auf, dass 
es, zur klareren Darstellung der Ursprungsstelle die- 
ses Nerven, vortheilhafter gewesen würe, den Schnitt 
nüher dem Rückenmarke zu führen. Wir würen dort 
zweifelsohne auf eine grössere Menge kleiner Zellen 
gestossen. 

Die Vertheilung der Nervenelemente in beiden He- 
misphären, im kleinen Hirn, in den Sehhügeln und den 
anderen Theilen des Grosshirns ist genau und klar 
angegeben. Auf das Detail dieser Angaben ist es uns 


Grenzen eines Berichtes nicht überschreiten wollen. 


Indem wir hiermit unsern Bericht über die Arbeit 


des Hrn. Prof. Reissner schliessen, wollen wir noch 


Zeichnungen verweilen. 


Tafel VII, Fig. XI und XV, Tafel VIII, Fig. XII und 


1 


| | sich darstellt. 
einen "Augenblick bei den der Arbeit beigegebenen | 


de 
XIII, Tafel IX, Fig. XVI etc. stellen Schnitte durch 
die Sehhügel und andere Hirntheile dar: Alle diese 
Schnitte sind mit Kernen angefüllt. Vergleichen wir 
diese Schnitte mit Schnitten an entsprechenden Stel- 
len der Neunauge, so finden wir unter ihnen eine frap- 
pante Ähnlichkeit, sowohl in ihrer äusseren Begren- 
zung, als auch in der Vertheilung des Epithels, der 
Nervenfasern und der anderen Elemente. Beischwacher 
Vergrösserung bemerken wir dieselben Kerne zwischen 
den Fasern, ganz in derselben Vertheilung und fast 
ganz in derselben Menge, wie in den Zeichnungen 
von Reissner. Bei stärkerer Vergrösserung jedoch 
überzeugen wir uns, dass wir es hier nicht mit Ker- 
nen, sondern mit Zellen zu thun haben. 

Darauf hin kann man den Schluss ziehen, ed alle 
Kerne, die sich in Reissner's iki und Be- 
schzeibaugen finden, als ächte Nervenzellen von ge- 
ringer Dimension aufzufassen sind. Dass sie jedoch von 
Reissner als Kerne und nicht als Zellen angesehen 
worden sind, machen wir ihm keinesweges zum Vor- 
wurf, da dois Elemente gerade beim Frosch am deep 
testen ihre Zellenform einbüssen. 

Die Reissner’schen Untersuchungen sait be- 
sondere Beachtung in der Hinsicht, dass sie uns eine 
vollständige, systematische Übersicht des Baues aller 
Theile sowohl des Hirnes, als des Rückenmarkes beim 
Frosche geben. Diese Untersuchungen sind ganz selbst- 
ständig, denn ausser Reissner hat sich niemand An- 
deres mit solch’ einer Genauigkeit und Sachkenntniss 
dem Studium des Nervensystems des Frosches gewid- 
met. Alles über das Froschhirn bisher Bekannte war 
höchst unvollständig und fragmentarisch. — = 

Dass die Untersuchungen gerade am Frosche und 
nicht an einem höher organisirten Thiere angestellt 
worden sind, schmälert den Werth der Beobachtungen 
nicht im Geringsten. Wir wissen nämlich, dass bei den 
Wirbelthieren fast alle Organe in ihren Hauptzügen 
nach einem und demselben Plane construirt sind, und 


| zwar mit sehr geringen Modificationen. Die Ermitte- 
nicht móglich hier tiefer einzugehen, wenn wir die. 


lung dieser Construction ist jedoch bei den niederen 
Thieren leichter als bei den höheren, weil sie bei je 
nen viel einfacher und bei weitem nicht so complieirt 

i +474 


Dies der Grund, (ssa iii der Zu centralen | 


| Nervensystems erst an Thieren studirt werden muss, 


ehe man ihn beim Menschen erforschen will. Niemand 


529 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 530 


bestreitet mehr, dass das Nervensystem im Organis- 
mus die hóchste Stelle einnimmt, dass es ebensowohl 
den vegetativen, wie den animalen Functionen unsrer 
Organe vorsteht und dass auf dem Gebiete der Ner- 
venanatomie und Physiologie die glünzendsten Ent- 
deckungen noch zu erwarten sind. Kommen diese einst 
zu Tage, so kónnen wir hoffen, in die verborgensten Ge- 
heimnisse unserer Organisation einen Blick werfen zu 
kónnen, und die erlangten Resultate werden ohne Zwei- 
fel ebenso vielbedeutend als praktisch verwerthbar 
sein. Dies kann jedoch nur eine Frucht langjühriger, 
mühevoller und genauer Untersuchungen sein, ühnlich 
denjenigen, die von Reissner ausgeführt worden sind. 

Ziehen wir alles über die Untersuchungen Reiss- 
ner's Gesagte in Betracht, erwägen wir den Umstand, 
dass diese Studien sich über das ganze centrale Ner- 
vensystem des Frosches erstrecken, dass sie mit selt- 
ner Sachkenntniss und grosser Gewissenhaftigkeit an- 
gestellt worden sind, dass der Verfasser sich hierbei 
aller neuen Untersuchungsmethoden bedient, und we- 
der Zeit, noch Mühe gespart hat, eine Untersuchungs- 


Messung der Oberflüche der grauen und weissen Sub- 
stanz am Rückenmarke, in der ganzen Ausdehnung 
dieses Organs beim Menschen und beim Kalbe, und 
eine Messung der vorderen und hinteren Wurzeln und 
Stränge. Ganz besondere Beachtung verdienen des 
Verfassers mikroskopische Untersuchungen über den 
Bau der Nervenzellen und Nervenfasern. 

Das Werk Stilling’s bietet nach seinem Umfange, 
der Reichhaltigkeit an literarischem Material, das vom 
Verfasser mit seltner Sachkenntniss und Geyissenhaf- 
tigkeit kritisch gesichtet und verarbeitet worden ist, 
und der Fülle selbständiger Beobachtungen eine in der 
Literatur höchst seltne Erscheinung dar. Eine so voll- 
ständige Bearbeitung des fraglichen Gegenstandes, wie 
die von Stilling, gab es bis jetzt nicht, und wird es 
wahrscheinlich nicht sobald wieder geben. 

Dies sind ohne Zweifel die Gründe, welche vor ei- 
nigen Jahren die Pariser Akademie bewogen haben, 
das Werk Stilling’s mit dem vollen Monthyon’- 
schen Preise zu krönen. | 

Heutzutage vermag man jedoch im genannten Werke 


reihe durchzuführen, die mit so grossen Schwierig- | kaum irgend welche neue Thatsache zu finden, am 


keiten verknüpft ist, so wie endlich und hauptsächlich, 
dass die Ergebnisse reich an neuen Thatsachen sind; 
so können wir nicht umhin, die Arbeit desselben des 
Rklizky’schen Preises für vollkommen würdig zu er- 
klären. — y ji 


Neue Untersuchungen über den Bau des Rücken- 
marks von Dr. B. Stilling. Cassel 1859. 
"Das Werk Stilling’s über den Bau des Rücken- 
marks frappirt durch seine Massenhaftigkeit: es be- 
steht aus einem 1190 eng gedruckte Quartseiten star- 
ken Bande (die Erklärungen der Zeichnungen und 31 
Tafeln dieser Zeichnungen selbst nicht mit eingerech- 
net). Wir finden darin eine Beschreibung des grob-ana- 
tomischen Baues des Rückenmarks, eine Schilderung* 
der bei Erforschung dieses Organs gebräuchlichen Me- 
thoden, eine kritische Analyse aller über diesen Ge- 
genstand in den letzten Jahren erschienenen Arbeiten 
und die eigenen mikroskopischen Untersuchungen des 
Verfassers, die sämmtlich am Rückenmark, und zwar 
nicht bloss eines einzelnen Thieres, sondern einer 
ganzen Reihe sowohl hóherer als niederer Thiere, aus- 
geführt worden sind. 


wenigsten eine solche, die als Ausgangspunkt für eine 
Reihe neuer Untersuchungen, oder aber zur Verwer- 
thung der schon ermittelten Thatsachen für die noth- 
wendigsten Bedürfnisse der Physiologie dienen kónnte. 

Am meisten hervorstechend ist die Untersuchung 
der Nervenzellen und Nervenfasern. | 

Der Verf. glaubt, dass in der Hülle der Nervenele- 
mente eine zahllose Menge hóchst feiner, nur bei 
starker Vergrósserung sichtbarer Róhrchen sich fin- 
det. Diese Röhrchen verfl@hten sich angeblich unter 
einander, verschmelzen und erstrecken sich auf den 
Inhalt der Nervenelemente. 

Ähnliche Beobachtungen sind übrigens schon vor 
Stilling gemacht worden. Abgesehen davon, ist je- 
doch bis jetzt kein Grund vorhanden, die bei star- 
ker Vergrösserung an den Zellen und Fasern wahr- 
nehmbaren Linien, die in verschiedenen Richtungen 
sich unter einander verschlingen und verschmelzen, 
für ein System feiner Kanäle anzusehen, wie dies von 
Stilling geschieht. Diese Linien können vielmehr ent- 
weder von der Gerinnung eines Theiles des Inhalts, 
oder aber von Rissen und Spalten, die in dem Inhalte 
sich bilden, herrühren, Solche Risse können selbst an 


+ Ausserdem finden wir bei Stilling eine sorgfältige 
Tome VIII. 


frischen Präparaten entstehen, da die Nervenelemente 
34 


531 


Bulletin de l'Académie Impériale 


ausserhalb des Zusammenhanges mit dem lebenden 
Organismus sehr rasch sich verändern. So z. B. wis- 
sen wir, dass eine lebende Nervenprimitivfaser durch- 
sichtig ist; ihr Mark besteht aus einer vollkommen 
hellen, halbflüssigen Substanz. Im absterbenden Ner- 
ven dagegen gerinnt der Inhalt sehr bald, trübt sich, 
zerfällt in mehrere Theile und büsst die Faser "m 
Durchsichtigkeit vollständig ein. 

Das grossartige Werk Stilling’s, das ihm 16 Jahre 
gekostet bat, beweist wohl am schlagendsten, mit 
welch’ unüberwindlichen Schwierigkeiten der Histo- 
loge zu kämpfen hat, wenn er dem feineren Bau des 
centralen Nervensystems auf die Spur kommen will. 

Stilling hat unendliche Mühe und Zeit auf die 
anatomische Erforschung des Rückenmarks verwen- 
det, er war mit den besten Untersuchungsmethoden, 
wie auch mit allen vor ihm erschienenen literarischen 
Leistungen vollständig vertraut, er hat ferner mit ei- 
nem der besten Mikroskope der damaligen Jahre ge- 
arbeitet, und dennoch gelang es ihm kaum, die Zahl 
der bekannten Thatsachen um irgend eine neue, we- 
sentliche zu bereichern. Die Schuld liegt nicht an ihm, 
sie liegt vielmehr an der Mangelhaftigkeit unserer Un- 
tersuchungsmethoden und an der — un- 
serer optischen Hülfsmittel. 

Seit der Veröffentlichung des Stilling’ schen Wer- 
kes sind im Ganzen nur wenige Jahre verflossen, und 
doch sind während derselben die Untersuchungsme- 
thoden bedeutend vermehrt, die Mikroskope vervoll- 
kommnet worden. Wir besitzen jetzt die ausgezeich- 
neten Immersionssysteme von Hartnack und die treff- 
lichen Objective von PoWell und Lealand. Diesen 
Verbesserungen in der Construction der Mikroskope 
haben wir viele neue Resultate zu verdanken. Seit- 
dem ist auch das Fürben der Präparate zur allgemei- 
nen Anwendung gelangt. Zu den färbenden Substan- 
zen ist neuerdings das Anilin hinzugekommen. Zur 
Aufbewahrung der Práparate hat sich der Damarlack 
als vortrefflich erwiesen. 

Seit Stillingnun hat sich die Vereinigungsweise der 
Nervenfasern mit den Nervenzellen viel klarer heraus- 
gestellt, als ihm bekannt war. Die Annahme einer 
freien Endigung der Nervenfortsätze in der Substanz 
des Rückenmarks hat jeden Halt verloren; gleiches 
Schicksal hat die Lehre von dem feineren Bau der 

erfahren. Im Rücl k der Neun- 


ded WA 


auge sind die kleinen Nervenzellen ermittelt worden; 
es wurde eine besondere Aufmerksamkeit den dicken 
Fäden in der weissen Rückenmarkssubstanz gewidmet; 
es wurde die Bildung derselben durch Verschmelzung 
der dünnen, von den Nervenzellen auslaufenden Fa- 
sern dargethan; endlich wurde eine überaus wichtige, 
genaue Beschreibung der ———— P: 
geliefert. 

Ziehen wir die Schriften in Betracht, die nach dn 
Erscheinen des Stilling'schen Werkes veróffentlicht 
worden sind, vorzüglich die Forschungen von Beale, 
Reissner, Mauthner, Stieda, Kutschin und An- 
deren, die sämmtlich neue und wesentliche Bereiche- 
rungen enthalten, so gelangen wir nothwendig zu dem 
Schluss, dass Stilling's Werk, ungeachtet seines ho- 
hen Werthes und trotz dem dass es, vorzüglich was 
die kritische Verarbeitung aller früheren Leistungen 
betrifft, einzig in seiner Art dasteht, doch nicht mehr 
vollkommen den wissenschaftlichen Forderungen en 
Jetzzeit entspricht. 


Untersuchungen über die normale und pathologi- 
sche Anatomie des Rückenmarks von: Dr 
Frommann. Jena 1864. 


Die Untersuchungen Fromman’s sind in einem 
Bande von 125 Quartseiten niedergelegt, welchem 4 
Tafeln beigefügt sind, und beziehen sich vorzüglich 
auf die krankhaften Veränderungen des menschlichen 
Rückenmarkes. Im Beginne giebt der Verfasser die 
von ihm gebrauchten Untersuchungsmethoden an, die 
jedoch in nichts Wesentlichem von den bekannten ab- 
weichen. Um die Präparate heller und durchsichtiger 
zu erhalten, wendete er das etwas — -—— 
fahren von Clarke an. 

Die Hauptergebnisse dieser -— sind — fa 
tende: 

Der Verfasser statuirt keine Membranen, rd 
den Nervenzellen,noch an den Nervenfasern der gra 
Substanz, worin ihm nicht leicht beizupflichten ist. 
Ganz besotidere Beachtung wurde dem Bindegewebe 
des Rückenmarks, als dessen Grundlage, gewidmet. 
Nach einem historischen Überblicke und einer kri- 
tischen Auseinandersetzung der Ansichten verschie- 
dener Forscher über das Bindegewebe beschreibt der 


£9 12793 


Verfasser die Elemente desselben, die Zellen, Fasern 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


und die intercellulare Substanz, dann ihre Vertheilung 
in der grauen und weissen Substanz des Rücken- 
marks, die Structur der pia mater und die Lagerung 
der Furchen. Die Vertheilung des Bindegewebes im 
Rückenmark ist sehr ausführlich geschildert, und hätte 
Manches davon, vom rein wissenschaftlichen Stand- 
punkte, ohne Nachtheil wegbleiben können. Doch wird 
diese Ausführlichkeit andrerseits dadurch gerechtfer- 
tigt, dass der Verfasser mehr die Pathologie des 
Rückenmarks im Auge hatte, und in pathologischen 
Processen das Bindegewebe in der That eine Haupt- 
rolle spielt. . . er 
Leider ist zu bemerken, dass der Verfasser den 
Nervenelementen eine verhältnissmässig sehr geringe 
Beachtung gewidmet hat, und die Beschreibung der- 
selben allzu kurz ist. Die Schi Iderung des Centralka- 
nals, der Amyloidkörner und der Vertheilung der Ner- 
venfasern bietet wenig. wissenschaftliches Interesse 


Der zweite Theil der Arbeit, der sich mit der pa- 
thologischen Anatomie des Rückenmarks befasst, ist 
schon bedeutend interessanter als der erste. 

Im Beginne finden wir hóchst wissenswerthe Anga- 
ben über die Veründerungen des Rückenmarks bei 
der «Myelitis in puerperio». Die betreffende Patientin 
verschied kurz nach der Geburt in Folge eines star- 
ken Blutverlustes aus der Gebürmutter. Die Bindege- 
webszellen der weissen Substanz erwiesen sich gröss- 
tentheils von vermehrtem Volumen; sie enthielten ent- 
weder einen verhältnissmässig grossen Kern, oder 
mehre kleinere Kerne. Die Fortsätze in der Nähe der 
Zellen waren erweitert. Zellen sowohl als Fortsätze 
wurden durch Carmin viel intensiver gefärbt, als dies 
gewöhnlich der Fall ist. Es scheint jedoch, dass diese 
Veränderung in den Bindegewebszellen erst kurz vor 
dem Tode erfolgt ist, und zwar in Folge eines ver- 
mehrten Eiudringens von parenchymatöser Ernäh- 
rungsflüssigkeit in dieselben, was bei starken Blutver- 
lusten fast immer eintritt. 


. Ein zweiter Fall von pathologischer Veränderung 


der Rückenmarksháute und der Substanz des Rücken- 
marks selbst, an denen deutliche Entzündungsspuren 
wahrzunehmen waren, ist vom Autor unter dem Na- 
men Myelomeningitis chronica ausführlich beschrieben. 
Der Verf. schildert zuerst die Krankheitsgeschichte 
und geht dann zu. den Veründerungen in den Hüuten 


und der Substanz des Rückenmarks über, die mikro- 
skopiseh von ihm beobachtet wurden. 

Wir wollen dabei nicht unerwühnt lassen, dass 
Frommann vor der Untersuchung das Rückenmark 
sammt seinen Häuten in eine verdünnte Chromsäure- 
lósung hineinzuthun pflegte. Es scheint aber, dass 
hierbei weder die harte, noch die weiche Rückenmarks- 
haut gehórig angeschnitten waren, was jedenfalls sehr 
zu beachten ist. Der Verf. bemerkt nämlich, dass einige 
Rückenmarksstücke, nachdem sie einige Zeitin Chrom- 
säure gelegen hatten, sehr brüchig und in Folge des- 
sen zu mikroskopischer Untersuchung ganz untaug- 
lich wurden. Unserem Dafürhalten nach konnte dies 
nur bei unversehrten oder mangelhaft angeschnitte- 
nen Häuten geschehen. In der That werden die Mem- 
branen in Folge der Chromsäure ziemlich hart und 
derb; indem sie sich hierbei zugleich zusammenziehen, 
üben sie einen beträchtlichen Druck auf die zarte 
Substanz des Rückenmarks aus und zerstóren dessen 
Structur in hohem Grade. | 

Die Veründerungen im Bindegewebe der Arachnoi- 
dea, vorzüglich an den äusseren Rückenmarksschich- 
ten und im Bindegewebe der äusseren Blutgefässhülle, 
bestehen meist in einer Erweiterung der Bindegewebs- 
zellen. Man findet in ihnen dann einen oder mehrere 
grosse Kerne. Die Kerne sowohl als die Zellen sind 
stellenweise mit kleinen Fetttröpfchen angefüllt, was 
natürlich auf eine in ihnen beginnende Fettmetamor- 
phose hinweist. Alle Veränderungen waren besonders 
deutlich im Lendentheile des Rückenmarks ausge- 
prägt. E $ 

Die Bindegewebszellen der weissen Substanz wa- 
ren gleichfalls an diesen pathologischen Veränderun- 
gen betheiligt. Ihr Volumen war beträchtlich vergrös- 
sert; ihre Fortsätze, die zahlreicher als im Normal- 
zustande sich vorfanden, waren ebenfalls erweitert; 
hie und da waren einzelne, unter einander verschmol- 
zene Zellen wahrzunehmen. . äh 

An denjenigen Stellen, wo der krankhafte Process 
weiter vorgeschritten war, erreichten die Zellen eine 
noch beträchtlichere Grösse und waren die sie verbin- 
denden Ausläufer noch deutlicher; in den Zellen selbst 

aren mehrere Kerne wahrzunehmen, in manchen so- 
gar bis nahe an zehn. Endlich bildeten die von Ker- 
nen überfüllten Zellen ganze Kanäle, die um die Ner- 


venfasern herum gelagert waren, = 
| 34* 


535 


Bulletin de l'Académie Impériale 


Wie man sich leicht denken kann, waren die Ner- 


venfasern der weissen Substanz in Folge dieses patho- 
logischen Herganges von allen Seiten einem starken 
Drucke ausgesetzt. Die Folgen dieses Druckes waren 
an den Nervenfasern selbst leicht zu erkennen. Man 
fand sie nämlich stellenweise verdickt, stellenweise da- 
gegen sehr verschmälert. Das Nervenmark war in grös- 
sere oder kleinere Fetttröpfehen verwandelt. Sogar die 
Cylinderaxen blieben nicht ohne Veränderung. Ihre 
Breite zeigte sich nicht mehr gleichmässig: an den 
Rändern waren Unebenheiten in Form von Fransen 
und in der Substanz kleine Fetttrópfchen und Längs- 
. streifen wahrzunehmen. Hie und da gab es doppelt, ja 
dreifach so dicke Cylinderaxen als im Normalzustande. 
An einigen Stellen waren Nervenfasern zu sehen, die 
der Fettmetamorphose ganz anheimfielen; sie stellten 
dann nur leere Scheiden dar, in denen selbst von Cy- 
linderaxen nichts mehr übriggeblieben war. ` 

Frommann schliesst seine Untersuchungen mit der 
Anwendung der Recklinghausen'schen Methode zur 
Erforschung des Bindegewebes im Rückenmark. 

Als Hauptergebniss der Frommann’schen Beobach- 
tungen stellen sich der grosse Reichthum des Rücken- 
marks an Bindegewebe, die grosse Betheiligung des- 
selben in pathologischen Processen und die Verände- 
rungen der Nervenelemente selbst heraus. 

Gern zollen wir dem wissenschaftlichen Werthe 
der Frommann’schen Untersuchungen unsre Aner- 
kennung. Auch lässt sich von ihnen mit der Zeit eine 
grosse-praktische Nutzanwendung, vorzüglieh im In- 
teresse der leidenden Menschheit, erwarten und wün- 
schen wir daher, dass der Verfasser seine Untersu- 
chungen auch fernerhin mit demselben — -— 
setzen móge. 


Bericht über eine Abhandlung: Bemerkungen 
über die Classification der kaltblütigen Rük- 
kenmarkthiere zur Beantwortung der Frage: 
Was ist ein Fisch, von J. F. Brandt. (Lu le 4 
mai 1865.) 


Ich habe die Ehre der parena eine Pätter für | 


die Memoiren zu überreichen, welche sich auf die ge- 
nauere Charakteristik der Classe der Fische in Bezug 
auf die näher mit ihnen verwandten Thierclassen be- 
zieht. Sie wurde dadurch hervorgerufen, dass der mit 
Recht gefeierte englische Naturforscher, R.Owen, neu- 


erdings wieder die schon früher von Pallas ausgespro- 
chene Ansicht geltend zu machen suchte: die Fische lies- 
sen sich von den Amphibien und Reptilien nicht trennen, 
Meine auf diesen Gegenstand bezügliche Abhandlung 
erürtert, von Aristoteles beginnend, die verschiede- 
nen Vorstellungen, welche man mit dem Begriffe Fisch 
verband, nebst den Merkmalen, welche man zur Cha- 
rakteristik der Fische aufstellte, wenn man sie als eine 
gesonderte Abtheilung (Classe) von Thieren ansah. 
Hierauf folgen die Einwendungen, welche gegen die 
Ansicht, dass die Fische eine besondere Classe zu bil- 
den hütten, von Pallas und Owen erhoben wurden. 
Der zweite Theil meiner Abhandlung enthält zur wei- 
tern Beweisführung, dass für jetzt noch keine genügen- 
den Gründe vorliegen, die Fische mit den Reptilien 
und Amphibien zu vereinen: 1) eine ausführliche Cha- 
rakteristik der warm- und 2) kaltblütigen Thiere; 3) 
eine Würdigung der Einwendungen, welche Pallas 
und Owen gegen die Sonderung der kaltblütigen 
Thiere in Fische und Amphibien gemacht haben; 4) 
eine Charakteristik der Reptilien; 5) eine Charakteri- 
stik der Amphibien und 6) eine Charakteristik der 
Fische. Den umständlichen Charakteristiken der er- 
wühnten drei Thierclassen reihen sich Definitionen 
an, welche die wesentlichsten Kennzeichen derselben 
enthalten. Schliesslich werden dann nochmals die 
Gründe zusammengefasst, welche nach Maassgabe der 
bisherigen Materialien und des Standpunktes der sy- 
stematischen Zoologie eine Vereinigung der Fische 
mit den Amphibien und Reptilien nicht annehmbar 
erscheinen lassen. Es wird indessen zugegeben, dass 
möglicherweise künftige Entdeckungen noch innigere 
Beziehungen zwischen diesen Thierclassen nachweisen 
kónnten, als dieselben für jetzt bestehen. DM 
Bericht über den ersten Theil meiner Beitráge 

zur Kenntniss der Entwickelungsstufen der 

ganoiden Fischformen von J.F. Brandt. (Lu 

le 18 mai 1865.) | EGT 

Zur Beantwortung der beiden Fragen: wie Platz 
den störartigen Formen in der Classe der Fische an- 
zuweisen sei, und wann sie auf unserem Planeten, 80 
viel sich bisher ermitteln liess, zuerst aufgetreten 
seien, unternahm ich es, genauere Untersuchungen 


über die Ganoiden anzustellen, um die Hauptresultate 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


— in meiner P— der Stóre Russlands, 
wovon bereits mehrere Bogen gedruckt sind, aufneh- 
men zu können. So entstanden zwei éolien 
wovon die eine: «Bemerkungen über die Entwicke- 
lungsstufen und die Gruppirung der Ganoiden, mit be- 
sonderer Beziehung auf den Typus der störartigen 
Antacaei (von avraxato; Acipenser bei Herodot)» ent- 
hält, während die andere, gleichsam einen theilweisen 
Commentar zur zweiten bildende, speziell sich auf 
die mit einem Panzer bekleideten ganoiden Formen 
bezieht. In der ersten Abhandlung, welche den Gegen- 
stand des heutigen Berichtes bildet, suche ich den 
Platz, welcher den Antacaeen unter den Fischen ge- 
bührt, näher festzustellen und vergleiche ihre Bezie- 
hungen - zu den j , Holocephalen und den 
ern  Ganoiden , , welchen letztern ich auch aus 
angeführten Gründen die bisher so isolirt stehenden 
Lepidosirenen (J. Müller’s Dipnoi) einreihe, so wie 
auch zu manchen Familien der Knochenfische (Silu- 
riden, Loricariden, Ostraceonten und Aspidophoren). 
Den Anfang der Abhandlung machen Bemerkungen 
über die den stórartigen Fischen, besonders durch 
den Skeletbau, zunüchst stehenden, vorweltlichen 
Panzerganoiden, welche ich in zwei Typen, 1) Arthro- 
thoraces (mit den Familien Pterichtydes, Heterosteides 


und Coccosteides) und 2) Aspidocephali (mit den Fami- 
lien. Cephalaspides und Menaspides) zerfülle. Ausser 
dem Skelet wird besonders der Bepanzerung Auí- 
merksamkeit geschenkt und gezeigt, dass auch hierin 
die Antacaeen, welche den dritten Typus der mit einem 
störartigen Skelet versch iden zu bil- 
den haben, im Wesentlichen mit den beiden oben 
genannten Typen der vorweltlichen gepanzerten Ga- 
noiden im Einklange stehen. Man braucht daher 
nicht erst, selbst hinsichtlich der Bepanzerung, die 
nächsten Verwandten der Störe unter den Knochen- 
fischen, namentlich unter den Loricariden , Siluri- 
den und Ostraceonten zu suchen, obgleich nicht zu 
läugnen ist, dass die eben genannten Familien in 
manchen Beziehungen an die vorweltlichen Panzerga- 
noiden erinnern; diess fällt indessen weniger ins 
Gewicht, weil die genannten Familien der Knochen- 
fische einerseits so manche Beziehungen zu den An- 
tacaeen besitzen, während andererseits die letztern 
den Knochenfischen sich schon in einigen Beziehun- 
Sen mehr nähern, als die alten Panzerganoiden. 


Hierauf werden speziellere Bemerkungen über den 
Typus der Störe (Antacaei) mitgetheilt, die sich haupt- 
sächlich auf das Verhältniss der untergegangenen 
Formen, namentlich die im Lias gefundenen Reste 
der Gattung Chondrosteus Agass. beziehen. Der ge- 
naueren Charakteristik dieser von Egerton näher be- 
schriebenen Gattung ist eine besondere Aufmerksam- 
keit geschenkt, da sie nach meiner Ansicht den Typus 
einer eigenen, ausgestorbenen Familie darstellt, die 
ich als Antacaeopsides bezeichnet habe. Dieselbe nä- 
hert sich durch die Körper- und Schädelform den 
Acipenseriden , durch den nackten Rumpf und das 
Vorkommen von radii membranae branchiostegae aber 
den Spatulariden, weicht jedoch von beiden durch den 
zusammengesetztern Opercular-Apparat, den Bau des 
Zungenbeins, eine andere Flossenstellung und die 
mehrzähligen membranae branchiostegae ab, so dass sie 
einerseits als Mittelglied zwischen den Acipenseriden 
und Spatulariden angesehen werden kann, anderer- 
seits aber, wegen der Zahl der radii membranae bran- 
chiostegae und der Gegenwart mancher Knochen am 
Kopfe etwas zu den Knochenganoiden, ja selbst den 
Knochenfischen hinneigt. Den eben angedeuteten 
Erórterungen folgen Blicke auf die Verwandtschaften 
der Antacaeen mit den andern Ganoiden , namentlich 
wird die Möglichkeit der Verwandtschaft des Typus 
der Stóre mit den in Bezug auf die Art der Beschil- 
derung und Flossenbildung Störähnlichkeiten bieten- 
den, aber osteospondylen Dercetiden erörtert. 


Li 
x our Là Wes 


Hierauf werden Vorschlüge zu einer Classification 
der lebenden und näher bekannten fossilen 
gemacht und in einer Tabelle zusammengestellt, wor- 


in der Skeletbau, dann die Hautbedeckung und Flos- 
senbildung als Hauptmomente für die Gruppirung er- 


Scheinen. Die auf der Tabelle mitgetheilte Gruppi- 


rung erhält durch einen Anhang noch mehrfache auf 
die Morphologie und Ver 
men bezügliche Zusätze. 

Ein diesen Zusätzen ope Abschnitt erörtert 
die Frage, in welcher Erdperiode zuerst wahre stör- 
artige Fische (Antacaei) aufgetreten pd moran sich 
als Schluss der Arbeit einige all 
über das Auftreten mier niederer oder höhe- 
rer — niei 


4 A , RE 


539 


Bulletin de l'Académie Impériale 


540 


Über die Phenylchlorüre, von N. Sokoloff, stud. 
med. (Lu le 1 juin 1865.) : 

Die vorliegende Arbeit ist durch die widersprechen- 
den Angaben hervorgerufen, welche sich bei verschie- 
denen Autoren über die beiden Phenylchlorüre finden, 
deren eines durch Einwirkung von Fünffachchlor- 
phosphor auf Phenylalcohol (Laurent u. Gerhardt, 
Aun. d. Ch. u. Ph. 75, 79), das andere aber durch 
Einwirkung von Chlorjod auf Benzol entsteht (H. Mül- 
ler, Zeitsch. für Chem. u. Pharm. VII. 65). 

Laurent und Gerhardt geben nämlich an, dass 
ihr Phenylchlorür schon durch Wasser und schneller 
durch Kali allmählich eine Zersetzung erleide, wobei 
Phenol wieder auftrete und Chlorkalium gebildet werde. 
Riche dagegen sagt in seinen Beiträgen zur Geschichte 
des Phenols und Benzols (Zeitschr. f. Chem. u. Pharm. 
IV. 639), dass er das Phenylchlorür von Laurent 
und Gerhardt auf keine Weise durch Kali zersetzen 
konnte, und Church endlich (Ann. d. Ch. u. Ph. 128, 
216) erklürt die beiden Phenylehlorüre in allen von 
ihm untersuchten Beziehungen für identisch und zer- 
setzbar durch Kali in alkoholischer Lösung. ` 

So widersprechende Angaben führen aber nothwen- 
dig zu dem Schlusse, dass die Natur der beiden Phe- 
nylehlorüre noch nicht hinreichend erkannt sei, und 
ich habe es daher unternommen auszumitteln, ob diese 
beiden Kórper in der That identisch, oder nur isomer 
seien. 

Die Materialien zu meinen n Unférvsisipon wurden 
auf — Weise dargestellt. 

Das Produkt der Einwirkung von Fünffachchlor- 
phosphor auf Phenol wurde fractionirt und nur das 
unter 145? C. siedende angewendet. Nach der Be- 
handlung mit starker Kalilauge wurde es mit Wasser 
gewaschen, und da es sich noch mit Spuren einer 
fremdartigen Substanz verunreinigt zeigte, über Ätz- 
kali in Stücken destillirt. 

Phenylchlorür aus Benzol wurde nach der von 
Müller angegebenen Methode dargestellt, welche sehr 
gute Ausbeute giebt, wenn man mit dem Einleiten von 
Chlor aufhórt, sobald eine herausgenommene Probe 
in schwacher Kalilósung zu Boden sinkt. Das Produkt 
wurde fractionirt und ebenfalls nur das unter 145° C. 
siedende in Arbeit genommen. Um die letzten Spuren 
von Jod daraus abzusondern, wurde das Geste über 

Âtzkali in Stücken destillirt. 


Bei der Analyse dieser Körper wurden folgende 
Resultate erhalten. | 
0,268 grm. Phenylchlorür aus Phenol gaben 
CO, = 0,626 grm.,entsp. C— 0,1706 grm. od. 63,677, 
H,0— 0,110grm. » H—0,013 grm.od. 4 3”, 
Die Formel C,H,Cl verlangt C = 64% 
H— 4,44 
0,205 grm. Phenylchlorür aus Benzol gaben 
CO, — 0,480grm., entsp. C—0,1308grm.od. 63,8‘) - 
H, 0= 0,088grm. » H—0,0097grm.od. 4 Ki 


Die Formel C,H,Cl verlangt 64, C. und 4,44 H. 
Nachdem ich mich auf diese Weise von der Rein- 
heit der Körper überzeugt hatte, untersuchte ich 
ihre physikalischen Eigenschaften. "erde sind klare, 
bewegliche Flüssigkeiten von angenehmem, aromati- 
schen Geruche, welcher jedoch bei beiden nicht ganz 


derselbe ist. Beim Erkalten bis zu — 15° C. werden 


sie nicht fest. Der Siedepunkt des Chlorürs aus Ben- 
zol liegt bei 13275 C., der des Chlorürs aus Phenol 
bei 136^ C., beide bei 767" Barometerstand bestimmt, 
Die as Gewichte der beiden Körper sind be- 
deutend verschieden, denn ich fand für: 


Chlorür aus Benzol. | Chlorür aus Phenol, ás 


bei 0? C. — 1,1499. 1,1199... 200 
+ 10° C. = 1,1347. 1,108b adl 
+ 20? C. = 1,1258. 1,099. 
+ 30° C. — 1,1188. 1,092. 


In ihren chemischen Eigenschaften sind beide Kör- 
per hinsichtlich mehrerer Reactionen ganz ähnlich: 
Aus der Beschreibung der Reinigung derselben ergiebt 
sich schon, dass sie von Ätzkali weder in wässriger 
Lösung, noch in Stücken zersetzt werden, und, wie 
folgende Versuche beweisen, verhält auch eine der 
holische Kalilösung sich ganz ebenso. 

10 grm. der Phenylchlorüre wurden in einem Kölb- 
chen eine halbe Stunde lang mit starker alcoholischer 
Kalilauge gekocht; es bildete sich hierbei keine Spur 
von Chlorkalium, die Flüssigkeiten waren immer klar 
und theilten sich nach dem Erkalten in zwei Schich- 
ten. Nach dem Zusatze von Wasser sank die obere, 
aus unverändertem Phenylchlorür bestehende Schicht 
zu Boden, und bei der Wägung wurden davon 9,5 
grm. erhalten: Auf "e Weise — - EE 


action nicht. 


541 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


512 


- Es wurden nun je 5 grm. der Phenylchlorüre mit 
alcoholischer Kalilósung in Róhren eingeschmolzen 
und diese drei Tage lang bis 170? C. erhitzt, worauf 
sie geöffnet und die in Kólbchen ausgegossenen Flüs- 
sigkeiten mit Wasser vermischt wurden. Die gebilde- 
ten öligen Schichten waren unveränderte Phenylchlo- 
rüre, und ihre Mengen betrugen 5 grm. Ferner wur- 
den je 5 grm. der beiden Phenylchlorüre mit essig- 
saurem Silber in Röhren eingeschmolzen und die Röh- 
ren während 24 Stunden bis 170° C. erhitzt. Im Ver- 
laufe dieser Zeit konnte ich keine Spur einer Reac- 
tion bemerken, und das Gewicht der Phenylchlorüre 
fand ich unverändert. 

Nach diesen Reactionen ist es klar, dass das Phe- 
nylchlorür aus Phenol, obgleich es durch Einwirkung 
von PhCl, entsteht, kein Chloranhydrid, sondern ein 
wahres inetaleptisches Chlorprodukt des Benzols st. 

Die Reaction von Salpetersäure auf diese Körper 
ist ungleichartig. Die Salpetersüure, welche ich bei 
meinen Untersuchungen gebrauchte, war yon 1,49 
sp. G. Auf 1 Volum Phenylchlorür nahm ich 1°, Vo- 
lum Sáure und untersuchte die Einwirkung derselben 
sowohl bei gewóhnlicher, als auch bei erhóhter Tem- 
peratur. Die Reaction bei gewöhnlicher Temperatur 
wurde so angestellt, dass die kalte Säure in Kölbchen 
gegossen und dann eine entsprechende Menge von 
Phenylchlorür zugesetzt wurde, so dass sie zwei 
Schichten bildeten, worauf die Kölbchen mit einem 
Kühlapparate in Verbindung gebracht und alles 24 
Stunden lang der Ruhe überlassen wurde. Bei dieser 
Reaction fand keine merkliche Temperaturerhóhung 
ünd keine Bildung von rothen Dämpfen statt. Die 
Versuche wurden mehrmals wiederholt und dabei na- 
hezu gleiche Resultate erhalten. 

21 grm. Phenylehlorür aus Benzol und eine ent- 
sprechende Menge Salpetersäure bildeten nach 24Stun- 
den noch zwei Schichten, beim Umschütteln aber lösten 
sie sich ohne Temperaturerhóhung zu einer klaren 
Flüssigkeit. Als diese nun in kaltes Wasser gegossen 
wurde, schied sich eine schwere Schicht gelben Óles 
aus, welches nach einigen Minuten zum grossen Theile 
erstarrte. Das Gewicht dieses festen, aus langen, weis- 
sen Krystallnadeln bestehenden Produktes betrug 21 
grm. und die Menge des flüssigen, aus dem festen 
abgepressten 9 grm. Das bei dieser Reaction entste- 
hende Öl ist eine gelbe, dicke Flüssigkett von ange- 


nehmem, sehr an Nitrobenzid erinnerndem Geruche. 
Das relative Verhältniss der festen und öligen Pro- 
dukte war bei allen Versuchen sehr beständig. 

10 grm. Phenylchlorür aus Phenylalcohol und eine 
entsprechende Menge Säure bildeten nach Verlauf von 
24 Stunden ebenfalls noch zwei Schichten, welche 
beim Umschütteln sich ohne Erwärmung klar in ein- 
ander lösten; diese Flüssigkeit wurde ebenfalls in kal- 
tes Wasser gegossen, das dadurch ausgeschiedene 
dicke, gelbe Öl gab aber bei langem Stehen nur wenig 
krystallinisches Produkt, dessen Gewicht nur 0,5 grm. 


betrug, während das flüssige Produkt 15 grm. wog. 


Letzteres ist ein gelbes, diekes Öl von angenehmem, 
an Phenylchlorür und Nitrobenzid erinnerndem Ge- 


‘ruche. 


Wenn man das Öl, welches man aus Phenylchlorür 
aus Benzol erhält, zu Salpetersäure sowohl von ge- 
wöhnlicher als auch erhöhter Temperatur giesst, so 
löst es sich darin leicht auf, ohne rothe Dämpfe zu 
entwickeln, und nach Zusatz von Wasser scheidet es 
sich unverändert aus, was ich aus der unveränderten 
Quantität desselben schloss. Wenn man aber das Öl 
aus Phenylchlorür aus Phenol zu gelinde erhitzter 
Salpetersäure giesst, so entwickeln sich rothe Dämpfe 
und auf Zusatz von Wasser schlägt sich nun ein gel- 
bes Öl nieder, welches nach einigen Stunden gröss- 
tentheils krystallinisch erstarrt. Die so gebildeten Kry- 
stalle entsprechen ganz denjenigen, die aus Phenyl- 
chlorür bei directer Einwirkung von Salpetersäure ent- 
stehen, und diese Reaction veranlasste mich, jenes Öl 
nicht als ein reines Produkt, sondern als ein Gemisch 
von enges Phenylchlorür und Pon FE cU 
zu betrachten. Frakti estill b 
Meinung, indem das Öl sich dabei in n Phenyleblorür, 
in festes und in flüssiges Nitroprodukt trennen liess. 
Wenn man 1 Theil Phenylchlorür aus Phenol vorsich- 
tig und in kleinen Portionen in 3 Theile warmer, star- 
ker Salpetersäure von 1,49 sp. Gew. einträgt, nach voll- 
ständigem Auflösen bis zum Kochen erhitzt und dar- 
auf in kaltes Wasser giesst, so bekommt man ein Öl, 
das nach dem Erkalten beinahe zur Hälfte seines Ge- 
wichts zu krystallinischen Nadeln erstarrt; das Flüs- 
sigbleibende verändert sich bei fortgesetzter Einwir- 
kung von Salpetersäure nicht weiter. 

Dieses letztere Verfahren giebt demnach ein bes- 


seres Mittel zur Erhaltung von festem Nitroprodukte 


543 


Bulletin de l'Académie Impériale 


>44 


aus Phenylchlorür aus Phenol, wenigstens wenn man 
Salpetersäure von der angegebenen Stärke nimmt. 
15 grm. Phenylchlorür gaben auf diese Weise 11 grm. 
flüssiges und 7 grm. festes Produkt. 

Nach diesen Untersuchungen ist es klar, dass das 
Phenylchlorür aus Benzol schon bei der gewöhnlichen 
Temperatur von Salpetersäure vollständig nitrirt wird; 
Phenylchlorür aus Phenol hingegen widersteht unter 
denselben Umständen energisch der Einwirkung von 
Salpetersäure, und nur ein höchst kleiner Theil des- 
selben wird nitrirt, während der grösste Theil davon 
unverändert bleibt. 

Die festen Nitroprodukte sind in kaltem Alkohol 
und Äther fast unlöslich, in heissem Alkohol aber lösen 
sie sich leicht auf, und nach dem Erkalten scheiden 
sie sich vollständig in Form von zolllangen, weissen 
krystallinischen Nadeln aus. Sie wurden mehrmals 
aus Alkohol umkrystallisirt und dann zur Analyse ver- 
wendet. 

0,615 Nitroprodukt aus Phenol gaben: 


CO, — 1,041 grm., entsprechend C — 0,2838 grm. 
H,0 = 0,1515 grm., » H = 0,0168 grm. 
Dieses Resultat entspricht der Formel 


C,H, (N0,) Cl. 
berechnet gefnnden 
€, — 45,71, : C — 46,16), 
H 2,54 1 H— 32,735, 


0,286 grm. Nitroprodukt aus Benzol gaben: 
CO, — 0,482 grm., entsprechend C — 0,1314 grm. 
H,0 — 0,078 grm., » H — 0,0087 grm. 


Dieses Resultat entspricht also ebenfalls der obi- 
gen Formel 


berechnet gefunden 
C, et 45,04 din ee 45,949 
H,— 2,547 H= 3,04), 


0,465 grm. Nitroprodukt aus Phenol gaben 31,8 
C. c. Stickstoff bei 0? C. und 760"" Barometerstand, 
entsprechend 8,58", Stickstoff. Die Formel 
pe € H,(N0 CI 
verlangt = 8,89"/. 

0,458 grm. Nitroprodukt aus Benzol gaben 31,8 
C. c. Stickstoff bei 0? C. und 760"" Barometerstand, 
entsprechend 0,0399 grm. oder 8,71%, Stickstoff. 


0,167 grm. Nitroprodukt aus Benzol gaben bei der 
Verbrennung mit Ätzkalk 0,152 grm. Chlorsilber, ent- 
sprechend 0,0378 grm. oder 22,63°/, Chlor. Die For- 
mel verlangt 22,54. 

0,297 grm. Nitroprodukt aus Phenol gaben 0,271 
erm. Chlorsilber, entsprechend 0,0667 grm. oder 
22,47°/, Chlor. | 

Die beiden Mononitrophenylchlorüre  destilliren 
ohne Zersetzung. Die Schmelz- und Erstarrungspunkte 
derselben sind einander ganz ühnlich. Sie schmelzen 
bei 85? C. und bei 75? C. fangen sie an zu erstarren. 
(Riche giebt für den Schmelzpunkt von Mononitro- 
phenylchlorür aus Phenol 78? C., und für den Erst 
rungspunkt 74^ C. an.) 

Die óligen Produkte, welche gleichzeitig mit den 
krystallinischen Nitrokórpern entstehen, habe ich noch 
nicht untersucht. Die Resultate ihrer genauen Unter- 
suchung sowohl, als meiner weiteren Arbeit über die 
festen Mohönitropreikikte werde ich binnen — 
mittheilen. 

Die Einwirkung von kochender Salpetersäure auf 
die Phenylehlorüre wurde in mit Kühlvorrichtungen 
versehenen Retorten vorgenommen. Auf einen Theil 
Phenylchlorür wurden zwei Theile Salpetersäure von 
1,49 sp. Gew. genommen und die Chlorüre vorsich- 
tig und in kleinen Portionen zu der erwürmten Säure 
gegossen. Nachdem die abdestillirte Flüssigkeit drei 
mal in die Retorte zurückgegossen worden war, ging 
nur Salpetersäure allein ohne Phenylchlorür in die 
Vorlage über, und nun wurde der Inhalt der Retorte 
in kaltes Wasser gegossen. 

Aus dem Produkte von 20 grm. Phenylehlorür a aus 
Benzol schied sich durch Wasser eine gelbe, ólige 
Schicht auf dem Boden aus, welche nach dem Erkal- 
ten krystallinisch erstarrte. Die Menge des krystal- 
linischen Produktes, welches nichts anderes als das 
Mononitroprodukt ist, betrug 9 grm.; die des flüssi- 
gen Produktes war aber bei dieser Reaction viel grös- 
ser ausgefallen, als bei der nine denn sie 
betrug 20 grm. hr 

Aus 20 grm. Phenylchlorür aus Phenol Ze yidi 
auf dieselbe Weise keine Spur von krystallisirendem 
Nitroprodukte erhalten; das ganze Produkt dieser 
Reaction ist ein gelbes, nach Nitrobenzid riechendes 
Öl, dessen Menge 28 grm. betrug. Diese Operationen 
wurden vier mal wiederholt und gaben stets beinahe 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


gleiche Resultate. Es verhalten sich also die Phenyl- 
chlorüre auch gegen kochende Salpetersäure nicht 
gleichartig. 

Die bei dieser Reaction erhaltenen flüssigen Pro- 
dukte konnte ich ebenfalls noch nicht untersuchen; 
wahrscheinlich sind sie aber mit den vorher beschrie- 
benen identisch. 

Wenn man die oben beschriebenen Eigenschaften 
der Phenyichlorüre aufmerksam in Erwägung zieht, 
kann man weder Laurent's und Gerhardt's, noch 
A. H. Church's Meinungen von der Constitution die- 
ser Kórper theilen, sondern kann. diese Substanzen, 
ihren Reactionen zufolge, nur als wahre metaleptische 
Chlorprodukte des Benzols betrachten. Endlich wird 
man zugeben müssen, dass diese Kürper wegen der 
Verschiedenheiten ihres Kochpunktes, ihres specifi- 
schen Gewichtes und ihres Verhaltens gegen Salpe- 

'tersáure nicht identisch, sondern nur isomer. sind. 

Wenn aber die Gruppe NO, in diese isomeren Kürper 
eingeführt wird, so erhält man aus beiden ein und 
dasselbe krystallinische Nitroprodukt. 


Die Wirkung des Lichts auf das Wachsen der 
„.Keimenden Kresse, von A. Famintzin, Do- 
cent an der Universität zu St. Petersburg. 
… (Extrait) (Lu le 15 juin 1865.) 

„Alles, was man bis jetzt über das Wachsen der kei- 
menden Kresse kennt, lässt sich folgendermassen zu- 
sammenfassen: oar asia 4 Ki Am 

Bei den am Tageslichte keimenden Kressen bleibt 
das hypocotyle Glied kurz; die Saamenlappen ergrü- 
nen bald, richten sich auf und klappen auseinander. 
| Durch .Krümmung des hypocotylen Gliedes werden 
sie gegen das Licht. gerichtet. Sie nehmen bedeutend 
an Grösse zu. Nach 4 bis 5 Tagen schwellt das Knösp- 


chen an und wächst bald in eine Blattrosette aus. 
Die weitere Entwickelung der Pflanze gehórt nicht 


mehr der Keimung an. Im Dunkeln dagegen geht die 


Keimung ganz anders vor. Das hypocotyle Glied wird 


um das drei- bis sechsfache länger als am Licht. Die 
Saamenlappen. behalten wührend 4 bis 5 Tagen die 

rümmung nach unten und bleiben zusammengelegt; 
sie entfernen sich von einander nur gegen das Ende 
der Keimung. Die Saamenlappen und das hypocotyle 


Glied bleiben vollkommen bleich; das Knóspchen zeigt | 


Tome VIII. 


546 
kaum eine Spur der Entfaltung. Damit schliesst das 
Wachsen der Kresse im Dunkeln. Die Pflanzen blei- 
ben mehrere Tage unveründert und sterben dann ab. 

Ich stellte mir zur Aufgabe, diese Verhältnisse nä- 
her zu untersuchen und verglich die Keimung der 
Kresse am Licht, im Dunkeln und untersuchte dabei 
auch die Wurzeln, über deren Verhalten zum Licht 
gar keine Untersuchungen vorliegen. Dann liess ich 
Kresse theilweise am Licht, theilweise im Dunkeln 
ihre Keimung durchmachen und verglich durch Mes- 
sungen die im Wachsthume hervorgerufenen Verän- 
derungen. 

Ich führte eine ganze Reihe von Versuchen aus, 
um auf das Keimen der Kresse die Wirkung des Ke- 
rasin-Lampen-Lichts zu studiren, welches es mir so 
stark zu concentriren gelang, dass ich darunter, dem 
Ansehen nach vollkommen normale Keimung erzielt 
habe. Ich setzte die Kressen dem vollen Lampen- 
Lichte aus, oder beleuchtete sie mit farbigem, indem 
ich das Lampen-Licht durch Lösungen von Kupfer- 
Oxyd-Ammoniak und saurem-chromsauren Kali hin- 
durchgehen liess. 

Resultate meiner Untersuchungen sind folgende: 

1) Das hypocotyle Glied der auf die Oberfläche der 
Erde gesäeten Kressen zeigt, am Licht und im Dun- 
keln, alle Eigenschaften eines ächten Stengelinterno- 
diums. 

2) Das hypocotyle Glied wächst nur im Anfange 
der Keimung seiner ganzen Länge nach. Sehr bald be- 
schränkt sich das ganze Wachsthum auf seine obere 
Hälfte, hauptsächlich unter seiner Spitze, 

3) Ausser den schon bekannten Unterschieden, 
welche zwischen den am Tageslichte und im Dunkeln 
keimenden Kressen angeführt werden, lässt sich noch 
folgender zufügen: Das Licht beeinflusst auch das 
Wachsthum der Wurzel und zwar in einer entgegen- 
gesetzten Weise, als bei dem hypocotylen Gliede. 
Bei den am Tageslichte keimenden Kressen wird die 
Hauptwurzel sehr lang (150—180 mm.), indem sie 
bei den im Dunkeln gekeimten, kaum 60—90 mm. 
erreicht. Das Eigenthümliche dabei besteht noch dar- 
in, dass, wenn man die entsprechenden Lüngen des 
hypocotylen Gliedes und der Wurzel zusammenaddirt, 
man fast gleiche Summen bekommt, so dass im Gan- 
zen genommen, die Streckung der axilen Theile in 


beiden Fällen sich fast gleich bleibt, mit dem Un- 
35 


547 


Bulletin de l'Académie Impériale 


348 


terschiede aber, dass am Licht vorzugsweise der un- 
terirdische Theil, im Dunkeln aber der oberirdische 
in die Länge wächst. 

4) Die Entwickelung der Nebenwurzeln erwies sich 
in einem eben so grossen Grade vom Licht beeinflusst 
wie die Entfaltung des Knöspchens. Die Hauptwurzel 
treibt bei den am Licht keimenden Kressen eine 
Menge Seitenwurzeln, deren Entwickelung immer 
gleichzeitig mit der Entfaltung des Knöspchens statt- 
findet und der letzteren immer proportionell. Im Dun- 
keln, wo das Knöspchen fast nicht zur Entwickelung 
gelangt, habe ich auch fast nie Seitenwurzeln gefun- 
den. Als sehr seltene Ausnahmen kann ich nur we- 
nige Fälle anführen, wo sich im völligen Dunkel, 
aber nur 1 bis 2 Seitenwurzeln gebildet hatten, die 
immer so klein waren, dass ihre Länge kaum 1 bis 2 
mm. erreichte. 

Dieses Verhalten der Seitenwurzeln ist desto merk- 
würdiger, da in allen Kressen am Licht und im Dun- 
keln schon seit den ersten Tagen der Keimung eine 
Menge von Rudimenten der Seitenwurzel- Anlagen, 
unter der Rinde der Hauptwurzel durch das Mikroskop 
sich nachweisen lassen. : I. 

5) Wenn man Kresse, die am Tageslichte -keimt, 
ins Dunkle versetzt, so hórt bald das Wachsthum des 
hypocotylen Gliedes und des Knóspchens auf. Bei den 
Kressen, die in den ersten Tagen der Keimung ins 
Finstere gebracht werden, lässt sich noch ein bedeu- 
tendes Nachwachsen während mehrerer Tage beobach- 
ten. Bei denjenigen, die später ins Dunkle kommen, 
beobachtete ich ein geringes: Nachwachsen in den 
ersten 24—48 Stunden, worauf sie sich nicht weiter 
entwickelten, während bei den am Tageslichte geblie- 
benen die Keimung noch mehrere Tage fortdauerte. 
Diese Versuche bestätigen den schon durch andere 
Methoden entdeckten Unterschied zweier Perioden in 
der Keimung der Kresse: während der ersten entwi- 
ckelt sich das Pflänzchen auf Kosten des im Saamen 
aufgespeicherten Materials; in der zweiten dagegen 
findet eine Assimilation der Nahrung durch die Ver- 
mittelung der Saamenlappen statt. 


6) Wenn man Kressen, die im Dunkeln den An- 
fang der Keimung durchgemacht haben, ans Licht 
bringt, so wird sogleich das Wachsthum des hypoco- 
tylen Gliedes verändert; in der ersten Periode der 


Keimung nur stark vermindert, in der letzten, am 
ersten Tage vollkommen aufgehoben. Die Hemmung 
scheint besonders während des Ergrünens der Saa- 
menlappen stark hervorzutreten, indem das Wachs- 
thum des hypocotylen Gliedes an folgenden Tagen be- 
deutender wird. WI 
7) Das hypocotyle Glied der Kresse wird im Dun- 
keln sehr lang; am Lichte bleibt es kurz. Wenn man 
Kresse einige Tage lang am Licht keimen lässt und 


| dann ins Dunkle versetzt, so wird, wie ich es schon 


erwähnt, das Wachsen der Kresse binnen 24 bis 48 
Stunden vollkommen gehemmt. Wenn man das hypo- 
cotyle Glied allein dem Licht-Einflusse entzieht, die 
Saamenlappen aber fortfährt bis zu Ende der Keimung 
zu beleuchten, so nehmen die Saamenlappen rasch an 
Umfang zu; das hypocotyle Glied wächst rasch in die 
Länge fort, so dass es fast die Länge der etiolirten 
im Dunkeln gekeimten Kressen erreicht. Dieser Nach- 
wuchs geschieht aber immer auf Kosten der durch die 
Saamenlappen assimilirten Stoffe. 
8) Die Intensität der Krümmung zum Licht und 
des Ergrünens ist in den verschiedenen Perioden der 
Keimung verschieden. Lässt man Kresse am Tages- 
lichte aufkeimen, so krümmt sich das hypocotyle Glied 
zum Licht schon in den ersten Stunden der Keimung; 
es ergrünt zu dieser Zeit auch schon bis zur Basis; 
bleibt daher immer seiner ganzen Länge nach gerade, 
indem seine Beugung zum Licht durch die Krümmung 
seiner Basis allein zu Stande gebracht wird. Bringt 
man aber die im Dunkeln aufgekeimte Kresse äns 
Licht, so krümmt sich das hypocotyle Glied, wenn es 
gewachsen ist, aber seine definitive Grösse noch nicht 
erreicht hat, anfangs nur dicht unter seiner Spitze; 
von da aus pflanzt sich allmählig die Krümmung näch 
unten, indem dabei der zum Lichte gebeugte Theil 
ergrünt, der übrige aber ganz bleich bleibt. Die Krüm- 
mung erreicht endlich die Basis des hypocotylen Glie- - 
des, das zu dieser Zeit auch seiner ganzen Länge mach ` 
grün geworden ist. Hat aber das hypocotyle Glied 
im Dunkeln sein Wachsen beendet, so bleibt es gegen 


das Licht vollkommen unempfindlich und stirbt sehr 


bald ab, oder es ergrünt etwas und beugt sich in sei- 
nem oberen Theile zum Licht. Die Saamenlappen zei- 
gen ein dem hypocotylen Gliede analoges Verhalten, 
indem sie in der ersten Zeit der Keimung rasch ergrü- 
nen und sich zum Lichte stark beugen; je mehr aber 


des Sciences de Saint-Pétersbourg. 


350 


die Keimung fortschreitet, desto unempfindlicher ge- 
gen das Licht werden sie. 

9) Im Lampen-Lichte lässt sich eine dem Ansehen 
nach vollkommen normale Keimung der Kresse er- 
zielen. 

10) Die Wirkung des durch Kupferoxyd-Ammoniak 
hindurch gegangenen Lichtes auf keimende Kresse ist 
gänzlich verschieden von der Wirkung des durch sau- 
res chromsaures Kali durchgelassenen Lichtes: 

Im gelben Lichte — eine Keimung und Assimilation 
analog der im vollen Lampen-Lichte, nur schwächer; 
ein günzlicher Mangel der Beugung zum Licht. Im 
blauen — dagegen ein Wachsen wie im Dunkeln; 
eine stärkere Beugung zum Lichte, als beim vollen 
pom sg pe von Assimilation. 
Ee des Géorgiens et des Armé- 

niens, par M. Brosset. (Lu le 8 juin 1865.) 

(V. N° 1, Bulletin de l'Acad. des Sc. V, 393 — 398; N° 2, ibid. VII, 
p. 45 — 48.) 


N° 3. $ 1° Livres georgiens, 


1. Parmi les livres nouvellement reçus au Musée 
asiatique il s'est rencontré, sans doute par erreur, un 
Abécédaire géorgien, en caractères vulgaires et ecclé- 
siastiques, imprimé à Mozdok, en 1797, chez Roma- 
nos Zoubachwili, qui porte le nom de feu M. Sjögren, 
écrit de sa main, 8°. 

-9. Abécédaire géorgien, en car. vulgaires, par 
Dav. Phourtzéladzé 8°; Tiflis, 1863, 360 p. C'est un 
vrai livre de lecture, fort bien imprimé, renfermant 
des extraits d'ouvrages agréables à lire et instructifs. 
Toutefois on peut à bon droit s'étonner d'y trouver, 
m des choses Vë sont loin de convenir à la 


18. anija par Plat. Iosélian; Tiflis, 1863, 38 p. 
nv s anonyme, Tiflis, 1864, 50 p. 

<5, 0» e parSergeMdiwanbégof; 1863, Tiflis; 
on y trouve les noms de nombre écrits en géorgien 
et en russe, transcrit en. géorgien, ainsi que la valeur 
numérale des lettres iiem ‚chez Melkoumiants 
et A. Enfiadjiants. 3 

-.:6. Calendrier des Georgiens et des arr 
pour 1864, par Serge Mdiwanbégof, in 39°; Tiflis, 
chez A. Enfiadjiants. Il y a des prédictions nn 


logiques et, à la fin, l'instruction historique sur les 
fêtes, précédemment signalée. 

7. Calendrier, ut sup., avec prédictions, sans l'in- 
struction susdite, remplacée par une liste chronolo- 
gique d'événements depuis l'origine du monde jusqu'à 
nos jours, in-32*. 

8. Prières à l'usage des catholiques de Géorgie, 
en car. vulgaires, recueillies par J. Maïsouradzé; Im- 
primerie de Kérésélidzé; Tiflis, 1864, in-32*. 

9. Éléments de la Grammaire géorgienne, par Plat. 
Iosélian, 3° éd.; Tiflis, 1863, 128 p. 8°, chez Mel- 
koumiants et A. Enfiadjiants. 

10. La Lyre, recueil de Poésies, par N. Baratha- 
chwili, Il. Dchawdchawadzé et Ac. Tséréthel, éd. par 
C. Lorthkiphanidzé; S.-Pétersbourg, 1864, in- 18*. 
Joli volume, sur beau papier, Typogr. de l'Acad. des 
Sciences. 

11. Le Nouvelliste géorgien a cessé de paraître 
depuis 1863. 

12. Dans le N. de septembre 1864, de l'Aurore, 
on lit une poésie intitulée Zahl H E 
une belle Géorgienne;» cet adjectif et ce substantif 


féminins, de nouvelle création, n'auront pas, je les- 
père, l'approbation des vrais Géorgiens, ils sont trop 
opposés à l'esprit de la langue. Là méme, p. 75 — 
121,ily a un article passablement hardi, mais trés 
curieux, sur les terters ou prêtres arméniens, tra- 
duit de «la Grue de l'Arménie,» en un langage géor- 
gien trés vulgaire, peut-étre méme trop vulgaire, au 
point de vue de la pureté de la langue et en opposi- . 
tion aux régles fondamentales de l'orthographe. 

13. «La Charrue» a continué de paraitre. 

14. En 1863 a été fondé le /Iyxosnerit l'pysunckiii 
Pbermuk», par moitié russe et géorgien, journal men- 
suel, dont le rédacteur est le prétre Giorgi Khélidzé. 


$ 2. Livres arméniens. ` 


1. Almanach, avec indications météorologianes 
pour l'an 1313, arm. — dest; Tiflis, Séminaire de 
Nersés. 

2, Autre, pour 2 org, Lie, répétition de celui 
mentionné Bull. de VAc. VII, 45, avec les mêmes 
prédictions et les mêmes erreurs chronologiques si- 
gnalées là: la date du 2" concile nm celui de 


551 


Bulletin de l’Académie Impériale 


Constantinople, 431 au lieu de 380; l'apparition de 
la croix en 362, au lieu de 352. 

3. Almanach pour 1314 arm. — 1865, avec pré- 
dictions météorologiques; à la fin, annonce d’une so- 
ciété philanthropique, de S.-Gregoire-l’Illuminateur; 
Typogr. Enfiadjiants. 

4. Nouvel Abécédaire arménien-russe par Zar- 
mair Msériants, Moscou, 1863; nouv. éd. 

5. Abécédaire, reimpression; Chémakha, chez Ski- 
binski, 1864: le lieu d'impression est digne d’être 
noté. 

6. L. Gignoux de Ziby, Alphabet, lecture et con- 
versation, en français et en arménien; Tiflis, 1862, 8°. 

7. L’instruction, les écoles et les élèves de la na- 
tion arménienne, par Verdch-Kimanak (pseudonyme); 
S.-Pétersbourg, Impr. de R. Patcanian, en arménien 
vulgaire, in-18°. 128 p. 

8. Méditation sur les grâces, sur les miracles et 
sacrements de l’église chrétienne, par le catholicos 
Matthéos. Tiflis, 1863, in-12°, chez Melkoumiants et 
Enfiadjiants. 

9. Examen des vérités de Lanvin par le ca- 
tholicos Matthéos; Tiflis, 1863, 8°. 44 p., chez Mel- 
koumiants et doute 

10. Psaumes de David, 1° canon; Chamakhi, 1864, 
8°, chez Aphanasi Constantinovitch. 

1 1. Fables allemandes des frères Grimm, trad. du 
français en arm. vulgaire, par Ter Esai. rirorio] 
S.-Pétersbourg, 1864, Typogr. de R. Patcanian. P. 24 
on lit le mot usw yp grand-père, au lieu de Swe 
avus, ou uun papa, qui est le mot propre. 

12. Le médecin domestique, par Car. Khochariants; 
Tifis, 1863, 8°, chez Melkoumiants et Enfiadjiants. 

13. Eghiché, Guerre de Vardan et des Armé- 
niens, mis en arménien vulgaire, par Martiros Si- 
méoniants; Moscou, 1863, in-12°. 

14. Histoire de la nation arménienne,en arm.-vul- 
gaire, 8°, 282 p., imprimée chez R: Patcanian, à St.- 
Pétersbourg, aux frais d'Agha Carapet, échevin des 
marchands de Nor-Nakhidchévan, marchand de 1" 
guilde et chevalier; par Verdch-Kimanak. 

15. Vie intérieure de l'ancienne Arménie, par G. 
Ezof, maitre és-littératures orientales, trad. en arm. 
vulgaire par Perdj Prhochiants et dédié à Stéphan- 
nos, archévéque d'Artsakh; Chouchi, impr. donnée à 
l'école ecclésiastique par Hovhannés Hovhannésian. 


C'est, je crois, la thèse pour la licence soutenue il 
y a quelque 10 ans par l’auteur, thèse fort instruc- 
tive. 

16. Le brave Vardan Mamiconian, poème bibo: 
rique en treize chants, avec gravures; chaque chant 
contient 24 quatrains de grands vers de 15 syllabes, 
sur deux rimes; S.-Pétersbourg, 1863, 8°. dimi 

17. Recueil de poésies par Mser Msérianta pour 
la plupart sur des sujets historiques et à la louange 
de la famille Lazaref, en langue littérale; Moscou, 
1864. 

18. Nouveau chansonnier, édité par Ter Miké- 
liants; Tiflis, 1864, en bibas vulgaire. | 

19. Loisirs et distractions, poésies légères, pir 
Khatchatour Aboviàn, Tiflis, 1864; à la fin il y a une 
petite comédie, Féodora ou l'Amour filial, en prose. 

20. Poésies de Ghamar-Katiba (pseudonyme), éd. 
par Ter Mikéliants et C^; Moscou, 1864, un joli vo- 
lume in-18°. 

21. Les chagrins de Léon, récits contemporains, 
et poésies diverses de Sembat Chahazizian; Moscou, 
1865, 8°, » 

22. Le Trovator, tragedie, ou plutöt opéra de 
Verdi, trad. en arménien et mis en musique pour le 
nie par Hovhannés Sahradian; St.-Pétersbourg, 

1864, 8°. Un beau volume, dédié à S. A. I. Nicolas 


Nicolatéviteh le père. 


: 23. Les journaux l'Aurore boréale, le Ess 
russe, continuent de paraître à Moscou; le Nord, A 
St-Pétersbourg; l'Arc-en-ciel et la Colombe du Ma- 
sis, à Théodosie; la Grue de l'Arménie et VA heillé 
de DAnpésin à Tiflis. ES 

24. Catalogue des manuscrits de la à bibliothèque 
du 8.-Siége d’Edchmiadzin, imprimé aux frais du 
professeur Hacob Caréniants; Tiflis, 1863, 4°, 230 p. 

Cet ouvrage, le plus important pour les we. 
mérite bien une notice particulière. 

Les plus riches collections de manuscrits me 
dont j'aie eu connaissance sont celles: de St.-Lazare, 
à Venise; du Nouveau-Djoulfa, à Ispahan; de Paris, 
des Mékhitharistes de Vienne; de feu Mgr. Carapet, 
à Tiflis; notre Académie, l'Institut Lazaref, à Mos- 
cou, et ce que je sais de la bibliothéque du Vatican 
n'arrivent qu'à un nombre fort peu considérable. En 
fait de catalogues je posséde celui du Noüveau- 
Djoulfa, 208 NN., et une liste de plus de 200 ou- 


553 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


554 


vrages manuscrits, formée par un Arménien zélé, M. 
Galoust Chermazanian, durant 30 années de voyages*): 
une notice intéressante sur 29 des ouvrages de cette 
dernière liste a été publiée par l’honorable M. Adolphe 
Berger, dans les NN. 29 — 31 du Kaskas», pour 
1856. C’est aussi à l'obligeance de ce méme fonction- 
naire, que je dois le catalogue de Djoulfa, rédigé 
avec beaucoup de soin et avec une grande connais- 
sance du sujet par M. Galoust; on y trouve, outre 
le titre abrégé de l'ouvrage et les autres indications, 
du nom de l'auteur, du lieu, de la date arménienne 
et de l'áge de la copie, la transcription des mémentos 
des copistes: ce qui en fait réellement un trésor de 
renseignements littéraires. Les religieux de Venise 
ont bien voulu me communiquer la liste des ouvrages 
historiques manuscrits de leur collection, se montant 
à une quarantaine. Des manuscrits de la grande Bi- 
bliothèque de Paris, il existe un ancien Catalogue, 
imprimé au siècle dernier; mais depuis les nouvelles 
acquisitions, l'administration a confié à un savant mé- 
khithariste du collége de Morat, le P. Soukias, la ré- 
daction, que l’on dit entièrement achevée, d’un Cata- 
logue, qui répondra à toutes les exigences de la 
science: Enfin le Catalogue de la bibliothèque d’Ech- 
miadzin, aujourd'hui publié, surpasse en richesse 
tous ce qui est connu d'ailleurs. 

En 1840, M. le baron de Hahn avait obtenu et 
transmis à l'Académie, qui en fit le sujet d'une publi- 
cation séparée, une liste de 481 ouvrages manuscrits, 
du couvent d’Edehmiadzin, qui fut accueillie d'une re- 
marque peu bienveillante pour les religieux, de la 
part d'un voyageur naturaliste, M. Wagner. Au- 
jourd'hui cette remarque sera sans objet, ainsi que 
le feront voir les quelques détails dans lesquels je 
. vais entrer. 

- Le nouveau Catalogue commence par une lettre, 
où le professeur H. Caréniants nous apprend que 
beaucoup de livres de la bibliothèque d’Edchmiadzin 
s'étant égarés, nonobstant l'estampille du couvent, — 
ce qui arrive malheureusement dans plus d'une des 
capitales européennes — le 30 septembre 1860, le 
vartabied Daniel Chahnazarian fut chargé de la sur- 
veillance du dépót littéraire dont il sagit. Lorsque 
M. npe le visita en 1861, celui-ci se compo- 


(09 Ce Catalogue sera l'objet d'un travail particulier. 


sait de deux chambres parfaitement appropriées, une 
pour les imprimés, l'autre pour les manuscrits. Une 
commission de cinq personnes avait été organisée 
pour procéder à la confection d'un catalogue, travail 
non moins pénible qu'intéressant, dont le P. Daniel 
s'occupa avec tant de zèle, que le 10 janvier 1862 
il put Poffrir, entièrement terminé, au catholicos ac- 
tuel, Matthéos. Le 29 mai 1863, son Eminence re- 
mettait à M. Caréniants le manuscrit, pour l'impri- 
mer, sans changements: on en fit donc une copie, 
qui fut livrée aux compositeurs, et les épreuves 
furent lues par le prétre Harouthioun Solaghiants. 
En terminant ces notices, l'éditeur exprime l'espoir 
que les manuserits égarés d'Edchmiadzin y seront 
réintégrés, et fait appel à ses compatriotes, pour qu'ils 
s'empressent d'enrichir par leurs offrandes le dépót 
des produits de l'intelligence nationale. Fasse le ciel 
que ces deux souhaits se réalisent! 

Le nouveau Catalogue compte 2340 numéros; il 
est rangé dans l'ordre alphabétique, non pas des 
noms propres d'auteurs, maís des sujets, c'est-à-dire 
tout à la fois systématique et alphabétique, mais, non 


précisément raisonné, à ce qu'il semble. On y trouve 
deux ordres de numéros: une série générale, de 1 à 
2340, et autant de séries particulières qu'il y a d'ou- 
vrages de même titre, et d’exemplaires du méme écrit. 
Le nom de l'auteur est mis sur une ligne particuliére, 
en caracteres cursifs; les divers articles contenus dans 
chaque manuscrit sont enrégistrés séparément; tel 
volume, comme par exemple les Djarhentirs ou Re- 
cueils, fournit: le N. 888, 87 piéces; le N. 892, 129 
piéces; le N. 917, 152; le N. 914, 157; le N. 894, 
180; le N. 918, 195; le N. 920, 414 piéces, dont 
le eontenu est indiqué avec soin. Quant aux sujets 
traités dans ces divers ouvrages, je n'ai pas la pré- 
tention de les faire connaitre en détail, il suffit de 
dire que l'on y trouve tous les objets sur lesquels 
s’est exercée l'intelligence des auteurs arméniens: 

grammaire et littérature, en prose et en vers; An- 
cien et Nouveau T'estiménfs * en nombre considériblt, 

ainsi que l'exégése; sciences et comput, histoire et 
hagiographie, théologie, droit canon et polémique, 

prieres et liturgie. La matière, parchemin où pa- 
pier; le format; le genre d'écriture, majuscule, ronde 
ou cursive; le lieu de transcription, la date, le nom 


du copiste, sont indiqués, quand il y a lieu; les mé- 


555 


Bulletin de l’Académie Impériale 


556 


mentos sont simplement mentionnés, et jamais donnés 
in extenso; l’absence en est également signalée. Sans 
doute l’auteur du Catalogue est excusable, à quelques 
égards, de n’avoir pas transcrit en entier ce genre de 
documents, si intéressants, si instructifs pour l’histoire 
littéraire; il a craint d’être amené à décupler le vo- 
lume de son travail, mais aussi il prive le lectur de 
précieux renseignements fournis par la lecture de 
pièces historiques contemporaines, où les noms pro- 
pres, la forme des dates, les formules historiques four- 
nissent à la critique tant de riches matériaux. Du 
moins, tel qu'il est, le présent Catalogue servira de 
fil conducteur aux arménistes, et s'il se trouve un 
amateur de la belle littérature arménienne qui veuille 
s’ensevelir pour quelques années dans la poussière 
de la bibliothéque d'Edchmiadzin, il en sortira riche 
de trésors qu'aucun savant n'a encore mis en oeuvre. 

Pour mettre quelque ordre dans mes recherches, 
j'ai noté et rangé sous certains titres les objets qui 
ont plus particuliérement attiré mon attention, comme 
se rapportant de plus prés à mes études ordinaires. 
Pour le reste, je renvoie le lecteur à ma notice de 
1840, sur Edchmiadzin, et au 3* Rapport sur mon 
voyage archéologique. 

1) Ouvrages remarquables. 


N. 1. Livre d'Adam, — dont la composition est attri- 


buée par l’historien Mkhithar d'Airivank, à un 
St. Siméon, inconnu, sous l'année 1001. 

N. 914. 16. Pénitence d'Adam et d'Éve. — Le se- 
cond chiffre est le N. de la piéce en question, dans 
un Recueil. ; 

N. 922. 36. Les actions et la mort de la bienheu- 
reuse Vierge Marie et de son pére Evgéni; à la 
fin se trouvent l'Évangile de St. Joseph d'Arima- 
thie, et celui de Cléopas. 

N. 920. 70. Lettre de Pilate à Tibére, au sujet de 
J.-C. 

N. 1619. 3, et 1682, Histoire ecclésiast. d'Eusóbe. 


N5996;1, » » PEL i 
N. 917. 148, » » M4 e 2, 
N.920. 105, » » ». ok 3. 
Ibid. et 925. 8, » » l. 8. 
N. 1619. 14, et 1628, Histoire ehdbipsfiqu: de So- 


- crate, traduite par le vartabied Tiracatsi. 


N. 1429, Explication du discours commençant par 


le mot ewpäpwgnugkp, par le vartabied Courion, 


qui fut supérieur spirituel des Arméniens de Géor- 
gie et sépara les Géorgiens des anie — au 
V* s. 


| N. 516. 4; 517. 2, Lettre de Photius, petii de 


C. P., au catholicos arménien Zakaria. 

N. 901. 6, 12. Discours de l’évêque Sibios, sur la 
descente de St. Jean aux enfers; sur la trahison de 
Judas. — Je pense qu'il s'agit ici de Sébéos, l'his- 
torien méme des campagnes d'Héraclius en Perse. 

N. 1736. Histoire de Nadir-chah, par le catholicos 
Abraham. 

2) Faits curieux. 

N. 1330. Histoire du doigt de St. Pierre et de son 
apport de Rome en Arménie. 

N. 1667. 2. Histoire de l'invention du doigt de 8t 
Pierre. — J'ai noté ce livre, parce que Mkhithar 
d'Airivank parle du fait en 7 91 et attribue la dé- 
couverte de cette Histoire au prêtre Pantaléon. - 

N. 919. S9. Invention des reliques de St. Thaddée et 
de Se. Sandoukht. Là méme, Martyre de Se. Hé- 
ghandoukhft dans la ville des Thétaslik (lis. des Thé- 
tals ou Hephtalites), au pays des Germains, sic. cf. 
916. 46. 

N. 901. 15. Translation des reliques de St, Chryso- 
stome. 

N. 894; 923. 35, 37. Histoire de la croix du cathe: 

licos Pétros Gétadartz, — au XT s. 

1435. Explication des anciennes lettres armé- 
niennes. 

N. 1658. Des anciennes lettres arméniennes. 

N. 1734. Histoire de Télameph et de Sodrlon, — 
sans doute un roman de fiction, comme celui de La 
ville de cuivre, N. 1748, dob la rt E 
possède deux eXeihileireh; 

3) Histoire religieuse. 

N. 914. 8. Martyre de St. Vahan de Goghthn, yo 
ordre de l’empereur Théodose. | 

N. 920. 69. Élégie sur les maux arrivés en Arménie 
par l'incendie allumé par les peuples du sud, et 
martyre de Vahan, fils de Khosro, seigneur de 
Goghthn, qui eut lieu en 150 arm. — = (701 de 
J. C.). Vut 

N. 914. 28; 918. 50; 920. 108; 923. 87; 925. 23. 
Sur les martyrs Soukiasians, surnommés Köchk; 
cf. Tcham. I, 599. 

N. 915. 19; 1714. 1. Sur l'émir Abdélaziz, e 


N. 


357 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


au christianisme en 801, d'aprés Mkhithar d'Ai- 
'rivank. 

N. 539. 4; 1594. Sur la fausse-päque; encyclique, 
en langue vulgaire. — Je ne mentionne pas di- 
vers traités de comput, parce que ce sont tous des 
ouvrages connus des arménistes. 

N. 926. 82. Martyre de St. Khareth et compagnons 
au pays des Homérites «du côté de l'Inde,» à Asba, 
qui est Ningran. Ce fait se rapporte à l'an 523, 
sous Justin 1°; Mkhithar d’Airivank le place Sous 
le synchronisme 565. 

4) Notions diverses. 

N. 916. 46, 69. Lettre de Gite Supérieur — 
bat, sur l'histoire du martyre de St. Serge, à Ner- 

= sès, frère du catholicos Grigoris, et réponse de 
 Nersès; ef. 925. 19. 

N. 920. 407. Hamazasp, supérieur d'Haghbat. 

N. 516. 1, 2; 922. 36. Haghbat et Sanahin, lettre 

^. des religieux au catholicos Grigoris, et réponse. 

N. 1442. Lettre écrite au couvent de Kobair, au 
temps du catholicos Hacob de Djoulfa (1655 — 
1660), et de Chah-Ismail; — cette lettre prouve 
qu'au XVII’ s. le couvent de Kober était encore 
en exercice. 

N. 252. Évangile copié au couvent de Scoulound, 
dans le Vaio-Tzor, en Siounie, sous le catholicos 
Sargis, en 924 arm. — 1415 (lis. 1475): cf. N. 889. 

N. 1533. Éloge en vers, en l'honneur de l'Exalta- 
tion de la s° croix, par Nersès-Chnorhali, à l'Er- 
mitage de Tantzapharakh, village de Khncank, can- 
ton d'Adjanan, en Siounie, sous le supérieur Mov- 

. sès Raboun; sans autre indication. 

5) Personnages syriens jacobites. 

N. 916. 4, 60. Mention et martyre de St. Maroutha; 
cf. 919. 7, 755; 920. 90, 303. 

N. 916. 81. Martyre de St. Parsam, sous Marcien; 
920. 78, id. sous Théodose; cf. 919. 75. 

N. 918.32, 36. SS. Maroutha et Parsam, mentionnés. 

N. 1620. 2. Histoire de l'impie Barzouma. — Ces 

.. personnages sont nommés plusieurs fois dans l'His- 
toire de Mkhithar d'Airivank. 

6) Personnages siouniens célébres etc. 

N. 917. 65. Lettre du bienheureux Pétros, évéque 
de Siounie, sur la foi, — V* et VP s. 

N. 920. 38. Du méme, éloge de la Se.-Vierge. 


N. 920. 408. Sur les évéques de Siounie, aprés Ma- 
thousagha (T vers 643). 

N. 519. 6. Lettre de Stéphannos, évéque de Siounie, 
en réponse à celle de Germain, patriarche de C. P.; 
cf. 901.20; 916. 98; 920. 146; 1594. 2 et passim. 

N. 531. 4. Réponse de Stéphannos, évéque de Siou- 
nie, au patriarche d'Antioche, sic. 

N. 222. Évangile en majuscules, sur parchemin, re- 
liure d'ivoire, copié pour Stéphannos, construc- 
teur et réparateur du couvent de Noravank; «sous 
le principat d'Athabac Achtkétsi;» sous le supé- 
rieur Grigor Gourdjéordi, Vahram l'a acheté et 
donné au couvent de St.- Étienne Protomartyr; de 
Maghartha; copié par Hovhannés, en 438 arm. — 
989. 


N. 511. 2. Discours de controverse, en matière de 
foi, 12 chap., par Stéphannos, évéque de Siounie; 
3, Manuel, adressé au catholicos Grigor d'Ana- 
varza — (1294 — 1307). 

N. 1475. Élégie sur Edchmiadzin, par le méme. 

N. 1492. Controverse contre les diphysites, id. — 
ces trois ouvrages sont de l'auteur de l'Histoire de 
Siounie. 

N. 1311. Analyse abrégée de l'Évangile de S.-Jean, 
par un Stéphannos, év. de Siounie; cf. 1643, une 
explication des prières de l'église. 

N. 643. 1. Oeuvres et explication des écrits de Denys 
(l'Aréopagite), par Stéphannos, évêque de Siounie. 

N. 867. 1. Discours sur les anges, — de Denys l’A- 
réopagite — traduits par Stéphannos, de Lvof 
(Lemberg), et un ouvrage de Proclus, traduit du 
géorgien en arménien, «au couvent géorgien de 
Pghntzahank, par Simon, évéque de Garhni. 

N. 1750. Le Coran de Mahomet, trad. du latin en 
arménien par le vartabied polonais Stéphannos de 
Lvof; — ce Stéphannos, Arménien, descendant des 
émigrés d'Ani, vivait au XVII" s. 

N. 361. Évangile avec figures en ivoire, exécutées 
par l'écrivain Avag, à la priére du baron Pechki- 
nian, à Tathev, sous le supérieur Ter Sargis, en 
788 arm. — 1349. | 

7) Faits et personnages douteux. 

N. 18, 3. Crus des prières, par Mara év. de 
Siounie. 

N. 18. 2. Vision FA vartabied. Bénic, scaticlicok 


559 


Bulletin de l’Académie Impériale 


d'Aghovanie,» inconnu et ne se trouvant dans au- 

cune liste. 

N. 254. Évangile copié dans l'ile d'Aghthamar, sous 
le catholicos Antoni, en 1497. 

N. 894. 41. Venue de Mahomet en Arménie; le ca- 
tholicos Sahac va à sa rencontre; le prince des 
Ardzrouni, Théodose Rhechtouni. — Il n'est pas 
question ici du fondateur de l'islamisme, et le pa- 
triarche Sahac, le III" du nom, siégeait en 677 — 
703 de J.-C. cf. 923. 42: Récit de la venue de 
Mahomet; Sahac, évéque des Rhechtouni va à sa 
rencontre. Pour expliquer cet imbroglio, il fau- 
drait un long commentaire. 

N. 1686. 6. Lettre et narration du saint concile, en- 
voyée par le généralissime Pachlat — personnage 
entièrement inconnu. 

Par ces exemples assez nombreux, choisis pour un 
but déterminé, on peut voir quelle est la richesse, 
quels les défauts du Catalogue d'Edchmiadzin, qui 
ne peut guére servir, dans son état actuel, que comme 
guide et comme recueil de renseignements, jusqu'à 
critique détaillée. 


$ 3. Publications récentes, 


Il ne me reste plus qu’à mentionner les publica- 
tions récentes dont l Arménie a été l'objet, et celles 
qui se préparent. 

1) Dans le périodique, Revue de VOrient, pour 
1863, juin, juillet, tirage à-part, 1864, on trouve 


une béta traduction, annotée, de l'Histoire d'Arista- | 


kès Lastiverdtsi, tant suite à celle d'Asolic, entre 
1004 et 1071, par M. Évariste Prudhomme. Comme 
cet auteur est excessivement diffus dans ses tirades 
élégiaques sur les maux de son pays, le traducteur 
n'a pas jugé à-propos, — est-il louable en cela? — 
de mettre en francais les passages dont je parle. Il 
y à ici un chapitre trés intéressant, le XXIT^, sur la 
secte des Thondrakians ou fils du soleil, les acolythes 
des Pauliciens. 

2) Dans le Journal asiatique, pour 1863, novem- 
bre, décembre, une traduction par le méme, de l'His- 
toire du Taron — province de Mouch — par Zé- 
nob Glac, Syrien, venu en Arménie au IN" siècle, 
renfermant le récit des efforts faits par le roi Trdat 
et par St. Grégoire pour répandre le christianisme en 
Arménie, méme par les armes. M. Prudhomme pré- 


pare également, à ce que j'ai appris, une traduction 
de l'histoire des guerres religieuses de l'Arménie, au 
V° s., par l'élégant Lazare de Pharbe. 

3, 4) Deux excellentes dissertations de M. P. Patea- 
nian, l'une pour obtenir le degré de licencié: Onsırz 
ncropiu Aumacrim CaccammA0B5, no CBEABHIAMB, C006- 
maewbMb APMAHCKUMH mnucaTeJawHu, 8°. 90 crp. m 6 
emp. ra6amm», 1863. L'autre, thèse du méme pour 
le doctorat, Hscrbaosanie o cocraBb ApMAHCKATO A3BIKa; 
C'est l'examen de toutes les formes grammaticales de 
la langue arménienne, à partir des plus archaiques, 
et la comparaison de ces formes avec ce que mous 
apprennent les plus habiles philologues de ce sieele 
au sujet des anciennes langues indo-iraniennes; 8°, 
110 crp. | 

5) Traduction russe de l'ouvrage historique d'Aso- 
lic, sous le titre: Bceoómaa ncropia Crenanoca Ta- 
ponckaro, Acoxaka no npoasaniio, nncarena XIro sbra. 
Cet excellent ouvrage, qui se termine en 1004, mais 
qui renferme, à ce que je crois, quelques interpola- 
tions postérieures, a été traduit et annoté par le sa- 
vant et consciencieux Arménien et arméniste N. Emin, 
qui l'a augmenté de deux chapitres, faisant partie 
d'un manuscrit de Venise, et qui manquent dans la 
plupart des manuscrits connus, communiqués par M. 
Langlois. La 14* Addition, très curieuse «sur l'an- 


cienne religion des dE païens,» a été traduite 


et imprimée en français, Paris, 1864, par M. A. de 
Stadler, 57 p. 8°. 
6) L’auteur des Recherches sur la chronologie ar- 
ménienne, M. Ed. Dulaurier s’occupe en ce moment 
d’une publication, qui ne tardera pas à paraître, le 
Recueil des historiens arméniens des croisades, qui 
contiendra le texte de 16 auteurs, en entier ou par 
extraits, depuis l'an 1097, jusqu’à l'extinction de la 
dynastie des Roubéniens, et à l'avénement de celle 
des Lusignan, au milieu du XIV* s. Ce sera un in-fol. 
de plus de 800 p. 

7, 8, 9) Le laborieux M. Vict. Langlois a publié en 
1863 le Trésor des chartes d'Arménie, ou cartu 
de la dynastie des Roupéniens, 4°, Venise 1863, 
242 p. Ici l'auteur a réimprimé et — ses pré- 
cédentes notices sur le royaume arménien de Cilicie, 
et donné le texte et la traduction, le cas échéant, de 
93 chartes arméniennes, latines, arabes, eg: 
tant inédites que déjà connues. | 


361 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


Le méme savant prépare l'édition de la belle et in- 
téressante chronique de Michel-le-Syrien, avec l'ad- 
dition allant jusqu'en 1224: Je texte arménien, revu 

“sur plusieurs manuscrits, la traduction francaise et 
de nombreuses notes sont déjà remis aux presses des 
Mékhitharistes de Venise. 

Enfin M. Langlois s'est chargé pour M. Didot d'un 
recueil de fragments d'auteurs grecs se retrouvant 
chez les écrivains arméniens, et j'apprends qu'à ce 
travail M. Emin joindra la traduction francaise de 
l'Histoire de Fauste de Byzance, qui mérite bien un 
tel honneur. 

10) Les Mékhitharistes de St.-Lazare ont en vue 
de publier, comme ouvrage séparé, le voyage archéo- 
logique du P. Nersès Sargisian en Arménie, que 
jusqu'à présent leur périodique pittoresque le Baz- 
mavep imprimait par extraits mensuels. Le public 
savant n'a qu’à se féliciter de cette résolution, qui 
bátera la mise en lumière d'un vaste recueil d’anti- 
quités et permettra d'en mieux apprécier l'ensemble. 

Tels sont, dans ces deux derniéres années, les pro- 
duits des littératures géorgienne et arménienne, ve- 
nus à ma connaissance. 


Zur Histologie der Blutkörperchen, von Ph. Ow- 
sjannikow. (Lu le 13 mai 1865.) 
(Mit einer Tafel.) 


In der neueren Zeit hat man angefangen, die Ver- 
änderungen zu studiren, welche die Blutkörperchen 
in verschiedenen Krankheiten oder durch verschie- 
dene Arzneistoffe oder chemische Reagentien erleiden 
— unstreitig eine grosse Aufgabe, die mit der Zeit auch 
reiche Früchte tragen wird. Bis jetzt waren aber alle 
derartigen Untersuchungen von keiner hohen Bedeu- 
tung. Die Ursache davon war, dass man sich keine 
Rechenschaft geben konnte, was durch chemische 
Reagentien hervorgebracht, was nur blosse Folge des 
Wasserzusatzes, oder was auf Rechnung einer natür- 
lichen Veränderung der aus dem Kreislaufe entnom- 
menen Blutkörperchen zu setzen ist. 

Die Literatur über diesen Gegenstand zeigt uns 
viele solche Gestaltveränderungen der Blutkörperchen, 
welche der Einwirkung chemischer Stoffe zugeschrie- 
ben werden und welche nichts Anderes als Folgen der 

Tome VIII. 


Wassereinwirkung oder der im Blute enthaltenen 
Salze sind. 

Sollen solche Beobachtungen Nutzen bringen, so 
darf weder Wasser zu dem untersuchten Blute hinzu- 
gefügt, noch zugelassen werden, dass das in demsel- 
ben enthaltene verdunste, 

In Betreff sowohl der normalen Struktur der Blut- 
körperchen, als auch der Bedeutung einzelner Theile 
derselben herrschen noch vielfache Zweifel. 

50 kann man in den Blutkórperchen mancher Thiere 
mit Bestimmtheit einen Kern nachweisen, in denje- 
nigen anderer dagegen nicht. Der letztere Fall führte 
dazu, dass man dem Kerne eine untergeordnete Stel- 
lung im Blutkórperchen angewiesen hat. 

Früher wurde allgemein eine Zellenmembran an 
den Blutkórperchen angenommen, jetzt haben sich ge- 
wichtige Stimmen dagegen erhoben. Nach den Unter- 
suchungen von Brücke, Rollet, Biel und andern 
existirt keine Zellenmembran. 

Diese Meinung, die durch die neueren Arbeiten 
über die Zelle unterstützt wird, fand einen allgemei- 
nen Anklang. 

In den folgenden Zeilen werde ich die Beobachtungen 
mittheilen, die ich an normalen Blutkórperchen ver- 
schiedener Thiere gemacht habe, und die Veründerun- 


gen angeben, welche die Blutkórperchen durch Wasser- 
zusatz und einige andere Einflüsse erleiden. Die Unter- 
suchungen sind mit dem englischen Mikroskop von P o- 
well und Lealand angestellt, meistens mit dem Ob- 
jectiv Y,, und dem Ocular 2, welche eine 1184-ma- 
lige Vergrösserung geben. Zuweilen benutzte ich 
auch das Objectiv '/, und Stärkere Oculare. Man kann 
sich aber auch des Hartnack’schen Immersionssy- 
stems zu diesem Zwecke bedienen. 


Blutkörperchen des Frosches, 


Die Körperchen aus dem Blute eines lebenden Fro- 
sches haben eine elliptische Form und einen bleichen, 
undeutlich umgrenzten Kern (Fig I, a), welcher aber 
schon nach einigen Augenblicken schärfer hervortritt 
(b). Die Blutkörperchen sind platte Scheiben, welche 
an den Rändern und in der Mitte am dünnsten, in der 
Umgebung der mittleren Concavität dagegen am dick- 
sten sind. Die weitere Veränderung hängt davon ab, 
ob die Körperchen einzeln oder in Gruppen liegen. 


Im ersteren Falle erhalten sie ihre Form längere Zeit 
36 


563 


Bulletin dé l’Académie Impériale 


364 


hindurch. Allmählich werden sie jedoch rund. Man 
bemerkt an ihnen weisse glänzende Punkte, welche in 
vielen Fällen als spitze, kurze Fortsätze sich erweisen 
(b). Zuweilen wird die Zelle an einem Pole sehr 
lang und spitz, retortenartig (d). Entweder sie be- 
hält làngere Zeit hindurch diese Form, oder es tritt 
aus ihrer Spitze der Inhalt in Form eines runden, 
mehr oder weniger grossen, gelblichen Tropfens (e) 
heraus. Dieser spitze Ausläufer kann wieder eingezo- 
gen werden. Der Kern, der deutlicher geworden ist, 
wird gekórnt. In einigen Zellen gehen vom Kern aus 
Fortsätze durch den ganzen Inhalt, selbst bis zur 
Membran. Nach solchen Präparaten könnte leicht 
die Meinung entstehen, dass die Kürperchen von 
feinen Kanälen durchzogen werden, die ihren An- 
fang vom Kern nehmen. Solche Fortsátze oder Röhr- 
chen werden in den Körperchen, deren Inhalt ganz 
oder zum Theil ausgetreten ist, noch deutlicher. Ich 
berichte diese Erscheinung so, wie sie sich darbietet, 
und will keineswegs behaupten, dass es nicht viel- 
leicht ein nach dem Tode enitstatidenes Kunstpro- 
dukt sei. 

Die Sternform nehmen die Blutkörperchen des 
Frosches selten an. Eben so selten kommt es vor, dass 
der ganze Inhalt in feine Trópfchen zerfällt, welche 
besonders regelmässig an der Membran gelagert sind. 


Bei andern Blutkörperchen wieder tritt der Inhalt 


an verschiedenen Stellen hervor, zuweilen an der gan- 
zen Oberfläche, in Form von kleinen staubförmigen 
Tröpfchen, die sich entweder bald auflösen, oder zu 
grösseren Tröpfchen verschmelzen und eine Zeit lang 
der Auflösung widerstehen. Die einzeln liegenden 
Körperchen behalten, wie gesagt, ziemlich lange ihre 
Form bei; die in Gruppen liegenden hingegen gehen viel 
schneller zu Grunde. Dadurch dass die Blutkörperchen 
sich gegenseitig comprimiren, platzen sie, und tritt ihr 
Inhalt in Tröpfchen von verschiedener Grösse heraus. 
Die Contouren der einzelnen Zellen verschwinden ganz, 
man sieht einen gelben Fleck mit sehr unebenem, ge- 
zahntem Rande. Waren es wenige Zellen und befanden 
sie sich nur kurze Zeit in einem solchen Zustande, 
so gelingt es nicht selten, die Contouren der Zellen 
durch Zufügen einer schwachen Zuckerlösung zu dem 
Präparate wieder herzustellen. 


Der Inhalt der Blutkörperchen besitzt nicht in allen: 
Zellen dieselbe Consistenz. Meistens ist er flüssig und | ı 


viel zu zerstörend ein, 


‘tritt heraus, selbst durch die Umhüllung der Zelle; 


zuweilen aber hat er eine festere Beschaffenheit, so dass 
man ihn ungeführ mit weichem Wachse vergleichen 
kaun. Auf diese Weise begegnet man einigen Blutkór- 


'perchen, aus denen, trotz dem dass die Membran deut- 


lich geplatzt ist, der Inhalt doch nicht heraustritt, 
sondern durch allmähliches, längeres Einwirken e 
Wassers in der Zelle aufgelöst wird. 

Membran der Blutkörperchen. i 


Die Existenz der Membran sicher nachzuweisen, 


ist keine leichte Aufgabe. Daher kommt es, dass 
über ihr Vorhandensein ein solcher Zweifel herrscht, 


Auch kommen solche Präparate et nach denen man 
Membran existire gar nicht. Ein andres Mal dagegen 
ist sie auch ohne jeden Zusatz zu sehen. Der Inhalt 
zieht sich von ihr zurück und zwischen ihr und dem. 
gelblich gefärbten Inhalte bleibt ein weisser leerer 
Raum (4) zurück. Noch deutlicher wird sie sichtbar, 
wenn man zum Tropfen Blut eine schwache, reine 
oder mit etwas Spiritus vermischte Zuckerlósung zu- 
fügt. Alsdann tritt sie deutlich hervor, zuweilen au 
vielen, ja den meisten Blutkörperchen, selbst an sol- 
chen, welche schon ein sehr unregelmässiges, verzerr- 


tes oder sternförmiges Aussehen angenommen haben. 


Das Wasser für sich wirkt auf die Blutkörperchen 
während dieselben in einer 
schwachen, mit Spiritus versetzten Zuckerlösung viel 
langsamer ihrem Ende entgegengehen. Immer bleibt 
es aber eine beachtenswerthe Thatsache, dass auch 
in der letzteren Lösung nicht. alle Blutkórperchen 
gleichmässig sich verhalten. Während einige gleich- 
sam erstarren und ihre Membran auf's deutlichste 
zu sehen ist, werden andere rund oder an beiden ent- 
gegengesetzten Enden. zugespitzt und verkleinern 
sich immer mehr und mehr, An den beiden Spitzen 


bemerkt man den herausgetretenen Inhalt in Form von 


kleinen Tröpfchen. apii 


Hier ist es am Ort, der in vieler Hinsicht sehr 
beachtenswerthen Untersuchungen von Dr. Eduard 


Rindfleisch ') zu erwähnen, Indem er (pag. 9) die 


| Blutkórperchen des Frosches Rue wurde i 


Án mpeg ie 


es Experimental. Studien über die Histologie des Blutes. Leipzig, 


v CM UMS 


Rad ee, el e 
ve 3 TT 


———— 


a un nn, 


565 


des Sciences de Saint- Pétersbourg. 


auf das verschiedene Verhalten des Inhaltes in den 
elliptischen und in den runden Kórperchen aufmerksam. 
In den letzteren tritt der Inhalt in kleinen Tröpfchen 
heraus und bildet perlschnurartige Fäden, die von der 
Zelle ausgehen. Ganz solche Bilder, wie er Fig. 1, eab- 
gebildet hat, habe ich an den runden Blutkörperchen 
im frischem Zustande oder nach Zusatz von einer Zu- 
ekerlösung mit Spiritus gesehen. Die verzerrten Blut- 
körperchen, die er Fig. 1, e abbildet, habe ich aus ganz 
frischem Blute unter meinen Augen entstehen sehen. 
Sehr richtig ist von ihm das Heraustreten des ganzen 
Zelleninhalts nach Zusatz von Anilinblau wiederge- 
geben. Ich habe eben solche Bilder gehabt nach Zu- 
satz von einer Zuckerlósung mit Spiritus zu ganz fri- 
schem Blute. Man kann an solchen Präparaten auf's 
schönste die ihrer Hülle entblössten Zellen von den 
normalen unterscheiden. 

Kehren wir zu unserem Präparate zurück, so be- 
merken wir, dass von den Blutkörperchen nur Kerne 
und Membranen zurückgeblieben sind, —die letzteren 
so verändert und eingeschrumpft, dass man sie schwer- 
lich für solche halten würde, wenn es nicht oftmals 
gelänge, alle Stufen der Veränderung an einem 


fens an einzutrocknen, so legt man einDeckgläschen auf. 
An der Stelle, wo das Blut durch’s Eintrocknen ver- 
dickt ist, bemerkt man bald die Bildung der Krystalle. 
Doch sind die ersten Krystalle sehr klein, und ist 
man genöthigt, sie einige mal sich umkrystallisiren zu 
lassen. Man thut es am besten, indem man das Deck- 
gläschen abhebt, auf den eingetrockneten Rand ei- 
nen frischen Tropfen bringt und ihn dann wieder be- 
deckt. Die Krystalle sind lang, stäbehenförmig und 
liegen. selten einzeln, häufiger bündelweis. Ihre Lage- 
rung ist eine höchst mannichfaltige. Bald durch- 
kreuzen sich einzelne Krystalle, bald ganze Bündel; 
im letzteren Falle bekommt man schöne Sternfiguren 
zur Ansicht. Zuweilen sieht man an der Spitze eines 
Krystalls ein ganzes Bündel fücherfórmig gelager- 
ter kleiner Krystalle. An grösseren Krystallen erkennt 
man deutlich die prismatische Form (Fig. I, i). 

Die Häminkrystalle aus dem Froschblut sind noch 
leichter darzustellen. Man trocknet einen Bluttropfen 
auf einem Objectglase über einer Spiritusflamme, setzt 
ein paar Trop gsä und trock- 
net es wieder über der Flamme. Die Krystalle sind 
meistens prismatisch und klein, ähnlich den Hämin- 


und demselben Blutkörperchen zu studiren. Endlich 
lösen sich die Membranen und die Kerne auf, die er- 
steren übrigens viel schneller als die letzteren. Die 
Kerne erfahren vor der Auflösung mehrfache Verän- 
derungen. Anfangs sind sie oval und haben eine gleich- 
mässige Struktur; später sehen sie gekernt aus; zuletzt 
verschwindet auch dieses Aussehen und ist nur 
eine äussere, dünne Schicht zu bemerken, die man als 
Membran auffassen kann, ein gleichmässiger Inhalt 
und in demselben 1 oder 2 Nucleoli. 


Krystalle aus dem Blute des Frosches. 


Die Hämatinkrystalle aus dem Froschblut sind we- 
nig bekannt, weil dieses Blut weniger leicht krystalli- 


sirt, als andere Blutarten. Auf folgende Weise habe 
ich sie jedoch immer leicht bekommen. Aus einem ent- 


haupteten Frosche wurde das Blut in eine kleine 


Glasschale gesammelt, etwas mit Wasser und Spiritus 


versetzt und auf 24 Stunden in einen kalten Raum 
gestellt. Nimmt man am andern Tage einige Tropfen 
davon und bringt sie unter das Mikroskop, so bemerkt 
man in der Flüssigkeit sehr viele, mehr oder weniger 
veränderte Blutkörperchen. Fängt der Rand des Trop- 


krystallen bei andern Thieren. Jedoch gelang es mir 
zuweilen durch Umkrystallisiren, indem ich mehrmals 
wieder concentrirte Essigsäure zufügte und das Prä- 
parat über einer Spirituslampe hielt, einzelne recht 
grosse Krystalle zu bekommen. Unter solchen Umstän- 
den waren die Krystalle häufig Zwillinge und boten 
eine von den gewühnlichen verschiedene Form dar, 
die ich in der Zeichnung wiedergegeben habe (k). 

= Das Umkrystallisiren darf nicht lange fortgesetzt 
werden, sonst zerfallen meistens die schönen grossen 
Krystalle in Stücke, oder es setzen sich sehr viele 
kleine Krystalle an, so dass die ursprüngliche Form 
der grösseren fast ganz verschwindet. 


Blutkörperchen der Fische 


Die Blutkörperchen der Fische sind länglich, oval, 
verhältnismässig länger als bei den Batrachiern. Ganz 
frisch erscheinen sie schwach gelblich gefärbt und an- 
scheinend ohne Kern. Ist der Kern deutlich gewor- 
den und steht das Körperchen auf der Kante, so er- 
scheint es in der Mitte biconvex. Um den Kern ist 
aber eine Concavität zu bemerken. Nicht alle Blutkör- 


E A E ch: Ze amadalhon Gra da nnd E 
36* 


567 


Bulletin de l’Académie Impériale 


selben Geschwindigkeit. Die meisten erhalten sich ziem- 
lich lange im Blutserum oder ir einer Zuckerlösung. 
Eine der ersten und gewöhnlichsten Veränderungen 
auch in diesen Medien ist das deutlichere Hervortreten 
des Kernes und der Contouren, das Anschwellen der 
Körperchen und das Erscheinen von schwachen, kurzen 
Zacken auf ihrer ganzen Oberfläche, die sich als kleine, 
regelmässig stehende Punkte ausnehmen (Fig. II, c). 

Fügt man zu einem ganz frischen Bluttropfen (die 
Untersuchung machte ich an Osmerus eperlanus, 
Perca fluviatilis und andern) eine schwache Zuckerló- 
sung mitSpiritus zu und legt ein Deckgláschen auf's Prá- 
parat, so behalten auch dann die Kórperchen oft lange 
Zeit hindurch ihre Form. Bald aber sieht man die Flüs- 
sigkeit in das Innere einiger Blutkórperchen dringen. 
Während bei frischen Kórperchen der Zelleninhalt 
die Membran ganz ausfüllte, so dass man denselben 
gar nicht von ihr unterscheiden konnte, bildet sich 
nun eine Schicht zwischen der Membran und dem Zel- 
leninhalt (d). Diese Erscheinung ist derjenigen ähn- 
lich, die man bemerkt, wenn frische Fischeier in's Was- 
ser gelegt werden. Es dringt eine Wasserschicht durch 
die Membran und lagert sich zwischen derselben und 
dem Dotter.: 

Zuerst ist die Wasserschicht, die zwischen dem In- 
halte und der Membran der Blutkórperchen sich be- 
findet, sehr unbedeutend. Die Oberfläche des Zellenin- 
halts ist in solchen Fällen gewöhnlich regelmässig. 
Bald darauf findet man einige Zellen, in denen der In- 
halt zuweilen von allen Seiten, häufiger aber nur von 
der einen sehr bedeutend sich zurückgezogen hat; zwi- 
schen ihm und der Membran hat sich ein grosser Zwi- 
schenraum gebildet. Der Inhalt ist weniger durch- 
sichtig, tritt aber deshalb schärfer hervor. Es scheint 
als ob er geronnen sei, während er früher flüssig war. 
Der Kern ist ebenfalls sehr deutlich, anfangs läng- 
lich, wenn aber die Zellen eine mehr runde Form ange- 
nommen haben, wird er ebenfalls rund und zeigt oft ein 
Kernkörperchen. Eine höchst interessante Erschei- 
nung war mir die Verwandlung des ganzen Inhalts 
der Blutkörperchen in Hämatinkrystalle, Die ersten 
Beobachtungen, die sich darauf beziehen, haben wir 
Funke und Kölliker zu verdanken. 

Diese Verwandlung geschieht auf folgende Weise: 
Die elliptische Form der Blutkörperchen schwin- 
det, man sieht an ihnen einen, zuweilen auch zwei 


spitze Fortsätze. Diese Fortsätze sind den Krystal: 
len durchaus nicht ähnlich, und dennoch kann man 
sie häufig als den Anfang der Krystallisation betrach- 
ten. Nach einiger Zeit bemerkt man im Blutkörper- 
chen eine oder zwei einander parallel, von einem For- 
satz zum andern gehende Linien. Zuerst sind sie sehr 
undeutlich, werden aber allmählich sichtbarer, Bald 
darauf sieht man, dass es Krystalle sind. Die Farbe 
derselben ist hellgelblich, zuweilen so hell, dass sie 
farblos erscheinen. Während des Wachsthums der 
Krystalle verändert sich das Blutkörperchen immer 
mehr und mehr, indem die Krystalle mit ihren bei- 
den Enden an die Zellenmembran stossen und ee 
in die Länge ziehen (f). 

Hat der Hämatinkrystall schon eine etai 
Länge erlangt, so liegt die Zellenmembran von einer 
Seite so fest an demselben an, dass sie schwer für 
eine besondere Haut zu halten ist. An der andern 
Fläche des Krystalls, wo sich der Zellenkern befindet, 
sieht man die Membran deutlich als eine durchsich- 
tige, glashelle Haut vom Kern auf den pav über- 
gehen (g). Ft 


Zuweilen ist die Membran so durchsichtig veli legt |. 1 


sich so dicht an den Krystall an, dass sie bei gewóhnli- 
cher Vergrósserung gar nicht zu sehen ist. Ín diesem 
Falle scheint der Kern neben dem Krystall zu liegen. 

Wendet man aber eine starke Vergrösserung an (ich 
habe oft eine Vergrósserung von 3000 — 4800 be- 
nutzt), oder fügt man etwas Wasser zum Präparat, so tritt 
die Membran deutlicher hervor: man sieht, dass der 
Krystall in derselben liegt und ganz den Raum aus- 
füllt, welchen früher der Inhalt einnahm. Ist der Kry- 
stall dünn und lang, länger als das Blutkörperchen, 


‚so fängt er an sich zu biegen und nimmt eine mehr 


oder weniger deutlich ausgeprügte bogenfórmige Ge- 
stalt an. Zwischen den Schenkeln des Bogens wird 
die Membran besonders gut sichtbar (i). Manchmial 
bricht der Krystall beim Biegen an einer oder zwei 
Stellen entzwei. Diese letzteren Präparate, weiche gar 
nicht selten vorkommen, zeigen, welche bedeutende 
Festigkeit die Membran benitzt, Die Krystalle biegen 
sich und zerbrechen, und die Membran reisst nieht- 
einmal (k). Unter Umständen findet man in einer Mem- 
bran zwei oder drei Krystalle, die alle neben einan- 
der liegen und zuweilen ein Kreuz bilden (A, m). Zu- 
letzt lösen sich die Krystalle vollkommen auf, ebenso 


des Sciené 


"A 


AERE ue ~ 2 mie a 
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wie die Membran. Der Kern widersteht noch eine 
Zeit lang, unterliegt aber zuletzt demselben Schick- 
paro Blutkörperchen des Menschen. - 

Die Körperchen aus ganz frischem Blate sigd stark 
gelb, scheibenfórmig, platt: am stärksten ist die gelbe 
Farbe an den Rändern, zur Mitte hin wirdsie schwächer, 
bis zuletzt das Centrum des Körperchens vollkommen 
weiss erscheint (Fig. III, a). Dies deutet darauf hin, 
dass die Körperchen in der Mitte concav sind. Sie 
stellen sich häufig auf ihren Rand und bilden leicht 
die sogenannten Geldrollenfiguren. Betrachtet man 
die wenigen einzeln liegenden Körperchen bei star- 
ker Vergrösserung, so nimmt man wahr, dass die- 
selben recht bald mit schwachen, kaum sichtbaren 
Punkten sich bedecken, die übrigens ziemlich regel- 
mässig von einander entfernt sind. Auf diese Weise 
sind sie den ungefürbten Körperchen ähnlich, Bald 
sind sie mit ganz feinen Spitzen, gleichsam mit Härchen 
besetzt (0; dann werden die feinen Spitzen gróber, und 
ihre Zahl nimmt ab (b, d, €); endlich verwandeln sich 
die Kórperchen in kleine stachlige Kugeln (f) und 
werden immer kleiner und kleiner. Die Ursache da- 
von ist hóchst wahrscheinlich das Heraustreten des 
Zelleninhalts. 


kung des Wassers die Kórperchen alle die Veründerun- 
gen annehmen, welche Dr. W. Erb an dem Blute eines 
mit picrinsaurem Natron vergifteten Hundes gesehen 
und in Fig. 1 abgebildet hat"). Schliesslich lösen sich 
auch die Hüllen im Wasser auf; doch kann man sie 
vermittelst guter Instrumente und starker Vergrüs- 
serung oft auch dann noch sehen, wenn keine Spur 
mehr von ihnen vorhanden zu sein schien. Er- 
wärmt man das Objectglas, auf dem die Körperchen 
liegen, bis 40 und 50° Cels. und bringt es unter 
das Mikroskop, so sieht man, besonders an ein- 
zeln liegenden Kügelchen, dass der Inhalt grössten- 
theils aus der Membran herausgetreten ist und diesel- 
be von allen Seiten umgiebt (9). Die Krystallisation 
in den Blutkörperchen des Menschen habe ich zwar 
beobachtet, aber sehr selten und immer erst mehrere 
Tage nach dem Tode. Nie ist es mir gelungen, in 
frischen Blutkörperchen Krystalle zu sehen, selbst 
wenn ich dieselbe Zuckerlösung mit Spiritus anwandte, 
welche mir die schönsten Krystalle in den Blutkörper- 
chen der Fische gab. Dieselben Veränderungen, welche 
ich an den Blutkörperchen des Menschen im Blutse- 
rum, Wasser und in einer Zuckerlösung mit Spiritus 
gesehen habe, sind mir auch an den Blutkörperchen des 
Kaninchens, des Hundes, der Katze und des Meer- 


Sind wenig Körperchen im Präparat id mehr 
Blutflüssigkeit, so geht die Veränderung der erste- 
ren viel rascher vor sich als im entgegengesetzten 
Falle. Die einzeln liegenden Blutzellen werden sehr 
klein: sie bestehen aus Kórnchen, an denen bei star- 
ker Vergrüsserung nicht selten eine Membran bemerkt 
werden kann. Diese ist sehr aa = en endlich 
sich ganz aufzulösen.» 

Auch die ne Meade Kürpérchen 
bobos an den Kanten stachelfürmige Fortsätze. Durch 
Zusatz von Wasser schwellen die Kôrperchen an. 
Einige unter, ihnen, erscheinen ebenfalls mit feinen 
Spitzen, gleichsam mit Härchen bedeckt (c). Die Zel- 
len werden blasser, wogegen das sie umgebende Was- 
ser eine hellgelbliche Farbe annimmt. Dies deutet 
darauf hin, dass der Zelleninhalt herausgetreten ist. 
Einzelne Körperchen werden sehr klein, andere be- 
halten noch einige Zeit hindurch ihre Kugelform bei. 
Der Inhalt ist zuletzt ganz verschwunden, und es 
schwimmen leere, blasse Hüllen: umher, die sich als 
kleine Ringe ausnehmen. Ich finde, dass durch Einwir- 


schweinchens begegnet. Bei all’ diesen Thieren habe 
ich bei Zusatz von einer Zuckerlösung mit Spiritus 
Krystalle innerhalb der Membran beobachtet, im- 
mer jedoch in solchem Blute, welches ein oder meh- 
rere Tage alt war. Am frühesten treten dieselben beim 
Mason auf, tes — nach‘ n 
Stunden. 

Fassen wir nun die Hauptresnltate zusammen, so 
sind es folgende: 

Man kann an den Blutkörperchen der meisten Thiere 
eine selbständige Membran nachweisen, welche sich 
gegen Blutserum, Wasser u. s. w. anders als der Zel- 
leninbalt verhält und unter eme eine bedeu- 
tende Festigkeit besitzt. 

Die Blutkörperchen \ von einem und ` gëlteg 
Thiere sind einander nicht vollkommen gleich und 
verhalten sich verschieden zu Blatplasma, Wasser und 
andern Reagentien. ` 


9) Die Picrinsäure, ihre "Physiologischen und therapeutischen 


Wirkungen, von Dr. W. Erb. Würzburg, 1865. 


571 


Bulletin de l'Académie Impériale 


372 


Der Blutkörpercheninhalt krystallisirt mehr oder 
weniger leicht innerhalb der Membran. 

Die Gestaltveränderungen der Blutkörper chen, die 
inan der Einwirkung verschiedener Reagentien zuge- 
schrieben hat, kommen an den normalen, im Blutserum 
schwimmenden Körperchen vor. 

Alle Bestandtheile der Blutkórperchen, die Mem- 
bran, der Inhalt, der Kern, wo er vorhanden ist, lósen 
sich in Blutserum, Wasser, Zuckerlósung, Zuckerlö- 
sung mit Spiritus und andern Flüssigkeiten cu 
men auf. 

Aus diesen Hauptsätzen lassen sich mehrere an- 
dere Schlüsse ziehen. 


Erklärung der Tafel. 


Auf der Tafel sind die Blutkörperchen verschie- 
dener Thiere meistens bei 800 — 1600-facher Ver- 
grösserung dargestellt. 

Fig. I. Blutkörperchen des Frosches. 

a. Ein ganz frisches Blutkörperchen. 

b. Ein Blutkörperchen, welches sich zu verändern 
anfängt: der Kern ist deutlicher geworden, und es 
zeigt sich ein Fortsatz an der Zelle. 

c, Der Inhalt verändert sich. 

d. Ein Blutkörperchen, welches eine Amoeben-ähnli- 
che Gestalt angenommen hat. 


e. Eine an einem der Pole zugespitzte Blutzelle. An 


der Spitze tritt der Inhalt in kleinen Tröpfchen 
heraus. Am Kerne ist ein kleiner vom Inhalt freier 
Raum entstanden, 

f. Der Inhalt tritt aus der Blutzelle in Form eines 
Tropfens heraus. 

g. Leere Hülle mit dem Kerne. 

h. Der Inhalt hat sich nach einer Seite hingezogen, 
so dass zwischen ihm und der Hülle ein freier 
Raum entstanden ist. 

i. Globulinkrystalle aus frischem Froschblute. - 

k. Häminkrystalle aus demselben Blute. 

Fig. II. Körperchen und Krystalle aus dem Blute der 
... Fische. 
a. Frisches Blutkörperchen. 

b. Ein etwas verändertes Blutkörperchen, an welchen 
schon eine Andeutung eines Kernes vorhanden ist. 

c. Der Kern ist deutlich, an der ganzen Oberfläche 

^ sind schwache Punkte zu bemerken. 


Der Inhalt hat sich von der Membran entfernt. 
Der Blutkórpercheninhalt bildet innerhalb der 
Membran eine sternförmige Figur. 

Ein Globulinkrystal innerhalb der Zellenmem- 

bran. 

: Ebenfalls ein Globulinkrystall, aber bei stärkerer 
Vergrösserung. Von der ganzen Blutzelle ist nur 
der Kern nachgeblieben. Die Membran geht vom 
Krystall auf den Kern über. 

. Zwei Globulinkrystalle innerhalb einer Membran. 

Ein Globulinkrystall, der sehr lang geworden ist 

und sich in der Membran gebogen hat. 

Ein eben solcher Krystall, der beim Biegen an 2 

oder 3 Stellen zerbrochen ist. Dieses Prüparat 

und das vorige deuten auf die grosse Festigkeit 
der Membran hin. 
l. Ebenfalls ein Blutkörperchenkrystall innerhalb ei- 
ner Membran, bei stärkerer Vergrösserung. 

m. Drei Krystalle in einer Membran. 

Fig. III. Blutkörperchen des Menschen. 

a. Frisches Blutkörperchen. i 

b — f. Veränderte Blutkörperchen aus normalem Blute. 
g. Ein erwärmtes Blutkörperchen. Der Inhalt ist 
herausgetreten und hat sich um die Membran ge- 
lagert. | 

. Leere Blutkörperchenhülle. 

Ein Blutkörperchen, welches in einer mit Spiritus 
versetzten Zuckerlösung etwas kleiner und runder 
geworden ist. In der Mitte zeigt sich ein hel- 
ler Punkt. 

. Bildung eines Krystalls im Blutkörperchen des 
Menschen. 

Blutkörperchenkrystall einer Katze. 
. Blutkörperchenkrystall cines Meerschweinchens. 


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— —— 
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 


L'Académie a reçu dans ses dernières séances les 
ouvrages dont voici les titres: 


Schédo-Ferroti, D. K. Etudes sur l'avenir de la Rus- 
sie. 7° et 8° études. Berlin 1863 — 1864. 8. 

Bergé, Adolphe. Voyage en Mingrélie. Paris 1864. 8. 

Langlois, Victor. Hérat, Dost-Mohammed et les influences 
politiques de la Russie et de l'Angleterre dans l'Asie 


centrale. Paris 1864. 8. 


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fiar Histologie der Blutkörp 


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- 


573 


des Sciences de Saint - Pétersbourg. 


374 


Radde, Gust. Reisen im Süden von Ost-Sibirien in den 
Jahren 1855 — 1859. Band II. Die Festlands - Ornis 
des südöstlichen Sibiriens. St. -Petersburg 1863. 4. 

Flügel, Gustav. Geschichte der Araber bis auf den Sturz 
des Chalifats von Bagdad. 2te umgearbeitete und ver- 
mehrte Auflage. Leipzig 1864. 8. 

Rougé, V^ E. de. Rapport sur la mission accomplie en 
Egypte. Paris 1864. 8. 

Collardeau, F. Origine d'un déficit annuel de plusieurs 
millions pour l'état et pour une classe de commer- 
cants. Urgence d'un controle des aréomètres. Répres- 
sion du plagiat. Paris 1864. 8. 

Lomer, Heinr. Der Rauchwaarenhandel. Geschichte, Be- 
triebsweise nebst Waarenkunde. Leipzig 1864. 8. 

Mittheilungen der k. k. Mährisch-Schlesischen Gesellschaft 


zur Befórderung des Ackerbaues, der Natur- und 


Landeskunde in Brünn. 1863. Brünn. 4. 

Mittheilungen der k. freien ókonomischen Gesellschaft zu 
St. Petersburg. 21r dei Heft 2, 3, 4. St. Peters- 
burg 1864. 8. 

Kurländische landvirthschaftliche rigore gi heraus- 
gegeben von der F 
Gesellschaft. 1864. 25r Jahrg. Sé 3, 4. Mitau. 8. 

Elementær - Undervisning i Landbruget i Almueskoletne. 
(Aftryk af «Morgenbladet».) 8. 

Guérin-Méneville, F. E. Sur les progrès de la culture 
de l'ailante et de l'éducation du ver à soie (Bombyx 
Cynthia) que l'on éléve en plein air sur ce végétal. 
Paris 1862. 8. 

Compte- rendu € 
p 


imission Impériale archéologique 
1863. 4. Avec un 


Annales de PN par le Docteur A. Tripier. 
N° 3. Paris 1864. 

Paine, Martyn. The abeo of Medicine. 7th ed. New 
York 1862. 

— Medical and physiological commentaries, New York 
1840—44. 3 vol. 8 

— Materia medica and therepeutias, New York 1854. 8; 

Konstantinoff. Mémoire sur les fusées de guerre, Pa- 
ris 1858. 8. Avec des dessins. Paris 1861. Fol. transv. 

Coquilhat. Percussions initiales produites sur les affuts 
daus le tir des bouches-à-feu. Liége 1863. 4. 

Bidenkap, J. L. Aperçu des différentes méthodes de 
traitement employées à l'hópital de l'Université de 
Christiania contre la Syphilis constitutionelle. Chri- 
stiania 1863. 8. 

Buhl, L. Über die Stellung und Bedeutung der WR 
gischen Anatomie. Festrede. München 1863. 

Steffens, Egeberg, Voss. re angaa- 
ende Syphilisationen. 8. 

Ricerche storiche sulla legatura delle vene e delle arterie 
da Celso a Dionis per Giuseppe Longo da Casarano. 
Torino 1864. 8. 

Sandras, C. L. Du role des phosphates dans l'organisme 
et en particulier du phosphate de fer. Paris 1864. 8. 

Guyon. Sur cette question: Le venin des Serpents exer- 

, . ect sur eux-mêmes l'action qu'il exerce sur les 

i autres animaux? 4. 

— Du Haschis, préparation en usage chez les Arabes de 
l'Algérie et du Levant. (Extr. de la gazette méd. de 
Paris 1863.) 8. 

‚Rindovski, Gr. Quaedam de hydrophobia. Charcoviae 
1858. 8. 

Guyon. De l’enrayement de la lèpre par le changement 
de climat. 4. 


e Notices et extraits des manuscrits de la bibliothèque im- 


menhange erläutert. München 1861. Fol. 

— Episodes principaux du Faust, de la Divine Comédie 
et de l'Enéide de Virgile. Fol. 

Klein, Jo. De Jansenismi origine, doctrina, historia. Pri- 
ma pars. Vratislaviae 1863. 8. 

Jacquinot. Philosophie chrétienne et théories rationa- 
listes dans l'étude de l'histoire. Paris 1863. 8. 

Schlagintweit, Emil. Buddhism in Tibet. London 1863. 
8. With a folio atlas of 20 plantes. 

Monrad, M. J. De vi logicae rationis in describenda phi- 
losophiae historia. Christiania 1860. 8. - 


Übersichtliche Geschichte der Reformation: Riga 1862. 8.|. 


. Henry, Lud. De residentia beneficiatorum. Lovanii 1863. 8. 
Mémoires de l'Académie royale de Médecine de Belgique. 

7° fascicule du tome IV. Bruxelles 1863. 4. 
Bulletin de l'Académie royale de Médecine de Belgique. 
Année 1863. T VI N° 3— 11; 1864. T. VII N° 1.2. 


Bildlich dargestellt und nach ihrem innern Zusam- 


, périale. T. XV. T. XVI. p. 1. T. E T. XVIII. 


Ad Y. N* 19— 24. 


Boletin bibliográfica. Español. 
Pycekaa Bnôxiorpaæia. 1864. N° 1. 


Barozzi, Nicolö. Vincenzo Lazari. Commemorazione. Ve- 


# nezia 1864. 
Schmid, K. A. Encyklopüdie des gesammten Erziehungs- 
und Unterrichtswesens. 43stes Heft. Gotha 1864. 8. 
Einladungsschrift zu den Redeübungen im Johanneum. 
Hamburg 1864. 4. 
— zu den Prüfungen in der Realschule. Hamb. 1863. 4. 


Verzeichniss der Vorlesungen, welche im Hamburgischen 


akademischen Real-Gymnasium von Ostern 1864 bis 
Ostern 1865 gehalten werden sollen. Hamb. 1864. 4. 

13 scripta academica Universitatis Upsaliensis, annis 1863 
et 1864 edita. 

Upsala Universitets Ärsskrift. 1863. Upsala. 8 

19 scripta academica Universitatis Lundensis, annis 1863 
et 1864 edita. 


575 


Bulletin de l’Académie Impériale des Sciences de Säint- Pétersbourg. 


Mémoires de l'Institut impérial de France. Académie ^ 
emnes tot et belles lettres. T.20 p.11. T. 49 p. 2 
T. 24 p. 1. 2. Paris 1861 — 1864. 4. 

— — — — Académie des sciences T. 30. 31 p. 1. 2 (1860), 
T32 (1860), T. 33 (1861), T. 34 (1864), T. 25 (1860), 
T. 26 (1862), T. 27 p. 2 (1860), T. 28 (1860). 4. 

Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des 
sciences de l'Institut de France. T. XV. XVI. a 
Paris 1858 — 1862. 4. 

— —— — — à l'Académie des inscriptions et belles lettres. 
1" série. T. V. 2 partie. T. VI. 1. 2 parties. Paris 1858 — 
1860. 4. 

— — — — Deuxième série. T. IV. p 1.2. Paris 1860—63. 4. 

Recueil des discours, rapports et pieces diverses lus dans 
les séances publiques et particulières de l'Académie 
francaise. 1850—59. Deuxième partie. Paris 1860. 4. 

Mémoires de l'Institut de France. Mémoires de l'Acadé- 


impérial de France. T. 10 — 11. Paris 1860 — 62. 4. 
L'investigateur. Journal de l'Institut historique. Tome IV. 
Livr. 360. 361. Paris 1864. 8. 


Relazione degli studii nelle scienze morali e nelle lettere | 


dell’ Ateneo di Venezia negli anni academici 1858—60 
— 61 — 62 letta nella pubblica adunanza del giorno 
6 di dicembre 1863 dal segretario per le lettere dottor 
Nicoló nobile Barozzi. Venezia 1864. 8. 


Monatsberichte der k. Preuss. Akademie der Wissenschaf- | 


ten zu Berlin. Juni bis November 1864. Berlin. 8. 
Mémoires de l'Académie royale des sciences, des pee 


1864. 4. 

— couronnés et autres mémoires publiés par Pacademie 
royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de 
neg ZER in 8°. T. XV. XVI. Bruxelles 
1863 — 

— eouronnés 2 mémoires des savants étrangers, publiés 
par l’Académie royale des sciences, des lettres et des 
beaux-arts de Belgique. T. XXXI. Bruxelles 1863. 4. 


Annuaire de l’Académie royale des sciences, des lettres | 


et des beaux-arts de Belgique. 1864. Bruxelles. 1% 
Bulletin de l'Académie royale des sciences, des lettres et 


.des beaux-arts de nn Tome XV. XVI. XVII. : 
| Annales de la Société Linnéenne m 7. Année 1862. 


Bruxelles 1863 — 64. 

Nova acta regiae eet Scientinrum Upsaliensis. Se- 
riei IIT. Vol. V. Fasc. 1. Upsaliae 1864. 4. 

Az Erdélyi Muzeum-Egylet Évkünyvei. IIT. Kötet: T. Füzet: 
Kolozsvártt 1864. 4. 


. Základové dialektologie česko - slovehakä: Které sepsal | | 
. Alois Vojtěch Sembera. Ve Vídni 1864. 8. iw une 


carte in-fol. 


Abhandlungen für die Kunde des Fiegen beim) | 
en Ge- | . 


. gegeben von der Deutschen 


Morgenländisch 
sellschaft, III. Band. N° 2. 3. 4. à 


Zeitschrift der Deutschen Morgenländischen Gesellschaft. 
18ter Band. IV. Heft. Leipzig 1864: 8. 

Journal of the Asiatic Society of Bengal. 1864. N^ IT. 

Justi, Ferd, Handbuch’ der Zendsprache. Altbactrisches 
Wörterbuch, Grammatik, Chrestomathie. Leipz.1864. 8. 

Garcin de Tassy. Discours d'ouverture du cours d'Hin- 
doustani à l'école des langues orientales vivantes, 
Paris 1864. 8. | 

Revue africaine. N^ 43. Septembre 1864. Alger. a. 

(Grunert, Joh. Ang. Archiv. der Mathematik "* Physik. 
A9ster Theil. 3tes Heft. Greifswald 1864. 

Duhamel. Mémoire sur la méthode des maxima et mi- 
nima de Fermat; et sur les méthodes des tangentes 
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Lindelöf, L. Lärobok i analytisk Geometri. Helsingfors 


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Tome IX. yi Paris 1863. 
Verhandlungen des nat lizinisel 
zu Heidelberg. Band III. N° IV. - | 
Correspondenzblatt des zoologisch-mineralogischen Verei- 
nes in Regensburg. Jahrgang 17 u. 18. N 56. 

Regensburg 1863 — 64. 8. 


Vereins | 


Verhandlungen des naturforschen Vereines i in Brünn. 1ster 


u. 2ter Band (1862 u, BRD Brünn 1863 — 64. 8.